EX LIBRIS Pierre LAMBERT CATALOGUE RAISONNE’ DE COQUILLES» INSECTES, PLANTES MARINES, E T AUTRES CURIOSITE^ NATURELLES, approbation & Privilège, TALOGUE RAISONNE' ï COQUILLES, AUTRES CURIOSITE’S On a joint a la tête du Catalogue quelques Obfervations générales fur les Coquilles avec une Life des principauxCabinets qui s'en trou- vent jant dans la France que dans-la Holan- de i Une autre. Life des Auteurs les plus ra - res qui ont traité de cette matière , & une Ta- ble Alphabétique des Noms arbitraires , tant François que francifés attribués aux Coquil- les parles Curieux. n Les Curieux pourront examiner les Ch- rlojïtés comprifes dans ce Catalogue chez, le Sieur Girsain t, Marchand , Pont Notre-Dame 3 tons les jours depuis 8 . heures du matin jufqua midi 3 & depuis i. heures après midijufqu'a 5 . heures 3 a commencer dit Lundi 23 Janvier 17 3 6 . jufquau Lundi- ,3 0 ; jour auquel on en doit commencer la Vente . L, prenait en qui liages , qui font p«uuv îtoire NarurefPè, m'a en gag, tourner en Hofande pour y f; choix de tour ce que je pourrojs. trouver de beau & de rare en ce genre: Je crois y avoir féiffi, St ( quoique partie intereiïée ) j’ofe di- re que j’y ai fait une Colleftiun qui paroîtra ades parfaite aux yeux des Connoiffeurs. Je me fuis attaché à ne rien prendre que de bien con- ditionné , &: qui puiffe entretenir l'amour qui commence à renaître pour cette forte de Curiofité. Si je m’aperçois que ie Public fb déclare en faveur de ces arnufe- mens , que Bonanni apelie avec raifon 9 la Recréât ton de l'efpnt & des jeux je ferai tous mes efFons. * n *j AVERTISSEMENT, pour me mettre en état de lui don- ner de tems en tems» non feule- ment en cette partie , mais généra- lement en tout ce qui peut être compris dans i’Hiftoire Naturelle , des Collections qui puiffent fatisfaj* re par leur fingularité les Naturali- ses & les Curieux. J’ai joint à ces Coquillages une lui te d’ Animaux tarit Infeâes que Reptiles , parfaitement confervés dans Tefprit de vin, ou autre li- queur confervative , parmi lefquels il y en a de fort extraordinai- res ,& même inconnus: On trouve- ra quelques Plantes Si Minéraux », mais en petit nombre, ne connoif-^ fantpas aries le goût du public pour cette partie.. Quelques Amateurs, excités par le goût qu’ils ont pour ces Curiofî- tés, vinrent chez moi auflî-.tôt qu’el- les furent arrivées pour les exami- ner fur le récit que je leur en avois fait j ils me parurent fort contens dn choix & de la condition. Je leur dq** AVERTISSEMENT, vi clarai que mon intention étoit d’eh faire une vente publique, m’étant aperçu par celles que j’avois déjà fai- tes, 'que lesCurieux aimoient allés ces fortes de ventes > qu’ils y vénoient avec plaifir , & qiwis les regardoierit comme un amufement. * Ils applau- dirent à ce deiïein , mais ils me con- feillerent d’en faire un Catalogue Raifonné, 8c d’y joindre quelques Obfervations générales fur ce gen- re de Curiofite. c Le defir de les fatisfaire, 8c d’être de quelque utilité à cette partie du public qui a du goût pour ces fortes de choies , étant l’unique motif qui m’a fait écrire , j’efpere qu’ils n’exi- gerontdemoini le ftile d’un hom- * On eft fort en ufage en Holânde de faire de ces Ventes , & elles font très-goûtées des Curieux- Elles peuvent même fervir àl’inftrja- éfcion du Public , par les chofes que ceux qui n'y viennent que par (impie curiofité enten- dent dire aux Connoifleurs , à qui ces Ventes publiq ues (ont une occafion de fe raflembler. On fqait de quelle utilité font les Ventes pu- bliques pour répandre la connoilfance des livres. VJ AVERTISSEMENT. me de Lettres , m les recherches d'un Phyficien. Peut-être ferai-je naître l’envie à quclqu’autre plus in- flruit de traiter cette matière à fonds 5. en ce cas je me tiendrons fort heureux Je n’avancerai rien que d’après les Auteurs qui en ont parlée & fur-tout Bonanni & Kum- fhtus 9 ou d’après ce que j’en ai apris en Holande , & dans les dif- ferentes con verfations que j’ai eues ici avec les Curieux. J ’Ai lu, par ordre de Monleigneur le Garde des Sceaux » le Catalo- gue Raijonnè de CoquiUes & autres Curtofités Naturelle*. Je n’v ai rien trouvé qui en doive empêcher l’im- prefllon. Ce 13. Décembre ï.73 y Gauyot, OBSERVATIONS OBSERVATIONS COQUILLAGES E s Produ&ions de la Mer font Une des principales par- ties de l’Hiftoire naturelle. En_ trc ces Productions , ce qui s’y trouvé de plus curieux font , fans doute , les Coquillages, qui ont toujours fait un des ornemens des plus beaux Cabinets, par leur nombre prodigieux , & leur varié- té étonnante. Plufieurs Volumes ne fuffiroientpas fi l’on vouloit réduire les Coquilles à .toutes leurs efpeces : il y a entre elles de fi gran- des variétés, que la plume la plus rapide emploiroit un tems confidcrableà en faire . A 1 ' z - OBSERVATIONS ’ le dêriô'mbfénTeftt. La difficulté redouble- roit Jtdïï par la différence des noms que 1. 'S anciens leur ont confacrcs, 6c qu’il eft impoffible de pouvoir rendre en notre lan- gue -, noms la plupart plus fouvent Grecs que Latins, 6c dont la lignification eft pref- q ue toujours éloignée de la configuration de b Coquille. Il feroit à fouhaiter , pour fatisfaire les Curieux , que quelqu’un eût le courage ‘bi-r^n+pridre une Hiftoire générale 6c Partie de la Curiofitc ous manque dans notre lan- gue , avec des gravures régulières des dif- férentes faces 5c profils des Coquilles , 8c des divers caradcres ou ornemens que la Nature a imprimés fur leur furfacCjle tout exadement deffiné d’après les origi- naux -, 6c que , fans s’éloigner dcsdiftribu- 1 tiens des différentes claftcs, genres 6c noms 1 que les Auteurs ont donnés à chaque ef- pece . on pût en même tems déterminer a chaque Coquille en particulier des noms analogues à leur forme , par left SUR LES COQUILLAGES. , 3 quels on pût fc les dêfignçx facilement. U y en a déjà beaucoup dont on eft , pour ainfi dire , convenu *, & j’ai remarqué que dans la Holande prefque tous les Curieux fuivent cette méthode, ce qui pourroit s’é- tablir aufli facilement en France. En effet, comment me faire entendre^ fi pour parler d’une Coquille exquife, dont je veux faire fentir la beauté , je me conten- te de dire , pour la fpecifier , que j’ai vit une * Pourpre d’une beauté parfaite , fi cet tcPourpre fe divife en une trentaine d’ef- peces au moins , toutes différentes entre elles? au lieu qu’en difant que j’ai vu une grande €[ Becujfe epineufe bienconfcrvcc, je me rends intelligible, & la perfonne à qui je parle fe forme , fur le champ , unejimage de la piece dont je lui veux faire la deferip- tion , pareeque je fuis convenu auparavant avec cette perfonne de donner ce nom a une Coquille quireficmble tout a-fait par * Nom donné à une efpece de Coquille. 1 J Pareil nom de Coquille. A ij observations fx te te d uhe Bec a (Te , A. d y Ajouter le terme d 'épitteufe , parcequ’cllceft pleine par tout de peintes très -aigues, & pour la diftinguer d’une autre efpeCe que l’on nomme aufli B ectfjfc czùfe delà pareil- le reffemblance, mais qui n’a aucune épine. U me femblc que ce feroit la méthode la plus facile pour mettre un Curieux , ch peu de tems , au fait de toutes les efpeces différentes , en confcrvant tôû jours le ter'- me génériques parce que le nom que l’on donneroità chaque Coquille, ayant raport, autant qu’il fe pourroit, à fa configuration, ou à ce qui feroit reprefenté de (fus par lès couleurs , la vûe que l’on en auroit fuffi- ■ roit pour en rapeller le nom, & lé nom fuffiroit pour s’en rapeller l’idée.Le langage des Curieux Fleuriftes n’eft-il pas établi à peu près fur le même principe, 5c n ont-ils pas trouvé la maniéré de pouvoir s enten- dre en parlant de leur curio fi té ? J’offre volontiers mes foins & mon at- tention pour conduire la gravure, a ceux oui voudroient entreprendre cct ouvragé , y ■ SUR LES COQUILLAGES. 5 afin de pouvoir contribuer en quelque çho r fe à une cnfreprifc ( diiificde à la vérité , Sc de longue baleine ) mai? e^ui feroit utile & agréable. Monfieur de Tourncfoft , à qui la Bota r nique e.ft fi redevable par le bel ordre qu’il y a mis, avoir deflein de travailler fur cet- te. matière , comme il avoit déjà fait fur les Plantes. U y auroit, fans doute, répandu la même clarté j mais malheureufement la mort la prévenu, & nous a privé par-la d’un ouvrage qui fûrement auroit etc parfait. Dans cette vûe, Monfieur' de Tour- nefort avoit fait une très-ample coUc&ioh de Coquilles , qu’il alailîees après ^Pmort i Louis XIV. Le Roi les accepta volon- tiers *, il en commit le foin à Monfieur Fa- gon., fon premier Médecin \ & ce grand Monarque ne regardoit pas le plaifir qu’il preuoit à. les confiderer de te ms en tems , comme un arnuJènaent indiene de Sa Ma* jefté. Après la mort de Louis XIV. elles ont paifées entieks mains de Monfieur le Duc, * OBSERVA TIONS Je Roi les lui ayant données pour augmen- ter le Cabinet d’Hiftoirc naturelle que Son AïtëfTe Sérêniffimefaifoit -, Cabinet très cé- lébré aujourd’hui , & dont j’aurai occafion de parler plus bas. Cette partie de Phylique n’eft pas une des moins curieufes, quoiqu’elle ne paroif- it à bien des gens qu’une bagatelle. Les An- ciens ne lui ont pas refufé leurs foins : Diof* corides ôc Pline nous ont laiffe des echantil» Ions de l’étude des recherches qu’ils en avoient faites. J’ai fouvent remarqué que ceux qui en parloknt ordinairement avec indifférence ne les^tvoient jamais examinées , & s’ima- ginoient que toute coquille reffembloit ^ une autres que la terre n’en fournilToit point d’autres que celles de nos Limaçons *, les rivières que celles de nos moules ; & les mers que celles des Huitres que nous avons coutume de voir ici. J’ai eu quelquefois k plaifir d’obferver l’extalc dans lequel fe trouvoient prefque toujours ces perfonnes prévenues , stt’ourçrture d’un tiroir de pie. SUR LE$ , ÇOQyiLl £G ES. 7 cc$ v çhoifie$j ils ne, me quittoient ggeKs fans me prier de leur procurer revenir s une fécondé fois pourles confidér er avec plus d’attention. En effet, rien n’eft plus féduifmt que la yaae d’un, tiroir de Coquilles bien émail- lées ; le Parterre le mieux fleuri n’efl pas plus agréable, & l’oeil cft frapé il mçr- veilleufemcnt, que l’on a de la peine à pou- voir fc fixer: l’embaras eft de feavoir ce que l’on doit admirer le plus , ou de la, perfedion du travail de celle-ci , ou de la vivacité des couleurs de celle là; de la ii- métrie merveilleufe de cette autre , eu de l’irrégularité harmonieufe d: cette dernie- re. Enfin tout étonne , jufqu a la plus peti- te de laquelle vous ne pouvez quelque lofs découvrir la perfection que par le lecouxs d’un Microfcope , qui vous y fait obfervcr des beautés dont vous ne l’auriez jamais faupçonnée , de vous force à vous ccricr .que * La Nature n eft jamais plus grande que dans [es plus petites chofes. * Natttra nunquam major quhn in miitirnis.. A iiij t OBSERVATIONS Qtifc dé Variété dans leurs formés ! Jà-' niais la Nature nes’eft: joiiée* avec plus dé dîv erfitê dans aueunrde feS Prothrdions *, il y en a de plates , de concaves , derondes 3 dé demi rondes : les unes font denrdlécs, les autres cannelées ; celles ci herilfées , cel- les-là rabotéufes ! les unes ont le tcft dur comme la Poitrpr s% les autres font fi légè- res qu’à peine on ofe les toucher, comme le Nautile de papirr : dans celle-ci 1* Animal' cft enfermé , pour ainfi dire , dans un ctui comme dans les Turbinites \ ou par deux* cloifons , comme dans les Huîtres : dans ' celles-là il ne l’efir que d’un côté, & de l’au- tre il relie fi fort attaché aux rochers , que" ce n’efl qu’avec grande- violence qu’on len arrache, comme le Lepas : d’autres font ou- vertes par les deux bouts, & relfemblent ailes à une bouche béante , comme celles que l’on apelle en Latin Chanta: la tête des unes eft tournée en vis ; celle des autres eft ïmic: quelques-unes ont double Coquille, d’autres n’en ont qu’une feule. Enfin , fans, «ntrer dans le détail des variétés de leurs J SUR LIS COQUILLAGES. % C^qleurs^ qui vont à l’infini , leurs formes feules ont ener-’clles un très>- grand n©tnfeî» ; de différences , qu’il e-fl: prcfque impolfiblfc de décrire exaélement* Leur intérieur ne méri te pas> mefins dtat*» rend on. Que de préei fion dans leur# ques !Q»e de fageffe l’Auteur de la Nature n’a-t-il pas répandit dans les différentes di** ftri butions quel’Animaî , qui y fait fon fé- jour y a construit lui-même pour fes com-l modités I Où cela ne eonduiroit-il pas , fi> Ion vouloit aulîi aprofondir & cherche* connoître de près cet Animal , de qüelitej façon il eft logé dans fa Coquille , corft-, ment il y agitpourfcs bcfüinSj&r milleau-: très chofes qui en feroient des fuites infé-, parables,& qui pourroient faire un obje t : phyfique affés effentiel pour mériter l’at-* tention particulière des Naturalises ! C& que Moniieur de Rcaumur , de l'Academie dçs Sciences, a dit àl’occafion de quelques- unes de ces Coquilles , montre de quelle, curiofité , fk même de quelle utilité pourt ïQÎcnt être de pareilles recherches. » l ^OBSERVATIONS * L*s Arrives y peuvent auiïi trouver leu* < avantage. Les Coquilles Je placent aifépient dans la Sculpture, & fc groupent a^hçu-. feulement: leur vue peut infpirey^s idées, neuves pour les formes tant aux Arçhitc- &e$ qu’aux Sculpteurs, & meme aux Pein- tres, Le nom d’efcaliers en Limaçon, don- né à nos cfcalicrs à vis, ne permet pas de douter que la première idée de leur con- Ifrudtion ne foit due à . la difpofition inté- rieure de certains Coquillages. Les Bijoutiers & Metteurs - en - œuvre peuvent les emploïer agréablement, & mê- me utilement en mille occa fions. Ne le ur doivent-ils pas déjà l’invention de nos char, nieres? N’en ont-ils pas déjà formé des bob- tés dontl’exécution eft devenue très-agréa- ble ? Il ne manque à la Coquille , pour fai- re fortune, &: être trouvée digne d’être mi- fe en ufage , que la qualité d’être auffi rare que de certains cailloux , ou pierres pré- cieufes -, on la recbercheroit en ce cas, tout le monde en voudroit avoir, & on coni- mençeroit à y découvrir pour-lors des beau- SÜR LES COQUILLAGES. ** te£ au {quelles on ne faifoit poirtCailpairâ- vaut ({'attention. La difficulté ^ue l’otva à acquérir lés chofes, nous pique plus quel - 1 quefois que leurs beautés. L’on ignore le plus fouvent l'avantage que l'on pourroi-c tirer d’une chofc , que parccqùe l’on ignore la ebofe même ; & par l’idée de bagatelle que l’on s’en eft toujours fait , foit par pré- vention , foit par habitude , on ne veut pas ordinairement fe donner la peine de l’exa- miner. Il fe trouve des Coquilles d’une gran- deur & d’un poids énorme, mais elles né conviennent gueres que pour garnir des deflusde Cabinet ou d’armoire *, celles qui font propres pour les Curieux font de la moyenne efpece. Les petites cependant ont beaucoup de Partifans , parcequ’elles ne tiennent pas tant de place dans les Cabinets , & qu elles font, pour ainfi dire , plus achevées que les grandes . La plûpart des grands Curieux de la Holande les veulent avoir des différais âges, depuis la plus petite î* fi f ' © B S £ R V Â,T IONS glande , afin, de pouvoir les. examiner àxm toupies états par où elle? paient. Comme on m’en avoir demandé de çette efpeee , jf me luis attaché à en chercher , heureufe^ ment j’en ai trouvé de très-belles. U y en a deiort rares dans la Collection que j’ai faire , qui même font tout-à>-fàitin«- connnèsiei, & que je n’ai trouvé gravées en aucun endroit. L.orfque je mets quelque- fois dans le Catalogue l’épitliete de rare à une Coquille qui s’y trouve 3. 4. ou y*, fois, cela ne doit pas diminuer la réputa- tion de rareté qu’elle a acquife, pareeque ce n eft point le Cabinet d’un feul particu- lier que j’ai acheté , mais un amas que j’ai fait avec beaucoup de foins & de recher- ches a de tout ce que j'ai pu trouver d« beau & de rare. ■> ; Toutes les fois qu’il m’eft tombé fous fa main une pièce diftinguée', & recherchée 4 *s Curieux , je l’ai prife préférablement, & je i aurois trouvée encore plus fouvent que le ne I aurois pas laiÆec , pour être en état de fati$fain%ici implus grand nombre d ’ A* SUR ttS CÔOyïLmœS. if fnatCtirs. J’ai eu 4ê bonheur de trouvctatrifi idc ces jca'x ■ • ou ces caprices , dans lcfqucte ta Nature 4e plaît quelquefois , qui fure- ifttnt piqueront ks CurieUx rpar ldur fingti- larité. Ces hazards ne font pas ordinaires > ce qui fait qu’on les eftime fort en Hdlandc. Je veux parler de ces groupes de Coquilles forrrfés par la Nature même, & de ces Co- quillages adherans à des 'morceaux de rov chers. C’eftun abus de croire qu’il faffitdefe promener fur le bord de la mer,pour remi plir facilement fes poches de Coquillages ; j’y ai padé plufieurs journées fans en avoit pû trouver une leule qui fut digne de quel- qu’attention. Les flots qui les battent con- tinuellement , & les roulent avec les caili loux fur le lablc ; l’injure des faifons àlai- quelle elles font expofées, le froid & le chaud , le Soleil & la pluie 3 qui alternati- vement fatiguent & altèrent leur écorce,8£ la fange dans laquelle elles s’anéantident'i, pour ai n fi dire , par la fuite des rems , join^ aux différais infectes qui s’y attachent or- t 4 50 BSBUVATIO NS : dinatrement auffitôt que l’Ammal a perdu ila vie, & les percent quelquefois d’outjrc cri outre : tous ces accidens leur font per-, dre totalement leurs formes & leurs Cou- leurs , enforte que l’on n’en reconnoît pref- que plus l’efpece *. du moins leur fraîcheur & leur éclat difparoiftent , & l’on n’çn " peut tirer aucun agrément. Voila ce qu 1 fait ordinairement la difficulté de les trou- ver bien conditionnées ; de façon que toute Coquille ( quelque commune qu’elle loir J doit être réputée rare , quand elle atteint au point de la confervation qui lui eft ef_ fentielle. Chaque rivage , outre cela , a fes Co- quilles , & les plus belles ne fe pêchent gueres qu’en pleine mer -, comme l’cfpccc appellée la Thiare\ auffi bien que toutes les Bivalves , que l’on ne trouve jamais fur le bord de la mer qu’elles nefoyent fort en- dommagées. Avant qu’une Coquille foit en état d’en- trer dans un Cabinet , elle eft fujece à bien des accidens , qui fou vent i empeenent il y SUR LES COQUILLAGES. i.j ; trouver placé y les plus belles 1©$ plus 3 finguliercs ne croiflant pas fur nos côtes, & ' venant la plupart des Indes Orientales ôc Occidentales, ou d’autres pais fort éloi- gnés. ? Il faut , pour qu’une Coquille foit con- ditionnée , qu’elle foit pêchée dans la mçt ou fur fes bords , félon fon efpece , lorfque l’Animal eft encore vivant. Il faut que le hazard la procure belle. Celui qui l’a pê- chée doit aporter toutes les attentions pof- fi blés pour la tranfportcr fans dommage , fur tout, fi elle eft garnie de pointes, qui fc caftent facilement. Il y en a de cette efpece que l’on n’ofe prefque pas roucher,&: d’au- tres qui font fi minces qu’elles fc brife- roient en mille morceaux pourpeu qu’elles fuftent preflées. Le mérite d’une Coquille eft d’avoir toutes fes pointes , fes bords , ou fes lèvres faines , & fes couleurs vives : ce qui fe dé- truit facilement fii’on n aporte pas toutes les précautions néce flaires pour qu’elles ne fe frottent point les unes contre les autres p ©BS&RVATIONS r^ans le trà'nfpdït ■> fans cette condition les 'Vrais Curieux n’en font pas grand cas. Il y 'en a ^cependant quelques unes pour 1 ef. -quelles on r de l'indulgence, autrement oh neles polTederoit jamais fi on les vouloi t dé cette perfeéHonreefont les grandes Be- crijfés épiMoufhs , £>C les Concha V mens , def- quelles ileft absolument impoffiblede trou- ver toutes les pointes parfaites , & l’on e(l affés content quand on en peut pofleder quelqu’une de çette efpcce à laquelle il re- lie encore quelques pointes entières. La Coquille après fon trànfport doit paffer entre les màins de gens au fait pour la nettoïcr j car on eft obligé de polir les unes , &: d’ôter aux autres une croûte en- durcie formée par le limon dans lequel fé- journent ordinairement la plupart des Ani- maux qui les habitent ce qui exige une grande patience , (li’on n’en veut point al- térer le coloris i autrement on rifqueroit trop , fur-tout a l’égard de certaines , com- me les cfpeces apellccs Argus 6c Draps d'or 9 dont les couleurs , quoiqu’extréme- ment V>' SUR LES COQUILLAGES. i 7 ’ wicnt vives , font fi légèrement imprimées far la furface , que le poli le plus doux fe- rait capable de les enlever. Si l’on veut fai- re revivre le luftre qui eft naturel à cette efpece , on doit fe contenter de les polir avec la main , après les avoir légèrement nettoyées. Fortfouvent, après s’être donné toutes ces peines pour les mettre en état de faire l’ornement de quelque Cabinet , il arrive que d’une douzaine de Coquilles, qui au- ront coûté bien du rems & des foins , on fera obligé d’en mettre au rebut plus delà moitié , par raport aux défauts qui étoient cachés par cette croûte ou ce voile, & q U - fe découvrent après le nettoiement. Les Holandois entendent parfaitement l’art de les nettoïcr & y excelient,fansdou- tepar la grande quantité qui leur en palfe par les mains j cela eft chez eux un elpecc de commerce , & une occupation de la- quelle plùfieurs trouvent à fubfifter. C’eft eux que l’on peut s’adrefferpour en avoir plus commodément ; le nombre de vaif- if OBSERVATIONS féaux qu’ils envoient jufqu’aux extrémités du monde leur procure, avec plus d’abon- dance les richeiïes de la mer, & je crois que c’eft la Nation la plus opulente dans cette partie. La facilité que les Holandois ont à ac- quérir les Coquilles , n’cmpcche pas qu’ils ne les pouffent quelquefois a un très-haut prix , quand elles fe trouvent parfaites, & qu’elles ont quelque réputation. En voici un exemple. Le Cabinet de feu Moniteur de la Faille , Auditeur des Etats , fi renom- mé par le beau choix de Coquilles qu’il pofledoit, fut vendu à la Haye il y a quatre ans , & a fervi à en enrichir beaucoup d’au- tres. U s’y en trouva une en particulier, d’environ deux pouces de longueur , de l’efpecc de celles que l'on apelle Amira- les , & à laquelle on avoit donné le nom de Qid&n'ulli, qui fut achetée par un Marchand mille vingt livres de notre argent. Cette Coquille orne a&uellement le Cabinet du Roi de Portugal, j’ai eu de celui qui en fut l’acquereur une bonne partie de ce que j’ai SUR LES COQUILLAGES. if raporté dans ce dernier vo’ngc. Gette Co- quille n’eft pas la feule qui ait monté à ce prix. Dans la Préfacé du Cabinet de Rum- phius , édition de 1711. on y parle d’une pareille Coquille qui avoit coûté cinq cens florins d’Holande. Les Holandois ont pour cette Coquille une fureur dont je ne puis découvrir les raifons •, elle y eft dans une réputation fi haute que l’on ne peut point leur en arra- cher â même de médiocres , fans y mettre un très gros prix, aulfi ne m en fuis je pas chargé. Si c eft par raportà fa beauté don t je conviens , il s’en trouve d’autres efpe- ces 3 &: en quantité , qui ne lui ccdent en rien de ce cote. Si c cft pour fa grande ra« reré , j’avoiie que je ne l’ai pas trouvée tcl- le,puifqu’il y en a, & quelquefois plus d’il.. ne,dans les moindres Cabinets. Il cft vrai qu il n y a point de pais oùl’on rende plus de juftice aux ouvrages exquis tant de la Nature , que de l’art, de quel- que' genre que ce foit , & où l’on ait plus d’ai ueur pour acquérir tout ce qui cft beau; Bq «,„■ . OBSERVATIONS ïi5 s m Ii up 35 t Trmmorm a aoinaw^à :^es : moindres particuliers y ont des Cabj- iBçtç allés bien choifa. Ce qui fait aufti que vjnalgfé la quantité de tableaux des grands : : Max-res-, de defteins , & d’eftampes qu’ils poftedent , il eft très difficile de leur en^ti- îte^FÎtuêiiie de ceux des Maîtres qui ori- iginairement ont travaillé chez eux , quoi- que leurs apartemens foient tous remplis de ces morceaux choiiisqui fontfi renom- més pour le coloris & pour l’extrcmemçnt fini. Je me fuis trouvé à la Haye peudantcc dernier voïage J à la veiitc du riche Cabi- net de Mon fieur Schuylemburch , Bour- ©uemeftre de Harlem , où je n’ai pû acqué- rir aucun tableau, avec ciperance de pou- voir trouver ici quelque avantageais paient un gros prix tout ce qui leur plaît. J’ai vu à pelft , chez un particulier nommé Mr. de Reuvc , qui eft très-curieux en tableaux , Ôc quiaune collection très-précieufcde defleins des meilleurs Maîtres: j’ai yû,^ un deffein.de. Raphacl,qui. ne confifte que dans une tête , un pié & deux mains,qui fonti’é- tu 4c d’une des" figure s de cette belle tranf- SUR LES COQUILLAGES. ti figuration fi renommée , & qu’il m’a dit avoir acheté aune vente environ iSob. livres de notre argent: ce qui m’a été cer- tifié par les Curieux qui connoiffent ce deffein , & qui avoient été prefens à cétte vente. Je crois que l’on me pardonnera çe'ttc petite digreilion , que je n’ai faite que pour aprendre qu’on ne doit pas s’étonner fi en voïageant chez eux , on n’en raportc pas un grand nombre de curiofïtés. C ’e-ft un abus de O'oire qu’avec de l’argent on leur tire aifément des mains les belles chofes qu’ils poffedent, parce qu’ils en ont en abondan- ce y ou pareequ’ils ont la facilité de les ac- quérir. Voilà le troifiéme voïage que j’y fais, & j’ai eu bien de la peine ( comme on apûs’en apercevoir) à faire une très-peti- te récolté. Les Curieux, qui ont été en Ho- lande , feront garans de ce que j’avance. Les Coquillages font l’objet de la re- cherche de deux differentes fortes de per- fonhes ; je veux dire des Phyficiens & des Curieux. Le but des uns , en les pofTedaht, U üj ii OBSERVATIONS cft d’cn éciîdier la taufc , le principe & lés fuitfes*eeqni eft proprement ïcRécreatio men- tis de Bonanni. Les autres ne les recher- chent que pr opter Kecreationem oculi i par délaftément , & pour fe procurer un coup d’œil agréable en obfervant la variété des formes & des couleurs dont elles font or- nées. Je ne prétens pas cependant dire par- la que l’unique motif des Curieux, en ac- quérant des c u ri o li tés , foit ramufement, 8c que le Phyfieicn n’ait en vue que l’étu- de , 8c ne compte pour rien la récréation des yeux ; mais feulement que l’agréable qui s’y rencontre n’eft qu’acceffoire pour le Phyficien , comme l’étude 8c la recher- che le font pour les Curieux. Quelques Naturaliftes veulent les Co- quilles brutes , les Curieux les veulent po- lies , afin d’en mieux apercevoir toutes les beautés; 8c j’ofe dire que ce n’eft point voir la beauté d’une Coquille telle que la Natu- re l’a formée , fi cette Coquille n’eft aupa- ravant dépoiiiüée de cette crafte qui lui eft totalement étrangère. Quand on fe conten- SUR LES COQUILLAGES. 43 te de la netoïer fimplement & avec mena* gement , pour y mettre enfuitc une eau 4 e gomme légère , ou la polir fans en altérer les couleurs, loin d’en changer la Nature, onladévelope entièrement, & on la met en état par-là d ette obfervee plus exacte- ment dans toutes fes parties. L’Auteur de ta Nature , qui ne Elit rien en vain , ne 1 a ornée des couleurs que 1 on y découvre par ce moien , que pour qu’elles foient vues Sc admirées. Combien perdroit-on , fur-tout dans les petites qui font toutes admirables, fi l’on n’ufoitde cette précaution. Les Phyficiens ne reconnoiffent une Co- quille que par fon nom originaire , & ha- billée le plus fouvent à la Grecque. Ils» fe révoltent, quand on lui en veut donner un François , qu’ils apellent ordinairement c.n- tr’eux un nom arbitraire , ou un nom de nitsYTe. Nos Curieux , au contraire , s effa- rouchent quand ils entendent prononcer un mot Grec j & le mot de * Pemyddiih * Nom donné à une efpece de Coquille. B iii) OBSERVATIONS '«il* cit aufii heriffc que la Coquille U ^pfcusfiéiaiKüfeïsr, t vr^onnoyn uuoq e . Pour éviter tout embarras dans ce Cata- logue , je n’ai fuivi que les trois Cia (Tes gé- nérales le plus en ufage. En y dénommant une Coquille à fon Numéro , quand je connois fon génre ou fonefpece, je les nomme la première fois que la Coquille j paroîr : j’y joins, quand je le peux, les noms qui leur font donnes , tant par les Auteurs qui en ont parlé , que par les Amateurs j iï je fçiis quelque chofe de particulier tou- chant cette Coquille que je nomme , je le dis en même tems } fouvent je ne lui don- ne qu’un nom de guerre , n’en fçaehant: ■point d’autre j & comme c’cft un Catalo- gue que je' fais pour parvenir a la vente qc ce qury eft énoncé, j’ai cru pouvoir 91e fervir des noms ufités entre les Curieux , ôc faciles pour eux à retenir , plutôt que de u’en point mettre du tout, en çqn- fervartt toujours à la Ce quille le nom.de fa ClafTe. D’ailleurs les Curieux ( comme je l’ai marqué ci-devant) ont la liberté de ve- SUR' ISS COQUlUmGES, iliùexàmînèr les Coq : uülèsnl ; iwfpp^bi»i^> celles dontje nom nè dofoneroit pàs’iméfcon- rioilfance a (Tés precifè 1 . J’ai Cru qu’il ferotdà propos de donner ici une légère idée des dif- • fcrentes claJes &c genres dans lpfqüelsion ^rcoiiturne de divifer le plus ordinairement les Coquillages. •< Les Coquilles font d’une ou de deux pièces ce que l’on apelle 'Univalve ou>Bi- v'tàvè j & par confequent il ne devroit :j y avoir que deux claJes générales > cepen- dant on en fait ordinairement trois , parce- quel’ondivifeen 2. celle desVnnrœlvesïàfafi. donc j’apéllerai la première clalTejCelle des Univalve s qui ne font pas turbinèss , ou qui ne forment mille volute •, en Latin Tefiao.ea non turbin ata. * La 2. cia Je fera celle des Vnivalves turbinèss , ou turbinites 3 qui for- ment une vo\ntt:^nhtitmTeftacea turbinata. Là 3* êla Je fera celle des Bivalves ; Tefia- Cea Lïvaluia : quoiqu’à le prendre à la ri- smrno^.V ? : ,t- s > • Mot que Tonne peut gueres rendre en- *6 OBSERVATIONS gueur , les Umvalves de la fécondé clafTe pourraient être apellées bivalves , ainfi que celles qui font à deux portes ou battans , parteque l’Animal de prefque toutes ces cfpeces a un Opercule ou couvercle engen- dre avec lui , & attaché à une partie de fa peau , comme l’ongle l’eft à la chair, qui lui fert de défenfe, avec lequel il fe ferme toutes les fois qu’il veut fe retirer dans fon étui. La Nature a fait cette porte fi jufte, fi bien proportionnée, qu’il eft impoflî- ble d’apercevoir la moindre divifion quand l’Animal yeft enfermé On peut obferver la meme exa&itude dans les Bivalves ,qui ont des charnières fi liantes &c fi juftes, & dont les deux battans , malgré leurs contours de leurs formes irregulieres , 'ferment avec tant d’exaditudë que l’Orfèvre le plus adroit ne pourroit parvenir à cette pré- cifion. Je me ferviraidonc fimplementdu mot d’ZJmvalve , pour exprimer dans le Cata- logue les Coquilles comprifes dans la pre- mière clalfe. Celui de Tnrbinite me fervira SUR LES COQUILLAGES. *7 pour celles de la fécondé cia (Te . &: enfin le mot de Bivalve ou Doublet e comprendra toutes celles de la troifiéme clatfe. Les ZJnivalves de la première clafie , ou qui ne font point Turbirittts 3 n’ont pas en- tr’elies grand nombre de divifions. Les ef- peces les plus générales font les Lepas 3 ou Patelles a les Oreilles de mer , les Dentales \ quelques-uns y comprennent auffi \ss Nau- tiles, Les Vmvalves Turbinitsscpii forment la fécondé clafle font les plus nombreu- fes en divifions. Ses principales font les 'UmbiUques 3 les Sabots , ou Culs de lampe , les Lunaires , les Demi - Lunaires , les Cafques 3 les Adurex , les Pourpres , les Conques 3 les Globoféss 3 ou Sphéri- ques 3 les Tonnes , les B iccins 3 les Trompes 3 les Cornets 3 les Egaillés 3 les Tolutes ,, les Pyramidales 3 les Cylindriques 3 les Ailées x les Pentidaüiles ou Digitales 3 les Porcelai- nes 3 les Nerites 3 & les Lamas, Les Bivalves qui font celles delà troifie- me claffe , fc divifenc ordinairement en > 1 t«S ,?'JTO BSERVATIONS Ch ami s , Moules , Peignes , P tx'pncles , . pu C oe/mlleè de S .J acZfMcs , P mîtes marines ^ Huî- tres 3 Tenilles ou Tellines , Solenes. (, Toutes ces divisons des trois clafles ra- »• portées cbdeifus font encore fujetes entr’el- 3 des à des fubdivifions qui vont à l’infini Sidans les Auteurs qui ont écrit fur cette ma- -tiere. Ces Auteurs n’ayant prefque jamais donné que la deferipnon de leurs Cabi- nets , ou de ceux qu’ils entreprenoient de décrire , n’ont point établi de principes ailés étendus., aifés fûrs , ni aifés clairs ; de là - vient que non feulement ils font la plupart - très-difïerens entr’eux au fujet de la fub- divifion de chaque cfpece -, mais encore faute de principes ils ne font point d’ac- cord :avec eux - mêmes , ou du moins leurs diftributions font tellement arbitrai- res qu’il eft impoiïiblé d’imaginer ce qui a pû les déterminer à placer une Coquille fous Un genre plutôt que fous un autre: ce qui fait fouhaiter à chaque moment , comme je l’ai déjà dit, un ouvrage bien détaillé fur cette matière qui puilfe fervir SUR LÉS COQUILLAGES. 25 de rtïôdele invariable ' u ‘- ; ' ; ^ Qnfent affés qu’il m’auroît été itnpoflî- bb d’entrer dan? le détail de tous ces dif ferens genres &: elpeces dans ce Catalogue-, outre que l’entrepnfe auroit été certaine- t'ment au deffus de mes forces ÿ le rems qüc je m e fuis preferit , pour me mettre en état d’expoler en vente ces curiofiités , ne m ? au- roit pas permis de l’exrecuter , ayant eu > à peine quinze jours pour les mettre en or- dre , & pour en établir le Catalogue. 1 J J’ai crû faire platfîr au Public de lui don- ner une Lifte des principaux Cabinets de Curiofités naturelles , & en particulier de Coquillages, qui exiftent a&uellement tant en France qu’en Rolande , ou du moins de : ceux qui font venus à ma connoilfanCe. ! !> i : /h ; , • : 1 : M O,'. i:oi -V NATURELLES, ET fur-tout de Coquillages 3 qui exiftent- aBuelkment tant en France quen Holande. I L y a à Paris au Jardin Royal des Plantes un très beau Cabinet d’Hiftoire Naturelle , dont Mr. Bernard de J u s- sieu a laggarde. Il travaille conjointement avec Mr. fon frere à le mettre dans l’ordre le plus convenable. Ce Cabinet s’augmente & fe perfectionne de jour en jour par les foins de Moniteur Dufay, Intendant de ce Jardin •, Moniteur le Comte de Maure- pas , & Moniteur le Controlleur Général donnent tous les ordres nccelTaires pour fai- re venir toutes les C'uriolîtés tant des In- des orientales qu’occidentales 3 qui peu- DES CABINETS. vent l’enrichir , parmi lefquelles les Co- quillages ne font pas oubliés. Le célébré Cabinet de S. A. S. Monfei- gneur 1 Duc de Bourbon eft dès à prefent un des plus confîderables de l’Europe: Il réunit généralement toutes les parties de l’Bifloire Naturelle j 8c il y a lieu de croire qu’il deviendra un des plus riches qu’il y ait jamais eu dans le monde, par l’attention qu’à ce Prince à l’augmenter & à l’enrichir de tout ce qu’il peuty avoir déplus curieux. Les Coquilles n’en font pas le moindre or- nement , puifque ce font celles ( comme on l’a déjà dit) qui formoient le Cabinet de Monsieur de Tournefort, qne ce Prin- ce grodit encore tous les jours des mor- ceaux qui ne s’y trouvent pas. Monsieur Geoffroy, célébré Chimiftc, Pensionnaire de l’Académie Roïale des Sciences , poflede un Cabinet des plus cu- rieux Se des plus rares pour les foffiles , les minéraux & les métaux ; on n’en peut voir nulle part une fuite plus belle & plus com- plété. Il l’a enrichi auffi d’une fort belle colledion de Coquilles. ■* LISTE Moniteur Pajot d’Ons-eh-Bray ,'Àca- déndcièn Honoraire dé l’Académie Roïale des"*ScïenceS , dont le Cabinet immenfe dans toutes les parties de la Phyfique eft connu de tout l’Univers , & qui raffemble fur-tout, ce qu’il y à de plus curieux, & mê- me d’unique dans la Mécanique, n’a .pas négligé la partie des Coquillages. Monfieur de Reaumur, de l’Acade- mie Roïale des Sciences , dont j’ai déjà eu oocafion de parler, a formé un Cabinet d’Hiftoirc Naturelle, dans lequelon voit - des fuites auflï inftru&ives que curieuïcs des matières qui ont raport aux diverfes parties de la Phyfique > entr’autres une fqi- *-te complété de tous les differens métaux terrés qui exiftenten Europe , de particu- lièrement en France , ce qui eft unique ; cette recherche ayant été faite avec un foin extrême , &C même par les ordres de feu Mr. le Regent. On y voit auflï une très- àmplé colle&ion d’Infc&es, confervês avec •foin , & pris dans tous les états diderdns par lefqucls ils pafïent. Ce fc avant Àéadc- micien DES CABINETS. >3 ïnicien n a pas regardé les Coquilles corn- ac un oojet indifferent ; &c quoiqu’il ait- traité cette matière en Phyficien habile y , il en a raflemble une fuite qui attireroit l’at- tention mems des iimples Curieux. Monfieur B o n 1 E r de la Moiffon, Tréfoner Général des Etats de Languedoc, plus Phyficien encore que Curieux , tra- vaille tous les jours à augmenter un Cabi- net d’Hiftoire Naturelle qui eft déjà conli. derable , & qu’il paroît vouloirpoufTer à l a perfection, dans lequel il a placé nombre de Coquillages bien choilîspour la variété & la condition. Monfieur Mahudel, Médecin & mem- bre de l’Academie Roïale des Belles Let- tres , a fait une fuite curieufe de Coquil- les de toutes les efpeces qu’il a pu trouver, dans le deffein qu’il a d’exeeuter ie projet de feu Monfieur de Tournefort j projet déjà fort avance. Son Cabinet renferme beaucoup d’autres Curioiïtés Naturelles, qn’ilarallembléespour en faire l’objet de fon etude de fes recherches, * 54 Mordleur le Duo de Sully a porte tous les tours fes foins & fon attention à compléter un Cabinet d'Hiftoire Naturel- le, qui conüfté en nombre de Plantes Ma- rines , Congelhtions , Coquilles, Pétrifi- cations, Criftalifations, & autres produ- ctions de la Nature, tres-curieufes &. très- bien choilies. Moniicue Seyin , Confeiller honoraire du Parlement, donrle goût fur 8c exquis eft connu de tous les Curieux , a chez lui c' tfn aflfemblage des Merveilles de la Nature de l’Art, qui font prefque toutes uni- ques dans chaque efpece , qui fait l’objet de fa curiofité. On y admire des Vafes de Jafpe 8c de Criftal , des Agates œillées, des Onix, des RuNs, des Dendrites , connues fous le nom de Pierres arbonfèes ,des Pier- res préoieufes gravées 8c non gravées , 8c mille autres raretés d’une beauté furpre- nante: Tout y eft merveilleux , &c l’onfçait que rien n’y trouve place qui ne foit mar- qué au coin de la perfection , 8c du choix le plus fcrupuleux. Il à formé , avec bien DES CABINET S, du tcms 5c des. recherches , un Cabinet de Coquillages y dont la beauté , la condition 5c le choix font à toute épreuve. Ce Ca- binet palTeroit al rarement en Holandc, ou il s’en trouve de fi beaux, pour un des plus précieux. On voudra bien me permettre de témoi- gner ici à Moniteur Sevin une reconnoif- fance publique de tout ce que je lui dois : c’eft lui qui m’a infpiré de l’amour pour lest Curiojités Naturelles, en m’en faifant fou- vent admirer les beautés , 5c je lui ai de? obligations infinies de toutes les inftru- dions 5c tous les confeils qu’il a bien vou-- lu ne me pasrefufer dans toutes les ocqsl^ fions qui fe font préfentées. Monlieur D e s-a llier d’Argen villes Maître des Comptes 5C Secrétaire du Roi * a formé pareillement, un Cabinet de Co^ quilles qui ne le cède qu’à celui de Mon-, fieur Sevin.l n’épargne rien pour s’enrichit dans ce genre , aulh-bien que dans les au- tres parties de i’Hifloire Naturelle doue tl eft déjà tiès*bu'ït fourni. Son goût- V 3 É T a L LS T El: { " .général;,' &: foii Cabinet d’EftsnrtpvS , de Tableaux & de DttfFelns , dont le choix ck très beau 8c confiderable , cft connu des Amateurs tant en France que dans les pais étrangers. Monfieur d’Argenville ne s’en tient pas a la feule contemplation de fes curiofités , il travaille actuellement aune Hiftoire des Coquilles 8c des Minéraux , qu’il projette de donner au public en Latin 8c en François } elle eft déjà fort avancée. Moniteur de Jullienne des GoJ^elins , connu des Curieux par le beau choix qu’il a fâit de Tableaux, DcfTeins 8c Eftampesde divers grands Maîtres , 8c par les foins qu’il a pris d’enrichir le public d’une nombreu- se fuite d’eftampes gravées d’apres le célé- bré Va tteau , a commencé une Collection d’Hiftoire Naturelle Jde laquelle les Co- quilles font le principal ornement , 8c qu’il augmente , dans l’occafion, de ce qu’il peut trouver de beau, zi Monfieur le Chevalier de la Roque , Amateur zélé des Productions de l’Art 8c de la Nature , met auiïï fon plaifir depuis des cabinets. Jong*»tems'à faire un aifemblage de ce . qui trouve de plus «beau en Bien** gra- vées. Coquilles 5c autres Produifonsiet- rcftres 5c maritimes. Son Cabinet elf connu des Amateurs.!! renferme quantité de mor- ceaux précieux en tout genre. On y? des Tableaux , des Bronzes % des Eftampes, des Dedeins , des Porcelaines , des Vernis de la Chine 5c du Japon , 5c mille autres ouriohtés toutes d’un choix délicat, & qui font preuve de fa connoidance & W,f©n I§ QÛr ' ■ • • , :./> ' > , mo.> Monhcur l’Abbé de MonCrif, Doieur de Sorbonne , 5c parent de l’ Académicien de cc nom , ne fe donne point le titre de Curieux; cependant il réunit bien des mor- ceaux de l’Hiftoire Naturelle , non moins admirables par leur confervation, que par le goût 5c les grâces qu’il a feu ap or ter à leur arrangement. Parmi les Curiofités en tout genre, dont le nombreux CahjnetdcMonfieur Vivant eftremph, les Coquilles ne font pas non pius oubliées, 5c l'on y. en voit de toutes 58 LISTE les efpeces, & en grand nombre. Madame de Valois, époufe de Mon- iteur de Valois , Penfionnaire de l’Acade- mie des Belles Lettres, s’ell: auffi diftinguée parmi les perfonnes de fon Sexe par l’a- mour qu’elle a eu de tout tems pour les Coquilles . Elle en a une colledion qui a toujours paffée auprès des Connoiffeurs , pour belle & bien choilie. Je n’ai point entrepris de faire ici le dé- nombrement de tous les Cabinets curieux qui fe trouvent aujourd’hui à Paris, & dont le nombre augmente tous les jours. J’ai crii qu’il l'eroit fuffifantde raporter les plus connus. Je ne puis cependant m’empêcher de parler de l’amas de Curiofites Naturelles que poffede Monfiedr de Robien, Prefr dent à Mortier au Parlement de Rennes & dont les Coquillages ne font pas la moin- dre partie j il l’embellit tous les jours de çe qu’il peut trouver de rare, & il paroïc qu’il a intention de pouffer cette partie à la per- fection. DES CABINETS, LrLLE en Flandres eft une des Villes de la Province où j’ai remarqué un goût plus univerfel pour cette curiofité \ c’eft pour, quoi j’ai jugé à propos de la comprendre dans cette Lifte , afin que les Amateurs qui y paftcront puiftent profiter de la vue de ce qui s’y trouve de beau en ce genre. Plu- fieurs particuliers y ont d’afles belles colle- ctions de Coquilles *, mais entr’autres Mr. Desguides , Avocat, en poftede une très- belle & très-nombreufe, ou il fc trouve des morceaux a Ht s rares & fort bien confer- vés ; enfin il n’y a gueres de Villes princi- pales dans les Provinces où il ne fe trouve quelques Cabinets de ce genre ; Si fur-tout a Marfeille , à Montpellier , à Nantes & à Roiien , félon ce que j’ai entendu dire par les Curieux qui y oift été : mais c’eft un dénombrement dans lequel je ne puis en- trer, & quideviendroit d’une trop longue haleine. Il eft aifé de comprendre par ce qui a été ■dit ci dclïus de la Holande , que c’cft le pais où les Cabinets de Coquilles fe trou- 4 ® LISTE vttît en plus grand nombre. En effet > tout \ le monde en cft curieux. Pour ne point tomber dans un détail qui ennuiroit peut- être y je me contenterai de raporter ceux qui font le plus en réputation. Monfieur Secveldt, Officier de ia Cour à la Haye, poffede un des plus beaux Cabinets de Coquillages qu’il y ait aujour- d’hui en Holande : comme il a été toute fa vie dans cette curiofité , il l’a enrichi de tout ce qui s’eft trouve de plus curieux dans toutes les ventes qui s’en font faites dans le païs. Le riche Cabinet de Monfieur Schein- V oet , dans lequel avoit paffé celui de Rumphius eft aujourd’hui entre les mains du Sieur Postumus , Officier de la Ville d’Amdcrdam , quiti époufé fa fille. C’eft lui qui a donné le Rumphius en 1705. avec la defcnption en Holandois. Le Sieur Jacob Gu illot, Droguifte , fur le Canal qui eft derrière la Bourfe } ou le Roxin, en poiîede un des plus beaux & des plus nombreux. La DES CABINETS. 4 % La Defcription de celui du y qurcft actuellement ions la pfeflc , 8 e dont il a paru déjà deux volumes , fera connoî-; tre fes richtlfes quand le troifiéme Volume, qui comprendra les productions de la Mer, paroîrra, où l’on verra la plus ample col- lection de Coquilles qui ait encore paru. J’ai été extrêmement fatisfait de voir ce Cabinet •, les termes ne peuvent être trop énergiques pour en loiier l’étendue, laper* feCfion 5c la variété, 5c c’cft lui rendre ju- stice Hé dire qu’on ne croit pas que l’on puilTe pouffer plus loin une colleCtion dans le genre de l’Hilloire Naturelle. J’ai vû pareillement celui de Mr. Le- vin Vincent, Fabriquant à Harlem, mort depuis quelques années; j’avotie que j’ai été furpris de là quantité de chofes rares que j’y ai trouvé : ce Cabinet confiftè en plus de fept cens Phioles remplies de Reptiles 5c autres animaux des plus fi nguliers & des plus grands que l’on puifle conferver dans l’ef* D •4* LISTE prit de vin -, un amas confiderable des Co- quilles les plus rares, grand nombre de Coraux , Plantes marines & Minéraux j mais ce qui m’a piqué le plus eft un nom- bre infini de boëtes pleines de petits infe- &es de toute efpece , parfaitement confer- vés, dont la variété des couleurs forme le plus beau coup d’œil que la Nature puiffc offrir. Madame fa Veuve eut la complaifan- ce de me laifler tout examiner avec la plus grande politeffe du monde , & m’affura que, félon les Mémoires de feu Monfieur fon époux , toutes ces curiofités revenoient à plus de d'eux cens mille liv, de France-, ce que je cioirois facilement par la quantité de chofcs uniques qui s’y trouvent. Cet Ama- teur avoit intercfïe , a force d’argent & de prefens, tous les Chirurgiens qui faifoient des voïages de long cours , pour les enga- ger a lui anorter ce qu’ils trouveroient de finpiilier qui auront raport à l'Hiftoire Na- turelle. Quoique fimple Commerçant, \\ q’avod nas laide que de s’initruirc dans DES CABINETS. ^ cëtfe partie , Se avoit fait lui meme des ex-’ périences afTés curieufes J’exhorte les Ama- teurs qui iront à Harlem à n’y point palfer fans faire tous leurs efforts pour s’en pro- curer la vûë. Ceux qui voudront connoî- tre en détail ce Cabinet, fur lequel je me fuis avec plaifîr un peu étendu , n’auront qu’à confulter l’Imprimé qui en a été don- né , &c dont l’on trouvera la Note dans la Lifte fuivante des Auteurs. Il y a à Dort cinq ou fix Cabinets de Co-: quillages que l’on tient pour très-curieux , t auili-bien que dans divers autres endroitsde la Holande. Je ne finirois pas fi je v^ulois entrer dans ce détail. Les Voïageurs curieux fçaventla quan- tité qui s’en trouve auiïï tant en Italie qu’en Allemagne &en Angleterre pais fi fécond en Amateurs. Celui fur-tout de Monfieur Sioane, Médecin &c Prefidcntdela Sociér té Tloïale de Londres eft fi répandu , 8c fa réputation eft fi haute, que plufieurs Cu- rieux ont fait exprès le voïage d’Annie ter- D ij 44 LISTE re pour fe procurer la vue de cet amas ef- frayant due au moins que les autres. Enfin il y a des collections de Coquil- les dans tous les grands Cabinets de l’Eu- O rope , dont le Pere Bonnani a fait le dé- nombrement dans la curieufc Préface qu’il a mife à la tête du Cabinet du Pere Kircher qu’il a beaucoup enrichi, qui efi: propre* ment un ouvrage de fa façon : celui qui avoit déjà paru fous ce titre n’étant rien en eomparaifon de celui qu’il a donné. On trouve un pareil dénombrement dans la Préface du Miifœnm Sibbaldianum , où ce qui a échapé à la recherche de l’un, fe trou- ve dans l’autre. Pour ne point copier ce qui eft déjà dans ces deux Préfaces, je me fuis contenté de ne parler ici que de laplû- part des Cabinets qui fe font formés de- puis en Hiftoire Naturelle , principale- ment en Coquillages, DES CABINETS. 45 À la fuite de cette Lifte j’ai cru que l’on recevroit avec plaifîr celle des Auteurs les plus rares qui ont traité des Coquillages ; c’eft pourquoi je l’y ai inférée, dans la pen- fée que cela pourroit être intereffantpour ceux qui veulent s inftruire fur cette nia*. II? , LISTE LISTE DES PRINCIPAUX OUVRAGES QUI ONT ETE’ FAITS ■SUR LES COQUILLAGES. M Artlnus Lister > Médecin & Membre de la Société Roïale de Londres 3 eft un de ceux qui ont le plus travaillé fur les Coquillages dans ccs derniers tems. On a de lui : JHijioria feu Synopfis tnethodica ConchyHo _ mm quorum omnium pichirœ ad vivum dslu neata exhibentur ; Londini , fumÿtibus auto- ris i6'8 5. in folio cum tabuls aneis. Les çhes de- cette collection DES AUTEURS, te s Jfy ces par Mefdcmoifelles fcs filles , fous fés ropres yeux. Comme il n’y a dans çêt uvrage que de très courtes notes , on doit y fuppléer par les autres rraités de cet Auteur fur la même matière, que voici. Trablatus duo 3 alter de Cochleis tum terre - flribus jumfluviatdibusi alter de Cochleis ma- riais , quibus adjunÜHS efl liber de Lapidibus Anglia ad Cochlitanm qudndam imaginera figuratif. Londim 1678. in 4. cum figuris. Exercitatio Anatomie a in qua de Buccinis fluviatilibus & mariais maxime agitur , quo- rum dijJ'eclionss tabuhs aneis illuflrünmr. Londini 1 6 y y in 8. Exercitatio Anatomie a inqua de Cockleis maxime terreflribus , & Limacibus agitur 3 omnium diffebliones tabuhs meis illufrantur 3 Londini 1694. in 8. Conchyliorum Bivalvium ntriufque aqux Exercitatio Anatomica tertia. Londini in 4. 10 $ 6 . Phihppi Bonanni , Societatis Je fus , Rè- creatio mentis & oculi in obfervatione an.» mal mm Tejlaceorum cnriofs Naturel infpe - D iiij LIS 4 $ Lioribus Italico fermons primim fropofta 3 .nnnc deniio ab eodem Latine oblata , centurn additis Teftâceomm icombus > circa qu<& varia problemata propomtntur. Rom auPublic,parraport à la difficulté de fe fami- liarifer avec la plus grande partie des môts qui s’y trouvent , & dont l’intelligence n’eft pas aifée, fans en faire une étude par- ticulière. Cette tradu&ion même a été vue entre les mains d’un Libraire à Paris, * qui en avoit auffi les planches , mais cet ouvra- ge demandoit à être retouché. On croit qu’il a été misentre les mains du Pere Ga- ftel, Jefuite , qui en projetteit la révision, non feulement pour la verfion, mais aiiffi pour la matière qui y eft traitée. Rumphii Th ef auras Cochlearum x Concha- rum x & Conchyhorum. Lug. Bat. 1711. in- folio Vander-A-a. La bonne édition de cet ouvrage eft de 1705. avec la defeription des Coquilles qui y fontreprefentées, mais elle eft en Hokndois : cette defeription a été faite par Monfieur Schein Voet , qui étoit fort intelligent en cette partie. Les fi- gures en ont été deffinces par Mademoi- felle Sybille Merian , dont on a les Inleétes de Surinam, ôcplufieurs autres ouvrages. * Mr*Seneuze. 5« LISTE Les Curieux d’Eftampes préféreront tou» jours cetre première Edition , les figures en étant beaucoup plus belles, joint à ce qu’elles font parfaitement bien gravées , & que ce font celles ( au raport de tous les Connoilfeurs ) où l’on reconnoît mieux les efpeces différentes des Coquilles qui y font reprefentées , ayant été faites avec beaucoup de foin & de relfemblance d’a- pres les originaux. La fécondé Edition qui cfl de 1711. a pourtant un avantage fur la première , en ce qu’on y amis àla tête une Table Latine & Holandoifeavec l’explica- tion des différens genres &: efpeces qui font reprefentees dans chaque planche * } ce qui la rend de quelque utilité. Gazophilacii Nature & artis Décades de- cem 3 in qmbus animaiia quadrupedia a Avcs , Pifies y Reptilia 3 Infiebla l^egetabilia t item Fojfilia, Corpora Marina 3 & jiirpes mine- raies e terra eruta , Lapides figura infignes & c. deferiptionibus brevibus & icombus ilht- ftrantnr. Autore Jacobo Petiver. Londim 1702. in folio. On trouve dans ce Cabinet, DES AUTEURS , &c. 51 'Aquatilium animalium Amboinœ Icônes & nomina, Tabula XX. Ce font proprement les figures du Rumphius. Outre ces vingt planches de Coquilles , il s’en trouve en- core plufieurs de répandues dans les dix Décades qui traitent des Animaux 5 c des Plantes. Fabius Columna de purpura ab anima- it Teflacco ht fa 3 de hoc ipfo animait , aliij- cjue ranonbus tefacets qmbufdam Tr ablatas, Ronik apud J 0 mnem Aîafcardum 1616. in 4 . 11 y a eu une autre Edition de cet ouvra- ge 3 procurée par les foins de J oannes Da- niel Ahjor , avec des annotations \ il y a joint Specimen deTcftaceis in ordwem redaEîis tabülts aliquot comprehsnfm 3 & non minus connexurn cum editis anndtatiombiis in O- lumnenn de purpura quam cœtero qu'm in fer - 'uiturum facile ad Conchylia & Te face a re- liqua in conclavibus principum ac aliis relie difponenda cum brevi DiÜionario OJtracolo - gico de partibus Tefiaceorum. Kiliæ Hol- sATicæ apud Joachimum Renmanmim A 1675. in 4. s* LISTE AuBuanum Aduf&i Balfouriani e Aîu- f du - p lofiere auüior priori, in f 9 . Oxonia 1677. fi g. On peut regarder cet ouvrage comme un abrégé court & méthodique de l’Hi- ftoire des Animaux. Charleton les range par clatfes , & chaque claffe fe fubdivife en differens genres : il place les Coquilles au nombre desPoidons , & il les décrit à me- fure qu’il les met dans la claffe qu’il leur croit convenable. Locupletiffimi rerum naturahum Thefiau- ri accurata deficriptio , & iconibus artificio- fijfimis expreffio , per univerfam Phyfi c es hi- fi or iam , opus cni in hoc rerum genere nullum par extitit: ex toto terrarum orbe collegit j digejfiit 3 défier ip fit & pingendum curavit Al- bertus Seba., Etz.ela Oofi-Fnfius 3 Acade * miœ Cefiarea Leopoldino - Carolina natura Curiofionm Colle ga Xenocrates dittus 3 So‘ cietatis Régi a Anglicana, , & Inflituti Bono- nienfis Sodalis. Amfielodami apud Janjfionio - ’S V uesbergio s DES AUTEURS, &c. „ 'Vaesbergm, }o. W ejlemum & GmlUlmum Smiik. 1734. Carta maxima. Cet ouvrage doit compofer quatreVolumesdontle pre- mier Sde fécond ont déjà paru. Le troifié- mequi contiendra les Productions de la Mer, avec la plus ample Collection de Coquilles qu’on ait encore vue , paroîtra en &lc quatrième & dernier en , 737 . Le premier Volume ne paroît pas avoir gé- néralement contenté tout le monde. Le Programe dit cependant que Monlîeur Boerhaave, ce fameux Médecin, dont la grande réputation ell répandue par toute 1 Europe, a rendu un témoignage public de n avoir encore rien vû de plus curieux ni ep us Complet dans ce genre. 11 f au t attendre que les deux autresVolumesayenr paru.pour pouvoir aprendre file public fe trouvera du même fentiment que cet illu- ftre Phyficien, dont les dédiions ont tant Dans le Cabinet de Sainte Géneviève imprime a Pans m fo [ lo , Ufc trouvn quel- les Piandaes d’Hiltoiic naturelle.-, 1 en, E. 5 8 LISTE particulier une de Coquillages defquclç on y a donné les noms Sc U defcrip- tion.. On trouve à la fin des Plantes du Pere Bar relier, dont la publication eft due aux foins de Monfieur de Juffieu ,diverfes Planches de Coquillages , dont on a donne aufti la defeription. On pourroit augmenter cette Lifte des noms de divers autres ouvrages qui ont été donnés fur la même matière , mais j’ai cru qu’il était fuftrfant d’y parler des morceaux quinefont pointrépandus } dont on pourroit ignorer l’exigence, ou qui ne fe trouvent que rarement. L Aldrotvandus,1cGesner, le Jonston , le Rondelet , le Bellqn font entre les mains de tout le monde , c’cft pourquoi il auroit ete inutile de les y comprendre. Le Spectacle de la Nature doit ce- pendant, avec juftice, trouver place ici- L’Auteur a la gloire d’avoir infpiré aux jeunes gens de l’amour pour les riches Productions de la Nature, & peut- être DES AUtEURS, &c. 55 auffi lui a t-ori obligation devoir réveillé dans le public l’ardeur qu’on y voit renaî- tre pour les amufemens de ce genre. Cet Auteur a beaucoup contribué à faire connoître le mérite &c l’utilité de lafcience de 1 Hiltoire Naturelle, & a trouvé l’art de mettre le public à portée de voir facilc- ; mcnt 3 agréablement ôc en racourci , tout | ce qu’il n’auroit pû chercher qu’avec peine fur cette matière dans le corps des Mé-' gc autres animaux dont il fera fait mention dans le Catalogue-, mais favoiie ingénu- ment que je n’en connois pas bffé’s dans la quantité qu’il y en a , 5c quand je ferois en état d’y fatisfairc, le tems ne me pennet- Croit pas d’entrer dans ce détail, qui fe- yoit une matière au moins auflTi étendue que celle des Coquilles. Pour contenter les, Curieux , je ferai enfortc de les nommer autant que je le pourrai , en les marquant dans le Catalogue , & de raporter ce qu’ils, om de curieux, fi j’ai le bonheur de trou- ver quelque Phyficien afTés bien intention- né pour vouloir me faire faire connoiffan- çe avec eux , & me les rendre plus fami- liers. Si je me trouve encouragé parla fuite à faire de pareilles recherches je tacherai de me mettre au fait des çhofes dont je ferai amas autant que ma profeffion peu me le permettre , afin d’être du moins ei état de rendre raifon aux Curieux des cho £es dont je ferai fourni. Dans la d'iftribution des Numéros qu j?aï fait dans le Catalogue ,j>i eu. at.ten <> v -Ç ;t> CATALOGUE RAISONNE’, DE COQUILLES , PLANTES Alarmes , Minéraux , InfecEes ? Reptiles &: autres curiôfités na- turelles. premier tiroir du Coqmllier. ï-TTNc Turblnite apeîlée Parce- V-'' La Porcelaine cft une Coquille très- va ; - riee dans fon efpece 3 quelques-uns y com- prennent mêmes celles que l’on apelle Oav s J & Rutnpîiius Jes nomme petite s Porcelaines : plu (leurs Auteurs nomment les P $r celâmes Coquilles de P r enus\ la raifon cft qu’elles étoicnt en vénération auTcmpie RAISONNE’, 5cc. 6 } de Venus, dans la Ville de Gnide; cette Coquille lui fut confacrée au rapport de Pline , livre 9, ch. 25. parce qu’elle arrêta un Vaiffeau qui voguoit à pleines voiles &: qui portoit les ordres de Periandre Tirai* de Corinthe , pour faire Eunuque la jeune Noble (Te , ce qui empêcha que cet Arrêt fut cxcuté , ce retard ayant donne 1* tems de prendre les précautions neceffâires pour s’oppofer au defiein de Periandre. Mutian les apelle à caufe de cela Rémoras ", Aldrovandus dit qu’on les nomme Porce- laines , par rapport à leur beauté,leur éclat, & leur fraîcheur , qui font les attributs de Venus j 5 c Gefner , qu’on leur a donne ce nom , parce que de leur matière on faifôit la Porcelaine à la Chine : 5 c enfin , félon d’autres , ce nom leur a été attribue , a Jtr- •mihiudine pudendi mnlisris,prof?ter rimulam. V Argus eft la plus rare & ia plus précieu- f.' de çette. efpece , on l’apelle ainfi pour la- difiinguer des autres, par rapport à la quan- t ité de grandes, £c petites taches rondes femblables à des yeux , qui font femées au. *4 CATALOGUE au Lazard fur fa fuperficie. Le fond en eft ordinairement petit gris , & les taches d’un canelle vif : cette Coquille eft eftimée des curieux. Celle-ci en eli une des plus belles on ne la trouve qu’au fond de la mer , ce qui fait la difficulté d en avoir aifément. 1 • Turbinites , dont une Cajfandre ou Harpe , de deux Géographiques. La Cajfandre ou Harpe 3 eft un zTurbi- nite dont la beauté ne fe peut décrire : fa forme eft agréable, & l e mélange de fes couleurs réjouit la vue. Cette efpece eft fi varice que les curieux ne peuvent s’empê- cher de la prendre plufieurs fois ; on ne fçait pourquoi les anciens la nommoient Cajfandre 3 le nom de Harpe \ ui convient a merveille , par la reffiemblance qu’elle a avec cet inftrument 3 Rumphius en trouve de trois fortes. Harpa NobUis , La belle Harpe : elle a ordinairement des bandes ou côtes tachetées très^ vivement & plus étroites que celles des autres Harpes qui.fe détachent fur un fond petit gris 3 celle-cjLefL de cette efpece*. RAISONNE’, &cc. La fécondé efpece eft apelléc Harp* m fans épithete \ elle a des beautés differentes & ne ccde à la première que du côté de U rareté. La troisième eft apellée Harpa minor l la petite Harpe -, ces Coquilles font d’autant plus belles, quand les côtes font également & régulièrement diftribuées : elles fe pê- chent dans la grande mer des Indes* La Géographique eft de l’efpece des Por- celaines : on la nomme ainfi par rappor^ à la raye & aux taches qui font fur fa fur- face , ôc qui imitent affez le cours d’une ri- vicre,expnmé fur une Carte Géographique : Rumphius la nomme Porcellan a montofa J la Porcelaine montagneufe. 3. Deux grandes Pointes zi ond blanc ta_ cheté de diverfes couleurs vives, connues ici fous le nom de Tigre ou Damier , à caufe de fes taches quarrées & régulièrement dif- tribuées -, Rumphius apelle cette efpece Pointa JMkfîcalis) d’autresles mettent dans les Ciltndriqnes j il y en a une de ces deux qui a trois bandes jaunes i elles ne font pas F ou Pentidaüile, par rapport aux differens crochets ou doigts qui faillent autour d’elie. Rumphius l’apdle Harpago mas , &: la met dans i’efpece des Ailées, 5. Huit Coquilles, dont^deux Bivalves de l’cfpece des Conques de V enus j deux pe- tites Porcelaines nommées par Rumphius - 9 P orcellana Guttata. Deux Culs-de-Lampe ou Sabots , & deux autres Turbinites con- nues fous le nom de petit Bois vene , ou de Foudre. 6. Trois Turbinites , dont deux font con- nues fous le nom de Grojfes Eguilles : elles font à fond blanc tacheté de pourpre, Rum- pn ki s nomme cette efpece S-trombus primas ■five Alerta 3 VAlene. L’autre eft une Pmr* pre apcllée vulgairement la Becaffe. Quelques-uns ne mettent point de diffé- rence entre les pourpres 3c les Attires i A 1 ù VJ IN t 3 OCC. £ J îeur forme n'eft pas cependant égale , 5c h Pourpre a ordinairement là queue plus lon- gue , ôc la bouche plus ronde. On donne le nom de P ottrpre 5c de Murex à toutes celles qui aprochent de la forme de ces fameufes Coquilles que l’on apelloit ainfi parraportà k couleur pourpre * que l’on tiroit de l’ani- mal qui y fejourne , couleur tant en répu- tation chez les anciens^qu’elle s’achetoit au poids de l’or.Ces deux efpeces font très-va- rieeSjOn les fubdivile en Becajfes yEpineuJesi^ Brûlées , Rôties J 5cc. On en trouve dans plu- sieurs mers. La mer rouge produit les plus belles. Bonanni dit que par le mot àicAdurex on doit entendre Saxorum afpera t les Poin- tes de Roch er ; il diftingue les Pourpres d’avec les Murex J 5c il les apelle Purpu- rarum tejia. Celle-ci eft de la mer rouge. Ce qui la différencié des autres Pourpres efl: * Si on ne fe fert plus de cette couleur que 1 on tiroit de la Pourpre ou du Mur ex y pour les teintures , ce n’eff pas qu’on en ait perdu l’in— vention , comme plulieurs croyent , mais c ’ eft 9»’° n a trouvé le moyen d’en faire de plus belles & à moindre frais , avec de la Co- chenille ou de la graine d’Ecarlatte. Fij 1 8 , CATALOGUE un tirés- droit & très-long tuyau * qui ref- fcmble affez au bec d’une becaffe , 5c qui lui en à fait donner le nom j fa tête eft fillon- j hce de rayures de differentes couleurs , 5c garnie de côtes arrondies qui toutes fe ter- minent en pointe vers le haut. ! 7 . Trois Coquilles , dont une très-belle Hecajfe 5c deux autres Turbimtes 3 connues fous le nom de , apellées par Rum- phius Cajfis levis ancre a } le C*f juc léger de couleur de cendre. 3 . Deux Turbmïtts dont les parties de l’ouverture reprefentent parfaitement une oreille : Rumphius les apelle , Auris Mt* da , V Oreille de M'idas. Elle eft extrême- ment rare •, ces deux- ci font^P.rnics de leur peau ou écorce qui eft rayée 5c de couleur de maron : j’en ai deux autres qui font de- couvertes 5c de couleur de rôle. Deux Porcelaines connues fous le nont * Ce tuyau fert à placer la langue de l'a- nimal , qui eft fi dure & fi pointue qu’il en perce Es écailles des autres poiifons de mer dontjil fe nourrit» RAISONNE’, Sec. €9 à'Oeuf de Poule , Ovum gallinaceum , bu fous celui de Venerea ItiUea , la Coquille de Venus de couleur de lait : en effet elle eft d’une blancheur parfaite , &c elle a vrai- ment la forme d’un œuf : on la diftinguc des autres Porcelaines par l’ouverture de fa bouche qui n’eft pas droite comme celle des autres, mais un peu circulaire. 10. Une très- belle Volute à fond blanc f o " marqué de bandes couleur de pourpre,vio- let , gris de lin , &c. Cette Coquille eft terreftre , elle fe trouve rarement confer- vée vers fon extrémité : celle-ci eft parfaite. 11. Deux or ans Bois venés. Cette Co- o quille eft de l’elpece des Murex -, on lui a donné ce nom à caufe des differentes veines qui fe trouvent fur fa firface , & qui rei- femblent à celles de ces beaux bois vênés : quelques-uns la nomment Cochlea Hebrea , parce que fes-taches approchent allez des ca- ractères Hébraïques ; elle a le fond couleur de paille avec des taches 5c bandes d’un beau châtain', elle tient un peu de l’efpece de . \ 0 celles que l’on apeil zMufiques ou Mufic des. F iij [ « * y>. , iz. Six Coquilles dotit deux Bivalves 9 ’Zt quatre Tùrbiniies entre lefquelles il y en a deux connues fous le nom de Burgau. C’eft la Coquille d’un limaçon qu’on trou- ve en Amérique , 5 c que l’on apelle vul- gairement le Perroquet , àcaufe de fes cou- leurs. On en tire cette belle nacre que l’on nomme Burgaudine , qui eft plus eftimée que la nacre dés perles. 13. Quatre Turbinites , dont deux Tigres ou 'Damier s , 5 e deux autres apellées par les curieux ^Brocard de fye parla conformité qu’elle a avec cette étoffe. 14. Trois pièces dont une Argus 5 e deux digitales 3 apellées par Rumphius,Cffrfr*«à dt- gitata y feu heptadaftilus Plinii la Cornue digitale : on la met ici parmi les Araignées femelles y 5c on la diftingue des autres en y ajoutant,;* Oreille de Cochon , à caule d’une élévation qu’elle a fur un des côtcs,quiapro^ che de cette reffemb lance. JDEVX1EME TIROIR 12 . y % 5. Deux très belles Argus, RAISONNE’, 7^. ï 6 . Deux grandes Harpes, ) 17. Deux grands Bois vénés parfaitement l confervés. 18. Trois Turbinites dont deux Cafques rayés & rachetés , &L une Mufique, La Mujîque eft un A 4 are x ainfi nommer par raport à la conformité de fes taches aveçj les lignes & notes de la mufique : elle eft diverhfiée de couleurs charmantes. Bonan- ni l’apclle, Murex nulli pulchritudine fecun - dus , le Murex incomparable. Il y en a d’efpeces differentes & l’on apelle en France, le Plein -chant, celles qui n’ont que quatre rayes ou lignes : celle-ci eft très- belle. 19. Quatre Turbinites dont deux Dot, miers , & deux autres, connues fous le noirs d’ Ecorchées \ ces deux-ci font des belles de cette efpece qui eft extrêmement variée. zo. Deux Murex apeilés par Rumphius, Murex ram 0 fus, le Murex bran chu : con- nu ici fous le nom de Chicorée ,à caufe de fes branches qui rellemblent parfaitement à cette plante -, ces deux font très-bien confor- mées. F iiij • 4 4 1 A .. 9 v. 7 * CATALOGUE / 7 i3 8 21. Trois pièces fçavoir , un C-afijue de couleur cendrée , & deux grandes Ecorchées | 22. Deux Turbinites dont une grande j 4 lêne t & un Buccin apellé Trompe Murine. Cette dernière Coquille eft nommée en latin * Buccinum Tritonïs . fa forme eft fort bellejpar l’arrangement de fes couleurs,ellc reflemble affez à une queue de Paon •, elle fc pêche dans la ’mediterannée ; mais il eft très- difficile de la trouver entière, & avec des couleurs vives qui fe détachent de deftus fon fond -, celle-ci eft confcrvée jufques à l'extrémité. 23. Deux Oeufs. 24. Deux Murex raboteux f apeliés par Rumphius , Br accu Helvetiorum , la Culote de Suiffe. 2 5-Deu xGlobo/ees ouTomies 3 nommées en latin Cochlea permuta ,& connues ici fous le nom de Perdrix. Cette Coquille eft ordinai- ïementbejlepar la diftribution de fes taches I f. t .40- ; ^ • On <&>nne ce nom de Buccin à toutes les Coquilles qui ont la forme de trompette > il y «n a de beaucoup d’efpeces. RAISONNE’* &c. 73. qui rcfTcmblcnt parfaitement à la* pluipe de Perdrix , ce qui lui en a fait donner, le nom. ^ y 16. T rois Turbinites dont un Aùtrcx ^pel- ^ lé par Rumphius Cajfis verrucofa prima y le Cafque à Verrues , St deux V flûtes nommées voluta marmorata , à caufe de la pcfanteur St defes couleurs , connues ici fous le nom cfc Léopard ou Tigre j le fond eft d’un brun foncé avec des taches blanches en for inc d’écailles de poiflon. , 27. Deux Turbinéss que les Holandçjs comme les François nomment Poatificia Thiara y ou Mitra Papalis , la Tm are ou Cou- ronne Papale. Cette Coquille eft orneed une triple couronne en ligne fpirale , régulière- ment garnie de petits angles pointus jellc ref- femble parfaitement à cet ornçmeut dont les Papes fe couvrent ordinairement latetc les jours de ceremonies j elle a ete de tout tems très-eftimée des amateurs, par raport à fa rareté , & aux belles tach^ ^ives St rouges qu’elle a ne fe pêche qu’eilfbme mer., ranttitfU eneit fort dangereux à çc que l’on 4 M \C 74 CATALOGUE 3 & de dix mille côtés de la même efpece que l’on y trouverait , on perdrait fon tems à* vouloir en alfortir dôfex qui pufïènt fe joindre : c’eft une épreuve qui fouvent a été faite , & tou- jours fans fuccês. R A I S O N N E’ , Sic. TJ nomme le Bouton de Camifolle , & ici j le petit Bouton -, elle eft de l’efpcce des Nente. s ou Sabots } Bonanni en parle en ces termes,: JSferita nunquam fatis laudata ", en effet elle eft admirable-, elle fe trouve couverte de pe- tits grains femblables à la Perle ou au Corail rangés très-régulierement en ligne fpiralc jufques an fournie t , ôc alternativement va- riés de couleur-, ces grains diminuent infen- ffblement à meftire qu'ils gagnent le Com- met de la Coquille &c deviennent prefque imperceptibles : les uns difent qu’elle croît dans la mer du Breûl , d’autres dilent dans la mer Rouge , & que les pêcheurs l’a- pellent Cochlea P h ara onia t la Coquille de Pharaon ► 3 2. Cinq autres Coquilles toutes pa- ç (>i reilies aux cinq qui font énoncées datas l'as- ticle précéder 33. Une très-belle Araignée de moyenne grandeur. 34. Une Volute apellée en latin , Vbluta ^ Verni ata 8 c connue en France fous le nom de Drap d'or » cette efpece eft ordinaire- rjt CATALOGUE Stfcpt d’une gran de beauté -, l’arrangement de fes taches très-variées , 6c la vivacité de Tes coufeurs , font un très - bel effet. On s’en eft fervi fouvent pour des tabatières aufli bien que des Argus \ il y en a de bien des efpeces , 6c toutes avec des beautés dif- ferentes ; celle-ci eft d’une belle grofteur 3 6c des plus parfaites que l’on puifte trouver. , 3 5. Une trcs-belle Chicorêt. ? TROISIEME TIROIR , 3 ^. Huit Coquilles dont fix Turbinites ; fçavoir 3 deux V olutes , nommées Cigne ou Cierge , par raport à fa couleur d’un blanc jaune elle a ordinairement une tache vio- lette à l’extrémité de fa bouche , ce qui fait que quelques-uns l’appellent YOnix. Deux Porcelaines a tête de Serpent , ainfi nommées à caufc de leurs taches. Deux Limas dont un eft apellé la Bouche d'or y 6c l’autre la Bouche et argent , 6c deux Bivalves. q \ 37 - Deux grandes Harpes & une grande Perdrix. f \ /7 3 8. Deux grand ^Damiers & deu xfiarpes. R A ISONNEV&c; 77 r w ‘ 39. Une grande Pourpre Epineufe * apel- lée Chmjje-trape , par la reflemblancfc . qu’elle a avec l’inftrumcnt de guerre que l’on nomme ainfi. Cette Coquille a la même forme que celle que l’on apelle Becajfe , avec cette dif- férence qu’elle eft garnie de pointes cxtrê-1 mement grandes &c fines , ce qui lui a fait donner en France le nom de Becafje épineufe', il s’en trouve d’une efpece plus petite , ôc dont les pointes ne font ni fi aigues ni en fi grande quantité •> celle-ci eft beaucoup plus rare que les autres 3 Sc il eft extrêmement difficile de la trouver avec quelques poin- tes confervées , &£ totalement impoffiblc de les trouver toutes entières > elle eft une x v - ■ , ^ - 1 . r . ' /. Ci. U C >J..Î ï) i r j v f> t’U'P- * On donne ce nom d ’ Epineufe à prefque toutes le9 Pourpres ,8c tous les Murex qui ont des Epines. 5 Le Chaujfe-trape eft fait de façon, que par la difpofition de fes pointes > ilen refte toujours de droites de quelque, maniéré qu’on le place ; on fe fort de cet iriftfuirtent aux lieux oifl’oa croit que la Cavalerie ennemie doit palier, afin que fes pointes entrent dans les pieds des Chevaux. dés plus grandes &c des plus belles de cetre efpece. Rumphius la nomme Purpura acu* le ata* 40. Idem. 41. Une Argus & un Damier avec des bandes citron. 42. Une extrêmement belle Volute apeï- lée par Rumphius Nigella ver a 3 que les cu- rieux nomment ordinairement Brunette\ elle a ‘le fond d’un rouge brun très vif , ta- cheté d’écailles blanches-, c’eft une Coquille des plus agréables. 43. Une grande Thiare extraordinaire pour fa beauté & fa fraîcheur. 44. Une Brunette à fond canelle,tachetée de blanc. 4 5. Deux Oreilles deMidas de couleur de chair. 46. Deux moyennes Chicorées. 47. Deux Harpes & une petite : 'Araignée . 48. Une Bivalve cannelée & Raboteufs j, apellée Chama fri ata \ Bonanni la nomme Concha In die à -, l ’ Indienne *, en France 011 Tapelle 3 la feuille de Chou ou le Chou ; fa R AISONN E*, -Sec: y 9 forme eft charmante , elle a à peu près le poids & quelquefois la couleur de marbre } elle eft tachetée ordinairement de pourpre & de couleur de rofe : les curieux en font grand cas. 49. Une parfaitement belle Globofce 4 fond blanc bandé de pourpre. 5 0. Une Bivalve de l’efpece des Cœurs de Bœuf , auquel nom on pourroic joindre ce- lui à' Arche de Noé parce que le haut de cette Coquille reftemble à celle que l’on nomme ainfi. Cette efpece eft extrêmement rare& peu connue ici > ce qui augmente fa beauté eft quand les deux côtés de fa char- 1 niere fe trouvent noirs , à l’endroit de leur joncftion -, elle eft toute blanche , cannellée, raboteufe & de la pefantcur du marbre î celle-ci eft une des plus belles que l’on puiffe trouver : elle ne croît jamais fur les côtes de l’Europe , on la trouve dans le Breftl : voici ce qui la diftingue des Cœurs de Bœuf ordinaires: il fe trouve fur le haut une furface unie qui empêche que les deux extrémités des deux côtés ne s’approchent ■30 io CATALOGUE 6 ° \£ comme aux autres Cœurs de Bœuf de elle a de petits crans extrêmement fins , qui lui , fervent de charnière. jj. Deux grandes Alênes parfaitement jj pointues & tachetées. 5 z. Deux Damiers & deux Ecorchées. jj. Deux Pourpres épineufes nommecS par Bonanni , Purpura triangularis \ par raport à ce qu’elle eft diviféc en trois faces, par trois rangées de rameaux pointus qui reflcmblent à des feuilles pliées en deux : elle eft de l’efpece des Chauffe -trapes > 5 de une des plus rares des èpineufes. On donne ce nom de triangulaire à plufieurs epineufes qui font difpofées de la même mapierc. 54. Deux Oeufs & deux Perdrix. 55. Deux petites Porcelaines , deuxpf* tits Bois vênés } de deux Araignées à oreille de Cochon. QV ATRIE'ME TIROIR . Ce Tiroir eft extrêmement beau , il n’eft rempli que de Bivalves toutes d’une perfec- tion & d'une (insularité extraordinaire , de donc RAISONNE’, Src. U dont la plupart font des jeux de la nature» On pourroir, pour ainfi dire, fefervir à cha- que Coquille de ce Catalogue , des termes de parfaitement beau, d’extraordinairement bien conditionné , de perfe&ion fanségale a &c.Maispour ne pointennuyer par ces mots fî fouvent répétés & qui paroîuoieat peut- être affedés& ridicuies,jeme contenterai de faire fentir la rareté de certaines Coquilles , quand l’ocealion de le faire l’exigera , étant necelfaire d’en inftruiie les Curieux , & l’on pourra en admirer la perfeéhon & la beauté en les venant examiner. 5 6 . Une Bivalve nommée Pinne Aia~ nnne. a - vcc - Cette Coquille fe trouve dans le fable j, les Auteurs lui ont donné difFerens noms ; les Latins l’ont apellée Pinna\ les François la nomment Nacre , à caufc de la beauté de fon intérieur , Sc vulgairement, J^wéc^jOU- J ambonnau y (ûs>n fa grandeur. Il y en a de plttfieurs efpeccs -, les unes ont des pointes, les autres n’en ont point : elle demeure toujours fichée dans le fable par le bout G *1 CATALOGUE qui cft pointu , èc s’y tient attachée avec j une queue fèmblable à de la laine ou de la ( foye qu’elle a ordinairement à un de fes co- ; tés. On employé cette foye ou laine a dif- ferens ufages dans les pays ou elle fe trouve j il y en a d’extrêmement grandes. ^ yj. Un petit Coeur de Bœuf en Arche de Noê. 58. Une Bivalve apelléeen latin ^Chama littterata , connue en France fous le nom et Ecriture Chinoife J par raport à la confor- mité de fes rayes avec les caraderes de 1 écri- ture Chinoife : en Hollande on k nomme la Note de jonc \ je n’ay pris de ces efpeces nue celles que j’ai trouvées également mar- quées des deux cotes \ elles ne font pas communes quand elles ont les couleurs vi- ves & diftindes. Cette efpece eft fort va- riée. 59. Deux Bivalves 3 Conques de Venus. Ces deux ci font des rares de leurefpece, parce quelles font vivement tachées de noir à une des parties de leur jondion, ce qui ne leur eft pas ordinaire. R AISONNF, &ç. ff 60. Une grande Ecriture. Chinoife. Ç _ 61. Un petit Chou vivement tacheté de pourpre. 6 z. Un. dit plus grand. — _ — X--- l$.lo \ O 6 3. Une grande Huître ont la forme cfk fànguliere. Rumphius la nomme OJhr um flicatum minus-, quelques-uns lui donnent le nomd 'Oreille de Cochon 3 mais le plus ordi- nairement 6c même en Holande^ on la con- noît fous celui de Crête de Coq -, elle eft rare 6c toujours fort brillante en dedans ; quel- que fois on l’appelle Y Aile de Chauve- four is, 6\. Une dite. _ . . .... _ ^ 5 * Un grand Chou. __ , _ 66. Une grande Huître êpineufe 3 d’une forme particulière. , 67. Une grande Huître extrêmement ba- roque 6c prefque noire en dehors^Sc en de*y dans. On la nomme en latin Ofireum div'i- fum ; on la connoît ici fous le nom de Ad..r- teau 3 6c en Rolande fous celui de Croix ou de Crucifix parce qu’elle reffcmble aiTez à l’une ou à- l’autre de ces trois choies, Cette Coquille efl dans une haute réputation pour Gij Z6. I r 7z ?4 CATALOGUE fa grande rareté : elle a la forme la plus ir- feguliere. 6 8. Un dit plus petit. 6 y. Une Bivalve parfaitement reftem- blante à un cœur, auftl en a-t’elle confer- \ée le nom : elle eft d’une très-belle former il s’en trouve de differentes efpeces. Celle-- ci eft apellée le Cœur de Venus y elle eft den- telléc tout autour , avec de très petites cannellures , &c un travail extrêmement le-* ger fur fa furfacejles curieux la recherchent par raport à la régularité de fon travail. 70. Idem 71. Deux Huîtres épine ufe s fingulierement attachées l’une a l’autre. 72. Une Huître henjjee de tous fes cotes, dont les branches font fortes prefque quarrées par le bout. Cette efpece eft extrê- mement rare. 73 . Un groupe de cinq Huîtres adhéran- tes les unes aux autres. Cette Coquille eft nommée par Rum- ■ph'msOflnum cratium-, les Curieux la nom- ment ici la Zh/n'/k, parcequ’elle luireftemble RAISONNE’, Sec. 9 $ & aufli parce qu elle eft prcfque toujours attachée à u n petit morceau de bois qui lui fert.pour ainli dire,de branche ; on trouve de même ce morceau de bois à une des cinq de ce groupe. Cette cfpece eft fort rare. Si il eft encore plus rare d'en trouver une fi grande quantité attachées enfemblc. 74. Deux Huîtres dont l’une a une forme extraordinaire & l’autre eft plate j cette derniere fe nomme en latin Oftrcum place»- tiforme , five Ephippîu ?n ; k Selle 5 quel- ques uns y ajoutent Polonvife ou Angloife j ici on la nomme la grande pelure d’Oignon* Ces deux efpcces font réputées rares. .• 75 . Une grande Huître èpîneufe. L*,. 76. Une autre Huître dont les pointei font très-grandes , & qui eft adhérante à un morceau de Rocher. 77. Une Huître ou Conque de Venus \ connue fous le nom de Levantine , & vul- gairement fous celui de Gourgandine > en H 'lande on la nomme Concha veneris vetu- /<* "opter rugas. Elle n’a point de couleurs ; elle eft cannelléc profondément Sc fescan- 4 G 10 . SG . V • C A T AL O GUE nelures forment des efpeces de feuillets très-faciles à rompre. On la reconnoît pour être extrêmement rare. 7&. Deux Bivalves dont une eft unCœur de Bteuf , cannelle & couvert de petits tu^ hercules en forme de Thuiles j on nomme cette Coquille en latin Buccardium ; elle fç trouve en Perfe & dans la mer rouge le dedans doit être rouge *,;il y en a d’une autre efpecedontle dedans eft blanc. L’autre Coquille de ce numéro eft une sfpece àl Nmxde mer très-régulierement tachetée. 79. Une grande Ecriture Chinoifé. 80. Une elpece de gros Cœur de Bœuf > cannelle très profondément Sc feuiiiete , dont j’ignore le nom ■, elle eft fi rare que js n’ai trouvé perfonne qui m’ait dit l avoir vue, & c’eft la feule que j’aye trouvé, même en Holande -, fa forme eft admirable. 81. Une efpece de Crête de Coq toute ' garnie de pointes êc fingulierement atta- chée à un morceau de Rocher. Rüjnnhiùs la nomme Ofireim pheatum majus j RAISONNE’, &c. 87 plus rare de cette efpece. 82. Un double jeii de nature qu’il n’efî: pas facile de rendre par écrit. C’eft une pe- tite Huître épraeufe niellée fur l’extrémité d’une petite plante marine qui reflemble à une fleur , laquelle plante fe trouve adhe* rante à un caillou j là difpofition de ce groupe reflemble allés. à un Heaume : alfemblage eft extrêmement joli. 83. Un groupe fingulier', formé deux grandes Huîtres & une Feuille. 84. Une Crête de Coq 3 d’une efpece par- ticulière ; je n’en ai point encore vu de cette forme. CINQVIH ME TIROIR, 85. Six Turb mites , dont deux Tonnes cannellèes &c tachetées. Deux Porcelaine * ^ ^ ches blanches qui font femées fur fa furface. $ 6 - Deux Perdrix $C deux Harpes, C \ £ 87. Trois Coquilles *dont deux Tigres ou apell éesjetites Argus caufe des petites ta- Une Géographique , & une autre Porcelaine. Êàmiers^ fond blanc & bandes jaunes, ta- 13 ^ U CATALOGUE \ O _ .. 12 S - 3. SI Z 8 3 . I X Z cheté régulièrement de pourpre * & une Chicorée. 88. Deux Turbinïtes dont un Buccin apellé vulgairement le Tufeau ou la Que- nouille , par la reffemblarice qu’elle a avec ces inftrumensdontia plupart des femmes le fervent pour filer , & que l’on nomme Tufeau ôc Quenouille. Vautre eft. une grande jilêne. ly. Deux- Murex épineux , apellés vul- gairement Rôties. 50. Quatre Turbinïtes, dont deux Draps d’or j & deux Ecorchées. 51. Deux moyennes Chicorées. 91. Une Ecorchée 3 une Thiare , & un brocard de foye. 93. Deux Porcelaines j deux Fufeaux s te deux petits Bois vénés. 54. Deux Chicorées. 95. Une très belle Globofêe à fond bianc a avec des bandes ondées de couleur pour- pre 5 & un Tigre a bandes couleur de citron. $6. Deux Harpêl te une Becajfe. Six piccesjlcavoirune Géographique, une O N N E’ , $cc . Une Porcelaine a tête de Serpent y deux Da- miers deu xAIurex raboteux à fond blanc. > j 8. DeuxT urbinites à fond jaune.tachettées regulierement de pourpre foncé , apellécs en latin Aîeta butin 3 &: connues ici fous le nom de Plote de heure \ elles ne font pas communes à trouver belles. 99. Une Argus &c un Oeuf. — - } 100. Deux Chicorées. ~ ) 101. Une Thiare , & une Brunette d’une ordinaire. E TIROIR 10 1. Une Chicorée , avec deux écailles de Tortue. 103. Deux grandes Harpes. __ 104. Deux Perdrix 3 & urle Géographique .’ v 105. Une grande Chicorée . . 10 6. Une grande Turbinite 3 nommée en htin 3 Cmbiuv/ 3 h G ondoie Jk. connue ici fous le nom de Couronne d’Ethiopie à caufe de la tête de cette Ccquille^qui forme une cou- ronne pleine d’angles pointus également di- stribués en ligne fpirale^avec un bouton de H _\ %0 _\ XÏ- !\o . 1 A 2 . > aS- ÿô C A T A O G U E ’ couleur d'tvoir dans le milieu } le refte delà Coquille eft couleur de noifette>elle fe tîou" ve en Pcrfe ; quelques Latins la nomment Vilwn nauticum. w,-j. Deux autres Couronnes d’Ethiopie d’une efpece différent? à fond couleur de paille. 108. Deux Murex Raboteux ou Chii- tes de Surffe. g 09. Deux grades Plotes deBeure , très- vi- vement & très- régulièrement tachetées.- 1 10. Un Murex garni par tout de poin- tes noires fur un fond blanc j ces pointes vont en ligne fpirale 3 & en diminuant du bas en haut. Rumphius l’apelle Caflisverrn- tofa prima, fwc Cer arnica, aparamment parce f u’il fe trouve dans le golfe de Carie pro- che Halicarnaflc, le Cafcfue plein de verrais. s Cette -dpece n’ell pas commune, ni. Deux uirgts, 1 1 2,. Deux Tonnes Gannellêes dedifferen-, tes efpeces, chacune avec un petit bouton d’une couleur extrêmement vive fur l’extre» faite de fa tête. .. ÏI 3 - Deux Murex apel lès, Murex S axa'-’ ‘tïlis ; le Rocher -, il n’eft pas commun -, ôc un 22 1 if- petit Bot! vénè. 1 14. Deux pemcsPorcelaines^nncArdi- grièe. 1 1 5. Deux Boetes Rondes garnies dè Verre., & remplies de differens Infedes. 1 1 Deux Ecailles , ôc un Squelette de Tortue . I iï 7. Une grande Tonne , une grande Perdrix fingulierement tachetée. 11 8. Un C afque à Verrues & un Rocher, %q _\ 0 iï 9. Une grande Araignée. _ J g 12. 1 20. Deux Couronnes dé Ethiopie. é a $ a - tu. Deux Porcelaines , üh Cœur de Bœuf te ühe Chicorée. izi. Une ZJnivalvé dont la forme relient* ble a (Tés à la Poupe d’un VailTcau J apelléc , ôrdinairement Éuutilus Paprraceus: le Nau± tile dé' Papier -, par Sr'àport à l’extrême délicat teflfe de fa Coqnille qui elt aulïi mince qu® du pupieJr j d’autres la nomment Nautilus 1 er' Hij CAT ALOGUE a* guimis ou bien Cvum Polypi. Ce Nautile eil Blanc, tranfparent , poli & fragile *, il a des rayes ou cannelures longues Se rondes : il fe trouve dans la mer Adriatique. Quelques- uns ont prétendu que cette Coquille a don- 1 né l’idce de la conftru&ion des premiers Vailfeaux de que ce fut Pompilius qui en fut l’inventeur ; c’cft pourquoi les latins l’apelloient Pompilus : l’Animal qui habite cette Coquille eft très-fingulier} on en trou- ve hdefeription dans le Spectacle delà Na- turc,tome trois, folio 23 1. on l’apellç s , les. Poillons dont les Ecailles font fortes, épaiffes, & d’une feule piece , comme les Huitres , les^ Retonde s, & autres Coquillages, K ATS ON NE’, &c. avecfes pointes, mais elle eft bien pliis belle quand elle en eft dépouillée ; elle fe pêche dansla MerPvOUge. 132. Une Adadrepore nommée vulgaire- ment le Champignon de mer , par raport à fa parfaite refifemblanceavee nos champignons ordinaires -, & une autre plante crue fur l'a tête d’un Lepas. 133 . Un autre Bouton bérijjotiikê , apellé Dïadema Tare arum ; une Plante marine crue fur une petite Coquille, de une autre Plante très -legere connue fous Je nom de Dentelle , par raport à la déiicateffe de Ion' travail. 134. Un autre grand Henjfon demer d’u- ne matière plus folide, furie dos duquel if. y a uneefpece d’étoile percée à jour,très lé- gèrement: 011 le nomme Echinas Julcatus- primus. 135.. Une Bivalve toute blanche apellée en latin, Concha im bric ata , connue ici fous le nom de la Tnilétppvt raport à fa forme qui aproche de celle de nos tuiles , elle fe pêche dans la mer rouge, il y en a de differente* H iiij. U . u ik - fpcces J garnies d’élévations plus eu moins fortes. f 13 6 . Une Araignée femelle 3 5 >C deux ( petits Bois vents. v 1 3 6. Une Araignée mâle. 137. Un moyen Nautile de papier avec des taches rouffâtres fur l’extrémité de fon arête. Ce Tiroirnccontient que des Minéraux^ Crift alifa tiens 3 Pétrifications 5 c autres ma. tieres pierreufes ..entre lefquelles ce qu’il y a de plus remarquable > font. 1 3 §. Un très riche morceau deMine d’Ar- gent , dans lequel on aperçoit ce métàil diftribué par lames & feiiilles_, dans tous les côtés 5 c fentes de la pierre ; 5 c. trois autres, morceaux de Mine d’Or. 1 39. Quatre Bivalves de différentes efpe- ces & deux'L ? »/'z'^/z/« } apellées vulgairement Qreille de mers on lui a donné ce nom pax RAISONNE’ , &c. 57 ïaport à fa reftemblance avec l'Oreille hu- maine , Bellonius l’apelle la Grande Patelle. Jd Oreille de mer n’a qu’uncEcaille comme le Lepas ) étant de l’autre côté attachée au Ro- cher -, elle eft de Nacre en dedans , 5 c rude au dehors , marquée de plufieurs lignes tor- fes au bout defquelles il y a des trous , qui de mémo que les lignes, vont toujours en agrandiflant > a mefure qu elles s éloignent davantage de la tête de la Coquille } elle fe trouve fur nos côtes, mais elle eft rarement belle & confcrvée > le dellus doit être d un beau verd. 140. Trois pieccSjdont une Bivalve toute blanche & unie, très rare* une autre Bivalve aufli blanche & canellée avec de petits Tubercules i elle imite nos râpes a bois >, ce qui lui a fait donner le nom de Râpe j & unet Jnivalve apell éePatella par les Latins s. Sc Lepas parlesGrecs. Quelques-uns l’apeL lent Ecaille de rocher , parce qu’on l’y trouve toûjours attachée : elle n’a qu’un côté comme Y Oreille de mer j il y en a de jpluiieurs efpeces. Cette Coquille eft triîif- parente , & parcît ordinairement belië quand on la regarde à travers le jour *, il y en a de cette efpece que l’on apelle Oeil de Bouc. 14 i. Deux Huîtres hérijfonnées. 141. Six pièces dont deu x Moules , deux \S\P eignes j il y en a de differentes efpeces &■ de toutes cou- leurs : les unes à oreilles égales les autres à oreilles inégalés , & enfin quelques-unes avec une feule oreille : d’autres ont le fond Uni J &: d’autres font cannellées-raboteufes &c Tuberculeufes ; l’efpece quieflcomprife dans çe numéro eft: tres-efhmée en Hollande ; elle eft ordinairement unie,,grife J oucafFé au Lait, pardeffus , & très-blanche en de (Tous : elle eft mince & fragile 1 ce qui fait la diffi- culté de la trouver entière i on la connoif çn France fous le nom P Eventail. 143. Deux petits Cœurs de Venus . deux Ecritures Chinoifes. Une Crête de Coq. rois Crêtes de et .-io is:" un. Eventât RAISONNE 5 , &c. 99 deux autres Pétoncles, pelles vulgairement Je Manteau Royal. C’eft la plus belle de cet*, te efpece : elle eft ordinairement cannelles Scraboteufe, 5c doit avoir des couleurs va nées & très-vives. 148. Deux Coeurs de bœuf en Arche*, de Noè. 14^. Deux Haï très hcrïjf innées* — 1-^0. Deux petits Nautiles pap traces } o(. un Lepas. 1,5 1. Trois Bivalves , dont un Chou , & d'eux Fraifes. Cette dernicre eft une efpece de petit Cœur triangulaire cannelé , Sc ainfi apellé., parraport à de petits tubercules rou= ges femblables à ceux des fraifes , qui s ele- ventfur fes eannellures •, elle fe prend aans h Jamaïque : Bonanni l’eftime beaucoup , il l’apelle Cor ventru Eviter imbricatus : elle n’eft pas commune ' t y Z . Une Ecriture Chtnoife , & un Chou . - 153. Deux Bivalves , apellées en La. tin Solen lignorumïi a forme eft particu- lière , fôn déftUs eft blanc & cannellé,a veo dé petites rayes violettes ; le dedans eft tout violet j elle eft fort rare.. A 8 _ 2. Z 0 _ - 22 . 19 3 o — - u. 4 . £ 154- Deux petits Nautiles , un Lepas deux autres Bivalves apellces parRumphius., Tel lin a Violacé a 3 la Tenille violets. ç %e M Ai. aS. ONZIEME TIROIR . 1 5 5, Six Bivalves de differentes efpeccs. 1 56. Deux efpeces de Noix: de Mer& une Huître hérijjonnée. 1 57. Une Huître épineufe à fond blanc & petites taches noires. 158. Huit Bivalves d’efpeces differentes,, dont entre autres, une Tenille violette, oC une toute blanche que l’on apelle vulgaire- ment le C/a<^r/»,parraportaux petits grains, ferrés & piquans dont elle eft couverte. y 159. Deux Huîtres hêrifées , 6e deux peti- tes P innés. 160. Deux Manteaux Royaux. % 161 Un grand Chou, 161. Un vrai Concha Vènèris pointes,& ainfi apellé, à pudendi mulieris , cum n’en trouve jamais toutes tierce RAISONNE’, &c. loi & un Cœur de T mus. i £ 5 . Deux Concha V meris. i o nu. lo 2 1 66 . Trois Bivalves , dont deux difFerens Aî vnteaux Royaux ÔC une autre toute I S „ 'blanche apelléc la Tricotée’) cette efpece n’eft pas commune. Rumphius la nomm cChama Scobinata’) on Tapelle ici la Lime. 167. Deux petits Ourfins , deux petites _ Tuilées ; &c un Cœur de T enus. 16 8. Deux Huîtres épineufes ôc une Ecri- } ^ ^ Chinoife. \ 6 io~jé Une Mufique 3 un Plein- chant deux Harpes. 208. Un Murex PentidaBile , apellé pa& ■ quelques-uns CornM.a nodojd^ & connue .en France fous lç noi j\ àç Scorpion j cette, -Co?. Quille eft une des. plus , rares . &c des. piu&j difficiles à fa beauté font très-fragiles doivent être entières nouées , de tortuées avec une queue courbée ; l’interieur de fon ouverture doïr être orné de differentes rayes vives : on l’a- pelle ainfi par la reffemblance qu’ellea avec l’animal dangereux qui porte ce nom -, elle ne fe pêche que par hazard dans les Indes de y cft même rare: il y en a d’une autre efpëce ! que 1 on apelle le S corpion Femelle \ elle n’efb ni fi belle ni fi rare. 209. Huit pièces dontdèux Alênes cum petites Porcelaines , dcuxefperes de Murex de deux Egailles a.pcl[ées i Stromhus Angulo- fus \ 1 Eguille à angles : on la met ici dans t’efpccede celles que l’on nomme Chenille ! au parmi les Clochers. 2.10. Un Cadran } 5 e deux petits Boutons <£V,ATO R Z. 1 EM.E TIR O I R, 21 ï. Huit Bhalves dôntdéux Càftàgné* dèux Teniiïâs violettes , de quatre atatreê^ | de : differentes efpeses. c. i. f à. %C. Z. A Q — ent tacheté;. Manteau Royal, des ou Evantails . 215. Deux Hemlles violettes , une P inné Marine une autre Bivalve plate & écail- lée à fond gris de maur &c bandes d’un blanc fale a dont le dedans cft d’une très belle Nacre : j’en ignore le nom > elle eft ailes rare. 2i(j. UncBivalve pareille à la precedente, 8 >c une Tuilée. 217. Deux vrais Coucha Veneris avec pointes. 218. Deux petites Tuilées & une Huître herijf année. 21 7. Un Cœur de Bœuf en arche de Noê. 110. Un dit. 221. IhiChou une grande Ecriture Chinoife. 222. Une petite Huître épinneufe y à fond: blanc &c épines de couleur incarnat*, elles, font difficiles à trouver de cette couleur. 2.23 - Deux petites P innés mannes y 2Z7*Une petite Huître tres-epineuie defïus &c deffous , à fond blanc & taches noires ; elle eft attachée à un morceau de Corail blanc : cette Coquille eft admirable pour fa délicatcffe. zz8. Deux très - petites Tuilées y deux Cœurs triangulaires , &t deux autres Bivalves. de differente efpece. zz?. Un grand Cœur de V enus. Qjj INZ IE ME Tl ROI R.- z 3 o. Six pièces, dont deux Sabots,, deux Tigres à Ecaiües,& deux Bivalves. Z31.U n Alurex raboteux ,& deux Da- miers. z 3 z. Huit pièces , dont deux Egailles , deux petites Argus , & quatre autres jftjïf- lentes Turbinitss. . 23 3 > Deux Brûlées & deux Draps dVn. } fcié CATALOGUE Q § 234. Deux petites Eecœjfts 5 c une Alêne'. ^ 4 235. Deux Chagrins t deux Fraifes ÔC deux Tenillcs. d\$ , 23 6 . deux Rôties 3 deux Limas h peau de Serpent 5 c deux Porcelaine. ^ ^ .237. Deux extrêmement belles Harpes de la rare efpcce. 4$ I 2 3 8 - Deux P ctirs Lsifeanx 5 c une petite Becajfe épineufe . t) «a 239. Un Plein-chant , deux Harpes ÔC (_. ^ une Mu f que » . 3 : M°* Deux Brûlées 5 c une Mufque. j 0 — 1 _ 241. Deux Foudres , 5 c un petit Chou. (P j . 2 4 2 * & x differens Limas 5 c deux petits ^ Bois vênès ... . ii) 2 4 J* Une Huitre épineufe adhérante à un ^ morceau de rocher Ôc deux C afques , SEIZIEME TIROIR. ^ 244. Une grande Turhinite très vive en ' couleur apellée vulgairement , te grand Caf- equepxk , le Turban. . S i 243. Une grande Chicorée» . \ y \oj , — ~ tect£ s dit,Çi,_ R A t$ O N N E’, Sic. ij.i < 147* Une très- grande Araignée mâle. 248. Deux très- groffes Perdrix. 249. Deux grandes Couronnes d' Ethiopie. 250. Une très-belle Sc très-grande Tram* pe marine. DIX-SEPTIEME T IR O I R. 251. Deux gros Bar gaux ou Perroquets. 25 2. Une très-grande Araignée mâle. _ 25,3. Un, très-grand Nautile de papier l b.ien confervé, 254. Un dit. • 255. DenxPorcetaines^pdihcs ordinaire- ment Lapin ou Levreau ; Rumphius les nornm e } Çochlea Tefludinaria : elles ne font pas fi communes que les autres Porcelaines, Si font fort eftimées en Hollande. 256'. Quatre pièces , dont deux Sabots \ sommés ,en latin Strombus primas feu Ma-, eulofus , le S ibot tacheté : Sc deux groffes; Porcelaines à tête de Serpent . .. 257. Un grand Chou.. ~ ~. 258, Deux grofles Perdrix. . 2=59, Une moyetine Trompe marine , . J 1 11 y 1 O 12 C-- vives, 2 tï CATALOGUÉ ^ ^ 160. Une grande Argus avec des taches DI X-HV ITI E ME TIROIR. ' 16 1 . Six pièces , fçavoir y deux Egailles 3 ^ deux Calques cendrés 3 & deux Bivalves. , 161. Cinq pièces 3 dont une Bouche d’or 3 . une Bouche d’argent 3 un Lépas 3 une Oreille de mer 3 & un Sabot tacheté. 16 3.. Six pièces , fçavoir y deux Damiers 3 deux BecaJJés èpineufes 3 &L deux greffes Che- nilles. 2^4. Deux Ecorchées & deux Récajjes. __ 26$. L n Fuji a a.. 166. Six pieces } dont deux Egailles 3 deux petits Nautiles forts &deux Tolutss apellées en latin.,/ 7 " oint a fihs cinlla 3 &: connues lous le nom de Tolute ou Sabot rayé: elle a le fond minime avec de petites rayes noires egalement diffribuces fur toute fa luriace y d’autres la nomrncnrla Minime. 267 Deux Fraifes 3 & deux Ecorchées _ zC2. Deux Râpes deux Thiares. 260. Deux Egaillés 3 deux Bouche dV ^ & deux Harpes ». 270 RAISONNE 4 , 8 ce. U$ zjo. Une Mufîque , un Plain-chant ^cux zji. Deux Egailles, deux petites Argus g 8 c deux Æm vênès. DIX-NEVVIEME TIROIR . 173. Ce Tiroir n’eft rempli que de Co- quilles de la très- petite efpece , toutes très-belles & bien confervées 5 parmi lefquel- ^ les il s’en trouve de rares 8c de fingulieres. Le détail en deviendroit trop long , c’eft pourquoi je les ai comprîtes toutes fous un fcul numéro : ce Tiroir fera divifé à la vente en plufîeurs articles. TI NG Tl & ME TI ROI R. 274. Deux Limas a peau de Serpent^ deux petites Argus , deux Egailles 3 8 c deux autres Turbinites. 27 y. Un eBrunette , deux petites Tonnes, emndlèes , 8c deux petits Bucci s. petites Alênes > 8 c un Limas à peau de Ser- pent. 272. Deux petites Argns , deux petits j ^ 'i/é/zèx , 8 c une Harpe. K il I14 CATALOGUE )2 2 7^. Deux Fo/^apellées vulgairement le Taffetas , & deux niées. 277 . Deux Draps d'or , & deux petites 1 1 ^ Chicorées. 2 7 s . Deux Mitres une Minime. * ~ ' 279. Deux Egaillés, àcuxC afques, apellés U " vulgairement le Cafquepavè , à caufe de fes taches quarrées régulièrement placées fur fa furface unie & deux Ecorchées. a 8 o. Deux Robes Per formes^ deux Har- 8 ^ z8i. Deu zBecaffes, Sc une Huître épi- \o. \c. 8 . . . „ 5 . . é\. , u . £" neufe. 28 2. Deux Êguilles , deux rf or , deux petits Foudres , & deux autres efpe- eés dé/f/^rtfAT. 283. Deux Murex épineux. 284. Deux Couronnes Impériales . 28 5 Deux petits Boutons deCamifole , & ## Cadran. 1*6. Deux autres petits Boutons de C*- mifoh. . x8 7 . Deux petites Bouches d'argent , deux Limas fpiralement rayts^connus fous RAISONNE’, Sec. ii| le nom de Cornets de St. Hubert J Se deux petites Neritet toutes blanches,apellécs vul- gairement par rapport à leur formelle Téton, 288. Deux Cœurs triangulaires , Se deux | Limas unis,legercment rayés. , 285. Deux Egnill.es 3 deux Porcelaines , Sc deux Culotes de Suijfe. * 251. Deux Harpes de la belle efpece , Sc. un Murex. VINGT-VNIE’ME TIR O I R. ' ' 2512. Deux Draps d’or , deux Foudres d Se deux Cafyues cendrés. 293. Deux petites Tonnes cayne^ées 3 SC tachetées', de deux Becajfes. 294. Deux Draps d'orJSe une petite Be- gaffe épineufe. 295 Deux Egailles , deux Taffetas, Sz deux Rôties. , • « 2 96. Deux Murex épineux 3 d'une cou- , leur Singulière , Se deux Draps d’or. 297. Une Mure , Se quatre petites Trom ou Mammelon. ) 2>o. Deux Tourterelles griffes. ne CATALOGUE 8 . \j IC i peqdont deux font à fond blanc tacheté de noir. La figûrc de cette dernière Coquille joeficmbleà un clocher ; on la nomme ordi- nairement la Tour de Babel ; il y en a beau- coup de cette efpcoc aufquellcs on donne le même nom. 29 8, Deux Igmlles , deux Lamas * peau de Serpent y une Mufique^ un Plain-chant. 199. Deux efpcces de JlLurex de couleur minime,, apellés par Rumphius 3 CaJfîs afpe- ra\ le Cafqhs garni de pointes; une Perdrix , êc deux Poser près fingulieres. Rumphius apelle cette dernier ç^Pnrpura GiblvfaJ.z Bofj'uë.pir rapport aux élévations irreguiieres dont elle eft couverte , £i quj font garnies 9 de même que le refte de fa furface 5 depctitsTuberculcs.CctteCoquille 9 quoique difforme/dt fi élégamment travail. léCjqu'eîle fe jouit - la vue. Sa bouche efi: ex- trêmement étroite Si d’une figure baroque; il fcmble que la nature fe foit plû a la ren- dre irregnlierc dans toutes les parties ; ce qui a donné heu en France de l’apeller la Grimace : clic a le fond de candie brun , ôC RAISONNE 5 , &rc. T17 les Tubercules bhtics: onia pècliedUtisks Indes. Elle n’eft pas commune. ] $. f 300. Deux Brûlées. — — r— ' 301. Deux Draps d'or } deux Tetms y §ç deux autres Turbinkes. 302. Deux EfcalierSj deux petites Ecor- chées > & une Bivalve papiracée. 303. Deux Egaillés ..deux petites Bouches d' Argent , deux Harpes 3 &z deux Culates de Suffi. 304. Deux Bruîtes. , a_ „ e - 3 y 0 305. Deux Ecorchées , deux Draps d'ar\ ÔC une Mitre. 30^. Deux Egailles , deux petites * JV>r Wtar cane liées, z pellées Pintade i une petite Æo/ie , & une petite Brûlée . 307. Deux Tigres, deux Foudres t <§£ deux autres dûtes. Cette dernière Coquille eft apellée par R umphius^tf/w/.i arenata * la Volute fablée , par rapport à fes petites taches vives & auflfi fines que des ehiuresde * La Nerite eft l’efpece la plu* variée ; élis fournit des Coquilles admirables. Küj. CATALOGUE rf& Énouchc : elle eft à fond blanc racheté de VINGT- 1 ) E VXIE’ ME TI ROI R . blanches. Rumphius apclle cette derniere, Slrombus caudal us y Y E grille à queue 3 par rapport à une petite queue relevée qui eft à l’extrémité de fa bouche. 310. Deux Harpes , deux Tours de Babel ôc une Bivalve rayée. 3 1 1. Deux Egaillés & deux Brûlées. 3 1 2 . Deux Taffetas , deux Draps d’or , deux Buccins , 8 c deuxVolutes uniesjaunes 5 c blanches. 313. Un Sabot raye , deux Buccins apel- lés par Rumphius Buccinum lineatum , le Buccin à filets : & deux autres Buccins rabo- teux aiïez finguliers. 314. Deux Brûlées 5 c deux autres Tur- biniies jaunâtres. brun ;*on la connoît ici fous le nom de 1 Moire. 308. Deux Minimes , deux Draps d’or } & un Buccin. RAISONNE’, ta. W 315. Deux petits Murex , un Cafqm, uni à bandes , 6c un autre, aufiî à bandes & chagriné. 316". Une OZ/w Morefqm , un Cafqae , & deux Murex , apellés par Rumphius, Cajjïs verritcofa tertio. \ je crois qu on la nomme en Holande,les Ratons dit Soleil } ou la NoAi/r* , à caufe de fes pointes , qui , par leur diftribution , reftemblent aux Raïons du Soleil. 3 17. Deux Egailles , deux Brûlées t 5 C deux autres Volutes a fond blanc & taches couleur de pourpre fonce, apedees 7 oMta fpé 5 li*ornm , la U" ointe des Spectres , a caufe des figures hideufes que reprefentent ces taches. 318. Deux efpeces de Rojfucs ou Grima- ces legeres allés femblabies à nos Gau- fres par la couleur & le travail. Cette ef- pece eft extrêmement rare. 7,19. Deux Tours de Babel , deux Bro-. cards d'or , deux Mitres 3 & une autre 7 ar ~ bifide. 310. Deux Egailles te quatre autre* K iiij 2 %. \6 u .CATALOGUE 'trbinkes , .dont dcuxaont blanches. Si Pa- piracées , connues, fous le nom dp Radix- 3 2 1 . Deux pe tirs Cafques raboteux. , deux petits Buccins rayés, Si deux petits Quvfmti. 322. Cinq pièces , dont deux Mérités - âpellées vulgairement la Quenate ou la Gencive , par rapôrt à la redcmblance par- faite d’un des côtes de fon ouverture, avec une Gencive garnie de petites dents na if- fan tes. Une petite Becajfe épineufe » & deux Volutes, âpellées en Latin/- 7 ” iluta, Guinaica ». la Guinée: on la nomme en France, Y Mlle de Papillon ou la Spéculation , par raport à l’arrangement de fes taçhes Si bandes , quL rcffemblent fort à cette étofequi étoit d’u- fage il y a quelques années. Cette Coquil- eft fort belle Si fôrteftimée des Curieux- 3. Deux petits Draps d'or, deux Cœurs * angulaires Sc deux Mentes, âpellées les Héeflicules cette Coquille cil ain 11 nommée à duabus parvis emmennts , qiut in inferior.i f arte ,f f/Wj raboteux , deux petites Argus x 6c deux petits Ourjins. 352. Deux petites Argus , deux Limas À peau de Serpent 3 & une Tonne pavée. 353. Quatre Eguillef x àont deax 4 queue* un Drap d’or 3 6c un Cierge . 35 4. Deux petites Becajfts épintufes 3 6c deux Ecorchées. 355 . Deux Brûlées 3 6c une Becajfe ipineufe. 35É. Deux Plain-chants, 6c deux Harpes 3 57. Deux Z'" ilutcs fablèes 3 ou Moires. 358. Deux Culs de lampe , garnis d’angle* régulièrement diftribués en ligne fpirale. Cette Coquille cft apellée Pagode 3 parce qu’elle reffemble aux toits des Temples Chinois que l’on nomme Pagodes \ on Ta- pelie aulîi le petit toit Chinois : elle c& très" RAISONNE’, Sec. gréablc & d’un fort beau travail. Elle n’eft pas commune. 359. Deux Pourpres raboteufes , & une grande Couronne Impériale. 360. Deux Tigres , deux Brûlées p deux Draps d'or , dont il y en a un qui eft fingu- iicrement tacheté. 3^i. Deux Epineufes c mieux de rofe „• il eft très rare de les trouver de cette couleur. 3^2. Deux Taffetas p une Rôtie. 365. Quatre Limas de differentes efpe- iees , quatre Porcelaines auffi de diderentes efpeces , & deux Bivalves. 3 £4. Une Huitreherijfée 3 une autre Huître nommée la Feuille, attachéeàun petit mor- ceau de bois qui lui fert ordinairement de branche -, & deux Fraifes. 3^5. Deux petits Cœurs de Venustp un Limas rayé. *,3 66 . Deux petites Tuilées , deux Limas j $c une Quenote. Il • I * v : • ;• ; > t ; , & : '• r, VINGT r CINQUIEME TIROIR . 367. Deux Huîtres* garnies de beaucoup A% A G . 1 , A% 3 c 4-. 1 CATALOGUE de pointes 3 Sc adhérantes à des morceaux de Rocher > elles l’ont d’une efpece peu com- mune. 368. Deux efpeces de Noix de mer 3 une Ecriture Chinoife 3 une Chagrinée , & un grand Aîanteau Royal. 369. Deux Huîtres herijjonnces y dont une eft adhérante Là un Caillou. ç 370. Six Bivalves de diverfes efpeces. "J ■ 371. Un Adameau Royal ’ 3 6c deux autres Bivalves d’efpeces differentes 6c peu com- munes. 372. Une Huître garnie de pointes 3 6c ^ trois autres Bivalves , parmi lefquelles il s’en trouve une qui eft particulière. 373. Deux petites Huîtres hcrïjfécs. 374. Un petit Marteau ou Crucijïx i très bien conditionné. 373. Deux Ecritures Chinoife s 3 une Caf- tagnete 3 6c cinq autres Bivalves de diffe- rentes efpeces. 376^ Une Crète de Coq. 377. Un Cœur de Bœuf en Arche de fifoè. 378. Un Groupe très- fingulier de trois RAISONNE’, Src. 127 Crêtes de Coq , adhérentes l’une à l’autre > cette cfpece fe trouve rarement ainfi. 379. Un petit C ho h un Event ad , 5 r une petite T ailée. 380. Un Concha Vêneris , une Eratfe y te quatre Pétoncles de diverfes efpeces fingulierds. 381. Douze petites Coquilles, tant '£>»/- valvesTurb mites , que Bivalves , entre les- quelles il y en a quelques unes qui ne font pas communes. 382. Deux èfpeccs de Rochers , deux Ecritures Chinoifes , &r deux autres Bival- ves. 383. Deux Huîtres feùillêès , & dont il y en a une d’un jaune foncé j couleur rare a trouver dans les productions de la Mer : ces deux Huîtres ne font pas communes. 384. Trois pièces , dont une Ecriture Chinoije particulièrement tachetée, une Moule , dont le deffus eft noir te le de- dans de‘ Nacre elle rcffemble affez à une Hisçonâàe , ce qui lui en a fait donner le nofrn U 1 troifiéme Coquille eft une autre 7 - >5 / Ah-- 6. AX, » ni CATALOGUE Bivalve, dont la forme aproche de celle «d’un petit Bâteau j on Fapelle vulgaire- ment V Arche de Noé: ces deux dernières Coquilles ne font pas communes. C.if. n _ VINGT- S J XI È[M£ TIR OJR. 385. Huit pièces, dont deux Fmdres,\m. Tigre , & cinq autres Turhinïm. 386. Cinq pièces , dont deux Pourpres , apellécs en Latin , Purpura C lov ât a , la Pourpre garnie de Clous 3 par raport aux différentes pointes dont elle eft couverte , qui aprochcntde la forme des Clousi Un Limas d Peau de Serpent j Unefiouche d’Ar* gentil une Vmb 'ditjne * apellée en Lat. Vm- bïlicus Laciniams , la Déchiquetée : on apel- le cette Coquille en Fiance le Datif km ; il y en a qui la nomment Ccchlea Luna- ris Afpera , la ^ Lunaire Raboteufe \ le de* * On donne ce nom à toutes ‘les Coquilles dont la Forme de la Tête aproche de celte du nombril. 5 La Lunaire eft celle dont l’ouverture de la bouche eft ronde , & la demie Lunaire » celle dont cette ouverture ne forme qtfaft demi Cercle. RAIS ON NE’, &c. rz% dans eft d’une Nacre magnifique. 3 87. Cinq pièces, , dont une Porcelaine , une grande Ohve t apellée Cy l md usPorphi- reticus , le Porphirey m\,Qafque à B arides & Chagriné ; un Murex fingulier , & une autre Tkrbinite. 388. Deux Harpes vmz Bivalve blan- che 3 apellée la Tricotée , ou la Lime : cette Coquille eft rare. 389. Une Thiare parfaite , un Murex de une autre T ur bénite. 390. Huit pièces , dont deux differen- tes Egailles , deux Volutes y deux petits Bois F énez , de deux autres Turlinites , tou- tes de differentes efpeees. 391. Huit pièces , Sçavoir-, une Moref- qMy une véritable O/m?, tant pour la cou- leur , que pour la forme ; deux Epmenfes de différentes efpeees , deux Volutes à fond blanc taché de diverfes couleurs., de une autre Turbinite non commune. 3 9 Deux petits Buccins , deux Valu- & deux Murex , toutes de diverfes efpc~- zem )o _* Z 2 > . 11. To . 1 ^ & / * 3 o CATALOGUE 39 j. Deux Harpes } deux Tonnes 3 Sç deux petites Tours. 'uiile de Papillon . 395. Deux Ecorchées, d’une efpece par- 2 3 _ 4 . ticulierc , deux petites 73 «r.f , deux difFe- rens Cafques 3 Si deux petites Coquilles Jierijfonèes. 397. Une petite Oreille de Midas , un Cafque à Bandes 3 une Brûlée , une Tonne 3 & une autre Turbinite. 398. Huit pièces, fçavoir-, deux petits deux Perroquets , &: deux petites Heriffon- ttèes. 399. Six Coquilles : deux Minimes , un gulier , & deux petites Epineufes. 400. Deux particuliers, deux d’argent , un Limas a peau de Serpent 3 Si »o . 2 394. Deux Epineufes 3 Si une grande / . iô Cafques 3 deux petits Buccins raboteux , '3 • | 3 . de S. Hubert , un autre Lwzrfr fin * ^ ~ */ ' Tétons 3 &c un Efc aller. 401. Deux petites Argus , une Bouche RAISONNE’ -, Scâ. 131 deux autres Limai à fond blanc rayé. 402. Quatre differentes Nerites fingit- S S. lieres , & deux Cœurs Triangulaires. 403. Deux Efcaliers , &: une petite Be- ^ ( café. VINGT -SEPTIEME TIROIR. 404. Une Becajfe èpineufe , deux Mitres, une Egaillé faite en Vis de Prejfoir, &c une autre Turbin ite. 405. Une Ailée a pointe longue 3 faîte en forme de Clocher , & une longue Coquille très-fragile en forme de Tuyau > nommée vulgairement l’Arrofoir , ou le Brandon de V Amour : Ces deux Coquilles font fort rares. 4o£. Deux Ecorchées , de un Fufeau. 407. Deux Bnmetes de diverfes efpe- ces & couleurs. 408. Un Scorpion Femelle. 409. Deux grandes Egaillés fîngulieres^ & deux Murex a pointes noires. 410. Deux Harpes , un Cafjue pavé, &C un autre Cafjue, U - 1. J&. i -i 8 , gÿ 7 ■ )8. z 4 ■ IV. CATALOGUE ti*. u. 8 \{. z. îi \ G . G . 5 c ï 32, 41 1. Deux Bouches d’ Argent } dont une • cil dépouillée , & une grande Culw de | Suijfe , 412. Six pièces , fçavoir.- 'L'w Radix 9 deux Turbinites , nommées Vulgairement la à caufe de la reffemblance qu’-. j elle a avec ce fruit j une Tonne C'anstléè & I Tachetée , une Perdrix & une autre petite Globofée P ap tracée, apellée en latin, , la Ææ/Zc d’Eau. 41 ^ Deux 7 C une Ccw- d'Ethiopie. 428. \JnvRobe Perjîenne ; 5 c une C/^‘- corée. 429. Deux Pourpres Epineufes & trian- gulaires, un Cafcpue à bandes 3 & une Tonne Canellée 3 5 c Tachetée. 430. Un Sabot Tacheté , un Cœur de Boeuf , 5 c une autre Volute très-brillante , à bandes de couleur pourpre , fur un fond blanc. 43 1. Une Géographique 3 deux Araignées Femelles, 5 c une Porcelaine à tête de Serpent . 432 . Une Argus & une Harpe. 433. Deux Damiers , 5 c une Araignée 3 apellce en Latin Cornuta Mille Peda , la Mille-Pied , aînfî nommée parraportà la quantité de Pâtes qu’elle a -, elle eft plus rare que les autres Araignées. RAISONNE’, &c. r 3 $ 434. Un Petit Bois Tènè , un Tigre 4 fond Gris de Lin & Ecailles Blanches 3 un v / Damier & un autre Turbinite. - • .> 435. Deux Tourterelles Grifes. — — jf \ 0 436'. Deux Epineufes de differentes cf- peces , un Oeufôc une grande- Bivalve» 437= Un Perroquet , une Bouche d' Ar- 438. Six Turbinitcs de diverfes efpeces, entre lefquel'les il y en a deux allez fin- 9 . ( gulieres. 439. Une Trompe Marine. . — 4 . \(o. de Coquilles , tant Bivalves cpEVnivalves Ôc Turbinites 3 des mêmes efpeces qui ont été ci - delTus énoncées , dont le détail fcroit devenu inutile, n’y en ayant aucune qui ne l'oit répétée dans les autres Ti- roirs. Ces Coquilles, aulîi bien que celles qui font dans les Tiroirs fuivans 3 feron t TRENTE -V NIE' ME TIROIR. 440. Ce Tiroir comprend une quantité Ttf CATALOGUE Retaillées à la vente & dlflrib-uées en diffë- rens Lots , comme les précédentes. TRENTE -DEUXIEME TIROIR 4- j . Q. 441* 1 dm. ■ TRENTE -TROISIEME TIROIR i. # .1 - „ 442. Idem . 2 J . 17. TRENTE - Qy ATR IE 'ME TIROIR, 1/4 . to 443. Idem. TRENTE . CINQUIEME TI. R O I R*. { t £ 444- TR E NTE - S IX l E' ME TIROIR . , 445. Idem. TR E NTE - S E P T LE' M E TIROIR 44 6 . Idem. 447. Le Cocjuiilier de Bois de Chêne tïés -proprement travaillé ^ garni de tente- fept RAISONNE’ , &c. 37 lept Tiroirs de differentes profondeurs,di(- tribués en trois rangées , avec trois Por- tes de même Bois, garnies de Fil de Laiton. SVR LE C O QV I LLI E R. 448. Quinze Plantes Marines ou Ma- drepores de différentes efpeces , qui feront /S. détaillées à la vente , entre lesquelles il y en a de très -Singulières 5 c adhérantes à des morceaux de Rocher. 449. Un Coral, nommé en Latin, Coral-t lum album , foliatum , le Cor al Blanc feuille , qui eft attaché fur le Dos d’un grand Murex. Ce morceau eft fort çu- rieux. 450. Un autre grande Plante Marine ; f Fin du Catalogue des Coquilles &c. -44-, 6 . A U deffus du même Coquillier, il fc trouve un Gradin à cinq Tablettes ; fur lcfquelles font rangées 129. Phioles remplies d’Infettes, Reptiles , 5 c aunes Ani- M t 3 S CATALOGUE RAISONNE* Hiaux très - curieux. Tous ces Animaux viennent de Païs fort éloignez -, il ne s’en trouve aucun, de l’Europe La plus grande partie vient des Indes, & en particulier de Surinam. U jferoit inutile de s’étendre fur leur rareté -, il eft facile de comprendre qu’ils ne doivent pas etre communs ici , joint à ce qu’il y en a quelques uns de rares ^ difficiles à avoir, même dans le Païs d’où ils viennent. A l’égard de leur perfedion gc confervation , on peut s’en convaincre £n Rs venant- examiner. CATALOGUE, DE DIFFERENTS REPTILES, Infectes,& autres animaux parfai- tement confervez dans des Bou- teilles remplies d’une Liqueur confervative , & qui font rangez fur un Gradin, placé au dellus du Coquillier. PREMIERE TABLETTE ; N®. i.T T N Serpent amphisbêne *,011 le \A double Marcheur. * Le Serpent eft un animal Reptile , rond , long , venimeux , qui rampe & qui fe replie ; il reiiemble à \' Anguille ; & il eft ordinaire- ment ennemi des hommes & des animaux. On comprend fous ce nom les Fïperes , les Couleuvres , les Ajpics , & toutes ces fortes de Reptiles. 11 y en a d’eau & de terre- Cet ani- mal fe cache pendent quatre mois, les plus froids de l’année ; & lorfqu’il fort de font trou , il fe dépouille de fa peau. Il s’en trou- ve qui ont vingt -cinq ou trente pieds de long & d’une grofièur proportionnée. On dit qu’il y en a de fi familiers en Afrrique qu’ils viennent quelquefois à l’heure des pas manger ce que l’on jette fous la table, ëc s’en retournent après , fans faire aucun La tête & la queue de ce Serpent font difficiles à cüftinguer 3 étant faites à peu près l’une comme l’autre -, ce qui lui a fait donner le nom d ’ ' Amphtshène 3 ou de Ser- pent a deux tètes. On l’appelle auffi le don - ble Aiarcheur , parce qu’il rampe en avant ôc en arriéré. U a le corps prefqu’égale- îiicnt gros dans toute fa longueur } on prétend qu’il mord par la tête 8c par la queue , mais fa morfure quoique veni- meufe n’eft pas mortelle ; on ne lui dé- couvre ni yeux ni oreilles. Il y en a de dif- ferentes efpeces, 2. Un autre Serpent , nommé, Jacutus. On lui a donné ce nom s parce qu’il a coutume de fe lancer de deflus les ar- bres fur les paffians. Ce Serpent eft ordi- nairement mince &. long ; il eft très- va- rié en efpcce 8c en couleurs. 3. Un grand 8c beau Lézard des Indes à longue queue 3 nppcllé le Lézard Cro- codile \ iia à chaque patte de fortes griffes, Les Lézards I ont auffi très- variez ;on y jpçmprcnd les Crocodiles les Salamandre* D’INSECTES, &c. ï 4 i Zc les Caméléons. Cet animal cil ami de l’homme 5c fort ennemi des Serpemÿls'cri trouve d’extrêmement grands. 4 . Un yimphisbêne. 5 . Une grolîê 5c belle P'ipere ctran- gere. La Fïpere efï un Serpent dont la mor- fure eft tres-dangereufe. Elle a la tête plus plate & plus large que les autres Serpens 5c le bout du mufeau un peu relevé 5c re- troulTc -, elle a des dents trcs-getites 5c im- mobiles , à chaque mâchoire j, mais entï£' autres, deux grandes dents crochues, trans- parentes 5c fort pointues , fi tuées aux: deux cotez de la mâchoire fupcrieurc ». qui font couchées, & qui ne fc dredent que quand elle veut mordre. Le mile * fes parties naturelles doubles, de même que la femelle a double matrice ; elle ne bondit pas comme les autres Serpens) elle- met bas fes petits , vivans ; au lieu que les autres Serpens , virident leurs oeufs 5c le- couvent ; de là vient qu’on Lappelie, F~tvi- para ; elle mange les Scorpions 3 ce qud iVi iij. CATALOGUE ïend fon venin pins dangereux. 6. Une Cigale de Surinam * \ Une Mal- faifante ou Mille-pates ; un Lézard d’ A- meripae . &c un Poiffon fin gui ter. La Cigale cft un * In Je fie ,ou groffe Mo'uche a qui voie & fait grand bruit en été dans la campagne; elle n’a point de bouche, mais à la place elle a à l’eftomac uu e pointe femblable à une langue, qui lui fere à lécher la rofée ; elle a l’eftomac creux , ce qui l’aide à former fon chant. * Surinam eft l’endroit le plus fertile en animaux finguliers & dangereux. La chaleur & l’humidité du climat en font la caufe. * L’Infedre elt un animal dont le corps a plufieurs incitons , ou coupures ; les uns en ont dans toute la longueur de leurs corps , comme les Vers de terre , les Chenilles, les Versà foye, Stc* Les autres ont ou la tête, ou là poitrine féparée du ventre par une fimple membrane , & quelques petits conr duits, comme les Mouches , les Arraignées, les Fourmis. On divife les Infeébes en ceux qui changent de forme & ceux qui n’en changent pas ; & ceux qui ne changent point de forme , en ceux qui ont des pieds , & ceux qui n’en ont point. Chaque Plante, chaque Herbe a fes Infe&es particuliers ; ceux qui changent de forme, ne s’accou- ple at jamais , tant qu ils font vers , ou che.- ni!!és;& alors on ne peut ciidinguer je mâle d’avec la femelle. D’INSECTE S, Sùc. M? Le Mille-pied^ ou Mille-pates, ch un Irt- fede que l’on trouve dans les Lies Antil- les. On l’appelle Mille-pieds , par la multi- tude de pâtes , qui hêriffcnt tout le def- fous de Ton corps , dont il fe fert pour ramper avec une vireffe incroyable. Le de (lus de fon corps eft couvert d’écailks tannées , extrêmement dures, & emboîte» les unes fur les autres, comme les Tuiles d’un toit. On le nomme auffi Maljaifim, parce qu’il eft dangereux, par rapportais moi-dans qu’il a dans la tête & dans h queue, dont il pince li vivement, U lait gliffer un fi mauvais venin dans la partie qu’il a ferrée , qu’on y' relient une dou- leur fort aiguë pendant plus de vingt- quatre heures. Quelques-uns le nomment Scolopendre. 7. Un Serpent des Indes , 5 c un gros Pci/on fîngnlier. 8. Un grand Jacidus , très-vivement ta- cheté. 9. Un tres-bcau Lézard de Surinam - 10. Un UcùIhs , d’une efpefce fmgulie- M iiij *44 CATALOGUE re, marqué par tout le corps d’un tïes-* beau bleu. n. Le P oijfon volant , de laMerAtlam- tique. 12. Un grand & magnifique Serpent , qui a le corps couvert de différentes nuan- ces de Gris-de-lin , avec une raye blanche qui régné tout le long defon corps.. 1 3. Un fort beau Caméléon , à tres-fôn-. gue queue , Sc un petit Serpent. hcCarnéléjon efl fait à peu près com- me le Lenard. Il y en a de différentes efpe- ces. Cet animal a le mouvement tardif comme la Tortue ; il a le dos aigu 5 c quel- quefois garni dune épine toute dentelée» û peau eft plicée 5 c chagrinée» fes deux mâchoires font jointes par une ligne pref- qu’imperceptible*, fes yeux font gros.& fa queue très Jongue ; ii darde fouvent fa langue fur les mouches qui s’y trouvent attrapées ,con' me fur de la glué. Oncroyoit autrefois qu’il vivoit d’air, mais dans les expériences qu’011 en a fait , on a trouvé des mouches dans fçs excrémeiis. D’INS E CT ES, &re. 145 Quand on le manie , il paroît marque^ té d’un verd brun ; fi on l’enveloppe dans un linge , on l’en retire blanchâtre; mais cela n’arrive pas toujours , & fa cou- leur la plufpart du temps ne change que dans quelques parties de fon corps. Mon- conis rapporte que le Caméléon étant auu Soleil parçîc vert, qu’à la chandele il pa- roît noir , quoiqu’on le mette fur du pa- pier blanc , & qu’étant enferme dans une boete, il devient jaune &c verd j il foutient- qu’il ne prend jamais que ces quatre couleurs. Mademoifellc Scuderi dans les Expériences qu’elle en a faite, dit, qu’étant expofé au Soleil , il change fouvent de couleur , fans prendre celle fur laquelle on le met. 14. Un grand Jaculus des Indes. <. L_ 15. Un autre grand Serpent. 16. Un autre grand J acttlns dès Indes. 17. Un autre Serpent , très lînguliére- ment tacheté. 18. Une extrêmement belle Malfaifan*- H de I Amérique. ZC-ao. ïtf CATALOGUE Un tres-beau Jacitlus. 2.0. Une p 7 ), ’.pere de Surinam. 21. Un Serpent fmgulier. 11. Un , dit. 23. Un petit Poifon des Indes Iieremcnt tacheté. DE U Z I E'M E T AB LET TE. 2 4 - Un extrêmement beau Caméléon tl un bleu fonce 3 nuancé de brun j il a de- puis le bas de fa tête julqu’à l’extrémité de fa queue qui efl tres-longue , une arête dcntelee & garnie de pointes très- aigues. 2 5 * Une C ouleuvre de Surinam. Un Serpent des Indes. Un Lefzr d de Surinam 3 &c un petit fmgulier , connu fous le nom de P°iJ[on cornu 3 par rapport à deux cornes qu il a au de (Tus des yeux. 28. Un Jaculus. 29. Un dit , extrêmement beau ^ pareil a celui du N°. 10. On y a joint une fieux blanche étrangère. O 30. Le fameux Serpenp chaperon J t h i.47 D’INSECTES, &c. plus raze 6e le plus dangereux de tous les Serpens. Ce Serpent eft fait différemment que les autres j il a au bas de la tête un efto- mac , qui lui forme par derrière une partie prefqu’ovale , lur laquelle la nature a im- primée une face humaine , tres-diftin&e- nient marquée. Cet animal eft tres-diftcile a aborder, 6c par conféqùent tres-rare. ‘On le trouve dans L’Orient ; on Le connoit fous le nom de Cabra de Cabello. Il eft parfaitement conferve. 31. Une autre efpece de 1 acid us. 3 2. Un Ecureuil des. Indes y tout blanc j on le nomme V Ecureuil voLant.On prétend .qu’il étend fa peau de façon qu’il s’en fert pour voler. 33. Un tres-beau Double Marcheur . — 34. Un dit d’une autre efpece. 35. Un grand Jaculus. yj. Un grand Serpent , marqué de di- ■yerfes couleurs vives- 37. Un dit plus petit. CATALOGUE' y 8. Un dit , fk une Malfaifante. 3 9* Un Jaculus bien marbré. 40. Un Serpent , d’une fort belle cfpeec. 41. Un dit plus grand d’une autre j tîpcce. 42. Un Serpent 3 lînguiierement taefié I àc petites marques blanches J diftribuées I à égales diftances , fur un fond couleur de noifette. 43 * Un jaculus d’une belle cfpece. 44 t Uni Lenard de Surinam 3 à longue queue. 45. Deux différens Serpent.. 44. Une Fipere des Indes. 47. U11 Serpent , de i’efpecc cy-delTus* K°. 42. 4 5. Un petit Chien finguher 3 avec lé Fœtus d’un S mge. TROIZIE'ME 7 A BLET E. f Un P etit PGiflr °n , appelle le Cheval r Mann 3 par rapport lUro /ne, & un Ja- sulus. J 50. Un très - beau Caméléon d’un gris, bleuâtre. & D’INSECTES, &c. 14, I*— fi. Martin le Pechsur , ou le Martinet i jp \ des Indes. Cet Oyfeau eft une efpece & Alcyon -, i| a le plumage de la couleur du plus beau bleu -, le Bec long & aigu. Son chant eft agréable, c’eft pourquoi quelques uns le nomment , le Rojfionol de Riviere. Il fouit la terre avec fon bec autour des rivières 8 t. y fait fon nid & fes petits. 5 a. Une grofle Chenille extraordinaire^ de Surinam. 53. Un petit Oyfeau des Indes , très * joK i tête blanche & corps noir. 54 Une Chauve-Souris des Indes , très-! fmgulicre , dont le Mufeau eft fait à peu près comme le Grouin d’un Cochon, &: la tête en forme de celle d’un Bœuf. Elle a au défi us du né, une pente peau retroulféè qui finit en pointe. Cet animai eft fort p lai liant. 55. Un Serpent d’une beauté parfaite, par l’arrangement de les taches & écailles. 56". Un S cor. ion d'Afrique des mieux Éonfervé,, de couleur noirâtre -, il y en a de 0 CATALOGUE plufieurs efpeces. Celui-cy eft le plus rare 1 &ç le plus dangereux de tous , &c l’on pré- | tend que fa piquûre eft mortelle ôc fans | remède. ( Le Scorpion a la tête jointe & conti- nue avec la poitrine , où il a ordinaire- ment deux yeux au milieu , & deux autres vers l’extrémité de la tête j mais fes yeux i font fi petits qu’à peine les peut-on voir. Entre les yeux de la tête , il lui fort comme j deux bras , qui fe féparent en deux , de la ! même maniéré que les pinces ou les ferres d’une Ecrevifte. Il a huit jambes qui lui j fortent pareillement de la poitrine , dont chacune fe divife en fix parties ; couvertes de poil, 5c dont les extrêmitez ont de petits ongles ou ferres. Le ventre fe par- tage enfept anneaux , du dernier defquels fort la queue, qui fe divife auffi en plu- fieurs petits boutons , dont le dernier eft armé d’un éguillon crochu , creux, très- pointu , &c rempli de venin froid. Il a le corps ovale , la queue longue , faite en ma- niéré de patenôtres collées bout à bou c D’INSECTES, &c. 151 l’une contre l’autre : la dernicre où eft at- taché cet éguillon par lequel il jette fon V-enin , eft plus longue que les autres. Il chemine de travers , & il s’attache li fort [ avec le bec 5 c avec les pieds contre les perfonnes, que bien difficilement on le peut arracher: il vit d’herbes, de lézards 5 c d’Afpics-, il a del’antipatie pour le Cro- codile. On prétend que fon venin eft plus dangereux à midi 5 c au cœur de l’hiver. Ja- mais il ne s’en trouve dans les pais froids ; en Italie , où il y en a beaucoup, mais qui ne font pas fi dangereux i on les écrafe fur la plaie pour guérir leur piquûre on y aplique auffi de l’huile dans laquelle on en a fait mourir quelques uns. 57. L e - Lézard Crocodile de Surinam. Ce Lézard eft différemment fait que les ! autres i il a le bout de chaque doigt de les pâtes , rond & fans griffe , fa queue eft trcs-courtc. 58. Une Tortue 5 c un petit Serpent. 55. Un Oifcait des Indes 3 fort finguiier. éo. Un Poijfon particulier. CATALOGUE 61. Un très-beau Servent-, / 61. Deux petits Chats* 6 3 . Un Serpent à petites taches blanche*,' 64. Un dit d’une autre efpece. 6$. Un très -bel Amphisbéne s un petit Lenard de Surinam , & une petite Chenille k aigrette , au Ha de Surinam 3 & très- partis fculiere. 46 . Un Jaculus. 6~j. Un fort beau Lenard des Indes. 6 8. Un pareil & auffi beau Scorpion que le précédent, 69 Un Jaculus. 70. Un autre beau Serpent . ( 71. Un petit Poijfon, &c un petit Serpent. 72. Une groflfe Sauterelle volante de Su- rinam 3 & deux petits Serpens. 73. Un très bel Oifeau des Indes 3 à tête blanche ôc corps noir. 74. Un Serpent d’une couleur particii-* liere, 75. Un beau Caméléon. QV AI RIE ME TABLETTE, 7 6 . Un Serpent . 11 ' D’INSECTES, &e. 77 . UOifeau mouche, ainfi apellé^par r»- porc a fa petiteffe» C’eft le plus petit de tous les Oifeaux,. 7 Un petit Potjfon trh-fingnlicr , par ra- port aux differentes bandes dont il eft ra- chète, de façon, que l’on diroit que ces bandes font peintes. On l’apelle la Bonrfe v. 79- Un autre Poijfon nommé le Polipe. Ce mot de Polipe veut dire qui a plu- fieurs pieds : ce Poijfon eft d’une forme' très- particulière j il reffemble plutôt à un ; fruit ou une plante, qu’à un animal : il eft, long & rond. Sa peau reffemble affés à un cuir tanne. Il ahuitbras qui font placés ai une de fes extrémirés au deffus de fa tête,, qui eft enfoncée , & qu’on a de la . peine • a découvrir. Quand il n’a pas de- quo| fc nourrir, il mange quelquefois fes bras 5e ce qui a ete mangé renaît par la fuite. 8 ©. Un petit Poljfon blanchâtre , apcllé 1 Barbue, à cauie de quelques longs brins de barbe, qui lui forcent k dts cotés de la ma* choite. 154 CATALOGUE 82. Deux petits Serpent. . I 83. Cinq petits Embrions de différais animaux. 84. Deux différens Jaculut. 8 5. Un Folium ambulant s Porte- feuille, \ ©u Prie- Dieu. C’eft une Sauterelle, d’une forme extraoi- j dinaire, cllcfe trouve à Surinam: on l’apel- le, la Feuille ambulante, ou le Porte- feuille , | parce que quelques unes de fes ailes font tout- a fait fcmblablcs à des feiiilles ; d’au- tres le nomment le Prie-Dieu , parce que i quand elle eft affife fur fes pâtes de derriè- re, elle tient toujours les deux de devant, croifées l’une fur l’autre , & elle imite dans cette pofture une perfonne qui auroit les mains jointes & élevées pour prier. Elle elb gravée dans les Infectes de Surinam de Ma- demoifclle Merian 3 folio 66 . 86 . Un petit J aenlus. %~é Un Serpent de Surinam. 88. Trois petits Serpent. Un laculus &c un Serpent d’eau, ç, . 50. Deux petits Serpent , de diverfes cfpeecs. <)i. Un Caméléon &£ un Serpent. <)2. Deux petits Serpens- ItAl °)2f. y y Deux différens Poiffons u.n Mille» ■pâtes . 5)4. Deux Serpens de différente efpece. 95. Une petite Cigale , un Serpent d’eau, & une Grenouille de Surinam. 96. Un petit Amphisbêne^ un petit Ja- culus. 97 . Un Lenard a longue queue une Mal -fai/, ante. 9S.Un petit Poijfon fingulier. 99. Une très belle Malfaifante. 100. Un petit Porc-Epic de mer Sc un' autre petit Poijfon. 101. Trois petits Serpens de différentes'- efpeces. ■ 102. Un autre Serpent. — _ CI N j QV I E’M E TA BL ETTE . 103. Un Double-Marcheur 3 & un Ta- enias. 104. Un extrêmement Belle ÔC grofle- Tarentule de Surinam , & parfaitement corn fexvée. Ww CATALOGUE ï 56 Tout le monde fçait ce que c’eft que la Tarentule \ lés effets de fa piquûre font fi finguliers, qu’il eft rare que l’on n’ait eu occaffon d’en entendre parler : il y en a beaucoup en Italie , mais les plus dange- reufes fe trouvent à Surinam , & celle - ci en eft une des plus groffes.Elle a pris fon nom de la Ville de Tarente , où il y en a. quantité. Sa piquûre caufe d’abord une douleur à peu près fcmblable à celle que eauferoit la piquûre d’une Abeille. La par- tie affligée fe trouve marquée d’un petit cercle jaunâtre, qui fe change enfuite en une tumeur qui caufe une douleur très vi- ve 1 , le venin alors fe communiquedans tou- te la msflc du fang , ce qui fait que peu de tems après, celui qui en a été piqué a de la peine à refpirer ; fon poux perd fe s fon- ctions , & le malade tombe pour lors dans une mélancolie extrême. La force du ve- nin eft li grande, que nonobftant tout re~ mede, cette maladie recommence tous lc5r A ns , & particulièrement au tems où l’on a été piqué i ce qui fait dire à quelques-. D'INSECTES, Sec. ify uns que l’on ne guérit; jamais de cette- pi* quûrc. Ce qu’il y a de fingulier, eft que les rcmedes dont on fc fert^deviennent inu- tiles, fi l’on n'y joint de la mufique vive de animée, qui met en mouvement le& mem* bres afioiipis du malade , & le tire de fa mélancolie -, en for te qu’il fe ieve Se cbnfe* ou faute à plufieurs reprifes,jufqu’à ce qu’il foit guéri , ce qui n’arrive quelquefois que le troifiéme ou quatrième jour , Sc pour- lors , il en eft quitte jufqu’à l’année fuir*, vante. 105. Deux petits Poijfons » ioé". Un dit fingulier. LiV. to?.. . Cj 107. Une Sauterelle ailée. 108. Trois petits Serpens de différent ^ tes efpeces. ) ob ■ ■ ,, 107. Un Lézard, Sc une peti te Grenoïid^ le des Indes, tachetée fingulierement. no. Un ^ imphisbéne , & un Lenard, ie ni. Une Grenouille des Indes, avec des- taches blanches régulièrement placées. 1 1 z. Deux beaux Serpens de différente CATALOGUE Ï5.8 113* Une AL a l-fa ifan t e - $>c \xx\Lucifer ^ ou Porte- Lanterne. Ce dernier InfeÜe eft d’une forme très- lïnguliere , on le trouve à Surinam. Ma- demoifelle Sybille Merian en parle dans fon livre des Infe&es de Surinam, & 011 le trouve gravé à la planche 49. On le nom- me Porte-Lanterne , parce que fa tête , ou une efpece de veffie tranfparente qui lui fert de tête , jette pendant la nuit une lueur, ailes femblable à celle que rendroit une petite lanterne allumée } en forte qu’il ne feroit pas difficile , félon Mademoifellc Merian , de pouvoir lire_,avecce fecours_, un livre d’un cara&ere pareil à celui de la ga- zete d’Holande. 114. Une Grenouille à oreilles de Suri- nam , & un petit Poijfon. Mademoifelle Merian parle dans le mê- me livre de cette lïnguliere Grenouille -, elle fe trouve gravée à la planche 56". elle eft pommelée de verd & de brun. On la nom- me ainli par raport à l’oreille qu’elle a au bas de chaque côté de fa tête 3 elle a auiîr D’IN SECTES, &c. ryf une petite boule à l’extrémité de chaque doigt de la pâte, que la Nature lui donne, pour l’aider non feulement à nager mais auili à marcher fur la boue. J’en ai d au- tres qui ont les mêmes boules aux pâtes, mais qui font d’une autre efpece , n’ayant point d’oreilles , comme celle - ci. c p V)P ii 5 . Une Tortue ,& un Jaculus. u ' né". Une très-belle & très groff 'z Che- nille de Surinam. 117. Une Tortue, Sc un Serpent. 11 S. Un Serpent d'e /w, une Grenouille a paies garnies de boules , & un petit Ltz^ard^ 11 9. Une Sauterelle ailée & une très-jo- lie Chenille de Surinam ,dont la tête eft cou- ronnée elle le trouve dans les Infeclcs de Mademoilelle Mcrian, à la planche 8. Cet* te Chenille produit ordinairement un extiê- mentent beau Papillon. 110. Une Grenouille de Surinam , un pe- tit. Lez.ard, un petit Serpent. izi. Deux petits Serpens, de différente efpece.. 1 2. 2. Idem. • L * ec hi^-> p% . K- y %. _ £. 'f. usée 3 Mfe CATALOGUE ©‘INSECTES. 123. Un Oifeah des Indes. 124. Une grande quantité de petites 'Araignées rouges, à ont on fc fert pour la teinture. 123. Un Serpent d’une elpecc iînguliere. 116. Une C ourtihere. 127. Un Gros T er, qui s’engendre ordi- nairement dans le Palmier.il vient de la | Martinique j on le mange dans ce pais. 128. Un dit. 119. Une Tarentule, pareille à celle ci- deffus énoncée. 130. Le Cabinet de Rumphius édi- tion de 1711. in folio , proprement relié ,, avec une table Latine & Holandoifc des dîfferens genres , efpeces & noms des Co- quilles qui y font gravées. Ces planches ont la réputation d’être, les mieux cxc**- cutées. 1 3 1 * Martini Lister Ht florin Conchy - liorum , Londini 16% y. Ce Recueil de Co- quilles prefque toutes Bivalves 3 eh: recon- nu pour un des plus rares; L32. i raite des PoiiTons par Rondeheiv.. ïvn des Catalogues, D’INSECTES,^ ï?r j’ai cru qu’il feroit à propos de mettre à la fuite de ce Catalogue une Table alpha- bétique de la plus grande partie des noms arbitraires , tant François que francifés, at- tribués vulgairement à de certaines Co- quilles, 8c de la plûpart des Termes gé- nériques &c fpecifiqucs , dont on fe fert pour les dillinguer : afin que les Curieux pufient les connoître d 5 un coup d’œil, 8c fe mettre en état, par là, de fe familiarifes plus ailément avec ces différens noms. TABLE ALPHABETIQUE , De ta plus grande partie des Noms arbitrai- res , François ou francifez , donnez aux Coquilles par les Curieux, &c des ter- mes , tant Génériques que Spécifiques, dont on fe fert le plus ordinairement. A Ï-/ 'Agathe, Les ailées. L’aile de Chauve-fou- ris. L’aile de Papillon. L’Alêne. L’Amiral. . . . d’Qrange. Le vice Amiral. L’Alporrhaïs. , L'Arabique* L’Arche de Noè. L’Araignée Mâle. . . Femelle La grande Argus, La petite Argus. La' double Argus, L’Arrofoir L’Avanturine, B La Bécaffc, La grande Bécafle e'pineufe. La petite Bécafle épineufe. Le Bézoard. Les Bivalves» La Bizarre* Le grand Bois Vêné* Le petit Bois Vêné* La Bofluë* La Bouche d’ Argent. La Bouche d’Or. Le gros Bouton. Le petit Bouton. Le Bouton de Camt - foie. Le Bouton de la Chi- ne. Le Bouton de la Mer rouge. Le Brandon d’amout* Le Brocard d’Or ; Le Brocard de SoyL La Brocatelle, T A B LÊDE La Brûlée* La Brunette. Les Buccins. La Bulle d’eau. Les Burgaux. C Le Cadran* Le Canard cTEcofle» Le Cardinal. La CafTandre» Les Cafques. * » . Légers- . . . Raboteux. . . . Pavez. . . . Rayez~ . . . Bandez . . . Cendrez» la Caftagnete» le Chagrin. les Chaînes. la Châtaigne- la Cauffe-trape. ^ la Chauve-fouris* Tl la Chenille. la Chicorée. le Chou. le Cierge. le Cigne. le: Cilindriques» le Clou. les Clochers. le Clocher Gothique- U Cloporte. NOMS , &c. r6y le Cœur de Bœuf, le Cœur triangulaire: le Cœur de Venus, la Collique. les Concha Veneris, les Conques de Venus » la Coquille de faim Jacques. . . . de Pharaon * ... de Pluye . . . . Longue, . .. des Peintres* . . . de Venus • la Corail ine. la Corne d’Amnon „ la Corne de Cerf, le Cor. l'es Cornets';' . . . de S Hubert». . . . de Poflillon. les Cornuës. la Couronne d’Ethio*- pie. . . . Impe iale. . . . Papale, les Couteaux mâles . femelles • la Cnpaudine. la Crète de Coq la double Crête. la Croix. le Crucifix. la Cuilliere. la Culote de Suijfc* les Culs de lampe • Or ÎÈ «64 T A D 7e Damier. à bandes . /e Dauphin. Déchiquetée. Dentales. la Dent d’ Eléphant. ... de Chien, le Dévidoir. le petit Deuil. les Digitales. les Doubletes.. le Drap d’or, le Drap d’argent. E /'Ecaille de Rocher, /'Echiquier- l’Ecorchée, l’Ecriture Chinoiie* 1er Eguilles. . . « Tigre'er. . . . Tortillées. ... D enteées , ... à Queue. /'Eperon. /'Eperonnée. l 'Ephippium. l’Epidrome. les Epineufes* . . .à pâte de Crapeau. V Efcalier. /'Etoile de Mer. EL E /'Eventail; F lâ feuille. ... de Chou. ... de Laurier , la Figue. la Filière* U Forêt. le Foudre. le Foureau de Pifloleu la Fraife. h Fufeau* G la Gencive. la Géographique». la Gibeciere. les Globofees. la Gondole la Gourgandine. les Goutieres- la Grenouille la Grimace. la Grive. la Gueule noire». la Guinée. H le Hanneton». la Harpe /'Hébraïque» /'Hermite. DES NOMS, &c. i6f fHermite» la Mappemonde. le Hérifion de mer. la Marbrée* les Huitres* . . Epineufes . . . Hérijfées. , . . HériJJbnnées. J le Jambon. le Jambonneau, ^indienne* L la Lampe* la Langue dorée. le Lapin- la Lèchefrite* le Léopard. le Lepas la Lévantine. le Levreau. les Limas. la Lime. les Lunaires- les demi- Lunaires. le Lyon grimpant. - M la Ma gel la ne. le Mammelon. le Manche de Cour te au- le Manteau Royal ou Duoab le Maron rôti. le Marteau. la Matrice. la Mennonite. la Mure. la Mille - pâtes ou Mille- pieds- la Minime. la Mitre la Moirée. la Molette d’éperon; la Morefque. les Moules. les Murex. • * . j Branchas, • . - Epineux- » . . Raboteux. . • . à Cloux , (Stc»- la Mulique ou Muli- cale. N, lot Nacre. la Natte de jonc, la Navette deTiffe ran. le Nautile fort. • • ..de papier, • . . Papyracé.. la Nebuleufe. la Négreilé. les Nérites. la Noix de mer- le Nombril- Q .iiji *66 T AB les Nuages. O les Obélifques. /'Oeil de Bœuf, /’Oeil de Bouc. V Oeuf. le jaune d’ Oeuf. /'Olive. /’Onix. /'Oreille d'Ane . ... de Mer. ... de Midas. . . • de Cochon, /'Ourfin. P la Pagode. les Patelles. le Pavillon Indien. la Peau de Serpent. les Peignes. la Pelote de Beurre, les Pentidacliles. la Perdrix. la Mere Perle» le Perroquet. la Perfpe&ive, les pétoncles, la Pharaons. les Pholades. la Pie. le Pied^d’Ane. k Pigeon L lanc. L E le Pigeon Gris, la Pinne- Marine? les Piramidales. le Plain-chant. la Plume. la Pelure d’Oignon. les Porcelaines. ... à peau de ferpent, ... à tête de ferpent. . . . Montagneufes , le Porphire. le Pou. la Pourpre. Q, la Quenotte. la Quenouille# R la Radiée, le Radix. la Râpe. la Rave, le Rhomboïdes.: la Ridée. ' la Robe perflenne, le Rocher. la Rofete d’Epinettç . la Rôtie. les Rouleaux. le Ruban d’argent, ... de couleur le Rodolphus,. DES NOMS, &c. W? S là Sablée. Us Sabots. . . . Rayés. . . . Tachetés.: • . . Unis, là Samaritaine. U Scorpion male . . . . femmelle. la Selle pollonoife. , . . angloife. la Solaire, lés Soieries, les Spcéfcres» la Spéculation* Ui Sphériques. T la Tabatière de Nep- tune. le Taffetas. la Tannée. la Ta fie de Neptu- ne. la Taupe. le T'eléfcope. lès TenillesonTeilines. Tedicules» le Téton. /^Xhiare, la Thuilée. le Tigre. le Toit de la Chine . . les Tonnes. . . , Rayées. ... Cannellées. . . . Striées. ... à bandes. . . . Tuber cul eu/es . la Tortue. les Toupies. la Tourterelle blan- che. . . . grife. lés Triangulaires. la Tricotée. les Trompes. les Tubes vcrmiculdi - r es. la Tulipe., le Turban, les Turbiné es ou Tur « b innés. V la Veuve. la Vieille , ou Ecail- le de vieille femme. là Vis. les Univalves. lâ Voile latine, les Volutes. Fin de là Table ^ P RI VI LE G E DU KOI . L OUIS, par la grâce de Dieu, Roy de France & de Navarre, à nosamez &. fe. ux ConfeillerSjies Gens tenans nos Cours deParlemens , Maîtres des Requeftes ordinaires de notre Hôtel, Grand-Cor.— feil, Prévôt de Paris, Baillifs^encchauyjlenrsLieu- tenans Civils & autres nos jufticiers qu’il appar- tiendra , Salut Notie bien Aîné le Sieur G r. R - saint nous ayant lait fuppher de lui accorder nos Lettres de Permilîîon pour P mpreflion d’un Man ferit qui a pour Titre Catalogue Raifonné de Coquilles & autres Curiofités Naturelles qui ont hé recuielhes en dtjferens endroits de la Ho- lande par ledit Sieur Gekaint» offrant pour cet ffet de !e faire imprimer en bon papier & beaux cara&eres , fuivant la feuille imprimée & attachée pour modèle fous le contrefel des Préfcr- tes : Nous lui avons permis & permettons par ces Pietenres, de faire imprimer ledit Livrre ci— defftrs fpecifiéconjoindement oufép rem nt & au- tant de fois que bon lui fcmbîera , Scdelefaire vcndie & débiter par tout notre Royaume pen- dant le rems de trois années 'onfécutives ,à comp- ter du jour delà datte défaites Préfente». Faifons de'fetifes à toutes fortes d perfonnes de quelque qualité & condition qu’elïes (oient, d’en intro- duire d’imprefficn étrangère dans aucun lieu de notre obéüTanee; d la charge que ces Prefentes fe- ront enregiftrérs tout au long fur le Regiftre de la Communauté des Libraires & Imprimeurs de Pa- ris dans trois mois de la datte d’ieelles ; que l’im- preflîcn dé ce Livre fera faite dans notre Royai> me & non ailleurs , & que l’Impétrant fe confor- mera. en tout aiix Réglemens de la. Librairie, .fe notamment a celui du 10 Avril 1715* £tq u avant' que de les expofer en vente,le Manufçrit eu Im- primé qui aura férvi de copies à l’imprefîion dudit Livre , fera remis dans le même état où> l'Approbation y aura été donnée, ès mains de no- tre très-cher & féal Chevalier , Garde des Sceaux. deFrance le fieur Chauve li n, & qu'il en fera enfuite remis deux Exemplaires dans notre Biblio- thèque publique , un dans celle de notre Château du Lcuvre, & un dans celle de notre tiès-cher &. Féal Chevalier , Garde des Sceaux de France, le fieur ChaUvelin : le tout à peine de nullité des Préfentes. Du contenu defquelles Vous mai- dons & enjoignons de faire jouir ledit Sieur Ex'.-*, pofant ou fes ayant caufe , pleinement & parle- ment , fans fouiïrir qu'il lui Toit fait aucun trou- ble ou empêchement. Voulons qu’a la copie dcf=. dites Pi éfentes , qui fera imprimée tout au long au commencement ou a la fin. dudit Livre, foi foit ajoutée comme à l’original Comman- dons au premier notre Huifïïcr ou Sergent , de faire pour l'execution d’icelle tous Aftes re~. Quis& néceffaires , fans demander autre permif- fion, & nonobftant Clameur de Haro.Chartre Normande , & Lettres à ce contraires. Car tel eft notre plaifir. D o n n e’ à V er failles le vingt-troifiéme jour du mois de Décembre, l’an de grâce 173? , & de notre Régné le vingt-umé- jne 3 Par le Roi en fon Confeil , S A I N S O N. Regiflré fur le Regifire XI X 0 de Ut Chambre Royale & Syndicale des Libraires & Imprimeurs de Paris, N. 131. folio 311 conformement au Reglement de 1713. q«i fait àéfenfes art. IV. * toutes ferfonnes de quelque qualité qu’elles foient autres. que les Libraires & Imprimeurs ,de vendre^ fffhr débiter & faire afficher aucuns Livre les vendre en leurs noms , fois q a' Ht s'en di-s fent les Auit irs ou autrement , & a la charte de fournir les Exemplaires prefents par l'art » c v U*. du même Reglement. A Varis le i S^Décémùrt 1 73 î • Signé G. MARTIN , Syndic. JDelTmprimerie de G. V u l e x r e,.FîI& A Tertiffement. Page T.' Objervations generales far les CoquilA lages. *• Life des principaux Cabinets des C oquillages qui exfent attuellemcnt , tant en Francs qu'en Holande. 3 °- Life des principaux Ouvrages qui ont ete faits furies Coquillages.. 4°* ! - Catalogue raifonné de Coquilles Adiner aux f Plantes Marines , &c. Catalogue raifonné d’Infcbles , Reptiles 3 & autres animaux. 1 3 9-' Table Alphabétique des noms arbitraires ; François ou franc ifés ^donnés aux Coquilles par les curieux : c des termes 3 tant géné- riques que fpecifiques , dont onfefert or- dinairement . v Fin de la Table. ET ADDENDA, P Age 4S. ligne 13. que celle qui y étoit auparavant *, lifez . , que ce qu’il avoit donné auparavant. Page 5 z. La note qui fe trouve à la fin de l’article de Langius eft mal placée -, elle doit fuivre le Aiufcum Septalianum , qui a été oublié. Ainfi après le mot 3 />z4 0 . qui/e trouve^ la ligne 18. il faut mettre,** hnea 3 l’article fui van t. Alttfenm Septaüanuw } AP an fr edi Sep tait Patricù ÀdedialonenGs , induftriofo labore tonflrnElum à Paulo T'erga'gOyDe n attira Cri - flallt , Cor allii , Teftàceontrn Aiontanorum & Lapidificatorum , Achatis jduccmi 3 Am- %ari& Magnetis. Dertonœ , 1664. in 4°. Il y a un Chapitre , ôcc. Page 55. ligne 18 .Fred. Rtifchii\X\izz i Rttyfcbii. Page 58. ligne iz. morceaux -, lifts , de ccux,&c. (ERRATA SfîCIM. ^ ^ Paul ge? Ubrahy