OR: A , #1 \ : - Le.“ a? RS STRPEN OU Ar] { CI us je LS 4 A Ce x Re D re HERBIER GÉNÉRAL DE L'AMATEUR. ; RUE RACINE, Ne. 4, PLACE DE L'OD . —IMPRIMERIE DE FAIN Les 4 * : CONTENANT LA DESCRIP , L'HISTOIRE, LES PROPRIÉTÉS, ET LA CULTURE DES VÉGÉTAUX UTILES ET AGRÉABLES ; DÉDIÉ AU ROI, PAR FEU MORDANT DELAUNAY, CONTINUÉ, DEPUIS LA 12°. LIVRAISON , PAR M. LOISELEUR-DESLONGCHAMES, DOCTEUR EN MÉDECINE, £T MEMBRE DK PLUSIEURS SOC1ÈTÉS SAVANTES, NATIONALES ET ÉTRANGERS. AVEC FIGURES PEINTES D'APRÈS NATURE PAR M. P. BESSA, PEINTRE DE $. À. R. MADAME DUCHESSE DE BERRI, Fleurs charmantes, par vous la nature est plus belle ; Dans ses brillans tableaux l’art vous prend pour modele. Simples tributs du cœur, vos dons sont chaque jour Offerts par l'amitié, hasardés par l'amour. Dezizze, Jard. IIT. TOME HUITIÈME. PARIS, AUDOT, LIBRAIRE-ÉDITEUR, RUE DES MAÇONS-SORBONNE, No. 11, M. DCCC, XXVII. 1 n à) .+ VOLKAMIER ODORANT. VOLKAMERIA FRA- | GRANS. Didynamie-Angiospermie. Famille des V’erbénacées. RAA AAA A LAVE AA SARA AE CARACTÈRE GÉNÉRIQUE. Calyx tubulosus , 5-fidus vel subinteger. Corolla 1-petala, infun- dibuliformis ; limbo 5-partito, subæquali, patente. Siamina didy- nama , exserta. Ovarium superum ; stylo simplici ; stigmate 2-fido. Bacca fœta nuce gemin& , utrâque 2-loculari ; loculis 1-spermis. CARACGTÈRES SPÉCIFIQUES ET SYNONYMIE. VOLKAMERTA Jfoliis subcordatis, dentato-serratis , pubes- centibus, basi glandulosis ; corymbis terminalibus, densis , hemi- sphæricis. FOLK AMERIA fragrans. Vent. Aort. Malm. n. et t. 70. VOLKAME RIA Japonica. Jaco. Hort. Schæœnbr. t. 338. LL y a trente et quelques années que nos jardins se sont enrichis de cette belle plante qui nous a été apportée des Indes Orientales ; quelques-uns disent de la Chine. Quoiqu'originaire d'un climat très- chaud , elle n’est pas très-délicate, et elle peut bien passer l'hiver dans une bonne serre tempérée, pourvu qu’on lui donne la meilleure exposition possible, parce qu’elle fleurit encore dans l'arrière-saison. On la multiplie facilement de boutures, de marcottes et de rejetons qui poussent des racines des vieux pieds. On en cultive une variété à fleurs doubles qui est plus répandue que l'espèce à fleurs simples, parce qu’elle produit un plus bel effet. La tige du Volkamier odorant est cylindrique, droite, hérissée de poils courts, haute de trois à quatre pieds, divisée en rameaux op- posés, très-ouverts, garnis de feuilles pétiolées , pareillement op- posées , grandes , ovales-en-cœur, molles au toucher et d’une odeur désagréable , d’un vert foncé en dessus, plus pâles en dessous, pu- bescentes , dentées en leurs bords et glanduleuses à leur base. Les fleurs sont d’un blanc pur en dedans, de couleur de chair en dehors, grandes , agréablement odorantes , pédonculées , accompagnées de 5or * bractées, et disposées au sommet des rameaux en corymbes larges et bien garnis. Le calice est monophylle À en entonnoir , glanduleux, presque glabre , partagé jusqu’à moitié en cinq découpures lancéo- lées. La corolle est monopétale, à tube cylindrique, plus long que le calice, et à limbe découpé en cinq lobes ovales, un peu inégaux, très-ouverts ; Le tube est muni à son orifice de trois ou quatre écailles pétaliformes, très-courtes, Les étamines , au nombre de quatre, sont didynames, plus longues que la corolle. L'’ovaire est supère , ovale, surmonté d’un style filiforme , terminé par un stigmate bifide. Le fruit est une baie globuleuse , succulente, contenant deux osselets divisés chacun en deux loges, dans chacune desquelles est une seule graine. EXPLICATION DE LA PLANCHE 5or. Fig, 1. Le calice et le style. Fig. 2. L’ovaire , le style et le stigmate. FA Tétaemerir frugrans SAUGE LÉONUROIÏDE. SALVIA LEONUROI- . DES.5 Diandrie-Monogynie. Famille des ZLabiées. AAA AAA RAA AR AR ER A/R CARACTÈRE GÉNÉRIQUE. Calyx 1-phyllus, subcampanulatus , striatus, 2-labiatus , supra 3-dentatus , infra 2-fidus. Corolla 1-petala ; tubo ad faucem am- pliato ; limbo 2-labiato, superiüs fornicato, emarginato , inferius 3- lobo ; laciniüis lateralibus angustis , intermediä majore , subrotundä. Stamina 2; Jilamentis transversim stipitatis et in medio stipitis ferè affixis , quorum extremitas inferior desinit in antheram sterilem, et superior in antheram fertilem , 1-locularem. Ovarium superum, 4- Jfidum ; stylo filiformi ; stigmate 2-fido. Semina 4, in calyce persis- tente recondita. CARACGTÈRES SPÉCIFIQUES ET SYNONYMIE. SA L VT A caule frutescente ; foliis subcordatis, crenulatis , cras- siusculis ; floribus axillaribus , interruptè verticillatis ; stylo bifariäm barbato ; calycis labio superiore integerrimo. SA LV 14 leonuroïdes. Var. Enum. Plant. 1. p. 256. SA LVTIA formosa. L'Herrr. Stérp. 1. p. 41. t. 21. SAL PV TA nodosa. Rurz et Pav. Flor. Peruv. 1. p. 25. t. 41. f. A. Les Sauges forment, dans la famille des labiées, un genre remar- quable etnombreux. Linné, dans son Species plantarum, n’en amen- tionné que trente-deux espèces; aujourd’hui on en connait plus de deux cents. Celle qui fait le sujet de cet article est originaire du Pé- rou : on la doit à Dombey, qui, de ce pays, en envoya les graines au Jardin du Roï, en 1783. Elle se multiplie de graines et de bou- tures. Il faut la tenir pendant l’hiver dans la serre tempérée, ou au moins dans une bonne orangerie. Elle fleurit en été. La tige de laSaugeléonuroïdeestligneuse, presque cylindrique, haute de quatre à cinq pieds, divisée en rameaux tétragones, un peu pubes- cens, garnis de feuilles opposées, pétiolées, ovales,échancrées en cœur à leur base, épaisses,un peu coriaces, glabres des deux côtés, d’un vert foncé en dessus , légèrement crénelées en leurs bords. Les fleurs sont 5o2 Lu Ÿ 7 d'üne belle couleur écarlate, axillaires, pédonculées, et disposées cinq asixensemble par verticilles distans les uns des autres. Le calice est mo- nophylle, renflé, glabre, strié, à deux lèvres, dont la supérieure entière, et l'inférieure légèrement bifide. La corolle est grande, longue de plus d’un pouce , monopétale ; à tube renflé vers son milieu, plus long que le calice ; à limbe partagé en deux lèvres , dont la supérieure droite, obtuse, légèrement bifide, et l'inférieure à trois lobes, dont le moyen beaucoup plus large et plus long que les deux latéraux. Les étamines, au nombre de deux, ont leurs filamens placés presque transversale- ment sur un pivot ou pédicule particulier ; leur extrémité supérieure porte une anthère fertile à une seule loge, et l'inférieure une an- thère stérile. L’ovaire est supère , à quatre lobes, surmonté d'un style filiforme , . saillant hors de la lèvre supérieure , velu de deux côtés opposés dans sa partie supérieure, terminé par un stigmate bifide. Le fruit est composé de quatre graines situées au fond du ca- lice persistant. EXPLICATION DE LA PLANCHE 5o>. Fig. 1. La corolle fendue longitudinalement et étalée. Fig.2 L'ovaire, le style et le stigmate. CFE - _ n —Barroës seule — D Bessa pinx her Lonurcules. STACHYTARPHÉTA CHANGEANT. ST4CHYT'AR- PHETA MUTABILIS. 5 Diandrie-Monogynie. Famille des V’erbénacées. L:52::112:1::1:5:21:0h:35:1::55:%h:0h2:53):)] CARACTÈRE GÉNÉRIQUE. Calyx r-phyllus, tubulosus, 4-dentatus. Corolla 1 -petala , infun- dibuliformis ; tubo incurvo; limbo 35 -lobo, irregulari. Stamina 2. Ovarium superum ; stylo stigmateque simplicibus. Semina 2, in Ca- lyce recondita. CARACTÈRES SPÉCIFIQUES ET SYNONYMIE. STACHYTARPHETA caule fructicoso ; foliis ovatis, serratis, subtùs incano-pubescentibus ; spicis longissimis , squarrosis ; bracteis lanceolatis, calyce brevioribus. STACHYTARPHETA mutabilis. Vaur. Enum. 1. p. 203. — Huws. et Bowrz. /Vov. Gen. et Spec. 2. p. 227. ZAPANIA mutabilis. Lan. Just. Gen. vol. 1. p. 59. n. 257.— Porr. Dict. Enc. 8. p. 843. VERBENA mutabilis. Wiuo. Spec. 1. p. 115.—Jaco. Collect. vol. 2. p. 334.— Jaco. Icon. Rar. 2. t. 207. — Vent. Hort. Malm. 1. 36. — Anprew. Repos. 435. CYMBURUS mutabilis. Sauss. Parad. Lond. 1. n. 40. Ces genre a été formé aux dépens des 77 erbena, genre nombreux en espèces dont plusieurs offraient, dans leur port et dans les parties de la fructification , des caractères dont les botanistes ont cru devoir se servir pour le diviser. Les Séachytarpheta , qui ont été établis au moyen de ce démembrement, renferment aujourd’hui une vingtaine d'espèces toutes exotiques. Celle qui fait le sujet de cet article est ori- ginaire de l'Amérique méridionale, et elle est cultivée en France depuis vingt-deux à vingt-trois ans. On la plante en pot dans un mélange de terre franche légère et de terreau de bruyère, et on la rentre , pendant l'hiver , dans la serre chaude , ou au moins dans la serre tempérée. Elle fleurit en juillet et août. On la multiplie de grai- nes qu'il faut semer au printemps , sur couche et sous châssis. La tige du Stachytarphéta changeant est ligneuse , presque cy- 503 & lindrique , droite , haute de quatre à six pieds, partagée en rameaux opposés, légèrement quadrangulaires, velus, surtout dans leur jeu- nesse, garnis de feuilles ovales, pétiolées, opposées, un peu ri- dées en dessus, cotonneuses ét un peu blanchâtres en dessous , aiguës à leur sommet , dentées en leurs bords. Ses fleurs , d’abord écarlates, deviennent ensuite couleur de rose; elles sont rapprochées les unes des autres, imbriquées, sessiles dans l’aisselle d’une bractée lancéo- lée, plus courte que le calice, et disposées à l'extrémité de la tige et des rameaux en un épi droit , simple, qui s’allonge successivement sau point d'acquérir un pied. et demi de longueur. Le calice est tu- buleux, monophylle , le plus souvent fendu d’un seul côté jusqu’au tiers de sa longueur, terminé du côté opposé par quatre petites dents inégales. La corolle est monopétale , infondibuliforme; à tube une fois plus long que le calice et courbé; à limbe ouvert, partagé en cinq lobes arrondis, un peu irréguliers. Les étamines sont au nombre de deux , à filamens beaucoup plus courts que le tube , insérés dans sa partie supérieure, non saillans hors du tube, terminés par des an- thères ovales-oblongues. L’ovaire est supère, ovale-oblong , sur- monté d’un style filiforme, un peu plus long que le tube , terminé par un stigmate en tête déprimée. Le fruit est composé de deux grai- nes noirätres , luisantes, renfermées dans le calice persistant. EXPLICATION DE LA PLANCHE 5o3. Fig. 1. Une étamine vue à la loupe. Fig. 2. Le calice et le pistil. Fig. 3. Le pistil. ALBUCA JAUNATRE. 4LBUCA MINOR. | Hexandrie-Monogynie. Famille des Æsphodélées. AAA AA AR AS AE VALEUR CARACTÈRE GÉNÉRIQUE. Corolla 1-petala , profundè G-partita; laciniis 3 exterioribus pa- tentibus ; 3 interioribus conniventibus, apice crassiusculis. Stamina 6, 3 opposita laciniis exterioribus fertilia ; cætera 3 sterilia. Ovarium superum; stylo pyramidato-inverso; stigmate acuto. Capsula 3- locularis , 3-valvis, polysperma ; seminibus planis. CARACGTÈRES SPÉCIFIQUES ET SYNONYMIE. ALBUCA jolis lineari-subulatis , canaliculatis , glabris ; scapo erecto; floribus nutantibus ; corollæ laciniis interioribus apice glan- dulosis , inflexis. ALBUCA minor. Li. Spec. 438. — Wairco. Spec. 2. p. 100. — Tauxs. Prod. 65. — Dryann. Act. Holm. 1784. p. 294. — Ken. Lil. 1.p. et t.21.— Bot. Magaz. t. 720. ALBUCA lutea, var. G. Lam. Dict. Enc. 1. p. 76. ORNITHOGALUM Africanum flore viridi altero alteri innato. Herm. Parad. Bat. 209. t. 209. Less Albucas sont des plantes exotiques dont on connaît aujourd’hui dix-sept espèces. Ils ont beaucoup de rapport avec les Ornithogales ; mais ils s’en distinguent par les trois divisions intérieures de leur fleur, courbées en dedans vers leur sommet, et parce que les étami- nes qui correspondent à ces divisions sont souvent stériles. L'espèce dont nous donnons ici la description est originaire du cap de Bonne- Espérance, et on la cultive dans les jardins de l'Europe depuis plus de centans. On la plante en pot dans un mélange de terreau de bruyère et de terre franche, et on la rentre dans l’orangerie pendant l'hiver. Elle fleurit au printemps, et se multiplie de caïeux qu’onsépare de l’ognon principal lorsque les feuilles de la plante sont desséchées. La racine de l’Albuca jaunätre est une bulbe arrondie, un peu comprimée; elle produit deux à trois feuilles le plus souvent cou- chées sur la terre, longues de deux pieds et plus , linéaires, creusées en gouttière à leur base, cylindriques et en alène dans le reste deleur 5o4. étendue ; d’un vert un peu pâle, glabres. Du milieu de ces feuilles s'élève une hampe droite, cylindrique, haute de quinze à vingt pouces , terminée par douze à quinze fleurs pendantes , écartées, disposées en grappe simple, et portées chacune sur un pédoncule horizontal, muni à sa base d’une bractée lancéolée. La corolle est monopétale, partagée profondément en six divisions ovales-oblon- gues , d’un jaune-verdätre, dont les trois extérieures sont ovales, obtuses, ouvertes ; et les trois intérieures, égales en longueur aux premières, sont droites , rapprochées, concaves et un peu fléchies en dedans à leur sommet, marquées de deux taches dans leurs bords supérieurs. Les filamens des étamines sont au nombre de six, planes, blancs, pointus ; les trois placés au devant des divisions extérieures de la corolle portent des anthères ovales , jaunes, et les trois autres sont stériles. L’ovaire est supère, oblong , à trois faces et à trois an- gles, surmonté d'un style épais, triangulaire, terminé par un stigmate court, pointu , hérissé de papilles jaunätres. Le fruit est une capsule à trois valves et à trois loges polyspermes. EXPLICATION DE LA PLANCHE 504. Fig. 1. Une des divisions intérieures de la corolle. Fig. 2. Une des divisions ex- térieures avec une étamine. Fig. 3. Une étamine. P.Benra pinx FIUHOF. Barrour seulp. ] CORNUTI PYRAMIDAI. CORNUTIA PYRAMI- DATA. 5 Didynamie-Angiospermie. Famille des F’erbénacées. RAI AE ARS CARACTÈRE GÉNÉRIQUE. Calyx 1-phyllus, parvus, 5-dentatus. Corolla r-petala ; tubo cy- lindraceo, calyce mulid longiori ; limbo 4-fido, inæquali. Stamima 4, quorum 2 extrà corollæ tubum prominentia. Ovarium superum , sub- rotundum ; stylo longissimo ; stigmate 2-fido. Bacca globosa, 1-sper- ma , calyce persistente cincta. CARACTÈRES SPÉCIFIQUES ET SYNONYMIE. CORNUTITA foliis ovatis, oppositis , subtus incano-tomentosis ; floribus paniculatis ; paniculé terminali, nudà , elongatä. CORNUTIA pyramidata. Lin. Spec. 4. p. 875. — Wirun. Spec. 3. p. 522. — Law. Dict. Enc.1.p. 55.— Jllust. Gen. t. 541. CORNUTITA flore pyramidato , cœruleo ; foliis incanis. Pru. Gen. 32. Ic. 106. f. 1. AGNANTHUS Viburni folio. Va. Act. 1722. p. 275. Ce genre a été dédié par Plumier à la mémoire de Cornuti, mé- decin et botaniste français, mort à Paris en 1651, principalement connu par son ouvrage sur les plantes du Canada , et la première es- quisse d'une flore des environs de Paris, qu'il publia sous le nom d'Enchiridion botanicum Parisiense. L'espèce dont nous allons don- ner la description , est originaire des Antilles et des parties méri- dionales du Mexique. On la cultive dans la serre chaude au Jardin du Roi. Les Américains lui donnent vulgairement le nom de Bois de Savane , et ils se servent de son bois pour teindre en jaune. Le Cornuti pyramidal est un arbrisseau dont la tige s'élève , dans son pays natal, à la hauteur de douze pieds ou environ, en se divi- sant en branches et en rameaux lésèrement cotonneux , quadrangu- laires, dont les angles sont tranchans et formés par le prolongement saillant des pétioles des feuilles. Ces feuilles sont opposées , ovales, aiguës à leur sommet, verdâtres en dessus, blanchätres et un peu 505 D “A cotonneuses en dessous, dentées dans leur jeunesse, presque en- tières lors de leur parfait développement, rétrécies à leur base en un pétiole décurrent sur les rameaux. Les fleurs sont bleues, de grandeur médiocre, portées sur des pédoncules rameux, allongées en petites grappes horizontales et rapprochées par étages aux sommets des rameaux de manière à former une belle panicule pyramidale. Le calice est monophylle, court, partagé en quatre ou cinq dents. La corolle est monopétale, tubulée, beaucoup plus grande que le calice, divisée en son limbe en quatre découpures arrondies, irrégulières. Les élamines sont au nombre de quatre, dont deux saillantes hors de la corolle. L’ovaire est supère, arrondi , surmonté d’un style de la longueur des étamines, terminé par un stigmate bifide. Le fruit est une petite baie arrondie , environnée à sa base par le calice persis- tant , et renfermant une seule graine, Capsule / yramn cda la. DRACONTE POLYPHYLLE. DRACONTIUM P0C- LYPHYLLUM.Y Heptandrie-Monogynie. Famille des Aroïdées. SARA AAA AA AR AR AR ER E CARACTÈRE GÉNÉRIQUE. Spatha 1-valvis, maxima. Spadix cylindraceus ; undiquè tectus fructificationibus. Calyx 5-phyllus, subæqualis, coloratus. Corolla nulla, Stamina 7 ; filamentis calyce longioribus ; antheris quadran- gularibus. Ovarium superum, subovatum ; stylo tereti, longitudine staminum ; stigmate 3-gono. Bacca subrotunda , polysperma. CARACTÈRES SPÉCIFIQUES ET SYNONYMIE. DRA CONTIUM scapo brevissimo, nudo; spathä cucullaté ; pe- tiolo radicato , lacero ; foliis tripartitis ; lacinïis pinnatifidis. DRACONTIUM polyphyllum. Lin. Spec.1372.—Wirzo. Spec- 2. p. 288. — Tuuns. F1. Jap. 254. — Lau. Dict. Enc. 2. p.321. ARUM polyphyllum ; caule scabro, punicante. Herm. Parad. p. et t. 03. JR UM polyphyllum Surinamense ; caule atro-rubente , glabro et eleganter variegato. Piux. Alm. 52. £. 149. f. 1. Les plantes de ce genre sont toutes exotiques; on en compte huit espèces. Le Draconte polyphylle croît naturellement à Surinam et dans les pays chauds de l’Asie. Il est connu dans l’Inde et au Japon sous les noms de Xonjaku, du Kusako et de Konjakfdama ; ses ‘racines, qui ont une saveur âcre et brülante, y sont employées comme purgatives et emménagogues. On le cultive dans les jardins en Europe depuis plus de soixante ans, et on le tient habituellement dans la serre chaude où il fleurit au milieu du printemps. Il se mul- tiplie par les caïeux qui croissent autour des anciens tubercules. La racine de ce Draconte est un tubercule arrondi, un peu dé- primé, qui produit une feuille portée sur un pétiole d’un pied à un pied et demi de hauteur, cylindrique , tacheté de blanc, de vert et de pourpre, et ayant son épiderme déchiré et comme écailleux. Cette feuille se divise le plus souvent , dans sa partie supérieure, en trois 506 parties, elles-mêmes partagées en deux ou trois autres ramifications, dont les folioles sont lancéolées, pinnatifides, décurrentes. Les fleurs, qui ne paraissent qu'après que la feuille dont on vient de parler est fanée , sont disposées un grand nombre ensemble sur un chaton cylindrique, porté sur une hampe très-courte , enveloppé à sa base par une spathe monophylle, coriace, en capuchon , d'un violet foncé, et terminée à son sommetpar une pointe aiguë. Cesfleurs ont une odeur fétide et comme cadavéreuse. Chacune d’elles est com- posée d’un calice de cinq folioles presque égales , de la même cou- leur que la spathe ; de sept à neuf étamines à filamens plus longs que les folioles du calice, chargés d’anthères quadrangulaires ; et d’un ovaire supère , ovoide , surmonté d’un style cylindrique , de la longueur des étamines , terminé par un stigmate trigone. Cet ovaire devient une baie arrondie, qui contient quatre ou cinq graines. EXPLICATION DE LA PLANCHE 506. Fig. 1. Le tubercule portant la spathe au commencement de la floraison. Fig. 2. La spathe et les fleurs à une époque plus avancée. Fig. 3. La feuille repr é- sentée à moitié de grandeur naturelle. Fig. 4. Une fleur avant son parfait développement. Fig. 5. Une fleur plus avancée et étalée. L.Persa piax Dnpcontiumn Var huyllurn. Barroir reulp - | | | | SAUGE ÉCLATANTE. SALV14 SPLENDENS. ÿ Diandrie-Monogynie. Famille des Labiées. A RAA AE RD AAA RS DAT DAT AR CARACTÈRE GÉNÉRIQUE. Calyx 1-phyllus, subcampanulatus , striatus , à-labiatus , supra 3-dentatus, infrà 2-fidus. Corolla 1-petala ; tubo ad faucem am- pliato; limbo 2-labiato, superiüs fornicato, emarginato, inferius 3-lobo. Stamina 2 ; filamentis transversim stipitatis, et in medio sti- pitis feré affixis, quorum extremitas inferior desinit in antheram sterilem, et superior in antheram fertilem, 1-locularem. Ovarium superum, 4-fidum ; stylo filiformi ; stigmate 2-fido. Semina 4, in calyce persistente recondita. CARACTÈRES SPÉCIFIQUES ET SYNONYMIE. SA LVTA jolis ovatis , dentatis ; floribus racemosis, terminalibus ; calycibus 6-angulatis, corollæ concoloribus ; caule basi suffruticoso. SALVT A colorans. Hortulan. C£ n'est guère que depuis deux ans que nous possédons cette belle Sauge en France ; mais il y a tout lieu de croire qu'elle sera bientôt très-commune , car elle n’est pas délicate , et peut se multiplier très- facilement. On la tient pendant l'hiver dans la serre chaude ; mais des boutures faites avec les moindres de ses rameaux , au commen- cement du printemps , sur couche et sous chässis, reprennent en si peu de temps, que, dès la fin de mai ou au plus tard en juin , selon qu'il fait plus ou moins chaud , on peut les mettre en pleine terre, où elles acquièrent, avant la fin de l'été, la hauteur de trois à quatre pieds, et donnent pendant toute cette saison de superbes grappes de fleurs qui , par l’éclat de leur couleur, font un des plus beaux orne- mens des jardins. C’est ainsi que nous avons vu, l'été dernier, de nombreux individus de cette plante dans le jardin de M. Boursault. La tige de la Sauge éclatante est un peu ligneuse à sa base, herba- cée dans tout le reste de son étendue, tétragone, haute de trois à quatre pieds, divisée en rameaux nombreux, garnis de feuilles 5o7 x # Li _ ovales, opposées, assez longuement pétiolées, dentées en leurs bords, prolongées en pointe à leur sommet, glabres et d’un vert gai. Ses fleurs sont d’un rouge écarlate magnifique, opposées, pédon- culées et disposées au nombre de trente et plus en une superbe grappe terminale. Chaque fleur est munie à sa base d'une bractée lancéolée de la longueur du calice et colorée comme lui. Ces bractées sont très-caduques. Le calice, du même rouge que la corolle, est mo- nophylle, partagé en deux lèvres, dont la supérieure est entière, ai- gué, et l’inférieure à deux divisions , également très-aiguës. La corolle est monopétale, tubulée, deux fois plus longue que le calice, ayant son limbe divisé en deux lèvres inégales ; la supérieure concave, compri- mée, presque droite, légèrement échancrée ; l'inférieure à trois lobes courts, arrondis, dontle moyen plus large, et les deuxlatéraux réfléchis sur les côtés. Les étamines , au nombre de deux, ont leurs filamens courts, insérés vers le haut du tube, et ils portent à leur sommet cha- cun un autre filament attaché transversalement, dont la branche imfé- rieure ne porte rien , et dont la supérieure , prolongée jusque vers le sommet de la lèvre supérieure, se termine par une anthère oblongue, L’ovaire est supère , à quatre lobes, porté sur un réceptacle charnu , qui, du côté inférieur, est beaucoup plus renflé et forme comme un cinquième lobe ; du centre de cet ovaire s'élève un style filiforme , un peu plus long que la corolle, bifurqué à son extrémité, et ter- miné par deux stigmates. EXPLICATION DE LA PLANCHE 5o7, Fig. 5, L’ovaire , le style et les stigmates. 4 cssa pis Barrois seu Hadoin ( 72 Le nilori f. 47 ; LE, 2 LES ? Li] L'OR Dre Cr LYSIMAQUE ORIENTALE. LYSIMACHIA ORIENTALIS.Y Pentandrie-Monogynie. Famille des Primulacées. PAS AAA AVS VAS LAS ALES AE A LA ELUS CARACTÈRE GÉNÉRIQUE. Calyx 5-phyllus, persistens. Corolla 1-petala, 5-fida, rotata. Stamina à ; filamentis infrà dilatatis et basi coalitis. Ovarium su- perum ; stylo stigmateque simplicibus. Capsula globosa, 1-locularis , apice 5-10-valvis ; seminibus numerosis, receptaculo centrali affixis. CARACTÈRES SPÉCIFIQUES ET SYNONYMIE. LYSIMACHIA foliis petiolatis, imis spathulatis, superioribus lanceolatis ; racemis terminalibus, elongatis ; laciniis corollæ obtusis, erectis ; antheris eminentibus. LYSIMA CHIA Orientalis. Law. Dict. Enc. 3. p. 57o. LYSIMACHIA dubia. Arr. Mort. Kew. 1. p. 199. — Wrxo. Spec. 1. p. 817. — Marscn. FT. Taur. Cauc. 1. p. 142. — Rozw. Syst. Fegel. 4. p..122. LYSIMACHIA atropurpurea. Murray. in Comment. Goerr. 1702p. 6.2. 1. LYSIMACHIA Orientalis minor, foliis glaucis annuentibus. SABBAT. Hort. 2. t. 13. LYSIMACHIA Orientalis angustifolia, flore purpureo. Tourner. Corol. p. 7. LYSIMACHTIA spicata purpurea minor. Buxs. Cent. 1. p. 22. t. 33. Cerre Lysimaque croît naturellement dans les prés en Orient, et sur le Caucase, aux lieux découverts et herbeux. On la cultive en Eu- rope dans les jardins de botanique depuis assez long-temps. Sa tige est droite , anguleuse , haute d’un pied à un pied et demi, divisée dans sa partie supérieure en quelques rameaux, et garnie de feuilles glabres , glauques; les inférieures pétiolées, opposées et en spatule ; les supérieures lancéolées et alternes. Les fleurs sont purpurines , disposées au sommet de la tige et des rameaux en épis assez serrés. 508 + + # Leur calice est composé de cinq folioles persistantes , quelquefois de sépt à huit. Leur corolle est monopétale, à cinq divisions profondes, redressées et obtuses. Les étamines, au nombre de cinq, ont leurs filamens insérés à la base de la corolle , et terminés par des anthères un peu saillantes hors de la fleur. L'ovaire est supère, surmonté d'un style et d’un stigmate simples. Le fruit est une capsule globuleuse , à une seule loge s’ouvrant par le sommet en plusieurs valves, et contenant des graines nombreuses, attachées à un réceptacle central. l | E Besra pins . ( , x 1 5 L'ysmachri Crrentiles. Barroir caf « CORONILLE DE CRÈTE. CORONILLA CRE- TICA. © Diadelphie-Décandrie. Famille des Légumineuses. RAS VAR AAA RAS DATA LAS ER LUS RLSRUR CARACTÈRE GÉNÉRIQUE. Calyx 1-phyllus, brevis , persistens, 2-labiatus, 5-dentatus ; den- tibus 2 superioribus subjunctis. Corolla 5-petala, papilionacea ; vexillo vix alis longiore. Stamina 10 diadelpha. Ovarium superum. Legumen longum, articulatum ; articulis 1-spermis. CARACTÈRES SPÉCIFIQUES ET SYNONYMIE. CORONILLA caule herbaceo, prostrato; foliolis 11-denis vel 15-denis ; pedunculis axillaribus , folio brevioribus, basi hispidis, 5-7-floris ; leguminibus erectis, teretibus, articulatis. CORONILLA Cretica. Linx. Spec. 1048. — Waiio. Spec. 3. p- 1154. — Jaco. Hort. Vind. t. 25. — Lam. Dict. Enc. 2. p. 122. CORONILLA Cretica herbacea, flore parvo purpurescente. Tourner. Coroll. 44. Les Coronilles sont des plantes herbacées ou suffrutescentes, dont les fleurs, souvent de couleur jaune, sont disposées plusieurs en- semble, au sommet d’un pédoncule axillaire ou terminal, où elles forment une petite tête ou une petite couronne, ce qui leur a fait donner le nom de Coronilla , diminutif du mot latin corona , cou- ronne. On en connaît aujourd'hui une vingtaine d’espèces. Celle qui fait le sujet de cet article est originaire de l'ile de Crète, et on la cultive en pleine terre au Jardin du Roi. Elle fleurit en juin, juillet et août. La racine de cette plante est fibreuse, annuelle ; elle produit une ou plusieurs tiges rameuses dès leur base, couchées et étalées sur la terre, presque glabres, longues de deux pieds ou environ. Ses feuilles sont pétiolées , alternes , ailées avec impaire, composées de onze à quinze folioles opposées , ovales , tronquées à leur sommet, un peu rétrécies en coin à leur base, d’un beau vert, parfaitement glabres. La base de leur pétiole est munie de deux petites stipules lancéolées. Ses fleurs sont petites , mêlées de blanc et de pourpre 5og TER clair, disposées cinq à sept ensemble en une sorte d'ombelle portée sur lun pédoncule axillaire , plus court que les feuilles et hérissé de poils dans sa partie inférieure. Le calice est, monophylle, campanulé, fortcourt, à cinq dents, dont les deux supérieures plus larges et très- rapprochées. La corolle est papilionacée , composée de cinq pétales ; l’'étendard ovale- arrondi, rétréci à sa base en un onglet saillant hors du talice; les deux ailes rapprochées , obtuses, à peine plus longues que la carène formée des deux derniers re connivens. Les éta- mines sont au nombre de dix , dont neuf réunies par leurs filamens, placées du côté inférieur de la fleur ; et la dixième libre , située au- dessous de l’étendard. L’ovaire est supère, cylindrique, surmonté d'un ! style sétacé, à stigmate simple. Le fruit est une gousse allongée, êle, cylindrique, articulée, partagée par des cloisons transversales, et renfermant une graine oblongue dans chacune de ses articulations. 1 EXPLICATION DE LA PLANCHE 500. Fig. 1. La corolle partagée en ses différentes parties, l’étendard, les ge ailes et je carene. Fig. 2. Le calice , les étamines et le style. » à" Î] Berra par. Barroës seulp CS? A ANT CE ; C9 opuulla [. JCUUCU . 4! CR . 4 S] _ 20 Ÿ M -. ARDISIA CRÉNELÉ. ARDISIA CRENULATA. $ Pentandrie-Monogynie. Famille des Diospyrées. PER A/S BAR BAS RAS DAS BARS SALE BAR AAA RAR CARAGTÈRE GÉNÉRIQUE. Calyx 1-phyllus, persistens, 5-fidus. Corolla 1-petala, calyce major, 5-fida. Stamina 5 , corollæ inserta et ejusdem laciniis oppo- sita. Ovarium superum, multiloculare; stylo stigmateque simplici- bus. Drupula 1-sperma. CARACTÈRES SPÉCIFIQUES ET SYNONYMIE. ARDISIA foliis ovato-oblongis , crenulatis, basi attenuatis ; flo- ribus corymbosis, subpaniculatis, terminalibus. ARDISTA crenulata. Pers. Synop. 1. p. 233. ANGUILLARIA crenulata. Vent. Choix de Plantes, pag. et tab. 5. L’Anpisia crénelé est originaire des Antilles, et il y a environ trente ans qu’on le cultive en France. On le plante en pot dans du terreau de bruyère, et on le tient en serre chaude pendant une irès- grande partie de l’année; ce n’est que pendant trois à quatre mois de la belle saison qu’on peut l’exposer à l'air libre. 1] fleurit en juin et juillet. On le multiplie de marcottes et de graines. Nous l'avons vu au Jardin du Roi et chez M. Boursault. La tige de cette espèce est cylindrique, haute de deux à trois pieds , partagée en rameaux glabres, nus inférieurement, garnis, dans leur partie supérieure, de quelques feuilles éparses , ovales- oblongues, rétrécies à leurs deux extrémités, persistantes, lisses , luisantes et d’un vert assez foncé en dessus, plus pâles en dessous, crénelées et un peu plus épaisses en leurs bords, portées sur de courts pétioles. Ses fleurs sont petites, pédicellées , réunies au nombre de huit à douze sur des corymbes disposés plusieurs ensemble au sommet des rameaux, et formant une sorte de panicule, Leur calice est monophylle, campanulé, blanchâtre, parsemé de quelques points purpurins, et partagé, au moins jusqu'a moitié, en cinq lobes ovales. La corolle est monopétale, blanche, deux fois plus grande que lecalice, divisée profondément en cinq découpures ovales, ouvertes en roue. 510 Les étamines, au nombre de cinq, sont attachées à la base de la co- rolle sur des filamens très-courts, chargés d’anthères sagittées , de couleur jaune , et à deux loges longitudinales s'ouvrant sur les côtés. L’ovaire est supère , arrondi, surmonté d’un style subulé, plus long que les étamines, et terminé par un stigmate simple. Le fruit est un petit drupe charnu, de la grosseur d’une très-petite cerise , et d’un rouge écarlate, contenant un noyau globuleux à coque, mince, ren- fermant une seule amande de même forme. EXPLICATION DE LA PLANCHE 510. Fig. 1. La corolle étalée. Fig. 2. Un fruit coupé horizontalement. Fig. 3. Le noyau séparé de la partie pulpeuse du fruit. Fig. 4. Un pédoncule supportant le calice, l'ovaire et le style. Fig. 5. Les mêmes parties sans le calice. Toutes ces figu- res sont représentées plus ou moins grossies. .h ; { 8 x ©@o \ FR (€ Z>- 2 3 1 Chute. crenmnlal: D Vesra V7:73 GIROFLÉE DE MURAILLE. CHETRANTHUS CHEIRI. Y Tétradynamie Siliqueuse. Famille des Cruciferes. AAA AA ML LR LAURE VU CARACTÈRE GÉNÉRIQUE. Calyx 4-phyllus; foliolis erectis, 2 sæpé basi gibbosis. Corolla 4-petala. Stamina 6, quorum 2 breviora. Ovarium superum , lineare; stylo brevi ; stigmate 2-fido vel 3-fido. Siliqua 2-valvis , 2-locularis, polysperma ; seminibus planis , plerumqué marginatis. CARACTÈRES SPÉCIFIQUES ET SYNONYMIE. CHEIRAN THUS caule basi suffruticoso , ramoso ; foliis lanceo- latis, acutis, integerrimis, glabriusculis ; siliquis vix tetragonis, subcompressis ; seminibus marginatis. CHEIRANTHUS Cheiri. Lin. Spec. 924. — Wirsn. Spec. 3. p: 516. — Lam. Dict. Enc. 2. p.716. LEUCOIUM aureum. Marre. ’algr. 877. LEUCOIUM luteum. Dor. Pempt. 160. LEUCOIUM luteum vulgare. G. Baun. Pin. 202. — Tourner. Inst. 221. — Monis. Hist. 2. p. 243.5. 3.1.8. f. 15. LEUCOIUM luteum, vulgd Cheiri, flore simplici. J. Baux. Hist. 2. lib. 21. p. 872. V’IOLA lutea. Fucus. Hist. 458. 6. LEUCOIUM luteum, pleno flore majus et minus. C. Baux. Pin. 202. — Tourwre. /nct. 222. Cerre espèce, connue vulsgairement sous les noms deGiroflée jaune, de Ravenelle, de Violier jaune, croit naturellement dans les fentes des rochers et des vieux murs. Des lieux sauvages et arides où la nature l’a fait naître, elle a été transportée depuis long-temps dansles jardins, où, par les soins qu’on en a pris, elle est devenue unebelle plante, et a fourni plusieurs variétés à fleurs simples ou doubles, deux àtrois fois plus grandes que dans l’état sauvage, et dontles couleurs varient depuis le plus beau jaune d’or jusqu’au rouge brun le plus foncé. Il y a même des variétésdontles fleurs sont agréablement mélangées de jaune et de 511 rouge brun; etce qui augmente le charme qu'elles produisent à la vue, c’est qu’elles sont toutes douées d’une odeur très -agréable. Les varié- tés à fleurs doubles se multiplient par boutures à talon, qu’on fait au printemps avec de jeunes rameaux d’un an, dans des pots qu’on tient à l'ombre jusqu’à ce qu’elles soient reprises, el qu'on rentre dans V'orangerie pendant l'hiver. Les variétés à fleurs simples se multi- plient de graines , et les semis sont un moyen d'obtenir de nouvelles variétés. Cette plante fleurit depuis le mois de mars jusqu’en mai et juin. La racine de la Giroflée de muraille est fibreuse, vivace; elle pro- duit une tige grisätre, nue, dure et presque ligneuse dans sa partie inférieure , divisée en rameaux feuillés, plus ou moins nombreux, ne s'élevant guère qu’à six pouces ou tout au plus à un pied dans la plante sauvage, et jusqu’à deux pieds dans celle qui est cultivée. Ses feuilles ” sont lancéolées, aiguës, d’un vert luisant. Ses fleurs sont d’un beau jaune dans le type de l'espèce , d’une odeur agréable ,'et disposées en grappe au sommet des rameaux. Le calice est formé de quatre fo- lioles droites, dont deux un peu plus larges et renflées à leur base. La corolle est composée de quatre pétales à onglet plus long que le ca- lice, et à limbe ovale, ouvert. Les étamines sont au nombre de six, dont deux plus courtes. L’ovaire est supère, tétragone , surmonté d’un style très-court, terminé par un stigmate à deux lobes. Le fruit est une silique à peine tétragone, un peu comprimée, longue de vingt-quatre à trente lignes, s’ouvrant en deux valves, et divisée in- térieurement en deux loges contenant chacune plusieurs graines ova- les, comprimées, roussätres, entourées d’un rebord membraneux. M Chetit- L. Bersa pire Barrair 7772 | PA | ASTRAGALE ESPARCETTE. ASTRAGALUS ONOBRYCHIS.Y Diadelphie-Décandrie. Famille des Légumineuses. CARACTÈRE GÉNÉRIQUE. Calyx 1-phyllus, tubulosus , 5-dentatus. Corolla papilionacea ; vexillo alis et carinä longiore. Stamima 10 diadelpha. Ovarium su- perum. Legumen breve, subovatum , aut sæpius oblongum , poly- spermum , 2-loculare. CARACTÈRES SPÉCIFIQUES ET SYNONYMIE. ASTRAGALUS caule difjuso, pubescente ; foliolis lineari-ob- longis ; floribus spicatis ; spicis longè pedunculatis ; vexillis flore duplà longioribus. ASTRAGALUS Onobrychis. Lixn. Spec. 1070. — Wii. Spec. 35. p. 1206. — Lam. Dict. Enc. 1. p. 313. — Par. Astrag. p-27- n. 51. ONOBRFYCHIS spicata, flore purpureo. Baun. Pin. 350 ONOBRYCHIS quibusdam purpureo flore. J. Baux. Hist. 2. . 537. : ONOBRYCHIS prima. Crus. Hist. 2. p. 230. Le genre astragale est très-nombreux en espèces ; Willdenow, dans le troisième volume de son Species Plantarum, en a mentionné 174 espèces ; et, deux ou trois années après, en 1607, M. Persoon, dans son Synopsis Plantarum, en compte encore 169 espèces, après avoir adopté le genre Oxytropis, qui en est démembré et qui renferme lui- même 47 espèces. Depuis dix-sept ans que M. Persoon a publié son ouvrage, le genre astragale s’est encore augmenté , et aujourd’hui il renferme plus de deux cents espèces. Celle que nous avons fait figu- rer croît naturellement dans les prés secs des montagnes, dans le midi de la France, en Italie, en Suisse, en Allemagne, en Autriche, etc. On la plante en pleine terre dans les jardins, et on la multiplie de graines ou de racines éclatées. Elle fleurit en juin et juillet. La tige de l’Astragale Esparcette est cylindrique, rameuse dès sa base et étalée sur la terre, longue d’un pied et demi à deux pieds, 512 in peu redressée dans sa partie supérieure > garnie de feuilles alter- nes, pétiolées, ailées avec impaire, munies de deux stipules à la base du pétiole, et composées de vingt-cinq à trente-trois folioles oblon- gues-linéaires, légèrement pubescentes. Ses fleurs sont purpurines , disposées, au nombre de trente et plus, en épis serrés, longs de deux à trois pouces, portés sur des pédoncules plus longs que les feuilles, et disposé dans les aisselles de celles-ci. Chaque fleur est presque sessile, munie à sa base d’une bractée lancéolée-linéaire. Le calice est monophylle , tubulé, un peu comprimé sur les côtés, découpé à son bord en cinq dents subulées, inégales. La corolle est papilionacée, à cinq pétales, dont le supérieur forme l’étendard presque droit , moitié plus long que les deux pétales latéraux, ou les ailes, qui sont oblongs , couchés sur la carène qui est un peu plus courte, obtuse à son sommet, et composée des deux autres pétales soudés ensemble dans presque toute leur longueur, et seulement distincts à leur base. Les étamines, au nombre de dix, ont neuf de leurs filamens réunis inférieurement en une lame qui forme une demi-gaîne au-dessous de la face inférieure du pistil; la dixième étamine est libre, opposée aux neuf autres; tous les filamens sont terminés par de petites anthères ovales, d’un jaune foncé. L’ovaire est supère, cylindrique, surmonté d’un style subulé, légèrement recourbé vers son extrémité, et terminé par un stigmate simple. Le fruit est un légume droit , court , pointu, pubescent, partagé intérieurement en deux loges par une cloison parallèle aux valves, et formée par un repli provenant de la suture supérieure; chaque loge’renferme plusieurs graines réniformes. EXPLICATION DE LA PLANCHE 512. Fig. 1. Le calice etle style. Fig. 2. La corolle partagée en ses différentes par- ties , l'étendard , les ailes et la carence. Fig. 3. Les étamines et le pistil. PRIMEVÈRE DE CHINE. PRIMULA SINENSIS.Yy Pentandrie-Monogynie. Famille des Primulacées. AAA AAA AAA AA AAA RS CARACTÈRE GÉNÉRIQUE. Calyx 1-phyllus, 5-dentatus. Corolla 1-petala, infundibuliformis ; tubo elongato, nudo ; limbo 5-fido. Stamina 5. Ovarium superum ; stylo simplici ; stigmate capitato. Capsula 1-locularis, 10-valvis, po- lysperma ; seminibus receptaculo centrali, libero affixis. CARACTÈRES SPÉCIFIQUES ET SYNONYMIE. PRIMULA foliis petiolatis, villosis, cordatis, lobatis, crenatis ; floribus umbellatis ; umbellä proliferé ; calycibus inflatis. PRIMULA Sinensis. Hortulan., non Lourerro, Flor. Coch. 1. P+ 128. PRIMULA semperflorens. Nos. Lovurermo, dans sa Flore de Cochinchine, a donné le nom de Pri- mula Sinensis à une espèce qui diffère évidemment de celle que nous ublions aujourd’hui, et que M. Noisette a rapportée l’an dernier d'Angleterre. Les principales différences que présente la Primevère de Loureiro, comparée avec la nôtre, c’est que ses feuilles sont ovales, très-entières ; ses fleurs moins nombreuses, en ombelle simple, garnie d’un involucre composé seulement de deux folioles; en- fin ses corolles ont les découpures de leur limbe aiguës et entières. La jolie espèce que nous allons décrire, fleurissant à ce qu'il pa- raît toute l’année, puisqu'elle a donné des fleurs pendant toute la belle saison chez M. Noisette, et qu’en ce moment (30 janvier 1825) nous venons encore d'en voir plusieurs pieds, les uns en pleine floraison, les autres avec de nouveaux boutons plus ou moins dé- veloppés, nous proposons de lui donner le nom de Primula semperflorens. Jusqu'à présent on tient cette plante dans la serre chaude ; mais nous croyons qu’elle pourra passer en serre tempérée. On la multiplie en éclatant les racines des pieds un peu forts. Si on parvient à en obtenir des graines müres, et que ces graines pro- duisent des variétés dans les couleurs comme l’a fait la Primevère 513 | % 4 : À élevée, cette nouvelle espèce, qui présente déja beaucoup d’agré- ment à cause de sa floraison perpétuelle, deviendra encore plus pré- . cieuse pour les amateurs. | La racine. de la Primevère de Chine, ou toujours fleurie, est fibreuse, vivace ; elle produit huit à dix feuilles cordiformes , velues, molles au toucher, parsemées de glandes très-fines, qu'on n’aperçoit bien qu’à la loupe, et qui les rendent légèrement visqueuses. Ces feuilles, portées sur de longs pétioles velus, rougeûtres, sont découpées en neuf à onze lobes peu profonds, obtus, crénelés. Du milieu de ces feuilles s'élèvent successivement trois à quatre hampes, ou même plus , axillaires, cylindriques , droites, velues, hautes de six à huit pouces, terminées par autant defleurs d’une odeur légère etagréable, longuement pédonculées , disposées en ombelles , munies, chacune à leur base, d’une petite bractée linéaire. Du centre de cette ombelle naît une seconde ombelle qui s'élève à quatre ou cinq pouces au-dessus de la première, et de la seconde il en naît souvent une troisième. Le calice est monophylle, velu, renflé à sa base, res- serré à son orifice, presque conique, partagé à son bord en cinq dents courtes et aiguës. La corolle est monopétale, infondibuliforme, d’une couleur purpurine, claire , ou lilas, jaunâtre à la gorge, ayant son tube plus long que le calice, enflé dans sa partie supérieure, et son limbe plan, partagé profondément en cinq découpures ovales, échancrées en cœur à leur sommet. Les étamines, au nombre de cinq, sont presque sessiles, insérées dans la partie renflée du tube, et ter- minées par des anthères oblongues, aiguës. L’ovaire est supère, cy- lindrique, court, surmonté d’un style plus petit que le tube de la co- rolle, et terminé par un stigmate globuleux. Le fruit est une capsule ovale, à une seule loge, s’ouvrant par le sommet en dix valves, et contenant des graines nombreuses, arrondies, attachées à un pla- centa libre et central. 5 12 FRS Tiard Ci rh ESC TU à arr sai 170 : huis 74 LV SRE è ÉBÈNE DE CRÈTE. EBENUS CRETICA. 5 Diadelphie-Décandrie. Famille des Zégumineuses. RAA AAA AAA AAA AAA AS ARS CARACTÈRE GÉNÉRIQUE. Calyx 1-phyllus, 5-dentatus ; dentibus subulatis. Corolla papi- lionacea , longitudine calycis. Stamina 10; Jilamentis omnibus connatis in vaginam, apicibus distinctis. Ovarium superum, subro- tundum , villosum. Legumen ovatum , 1-spermum. CARACTÈRES SPÉCIFIQUES ET SYNONYMIE. EBENUS caule fruticoso ; folis ternatis quinatisve , sericeis ; floribus dense spicatis. EBENUS Cretica. Lis. Spec. 1076. EBENUS Cretica. Lam. Dict. Enc. 1. p. 204. —Wirn. Spec. 3. P- 1010. BARBA JOVIS Crytisi folio, flore rubello. Barrez. Rar. 1389. t. 577 et 913. CYTISUS incanus Creticus. Baux. Pin. 300. Ê ne faut pas confondre cette espèce avec l'arbre qui fournitle bois d'Ébène du commerce, et qui appartient au genre Plaqueminier. Celle dont il est ici question n’est qu’un arbuste dont Linné avait fait le type de son genre Ebenus; mais qui n’a pas été conservé par MM. de Lamarck, de Jussieu et Willdenow, et qu'ils ont rapporté aux Anthyllis. Quoi qu'il en soit, la plante que Linné a nommée Ebenus Cretica , est un arbuste qui fait un charmant effet par son feuillage soyeux, comme argenté, et par ses fleurs d’une jolie cou- leur purpurine. On la cultive au Jardin du Roi, où elle fleurit en juin et juillet. On la rentre dans l’orangerie pendant l'hiver. Elle peut se multiplier de graines et de marcottes. _ La tige de cette espèce est un arbuste de trois à quatre pieds de hauteur ; elle se divise en rameaux tortueux, garnis de feuilles pé- tiolées , alternes, composées de trois à cinq folioles oblongues, cou- vertes d’un duvet soyeux qui les rend d’un blanc argenté , surtont dans leur jeunesse. Ces feuilles sont accompagnées à leur base de deux stipules ovales ,aiguës , un peu scarieuses et semi-amplexicaules. 514 Les feuilles sont d’un pourpre clair, de grandeur médiocre, nom- breuses , disposées à l'extrémité des rameaux en épis serrés, longs de deux à trois pouces. Chaque fleur est munie à sa base d’une brac- tée ovale-lancéolée, aiguë, presque glabre, un peu scarieuse , ciliée en ses bords, caduque. Le calice est monophylle, très-velu, aussi long que la corolle , divisé jusqu'aux deux tiers en cinq dents subu- léés, presque égales. La corolle est papilionacée , à étendard arrondi, entier, à peine plus long que la carène formée de deux pétales si rap- prochés par leur côté inférieur, qu'ils paraissent n’en former qu'un seul; les deux autres pétales, ou les ailes, sonttrès-courts, oblongs, un peu élargis à leur sommet. Lesétamines, au nombre de dix , ont tous leurs filamens connés, dans les trois quarts de leur longueur, en une gaîne cylindrique qui enveloppe le pistil; leur partie supérieure est seule libre, et porte à son sommet de petites anthères jaunes et ovales. L’ovaire est supère, arrondi, velu, surmonté d’un style filiforme , recourbé , terminé par un stigmate simple. Le fruit est une gousse ovale, contenant une seule graine. EXPLICATION DE LA PLANCHE 5%4. Fig. v. La corolle divisée en ses différentes parties , l’étendard, les ailes et la ca- rene. Fig. 2. Les étamines. Fig. 3. Le pistil. Fig. 4. Le calice et la bractée qui est à sa base. Le TS Core RENONCULE ASIATIQUE. RANUNCULUS ASTA4- TICUS::5 Polyandrie-Polygynie. Famille des Renonculaceées. L::h1:::5:521:51:6015%15:2::51::01::51:5)23:) CARACTÈRE GÉNÉRIQUE. Calyx 5-phyllus, deciduus. Corolla 5-petala ; unguibus foved intus excavatis. Stamina plurima. Ovaria supera , numerosa in capitulum collecta. Capsulæ numerosæ , muticæ, 1-spermæ, indehiscentes. CARACTÈRES SPÉCIFIQUES ET SYNONYMIE. RANUNEULUS caule erecto, simplici, velinferné, ramoso; foliis ternatim biternatimque incisis ; laciniis dentatis aut inciso-trifidis ; calycibus patentibus, demum reflexis ; capsulis in spicam cylindricam collectis. RANUNCULUS Asiaticus. Lin. Spec. 776. — Wirro. Spec. 2 p- 1318. — Decanr. Regn. Veget. 1. p. 261. RANUNCULUS Asiaticus vulgo dictus. Tours. /nst. 287. RANUNCULUS grumosé radice, flore simplici, etc. C. Baux. Pin. 181. Le genre Renoncule est très-nombreux ; on en compte aujourd’hui plus de cent cinquante espèces, dont environ le tiers croît naturel- lement en France, et dont beaucoup des autres appartiennent encore à l’Europe. C’est à l'habitation ordinaire des espèces les plus communes dans les lieux humides et marécageux, comme la grenouille ( Rana), que le genre doit son nom latin de Ranunculus. Mais nous ne nous occu- perons dans cet article que de la Renoncule la plus recherchée des amateurs, celle qui a recu des botanistes le nom de Ranunculus Asiaticus. Les premières plantes de cette espèce ont, dit-on, été ap- portées en Europe par les Croisés; mais ce ne fut que sous le règne de Mahomet IV, empereur des Turcs, que les belles variétés se répan- dirent dans nos jardins. Ce prince, connu par sa passion pour la chasse , eut aussi le goût des fleurs , qui lui fut inspiré par son visir Cara-Mustapha , qui entreprit en vain le siége de Vienne en 1683. De- venu fleuriste, il fit bientôt rassembler dans les jardins du sérail tout 515 NV ceque Candie, Chypre, Rhodes etDamas possédaient de plus beauet de pluscurieux en Renoncules. Ces fleurs y furent pendant long-temps ex- clusivement renfermées, parce que Mahomet Îles faisait garder presque avec autant de soin que ses femmes. Mais la soifde l’or tenta les bos- tangis; ils se laissèrent séduire par les ambassadeurs qui firent passer des griffes de Renoncule à leur cour, et par plusieurs richesnégocians qui en envoyèrent à leurs amis. Marseille en devint le premier dépôt. C'est ainsi que les Renoncules se sont répandues de proche en proche ; les amateurs en ont multiplié par les semis les variétés à l'infini, et le patient et laborieux Hollandais en a fait le premier, ainsi que de lusieurs autres fleurs, une branche de commerce. Aujourd’hui la Renoncule asiatique est connue de tous les amateurs de jardinage ; elle est une des plantes qui fait uu des plus beaux or- nemens des parterres par la forme gracieuse de ses fleurs , et par l'éclat et la variété infinie de nuances qu’elle offre dans ses couleurs. Sa racine, qu'on nomme vulgairement griffe , est composée de plu- sieurs petits tubercules allongés, réunis en faisceau ; elle produit trois à quatre feuilles radicales , glabres ou à peine pubescentes, pé- tiolées, une ou deux fois incisées, ou découpées plus ou moins profon- dément en trois lobes dentés , ou même lacinics. Du milieu de ces feuilles s'élèvent une ou deux tiges droites, hautes de huit pouces à un pied et demi, simples, terminées par une seule fleur, quelquefois chargées au tiers ou à Ja moitié de leur hauteur d’un rameau égale- ment uniflore. Les fleurs dans l’état de nature sont simples , com- posées d'un calice de cinq folioles , d’une corolle de cinq pétales, d'un grand nombre d'étamines plus courtes que la corolle, et de beaucoup d’ovaires réunis en tête ; à ces derniers succèdent des cap- sules monospermes, indéhiscentes , ramassées en un épi cylindrique. Ces fleurs, telles qu'on les trouve dans l’état sauvage , nous sont peu connues; parce que, la plante étant cultivée dans les jardins depuis long-temps et ayant fourni par les semis et la culture d'innombrables variétés à fleurs doubles et semi-doubles , les variétés simples, beau- coup moins belles, ont été négligées. Les fleurs dans les variétés doubles et semi-doubles, conservées pour l'ornement des jardins, sont grandes, larges de deux à trois pouces, et on en distingue deux races principales. Dans la première , les fleurs, nommées Renoncules pivoines, sont entièrement doubles ou pleines, toutes les étamines sont changées en pétales, et les ovaires sont le plus souvent avortés et changés en une sorte de bouton foliacé et pétaloïde. Ces fleurs ne varient par les couleurs que du rouge au jaune plus ou moins foncé. Dans la seconde race, dont les plantes sont nommées semi-cdoubles , / 77) NA e Kantinceutus e Ciclieues, Var. les fleurs ne sont jamais entièrement pleines; les pétales sont plus ou moins multipliés, mais il reste toujours assez d'étamines pour fécon- der les ovaires qui deviennent des graines au moyen desquelles on peut multiplier la plante autant qu’on le désire. Aussi a-t-on obtenu dans les semi-doubles des fleurs de presque toutes les couleurs possi- bles. On en a de blanches, de jaunes, d’orangées, de rouges, de violettes, de pourpres plus ou moins foncées, de noirätres ; M. Fé- burier assure même en avoir obtenu de vertes, et on en a qui sont panachées ou nuancées de deux, trois ou plusieurs couleurs à la fois. Il n’y a que la couleur bleue qui n’a point encore été observée dans ces fleurs. Comme pour les Anémones, les Jacinthes, les Tulipes, etc., les fleuristes distinguent les variétés des semi-doubles par divers noms tirés de ceux des dieux ou personnages de la fable, des rois, des hom- mes célèbres, etc., ou plus rarement par des dénominations emprun- tées à la couleur des fleurs, et presque toujours accompagnées d’épi- thètes plus ou moins pompeuses. Ainsi, parmi les premières on a l’Apollon, la Diane, la Calypso, le François premier, la Marie-Stuart, la Comtesse d'Artois, le Monarque de France , la Reine de Moscou. le J’ictorieux, le Don Quichotte, le Grand-Visir, la Gloire de Hollande , la Gloire des Fleurs, etc. Parmi celles dont la dénomi- nation a des rapports avec la couleur des corolles, on trouve : le Soleil d'Or, la Toison d’Or, la Rose blanche, le Pourpre admirable, le Café brun, Y Aigle noir, le Manteau pourpre, le Roi des Maures. Les Renoncules pivoines et les semi-doubles ont besoin d’une terre légère, substantielle et fraîche. Si le terrain qu’on leur destine con- tient beaucoup de pierres, il faut le passer à la claie ; s’il est de bonne nature par lui-même, on se contente quelques mois à l'avance de le faire bien labourer et de le fumer en y mêlant une certaine quantité d'engrais bien consommés ; et, au moment dela plantation, on la- boure de nouveau la terre pour la rendre le plus meuble possible. C’est en plates-bandes ou planches larges de quatre ou cinq pieds, et plus ou mois longues selon le plan général du jardin , qu'on plante les Renoncules et les Semi-Doubles, sans les mélanger avec d’autres plantes. Pour que la plantation soit régulière, on trace au cordeau des lignes longitudinales et d’autres transversales , à quatre, cinq ou six pouces les unes des autres, selon que la terre est plus substantielle ou plus légère. Lorsque les lignes sont tracées sur chaque planche, on place, à tous les points d’intersection des lignes, une griffe, et on l'enfonce dans un trou fait au plantoir à deux pouces de profondeur, en ayant le soin de la tenir entre les doigts en l’enfonçant, afin de la 515 et 516. : placer perpendiculairement , l'œil en dessus, et de l'empêcher de se rompre. Lorsque toutes les griffes sont placées , on recouvre de terreau bien consommé et on finit par unir le terrain avec le rateau. Les amateurs de Renoncules , qui en ont de grandes collections , disposent leurs plantes dans les planches, en mélangeant les couleurs de manière à en faire ressortir les nuances le plus qu’il est possible, en plaçant à côté l’une de l’autre des variétés dont les couleurs con- trastent. On plante des Renoncules et des Semi-Doubles depuis le mois d’oc- tobre jusqu’à la fin de juillet ou au commencement d’août, et par ce moyen on peut avoir de ces plantes en fleurs depuis le milieu du printemps jusqu’à la fin de l'été. Les plantations faites avant l'hiver ont besoin d’être garanties des fortes gelées au moyen de paille ou de litière dont on couvre les planches, et qu’on relève dès que le temps est plus doux. Au printemps, lorsque les feuilles sontsorties de terre , ces plantes ont besoin d’être sarclées pour les débarrasser des mauvaises herbes, et d’être arrosées lorsque le temps est sec, afin d'entretenir la terre fraîche jusqu'au moment de la floraison. Dès que les tiges et les feuilles sont sèches, on relève les griffes de terre, on en détache les débris de tiges ou de feuilles qui y tiennent encore, et on les serre dans un lieu sec jusqu’au moment de les re- planter l’année suivante. Les Renoncules pivoines ne donnent point de graines, et onne peut les multiplier que par le moyen des jeunes griffes que produi- sent les anciennes ; mais les semi-doubles fournissent beaucoup de graine, et par les semis qu’on en fait on obtient chaque année de nouvelles variétés. PB, CSS A Vin LA Fiat * ho ne ’ lsnticus. Var . LYCHNIDE BRILLANTE. ZLYCHNIS FULGENS.Y Décandrie-Pentagynie. Famille des Caryophyllées. CARACTÈRE GÉNÉRIQUE. Calyx 1-phyllus, tubulosus , nudus, 5-dentatus. Corolla 5-petala; petalis unguiculatis, fauce sæpius coronatä , limbo subbifido. Sta- mina 10. Ovarium superum. Capsula 5-locularis , polysperma. CARACTÈRES SPÉCIFIQUES ET SYNONYMIE. LYCHNIS caule piloso; foliis ovato-lanceolatis, ciliatis; floribus fasciculatis , terminalibus ; calycibus lanatis; petalis quadrifidis ; laciniis exterioribus subulatis. LYCHNIS fulgens. Fisou. in Sims. Bot. Mag. t. 2104.—Decanr. Prod: 1. p.336. Czrrs belle espèce de Lychnide est originaire de la Sibérie. C'est une acquisition d'autant plus précieuse pour nos jardins , que cette plante ne craint pasle froid, et qu'on n’a pas besoin de la rentrer dans la serre pendant l'hiver. Cependant , comme elle n’est pas en- core commune , on l’a cultivée jusqu’à présent en terre de bruyère. On la multiplie de graines , de boutures et de racines éclatées. Nous l'avons vue chez M. Cels. Elle fleurit en mai, juin, juillet et août. La racine de la Lychnide brillante est vivace ; elle produit une tige cylindrique , droite, simple ou peu rameuse, haute d’un pied à un pied et demi, chargée de poils courts, nombreux, blanchätres, et garnie de feuilles opposées , sessiles, semi-amplexicaules , presque labres, ciliées en leurs bords. Les fleurs sont d’un rouge vif de ver- millon, larges de dix-huit à vingt lignes, portées sur des pédoncules courts, et disposées, au nombrede sept ou environ, en une cime ter- minale, d’un aspect magnifique. Leur calice est monophylle, tubulé, anguleux , un peu laineux, terminé par cinq dents aiguës. La corolle est composée de cinq pétales à onglets de la longueur du calice, et à limbe plan, quadrifide , dont les deux divisions extérieures sont très- étroites, presque subulées, et dont la base est munie de deux appendices qui forment , dans leur ensemble avec les appendices des autres pé- 517 tales, une sorte de petite couronne au centre de la fleur. Les éta- mines, au nombre de dix, ont leurs filamens filiformes, un peu plus longs que les onglets des pétales; dans les fleurs que nous avons analysées, cinq de ces filamens étaient stériles, les cinq autres por- taient des anthères ovales-oblongues à deux loges. L'ovaire est su- père, ovoïde, un peu anguleux, porté sur un pédicule particulier , et surmonté de cinq styles subulés, chargés chacun d’un stigmate latéral, velu, occupant presque toute leur longueur. Nous n'ayons pas vu le fruit. EXPLICATION DE LA PLANCHE 519. Fig. 1. L'ovaire, les styles, une étamine et le pédicule particulier qui porte le pistil. TYessa 12272 / / j ) ? ET 0) Jéyens. GALÉGA GRANDIFLORE. GALEGA GRANDI- FLORA.S Diadelphie-Décandrie. Famille des Légumineuses. AA AAA LR RAS AAA RAS LE LAS RAGE CARACTÈRE GÉNÉRIQUE. Calyx 1-phyllus, 5-dentatus; dentibus acutis, subæqualibus. Corolla papilionacea. Stamina 10 , 2-adelpha. Ovarium superum. Legumen oblongum, rectum, subcompressum, polyspermum, ad singula semina sæpè nodosum. CARACTÈRES SPÉCIFIQUES ET SYNONYMIE. GALEGA caule erecto , fruticoso ; foliis pinnatis ; foliolis ob- longis, mucronatis , subis subpubescentibus ; stipulis ovatis, acumi- natis ; racemo terminali, 4-5-floro ; leguminibus ciliatis, patentibus. GALEGA grandiflora. Tauns. Prod. 134. — Vaur. Symb. 2. p- 84. — Arr. Hort. Kesw. 3. p. 70. — War. Spec. 3. p. 1244. GALEGA rosea. Lam. Dict. Enc. 2. p. 509. Le Galéga grandiflore est originaire du cap de Bonne - Espé- rance, et, quoiqu'il y a plus de quarante ans il füt déjà cultivé chez M. Cels le père, il n’est cependant encore que peu répandu ; il mérite de l’être davantage. Ses fleurs, plus grandes que dans la plupart des autres espèces, font un joli effet ; elles paraissent en juillet et août. On le plante en pot dans du terreau de bruyère, et on le rentre dans l'orangerie pendant l'hiver. Il se multiplie de graines. Nous l’avons vu chez M. Noisette. Sa tige est ligneuse, cylindrique , un peu flexueuse, haute de trois à cinq pieds, divisée en rameaux garnis de feuilles alternes, pétio- lées , ailées, composée de neuf à onze folioles ovales-oblongues, mucronées, glabres en dessus , légèrement pubescentes en dessous. Ces feuilles sont accompagnées à leur base de deux stipules larges, pres- que cordiformes, aiguës. Ses fleurs sont purpurines, assez grandes, at- tachées à de courts pédicelles, et rapprochées, quatre à cinq ensemble, en une grappe courte, portée sur un pédoncule allongé, droit et placé à 518 l'extrémité des rameaux. Chacune de ces fleurs est munie à sabase d’une bractéeovale, presque cordiforme, très-aiguë. Leur calice est mono- phylle, campanulé, divisé jusqu'à moitié en cinq dents aiguës, presque égales , mais les deux supérieures sont très-rapprochées et paraissent souvent se confondre en une seule. La corolle est papilionacée , à étendard ovale, d’un rouge plus foncé que le reste de la fleur, à peine plus grand que les deux ailes qui sont oblongues, étroites , inclinées sur la carène qui est comprimée et presque égale aux autres parties. Les étamines sont au nombre de dix, dont neuf ont leurs filamens réunis , dans la plus grande partie de leur longueur, en une gaine comprimée et enveloppant l'ovaire. Celui-ci est supère, allongé, surmonté d’un style court, velu, montant , terminé par un stigmate simple. Le fruit est un légume linéaire, comprimé, velu sur ses bords, contenant quinze graines ou environ. ) 2 79 Ga Cy« grand flore Larrois s'eafr VOLKAMIER ÉCARLATE. VOLKAMERIA COC- CINEA. 5 Didynamie-Angiospermie. Famille des ’erbénacées. AAA AAA AA AE RAA VUE LUS AA RAS AS CARACTÈRE GÉNÉRIQUE. Calyx tubulosus, 5-fidus vel subinteger. Corolla 1-petala, in- Jundibuliformis ; limbo 5-partito, subæquali, patente. Stamina 4, didynama, exserta. Ovarium superum; stylo simplici ; stigmate 2- Jido. Bacca fœta nuce gemin@, uträque 2-loculari, 2-spermä. CARACTÈRES SPÉCIFIQUES ET SYNONYMIE. VOLKAMERIA foliis cordatis, glabris ; floribus paniculatis , terminalibus ; bracteis, pedunculis, calycibus corollisque concolo- ribus. Cerre espèce de Volkamier a été introduite en France, l’année der- nière, par M. Noisette qui l’a fait venir d'Angleterre , où on la cul- tive depuis 1822. Nous l'avons vue en fleur dans la serre chaude au mois d'août; ses panicules , d’un rouge magnifique, sont du plus superbe effet, et peu de plantes ont autant d'éclat. On la multiplie de boutures et de drageons enracinés. La tige du Volkamier écarlate est légèrement tétragone , haute de trois pieds ou davantage, nue dans la plus grande partie de son étendue, garnie seulement, dans sa partie supérieure, de feuilles cordiformes, opposées , entières, glabres des deux côtés, d’un vert assez foncé en dessus, plus pâle en dessous, munies de plusieurs nervures, et chargées de nombreux points écailleux, blanchâtres, seulement visibles à la loupe. Ces feuilles, portées sur des pétioles cylindriques , traversés dans toute leur longueur par un sillon longi- tudinal peu profond, sont grandes, larges de six pouces sur autant et plus de longueur ; mais les supérieures vont toujours en diminuant de grandeur, et celles de la base de la grappe n’ont plus que quel- ques lignes. Les fleurs sont d’un rouge écarlate éclatant , portées sur des pédoncules rameux , opposés, disposés par étages , et forment au sommet de la tige ou des rameaux une magnifique panicule termi- male, quelquefois pyramidale, d'autrefois un peu resserrée en co- 519 rymbe. Les pédoncules , les bractées linéaires qui sont à la base de chaque ramification des pédoncules , ainsi que les calices, sont d’un rouge éclatant comme les corolles. Le calice est monophylle, partagé profondément en cinq découpures ovales-lancéolées. La corolle est monopétale, infondibuliforme, à tube une fois plus long que le calice, et à limbe partagé jusqu’à la base en cinq découpures oblon- gues, presque égales, très-ouvertes et même irrégulièrement roulées en dehors. Les étamines sont au nombre de quatre, un peu inégales , à filamens une fois plus longs que la corolle, de la même couleur qu’elle, inclinés , terminés par des anthères oblongues, vacil- lantes, à deux loges longitudinales, contenant un pollen brunâtre. L'ovaire est supère, globuleux, surmonté d’un style droit, hori- zontal, filiforme, de la longueur des filamens, terminé par un stigmate aigu, ou à peine bifide quand on le voit à la loupe. bie- tn. ,- » Besra pins a À 229 | Ghfkamerriz COCClNCAE- GNAPHALE DU NÉPAUL. GNAPHALIUM NE- PALENSE. y Syngénésie-Polygamie superflue. Famille des Flosculeuses. L1:11::h1:)11:5::5:25:5h3145:1:5h1:h1:2:22:3:):):2:) CARACTÈRE GÉNÉRIQUE. Calyx communis imbricatus ; squamis marginalibus scariosis , co- loratis. Flores flosculosi. Corollulæ kermaphroditæ, tubulosæ , in- terdum femineis apetalis mixtæ. Stamina D in hermaphroditis ; antheris in tubum coalitis. Ovarium inferum; stylo filiformi; stig- mate bifido. Semen pappo capillari seu plumoso coronatum. Recep- taculum rudum. CARACTÈRES SPÉCIFIQUES ET SYNONYMIE. GNAPHALIUM caule herbaceo; foliis oblongo - lanceolatis, basi amplexicaulibus, subtus sericeis ; floribus corymbosis, termi- nalibus ; squamis calycinis albidis , erectis , ovato-lanceolatis. Le genre Gnaphalium est nombreux; on en compte aujourd’hui cent quatre-vingt-dix espèces ; mais une assez grande quantité de ces plantes n’a été souvent réunie ensemble que d’après l'apparence trompeuse du port et des formes extérieures, et plusieurs d'entre elles offrent fréquemment des différences remarquables dans le ca- ractère générique. Gœrtner, M. Robert Brown, et surtout M. Cas- sini , Ont cru remédier à cet inconvénient en établissant, d’après une analyse plus exacte et plus sévère des parties de la fructification, un certain nombre de genres nouveaux que nous croyons inutile d’é- noncer ici, mais dont on pourra prendre une idée au mot Gnaphale du Dictionnaire des Sciences naturelles, vol. 19, p. 115. Tout ce que nous dirons, c'est que les caractères que M. Cassini donne à ses nouveaux genres, quoiqu'il les prétende plus exacts , ne nous parais- sent guère propres à éclaircir la confusion qui règne dans l’ensemble des cent quatre-vingt-dix espèces de l’ancien genre Gnaphalium ; parce que ces caractéressont le plus souvent très-minutieux, difficiles à voir, et nous avouons même n'avoir su déterminer auquel des treize genres de cetauteur, car il n’en a pas moins que cela, pouvait se rapporter le Gnaphale qui fait le sujet de cet article. Quoi qu'il en soit, cette espèce 520 est originaire du Népaul, et elle a été introduitel’an dernier en France, par M. Noisette, chez lequel nous l'avons vue en fleur dans les mois d'août et de septembre. On la multiplie de graines et de boutures, et on la rentre dans la serre tempérée pendant l'hiver. La racine du Gnaphale du Népaul est fibreuse, vivace ; elle donne naissance à une ou plusieurs tiges cylindriques, droites, simples in- férieurement, un peu rameuses dans leur partie supérieure, entière- ment chargées d’un duvet pareil à celui du dessous des feuilles. Celles-ci sont oblongues-lancéolées » Sessiles, amplexicaules, vertes en dessus, légèrement duveteuses, entièrement recouvertes en dessous d'un duvet court, soyeux, blanc et doux au touclier. Ses fleurs sont de grandeur médiocre, pédonculées, disposées en petits corymbes à l'extrémité de la tige et des rameaux. Chaque fleur en particulier se compose d’un calice commun arrondi, à huit ou neuf rangs d’é- cailles ovales-lancéolées, droites, imbriquées, scarieuses , luisantes, blanchätres, et de beaucoup de petits fleurons qui nous ont tous paru être hermaphrodites. Ces petits fleurons sont gréles, de couleur jaune, portés chacun sur un ovaire infère, et réunis ensemble sur un réceptacle commun et nu. Chaque ovaire devient une petite graine oblongue, couronnée par une aigrette de poils simples. PBersa pin Barroir seal . Ne POS 7 | ? Gorhhuteune e LL CPCOIE. : FRANCHIPANIER BLANC. PLUMERIA ALBA.5 Pentandrie-Monogynie. Famille des Æpocynées. AAA IAA AE AA AR AAA LUS AS AA EUR CARACTÈRE GÉNÉRIQUE. Calyx parvus , obtusè 5-fidus. Corolla 1-petala, infundibulifor- mis ; tubo longo, sensim ampliato, limbo obtusè 5-partito, patente. Sta- mina 5; antheris conniventibus. Ovarium superum , 2-fidum ; stylo brevi ; stigmate 2-fido. Folliculi 2 deorsum flexi, longi, ventricosi ; seminibus margine menbranaceo alatis. CARACTÈRES SPÉCIFIQUES ET SYNONYMIE. PLUMERIA caule arboreo; foliis ovato-lanceolatis ; floribus corymbosis , terminalibus ; pedunculis supernè tuberculosis. PLUMERIA alba. Lux. Spec. 306. — Wirxo. Spec. 1. p. 1242. — Law. Dict. Enc. 2. p. 541. — Jaco. Amer. 36. 1. 174. .f. 12. PLUMERIA flore niveo, foliis longis angustis et acuminats. Prum. Spec. 20. ic. — Burm. mer. t. 231. APOCYNUM Americanum frutescens, longissimo folio, flore albo odoratissimo. CommeL. Hort. 2. p. 47. t. 24. NERIUM arboreum altissimum, folio angusto , flore albo. Soax. Jam. 154. hist. 2. p. 62. Lss Franchipaniers sont des arbres ou des arbrisseaux à suc propre lactescent , dont les feuilles sont éparses et ramassées au sommet des rameaux, et dont les fleurs, communément d’un bel aspect et d’une odeur agréable, sont pédonculées et disposées en cime lâche au sommet des rameaux. On en connaît maintenant dix-sept espèces toutes exotiques. Celle que nous allons décrire croît naturellement aux Antilles, Le suc laiteux qui sort de la moindre écorchure qu'on fait soit à l'écorce, soit aux feuilles de cette plante, est très-àcre et d’une grande causticité ; on l’emploie à Saint-Domingue pour brûler les verrues. En France, le Franchipanier blanc se cultive dans les serres chaudes, où il fleurit en juillet et août. Il se multiplie de graines et de boutures. Nous l'avons vu chez M. Noisette. La tige du Franchipanier blanc est ligneuse, haute , dans son pays 521 natal, de douze à quinze pieds, partagée dans sa partie supérieure en une cime lâche, médiocrement rameuse. Ses rameaux sont nus dans une grande partie de leur étendue, marqués par les cicatrices des anciennes feuilles qui rendent leur surface un peu raboteuse , et ils se terminent chacun par une touffe de feuilles ovales-lancéolées, pétiolées, éparses, rapprochées les unes des autres, glabres des deux côtés, d’un vert foncé en dessus, longues d’un pied et plus en y comprenant le pétiole qui est cylindrique et qui se prolonge sur le corps de la feuille en une nervure longitudinale très-saillante. Les fleurs sont d'un beau blanc, marquées de jaune clair à la base des découpures de la corolle, douées d’une odeur agréable et très-pé- nétrante, portées sur des pédoncules rameux, épais, tuberculeux, et disposées en un beau corymbe terminal. Le calice est très-court, à cinq divisions arrondies. La corolle est monopétale , infondibuli- forme, ayant inférieurement la forme d’un tube allongé, gréle, un peu renflé à sa base , et s'épanouissant en un limbe grand , contourné avant son développement, divisé en cinq découpures ovales- oblongues, obliques, ouvertes, plus longues que le tube. Les éta- mines, au nombre de cinq, ont leurs filamens très-courts, insé- rés à la base du tube dans sa partie renflée, et terminés par des an- thères oblongues, aiguës, conniventes. L’ovaire est supère, ar- rondi, bifide, surmonté d’un style également bifide, plus court que les étamines, et terminé par deux stigmates aigus. Aux fleurs succèdent deux follicules de six pouces de longueur ou environ, s’ou- vrant longitudinalement d’un seul côté, et contenant des graines nombreuses, aplaties, ailées d’un côté et portées sur un placenta central auquel elles adhèrent par leur aile. EXPLICATION DE LA PLANCHE Br. Un rameau représenté au tiers de sa grandeur naturelle. Fig. 1. Le pédoncule et le calice de grandeur naturelle. Fig. 2. La corolle vue de même. 7 11? Tres VAL. adftt à hr : . LIEN ed “ ANGÉLONIE A FEUILLES DE SALICAIRE. AN- GELONTA SALICARIÆFOLIA. Didynamie-Angiospermie. Famille des Fersonées. ARR RAA AA TL CARACTÈRE GÉNÉRIQUE. Calyx 1-phyllus, campanulatus , 5-fidus. Corolla 1-petala, con- cava ; tubo brevissimo; limbo 5-lobo, irregulari; lobo inferiori ad basim foveé excavato et dente prominulo instructo. Stamina 4 di- dynama ; antherarum loculis divergentibus. Ovarium superum ; stylo subulato ; stismate simplici. Capsula 2-locularis. CARACTÈRES SPÉCIFIQUES ET SYNONYMIE. ANGELONTA caule herbaceo , recto; foliis oppositis, sessilibus, lineari-lanceolatis ; floribus axillaribus, pedunculatis, in racemum terminalem dispositis. ANGELONTA Salicariæfolia. Huws. et Bonrz. Plant. Æq. vol. 2. P: 29. t. 108. Nov. Gen. vol. 2. t. 303. Csrrs espèce est jusqu’à présent la seule qu'on connaisse de son genre ; elle est originaire de l'Amérique méridionale, où elle a été découverte par MM. de Humboldt et Bonpland, et on ne la cultive que depuis peu de temps. M. Cels l’a rapportée d'Angleterre l’année dernière (1824), et elle était en fleur chez lui en août et septembre. Cette plante a un port agréable et ses fleurs sont jolies. On la multi- plie d’œilletons. La racine de l’Angélonie à feuilles de salicaire est fibreuse , vi- vace ; elle produit une tige herbacée , droite , légèrement tétragone, haute d’un pied et demi à deux pieds, pubescente, garnie de feuilles opposées, sessiles , linéaires-lancéolées , glabres, dentées; les supé- rieures , dans les aisselles desquelles naissent Les fleurs, sont beaucoup plus courtes, lancéolées, un peu cordiformes à leur base. Les fleurs sont d’un violet clair, mélées d'un peu de blanc, portées sur des pé- doncules axillaires, simples, un peu plus courtsqueles feuilles florales, et disposées, au sommet de la tige, en une grappe simple et d’un joli aspect : ces fleurs ont le soir une odeur agréable. Le calice est 522 monophylle, campanulé , divisé au delà de moitié en cinq décou- pures ovales-lancéolées, chargées, ainsi que le pédoncule, de poils nombreux, courts et glanduleux. La corolle est monopétale, ayant son centre creusé d’une cavité qui forme en arrière deux bosses ar- rondies, et ayant son limbe partagé en cinq lobes inégaux, échan- crés , très-ouverts, dont l’inférieur est concave à sa base et chargé d’une sorte de dent saillante. Les étamines sont au nombre de quatre, didynames, plus courtes que la concavité de la corolle, à filamens élargis et recourbés dans leur partie supérieure, terminés par des anthères ovales-oblongues et étranglées par le milieu. L’ovaire est supère, surmonté d’un style un peu épais, en alène, terminé par un stigmate simple. | Barrios seule ? Besrsra pin 7 nyclonia À ca pr fol , Ne Es e LE PAL r 1 ++ er pr! 1 ACACIE PARADOXALE. 4CACTA PARADOXA.5 Polygamie-Moncœcie. Famille des Zégumineuses. 4,175: 755%10595%1%%717] CARACTÈRE GÉNÉRIQUE. Flores polygami. In hermaphroditis : Calyx 5-dentatus; Corolla 5-fida vel 5-petala ; Stamina 4-100 ; Ovarium superum ; Legumen 2-valve. In masculis : Calyx 5- dentatus; Corolla 5- fida seu 5-petala ; Stamina 4-100. CARACTÈRES SPÉCIFIQUES ET SYNONYMIE. ACACTA ramis subpilosis ; foliis simplicibus dimidiato-oblon- gis, glabris, mucronatis , uninerviis ; nervo margine interiori paral- lelè approximato ; stipulis spinosis ; capitulis globosis, axillaribus, Jolio sublongioribus. ACACIA paradoxa. Hortulan. ACACTA armata. BrowN, in Arr. Aort. Kew. ed. 2. vol. 5. — Curr. Bot. Magaz. n. et t. 1653. Czrrs espèce produit un effet charmant pendant les mois d'avril et de mai ; elle se couvre alors d’une multitude de fleurs qui répandent une odeur très-agréable, analogue à celle de l’aubépine. Nous l'avons vue chez M. Noisette, qui l’a donnée à M. Bessa pour la peindre, sous le nom d’Æcacia paradoxa ; maïs elle ne peut apparte- nir à cette espèce qui a les feuilles verticillées, et nous nous sommes assurés que C'était l’Æcacia armata de M. Brown, qui est originaire de la Nouvelle-Hollande. On la plante en caisse ou en pot dans duterreau de bruyère, et on la met à l'abri du froid, pendant l'hiver, dans la serre tempérée ou dans l’orangerie. Elle se multiplie de marcottes. La tige de l'Acacie paradoxale, ou pour mieux dire de l’Acacie armée, est ligneuse, haute de cinq à six pieds et plus, divisée dès sa base en branches et en rameaux qui lui donnent la forme d’un épais buisson. Ces rameaux sont cylindriques, eflilés, presque glabres ou chargés de quelques poils, et garnis de feuilles éparses , presque sessiles, souvent très-pressées les unes contre les autres 523 oblongues, à bords inégaux, glabres, mucronées, traversées par une nervure longitudinale, parallèle à leur bord interne et beaucoup plus rapprochée de celui-ci que de l'extérieur. Ces feuilles sont munies à leur base de deux stipules subulées, épineuses. Les fleurs sont très- nombreuses, d’un jaune clair, d’une odeursuave, et réunies cinquante à soixante ensemble en têtes globuleuses, portées sur des pédoncules axillaires, et aussi longs ou plus longs que les feuilles. Le pédoncule commun est renflé à son extrémité en une sorte de réceptacle, et chaque fleur en particulier est munie à sa base d’une bractée étroite, lancéolée, très-aiguëé. Le calice est monophylle, divisé au delà de moitié en cinq lobes élargis et arrondis à leur extrémité. La corolle est à cinq pétales ovales-lancéolés, trois fois plus longs que le ca- lice. Les étamines, au nombre de quatre-vingts ou environ, ont leurs filamens libres, filiformes, deux fois plus longs que les pétales, terminés par des anthères arrondies. L’ovaire est supère , ovale-ob- long, recouvert d'une grande quantité de petites glandes, et sur- monté, un peu sur le côté, d’un style filiforme, un peu plus long que les étamines. Dans chaque tête de fleurs il n’y a guère que quatre à cinq fleurs hermaphrodites, toutes les autres sont males, semblables aux premières, mais dépourvues d’ovaires. Nous n’avons pas vu le fruit. Terra pins 7 £ Cut fie? HAN BAGUENAUDIER MOYEN. COLUTE A MEDIA. 5 Diadelphie-Décandrie. F amille des Zégumineuses. AAA PARA TARA VAT AAA SAR US CARACTÈRE GÉNÉRIQUE. Calyx campanulatus , 5-dentatus , persistens. Corolla papiliona- cea. Stamina 10, 2-adelpha. Ovarium superum; stigmate hinc vil- loso. Legumen magnum, vesicarium, membranaceum, polyspermum. CARACTÈRES SPÉCIFIQUES ET SYNONYMIE. COLUTEA caule arborescente; folüis imparipinnatis ; foliolis ovato-obcordatis, glaucescentibus ; pedunculis subsexfloris ; legumi- nibus apice clausis. COLUTEA media. Win. Enum. 2. p.771. Cr arbrisseau ressemble beaucoup au Baguenaudier commun ; mais il présente cependant des différences constantes qui l'ont fait regar- der comme une espèce distincte. On le cultive d’ailleurs sans connaître sa patrie, et quelques botanistes croient même qu'il a pris naissance dans nos jardins, et qu’il n’est qu’un hybride du Colutea arborescens et du Colutea cruenta. Sa culture est très-facile, et il s’accommode bien de toutes sortes de terres. Ses fleurs, d’un jaune rougeatre ou oranger, paraissent pendant une grande partie de l'été , et elles sont assez jolies pour faire un effet très-agréable dans les bosquets. Cette espèce se multiplie de graines, de marcottes et même de boutures. La tige du Baguenaudier moyen est souvent rameuse dès sa base; elle s'élève à la hauteur de huit à dix pieds, et forme un buisson médio. crement touffu. Ses rameaux sont cylindriques , revêtus d’une écorce grisatre, assez unie , et garnis de feuilles alternes, pétiolées, aiïlées avec impaire, composées de neuf à onze folioles ovales-arrondies, un peu échancrées en cœur à leur sommet, d’un vert glauque et par- faitement glabres des deux côtés. Les fleurs sont d’un jaune foncé tirant sur le rouge , disposées par cinq à six en grappes làches , pla- cées dans les aisselles des feuilles supérieures et environ moitié plus courtes que celles-ci. Le calice est monophylle, presque campanulé, découpé à son bord en cinq dents un peu inégales, courtes, aiguës. La corolle est papilionacée, à étendard arrondi, relevé en arrière, 524 » et marqué, vers sa base, de deux taches ovales-oblongues ; les deux ailes sont oblongues , plus courtes que la carène, appuyées sur elle ; celle-ci est recourbée, formée de deux pétales connivens et seule- ment distincts en leurs onglets. Les étamines sont au nombre de dix, dont une seule est libre, et les neuf autres ont leurs filamens réunis inférieurement en une gaine qui enveloppe l'ovaire. Celui-ci est su- père, oblong, pédiculé, surmonté d'un style arqu£, ascendant, et terminé par un stigmate courbé en crochet et velu en dessous. Le fruit est une gousse ovale-oblongue et membraneuse, enflée en vessie, renfermant de l'air qui s'échappe avec bruit lorsqu'on la presse un peu entre les doigts, et contenant douze à quinze graines réniformes, portées sur un petit pédicule particulier, et attachées au bord de la suture supérieure. EXPLICATION DE LA PLANCHE 524. Fig. 1. La corolle partagée en ses différentes parties, l’étendard , les ailes et la carène. Fig. 2. Le calice, les étamines et le pistil. Fig. 3. Une gousse. Fig. 4. Une graine, ÉRYTHRINE CRÊTE DE COQ. ERYTHRINA CRISTA GALLI. 5 Diadelphie-Décandrie. Famille des Légumineuses. LUVINA TOO 000 020013212030 02022:25302) CARACTÈRE GÉNÉRIQUE. Calyx 1-phyllus ; limbo inæquali, subintegro. Corolla papilionacea ; vexillo longissimo ; carind et alis mulid brevioribus. Stamina 10, 2- adelpha. Ovarium superum, oblongum. Legumen longum, polysper- mum , torulosum. CARACTÈRES SPÉCIFIQUES ET SYNONYMIE. ERYTHRINA jolis ternatis, infernè subaculeatis; petiolis basi crassioribus ; floribus axillaribus, binis ternisve. ERYTHRINA Crista Gall Lis. Mant. 09. — Lam. Dict. Enc. 2. p. 391. — Wir. Spec. 5. p. 916. ERYTHRINA Laurifolia. Jaco. Observ. 3. p. 1.t. 51. Das son pays natal, cette espèce est un arbre élevé; dans nos serres, ce n’est qu’un arbrisseau. Ses rameaux sont cylindriques, glabres comme toute la plante, entièrement lisses, quelquefois chargés d’un petit nombre d’aiguillons opposés, et garnis de feuilles alternes, rarement presque opposées, composées de trois folioles ovales-lancéolées, très-entières, portées sur de longs pétioles cy- lindriques , renflés à leur base, chargés, ainsi que la nervure princi- pale des feuilles, d’un à deux aiguillons. Les fleurs sont grandes, fort belles, d’un pourpre éclatant, portées dans les aisselles des feuilles supérieures , sur des pédoncules uniflores, longs d'environ un pouce, et disposées ordinairement deux à trois ensemble. Le calice est mo- nophylle, campanulé, rougeätre, partagé en deux lèvres courtes , entières, bordées de noir. La corolle est papilionacée, à étendard ovale, redressé ; à ailes très-petites, à peine plus longues que le calice , et à carène de deux pétales oblongs, d’un tiers plus courts que l’étendard, connivens l’un contre l’autre et presque soudés en- semble. Les étamines sont au nombre de dix, dont la supérieure est seule libre , tandis que les neuf autres ont leurs filamens réunis dans la plus grande partie de leur longueur en une gaine presque cylin- 525 drique , enveloppant le pistil; tous les filamens sont terminés à leur sommet par des anthères saillantes hors de la carène. L’ovaire est supère , pédiculé , linéaire, pubescent, surmonté d'un style courbé en arc et terminé par un stigmate simple. Nous n’avons pas vu le fruit. Cette belle espèce est originaire du Brésil ; on la cultive dans les serres chaudes depuis une cinquantaine d'années. Elle fleurit en sep- tembre et octobre. Nous l’avons vue chez M. Noisette. hi | n G you PT Gall MORÉE DE LA CHINE. MORÆA CHINENSIS. 4 Triandrie-Monogynie. Famille des /ridées. AAA AVR AR VAR RAT AAA AAA CARACTÈRE GÉNÉRIQUE. Spatha 2-5-valvis. Corolla 1-petala ; tubo brevi; limbo profundè 6-partito, patulo, subæquali. Stamina 3. Ovarium éinferum ; stylo simplici ; stigmatibus 3, petaloïdeis, 2-fidis. Capsula 3-cona, 3-val- vis, , 3-locularis, polysperma. CARACTÈRES SPÉCIFIQUES ET SYNONYMIE. MORÆA caule tereti, ramoso; foliis distichis, ensiformibus ; floribus corymboso-paniculatis ; stigmatibus non petaloïdeis. MORÆA Chinensis. Tauxs. For. Jap. 54.— Lau. Jllust. Gen. n. 480. €. 51. f. 3. Dict. 4. p. 274.—Wuxn. Spec. 1. p. 24. IXTA Chinensis. Lx. Spec. 52. BELAMCANDA Schularmani. Rueer. Malab. 11. p. 73. t. 37. BELAMCANDA Chinensis. Rep. Lil, 3. t. 121. Son l’auteur de l'ouvrage sur les Liliacées , dont M. Redoute est l'éditeur, cette plante ne doit point rester associée avec les Zxia, à cause de sa corolle parfaitement en roue, divisée jusqu’à sa base. D’après le même, ses stigmates nullement dilatés en pétales l'éloignent des Morées. Ses graines ont d’ailleurs un tésument extérieur pulpeux ; elles sont attachées à un réceptacle libre, central, et elles n’adhèrent point au bord interne des cloisons qui portent les valves. Toutes ces considérations l'ont porté à en faire le type d’un nouveau genre, en adoptant d’ailleurs le nom de Beramcanna déjà employé par Rhéede pour désigner cette espèce. Quoi qu’il en soit , la Morée de la Chine, comme nous l’appellerons ici, est remarquable par l'élégance de ses fleurs, ce qui l’a d’abord fait cultiver dans les lieux dont elle est in- digène, à la Chine, au Japon, ainsi que nous l'avons depuis cultivée en Europe lorsque nous l’avons connue. Elle résiste bien en pleine terre dans nos jardins au froid de nos hivers ordinaires. Il lui faut une terre légère et sablonneuse. On la multiplie en divisant les racines des vieux pieds et par les semis Elle fleurit en juillet et août. 526 Sa racine est tubéreuse , épaisse, horizontale; elle produit une ou plusieurs tiges cylindriques, droites, hautes de quinze à vingt pouces, un peu rameuses, garnies de feuilles alternes, distiques, ensiformes, amplexicaules, d’un vert clair, très-glabres comme toute la plante. Les fleurs sont larges de vingt à vingt-quatre lignes, d’un rouge aurore , marquées de petites taches purpurines, portées sur des pé- doncules longs d’un pouce ou environ, et sortant deux à quatre en- semble d’unespathe bivalve, plus courte queles pédoncules. Cesfleurs sont terminales au sommet des rameaux, et forment dansleur ensemble une sorte de corymbe paniculé. Leur corolle est partagée très-pro- fondément en six divisions oblongues, égales, étalées en roue et formant comme six pétales. Les étaminessont au nombre detrois, à anthères linéaires, plus courtes que la corolle et que le style. Celui-ci, porté sur un ovaire infère , est terminé par trois stigmates rougetres et dilatés, mais non pétaliformes. Le fruit est une capsule turbinée à trois valves et à trois loges, contenant plusieurs graines globu- leuses, noires et attachées à un réceptacle central. EXPLICATION DE LA PLANCHE 556. Fig. 1. Une capsule ouverte laissant voir les graines attachées à un réceptacle central, en colonne. Fig. 2. Une graine à moitié dépouillée de son tégument pulpeux. à P Besra purx 29, ; / Hoyæwa (hunense. DILLWYNIA LANCÉOLÉ.DILLIWYNIA LANCEO- LATA. 5 Décandrie-Monogynie. Famille des Légumineuses. AAA A RAR RAR RAR CARACTÈRE GÉNÉRIQUE. Calyx 5-fidus, 2-labiatus. Corolla papilionacea ; vexilli lamina longior quäm longa. Stamina 10, distincta. Ovarium superum ; stylo reflexo; stigmate obtuso, pubescente. Legumen ventricosum , subdispermum. CARACTÈRES SPÉCIFIQUES. DILLIWYNIA foliis alternis, lanceolato-linearibus ; floribus axillaribus ; staminibus monadelphis. L: Dillwynia lancéolé est un arbrisseau de quatre à cinq pieds de hauteur , dont la tige se divise en rameaux cylindriques , nombreux, très-grêles , glabres, garnis de feuilles alternes , lancéolées-linéaires, aiguës, à peine pétiolées , rapprochées les unes des autres, glabres, un peu creusées en gouttière en leur face supérieure, traversées en dessous par une côte longitudinale assez marquée. Les fleurs sont d’un beau jaune mêlé de rouge dans le centre, inodores, assez petites, solitaires sur des pédoncules axillaires, beaucoup plus courts que les feuilles. Le calice est monophylle , un peu campanulé , découpé en- viron jusqu’au tiers en cinq dents inégales, partagées comme en deux lèvres, dont l’une, supérieure, est formée par les deux dents les plus larges. La corolle est papilionacée, à étendard réniforme, échancré, plus large que long, et plus grand que les ailes et la carène. Les étamines, au nombre de dix, ont tous leurs filamens réunis dans les trois quarts de leur longueur en un seul faisceau , et libres dans leur partie supérieure, terminés par des anthères arrondies, L’ovaire est supère, pédiculé, ovale-oblong , comprimé ; surmonté d’un style ascendant, et terminé par un stigmate simple. Cet ovaire paraît contenir quatre à cinq ovules. Nous n'avons pas vu le fruit. Cet arbrisseau fleurit en mai. On le multiplie de marcottes, et 527 à LRO tee L Pr LENS Le L ra LA AN SR | 7 he * 3 on le met à l'abri du froid pendant l'hiver. Nous l'avons vu chez M. Noisette, qui l’a recu d'Angleterre, comme étant originaire de la Nouvelle-Hollande. | EXPLICATION DE LA PLANCHE 527. Fig. 1. La corolle partagée en ses différentes parties, l’étendard, les ailes et la carène, Fig. 2. Les dix étamines. Fig. 3. Le pistil. Fig. 4. Le calice. L Barsa pins ; N < } - : 4 EA ht à & | - SAUGE CHATAIRE. SALV14 CATARIOIÏDES. 5 Diandrie-Monogynie. Famille des Labiées. AAA A AAA AA AAA ARR AS ERA CARACTÈRE GÉNÉRIQUE. Calyx 1-phyllus, subcampanulatus , striatus, 2-labiatus, supra 3-dentatus, infra 2-fidus. Corolla 1-petala ; tubo ad faucem am- pliato; limbo 2-labiato , superiüs fornicato, emarginato, inferius 3-lobo, laciniis lateralibus angustis, intermedi& majore, subrotundä. Stamina 2 ; filamentis transversim stipitatis et in medio stipitis Jerè affixis, quorum extremitas inferior desinet in antheram sterilem, et superior in antheram fertilem, 1-locularem. Ovarium superum, 4-fi- dum ; stylo filiformi ; stigmate 2-fido. Semina 4, in calyce persistente recondita. CARACTÈRES SPÉCIFIQUES. SALVTA caule suffruticoso; foliis ovato-lanceolatis, serratis, petiolatis ; floribus verticillatis, spicatis , terminalibus ; calycis labio superiori unidentato. Csrre espèce a tout le port d’une Chataire (Vepeta), et M. Noisette, chez lequel nous l’avons vue en fleur pendant les mois de novembre et décembre 1824, l'avait reçue comme une espèce nouvelle de ce genre ; mais ses Caractères ne laissent aucun doute que ce soit une Sauge. Elle se plante en pot dans du terreau de bruyère , et on la rentre dans la serre tempérée pendant l'hiver. La tige de la Sauge chataire est ligneuse dans sa partie inférieure, haute de trois à quatre pieds, divisée en rameaux opposés , quadran- gulaires, striés, légèrement pubescens, garnis de feuilles ovales- lancéolées, opposées, pétiolées, dentées en leurs bords, glabres en dessus, pubescentes et chargées en dessous de nervures très-pro- noncées. Ces feuilles, ainsi que toute la plante , ont une odeur aro- matique légère et assez agréable. Les fleurs sont d’un bleu clair, disposées par verticilles serrés, presque sessiles, rapprochés, dans la partie supérieure des rameaux, en un épi terminal long de deux à trois pouces. Quelquefois il y a au-dessous de l’épi quelques autres 528 groupes de fleurs qui sont pédonculés et axillaires. Le calice est mo- nophylle, bilabié , à trois dents inégales, dont une seule supérieure et deux inférieures. La corolle est monopétale, tubulée inférieure- ment, partagée dans sa partie supérieure en deux lèvres, dont la su- périeure droite, concave, à peine échancrée; l’inférieure à trois lobes, dont le moyen beaucoup plus grand que les deux latéraux et échancré. Les étamines , au nombre de deux, ont leurs filamens portés transversalement par un autre petit filament ou pivot inséré dans le haut du tube de la corolle à la base du sinus formé par la com- missure des levres ; ces filamens sont stériles à leur extrémité infe- rieure, et chargés dans la supérieure d’une anthère uniloculaire- L’ovaire est supère , à quatre lobes, accompagné d’un côté d’une glande plus grosse que chacun des lobes, et surmonté dans son mi- lieu d’un style filiforme, bifurqué à son sommet, terminé par deux stigmates égaux. Le fruit est composé de quatre graines nues , placées au fond du calice persistant. | ( = 1 ? Lessa pue. Tarroës 771 Dur valisroinlon OR L : ve de nv CELSIE ‘HÉTÉROPHYLLE. CELSIA HETERO- PHYLLA.f Didynamie-Angiospermie. Famille des Solanées. LODEL LOULOU ESC LE 005500000012, 053) CARACTÈRE GÉNÉRIQUE. Calyx 1-phyllus, profundè 5-fidus. Corolla 1-petala, patens, 5-loba, rotata, inæqualis. Stamina 4, didynama ; filamentis villosis. Ovarium superum ; stylo stigmateque simplicibus. Capsula 2-locularis, 2-palvis, polysperma. CARACTÈRES SPÉCIFIQUES ET SYNONYMIE. CELSIA caule ramosissimo; ramis virgatis, racemosis ; foliis inferioribus pinnatis, petiolatis ; pinnul& extimä mulld majori, ovato-lanceolaté ; foliis superioribus sessilibus, subcordatis. CELSIA heterophylla. Pers. Syrop. 2. p. 261.—Porr. Dict. Enc. Suppl. 2. p. 147. L à racine de cette plante est fibreuse, bisannuelle ; elle produit une tige droite, légèrement velue, partagée en plusieurs rameaux grêles, raides, terminés chacun par une grappe de fleurs. Les feuilles sont alternes ; les inférieures pétiolées, ailées avec impaire , à pinnules étroites, linéaires-lancéolées, la terminale beaucoup plus grande que les autres, oblongue-lancéolée et dentée. Les feuilles supérieures de la tige et des rameaux sont petites, sessiles, ovales-lancéolées ou cordiformes, aiguës, entières. Les fleurs sont jaunes , de grandeur médiocre, longuement pédonculées, nombreuses, disposées au sommet de la tige et des rameaux en grappes simples, läches et allon- gées. Le calice est partagé profondément en cinq divisions lan- céolées. La corolle est monopétale, environ une fois plus grande que le calice, à tube très-court, et ayant son limbe partagé en cinq découpures ovales-arrondies, un peu inégales, étalées en roue. Les étamines , au nombre de quatre, ont leurs filamens velus, inégaux, deux plus courts et deux plus longs. L'ovaire est supère , surmonté d’un style à stigmate simple. Le fruit est une capsule ovale, termi- née : pointe, environnée à sa base par le calice persistant, s’ou- 29 vrant en deux valves, et partagée intérieurement en deux loges contenant chacune des graines petites et nombreuses. Cette espèce est cultivée au Jardin du Roi depuis plusieurs années, sans que l’on connaisse son pays natal. On la multiplie de graines qu'on sème tous les ans au printemps. L'année suivante on peut mettre les pieds en pleine terre vers le mois d'avril, et ils fleuris- sent en été. EXPLICATION DE LA PLANCHE 529. Fig. 1. Une étamine. Fig. 2. Le calice et le pistil. Fire pos Prairie Élus Actere fly la f': SOLANDRE GRANDIFLORE. SOLANDRA GRAN- DIFLORA. Pentandrie-Monogynie. Famille des Solanées. LOS ES BABA AA RES AAAGAN ALTELTAUS CARACTÈRE GÉNÉRIQUE. Calyx 1-phyllus , 2-fidus, integerve, latere fissus. Corolla 1-pe- tala, infundibuliformis, calyce mult longior, limbo patulo, 5-pli- cato. Stamina 5 ; filamentis tubo longioribus ; antheris oblongis , terminalibus. Ovarium superum ; stylo staminibus sublongiori. Capsula globosa, subcarnosa , 2-4-locularis , polysperma. CARACTÈRES SPÉCIFIQUES ET SYNONYMIE. SOLANDRA caule fruticoso ; folis ovatis ; floribus terminali- bus ; limbo corollæ crenato, crispo. SOLANDRA grandiflora. Swartz, Act. Holm. 1787. p. 300. t.11.— SwARTz, flor. Ind. Occid. 1. p. 587. tab. 9. — Wu. Spec. 1. p. 936. DATURA sarmentosa. Lam. Just. Gen. 2. p. 9. n. 2295. — Porr. Dict. Enc. 7. p.463. Czrre belle espèce de Solandre est originaire des Antilles, où elle croît naturellement dans les fentes des rochers. Dans son pays natal ses rameaux sont , dit-on, sarmenteux, grimpans , et s'élèvent en s'appuyant sur les grands arbres, où ils s’attachent comme une plante parasite. Dans nos serres, sa tige s'élève seule à la hauteur de cinq à six pieds, en se divisant en plusieurs ra- meaux un peu étalés, mais qui se soutiennent d’ailleurs par eux- mêmes , et ne paraissent avoir aucune disposition à devenir sarmen- teux et grimpans. Quoi qu'il en soit, cet arbrisseau mérite d’être cultivé, à cause de ses belles et grandes fleurs, qui sont douées d’une odeur agréable, et qui peuvent faire l’ornement des serres chaudes en mars, avril et mai. On ne doit l’exposer à l'air libre que lorsque les grandes chaleurs commencent à se faire sentir, et on ne peut l’y laisser que pendant trois à quatre mois. On le multiplie de boutures 5 30 qu'il faut faire au printemps sur couche chaude et sous cloche où sous chässis. Nous l'avons vu chez M. Cels. Les rameaux de la Solandre grandiflore sont cylindriques, glabres, garnis de feuilles ovales, pétiolées, éparses, luisantes, tout-à-fait glabres, ou garnies de quelques poils en leurs bords, sur leur pétiole et en leur nervure postérieure. Ses fleurs sont solitaires au sommet des rameaux, accompagnées à leur base de cinq à six feuilles tres- rapprochées et presque verticillées. Le calice est cylindrique, angu- leux, long de trois pouces ou un peu plus, partagé dans sa partie supérieure en deux divisions oblongues, aiguës , quelquefois en trois, et fendu d’un seul côté au delà de moitié de sa longueur. La corolle est monopétale, infondibuliforme , longue de six à sept pouces, large de quatre pouces à quatre pouces et demi , d’abord blanche, deve- nant ensuite jaunâtre ; son limbe est évasé, étalé, partagé en cinq lobes arrondis, écaux, crénelés et crépus en leurs bords, marqués extérieurement d’une légère teinte purpurine. Les étamines, au nombre de cinq, ont leurs filamens insérés à la base de la corolle, terminés par des anthères ovales-oblongues , comprimées et à deux loges. L’ovaire est supère, arrondi, surmonté d’un style cylindrique, un peu plus long que les étamines , terminé par un stigmate en tête, Nous n'avons pas vu le fruit. EXPLICATION DE LA PLANCHE 520. Un rameau de la Solandre grandiflore représenté à environ moitié de la gran- deur naturelle. —— » 7 $ 27 C7 nd, AZ nf lol A © ROSAGE EN ARBRE. RHODODENDRON AR- BOREUM. 5 Décandrie-Monogynie. Famille des Rhododendrées. AAA VISA BAS IIS 888 AAA AAAA BA IUT CARACTÈRE GÉNÉRIQUE. Calyx 1-phyllus, 5-fidus. Corolla i-petala, infundibuliformis ; limbo patente, 5-lobo. Stamina 10, declinata. Ovarium superum ; stylo simplici. Capsula 5-10-locularis, polysperma. CARACTÈRES SPÉCIFIQUES ET SYNONYMIE. RHODODENDRON caule arboreo; foliis lanceolatis, supra ni- tidis, subius pubescentibus, canescentibus; floribus terminalibus corymbosis; capsulis 10-locularibus. RHODODENDRON arboreum. Smrrm. Exot. Bot. 1. p. 9. t. 6. Carre superbe espèce de Rosage se fait remarquer par sa tige qui s'élève en arbre, et par ses fleurs d’une belle couleur pourpre, douées d’une odeur agréable. On la dit originaire des Indes Orientales ; mais il est à croire qu’elle vient sur les montagnes un peu élevées de ces contrées, car elle n’a pas besoin de la serre chaude. On la plante en pot ou en caisse dans du terreau de bruyère , et on la rentre dans l'orangerie pendant l'hiver. Le pied que nous avons vu en fleur au mois d'avril et de mai de cette année ( 1825), était planté en pleine terre de bruyère dans la galerie vitrée de M. Boursault. Nous en avons vu aussi un autre pied dans une des bâches du jardin de M. Noisette. Cette espèce n’a jusqu’à présent été multipliée que de marcottes. On ne la possède en France que depuis quelques années, et elle est encore rare. La tige du Rosage en arbre s'élève dans son pays natal à vingt pieds de hauteur ou environ; mais les individus que nous avons vus dans les jardins sont encore loin de cette élévation, et n'ont guère que quatre à cinq pieds. Les rameaux sont étales, revêtus d’une écorce brunâtre , et disposés par étages. Les feuilles sont épar- ses, pétiolées, lancéolées, persistantes , glabres et luisantes en des- sus, toutes couvertes en dessous d'un duvet très-court, serré et 531 blanchätre. Les fleurs sont brièvement pétiolées, disposées au som- met des rameaux, au nombre de douze et plus, en un corymbe serré, semi-globuleux; chacune d’elles est munie, à la base de son pédoncule, d’une bractée oblongue, semi-membraneuse, tronquée ou le plus souvent acuminée. Leur calice est monophylle, très-court, à cinq divisions obtuses et arrondies. La corolle est monopeétale , campanulée ; partagée jusqu'a moitié en cinq lobes arrondis, presque égaux, dont trois inférieurs légèrement échancrés. Cette corolle est d’une belle couleur pourpre , un peu tachetée de rouge plus foncé à l'intérieur. Les étamines, au nombre de dix, ont leurs filamens plus courts que la corolle, inclinés, terminés par des anthères ovales- oblongues , aiguës, à deux loges longitudinales. L'ovaire est supère, cotonneux, oblong, marqué de cinq sillons, surmonté d’un style cy- lindrique, légèrement recourbé en arc et ascendant, un peu plus long quela corolle, terminé par un stigmate renflé , d’un rouge brun, et à plusieurs lobes peu sensibles. Nous n'avons pas vu le fruit ; 1l est formé, selon M. Smith, d’une capsule allongée, à dix loges conte- nant chacune plusieurs graines. EXPLICATION DE LA PLANCHE 531. Fig. 1. L’ovaire, le style et ic stigmate. D 4 ; P AD PRIE TO 2 AA 4 PCA TI0. PAC 2 PHLOMIDE LACINIÉE. PALOMIS LACI- INIENA O Didynamie-Gymnospermie. Famille des Labiées. AA AAA RAS SAAB AS AS AA SU SALS CARACTÈRE GÉNÉRIQUE. Calyx 1-phyllus, angulatus, 5-dentatus. Corolla 1-petala, 2-la- biata ; labio superiore villoso, fornicato, sub-2-fido; inferiore 5-fido, lacini& medi& majori, 2-lobä. Stamina 4, didynama ; antheris non punctatis. Ovarium superum, 4-lobum ; stylo unico; stigmate 2-fido. Semina 4, in calyce persistente recondita. CARACGTÈRES SPÉCIFIQUES ET SYNONYMIE. PHLOMIS Joliis radicalibus pinnatis, superioribus laciniatis ; floribus verticillato-spicatis ; calycibus lanatis. PHLOMIS laciniata. Lin. Spec.819.—Wiro. Spec.3.p. 120 PHLOMIS Orientalis, foliis laciniatis. Tourner. Coroll. 10. Csrre espèce de Phlomide est originaire de l'Orient. Tournefort lors du voyage qu'il fit dans cette contrée, l'y découvrit et en rapporta des graines au Jardin du Roi, à Paris, où on la cul- tive depuis ce temps, et d’où elle a été répandue dans les autres jardins de botanique. C’est une belle plante, remarquable par ses grandes fleurs et par le duvet cotonneux dont ses calices sont char- gés. On la plante en pleine terre, à une exposition chaude , et on la multiplie de graines, ou en éclatant les racines des vieux pieds. Elle fleurit au printemps. La tige de cette Phlomide est haute de trois à quatre pieds , ordi- nairement simple, velue ou même souvent revêtue d’un duvet lanu- gineux , garnie , à sa base et inférieurement, de feuilles grandes, pétiolées , légèrement velues, où même presque glabres dans l’âge adulte, ailées, à folioles Le obtuses, irrégulièrement laciniées. Les feuilles supérieures sont beaucoup plus courtes , sessiles , et seu- lement laciniées. Les fleurs sont blanchätres, sessiles dans lesaisselles des feuilles supérieures, disposées par huit à dix en verticilles, et formant dans leur ensemble un bel épi interrompu ; elles sont accom- pagnées à leur base de bractées lancéolées-linéaires, lanugineuses 532 de même queles calices et plus courtes que ces derniers. Ceux-ci sont monophylles, anguleux, terminés par cinq dents courtes , épineuses, et revêtus d’un duvet lanugineux. La corolle est monopétale, blan- châtre, à deux lèvres, dont la supérieure est redressée, arquée, creu- sée en voûte, velue, fortement ciliée en ses bords, et très-légèrement échancrée ; la lèvre inférieure est partagée en trois lobes, dont le moyen est plus grand et échancré. Les étamines sont au nombre de quatre, didynames , plus courtes que la lèvre supérieure de la co- rolle, et terminées par des anthères non ponctuées, à deux lobes. L’ovaire est supère, partagé en quatre, surmonté d’un style de la longueur des étamines, et terminé par un stigmate bifide. Le fruit consiste en quatre graines placées au fond du calice persistant. Pare pass g Barra és sculp ÿ d Rare domi lacoualit | GERMANDRÉE MULTIFLORE. TEUCRIUM | MULTIFLORUM.Y Didynamie-Gymnospermie. Famille des Labiées. AAA AAA AAA ARRIVER AS SAS RAS CARACTÈRE GÉNÉRIQUE. Calyx 1-phyllus, campanulatus , 5-fidus. Corolla 1-petala , 2-la- biata ; labio superiore 2-partito, laciniüis ad latera reflexis ; inferiore 3-lobo, medio majore. Stamina 4, didynama, intra fissuram labii superioris eæserta. Ovarium superum, 4-lobum; stylo simplici ; stigmate 2-fido. Semina 4, in calyce persistente recondita. CARAGTÈRES SPÉCIFIQUES ET SYNONYMIE. TEUCRIUM foliis ovatis, glabris, grossè dentatis ; floribus verticillato-racemosis ; verticillis 6-floris. TEUCRIUM multiflorum. Lin. Spec. 788. —Wirro. Spec. 3. pe 10. CHAMÆDRYS multiflora tenuifolia, Hispanica. Tourner. Inst. 205. MARUM Hispanicum nigrum. Bocc. Mus. t. 117. Les Germandrées forment dans la famille des Labiées un genre remarquable par la lèvre supérieure de leur corolle qui, étant assez courte, entièrement fendue en deux et rejetée sur les côtés, paraît ne pas exister, de sorte que la fleur semble n’avoir qu’une seule lèvre. Elles ont presque toutes une odeur aromatique plus ou moins agréable. Ce genre comprend aujourd'hui plus de quatre-vingt-dix espèces, dont la plus grande partie se trouve dans l’ancien continent, et dont dix-neuf croissent naturellement en France. Celle qui fait le sujet de cet article est originaire d'Espagne , pays où les plantes de ce genre sont en général communes. Elle est cultivée au Jardin du Roï, à Paris. On la plante en pot, et on la rentre dans l’orangerie pendant l'hiver. Elle se multiplie de graines. Les tiges de la Germandrée multiflore sont gréles, légèrement pubescentes , un peu ligneuses inférieurement , droites, très-rameu- 533 ses, hautes d'un pied ou un peu plus. Les feuilles des tiges sont ovales, petites, glabres des deux côtés, pétiolées, opposées, gros- sièrement dentées en leurs bords; celles qui accompagnent les fleurs sont en général entières. Les fleurs sont purpurines , très- brièvement pédicellées , disposées le plus souvent au nombre de six par chaque verticille, et elles forment au sommet des tiges et des rameaux des grappes allongées , droites, gréles et d’un assez joli as- pect. Leur calice est monophylle, campanulé, pubescent, d’un vert brun , terminé par cinq dents aiguës. La corolle est monopétale , à tube court, à limbe partagé en deux lèvres, dont la supérieure courte, divisée jusqu'à sa base en deux découpures aiguës, un peu dejetées sur le côté ; la lèvre inférieure est beaucoup plus grande, découpée en trois lobes arrondis, le moyen beaucoup plus grand que les au- tres. Les étamines sont au nombre de quatre, didynames , saïllantes entre la fente de la lèvre supérieure. L’ovaire est supère , à quatre lobes et surmonté d'un style de la longueur des étamines, terminé par un stigmate bifide. Le fruit consiste en quatre graines placées au fond du calice persistant. LT / 7 à Peter TUE ÉRINE LYCHNIDE. ERINUS LYCHNIDE 4. 4 Didynamie-Angiospermie. Famille des Personées. SRI RAA LAVER AAA LES BARRE SATAGAAUS CARACTÈRE GÉNÉRIQUE. Calyx 5-phyllus ; foliolis lanceolatis. Corolla 1-petala, tubulosa ; limbo 5-partito, subæquali ; lobis obcordatis. Stamina 4, didynama. Ovarium superum ; stylo brevissimo; stigmate capitato. Capsula ovata, calyce obvoluta, 2-locularis, 2-valvis ; seminibus numerosis. CARACTÈRES SPÉCIFIQUES ET SYNONYMIE. ERINUS foliis oblongis, oppositis , subdentatis , ciliatis ; corollæ tubo longissimo, stylo subbreviori ; laciniis limbi semibifidis ; calyce 2-phyllo. ERINUS Lychnidea. Linx. Fil. suppl. 287. (exclus. synon. ) — Win. Spec. 5. p. 333. ERINUS Capensis. Lis. Mant. 252. Carre espèce d'Érine s'éloigne des autres plantes du même genre par son calice composé seulement de deux folioles, au lieu de cinq ; et par son style plus long que le tube de la corolle , et non pas très- court. Elle est originaire du cap de Bonne-Espérance. On la cultive depuis quelques années dans les jardins en France, où elle est encore rare, parce qu'elle est délicate , et que jusqu’à présent elle n’a pas rapporté de graines qui aient pu servir à la multiplier. On la plante en pot dans du terreau de bruyère, et on la rentre dans la serre pen- dant l'hiver. Elle fleurit en août , septembre et octobre. Nous l'avons vue chez M. Noisette. La tige de l'Érine Lychnide est haute d’un pied à quinze pouces, un peu ligneuse inférieurement, divisée de bonne heure en plusieurs ra- meaux herbacés , redressés , garnis de feuilles oblongues, opposées , sessiles , ciliées en leurs bords et souvent chargées de dents écartées. Les fleurs sont sessiles dans les aisselles des feuilles supérieures, oppo- sées, blanchätres intérieurement, d’un rouge violet à l'extérieur ; elles forment , par leur rapprochement dans la partie supérieure des ra- 534 meaux , des espèces de grappes, et elles répandent, le soir , une odeur douce de vanille. Leur calice est formé de deux folioles ovales- oblongues, à peu près égales, ciliées en leurs bords, dont la supé- rieure est à trois dents et l’inférieure à deux. La corolle est monopé- tale, à tube grêle, quatre fois plus long que le calice, terminé par un limbe divisé profondément en cinq découpures presque égales, bifides, obtuses et ouvertes ; l’entrée du tube est couronnée par une rangée de poils ou cils très-petits, seulement visibles à la loupe. Les étamines sont au nombre de quatre, didynames, presque sessiles dans le’haut du tube; les anthères des deux étamines les plus élevées, un peu saillantes hors du tube, sont moitié plus courtes que celles des deux inférieures, qui sont tout-à-fait cachées dans le tube. L'o- vaire est oblong, surmonté d’un style filiforme, plus long que le tube de la corolle, un peu épaissi dans sa partie supérieure, et ter- miné par un stigmate simple. Nous n’avons pas vu le fruit; mais, d’après le jeune ovaire, il nous a paru devoir être une capsule à deux loges polyspermes. EXPLICATION DE LA PLANCHE 534. Fig. 1. Le calice. Fig. 2. Partie supérieure de la corolle dont le iube est ouvert pour faire voir les étamines. Fig. 3. Le pistil. 21 Cyril Eh / nt: JASMIN RÉVOLUTÉ. JASMINUM REVOLU- TUM. 5 Diandrie-Monogynie. Famille des Jasminées. 25:52::%::::5:4151%:56:5:5:553:::):1,):)):2) CARAGTÈRE GÉNÉRIQUE. Calyx 1-phyllus, 5-dentatus, 5-fidusve. Corolla 1-petala , infun- dibuliformis ; limbo 5-partito, plano ; laciniis obliquis. Stamina 2, intra tubum corollæ. Ovarium superum ; stylo simplici. Bacca 2-locu- laris vel 2-cocca ; loculis 1-spermis ; seminibus arillatis. CARACTÈRES SPÉCIFIQUES ET SYNONYMIE. JASMINUM foliis pinnatis , glaberrimis ; floribus corymboso- pañiculatis, subterminalibus ; laciniis corollæ revolutis. JASMINUM revolutum. Sims. Bot. Magazs n. et t. 1731.— ScHuLT. Mant. 1. p.03. JASMINUM triumphans. Æortulan. Le Jasmin révoluté est originaire de la Chine, et on le cultive en France depuis huit à dix ans. Lorsqu'il était nouveau et rare, on letenait dans la serre chaude; ensuite on l’a fait passer dans l’orangerie ; aujourd’hui qu’il est plus commun et qu’on a re- connu qu'il était assez robuste, on en a essayé quelques pieds en pleine terre , où ïls ont déja passé deux hivers sans éprouver d'accident sensible , et tout ce qu’on pourrait craindre d’un froid ri- goureux c’est qu’ils perdissent leurstiges ; mais probablement que, de même que plusieurs autres espèces, ils repousseraient de leurs ra- cines de nouveaux jets qui répareraient bientôt ce que la gelée aurait fait périr.Cet arbrisseau se multiplie de marcottes et même de boutu- res. Ilfait pendant toute la belle saison l’ornement des jardins par ses jolies panicules de fleurs qui se succèdent les unes aux autres presque sans interruption. Nous l’avons vu chez M. Cels et chez M. Noisette. Les tiges du Jasmin révoluté sont hautes de cinq à six pieds et plus, divisées en rameaux nombreux, cylindriques, légèrement anguleux, d’un vert clair, garnis de feuilles alternes, ailées avec impaire, com- posées de cinq à sept folioles (quelquefois de trois seulement), ovales- oblongues, aiguës, d’un vert gai. Ses fleurs sont d’un beau jaune, d’une 535 odeur agréable, assez grandes, disposées au nombre de dix à douze ou plus sur des pédoncules rameux, placés le plus souvent en opposition avec la feuille supérieure, et formant au sommet des rameaux une sorte de corymbe étalé en panicule. Leur calice est monophylle, court, campanulé, terminé par cinq dents. La corolle est monopétale, infondibuliforme , à tube cylindrique, étroit , et à limbe partagé juse qu’à sa base en cinq ou quelquefois six découpures ovales, étalées ou souvent roulées en dehors. Les étamines sont au nombre de deux, à filamens courts, cylindriques , insérés aux deux tiers supérieurs du tube de la corolle, chargés d’anthères oblongues , à deux loges, à demi saillantes hors du tube, et terminées par une pointe recourbée. L’ovaire est globuleux , supère , surmonté d’un style droit, terminé parun stigmate en massue et quis’élève presque jusqu’au haut du tube de la corolle. Nous n’avons pas vu le fruit ; mais l'ovaire nous a paru être à deux loges renfermant chacune plusieurs ovules. | Thesss pinr . 7 ? / t Vase g'et'olulitiit ; MANDRAGORE OFFICINALE. MANDRAGORA OFFICINALIS.Y Pentandrie-Monogynie. Famille des Solancées. AAA IAA RS VER ARR LRR RS CARACTÈRE GÉNÉRIQUE. Calyx 1-phyllus, turbinatus, 5-fidus. Corolla 1-petala, campa- nulata, 5-loba. Stamina 5 ; filamentis basi dilatatis. Ovarium su- perum ; basi biglandulosum ; stylo stigmateque simplicibus. Bacca globosa, 1-locularis , polysperma. CARACTÈRES SPÉCIFIQUES ET SYNONYMIE. MANDRAGORA foliis ovatis, radicalibus ; scapis unifloris. MANDRAGORA officinalis. Mur. Dict. n. 1. ATROPA Mandragora. Lin. Spec. 259.— Burr. Herb. t. 145, 146. MANDRAGORAS. Don. Pempt. 457. MANDRAGORA fructu rotundo. Bauu. Pin. 160. La racine de cette plante est vivace, épaisse, allongée, quelquefois simple , souvent partagée en deux branches; elle produit plusieurs feuilles ovales , rétrécies à leur base, grandes, étalées, un peu on- dulées en le urs bords. Ses fleurs sont violettes, purpurines ou blan- chätres, solitaires sur des hampes beaucoup plus courtes que les feuilles. Leur calice est monophylle, turbiné, à cinq divisions. La corolle est monopétale, campanulée et à cinq lobes. Les étamines, au nombre de cinq, ont leurs filamens insérés dans la partie infé- rieure de la corolle, élargis et rapprochés à leur base. L’ovaire est supère , muni de deux glandes à sa base et surmonté d’un style ter- miné par un stigmate simple. Le fruit est une baie globuleuse, noi- râtre, à une seule lose renfermant un grand nombre de graines réniformes , plongées dans la substance spongieuse de l’intérieur de la baie et près de sa superficie. Cette espèce croît naturellement dans les bois à l'ombre, et sur les bords des rivières, en Italie, en Espagne ; on la cultive dans les jardins. Elle fleurit au printemps. La Mandragore était en grande réputation chez les anciens, et elle a même conservé long-temps chez les modernes cette espèce de cé- 536 Fd lébrité qui lui était venue de la ressemblance qu'on avait cru trouver entre sa racine, qui est souvent divisée jusqu'à la moitié en deux par- tes, et le tronc et les extrémités inférieures du corps humain. Ce qui fait voir jusqu’à quel point on fut persuadé de cette ressemblance, c’est que dans de vieux ouvrages où cette plante est représentée, on trouve tout simplement figuré le corps entier d’un homme ou d'une femme , surmonté de feuilles et de fleurs. Un préjugé en amène naturellement un autre ; on s’imagina bien- tôt qu'une conformation aussi singulière ne pouvait être un effet du hasard , et qu'une plante qui présentait une telle ressemblance devait avoir une grande influence sur la génération, et bientôt la Mandra- gore devint la base de tous les philtres. Parune conséquence dumême préjugé on en vint à croire qu'une racine , qui était l'image d'un être anime , devait aussi être douée de vie, de sensibilité; de là les pré- tendus gémissemens qu’on avait cru entendre en arrachant la Man- dragore, si bien que ceux qui craignaiïent de se laisser attendrir par ses cris plaintifs avaient pa | soin de se boucher exactement les oreilles. El fallait aussi, avant de tenter l’entreprise périlleuse d’arracher cette racine extraordinaire, accomplir plusieurs cérémonies magiques, et celui qui les négligeait s’exposait aux plus grands dangers. On devait tracer par trois foisun cercle autour de la plante avec la pointe d'une épée; puis un des assistans devait danser en prononcant des paroles obscènes. Théophraste et Pline décrivent avec le plus grand sang- froid du monde ces pratiques superstitieuses. On doit bien penser que les charlatans, gens qui vivent aux dépens du public crédule, ne contribuèrent pas peu à augmenter la renom- mée dont jouissait la Mandragore. Ils savaient avec art retailler ses racines et leur donner la ressemblance qui les rendait précieuses. Ils allaient même jusqu’à fabriquer avec d’autres racines des Mandra- gores imitées qu'ils vendaient comme de véritables. Parmi les prétendues vertus attribuées aux Mandragores, ceile qui fit le plus de dupes fut celle qu’on supposa à ces racines d’avoir le ouvoir, au moyen de certaines cérémonies mystérieuses, de faire doubler chaque jour l'argent avec lequel on les enfermait. Certaines Mandragores avaient plus de pouvoir les unes que les autres : heureux ceux qui pouvaient en recueillir sous des gibets. Il fallait d'ailleurs conserver dans un morceau de linceul les racines qu'on s'était pro- curées de cette manière, et alors elles ne devaient jamais manquer de porter bonheur. La Mandragore a depuis long-temps perdu la réputation que lui avaient créée le charlatanisme et l'ignorance; et la médecine, qui n’en a jamais fait beaucoup d'usage, l’a entièrement abandonnée. EXPLICATION DE LA PLANCHE 536. Fig. 1. La corolle ouverte et étalée pour faire voir les étamines. Fig. 2. Le calice. Fig. 3. L’ovaire surmonté par le style et terminé par le stigmate. N. B. Ces détails sont de grandeur naturelle, et la plante est représentée environ deux tiers plus petite que nature. \ . Y TS É SSP ; ee ( / 15> PE 4/41 DT L ficcroites. CHIGOMIER ÉCARLATE. COMBRETUM COC- CINEUM. 5 Octandrie-Monogynie. Famille des Myriées. 0129702257005955933035535 535: 2 CARACTÈRE GÉNÉRIQUE. Calyx campanulatus , 4-5-dentatus. Petala 4-5, parva. Stamina 8- 10, plurimum exserta. Ovarium inferum, stylo stigmateque simpli- cibus. Capsula 1-locularis, 1-sperma, 4-5-angularis ; angulis alatis, membranaceis. CARAGTÈRES SPÉCIFIQUES ET SYNONYMIE. COMBRETUM foliis oppositis , ovatis, acutis ; floribus decan- dris ; racemis laxis, paniculatis. COMBRETUM coccineum. Lam. Dict. Enc. 1. p. 734. COMBRETUM purpureum. Vax. Symb. 3. p. 5x. CRIST ARTA coccinea.SonneraT. Voy.aux Indes.2.p.247.t.140. Vulgairement Aigrette de Madagascar. Le Chigomier écarlate est originaire de Madagascar, d’où la beauté de ses fleurs l’a d’abord fait transporter à l’île de France pour l’orne- ment des jardins, et c’est de là que cet arbrisseau a été introduit en Europe. Dans le climat de Paris, on le cultive en serre chaude, où il fleurit pendant la plus grande partie de l'été. On le multiplie de marcottes. Nous l'avons vu chez M. Cels. La tige de cette espète est frutescente, divisée en rameaux nus, sarmenteux, faibles, ne pouvant s'élever qu’en s'appuyant sur les autres plantes ou sur les arbres qui sont dans leur voisinage. La partie supérieure de ces rameaux est garnie de feuilles opposées, pétiolées, ovales-oblongues, aiguës, très-entières, parfaitement glabres et d'une consistance un peu coriace. Les fleurs sont d’un rouge écarlate éclatant , assez petites , mais nombreuses, brièvement pédonculées , rapprochées les unes des autres en grappes simples, un peu läches, qui, étant disposées plusieurs ensemble au sommet des rameaux , y forment une panicule d’un très-bel aspect. Leur calice est monophylle, tubulé ,ovoïde dans sa partie inférieure, évasé dans la supérieure, et découpé en cinq dents aiguës, caduques. La corolle 537 est formée de cinq pétales ovales, attachés, dans le haut du calice, à la base des sinus formés par les échancrures qui sont entre les dents. Les étamines sont au nombre de dix, moitié environ plus longues que la corolle, à filamens de la même couleur que celle-ci , insérés sur le calice et sur deux rangs au-dessous des pétales , terminés par de petites anthères ovoïdes. L’ovaire est infère, oblong, pentagone, surmonté d’un style filiforme, un peu plus court que les étamines, et terminé par un stigmate simple. Les fruits sont des capsules oblon- gues, munies de cinq ailes membraneuses , qui n’ont qu'une seule loge monosperme. EXPLICATION DE LA PLANCHE 537. Fig. 1, Le calice ouvert afin de faire voir les étamines. Fig. 2. Le calice dans son état naturel, et le pistil. ( ? } C omlseluin covcinetin DRACOCÉPHALE A FEUILLES D'HYSOPE. DRA- COCEPHALUM RUYSCHIAN A. Didynamie-Gymnospermie. Famille des Zabiées. AAA AAA IAA LR BATAILLE CARACTÈRE GÉNÉRIQUE. Calyx 1-phyllus, b-fidus, 2- labiatus vel subæqualis. Corolla i-petala, fauce inflata, 2-labiata; labio superiore fornicato ; inferiore 3-lobato, laciniis lateralibus brevibus, medi& majori et productiori. CARACTÈRES SPÉCIFIQUES ET SYNONYMIE. DRACOCEPHALUM foliis lanceolato-linearibus , integerri- mis, glabris, inermibus ; floribus verticillato-spicatis. DRACOCEPALUM Ruyschiana. Lin. Spec. 830. — Wirco. Spec. 3. p. 153. — Flor. Dan. t. 121. PRUNELLA Hyssopi folio viridi, amplo flore cœruleo. Moris. Ms/:5. p304. s: 11- £. 5. f.9:. DRACOCEPHALUM floribus verticillato-spicatis , foliis linea- ribus, confertis. Guer. Flor. Sib. 3. p.236. n. 50. RUYSCHIANA spicata. Mn. Dict. n. 1. RUÜYSCHIANA glabra, foliis integris. Au. Ruth. 5o. PSEUDO-CHAMÆPITYS Austriaca. Riv. Mon. 146. Le Dracocéphale à feuilles d'hysope croît naturellement en Sibérie, en Suède, en Allemagne, en Piémont, en Suisse et en Dauphiné ; aussi cette plante est-elle assez rustique et elle se cultive facilement en pleine terre. On la multiplie en éclatant les racines des vieux pieds, en automne, ou par le semis des graines qu'il faut faire au printemps en pleine terre. Elle fleurit en juin et juillet. Les tiges de cette espèce sont hautes d’un pied ou environ, légère- ment tétragones, glabres, divisées en rameaux courlis et opposés , garnis de feuilles lancéolées-linéaires , sessiles, de même opposées, glabres , entières. Ses fleurs sont bleues, assez grandes, accompa- gnées de bractées lancéolées, légèrement ciliées en leurs bords, et disposées par verticilles rapprochés en épi terminal. Leur calice est 538 monophylle, tubuleux, à cinq dents presque égales. La corolle est monopétale, plus grande que le calice, à tube renflé vers son orifice, et à limbe partagé en deux lèvres, dont la supérieure est droite, un peu concave et en voûte , et l’inférieure à trois divisions, dont la moyenne plus grande et échancrée. Les étamines , au nombre de quatre et didynames, ont leurs filamens attachés au tube de la corolle et cachés sous la lèvre supérieure. L'ovaire est supere, à quatre lobes, du milieu desquels s'élève un style filiforme , à stigmate bifide. Le fruit est formé de quatre graines nues , situées au fond du calice persistant. LCA Ÿ inipas É — _— a Ex À a Barrois var Lo gif 7) Æ Loacocshhaihn Duyichiine EUCALYPTUS A FEUILLES EN COEUR. EUCA- LYPTUS CORDATA. 5 Icosandrie-Monogynie. Famille des Myrtées. AAA ARR ARS AAA ERR CARAGTÈRE GÉNÉRIQUE. Calyx 1-phyllus, turbinatus, ante anthesin tectus operculo inte- gro, deciduo. Corolla nulla. Stamina numerosa , calyci inserta. Ovarium inferum ; stylo stigmateque simplicibus. Capsula 4-locula- ris, polysperma. CARACTÈRES SPÉCIFIQUES ET SYNONYMIE. EUCALYPTUS jolis oppositis, sessilibus, cordatis, subcre- natis ; capitulis, trifloris axillaribus ; operculo hemisphærico, mu- cronato. EUCALFYPTUS cordata. Lam. Nov.- Hol. 2. p. 13. t. 152. — Porr. Dict. Enc. suppl. 2. p. 502. Les Eucalyptus sont des arbres propres à la Nouvelle-Hollande. On en compte aujourd'hui trente espèces, dont aucune n’était connue du temps de Linnée. Celle qui fait le sujet de cet article a été découverte au cap Van-Diémen par M. Labillardière, dans le voyage qu’il fit, de 1791 à 1795, avec le contre-amiral d’Entrecasteaux, pour la re- cherche de Lapérouse. On la cultive en France depuis une dizaine d'années. Dans le climat de Paris, il faut la rentrer dans l’orangerie pendant l'hiver. Elle fleurit en mai et juin. On la multiplie de marcottes. L'Eucalyptus à feuilles en cœur est un arbre qui s'élève très- haut dans son pays natal, et qui même dans notre climat pousse avec tant de vigueur que nous l’avons vu, planté en pleine terre dans une bâche chez M. Noisette, faire pendant la belle saison des jets de six à huit pieds de hauteur. Ses rameaux sont cylindriques, glabres, garnis de feuilles persistantes , coriaces, opposées, sessiles, presque perfoliées , cordiformes , médiocrement aiguës, d’un vert glauque. les feuilles, ainsi que toutes les parties de l’arbre, ont une odeur un peu aromatique. Les fleurs sont blanchätres, rapprochées trois 539 ensemble et portées sur des pédoncules solitaires, opposés dans les aisselles des feuilles , et beaucoup plus courts que ces dernières. Le calice de chaque fleur est monophylle, turbiné , entier, recouvert, avant la floraison, d’une sorte de coiffe ou d’opercule hémisphérique, courte, mucronée, Caduque, qui, au moment de la floraison, se sé- pare en s'ouvrant en travers Comme une boîte à savonnette. La co- rolle est nulle, à moins qu’on ne veuille la considérer comme formée par l’opercule dont il vient d'être question. Les étamines sont très- nombreuses , insérées sur le bord interne du calice, beaucoup plus longues que lui ; elles ont leurs filamens blancs, filiformes, terminés par de petites anthères ovales. L’ovaire est infère ou adhérent à la partie inférieure du calice , surmonté d’un style cylindrique, moitié plus long que le calice , mais plus court que les étamines, et ter- miné par un stigmate simple. C A SR ee TIR Se | Peu pinr Barres ru 4 RE ( AAA lies con «ss RES. LAVANDE A FEUILLES D'AURONE. LAVAN- DULA ABROTANOIDES. Didynamie-Gymnospermie. Famille des Labiées. PARA SA AAA BAS SAR RU TRE BAD SAS LUE RAS CARACTÈRE GÉNÉRIQUE. Calyx 1-phyllus, ovatus, dentatus, bracte& sufjultus. Corolla 1-petala, 2-labiata , resupinata; limbo 5-lobo, subæquali. Stamina 4, didynama, non exserta. Ovarium superum, 4-lobum ; stylo simplici ; stigmate 2-fido. Semina 4, in calyce persistente recondita. CARACGTÈRES SPÉCIFIQUES ET SYNONYMIE. LAVANDULA foliis bipinnatis, subglabris, viridibus ; spicä ramosd ; bracteis nudis, nervoso-striatis. Lau. Dict. Enc. 3. p. 429. — Wir. Spec. 3.p. 62. LA V'ANDULA Canariensis. Mre. Dict. n. 4. LAVANDULA Canarina , foliis tenuius divisis. Morts. Aist. 3. P355.n. b. LAVANDULA Canariensis maritima, spicä multiplici, cœæruled. Prux. Alm. 200. t. 303. f: 5. LAVANDULA folio longiori tenuius et elegantius dissecto. Tourner. /nst. 198. — Commer, PL, rar. 27. £. 27. Panwr les Labiées, qui en général sont aromatiques, les Lavandes se font remarquer par leur odeur plus pénétrante et plus durable que celle des autres plantes de la même famille. Elles doivent ce principe aromatique à une huile volatile très-abondante dans leurs fleurs. C’est de cette qualité, qui a fait employer fort anciennement plu- sieurs espèces de ce genre pour parfumer les bains, que parait leur être venu leur nom générique formé du nom latin lavando, géron- dif du verbe lavare, laver. L'espèce qui fait le sujet de cet article est originaire des îles Canaries. On la cultive au Jardin du Roi et chez quelques amateurs. Elle fleurit en juin et juillet. On la plante en pot dans le climat de Paris, afin de la rentrer dans l’orangerie pendant l'hiver. La tige de la Lavande à feuilles d'aurone est un peu ligneuse infé- rieurement, haute de deux pieds ou un peu plus, divisée en rameaux 540 tétragones , légèrement velus , nus et verdätres dans leur partie su- périeure , garnis, inférieurement et dans leur partie moyenne, de feuilles opposées, assez brièvement pétiolées , deux fois ailées, pres- que glabres, vertes, à découpures menues, un peu confluentes à leur base. Les fleurs sont bleuâtres, ou un peu violettes, disposées, au sommet des rameaux , en un épi allongé , terminal , au-dessous du- quel se trouvent, à quelque distance, quelques autres épis latéraux plus courts et opposés par paires. Le calice est monophylle, glabre, ovale-cylindrique , à cinq dents courtes , accompagné à sa base d’une bractée ovale, pointue, concave, glabre, marquée sur | le dos de cinq stries colorées et saïllantes. La corolle est monopétale, à tube plus long que le calice, et à limbe irrégulier, rarement ren- versé, partagé en cinq lobes un peu inégaux, dont l'inférieur plus grand et échancré. Les étamines sont au nombre de quatre , didy- names , non saillantes hors du tube de la corolle. L'ovaire est supère, à quatre lobes , du milieu desquels s’élève un style filiforme , terminé par un stigmate à deux lobes. Le fruit consiste en quatre graines ovales-arrondies , situées au fond du calice persistant. Fe anidlalt ali Dr ane 7 FRANCHIPANIER ROUGE. PLUMERIA RU- HIEA "5 Pentandrie-Monogynie. Famille des Æpocynces. L120202:02:5:509512:9:2:232:7193:2192:2 CARACTÈRE GÉNÉRIQUE. Calyx parvus , obtuse 5-fidus. Corolla 1-petala , infundibulifor- mis ; tubo longo , sensim ampliato , limbo obtusè 5-partito, patente. Stamina 5; antheris conniventibus. Ovarium superum, 2-fidum ; stylo brevi ; stigmate 2-fido. Folliculi 2, deorsüm flexi, longi, ventricosi; seminibus margine membranaceo alatis. CARACTÈRES SPÉCIFIQUES ET SYNONYMIE. PLUMERTA foliis ovato-oblongis , planis ; corymbis peduncula- is, terminalibus. PLUMERTA rubra. Lin. Spec. 306. PLUMERIA flore roseo odoratissimo. Tourner. Inst. 659. — — Caress. Car. 2. p. O2. &. 92. NERIUM ARBOREUM = ie mazximo obtusiore, flore incar- 7 nato.SLoax. Jam. Hist. 2. p. 61. 1. 185ett. 186. f. x. NERIO AFFINIS, Barbadensis, arbor latifolia, flore purpureo, Jasmini odore. Prux. t. 207../f. 2. Le Franchipanier rouge est originaire du continent de l'Amérique méridionale, et c’est la beauté de ses fleurs qui, selon Plumier, l’a fait introduire dans les jardins des Antilles, où il fleurit pendant presque toute l’année, et d’où il a été ensuite transporté en France, au Jardin du Roï. Dans le climat de Paris on ne peut le cultiver qu’en serre chaude, et il ne fleurit ordinairement que pendant les mois les plus chauds de la belle saison. Il se multiplie d’ailleurs assez facile- ment de boutures. La tige de cette espèce est ligneuse, haute de douze à quinze pieds , divisée en branches tortueuses, lâches, médiocrement ra- meuses. Ses feuilles sont ovales- -oblongues, pétiolées , entières, glabres, tres-lisses en dessus, munies en dessous d’une côte très- .saillante, longues de six à sept pouces, éparses et rapprochées, au 54t sommet desrameaux, en une touffe médiocrement garnie. Ses fleurs sont grandes, rouges ou couleur de chair, d’un bel aspect et d’une odeur agréable; elles naissent au sommet des rameaux, dis- posées en corymbe pédonculé. Le calice est monophylle, très- court , à cinq divisions arrondies. La corolle est monopétale, infon- dibuliforme , à tube allongé, grêle, et à limbe grand, partagé en cinq découpures planes, ovales, obliques, de la longueur du tube ou environ. Les étamines , au nombre de cinq, ont leurs filamens très-courts , insérés dans la partie inférieure du tube. L’ovaire est supère , arrondi , bifide, surmonté d’un style court, également bi- fide. Les fruits sont composés de deux follicules longs de six pouces, renflés dans leur partie moyenne, parsemés de tubercules qui les rendent rudes au toucher, s'ouvrant longitudinalement d’un seul côté, et contenant des graines nombreuses, aplaties , aïlées et at- tachées à un placenta central. EXPLICATION DE LA PLANCHE 541. Fig. r. Un rameau du Plumeria rubra , avec des fleurs et des feuilles représentées quatre fois plus petites que nature. Fig. 2. Une fleur de grandeur naturelle. : . A | | | | ORCANETTE GIGANTESQUE. ONOSMA GlI- GANTEA.Y Pentandrie-Monogynie. Famille des Borraginées. BAS VS MAN RAS AA RAS VER EULLSS GAL IUTELS CARACTÈRE GÉNÉRIQUE. Calyx 5-partitus. Corolla 1-petala, campanulatov-entricosa ; fauce nudä ; limbo 5 - dentato. Stamina 5; filamentis brevibus ; antheris sagittutis. Ovarium superum, 4-lobum ; stylo simplici. Semina 4, ca- lyce persistente cincta. CARACTÈRES SPÉCIFIQUES ET SYNONYMIE. ONOSMA caule ramoso , altissimo; foliis oblongo-lanceolatis, scabris ; calycibus pilosissimis. ONOSMA gigantea. Lam. Just. Gen. n. 1840.— Dict. Enc. 4. p. 584. Lzs Orcanettes sont pour la plupart des plantes herbacées, dont on connaît vingt et quelques espèces. Les racines de plusieurs donnent une couleur rouge dont on fait usage pour teindre les étoffes. L'Or- canette gigantesque est originaire du Levant où elle a été découverte par Michaux père. On la cultive dans les jardins de botanique. Elle fleurit en juin et juillet, et se multiplie de graines. La tige de cette espèce est quadrangulaire, chargée de poils raides, haute de trois à quatre pieds , divisée dès sa base en rameaux épars, garnis de fleurs. Ses feuilles sont oblongues, lancéolées, rétrécies en pétiole à leur base, surtout les inférieures, chargées de poils blancs qui les rendent rudes au toucher. Ces feuilles varient d’ailleurs beaucoup selon qu’elles sont placées plus, bas ou plus haut sur les tiges; les inférieures ont quelquefois quinze à dix-huit pouces de longueur , les supérieures n’ont que deux pouces ou même moins, et sont sessiles, ou même semi-amplexicaules. Les fleurs sont jaunes, pendantes, disposées en grappe au sommet des rameaux, et elles for- ment, dans leur ensemble, une grande et belle panicule. Leur calice est très-velu , partagé en cinq découpures lancéolées , droites. La corolle 54a monopétale, un peu campanulée, à gorge nue, à tube court, à limbe tubuleux, légèrement ventru, bordé de cinq dents Fe Les étamines , au nombre de cinq , ont leurs filamens beau- coup plus courts que k corolle, insérés dans la partie supérieure du tube, terminés par des anthères droites et sagittées. L’ovaire est su- père , à quatre lobes , du milieu desquels s'élève un style filiforme, un peu saillant hors de la corolle , et terminé par un stigmate sim- ple. Le fruit consiste en quatre graines ovales, environnées par le calice persistant. EXPLICATION DE LA PLANCHE 542. Fig. 1. La corolle ouverte et fendue longitudinalement pour laisser voir les étamines. Fig. 2. Le pistil, Lhurra pu } À lHasanitdt VAT AAZ 772 ARBOUSIER COMMUN. ARBUTUS UNEDO. 5 Décandrie-Monogynie. F amille des Æricinées. AAA EVIL AAA LAS AAA GAS LUI ILTIAS CARACTÈRE GÉNÉRIQUE. Calyx minimus, profundè 5-fidus. Corolla 1-petala, ovoidea ; limbo parvo, 5-fido , revoluto. Stamina 10 , inclusa ; antheris poro gemino apice perforatis. Ovarium superum ; stylo simplici. Bacca 5-locularis; loculis polyspermis. CARACGTÈRES SPÉCIFIQUES ET SYNONYMIE. ARBUTUS caule arboreo; foliis ovato-oblongis, glabris, serra- tis ; racemis subpaniculatis, terminalibus, nutantibus. ARBUTUS unedo. Lin. Spec. 566. — Wir. Spec. 2. p. 617. — Lan. Dict. Enc. 1. p. 225. ._ ARBUTUS. Marru. Valgr. 270. — Cam. Epit. 168. — Do. Pemp. 884. — Los. Ic. 2. p. 141. ARBUTUS folio serrato. Baun. Pin. 460.— Tourn. {nst. 598. Vulgairement Fraisier en arbre. L Ansousrer n’est qu'un arbrisseau dans nos jardins du Nord, où il ne s'élève guère qu’à six ou huit pieds; mais, dans les pays méridionaux, il forme un petit arbre et atteint jusqu’à vingt pieds de hauteur. Dans le climat de Paris, on le cultive ordinairement en pot ou en caisse afin de le rentrer dans l’orangerie pendant l'hiver ; cependant nous en avons vu chez M. Noisette plusieurs individus qui, depuis vingt ans, ont résisté, en pleine terre, aux froids plus ou moins rigoureux que nous avons éprouvés depuis cette époque. On le multiplie de marcottes et surtout de graines qu’on tire ordinai- rement du midi de la France , parce qu'il fructifie rarement à Paris. Il fleurit en août, septembre et octobre, et ses fruits sont un an à mürir, Ces fruits, que l’on nomme arbouses, ont une saveur un peu austère et on les regarde comme astringens ; on les mange dans le Midi, mais ils sont peu estimés. D’après les recherches faites dans ces derniers temps par les chimistes , on peut en retirer une certaine 543 quantité de sucre. On peut aussi, par la fermentation, en retirer une sorte de vin , du vinaigre, et, par la distillation , de l’eau-de-vie. La tige de l’Arbousier est d’an rouge brunätre, divisée en rameaux épars, glabres ou légèrement pubescens , garnis de feuilles éparses , ovales-oblongues , persistantes, lisses et luisantes, d'un vert un peu foncé, inégalement dentées en scie, un peu aiguës à leur sommet, portées sur de courts pétioles. Les fleurs sont blanchätres ou légère- ment teintes de rouge, disposées au sommet des rameaux en une grappe rameuse et à demi inclinée. Chaque fleur en particulier est portée sur un pédicule cylindrique, glabre, muni au point de son insertion d’une petite bractée élargie à sa base. Le calice est court, monophylle , partagé très-profondément en cinq divisions arrondies. La corolle est monopétale, ovoïde, découpée à son orifice en cinq dents courtes, obtuses, roulées en dehors. Les étamines, au nombre de dix, ont leurs filamens moitié plus courts que la corolle, coniques, velus, rétrécis tout-a-coup au point de leur insertion qui paraît être à la base de la corolle, car il est très-difficile d’enlever la corolle sans emporter en même temps les étamines ; cependant , en prenant une corolle peu avancée et en la détachant par morceaux, on par- vient à en isoler les étamines qui paraissent alors être insérées à la base et autour du disque, ce qui pourrait faire croire que l’inser- tion des étamines est mixte. Les anthères qui terminent chaque fila- ment sont presque ovales, à deux loges qui s'ouvrent chacune, dans leur partie supérieure, par un trou oblique, ovale, et qui sont ter- minées à leur sommet par un filet presque sétacé, réfléchi en ar- rière. L'ovaire est supère , presque globuleux , porté sur un disque charnu, non sensiblement anguleux , et surmonté d’un style cylin- drique, plus long que les étamines , terminé par un stigmate en tête et à cinq lobes seulement visibles à la loupe. Le fruit est une baie arrondie, d'un beau rouge, divisée intérieurement en cinq loges, contenant chacune plusieurs graines. EXPLICATION DE LA PLANCHE 545. Fig. 1. Le pédoncule, le calice et le pistil. Fig. 2. L'ovaire porté sur un disque, le style et le stigmate, Fig, 3. Une étamine vue à la loupe. Fig. 4. Une baie entière. ————————— LISERON JALAP. CONVOLVULUS JALAPPA.Y Pentandrie-Monogynie. Famille des Convolvulaceées. L22002:%221021%222211%53102153::1:5:2:%:) CARACTÈRE GÉNÉRIQUE. Calyx 5-partitus. Corolla campanulata, rariüs infundibulifor- mis ; limbo 5-plicato, sæpius integro, angulato. Stamina 5. 'Ova- rium superum ; stylo filiformi ; stigmatibus 2. Capsula subrotunda , calyce obvoluta , 2-4-locularis ; loculis 2-spermis. CARACTÈRES SPÉCIFIQUES ET SYNONYMIE. CONVOLVULUS caule volubili, tuberculoso ; foliis cordato- ovatis , subrugosis , subtus villosis ; pedunculis uni-tri-florisve ; fila- mentis staminum basi tomentosis ; seminibus lanigeris. CONVFOLVULUS Jalappa. Lin. Mant. 43. CONVOLPULUS Jalappa. Desr. Ann. Mus. 2.p. 126.1. 40-45. BRYONTA Mechoacana nigricans Bauu. Pin. 208. CONVOLFULUS Americanus Jalapium dictus. Rai. Hist. 724 C’esr vers 1610 que la racine de Jalap a été apportée pour la pre- miere fois en Europe comme médicament ; mais, ainsi que plusieurs autres substances pharmaceutiques, les médecins l'employèrent pendant assez long-temps sans savoir à quelle espèce de plante elle appartenait. On crut premièrement que C'était la racine d’une Bryone , ensuite d'une Rhubarbe , puis d'un Mirabilis ou Belle-de-nuit, et cette dernière opinion , que Linné embrassa d’abord, fut généralement adoptée , jusqu’à ce que Houston , qui avait voyagé en Amérique, dans le pays où croît le Jalap, ayant rapporté des échantillons de Ja plante elle-même, et les ayant montrés à Bernard de Jussieu qui était alors à Londres, ce célèbre botaniste reconnut qu’ils apparte- tenaient à une espèce de Liseron. Linné un peu plus tard se rangea de cet avis. Le nom que porte Je Jalap lui vient de Xalappa, ville du Mexique, aux environs de laquelle il est commun. Sa racine coupée par mor- ceaux et desséchée nous est apportée d'Amérique, et on en fait un usage Ra en médecine. C’est un purgatif précieux par l'énergie 4 de son action, par la facilité avec laquelle il peut être administré aux malades, et par la modicité de son prix. On le cultive à Paris, au Jardin du Roi. Planté en caisse ou en pot, on le rentre dans l’orangerie pendant l'hiver. Il est probable qu'on pourrait le cultiver en pleine terre dans plusieurs parties du midi de la France où l'hiver n’est pas en général plus rigoureux qu’a Charles-Town , dans l’Amé- rique septentrionale, où Michaux père a conservé pendant plusieurs années un pied de Jalap, quoiqu'il ait éprouvé plusieurs fois quatre à six degrés au-dessous du terme de la congélation. La racine de Jalap est globuleuse, un peu allongée et fusiforme in- férieurement ; elle acquiert quelquefois une grosseur très-considé- rable ( celle que Michaux envoya de Charles-Town au Jardin du Roi pesait au moins cinquante livres), et elle produit plusieurs tiges her- bacées , sarmenteuses, moitié moins grosses qu'une plume à écrire, rameuses, velues dans leur partie supérieure, parsemées de petits tubercules et s’élevant à la hauteur de quinze à vingt pieds , en s'en- tortillant autour -des objets qui sont dans leur voisinage, Ses feuilles sont alternes, le plus souvent cordiformes et entières , quelquefois un peu lobées, légèrement ridées en dessus, velues en dessous, por- tées sur des pétioles cylindriques. Ses fleurs sont grandes, blanches, nuancées de pourpre ou de violet, ordinairement solitaires, quel- quefois deux à trois ensemble sur un pédoncule axillaire ; elles s'épanouissent à six ou sept heures du matin et se ferment vers les onze heures. Le calice est persistant, à cinq divisions profondes, ovales , pubescentes, presque égales, serrées contre le tube de la corolle, les deux extérieures presque aiguës, les trois intérieures plus obtuses. La corolle est campaniforme, resserrée, dans sa moitié inférieure, en un tube cylindrique, deux fois plus long que le calice, et ayant son limbe évasé , à cinq lobes très-courts, échancrés , ar- rondis. Les étamines, au nombre de cinq, ont leurs filamens un peu inégaux, à peu près de la longueur du tube, chargés inférieu- rement de petits poils violets, semblables à un duvet très-fin, et ils portent à leur sommet des anthères oblongues. L'ovaire est ovale, supère, surmonté d'un style filiforme, de la longueur des étamines, terminé par un stigmate épais, à deux lobes. La capsule est ovale- arrondie, à trois ou quatre valves, et à trois ou quatre loges contenant chacune une ou deux graines noires, oblongues, toutes recouvertes de longues soies roussàtres. | ‘à 4 4 4 2 nf ina, e Ja LU : ÿ Par Barroës seu dB. iii HÉLIANTHE GÉANT: HELIANTHUS GIGAN- TEUS.Y Syngénésie-Polygamie frustranée. Famille des Radiées. AA A AU AL A TERRA RAR CARACTÈRE GÉNÉRIQUE. Flores radiati. Calyx-communis émbricatus , squarrosus. Flosculi hermaphroditi, numerosi in disco. Semi-flosculi ligulati, pauciores in radio , feminei vel neutri. Semina oblonga , coronata paleis 2, deciduis. Receptaculum planum, paleaceum. CARACTÈRES SPÉCIFIQUES ET SYNONYMIE. HELIANTHUS caule stricto, scabro; foliis alternis , lanceola- tis, serratis, scabris , basi ciliatis ; floribus pedunculatis, termina- libus, ternis; calycinis squamis lineari-lanceolatis. HELIANTHUS SOUS Linw. Spec. 1278.—Wirxo. Spec.3. 29/12. HELIANTHUS virgatus. Lam. Dict. Enc. 3-.p- 8: CHRYSANTHEMUM Virginianum, altissimum, angustifo- lium, puniceis caulibus. Monts. Ho. dep 34580: 174 f: Les Hélianthes sont en général des plantes à tiges herbacées, ra- rement ligneuses, dont on connait maintenant trente-six espèces toutes exotiques, et, pour la plus grande partie , naturelles au Nou- veau Continent. Plusieurs de ces plantes sont fort rustiques et se sont facilement naturalisées en Europe et particulièrement en France ; ainsi l’Hélianthe annuel, vulgairement Soleil, originaire du Pérou, se multipliesouvent spontanément dans nos jardins de graines tombées dequelques pieds qu’on aura cultivés ; tel est aussi l’Hélianthe tubéreux, connu sous le nom de Topinambour, dont les racines forment d'as- sez gros tubercules d’une saveur agréable, qu'on mange apprètés de di- verses manières, et qui une fois plantés dans un terrain s’y propagent d'eux-mêmes avec la plus grande facilité; tel est encore l'Hélianthe géant qui nous vient de la Virginie et du Canada, et qui quoique moins répandu que les deux premiers, est tout aussi rustique. On Je plante en pleine terre et on le multiplie en éclatant, en automne ou à la fin de l'hiver, les racines des vieux pieds. Il fleuris en sep- tembre et octobre. Nous l’ayons vu au Jardin du Roi. 545 Les racines de l'Hélianthe géant sont vivaces; elles produisent une ou plusieurs tiges cylindriques, eflilées, rougeätres, rudes au toucher, simples dans leur partie inférieure, hautes de huit à dix pieds , garnies de feuilles étroites, lancéolées, glabres, rudes au toucher, d’un vert foncé, bordées de quelques petites dents, rétrécies à leur base en un court pétiole et un peu ciliées. Les fleurs sont jaunes, radiées, portées, à l'extrémité de la tige et des rameaux, sur des pédoncules souvent au nombre de trois, et composées, à leur circonférence, de douze à quinze demi-fleurons ligulés, entiers, stériles , et, dans le disque, d’un nombre bien plus considérable de fleurons hermaphrodites. Le calice commun est composé de trois rangs de folioles lancéolées-linéaires, imbriquées, un peu élargies à leur base , läches et ouvertes dans leur partie supérieure. Les fleu- rons et les demi-fleurons sont portés sur un réceptacle légèrement convexe, presque plane, chargé de paillettes lancéolées, un peu concaves et noirâtres. À chaque demi-fleuron succède une graine oblongue , obtuse à son sommet, surmontée de deux paillettes sca- rieuses , lancéolées, qui tombent lors de la maturité du fruit. EXPLICATION DE LA PLANCHE 545. Fig. 1. Un fleuron du disque avec l'ovaire sur lequel il est porté. = ete . . SIDA HASTÉ. SIDA HASTATA. © Monadelphie-Polyandrie. Famille des Malvacées. AUS ARR LAS RAR RAA LATE TUS CARACTÈRE GÉNÉRIQUE. Calyx simplex , 5-fidus. Corolla 5-petala; petalis basi connatis, imo staminum tubo adnatis. Stamina numerosa ; filamentis sub maximé parte in tubum coalitis. Ovarium. superum ; stylo apice multifido. CARACGTÈRES SPÉCIFIQUES ET SYNONYMIE. SIDA foliis inferioribus cordatis, acuminato-quinquangulis, sub- dentatis , obtusis ; superioribus hastatis, acuminatis , basi subdenta- tis; flori bus axillaribus, solitariis; pedunculis longitudine foliorum ; capsulis circiter 15-16 , 1-spermis. SIDA hastata. Wiuuo. Spec. 3. p. 7063. SIDA cristata G. Lin. Spec. 064. ANODA hastata. Cavan. Dissert. 1.p. 38. £. 11. f. 2. Le genre Sida est très-nombreux en espèces; on en compte au- jourd'hui plus de cent quarante qui toutes sont exotiques et propres, en général , aux pays chauds. Celle qui fait le sujet de cet article est originaire du Mexique, où elle croit dans les lieux humides. On la cultive dans les jardins de botanique et d'agrément depuis environ vingt-cinq ans. Ses fleurs, le plus souvent purpurines et assez gran- des, qui se succèdent les unes aux autres depuis le mois de juillet jusqu'aux gelées, font un joli effet. Cette plante demande peu de soins particuliers; on la sème sur couche, au mois d'avril; on la met ensuite en place en pleine terre quand la tige a quatre à cinq pouces de hauteur, et on lui donne des arrosemens toutes les fois que le temps est sec. La racine du Sida hasté est fibreuse , annuelle; elle produit une ou plusieurs tiges droites, hautes de deux à trois pieds, chargées de quelques poils épars, et garnies de feuilles alternes , pétiolées , lé- gèrement pubescentes; les inférieures cordiformes, un peu den- tées, obtuses , à cinq angles acuminés; les supérieures oblongues, aiguës , élargies et comme hastées en leur partie inférieure qui est 546 4 dentée. Ses fleurs sont purpurines, bleuätres ou blanches, portées sur des pédoncules pubescens, solitaires dans les aisselles des feuilles , supérieures et à peu près de la longueur de ces dernières. Le calice est monophylle, pubescent, partagé au delà de moitié en cinq di- visions ovales-lancéolées. La corolle est formée ‘de cinq pétales en cœur , adnés par leur base avec le tube staminifère. Les étamines sont nombreuses, à filamens inégaux, réunis dans une partie de leur longueur en un tube cylindrique, divergens dans leur partie su- périeure, et portant, à leur extrémité, des anthères réniformes, al- longées. L’ovaire est supère, multilobé , surmonté de quinze à seize styles agglomérés, dans leur moitié inférieure , en un seul faisceau, ensuite écartés enfin presque entièrement réfléchis lors de la parfaite floraison, etterminés chacun par un stigmate en tête, d’une couleur rouge claire. Le fruit est arrondi, aplati en dessus, formé par la réunion de quinze à seize capsules uniloculaires, monospermes, hé- rissées , aiguës , rangées circulairement autour d’un axe commun. EXPLICATION DE LA PLANCHE 546. Fig. 1. L'ovaire, le style et les stigmates. Fig. 2. Le calice et le fruit vus de face. jte ) hLastlala : Jarre sup GAULTHÉRIA A TIGE DROITE. GAULTHERIA ERECTA. ÿ Décandrie-Monogynie. Famille des Éricinées. ARR DR AR ARR ART LE SATA S CARACTÈRE GÉNÉRIQUE. Calyx campanulatus , 5-fidus, extüs 2-squamosus. Corolla ovata ; limbo 5-fido, revoluto. Stamina 10, imæ corollæ inserta ; filamentis hirsutis ; antheris apice 2-cornibus. Ovarium subrotundum , cinctum squamulis 10, subulatis , brevissimis , filamentis staminum interjec- tis ; stylo cylindrico ; stigmate obtuso. Capsula 5-locularis, 5-valvis, tecta calyce transformato in baccam subrotundam, apice perviam. CARACTÈRES SPÉCIFIQUES ET SYNONYMIE. GAULTH ERTA caule erecto; foliis ovatis, petiolatis ; floribus racemosis , secundis. GAULTHERIA erecta. Ver. Jard. de Cels. p. 5. t. 5.— Por. Dict. Enc. suppl. 4. p. 265. Le genre Gaulthéria comprend quinze espèces, toutes étrangères à l'Europe ; celle qui sera décrite plus bas est originaire du Pérou, et Cels père l’a cultivée le premier en France, en 1792. On la plante en pot, dans du terreau de bruyère, et on la rentre dans l’orangerie pendant l'hiver. Elle fleurit pendant tout l'été et se multiplie facile- ment de drageons qui poussent en assez grande abondance des racines des pieds plantés dans la pleine terre de la serre aux Bruyères. On peut aussi la propager de marcottes. Le Gaulthéria à tige droite est un arbrisseau qui s'élève à un pied et demi ou deux pieds, en se divisant en rameaux alternes, rou- geâtres, garnis de feuilles également aiternes, persistantes, ovales , pétiolées à bords un peu roulés en dessous et munis de petites dents peu apparentes ; leur surface supérieure est d'un vert foncé, presque glabre ; et l’inférieure est blanchätre , hérissée de poils ferrugineux, Les fleurs sont d’un rouge vif, pédiculées , tournées d'un seul côté et disposées, au nombre de huit à dix, en grappes simples, terminales, ou placées dans les aisselles des feuilles supérieures. Le calice est 2 947 campanulé, persistant, partagé à son bord en cinq dents aiguës. La corolle, deux fois plus grande que le calice , est ovoïde, en forme de grelot, insérée sur un disque glanduleux, divisée à son limbe en cinq dents un peu réfléchies, et munie de cinq glandes à sa base. Les étamines , au nombre de dix, ont leurs filamens droits, compri- més dans leur partie inférieure , velus , et ils portent à leur sommet des anthères oblongues, droites , s’ouvrant à leur sommet par des trous, et terminées par quatre pointes subulées. L’ovaire est supère, orté sur un réceptacle glanduleux, surmonté d’un style cylindrique, plus long que les étamines , terminé par un stigmate obtus. La cap- sule est globuleuse, pentagone, à cinq loges, presque entièrement recouverte par le calice qui a pris de l’accroissement et la forme d’une baie ouverte à son sommet; chaque loge renferme un grand nombre de graines très-petites et roussâtres. EXPLICATION DE LA PLANCHE 547. Fig. 1. La corolle ouverte et développée pour faire voir les étamines. Fig. 2. Le calice et l'ovaire. C PTE author CL, THÉOPHRASTA D'AMÉRIQUE. THEOPHRASTA AMERICANA.S Pentandric-Monogynie. Famille des Apocynées. CARACTÈRE GÉNÉRIQUE. Calyx 5-lobus, persistens. Corolla r-petala, canipanulata, 5-loba, æqualis. Stamina 5 , coroll& breviora. Ovarium superum, ovatum ; stylo subulato; stigmate acuto. Capsula magna , pomiformis, tenuis et fragilis, 1-locularis, intus subpulposa, polysperma; seminibus subrotundis, receptaculo centrali undiquè afjixis. CARACTÈRES SPÉCIFIQUES ET SYNONYMIE. THEOPHRAST'A foliis fasciculatis, lanceolatis, dentato-spi- nosis ; floribus racemoso-paniculatis, terminalibus. THEOPHRAST A Americana. Lin. Spec.212.—Wirzn. Spec.1. p- 824. THEOPHRASTA Rox.Lugdb. B. 528. ERESTA foliis Aquifolii longissimis. PLum. Gen. 8. ic. 126. Coquemollier d'Amérique. Lau. Dict. Enc. 2. p.09. | Ce genre est consacré à la mémoire de Theéophraste, philosophe et botaniste , né à Érèse, dans l’île de Lesbos, 370 ans avant l'ère vul- gaire , et mort à Athènes, âgé de quatre-vingt-cinq ans. Les espèces de Théophrasta sont peu nombreuses; on n’en connait jusqu'à présent que sept, qui toutes sont exotiques et se trouvent | particulièrement dans les climats chauds. Celle qui fait le sujet de cet article croît naturellement à Saint-Domingue, dans les mornes et les savannes incultes. On mange, dans ce pays, la pulpe de ses fruits qui a une saveur assez agréable et qui est rafraîchissante. Nous avons vue au Jardin du Roi et chez M. Noisette, où elle était cul- tivée en serre chaude. Le Théophrasta d'Amérique est un arbrisseau dont la tige est droite, simple, nue, garnie seulement à son sommet d’un faisceau de feuilles lancéolées, longues d’un pied, larges de deux pouces, coriaces, glabres, un peu sinuées , bordées de dents épineuses , et disposées 548 | | | | sur trois ou quatre verticilles très-rapprochés. Les fleurs sont ter- minales, d’un jaune rougeatre, de grandeur médiocre, et elles for- » ment une grappe paniculée , resserrée, portée sur un AT qui naît du milieu du verticille supérieur des feuilles. Le calice est mo- nophylle » beaucoup plus court que la corolle, persistant, partagé jusqu'a moitié en cinq découpures obtuses. La corolle est monopé- tale, campanulée, à limbe partagé en cinq lobes égaux, arrondis. Les étamines sont environ moitié plus courtes que la corolle et ont leurs filamens insérés à sa base. L’ovaire est supère, ovoïde, surmonté d'un style court, à stisgmate simple. Le fruit est une capsule globu- lease de la grosseur d’une pomme ordinaire, recouverte d'une peau grenue ou ridée, d’un jaune de safran, pulpeuse iutérieurement, et à une seule loge renfermant plusieurs graines arrondies, assez grosses, attachées autour d'un placenta central. EXPLICATION DE LA PLANCHE 548. La planche représente la partie supérieure de la tige, à environ un tiers de sa grandeur naturelle. Fig. 1. Une fleur aussi grande que nature. Fig. 2. La corolle ouverte et développée afin de faire voir les étamines. Fig. 3, L'ovaire. 4 « - | | | 7%. 2772 FRE 2 PA Parrar sa a À / dy e 1072 721474 nes Cid; | | | PITCAIRNE A LONGUES ÉTAMINES. PITCAIR- NIA STAMINEA. Hexandrie-Monogynie. Famille des Broméliacées. ACTU 000000000200 922929:99:7 CARACTÈRE GÉNÉRIQUE. Calyx 3-phyllus, persistens. Corolla 5 - petala, marcescens , calyce duplà longior; petalis basi interiori squamulé auctis. Stamina 6. Ovarium inferum vel superum ; stylis 3 in unum coalitis ; ? ? stigmatibus totidem in caput ovato-oblongum spiraliter convolutis. Capsula 3-locularis ; seminibus numerosis, appendice membranaceo utrinquè auctis. CARACTÈRES SPÉCIFIQUES ET SYNONYMIE. PITCAIRNIA jolis lineari-lanceolatis , integerrimis ; racemo prramidato ; pedunculis glabris , bracte& longioribus ; calycibus acu- minatis ; petalis revolutis ; staminibus longissimis. PITCAIRNTA staminea. Sims. Bot. Magaz. n.ett. 2411. — Srrenc. Syst. leg. 2. p. 22. C'rsr par erreur qu'à l’article 223 de cet ouvrage on a imprimé qu'avec le Pitcairnia bromeliæfolia on connaissait encore trois autres espèces de ce genre, il eût fallu dire dix autres ; car, des au- teurs les plus modernes qui ont publié soit de simples catalogues, soit des descriptions succinctes de tous les végetaux connus jusqu'à présent, les uns comptent onze, les autres treize espèces de Pitcair- nia. N'ayant vu vivantes que deux de ces plantes, nous ignorons si plusieurs d’entre elles présentent des différences aussi grandes que le Pitcairnia staminea et le Pitcairnia latifolia. Mais ces deux espèces ne nous paraissent pas devoir être placées dans le même genre, la première ayant l'ovaire supère, tandis qu'il est infere dans la se- conde. M. de Jussieu dans son Genera Plantarum admet, dans la famille des Broméliacées , des ovaires infères et des ovaires supères ; mais ces deux manières d'être offrent des différences d’organisa- tion trop grandes, ce nous semble , pour que les plantes qui ont l’un de ces caractères à l'exclusion de l’autre, puissent rester non-seule- ment dans le même genre, mais encore dans la même famille, 549 Quoi qu'il en soit, la Pitcairne à longues étamines est une plante dont les fleurs ont beaucoup d'éclat ; originaire des parties chaudes de l'Amérique méridionale, elle n’a été introduite en Angleterre et en France que depuis peu de temps. Nous l’avons vue en fleurs au mois de mars dernier (1826) dans la serre chaude de M. Cels. Sa racine est vivace; elle produit une tige dure inférieurement et presque ligneuse, chargée des débris de la base persistante des anciennes feuilles. Celles-ci, dans leur état ordinaire , sont linéaires- lancéolées, glabres, très-entières, presque planes dans leur partie su- érieure , Canaliculées dans leur partie inférieure, dilatées etembras- santes à leur base, rapprochées en faisceau dans le bas de la tige qui est haute d’un pied et demi à deux pieds, plus longue que les feuilles, cylindrique , pubescente , chargée , dans le reste de son étendue, de quelques feuilles lancéolées, beaucoup plus courtes que les inférieures. Les fleurs sont grandes , d’un rouge écarlate éclatant, pédonculées , portées, au nombre de vingt ou plus, dans la partie supérieure de la tige, et disposées en belle grappe pyramidale. Leurs pédoncules sont longs d'un pouce ou environ, accompagnés à leur base d'une bractée moitié plus courte qu'eux, et linéaire-lancéolée. Le calice de chaque fleur est formé de trois folioles lancéolées, acuminées, verdâtres à leur base, rougeàtres dans leur partie supérieure. La co- rolle est composée de trois pétales linéaires-oblongs , environ deux fois plus grands que le calice, roulés en dehors dans la moitié de leur longueur pendant l'épanouissement de la fleur , appliqués sur les filamens après la floraison. Les étamines , au nombre de six, ont leurs filamens de la longueur des pétales, terminés par des anthères droites, linéaires. L’ovaire est supère, un peu conique, à trois côtes, surmonté d'un style cylindrique, filiforme , de la longueur des éta- mines, terminé par un stigmate trifide. Nous n'avons pas vu le fruit. EXPLICATION DE LA PLANCHE 540. Fig. 1, Une étamine, Fig. 2, L'ovaire, le style et les stigmates. LES Re. + LUI ch, : - 4 14 Crtt HMihiuitlit » < ds ? - 2 ser tte ——————…——————————— XIMÉNÉSIE ENCÉLIOÏDE. XIMENESIA ENCE- LIOIDES. © Syngénésie-Polygamie superflue. Famille des Radiées. CARACTÈRE GÉNÉRIQUE. Calyx-communis duplici serie polyphyllus , subæqualis. Flores radiati. Semina radii nuda, disci cincta margine membranaceo, apice emarginato. Receptaculum kemisphæricum , paleaceum. CARAGTÈRES SPÉCIFIQUES ET SYNONYMIE. XIMENESTA foliis ovato-subcordatis , dentatis, subtüs subca- nescentibus; petiolis basi auriculato- dentatis ; floribus terminali- bus, pedunculatis , subcorymbosis. XIMENESIA encelioïdes. Cavan. Zc. Rar. 2. p. 60.1. 198. — Wan. Spec. 3. p. 2116. La Ximénésie encélioïde est une plante d’un port élégant, dont les fleurs se succèdent sans interruption les unes aux autres pendant les mois d'août, de septembre et d'octobre, ce qui les rend très- propres à orner les parterres à la fin de l’été et au commencement de l’automne. Elle est originaire du Mexique, et on la cultive au Jardin du Roi depuis environ trente ans. Willdenow l'indique comme vivace; mais elle est cultivée au Jardin du Roï comme plante an- nuelle. On la sème au printemps en pot ou sur couche, et on la met en pleine terre lorsque les tiges ont cinq à six pouces de haut. Elle n'est pas délicate; il ne lui faut que quelques arrosemens quand on la met en place et lorsque le temps est sec. Ses tiges sont cylindriques, droites, rameuses, pubescentes, hautes de deux à trois pieds, garnies de feuilles la plupart alternes, ovales, aiguës, dentées, un peu en cœur à leur base, glabres et vertes en dessus, un peu blanchätres en dessous , portées sur des pétioles munis, de chaque côté de leur partie inférieure, d’une oreillette foliacée, dentée, et qui quelquefois se prolonge en se rétré- cissant jusqu’à la naissance de la feuille elle-même. Les fleurs sont composées-radiées, de couleur jaune, larges de deux pouces et plus, 550 portées dans la partie supérieure des tiges et des rameaux sur des pédoncules axillaires, inégaux, et disposées dans leur ensemble en une sorte de corymbe terminal. Leur calice commun est composé d'environ vingt-quatre folioles linéaires-lancéolées, plus ou moins égales entre elles et disposées sur deux rangs. Les demi-fleurons de la circonférence, au nombre de quinze à seize, sont cunéiformes , femelles et ordinairement terminés par trois dents. Les fleurons du centre sont beaucoup plus nombreux, hermaphrodites, infondibu- liformes, à cinq dents. Les uns et les autres sont portés sur un réceptacle hémisphérique chargé de paillettes lancéolées, placées à la base de chaque ovaire. À chaque demi-fleuron succède une graine ovale-oblongue, comprimée, nue ; et, à chaque fleuron, une graine semblable à celle des demi-fleurons, mais entourée d’un rebord membraneux , échancré à son sommet. EXPLICATION DE LA PLANCHE 550. Fig. 1. Paillette du réceptacle, Fig. 2. Fleuron du centre. Fig. 3. Graine du dis- que. Fig. 4. Graine de la circonférence. Le qe - \f | | Ÿ ÿ 1 2 7 | 7 be D 7 "1 L'Persa pie à 4 MNCRUHE AE ASOUET Us RS î re CAT A RP UNS AMARYLLIS BELLADONE. AMARYLLIS BEL- LADONN 4.7 Hexandrie-Monogynie. Famille des Varcissées. RD URLS LEUR AU LUE RL VU EE LAVE AA CARACTÈRE GÉNÉRIQUE. Corolla 1-petala, infundibuliformis, G-fida; fauce nudä vel squamulis 6 instructà ; limbo æquali aut inæquali, partèm reflexo. Stamina 6; filamentis fauci tubi insertis. Ovarium superum ; stylo simplici ; stigmate 3-fido. Capsula 3-valvis, 3-locularis, polysperma. CARACGTÈRES SPÉCIFIQUES ET SYNONYMIE. AMARYLLIS folis canaliculatis, carinatis, glaberrimis ; scapo compresso ; spathä multiflord ; corollis subnutantibus, umbel- latis, profundé 6-partitis ; laciniis planis , subæqualibus. ° AMARY£LLIS Belladonna. Linx. Spec. 421. —Wirzo. Spec. 2. np: 04. AMARFYLLIS rosea. Lam. Dict. Enc. 1. p. 122. LILIO-NARCISSUS polyanthos, flore incarnato, Jundo ex luteo albescente. Sxoan. Jam. 115. Hist. x. P- 224.—Sss. T'hes. 1. MC 17. Jr. LILIO-N ARCISSUS Indicus dilutè purpurascens , Belladonna Tialis vulsatior. Barre. 1c. 1040. Csrre Amaryllis est une des plus belles de ce genre; ses fleurs joignent à l'élégance des formes la couleur gracieuse de la rose et le plus doux parfum. Originaire des contrées chaudes de l'Amérique, on l’a d'abord acclimatée dans le midi de l’Europe, et aujourd’hui on peut la planter en pleine terre, jusque dans les jardins de Paris ou des environs, en ayant soin de la placer au midi, surtout au pied d'un mur, et d’enfoncer son ognon à quatre ou cinq pouces en terre ; enfin, en la couvrant d'un peu de litière ou de paille, lors des fortes gelées. La Belladone ne demande d’ailleurs aucun autre - soin. Elle se multiplie par les cayeux qui se forment autour des an- - ciens ognons qu'il faut relever de terre tous les quatre à cinq ans; après que les feuilles sont sèches, et qu'il faut replanter le plus tôt possible, parce que la plante ne tarde pas à entrer de nouveau en 55x FA e, végétation. Elle fleurit en septembre ou au commencement d’octo- bre , et sa tige est nue lors de la floraison, parce que ses feuilles ne commencent à pousser qu'au mois de décembre , et qu’elles ne durent que jusqu’en juillet. Sa racine est une bulbe arrondie, de la grosseur du poing ; elle produit plusieurs feuilles linéaires - lancéolées, d’un vert gai, et, avant celles-ci, une hampe cylindrique , un peu comprimée , haute de deux pieds ou environ, terminée par six à huit fleurs, quelque- fois plus, grandes, belles, disposées en ombelle, et enveloppées avant leur épanouissement dans une spathe polyphylle. La corolle est monopétale , d’une belle couleur rose, partagée profondément en six découpures lancéolées, presque égales. Les étamines , au nom bre de six , ont leurs filamens inésaux, plus courts que les divisions de la corolle, inclinés, recourbés en arc dans leur partie supérieure , et terminés par des anthères vacillantes, oblongues, un peu cour- bées en croissant. L’ovaire est infère, ovoïde-oblong , un peutrigone, surmonté d’un style cylindrique, plus long que les étamines, re- courbé en arc dans sa partie supérieure, terminé par un stigmate trifide. Le fruit est une capsule à trois loges, contenant chacune plu- sieurs graines globuleuses, disposées sur deux rangs. EXPLICATION DE LA PLANCHE 551. Fig. 1. L'ovaire, le style et le stigmate. CESTREAU PARQUI CESTRUM PARQUI. 5 Pentandrie-Monogynie. Famille des Solanées. CARACTÈRE GÉNÉRIQUE. Calyx brevis, 5-dentatus. Corolla mulid longior , infundibulifor- mis ; tubo sensim dilatato ; limbo 5-fido. Stamina 5, non exserta ; Jilamentis medio corolle insertis. Ovarium superum; stylo stigma- teque simplicibus. Bacca ovata , 2-locularis , polysperma. CARACGTÈRES SPÉCIFIQUES ET SYNONYMIE. CESTRUM foliis lanceolatis, glabris ; floribus TRADE culatis, terminalibus. CESTRUM Parqui. Laénir. Strp. 4. p.73. 1.56.—Wirzo. Spec. 1. p- 1054. CESTRUM virgatum. Flor. Peruv, 2. p. 27. Lr Cestreau Parqui croît naturellement sur les montagnes du Chili, et 1l a été introduit dans les jardins en Europe vers 1787. On le cultive en pleine terre où 1l n’exige aucun soin particulier. Il supporte bien nos hivers ordinaires ; ceux qui sont trop rigoureux, lui font perdre ses jeunes rameaux et même ses branches principales ; mais il en repousse d’autres du pied au printemps suivant, qui fleurissent la même année. Il reste en fleurs depuis le mois de septembre jus- qu'aux gelées. On le multiplie facilement de marcottes. Ses tiges sont droites, ligneuses, hautes de six à huit pieds, divi- sées en rameaux nombreux, eflilés, garnis de feuilles alternes , lan céolées , glabres , d’un vert foncé en dessus, plus päles en dessous, munies à leur base de petites stipules caduques ; elles ont, lorsqu'on les froisse entre les doigts, une odeur assez désagréable. Ses fleurs, d’un jaune un peu verdätre etayant, au contraire, une odeur agréable, surtout pendant la nuit, naissent à l'extrémité des rameaux et dans les aisselles des feuilles supérieures, disposées, par six à dix, en plu- sieurs petites grappes formant dans leur ensemble une belle pani- cule terminale. Leur calice est monophylle, court, campanulé, à 552 . MN : TR L + + cinq dents. La corolle est monopétale ) infondibuliforme , à tube allongé, presque cylindrique , s'évasant un peu dans sa partie supé- rieure, terminé par un limbe plane, partagé profondément en Cinq D He presque toujours égales. et régulières. Les étamines , au nombre de cinq et non saillantes' ‘hors 4 tuBé, ont leurs filamens insérés dans le milieu de sa hauteur ët surmontés d’anthères arron- dies. L’ovaire est supère, globuleux, chargé d'un style simple , s’élevant jusqu’ au haut du tube de la corolle et terminé par un stig- mate en têle. Le fruit est une baïe ovoïide, d’un violet noirâtre, di- visée en deux loges contenant chacune deux à qûüatre graines, # EXPLICATION DE LA PLANCHE 53. Fig. 1. La corolle développée afin de faire voir les étamines. Fig. 2. L'ovaire, le style et le stigmate. Fig. 3. Une baie entière dont la base est enveloppée par le calice persistant. ste ” PL] 7 44 (CHI Li ( | ARTHROPODE VRILLÉ. ARTHROPODIUM CIR- RHATUM. y Hexandrie-Monogynie. Famille des Asphodélées. LL 455221514111: 213233%25200%L0%) CARACTÈRE GÉNÉRIQUE. Corolla 1-petala, basi tubulosa, supernè patens, 6-fida ; laciniis interioribus undulatis. Stamina 6 ; filamentis barbatis. Ovarium su- perum, in apice tubi impositum; stylo stigmateque simplicibus. Capsula 3-locularis. CARACTÈRES SPÉCIFIQUES ET SYNONYMIE. ARTHROPODIUM foliis lineari-lanceolatis, canaliculatis ; floribus racemoso-paniculatis, cernuis ; pedicellis aggregatis; brac- teis foliaceis ; filamentis supernè distichè barbatis et biappendicu- latis. ARTHROPODIUM cirrhatum. Browx in Curr. Bot. Mag. n. et t. 2550. — Enwaros. Bot. Reg. n.ett. 709. — Srrexc. Syst. Meget. 2. p. 87. ANTHERICUM cirrhatum. Fosr. Prod. n. 148.—Wairzo. Sp. 2. P-+ 146. L'Arrnrorone vrillé est originaire de la Nouvelle-Zélande , et il n’est cultivé en France que depuis très-peu de temps. Nous l'avons vu en fleurs, aux mois de mars et avril 1826, chez M. Cels, qui le tenait en serre chaude; mais il est probable, en considérant son pays natal, qu'il suflirait de le placer dans la serre tempérée pen- dant l'hiver. Il se multiplie de rejetons. La racine de cette plante est vivace, composée de fibres charnues, cylindriques; elle produit plusieurs feuilles linéaires-lancéolées, glabres, luisantes , planes dans leur partie supérieure , canaliculées inférieurement , embrassantes à leur base. Du milieu de ces feuilles s'élève une hampe nue, cylindrique, haute de quinze à vingt pouces, rameuse et paniculée dans sa partie supérieure , munie, à la base de chaque ramification, d'une bractée foliacée et lancéolée. Sesfleurs sont blanches, portées deux à deux sur des pédicelles munis à leur base de deux petites bractées, dont la supérieure est bifide; elles sont d’ail- leurs assez écartées sur les rameaux de la hampe et disposées en 553 # e PS “7 2” + LA : plusieurs petites grappes lâches, dont l’ensemble forme une belle pañicule. La corolle est monopétale, tubulée inférieurement , et ayant son limbe partagé très-profondément en six divisions, dont les trois extérieures sont lancéolées, et les trois intérieures ovales, ondulées en leurs bords. Les étamines, au nombre de six, ont leurs filamens filiformes inférieurement, velus ou comme barbus dans leur partie supérieure, les poils étant seulement disposés de deux côtés op- posés, dont la base est prolongée en deux appendices : les anthères, qui terminent ces filamens, se roulent un peu en spirale après la fe- condation. L’ovaire est ovale-oblong , à trois loges, supère, inséré ainsi que les étamines au sommet du tube de la corolle, qui est so- lide et non fistuleux : le style et le stigmate sont simples. Nous n'a- vons pas vu le fruit. EXPLICATION DE LA PLANCHE 553. Fig. r. Le pédicelle qui porte la fleur ; le tube de la corolle, au haut duquel est l'ovaire surmonté par le style et terminé par le stigmate; le tout de grandeur na- turelle, Fig. 2. Une étamine vue à la loupe. t | a € Darreis seulp Bersa pin. f à U ie Rat Re 2777 ll 11 t l 72 gt 4 LL. LS ALISIER GLABRE. CRATÆGUS GLABRA. # Icosandrie-Digynie. Famille des Pomacées. L4h15415:3313%14000000000TS CUT) CARACTÈRE GÉNÉRIQUE. Calyx 5-fidus. Corolla 5-petala, calyci inserta. Stamina circi- ter 20 , ibidem affixa. Ovarium inferum ; stylis et stigmatibus 2. Pomum sphæroidum , 2-5-spermum ; seminibus cartilaginets. CARACTÈRES SPÉCIFIQUES ET SYNONYMIE. CRATÆGUS jolis oblongis, acutis, serratis, glaberrimis , pe- rennantibus ; floribus paniculato-subcymosis, terminalibus. CRATÆGUS glabra. Tauws. For. Jap. p. 205. — Wiro. Spec. 2. p. 1004. Cr Alisier, quoiqu'introduit depuis assez peu de temps en France, commence déjà à être assez répandu dans les jardins qu'il est très- propre à décorer, soit par ses jolies fleurs qui paraissent en avril et mai, soit par ses belles feuilles quisont toujours vertes. On le plante en pleine terre ordinaire, où il a supporté, pendant les derniers hivers que nous avons éprouvés, des froids de huit à dix degrés au- dessous de zéro. Comme jusqu’à présent il n’a pas donné de fruits à maturité, on le multiplie en le greffant sur les espèces congénères, - qui sont communes dans les pépinières, et principalement sur » l'aube-épine. L’Alisier glabre est au Japon, son pays natal, un petit arbre; dans nos jardins, ce n’est qu'un arbrisseau susceptible de s'élever à six ou dix pieds de hauteur, en se divisant en branches et en ra- meaux épars, assez écartés, très-étalés, glabres, cylindriques, brunâtres , dont les plus jeunes sont garnis, seulement dans leur partie supérieure , de feuilles pareillement éparses, oblongues, ai- gués , dentées en scie, glabres, luisantes et d’un beau vert en des- sus, beaucoup plus päles en dessous, portées sur des pétioles presque cylindriques, canaliculés et légèrement pubescens en dessus. Ses fleurs sont blanches, nombreuses , disposées à l'extrémité des ra- 554 meaux en une panicule rameuse, étalée, presque en cime; leurs pédoncules sont glabres , cylindriques, chargés de quelques petites bractées linéaires , rougeàtres , très-caduques. Leur calice est mono- phylle, adhérent avec l'ovaire, campanulé, partagé à son bord en cinq lobes arrondis. La corolle est composée de cinq pétales arron- dis, un peu concaves, insérés sur le calice à la base des sinus formés par ses divisions. Les étamines , au nombre de quinze ou environ, ont leurs filamens subulés, un peu plus courts que la corolle, attachés circulairement sur le calice immédiatement au- dessous des pétales, et terminés par des anthères arrondies, à deux loges. L’ovaire est semi-infère, un peu turbiné, glabre ex- térieurement dans sa partie adhérente au calice, et pubescent dans la partie libre qui est au-dedans de celui-ci, surmonté de deux styles courts, cylindriques, terminés chacun par un stigmate un peu épais. Nous n'avons pas vu le fruit; mais l'ovaire nous a paru être à deux loges, contenant chacune deux ovules. . Barroës sea, : C? À # J'ltldtls A L: ci ENKIANTHUS A CINQ FLEURS. ENKIANTHUS QUINQUEFLORA. 5 Décandrie-Monogynie. Famille des Ericinées. AAA RAS AIR AAA AAA RS CARACTÈRE GÉNÉRIQUE. Calyx parvus, persistens, 5-fidus. Corolla r-petala, campanulata, ore 5-loba, basi interiori guttis liquidis nectariformibusque 5 in- structa. Stamina 10; antheris 2-cornibus. Bacca 5-locularis. CARACGTÈRES SPÉCIFIQUES ET SYNONYMIE. ENKIANTHUS caule arboreo; foliis ovato-lanceolatis ; flo- ribus racemosis , subterminalibus , cernuis ; racemo subquinquefloro. ENKIANTHUS quinqueflorus. Lourermo, Ælor. Cochin. x. P- 359.— Bot. Magaz. n. et t. 1649. — Srrenc. Syst. Veget. 2. p- 287. C’rsr Loureiro qui nous a fait connaître ce genre de plantes dans lequel on ne compte encore que deux espèces , lesquelles appar- tiennent aux parties méridionales de la Chine. L’une d'elles, celle dont il est ici question, a été introduite en Angleterre en 1812, et c'est de ce pays que M. Boursault l’a fait venir il y a trois ans. Elle a fleuri, pour la première fois, dans sa grande serre tempé- rée, en mars et avril de cette année ( 1826). On peut la multiplier de marcottes, et nous croyons qu’on pourrait essayer de la greffer sur quelque espèce d’Arbousier, par exemple, sur l’Arbousier com- mun , le genre Enkianthus nous paraissant avoir une grande aflinité avec ce dernier. Le pied que nous avons vu était planté en pleine terre de bruyère, et il avait environ trois pieds de haut ; mais, dans son pays natal, l’Enkianthus à cinq fleurs paraît s'élever à la hau- teur d’un petit arbre. Sa tige se divise en rameaux cylindriques, lisses, en quelque sorte disposés par étages, et garnis de feuilles éparses, ovales- lancéolées , glabres, luisantes, coriaces , persistantes, très-entières, rétrécies inférieurement en un pétiole charnu. Ces feuilles sont d’un rouge foncé quand elles commencent à se développer, et elles ne 555 deviennent vertes que dans l’âge adulte. Les fleurs sont disposées , au nombre de cinq ou davantage, en une grappe courte, dont les pé- doncules propres sont réfléchis en bas; ces fleurs, quoique sortant primitivement de boutons placés au sommet des rameaux, ne pa- raissent point terminales, parce que quatre à cinq jeunes rameaux qui se développent en même temps qu’elles, s'élèvent droits au- dessus d'elles et les font paraître latérales. Chaque fleur est munie, à la base de son pédoncule, d’une bractée lancéolée-linéaire, de couleur rose. Le calice est monophylle, partagé en cinq divisions un peu ovales , aiguës, environ cinq fois plus courtes que la corolle. Celle-ci est monopétale, campanulée, de couleur rose, marquée à sa base externe de cinq taches d’un rouge plus foncé , découpée à son bord en cinq lobes arrondis, à peine acuminés , légèrement évasés : on trouve au fond de cette corolle cinq gouttes de liquide limpide et nectari- forme, placées à sa surface même, mais non dans des fossettes par- üculières. Les étamines , au nombre de dix, ont leurs filamens velus à leur base, ensuite cylindriques, environ moitié plus courts que la corolle, bifides à leur sommet, terminés par des anthères à deux loges distinctes, insérées chacune séparément sur une des branches du filament , et dont chaque loge se termine par une corne subulée divergente. L’ovaire est ovoide-oblong , presque pyramidal, relevé de cinq côtes saillantes , glabre, d’un rouge foncé, surmonté d'un style cylindrique presque aussi long que la corolle, terminé par un style en tête et à cinq lobes peu prononcés. Nous n’avons pas vu le fruit, qui, selon Loureiro , est une baie à cinq loges. EXPLICATION DE LA PLANCHE 555. Fig. 5. Une feuille à l'état parfait. Fig. 2 et 3. Deux étamines vues à ladoupe. Fig. 4. Le calice et le pistil vus de même. te tintin dé | | : Ÿ 24 3ë 4 PBesra pie CA : RCE > "77/2 POS D 4 D: Ve ‘a nhcanthus gungul 772 BOURRACHE D'ORIENT. BORAGO ORIENT 4. LIS. Pentandrie-Monogynie. Famille des Borraginées. L4131::1431::13:13131931113155:%3311332 CARACTÈRE GÉNÉRIQUE: Calyx 5-partitus. Corolla 1-petala, rotata, vel campanulato- patula; fauce coronatä squamulis emarginatis et prominentibus. Stamina 5. Ovarium superum, 4-lobum. Semina 4 rugosa, calyce connivente tecta. GARACTÈRES SPÉCIFIQUES ET SYNONYMIE BORAGO foliis cordatis , acutis, petiolatis ; floribus racemosis k azxillaribus terminalibusque ; calycibus tubo corollæ brevioribus ; la- ciniis corollinis lanceolato-linearibus, revolutis. BORAGO Orientalis. Lin. Spec. 197. BORAGO Constantinopolitana , flore reflexo , cæruleo ; calyce vesicario. Tourxer. Coroll. 6. — Voyag. du Lev. 1. p. 523. fig. = buxs. Cent. 5, p. 16. £. 50. Tour le monde connaît la Bourrache ordinaire, dont les fleurs d’un beau bleu d’azur ne sont pas sans élégance, et seraient sans doute recherchées si cette plante était moins commune. La Bourrache d’O- rient est aussi d’un joli aspect quand elle est en fleurs, et elle peut trouver sa place dans un jardin. Elle se plante en pleine terre, où elle ne demande aucun soin particulier ; elle fleurit en juin et juillet. Sa racine est vivace, fusiforme, noirâtre en dehors, charnue et blanchätre en dedans ; elle produit plusieurs feuilles cordiformes, larges de quatre à cinq pouces sur six de longueur, d’un vert foncé, chargées de poils courts, qui les rendent rudes au toucher, et portées sur des pétioles velus, aussi longs qu’elles. La tige qui naît du mi- lieu des feuilles est droite, velue, haute d’un pied ou environ, ra- meuse dans sa partie supérieure, garnie de quelques feuilles al- ternes, ovales, portées sur des pétioles canaliculés. Ses fleurs sont d'un pourpre bleuätre , pédonculées, disposées par quinze et plus, en grappes rameuses, axillaires et terminales, formant dans leur ensemble une large panicule. Le calice est monophylle, découpé en cinq divisions obtuses, plus courtes que le tube de la corolle, 556 Celle-ci est monopétale, tubulée inférieurement, ayant son limbe partagé en cinq découpures lancéolées-linéaires, ouvertes en roue, réfléchies et même un peu roulées en dehors, munies chacune à leur base d’une petite écaille ; et ces cinq petites écailles forment dans leur ensemble une sorte de couronne qui ferme l'entrée du tube de la corolle. Les étamines, au nombre de cinq, ont leurs filamens blancs, attachés dans la partie supérieure du tube de la corolle, redressés, terminés par de petites anthères bleues. L’ovaire est su- père, à quatre lobes, surmonté d'un seul style filiforme , terminé par un stigmate simple. Le fruit consiste en quatre graines nues, ridées, placées au fond du calice persistant. ) , SQ Dorruge Crentalen - { ANÉMONE ARBORESCENTE. ANEMONE AR- BOREA. 5 Polyandrie-Polygynie. Famille des Renonculacées. 200007020000 990950029959 97905 1777 CARACTÈRE GÉNÉRIQUE. Calyx nullus ; hujus loco involucrum polyphyllum, à flore distans. Petala 5 vel plura. Stamina numerosa, hypogyna. Ovaria supera , plurima , receptaculo communi imposita. Capsulæ totidem mono- spermæ, non dehiscentes. CARACGTÈRES SPÉCIFIQUES. ANEMONE caule frutescente; foliis pinnatis ; foliolis pinnati- fido-incisis ; involucri diphylli foliolis tridentatis; pedunculo sub- bifloro; corolld 15-16-petald ; capsulis lanatis. Toures les espèces d'Anémones connues jusqu’à ce jour sont her- bacées; la tige de celle dont il est question dans cet article est ligneuse, et forme un arbrisseau dont nous ne pouvons déterminer au juste les dimensions, parce que le seul pied que nous avons vu était jeune, et que rien ne pouvait nous faire présumer à quelle élévation il était susceptible de s'élever par la suite. C'est chez M. Cels, connu par les belles collections de plantes rares qu'il cultive à Montrouge, aux portes de Paris, que nous avons vu cette plante qu'il a recue depuis un an d'Angleterre, sous le nom d'Anemone arborea, sans indication de lieu natal. Nous présumons qu'elle est originaire de la Chine ou du Népal. Elle a fleuri pour la première fois, en mars 1826, plantée en pleine terre de bruyère dans une serre ordinaire. M. Cels en a déja semé les graines qu'il a récol- tées; mais celles-ci n’ont point encore levé ; il l'a d’ailleurs multi- pliée de boutures et par éclats de racines. La tige de l’Anémone arborescente est ligneuse et nue à sa base dans la longueur de six pouces à un pied; sa partie supérieure se divise en quelques rameaux courts , garnis inférieurement de feuilles ailées, coriaces, persistantes, composées de cinq folioles divisées profondément en lobes ou même en découpures incisées et dentées. Da sommet de chaque rameau nait un pédoncule cy- lindrique, pubescent, bifurqué aux deux tiers de sa longueur. 557 À la base de la bifurcation sont deux bractées ou folioles embras- santes , pubescentes, pour la plupart découpées en trois dents à leur sommet, et servant de calice aux fleurs, ou plutôt d’involucre. Cha- que bifurcation du pédoncule est terminée par une fleur composée de quinze à seize pétales oblongs, disposés sur deux rangs , et dont les six extérieurs sont d’une couleur purpurine claire en dehors, et blancs en dedans, tandis que tous les autres sont entièrement blancs. Les étamines sont très-nombreuses , beaucoup plus courtes que les | pétales. Les ovaires sont également nombreux, supères , velus, réu- nis en tête, surmontés d'un petit style simple; chacun d’eux devient une capsule un peu laineuse > MmOnosperme et indéhis- cente. PBessa pinx $ dr " E | TET AR ER Barrois 772 ( . e lnemonce dICOMC AE » GLYCINE DE LA CHINE. GLYCINE SINEN- SIS. 5 Diadelphie-Décandrie. Famille des Légumineuses. RAR AA AVS BAS LAB RLRRUS AUS AA RAS CARACTÈRE GÉNÉRIQUE. Calyx 1-phyllus, subcampanulatus, 5-dentatus ; dentibus 2 su- perioribus brevioribus. Corolla papilionacea, carin& 2- petalä, Ovarium superum, basi nudum. Legumen torulosum. CARACTÈRES SPÉCIFIQUES ET SYNONYMIE. GLYCINE caule fruticoso , scandente ; foliis impari-pinnatis ; Jloribus racemosis ; ovario villoso. GLYCINE Sinensis. Bot. Regist. n. et t. G5o. GLYCINE Chinensis. Sims. Bot. Magaz. n. et t. 2083. WISTERIA Chinensis. Decanr. Prod. 2. p. 390. Lau Glycine de la Chine est assez nouvelle dans les jardins; il n’y a que peu d'années que les Anglais l'ont transportée, de la contrée dont elle porte le nom, dans leur pays, d’où nous l'avons ensuite recue. Cette plante a d’ailleurs beaucoup de rapports avec la Glycine fru- tescente qui est beaucoup plus anciennement connue, et elle en diffère principalement parce que ses fleurs sont plus grandes. Elle fleurit en avril et mai. Nous l'avons vue chez M. Boursault et chez M. Cels. Jusqu'à présent on ne l’a point encore plantée en pleine terre ; mais on la met à l’abri du froid en la rentrant dans l’orangerie pen- dant l'hiver. On la multiplie de marcottes. Ses tiges sont sarmenteuses , grimpantes, susceptibles de s'élever à une grande hauteur, en s’entortillant autour des arbres ou des treil- lages qu'on leur donne pour appui. Ses feuilles sont ailées avec impaire, composées de onze à treize folioles ovales-oblongues, ter- minées en pointe aiguë , parsemées , en dessus et surtout en dessous, de poils couchés, qui , dans les jeunes feuilles, donnent à ces parties un aspect un peu soyeux. Ses fleurs sont d'un bleu clair, agréable- ment odorantes, pédonculées , disposées en grand nombre au som- met des rameaux et formant unelongue grappe pendante et d’un très- joli aspect. Leur calice est monophylle, court, un peu campanulé, 558 Le L ÉD à cinq dents, dont les deux supérieures sont un peu plus courtes. La corolle est papilionacée, à étendard arrondi, un peu plus long que les ailes et la carène qui sont oblongues, presque égales , la dernière étant composée de deux pétales distincts, ayant lue onglets de la longueur du calice. Les étamines sont au nombre de dix, dont neuf ont an filamens réunis en un seul corps formant une sorte de gaine qui enveloppe en grande partie le pistil, mais qui est fendue en son côté supérieur, et la dixième étamine est libre vis-à-vis de cette fente ; au reste le quart supérieur de tous les autres filamens est libre et terminé par une anthère ovale à deux loges. L'ovaire est ovale-oblong, supère , velu, porté sur un pédicelle particulier et de la longueur de la partie réunie des filamens, sur- monté d’ailleurs d’un style ascendant, terminé par un stigmate simple, un peu en tête. Nous n'avons pas vu le fruit. j EXPLICATION DE LA PLANCHE 558. Fig. 1. La corolle partagée en ses différentes parties : l’étendard, les ailes et la carène. Fig. 2. Le calice et les étamines. Fig. 3. L'ovaire , le style et le stigmate. a PBessa pie # CT ; 77722 , Lines ELA ? Barros sup ro TÉLOPÉA MAGNIFIQUE. TELOPEA SPECIO- SISSIMA. 5 Tétrandrie-Monogynie. Famille des Proteacées. CARACTÈRE GÉNÉRIQUE. Calyx nullus. Corolla irregularis, hinc longitudinaliter fissa , indè 4-fida. Stamina 4 , apicibus concavis corollæ immersa. Ovarium superum , pedicellatum ; stylo persistente ; stigmate obliquo , clavato, convexo. Capsula oblonga, cylindracea, 1-locularis, polysperma ; seminibus apice alatis. CARACGTÈRES SPÉCIFIQUES ET SYNONYMIE. TELOPE A foliis oblongo-spathulatis, inciso-dentatis, glaberri- mis ; floribus capitatis ; involucro polyphrllo. TELOPEA speciosissima. Brown, Vov.-Holland. 1. p. 388 et Trans. Linn. 10. p. 198.— Roeu. Syst. Veget. 5. p. 432. EMBOTHRIUM speciosissimum. Smirn. /Vov. Holland. 1. p- 19. t. 7. — Win. Spec. 1. p. 537. — Sauise. Parad, 111. — Porr. Dict. Enc. suppl. 2. p. 549. EMBOTHRIUM spathulatum. Cavan. /con. Rar. 4. p. 60. 1. 388. HYLOGYNE speciosa. Knieur et SaLiss. Prot. p. 126. Lr Télopéa magnifique est, comme son nom spécifique l'indique, un très-bel arbrisseau lorsqu'il est en fleurs, ce qui arrive en juin et juillet. On le plante en pot ou en caisse dans du terreau de bruyère , et pendant l'hiver on le met à l'abri du froid dans la serre tempérée. Il est originaire de la Nouvelle-Hollande, où 1l croît aux environs du Port - Jackson. On le cultive au Jardin du Roi. Sa tige est ligneuse , haute de six à dix pieds, divisée en rameaux garnis de feuilles alternes, oblongues, spatulées, bordées de grandes dents inégales. Ses fleurs sont d’un rouge éclatant, disposées au sommet des rameaux en une tête arrondie, munie à sa base d'un in- volucre de plusieurs folioles linéaires-lancéolées. Ces fleurs n’ont point de calice. La corolle est irrégulière, fendue dans toute sa longueur d'un côté, partagée de l’autre en quatre divisions ré- fléchies , creusées chacune, un peu au-dessous de leur sommet, d’une 559 Le | petite fossette dans laquelle est placée une anthère. L'ovaire est supère, pédicellé, surmonté d’un style terminé par un stigmate convexe. Le fruit est une capsule longue de trois pouces, large d’un demi-pouce, terminée par le style persistant et recourbé, renfermant seize à dix-huit graines ailées à leur sommet. EXPLICATION DE LA PLANCHE 550. Fig. 1. Une fleur vue séparément. Fig. 2. Le pisüil. Fig. 3. Une fleur présen- tée de manière à faire voir la partie réfléchie des divisions de la corolle et les fossettes dans lesquelles sont placées les anthères. A € LINAIRE A FEUILLES DE GENÊT. LINARIA | GENISTIFOLIA.Y4 Didynamie-Angiospermie. Famille des Personnées. AAA ARR AAA RAA AAA AAA ARS CARACTÈRE GÉNÉRIQUE. Calyx profundè 5-partitus. Corolla 1-petala, basi calcarata ; ÿ À - . . \ - x tubo inflato; limbo 2-labiato, suprà 2-fido, reflexo, infra 3-fido; palato prominulo et faucem claudente. Stamina 4 didynama. Ova- rium superum. Capsula ovata, 2-locularis, polysperma, apice fora- minulis dehiscens. CARACTÈRES SPÉCIFIQUES ET SYNONYMIE. LINARIA caule erecto, virgato; foliis lanceolatis, acuminatis ; Jloribus distantibus, racemosis ; racemis elongatis, paniculatis ; calcare elongato. LINARIA Genistifolia. Wir. Enum. LINARTA Pannonica prima. Crus. Hist. 1. p. 321. LINARTA flore pallido, rictu aureo. Tourwer. Znst. 170. LINARTA Genistæ folio glauco, flore luteo. Dix. Hort. Elth. 920». ANTIRRHINUM Genistifolium. Lin. Spec. 858. — Jaco. F1. Aust. t. 244. — Wirco. Spec. 3. p. 252. Lxs Linaires sont des herbes, rarement des arbustes, dont les feuilles sont simples, opposées ou verticillées, et le plus souvent _ alternes ou éparses; elles ont leurs fleurs quelquefois axillaires, ou le plus ordinairement disposées en une grappe terminale, d’un aspect plus ou moins agréable. Linné avait réuni ces plantes aux Antirrhi- num ; mais MM. de Jussieu et Desfontaines ont cru devoir les en sé- parer pour rétablir le genre Linaria de Tournefort, et cette manière de voir a, en général , été adoptée par les botanistes modernes. Les Linaires forment d’ailleurs un genre nombreux; on en connaît au- jourd’hui près de cent espèces. Celle à feuilles de genêt croît natu- rellement en Autriche, en Hongrie, et dans plusieurs autres parties de l'Europe. Elle fleurit en juinet juillet. On la multiplie de graines et de racines éclatées. Nous l'avons vue au Jardin du Roi. Sa racine est fibreuse, vivace; elle produit une tige droite, 560 cylindrique, eflilée, garnie de feuilles alternes, sessiles , lancéolées , acuminées, très-glabres, d'un vert glauque ainsi que la tige. Ses fleurs sont d’un jaune pàle, pédonculées , assez distantes les unes des autres, et disposées, au sommet de la tige et des rameaux, en grappes allongées, dont l’ensemble forme une sorte de panicule lâche. Leur calice est à peine monophylle, partagé très-profondé- ment en cinq découpures lancéolées. La corolle est monopétale, tubuleuse inférieurement , prolongée à sa base en un éperon aigu, aussi long que le reste de la corolle, renflée dans sa partie supérieure, et ayant son limbe à deux lèvres rapprochées, dont la supérieure est bifide, réfléchie; et dont l'inférieure, renflée par une éminence convexe, garnie de poils et appelée palais, a les bords partagés en trois lobes arrondis, réfléchis en bas. Les étamines, au nombre de quatre, sont didynames, cachées dans la corolle et insérées à la base de son tube. L'ovaire est supère, arrondi, surmonté d'un style simple, de la longueur des étamines, et terminé par un stigmate en tête. Le fruit est une capsule ovale-obronde , à deux loges, presque entièrement recouverte par les divisions du calice, s'ouvrant par plusieurs trous, et renfermant plusieurs graines attachées sur un pla- centa central. E = = PRosra pinx Barrois seu #2 | | LC LAON goutifelia 7 # DICHOSANDRA A FLEURS EN THYRSE. DICHO- SANDRA THYRSIFLORA. 1 Hexandrie-Monogynie. Famille des Commélinees. AAA RAR SAS BAS AAA RAT AREAS CARAGTÈRE GÉNÉRIQUE. Calyx 5-phyllus, coloratus; foliolo supremo latiore. Corolla 3-petala; infimo petalo angustiore. Stamina 6 , brevissima, nuda ; 3 inferioribus reliquis parüm longioribus. Ovarium superum ; stylo Jiliformi; stigmate 3-angulari. Capsula globoso-3-gona, 5-valvis , 5-locularis, polysperma. CARAGTÈRES SPÉCIFIQUES ET SYNONYMIE. DICHOSANDRA foliis oblongis, basi vaginantibus , glaberri- mis ; racemo pyramidato, terminali; pedunculis 3-5-floris. DICHOSANDRA thyrsiflora. Bot. Regist. n. et t.682.—SPkEnc. Syst. V'eget. 2. p. 117. Cerre plante est originaire du Brésil, où elle a été trouvée aux environs de Rio-Janeiro. On la cultive en Angleterre depuis 1822, et peu après elle a été transportée en France. Nous l'avons vue en fleurs dans la serre chaude de M. Noisette, pendant les mois d'oc- tobre, novembre et décembre 1825. Les racines du Dichosandra à fleurs en thyrse sont des tubercules charnus, munis de petites fibres menues ; elles produisent une ou plusieurs tiges cylindriques, noueuses, articulées, nues dansleur partie inférieure, divisées, dans la supérieure, en quelques rameaux garnis de feuilles alternes, oblongues , lancéolées, très-glabres, luisantes , rétrécies dans leur partie inférieure et engaînantes à leur base. Les fleurs sont d’une belle couleur bleue, portées, trois à cinq ensemble, sur des pédoncules assez courts, et disposées en une grappe termi- nale , longue d’environ trois pouces. Leur calice est formé de trois folioles ovales-oblongues , concaves, d'un bleu clair, dont la supé- rieure un peu plus large. La corolle est composée de trois pétales arrondis, d’un beau bleu d’azur, l'inférieur ‘un peu plus étroit que les autres. Les étamines, au nombre de six, ont leurs filamens très- courts, terminés par des anthères oblongues, jaunes , à deux loges 561 longitudinales. L'ovaire est supère, turbiné, à trois angles arrondis , surmonté d'un style cylindrique, plus court que les étamines, ter- miné par un stigmate à trois lobes peu marqués. Le fruit est une capsule presque globuleuse , un peu trigone, à trois valves et à trois loges, contenant plusieurs graines. EXPLICATION DE LA PLANCHE 561. Fig. 1. L'ovaire. Fig. 2. Une étamine, Larsa pin ar sant LÀ 2 14 774 ——, 11 Barroër ve 7/2 sé he 4 ét RU LL DAR DS CN a + à (4 DAUPHINELLE INTERMÉDIAIRE. DELPHINIUM INTERMEDIUM. y Polyanürie-Trigynie. Famille des Æellcboracees. AAA AA AAA AAA AAA AAA AR CARACTÈRE GÉNÉRIQUE. Calyx 5-phyllus, petaliformis ; foliolo superiore infra calcarato. Corolla 4 - petala (interdüum 1-petala), pariter basi calcarata, calcare calycino tecta. Ovaria supera 3 (rarius 1), erecta. Capsulæ totidem polyspermæ, intus dehiscentes. CARACTÈRES SPÉCIFIQUES ET SYNONYMIE. DELPHINIUS caule erecto, ramoso; foliis lobato-palmatis, incisis; floribus 4-petalis, racemosis ; pedicellis bracteisque gla- bris ; petalis inferioribus emarginatis et barbatis, superioribus angustis integrisque ; fructibus ne DELPHINIUM intermedium. Air. Æort. Kew. ed. 1. vol. 2. p. 243. — Wirvo. Spec. 2. p. 1228. — Decanr. Regn, Veget. 1. M 506. A Dauphinelle intermédiaire croit naturellement dans les vallées des Pyrénées et des Alpes de la Suisse. C'est une plante robuste qu’on place en pleine terre dans les jardins, où elle n’a besoin d'aucun soin particulier. Elle fleurit en juin et juillet. On la multiplie, soit de graines qui n’exigent d’autre précaution que d'être semées aussi- tôt leur maturité, soit par la séparation des racines qu’on peut relever tous les trois à quatre ans, dans le courant de l'automne, et qu'il faut replanter le plus tôt possible. Les racines de cette espèce sont tubéreuses, napiformes VIVaCes ; elles produisent une tige droite, cylindrique, plus ou moins glabre, ou plus ou moins velue, ainsi que les feuilles, haute de cinq à six pieds; simple dans sa partie inférieure, rameuse dans la supérieure, garnie de feuilles pétiolées, alternes, découpées en plusieurs lobes ; les inférieures sont échancrées en cœur à leur base, découpées pro- fondément en cinq ou sept lobes oblongs, aigus , eux-mêmes inci- sés ; les supérieures sont seulement à trois lobes cutiers ou peu incisés. Les fleurs sont d’un beau bleu d'azur, mélées d’un peu de jaune-brunâtre, pédonculées , disposées en grappes au sommet de 562 la tige et des rameaux , et chacune d’elles est munie, à la base de son pédoncule , d’une bractée subulée, glabre, plus courte que ce der- nier. Le calice est formé de cinq folioles colorées , inégales, pétali- formes, dont la supérieure se prolonge postérieurement en un tube rétreci en cornet ou en éperon ridé extérieurement. La corolle est composée de quatre pétales d'un jaune brunätre, dont les deux su- érieurs sont allongés, étroits, terminés d’un côté en un éperon aigu, et prolongés à leur sommet en une pointe obtuse et oblique ; les deux pétales inférieurs sont oblongs, barbus , bifides à leur som- met. Les étamines, au nombre de trente ou environ, ont leurs filamens élargis à leur base , ensuite un peu contournés, terminés par des anthères ovales et à deux loges. Les ovaires sont supères, au nombre de trois, surmontés d’un style recourbé, de Ja longueur des étamines, et terminé par un stigmate simple. Les capsules sont, comme les ovaires, au nombre de trois, droites, à une seule loge , renfermant plusieurs graines anguleuses, et s’ouvrant par leur côté interne. EXPLICATION DE LA PLANCHE 562. Fig. 1. Les quatre pétales dont la corolle est composée. | "Per pire TUE D 72 auuin cnlerinediltiit ONAGRE FRUTIQUEUSE. OENOTHERA FRUTI- COS A. | Octandrie-Monogynie. Famille des Onagrées. AAA AAA AVR AVE AAA AAA CARACTÈRE GÉNÉRIQUE. Calyx 1-phyllus, cylindricus, apice deciduus ; limbo 4-partito. Petala 4. Stamina 8; antheris oblongis, incumbentibus. Ovarium inferum ; stylo Jfiliformi ; stigmate 4-fido. Capsula 4 - locularis , 4-valois, polysperma. CARACTÈRES SPÉCIFIQUES ET SYNONYMIE. OENOTHERA Jfoliis lanceolatis, remotè dentatis ; floribus pe- dicellatis, subumbellatis ; capsulis 4-angularibus. OENOTHERA fruticosa. Lin. Spec. 492.—Warrn. Sp. 2. p. 310. — Lan. Dict. Enc. 4. p. 55%. — Curr. Bot. Magaz. n. et t. 352. OENOTHERA florum calyce monophyllo, hinc tantüm aperto. Grow. Wirg. 42. ONAGRA angustifolia, caule rubro, flore minore. Tourner. Inst. 302. Les Onagres sont des plantes herbacées, plus rarement des arbustes; | leurs feuilles sont alternes, et leurs fleurs, ordinairement axillaires , | et assez grandes, forment une sorte de grappe ou d'épi au sommet | de la tige et des rameaux. On en connaît aujourd'hui une cinquan- | taine d'espèces, toutes exotiques à l'Europe, excepté une qui même | n'y est que naturalisée; et toutes ces plantes appartiennent au nou- veau continent. L'Onagre frutiqueuse est originaire de la Virginie et | du Canada. On la cultive dans les jardins, en Europe, depuis plus de quatre-vingts ans. Elle n’exige aucun soin particulier. Ses fleurs paraissent en juillet et août. On la multiplie de graines et de racines éclatées. | Ses racines sont fibreuses , vivaces ; elles produisent des tiges cy- | lindriques, dures, presque ligneuses, chargées de quelques poils, simples inférieurement, rameuses dans leur partie supérieure, gar- | nies de feuilles lancéolées, presque sessiles, à peu près glabres, munies en leurs bords de quelques dents écartées et très-courtes. Ses fleur, sont d’un jaune un peu pâle, portées sur de très-courts pédoncules 563 et disposées , au sommet des rameaux, au nombre de huit ou à peu près , en une sorte d’ombelle. Leur calice est monophylle, composé d’un tube droit, grèle, divisé, dans sa partie supérieure, en quatre découpures lancéolées , restant le plus souvent unies entre elles, et se divisant seulement d’un seul côté , de manière que cette partie du calice a l’air d’une spathe monophylle fendue latéralement. La corolle est composée de quatre pétales cordiformes , insérés entre les divisions du calice et une fois plus grands que celles-ci. Les étamines, au nombre de huit, ont leurs filamens subulés, plus courts que la corolle, terminés par des anthères oblongues, versatiles. L'ovaire est infère , oblong , à quatre angles saillans, surmonté d’un style fili- forme, de la longueur des étamines, terminé par un stigmate à quatre divisions oblongues. Le fruit est une capsule quadrangulaire, à quatre loges, à quatre valves, renfermant des graines nombreuses, anguleuses , attachées à un réceptacle central. EXPLICATION DE LA PLANCHE 563. Fig. 1. Une étamine. Li Fe CAMARA A FEUILLES MOLLES. LANTANA MOLLISSIMA. 5 Didynamie-Angiospermie. Famille des Z’erbénacées. AA RAA A VAR LAS AUTRE AUS AIS LUEA ES CARAGTÈRE GÉNÉRIQUE. Calyx 4-dentatus, brevis. Corolla 1-petala ; limbo 4-lobo, inæquali. Stamina 4 didynama, intra tubum. Ovarium superum; stigmate refracto, summo stylo obliquë adnato. Drupa fœta nuce 2-loculari, 2-spermé. CARACTÈRES SPÉCIFIQUES ET SYNONYMIE. LANTANA ramis tenuissinè tomentosis, inermibus ; Joliis ovato-oblongis, suprà glabriusculis, mollibus, inferné villosis, mar- gine dentato-ciliatis ; florum glomerulis ovatis, axillaribus , oppo- sitis ; bracteis subcordatis, acuminatis , ciliatis ; calycibus diphyllis ; limbo corollarum quinquefido. LANTANA mollissima. Aort. Reg. Par. Le Camara à feuilles molles est originaire des îles Philippines , et il y a quelques années qu'on le cultive au Jardin du Roi, dans la serre chaude. Il fleurit en juin, juillet et août. On le multi- plie de marcottes et de boutures : ces dernières doivent être faites sur couche et sous cloche. Cette espèce diffère de ses autres congé- nères par plusieurs caractères : son calice est formé de deux folioles au lieu d’être à quatre dents ; sa corolle est non à quatre, mais à cinq lobes. Le fruit nous a paru aussi présenter quelques différences. Ce Camara est un arbrisseau de six à huit pieds de hauteur, dont la tige se divise en rameaux eflilés , légèrement tétragones, grisätres, chargés de poils courts, nombreux, garnis de feuilles ovales-ob- longues, finement dentées et ciliées en leurs bords, opposées, pétiolées, d’un vert assez foncé , ridées et presque glabres en dessus, chargées en dessous de nervures très-saillantes et velues; ces feuilles sont d’ailleurs molles au toucher et elles ont une odeur forte et aro- matique. Ses fleurs , petites, d’une couleur purpurine claire ou lilas, avec le centre jaune, sont rassemblées en assez grand nombre en têtes ovales-oblongues, portées sur de courts pédoncules placés 564 eZ : dans les aisselles des feuilles. Chaque fleur est munie à sa base d'une petite bractée ovale, acuminée, ciliée, plus longue que le calice. Celui-ci est composé de deux folioles arrondies , velues. La corolle est monopétale, très-irrégulière, à tube allongé, un peu recourbé et à limbe plan, partagé en cinq lobes dont l’inférieur beaucoup plus grand que les autres. Les étamines, au nombre de quatre, ont leurs anthères presque sessiles ,; insérées dans le hant du tube, deux d’entre elles étant placées un peu plus haut que les autres. L’ovaire est supère , ovoide, surmonté d’un style sim ple sur lequel lestigmate est inséré obliquement. Le fruit, que nous n'avons pas vu entièrement développé, est enveloppé dans le calice persistant, et il nous a paru monosperme. EXPLICATION DE LA PLANCHE 564. Fig. 1. Une fleur. Fig. 2. Une anthère. Fig. 3. Le calice, l'ovaire, le style et le stigmate. Le tout est vu à la loupe et plus ou moins grossi. ‘60 [F4 = Barrois dcubp. | Cnlane mnodlissoin ‘ - ‘ at} v? £ . : . A . . n R # LA Ld r . LL PÉLARGONIUM ROUGISSANT. PELARGONIUM RUBESCENS. 5 Monadelphie-Heptandrie. Famille des Géraniées. AR ARRIVA RAA RAR AS AE AE LAS VAS RAS CARACTÈRE GÉNÉRIQUE. Calyx 5-partitus; lacinié suprem& latiore, desinente in tubum capillarem , nectariferum, secüs pedunculum decurrentem. Corolla 5-petala , irregularis ; petalis duobus superioribus plerumque latio- ribus. Stamina 10, 1 - adelpha, quorum 3 ( rarius 5) castrata. Ovarium superum ; stylo simplici ; stigmatibus 5. Capsulæ 5,1-spermeæ, aristatæ, ad basim receptaculi rostrati ; aristis spiralibus introrsum barbatis. CARACTÈRES SPÉCIFIQUES ET SYNONYMIE. PETARGONIUM foliis cordatis, quinquelobis, undulatis , inæqualiter profundèque dentatis, mollibus ; stipulis ovatis, acumi- natis, dentatis ; umbellis 4-5-floris ; tubo nectarifero calyce parüm longiorti. GERANIUM rubescens. R. Sweer, Geran. n. et t. 30. Cerre belle plante est, selon M. R. Sweet, une hybride du Pe- largonium ignescens, et il la regarde comme intermédiaire entre cette espèce et la variété du Pelargonium cucullatum, connue dans les collections sous le nom de Géranium Royal-Georges. On la plante en pot dans un mélange de terre franche et de terre de bruyère , ou de terreau de feuilles bien consommées. On la multiplie de boutures qui prennent facilement racine, étant faites dans des pots placés sous cloche ou seulement à l'ombre. Elle fleurit depuis le mois de juin jusqu'en septembre, et même plus tard. Nous l'avons vue chez M. Lémon. La tige du Pélargonium rougissant est cylindrique, un peu ligneuse, haute de deux à quatre pieds, divisée en rameaux alternes , pubes- cens , garnis de feuilles molles au toucher, arrondies, un peu en cœur à leur base , découpées en cinq à sept lobes peu profonds, ondulées, inégalement et profondément dentées, presque glabres en dessus, pubescentes en dessous et surtout en leur pétiole. Ces feuilles, frois- sées entre les doigts, ont une odeur agréable, et les stipules qui 565 % # sont à leur base sont ovales-oblongues, aiguës , ciliées en leurs bords. Ses fleurs sont grandes, disposées au nombre de quatre à cinq en ombelle portée sur un long pédoncule velu, et munie à sa base d'une sorte d'involucre composé de six à sept folioles ovales-lancéolées , très-velues. Le calice est divisé très-profondément en cinq découpures formant comme cinq folioles lancéolées, velues, environ deux fois plus courtes que la corolle, et dont la supérieure est plus large que les autres, prolongée en une sorte de tube capillaire, nectarifere , “faisant partie du pédoncule lui-même. La coroile est formée de cinq pétales d'un rouge de feu éclatant, surtout les deux supérieurs , quelquefois d’un rouge plus tendre et tirant sur le rose. Les deux pétales supérieurs sont d’ailleurs plus larges que les trois inférieurs, et marqués de veines et de taches d’un pourpre foncé. Les filamens des-étamines sont au nombre de dix, inégaux, réunis par leur base en un seul corps; trois à cinq d’entre eux sont plus petits et stériles, et les cinq à sept autres portent des anthères. L'ovaire est supère, conique , velu, surmonté d’un style simple, un peu plus long que les étamines, terminé par cinq stigmates linéaires, divergens. Nous n'avons pas vu le fruit. var 1) x Que Me Axe “4 Le à * L 4 UN t e * ñ és. Ce: 2 { à « ANS _ + L . À \ À - k : 4, L2 # s ñ F * | À à | C2 . - j \ ! # , BENOITE ÉCARLATE. GEUM COCCINEUM. % Icosandrie-Polyandrie. Famille des Rosacees. L1:h::h:::::2::15::1:5:5%1525:515:5):):] CARACTÈRE GÉNÉRIQUE. Calyx 1-phyllus, 10-fidus; laciniis alternis minoribus. Corolla 5-petala. Stamina numerosa, calyci inserta. Ovaria supera, plurima, monostyla, receptaculo communi hirsuto imposita. Semina plurima , desinentia in aristas longas , geniculatas. CARACTÈRES SPÉCIFIQUES ET SYNONYMIE. GEUM jolis radicalibus lyratis ; pinnulä terminali maximé , cordato-reniformi ; foliis caulinis trilobis ; floribus erectis, coccineis. GEUM coccineum. Sisru et Suiru. FT. Græc. t. 485. et Prod. 1. P: 354. CARYOPHYLLATA Orientalis, flore magno coccineo. Tours. Corol. 20. L2 Benoite écarlate est originaire au Levant , où elle a d'abord été trouvée par Tournefort; et, dans ces derniers temps, elle a été re- trouvée au Chili par M. D'Urville, commandant en second de la Coquille, dans le voyage de découvertes qu’il vient de faire de 1822 à 1825. C'est une jolie plante qui peut se cultiver en pleine terre, où elle fleurit en mai, juin et juillet. On la multiplie de racines éclatées et de graines. Nous l'avons vue chez M. Cels et chez M. Noisette. Ses racines sont fibreuses, vivaces ; elles produisent une ou plu- sieurs tiges droites, cylindriques, pubescentes, hautes de deux pieds ou environ, simples dans leur partie inférieure, un peu rameuses dans la supérieure. Ses fenilles sont légèrement velues, les radicales pétiolées , pinnatifides-lyrées , ayant leur foliole moyenne beaucoup plus grande que les autres, et à peu près cordiforme. Les feuilles de la tige , au contraire, sont sessiles, divisées très-profondément et presque jusqu’à leur base, en trois lobes ovales-oblongs, bordés de grandes dents. Ses fleurs sont d’un rouge écarlate un peu foncé, larges de douze à quatorze lignes, disposées deux à trois ensemble au sommet des rameaux, et portées sur des pédoncules assez longs. 566 Leur calice est monophylle, divisé au delà de moitié en dix décou- pures dont cinq sont plus grandes, réfléchies ; et les cinq autres, qui alternent avec les premières , sont ouvertes , moitié plus courtes et très-étroites. La corolle est composée de quatre pétales arrondis, souvent échancrés en cœur à leur sommet, insérés sur le calice à la base de ses petites divisions. Les étamines sont nombreuses, plus courtes que les pétales, et elles ont leurs filamens d’un jaune foncé, insérés tout autour du calice et au-dessous de la corolle. Les ovaires sont nombreux, supères, surmontés chacun d’un seul style , et por- tés sur un réceptacle commun, hérissé de poils nombreux et raides. Chaque ovaire devient une petite capsule monosperme, indéhiscente, surmontée par une longue arête coudée et tortillée aux deux tiers de sa longueur , légèrement velue seulement dans la dernière partie. EXPLICATION DE LA PLANCHE 566. Fig. 1. Le calice et les ovaires. _| Darraus sou ? Bessa fine ) ( À q CCI COCCL HU II, Œ | NÉSEA A FEUILLES DE SAULE. NESÆA SALI- CIFOLIA. Dodécandrie-Monogynie. Famille des Salicariées. AE AA A A A RE CARACTÈRE GÉNÉRIQUE. Calyx :1-phyllus, campanulatus, 12-dentatus ; dentibus alterne reflexis. Vetala 6, ad basim dentium reflexarum. Stamina 12, basi calycis imposita. Ovarium superum; stylo simplici ; stigmate capi- . tato. Capsula globosa , 4-locularis , polysperma. CARACTÈRES SPÉCIFIQUES ET SYNONYMIE. NESÆA caule fruticoso ; foliis lanceolatis , subsessilibus , gla- berrimis, inferioribus oppositis, superioribus HET pedunoulés axillaribus, brevibus , unifloris. : NESÆ 4 TN H. B. et Kunr. Nov. Gen. 6. p. 192. — SPRexc. Syst. Veget. 2. p.455. Le Néséa à feuilles de saule est originaire du Mexique, où il croit sur le penchant des montagnes à la hauteur de 500 toises. Cultivé seulement depuis quelques années dans les jardins, on l'a planté d’abord en pot, afin de le rentrer dans l’orangerie pendant l'hiver ; mais il a passé en pleine terre, dans quelques jardins, celui de 1825 à 1826, et il n’a perdu que ses tiges : ses racines, qui n'ont point été attaquées par le froid, ont repoussé, au printemps, de nouveaux rejets. Il fleurit pendant tout l'été. On le multiplie de graines, de marcottes et de racines éclatées. Sa tige est un peu ligneuse inférieurement, haute de trois pieds ou environ, divisée en rameaux eflilés, anguleux, glabres comme toute la Fra , garnis de feuilles Marélées d’un vert luisant et foncé , presque sessiles , les inférieures opposées » et la plus grande partie des autres SH ] Ses fleurs sont d’un jaune clair, deux à trois ensemble dans les aisselles des feuilles sur des pédoncules courts, chargés , immédiatement sous le calice, de deux bractées foliacées, et, par leur rapprochement dans là partie supérieure des tiges , elles nn un long épi terminal. Le calice est monophylle, campanulé, partagé à son bord en douze dents, dont six plus larges et étalées, 567 .. L L cut » | #4 «f - TEA ef à D LÉ NS L [l L $ | les six autres plus étroites et réfléchies en arrière. La corolle est composée de six pétales ovales, insérés dans le haut du calice à la base des dents réfléchies. Les étamines , au nombre de douze, - ont leurs filamens filiformes, insérés à la base du calice, plus courts que les pétales, et terminés par des anthères oblongues, à deux loges s’ouvrant latéralement. L'ovaire est supère, globuleux, sur- monté d’un style cylindrique, de la longueur de la fleur, et terminé par un stigmate en tête. La capsule est globuleuse, enveloppée dans le calice persistant, divisée intérieurement en quatre loges contenant * chacune un grand nombre de graines. EXPLICATION DE LA PLANCHE 567. Fig. 1. Le calice. Fig. 2. Une fleur sans les pétales , portée sur son pédicule, et accompagnée des deux bractées qui sont à la base du calice. Fig. 3. Une étamine. Fig. 4. L'ovaire, le style et le stigmate. Benra p + 7 DR TT y o) € / CIC CYTISE POURPRE. CYTISUS PURPUREUS. 5 Diadelphie-Décandrie. Famille des Zégumineuses. 11:02:02225275572593571:1221321931:5:2 CARACTÈRE GÉNÉRIQUE. Calyx sublabiatus , suprà 2-dentatus, infrà 3-dentatus. Corolla * papilionacea ; vexillo reflexo ; alis et carin@ conniventibus suprà genitalia. Stamina 10, »-adelpha. Ovarium superum; stigmate sim- plici. Lesumen oblongum , compressum , polyspermum. CARAGTÈRES SPÉCIFIQUES ET SYNONYMIE. CYTISUS ramis procumbentibus; foliis ternatis; foliolis ovato- oblongis , glabris; floribus axillaribus, subgeminatis; calycibus oblongis leguminibusque glabris. CYTISUS purpureus. Jaco. F1. Aust. 5. app. t. 48. — Lan. Dict. Enc. 2. p. 251. —Wauxn. Spec. 3. p. 1124. CYTISUS glaber, siliqu& angustä. Bauu. Hist. 1. p. 373. Le Cytise pourpre croît naturellement en Autriche et dans le midi de l'Italie. A Paris, on le cultive en pleine terre, où il n’exige aucun soin particulier. On le multiplie de graines et de marcottes. 1] fleurit au mois de juin. Nous l’avons vu dans le jardin de M. Cels. Sa tige est ligneuse , divisée en rameaux étalés, presque couchés , glabres comme la plus grande partie de la plante, longs de deux à trois pieds, garnis de feuilles alternes, pétiolées, composées de trois folioles ovales-oblongues, d’un beau vert. Ses fleurs sont pur- purines , assez grandes, portées sur des pédoncules plus courts que les pétioles des feuilles , et placées dans les aisselles de celles-ci, le plus souvent deux ensemble, plus rarement solitaires ou par trois. Le calice est monophylle, tubulé, à limbe partagé en deux lèvres, dont la supérieure à deux divisions, et l’inférieure à trois dents seu- lement visibles à la loupe. La corolle est papilionacée, composée de cinq pétales rétrécis en onglets de la longueur du calice et ciliés : le pétale supérieur ou l’étendard est redressé , plus grand que les ailes qui sont ovales, horizontales, couchées sur la carène. Les étamines , au nombre de dix, ontun de leurs filamens libre, et tous les autres sont réunis, dans les trois quarts de leur longueur, en une gaine 568 6 Î pi à ‘4 D ie ces dust sont terminés. par EP, À Semaine arrondies et oblongues , à deux loges. L'ovaire est. supère, comprimé, surmonté d’un style subulé, recourbé, ascen- | dant ; éd en longueur aux étamines, terminé par un style simple etentête. Le fruit est üne gousse oblongue, comprimée, glabre, contenant plusieurs graines. A Pr X EXPLICATION DE LA PLANCHE 568. Fig. r. Les neuf étamines qui sont réunies par leurs filamens. Fig. 2. Le calice. Fig. 5. Le pistil. a A » PI pas Bart he CARS ‘4 LA Pau rotars VTT le | + MORELLE A FEUILLES DE CHÊNE. SOLANUM QUERCIFOLIUM. y Pentandrie-Monogynie. Famille des Solanées. RAA AA RAR RARE ARR RAS CARACTÈRE GÉNÉRIQUE. Calyx 1-phyllus, 5-fidus. Corolla 1-petala; limbo 5-fido, pa- tente. Stamina 5 ; antheris oblongis , apice poro gemino dehiscentibus. Ovarium superum; stylo simplici ; stigmate sub-2-lobo. Bacca sub- rotunda , rariüs oblonga, polysperma . CARAGTÈRES SPÉCIFIQUES ET SYNONYMIE. SOLANUM caule inermi, subherbaceo , angulato, flexuoso ; foliis pinnatifidis, supra glaberrimis , subtus scabriusculis ; racemis cymoso-paniculatis. SOLANUM Quercifolium. Lin. Spec. 264. — Wirro. Spec. 7. p. 1050.— Lau. Dic. Enc. 4. p. 288. SOLANUM foliis quernis. Feurr. Observ. 2. t. 15. La Morelle à feuilles de chêne est originaire du Pérou, et on la cul- tive dans les jardins en Europe depuis une quarantaine d'années. On la plantait d’abord en pot afin de la rentrer dans l’orangerie pendant l'hiver ; mais comme on a vu que c'était une plante robuste, on l’a mise en pleine terre, et depuis trois à quatre ans on ne lui donne plus d'autre soin que de la couvrir d'un peu de litière ou de paille pendant les grandes gelées auxquelles elle résiste très-bien par ce moyen ; et peut-être même qu’elle pourrait passer l'hiver sans aucun abri. On la multiplie de marcottes, de boutures, de racines éclatées et de graines. Elle fleurit depuis le mois de juillet jusqu'aux gelées. Sa racine est fibreuse, vivace; elle produit plusieurs tiges angu- leuses, redressées, flexueuses, un peu rudes au toucher , rameuses, d’une consistance un peu dure et presque ligneuse inférieurement, herbacées dans leur partie supérieure , hautes de deux à trois pieds, garnies de feuilles alternes, pinnatifides, décurrentes sur leur pétiole, très-glabres et d’un beau vert luisant en dessus, un peu plus pâles en dessous. Ces feuilles varient beaucoup quant à la manière dont elles sont découpées; le plus souvent elles sont partagées profondément 569 en sept lobes oblongs ; quelquefois elles n'ont que cinq ou même que trois lobes , et enfin on en trouve qui sont ovales-oblongues , } entières ou munies seulement d’une à deux dents. Les fleurs sont dis- posées en grappes lâches et paniculées, placées dans la partie supé- rieure des tiges ou des rameaux, à l'opposition des feuilles, ou tout- a-fait terminales. Leur calice est monophylle, à cinq dents beaucoup plus courtes que la corolle qui est monopétale, d’un violet clair, marquée de vert pâle à sa base, et découpée jusqu’à moitié en cinq divisions obtuses, étalées en roue. Les étamines, au nombre de cinq, ont leurs filamens courts, insérés à la base de la corolle, surmontés d'anthères oblongues, de couleur jaune, rapprochées autour du style, à deux loges longitudinales s’ouvrant chacune à leur som- met par un trou rond. L’ovaire est supère, surmonté d'un style simple, un peu plus long que les étamines, terminé par un stigmate en tête. Le fruit est une baie ovoïde, à deux loges renfermant chacune des graines nombreuses. | VERNONIE ÉLEVÉE. VERNONIA PRÆALTA. PR Syngénésie-Polysamie égale. Famille des Flosculeuses. LEA LOSC GLS RI UT LSLLSSLR:0152:55L::)),2) CARAGTÈRE GÉNÉRIQUE. Calyx communis ovoideus, polyphyllus ; squamis imbricatis. Corollulæ flosculosæ , hermaphroditæ. Receptaculum nudum , fa- vosum. Semina pappo piloso instructa. CARACTÈRES SPÉCIFIQUES ET SYNONYMIE. VERNONTA foliis ovato-lanceolatis, serratis, subius pubes- centibus ; floribus corymbosis, subpaniculatis, terminalibus ; squa- mis calycinis ovatis , acuminatis. VERNONTA præalta. Win. Spec. 3. p. 1633.— Por. Dict, Enc. 8. p. 496. SERRATULA præalta. Lin. Spec. 1146. SERRATULA Virsiniana, Persicæ folio subtus incano. Dnix. Mort. Elth)556. t. 264. f. 543. SERRATULA præalta angusto Plantaginis aut Persicæ folio. Bocc. Mus. 2, p. 45. t. 32. EUPATORIA Virginiana Serratulæ Noveboracensis latioribus foliis. Prux. Alm. 141. t. 280. f. 6. La Vernonie élevée est originaire de l'Amérique septentrionale , _où elle croît principalement dans la Caroline, la Virginie et la Pen- : sylvanie. Il y a près de cent ans qu’elle a été transportée dans les jardins en Europe, où on la cultive en pleine terre. C’est une plante robuste qui n’exige aucun soin particulier. Elle fleurit en septembre et octobre. On la multiplie facilement en éclatant en automne ses racines qui sont fibreuses et vivaces. Ses tiges sont cylindriques, hautes de cinq à six pieds et même plus, lécèrement velues, simples dans une grande partie de leur lon- gueur, rameuses seulement dans leur partie supérieure , garnies , dans toute leur étendue, de feuiiles lancéolées, presque sessiles , alternes, dentées en scie en leurs bords, vertes et un peu rudes en dessus, légèrement cotonneuses et blanchâtres en dessous. Ses fleurs sont composées, flosculeuses, d’une couleur purpurine foncée , bo # disposées au sommet des tiges et des rameaux en corymbes rameux, étalés et formant dans leur ensemble une sorte de panicule terminale. Leur calice commun est ovoïde , d’un vert rougeàtre , formé de plu- sieurs rangs d'écailles ovales, glabres , ciliées en leurs bords , serrées et imbriquées les unes sur les autres. Les fleurs sont larges de huit lignes ou environ, composées d'environ cinquante fleurons égaux , hermaphrodites, à tube rétréci inférieurement , et à limbe découpé en cinq divisions demi-ouvertes, étroites, lancéolées. Les étamines , au nombre de cinq, sont réunies par leurs anthères en un tube égal aux divisions de la corolle. L’ovaire est infère, surmonté d’un style filiforme , terminé par deux stigmates saillans hors du tube des an- thères, et réfléchis. Le réceptacle est plan, nu, alvéolé. Les graines sont oblongues, couronnées par un rang de paillettes courtes, et surmontées dans leur milieu d’une aigrette de poils simples. EXPLICATION DE LA PLANCHE 570. Fig. 1. Un fleuron. — Zarrois cu Po Berra p772 ] rt j ( EME ? CfhtOitt / alla. vs CAMPANULE A FEUILLE DE LIS. CAMP4- NULA LILIIFOLTA. y Pentandrie-Monogynie. Famille des Campanulacees. ARS SAS RAR RAS AA AS AUS ARS LAS RAS CARACTÈRE GÉNÉRIQUE. Calyx nunc 5-fidus, nunc 10-fidus ; laciniis 5 reflexis. Corolla campanulata, 5-fida. Stamina 5 ; filamentis basi latioribus ; antheris oblongis, erectis. Ovarium inferum; stylo simplici; stigmate 3-5- partito. Capsula 3-5-locularis, polysperma. CARACTÈRES SPÉCIFIQUES ET SYNONYMIE. CAMPANULA caule erecto, ramoso; foliis lanceolatis, cau- linis acute serratis; floribus nutantibus , paniculatis ; calycibus glabris. | CAMPANULA Lilifolia. Lin. Spec. 233.— Wir. Spec. 1. p: 899. — Lau. Dict. Enc. 1. p.58. CAMPANULA Uriticæ foliis glabra ; floribus minoribus pendu- lis. Amm. Ruth. 1x. n. 17. CAMPANULA foliüs radicalibus ex cordato ovatis, caulinis lanceolatis , sæpè serratis ; floribus nutantibus. Guec. Flor. Sib. 3. P- 148. t. 26. La Campanule à feuilles de lis croit naturellement en Tartarie et en Sibérie, On la cultive en pleine terre au Jardin du Roi à Paris, où nous l'avons vue en fleurs dans les mois de juin et de juillet. Elle se multiplie de graines et de racines éclatées. Ses racines sont vivaces, composées de grosses fibres allongées ; elles produisent une ou plusieurs tiges droites, cylindriques, glabres, hautes de deux à trois pieds, garnies de feuilles lancéolées , dentées en scie; celles de la partie inférieure et les radicales sont ovales et un peu en cœur à leur base. Ses fleurs sont d'un bleu clair, agréa- blement odorantes , inclinées, disposées, au sommet de la tige et des rameaux, en plusieurs grappes làches et rameuses, dont l’ensemble forme une belle panicule terminale. Leur calice est monophylle, anguleux, glabre, partagé, dans sa partie supérieure, en cinq divisions ovales-lancéolées. La corolle est monopétale , campanulée, découpée 571 \ à son bord en cinq lobes arrondis, acuminés. Les étamines , au nombre de cinq, ont leurs filamens élargis et velus dans leur moitié inférieure, filiformes dans le reste de leur étendue, terminés par des anthères allongées , linéaires. L’ovaire est inférieur ou adhérent au calice, surmonté d’un style en massue, plus long que la corolle, terminé par un stigmate trifide. La capsule est à trois loges con- tenant chacune plusieurs graines. Éd De 2 Bessa pinæ : Barrois seal 2 RE A 1272 72 7e séoler 2 4 L Th fees 1 À 22 on fre! gp 4" 2 CROTALAIRE POURPRE. CROTALARTA PUR- PUREA.Y Diadelphie-Monogynie. Famille des Légumineuses. RAA IAA LVL LAS AAA RAS CARACTÈRE GÉNÉRIQUE. Calyx campanulatus , 5-fidus, inæqualis. Corolla papilionacea ; vexillo alis et carin& sæpè longiori. Stamina 10, monadelpha. Ovarium superum. Lesumen pedicellatum, turgidum, sæpiüs po- lyspermum. CARACTÈRES SPÉCIFIQUES ET SYNONYMIE. CROTALARIA Joliis ternatis ; foliolis obovatis, retusis; racemis terminalibus, saturatè purpureis ; leguminibus inflatis. CROTALARITA purpurea. Vent. Mort. Malm. 2. n. et t. 66. — Por. Dict. Enc. suppl. 2. p. 403. — Decaxn. Prod. 2.p. 133. — Srrenc. Syst. Veget. 5. p. 240. — Bot. Reg. n. ett. 128. Le cap de Bonne-Espérance est la patrie de la Crotalaire pourpre, et il y a environ trente-six ans qu’elle a été transplantée en Europe. On la cultive dans les jardins en pot ou en caisse, afin de la mettre à l'abri du froid pendant la saison rigoureuse. On la multiplie de boutures , de marcottes et de graines. Elle fleurit en mai. Cette espèce est un arbrisseau dont la tige est droite, divisée en rameaux redressés, eflilés; plantée en pleine terre dans une . grande serre, elle s'élève à douze ou quinze pieds de hauteur, et pa- raîtrait même pouvoir s'élever encore davantage si elle était en toute liberté. Ses rameaux sont chargés de poils très-courts, à peine vi- sibles, et garnis de feuilles alternes, pétiolées, composées de trois folioles ovales-oblongues , légèrement pédicellées , obtuses , un peu échancrées à leur sommet, d'un beau vert, glabres en dessus, plus pâles en dessous, et parsemées de petits poils qu'on n’aperçoit bien | qu'à la loupe. Les stipules, placées à la base des feuilles, sont très- pt et pubescentes. Les fleurs sont assez grandes , inodores, d’un pourpre foncé , disposées , au nombre de dix à quinze ou plus , au …_ sommet des rameaux, en grappes droites et d’un très-bel aspect- * Leur calice est monophylle, découpé en cinq dents inégales, aiguës. 4 572 t M LA La corolle est papilionacée; elle a son étendard large , presque ar- rondi, relevé, un peu plus grand que les deux aïles qui sont ob- longues, à demi ouvertes, élargies, un peu concaves; et la carène est formée de deux pétales distincts, d’un quart plus courts que les ailes. Les étamines, au nombre de dix, ont tous leurs filamens réunis dans les trois quarts de leur étendue, et formant une sorte de gaîne qui entoure le pistil. L'ovaire est supère, pédicellé, allongé, sur- monté d’un style ascendant, à stigmate obtus. Les fruits sont des gousses glabres, ovales-oblongues, renflées , contenant plusieurs graines réniformes. EXPLICATION DE LA PLANCHE 572. Fig. r. Les étamines, Fig. 2. Le calice. Fig. 3. Le pistil. L Bessa px Ce Do. it pu Lobt rit : TABLE DES NOMS LATINS DES GENRES ET DES ESPÈCES CONTENUS DANS L'HERBIER GÉNÉRAL DE L’'AMATEUR. RAR AAA AAA AA AAA AAA RAA Nota. Les chiffres romains indiquent le volume , et les chiffres arabes les numéros des articles et des planches. en decipiens. . ... VI. 390.|/4nagallis fructicosa. . . . I. 35. Acacia falcata. . . ... VII. 473.|4nagallis Monelli. . . .. FT, Acacia paradoxa. . . .. VIII 523.|Andromeda arborea. . . . VW. 342. Acacia verticillata. . . . VII. 497.|Anemone Apennina. . -. 1. 68. Achillea millefolium. . . . VI. 404, Anemone arborea. . . .. VIT “557% Achras Sapota. . . ... VI. 402.|4nemone coronaria. . . . VI. 413. Aconitum paniculatum. . VW. 327. #14. Æsculus rubicunda. . . . VI. 357.|/Anemone Hepatica. ss... I 61. Agapanthus umbellatus. VI. 405. Anemone Pavonia. ce. VI 415. Aitonia Capensis. . . .. IV. 218.|Anthemis artemisiæfolia. IV. 276. Albuca minor. . .. ... VIII. 504.|Antholyza Æthiopica . . VII. 476. Allamanda cathartica. . XII 183.|/pocynum androsæmifo- | Allium album. . . .... 1: 109: lium. ......... IT. 104. Phumilis: … . .…. …, L 70.|-“quilegia Canadensis. . V. 305. Aloelingua. . ....... II. 130. |-rbutus longifolia. . . .. IV. 240. Aloe variegata. . ..... II. 90.|-rbutus Unedo. . . . . . VIII. 543 Aloe verruscosa: . . . . . III. 174.|Ardisia crenulata. . . . VIII. 510 Alpinia nutans. . .... VII. 448.|Ardisia solanacea. . . . V. 316. Alstræmeria Lightu. . . . II. 85. Aristea RENE LUE 1 TEE. 201. Alstræmeria pelegrina. . . III. 188. Aristotelia Macqui. . . . VI. 391. Amaryllis Atamasco. . . AL. 156. Arthopodium cirrhatum. VIII. 553. Amaryllis aurea. . ... I. 40. Asclepias tuberosa. . . . . II. 136. Amaryllis Belladona. . . VIN. 551.|4simina grandiflora. . . AV. 265. Amaryllis crispa. . . . .. I 32. | Asphodelus fistulosus.. . VII. 494. Amaryllis equestris flore ple- Aster calendulæfolius. . AV. 274. Ce PEN CE QE PEN IL 78.|Aster grandiflorus. . . . VI. 400. Amaryllis formosissima. . I. 64. Asiragalus Onobrychis. . VIII. 512. Mnsrylis humilis…".. , "1. "39, | Atragene Indiea". sx A PE Amaryllis lutea. . .... I. 36.14zalea Indica. . . ... VII 465. Amaryllis Sarniensis. . . V. 333. Azalea nudiflora. .... HV. 213. Amaryllis speciosa. . . . VII. 495. Banisteria tomentosa.. . VI. 363. Amaryllis undulata. . .. 1. 30. Bauhinia Americana. . . VW. 315. Amygdalus nana. . ... Vil. 470, |Peaufortia decussata. …. VII! 483. Beckæa virgata. . . . .. 1Y..0278. Begonia discolor. . . .. VI 416. Berberis wSinensis . . . VII. 487. Besleria incarnata.'. . VII. 451. Besleria melitifolia . . . VI. 376. Betonica grandiflora. . . Nw51ide Bignonia sempervirens. . III 169 Blakea trinervia. . . . . VII. 475. Boltonia glastifolia. VII. 479. Borbonia pinnata. . . . VII 477. Borbonia crenata. 1N222 Borrago Orientalis. . VIII. 556. Brachysema latifolium . VII. 469- Browallia elata. . . . . XII. 211° Brunsfelsia undulata. . IV. Al Bryophyllum calycinum. V. 317 Budleia glaberrima. . . . IV. 266. Buplthalmum cordifolium 725; Buphthalmum frutescens. XI, 167. Bursaria spinosa. . . .. V. 343: Cactus speciosissimus. . Neo Gactus :speciosus. . . . . IV. 244. Caladium bicolor. . . VII. 492 Calendula chrysanthemi- 207 CREER I 33. Callicoma serratifolia. . V. 299. Calycanthus ferax. .. III. 17255. Camellia Japonica. . . L..6., da. Camellia Japonica flore albo pleno.. . . .. I. 45. Camellia Japonica flore pleno rubro ... ... I. 44. Camellia Japonica flore pleno variegato. . . I. 46 Camellia sasanqua. VII. 444. Campanula grandiflora. IL. 112. Campanula Lilifolia. . . VIII. 571. Canarina campanula. . III. 143. Canna angustifolia. 111...,189! Ceanothus Americanus. IL 81. Celastrus integrifolius. . IV. 260. Celsia heterophylla. . . VIII. 529. Cephalanthus occidenta- 117 FERRER TONE E IV. 272. Cerbera Manghas. . IVx.:261: Cestrum diurnum. . . II. 94. Cestrum macrophyllum. Cestrum Parqui. VIII. Cheiranthus Cherri. VIIL. Chelone campanulata. . Ne Chironia linoïdes. Ne Chorizema ilicifolia. . . IT. Chrysanthemum frutes- L'ÉTLS ET dr Mec DE JIL. Cineraria amelloïdes. . VIT. Cineraria platanifolia. . IV. Cistus ladaniferus. . IV. Citarexylum cinereum. . VII. Citrus Aurantium. . . . NII. Citrus Bigaradia. . . VII. Citrus Limonium. . VII. Citrus Lumia. VII. CITES UMEUICE NN NE VII. Clematis crispa. VI. Clethra montana. . . . . VII. Cobæa scandens. . . .. I. Coccoloba laurifolia. . hs * Coccoloba uvifera. . VIE Coffea Arabica. . ... Ve Columnea erecta. . . . . IV. Colutea galegifolia. HE Coluted-medit, 2.02 VIII. Combretum coccineum. . VIH. Commelina tuberosa. . II. Convallaria maïalis flore Lie) SR A I. Convallaria maïalis flore purpurascente.. . . I. Comwolvulus Jalappa.. . VII. Corchorus Japonicus flore PIEROS. «NS EE 418 F Coreopsis elegans.. ... VII. Cornutia pyramidata. . VII. Coronilla Cretica. . . . . VII. Correa speciosa. . . .. V. Corydalis formosa. . . . V. Cotyledon coccinea. . . IL. Cotyledon orbiculata. . . I. Crassula coccinea. III. Crassula lactea. . . . . il Crassula odoratissima. . VI. Cratægus glabra. . . .. VIlii 337. 552. 511. 336. 269. 87. 167. 468. 259. 265. 493. 453. 454. 456 457. 455. 396. 430. 52. 325. 509. 285. 216. 181, 524. 537. "114. 18. 17. 544. 49 450. 505. 509. 309. 289. 129. 20. 202. 35. à À 554. Cratægus Sinensis. . . . AV. Pbraubra. #4 LU M Crinum erubescens. . . . VII Crinum latifolium. . . . HI. Crocus biflorus. . . . .. IT. Crocus Meæsiacus. : . . II. Crocus Napolitanus. . . II. Crossandra undulæfolia. AN. Crotalaria purpurea. . . VHI. Crotalaria turgida. . . . IN. Crowea saligna. . ... VI. Cydonia Japonica.. .. 1. Cydonia Sinensis. . .. II. Cymbidium aloïfolium. . VI. Cymbidiun purpureum. IV. Cynoglossum omphalodes I. Cypripedium calceolus. . E Cypripedium pubescens. HI. Cyrtanthus angustifolius. AV. Cytisus purpureus. . . . NIEI. Cytisus tomentosus. .. . VI. Dahlia Purpurea. . .. V. Daiïs cotinifolia. : ..: : . “IV: Daphne Indica. . ... IX. Daphne odora. . .... II. Delphinium intermedium. VW. Delphinium grandiflorum. VI. Dendrium buxifolium. . IN. Dianella cærulea..... NII. Dianthus Caryophyllus. IV. Dianthus pulcherrimus. . VI. Dianthus superbus. . .. I. Dichosandra thyrsiflora. NI. Dipitalis ambigua. . .. I. Digitalis Canariensis. . À Dillwynia lanceolata. . . VII. Dillwynia myrtifolia.. . V. Dionœa muscipula. … . . V. Diosma umbellata. . . . XIE. Diosma uniflora. . ... IT. Diosma villosa. . .. .. VII. Dracæna terminalis. . . VI. Dracocephalum Ruys- ana. |... 1 NTIE Dracontium poly phyllum. VIHL. 247. 14. 478. 204. 101. 100. 101. 224. 572. 238. 426. 73. 99. 378. 2518 4. 65. 134. 253. 568. 395. 291. 214. 105. Ibid. 562. 427. 242 488. 383. 384. 460. 2, 561. Je 8. 527: 344. 349. 163. (UES 433. 360. 536. 506. Duranta Plumerii. ÆEchium grandiflorum. . Edwarsia grandiflora. . ÆEhretia latifolia. . .. Elæocarpus cyaneus. .. ÆEnkianthus quinqueflora. VIII. ÆEpacris longiflora. . . . Epacris Purpurascens. . ÆEpidendrum cochleatum. IN. ÆEpisæa T'epens. an" ÆEpünedium Alpinum. . Erica baccans. . . .. Erica cerinthoïdes. . . Érica formosa. :. .. Erica gels :".. Erica grandiflora. . Ærica mammosa. . . ÆErica obbata. . ÆErica uhria. Ærica ventricosa. . . . Ærinus Alpinus. . Erinus Lychnidea. . . . ÆErodium incarnatum. . . ni. VII. DL ' J I. VIL. VIIL. I. Erythrina Crista galli. VII. ÆErythrina Coralloden- dron. 4% III. Erythrina Julgens. .. IV. Erythronium flavescens. | À ÆEucalyptus cordata. . . VII. ÆEugenia Jambos nn Æuphoria Litchi . ... NII. Æxacum viscosum. . Y Ferraria undulata. . NT: Fritillaria Imperialis. VII. Frütillaria Meleagris. . I. Fuchsia coccinea. II. Gaillarda perennis. . Ne Galanthus nivalis. . I. Galaxia [xiæflora. VII. Galega grandiflora. . . VII. Gardenia Thumbergia. VI. Gastrolobium bilobum. VI. Gaultheria erecta. VIII. Gazania Pavonia. . Vr Gelsemium lucidum. . . I. 270. 514. 195. 182. 350. 237. 555. 185. 155. 232. 239. 302. 168. 108. 10. 397. 300. 148. 482. 438. 62. 489. 534. 14: 525. 170. 262. à LS 539. 77. 445. 355. 398. 459. 63. 69. 328. 54. 440. 518. 399. 370. 547. 411. 169. Gentiana acaulis. . .. Gentiana verna. . . .. j à Geranium pratense. . . II. Geranium rubescens. . . VIII. Geranium striatum. . . I. Germanea urticæfolia. . Ni Gesneria bulbosa. . . . . VII. Gesneria tomentosa. . . VI. Geum coccineum. . . . . VIII. Gladiolus cardinalis. . . | Gladiolus hirsutus. . . . II. Glycine bimaculata. . . I. Glycine Sinensis. . . .. VIII. Glycomis Madagasca- TIPRSIS. :. ie 494 VEL. Gnaphalium Nepalense. VII. Gnidia simplex. . . .. IT. Goodenia lævigata. Li Goodia lotifolia. . . .. iVE Gordonia pubescens. . . IV. Gossipium herbaceum. . LE Grewia occidentalis. . . IT. Hakea pugioniformis. . IV. Hebenstretia dentata. . Vs Hedychium angustifo- hon.. Nm IV. Helianthemum halimifo- RNA Ca 7e VE Helianthus giganteus. . VIII. Helichrysum chrysan- DR un VON v: Heliconia psittacorum. . V. Heliotropium grandiflorum I]. Helleborus hiemalis. . . Le Helonias latifolia. . .. VII. Hemerocallis cærulea. . III. Hemimeris linearis. . . EV. Hibbertia dentata. . :. x. #Hibiscus Rosa Sinensis. IV. Hibiscus Sabdarifja. . . Ve Hillia longiflora. : . .. VI Hæmanthus coccineus. . 1 1e Homalium racemosum. VI. Houstonia coccinea. . . II. Hoya carnosa. . . . .. HI. . | Zeucoium .\Hyacinthus orientalis. . .| Hypoxis stellata. . .| Zllicium Floridanum. . . .[ licium parviflorum. . . .| /ndigofera atropurpurea. .| Jnigofera bilabiata. . .. Indigofera juncea. . . .|/pomea insignis. . . .. .| {pomea venosa. . . . .. [ris Persica. . IMMESS. LUUETOS A: 2 9. Ne . | ris, riphioïdes. . . . .. Iris Xiphium. . . . . -. .| Jxia fusco-citrina. Tri. patens. TS rie . |TPora coccinea. =. : » .|Jacquinia aurantiaca. . .|J'asminum geniculatum. .|J'asminum revolutum. . . .|[Jatropha panduræfolia. Olusticia bicolor.. 2:04. . |J'usticia cristata. . [Justicia lutea. . CN LL J'usticia quadrifida. . . | Kempferia, longa. Kalmia latifolia. . . .. .|Lachenalia luteola. . .|Lachenalia pendula. . . Lachenalia punctata. . .|Zachenalia tricolor. Lachnæa eriocephala. . Lagerstræmia Indica... Lagunæwa squamosa. . . Lambertia elegans. . Lantana mollissima. . . ‘| Lapeyrousia juncea. .. *| Lasiopetalum purpuras- cens. . -| Laurophyllus Capensis. -|Laurus Cinnamomum. . .| Lavandula Abrotanoïdes. .-| Lavateræ acerifolia. . . .|Lavatera trimestris. . . .| ZLedum latifolium. æslivum. . . VI. 366, 367, 368. II. ‘121: III. 171is. NV. 300. V. 346. VI. 392. y PURE 7 VIE 44:. V2 13568: EL: 46 | PE Du III. 166. Li het (0 VII 464. VII. 463. TE1.+210; EF "2492: ENV: 08. NIIL::0559: LA ERA 5 ls À LE L LL: 136 VI. 405. TV ÉAIT: VÉE593: HI: 161. 4656: É:..,39: IT. 205: T:° "Wa: IV. 234. NL: 12122: III. 196. VI. 364. VIII. 564. III. 166. V. 294. EVE Nine VIII. 540. V: 308 VII. 491. IV. 241. VII. 454. Leptospermum squarro- Ligustrum Japonicum. . Liliun Japonicum. . Liliun Philadelphicum. Lilium superbum. . . Lilium tigrinum. . . .. Limodorum T'ankervillæ. Limonia trifoliata. . .. Linaria genistifolia. . Linum trigynum. . . .. Liparia sphærica. .. Lobelia Brandtü. . . .. Lobelia fulgens. Lobelia lævigata . £ Loddigesia oxalidifolia. Lomatia silaïfolia. . Lonicera flava. . . . .. Lonicera Japonica. . . Lopezia racemosa. . . Lupinus perennis. . . .. Lychnis coronata. . Lychnis fulgens. . . .. Lycium Boerhaviæfolium. . VNIIT. Lysimachia Orientalis. Lysimachia verticillata. . Magnolia umbrella. ® Magnolia Fulan. .... Malpighia angustifolia. . Malpighia coccifera. . Malus sempervirens. Malus spectabilis.. . .. Malva umbellata. . . .. Mandragora o ficinalis. Martynia diandra. . .. Martynia speciosa. . . . Melaleuca armillaris. . Melaleuca densa. . . .. Melaleuca pulchella. . Melanthium junceum. . Melastoma cymosa. .. Meratia fragrans. . .. Mesembryanthemum den- ticulatum. Mesembryanthemum do- labriforme.. . . .. VIII. VIL. II. III. V. VI. IV. III. IT. VII. . VIIL. IL. IV. DE: 308. natum. RAA, 264. | Mesembryanthemum his- 375. PAR ‘MSN. © IT. 92. | Mesembryanthemum lin- 421. guiforme. . . . E. 91.| Mesembryanthemnm mi- 1OTE CARS Te ne) hole III. 365. | Mesembryanthemum spec- 560. (77... : POSRESSEARES EN V. 290. | Mesembryanthemum vio- 406. laechsn. :". :: MU III. 480.| Mespilus Japonica. . . . IV. 387.| Mespilus sorbifolia. . . V. 149. | Methonica superba. . IV. 361.|Metrosideros anomala. . We 144.| Metrosideros linearis. IV. 162.| Mimosa botrycephala. . A 132.| Mimosa pubescens. . II. 275.|Mimulus glutinosus. . . I. 139. Mimulus punctatus. . III. 25. | Mirabilis Jalapa. . . .. VI. 517.|Monarda didyma. . . . VII. 431.| Monsonia lobata. . . .. ke 508.|Moræa fimbriata.. ... VI. 209. | Moræa 1irioides. . . . .. III. 198.| Moræa Sinensis. . VIII. 297. | Muscari monstrosum. . . E 401.| Myoporum parvifolium. VI. 215.| Myrtus tomentosa. . . . IV. 154.|Nandina domestica. . . IV. 82.| Narcissus aureus.. . . . III. 439.| Narcissus Bulbocodium. IT. 536.| Narcissus minor. . . . . III. 123. | Narcissus odorus. . . .. II. 225.| Narcissus polyanthos. . II. 117. | Narcissus tazetta. . ... . IL. 325.| Neottia speciosa.. . . . VI. 325.| Nerium Oleander. . . . II. 50.| Nerium Oleander flore 139: leo.» 4 et a 173.| Nesæa salicifolia. VIII. Nymphæa cœrulea.. . . VI. 282.| OŒEnothera fruticosa. . . VIIL. Olea nigra pis 0". IV. 74. | Ononis rotundifolia. . . IL. Mesembryanthemum echi- 1, Onosma gigantea. VII. Ophrys lutea., ..... VI. Orchis Robertiana. . . . à Ornithogalum aureum. . LIT. Oxalis reptatrix. . . .. III. Oxalis versicolor. . . . . J. Pachysandraprocumbens. I. Pæœonia Moutan. . . .. IL. Pæœonia papaveracera. . VI. Pœonia tenuifolia. . VIT. Pancratium Amboinense. Y. Passiflora alata. . . .. Es Passiflora cærulea. . . . II. Passiflora pedata. . . . V. Passiflora racemosa. . . VI. Passiflora violacea. . . . VIT. Pavetta. Indica. .... N. Pavia macrostachys.. . III. Pelargonium Daveyanum. VII. Pelargonium echinatum. VI. Pelargonium elegans. . . VII. Pelargonium macranthon. Pelarsonium quinquevul- TIORILTIE. A el 2 NE à 1" Pelarsonium rubescens. . VIII. Pelargonium sanguineum MN. Pelargonium solubile. . VII. Pelargonium .tricolor. . . I. Pelargonium triste. . . . I. Phalangium Liliastrum. VII. Phaseolus Caracola. . . I. Phiomis daciniata. . . . NII. Phlomis Leonurus. . . Vii. Phlox acuminata. . . . Ve Phlox suffruticosa. . . . I. Phormium tenax. ... II. Plüladelphus pubescens. IV. Phylica Orientalis. . . . IV. Pimelea linifolia. . . .. IL. Pitcairnia discolor. . . . Ÿ. Pitcairnia latifolia. . . . IV. Puicairnia staminea. * . NIII. Pittosporum undulatum. II. Platychilum Celsianum. WI. Platylobium lanceolatum. IV. Plumbago auriculata . . Y. VIL. - | Plumbago rosea. . ... W:. . | Plumieria alba. :. .... VII. . | Plumeria rubra.. + . . . VIT. | Podalyria sericea. . . . III. -| Polyanthes tuberosa. .: . VII. -| Polygala speciosa. . HE. | Pontederia cordata. . . IV. | Pourretia aëranthos. . . V. : | Primula auricula. JTE. «| Primula cortusoïdes. . . VI. | Primula elatior. . Ass à 18 Primula Sinensis. . . . . VIII. + | Prostanthera lasianthos. V. -| Protea speciosa. . . VI. -| Psoralea aculeaia . . . VI. «| Psoralea aphylla . .. à à à *| Pulmonaria Virginica. . N° 212.| Ranunculus Asiaticus. . VIIL. 472. 449. | Rhexia holosericea. . . . W. 462. | Rhododendron arboreum. VI. 471.| Rhododendron hirsutum. VE. Rhododendronmaximum. VI. 28.|Ribes aureum. . . . . . Ni 565.| Robinia hispida. . . . . VI. 820.| Robinia viscosa. . . VI. 498. | Roella ciliata.. . .... V: 10.| Rosa Banksiana. . . IV. 27.| Rosa centifolia. . . . .. VII 442.| Rosa Gallica. . . .... VEE 31.} Rosa multiflora. . . . .. I. 532.| Rosa Noisettwana. : . . V. 447. | Rosa semperflorens. . . . VII. 298. | Rubus rosæfolius. . . .. V. 16. | Rudbeckia angustifolia. VIL. 120. Ruellia formosa.. . . .. Ve 265. | Ruellia ovata. . VII. 233. | Ruellia varians. . . . . . IET. 208. | Russelia multiflora. . . . IV. 345.| Salvia Cataroïides. . VII. 223.| Sakia Leonuroïdes.. . . NI. 549. | Salvia splendens. . . .. VIII. 06. |Sanseviera Guineensis. . VI, 87. | Sanseviera sessiliflora. ; II. 246.|Saxifraga crassifolia. . VE. 339. | Scabiosa Caucasica. . . Ye 286. 521. 541. 203. 446. 193. 230. 304. 159. 408. 407. 53° 293. 423. 373: 429. 329. 515. 516. 321. 531. 425. 371. 301. 419. 418. 332. 245. 436: 435. 67. 288. 437. 352. 432. 324. 496. 145. 284. 528. 502. 507. 385. 124. 461. ata Schotia speciosa. . . .. À À Seilla “bifolia. . . !:, L. Seula) Talica. . :'.".. IT. Scilla umbellata. . . .. III. Sedum reflexum. . . .. If. Pélano spuria, . 7. 1 \'E Sempervivum arachnoï- 12 OPEN RES Le | I. Sempervivum glutinosum. V: Senecio elegans. . . ... VIE dd hastata. . . , .. VIII Sisyrinchium striatum. VII. Solandra orandiflora: . . VII. Solandra herbacea. . . IN. Solanum Quercifolium. . VII. Solanum reclinatum. . . V. Sonchus macranthos, . . V. Sowerbea juncea. . . .. AV: Spaendoncea tamarindi- Me 0 US CHOUVE: Sparaxis bulbifera. . . . II. . Sparaxis grandiflora. . IT. Sparmannia Africana. . VI. Spigelia Marylandica. . IV. Springelia incarnata. . . IN. Spiræa Betulæfolia. . . . VII. Stachys coccinea.. ... VI. Stachytarpheta mutabi- 1: MEN I ERRE VIII. Stapelia hirsuta. . ... IT. Stapelia variegata. . . . II. Sterculia Énlensh As APTE | Strelitzia ne Ste ATTE Struthiola imbricata. . . III. Stylidium glandulosum. IN. Styrax grandifolium. . N. Swainsonia coronillæfo- Swainsonia galegifolia. III. Symphoricarpos racemo- D ue Pare et RUN TT Syringa 7 CRE EM UTeE VII. Tecoma nRite 1. V. Telopæa speciosissima. . VIII. 58., Teucrium multiflorum. . WII. ATX Thez: Hohenas.: 2". "08 * IV. 103.| T'heophrasta Americana. VII. 153.| Thunbergia fragrans. . IN 115.| Tigridia pavonia. . . .. I. 348.| Tradescantia Virginica. VI. Trillium sessile. . ... I. 41.| Tristania nerifolia. . . III. 318.| Tritoma media. . . 206 lle 389.| Trollius Asiaticus. . .. IT. <46.| Trollius Europœus.. . . I. 490.| Tulipa campsopetala. . I. 530.| Tulipa Celsiana. . . .. II. 207.| Tulipa Gallica. . . ... III. 569.| Tulipa Gesneriana.. . . III. 307. 179,1. 179 312.| Tulipa Oculus-Solis. . . IT. 252.| Tulipa stenopetala. . . XII. Tulipa suaveolens. . .. IT. 394.| Tulipa sylbestris. . . . . IT. 107. | Tulipa sylvestris flore ple- 106. 720 NS ME SR ON II. 409. | Usteria scandens. . . . IN. 254.| Uvularia Sinensis. . . . IN. 220. | Veltheimia viridifolia. . IL. 485. | Vernonia præalta. . .. NII. 382.| Veronica perfoliata. . . VI. Viburnum fragrans. . . VII. 503. | Jieusseuxia glaucopis. . I. 126. | Villarsia excelsa. . ... V. 1 E Reg rasee ART VII. 243.| Virgilia lutea. ..... III. .| Volkameria coccinea. . . VIII. .| Volkameria fragrans. . . VIII. -| Volkameria ligustrina. . Y. Wachendorfia thyrsi tflora. II. WVatsonia iridifolia. . . VI. Wisenia corymbosa. . . IV. 181.| Ximenesia Encelioides. . VIII. Aylophylla falcata. . . IN. 434.| Fucca filamentosa. . . . IX. 443.| Zieria trifoliata. . . .. IT. 286. | Zinnia CARRE TNT ENS I. 559.| Zinnia revoluta. . ... I. FIN DE LA TABLE DES NOMS LATINS, ee : TABLE DES NOMS FRANÇAIS DES GENRES ET DES ESPÈCES 3 CONTENUS DANS L’'HERBIER GÉNÉRAL DE L’AMATEUR. RAA AAA AAA AAA AAA AA AS Nota. Les chiffres romains indiquent le volume , et les chiffres arabes les numéros des articles et des planches. D rune DR Le I. Acacie en faux. . . LANIE Acacie paradoxale. . . . . VIII. ÂAcacie pubescente. . . . . IT. Acacie trompeuse. . . . . VI. ÂAcacie verticillée. . , . . VII Achillée Millefeuille. . . VI. Aconit paniculé. . . . . . V Agapanthe en ombelle. . VI. lue. - . 2: . II. Pton du Gap. . ... . . . : IV, Albuca jaunâtre. . . . .. VIIL. Aliboufier à grandes feuil- LUE AR PT V. Alisier de la Chine. . . . IV. Alien glabre.s . . + .:.. VIIX. Allamande purgative. III. Aloës linguiforme. . . . . IT. MISES NAN. ...1e de fe Loi où I. Aloës panaché, . . . . .. IT. Aoës à verrues, . + . . . III. Alpinie pendante. . . . . VII. Alstrœæmérie Ligtu. . .. IT. Alstrœæmérie pélégrine, . III, Amandier nain. . .... VII, Amaryllis apparente. . . . VII Amaryllis Belladone. .. . VIII. Amaryllis divariquée. . . E, Amaryllis dorée. . . . . . I. Amaryllisécarlate ou éques- tre, à fleurs doubles. IT. Amaryllis grenesienne. . . V. Amaryllis jaune... ... I 6.|Amaryllis Lis Saint-Jac- 473. QMEBQl. + +0 3.48 j 523.| Amaryllis ondulée. . . . I. 137.| Amaryllis de Virginie. . III. 390. |Ancolie du Canada. . . . V. 497.| Andromeda en arbre. ., VE 404. |Anémone arborescente. . VIII. 327.|Anémone à couronnes. . VI. 405. 109, |Anémone de lApennin, . I. 218. | Anémone Hépathique. . . lie 504. | Anémone œil de paon. . VI. Angélonie à feuilles de 310 SAUCAITE. 2e eos VIII 247. | Anthémide à feuilles d’Ar- 554. mOISe. « « «+ + + IV. 183. | Antholyse d’'Ethiopie. . . VII. 130. | Apocin gobe-mouche. , . II. 70. |Arbousier commun. ‘, . . VIII, 90. | Arbousier à feuilles lon- 174 Fa ES AMEN CHENE IV. 448. | Ardisia crénelé. .'. . . . VIIT, 85. | Ardisia solanacé. . . . . . Y. 188. |Aristée barbue. . . . . . III. 470. |Aristotélie glanduleuse. . VI. 495. | Arthropode vrillé. . . . . VIII. 551.|Asclépiade tubéreuse. . . IT. 32. | Asphodèle fistuleux, . . . VII. 40. | Assiminier à grandesfleurs. LV. Astère à feuilles de Souci. IV. 78. |Astère à grandes fleurs. . VI. 333. |Astragale Esparcette. . . VIII. 36.[Atragène des Indes. . , VII Aualée de l'Inde... ... Vil. 465.|Callicoma à feuilles enscie, V. 299. D rabllore, : IV. 213.|Calycant fertile. . . . .. III. 1725. Mans dé la Floride. . IIT. 171654 Camara à feuilles molles. . VIII. 564. Badiane à petites fleurs. . Ÿ. 330.|Camelli du Japon... . I 43: Baguenaudier moyen. . . VIII. 524. Camelli du Japon à fleurs Balisier à feuilles étroites. III. 189. doubles blanches. . EL 45. Banistéria cotonneux. . . VI. 363. Camelli du Japon à fleurs Bauhine d'Amérique. . . V. 315. pleines panachées. 1. 46. Beaufortia en croix. . VII. 483.|Camelli du Japon à fleurs Beckéa effilé. . . . SOMET LNe 2 rouges pleines. . . . {44 Bégone discolore. VI, 416.|Camelli sasanque. . . . . VII 444. D ii ébarlate. . : . VII. 566. | Campanule à feuilles de Lis. NII STE M nudienne striée, - . . VII. 490. Campanuleà grandesfleurs. IL 112. Beslère à feuilies de Mélitis. VI. 376.|Canarine campanulée. . . III. 145. Besléria incarnat. . . . . VII. 451. Carmantine bicolore. . V. 319. Bétoine à grandes fleurs. Y. 311.|Carmantine à crête, . II. 138. Bigaradier violet. . . . VII 454.|Carmantine jaune. . VI. 403. Bigonne toujours verte. . III. 169. Carmantine quadrifide, . IV. 277. Boltone à feuilles de Pastel. VII. 479.|Céanote d'Amérique, . . IL ë1. Borbone crénelée. . . .. AV. 222. |Cédratier de Rome... . VII. 455. onda femilles ailes. : VE. 477. Célastre à feuilles entières. IV. 2690. D riche d'Orient. . . « VIIL | 556. Celsie hétérophylle. . . . VIII. 529. Brachyséma à feuilles lar- Céphalanthe occidental. , IV. 272. LE PES VII. 469. Cerbéra des Indes. . IV. 261. Briophylle caliciné. . .. V. 317. Cestreau diurne. . . . .. IT. 94. Broualle élevée. . . . . IT. 214, | Cestreau à grandes feuilles. V. 337. Brunsfelsier ondulé. . .. IV, 231.|Cestreau Parqui...... VIIL 552% Bruyère bacciflore. . , . III, 168. Chélone campanulée. V. 338. Bruyère à belles fleurs. . VI. 410. Chèvrefeuille du Japon. IL 132. Bruyère en bouteille. . . VII. 482. Chèvrefeuille jaune. . . . IIT.. 162. Bruyère à fleurs de Mé- Chigomier écarlate . . . . VIII. 537, (5 RSR NNEER II. 108. Chirone linoïde. . . . .. IV. 269. Bruyère à fleurs vertes. . VI. 397. Chorizéma à feuilles de Bruyère grandiflore. . . . V. 300. Houx. . ..... II. 87. Bruyère mamelonnée. . . III 148. Chrysanthème frutescent. III, 167. Bruyère porcelaine. . . . 1, 62, | Cinéraire à feuilles de Pla- Bruyère Uhrie. . .... VII. 438. tane. . ....... IV. 259, Bulèje très-glabre. IV. 266. |Cinéraire amelloïde. . . . VII 468. Buphtalme à feuilles en Ciste ladanifère. . . . . 1V:--265- À cœur. . | I 23.|Clématite crépue. . . .. VI. 396. Bursaria épineux. . . . . V. 343.|Cléthra de montagne. . VII. 430. Cabrillet à feuilles larges. V. 350.|Cobée grimpante. . . .. I 52. Cactier éclatant. ... . .. Y. 351.|Coignassier de la Chine. IL. 99. cer rose, ‘770200 IV. 244. | Coignassier du Japon. . . PART EC Caféyer arabique. . . . . V. 285. |Colomnée droite . IV. 216. Caladion de deux couleurs. VII. 492. | Comméline tubéreuse. . . IL. 114. Fr Corette du Japon à fleurs DÉIMESS Pan et dE i L Coriope élégant. . . . . . VIL. _Cornaret à deux étamines, II. Cornaret à belles fleurs, IV, Cornuti pyramidal, . . . VIII. Coronille de Crète... . . . VIII. Corréa apparent, . . . . . \ Corydale à belles fleurs, V. Cotelet cendré. . .... VII. Cotonnier herbacé. . . . I. Cotylédon orbiculé. . . . I. Cotylet à fleurs écarlates. II. Crassule écarlate, . . . . IT, Crassule à fleurs blanches. I. Crassule odorante. . . .. VI. Biepide rouges . "1". I. Crinole à feuilles larges. HET. Crinolle rougeâtre. . VII. Crossandre à feuilles on- DUREE eee ee à IV. Crotalaire pourpre. . . . VIII Crotalaire renflée. . . . . IV. Crowéa à feuilles de Saule. VI. Cymbidier à feuilles d’A- + oies à ‘ VI. Cymbidier pourpre. . . . IV. Cynoglosse printanière. . I. Cypripède pubescent. . . IT. Cyrtanthe à feuilles étroi- EST OO SAT ER LE ave Cytise pourpre. . .- . .. VIII. Cytise tomenteux. . . VI. Dahliæ pourpre. . . . .. V: Daïs à feuilles de Fustet. IV. Dauphinelle à grandes FA (ET TORTUES PAU VI. Dauphinelle intermédiaire. VIT. Dendrier à feuilles de buis, IV. Dent-de-chien à fleurs jaunes... 5)... I Dentelaire auriculée. . . . V. V Dentelaire rose. . . . . . Dianelle bleue. . st Dichosandre à fleurs en Digitale à grandes fleurs. I. 49.| Digitale des Canaries. . . I. 450.|Dillwynia lancéolé. . . . VIII. 123.|Dillwynia à feuilles de 225. Myries. … .MAMMeS 1 505.|Dionée attrape - mouche. V. 509. | Diosma à fleurs enombelle. III. 309. | Diosma uniflore. . . . . . IT. 289,|Diosma velu. . . . . . VIT. 493.|Dracocéphale à feuilles 31e d'Hysope. . ..... VIIL. 20.|Draconte polyphylle. . . VIIL. 129. | Dragonier terminal. . . ME 202. |Durante de Plumier. . . IV. 38. | Ébène de Crète. . - . .. VIL. 359, | Edwarsie à grandes fleurs. III. 14. Éléocarpe bleu: Pre IV. 204. |Enkianthus à cinq fleurs. VIII. 478. Épacride à longues fleurs. II. Épacride purpurescente. HIT. 224, | Épiaire écarlate. . . . . . VI. 572.| Epidendre en coquille. . IV. 238. Épigée rampante, :... IV. 426. | Ephémérine de Virginie. VI. Épimède des Alpes. . Ÿ. 378. | Érine des Alpes. . . . . . VII. 251.|Érine Lychnide. . . . . . VIII. TH Érodium incarnat. . . . . I. 134. Érythrine arbre de corail. III. Érythrine brillante. . . . IV. 253. Érythrine crête de coq. . VIII. 568. | Érythrone à fleurs jaunes. L 395.| Eucalyptus à feuilles en 291. En AE VIIL. 214. | Eugénie Jamrosade. . . , IT. Ferrarie ondulée. . ... VI. 427.| Ficoïde à grandes fleurs. Y. 562. | Ficoïde brillante. . . . . III. 242. | Ficoïde denticulée. . . . EV. Ficoïde en doloire. . . . . II. 51.| Ficoïde hérissée. . . . . . I]. 339.|Ficoïde hispide. . . . . . ET: 287.| Ficoïde linguiforme. . . . I. 488.|Ficoïde violette. , . . . . III. Franchipanier blanc. . . . VIIL. 561.| Franchipanier rouge. VIII. 4: 8. 527. 344. 349. 163. 14 * 433. 538. 506. 360. 270. 514. 182. 231. 56. 185. 155. 382. 232. 239. 422. 302. 489. 534. 14: 170. 262. 525. Li 539. a À 398. 356. 158. 282. 74. 97. 133. 66. 176. 521, 541, La Fnitillaire damier.. . .. 1: Fritillaire Impériale. VII. Fruchsie écarlate. IT. Gaillarde vivace. . . . .. NW: Galanth Perce-Neige. . . I. Galaxia fleur d'Ixia. . . VII. Galéga grandiflore. . . .. VIL. Gandasuli à feuillesétroites. IV. Gardène de Thunberg. . VI. Gastrolobier bilobé. . VI. Gaultheria à tiges droites. VIL. Gazanie œil de paon.. . . VI. Gelsemier luisant. . . . . tre .Gentiane printanière. . . I. Gentiane à tige courte . . III. Gentianelle visqueuse. . V. Géranium des prés: . . IT. Géranium réticulé. . . . . I. Germaine à feuilles d'Ortie. Y. Germandrée multiflore. . . VII. Gesnère bulbeuse. . . . . VII. Gesnère cotonneuse. . VI. Giroflée de muraille. . . . VIII. Glayeul cardinal. . . . .. I. Glayeul velu. . . . ... IT. Glycine de la Chine. VIII. Glycine à deux taches. . . I. Glycome deMadagascar. . VII. Gnaphale du Népaul. . . VII. Gnidienne shOple: 2 F6". dk 1 Goodia à feuilles de Lotus. V. Goodénie lisse. . . .... VI. Gordonnier pubescent. . . IV. Grenadille ailée. . . . . . j Es Grenadille bleue. . . . . . II. Grenadille à grappes. . . VI. Grenadille pédalée. . . . N: Grenadille violette. . . VII. Greuvier Occidental. II. Groseillier doré. . . . .. VE Haricot limacon. . . . . : EL. Hébenstrète dentée. . .. V. Hélianthe géant. . . . .. VIII. Hélianthème à feuilles d'Ha- Lite in Gate VI. Hélychryse fleur d’or. . V. 63. | Héliconie des perroquets. 459. | Héliotrope à grandes fleurs. 89. | Hellébore d'hiver. 328. | Hélonias à feuilles larges. 54. | Hémanthe écarlate... 440. | Hémérocale bleue. . . . . 518.| Hémiméride à feuilles li- 249. HÉdires At. LT CPU 399. | Hibbertie dentée. . . . . 370. | Hille à longues fleurs. . . 547. | Homalier à grappes. . . . 411. | Houstone à fleurs écarlates. 169. | Hoyer charnu. . . +. …. 2. | Hypoxide étoilée. . . . . . 150. | Indigotier atropourpre. . 355. |Indigotier bilabié. . . . . 118.|Indigotier jonciforme. . . 9.|Ipoméa remarquable. . . 295. | Ipoméa veiné. . .:. "+. 533 is :bulbeux:. + MURS 486. | Iris de Perse. . . . . . . 424. | Iris Hermodacte. . . . . . 514: nie xiphigide. . .#hE 22. | Ixie jaune-citron. 127. | Ixie ouverte. . . .….. .., 558... | Ixore écarlate . . . . ... 59. | Jacinthe orientale. . . ... 458. 520. | Jacquinier à fleurs orangées. .[Jasmin géniculé. ... ... 347. |Jasmin révoluté. . . . .. 372. |Joubarbe glutineuse. 236. | Joubarbe toile d’araignée. 60 | Kalmie à feuilles larges. . 102 | Kempférie longue. . . . . 369 |Ketmie acide. . . . . .. 303 |Ketmie Rose de Chine. . 499 | Lachénalie à fleurs jaunà- 95° tres. . 4 AA 301° | Lachénalie à fleurs pen- 31. damtes eee . | Lachénalie ponctuée. . | Lachénalie tricolore. . . . Lachnée ériocéphale. Lagerstroémie des Indes. Lagunée écailleuse. . . . V: IT: I. VII. I. IL 336. 131. 42. 451. 19. 206. 283. 306. 386. 374. 116. 200. 121. 346. o92: : 227. 461. 388. 110. 48. 33: 166. 464. 463. 210. 366, 368. 192. 221. 535. 318. 41. 5) A 393. 296. 273. 56. 49: 205. 72. 234. 122: 196: Laitron à grosses fleurs. . N. ‘012: Lambertia élégant. . . . . VI. 364. Lapeyrousie joncée. . . . III. 166. Lasiopétale purpurin. . . V. 294. Lauréole de l'Inde. . .. 010: Lauréole odorant. . .. IT. Zbid. Laurier Cannellier. . . . V. 334. Laurophylle du Cap. . . IV. 271. Lavande à feuilles d’Au- Tone: LRU ME VIII. 540. Lavatère à feuilles d'Éra- Re: 7115 Mare retail V:,1,322, Lavatère à grandes fleurs. VII 491. Lédon à feuilles larges. . IV. 241. Leptosperme rude. . .. V. 308. Lilas commun. . . . . ... VII. 443. Limodore de Tankerville. III. 157. Limonellier trifolié. . . . VE. 365. Limonier Perette. . . . . VII 455. Lin à trois styles... . ... V. 290. Linaire à feuilles de Genêt. VIII. 560. Liparia sphérique. . . ... VI. 406. du Japons es, es, SV 376. Lis de Philadelphie. . . 1202: Lis superbe. . . VI. 421. MU TISTÉ Le «certe KE. 191: Liseron Jalap. . VIII. 544. Lit-chi de Chine. . . .. VII. 445. Lobélie de Brandt. . . . VII 480. Lobélie éclatante. . . . . VE. 387. Lobélie glabre. . III. 149. Loddigésie à feuilles d'Oxa- (6 PPS EPP LT PA VI. 361. Lomatie à feuilles deSilaüs. IIE 144. Lopézie à grappes. . . . « IV. 275. Lumie Poire de comman- deur:.:".#: VII. 457. Eupin vivace, 4 : 1... H::0189! Lychnide brillante. . . . VIIT, 517. Lychnide à grandes fleurs. 03525: Lyciet à feuilles de Boer- havia. . MIE 431. Lysimaque Orientale. . . VIII. 508. Lysimaque verticillée. . . IIF. 209. Magnolier parasol. III. 198. Magnolier Yulan. . . .. V. 297. Malpighier à feuilles d'Yeu- CNT PRE Te TE IE: Malpighier à feuilles étroi- LES à NON: VI. Mandragore officinale. . . VII. Marronier rubicond.... VI. Mauve ombellée. . .... VIL Médicinier panduriforme. I. Mélaleuque armillaire. . . IH. Mélaleuque joli. . . . .. V. Mélanthe à feuilles dejonc. I. Mélastome àfleursen cime. IL. Mélier trinerve. . VIL. Mératie odoriférante. . . IIE. Méthonique superbe. . . LV. Métrosidéros anomal. . . V. Métrosidéros :à feuilles li- néairesse em VE Mimule glutineux. . . . . I. Mimule ponctué. ..... III. Monarde didyme. .... VII Monsonie à feuilles lobées. I. Morée de la Chine. . VIIL. Morée frangée. . . . .. VI. Morée iridiforme. . . .. III. Morelle à feuilles deChène. VIII. Morelle recourbée. . . . ic Mouron à feuilles étroites. I. Mouron arbuste. . . . . E. Muguet de mai à fleurs doubles AUMETCNCME 1È Muguet de mai à fleurspur- purescentes. : . . . I. Muscari monstrueux. . . I. Myopore à petites feuilles. VI. Myrte cotonneux. . . .. IV. Nandine domestique. . . . EV. Narcisse Bulbocode. . . . II. Narcisse doré. . ... . .. IIL. Narcisse multiflore. . . . HII. Narcisse odorant. .. .. II. Narcisse petit. . . . .« . . III. Narcisse Tazette.. . . . . III. Néflierà feuilles deSorbier. V. Néflier du Japon. . . . . IV. Néottie apparente. . . . . EV. ; “ te + s Lu “on Laurier-Rose.. . . IT, Nérion Laurier-Rose à fleurs HODDIES NE 27 247 lt II. Néséa à feuilles de Saule. VIIT. Nictage du Pérou. . . VE: Nivéole d'été. . . . . . . VIL NNymphéa bleu... ... VI. OEillet des fleuristes. . . VI. OEillet superbe. . . . . . TL OEillet très-joli. . . . .. VII. Over nôtre IV. Onagre frutiqueuse. . . . VIII. Ononide à feuilles rondes. II. Oranger de Malte... .. VII. Ornithogale doré. . . . . HIL. Ophrys jaune. . . . . .. VE Orcanette gigantesque. . . VIIL. Orchis de Robert . . .. N° Orpin réfléchi. . . . . .. IT. Oxalide bigarrée. . . . . a Oxalide trainante. . . . . III. Pachysandre couché. . . L Pancratier d’Amboine. . . W. Pavetta des Indes... .. V. Pavier à grands épis. . . III. Pélargonium aiguillonné. VII. Pélargonium de Davey. . VII. Pélargonium élégant. . . . VII. Pélargonium à fleurs bru- DES EME RUE IES I Pélargonium à cinq taches. I. Pélargonium à très-gran- dés HEUrS en VIT. Pélargonium rougissant. . VIII. Pelargonium sanguin. . . V Pélargonium soluble. . . VII. Pélargonium tricolore. . . I. Pervenche rose. . . . . . NII. Phalangère liliforme. . VII. Phlomide laciniée. . . . . VIIL. Phlomide queue de lion. VII. Phormion tenace. . . . . IT. Phlox acuminé. . . . . . VE Phlox sous-ligneux. . . . I. Phylique orientale. . . IV. 79. | Pimelée à feuilles de Lin. IH. Pitcairne à feuilles larges. IV. 80. | Pitcairne à longues étami- 567. MES ee AURAIENT VIII. 428. | Pitcairne verte et bleue. . V. 484. | Pittospore àfeuilles ondées. II. 358. | Pivoine à feuilles menues. VII. 353, | Pivoine Moutan. . . . .. IT. 384. |Pivoine papavéracée. VI. 21.|Platychilier de Cels. . . III. 460. | Platylobier lancéolé.. . . IV. 256. | Podalyre soyeux. . . . . . TITI. 563. | Polygala à belles fleurs. . II. 119. |! Pommier à bouquets. . . II. 453. | Pommier toujours vert. . IE. 191.| Pontédaire en cœur. . . IV. 362. | Pourrétie aérienne. . . . V. 542. | Primevère auricule. . . . III. 353. | Primevère de Chine. . . VIII. 115. | Primevère élevée. . . .. VI. 55. | Primevère à feuilles de 161. Côfinse. «5:04 ar 3. | Prostanthéraàfleursvelues V. 314. | Protéa apparent. . . . . . VI. 351. | Psorallier aiguillonné. . VI. 212. | Psorallier non feuillé. . . VE. 449. | Pulmonaire de Virginie. . V. 472. | Raisinier à feuilles de Lau- 462. DAS 0 L' e ÉSNTS V. Raisinier à grappes. . . . VII. a Renoncule Asiatique. . . VIII. Rhexie veloutée. . . ... V. 471. | Robinier hispide. -… 2: NE 565. | Robinier visqueux. . . . VE; 320. | Roelle ciliée. . . ..... V. 498. | Ronce à feuilles de Rosier. Y. 10. | Rosage à grandes fleurs. . VI. 474. Rosage en arbre. . . .. VIII. 442. Rosage velu. .. .. VI. 532.| Rose Anémone. . . ... VIT. 447. | Rose panachés.; "0008 VII. 120. | Rose sanguine. +. .:# VIE 298.| Rosier de Banks. . . . . IV. 16.| Rosier de France. . . . . VII. 233. | Rosier multiflore. . . . . ES Rosier de Noisette.. . . . V. Rudbèque à feuilles étroi- te MATE VII. Ruellie magnifique. . .. V. Ruelle ovale. . . . . .. VII. Ruellie variable. , . . . . III. Russélie multiflore. . . . IV. Sabot des Alpes. . . . . . I. Safran à deux fleurs. . . © El. Safran de Mésie. . . . . . H. Safran de Naples. . . .. II. - Sansevière à fleurs sessiles. IT. Sansevière de Guinée. . VI. Sapotilier commun. . .. VI. Sauge chataire. . .- . . VIII. Sauge éclatante. . . . . . VIIT. Sauge léonuroïde. . VIII. Saxifrage à feuilles char- TTPE SN A ER I PR EURE VII Scabieuse du Caucase. . . V. Schotie écarlate. . . . .. I. Scille à deux feuilles. . . I. Senletd' Italie, 14.01, IT. Scille en ombelle. . . . . III. Sélagine bâtarde. . . .. V. Sénecon élégant. . . . .. VI Séringa pubescent. . . . . IV. PA asie is. 21. lue VIII. Solandre herbacée. . . . III. Solandre grandiflore, . . VIII. Souci à feuilles de Chry- Sanbbeme. ue 1e I. Sowerbée jonciforme. . . IV. Spandoncéa à feuilles de nn nu fe VI. Sparmannia d'Afrique. . . VI. Sparaxide à grandes fleurs. II. Sparaxide porte-bulbe. . II. Spigèle de Maryland. . . EV. Spirée à feuilles deBouleau. VIT. Springélie incarnate. . . . IV. Stachytarphéta changeant. VIII. Stapélie panachée. . . .. IT. Stapélie velue. . . . . .. IT. ‘Sterculier Balangas. . . . IV. Srélitzie de Ja reine. . . . JL. 288.|Struthiole imbriquée. . III. Stylidier glanduleux. . . . IV. 432. | Sürelle bigarrée. . . . . . L 324.| Swainsonie à feuilles de 496. Coronille. . . . III. 145.| Swainsonie à feuilles de 284. Ge, 5 LOS TI. 65.| Symphorycarpos à grappes. VII. 101.| Técoma grandiflore. . . . V. 100.|Télopéa magnifique. . . . VIII. POS FRE MPQUT 'atsen 510 IV. 124. | Théophrasta d'Amérique. VIIL. 385. | Thunbergia odorant. ... IV. 402. | Tigridie à fleurs pourpres. I. 528.|"Trillium sessile. . . . , . É 507. | Tristanie à feuilles de Lau- 502. rier-Rose.. . . . III. Tritome moyen. . . . .. I. 461.|Troëne du Japon. . ... IV. 313: |Trollemwd' Aster ur 0 IT. 58.|Trolle d'Europe. . ... I. 47.| Tubéreuse des Indes. . VII. 103. |Tulipe bossuelle . . . .. III. 153.|Tulipe de Cels, . . . .. II 348.|Tulipe de l'Écluse. . . . I. 389.|Tulipe gallique. . . . .. JIIT. 268.|Tulipe de Gessner.. . . . IIL. 546. 1781129; 207.|Tulipe odorante, . ... IT. 530.|Tulipe œil de soleil. . . . II. Tulipe à pétales étroits. III. 33. |Tulipe sauvage . . . . .. IL. 252.|Tulipe sauvage à fleurs d'mblesrs "7. Cle LT: 394 | Ustérie grimpante. . . . . IV. 409° Uvulaire de la Chine. . IV. 106.| Vaubier en poignard. . . IV. 107. | Velthemie à feuilles vertes. IT. 254. | Vernonie élevée. . . . . . VIII. 485. | Véronique perfoliée. . VI. 220. | Vieusseuxie à taches bleues. I 503. | Villarsie élevée. . . . . . We 125.| Vinettier de la Chine. . VII. 126.| Viorne odorante. . . . . VII. 243.| Vioulte à fleurs jaunes. . E 199 III. .| Vipérine grandiflore. . . . = Volka ue. ee gr. dd ‘k Nétiamnier à feuilles d fs Xylophylle en e. À Hroëene tt : : - Ÿ. 341 Yucca filament Donne dant: che VIII. 501. Ziérie trifoliée. - = Wachendorfie à fleurs en Pioneer Len thyrse. . . . . . .. IL 93.|Zinnia violet. . . .... ae |: À * Watsonie à grandes fleurs. TVL 346 , FIN DE LA TABLE DES NOMS FRANCAIS. L71 MT. AE PT. nr 4 CCR TRS et LISTE DES SOUSCRIPTEURS A L’HERBIER GÉNÉRAL DE L’AMATEUR. Sa Majesté LE ROI DE FRANCE. Trois exemplaires en grand papier et un exemplaire sur peau de vélin, avec les dessins originaux de Bessa. S. A. R. Manaue, Duchesse DE BERRY. Un exemplaire en grand papier. S. A. R. Monseigneur le Duc d'ORLÉANS. Sa Majesté l'Empereur de toutes les RUSSIES. Un exemplaire en grand papier. Sa Majesté l'Empereur d'AUTRICHE. Sa Majesté le Roi d'ESPAGNE. Un exemplaire en grand papier MM. Madame Aglaé Ananson. Le baron d'Anrrsusm, grand-veneur de Sy" le grand-duc de Bade. Le baron d'AngzswarD, à Nanci. ArzrauD , libraire. AzserT, à Chambéry. Le marquis ALriERt DE SOSTEGNO , ambassadeur deS. M le roi de Sardaigne. Le chevalier Ange Zonpanart CniGr, chambellan de S. A. I. et R. le grand-duc de Toscane, à Sienne. MM. D'ANGOVILLE. Antoine Saunrer, à Lyon. Artaria Fontaine , libraire à Manheim. (3 exemplaires.) Adrien d'Asrorc. D’Asrorc père. L'abbé Aunoy. BacxeLter, libraire. Barzzr, économe à l'hôpital Saint-Louis. Bancarez, à Vaugirard. BararTe, membre de la Légion-d'Honneur. Barper, notaire, à Saint-Denis. Barre , peintre- artiste, à Narbonne. Bauzuowr, contrôleur des postes, à Vesoul. Baumanx frères, propriétaires et pépiniéristes, à Bol- willer. (3 exemplaires.) Berrarr, procureur général du Roi. BeLLemain. BERTHOMIEU. Berriw, propriétaire, à Beaujeu. À. Berrran, libraire. (6 exemplaires.) Biqueuix, botaniste et pépiniériste. Biscurr, fabricant de fleurs. Charles Bocca, libraire, à Turin. (6 exemplaires. ) Bocarrr Dumorrier, libraire, à Bruges. Bownprann , botaniste. Boxvousr, libraire, à Alencon. Borez , libraire, à Valence. Bossance pére, libraire. Bossaxce frères, libraires. Bronner- Bauwews, libraire, à Lille. Bruxeau, receveur général du département de l'Arricge. CacnrarD, receveur général, à Toulon. Le comte de Caraman. Le comte de Casriccione, à Turin. Le marquis de Causans. Causerre, libraire. ; Le marquis de La Caze, commissaire ordonnateur de la 11°. division militaire. MM. 3 Cuamson, receveur général , à Périgueux. Cuancuron et DEN Hecsr, libraires, à Amsterdam. Cuaper. Cuarrow, libraire. Dieudonné de Cuareauvisux, chevalier de Saint-Louis. Crauver. Mademoiselle Pauline de CuecaincourT, à Metz. De Cneviené, maire de Saint-Étienne-de-Mont-Luc. Madame de Cniverny, à Blois. Cozincame. Corrarin, libraire, à Liége. Comarp. Cremer et Vizxins, à Rustplaats. Crouzzesois, libraire. De Cusrine. Daxse-Rewauzr, à Beauvais. Darsaup, ex-auditeur au conseil d'état, à Cassel. Daucxr. Desure frères, libraires. Dezacuaux, libraire, à Amsterdam. (3 exemplaires.) Adolphe Derarrancnecourr, adjoint au maire de Vitry- le-Francais. Deraunay, libraire. Deraunois, imprimeur, à Reims. Decpmx, lieutenant-colonel du génie, à Briancon. Dear, libraire, à Bruxelles. (9exemplaires. ) Descemer, à Odessa.- Desrrexais, contrôleur principal, à Clermont (Oise). Drsorr, libraire, à Liége. Dérervizce, libraire. Dorisy, propriétaire, à Vitry-sur-Marne. Du, propriétaire. Ducussve, libraire, à Rennes. Durarr, libraire. Durour et n'Ocacwe, libraires, à Amsterdam et à Paris. Hubert Dusarnin, libraire, à Gand. (8 exemplaires. ) Dosarpin-Saiccy, libraire, à Bruxelles. (7 exemplaires.) Duwesniz,, directeur des droits réunis, à Beauvais. “ Duroy, propriétaire, à Luxembourg. Duvar, avocat, à Dunkerque. Écassr, libraire, à Brest. Le comte Euuery. Joseph Eunez, directeur des douanes, à Cherbourg. Evriès, membre de la société de géographie. Farsen Paravicrnt. Fan, libraire. Fausas DE Sanr-Fon», professeur de géologie. Faverio, libraire, à Lyon. La baronne de Fezexsac. Henri Fiscuer, libraire, à Lausanne. Freury, libraire, à Rouen. ” De Foroxpa. Forrw, receveur des douanes. Fourier-Mame, libraire, à Angers. (7 exemplaires. ) Le baron Fremix DE BEAUMoNr. Frère, libraire, à Rouen. (3 exemplaires. ) Rod. Frey Züm Wewserc, à Schaffhausen. Benjamin Guicrox, receveur des douanes, à Dieppe. Gassior fils aîné, libraire, à Bordeaux. Geror», libraire, à Vienne. Le marquis de Gumiunr, à Alexandrie. Girarn, libraire, à Besancon. Gzucxssere, libraire, à Varsovie. La comtesse Goas pe Braumontr, à Fleurence. Gopgrroy, pépiniériste, à Ville-d'Avray. Henri Gossix, officier en retraite et percepteur, à Char. Gousox, libraire. Gouriz, receveur général, au Mans. Grasir, libraire. Grarr, libraire, à Saint-Pétersbourg. GranpiDreR, marchand grainier. Greslier, à Nantes. GüerouLr, avocat. Gurrez, libraire. HENNEQUIN, avocat. Hexry, chef de la pharmacie centrale, à Paris. MM. Hérior, libraire, à Coblentz. Herxoux, à Dijon. L'Hore, jardinier-fleuriste. si; Hvrez, libraire, à Cambrai. Huzar», libraire. Janer et Corezte, libraires. Le baron de Jessanr, préfet, à Châlons. Josarr, imprimeur-lithographe , à Bruxelles. Nath. Jonsron fils , négociant , à Bordeaux. Le comte Jozcrver. Korcxrix, à Mulhausen. Korx, libraire, à Breslau. Le comte de Larouzar. Le baron de Larrre. Laroy, libraire. (2 exemplaires. ) Le baron de Laxrovitxe, maréchal de camp Laruerce, libraire, à Aïx-la-Chapelle. Laurenr, libraire, à Lyon. Law Laurisron, receveur général, à Nantes. Leconre et Durey, libraires. Lerru, maire de Fontenay-aux-Roses. Lerorr, libraire, à Lille. Leceux, libraire, à Calais. Georges de Lemuro, colonel d'artillerie, à Pont-à- Mousson, Lequres, libraire. Leroux, libraire, à Mayence. Leroux, libraire, à Mons. (3 exemplaires. ) Lesace, avoué, à Chartres. De Lespines. De Lérexparr, à Rouen. Phil. Leurner , à Tarrare. Levé. * Levrauzr, libraire , à Strasbourg. Le général Licur, à Turin. Licxeau Graxpcour, fils aîné, à Orléans. Charlemagne Lorcnon. Macé. MM. Mazescor, négociant, à Nantes. Mazmenaine MonruirLanr, fabricant de papiers. Manwsercue, banquier, à Strasbourg. Marrrz, à la fonderie royale d'artillerie, à Offenbach. Marin, notaire, à Belesme. La baronne Marx, à ‘Dusseldorff. Masverr, libraire, à Marseille. Charles Meuuiner, à Nantes. Meyer Zuroxer, fabricant de toiles peintes, à Mulhausen. Mocquarr, receveur des domaines du roi, à Vannes. Moxais aîné, libraire. Monseigneur l’Archevèque d'Aix. Le duc de Moxrmorexcy, pair de France. La baronne de Montmorency. MowrriLce, receveur principal des droits réunis, à Guéret. De Mowressuy, directeur des contributions directes et du cadastre du département de la Loire-Infé érieure, à Nantes. Morez De Vinné, de l’Institut. Mossy, libraire, à Marseille. Musnier pe L'Héragce, procureur général. Madame veuve Narrier, fabricantedefleurs artificielles. Nous, libraire, à Agen. Nozeran, libraire. Oupcaarpex, employé des postes, à Dordrecht. Le comte de Pace. Pancerra, botaniste et membre de la société d'agri- culture de Turin. Panwerier, libraire, à Colmar. Pascnoun, libraire, à Genève. (4 exemplaires. ) Payex, libraire. Péricrer, libraire. Perrecaux et Rom, à Bourgoin. Le comte Peyronner, à Toulouse. Le comte Prarrenuorrenx, à Vienne (Autriche). Pic, libraire, à Turin. La duchesse Pre DE Bavière, à Bamberg. à MM. Piérann jeune, capitaine du génie, à Verdun. Prziow, libraire, à Lyon. Picrore, à Rouen. De Poxt-Marrin. Porquer, libraire, à Beauvais. De Proxvirze, à Versailles. Ramservirze -Cuaussé, au Havre. Raprcy, libraire. Recurarn, ex-notaire, à Rouen. Rexaucr, libraire, à Rouen. Réruoré, libraire, à Montauban. Rey et Gravier, libraires. (3 exemplaires. ) Kiss, libraire, à Moscou. Le duc de Rivour. La comtesse Rorperer. Roster, libraire. k à ‘ Rousseau, libraire. De Sazres. Scaazsacn, à Vienne. Scnozn, avocat, à Saverne. Le prince de Scrwarrzenserc. Scrrivaux, payeur de la {°° division militaire. SENSIER, notaire. Madame la comtesse de SEyssez, à Turin. S180N, CxaïzLou fils et C°., à Angers. SIMON. Madame la princesse de Sours. STaPLEAUx, libraire, à Bruxelles. Madame de Terzinnen, à Termonde. Trévexeau, pharmacien, à Ginestas. Le comte de Torsroy. Touran, libraire, au Mans. Trerruincer. Treurrez et Wurrz, libraires. (3 exemplaires.) Varrée, libraire, à Rouen. Vanacxère, libraire, à Lille. (4 exemplaires.) Vanoekerkove, libraire, à Gand. "e: * hs » * î “ ke ; y . Foi à *, he 4 { . MM. Fr Pa é Varnir, fils aîné, Commissionnaire de ue au Havre | “ee L - + La princesse de V AUDEMONT - ARE | 4 “ Alexandre de VEerpun. rtf Fin 25éa , -# . Veycanp, marchand d'estampes, à A nstérdin , De Vixters pu Terrace, chevalier des ordres de la Légion-d'Honneur et de NOR 2. I pres ï -Viscurr, à Bâle. 9 Le" Charles Weyer, libraire, à St. -Pétershours. G exe D $ Le chevalier Wynx, à Londres. L E Wynv, à Londres. - pre / FA. Fe _ « Va + n È ” | >" 4 Le « ; * . < x re . sa ET 4 : *.s RES ; 7 ha. | É © w % à “ LA 4 à S À Û , ne , | à n Ÿ Fi a. x Fe a s « | | di né À à , À he $ 1 + Pa à Re : “ \ à +. os M; * “ d Ë Ê | 27 | # . 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