oo CCS EL Di HERBIER GÉNÉRAL DE L'AMATEUR, DEDXLIÈDME SÉRIE TOME DEUXIÈME. —————_————— > © PARIS. — IMPRIMERIE DE GUIRAUDET ET JOUAUST , 345, rue Saint-Honoré, HERBIER GÉNÉRAL DEUXIÈME SÉRIE, CONTENANT LES FIGURES COLORIÉES DES PLANTES NOUVELLES, RARES ET INTÉRESSANTES , DES JARDINS DE L'EUROPE, AVEC LEURS DESCRIPTION, HISTOIRE, PROPRIÉTÉS ET CULTURE. PAR C. LEMAIRE, » 2 / _ Rédacteur en chef de l’Aorticulteur universel, ancien professeur d'humanités de l'Université de France, membre de la Société royale d'Horticulture de Paris et de plusieurs Sociétés savantes, auteur et collaborateur de divers ouvrages de Botanique, etc. TOME DEUXIÈME. > À © à a — PARIS, LIBRAIRIE DE H. COUSIN, Éditeur de lHorticulteur universel, de l’Iconographie des Camellia , de Iconographie des Cactées, etc. RUE JACOB, 21. 1841 AAA AD HAT | or +502 4 RUES L ï là + A Fæl si CR, LI = — AN TA VUOE SATVANS GT FRET x' At EVICMAE aa AO DR 7 LUCE 1. Cons: À RATE SEL va 2ATATAGOA: NNIOÉEAU RAS RIT RL Le s Der ATP ALIEN 2 où wire hà, mmaato)Q) amitié Mur ! ‘ h je CPE ON ter ten H dun ivoe to nnoihntd nb #1x ant PAL : CAT ? > ï PACE | SYIMMENINEER HS ‘ “ Ti : r ( » # \ RiAUQ:) M : < - L ( A EL ‘ MILLER), YE ,ÜnEt 4 mn * bs 11 AVANT-PROPOS. Enfin le goût de l'horticulture , l'amour des belles plantes, cet amour si pur, qui repose si doucement des tracas et des intérêts du monde, semble se répandre en France, et nous le constatons ici avec un vif sentiment de plaisir. Enthousiaste nous-même des beautés sans cesse renaissantes et toujours nouvelles du règne vé- gétal , nous avons consacré notre plume à les célébrer , à en vanter les charmes, notre vié entière à l’admirer ét à l’étudier. C'est donc bien pénétré de tout l'intérêt de notre sujét, bien certain des douces joies qu'il cause, des consolations qu’il donne , que nous disons : Aux richés : Plantez des jardins, Construisez des serres ; que les végétaux des deux Indes, au feuillage luxuriant , aux fleurs éclatantes, aux odeurs suaves, aux fruits exquis, embélifssént Vos demeurés ; point de véritable luxe sans eux ! Et que, pour échap- pér, pr éxemple, à l'air étouffant de vos bals somptueux, à l'éclat multiplié de vôs millé lumières , la beauté puisse venir, dans un vaste conservatoire attenant à vos salons ou à vos galeries de bal, respirer un air plus pur au milieu des éma- nations süaves dés splendides végétaux exotiques qui y croîtront en liberté ! À Ceux qui séulfrent : La vué des fleurs allégera vos maux; les fleurs sont un baume souverain pour toutes les blessures du corps ou de l'âme! Aux pauvres même : Placez quélques plantes dans vos humbles demeures; leurs fleurs lès embelliront et réjouiront votre cœur ; avec elles, votre labeur Sera plüs facile et lus doux. 2 Mais quittons ce ton inspiré, que quelques critiques étrangers à la matière pourraient accuser d'emphase, et abordons notre sujet, l'Herbier genéral de l'amateur. Ce livre, seul ouvrage périodique de son genre publié en France avec des figu- res coloriées (4), ne s’est pas montré, nous osons le croire, trop au dessous du noble sujet qu'il traite. Le second volume , qui vient d’être terminé, a reçu d'importan- tes améliorations, tant sous le rapport matériel que sous le rapport scientifique ; à cet égard, l'éditeur et le rédacteur croient avoir dignement tenu l'engagement qu'ils avaient pris quand ils se sont chargés de la publication de ce bel ouvrage. C’est ainsi que les planches ont été gravées sur cuivre avec un grand soin, que la direction typographique a été mieux entendue , que le texte a reçu des développe- ments beaucoup plus considérables, et que plusieurs planches doubles n'ont compté que comme simples, ete. ; améliorations dont , au reste, le monde ama- teur et horticole nous a su gré, en adoptant notre Herbier général de l'amateur, et qui, malgré une augmentation notable de frais, n'ont cependant rien changé au prix d'émission. Ce recueil peut désormais, sans désavantage, lutter avec les plus beaux en ce genre que publient nos heureuses rivales en horticulture, l'Angleterre et l’Allema- gne , et souvent il en reproduit les nouveautés végétales les plus méritantes. Par l'intérêt du texte, sous le double rapport de la botanique et de l’horticulture, par la beauté des planches et du format, il se recommande à tous les savants de profession , à tous les amateurs, à tous les gens du monde enfin, et se place de droit dans toute bibliothèque un peu choisie. Mais à le douer de ces avantages déjà si recommandables ne se sont pas bornés nos persévérants efforts. Pour donner à cet ouvrage un intérêt plus puissant enco- re, pour lui imprimer un cachet scientifique tout à fait au niveau de la science ac- tuelle , nous avons sollicité le patronage des plus illustres botanistes dont s’honore notre pays, et nous sommes heureux de dire ici que notre appel a été entendu , et que désormais, non seulement notre recueil paraîtra sous les auspices de MM. A. Broxentanr , J. Decaisxe, À. Ricuarn, E. Spacn, etc., mais encore qu'il sera hono- ré de leur collaboration effective. À ces noms si justement célèbres nous espérons (4) Sauf l'Horticulteur universel, qui reproduit presque toutes les mêmes planches, mais sur un lus pelit format, et avec moins de luxe. 3 joindre incessamment ceux d'autres notabilités scientifiques également illustres. Désormais encore au texte détaillé et explicatif des deux planches de chaque livrai- son nous joindrons des Miscellanées botaniques, qui, à l'instar des Miscellaneous Notices du Botanical Register, tiendront le lecteur au courant de toutes les nou- veautés scientifiques et horticoles , et résumeront les travaux des botanistes fran- çais et étrangers. Nous donnerons en outre l'analyse des caractères des plantes figu- rées, toutes les fois qu’elles offriront quelques détails curieux ou anomaux, et toujours lorsqu'il s'agira d’un genre nouveau. C’est avec de telles garanties d'avenir que nous allons commencer notre 3° vo- lume. Espérons que l’amateur, le botaniste, l'homme du monde, nous accorderont leurs suffrages ; que notre livre, organe spécial des beautés végétales, ne restera pas au dessous de la noble tâche que nous nous sommes imposée, et contribuera puis- samment à propager le goût de la science et des belles plantes dans toutes les classes de la société ; pour lesquelles, nous l'avons dit plus haut, leur culture sera, en réa- lité, un délassement, une consolation, une source intarissable de plaisirs purs et sans cesse renaissants. LEMAIRE. Paris, 4er mai 1841. « enbogohn rà 1 oi asc) jo ali a M aaliri lé .: opiaatad ral MT al 2h ne ot détisl inotibnit niqif bapetié 4 md zuguit ar otre: dr: «nuit 104, + rex É és TÉL AB Bsfr. 02 AA et} gré: F1 anorywci so pus où xDéitu) ait: rupfyip Stotix Bo: 20ft5° di. vdi sb TRS Le TT — DONATION ETATS RALE Pi ur) aaolle Huit Qup. 116494 “au alle, 1936 eut it obsaudE -obantud nf us aie fé * 7 fe 0 xt" seul ob loisau + HAANTO", OT TRE, QU ‘ bin cogrni a au Le cts spots à jUlosE af à F7 der T 1240 se So 2 4 SA Mn . rx - . êe DIER VILLE À GRANDES FLEURS. DIERVILLA GRANDIFLORA, Zucc. ErrrsrsrcS%S Famille des Caprifoliacées. Pentandrie-Monog ynie. RAS AAA AAA RAS AAA VAUT (Ervw, Genre dédié par Tournefort à Dierville , chirurgien français.) CARACTÈRES G ÉNÉRIQUES. Diervilla, Zourn. (1); Weigela, Thunb. ; Karpaton, Raf.—Calyx gamosepa- lus , persistens ; tubus ovario adnatus auguste cylindricus vel angulatus, sæpe elongatus ; limbus quinquefidus , laciniis linearibus. Corolla calycis fauci in- serta, gamopetala, regularis, infundibuliformis ; tubus cylindricus vel clava- tus, rectus, intus ima basi glandulam carnosam subclavatam ovarü vertici innatam includens ; limbus urceolatus, quinquefidus, æstivatione quincunciali. Stamina 5, tubo corollæ affixa et cum ejusdem laciniis alternantia , plerumque exserta ; filamenta filiformia glabra vel barbata ; antheræ dorso afixæ , li- neares vel lineari-cblongæ , antice 4-loculares et longitudinaliter 4-valves ; Pollen muricatum, globoso-subtrigonum , in quovis angulo hilo orbiculari no- tatum. Ovarium calycis tubo innatum, biloculare ; ovula numerosa , placentæ in medio dorso dissepimento decurrenti affixa , biseriata pendula. Siylus simplex , cylindricus , exsertus ; stigma éncrassa'um , disciforme , peltatum. Capsula crustaceo - indurata vel membranacea, summa parte tubi calycini ipsam superante stylique basim includente coronata , bilocularis, bivalvis (raro 3-locularis et 3-valvis); valvis a vertice capsulæ deorsum dehiscentibus ; disse- pimentum compressum pro quovis loculo placentam in medio dorso per totam longitudinem decurrentem et valde prominentem gerens. Semina rumerosa bi- seriata, pendula , subirregularia , plerumque hinc crista seu ala tenui cellulosa a vertice ad basim usque producta cincta.Testa membranacea, sæpe reticulata, vel foveolata, a tunica interiori tenuissima vix separanda. Albumen carnosum, æquabile, crassum. Embryo inversus in vertice albuminis , minutus , radicula conica supera , coty ledonibus abbreviatis carnosis.(Zucc., F1. jap., fasc. vi, vir.) CARACTÈRES SPÉCIFIQUES. Pedunculis aæillaribus et terminalibus sub 7-floris; Gorollæ tubo glabro infundibuliformi ; limbo 5-fido sub-regulari; foliis omnibus petiolatis e basi cuneata obovatis cuspidatis argute serratis subtus ad venas pubescentibus cete- rum æque ac rami glabris ; petiolis ciliatis. Weigela Coræensis, Thunb. (Linn. Trans., n,p. 551) et ali. Diervilla Coræensis , DG. (Prod., 1v, 330.) Les Diervilles sont de charmans arbustes , qui s'élèvent de trois à six pieds de hauteur, et se couvrent de fleurs nombreuses, ordinairement roses et d’un joli effet. Leurs rameaux sont décussés, à bourgeons pérulés, (4) Nous partageons l'opinion de M. Zuccarini en réunissant définitivement le genre Æeiyela au genre Diervilla , bien que M. A. Decandolle ( Bibliothèque de Genève) persiste à les considérer tous deux comme distincts. Len, T, I, 1 2 à feuilles annuelles , opposées en croix, ordinairement pétiolées , sim- ples, finement dentées, ovales ou ovales- oblongues , aiguës, penniner- ves, exstipulées , à pédoncules axillaires ou terminaux, 4-3-7 pe di- chotomes et bractéifères. Parmi les six espèces connues jusqu'ici, cinq habitent l’Asie tempérée, la Chine et le Japon; la sixième se trouve dans le nord de l'Amérique, depuis le Canada jusqu’à la Caroline. Toutes se plaisent dans les lieux élevés et rocheux des montagnes. Le Dierville à grandes fleurs est un très-bel arbrisseau de 3 à 5 pieds environ de hauteur. Ses rameaux, étalés comme ceux du Lonicera al- pigena, sont cylindriques et cendrés dans l’âge adulte, tétragones, verts et glabres dans la jeunesse. Les pérules des bourgeons sont au nombre de 45 à 20, décussées, coriaces , glabres, très-entières ; les intérieures peu à peu plus allongées , plus étroites et persistantes. bé feuilles sont annuelles , décussées , étalées, obovales ou rarement elliptiques, penni- nerves , glabres supérieurement, un peu pubescentes en dessous , au moyen de poils couchés le long des nervures, d’un vert gai, de 2 à 5 pou- ces de longueur sur 2-3 de largeur ; les pétioles canaliculés supérieure- ment, un peu dilatés à la base, ciliés, et long de 6 à 12 lignes environ. Lesfleurs, terminales ou axillaires, sont disposées en une sorte de corymbe dichotome; les pédoncules communs sont dressés, roides, comprimés, té- tragones, longs de 6 à 12 lignes, et munis vers le sommet de deux brac- tées lancéolées, acuminées, très-entières, ciliées et de longueur variable. Ils sont aussi dichotomes, 7 flores ; et dans ce cas la fleur terminale est sessile dans l’angle de la dichotomie. Les pédoncules partiels sont 3-flores, bibractéolés ; la fleur intermédiaire aussi sessile, ébraciée; les latérales pédicellées, bibraçtéolées. Le calice est gamosépale, persistant, glabre, à tube grèle, cylindrique ou subanguleux, adné à lovaire ; son limbe est 5-parli jusqu’à la base; les seomens égaux entre eux, linéaires, aigus, très-entiers, ciliés, verts, de 3 à 4 lignes de long. La corolle est supère, fixée à la gorge du calice, gamopétale, décidue, glabre, versicolore, c’est- à-dire verte avant l'anthèse, tournant ensuite au rose et au pourpre : c'est la plus grande du genre. Le tube, long d’un pouce, en est dressé, cylin- drique à la base ; iL s ‘élargit peu à peu et devient infundibuliforme , s@: quinquangulaire ; le liibé en est quinquéfide, à 2 segmens plus petits, tous ovales, un peu aigus ou obtus, très-entiers , glabres. Une petite glandule se trouve au fond du tube de la corolle. Les étamines sont au nombre de 5, exsertes, insérées au milieu du tube de la coroile, et alter- nant avec les lobes de celle-ci ; les filamens filiformes , égaux ; les anthé- res linéaires, auadrilaoulaires, blanchâtres et fixées par leur partie dor- sale et médiane ; l'ovaire cylindrique bi ou rarement tri-loculaire , est 3 enserré par le calice; les ovules nombreux, bisériés, appendus au milieu de la cloison placentairienne. Style simple’, cylindrique, exsert; stig- mate renflé, fongiforme. Capsule cylindrique ou subclaviforme, marquée de 2 ou3 sillons, brune, glabre, crustacée, très-rétrécie par la partie su- périeure persistante du tube calicinal, couronnée par l’un de ses seg- mens, bi ou plus rarement tri-loculaire, bi ou tri-valve. Graines pendantes, bisériées dans chaque logette, obovales-elliptiques , un peu difformes, à cause de leur mutuelle pression, et ceintes d’une aile celluleuse. Il croît au Japon dans les lieux montueux, à 2 ou 3,000 pieds au des- sus du niveau de l'Océan ; il y a été trouvé sur les monts Hakone. Il aime les parties acclives et les vallées des montagnes, où il forme des sortes de petits bois, sans permettre que d’autres arbrisseaux se mélent à lui. 11 se distingue aisément de ses congénères par la grandeur et le nombre de ses fleurs, ses grandes feuilles lisses, d’un beau vert clair. Malgré sa beauté, dit Siebold , ce bel arbrisseau est cependant peu cultivé dans les jardins japonais, si ce n’est dans les vallées de mon- tagnes, où on en forme des haies. (Zucc., extrait traduit de la F2. jap., fasc. vi, vis.) EXPLICATION DES FIGURES. Fig. 1. Capsule surmontée d'un segment calicinal. Fig. 2. La même coupée wansversalement. Fig. 3. Trois graines appendantes au placenta. Fig. 4. Stig- mate. il PTT æado- pe: Up£ lis ur: ex agu'h 2ni0-J9., mie | oHfau sÿ: éeo &.6 ,zuousmou zu0ik#0l éneb a ni) OM: 608 ue bete) di 5 ue eash30 "1 ob Habrie 10Ù sompelmoon, 29h eovlisv el PAST 2okrac : 4480 8 nus D aug S'abX eq eos. aiod. CACTENNE Mgob eg Bo mbgnos 252 0h “a ougaideib, ve 14 " ui. daneeil. un apfaugie e0e çeruols 698. LE pa: 120 fégaeiidre Ed 99 "floor sie # «Horad 5&, À ler 291-atôb Je" a 09 ja ,ainaogel 2mibaui set suit rites È " QI0) dise hew79 Pr ous ei 208 suvwil ATORIC EN | | (are y 10h de “éAHUOTT 8x4 #or LA ELA | Sad mi. isilso shomyée ny D sltociife dtbeé0 CRE rat ‘Bi V. fomoru d'imp. Diervi, grandiflora té , TWÉEDIE A FLEURS BLEU DE CIEL. T}EEDIA CÆRULE A. Famille des Asclépiadacées , tribu des Cynanchées , $ des Métastelmées , Endlich, Pentandrie-Digynie. AAA ANS RAA ANA AAA AAA AAA ( Erxm. Genre dédié par Hooker et Arnott à James Tweedie , zélé collecteur de plantes, qui en découvrit les premières espèces, et les fit passer en Écosse). CARACTÈRES GÉNÉRIQUES. Corolla rotata, 5-partita. Corona simplex , 5-phylla; foliolis ligulatis, inte- gris , apice revolutis , basi auriculatis. Gynostema 5 -angulare, pyramidatum. Antheræ membrana terminatæ. Pollinia ex apice loculi pendula , clavata ; pe- dicello utroque dentato; Glandula linearis, obtusa , erecta, hinc canaliculata. Stigmata acuta. Follicula lœves. Semina comosa. DESCRIPTION (GARACTÈRES SPÉCIFIQU ES ). Plante entièrement recouverte de poils blancs, doux et épais. Racines vi- vaces. Tiges grimpantes , Lerbacées, filiformes, presque simples, de 1 à 5 pieds de hauteur. Feuilles opposées, pétiolées , comme lancéolées-entières, mucronu- lées, de 1 pouce et 172 de longueur environ, sur 1/2 de large, à lobes posté- rieurs arrondis, connivans, se recouvrant l’un l’autre ; pélioles courts, tomen- teux , semi-cylindriques. Irflorescence interpétiolaire, velue, composée de trois à cinq ombelles. Pédoncules filiformes, très-velus, de 3 pouces environ de lon- gueur. Galice quinquéparti; segmens lancéolés, acumines, glabres intérieu- rement. Corolle bleue, rotacée, quinquéfide, pourvue à la base de cinq cavités nectarifères ; divisions oblongues-elliptiques, obtuses, très-velues en dessous , presque glabres en dessus. Gouronne simple, quinquéfoliolée ; segmens ligulés, obtus, charnus, réfléchis au sommet, demoitié aussi longs que la corolle. Éta- mines cinq : monadelphes. Filamens membraneux , blancs. Anthères jaunes, couronnées par un appendice membraneux , large , ovale, rétus. Pollinies cla- viformes, comprimées, pendantes, de couleur d’ambre : chaque pédicelle muni d’une dent aiguë, recourbée. Glande linéaire obtuse, dressée, canaliculée exté- rieurement , lustrée, de couleur chocolat foncé, plus longue que les pollinies. Ovaires 2, ventrus, lisses. Styles plus courts que les ovaires. Stigmates compri- més, aïgus. — Dow’s British Flowver- Garden ,t. 407. Ce joli petit arbrisseau grimpant a d'abord été découvert par M. Twee- die, aux environs de Buénos-Ayres, d'où il en envoya des graines en Écosse. Les plantes qu'on en obtint fleurirent en 1836 dans diverses col- lections des environs d'Édinburg. Bien que son mérite doive le faire re- chercher partout, il est encore rare dans les jardins anglais. Sans doute aussi, la précaution extrème qu'ont les cultivateurs de le conserver à un haut degré de température, l’a-t-elle jusqu'ici empêché de montrer son vrai caractère. Ex 2 2 Aucune plante, peut-être, plus que le Tweedia cærulea , ne perd desa beauté par son séjour forcé en serre chaude, en serre tempérée, ou en serre intermédiaire. Dans la première et la dernière , par exemple , la couleur de ses fleurs s'évanouit en un gris bleuâtre; et les personnes qui ne le verraient que dans cette situation , pourraient à bon escient le re- garder comme de peu de valeur. Mais, s’il est planté en plein air pen- dant l’été, et palissé sur un petit treillage ou sur un mur, ou encore, at- taché à un tuteur, ses fleurs alors, colorées du plus charmant azur, pro- duisent par leur grand nombre un admirable effet. On doit conclure de cette assertion, que l'exposition de cette plante à l'air libre pendant l'été , est le meilleur traitement qu'on puisse lui appliquer. En effet, si l'on veut en répandre la culture, il est absolument essentiel de lui faire acquérir tous les mérites dont elle est susceptible , et le mode de culture indiqué est le seul propre à la faire généralement adopter. On peut planter cette Tweedie à la base des piliers, des piédestaux , contre toute sorte de treillage, et cela vers le commencement de juin ; là on pourrait la préserver du froid de l'hiver, ou la rabattre et la placer en serre tempérée, vers la fin de l’automne. Attachée le long d’un mur protecteur, où on pourra efficacement la préserver du vent et des gelées, le Tweedia cœrulea prendra un facies réellement attrayant et fleurira avec profusion. Il ne saurait résulter pour la plante un grand danger d’une telle exposition; car si le froid en détruisait annuellement les jeunes pousses, il en repartirait de nouvelles au commencement de chaque année. On la considère en eflet comme une plante herbacée ; mais nous nous sommes assuré que, lorsqu'elle est conservée en serre chaude, elle y prend le port d’un arbrisseau, et nous la regardons comme tel. Elle se propage aisément en en bouturant les jeunes pousses, et les pieds les plus vigoureux peuvent peut-être produire des graines; ce que toutefois nousn’avons pas encore vu s'effectuer. Le pied d'après lequel notre dessin a été fait, a fleuri dans les jardins de MM. Rollisson, à Too- tüing, en octobre 1838. Il est encore en ce moment en fleurs dans la même collection. Ce qui nous fait penser que la saison de ses fleurs doit être pendant les mois de juillet et d'août. Le professeur Don établit que le genre Tweedia est étroitement allié au Sarcostemma, dont il se distingue par l’absence de la couronne exté- rieure , par la forme et la longueur de la glande pollinique et par la pré- sence d'une dent dont est muni chaque pédicelle. Cette jolie plante est en ce moment cultivée dans le jardin du Muséum de Paris. Twéedie à fleurs bleu de ciel lweecdacærtulea V. Hémont np M dat PTE = den TRICHOPILIE À SÉPALES SPIRALÉS. TRICHOPILIA TORTILIS. Famille des Orchidacées, $ des Vandées. Gynandrie-Monandrie, AA AAA AAA AA AA SARA AAA AS Errn. Shië, yds, poil; rie, bonnet, pelit chapeau. Dans ce genre, l’anthère est cachée sous une sorte de capuchon surmonté de trois petits bouquets de poils.) CARACTÈRES GÉNÉRIQUES. Sepala et petala æqualia , patentia, angusta. Labellum magnum petaloï- deum, convolutum, cum gynostemate parallelum, trilobum , lobo intermedio subbilobo planiusculo, intus nudum. Gynostema teres, clavatum. Clinandrium cucullatum , 8-lobum, villoso-fimbriatum. Anthera 1-/ocularis, compressa , antice convexa. Pollinia 2, postice sulcata, caudiculæ tenui-cuneatæ adhæren- {ia ; glandula minima. Pseudo-bulbi carnosi, vaginis maculatis supertecti, monophylli, coriacei. Flores solitarü , axillares. Linpr.. CARACTÈRES SPÉCIFIQUES ET SYNONYMIE. Trichopilia tortilis , Linpr. , Bot. reg., t, 1863. Le professeur Lindley a récemment établi ce genre sur une plante ac- rivée du Mexique dans les serres de George Barker, Esq. de Springfield, près Birmingham. Celle qui est figurée ci-contre (envoyée par M. Par- kinson), provient de la collection de Woburn, où elle a fleuri en janvier dernier. Ses fleurs ne différent sous aucun rapport de celles de l'individu représenté dans le Botanical Register, si ce n’est que les couleurs en sont moins vives , et que l’intérieur du labelle est tacheté à sa base. DescriPrion. Pseudo-bulbes oblongs, quelquefois courbes , compri- més , à peine striés, embrassés par des gaines membraneuses et couvertes de petites taches brunes. Feuilles oblongues, aiguës, quelquefois coria- ces, unies, solitaires au sommet des jeunes bulbes. Pédoncules solitai- res , uniflores , plus courts que les feuilles sortant à la base des faux bulbes. Fleurs päles, amples, belles. Sépales étalés, horizontaux, étroits, lancéolés , tordus en spirale, d’un vert jaunâtre, moucheté de pourpre, de deux et demi à trois pouces de long. Labelle aussi long que les sépales, d’un blanc jaunâtre moucheté en dedans de rose et de jaune, enveloppant le gynostème à peu près de sa moitié inférieure; le reste étalé, trilobé; lobes larges, obtus; le médian plus grand et lui-même bilobé. Gynostème presque cylindrique, vert, élargi supérieurement _ et portant à la base de l’anthère une belle crête blanche, frangée. Pol- linies 2, piriformes , portées sur une longue caudicule pourvue à la base d'une glande ovale. Fig. 1, Gynostème. 2, Pollinies. (Fig. grossies.) da | | ©: L Ua . y MINCE L RL: 1 du è à De des sv | u sh opus LEO ab otvrpoué ax FOUREENR mo: lnumaon seullsde.l 018 sta coifbsiq dé à 19 at D odel mors action LDC ss emuinbo sb EC UE ns fois D... 2 Penh nonaums : vrai sneboiee D calins CITL ET oki: rio ta oies MG sinnbusot-: #10 sait sol bol. à, wie 0 cluiGég D, SOLE CAT LL PE nlifo arsarrncs 3 me db dd 10 CORTRNN idlod-nbrort sun af it | A ares & iuotilot PAU Frsik Aglgpsout Ÿ * 3 A TE VALLEE RE +0 à Ù KES GS AUMTAO A EPUEA CCUPELIER CE PTT AROUND 48 ? pa « Wr ER ‘ RUTIRE tilinnot sq KT RO au 1e oTrn0ÿ 90 nr 1Dupgo) à poIbAtE niroaenlors & it ab! 4,194 red aytosd : obragiris aol aneb anpiaoh Br AMEL. 104 ot “2 11069 PR 2 PTT 189 up sl céleri - Douadpennt 119 aus : MF 0e 'totostlo st 5 astro nl Mhbinibunt 5h esllss où oder" ane ‘erioé Fifi où aval 2587" mhamuéluos 25 90p 1290/4991 sat, AUD ot anal à) + cos na à sbulont 19 slide mb asaietal Lou air esiionf W0ë 7 shqMon en: 2l0lo0 pla) gold anid-oMar noter ibiatuon 0 evonridisn asie 24184 ebeaiidims, adfità 0894 à. 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PI. asiat. rar. etc., Diplocalymma, SPReNG, syst. 1. Flemmigiæ spec. Hawinr. msc.— Calyx basi bibracteolatus , brevis, cupuliformis , truncalus vel pluridentatus. Gorolla hypogyna , campa- nulato-infundibuliformis ; fauce inflata ; limbo quinquefido, palente, subæquali. Stamina 4, corollæ tubo inserta, didynama ; antheræ biloculares, loculis paral- lelis, ciliato-barbatis, altero breviore basi aristato.Ovarium biloculare ; loculis biovulatis. Stylus simplex ; stigma infundibuliforme , transversim bilabiatum. Capsula e basi globosa, biloculari in rostrum conicum angustata, di-tetra sper- ma , loculicide - bivalvis ; valvis medio septiferis. Semina globosa ; umbilico forato, annulo late calloso cincta. Embryonis ex1lbuminosi cotyledones foliaceæ conduplicatæ ; radicula brevissima , infera. CARACTÈRES SPÉCIFIQUES. Sous-arbrisseau grimpant. Tiges nombreuses , cylindriques, glabres ordi- nairement grêles. Feuilles opposées, sessiles, ovales-aiguës ou terminées par unepetite protubérance obtuse, d'un vert plus pâle dessous que dessus, tout- à-fait lisses, et munies de veines nombreuses et distinctes. Fleurs axillaires pédonculées, opposées. Galice biparti, d'un vert pâle, enveloppant la base du tube de la corolle. Corolle d’un bleu pourpre, à tube jaune, de près d’un pouce et demi de long; limbe divisé en cinq segments bifides, presque égaux. Nous avons obtenu la permission de publier une figure de cette ma- gnifique espèce de Thunbergia, grâce à l'obligeance de MM. Lawrence, de Drayton-Green (Middlesex). Sa riche collection, dont ce Thunbergia fait partie, se compose de plantes du premier choix, la plupart fort rares, cultivées avec un soin remarquable , et fleurissant même souvent avant de tomber entre les mains de tout autre amateur. Notre plante a montré ses belles fleurs dans les premiers jours de juin dernier. Nous ne connaissons aucun 7hunbergia que l’on puisse comparer à celui-ci pour la beauté, ou qui ait plus de valeur. Le T. grandiflora lui- même, quoique ses fleurs soient également bleues et un peu plus gran- des, lui est inférieur , sous le rapport du faciès, de l'intensité, de l'é- clat et du nombre de celles-ci; le 7. grandiflora donne ensuite rare- ment des fleurs en abondance, et quelquefois même elles ne se montrent pas du tout. Un individu de 7. Hawtayneana , au contraire, d’une taille T° IT: A 2 moyenne , fleurit en profusion , et rivalise , sous ce rapport, avec le 7. alata, si généralement cultivé. Le docteur Wallich, surintendant du jardin botanique de Calcutta, a expédié, à divers jardins d'Angleterre, plusieurs pieds de cette espèce, trouvée dans le Népaul, et MM. Rollison de Tooting en possèdent depuis deux ou trois ans (1). Toutefois , l'individu que possède MM. Lawrence est, nous le pensons, le premier et le seul qui ait encore fleuri dans tout le royaume. C’est une plante d’une végétation vigoureuse, et qui of- fre des preuves frappantes d’une bonne culture; car, dans tous les autres établissemens où nous en avons vu des pieds, ceux-ci paraissaient mala- difs; leurs feuilles étaient à peine de moitié aussi grandes, et d’un vert beaucoup plus pâle que dans celui dont il s’agit. Pour amener cette plante à un degré semblable de perfection, il faut lui donner une terre franche mêlée seulement d’une petite quantité de terreau de bruyères, et la placer dans l'endroit le plus ombreux de la serre chaude. Le pot, dans lequel on l'élève, doit être placé à l'extrémité de la bâche, ou tenu à l'abri des rayons du soleil d’une tout autre ma- nière. Jusqu'à ce que la plante soit parvenue à un degré desanté entièrement satisfaisant, ce système de culture doit être soigneusement mis en œu- vre. On devra veiller à ce qu’une humidité surabondante ne‘séjourne pas autour des racines ; car c’est là la véritable source du danger pour les ndividus de cette espèce , lorsqu'ils ‘sont jeunes ou malades ; mais une iois qu’ils sont en bon état de croissance, leur culture cesse d’être em- barrassante, et ils fleurissent bientôt avec une vigueur extraordinaire. Comme cette plante produit de sa base un grand nombre de rejetons, il n'est pas difficile de s’en procurer des boutures; mais elles sont géné- ralement difficiles à prendre racine. 11 faut éviter, si l’on peut s’en dispen- ser, de prendre pour boutures les extrémités des rejetons, qui forment inévitablement des plantes grêles , traînantes , et languissant en raison de leur remarquable ténuité. Les parties aoûtées du jeune bois seront donc choisies de préférence et traitées selon la pratique générale, c’est-à-dire plantées dans le sable, couvertes d’une cloche, et préservées soigneuse- ment des injures de l'humidité. L'amateur qui désire posséder de vigoureuses plantes, ne doit pas sou- mettre ces boulures à unetempérature trop élevée ; sans cette précaution, celles-ci acquerraient cette mollesse et cette débilité dans le faciès, qui sont toujours le résultat de l'application d’une chaleur artificielle, trop grande pendant le ‘premier développement d’une plante. (4) Loudon (Hort. brit.) indique cependant 4826 , comme l’année d'introduction de celte espèce en Angleterre, 2e Ye lhunbergie de Hawtavne. Zhunbergu Havlayneara V. Aemond imp ONCIDIE PAPILLON, var. à labelle bordé de roux. ONCIDIUM PAPILIO, var. Limbatum. Famille des Orchidacées , $ des Vandées. Gynandrie-Monandrie. PRE ( Etxm. 07x05, tumeur, petit tubercule ; allusion aux proéminences du labelle. } CARACTÈRES GÉNÉRIQUES. Perianthium explanatum. Sepala sæpius undulata ; lateralibus nunc sub labello connatis. Petala conformia. Labellum maximum , ecalcaratum cum gyrnostemate continuum, varie lobatum , basi tuberculatum +. cristatum. Gy- nostema liberum , semiteres, apice utrinque alatum. Anthera semi-bilocularis, rostello nunc abbreviato, nunc elongato, rostrato. Pollinia 2, postice sulcata ; caudicala plana ; glandula oblonga. — Herbæ epiphytæ, nunc pseudo-bulboseæ. Folia coriacea. Scapi paniculati vaginati , rarius simplices. Flores speciost , lutei, sæpius maculati, raro albi. Linpz. CARACTÈRES SPÉCIFIQUES ET SYNONYMIE. Pseudobulbis subrotundis compressis rugosis monophyllis ; foliis oblongis , obtusis, maculatis ; scapo perennante debili ancipiti articulato ; apice pauci- floro , sepalo supremo ; petalisque linearibus longissimis basi angustatis ; sepa- lis lateralibus oblongis revolutis undulatis labello longioribus ; labelli lacinia intermedia emarginata subrotunda crispa basi valde angustata lateralibus rotundatis, cristæ glandulis formam ranæ cubantis referentibus ; gynostematis alis serratis. Linpr., Gen. et sp. Orchid, 203. Oncidium papilio, Lino, Bot. Reg., t. 910. Hook., Bot. Mag.,t. 2705. £. Labelli lobo medio flavo late ferrugineo-marginatis. Hooxs, Bot. Mazg., t. 533. Aucun dessin, jusqu'ici, n’a donné de cette belle et singulière Orchi- dacée une idée satisfaisante (1); elle, dont les fleurs, au premier aspect, rappellent la forme de quelque Lépidoptère extraordinaire, plutôt que celle d'aucune des fleurs que nous connaissions. Quelques individus of- frent toutefois des fleurs plus brillamment colorées que d’autres, et nous en avons choisi, pour notre dessin , un des plus distingués parmi ceux de la serre chaude du jardin botanique de Glasgow, qui reçoit souvent des bulbes de cette espèce, provenant de la Trinité. Cette variété se dis- tingue du type par le jaune clair qui fait le fond de ses fleurs , par leurs élégantes mouchetures d’un beau roux ferrugineux, et par la large bor- dure continue, d’un brun rougeâtre, qui orne le lobe médian du labelle. Fig. 1. Gynostème et partie inférieure du labelle (grossi). (1) Bien que le peintre anglais ait représenté cette plante avec des bulbes lisses et violacés , les deux variétés que nous cultivons à Paris n’en ont pas de tels ; mais comme ce dessin est fort beau et paraîtexact, nous pensons que c’est peut-être une troisième variété plus belle encore que les nô- tres et que nous ne possédons pas encore. T: 1, ÿ J red pars ET | rsdilaminl 4 st FAUNE A? aisrushna cnoumien ufiodel: È astro #5 Re y13 054 ARE af fassfhsa ve e tu AULO NT, ot . 204 Hd-cbaa soun ,nrelaian sdroMes | ue “ : +. | Mois goroll 2s0cui anim € ‘ns w 2 AUAYMOT à a svp rusdr au ; + TA if) mt pra» tLOBMN ÉTUE os | | Asus soiqu + Sharm : ireofin is Sites 0 “qe nd zinvirranol re sation ilodel : zudiioi qe cn 2fhsta aie) pislosgeo sbate lnÿ né à L D. amneonpggednus No ail ur: pat So | e hikstO ss pre 4 0 408 S came. Leaf do, La 398 eu noit oies be à si cui à GE Li f -Hdor0 snilugais ie oflod 931399 sb snai # Hi «io rt «145 19m Mig ur eruol 29] io , aHÿ! RÉ sup J6twlq rs. HR Anet ôn sig big 6 avbiriberi souplousO .enoiseisenos dl Li + x 2004 19 , émus'l D up e 23340109 im NOUS guy ebuvaiteib aul4 eo0b dé. 10h Dtyruoe dico iup .wogasl) sb onpiétod. € DUC -aib 08 didier 6990 biieiaT pl ob Inn da ï AUS 164 Maisolt 202 Sbbaot 91 Ji i ip stats De 0 no ogef ol 64 M , zuonigws] yo 8 A 472 MoHodel vb ueibbu odot sf oc 10 Hp 21160810 Ge: Giéeors, alisdaf noms MU V 19 anal alu ets sav atrraley a dnsab not bg Mas nina 99 cum aime : abat sb ane fo do LE “ti 2 Bop endsns sd y diner sendtsiont.Snd 546 100 . 5 :510 Oncidiumn lapllio, Var. Limbatun Oncidie Papillon, re A labolls Londé dé roue VANILLE À FEUILLES PLANES. 7 ANILLA PLANIFOLIA. Famille des Orchidacées , tribu des Aréthusées, Lindl. Gynandrie Monandrie. VRAIS QUES PASSA AAA AAA LUS (Erxu. Baynilla , en espagnol , cosse de légume.) CARACTÈRES GÉNÉRIQUES. Perigonium pentaphyllum , patens. Labellum ecalcaratum , basi ventricosa 8 PERL P ; gynostematiadnatum; imbopatente, sublobato. Anthera terminalis, opercularis, bilocularis. Pollen pulveraceum. Gapsula siliquæformis, carnosa. Semina in pulpa nidulantia, aptera. Merbæ perennantes, scandentes, folia petiolata, seu subsessilia, nervoso-striata, plerumque carnosa, in una specie nana. Flores spi- cati, salis magni luteo-v.-albido-virescentes. CARACTÈRES SPÉCIFIQUES. Foliis breviter petiolatis oblongo-lanceolatis crassis planis obsolele nervosis, spicis multifloris ; labelli Zimbo retuso intus disco muricalo instructo; gyno- stemate antice pubescente. Air. Hort. kew. edit. alt. v., p. 220, etc. Synon. . viridiflora, BI. Bydr. FI. ned. ind. 422. Myrobroma fragrans , Saziss. Parad., p. 82. Introduite depuis long-temps de l'Inde occidentale dans nos serres chaudes, on la confond ordinairement avec la Ÿ. aromatica de Swartz, dont on la distingue suffisamment , néanmoins, par ses feuilles larges, obscurément nervées , par le limbe de son labelle non aigu, mais rétus. Cette plante, dans le Jardin botanique de Liége , produisit des fruits longs de 7 pouces environ, de la grosseur du doigt d’un enfant, et subcylindri- ques, charnus, lisses, verdâtres à l'extérieur, plein d’une matière solide, incolore, où étaient disséminées d'innombrables graines très-menues, d’un noir brunâtre. Au moment où ils furent coupés, ces fruits exhalèrent un arôme agréable, tel que celui produit par la vanille du commerce, mais un peu moins prononcé (effet dû sans doute à ce que cet arôme de- vient plus fort à mesure que les parties aqueuses s’évaporent). Schiede soupçonne que l’on a confondu, sous le nom de 7. planifolia , deux es- pèces distinctes, qu’il nomme ?. sylvestris et Ÿ. sativa,\produisant toutes deux des fruits aromatiques, principalement la dernière. Ce point ne peut être facilement éclairci ; en effet, bien que l’Inde occidentale soit la patrie de la #. planifolia, et le Mexique celle de la 7. sativa, les Hispano- Mexicains donnent néanmoins le même nom (Zaynilla cimarrona) à la . sylvestris de Schiede, qu’à celle qui provient de Saint-Domingue, et que les marchands nomment Simarona. Cette confusion nominale pro vient de ce que cet aromate , importé à la fois de Saint-Domingue et du F7 16 7 2 Mexique, possède un égal mérite, quoique produit par des espèces diffé- rentes qui paraissent être les seules 7. aromatica, Sw., et #. sativa , Sch. Outre la Zanilla planifolia , dont il produit une figure assez bonne, Blume (Ahumphia, 67, 68) donne la description et les figures de deux espèces curieuses , et parfaitement distinctes, qu'il a recueillies à Java ; ce sont les 7. aphylla et albida. Nous allons maintenant, au sujet de celte plante remarquable, laisser parler M. Neumann, jardinier en chef des serres chaudes au Muséum d'Histoire naturelle de Paris. La Vanille, dont on donne ci-contre une excellente figure, est une planterameuse, sarmenteuse, à tige cylindrique, de la grosseur du doigt, souvent plus mince à la base qu'au sommet. Ses feuilles sont alternes , oblongues, à court pétiole, espacées, dans les plantes vigoureuses, de sept à huit pouces, charnues, terminées par une pointe, longues de près sept pouces et larges de deux à trois; les feuilles et les tiges sont d’un vert glauque et comme pubescent. A l’opposé de chaque feuille, il sort une ou deux racines qui s’implantent sur tous les corps qu’elles rencon- trent , et qui sont souvent plus grosses à l'extrémité qu’à leur base. A vingt-cinq pieds d’élévation, sur un individu planté, il y a trois ans, dans le pavillon vitré du Muséum, s’est développé cette année (juin 1838) et à l’aisselle d’une feuille, un rameau de 5 à 6 pouces, aussi gros que la tige, mais d’un vert plus frais. 1l est garni de petites feuilles d’un vert pomme, et terminé par une espèce d'œil terminal, composé de petites folioles (bractées) comme imbriquées. Vers son sommet et tout à l’entour s’est formée une espèce de panicule, composée de onze fleursattachées sur le rameau par leur ovaire cylindrique, d’un blanc jaunâtre à la base qui est garnie d’une bractée verte, d’un vert très-foncé vers la partie supé- rieure, et comme vernie sur toute la longueur. Les fleurs s’épanouissent les unes après les autres , et la durée de chacune est tout au plus d’un jour. Ces ovaires, qu’au premier coup d'œil on prendrait pour des pé- doncules , sont, après la fécondation, d’abord redressés et ensuite pen- dants à mesure qu’ils grossissent. Ils prennent en croissant une teinte verte uniforme qui doit passer au rougeâtre à la maturité. Les cinq divisions supérieures du périanthe sont un peu charnues, ovales, lancéolées, légèrement concaves, et d’un vert jaunâtre, comme verni. La labelle est trilobé ; les deux lobes latéraux recourbés en forme de gouttière, à limbe évasé, un peu échancré; le lobe du milieu réfléchi en dehors, un peu bombé au centre, à limbe marqué de points proémi- nents plus jaunes que le fond , qui est d’un vert blanchâtre , mat; la co- 3 lonne (gynostème) est blanche et s'élève d’entre les deux courbures du la- belle. Ces fleurs s'ouvrent peu, et il n’est pas facile d’en opérer la fécon- dation artificielle, si l’on n’emploie de petites pinces à cet effet. Le stigmate étant recourbé , on éprouve quelque difficulté pour y appliquer le pollen, À cette occasion j'ai fait une remarque assez intéressante. Sur les ‘onze fleurs produites par notre vanille, quatre n’ont pas été fécondées, quatre l'ont été après midi, et trois le matin avant neuf heures. Il n’yaque ces trois dernières qui conserveront leur fruit. Celui-ci a trois côtes, peu saillantes dans le jeune âge, et du même vert que la tige. On voit d’a- près cela qu’il ÿ a peu à espérer que la vanille se féconde d'elle-même dans nos serres. Je-pense que la ’anilla planifolia, Air. (Hort. kew. edit. alt. p.220, et la Vanilla viridiflora, Biuw. Bydr. pag. 422. Rhumph. NV. 1. p+ 198. T. 68.) ne sont que des variétés bien faibles de la nôtre ; car la première nous est venue bien plus tard que celle - ci. Dans quelques ouvrages on cite plusieurs vanilles qui seraient originaires de pays différens. Je présume qu'il y a erreur; car les trois va- nilles cultivées ont tant d’analosie entre elles par la forme des feuilles et des tiges, (qu’il faut y regarder de très-près pour les distinguer. La 7. planifolia, qui a fleuri l’année dernière en Belgique, a une fleur toute semblable à celle de l'espèce qui nous occupe, et n’en diffère que par ses feuilles plus étroites et plus pointues. Il est aussi question d’une pe- tite Vanille que je crois être celle que nous cultivons sous le nom de Pormpona et dont je viens de voirles fruits rapportés du Brésil par M. Hou- let, un des jardiniers du Muséum. Ils sont très-courts et bien moins odorants. IL paraîtrait que ces Vanilles sont indigènes au Mexique et à la Nouvelle-Espagne, d’où elles auraient été envoyées dans l'Inde , et de là à notre Jardin du Roi, à Paris, à Caïenne, etc. Selon M. Aublet (tom. I], pag. T9), il existe à Caïenne , trois espèces de Vanilles, que l’on distingue par les épithètes de grosse, petite et longue. Les unes et les autres n’ont aucun arôme pendant qu’elles sont fraîches; mais elles en acquièrent un peu cependant en mürissant naturellement. Toutefois cet arôme est loin de pouvoir être comparé à celui qui se dé- veloppe après la préparation des gousses. Ces trois sortes de Vanilles se préparent de la même maniére, et dé- veloppent une odeur plus ou moins suave, et dont on ne peut apprécier les nuances que dans l'emploi. Elles servent aux mêmes usages. Lorsqu'on a réuni douze gousses, environ, de vanille , gousses qu'il ne faut récolter que lorsqu'elles commencent à jaunir et sans attendre À qu'elles deviennent rougeâtres, on les enfile en forme de chapelet par la partie postérieure la plus rapprochée du point d'attache. Dans cet état, on les trempe dans l’eau bouillante pour les blanchir, ce qui se fait en un instant. Ensuite, on les suspend à l’air libre, sur une corde tendue dans un lieu où le soleil donne pendant quelques heures. Le lendemain, avec Ja barbe d’une plume ou simplement avec les doigts, on enduit chaque gousse d'huile, afin que la dessiccation soit plus lente, que les insectes et surtout les mouches, qui n’aiment pas l'huile, respectent la vanille, que” son épiderme ne se dessèche pas de manière à se raccourcir et à devenir coriace ou cassant, ct qu'enfin l'air ne puisse pénétrer dans l’intérieur. Quand ces gousses ont perdu toute leur viscosité, elles se déforment, deviennent brunes, ridées, molles, à demi sèches, et trois fois moins grosses qu'à leur état primitif. On les passe alors dans les mains ointes d'huile, et on les range dans un pot de terre vernie pour les conserver. 1 est essentiel qu’elles ne soient pas trop huilées, parce qu’elles perdent alors de leur odeur suave. Cette plante ne demande pas de grandes avances à ceux qui l'exploi- tent ; il ne Jui faut ni labour, ni taille, ni échalas; plantée sous les arbres, dans des ravins très-chauds, elle pousse avec vigueur sur les Guazuma ulmifolia et généralement sur tous les arbres à écorce molle et spon- gieuse. Chez nous, lorsque la Vanille est très-vigonreuse, elle pousse des racines aériennes de cinq à six pieds de long, qui tendent à se prolonger vers Ja terre, mais qui s’attachent au bois qu’elles rencontrent, même quand il est enduit de peinture; quelquefois aussi, lorsqu'elles se tou- chent , elles poussent l’une sur l’autre. Il faut à cette plante une serre chauffée à une haute température, une terre franche, légère et substantielle, de fréquens arrosemens en été et de rares en hiver. On la multiplie de boutures. Tout ce que je viens de dire peut s'appliquer à la vanille figurée ci- contre. ———— #0 QC Dans l’article qui précède, inséré en 1838 dans les /nnales de Flore et de Pomone, et que j'ai cru devoir reproduire ici avec quelques légers chan- gemens, je n'ai pu donner les résultats de la maturité des fruits de notre vanille, qui a parfaitement müûri au bout d’un an et quelques jours. Cette maturité n’a été aucunement préparée; ce qui n’a pas empêché que le fruit exhalât une odeur aussi suave que celle qui est produite A 2 par les fruits que l’on vend dans le commerce. Cette année, le même pied a donné beaucoup plus de fleurs que l’année dernière; la tige n’a été nullement mutilée ni tourmentée pour cela ; et cependant, il a été dit, dans un pays voisin, que c’était le seul moyen de faire fleurir cette plante. Sur les fruits noués cette année, il s’en trouve un qui sera une fois plus gros que ceux de l’an dernier. J'ai planté, à côté de cette Vanille, celle que nous avons sous le nom de V..planifolia depuis bien des années(1). 11 est très-visible que ce n'est pas la même plante, du moins si l’on en juge par les feuilles. Je vais mettre aussi en pleine terre, auprès de toutes deux, celle que nous avons sous le nom de 7. pompona, qui a les feuilles beaucoup plus petites. Il est trés-certain que la vanille que nous possédons et qui fleurit et fruc- tifie aisément, est celle rapportée des Philippines par M. Perrotet sous le nom de vanille du commerce. Il ne faut pas oublier de dire que le moment de ‘pratiquer la féconda- tion artificielle est de dix heures à midi; avant ce moment, la fleur n’est pas tout-à-fait encore épanouie , et, après midi , elle est déjà trop avancée pour l’opérer avec succès. C’est sur un grand nombre de fleurs que j'ai dà faire ces remarques, et en les prenant à différentes heures de la journée. NEUMANN. (4) Il paraît toutefois , selon Blume, et comme le rédacteur s'en est assuré, que celle dont il s'agit, et dont nous donnons ci-contre une figure extrêmement exacte, est bien la #. planifolia ; que sera donc la seconde ? une variété de celle-ci, une espèce distincte , ou une de celles mention- nées plus haut ? Il en sera parlé ultérieurement. huol pe où agout | | Lis te Ou sem. 1a'a M" it f'avoe aude aon si aies he | up oidiarr-aire + a KE pre nn DU Paallius} si 167 1 ot, FD stat ie ait Ar ub- ous onde > Won. 91p Ho , z19b- eo) olsbtque, Va nd oiolq 16 ieegio 4 ig.quonusl aoltivtft 288 Laden pr- Abe ou of | 2 yésenln MIO es 4: > na M : ré b sai at ii s D 7 Su Ten x 100 sl Soit 14 ob Jagmroue a surpr mile: £ : Mel. laomous 09 Jieva Bed ä enwad zif Rat jo éibf Je olls , ibidteänqe | 32 4 HuonAÈ rt js 08,200 ob sulnon buts au ‘ué:ia À 2éa0na, Jam à tamod énondflih 4 rando and 29 3. cab ao f FN +0 AR Te trial ne air CNT Ç Ve 111 ii PEUR dite Sup Utovar Jo, to’ 100 ANT LR ES DE EE EPESCOTE EE ECTS SIL ci hs ve , cloniiitt eudqnox Ari riarallog ob Mb au ? ‘1: ITR M : + te: MAUR Poe dat dytsars is bi D 4 RS TUE A” AR het A Lis | ' ni * { AAC + sg # ge V0 AVE TUE Pire n À shdu- LMP rt OUEN ro , 4 gr we wt otre, TE ” ® È Se da ir d 61 nb +6 dpa + " Û é éd En in ar eh RAS PE AD PR D DS SUR Eee ‘Us y, go raq duré ALL CA Vaillant pénrd . Vanille à feuilles planes E Vanilla plans Y. fémond imp VANILLE A FEUILLES PLANES. VANILLA PLANIFOLIA. Famille des Orchidacées , tribu des Aréthusées, Lindl. Gynandrie Monandrie. AAA AN AAA AAA AA UD (Erym. Baynilla , en espagnol , cosse de légume.) CARACTÈRES GÉNÉRIQUES. Perigonium pentaphyllum , patens. Labellam ecalcaratum, basi ventricosa, gynostematiadnatum; imbo patente, sublobato. Anthera terminalis, opercularis, bilocularis. Pollen pulveraceum. Gapsula siliquæformis, carnosa. Semina in pulpa nidulantia, aptera. Herbæ perennantes, scandentes, folia petiolata, seu subsessilia, nervoso-striata, plerumque carnosa, in una specie nana. Flores spi- cati, salis magni luteo-v.-albido-virescentes. CARACTÈRES SPÉCIFIQUES. Foliis breviter petiolatis oblongo-lanceolatis crassis planis obsolete nervosis, spicis multifloris ; labelli limbo retuso intus disco muricato instructo; gyno- stemate antice pubescente. Arr. Hort. keww. edit. alt. w., p. 220, etc. Synox. F’. viridiflora, BI. Bydr. F1. ned. ind. 422. Myrobroma fragrans, Sauss. Parad., p. 82. Introduite depuis long-temps de l'Inde occidentale dans nos serres chaudes, on la confond ordinairement avec la 7. aromatica de Swartz, dont on la distingue suffisamment , néanmoins, par ses feuilles larges, obscurément nervées , par le limbe de son labelle non aigu, mais rétus. Cette plante, dans le Jardin botanique de Liége , produisit des fruits longs de 7 pouces environ, de la grosseur du doigt d’un enfant, et subeylindri- ques, charnus, lisses, verdâtres à l'extérieur, plein d’une matière solide, incolore, où étaient disséminées d'innombrables graines très-menues, d’un noir brunâtre. Au moment où ils furent coupés, ces fruits exhalèrent un arôme agréable, tel que celui produit par la vanille du commerce, mais un peu moins prononcé (effet dû sans doute à ce que cet arôme de- vient plus fort à mesure que les parties aqueuses s’évaporent). Schiede soupçonne que l’on a confondu, sous le nom de 7. planifolia , deux es- pèces distinctes, qu’il nomme 7. sylvestris et 7”. sativa,}produisant toutes deux des fruits aromatiques, principalement la dernière. Ce point ne ‘peut être facilement éclairci ; en effet, bien que l’Inde occidentale soit la patrie de la 7. planifolia, et le Mexique celle de la Ÿ. sativa,les Hispano- Mexicains donnent néanmoins le même nom (Baynilla cimarrona) à la Y. sylvestris de Schiede, qu’à celle qui provient de Saint-Domingue , et que les marchands nomment Sinarona. Cette confusion nominale pro- vient de ce que cet aromate , importé à la fois de Saint-Domingue et du LA | 7 2 Mexique, possède un égal mérite, quoique produit par des espèces diffé- rentes qui paraissent être les seules ”. aromatica, Sw., et F7. sutiva , Sch. Outre la Zanilla planifolia , dont il produit une figure assez bonne, Blume (Æhumphia, 67, 68) donne la description et les figures de deux espèces eurieuses , et parfaitement distinctes, qu'il a recueillies à Java ; ce sont les 7. «phylla et albida. Nous allons maintenant, au sujet de cette plante remarquable, laisser parler M. Neumann, jardinier en chef des serres chaudes au Muséum d'Histoire naturelle de Paris. La Vanille, dont on donne ci-contre une excellente figure, est une plante rameuse, sarmenteuse, à tige cylindrique, de la grosseur du doigt, souvent plus mince à la base qu'au sommet. Ses feuilles sont alternes , oblongues, à court pétiole, espacées, dans les plantes vigoureuses, de sept à huit pouces, charnues, terminées par une pointe, longues de près sept pouces et larges de deux à trois; les feuilles et les tiges sont d’un vert glauque et comme pubescent. A l'opposé de chaque feuille, il sort une ou deux racines qui s’impiantent sur tous les corps qu’elles rencon- trent , et qui sont souvent plus grosses à l'extrémité qu’à leur base. A vingt-cinq pieds d’élévation , sur un individu planté, il y a trois ans, dans le pavillon vitré du Muséum, s’est développé cette année (juin 1838) et à l’aisselle d’une feuille, un rameau de 5 à 6 pouces , aussi gros que la tige, mais d’un vert plus frais. Il est garni de petites feuilles d’un vert pomme, el terminé par une espèce d'œil terminal, composé de petites folioles (bractées) comme imbriquées. Vers son sommet et tout à l’entour s’est formée une espèce de panicule, composée de onze fleurs attachées sur le rameau par leur ovaire cylindrique, d’un blanc jaunâtre à la base qui est garnie d’une bractée verte, d’un vert très-foncé vers la partie supé- rieure, et comme vernie sur toute la longueur. Les fleurs s’épanouissent les unes après les autres , et la durée de chacune est tout au plus d’un jour. Ces ovaires, qu’au premier coup d’œil on prendrait pour des pé- doncules , sont, après la fécondation, d’abord redressés et ensuite pen- dants à mesure qu'ils grossissent. Ils prennent en croissant une teinte verte uniforme qui doit passer au rougeâtre à la maturité. Les cinq divisions supérieures du périanthe sont un peu charnues, ovales, lancéolées, légèrement concaves, et d’un vert jaunâtre, comme verni. La labelle est trilobé ; les deux lobes latéraux recourbés en forme de gouttière, à limbe évasé, un peu échancré; le lobe du milieu réfléchi en dehors, un peu bombé au centre , à limbe marqué de points proémi- nents plus jaunes que le fond , qui est d’un vert blanchâtre , mat; la co- 3 lonne (gynostème) est blanche et s'élève d’entre les deux courbures du la- belle. Ces fleurs s'ouvrent peu, et il n’est pas facile d’en opérer la fécon- dation artificielle, si l’on n’emploie de petites pinces à cet effet. Le stigmate élant;recourbé , on éprouve quelque difficulté pour y appliquer le pollen. À cette occasion j'ai fait une remarque assez intéressante. Sur les onze fleurs produites par notre vanille, quatre n’ont pas été fécondées, quatre l'ont été après midi, et trois le matin avant neuf heures. Il n’y aque ces trois dernières qui conserveront leur fruit. Celui-ci a trois côtes, peu saillantes dans le jeune âge, et du même vert que la tige. On voit d’a- près cela qu’il y a peu à espérer que la vanille se féconde d’elle-même dans nos serres. Je pense que la Z’anilla planifolia, Air. (Hort. kew. edit. alt. p.220, et la Vanilla viridiflora, BLum. Bydr. pag. 422. Rhumph. NV. 1. p. 198. T. 68.) ne sont que des variétés bien faibles de la nôtre; car la première nous est venue bien plus tard que celle - ci. Dans quelques ouvrages on cite plusieurs vanilles qui seraient originaires de pays différens. Je présume qu'il y a erreur; car les trois va- nilles cultivées ont tant d’analogie entre elles par la forme des feuilles et des tiges , ‘qu'il faut y regarder de très-près pour les distinguer. La F. planifolia, qui a fleuri l’année dernière en Belgique, a une fleur toute semblable à celle de l'espèce qui nous occupe, et n’en diffère que par ses feuilles plus étroites et plus pointues. Il est aussi question d’une pe- tite Vanille que je crois être celle que nous cultivons sous le nom de Pompona et dont je viens de voir les fruits rapportés du Brésil par M. Hou- let, un des jardiniers du Muséum. Ils sont très-courts et bien moins odorants. Il paraîtrait que ces Vanilles sont indigènes au Mexique et à la Nouvelle-Espagne, d’où elles auraient été envoyées dans l'Inde, et de là à notre Jardin du Roi, à Paris, à Caienne, etc. Selon M. Aublet (tom. II, pag. 19), il existe à Caïenne , trois espèces de Vanilles, que l’on distingue par les épithètes de grosse, petite et longue. Les unes et les autres n’ont aucun arôme pendant qu’elles sont fraîches; mais elles en acquièrent un peu cependant en mürissant naturellement. Toutefois cet arôme est loin de pouvoir être comparé à celui qui se dé- veloppe après la préparation des gousses. Ces trois sortes de Vanilles se préparent de la même manière, et dé- veloppent une odeur plus ou moins suave, et dont on ne peut apprécier les nuances que dans l'emploi. Elles servent aux mêmes usages. Lorsqu'on a réuni douze gousses, environ, de vanille , gousses qu'il ne faut récolter que lorsqu'elles commencent à jaunir et sans attendre 4 qu'elles deviennent rougeätres , on les enfile en forme de chapelet par la partie postérieure la plus rapprochée du point d’attache. Dans cet état, on les trempe dans l’eau bouillante pour les blanchir, ce qui se fait en un instant. Ensuite, on les suspend à l’air libre, sur une corde tendue dans un lieu où le soleil donne pendant quelques heures. Le lendemain, avec la barbe d’une plume ou simplement avec les doigts, on enduit chaque gousse d'huile, afin que la dessiccation soit plus lente, que les insectes et surtout les mouches, qui n’aiment pas l'huile, respectent la vanille, que son épiderme ne se dessèche pas de manière à se raccourcir et à devenir coriace ou cassant, ct qu'enfin l'air ne puisse pénétrer dans l’intérieur. Quand ces gousses ont perdu toute leur viscosité, elles se déforment, deviennent brunes, ridées, molles, à demi sèches, et trois fois moins grosses qu'à leur état primitif. On les passe alors dans les mains ointes d'huile, et on les range dans un pot de terre vernie pour les conserver. 1l est essentiel qu’elles ne soient pas trop huilées, parce qu’elles perdent alors de leur odeur suave. Cette plante ne demande pas de grandes avances à ceux qui l'exploi- tent ; il ne lui faut ni labour, ni taille, ni échalas; plantée sous les arbres, dans des ravins très-chauds, elle pousse avec vigueur sur les Guazuma ulmifolia et généralement sur tous les arbres à écorce molle et spon- gieuse. Chez nous, lorsque la Vanille est très-vigoureuse , elle pousse des racines aériennes de cinq à six pieds de long, qui tendent à se prolonger vers la terre, mais qui s’attachent au bois qu’elles rencontrent, même quand il est enduit de peinture ; quelquefois aussi, lorsqu'elles se tou- chent , elles poussent l’une sur l’autre. 1l faut à cette plante une serre chauffée à une haute température, une terre franche, légère et substantielle, de fréquens arrosemens en été et de rares en hiver. On la multiplie de boutures. Tout ce que je viens de dire peut s’appliquer à la vanille figurée ci- contre. ie (QC -e— Dans l’article qui précède, inséré en 1838 dans les Zrnales de Flore et de Pomone, et que j'ai cru devoir reproduire ici avec quelques légers chan- gemens, jen’ai pu donner les résultats de la maturité des fruits de notre vanille, qui a parfaitement müri au bout d’un an et quelques jours. Cette maturité n’a été aucunement préparée; ce qui n’a pas empêché que le fruit exhalät une odeur aussi suave que celle qui est produite = D par les fruits que l’on vend dans le commerce. Cette année, le même pied a donné beaucoup plus de fleurs que l’année dernière; la tige n’a été nullement mutilée ni tourmentée pour cela ; et cependant, il a été dit, dans un pays voisin, que c'était le seul moyen de faire fleurir cette plante. Sur les fruits noués cette année, il s’en trouve un qui sera une fois plus gros que ceux de l’an dernier. J'ai planté, à côté de cette Vanille, celle que nous avons sous le nom de V. planifolia depuis bien des années(1). 11 est très-visible que ce n’est pas la même plante, du moins si l’on en juge par les feuilles. Je vais mettre aussi en pleine terre, auprès de toutes deux, celle que nous avons sous le nom de 7. pompona, qui a les feuilles beaucoup plus petites. Il est très-certain que la vanille que nous possédons et qui fleurit et fruc- tifie aisément, est celle rapportée des Philippines par M. Perrotet sous le nom de vanille du commerce. Il ne faut pas oublier de dire que le moment de ‘pratiquer la féconda- tion artificielle est de dix heures à midi; avant ce moment, la fleur n’est pas tout-à-fait encore épanouie , et, après midi, elle est déjà trop avancée pour l’opérer avec succès. C’est sur un grand nombre de fleurs que j'ai dû faire ces remarques, et en les prenant à différentes heures de la journée. NEUMANN. (4) Il paraît toutefois , selon Blume, et comme le rédacteur s’en est assuré, que celle dont il s’agit, et dont nous donnons ci-contre une figure extrêmement exacte, est bien la /. planifolia ; que sera donc la seconde ? une variété de celle-ci, une espèce distincle , ou une de celles mention- nées plus haut ? Il en sera parlé ultérieurement. abat 1: > 1 ioof) er sÙ GAVONE.- à D ne (ap rt oviopr n'a If Ï . + M à TUE ap . SHdfair-> Far nie" (2 Care À D sal nl 164 SL, Ga à Me és Ban EL il QLes (LS x 2 HO! e à "+ ns ist -# 1 ê& | via sl xwpite gb Itsatott sa, #6 a ns À Mel. 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AAA ASUS ASSIS AAA SAIS PASS PASSA RAS (Érxm. yéusos, cheville, clou; xvé6s, eosse de légume; le légume de l'espèce type, offre quelque rapport de forme avec une massue où un coin.) CARACTÈRES GÉNÉRIQUES. Gompholobium , SmTH. Trans. Linn. soc. 4. Calyx quinquepartitus', subæ- qualis. Gorollæ petalis duobus carinalibus concretis ; vexillo explanato. Sigma simplex. Lesumen polyspermum, subsphæricum, obtusissimum.— Frutices aus- tralasici , rigiduli. Folia alterna , composita, breviter petiolata. Fructus intus extusque glabri. Pediculi florum medio aut basi bibracteolati. Galyces sæpe Lana subtili ciliati. Corollæ flavæ, aut igneo-rubræ. CARACTÈRES SPÉCIFIQUES ET SYNONYMIE. G. Grandiflorum, Ans. Bot. rep., t. 642, Sims. Bot. mag., t. 1535. Caulis recumbens, volubilis, tenuissimus , ramosissimus. Folia digitata, divi- sionibus quinque linearibus , seu cunei-formibus-oblongis mucronatis, margi- nibus reflexis. Stipulæ minime, divisionibus foliorum similes. Pedicelli brac- teolati, petiolis multo longiores. Vexillum magnum basi luteum, læte rubro- kermesinum. Alæ purpureæ, Connue des horticulteurs anglais depuis un temps considérable, et privée par-là de Fintérêt qu’on aurait dû porter à sa conservation, celle belle plonte , d’une complexion extrêmement délicate, était depuis quel- ques années presque perdue pour nos jardins. Mais, vers 1837, le capi- taine Mangles, de la marine royale, en importa une grande quantité de graines, et, outre le mérite d’avoir introduit tant de plantes entiérement nouvelles, il eut celui de ressusciter, pour ainsi dire , la culture de cette intéressante espèce. Des graines que donna M. Mangles à MM. Henderson , de Pine-Apple- Place, on obtint la plante d’après laquelle fut fait le dessin ci-contre, et qui fleurit avecla plus grande profusion dans le même établissement , au mois de mai de la présente année. Vers la même époque, on en obtint pareillement de nouvelles variétés, dont l’une est décidément supérieure en beauté à toutes les autres, et mérite d'attirer particulièrement l’atten- tion , en raison du coloris de ses fleurs beaucoup plus riche que dans l’es- pèce originale. Les autres ont des fleurs d’une couleur plus pâle et consé- quemment ne sont point aussi brillantes ; elles méritent néanmoins d’être 2: © 5 2 citées , car elles présentent toutcs le port gracieux que possède si émi- nemment le G. polymorphum. D'après la ténuité particulière de ses tiges et de ses racines , consé- quence presque invariable d’un tel état de débilité , la culture de cette plante doit être essentiellement entourée de soins et de précautions. Ce Gompholobium est encore plus grêle, quoique peut-être pas plus difii- cile à cultiver que le Chorozema ovata, plante qui en est trés-voisine. Ce que nous regardons comme le point le plus important du traitement à suivre pour cette plante, c’est de préserver soigneusement ses racines d’arrosements trop fréquents et de l'humidité qui séjournerait à l'entour. Des vases propres , un écoulement des eaux facile, et autres soins de ce genre , sont sans contredit indispensables pour parvenir à cette fin; et tout cultivateur, jaloux de la bonne santé de ses plantes, n’en viendra à bout, qu’en exerçant une inspection vigilante et personnelle. Mais l'époque du rempotage , l'état de la plante à ce moment, la grandeur des pots à employer, tout cela demande la plus mûre considération; surtout en ce qui touche le mode et la quantité des arrosements. Nous ne nous étendrons pas sur ces particularités, parce qu’un praticien intelligent saura facile- ment développer les idées que nous ne faisons qu’indiquer ici. Quant au compost, le mélange ordinaire d’une terre de bruyères lé- gère et de loam sablonneux, suffira pour cette espèce comme pour les au- tres du genre. Il est trés-probable qu’on se trouvera bien d'élever, comme le pratiquent les cultivateurs de Bruyères expérimentés, la terre autour de la base des plantes, dans le milieu des pots ; en effet, les racines des plantes dont nous parlons ont beaucoup de rapport avec celles des Bruyères. Notre espèce peut se multiplier de boutures, qui, comme les mères, demandent des soins assidus et spéciaux. On ne doit les préparer qu'a- près la floraison de la plante, et prendre garde de ne pas choisir l'extré- mité des jeunes branches, généralement trop tendres pour supporter le contact immédiat de l'humidité de la terre. Il serait préférable de multi- plier la plante de graines, si l’on peut en obtenir de mûres, afin de ne pas mutiler la mère; ce serait en outre un moyen que nous pensons propre à produire des variétés. | : compholobun polymorphumn Gompholobe a feuilles muluformes : ONCIDIUM GALEOTTIANUM. ONCIDIE DE GALEOTTI. Famille des Orchidacées. Tribu des Vandées. Gynandrie-Monandrie. RAR AUS MAS AAA AURAI AAA AA CARACTÈRES SPÉCIFIQUES ET SYNONYMIE. Voyez Oncidium Papilio , tom. Il, pag. 5. CARACTÈRES SPÉCIFIQUES. O. Galeottianum : Pseudo-bulbis compressis , ovalis ; foliis /anceolatis, acuminatis , supra sulcatis ; scapo paniculato ; sepalis petalisque grandibus , ovatis , subobtusis ; labelli lobi lateralibus abbreviatis , linearibus subinflexis : intermedio magno, reniformi, flexuoso ; gynostematis alis dentatis , oblique truncatis. Descriprion. Les Pseudobulbes sont ovales, aplatis, obtus, longs de À pouces environ, sur moitié de largeur; leur plus grande épaisseur est de 10 lignes; les écailles qui enveloppent chacun d’eux, sont mem- braneuses, striées, lancéolées , imbriquées et d’un gris verdâtre; deux feuilles, engaînantes à leur base , les couronnent ; elles sont longues d’un pied , larges de 2 pouces , lancéolées-aiguës, avec un sillon central er longitudinal très-profond. La hampe a le double de la longueur des feuil- les; elle naît latéralement de la base inférieure du pseudobulbe, et sort d’un fourreau composé de quatre petites feuilles étroitement imbriquées, qui servent d'écailles ou de gaîne à deux grandes feuilles semblables à celles du sommet du pseudobulbe. Cette hampe porte une panicule for- mée par dix ou douze belles fleurs d’un blanc rosé, ayant plus d’un pouce et demi de diamètre ; les sépales, ou divisions externes du périanthe, sont ovalaires, presque obtus, d’un pourpre très-päle; les pétales, ou divi- sions internes , ont la même forme, mais un peu plus élargie ; ils sont presque blancs ; le labelle est divisé en trois lobes, dont les deux laté- raux, petits et un peu inclinés en dedans , sont jaunâtres à leur base ; l'intermédiaire est grand, élargi , assez profondément divisé au milieu, arrondi et onduleux sur les bords, et d’un rouge de rose; le gynostème est uni au labelle par un fort onglet; il est épais, dressé, membraneux et découpé sur ses bords latéraux qui sont un peu réfléchis ; sa couleur est le blanc jaunâtre; l’anthère qui le termine est biloculaire, avec ses loges cachées par un opercule cordiforme en capuchon. Les deux masses polliniques sont ovoides, solides, piriformes , attachées par leur base T: IL 9 2 à une caudicule commune qui se termine par une glande ou rétinacle ovale. Le savant naturaliste Galeotti, envoyé au Mexique par MM. Van der Maelen, de Bruxelles, pour explorer le sol encore peu connu de cette contrée américaine, y observa la belle plante dont nous venons de tracer la description , et l'adressa, en 1838, à ces messieurs, dont elle orne en ce moment les serres. La floraison a eu lieu dans le courant de juillet. Le dessin ci-joint est dû au pinceau de mademoiselle Fontaine, élève du célèbre Redouté. Drariez , secrétaire de la Société royale d’Horticulture de Bruxelles. EXPLICATION DES FIGURES. Fig. 1. Gynostème et Labelle vus de face. Fig. 2. Les mêmes vus de profil. Fig. 3. Opercule de l’anthère. Fig. 4. Pollinies. Oncidie de Galcotti Oncidium bileollanum, V. Aémaorul émyr HOVÉE A FEUILLES POINTUES. ZO7ÆA PUNGENS. - Monadelphie-Décandrie. Famille des Légumineuses , tribu des Lotées , sous-tribu des Génistées. ; SUR LUE LU UV LULU RAT MU CU (érxm. Genre dédié par R. Brown à P. Hove , botaniste polonais.) CARACTÈRES GÉNÉRIQUES. Calyx bilubiatus ; labio superiore semi-bifido lato retuso , inferiore tripar- tito. Garena obtusa. Stamina omnia connexa, aut decimo superne plus minusve libero. Legumen sessile, subrotundum, ventricosum, dispermum. Semina stro- phiolata. — Frutices australasici. Folia alterna , simplicia. Flores axillares, Purpurei aut violacei, breviter pediculati. DC. (Prod.) CARACTÈRES SPÉCIFIQUES. Petit arbrisseau d'un pied et demi à deux de hauteur. Tige arrondie, dres- sée, rameuse, couverte de poils bruns (1). Feuilles linéaires , pointues , lisses, indistinctement réticulées, roulées sur les bords. Fleurs solitaires, axillaires. Corolle papilionacée ; ailes d’un beau bleu ; carène pourpre. Parmi les familles végétales , il n’est pas commun de rencontrer un genre qui présente dans les fleurs de ses espèces une uniformité de cou- leurs telle qu’elle se présente dans le genre Hovea, surtout quand cette uniformité présente des tons si agréables. Des fleurs bleues, de diverses nuances, légèrement teintées de pourpre, et tirant quelquefois sur le gris, caractérisent toutes les espèces de ce genre qui ont été jusqu’à ce jour introduites dans les collections d’Angleterre. Il est superflu d'ajouter que ce genre est regardé comme particulièrement intéressant. On re- cherche et on cultive généralement les espèces à fleurs bleues, telles que l’Hovea Celsii. Parmi celles-ci on peut encore ranger l’Aovea pun- gens dont les fleurs sont d’une teinte plus foncée que celle que nous ve- nons de mentionner, tandis que son port délié et gracieux contribue gran- dement à les faire ressortir avec avantage. La remarquable ressemblance des couleurs dans les fleurs de ce genre oblige le botaniste descripteur de se reporter aux feuilles pour trouver des caractères spécifiques différentiels, et le plus grand nombre d’espé- ces ont été nommées d’après les distinctions trouvées entre ces organes. Dans celle dont il s’agit, les feuilles sont particulicrement courtes et (4) Ici le texte ne s'accorde point avec la figure. 1 D à 10 2 étroites ; mais leur caractère prédominant est d’être terminées en une pointe forte et aiguë. Sous d’autres rapports, elle ressemble à ses con- génères, si ce n’est qu’elle est plus naine, plus compacte, qu’elle montre plus de tendance à se ramifier et porte quelquefois des fleurs plus petites. Réunie à d’autres plantes australiennes, elle se plaît dans un lieu bien exposé à l'air et à la lumière. Un mélange de terre franche et de terre de bruyères , dans lequel si on désire une végétation plus luxuriante, la première sera ajoutée en plus grande quantité, et le tout bien divisé par un peu de sable ou de grès pilé, formera un excellent compost. Si la plante semblait vouloir s’emiporter et manifester une végétation trop exubérante, on modifiera la qualité du compost en employant une plus grande portion de terre de bruyères, et si sa croissance continuait à présenter un caractère trop irrégulier, on pourrait la rabattre pendant l'automne. Le cultivateur qui désire cultiver les Æ/ovea dans une certaine per- fection , devra employer un riche compost qui permette aux racines de s'étendre en liberté, et quelquefois tondre ses plantes. On placera avan- tageusement les grandes espèces dans les plates-bandes d’un conserva- toire ; et, avecia précaution de les rabattre, elles en seront l’un des plus magnifiques ornements. Toutefois , l'espèce que nous figurons ci-contre est trop petite pour cela ; mais on se trouvera bien de la laisser à l’air libre pendant toute la bellesaison. Des arrosements imprudents portent souvent un grand préjudice à cette plante, au point même de lui faire perdre son feuillage ; la grande sécheresse, comme la grande humidité, lui font un égal tort. Mise en une terre convenable et dans un pot de largeur suffi- sante, elle sera moins exposée à souffrir de la sécheresse; mais ces cir- constances mêmes la rendront plus propre à être endommagée par des arrosemenis superflus. L’attention constante du eultivateur doit donc consister dans leur distribution raisonnée. MM. Rollison de Tooting ont reçu, en 1838, du baron Hugel, de Vienne, ce bel Hovea, qui a fleuri en mars de la présente année , époque où fut fait aussi le dessin ci-contre. Hovée à feuilles pointues llovea fungens E fémond énp DEUTZIE CRÉNELÉE. BEUTZIA CRENATA. (Erxu. Genre dédié par Thunberg au sénateur Vander Deutz, d'Amsterdam, son protecteur.) CARACTÈRES GÉNÉRIQUES. Calyx adnatus, 5-lobatus. Corolla supera , 5-petala. Etamina 10, rarius 12; filamenta applanata, plerumque bidentata. Discus epigynus , carnosus , orbi- cularis , sublobatus. Styli 3 , rarius 4, persistentes ; stigmata claviformia, de- currentia. Ovarium inferum, 3-4-loculare ; loculis multi-ovulatis. Capsula 5-/- locularis , 3-4-valvis ; valvalis septicidis, e basi ad medium dehiscentibus , superne adhærentibus. Semina plurima , in placentis mediis multiseriata , exigua, membranaceo-alata. Embryÿo erectus in albumine carnoso. Zucc. F1. Jap. CARACTÈRES SPÉCIFIQUES. Foliis late ovato-acutis, basi rotundatis seu cordatis, leviter crenatis , dente (nec glandula, ut scripsit et delineavit Zuccarini, loc. cit.) corriformi in crenu- larum axillis, munitis, breviter petiolatis, super paginas duas pilis stellatis , scabriusculis, asperrimis, opertis; pilis supra 4-10, infra 4-6 radiatis ; floribus in thyrsos pariculiformes disposilis, nutantibus ; staminibus tridentatis appla- natis , dente media antherifera ; antheris barbatis, Leu. Ce joli arbrisseau , cultivé depuis peu d’années au Muséum d'histoire naturelle de Paris, nous avait inspiré des doutes, quant à sa dénomina- tion spécifique et quant à la place du genre dans les familles naturelles ; doutes que nous avons pu résoudre, grâce au bel ouvrage publié par M. Zuccarini sur les plantes du Japon, où il décrit 3 espèces, les D. scabra, crenata , gracilis. Thunberg, auteur du genre, n’en connaissait toutefois que l'espèce la plus commune, le D. scabra; mais dans son dessin, il paraît avoir représenté le D. crenata, qu’il a dû connaître, mais qu’il n’a pas jugé à propos de séparer du scabra, faute peut-être d’en avoir distingué les vrais caractères différentiels. Toutefois, ces deux plantes sont fort diffé- rentes, comme l’on en jugera par la description suivante et par les des- sins que donne de ces deux plantes M. Zuccarini. Celle dont il s’agit était étiquetée au Muséum sous le nom de D. scabra. Dans son pays natal (Japon ), cette belle espèce se plaît dans les val- lées boisées les plus humides et assez élevées; elle y paraît assez rare , fleurit au mois de mai, et ses fruits mürissent en automne. Dans ts jardins du Japon, on en cultive une variété à fleurs doubles, dont on forme des haies et qu’on mêle agréablement aux diverses espèces d’//y- drangea , au D. scabra, à V Arabia pentaphylla , etc. FE 11 2 On connaît aujourd'hui 8 espèces du genre Deutzta. M. Vallich les place parmi les Philadelphacées (à cause, sans doute, de la ressemblance extrême du port); M. Blume, parmi les Caprifoliacées. Ses caractères J'éloignent toutefois notablement de ces deux familles. En effet, il diffère des premières par son estivation valvaire , et non imbriquée-roulée, par ses étamines définies, planes, tridentées, bisériées, par l'absence d’arille, par la situation de l'embryon ; des secondes, par son estivation , sa co- rolle polypétale, ses ovules dressés, la position de l'embryon, etc. M. De Candolle, avec plus de raison, selon nous, réunit ce genre aux Saxifra- gacées, malgré la similitude frappante de son port avec les Philadelpha- cées, et en forme une tribu, composée du Deutzia et des Hydrangea, Cyanitis, Adamia et Broussaïsia. A faut savoir, cependant, qu’à l'ex- ception de son disque annulaire, ses autres caractères ne répondent pas non plus assez nettement à ceux de cette famille. Peut être, quand ces plantes seront mieux connues, devra-t-on en former une petite famille intermédiaire entre celles-ci. Le Deutzia crenata est un arbrisseau de 4 à 8 pieds de hauteur, à rameaux souvent pendants, revêtus d’une écorce d’un brun cendré, qui se détache en lamelles papyracées ; les plus jeunes sont couverts, à l'ex- trémité, de poils étoilés. Les feuilles sont grandes (2 à 3 pouces 1/2 sur 2, 2 4/2 dans leur plus grande largeur ; les supérieures, suriout celles des rameaux florifères, beaucoup plus courtes), lancéolées-aiguës, dé- cussées, largement arrondies ou cordiformes à la base, légèrement crénelées ( comme dentées-aiguës à cause de la présence de pointes coniques, robustes, en forme de petites cornes et dressées supérieurement, dans l’aisselle des crénelures), penninerves; nervure médiane et veines principales arquées, parallèles, enfoncées supérieurement , un peu proé- minentes en dessous; couvertes sur la face supérieure de poils à 4-6 rayons ; sur l'inférieure, de poils à 4-10 rayons, plus serrés, plus sca- bres, plus saillants. Stipules nulles. Bourgeons entourés de squames per- sistant long-temps après le développement des branches ou en partie caduques. fleurs disposées en thyrses nutants, multiflores, terminant les tiges et naissant latéralement des rameaux florifères. Pédoncules 3-5- flores, couverts, ainsi que le rachis et comme les feuilles, de poils his- pides, simples ; bractées linéaires, fugaces. Calice adné, hémisphérique, persistant, quinquéfide. Corolle penta, rarement hexa-pétale, à divisions promplement caduques, d’un beau blanc, ovales-lancéolées, épaisses, dressées, atténuées un peu à la base, insérées à la gorge du calice, al- ternant avec les segments de celui-ci, rappelant bien la forme de celles des fleurs d'oranger et deux fois plus longues que le calice. Ætamines TT 3 10, rarement 12 (et seulement quand la fleur est hexapétale), insérées à la gorge du calice devant les pétales, bisériées , libres , caduques ; les extérieures alternant avec les pétales, un peu plus courtes qu’elles, et beaucoup plus longues que les intérieures ; /£laments comprimés, plans, ailés, blancs, s’élargissant vers le haut, trilobés au sommet ; chaque lobe latéral souvent bifide; le médian devenant filiforme, plus long , anthé- rifère. Disque épigyne, charnu, annulaire, orangé, sublobé. Anthères dressées , quadriloculaires ; locelles géminées, univalves. Ovaire tri-qua- dri-loculaire, urcéolé, multiovulé. Styles trois, rarement quatre, libres, dressés, persistants, filiformes, se renflant peu à peu vers le sommet en un stigmate papilleux, claviforme. Capsule de la grosseur d’un pois, tri ou quadri-valve, couronnée par le disque et les styles persistants. Graines nombreuses, dressées, suborbiculaires, elliptiques, imbri- quées , multisériées , scrobiformes, longues à peine d’une demi-ligne, rousses , etc. Nous avons profité en partie, pour faire cette description du travail de M. Zuccarini, en y introduisant toutefois les faits et les différences que nous avons remarquées sur la plante vivante. Mais en donnant la plante dont il s’agit pour le Deutzia crenata , nous devons faire observer que nous n’avons eu égard qu'aux caractères de la fleur, tels que l’auteur les a décrits et fait dessiner; car sa plante, ayant, sans aucun doute, élé copiée sur le sec, ressemble assez peu à la nôtre, surtout par la grandeur des fleurs, que nous, nous avons dessinées sur le vivant. Chez lui, les thyrses sont dressés au lieu d’être nutants, etc.; et ce qui a néanmoins dissipé tous les doutes que nous aurions pu concevoir de ces légères différences, a été la figure et surtout les caractères décrits et dessinés du D. scabra, qu'il donne également, et qui sont loin d’être ceux de notre plante, qui ressemble manifestement à son D. crenata, sous le rapport exact des organes génitaux. Dans le D. scabra , en effet, les étamines ne sont point lobées, le filet, plane et peu élargi, se rétrécit tout à coup au sommet en une longue pointe anthérifère, etc., etc. Nous ajouterons de plus que le D. scabra est odorant , tandis que le crenata est entièrement inodore. Sa culture n'offre rien de particulier ; c’est celle des arbrisseaux d’or- nement dans nos parterres, tels que les Spiræa, Symphoricarpos, Lo- nicera, Philadelphus, etc. LEM. ins io etat dir mes TES ja png Math agf sierob solo ur 0; aimos eukç us à «lei (y al dove mmonroil aff mao: suisse à É muse rl #f sp sa. a: ù aff ab cod: ot pa toi sobitid no hs dot dre ner odeluasé x do: opgiqù spi 8 indO er Pia évsimog egHssol rebtichsooR1houp 20 erts lasser ation e0lt éinroltluni Bodous .: oiets0étb aiov Moi Ha tags o8 ,20mTiit aticieiarsq, edbeah r uoswors 6 ob éiasD onroienté :200llif04 Sins des sd que 91 39 oupetlx. 61 ‘46 Saaoitos ; 87 laribeup MOTTE A — coitdoni cesmpiiqiio liées: cart: asettmdmom is 8 k EE rire saut suis 4 aus annolidonse , REUTERS Eee #8 LR Hs P Devis tb aoïtqiroesb tes oniét 1006 ,oi6q no àHloïq anovs efoñ . D oup eo) est ta etjél asb aiotoiner hrtiuhongni % intense M ondlg M susdbohqé vie .orevir shgilq sl tue anbop M Btès enroŸ 8 aftôrt E - up isvwédo ouet nova duo , sénite sisi ol auroq Jigt'e fi iob Ne miel mi ‘po iooû à ob edlblocies 26 ap brégd vo novel Edo 0 . oivob aus#f 2mre HE cotasla te 45 praniesob Ji 0 atiroëbr# él 4 dhgeg ivwonve :oaûm ph 6 Housses dhébatésesr code oÙ vite oiqés 8 | D - nodÔ uuviv où 11e obaiesobenovs evo javon sup art D ob . “œéupos Jo ; 010 aan e116!b noil we "ebeoib sac aoénçdi dot oibt : - ab siovosaos 1 atoirye doou svp eëtrob sol asor baisaitr aotfaste *. elodie 40 uote mg BD «-esnétomit etbgôl | ob h:aint no ip. 19 s tnoutelngg} ennôb Koh , squéé A ébrelnidest mg a 08 & 1aomodeobionur gHlarodéo’ tip”. sHraRy Hé: SD 200 Ha | éigio fo à Q 9! 806 xvotinèg ssamgiièob xs Moguet data Hotte 0e ide 5 uoq to onelq astû sr asédolamiog fon cu een ele 2999:.099 9191: titane otiog sugnof Su 19 Jonas 19 Yuo® # soi ol s bas «100. 120 sr as ol gupéufg 6h aororsots aus | rs iobonitemiorsino Jés: 4" 0 aug 29h 91109 1899 : 1eiludinegéb air elle" fps 8 Ah eompmoipolqueee ctiqe 204 ouprelos eos ao exeb nn LL] oi N'En + A L L' ÿ| À M Deutzae eréneléc Dentuia crenatt V. Aemond mp BESSÈRE ÉLÉGANTE. BESSERA ELEGANS. Monadelphie-Décandrie. Famille des Liliacées , tribu des Scillées ? (rx. Genre dédié au D’ Besser, professeur de botanique à Brody (ville de la Gallicie autrichienne.) Bessera Schultes fil. Umbella. Perianthium nutans, campanulatum, G-petalis æqualibus formatum. Stamina regularia , æqualia , exserta , basi in urceolum epipelalum connata. Ovarium sessile, loculis polyspermis ; ovulis ascendenti- bus ; stigmate fere trilobato, pubescenti. Capsula erecta , septicida , trivalvis , corollam persistentem ferens. Semina compressa, atra ; tesla membranacea. CARACTÈRES SPÉCIFIQUES ET SYNONYMIE. Urcéole unidente entre les étamines ; filaments pubescents, de la longueur du style. Parium. Herb. Bot. Reg., 1832. 1946. Cette charmante plante à été originairement trouvée par le comte Karwinsky aux environs de Saltepec, au Mexique, d’où elle fut envoyée pour la première fois en Angleterre par J. Parkinson, Esq. Consul de S. M. B. dans cette contrée. Le dessin ci-joint a été fait d’après un individu de la collection de J. Rogers, Esq. de Sevenoaks. Récemment la Société d’horticulture a reçu de M. Hartweg un envoi considérable de plantes, dont on croit que cette plante fait partie. Une première espèce de ce genre a été déjà publiée ( Bot. Reg., 1. ce.) en 1832 par M. Herbert, sous le nom de Pharium fistulosum; mais la dénomination générique de cette dernière plante doit être remplacée par la précédente , qui date de janvier 1829. Toutefois la plante décrite par M. Herbert diffère d’une manière évidente de celle dont il s’agit, non seulement par la couleur des fleurs, mais encore par son zrcéole stami- nal non denté, ses filaments unis, et son style plus long que ceux-ci. Les feuilles, que je n’ai point vues, sont, selon M. Rogers, longues de deux pieds , cylindriques, munies d’un sillon latéral, d’un vert foncé et deux ou trois fois aussi épaisses que la hampe, qui est haute de deux pieds. Ce gentilhomme rapporte en outre que le pollen des anthères qui s’ou- vrent les premières est d’un gris bleuâtre devenant jaune le jour sui- van! , ou dès son exposition à l’air et à la lumière, et que celui des pre- miéres fleurs est plus foncé que le pollen de celles qui suivent. Les fleurs les premières épanouies en septembre, étaient encore fraîches en T, 12 2 octobre. Le bulbe est tuniqué, conique et de la grosseur de celui d’un Crocus. On sait encore peu de chose sur la complexion de cette plante et sur la culture qu’elle exige. Néanmoins on croit pouvoir conseiller de la tenir en pot dans la serre tempérée, ou même de la planter en conservatoire. Plantée en bâche ou sous châssis, elle demandera une protection assurée contre la sévérité de l'hiver. Si on en obtenait dés graines, elles devront être semées dans une terre légère, et, pour les faire germer plus promp- tement, plongées dans une couche qui ait conservé de la chaleur, et que l’on couvrira d’un châssis. A l'expiration de la première année , les bulbes trop petits pour être dépotés, seront conservés parfaitement secs, quand leur végétation sera accomplie. Plus tard, quand ils auront acquis quelque grosseur, on les plantera dans une terre de bruyères sableuse, et le seul soin alors sera de les mouiller plus abondamment pendant toute la période de leur végétation , et de supprimer ensuite tout arro- sement jusqu’à la saison prochaine, sans cependant les laisser dessécher, lorsqu'on verra les feuilles se faner et tomber. Fig, 4. Disposition staminale. Fig. 2. Ovaire coupé verticalement avec le style, et une portion de l’urcéole formé par la dilatation des étamines (figures grossies). Bessére élégante Lesrera elegans. : x a ————— GESNÉRIE A FLEURS OBLONGUES. GESNERIA OBLONGATA. Didynamie-Angiospermie. Famille des Gesnériacées, tribu des Eugesnériées. ANA VAN RAS RAA RATS AAA (Erxm. Genre dédié par Linné à Conrad Gesner, célèbre botaniste,.de Zurich.) CARACTÈRES GÉNÉRIQUES. Gesneria, MarT. Calyx tubo cum ovarii basi} cohærente, limbo 5-partito, subinæquali. Corolla perigyna, tubulosa, tubo ima basi 5-gibboso, limbi sub- bilabiati labio inferiore trilobo. Stamina corollæ inserta, 4-didynama, inclusa, cum rudimento quinti; antheræ biloculares , in discum cohærentes, demum solutæ. Ovarium basi calyci cohærens , glandulis 5-cinctum, uniloculare, pla- centis duabus parietalibus, bilobis. Ovula plurima in funiculis longiusculis ana- tropa. Slylus simplex ; stigma capitatum, obsolete Eiloburr. Capsula coriacea , 1-locularis , 2-bivalvis, valvis medio placentiferis. Semina Plurima, subcla- vata. Embryo in axi albuminis carnosi orthotropus ; cotyledonibus brevibus, obtusis ; radicula umbilicum spectante, centrifuga. CARACTÈRES SPÉCIFIQUES ET DESCRIPTION. Plante velue. Tige suffrutiqueuse de 5 pieds de hauteur, très-ramifiée ; rameaux ascendants. Feuilles (de 3 à 6 pouces de long sur 1[4 2 114 de large) opposées-croisées, petiolées , lancéolées-acuminées , dentées , quelquefois ru- dement pubescentes et d’un vert brillant en dessus , blanches et courtement soyeuses en dessous. Ombelles quadriflores , velues, plus courtes que les feuil- Les ; pédoncules plus courts que les pétioles ; pédicelles une fois moins longs que ceux-ci ; bractées 2, opposées , lancéolées , situces à la division de l'ombelle. Fleurs unilatérales. Galice à segments petits, étalés , ovales-subulés. Gorolle ( longue d'un pouce 1/2 environ) tubuleuse , renflée, claviforme , dilatée et quelquefois charnue à sa base. Tube contracté à la base, dilaté ensuite et de nouveau resserré à son orifice , velu extérieurement , glabre à l'intérieur ; limbe étalé à lobes presque égaux, arrondis , crénelés. Étamines insérées à la base de la corolle , ne dépassant pas la gorge ; filaments pubescents ; anthères divariquées à la base ; connectif dilaté , charnu , cuculle. Une 5° étamine rudimentaire. Pisül pubescent ; stigmate petit, tronqué ; style arqué à la base, comprimé. Ovaire enveloppé au-delà de sa moitié dans le calice adhérent et surmonté au sommet de 5 glandes. Ovales nombreux et petits. Granam, Bot, Mag.t. 3723. La plupart des Gesneria cultivés dans nos collections sont munis de racines tuberculeuses, et leur inflorescence est disposée en grappes ou v'r 13 2 en épis à l'extrémité des tiges. Le nombre de leurs fleurs et la durée de la saison où ils les produisent sont donc limités. Dans l'espèce qui nous occupe, les fleurs sortent de l’aisselle des feuilles, et comme elle a le port d'un sous-arbrisseau , leur production périodique paraît ainsi être illimitée. Mais ce n’est pas dans le caractère que nous venons de citer, que réside le principal mérite de cette plante. Elle manifeste une disposition frap- pante à se ramifier latéralement ; et ses feuilles, d’une forme élégante , se groupant heureusement quand elle est vigoureuse, cette Gesnérie pré- sente alors un aspect réellement symétrique ; avantage qui, comme beau- coup de nos lecteurs ont dû le remarquer, n’est pas commun parmi les espèces de ce genre. Par la structure régulière de ses fleurs, elle ressem- ble au Gesneria elongata , et le D° Graham (Bot. Mag, L. c.) la consi- dère comme une simple variété de cette espèce. Sans discuter la valeur de cette assértion, ou la ressemblance qu'offre, sous quelques rapports, notre plante avec celle que nous venons de citer, nous l’avions préala- blement adoptée, et nous la consignons ici, avec le nom sous lequelelle est connue depuis long-temps dans les serres chaudes de Londres, en avouant que nous lui trouvons des différences suffisantes pour en faire une espèce distincte. Par sa facilité à s’'accommoder des diverses températures, le G. oblon- gata diffère de ses congénères autant que par le port général. Nous pou- vons affirmer avoir vu des individus de cette espèce fleurir avec une égale vigueur en serre chaude ou en serre tempérée, et dans une serre intér- médiaire. Dans la première, les fleurs se développaient plus rapidement, les feuilles conservaient une plus belle verdure ; ce qui, toutefois , n’est dû sans doute qu’à leur exposition à une lumière plus vive que dans la serre tempérée. Cette plante excède rarement deux ou trois pieds de hauteur , et est invariablement plus belle quand on l’empèche de s’em- porter d’une manière trop /uxuriante. Placée dans une serre destinée aux Camellias, et du côté de l’ouest, elle se développera certainement avec autant de perfection que si on la tenait en serre chaude. Ainsi, les personnes qui n’ont pas de serre chaude, peuvent néanmoins cultiver aisément cette plante, et comme elle continuera de fleurir durant trois où quatre mois, pendant lesquels toute autre plante fleurirait moins abondamment , nous en recommandons cordialement la culture spéciale. Elle sera agréable au cultivateur de plantes tropicales, puisque le trai- tement qu’elle réclame peut être le même que pour celles-ci, et que de plus elle fui donnera une longue succession de brillantes fleurs pendant les mois les plus tristes de l’année. 3 Pour ce qui est de la terre et des autres particularités de culture, notre plante n’exige rien de spécial et peut être traitée comme toutes ses con- génères. Ayant le port d’un sous-arbrisseau, et restant loujours verte, elle ne peut supporter le manque d’eau et un repos complet comme les espèces à racines tuberculeuses, quoiqu'il soit nécessaire de lui laisser un certain temps d’arrét, quand elle cesse de végéter. Lorsque ses tiges se disposent à pousser çà et là sans ordre, on peut sans crainte les rabattre à quelques pouces de la base. On la multiplie aisément de jeunes rejetons. L'introduction de cette belle plante en Angleterre date de quelques années déjà, et elle est aujourd’hui commune chez nos fleuristes, où on peut se la procurer à peu de frais. Nous la croyons originaire de l’A- mérique du sud. C’est à MM. Rollison de Tooting que nous sommes re- devables de l'individu d’après lequel notre dessin a été fait. Ces messieurs en possèdent des pieds de toute taille. Ce Gesnzeria commence à fleurir en octobre, et quelques individus portent encore à cette époque quelques fleurs de la dernière floraison. Le dessin ci-joint a été fait en janvier dernier. (PAXTON, Mag. of Bot., june 1839.) mt 15, éteidEri Wb 0" er 80e 40 ons had tar paques " bison lice [rapioup , ssanolusdu: «snior 4 e9à Sur: + gr) af: dad6s. alté bras Dpt x cut sstnime ace Meg to bo ee Align or LEP ARE 0e odetl.el 6h aonou 71 È ado int é fs rasembaie giqisltses € a st dre RÉ ee DS inbaltect sas ET TTADS tb‘ butotus: des oflni4s: :à le + Gbentenigito andgoro’ Bf! an6” Mi 9ÙS do à doter +4 eue . die ao s0p tit" ob nogHoff MW à 225 0 .Dua dbeup ban 200 ia ds 6 aisedb attot Bipstadtge"h ubibit' | ADO £ sonomnos srontot D «ait vivo al chat asty F ne bpéqà s100 à Froaodié eubiribni ecnrplosg xs Vas an si Qu n'Aaiot-#y ia CIE nobtetoR sroiarb NM: TA HIER onu lez Los ni 24: ts Jfuvtin 12 10 DVENGER dcr. IE E < DU rA J'alota palens à fleurs béantes Sauoc imp BALSAMINE DE MASTERS. BALSAMINA MASTERSLAN A, PAxTON. Famille des Balsaminacées, 4. Rich. Pentandrie-Monog ynie. AUS AAA AAA ANA AAA AS AA RAS (Érru. Balsamum, Baume. On supposait que l'espèce type de ce genre possédait des vertus mé- dicinales. Don prétend que ce mot vient de l'arabe balassan. Celle espèce est dédiée à Masters, jardinier en chef du jardin Botanique de Calcutta.) CARACTÈRES GÉNÉRIQUES. Calyx d'isepalus, caducus. Petala 5 , inæqualia ; quinto abortiente ; duobus subcoalitis ; inferius calcaratum. Antheræ coalitæ ; filamentis brepissimre. Sligma sessile pentagonum. Capsula quinquelocularis , quinquevalvis : disse- pimentis tenuéssimis ; valvis elastice dissilientibus, spiratim tortis. Placenta ce- tralis filiformis , tuberculis alternis seminiferis. Syxon. Balsamina, Hooker (Exot. f.\; Impatiens, Dodon. CARACTÈRES SPÉCIFIQUES. Herba annua ; folis oppositis, linearibus, lanceolatis , secundum marginem acutis dentibus munitis ; floribus magnis, solitaris, axillaribus , purpureis ; calcare curvo , florem subæquante. Traduct. ex Paxron's Mag. of Bot. J'ai reçu (1) cette nouvelle espèce de Balsamine à Chatsworth, dans l’au- tomne de 1837. M. Gibson, le premier, la trouva croissant sur les monts Khoseea (Perse), et en apporta ici des graines, à l’époque que je viens d’in- diquer. Les plantes que j'en obtins , fleurirent avec prolusion , pendant tout l'été de 1838 , saison où fut exécuté le dessin ci contre. Le traitement à suivre pour la culture de cette plante, est en général celui qu’on emploie pour les Balsamines ordinaires. Un sol riche et léger, fréquemment amendé, des arrosements abondants, une belle exposition à la lumière, un peu de chaleur humide au pied , tels sont les soins qu’elle exige pour donner ses fleurs. Toutefois, quand celles-ci com- mencent à paraître, il faut placer la plante en serre tempérée , après avoir (4) Nous supprimons ici une longue boutade du savant horticulteur anglais, qui déplore amère- ment l'état de négligence où on laisse en Angleterre les magnifiques variétés de la Bulsamina hor- tensis, auxquelles il attribue , non sans quelque raison, la prééminence sur toutes les autres fleurs, quand ces premiéres sont bien cultivées. Il ne nous a pas semblé qu’elle s’appliquât à nos horticul- teurs français , qui, certes, savent rendre justice à l'immense mérite de cette plante et au bel cffet que ses nombreuses variétés font dans nos parterres , depuis le mois d’août jusqu’en octobre. F IE 27 2 eu soin de l’accoutumer graduellement, par l'alternative de serres à moyenne température, à supporter celle de la serre indiquée, Si cette précaution était négligée, l’ensemble de la plante en souffrirait beau- coup ; car un changement soudain de température lui porterait un pré- judice immense. On sentira l'avantage de ces diverses graduations de température, en remarquant que les plantes ainsi traitées acquièrent une plus grande taiile, que leurs fleurs sont plus vivement colorées et durent plus long-temps. Tout l’art de conduire la culture des Balsami- nes à leur perfection , est de veiller, à ce qu'après la germination, leur végétation ne se ralentisse jamais ; ce qui peut aisément s'effectuer, en fournissant à leurs besoins essentiels , tels que la nature elle-même nous les indique. J'en ai ci-dessus cité les principaux, et le cultivateur doit les proportionner selon l’état de l'atmosphère et selon les circon- stances particulières dans lesquelles ces plantes peuvent être placées. Bien que cette espèce soit annuelle , et capable de se multiplier par ses semences , on peut encore la multiplier de boutures, qui s’enraci- nent rapidement et peuvent la rendre en quelque sorte vivace. Les plan- tes obtenues par cette méthode, et conservées en serre chaude l'hiver, ou dans une serre dont la température soit un peu au dessus de celle d'une serre tempérée, fleuriront admirablement de bonne heure au printemps. Lorsqu'on désire se procurer des individus d’une taille et d'une beauté extraordinaires , il faut retrancher avec soin les premiers boutons à fleurs, qui sont toujours un peu moins parfaits que ceux qui se développent ensuite, et qui épuiseraient alors la plante en vain. i PAXTON’s Mag. of Bot., may 1839. Balsamine de Masters Palsamina mastrsuine, (77787772 MILTONIE A LABELLE BLANC. MILTONTA CANDIDA. === = = (Erxx. Genre dédié par Lindley à lord Fitzwilliam , zélé promoteur de la botanique.) CARACTÈRES GÉNÉRIQUES. Perianthium explanatum ; sepala lateralia, patula , libera; petalis confor- mibus. Labellum sessile , integrum, explanatum vel cucullatum , apice rotun- datum , venis baseos pluries tuberculato-lamellatis. Gynostema nanum semi- teres auritum. Pollinia 2, caudiculæ adnata.—Herbæ epiphytæ , pseudo-bul- Bosæ. Flores speciosissimi. Linpr. CARACTÈRES SPÉCIFIQUES. Miltonia candida, Linoz.. Bot. Reg. Misc., 29; Sert. Orchid. 21. Pseudo-bulbis ovatis apice angustatis diphyllis, foliis angustis racemo brevioribus , bracteis ovatis membranaceis cavis squamæformibus, sepalis petalisque oblongis æqua- libus, labello subrotundo crispo circa gynostema convoluto basi 5-lamellato ; gynostemate pubescenti basi biauri ; clinandrio crispo membranaceo margi- nato utrinque in alam decurrente. Lixpi. Dans son admirable Sertum orchidaceum , le D’ Linäley fait observer, avec raison , que celte magnifique épiphyte brésilienne est l’une des plus nobles de la famille, et que les plus belles espèces de Dendrobium et de Cattleya peuvent à peine entrer en comparaison avec elle. Ses fleurs, ri- chement bigarrées, présentent une si charmante combinaison de cou- leurs brillantes, rendue encore plus attrayante par l'opposition du blanc pur de leurs labelles, qu’elles fixent à l'instant les regards du specta- teur et excitent en lui les plus vives émotions. Mais ce qui rend surtout cette plante digne d’attirer l’attention, est la grande abondance avec laquelle elle produit ses fleurs; abondance non seulement remarquable sous le rapport d’une seule et même floraison, mais encore sous celui de leur reproduction annuelle et certaine. Comme il nous a été impossible de figurer, sur la planche ci-contre, une hampe entière, nous devons apprendre au lecteur, qu’une plante vigoureuse en produit à la fois cinq ou six, dont chacune porte de huit à douze fleurs. Ces hampes, courbées légèrement sous le poids des fleurs, sont disposées autour de la plante avec une grâce toute spéciale, et une figure de grande dimension pourrait seule représenter un individu complet de cette espèce , dans ses formes et ses proportions naturelles. Sous le rapport de la culture, ce Miltonia paraît demander le même Le 28 93 | traitement que celui que l’on donne aux Cattleya ; mais peut-être avec une très-légère augmentation de chaleur et d'humidité. Les plantes cultivées dans la serre à Orchidacées de MM. Loddiges , et soumises au puissant mode d’excilation qui, comme chacun le ‘sait, caractérise leur mode de cuiture, poussent avec la plus grande vigueur et donnent un nombre extraordinaire de fleurs. Néanmoins, nous sommes disposé à penser qu'une très-haute température n’est point es- senticlle iei, et que ceïle dans laquelle se plaisent le mieux les Cattleya, plaira également bien à la plante en question. L'époque de sa floraison paraît être pendant les mois d'octobre et de novembre. C’est pendant ce dernier mois que nous l'avons vue en fleurs chez MM. Loddiges, (chez qui, en outre, a été fait le dessin ci-contre ,) et qu’elle a également fleuri dans plusieurs collections des environs de la capitale. D’après cela, et comme les fleurs sortent de la base des pseudo- bulbes récemment formés, on pourrait aisément prolonger la jouissance de la durée de ses fleurs pendant tout l'hiver, en plaçant le pied dans une serre froide et sèche. On la rempoterait au commencement du printemps, en employant les matériaux ordinaires (terre de bruyères et tessons de pots) en compost, et en ayant grand soin de faciliter l’écoule- ment de l'eau. Il est inutile que la plante soit élevée au dessus de la sur- face du pot. On multiplie le AZ. candida à la manière accoutumée , c’est-à-dire en divisant le pied ou en en détachant des pseudobulbes. Ces derniers ne demandent pas un traitement particulier ; seulement, jusqu'à ce qu'ils soient enracinés, il faudra leur donner moins d’arrosements qu'aux mères. Lorsque les fleurs sont trop nombreuses, il est quelquefois néces- saire de les soutenir au moyen de pelits tuteurs, mais seulement lorsque le cas en devient urgent. PAxTON’'s Mag. of Bot., dec. 1839. N LS 74 tug. Pumenut. sr Miltonie a Labelle blanc. Willonia carutida V. lémond img GUSMANNIE TRICOLORE. GUSMANNIA (1) TRICOLOR. Famille des Broméliacées , tribu des Tillandsiées (A. RICH. , $ Ovario libero.) Hexandrie-Monogvnie. AA AAA NAN AAA AN AA ANA (Erxx. Genre dédié par Ruiz ét Pavon (F1. per.), à leur compatriote A. Gusman, collecteur d'histoire naturelle. CARACTÈRES GÉNÉRIQUES. Perigonü libert sexpartiti laciniæ exteriores calycinæ æquales, basi cohæ- rentes, spiraliter convolutæ ; interiores petaloideæ , inferne teneriores, in tubum convolutæ , apice firmiores, erectæ, basi intus nudæ. Stamina 6, hypo- gyna ; filamenta basi per'gonit laciniüis interioribus agglutinata , superne la- tiora , apice connata; antheræ dorso affixæ, utrinque acutæ, in cylindricum coalitæ. Ovarium liberum , triloculare. Ovula in loculorum angulo centrali prope basim plurima biseriata, adscendentia, anatropa. Stylus filiformis ; stig. mata 5, linearia, brevia, erecta. Capsula cartilaginea , oblongo-cylindracea , trilocularis , loculicido-trivalvis , valvis erdocarpio mox soluto duplicatis explanatis vel tortis. Semina plurima, e basi dissepimentorum erecta , oblonga , acuminata, pilis papposis stipata (Exoz., Gen. PI). — Herbæ americanæ {ropicæ, foliis radicalibus rosaceo-spiraliter dispositis , cartilagr- neis , canaliculatis, glaberrimis, acutis, basi involventibus, scapo vix lon- g'ore, inferne squamoso, robusto, floribus parvis spicatis bracteis involutis. Lem. Mss. Synon. Pourretia sympaganthera , iid. Syst., pag. 82. DESCRIPTION (CARACTÈRES SPÉCIFIQUES). G. tricolor, Ruiz et Pavon, FI. per., 3, 38,1. 261. — Herba glaberrima vi ridi-lutea , bipedalis, e radice sobolifera. Folia radicalia, ensiformia, carti- laginea, plana (in omnibus speciminibus ea vidi canaliculata, Lem.), integer- rima , basi latiora. Gaulis terminalis, foliis paulo longior. Spica elongata im- bricata cylindracea. Bracteæ magnæ ovalæ acuminatæ , pallide virides, 9- striatæ , superiores vacuæ, coccineæ. Flores albi solitarii ephemeri vix ape- rientes, bracteis paulo breviores. Perianthium duplex ; inferum exterius 3- plyllum , fuscum, foliolis ovatis cartilagineis circa tubum interioris convolutis, interius 3-plyllum , foliolis membranaceis diaphanis in tubum cohærent'bus , exteriore long'oribus , limbo ovali clauso, ad collum constricto. Stamina 6 y pogyna; filamentis tenuibus loratis sursum dilatatis , tubi longitudine. Antheræ anticæ , incumbentes , in cylindrum cohærentes lineares apiculatæ , bilocula- (4) Nous nous conformons à l'orthographe des auteurs du genre, en n'écrivant pas cenom par un Z. L ps 1 È 29 4% 2 res ; loculis parallelis discrelis margine lurido purpurtis. Pollen copiosunmt sphæricum pallide luteum, hic illic papillosum. Ovarium superum ovatum 3-lo- culare polyspermum ; ovula minuta placentæ axi dilatatæ afixa. Stylus fili- formis contortus. Stigmata 5, falcata intus fimbriata. Lin. Collect. Cette jolie plante a été trouvée par Ruiz et Pavon sur le monts Pillao et Chacahuassi , au Pérou , où elle croît sur le trone des arbres. Elle a été introduite pour la première fois en Europe chez MM. Loddiges, en Angleterre , vers 1818. Elle fleurit dans son pays natal, dans les mois d'octobre et de novembre ; c’est aussi à peu près à la même époque qu'elle fleurit dans nos serres. Le Guzmannia tricolor, bien qu’appartenant aux Broméliacées par son port, ses principaux caractères et son mode de croissance, s'éloigne pourtant des plantes de cette famille, et surtout du genre Pourretia, auquel on l'avait d’abord réuni, par la cohérence de ses anthères , la substance épaisse du limbe des divisions périanthoïdes ; par son tube membranacé , etc. Chez lui, l'extrémité des filaments ne saurait soutenir les anthères , si la nature cartilagineuse des segments extérieurs n’y re- médiait et ne mettait ces parties à même d'accomplir leurs fonctions or- ganiques. On remarque une sécrétion abondante de miel entre la série externe et interne des divisions périanthoïdes. Bien que cultivé depuis long-temps dans les serres du Muséum pari- sien, cette jolie plante est peu connue des amateurs. Elle mérite néan- moins d'attirer toute leur attention par son port agréable , sa gracieuse inflorescence et le peu de difficultés de sa culture. Les figures données par Ruiz et Pavon, et par Lindley, sont peu exactes; ce deruier surtout lui a fait donner des feuilles tout-à-fait plates; caractère que nous n'a- vons remarqué dans aucun des nombreux individus que nous avons exa- minés. Nous ne pousserons pas plus loin notre critique iconographique, heureux que nous sommes de pouvoir en présenter ici une figure fort exacte que nous devons à l’habile pinceau de M. Maubert, artiste, dont le nom sera souvent répété dans notre Journal. Une notice insérée dans ce recueil (pag. 215) nous apprend que le Jardin botanique de Munich en possède deux espèces nouvelles, dont nous souhaitons vivement avoir connaissance. Le signataire prétend que cette plante cultivée en pot languit et pourrit le plussouvent.M.Neumann, chef des serres chaudes au Muséum, la cultive cependant ainsi depuis long-temps, et a le plaisir de la voir végéter, fleurir et même fructifier régulièrement chaque année. LE. Voici au reste ce qu'il en dit : 3 NOTE SUR LA CULTURE DU GUZMANNIA TRICOLOR. « Dans un des numéros de Flore et Pomone (années 1832 à 1833), j'ai dit que cette plante était très-difficile à propager de semence, à cause de la mousse qui S’emparait des plantules, après leur germination. Depuis l'impression de cet article, je suis parvenu à éviter ce grave in- convénient , en employant le moyen suivant : J'ai choisi des mottes de terre de bruyères., le plus terreauteuses possible et les ai écrasées au moment même de m'en servir. La mousse est très-long-lemps avant de pousser, sur ce sol ; et comme celle qui y pousse n’est ensemencée que par l’eau que l’on jette journellement dessus pour y entretenir l’humi- dité nécessaire à la germination du Guzmannia, j'ai mis, dans le dessein de diminuer les arrosements, un verre dépoli sur les semences; ce qui a empêché le hâle de dessécher la terre. Je me suis très-bien trouvé de ce procédé et je l’ai employé pour mes semis de fougères, qui présen- taient le même inconvénient. » Pour l'avoir belle, il faut toujours tenir cette plante à l'ombre et dans une atmosphère chaude et humide. La terre de bruyères terreauteuse lui convient parfaitement. Les plus forts pieds que j'aie cultivés n'étaient que dans des pots de 7 pouces. Elle se multiplie de graines ou d’œilletons qui poussent ordinairement après la fleuraison ; le pied meurt , après la ma- turité des fruits , de la même manière que dans les Broméliacées. » NEUMANN. 5 rebi Jun: ro y CR CE | | ner, Ù RCE A NTEQUNTE M. i | Dahéeret. am 5 Re met PTT 4 Ke Aftbgqér à RE art Het ofitéte “Ha aup 1 (ÉTRET C2 91 20h tistaquo'é ing 22000 à D tte Li: AH SE aliris 199 90 Mr js SAT loëriua do: tou of LUE, A «is HOT Da Size LOS VAT NN eat eukg 5 2 ALTALE fr Faut -asth 129 Savon &f- .rv19a no’ ( 9b Juin “Ja9û lg | ré 15" H. 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DANSE 7h de ' NU < L 1 | “ La 7 { à …" MAS \ _ * à SRE: PES A “ Ta À Li ; ARIIN UT Vaubert purs lugs Puninil Guzmannie tricolore Gaimannt W'uoln Le lemond tm © NÉLUMBO A FLEURS JAUNES. NELUMBIUM LUTEUM. LL Famille des Nymphéacées , tribu des Nélumbonées. Polyandrie-Monog ynie. 022000025000, 7 (Érrm. Nelumbo , nom ceylanais d’nne espèce du genre.) CARACTÈRES GÉNÉRIQUES. Carpella plurima distincla, mono-di-ovulata , mono-di-styla ; toro elevato obconico superne trunctato , profunde foveolato immersa ; styli liberi. Sepala 4-5 ; petala 16 28 toro imo inserta. Filamenta ultra antheras producta. Nuces indehiscentes , 1 2-spermæ, Semina exarillata , exalbuminosa , in quoque carpello solitaria, — Habitus, folia, etc., Nymphæarum. Asiæ et Americæ regiones calidiores et eliam temperatas habitant. CARACTÈRES GÉNÉRIQUES. N. luteum : corolla polypetala, antheris ultra loculos in appendicem linea- rem productis , DC. Prod.—Wizzo. Sp. Torr. et Gray. FL. N. An. 1, p. 56. Synon. Cyamus luteus, Nurtaz, Gen.—Cyamus flavicomns, Sauss., Ann. of Bot., etc. Nymphæa Nelumbo, War. Car.—Lion. Sp. var. £. Un échantillon de cette magnifique fleur, plus grande, dit Nuttal, qu'au- cune de celles que produit l'Amérique , à l'exception de la fleur du Ha- gnolia macrophylla, w’a été obligeamment communiqué en juillet der- nier par Edw. Sylvester, Esq. de Chorley, dans le Lancashire. Ce gent- leman en reçut, il y a quelques années des graines de M. Anderson, du Jardin des Apothicaires, à Chelsea; et grâce aux soins habiles de son jardinier, cette plante développa ses fleurs, el pour la première fois, je pense, à l’état de culture. Je ne sache pas qu’elle ait été jusqu'ici figurée dans aucun ouvrage de botanique. D’après la figure que j'ai l'avantage d’en donner ici, on remarquera combien cette espèce est voisine du clas- sique Nelumbium speciosum des Indes orientales ; la seule différence, selon moi, consistant dans la couleur des fleurs et dans l’appendice des anthères. L'espèce dont il s’agit habite exclusivement toutefois les eaux tranquilles du nord de l'Amérique, où on l'appelle Chinquepin d'eau. Elle y est commune dans les contrées de l’ouest et du sud, et s'étend même dans le nord jusqu’à Philadelphie, dans le Kentucky (D'Short), le Connecticut et le lac Ontario. L'étendue de cet habitat donne lieu de penser que cette superbe plante aquatique pourrait prospérer placée dans %s LE 30 2 des situations favorables, sous notre propre climat. Le NW. pentapetalum, Waur., et le AV. reniforme des auteurs américains devront probablement se réunir à celle espèce. M. Sylvester à bien voulu me communiquer les circonstances qui ont probablement provoqué la floraison du W. speciosumn dans sa collection. « D'après l’idée que je m'étais faite, dit-il, que cette plante n'habitait que les parties les plus méridionales et les plus chaudes du nord de lAméri- que, je l'avais traitée comme le N. à fleurs rouges, de l’est. Les pots qui contenaient ces deux espèces étaient plongés dans un bassin dont l’eau était maintenue à une Lempérature d'environ 85 degrés; et comme je voyais mes plantes végéler vigoureusementetavoirl'apparence de Ja meil- leure santé, je ne pensais pas à tenter d’autres moyens de culture. Elles n'avaient jamais montré de tendance à fleurir jusqu’à ce moment, lors- que le jardinier ayant laissé une ouverture plus petite qu'à l'ordinaire au conduit de chaleur qui passe sous le bassin, entièrement clos l'hiver, il en résulta que l’eau descendit à environ 70-75, Farb., et qu’en outre la serre resta plus fraîche que dans les étés précédents. Dans une telle conjonc- ture , en même temps que mes /Velumbo à fleurs rouges montraient de nombreux boutons, dont aucun ne s’épanouit, deux ou trois V. luteum fleurirent et fructifièrent. Depuis ce moment, la serre et le bassin ayant été tenus plus. chaudement , l’autre à son tour donna des fleurs. Je ne doute nullement, que bon nombre de plantes aquatiques du nord de l’A- mérique, telles que les Æydropeltis, les Nymphæa, etc., qui végètent Let fleurissent quelquefois pendant nos étés) en terrines dans nos jar- dins, et le Nélumbo, dont il s’agit, ne soient aptes à supporter dehors les rigueurs de nos hivers, si on en plonge les racines dans une eau assez profonde , pour les préserver de la gelée , etsi on les élève près de la sur- face de l'eau pendant l'été. Toutefois je n’oserais afhrmer qu’à l’air libre, celte plante puisse fleurir dans une eau échauffée seulement par les rayons du soleil, à l'instar de celles qui fleurissent au dessus , tels que le Pontedera cordata, Y Hibiscus palustris , ete. Elle paraît exiger pour cela plus de chaleur que ne peuvent lui en fournir nos étés. Mon expé- rience en ceci se borne néanmoins au comté de Lancashire , dont la tem- pérature est plus basse que celle des comtés de l’est et du sud. » DESCRIPTION. La racine , selon Nuttal, « consiste en tubercules sem- blables à ceux de la patate, et réunis par des fibrilles rampantes. Ces tu- bereules bouillis ont la saveur de la pomme de terre et forment un ar- üucle de la nourriture des Osages et des autres Indiens de l’ouest. » Pé- tioles (de 4 pieds de long) et pédoncules souvent légèrement muriqués, souvent aussi lisses. Feuilles peltées, d’un pied et demi à deux pieds de 3 large; la figure n’en représente qu’une très-petite. Fleur précisément semblable par sa structure générale à celle du AN. speciosum ; si ce n’est que les anthères sont surmontées d’un appendice falciforme. Fruit (fi guré d’après les échantillons recueillis par M. Drummond dans la Loui- siane), consistant en un large réceptacle obconique, ou torus, avec de nombreuses cellules situées sur le sommet tout-à-fait déprimé, et dans lesquelles les akènes, semblables à des petits glands, sont tout-à-fait li- bres et battent de chaque côté quand on secoue le fruit. » BOT. MAG., oct. 1839. | » ad did A goliolet ue di D end InoUA Jn02 petare gp al sup | gi D our M 164 8dliou00. auofliamacdoi D is PASSANTE saupiropdo alasipaodte ogial a, ao 1a81eientu il blu tarunos : àt due anduiie salullonradet sol 08 Abuslg ahioq aab. à. ealdafdwsa. .20adiaieal anllapéol “ro a tit of 950908 ao bagup10o supads sb 100. Med Ja ee “ +288 "gesr DM DA F0: lat leg Rue: hs: eg «3 ; Dex AUUE jo | | > x An avale cl OR | | « Alt ds il PER " 4 b L v'T TES x ds. Nat 04 , ra 1:16 se: sus 4 ept clos Fin ue Ÿ'étthe dE c | ri | u outrt dr #80re ts. Ta | , À V6 "CB Tu cHpPÈe- rountré6 Ge SN: dX #o HA . 2t ‘ {toi | l 7 sy b 24 « "“ . A He var | TILE ai | trot L di FA le Rs up “+ ARISTOLOCHE A FLEURS LABELLÉES. 4RISTOLOCHLA LABIOSA , Ken. Famille des Aristolochiées , Juss. ; Gynandrie-Hexandrie, RAA ANA AAA AAA ARS (Érxw, #370:, leineilleur ; 1yéx , enfantement. Les anciens croyaient qu’une espèce commune de cegenre (4. clematitis) facilitait les accouchements.) CARACTÈRES GÉNÉRIQUES. Flores hermaphroditi. Perigonium céloratum tubulosum , tubo inferne cum ovario connalo , supra ovarium ventricoso recto vel curvato , limbo obliquo ligulato, nunc bi-tri-fido. Stamina 6, disco epigyno inserta; filamenta bre- vissima , subnulla; antheræ extrorsæ , biloculares dorso stylo adnatæ. Ova- rium inferum 6-loculare. Ovula plurima loculorum angulo centrali uniseria- tim affixa horizontalia anatropa. Stylus brevis ; stigma radiato-6 partitum. Capsula coriacea nuda 6-locularis, septicido-6-valvis. Semina plurima brac- teala ; testa coriacea membranaceo-marginata ; raphe lata fungoso suberosa infera , in chalazam apicalem impressam desinente. Embryo in basi axeos al- buminis dense carnosi vel cornei minimus ; radicula centripeta. — Herbæ +. fructices erecti, prostrati, scandentes v. volubiles, inter tropicos obvii, nec in regionibus extratropicis temperatis rari, e capite B.S. exules , etc.; in Enpz., Gen. PI, CARACTÈRES SPÉCIFIQUES. Caule volubih, foliis reniformibus subrotundis cordatis amplexicaulibus , corollis basi incurva saccata medio bilabiatis, labio superiore explanato bi- lobo , inferiore (lanceolato ) canaliculato. Linx., sub. A. ringente. Am- buyaembo , Marcer. Bras. Synon. Aristolochia , Tourn. a. Clematitis (Glossula, Raf.); — 3. Pistolo- chia. — c. Sipho ( Hocquartia , Dumort ; Siphisia , Raf.) ; et Gen. separanda ? Endodaca , Raf.; et Einomenia, ejusd. in Enpz., etc. Originaire du Brésil et introduite dans nos serres vers l’année 1820, celte plante, extrêmement remarquable par la beauté de son port, son gracieux feuillage, ses grandes fleurs labiées et bariolées en réseau de pourpre obscur sur un fond blanchâtre , est malheureusement d’une lenteur désespérante à fleurir dans nos serres. Des individus vigoureux et bien cultivés, quoiqu’âgés de 6, 8, 10 et même de 15 ans, n'ont pas encore fleuri. Telle est néanmoins sa beauté, qu'elle est généralement recherchée pour orner les treillages des murs de serres chaudes , où 1l PAT 31 2 faut la mettre en pleine terre , si on veut l'y voir déployer tout son luxe de végétalion et la contraindre à fleurir. Confondue souvent avec |. ringens, Walk., elle en diffère notam- ment par sa lèvre inféricure très-élargie et bilobée, qui est oblongne-lan- céolée, plane et entière dans celle-ci ; par sa lèvre supérieure lancéolée et comme acuminée, qui est spathulée, arrondie supérieurement et entière dans la seconde. En outre, dans celle dont il s’agit les feuilles et les sti- pules sont réniformes, obtuses ; et dans l’autre, cordées-arrondies. M. Paxton (Mag. of Bot., avril 4839), a donné sous le nom impropre d’ 4. hyperborea (puisqu'elle est originaire, selon lui, de l'Inde, et que lépithète kyperborée, ne doit s'appliquer qu'aux contrées du pôle arc- tique), une trés-belle figure d’une espèce qu’il croit nouvelle, et dont les fleurs sont d’une rare élégance; elle nous parait distincte des deux es- pèces que nous venons de comparer ; mais nous n’osons pas affirmer qu'elle soit nouvelle, et comme nous cn reproduirons incessamment la figure dans ce recueil, nous laisserons nos lecteurs en juger. Au reste, nous nous proposons à ce sujet de faire des recherches dans les riches herbiers du Muséum et de M. Delessert, et nous en rendrons compte. L'espèce en litige, d’après le dessin du port, qu’en donne M. Paxton, parait être , bien que cultivée en pot , très-précoce à la floraison. Ce se- rait une riche acquisition pour nos serres, et nous la recommandons aux amateurs et aux marchands. L'.4. labiosa végète vigoureusement et pousse, pendant une seule belle saison , des jets qui ont souvent douze ou quinze pieds de longueur. Ceux-ci sont cylindriques et lisses, d’un vert glauque; mais ils deviennent anguleux et crevassés dans le vieil âge, de manière à imiter l’écorce d’un chêne-litge. Les feuilles sont alternes et portées sur des pétioles cylin- driques de 5 cent. 1/2 de longueur. Elles ont ( dans la plante cultivée) au-delà de 8 cent. dans leur plus grande longueur sur une largeur de 42 à 44 cent. Elles sont fortement échancrées en cœur au point d'insertion de la lame; la face supérieure est d’un vert gai, légèrement glauque ; l’'inférieure , d’un vert très-pâle ou plutôt blanchâtre. Elles sont en dessus finement réticulées par des veines enfoncées (saillantes en dessous), par- tant des ramifications decinq nervures principales, formées du sommet du péuole; deux d’entre elles se bifurquent à la base et donnent naissance aux nervures tertiaires des lobes de l’échancrure, et les trois autres, presque pa- rallèles (une médiane droite), s’épanouissent en nervures secondaires et tertiaires pour le reste de la lame. Les stipules sont solitaires. subses- siles, glauques , très-glabres, réniformes-obtuses , comme les feuilles , et de 18 à 20 cent. en (longueur et en largeur). Ses fleurs, très-amples , 3 très-longues (20 à 22 centim. environ), sont portées sur un pédoncule uniflore de 41 cent. et plus de longueur. La corolle atténuée à sa base, puis renflée tout à coup en forme d'outre projetée en l’air , se rétrécit ensuite pour se renfler encore et s'ouvrir en deux lèvres, dont la supé- rieure est de beaucoup plus courte (4, 5 centim.), lancéolée , aiguë, carénée extérieurement, à bords réfléchis; l’inférieure, ventrue , très- élargie en forme de van, se récrécit au sommet pour se dilater graduel- lement et s'épanouir en une lame extrêmement ample, bilobée supérieu- rement, et large de 11 à 12 cent. A l'extérieur, les renflements de la base et de l’orifice de la corolle sont mouchetés de macules pourprées, nom- breuses et assez larges, qui diminuent de nombre et de largeur sur le reste du limbe. La base du second renflement (celui de l’orifice du tube) est marqué de larges raies du même pourpre, presque parallèles, et qui vont se perdre dans le limbe. L'intérieur et l’orifice du tube sont entiè- rement d’un pourpre vineux très-foncé, qui s’épanouit sur les bords en larges veinules divergentes. Le labelle est largement réticulée de petits points pourpres , soit disséminés soit multisériés. Toute la fleur, et prin- _cipalement le labelle, est d’un blanc sale jaunâtre. Le seul inconvénient que présente cette belle plante , est l'odeur cada- véreuse qu’exhalent ses fleurs, et qui obligent d'admettre dans la serre l'air en abondance, pendant sa floraison ; telle est néanmoins l’élé- gance de son port et celle de ces mêmes fleurs, qu’on est encore charmé de la cultiver. On la multiplie aisément de boutures, prises des jeunes pousses mises sur couche tiède, et couvertes d’une cloche. LE». On sobiige si gs) e a L ÿ M: avsaotgh play té hs EE 9 ‘arf 4 te: Aid L A 4 \ ! ait (14 aa 18. 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LÉ . nu v L . : LOI RAR Ca : | SEE LS Ë. 4 is ra s! tue “ En , : Lo 4: mt NET 10 AT :- |: ROSES * # % Run | “à ANR +" A 4 } La À : cd, > . % %* a ?, : N : : x Mind ; FANS \ Le AE RNES 1e PL ER: x e Fo LA à ge MAX part 4 Lettre, RC it a ras k du 5e , SAP 1 Fe die. » J Etes Ft 5 à 4 ja : 7 | j À pre LA à 4 | au s se \ ste + LE er i ' | d Tree ue | * > , a dir uÉ? SA 7 frise APE nn é LL: cou , , “* : CAP C PT rt mt , 2 É k ét t ÿ Labiosa Lrértolorhiir a fleurs labellées \ristoloche otut imp THUNBERGIE A FLEURS ORANGÉES. THUNBERGITA AURANTIACA. Type de la tribu des Thunbergiées, famille des Acanthicées. Didynamie— Angiospermie. AVAAIV PAAIS NAAU A N A S (Éryw. Voyez ci-dessus, page 4, tome IT.) CARACTÈRES GÉNÉRIQUES. Voyez ci dessus , page 4, tome I. CARACTÈRES SPÉCIFIQUES. . À. aurantiaca: Planta Lerbacea, villosa. Gaules numerosi, scandentes. Folia subhastata , acuminata, villosa ; peliolis alaris , sæpe irregulariter den- tatis. Calyx duobus segmentis latis persistentibus pallide viridibus formatus, Corolla monopetala ; limbo 5-partito ; lobis fere æqualibus , rotundatis , læte aurantiacis ; fauce interne villosa , intense purpurea. Stamina tubo corollæ inserta , vix œquantia, jucunde barbata. Stylus fere staminibus duplo lon- gior ; stigmra concavum, cornu prominente munitum. Gapsula fere globulosa , e media rostro quodam conspicuo erecto. (Traduit de l'anglais de Paxron.} Cette plante, voisine du 7°.alata , a peu derivales en son genre, tant sous le rapportde la beauté que sous celui de sa facilité à fleurir avec une égale vigueur en serre chaude, en serre tempérée, en serre intermédiaire , ou même, pendant un certain temps, en plein air. Si on a accordé à cette espèce , placée dans ces diverses situations, les soins qu’elle réclame, elle fleurira pour ainsi dire perpétuellement; et, soumise à une tempéra- ture légèrement élevée au dessus de celle d’une serre tempérée , elle donnera encore des fleurs, pendant la mauvaise saison. Comparée à l’ancien 7°. alata, a plante dont il s’agit l'emporte sur lui par la gran deur et l'éclat de la fleur. C’est là , en effet , que se trouve la principale différence entre les deux espèces. Nous avons entendu dire qu'elle était une hybride provenue du T. alata et de quelque autre espèce à fleurs plus foncées; mais cette supposition n’a pas le moindre fondement; car, en admettant que son histoire soit douteuse, rien ne nous dit qu’en fécon- dant artificiellement l’un par l’autre, des 7unbergia différents , l'un de ces hybrides puisse reproduire les couleurs du 7. aurantiaca. En outre, si l'on peut se fier au développement et à la maturité parfaite des 1 32 2 graines , Comme à un caractère certain pour regarder une plante comme distincte, nous avons vu, dans les pépinières d'Epsom, une grande abon- dance de graines parfaitement mûres. Cultivée en serre, cette plante paraît désirer une atmosphère légère- ment humide, lorsque cette serre est placée au midi, ou lorsque la plante est exposée immédiatement à l'influence solaire. Dans l’atmos- phère sèche d’une serre tempérée , ou dans celle d’une serre chaude ex- posée à être aride pendant l'été, notre Thunbergia sera inévitablement attaquée par les Aougets; ses feuilles, comme celles du T. alata , sem- blant fournir un refuge fort agréable à ces détestables insectes. Le seul moyen de détruire complétement ce parasite, lorsqu'il a envahi la plante, est de placer celle-ci dans une serre très-chaude et bien close, dont la température soit humide et d'y seringuer fréquemment la plante in- fectée. Pour prévenir ce désagrément et protéger la plante contre le mal in- calculable qui en résulterait pour elle, il faut l’ombrer partiellement con- tre les rayons du soleil et la tenir constamment aussi humide qu’elle pourra l’être'sans en souffrir. Bien que nous indiquions un tel traitement pour les individus cultivés en serre, ceux qui le sont en pleine terre, réussiront également bien, et on peut se dispenser à leur égard des pré- cautions que nécessite leur culture dans une atmosphère artificielle. La terre qui paraît la plus convenable pour élever ce Thunbergia , est un mélange par égales parties de loam sablonneux et de terreau de bruyères , auquel on ajoute une petite quantité de cendres de bois et de sable pur; mélange qu’il faut préparer un an avant de lemployer. Nous tenons d'une source respectable que cette plante provient de grai- nes reçues, avec beaucoup d’autres, du cap de Bonne-Espérance, par Michael Clayton, Esq. de Charlwood-Park (Crawley, Sussex). Le pre- mier établissement dans lequel on la vit, fut celui de MM. Young, à Ep- som , et c'est chez eux que fut fait le dessin ci-contre. Extrait de PAxTON's Mag. of Bot., janv. 1840. Thunbergie à Neurs Ol'Ano'Ces lhunberqia aurantin 74 ORANGER DE GORDON. CZTRUS GORDON], Riss. Famille des Aurantiacées. Polyadelphie-Polyandrie. SA UV VU VUS AU VAS MUR UV (Érum. xtrpés , citron ; zitpov, citron ; nom de l’oranger et du citronnier chez les Grecs.) (4) CARACTÈRES GÉNÉRIQUES. Voyez ci-dessus page 19, tome il CARACTÈRES SPÉCIFIQUES. C. caule arboreo ; ramis brevibus, inermibus ; folüs crassis , ovato-oblon- gis , apice sæpe rotundatis ; petiolis nudis , rariter paulisper alatis ; flore pur- pureo, odoratissimo. Fructu magno, variabili, rotundato , sæpe ovalo- oblongo , mammillato ; endocarpo luteo-aureo, rugosissimo ; pulpa acidula ; semine prolifico. Risso. Lima eadem rotunda , Ferv. Hesp., 552-559. Citrus auratus Gordoni, Riss., Hist. Nat. des Prince. prod. du midi de l'Eu- rope, 1-411-82. Cette belle espèce présente une tige peu élevée, qui croît lentement, quoique fort luxuriante ; ses rameaux sont courts, épais , rabougris, cy- lindriques, lisses, d’un beau vert foncé brillant, mêlé de quelques stries grisâtres, formant par leur réunion un buisson plein de vie et de vi- gueur ; les nouvelles pousses sont très-petites , solides, colorées d’une belle teinte pourprée. Les feuilles sont fortes, épaisses , coriaces, raides, ovales-oblongues, arrondies à leur base, terminées en pointe sub-ar- rondie au sommet , d’un beau vert très-foncé en dessus, un peu plus pâle en dessous, faiblement crénelées sur leurs bords, criblées d’une infinité de très-petits orifices , portées sur de courts pétioles jaunes, sans ailes, quelquefois assez longs , avec un rudiment alaire vers l'extrémité; les nervures sont remarquables des deux côtés par une teinte plus vive. Les fleurs, souvent disposées en petits bouquets, sont très-odo- rantes ; les plus fertiles sont celles qui sortent solitaires et qui croissent sur les vieux rameaux comme celles du Cédratier. Le calice est fort long , coloré d’une légère teinte rouge ; les pétales, le plus souvent au nombre de cinq, sont oblongs , épais , bien développés , lavés de pour- ‘ (4) Nous rétablissons ici l'orthographe de cette étymologie , que le typographe avait estropiée plus haut, pag. 45. Tail 33 2 pre en dehors, d'un beau blanc en dedans, parsemés de quelques points verdâtres. Les étamines , au nombre de 36 à 40, sont longues, surmontées d’une anthère dorée ; le pistil est court, assez gros, le plus souvent persistant. Les fruits, à peine éclos, sont d’une belle couleur rouge laque du côté du soleil, deviennent ensuite d’un verttrès-foncé à mesure qu'ils se développent, et aussitôt qu’ils ont atteint toute leur grosseur, se colo- rent en beau jaune doré. Leur forme est tantôt arrondie, renflée, tantôt ovalaire, rarement oblongue et toujours terminée par un long ma- melon obtus, souvent couronné par le style. Ces fruits sont ordinai- rement traversés de petits sillons longitudinaux, rapprochés, inégaux, qui forment des petites côtes saillantes depuis le pédoncule jusque près du sommet ; sur quelques uns ils sont à peineapparents, mais tous sont couverts d’excroissances , de mamelons, de rugosités plus ou moins éle- vées , qui les rendent raboteux sans être rudes au toucher. L'endo- carpe est épais , persistant, comme sculpté er dehors , exhalant de ses pores concaves une odeur des plus agréables ; l’intérieur est d'un beau blanc , ferme, très-compacte, adhérent au sarcocarpe, qui renferme de longues vésicules pleines d’un suc plus ou moins acide, avec un grand nombre de graines placées en étages, la plupart fertiles. Longueur 0110-0120. Largeur 0115-0125. Epaisseur 0018-0022. Mürissent au printemps. R1:50. Ft Oran ce Gordon 27 Go PATERSONIE A FLEURS BLEU DE SAPHIR. PATERSONIA SAPPHIRINA. “+ Famille des Iridacées. Monadelphie-Triandrie. AA AAA AAA ANA (Ex. Genre dédié par le D' Brown à W. Paterson, sou ami, et vayageur zélé pour la botanique.) CARACTÈRES GÉNÉRIQUES. Perigonium corollinum superum hypocraterimorphum , tubo longo gracili, limbi 6-partiti laciniis interioribus minutis. Slamina 3, perigoni fuuci inserta ; filamenta ir tubum brevem connata ; antheræ ovatæ , loculis connectivum mar-- ginantibus. Ovarium inferum prismaticum. Ovala plurima in loculorum angulo centrali biseriata, adscendentia , anatropa. Stylus capillaris, apice sæpius” incrassatus ; stigmata 3, laminæformia subcucullato-convoluta , indivisa. Cap- sula membranacea prismatica, trilocularis , loculicido-trivalvis. Semina plu - rima , oblongo-angulata ; testa coriacea , rugosa , raphe tenuis umbilicum ba- silarem chalazæ apice incrassatæ jungente. Embryo axilis, albumine carroso brevior, extremitate radiculari umbilicum attingente , infera. — Merbæ pe- rennes in oris apricis Novæ-Hollandiæ extra-tropicæ provenientes ; radice fibrosa , etc., floribus fugacissimis, etc. Synon. Genosiris, Labill., Nov.-Holl., Genus anteponendum ! (1) CARACTÈRES SPÉCIFIQUES. P. sapphirina , Lino. ; foliis Znearibus viridibus scapoque glabris, juniori- bus tenuissime ciliatis : striis æqualibus, scapo foliorum longitudine, spathis mullifloris , carina interiorum tomentosa, stigmate erecto , antheris isoscelo- triangularibus. Folia bipedalia , et ultra 2 lineas lata ; striis æqualibus ; juniora pilis mi- nutis ciliata cito deciduis. Gapsulæ oblongo-angustæ trigonæ , apice et angulis cum perianthii basi persistente tomentosæ , loculicido-trivalves , polyspermeæ. Semina atra, adscendentia, oblonga , mutua pressione angulata , tenuissime acustriata , angulo centrali loculorum adnata, sine ullo columnæ centralis vestigio ; raphe tenuis ; chalaza elevata subfungosa ; albumen corneum , amylo plenum , oleosum , revera album, sed luce testæ violacea transmissa quasi vio- laceum ; embryo minimus in cavitate hilo proximo obliqua inclusus. C’est une fort jolie plante herbacée, qui ne réclame que la culture ordinaire d’une serre tempérée , et qui croît dans le pays de la rivière (1) Lindley dit que l’auteur aurait pu imposer ce nom à toute autre plante de la Nouvelle-Hollande, A. IE 34 2 des Cygnes, où M. Mangles en recueillit des graines. Malheureusement ses brillantes fleurs, d’un bleu de saphir, sont d’une durée éphémère, compensée toutefois par le grand nombre qu’en peut produire un fort in- dividu. L L'espèce dont il s’agit diffère de toutes celles mentionnées dans le Prodrome du D' Brown et dans l’Appendix du Bo!anical Register, par ses feuilles, longues et étroites, dépourvues de duvet, ainsi que sa scape. Les premières néanmoins sont, pendant la première jeunesse, comme frangées par un délicat tomentum. Outre ces espèces, il en existe, dans la même colonie, une autre dont je possède un échantillon, et que je présume entièrement nouvelle, mais que je n’oscrais encore prendre sur moi de publier comme telle. Elle se- rait de beaucoup la plus belle du genre ; ses scapes ont 64 centimètres de haut, et sont bien plus longues que les feuilles, qui sont glauques, bordées ‘de rouge, lisses, et larges de 13 à 144 millim. M. Drummond en a envoyé des échantillons; il lui serait sûrement facile de nous en procurer des graines, s'il avait connaissance de cette note, quelque brève qu'elle soit. La seule description de la graine, qui soit parvenue à ma connais- sance, se trouve dans le Genera d'Endlicher, où il est dit ( voy. caract. génér. ci-dessus) que son embryon est axile et plus court que l’albumen charnu. Telle, cependant, ne peut nullement être la structure de la graine dans l'espèce dont il s’agit, où celte graine müre présente un petit embryon couché dans une cavité oblique de l'albumen , vers la ré- gion du hile. (Bot. Reg., nov. 1839.) puisque ce même genre arait reçu de Labillardière le nom de Genosiris. C'ett fort bien; mais l’au- teur anglais aurait dû lui-même ne pas l’accepter et lui substituer ici celui qui devrait en bonne jus- tice avoir la priorité, Patersome à fleurs bleu-saphir latersonte sapphirina V. lémond mp ARISTOLOCHE A FLEURS À LONGUE QUEUE. ARISTOLOCHIA CAUDATA , Booru. “(Érvu. Voyez ci-dessus page, 31, tome 11.) CARACTÈRES GÉNÉRIQUES. T'oyez ci-dessus, page 51, tome IE CARACTÈRES SPÉCIFIQUES. A. caudata : Gaule volubili, foliis taferioribus reniformibus triangularibus v. leviter trilohis ; superioribus tripartitis laciniis apice angustatis; calÿcibus cylindraceis infraclis basi ventricosis sex-calcaratis; Vabio cordato cuspidato ; lamina tubo multo breviore ; cuspide filiformi torto calyce mulloties longiore. Lino. A. caudata , Booth., Bot. Reg. 1453. Le dessin annexé ci-contre a été fait d’après un individu de cette plante , qui a fleuri en perfection dans les serres de Woburn-Abbey, en mai 4839. Elle est originaire du Brésil, et a été élevée par M. Booth, dans le jardin de sir Ch. Lemon, à Carclew (Cornouailles), de graines données par le lieutenant Wright, du paquebot /’£spérance. La lon- gueur extraordinaire de l’appendice et la brièveté de la ièvre supérieure en comparaison du tube de la corolle, la rendent distincte de V4. tri- lobata (Bot. Reg., 1399). Descriprion. Plante vivace ( sous-arbrisseau ), grimpante. Feuilles cordées dans la plus grande partie de la plante, profondément trilo- bées , presque triparties ; lobes ovales-oblongs, obtus ; pétioles arrondis de 40 à 50 millim. de longueur. Stipules amples , un peu cordées , ai- guës , ondulées. Pédoncules solitaires, très-courbés au sommet, sortant de l’aisselle des pétioles. Zube du périanthe en forme d’amphore (de cruche), recourbé comme un siphon, considérablement renflé dans sa moitié inférieure ; la supérieure étroite à Ja base, et s’élargissant vers le sommet ; grossièrement veiné et réticulé , d’un vert brunâtre; à orifice dont la partie inférieure tronquée, ondulée, formant à peine une lèvre ; dont la supérieure s’étalant en une lèvre amplement ovale, d’un beau pourpre brun, et du sommet de laquelle tout à coup atté- nué, pend un appendice (queue ) cylindrique , diversement entrelacé, d'environ 50 cent. de long, dans les individus cultivés. (Hook, Bot. Mag., déc., 1839.) F0 1 à 35 6 4 A Sete | { Lives fe tue ariemoh-is 3 mn" à Pr Msuotaria anndvIians AU saor 16 sgoq . t6#8h-in CURE _ AMTOLSEANT AAAÂTIAS A D * + 2 T4 PE ME ani adiniinerrudine.vtai afibol ,idales sluc) :alboss A ne. audio les MAR AEAN ue riuion) LS LUS PTT ohaaue satohsut va snt + À naiss none end canin) Bnomiaihie ! # sotsbiqu ouh» aid al h ET sroignol shop sign Live eg \ AN she wa enoiued ol oÙus sésimn | | ù 144 èr, RIT dE TPS , Hat ft 408 00 . sabot à ++ Le , lotion sb dbinibni nn aérqe'h Ji bib « oirnos-is 8x ane dissb 9 2 voddA-aroduW ob 2ovrsa ent anib noïssoq no tof & 1up -éibnontt eo : egclo snneldossstere 2580) : asiiceisi S1p2914 «264 *. vs 8 ,enbbios og au , 20kquis vue womgtof ab «dflion 08 6 Où sh DU diminue .JoMImiOR UE ebdiuns-a011 , ssmisiiloz sono :298lubne , abug L D ghhatoitqms"h sol as sdmeisq ub ST .astoitèq aob sllssain'l sheet DU Gndb, Slinor tuomoldetbbisuos Modqiz nu 9mmo àdr0991 ,{ sdouss F4 taseignsléte does ol & ojiotà sivoièque si :oruoinôlai éiote st & semiénund Mar qu'b , dluitiy 19 vaise Jnamondiszorn : Jours Ok aie -Q daioq à tacerol. , sôlubino , surpaont auohäai sivreq el taob sole 4 | , lavo iaomolqun e1vûl sf co ineletde swvairèque 6b mob :onéként + | be ques 8 1601 alleupal sb, semtmoa ub 1 hond erduog us nb | bonbons mismostsvib ; supinbailye (stoup) s2busqqs ai basq ‘ms * 0 vitlus aubivibat et aasb ,gaoi sb .inss 06 ao" . Si (068t 66 at A 40011) | | ëù Ées DR. 44 Va PT lag Pamewnil ve \ristoloche à fleurs appendiculées lrestolochir caudula E fémond dur: MÉLOCACTE DE LEMAIRE. MELOCACTUS LEMARIT, Mio. Famille des Cactées , tribu des Phymatocotylédonées, LEM. Icosandrie-Monogynie. 220000000002, 70,00, 70, 00 (ÉrrM. wi. pomme, par extension melon ; x&rres , artichaut , chardon ; allusion à la forme de ces plantes , qui ressemblent grossièrement aux capitules des chardons. } CARACTÈRES GÉNÉRIQUES. Melocactus , C. Bauu., Pinax ; — DC., Dissert., 1896 , etc. —Preirr. Enum. cact., 1837.—Le., Cact. nov. 1838, et Cuct. nov. Gen., 1839, etc. —Perizo- nium divisiontbus paucis bi-triscriatis, ovario adnatis , concoloribus æquali- bus, in tubum brevem confluentibus, formatum. Stamina pauciora filiformia pluriserialia subæqualia in tubum basi inserta. Stylus filiformis pauci-radia- tus. Bacca lœvis , ante maturationem perianthium desiccatum exuens, edulis. Semina zumerosa in pulpa parca nidulantia, digitaliformia, nigra , multifora- minata. Gotyledoncs tuberculatæ, minimæ.—Suffrutices americant, carnosis- simi, aphylli, elongalo-conici seu pyramidales seu oblongi seu rotundi, ro- buste verticaliterque angulati, Aculeorum fasciculi summum quemque angulum in areola parce tomentosa terminantes. Adulli ad cacumen spadice florifero cylindrico vel conico (cephalio), mammulis confertissimis vel potius connexis intricate aculeatis formato terminati. (Habitatio propria nec adhuc plane desi- gnala.) Leu. Mss. ined. CARACTÈRES SPÉCIFIQUES ET SYNONYMIE. M. oblongo-pyramidalis , 9-12-angulatus , intense viridis ; angulis validis- simis altis, vix ad areolas inflatis ; fasciculis aculeorum subremotis vel con- fertis; aculeis 11-14, robustissimis, crassissimis , colore ( ex albo ad fusco- rubrum ), robore , longitudine, situ , formaque valde variantibus; 1, 2,3 vel 4 centralibus , robustioribus ; omnibus subulatis ; floribus speciosis paulo quam in congeneribus majoribus. (Specimine unoquoque a vicino diversum , et tamen omnia plane consimilia.) Len. Melocactus Lemarii , Mio. in lit. 1839. — M. pycnacanthus et M. Lemarii, Hortul., 1839.—M. crassispinus, Sazm-Dycr, Allgem. gartenz., 2, 1840. Descriprion. Caudex conique, d’un vert foncé, de 7 à 10 pouces de hauteur. Côtes 9-12, très-robustes , très-élevées (12-14 lig. }, très- épaisses (id. ou plus), sinuées-crénelées, légèrement renflées vers le point d'insertion aréolaire; aréoles ovales-allongées , un peu enfoncées, pourvues d’un duvet blanchâtre, assez abondant dans le premier âge, et bientôt caduc, distantes entre elles de 8 à 12 lignes, selon les indivi- y in | À 36 2 dus ; aiguillons 11-14, extrèmement robustes et raides, variant consi- dérablement, selon les individus, de longueur, de force, de couleur et de forme ; ordinairement 6 latéraux (3 de chaque côté), dont les deux 1°" un peu plats et arqués vers le bas; le 3e droit, arrondi (souvent aussi plat), plus long; un 7° inférieur, le plus long, cylindrique; 3 ou 4 supérieurs, dressés, les plus petits et les plus faibles (6 lig. de long); ordinairement aussi 3 centraux, dont 2 supérieurs, remarquablement plats, placés vis- à-vis (du côté plan), ‘et se projetant en haut ; le 3° presque horizontal, beaucoup plus gros, plus long, extraordinairement subulé à la base (tous le sont, mais beaucoup moins), et cylindrique ou anguleux ; quel- quefois un 4e central et supérieur, et alors plus petit et dirigé supérieu- rement. Dans quelques individus, les deux centraux plats sont comme soudés presque jusqu’à la pointe, où ils s’écartent un peu; dans d’au- tres, on en voit seulement deux centraux, l’un supérieur plus petit, di- rigé en haut; l’autre extrêmement fort et subulé, horizontal ou dirigé in- férieurement; enfin quelquefois aussi le central est unique, mais tou- jours remarquablement robuste. Toutes ces différences dans les aiguil- lons sont ou individuelles, ou disséminées dans les individus; c’est-à-dire que tel présente généralement une forme spéciale d'aiguillons, tel une autre; celui-ci deux ou trois, celui-là davantage encore; enfin qu'on re- marque dans quelques uns, mais rarement, toutes les formes diverses d’aiguillons signalées plus haut. — Les grands aiguillons varient de 8 à 13 lignes en longueur, proportion gardée selon leur rang, et ont aussi quelquefois une courbure divariquée. La couleur chez eux varie au- tant que la forme, et passe du blanc presque pur, au blanc sale, au rose sale, au fauve, au roux et même au pourpre-vineux. Lorsque les aiguil- lons sont blancs, les supérieurs seulement (les 3 ou 4 du haut et les 4 premiers latéraux) offrent cette couleur assez pure, les autres sontrosâtres, ou roux-fauves, ou roux-vineux. Ils sont tous couverts d’une légère pel- licule transparente et si finement striée, qu'ils paraissent comme cou- verts de poils très-ténus (1). Le Cephalium est conique ou cylindrique (2), et formé d’aiguillons tellement serrés et entremèlés, que le tomentum d’où ils sortent est souvent invisible. Ces aiguillons affectent également des formes, des gros- seurs et des couleurs diverses , et sont en général beaucoup plus robustes et plus courts que ceux des Cephalium des espèces congénères. Les fleurs qui s’y développent sont aussi plus grandes et plus longues. (4) Caractère commun aux aiguillons de beaucoup de Cactées. (2) Un individu , en la possession de MM. Cels , en offrait un tout-à-fait cylindrique, arqué et long de près de 5 pouces. Ce Cephalium vient malheureusement de tomber, sans que la plante tou- tefois en ait souffert. 3 Cette description a été faite d’après l’inspection approfondie de plus de soixante individus qui nous ont été soumis. On peut donc compter sur son exactitude, et bien que chaque individu diffère assez de son voisin, les caractères généraux qui les réunissent spécifiquement sont tels, que l'œil le moins exercé ne saurait confondre l’un deux avec toute autre espèce du même genre. Dès le mois de juin 1839, d’après une communication bienveillante que nous a faite de cette plante, M. Courant du Havre (le premier qui l'ait introduite en France), nous envoyâmes à notre savant correspondant M. Miquel, professeur de botanique à Rotterdam, sachant qu'il s'occu- pait d’une monographie du genre, un croquis et une description de ce remarquable Mélocacte. Il nous témoigna dans sa réponse le désir de lui donner notre nom, en la publiant dans son travail. Nous prolitons à notre tour d’un beau dessin d’une variété de l'espèce en question, dessin dont a bien voulu nous faire part M. de Monville , qui l’a fait faire sous ses yeux pour la publier dans ce journal, et la faire connaître aux ama- teurs comme une des espèces les plus belles et les mieux caractérisées du genre. Nous ignorons les motifs qui ont pu engager M. le prince de Salm à qui nous avions également communiqué un croquis de cette espèce et le désir que nous avions de la publier incessamment nous-même , à la pu- blier de son côté, dans l’Æ/gemeine Gartenzeitung , n° 2, janvier 1840, sous le nom de M. crassispinus. MM. Cels , sur notre invitation , lui en avaient fait parvenir un ou deux individus, sous les noms mentionnés ci-dessus , dans la synonymie. On concevra aisément qu’en raison des nombreuses différences individuelles que présente cette espèce, la des- cription du savant auteur de la Monographie des Aloës et des Mésem- brianthèmes, faite sur un ou deux individus, ne saurait être exacte, puisqu'il manquait d'objets suffisants de comparaison pour les constater avec la précision convenable. | Nous avons eu soin de représenter sur notre planche, trois des princi- paux faisceaux d’épines différents. On nous saura gré aussi, nous l'espé- rons , de publier les caractères du genre qui jusqu'ici manquaient d’exac- titude scientifique. D'après M. Courant, ce Mélocacte paraît habiter les parties intérieures de l’île de Saint-Domingue. Lew. CITÉ TROP PATENT tent | (fi ue Li Û { TITRE OM uen eq ti rs Si 449 809 D duporsdy oupin | it HIHEHOUR : Ait hat A ai io Alba A1 nid gta pe ul ” We dbirbat atif 4 ; up ci, ty 4 ip at yat", DS AT-ar OU, SH (fi 5 ni du. al oÿ cuods avoue, «ON ANA, D'E ANion: NEA ENTEN" RE enob 5100 paie { FE AN (11 EX AOtbyr at à Pod A MM mo \A 0h, rot 9 % LLES adudbtiônr à arttort FRA eubitibai 209h do audi dit Det MORE do D LS MAUE mwouuon «O ain on ua. sul Luebe À CON POST CP TIANRN TEEN 4b.° Hluubiribat 24400 is 268 hr it 8 D CM al 14 a501A 2h à demo cl ob 1yp0ite dacios abat ‘4 PC LUTD ACDICNT ENT OP ET | Do, dut. Ut MEN A AAETE AMEN 20€ og asie do: Hat pri dis à Ur. - y! | vy ra (10 Of: } ; ” 14 ÿ J HO en alor) «91 EE { 1108 ut OÙy CG 119 As 4 AM T atrods, ! 4 fc | MR (hi A #1 07 Sat 6 Moteurs RAT Œ Fe 1} ai | tail era FA diuel nr 5 TE F é | TE PATIET dt : du di © “ be DE | ae < ds s pc . J $ 4 Pis Dos ke | | D SR SE Es as | x £ " ; w es a n fa PPEUTt De j'un6 el MAN nie A Sort, pre Li ET. \ " Aug CET ul 9 AA er NO due pétqn lr, QÉBE aiucol ali Lol Pemratt ts inerte M ofactg usa bed CLIP QUON Festubronne amoct..(13081"4 as-sf À Hu A TTIOUE Uribe lol 6 Sopmastod. ab. 149; PALIER {1 | Poe iroests ai fie jh alh HE 1 : AY QU 1] M LLAR GER QHÉh. nets A L HET Dr fl au étre Hauou mi Aldo sd cts pit Mao tout Pot ur 04 ant lupliduc a ne ,vodorioft rte Mob, Mélidgup do 0: "+ \'Fsh » ui 13 que 5 aude tte hate ot out hirt afp “trhob ab M4 del eos lior til ET xué dre o une) GE ta “tu aceb 194dp@. st 1100208 Lis ets x Go CRC AIS | 2150029.80b auto pate AT noital anofbraié ne 3 a 101 ao np tnsualts HIPPÉASTRE ENCAPUCHONNÉ.—HIPPEASTRUM CALYPTRATUM. Var. immaculée. Var. immaculatum. D (Erym 1rrsûs, Chevalier, %:rpo, astre ; nous ignorons l'objet auquel l’auteur du genre a voulu faire allusion ; peut-être est-ce à un ordre anglais de chevalerie.) CARACTÈRES GÉNÉRIQUES. Hippeastrum, Ferbert, Amaryllid. —Perigonium subinfundibulare , tubi fau- ce coarctata intus lœvi, gibbosa vel fimbriata , \imbi laciniæ inæquales. Stami- na fauci inserta , declinata , apice sursum curvaia, inæqualia. Stylus direc- tione staminum ; sûgma trilobum vel trifidum. Capsula trisulca. Semina in lo- culisuniseriata , imbricata, testa nigra, sæpe marginata. — Herbæ america- næ , ut plurimum tropicæ; folïis bifariis, SCapo cavo, bi-multifloro, spatha bifida. In Exp. Gen. P1., sub Amaryllide , ui sub-genus e. CARACTÈRES SPÉCIFIQUES. : A. calyptrata : Folia coriaceo-firma, erecto-patentia, lorato-lanceolata, 2 172 pedes longa, sesqui vel 2-uncias lata, non glauca, clathrato-venosa, costa media canaliculata et carinata , deorsum attenuata , rigida, involuta , sur- sum planiuscula , longe acuminata , acuta. Scapus (modo plures successivi ) parum brevior foliis, robustus, rectus, cylindraceo-attenuatus, levissime com- pressus, glaucus , estriatus , inferne purpurascens. Spatha bivalvis, membra- nosa, striatula. Flores maximi, diutini, subflavido-virentes , nutantes, pe- dunculati, 5-unciales, ab imo pedunculo ad summa stigmata usque 9 uncia- les, bis altiores spatha ; pedunculi calamum crassi, subæquales germini vel parum longiores , virentes , rotundati, trigoni. Germen (ovarium) obesius pe- dunculo ; unciale obsolete pulvinato-trilobum, læve exsuleum, non glaucum. Corollæ rictus transversim latior; tubus germini subisoperimeter, rectus, cy- lindraceus, obsolete triangularis, intensius virens, bis brevior limbo. Limbus 6 partitus , infra imbricatus, chloroleucus, elathrato- denosus , \aciniis swb- æqualibus lanceolatis, acutis, versus marginem pallidioribus , undulatis, exterioribus 3 dorso gibbosioribus , carina saturate virentibus, inflexis, mu- crone compressa ; interioribus disco planioribus involutis reflexis ; samma me- dia arcuata , antrorsum depressa, lateribus reflexa, lateralibus ejus binis di- varicato-recurvis, sublatioribus, sursum obliquatis; inferioribus 3 , énter se æqualibus prostantioribus ; lateralibus 2 mediam summam referentibus , ima media laterales, 2 summas. Corona faucialis ore triangulose contracta. Stami- na exserta , fasciculata , declinato-assurgentia ; filamenta robusta, tereti-trigc- na, subulato attenuata , rubore lurido obsolete varia ; antheræ véolaceæ ; pol- line flavo. Stylus staminum concolor, longior alque erassior; Sigma r'evolutum. Dans l’appendice qui se trouve à la fin du volume (vol. 11, 1"° série) , l'auteur ajoute : Laciniæ limbi disco lateritiopunctatæ , punctis sæpe lineato-confluentibus. PA IR 37: 2 Capsula oblato-ovata, triventri-triloba, supra breve arctata, lobis pulvinatis; superne gibbosis, ventre tumido deorsum promisso. Semina foliaceo-compres- sa, numerosa (200 v. ultra), ordine duplici deorsum oblonga , uncialia , fu- mosa , membrana amplissima, subdiaphana, alata; albumen verticale , casta- neo-carnosum , album , anguste obovatum, inferne versus attenuatum, com- pressum, relentum funiculis interaneis duobus, quorum unus recte ab umbi- lico ductus, alter prope apicem enatus reflectitur secundum latus; hinc lineæ 2 opacæ parallelæ quibus alam insigniri videmus. Lino. L. c. Amaryllis calyptrata, Bor. Rec. 164, 1"° série. La première partie de cette description caractéristique est celle qui con- vient à la plante dont il s’agit , et dont nous produisons ici un beau dessin, fait sur le vivant à Paris. ; Nous ne citons l’addenda ci-dessus que parce que le savant Anglais pré- tend que cette floraison, si différente de la première , est due à la même plante; assertion que, malgré cette autorité, nous avons peine à croire. En effet, cette plante, fort rare jusque aujourd’hui en France, y existe ce- pendant, à notre connaissance , depuis plus de douze années , et à toujours donné des fleurs complètement vertes, non mouchetées de pourpre jusque sur les filaments, comme on le voit dans la gravure anglaise. N'osant ce- pendant pas faire de notre plante une espèce distincte, en raison de sa trop grande analogie avec celle du Botanical Register , dont elle ne diffère rée]- lement que par les macules pourprées dont celle-ci est parsemée, nous Ja réunissons à cette dernière, comme simple variété, sous le nom de H. calyptratum , var. immaculatum , c'est-à-dire variété sans taches. Le premier pied que nous ayons vu de cette plante remarquable était ex- posé, il y a plus de dix ans, à l’étalage dé feue madame Prévost, fleuriste au Palais-Royal, et fut acheté par feu notre célèbre peintre Redouté. Il provenait des cultures de M. Prévost fils, aux Prés-Saint-Gervais. Toute- fois cette plante paraissait perdue pour nos cultures, lorsque M. Tollard ét Ve D’Ortho, marchands grainiers à Paris, reçurent dernièrement du Brésil beaucoup de Liliacées , parmi lesquelles se trouvérent des bulbes de cette espèce. Confiés aux aux soins éclairés de M. Jacques, jardinier en chef du roi, ces bulbes prospérérent et fleurirent dans les serres de Neuilly, où ils développèrent des fleurs également vertes et sans aucune espèce de ta- ches. Ces fleurs fructifièrent bientôt, et produisirent de bonnes graines, desquelles sortirent de nombreux individus qui promettent de vulgariser bientôt cette plante chez tous nos amateurs. La patrie de cette À maryllidacée est le Brésil, d’où elle paraît avoir été introduite vers 1816 en Europe, et en Angleterre d’abord, par Woodford, qui l’envoya à M. Griffin. LA 9 On sait que le genre Æippeastrum diffère principalement du genre Ama- ryllis par cette sorte d’appendice qui occupe intérieurement la gorge du tube à sa base, et ne laisse qu’un passage étroit aux filaments et au style. Ce caractère générique paraît stable dans les es pèces , encore en petit nom- bre, qui composent le genre, et nous paraît avoir assez d'importance pour le faire adopter. Dans l’espèce dont il s’agit, cet appendice ou cette mem- brane est remarquable en ce qu’elle est entière, et non fendue ou effilée en une sorte de frange, comme dans les autres. La capsule et les graines diffe- rent également de toutes celles du genre Amaryllis ; chaque valve se renfle considérablement en bosse en descendant vers la base , qui est très ren- trante, et s’atténue vers le sommet , portant assez long-temps les vestiges persistants du tube de la corolle. Les graines sont obliques à la base , et les bords internes de chacune de leurs deux séries se recouvrent alternative- ment l’un l'autre dans chaque loge ; leur couleur est le noir de fumée. ; LE. ES CUT 1 pb Mc Qi | 50 ip s9ibasgqn'h, oxioe. 100 ne À RUE Lien 2U6e264 GU'Up ia: au 1 pere x 29804 50, ask euslt 9! {04 ia obpiènég # ben tions ilsisq éyon i+ 51193 ak ins20qn dogs 1, tigu'à N InÜb s904r5'+ 2h6@.19140b8# aanfinet «qu 29,16 120 she" up so ue shaupisme 1e 4h | baie Has 15.0{meque m6 zone 208énatr outtios , sgnur 5b 9 x fe au pauto : GR sr g sh elles asso ab Jaswuolsg ve # J 10 np 9264 Has ttabocaah 08200 1 eo | e ” lent fai-guot 628 lumiog . 18 qua al aor Su abne'e oil: a AUTE Sébpplido ; Înoz 2onie1g 281] SHoros af ab sd ab 118 Santos 1519 091 44 egi1à zuob, éurl ab, snugeda als éoumé 4% ui about. , 149 tele Su val +pbMo sebarbuh DT. Picreux pins dlug. Pumnénéd se Hippeastre encapuchonné lppeastrum Calyplralun Ve Aémond imp. HARIOTE A ARTICLES ALTERNES.—HARIOTA ALTERNATA, Lem. 1 Famille des Cactées , tribu des Phyllariocotylédonées, $ 3: Articulis anguloso - alatis, sub genere Mariota , Apaxs. et Lew., non DC: (Ervw. Genre consacré par Adanson à la mémoire de Thomas Hariot, naturaliste du XVI: siècle.) CARACTÈRES GÉNÉRIQUES. Calycis tubus ovario adhærens, lœvis; limbus superus 3-6-partitus , brevis, dentibus acuminatis membranaceis. Petala 6-8, oblonga, patula calyci inser- ta. Stamina 12-30, petalis basi affira. Stylus filiformis. Stigmata 3-6 patula; bacca pellucida, subrotunda, calyce marcescente coronata. Semina intra pul- pam nidulantia, exalbuminosa ; radicula embryonis crassa; cotyledonibus 2 brevibus , acutis. DC., sub Rarrsazine (1). — Frutices pseudo-parasitici, in patria plerumque super arbores orti, sæpius penduli, subaphylli, ramosi, te- retes, costati aut alati, subnudi , squammulosi , aut setas minimas gerentes , fasciculis tune ordine quincunciali dispositis. Flores laterales, sessiles, parvi, albidi. Baccæ (fere Visci) albæ , pellucidæ, plerumque globosæ, rarius com- presso-angulosæ. DC., Prod. 111. 475. CARACTÈRES SPÉCIFIQUES. Caule ramoso, primum suberecto, deinde pendulo , longissimo, subarticula- to, utroque latere alternatim interrupto, triangulari, læte-virenti, sœpe ru- bro (ad solem) marginato ; articulis longissimis ; ad summum quemque angu- lum squamma minima, orbiculata, rubescenti, membranacea, setas pauciores minimas, tomentum (areolam) que parcum album operiente ; floribus sat ma- gnis, tenuissimis, nitidissimis, maxime translucentibus, lœvibus , albidis , versus summas lateralesque divisiones rosantibus; tubo basi virescenti. Leu. in Msc. Lepismium paradoxum, Sazw. (ubi? ). — Preirrer , Enum. diag. Cact. 140, 1837; Epiphyllum alternatum, Lew. én veter. Mse. 1834. — Cact. nov. ae ins., etc. 1837. Nous eûmes connaissance, dès 1834 , de cette intéressante espèce, dont un amateur nous rapporta du Havre une petite bouture, comme d’une plante nouvelle et sans nom. A son aspect seul nous jugeâmes aussitôt (1) Ne nous étant pas encore occupé de la révision nécessaire de ce genre, nous avons dû en rapporter ci-des- sus les caractères tels que les a établis M. De Candolle dans son excellent Prodrome. Comme nous devons l'é- tudier pour l'ouvrage iconographique sur la famille des Cactées que nous allons mettre sous presse, nous aurons occasion d'y revenir dans ce Recueil, où nous donnerons incessamment , entre autres nouveautés, la figure et la description d'une espèce nouvelle de Pereiscia fort distincte, à grandes fleurs blanchâtres, à étamines très longues, saillantes, très nombreuses; fleurs rappelant beaucoup, par le facies, celles du Jambosia vulgaris, et répandant une odeur extrêmement suave. Nous avons, par cette raison, imposé à cette belle plante le nom de Pereiscia fragrans. C'est au Muséumj d'histoire naturelle que nous l'avons remarquée en fleurs l'année der- nière ; sa patrie paraît être le Mexique. Lex. T. IT. OT: 38 2 qu’elle devait appartenir à la famille des Cactées, et nous la réunîmes alors, dans le catalogue de notre collection, au genre Epiphyllum tel qu'il était alors constitué, € ’est-à-dire renfermant les Cerei alati (ou genre Epiphyl- lum, Haw. ), que M. Miquel en a depuis séparés en un genre distinct, sous le nom de Phyllocactus, que nous adoptons, et cette partie des Cerei alati que M. Pfeiffer a réunie avec raison au genre Rhipsalis (Hariota, Lew., non DC.); réunion à laquelle nous nôus détérminâmes en raison de l’affi- nité qu’elle semblait nous présenter, surtout avec ces derniers. Nous lare- çûmes ensuite d'Allemagne sous le nom de Lepismium paradoxzum que.lui avait donné M. le prince de Salm. Mälgré cette autorité , et celle de M. Pfeiffer, qui, dans son Enumération diagnostique des Cactées connues jusque alors (1837), adoptait cette double dénomination , nous regardions celte plante comme devant appartenir réellement à notre genre Hariota (Rhipsalis, Gaertn.), lorsque enfin cette année nous vimes nos prévisions confirmées par l'abondante floraison de plusieurs individus de cette espèce qui eut lieu au Muséum de Paris. Nous devons dire que M. Pfeiffer, tout en faisant de cette plante un Lépismium , l'avait aussi regardée ([. c.) comme devant peut-être appartenir au genre Rhipsalis (Hariota) (4). Cette floraï- son , la première peut-être qui. ait‘eu lieu.en: France ( nous ne sachons pas qu’elle ait encore fleuri ailleurs qu’au Muséum ), nous donne ici l’occasion de profiter du droit acquis à chaque auteur d'établir les noms génériques et spécifiques qu’il croit devoir adopter, en raison des doutes systémati- ques qu’il est appelé à résoudre. De là le nom de Hariota alternata, que nous imposions déjà par. prévision à cette plante dès 1837 (V. Cact. nov. in horto Monv. 1838 ) , et que nous maintenons aujourd’hui. L’H. alternata, ou L. paradoxum , dont la patrie, selon M. Pfeiffer, est le Brésil, est une plante qui, comme toutes ses congénères, doit. vivre en fausse parasite sur les arbres, d’où pendent ses longs rameaux arti- culés et trigones-interrompus , de manière à être regardés:de loin , à cause de l'alternance d’un côté trigone avec un côté plan , comme composés d’arz ticles alternativement plans ettriangulaires , variant en longueur de 30 à 50 mill. et plus, dans les forts individus, sur une largeur de 15 à 25 mill:; les angles ou-côtes en sont aigus, et leur contour externe offresouvent de: profil une portion de cercle. Dans nos serres cette plante, cultivée en es- palier sur un treillage, fait un joli effet par ses longs rameaux d’un vert, gai , luisant, souvent bordés de pourpre quand ils sont exposés au soleil! et ses fietts élégantes, plus grandes qu'aucune de celles de ses congéné- res, sortant solitaires de chaque côté du.sommet des ris articulations ; pi (1) Nam Rhipsalidibus adscribendum , dit-il, 3 ce qui les fait paraître deux à deux, et alternant ainsi des deux côtés : chaque fausse articulation des rameaux. Au sommet de ces articulations couvertes de nombreux ‘stomates, et dans chaque cavité que forme le retrait de la côte absente par alternance, se trouve une petite feuille (squamme } orbiculaire, membranacée sur les bords, acuminée, couvrant une aréole minime, formée d’un tomentum d’un beau ‘blanc, fort peu abondant:et mêlé souvent de quelques soies blanches, caduqués; c’est de là que sortent les fleurs. Souvent au sommet des grandes articulations vraies de la tige, et avant ländissance des suivantes, là squamme prend un grand développement (5, 6 mill.) et rappelle les feuilles du genre Opuntia. Lors de la floraison, cette même squamme, en livrant passage à la fleur, prend aussi un certain accroissement , ainsi que les bords opposés de l’é- piderme, de sorte que le tube floral semble enveloppé à sa base d’une sorte d’involucre mono-, di- ou même tri-phylle. Cette intéressante plante est très voisine des Æariota ( Rhipsalis) tri- gona et pentaptera, Pfeiff., près desquelles elle doit être placée dans le système. Fzeur De L’Hariota alternata. Petala vix biserialia (8, 9), ovato-lanceolata, straminea , tenuissima, niti- dissima, ad apicem extus pallidissime rubescentia, ad medium (totius floris) in tubum brevissimum (3, k maill.), carnosum connata. Slamina straminea nu- merosa, inœqualia, pluriserialia, imo tubi inserta; antheræ albidæ ; stylus carnosus, albus, stamina longiora æquans, apici ovarii, sicut super quemdam torum insertus ; Stigma bilobatum, fistuloso-cavataum (fere sicut in Anhalonio prismatico ); lobis obsolete aurantiacis, seu albidis, irregulariter triradiatis; an character constans? Bacca ? Mêèlée aux Orchidacées sur les troncs d'arbre, ou dans les rocailles des bassins d’une serre chaude, cette plante contribuerait grandement à l’orner et à rompre la monotonie quelque peu fatigante du feuillage et des rhizô- mes de ces végélaux. Ce serait une innovation heureuse, et c’est un conseil que nous don- nons aux amateurs , de placer les plus belles espèces d’'Hariota, de Phyllo cactus , d'Epiphyllum , de Tillandsia , de Bilbergia, de Pourretia, d’Anthu- rium (Pothos), etc., etc., et même de fougères (dont les frondes sont si gracieuses par leurs formes et leurs découpures multiples), parmi leurs Or- chidacées, cultivées alors en un groupe disposé en amphithéâtre , et dans une serre spéciale. Le coup d’œil de ces divers feuillages , de ces inflo- rescences si diverses et à la fois si magnifiques, interromprait avec un immense avantage celte monotonie, seul défaut qu’on puisse reprocher 4 aux Orchidacées , et qui éloigne , mais à tort, tant de personnes de la cul- ture de ces plantes. Pour revenir à notre Hariota, dont notre enthousiasme horticultural à failli nous emporter loin, nous dirons que toute terre légère et un peu sub- stantielle lui est bonne ; on l’a vue réussir également bien en mousse pure, tenue humide; une demi-ombre lui est plus agréable que le plein soleil. Il est à regretter que parmi le grand nombre de fleurs que nous avons examinées pas une n’ait noué son fruit. Le dessin ci-contre est dû au pinceau de M. Maubert. Hauteur de la fleur avant l'épanouissement : 15, 16 millim.; diamètre d’icelui : 18 millim. Vaubert pirx lariote à articles alternes lariolta alternala , V fémond imp cui "X CET A A TNA { NC Ai PO Lt UN ÿ 1 TI GARRYE A FEUILLES ELLIPTIQUES. GARRYA ELLIPTICA, Lind. Famille des Garryacées ? Lindl. (Antidesméées , Sw.) Diæœcie-Tétrandrie. (Erxw. Genre dédié par Douglas à N. Garry, secrétaire de la Compagnie de la baie d'Hudson, en reconnaissance des soins qu'il en avait reçus dans ses voyages au nord de l'Amérique. ) CARACTÈRES GÉNÉRIQUES. Flores dioici, in amentis axillaribus, elongaïis, intra bracteas decussantes, connatas, ternati (1). Mascuuis : Perigonium cal/ycinum, tetraphyllum ; foliolis linearibus, patentibus ; stamina 4, perigonti foliolis alterna et breviora; fila- menta libera, æqualia ; antheræ introrsæ, biloculares, basifixæ ; \oculis oppo- sitis, longitudinaliter dehiscentibus. Femixis : Perigonium cum ovario conna- tum ; limbo supero, bilobo; lobis setiformibus , brevissimis ; ovarium inferum uniloculare ; ovula 2, collateralia ; funiculis brevibus cavitatis apici appensa, anatropa. Styli 2, perigont lobis alterni, subulati, basi connati, intus juxta totam longitudinem stigmatosi. Fructus baccatus , stylis persistentibus supera- tus, unilocularis , dispermus. Semina 2, pendula, oblonga ; testa tenuis, trans- versim rugosa ; raphe elevata, laterali, ad chalazam apicalem excurrente. A1- bumen copiosum , carnosum. Embryo minimus, orthotropus, axilis ; cotyledo- nibus 2, germinatione hypogæis ; radicula supera. — In Expzicx. Gen. P1.1900. CARACTÈRES SPÉCIFIQUES. Caule fruticoso ; foliis oppositis , undulatis, oblongis, acutis, sempervirenti- bus; floribus in amentis longis, pendulis, caudæformibus, aggregatis. Lino. Bot. Reg. 1686. Arbrisseau rustique, peu délicat sur le choix du terrain où on l'élève , pouvant s'élever de 1,949 à 2,599 de hauteur, et digne d’orner nos bos- quets d’agrément en raison de son feuillage persistant et de son inflorescence en longs chatons flottants. Il est originaire de la Californie , contrée de la- quelle Douglas , qui le trouva le premier, l’envoya , en 1828, à la Société d’horticulture de Londres, d’où il se répandit ensuite sur le continent, et particulièrement en France, vers 1834. Nous n’en possédons malheu- reusement que l'individu mâle; ce qui en rend la multiplication plus dif- cile. Rameaux nombreux , divariqués, inclinés à l'extrémité, d’un vert rou- geâtre, un peu 'tomenteux dans la jeunesse, lisses et grisâtres à l'état (4) Le savant auteur allemand se trompe évidemment ici : en effet, l'inflorescence est terminale ; les fleurs sont disposées par 6, et non par 3, du moins dans les mâles, 72 À 39 = 2 adulte, garnis de feuilles nombreuses, ovales-lancéolées, aiguës ou même acuminées, ondulées sur les bords , coriaces, lisses, comme vernissées, et d’uri vert sombre en dessus ; les plus jeunes d’un vert gai, légèrement pourprées , blanchâtres et tomenteuses en-dessous ; à nervures latérales , presque..parallèles ; veines anastomosées et décurrentes sur les, bords, à peine saillantes en dessous; inflorescence caudi/orme.en chaton.allongé. Inflorescentis ameniaces, hi drotca. Miscuzxs : Floribus 6, pedicel- latis, verticillatis in unoquoque invel.:celle (1); iayolucella semi-erbiculania, monophylla; kypocraterinorpha, acuto-bidenteta, allemnantic, interne lœvia, externe tomentose, cum. præcedentibus modo nedunculi perticuluris , in quein sensim desinunt, articulata; pedunculorum congregatio extren:is junetis a axemformant ament: leviter tomentosum, quem cirea eoexut verticillatim flo- ses, quorum pedicelli involucellis prorsus operiuntur. Perigoniun anicum ; segmentis h, lineari-lanccolatis, tenu:ssime membra- naceis, liberis, ad apicem extus tomentoso-villosissimis, intus lævibus, eum staminibus 4, minoribus aliernantibus ; filamenta brevissima ; antheræ finea- ri-oblongæ , biloculares , introrsæ, longitudinaliter. dehiscentes,, basifixe ; amenti. basi adsunt aliquoi involucella minora ananth«, dentibus multo lox- gioribus distincta. Fzuinis describentiignotis: Leu, în Msc. Les fleurs femelles, selon M. Lindley (/. c.), sont velues et disposées com- me les fleurs mâles, trois dans chaque bractée.(2); elles n’ont que deux sé- pales très petits et opposés aux deux styles, qui sont beaucoup plus allon. gés et subulés. L’ovaire est central, infère, à une.seule loge renfermant deux ovules pendants et attachés par un funicule à la partie supérieure de la loge. Les fruits consistent en baies oblongues, pubescéntes, dis- posées en chatons , comme les fleurs auxquelles elles succèdent; ces baies , couronnées par les stigmates persistants , renferment dans une loge unique deux graines oblongues à test tubéreux et tendre, et garnies d’un endoplé- vre brun et ridé transversalement ; la chalaze est fort apparente vers l’ex- trémité , et le raphé forme une ligne élévée qui se dirige vers l'ombilic ; l'albumen est charnu , homogène ; l'embryon dicotylédon, très peuit; la radicule placée fort près du hile. hs (1) Nous ignorons comment l'illustre auteur anglais (Bot. Reg. L. c.) à pu dire de ces Spathes où 1n- volucres, comme l’on voudra : Fleurs verticillées par douze, accompagnées de 4 bractées opposées fr connées, cuspidées et disposées en croix. Malgré l'examen-sévère que nous avons fait de ces fleurs , nous n'avons rien vu de tel, du moins dans Les fleurs de l'individu mâle, le seul que nous connais- sions. à Pi: : (2) Les fleurs sont au nombre de six dans les mäles! L'auteur anglais se trompe ici comme l'auteur allemand, En est-il de même dans les femelles ? cela est probable : tous deux commettraient alors une double et grave erreur. 9 Le Garrya elliptica, type et espèce unique du genre, est encore au- jourd’hui pour les botanistes un sujet de doute et de recherches , en raison de sa structure interne et de son inflorescence toute particulière. En effet, ses fleurs en chatons, son périanthe supère, son mode de germination, elc., le rapprochent des Cupulifères, dont l'éloignent ensuite suffisamment son tissu ligneux, dépourvu de cercles concentriques , formé de. fibres (tubes ligneux ) vasculaires, et ponctué de granules roux-olivâtres (dotted ves- sels), ses feuilles opposées , dépourvues de stipules. Son feuit simple, et son embryon petit, caché dans un albumen abondant , sont des carac- tères qui l’en éloignent encore ei Le rapprochent à la fois des Pipéracées et, des Chloranthacées. En les comparant ensuite, sous ces divers rapports, avec les Urticacées, les Gnétacées et les Henslowiacées , le célèbre pro- fesseur anglais se détermine à former de ce genre une petite famille , qu'il , place, dans son alliance des Urticales , près de cette dernière famille (Hens- lowiacées ), et près des Trewiacées et des Urticacées. Endlicher ( Gen. PL. * 1900) adopte avec doute la famille de Lindley comme sous-division de ses affines aux Antisdesméées de Sweet. Comme on le voit, la question ne peut être encore jugée, et pourra l'être probablement d'une manière conve- nable quand nous posséderons vivant l'individu mâle dans nos jardins. Nous devons le dessin ci-contre à l’exact pinceau de M. Maubert. Len. . | émbo5 2e go those ue 4103 PEN 7e chélait nos 0Û 1e snictai su k shot norparéque shit noz 2ROTÉO cet of} pr kotir mean giolt sabb ou csbiniodiquael | gb denrod, sno pit panels ; origilh ER b) aentbrilo-ruon cul ag ob. EE Lie. Lasrtiglugens (21 Cuds rl fe À u06 .20!nqla où su qqun « 20e 220940 eolliiot d à Ke D no . 1uebAous more dE an anis 69 RTE Got ELEC #b 210 ou HOTTE a s1dôns 1tnglo! 91 Mt | rnb, geo ého8 .Minens 146164/109 el Ha. 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Stylus filiformis , declinatus ; sigma simplex. Capsula oblonga , 3-lo- cularis, loculicido-3-valvis. Semina in loculis-2-ovata, compressiuseula (ut in ovario) ; testa crustacea , atra ; funiculo brevi, basi in raphen éintrorsum late- ralem transeunte, swophiolo eyathiformi cincto. Embryo excentricus, subfal- catus, in seminis latere raphe opposita , extremitate radiculari #mbilicum attin- gente. — Herbæ perennes in Nov.-Hollandia , imprimis merid. indigenæ, radi- cibus fibrosis, vel e bulbis carnosis, fasciculatis composita, etc., in Enpi., Gen. PI. 1150. Chlamysporum , Saz1s8. CARACTÈRES SPÉCIFIQUES. Herba perennis sempervirens. Caulis erectus imo aut duobus pedibus altus, basi foliatus. Folia linearia , canaliculata , subglauca , lævissima, scapo lon- giora. Umbellæ duæ aut tres, sessiles ad summum scapum, una super alte- ram dispositæ. Bractæ numerosæ , lineares, acuminatæ , ad marginem aspe- ræ, Sepala linearia acuminata. Petala oblonga, violacea , ad marginem pen- nati-ciliata, cæruleo radio ad medium notato. Stamina 3 , petalis opposita, œqualia, intense purpurea , subtus curvata. Stylus albus. Ovarium 3-loculare ; loculis dispermis. ( Traduit de l'anglais de PaxTon. ) Ce Thysanotus est bien supérieur, sous le rapport de la beauté, au T. intricatus que nous avons déjà fait connaître. Cependant, à l’occasion de celle plante, le docteur Lindley fait remarquer (Bot. Reg., 8. 1838) qu'il est fort à regretter qu’un grand nombre de belles espèces de ce genre, propre à la Nouvelle-Hollande, soient encore inconnues dans nos jardins : et avec lesquelles celle dont il s’agit ne saurait entrer en comparaison pour la grandeur et l'éclat des fleurs. « A différentes époques, ajoute-t-il, on en Le IE, 10 , 2 a introduit diverses espèces, que l’on a perdues peu de temps après leur importation. » Ces pertes sont dues, selon nous, aux soins peu raisonnés qu’on donne à ces plantes , aussitôt leur arrivée, en les tenant en serre chaude et en les arrosant immodérément'; enfin en outrepassant leurs besoins. C'est vers l’an 1837 que fut importé de la colonie de la Rivière-des-Cy- gnes en Angleterre le T. proliferus, et c’est dans les jardins de Robert Man- gles, Esq. (Sunning Hill Berks), qu'il paraît avoir développé ses belles fleurs pour la première fois. Quant à nous, nous l’avons vu en premier lieu chez M. Low, de Clapton, et c’est d’après un individu qui a fleuri en juin 1839 dans sa collection que nous avons fait exécuter la figure ci-con- tre. Son nom spécifique lui a eté fort justement appliqué, car nulle autre plante ne saurait produire autant de fleurs que cette espèce. Le pied dont nous venons de parler avait de vingt à trente tiges florales, dont chacune portant douze à vingt fleurs, sans compter les nombreux boutons nais- sants. Chaque tige a trois ou quatre fleurs ouvertes à la fois, mais qui‘ne s’'épanouissent qu'aux rayons du soleil. Le mode de culture qui nous semble le plus convenable pour ces plantes consiste à les placer dons des pots proportionnés à leur taille, qu’on rem- plit d’un compost formé d’un terreau fibreux de bruyères, de sable, et d’un loam léger qui y entre pour la plus grande partie. Elles se plaisent dans une atmosphère sèche, et durant l'hiver on doit les priver d’eau. Ce traite- ment est naturellement indiqué par les circonstances sous l'influence des- quelles elles épanouissent leurs fleurs , et par les moisissures qui en cou- vrent les feuilles et les fleurs quand on agit autrement. On se trouvera bien de les cultiver sous châssis froid, mais en ayant la précaution d’en chas- ser soigneusement la gelée et l'humidité pendant l'hiver. On les multiplie aisément au printemps par la séparation des"racines , et en en plaçant simplement chaque fragment dans des pots séparés. Si l’on en obtenait des graines , on devrait les semer immédiatement et placer ces jeunes plantes sur des tablettes dans un endroit aéré, avant le commence- ment de l'hiver. PAXTON’S Mag. of Bot., déc, 4839. \ l'hysanote prolifére, 772 fartole prolifèr T 1 D hémond imp IPOMÉE DE LEAR. [POMOEA LEARII. Famille des Convolvulacées, tribu des Convolvulées. Pentandrie-Monogynie, (Ervw. é2os, nom chez les Grecs d’une plante aujourd’hui indéterminée ; éwouos, semblable. Linné, au- teur du genre, s'est donc doublement trompé en écrivant Zpomæa au lieu d'Ipshomæa. Quelques au- teurs modernes donnent à tort le mot ty, dont le géuitif est rés, et qui signifie ver qui ronge le bois. Selon l'opinion la plus probable, xtso4ure)os était le véritable nom du Liseron chez les Grecs. Nous ignorons donc pourquoi Linné s’est servi d'un mot si différent pour exprimer le rapport de similitude existant entre ce genre et le genre Convolvulus, auquel il conserva le nom latin donné par Tourne- fort.) CARACTÈRES GÉNÉRIQUES. Convolvulus Z. : Calyx pentaphyllus. Corolla hypogyna, campanulato-infun- dibuliformis ; limbo quinqueplicato. Stamina 5, imo corollæ tubo inserta , in- clusa vel exserta ; filamentis bast dilatatis. Ovarium biloculare, loculis biovula- tis, septulo inter ovula collateralia nullo. Stylus simplex; sigmata 2, tereti-fili- formia , complanato-ovata, vel capitato-globosa. Capsula bilocularis, bivalvis; semina 4, erecta. Embryonis curvati mucilaginoso-albuminosi cotyledones cor- rugatæ, radicula infera. — Herbæ vel suffrutices, in temperatis calidisque totius orbis obvii , volubiles vel rarius erecti ; foliis alternis, sæpius cordatis vel sagittatis , integris vel lobatis. CARACTÈRES SPÉCIFIQUES. L. Learii : Suffrutex volubilis semper virens , per omnes juvenes partes t0- mentosus. Folia variabilia , sæpissime cordata , sæpe inæqualiter, aliquando aperte trilobata, punctata, læviter reticulata, supra alte viridia, subtus den- sa albida pubescentia vestita. Calyx quinque inœqualibus longis subulatis segmentis formatus , tubo præsertim tomentoso. Flores ad extremos juvenes ramos in racemos dispositi ; pedicellis fere æqualibus. Corolla alte purpureo- cœrulea, quinque fasciis dilutioribus notata. Stamina in tubo corollæ inserta ; filamentis basi minute fimbriatis. (Traduit de l'anglais de PaxrTow.) Convolvulus, Auctor. — Jacquemontia, Chois. — Exogonium, Choës. in ENDL., Gen. PI. Les amateurs doivent, pour l'introduction de ce magnifique ?pomæa dans les jardins d'Angleterre, des remerciments à M. Knight , pépiniériste de King's Road (Chelsea), dont la munificence entretient dans l'île de Cey- lan, comme collecteur de plantes rares, M. Lear, qui a envoyé des graines de la plante dont il est question , et à qui M. Knight l’a dédiée. Au premier coup d’œil jeté sur la figure ci-contre, les personnes qui n’auraïent pas une connaissance suffisante des caractères botaniques de l'E. à 2! * 1 Oo pi rubro-cærulea penseront que cette belle espèce est absolument semblable à celle dont il s’agit, ce qui est bien loin de la réalité ; et, pour établir claire- ment leur distinction , nous allons énumérer les points nombreux par.les- quels elles diffèrent. Toutes les parties de l’Z. rubro-cærulea sont entièrement glabres., tan- dis que les jeunes tiges de l’Z. Learii sont couvertes de poils dressés. Chez lui la face supérienre des feuilles est revêtue de ces mêmes poils, mais plus longs et couchés ; la face inférieure est couverte d’une pubescence épaisse, blanchâtre ; les poils du calice sont plus serrés, plus raides et plus robus- tes. Dans le premier, les feuilles sont tout à fait entières ; celles du second sont souvent irrégulièrement divisées. Dans V7. Learü, les segments cali- cinaux sont beaucoup plus longs, les fleurs disposées plus régulièrement ; ce qui tient à ce que les pédicelles sont à peu près d’égale longueur entre eux. Enfin, pour compléter les différences, il faut ajouter que l’un est ori- ginaire de orient , l’autre de l'occident ; VI. rubro-cærulea étant indigène du Mexique. Le dessin ci-contre a été exécuté d’après un individu élevé dans une des serres chaudes de M. Knight, où il était planté dans un coin en pleine terre, et grimpait sur un treillis en fil de fer occupant tout le dessous du toit. Il estentré en floraison vers la fin de septembre et fleurit encore aujour- d'hui (janvier ). Les pousses les plus vigoureuses de cet individu ont jus- qu'à 9»,745. Les particularilés de culture sur lesquelles nous désirons spécialement appuyer consisient à ce que les racines de cette plante aient une action entièrement libre; à ce qu’elle soit tenue dans une atmosphère chaude et humide, exposée à une vive lumière, sous l'influence de la- quelle elle paraît prospérer mieux que dans une situation ombragée. C’est en apparence un sous-arbrisseku qui paraît devoir conserver son feuillage en hiver , étant exposé à une température moyenne. Il est probable que sa floraison tardive a dépendu de l'époque trop rapprochée de sa germination dans la même année, et que dans la suivante il développera ses fleurs dès juin ou juillet, et continuera d'en donner jusqu'aux approches de l’hiver. La même cause a sans doute fait manquer la maturité des graines ; maturité qu’on peut espérer pour lavenir. On la multiplie facilement de boutures : prises sur les jeunes pousses, avant qu'elles ne s’aoûtent et qu’elles ne montrent des boutons à fleurs. On peut encore regarder comme d’excellen- tes boutures les pousses superflues qu’on arrache du pied de la plante, et avant qu'elles n’atteignent 30 à 60 millimètres. PAXTON'S Mag. of Bot., jan. 1840, Leartr 17 LATTATA de V. fémond imp CHOROZÈME A FEUILLES EN COEUR. CHOROZEMA CORDATUM. Famille des Légumineuses-Papilionacées , tribu des Sophorées. Décandrie- Monogynie. (Erme. P, ci-dessus , fol. 23. Nous rappellerons ici qu'il faut écrire Chorozema , et non Chorisema, ) CARACTÈRES GÉNÉRIQUES. V’. ci-dessus , fol. 23. CARACTÈRES SPÉCIFIQUES. Foliis subsessilibus , cordatis, ovato-oblongis , oblusis , æqualiter spinuloso- dentatis , glabris. Racemis ferminalibus axillaribusque laxis nutantibus, pau- ci floris ; calycis pubescentis dentibus tubo œæqualibus. Frutex debilis , erectus, glaber, læte viridis, nitens. Rami fiiformes paten- tes. Folia sæpe internodiis breviora, reticulata , pilisque quibusdam inconspi- cuis in petiolum , costam stipulasque subulatas. Racemi terminales, aut folus orbati, quasi axillares. Bracteæ subulatæ pedicello beviores ; bracteolæ mini- me selaceæ , oppositæ supra medium pedicelli. Calycis labium superius bi- dentatum , inferius tripartitum. Vexillum bilobum, miniatum, basi luteo ma- culatum , alæ et carina purpureæ. Linvz. Bot. Reg. 1838. Cette espèce , une des plus jolies de ce joli genre, a été introduite en Eu- rope vers 1836 (en Angleterre d’abord), de la colonie de la Rivière-des- Cygnes , contrée qui a déjà fourni à nos serres tempérées un si grand nom- bre de plantes charmantes. Un port élégant qui peut se passer de la taille, des tiges frêles et déliées s’élevant à environ un mètre de hauteur, garnies de feuilles et de bractées assez peu nombreuses, mais assez amples (02,035—0%,045 de longueur sur 0w,020—0%,027 de largeur) et élégantes, largement dentées et spinescentes sur les bords , d’un vert agréable d’une nuance toute particulière ; au sommet une multitude de tiges florales d’une grande ténuité, légèrement courbées , portant chacune environ sept fleurs, et se subdivisant elles-mêmes à leur base en plusieurs ramifications char- gées également de boutons ; des fleurs assez petites 0",015—0%,017 ) , mais d’un vif éclat; c’est-à-dire un étendard dressé d’un rose charmant, portant à sa base une tache d’un jaune brillant, des ailes d’un pourpre inimitable au pinceau ; une culture facile en serre tempérée : c’est-à-dire de la lumiëé- re, une terre de bruyères de bonne qualité , des arrosements ménagés avec intelligence ; des tuteurs grêles placés avec goût pour soutenir ses tiges dé- liées : telles sont les qualités éminentes qui distinguent ce charmant ar- buste ; tels sont les soins peu nombreux et surtout peu dispendieux qu’il ré- T. IL 42 2 clame pour faire jouir de ses jolies fleurs le cultivateur intelligent qui le possède. Le dessin ci-contre a été fait dans les serres du Muséum ; mais plusieurs habiles fleuristes de Paris cultivent également cet arbuste, et entre autres nous l'avons vu chez MM. Cels, Chauvière et Lémon. Nous le recomman- dons spécialement aux amateurs de belles plantes de serre tempérée. On le multiplie aisément de boutures prises sur les pousses déjà un peu aoûtées , et placées sur couche tiède et sous cloche. Il est probable aussi qu’on en obtiendra bientôt des graines qui donneront vraisemblablement quelques jolies variétés. = Len. Chorozéme a feuilles en cœur V, femond imp Choroxema cordalun , 1 Di ee | RUN 0470. ° por Al Dar IPOMÉE A FEUILLES TRONQUÉES. 1POMOEA TRUNCATA. EEE Famille des Convolvulacées , tribu des Convolvulées. Péntandrie-Monogynie. (Ervæ V. ci-dessus, fol. 39, } | CARACTÈRES GÉNÉRIQUES. PV, ci-dessus , fol. 39. CARACTÈRES SPÉCIFIQUES. Planta perenni , tuberosa ; caule gracili, erecto-recumbente, caduco ; ramis subhorizontalibus, cylindricis, distantibus, divaricatis, recurvatis ; petiolis brevissimis, basi subulatis, sicut et caule et ramis rubicundis, parce breviter- que villosis ; foliis caulinaribus sub unoquoque ramo stipuliformibus, majori- bus, basi late bilobatis, grandi-dentatis; rameanis minoribus, pauci-dentatis, sæpe uno latere subintegris ; omnibus ad summum interrupte truncatis, fere quadrilateralibus, vel etiam raro panduriformibus ; nervis albido-translucen- tibus ; floribus speciosissimis , magnis, azureo-purpureis. Leu. in Msc. Élégante Ipomée, originaire du Mexique, introduite en France, au Mu- séum d'histoire naturelle de Paris , et chez MM. Cels, pour la première fois en 1837, lors de cette fameuse importation de Cactées faite à la fois, par spéculation (1), en Angleterre, en France, en Belgique, en Allemagne, C'est une plante à rhizôme tubéreux , sémi-épigé ou souterrain, don- nant naissance à une ou plusieurs tiges caduques, grêles, cylindriques, rigides , ayant néanmoins besoin de tuteurs, se ramifiant dès la base, rou- geâtres et garnies, ainsi que les rameaux, d’une villosité rare et courte; à rameaux très distants, d’abord subhorizontaux, alternes, puis se diri- geant et se contournant ensuite de tous côtés, comme divariqués; à la base de chacun est une feuille caulinaire (stipule; les tiges principales n’en portent point d’autres, etles intervalles raméaux sont nus) plus grande que les feuilles raméales, comme panduriforme, fortement bilobée à la (4) Spéculation que les amis de la science doivent frapper de réprobation, en ce que ces plantes, introduites à la fois dans des pays si divers, et décrites en même temps par des botanistes différents, amènent dans la synonymie, en raison de la multiplicité des noms qu'on leur donne, ‘une incertitude et une confusion presque inextricables. Qu'une importation de plantes soit une spéculation fructueuse pour un individu, nous le concevons, nous en appelons de telles de tous nos vœux, car l'introduction de plantes nouvelles est ie vœu le plus cher des amateurs; encore le spéculateur devrait-il ne pas les disséminer dans divers pays à l'instant de son arrivée, afin d'éviter l'immense inconvénient que nous signalons. Ne pourrait-il pas en confier la description à un botaniste avant de les disperser ? Et dans ce cas, on n'aurait plus de reproches à lui adresser, a | À ; 43 2 base ; chaque lobe largement et irrégulièrement bi ou tridenté, à bords latéraux munis d’une, de deux ou rarement de trois grandes dents, ou souvent encore entiers, et seulement dentés obscurément vers le sommet ; les feuilles raméales plutôt comme quadrilatères, allant toujours en dé- croissant de la base à l'extrémité des rameaux; toutes d’un vert obscur, comme tronquées au sommet, de 30 à 45 millim. de longueur sur 10 à 15 de largeur, portées sur des pétioles dressés, très courts, subulés à la base; à nervures médianes et latérales blanchâtres, translucides ; ces dernières s’anastomosant sans décurrence sur les bords; toutes en creux sur la face supérieure, en relief sur l’inférieure; et dans l’aisselle de chaque le rudi- ment d’une jeune pousse ou plutôt d’une fleur. Fleurs charmantes, grandes, campaniformes , un peu dressées , d’un beau rose-pourpre vif aux cinq plis du périanthe interne, dont les inter- valles sont d’un bleu d’azur superbe (1). L'I. truncata sera une belle acquisition pour les serres tempérées, où elle se plaît exposée à une vive lumière, et qu’elle orne l'été de son singu- lier feuillage en guirlandes allongées et retombantes de çà et de là, de ses magnifiques et brillantes fleurs , dont l’azur et le carmin le plus purs ornent l'élégante corolle. Cette plante se prépare à la fin de l'automne pour un repos complet pendant notre hiver. Ainsi elle perd toutes ses tiges, et alors il ne faut plus qu’humecter légèrement la terre du pot où on l'élève , et dont le com- post est un mélange par moitiés égales de terre de bruyéres et de terre franche. Le. (1) N'ayant pu vérifier la fleur de cette nouvelle espèce lors de sa floraison en 1838 et en 4839, nous ne pouvons la décrire ici complétement; mais, comme le pied qu'en possède le Muséum se dispose à fleurir, nous réparerons prochainement cette importante omission, | Ipomée à feuilles tronquées Zona truncata . Ve Aomond émp * £ 2 Po “ti sb ‘ne oo : ! +, à ne » - LA RIGIDELLE À FLEURS COULEUR DE FEU. RIGIDELLA FHAMMEA, | Lindl. … : . “ani dis Tridacées, tribu des mie (Lex. ) in Msc.). Monadelphie- bte © Monandrit. 4 cu À - < . . + * #'hn # (Erxu, Rigidus, raide, rigide; par ce diminutif (Rigidella ), M. Lindley fait allusion à la raideur des x pédoncules lors de la maturationdu fruit. } CARACTÈRES GÉNÉRIQUES. Ripidella, Linz. — Folia equitantia , plicata, vaginantia. Flores fasciculati, terminales , intra spatham bivalvem ; pedunculi sub anthesi decurvi, mox fructu maturescenti strictissime erecti. Perianthium triphyllum ; foliolis basi imbricatis, convolutis, infra medium constrictis, limbo concavo , revoluto , Her anthesim spiraliter tortis. Semina 3 , in tubum exsertum connata ; anthe- ris éantum linearibus , erectis , liberis. Stigmata 5 , bipartita , dorso appendi- culuta , antheris opposita ; laciniis linearibus apice papillosis. Capsula papy- racea, apice trivalvis , polysperma. Semina subglohosa, punctata , raphe et chalaza conspicuis. Linr. CARACTÈRES SPÉCIFIQUES. + Sunt generis ! SYNONYMIE. Unica species. = Cette charmante plante a été trouvée par M. Hartweg lors de sa pre- mière excursion au Mexique, et envoyée par lui à la Société d’horticulture de Londres, dans le jardin de laquelle sa culture à été trouvée facile, ne demandant que des soins semblables à ceux qu’on donne aux T'igridia. S'élevant de trois à cinq pieds de hauteur, elle porte de larges feuilles équitantes , fortement plissées et dilatées à la base , de manière à engainer la tige. Les fleurs sont disposées en une -ombelle dense, sortant d’une spa- the bivalve ; elles s'ouvrent une à une par chaque jour , et sont penchées , d’une couleur de feu brillante, à tube campanulé , à limbe réfléchi, re- marquablement marqué à la base de raies courtes, d’un pourpre foncé. Après l'épanouissement, les pédoncules, longs et grêles , se redressent, de- viennent raides, et portent les capsules en un sens parfaitement vertical, même après la maturation des graines. C’est d’après cette circonstance que nous avons imposé à cette plante le nom générique ci-dessus indiqué. Ayant soumis à M. Herbert, qui s'occupe particulièrement en ce mo- 1° H, L4 . : F P Fr à *, Fr à ° ë ALT é - ) à | Ce À « ss: dé ed : à L M EU |», : 4 + a | P La LL « p 1 $ .. J # . #ment de l'étude des lridacées, le dessin ci-contre, il voulut bien nous com- 4 4 muniquer à ce sujet une note dont nous extrayons ce qui suit : | * «La Rigidella flammea me paraît une plante fort singulière , s ‘éloignant À de tout genre connu jusqu'ici. Sa capsule est entièrement conforme à celle . du Tigridia , quoique ses graines différent de celles de ce genre. Elleest. * 4 voisine de celui-ci par la structure de ses étamines et de son style; mais elle diffère de tous les genres sans crétes en présentant un espace antérieur au point où divergent les lobes du stigmate. Cet espace, qui, selon la figure, pa- raît êtreentier, el non divisé ou rongé, comme les lobes, occupe à peu près | (quoique placé un peu plus haut) la position du véritable stigmate dans . les genres , lesquels, comme les ris, les Marica etles Cypella, ont des crêtes postérieures. Le périanthe n’est pas moins remarquable; il est, en appa- rence, non tubulé, et consiste en trois sépales dont le limbe est réfléchr, dont les onglets paraissent enroulés d’une manière singulière. Les pétales * semblent manquer totalement. Maintes fois nous avons remarqué le rétré- cissement ou les diverses torsions des trois pétales dans quelques Iridacées du Cap (pétales manquant presque entièrement dans FJris tridentata, et réduits à une simple soie dans l’Isetosa, ou L. brachycuspis du Bot. Mag. ); mais nous ne connaissions pas encore de genre où ils manquassent com- plètement. » En ce moment la plante dont il s’agit est extrêmement rare; mais, com me on a pu en obtenir quelques bonnes graines, il est à espérer que lon pourra en distribuer du jeune plant aux membres de la Société, dans le cours de cet élé (1840). Fig. 1. Androphore et stigmate entre les anthères. — 2. Stigmate seul. — 3. Capsule mûre. — 4: Graine mûre placée de manière à faire voir le raphé et la chalaze distendus. (Bot. Reg., march 1840.) En faisant connaître cette jolie plante, qui, par son port élégant, sa hauteur même ettses belles fleurs , ferait un si joli effet dans nos parterres, dans lesquels elle demanderait à peine une couverture l'hiver, ou tout au plus l’orangerie, nous espérons inspirer à nos horticulteurs l'idée de se la procurer prochainement en Angleterre pour Ja répandre dans nos jardins, Avis aux plus zélés, Rioidelle a fleurs couleur de feu. liyid {lt LL “ Le Hémont ln PASSIFLORE À FEUILLES DENTÉES EN SCIE. PASSIFLORA SERRATIFOLIA. = Famille des Passifloracées, tribu des Passiflorées. Monadelphie-Pentandrie. (Ervs. Contraction des mots Passionis flos ; nom que le zèle des premiers découvreurs de l'Amérique donna à ces plantes, dans les organes sexuels desquelles il leur semblait voir les instruments de la Passion de Jésus-Christ. } CARACTÈRES GÉNÉRIQUES. Passiflora , Juss. — Calyx inferus, basi-urceolatus; limbo 5-partito, magno, colorato ; laciniis sub apice mucronatis, simul cum corolla marcescentibus. Corolla 5-petala, calyci inserta. Corona interior ex imo calycis limbo enata sub petalis , colorata , multiradiata ; radiis numerosis, filiformibus, horizon- talibus , seu erectis; secunda corona æqualis, seu brevior , inferior, urceolo inserta. Ovarium stipili erecto insidens; styli 3-clavi; stigmata 3 capitata , ho- rizontalia , terminalia, stipite summo inserta. Stamina 6 , stipiti inserta, ho- rizontalia , sub stigmatibus sita; filamenta hera , seu basi connata, compla- nato-dilatata; antheris oblongis , seu ovatis , incumbentibus, apice bifidis, unilocularibus , longitudinaliter dehiscentibus , dorso appendentibus , mobi- libus. Bacca carnosa, ovoidea, sæpe edulis, ampla, unilocularis , polysperma ; semina..... — Genus numerosissimum , anomalum, altius recognoscendum ; foliis alternis, integris lobatisve. Frutices americani, scandentes , cirrhosi , sempervirentes ; foribus speciosis, sæpe fragrantibus , axillaribus. Len. , in Msc. CARACTÈRES SPÉCIFIQUES. __ Passiflora serratifolia , L. — Sectio IV. Granadilla, DC., Mém. Soc. Gen. 1, pars 2. — Anthactinia , Bory, Ænn. gen. 2, p. 138. — Involucrum sub flore tri- | phyllum ; foliolis integris, dentatisve, non laciniatis. Calyx (Perianthium du- plex , Leu. ) 10-/obus. Pedicelli 1-flori et cirrhi simplices ex iisdem axillis. DC., Prodr. III, 327. Foliis adultis subtus brevissime pubescentibus , sicut et caulibus et pedicel- lis (junioribus scabris ) , ovato-lanceolatis, acutis, serrulatis, subpenniner- vis ; petiolis 4-glandulosis ; coronæ inferioris radiis longissimis ; alteris bre- vissimis. Lem., 2n Msc. On ne nous reprochera sans doute pas de rappeler aux souvenirs des amateurs celte jolie espèce de Passiflore, qui a toujours été peu connue de la plupart d’entre eux, bien qu'elle méritât à tous égards les honneurs de T. II. A5 2 la culture. Elle à d'abord été découverte à Surinam. Houstoun , en 1731, en envoya des graines au Jardin des Apothicaires , à Chelsea, d’où elle se répandit, mais beaucoup plus tard, sur le Continent. Elle se plaîten serre chaude, où elle fleurit pendant une grande partie de l’année. Ses fleurs, d’une médiocre grandeur, émettent une odeur agréable, et font un joli effet par leur vif éclat, et la légèreté des filaments de la couronne, qui se prolongent horizontalement en rayons. Ces fila- ments sont d’un beau rose pourpré vif jusqu'aux deux tiers environ de leur longueur, et le reste en est d’un bleu azuré. La corolle est d’un rose pâle, le calice vert, et les:sépales de celui-ci sont dépourvus de mucrons vers l’extrémité. Les supports des étamines et les stigmates sont verts et ponctués de pourpre; les anthères jaunes. Les tiges sont cylindriques , courtement pubescentes , ne paraissant pas, du moins dans nos serres, devoir atteindre une grande longueur; elles se ramifient peu , et portent des feuilles alternes assez grandes, deñte- lées en scie sur les bords, et dont la page inférieure est légèrement scabré dans la jeunesse, un peu tomenteuse dans l’âge adulte; à nervures sub- penninerves, un peu saillantes en dessous. Leurs pétioles, accompagnés à la base de deux très petites stipules linéaires-lancéolées, portent quatre glandes, et de leur aisselle sortent les cirrhes et les pédoncules. Toute la plante , sauf le dessus des feuilles , est revêtue d’une courte pubescence. , Cette plante se plaît à une vive lumière et dans un sol profond arrosé modérément , formé de deux parties de terreau de bruyères et d’une par- tie deterrefranche. # MM. les amateurs peuvent se la procurer à très bon compte chez MM. Gels, Gontier, etc. LEM. \ \ Passiflore à feuilles dentées ] fem lassulora serralifolia nt imp rt / | / | ’ L Tr y Ed BANANIER NAIN DE LA CHINE. — MUSA SINENSIS, Suw. EEE Famille des Musacées, tribu des Musées (1). Hexandrie-Monogynie. (Er Corruption du mot Maouz , nom de cette plante chez les Arabes, ou, selon d’autres auteurs, exhumation du nom d'Antonius Musa , médecin d'Auguste.) à CARACTÈRES GÉNÉRIQUES. 4 Musa, Tourxer., Inst. 3. — Perigonium epigynum, bilabiatum ; labium in- ferius tubulosum , postice usque ad basim fissum, apice quinquelobum ; supe- rius concavum , nanum amplectens. Stamina 5, sexto postico abortivo. Ovarium inferum , triloculare. Ovula in loculorum angulo centrali plurima, biseriata, horizontalia , anatropa. Stylus crassus ; stigma énfundibuliformi-clavatum , réviter sexlobum. Bacca oblonga, angulata, trilocularis ; seminibus plurimis inpulpa nidulantibus, sæpius e fœtis farcta. Semina depressiuscula ; subglo- bosa ; testa crustacea, atra, ad umbilicum impressa. Embryo orthotropus, fungiformis , in! axi albumiinis subfarinosi; extremitate radiculari wmbilieum attingente, centripeta. — Herbæ gerontogeæ , tropicæ et subtropicæ , in Ame- ricam introductæ , giganteæ ; wunco e petiolorum vaginis longissimis scapum radicalem, solo apice liberum , floriferum, velantibus conflato ; lamina fo- liorum amplissima, valide nervosa ; floribus in axilla spatharum confertis, ebracteatis. ( In Enpuicu. Gen. PI. 1648.) : CARACTÈRES SPÉCIFIQUES. Herba robusta, carnosa, L-6 pedibus alta; folis membranaceis , firmis, ovato-obtusis , subtus glaucescentibus, seorsum purpureo-virescentibus , sub- pulverulentis ; costa mediana grossissima , supra canaliculata ; nervis paral- delis manifestis; floribus numerosis, bi-seriatim alternatimque horizontalibus; spathis communibus opertis, in axe nutanti ad apicem caudicis ÿe centro fo- liorum oriente dispositis; flore unoquoque stramineo; Spatha extus glauces- Î centi-purpurascente , lineari-albido-striata , revoluta , intus fenestrato-hippo- castanea ; fructu anguloso, ad maturationem luteo. Lem., èn Msc. Musa sinensis, Æortul.? M. Cavendishii ; Paxr., Mag. of Bot., t. 51, cum me- 1 diocri icone. Le (1) Non seulement nous proposons ici cette tribu, pour y comprendre le genre Musa , seul , en raison de son fruit bacciforme, et non capsulaire ; mais il nous semble qu’il pourrait devenir le type d’une P amille distincte, qui viendrait naturellement se placer entre les Cannacées et les Héliconiées de M. r Richard, Cette dernière tribu serait alors une famille comprenant tous les autres genres à fruits capsulaires et à déhiscence | spi Nous reviendrons sur ce sujet quand nous aurons assez de docu- ments en main pour asseoir cette innovation, en proposant, toutefois, dès aujourd'hui, la famille des Héliconiacées pour les genres Heliconia, Strelitzia et Ravenala, 2. IL LG a 4 # [ M. Paxton (Mag. of Botany, 1837, l. c.), dans sa notice au sujet de cette charmante espèce de Bananier, raconte que M. Bourke Lambert, l'un des vice-présidents de la Société linnéenne, lui communiqua (en juillet 1837) un dessin chinois représentant un Bananier dont la figure pa- raissait identique avec la plante dont il est ici question; ce qui, selon l’auteur, corroborerait l'opinion qui donne à cette plante la Chine pour patrie. Quoi qu’il en soit, en 1829, elle fut envoyée de l’île de France (Magrice) en Angleterre, par Charles Telfair à feu son ami M. Barclay de Burghill, Il y en avait deux individus, que M. Telfair prétendait avoir reçus, deux ou trois ans auparavant, de la Chine :*« C’est une espèce qui, disait-l dans sa lettre, ne s'élève qu’à trois pieds de hauteur et donne du fruit en abon- dance; ce qui en fait une précieuse acquisition pour nos serres chaudes. » De ces deux pieds, lors de la vente de M. Barclay, l’un fut acheté pour M» le duc de Devonshire, l’autre pour le Continent. Il est fâcheux que M. Pax- ton nous laisse ignorer sur quelle partie du Continent a été dirigé ce second individu. Le célèbre jardinier du duc, en publiant cette espèce dans son excellent ouvrage, crut devoir la dédier à son honorable patron et lui en imposer le nom. Cettersubstitution n’a pu être adoptée, parce que, depuis long-temps déjà, on cultivait la plante sous le nom que nous avons dû adopter nous-même. Dans la grande serre chaude du Muséum (dite le Pavillon), le Musa sinensis, cultivé en pleine terre, s'élève à près de 1",949 de hauteur; il drageonne assez abondamment, et forme de belles touffes de deux, trois ou quatre individus réunis. Il se distingue en général de ses congénères par son port trapu, robuste, son facies pourpré obscur. Les feuilles en sont très amples , très fermes, comme membranacées, d’un pourpre obscur en dessus, glaucescentes en dessous, et un peu pulvérulentes ; elles ont environ 1,299 de long sur 0,325 de large. La côte médiane est très forte, très saillante en dessous et canaliculée en dessus ; les ner- vures parallèles sont aussi très marquées. Les spathes florales sont alter- nes et comme opposées, concaves-arrondies, révolutées en-dehors, d’un pourpre violet finement rayé de blanc en dessus, fenestré et d’un bran- marron en dedans. Les fleurs, en deux séries horizontales opposées, sont couleur de paille sale, et deviennent grises, en vieillissant,.au sommet de l'ovaire, où elles persistent long-temps. Les baies sont anguleuses et jau- nissent en mûrissant. « Le régime, dit M. Neumann, chef.des serres chau- des au Muséum, que nous à donné l’un de nos individus , pesait près de 26 kilog. » « Jusqu'ici, de toutes les espèces ou variétés de Musa cultivées dans nos LL D 3 serres ; aucune ne noûs à encore donné de fruits qui approchassent, mé- me par le goût, de ceux qu’on récolte sous les tropiques: Ces fruits, en général, sont d’une saveur herbacée, légèrement sucrée ou fadace. Nous concevons fort bien que la raison principale en est le climat ; tant est-il vrai cependant que, si l’on tentait des essais spéciaux sur cette culture, comme on le fait pour les Ananas, nous sommes persuadé qu'ils seraient suivis de quelque succès. Nous citerons, pour encourager les horticulteurs, l'exemple de M. Neumann, qui, par une habile combinaison de mise en place en automne, à su en obtenir de bons fruits l’année suivante; et ceux de MM. Pelvilain, au château de Meudon, près Paris; de M. Gontier, du faubourg Saint-Jacques , à Paris, qui, s’occupant spécialement de cette culture, commencent à obtenir de bons produits des diverses variétés qu’ils cultivent. Ce dernier horticulteur se loue principalement d’une va- riété à laquelle on a donné le nom de 2 sh plus naine encore que le Bananier de la Chine. Une serre basse, bien close et bien chauffée ; une bonne terre franche, des arfosements abondants, une grande Éeure pour diriger les tra- vaux, tels sont les éléments de la réussite. Nous croyons inutile de faire re- marquer la beauté et eritné de la figure ci-contre, que nous devons à M. Maubert. Lex. 4 | sg on pris PIRE} euh auoemt1000% Rep zu00 ol x CRC # PE shor: m7: w + “8 ji oh + Ja ae sngiosrii y _ bp QUE AUBIÈIE ane Mofaitrirer, do hé 41 pas En dans pu or ad: 104 18k ok tort as! OPUMIN ‘404 ÉRONSHE A4 M .aoonte spl | mob mosieaidlis 100-dftdBete arier. deg à Hope ccm ir M: 1 À I Do minor nine k ain 2aoab dianadlo mn 1e 9.061140 Été nou), -HE CI AMETA TS #1 « nobuiif sx nas. 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Genre dédié par Dickson [ou Barton ? ] à Thomas Nutall, botaniste américain, professeur de botanique à Cambridge [ New England ]. ) CARACTÈRES GÉNÉRIQUES. Calyx 5-fidus, ecalyculatus, persistens; petala hypogyna æqualia, paten- tia, basi connata. Stamina crebra, monadelpha , tubo stamineo unguibus peta- lorum adnato; antheræ oblongo-globosæ, pellatæ, uniloculares. Ovarium superum , 12-loculare. Ovulum unum in quolibet loculo, axi centrali affizum. Stylus 12-fidus , fimbriatus ; stigmata simplicia. Capsula orbiculata , 12-cocca ; coccis monospermis. — Herbæ caulescentes, denudatæ. Folia allerna, palma- tipartita ; laciniis 3-partilis, vel tridentatis. Flores terminales, subcorymboso- racemosi, pedunculati, purpureo-phænicei. CARACTÈRES SPÉCIFIQUES. Planta herbacea, perennis, sempervirens. Caules erecti, teretes, ramost ; villosi, circiter 0,650 in altitud. Folia secundum sedem in formas varias transeuntia; radicalia 5-6-partita, longissime petiolata; segmentis oblongis ; similiter partito-divisis, obtusis, irregulariter subdenticulatis, ex utraque parte pubescentibus , obsolete reticulatis; caulinaria breviter petiolata , stipu- lata, altius numerosiusque in lobos longos lineares divisa. Bracteæ rar, parve, subulatæ , leviter decurvæ. Flores ên spicam terminalem densam dis- positi, pedunculati, pallide rosei. Calyx persistens, villosus, quinque-parti- tus; segmentis æqualibus, ovatis, acutis. Corolla patula; petala distincta, subspathulata, emarginata, aliquando parum denticulata. (Traduit de l’an- glais de PaxToON. ) . Nous publions cette belle espèce de Nuttalie dans l'espoir d'engager nos lecteurs à cultiver ce genre, qui mérite bien la peine qu’on s'en occupe. Jusqu'ici il a été généralement négligé, non que sa culture soit difficile ; mais parce que les espèces qu’on en connaissait ne présentaient pas assez d’attraits, grâce à un traitement irrationnel, pour inspirer le désir de les posséder ou de rivaliser dans leur culture. Comme il y a évidemment là quelque méprise radicale de la part des cultivateurs , nous croyons né- cessaire de donner quelques explications à ce sujet. Après bien des efforts pour découvrir la cause d’un tel abandon, nous croyons avoir pu remonter à sa source probable. En général, on conserve ÿ 2: 3 L7 2 ces plantes en serre tempérée ou sous châssis pendant l'hiver ; et là sou- vent elles sont excilées à une végétalion précoce. Dans cette occurrence , elles demandent absolument qu’on leur continue cette même protection jusqu’à ce que la saison soit très avancée; et à cette époque, lorsque le temps permet de les mettre en place à l'air libre, elles se trouvent telle- ment débiles, qu’elles ne recouvrent jamais leur vigueur naturelle. Or la meilleure manière de les cultiver est de les planter dans une plate- bande élevée, abritée, non humide , dans laquelle on les couvrira légère- ment l’hiver , et de les abandonner à leurs propres forces. Au nord de la Grande-Bretagne, dans la plate-bande du ‘devant d’un conservatoire, et dans un coin favorable, formé par l'angle du bâtiment, un Nuttalia gran- diflora forme, nous a-t-on dit, un large buisson de 1,624 de hauteur, qui se couvre d’une multitude de belles fleurs. La plante sur laquelle nous appelons en ce moment l’attention n’égale, ni sous le rapport de la grandeur, ni sous le rapport de la richesse des fleurs , celles que nous venons de mentionner. Néanmoins elle est entière- ment nouvelle, et son port et ses fleurs sont d’une très grande élégance. Nous ne l’avons vue nulle part aïlleurs quechez MM. Young, d'Epsom, qui lPa- vaient reçue du Jardin botanique de Glasgow, où on la regarde comme ori- ginaire du Texas. Nous croyons qu’elle à fleuri pour la première fois en Angleterre dans l'établissement ci-dessus mentionné, au mois d'août der- nier. Comme c’est une espèce grêle, à feuilles persistantes, elle semblerait demander un traitement différent de celui que nous avons recommandé pour ses congénères. En l’absence de tout document certain sur ses habi- tudes, on l’a naturellement tenue jusqu'ici en serre tempérée, et c’est très probablement à, cette circonstance qu’on doit attribuer la débilité de ses tiges et la pâleur de ses fleurs. Sous ce double rapport, elle est certainement susceptible d'amélioration par une exposition à l’air libre l'été, et surtout en l’y laissant constamment si elle peut l'endurer. On peut la multiplier par éclats du pied, ou par boutures qui demandent de grands soins pour s’enraciner. On en a obtenu aussi quelques graines. Le nom spécifique que nous adoptons fait allusion à la grande ressem- blance des fleurs de cette espèce avec celles de quelques espèces de Malva. (Extrait pu PAXTON'S Mag. of Bot.,'marca 4840.) Nuttalie à fleurs de Mauve. Wudaia naloe flora TV lémond imp. BOUVARDIE BRILLANTE. BOUVARDIA SPLENDENS. Famille des Rubiacées, tribu des Cinchonées. Tétrandrie-Monogynie. (Eryu, Genre dédié par Salisbury en l'honneur de Ch. Bouvard, ancien intendant du Jardin-des Plantes de Paris, CARACTÈRES GÉNÉRIQUES. Bouvardia, SaursB. — Calycis fubo subgloboso, cum ovario connato ; limbi superi, quadripartiti lobis lineari-subulatis, dentibus interdum interjectis. Corolla supera , infundibuliformi-tubulosa , elongata, extus velutino-papil- losa, intus glabra vel barbata, fauce nuda, limbo quadripartito , patente , brevi. Stamina 4; filamenta brevissima vel subnulla , antheræ lineares , inclu- sæ. Ovarium éinferum, vertice subexsertum , biloculare. Ovula in placentis or- bicularibus, dissepimento utrinque insertis plurima ; amphitropa. Stylus fili- formis ; sigma bilamellatum, exsertum. Capsula membranacea , globoso-com- pressa, bilocularis , apice septifrago-bivalvis. Semina plurima , compressa, peltata, imbricata, ala membranacea eineta. Embryo... — Frutices mexica- ni; foliis appositis vel verticillatis ; süipulis angustis , aeutis, petiolis uérinque adnatis , pedunculis ferminalibus , trifloris vel trichotomis, corymbosis. In Endlich. Gen. PI. CARACTÈRES SPÉCIFIQUES. B. splendens, Hookx. — Foliis fernis , ‘raro oppositis, lanceolatis, acumi- natis, utrinque scabris, slipulis laciniato-subulatis; ramis trigonis, subgla- bris ; stylo exserto; Corollæ tubo éntus barbato. Il existe sans doute une grande ressemblance entre cette espèce et le B. triphylla ; mais celle dontils’agit végète plus franchement ; et l'éclat beau- coup plus vif du vermillon de ses fleurs ; ses feuilles plus étroites, plus lancéolées , plus acuminées, plus scabres; ses stipules beaucoup plus lon- gues, son style exsert, semblent justifier la distinction de cette espèce de toute variété de l’autre. M. James Mac Nab recut, en septembre 1838, des Jardins de Chiswick, cette plante, sur la patrie de laquelle il ne put se procurer aucun renseignement. Elle fleurit avec la plus grande facilité, en juillet et août derniers , dans une serre tempérée du jardin de la Société calédonienne d’horticulture. M. Mac Nab essaya bien des fois, mais tou- jours sans succès, de la propager par boutures des rameaux ; mais il y réussit parfaitement en rasant le pied à 0,015 des racines, qu’il couvrait ensuile de manière à ne laisser découvertes que les extrémités des tron- F1, 48 2 cons, qui bientôt se couvraient de jeunes drageons , qu’il séparait. Il ré- pandit, sous le nom que j'adopte ici, beaucoup d'individus obtenus par ce moyen. Nous ne possédons guëre, dans nos cultures, de plantes qui soient comparables pour la beauté à un pied vigoureux de cette espèce revêtu de ses splendides bouquets de fleurs. Elle porte en ce moment des graines qui semblent devoir mürir. Description. — -Arbrisseau garni de rameaux allongés , grêles, diffus, gris, et crevassés en s’aoûtant, trigones dans la jeunesse, presque glabres, colorés supérieurement, verts inférieurement. Stipules subulées, allon- gées , appliquées , accidentellement tronquées. Feuilles ternées , rarement opposées , lancéolées, acuminées , fortement veinées , scabres sur les deux faces ; la supérieure d’un beau vert, l’inférieure pâle. Corymbe terminal formé de trois pédoncules principaux, divisés chacun en deux ou plu- sieurs pédicelles , subdivisés de la même manière. Calice vert, légèrement scabre; tube adhérent ; limbe quadriparti. à segments subulés, divergents vers le sommet, accompagnés chacun à la base d’une dent petite, inter- médiaire (1). Corolle un peu scabre , d’une couleur uniforme de vermillon vif, passant ensuite à une légère teinte de laque; tube d’un diamètre égal dans toute sa longueur, obtusément quadrangulaire, presque cinq fois aussi long que le calice, velu à l'intérieur près de la base; limbe quadriparti, à segments ovales, élalés, subaigus. Étamines À, incluses ; anthères sessiles, fixées par leur milieu à la corolle, aux trois quarts envi- ron de sa hauteur. Pollen jaune. Stigmate bifide , charnu, glanduleux ; lobes oblongs , légèrement divariqués au sommet. Style central, filiforme , glabre, exsert. Ovaire infère, biloculaire, courtement elliptique ou obova- le, comprimé ; placentas larges, centraux; ovules nombreux, imbriqués , ailés circulairement, imitant des écailles concaves. Gramam, in Bot. Mag., feb. 1840. Fig. 4. Corolle ouverte. — Fig. 2. Calice et Pistil. — Fig. 3. Une division du corymbe en fruits, grand. nat. — Fig. 4. Capsule, grossie. (1) Caractère que ne présente aucune des figures de la planche ci-contre, grâce à la négligence , de l'artiste , sans doute. Les, Bouvardie brillante. Zouvardia Sperdens. V. émond émp DAHLIA EN ARBRE, var. à fleurs d’Anémone. DAHLIA. EXCELSA , var. Anemonæflora. Famille des Synanthérées-Astéroïdées”, sous-tribu des Ecliptées. Syngénésie-Superflue. qe ue (Ersw. Genre dédié par Cavendish à Andrew Dahl, botaniste suédois.) CARACTÈRES GÉNÉRIQUES. Capitulum radiatum ; floribus radii ligulatis fæmineis neutrisve, disci tubu- losis 5-dentatis. Involucraum duplex ; externi squamimis foliaceis 1-serialibus cireiter 5, patulis reflexisve; inlerni squamm is 12-16 subbiserialibus, longis, api- ce membranaceis, basi crassiuseulis, et inter se coalitis. Receptaculum planum paleaceum ; paleis membranaceis-oblongis indivisis. Styli rami erecti aut sub- incurvi, crassi, extus piliferi. Antheræ ecaudatæ, appendiceulatæ. Akenium 0b- longo-obovatum , obeompressum , epapposum, apice obsolete bicorne. —Herbæ mexicanæ grandes. Folia opposita , pinnatipartita , rarius bipinnatipartila , segmentis ovatis-aculis, serratis. Radices fasciculatæ, aliis cylindricis, aliis oblongo-tubereulatis. Rami apice elongati, nudi, 1-cephali. Capitula versico- lora , disco nempe luteo, radio purpureo, roseo, albo aut fiavo. CARACTÈRES SPÉCIFIQUES. Suffruticosa excelsa (præ aliis), eaule articulato, nodoso, fistuloso, erecto, firmo, subramoso ; radice simplice, cylindriea, ad collum, tuberculato-infla- ta. Foliis amplissimis , horizontalibus , impari-5-pinnatipartilis ( petiolulis 5-foliolatis) , valide grosseque amplexicaulibus, longe petiolatis; floribus corde anemoneideo; petalis radii lanceolato-ovatis ; plicatis, mucronatis, pallide roseo-violaceis. Florulis intermirlis , tubuloso-ligulatis, apice irregulariter truncatis, basi luteis, demum ut petala coloratis. Le. Nous ne saurions donner de cette plante une description scientifique suffisante, puisque nous n’en connaissons qu’une variété , rendue mons- trueuse par la culture. Il paraît que le type n’en à été introduit en Angle- terre quewers l'an 1836, tandis que la variété (celle dont il est ici question), dite à fleurs d’Anémone, aurait été cultivée dans ce pays dès 1830. Nous ne saurions dire si la plante à subi en Angleterre cette transformation des {leurs mâles et femelles en fleurons neutres el développés, qui en font ce qwon appelle une fleur pleine, ou si elle est venue én cet état de son pays natäl. Nous manquons de documents à cet égard. T. M. 19 2e 2 Ces deux plantes, comme toutes leurs congénéres, dont les espèces + comniencent à devenir assez nombreuses dans nos jardins (nous ne parlons pas ici des myriades de yariétés que la culture a obtenues du Dahlia va- riabilis), sont originaires du Mexique. Notre D. excelsa anemonæflora ( flore pleno) fut envoyé au Muséum de Paris par M. Makoy, cet habile horticulteur de Liége, au printemps de 1839. Il avait alors 0»,217 de hauteur à peine, et fut mis en pleine terre dans la grande-serre chaude, dite Le Pavillon. Huit mois après, sa hauteur dépassait 2,600, et il donnait des fleurs. Il paraît devoir atteindre une très grande taille, car M. Neumann, chef des serres chaudes au Muséum, en a vuen Angleterre un pied qui n’avait pas moins de 4 mètres d'élé- valion, et dont le tronc avait plus de 0w,325 de circonférence. C’est une plante suffrutiqueuse, dont le tronc et les rameaux prennent avec l’âge un aspect subligneux. La tige en est dressée, noueuse, articu- lée, fistuleuse. À chaque nœud s'étendent horizontalement deux feuilles opposées, très amples , longuement pétiolées, cinq fois pennées, dont une pennule terminale. Les pennules sont quinquéfoliolées, pétiolulées ; la ter- minale rarement trifoliolée. Le pétiole commun est robuste, très gros, et embrasse la tige, autour de laquelle son ivsertion forme bourrelet, avec un godet de chaque côté ; il est canaliculé supérieurement; les folioles en som oblongues-elliptiques, acuminées , pétiolellées (1), longues de 0,162 à 0w,217, d’un vert foncé en dessus, pâle en dessous, où la nervure mé- diane est velue. Au point d'insertion des pétiolules sur le pétiole, se voit une large glande velue, marquée en dessous par une rangée de poils circu- laires. Les fleurs sont axillaires et couronnent le sommet de la plante. Les pé_ doncules, cylindriques , fermes, quoique très déliés, ont environ 0,324 à 0w,487 de longueur. Les fleurs sont élégantes, d’un lilas pâle, d’un dia- mètre de plus de 0»,081, et ont leur rayon externe formé d'environ 8 à 10 pétales ovales-lancéolés, mucronés, lisses. Les fleurs du rayon et du disque ont subi une métamorphose semblable : elles sont toutes tubulées , (1) Nous ne hasardons ici ce mot nouveau que parce que nous sentons la nécessité d'éviter en ter- minologie les périphrases qui gênent la brièveté du langage, Ainsi, on appellerait définitivement pé- tiolules les premières ramificalions du pétiole commun, et pétiolelles les ramifications des pétiolules, Ces nouvelles dénominations, selon nous, seraient préférables à celles de pétioles secondaires, ter- tiaires , et éviteraient toute amphibologie, Ainsi encore , noùs aurions pour adjectifs gradués pétiolé , pétiolulé, pétiolellé. Quant aux divisions quaternaires et quintenaires du pétiole, qui au reste ne se voient pas communément, on pourrait placer dè, tri, etc., devant pétiolelle, pétiolellé; pour exprimer ces ramifications extrêmes. Ex. : Une foliole dipétiolellée serait donc une foliole portéespar Ja quatrième division du pétiole, comme on le voit dans la feuille de l'Epimedium alpinum, etc. LA 9 groupées en cœur d'Anémone et découpées ou tronquées, irrégulièrement au sommet. é C’est, en somme, une belle plante, fort distincte de ses congénères, et digne de figurer en pleine terre dans un vaste Conservatoire, mais que ne sauraient cultiver les amateurs qui n’auraient pas de telles serres à leur disposition. Elle se multiplie aisément de boutures prises sur les jeunes pousses, et se plaît dans un sol riche et profond, composé de terre fran- che et de terre de bruyères par moitiés égales, aussi bien que de terre de “bruyères pure. Len, gui aus Bb.19 ire mms nie) ou on en iii no aininimsllud Dh prince pete “asp zicu LL ON &. sb yr0) suioly nù raigit sb Sngit v mi pa kg gi f'a tip ein]pon#.e0l, vie Ponnpl ask soeiiq asso oh loue oilqiivn:se ot sise db. 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Quoique arrivées en mauvais état, on pouvait encore re- connaître qu’elles étaient très grosses. Leur semis a fourni un nombre considérable de variétés , dont plusieurs se rapprochent de celles déjà connues et cultivées. Elles diffèrent entre elles non seulement par leur forme ovoïde , oblongue ou sphérique, mais encore par leur couleur verte, jaune, rouge ou brune; par leur peau glabre ou velue, par leur chair plus ou moins ferme, par leur saveur acide ou sucrée , fade ou parfu- mée, etc. ILen est plusieurs qui méritent d’être conservées. J'ai donné à la plus remarquable le nom du jardinier en chef du Jardin botanique de Lyon, M. Hamon, horticulteur aussi distingué par son savoir que par sa modestie. GROSEILLER HAMON. — Cet arbrisseau forme une touffe dressée, à rameaux peu arqués et rapprochés. Le bois est très épineux; les fruits sont très gros , oblongs , glabres, d’un vert grisâtre uniforme. Ils müris- sent vers la fin de juin. Cette groseille a quelques rapports avec celle dé- signée par les Anglais sous le nom de Roann Lion's. Elle est plus grosse, et d’une saveur tout à fait différente, mais aussi agréable. © M. Nérard aîné, jardinier-fleuriste et pépiniériste, faubourg de Vaize, a fait aussi quelques semis de Groseillers épineux. Les variétés obtenues sont moins nombreuses peut-être, mais les fruits sont généralement plus gros. Cela tient sans doute à la nature du sol, frais, substantiel et léger, tandis qu’au Jardin botanique , les Groseillers sont plantés sur un talus graveleux et sec. Deux variétés sont remarquables : l’une donne un fruit un peu plus volumineux que celui du G. Hamon, mais lui ressemble telle- ment d’ailleurs, que je la crois identique; l’autre est celle à laquelle j'ai donné le nom de M. Nérard. GROSEILLER NÉRARD. — Arbrisseau peu élevé, à rameaux étalés ou très peu arqués. Les épines, assez fortes et nombreuses sur les tiges de * l’année, tombent fréquemment, de telle sorte que souvent le vieux bois n’en a pas. Les feuilles sont un peu moins allongées et d’un vert plus ») FA À 50 2 foncé que celles du G. Hamon. Les fruits, supportés par des pédoncules courts, sont très gros, à peu près sphériques, glabres, d’un vert jaunâtre marqué de taches rouges. Ils mûrissent dans les premiers jours de juil- let. Pour la forme, ce fruit se rapproche de la Grosse-ronde et du Rochwoë ; maïs il est plus gros, d’une couleur et d’une saveur différentes. Sa peau est fine, ce qui donne plus de transparence à cette groseille. HÉxOoN. BIGARREAU DE JABOULET. Il y à cinquante ans environ que M. Jaboulet , propriétaire et pépinié- riste à Oulins (Rhône), trouva dans sa vigne un jeune cerisier venu de sé- mence. Le port, le bois, la feuille de ce petit arbre, annoncçaient une belle variété ; on le conserva, et, peu d'années après, les cerises qu’il produisit justifièrent les espérances qu’il avait données. M. Jaboulet jouissait tran- quillement de son arbre, sans le faire connaître et sans y attacher d’im- portance, lorsqu'un heureux hasard appela l'attention sur cette découverte. Son fils, qui allait à l’école, emporta quelques cerises pour son goûter. Ses camarades en parlèrent à leurs parents , et plusieurs d’entre eux vou- lurent voir ces fruits que l’on disait si beaux , alors que l’on avait à peine quelques petites cerises hâtives de mai. L'enfant fut questionné : il leur apprit que son père possédait un gros arbre qui donnait ces bigarreaux. Dès ce moment, chacun voulut avoir le cerisier de Jaboulet, qui reçut plus tard les noms de Bigarreau d’Oulins, Bigarreau de Mai, Bigarreau de J'aboulet. _ Cet. arbre pousse vigoureusement et charge beaucoup : le bois en est gros; les rameaux sont forts et allongés, peu nombreux et parfois ‘dicho- tomes. Les bourgeons , soit à bois, soit à fruit, sont courts et assez gros ; l'écorce en est d’ün brun clair, cendrée par places. Les feuilles sont grandes, pendantes, lancéolées-ovales, dentées en scie, d’un beau vert foncé et comme vernies en dessus. Presque (oujours, lorsque le fruit est mûr, les feuilles sont pliées sur leurs bords et semblent à demi fa- nées. Le pétiole est gros, canaliculé, arqué, allongé, un peu velu , et rou- geâtre sur le nouveau bois. Il porte deux ou trois glandes à son sommet, près du limbe, et deux stipules laciniées et caduqués à sa base. Les flears, assez grandes, apparaissent vers la fin de mars, ét sont disposées en 9 bouquets nombreux. Il leur succède un gros fruit arrondi, bossué , bril- lant, divisé par une rainure peu profonde, de couleur rouge, qui mürit vers la fin de mai. La chair en est aqueuse, douce et sucrée, mais assez molle. Le noyau est ovoïde. L'époque de la maturité et le peu de fermeté de la chair rapprochent un peu ce fruit des guignes , tandis que le port de l'arbre , la grandeur des feuilles, la forme et la grosseur des fruits, prouvent évidemment qu’il ap- partient à la section des Bigarreautiers. Rozier signala, en 1785, une espèce de guignes ( Cerisier hätif) répan- due dans les environs de Lyon, et qui se rapprochait des bigarreaux : c'est la cerise hâtive de mai, qui était communément cultivée dans le Lyonnais, et que le Bigarreau de Jaboulet a remplacée presque partout, parce qu’il est aussi précoce, plus gros, plus beau, de meilleur goût, et qu’il prend moins vite des vers. Le Bigarreau hâtif, anciennement connu, est plus petit, moins coloré. Sa chair est blanche, ferme, comme cassante; enfin il ne müûrit qu’une quinzaine de jours après le Bigarreau de Jaboulet. Cette variété est maintenant très répandue dans le département du Rhô- ne et dans les départements voisins. On en trouve de beaux pieds chez presque tous les pépiniéristes, notamment chez MM. Nérard aîné, à Vaize; Poizat, à Villeurbane; Luizet, à Ecully. HÉéxon. band svt e04p" ri obéssne 1058 H set oS Se ou tofs dE Big da srrfitéte sers 48 EU; 14 ds sub Destidid 160 de Mado: & réte) db Adalléir | e- rh Es MORTE roche Lapierre MARNE sbtquet ei MM dirdarét 9 Bad af 35 tirer al 6h RE: 4 és TR à jee EU ” #5p #ib et deg satf Fri td io “4 qe: …… ceb dnév 014 «aitu 26h tusenorg 6l 15 pre < oi) maitasomegié est noie ff 19164 | cut tee) y afp ob aadtrer ur COTE wo ,cientgie isof | Meg D tiedocrquer 8e ip 19. ,n0%1 5b enorivas sol snef'aut 0 airt sovüluo inombayeumes lof iypcino sh ssibil sait af end en. bere eupairi4 ébontqers s 1swodet sb shsrmgif af-oup Je #ientor Ï EN + #5 Abog uoflieis où ,upsd ault ,201% aug , 5909810 taaus' 128 lip og ET es 26b iv enion ba up 14 rire éoloo emiont aiogaulq its, crues Junmounions A érigée 7 Oopiinber ol niloe s obipaen sims ormns odaaeld tes isee 12e MONUE. 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Kourkoum, nomarabe de quelques unes des espèces de ce genre. ) Famille des Zingibéracées( Scitaminées ), tribu des Zingibérées. Monandrie-Monogynie. CARACTÈRES GÉNÉRIQUES. Curcuma L. — Calyx twbulosus , tridentatus. Corollæ tubus sursum dilatatus, limbi laciniæ exteriores interioribus lateralibus conformes ; labellum majus , patens. Filamentum petaloïdeo-dilatatum, earinatum , apice trilobum, lobo intermedio anthera bicalcarata-terminato. Ovarium inferum , triloculare. Ovula in loculorum angulo centrali plurima, horizontaha, anatropa. Stylus filiformis ; stigma capitatum. Capsula trilocularis , loculicido-trivalvis. Semi- na plurima , arillata. — Merbæ in India orientali tropica indigenæ , acau- les , radicibus palmato-tuberosis perennantes, foliis herbaceis ; petiolis vagë- nantibus , bifariis ; scapo simplici, laterali vel centrali ; spica simplici erec- ta, comosa, inferne bracteis saccatis subimbricata ; floribus flavescentibus (seu purpurascentibus) intra quamwvis bracteam ternis quinisve approximatis, bracteolatis. CARACTÈRES SPÉCIFIQUES. C. roscoeana, War. — Herbacea , perennis ; scapus erectus, cylindricus.Fo- lia longe petiolata, ampla, ovata, acuminata, subparallele multinervia, ad marginem parum undulata ; petiolis canaliculatis , basi vaginantibus. Flores, in seriem ascendentem, spathis amplis , patentibus, undulatis ; obtusis cir- eumdati. Corolla aœurea , fugax, bipartita; labello amplissimo , rotundato, super spatham expanso; labio superiore suberecto, subconcavo , ad margi- nem dentatissimo. En 1837, MM. Loddiges reçurent quelques pieds de cette belle plante, que leur envoya le docteur Wallich, directeur du Jardin botanique de Calcutta. Elle croît dans diverses parties du Népaul, et M. Wallich l’a dé- diée à M. Roscoë, auteur d’un bel ouvrage iconographique.sur les Scita- minées, famille dans un des genres de laquelle elle doit être placée (Cur- cuma). Elle fleurit en perfection dans les serres de Hackney pendant lau- tomne de 1838 , ainsi qu’en 1839 chez MM. Rollison, de Tooting, qui les firent venir de la même contrée. C’est dans les serres de ces messieurs, et dans le mois d'août, que fut fait le dessin ci-joint. Depuis cette époque jusqu’à la fin de décembre, les spathes qui contiennent les fleurs , et qui sont les parties les plus remarquables de l’inflorescence de cette plante, conservèrent toute leur belle couleur sans altération. TI, 50 k 2 Quelque simple que soit la culture de cette plante, il est cependant une Circonstance digne d'attention, si on désire ne pas en affaiblir le mé- rite : c’est le degré de lumière solaire qui lui est nécessaire pour pro- duire tout l'éclat de ses couleurs naturelles. Placée dans un endroit trop sombre, linflorescence de la plante se développe faiblement ; ses spathes revêtent une nuance pâle et décolorée, bien différente de cette riche écar- late dont les a douées la nature. Le sol qui paraît le mieux lui convenir est un composé de terre’ franche et de sable. IL faut la rempoter vers la fin de mars, en ayant bien soin de faciliter l'écoulement de l’eau; la placer en serre chaude humide et l’arroser copieusement jusqu’à l’'appa- “rition des fleurs. Lorsqu'elle est en végétation, elle demande une posi- tion sèche et aérée, en raison de ce que ses fleurs et son épi floral, dans un air trop humide, sont sujets à se couvrir de moisissures auxquelles donnent naissance la saison tardive dans laquelle elles se développent. Cette circonstance d’une floraison tardive ajoute encore à la valeur de la plante. Elle se multiplie facilement des jeunes turions qu’elle donne à chaque saison. PAXTON'S Mag. of Bot., fév. 1840. Cette jolie plante vient de fleurir au Muséum de Paris, où elle a égale- ment été envoyée de Calcutta par M. Wallich; mais son inflorescence est loin d’être la même, quant aux dimensions de l’épi en longueur, au nombre des fleurs , et surtout à la nuance des spathes. Dans l'individu que nous avons examiné, l’épi floral à près de 0,217 de longueur; les fleurs sont d’un jaune pâle et les spathes d’une teinte de clairet (vin de Bordeaux). Doit-il, comme le fait entendre M. Paxton, dans les conseils qu’il donne pour sa culture, ce faible coloris à la situation ombragée où il fut élevé ? C'est ce que nous ne saurions dire, car le dessin de M. Wallich ( PL. as. rar. ) et celui du Floricultural Cabinet représentent tous deux cette plante avec des couleurs extrêmement pâles , et le premier néanmoins a dû être fait sur nature dans le pays. Nous penchons à croire que la plante de M. Paxton, si, comme nous n’en doutons pas, le dessin en est exact, est une variété distincte du C. Roscoeana, et beaucoup plus richement colo- rée que le type. Len. , , ) Cureuma de Roscoc, Curcama foscocana TRADESCANTIE A ARTICLES RENFLÉS. TRADESCANTIA TUMIDA. (Erxw. Genre dédié par Linné à John Tradescant, l’un des premiers collectionneurs d'histoire naturelle, et jardinier de Charles Ier, roi d'Angleterre.) Famille des Commélinacées. Hexandrie-Monogynie. CARACTÈRES GÉNÉRIQUES. Perigonii exterioris foliola 3, calycina, persistentia, demum conniventia ; in- teriora 3, petaloidea , sessilia , persistentia. Stamina 6; filamenta hbarbata vel rarius glabra, apice in connectivum dilatata ; antheræ loculis parallelis, con- nectivum marginantibus, omnes fertiles. Ovarium triloculare , loculis multi- ovulatis. Stylus filiformis, glaber ; stigma obtusum , trigonum , vel suborbicu- lato-dilatatum , obsolete trilobum. Capsula bi-tri-locularis, loculicido-trival- vis; valvis medio-septiferis. Semina pauca , subquadrato , peltata. — Herbæ in America tropica et boreali calidiore obviæ, in Asia tropica et Africa australi extratropica rariores, habitu Commelinæ ; floribus terminalibus vel axillaribus, umbellatis vel racemosis, nudis vel involucratis. Ephemerum , Tourxer. CARACTÈRES SPÉCIFIQUES. T. tumida, Linz. — Caulis erecti, pilosi, internodiis tumidis ; foliis véx vaginatis, oblongis, revolutis, convexis, margine et infra pilosis; umbellis ses- silibus, axillaribus et terminalibus multifloribus; sepalis pilosis ; petalis ova- lis, concavis , mox convexis. LINDL. Bot. Reg. Plante herbacée, vivace, presque rustique, obtenue de graines dans le jardin de la Société d’horticulture, où le dessin ci-contre a été fait en sep- tembre 1839. Pendant leur jeunesse, ses feuilles sont pourprées en dessous ; mais cette couleur se passe ensuite, et elles deviennent d’un vert foncé. Leur direction particulière ( roulées en dessous), les articulations renflées de la tige par lesquelles elles sont séparées, donnent à cette espèce un aspect tout spé- cial, et paraissent la distinguer du T. humboldtiana, avec lequel, sans ces particularités , elle offrirait beaucoup d’analogie, en tant qu'on peut s’en rapporter à la description de cette dernière. Elle demande la serre tempérée, et est d’une culture fort aisée, ayant les mêmes habitudes que l'espèce commune qu’on cultive dans tous les jardins. Elle végète vigoureusement, plantée dans une terre franche et sa- blonneuse, mais est très sujette à souffrir d’un excès d'humidité pendant l'hiver. Comme toutes ses congénères, on la multiplie aisément soit de boutures ou de marcottes , soit de graines. Bor. REG., t. 42, juillet 1840. T. IL 51 ve LES s a + LS IR AU ve v} 1 j' ER Dendinr eue BAIOITITA A mt .. ù . | 4 - 1 De duéfeip tb ant Jinavesbarr atol & danil 15q sta sas à Len de ie. 0 non) ob obotbrte) do , sllonrtaes = age aa sbostifèuntmo sab sis “IAUMMÈNAS) AMARÂTOAMAN Mare oiéiaesg prisyghus 8 cloilol airoiratxe ftiogitst nn :8 caimme .uAmatieue , oilrsson , nobiolpieg Conf | 7 my tilunot misdiur : minalit ensitsonmes 46 soit ,wréoke rent (4 * lun aitu crtobmolre mutisvrO sshitrs) soso , alien manitonit: 3 Vars .cunogie cenventda amy :‘mênig ere aufqré Aholure 4 à dattes drenlusok-ie-18 huge) suudolitt sstoule , mutotih-ctoi not — His, atorchouplus | nosine . saine aitu alu atelier je , no de cobqert pis nt miss svatbilon Most do sstqo vain | Le adilbainetr sndiroll ; nilsmero) midof soeurs series À | Atinroaubogei Leu débisn iso lee siivllsdens editb lien | AnavoT , mtémiq . | :ÉAIQUUOANS ANATIAGAN | je üflot Li aiibomistat ,vteffq , Moss ailméD — .ra00] cabier Fr +. tas 2ifodurrs utradfs or te anigrone siemens Minis signés conigné | ee -nao ailetsq : nirolta ailaqgue sandrine eudiinnires 23 asdiresllign 1 “Asus moe , dissstès çt [h EL vf RUN LUS D oÙ aneb asciorg ob suantdo .aupiaurr oupaorg .osevir .shondisut oteft : 40e 9 Jiat db à stao9-i0 nisztb sl do coul vod’ wéiso8 si sb mibral :4 | .e88t crièiet 2 alles aigtn :enoeæsb no asie nos asltiusl 2e ,ouesauel suof bre : Le) toiostib we) Sono rov auf nanasivebaollé 19 ,stivaes oaneg où usisäl à < Fr nepegit al oh abfns: anoitéfustite 1 :(auoeanb ne e56lu0t ). siluoiheg © LUN | ads Huroi hoqee au sig ses $ menuob ,ssènsqhe 1008 aile eine laupol ouvs onniblodians .E dti 1awquitaib s1 1noaaie18q LL qe ‘ tuoq “0'Hp ne) no (1) Cactearum Gen, nov. Spec.que nov, 1839, Paris, chez Cousin, T,.IL 56 . x 2 (pl. I), on est tenté de penser ou qu’il y a là deux espèces distinctes ; ou que l’une des deux figures est vicieuse : soit qu'ici l'artiste ait exagéré les dimensions de la plante qu’il représentait, soit que là il ait dessiné d’après un individu maladif et rabougri. Sans prétendre accuser d’inexactitude le dessin des auteurs des Figures de Cactées en fleurs, nous devons affirmer que notre figure est d’une ressemblance parfaite, sans aucune exagération , soit dans les dimensions de la plante, soit dans celles des fleurs, et qu'en- fin, dessinée d’après le vivant, sous les yeux de M. de Monville, elle a été encore contrôlée par nous-même, d’après l'individu en fleurs dé la collection de cet honorable amateur. Nous devons dire en même temps que deux individus de la même espèce, dont l’un au Muséum et l’autre chez MM. Cels, qui ont fleuri cette année (1840), tenaient le milieu, quant aux dimensions des fleurs, entre notre figure ct celle de MM. Otto et Pfeiffer. '. De ces faits contradictoires, et malgré les différences spécifiques légères dont nous parlerons plus bas, nous conclurons avec M. de Monville que l'in- dividu que nous représentons ci-contre est une variété distincte de celui de ces Messieurs, plus grande, plus robuste dans toutes ses parlies, et nous ne sommes pas éloigné de penser que ces avantages relatifs puissent être attri- bués à l'excellent mode de culture qu’a adopté pour cette famille de plantes M. de Monville, dans les serres duquel les Cactées végètent avec une luxu- riance el une vigueur que nous n’avons vues que chéz lui. Enfin , un fail qui sert à lever tous les doutes que l’on pourrait élever sur l'identité de notre plante, c’est que l'amateur de qui M. de Monville la tient, M. Eyriès, du Havre, l'avait reçue, immédiatement et sous le nom indiqué, de M. Leh- mann, de Hambourg, botaniste qui le premier, comme on sait, a nommé et décrit cette espèce. Nous n’hésitons pas non plus à rapporter en synony- mie à notre plante celle figurée par M. Hooker dans le Botanical Magazine (t. 3558), sous le nom d’E. mammillarioides , et qui n’en paraît être qu’un individu contrefait. L'Echinocactus centeterius, & mdjor, est une plante vigoureuse, d’une forme subglobuleuse, légèrement ombiliquée au sommet, d’un vert gaï, un peu cendré, et qui ne paraît pas devoir se ramifier naturellement. Elle se compose de tubercules obconiques , très larges à la base, atténués en un sommet oblique, terminé par une aréole obovale, formée d’un tomentüm court, blanchâtre, d’où sortent 10 à 14 aiguillons courts, très robustes, fortement subulés , courbes, à pointe relevée vers le sommet dela plante, d’un gris-roux, passant au noir vers l'extrémité ; 8-10 sont extérieurs, bifa- riés, plus courts, moins robustes; 4 intérieurs , décussatifs ; le plus souvent 1 ou 2, plus rarement 3, d'autant plus robustes que le nombre en est 3 moindre; tous fortement courbés vers le sommet de la plante, et souvent comme mouchetés de gris et de roux. Fleurs très belles , très amples, por- tées sur un tube ovairien assez court, muni de squammes peu nombreuses, couvrant dans les aisselles un petit tomentum blanc, assez large, et passant à l’état pétaloïde pour former un périanthe évasé , composé de divisions bisé- riées , linéaires-lancéolées, mucronées, entières, d’un pourpre-cramoisi au milieu , très foncé à la base, pâlissant, vers le sommet et les bords, en une couleur de pelure d’oignon (jaune-rougeâtre très pâle) ; toutes satinées, d’une très grande ténuité et d’un viféclat. Étamines réunies en capitule au- tour du style, à filets d’un vert pâle, tournés un peu en spirale, à anthè- res jaunes. Style dépassant les étamines et égalant en longueur les divisions périanthoïdes, à 6 ou rayons étalés en étoile, et colorés comme les filets staminaux. Le tube devient une baie squammeuse, verte ou teinte d’un rougeâtre pâle du côté de la lumière, renfermant dans une pulpe blanche, très peu abondante, de nombreuses graines noires, digitaliformes, qui s’en échap- pent par une déchirure irrégulière. Il importe maintenant de signaler certaines différences légères que pré- sentent les individus décrits contradictoirement par MM. Pfeiffer et Otto, et comparés avec le nôtre. M. Pfeiffer, dans son Enumeratio diagnostica Cactea- rum, dit les étamines blanches ; elles sont vertes dans notre plante, et, dans ouvrage publié conjointement avec M. Otto, il est dit qu’elles sont roses. Selon l’'Enumeratio, le style a 6 rayons; dans le second ouvrage, ilen a de 6 à 12. Ces différences , comme on peut voir, n’offrent pas assez d’impor- tance pour faire regarder notre plante comme une espèce distincie de celle de M. Lehmann; aussi la décrivons-nous seulement comme une variété de la sienne, mais beaucoup plus belle sous tous les rapports. DIMENSIONS. Hauteur de la plante décrite, 0,12; diamètre, 0,11; hauteur d’un tu- bercule, 0,027; largeur, 0,018 ; longueur des aiguillons du centre, 0,015 à 0,018; diamètre , 0,"001, 0,001 et demi; de l'extérieur, 0,012 à 0w,014; hauteur du tube, 0w,018; hauteur de la fleur, 0",05 et demi; diamètre, 0,07 à 0,08 ; largeur d’un pétale, 0*,005. Len. Oiré y 61 85 saines des mr Fu5me)ro ivissalen : Mo s1) eNed 2ôn ei 2101 ob fo aire 56 anna mor se sur pe Bin, 000 sbenf nahioro dns ti US) Le or Dal ego) Joe ro eslseeté 20! ennthitienbo = leivils & besvd odhasirc au 101108 104 SO HE Usb 2 ré ble 0 ur b Leslie non eslolonitetiniElebis Sn M EbrbiPesl 39 Binritroë fat ane oend st 8 net vb), élue | Sub s (518q° dt Suoguor- saét) d0uÿlo D viplsg ob “réluon 4 Saint as ain t Jelab li HD 19 bte obiter 4918 4 ‘4 | BE életiqe #5 og ti 2n160) BEA T au'B els!it 4 Core uf aüor & 16 anl'rbsranol no nelent 5 onicinty eo Mesesqht SA ADAM 51 HE Suiimon! rrofod à ÉACIOCECE ar rh #0 ô 5 eobioditehbtg aux RE AN LAENTE FOUR HOUSE, rm de xvéitiouste + ‘éébguor an'b ossisr vo elov e PéHOUNMANPE ciel on miss odus oX- , nude (édonellodgleg so-etsh Hentior Sidi E foi 06 told | mA CE À reel: onteittétont D, estioft "isrs wésbdiiées où ,shisbhogds ] dite dome r + otre César Dee HOT "4 | ch op enténbl aosns1SMiD sénitriss oise sh rétnotioes sosie 4 ù D ONO Jon islE MM 28q tngmiontoiibertos 98h eubivibni titine | | Mpéiss iohiiionih oi mio eo wist EM Le | Vent Go ontelq tro erisb as non bi! tston did soit a HE sg | Paseor no els "ep 19 19 oh .M'o5vis snémoiaidi 6 Sr MEN É: tens 1t,samvéo brosse sf ei ; Leno yet à e fur 8 ot Th dbe À . oqeai D socas aëq Inovfo' is «rot eq 00 Smimcs , onu CES Vols" ojoitieil evéqes 6m bmiico dinelty ouon 18e st Érdd ep bob dr since soméolubé son-stovhedb diet ‘aie ni à C1 GÉCEN exLie 25 ranéque cl sole os s1Isd burki nes eisat ,stibiéié sf. 4 née dnotse néon we fat sicat Afagéiué 10 D RANT « F ANT OROIeRSG , Ci GUN PE partit ete .. Li | A >. 10 Dokre sitait ; tr ,oubmeib; CP,"0 old onalèp srobrala) D PN Cou. uà enollivgis 2h sono : 810,0. 1y9gm) : FS0iwO «Sfyansd ' 2 - ,.8104"0) rypisèro Lob-gimob do 100,20 :100w,9, onlomaih-1610,:0 ÉO re 16 ë0, #0. sols sh 1m9ImE : : RQ. 0 : dit wh 1H9uNÉ ; RO, a) À sr We, berges D TA pl ; lobbies - SM : 2 MALOPE A FEUILLES TRIFIDES. MALOPE TRIFIDA. Erxm. Malope : nom, chez les anciens, d’une sorte de Mauve cultivée (4). Famille des Malvacées, type de la tribu des Malopées. Monadelphie-Polyandrie. CARACTÈRES GÉNÉRIQUES. Tnvolucelli #iphylli foliola cordata. Calyx quinquefidus, laciniis æstivatione valvatis. Corollæ petala 5, hypogyna, obovato-oblonga, subtruncata, unguibus ämotubo stamineo adnata, æstivatione convolutiva. Tubus stamineus bas for- nicata , dilatata, ovaria obtegens, superne filamenta plurima , filifornuia ex- serens; antheræ reniformes, bivalves. Ovaria plurima, unilocularia, supra re- ceptaculum subglobosum capitata-congesta. Ovulum uwnicum , suturæ ventrali insertum, adscendens. Stylus in receptaculo terminalis, apice multifidus ; stigmata minutissime capitellata. Carpidia plurima, congesta, indehiscentia, monosperma, calyce inclusa. Semen. — Herbæ mediterraneæ, annuæ ; foliis alternis, petiolatis, ovatis, integris vel trifidis ; stipulis lateralibus geminis ; pedunculis axillaribus solitariis | unifloris, petiolo longioribus, floribus purpu- rascentibus vel albis. In Envz. Gen. PI. ‘CARACTÈRES SPÉCIFIQUES. M. trifida , Cav. (Diss. 2, p. 85, t. 27). Foliis trénerviis, trifidis, late den- tatis, glabris; lobis acuminatis ; pedunculis axillaribus 1-floribus. Involucri segmentis ut basi connatis, distincte venosis, marginibus reflexis (ephippioi- dibus) , apice sursum recurvato. Floribus amplis ; petalis unguiculatis, basi villosis, limbo margine leviter crenulato, purpureo -roseis, striis densio- ribus venatis. Len. “En publiant dans ce recueil la figure et la description d’une plante äussi généralement connue dans les jardins parisiens que la Malope à feuil- les trifides, notre but a été de signaler cette superbe Malvacée annuelle aux amateurs des départements comme plus propre que toute autre plante à orñer leurs parterres pendant la plus grande partie de la belle saison. Elle paraît en effet, d’après nos correspondances, y être encore peu répandue. Nous espérons donc qu’on ne nous saura pas mauvais gré de ressusciter "() Nous ne savons d’après quelle autorité Sweet et Loudon (Hort, Brit.) font dériver ce mot de utdés, qu'ils traduisent par tender, tendre, délicat, tandis qu'il signifie velu. Leur étymologie est évi- “demment fausse, et Linné, auteur du genre, a certes prétendu exhumer l'antique appellation que pous avons citée, Voyez Philos, Bot,, 241. T. IL. 58 2 pour ainsi dire, dans l'intérêt général, cette ancienne plante, qui depuis quelques années seulement s’est montrée assez communément dans les jardins de la capitale. La Malope à feuilles trifides, indigène de l'Afrique septentrionale (Bar- barie ) et du sud de la péninsule ibérique, a d’abord été introduite au Mu- séum d'Histoire naturelle, vers la fin du siècle dernier ou plutôt au com- mencement du dix-neuvième, de graines rapportées, à ce que nous présu- mons, par feu M. Desfontaines, lors de son voyage dans les états barba- resques, ou plutôt de graines envoyées par Cavanilles, et recueillies en Portugal, ainsi qu’aux environs de Carmo, en Andalousie, contrées dans lesquelles on trouve également cette plante, croissant assez communément dans les prés. Vers 1808, M. H.-B. Ker en reçut des graines venant de France, et la propagea ainsi en Angleterre, d’où elle paraît nous être reve- nue vers 1836. Dans nos jardins, cette Malope s'élève de 0,395 à 0w,487 de hauteur. Elle se divise, dès la base, en plusieurs tiges étalées , puis ascendantes , à ra- meaux peu nombreux, diffus, légèrement anguleux et sillonnés, ondu- leux, un peu velus, qui se garnissent de feuilles trifides ou légèrement trilobées ; quelques unes, et principalement vers le sommet, entières ou presque entières, ovales-cordiformes, obtuses ou aiguës, inégalement échancrées ; toutes bordées de dents obtuses -arrondies , d’un vert foncé, glabres sur les deux faces, et marquées d'innombrables points très fins. Ces feuilles , variant beaucoup de forme et de dimension , sont portées sur d'assez longs pétioles canaliculés supérieurement, arrondis en dessous , revêtus de quelques poils assez rudes ou légèrement renflés, teints de pourpre, accompagnés à la base de stipules linéaires-oblongues, pourpres à la base, bordées de petites dents et terminées par d’assez longs poils raides. Pédoncules axillaires, solitaires, uniflores, légèrement anguleux-sil- lonnés, raides, un peu velus, rougeâtres. Involucre composé de 3 seg- ments unis à la base, amples, cordiformes-aigus, très distinctement veinés, à bords dirigés en dessous (éphippioïdes) , recourbés au sommet et revêlus de poils blancs divariqués. Calice profondément 6-parti, à lacinies longue- ment ovales-lancéolées , carénées, à bords et à dos (carène) velus comme les segments de l'involucre. Pétales 5, onguiculés, à onglets bilobés-auri- culiformes à la base, à limbe ample, tronqué, légèrement ondulé-crénelé sur les bords, d’un beau rose pourpré, veiné de pourpre plus foncé. Etamines nombreuses , disposées en une colonne monadelphe, d’un bleu violacé à la base, à filaments distincts au sommet, lisses, pourpres; pol- len d'un brun pourpré. Styles nombreux, lisses, connés à la base; à C4 9 stigmates pourpres, divariqués. Carpelles nombreux, monospermes, ré- unis en un capitule serré, rappelant à l’idée la forme d’une framboise. Pour jouir complètement de tous les avantages que procure la culture raisonnée de cette superbe Malvacée, il faut en semer de bonne heure, au printemps , les graines sur couche tiède et sous cloche, de manière à repiquer en place aussitôt que les gelées ne sont plus à craindre. Elle s’accommode volontiers d’un sol riche et bien amendé, et demande des ar- rosements fréquents. Ses fleurs, de plus de 0,054 de diamètre, durent jusqu’aux premières gelées, et sont d’une couleur si riche, que le pinceau ne saurait en repro- duire l'éclat. LE. "Dm 000 — TU ALL à Fr [EC a ‘ C3 ÿ y R. AT j Las) +4 RTS < 4 " #4 "2 = < *« | + _. D ation: ste Ml saptiarih 214404 RE io sus br: snoh ch sbbTE #10 qe moe sluliges au aoielty RE. ñ Da onpS0T 20 se MISTS el anot 0h tMonrsélqos tivof 804 € re 4 ! 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Genre dédié par Lindley à W. Cattley, amäteur de botanique. Famille des Orchidacées , $ des Epidendrées. Gynandrie-Monandrie. CARACTÈRES GÉNÉRIQUES,. Catlleya, Linpz. — Perigonii foliola exteriora membranacea v. carnosa, pa- tentia, æqualia ; interiora sæpius majora. Labellum cum gynostemate articu- latum , cucullatum , integrum v. trilobum , columnam involvens ; gynostema clavatum , elongatum , semi-teres, marginatum. Anthera quadrilocularis, carnosa ; septorum marginibus membranaceis. Pollinia 4; caudiculis totidem réplicatis.— Herbæ americanæ , tropicæ , epiphytæ , pseudo-bulbiferæ ; foliis solitariis geminisve, coriaceis ; floribus terminalibus ,magnis, speciosis , sœ- pe e spatha magna erumpentibus. — In Exouicn. Gen. PL., 1380, SYNONYMIE. _ ? Maelenia, Duu. mn ! : CARACTÈRES SPÉCIFIQUES. C. concolôr. — Rhizomate compresso, subanguloso; squammis membrana- ceis, spathiformibus , longissimis. Foliis subdichotomis , coriaceis, oblongis obtusisque. Perianthium purpureo-violaceum , pallidum ; sepalis subcarnosis, lanceolatis undulatisque ; lateralibus falcatis , approximatis. Petalis ad mar- gines flexuosis. Labelli oblongo-lanceolati, \obo intermedio patente, flexuosis- simo , emarginato, pallidiore , basi flavicante ; lateralibus erectis, acutis, reflexis. — Nos. Le rhizôme de cette belle Cattleye a environ 0®,650 ; le pseudobulbe qui le produit est très petit; il est ordinairement cylindrique et quelquefois anguleux et cannelé; ses articulations sont étroitement enveloppées par des écailles membraneuses, aiguës, blanchâtres ou plutôt d’un vert argen- tin ; les feuilles, au nombre de deux et opposées , sont demi-engainantes à leur base, oblongues, obtuses, carénées, coriaces, lisses, d’un vert jau- nâtre, longues de 0",162 et larges de 0,041 ; elles accompagnent une ham- pe cylindrique, verte, de la grosseur d’une plume d’oie et de la longueur des feuilles; sa base est enveloppée d’une spathe monophylle, lancéolée et brunâtre. Cette hampe porte deux belles fleurs dont le périanthea 0,081 d’étendue, et présente une nuance assez uniforme du lilas le plus pur. Les T. IL 59 2 sépales sont soudés entre eux à leur base; l’antérieur est lancéolé, ongui- culé à la base et incliné vers le labelle; les deux inférieurs sont égale- ment onguiculés , recourbés en faux, ondulés près de la base interne et rapprochés entre eux au sommet; ils sont un peu plus petits que l’anté- rieur. Les pétales sont aussi grands que ce dernier, oblongs, ovato -lan- céolés, faiblement recourbés en dehors, avec leurs bords ondulés, Le label- le est grand, trilobé et fortement arqué ; les deux lobes latéraux embras- sent le gynostème; et leurs bords , développés et repliés d’abord, se réu- nissent vers la base pour former une sorte de crête aiguë; le lobe intermé- diaire, moins grand que les latéraux, est étalé , profondément sinué et plissé sur les bords, fortement échancré au sommet; la couleur de cet or- gane est un peu plus pâle que celle du reste du périanthe; elle prend inté- rieurement une teinte de jaunâtre vers l'articulation au gynostème ; là, sont, en outre, cinq cannelures longitudinales fort élevées et comme on- dulées. Le gynostème, plus court que le labelle, est d’un blanc violâtre, bombé dans la partie antérieure et sur les ailes; l’anthère cache dans ses quatre loges les masses polliniques , qui ont un aspect de cire blanche. Cette charmante espèce fait partie de la nombreuse collection d'Orchida- cées de la Société royale d’horticulture de Bruxelles, à qui elle a été envoyée directement de la région méridionale du Mexique. Elle à fleuri pour la première fois au mois de septembre 1840. DRAPIEZ. Catueve à fleurs unicolores Cattleya Concolor VAémond imp IPOMÉE À LONGUES FEUILLES. IPOMÆA LONGIFOLIA. Erym. Vide supra, f, 41. Famille des Convolvulacées. Pentandrie-Monogynie. CARACTÈRES GÉNÉRIQUES. Vide supra, f. 41. CARACTÈRES SPÉCIFIQUES. I. longifolia, Bextu., 27. Harto., p.16, n. 97. — Caule prostrato, angulato, glabro. Foliis breviter petiolatis , oblongo-lanceolatis, obtusis , mucronulatis , crassiusculis , glabris ; pedicellis unifloris, folio subæquilongis , supra medium articulatis, minute bibracteolatis ; sepalis ellipticis, obtusis , glabris. — BEenrx., /. c. Très belle plante introduite dans le jardin de la Société d’horticulture (de Londres), et venant du Mexique, où M. Hartweg la trouva aux envi- rons de Léon, dans les pâturages connus sous le nom de Quebra platos. Elle a été parfaitement bien déterminée par M. Bentham , dans son utile ouvrage intitulé Plantæ Hartwegianæ. Ses: amples fleurs, demi-transparentes, répandent un parfum délicieux, rappelant l’eau de noyaux. C’est une plante vivace, presque rustique , formée d’une longue racine fusiforme, donnant naissance à une tige de 1",299 à 1®,624 de hauteur, sans aucunes branches latérales; laquelle, si elle n’est soutenue par une autre plante ou attachée à un tuteur, ramperait probablement presque «par terre. L'époque de sa floraison a lieu de juillet à septembre. Chaque fleur s’épanouit le matin, et dure tout le jour si elle n’est point exposée au s0- leil de midi, et chaque tige donne une nouvelle fleur par jour. Elle méri- te, en raison de son odeur, de trouver place dans un salon pendant la saison de ses fleurs; et surtout parce que, lorsqu’elle est fleurie, elle sem- ble exiger de l'ombre. Elle ne paraît pas facile à multiplier, si ce n’est de graines, qu’elle don- nera sans doute facilement quand elle deviendra plus vieille. Toutefois, on peut la propager de jeunes rejetons qui sortent du collet de la racine; et comme chaque racine en produit trois ou quatre, ou même davantage T. IL, 60 2 selon son volume, on peut , dans ce but, en détacher un ou deux de cha- que plante. Comme la plupart de ses congénères, elle aime une terre fort riche, mais non humide ; quand elle est à l’état de repos, on peut la dépoter et en traiter les racines pendant l'hiver, comme on fait des tubercules dece genre, en ayant toujours soin de les tenir parfaitement sèches, et, autant que possible, de ne pas les exposer du tout à l'air. Les individus que possède le jardin de la Société ont été élevés de grai- nes recueillies en 1838 par M. Hartweg. Botanical Ragister, april 1840, lpomée à longues feuilles Zona ongifolu ” ROBYNSIE À FLEURS GÉMINÉES. ROBYNSIA GEMINIFLORA. Érxw. Genre dédié par l’auteur à M.: Robyns, de Bruxelles, zélé promoteur de la Bo!anique. Famille des Liliacées, tribu des Aloinées; Hexandrie-Monogynie. CARACTÈRES GÉNÉÉIQUES. Perianthium tubulosum, elongatum, geniculatum ; ore sex-lobato. Stamina 6, basi perianthii inserta ; filamentis æqualibus , filiformibus. Antheris oblongis . linearibus, utrinque acuminatis, medio affixis. Ovarium pedicellatum , trigo- no-sphæricum, triloculare; loculis bi-ovulatis. Stylus cylindrico - filiformis ; stigma #i/obatum, fimbriatum. Capsula obtuse trigona , tripartibilis ; valvis angulo interno dehiscentibus. Semina duo in singulo loculo , geminata , disse- pimenti angulo pendula. —- Nos. CARACTÈRES SPÉCIFIQUES. R. geminiflora, Nos. — Radice fbrosa , rhizomatosa. Foliis radicalibus, li - nearibus, elongatis, basi dilatatis, semi-vaginantibus; caulinis distantibus, abbreviatis, Cauie gractili, tereti, simplici; racemo laxo. Floribus geminatis , miniatis v. aurantiactis ; pedunculo florifero, tribracteato; bractea intermedi mullo longiore, acutissima. — Nos. Les racines de celte plante sont fibreuses, articulées , de la grosseur d’une plume de corbeau , s’élançant d’un rhizôme assez long , gros comme le pouce, et même plus. La tige s'élève à la hauteur de trois pieds; elle est simple, grise, cylindrique, glabre; ayant à peine deux lignes de diamètre à sa base, qui est entourée de nombreuses feuilles radicales , linéaires, en- siformes, acuminées, longues de douze à quinze pouces, larges de quatre à cinq lignes au plus, glabres, dilatées et semi-engaînantes à la base; les feuilles caulinaires, au nombre de deux ou trois , progressivement plus _ courtes et plus étroites, de sorte qu’une quatrième serait à peine visible. ] Les fleurs forment au sommet de la tige un épi très lâche et très allongé ; elles sont disposées par paire, à la distance de 0%,054 environ, et alter- Dlivement autour de l’axe; elles sont dressées avant l’épanouissement , et s’inclinent dès que le périanthe commence à se colorer; insensiblement elles se courbent de plus en plus, et finissent par former un coude à angle aigu , immédiatement au dessus de l'ovaire, de sorte qu’elles pendent le long de la tige. Le périanthe est tubuleux, marcescent, rétréci vers sa base, faiblement étranglé à l’orifice, qui est fermé avant l’épanouissement, puis découpé en six pelites dents ou lobes arrondis, dressés et ongui- * culés au sommet ; il est d’un rouge vif, tirant à l’orangé, susceptible mè- me de varier jusqu’au jaune. Les six élamines sont incluses, insérées sur les parois internes de la base du périanthe. Les filaments sont linéaires, aplatis , presque quadrangulaires , droits, libres, et d’un jaune verdâtre ; à ne LE 57 2 les anthères sont linéaires, allongées, acuminées aux deux bouts, atta- chées par le milieu, vacillantes, biloculaires, jaunes, déhiscentes par une fente longitudinale , à pollen doré. L’ovaire est porté sur un pédoncule un peu plus long que lui, grêle et cylindrique; il est trigono-globuleux , à trois loges renfermant chacune deux ovules sphérico -comprimés, aplatis sur une de leurs faces par laquelle ils sont accolés. Le style, plus long que les étamines et même que le périanthe après l’entier épanouissement , est Cy- lindrique, d’égale grosseur et d’un blanc verdâtre. Le stigmate est faible- ment dilaté, trilobé et frangé. Le fruit consiste en une capsule coriace, membraneuse, obtuso-trigone, à trois valves déhiscentes par l’angle inter- ne qu'elles forment avec la cloison, à trois loges renfermant chacune deux graines géminées et arrondies, à l'exception du point d’attache à la cloison, qui est anguleux. Cette plante fait partie de la belle collection de M. Van der Maelen, à Bruxelles ; elle a été découverte au Mexique par M. Galeotti, savant natu- raliste que M. Van der Maelen a chargé d’aller explorer cette importante contrée du Nouveau-Monde, et qui, depuis cinq ans, remplit cette mis- sion avec une ardeur et un talent au dessus de tout éloge. Ne pouvant con- venablement la placer soit dans lé genre Tritoma, soit parmi les Bland- fortia, et encore moins dans les autres genres connus, il a fallu recourir à la formation d’un groupe nouveau , pour lequel on propose le nom d’un amateur zélé des sciences naturelles, M. Robyns, de Bruxelles, dont les collections et la riche bibliothèque sont constamment à la disposition de tous ceux qui se livrent à l'étude de ces sciences. En effet, la plante nou- velle diffère du Tritoma en ce que ses étamines sont insérées sur le pé- rianthe, et qu’elles ne sont point saillantes ; en outre, le stigmate n’est pas punctiforme, mais très distinctement trilobé. Le nombre des graines est borné à deux dans chaque loge, et ces graines ne se recouvrent pas mutuellement ; elles sont simplement opposées par une face aplalie; enfin l’épi floral est très grêle, tandis qu'il est robuste chez les Tritoma ; les fleurs sont rares et écarlées , au lieu d'être nombreuses et ramassées. Les rap- ports avec les Blandfortia sont peut-être un peu plus intimes; mais le facies général repousse toute association ; d’ailleurs les mêmes différences se représentent encore dans les organes de la fructification. Le genre Bland- fortia présente une capsule prismatique , anguleuse , dont chaque loge ren- ferme un grand nombre de graines imbriquées, disposées sur deux rangs et attachées à un trophosperme central ; de plus, le style est court et coni- que, terminé par un stigmate simple ; ce qui ne peut aucunement convenir à la plante qui fait le sujet de cet article, laquelle diffère encore essen- tiellement par la forme et l'insertion des anthères. DRAPIEZ. _ 11! \ L Q L ln — . € “ "ON AE. : . : CE 7 “ D e + nt , G'r } 2 1 s à “ | < ‘ F “ ( à \ ’ 4 | LL Li dl | L f s k + Se + ose « | , g “A OA À DL se + 2 à on hi + pe é h , : | « L « [1 STROPHANTHE A RAMEAUX DICHOTOMES. STROPHANTHUS DICHOTOMUS. Erxm. 2:pope, lien, bandelette; &v9os, fleur. — Dans ce genre, les segments calycinaux ressemblent à de longues bandelettes. Famille des Apocynacées, tribu des Echitées. Pentandrie-Monogynie. CARACTÈRES GÉNÉRIQUES. Strophanthus, DC., Bull. Soc. phal., TT, 122, t. 8. — Calyx quinquepartitus. Corolla Aypogyna, infundibuliformis ; limbi quinquefidi; laciniis caudatis ; fauce squammulis decem indivisis coronata. Stamina 5, medio corollæ tubo inserta , inclusa ; antheræ sagittatæ, aristatæ vel mucronatæ. Ovaria 2 ; ovulis ad suturam ventralem plurimis. Stylus unus, filiformis, apice dilatato; su- gma subcylindraceum. Squammulæ 5, kypogynæ. Folliculi divaricati, obtust. Semina plurima, ad umbilicum carnosa. — Frutices sarmentosi, in Africa et Asia tropica indigeni; foliis oppositis; floribus ferminalibus , glomeratis. — DC., Le. CARACTÈRES SPÉCIFIQUES. S. dichotomus, DC. — Frutex ramis dichotomis , sarmentosis. Foliis elliptico- lanceolatis, mucronato-acuminatis , glabris ; denticulis (4) quibusdam stipuli- formibus , subulatis, geminatis ( gemmam concomitantibus ), intrapetiolari- bus. Floribus amplis , luteis ; lacinïis longissimis, recurvato-pendentibus, semel bisve tortis, basi dilatatis, thique purpureo maculatis ; pedicellis articulatis. Le. SYNONYMIE. Nerium cordatum , Lam., Encycl. —— scandens, Lour., Cochine. Echites dichotoma, Carey , Bengh. —— caudata, L. Mant. 2. Strophanthus dichotomus cochinchinensis ; segmentis calycinis erectis, bre- vissimis, transverse latioribus. £. —— —— chinensis; segmentis calycinis bracteisque erectis, transverse magnopere angustioribus. A < —— coromandelianus ; segmentis calycinis bracteisque recurvatis. Nous nous estimons heureux de pouvoir donner à nos lecteurs une belle et exacte figure de cette plante aussi rare que curieuse, et dont la floraison est encore si peu connue du petit nombre des amateurs qui la possèdent. ELA | 5 61 2 C’est à l’obligeance de MM. Cels que nous en devons l’intéressante commu- nication , et c’est dans leurs serres qu’a été fait le dessin ci-contre. Le Strophanthus dichotomus paraît avoir été introduit dès 1818 dans les serres d'Angleterre. Toutefois, parmi les trois variétés citées dans le Bota- nical Register (t. 469), et que nous mentionnons également ci-dessus, au- cune ne semble se rapporter exactement au bel individu que nous avons admiré chez MM. Cels; et, quant au S. dichotomus , var. chinensis , qui est décrit et figuré dans cet ouvrage (L. ce.) , il est loin de ressembler au nôtre, tant sous le rapport du feuillage que sous celui des fleurs, et la description de l’auteur anglais ne saurait guère s’y adapter non plus. Si cependant notre individu n’était pas la variété S. d. coromandelianus, nous n’hésite- rions pas à le regarder comme une quatrième variété , ou peut-être comme le type décrit originairement par M. de Candolle , qui malheureusement n’en a pas donné la figure. A l'exception de la couleur de la corolle, qu’il dit rouge, et sauf un autre point dont nous allons parler, la description de l'illustre botaniste génevois se rapporte assez bien à notre plante, surtout sous le rapport de la longueur des lacinies, qu’il dit être de 10 cent. Quant . à la figure qu’en donne Burmann (Ind.), sous le nom d’Echites caudata , elle est tellement inexacte, qu’elle représente les lacinies de la corolle seulement à peine du double plus longues que cette dernière, tandis que l’auteur les décrit comme étant cinq fois plus longues. IL dit aussi la tige volubile et striée, elc., faits contraires à l'évidence. M. de Candolle, dans sa description (Bull. Soc. phil., HD), dit que les feuil- les sont accompagnées de deux stipules très courtes , qui forment une mem- brane autour de la tige ; les individus que nous avons eus sous les yeux ne nous ont offert rien de tel, mais bien un organe que M. Lindley, en décri- vant son Strophanthus dichotomus sinensis , a désigné sous le nom de sti- pulæ collaterali-geminæ, parvulæ, virides, intra-axillares , semi-ovato- lanceolatæ. C'est là, au reste, le seul point du travail de M. de Candolle que l’on puisse regarder comme vraiment inexact, faute à lui peut-être d’en avoir pu réitérer la vérification sur diverses feuilles, et surtout chez divers individus; et, à l’exception de la couleur de la corolle (rouge selon lui, jaune chez notre plante), notre description serait assez conforme à la sienne. Toutefois, malgré ces différences, et quel que soit le degré d'importance que l’on doive y attacher, nous croyons devoir rapporter notre plante au Strophanthus dichotomus proprement dit, sans l'appliquer positivement à une des variétés citées , qu’il serait à peu près impossible de vérifier au- jourd’hui. L'époque de l'introduction en France du S. dichotamus ne nous est pas C4 9 connue. Il paraît avoir été cultivé d’abord au Muséum d'histoire naturelle de Paris, d’où MM. Cels l'ont reçu. L’individu qui à fleuri chez ces habiles horticulteurs avait souffert d’une culture négligée tout exprès, et c’est pro- bablement à cet incident qu'est due sa floraison , si long-temps désirée. C’est un arbrisseau sarmenteux qui paraît s'élever peu et former une sorte de touffe par ses rameaux opposés, plusieurs fois bifurqués, pen- dants et entremêlés : tel il paraît être, du moins dans nos serres, car les auteurs le disent scandens, ou même volubilis! Les jeunes pousses sont d'un vert clair, et passent, en s’aoûtant, au brun parsemé de petites verrues d’un jaune rougeâtre ou blanchâtre. Les feuilles sont opposées, distantes , oblongues , ou ovales-lancéolées, ou elliptiques, acuminées, entières, lui- santes , un peu ondulées sur les bords, à nervures latérales ; portées sur un pétiole court, légèrement renflé au point d'insertion, arrondi en des- sous, canaliculé en dessus, et couvrant dans son aisselle quatre petits corps ovales-acuminés, subulés, géminés, dont le premier (celui de dehors) plus gros que le second , qui sont des stipules, selon l’auteur anglais que nous avons cité, et que, malgré celte autorité, nous sommes porté à regarder comme des bourgeons géminés, devant occasionnellement se développer en rameaux dichotomes : car nous ne connaissons jusqu'ici aucunes stipu- les qui soient réellement axillaires dans l’acception terminologique de ce mot. Fleurs terminales, au nombre de une à trois ordinairement, sur un pédoncule commun. Périanthe externe campanulé, tubulé, quinquéfide, comme articulé sur le pédicelle, et pourvu, à ce point, de deux trés petites bractées opposées, lancéolées, dressées , fugaces , et renfermant dans leur aisselle des organes à peu près semblables à ceux des pétioles, mais grou- pés et non géminés (fleurs avortées ? ); segments linéaires-lancéolés , dres- sés, égalant en longueur la moitié du tube calycinal (0*,006-7}, subulés à leur point d'insertion , glabres, verts, et dépassant un peu le point d’étran- glement du périanthe interne, contre lequel ils s'appliquent; couvrant éga- lement à leur aisselle de petits corps géminés , semblables à ceux des brac- tées et des pétioles , et avortant quelquefois en tout ou en partie (1); peu marquées en dessus , légèrement saillantes en dessous , presque parallèles. Périanthe interne du double plus long que l’extérne (0",012-14), étranglé au milieu , glabre, plissé, d’un jaune verdâtre en dehors ; blanc , strié de pourpre et velu en dedans ; se divisant au sommet en cinq lacinies d’abord planes , puis réfléchies, étroites , linéaires , canaliculées, contournées sur elles-mêmes deux ou trois fois en spirale, d’un beau jaune d’or, longues (1) Ce sont les Squammulæ 5, hypogynæ, virentes, suborbiculatæ, de l'auteur anglais ? — 4 d'environ 0®,06-8, ovales-dilatées au point d'insertion; maculées en des- sus ét à cet endroit de deux belles taches pourpres , séparées par une ligne blanchâtre provenant du limbe. Gorge couronnée par cinq appendices bifides, saillants, faisant corps avec les lacinies ; à lobes dentiformes , très obtus, membraneux, charnus , concaves, se prolongeant en dehors en autant de côtes arrondies qui se terminent au point d’étranglement du périanthe, dont la partie inférieure est ainsi tubulée, et la supérieure hypocratérimorphe. Étamines 5, incluses ; filaments adnés dans toute leur longueur, dilatés vers leur milieu , libres seulement au sommet. Anthères hastées, terminées en un appendice grêle, filiforme , allongé, atteignant le sommet du périanthe, et réunies vers la base de manière à couvrir le sti- gmate. Style cylindrique ( marqué de chaque côté d'une suture , comme s’il résultait de la soudure de deux autres, selon M. Lindley), de la lon- gueur des étamines; à sligmate apiculé, bifide, s'agglutinant ensuite avec les anthères , et terminant un ovaire arrondi-didyme, quadrisulqué, gla- bre. Follicules.… ? Le Strophanthus est un genre assez voisin du Nerium, dont il diffère principalement par son port débile et sarmenteux, son feuillage opposé , et non terné ; sa couronne fauciale de 5 appendices bifides , etc. L'espèce dont il s’agit s'éloigne beaucoup de celle dont M. Lindley (L. c.) a donné la figure : ainsi, par exemple, chez cette dernière, les lacinies sont fort courtes, verdâtres, et ponctuées de rose à la base, qui n’est pas dilatée. Les appendices sont verdâtres, et non d’un beau blanc; les fleurs sont pres- que sessiles , les feuilles moins acuminées ; les rameaux bien plus nom- breux , dressés, moins grêles , et ponctués de rouge orangé. Notre plante ne paraît pas difficile sur le choix du terrain ; néanmoins, une bonne terre franche, mêlée à un tiers de terreau de bruyères, lui paraît profitable. Une vive lumière, la chaleur modérée d’une serre chau- de ordinaire, une humidité assez constante, telles paraissent être les exi- gences de sa culture quand on ne la néglige pas, comme le hasard a voulu qu’on le fit dans le cas de floraison que nous avons cité. Selon Burmann, elle croît dans les parties les plus élevées de Java, et Kleinhoff rapporte que les indigènes lui donnent indifféremment le nom de Mangoenong et de Comonga. Elle peut, par la bizarrerie de ses fleurs , occuper une place distinguée dans la serre des amateurs, en faveur des- quels , à notre recommandation, MM. Cels l'ont multipliée. LE. Strophante à rameaux dicholomes Jrophantus dichotomus . femornd imp Erys. Sweet (Hort. Brit.) donne æxxë21», et Loudon (Hort. Brit.) akazein, qui, selon eux , signi- fient piquer, être aigu , pour l'étymologie de ce mot. Il est seulement dommage que ce sont là deux barbarismes, qui n'ont jamais existé dans la langue hellénique. De Théis donne æxæxix, qui, selon lui, serait l’ancien nom grec d'une sorte d'arbres épineux. Pline, en effet (lib. XXW, cap. 12}, cite l'épine d’ Acacia comme souveraine contre les maladies des nerfs (2rts0orovix) ; mais nous devons faire observer que la véritable signification d’axx-i«, en grec, est candeur, innocence, et qu'il ne pourrait signifier épineux que par une sorte de métonymie. Nous avons, dans un autre ouvrage, tiré ce mot d'éx;, pointe, et d'éxcos, non sujet aux vers. On sait, en effet, quescet arbre n’est généralement point attaqué par les insectes, Nous ne prétendons pas cependant que notre opinion soit juste ; mais nous avons cru devoir la faire connaître , en raison de l'obscurité même du sujet ; la partie linguisti- que des sciences naturelles étant celle qui est le plus négligée , et étant, en général, fort maltraitée par les auteurs. Famille des Légumineuses -Mimosées. Polyandrie-Monæcie. CARACTÈRES GÉNÉRIQUES. Acacia, Neck., Elem. — Flores polygami. Calyx 4-5-dentatus ; sepala 4-5, æqualia , per æstivationem sicut petala valvata. Petala 4-5, æqualia, nunc libera, nunc in corollam k-5-fidam coalita. Stamina numero varia , 20-200 , cum petalis inserta. Legumen continuum, exsuccum, bivalve. Embryo rec- ,tus, nempe radicula super lobos minime prona; gemmula nulla conspicua ; cotyledones foliaceæ, exsertæ. — Frutices aut arbores habitu et foliatione vat- de variæ. Spinæ stipulares, sparsæ aut nullæ. Flores flavi, albi aut rarius ru- bri, capitati aut spicati, decandri aut polyandri, eleutherandri aut monadet- ph. Petalis 4-5, liberis coalitisve , constantibus. — Genus polymorphun , in posterum dividendum (DC., in Prodr., Il)? numerosum , in Nova-Hollandia obvium, et rarius intra et extra tropicos nov et veteris Continentis incola. CARACTÈRES SPÉCIFIQUES. A. glaucophylla, ex Hortul., Nos. — Sect. Phyllodineæ, $ capitato - racemo- sœæ.—Frutex glaber, glaucissimus ; phyllodiis approximatis, articulato-decur- rentibus, semi-rhomboideis aut oblique deltoideis, spinoso-mucronatis. Flori- bus capitato-racemosis, vivide flavis; racemis lateralibus. Nova-Hollandia. F Leu. C’est à l’obligeance de MM. Cels que nous devons la communication de : celte charmante espèce d’Acacie, dont le pinceau de notre artiste ordi- naire a reproduit exactement la figure que nous donnons ci- contre, et qui a été faite d’après l’un des pieds même que possèdent ces habiles horticulteurs. 1 190) || A 62 2 Nous n'avons malheureusement pu nous procurer aucuns renseigne- ments sur son habitat particulier et sur l’époque précise de son introduc- lion dans nos cultures. M. François Cels, la croyant nouvelle, la publia dans les Annales de Flore et Pomone (1839, cum mediocri icone), sous le nom d'A. glaucophylla, en raison de ce que chez celte espèce les feuilles (phyllodes ) lui semblèrent beaucoup plus glauques que celles des espèces immédiatement voisines. Depuis cette publication, ces messieurs reçurent la même plante de Belgique, sous la dénomination d’A. cultriformis. Désireux de faire connaître de préférence à nos lecteurs ce qui paraît de nouveau et de curieux chez nous, nous nous empressâmes de la faire figu- rer et de commencer des recherches au sujet de sa dénomination spécifique réelle ; nous acquimes bientôt la conviction que, quoique bien voisine de l'A. cultriformis , Azz. Cux., dont M. Hooker donne une figure et une de- scription dans ses intéressantes Icones (ex herbario suo), elle en diffère suffisamment pour la publier comme une espèce nouvelle; et nous la con- stituons ici comme telle, sous la dénomination que lui avait imposée d’a- bord M. François Cels : dénomination que nous adoptons, et qui exprime un de ses principaux caractères. Nous dirons tout à l'heure quels sont les caractères spécifiques différentiels des deux espèces. LA. glaucophylla est un arbrisseau qui paraît, en raison de sa vigueur et de l’élancement de ses tiges principales, devoir s'élever à une assez grande hauteur. Celles-là sont cylindriques; mais les plus jeunes rameaux, aussi glauques que les phyllodes, paraissent , par la décurrence de ces organes , comme anguleux et sillonnés. Ils se couvrent de phyllodes serrés, nettement articulés à la base sur un pétiole extrêmement court, tronqué et dilaté au sommet, qui est plus large que la base du phyllode et décurrent sur le ra- meau; ces phyllodes, semi-rhomboïdes ou obliquement deltoïdes, disposés en spirale le long des tiges, sont traversés inégalement dans leur longueur par une nervure principale qui se termine au sommet par une petite épine assez raide, distincte, rougeâtre ; de chaque côté de cette nervure en par- tent d’autres secondaires, très fines, très peu apparentes, subparallèles, irrégulières , et se ramifiant avant d'atteindre les bords sabmembranacés des phyllodes; à l'angle plus ou moins distinct ou plus ou moins arrondi du côté supérieur et le plus large de la lame, se trouve une petite glande peu apparente. | L’inflorescence consiste en fleurs très nombreuses , serrées en capitules portés sur un pédoncule court, et disposés en grappes latérales, axillaires, formant avec le rameau florifère un angle d'environ 45 degrés, Ces capitu- les sont au nombre de 5 à 15 environ sur chaque grappe, et d’un beau jaune doré dont la vive nuance ne peut être rendue par le pinceau. Leur J grand nombre, leur éclat, la disposition et la couleur du feuillage, forment de ce végétal un très bel ornement pour les serres tempérées , où il aura peu de rivaux en son genre. Sa culture est celle de tous les Acacias de la Nouvelle-Hollande; mais sa propagation n’est pas très facile, et M. Fran- çois Cels trouve qu’on réussit mieux à le multiplier par marcottes incisées que par boutures ordinaires. L’A. cultriformis diffère de l’espèce que nous venons de décrire en ce que son inflorescence se compose de grappes réunies en panicules termi- nales , au lieu d’être latérales et isolées. Les fleurs en paraissent plus peti- tes; ses phyllodes sont plus grands, plus nettement triangulaires ou plu- ‘1ôt deltoïdes ; ils sont simplement mucronés ou plutôt acuminés , et non terminés par une épine; leurs nervures sont beaucoup plus distinctes; le bord inférieur en est droit au lieu d’être courbe ; le supérieur est plus net- tement triangulaire; ses rameaux enfin sont d’un rougeâtre pourpre, au lieu d’être très glauques; on peut voir par celte courte énonciation que ces deux Acacia diffèrent assez entre eux pour justifier l'opinion que nous avons émise ci-dessus à leur sujet. Dimensions des phyllodes : raméaux, 0,015, 0®,17 de longueur ; 0,010, 0*,12 de largeur ; caulinaires, mesures doubles ou à peu prés. LEM. © LC ———— Ne M y RL A On, A à A " RE re à 4 ü 1% en OL " APT t L n * "és F . et : 2 OM Las. 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PAS de ‘ ie eÿ A 2 ns CE + DS e SU. 2. 1 Ÿ { .n À » a 4 £a Le À Fa o % L2 . . Acacie à feuilles glauques : deacta qluuca V, femonmt imp: PIMELÉE A FEUILLES EN CROIX. Variété de Riquier. PIMELEA DECUSSATA. Var. Riquieriana. Erxm. Sweet et Loudon ( Hort. Brit.) donnent pour l'étymologie de ce nom générique le mot grec rtpelà, qui signifie graisse. Comme rien dans les caractères de ce genre ni dans le port des espèces qui le composent ne peut justifier une pareille assertion, nous pensons que les auteurs du genre ont voulu comparer ces plantes au Daphne Thymelæa , avec lequel , en effet , elles offrent une grande ressem- blance sous le triple rapport du feuillage , de la couleur des fleurs et de leur disposition, et que, par allusion , ils ont altéré ce mot en celui de Pimelea, lequel, si, comme nous le pensons, notre sup- position est juste , aurait dû s'écrire Pymelæa. : CARACTÈRES GÉNÉRIQUES. Pimelea, Banks et Sor., ex Gaert., I, t. 39. —Flores hermaphroditi v. dioici. Perigonium coloratum, infundibuliforme ; limbo quadrifido ; fauce esquamma- ta, Stamina 2, fauci inserla, perigonii laciniis exterioribus opposita, exserta. Squammulæ Aypogynæ nulle. Ovarium untloculare; ovulum unieum , pendu- lum, anatropum. Stylus lateralis ; sigma capitatum. Nux monosperma , corti- cata, raro baccata. Semen inversum ; albumen parcum , carnosum ; embryo orthotropus ; cotyledonibus plano-convexis , carnosulis ; radicula brevi, supe- ra, — Frutices in Nova-Hollandia insulisque conterminis provenientes ; foliis oppositis, rarissime alternis ; floribus capitatis, terminalibus ; perigonii tu- bo sæpius medio articulato, articulo inferiore persistente. SYNONYMIE. Cookia, GueL. SUBDIVISION. a, Thecanthes; b, Heterolæna; c, Phyllolæna; d, Choristachys ; e, Malista- chys ; f, Epallage. — In Exnc. Gen. Pl., 2098. CARACTÈRES SPÉCIFIQUES. P. decussata, R. B., Var. riquieriana , Lem. — Jidem sunt ac speciei typicæ ; differentia est : ramis magis elongatis, gracilioribus, minus numerosis; foliis oblongo-lanceolatis, nec ovatis ; floribus paulo numerosioribus; tubo longiore, graciliore ; lobis arctioribus, colore pallidiore ; lanugine interposita magis abundante. Len. Nous nous empressons de signaler aux amateurs de plantes de serre tempérée cecte jolie variété du Pimelea decussata , dont nous donnons ci- contre une belle et exacte figure, due à M. Maubert, et faite sur le vivant au Muséum d'histoire naturelle de Paris, d’après l'individu même obtenu T. Il. 63 2 de semis par M. Riquier, jardinier-chef des cultures de serre tempérée et d’orangerie dans ce vaste et magnifique établissement , et à qui nous l’avons dédiée. Elle est en tout plus élégante que son élégante mère elle-même, et ce n’est pas peu dire. Elle en diffère spécifiquement assez peu ; néanmoins sa tige et ses rameaux sont plus grêles et plus élancés; ses feuilles plus allongées, oblongues, lancéolées, inclinées légèrement sur les rameaux et à sommet un peu plus réfléchi en dessous , d’un vert plus pâle; ses fleurs plus nombreuses, plus longues, à segments plus étroits, d’un rose plus pâle, et entremêlées d’un duvet d’une grande blancheur, et beaucoup plus abondant, forment des capitules d’une rare élégance. Plus délicate que sa mère, cette belle variété demande à être tenue dans le terreau de bruyères pur, et à être placée près des jours en hiver , dans la serre tempérée et à l’ombre pendant l'été. Elle aime une humidité légè- re, et, par cette raison, des arrosements ménagés avec perspicacité. Elle fleurit depuis le mois de mai jusqu’en août; et pour la faire fleurir abon? damment, c’est-à-dire pour en multiplier les capitules, il est nécessaire de la rabattre lors du rempotage, qui doit avoir lieu à la fin de mars ou au commencement d'avril. Le premier individu obtenu de graines a fleuri la troisième année. Nous tenons ces détails de culture de M. Riquier lui-même. LE. Pimélée a feuilles croisées de Riquier.… /éneleu decussate var liqucruna CAMELLIA POURPRE WARRATAH. CAMELLIA PURPLE WARRATAH (4). Eryxw. Genre dédié par Linné au père Camelli, jésuite italien, introducteur de cet arbrisseau en Europe. Famille des Ternstræmiacées, $ des Camelliées. Monadelphie-Polyandrie. CARACTÈRES GÉNÉRIQUES. Camellia, L.— Calyx ebracteolatus, 5-9-phyllus ; foliolis bi-tri-seriatim im- bricatis ; interioribus sensim majoribus, deciduis. Corollæ petala »-7, hypo- gyna, imbricata; interiora majora. Stamina plurima, hypogyna, pluriseria- ta, sœæpe imis petalis adhærentia, basi plus minus inter se cohærentia; fila- menta subulata. Antheræ incumbentes, biloculares , oblongæ, connectivo cras- stusculo, loculis longitudinaliter dehiscentibus. Ovarium liberum, 3-5-loculare : ovula in loculis k-5, angulo centrali alternatim inserta, pendula. Stylus 3-5- fidus ; stigmata capitellata. Capsula 3-5-locularis, indehiscens , loculicide 5-5-valvis, medio septiferis ; axi centrali, persistente, faciebus seminifero. Semina in loculis ab ortu solitaria, rarius gemina, inversa, testa nucamenta- cea, umbilico apicali impresso. Embryonis exalbuminosi cotyledones crassæ , carnosæ , inæquales ; radicula brevissima, supera. — Frutices semper viren- tes , Asiæ australis plagam orientalem incolentes; foliis alternis , petiolatis , coriaceis , nitidis, dentatis ; gemmis magnis, perulis distiche imbricatis tec- tis , floribus axéllaribus et terminalibus. — ]1n Expuicu. Gen. Plant., 5425. CARACTÈRES SPÉCIFIQUES. C. japonica, var. Purple Warratah, Horr. — Sunt ii C. japonicæ , omnium in hortis varietatum cultarum archetypi, petalis numero et forma solummodo differentibus. | Len. On remarque chez cet arbrisseau une singularité bizarre. À une certaine époque de l’année, au printemps par exemple, après la première pousse, et en été même, il offre une apparence vigoureuse et un air de santé par- faite. Plus tard , et en automne spécialement, sa végétation paraît pénible, son port disgracieux ; pendant quelques jours, il paraît souffrant. En toute saison ses branches principales sont tortueuses, courtes, et leur écorce est d’une couleur cendrée-claire. Les rameaux en sont aussi courts, et garnis d’un feuillage rapproché, penché sur la tige; ce qui en rend le port spécialement rabougri. Les feuilles ont 8 centimètres de long sur 5 de large ; elles sont ovales- (1) Extrait de la magnifique Zconographie du Camellia ; publiée par l'éditeur H, Cousin. ART 6h 2 arrondies, cordiformes, peu acuminées, nombreuses , rapprochées; le sommet en est légèrement courbé en dessous. Leur surface supérieure est d’un vert terne, ridée par les ramifications nombreuses et saillantes des | nervures. Les dents en sont peu aiguës , très rapprochées. Le pétiole en est très court, mince, et veiné de rouge. Les boutons sont ovales, arrondis, déprimés, à écailles calycinales d'un jaune terne tirant sur le brun. La fleur est double, régulière, et d’un rouge orangé foncé, voisin du ponceau. Les pétales qui la composent ne sont pas nombreux; mais leur disposition , leur forme élégante, et leur belle couleur , attirent l’ad- miration des amateurs. Si, en outre, la plante est traitée avec beaucoup de soin, au printemps surtout, et tenue à cette époque à une exposition constamment chaude, elle fleurit abondamment. Abbé BERLÈSE. PHLOGACANTHE A FLEURS COURBES. PHLOGACANTHUS CURVIFLORUS. Erxm, ®10ë, ys, flamme; %xx»00<, acanthe; plante type de la famille : allusion à la couleur des fleurs. Famille des Acanthacées, tribu des Justiciées; Diandrie-Monogynie. CARACTÈRES GÉNÉRIQUES. Calyx 5-partitus , æqualis. Corolla oblique bilabiata ; \abio superiore latiore, et longiore bifido , inferiore trifido; tubo trigono. Stamina 2. Antheræ bélocellu- tæ; locellis parallelis, contiguis, demum hastato - divergentibus, muticis ; staminum duorum sterilium rudimenta axilia in quibusdam observantur. Stylus sémplez ; sigma bifidum. Capsula compressa , unguiculata, bilocularis , octosperma, loculicide-bivalvis; valvis medio septiferis. Semina retinaculis subtensa. — Frûticuli andici ; foliis oppositis, supra minute populosis; racemo terminali vel laterali , simplici vel trifido, spicæformi; floribus verticillato- quaternis; bractea bracteolisque binis, conformibus, angustis, elongatis ; co- rollis speciosis, luteis vel fulvis. — Nes, in Waur., Pl. As. Justiciæ sp. , Roxs. CARACTÈRES SPÉCIFIQUES. P. curviflorus , Nees. — Caule erecto , quadrangulari, striguloso-tomentoso ; foliis amplis, ellipticis, utrinque acutis , repando-dentatis , glabris; corolla elongata. Ness, |. c. SYNONYMIE. Justicia eurviflora, Wazr., Pl. As. rar., . IT, p. 9, t. 112. Le docteur Wallich adressa à la riche collection de végétaux cultivés à Woburn des individus de cette belle plante, dont Nees von Esenbeck a dit avec justesse qu’elle est très belle parmi ses belles congénères. Nous te- nons de l’obligeance de M. Forbes l'échantillon figuré ci-contre, dont le pied fleurit dans cette collection en novembre 1839. Ce Phlogacanthe habite les montagnes qui bordent le Sylhet, d’où il fut introduit dans le jardin botanique de Calcutta, par M. de Sylva. Il y fleu- rit pendant la même saison que dans les serres chaudes sous notre climat. Il forme une tige ramifiée de 1",624 à 1,949 de hauteur, à rameaux presque quadrangulaires, tomenteux, garnis de feuilles opposées, amples , pétiolées, elliptiques , aiguës aux deux extrémités, entiéres ou quelquefois obscurément crénelées , glabres, de 0,217 à 0w,271 , et même 0,325 et plus de longueur , à nervure médiane (rougeâtre, ainsi que les jeunes ra- T1. 65 2 meaux ), proéminente en dessous. Feuilles florales , ou bractées, semblables aux feuilles caulinaires, mais infiniment plus petites, de 0,027 à peine de long, et bientôt décidues. Inflorescence en grappe dressée, terminale, formant une sorte de thyrse compacte, de 0,162 à 0»,217 de longueur. Pédicelles courts. Calyce velu , ové, partagé en 5 segments égaux, linéai- res-lancéolés , dressés. Corolle d’un jaune rougeâtre , velue ou tomenteuse ; tube très long, courbe; limbe bilabié; lévre supérieure bifide , ascendante ; l'inférieure étalée , à trois lobes lancéolés. Étamines 2, parfaites, accom- pagnées de deux autres rudimentaires ; filaments glabres, un peu exserts ; anthères linéaires-oblongues. Ovaire ovale-oblong. Style inclus. BorT. mac., t. 3783, mars 1840. #Hig. 1. Portion de la corolle avec les étamines. — 2. Calyce et pistil. — 3. Ovaire (figures grossies). Cette superbe plante mériterait bien une prompte introduction dans nos serres. LE. ogacarthus cu vlorus a {leurs courbes. 74 hlooa anthe P V femond (27/2 » v br +, pa ‘ ! Ré * + PHILIBERTIE À TIGES GRÊLES. PHILIBERTIA GRACILIS. Erym. Genre dédié à Philibert ( Francois ), auteur d'un ouvrage élémentaire sur la botanique! 4 Famille des Asclépiadacées, tribu des Ditassées. Pentandrie-Digynie. CARACTÈRES GÉNÉRIQUES. Philibertia, Don, WMss. (et non H. B. et K., ut seribit Éxpuicuerius, Gen. Pl., 3457 ). — Calyx quinquepartitus. Corolla wrceolato-rotata , sinuato-quin- queloba; lobis aeutis, denticulis totidem interjectis. Corona staminea duplex ; exlerior x fundo corollæ annulæformis, carnosa, integra , undulata ; interior summo filamentorum tubo inserta, pentaphylla, exteriorem superans ; foliolis carnosis. Antheræ appendice membranacea terminatæ. Pollinia elavato-cylin- dracea , infra apicem affixa, pendula. Sügma biapiculatum. Follieuli....? — Frutices {mericæ tropicæ, volubiles ; foliis oppositis, cordatis ; umbellis énter- petiolaribus , multifloris. CARACTÈRES SPÉCIFIQUES. P. gracilis, Swger's Flower-Garden, 403. — Foliis elongato - cordatis, ad petiolum profunde cordato-emarginatis , mollibus , delicatissime pubescenti- bus, distantibus. Corollis nutantibus, intus puniceo punctatis, rotato-carn- panulatis; coronæ stamineæ £nferiori appendicibus basi gibboso-ventricosis , acuminatis. Len. SYNONYMIE. P. grandiflora, Hook, Botan. Magn., 3618. En réunissant comme synonymes le P. grandiflora d’Hooker et le P. gra- cilis de Sweet (L. c.), nous suivons autant notre propre conviction , qui nous fait jager que ces deux plantes sont identiques , que l’exemple que nous donne de cette réunion Loudon et Sweet lui-même, chacun dans son Hor- tus britannicus (edit. poster. ). En effet , les différences que signalent les deux premiers auteurs , dans leurs descriptions respectives de celte plante, et celles que nous offrent les figures assez médiocres qu’ils en ont tous deux données, ne nous ont pas semblé assez importantes pour les regarder comine distinctes. Le lecteur pourra en juger, s’il conservait quelque dou- te, et nous ne croyons pas qu’il y en ait le moindre, en recourant aux ouvrages de ces auteurs (£. c.). Le P. gracilis est une plante toute nouvelle, dont lintroduetion en Eu- rope (Angleterre) ne date que de 1836. Elle à été découverte dans l'état de Buénos-Ayres et le Tucuman par M. Twecdie, qui en envoya des graines, L 66 2 sous le nom d’Asclepias de Sainte-Catherine à fleurs vertes, à plusieurs de ses correspondants. M. Chauvière, horticulteur-marchand , à qui nos serres sont redevables de tant de belles plantes qu’il a le premier introduites en France, à rappor- té celle-ci d'Angleterre, en 1839. Elle à fleuri chez lui en 1840 , et c’est d’a- près un individu de sa collection qu’a été dessinée la figure ci-contre, dont l'exactitude est parfaite. C'est une plante à peine suffruliqueuse et presque herbacée, très grêle, volubile, se divisant en rameaux cylindriques peu nombreux, filiformes, se roulant gracieusement autour des branches d'arbres qu’on leur donne pour soutien, et garnie, dans toutes ses parties vertes , d’une pubescence trés courte, fine, soyeuse et blanchâtre. Elle ne paraît pas devoir dépasser 5 à 6 mètres de hauteur. Ses feuilles sont opposées, distantes, cordiformes- allongées , acuminées , très profondément échancrées au point d'insertion de la lame, ondulées sur les bords, très molles ; d’un vert gris à la surface, blanchâtre-pâle en dessous ; à nervures peu nombreuses, peu apparentes ; à lobes peu arrondis et étalés (longueur 0°,05-7 et demi; largeur 0,"02-3 et demi, et plus); pétioles cylindriques , de 0,"02-3 de longueur ; ombelles solitaires , axillaires, portant environ six à dix fleurs nutantes, dont la moitié à peu près s’épanouissent à la fois. Périanthe externe profondément quinquéfide; segments linéaires, lancéolés, aigus, étalés; périanthe inter- ne rotacé-campanulé, nutant, quinquélobé, légèrement velu et blanchâtre extérieurement , glabre, et élégamment maculé à l’intérieur, sur un fond chamois , de raies et de points pourpres, plus nombreux et convergeant en lignes selon la direction des lobes ; lobes triangulaires courts, à estiva- tion valvaire ; sinus droits, ou à peine interrompus par des dents obsolé- tes, le plus souvent nulles; son diamètre mesure environ 0®,03 et demi; couronne staminale double ; l’extérieure entière , annulaire, en forme de disque ; l’intérieure formée de cinq segments verts, gibbeux-charnus à la base, acuminés-capités au sommet ; anthères biloculaires, appendiculées ; filaments très courts, connés ; pollinies claviformes , comprimées, jaunes; caudicule courte, sagittée; stigmate bifide (styles soudés) ; follicules.…? Le P. gracilis est une jolie plante, d’un feuillage délicat.et léger, se cou- vrant abondamment d’élégantes fleurs , et qui, bien qu'’originaire du Bré- sil, se plait mieux en serre tempérée qu’en serre chaude, où elle est trop sujette aux attaques des insectes, que protège la pubescence fine et soyeu- se dont se revêtent toutes ses parties herbacées. Un terreau léger de bruyères , une vive lumière, une humidité légère mais constante en été, et à peu près nulle en hiver, telles sont les exigences de sa culture. M. Hooker, en publiant cette plante sous le nom de P. grandiflora, en LA C2 . novembre 1837 , n'a pas probablement eu connaissance du travail de M. Sweet, qui venait de la publier, un mois seulement auparavant, sous le nom de ?P. gracilis, dénomination que son antériorité , toute faible qu’elle soit, a dû nous faire préférer ici. La figure publiée par le second de ces auteurs paraît avoir été faite d’après un individu faible et maladif. Toute- fois, les couleurs du périanthe interne en sont vives et exactes, tandis que, dans la figure qu’en a donnée le premier , l'individu semble vigoureux et normal; mais les couleur du même périanthe sont ternes et livides , en raison peut-être de ce que l'individu aura cru dans un lieu ombragé. LE. Br QT f dir N ! ‘ ñ l . \ "4 a: aux, M Maven wub our it 410") ÿ los ado tt 264, Ke VO ad | L2 : “An Mot ut 0 ess 210 (t Montcire 6 b lieMhay LÉ, ivre * | D'AUTRE CN 1 DUPUIS LITE CLR TO: lHRRAT | ) (ATV | T- goonot alto Shot af, y NE: } | im L « H hf Vidrs k ADO Ludo of 48. Su US Ni QU'A { duo Mer 21m “x as. à AT ci nu on 4} after REA PME CAL (111 EE D n cup Abitas : MDN 6 Lo 7 TU D >oin a D MAUDIT PSE TL # M F À ’ » v } VAT PE TOUR AU LOT UT À NACRE PS LUC AC hits a “y” vi PAT ET : HT l 4 : % A . 1 à IT OUR LOL | ML cE | | | | R À MP DABTAEN D aa r fhoz ont # QELE EE CURE LS € LL, 2 PO F rie, CAO PILE MU) UNI LAN HS ! | Lo à bit 4. HO RAG 4 | TR es : $ +. a » Vaubort, pina Philibertie à grandes fleurs lhilibertia Wandflora FE Hémond imp STANHOPÉE À LABELLE CALCÉOLÉ. STANHOPEA CALCEOALTA, Nos. Eryu. Genre dédié à lord Stanhope, président de la Société médico-botanique de Londres, Famille des Orchidacées, $ des Vandées. Gynandrie-Monandrie. CARACTÈRES GÉNÉRIQUES. Stanhopea, Hook.? (Frosr?). — Perigonii membranacei, patentissimi v. re- flexi foliola exteriora liberu, subundulata ; interiora conformia , angustio- ra. Labellum liberum , anticum, ecalcaratum, carnosum, utrinque cornutum, dimidia parte superiore (epichilio) convexo, inferiore (hypochilio) excavato. Gynostema elongatum, petaloideo-marginatum. Anthera biloeularis. Pollinia 2, elongata , fissa; caudicula brevi glandulæ stpitatæ bilobæ affixa. — Herbæ american , tropicæ , epiphytæ, pseudobulboseæ ; foliis plicatis ; scapis radica- libus , vaginatis , paucifloris ; floribus maximis , maculatis. — In Enpuicx. Gen. PL, 1421. CARACTÈRES SPÉCIFIQUES. St. calceolata, folio late ovato, 5-nervato; sepalis lateralibus, maximis, ova- tis. Petalis multo angustioribus ; labello calceolari, basi bicorni, lateribus in- curvis ; lobo intermedio conico, acuto ; gynostemate anchoræformi. Nos. DESCRIPTION. Le pseudobulbe est piriforme, plus épais à sa base, cannelé, long de 0,041, d'un vert obscur, enveloppé d’une spathe bifide ayant au moins le double de la longueur, terminé par une feuille unique, ovale, entière , lancéolée, acuminée, marquée de cinq veines principales qui font en dessous autant de côtes aiguës ; les bords sont irrégulièrement ondulés et même plissés ; leur couleur est le vert d’olive peu luisant en dessus, un peu jaunâtre et mat en dessous; elles ont au delà de 0,325 de longueur et de 0,081 de largeur ; le pétiole est replié en gouttière supérieurement, arrondi inférieurement et plus épais , ou en massue , vers son articulation avec le pseudo -bulbe. La hampe est courte, et n’a guère plus de 0w,041 ; elle prend son origine de la base du pseudo-bulbe et se contourne en S. L’exemplaire dont nous présentons la figure ne portait qu’une fleur, Les sépales sont ovales, en cuillère, plus étendus à la base, pointus au som- met , longs de 0%,068 sur 0%,041 de largeur; les deux latéraux adhèrent par leur base au labelle; l'intermédiaire est libre, ascendant, et un peu plus étroit que les deux autres. Les deux pétales qui forment la partie in. terne du périanthe sont à peu près aussi longs que les sépales, mais ils EE 67 2 n’ont que le tiers environ de leur largeur. L'ensemble du périanthe parait entièrement d’un blanc mat; mais lorsqu'on examine cet organe à la lou- pe, on aperçoit une multitude de très petits points purpurins plus gros et plus apparents sur la face interne. Le labelle, long de 0*,059, présente la forme d’un soulier chinois; il est épais , charnu , céracé, luisant; les deux lobes latéraux sont courts et inclinés l’un vers l’autre; l'intermédiaire est conique, prolongé en pointe légèrement réfléchie; la base est arrondie, armée de deux dents inclinées comme les lobes jintge la surface interne est concave et entièrement pointillée de pourpre; à la surface supérieure on voit deux lignes marginales pourprées qui s'étendent de la base jusque vers le milieu, où elles se terminent par des points; entre ces deux lignes et les lobes latéraux sont encore deux rangées de points et de traits de la même couleur qui se réunissent inférieurement et de manière à représenter une corne. Le gynostème est articulé par sa base au labelle, qu'il égale en longueur ; il est épais et charnu ; pour la forme, on ne peut mieux le com- parer qu’à l’une des deux branches d’une ancre de navire; sa couleur est le blanc-verdâtre ; sa partie dilatée recouvre l’anthère, qui est hémisphéri- que. Les masses polliniques sont jaunâtres. Toute la fleur exhale une odeur forte et extrêmement suave; c’est celle des fruits les plus parfumés; elle. rappelle tout à la fois la pomme, l'ananas , le melon, et il y à par dessus tout cela un arôme balsamique sui generis que l’on ne peut comparer à rien de semblable. M. F.Van der Maelen est possesseur de cette belle plante, qui lui à été en- voyée du Mexique par M. Galeotti, son voyageur. DRAPIEZ. k ÿ ; Gabriele Fontaine, pis Stanhopée calcéolée. Strhopea cakeoluta (0 TV. lémond, imp PIVOINE IMPÉRATRICE JOSÉPHINE. PÆONIA JOSEPHINA IMPERATRIX. Érym. Ce mot, selon Pline, vient de Pœon, médecin qui se servit du suc de ces-plantes pour guérir Pluton d'une blessure que lui avait faite Hercule. Il est plus probable qu’il dérive de Pæonie, con- trée de la Macédoine , dans laquelle plusieurs espèces croissent spontanément. Famille des Renonculacées, tribu des Pæoniées (an potius ordo proprius ? ). Polyandrie - Digynie. CARACTÈRES GENÉRIQUES. Pæonia, Baun.—L., Gen., 678.—Calyx quinquesepalus, foliaceus, inæqua- lis, persistens. Petala 5-10, suborbiculata. Stamina indefinita ; antheræ intror- sæ. Discus carnosus, ovaria cingens. Carpella 2-5, grossa, stigmatibus bilamel- latis, crassis instructa , in folliculos capsulares, plerumque pubescentes, con- versa. Semina subglobosa, nitida, horizontalia. DC., Syst. — Herbæ perennes seu suffrutescentes , in veteri Continente orientali et australi obviæ , in novo et boreali rarissimæ (1); foliis caulinis biternatim sectis ; floribus amplis, subsolitariis, albis vel purpureis ; radicibus napiformibus, fasciculatis, rarius fibrosis. Len. $ LE Moutan. — Caulis fruticosus. Discus expansus in urceolum membrana- ceum , carpella plus minus involventem. «, P. m. papaveracea. CARACTÈRES SPÉCIFIQUES. P. Josephina imperatrix , Horr. — Ex semine P. Moutan papaveraceæ orta ; floribus amplissimis, plenis, carneo - purpurascentibus, sicut bifidis , medio anemoneideo. Le. Personne, lors de l'exposition dela Société royale d’horticulture, au mois de juin 1840, n’a pu passer devant la collection des variétés de Pivoines herbacées et ligneuses qu'avait présentées M. Modeste Guérin, fleuriste à Ménilmontant, près Paris, sans s'arrêter pour admirer les dimensions extraordinaires et le magnifique coloris de leurs fleurs. Désireux de signaler de préférence à nos lecteurs ce qui paraît chez nos fleuristes de plus méritant et de plus nouveau , nous nous sommes empressé de faire figurer plusieurs de ces pivoines, parmi lesquelles l’option a été fort embarrassante, toutes étant essentiellement belles et intéressantes à divers titres. Quoi qu’il en soit, force nous à été de borner enfin notre choix, et (1) Hic repertæ fucrunt usque adhuc duæ solæ species, P, Brownii, Douoz., et P.,,? Fe 68 2 aujourd’hui nous donnons ci-contre à nos abonnés la figure de l’une des huit variétés (2 ligneuses et 6 herbacées) qui, dans celte collection, ont le plus captivé les regards des nombreux amateurs qui s’empressaient pour les voir. C’est, sans contredit, l’une des plus belles qu’on ait encore obte- nues. La pivoine impératrice Joséphine , tel est le nom que M. Guérin lui a im- posé (1), a élé gagnée de graines récoltées sur une P. Moutan papavéracée par M. His, amateur distingué , à qui cet horticulteur en a acheté l'édition entière. Spécifiquement , cette superbe variété diffère très peu de son type; et, sous le rapport du feuillage, de la tige et de l'écorce, on ne saurait accuser aucune différence sensible ; mais c’est dans les fleurs, et surtout dans leurs dimensions , que cette différence est notable. Chez elle, la floraison présente deux phases distinctes et très remarqua- bles. Pendant la première, la fleur forme un globe énorme, composé de pétales innombrables, serrés, cherchant à s’étaler et à s’écarter de plus en plus. Pendant la seconde, la fleur semble peu à peu se scinder en deux : en effet, bientôt elle se divise ainsi; de chaque côté les pétales de la circon- férence externe viennent se courber sur le pédoncule et l'envelopper; le centre, composé de pétales très nombreux encore, très longs et dressés, semble alors une seconde fleur, implantée sur la première, et forme un vo- lumineux cœur d’anémone. Cet ensemble offre un aspect magnifique. Au centre , les pétales sont d’un cramoisi foncé et brillant à la base, et passent, comme ceux de l'extérieur, au carné-pourpre vif. On distingue souvent encore aussi les rudiments des ovaires. Notre figure représente cette pivoine inclinant vers la fin de la premièr € phase de sa floraison. Nous entretiendrons prochainement nos lecteurs de la Pæonia Moutan papaveracea Hissiana , flore albo, pleno, obtenue de semis par le même amateur, et également possédée et cultivée par M. Guérin. Elle se distin- gue par ses fleurs pleines, à pétales d’un blanc pur, à onglets pourpré vif, et par une odeur de rose prononcée, mais narcotique , et qu’il serait dan- gereux de respirer long-temps. LE. (4) Et c'est un hommage bien justement mérité ! Cette noble femme, protectrice éclairée des arts et des sciences, a tant fait en particulier pour l'horticulture, dont elle ne dédaignait pas de cultiver les pro- duits de ses mains dans sa résidence de la Malmaison! s 0-0 LÉMONIE CHARMANTE. LEMONIA SPECTABILIS. Érym, Genre dédié par Lindley à Charles Lémon (Bart. M. P.), grand promoteur des sciences, en particulier de la botanique, et dont le jardin, à Carclew, près de Penrhyn, en Cornouailles , est depuis nombre d'années une pépinière de plantes nouvelles et intéressantes (Lindley). l Famille des Rutacées, $ des Diosmées-Cuspariées. Pentandrie-Monogynie. CARACTÈRES GÉNÉRIQUES, Lemonia, Lixpz. — Sepala 5, quorum par exterius foliaceum , bivalve. Pe- tala 5, connata, limbo subinæquali, tubo recto. Stamina 5, corollæ tubo adna- la; 2 fertilia, sessilia ; 3 sterilia, cornuta, exserta, glandulosa. Discus eyathi- " formis, crenatus. Capsulæ 5, liberæ, monospermæ. Cotyledones conduplica- tæ (1), haud corrugatæ. CARACTÈRES SPÉCIFIQUES ET DESCRIPTION, Lemonia spectabilis, Linz. — Frutex ; ramuli pubescentes. Folia trifoliola- ta; foliolis petiolo pubescente longioribus , obovatis, obtusis, glabris. Racemi axillares , pauciflori ; foliis subæquales. Flores purpurei, speciosi, pedicellati. Sepala 5 : par exterius involucri bivalvis adspectu, cui foliola ovata, herba- cea, obtusa, tubo corollæ breviora; cœætera tria multo minora ; Subrotunda, concava, æqualia, tubo corollæ arcte appressa, pallida, margine rubentia. Corolla monopetala, phænicea, carnosa, superficie rugulosa, hypocrateri- morpha ; tubo recto, apice obliquo; limbo breviore; laciniis 5, oblongis > oblu- sis, nonnihil oblique positis; superiore cœæteris paulo breviore. Stamina in tubum connata intus pubescentem, corollæ tubum arcte vestientem. Antheræ duo breviores (cum petalo minore alternæ), ovatæ, obtusæ, in apicem tubi staminei liberum sessiles ; 3 inferiores steriles, cornutæ, glandulosæ; inter- media triloba. Ovarium solidum, subrotundum, disco cyathiformi, crenato, immersum. Slylus filiformis, glaber; sügma acute 5-lobum. Fructus partes omnes cito solutæ, tandem in folliculos 5 monospermos sutura ventrali dehi- scentes mutatæ. Carpella glabra, intus reticulata ; putamine elastice separabi- li, cartilagineo , bivalvi. Semina solitaria, ascendentia , grisea, scabra, sub- rotundo-trigona ; chalaza magna, discolore , hilo cireulari, exeavato, proxima ; tesia crustacea , fragilis ; endopleura tenuis, carnosa ; embryo in se arcuatus ; radicula elongata, inflexa, inter cotyledones bilobo-conduplicatas, haud cor- rugatas , inclusa. MM. Loddiges ont importé de Cuba cette belle et singulière plante, et c’est d’après un individu de leurs collections qu’a été fait, en août dernier, le dessin ci-contre. A cette époque, il était depuis quelques semaines en fleurs, (1) L'auteur se sert ici du masculin ; nous croyons devoir suivre l'exemple le plus général. T. IL. 69 2 et avait perdu quelque chose de la beauté qu’il possédait auparavant; né- anmoins , c'était encore une plante d'ornement fort remarquable. On devra naturellement la tenir en serre chaude; et quand on consi- dère combien peu d’arbrisseaux fleurissent dans cette sorte de serre , cette nouveauté sera doublement bienvenue. Elle forme un genre de l’ordre des Rutacées , allié aux genres monopéta- les américains, dont l’Angostura à écorce fébrifuge (1) peut être regardé comme le type, et, en particulier , très voisin du Monniera , plante herba- cée annuelle de l'Amérique tropicale , qui n’a rien de la beauté de la pre- mièére. Il diffère de celui-ci en ce que le tube de sa corolle n’est point cour- be, le limbe peu irrégulier; en ce que son disque est en forme de coupe régulièrement crénelée, et non une écaille persistante , distinctement biden. tée. Ce qui rend surtout le Lemonia intéressant, c’est qu'il rallie plus distin- ctement le Monniera aux Cuspariées , avec les genres ordinaires desquelles il s'accorde sous le rapport de l’habitus, tandis que son organisation s’ac- corde encore mieux avec celle du Monniera , dont l’habitus n’a que peu de points de contact avec les autres genres de ce groupe. LINDL,, in Bot. Reg., oct. 1840. (4) Cet arbre, dont Rœmer et Schultes font un genre sous ce nom, devra probablement être réuni au genre Galipea d'Aublet, x Lex, Lémonie élégante Lemonia spectabilis PL CHR 77 JT 1 " fÈ Pur L "AE j Î 4 ne. fi # » ( | Li M - tr ù . v lot s FAR \ 4 L n'a ss v% PTE ts Ii NET À ie ï d l 4] * L \fw " LI L * L CALECTASIE A FLEURS BLEUES. CALECTASIA CYANEA. Érrw. x«hds, beau; éxrasts, développement. Famille des Joncées (1), $ Calectasiées. Hexandrie-Monogynie. CARACTÈRES GÉNÉRIQUES. Calectasia, R. Br., Prodr., 2C4. — Perianthium 2nferum, tubulosum , limbo petaloideo, hypocraterimorpho; 6-partito. Stamina 6, fauci inserta ; filamenta filiformia. Antheræ biloculares, basifixæ, conniventes, apice poro gemino dehiscentes. Ovarium 1-/oculare , 3-spermum ; ovula basilaria, anatropa. Siy- lus filiformis ; sügma simplex. Utriculus monospermus , tubo perianthii indu- rato inclusus. Semen piriforme; testa simplicissima, connata , chalaza apicali incrassata. Albumen carnosum. Embryo...… R.B., /. e., et in Expucu., Gen. PI., 1059. — Una species, fruticulosa, oram Novæ-Hollandiæ meridivnalem habitans. CARACTÈRES SPÉCIFIQUES. Calectasia cyanea, R. B., Z. e., et SPRENG., Syst., t. IT, 112. — Fruticulus erec- tus, ramosissimus ; foliis acerosis, basi vaginantibus. Flores solitarti, termi- nales; tubo perianthii foliorum vaginis incluso; limbo stellato, azureo; laci- niis æqualibus, quarum 3 exteriores , disco extus pubescentes. R. B. SYNONYMIE. Huttia elegans, Prerss., éx Hook. Herb. Parmi les productions florales les plus belles que produise la côte sud- ouest de l’Australie, on peut certainement compter la Calectasia de M. R. ‘ Brown, que ce botaniste distingué appelle « un très beau genre, sans rap- ports étroits avec aucun autre connu » , et qu’il découvrit le premier entre le cap Lewin et le détroit de Bass. Nous l’avons dernièrement reçue de la baie du roi Georges , où la recueillit M. Baxter, et de Swan-River, où M. Drummond, et M. Preïss , botaniste allemand, la découvrirent également. Ce dernier en envoya des échantillons, sous l'impression qu’elle formait un genre nouveau; mais il est certain qu’elle n’est nullement distincte de la seule espèce connue de Calectasia. Nous l'avons fait figurer ci-contre en raison de sa grande beauté, qu’altère à peine la dessiccation, de la forme et de la couleur à la fois des feuilles et des fleurs, dont on pourrait dire à (4) Cette famille demanderait à être revue avec beaucoup de soin; on y rapporte, faute de les avoir plus profondément étudiés, des genres entièrement disparates, à savoir : Calectasia, Flagellaria, Dasypogon, etc. Len. v IE 70 2 juste titre qu’elles sont immortelles, et aussi avec l'espoir d'engager nos cultivateurs à introduire celte aimable plante comme un ornement pour nos serres tempérées. Rien ne peut égaler la richesse et l’éclat du bleu pour- pré (bright purple) des périanthes , avec lequel contraste l’orangé foncé des anthères. Elle croît dans un sol sablonneux parmi des arbrisseaux. Nous en allons donner une description, faite sur une plante fraîche par M. Preiss, et qu’il nous a obligeamment communiquée. DESCRIPTION. Rhizôme écailleux , fibreux ; fibres radiculaires, jaunâtres , rigides , un peu ligneuses , très longues , presque perpendiculaires. Tige comme buis- sonnante, couverte surtout à la base par les vestiges desséchés des gaînes des feuilles tombées, de 0,325 environ de hauteur , légèrement pubescen- te supérieurement. Rameaux opposés, rarement alternes, simples , de 0%,027 ou plus de long. Feuilles acéreuses , canaliculées en dessus, con- vexes en dessous, strictes, scabres, piquantes à la pointe, articulées à la base, engaînantes, décidues ; les caulinaires dressées , les raméales plus étalées. Fleurs naissant au sommet des rameaux, d’un bleu violacé bril- lant ou rarement d’un blanc sale. Bractées ovales-lancéolées, engainantes, membranacées, embrassant le tube du périanthe, imbriquées , concaves. Tube du périanthe étroit, atlénué en dessous, d’un vert jaune; les six segments ovales-lancéolés, aigus , nervés, très glabres et concaves en des- sus, couverts d’un duvet soyeux en dessous. Filaments insérés près de l’o- rifice du tube. Anthères dressées, serrées , linéaires-oblongues, d’un jaune orangé foncé, et s’ouvrant évidemment par deux pores au sommet. Ovaire ovale, trilobé, porté sur un pédicule renflé, atténué en dessous. Style plus long que les étamines , flexueux, filiforme; stigmate obtus. EXPLICATION DES FIGURES. 1. Fleur vue en dehors. — 2. Périanthe ouvert. — 3, 4. Etamines. — 5. Pistil. — 6. Feuille. — 7. Sommet d’icelle. (Figures grossies.) Botanical Magazine , t, 3834, novemb, 1840, Calectasie à fleurs bleues. Cabctasta cyanca Y, Himond tmp r CAMELLIA OXRIGLOMANA SUPERBE. CAMELLIA OXRIGLOMANA SUPERBA. Pour l'étymologle et les caractères génériques, voyez ci-dessus, numéro 64. “Le Camellia oxriglomana (1) superba tire son origine d'Allemagne; mais le lieu proprement dit et la personne qui l’a obtenu nous sont également inconnus. Nous savons seulement que c’est une plante introduite en France, en 1839, par un de nos plus habiles horticulteurs, M. Cachet, d'Angers, dont le vaste établissement fait honneur à l’horticulture française. Le C. oxriglomana, arbrisseau rustique et d’un port élégant, est encore trop nouveau pour être dans le commerce. Nous en possédons depuis peu un petit pied, trop jeune encore pour fleurir. La figure que nous en donnons ci-contre a été peinte d’après une fleur parfaite que l'honorable M. Cachet nous à envoyée d'Angers , au printemps, et qui nous arriva en parfait état de conservation. Les feuilles de cet arbrisseau ont à peu près 9 centimètres de long sur 5 de large; elles sont ovales-acuminées, planes, largement dentées, et d’un vert très foncé. Le bouton est de moyenne grosseur, ovale-obtus, à écailles calycinales verdâtres. ! La fleur a près de 9 centimètres de diamètre, et quelquefois davantage ; elle est pleine; sa forme est régulière, sphérique. Le fond en est d’un rose brillant et délicat, à stries multiples, rapprochées , d’un rouge carmin plus ou moins éclatant. Les pétales, sur six rangs, sont arrondis, minces, entiers ou plus ou moins marginés ; les uns à stries roses , les autres à stries rouges , quelques uns même tachés de ponceau, tous imbriqués régulièrement et formant une corolle en rosace évasée de la circonférence au centre, où l’on aperçoit quelques pétales inégaux, d’une couleur rose moins vive. Cette fleur présente au premier abord quelque ressemblance avec celle du C. punctata plena; mais, en les plaçant l’une à côté de l’autre, on s’aper- çoit de suite que le C. oxriglomana est doué d’une régularité plus parfaite, et surtout de couleurs plus vives, plus brillantes et plus variées. C’est une magnifique variété qui doit être rangée parmi celles de premier ordre. Abbé BerLèse. (4) L'honorable M. Berlèse et nous, n'avons pu savoir d’où provient ce mot barbare. Lew. TV’ IE 71 Û he R ra : j LS 4 L ; ‘ à { | CP unis » des uen (6 o OI ; ER T ur )@ 1 7: ” LA HAUTE : où .desonoc 3h eèdosr ton mis slob sèesvS 99620740 9h pa Le PRES (5 D, ZUGD9AT 8918J97 8° (RPORST TTL Camelllie ir cle hit Alter ut d “ ru LscsièM ER ét TABLE ALPHABÉTIQUE DES NOMS FRANÇAIS ET LATINS DES PLANTES DÉCRITES ET FIGURÉES DANS LE TOME Ni (Ile SÉRIE) DE L'HERBIER GÉNÉRAL DE L'ANATEUR. —— “0 — Acacia glaucophylla. 62 Diervilla grandiflora. Acacie à feuilles glauques. 62 Dierville à grandes fleurs. Acanthéphippie à fleurs de 2 couleurs. 52 Acanthephippium bicolor. 52 Echinocacte porte-alènes. Anhalonie prismatique. 16 Echinocactus centeterius. Anhalonium prismaticum. 16 Aristoloche à fleurs labellées. 31 Garrya elliptic. Aristoloche à fleurs à longue queue. 35 Garrye à feuilles elliptiques. Aristolochia labiosa. 31 Gesneria oblongata. Aristolochia caudata. 35 Gesnérie à fleurs oblongues. Gompholobe à feuilles multiformes: Balsamina mastersiana. 97 Gompholobium polymorphum. Balsamine de Masters. cl Groseillers Hamon et Nérard. Bananier nain de la Chine. 46 Gusmannia tricolor. Bessera elegans. 12 Gusmannie tricolore. Béssère élégante. 12 Bigarreau de Jaboulet. 50 Hariota alternata. Bouvardia splendens. 48 Hariote à articles alternes. Bouvardie brillante. 48 Hibiscus multifidus. Hippéastre encapuchonné. Caladion pétiolé. 19 Hippeastrum calyptratum. Caladium petiolatum. 19 Hovea pungens. Calectasia cyanea. 70 Hovée à feuilles pointues. Calectasie à fleurs bleues. 70 Camellia oxriglomana superba. 71 Inga d’'Harris. Camellia oxriglomana superbe. 71 Inga Harrisii. Camellia pourpre Warratah. 64 Ipomæa Learii. Camellia purple Warratah. 64 TIpomæa truncata. Cattleya concolor. 59 TIpomeæa longifolia. Cattleye à fleurs unicolores. 59 Ipomée à feuilles tronquées. Chorozema cordatum. 42 Ipomée à longues feuilles. Chorozema varium. 23 Ipomée de Lear. Chorozème à feuilles en cœur. 42 Chorozème à feuilles variables. 23 Jambosa à fleurs et à feuilles pourpres. Citrus rissoa. 15 Jambosa purpurascens. Citrus Gordoni. 33 Curcuma de Roscoe. 50 bis Ketmie à feuilles très découpées. Curcuma roscoeana. 50 bis Dablia en arbre, v. à fleurs d’Anémone. 4 Dahlia excelsa v. anemonæflora. Dendrobion élégant. Dendrobium formosum. Deutzia crenata. Deutzie à feuilles crénelées. 21 21 11 11 Lelia autumnalis. Lælie d'automne. Lemonia spectabilis. Lémonie charmante, Malope à feuilles trifides, Malope trifida. 20 -20 53 25 25 69 69 56 58 me di. Mammillaire à dents d’éléphant. Mammillaria elephantidens. Mélocacte de Lemaire. Melocactus Lemarii, Miltonia candida. Miltonie à labelle blanc. Morina longifolia. Morine à longues feuilles. Musa sinensis. Nelumbium luteum. Nélumbo à fleurs jaunes. Nuttalia malvæflora. Nuttalie à fleurs de mauve. Oncidie de Galeotti. Oncidie papillon. Oncidium papilio. Oncidium galeottianum. Oranger de Gordon. Oranger de Risso. Paœonia Josephina imperatrix. Passiflora serratifolia. Passiflore à feuilles dentées en scie. Patersonia sapphirina. Patersonie à fleurs bleu de saphir. Philibertia gracilis. Philibertie à tiges gréles. Phlogacanthe à fleurs courbes. Phlogacanthus curviflorus. Pimelea decussala v. riquieriana. Pimelée à feuilles en croix, v. de Riquier. Piptanthe du Népaul. Piptanthus nepalensis. Pivoine impératrice Joséphine. Rhododendrum campanulatum. Rigidella flamme a. Rigidelle à fleurs couleur de feu. Robynsia geminiflora. Robynsie à fleurs géminées. Rosage à fleurs en cloche. Rose-thé comte de Paris. Salvia patens. Sauge à fleurs béantes. Stanhopea calceolata. Stanhopée à labelle calcéolé. Stéphanote à fleurs nombreuses. Stephanotis floribunda. Strophanthe à rameaux dichotomes. Strophanthus dichotomus. Thunbergia aurantiaca. Thunbergia hawtayneana. Thunbergie à fleurs orangées. Thunbergie de Hawtayne.. Thysanote à fleurs nombreuses. Thysanotus proliferus. Tradescantia tumida Tradescantie à articles renflés. Trichopilia tortilis. Trichopilie à sépales spiralés. Tweedia cœrulea. Tweedie à fleurs bleu de ciel. Vanilla planifolia. Vanille à feuilles planes. Verbena amæna. Verveine élégante. Total 72 planches, dont 7 doubles. DNS D 5) N\) TT nr D D) / È 5». 4 Ve ss s } Uv/ NA /// ee 2