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GRAMMAIRE HÉRALDIQUE

I.M1>1UMK( IIK/ HON WKNTimK KT IH(K> T).'), QUAI DHS GaANTlS-Al'CUSTINS.

GRAMMAIRE

HÉRALDIQUE

CU.NTtNAM LA DÉFINITION EXACTE

DELASlllENOKDESAUMOlRIKS

D'UN V 0 n A B U L A 1 R E EXPLICATIF

H. GOURDON DE GENOUILLAC

Auteur du Dictionnaire des Ordres de chevalerie

NOl VKLI.K i:i)HI(»N

r.E\UE ET ArdJIENTÉE DE BLASONS INTERCALÉS Dans le TEXTE

TAKIS

liKMf, LlllUAIUK-KlUTEUR C)

l'ALAIS-nOVAL, CALCRIE V|TI;EE, 13 %^9^^

Tous Droits réservés. f^ ^ ^L

'* :^

INTRODUCTION

L'ouvrage dont nous offrons au public une nouvelle édition n'est pas un recueil de bla- sons expliqués, ni un nobiliaire. C'est une grammaire proprement dite, simple, concise, à l'aide de laquelle toute personne complète- ment étrangère à la science héraldique peut, après l'avoir lue, blasonner toute espèce d'ar- moiries peintes ou gravées , en distinguer la valeur, et reconnaître celles établies contrai- rement aux règles du blason.

Le blason est une langue qui s'est conservée

dans sa pureté primitive depuis des siècles, langue dont la connaissance est indispensable aux familles nobles, qui y trouvent un signe d'alliance ou de reconnaissance , aux numis- mates , aux anticpiaires , aux arclu'ologues , enfin à tous les artistes, gens de lettres, etc.; cependant cette langue est presque inconnue, et la plupart des personnes qui pos- sèdent le droit de porter des armoiries seraient fort en peine de les expliquer selon les termes techniques!....

Qu'on ne s'étonne pas de ce fait : bien des livres ont été publiés sur cette matière , mais ils ont le tort de n'être pas élémentaires. Il ne suffit pas d'indiquer les différents signes composant un blason ; il faut encore enseigner comment on doit s'y prendre pour blasonner seul. C'est le but de ce volume.

Désireux de ne laisser rien d'obscur ou d'in- Conq)lct dans la (Jraunimire héraldique, nous

3

avions cru devoir l'accompagner, dans la pre- mière édition, d'un vocabulaire donnant la définition de tous les mots employés dans le cours d(? l'ouvrage ; d'une table d'attributs, dont la connaissance diminue considérable- ment l'étude du blason, et enfin de planches d'armoiries.

Nous avons supprimé les planches d'armoi- ries, qui obligeaient à tous moments le lec- teur à se reporter à la fin du livre pour y avoir recours, et nous avons intercalé les blasons à déchifii'er dans le texte même, de façon que l'exemple suivit immédiatement la leçon.

Par suite de laborieuses et patientes re- cherches, le vocabulaire s'est augmenté de nombreuses locutions que nous avions omises en raison de la rareté de leur emploi, mais qui doivent figurer dans un livre destiné à rem- placer les traités anciens.

Des exercices ont été ajoutés à chaque cha-

4. pitre ; les remarques sont plus étendues et plus complètes.

En un mot rien- n'a été négligé pour ren- dre \si-Grammaire héraldique digne de l'ac- cueil bienveillant qu'elle a reçu du public lors de sa première édition.

CHAPITRE PREMIER

DU BLASON EN GÉNÉRAL

k</Çb-<

« La connaissance du blason est la clef de l'histoire de France. » Gérard de Nerval.

Le blason, ou science héraldique, est la con- naissance des armoiries et l'art d'en nommer et expliquer toutes les parties selon leurs termes propres et particuliers; l'action de les expliquer se nomme blasonner.

Les armoiries sont des marques d'honneur composées de certaines figures et diverses cou- leurs représentées sur les écussons, et particu- lières à chaque famille noble.

C'est le Roi ou l'Empereur qui, en anoblissant

()

1111 sujet, lui octroie des arnioirics dont il i'ri:l(' la l'orme et permet le port et l'emploi.

Nul ne peut les changer ou les modifier, si ce n'est dans certains cas, ainsi qu'on le verra plus loin.

Elles sont héréditaires et sont nommées «?•- moirics \)iivcc qu'elles se portaient autrefois prin- cipalement sur le bouclier, sur la cuirasse, sur les cottes d'armes, et qu'elles tirent leur origine des armes.

La plupart des auteurs (pii ont écrit sur le blason en l'ont remonter la source à une épo- que très- reculée. Sesgoing prétend que Japhet, s'embarquant pour l'Europe , prit pour em- blème un vaisseau équipé d'argent; selon lui, Sem reçut de Noé un lion pour emblème ; le père Silvestre reconnaît pour armoiries aux Arméniens un lion couronné, aux Athéniens un hibou, aux I^^gyptiens trois serpents ondoyants en fasce avec des feuilles du nymphsea. Il est cer- tain que les anciens se sont servis de divers signes et attributs pour distinguer leurs trou- pes, mais ces signes, purement de fantaisie, n'étaient soumis à aucune règle ; aussi plus tard devinrent-ils un abus. Chefs et soldats, tous en portaient indistinctement et souvent

aussi en changeaient. Les armoiries propre- ment dites n'ont réellement commencé à se perfectionner que sous le règne de Louis le Jeune. On s'en servit comme signe de distinc- tion de chaque chef de croisés et de ses troupes respectives.

L'étymologie du mot hlason n'est pas définie d'une manière certaine. Quelques auteurs le font descendre de l'anglais, du latin ; d'autres prétendent (pi'il dérive de l'allemand, du mot blasen (sonner de la trompe). Cette opinion pa- rait la plus vraisemblable, car c'était autrefois la coutume, lorsqu'un chevalier se présentait pour entrer en lice dans un tournoi, de sonner de la trompe, puis ensuite d'expliquer ses ar- moiries ; ces fonctions étant remplies par des hérauts d'armes, on a aussi donné au blason le nom de science héraldique.

Il y a trois sortes d'armoiries : les armoiries pleines, les brisées et les parlantes.

Celles qui ne sont pas selon les règles du bla- son se nomment armes fausses ou à enquerre.

Les armoiries pleines sont celles cpii appar- tiennent au chef ou au fils aîné d'une maison noble.

Les brisées sont le partage des punies et

8

(les cadets , ([ui , pour marquer ces degrés , ajoutent, retranchent ou changent les émaux ou les pièces composant les armoiries de leur père ; c'est ce qu'on appelle hriseï'.

Les armoiries parlantes sont celles qui expri- ment en tout ou en partie le nom de la maison qui les porte.

Ces dernières, sortes de rébus héraldiques, sont généralement de mauvais goût.

Les armoiries sont divisées en sept classes dis- tinctes et particulières.

La première comprend les armoiries propres à chaque famille noble.

La seconde comprend les armoiries attachées aux dignités ou fonctions ecclésiastiques, civiles ou militaires.

La troisième : les armoiries de concession, qui sont celles dont une partie appartient aux armoiries d'un souverain , qui permet de l'in- tercaler dans celles d'une famille.

La quatrième : celles de patronage, qui sont les armoiries d'un souverain ou d'un Etat, que les villes en dépendance portent quelquefois en chef.

La cinquième : les armoiries de fiefs ou do- maines, c'est-à-dire celles des divers États ou

9

terres que possède un souverain (ainsi qu'au- trefois les rois de France portaient celles de Na- varre ) , et celles des terres écliéant par héri- tage.

La sixième : les armoiries de prétention, qui dérivent de celles d'une maison dont on prétend descendre.

Et enfin la septième : celles de communautés, qui sont les armoiries des villes, des académies, des corps et métiers, etc.

Quelques auteurs en ajoutent quatre autres : Les armoiries d'alliance contenant des quar- tiers provenant d'aïeux maternels ;

Celles de succession, c'est-à-dire dont on se sert à défaut d'héritier du sang- ;

Celles de suhstitution, c'est-à-dire celles d'une famille éteinte dont on est chargé de prendre le nom et les armes ;

Celles d'assomption, qu'on ajoute à un f[uar- tier en souvenir d'une grande action.

CIIAPITEE II

COMPOSITION DES ARMOIRIES

Trois choses sont indispensables pour com- poser les armoiries : les métaux ou émaux. Vécu et les figures.

Les métaux sont ; l'or ou le jaune,

l'argent ou le blanc.

Les émaux sont : l'azur, qui est la couleur

bleue, le gueules, qui est rouge, le sinople, qui est vert, le pourpre, qui est violet, le sable, qui est noir.

11 y a aussi la carnation, qui est la couleur du

12

corps Immain, et le naturel, qui est celle des plantes, des animaux, de la terre, etc.

Il y a en outre les pannes ou fourrures, qui sont l'hermine et le contre-hermine, le vair et le contre-vair.

On ne peut mettre couleur sur couleur, ni métal sur métal.

Le pourpre, par exception, peut être employé comme métal.

L'hermine est blanc moucheté de noir, le contre-hermine est noir moucheté de blanc.

Le vair est bleu et blanc, ainsi que le contre - vair, qui diffère du premier par la disposition seule des couleurs. C'est-à-dire que le métal est opposé au métal, et l'émail à l'émail.

Ces fourrures peuvent cependant être d'au- tres couleurs, mais il faut avoir soin d'en ob- server la disposition, ainsi qu'on le verra plus loin.

Dans la gravure, soit sur papier, soit sur vaisselle d'or ou d'argent, ou sur tout autre objet, les couleurs et les métaux qui entrent dans la composition d'un blason sont représentés par des lignes ou hachures dont on a fixé le sens ainsi qu'il suit :

^ - 13 -

L'or est marqué par des points \ L'argent, parle fond uni, soit du papier, soit du métal sur lequel on grave -.

L'azur, par des lignes horizontales

Le gueules, par des lignes perpendiculaires \

^■sp

Le sinople, pardes lignes diagonales de droite à eauclie ^*.

* En blason, la droite et la gauelie sont pris en sens inverse, puisqu'on blasonne l'écu qu'un est censé porter devant soi;

li

Le pourpre, par des lignes diagonales de gau- ciie à droite *.

Le salîle, par des lignes horizontales et verti- cales croisées -.

Le vair ^ et k contre -vai r \ l'hermine ' et le

contre-hermine, par des traits propres à leurs émaux.

Le vair ou le contre-\ air est l'orme de quatre traits, c'est-à-dire de quatre rangées de vairs.

lo cùlô (lidlt (III (li'xire so trouvo à la yaiiche do la personne qui regarde le lilasun, cl le tùlé gauche ou séacslre à sa droite.

lo -

S'il y en a davantage, il faut l'exprimer en disant vairé de cinq ou six traits, selon leur nombre. A trois traits, il prend le nom de heffroij de vair ou de beffroi] ^^ contre- vair *.

BLASOXNEZ :

De sinople.

De contre- vair.

D'or.

De pourpre.

* Voir, pour roxpl'uMlion des tcriiios om|)loyi''S on Mason, le vocabulaire placé à la suilc de l'ouvrage.

CHAPITRE III

DE C U

'■f§p

Le fond sur lequel sont représentées les ar- moiries se nomme écu ou champ.

Il est simple ou composé.

Le simple n'a qu'un seul émail ou cou- leur.

Le composé peut avoir plusieurs émaux, et, par conséquent, plusieurs divisions, qu'on nomme partitions, et qui sont établies par des règles.

Quatre partitions principales servent à former toutes les autres ; on les appelle : jmrti, coupé^ tranché, taillé.

Une ligne verticale, séparant en deux parties:-

IS

égales r<''rii, prndiiil l.i pai lilioii i\\i\M'](''o pa/-/i\ Vno\'\i:nf. lioi izoïitalc prodiiil le coujjé'.

(lelle diagonale de dextre à sénestre produit le tranché\

Celle diagonale de sénestre à dextre produit le taillé'*.

Les deux premières lignes réunies forment une partition qu'on nomme Vécartelé'\

Les deux dernières forment Vccartelé en sau- toir \

Les quatre ensemble forment le f/ironné^

11 existe une autre partition qui se nomme le tiercé, et ([ui est formée par le partage de l'écu en trois parties -.

Nous avons dît que les quatre partitions , parti, coupé, tranché et taillé, formaient toutes les autres. Elles servent encore à établir les quartiei's.

Ainsi :

Un écu partagé en douze parties par deux- lignes verticales et trois horizontales, ou, en termes héraldiques, parti de 2 et coupé de 3, établira douze quartiers qu'on blasonnera suc-

20

cessi veinent en connnençant par le quartier (lextre du cliol' '.

Parti de 1 et coupé de 2, il produira six quartiers ^

4

2 3

4-

6 6

7

8\f)

^

Il\t2

Afin que les différentes figures représentées sur Fécu soient placées dans un ordre régulier, la configuration de Técu lui-même est déter- minée de la manière suivante :

I)

B

E

F

A

G

S.

-0,

I

A osl le cciilir on abîme (le V \e jhnir doxlre.

l'écii. G lo /'(//((■ séiH'slrc.

B le point du chef. Il le eanton dcxtre de la

C la pointe de l'écii. pointe.

D le canton dextre du elief. 1 le canton sénesU'e de la

E le canton sénesU-e du cliel'. jioinle.

Ainsi, toute figure placée dans la partie

supérieure est dite en r/trf; dans la partie

21

1 "' '

inférieure, en pointe; au milieu, en ahime; sur les côtés, en flanc; dans les coins, cantoniK'e soit en chef, soit en pointe, soit à dextre, soit à sénestre.

BLASONNEZ

Parti d'argent et d'azur. Coupé d'argent et de gueules. Tranclié d'arg"entet de pourpre. Taillé de gueules et d'argent.

CIIAriTRE IV

DES FIGURES

>'-(?r><

Les figures couvrant l'écu sont divisées en quatre catégories.

La première est formée des figures ou pièces heraldiqi(es qui sont celles que la science du blason règle et compose.

La seconde est celle des figures des corps natiireh, tels que les astres, les animaux , le corps humain en tout ou partie , les plantes, les arbres, les fruits.

La troisième : les figures artificielles, telles que les châteaux, les forteresses, les instruments de guerre, de chasse, de musique, les outils et ustensiles servant aux différentes industries;

t>i

La quatrième : les figures de fantaisie et de caprice, tels sont les monstres, les dialjles et autres eml)lèmes purement imaginaires.

JNous commencerons par la première caté- gorie.

Les figures ou pièces héraldiques se divisent en deux classes : 1" pièces honorables; 2" pièces ordinaires.

On nomme pièces honorables certaines figu- res dont la forme est réglée, et dont la largeur doit être régulièrement celle du tiers de l'écu prise de dextre à sénestre. Les extrémités de ces pièces doivent, en outre, toucher les bords de l'écu.

Les pièces honorables se subdivisent elles- mêmes en deux classes :

La première se compose du pal, de la fasce, de la bande et de la barre.

Ces pièces occupent toujours le milieu de Técu.

Le pal ^ va perpendiculairement du haut du chef de l'écu au bas de la pointe.

"25

La fasce * va horizontalement du flanc dextre au flanc sénestre.

La bande ' va obliquement de la partie dextre du chef à la partie sénestre de la pointe.

La ^)arrc ' va obliquement de la partie sénes- tre du chef à la partie dextre de la pointe.

Dans cette première classe il faut encore com- prendre la croix et le sautoir.

Lq pal et la fasce réunis forment la croix'".

3

'li\

La bande et la barre réunies Ibrnient le sau- toir \

Les pièces honorables de seconde classe se nomment : clicf, Jmrihirc, franc-quartier, che- vron, or le, trescœur et giron.

Le clief^ occupe horizontalement la partie

haute de l'écu ; il a en largeur celle du tiers de Fécu.

La bordure "' entoure l'intérieur de l'écu ; sa

largeur est celle du sixième de l'écu.

^21

Le f l'a ne -quart ici' ' est un carré occupant la quatrième partie de l'écu et placé à la partie dextre .

Le chevron^ est composé des deux parties basses de la bande et de la barre qui, s'appuyant sur les coins inférieurs de l'écu, aboutissent un peu plus haut que l'abîme.

r

h'orle ^ est semblable à la bordure, et diffère seulement de celle-ci en ce qu'il ne louche pas les bords de l'écu.

Le trcscamr ou trescheur est une sorte d'orle étroit orné de trois fleurons sur toutes ses faces, se montrant au dedans et au dehors.

28

Le (jiro)i ' est une sorte de triangle dont la partie inférieure a la largeur représentant la moitié de celle de l'écu.

Quelques hérauts d'armes considèrent comme pièces honorables \q pairie et le gousset.

Le pairie^ a la forme d'un Y, toutes les

extrémités touchent ;\ l'écu.

Le (jnusset ' ne diffère du pairie qu'en ce qu'il

est plein dans sa partie supérieure.

29

Et enfin :

ha pile \ angle aipru dont la base touche la pointe de l'écu et le haut le chef.

Le canton^, dhiiinutif du quartier et qui se place à dextre et à sénestre.

BLASONNEZ

D'argent au pal de gueules. D'argent à la fasce de gueides. De gueules à la bande d'argent. D'azur à la barre d'or.

CHAPITRE V

DE L'EMPLOI DES PIÈCES HONORABLES

e.-c®><-

Bien que les pièces honorables aient une largeur limitée au tiers de celle de l'écu, il arrive fréquemment que ces pièces sont multi- pliées sur les écus, ou accompagnées d'autres figures. Afin de ménager l'espace, on a diminué la largeur assignée à chacune d'elles. Dans ce cas, quoique considérées toujours comme pièces honorables, elles sont désignées sous une autre dénomination. Ainsi :

Le pal diminué de largeur prend le nom de ver (jette;

La fasce hurèle;

La bande coticeow divise;

La barre cotice en barre \

32

Les burèles changent aussi de nom en se multipliant ainsi qu'il suit :

Posées deux par deux ', elles se nomment jumelles.

Posées trois par trois, elles s'appellent tierces.

Posées cinq par cinq, on les désigne sous le nom de tringles.

\jQ^ jumelles se non\n\cïïi jumelles enjt/il, en bande, en barre, lorsqu'elles sont formées par l'assemblage de ces pièces posées deux par deux, au lieu d'être formées par des fasces.

Les t levées se nomment tierces en palj etc., par la même raison.

La bande diminuée dont les extrémités ne touchent pas les bords de l'écu prend le nom de

bàtou péri en lunule '.

33

La barre semblal)le, celui de hnfnn péri en f/arre.

Les pals, lasces, bandes, barres, qui ne tou- chent aux bords de l'écu que par une seule extrémité, se nomment pals, fasces, bandes ou barres retraits ' .

Les pals, fasces qui ne touchent point du tout les bords de l'écu, sont des pals ou fasces alezés.

Le chef diminué prend le nom de comble.

Le franc-quartier diminué, celui de franc canton (il peut alors se placer indistinctement soit à dextre soit à sénestre de l'écu).

Le chevron diminué prend le nom à'étaie.

La croix diminuée prend celui de filet en ci'oix, mais par corruption le nom de croix est donné à cette figure, quelle que soit sa diminu- tion. On observe seulement les différentes qua> lifications qu'elle reçoit, ainsi qu'on le verra plus loin.

:\i

Lne très-petite croix est appelée croisetfc \

Le sautoir diminué se nomme fUinqui.

La lîordure diminée se nomme ftlière.

On rencontre dans certains nobiliaires ime pièce peu usitée et qu'on nomme cJiampague, c'est la fasce occupant le tiers inférieur de l'écu.

Ouand le Champagne est diminué, on le nomme plaine.

IJI.ASON.NEZ

D'argent à six jumelles de gueules. De pourpre à la barre d'or retrait.

CHAPITEE VI

DES PIÈCES ORDINAIRES

><®><

Outre les pièces honorables dont nous venons de parler, il existe un certain nombre de figures que nous allons indiquer, et qui portent le nom de pièces ordinaires :

La losange \ dont le nom indique suffisam- ment la forme.

La fusée ', dont la l'orme est une losange

mince et allongée*

'M]

Le Diacle ', losange percée d'un jour aussi en losange.

Le riintrc ', qui diffère du niaclc en ce qu'il est percé d'un jour rond.

Le l)CstnU\ pièce ronde en or ou en argent.

Le tourteau '*, pièce ronde en émail. Cette même pièce de couleur pourpre prend le nom de (julpe; couleur sable, elle se nomme uyocsse.

pièce ronde mi-métal, mi -émail, ou mi-émail et mi-métal.

37

Les billettes ^, petits carrés longs.

Les treillis^' ^ bandes et barres entrelacées au nombre de six, et clouées aux points d'inter- section, ce qui forme un écu trcillissé.

l^Qs, frettes^, la même figure (jue la précé- dente, à l'exception des clous, et qui forme un écu fretté.

Y^^ échiquier '\ représentant une lablc d'échi-

quier, et qui forme un écu échiquetc.

;{,s

Les pouits cquipolcs \ représentés par neuf

m

carrés d'échiquier, et qui donnent à l'écu le nom d'équipolé.

V('m7naucJié'\ sorte de dentelure d'un émail

différent de celui du champ, posé soit en fasce, soit en pal, etc.

Le lambcl\ fdet placé horizontalement soit

en chef, soit en fasce, et ayant plusieurs pen- dants, ('(itte lif^ure s'emploie souvent comme brisurCé

3*)

BLASONNEZ

D'azur à la losange d'argent. D'argent à la fusée d'azur. De sinople au besant d'argent. Écliiqueté d'argent et de gueules.

CHAPITRE VU

DES FIGURES DES CORPS NATURELS, DES FIGURES ARTIFICIELLES ET DE CELLES DE FANTAISIE.

Les figures héraldiques n'étant pas assez nombreuses, malgré la diversité résultant de leurs différentes combinaisons, pour distinguer toutes les familles nobles, cesdernières prennent des figures d'animaux, de plantes, d'instru- ments, de chimères, etc. Elles varient à l'infini, mais toutes sont assujetties à des règles héraldi- ques. Ce sont ces règles que nous allons faire connaître.

Parmi les animaux, les lions et les léopards sont les plus usités. Il est indispensable, en les blasonnant, d'indiquer exactement la position dans laquelle ils sont représentés.

12

Tls sont armh^ lorsque leurs griffes sont repré- senléesd'un émail dillei'ent de celui deleur corps.

Lampassés , lorsque leur langue sort et est d'un émail différent.

3fornc's, lors([u'ils n'ont ni ongles, ni langue, ni dents.

BiJJ'uinés, lorsqu'ils n'ont point de queue.

Couronnés, lorsqu'ils ont une couronne sur la tète.

Le lion n'est représenté que de profd, le léopard de face.

Le \\o\\ passant ç^'aX nommé liott léopardr.

Le léopard posé sur les deux pattes de derrière et élevant en l'air celles de devant, est nommé léopard lionne.

Deux lions se regardant sont dits affrontés.

Se tournant le dos, adossés.

L'animal tournant la tète du côté sénestre est dit contourné.

Les animaux à cornes sont accornés, lorsque les cornes sont d'un émail différent de celui du corps. Ils sont arcolés^ lors(iu'ils portent un collier (on dit colleté pour les animaux autres que ceux à cornes), clarines, lorsf[u'ils ont une cloclielte au cou.

Le taureau est fïiricu.r lorstju'il est levé sur

43

les deux pieds de derrière, en cette position le cheval est effaré.

Chaque animal, ainsi que les figures natu- relles ou artificielles, possède di\erses qualifi- cations outre celles que nous venons de citer ; elles sont indiquées au chapitre des attri- huts, et leur signification est portée au vocabu- laire.

On se sert fréquemment, outre les animaux naturels, d'animaux de convention, tels sont :

'Valérion, petit aigie représenté sans pattes ni bec.

La canette \ petite cane représentée sans

pattes ni bec.

On emploie également, comme pièces de blason, des parties détachées des corps d'ani- maux.

Deux ailes étendues sont appelées un vol; une aile seule, un demi-vol.

Des têtes d'animaux sont coupées lorsqu'elles sont représentées seules, et qu'il ne reste aucune

_ 4i _

partie du cou ; elles sont arrachées lorsque des lauibeaux de chair ou de plumes y sont adhé- rents.

Parmi les fleurs et les plantes, on distmgue la quarte feuilles^ sorte de rosace à quatre feuil- les ; Vangêne, ou fleur à six feuilles.

Les quinte feuil les ^j rosaces à cinq feuilles,

ajourées au centre.

Les cœurs de lis, formés de trois feuilles posées en rosace. Cette figure est appelée aussi cailloux.

Le créqiiier, prunier sauvage ayant la forme d'un candélabre à sept branches -.

lage

Les rinceaux, ou rameaux garnis de feuil-

5e.

Parmi les astres : l'étoile qui doit avoir cinq

45

rais ou rayons'. Lorsque ce nombre augmente,

il est nécessaire de l'indiquer en blasonnant. On confond quelquefois l'étoile avec la molette d'éperon; cette dernière figure a la même forme que l'étoile, mais elle en diffère en ce que la molette a six rais, et qu'elle est ajourée au cen- tre. Les étoiles à queue sont appelées comètes.

Wombres de soleil : soleil représenté sans ligure humaine au centre.

De rais, qui sont des rayons de lumière.

De lunels '^ ; c'est-à-dire la réunion de quatre croissants appointés, comme s'ils formaient une rose à quatre feuilles.

De croissants^ ; cette figure est ordinairement placée les pointes regardant le haut de l'écu.

Le croissant est versé lorsque ses pointes re-

i()

gardent la pointe de l'écii; tourné lorsqu'elles regardent le côté dextre ; contourné, le côté sénés Ire.

Parmi les objets divers qui lornient les ligu- res artificielles, on en distingue plusieurs qui sont fréquemment employés et qui sont consi- dérés presque comme des pièces héraldiques. Ce sont :

Le fermail^, qu'on nomme parfois formail en Iosunri(> - .

L'anneau '. Lorsqu'il y en a plusieurs o qu'ils sont de petite dimension, ils prennent le

il) £)^£)

iliiyii

nom iVainirh'ts ''.

ït

Les virt^s ' ou anneaux concentriques.

Des badelaires, des fois, des boutcroles, de tortils, àesranchiers, des ogoesses, etc. (La signi- fication de ces mots est portée au vocabulaire indiquant toutes les pièces du blason.)

Il est une tîgure employée souvent en blason, celle d'un bras humain sortant d'un des côtés de l'écu. Ce bras est appelé dextroclière ou sénestrochère, selon qu'il est placé à dextre ou à sénestre. Lorsqu'il est cuirassé et qu'il tient une épée à la main, on le dit armé de toutes jjièces.

Quant aux tours, châteaux, ancres, armes, instruments quelconques, et généralement tous les objets divers qu'on rencontre dans les ar- moiries, il importe, en les blasonnant, de bien en indiquer la forme, la position et le nombre, selon les règles dont nous parlerons tout à riieure ; et surtout de façon à pouvoir établir un blason semblable à celui qu'on entend bla-

.iS

sonner, sans qu'il soit besoin d'avoir le modèle devant les yeux \ '\ ^, '".

BLASON NEZ

De gueules au croissant d'argent.

De gueules au fer mail en losange d'argent.

D'argent à la tour de gueules.

De pourpre à l'ancre d'argent.

CHAPITRE YIIl

DE L'ATTRIBUT

cx®><

L'attribut sert à désigner la position, l'attri- bution ou la nature de chacime des pièces de l'écu, ou de l'écu lui-même.

L'attribut de l'écu est d'être pale, s'il est couvert de pals; bandé, barré, fascé, contre- palé, contre- fascé\ etc., s'il est couvert de ces

niz^

diverses pièces ; vairé, /terminé, contre-vairé,

5

:i(i

cuntre- licrmitié, selon IV'inuil - rourrurc.' tVim écu simple, ou enfin, ('cJnqKctc, frctté, l<)santjé\

treillisséygironné, écartelé, etc., selon les pièces qui le composent ou les partitions qui le divisent.

Les pièces honorables, tout en conservant la dimension qui leur est propre, peuvent être façonnées selon les règles ci-dessous établies :

Les pals, fasces , bandes, barres, peuvent avoir l'attribut d'être :

Ondes ^, Dcncliéfi \

^-^^^^-^^

a^.,^a\^^/^

Crénelés '', Bretessés '\

ftftSI

51

Cnntre-bretessés^, Bastilles- ,

ïvn-rL-nj;

Vivres ''y Cotnpoiiés'

Bordés, endentés ou <lf')itclés\

Engrêlés ^^ Echiquetés ', etc.

52

Le chevron peut être eu outre renversé^ ou

ployé^, couché ou co7itoiirné\ brisé'' ^ failli ou

rompu , ecime '

Deux chevrons peuvent être enlacés ''.

J^

La croix, l'une des pièces honorables dont

53

l'emploi est le plus usité, a de nombreux attri- buts. Elle est :

Endentée\ Enrjrèlée'^^

m

a

UipJ

Pattée ', De l'un en /'(/ufre''.

Fleurdelisée ', Recroisetée '^,

Pometée '', Potencée **,

I %^:^

U^

oi

Tn'/h'c ', Ptiti'iarcalc-^

A nillée \ Rccer criée \

A pieds fichés '% Cramponnée \

A douze poinfes\ Ifnnssée^,

r)0

Cdiitonnéc \

Outre ces divers attributs, la croix, ainsi que les autres pièces héraldiques, en possède une grande quantité d'autres, (pie nous indiquerons plus loin.

Certaines pièces, autres que celles dites hono- rables, servent d'attributs soit à ces dernières, soit à l'écu.

Ainsi, les i'rettes, les losanges, les billettes, les fuselés, etc., donnent un écu, ou une bande, une fasce, etc., fretté^ /o5«/<ye (page oO fig. 1), bllleté y fuselé, etc.

Quelques attributs servent à marquer la po- sition de certaines pièces placées tout ou partie sur d'autres pièces^ ou le changement d'émaux.

Ainsi :

De l'un en l'autre. Brochant sur le tout, Sur le tout.

56

Brochant ,s?/r h tout ' signifio que la croix

couvre une partie du chef, et qu'elle est en quelque sorte peinte ou gravée par-dessus. En termes plus clairs, non-seulement elle occupe une place sur l'écu, mais encore elle anticipe celle occupée par le chef en faisant dépasser sa partie supérieure jusque sur lui.

De l'un en Vautre (page S3) signifie que la croix est posée au milieu de la ligne formant le parti, et que l'émail du côté sénestre de la croix correspond à celui du côté dextre de l'écu, et vice versa.

Sur le tout se dit d'un écusson placé sur le milieu d'une écartelure'-.

Il est excessivement important de blasonner

_ 57

les attributs afférents soit aux pièces héraldi- ques, soit aux figures des corps naturels, soit à celles artificielles. Ces attributs étant fort nom- breux, nous donnons ci-dessous le tableau de ceux qui sont habituellement employés, en renvoyant au vocabulaire pour leurs différentes significations.

Dans le chapitre suivant, nous reviendrons sur quelques-uns d'entre eux.

BLASONNEZ :

De gueules à la fasce ondée d'or. D'argent au chevron écimé d'azur. D'argent à la croix pattée d'azur. De gueules à la croix anillée d'argent.

TABLEAU DES ATTRIBUTS

><®><

ATTRIliUTS PARTICULIERS A L ECU ET AUX PIÈCES HÉRALDIQUES.

Abaissé.

Anillé.

Abolit é.

Appaumé.

Accolé.

Appointé.

Accompagné.

Armé.

Accosté.

Bandé.

Adextré.

Barré.

Aiguisé.

Bastille.

Ailé.

Basante.

Ajouré.

Bigarré.

Alezé.

Billeté.

Alterné.

Bordé.

Ancré.

Bouclé.

Angié.

Bourdonné

(il)

Brelessé.

Contre-lleuré.

Brisé.

« fleuronné.

j^iirelé.

« hermine.

Câblé.

c( manche.

Cannelé.

« paie.

Cantonné.

« pointé.

Carnelé.

« potence.

Casqué.

(( vairé.

Champé.

Coticé.

Chape.

Coupé.

Chargé.

Courbé.

Chatelé.

Cousu.

Chevronné.

Cramponné.

Cléché.

Croiseté.

Cloué.

De l'un à l'autre.

Comète.

De l'un en l'autre

Componé.

Denché.

Contourné.

Dentelé.

Contre-bandé.

Denticulé.

(( barré.

Diapré.

(( bretessé.

Diffamé.

u chevronné.

Ecartelé.

« componé.

Echiqueté.

« écartelé.

Écimé.

(( é maillé.

Eclaté.

« fascé.

Éclopé.

Oi

Ëmanché.

Fourché

Embouté.

Frangé.

Embrassé.

Fretté.

Enchaussé.

Fuselé.

Enclavé.

Gironné.

Endenté.

Givré.

Enfilé.

Gringolé.

Engoulé.

Haussé.

Engrêlé.

Hermine.

Enhendé.

Jumelé.

Enlevé.

Losange.

Enté.

L'un sur l'autre

E([uipollé .

Mal-ordonné.

Etayé.

Moucheté.

Et incelé.

Mouvant.

Failli.

Nébulé,

Fascé.

NiUé.

Faux.

Nuage.

Fiché.

Ombré.

Figuré.

Onde.

Flambant.

PaiUé.

Flanqué.

Paie.

Fleuré.

Palissé.

Fleureté.

Papelonné.

Fleuronné.

Patriarcale.

Florancé.

Patte.

&1

Pavillonnc.

Supportant.

Pendant.

Sur le tout.

Percé.

Sur le tout du tout

Pignoné.

Surmonté.

Plumeté.

Taillé.

Potence.

Tiercé.

Rebrassé.

Timbré.

Recercelé.

Tourné.

Recoupé.

Tranché.

Reci'oiseté.

Tréflé.

Rempli.

Treillissé.

Renversé.

Vairé.

Piesarcelé.

Yergetté.

Semé.

Versé.

Sénestré.

Vêtu.

Sommé.

Vidé.

Soutenu.

Vivre.

ATIinULTS rAUTlCUJJEUS Al.X ASTRES.

Gaudé.

Horizonté.

Couchant.

Naissant.

Eclipsé.

Rayonnant

63

ATTRIBUTS PARTICULIERS AUX CORPS HUMAINS.

Casqué. Chevelé.

Habillé. Issant.

ATTRIBUTS PARTICULIERS AUX ANIMAUX.

Accoiné.

Chat-huané.

Accroupi.

Chevillé.

Affronté.

Clarine.

Ailé.

Colleté.

Allumé.

Contre-issant.

Animé.

Contre-passant.

Armé.

Contre-rampant

Arraché.

Coupé.

Arrêté.

Couplé.

Assis.

Courant.

Bâillonné.

Courbé.

Barbé.

Couronné.

Bardé.

Crété.

Becqué.

Défense (en).

Cabré.

Démembré.

Chaperonné.

Denté.

Ci

Diadème.

Issant

Diapré.

Lampassé'.

Diffamé.

Langue.

Dragonne.

Léopardé .

Ecaillé.

Levé.

Écorché.

Lioné.

Effaré.

Loré.

Effrayé.

Mantelé.

Elancé.

Marchant.

Embarroqué.

Mariné.

Emmuselé.

jMasqué.

Empiétant.

Membre.

Ensanglanté.

Mi raillé.

Entravaillé.

Monstrueux

Eployé.

Morné.

Essorant.

Naissant.

Eviré.

Nervé.

Fierté.

Noué.

Forcené.

Ongle.

Fourché.

Oreille.

Furieux.

Paillé.

Gai.

Paissant.

Gorgé.

Pâmé.

Grilletlé.

Parti.

Hérissonné.

Passant.

IToussé.

Poautré.

Gn

Perché.

Saillant,

Piété.

Sanglé.

Plié.

Sellé.

Posé.

Sommé.

Ramé.

Tortillant

Rampant.

Vif.

Ravissant.

Yilené.

Regardant.

Yirolé.

Rouant.

ATTRIBUTS PARTICLLUins AIX PLANTES, FLEURS ET OB.IETS DIVERS.

Abaissé.

Ceintré.

Agité.

Cerclé.

Allumé.

Cloué.

Anclié.

Cordé.

Ardent.

Coulissé.

Armé.

Couvert.

Arraché.

Crénelé.

Rataillé.

Croisé.

Rouclé.

Déçusse.

Boutonné.

Désarmé.

Câblé.

Donjonné

Calme.

Ebranché

m

Ixlaté.

(larni.

Ecoté.

Girouette.

Emljouché.

Glandé.

Emljouclé.

Gringolé.

Embouté.

Habillé.

Emmanché.

Haute.

Empenné. Empoigné. Encoche.

Hersé.

Maçonné. Maltaillé.

Englanté.

Montant.

Enguiché.

Moucheté.

Entrelacé.

Nervé.

Entretenu.

Noueux.

Epanoui. Equipé.

Essoré.

Nourri. Ouvert. Pavillonné

Étincelant.

llebrassé.

Ferré.

Renversé.

Feuille.

Surmonté.

Fleuri.

Terrassé.

Floitant.

Tige.

Flotté.

Yersé.

Frangé.

Yoguant.

Fruité.

Yolté.

Fusté.

CHAPITRE IX

DES PIÈCES CHARGÉES, ACCOMPAGNÉES, ET DES BRISURES

c®><

Dans le tableau qui précède, on trouve ces deux mots : c/iargé ei accompagné. Ce sont deux attributs qu'on rencontre souvent dans la com- position d'un écu.

On dit qu'une pièce est chargée lorsque sur le métal ou l'émail de cette pièce est représen- tée toute autre pièce ou ligure.

Il est assez rare de voir une pièce chargée d'une pièce de même nature. Cependant cela arrive.

La position des figures chargeant une pièce varie peu , mais il importe d'en indiquer le nombre, l'émail et les attributs ;

08 ^

Un écu chargeant une pièce quelconque prend le nom di'écîisson.

Le plus ordinairement, les pièces héraldi- ques, la lasce, la ]jarre, la bande, etc., sont chargées soit d'étoiles ', soit de roses, soit de toute autre figure : d'anjent à la fasce d'azur.

chargée de trois étoiles d^irgenl.

Page oG : d'or au chef cousu cl argent, à la croix haussée et péronnée, de trois degrés de gueu- les brochant sur le tout, chargée d'une couronne d épines.

Nous avons dit qu'on ne pouvait mettre mé- tal sur métal ni émail sur émail. Cependant, nous voyons d'or au chei' cousu ; on dit cousu., afin de faire comprendre que ce chef est en quelque sorte une pièce étrangère ou de con- cession ajoutée et cousue à l'écu des armes de la famille.

Les pièces peuvent être chargées en chef, en abime, en pointe, etc.

G9

La plupart des pièces honorables, et même beaucoup d'autres, sont rarement seules ; et , quand une ou plusieurs figures les entourent , on dit qu'elles sont accompagnées. Ou com- prend l'importance de blasonner avec exacti- tude la position occupée par les pièces qui ac- compagnent celle principale, et leurs émail et attributs.

Trois pièces accompagnant un chevron sont habituellement placées : deux en chef, une en pointe ', ^.

Une pièce accompagnée de quatre ou seize pièces placées aux quatre coins intérieurs de l'écu est dite cantonnée : de gueules à la croix cl argent cantonnée de c^uatre besants de inême. Voyez page 53.

Le mot accosté s'emploie pour désigner l'ac- compagnement d'une pièce principale par d'au-

70

très pièces ou ligures posées de chaque côté ainsi ', ^ ; d'argent au jicd de tjueule, accosté de

deux tourteaux d'azur ; d'azur au glaive d'ar- gent, accosté de quatre hillettes de tnème.

Un chevron est surmonté, lorsqu'au-dessus de sa cime est placée une pièce ou figure quel- conque ■*.

LdIliiM'

Nous avons précédemment parlé des brisu- res, c'est-à-dire les additions ou changements apportés aux armoiries d'une famille par les puînés et les cadets, afin de se distinguer de leurs aniés. Les pièces dont on se sert habituel-

lement pour briser sont la bordure, le bâton péri et le lambel.

Lorsque, sur une brisure, par exemple la bordure, on charge soit de besants, soit de toute autre figure, on nomme cette action sur- briser.

Outre les pièces que nous avons désignées comme servant à briser, quelques personnes brisent en changeant le métal d'une pièce, en ajoutant quelque figure, ou en en retran- chant; c'est une des causes de la différence qu'on rencontre quelquefois entre les divers écus d'une même famille, et ce qui occasionne de nombreuses erreurs dans l'énoncé des ar- mes, qui se trouve varier à l'infini.

Ce mode de brisure a en outre le désavan- tage de substituer parfois les armes d'une mai- son quelconque à celle de la personne qui brise.

Il est impossilîle de reconnaître une brisure au vu d'un blason. Celle-ci, qui consiste en une bordure d' argent , et la surbrisure opérée à l'aide des tourteaux d'azur qui y figure, ne doivent nullement préoccuper la personne qui veut blasonner cet écu, et qui, purement et simplement, s'exprimera ainsi : de gueules au

rj.

croissmi/ (l'ririjcul en (ihliiw, à la bordure d'ar- (jc)il char(j('e de onze f(nirleaux d'azKr posés en or le '.

BL A su A. NEZ :

De gueules au chevron d'or surmonté d'une étoile d'argent.

D'argent au chevron de gueules accompagné de trois mouches de saljle posées deux en chef, une en pointe.

D'argent au chevron d'azui- accompagné de deux étoiles de gueules en chei' et d'un croissant de même en pointe.

CHAPITRE X

RÈGLES GÉNÉRALES

'>fS'P^

Il faut pour blasonner un écu commencer par incliquer le champ de l'écu s'il est simple, et passer ensuite aux pièces ou figures dont il est couvert.

De gueules au chevron d'or surmonté d'une étoile d argent. Ainsi, d<' gueules fait connaître la couleur du champ ; au chevron d'or désigne la figure héraldique qui s'y trouve représentée; et surmonté d' une étoile d'argent qualifie l'ac- compagnement de la pièce principale par une autre figure de forme et d'émail différents.

Si l'écu est composé, on doit d'abord énoncer la partition qui le divise, et blasonner les émaux

et figures de chacun des quartiers en comuieu- çant toujours comme dessus.

Parti au \" d'azur au pal d'or, an 1" d'ar- gent à la fascc de t/ueules K Parti indique la

partition; au premier, le quartier dextre ; au deuxième, le quartier sénestre.

Si l'écu est coupé (page 18 fîg. 2), on com- mence par la partie supérieure. Coupé d'argent et de gueules. S'il était couvert de figures, on dirait: Coupé au 1'"" d'argent à... telle chose, au 2* de gueules à telle autre.

Si l'écu est taillé (page 1<S fig. 4) ou tranché (page 18 fig. 3), on commence par le triangle supérieur. Taillé de gueules et d'argent; Tran- cl de pourpre et d'argent.

Si l'écu est écartelé ou contre-écartelé, on l'annonce d'abord et on blasonne en connnen- çaut par le premier côté de dextre et en iinis^

/-)

sant par le dernier de séneslre ' : Ecartelé an

-^

il: s

M.

1"' et au ¥ d'argent au chevron d'azur, au 2* d'azur au pal d'or^ au 3" de gueules à la croix d'argent. Si un écusson se trouve placé sur le milieu de l'écartelure, c'est-à-dire sur le tout (page oG iig". 2), on leblasonne après avoir blasonné tous les quartiers de Fécu principal.

Si l'écu est divisé en huit quartiers, il faut l'indiquer en s'exprimant ainsi : Coupé d'un, parti de trois, et blasonner en commençant tou- jours par le premier quartier de dextre. Coupé àhin signifie qu'il y a une ligne horizontale coupant l'écu ; et parti de deux, que deux autres lignes le séparent verticalement.

Il est inutile d'ajouter qu'un écu peut être parti ou coupé de deux, trois, quatre, cinq li- gnes, selon le nombre des quartiers.

L'espèce de triangle formé à la pointe de l'écu

' 7() iornio rattrilMit qu'on nomme oUé. 11 faut donc blasonner ainsi * :

Coupé d'un, parti de trois. An 1" et aui'f desinople, au 2" et au o" d'argent, au \Y et au ^^ d'azur^ au i*" et au V d'or. Enté en pointe d'ar- gent.

Il est excessivement important d'indiquer d'une manière précise, en blasonnant, la posi- tion de toutes les figures placées soit sur l'écu, soit comme charge, soit comme accompagne- ment, surtout lorsque cette position diffère de celle habituelle.

Trois besants, trois losanges, trois fer- mails, etc., sont ordinairement placés deux en chef, un en pointe. Lorsqu'ils sont seuls sur le champ d'un écu, on les dit alors posés deuXy un.

t i

D''argent à trois losanges de gueules posées deux, un ' .

Ils sont quelquefois posés l'un sous l'autre : c'est ce qu'on nomme anpal; horizontalement, alors on dit en fasce ; obliquement, c'est-à- dire en bande ou en barre, puisque leur dispo- sition est semblable à celle de ces diverses piè- ces honorables.

D'azur à trois besants d'argent posés enpal^.

D'argent à trois croisettes de gueules posées

en bande ^

7,S D'azur à trois élnilcs (Fnrrjent j/osccs oi barre \

Quatre figures sont quel(|uefois placées deux, deux. Il faut avoir soin de rindiijucr.

Elles sont aussi posées une, deux, une.

De (jueules à quatre quintefeuilles d'argent posées, une, deux, une. (Voyez page 44 fig. \.)

Six figures se placent trois, deux, une.

De gueules à six annelets d'argent posées trois, deux, un. (Voyez page 16 fig. i.)

En un mot, la position doit toujours être in- diquée.

Après avoir blasonné les couleurs et pièces de l'écu, si, en outre, cet écu est surmonté d'un casque, d'une couronne ou de toute autre marque de dignité, il est indispensable de l'in- .diquer, ainsi que le cimier, c'est-à-dire la fi- gure que l'on place à la cime du casque ou de la couronne, et qui ne peut jamais être une pièce liéraldi([ue.

79

Un cimier de plumes se nomme pliimaii.

On dit quelquefois que telle personne tim- bre son écu de telle ou telle chose : le timbre comprend tout ce qui se place au-dessus de l'écu.

Outre ces attributs, dont nous nous occupe- rons dans le chapitre suivant, les écus sont sou- vent accompagnés de lambrequins, c'est-à-dire d'ornements qui sont habituellement de fantai- sie, mais qui doivent être des mômes métaux et émaux que ceiLx figurant dans l'écu. On dit alors, après avoir l^lasonné l'écu : lambrequins aux couleurs de l'écu *.

L'écu est quelquefois supporté par deux ani- maux, qui, placés de chaque côté, semblent le garder et le présenter. Ces animaux sont nom- més supports. Si ces supports sont des sirènes ou toute autre figure humaine, qui semblent tenir l'écu à l'aide des mains, on les nomme tenants.

Après avoir blasonné l'écu et ses attributs ou lamljrequins, on dit alors : pour supjports (ou tenants) tels animaux ou tels pe?'soniuiges. Si

* Sous l'Empire, les liinilirequins furent toujours or et arseut.

- 80 -

ces animaux sont couroniu's, colletés, etc., on doit rindi(]uei' ainsi que leur émail.

Une banderole placée sous un écu indique la devise de la famille.

Le cri d'anue surmonte ordinairement le ci- mier.

CHAPITEE XI

DES COURONNES, CASQUES, ETC.

■.■<rî^<

On marque les titres, dignités, le rang ou les charges dont sont revêtues certaines personnes par des couronnes, des casques et autres attri- buts distinctifs.

Les différentes couronnes qui surmontent les écus sont :

La tiare ou couronne pontificale * .

,S2 - La couronne impcriale ' ;

La couronne royale -;

La couronne ducale ';

La couronne de manjuis';

83 -- La couronne de comte ' ;

La couronne de vicomte -;

La couronne de Ijaron ^;

3^

Cette dernière est aussi appelée tort il.

La mitre des archevêques et évêques

Si Les cJiapeaux ' surmontent r«''cu des cardi-

03. r TW^asta

naux et aussi ceux des archevêques et des évê- ques, qui l'emploient de préférence à la mitre.

Ils sont de couleur rouge pour les premiers, verts pour les seconds, et noirs pour tous les autres dignitaires de l'Eglise.

Les cliapeaux sont en outre garnis de (juinze houppes pour les cardinaux, de treize pour les archevêques, et de sept à douze pour les évê- ques. Ces derniers, ainsi que les abhés ou ab- besses, y joignent la croix et la mitre. Quelques abbesses portent une couronne d'épine et un chapelet.

Les gentilshommes nobles, ou simples che- valiers, portent le casque , qui est soumis à

85

certaines règles héraldiques, étant aussi l'apa- nage des plus hauts dignitaires'.

Les empereurs etles rois le portent d'r?/- brodé^ damasquiné^ taréde front, la vkière entièrement ouverte^ sans grille ni barreaux.

Les princes du sang, à'or tare' de front sans visière, un peti moins ouvert.

Les princes et ducs, connétables et tous les hauts grands officiers, à'arfjent; les visière, œil- lère, nazal, veutail, bordure et elous, d'or taré de front, et à neuf grilles.

Les marquis, A'' argent à sept barreaux tares de front.

Les comtes, vicomtes, vidâmes, premiers pré- sidents, gardes des sceaux, colonels et mestres de camp, à\irgent taré de deux tiers montrant sept barreaux.

Les barons ou anciens gentilshommes, cheva-

8

cS()

liers, chargés de hauts emplois ou missions, d'ar- gent bruni, taré de deux tiers et à cinq barreaux.

Les gentilshommes de trois races paternelles et maternelles, d'acier poli posé et taré en pro- fil, la visière ouverte, le nazal relevé, leventail abaissé montrant trois grilles.

Les écuyers, d acier poli, de profil clos et fermé.

Les nouveaux anoblis, d acier poli, depjrofd,

la visière close et abattue.

Les biÀtards, comme les nouveaux anoblis, mais tourné à gauche.

Sous l'Empire, on substitua aux couronnes et aux casques une toque de velours noir retrous- sée de vair ou contre-vair, d'hermine ou contre- hermine, selon le titre plus ou moins élevé du personnage, et surmontée de plumes blanches ou d'argent \

Une dame noble accole parfois son écu à ce-

,S7

lui de son mari; le premier est le sien, le second celui de l'époux.

Les demoiselles mettent leurs armoiries dans un écu en forme de losange, entouré d'une guir- lande.

Les veuves entourent leur écu d'une corde- lière, qu'elles retirent si elles contractent un nouveau mariag-e.

Depuis longtemps les dames et demoiselles portent des écus ovales, semblables aux blasons italiens, ou des écus semblables à ceux des hommes.

C'est une faute héraldique.

Seules, les femmes (j^ui ont pris les armes, ou le commandement d'une armée, ont le droit de porter Fécu ordinaire.

Un enfant peut écarteler ses armes de celles de sa mère, quoiqu'il n'en puisse porter le nom.

CHAPITRE XII

DES ATTRIBUTS RELATIFS AUX EMPLOIS ET FONCTIONS

Les titulaires de certains grades, emplois ou fonctions, accompagnent leur écu de différentes marques qui ont pour but de les indiquer. Voici quelc[ues-unes des charges qui donnent droit à cet accompagnement avec la désignation de l'at- tribut régulier :

CHARGES SUPPRIMÉES.

Connétable. Deux épées en main armée d'un gantelet sortant d'une nuée (une de cha-

que côté de l'écu).

\)0

Gra)id tnaitre de l'artillerie. Deux canons ac- culés sous Fécu.

Général des galères. Deux ancres à trabes unies derrière l'écu.

Grand fauconnier. Deux leurres qui pendent de chaque côté de l'écu.

Capitaine des gardes de la porte. Une clef droite terminée par la couronne, de chaque côté de l'écu.

Grand maréchal des logis. Une masse et un marteau d'armes en sautoir sous l'écu.

Capntaine des Cent-Suisses. En sautoir deux ]);\- tons d'ébène garnis de pommes et bout^ en ivoire, et, au bas de l'écu, deux to- ques de velours noir avec panaches.

Grand prévôt de l'hôtel. Deux masses et deux haches liées ensemble au bas de chaque côté de l'écu.

Prévôt de Paris. Deux cannes en sautoir.

Pronier président au parlement . Au-dessus de l'écu, un mortier de velours noir enri- chi de deux larges peissements d'or.

- 91 -

Président à mortier. Même mortier orné d'un seul galon.

EMPIRE FRANÇAIS.

Maréchal de France. Deux bâtons de maréchal passés en sautoir derrière l'écu.

Amiral. Deux ancres passées en sautoir der- rière l'écu, les Irabes aux armes impé- riales.

Vice-amiral. Une ancre droite derrière l'écu.

Général. Six drapeaux en sautoir derrière l'écu.

Chancelier. Un mortier d'or rebrassé d'hermine posé sur le casque surmonté de son ci- mier, qui est une femme à mi-corps, représentant la France couverte d'un manteau et couronnée, tenant à la main droite un sceptre et à la gauche les sceaux; derrière l'écu orné de rayons d'or, deux masses passées en sautoir.

02

Grand mcûtro des cérémonios. Deux b;Vtons do- rés en sautoir derrière l'écu et termi- nés par la couronne impériale.

Grand aumônier. Un livre couvert en satin ])leu, la couverture chargée des armes impé- riales, placé au-dessous de Técu.

Grand maréchal du j^alais. Deux bâtons d'azur semés d'abeilles d'or, terminés d'un bout par la couronne impériale, et pas- sés en sautoir derrière l'écu.

Grand chambellan. Deux clefs couronnées pas- sées en sautoir derrière l'écu ; au centre des anneaux , une aigle éployée.

Grand écuyer. Deux épées en fourreau aux ar- mes impériales et une ceinture.

Grand louvetier. Deux tètes de loup, une de chaque côté de l'écu.

Grand veneur. Deux cors avec leurs engui- chures, un de chaque côté de l'écu.

Premier maître d'hôtel. Deux bâtons dorés en sautoir sous l'écu.

93

Grand écwjer tranchant. Un couteau et une fourchette en sautoir sous l'écu, les manches aux armes de France termi- nées en couronne.

Grand panetier . Une nef d'or d'un côté de l'écu et un cadenas de l'autre côté.

Grand houteiller . Deux flacons dorés aux armes de France, un de chaque côté de l'écu.

Ainsi que nous l'avons dit, les toques rem- placent les couronnes et casques, et sont ainsi attribuées :

Prince rjrand-dignitaire. Toque de velours noir retroussée de vair avec porte-aigrette d'or surmonté de sept plumes ; lambre- quins d'or au nombre de six, le tout chargeant un manteau de France dou- blé d'hermine , sommé d'un bonnet d'hermine, forme électorale, à la calotte d'azur, retroussée de même. (Il charge, en outre, l'écu d'un chef d'azur semé d'abeilles.)

Bue. Toque de velours noir retroussée d'her-

\)i

mine avec porte-aigrette d'or surmon- té de sept plumes, lambrequins d'or au nomlîre de six, manteau de France doublé de vair. (L'écu est chargé d'un cbei" de gueules, semé d'étoiles d'ar- gent.)

Comte. Toque de velours noir retroussée de contre-bermine avec porte-aigrette d'or et d'argent; cinq plumes, quatre lam- brequins, les deux supérieurs en or, les deux autres en argent.

Baron. Toque de velours noir retroussée de contre-vair, porte-aigrette en argent, trois plumes, deux lambi^equins en ar- gent.

Clicvalicr. Toque de velours noir retroussée de sinople surmontée d'une aigrette d'ar- eent.

Outre ces marques extérieures, les comtes de l'Empire français ayant cbarge, emploi ou di- gnité, cliargent leur écu d'un l'rane-(]uartier à dcxtre qui est pour :

1)5 Comte ministre. D'azur à la tète de lion arra- chée d'or.

Comte conseiller d'État. Échiqiieté d'azur et d'or.

Comte sénateur. D'azur à un miroir d'or en pal, après lequel se tortille et se mire un serpent d'argent.

Comte président du Corps législatif. D'azur aux tables de la Loi d'or.

Comte ambassadeur. D'azur à la tète de lion ar- rachée d'argent.

Comte officier de la inaison de l Empereur. D'a- zur au portique ouvert à deux colonnes surmontées d'un fronton d'or et accom- pagné des lettres D. A. de même.

Comte officier de la maison des princes. D'azur au portique ouvert à deux colonnes sur- montées d'un fronton d'or accompagné des lettres D. J. de même.

Comte préfet. D'azur à la muraille crénelée d'or surmontée d'une branche de chêne de mêmci

9(5 -

Comte maire. D'azur à la muraille crénelée d'or.

Comte militaire. D'azur à l'épée haute en pal d'argent garnie d'or.

Comte archevêque. D'azur à la croix pattée d'or.

Les barons de l'Empire français chargent d'un franc-quartier à sénestre, qui est pour :

Baron ambassadeur. De gueules à la tête de lion arrachée d'argent.

Baron conseiller d'État. Échiqueté de gueules et d'or.

Baron officier de la maison de l'Empereur. De gueules au portique ouvert à deux co- lonnes surmontées d'un fronton d'ar- gent accompagné des lettres initiales D. A. de même.

Baron officier des nuiisons des princes. De gueu- les au portique ouvert à deux colonnes surmontées d'un fronton d'argent ac- compagné des lettres D. J. de môme.

97

Baron préfet . De gueules à la muraille crénelée d'argent surmo chêne de même

d'argent surmontée d'une branche de

Baron sous-préfet. De gueules à la muraille non crénelée d'argent, surmontée d'une branche d'olivier de même.

Baron ynaire. De gueules à la muraille crénelée d'argent.

Baron militaire. De gueules à Fépée haute en pal d'argent.

Baron évêque. De gueules à la croix alezée d'or.

Les chevaliers portent la croix de la Légion d'honneur sur l'une des pièces honorables de l'écu.

MAGISTRATURE.

Président et procureur général de la Cour de cassation. Franc-quartier à sénestre de gueules à la balance d'argent.

9

1)8 ~

Présidoit et procureur yhu'ral des Cours impé- riales. Franc-quartier à sénestrc de gueules à la toque de sable retroussée d'hermine.

ATTUIBITS ItES VILLES AYANT TITRE DE BONNES VILLES.

Villes de premier ordre. Couronne murale à sept créneaux d'or, sommée d'une aiiz-le nais- sante pour cimier, traversée d'un cadu- cée auquel sont suspendues deux guir- landes, l'une à dextre de chêne, l'autre à sénestre d'olivier, le tout d'or, nouées par des bandelettes de gueules. ,(L'écu chargé d'un chef de gueules à trois abeilles d'or posées en fasce.)

Villes de deuxième ordre. Couronne murale à cinq créneaux d'argent, traversée d'un caducée auquel sont suspendues deux guirlandes, l'une ;Y dextre d'olivier^ l'autre à sénestre de chêne, aussi d'ar- gent, nouées par des bandelettes d'azur.

99

(Franc-quartier à dextre d'azur à un N d'or surmonté d'une étoile rayonnante de même.)

Villes de troisième ordre. Corbeille remplie de gerbes d'or pour cimier , à laquelle sont suspendues deux guirlandes, l'une à dextre d'olivier, l'autre à sénestre de chêne, toutes deux de sinople, bande- lettes de gueules. (Franc-quartier à sé- nestre de gueules à un ^ d'argent sur- monté d'une étoile rayonnante de même.)

VOCABULAIRE HÉRALDIQUE

VOCABULAIRE HERALDIQUE

A

Abaissement. Addition de quelque pièce à l'écu pour en diminuer la valeur; diminu- tion, renversement d'écu, abattement d'honneur.

Abaissé. Attribut des pièces qui sont posées au- dessous de leur place habituelle ; et particulièrement d'im vol, lorsque les ailes sont pliées et que le bout regarde la pointe del'ècu.

Abîme. Le milieu de l'écu.

Abûuté. Qui se répond x^ar les pointes; se dit aussi des pièces à pointes arrondies.

104

Accolt:. Attribut des pièces se touchant.

Accompagné. Attribut des pièces principales en- tourées d'autres pièces ou figures.

AccoMP.\GXE.MEXT. Tout cc qui est placé hors de l'écu et raccompagne.

AccoRNÉ. Attribut des animaux dont les cornes sont d'un autre émail que celui du corps.

Accosté. Attribut des pals et pièces posés en pal, lorsque d'autres pièces ou figures sont à leurs côtés.

Accouples. Liens qui servent à accoupler.

Accroupi. Attribut des animaux assis ou con- tournés.

Adextré. Se dit d'une pièce accompagnée ù. dextre.

Affronté. Attribut des animaux qui se regardent.

Agité. Attribut de la mer et des ondes, lors- qu'elles paraissent agitées.

Aigle. Etendard, enseigne.

Aiglettes. Aigles représentées au - dessus du nombre deux.

Aiguisé. Attriljut des pièces dont les extrémités sont aiguës.

iOS

Ailp:. Attribut des pièces qui ont des ailes contre nature et des oiseaux dont les ailes sont d'un émail autre cjue celui de leur corps.

Ajouré. Percé à jour; chef dont le haut ouvert laisse voir le fond de Técu.

Alérion. Petite aigle représentée sans pieds ni bec.

Alezé. Se dit des pièces dont les extrémités ne touchent pas les bords de l'écu.

Allumé. Se dit -des yeux qui sont d'un émail autre que celui du corps, d'un flambeau dont la flamme diffère d'émail, d'un bûcher brûlant .

Alterné. Attribut des pièces qui se correspondent.

Anché. Recourbé, s'applique particulièrement à un cimeterre.

Ancré. Attribut d'une pièce dont les extrémités se terminent en ancre.

AnCtÈne. Fleur à six feuilles dont les extrémités sont arrondies.

Angle. Attribut d'une croix ou d'un sautoir lors- que des figures mouvantes semblent sortir des ansies.

lOG

Anille. Figure en forme de deux C adossés.

Anillk. Attribut des pièces dont les extrémités se terminent en fer à moulin.

Ammé. xittribut d'un cheval qui semble vif, ar- dent, et qui a les yeux allumés.

Annelet. Petit anneau.

Appaumé. Attribut d'un écu chargé d'une main qui montre la paume.

Appointé. Placé pointe contre pointe.

Ardent. Attribut du charbon lorsqu'il semble brûler .

Armé. Attribut d'un animal dont les griffes sont d'un autre émail que celui du corps; et des flèches et lances dont les pointes sont d'un autre émail que le lut.

Armés de toute pièges. Se dit d'un dextrochére ou d'un sénestrochère cuirassé, et te- nant de la main un glaive.

Armes. Diminutif d'armoiries, même signification.

Armes a ENQUERRKJ-Vrmoiries qui ne sont pas coii- Armes FAUSSES. ) foriuesaux l'ègles du bUisou.

107

Armes parlantes. Armoiries qui expriment , par lo nom des figures qui y sont représen- tées, celui de la famille qui les porte.

Armoiries. Marques d'honneur appartenant aux familles nobles.

Armorial. Livre contenant les armoiries de la noblesse d'un pays.

Armorier. Peindre des armoiries.

Armoriste. Celui qui peint des armoiries.

Armure. Écu, bouclier, sur lequel on peint des armoiries.

Arraché. Attribut des arbres et des plantes dont les racines paraissent, et des têtes et membres humains ou d'animaux qui ne sont pas coupés net, et dont il parait des lambeaux de chair.

Arrêté. Attribut d"un animal posé sur ses quatre pattes.

Arrondir. Représenté en relief.

Assis. Attribut dos animaux domestiques repré- sentés en cette position.

Avant-mur. Pan de muraille joint càune tour.

Azur. Couleur bleue employée en armoiries.

108

B

Badelaire. Sabre large et recourbé.

Bailloxxé. Attribut des animaux qui tiennent un bâton entre leurs dents.

Bainde. Pièce honorable de l'écu.

Ba.ndé. Couvert de bandes.

Barbé. Attribut d'un coq, d'un dauphin, etc., dont la barbe est d'un émail autre que celui de leiu" corps .

Bard. Poisson courbé et adossé.

Bardé. Attrilmtd'un cheval qui est paré.

Barre. Pièce honorable de l'écu.

Barre de bâtardise. Barre étroite qui couvre sur le tout, et indique les bâtards.

Barré. Couvert de barres.

Bastille. Attribut d'une pièce garnie de créneaux renversés, qui regardent la pointe du l'écu ; écu couvert de tours.

Batail. Battant dune cloche.

_ loi)

Bataille. Attribut d'une cloche dont le battautest d'un émail di lièrent.

Batox-péri. Bande ou barre diminuée, qui ne touche jjas les bords de l'écu.

Becqué. Attribut des oiseaux dont le bec est d'un émail autre que celui de lem^ corps.

Beffroy de vair. Yair formé de trois traits.

Beffroy de contre-vair. Contre-vair formé de trois traits .

Besant. Pièce ronde en or ou argent.

Besanté. Attribut d'une pièce chargée de besants en nomljre illimité.

Besant-Tourteau. Pièce ronde, mi-partie métal et mi-partie émail.

Bigarré. Attribut d'une pièce ou d'une figure de plusieurs émaux.

Billette. Pièce ayant la forme d'un petit carré

long.

BiLLETTÉ. Couvert de bille ttes. Bisse. Serpent.

10

410

Blason. L'art de connaître les armoiries; science héraldique ; tout ce qui compose un écu.

Blasonnaire. Généalogiste.

Blasonnement. Action de blasonucr.

Blasonner. Expliquer les différentes pièces et li- gures couvrant un écu.

BL.4.S0NNEUR. Celui qui blasonne.

Bordé. Attribut d'une pièce dont les bords sont de divers émaux.

Bordure. Pièce honorable de second ordre.

Bouclé. Qui a des boucles.

Bourdonné. Attribut des croix ou pièces termi- nées en boucles semblables à celles ter- minant les bâtons de pèlerins.

BouTEROLLEs. Larges bouts de fourreaux d'épées.

Boutonné. Attrilmt des rosiers dont les fleurs sont en boutons ; des roses qui ont des grains de méUd au centre ; des lis de jardin, ahn de les distinguer des llem-s de hs.

Bretesse. Rangée de créneaux.

m ~

Bretessé. Attribut d'une pièce crénelée haut et bas en alternative.

Bris. Barre de fer servant à tenir une porte sur ses gonds.

Brisé. Attribut d'un chevron dont les branches sont disjointes.

Brisées. Se dit des armoiries changées, augmen- tées ou dhninuées par les membres cadets ou puînés d'une famille noble.

Briser. Changer, augmenter ou diminuer des ar- moiries.

Brisi're. Pièce changée, augmentée ou diminuée par les cadets ou puînés.

Brocha-.\t. Attribut des pièces qui passent par- dessus d'autres pièces ou figures en les couvrant en partie.

Broyé. Festons. Pince à serrer le nez des chevaux.

Burelé. Attribut d'un écu couvert de burèles.

BuRÈLES. Pièce honoraJjle diminuée.

Buste. Tête et poitrine humaines.

BiTE. Instrument dont on se sert pour couper la corne d(^s chevaux.

Câblé. Altiiljut d une pièce couverte de câbles entrelacés; croix faite de deux câbles.

Cabré. Attribut d'un cheval qui se cabre.

Cailloux. Sorte de feuille à trois lobes.

Calme. Attribut d'une onde ou de la mer repré- sentée dormante.

Canette. Petite cane représentée sans bec ni pattes.

Cannelé. ( Engrèlure dont les pointes sont en dedans. ) Attribut d'une pièce pourvue d'une cannelure.

C.ANTON. Quartier de l'ècu diminué.

Cantonné. Se dit lorsque les espaces laissés vides par les croLx ou les sautoirs sont rem- plis par des pièces ou figures. Attributs de pièces accompagnées d'autres pièces ou figures placées aux cantons de l'écu.

Carnation. Attribut de foules les parties du corps humain représentées de couleur n;itu- relle.

H3

Carnelé. Attribut de pièce ; bordée, entourée.

Casqué. Avec casque, attribut de l'écu; d\me tête humaine.

Caudé. Attribut des étoiles représentées avec une qiiene.

Cerclé. Attribut d'un tonneau dont les cercles sont d'un émail différent.

Cintré. Attribut d'un globe entoiu-é d'un cercle et surmonté d'un demi-cercle.

Champ. Fond sur lequel on peint des armoiries.

Champagne. Pièce héraldique. Tiers de l'écu pris à sa partie inférieure.

Champé. Attribut d'un écu d'un seul métal ou émail sans pièces ni figure. (Ce mot est inu- sité.)

Chape. Attribut d'un écu qui s'ouvre en chape.

Chaperonné. Attribut des faucons et éperviers cou- verts d'un chaperon.

Chargé. Attribut de l'écu et des pièces sur lesquels sont représentées d'autres pièces ou figures.

Chargelre. Pièces ou figures posées sur d'autres.

10.

I M

riiATFLi';. Allrihul do l'écii ou do pièces chargées do cliàloaux.

CHAT-inANi;. Uni a lo ponnage du chat-luiant.

r.HAi'ssE-TRAPE. Sorto d'éloilo à qualre pointes do fer.

Chef. Pièce honorable de l'écu.

Chevelée. Attribut d'une tête humaine dont les cheveux sont d'un émail différent de celui naturel.

Chevillé. Attribut du cerf représenté avec ses ramures.

Chevron. Pièce honorable de second oi'dro.

Chevronné. Chargé de chevrons.

Cimier. Figure placée sur le timbre du casque.

Clarine. Petite clochette.

Clarine. Attribut dos animaux qui ont une clarine au cou.

Cléciié. Attribut des croix et pièces dont les extré- mités se terminent en anneaux de clef.

Cloié. Allriltut de i)iôços ou figures dont les clous sont d'un éiunil ibllV'ront.

115

Coeur de lis. Sorte de feuilles à trois lobes.

Colleté. Attribut des animaux ayant im collier.

Comble. Chef diminué.

Comète. Etoile à queue, ondoyante, qu'on repré- sente avec huit rayons.

Comète. Attribut des pièces qui ont des rayons ondoyants et mouvants du chef.

CoMPOxÉ. AttrdDut de pièces couvertes de carrés d'émaux alternés.

CoMPOxs. Petits carrés.

CoNTOtRNÉ. Attribut d'un croissant dont les pointes regardent à sénestre, et des animaux dont la tête est tournée de ce côté.

Contre-bande. Bande mi-métal, mi-émail.

CoNTRE-BANDÉ. Chargé de bandes placées en oppo- sition.

Contre-barré. Chargé de barres placées en oppo- sition.

CoNTRE-BRETESsÉ. Chargé de contre-bretesses.

Contre-bretesses. Rangée de créneaux à émaux alternés.

110

(loNTKi'-cirr.vROX. Chevron iipposé ;i nn aiUre.

CoNTHK-c.iiF.vnuxNi;. (Chargé do coiilrc-cliovrons.

COiNTKE-co.MPoxÉ. Chargé de compons alternés.

Contre-écart. Partie d'un écii contre-écarlelé.

CoNTRE-ÉcARTELK. Partition d'un écu ou d'un quar- tier déjà écartelé.

CoNTRE-ÉMAiLLÉ. Attribut d'une pièce dont l'émail est opposé au métal.

CoNTRE-FAscÉ. C-liargé de fasces.

CoxTRE-FLEURÉ. Attribut de pièces à fleurs alternes opposées.

CoxTRE-FLEURONNPi. Attribut de pièces à fieurons alternes opposés.

CoNTRE-HERMiNE. Champ de sable moucheté d'ar- gent.

Contre-her.mim;. Se dit en parlant d'un écu ou d'une pièce ou figure de contre-hermine.

CoNTRE-issAXT. Attribut des animau.x adossés l'un à l'autre.

CoNTRE-MANCHÉ. Attribut des jjièces à pointes oppo- sées.

11/

CoxTRE-PAL. Pal mi-métail, mi-émail.

CoNTE-PALÉ. Attribut d'mi écu chargé de pal? opposés.

Contre-passant. Attribut de deux animaux posés l'un sur l'autre, et dont les têtes sont tournées de côté opposé.

CoNTRE-PoiNTÉ. Attribut de pièces dont les pointes sont posées contre d'autres pointes.

Contre-posé. Posé l'un sur l'autre, de haut en bas, et dans un sens différent.

Contre-position. Position différente des figures de l'écu.

Contre-potence. Attribut des pièces à potences opposées.

Contre-rampant. Attribut de deux animaux se fai- sant face.

Contre-vair. Email, fourrure d'argent et d'azur opposés.

CoNTRE-VAiRÉ. Attribut de l'écu ou des pièces dont l'émail est de contre-vair.

CoQUERELLEs. FleuTs du solanum, semblables à des noisettes en fourreau , représentées jointes ensemble au nombre de trois.

IIS

ORD]':. Allril)ul des hislrumoiils do mnsiquo dont los cordi^ssuiil (ruii émail iiai'licnli(>r.

("'or.DKLiKnK. Siiljstaiilif de ce nom. Elle entoure qnel(]uerois Técu.

Cornière. Anse d'un chaudron.

CoTir.E. Pièce lionoraMe diminuée.

CoTicÉ. AUriliut de Técu ; chargé de colices.

(-oucHANT. Attribut du soleil placé en pointe de l'écu.

Couché. Attribut des animaux représentés couchés et du dauphin posé en fasce et formant le rond.

Coulisse. Herse placée à la porte d'un château ou d'une tour.

Coulissé. Attribut de château ou tour ayant une herse à la porte.

CoTPÉ. Partition de l'écu ; attribut de tètes d'ani- maux ou humaines et de membres reiirésentés cou])és nettement.

CouPEAUX. ^loulicules d'une colline.

Couple de chiens, liàton muni de dtnix atta(di(>s.

CoiPi.És. Atlribul de cliiensde chasscdiésensemble.

Ui)

Courant. Altribut de tout animal qui semble courir.

Courbé. Attribut naturel du dauphin et des bards; attribut des fasces un peu voûtées en arc.

Couronné. Attriljut des animaux ayant une cou- ronne sur la tête.

Cousu. Attriljut de partition, ou pièce de métal ou d'émail ajoutée à une partition ou pièce de métal ou d'émail.

Couvert. Attribut d'un château ou d'une tour rpii a un comljle.

Crampon. Crochet de fer dont on armait les échelles pom' monter à l'assaut.

Cramponné. Attiibut de pièces ayant à leurs extré- mités ime demi-potence ou mi crampon.

Cr.\ncelin. Partie de couronne posée en courbe sur l'écu.

Crénelé. Attribut des tours ou de toutes autres pièces garnies de crénaux.

Créquier. Primier sauvage qui a la forme d'un chandelier à sept branches.

Crète. Attribut du dauphin et du co(j[ dont la crête est d'im émail particulier.

!;>()

Cri u'aumes. Expression parliculière à clia(inc faniillo, sorlo (1(^ cri do guerre.

Croisé. Attril)ut d'un globe ou d'une bannière sur- monlé d'une croix.

Croisettk. Petite croix.

Croisetk. Attribut d'un écu couvert de croisettes.

Croisure. Centre d'un écu écartelé.

Croix. Pièce bonorable de premier ordre faite par la réunion du pal et de la fasce.

Croix de Lorraine. Oui a deux traverses.

Croix de Toulouse. Croix vidée, tréîlée et croi- setée.

Croix pleine. Croix ordinaire sans attribut.

Danché. Attribut d'une pièce dentelée en l'orme de scie.

Déçusse. Attribut des feuilles lorsqu'elles sont dis- posées par paires et posées en sautoir.

Défense (en). Attribut de la licorne présentant sa tête.

lï>l

De l'un a l'authe. Attribul de pièces passant sur les diverses partitions de l'écn.

De l'un en l'autre. Se dit d'une pièce de deux couleurs alternées avec les mêmes cou- leurs de l'écu ayant deux partitions.

Démembré. Attribut d'un animal dont les membres sont séparés du corps.

Demi -VOL. Aile d'oiseau.

Denté. Attribut d'un animal dont les dents sont d'un émail particulier.

Dentelé. A petites dents.

Denticulé. Attribut de pièce bordée de denticules.

Désarmé. Aigles représentées sans ongles ; mât représenté sans voiles ni cordages.

Deux-un. Disposition de trois pièces posées deux en chef, une en pointe.

Dextre. Droite (le côté droit est à la gauche de la personne qui regarde l'écu).

Dextrochère. Bras d'hommes sortant du côté dextre de l'écu.

Devise. Marque distinctive en forme de sentence qui se place en dehors de l'écu.

11

\^2''2

Di.vuH.Mj;. Atlriluit (11111 diyle (|ui a un polit cercle sur la tête.

DiAPUÉ. Bigarré.

Diffamé. Attribut des lions et léopards représentés sans (jueue. Se dit aussi des armoiries dont ime pièce a été retirée en punition d'une action déshonorante.

Divise. Pièce lionorable diminuée.

DoLoiRE. Hache sans manche.

DoNJONNÉ. Attribut des châteaux (|ui ont des don- jons, des tourelles.

Dragonxé. Attribut des animaux qui ont une queue de dragon.

E

Ébranché. Attribut d'un arbre dont les branches ont été coupées.

Écaillé. Attribut des poissons couverts d'écaillés d'un émail spécial.

EcARTELÉ. Partition de l'écu.

123

EcARTÈLEMEXT. Partage des armoiries en quatre parties.

EcARTELER. DiviscF lin écu en quatre parties.

EcARTELURE. Divisiou de l'écu en quatre.

ÉcHiQFETÉ. Attribut de Técu ou de pièces couver- tes de carrés d'échiquier.

EcHiQT-iER. I-^ca représentant une taljle d'éclii- quier.

EciMÉ. Attribut d'un chevron dont la cime, ou le haut, est coupée.

Eclaté. Attriliut des lances rompues et de l'écu dont les divisions sont tracées en zig- zag, comme s'il avait été violemment rompu.

Eclipsé. Attribut des étoiles qui ne paraissent qu'à demi.

EcLOPÉE. Attribut d'une partition dont une des pièces, qui y est représentée, parait rompue.

EcoRCHÉs. Loups dont l'émail est de gueules.

ÉnoTÉ. Attribut d'un tronc d'arbres dont les me- nues branches ont été coupées.

^ 1t>i

Ecu. Bûuclior sur lequel ou peint les armoiries.

EcuAGE. Droit de porter Técu.

EcussoN. Petit écu posé sur l'une des pièces de l'écu.

Effaré. Attribut d'un cheval qui a les pieds levés etde la licorne qui est représentée droite comme les animaux rampants.

Effrayé. Attribut d'un cheval rampant.

Elancé. Attribut d'un cerf courant.

Emanché. Attribut de pièces enclavées en pyra- mides.

Embarroqué. Attribut d'un lion couché sur ses quatre pattes.

Embouché. AttrDjut d'un cor, etc., dont l'embou- chure est d'un émail particulier.

Embouclé. Attribut d'une ceinture, d'un collier, garnis d'une boucle.

Embouté. Attribut d'une pièce ou figure terminée par une boucle ou virole.

Embrassé. Attribut d'un écu, composé par une seule émauchuve qui s'élend d'un liane à l'autre.

125

Emmanché. Attribut d'objetdont le manche est d'un émail particulier.

Emmuselé. Attribut des animaux qui ont une mu- selière d'un émail diiTérent.

Empenné. Attribut d'une flèche garnie de ses ai- lerons.

Empiétant. Attribut d'un oiseau de proie tenant une proie dans ses serres.

Empoigné. Attribut de flèches liées ensemble.

Enchaussé. Attribut opposé à celui : chappé.

Enclavé. Attribut d'une partition entrantdans une autre par mie engrêlure.

Encoche. Attrilmt d'un arc sur lequel le trait est placé.

Endenté. Attribut de pièces ou de l'écu, composé de triangles alternés de différents émaux.

Enfilé. Attribut de pièces ou objets dans lesquels sont passés des couronnes, cercles ou pièces rondes.

EnCtLanté . Attribut du chêne lorsqu'il est repré- senté chargé de glands.

H.

126

ExGOULAXT. Attribut d() l'animal représenté en- j^loutissant dans sa gueule une pièce d'armoirie.

Engoulé. Attrilnit de pièces dont les extrémilès entrent dans la gueule des animaux.

ENGnÈLÉ. Dentelé tout autour.

Engrèlure. Petite hande dentelée.

Enguiché. Attribut de tromp(ntes, buchets, dont remboucbnre est d'iui émail particu- lier.

ExGuiGHrRK. Emboucbure de trompe, de cor.

Enhem)i(;. Al tribut d'une croix dont les brandies sont terminées par deux crocliets enlre lestjuels se trouve un fer de lance.

Ensaxglam'k. Attribut du pélican se perçant 1(^ flanc, et des autres animaux sanglanls.

Enté. Attribut de pièces entrant l(>s \uaes dans les autres par des échancrures rondes.

Entravatllé. Attribut d'un oiseau (pii a lui bâton entre les ailes ou les pattes.

ExTRELACK . A ttrilui I de trois anneaux ou croissants ])asses les uns dans les autres.

l^JT

Entretenu. Attribut de clefs liées ensemble par leurs anneaux.

Epanoui. Attrilmt de fleurons lorsqu'ils sont ou- verts.

Eployé. Attriljut d'un oiseau de proie qui a les ai- les étendues,

Éqtjipî:. Attribut d'un vaisseau muni de ses agrès.

Equipollé. Attribut de l'écu couvert de neuf compons en échiquier.

EssoNNiER. Double orle qui couvre l'écu dans le sens de la bordure.

Essorant. Attri])utd'un oiseau qui semble prendre son essor.

Essoré . Attri]3ut d'un 1 timent dont le toit es t d 'un émail particulier.

Etaie. Chevron diminué.

Etayé. Attriljut d'un écu ou de pièces chargées d' étales.

Etincelant. Attribut du charbon d'où sortent des étincelles.

Etincelé. Attribut de pièces chargées d'étincelles

128 ~

Ea'irk. Atlrilml des animaux (jiii n'ont pas de mar- que de sexe.

Failli. Attribut du chevron rompu en son mon- tant.

Fasce. Pièce lionorable.

Fascé. Attribut d'un écu chargé de fasces.

Fermail. Boucle de ceinture, de baudrier.

Ferrée. Attribut d'une flèche ayant mi fer d'mi émail particulier.

Feuille. Attribut d'une plante dont les feuilles ne sont pas de sinople.

Fiché. Attribut de pièces, croix à pieds aiguisés. Fier. Attribut d'un lion hérissé.

Fierté. Attribut du poisson dont on voit les dents.

Figuré. Attribut d'une ptièce sur laquelle paraît l'ombre d'une figure quelconque.

129

Flambant, Attribut du pal en forme de flamme.

Flancs. Côtés de Técu.

Flanchis. Petit sautoir alezé.

Flanqué. Attribut de pals ou figm-es en pal, ac- compagnées d'autres pièces ou ligures de chaque côté.

Fleurs de lis. Figures ayant à peu près la forme de fers de lance fleuronnés.

Fleuré. ) Atlril)ut de pièces ou figures terminées Fleureté. I en fleurs.

Fleuri. Attribut des plantes chargées de fleurs.

Fleurons. Ornements en or ou en pierreries qui ornent le cercle d'une couronne.

Fleuronné. Attribut de pièces terminées en fleu- rons.

Florence. Attribut de pièce ou croix dont les ex- trémités se termhient en flem-s de lis.

Flotté. Attribut d'une rivière sur laquelle on voit des flots.

Flottant. Attribut des vaisseaux et poissons po- sés sur l'eau.

130

Foi. Doux mains jointes.

FoRCKNK. Attribut d'un clu^val qui paraît effrayé.

Fourché. Attriliut do ])iècos torminécs on foui'cho; des animaux dont la (jucuo se termine de même.

Fot'rrtrp:. Voy. Hermine, Contre-hermine, Y.mr,

CONTRE-VAIR.

Franc-canton. Canton dextre do Fécu.

Franc-quartier. Premier quartier de Fécu à dextre.

France. Attril >utde pièces ou figures à franges d'un émail particulier.

Frettes. Bandes et barres entrelacées.

Fretté. Attriljut d'un écu ou de pièces couvertes de frottes.

Fruité. Attriltut d'arbres chargés do fruits d'un émail particulier.

Furieux. Attribut du taureau éli^vé sur ses pieds de derrière.

FisÉE. Pièce bèraldiijue ordinaire.

131

Fuselé. Attriljut de pièces ou d'un écu couvert de fusées.

FusTÉ. Atlriljut d'un arhre dont le tronc est d'un émail particulier; d'iuie lance dont le bois est d'im émail particulier.

Gai. Attribut du cheval nu.

Garm. Attriijut de l'épée dont la poignée est d'un émail autre que celui de la lame.

Giron. Pièce honorable de second ordre.

GiRONNÉ. Attribut d'un écu chargé de huit girons.

Girouette. Attribut de tours, châteaux garnis de girouettes d'un émail dilîérent.

Givre. Serpent.

Givré. Attribut d"une pièce dont l'extrémité se termine en givre.

Glandé. Attribut d'un chêne dont les glands sont d'un émail différent.

GONFALON.)^ . , ^

, > Bannière a lanons.

GONFANON. )

13-2

GoiuiK. Allrilnil, d'un Hun cm (Tim cygnt; dont le cou est ceint d'une couronne d'une émail particulier.

Gousset. Pièce honorable de second ordre.

GniLLE. Barreaux à la visière d'un heaume.

Grillette. Grelot qu'on repi'ésente attaché au cou des chiens et à la patte des oiseaux de proie.

Grillette. Attribut des chiens ou oiseaux de proie qui portent des grillettes.

Gringolé. Attribut de pièce ou hgure terminée en tête de serpent.

Gueules. Email de couleur rouge.

GuLPE. Tourteau de pourpre.

GuMÈNE. Câble d'une ancre.

H

Habillé. Attribut d'un vaisseau dont les voiles sont d'un émail imrticulier , et des hommes ou femmes couverts de vête- ments.

133

Hachure. Traits qui manquent les couleurs des écus et des pièces ou figures qui y sont représentées.

^ " ' ' > Fasce formée de trois pièces alezées.

Hameïde. )

Haussé. Attribut de pièces x>lacées plus haut qu'elles ne sont habituellement.

Haute. Attribut de l'épée droite.

Heaume. Casque.

Héraldique. (Science). Connaissance du blason, des armoiries.

Hérissomsé. Attribut des animaux et particulière- ment du chat, lorsqu'il esL représenté ramassé et accroupi.

Hermine. Émail, fourrure d'argent moucheté de

sable.

Hermine. Attribut d'un écu simple dont l'émail est d'iiermine.

Herse- sarrazlxe. Herse servant ù fermer les portes.

Hersée. Attribut d'une porte dont la herse est abaissée.

12

7

VM ~

IIiK. liislrument propre a enfoncer les pieux.

IIoiuzoNTÉ. Attribut du soleil ou de la lune placés dans un angle de l'écu.

Housse. Attribut du clieval couvert d'une housse

IIoussETTEs. Chausses pour les jambes.

IluciiETs. Carreaux posés sur l'une de leurs pointes.

Immortalité. Bûcher allumé surmonté d'un phénix.

IssAXT. AttrUuit des animaux ou des figures dont il ne parait que la partie supérieure.

Jumelle. Attribut d'un écu ou de pièces couvertes de jumelles.

Jumelles. Pièces honorables diminuées.

135

Lambel. Piè^ce héraldique ordinairo servant à liriser.

Lamhreqllxs. Ornements qui entourent l'écu.

Lampassé, Attribut des animaux dont la langue sortant de la gueule est d'un émail par- ticulier.

Langue. Attribut d'une aigle dont la langue sor- tant du bec est d'un émail particulier.

Léopardé. Attribut d'un lion présentant sa tête de face.

Levé. Attril)ut de l'ours levé sur ses pieds de der- rière.

Lis au pied nourri. Fleur de lis terminée par une base.

Lis au pied coupé. Lis sans tige.

Lis de jardin. Fleur du lis fon dit de jardin pour le distinguer de la fleur de lis).

Lis renversé. Lis naturel tourné la tête en bas, et représentant une espèce de cloche fendue.

13{)

LiONNK. Atlrilml du lé()]iar(l rnmpant.

Liston. Petite bande sur laquelle est écrite la devise.

LoriÉ. Attribut d'im lioisson dont les nageoii'es sont d'un émail particulier.

LosAiNGE. Pièce héraldique ordinaire.

Losange. Attribut de l'écu ou de pièces courvertes de losanges.

LuxEL. Quatre croissants appointés comme s'ils formaient une rosace.

L'un sur l'aitre. Attribut des pièces, ou figures quelconques posées ou étendues au- dessus d'autres.

M

Macle. Pièce héraldique ordinaire.

Maçonné. Attribut de bâtiments dont la maçon- nerie est indiquée par des marques d'un émail particulier séparant les pierres.

Mal ordonné. Attribut de trois pièces posées : vme en cbef, deux en pointe.

137

Mal taillé. Attribut d'une manche de vêtement grotesque.

Manteau. Fourrure herminée sur laquelle est posé un écu.

Mantelé. Attribut des animaux couverts de man- telet d'un émail particulier.

Marchant. Attribut de la grue ayant une patte levée.

Mariné. Attribut des lions et animaux à quatre pieds qui ont une queue de poisson.

Marmouset. Personnage dont on ne représente que la tête.

Masqué. Attriljut d'un lion qui a un masque.

Massacre. Ramure d'un cerf.

Mélusine. Sirène sortant d'un baquet.

Membre. Attribut d'im animal dont les cuisses ou les jambes sont d'un émail autre que celui du corps.

Merlette. Petit merle représenté sans pattes ni bec.

Métal. Or, argent.

12.

138

Mkzail. Le devant du casque ou heaume.

MiRAiLLÉ. Attribut des papillons dont les ailes sont de divers émaux et des qiieues de paon.

Monstrueux. Attribut des animaux à face hu- maine.

Montant. Attriluit d'un croissant dont les deux pointes regardent le chef de l'écu et d'un oiseau de proie posé au-dessus d'un au- tre oiseau (pi'il atlatiue.

Morne. Cercle, anneau, virole servant à moucheter les épées.

MoRNÉ. AttrilDut des lions et autres animaux repré- sentés sans dents, bec, langue, griffes ni queue.

Moucheté. Attribut d'une fourrure dont la mou- cheture est d'un autre émail cpie ceux employés dans l'hermine ou le vair , (indiquer le nombre des mouchetures).

Mouchetures. Queues d'hermine.

Mouvant. Attribut des pièces ou figures attenant aux chef, angles, etc., de l'écu dont elles semblent sortir.

139

N

Naissant. Attribut des animaux qui ne montrent que la tète sortant du dessus de la face, de la seconde jjartie du coupé, etc. Attribut du soleil placé en chef.

Nkbulé. Attribut de pièces ou figures en forme de nuées.

Nervé. Attribut d'animaux à nerfs d'émail parti- culier et des feuilles dont les nervures sont d'un autre émail.

NiLLÉ. Attribut d'une croix ancrée, étroite et menue.

Noué. Attribut du lion dont la queue est terminée par un nœud à houppe et d'un objet entouré d'un nœud d'un autre émail.

Noueux. Attribut d'un écot ou bâton à nœuds.

Nourri. Attribut des plantes dont le pied est sans racines, de la fleur de lis sans pointe inférieure.

Nuage. Attribut de pièces représentées avec des ondes ou sinuosités.

liO

0

Ogoesse. Tourteau de sable.

Ombré. Attribut de pièces ombrées de sable.

Omiîre de soleil. Soleil qui u'a pas de figure hu- maine.

Onde. Attribut de pièces qui semblent onduler, ramper.

Ongle. Attribut des animaux dont les ongles, les griifes, sont d'un émail particulier.

Oreille. Attribut du dauphin à oreilles d'un émail particulier.

Orle. Pièce honorable de second ordre.

Otelles. Fers de lance.

Ouvert. Attribut de tours, châteaux, etc., dont la porte est ouverte. Attribut d'une cou- ronne composée d'un simple bandeau.

lil

Paillé. Diapré, bigarré.

Pal. Pièce honorable.

Palé. Attribut de reçu chargé de pals.

Palissp:. Attribut d'un écu chargé de pals diminués enlacés ensemble et formant palissade.

Pairle. Pièce honorable de second ordre.

Paissant. Attribut des vaches, brebis, chèvres, représentées semblant paître.

Pâmé. Attribut d'un poisson qui a la gueule béante.

Panne. Fourrure de vair ou d'hermine.

P.vNNELLE. Feuille du peuplier.

PapeCiAI. Perroquet.

Papelonné. Attribut d'un écu ou de pièces chargés d'écaillés, dont les bouts regardent le ' chef.

PAr.Ti. Partition de l'écu. chef des aigles à deux tètes.

Ifâ

Partition. Division de l'écu.

Passant. Attribut des (inimaux représentés mar- chant.

Patenôtre. Chapelet ou dizain de chapelet.

Patriarcale. Attribut de la croix coupée au milieu de sa partie inférieure par une traverse.

Patte. Attribut des pièces dont les extrémités sont en forme de pattes étendues.

Pavillon. Ce q\ù enveloppe les armoiries du sou- verain et ce qu'eux seuls ont le droit de porter.

Pavillonné. Se dit des instruments tels que le cor dont la grande ouverture est d'un autre émail que le reste de l'instrument ; attribut de l'écu chargé de pavillons.

Peautré. Attribut du poisson dont la queue est d'un émail particulier.

Pendant. Petit carré adhérent au lambel.

Pennes. Plumes qui garnissent un chapeau ou une toque timbrant l'écu.

Pennon. Écu rempli des diverses armes des mai- sons dont un gentilhomme descend.

143

Perché. Attribut de l'oiseau représenté sur une branche d'un autre émail.

Phéons. Fers de dards.

Piété. Nom donné à la figure représentant un pélican se perçant le flanc.

PiGNONxÉ. Attribut de pièces s'elevant en forme d'escalier, de pyramide.

Pile. Partie inférieure de l'écu ( appelée aussi pointe).

Plaine. Champagne diminué.

Plié (A'ol). Attribut d'un oiseau de proie qui n"é- . tend pas les ailes.

PluiMeté. Attribut d'un écu ou pieu couvert de menues broderies; parsemé de mou- chetures en forme d'un bouquet de plumes.

Pointe. Partie inférieure de l'écu. Pièce héral- dique.

Posé. Attribut du lion arrêté sur ses pieds.

Potence. Attribut d'une croix qui a une traverse à chaque bout.

Proboscide. Trompe de l'éléphant.

\ïi

QuARTEFELiLLKs. Fleui's ù qiuitre feuilles.

Quartiers. Divisions de Técu.

QuiNTEFEUiELEs. Fleui's à ciiK^ i'uuilles ajourées au centre.

Hais. Kayon, pointe des étoiles, rayons de lumière sortant des angles de l'écu.

Ramé. Attribut du cerf dont le bois est d'un autre émail que le corx^s.

Rampant. Attribut du lion ou léopai'd (jui se tient droit; il est opposé ii passant.

Ranchier. Fer d'une faux.

Rangier. Renne.

Ravissant. Attribut du loup emportant sa proie.

Rav. Roue sans jantes.

Ray d'escarboucle. Roue ayant une pierre au centre, et dont les bâtons sont ileurde- lisés aux extrémités.

lio

Rayonnant. Attribut des étoiles ayant entre les grandes pointes des fdets de rayons.

Kebhassé. Attribut d'ane pièce bordée ; d"un clia- peau ou bonnet bordé de fourrures ou d'un émail différent.

Recercelé. Attribut d'une pièce ou figure ayant la forme d'un cerceau.

Récolté. Coupé de deux traits (division de l'écu).

Recroiseté. Attriliut des croix dont les branches sont terminées par d'autres croix.

Redorte. Rranche retorlillée en rameaux.

Regardant. Altriljut de l'animal qui regarde sa queue.

Rencontres. Têtes d'animaux représentés de face.

Renversé. Attribut du chevron dont la pointe re- garde celle de l'écu,— d'un figure posée sensdessus dessons, d'un rameau dont le feuillage est en pointe et la tige en chef.

Resarcelé Attribut d'une croix (pii en renferme une autre.

13

Kktivmt. .Vtlril)Ut de jiicces liunoraljlcs qui ne louchent à l'écu (]ue par uuo de leurs exlréniités.

Rinceaux, llamenux chargés de feuillai^t'.

Roc. Fer de lance courbé. Tour du j(nix d'échec dont la partie supérieure! porte deux crampons.

Rouant. Attribut d'un paon faisant la roue.

Rustre. Pièce héraldi(pie ordinaire; losange percée en rond.

Saisle. Email, couleur noire.

Saillant. Altiibut de la chèvre, du mouton, du bélier, représentes au naturel sur pied.

Sanglé. Attribut dïm animal (jui a une ceinture d'un émail particulier.

Sautoir. Pièce honorable. Croix de saint André.

Sellé. Attribut d'un cheval f\\n a une selle.

Semé. Attriliut d'un écu ou iVnnc pièce couv(3rts de pièces ou ligures en nombre illimité.

liT

SiJNESTRE. Gauche (^/(^ coté gauche se ironve à la droite de la personne qui regarde l'ècv).

Sénestré. Attribut d'une pièce en ayant une autre à sa pauclie.

Sénestrochère. Bras gauche sortant du côté sé- nestre de l'écu.

Sic.AMou. r.ei'ctviu conune cekii d'un tonneau.

Slnople. l'email, couleur V(>rte.

Sol. r.hanipdc y('v\\(h[\isH(').

SoLEU.. Soleil représenté avec une face humaine et des rayons.

Sommé. Allril)Ut d'une pièce ou ligure surmon- téi' par un(» autre; se dit aussi de la ranunc du cerf.

SoTTENT'. Altrillut d'une pièce ou figure qui en a une autre sous elle.

ST-iNGUE. Tige droite d'une ancre.

SippoRTs. Figures de fantaisie, ou personnages, animaux, placés de chaque côté exté- rieur d(^ l'écu et semblant le présenter.

1 iS

Srii BRISER. Action de 1 iriser des armoiries déjà brisées.

SuRimisi'RE. Pièce chargeant une Ijrisure pri- mitive.

Sur le tout. Attribut d'un écu placé sur le milieu d'une écarture et des pièces Ijrocbant.

Sur le tout du tout. Altrilmt d'un écu placé sur le milieu d'une écartelure d'un écu qui est déjà sur le tout.

Surmonté. Attribut d'une pièce ou d'une figure au dessus de laquelle il est placé une autie qui la touche immédiatement.

Tau.lé. Partition derécu.

Tare. Grille qui couvre la visière du casijue.

Taré. Position du casque.

Tau. Figure reprèsenlant un grand T.

Tenants. Supports (pii ont des mains humaines, anges, sirènes.

- 149

Tehrassé. Attribut de plantes , de bâtiments, posés sur la terre, sur le sol.

Tertre. Terre, sol, terrain figuré sous les arbres, plantes , bâtiments, d un émail parti- culier.

Tiercé. Partition de l'écu.

TiERCEFEuiLLE. Trèfle à queue.

TiGÉ. Attribut de fleur dont la tige est d'un émail particulier.

Timbre. Sommet du casque.

Timbré. Attribut de l'écu surmonté d'un cas- que.

Timbrer. Placer diverses figures au-dessus de l'écu.

Torque. Bourrelet posé sur le casque aux émaux de l'écu.

>ToRTiL. Sorte de diadème en perle dont est ceinte une tête de Maure, diadème en perle entourant la couronne de baron.

Tortillant. Attribut du serpent qui semble ram- per.

13.

Tdirné. Altriljut (l'un croissant dont les pointes regardent à droite.

ToT'RTKAT'. Pièce rondo en rmail.

TouRTEAU-BESA.NT. Pièco rondc mi-oniail, nii-mr- tal.

Trabk. lîois qui tient l'ancre; Làton qui supporte une ])anniôre.

Trait. Ligne, rang des carreaux de récliiquier.

Tranché. Partition de Técu. «

Tréflp:. Attribut d'une croix dont les extrémités sont terminées en trèfle.

Treh.lis. Pièce liéraldi(jue ordinaire; grille (]ui forme la visière d'un heaume.

Treuxissé. Attriliut d'un écu ou d'une pièce cou- verte de treillis.

Trescheur ou Tresciieir. Pièce honorable de se- cond ordre ; orle étroit orné de fleu- rons.

Trixcles. Fasces diminuées.

loi

Truis-deux-un. Attriliut do trois pièces posées en triangle, trois en chef, deux an milieu. une en pointe.

Vair. Email fourrure d'argent et d'azur.

Vair affrontk. Vair dont toutes les pointes ten- dent au cœur de reçu,

Vair en pal. Se dit lorsque chaque pointe corres- pond à une pointe.

Vairé. Attributd'un écuoudepièces et tîguresdonl Fémail est de vair par la forme, mais dont les couleurs sont autres qu'argent et a/An- (indiquer ces couleurs en hla- sonnant); fond de Técu.

Vaxxet. Coquille dont on voit le fond, Vextau.. Partie inférieure du casque. Veroette. Pal diminué.

Vercetté. Attribut d'un écu couvert de vergettes.

]m

Versé. Attribul d'un croissant dont les pointes re- gardent la pointe de l'écu ; de pom- mes de pin renversées.

Vêtu. Attiibut d'un écu ou pièce chargée d'une losange dont les quatre pointes touclient le bord de l'écu.

Vide. Attribut de croix et pièces ouvertes, au tra- vers desquelles on distingue le champ de l'écu.

ViGn.ANCE (Avec sa). Attribut d'une cigogne levant une patte qui tient une pierre.

ViLENÉ. Attribut de lion ou léopard dont on voit le sexe.

ViKES. Anneaux concentriques.

ViROLÉ. Attribut des animaux qui ])ortent des boucles ou anneaux d'un émail parti- culier.

Vn-RÉ. Attribut d'une pièce à replis carrés.

Voguant. Attribut d'un vaisseau représenté vo- guant sur la mer.

V^OL. Deux ailes jointes et développées.

Jo3

YûL AiuissK. Lorsque l'exlrémilé des ailes de l'ui seau est inclinée vers lai^ointe de l'écu

YoL plu:. Deux ailes pliées jointes ensemble. VoLTÉ. Double.

FIN.

TABLE DES MATIÈRES

IiUruiliiction. '

Chapitre I. Du blason en général 5

11. _ Composition des Armoiries 11

III. De l'ECU 'T

IV. Des Figures -3

V. De remploi (les Pièces li(Mior>ibles. . 31

VI. Des Pièces ordinaires 3o

VII. Des Figures des corps ii;ilurel>, des Figures arlificielles, et de celles de

fantaisie *!

Vlll. De l'Attribut 49

IX. Des Pièces chargées, accompiiguées,

et des Brisures 67

X. -- Règles générales 73

XI. Des Couronnes, Cas([ues, etc. . . 81 XII. Des Attributs relatifs aux emplois et

fonctions 89

Vocabulaire héraldique '03

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