mm

)KC

-\M

^^>^

'^*

-^bLL)^l^:

.-^A*."-^*»*-/^

DE CE VOLUME, IJ. A ÉTÉ TIHÉ Trmte exemplaires sur papier de Hollande^ numérotés à la presse

I

JOSEPH REINACH

HISTOIRE

DE

L'AFFAIRE DREYFUS

* ÏT

INDEX GÉNÉRAL

PARIS

Librairie CHARPENTIER et PASQUELLE

EUGENE PASQUELLE, ÉDITEUR

11, rue de Grenelle, M

1941

Tous droits de traduction et de reproduction réservés pour tous |>ay8, y compris la Suède, la Norvège et le Danemark.

INDEX GÉNÉRAL

INDEX GENERAL

Les articles de cet Index ont été rédigés d'après l'ordre chronologique des événements ; cet ordre ne correspond pas nécessairement à celui du récit.

Nous rappelons que les six premiers volumes de VHis- ioire de i Affaire Dreyfus ont paru aux dates suivantes :

Tome ï, 1901 ; tomes II et III, 1908; tome IV, 1904; lome V, 1906; tome VI, 1908.

Aboville (Henri d'), lieule- jiant-colonel. Remplace le colonel Roget comme sous-chef du 4^ bureau au ministère de la Guerre ; rentre de congé, I, 58.

Conclusions qu'il tire du texte du bordereau, 54. En recherche l'auteur, 55, 56, 59. Ses soup- çons se portent sur Dreyfus, 61 .— Déclare n'avoir pas assisté à l'examen du bordereau par Go- bert, 81. Chargé de préparer l'incarcération de Dreyfus, 103.

Ses instructions à Forzinetti, 127-128. Entendu par D'Or- mescheville, 264. Sa déposi- tion au procès de 1894, 405. A connu la communication du dossier secret, II, 176. Sa dé- position au procès de Rennes, V, 390. Fait, sur Tordre de Mercier, une démarche auprès de deux des juges du procès de 1894, 503.

Abria (Léon), colonel du 74\ Notes qu'il donne à Esterhazy, II, 95, note 2. Démarches dEsterhazy pour lui procurer un passeportàl'ambassaded'Al- lemagne, 252. Renseigne Pic- quart sur Esterhazy, 341-342. Prend la défense d'Esterhazy auprès de Picquart, 381, note 3. Frappé de la ressemblance entre l'écriture d'Esterhazy et celle du bordereau, 479. Sa déposition à l'instruction Taver- nier, IV, 318, note 2.

Accarias, conseiller à la Cour de cassation. Se prononce pour la recevabilité de la demande en revision, IV, 348, note 1. Conclut au rejet de la requête d'Esterhazy en récusation de Bertulus, V, 24.

Adam (Mme veuve Edmond). Révèle une démarche faite au nom de Mme Dreyfus auprès du

HISTOIRE DE L Al 1 AIRE DREYFUS

ministre des Colonies, II, 129, note 1. Sa lettre au Journal sur les prétendus pourparlers de Sclieurer-Kestner avec Bo- Uenheimer, 634, note 1.

Adamovitch, sujet serbe. Au- rait, d'après Cernuski, reçu des conlidences du conseiller auli- que Mosetig, V, 487 ; VI, 5. Homonyme en relations avec Przvhorowski, V, 489-490, note 1 ; Vi; 358.

Adels-wrard (Baronne d'). Met 100.000 francs a la disposition du duc d'Orléans, IV, 584-585.

Saisie de sa correspondance, V,6.

Agnellet (M*), notaire. Trans- fère le bail d'Esterhazy à Mar- guerite Pays, II, 584, note 3.

Aicardl Jean), /lomme de /e//res. Signe la protestation en faveur de Picquart, IV, 390, note 2.

Ajalbert (Jean), journaliste. Ses articles sur l'attitude de la foule lors de la dégradation de Dreyfus, I, 512-513. Ses atta- ques contre les généraux, III, 268, note 2; IV, 425. Rédacteur aux Droits de VHomme^ 146, note 2. Son livre : Les Dessous du Procès de Rennes, V, 269, note 2.

Son opinion sur le capitaine Beauvais, 339, note 3.

Alapetite, préfet de la Creuse. Révoqué par Brisson, IV, 329, note 1,

Albert I", prince de Monaco. Nomme l'abbé Pichot à l'une des cures de sa principauté, IV, 421. Sa conversation à l'Ely- sée, le 16 février 1899, avec Fé- lix Faure, 547-548. Accusation dont il est l'objet de la part des antisémites, 553, note 1. Reçoit de Guillaume II l'assu- rance que Dreyfus est inno- cent, V, 81, note 2. Offre à Dreyfus l'hospitalité de son châ-

teau de Marchais ; injurié à ce proposparCastellane, 212, note 1, Sa aéposition à l'instruction Boucard, VI, 347, 348 et note 1,

Alexandrins. Nom dont est signée la lettre « Canaille de D... ». Pseudonyme employé par les attachés militaires alle- mand et italien, I, 601.

Alihert, militant royaliste. Ses conférences avec Jules Guérin (octobre 1898), IV, 332.

Alibi-Office. Voir Eslerhazy,

Allain (Abbé). Souscrit aux listes rouges, IV, 440, note 5.

AUard, député. Membre du groupe socialiste révolution- naire, V, 179, note 1. Signe le manifeste « à la France ou- vrière et socialiste » (12 juillet 1899), 256, note 1.

Allemand (D^ Prosper), an- cien député à i Assemblée natio- nale. Informé par Joseph Rei- nach des projets de Scheurer- Kestner, II, 546, note 1. Lettre qu'il écrit au sujet de l'Affaire lors des élections de 1898, III, 585.

Allemane, député socialiste de Paris. Félicite Zola d'avoir écrit la lettre J'accuse, III, 256. Prend part à la campagne de réunions publiques en faveur de la revision, IV, 273. Membre du Comité de Vigilance institué en octobre 1898 par les socia- listes, 329. Signe le manifeste révolutionnaire du 22 octobre 1898, 330, note 3. Provoque des manifestations socialistes à Nantes (décembre 1898), 426.

Allier (Raoul), professeur. Félicite Scheurer-Kestnerde son attitude, II, 673, note 2. Sa brochure : Voltaire et Calas, III, 166. Informé par son ancien élève Michel des incidents de

INDEX GÉNÉRAL

5

Reuilly, IV, 608, note 3. Ses articles dans le Siècle sur la dé- position de Mercier à Rennes, V, 334, notel ;370 : sur le « bor- dereau annoté », VI, 207 et no- tes 2, 3, 4. Communique son dossier à Jaurès, 216.

Alphandéry (Fernand), con- seiller à la Cour de cassation, V, 26, note 1 ; VI, 575.

Alsace( Prince d'Hénin, Comte d'), dépiilé. Réclame de Billot des explications surTalTaire Dreyfus (séance du 16 novembre 1897), III, 4. Vote l'ordre du jour flétrissant les scandales d'Au- teuil, V, 118, note 1.

Allés, ancien président du cercle Washington, Entendu au cours de l'enquête de la Pré- fecture de police sur Dreyfus, I, 261, note 1.

Amson (Arthur), industriel. Sa déposition en faveur de Drey- fus au procès de 1894, I, 429.

Andler, professeur à la Sor- bonne. Signe la protestation en faveur de Picquart, IV, 390, note 2,

Andrade (Jules), professeur à la Faculté des Sciences de Montpellier. Révèle à la Cour de cassation l'entretien de la prin- cesse Mathilde avec Boisdeffre au sujet d'une prétendue lettre de Guillaume II à Munster, I, 349, note 2. Manifestations hostiles dont il est l'objet à Rennes, à la suite de sa lettre ouverte à Mercier, III, 275 ; V, 202.

André (François), greffier de Bertulus. Sa déposition à Rennes su sujet de la scène entre Henry ■et Bertulus, IV, 76.

André, général. Assiste au dîner d'adieu oflert à Mercier par les officiers de son corps d'armée, IV, 460, note I. Re-

late les propos tenus par Zur- linden aux obsèques de Félix Faure, 594. Nommé à Paris par permutation avec le général Ro- get, V, 120. Ministre de la Guerre en remplacement de Galliffet dans le cabinet Wal- deck-Rousseau ; son portrait, VI, 121-122. Ses premières mesures ; elles provoquent la démission des généraux De- lanne et Jamont, 128 et note 1.

Frappe Cui^net pour avoir accusé Delcasse de faux, 144. Ministre de la Guerre dans le cabinet Combes ; ouvre une en- quête administrative sur l'Af- faire (séance du 18 mars 1903), 240-246.— Son opinion sur Drey- fus, 249-250. Reconstitue le dossier de l'Affaire et des af- faires connexes, 251. Impres- sion défavorable à Dreyfus que lui donne la découverte d'une copie des cours de l'Ecole de Guerre, 252. Interroge Gribe- lin à ce sujet, 253. Se con- vainc de l'innocence de Dreyfus, 254. Découvre de nouveaux faux et constate la falsification de la comptabilité du service des renseignements, 25.5-262. Ses recherches sur le faux Hen- ry, 263-268. Son entretien avec Joseph Reinach, 269. Refuse d'entendre Du Paty sur les rap- ports de l'affaire rtumbert avec i'aflaire Dreyfus, 270. Interroge Gribelin sur la question du bor- dereau annoté, 272. Remet à Combes les conclusions de son enquête, 281. Son attitude dans l'incident Ducassé, 339-342.

Refuse de déférer cet officier à un conseil d'enquête, 343-345.

Se prononce contre l'envoi d'une commission rogatoire à Schwarzkoppen et à Panizzardi, 3.5(). Son rôle dans l'affaire Dautriche; arrestation de Dau- triche, Rollin, Mareschal et P>ançois, 368-370. Fait mettre Dautriche au secret, 377. L'autorise, sur la requête de Joseph Reinach, à voir sa fem- me, 377, note 3. Requiert

HISTOIRE DE L AFFAIRE DREYFUS

Vallé de déférer à la Cour de cassation l'ordonnance de Des- siner sur la mise en liberté pro- visoire des olliciers inculpés, 378. Autorise Cassel A con- férer avec Targe, 379. Donne à Habier l'ordre d'abandonner les poursuites, 385 et notée, 38r»,

Reçoit une lettre insolente de Cuignet, fait examiner cet offi- cier au point de vue mental, 388-

389. Refuse de lui communi- quer les rapports médicaux et lui inflige les arrêts de rigueur,

390. Ses projets relatifs à l'a- vancement des officiers ; son décret sur la commission de classement, 391-394. Les re- gistres Corinlhe et Carthage, 395.

Organisation du système des fiches; rapports du ministère de la Guerre avec le Grand-Orient, 398-400. Interpellé à la Cham- bre sur l'organisation d'un sys- tème de délation ; nie être au courant des faits qui lui sont re- prochés, 402-405, Donne, puis reprend sa démission, 407. Fait une enquête sur les lettres de Mollin à Vadecard, renvoie Mollin dans son réaniment, 408.

Interroge les ofliciers accu- sés de délation, 409. Son dis- cours en réponse aux interpel- lations Guyot de Villeneuve, Berteaux et Jaurès (séance du 4 novembre 1904), 413-419. Frappé au visage par Syveton, 420. Sa démission, 421.— Avait eu l'intention de réintégrer Pic- quart, 481, note 1, 483, N'est pas invité à assister à la remise de la croix de la Légion d'Hon- neur à Dreyfus, 501, note 3,

Annenkoff, général russe. Au- rait raconté qu'Esterhazy et Henry avaient été au service de la Russie avant l'alliance, II, 69, note 3. Soupçonné d'avoir servi d'intermédiaire entre Henry et l'Etat-Major russe, III, 563, note 1.

Anthoine (François), capi- taine. Aurait appris par D'Attel

les prétendus aveux de Dreyfus^ I, 517, appendice, 626-629. Ses déclarations à Gonse sur ce sujet en janvier 1898, III, 291. Membre du conseil d'enquête appelé à se prononcer sur le cas de Picquart, 324. Sa déposi- tion devant la Chambre crimi- nelle (revision du procès de 1894), IV, 451. Cité par Jouaust au procès de Rennes, V, 284. Sa déposition, 442.

Anti-juif. Voir Guérin (Jules) et Régis (Max).

Appell, doyen de la Faculté des Sciences de Paris. Signe la protestation en faveur de Pic- quart, IV, 390, note 2. Chargé par l'Académie des Sciences d'examiner les systèmes de Ber- tillon, de Valerio et de Corps sur l'écriture du bordereau, vl, 310. Conclusions du rapport qu'il établit avec Darboux et Poincaré, 373.

Appleton. Son opinion sur la cassation sans renvoi, V, 75, note 3 ; 78, note 1.

Archdeacon, député de Paris^ Subventionne les ligues qui ont préparé la manifestation d'Au- teuil, V, 135.

Arco-Valley (Comte d'), pre- mier secrétaire de Vambassade d'Allemagne. Une partie d'un cours confidentiel de l'École de Guerre, copiée de sa main, figure au dossier secret, VI, 252, 254.

Arconati-Visconti (Marq**). Reçoit de Ressmann une lettre affirmant l'innocence de Drey- fus, V, 52 et note 2.

Arenberg (Prince d'), membre de rinslitut, député du Cher. Son jugement sur Picquart et Henry, III, 76. Vote l'ordre du jour flétrissant les scandales d'Au- teuil, V, 118, note 1. S'abs- tient dans le vote-de l'ordre du

INDEX GENEBAL

jour (le confiance au cabinet \VaIdeck-Rousseau (séance du 26 juin 1899), 193, note 2.

Arène (Emmanuel), député de la Corse, rédacteur au « Figaro ». Son article : Le dossier de Scheu- rer-Kestner, II, 679, 681-682.— Ses articles sur l'enquête Pel- lieux, III, 124. Fait partie de la Commission chargée d'exa- miner le projet de dessaisisse- ment, IV, 540, note 2.

Armaillé (Baron d'). Sous- crit aux listes rouges, IV, 441.

Amal, lieutenant. Démission- naire, adresse une lettre inju- rieuse au président de la Répu- blique, V, 181, note 3.

Arnaud (de TAriège). Aurait recommandé Esterhazy à Gam- betta, II, 32, note 3.

Artaudi inspecteur en tournée aux lies du Salut. Mesures pri- ses en prévision de la mort de Dreyfus, II, 553.

Assomptionnistes (ou Pè- res Augustins de l'Assomp- tion). Mènent campagne contre la revision, III, 155. Leurs modes d'action, leur influence, leurs journaux {Croix et Pèlerin), .570-575 ; VI, 35. Leur rôle dans les élections léc:islatives de 1898,111, 576. -^Légende qu'ils font propager par leur

Sresse sur le suicide d'Henry, V, 251 252. Attitude de Léon XIII à leur égard, 419. Perqui- sition au journal La Croix, (11 novembre 1899), VI, 43. Voir aussi Bailly (le Père).

Aster g (d'), capitaine, puis commandant. Sa conversation avec le capitaine Roy sur le ma- nuel d'artillerie, I, 146, 164. Reçoit et renseigne au 2" bureau du ministère de la Guerre les attachés militaires étrangers, II, 86.

Attel( Eugène d'), commanda;?/. Aurait été témoin des prétendus aveux de Dreyfus, I, 517. Les aurait rapportés à Anthoine et à Wunenburger, 517-519 ; III, 291. Récits contradictoires à ce sujet, I, appendice, 626-629. Sa mort subite ; la Libre Parole accuse Joseph Reinach et les Juifs de l'avoir fait assassiner, appendice, 628-629 ; III, 291. Déposition de Forzinetti à son sujet au procès de- Rennes, V, 443.

Atthalin (Laurent), procu- reur de la République. Confère avec le procureur général au sujet des poursuites contreZola,

III, 292. Conseiller à la Cour de cassation, prend part à l'en- quête sur la revision, IV, 348, note 1. Interroge l'huissier Callé, détenteur dune lettre d'Esterhazy sur papier pelure, 361-362. Recueille diverses dépositions (Jules Roche, Mar- guerite Pays, Ecalle, Grenier), 450, note 1. Son rapport à la Chambre criminelle sur la re- quête de Picquart en règlement de juges, V, 23. Chargé de l'enquête sur l'affaire Cernuski, VI, 357. Interroge Dautriche, François, Mareschal et Rollin, 359-367 ; 370, 379.

Aubigny d'Assy (Pierre d'). Arrêté au cours de la manifes- tation d'Auteuil, V, 116, note 2. Condamné à quinze jours de prison, 135, note 4.

Aubry, professeur à Rennes. Réunions tenues chez lui, pen- dant le procès de Rennes, par les révisionnistes, V, 267.

Audiffred, député. Soutient la candidature de Méline à la présidence de la République,

IV, 5.58.

Audiffred-Pasquier(Duc d'), de l'Académie française, sénateur. Rompt avec Scheurer-Kestner, II, 648. Souscrit aux listes

HISTOIRE DE L AFFAIRE DREYFUS

rouges, IV, 441. Vote la loi de dessaisissement, V, 21, note 2.

Audren de Kerdrel, séna- ieur. \ ote la loi de dessaisis- sement, V, 21, note 2.

Audry, commandant . Membre du Conseil d'enquête chargé de se prononcer sur le cas de Pic- quart, III, 324.

Aulfray (François), avocat. Reçoit une lettre de Du Paty destinée à Jules Auffray {inci- dent AufTray-Barboux au procès Zola), III, 4G4-465.

Auffray (Jules), avocat. Tente de réconcilier Esterhazy avec Mme de Boulancy, III, 464. « Fait »» la salle des assises au procès Zola, 464 -465. Confusion a laquelle sonnomdonnelieu(in- cident François Auffray - Bar- boux), 465. Désigné pour une préfecture sur la liste des futurs fonctionnaires du duc d'Orléans, IV, 332, note 4. Souscrit aux listes rouges, 442, note 1. Ses rapports avec Carrière lors du procès de Rennes, V, 235-236, 527, .530-531 . Avocat de Dautriche devant le Conseil de guerre, VI, 385, note 1 ; 387 ; sa lettre à Drumont au sujet de la mise au secret de Dautriche, 377, note 3.

Aulan (Comte d'), député. Ré- clame la convocation immédiate des Chambres (27 septembre 1898), IV, 307, note 5.

Aulard, professeur à la Sor- bonne. Signe la protestation en faveur de Picquart, IV, 390, note 2.

Aumale (Duc d'). Son opinion sur Esterhazy, II, 30, note 1.

Aurore. Voir Vaughan, Cle- menceau, Zola.

Austerlitz. Nom d'emprunt d'un agent d'espionnage. Ses

rapports avec Mareschal et Roi- lin, V, 464. Somme qu'il au- rait reçue pour ses services, 465-467. Irrégularités com- mises sur les registres du bureau des Renseignements, 473 et notée.— Enquête d'Atthalin sur cette affaire, VI, 362-369; 379.

Autant (Alexandre), archi- tecte. Gérant de l'immeuble loge Esterhazy. Sollicité de mettre le bail au nom de Mar- guerite Pays, II, 584 et note 8. Sommé par elle de démentir cette démarche, III, 171. Sa déposition au procès Esterhazy, 209 et note 3 ; au procès Zola, 461.

Autorité. Voir Cassagnac.

Avaray (Duchesse d'). Sous- crit aux listes rouges, IV, 441.

Avril, batelier à Rennes. Sa déposition au sujet de l'atten- tat contre Labori, V, 343, 344, note 1.

Aymard, commissaire de po- lice. Perquisitionne au domicile de Picquart, III, 94, 95. Sai- sit chez Mme de Boulancy les lettres d'Esterhazy, 113.

Aynard (Edouard), député de Lyon. Informé par Joseph Rei- nach des projets de Scneurer- Kestner, II, 546, note 1. Pro- teste contre l'abrogation de la loi Falloux, IV, 418. Se pro- nonce pour le ministère Wal- deck-Rousseau (26 juin i899), V, 192-193. Vote contre la loi sur les Associations, VI, 177, notel. Proteste contre la demande d'en- quête sur l'élection Syveton (séance du 6 avril 1903), 187, note 2.

Ayraud-Degeorge, rédacteur àr <i^ Intransigeant». Ses déclara- tions au sujet de Val Carlos, VI, 302, note 3.

INDEX GÉNÉRAL

9

B

Baduel, sénateur. Signe un ordre du jour sur l'interpella- tion Scheurer-Keslner (séance du 7 décembre 1897), III, 154. Aurait proposé l'arrestation de Trarieux, IV, 50. Proteste contre la constitution du cabinet Waldeck-Rousseau, V, 178.

"Baillière^architecie, agitateur nationaliste. Sa participation à ralTaire de Reuilîy, IV, 581 ; au complot de Dérbulède (juillet 1899), V, 257-258, 261-262. Son arrestation, 310. Ses décla- rations devant la Haute-Cour, VI, 32, 61. Son acquittement. 64.

Bailloud (Maurice), colonel, puis général. Envoyé par Billot auprès de Picquart à la veille du procès Zola, se tait sur les résultats de sa mission, III, 373. Quelques heures avant la mort de Félix Faure, lui pré- sente des pièces à signer, IV, 548.

Bailly (le Père), Assomption- niste, directeur du journal « la Croix ». Refuse d'insérer dans son journal l'article Vidi,II, 606, note 3, 682. Mène campagne contre Dreyfus, 631. Approuve les désordres antisémites en Algérie, III, 282. L'un des chefs de la propagande entre- prise par les Assomptionnistes, 571, 572. Elu supérieur géné- ral des Assomptionnistes, et félicité par Léon XIII à ce su- jet, IV, 419, note 4.

Balaman, général, ancien pré- sident du Ùomité d'artillerie. Membre de la Commission char- gée de se prononcer sur les ques- tions techniques soulevées par le bordereau, VI, 372. Rapport de la Commission, 373, 545

Ballot-Beaupré ( Alexis ) ,

conseiller à la Cour de cassation. Remplace Quesnay de Beaure- paire comme président de la Chambre civile, IV, 493. Mazeau, lors de la seconde en- quête sur les conseillers de la Chambre criminelle, l'écarté des fonctions d'assesseur, 505, note 4. Désigné comme rapporteur des Chambres réunies lors de la revision du procès de 1894. Son portrait, V, 24-25. Con- clut au- rejet de la requête en récusation des trois membres de la Commission consultative, 38- 39.— Son rapport, 92-97.— Prend part à la rédaction de l'arrêt, 99-102. Insulté par la presse nationaliste, 110. Son opinion sur les droits de la défense et les procédures secrètes, 121. Le Conseil de guerre de Rennes ne fait pas état de son rapport, 417. Succède à Mazeau comme premier président de la Cour de cassation, VI, 134. Désigne le rapporteur pourla revision du procès de Rennes, 375. Son rapport pris comme modèle par Moras, 441-442. Lettre qu'il reçoit de Mercier, 455-456. Se prononce pourla cassation sans renvoi, 469. Donne lecture de l'arrêt annulant le jugement de Rennes, 470-476.

Balsan (Jacques), industriel. Arrêté au cours de la manifesta- tion d'Auteuil, V, 116.

Baznberger, ancien député de Metz. Signe la protestation en faveur de Picquart, IV, 390, note 2.

Baratier, capitaine. Mandé de Fachoda à Paris pour recevoir les instructiojis du gouverne- ment, IV, 359-360. Rejoint Marchand au Caire, 361.

Barbarin (de), commandant. Sa déposition favorable à Drey- fus au procès de 1894, 1, 429.

Barbey, sénateur, président

10

HISTOIItE DE L AFFAIRE DREYFUS

d'un des groupes républicains du Sénat. Voto pour bcheurer-Kes- tner, carululat à la vice-prùsi- dence du Sénat, III, 239. Chargé d'une démarche aupré.s de Dupuy en vue de l'ajourne- ment du procès de Picquarl,IV, 400. Réélu sénateur, VI, 58.

Barbier (Jules), poète. Signe la pétition pour la revision du procès de 1894, III, 245. Donne sa démission de membre de la Légion d'Honneur, après l'arrêt du conseil de l'Ordre sus- pendant Zola, IV, 128.

Barboux (Henri), avocat. Joseph Reinach engage Scheurer- Kestner à le consulter, II, 556.— Croit Dreyfus innocent, mais refuse de défendre Zola, III, 300-301. Plaide pour Joseph Reinach contre Rochefort, 333.

Son rôl-e dans l'incident Jules Aufîray-François AufTray, 464- 465.

Bard (Alphonse), conseiller à la Chambre criminelle de la Cour de cassation. Rapporteur de l'affaire Dreyfus lors de la revision du procès de 1894, IV, 324-325. Son rapport, 342-345.

Vote la recevabilité de la demande en revision, 348, note 1.

Son opinion sur l'authenticité du bordereau est discutée par Cavaignac, 368. Son domicile gardé par la police, 374. Vio- lentes attaques contre lui ; le «grog chaud», 398-399. Insulté par la presse antisémite, 424 ; par les souscripteurs des listes rouges, 443. Inventions difta- matoires dirigées contre lui par Quesnay de Reaurepaire, 483, 485.

Echange de lettres à ce sujet, commentaires de la presse, 486.

Nouvelles diffamations contre lui et le président Lœw, 488. Ses explications, son entretien avec Lebret, 489-490. Mis en cause dans la lettre de Quesnay à Mazeau, 491. Après la démis- sion de Quesnay, il est invité à

à se récuser, 493. Ses décla- rations à lenquéte sur les membres de la Chambre crimi- nelle dénoncés par Quesnay, 507.— Accusations de Cavaignac, Roget et Cuignet contre lui, 508-509. Lettre de Picquart à Freycinet au sujet de l'incident du « grog chaud », 510. Ses déclarations à l'enquête sup- plémentaire, 535. Son rapport communiqué à Dreyfus, V, 48.

Prévoit dès 1898 que la cas- sation sans renvoi pourra s'im-

f)oser, 75, note 5. Président de a Chambre criminelle, VI, 438. Se prononce pour la cas- sation-sans renvoi dans la revi- sion du procès de Rennes, 468.

"Bar dol, colonel. Charge un of- ficier daller demander des ma- nuels' de tir pour les stagiaires, I, 292, note 2. Met le général Vanson en défiance contre Drey- fus, VI, 458.

Barillier, boucher, nationaliste et anti-juif. Prend part à l'alïaire de Reuilly, IV, 581, note 3 ; 597, note 1 ; à la manifestation d'Au- teuil, V, 113, 114, 116 ; au com- plot de Déroulède, 257, 261-262.

Son arrestation, 308, 310. Son attitude devant la Haute- Cour, VI, 61. Son acquitte- ment, 64.

Barrère (Camille), ambassa- deur de France à Rome. Avertit en 1898 le gouvernement fran- çais qu'Esterhazy aurait reçu de l'étranger des sommes impor- tantes, II, 144 ; IV, 438, 513.'

Barrés (Maurice), homme de lettres. Ses articles dans la Co- carde, I, 341. Se prononce contre le huis-clos lors du pro^ ces de 1894, 374. Assiste à la dégradation de Dreyfus, 494. Comment il juge l'attitude du condamné, 510-511, 618. Les intellectuels, III, 245, 247, note 1. -- Serait d'origine juive, 265. note 1. Souscrit aux listes

INDEX GENERAL

11

rouges, IV, 442. L'un ilos fon- dateurs (le la Ligue de la Patrie française, 500-501. Membre du comité directeur, 505. Sa par- ticipation à l'alTaire de Reuilly, 51)4. note 2,Ô9()-601. Ses articles sur ren(|uéte de la Chambre cri- minelle, V, 55. Son attitude au procès de Déroulède en Cour d'assises, 88. Son opinion sur l'arrêt des Chambres réunies, 110. Contribue à propager la légende du bordereau annoté, 218,220. Pousse au coup d'Etat, 255. Approuve la mise en

3uarantaine de Hartmann et e Ducros, 265, note 1. Inter- prète contre Dreyfus les com- mentaires de la presse anglaise sur l'Affaire, 268, note 1. Soup- çonne Brugère d'avoir pesé sur le colonel Jouaust, 270. Ses articles sur Dreyfus lors du pro- cès de Rennes, *280-283, 291, 294- 295. Croit Jouaust favorable à l'accusé, 285, note2, 339, notel, 533. Son article : Dreyfus ou les grands chefs, 304. Somme Mercier de dire toute la vérité, 305-306. Commente et expli- que la déposition de Mercier, 323, 324, 335 ; VI, 327. Jugement porté par lui sur Bréon, V, 340-341.— Ses articles sur l'at- tentat contre Labori, 354, 359, 361, 363-364. Désigné par Mirbeau comme otage au cas Démange ou Picquart seraient frappés, 360. Commente l'attitude de Pic- quart à l'égard de Dreyfus au procès de Rennes, 395, note 2. Son opinion sur Démange, 398, note 3 ; sur Labori, 399, 410, note 1 ; sur la démonstration de Bertillon, 437. Sait Dreyfus innocent, 483-484. Admire la réplique de Carrière à Dé- mange, 530. Qualifie de « vil- légiature » la déportation de Dreyfus, 540. Après le verdict de Rennes, engage ses amis à faire le silence sur l'Affaire, 541. —Relate une prétendue tentative d'empoisonnement contre Dé- roulède, VI, 32. Soutient la candidature de Mercier au Sénat,

57. Cité comme témoin devant la Haute-Cour, 59. Son opinion sur Déroulède, 64. Félicite Syveton d'avoir souffleté André, 420. Fait le panégyrique de Mercier à la tribune de la Chambre, 495-496.

Barrio (Félix). Arrêté au cours de la manifestation d'Au- teuil, V, 116, note 2 ; sa con- damnation, 135, note 4.

Barrio (Louis). Arrêté au cours de la manifestation d'Au- teuil, V, 116, note 2 ; sa con- damnation, 135, note 4.

Barry O'Brien. Publie le rapport de lord Russellàla reine d'Angleterre sur le procès de Rennes, V, 268, note 1.

Barth (A.), membre de l'Insli- tul. Signe la protestation en faveur de Picquart, IV, 390, note 2.

Barthélémy, yoHr/2a//s/e. S'en- tretient avec Gallilïet au sujet de Carrière, V; 186.

Barthélémy (A. de), archi- viste paléographe. Proteste, dans une lettre publique, contre les conclusions tirées en faveur de Dreyfus de l'examen d'un fac- similé du bordereau, III, 416. Souscrit a«ix listes rouges, IV, 441. Membre de la Ligue de la Patrie française, 502, note 1.

Barthou (Louis), député, mi- nistre desTravaux publics en 1894. Apprend parles journaux l'arres- tation de Dreyfus, I, 207. Son altercation avec Jaurès lors des débats soulevés par le projet de loi sur la trahison, 477. Arrêt du Conseil d'Etat qui amène sa démission, 556, 557. Ministre de l'Intérieur dans le cabinet Méline (avril 1896), II, 197. A entendu Billot exprimer des doutes sur la culpabilité de Dreyfus. 336. Ignore en 1898

12

HISTOIRE DE L AFFAIRE DREYFUS

« lo rôle joué en 1896 par l'cn- quéto (h* Pircjuaii », 340, note 1.

Son opinion sur le faux Henry, 41J>. noie 2, Fait connaître à Méline, Hillot et Milliard le dos- sier de l'atTaire Du Paty-Com- min^e^, fi43, note 2. Ses com- munications à la presse au su- jet des entretiens de Scheurer- "Kestner avec Méline et Billot, 654-6Ô5 ; au sujet de la délibé- ration des mmistres relative à l'aflaire Dreyfus (9 novembre 1897), 664. Mis au courant des dénégations de Panizzardi, III, 52. Prend des mesures pour empêcher Esterhazy de s'enfuir, 114, -^ Propose a Méline de remanier le ministère après la démission de Darlan, 126-127.

Son attitude lors de l'inter- pellation Millerand, 143. Se tait lorsque Cavaignac porte à la tribune la question des aveux, 238. Reluse de s'entre- tenir avec Trarieux et Joseph Reinach au sujet de la commu- nication secrète, 313. Répudie l'antisémitisme, 282, 484. Ré- voque Leblois, adjoint au maire du VIP arrondissement, 492. Communiquele dossierDuPaty- Comminges à Félix Faure, 524.

Refuse d'interdire l'entrée en FYance de certains journaux étrangers, 565, note 2. Son attitude lors des élections légis- latives de 1898, 587. Blâme la procédure engagée par le mi- nistère Brisson en vue de la revision, IV, 33:^. Son dis- cours contre Brisson, 340. Président du groupe républicain progressiste, s'associe aux dé- clarations de Poincaré lors de l'interpellation sur le procès Picquart, 403. Sa déposition devantla Chambre criminelle (re- vision du procès de 1894), 452- 453 ; déclare que Méline et lui n'ont connu le faux Henry que par les aveux, 513, note 2. Signe le manifeste des groupes républicains contre le projet de dessaisissement, 542. Après la mort de Félix Faure, donne sa

démission de président du groupe progressiste et se rallie à la candidature de Loubet, 5.58.

Son vote sur l'interpellation à propos des scandales d'Auteuil, V, 130 ; sur la mise en accu- sation de Mercier, 133. Les radicaux s'opposent à son re- tour au pouvoir, 158-161. S'abs- tient dans le vote de confiance au cabinet Waldeck-Rousseau, 194. Dément que l'étranger ait envoyé des fonds pour la campagne révisionniste, 501, note 1. Vote contre l'ordre du jour de confiance au ministère (séance du 28 mai 1900), VI, 120, note 1.

S'élève contre l'influence crois- sante des socialistes, 134. - Son attitude lors du débat sur la délation dans l'armée ; il est pris à partie par Jaurès, 406.

Vote contre le ministère, 407.

S'abstient dans le vote de con- fiance à la suite de l'incident André-Syveton, 420, note 4. Entre dans le cabinet Sarrien, 424.

Déclare avoir ignoré en 1894 le « crime abominable » de Mer- cier, 492-493. Sa réplique à Mercier lors des débats au Sénat sur la réintégration de Picquart et de Drevfus dans l'armée, 498- 499.

Bary (de), lieutenant. Accusé d'avoir dénoncé le lieutenant Chaplin comme l'auteur d'une lettre de félicitations à Zola, III, 492, note 3.

Basch (Victor), professeur à r Université de Rennes, Prend part à la campagne pour l'ajourne- ment du procès de Picquart, IV, 390, note 2. Manifestations dirigées contre lui, III, 275 ; V, 202. Ses lettres à Joseph Reinach, à l'époquedu procèsde Rennes, 219, note 3 ; 269, note 2.

Réunit chez lui les princi- paux artisans de la revision, 267.

Donne l'hospitalité à Labori, 365. Sa lettre du 22 août 1899 à Joseph Reinach, 416, note 2.

Baschir, turco, ordonnance de

INDEX GÉNÉRAL

U

Sandherr, puis huissier au bu- reau des Renseignements. Aurait souvent vu Esterhazy chez Henry, II, 467. Sa mort sus- pecte, I, 187, note 2 ; II, J67.

Basset (Serge) , dit Paul Ribon, journaliste. Va trouver Esterhaz>^' à Londres, apprend de lui qu'il est l'auteur du bor- dereau, V, 102-103. Cité par la défense au procès de Rennes, 234. Ses articles dans \e Matin sur le procès, 209, note 2, 357.

Reçoit d'Esterhazy une dé- pèche lui demandant l'adresse de Roget, 449, note 3. Sa dé- position, 31, 273, notel; 497.

Esterhazy lui déclare avoir été un agent du contre-espion- nage, II, 111, note 1.

Bastard d'Estang. Perqui- sitions à son domicile (avril 1899), V, 6, note 1.

Bastian (Mme), agent du ser- vice des Renaeignenienls. Placée comme domestique à l'ambas- sade d'Allemagne, ramasse dans les corbeilles à papier et les cheminées des fragments de lettres qu'elle remet au bureau des Renseignements, I, 24-27.

Apporte un brouillon de Schwarzkoppen, 34, II, 89. Part qu'elle aurait eue dans l'af- faire du bordereau, I, 40 42 ; II, 112-113 ; IV, 195-190. Le bor- dereau n'a pu être ramassé dans une corbeille, I, 45, 46, note 2. Illettrée, elle ramasse tout sans lire, 48. Livre deux fois par mois son butin, 72.

Système d'après lequel elle aurait ramassé à l'automne le bordereau qui serait du prin- temps, 73, m, 431.— Après l'ar- restation de Dreyfus, remet à Henry une lettre dèSchvvarzkop-

f)en, I, 290; lui remet le brouil- on d'une autre lettre du môme en 1895, II, 220. Livre à Henry les cornets dans des endroits isolés. 228 ; leurs rendez-vous dans l'église Sainte-Clotilde, 229 ;

III, 495. Porte à Henry, en mars 1896, le cornet se trouve le petit bleu, II, 239. Selon Henry, elle aurait été soup- çonnée à l'ambassade dès le procès de 1894, 255, note 5 ; n'a en réalité jamais été suspectée, 264. Lettre de Panizzardi à Schwarzkoppen trouvée dans les cornets, 410. Mercier re- fuse de révéler son nom à la Chambre criminelle, IV, 365. Disparaît de l'ambassade d'Al- lemagne à la veille du procès de Rennes, V, 241. Visite qu'elle avait reçue d'un journa- liste, ancien agent de la sûreté, 242. Conduite à Marly par l'agent Desvernine sur l'ordre du bureau des Renseignements, 243-244 ; séjourne à Marly sous un faux nom et est recherchée par la police,245. Aurait été, d'après Drumont, dénoncée à Munster par les révisionnistes, 245. Le bruit court que Mer» cier la signalera comme ayant dénoncé Dreyfus avant la dé- couverte du bordereau, 306, note 4. Argent que lui aurait remis Mareschal à Marly, 468, VI, 379. Enquête faite sur elle par Joseph Reinach, 98. A ramassé la pièce dite du « télémètre » en même temps que la lettre de Panizzardi sur l'organisation des chemins de fer, 256-257. Correspondance galante de Schwarzkoppen dé- tournée par elle à l'ambassade, 306. Son interrogatoire au cours de l'enquête ouverte par la Chambre criminelle (revision du procès de Rennes), 348. Se plaint de l'attitude de Mercier à son égard, 349. Pension- née par Mme Roger-Jourdain, à qui elle confie des lettres d'Hen- ry, 349, note 1. Récit de Puyba- raud et dépositions de Sardou et de Joseph Reinach sur son rôle dans l'affaire du bordereau, 350-351.

Bastid (Adrien). Témoin de Joseph Reinach dans son duel

14

HISTOIRE DE l'aFFAIRE DREYFUS

avec Millerand, IH, UG, note 5.

Bastien, capilaine. Sa dépo- sition sur l'aîîaire de Reuilly, IV, «07, 609.

Bataille, chroniqueur judi- ciaire au « Figaro ». Met en doute la culpabilité de Dreyfus à la suite de la parada d'exécu- tion, I, 508, note 2.

Baudin, ancien député socia- liste. Signe le manifeste « à la France ouvrière et socialiste «.V, 256, note 1.

Baudin (Pierre), député. Vote

Pour l'ajournement du procès icquart, IV, 407. Mmistre des Travaux publics dans le cabinet Waldeck-Rousseau, V, 178.

Baudouin (Manuel), président du Tribunal civil de la Seine, puis procureur général près la Cour de cassation. Engage Varinard et Belhomme à accepter l'exper- tise graphologique dans le pro- cès Esterhazy, III, 178. Per- siste jusqu'en 1903 à mettre en doute l'mnocencede Dreyfus, VI, 24, 287. Son portrait, 286. Chargé par Vallé de poursui- vre la revision du procès de Rennes ; se convainc de l'inno- cence de Dreyfus, 288. Son ré- quisitoire, 289-291. Assiste aux séances plénières de la Chambre crimmelle chargée de l'enquête, 298. Oblige Du Paty à déposer le brouillon de son commentaire, 305. Prend Cui- gnet à partie, 312. Malmène Weil, 335. Fait connaître à Hartmann la déposition de Targe, 338. Rend hommage à la loyauté de Chamoin, 347. Saisi par Mornard d'une requête tendant à l'envoi de commis- sions rogatoires à Schwarzkop- pen et à Panizzardi, 356. Met en doute le récit de Wessel sur l'affaire Cernuski, 360. Avise André des falsifications de compte opérées par Dau-

triche, 368. Admet la version du bordereau « par ordre », 439.

Son réquisitoire, 443-445, Son opinion sur le colonel Guérin, 446-448. Flétrit Mercier, 453.

Réclame la cassation sans renvoi, 463-464. Assiste à la rémige de la croix de la Légion d'Honneur à Dreyfus, 501.

Baudry d' Asson, député. Son intervention à la Chambre à la suite de la démission de Cha- noine, IV, 339. Propose de traduire la Chambre criminelle devant un Conseil de guerre, lors de l'interpellation sur la démis- sion de Quesnay, 496.

Bauer (Henry], journaliste. Son article en aécembre 1894 dans Y Echo de Paris ; croit à la culpabilité de Dreyfus, mais proteste contre l'instruction se- crète, I, 219, note 1; 371-372.

Bauffremont (Prince de). Oncle de Mme Esterhazy, II, 92, note 2.

Baumler (Mathilde). Ses relations d'espionnage avec le bureau des Renseignements, V, 458. Ses rapports avec Wessel et Przyborowski, 4.59.— Déclara- tions que lui fait Przyborowski au sujet de l'affaire Cernuski, 470 ; vl, 93. Son mariage avec Wessel, V, 458, note 1. Met Wessel en relations avec Ma- reschal, VI, 94-95. Révèle à Tomps les déclarations de Przyborowski, 95. —Lettres que lui adresse Tomps, 98-99. Son rôle dans l'arrestation de Wes- sel, 101-102. Remet les lettres de Tomps au commissaire cen- tral de Nice, 103. Sa lettre à Gabriel Monod niant toute par- ticipation à l'organisation du faux témoignage de Cernuski, 360 et note 3. Sa déposition à l'enquête Trotabas, 361 et note 3.

Bayle, commandant, attaché au premier bureau du ministère

INDEX GÉNÉRAL

de la Guerre. Elabore, en mars 1893, une note sur l'attribution de l'artillerie lourde aux armées,

II, 223, note 5. Henry accuse Dreyfus de la prétendue dispa- rition de cette note, VI, 271.

La note est retrouvée au cours de l'enquête d'André, 271, note 4, 442, 456 ; appendice, 530, 637, 538, 550.

Bayol, ancien gouverneur des Colonies. Lebrun-Renault lui dé- clare que Dreyfus n'a pas fait d'aveux, I, 5f6, note 1 ; 538, note 1. Sa déposition à la Chambre criminelle (revision du procès de 1894), IV, 451.

Bazeries, commandant, crup- tographe. JDéchifïre les dépêches adressées au duc d'Orléans par Chevilly et Bulîet, V, 6 et note 2.

Bazille, député. S'entretient avec Papillaud au sujet de l'en- quête Esterhazy, III, 5, note 2,

Aurait voulu être chargé de la défense d'Esterhazy, 91.

Bazin, huissier. Signifie à Mme de Boulancy qu'Esterhazy n'a jamais rien reçu de l'argent qu'elle lui réclame, II, 4n et note 1.

Beaumont (Baron Marc de), officier en non-activité. Arrêté au cours de la manifestation d'Au- teuil, V, 116, note 2.

Beauniont, secrétaire de la mairie du VII^ arrondissement. Promet à Lemercier-Picard de lui faire obtenir un secours,

III, 499, note 1.

Beauregard (Paul), député. Rapporteur de l'enquête sur l'élection du II" arrondissement de Paris, conclut à la validation de Syveton, VI, 233, 242.

Beaurepaire (Quesnay de). Voir Quesnay.

Beauvais (Charles), capi- taine. Membre du Conseil de guerre de Rennes, V, 270. Son caractère, 339. Interroge Mme Henry, II, 580, note 2 ; V, 390. Demande le dossier de Weil, 405. Exclamation qui lui échappe au cours de la dé- position de Lebrun-Renault, 443.

Son attitude à l'égard de Bernheim, 448. Vote la con- damnation de Dreyfus, 533. Demande le maximum de la peine, 534. Passe pour avoir voté l'acquittement, 542, note 1.

S'en défend ; ses révélations sur le verdict du Conseil de guerre, VI, 203-204.

Beauval(DE), oncle maternel d'Esterhazy. Sa prétendue lettre à Esterhazy, II, 92-94. S'ex- cuse de ne pouvoir se rendre à la citation de Bertulus, 93, note 2.

Beauval (Mlle de). Sœur du

Ê recèdent et femme du général sterhazy, II, 17. Ses origi- nes, 39-40.

Bebel, socialiste allemand. Approuve l'attitude des socia- listes français pendant l'Affaire, V, 256 et note 3.

Bec (Bonnamour, dit, jour- naliste. Demande l'exécution de Dreyfus, I, 228. Ses articles dans Y Echo de Paris sur le pro- cès Zola, III, 342, note 2, 366, note 1, 367, 376, 378, 391, note 1, 393, 433, 435, 442, 455. Porte à Négrier une lettre de Coppée et de Jules Lemaître (juillet 1899), V, 258, note 3. Ôes articles sur le procès de Rennes, 269, note 2, 280, note 4.

Béclard (Léon), secrétaire d'ambassade. Souscrit aux listes rouges, IV, 442, note 1.

Becque (Henry), auteur dra- matique. Assiste à la conversa- tion où Dubois de l'Estang rap-

16

HISTOIRE DE L AFFAIRE DREYFUS

porte les propos du ministre russe Witte sur Dreyfus, II, 542, note 1.

Béer (Mme Hacuel), directrice de /'" Observer ». Son entretien avec Esterhazy en août 1898, II, 3, note 1. Ses démêlés avec lui, IV, 297.

Begouen, capitaine. Puni de réprimande pour avoir écrit une lettre outrageante à Trarieux, III, 557, note 3.

Belhomme (Edme-Étienne), expert en écritures. Chargé de l'expertise de la lettre du Uhlan à l'enquête Pellieux, III, 177. Accepte, sur les instances de Bauciouin, de comparer l'écri- ture d'Esterhazy à celle du bor- dereau (instruction Ravary),177- 178. Menace de se récu- ser si on l'oblige à expertiser l'écriture de Dreyfus, 179. Fait faire des dictées à Esterhazy, 180-181. Reçoit sa visite, 182.

Rapport qu'il établit avec Couard et Varinard, 185-188. Sa déposition au procès Es- terhazy, 213. Intente avec Couard et Varinard un procès à Zola, 343, 625. Interrogé au procès Zola, se retranche der- rière le secret professionnel, 415.

Obtient la condamnation de Zola par défaut, IV, 137 et note 3; VI, 177. Sa déposition devant la Chambre crimmelle (i^evision du procès de 1894), IV, 514. Sa déposition à Rennes, V, 219, 271, 433, 439-440.

Bellem, ingénieur. Souscrit aux //s/es rouges, IV, 442, note 1.

Belluot, notaire à Tours, père de Mme Félix Faure. La Libre Parole révèle la condamnation dont il a été l'objet pour faux et détournements, I, 559, note 3 ; II, 198 et note 2.

Belo-w (Comte de). Gère l'am- bassade d'Allemagne en l'ab-

sence de Munster ; reçoit la vi- site de "Waldeck-Rousseau. Ses dépêches au comte de Biilow, V, 453-454.

Bénézech, député socialiste. Signe le manifeste « à la France ouvrière et socialiste », V, 256, note 1.

Bérenger (René), sénateur. Son entrevue avec Démange au sujet de l'AHaire, II, 503. Son entretien avec Scheurer-Kest- ner, 512. Fait campagne contre le projet de dessaisisse- ment, V, 9. Combat ce projet à la tribune, 14. Vole contre l'amendement Bernard, 22, note 3. - Président et rapporteur de la Commission de la Haute-Cour dans l'alfaire du complot ; son attitude au cours des débats, VI, 30-32.

Bérenguier, conseiller géné- ral des Basses-Alpes. Demande au Conseil général l'exclusion de Joseph Reinach, IV, 161-162 et note 1.

Berge, général. Aurait négo- cié, au dire de Buffet, avec le prince Victor, V, 74.

Berge, gendre de Félix Faure. Ses démarches auprès du doc- teur Gibert pour le prier d'ar- rêter la campagne des révision- nistes contre le Président, IV, 237, note 4.

Berger (E.), bonapartiste mi- litant. Sa lettre au colonel Villot sur l'état d'esprit des républi- cains, V, 254, note 3.

Berger (Georges), député de Paris. Dépose un ordre du jour de blâme contre le gouverne- ment lors de la démission de Chanoine (25 octobre 1898), IV, 339, 341.

Berger (Léon), ancien officier d'ordonnance de Saussier, prési-

INDEX GENERAL

17

dent de la Commission dt la Dette publique à Constantinople. Fait e^péror un emploi à Esterhazy, 11.70-71.- Jugement portésurlui par E.>iterhazy dans une lettre à Weil, 434, note 1. Reconnaît l'écriture d'E.^terhazy dans le fac-similé du bordereau publié par le Matin, 435, note 1.

Berger (Philippe), sénateur du Haut-Rhin. Appuie la motion tendant à faire placer les bustes de Scheurer-Kestner et de Tra- rieux dans une galerie du Sénat, VI. 47S.

Bergerat (Émile\ homme de lettres. Son article : La Préven- tion morale dans le Journal, I, 332.

Bergeron, docteur en méde- cine. Appelé auprès de Félix Faure moui'ant,IV,550. Signe le procès-verbal du décès, ap- pendice, 623.

Bergougnan. avocat, rédac- teur judiciaire au « Temps ». Au- teur d'une brochure : L'Affaire du commis militaire Fabus, III, 166.

Signe la protestation en fa- veur de Picquart, IV, 390, note 2.

Bergougnioux, capitaine. In- diqué par Boisdeffre pour ser- vir d'intermédiaire entre Du Paty et Esterhazy, II, Ô86.

Bergouignan, commandant, puis lieutenant-colonel. Dépose en faveur d'Esterhazy au procès de celui-ci, III. 213. Désigné par Boisdetïre pour servir" de témoin à Esterhazy dans son duel avec Picquart, 513. Sa lettre à Esterhazy après que Pic- quart a refusé de se battre, fil 6.

Mêlé par Esterhazy à l'incident des photographies de Carlsruhe, 651. Cité par Esterhazv comme témoin devant le Conseil d'en- quête ':24 août 1898), IV, 170.

Berraond . homme d'affaires d'Esterhazv, II, 48.

Bernard ^Chakh», député. Mêlé aux complots nationalistes ; aurait assiste aux réunions du fort Chabrol, V, 183, note 2.

Bernard (Gustave), sénateur. L'un des signataires de l'ordre du jour sur l'interpellation de Scheurer-Kestner (7 décembre 1897), III, 154. Propose un amendement au projet de des- saisissement, V, 22.

Bernard Lazare (Lazare Bernard, dit;, homme de lettres. Son article dans 1' ^cho de Pa- ris contre l'antisémitisme, après la condamnation de Dreyfus, I, 465, note 6. Entre en rela- tions avec les Dreyfus ; ses antécédents littéraires et politi- ques, II, 188-189. Rédige en faveur de Dreyfus un mémoire dont la publication est ajournée par Mathieu Dreyfus, 191-192. Intervient dans la polémique entre Zola et Drumont sur la

Question juive, 194-196. Son uel avec Drumont, 196, note 1. Mathieu Dreyfus décide de faire paraître le Mémoire, 304 ; il le remanie à la suite de l'ar- ticle de V Eclair : Le Traître, 426- 427. Entre en relations avec Jo- seph Reinach,427. Publication du Mémoire (novembre 1896), 427-429. Ses démarches auprès des directeurs de journaux en faveur de Dreyfus, 428-429. Des

fioursuites sont récla mées contre ui par Castelin au cours de son interpellation sur l'Affaire (séan- ce du 18 novembre 1896), 451. Méline s'oppose aux poursuites, 453. Deuxième édition du Mé- moire, 503-504. Nouvelles dé- marches en faveur de Dreyfus, 503'504. Sa visite à Scheurer- Kestner; incident Destez-Callet, 511. Ajourne la publication d'un nouveau mémoire, 554-555, Collabore à l'vl/zrore. 637. Pu- blie son nouveau mémoire et les expertises d'écriture qu'il a re- cueillies, 677. - Son démenti à l'Eclair au sujet du prétendu

18

HISTOIRE DE L AFFAIRE DREYFUS

rapport de Lebrun-Renault sur les aveux, III, 283, note 1. Sa visite à Zola en Angleterre, IV, 59, note 3. Mis en ca use par Gri- belin et Lauth comme ayant été documenté par Picquart, 104, et note 6.— Sa déposition à l'ins- truction Fabre, 112.— Figure sur la liste des révisionnistes que Cavaignac propose de déférer à la Haute-Cour, 125. L'exem- plaire de son mémoire adressé à Freystœtter est intercepté, ■V,57. Sa lettre ouverte à V Au- rore au sujet du remercîment public adressé par la Ligue des Droits de r homme aux «cham- pions de Dreyfus », 144-145. Tient Joseph Keinach au courant des incidents du procès de Ren- nes, 269. Son impression sur l'attitude de Dreyfus, 282. Son opinion sur Jouaust,285. Emet l'avis que Démange doit seul plaider pour Dreyfus, 515, 518- 519. Remet à Labori une lettre de Cornély à ce sujet, 521. Se prononce pour la grâce de Drey- fus, 546. Conseille à Mathieu Dreyfus d'acheter les papiers d'Esterhazy,VI,76.— Sa polémi- que avec Labori, 180. Colla- bore à la constitution du dossier des Dreyfus sur le bordereau annoté, 206. Sa mort, 279.

' Bernard (Maurice), ingénieur des mines. Sa déposition à Ren- nes sur le système de Rertillon, I, .308, note 1 ; V, 433 ; note 1, 435 ; VI, 310, note 2.

Bernard (Octave), conseiller à la Cour de cassation. Passe pour favorable à la revision, V, 26, note 1. Pose à Freystœtter une (juestion relative à la com- munication secrète au procès de 1894, 62. Intervient lors de la rédaction de l'arrêt cassant le verdict de 1894,100. —Procureur général en remplacement de Bertrand, 185, note 3. Ses ré- quisitions devant la Haute-Cour, 565. Soutient la compétence de la Haute-Cour, VI, 59.— Son réquisitoire, 64.

Bernard, capitaine. Sa dépo- sition sur les prétendus aveux de Dreyfus ù Lebrun-Renault (janvier 1898), III, 291 et note 3.

Bernard (Mme). Prétend con- naître le vrai coupable et offre des documents à Mathieu Drey- fus, II, 166-167.

Bernard {dk), sous-lieutenant. Mis par Gallilîet en disponibilité par retrait d'emploi pour outra-

fes au Président de la Répu- lique, VI, 67, note 1.

Bernheim (Fernand), lieute- nant d'artillerie. Son entretien avec Esterhazy à Rouen, II, 84, 102. Esterhazy lui em- prunte la réglette de corres- pondance et le règlement « siège et place », I, 295 ; II, 103-104.

liivité par Pellieux à fournir des renseignements sur ses re- lations avec Esterhazy, III, 58 et note 6. Sa réponse, 100. Sa déposition à l'enquête Pel- lieux, 100, II, 605, note 1 ; au procès de Rennes, V, 447-448.

Ses démêlés avec Hartmann; sa déposition à l'enquête de la Cour de cassation (revision du procès de Rennes), VI, 336-339..

Bernis (Comte de), député du Gard. Insulte et frappe Jaurès au cours de l'interpellation Ca- vaignac (22 janvier 1898)-, III, 309-310. Jaurès refuse de se battre avec lui, 310, note 1. Avisé par le général de Sancy que le bordereau aurait été volé à l'ambassade d'Allemagne pen- dant un incendie, 397, note 1,

BernoUin, caporal. Huissier chez le colonel de Sancy. Sa déposition devant D'Ormesche- vilte, 1,266. —Avait copié une note sur Madagascar, 299. Le colonel Maurel refuse de le confronter avec Dreyfus, 402- 403.

Berr (Emile), rédacteur aw

INDEX GÉr^ÉRAL

19

« Figaro ». Sa conversation avec Lemercier-Picartl, III, 110. Dépose au procès Joseph Rei- nacli-Hochelort, 333. identilje le pendu de la rue de Sèvres avec Lemercier-Picard, 503, note

I. Entendu par Berlulus, 506- 507.

Berry (Georges), député de Paris. Prétend que Mathieu Dreyfus est un officier allemand,

III, 83. Dément que Joseph Reinach lui ait dit que Méline, en se refusant à faire la revision, provoquerait « un chambarde- ment général », 243, note 3. Se prononce contre la revision, 581. Réclame la convocation des Chambres après les aveux d'Henry et l'ouverture de la pro- cédure de revision par Brisson,

IV, 274, note 1. Sa démarche à l'Elysée, 307 et note 5. Invité aux déjeuners de Deschanel, 463, note 3. Félicite Dupuy d'avoir déposé la loi de dessai- sissement, 533. Intervient dans l'incident soulevé par la lecture de la lettre de Pellieux (séance du 6 avril 1903), VI, 235. Vote contre la réintégration de Dreyfus, 489, note 1.

Berteaux (Maurice), député de Seine-et-Oise. Clemenceau lui reproche « de s'être plaint que le conseil de l'Ordre des avocats ait eu assez peu de patriotisme pour acquitter Démange », III, 492, note 5. Interpelle André sur l'affaire des fiches, VI, 413- 414. Ministre de la Guerre avec Combes et Rouvier ; sa démission, 423, note 1.

Berthe. « Il faut qu'Alice ren- voie les lettres de Berthe... », phrase d'un télégramme de Mlle de Comminges à Picquart,

II, 665-666. Explications données par Henry à Bertulus au sujet de ce télégramme, IV , 89-90.

Berthelot (André), député.

Partisan de la revision aprè^? les aveux d'Henry, IV, 224, note 2. Signe la proposition de Viviani tendant à la niise en accusation de Mercier, V, 133, note 2.

Berthelot (Marcelin), chi- miste, membre de rinstitul, séna- teur inamovible. Ses entretiens avec Scheurer-Kestner en 1894 au sujet de Dreyfus ; il est informé de la communication secrète, II, 169 ; 171 ; 176. Ministre des Atîaires étrangères dans le cabinet Bourgeois (no- vembre 1895), 181, note 3. Sollicité par Bernard Lazare en faveur de Dreyfus ; sa réponse, 503. Rend visite à Scheurer- Kestner à Thann en 1897 ; leur entretien au sujet de l'Afl'aire, 553. Vote la loi de dessaisis- sement, V, 21.

Berthet, député. Membre de la Commission chargée d'exa- miner le projet de dessaisisse- ment; se rallie au projet, IV, 540.

Berthier, rédacteur à /' « Au- rore », II, 637, note 3,

Bertillon (Alphonse), chef du service de Videnlité judiciaire à la préfecture de police. Photogra- phie le bordereau, I, 83. Est chargé de l'expertiser, 87, notes 2 et 3 ; 92, note 3. Réclame l'original, 94. Prévenu contre Dreyfus, 95. Ses premières conclusions, 96-98. Comment elles sont interprétées parl'Etat- Major, 99, note 1 ; 105. Con- tribue à former la conviction de Cochefert, 131, note 3. Ses recherches sur le papier pe- lure, 138. Sa mentalité, 170. Sa nouvelle étude du borde- reau, 171. Théorie de 1' « auto- forgerie », 174-178. Adresse son second rapport au préfet de police, 178. Invité à se tenir a la disposition des experts ju- diciaires, 179. Ses rapports

20

HISTOIRE DE L AFFAIRE DREYFUS

avec Gliarav.jy et Teyssonniè- res, 181-182. Ses conduisions conlribuenl à décider ranest.'i- lion de Dreyfus, 203. Confirme son expertise, 260. Dit que le bordereau vaut, à lui seul, plu- sieurs millions, 288. —Travaille avec D'Ormescheville, 300. Ses nouvelles théories : le rélicu- lage du bordereau, 301-310. Opinion de Casimir-Perier sur son système, 311.— N'a pas prêté serment, 315. Cité comme té- moin au procès de 1894, 389. Sa déposition, 422, 424. Est traité de « misérable » par Dreyfus, 425. Impression que produit sa déposition, 426-428. Son expertise contestée par Dé- mange, 434. A ortlre de ne pas raensurer lui-même Dreyfus, 505.

Version inexacte de Dupuy au sujet de son expertise, 585-586.

"Il affirme au gardien-chef Le- bars la culpabilité de Dreyfus, I^, 129. Son rapport juge par Bernard Lazare, 191 ; par Pic- quart, 210. Déclare que deux lettres d'Esterhazy sont de la même écriture que le borde- reau, 291-292 ; appendice, 702- 703. Examine le faux « Wey- 1er », 324-325. Son système critiqué par Picquart, 342. Décalque le faux « Weyler », 386. Dénonce Teyssonnières comme ayant communiqué au Malin le fac-similé du bordereau, 431. Sa visite à son cousin Hubbard avant l'interpellation Castelin, 432. Teyssonnières l'accuse à son tour d'avoir com- muniqué le fac-similé au Malin, 513. Comment il aurait photo-

fraphié le bordereau, III, 14. sterhazy voudrait lui faire ex- pertiser la lettre du Uhlan, 181.

Sa déposition au procès Esterhazv, 213 ; au procès Zola, 409-411. Dénonce à Boisdeiïre Esterhazy comme 1' « homme de paille des Drey- fus », 412. Identifie Lemer- cier-Picard après son suicide, 505. Ne reconnaît pas l'écriture de Dreyfus dans des fragments

de leltre que lui soumet Gonse, 593. Renouvelle à Cavaignac les déclarations qu'il a faites à BoisdelTre, IV 8.— Dépose à l'ins- truction Tavernier, 318 ; devant la Chambre criminelle (revision du procès de 1891), 514-515. Son système réfuté par Dreyfus, V, 212. Mercier etaye sur ce système la légende du borde- reau annoté, 274-275, 333-334. Sa déposition à Rennes ; réfu- tations de PoincaréjSébert, etc., 433-437. Son opinion sur la lettre de Panizzardi : la lettre D.. aurait été récrite sur un au- tre D, VI, 258 ; appendice, 532.

Réfuté dans le nouveau mé- moire de Dreyfus, 289. Con- clusions auxquelles l'amène la découverte d'une encoche sur le bordereau, 307. La bro- chure verte, 308. Critique de son système par Appel, Dar- boux et Poincaré, 309-310, 373- 374, 464, note 7, 472, appendice, 541-542. Mercier se retranche derrière sa démonstration, 315.

Son accusation reste la seule charge contre Dreyfus, 330. Déclare que Dreyfus n'est pas l'auteur de la copie d'une ins- truction sur le chargement des obus, 475, appendice, 550.

Bertin (Eugène), général.Pré- sident du Conseil de guerre au procès Dautriche ; son attitude au cours des débats, V, 466, notes 3 et 5, VI, 382, note 3, 383, 387.

Bertincourt (Mlle). Voir ^e/iry

(Mme).

Bertin-Mourot (Albert- Léon), commandant, puis lieule- nant-colonel allaché au 4* bureau du ministère de la Guerre. Donne au colonel Fabre des rensei- gnements défavorables sur Drey- fus, I, 58-59. Causes de son animosité contre Dreyfus, 70. Dénonce (dans une note à Du Paty) l'intérêt porté par Dreyfus au plan cie mobilisation pour

INDEX GÉNÉRAL

la région de lEsil, 145, 1(>4. Entendu par D'Orniosche- ville, 264. Sa déposition au procès de 1894, 413. Exprime a Boisdeffre et à Mercier ses inquiétudes sur les conséquen- ces de la trahison de Dreyfus, 437. Aurait entretenu Casi- mir-Perier à ce sujet, 438, note 1. Inscrit, après le procès, au tableau d'avancement, 438, note 1. Déclare que Démange est « l'avocat de l'ambassade d'Allemagne », II, 192. Son entretien avec Scheurer-Kestner à Belfort, 508-510. Ses dé- marches réitérées auprès de Scheurer-Kestner par ordre de Billot, 543-544, 558, 501. Dé- clare à Fernand Scheurer que la presse a été achetée pour combattre les révisionnistes, 558. Sa déposition au procès de Rennes, V, 389-391 ; devant la Chambre criminelle (revision du procès de Rennes), VI, 314.

Bertrand (Alexandre), mem- bre de rinsiiiut. Signe la pétition pour la revision, III, 245. Signe la protestation en faveur de Picquart, IV, 390, note 2.

Bertrand (Charles). Aurait, selon Guénée, fait souscrire des billets à Dreyfus, I, 260, note 5.

Bertrand, colonel du 10" de ligne. Adresse aux officiers de son régiment une allocution qui est dénoncée à GallilTet ; en rejette la responsabilité .sur Né- grier, V, 250.

Bertrand (Edmond), procu- reur général. Confère avec Attha- lin au sujet des poursuites à exercer contre Zola, III, 292. Intervient au cours du second procès Zola (audience du 23 mai 1898), 621-622 ; le « maquis de la procédure » (audience du 18 juillet 1898), IV, 55. Con- fère (au dire d'Esterhazy) avec Tézenas, 96. Conteste que les inculpations de Picquart et de

Leblois soient connexes, 116. Apprend de Zurlinden que la jus- tice militaire réclame Picquart, 280. Autorise Labori à com- muniquer avec Picquart au Cherche-Midi, 379. Son atti- tude au procès Déroulède, V, 119. Relevé de ses fonctions par Waldeck-Rousseau, refuse sa nomination comme conseiller à la Cour de cassation, 185.

Bertrand (Joseph), membre de r/«s///u/. Signe la protestation en faveur de Picquart, IV, 390, note 2.

Bertrou (Gabriel), avocat. Plaide dans le procès Dérou- lède dexant la Cour d'assises, V, 4, note 2 ; b7, note 1.

Bertulus (Paul), juge dins- trucUon. Ouvre une enquête sur la prétendue tentative de subor- nation dont Sandherr aurait été l'objet de la part des frères Dreyfus, I, 366, note 2; III, 163. Désigné à Pellieux par Henry pour une consultation juridique, 84. Ses relations de service avec Sandherr et Henry ; Henry le dissuade d'entrer en rapports avec Picquart, 84. Instructions que lui donne Dar- lan au sujet de sa collaboration à l'enquête Pellieux, 84-85. Conseille à Pellieux de faire sai- sir les lettres d'Esterhazy à Mme de Boulancy, 113. "Dé- cerne un mandat d'amener contre Lemercier- Picard, en suite d'une plainte déposée par Joseph Reinach pour faux et usage de faux, 331. Se ren- seigne auprès de Billot sur Le- mercier-Picard, 333-334. Ses entretiens avec Gonse ; mission dont il est chargé auprès de Pic- quart, 373-374. Ses interven- tions en faveur de Picquart, 394, 491. Son instruction sur la mort de Lemercier-Picard, 504-506, 508-509. Rend des ordonnances de non-lieu dans les affaires Sandherr-Dreyfus,

22

HISTOIRE DE L AFFAIRE DREYFUS

Lemercier-Picard et De Boii- lancy, 518-520. Recherche et entend Mme Monnier, que Pel- lieux et Gonse lui ont signalée comme étant la « Dame voilée », 520-.-i21, VI, 341-342, 345. Se convainc de l'innocence de Drey- fus, III, 522. Chargé d'ins- truire l'alïaire des fausses dé- pêches Blanche et Speranza ; entend Picquart pendant plu- sieurs audiences, 523. Reçoit et entend Du Paty à son domi- cile particulier, 525-526. Cite Esterhazv, 617. L'entend, 620- 621. Cite Christian Esterhazy, IV, 36. Se convainc que Mar-

fuerite Pays est l'auteur de la épéche Speranza^ 36, Entend Christian, 36-38. Porte son instruction à Feuilloley et lui annonce qu'il va signer des man- dats d'arrêt contre Esterhazy et la fdle Pays ; conflit entre Feuil- loley et fui, 38-41. - Perquisi- tionne chez Marguerite Pays et Esterhazy; procède à leur arres- tation, 41-48. Instruit contre eux ; la pièce « Bàle-Cuers », 69-72. Henry délégué pour l'assister dans ïe dépouillement des papiers saisis chez Ester- hazy, 73. Scène dramatique entre Henry et lui dans son ca- binet, 74-77. Ouverture des scellés; la « Garde impériale ». Reçoit à nouveau Henry ; in- terroge Esterhazy et Marguerite Pays, 78-85. Saisi par Christian d'une plainte en escroquerie contre Esterhazy, 86. Fait conseiller à Picquart de porter une plainte en faux contre Du Paty, 86. Reçoit cette plainte, 88. Exige qu'Henry dépose sous serment, 89. ~ Invité par Feuilloley à se déclarer incompétent sur la plainte de Picquart contre Du Paty, 91. Rend son ordonnance et se déclare compétent sur la seconde partie de cette plainte, 92. Ajourne son ordonnance sur Esterhazy après la décision de la Chambre des mises en accu- * sation au sujet de Du Paty, 93.

Dessaisi de la plainte Pic- quart contre Du Paty, 96. Renvoie Esterhazy et la fdle Pays devant les assises, 96. Son ordonnance de renvoi est cassée, 98.— Raconte au docteur Peyrot l'accès de désespoir au- quel s'est livré Henry dans son cabinet, 204. Sa déposition devant la Chambre criminelle (revision du procès de 1894), 436,

Esterhazy saisit la Chambre criminelle d'une requête en sus- picion légitime contre lui, 523. - Rejet de cette requête, V, 24.

Sa déposition devant les Chambres réunies, 63 ; devant le Conseil de guerre de Rennes, 392, 397-398. -- Interrogé par André au sujet de l'atTaire Mon- nier, VI, 342, note 1.

Besnard, amiral. Ministre de la Marine dans le cabinet Ribol, I, 561. Ordres donnés par lui lors du départ de Dreyfus pour l'île du Diable, 574. Mi- nistre de la Marine dans le cabi- net Méline, 11,197.

Besse (Pierre-Joseph), capi- taine. Renseignements techni- ques que lui aurait demandés Dreyfus, I, 146, 164; V, 391. Entendu parD'Ormescheville, I, 264. Son opinion sur Dreyfus, 264-265.

Bessières, commandant. Fait, par ordre de Billot, une démar- che auprès de Picquart, à la première audience du procès Zola, III, 373.

Beugnot (Vicomte), commis- saire de la Société de steeple- chase. Présente à Loubet les excuses de la commission après les scandales d'Auteuil, V, 117.

Beurdeley, avocat. Signe la protestation en faveur de Pic- quart, IV, 390, note 2.

Bexon d' Ormesche ville .

Voir Ormescheville (d').

INDEX GENERAL

23

Bézuel d'Esneval (Baron). Arrêté au «ours des manifesta- tions clAuteuil, V, 116.

Bidault de llsle, président de Chambre. Renvoie, pour la troisième fois, Tappel de Lepel- letier contre sa condamnation par défaut : Picquart et Joseph Reinach ont recours à la pro- cédure exceptionnelle de la prise à partie contre lui, VI, 140.

Bidegain, secrélaire général adjoint du Grand-Orient de France. Soustrait des lettres de Mollin à Vadecard et un millier de fiches qu'il vend à Guyot de Villeneuve et à Syveton, VI, 400^ 402. Remet à Syveton un tableau de concours pour la Lé- sion d'Honneur, paraphé par André avec renvoi aux fiches de Mollin, 409-410.

Bigot, ancien député. Porté pour un poste de procureur général sur la liste des futurs î'onctionnaires du duc d'Orléans, IV, 332, note 4.

Billet, concierge au ministère de la Guerre. Sa déposition à l'instruction Fabre au sujet des visites de Leblois à Picquart, II, 233, note 4.

Billot, général. Engage Scheu- rer-Kestner à ne pas s'occuper de l'alTaire Dreyfus, II, 169- 170.— Ministre delà Guerre dans le cabinet Méline, 197, note 1 : son opinion sur BoisdelTre, ses rapports avec lui, 201. N'est pas. iniormé de l'enquête ouverte par Picquart sur le « petit bleu », 247.— Retient, « pour sa police secrète », 80.000 francs sur un crédit de 100.000 francs demandé pour la section de statistique, 282 ; 626. Approuve l'enquête de Picquart sur Esterhazy, 283, 289, note 6. Sollicite par plusieurs parlementaires en fa- veur d'Esterhazy, 284 et note 3 ; :287-288. xVpprend les démar-

ches de Weil pour faire entrer Esterhazy au service des Ren- seignements, 288. Ordonne de remettre à Picquart les lettres de Weil et d'Esterhazy, 2H9. Averti de l'mterception du faux « Weyler », 325. Autorise Picquart à demander au colonel Abria des spécimens de l'écriture d'Esterhazy, 333. Reçoit les ré- vélations de Picquart, 334; lui pro- met de l'aidera faire la lumière sur l'Affaire, 335. Ses hésita- tions, son inquiétude, 336-340. Laisse Méline dans l'ignorance des faits révélés par Picquart,340.

Son entretien avec Boisdeffre, 341. Suit les manœuvres de juillet 1896 dans les Charentes, 359. Refuse à Picquart l'autori- sation de tendre un piège à Ester- hazy, 363 et note 3. Ttlefuse de dénientir les assertions de l'^"- clair relatives à la communication secrète, 377-378. Invite Pic- quart à surveiller Esterhazy, 381. Refuse, malgré les ins- tances de Jules Roche et de Montebello, de faire entrer Esterhazy au ministère de la Guerre, 383. Fait opérer par Picquart une perquisition au domicile d'Esterhazy, 384-385.

Sollicité par Gonse et Bois- deffre d'envoyer Picquart au Tonkin, s'y refuse, mais dé- cide de le charger de contrôler les services d'espionnage sur les frontières de l'Est et du Sud- Est, 398-399 ; 482, note 1. Ses craintes au sujet de l'interpella- tion Castelin, 402. BoisdelTre le convainc de la culpabilité de Dreyfus en lui montrant la pré- tendue lettre de Panizzardi à Schwarzkoppen (faux Henry), 423-424. Entretient Picquartde la lettre de Panizzardi Drey- fus est nommé, 437 et note 4. Montebello lui communique un billet menaçant adressé à Weil, 440. Pressé par Gonse et Bois- defïre de faire partir Picquart, 442. Met Picquart au courant des griefs relevés contre lui et lui enjoint de se rendre à la fron-

24

HISTOIRE DE L AFFAIRE DREYFUS

tière de l'Est, 442-445. Sa déclaration à la Chambre avant l'interpellation Castelin, 447-448.

Demande, après rinteri)el- lation, l'ordre du jour pur et simple, 451. Déiend a Pic-

3uart de repasser par Paris avant e se rendre de Châlons à Besançon, 408; le. fait venir à Marseille et l'avise qu'il Fa chargé d'organiser le service des Hcn- seignements en Algérie et en Tunisie, 470 ; lui refuse l'autori- sation de rentrer dans la troupe, 473. Sollicité par J. Roche, Grenier et Montebello en faveur d'Esterhazy, 479, note 3 ; 483. Fait rayer une fausse citation à Tordre du jour portée sur les étals de service d'Esterhazy, 47.

Attaques dont il est l'objet de la part de Drumont et de Rochefort, 488. Avisé par Bertin-Mourot de la campagne menée par Scheurer-Kestner en faveur de la revision, 510. Son entretien avec Scheurer ; il invo- que la prétendue lettre de Paniz- zardi à Schw^arzkoppen comme preuve irréfutable de la cul- pabilité de Dreyfus, 514-515. Met Esterhazy en non-activité, 540. Envoie Berlin chez Scheurer pour pénétrer les des- seins de celui-ci, 543 ; cherche à se renseigner auprès de Joseph Reinach, 556-557. Fait faire par le contrôleur général Martmie une démarche officieuse auprès de Mathieu Dreyfus, 557 et note 1. Renvoie Berlin prier Scheurer de ne rien entrepren- dre sans avoir conféré avec lui, 558. Moyens d'intimidation dont Esterhazy use contre lui, 560 et note 1. Croit Es- terhazy coupable, 563. Som- mé par une lettre anonyme d'agir contre Scheurer et Pic- quart, 568.— Défend à Gonse et à Boisdetïre d'avertir Esterhazy, 570. Aurait ordonnée Gonse de constituer un dossier relatif aux prétendus aveux de Dreyfus, 575, note 4. Laissé par Gonse dans lignorance d'une démarche

d'Esterhazy à l'ambassade d'Al, lemagne, 597. Saisi par Ester- hazy d'une demande d'audience, le fait recevoir par le général Millet, 601. Reçoit d'Esterhazy une lettre qu'il montre deux jouis après à Boisdelire, 607, 6iO. Cherche à voir Scheurer, 616. Apprend que Scheurer a l'inten- tion de se conller d'abord à Félix Faure; prévient Boisdelïrtv 620. Reçoit la visite de Scheu- rer, et lui promet d'ouvrir une enquête personnelle sur le borde- reau, 625-629. Lettre de Scheu- rer le conjurant de chercher la vérité, 630-631. Dément qu'au- cune communication ait été faite à la presse par les bureaux de la Guerre, 636-637. Feint de croire à la fable du « document libérateur » et de la « dame voilée », 646. Fait interroger Picquartàce sujet parle général Leclerc, 646-647. Charge Henry d'une enquête sur Esterhazy, 647.

Félix Faure lui communique une lettre d'Esterhazy, 655-657 . Fait interroger Esterhazy par Saussier, 660 ; reçoit le rapport de Saussier, 662. Accepte puis refuse de communiquer à Dar- lan le dossier Dreyfus, 664-665.

Prend connaissance des dépè- ches Blanche et Speranza, 671 ; sollicité par Picquart d'ouvrir une enquête sur ces dépêches, 671.— Son entrevue avec Scheu- rer : lettre de Scheurer à Ranc sur leurs entretiens, 680-681. Rentre en possession du « docu- ment libérateur », 686-687. Lettre de Mathieu Dreyfus dé- nonçant Esterhazy, 692, note 2.

Saisi par Esterhazy d'une demande d'enquête au sujet de cette dénonciation, III, 1. Déclare à la Chambre que sa conviction est restée la même sur le jugement de 1894, 4. Invite Scheurer à saisir le garde des sceaux de sa plainte contre Esterhazy, 4. -— Fait accuser ré- ception du « document libéra- teur» à Esterhazy ; invite celui-ci à se tenir à la disposition d&

INDEX GÉNÉRAL

25

Saussier, 7. Attaques dont il est l'objet de la part de Cavaignac et de Rochet'ort, 31, 3()-37. Interro^i^e BoisdelVre au sujet de la visite de Paulïin à Rochefort, 31. Révoque For- zinetti et faitinlligerune punition à Pauflin, 38-39, Scène violente entre Boisdelïre et lui au sujet de PaulTin, 40. Annonce la lin de l'enquête sur Esterhazy, 64.

Décide de faire entendre Pic- quart par Pellieux, 65. —Dégage sa responsabilité de la perqui- sition opérée au domicile de Picquart, 97. Prend des me- sures pour empêcher la fuite d'Esterhazy, 114. Invite Pel- lieux à faire saisir le bordereau au ministère de la Guerre, 127 et note 3. Invite Saussier à à signer un ordre d'informer contre Esterhazy, 133 et note 2. 135. Envoie à V Agence Havas un démenti officiel au sujet d'une prétendue lettre de Boisdetïre à Esterhazy, 135-136. Sa réponse au discours de De Mun à la Chambre (séance du 4 décembre 1897), 142-145 ; à l'interpellation de Scheurer-Kestner au Sénat, 152-153. Son enquête sur les dépêches Blanche et Speranza, 162. Maintient hors cadre Saussier atteint par la limite d'âge, 192-193. Lettres que lui adressent Trarieux et Joseph Reinach en prévision du .procès Esterhazy, 195-197. Propose de faire entendre les témoins civils en audience publique et les té- moins militaires à huis-clos, 196.

Confère avec Méline et Milliard au sujet des in.structions à donner au commissaire du gouverne- ment, 204, note 1. —Met Picquart en réforme, 219 Mis en cause dans la lettre J'accuse, 228. Est d'abord d'avis de ne pas pour- suivre Zola, 231. Sa réponse à l'interpellation De Mun (séance du 13 janvier 1898), 235. Prend connaissance d'une lettre de Gonse à Boisdelïre au sujet des aveux, 289-290. Sollicité par Boisdeflre de se porter partie

civile au procès Zola, 292. Porte plainte contre Zola pour outrages au Conseil de guerre, 293. Atti- tude de Boisdeffre à son égard, 297-298. (^ilé comme témoin par Zola, 302. - Avisé parHanotauxde la protestation de Tornielli au su- jet de la fausse lettre de Panizzar- di, 320, note 2. Son conflit avec Boisdetïre au sujet de l'audition des témoins militaires au procès Zola, 321-322. Défère Picquart à un Conseil d'enquête siégeant à Paris, 323-324.— Ajourne après leprocèsZola sa décision au sujet de la sentence prononcée contre Picquart par le Conseil d'en- quête, 326, 372. Saisi par Joseph Reinach d'une protesta- tion contre le huis-clos au procès Esterhazy, 327.— Questionné par Bertulus au sujet de Lemercier- Picard, 333-334. Félix Faure lui communique deux suppliques de Dreyfus, 337-338. Autorise Mercier à ne pas comparaître au procès Zola, 344. Dément avoir jamais remis de l'argent à Esterhazy, 352, note 2. * Nou- velles attaques de Rochefort et de Drumont contre lui, 365, 385.

Fait ajourner par la Chambre rinterpellation d'Ernest Roche sur l'incident Martinie, 385-388.

Ordonne une enquête sur Grimaux, signataire d une péti- tion en faveur de la revision, 407. Refuse de blâmer Bois- delïre à cause de la déposition de celui-ci au procès Zola, 465.— Sa réponse à l'interpellation d'Ernest Roche ( séance du 24 février 1898 à la Chambre), 489-490. Frappe Grimaux et Chaplin, 492. Son entretien avec Mazeau au Sénat, à la veille du jugement de la Cour de cas- sation sur le pourvoi de Zola, 552, 563 et note 3. Punit de réprimande le capitaine Begouen et le renvoie au 6' corps, 557 et note 3. Dément qu'Esterhazy ait joué un rôle dans les préli- minaires de l'alliance franco- russe, 566-567. Fait classer par Gonse toutes les pièces relatives

26

HISTOIRE DE L AFFAIRE DREYFUS

à l'Affaire, 588. Demande à Ha- notaux copie de la dépèche Paniz- zaï'di, 596. Fait rechercher dans les postes la niiniile de cette dépêche, 597 ; reçoit de Gonse communication d'une pré- tendue version de cette dépêche, 602-603. Fait recopier par Cui- gnet le répertoire du dossier secret, 603. Fait rechercher le dossier de François Zola à la suite de la dénonciation de Loverdo, 603-605, 607.— Autorise Roget à ouvrir une enquête sur FAtTaire, 610. Sa dé- mission réclamée par les na- tionalistes, 630. Chute du ministère Méline, 629-630. Défère Joseph Reinach à un con- seil d'enquête pour l'article intitulé : Les enseignements de Vhistoire, 634-635; contresigne le décret révoquant .Joseph Rei- nach de son grade, 639. Sa dé- position devant la Chambre criminelle (revision du procès de 1894), IV, 363, 366; déclare n'avoir pas été tenu au courant des intrigues de l'Etat-Major avec Esterhazy, 519. Son si- lence pendant' la discussion au Sénat de la loi de dessaisisse- ment, V, 15. Sa déposition au procès de Rennes, 377-378. Apostrophe Picquart au cours de la déposition de ce dernier sur les fonds secrets de la Guerre, 394 et note 1. Croit que Weil a servi d'intermédiaire entre Esterhazv et Dreyfus, 105, 497.— Sa déposi- tion devant la Chambre crimi- nelle (re vision du procès de Rennes), VI, 314; aurait été con- firmé dans sa conviction sur la culpabilité de Dreyfus par le té- moignage de Cernuski, 359.

Billot (Albert), ancienambos- sadeur. Signe la protestation en faveur de Picquart, IV, 390, note 2.

Binder (Maurice), depw/e de la Seine. Pari queluiaurait proposé Dupuy sur la date à laquelle seraitVendu l'arrêt des Chambres réunies, V, 12, note 4.

Biot, commandant^ rédacteur militaire à la « Libre Parole». Ac- compagne Papillaud au domi- cile (le Dreyfus, I, 192 et note 1 ; article de la Libre Parole annon- çant l'arrestation de Dreyfus, 205-206.

Biré {de), général. Souscrit aux listes rouges^ IV, 440.

Biron (Marquis de). Souscrit aux listes rouges, IV, 441.

Bismarck. Ses propos sur l'atTaire Dreyfus, III, 565-566. Critique l'attitude de la presse allemande dans l'AtTaire, 566, note 1.

Bisseuil, sénateur. Rappor- teur du projet de dessaisisse- ment, V, 9-lï.— Soutient devant le Sénat les conclusions de son rapport, 12-13; 21.

Bizet (Jacques), homme de lettres. Recueille des signatures pour la pétition en faveur de la revision, III, 244, note 3 .

Bjôrnson, écrivain norwégien. Ses lettr.es à Zola sur l'antisé- mitisme en France, III, 542 ; IV, 151.

Blacker (Carlos). Déclare à Grandmaison que l'Etat-Major allemand possède de nom- breuses lettres d'Esterhazy, III, 295, note 3.

Blanc, commandant. Le prince Victor-Napoléon lui aurait dé- claré tenir du roi d'Italie que Dreyfus était innocent, HI, 54 et note 3.

Blanc (Charles), préfet de po- lice. Ne prend pas les mesures nécessaires pour éviter le re- tour des manifestations qui ont suivi la première audience du procès Zola, III, 348-349, V, 172, note 2. Remplacé par Lé- pine; est nomme conseiller

INDEX G^ÉNÉRAL

27

dKlat, 185, noie 3. Son rapport sur les menées royalistes et Taf- faire de Reuilly publié dans la Gazelle de France, 254, note 1.

Blanc (Henri), dépulé. Signe le manifeste des groupes répu- blicains contre la loi de dessaisis- sement, IV, 542.

Blankaert, capilaine. Tient un (les cordons du poêle à Ten- lerrement d'Henry, IV, 221.

Blech (Charles). Entretient Scheurer-Kestner de ses doutes sur la culpabilité de Dreyfus, II, 505.

Blenheim (L.). Prétendu si- t^nataire d'une lettre adressée à l)revfus pourlui tendre un piège, II, 218.

Blois (Comte de), sénateur. Apprend de la duchesse d'Or- léans que l'empereur d'Autriche est convaincu de l'innocence de Dreyfus ; fait part de cette con- fidence à Ranc, III, 54, note 2.

Blondel, avocat général. Forme opposition à l'ordonnance de Bertulus dans la plainte de Picquart contre Du Paty, IV, 94-96. Conclut au non-lieu dans l'affaire Picquart-Leblois et à la mise en liberté de Pic- quart, V, 141.

Bluet. Prétendu signataire d'une lettre établissant l'exis- tence du Syndicat, lettre qui aurait été déchirée à Evian par Joseph Reinach, IV, 539, note 2.

Bodson (Mme). Signalée dans le rapport de D'Ormescheville comme ayant été la maîtresse de Dreyfus, I, 816-317. Son prétendu rôle dans la publica- tion de l'article de VEclair inti- tulé : Le Traître, II, 406.

Bodson. mari de la précé- dente. Ses prétendues confi-

dences à Du Breuil, V, 445. Avait déclaré à Linol qu'il tenait Dreyfus pour innocent, 445, note 1.

Boicervoise, militant socia- liste. Prend part à la campagne de réunions publiques en iaveur de la revision, IV, 271-272.

Boisandré (de), rédacteur à la « Libre Parole». A eu entre les mains la « note aux deux écri- tures», III, 90, note 2. Aurait traité avec Esterhazy pour l'achat de ses Mémoires, 614, note 2. Cité comme témoin par Esterhazy devant le Conseil d'enc^uète,IV, 170 et note 2. Sa déposition, 176. Télégraphie à Tézenas de venir à la seconde audience du Conseil d'enquête, 178. —Fait re- mettre à Marguerite Pays par- tant pour Londres des papiers pour Esterhazy, 454. Rend vi- site à Esterhazy à Londres, V, 33, note 2. Accusé par Guérin d'être affilié à la police, 422, note 2.

Boisdeffre (Le Mouton de), général, chef d'Etat-Major géné- ral. Fait entrer Henry au bureau des Renseignements, I, 26, II, 75. Aurait été absent lors de la découverte du bordereau, I, 39. Presse Deloye d'en re- chercher l'auteur, 53. In- formé par Gonse des résul- tats de l'enquête, 62; en rend compte à Mercier, 63. Silence qu'il gardera, dans ses déposi- tions, sur l'enquête grapholo- gique confiée à Du Paty, 66. Avait connu Dreyfus lors d'un voyage d'Etat-Major, 70-71. Accompagne Mercier aux ma- nœuvres, 80. - Son entretien avec Gobert au sujet du bor- dereau, 81. Rentre à Paris, 91. Déclarera, dans ses dépo- sitions, cjue le rapport de Bertil- lon a été la cause déterminante de l'arrestation de Dreyfus, 99, note 1. Règle avec Mercier les détails de l'arrestation de

HISTOIRE DE L AFFAIRE DREYFUS

Dreyfus, 101. —Prête son cabi- net pour la sc«''ne de la dictée, 106. Aflirnie à C.ochelert que Dreyfus a été l'objet d'une longue enquête, 125. Paraît se désintéresser de rAlTaire,145, 186. Son entretien avec For- zinetti au sujet de Dreyfus, 188.

Fait visiter Dreyfus par un médecin, 18î)-lî)0. Ménagé par la Libre Parole, 2il. Sandherr lui communique la dépêche Pa- nizzardi et les déchiflrements successifs qui en ont été faits, 247-250. Partage les inquié- tudes de Mercier sur l'issue du procès, 263. Reçoit de San- dtierr le dossier Dreyfus, 269. Sa carrière, son portrait, ses relations avec Mercier, 270-271, 278. Etudie le dossier, 272- 273. Envoyé comme ambassa- deur extraordinaire aux obsè- ques du tsar Alexandre, 271, note 1, 275. Son retour à Pa- ris, 282. Aurait affirmé que Dreyfus est nommé dans une note de Guillaume II à Munster, 349, II, 636. Serait le seul Français qui ait reçu de l'Empe- reur une lettre autographe, I, 351. Assiste à la ïnise sous pli des pièces du dossier secret, 364, appendice, 602-603. In- tention qu'on lui prête de démis- sionner si Dreyfus est acquitté, 380. Son entretien avec Mau- re] au sujet du huis-clos, 382.

N'est pas cité comme témoin au procès de 1894, 40.=i-404. Aurait, selon Esterhazy, montré la pièce « Canaille de D... » à Maurel avant le jugement, II, 685. Prévenu par Picquart de l'acquittement possible de Drey- fus, I, 411-412,416. Apprend le verdict, 450. Le dossier secret est conservé à son insu, 452 et note 1. Popularité que lui vaut la condamnation de Dreyfus, 467. Informé des prétendus aveux de Dreyfus, s en entre- tient avec Mercier, 518-520. Chargé de rechercher l'officier qui aurait reçu les aveux, 526- Ô28. Son rôle pendant la pré-

tendue « nuit tragique », 545- 646, 548, appendice, 631-632. Rapport que lui aurait remis Gonse au sujet des aveux le 6 janvier 1895, 547, appendice, 630-631. Silence qu'il gardera, dans ses dépositions, sur l'at- tribution de la pièce « Canaille de D... » à Dreytus, 578; sur la réunion fut décidée l'arresta- tion de Dreyfus, 586. Déna- ture le caractère de la visite de Du Paty à Dreyfus, 631. Sa parenté éloignée avec Esterhazy, II, 77. Inlluence qu'il exerce sur les différents ministres de la Guerre, 201. Envoyé comme ambassadeur extraordinaire au sacre de l'empereur Nicolas II, 201-202. Offre à Picquart la suc- cession de Sandherr au bureau des Renseignements, 203, 206- 207. Triomphe des résistances de Picquart et le nomme chef du bureau, 211-2] 3. Fait sur- veiller Dorval par Picquart, 225.

Se félicite d'avoir mis Pic- quart à la tète du bureau des Renseignements, 231. Laissé

f)ar Picguartdans l'ignorance de a première enquête sur le pelil bleu, 247. Lettre qu'il reçoit de Foucault à propos d'une vi- site de Richard Cuers, 267. Picquart l'informe de ses soup- çons sur Esterhazy, 270, 281-282.

Ses entretiens avec Picquart, 286, appendice, 699-701. Mis par Picquart au courant des démarches de Weil en faveur d'Esterhazy, 288-289.— Picquart lui fait connaître les preu- ves de la culpabilité d'Ester- hazy, 296. Envoie Picquart chez Gonse, 297-300. Fait ra- cheter un article de Possien sur Dreyfus, 332. Autorise Pic- quart à exposer l'affaire Es- terhazy à Rillot, 333. Re- proche à Picquart, d'avoir mon- tré le dossier secret à Billot, 341, 356. Confère avec Billot, 341. Part pour les grandes manœuvres, 34$. Refuse de poursuivre \ Eclair à cause de l'article : Le Traître, et de

INDEX GENERAL

29

metlroEsterhazv .uix ,uièts,3fi2- 3<)3. Sa psychologie, ses doutes sur la culpabilité" de Dreyfus, 365. Aurait eu avec Henry un entretien au sujet du dossier se- cret, 369. Fait photographier les cartes de Drumont tiouvées chez Esterhazy, 385, III, 99. Picquart lui cléclare qu'il est convaincu de l'innocence de Dreyfus, II, 394. Son rôle dans le renvoi de Picquart, 395, 397-399. Dit à Du Paty que celui-ci ne connaît pas toutes les preuves de la culpabilité de Dreyfus, 409. Déclare qu'il est nécessaire de « corser le dos- sier )),421. Gonse lui montre une des fausses lettres dePaniz- zardi ; il la porte à Billot, 422, 423. Son indignation contre Weil et Esterhazy, 439.— Inquié- tudes que lui donne l'interpella- tion Castelin, 441. Demande à Billot le départ immédiat de Picquart, 442. Assiste à la dé- libération au cours de laquelle l'envoi de Picquart en mission est décidé, 443-445. Paraît avoir été intimidé par Esterhazy, 486- 489. Mis au courant de la cor- respondance échangée entre Pic- quart et Henry, 51 7-518. Consent à la mise en non-activité d'Es- terhazy, 540. Enjoint au géné- ral Leclerc de retenir Picquart en Tunisie, 575, Aurait invité Du Paty à se mettre en rela- tions avec Esterhazy, 586-588. Prétend avoir ignoré l'entrevue de Montsourife, 596, et note 4. Son rôle dans l'envoi de la lettre d'Esterhazy à Billot, 606-607. Saisi d'une demande d'enquête sur une lettre du capitaine Brault, 608-610. Fait envoyer Pic- quart à la frontière tripolitaine, 621. FéWx Faure lui commu- nique une lettre d'Esterhazy, 657. Fait communiquer à Gonse et à Henry les minutes des dépêches adressées à Pic- quart, 665, Blâme Esterhazy pour avoir envoyé à Picquart une lettre de menaces, 667. Voudrait amener Esterhazy à

demander hii-iiième sa compa- rution devant un Conseil de guerre, III, 1. Accusé de mollesse par Drumont, 2. En- voie dire à Rochefort que l'Etat- Major tient en réserve des preuves décisives de la culpa- bilité de Dreyfus, 3 ; lui aurait fait confirmer l'existence du Syn- dicat, 23. Scène entre Billot et lui à la suite des arrêts infligés à Paufftn, 38-40. Autorise "Pic- quart à venir déposer à Paris, 62-65. Fait communiquer à Pellieux diverses pièces dont la fausse lettre de Panizzardi (faux Henry), 74-75. Interdit à Du Paty de se^ rencontrer avec Es- terhazy, 85. Son nom est lu par Christian sur un billet de Du Paty à Esterhazy, 89. / Envoie Mercier-Milon attendre Picquart à son retour de Tuni- sie, 105, Avisé des mesures prises par Billot pour empêcher la fuite d'Esterhazy lors de la publication des lettres à Mme de Boulancy, 115. Cherche à se faire nommer ambassadeur à Saint-Pétersbourg, 128. Au- rait fait garantir à Esterhazy l'acquittement s'il consentait à passer devant un Conseil de guerre, 130. Prétendue dé- pèche qu'il aurait adressée à Esterhazy ; article de la Patrie, son démenti, 134-136. Reçoit d'Esterhazy une mise en de- meure touchant l'expertise gra- phologique à l'instruction Ra- vary, 182-183. Consent à ce que les experts soient enten- dus à huis-clos, 196. Félicite Esterhazy de son acquittement ; en est chaleureusement remer- cié, 218, Mis en cause par Zola dans la lettre J'accuse, 229. Réclame des poursuites contre Zola, 232. Ses confi- dences à Cavaignac au sujet des prétendus aveux de Dreyfus, 286. Conflit entre Billot et lui, 297-298, 324. Adopte le plan de campagne élaboré par Esterhazy^, 298-300T Cité comme témoin par Zola, 302. Informé par

30

IIlSTOi:\E DE L AFFAIRE DUEYFUS

(îonse (les agissements d'Esler- hazy, 321. Désigne les ofii- riers qui seront autorisés à dé- j)oser au procès Zola, 344. Ordonne aux témoins militaires de serrer la main à Esterliazv, 351-352, Sa déposition, il, 646, note 1 ; III, 353-355. Ber- tillon lui dit qu'Esterhazy est « l'homme de padle des Dreyfus », 442; VI, 460.— Se rend aux assises sur la demande de Pellieux, III, 439, 440 ; ses déclarations com- minatoires, 449-450. Le Con- seil des ministres refuse de lui infliger un blâme, 465. Engage Esterhazy à provoquer Picquart en duel, 512 ; lui désigne des témoins, 513 ; IV, 22. Se rend chez Henry après le duel, III, 516. Envoie Du Paty chez Bertulus, 525, Légende du bor- dereau volé à l'ambassade de Russie, 662-564 ; il la dément tardivement, 566. Prend con- naissance d'une fausse version de la dépèche du 2 novembre, rédigée par Gonse et Du Paty, 602. Ses inquiétudes lorsque Cavaignac met le dossier secret à l'étude, IV, 11-13. Part en congé après l'arrestation d'Es- terhazy, 47. Désigné par Du Paty comme l'instigateur des relations de celui-ci avec Es- terhazy, 65; VI, 304. Mis en cause par Esterhazy lors de l'in- terrogatoire de celui-ci par Ber- tulus, IV, 70. Dépose à l'ins- truction Fabre, 111. Lettre que lui adresse Dreyfus, 143, note 1. Cavaignac lui révèle la décou- verte de Cuignet au sujet du faux d'Henry, 183. Assiste à l'in- terrogatoire d'Henry, 184-190. Demande à être relevé de ses fonctions après les aveux d'Hen- ry, 191-192. Sa démission refu- sée car Cavaignac, 202. Rem- placé par Renouard à la direc- tion de l'Etat-Maj or, 217 etnote 2. Porte ses condoléances à Mme Henry après le suicide d'Henry, 220. Propos de Cha- noine et de Brunet à son sujet, 293. Sa déposition

h l'instruction Tavernier, 318, note 2 ; devant la Chambre cri- minelle (revision du procès de 1894), 363 ; nie (ju'il ait été ques- tion à l'Elat-Major de la lettre de Guillaume 11, 519. Son attitude jugée par Esterhazy, V, 32. Démarche de son confes- seur le P. Du Lac auprès de Jo- seph Reinach, 148. Reçoit de Galliflet l'assurance qu'il ne sera pas inquiété, 213. Dépose au procès de Rennes, II, 220, note 3 ; V, 387-388 ; discute le témoi- gnage de Fonds-Lamothe, 478 ; ménagé par Démange dans sa plaidoirie, 517. Sa déposition au sujet de 'Val-Carlos lors de la seconde enquête de la Cham- bre criminelle, VI, 302. In- terrogé à nouveau, 315. Ses variations sur la date de la «nuit tragique », 321. Nie avoir cru à l'existence du bordereau an- noté, 328 et note8. Son silence et sa retraite, 452. Couvert par l'amnistie, 493.

Boisdeffre (Mme de), femme du précédent. Est soupçonnée d'être la « dame voilée », III, 11.

Boisdeffre (Lyonnel de)» frère du général. Ses déclara- tions à un rédacteur du Petit Bleu sur le rôle de son frère dans l'Affaire, IV, 456, note 1.

Boissonnet, lieutenant- colo- nel. Témoin d'Henry dans son duel avec Picquart, III, 515.

Boivin-Ghampeaux, avocat à la Cour de cassation. Avocat de Dreyfus au Conseil de revi- sion (décembre 1894) ; ne se présente pas à l'audience, I, 478.

BoUack (Léon), homme de lettres. Mission dont il est- chargé par Brisson auprès de Mathieu Dreyfus, IV, 234, note 2.

Bonald (de). Souscrit aux listes rouges, IV, 441.

INDEX GÉNÉRAL

31

Bonin (Comte), sous-secrétaire d^Elat aux Affaires étrangères en Italie. Déclare à la Chainbre que Dreyfus n'a jamais eu de rela- tions avec le Gouvernement ita- lien, I, 357, note 1 ; III, 320 et note 1.

Bonnal, colonel. Membre du Conseil de guerre appelé à juger Picquart, IV, 387, note 5.

Bonnefond (de), général. Donne à Dreyfus une mauvaise note aux examens de sortie de l'Ecole de Guerre, I. 120-121; VI, 458. Souscrit aux listes rouges, IV, 440.

Bonnet, lieutenant. Condamné comme espion, I, 22.

Bonnier (Gaston), membre de F Institut. 'Signe la pétition en fa- veur de la revision, III, 245.

Borel (Maurice), secrétaire d'ambassade, attaché au cabinet dHanotaux. Raconte à Joseph Reinach qu'un sous-officier va, moyennant finances, se décla- rer l'auteur du bordereau, III, 555.

Borius, général. Transmet à Cavaignac la lettre de démis- sion de Pellieux aprèsles aveux d'Henry, IV, 205, 226, 233, note 3. Nommé par intérim gou- verneur militaire de Paris, 243, note 1.

Borrupt, capitaine, attaché militaire aux Etats-Unis. Mêlé à une affaire d'espionnage, I, 297, note 2.

Bos (Charles), député de Paris. Son intervention à la Chambre après la démission de Chanoine (séance du 25 octobre 1898), IV, 338-339. Son inter- pellation sur le procès Pic- quart (séance du 28 novembre 1898), 400-401.

Bottier, commis boucher chez

Barillier. Prend part au complot contre Loubet, V, 113 ; ses déclarations devant la Haute- Cour, 262.

Boucard, juge d'instruction. Instruit la plainte en faux dé- posée pai' Cordier contre Dru- mont, V, 407. Chargé de com- missions rogatoires dans l'en- quête de la Chambre criminelle (mai-juillet 1904), VI, 308, 335, 348. Invite Papillaud à dépo- ser la lettre qu'Henry lui avait adressée lors de l'arrestation de Dreyfus, 352.

Boucher, député des Vosges. Ministre du Commerce dans le cabinet Méline (avril 1896), II, 197, note 1.— Se prononce pour la candidature de Méline à la Présidence de la République, IV, 558. Prend part aux dé- bats soulevés par les scandales d'Auteuil, V, 130.

Boucher, lieutenant-colonel, chef du 3* bureau au ministère de la Guerre. Son entretien avec Fabre au sujet du bordereau, I, 53. Compare l'écriture de Dreyfus à celle du bordereau, 63. Fait réunir par Picquart des spécimens de l'écriture de Drey- fus, 66. Sa rencontre avec Dreyfus, 104. Est tenu au cou- rantde l'enquête deDu Paty,140, 186-187. Apprend que des piè- ces écrasantes pour Dreyfus auraient été trouvées au bureau des Renseignements, 276. A connu la communication du dos- sier secret, 277 ; 11,176.— Trans- met à Picquart les compliments de Boisdeffre après la dégra- dation de Dreyfus, 210.— Mem- bre du Conseil d'enquête appelé à se prononcer sur le cas de Picquart, III, 324.

Bouchet, commandant supé- rieur des îles du Salut. Son en- tretien avec de La Loyère au sujet de l'arrivée de Dreyfus, II, 126.

32

HISTOIRE DE L AFFAIRE DREYFUS

Bouchez (Camille), auocal, ancien maç/islral. I)(^si^né pour remplir les fondions de procu- reur général sur la liste des futurs fonetionnaires du duc d'Orléans, IV, 332, note 4.

Bouchor (Maurice), homme de leltres. Signe la pétition en faveur de la revision, III, 245.

L'un des promoteurs de la Ligue des Droits de l'homme, 547, note 1. Compose un poème à l'occasion des fêtes du cen- tenaire de Michelet ; invité par Bourgeois à y apporter des mo- difications, s'y refuse, IV, 51.

Cesse de porter la décoration de la Légion d'Honneur après la décision du conseil de l'Ordre suspendant Zola, 127.

Bougère (Ferdinand), député de Maine-et-Loire. Ses interrup- tions à la Chambre lors des dé- bats soulevés par le procès Picquart, IV, 403, note 2.

Bougère (Laurent), député de Maine-et-Loire. Intervient dans les débats soulevés à la Chambre par le procès Pic- quart, IV, 403. Frappé par Cadenat lors de l'interpellation Grousset sur les menées de certains fonctionnaires de la Guerre (séance du 12 décembre ), 462, note 3.

Bougon, colonel. Membre du Conseil de guerre appelé à ju- ger Esterhazy, III, 201, note 1. Frappe l'avocat Courot à la sortie de la première audience du procès Zola, 349 et note 5.

Bouillard. Délégué par le ministère de l'Intérieur pour mener Dreyfus à l'île de ; manière dont il s'acquitte de sa mission, I, 565.

Bouille (de). Souscrit aux listes rouges , IV, 441.

Boulancy (Mme de). Lettres

qu'elle reçoit d'Esterhazy, II, 31 et note 2,36-38.— Ses relations avec lui; elle lui avance de l'ar- gent, 44; démêlés à cause de cette créance, 45. Confie à l'avocat Jullemier les lettres d'Esterhazy, III, 112 ; saisie de ces lettres par ordre de Pellieux, 113; elles sont publiées parle Figaro, 115 ; enquête ouverte par Pellieux sur leur authenticité, 116. Attaques dont elle est l'objet, 120. Confrontée avec Ester- hazy à l'enquête Pellieux, 122- 124 ; affirme l'authenticité de la lettre du Uhlan, 189. Dépose une plainte contre le faussaire qui se prétendrait l'auteur de cette lettre, 294. Refuse de comparaître au procès Zola; une commission rogatoire lui est adressée, 360. Menaces dont elle est l'objet de la part d'Es- terhazy, 360. Sa déposition devant Bertulus, 417-418. —Dé- marches de Jules Aufîray pour la réconcilier avec Esterhazy, 644. Nouvelles tentatives d'in- timidation d'Esterhazy à son égard, 519 et note 5.

Boulanger, sénateur, premier président de la Cour des Comptes. Son opinion sur la compétence de la Haute-Cour en matière de complot, VI, 59.

BouUenger, capitaine. Ses soupçons à l'égard de Dreyfus, I, 145. Mis par Dreyfus au courant du service au 4*''bureau, 164. Entendu par D'Ormes- cheville, 264. Sa déposition au procès de 1894, 413. Décla- rations de Dreyfus à son sujet, V, 291. Sa déposition au pro- cès de Rennes, 389, 390, note 1.

BouUoche. conseiller à la Cour de cassation. Se prononce pour la recevabilité de la de- mande en revision, IV, 348. Fait partie de la Chambre cri- minelle de 1904, VI, 286.

Boulot, fourrier du génie. Ac-

INDEX GENERAL

'6',i

cusé (lavoir livri' un plan à rAlleiiiagne, II, 235-237. Ac- cusation portée par Hem-} contre Picquart à propos de cette af- faire, III, 368. Poursuites in- tentées par Cavaignac àPicquart et à Leblois, IV, 41. Déposi- tions de Picquart et de Leblois à l'instruction Fabre, 99, 113. La connaissance de celte affaire est laissée au Conseil de guerre, V, 23, 141.

Bouqueiro, commandant. Au- teur de liches sur divers offi- ciers, VI, 402, note 4 ; 409, note 2.

Bourbon -Lignières de).

Souscrit .•tiix lislea routjes, IV, 441.

Bourdeaux , lieutenant-colo- nel, sous-chef de cabinet du gé- néral André. Accusé de faux par Cuignet, VI, 388.

Bourdon {Geouges) , rédacteur au « Figaro, » secrétaire adjoint de la Ligue des Droits de T homme. Traite Mercier d'assassin à la sortie d'une audience du procès de Rennes, V, 336, Son arres- tation, 336, note 5.

Bourgeois (Emile), historien. Signe la pétition en faveur de la revision, III, 245.

Bourgeois (Léon), député de la Marne. Chargé par Félix Faure de constituer un cabinet (janvier 1895), échoue dans ses négociations, 1,560. Président du Conseil et ministre de l'Inté- rieur (novembre 1895), II, 181, note 1. Confie à Félix Faure ses doutes sur la culpabilité de Dreyfus, 182 ; prévoit la revi- sion, III, 5. Son indécision pendant la crise provoquée par l'AfTaire, 34. Son discours sur les influences cléricales dans l'armée (séance du 16 novem- bre 1897), 34, note 3 ; IV, 415. Son discours à Royat contre la

revision, III, 328 et note 1. Intervient dans les débats soule- vés par l'interpellation sur la politique de Méline (séance du 12 mars 1898), 569 et noie 2. Son discours à Lyon (avril 1898 : incident Réveillaud, 580. Mi- nistre de l'Instruction publi(|U(' dans le cabinet Brisson (juin 18981, 633, note 3. Invite Bou- chor à modifier le poème com- posé par lui à l'occasion du cen- tenaire de Michelel, IV, 51. Suspend le doyen Stapfer de ses fonctions, 129-130 ; attaques que cette mesure lui vaut de la part des révisionnistes, 130, no- tes 1 et 3. Efforts de Félix Pécaut pour l'amener à la revi- sion ; sa dépêche de condoléan- ces lors de la mort de Pécaut. 133-135. Absent de Paris au moment des aveux d'Henry, 201, 206 ; son retour ; conseils qu'il donne à Cavaignac, 235. Cher- che à convaincre les ministres de la nécessité de la revision, 256-257. Fait donner le porte- feuille de la Guerre à Chanoine, 268.— Son rôle aux Conseils des ministres des 24 et 25 septembre 1898, 292-2^3. Signe le ma- nifeste des groupes républicains contre la loi de dessaisissement, 542. Oflre à Loiibet la candida- ture à la présidence de la Ré- publique, 555. Sollicité par Poincaré d'accepter un porte- feuille ; son refus, V, 157. Se rend à la conférence de La Haye, 157 et note 1. Décline l'offre que lui fait Loubet de constituer un cabinet (juin 1899), 173 et note 2 ; 174, note 1 ; 176, note 2 ; retourne à La Hâve, 192,

Bourgeois, député du Jura. Dénonce l'alliance du ministèie Méline avec la droite (séance du 14 juin 1898), III, 629.

Bourget (Paul), de r Académie française. Adhère au manifeste de la Ligue de la Patrie fran- çaise, IV, 502, note 1. Sa

3

'M

HISTOIRE DE L AFFAIRE DREYFUS

leltre en favc^ur de Déroulôde (mai 1899), V, 89, note 1.

Bourinont(AMF:DéEDF. Gmais- N'E de), membre du Comité cenlral (le la jeunesse royaliste. Aurait déclaré Chanoino suscoplible de se prêter à un eoup dElat en faveur du duc d'Orléans, IV, 307, Perquisition à son domi- cile, V, (), note 1.

Bourrât, député de Perpignan. Fait adopter un vœu « en l'Iion- neur de larmée » par le Conseil i^énéral des Pyrénées-Orienta- les en août 1898, IV, 161.

Bourre, fossoyeur. Aurait vu dans le cimetière de Cesson le meurtrier de Labori. V, 355 et note 4.

Bourreur. L'un des pseudo- nymes de Schwarzkoppen et de Panizzardi. Voir ces mots.

Bousquet, conseiller à la Cour. Assesseur au procès Zola, III, 340.

Boutereau (FIilaire), sergent de ville. Signe l'acte de décès d'Henry, IV, 219, note 3.

Boutxny, membre de VInstitut. Félicite Scheurer-Kestner de son attitude, II, 673, note 2. Signe la protestation en faveur de Pic- quart, IV, 390, note 2.

Boutonnet, archiviste à la section technique d'arlillerie.Con- damné pour avoir livré en 1890 l'instruction sur le chargement des obus à la mélinite, I, 29 ; 361, note 2: VI, 271, 474, ap- pendice, 544.

Boutroux, philosophe. Ses ef- forts pour amener la re vision, III, 330 Signe un « Appel à lunion » (janvier 1899), IV, 537.

Bouvet fds. Tente en vain d'arrêter le meurtrier de Labori, V, 346.

Bouxin, adjudant de la Garde républicaine. ï^rocède à la dé- gradation de Dreyfus, I, 600- ôOl.

Bojrer, commandant. Ses dé- clarations à Scheurer-Kestner au sujet d'une prétendue mai- son possédée par Dreyfus à Paris, II, 507-508.

Boyer, conseiller à la Cour de cassation, VI, 286, note 3. Chargé du rapport sur la re- vision du procès de Rennes, 288. Conclut à la nécessité d'un supplément d'information, 289-290. Sa mort, 438.

Boyer (Antide), député. Dé- pose à la Chambre une propo- sition rendant la loi sur la pu- blicité de l'instruction criminelle applicable devant les tribunaux militaires en temps de paix, IV, 382-383. Son altercation avec Déroulède et Gauthier (de Cla- gny) à la séance du 12 décembre 1898, 462.

Boyer d'Agen, homme de let- tres. Reçu en audience par Léon XIII, V, 36-37. '

Boysset, député, doyen d'âge de la Chambre. Ses opinions an- tisémites, III, 233. - Souscrit aux listes rouges, IV, 442.

Bradaznante. Pseudonyme.

Voir Constant (Mme).

Brandois (Baron de). Sa let- tre au sujet des dispositions des généraux à l'égard des royalistes, IV, 306.

Brault, général, chef du cabi- net de Fre'ycinet. Esterhazy lui est signale en 1892 comme sus- pect (l'espionnage, II, 69. Chef de l'Etat-Major de Galliffet, 206, note 2. Remplace Re- nouard à l'Etat-Major général de l'armée, IV, 359. Son rôle dans l'affaire « Austerlitz », V,

INDEX GENERAL

35

464, 473-474.— Sa mort. 464, noie à ; VI, 368. Discour-s de Gnl- liflVt à ses obsèques, 4.

Brault, capitaine. Son écii- lure; Dreyfus lui trouve quelque analogie avec celle du borde- reau,!, 157. Entendu par DOr- mescheville, 265, Sa dépo- sition au procès de 1894, 414. Mis en cause par Esterhazy à propos de la notice sur Eupa- loria, II, 604-611.

Bravard. Remplace Bouchet comme commandant des iles du Salut, II, 126. Son attitude à lézard de Dreyfus, 141. Re- çoit l'ordre de faire mettre Dreyfus aux fers, 307-321. Remplacé par Deniel, 322.

Bréal (Michel), membre de l Institut. Sa lettre au Siècle sur le patriotisme des juifs d'Alsace, I, 336. Signe la pétition en faveur de la revision, III, 245.

Bremond d'Ars (de), colonel en retraite. Témoin de Dru- mont dans son duel avec Cre- mieu-Foa, II, 54.

Bréon (de), commandant. Souscrit aux listea rouges, IV, 447 ; V, 269, note 1. —Juge au Conseil.de guerre 'de Rennes, 339 : sollicitations dont il est l'objet de la part de Villebois- Mareuil, 340 et note 4, 341 et note 3. Vote l'acquittement de Dreyfus, 533. Mis en quaran- taine, VI, 203.

Bréon f Abbé de), frère du pré- cédent, V, 26S. Ses exhorta- tions à son frère pendant le pro- cès de Rennes, 339.

Bretaud, capitaine. Remet à D'Aboville des spécimens de l'écriture de Dreyfus, I, 61. Questionné par Dreyfus au sujet des quais de débarquement du réseau de l'Est, 164. Entendu par D'Ormescheville, 265 ; sa dé-

position au procès de 1894, 414, et note 2.

Breton (E.), peintre. Signe la protestation en faveur de Pic- quart, IV, 390, note 2.

Breton (Jules Louis), député. Interpelle sur le dossier ultra- secret (séance du 20 janvier 1899), IV, 513, note 2. - Signe le manifeste « à la France ou- vrière et socialiste » (12 juillet ^99), V, 256, note 1. - Se rallie à l'amnistie ; son discours à la séance du 13 décembre 1900, VI, 143.— Interrompt Cavaignac (séance du 7 avril 1903), 2,39. Signe la proposition tendant à ti-ansférer les cendres de Zola au Panthéon, 496, note 5.

Briand (Aristide), député de la Loire. Membre du comité de vigilance constitué en octo- bre 1898 par les députés socia- listes, IV, 329. Signe un manifeste contre les « ban- des réactionnaires », 330. Interrompt Cavaignac dans ses explications au sujet de la let- tre de démission de Pellieux, VI, 239, i241. Vote l'ordre du jour en faveur du ministère Combes après le discours de Guyot de Villeneuve sur la dé- lation, 407. Ministre de l'Ins- truction publique dans le ca- binet Sarrien (mars 1906), 424 et note ] . Sa théorie sur la grève générale, 430. Son évolution politique, 431-432.

Bridier (Gustave), grapholo- gue. Compare récriture du bor- dereau à celle de Dreyfus ; ses conclusions, II, 500, note 4.

Brillié. Sa déposition de- vant la Chambre criminelle (re- vision du procès de 1894) au sujet des lettres d'Esterhazy sur papier pelure, IV, 362, note 2.

Brissac (Duc de). Souscrit aux listes rouges, IV, 441.

36

HISTOIRE DE L AFFAIRE DREYFUS

Brissaud, docteur en médecine. Appelé auprès de Lal)ori blessé, V, 849,351; son rapport médical, 36<), note 1.

Brisset, commandant. Com- missaire du ^ouvornemenl au procès de 1894, demande le huis-clos, I, 389. Son attitude pendant les débats, 396-397; 403- Î04 ; 413-415. Soulève un in- cident lors de la déposition de Gobert, 423. Avoue n'avoir pas compris la démonstration de Bertillon sur le bordereau, 427. Son réquisitoire, 431. Sa réplique à Démange : il dé- clare que le bordereau est la principale charge retenue con- tre Dreyfus, 436.

Brisson (Henri), depu/é.Se dé- clare contre Mercier dans l'affaire Mirman, I, 198. Président de la Chambre, rappelle Jaurès à l'ordre lors de la discussion du projet de loi sur la trahison, 476. Candidat à la présidence de la République, 559 ; arrive en tète au premier tour de scrutin ; battu par Félix Faureau second, 560. —Son attitude lors de l'inter- pellation Castelin, II, 449 ; lors de la déclaration de Billot à la Chambre (16 novembre 1897), III, 5. Croit Dreyfus coupable, 35. Réélu président de la Chambre ; son discours à la séance du 13 janvier 1898, 232- 233. Prend la défense de Billot, 235, 388. Sa lettre à Scheurer- Kestner, 239. Son discours au Grand-Orient (31 janvier 1898), 328-329.— Son discours à la der- nière séance de la Chambre avant les élections de 1898, 569 ; son rôle pendant les élections, 579- 580. Remplacé par Deschanel à la présidence de la Chambre, 627.— Contribue à la chute de Méline, 629-631. Constitue le ministère et prend le porte- feuille de l'Intérieur (30 juin 1898), 633 ; sa déclaration, 633- 634. Prend connaissance du dossier secret, IV, 16. S'as-

socie au discours de Cavaignac; demande que raflicha^e en soit voté par tous les partis, 27. Reçoit de Pi((iuart une lettre dénonçant les faux du dossier- secret, 34 ; transmet celte lettre à Cavaignac, 35, note 1 ; ses hé- sitations,* 39. Bertuluslui de- mande audience, 40; sa réponse, 41. Approuve l'arrestation de Picauart, 46 ; inquiétudes que lui donne la tournure des événe- ments, 52 ; tombe malade, 53. Lettre que lui adresse Zola, III, 252, note 1 ; IV, 54. Laissé par Cavaignac dans l'ignorance des agissements de Du Paty, 68-69. Maintient Picquart en prison, 116. Refuse de sous- crire au projet de Cavaignac tendant' à déférer les principaux révisionnistes à la Haute-Cour, 125. Approuve diverses me- sures contre les défenseurs de Dreyfus, 126. Remplace Lé- pine par Laferrière au gouver- nement de l'Algérie, 128. De- mande à Cavaignac d'interroger Mercier au sujet de la commu- nication secrète, 141. Ignore les lettres de Dreyfus à Félix Faure et à BoisdelTre, 144. Le Rêve de Brisson, article de Jo- seph Reinach, 145-146. - Opi- nions contradictoires des révi- sionnistes sur son compte, 146- 147. Cavaignac le laisse dans l'ignorance de la découverte du faux Henry par Cuignet, 159. N'en est informé par Cavaignac qu'après les aveux d'Henry, 199- 201. Propose au cabinet le re- nouvellement de l'Etat-Major et la revision, 202. Préside deux Conseils de ministres (31 août 1898), 205.— Manifeste l'intention de donner sa démission, 206. Apprend le suicide d'Henry, 215- 216 ; sa conversatioh à ce sujet avec Cavaignac, 217-218 ; recom- mandations qu'il lui adresse,219- 220 ; ses atermoiements, 228-230. Acquis à la revision, il envoie un délégué à Mathieu Dreyfus, 234. Offre la présidence du Conseil à Cavaignac s'il consent

INDEX GÉNÉRAL

87

à la révision, 235-230. Rap- pelle Félix Faure {\ Paris, 237 ; pourparlers en vue du remnla- lement de Cavaignac, 238-240.— Donne le portefeuille de la Guerre à Zurlinden, 241.— Ap- prend par Sarrien l'avis définitif de Zurlinden sur Dreyfus, 25(>. Sa lutte avec Zurlinden au Con- seil des ministres du 12 septem- bre 1898, 259-260. Consent à rajournement du débat, en Con- seil des ministres, sur la revi- sion, 2(îl. Refuse à Zurlinden l'autorisation d'informer contre Picquart sans en référer au Conseil des ministres, 266.— Fait pressentir Darras, en prévision de la démission de Zurlinden, 267. Vallé et Bourgeois lui présentent Chanoine, qui reçoit le portefeuille de la Guerre, 268- 269. Invite Zurlinden à trans- mettre à Chanoine son projet ■de plainte contre Picquart, 275.

Injurié par la presse nationa- liste," 276. Trompé par Cha- noine dans l'affaire Picquart ; nomme Zurlinden au gouverne- ment de Paris, 277-279. N'ose pas arrêter les poursuites diri- gées par Chanoine contre Pic- quart, 280-283. Violentes atta- ijues de Clemenceau contre lui, 287-288.— Mis hors de cause par Ranc, Guyot et Jaurès, 288. Garde des doutes sur Picquart, *289. Fait décider par le Con- seil des ministres que la requête de Mme Dreyfus sera trans- mise à la Cour de cassation, ^298. Son attitude lors de la i^rève des terrassiers et des troubles antisémites (octobre 1898), 310; lors des incidents de Fachoda, 316. Convoque les Chambres, 317.— Fait demander à Chanoine le dossier secret ré- clamé par Manau, 322, V, 61 ; lui demande de lever la mise au secret de Picquart, IV, 326, note 2. Communique au Con- seil des ministres la réponse qu'il fera à la Chambre lors des interpellations sur l'Affaire, 333.

Séance de la. Chambre du 25

octobre 1898, 334 ; sa déclara- tion lors de la démission de Chanoine, 337-.338 ; sa chute, 340- 341. _ Omet de fairp prévenir Dreyfus de l'arrêt de la Cour de cassation, 372. Injurié et me- nacé dans les listes rouges, 442- 443. —Sa déclaration à la Cham- bre sur le dossier secret (séance du 19 décembre 1898), 466-467. N'est pas entendu par la Cham- iDre criminelle (revision du pro- cès de 1894), 538. Signe le manifeste des groupes républi- cains contre la loi de dessaisis- sement, 542. Déclare qu'il ne sera pas candidat contre Loubet à la présidence de la Républi- que, 555. Vote pour les pour- suites contre Mercier et pour l'affichage de l'arrêt de la Cour de cassation, V. 134-135. Re- fuse d'entrer dans le cabinet que Poincaré est chargé de for- mer (juin 1899), 157, 191. Vote l'ordre du jour de confiance au ministère Waldeck- Rousseau, 192-193. Comment il apprend le verdict de Rennes, 636. Presse Loubet de gracier Drey-. fus, 563. Son discours aux obsèques de Scheurer-Kestner, VI, 2. —Désigne André à Wal- deck-Rousseau pour succéder à Galliffet, 121. Mis en minorité dans le X" arrondissement de Paris aux élections de 19.02, élu à Marseille, 182. Décline la mission de former un cabinet. 189 ; promet son concours à Jau- rès en vue de la demande en re- vision du procès de Rennes. 217. - Incident entre Cavaignac et lui au cours de la séance du 6 avril 1903,235-2.39.— Publie ses souve- nirs sur l'Affaire, 278-279.— Dou- mer est élu contre lui président, de la Chambre, 423. Réélu président de la Chambre, 445. Préside la séance du 13 juillet 1906; ses interventions, 487, 489, 493.

Brochard. Signe la protesta- tion en faveur de Picquart, IV, 390, note 2.

38

HISTOIRE DE L AFl AIHE DREYFUS

Brochin, commandant. Olli- cier d'ordonnance de Cavaigiiac lors de son premier passage au ministère de la Guerre ; ses doutes sur la culpabilité de Dreyfus; attitude de Cavaijj:nac à son égard, IV, 4, note 1. Fait partie du Conseil d'en(iuétc auquel est déféré Esterha/.y, 169.

Broglie (Prince de), député. Fait en septembre 1898 une dé- marche à l'Elysée pour obtenir la convocation immédiate des Chambres, IV, 307. Souscrit aux listes rouges, 441.

Brogniart, lieutenant-colonel, directeur de l Ecole d'artillerie. Juge au Conseil de guerre de Rennes ; son portrait, V, 269 ; questionne Mercier au sujet du bordereau, 369-370. Ques- tionne Mme Henry, 396. Voit dans Weil le trait d'union en- tre Dreyfus et Esterhazy, 405 et note 2. Demande à Freycinet son opinion personnelle sur l'ac- cusation, 441-442. Questions qu'il pose à Trarieux, 500. Se prononce pour la culpabilité, 533 ; vote les circonstances at- ténuantes ; scène qui se serait produite entre Jouaust et lui pendant la discussion du ver- dict, 533.

Bronsart de Schellendorf,

général allemand. Dément les propos qu'il aurait tenus, au dire de Drumont, sur la culpa- bilité de Dreyfus, V, 445 et note 2.

Brouardel, membre de VAca- démie de médecine. Rédige le pro- cès-verbal de l'autopsie de Le- mercier-Picard, III, 508-509. Texte de ce procès-verbal, ap- pendice, 643-647.

Broussouloux, militant so- cialiste. Prend part à la cam- pagne révisionniste, III, 257. Signe le manifeste invitant les révolutionnaires à s'opposer

à l'agitation nationaliste, IV^ 330, note 3.

Brucker, agent du contre-es- pionnage. Int<'"niiédiaire entre la Bastian et le service destatisti- oue, I, 24. Disgracié après l aft'aire Millescamp, 25. Cher- che à rentrer en grâce, 27. Son rôle dans l'allaire du bor- dereau, 40, 45-46, 4 8-49 ; II, 113 ; yi, 349, 351. Reçoit du ser- vice des Renseignements une mensualité de 300 francs, II, 112, note 1. Ses relations avec Cernuski, V, 460-461. —Sa démarche auprès de Przybo- rowski, en mai 1900, VI, 109- 110. Sa déposition à l'en- quête de la Chambre criminelle en juin 1904, 348, 361. A fait à son oncle le récit de la décou- verte du bordereau, 350.

Brugère, général. Repousse l'agresseur de Loubet, aux courses d'Auteuil, V, 115. Remplace Zurlinden au gouver- nement de Paris, 248. Accusé par Drumont d'avoir exercé une pression sur les juges du Con- seil de guerre lors de son pas- sage à Rennes en juillet 1899, 270 et note 1. Ne convoque pas le Conseil de guerre réclamé par Picquart, VI, 52. Nommé généralissime en remplacement de Jamont, 128.

Brugerette(Abbé). Écrit sous le pseudonyme de Saint-Poli : son livre sur l'alTaire Dreyfus et la mentalité catholique en Fran- ce, V, 35, note 1, 53, 219, note 3.

Bru^at (Paul), homme de let- tres. Sollicité par Bernard La- zare en faveur de Dreyfus, II, 503. Rédacteur aux Droits de l'Homme, IV, 146, note 2.

Brun, général, commandant VEcole supérieure de Guerre. Membre de la commission char- gée par André de se prononcer sur les questions techniques sou-

INDEX GÉNÉRAL

:vj

levées par l'AfTaire, VI, 372. Son rapport, appenilice, 545- 546.

Bruneau (Alfred), composi- leur de musique. Défend Zola menacé par la foule à la sortie de la première audience des assises, III, 348.— Signe la pro- testation en faveur de Picquart, IV, 390, note 2.

Brunet, général, chef de cabi- net de Chanoine. Ses propos sur Mercier et Boisdeffre, IV, 293, note 3.

Brunet, agitateur antisémite. Déféré à la Haute-Cour à la suite du complot rovaliste; son acquittement, VI, 61, 64.

Brunetiëre ( Ferdinand), me-m- bre de l'Académie jrançaise. Sa campagne contre la revision, -III, 159, 248, note 3. Proteste con- tre l'intervention des « intellec- tuels )) dans l'alTaire Drevfus, 534- 535. Ses théories sur le catho- licisme en France, 546. Sa polémique avec Yves Guyot dans le Siècle, IV, 150, note 3. Membre du Comité directeur de la Ligue de la Patrie française, 505, note 1. Sen retire, V, 2, note 2. Blâme l'attitude de GallifTet après la révocation de Négrier, 251, note 2.

Bruyerre, officier de territo- riale.is est procuré le manuel de tir d'artillerie pour quatre sous, I, 292, note 2. Contredit Le- rond, au procès de Rennes, à propos du prétendu secret du matériel de 120, V, 448.

Buffet, sénateur . Félicite Scheurer-Kestner de son atti- tude, II, 648 et note 2. Désap- prouve les violences des anti- sémites, III, 33. Vote pour Scheurer-Kestner candidat à la vice-présidence du Sénat, 239, note 2. Proteste contre les défaillances de son parti, IV, 121. Sa mort, 121, note 1.

Buffet (Andrk), fds du précé- dent. Beniplace Dufeuille coninu' chef du cabinet politique du duc d'Orléans, III, 271 et note 1. Proteste contre un article de Joseph Reinach à propos de l'opinion de la duchesse d'Or- léans sur l'Affaire, IV, 122, note 1. Joue le rôle d'intermédiaire entre J. Guérin et le duc dOrlé- ans, 303 et note 1. Ses confé- rences à Bruxelles avec le duc d'Orléans (octobre 1898), 328 et note 4. Dresse Ja liste des futurs fonctionnaires du roi, 332 et note 4. Incident Hervé de Kerohant, 420-421. Nie avoir pris part à la manifestation d'Au- teuil, 428, note 2.— Invite le duc d'Orléans à se rapprocher de la frontière, 583. Son attitude le jour des obsèques de Félix Faure; télégramme au duc d'Or- léans après la tentative de Reuilly, 615 et note 7 ; l'engage à rester à Bruxelles, V, 2 et note 4. Perquisition faite à. son do- micile, 6, note 1. Refuse de répondre au juge Fabre, 7. Informe le duc d'Orléans des pré- tendues négociations du prince 'Victor avec les généraux, 74. Nouveau complot royaliste : le « fort Chabrol », 184 et note I.

Se rend à Twickenham, ses instructions .secrètes, 184, 262. Menacé d'être arrêté, disparaît, 312. Arrêté et déféré à la Haute- Cour, refuse de répondre à la Commission d'instruction, VI. 32.— Ses déclarations à laudien- ce, 60; condamné à dix ans de bannissement, 65.

Bugeaud d'Isly. Membre d'un comité catholique en faveur de Dreyfus, V, 52.

Buisson (Ferdinand), profes- seur à la Sorbonne. Engage Ma- thieu Dreyfus à faire adresser à Sarrien une requête en annula- tion du procès de 1894, IV, 17, note 1. Son discours sur la tombe de Félix Pécaut, 134-136.

Député; auteur d'une motion

40

HISTOIRE DE L AFFAIRE DREYFUS

(le félicitations à Brisson pour son rôle dans l'AtTaire, VI, 493.

Bulot, magistrat. Remplace Keuillolev comme procureur de la République, V, 185, note 3.

Bùlow, ministre des Affaires èlrangères d'Allemagne. Dissuade Guillaume II d'intervenir dans TAlTaire, III, 317. —Ses déclara- tions au sujet de Dreyfus, Pic- <juart et Esterhazy de vanlla Com- mission du buda^et du Reichs- lag, 318-319 ; VI, appendice, 510. —Déclare que Schwarzkop- pen est prêt à déposer devant la justice française, IV, 18. Ses "lettres à Below au sujet du procès de Rennes, V, 453-454. Sa déclaration devant la Com- mission du budget est repro- duite dans une note en tête du Mort/7«îurde/'£'mp/re (8 septembre 1899), 494.

Biilovv (Comtesse de). Dé- clare fondées les allégations de Zola dans la lettre J'accuse, III, 317, note 2.

Bùlow, attaché militaire alle- mand. Ses relations avec Ester- liazy, II, 34, note 1.

Bulo-w-Schlatan (de), secré- taire à l'ambassade d'Allemagne. Cité par Zola comme témoin à son procès, III, 303.

Bunau-Varilla (MAumcE),d/- recteur du « Matin ». Publie le fac- similé du bordereau, II, 430, note 7. Sa déposition à l'ins- Iruction Fabre, IV, 104, note 5.

Bunau-Varilla (Philippe), frèredu précédent. Frappé parla dissemblance entre l'écriture du bordereau et celle de Drevfus, II, 430, note 7.

C

Cabanes, avocat. Assiste Belhomme, Couard et Varinard

dans leur procès contre Zola, III, 343. Avocat d'Esterhazy ; sa lettre h Lebret dans la Libre Parole au sujet de l'incident Bard-Picquarl, IV, 487. Son rôle dans les négociations enga- gées par Ksterhazv avant de dé- poser devant la Chambre crimi- nelle (revision du procès de 1894), 520 ; lettres qu'il reçoit d'Esterhay.y, 521 et note 1, V, 27, note 2. Mission dont il est chargé par Quesnay auprès d'Es- terhazy, 221-222.— "Une partie de sa correspondance avec Ester- hazy est annexée à la déposi- tion de celui-ci devant le consul de France à Londres, 33, note 2, 271-273, 275-276.

Gadenat, député des Bou- ches-du-R flâne. Se livre à des voies de fait contre Laurent Bougère au cours des débats qui suivent l'interpellation Grous- set (séance du 12 décembre 1898), IV, 462, note 3. Pro- pose un '< vote officiel et public » du groupe socialiste approu- vant l'entrée de Millerand au ministère, V, 175. Signe le manifeste « à la France ouvrière et socialiste » (12 juillet 1899), 256.

Caduc, se/îa/eur. Vote l'amen- dement Bernard à la loi de des- saisissement, V, 22, note 3.

Cahen (Gustave), avoué à Paris. Reçoit d'Esterhazy une lettre dont l'écriture est recon- nue identique à celle du borde- reau par son commis Zadoc Kahn, II, 435 et note 2.

Cahn(Mme), l'une des sœurs de Dreyfus. Conseils que lui donne Patin, directeur de la Santé, II, 188.

Gaillard, inspecteur de la Sû- reté. Ses démarches auprès de Cernuski, V, 491, note 1.

Cailly, militant antisémite. Son arrestation, V,31l. Accusé

INDEX GENERAL

41

par Spiard d'ôtre attaché à la Préfecture de police, 422, note 2. Déféré à la Haute-Cour, ?^on acquittement, VI, 64.

Caïnelli, espion italien. Con- damné à Belfort ; article de Drumont à propos de cette atraire, II, 266, note 1.

Caire (César), avocat. Désigné pour une préfecture sur la liste des futurs fonctionnaires du duc dOrléans. IV, 332, note 4. Souscrit aux listes rouges, 442, note 1.

Calais. Papetier au Mans à l'époque Dreyfus y tenait garnison, V, 332.

Callé, huissier. Reçoit d'Es- terhazv une lettre sur papier pe- lure, il, 109, note 3 ; VI, ap- f>endice, 540. Remet cette ettre à la Chambre criminelle (revision du procès de 1894), IV, 361-362.

Calmette (Gaston), rédac- teur au (( Figaro », Son article sur Dreyfus lors de la fausse nouvelle de l'évasion, II, 328- 331. Est d'avis de laisser toute latitude à Labori pour son plai- doyer au procès de Rennes, V, 519. Se prononce pour la la grâce de Dreyfus, 546, note 2.

Galmon (Robert), chef du ca- binet civil de Billot. Sollicité par Weil en faveur d'Estei'hazv, II, 284-285.— Reçoit de Billot Tordre de remettre à Picquart toutes les lettres de Weil et d'Esterhazy, 288-289. Sa déposition à l'ins- truction Tavernier, IV, 318, note 2.

Campionnet, commandant. Dirige le bureau des Renseigne- ments en 1877, I, 26. A eu sous ses ordres Esterhazv, Henrv et Maurice Weil, 352 ;' II, 26, note 2.

Capdeville, agitateur antisé-

mite. Compagnon de Guérin au (. fort Chabrol », V, 423, note 4.

Gapiaux, concierge au minis- tère de la Guerre. ConTronté avec Picquart à l'instruction Fabre, IV, 99, note 1.— Témoin à charge au procès de Rennes, V, 234.

Gapioxnont, commandant. Aurait répété les propos de Saussier sur l'affaire r)revfus,II, 337, note 1.

Capus (Alfred), auteur dra- matique. Signe la protestation en faveur de Picquart, IV, 390. note 2.

Garan d'Ache, caricaturiste. Son dessin dans le Figaro : « Ils en ont parlé », III, 264.

Carcanade, colonel du 135*. Trompé parle récit d'Esterhazy, fait devant ses troupes l'éloge de la conduite de celui-ci au combat d'El-Arbain, II, 46.

Cardon, capitaine. Membre du Conseil de guerre chargé de juger Esterhazy, III, 201, note 1.

Carné (Comte de), sénateur. S'abstient dans le vote de la loi de dessaisissement, V, 21, note 2. Vote contre la réintégra- tion de Dreyfus, VI, 500, note

Garnot (Mme), veuve de l'an- cien Présidentde la République. Billot reconnaît devant elle la culpabilité d'Esterhazy, III, 297.

Carnot (Adolphe), memljre de l'Institut. Signe la protestation en faveur de Picquart, IV, 390, note 2. Lance un « Appel à l'union » ; son attitude est désap- prouvée par ses neveux, 537.

Carnot (Ernest), fils du Pré- sident. Proteste contre l'usage du nom de son père: 1" dans une

I

42

HISTOIRE DE L AFFAIRE DREYFUS

lettre d'Adolphe Carnot à pro- pos de r « Appel à l'union >>, IV, 537 ; 2" dans une dépêche de Paul Carnot à Labori, V, 365, note 2.

Carnot (François), fils du Pré- sident. Proteste contre l'usage du nom de son père : 1" dans une lettre d'Adolphe Carnot au sujet de Appel à l'union », IV, 537 ; 20 dans une dépêche de

Paul Carnot à Labori, V, note 2.

365,

Carnot, capitaine, fils du Pré- sident. Désapprouve son oncle Adolphe Carnot, signataire de Appel à l'union », d'avoir mêlé le nom de son père à l'Atïaire, IV, 537.

Carnot (Paul), fils d'Adolphe Carnot. Sa dépêche à Labori après l'attentat de Rennes, V, 365, note 2.

Caron. Aurait entendu des officiers parler des prétendus aveux de Dreyfus, I, 518, note 3.

Carrière, commandant. Com- missaire du gouvernement au Conseil de guerre de Rennes. Ses déclarations à la presse avant le procès, V, 180 et note 2. Let- tre qu'il reçoit de Quesnay de Beaurepaire, 223. Instructions qui lui sont données par Gal- lilTet, 229-23L Conseillé par Aufîray ; dresse la liste des té- moins à charge, 234-235. Re- çoit une lettre d'Esterhazy, 270- 276. Son attitude au cours des débats, 284, 290, 397, 473. Ju- gement de Gallifïet sur lui, 418, VI, 317. Reçoit la visite de Cernuski, V, 479. Réclame le huis-clos pour l'audition de Cer- nuski, 480. Invité par Gallifïet à limiter le huis-clos à la dési- gnation des informateurs étran- gers de Cernuski, 484 ; ne tient pas compte de cet avis, 486. Proteste contre l'hypothèse du

bordereau par ordre, 407. Demande à Trarieux de se ^)ro- curer les documents énumerés au bordereau, 500. Son réqui- sitoire, 515; note que lui fait pas .ser Aufl'ray, 526. ■— Sa réplique à Démange : il demande les circonstances atténuantes, 530- 531.

Carrière (Eugène), peintre. Signe la pétition en faveur de la revision, III, 245.

Carvalho, expert judiciaire à New-York. Compare l'écriture du bordereau à celle de Drey- fus, II, 501.

Casella (Henri), journaliste italien. Confidences que lui font Schwarzkoppen etPanizzardi au sujet de l'Atïaire, I, 50, notes let 2 ; 243, note 1 ; II, 599, note 3. Essaie vainement de faire in- tercepter par Mathieu Dreyfus une lettre de Schwarzkoppen à Pànizzardi, III, 199 ; récit qu'il fait de cet incident dans le Co- riere di Napoli, 200, note 2.— De- mande à être cité au procès Es- terhazy : les avocats de Dreyfus et de Picquart s'y opposent, 200, note 2.— Cité par Zola comme témoin à son procès, 303 ; la dé- fense renonce à son audition, 461 ; la déposition qu'il aurait faite est publiée dans le Siècle, 559. Son entrevue à Bruxelles avec un émissaire de Schwarz- koppen, IV, 18-19.

Caseria. Surnom donné à la femme qui se trouvait chez Félix Faure au moment de sa mort, IV, 553.

Casimir-Perier. Chargé de constituer un cabinet ; appelle Mercier au ministère de la Guerre (décembre 1893), I, 1. Elu Pré- sident de la République, 14. Laissé par les ministres dans l'ignorance des affaires, 15-17. Mercier lui montre la lettre de Schwarzkoppen à Susskind,31.

INDEX GÉNÉRAL

43

Apprend la découverte du borde- reau, 78. L'arrestalion de Drey- fus est résolue à son insu, 104.

Violentes attaques dont il est l'objet, 134-136.— N'assiste pas au Conseil qui décide l'ouverture d'une instruction judiciaire con- tre Dreyfus, 209. N'est pas in- formé des déclarations de Muns- ter à Ilanotaux, 256, 345, 525. Mercier lui montre la pièce « Ca- nailledeD... » mais lui laisse igno- rer l'usage qu'il fera des pièces secrètes, 279, 281. Son opinion sur le système de Bertillon, 311.

Mis en cause par Rochefort à

Bropos des prétendues lettres de reyfus à Guillaume H, 349. Sollicité par Waldeck-Rousseau et Joseph Reinach de s'opposer au huis-clos, 367-368, IV, 295. Tenu par Picquart au courant du procès de 1894, 1, 412. Son en- tretien avec Bertin-Mourot, 437- 438, 447. Reçoit la dépêche de Hohenlohe et la demande d'au- dience de Munster, 525-526. Reçoit Lebrun-Renault à l'Elysée et le blâme de ses indiscrétions, 532-536. Son entrevue avec Munster, 538-542, VI, appendice, 507-511, 517-520 ; communiqué de l'Agence Havas à la suite de cette entrevue, I, 543. La prétendue « nuit tragique », 545-546, appen- dice, 632. Apprend que Drey- fus aurait fait des aveux, 548. Donne sa démission, 553; raisons qui l'y ont décidé, 554-658. Ac- cusé par Rochefort d'avoir juré à Munster de ne jamais révéler Vexistence des pièces secrètes, 165. N'a reçu de Lebrun-Re- nault aucune déclaration tou- chant les prétendus aveux de Dreyfus, III, 237, note 2, 284, IV, 452. Cité comme témoin par Zola, III, 302. Sa lettre à De- legorgue, 347. Sa déclaration au procès Zola, 348. Déroulède lui avait proposé de faire un coup d'Etat, IV, 35L Sa dé- position devant la Chambre cri- minelle (revision du procès de 1894), 1, 597-598, IV, 453-454.— Re- fuse le portefeuille de la Guerre

et la présidence du Conseil que lui olfre Poincaré, V, 157-158; oppose le même refusa Waldeck- Rousseau et à Loubet, 167. Proteste contre les allégations de Carrière à son sujet, 180, note 2. Sa déposition au procès de Rennes, 314-316; incident soulevé

Bar lui à propos de la lettre de ireyfus à Deniel, 317-320. Mis en cause par Mercier au sujet de la prétendue « nuit tragique », 325-327 ; demande à être confronté avec Mercier, 336; lui inflige un démenti formel, 372-374 ; Mer- cier tente de disqualifier son témoignage, 508. Détruit la lé- gende de la « nuit tragique » lors de la seconde enquête de la Cour de cassation (revision du procès de Rennes), VI, 319- 322, 456.— Sa déclaration contes- tée à nouveau par Mercier, ap- pendice, 528-530. Sa lettre à Jo- seph Reinach au sujet du bor- dereau annoté, appendice, 611- 512.

Cassagnac (Paul de), ré- dacteur en chef de /'« Autorité ». Constate l'insuffisance des char- ges relevées contre Drevfus ; réclame la publicité des débats, I, 332-334 ; « le huis-clos du Champ-de-Mars », 370-371. Ses doutes sur la culpabilité de Dreyfus, II, 332, I, 379. « Si Dreyfus n'est pas coupable, c'est le Gouvernement», 380.— Ses im- pressions sur la dégradation, 511-512. Son article du 19 no- vembre 1896 sur la communica- tion secrète, II, 447. Ses atta- ques contre Billot, 485. Son article sur l'incapacité des géné- raux (18 mars 1897), 489.— Se dé- clare partisan de la revision, 639, III, 125, IV, 223, note 2. Ses attaques contre Scheurer- Kestner et le Syndicat, III, 17; contre Zola, 70, note 1. Qualifie de « procès de complaisance » le jugement d'Esterhazy par un Conseil de guerre, 192, note 1. Demande la publicité du procès, 195, note 5. Son opinion sur le

4-t

HISTOIRE DE L AFFAIRE DREYFUS

verdict, 230, note 1 ; 293. Elu dénuté en 1898, 587. Son alti- tude lor.s de l'interpellation Cas- telin (séance du 7 juillet 1898), ly, 21. Son intervention à la séance du 4 novembre 1898 ; le «fusil» de Dupuy, 357-358.— Conséquences ([u'il déduit de la réhabilitation éventuelle de Dreyfus, 416, Son attitude lors des débats sur la liberté de l'enseignement (séance du 26 no- vembre 1898), 418; lors de Tin- terpellation Grousset sur les agissements des fonctionnaires de la Guerre (séance du 12 dé- cembre 1898), 461. —Interpelle sur la démission de Quesnay (séance du 12 janvier 1899), 495, 497. Désapprouve la tentative de Reuilly, V, 2, note 3. Ses atta- ques contre Ballot-Beaupré et la Chambre criminelle, 96, note 1 ; 110. —Son discours sur le cas de Mercier (séance du 5 juin 1899), 128-129, 150 ; son opinion sur Dupuy, 155, note 3. Ses articles sur le procès de Rennes, 297, note 1 ; 322 ; sur l'attentat contre Labori, 359, note 1. Pro- teste contre la grâce de Drey- fus (séance du 14 novembre 1899), VI, 47. Son intervention à la séance du 22 mai 1900, 112.

Cassel, capitaine. Rapporteur dans le procès Dautriche, V, 465, note 3 ; 467, note 5 ; 468, note 1 ; VI, 368-369. Inculpe Rollin, François et Mareschal de détournements des deniers de l'Etat, 370.— Autorisé par An- dré à communiquer avec Targe, 379 et note 5. Difficultés qu'il rencontre au cours du procès, 380, Conclut à un non-lieu en faveur des inculpés, 381.

Gastelin, député de l'Aisne. Ses prétendues négociations avec Hadamard . et Mathieu Dreyfus (rapport de Guénée), II, 333. Avertit Méline qu'il va l'interpel- ler sur l'attitude du gouverne- ment à l'égard de Dreyfus, 333. Signalé dans une lettre ano-

nyme à Weil comme ayant Tin- lention de dénoncer la complicité de Weiletd'Esterhazyavec Drey- fus, 439-441.— Son interpellation (séance du 18 novembre 1896), 446- 4.52. Questionne Méline à la Chambre au sujet de l'ordre d'informer contre Esterhazy,

III, 137-146. Signe l'ordre cfu jour déposé par Ernest Roche contre le Syndicat (24 février 1898), 490, note 2. Dépose une nouvelle demande d'interpella- tion sur l'Affaire (30 juin 1898),.

IV, 1. Son interpellation (séance du 7 juillet 1898), 20-28. Demande la mise en liberté des députés arrêtés au cours de l'affaire de Reuilly, V, 3, note 3.

Gastellane (Comte Boni de), député. Son prétendu mot sur Chanoine, IV, 328. Subven- tionne la Ligue des Patriotes, 573, note 4, èa démarche auprès de Déroulède la veille des ob- sèques de Félix Faure, 588, note 4 ; 589. Rend compte de cette démarche à Jules Guérin et à Robinet de Plas, 590-591.^— Remet des fonds à Guérin, V, 113 et note 3. Son attitude prudente lors des troubles d'Au- teuil, 117, note 1, Ses rela- tions avec Turquet, 182. —As- siste à un conciliabule au « fort Chabrol », 183. Adresse une lettre injurieuse au prince de Monaco à propos de l'hospitalité oiTerte à Dreyfus par celui-ci, 212, note 1. Sa déclaration au su- jet des subventions qu'il a al- louées aux ligues, 254, note 1. Demande à interpeller sur le discours de Joseph Reinach à Digne (séance du 22 mai 1900), VI, 112, 117. Son interpella- tion, 118.

Castelnau, chef de section à V Etal-Major général. Remplacé par Lafoiit de Ladébat, VI, 128, note 1.

Castro, banquier. Reconnaît récriture d'Esterhazy dans le

INDEX GENERAL

45

fac-similé du lioidoreau, I, 391 :

II, «78.

Gavaignac (Godefroy), dé- puté. Sens (luil attribue au mot « note » dans le bordereau, I, 291. Se contredit au sujet de l'importance de la note sur les troupes de couverture, 321, note 1. Reconnaît que la pièce « Canaille de D... » ne s'applique pas à Dreyfus, 357. Reçoit le portefeuille de la Guerre dans le cabinet Bourgeois, 11,181, note 3. Son discours au sujet de l'expédition de Madagascar, 193. Se laisse dominer par Boisdeffre, 201, 202. Son estime pour Picquart, 231 ; son rôle dans l'atïaire Boulot, 235- 236. Dénonce le Syndicat,

III, 32. Son discours à la Chambre sur les aveux de Drey- fus (séance du 13 janvier 1898), 236-237 ; impression produite par ce discours, 283-284 : lettre que lui écrit Mme Dreyfus à ce sujet, 286, I, 630-631 : sa réponse, III, 286; nouvelle lettre de Mme Drey- fus, 287.— Gonse lui communique sa fausse lettre à BoisdertVe rela- tant les aveux, 289. Demande à interpeller le Gouvernement, 290-291. Son interpellation (séance du 22 janvier 1898), 303- 305; Méline lui réplique, 306-307.

Critique l'attitude de Billot lors de l'interpellation Jaurès sur la conduite des généraux au pro- cès'Zola, 488-489. Son mépris pour Esterhazy, 560-561.— Sa po- pularité et son rôle lors des élections de 1898, 580.— Son opi- nion sur la prétendue lettre de Combe au sujet de François Zola, 6U7, note 3; appendice, 650.

Prend le portefeuille de la Guerre en juin 1898, 63;i.— Sa pré- sence au ministère rassure les nationalistes,634.— Manifeste son intention de prendre connais- sance du dossier Dreyfus, IV, 1.

Pressé par Monod et Gaston Paris d'entendre Picquart, 2 Entreprend l'étude du dossier,4.

Fonde sa conviction sur les pré- I

fendus aveux de Dreyfus, 5.— Son entretien avec LebVun-Renault, 6-7.— Interroge Bertillon au sujet du bordereau, 8. Sa confiance en Roget, 8, note3.— Conclut àla complicité de Dreyfus et d'Es- terhazy, 9. Veut poursuivre le Syndicat, 10. Se décide à produire plusieurs pièces du dossier secret à la tribune, 11.

Consent à recevoir Tézenas, 12.— Circonvenu par Boisdeflre, 13.— MontreàBrissonetà Sarrien les pièces secrètes, 15-17. Son discours du 7 juillet 1898, 20-26 ; II, 418, note 1 ; la Chambre en vote l'affichage, IV,27.— Brisson lui transmet ta lettre de Picquart dénonçant les faux du dossier secret, 35. Se résoud à vérifier Tauthenticité des pièces de ce dossier, 39.— Laisse Bertulus pro- céder contre Esterhazy, 40. Porte plainte contre Picquart, 41. Apprend l'arre-station d'Es- terhazy, 45. Oblige Fabre à in- carcérer Picquart, 46. Fait de- mander des explications à Ber- tulus, 47-48. Aveuglé par sa croyance au Syndicat, 49-50. Sa circulaire à la suite du discours du P. Didon à une distribution de prix présidée par Jamont, 52.

Acclamé à la revue du 14 juil- let, 53. Interroge Du Paty sur ses relations avec Esterhazy, 65- 66.— Cache à Brisson les résultats de cet interrogatoire, 68-69. Dé- lègue Henry pour assister au dépouillement des papiers sai- sis chez Esterhazy, 72. Croit Ber- tulus vendu au Syndicat, 79. Son entretien avec Tézenas, 80.

Se dispose à étoulîer l'aifaire Esterhazy, 81. —Refuse à Du Paty l'autorisation de poursuivre Jo- seph Reinach, 88. Sa tactique pour soustraire Du Paty et Ester- hazy à la justice civile, 91-98. Apprend les racontars de l'ancien planton Savignaud, 105 ; le fait in- terroger,106.— Déçu par les résul- tats de l'instruction Fabre, 117.

Sa mentalité, 118; sa ligne de conduite dans l'AlTaire, 119. Se propose d'englober les revision-

46

HISTOIRE DE L AFFAIRE DREYFUS

nisteri dans un (•oini)lot contre la sùi'cté (le rKtal, 120-123 ; sou- met son plan à Brisson qui re- fuse (l'y souscrire, 124-120, ap- l)en(lice, 617-618.— Refuse d'inter- roger Meicier au sujet de la conununicalion secrète, 141. Informé de la découverte du faux Henry, 155-156.— Cherche à diminuer l'importance de cette découverte. 157-158. Persiste à croire Dreyfus coupahle, 159. Laisse Brisson dans l'ignorance du crime d'Henry, 160. Ses discours en province, sa popu- larité, 160-161. Traduit Èster- hazy devant un Conseil d'enquê- te, 165; lui refuse audience, 166.— Sommé par Drumont d'abandon- ner les poursuites, 167-168. Reçoit de Zurlinden le procès- verbal et le dossier du Conseil d'enquête. 180. Se décide à in- terroger Henry à la suite de la contre épreuve de Cuignct, 181.

Montre le faux Henry à Bois- delïre, 183. Procède à l'interro- gatoire d'Henrv, 185-190. Les aveux, 191, Vl,'267-270. Reçoit la démission de Boisdetïre, IV, 192. Fait incarcérer Henry au Mont-Valérien, 193; rend compte des aveux à Brisson, 199; aux mi- nistres, 201. Son conflit avec Brisson au sujet des mesures à prendre, 202. Pellieux lui adresse sa lettre de démission, 205, III, 74, note 4. Menace de rendre son portefeuille, IV, 206.

Apprend le suicide d'Henry, 216.— Sa discussion avec Brisson au sujet de la démission de Bois- deffre, 217. Poursuit sa campa- gne contre la revision, 231-233.— Résiste aux objurgations de Bourgeois, 235. Son entretien avec Brisson; sa démission, 235- 236. Rend visite à Zurlinden et à Félix Faure, 245. Raison pour laquelle il n'avait pas été avisé des grattages du « petit bleu », 247. Pr()pose de dessaisir la Chambre criminelle, 325. Porte, au cours d'un banquet, un toast à Mercier, 326, note 1.— Intervient dans les débats qui suivent la

démission de Chanoine, 339. Cherche vainenu;ntà faire partie du cabinet Dupuy, 355. Sa dé- position devant la Chambre cri- minelle (revision du y)rocès de 1894) sur la c()mi)licité de Drey- fus et d'Esterhazy, 366-369. In- vite le Gouvernement à ne pas tenir compte de la décision de la Cour de cassation, 373. Mis en cause par Poincaré à propos des aveux (séance du 28 novembre 1898), 404.— Impression défavora- ble produite par sa réplique, 405.

Affirme l'existence de pièces ne pouvant être divulguées sans danger, 466-467 Invoque l'en- gagement pris par les ministres de 1894 de ne pas mêler l'Alle- magne à l'Alîaire, 468. Somme Lebret de révoquer Manau, 496.

Membre du Comité directeur de la Ligue de la Patrie française, 504-505. Obtient quelques voix à l'Assemblée nationale, 566. Jugement porté surlui parEsler- hazy, V, 32. Combat l'affichage de l'arrêt de la Cour de cassa- tion, 134 S'abstient dans le vote qui provoque la chute de Dupuy, 15''». —Proclame l'impor- tance de la déposition que Mer- cier doitfaire à Rennes, 304. Sa déposition, 377-378.— Econduit Cernuski, 479. Incident entre Brisson et lui à propos de' la lettre de démission de Pellieux (séance du 6 avril 1903), VI, 235: ses explications, 236 ; comment Brisson qualifie son attitude, 237-238. S'élève contre la cam- pagne menée par les révision- nistes, 241, Fait voter par le groupe nationaliste, dont il est président, un ordre du jour blâ- mant Combes et André, 283. Sa mort, 437.

Cavaignac, fils du précédent. Adresse au Temps une lettre de protestation au suiet du rôle de son père dans la (lécouverte du faux Henry, VI, 450, note 3.

Gavard (René), chef du cabi- net de Lépine. Reçoit Sandherr,

INDEX GENERAL

4i

Hoiirv et Du Paly qui lui mon- trent "le bordereau, I, 81. Son entretien avec Picquart au sujet (lu faux « Weyier », II, 'SS5-ÎS6. Croit Picquart associé à un conii)lot, (571. Directeur de la Sûreté, VI, 90. Son opinion sur l'affaire Wessel, 107, 383.

Gaveri, avocat. Reçoit une lettre de Wessel au sujet de la déposition de Cernuski, VI, 360 ot note 3.

Gaviale, professeur à Ver- sailles. Reçoit la visite de Freys- taetter, V, 58.

Cayrol, maçon. Victime des troubles antisémites d'Alger, III, 280. Ses obsèques, 281.

Gaze, président de la Chambre des mises en accusation. Son ar- rêt annulant l'ordonnance de Bertulus dans la plainte Picquart contre Du Paty, IV, 93, note 4, 96.

CazotySénateur. Hostile au pro- jetdeloide dessaisissement, V, 9, note 2. Vote contre ce projet, 21, note 4. S'abstient sur l'amendement Bernard, 22, note 3. Son discours aux obsèques de Scheurer-Kestner, VI, 2, note 1. Approuve le discours de Waldeck-Rousseau au sujet de l'amnistie, 127.

Céard (Henry), homme de lettres. Son récit du débarque- ment de Dreyfus au retour de l'île du Diable, V, 206.

Cernuski (Lazare) , ancien officier autrichien. Ses origines, sa vie, ses moyens d'existence, V, 4.Ô7. Ses relations avec Przy- borowski, 457 et note 7, 458 ; avec Brucker,460. Sa détresse, 462. Ses prétendues révélations à Quesnav de Beaurepaire, 462- 463; l'afTàire « Austerlitz », 464- 468.— Aurait, d'aprèsWessel, tou- ché une partie de la somme destinée à Austerlitz, pour dé-

poser au procès de Rennes, 470-471. Sa lettre à Jouaust; il joint à celte lettre une « dépo- sition complémentaire »,472.— Se décide à se rendre à Rennes, 475. Article de Quesnav de Beaurepaire dans V Echo de Paris sur ses prétendues révélations, 476 et note 1. Ses démarches auprès de Roget, Cavai^nac et Mercier, 478; auprès de Carrière 479. Son entretien avec Roget avant l'audience, 480.— Sa dépo- sition, 480 ; entendu à huis clos, 487-488 et note 1. Impression produite par sa déposition : les révisionnistes l'accusent de faux témoignage, 490. Feint une maladie rempè<-hant de se rendre au Conseil, 491. Retourne à Paris, 491-492.— Protestation du professeur Mosetig contre sa déposition, VI, 5-6. Propos de Przyborowski à son sujet ; affaire Wessel; intrigues de François, Mareschal et Fritsch contre Tomps, 92-106. Son faux témoi- gnage est un des éléments de la demande en revision du procè s de Rennes, 281; enquête d'Al- thalin à ce sujet, 357. Adresse à Atthalin une lettre rétractant sa déposition au procès de Rennes, 358-359.

Cernuski (Mme). Pousse son mari à venir déposer au procès de Rennes, V, 461 ; 475. Rend visite à Quesnay de Beaurepaire, qui l'engage à écrire à Jouaust pour faire citer son mari à Rennes, 463.

Cesti, aventurier. Dénonce Donin de Rosières à Mathieu Dreyfus comme l'auteur de la trahison imputée à Dreyfus, II, 183. Fait part à Henry de cette dénonciation ; ses rela- tions avec Isa'ie Levaillant, 490. Accusé par Esterhazy d'être à la solde du Syndicat, lïl, 103.

Chaîne (Léon). Ses ouvrages sur l'attitude des catholiques dans l'Affaire: Les Catholiques

48

HISTOIRE DE L AFFAIRE DREYFUS

français et leurs difficiillés ac- tuelles, V, 53, note 1. Les Ca- tholiques et la Crise, 137 oi note 1.

Chalandre, chanoine. Reçoit de Leinercier-Picard une de- mande de secours, HT, 495.

Ghalendar (de), général. Pvé- side le Conseil d'enquête auquel est déleré Lasies pour ses arti- cles dans la Libre Paro/e,V, 135.

Ghallemel- Lacour , prési- dent du Sénat. Casirnir-Perier le prévient qu'il va donner sa dé- mission, I, 558.

Ghambareaud, conseiller à la Cour de cassation. Rappor- teur près la Cour dans le procès Zola ; conclut à l'an- nulation du procès, III, 550 et note 2, 651. Vote l'arrêt de la Chambre criminelle déclarant recevable en la forme la de- mande en revision du procès de 1894, IV, 348, note 1. Mis en cause par Quesnay : incident de r « urinoiT », 510-511. Pré- sident de la Chambre criminelle en remplacement de Lœw, VI, 286 ; charge Boyer du rapport sur la demande en révision du procès de Rennes, 288. Son attitude pendant les audiences consacrées à la revision, 299. Sa mort, 438 et note 1.

Ghambrée, gérant du « Siècle » . Poursuivi par Mme Henry, IV,

527.

Ghaxnoin, colonel. Membre du Conseil de guerre appelé à j uger Picquart, IV, 387, note 5. Général; désigné par Freycinet pour assister "avec Cuignet aux audiences de la Cour de cassa- tion (revision du procès de 1894), 457. Présente le dossier secret aux Chambres réunies, V, 54, Nie l'existence du borde- reau annoté, 55. Sa déposition au sujet de la dépêche du 2 no- vembre, 69.— Chargé de procéder

avec. Paléologue et Cuignet ù une traduction définitive du dé- (■aUjue, 70 ; signe le procès-ver- bal établissant cette traduction, 72, I, appendice, 593-594. Délé- gué par GallilTet pour suivre les débats du procès de Rennes, V, 270 Ses rapports à GallitTet, 295 et note 3.— Mercier lui remet la note de Du Paty sur la tra- duction de la dépêche du 2 no- vembre, 297. Sa déposition à ce sujet ; irrégularités commises par lui au cours de cette déposi- tion, 299-300,403. Donne lecture des lettres de Dreyfus à Bois- detîre, 302. Prévoit l'acquitte- ment,415, VI, 359, note 3.— Alti- tude de GallitTet à son égard,

V, 418 et note 2. Dépouille, devant le Conseil, le dossier se- cret relatif au syndicat, 496, 509. Son rapport a GallitTet sur le verdict, 533. Sa déposition devant la Chambre criminelle (revision du procès de Rennes:,

VI, 330, note 4. Ses déclara- tions au sujet du rôle joué par lui au procès de Rennes, 347. Charge par André de vérifier les pièces du dossier secret: son rapport, 312, note 3.

Ghaxnpagnac, lieutenant à bord du « Sfax ». Remet à Dreyfus le numéro du Times qui relate l'arrestation de Du Paty, V, 198.

Ghanoine, général. Ses ori- gines, II, 76. Présenté à Brisson par Bourgeois et Vallé, prend le portefeuille de la Guerre en remplacement de Zurlinden (sep- tembre 1898), IV, 268. Reçoitle dossier Picquart, 275. Son en- tretien avec Brisson ; nomme Zurlinden gouverneur de Paris. 277-278. Donne l'ordre d'ins- truire contre Picquart, qu'il inculpe de faux, 278, 281. Son attitude aux séances du Conseil des ministres des 24 et 26 sep- tembre 1898, 294, 298, note 2. Propos tenu à son sujet par Ghaisne de Bourmont, 307 el note 2. Aggrave l'inculpation

INDEX GENERAL

\

aont Pic(|naia est lobjet, 318. Refuse de reiueltre à Mannii le dossier secret, 822. Sollicité pai' Brisson de lever la mise au secret de Picquajt, 326, note 2.

Xoiiune Hoij:et au comman- dement d'une brigade à Paris, 327. Refuse de porter plainte contre certains journaux, 327. Décide de donner sa démis- sion ; Guérin en est informé, 328 et note 4. Son attitude au Conseil des ministres du 25 octobre 18i)8, 333. Donne sa démission à la séance de la Cbandjre (même date), 335-338.

Sa déposition devant la Chambre cnminelle (revision du procès de 1894),3«5i):à la seconde enquête Mazeau, 508; au procès de Rennes, V, 377.

Chanoine, capitaine, fds du précédent. Chargé avec Voulet d'une mission dans la région du Niger, V, 427. Atrocités dont il se rend coupable, 428. Pour- suivi par le colonel Klobb, 429- 430 ; apprend le meurtre de Klobb ; propos qu'il tient à Vou- let, 431. Massacré par les tirailleurs soudanais, 432.

Ghanteloube, agitateur anti- sémile. Arrêté avec Guérin au cours des bagarres du 25 octo- bre 1898 devant le Palais-Bour- bon, IV, 337, note 3. Com- pagnon de Guérin au « fort Chabrol », V, 423 et note 4.

Chanzy (Mme), veuve du gé- néral. Dépose une plainte en escroquerie contre Lemercier- Picard, IV, 98, note 3.

Chapelon (Mme). Tient de Le- brun-Renaud que Dreyfus n'a pas fait d'aveux,!, 516, note 1.

Sa déposition devant la Chambre criminelle (novembre 1898), IV, 451.

Chaplin, lieutenant d'artille- rie. Frappé par Billot pour

avoir ailressé à Zola une lettre de félicitation, III, 492.

Chapuis, député de Tout. Son attitude lors des incidents sou- levés à la Chambre par le dis- cours de Jaurès sur l'Alïaire (sé- ance du 22 janvier 1898), III, 310.

Réclame des poursuites contre le Syndicat, 489. Vole la loi de dessaisissement, IV, 545. Vote l'ajournement de la mise en accusation de Mercier, V, 133, note 3. Son opinion sur le cabi- net W'aldeck-Rousseau, 178, note 1.— Fait voter une motion invi- tant le Gouvernement à s'opposer à la reprise de l'AITaire (séance du 22 mai 1900), VI, 113-115 ; autre motion invitant le Gouverne- ment <( à ne pas laisser sortir l'AtTaire du domaine judiciaire» (séance du 7 avril 1903), 245-246.

Ghapus. Son procès est rappelé au cours de l'entretien de Tornielli avec Hanotaux, III, 51-52.

Charavay (Etienne), expert judiciaire. Examine le borde- reau et les pièces de compa- raison, I, 179. Influence des théoiies de Bertillon sur son expertise, 182-183. Conclut à l'identité de l'écriture du bor- dereau avec celle des pièces de comparaison, 184. Sa déposition au procès de 1894, 422. Charge par Pellieux d'examiner la lettre du Uhlan, III, 177. Refuse d'expertiser à nouveau le bordereau (instruc- tion Ravary), 177. Ses conclu- sions sur "la lettre du Uhlan ; admet la possibilité d'un faux, 188. N'est pas entendu au procès Esterhazy, 213. Sa déposition au procès Zola, 415.

Chargé par Tavernier de faire l'expertise du << petit bleu » ; son rapport, II. 461, note 2, IV, 377-378. Sa déposition devant la Chambre criminelle (révision du procès de 1894), 514-515. Reconnaît son erreur de 1894

.=00

HISTOIRE DE LAMAIRE DREYFUS

s'associe aux conclusions de Paul Meyer, Giry et Molinier, V, 101. Réiracle à Rennes ses tlé-

^claralions de 1894 sur l'écriture

•du bordereau, 433, 573.

Gharette (de), général. Sous- •crit aux listes rouges, IV, 440.

Charmes (Khancis), direc- ieiir de la « Revue des Deux Mondes ». Accepte la léii:en(le de la «dame voilée», III, 11, notel. Longtemps hostile à la revi- sion, 159. En ref'onnaît la nécessité après les aveux d'Henry, IV, 233, note 2. Ses articles sur la manifestation d'Autcuil, V, 151 ; sur les ten- tatives de Poincaré pour cons- tituer un cabinet (juin 1899), 159; sur le refus de Bourgeois d'entrer dans ce cabinet, 173, note 2; sur le complot royaliste, 313, note 1 ; sur l'atTaire du << fort Chabrol », 422.

Charpentier (Georges), an- cien éditeur. Reçoit Zola chez lui après l'audience du procès <le Versailles, IV, 57, note 4. Sa visite à Zola à Upper-Norwood, V, 40, note 3.

Gharras, colonel. Beau-frère <ie Scheurer-Kestner, II, 108.

Chaton, officier. Entendu par D'Ormescheville, I, 2(i5. Sa déposition devant la Chambre •criminelle (revision du procès de 1894) sur une conversation qu'il aurait eue avec Dreyfus, 297, note 2.

Ghaulin-Servinière, député de la Mayenne. Reçoit les confi- dences de Lebrun-F^enaud sur les prétendus aveux de Drey- fus, I, 528 ; 111,361, note 1.

Chaumié (Joseph), sénateur. Défend la compétence de la Haute-Cour pour juger le com- plot royaliste, Vï, 59. Ques-

tionne Gallinet au sujet des agis- sements de Fritsch, 117. Mi- nistre de l'Instruction [)ublique dans le cabinet Combes (juin 1902), 191.— Représente le Gou- vernement aux obsèques de Zo- la, 199.

Chaumont-Quitry (Marquis de). Souscrit aux //.s/e.s rouaes, IV, 441.

Chaussin, expert en papiers. Sa contre-expertise du borde- reau, VI, 450, note 6.

Chautemps (Emile;, député. Ministre des Colonies dans le cabinet Ribot (janvier 1895), I, 560. Présente un projet de loi sur les îles du Salut, 502. Ordonne de fouiller Dreyfus avant le départ de l'île de Ré. 574 et note 2. Interviewé au sujet des mesures prises par lui lors de l'embarquement de Dreyfus, II, 121 et note 1. Ses instructions au gardien- chef Lebars, 129 et note 2. Son opinion sur la culpabilité de Dreyfus, 129. S'enquiert par télégramme auprès du di- recteur des établissements de la Guyane de la possibilité d'installer Mme Drevfus à l'île du Diable, 181 et note 1.— Dé- ment avoir voulu autoriser Mme Dreyfus à rejoindre son mari, 329. Son télégramme est pu- blié par le Figaro, 330 et note 2.. Demande a Dupuy d'ouvrir une enquête sur les « agisse- ments » de Cavaignac, IV, 496, note 1. —Vote contre l'ordre du jour de confiance au cabinet Waldeck-Rousseau (séance du 26 juin 1899), V, 193, note 2.

Chauveau (Franck), séna- teur. Vote la Iqî de dessaisisse- ment, V, 21, note 6. Candidat à la présidence du Sénat (mars 1899) ; son échec, 23, note 1. Membre de la Commission de la Haute-Cour, VI, 31, note 1.— Son interpellation sur les dé-

lM)i:X GK.MJiAL

51

iniï^sions de Delanne et de Ja- moiit (séance du 5 juillet l'JOO), 130, note 1.

Chauvet, coloneL allarhé mi- lilaire unisse. Sa lettre à An- drade relatant son entrelien avec Schwarzkoppen au sujet de Du Paty, I, 541-542 et note 1.

Chauvière. député. Signe un ordre du jour invitant le Gou- vernement à réprimer la trahi- son (séance du 18 novembre 18%). II, 451, note 1. Invec- tive les ministres lors de linter- pellalion de Cavaignac sur les prétendus aveux de Dreyfus (séance du 22 janvier 18!»8 . III, 3i0. Signe la motion de mise en accusation de Mercier, V, 133, note 2. L'un des fonda- teurs du groupe révolutionnaire à la Chaiid>re, 179. Signe le manifeste « à In France ouvrière et socialiste » ;12 juillet 181)5^1, 256. note 1. Signe l'ordre du jour de Vaillant demandant une enquête sur les agissements de l'Ktat-Major ^sé mce du 7 avril i:»(i3), VI, 243.

Chauvin, dépiilé. Croit à l'in- nocence de Dreyfus, III, 34.

Ghenavaz •'Octave), député. Invite Méline à poursuivre les révisionnistes (séance du 24 fé- vrier 1898), III, 489.

Chenu (Charles), avocat. Plaide pour Mme Henry dans son procès contre Josej)li Rei- nach, VI, 191, 194. Produit à l'audience de la Cour dappel la lettre de Picquart au Siècle, 275.

Chéron (Henui), député. Son intei\ ention au cours de la dis- <ussion sur la réintégration de Pic([uart (séance du 13 juillet 1906), VI, 492 et note 4.

Chesnelong. avocat. Désigné pour un poste de pro;-ureur gé- néral sur la liste des futurs fonc-

tionnaires du duc d'Orlé.iii 332, note 4.

IV,

Chesnelong ( Piehre- Char- les . sénalenr. \'ote la loi de des- saisissement, V, 2 1 , note 2. Son siège de sénateur est, à sa mort. oITert à .Meicier, VI, 57.

Cheurlot, docteur en médecine. Appelé auprès de Félix Faure mourant. IV, 550. Signe le procès-verbal de décès, appen- dice, 623.

Chevilly Comte de), agent du duc d'Orléans. Prend part à une manifestation royaliste aux abords du Cherche-Midi, IV, 4i;8, note 2. Après la mort de Félix Faure, télégraphie au duc d'Orléans de se rendre à Bru- xelles, 560. Peiquisition faite à son doinicile, V, 6, note 1. Rend compte au duc d'Orléans delamanifestTdiond'Auteuil, 117. Son arrestation, 311. Son ac((uitfement par la IIaute-Cf)ur, VI, 64.

Chevrier ( Adolimie , conseil- ler à la Cour de cassation. I^rend part à l'audience est pronon- cée l'annulation du jugement de 1894, V, appendice, 575.

Chevrillon (André), liomme de lettres. Publie dans la Grande Revue >i*^ imj^ressions sur le procès de Reimes. V, '200, 267, 269, note 2 ; 281, 283, 285, 399, note 1 ; 412, note 1 : 416. note 1 ; 4l'0, 421, 477, note 1 ; 478. 511. Relate un propos «pi'auiail tenu Boisdetïre à princesse Ma- thilde au sujet des prétendues lettres de Guillaume II, VI, 328, note 8.

Chézelles (Comte de). Nie que Schwarzkoppen lui ait af- firmé la culpabilité de Drevfus, V, 445 et note 2.

Chiche (Albert), député. In- teri)elle Méline sur les suites

52

I1ISTOI1ΠDE L AFFAIRE DREYFUS

que le Gouvernement ronii)le donner :\ Tari-cM de la Chambre criminelle cassant le juij;ement du procès Zola, III, 554.

Chincholle (CnARLEs), rédac- teur an « Figaro ». Sa déposition de\ ant la Chand)re ciiminelle (re- vision du procès de 1894); aurait entendu Èslei'hazy se déclarer l'auteur du bordereau; démenti d'Esterhazy, II, 111, note 1.

Choinet. Sa déposition devant la Chambre criminelle (révision du procès de 1894), IV, 450, note 1.

Ghoiseul (Marquis de). Sous- crit aux listes rouges^ IV, 441.

Choquet, expert, président Iio- noraire de la C/iamhre syndicale du papier. Conclusions de son expertise sur le papier du bor- dereau et les lettres d'Esterhazy ; sa déposition devant la Chambre criminelle (revision du procès de 1894) et devant le Conseil de guerre de Rennes. I, 42, note 3 ; II, 109, note 3 ; IV, 362, note 5 ; V, 573 ; VI, 456, note 6.

Chovet, sénateur, maire de Compiègne. Sa lettre relatant un propos tenu par Gallet à Com- piègne en apprenant l'arrestation d'Henrv, I, 421, note 2 ; IV, 225, note 1 ] V, 59.

Christian IX, roi de Dane- marJi. Croit à l'innocence de Dreyfus, III, 54. Son indigna- tion en apprenant l'acquittement d'Esterhazy, 51.

Christiani (Baron Chevreau de). Se livre à des voies de fait contre Loubet, V, 115 et note 1. Son interrogatoire, 115-116. Condamné à quatre années d'em- prisonnement, 135.

Ghristophle, député de VOrne. Préside la commission parle- mentaire chargée d'examiner les motions sur le dessaisissement,

IV, 531. Se déclare hostile au projet, 540, note 2.

Ghuquet (Arthur), /i/s/or/V/j. Sa lettre à Joseph Reinach, VI, 181.

Civilta Catolica. Organe de la Compagnie de Jésus. Article du 5 février 1898 : // caso Drey- fus, III, 23-24 et note 2.

Glairin (Georoes), peintre. Signe la pétition en faveur de la revision, III, 245.

Glamageran, sénateur. Mem- bre de la Ligue des Droits de Itionime, V, 8. Hostile au pro- jet d'amnistie, VI, 55. Lettre que lui adresse Eslerhazy au sujet d'Henry, 74 et note 3. Reçoit de Dreyfus et de Zola des lettres protestant contre l'amnistie, 82-83. Combat le projet (séance du 1^' juin 1900), 123. Sa mort (5 juin 1903), 280 et note 2.

Glaretie (Jules), membre de V Académie française. Assiste à la dégi'adation de Dreyfus, I, 494. Démarche de Bernard Lazare auprès de lui, II, 504. Cite dans le Temps un passage de La Borderie relatif au procès La Chalotais,. V, 200, note 4. Ses « Impressions de Rennes », dans le Temps, 269, note 2 ; 291, note 1 ; 315, 321. Ses articles sur l'attentat contre Labori, 342, note 2 ; 351, note 1 ; 352 ; 360 et note 2. Conjure les juges du Conseil de guerre de Rennes d'effacer le verdict de 1894, 421 et note 1. Ses articles sur l'attitude de Dreyfus au procès de Rennes, 444, note 1 ; sur la déposition de Rollin, 474 ; ' sur la déposition de Trarieux, 499.

Glemenceau (Albert), avo- cat. Chargé de défendre Fer- reux, gérant de l'aurore, au pro- cès Zola, III, 301. Son por- trait, 426-427. Pose soixante

INDEX GENEHALv

r>3

«iiioslions à Estoiliazy ([ui rfluso de répondre, 457-iGl.'

Clemenceau (Georges). Son ailicle dans la Justice au sujet de la condamnation de 189'i : Dreyfus et Ra/.aine,I, 465.— Son portrait, II. 638. Rédacteur à l'Aurore, 087. Son entretien avecSclieurer-Kestner: il incline à la revision, 63î>.— Ses articles sur Esterhazv, III, 17 et note 3 : 124-12.5. Ses doutes sur Dreyfus, 12."), 220. Demande la i)ul)licité des débats du pro- cès Esterhazy, 19.5, note 5. In- titule J'accuse la lettre de Zola à Félix Faure, 229, 241 et note 2. Proteste contre l'indilTérencedes socialistes à 1 égard de Dreyfus, 25.5. Obtient "l'autorisation de plaider pour VAurore au procès Zola, 301, note 2 : sa i)laidoirie, 476-478.— Son duel avec Drumont, 512. Ses articles sur l'attitude des candidats républicains aux élections de 1898, .580-581. Proteste contre le renvoi de Jo- seph Heinacli devant un con- seil d'enquête, 639; VI, 487. Conseille à Zola de partir pour l'Angleterre après sa condamna- tion par défaut aux assises de Seine-et-Oise, IV, 57 ; ai-ticle qu'il publie sous le nom de Zola {La Preuve), 59 et note 3. Fi- gure au nombre des révision- nistes que Cavaignac projette de déférer à la Il.àute-Courj 125.

Hypothèse qu'il émet sur la morf d'Henry, 274, note5.— Pris à partie par les sousci'ipteurs des listes rouges, 443. N'est pas entendu par la Chambre criminelle (revision du procès de 1894), 5.38. Se déclare pour la candidature de Loubetà la pré- sidence de la République, 554.

Partisan de la cassation avec renvoi devant un autre Conseil de guerre, V, 76. Réclame la mise en accusation de Mercier, 122, 126, 132, note 1.— Article sur les négociations de Poincaré pour constituer un cabinet après la chute de Dupuv (juin 1899),

160, note 1.— Approuve l'entrée de Millerand dans le cabinet Waldeck-Rousseau, 176 ; son opinion sur ce cabinet, 190, noie 1 : 191, note 2. Article avant le procès de Rennes : « H faut entendre tout le monde et poser toutes les ([uestions », 232, note 3, 233. Décide de ne pas aller à Rennes, 267.— Publie une partie des confidences de Dreyfus sur son séjour à l'île du Dial'jle, 277, note 1. Articles sur le procès de Rennes : Esterhazv, 284, note 3; Drevfus, 296 ; le 'dossier secret, 297 : la déposition de Mercier, 333, note 2 : 336. note 5 : 374-375, 416- 417, 419 : l'attentat contre La- bori, 361, note 2; 368, note 1 ; les dépositions de Rertulus,397; de Rertillon, 435 ; de Cernuski, 462. note 1 ; 481, note 3 : de Tra- rieux, 499. Refuse d'écrire à Laboi'i pour le prier de renon- cer à la parole, 519 et note 1. Son opinion sur le verdict, 536 et note 2. S'oppose à la grAce immédiate et au retrait du pour- voi, 546-547, 552-553 : son entre- tien à ce sujet avec Mathieu Dreyfus, .loseph Reinach, Jau- rès et Millerand, 555-557 ; « Si j'étais le frère, j'accepterais », J5.58. Ses ai-ti<-les contre l'am- nistie, VI, 5, 24, 47 et note 3, 54, 75. Prend la défense de Gohier, 69 et note 5. Attaques de Gohier contre lui ; il quitte VAurore, 70 et note 1. Lettre qu'il re(;oit d'Fsterhazy, 75-76. Son ascendant moral' sur Pic- quart, 154-155. Elu sénateur, l!»2. Jugement i)orté par lui sur André, 251, 345, note 1. Rentre à VAurore ; articles con- tre la cassation sans renvoi, 283- 284. Accusations portées par lui contre le colonel Ducassé, 341-345. Ses attaques contre André à propos de l'incident Cuignet, 388, note 3, 389, note 2 ; à propos de l'aflaire des fiches, 411. Article sur la démission d'André, 421. Ministre de l'In- téj'ieur dans le cabinet Sarrien

:a

UISTOIHK Di: L Al l'AlRi: DHEYIUS

inai-s 11)00), 424, note 1. Sa |)olili(|iu; ; son disconrs du 3 mai lyOO à Lyon, 430.

Clément, colonel. Sa déposi- tion au procès de 1894, I, 429. Reçoit les conlidences de Forzi- nelli sur l'innocence de Dreyfus, II, 16«), note 1.

Clémentel (Etienne), député. Ministie des Colonies dans le cahinet Bouvier (24 janvier 1905), VI, 423, note 1.

Clermont- Tonnerre (Mar- quis l*niLiBEHT de). Arièl»' à la suite des manifestations d"Au- teuil, V, IIG, note 2.

Clisson (Hérisson dit), jour- naliste, iiécit <pie lui fait Le- hrun-Renaud de son entrelien avec Dreyfus, I, 495, note I ; 528. Attaqué par la Libre Pa- role, 549. Déclare que Lebrun- Renaud ne lui a jamais parlé des prétendus aveux de Drey- fus, III, 287, note 2. Sa dé- position devant la Chambre cri- minelle (revision du procès de 1894), IV, 451, note 3.

Cloutier (D.jlniel), député, ré- dacteur à r « Intransigeant ». Ses attaques contre l'Etat-Major (mars 1897), II, 489, note 1. ideidifie le pendu de la rue de Sèvres a^ ec Lemercier-Picard, 111,503. Entendu parBertulus à ce sujet: ses hésitations, 506, note 1 ; son article dans Y Intran- sigeant, 507, note 3.

Gluseret, ancien ministre dé- légué à la guerre sous la Com- nùine, député. Demande l'exécu- tion de Dreyfus, I, 228. Vote l'ordre du jour de confiance après linlerpellation Castelui (séfc<nce du 18 novembre 189(5), II, 452, note 2. Signe Tordre du jour présenté par Ernest Roche invi- tant le gouvernement à poursui- vre le Syndicat (séance du 24 fé- vrier 1898), III, 490. Souscrit aux listes rouget, IV, 440.

Sabstienl dans le vote llélrissant les scandales d'Auleuil, V, 130, note 3.

Gochefert(A.-C.),comm/s.sa/re aux délégat ions, puis chef de la Sû- reté. Mis par Mercier au courant de l'inculpation coidre Dreyfus, 1,83. l{e(joit la visite de Du Patv, 91.— Prépai-e l'arrestation de Dreyfus, 100-101. Assiste à la scène de la dictée et à l'ar- restation de Dreyfus, 110-114; fouille Dreyfus, 119 ; procède avec Du Paty à son interroga- toire, 122-12(;f per(|uisitionne à son domicile, 128; au domicile d'IIadamard, 130. Assiste au dépouillement des papiers sai- sis chez Dreyfus, 137, note 1. Ses recherches sur le papier pe- lure, 138. Témoin au procès de 1894, 389; sa déposition, 411.

Reçoit de Dupuy l'ordre d'ar- rêter Déroulède et ilabert à la caserne de Reuilly, IV, 613. Son rôle lors de l'attentat contre Labori, V, 352. Sa déposition au procès de Rennes. 389 et note 1 ; à l'enquête Pétitier, VI, 309,. note 4.

Cochery (Georges), député. Ministre des Finances dans le cabinet Méline (avril 189G), II, 197, note 1. Son attitude à la Chambre lors de l'interpellalion de Mun (séance du 13 janvier 1898), III, 233. Vote la loi de dessaisissement, V, 21, note 6.

Vote l'ajournement de la mise en accusation de Mercier, 133, note 3.

Cochin (De.nys), député. Son. attitude à la Chambre lors delà discussion sur la mise en accu- sation de Mercier, V, 128-130.

Son discours contre la parti- cipation des socialistes au pou- voir (séance du 16 novembre 1899), VI, 47; contre la réinté- gration de Picquart (séance du 13 juillet 1906), 489-492.

Godet ^Jean), f/epu/e. Réclame la convocation des Chambres,

INDEX GÉNÉRAL

cS-

pour hâter le voie de lamnislie,

Coffinières, comniandanl du « Sfax ». Son impression sur Dreyfus, V, 197-li*8, note 8.

Golard, officier. Entendu par D'Orinescheville ; son opinion sur Dreyfus, I, 26ô. Sa dépo- sition aii procès de 1894, 414.

Colbert-Laplace iDE\dépulé. Souscrit aux //s/es rot/^es, IV, 441.

Colin (Michel). Voir Stapfer (Paul).

Collin de Verdière. Avocat de Roilin dans le procès Dau- Iriche, VI, 380, note 1.

Combe, colonel. Sa lettre au sujet de François Zola, III, 606 et note 2, appendice. 649. Une lettre de lui est falsifiée, 650.

Combel (Abbé), curé de Su resnes. Récite les prières sur le cercueil d'Henrv, IV, 221.

Combes (Emile), sena/ewr. Mi' nislre de l'Instruction publique dans le cabinet Bourgeois (no- vembre 1895), II, 181, note 3. Vote contre la loi de dessaisis- sement, V, 21, note 4. Chargé par Loubet de constituer un mi- nistère juin 1902), VI, 189.— Son portrait, sa carrière, 190 ; prési- dejxi du Conseil et ministre de l'Intérieur, 191, note 2. .Jaurès l'aveilit de son intention de por- ter l'AlTaire à la tribune de la Chambre, 217. Son attitude à la séance du 7 avril 1903 : l'en- quête administrative, 242-240. Reçoit le rapport d'André sur l'Alîaire; transmet ce rapport à Vallé, 281. S'oppose à l'avan- cement de Ducassé, 344, note 3; incident Cuignet-André, 389-390. Averti parWaldeck-Rousseau du système de délation employé par André, 399.— Popularité que lui vautsa lutte contre les congré- gations, 401. Son attitude lors

des interpellations Guyolde Vil- leneuve (séances des 28 octobre et 4 novembre 1904), 403-407; 413-419. Reçoit la démission d'André, 421.— Sa politique blâ- mée par Waldeck-Rousseau, 425. Sa démission, 423.

Combes, ancien président du- cercle des Capucines. Interrogé par Lépineau cours de l'enquête^ sur Dreyfus, 1,261, note 1.

Comminges (de), capitaine.. Refuse de déposer au procès Zola, III, 305, note 1.

Comminges (Comtesse Blan- che de). Ses relations avec Pic- quart, II, 457. Démêlés de sa famille avec Du Paty, 641.

Les lettres que lui adresse Picquart sont interceptées par Henry, 666 et note 2. Le faux Blanche destiné à la compro- mettre, 669-070; III, 82, 90. Esterhazy déclare ne pas la connaître, 173. Déclaration, de Du Paty à son sujet au pro- cès Zola, 364. Refuse de dé- poser à ce procès, 365, note 1.

Accuse Du Paty d'être l'au- teur des faux Blanche et Spe- ranza, 523-524.

Constans, sénateur. Consulté par Dupuy pendant la crise mi- nistérielle qui suit la chute de Brisson, IV, 354. Dépose une proposition rendant la loi sur l'instruction criminelle applicable devant les tribunaux militaires, 3'<2. S'abstient dans le vote sur la loi de dessaisis- sement, V, 2 1 . Candidat contre Fallières à la présidence du Sé- nat, il obtient 84 voix, 23, note 1-

Constans (Paul), député. Si- gne la proposition Vaillant ré- clamant une enquête sur les Conseils de guerre (séance du. 8 avril 1903), VI, 243.

Constant (Mme). Rédactrice à: la Fronde, sous le pseudonyme de « Bradamante », III, 195, note, t

IlISTOIHi: DE LAIIAIRI-: DnEVIlS

Conte, puhlirisle. Jtiédacleur aux Droits de l Homme, IV, 14G, note 2.

Conybeare (F. Cornwallis), professeur à Oxford.Mdvmc, dans une lettre à Josepli Reinach, f l u ' E s t e l' h a z y recevait de Schwarzkopperi une mensualité de 2.000 francs, II, 74. Dé- nonce, dans la National Beview, le crime d'Esterhazy, III, 6H6 et note 2.

Coppée (Fr.ANÇOis), membre de V Académie framboise. Pris à partie par la Libre Parole à pro-

Ëos de Zola, II, 195, note 1. coûte avec intérêt le mémoire de Bernard Lazare, 503. Fait part à Zola de ses doutes sur la culpabilité de Dreyfus, 1580. Son revirement; il souscrit aux //.s/es rouges, IV, 442. L'un des pro- moteurs de la Ligue de la Patrie française, 500; il en est nommé directeur avec Jules Lemaître, 505. Sa déposition au procès Déroulède, V, 89. Aurait pro- clamé la nécessité d'un coup d'Etat le jour de l'acquittement de Déroulède, 112, note 2. Son opinion sur le cabinet Wal- decU-Rousseau, 179, note 2; ses articles au sujet de la déposi- f tion de Mercier à Rennes, 220. Pousse les nationalistes à faire un coup d'Etat, 255. Con- jure Mercier de dire tout ce qu'il sait de l'Affaire, 305.— Croit que Syveton a été assassiné, VI, 422.

Cordelet, sénateur de la Sar- the. Membre de la Commission de la Haute-Cour, VI, 31, note 1. Réélu aux élections de 1900, 58.

Cordier, lieutenant - colonel . Sous-cbef du bureau des Rensei- gnements, I, 21-26. Ses décla- rations au sujet de la pièce" Ca- naille de D... », 32, appendice, 578-580 ; au sujet de l'arrivée du bordereau ,44, IV, 433.— Apprend de Sandherr que Dreyfus serait

l'auteur du boidereau, I, 7G. Examine avec Sandherr les piè- ces du dossier secret, 208-269.— S'aperçoit, avant le i)rocès, que rintelligence de Sandherr a fai- bli, 11,211.— Laissé dans l'igno- rance des prétendus aveux de Dreyfus, I, 548. A l'intention de quitter le bureau en inôme temps que Sandherr, II, 212. Passe le service à Picquart, 213.

Consulté par Picquart au sujet des oflres d'une esi)ionne italienne, 219-220. Son mot siu' Henry, à la suite des aveux, IV, 433-434 et note 1. Sa dé- l)Osition devant la Chambre cri- minelle (revision (Ui procès de 1894), 433,457; devant le Conseil de guerre de Rennes, V, 406- 407. Affirme n'avoir jamais vu Esterhazy au ministère, VI, 202.

Gornély {3o?,evu), journaliste, rédacteur au « Gaulois ». Demande la publicité des débats au pro- cès de 1894, I, 372. Critique l'attitude de Mercier, 379. Commente le verdict du Conseil de guerre, 464, note 3. Entre au Figaro, III, 159 et note 2. Demande la publicité des débats au procès Esterhazy, 195, note 5. Son article Affaire classée, après rac(iuittement d'Ester- hazy, 222 et note 1. Sa cam- pagne en faveur de la revision, IV, ^99.— Ses Notes sur l'affaire Dreyfus, Y, 4:0, note 1. Son article sur les scandales d'Au- leuil, 118, note 2. Son avis sur les poursuites contre Mer- cier : "la politique de l'éponge», 122 et note 2.— Prévoit l'acquit- tement de Drevfus au procès de Rennes, 133, note 1:228. Propos ({ue lui tient le général Du Ba- rail, 169. L'affaire Karl, 226.— Sesarticles sur le procès de Ren- nes, 295, note 4 : 333, note 2; 337 ; 356, note 2; 479, note 3.— Sa lettre à Labori pour engager celui-ci à ne pas plaider, 519-521.

Se déclare partisan de la grâce de Dreyfus, 546, note 2.— Chargé, après sa rupture avec le Fi-

INDEX GENERAL

garo, de la chroni(iac politique idan^la Grande I{euiie,'Vl,US. Ouitlo la (irande Revue à la suite de sou désaccord avec Labori, 17i) et note I.

Corninge. Agent du contie- espionnage, L2r. Avertit Pic- (juarl que le prince Ghika aurait procuré le manuel de tir à Pa- nizzardi, III, 90.

Corps, commandanl. Son mé- moire au Conseil de guerre de Rennes, V. 377. Sa déposition devant la Chambre criminelle ^^ revision du procès de Rennes); attribue la lettre du buvard à Alfred Dreyfus, VI, 307. Ima- gine un arabarit dilTérent de celui de Bertillon, V, 377, VI, 310. Conclusions des experts au sujet da ce gabarit, 374.

Correard, lieulenanf-colonel. Esterbazy sert sous ses ordres en Tunisie, II, 82, note 4.— Son ordre du jour sur les combats de El Arbaïn et de Hammam Lif, 4(). note 'J.

Gorvisart, capitaine. Ses re- lations de service avec Dreyfus, I. 164,287, note 5/

Cosseron de Villenoisy.

qénéral. Son opinion sur l'Af- faire, V, 110.

Costi (Andréa), socialiste ita- lien. Lettre qu'il reçoit d'Hervé (septembre 1902), VI, 218-219 et note 1.

Cotelle, conseiller à la Cour de CdssalionfV, appendice, 575.

Couard (Emile), archiviste- paléographe. Chargé par Ravary de comparer l'écriture du bor- dereau avec celle d'Esterhazy, 111,177-178.— Son expertise, 18*0- 183. Ses conclusions, 185. N'est pas entendu au procès Esterhazy, 213. Poursuit Zola en coriectionnelle pour dilTama-

tion, 343. Interrogé au procès Zola, refuse de répondre, 415. Ses conclusions réfutées par Paul Meyer, 428-425>. hait condamné)' Zola par défaut, IV, 137, note 3. Sa déposition devant la Chambre criminelle (revision du procès de 1894), 514; au procès de Rennes, V, 433, note i ; 439. Zola aban- donne son procès contre lui. VI, 177.

Couat, recleur de la Facullé de Bordeaux. Discours de Stap- ferà ses obsèques, IV, 129.

Coubertin (de), lieutenant-co- lonel. Son allocution à l'Ecole militaire, V, 139; déplacé par GallitTet, 18H.

Gouderc (Camille), paléo- graphe expert. Chargé par Taver- nier de l'expertise du petit 6/e«, ses conclusions, II, 461, note 2 ; IV, 377. Déclare que les dépèches Blanche et Speranza ne sont ni de Du Paty ni de M'"" Du Paty, II, appendice, 708.

Goupois, greffier du Conseil de guerre de hennés. Donne lec- ture de l'ordre de mise en juge- ment de Dreyfus, V, 281 ; du rap- port de Ranson sur l'attitude de Drevfus pendant la traversée à l'ile'du Diable, 314, note 1; de dilTérentes pièces dont la pro- duction a été réclamée par la défense, 509.

Gourcel (Baron Alphonse de), sénateur. Vote la loi de des- saisissement, V, 21, note 6. S'abstient dans le vote relatif à l'installation des bustes de Sclieurer-KestneretdeTrarieux, dans la galerie du Sénat. VI, 478, note 4.

Gourot, avocat. Manifeste à la première audience du procès Zola, III, 349, note 4. Sus- pendu par le Conseil de l'Ordre, 492, note 5.

I

58

HISTOini: DE L M FAI1U-: DHEYIL.S

Coûtant (Jules), député de la Seine. Son attitude pendant l'in- terpellation Cavaignac (séance du 22 janvier 189H), III, 310. Membre du groupe socialiste rév(dutionnaire, V, 17i), note 1. Signe lo manifeste « à la France ouvrière et socialiste » (12 juillet 189Î)), 2»(;, note 1. Signe la i)roposition Vaillant, ré- clamant une enquête sur les Conseils de guerre, VI, 243.

Couturier (Adrien), directeur des affaires criminelles et des grâces au ministère de la Justice. Membre de la Commission de revision du procès de IS'Ji ; se prononce pour la revision, IV, 291.

Couturier, dessinateur. Prend part à la campagne révision- niste, V, 444, note 3.

Couyba (Charles), député. Approuve les déclarations tle Cavaignac lors de l'interpella- tion Castelin (séance du 7 juillet 1898), IV, 33.

Crave, commandant. Son rap- port sur la mission Voulet-Cha- noine, V, 427, note 2.

Crémieu-Foa (André), capi- taine. Son duel avec Drumont, 1,217-218 ;II, 53-54 ; avec Lamase, 55-56 ;ses dilTérents avec Mores et Guérin, 56-57. Mis aux ar- rêts, 60. Rôle joué par Ester- hazy dans ces diverses aflaires, 60, 91.— Blessé au Dahomey, sa moit,61 et note 3.

Crémieu-Foa (Ernest), frère du précédent. Publie, sur le conseil d'Esterliazy, le procès- verbal du duel Lamase, II, 57 et note 2 ; blâmes que lui vaut cette indiscrétion: conséquences qu'elle entraîne, 58-61. Refuse à Esterhazy un prêt d'argent, 91, note 5. Esterhazy lui dé- clare que Dreyfus est innocent, 486.

Crémieux (Fernand), avocat. Candidat aux élections législa- tives de 1898 ; sa profession de loi, III, 581, note 3.

Crépieux-Jamin, grapfiolo- gue. Expertise l'écriture du bor- dereau et celle de Dreyfus; ses conclusions, II, 501. Accusé au procès Zola d'avoir voulu corrompre fevssonnières en 1894 ; se disculpe, III, 413-414.

Crépon, conseiller à la Cour de cassalion. Membre de la Com- mission de revision à laciuelle est soumise la requête de Mme Dreyfus ; se prononce contre la révision, IV, 291. La re(iuéte de Mornard, tendant à sa récusa- tion, est rejetée par les Cham- bres réunies, V, 38-39. Incident soulevé par lui lors de la dépo- sition de Freysta'tter devant les Chambres réunies, 61-62. Fait adopter par les Chambres réu- nies une proposition relative à la communication secrète de la pièce « Canaille de D... », 100.

Crétin (M.-J.), contrôleur géné- ral de r Armée. Son rapport au ministre de la Guerre sur les registres de comptabilité du bu- reau des Renseignements (men- sualités de Val-Carlos). VI, 260 et note 1 ; 261 et nolel; 299.

Croiset (Alfred), professeur à la Sorbonne. Signe la protes- tation en faveur de Picquart,IV, 390, note 2. Son discours à l'ouverture des cours de la Fa- culté des Lettres (3 novembre 1898), 499.

Croissandeau, colonel. Aver- tit Mathieu Dreyfus qu'une let- tre anonyme adressée à Hada- mard a été remise à VAlil)i-Of- fice, II, 590, note 1.

Croix (La). Voir : Assomplion- nistes, Bailly (le Père).

Cron (Mme). Sa prétendue lettre à Dreyfus, I, 317.

INDHX GENERAL

f>î>

Cruppi (Jean), ancien magis- Irat, député. Meinhre do la Com- mission chargée d'examiner le projet (le dessaisissement ; se prononce pour le projet. IV, 540. Note contre Tordre du jour de conliance au cabmet Waldeck-Rousseau (séance du 26 juin 1899 , V, 193, note 2. Son vote à la suite de Tinler- pellalion Guyot de Villeneuve sur la délation dans l'armée (séance du 28 octobre 1904), VI, 407. note 3.

Cuers (Richard). Agent alle- mand à Bruxelles, I, 21. Ses relations avec Lajoux, 22. Révoqué par le major Dame,

II, 2()7. Son entretien avec le colonel de Foucault : il demande à être mis en rapports avec un envoyé de TEtat-.Major, 83, note 2; 90, note 1 ; 267; cet entre- tien est relaté à Roisdeffre et à Picquart, 268. Son entrevue à Râle avec Lauth et Henry, 273- .275 ; récit qu'il fait de l'entre- vue, 278. Son entrevue à I.uxembourg avec Lauth et .lunck, 466. Ses confidences à Lajoux, 578, note 2. Son pré- tendu séjour à Madrid en mai ]900, VI. 89, 97.

Cugnier, lieutenant - colonel. Notes données par lui à Ester- hazy en 1881, 11,45-46.

Cuignet, capitaine, puis com- mandant. Nommé au 4c bureau du ministère de la Guerre, II, 75, note 7. Copie pour Billot le répertoire du dossier secret,

III, 603. Chargé de vérifier l'authenticité des pièces du dos- sier secret, IV, 47 ; manière dont il interprète des lettres de Picquart sur Boeklin et Beetho- ven, 106 et note 2. Sa décou- verte du faux Henry, 152 ; en rend compte à Roget'et à Cavai- gnac, 154-155 ; fait la contre- épreuve, 181.— Renseigne Zur- linden sur TAlTaire, 245 ; lui i dénonce Du Paly comme l'ins-

tigateur du faux Henry, 247 ; lui remet la déposition du capitaine ïassin. 248. Sa déi)osition à l'instiuction Tavernier, 319. Communique à hreycinet et à Roget les procès-verbaux des audiences de la Chambre cri- minelle (revision du procès de l.t>94), 457. Désigné par Frey- cinet pour présenter le dossier secret à la Chambre criminelle, 469. Son rapport sur Henry et Du Paty est soumis au Conseil des' Ministres, 469-470. Sa déposition devant la Chambre criminelle, 470-472, I, 321, note 1. Procède au dépouillement du dossier secret,

IV, 472; commente les pièces: sa thèse sur la culpabilité de Dreyfus, 473-474. Reconnaît que la pièce « Canaille de D... » ne peut pas s'appliquera Drey- fus, 474. Sa déposition sur l'organisation militaire des che- mins de fer, 475 ; le cours de l'Ecole de guerre, 476 ; la dépè- che Panizzardi, 477. Lit le brouillon d'une lettre de Lœw à Mazeau au sujet de Quesnay ; en fait part à Ouesnay, 490. Sa déposition a la seconde en- quête Mazeau (janvier 1899), 509; argue de faux le décalque offi- ciel de la dépèche Panizzardi,

V, 70 ; collabore à rétablisse- ment du texte ne varietur de la dépêche, 72 ; fait signer à Cha- moin une déclaration sur l'écri- ture du décalque, 73. —Communi- que à Lasies et à Grosjean la correspondance entre Dëlcassé et Freycinet au sujet de cette dépêche, 84. Mis par Krantz en disponibilité par retraitd'emploi,^ 85. Porte plainte en faux et usage de faux contre Du Paty; instruction Tavernier, 98 et note 2. Sa déposition au pro- cès de Rennes, 386 ; interpellé par Dreyfus, 387; ses déclara- tions ausujet du dossier ultra- secret, 496-497 ; pris à parti par Labori à propos d'une lettre de Schwarzkoppen ; sa réplique, 509. Sa lettre à \Valdeck-

<;()

llISTOIRi: DE L AFFAIRE DREYFUS

KoLisseaù ; ses déiruMés avec André, qui lui inllige soixante jours d'arréls de foiieresso, VI, 144 ; polénii(iues auxciueilcs cet incident donne li<'u, 146-147. Sa déposition devant la CJiambre criminelle (revision du procès de Rennes), 311, note 1; 312 et note 3. Rentre au service ; sa let- tre à André, 388 ; il est, sur l'or- dre d'André, visité etcontre-vi- sité au point de vue mental par le service de santé, 388-389 ; in- cident soulevé à la Chambre par cette mesure, 389; demande communication des rapports mé- dicaux (jui le concernent : refus d'Vndré ; saisit la Cliandjre d'une pétition à ce sujet ; mis par An- dré aux arrêts de rii>ueur, 390. Sa lettre au ji^arde des sceaux et ses aiticles dans VEclair à la suite du réquisitoire de Bau- douin, 419 et note 1.

Cunche. Condamné comme espion, I, 22, note 4.

Cunéo d'Ornano, député de la Charente. Assiste aux confé- rences tenues en juin 1899 au fort Chabrol, V, 183. Annonce dans le Petit Caporal des révéla- tions sur le bordereau annoté; démarche de Firmin Faure au- l)rès de lui, 2i0 et note 4. Inter-

f)elle André sur son décret re- atif à l'avancement des officiers, VI, 394.

Cuny, officier. Ancien cama- rade de Dreyfus ; entendu par D'Ormescheville, I, 265.

Curé, commandant. .Juge sup- pléant au Conseil de guerre de 1894, 1. 38.5. Interrogé par E.s- terhazy sur la mobilisation de l'artillerie, II, 83, note 2. Ren- seigne Picquart sur Esterhazv, 83-84, 248. Lui refuse un spé- cimen de l'écriture d'Esterhazy, 249. Reçoit les confidences de Picquart, 270. Avait fréquenté chez Mlle de Comminges, 641, note 2. Sa déposition au pro-

cès Esterhazv, III, 213; à l'ins- truction Tavèrnier, 318, note 2.

Cuverville (de), vice-amiral, chef délat-niajnr au ministère de la Marine. Relevé de ses fonc- tions par LocUroy à la suite d'une lettre adressée par lui à Fleury-Ravarin, V, 181 et note 6. Sénateur, vote contre la réintégration de Drevfus, VI, 500, note 1.

Cuvinot (P.\ul), sénateur de l'Oise. S'abstient dans le vote relatif à l'installation des bustes de Scheurer-Kestner et de Tia- rieux dans la galerie du Sénat, VI, 478, note 4.

Cyvoct, forçat libéré. Prend part aux réunions publiques en laveur de Dreyfus, IV, 273. Signe un manifeste engageant les républicains à s'opposer aux « bandes réactionnaires » (22 oc- tobre 1898), 330, note 3.

D

Dagan. Rédacteur aux Droits de VHomme, IV, 146, note 2.

Daguenet, capitaine. Prête à Esterhazy des documents pro- venant de f'Ecole de tir de Châ- lons, II, 249 et note 1.

Daily Chronicle. Journal de Londres ; annonce, d'après le South Wales Argus, la préten- due évasion de Dreyfus, II, 306,

Dalegon (le Père). Sa lettre au sujet du rôle des « Comités de dames » dans les élections, III, 572, note 1.

Damain (Edouard), doc/ei/r en médecine. Sa déposition au pro- cès Christiani, "V, 115, note 1.

Dame, major, chef du service des Renseignements à Berlin. Ré- vocpie Cuers, II, 267. Son entretien à Karlsruhe avec le

INDEX (.ENERAL

01

liculonnnl-coIonelPeroz au sujet (le IWITaiiT, VI, 352-355. Sa lellre à Peioz sur la complicité d'Est oi'lia/.y et d'Henry (révision du procès de Rennes), appen- dice, 524-526.

Dame voilée (La). Prétendue expéditrice de la lettre signée « Esj)érance », II, 573.— Fausse- ment identifiée par Gonse avec M'"«Moimier, 573,574, note 1 ; III, 520-521. Aurait remis à Ester- hazy le « document libérateur ». II, Ô40, Autre « dame voilée » dans l'atTaire Du Paty-Commin- ges, 642. Esterhazy prétend que la marquise Du Paty a tenu le rôle de la «dame voilée», 643, III, 10, 92. Crédulité de l'opinion, 11-12.— Lettres qu'elle aurait écrites à Esterhazy : Ester- hazy les verse à l'enquête Pel- lieux, 98. Esterhazy est interro- gé au sujet de ce roman, 205-206.

Darboux (J.-G.), membre de r Académie des Sciences. Membre de la Commission chargée par la Chambre criminelle (révision du procès de Rennesi de pro- céder à l'examen critique des études et systèmes auxquels a donné lieu le bordereau, VI, 308. note 3 ; son rapport, 309, note 1 ; 373, 460, note 5 ; ce rapport, infirmant le système de Bertillon, est considéré par Mornard et Baudouin comme un fait nouveau, 464, note 7 ; 472.

Dareste (Rodolphe), membre de rinslitut, conseiller à la Cour de cassalion. Choisi comme as- sesseur par Mazeau dans sa se- conde enquête (janvier 1899), IV, 505. Ses conclusions, 511 ; hostile à la revision, V, 26, note 1 ; 74 ; s'y résigne, 99.

Darlan (Jean-Baptiste), dé- pnlé. Ministre de la Justice dans le cabinet Méline (avril 1896), II, 197, note 1. Questionné par Joseph Reinach au sujet des ré- vélations de ÏEelair ; sa réponse,

377-378. Renonce, sur les con- seils de Méline, à poursuivre Ber- nard Lazare, 453. Son entrevue avec Joseph Reinach à Vichy, 546- 548; autorise Joseph Reinach à lui faire adresser par Démange une note sur le procès de 1894, 548, Apprend de Scheurei- Kestner l'entretien de celui-ci avec Billol, 629. Son attitude au Conseil des Ministres du 9 novembre 1897 : il demande en vain communication du dos- sier de 1894, 663-665. Emu par une lettre de Dreyfus, se dispose à ouvrir une enquête, 679. S'oppose, au Sénat, à la mise à l'ordre du .jour du projet de loi sur la trahison et 1 espionnage, III, 6. Reconnaît que l'écri- ture d'Esterhazy est irîentique à celle du bordereau. 38. Ses instructions à Bertulus au sujet de l'enquête Pellieux, 85. Un vote hostile du Sénat le ren- verse (séance du 30 novembre 1897); il est remplacé par Mil- liard, 126. Echoue aux élec- tions de 1898, 587.

Darlu (Adolphe), inspecteur général de VInstruclion publique. Signe la pétition en faveur de la "revision, III, 245. Son ar- ticle : M. Brunelière et V Indivi- dualisme, IV, 150, note 1.

Darras, général. Préside à la dégradation de Dreyfus, I, 499- 501. N'est pas informé des prétendus aveux ; déclare à Pic- quart que la parade s'est pas- sée sans incident, 518. Dési- gné par Joseph Reinach à Bris- son comme susceptible de rem- placer Zurlinden au ministère de la Guerre, IV, 267.

Daudet (Léon), publiciste. As- siste à la dégradation de Drey- fus, 1,494 ; ses impressions, 5C0, 51 1 . Déclare à Strong qu'l"]ster- hazy est l'auteur du bordereau, III, 294, note 5.

Dausset(Lcuis). L'un desfon-

<;:'.

HisTOinK ni-: l akI'AIiu: dhkyi-us

< lai eu rs (lo In Ligue de in Pairie franraine. IV, ^Oii. Klu conseil- loi- iMUiiicipal à Paris, VI, 88.

Dautriche, officier fïndmini- sh-alion. Noimiih'' archiviste du bureau des l{enseiii:noinenls en remplacement (le(irii)clin. V, Oô, note 3; ses sentiments à l'éi;ard de Dreyfus, 2+0. Atteste ù (lal- lilTet f|ue toutes les pièces rela- tives à l'alTaire ont été versées au procès de Bennes, 245.— Re- met à Mareschal les vinp^t-cinq mille francs destinés à « Auster- lit/ », 4().5 ; irrégularité d'écri- tures à laquelle cette opération donne lieu, 4()<)-4()7 et note 1 : 471 : VI, HG2-3(58, 8fi7. Sa dépo- sition à l'enquête Attlialin, 3()4 ; confronté avec Rollin et Mares- chal, BfU-SOô ; sa lettre à Fran- •cois,366: ses aveux sur ralïairc « Austerlitz » . 8(>7-8()8 : son arres- tation, 3()8.— Sa déposition càl'en- <jucle Casse!, 3(59. Sa mise au secret, 870 ; démarche de Jules Auffray et lettre de .toseph Reinac'h pour faire obtenir à Mme Dautriche l'autorisation de voir son mari, 377, note 3; sa mise en liberté provisoire. 378 : son acquittement, 387: déplacé à l'Etat-Major du corps, 387, note 3.

Dauzon (PtULiPPE). député. Intervient au cours de la lecture de la déclaration ministérielle de Waldeck-Rousseau (séance du 26 juin 1899), V, 188.

Davignon. lieulenanl-colonel. Nommé dans une lettre de Pa- nizzardi à Schwarzkoppen, I, 35, 362. Sous-chef du 2" bu- reau, renseigne les officiers étrangers, 354, II, 86. Gé- néral : chef de cabinet de Krantz, puis de Galliffet, V, 247. Sa déposition devant la Chambre ■criminelle (revision du procès de Rennes), VI, 305, note 7.

Davoust (duc d'Auerstaedt), /:jénéral, grand c/mncelier de la Lé-

gion dllonneur. Intervient dans l'atTaire Du Paty-Comminges, 11,041. —Sa lettre à Du Paty, (512, note 2. Sollicité de rayer Zola des contrôles de la Légion d'honneur, III, 493 ; 558, note 2 ; 02(5, note 1.

Davout. Voir Caillg.

Dawson, allaché niililaire. Cité comme témoin par Zola, III, 303.

Débats {Journal (les). Voir : Ducuing, de Vogue, Galliffet.

Decker-David, c?e;)w/é. Donne, [)uis relire sa démission de membre du groupe radical-so- cialiste, lors de la constitution du cabinet Waldeck-Rousseau, V, 178, note 1.

Decori (Félix), avocat. Ab- sent de son cabinet lorsque Zola se rend chez lui pour lui deman- der de l'assister devant la Cour d'assises. III, 301. Signe la protestation en faveur de Pic- (juart, IV, 390, note 2. ^Vvocat du prince Nicolas Esterhazy dans sa requête contre Esterhazy et Christian, V, 34, note 1.

Decrais (Albert), député de la Gironde. Propos quil tient à Joseph Reinach au sujet de la perquisition faite au domicile de Pic<iuart, III. 90, note 4. Signe le manifeste des groupes républicains contre la loi de dessaisissement, IV, 542. Mi- nistre des colonies dans le ca- binet Waldeck-Rousseau (juin 1899), V. 178.— Son discours sur l'affaire Voulet-Chanoine (séance du 30 novembre 1900 , 427, note 2, 431, note 1. Félicite Joseph Reinach de son discours à Di- gne (avril 1900), VI, 87, note 2.

Decrais (Jean), fils du précé- dent. Auteur du rapport officiel du ministère des Colonies sur le séjour de Dreyfus à l'île du Diable, V, 279, note 1.

INDliX GtiNKHAL

<;;{

Decrion. Remplace Lemer- rierl^icard comme aident du bu- reau des Renseignements, IV, Kîi». Sa déposition devant la Chambre criminelle (janvier 1891»), ôl 7-518. Déposition de Du Paty à son sujet devant les Chambres réunies (avril ISDDi,

V, 64, note 1.

Deffès, rédacleiir au « Temps ». Sa déposition au procès de Rennes, V, 102, note 1 : 324 ; 497 et note 1.

Defos du Rau, médecin du (Cherche- Midi. Donne ses soins à Dreyfus, I, 189 ; invité par Du Patv a garderie secret sur ses

visites, ^190.

Deglas, négociant. Sa déposi- tion à Tenquète Atthalin sur le faux lémoigna£?e de Cernuski,

VI. 3ô9 et note 2 ; au procès Dautriche. V, 461, note 2; 463, note 3: 475, note 3 ; 479, note 1 ; 491, note 1.

Degouy, officier de marine. Dreyfus est accusé de l'avoir dénoncé aux autorités militaires allemandes, I, 226; IV, 433, no- te 1.

Degouy (Paul), journalifite, frère du précédent. Son article dans le Voltaire sur Henry, IV, 433. ^'

Degrave (Euokne). Voir /?o- rifjue..

Dejeante (Victor), député. Membre du groupe socialiste révolutionnaire. V, I79, note 1. Signe le manifesti^ du 12 juil- let 1899, « à la France ouvrière et socialiste u, 256, note 1. Signe la proposition Vaillant réclamant une enquête sur les conseils de guerre, VI, 243.

Delaborde (Comte), archi- vi.^te-paléoyraphe. Contesle la va- leur des bonclusions tirées en faveur de Dreyfus de l'examen

d'un fac-similé du bordereau (procès Zola), III, 41(;, note 1.

Delafosse ;.Iules , député du Calvados. S'abstient dans le vote sur la réintégration de Dreyfus, VI, 489, note 1.

Delahaye (Jules), ancien dé- puté, publiciste. Ses attaques contre .Mathieu Dreyfus après la dénonciation d'fc!stèrhazy,III, 9, note 1. Désigné pour une préfecture sur la liste des fu- turs fonctionnaires du duc d'Or- léans, IV, 332, note 4.— Sa lettre ouverte au ijénéral Mercier (^1;/- torité du 8 juillet 1906), VI, 454, note 2.

Delanne, docteur en méde- cine. Rapporte à un rédacteur de VAurore un entretien qu'il a eu avec Lajoux, II, 578, note 2.

Delanne, général. Son opi- nion sur Picquart. d'après Mer- cier-Milon, III, 105.— Sa déposi- tion au procès Dautriche, V, 465 et note 2 ; 467 : 473 et note 6 ; VI, 91, note 1 ; 98 ; 102-104 : 106, 108, 110, 369-370, 384.— Donne sa démission de sous-chef d'Ktat- Major général, 128. 130. Pro- teste contre les allégations du commissaire du gouvernement à son égard au procès Dautriche, 386, note 4.

Delaroche-Vernet (Horace). secrétaire d'aml^assade. Aurait, en 1893, montré à Develle la pièce " Canaille de D... », I. appendice, 581. Sert d'agent de transmis- sion entre le ministère des Af- faires étrangères et le ministère de la Guerre lors du déchiffre- ment de la dépêche du 2 no- vembre 1894, 245, et note 4. Porte à Picquart la lettre d'une espionne italienne, se [)rétendant en mesure de prouver la culpa- bilité de Dreyfus, II, 219. Sa déposition au procès de Rennes, 1, 245, note 4 ; 249, note 3 : appen- dice, 593, V, 68, 314, note 1 ; 376, 378.

64

HISTOIRE DE L AFl AIHE DHEYFUS

Delarue. lieiilenanl-colnnel . Membre de la commission char-

fée (i'enquôter sur la gestion e Pi('(iuart au service des Hen- seignemenlSj VI, 332, note 4.

Delarue, dèpiilé. Membre de la commission chargée d'exa- miner le projet de loi sur le dessaisissement ; se prononce contre ce projet, IV, 540, note 2,

Delbet (Pierre), docteur en médecine. Signe la pétition en faveur de la revision, III, 245. Kédip;e un rapport sur l'état de santé de Dreyfus (septembre 1899), V, 562-563.

Delcassé (Théophile), rfepu/e. Ministre des Colonies dans le cabinet Dupuy; apprend parles journaux l'arrestation de Drey- fus, I, 207, note 1. Ministre des Affaires étrangères dans le cabinet Brisson (30 juin 1898), III, 633, note 3. "Laissé par Ilanotaux dans l'ignorance des protestations de Munster et de Tornielli, IV, 15. Son attitude à l'égard des révisionnistes, 16, 18. Sa discussion avec Cavai- gnac au sujet de la démission de Boisdeffre, 217 et note 2, As- siste aux conseils de cabinet des 24 et 26 septembre 1898; s-e prononce pour l'envoi de la requête de Mme Dreyfus à la Cour de cassation, 217, 298. Ministre des Affaires étfangères dans le cabinet Dupuy (octobre 1898), 355; affaire de' Fachoda, 359-361. Sa démarche à l'am- bassade d'Allemagne à la suite d'articles mettant en cause la comtesse de Munster, 422 et note 4. Tornielli lui transmet les dépcf'hes échangées entre Panizzardi et Marselli à l'occa- sion de l'arrestation de Dreyfus, I, 243, note 2; 244, note 1. Sa réponseà l'interpellation de J.-L. Breton sur le dossier ultra-se- cret : il dément que le ministère ait acquis des lettres de l'empe- reur d'Allemagne (séance du

20 janvier 1899), IV, 513, note 2 I, 351, note 2. Se prononce contre le projet de dessaisisse- ment (conseil de cabinet du 27 janvier 1899), IV, 530. Ses lettres à Frcycinet au sujet des allégations de C^uignet sur la version olliciello de la dépêche du 2 novembre, V, 66-67. Fait produire par l\iléologue le dos- sier relatif à cette dépêche de- vant la Chambre criminelle (revision du procès de 1894), 68-69. Sa note sur son entre- tien avec Munster (avril 1899) au sujet du pclil bleu, II, 244, note 1 .

Ses déclarations à la Chambre au sujet de la dépêche du 2 no- vembre (séance du 12 mai 1899), I, appendice, 593; V, 85-86. Ministre des Affaires étrangères dans le cabinet Waldeck-Rous- seau, 172, 178. Délègue Paléo- logue au procès Rennes, 270.

Invite Paléologue à déclarer au Conseil de guerre que le gou- vernement se refuse à demander à l'Allemagne les notes du bor- dereau, 484. S'oppose à la grâce immédiate (conseil des mi- nistres du 12 septembre 1899), 560. Ministre des Affaires étrangères dans le cabinet Com- bes (juin 1902), VI, 191, note 2.

Transmet au Conseil des mi- nistres la requête de Mornard tendant à envoyer une commis- sion rogatoire à Schwarzkoppen et à Panizzardi, 356. Sa poli- tique à l'égard de l'Allemagne, 418. Ministre dans le cabinet Bouvier (janvier 1905), 423, note 1 ; sa démission, 424.

Delegorgue (Albert), maais- Irai. Président de la Cour d as- sises lors du procès Mores. Son attitude à l'égard de Crémieu- Foa, II, 61, note 2. Autorise Georges Clemenceau à défendre y Aurore au procès Zola, III, 301, note 2. Préside les débats au procès Zola, 339-340. Son atti- tude vis-à-vis de la défense : « Laquestionnesera pas posée», 424, 458-461.

INDEX GÉNÉRAL

65

Delguey - Malavas, officier de marine. Dreyfus est accusé de lavoii- ciénoncé aux autorités niililaires allemandes, I, 22(>.

Delisle (Léopold), membre de l'Intiiiliit. Expertise les dépêches Blanche et Speranza et le faux « \\'eyler »: ses conclusions, V, 240. note 1 ; VI, 263. -

Deloznbre (Paul), député. Est favorable à la revision; ministre dans le cabinet Dupuy, IV, 355. Combat au Conseil des mi- nistres le projet de dessaisis- sement, 530. Sollicité d'entrer dans le cabinet Waldeck-Rous- seau ; condition qu'il met à son acceptation, échec de la combi- naison ministérielle, V, 172.

Deloncle (Erançois), dèpulé. Témoin de Joseph Reinach dans son duel avec Millerand, III, 146, note 5.

Deloncle [UEsny), journaliste. Frère du précédent, rédacteur en chef des Droits de rHonime, IV, 146, note 2.

Delorme, capitaine. Témoin du capitaine Mayer dans son duel avec Mores, II, 58, note 1.

Delory (Gustave), maire de Lille. Signe le manifeste « à la France ouvrière et socialiste » (juillet 1899), V, 256, note 1. Député, signe la proposition V^aillant réclamant une enquête sur les jugements des Conseils de guerre (séance du 8 avril 1903), VI, 243.

Deloye, général, directeur de Vartilterie. éon rôle dans TalTaire Turpin, I, 7-8. Fait faire des recherches graphologiques pour découvrir l'auteur du bordereau, 53. Sa note sur le 120 court, appendice, 598-600, II, 514 ; V, 65. Son portrait, 412. Sa déi)Osition au procès de Rennes ; elle est réfutée par Hartmann; sa riposte à Labori, 412-41 1, 477 ;

VI, 373. Témoin de Gonse dans son duel avec Picquart, 450, note 7.

Delpech, sénateur. Son dis- cours sur l'amnistie (séance du 1" juin 1900), VI, 124. Ques- tionne Monis au sujet de l'ajour- nement du procès Lepelletier- Picquart - Reinach (séance du 23 novembre 1900), 140. Sa ré- plique au discours de Mercier dans le débat sur la réintégration de Dreyfus, 49"<-499.

Delpeuch (Edouard), député- Sous-secrétaire d'Etat des Pos- tes et des Télégraphes dans le cabinet Méline. Gonse lui de- mande l'original de la dépêche de Panizzardi du 2 novembre 1894 ; sa réponse, III, 597.

Demagny, secrétaire général au ministère de V Intérieur '.haA^se en mourant une fortune qui sem- ble inexpliquée, V, 312, note 1.

Démange (Edgar), avocat. Plaide pour Mores dans son procès avec Crémieu-Foa, II, 61, note 2. Désigné parWal- deck-Rousseau à Mathieu Drey- fus pour défendre Dreyfus au procès de 1894 ; condition qu'il met à l'acceptation de l'affaire; étude qu'il fait du dossier, I, 324-325. Laisse entendre que l'accusation ne porte que sur une pièce, 275. Ses efforts pour obtenir la publicité des débats, 367. Consulte au greffe l'original du bordereau, 392. Essaie vainement de lire ses conclusions contre le huis- clos; violentes interruptions de Maurel, 395. Texte de ses conclusions, appendice, 611-612.

Remet aux juges une note du docteur Lutaud, 409. Inter- pelle Henry lors de sa deuxième déposition, 418. Son opinion sur le svstème de Rertilion, 427.

Sa plaidoirie, 433-434 In- forme Dreyfus du verdict, 449. Ses visites à Mme Dreyfus; il déclare à Dreyfus que sa con-

6a

HISTOIRE DE L AFl AIHE DREYFUS

damnation est le plus grnnd ciimo du siocte, 458, Utii. Fait demandor par Joseph Heinacli une audience à Dupuy ; réponse de Dupuy, 487. Déclare pu- l)li<iuement qu'il reste persuadé de l'innocence de Dreylus, 551. Attaques de la presse contre lui, 552 et note 1. Engaij^e Ma- thieu Dreyfus à ne pas faire paraître la protestation rédigée

Êar Arthur Lévy en faveur de ireyfus, II, 163. Mathieu Dreyfus lui demandant commu- nicationdu dossier du procès, il en réfère au Conseil de l'Ordre, (|ui s'oppose à la communication, 1G5. Conseille la prudence à Mathieu Dreyfus, 166. Apprend l'existence de la pièce « Canaille de D... » ; son entrevue avec Tra- rieux, 177. Mot du comman- dant Berlin : !'« avocat de l'am- bassade d'Allemagne », 192. La communication du dossier secret lui est révélée par Emile Salles, 425-426, notes 1 et 2. Sa lettre au président de la Chambre avant l'interpellation Castelin : il rlénonce la viola- tion des droits de la défense, 447. Marcel Habert lui promet d'intervenir au cours des débats soulevés par l'interpellation, 447.

Son entrevue avec Bérenger, 503. Invité à envoyer à Darlan une note détaillée sur le procès de 1894,548. Engage Scheurer- Kestner à porter à la tribune du Sénat les informations qui l'ont convaincu de l'innocence de Dreyfus, 675. Ses conseils à Mathieu Dreyfus lorsque celui-ci dénonce Esterhazy, 692, note 2.

Sa première entrevue avec Leblois, III, 4, note 2. Se pré- sente pour Mathieu Dreyfus au procès Esterhazy, 198; le Conseil rejette ses conclusions, 203-204.

Cité par Zola comme témoin à son procès, 302; sa déposition: la pièce secrète du procès de 1894,398-400. Déféré au Conseil de l'Ordre des avocats à cause de sa déposition; son acquitte- ment, 492 et note 5. Rédige la

requtile en annulation du procè» de 1894, adressée par Mme Drey- fus A Sariren, IV, 17, note 1. Confère avec Picquart, Joseph Reinach et Eaboii à la suite du discours de Cavaignac à la Chambre (séance du 7 juillet 1898), 33. Figure parmi les ré- visionnistes que Cavaignac pro- jette de déférer à la Haute-Cour, 125. Rédige la requête adres- sée par Mme Dreyfus au garde des Sceaux après fa mort d Hen- ry ; porte cette requête à la ( Chan- cellerie, 284. Dépèche que lui envoie Dreyfus en apprenant l'arrêt de la (ùour de cassation, 375. Collabore à la rédaction de la requête de Picquart en règlement déjuges, 410, nolel. Les procès-verbaux'des au- diences de Id Chambre crimi- nelle lui sont communi([ués par Mornard, 457..— Rend visite à Dreyfus à son retour de l'île du Diable; est chargé avec Labori de la défense de Dreyfus, V, 209. Conférences entre Labori, Drey- fus et lui : incident soulevé par une observation qu'il fait à Labo- ri, 212 et note 2. Témoins qu'il cite au procès de Rennes, 234- 235; désaccords entre Labori et lui, 267. Propos que lui tient Dreyfus après son premier in- terrogatoire, 288. note 1. Son attitude pendant les débats. 302- 303, 319, 320, 336. Sa déclara- tion à l'audience au sujet de l'attentat contre Labori, 367. Questionne Mercier au sujet de la « nuit tragique », 374 et note 2; 375 et note 1. Questionne Hanotaux au sujet de la dépêche du 2 novembre, 380. Fait lire la déposition de Cuignet devant la Chambre criminelle. 387, noté 2. Questionne Bertillon, 437; Lebrun-Renaud, 443. Sa plai- doirie, 516-517, 524-525. Sa ré- plique à Carrière, 531. Hos- tilité dé Labori et de Picquart à son endroit après le procès de Rennes, VI, 161. 166, 174. Assiste aux audiences de la Chambre criminelle (revision du

INDEX GENERAL

67

procès (le Rennes), 293, 438; partisan de la cassation sans renvoi, 1(51. N'est pas invité à la cérémonie de la remise de la Légion d'Honneurà Dreyfus, 501.

Demôle, sénaleur. Vote contre la loi de dessaisissement. V, 21, note 4 ; son amendement à la loi est repoussé, 22, 38, 39. Réélu aux élections sénatoriales en janvier 1900, VI, 58.

Deneux. Sa déposition de- vant la Chaml)re criminelle (re- vision du procès de 1894\ IV, 362, note 2.

Deniel, fonctionnaire des Co- lonies. Remplace Bravard comme commandant supérieur des îles du Salut, II, 126, note 4, 322. Instructions qu'il reçoit, 322, note 1. Applique les mesures de rigueur prises par Lebon contre Dreyfus, 455. Son rap-

f)ort sur l'incident de la goé- elte (juin 1897), 532; sur les propos tenus pai' Drevfus (oc- tobre 1897), III, 336. Défend aux gardiens de lire les lettres de Dreyfus à sa femme, IV, 142. Autres rapports sur Dreyfus, 144. F^emet à Dreyfus la dé- pêche officielle annonçant l'arrêt de la Chambre criminelle sur la demande en revision; son rap- port à ce sujet, 374-375; ce rap- port est puiSlié par VEclair, v, 47-48. Son attitude lors du départ de Dreyfus, 196. Appelé à d'autres fonctions, 196, note 2.

Denis, conseiller à la Cour de cassalion, V, 575 ; cité comme favorable à la revision, 26, note 1.

Denis (Tukodore), dépiilé des Landes Ses déclarations anti- sémites lors du débat sur la question juive (séance du 25 mai 1895), II, 196 et note 2.

Denoix(D'"),s^/2a/tfwr.Son atti- tude pendant la déposition de Ro- get devant la Haute-Cour, VI, 62.

Dépasse (Hector), journa- liste. Sa campagne en faveur de la revision, III, 330. Rédac- teur en chef des Droits de l'Homme, IV, 146, note 2.

Dépêche du 2 novembre 1894. Voir : Panizzardi, IIanctaux,Del- cassé, Paléologae, Cuitjnet.

Depert, brigadier de gendar- merie. Sa déposition devant la Chambre criminelle au sujet des

B rétendus aveux de Dreyfus ait épôt (revision du procès de 1894), IV, 451.

Déribéré-Desgardes, dépu- té. Membre de la Commission chargée d'examiner le projet de loi sur le dessaisissement ; se prononce contre ce projet, IV, 540, note 2. Rapporteur de la Commission de l'amnistie ; sa démarche auprès de Fallière& ]>our obtenir l'extension de l'am- nistie aux condamnés de la Haute-Cour, VI, 129, 142.

Déroulède (Paul). Réserve son opinion sur Dreyfus jus- f[u'au i)rocès Zola ; échange de- dépêches entre Gautier (de Cla- gnv) et lui au sujet de l'Affaire, ni, 385-387. Accepte de faire partie du jury d'honneur pro- posé pour trancher le dilférend Picquart-Esterhazy, 516. Can- didat nationaliste aux élections législatives de 18^8; son élection, 587. Ses relations avec Del- cassé, IV, 16. Son attitude au procès de Zola à Versailles, .55.

Son duel avec Hubbard, 55,. note 4. Son discours à Ruelle (août 1898), 161. Reconstitue la Ligue des Patriotes, 296-297. Ses attaques contre les révi- sionnistes, 297. Cherche à préparer un coup de force mili- taire, 3U0-302. Repousse les avances du duc d'Orléans, 305- 306. Son rôle lors des bagarres de la salle Wagram (2 octobre 1898), 309 et note 3; 310 et note 1.

Manifeste de la Ligue des Pa-

38

HISTOIRE DE L AFFAIRE DREYFUS

/rioles invitant les Paricions à ;f)r()teslor (levant le Palais-Bour- bon (22 octojjie 1898), 830 et note 4. Provoque Tinlervcntion de Chanoine à la tribune de la Chambre (séance du 25 octobre 1898), 334-335. Entretient Félix Faure de la nécessité d'un coup d'Ktat, 351.— Fait placarder une afliche contre la revision, 410. Assailli au cours des désordres de la salle Chaynes, 426. Ses intrigues auprès des généraux, 427. Son altercation avec An- tide P.oyer à la suite de l'inter- pellation Grousset (séance du 12 décembre 1898), 4(U-4t>2, note 3.— Verse 1.000 francs pour l'af- fichage du discours de Jules Le- maître (fondation de la Ligue de la Pairie française), 505, note 2. Décline une entrevue avec le duc d'Orléans (février 1899), 659 et note 4. S'abstient de voter à l'Assemblée nationale, 565. Harangue qu'il piononce sur la place des Pyramides, le our de l'élection deLoubet, 568- 570. Prépare un coup de force pour le jour des obsèques de Félix Faure, 571-580; arrête avec Marcel Habert le plan de l'opé- ration ; démarche de Castellane auprès de lui. 588 et note 4. Journée du 23 février 1899 : il attend Pellieux place de la Na- tion, 596; essaie d'entraîner Ro- jget à l'Elysée, 600-604; pénètre à sa suite dans la caserne de Reuilly, refuse d'en sortir ; son arrestation, 605-612; inculpation dont il est l'objet, 613-614; ses déclarations à l'instruction Pas- qiies, V, 3-5; son procès en cour d'assises, 87-90 ; son acquitte- ment, 91. Prépare un nouveau complot; le « triumvirat », 182- 184; ses intrigues avec les roya- listes, 251-255. Manifestations dont il est l'objet à la revue de Longchamp et place de la Con- corde (14 juillet 1899), 256-257.— Ses discours sur le procès de Rennes et le bordereau annoté, 258-259; projette de faire son coup de force soit le jour de la

déposition de Mercier, soit le jour du verdict, 261-2(;2, 308. Son arrestation, 311 ; déféré à la Haute-Cour, refuse de répondre à la commission d'instruction. VI, 31-32. Ses déclarations à l'audience, 60-6! ; son interven- tion lors de l'interrogatoire de Marcel Habert; il est expulsé et condamné séance tenante à deux ans de prison, 63-64. Sa con- damnation à dix ans de bannis- sement, 65. Félicite Syveton d'avoir souffleté André, 420 et note 2.

Derrécagaix,<7e/ï<é/'a/.Son dis- cours à la distribution des prix du lycée de Bavonne ( j uillet 1898), IV, 130.

Dervieu, capilaine. Entendu par D'Ormescheville; son opi- nion sur Dreyfus, I, 266, note 1 ; 296-297. Sa déposition au pro- cès de Rennes,V, 389-390, notel.

Déry (Mme). Ses relations avec Drevfus et Gendron, I, 203-204; 317. Mise en cause narCastelin dans son interpel- lation (séance du 18 novembre 1896), II, 450 et note 4.

Desachy (Paul), rédacteur aux « Droits de l'Homme », IV, i4G, note 2.

Descaves (Lucien), homme de letlrea. Ses articles dansV Aurore, II, 637, note 3.

Deschanel (Emile), sénateur. Vote contre laloidedessaisisse- ment, V, 21 et note 4. Vote l'amendement Bernard, 22, note 3. Vote contre le projet de loi sur l'amnistie, VI, 127-128.

Deschanel(PAUL),depu/é.Son intervention lors de l'interpella- tion Castelin (séance du 18 no- vembre 1896), II, 452. Elu président de la Chambre contre Brisson (juin 1898), III, 627, 629. Consulté par Dupuy pendant

l.NDEX GENERAL

69

la crise ministérielle qui suit la chute du cabinet Brisson (octo- bre 181>8), IV, 354. Déjeuners olTerts par lui aux députés, 463. Ses discours : à l'inauguration de la statue de Jules Simon, 494; lors de sa réélection à la prési- dence de la Chambre (janvier 181)9), 494-495. Sans être can- didat à la présidence de la Ré- publi(iue. obtient quelques voix a l'Assemblée nationale, 506. Communique à la Chambre la lettre de Lebret sur les poursui- tes contre Mercier (séance du 5 juin 1899), V, 131. Remplacé par Bourgeois à la présidence de la Chambre, VI, 189 ; son discours sur la propagande an- tipatriotique (séance du 27 no- vembre 1905), 430, note 4.

Desjardins (Paul), écrivain et professeur. Signe la pétition en faveur de la revision, III, 245.

Desmons .'Fuédéric), séna- teur, président d'un des groupes républicains du Sénal. Sa démar- che auprès de Dupuy pour obte- nir l'ajournement du procès Pic- quart" IV, 401), note 2. Met le capitaine Mollin en relations avec Vadecart, VI, 397.

Desmoulins (Fernand), gra- veur. Accompagne Zola à la sor- tie de la première audience du procès, III, 348. Le rejoint en Angleterre, IV, 137, note 2; V, 40, note 3.

Desplas, avocat. Plaide pour Rochefort dans son procès^avec Joseph Reinach, III, 3h:^. '^^- ,,^

Dessirier, général, gouver- neur militaire de Paris. Charge Cassel d'ouvrir une instruction contie Dautriche, VI, 368.— Or- donne la mise en liberté provi- soire des quatre officiers incid- pés dans l'atîaire Dautriche, 378, note 1. —Refuse de ratifierle non- lieu et renvoie les officiers de-

vant un Conseil de guerre, 381 et note 2.

Dessoye (Arthur), député. Signe un ordre du jour rendant hommage aux artisans de la revision (séance du 13 juillet 1906), VI, 496 et note 3.

Destez, rédacteur à la » Fran- ce ». Prétend avoir reçu les con- fidences de Gallet, II, 511, note 1.

Desvernine,comm/s.s'«/re spé- cial dé lac fié au ministère de la Guerre. Chargé par Picquart d'une enquête sur Esterhazy, II, 251 et note 4 ; ses premiers rap- ports: la vie privée dEsterhazy, les visites à l'ambassade d'Al- lemagne, 251-254, 266. Chargé de se procurer des spécimens de l'écriture dEsterhazy, 269.— Pic- quart lui annonce qu'il va faire arrêter Esterhazy, 270-271.— Vi- site l'appartement d'Esterhazy et s'empare de deux cartes de Drumont, 384-385.— Ses rapports sur la conduite d'Esterhazy a près la publication du bordereau, 436. Invité par Gonse à poursuivre son enquête, 476 et note 3. Donne à Gribelin l'adresse d'Es- terhazy, 570. File Esterhazy avant l'entrevue de Montsoqris, 591-593 ; son rapport à Gonse, 597 et note 1.— Chargé par Ca- vaignac de retrouver Savignaud, IV, 105-106. Sa déposition à l'instruction Tavernier contre Picquart, 318, note 2.— Conduit la femme Bastian à Marly avant le procès de Rennes, "V, 243 et note 3. Sa déposition au pro- cès de Rennes, 447 et note 2 ; au procès Dautriche, 243, note 2, 246, note 1.

Détaille (Edouard), peintre. Membre du comité directeur de la Ligue de la Patrie française, IV, o05, note 3.

Devanlay, capitaine. Témoin de Crémieu-Foa dans son duel

k

70

HISTOIRE DE L AFFAIRE DREYFUS

■avec Dnimonl el dans son al- faire avec Laniase, II, 64, 55.

Devaux, capitaine. Sa dépo- sition lavoi'ai)le à Dreyfus au procès de 1894, 1,429.

Develle (Jules), c/épH/e, ancien minisire des Affaires étrangères. Echoue aux élections de 1S98, III, 587. Infoi'iné des propos tenus par Cordier sur la récep- tion du bordereau, IV, 433. Sa déposition devantla Chambre criminelle (revision du procès de 1894) au sujet de la pièce « Canaille de /)..!», I, appendice, 581; au sujet de l'arrivée du bordereau, 29.

Devès (Paul), sénateur. Vote •contre la loi de dessaisissement, "V, 21, note 4.

Devèze (Marius), dépiilé. Son -apostrophe à Dupuy lors de la -discussion de la loi de dessai- sissement (séance du 10 février 1899), IV, 544, note 1.

Deville (Gabriel), c/epw/e. L'un 'des signataires du manifeste des députes socialistes sur l'Affaire (19 janvier 1898), 111,254-255.

Devin. Avocat de De Ramel devant la Haute-Cour, VI, 59.

Devos. Sa déposition à l'en- quête Boucard, VI, 308, note 2.

Dida (Mme). Ses relations ■avec Dreyfus (enquête et rap- port de D'Ormescheville), I,28r)- 287, 317.

Didier - Guillaud, commis- saire de police. Son enquête sur la mort de Lemercier - Picard, .111, 499, note 3 ; 500, notes 1, 3, 4.

Didon (le Père), de F ordre des Dominicains. Son discours à la distribution des prix du collège <d'Arcueil (juillet 1898), IV, 51-o2.

Dietz (Jules) , rédacteur au « Journal des Débats », III, 159.

Dieuaide (Antoine), brigadier des sergents de ville de Su'resnes. Signe 'l'acte de décès d'Henry, IV, 219, note 3.

Dion (Comte .Xlrert de). Ar- rêté au cours de la manifesta- tion d'Auteuil, V, llfi, note 2; sa condamnation, 135, note 4.

Dixi (pseudonyme (I'IIenry). Voir Henry.

Donin de Rosières, ancien of/icier attaché au 2" bureau du ministère de la Guerre. Indiqué par Cesti à Mathieu Dreyfus comme étant l'auteur du crime imputé à Dreyfus, II, 183 et note 2. Surveillance que Pic- quart aurait fait exercer sur lui en vue de le substituer éven- tuellement à Dreyfus, 225, note 4.

Dorian (Charles), député de la Loire. Son livre sur l'atTaire Voulet-Chanoine : Un député au Saliara, V, 427, note 2.

Dorlodot (Élie de). Arrêté au cours de la manifestation d'Auteuil, V, 116, note 2.

Dosse, général. Président du Conseil guerre appelé à ju- ger Picquart, IV, 387, note 5.

Douglas, attaché militaire. Cite par Zola comme témoin à son procès, III, 303.

Doumer (Paul), député. Mi- nistre des Finances dans le cabi- net Bourgeois (novembre 1895), II, 181, note 3.— Son intervention lors de linterpellation Guyot de Villeneuve sur la délation dans l'armée fséance du 28 octobre 19U4), VI, 406-407. S'abstient dans le vote de confiance au mi- nistère après lagression de Sy- veton contre André, 420, note 4. Elu président de la Chambre

INDEX GENERAL

-contre Brisson. 423 ; camlidat à la présidence de la l^épublique, 424.

Doumergue (GastonI, député. Ministre des ("-olonies tlans le cabinet Combes juin 1902), VI, 191, note 2; ministre du Com- merce dans le cabinet Sarrien (mars 19(»6), 424, note 1.

Douville-Maillefeu Comte de), député. Intei'vient au <'Ours •des déuats soulevés par l'inter- pellation Grousset (séance du 5 juin 1894), I, 12.

Doyen, chirurgien. Se rend auprès de Labori après l'atten- tai de Rennes, mais nest pas admis à lui donner ses soms, V. 36G-367.

Doyoul - Martinet (Mme). Nourrice de la tille de Dreyfus. Sing:ulière démarche dont' elle est l'objet ; elle en avertit Fleu- ry-Bonnard, II, 578 et note 1.

Dreux-Brezé (de). Souscrit aux listes rouges^ IV, 441.

Dreyfus (Alfred), capitaine d'artillerie, breveté d' Èlat-Major, Son origine alsacienne ; senti- ments patriotiques de sa famille, I, (>3. Son caractère, sa vie, <j8-69 ; sa carrière militaire, ses notes, 57-59, 69-70 ; injustice dont il est victime à sa sortie de l'Ecole de Guerre, 120-121. Pla- cé par Picquartà la section des manœuvres, 71 ; aniniosités dont il est l'objet, 58-59, 70. - N'est pas soupçonné lors de la fuite <les plans directeurs, 36. Ne suit pas les manoHivres en 1894, 59. Considéré par Fabre et D'Aboville comme l'auteur du bordereau, 61 ; dénoncé à Mer- cier, 63. Comparaison que Du Paty établit entre son écri- ture et celle du bordereau, 65. Le bruit de sa prétendue trahison se répand, 67 : exper-

tise de Gobert, 91; de BerliHon, 96. Convo(pié au ministère sous prétexte d'inspection gé- nérale, 99 : scène de la dictée, 109 ; son arrestation, 114 ; ses protestations, 118; interroué par Du Paty et Cochefert, 122-^125 ; son incarcération au Cherche- Midi, 126. Perquisitions à son domicile, 130 ; rapport menson- ger d'Henry sur un entretien qu'il a eu avec lui, 142-144. Guénée est chargé de faire une enquête sur sa moralité, 148. Sa détention, ses soulTrances, 151. Convainc Forzinetti de son innocence, 152. Interrogé à nouveau par Du Paty : épreuves auxquelles celui-ci le soumet, 153-156 ; il est laissé dans l'igno- rance de l'accusation portée contre lui, 160. Nouveaux inter- rogatoires, 162 : rapport de Ber- tillon, 174; r<(autoforgerie», 175: rapports de Pelletier, Tevsson- nières et Charavay, 180-183. La photographie du bordereau lui est montrée par Du Paty, 193 ; ses dénégations, 195 ; dernier interrogatoire, 197 ; rapport de Du Paty, 199; article de la Libre Parole révélant son arrestation, 205. Ouverture d'une instruc- tion judiciaire contre lui, 209 ; explosion de haines antisémites, 213 ; mensonges et violences de la presse, 223. Interrogé par Dôrmescheville, 285; le manuel de tir, 289 ; les notes du borde- reau, 291 ; le questionnaire alle- mand du 20 septembre, 2i)5. Troisième expertise de Bertillon, 301 ; rapport de D'Ormesche- ville, 311-323. Démange ac- cepte de présenter sa défense, 324; \es Lettres d'un innocent, 327- 330. Difficultés iliplomatiques soulevées par son procès, 339- 342; le dossier ultra-secret, 346; les fausses lettres de l'Empereur d'Allemagne, 348 ; le bordereau annoté, 350; les pièces secrètes : mémento de Schwarzkoppen, lettre Davignon, pièce «Canaille de D...», 351-355. Sa contiance dans la clairvoyance des juges,

72

HISTOIRE DE L AFFAIRE DREYFUS

382-383; lettre qu'il écrit à sa femme la veille du procès, 383. Sa comparution devant le Conseil de guerre, 388; le huis- clos, 399 ; son interrogatoire, 401 ; son attitude pendant les débats, 403-429. Interrompt Henry lors de sa seconde dépo- sition, 418; apostrophe Bertillon, 425 ; réquisitoire de Brisset,

431 ; il s'attend à être acquitté,

432 ; plaidoirie de Démange,

433 ; la communication secrète, 439 ; le verdict, 448-449. Son dé- sespoir : il veut se suicider, 454 ; lettres qu'il reçoit de sa femme, 4ô<); il lui jure de vivre, 4G0. Son pourvoi est rejeté, 478; son entrevue avec Du Paty au Cherche-Midi, promesse qu'il obtient de celui-ci, 481-484: sa lettre à Mercier pour l'engager à rechercher le vrai coupable, 486 ; sa première entrevue avec sa femme, 488. Les journaux réclament son exécution, 490- 492. Il est remis à Lebrun- Renaud pour la parade, 494 ; sa conversation avec Lebrun- Renaud, 490 ; la parade d'exé- cution, 499 ; il proteste de son innocence, 501; manifestations hostiles de la foule, 504. Amené au Dépôt, il y est fouillé, photographié et mènsuré, 505- 500. Transféré à la Santé; son attitude; ses lettres à sa femme, 562. Envoyé à La Rochelle dans la nuit qui suit l'élection de Félix Faure, 565; scènes de sau- vagerie auxquelles son arrivée donne lieu, 566 ; régime auquel il est soumis à Saint-Martin-de- Ré, 567-571 ; dernières entrevues avec sa femme, 571-573 ; son embarquement pour les îles du Salut, 574 ; traversée à bord du Saini-Nazaire, II, 120. Son ar- rivée au bagne de l'île Royale, 122; lîle du Diable, 127 ; sa case, son régime, ses souffrances, 128-131 ; sa volonté de vivre, 132.— II commence son ./oizr/ia/, 133-136; ses lettres : conseils à sa femme pour l'éducation de ses enfants, 137-140; son attitude à l'égard

des gardiens, 141-143 ; sa lettre à Félix Faure (avril 1895), 144 ; sa détresse morale, ses angois- ses, 145 ; nouvelle lettre à Félix Faure (octobre 1895) : réponse qu'il reçoit, 148-149. Comment il organise sa vie, 149 ; ses lectures et ses notes, 150-151 ; sa philosophie, 155 ; études d'histoire militaire, 159. Son affaiblissement physique : fiè- vres et syncopes, 161 : lettre qu'il écrit à sa femme pour lui conseiller une démarche auprès du Président de la République et des ministres, 198. Le bruit court qu'il s'est évadé, 306 ; dé- menti officiel, 307. Nouvelles lettres à sa femme, 311-315. 11 est mis aux fers ; la « double boucle », 315-316. Il termine son Journal pav une lettre à remet- tre au Président de la Républi- que au cas il succomberait au bagne, 318-319 ; le supplice des fers est renouvelé pendant quarante-quatre nuits, 319-320; la « palissade », 321. Bravard remplacé par Deniel, 322 ; le faux <( Weyler >>, 323-326; la lettre à l'encre sympathique, 386 ; redoublement de précau- tions à son égard; nouvelles mesures de rigueur, 455-456 ; alerte causée à l'île du Dia- ble par une goélette égarée, 531- 532 ; transféré dans une nou- velle case, 533 ; rigueurs et vexations auxquelles Deniel le soumet, 534-585 : sa maladie en décembre 1897, III, 336. Nou- velles suppliques à Félix Faure, 337 ; propos d'un de ses gar- diens : « II y a un homme qui s'occupe de vous », 338. Sa pétition aux Chambres (février 1898) ; elle est confisquée par Méline, 538-539 ; sa lettre au gouverneur de la Guyane, IV, 294. Son courrier est intercepté à l'époque du procès Zola, 294- 295. Son désespoir; il cesse d'écrire, 296. La demande en revision du procès de 1894 est transmise à la Cour de cassa- tion (Conseil de cabinet du 26 sep-

INDEX GENERAL

73

lenibre 1898), 298 ; la Cour dé- clare cette demande recevable et ordonne Tenquète, 848. Ses lettres à BoisdetlVe, 370 : nou- velle crise de désespoir, 371. Reçoit une lettre de sa femme l'avisant de l'arrêt de la Cour de cassation, 371 ; informé officiel- lement ; interroge Deniel ; ses dépèches à sa femme et à Dé- mange, 374-375; autorisé à cir- culer dans l'enceinte du camp retranché, 375-376. Interroge, en vertu d'une commission ro- gatoire, par le président de la Cour d'appel de Cayenne : ses déclarations au sujet des pré- tendus aveux, 452. Annulation du jugement de 1894 : il est ren- voyé devant le Conseil de guerre de'Rennes,V, 104-105.— Informé de l'arrêt de revision : émotion que lui cause cette nouvelle, 195-197. Son embarquement à bord du Sfax ; comment il es- saie de reconstituer l'Aflaire, 198-199 ; débarqué la nuit à Port- Haliguen, 205-206 ; son arrivée à Rennes, 207-208 ; son entrevue avec sa femme, 209-210 ; il « ap- prend » l'Affaire : ses conféren- ces avec Démange et Labori, 210-211 ; ses confidences sur son séjour à l'île du Diable, 277. Première audience du procès de Rennes (8 août 1899), 280 ; sa comparution ; impression pro- duite par son attitude, 280-283; son interrogatoire par .Jouaust, 285 ; il renouvelle ses protesta- tions d'innocence, 280-287 ; ses explications sur le bordereau, 287 ; la pièce de 120, 288 ; le frein hydraulique, 289 et note 1 ; la mobilisation dans l'Est, 290 ; les voyages en Alsace, 291 ; la con- versation avec Lebrun-Renaud, 292-293 : insultes de la presse antisémite, 293-296 ; examen à huis-clos du dossier secret, 297; ses lettres à Roisdeffre sont lues par Chamoin : impassibi- lité apparente avec laquelle il entend cette lecture. 302-303 : déposition de Mercier : scène dramatique entre Mercier et lui,

335-336 ; apostrophe Lebon, 382; sa déclaration après la déposi- tion de RoisdelTre, 388 ; inter- vient au cours de la déposition de Forzinelti, 443-444 ; réquisi- toire de Carrière, 510-514 ; plai- doirie de Démange, 522; réplique de Carrière, 530-531 ; il proteste à nouveau de son innocence, 532 ; sa condamnation ; les cir- constances atténuantes, 534 ; averti du jugement par Labori; « Consolez ma femme ! », 534 ; requête des juges tendant à ce que la dégradation lui soit épar- gnée, 541"; signe le retrait de son pourvoi, 559; avisé par Ma- thieu Dreyfus de l'ajouinement de la grâce, 561 ; rapport du professeur Delbel sur lélat de sa santé, 563. La grâce, 565 ; son départ pour Carpentras, 566, VI, 1-2. Sa première rencontre avec Joseph Reinach (octobre 1899), 10. Adresse à Clamageran une protestation contre l'amnistie, 82-83 ; son séjour en Suisse, 137-138 ; sa lettre à Waldeck- Rousseau : il réclame une enquête sur le bordereau annoté, 157-158 ; son retour à Paris, 165. Sa lettre à Picquart ; elle est laissée sans réponse, 166 ; son entre- tien avec Labori et Picquart au sujet de la direction de l'Affaire, 172-174; Labori re- fuse de rester son conseil, 174. Publie son journal de l'île du Diable : Cinq années de ma vie, 180. Adresse à André une demande d'enquête, 248 ; saisit Vallé d'une demande en revi- sion : le jugement de Rennes est déféré à la Cour de cassation (25 décembre 1S03), 282 ; impres- sion produite par cette nou- velle, 282-283. Arrêt de la Cour déclarant « recevable en la forme » la demande de revi- sion f5 mars 1904), 294-295 ; sa déclaration devant la Chambre criminelle, 371-372; refuse, mal- gré les instances de Mornard, de formuler une demande d'in- demnité, 465-466 ; délibéré des

71

lIISTOmi-: DE L AFFAIRE DREYFUS

Chambres réunies : la majorité se prononce j)Our rannulalion sans renvoi, 468 ; audience du 12 juinllKHi: l'arrêt esL lui)arBal- lot- Beaupré, 470. Le gouver- nement décide de le décorer et de déposer un projet lui confé- rant le grade de chef descadron pour prendre rang du jour de la prf)inulgation de la loi, 479 ; insullisance de cette réparation; ■conséquences qu'elle entraînera, 480. Séance du 13 juillet 1906 à la Chambre ; rapport de Messi- my : le projet de réintégration est adopté à quatre cents voix de majorité, 487-489 et note 1 : séance du wSénat : rapport Bon- nefoy-Sibour ; vote du projet, 497-500 et note 1. Cérémonie à l'Ecole militaire pour lui confé- rer la croix de la Légion d'Hon- neur, 500-504.

Dreyfus (Camille), ancien député, membre du Cercle franco- américain. Confondu par Gué- née avec Alfred Dreyfus, I, 260, note 5.

Dreyfus (Jacques), frère du capitaine, I, 149. Assiste à la première séance du procès de 1894, 386.

Dreyfus (Léon) , frère du capitaine, I, 149. Fait avec Mathieu Dreyfus une démarche -auprès de Sandherr en faveur lie son frère, 366 ; V, 302, notel.

Dreyfus (Mme Léon), femme •du précédent. Accompagne Mme Lucie Dreyfus à l'île de Ré, I, 571, note 3".

Dreyfus (Mme Lucie), femme du capitaine. Apprend par Du Paty l'incarcération de son mari, I, i28-129 ; invitée à garder le silence, 129-130 ; son attitude pendant la perquisition, 130 ; as- siste au dépouillement des pa- piers saisis, 137, note 1. Vi- sites qu'elle reçoit de Du Paty,

166 ; proteste contre l'accusa- tion dont son mari est l'objet, 167-l()it. Autorisée à piévènir . ses beaux-frères, 209 et note 4.

Prétendues analogies rele- vées par Bertillon entre son écriture ot celle du borde- reau, 300. Lettres (pie lui adresse son mari, 326-330, 383 ; apprend la condamnation, 467- 460. Son entrevue avec son mari, 488 ; nouvelle entrevue, 490; la presse antisémite an- nonce son prochain divorce, 490.

Autre entrevue avec son mari, 564. Sa maladie ; elle ignore le départ de Dreyfus pour l'île de Re, î)(i^). Sa correspondance avec lui, 568. Autorisée à aller le voir à Tîle de Ré, 571 ; leurs derniers entretiens, 572-573. Fait demander par Emile Weyl la date de rembarquement, II, 129, note 1. Lettres que lui adresse son mari de l'île du Diable, 134-135, 197-198, V, 48. Arthur Lévy l'engage à publier une protestation, II, 164. Ses démarches auprès de Cliautemps et de Félix Faure pour obtenir Tautorisation de rejoindre son mari, 179-181 ; son entretien avec Guyesse : la demande d'autori- sation est rejetée par le Conseil des ministres, 182 et note 2. Adresse une pétition à la Cham- bre; une supplique au Pape, 378 ; sa requête est rejetée par la conniiission des pétitions, 454 et note 3. Mesures prises par Lebon au sujet de sa corres- pondance avec son mari, 455, Se rend avec Hadamard chez Jo- seph Reinach et lui montre les lettres de Dreyfus, 504.— Avertie par Joseph Reinach que Scheu- rer-Kestner va poursuivre la réhabilitation de son mari, 528 ; écrit à Dreyfus pour lui faire part de cette nouvelle; sa lettre est retenue par Lebon, 549. Proteste dans une lettre à VA- gence nationale contre la légende des aveux, 635. S'oppose d'a- bord à la publication des lettres de son mari, III, 166. Rejet

INDEX GE.NhliAL

des coiuliisioiis do Labori ten- dant à lauloriser à assister aux débals du procès Eslerliazy.203- 2(H. Autorise Joseph Rèinach à publier les lettres de son mari, 251, Sa lettre à Cavaignae au sujet des visites de Du Paly à Drevius: réponse de Cavaignae, 28H, notes 2 et 3. Citée par Zola connue témoin à son procès, 302.

Fait la connaissance de Pic- quart, 341.— Sa comparution à la barre : la Cour refuse de l'enten- dre. 345-346. Demande à nou- veau l'autorisation de rejoindre son mari ; rejet de sa requête, 639 Adresse à Sarrien une re- quête en annulation du procès de 1894, IV. 17 et note 1. Let- tre que lui écrit Mme Félix Pé- caut, 134. Sa requête en annu- lation est laissée sans réponse, 141. Nouvelle requête à la suite des aveux et du suicide d Henry, 234 et note 5; la requête est transmise par le Conseil des ministres à la Cour de cassa- lion, 298 ; la Cour la déclare recevable en la forme, 348. Demande à informer son mari par dépêche : démarche de Jo- seph Reinach au ministère de l'Intérieur: refus de Dupuy, 372.

La Cour de cassation ordonne que Dreyfus soit averti et invité à préparer ses moyens de dé- fense, 373-374. S'oppose à la cassation sans renvoi, V, 70. Mémoire de Mornard à la Cham- bre criminelle. 75-7(5; plaidoirie de Mornard. 97. Son arrivée à Rennes: incidents, 203-204, 207 : ses entrevues quotidiennes avec son mari, 209; n'assiste pas aux séances du pi-ocès, 528-529. La condamnation, 534. Mise en liberté de Dreyfus : lettre qu'elle reçoit de Mme Zola, VI, 1-2.

Dreyfus (Matuiku), frère du capitaine. Son caractère, I, 129- 130 ; ^on patriotisme, 149. Mandé à Paris par dépêche, il apprend l'arrestation de son frère, 210. Son entrevue avec Du Paty; épreuveà laquelle il lui

propose de soumctlre son fière, 212. Particularités relevées par Bertillon dans son écriture comparée à celle du bordereau, 300 ; une de ses lettres fournit à Bertillon la clef du prétendu système employé par Dreyfus, 304. Demande à WalJeck- Rousseau de défendre son frère ; Waldeck-Rousseau l'adresse à Démange, 324; conditions aux- quelles il obtient le concours de Démange, 325. Sa démar- che auprès de Sandherr, 3(iG et. note 2; imputation à laquelle cette démarche donnera lieu plus tard, 3G(i et note 2.— Assiste au commencement des débats du procès de 1894, 386. Solli- citations équivoques dont il est l'objet, 392, note 2. S'établit à Paris pour se consacrer à la ré- habilitation de son frère, 462. S'entretient avec celui-ci après le procès ; promesses qu'ils échangent, 490. Confie à un correspondant à Cayenne le soin de s'occuper des intérêts maté- riels de Dreyfus, II, 133, note 2.

Chargé par la famille de pour- suivre la revision, 162-103. Son portrait physique et moral, 163-164. S'oppose à la publica- tion d'une protestation rédigée par Arthur Lévy, 164 et note 2. Demande à Démange le dossier du procès, 165; décision du Con- seil de l'Ordre des avocats s'op- posant à la communication, 1«>5- 16<). Comment il se procure copie de l'acte d'accusation et des notes prises par Dreyfus au Cherche-Midi, lOC). Surveillé par le service des Renseigne- ments ; conseils que lui donne Démange, 166, 301. Pièges qui lui sont tendus : la femme Bernard, 166-167. Ses dé- marches auprès d'hommes po- litiques et de journalistes, 167.

Scheurer-Kestner l'engage à s'adresser à un ancien agent de la sûreté, 169-171. Apprend que le docteur Gibert croit à l'innocence de Dreyfus, 171. —Dé- couvre que son frère a été con-

76

HISTOIRE DE L Al FAinE DREYFUS

damné sur la communication de pièces secrètes, 177-178. Re- cherche l'auteur du bordereau; ses soupc'ons à l'égard de l)o- nin de Rosières, 182-183 ; dilTé- rentes pistes suivies par lui ; il apprend que la découverte de la pièce « Canaille de />...» est anté- rieure à la venue du bordereau, 184. Se décide à faire publier une brochure résumant l'accu- sation et la défense, 187. " Bernard Lazare accepte d'écrire un mémoire en faveur de Drey- fus, 189 ; ajourne la publication du mémoii'e, 192. Fait lancer la fausse nouvelle de l'évasion de son frère, 304-807 ; impres- sion produite par cette nou- velle; ordres donnés par Lebon, 307-311. Picquartlui attribue l'article de VEclair intitulé : Le Traître, 355-35G. Publica- tion du mémoire de Bernard La- zare (6 novembre 1896), 427-429.

Fait expertiser l'écriture du bordereau et celle de son frère ; publie le résultat des expertises, 500-502. Renseignements qu'il obtient au sujet de la lettre « Ca- naille de D... » ; nouvelles pistes, 502-503. Dément les déclara- tions du commandant Boyer à Scheurer-Kestner au sujet de la comptabilité de son frère, 507. Incident Martinie, 556-558. Let- tre portée par Esterhazy à V Alibi-Office, 589-590. Ses re- lations avec Scheurer-Kestner; imputations mensongères aux- quelles elles donnent lieu, 633.

Ses entrevues quotidiennes avec Joseph Reinach, 676. Af- faire « Voland », 676. Fait met- tre en vente des fac-similés du bordereau et de l'écriture de son frère, 677. Apprend par Cas- tro l'identité de l'écriture du bor- dereau avec celle d'Esterhazy, 678. T- Invité par Scheurer-Kes- tner à adresser une demande d'enquête à Darlan, 679. Sa lettre à Billot dénonçant Ester- hazy comme l'auteur de la trahi- son'^pour laquelle son frère a été condamné, 691-692. Déclara-

tion de Billot à la Chambre (séance du H> novembre 1897), III, 4. Menaces d'Esterhazy à son adresse, 9. La légende du Syndicat, 19-21. L'enquête sur Esterhazy est conliéc à Pel- lieux, 55. Sa première entre- vue avec Pellieux, 57-58 ; de- mande à Pellieux dentendre Scheurer-Kestner, 58. Impres- sion que lui donne l'accueil de Pellieux, 59. Accusé par Geor- ges Berry d'être officier dans l'ar- mée allemande, 83. Sa dépo- sition à la seconde enquête Pel- lieux, 97-98. Croit que le bor- dereau a été écrit en mai 1894, 100. AfTaire du faux << Otto », 110. Démarche faite auprès de lui par un agent se disant le colonel Léon, 111, note 2. Es- terhazy déféré au Conseil de guerre, 130-131. Communique l'acte d'accusation de D'Ormes- cheville à Joseph Reinach <|ui le publie dans le ^Siècle, 160-161.—; Instruction ouverte contre lui pour une prétendue tentative de corruption à l'égard deSandherr, 162-163. Témoins civils en- tendus à sa requête à l'instruc- tion Ravary, 170; révèle à Ra- vary l'incident Autant-Margue- rite Pays, 171. Fait saisir chez un avoué la lettre d'Esterhazy dite du Uhlan, 172 ; remet à Ravary une lettre d'Esterhazy à Weil, 172 ; attitude de Ravary à son égard. 174. Révèle dans le Siècle, les démarches faites auprès de lui par Martinie au nom de Billot, 195. Envoie Casella trouver Schvvarzkoppen à Berlin, 199 ; i-efuse de pren- dre connaissance de la lettre de Schwarzkoppen à Paniz- zardi rapportée par Casella et incriminant formellement Ester- hazy, 199-200. Témoin au pro- cès Esterhazy ; il fait la connais- sance de Picquart, 204, Rejet des conclusions de Démange tendant à ce qu'il soit autorisé à intervenir dans les débats, 204. Sa déposition ; vif incident entre Tézenas et lui, 208. Sa

LNDKX GHNKRAL

77

convers.it ion avec Joseph Rei- nach an sujet de Lemereier-l*i- card. 332. Séances de la Cham- bre des 12 et 24 février 181KS; in- terpellation Ernest Roche sur les démarches de Martinie, 887- 389, 481)-4yO. Esterhazy an- nonce qu'il va lui intenter un procès en 500.000 francs de dom- mages-intérêts, 517. Apprend les conlidences de Christian à Lahori, 015. Requête en annu- lation du jugement de 18i)4, adressée par Mme Dreyfus à Sarrien, IV, 17-18. Remet à Bertulus des spécimens de l'écriture de Marguerite Pays, 36. Apprend par les journaux le départ de Zola pour l'Angle- terre après le procès de Ver- sailles, 57, note 1. Sa dépo- sition à l'instruction Fabre, 112.

Figure parmi les révision- nistes ({ue Cavaignac projette de déférer à la Haute-Cour, 125,

Démarche que Brisson fait faire auprès de lui pour l'en- gager à saisir le Garde des sceaux d'une requête en revi- sion, 234 et note 5. Adopte l'hypothèse de Joseph Reinach sur la complicité d'Esterhazy et d'Henry, 432, note 2 —Repousse les avances d'Esterhazy, 455, note 4. Les procès-verbaux des dépositions faites devant la Chambre criminelle lui sont communiqués par Mornard, 457.

Conseille à Joseph Reinach d'ajourner son procès en Cour d'assises avec Mme Henry, 520.

Décide avec Clemenceau et Jo- seph Reinach de publier dans le Figaro l'enquête de la Chambre crmiinelle, "V, 42-43. Jugement porté sur lui par Bernard La- zare, 145. Joseph Reinach l'informe d'un entretien qu'il a eu avec le P. du Lac, 149, note 1.

Ses révélations aux journaux sur le séjour de Dreyfus à l'île du Diable, 277 et noté 1. —Son attitude au procès de Rennes, 280. Ses craintes sur l'issue du procès, 307 et note 4, 391, note 4. Projette de substituer

Mornard à Labori, 308 et note 1.

Impression que lui produit l'attitude de son frère, 444. Demande qu'une démarche soit faite poui' obtenir du gouver- nement allemand les notes du bordereau, 451, note 2, 482- 483; avisé par Joseph Reinach des intentions de Waldeck- Rousseau à ce sujet, 485, note 1.

Labori ayant refusé de plaider, il le prie de revenir sur sa dé- cision, 521 et note 1. La grâce de Dreyfus : ses entretiens avec Joseph' Reinach, 547-548 ; avec Jaurès, 553; savisiteàMillerand, 553-554: discussion avec Jaurès et Clemenceau au sujet du retrait du pourvoi, 550-5o8.— Re- part pour Rennes ; son entre- vue avec son frère, 559 : ajour- nement de la grâce ; nouvelle entrevue, 560-501 ; signature du décret de grAce : il rejoint son frère à Nantes et l'emmène à Carpenlras, 5'^5. Ses dissenti- ments avec Labori, "VI, 160; il est sollicité par lui de rompre avec Démange et de révéler les pourparlers qui ont précédé la grâce; son refus, 101-107. Sa rupture avec Labori ; lettres échangées à ce sujet, 169 et note 3; 170-171; informe son frère de la rupture, 172. Exi- gences de Picquart et de La- hori : ils réclament la direction de l'AfTaire à l'exclusion de Dé- mange et de lui, 173-174. Ses efforts pour touver le « fait nou- veau •), 200-203; révélations du capitaine Beauvais, 204 ; décla- rations de Jouaust, 205. Son enquête sur le bordereau annoté, 206-207 ; entretiens du docteur Dumas et du commandant Merle, 208-212 ; fait part de ses décou- vertes à Joseph Reinach, à Cle- menceau et àLeblois: ce dernier en informe Jaurès, 214-215. Attitude de Picquart à son égard à l'audience solennelle de la Cour de cassation, 437.

Dreyfus i^^Maurice), membre du Cercle franco-américain. Con-

78

HISTOIRE DE L Al FAIRE DREYFUS

fondu par Guénée avec Alfred Dreyfus, I, 2C0, note 5.

Dreyfus (Maxime), membre (lu Cercle frimco-américain. Con- fondu par Guénée avec Alfred Dreyfus, I, 260, note 5.

Dreyfus (Moïse), directeur des moulins de Corbeil. Mis en cause i)ar Castelin dans son in- terpellation (séance du 18 no- vembre 1890), II, 450 et note 3.

Dreyfus (Paul), membre du Cercle franco-américain. Confon- du par Guénée avec Alfred Drey- fus, I, 260, note 5.

Dreyfus - Gonzalès (Mme). Le P. bu Lac la prie de lui ména- ger une entrevue avec Joseph Reinach, V, 146 et note 2.

Dreyfuss, grand rabbin de Paris. Aurait, selon Guénée, en- gagé Mme Hadamard à convenir (le la passion de Dreyfus pour le jeu. I, 262. Dément cette as- sertion au procès de 1894, 429 et note 1.

Dron (Gustave) , dépulé du Nord. Son interpellation sur la politique du Gouvernement (sé- ance du 13 mars 1898), III, 568, note 2, 569.

Druet (Louis). Aurait entendu des officiers s'entretenir des pré- tendus aveux de Dreyfus, I, 518, note 8.

Drumont (Edouard), rédac- teur en chef de la « Libre Parole ». Défend Turpin contre Mercier, I, 12 ; ses attaques contre Casimir- Perier, sa fuite en Belgique, 135. Son article : Les Juifs dans l'ar- mée, 203.— Ses débuts, la campa- gne antisémite, 216-217 ; préco- nise le massacre des Juifs en cas de guerre, 230-232.— Accuse Mer- cier de vouloir étouffer l'alTaire Dreyfus, 237-239 ; suspend ses

attaques en ai)prenant que Mer- «'ier consent à conHnuni(|uer aux juges le dossier secret, 274-275; 343-345.— Prétend que le huis-clos est imposé par Ilanotaux, puis admet la publicité des débats, 373. Manifeste sa joie après la condanmation, 468-4*69.— Impute à une intervention de l'Allemagne l'assimilation de la prétendue trahison de Dreyfus à un crime politicjue., 473.— Regrette la chute de Mercier, 561. Origine de ses relations avec Ksterhazy,52; son duel avec Crémieu-Foa, I, 217- 218 ; II, 53-55 ; son rôle dans l'affaire Mayer-Morès, 56-61. Cherche à faire le silence sur Dreyfus, 165. Ses attaques con- tre Zola, 194-195; son duel avec Bernard Lazare, 196. Sa cam- pagne contre l'élix Faiu*e, 190- 199; 1 alïaire Boulot, 236.— Com- mente la prétendue évasion de Dreyfus, 307-308 ; ses inventions sur la vie de Dreyfus à l'île du Diable, 330. Desvernine trouve deux cartes de lui chez Ester- hazy, 384-385. Ses articles contre le « Syndicat », 437 ; ses relations avec Castelin, 446. Mène campagne contre Billot à linstigation d'p]sterhazy, 485. Invite Scheurer-KeslneV à pro- duire les preuves de l'innocence de Dreyfus, 619-620; ses attaques contre lui 632. Insère, sur la demande d'Esterhazv, Tailicle signé « Dixi», 683. Reproche à Boisdeffre son manque d'éner- gie, III, 2; se réconcilie avec Cavaignac qu'il avait autrefois malmené, 32.— Diflame Forzinetti à propos du récit de la captivité de Dreyfus au Cherche-Midi, 39. Se défend d'être des amis d'Esterhazy, 40. Ses racon- tars sur Scheurer-Kestner et sur Billot, 65. Attribue à Tinter- vention de Joseph Reinach la nomination de Picquart au ser- vice des Renseignements, 82. Son opinion sur les leltresà Mme de Boulancy, 120, note 2.— Publie la lettre d'Esterhazy à De Pel- lieux, 132. Demande des pour-

Ï.NDhIX GENKRAL

79

suitos roiilro Inulciir df la di- viilixnlioM <lo lacto (racciisation réditré par D'Ormeschev ille, UU. —Son opinion sur le renvoi d'Es- terhazy devant un Coîtseil de guerre, 192, note 1.— Somme liil- ïot de frapper Piequartet.loseph Reinaeh ainès racquitlement d"H!.sterl>a/.v, 219. Son altitude lors de la puhlieation des lettres de Di'eyliis, 252. Applaudit aux désonlres antisémites en Algérie, 282. Ses attaques conti-e le Gouvernement à la suite <le Tor- dre tle Billot enjoignant aux ol- Ticiers de se rendre à la citation de Zola, H22 et note 4, 365.— Fait aflîclierun placai'd eonnninatoire à la veille du procès Zola, 385 ; ses mananivres pour intimider les jurés, 38+ : falsilie pour ses lecteurs les comptes rendus des débals,403.— Jugement porté par lui sur Crépieu-Jamin et Teys- sonnières, 413. Demande et obtient la révocation de Leblois, 492.— Son duel a\Tc Clemenceau, 512, Se porte candidat à Alger aux élections législatives de 181)8, 578 : émeute provoquée par sa candidature, 539-540. Injurie les magistrats de la (^our de cas- sation, 554. Reproduit les pro- pos de Bismarck au .sujet de l'Affaire, 56<>. lu député, 587 : contribue à la chute de Méline, (')30.— Accueille avec joie l'entrée deCavaignac au ministère, 634. Défend Du Pal y contre les atta- ques des révisionnistes, IV, 87- 88.— Obtient le remplacement de Lépiire au gouvernement géné- l'al de r.Algérie, 128. Fait avec Rochefort et Arthur Meyer une pension à Esterha/y, 165. Ses menaces à l'adresse de Cavai- gnac,lorsqu'Esterhazy est déféré à un Conseil denquète, 1G7-Ifii): a d j u j'e T é z e n a s d e \ e n i r d é f en d r e Esteihazy devant le Conseil, 178, Aljandonne Henry après les aveux, 2()i»; commente .son sui- cide, 224, 233. Son opinion sur Zurlinden, 249, note 2. Sa cam- jyagne acharnée contre les l'evi- sionnisles, 274. 276; ani^once que

I des pouisuiles vont être enga- gées contre Picquartà la requête (le Chanoine, 283. RécUime la convocation immédiate des^ (chambres à la suite d'un mani- feste du duc d'Orléans, 307. Ses attaques contre Ribot loi's de la chute du ministère Brisson, 352. Sympathie quil témoigne à Lebrèt, 355. Demande le dessaisissement de la Chambre criminelle en faveur des Cham- bres réunies, 358, note 2; campa- gne d'injures qu'il poursuit con- tre Lœw, 373 ; contre les prési- dents des groupes républicains du Sénat, 400 ; contre les con- seillers de la Chambre criminelle, 424. Ouvi-e une souscription pour couvrir les frais du procès intenté à Joseph Reinach par Mme Henry, 439; les listes rou- ges, 440-443. Qualifie de faux les lettres d'Esterhazy saisies chez Callé, 450. —Nie avoir révélé l'arrestation et le nom de Drey- fus, 462. Déjeune chez Des- chanel. 463. Ses attaques con- tie Lebret et Dupuv à la suite de lincidentBai-d-Ficquart. 486-487, Refuse de s'expliquer sur les prétendues lettres de l'empereur d'Allemagne, 513. Envoie Gas- ton Mérv à Esterhazv (janvier 1898), 520. Articles lors du procès Mme Henrv-Joseph Rei- nach, 526-528. Commente en termes injurieux la troisième en- quête dp la Chambre criminelle, 535. Émet l'hypothèse de l'em- poisonnement de Félix Faure, 5.53. Se piononce pour la can- didature de Méline à la prési- dence de la République, 555; son intervention à l'Assemblée natio- nale, 565. Ses efforts j)our jus- tifier la conduite d'Estei'liazy après la déposition de celui-ci devant la Chambre criminelle, V, 28-31. Article contre Georges Duruy, 80.— Déplore la faiblesse des généraux, 110. Reproche au prince d'Arenberg et au comte d'Alsace leur protes- tation contre les scandales d'Au- teuil, 118. Invite « le peuple »»

80

HISTOIRE- DE LAI FAIRE DREYFUS

à (lo nouvelles manifesiaiioiis contre Lonbet, 126. (loniribuc à la chute de Dupuy, 155. Pro- page la légende du boidereau annoté, 218. —Déclai'e (jue les ju- ges doivent condamner Dreyfus d'après leui' conviction, à dé- laut de i)reuves matérielles, 227, note 2. Accuse le « Syndicat » d'avoir faitchasser la femme Bas- tian par Munster, 245. Insinue que Guillaume II a cherché à in- lluencer le Conseil de guerre de Rennes en laveur de Dreyfus, 270, note 1. Comment if dé- l)eint l'attitude de Dreyfus devant le conseil, 294. Conjure Mer- cier de dire toute la vérité, 805; ses inventions sur l'attentat con- tre Lahori, 3.")7, 'MV^. Ses atta- ques contre le ministère Wal- (leck-Rousseau, 419. Publie de prétendues déclarations de Si-hvvarzkoppen au comte de Che- zelles et du général Bronsart de Schellendorf à un Anglais, sur la culpabilité de Dreyfus, 445. Reprend, à l'instigation de Mer- cier, la légende du bordereau annoté dans un article signé Me- nior, 502. Accuse Dreyfus de s'être reconnu coupable en ac- ceptant sa grâce, VI, 12. Pour- .suivi pour diffamation par La- bori; est condamné, puis se ré- tracte, 53. Qualifie l'amnistie d' « amnistie juive », 84; réclame à la Chambre l'amnistie pour Déroulède et Guérin, 141-142. Insinue que Zola s'est suicidé, 198. Persiste à combattre la revision, 279, 282. Lettre qu'il reçoit d'Esterhazy à la suite du réquisitoire de Baudouin devant la Cour de cassation, 44(5, 450, 452. Somme Mercier de tenir ses engagements et de vêler ce qu'il sa tt, 4.54-455 ; lui reproche de se dérober, 457; déplore à nouveau la faiblesse de l'Etat-Major, 478.

Du Barail, général, ancien ministre de la Guerre. S'oppose à la revision au nom de la raison d'Etal, IV, 423, note 5.— Son atti- tude à l'égard de Cornély,V, 169.

Dubief (D' F.), député. Ministre du Commerce, puis de l'Intérieur dans le cabinet Bouvier (janvier 1905), VI. 428, note 1 ; signe la proposition tendant au transfert des cendres de Zola au Panthéon, 496, note 5.

Du Bois, commissaire des courses à la Société de steeple- chase d'Auteuil. Pi-ésente à Lou- bet les excuses de la Société après les .scandales d'Auteuil, V, 117, note 2.

Dubois, agent à la solde de Mathieu Dreyfus, II, 184.

Dubois, employé civil au mi- nistère de la Guerre. Soupçonné d'être « ce canaille de D... » : en- quête dont il est l'objet, I, 33 et note 3.

Dubois (Marcel), professeur à la Sorbonne. Membre du Comité directeur de la Ligue de la Patrie française, IV, 505, note 3.

Dubois (Philippe), redac/eur à /' « Aurore », II, 637, note 3. Ap- prend par le docteur Delanne les confidences de Cuers à Lajoux, 578, note 2.

Dubois (de l'Estang), inspec- teur des Finances. Rapporte à Jo- seph Reinach son entretien avec Witte au sujet de l'affaire Drey- fus, II, 542 et note 1.

Dubost (Antonin), sénateur, ancien ministre de la JusliccYole contre la loi de dessaisissement, V, 21, note 4, 22, note 3. Prési- dent du Sénat, son attitude lors de la discussion sur la réinté- gration de Dreyfus, VI, 498-499.

Dubreuil, capitaine. Son rap- port sur l'affaire Voulet-Cha- noine, V, 427, note 2.

Du Breuil, ancien magistrat. Sa déposition au procès de Ren- nes, au sujet des propos que

INDEX (iKNKHVL

81

Bodson lui aurait tenus sur Di'oy- lus, V, 44."). Condamné poiir lilVaniation. 44."), note 1.

Dubuc, ingénieur. Son dis- cours au meeting du gynmase Pascaud (21 novembre 1897), III, 40-41 Prend part au complot contre Loul)et,V, 113. Se rend à Rennes lors du procès, 252, note 4. Arrêté en septembre 1891>, 312. Déféré à la Haute- Cour, son attitude à l'instruc- tion, VI, 32; pendant les au- diences. (51.— Son acquittement, (U.

Dubuch. colonel. Fait rensei- gnei- Picquart sur la surveil- lance dont Esterhazy a été l'ob- jet pendant son séjour en Tuni- sie, II, 34, note 1 ; III, 174.

Du Buit (Henry), avocat. Re- fuse de défendre Zola, III, 301.

Ducasse f Germain), employé nous le nom de Durand au service des renseignements, puis secrétaire de la comtesse Blancfie de Coni- minges. Ses relations avec Pic- ([uart, II, 4.57. Une de ses let- tres à Pic(|uarL fournit à Henry les éléments du faux Speranzà, 458-459.

Ducassé, commandant, offi- cier d'ordonnance de Pellieux. Eciit, sur Tordre de Pellieux, à Bernheim, pour lui demander des renseignements au sujet du manuel de tir prêté à Esterhazy, III. 58, note 6. —Apprend à BeV- Inlusque Pellieux connaît l'iden- lilé de la « dame voilée », 520, note 2 ; VI, 340 et note 2. Ac- cusations portées contre lui par Clemenceau et Picquart, 341. Attitude d'André à son égard, .'U2. Demande à passer de- vant un Conseil d'enquête, 343. Combes s'oppose à son avan- cement, 344, note 3. Sa dépo- sition devant la Chambre crimi- nelle (revision du procès de Ren- nes), 345-347. Le résultat de

l'enquête de la Cour de cassa- tion lui est communiqué par Etienne, 347, note 1.

Duchassaing, lieutenant-co- lonel. Mend)re du Conseil de guerre appelé à juger Picquart, ÏV, 387, note 5.

Duchatelet, capitaine. Propos que lui aurait tenus Dreyfus, V, 2î)l. Sa déposition au procès de Rennes, 389.

Duchesne, général. Chargé d'une enquête sur Pellieux, V, 238 et note 2.

Duché (Paul). Son article dans le Nouvelliste de Bordeaux sur la déposition de Mercier à Rennes et sur le bordereau annoté, V, 440 et note 1.

Duchet. employé au ministère de la Guerre. Soupçonné par Mercier, avant la découverte du bordereau, d'être ». ce canaille de D... », II, 184.

Duclaux (Emile), directeur de l'Institut Pasteur, membre de l'A- cadémie des Sciences. Félicite Scheurer-Kestnerdeson attitude dans l'AfTaire, II, 673, note 2. Sa lettre à Scheurer au sujet de l'instruction du procès Dreyfus,

III, 1()9. Son opinion sur la lettre J'accuse, 240-241. Si- gne la pétition en faveur de la re vision, 244. Ses « Propos d'un solitaire », 249. Cité par Zola comme témoin, 302. Sa propagande en faveur de la revision, 330. Sa déposition au procès Zola, 405. Prend part à la réunion constitutive de la Ligue des Droits de l'homme, <)23. Son attitude lors des désordres de la salle Chaynes,

IV, 42t). Engage Joseph' Rei- nach à denjander l'ajournement de son procès avec Mme Henry, 520. Poursuivi comme vice- président de la Ligue des Droits de rhomnie pour infraction à la loi

82

HlSTOinE DE LAlFAlRi: DHEU IS

sur les associations, V, 7-0. Sa mort, 21)(;-297.

Ducros, commandanl clarlille- rie. Invite Dreyfus à venir à l'atelier de Puteâux, I, 311). Sa déposition en faveur de Dreyfus devant la Chambre criminelle (revision du procès de 1894), IV, olS-ùU), V, 40; au piocès de Rennes, 2(;5 et note 1 ; 391 et note 3.

Ducuing (François), f/i'oca/,/T- dacleurauu Journul des Débals ^k Signe la protestation en faveur de Picquart, IV, 390, note 2. Ses articles sur le procès de Rennes, V, 2()9 note 2; 315 et note 2; 321, note 3.

Dufaure du Bessol, général. Accepte de présider le jury d'hon- neur proposé pour régler le dif- férend Ksterhazy- Picquart, III, 51().

Dufeuille (Elokne), chef du cabinel poliliqueduduc d'Orléans, homme de lellres. Est pei'suadé de l'innocence de Dreyfus, III, 33. Son opinion sur la lettre de Zola à Félix Faure, 241, Remet sa démission au duc d'Orléans, 271 et note 1.

Dufour (Jacques), dépulé. Si- gne le manifeste « à la France ouvrière et socialiste » (12 juillet 1899), V, 200, note 1. Signe la proposition Vaillant réclamant une enquête sur les jugements des Conseils de guerre, "V 1,243.

Dugas. Sa déposition devant la Chambre criminelle au sujet des lettres d'Esterhazv (révision du procès de 1894),' IV, 3r)2, note 2.

Du Guiny, général. Sa dé- marche auprès de Saussier en faveur dEsterhazy, II, (;3-()4.

Du Halgouët, ancien lieule- nanl-colonel, dépulé. Proteste con- tre le discours de Bourgeois sur

l'influence du clergé catholique dans l'armée, III. 31, note 3. Vote contre la réintégration de Dreyfus, VI, 489.

Dujardin-Beaumetz, dépulé de lÀude. Ses déclarations à Pa- pillaud au sujet de l'enquête Es- terhazy (novembre 1897), III, 5, note 2.— S'abstient dans le vote sur la mise en accusation de Mercier, V, 133, note 3. Son opinion sur le cabinet Waldeck- Rousseau, 178, note 1.

Du Lac (le Père), de la Compa- gnie de Jésus. Ami et confesseur do BoisdelTre, I, 270 ; III, 23. Extraits de son livre : Les ./e.su//es, relatifs à la Guyane, I, 487, note 1. Associé à la fon'iation de la Libre Parole, III, 23. Son attitude à l'égard de Mme Mon- nier ; il est accusé par elle d'avoir violé le secret de la con- fession, 521. -— Ses Intrigues i)0- htiques, IV, 420-421. Son en- trevue avec Joseph Reinachchez Mme Dreyfus-Gonzalès; l'af- faire Monnier; propos que lui aurait tenus Boisdelfre, V, 145- 149.— Prisa partie par Pressensé dans son discours à la Chambre sur l'attitude des congrégations pendant l'Alïaire (séance du 18 mars 1903), VI, 227-229.

DuXiiscoet, lieulenanl-colonel. Désigné, pour faire partie du Conseil de ,guerre appelé à ju- ger Picquart, IV, 387, note 5.

Dumas, conseiller à la Cour de Cassation. Vote larrôt décla- rant recevable la demande en revision du procès de 1894, IV, 348, note 1. —Attitude qu'il au- rait eue pendant la déposition de Roget devant la Chambre crimi- nelle. 395. Accusé par Oues- nay de Beaurepaire dans VEcho de Paris d'avoir eu des pourpar- lers avec tes parents de Dreyfus, 494. Sa déposition à la seconde en(iuèteMazeau,507; à la troisiè- me enquête Mazeaii, 535 et note 2.

INDEX GENERAL

s;i

Dumas (Ho<;eiO< docteur en médecine. E\\[re en relation?i avec le cornniniidanl Merle; ses entre- tiens avec lui au sujet du verdict de Uenncs. VI, 20i»-2lO: le bor- dereau annoté, 211-212. Tient Mathieu Dreyfus au courant des confidences àe Merle, 212. Dé- mentis que lui oppose Merle, 21:î. Sa lettre à Jaurès, V, 219, note 3: VI. 212, note 1, 232: à Mornard, 209, note 4 : 212, note 3. Sa déposition est re- çue par Garas, conseiller à la Cour de cassation mai 1904), 209, note 4.

Dumba. conseiller ù l'ambas- sade d'Autriche. Cité par Zola comme témoin à son procès, III, 303.

Dumont (HiiMU , artiste pein- tre. Entend Lebrun-Renaud ra- conter son entretien avec Drey- fus, I, 028.

Duxnont. général. Membre du Conseil d'enquête appelé à se prononcer sur lecasdePicquart: son rapport, III, 324.

Du Paty de Clam, comman- dant.puis lieutenant-colonel, sous- chef du 3* bureau au ministère de la Guerre. Chargé par Gonse de comparer l'écriture du bor- dereau avec celle de Dreyfus, I, 65. Ses deux expertises, (i<'». Conclut à ridentitédes écritures et à la nécessité d'une expertise légale. 75-7(i. Se rend avec Henry et Sandherr à la Préfec- ture de police pour montrer le bordereau à Cavard. 81. Mis par Mercier en rapport avec Co- chefert, 84. —Assiste Gonse dans la conduite de la procédure con- tre Dreyfus, 87. Prépare Tar- restatidn de Dreyfus, 89. Ima- gine la scène de la dictée, 90. Fait coimaitre son plan à Coclie- fert, 91 . Hemetà Berlillon une photographie du bordereau et les pièces de comparaison, 94. Affirme à Bertillon la culpabilité

de Dreyfus, dont il lui annonce l'arrestation imminente, 95. Déclare à Cochefert([ue Bertillon attribue le bordereau à Dreyfus. 100. Nommé officier de police judiciaire, reçoit de Mercier l'or- dre d'interroger et d'arrêter Drev fus, loi.— Scène de la dictée. Kx'i- 118. Son opinion surPattitude de Dreyfus, 119. Procède à l'interrogatoire définitif. 122-123.

Déclare à Dreyfus que sa tra- hison est avérée! mais refuse de lui montrer le bordereau, 124. Remet Dreyfus à Henry, 12(): appendice. '589-591. Se rend avec Cochefert et Gribelin au domicile de Dreyfus. 128. Re- fuse de faire connaître à Mme Dreyfus l'accusation portée con- tre son mari, 129. Procède à une perquisition, 130. Fait auxofficiers un récit tendancieux de l'épreuve de la dictée et des perquisitions, 132; assiste au dépouillement des papiers sai- sis, 137. Ses recherches sur le papier pelure. 138. Tient Picquart et Boucher au courant de son en(iuéte, 140. Son en- tretien avec Dreyfus est déna- turé au rapport d'Henry. 144.

Reçoit une dénonciation de Bertin-Mourot contre Dreyfus. 145. Cherche les mobiles du prétendu crime de Dreyfus. 14»)- 147. Reprend au Cherche-Midi l'interrogatoire de Dreyfus. 153- 155. Fait faire à Dreyfus dix dictées consécutives, 15"(;.. Le questionne sur ses voyages en Alsace, 15(i-l57. Persiste à lui cacher les charges qui pèsent sur lui, 158. Nouvel interroga toire et nouvelles épreuves aux- quels il soumet Dreyfus, K»!- U>3. Questionne Dreyfus sur sa vie privée, 164-ir.5, Se rend chez Mme Dreyfus pour l'inter- roger, l(j6-l()7. Lui demande ses lettres de fiançailles, 168. Lui lemet un billet de son mari et la contraint au silence, 169.

Sa collaboration avec Berlil- lon, 171-173. Son décourage- ment et ses hésitations devant

S4

iiSTOiRt: 1)1-: L AFFAiRi: nHi;M i s

rallitudc de Dreyfus, 180. A<-- cusé à U)il lie Tau te m- de la lettre à la Libre Parole signée Henry, IDS.— l'ait faire à Dreyfus une coi)ie du bordereau; son rapport à Mercier h ce sujet, 11)4. Sa note sur les dénéga- tions de Dreyfus et les inconvé- nients dii)loniati«iues d'un pro- cès, "VI, appendice, 'A2-'A'.S. Procède au dernier inleiroga- loire de Dreyfus et l'invite à faire des aveux, I, li>7. Date à la- quelle Dreyfus lui a dit : « On m'a volé mon écriture », appen- dice, 591-51)2. Son rapport charge Dreyfus, mais ne conclut pas à des poursuites, 11>1) et note 2; analyse de ce rapport, 200-204.

Autorise Mme Dreyfus à pré- venir les frères de son mari, 20ii.

Son entretien avec Mathieu Dreyfus chez Mme Dreyfus, 210- 212. Sandherr lui communique la dépêche du 2 novembre et deux déchilTrements de cette dé- pêche, 248, note 8. S'immisce dans la procédure de D'Ormes- cheville, 257-258, 286. Ses in- quiétudes touchant l'issue de l'instruction, 203. Conseille à D'Ormescheville d'entendre Fa- bre et D'Aboville, 2()4. Chargé de rédiger avec Sandherr le com- mentaire du dossier secret, 27(i.

Ses inventions sur la manière dont Dreyfus aurait touché le prix du bordereau, 288. Sens qu'il attribue au mot « manœu- vres » dans le bordereau, 21)0.

A fait partie de la commission qui a préparé la compagne de Madagascar; "note rédigée par cette commission, 298 ; II, 193, note 2, 194. Fait examiner par Hertillon les lettres adressées à Dreyfus, I, 800. Participe à la rédaction du rapport de D'Or- mescheville, 311. Termine le commentaire du dossier secret. 351. Analyse du commentaire : le memenlo de Schwarzkoppen, 352-353; la lettre de Panizzardi à Schwarzkoppen de décembre 1893, 353-354; la pièce « Canaille (le D... », 355-357; le bordeieau,

357; la déi»êche du 2 novembre et les déclaialions de Val-Carlos, 358. Remet le commentaire à Sandherr, 359. Kst cité au procès comme témoin à charge,. 389. - Sa déposition, 405-409, 413. Ses inter\ entions au cours des débats, 415, 423. Remet à Maurel h; dossier secret, 429-431 ; le reprend à l'issue du procès pour le restituer à Sandherr, 450. Son commentaire a-t-il été communiqué aux juges? ap- pendice, (■)03-«Jll. Autorisé à voir Dreyfus pour essayer d'en obtenir des aveux, 479-480. S'entretient avec lui au Cherche- Midi, 481-482. Lui i)romet de demander à Mercier la continua- tion des recherches, 483. Dit que Dreyius, s'il est innocent, est « le plus grand des martyrs », 484. Rend compte de son en-^ treticn à Mercier, 485. Son rapport écrit, 48(5. Analyse de ce rapport ; a-t-il posé à Dreyfus la « question de l'amorçage » ? appendice, (520-625. Se rencon- tre avec Schwarzkoppen chez Mme D'OrVïd, 541. Jugement porté sur lui par Schwarzkop- pen, qui le considère comme l'auteur responsable de l'erreur judiciaire, 542. Reçoit une let- tre de Dreyfus lui rappelant sa promesse de faire rechercher d'autres coupables, II, 143. Réilexion (jud fait sur le verdict de 1894, 211. Cherche des arguments dans un mémento de Schwarzkoppen sur l'artillerie lourde, 223. Ses relations avec D'Orval, qu'il fait signa- ler à la Sûreté, 224-225. Attri- bue à Mathieu Drevfus l'écri- ture d'Esterhazy, 291. Mé- pris que Picquart lui témoigne après qu'il a pris connaissance du dossier secret, 294-295.— Af- firme à Picquart que Mathieu Dreyfus veut substituer un hom- me de paille à son frère, 325. Absent de Paris lors de la publi- cation de l'article : Le Traître dans VEclair, 3(58. Soupcjonné par Picquart : d'avoir inspiré cet

INDEX GKNKRAL

(lu article, 373-371; d'èfre l'auteur, faux « ^^'eyler », 380-387. Son entretien avec BoisdetlVe sur l'é- ventuaiilé d'une erreur jutii- ciaire, 401). Ses relations avec Henry, ôGl-ôGô. Prend part à plusieurs conciliabules avec Gonse. Henry et Lautli, 50(5-570.

Invité par Henry à prévenir Esterliazy menacé' d'être dé- noncé par Scheu rer-Kestner. 571 .

Son entretien avec BoisdefTre au sujet d'Esterhazy, 58(5 et note 4. Convient d'un rendez-vous avec Esterliazy, 588. S'entre- tient avec lui au parc Montsou- ris, 594-595. Lui reproche Tini- prudence de sa \isite à Schwarz- koppen, 597. Quitte son ser- vice ordinaire pour travailler avec Gonse, 599. Ses nouvelles en- trevues avec Esterhazy, 600-002.

Son rôle dans la ' demande d'enquête adressée par Ester- hazv à BoisdelTre au sujet de la letti-e Brault, «508-010. " Corres- pond avec Esterhazy par l'inter- médiaire de Marguerite Pays, 611 et note 0. Lui remet le ca- nevas d'une lettre à adresser au Président de la République, 622- 624. Reçoit les confidences d'Esterhazy sur le prétendu rôle de la « dame voilée », (540. Ses démêlés avec la famille de Comminges, 041-()42. Scène entre Gonse. Henry et lui à pro- pos de la troisième lettre d'Es- terhazy au Président de la Ré[)u- blique, 057-6(J0. Est considéré par Picquart comme l'auteur des faux Blanche et Speranza. 072. Ses explications au sujet de ces deux faux, apnendice, 707-709, Remet à Esterhazy un résumé des préliminaires de l'AfTaire, à la rédaction duciuel il a colla- boré, 682. Invite Esterhazy à rendre le «document libérateur». 685. Apprend la rentrée du document au ministère, 087. Dément l'avoir remis à Ester- hazy, 690. Conseille à Ester- hazy de demander une enfjuête, en suite de la dénonciation de Mathieu Drevfus, III, l.

Reçoit l'ordre de cesser ses entrevues avec Esterhazy, 85, Est mis par Marguerite Pays en relations avec Christian, 87. Communique avec Estei'hazy pai' l'intermédiaire de Christian, 88-89. La « note aux deux écritures ». 89-90. Fait, par ordre de (ionse, une démarche auprès de Tézenas en faveur d'Esterhazy. 92. Le « faux Ot- to », 108-110. Soupçonné d'a- voir joué le rôle de la « dame vodéê », I, (543; II, 134. Af- firme à Gonse avoir cessé ses entrevues avec Esterhazy, 13(5.

Conseille Esterhazy autours de l'instruction Ravary. 171 ; lui communique les dépositions des témoins. 172-173; le rassure sur les conclusions des experts, 181.

Scène violente entre Christian et lui. 184. Communique à Es- terhazy le rapport des experts sur le bordereau, 188. —Témoin au procès Esterhazy. 205. Sa déposition, 213. Félicite Ester- hazy après son acquittement, 218." Mis en cause dans la lettre raccuse, 225-228. Dis- parition des <locuments relatant son entretien avec Dreyfus au Cherche-Midi. I, appendice. 626 ; III, 285. Rédige de mémoire, par ordre de Gonse. une note sur cet entretien, 288.

Cité comme témoin par Zola, 302. Envoyé [)ar Gonse chez Tézenas avant le procès Zola. 321. Fait défaut, 344, Sa comparution ordonnée par la Cour, 345. Sa déposition. 3(53-365. Tient le « faux Hen- ry » pour suspect, 447. Con- fond Jules avec François AutTray: suites de ce quiproquo, 464-4(j5.

Malade, ne peut servir de té- moin à Esterhazy dans son duel avec Picquart, 513. Accusé d'être l'auteur des dépêches Blanche et Speranza et d'avoir machiné le roman de la « dame voilée », 523. Le dossier con- cernant son aiTaire avec Mlle de Comminges est rerais à Billot. 524. Son entretien avec Bel-

8()

HI.^TDlUi: l)i: L AFl-AIRE DRKYI l S

luliis, ')2')-')2'~\. Ses luéliancos •à l'éj^ard d'IIenrv et (rEsterlia- zy, r>27. Mainfé par Gonse; se défend des aecusations portées eontrc lui, 528. Manœuvres dllenry pour le perdre, ii2\)-r>'M).

Dicte à Gonse le faux texte de la dépèehe du 2 novembre (jui (iifure au dossier seeret, 601-003.

Refuse de prendre la succes- sion d'Henry au servi<-e des ren- seignements, <)12-(')13. L'en- (juètedeBertulus démontre qu'il n est pas l'auteur de la dépêche Speranza, (517. Re(;oit la visite d Esterha/y après le reavoi de celui-ci devant un Conseil d'en- (puHe, IV, 'ii'}. Gomment son rôle (lans l'Aflaire est présenté par Henry à Roget, ()0-f)8. Mé- pris que^ con(;oit Roget à son égard, 6-t. il est interrogé par Cavaignac, (ià, Gonse, Gribe- lin et Roget excitent Cavaignac contre lui, 6(i-(;8. Henry le dénonce à Bertulus, 81.— Plainte en faux portée contre lui par Picquart, à l'instigation de Ber- tulus, 8G-SS.— Articles de Joseph Iteinach contre lui, 87. Ca- vaignac lui refuse l'autoiisalion de poursuivre Reinach, 88. Le o, " télégramme Derthe », 8î)-00. - Ordonnance rendue contre lui par Bertulus, î)l-î)2; poui'voi du ministère public, '.>8. Arrêt de la Chambre des mises en accu- sation dessaisissant Bertulus, lH-96, Attitude de Cavaignac à son égard, 119-120. Cité com- me témoin au Conseil d'enquête chargé de se prononcer sur Es- terhazy, 17(». Sa déposition, 171-1 /5. Accusé par Esterhazy (L'être Fauteur de la « noie aux deux écritures », 170, Sa se- <-onde déposition devant le con- seil d'enquêle. 179.— Zurlinden charge le général Renouai-d de rinterroger, 245. Dénoncé par Cuignet comme Tinsligateur du

« faux Henry >., 247, 409. Son intei-rogatoire par Renouard, 2~M. Sa mise en disponibilité par retrait d'emploi, 2r>8-2Ô9. Poursuites décidées contre lui

par le Conseil des ministres, 470. Sa déposition d<;vanl la Cham- bre criminelle, 518-519: devant les Chambitvs réunies, V, 03-04.

Arrêté par ordie de Kiaidz et conduit au Cherche-Midi, 98.

Sa défense à l'instruction Ta- vernier, 23î)-24'\ Xou-Iieu ren- du en sa faveur, 238-239. Dé- clare que le décalque officiel de la dépêche Panizzardi est un faux, 240. Sa prétendue mala- die; il ne se rend pas au procès de Rennes, 284, 292. Sa not(^ sur le décalque de la dépêche Panizzardi est remise par Mei'- cier à Chamoin. 297-298 Ju- gement porté sur lui par Roget au procès de Rennes, 384, note 3; par Pic:|uart, 392. Mis en cause pendant les débats, 401. Labori demande qu'il soit exa- miné ])ar des « médecins com- mis », 401-402. Interi-ogé chez lui par Tavernier, sur l'ordre de Jouaust, 4U4; ambiguïté de ses déclarations, 405.— Injures d'Es- terhazy à son adres.se, "VI, 74.

Des lettres de lui sont mon- trées par Esterhazy au consul de Erance à Londres, 78. Dé- peint par Zola dans le roman Vérité sous le nom de frère Eulgence, 181. Dénonce une prétendue connexilé entre l'af- faire Ilumbei't et lafTaiue Di'ey- fus, 225. Indiqué par Gribelin à André conmie l'auteur de la dépêche Speranza, 203. Econ- duit par André à qui il avait de- mandé audience, 270. Sa dé- position à lenquête de la Cham- bre criminelle (revision du pro- cès de Rennes), 303-300.'— Fait résulter la culpabilité de Drey- fus du système déduit par Ber- tlllon de"^ la « superposition des encoches », 307-308. Jugement porté sur lui par Séverine, 315. note 1. Pris à partie dans le réquisitoire de Baudouin de- vant la Cour de cassation, 440.

Accuse Baudouin d'avoir fal- sifié son commentaire, 449 el note 2. Mornard lui reproche dans sa plaidoirie d'avoir tenu

INDEX GEiNERAL

Drovfui; pour coupai)!»' « parce quc'juif », 4>{».

Du PatyMarijuise). Désignée par Esloi'hazy connue étant la « dame voilée », III, 1»2.

Duperré, vice-amiral. Son en- Irelicii avec larcliiduc Victor au sujet (les prétendues relations de Dreyfus avec rAllemagne, I. appendice, (îlô.

Dupont (Ernest), conseiller à la(lour (le cassalion. Vote larrèl déclarant recevable la demande en re vision du procès de 1?<î>4. IV, 848. note J.

Dupont, capitaine. Assiste à lent relien entre François et Prz\ boroNvski au ministère de la (iuerre, VI, loô.

Dupouy (Paul). Correspon- dant de Mathieu Dreyfus à Cayenne ; soccupe des intérêts matériels de Dreyfus, II, 133, note 2,

Duprat, capitaine du génie. Oflicier d'ordonnt^mce d'Hippo- lyle Laroche: lui rapporte les propos de Freyslaettei- au sujet de la condamnation de Drieyfus, I, appendice, GU,

Dupré. conseiller à la Cour de cassation. IV, 324. Vote l'arrêt déclarant recevable la demande en revision du procès de is!t4, 34S. note J. Sa dé- po-ition à la deuxième enquête Mazeau, 50.S; à la troisième en- quête Mazeau, 035, note 2. Menil)re de la Commission con- sullalive charijée d'examiner la requête de Dreyfus ; se pro- nonce pour la révision du pro- cès de Rennes, VI, 282, noie 2.

Dupré, employé de chemin de fer. Sa déposition à rinstruction Ravary au sujet de la serviette égarée par .Joseph Reinach. III, 17.",, note 4.

Dupressoir, gendarme. Sa déposition devanj, la (Chambre criminelle (revision du procès de 18î)4) ai sujet de l'entretien de Dreyfus avec Lebrun-Re- naud avant la dégradation, I, 41)8 et noie à : appendice t)2S : IV, -i:»!.

Dupuy AnniEx). Transmet à son frère Charles Duj)uy la demande de Jo^^eph Reinach tendant à ce que Dreyfus soit avisé de l'arrêt de la Cour de cassation, IV, 372.

Dupuy (CuARLF.s), député. Président du Conseil fmai 1894), I, r>. ^on attitude lors de la discussion de LalTaire Turpin (séance du 31 mai ]8î)t), U. Maintenu au pou voir a [)rés l'élec- tion de Casimir-Perier à la prési- dence de la R';publique;cheiche à lui soustraire la connaissance des atTaires, 14-ir>. Le « petit conseil » du 1 1 octobre 1894. 79, appendice, r>82-5S(t. Laisse IVIercier conduire l'enquête sur Dreyfus, 137. Avise Casimir- Perier de l'ouverture d'une ins- truction judiciaire contre Drey- fus, 21)9. Déclare à Joseph Reinach que l'interview de Mer- cier parue dans le Figaro sera démentie: texte du démenti. 337. Le feuilleton du Petit Journal: Los deux frères, 338. Sa faiblesse à l'égard de Mercier, 343. x\urait,au «lire de Ro- chefort, connu le dossier ultra- secret et juré d'en démentir l'existence,' 349. Son attitude lors de la discussion du projet de loi sur la trahison et Tes- |)ionnage (séance- <lu 24 décem- bre 1894), 477. Refuse de re- cevoir Démange avant la dégra- dation de Dreyfus; son entretien avec .loseph Reinach, 487-488. - Prend l'intérim des AtTaires étrangères pendant la convales- cence d'Hanotaux, r)24. -^ Porte à Casimir-Perier la dépêche IIo- benlohe qui lui a été remise i.ni- Munster. :>24-:>2.'. \\,'rlil

88

lIISTUIRi: DE LAl-FAIRE DRKVFl S

Hanolaux de la proteslalion du gouvernemenf allemand, ~>'2r). Nouvelles dinicultés ; article de Clisson dans le Figaro sur les propos de Lebrun-Henaud, 533. Rédige avec Mercier une note démentant cet article, 536.

Fait accepter par Munster une note mettant hors de cause les ambassades étrangères, 543.

La prétendue « nuit tragi- que », 545-546. Sa démission, 557. Mis en cause par l'inter- pellation Castelin (séance du 18 novembre 18%); sa réplique, II, 449-450. Son attitude lors du discours de Cavaignac sur les aveux (séance du 13 janvier 1898), III, 237 et note 2,238. Mis par Mercier au courant de la communication secrète; se tait lors du discours de Jaurès sur l'illégalité du verdict de 1894 (séance du 24 janvier 1898), 313. Nouveau discours de Cavaignac sur les aveux (séance du 7 juillet 1898), IV, 2(). Chargé par Félix Fa,ure de cons- tituer un cabinet après la chute de Brisson, 351; ses négocia- tions, 351-3.54. Le nouveau ministère, 355-356. La décla- ration ministérielle ; le '< fu- sil » (séance du 4 novembre 1898), 356-358. Déclare qu'il combattra les propositions ten- dant à dessaisir la Chambre criminelle, 358. Refuse de faire connaître à Dreyfus l'arrêt de la Cour de cassation ; la Cour ordonne que Dreyfus soit averti et invité à préparer sa défense, 372-373. Sollicité par les groupes républicains du Sénat d'ajourner le procès Pic- quart, 400. Interpellations Bos et Massabuau à la Chambre (séance du 28 novembre 1898), 400-401. Mis en cause par Poincaré, 403-404. Son dis- cours ; vote de l'ordre du jour de confiance, 403-407. Ques- tionné par Monis au Sénat au sujet du 'pi-ocès Picquarl (séance du 29 novembre 1898), 407-408.

Son attitude pendant les dé-

bats sur la liberté de l'enseigne- ment, 419. Fait poursuivre Li'bain Gohier pour son livre : L'Armée conlre la Nalîon\ ques- tionné par Foui'nière au sujet de celte mesure, 424 et note 4. 425. Fait exclure Zola de l'am- nistie votée par la Chambre (séance du 21 novembre 1898), 428. Ses déclarations à Loevv au sujet du procès Dreyfus: la « mystification de 1894 », 452-453. t'ait ajourner Tinterpellation Lasies sûr la communication du dossier secret à la Chambre cri- minelle (séance du 18 novembre 1898), 459.— Son attitude pendant cette interpellation (séance du 16 décembre 1898), 463-467. Son discours contre l'antisé- mitisme (23 décembre 1898}; at- taques de Drumont contre lui, 486-487. Interpellation à la Chambre sur la démission de Quesnay, 494-497.— Refuse d'au- toriser l'impression des procès- verbaux de l'enquête de la Chambre criminelle, 524. Fait voter le projet de dessaisis- sement par le Conseil des mi- nistres (27 janvier 1899), 529- 531. Le projeta la Chambre : supplément d'enquête exigé pai' la commission, 531r..534. Dé- pose une demande en autorisa- tion de poursuites contre Mille- voye, 542. Adoption du pro-

par févri<

Chambre (séance du 18 lévrier 1899), 544-545. Mort de Félix Faure; il refuse de se poiter candidat à la présidence de la République et obtient cependant quelques voix à l'Assemblée na- tionale, 566. Manifestations au retour de Loubet à Paris, 566-568. Averti des projets de Déroulède pour le jour des ob- sèques de Félix Faure, 569- 570. Offre à Loubet la dé- mission du cabinet ; refus de Loubet, 570. Accorde à la Ligue des Patriotes une place dans le cortège officiel aux ob- sèques de Félix Faure, 577-578; revient sur cette autorisation,

INDEX GENERAL

571). Projette avec Mazeaii (rexclure la Cour de cassation (lu rorlèt;e.ô71).— Prend. niali?ré les avertissements dllennion, des précautions insufllsantes le jour des obsèques, ô;)7-51>S. "Informé par Zurlinden de l'af- faire de Reuilly ; hésite pen- dai'l plusieurs heures avani de faire arrêter Déroulède et Ha- bert : inculpation dérisoire rele- vée contre eux, iWi. Mesures à la suite de la tentative de Reuilly: poursuites contre les ligues, V, 7-9. La loi de des- saisissement au Sénat, D-Kî. Son discours (séances des 27 et 28 fé.vrier 1899), 17. Discours de Waldeck-Rousseau, vote de la loi, 18-22. Son discours au Puy : les « sanctions nécessai- res ». 47, Démission de Freycinet ; il le remplace par Krahtz, 82-83. Agitation et complots contre Loubet, 110-111. Insuffisance des mesures prises par lui en prévision de troubles, 112-113. Scandale dAuteuil, 114-117. Propose la mise en accusation de Mercier, 120. Séance du 5 juin 1899 à la Chambre : son discours sur l'affaire d'Auteuil. 12(î-128. Discours de Ribot sur la mise en accusation de Mercier, 131 ; vote de l'ajournement, 133. Poursuites contre les manifes- tants d'Auteuil, 135. Incidents militaires, 137-139. Manifesta- tion républicaine de I.ongchamp, 152-154.— Interpellé par Vaillant sur l'altitude de la-police à l'é- c:ard des manifestants (séance du 12 juin 1899); sa chute, 154- 155. Sa déposition devant la Chambre criminelle ire vision du procès de Rennes/ : la « nuit histori(iue », VI, 322.

Dupuy (Jean), sénateur, di- recteur du « Petit Parisien ». Ses doutes sur la culpabilité de Dreyfus, I. 508, note 2. Sa démarche auprès de Waldeck- Rousseau poui' l'engager à cons- tituer un ministère juin 1899,

V, 173, note 1, Ministre de l'Agriculture dans le cabinet Wal- deck-Rousseau, 178. Réélu sé- nateur, VI, 58.

Dupuy Mme . Dépose con- tre Lemercier-Picard une plainte en escroquerie février 1898\ IV, 98, note 3.

Dupuy - Dutemps, député. Ministre dans le cabinet Ribot (janvier 1895), I, 560.

Dupuytrem (R.wmond), dé- puté. Dément un propos pi-été à Joseph Reinach (le « chambarde- ment général »), III, 243-244. Reçoit 4es confidences de Savi- gnaud, ancien planton de Pic- quart à Sousse, et les transmet à Cavaignac, IV, 105 et note 4.

Durand i Emile . Voir Lemer- cier-Picard.

Durand (EuGiiNE), conseiller à la Cour de cassation, V, 575.

Durand Marguerite). Fon- datrice et directrice de \n Fronde, III, 195, note 4. Organise une enquête sur la femme Mil- lescamps, V, 242, notes 1 et 2.

Durandin. Voir Lemercier- Picard.

Duréault, préfet d'Ille-et-Vi- laine. Chargé par A\'aldeck- Rousseau d'assurer l'ordre pen- dant le procès de Rennes, V, 345.

Duréaux. médecin à Longu- yon. Refuse de recevoir le duc d'Orléans chez lui lors de^ obsè- ques de Félix Faure, IV, 583-584.

Durlin, directeur du Dépôt. Entend Dreyfus protester de son innocence, I, 50G et note 2. Croit à l'innocence de Drey- fus, 562, note 3. Dément les

90

HISTOIRE DE I. AFIAIRK DHIiYFUS

I)ro|)os prc'U'S à Drovfnï^ p.'u- >epert, IV, 4r,l.

Durre, dépiifr. Sdu iiilei\ mil- lion .-m <'()iirs (l<>s (léh.ils siii' la rôinl.(''i,n-aliun (!<' Di-cvlus (séance du 1:5 juillet lîMX)), VI, 4S<.>.

Duruy (Ieorges), .professeur à li^rolc polijlechniqiie. Signe la proleslation" en faveur de Pi<- quart, IV, 390, note 2. Ses ar- ticles dans le Figaro, V, 71), 80 et noie 1; dans le Temps, 80 et note 2. Manifestations hosti- les dont il est l'objet à l'École polyleclinique ; suspension de son cours par le général Toulza, 80-81.— Kranlz ordonne la réou- verture du cours, 83, note 2. Son article dans le Figaro sur Tarict de la Cour de cassation anniilanl le procès df» IS'.U, 22i) et noie 2.

Dutrait-Grozon (IIknuy , ré- dacteur à la «' Gazelle de France ». Son livre : Joseph Rdnac'i his- torien. Révision de VlFistoire de r Affaire Dreyfus, V, 3/5, note 2.

Dutrieux, chef du jury au procès Zola. Relate une préten- due tenlative de corruption dont les jurés auraient été l'objet. III,"4(;8, note 2.

Du ''al (Eucè^e), conseiller à la Cour de cassation. Vote l'arrêt déclarant recevable la demande en revi- sion du procès de 189-1, IV, 348, note 1.

E

Ecalle, ouvrier d'arî. Des-iine un fusil pour Esterliazy, II, 87, note 2. Sa déposition au pro- cès de Kennes, V, 51)9.

'Ech.Qxa.^nn.Jieutenanî-colonel. Juge au Conseil deguei-re(lel894, I, 3S5. Aurait, avant le juge- ment, reçu de S'uidherr l'assu- rance que I)re>^"us était coupable,

398 et noir 1.— Inlerpelle Ileiny lors de sa deuxième déposition, 418. —Donne liMliue des pièces du dossier st-cret, 440-441. Ses déclarations à De Maizière avant el après le verdict, II, 175 et note 1.— Reçoit la visite de De Mitrv, chargé" par Mercier de re- cueillir ses souvenirs sur le pro- cès de 1894, V, 503; 1,441 el note 2.

Echo de Paris [Y]. Voir : Le- mailre (Jules), Lepellelier (Ed- mond).

Eclair (1). Publie un exposé historicjue de l'allaire : Le Traî- tre ; impression produite par cet article, II, 348-355. Recher- ches sur l'auteur de l'article, 3(58. Instruction judiciaire ouverte à ce sujet, 37o, note 2. Voir aussi :' llumbert (Alphonse), Sa- baiier.

Ellissen (Albert), financier, administrateur du Petit Journal, I, 2i2 et note 6. Son rôle dans la campagne menée contre la revision, ill, 259, note 2.

Elva (Comte D'), sénateur. Souscrit aux listes rout/es, TV. 441. Vote contre, la réintégra- tion de Dreyfus, VI, 500, note 1.

Ephrussi (Cuaiiles), direc- teur de la « Gazelle des Beaux- Arts •>. Soupçonné de donner asile a Zola; en(]uéte faite à son do- micile, IV, 311, noie 4.

Esterhazy (Cjiristmn). Ses origines, II, 491 et note 2. Lettres qu'il reçoit du comman- dant Esterhazy ; escroqueries commises par celui-ci à son préjudice, 492-500, 5i;i et note% 1. Sert d intermédiaire entre Esterhazv et Du Palv, III, 85-

88, 108. Porte des lettres d'Esterhazy à Pellieux; accom- pagne Mme Esterhazy à Dom- maVlin,88.~ Lit le nom de Bois- de.Tf-e sur un billet de Du Paty,

89. Ecrit, sur la demande

IM)i:X GENERAL

91

(lKsloilia/.>\ les prétoiuliics Icl- livs (lo la " (lame voilée », îts oL noie 8. Ses attaques conlre Mme (le lîoulancy à la suite de la publicalion desleltiesd'Esler- ha/.\ , 120. (lommuuiciue à Dru- iiKMil et £1 Hoeheloii une note dl^shMhazy. 132. Sa démarche comminatc)iie auprès de Du Paly .111 sujet des experts de linstruc- liou iiavary, 1S4. ISo o[ note l.— lU'M'lame à Kslerhazy l'argent (ju'il lui a prêté, âis. "Ex- pédie des lettres anonymes à Mme de Boulaney et à La- gasse, ')V.K note ô.' Nouvelles réclamations auprès d'Estei-hazy, sa rujdur»' a\ec lui. (_il8-(>14. Conduit par llerbin chez Labori; il lui lait ses confidences et lui conununit[ue les lettres d'Esler- ha/.y,<",ir).— Fait les mêmes con- (idencesàTrarieux, (Uô et note 3.

CJlé comme témoin à lins- Iruction P.erlulus. IV, 3.-). As- signé à comparaître par minis- tère d'huissiei', 3(i. Ses décla- l'ations à Bertulus: il lui remet son dossier, 37. (".onfronlé avec Esterha/y et Marguerite Pays, son altitude, S4-S."> Saisit l^èr- tulus dune {dainle en escroque- rie contre Esterha/.y.SOet note 2.

Cavaignac projette de le dé- leier à la H;iule-fk)ur, 12ô. Action intentée contre lui par le prince Esterhazy : il réclame îa-ssi-tance judiciaire. V, 34, note 1. Obtient la condamna- lion dEsIcrhazy à trois ans tle prison. VI. 75.'

Esterhazy .MAïuE-CuAnLns- Fehdinano-Walsix). Ses oi'igi- nes. II. 17. Son enfance, 18. Quitte le lycée lîonaparte à seize ans, li>.— Prend le litre de comte, 11>. Ses démêlés avec les Es- terhazy d'Autriche, 20-21.— D(''- buts de sa carrière, 21. En!re comme sous-lieulenanl dans .la légion éti-angère, 22. Sa con- duite pendant la guerre de 1870- 1S7I. 22-23. Fait un stage en Africpie sous le général (îi-enier. 24. Son état^ maladil", 2.").

Traducteur d'allemand au bureau (les renseignements du ministère de la Guerre, 2(>. Fait la connaissance d'IIenrv et de Weil, I, ;sr>2: II, 2i!. Avance de l'ar- gent à Henry. I, 47: II. 27, 75.

Sa passion pour le jeu, 28. I)(Hournemenls et indélicatesses dont il se rend coupable, 2i>, 30.

Sa haine contre la France et contre l'armée, 31. Ses lettres à Mme de Boulaney, 31. Sa carrière militaire, ses notes, 32- 33.— Soupçonné d'avoir disposé de fonds secrets pour son usage personnel, 33. Ses relations aflîcliées avec Bulow en Tunisie, 34, note I. Ses attaques conlre Saussier,35-3<): contre la France, 37-38. Son atavisme, 31).— Son portrait physique, 40. Son in.s- truction, 41-43. Ses démêlés d'argent avec Mme de Boulaney, 44-4o. Ses notes militaires de- puis 1881, 4.->-4(;. S'attribue faussement un n'jle glorieux dans un engagement en Tunisie, 4H- 47. Berne ses fournisseurs et créanciers, 47-48. Son agenda de ISS.Î (man(euvres des Alpes), 48-4'.». Son mariage avec Mlle de Nettancourl-Vaubecourl, 49- 50.— Dilapide la dot de sa femme (jui réclame la séparation de biens, 51. Vit d'expédients. 51-52. Entre en relations avec Drumont, 52. Témoin de Cré- mieu-Foa dans son duel avec Drumont, 54. Son attitude é(p]ivoque dans les allaires Cvé- mieu-Foa-Lamase et M(U'ès- Nia- ver. 55-57, (KM;1. (Collabore à la Libre Parole, «îl et noie 4. Nommé majora Dunkerque, 02.

Ses attaques conlre ses chefs à la suite de cette nomination, ()3. Fait intervenir sans succès Weil et le général Du Guiny en sa faveur, (53. Entrelien ijuil prétend avoir eu avec Joseph Beinach, 64. Récit qu'il fait de son entrevue avec Freycinet, <;4-(;5.— Note de Freycinet le con- cernant, (:»5. Sollicite vaine- ment le commandement de l'E- cole (le Joinville, m. Est

92

llISTOIFUi: HE L.AFIAIHI-: DHEYI T S

nommé major nu 74''(l'infanten'e, f)7. Son t'iilroviiç socrM»^ avoc Lagi-^ngo (lo Laniçi'o, (îT. Sa concuiile A Rouon^ <i8. Sa liai- son avec Marguerite Pays, ()1> et note 1. Aurait été dénoncé en 1892 au £<énéi'al Brault comme suspect (l'espionnat,^e, 08. l'ait demander à Léon Berger une place à la Commission de la dette pubHtme, à Constantino-

fde, 70. Refuse cette place orsqu'elle lui est ofl'eile en 1893, 71, Ses relations d'esi)ionnage avec Schwarzkoppen, I, 47-48, II, 71-73. Communique à Sclnvarzkoppen un résumé des procès-verbaux du Comité d'ar- tillerie, 73.— Engagé à raison de 2.000 marks par mois, 74. Sa mauvaise réputation à Dommar- tin, 76-77. Hypothèse d'après laquelle Henry aurait été com-

glice de ses trahisons, 78-79. on influence sur Henry, 80-82.

Comment il se procure les renseignements qu'il fournit à Schwarzkoppen, 83. note 2. Ses relations avecWeil, 84-85. Fait copier des documents par le soldat Mulot, 87. Soup- çonné par Schwarzkoppen de ne pas être officier, 88. Comment il se justifie de ce soupçon, 89.

Ses relations avec Schwarz- koppen ignoi'ées de Munster, 89-90. L'Etat-Major allemand renonce à ses services, 90. De mande des subsides à des ban-

3uiers juifs ; travestit son rôle ans l'affaire Crémieu-Foa, 91.

Ses démêlés avec sa famille, 92-93. Sa lettre à Alphonse de Rothschild, 9 5-94. Obtient, par l'intermédiaire de Weil, 2.000 francs de Zadoc-Kahn, 94- 95. Prend part aux manœu- vres, 9(i. Se fait envoyer aux écoles à feu, 96-97. —"Sa présence à Chàlons lors de l'expérimentation du 120 court, 98-99. Connaissait le 120 long et le nouveau manuel de tir d'ar- tillerie, 99. Emprunte au lieu- tenant Bernheim la réglette et le règlement « siège et place »,

102; I, 294. note 6. Garde ces deux objets malgré les récla- inationsdc Bernheim, II, 103.— Ses explications à ce sujet, 10t.

Envoie peu après à Schwarz- koppen la lettre connue sous le nom de bordereau, 104-105 ; lui adresse en môme temps, sous pli spécial, les renseigne- ments annoncés dans le borde- reau, 106. Lui propose le pro- jet de manuel de tir d'artillerie, 107. Particularités delà rédac- tion du bordereau qui lui sont habituelles, 107-110. Ses ver- sions dilTérentes au sujet de l'arrivée du bordereau à l'am- bassade d'Allemagne I, 46, note 2 ; II, 111-113. Part pour Dommartin le jour de l'arresta- tion de Dreyfus, 115. Fonds déposés par lui dans des éta- blissements de crédit, 117. Déclare à Maurice Weil que Dreyfus sera condamné bien qu'innocent, 117; I, 383.— Aurait inspiré les attaques de la Libre Parole contre Saussier, 117-118.

Demande vainement à venir à Paris, puis à (aire partie de l'expédition de Madagascar, 118.

Reprend ses relations avec Schwarzkoppen, s'abouche avec d'autres attachés; profits qu'il tire de ses trahisons, 144. Averti par Henry de la démarche de Cesti auprès de Mathieu Drey- fus, en parle à Pellieux, 183. Arrivée du Petit Bleu au minis- tère, 238-239. —Ses relations avec Schwarzkoppen en 1896, 24:^-244.

Avait souvent reçu des petits bleus de Schwarzkoppen, 244- 245. Renseignements donnés sur lui à Picquart par Curé et par Henry, 248-250. Est pré- venu par Henry qu'il va être surveillé, 251 . Avertit Schwarz- koppen,qui fait surveiller les em- ployés de l'ambassatie, 2.52, 264.

Renseignements fournis par Desvernine sur ses relations avec Marguerite Pays, 2'')3. Donne congé de son apparte- ment, 2{')iK Sa correspondance saisie ta la poste par ordre de

INDKX GKNKRAL

93

l'icciuail, 2<»y. Soupçons de Piccjuarl à son égard, 270-271.— Désiiirné par Picauart à lioisdef- fre comme coupanle de trahison, 281. Mis par Ilenrv au courant de lent revue de Mie, 283-2S4.

Fait de nouvelles démart lies pour entrer au ministère de la Guerre, 284-2î;5.' Les lettres que lui adresse Weil à ce pro- pos sont interceptées, 28(). Se lait recommander à Billot par Jules Roche, 28«i-288. Ses let- tres à Calmon et à Thévenet sont remises à Picquart, 288-2î)0. Pic(piarl les fait photographier, Herlillon y reconnaît l'écrituie du bordereau, 291-21)2. Renseigne- ments fournis sur lui à Pic- quart par le colonel Abria, 333.

Ses embarras d'argent vont croissant, 381. Renouvelle ses intances pour entrer au ministère, 3^2. Essuie un re- lus formel de la part de Billot, 383. Perquisitions de Desvei- nine à son domicile, 384-38.5. Sa détresse et ses angoisses, 432-433. Ses lettres à Weil et à Drumont, 433-434. Sun écri- ture reconnue par diverses per- sonnes dans la photogiaphie du bordereau reproduite par le Malin, 434-43G. In«|uiétudes que lui cause cette publication, 43(î-437. Aurait communi(iué avec Heniy dans une maison de la rue du* Rocher, 437. Ses manœuvres pour ne pas être dénoncé à la Chambre par(^as- telin, 44(». Son nom n est pas ftrononcé par Casteiin (interpel- lation du 18 novembre 1896), 450. Sa notice nécrologique sur le marquis de Netlancourt, son beau-père, 4<)(; et note 1. Mo- difie son écriture, 470. Surveillé par De^vernine sur l'ordre de (jonse,47(>. Son entrevue avec Schwarzkoppen qui le congédie, 477. —Weil obtient pour lui, de l'abbé Seigneur et du rabbin Za- doc Kahn, une dizaine de mille flancs qu'il verse à ses créan- ciers, 477-478. Ses notes mili- taires en 1895 et 1896, 478. Re-

tlouble d'efforts poui- entrer au ministère, 479. Ses attaques conti-e llenry^ 481-482. Juge- ment de Billot à son égard, 483- 484. Se targue de faire mener par Drumont^et Cassagnac une campagne de presse contre Bil- lot, 485-486. Menace de se dé- noncer comme l'auteur du bor- dereau, 486-489. Se réconcilie avec Henry, 49(». Ses escro- queries au préjudice de son cou-- sin Christian, 491-500.— Informé par Henry des visites de Pic- quart à Leblois, 523. Mis, sur sa demande, en non-activité, 540. —Tenu au courant des évé- nements par Henry, qui le mande d'urgence à Paris après la seconde entievue Bertin- Scheurer, 558-559. Envoyé par Henry chez Guénée pour avoir des renseignements sur Billot, 560 et note 1. Extorque à Christian une nouvelle somme d'argent, 561. Reçoit la lettre signée Espérance, l'avi- sant qu'on veut le substituer à Dreyfus, 571-572. Montre cette lettre à Marguerite Pays et lui manifeste l'intention de se tuer, 583-585. Reçoit d'Henry, par l'intermédiaire de Gribeliii, une lettre lui tlon- nant rendez-vous au Parc Mont- souris, 588. Fait envoyer, par VAlibi office, une lettre anonyme à Hadamard, 5c^9. Son entre- vue avec Schwarzkoppen, 591- 593. Son entretien avec Du F\-\ty au Parc Montsouris, 593- 595." Retourne chez Schwarz- koppen et lui rend compte de cet entretien, 596. Blâmé de cette imprudence pai- Henry, 597.

Ses nouvelles entrevues avec Du Paty, qui a mission de le tirer dalTaire, 600. Rédige, sous la dictée de Du Paty, une demande d'audience à Billot, 601.

Avisé qu'il sera reçu par le général Millet, 601. S'entre- tient à ce sujet avec Du Paty et Henrv,602.— Son entrevue avec le général Millet, 603-606. Ecrit à Billot sur le conseil de

!)1

iiiSTOinE ni: i. ai'i \inE i)|{i:vims

MilU't cl avec rassonliinoiil de BoisdcnVo, (*)()<;. Doniando à Boisdcirrc d'ouvrii- ujic crKiiièlc sur In Icllir du ('npilainc lirault, f.<»8-< ;()!). Ecrit direclenioril à P.illot à co sujet, <ilO. Sa lettre à Braidl ; il c()mninni<jiie la réponse à lîillotet à tioisdelTre, ()ll. Re(:oit d'ileniy et de Du Paty une grille pour correspon- dre av^ec eux. <)I1. Communi- que avec lEtat-Major j)ar Tin- termédiaire de Mme Du Paty, ()11-()12. Averti que Scheurer- KesLner va parler à Félix Faure, G2(). Rédige, à l'instigation de Du Paty, unelellreàFéîix Faure, à laquelle il joint le texte de la lettre Espérance, ()23-()2i. Avi- sé de l'entrevue de Scheurer avec Billot, (;29-(;30. Aurait reçu des mains de la « dame voilée » le « document libérateur », 639- (>41. Sa seconde lettre à Félix Faure, G44-64Ô. Enquête ou- verte contre lui par Henry, sur Tordre de Billot, <;47. Sa troi- sième lettre à Félix Faure, r)55-657. Ecrit à Billot et à Boisdeffre une lettre analogue, 657. Une copie de sa lettre à Félix Faure est communiquée à Saussier, qui reçoit Tordre de l'interroger, 660. Son entre- vue avec Saussier, 660-662. Prétend avoir mis le « document lil)érateur » en sûreté à Londres, 662. Fait adresser à sa femme, par Y Alibi office, une lettre datée de Londres, 662. Sa nouvelle entrevue avec Saussier, auquel il déclare qu'il rendra le docu- ment libérateur « à son heure », 662-663. Adresse à Picquart une lettre de menaces, 666-667. Fait parvenir une copie de cette lettre à Boisdefïre, qui affecte de le blâmer, 667. Aurait envoyé à Picquart les dé- pêches Speranza et Blanche, 667-670. Ses différentes ver- sions au sujet de l'expédition de ces dépêches, appendice, 706-707. Son nom est révélé à iMathieu Dreyfus par le ban- quier Castro, qui a reconnu son

écriture sur un fac-similé du bordereau, 67S. Reçoit lUi Du Paty un résumé (\g<^ préli- minaires de TAffaii-e, 682. Aurait décl/u-é à Du Paty que \<t document libérateur était la pièce « Canaille de D... », 68ô. Rentrée au ministère du «docu- ment libéi-ateur,>'6H6.— Ses ver- sions contradictoires au sujet delà restitution de ce document, (>8-689. Dénoncé à Billot par Mathieu Dreyfus. (i91-(;92.— t)e- maiide à être scHimis à une en- ((uête, III, 1. Reçoit d'Henry l'assurance qu'il ne sera pas arrêté, 2. OuvertJire d'une enquête contre lui, 4-5. In- vité à se tenir à la disposition de Saussier, 7. Est laissé en liberté, 8, Ses dédara- 'tions aux journaux sur le bor- dereau, la « dame voilée », Mathieu Dreyfus et Scheurer- Kestner, 8-12.' Ses allégations démenties par le Figaro; Terj- quête Hurefc à Rouen, J7-I8. Son écriture est reconnue par Darlan identique à celle du bor- dereau, 38. Satisfaction qu'il éprouve h se voir l'objet de la faveur publique, 41-42. L'en- quête confiée à Pellieux, 56-57.

Opinion de Pellieux sur lui, 57.

Entendu par Pellieux, qui lui promet de le laisser en liberté et lui serre ostensiblement la main, 58-59. Le premier rap- port de Pellieux à Saussier conclut en sa faveur, 65-t)6. Soumis à une seconde enquête, 74. Henry tém-oigne en sa fa- veur auprès de Pellieux. 76-77.

Avisé au jour le jour de la marche de Tenquête, 85. Se sert de Christian comme inter- médiaire dans ses relations avec Du Paty, 85-86. Fait défendre par Christian, dans la Libre Pa- ro/e, son droit de porter le nom d'Esterhazy, 87. La « note aux deux écriture? », 89-90. t]n<;age Pellieux à entendre Du Paty, 91.

Confie, sur les conseils de Vervoort. sa défense à Tézenas, 91-92. Déclare à Tézenas que

INDEX GENERAL

95

la « dame voilée » est la niai- qui?e Du Paty, 92. Engage Pellieux à l'aire une perciuisilion chez Plcquart, 93. Entendu de nouveîui par Pellieux, lui re- met les [(retendues lettres delà « dame voilée >',98. A lait fa- iM'iquer ces lettres parChristian, ï>8. Tiendrait de la « dame voilée » tout ce qu'Henry a ra- conté de Picciuai-t à Pellieux, 99. S'explique sur la déposi- tion de Mathieu Dreyfus, 99-103.

Dénonce à Pellieux les faux parles(|uels Osti et Picquart au- raient cherché à le peidre, 103.

Dément, après la déposition de l'iccjuaità l'en|uète Pellieux, la version d'après laquelle il aurait écrit le hordereau «par or- dre », loy. Averti qu'il ne pas- sera pas en Conseil deguerre. 108.

Comhineavec Henrv le st?ata- gèmedu " faux Otto «i 108-110.— Piège tendu à Joseph Heinach, 111. Les lettres à Mme de Boulancy lues à Pellieux par Scheurer-Keslner, puis saisies, 112-113. Ses angoisses; il se dispose à fuir, 114. Précau- tions prises par Billot et Bar- thou pour empêcher sa fuite, lH-115. Publication par le Figaro (]efi lettres à Mme de Boulancy, 11.')-!!!;.— Impression produite j)ar cette publication, 115. Déclare (lue ces lettres sont des taux, f.ibriqués par le Syndicat, 117-118. Confronté avec Mme de Boulancy, 122- 123. Heconnaît l'identité du bordereau oricinal avec le fac- similé, 127. Sa fenime le me- nace de rompre avec lui, 128.— Obtient l'ajournement de la de- mande en séparation et fait paraî- tre sous le nom de sa femme une protestation contre la divulga- tion des lettres à Mme de Bou- lancy, 129. Second rapport de Pellieux concluant au lefus d'in- former contre lui, 129-130. Pressé par ïlenry et Tézenas de demander son renvoi devant un Conseil de guerre, dont le ver- dict d'acquittement lui est pro-

mis, 130-131. Sa lettre à Pel- lieux, 132. Est l'objet d'un ordre d'informer signé deSaus- sier, 133. Fait publier une fausse dépêche que lui aurait adressée Boisdetl're, 134-135. Démenti de Boisdetïre, 135- 136. L'instruction contre lui est confiée à Bavary, 170. Prie Bavary d'entendre Junck, Gonse et Boisdetïre, 170. Est tenu par Henry au courant de l'instiuclion, 170-171. Sa dé- marche à V Alibi office: ses dénéga- tions au sujet de la lettre du Uîhan, 172. Nie les ])ropos qui lui sont attribués par un gar- çon coiffeur, 173. Déclare à Bavary ne pas connaître .Mlle de Comminges, 173. Impression produite sur Bavary par son système de défense, 176. Beçoit l'assurance (jue les ex- perts chargés de l'examen du bordereau concluront en sa faveur, 178. Scène entre Ba- vary et lui au sujet d'une lettre de Tézenas demandant que son écriture soit compaiée à celle de Dreyfus, 179-180. Met Tézenas' au courant de cette scène. 180. Conteste l'authen- ticité ties pièces de comi)araison (|ui lui sont i)résentées ]uir les experts, 180-181. Prie Bavary de faire expertiser par Beitilloh la lettre du « Uhlan » et les lettres à Mme de Boulancy, 18L

Sa visite à Belhommë, 162.

Bédige une lettre de mise en demeure à Boisdetïre: en irarde les deux brouillons, 182-183. Joue le désespoir devant Mar- guerite Pays et Christian, 184.— Envoie Christian avertir Du Pa- ty qu'il se suicidera s'il ne sort pas indemne de l'instruction, 184-185. Le rapport des ex- perts sur le bordereau lui est communiqué : il juge ce rapport insulfisant, 188. Proposition de Bavary tendant à clore l'ins- truction par un non-lieu, 189-191.

Ordonnance de Saussier le renvoyant devant un Conseil de gueiTC, 192.— Obtientquelesex-

m

HISTOIRE DC L Al FAIRE DKI-YFUS

pertssoientcnlentlusàhuis-clos. ]9i). Lettre de Schwarzkoppen à Punizzardi révélant sa cuipabi- lilé, li)i)-200. Se constitue pri- sonnier au Cherche-Midi, 200. Certitude qu'il a de son acquit- tement, 201-203. Exige que Gonse soit cité au procès, 204-

205. Son interrogatoire, 205-

206. Keluse de s'ex])liquer sur le « document libérateur », 207.

Son attitude pendant la dépo- sition de Mathieu Dreyfus, 208; pendant la déposition de Pic- (juart, 211-212.— Son acquitte- ment, 215. Enthousiasmé avec lequel le verdict est accueilli, 215-216. Témoignantes de sym- pathie dont il est l'objet, 217-218.

Sa lettre de remerciements à BoisdenVe, 218. Obtient de Pellieux une lettre l'autorisant à faire usage du rapport des experts sur la lettre du Ulhan, 219. Son opinion sur la lettre J'accuse, 231, 290. Informé de la plainte portée par Billot contre Zola, 294. Mis par Rowland Strong en relations avec Oscar Wifde, 294-295. En relations continues avec Pel- lieux et Tézenas, 296. Juge- ment porté sur lui par Billot, 297.

Ses attaques contre Billot ; son avis sur les poursuites contre Zola, 298-299. Son plan adop- té par l'État-Major, 299-300. Cité par la défense au procès Zola, 302. Se rencontre avec Du Paty chez Tézenas, 321. Attitude r-éservée des témoins militaires à son égard lors de la première audience du procès, 341. Déclare qu'il ne déposera pas, 344. Ne se rend pas à la seconde audience, 351. —Accueil « par ordre » que lui font les of- ficiers à la troisième audience, 352. Ses tentatives d'intimi- dation à l'égard de Mme de Bou- lancy, 360; 519 et note 5. La déposition de Mme de Boulancy devant Bertulus est communi- quée au jury, 417-418; son attitude pendant cette lecture, 435. Défendu énergiquement par Pel-

lieux, 419-424.— Ses in(|uiétudes à la veille de comparailre, 433, Ses déclaiations menaçantes à David Chrislie Murray, 433- 435. Son audition i'e])ortée, sur la demande de Labori, à la suite de celle de Boisdelire, 440. Sa comparution, 451. A reçu de Pellieux l'ordre de ne pas répondre aux questions de la défense, 456.— Ecoute sans mot dire le questionnaire d'Albert Clemenceau, 457-461.— Ovations dont il est l'objet à sa sortie de l'audience, 462-463. Ménagé par Labori dans sa plaidoirie, 474. Incité par Boisdelfre et Gonse à provoquer Picquart en duel, 512 ; choisit pour témoins Feuillant et Du Paty, qu'il rem- place, sur l'invitation de Bois- defire, par Sainte-Marie du Nozet et Bergouignan, 513. Cède à Henry "son droit de priorité pour le duel avec Picquart, 515. La rencontre est déclinée par Pic- quart, 516. Annonce qu'il va poursuivre ses dilïamateurs en dommages et intérêts, 517. Ses embarras d'argent, sa rupture avec sa femme, 517. Henry excite sa défiance contre Du Paty, 530. Manau l'engage à avouer son crime, lors de l'exa- men du pourvoi de Zola par la Chambre criminelle, 552. Ses inciuiétudes lors de la publica- tion par le Siècle des entretiens de Casella avec Schwarzkoppen et Panizzardi, 559. Déclare ne plus s'occuper de rAtVaire, 560.

Son discrédit croissant, 561.

Ses inventions sur la préten- due découverte du bordereau à l'ambassade de Russie, 562. Rapports qu'il avait eus autre- fois avec l'Etat-Major russe, 315- 316; 563 et note 1. Hypothèse d'après laquelle il aurait été agent du contre - espionnage, 564-565. Invraisemblance de cette hypothèse, 567. Aurait possédé une photographie du bordereau annoté, 589. Ses nouveaux démêlés avec Chris- tian, qu'il promet de payer

INDEX gi:ni:kal

97

nvet" Targent de ses Mémoires, 614. Après avoir rompu avec lui, (Christian porle ses lettres à Labori et dénonce ses agisse- menls. (515. Cité par" Ber- tulus à la suite de cette dé- nonciation, 617. Fréquente Pellieux et l'excite contre Pic- quart, G18-619. Interrogé i)ar Bertuluë au sujet de la « dame voilée .., (•)20-(;21. Guette Pi(^- quart dans les rues de Versailles lors du second procès Zola, <>22. Lui adresse une lettre din- jures, 622. Se livre à des voies défait contre lui, 623. Sa méfiance à regard de Cavai- gnac, 632. Article de Cony- beare dans la National Revièw précisant les détails de sa trahi- son, 636-639. Considéré comme complice de Dreyfus par Gavai- gnac, qui se dispose à le frap- per, IV, 9-10. Se rend chez Pellieux ; demande à voir Gavai-

fnac, puis Boisdetïre, 11-12. nterpellation Gastelin (séance du 7 juillet 1898), 20-22. Ses lettres à Christian lorsqu'il apprend que celui-ci est cité par Bertulus, 36. Renvoyé par Cavaignac devant un Con- seil d'enquête, 41. Perqui- sition faite par Bertulus à son domicile, 41. Arrêté par Bertulus et écroué à la Santé, 43-44. Emotion causée à l'Etat- Major par cette arrestation, 47- 48. Comment son rôle dans l'Affaire est présenté par Henry au général Hoget, 61-«;2. Son premier interrogatoire par Ber- tulus, 70-71. Ses explica tions au sujet des papiers sai- sis chez lui, 72. Soupcjonné par Bertulus d'avoir Henry pour complice, 73. Henry chez Ber- tulus : « Esterhazy est un bandit», 76. Entretien de Cavaignacavec Tézenas, 80-81. Son attitude lors du dépouillement des pa- piers saisis chez lui ; la pièce « Bàle-Cuers », 82. Con- fronté avec Christian, son sys- tème de défense, ses dénéga- tions, 81-85, Plainte en escro-

querie déposée contre lui par Christian, 86. S'irrite de la disjonction par Bertulus des plaintes portées contre Du Paty et de celles portées contre lui, 92-93. Renvoyé par Bertu- lus devant la Cour d'assises pour faux et usage de faux, 9H. Tézenas lui conseille de fuir à l'étranger, 97. L'ordonnance de Bertulus cassée par la Chambre des mises en accusation, 98. Sa mise en liberté, 98. Averti qu'il est traduit devant un Conseil d'enquête, 165.— Reçoit 300 francs par mois de Dru mont, Rochefort et Arthur Meyer, 165. Gavai- gnac lui refuse l'autorisation de porter plainte contre Picquart au sujef du « petit bleu », 166. Aurait inspiré les articles de Drumont contre Cavaignac, 167- 169. Réunion du Conseil d'en- quête, sa composition, 169; rap- portde Kerdrain, 169-170. Fait citer le colonel Mercier, Ber- gouignan, Pellieux, Du Paty et Boisandré, 170. Dépositions de Mercier, Pellieux et Du Paty, 171-175. Présente sa défense et offre de produire la « note aux deux écritures », 175-176. Le Conseil d'enquête s'ajourne à trois jours, 176 Averti par Kerdrain que Tézenas ne sera admis à déposer que s'il pro- duit la « note aux deux écri- tures », 177. Conjure Tézenas de comparaître, 177-178. Dé- clare à Rowland Strong qu'il a écrit le bordereau sur Torare de Sandherr, 178-179. Lit à 1 au- dience des lettres de P'aullrier et de Geslin, 179. Remet à Florentin une lettre de Du Paty,

179. Avis rendu par le Conseil, 179-180. Le dossier est trans- mis par Zurlinden à Cavaignac,

180. —Averti des aveux et de l'ar- restation d'Henry, 204.— Sa mise en réforme, 20(5. Apprend la mortd'Henry; s'enfuit à Londres sous le nom de Recourt, 229. Annonce qu'il va faire des révé- lations, 249-250. Rayé des cadres de la Légion d'Honneur

HISTOIRE DE EAllAIHE DREYI US

L'7;i. Sf> Ici I If- .1 Slrong- pu- bliées dans VOhseruer, 2U7. Dépose une i)lainl<î contre Strong, puis la l'etire. 21)S.— Des lelties de lui sur papier pelure sonL remises par (-allé à la Chambre criminelle (revision du procès de 18î)4), 3(;i-362. Une lettre analogue est . versée au dossier par Schmidt, 3(i2. L'é- criture de ces lettres est recon- nue par les experts identique à celle du bordereau, 302. Dé- position de Mercier à son sujet, 3o(); de Cavaignac, 3(37-308; de Zurlinden, 309, Articles de Joseph Reinnch sur Ihypothèse de sa complicité 'avec Henry, 428-432; justification de cette hy- pothèse, 432-133.— Publie ses iV/e- inoires, ^34. Ses déclarations au sujet du bordereau, 435. Ses Mémoires paraissent en livraisons, 454.— Quitte Londres pour Rotterdam, 4i5. Cité par la Ghand)re criminelle, 455. Reçoit la visite de Laguerre, 455, tnote 4.— p]ssaie vainement d'en - rer en relations arec Mathieu Dreyfus, 455, note 4. Sympa- thie qu'il témoigne à Quesnay de Beaurepaire, 487. Rentre à Paris; son entrevue avec Gaston Méry, 520. Ses manœuvres avant sa comparution devant la Chambre criuîinelle, 520-521. Ses lettres à Cabanes, 521, note I. Demande à être relevé du secret professionnel, 521.

Sa déposition, 521-523. Dépose une requête en récu- sation contre Bertulus, 503; re- jet de cette requête, V, 24. Publie dans le Daily Chroni- cle sa déposition devant la Chambre criminelle, 27 et note 1; 28. Article de Drumont à son sujet; sa réplique, 28-30.

Ses entretiens avec Laguerre, Boisandré et Serge Basset, 31- 33 Son procès avec les Es- terhazy d'Autriche, 34 et note 1.

Schw^arzkoppen reconnaît lui avoir adressé plusieurs cartes- télégrammes, 73. Nouvel en- tretien avec Serge Baséet : il se

reconnaît l'auteMi-du boi'dereau, 102-103. —, Son divorce, 102, note 2. Affirme l'aulhenticité des déclarations cpii lui sont attribuées par S<'rge Basset dans le Malin, H»3, note 1. Sollicité par Cabanes d'Qnvoyer à Quesnay un mémoire sur l'Af- faire, 221-222. Refuse de dé- poser à linstruction Taver- nier conti'e Du Paty, 240. Sa lettre à (Cabanes aii ^^ujet de la pression qu'aurait exercée l'em- pereur d'Allemagne sur les juges de Rennes, 270, note 1. Sa lettre à Carrière avant l'ouver- ture du procès, 271-272. Nou- velles lettres comminatoires à Cabanes, 272-274. . Sollicité par ses amis de venir à Rennes, promet de s'y rendre puis re- vient sur sa 'dé ision, 27-1-270. Adresse à Cabanes le cane- vas de sa déposition, 270. Déductions tirées de son ab- sence par les avocats de Drey- fus, 284. Lecture de sa dépo- sition, 440, Ses lettres à Roget; elles sont vei-sées aux débats, 448-44i». Ses lettres à Carrière, à Mercier et à Jouaust, 450. Article de Joseph \\q'\- nach demandant son extradition, VI, 75. Ses lettres à Clemen- ceau, à Waldeck-Rousseau et à Monis, 75-70. Invité à déposer devant le consul général de France à Londres: déclarations qu'il fait au consul, 77-78. Nouvelles lettres comminatoires à Waldeck-Rousseau, 71). In- vité à se dessaisir des i)ièces produites au cours de sa dépo- sition, son refus; son existence à Londres de 1899 à 1901, 80. Sa lettre à la commission sénatoriale de l'amnistie, 83. Ses lettres à Drumont au sujet du réquisitoire de Baudouin (juin-juillet 1906), 440. note 1. Sa détresse, 451-452. Sa culpa- bilité établie p-u l'arrêt des Cham- bres réunies, appendiee, 531-.555.

Esterhazy(Mme).néeAN\EDE Nettaxcourt-Valbecourt, fem-

l\ni:X GENKRAL

99

me du précédent. Croit son nmii à Lonilros le jour de la dénoncia- tion de Matllicu Dj-eyfus, II, (;(;2, note 1, III, 7. R'econn;u't Té- criluie d'Esterlia/y dans le fac- similé du bordereau ])ulj1ié par le Malin, Ma. Cherche à rom- pre avec lui, 128. l'roteslalion qui paraît, sous son nom el à son insu, contre la publication des lettres à Mme de Boulancy, 12!).

Démarches de MmedePêllieux pour la réconcilier avec son mari, 296. Rompt définitive- ment avec lui, ni? et note 5. Le divorce est prononcé à son protit, V, 102 et note Sî.

Esterhazy (Prince Nicolas- Maurick, baron de Galantha). Désavoue toute parenté avec Esterhazy, III, 8()-87. Intente une action à Esterhazy et à Christian pour les oblit^er à join- dre le nom de V'alsinà celui d'Es- lerhazy, V, 34 et note 1.

Esterhazy i Comte l'u l . conseiller d'ambassade d'Autriche à Paris. Désavoue toute parente avec Esterhazy, III, 86, note 3.

Etienne, général. Notes don- nées par lui à Esterhazv en 1883, II, 4().

Etienne (Eugène), dépiilé. Ministre de l'Intérieur puis de la (luei-re dans le cabinet Rou- vier (janvier 19Uô), VI, 423, note 1. Communique à Ducassé les résultats de ren<iuète de la Cour de cassation dont celui-ci a été l'objet, 347, note 1. Projets de réintégration de Dreyfus, 480; de Picquart, 483; de Joseph Rei- nach ; le dépôt de ce dernier ])rojet est ajourné pai- le Conseil des" ministres, 484-487. Sa ré- ponse à l'interpellation de Pres- sensé sur les sanctions encou- rues par les officiers coupables (séance du 13 juillet 1906), 495.

Remise de croix de la Lé- gion d'Honneur à Drevfus, 500. <

Eugénie (Impératrice). La reine Victoria lui comnmnique une letti'e de Guillaume II attes- tant l'itmoccnce deDr<'yfus, III, 53. Conversations avec Emile Ollivier au sujet de Dreyfus, V, 217.

Expert- Besançon, //îf/Ms/r/e/. Ses confidences au sénateur Poirrier avant les obsèques de Félix Faure, IV, 579.

Fabre (Albert), juge d'inslruc- lion. Saisi par Mme Chanzy et Mme Dupuy d'une plainte "con- tre Lemercier- Picard, IV, 98, note 3. Chargé de l'ins- truction ouverte contre Picquart et Leblois sur la plainte de Ca- vaignac (juillet 1898), 42. Per- quisitionne avec Feuilloley au domicile de Picquart, 45. ^ Sur les instances de (^avaignac. fait arrêter Picquart ; procède à l'in- terrogatoire de Leblois : inter- roge Picquart. le confronte avec Gonse, Henry, Gribelin, Lauth, Junck, Valdànt. Savignaud et Capiaux, 98-102, 109-110. En- tend Henrv. Sabatier et Runau- Varilla, 103-104. Recueille par commission rogatoire la déposi- tion de Scheurer-Kestner, 107 et note 2. PJntend Pel lieux, le confronte avec Picquart ; entend BoisdeflVe et Mathieu Dreyfus, 112. Interroge à nouveau Le- blois, 112-114 et note 1. De- mande à Henry de lui communi- quer le dossiei'des pigeons voya- geurs; refus d'Henry, 114-115.' Impression produite sur lui par l'attitude de Picquart : rend compte de son instruction à Feuilloley, 115. Modifie l'in- culpation conli-e Leblois; la rend connexe de Tinculpation contre Picquart, 115-11(). Engage Pic- quart à demaniler sa mise en libei-té provisoire, 116. Clôt

100

HISTOIRE D1-: LAIFAIHK DREYI US

son insli-uction cl passo lo dos- sior au suhslilul Sibon, 1(>2. Adoplo lo réfiuisitoirc do Siben, 102-164. Chargé de rinstiuo tion rontro Déroulède et ses complices (août 1809), V, :u:^. Signe un mandat d'anét contie Jules Gnérinpour tentative d'ho- micide, 425, noie 1, Relâche quarante-cinq inculpés, VI, 81.

Fabre (Joseph), sénateur. De- mande à interpeller sur h' pro- cès Picquart, IV, 40!). Retire son interpellation, 412.

Fabre (Jules), auocal. Plaide pourLeblois dans le procès Pic- quart-Leblois devant la se cham- bre, IV, 285.

Fabre, colonel, puis général. Notes données par lui à Diev- fus I, 57, 58, 70. Ses entre- tiens avec Boucher et D'Aboville lors de la découverte du borde- reau, 53-54. Etudie le borde- reau au point de vue grapholo- gique ; ses conclusions. 60-62, 72. Assiste à l'expertise du bordereau par Gobert, 81-82. Kntendu par D'Ormescheville, 264. Comment il interprète le mot « manœuvres » dans le bor- dereau, 290. Sa déposition au procès de 1894, 405. Son opi- nion sur la communication du dossier secret, II, 176. Sa déposition au procès de Rennes, V, 388-390; VI, 256, note 4.

Fabreguettes (Paul), conseil- ler à la Cour de cassation., V, ap- pendice, 575, Passe poui' favo- rable à la revision, 26, noie 1. Son intervention dans la discussion des Chambres réu- nies sur le faux Henry, 100.

Faidides (Victor), oyocaf. Ses articles dans la Gazelle des Tri- bunaux sur la cassation- sans renvoi, V, 75, note 3.

Falateuf (Oscar\ avocat. Plaide pou;- Déroulède devant

la Ilaute-Cour, V, 4, note 2 ; 87, note 1 ; VI, 58.

Falcimaigne (Charles), con- seiller à la Cour de cassai ion, V, appendice, 575,

Falguière (Alexandre), sta- luaire. Hostile à la revision, III, 248, note 2.

FaHières (Ar.man»), sénateur. Vote contre la loi de dessaisis- sement, V, 21, note 4. Elu pré- sident du Sénat en remplacement de Loubet, 23. Son allocu- tion après les scandales d'Au- teuil, 134, note 4 - Assiste aux obsèques de Scheurer-Keslner, VI, 2, note 1. Son attitude pendant les débats de la Haute- (^our, (iO, note 1, 62, 65, note 1.— Démarche de Krantz et de Deribé- ré-Desgardes auprès de lui pour demander l'extension de l'amnis- tie aux condamnés de la Ilaute- Cour, 129, Son rôle dans l'in- cident Ducassé, 343,344, note 3.

FasqueHe {Evc.ÈyF.), éditeur. Protège Zola à la sortie de la première audience du procès, III, 348. Rend visite à Zola à Londres, V, 40, note 3,

Fauconneau - du - Fresne,

conseiller à la Cour de cassation, V, appendice, 575.

Fauconnet, intendant mili- taire. Collabf)re avec De Torcy à lavant-projet de la campagne de Madagascar, II, 101,

Faultrier (de), conimandanl. Son opinion sur Esterhazy, IV,

179, ^

FauqueHn, docteur en méde- cine. Assiste Drumont dans son duel avec Crémieu-Foa, II, 54, note 2.

. Faure (Félix). Ministre de

INDEX (iKNKHAL

101

la Marine dans le cabinet Dupuy; apprend par les journaux l'arrestaliojj de Dreyfus; n'assiste pus au Conseil est déci- dée l'ouverture d'une instruc- tion judiciaire, I. 207. Mandé par Casimir-Ferier qui lui donne les l'aisons de sa dé- mission, 558. Candidat à la Présidence de la fiépublique, 55i>. —'Son élection, 560. Charge Bourgeois puis Ribot de constituer un cabuiel, 5(;o. Connaît la communication se- crète, .598. Lettre que lui adresse Dreyfus, II, H.s-Ut». Donne audience à Cil)ert,qui lui montre une lettre de Dreyfus à sa femme, 173. Autorise'Gil)ert à faire savoir à Mathieu Drey- fus que son frère a été condamné sur le vu d'une pièce inconnue de la défense, 174. Laisse sans réponse la requête que lui adresse Mme Dreyfus pour être autorisée à rejoimire son mari. 179-181. Affirme à Bourgeois la culpabilité de Dreyfus"^ 182. Pris à partie par Drumont qui révèle la condamnation de son beau-père et réclame sa démis- sion, 198. Article de Zola dans le Figaro : La Verlu de la Hépu- blique, 198. note 2. Nouvelles menaces de Diumont contre lui, 199. Supplique que lui atlresse Dreyfus. :^18-819. Nest pas averti par Billot des résultats de lenquète de Picquart, 840.— Sa fdle le met au couiant d'un entretien qu'elle a eu avec Scheurer-Kestner, 530. Son voyage en Russie, 541-542.— Em-

Péche Darlan de lui parler de AfTaire, 548. Chasse avec Scheurer-Kestner; lie lui paile

f>as de l'entretien que celui-ci ui a fait demander par Mlle

Faure, «il(). Reçoit d'Ester- hazy une première lettre com- minatoire, 622-<>23. Donne au- dience à Scheurer-Kestner, 024 . Refuse ses confidences, mais l'assure d'une « neutralité bienveillante », 625. Reçoit une seconde lettre d'Eslerhazy ;

article de la Libre Parole, <544- 645. Communique cette lettre à Billot €t à BoisdefTre, 646. Reçoitd'Esterhazy une troisième lettre le menaçant de la publi- cation du « document libéra- teur », 655-667.— Transmet cette lettre à l'Etat-Major, 658. Re- proche à Darlan de ne pas ré- clamer le respect delà chose ju- £;ée, 663. Reçoit une nouvelle lettre de Dreyfus, 679. Xe

Eai'l-e pas des lettres d'Ester- azy au Conseil des ministres qui suit la dénonciation de Ma- thieu Dreyfus, III, 4. Prie Scheurer-Kestner de démentir une information d'après la<pielle celui-ci serait allé par deux fois le solliciter en faveur de Drey- fus, 36. Donne audience de congé à Schwarzkoppen <iui lui dé«'lare n'avoir jamais connu Di-eyfus, 42-43. Aurait dé- claré, selon Esterhazy, que la revision ne se ferait pas tant qu'il serait Président, 87. Démarche faite auprès de lui par les commandants de corps d'armée à la suite de l'enquête sur Esterhazy, 133. La lettre J'accuse, 223-229, Reçoit d^ux nouvelles suppliques de Dreyfus et les communi<iue à Billot, 837. En reçoit une au- tre où Dreyfus lui adresse un dernier appel, 338. ÎSIenace Gibert dun démenti s'il dépose au procès Zola, 400. Est vai- nement sollicité par Poirrier d'in- tervenir en faveur de Grimaux révoqué par Billot, 492. Refuse de prendre connaissance du dossier Du Paly-Comminges, 524. Déclare que « ce ne sont pas quinze cents gredins qui fe- ront marcher la France », 618.

Son discours à Saint-Etien- ne (29 mai 1898), 627. OlTre à lîrisson de constituer un cabinet après la chute de Méline, 632-633.

Signe la mise en réforme d'Es- terhàzy, IV, £06. En villégia- ture au Havre, est rappelé "par Brisson à Paris après la démis- sion de Cavaignac, 236. Ses

lllSTOlliE 1)1^ l/AI lAIHE DUEVILS

angoisses el si'spressonlimcnls, 237. AUaf'iUes dont il csl l'oh- jet de in paj-l des révisionnistes, 237-23S. Ajirès la dtMnission de Cavaignac, se pi'oposc d'ap-

{)elei' Saussier au ministère de a Guerre, 239. Son entrevue avec Zurlinden, 210. Re<;oit Cavalgnac, 245. Fait ajourner à son retour des manœuvres (17 septembre 181)S) la décision du Conseil relalive à la revi- sion, 2(>1.— Sommé par la presse réactionnaire de s'opposer à la campagne révisionniste ; dis- cours (le Négrier au banquet de Gennetine, 2()7. Son attitude au Conseil des ministres du 17 septembre, 2iV.K Nouvelles at- taques des révisionnistes contre lui à la suite du transfert de Pic- quart au Cherche-Midi, 288. N'assiste pas au Conseil du 2() septembre (renvoi à la Cour de cassation de la requête de Mme Dreyfus), 2W. Refuse de recevoir Chanoine après sa démission, 338. Cherche à dégager l'armée de rAlïaire, 3.^0. Sa réponse aux propositions de Déroulède sur la nécessité d'un coup d'Etat, 3.11.— Api)elle Dupuy pour constituer un cabi- net après la chute de Brisson (octobre 18^8), 351. Intervient auprès de Freycinet pour lui faire accepter le portefeuille de la Guerre, ^354. Accueil qu'il fait à Dupuy après la constitu- tion du cabinet, 3r)(). Aurait eu des accointances secrètes avec Quesnay de Beaurepaire, 490. Intervient au Conseil des ministres pour faire voter le projet de dessaisissement (27 janvier 1899), ."30. ^ Ses manœu- vres auprès des députés pour les gagner à ce projet, 542. Sa satisfaction après le vote de la Chambre; il annonce à Dupuy qu'il demandera une seconde délibération si le Sénat rejette la loi. 545. Sa dernière journée, 546-.547. Son entretien avec le cardinal Richard et avec le prince de Monaco, 547. Ses

dei-niers instants, 548-550. Sa mort, 551, 5.^2. Versions con- tradictoires sur les circonstan- ces de son décès, 553-554. Les Chambres votent des obsè- ques nationales, 570. Ses ob- sè(iues, 5 2-595. Récit de Le Gall et procès-verbal des méde- cins au sujet de sa inoi-t, aj)|jen- dice,<î22-(;23. Lalance déclare avoir reçu de lui les , mêmes conlidences ([ue Gibert touchant la communication des pièces secrètes, V, 59. Aurait tenu en mains, d'après Quesnay, «« la preuve formelle du crime de Dreyfus ->, 223.

Faure (Lucie), fille du piècé- derit. Confidences que lui fait Scheurer-Kestner au sujet de l'innocence de Dreyfus : elle en rend compte à son'^père, II, 530- 531. Sollicitée par Scheurer- Kestner de procurer à celui-ci un entretien avec son père, 016, (!20.

Faure (FnîMi\\ député cVO- van. Sa démai-che auprès de Brisson pour faire retirer à Lé- pine le gouvernement de l'Al- gérie, IV, 128, note 3. Invité aux déjeuners de Deschanel, 4()3, note 3. Ses attaques con- tre Delcassé, V, 85. Se rend chez Cunéo d'Ornano, de la part de Mercier, pour l'empêcher de publier dans le Petit Caporal un article sur le boidereau annoté, 2(j0, note 4. Iiderpelle au su- jet de la démission de Delanne (séance du 28 juin 1900;, VI, 130, note 1.

Faure ;Skbastien), mililanl liberlaire. Prend part à la cam- pagne de réunions publiques en" faveur de la revision, III, 257 ; IV, 273. Signe le mani- feste invitant les révolutionnai- res à « disputer la rue » aux na- tionalistes (22 octobre 1898), 330, note 3. Son attitude lors des désordres de la salle Chavnes (10 décembre 1898), 420. Prend part aux meetings organisés pour

[M)i;X iKNKRAI.

103

réclamer la mise en liberté de Pic(iuarl, V, 4î>, note 3. Ses menaces à l'adresse des natio- nalistes ai)rès l'attentat contre Lahori : les « otages », 'M\{), note 1. Organise rémeutedu20aoùt ISDi) ; son arrestation. 425. Compris dans l'anmistic, VI, U<).

Faure-Biguet (Alreht), con- seiller à 1(1 l'on!' lie rassalion.^. appeiidii

Faurie [Jactiste). colonel. '>i\ déposili(tn au procès Dautriche,

V. 4i

noie 4.

Fayard, édileur.^onwue qu'il avance à tslerhay.y sur ses Mé- moires, III, (>U, note 2 ; V, 27, note 1.

Faye J^l:^rsl , conseillera la Cour de cctssuiion Passe pour hostile à la revision, V, 26, note 1.

Faye. sénalenr. Vote contre la loi de dessaisissement, V, 21, note 4.

Fayet, colonel, major de la place (le Paris. Informé par Lel)run - Renaud que Dreyfus protestera de son innocence de- vant la troupe : avertit le géné- ral Darras, I, 498-499.

Feret-Pochon, direcleur de iAlibi-O'flre. Intercepte la lettre envovée i)ar Lsterhazv à Hada-' mard, II. 5S9 et note 3; 590 et note 1. Démarehe d'Esterhazy auprès de lui, III, 172. Sa dé- position an [trocès Kslcrlia/.v, 209.

Ferlet de Bourbonne ("Char- les ). Sa lettre à Jaurès au su- jet de son entretien avec Stof- fel à pioi)os du bordereau an- noté, V. 21S, note 2 ; VI, 247. Sa cominunica!ion au Pelil Ca- poral, V, 2(>0, note 4. Son en- tretien avec Séverine. VI. 117.

206. Sa déposition devant la Chambre criminelle (révision du procès de Rennes), V.219, note 2.

Ses allégations sonten [)arti«' infirmées ])ar la déposition <l<- StofT«îl, VI, 324-325.

Férol Comte Jean DE)..\rrèlé au cours de la manifestation d'Auteuil, V, 116, note 2.

' Ferrero, député du Var. Signe le manifeste « à la Fi'ance ou- vrière et socialiste » (12 juillet 18991, V, 256, note 1.

Ferroul, dépulé de l'Aude. Si- gne le manifeste « à la France ouvrière et socialiste » (12 juillet 1H99), V, 256, note 1.

Ferry (Alfred de . Airélé au cours de la manifestation d'Au- teuil. V, 116, note 2.

Ferry (Charles), dépulé des Vosges. Propose rafficnage du discours de Méline en réponse à rinter])ellation Hubbard (sé- ance du 24 février 1S98), III, 488.

Son attitude loi's de rélection présidentielle (février 189!)), IV, 558. S'abstient dans le vote de confiance au cabine tWaldeck- Rousseau, V, 193 note 2. Vote contre la loi sur les associations (séance du 29 mars 1901), VI, 177, note 1,

Fery, colonel, major de la place de Paris. Conduil Ilènryau Mont- Valéi'ien après ses aveux, IV, 197-199. Reconnaît le corps d" Henry, 219.

Féry d Esclands L)ut . con- seiller maître à la Cour des comptes. Accepte de faire partie du jury d'honneur pi-oposé pour trancher le dilférend Picquart- Esterhazy, III, 516,

Fête, lieutenant d'artillerie. Dé- couvre le cadavre d'Henry, IV. •214. Dresse avec Varlot et Wallei' un procès-verbal des

104

HISTOll.E l)K I, AIFAIRK DRI-Yll'S

premières consfnlnlioiis, 218- 21Î).

Feuillant (Xamii! . lélicile Eslerlui/.y à la sortie d'une au- dience du procès Zola, III, 4<i2 et note 4. Esterlinzy le prie de lui servir de léiiioin dans son différend avec Picquart, ol2- ."iia.

Feuillet, dessinaleiir. Prend pai I à la campagne révisionniste, V, 444, note a.

Feuilloley, procureur de la liépublique. Mis par Bertulus au courant des découvertes de ce- lui-ci sur Esterhazy, IV, 38. Conflit entre Bertulus et lui au sujet des mesures à prendre contre Esterhazy, 39-40. Per- quisitionne au domicile de Pic- quart, 43, 45, Arrestation de Picquart, 45-4(5. Ordonne de procéder à une enquête préli- minaire dans lafTaire Christian- Esterhazy. 8(1, note 2. Invite Bertulus à se déclarer incompé- tent dans l'affaire Picquarl-Du Paty, 91. Se pourvoit contre l'ordonnance de Bertulus de- vant la Chambre des mises en accusation, 93. Ses relations avec Tézenas, ï'6. Confère avec Fabre de la distinction à établir entre les délits repro- chés à Picquart et à Leblois ; modifie l'inculpation contre Le- blois, 115-1]().— Promu avocat gé- néral près la Co^r de cassation, V, 185, note 3.

Fielders, jour na liste améri- cain. Confidences que lui fait Fsterhazvau sujet du bordereau, II, 111, lîote 1.

Figaro (le). Voir : Rodaijs (F. de), Perivier., Cornély.

Fischer, agentdechanged'Es- terbazy, II, 49.

Fitz- James (de). Souscrit aux lis les rouges, IV, 441.

Fixary, agent principal au dherche-Midi' Son ojiinion sur Dreyfus, I, 152.

Fiers (Comte Roiiert de). Sa déposition devant la Chambre criminelle frevision du procès de Bennes). V, 243, note 3 ; VI, 350 et note 5.

Fleur, colonel. Sa déposition au procès de Rennes, V, 400.

Fleury-Bonnard,</?ssma/ewr à L//o;z. Informé par Mme Doyoul- Martinct de la tentative de cor- ruption dont celle-ci a été l'ob- jet; avertit Mme Drevfus, II, 578, note 1.

Florentin, comniandanl. Juge au Conseil de guerre de 1894, I, :^85. Ses déclarations au capi- taine Potier sur la communica- tion secrète, II, 176 et note 3.

Florentin, général. Préside le Conseil d'enquête auquel est dé- féré Esterhazy (août 1898), IV, 169. Cite Tézenas comme té- moin, 177; le reçoit, 178. Ses instructions à Boget le jour des obsèques de Félix Faure, 599.

Arrête Déroulède et Ilabert à la caserne de Beuilly, 609-010.

Son rapport à Zurlinden sur cet incident, 611 et note 4.

Flory (Georges), juge dHns- iruclion. Saisi par le marquis de Nettancourt dune plainte en es- croquerie contre Esterhazy, III, 218. Félicite Esterhazy après son acquittement par le Conseil de guerre, 218. Chargé d'ins- truire les affaires Zola-Judet et Zola-Marin(.ni, appendice, 650; IV, 137, notes 4 et 5. Faii arrêter Décrion pour escroque- rie ; reçoit les confidences de celui-ciau sujet de lettres d'Es- terhazy qu'Henry aurait fait por- ter en Belgique^ 517-518.

Focher, conseiller à la Gour- de cassation, V, appendice, 575

JM)i;x (.i:m:uai.

105

Fonds-Lainothe(DK),o/y/r/('/', t-.iinaïade de Dreyfus pendant son stage à ri^lal-Major ; nesl pas entendu par DOrmesche- ville, I, 2()ô. Sa déposition au procès de Hennés, 2î)2, note 2 ; V, 47V-47S.

Fontbrune, Joiirnolisie. As- siste à un entrelien entre Le- brun-Renaud et Clisson au êu- jet de Dreyfus, I, r)28.

Tonteniïlat [de) , commandant , sous-chef du bureau au minis- lèrc de la Guerre. Reroit de Pa- ni/./ardi l'assurance "que ni lui ni Schwarzkoppen n'ont entre- tenu de relations avec Dreyfus, IV, 477. Le dossier secret présentée la Chambre criminelle revision du procès de 1804) ne contient pas trace de la pièce lelatant cet entretien, 477; V, 385, note 4. La pièce est re- mise à André par Targe, VI, 251.

Forain (Jean-Louis), desslna- leur. Déclare à Joseph Reinach ([u'il croit Dreyfus innocent: son revirement, campagne violente qu'il poursuit dans les journaux illustrés contre les révisionnis- tes, III, 273: V, 444, note 8. Lettre qu'il reçoit du capitaine Marchand, IV," 423 et note 4. Membre du Comité directeur de la Ligue de la Pairie française, 505, note 3.

Forzinetti, commandanl, di- recteur de la prison du Cherche- Midi. Instructions que lui donne D'Aboville en prévision de lin- carcération de Dreyfus, I, 103, 127. Ecroue Dreyfus; reçoit l'ordre de ne pas avertir Sans- sier, 128. Impression que lui produit Henry. 128, 142. Se convainc de l'innocence de Drey- fus, 152. Son entretien avec Saussier, 154. Refuse à Du Paty l'autorisation de surpren- dreDreyfus dans sa cellule in- cident de la lanterne sourde;, 154, 155 et note 1. Informe Mer-

cier de l'état alarmant de Drey- fus, 188. Son entretien avec BoisdelVre au ministère de la Guerre,. 188-189. Signale à Saussier l'immi.xtion de i)u Paly dans l'instruction de D'Ormes- chcville, 258, note 1. Son en- tretien avec Dreyfus après la condamnation ; il le détourne du suicide, 455-45(1. Assiste aux entrevues de Dreyfus avec sa femme, 488-489. Remet Drey- fus à Lebrun-Renaud, 494. Affirme à diverses personnes que Dreyfus est innocent, II, KUi et note 1, 332, note 2. Ses visites à la famille Dreyfus, 192. Accompagne Bernard Lazare chez Jaurès et chez Rochefort, 428. Invité par Saussier à démissionner; Billot le maintient à son poste, 4.' 4 et note 1. Révoqué à cause de sa démarche auprès de Rochefort, III, 38 et note 3. Publie dans le Figaro le récit de la captivité de lirev- fus au Cherche-Midi, 39. At- taques de Rochefort et de Dru- mont contre lui, 39-40. Il pro- voque Rochefort qui décline le duel, 40. Lebrun-Renaud lui déclare que Dreyfus n'a pas fait d'aveux, I, 51(1, note 1. Cité par Zola comme témoin à son J3rocès, III, 302. Son alter- cation avec Lebrun-Renaud lors du procès, 3G0, 3(»1 et note 2. Sa déposition devant la Cham- bre criminelle levisiondu pro- cès de 1894), IV, 451. Son im- pression sur l'attitude de Drey- fus au procès de Rennes, V, 282, note 3; sur Jouaust, 2-5, note 2. Sa déposition, 442.

Foucault (de), colonel, attaché militaire de France à Berlin. Sa conversation avec Cuers au su- jet de Drevfus et d'Esterhazv, II, 83, note 2 ; 90, note 1. Sa lettre à BoisdeH're rendant compte de cette conversation, 2<)8. Son entretien avec Pic- quart, 269'-270. Chargé par Picquart de ménager une entre- vue entre Cuers et un officier

100

iiiSTOiHK i)i: L AI FAini-: nuiivi'i s

du luirenn dos Henpoit^nomoiils, 2(*.!>-270. —- l)écl.'ii'.'dions (juc lui fait Ciiers an sujet de loidie- vue do UiWe : il en inrornic Pic- cjuart, 27S et noto 2. Cliaigé tlo i)rt^pari'r nno nonvello onlre- vne, 27S.

Foulon Si'.BASTii-.N, Jieulcnant- colonel. C.oniinipsairc dn gon- veiiionioid dans le procès Pic- ((nail : reçoit le rapport Tavcr- nior, IV, IW^ : ses conclnsi'ons, 38().

Fouquier lii.MiV , puhlicisle. Proteste dans VEcho de Paris eontre le luiis-elos au ])rocès de isîn, I, :{71-:î72.

Fournier (GAnniFLl, int^pcc- leiir (jénéral des services admi- nislràlifs. Apprend de Dnrlin que Dreyfus a protesté de son innocence au greffe du Dépôt, I, 50(), note 2. Sa déposition devant la Chand^re criminelle (revision du 'procès de 1S'J4\ 562, note :^ ; IV, 452.

Fournier, lieulenanl-colonel. Retrouve la minute du comman- dant Byylc sur l'attribution de l'arlillerie lourde aux armées, VI, 271, note 4; appendice, 538.

Fournière (Elt.kne), député. Son inter|)ellation sur la lettre de Pici|uart à Rrisson est ajour- née séance du 12 juillet iHl>8j, IV. 42 et note 1. Mend)re du « comité de vigilance »> institué en octobre 1S98 par. les socia- listes, 32i)-8B0. Intervient dans le débat (jui suit les interpella- tions Bos et Massabuau (séance du 28 novembre 1898), 4()f. Annonce puis retire une inter- pellation sur le procès Picquart, 409, 412. Son livre : L Artifice nationaliste, en réponse à celui de Jules Soury : La Campagne nationaliste, 446, .note 1. Son article : La Course à VAbî- me, dans la Revue socialiste, VI, 429, note 3.

Foursin. Prend part au com- plot orgaïusé par Déroulède (juillet 1899 , V, 257, 2(Jl.

France Anatole;, de rAca- demie française. Son opinion sur le talent littéraire de Z(da, III, 70, note 2. Signe la petit ion en faveur d(i- la levision. 245.

Ses romans sur Vhistoire contemporaine, 249-250. (jté pai- Zola comme témoin à son procès, 302. Sa déposition, 4'i5. Son attitu<le lors de la suspension de Zola par le Con- seil de l'ordre de la Légion d'Honneur, IV, 127.— Signe la protestation en faveur de Pic- quart, 390, note 2. Son dis- cours au Grand Orient (1" dé- cembre 1898), 393 et note 1. Sa préface à un recueil des discours de Combes [Une cam- pagne laïque), VI, 44, note 1 ; 4(»],nole 3. Son discours aux oI)sèques de Zola, 199. Rem- place Joseph Reinachau comité central de la Ligue des Droits de l'homme, Wii. Assiste à la remise delà croix de la Légion d'honneur à Dreyfus, 501.

François, capitaine, altaclic au bureau des llcnseignemenl.^ du ministère de la Guerre, V, (i5, note 3. Se rend à Gônes pour surveiller le départ de La- joux pour le Drésil, On, note •>, 474. Son animosité à l'égai'd de Di'eyfus, 245. Remet à. Ma- reschal les vingt-cinq nulle francs destinés à « Austerlitz », J05, 407, note 1. Fait signer au général Delanne la formule de prélèvement de celte somme. 473 et note 0. Son rapjtort à Galliffet sur la nécessité de maintenir le bureau des Ren- seignements, 475 et note 1: VI, 90. Remplace Rollin comme chef du bureau, 90. Ses intri- gues contre! omps, 91-92, In- forme le colonel Hache et le général Lacroix du voyage de •Tompset deLajouxà Madrid, 97.

Son rapport sur les alîaires

INni;\ GENERAL

107

We>;sel cl Cuers est jeté au feu par Lacroix,!)**. Les lellres di» Tomps à Matliilde Baninler lui sont coiniiminquées, U':^. Son entrelien aver Prz\ Itoi'owski inloiTuiniui par ordre de Gal- lilTet ; lettre qu'il reçoit de Pr/yl»orow<lii au PujetdeTomps et fie Cernuski, lOôet note 2. Transmet cette lettie à Delanne, 10«>. Renvoyé dans un réi^i- ment, K'S. Sa déposition de- vant la C.haniljre criminelle re- vision du procès de Rennes), 329 ; à renipiète Atthalin, mi, 36(5. Lettre qu'il reçoit de Dau- triche, 'Mi'*. Sa déposition à l'enquête ('.assel, 361». Inculpé de vol de deniers appartenant à l'Etat, son arrestation, 370. Sa mise en liberté provisoire, 378. Renvoyé devant un Conseil de guerre, 3H1 et note 2. Son altitude pendant le procès, ses déclarations, V, 242, note 2 ; 244, note 2 ; 24.'), note 2 ; U8, note 1; VI. 382- 38<). Son acquittement, 387.

François-Joseph I", empe- reur d'Aulrirhe. Ci'oit Dreyfus innocent. III, '.3. Fait part de sa con\ iclion à la duchesse d"Or-

lénii-. :.l ri iM.lr -2.

Frfchf ncourt (l'oujol dit : Di.(. l'rcnd jiai'L aux cbmi>lots royalisles, son aiieslalion, V, 3li. Déféré à la Ilaule-Cour, son acquittement, "VI, <>4.

Frécourt, huisider, Chargé de signitierà Zola l'arrêt du ju-ocès de VersaiUes : son enquête au domicile de Charles Lplunssi, IV. -M-J.

Fred Grésac (Mme). Reçoit de .Joseph Reinach et poite au Figaro les piocès-verbaux de l'enquête de la ('harnhre crimi- nelle revision du piocrs de Rennes , V. 13 et noti- '

Frédérickz, otlachc niiliUin c

de Russie. Cité par Zola comnu; lémo'in à son procès, III, 3c3,

Dément le rôle (|ui lui est attribué dans le roman d'Ksler- ha/.y sur les dessous de l'al- liance franco-russe, .j(;2-ô(;3, N'a connu Dreyfus qu'à l'occa- sion de l'assassinat de Mme Di- da, 503, note \. Aurait dénoncé Di-eyfus à Mercier : démenti ofliciel de l'ambassade à ce su- jet, IV, 423 ; V, 222. note 2

Frémencourt Comte (.ai:- TAN de). Arrêté au cours de la manifestation d'Auteuil, V, 11<», note 2. Sa roiidamnalion, 13."). note 4.

Frémont (Abhé!. Son <q)inion sur l'AlTaiie, V, 53.

Fresneau (Armand),. çe««/e«/\ \'ote la loi de dessaisissement, V, 21, note 2.

Fresquet, juge à Monipellier. Reçoit la déposition du com- mandant Merle en vertu d'une commission rogatoire de la Cour de cassation révision du pro- cès de Renne- . VI, 212, note :t.

Freycinet (InAPLis de), sé- 'nateur, membre de l'InsliluL Mi- nistre de la Guerre en 1M>2. Racontars d'Esterha/.y au sujet de son enlreA ue avec lui, II, «)4-(;5.

Fait nonuner Esteriia/y ma- joi' au 74" de ligne, <>♦>. Dénon- cé par Drumont comme ayant fait entrer Dreyfus à ri.'lat- Major sur la recommandation de Josej h Reinach, I, 203. Informe Scheurer-Kestner de la communication secrète, 447, 448 et note 1 ; II. ICi); lengagç à ne pas soccui;er de lAITaire, 170- 171. Ministre de la Guerre dans le cabinet Dupuv (octo- bre 1SÎI8), IV, 353-354. Rem- place Renouard par Biault à l'Elat-Major, 359. Perplexité dans laquelle le met l'alïaire Pic((uart, 379-380. Demande à Zurlinden de lever la mise au

108

HISTOini: DK LAFFAIHK DHEYFUS

secret (Je Picqiinrt,:J82. I*iend connaissance du rap[)ort de Taverniei-, 880. Ses négocia- lions avec Zurlinden : la mise en jugement de Picquart est lixèe au 12 décembre, 387 et note 1. Assiste à l'entretien de Dupuy avec les délégués des groupes républicains du Sénat, venus pour demander rajournement du procès Pic- quart, 400. Son discours à la Chambre en suite des interpella- lions Bos et Massabuau (séance du 24 novembre 1898), 400. ()l)tient communication des pro- cès-verl)aux des audiences de la Chambre criminelle (revision du procès de 1894), ^ 57. Son embarras loj-sque la Chambre criminelle réclame les pièces secrètes, 458. Interpellé à la Chambre par Paschal Grous- set au sujet des menées de certains fonctionnaires de la Guerre: sa réponse (séance du 12 décembre 1898), 401-463. Interpellation Lasies sur le dossier secret ; son discours (séance du 19 décembre 1898), 464-4(;5. Conditions posées par lui à la communication du dossier secret à la Chambre criminelle, 408-409. Charge Cuignetde présenter ce dossief à la Cour, 409. Soumet au Conseil des ministres 27 dé- cembre 1898) le rapport de (Aii- gnet contre Du Paty, 409-470. Demande à la Chambre crimi- nelle d'entendre Roget, 519. Se prononce au Conseil des ministres (27 janvier 1899) pour le projet de dessaisissement, 531. Vote la loi au Sénat, V, 21, note 3. Son discours sur Tamendement tendant à la sup- press'ion des attachés militaires (séance du 11 mars 1899 à la Chambre), II, sr^, note 2 ; V, 35 et note 3. Interdit aux mili- taires de s'affilier à la Ligue de la Pairie française, 30. Solli- cité par Picquart de rechercher les responsabilités engagées dans les divers incidents de

l'Affaire, 49, note 3. Ses lettres à Mercier au sujet du commentaire de Du Paly, 02 et note 3. Rétablit les men- sualités de Lajoux, II, 579, no- te 2 ; V, <;4-05. Son conllit avec Delcassé au sujet^ de la dépêche du 2 novendjre 1894, 00-(»7. Conteste le témoignage de Paléologue, ()8-(;9. Parait ajouter foi aux allégations de Cuignet arguant de faux le décalque ofllciel de la dépê- che, 71-73. Démarche de Ja- mont auprès de lui, relatée par le Moniteur du Calvados, 81, note 1. Interpellé pai- Couzy au sujet de l'incident Duruy, sa réponse (séance du 5 mai 1899), 79-82. Donne sa démis- sion, 82-83. Félicité par Ja- mont et par d'autres généraux; déclaiations qu'il auiait faites; au sujet du Syndicat, 83, 332-333, 441. Inlei'pellation Rerry sur sa démission (séance du 8 mai 1899), 84. Sa déposition au procès de Rennes, 440. Son entrelien avec IMonod à la gare du Mans ; il dément les propos qui lui sont attribués nar Mo- nod, 442, note 1. Réélu séna- teur, VI, 58. Sa déposition devant la Chambre criminelle (revision du procès de Rennes), 311, note 1, 318.

Freystaetter (Martin), ca- pitaine, puis commandant. Juge au Conseil de guerre de 1894, I, 385. Impression que lui pro- duit la déposition d'Henry, 421, note 2. Ne soupçonne pas Tillégalité de la communication secrète, 438, note 2. Prend part à la campagne de Mada- gascar, V, 50-57. Raconte que Dreyfus a été condamné pour avoir livré les plans de forte- resses de la région de Nice, I, appendice, 014. Son en- trelien avec le capitaine Pi- card : il lui révèle la com- munication secrète, 175-170; II, 7(! ; V, 57. Ses doutes sur le jugement de 1894, 57-58.

INOEX GKNKHAL

10»

Croit à linnocence de Dieyliis apivs le suicido d'Henry ; son retour rn France ; ses décla- rations à Cavialo, ô8 et note 1. Son entretien avec Lanes- san, o8-5i>. Ses lettres à Loc- kroy et à Maurel ; sa visite à^Giovnninelli. 5t>. Sa lettre à Mazeau : il otTre son témoi- gnage. (50 et note 4. Sa dé- position devant les Chambres réunies, (51-G2. Attitude des té- moins militaires à son égard pendant le procès de Rennes, 265. Sa déposition au procès sur la communication secrète ; la dépêche du 2 novembre; dis- cussion entre Maurel et lui, 4()1, 4^2; I, 440, note 2, 441 ; la notice biographi(|ue de Dreyfus. V. 402; I, appendice, 604

Friedel fCuAHLEs), chimiste. Signe la pétition en faveur de la re vision. III, 245.

Frischauer (Behtuold), cor- respondant à Paris de la « Nou- velle Presse libre » de Vienne, VI, 0.

Frischauer Kmile , avocat aulriclùen, frère du iirécédent. Recueille la pi'otestation du pro- fesseur Mosetig contre la dépo- sition Cernuski, VI. 6, 857 et note 2.

Fritsch, capitaine, attactié au bureau des Renseignements du ministère de la Gae/ve, V, (>5,note 3. Son animosité à l'égard de Dreyfus, 245. Ses intrigues contre Tomps, VI, 91, 92. Se rend à Nice après l'arrestation de Wessel pour se procurer les papiers de celui-ci, 103-104. Renvové dans un régiment par ordre de GallitTet, 107-108.— Son entrevue avec Przyborow.-ki, 109. Remet à Le Hérissé la photo- graphie des lettres de Tomps, ilO-lll,— Interrogé par Delanne à ce sujet; sesaveux, lir>. Mis en retrait d'emploi, 110.

Froissart, ancien procureur (jéncral. Son enquête person- nelle sur l'AlTaire; croit Dreyfus innocent, V, 53.

Fronde la). Voir : Durand (Marguerite), Séverine.

Funck- Brentano ( Fiî.\ntz), arc/iivisle-paléographe, bibliothé- caire à r Arsenal. Proleste, dans une lettre publique, contre les conclusions tirées par les sa- vants en faveur de Dreyfus de l'examen d'un fac-similé du bor- dereau, III, 416, note 1.

G

Gachet. Ses relations avec Brisson, IV. 268, note 1. Aver- tit Joseph Reinach des doutes de Brisson sur l'innocence de Picquart, 289, note 4.

Gadaud(D'),séAïfl/eHr. Ministre dans le cabinet Ribot (janvier 1895), I. 561.

Gailhard-Bancel {de), député. S'abstient dans le vole de réin- tégration de Drevfns (séance du 13 juillet 1906), VI, 489, note 1.

Gaillard-Bournazel, colonel du régiment de cuirassiers. Commande les troupes à la cé- rémonie de la remise de la Légion d'Honneur à Dreyfus, VI, 502-503.

Galanti, agent du service des Renseignements. Son rôle dans l'alTaire Caïnelli, II, 266, note 1; V, 393, note 2.

Galle, maître-verrier. Signe la ])étition en faveur de la re- vision, III, 245. Signe la pro- testation en faveur de Picquart, IV. 390, noie 2. Sa mort, VI, 295 et note 2.

Gallet. commandant. Juge au

110

IIISTOIRK DK

AFFAIME D1U:VM

procès de lS;>t, 1,385. lîcH-oil d'Henry r.issLir.inçe «iiif? Divylus est cojîiiahle, >V.iS. Pose une question à Henry, 417. Im- pression faite sur lui par la se- conde déposition d'Henry, 421; par la j)ro(lu(tion des pièces se- crèles, 441-412. Dément les propos qui lui sont prêtés par Deste/., II, 511, note 4. —'Atti- tude de Cavaignac à son égard, IV, 4, note l. Déclare que les aveux d'Henry rendent la revision inévitable, 221-225. Croit Esterhazy l'auteur du bor- dereau, 225, note 1. Ses propos à (Uiovet, I, 421, note 2, V, 5y. Heijoit la visite de D'Abo- ville et de Mitry envoyés par Mercier, 503.

Galli( H i:NR!).Ses relations avec Jules Guérin, IV, 296, noie 3. Annonce le départ de Déroulède pour Rennes, V, 252, note 4. Membre du comité d'action constitué en 189;^ par Déroulède, 257. Porte à Négrier une lettre de Déroulède, 25S, note à ; dé- pêche ({u'il reçoit de Déroulède au sujet de la déposition de Mercier à Rennes, 3o5-3)o.

. Galliffet(Marq'iis de), général. Ses rapports avec Mercier, I, 2 Misencau^eparPaschal Grous-' set danssoa interpellation à pro- pos d'un article du F/jj'aro (séance du 5 juin 1894], 10. Violentes at- taques de Dru mont et de Roche- fort contre lui, 12. Fait entrer Picquartdansson Etat-Major, II, 206. Accusé par Lauth d'avoir reçu de l'argent de Joseph Rei- . nach pour faire entrer Picquart au service des Renseignements, 111,82, note 2.— Doaneà Gaston Paris son avis sur la revision, IV, 38i.— $a déposition devant la Chambre criminelle (revision du procès de 1891 M, 148, note 3; IV, 449. Sa lettre au président et aux membres de la Chambre criminelle, 502, note 2; propose d'aller demander à Guillaume II lapreuvedel'in locence de Drey-

fus, V, 3J-1 ). So.i article dans les Déhitls sur les sanctions ré- clamées contre les ofMciers coupables, 79 et note 2. Wal- deck-Rousseau lui ottre d'être son chef de cabinet au mifiis- lère de la (iuerre; il accepte, 168 et note 1. Son portrait, 16S-170 ; négociations (lui pré- cèdent son entrée dans le cabi- net Waldeck-Rousseau, 170-177 ; prend lef)ortefeuillede la Guerre (juin 1899), 177, note 1 ; violentes attaques dont il est lobjet, 178- 179 Ses premières mesures, 185-18!): manifestations hostiles lors de son entrée à la Chambre, 187-192. Dispositions prises par lui en vue du débarque- ment de Dreyfus, 205; son entre- tien avec Boisderfre au minis- tère : « Pas de représailles ! », 213 et note 1; ses instructions à Carrière, 22.^-230 ; fait adresser à Esterhazy un sauf-conduit pour Rennes, 238; demande si toutes les pièces relatives à l'AfTaire ont* été envoyées à Rennes : ré[)onse affirmative de RollinetdeDautri- che,215. Remplace Zurlinden parBrugère au gouvernement de Paris, 248 ; relève Négrier de toutes ses fonctions et inflige soixante jours d'arrêts de ri- gueur à Guvot de Villeneuve, 250, 251 et note 1. Interdit le séjour de Rennes, pendant la durée du procès, aux officiers étrangers à la garnison, 266 ; délègue Chamoin pour suivre les débats et lui en rendre compte, 270 ; instructions qu'il donne à Chamoin au sujet de la version officielle de la dépêche du 2 novembre, 298. Dément avoir été invité par Munster à prévenir les indiscrétions destér moins militaires, 306. Approuve les mesures proposées par Wal- deck-Rousseau contre les fau- teurs du complot, 309. Reçoit une lettre de Chamoin prévoyant l'acquittement de Dreyfus, 415 ; refuse de remplacer Chamoin, 418etnote 2. Son attituie lors de lafTaire du fort Chibrol, 424 ,

lM)i:.\ G EN LU AL

111

427. Laissé dans l'itiiioraïK-e des négociations de rElal-Major avec Auslerlit/.. 4»;;") et noie 2: rap- port «pie lui adresse François sur le bureau des Renseigne- ments, 47;"). Ses instructions à Carrièue au sujet de la citation de Schwarzkoppen et de P.uiiz- zardi au procès, 484.— Sa lettre à SValdeclv-Housseau H la veille du verdict, r>37 ; a|)pendice 579- 581 ; il se rend chez lui après la condamnation, 538; propose la grâce inunédiate : nouvelle lettre à Waldeck-Rousseau (IB sep- tembre 1899 , appendice, ôSl- 582.— Son. rapport au Président de la Répul)li<iue sur le décret de grâce, appendice, 582-r)81: ; son ordre général à Tai-mée : « Lincidenl est clos i>,VI, 2-8. Sond 'cret sur la désignation des officiers généraux", 45, CC (17; ses projets de réforme des Conseils de guerre, 45-46. Ses déclara- tions à la séance de la Chambre du 14 novembre 18;)9, 46-47. —En- lève les services de police et de contre-espionnage au bureau des Renseignements, 90-91 ; renvoie François, Mareschal et Fritsch dans leurs régiments, ]07-]()8 ; fait rendre un arrêté d'expulsion contre Przybo- roNvski, los. Son discours au Sénat surTatTaire Fritsch séance du 25 mai 190(t), 117.— Ses décla- rations à la Chambre en réponse à l'interpellation Castellane (séance du 28 mai ]90a\ 117-118; discours <le Waldeck-Rousseau : la <■ félonie dun officiel- », 118 : il donne sa démission. 119. Rem- pla.ce par André, 121; démarche de .ludet auprès de lui ; ses déclarations au sujet de l'atti- tude du gouvernement dans l'Aflaire : la lettre du 8 sep- tembre. 184-185. Sa lettre de protestation au Journal des Dé- balx après l'affichage du placard de Lemaître : Le ^Minislère de VEtrangei\ 186. Refuse de s'ex- pliquer devant la commission denquèle sur l'élection de Sy- veton, 232-2:>3. Sa déposition

devant la Chambre criminelle (revision du procès de Rennes), 311, note 1 ; les instructions de Carrière, 317; grâce, 3is et note 2 ; 33 J et note 1 .— Sa déposi- tion au procès Dautriche ; son attitude à l'égard des accusés. 384.

Gallimard, gênerai, direcleiir l'infanlerle. Injurié par Es- terhazy dans une lettre a isaac, II, 62'. Communique à Es- terhazv une note de Freycinet, 65; Vï, 318, note 3: l'assure qu'il sera prochainement nommé à Paris, II, 66.

Gallot (Albert), dépulé. S'abs- tient dans l'ordre du jour de confiance au cabinet Waldeck- Rousseau (séance du 26 juin 1899), V, 193 note 2.

Galmot (Jean), rédacteur au « Petit .Xiçois ». Prêtent! tenir de Przyborowski le récit de la pre- mière entrevue enti'e Cernuski et Mareschal, V, 461 , note 1 . Sa déposition à l'enquéLe Trotabas, VI, 361, note 3 ; 94, note 2.

Gambetta. Serait intervenu pour faire nommer Esterhazy au grade de capitaine, II, 32, note 3.

GanayfhK'. Souscrit aux //.s/es rouges, IV, 441.

Garan de Balzan, sénateur. Vole la loi de dessaisissement, V, 21.

Garas, conseiller à la Cour de cassa' ion. Reçoit la déposition de Dumas, VÎ, 208 ; 286 note 3.

Garcin (Fuédéric). Reçoit une lettre de Freystsetter ; la remet à Mercier, V, o7 et note 2; 505 et note 2.

Garnler (Abbé). Son rôle dans les élections de 1898, III, 575.

Garnier (le Père). Déclare à

112

IIISTOIHK l)i: L AI FAIUE DHHYFUS

Joseph Heiriach que les prêtres catholiques élranti:ers croient Dreyfus innocent, III, 315, note 1.

Gast{FA)MO'SD), cKjrononie, cou- sin d<; Pic(iuart, III, 371 ; lui sert de témoin dans son duel avec Henry, 512. y\utorisé à le voir au Cherche -Midi, IV, 579. Le reçoit à Ville d'Avray après sa mise en liberté, V, 142. Ses lettres h Joseph Reinach pendant le procès de Rennes, 209, note 2, 323, note 1 ; 412, note 1 ; 480, note 2. 481, note 2; 483, note 1. Témoin de l'attentat contre Labori, pour- suit vainement le meurtrier, 342- 347, 351. Croit à un meurtre prémédité, 35(),note 2.— Prévoit l'acquittement de Drevfus, 415, note 1. Est d'avis de laisser plaider Labori, 516, note 1. Quitte Rennes avant le verdict, 529. Elu député, VI, 437, note 1. Témoin de Picquart dans son duel avec Gonse, 450 note 7.

Gaston, pseudonyme d'un an-, . cien agent de la sûreté chargé par Marguerite Durand d'une enquête sur les relations de Brucker avec la Millescamps, V, 241, 242 et notel.

Gauchotte, colonel. Son rôle lors des incidents Déroulède- Habert à la caserne de Reuilly, IV, 607.

Gaudelette, lieulenanl-colo- nel. Membre du Conseil de guerre appelé à juger Esterhazy, III, 201, note 1.

Gauthier (Docteur), sénaleiir, ministre des Travaux publics dans le cabinet Rouvier (janvier 1905), VI, 423, note 1.

Gauthier (de Clagny), député. Son entretien avec Papillaud au sujet de l'arrestation de Dreyfus, I, 206. Son intervention' lors de l'interpellation Castelin (sé- ance du 18 novembre 1896), II,

451. Ses attaques contre Bil lot ; dépêche! qu'il adresse à Dé- roulède, III, 3H5-38B. Déclare la revision inévitable après les aveux d'Henry, IV, 224, noie 2. Signe le manifeste de la Ligne des Palrioles du 22 octobVe 1H98, 330, note 4. Son altercation avec Antide iîoyer au cours de la séance du 12 décembre 1$98, 462, note 3. Signe la protesta- tion du groui)e nationaliste con- tre l'attitude de Combes et d'An- dré dans l'Affaire, VI,283, note 1. - Proteste contre lexamen mé- dical imposé à Cuignet (séance (lu 5 juillet 1904), 389. S abs- tient dans le vote sur la réinté- gration de Dreyfus, 489, note 1.

Gautier (Renk), député. Dé- ment un propos prêté à Joseph Reinach -(le « chambardement général »), III, 243 et note 3.

Gautier Rougeville, avo<at de Rochefort au procès Roche- fort- Val Carlos, VI, 302, note 5.

Gavarry (Fernand), ministre plénipotentiaire. Henry lui af- firme la culpabilité de Dreyfus, IV, 28. -— Propos que lui aurait tenus Cordier au sujet de l'arri- vée du bordereau au ministère de la Guerre, 433, note 3.

Gayot, sénateur. S'abstient dans le vote relatif à l'installa- tion des bustes de Scheurer- Kestner et de Trarieux dans la galerie du Sénat, VI,4?8,note 4

Gayraud (Abbé), député. Ses allégations sur la tentative de corruption dont Sandherr aurait , été l'objet de la part des Drev- fus, III, 162-163.— Défend le P. Du Lac contre les allégations de Mme Monier (séance du 23 mars 1903), VI, 229.

Gazette de Lausanne. Voir

Picquart.

Geiger, employé à l'Alibi Offi- ce. Aurait reçu d'Esterhazv la

INDEX GÉNÉRAL

113

lettre adiessécà Iladamard, II, 589, notes, ôlH», noie 1.

Gendron, commandanl. Aurait fréquenté chez Mme Déry, I, l()i, 204. Entendu à ce sujet par D'Ornieschcville, 261. Sa déposition devant le conseil de ijuerre de 1894, 413, V, 291. Slystifié par une contre-espionne (aiTaire Romani), II, 220, note 1. Sa déposition au procès de Rennes, V, 389; 390 et note 3: 406 et note 1.

Genteur, maire de Suresne^. Siifne l'acte de décès d'Henrv, IV, 219, noie 3.

Genty.préparaleurd'examena. Manifestation hostile dont il est l'objet à la sortie d'une audience du procès Zola, III, 348, note

Geoffroy (Gabriel), direcleur du personnel au ministère de la Justice. Membre de la commis- sion à laquelle est soumise la requête de Mme Dreyfus: se pro- nonce en faveur tle' la revision, IV. 291-292.

Geoffroy, publiciste. Rédac- teur à V Aurore, 11,637, note 3.

George I«='', roi de Grèce. Con- vaincu ilc l'innocence de Drey- fus, III, :,i.

Gérard (Baron), député. Vote contre la réintégration de Drev- fus, VI, 489, note 1.

Gérard (Louise Periné, fem- me , concierge. Sa déposition devant la Chambre criminelle (revision du procès de 1894) re- çue par Atthalin et Dumas, IV, 450, note 1.

Gérault-Richard, député et Journaliste. Condamné pour ses attaques contre Casimir-Perier, I, 136. note 1. Croit à l'inno- cence de Dreyfus, III, 34. Té-

moin de Millerand dans son duel avec Joseph Reinach,146, note 5. Frai)pe le comte de Bernis (séance du 22 janvier 1898), 310. Son échec aux élec- tions de 1898, 087. Publie des articles véhéments contre cer- tains Généraux, IV, 425. Invite dans la Petite République le peu- ple à aller manifester à Lonsf- champ (juin 1899), V, 151-1.j3. Félicité par Bebel de son atti- tude, 256 et note 3. Engaf?e Mathieu Dreyfus à accepter la grâce de son frère, 556-557 et note 2. Son intervention dans les débats soulevés par l'inter- pellation Guvot de Villeneuve (séance du 28 octobre 1901\ VI, 406.

Gerboin , général. Souscrit aux listes rouges, IV, 440, note 1.

Germain (Georges-Eugène),^ maquignon. Sa déposition au procès de Rennes, V, 445 et note 1.

Germiny (de), colonel. Notes données par lui à Dreyfus, I,

Gervaize. député. Réclame la convocation des Chambres après les aveux d'Henrv (septembre 1898), IV, 274, note 1.

Gerville-Réache ( Gaston ) , député de la Guadeloupe. Dépose une proposition tendant à des- saisir la Chambre criminelle du droit de revision (séance du 4 novembre 1898), IV, 358 et note 2. Vote l'ajournement de la mise en accusation de Mer- cier, V, 133 et note 3. Dépose une proposition tl'amnistie pour les faits délictueux se rattachant àl'AlTaire (séance du 9 juin 1899;, 136 et note 2.

Geslin (de), général. Nom- mé dans une lettre de Faultrier à Esterhazy, IV, 179.

Ghika (Prince), attaché mili-

8

IH

HISTOIIΠDE L AFFAIRE DUEYFUS

taire roumain. Soupçonné d'avoir procurô le riuinuol de lir à P.i- nlzzardi, III, *J0.

Giard, membre du Comité di- recteur de la Ligue de la Pairie Française, IV, 505, note 3.

Gibert, carrossier. Créancier d'Esterhazy, II, 47, note 3.

Gibbons, rédacleur à la revue ^< Black and White». Fait récrire le bordereau à Esterhazy, V, 501, note 3.

Gibert, docteur en médecine. Son caractère, ses travaux scien- tifiques, ses expériences d'hyp- notisme sur Léonie, II, 172-173.

Persuadé, dès 1891, que Drey- fus est innocent, 171. Fait, sûr la demande de Mathieu Dreyfus, Aine démarche auprès de Félix Faure, 173-174. Son entrevue avec Félix Faure, qui lui révèle la communication secrète, 174- 175; I, appendice, 598; V, 59. Raconte cette entrevue dans une lettie à G. Monod (23 novembre 1897), II, 173, note 4. Renonce à déposer au procès Zola, III, 399, note 2. Sollicité par Berge de faire cesser la campagne de presse menée contre Félix Faure par les révisionnistes, IV, 237, note 4, Rompt avec Loew à propos de l'Affaire, 321 et note 2.

Croit à la complicité d'Henry et d'Esterhazy, 432, note 2. Sa lettre à Joseph Reinach à ce sujet, appendice, 622.

Gicquel des Touches, am/rr//, ancien ministre de la marine. Sous- crit aux listes rouges, IV, 440.

Ginestous (Marquis Jean-Cp:- SAR de). Ses relations avec Marie- Anne Esterhazy, II, 11 et note 2.

Giovaninelli, général com- mandant le 3" corps d'armée. Sol- licite Billot et Saussier en faveur d'Esterhazy, II, 288 ; 3^2-383. Son entretien avec Freystaetter;

lettre qu'il reçoit de celui-ci, V, 59, 00 et note 2.

Girard, mililanl antisémite. Arrêté avec Guérin au cours des manifestations d»'vant le Palais- Bourbon (25 octobre 1S98), IV, 337, note 3. Mis hors de cause par la commission d'instruction de la Haute-Cour, VI, '31.

Girard (Henry), rédacleur au « Matin ». Emprunte à Teysson- nières le fac-similé du bordereau poui- le montrer à Maurice Bu- nau-Varilla, II, 430, note 7.

Girard (Théodore), sénateur. Son intervention lors de l'inter- pellation sur la démission de Ouesnav (séance du r.> janvier 1899), ÏV, 528, note 3; lors de la discussion de la loi de dessai- sissement (séance du l'"" mars 1899), V, 22, note 1.

Giraud-Teulon (Marc-Félix), docteur en médecine. Signe la pro- testation en faveur de Picquart, IV, 390, note 2.

Giraudeau (Fernand), a«c/e/z fonctionnaire deVEmpire. Publie sous le pseudonyme de Justin Vanex une brochure Innocent ou coupable ») en faveur de la re vision, III, 536-538.

Girod. Entend plusieurs offi- ciers propager la légende des aveux de Dreyfus, I, 518, note 3.

Giry (Arthur), membre de r Institut, professeur à V École des Chartes et à l'École des Hautes Éludes. Cité comme témoin au procès Zola, III, 302. Sa dé- position établissant que le bor- dereau est l'œuvre d'Esterhazy, 416-417. Proteste contre la brochure de Gohier L Armée de Condé, IV, 149. Rapporte à G. Monod un propos du général Niox au sujet de la

382 et note 1

révision. Sa déposition

INDEX GÉNÉRAL

lli

-devant la Chambre criminelle O'e vision du procès de 1894),

.r)3'.i; au pi-oct'S de Rennes, V, i:{3, noie 1 ; 43», note 1; 438. Sa mort, VI, 197, 407.

Gley. de V Académie de méde- cine, membre de la Ligue des droits de l'Homme. Prend part à la campagne de réunions pu- blicfiif^s en laveur de la revision, IV, 272, note 3.

Gobert (Alfred), expert à la- Banque de France. Désigné par Guérin à Mercier, I, 79. Char- gé par Mercier d'examiner le bordereau au point de vue gra- phologique, 81. Expertise le bordereau en présence de Sand- herr, Fabre, Lefort et Henry, 82. Demande à Gonse de "faire photographier le bordereau par Bertilion, 83 Cherche à con- naître le nom de rolïicier soup- çonné, 88. Trouve lui-même le nom de Dieyt'us, 89. Remet son rapport à "Gonse; conclut à une écriture normale et non dé- guisée, 91-92. Appelé à la •chancellerie par Guérm, minis- tre de la Justice, qui lui recom- mande beaucoup de discrétion, 133. Son témoignage dénoncé comme suspect dans le i-apport de Du Paty, 200. Entendu par D'Ormescheville. qui cherche à discréditer son expertise, 2(56, 312. Vexations et reproches dont il est l'objet, 313-314. Pris à partie par Gonse dans sa déposition au procès de 1894. 404. Sa déposition au pro- cès, 422-423 ; au procès Zola, III, 425; devant la Chambre cri- minelle (revision (lu procès de 1894), IV, 450 ; au procès de Rennes, V, 433, note 1.

Goblet (René), député, ancien ministre. Sollicité par Rernard Lazare en faveur de Dreyfus, lui refuse une entrevue, II, 503 et note 3. Son entretien avec Pa- pillaud au sujet de l'enquête ^Esterha/.y,III,'5 et note 3. Con-

sidère comme imprudente la pro- cédure suivie contre Esterhazy, 137, 304. Son échec aux élec- tions de 1898, 587. Blâme Bris- son et Bourgeois d'avoir refusé de constituer un cabinet (juin 1899), V, 190, note 1.

Godard (Mme). Loue sa mai- son à Mme Dreyfus pendant le séjour de celle-ci à Rennes : injures dont elle est l'objet, V, 204 et note 2; 207 et note 2.

Godefroy (Eugène), avocat. Désigné pour une préfecture sur la liste des futurs fonctionnaires du dur, d'Orléans, IV, 332, note 4. Prend part à une manifes- tation royaliste aux abords du Cherche-Midi (décembre 1899), 428, note 2. Perquisitions faites à son domicile, V, (5, nette 1. Son arrestation, 310,— Déféré à la Haute-Cour ; son interroga- toire. VI, 32, 60, (51. Son ac- quittement, 04.

Godin, colonel. Remet à Gonse le dossier de l'obus à la méli- nite, I, 3(52 et note 3.

Godin, sénateur. Remplace Til- laye au ministère des Travaux Publics (septembre 18:>8), IV, 2(i9. Se prononce au conseil des ministres du 2(i septembre 1898 pour le rc^nvoi delà requête de Mme Dreyfus à la Cour de cassation, 298, note 2. Vote contre la loi de dessaisissement, V, 21.

Gohier (Urbain), rédacteur au (( Soleil » puis à V « Aurore ». Ses violentes attaques contre les généraux, III, 258-259. Compris parmi les révisionnistes que Cavaignac projette de dé- férer à la Haute-Cour, IV, 125. Sa brochure ^L'Armée de Cou- dé » ; protestations qu'elle sou- lève, 148-149. Ses attaques contre Félix Faure, 237-239. Ses craintes lors du prétendu I complot militaire (octobre 1898),

110

IlSTOIUli: DE L AFFAIRE DUEYFLS

311, note 3. Poursuivi par DupuV* à cause de son livre « r Armée contre la Nalion », 421- 425 et note 1. Son acquitte- ment, V, 28, 91. Se livre ù de nouvelles attacjues contre l'ar- mée après le scandale d'Auteuil, 12(), 140, 143, VI, 68-61). Article il prétend avoir été seul à voir dans l'AITaire autre chose que Dreyfus; Clemenceau quitte VAurore à la suite de cet ar- ticle, VI. 70 et note 1. Ar- ticle auquel Joseph Reinach ré- pond dans le Siècle: Assez ! ») 71-72, Quitte VAurore : ses attaques contre Jaurès et les socialistes ministériels, 218.

Gomot, sénateur. Vote pour la loi de dessaisissement, V, 21 note 5. S'abstient dans le vote relatif à l'installation des bustes de Scheurer-Kestner et de Tra- rieux dans la galerie du Sénat, VI, 478, note 4.

Gonse (Arthur), général, sous- chef dtElal-Major général. Sa note au sujet des périodes de service que doivent effectuer les stagiaires de l'Etat-Msjor, I, appendice, 613-614. Remet le bordereau à Roisdeffre, 39. Averti par Fabre que Dreyfus est Fauteur présumé de la tra- hison, prévient Roisdeffre, 62. Compare l'écriture du bor- dereau à celle de Dreyfus, 63. Charge Du Paty d'exami- ner ces écritures, 65. Se taira, dans ses dépositions, sur la mission confiée par lui à Du Paly, 6fi. Résultats de l'exa- men de Du Paty ; nécessité d'une enquête légale, 66-75. Remet à Gobert le dossier pré- paré par Du Paty sans nommer Dreyfus, 81-82. Refuse de faire photographier le borde- reau, 83. Presse Gobert de terminer son expertise, 87. Refuse de lui nommer l'auteur présumé du bordereau, 88-89. Prépare l'arrestation de Drey- fus, 89. Reçoit le rapport de

Gobert, 91 ; lui apprend (jue l'arreslafion de l'ofllcier inculjié est décidée, 92. Signe la lettre convoquant Dreyfus au ministère de la Guerre, 100. Assiste à la réunion est for- mé le plan de l'arrestation, 101.

Avisé de l'arrivée de la dépê- che du 2 novembre 1894, 247. Reçoit la traduction officielle de cette dépêche, 250. Entendu par D'Ormescheville, 266. Ci- té par l'accusation au procès de 1894, 389. Sa déposition de- vant le conseil de guerre, 404. Ignore que le dossier secret n'a

•pas été disloqué, 452. Se rend chez Picquart avec Rois- deffre pour s'enquérir de l'offi- cier qui aurait reçu les aveux de Dreyfus, 527-528. Reçoit l'ordre d'amener cet officier chez Mercier,528. 'Va chercher Lebrun-Renaud et le conduit à Mercier; assistée leur entretien, 530. Met Picquart au courant de l'incident provoqué par la dépêche Hohenlohe; ne lui parle pas des aveux, 547. Sa préten- due lettre à Roisdeflre du 6 Jan- vier 1895 au sujet des aveux, 547, appendice, 630-631. Ver- sion que Lebrun-Renaud lui aurait donnée des aveux, appen- dice, 629-631. Ses alliances juives, II, 202-2''3. Déclare que les visites de Leblois à Pic- quart gênaient le service, mais qu'il n'a fait à leur sujet aucune observation, 233, note 5; 234, note 4. L'affaire Roulot, 236.

N'est i)as averti par Picquart de l'arrivée du petit bleu, 247. Informé par Picquart des diffi- cultés qu'Henry prétend avoir avec la femme Rastian, 264. N'est pas informé des premiers soupçons de Picquart contre Esterhazy, 281. Averti des dé- couvertes de Picquart ; son en- trevue avec celui-ci, 298-299. Conseille à Picquart de séparer l'alTaire Dreyfus de l'afiaire Esterhazy, 299. Son entre- tien avec Roisdeffre après la visite de Picquart, 333. Sol-

INDEX GENERAL

117

licilé par Picciuart de faire ex- pertiser l'écriture dEsterhazy et le bordereau ; l'invite à dilTérer celte expertise, 3-12-343. Sa correspondance avec Picquart, 844-847. Son entretien avec lui au sujet de l'article de VE- clair : le « Traître » Qu'est-ce que cela vous fait que ce juif reste à l'île du Diable ? »), 8ô8- 859. —Nouvel entretien avec Pic- quart, qui lui conseille de faire mettre Esterhazy aux arrêts, 360-862. Informe Boisdellre de ces entrevues, 362. Reçoit d'Henry la lettre deSchwarzkop- pen à Panizzardi (pièce 871 du dossier secret), falsification de cettelettre, 388-38!); I, appendice, 577. —Ses entretiens avec Henry au sujet de Picquart, II, 397- 398. Informe Henry du pro- chain départ de Picquart, 400. Engagé par Henry à faire retirer le dossier secret à Picquart, 405-406.— Le rapport de Guénée incriminant Picquart et Leblois lui est comniuiii([ué par Henry, 4)7 . Reprend le dossier secret à Pictjuart, 408. Son opinion sur la prétendue lettre de Pa- nizzaidi (faux Heniy), 418-419.— Communifjue cette lettre à Bois- deffre, 421. Henry lui remet son second faux, 422. Inquiétude que lui donne la publication par le Matin du fac-similé du bor- dereau, 431. Informé des dou- tes de Picquart sur l'authenti- cité de la prétendue lettre de Panizzardi, avertit Henry, 438- 439. Demande à Billot le renvoi de Picquart, 441-442. Assiste à l'entretien au cours duquel Billot annonce à^icquart qu'il est envoyé en mission, 442- 445. Picquart lui transmet le service, 445. La dépèche Spe- ranza et le petit bleu lui sont communiqués par Henry, 458- 459; 463 et note 1. Dirige la fausse mission de Picquart à travers la France, 467-470; l'en- voie en Tunisie, 470-473. Porté au tableau d'avancement pour le grade de divisionnaire, 475.

Invite Desvernine à poursuivre ren(iuéte sur Esterhazy, 476. Son rôle lors de l'incident Pic- quart-IIenry, 5r6-517. Ses let- tres à Piccjuart sont remises à Leblois par celui-ci, 524-b26. Sait qu'Henry et Esterhazy ont travaillé ensemble en 1877 au bureau des Renseignements, 564, note 1. Conciliabule entre Du Paty, Henry, Lauth et lui au sujet de la dénonciation immi- nente dEsterhazy , 564-567. Montre à Henry une lettre ano- nyme adressée à Billot pour le mettre en demeure d'agir contre Scheurer-Kestner et Picquart, 568. Second conciliabule entre Du Paty, Henry et lui, 568-570 ; proposé d'avertir Esterhazy par une lettre anonyme; Billots'op- pose à ce procédé, 569-570.

Troisième conciliabule entre Henry, Du Paty et lui, 570-571.

Fait appeler Lebrun-Renaud, 575. Ordres qu'il aurait reçus de Billot concernant Lebrun- Renaud et les prétendus aveux de Dreyfus, 575-576. Fait écrire à' Lebrun-Renaud le récit de l'incident, 576-577. Note attestant que cette déclaration a été écrite en sa présence, 577.

Classe avec Henry le dos- sier secret, 579. Presse Du Paty d'entrer en relations avec Esterhazy, 587. Nie avoir connu l'entrevue du parc de Montsouris, 596. Mis au cou- rant de la visite d'Esterhazy à Schvvarzkoppen, 597. Prend Du Paty comme auxiliaire, 599.

Son "rôle dans l'envoi de la lettre d'Esterhazv à Billot ^25 oc- tobre 1897), 606-607. Son enquête au sujet de la lettre sur la bataille d'Eupatoria, 611.

Engage P^sterhazy à prendre un intermédiaire pour ses rela- tions avec l'Etat-Major, 611. Scène entre Henry, Du Paty et lui lors de l'arrivée à l'Etat- Major de la troisième lettre d'Es- terhazy à Félix Faure, 657-660. La poste lui remet les minutes des dépêches envoyées à Pic-

118

HISTOIRE DE L AFFAIRE DREYFUS

(Iiiait, 6r>5, Ucin<»t les dépê- ches Speranza el Blanche à liil- lot, ()7(i-671, —Informe Du Paly de la rentrée du « document libé- rateur », 6<S7. Son entretien avec Henry et Paléoloi^ue au sujet des prétendues relations de Dreyfus avec Schwarzkop- pen, ni, 4<î-4î). Mis par Pel- lieux au courant de la déposi- tion (le l^eblois, (52. Commu- nique à Pellieux, par ordre de lioisdetïre, le faux Henry et d'autres faux, 74 et note 4 ; dé- clare à Pellieux que Panizzardi était riritermédiaiie entre Sch- war/koppen et Dieyfus, 75, Défend à Du Paty de se ren- contrer avec Esterhazy, 85. Montre à Du Paty le dossier de Picquart contre Esterhazy et celui dïlenry contre Pic- quart, S7. Envoie Du Paly chez Tézenas, i'2 et note 1. Le « faux Otto », 109. Enten- du à l'enquête Pellieux, 122. Interroge Du Paty sur ses rela- tions avec Esterhazy, 13(5 et note 2. Redoute divulga- tion de ses lettres à Picquart, 147. Entendu parRavary,surla requête d'Esterhazy, 170.'— Mon- tre le faux Henry a Ravary, 170. ~ Reçoit de Ravary un compte rendu" quotidien de l'enquête, 171. Remet à Mercier la notice biographique sur Drevfus éta- blie en 1894 par Du Paty, 193. Cité comme témoin au procès Esterhazy sur la demande de celui-ci, 205. Ses lettres à Picquart sont versées au dos- sier du procès, 211 et note 1. Sa déposition, 211. Ses décla- rations à Cavaignac au sujet du rapport de Lebrun-Renaud, 286. Invite Du Paty à rédiger de mé- moire une note sur son dernier entretien avec Dreyfus au Cher- che-Midi, 287-288."— Fabrique une lettre qu'il aurait adressée le 6 janvier 1895 à Boisdefîre au sujet des aveux de Dreyfus: com- munique cette lettre a Billot et à Cavaignac, 288-289. Montre à Cavaignac la déclaration de

Lebrun-R'maud, 289. Ajoute- au dossier des aveux les dépo- sitions de Bernard, d'.Vntoine et de Mitry, 291. Cité comme témoin par Zola, :}02.— Sa dépo- sition au Conseil d'enquêtechar- de se prononcer sur Picquart, 325. Défend à Cribelin de par- ler à Esterhazy, lors de la pre- mière audience du procès Aola, 341. Sa correspondance avec Picquart est publiée par les journaux, 347 et note 1. Sa "déposition au procès Zola; vif incident entre Labori et lui à propos d'une question sur la « dame voilée », 355 et note 1.

Son attitude lors de la pre- mière déposition d'Henry, 3()<J- 368. Charge Bertulus de dire ta Picquart que son avenir dé- pendra de son attitude à l'au- dience, 373-374. Explique à la barre sa conduite à l'égard de Picquart, 393-394. Modifie ses précédentes déclarations à ce propos, 419. Affirme l'authen- ticité de la prétendue lettre de Panizzardi (faux Henry), 453. Sollicité par Bertulus "en faVeur de Picquart, 491 et note 3. Déclare à Tézenas qu'Esterhazy doit provoquer Picquart eh duel, 512. Invile Sainte- Marie à servir de témoin à Esterhazy, 513 et note 6. Son entretien avec Bertulus au sujet de la « dame voilée », 520.

Envoie Du Paty chez Bertu- lus, 525 et note 1. Mis par Henry au courant des révélations de Marguerite Pays ; invite Du Paty à s'expliquer au sujet des dépèches i?/rt/2c/?e et Speranzay 528. -Reroit de Billot l'ordre de classer à nouveau toutes les piè- ces ayant trait à l'Affaire, 588 et note 1 . Invite Lcbelin de Dionne- à lui remettre une nouvelle note sur Dreyfus, 5^<9-590. Note qu'il rédige après avoir entendu les explications de Painlevé sur sa conversation aveclladamard,^ 591-592. Avisé par D'Ocaorne que Dreyfus aurait été vu à Bru- xelles peu de temps avant son

NDEX GENERAL

19

arrestation, 51>2. Incident Po- mier, ')^2. hupute à Dieyfup, malgré les conclusions de Ber- tillon, l'alTaire de l'obus à la nié- linile, ô93. Obtient du capi- taine Rénuisat une note établis- sant que Dreyfus auiail cherché à se procurer des renseigne- ments sur l'obus Hobin, 593-594 et note 1. interroge Henry au sujet de l'absence au dossieV de la 'dépèche du 2 novembre 1894, ô94-595. Fait demander au sous-secrétaire d'Etat aux Pos- tes l'original de cette dépêche, 597, Ln lédige sous la dictée de Du Patv un texte falsifié, mi-cm. Informé par Roget du grattage du pelit bleu ; ne tient aucun" compte de cette décou- verte, 011; IV, 247. Remet à Cavaignac le dossier Dreyfus, 1.

Dissuade Cavaignac de con- sulter Picquart, 8. Confirme à Roget l'exposé qu'Henry lui a fait de l'Affaire, <î3. ^ Interiogé par Cavaignac à la suite des déclarations faites à celui-ci par Du Paty, G5-G6. Fait déléguer Henry pour assister au dépouil- lement des papiers saisis chez Marguerite Pays et Esterha/.y, 72. -^ Récit mensonger que lui fait Henry de son entrevue avec Bertulus, 78. Confronté avec Picquart àl'instruction Fabre;sa déposiiion,99, 104.— Informé par Roget de la découverte du faux Henry, 181-182. Conduit Henry chez Cavaignac, 188. Assiste à l'interrogatoire d'Henrv; son attitude. 184. Henry lui de- mande de venir le voir "au Mont- Valérien, 206-2'»7. Sa mise en disponibilité réclamée par Bris- son, 217-218. Porte ses condo- léances à Mme Henry après le suicide d'Henry, 220, note 3.

Assiste au procès Picquart- Leblois devant la huitième chambre, 285. Sa déposition à l'instruction Tavernier; nie <iue Roget lui ait signalé le grat- tage du pelif bleu, 379, note 1.

Sa déposition devant la Chambre criminelle (revision

du procès de 1894), 45()-457. Mis en disponibilité, 457, note 2. Rappelé par la Chambre crimi- nelle; sa déposition au sujet de la dépêche du 2 novembre 1894, 519; III, appendice, G48-()49 ; sa lettre à Mazeau, "V, 56, note 1 ; sa déposition devant les Cham- bres réunies, (»;^. Témoin au procès de Rennes, 284.— Sa dé- )K)sition, 388-390 et note 1, 392, 393, 399. Intervient lors de la lecture de la déposition d'Ester- hazy, 446. Picquart demande l'ouverture d'une instruction contre lui en raison de son rôle dans l'aflaire du faux Henry, VI, '-2. Sa déposition devant la Chambre criminelle (revision du procès de Rennes), 311, note 1^315. « On agira sur le mari », 316. Déclare n'avoir jamais cru à l'existence du bordereau annoté, 328-329. Sa lettre à Ballot-Beaupré au sujet du réquisitoire de Baudouin, 449, note 6, 450. Son duel avec Picquart, 450 et note 7.

Gossart, général. Préside le Conseil de re vision qui rejette le pourvoi de Dreyfus contre le jugement de 1894,1, 47S, note 3.

Goudchaux (Edmond). In- formé par Joseph Reinach de la campagne entreprise par Scheu- rer-Kestner en faveui- de Drey- fus, II, 546, note 1.

Gouin (Euc.ène), sénateur. S'abstient dans le vote relatif à l'installation des bustes de Scheurer-Kestner et de Tra- rieux dans la galerie du Sénat, VI, 478, note 4.

Goujon Uulien), député de la Seine-Inférieure. Intervient dans la discussion du projet de loi sur la trahison et l'espionnage, I, 478. Son interruption lors de l'interpellation de De Mun .sur la lettre « J'accuse » (séance du 13 janvierl898),III, 233. Dé- pose une proposition de loi ten-

120

HISTOIRE DE L AFFAIRE DREYFUS

darit à allribuer le droit de ré- vision à un tribunal spécial, IV, 358.

Goulaine (Conate Geoffroy

de), aônaleur. Vote contre la résolution relative à l'installa- tion des bustes de Scheurer- Kestner et de Trarieux dans la galerie du Sénat, VI, 478, note 8.

Goullé (Alberf), journaliste. Condamné pour ses attaques eonlre Casimir-Perier, I, 130, note 1.

Gounod (Jean), peinlre. Ses relations avec Picquart, III, 371.

Gournot, inspecteur de la Sû- reté. Sa déposition au procès Christiani, V, 115, noie 1.

GovLzy {Paul), député du Tarn. Interpelle Freycinet sur la sus- pension du cours de Duruy (séance du 5 mai 1899), V, 79, 80, 81, 82. Demande à inter- peller sur la politique générale (séance du 22 mai 1900), VI, 112. S'abstient dans le vole de l'ordre du jour Chapuis (22 mai 1900), 115, note 1.

Grammont (de). Se rend auprès du duc d'Orléans à Gênes après la manifestation d'Auteuil, V, 117.

Grande Revue. Voir: Labori, Josepfi Heinach, Cornély.

Grandeyre, capitaine. Son rapport sur la mission Voulet- Chanoine, V, 427, note 2 ; 430, note 3.

Grandmaison (Georges de), député. Apprend de Blacker que l'Etal-Major allemand possède de nombreuses lettres d'Ester- hazy, III, 295, note 3. Sa dé- position à la Cour de cassation au sujet des déclarations d'Es- terbazy sur le bordereau, 352, note 2. Avise Waldeck-Rous-

seau qu'il l'interpellera sur le déplacement de Zurlinden, V, 24«, note 2.

Granet, préfet d'Alger. Son altitude lors des désordres anti- sémites en Algérie (janvier 1898), III, 279.

Gras (Antoine), député. Mem- bre de la Commission chargée d'examiner le projet de dessai- sissement; se prononce contre ce projet, IV, 540, note 2.

Grasset, conseiller municipal de Constantine. Propose d'inter- dire aux entants juifs l'accès des écoles publiques, III, 541, note 2.

Graveteau, capitaine. Auto- rise Bernheim à prêter à Es- terhazy une réglette non régle- mentaire : confirme les déclara- tions de Bernheim à ce sujet, II, 103, note 4.

Gray- Birch (Walter de), employé au déparlement des ma- nuscrits du British Muséum. Com- pare l'écriture du bordereau à celle de Dreyfus, ses conclu- sions, II, 500, note 4.

Gregh (Fernand), poète. Re- cueille des signatures pour la pétition en faveur de la revi- sion, III, 244, note 3. Son arti- cle sur la détention de Picquart {Volonté du 2() novembre 1899;, V, 51 et note 1.

Greiner (Josepu), employé au ministère de la Marina. Condamné pour trahison, I, 25, 29. Son alïaire est postérieure à l'entrée de la pièce (< Canaille de D...», à la section de statistique, appen- dice, 579 ; VI, 474, 545, 551.

Grenier (François), général. Prend Esterhazy comme officier d'ordonnance, II, 24 et note 2.

Grenier (Gaston), ancien pré-

INDEX GENERAL

121

/V/, fil;^ du précédent. Lettres qu'il reçoit a'Esterhazv, II. (53 et notes; III, lOS. —'Donne à Esterha/y une lettre d'introduc- tion auprès de .loseph Ueinach, II. i'A : le mène chez Lagrange de Lani^M'e, (55, note 1. S'en- tretient avec lui des attaques de la Libre Parole contre Weil, 117. Sa conversation avec Henry, 481. Fait auprès de Billot une dernière démarche en faveur d'Esterhazy, 483.

Esterhazy lui déclare qu'il lient Dreyfus pour innocent, 486. Sa déposition devant la Chambre criminelle (révision du procès de 1894) reçue par Atthalin et Dumas, I. 47, note 2 ; II, 37, notel ; IV, 450, note 1.

Sa déposition au procès de Rennes, II, 65, note 1 ; V, 447.

Grenier (Mme), femme du gé- néral. Rôle que lui prête Es- terhazy dans l'affaire Crémieu- Foa, II, 91. Dément les as- sertions d'Esterhazy, 91, note 3.

Grévy, général, sénateur. \o\e \a. loi de dessaisissement, V, 21, note 6.

Gribelin (Félix), archiuisle ou ministère de la Guerre. Ses relations personnelles avec Henry, I, 27. Ses ditTérentes versions sur l'arrivée du bor- dereau, 40 et note (>. Assiste à la scène de la dictée, 101, 108.

Ses déclarations à ce sujet, 110-112, 119-120. —Assiste aux in- terrogatoires de Drevfus, 122- 123; 157 ; de Mme Dreyfus, 1(58 ; à l'enlrev^ue de Du l^aty avec Mathieu Dreyfus, 212 ; aux per-

auisitions chez Dreyfus et chez adamard, 128-130 ; au dépouil- lement des paj^iers saisis, 137 etnotel.— Sadépositionau pro- cès de 1894, 410-411.— Assiste au dépôt du dossier secret dans l'armoire de fer, 453 ; appendice, 618. Attitude de Cordier à son égard, II, 212. Ses relations avec Lauth et Henry, 220-227.

Opinion de Picquart à son égard, 231. Remet à Picquart les dos- siers de l'affaire des pigeons voyageurs, 237. Ses entretiens avec Henry sur l'authenticité du petit bleu, 257-258. Consulté par Picquart au sujet de la pos- sibilité de faire antidater une lettre par la poste, 259, note 4. Déclare à Lauth que Picquart croit Esterhazy coupable à la place de Dreyfus »,265. Remet à Picquart iV dossier secret,, 293. Son rôle dans l'affaire du faux « Weyier »,325.— Son entre- tien avec Picquart au sujet de l'article de VEclair : le Traître, 357. Ses intrigues avec Lauth et Henry contre Picquart, 396. rengage Henry à faire reprendre par Gonse le dossier secret à Picquart, 404-405. Remet à Henry le courrier de Picquart. 45(5.— Négocie le départ de La- joux pour le Brésil, 578 579. Chargé déporter à Esterhazy la lettre de rendez-vous rédigée par Henry; ses démarches, 588- 590. —Assiste à l'entrevue du parc Montsouris, .594-595. Sa déposition à l'enquête Pellieux, III, 122 ; à l'instruction Ravarv, 170 et note 1. Cité par Zola comme témoin, 302. Remet au conseil d'enquête chargé de se prononcer sur le cas de "Picquart le dossier secret de l'affaire des pigeons voyageurs, 324. Sa dé- position devant le conseil d'en- quête, 325. Incident provoqué par sa rencontre avec Esterhazy a la première audience du pro- cès Zola, 341. Sa déposition au procès 355.— Confronté avec Picquart, 381-382.— Interrogé par Cavaignac sur les relations de lEtat-Majoravec Esterhazy. IV. 6(5. Sa déposition à l'instruction Fabre au sujet de la communi- cation par Picquart à Leblois du dossier secret des pigeons voyageurs, 107-108. Confronté avec Picquart, 99, notel, 109. Son émotion devant le cadavre d'Henry, 220. Sa déposition de- vant la Chambre criminelle ' revi-

122

HISTOIRE DE L AFFAIME DHLYFUS

sion (lu procès de 1894), 515. Remplacé par Daulriclie au bu- reau (les Reiiseigncineiil!^,V, <;."), note H. Sa déposition au pro- cès de Rennes, II. 4'16, note 4 ;

V, 24(K noie 2 ; 300, noie 1 ; 40(), 504. Pic(j[uarl demande l'on ver- tin-e d'une instruction contre lui,

VI, 5'^. Interrogé par André; ses déclarations sur les cours de l'Ecole de Guerre trouvés chez Dreyfus, 253, 255 ; sur la lettre falsifiée de Panizzardi re- lative à l'organisation des che- mins de fer, 25<i-257.— Remet à Targe une copie de la lettre de Panizzardi sur P., 258. Son rôle dans la falsification de la comptabilité du service des Ren- seignements relative à Val-Car- los, 258-260. Ses déclarations à André sur l'attitude d'Henry à l'égard de Picquart, 262; sur la dépêche Speranza et le faux Henry, 263 ; sur le bordereau annoté, 272. Sa déposition devant la Chambre criminelle (revision du procès de Rennes), 29i), 328. Déclare n'avoir jamais cru à l'existence du bordereau annoté, 329, 330.— Sa déposition au procès Dautriche, V, 4()6, note 3 ; 468, note 2. Déplacé d'office après le procès ; prend sa retraite, VI, 387, note 3; 449, note 3. Proteste dans une let- tre à Ballot-Beaupré contre le réquisitoire de Baudouin, 449, note 4.

Grillières, officier de paix. Blessé à la manifestation d'Âu- teuil, V, 116 et note 1.

Grimaux (Edouard), chimiste, membre de rinsliliil, professeur à VEcole polytechnique. Signe la pétition en faveur de la revision, III, 245. Cité comme témoin par Zola, 302. Sa déposition, 405-408. Manifestations hos- tiles dont il est l'objet à la sortie de l'audience, 408. Disgracié par Billot et par Méline, 492 et note 2. Témoignages de sym- pathie qu'il reçoit à la Société

de Biologie et A l'Académie de» Sciences, 511, note 2. Prerui part à la réunion conslilulive de la Ligue des droits de l Homme, 548, 623. -— Cesse de porter l'insigne de la Légion d'Hon- neur, après la radiation de Zola,

IV, J27. Préside à Nantes le Congrès de l'Association fran- çaise pour lavancement des Sciences ; manifestations hos- tiles dont il est l'objet au cours de ce Congres, 140 et note 4. Sa mort ;2 mai 1900), VI, 197 et note 2.

Grivart, sénateur. Son atti- tude à l'égard de Scheurer-Kest- ner, II, 618.— S'abstient dans- le vote de la loi de dessaisis- sement, V, 21, note 2.

Grœben (de), .secrétaire à Vambassnde d'Allemagne. Cité comme témoin au procès Zola,, III, 303.

Grosjean( Abbé). Membre d'un, comité catholique constitué faveur de la revision, V, 52.

Grosjean (Georges), juge au tribunal de Versailles. Ses rap- ports avec Quesriay de Beaure- paire, IV, 483 ei note 2. Averti par Lebret du résultat négatif de l'enquête Mazeau (janvier 1899), 490. Suspendu par la Cour de cassation à cause de ses indiscrétion^ ; remet à. Judet la copie prise par Cui- gnet des lettres échangées entre Freycinet et Delcassé au sujet de la dépèche du 2 novembre,

V, 84; déféré de nouveau pour ce fait à la Cour de cassation, 85, note 1. Laissé en liberté provisoire lors de l'arrestation de Déroulède et de ses com- plices, 312.

Groult, complice de Decrion- dans une affaire d'espionnage ; sa condamnation, V, 241, note K

Groussau (Hexri-Constant)^

INDEX (iKNKHAL

12:

député. S'abstient dans le vote de réintét^ration de Drevtus,VI, 489, note L

Grousset (Paschal), député. Son interpellation à l'oceasion d'un article paru dans le Figaro et reproduisant des propos de (iallilïet (séance du 5 juin )8.t4),

I, 10. Son opinion sur les fausses lettres de l'Empereur allemand, 351, note 2. Mis par Ranc au courant des desseins de Scheiirer-Kestner ; propos ({uMl tient à la Chambre à ce sujet,

II, 017-618. Croit à linno- cence de Dreyfus. III, 34. Témoin de Jaurès dans son alTaire avec le comte de Ber- nis, 310. note 1. Interpelle Freycinet sur les menées de certains fonctionnaires de la guerre (séance du 12 décembre 1898), IV, 4(;i-463. Publie Vllistoire de l'Affaire Dreyfus et de ses ressorts secrets, 461, notes 2 et 3. Signe la motion de Vi- viani tendant à la mise en accu- sation de Mercier (séance du T> juin 1899;, V. 133. Vote l'ordre du jour de confiance au cabinet Waldeck- Rousse au (séance du 26 juin 1899), 193, note 2.

Groussier (Arthur), député. Membre du groupe socialiste révolutionnaire, V, 179, note 1. Signe le manifeste « à la France ouvrière et socialiste »> (12 juillet 1899), 25(5, note 1.

Guéguen. direcleur de l'Ad- ministralion Pénitentiaire. Prend connaissance des lettres adres- sées à Drevfus (affaire de la lettre Blenh'eim), II, 218.

Guélard. Arrêté au cours de la manifestation dAuteuil, V, 11(5, note 2.

Guénée (François), agent du contre -espionnage. Ses procédés d'information : les « grands bars», I, 147.— Ses relations avec Val-

Carlos. 28. Averti par Val- Carlos qu'un oflicier d'Etat- Major renseigne Panizzardi et Sciiwarzkoppen, prévient San- dherr, 35. Chargé par Henry d'une enquête sur la vie pri- vée de Dreyfus, 147-148 et note 1, 165. Ses rapports, 258-263. Fait, par ordre de Picquart, deux nouvelles enquêtes sur Dreyfus. II, 21H-217. Chargé par Picquart de s'enquérir des journaux qui vont intervenir en faveur de Drevfus, signale V Eclair. 333, 37*3. R^le quUenry lui fait jouer auprès de F^icqûart, 373-375. Remet à Henry une note relative aux communications faites par Pic- quartà Leblois, 406-407; seconde note incriminant Leblois, 459. Surveille Maurice Weil par ordre d'Henry; signale ParrivceàParis d'Isaïe Levaillant, 490. Aurait renseigné Esterliazy sur les agissements tinanciers de îîillot, 5b0. Porte à YEclm de Paris les^ communications d'Henry. 111,12,. note 3. Fabiiqueune photogra- phie représentant Dreyfus en compagnie de Schmettau, 14 et note 8. Autre photographie re- présentant Pic<piart en compa- gnie de Sciiwarzkoppen, 609. Sadéposition devant la Chambre criminelle ^révision du procès de 1894;, ÎV, 385 ; VI, 271, note 5. Meui't subitement en juillet 1899, 511, noie 1 :V.24l.— Fiches secrètes établies par lui sur les personnalités engagées dans l'AtTaire, VI, 92-93.

Guérard, sec/'é/rt/re d'un Syn- dicat des cfieniins de /er. Menace le gouvernement d'une grève générale des employés de" che- min de fer, IV, 310 et note 5.

Guérette. Témoin de l'at- tentat contre Labori, V, 345.

Guérin(AuRÈLE), eo/o/2f/. Ap- prend de Lebrun-Renaud les prétendus aveux de Dreyfiis, I, 515 et note 2 ; en informe le con-

124

HISTOIRE DE L AFFAIRE DREYFUS

trôlcui'PcyrollcselPicquail,ôl8- 519. Sa ùéposilion (lovant la Chambre «^riniinelh'! (révision «lu proeès de 1894), IV, 451. Cité par.louaust au procès de Rennes, V, 284. Découverte de son iéléi^ramnie à Saussier rendant compte de la parade d'exécution de Dreyfus, VI, 271.— Son entre- tien à cepi'oposavec Joseph Rei- nach ; écrit à Baudouin sur le conseil de Reinach, 446, 447,448.

Nommé général par Picquart, 448, note 4.

Guérin (Eugène), sénateur. Ministre de la Justice dans le ca- binet Dupuy (1894). Désigne à Mercier l'expert Gobert, I, 78.

Apprend les résultats de l'expertise; recommande à Go- bert la discrétion, 138. Charge le préfet de police de nommer trois experts judiciaires pour examiner le bordereau, 179. Préside la commission pour la loi de dessaisissement, VI, 84.

Sa déposition devant la Chambre criminelle (revision du procès de 1894), IV, 451-452.— Sa déposition à Rennes sur les cir- constances de l'arrestation de Dreyfus, I, appendice, 586-587.

Chargé du rapport sur le projet d'amnistie, VI, 84-85. Dépose son rapport au Sénat (29 mai 1900), 123 ; 139.

Guérin (Jules), agitateur an- tisémite. Témoin de Lamase dans son duel avec Crémieu-Foa, II, 55 el note 2 ; 57. Témoin de Mores dans son duel avec Mayer, 58-60. —Organise à Paris des réu- nions antisémites; bagarres aux- quelles ces réunions donnent lieu, III, 277. Fait afficher un placard la veille du procès Zola, 335. Provoque des manifes- tations pendant le procès, 342, 349, 462. Réunions tumul- tueuses à l£\, salle Chaynes, 463 et note 3. Passe au service du duc d'Orléans, IV, 302-304.

Prend part à l'agitation roya- liste, 305-309, 331-332. Arrêté

au cours d'une manifestai ion aux abords de la Chambre, 337.

Son journal VAnliJuif, 425-426.

Provoque des bagarres à Nantes, 426. I»oursuivi en correctionnelle pour voies de fait ; son acquittement, 427.

Organise une manifestation devant le Cherche-Midi ; in- succès de sa tentative, 428. Mobilise ses bandes en prévi- sion du procès Mme Henry-Rei- nach, 526. Sa participation à la tentative de Reuillv, 586, 590, 597, 601, Se barricade chez lui après l'arrestation de Déroulède, 615 ; installe rue de Chabrol son « Grand Occident Français », V, 74. Félicite Déroulède de son acquittement, 91 et note 2. Nouveaux cré- dits que lui alloue le duc d'Or- léans ; le « fort Chabrol », 113 et note 3. Conciliabules royalistes tenus au « fort » ; préparatifs d'un coup de force, 183. Ses conférences avec le duc d'Orléans, 184, note 1. Complot organisé par Dérou- lède, 257, 261. Sur le point d'être arrêté, se réfugie au « fort Chabrol », 311. S'enferme dans le « fort » avec quatorze de ses compagnons : le siège, 422-426. Se rend, VI, bO. Déféré à la Hàute-Cour, 32. Son attitude pendant les débats, .59, 61. Condamné à dix ans de détention, 64-65.

Guérin (Léon-Félix), colonel en retraite, député de la Manche. Présente la première partie de l'ordre du jour de confiance à l'issue de l'interpellation deMun surla lettre « J'accuse ^> (séance du 13 janvier 1898), III, 239, note 1.

Guérin (Tiiomas-Henry), ex- pert du ministère des Finances, de la Préfecture de Police, etc. Compare l'écriture du bordereau à celle de Dreyfus ; ses conclu- sions, II, 500, "note I.

INDF.X GENERAL

125

Guerrier (Jean), (jénêral. Découvre la fausse citation (l'Esterhazy à l'ordre du jour de rarmée, rend compte à Billot de cette découverte, II, 47, note 2 ; 478-479. Cité au procès Zola, n'est pas entendu, III, 360.

Guesde (Jules), dépulé. In- terrompt Mercier dans sa ré- ponse a l'interpellation Lockroy (séance du 1" février 1894), I, 4. Croit à l'innocence de Drey- fus, III, 34. Garde une atti- tude réservée au début de l'Affaire, 251-25Ô. Echoue aux élections de 1898, 587. Refuse de s'associer à la campagne révisionniste (manifeste du 28 juillet 1898), IV, 148 et note 2. Fait partie du « comité de vigilance » constitué par les groupements socialistes en oc- tobre 1898, 329-i530. Signe le manifeste du 12 juillet 1899 « à la France ouvrière et socialiste», V, 250, note 1. Son attitude au Congrès socialiste (23 sep- tembre 1900), VI, 133.

Guesdon, juge dlnsiruclion. Son enquête sur la tentative d'assassinat contre Labori, V, 342, note 2 : 343, note 1 : 34(5, note 2 ; 347, note 4 ; 348, note 1 ; 353, note 2 ; 354, note 1.

Guieysse (Paul), dépulé. Mi- nistre des Colonies dans le ca- binet Bourgeois (novembre 1895), II, 181, note 3. Sollicité par Mme Dreyfus de l'autoriser à re- joindre son mari à l'île du Diable, lui transmet le refus opposé à cette requête par le conseil des ministres, 182 et note 2. Son intervention lors de la discus- sion'de la loi d'amnistie (dé- cembre 1900), VI, 142. Vote contre la loi, 146. Apostrophe André au cours des débats sur Ka délation dans larmée (séance du4novenibre 1904), 414. Réélu aux élections de 1906,437, note 1.

Guillain (Florent), dépulé. Ministre dans le cabinet Dupuy (octobre 1898), IV, 355. Se prononce pour le projet de des- saisissement au conseil des mi- nistres du 29 janvier 1899, 531.

Décline toute part de respon- sabilité dans les actes de barba- rie exercés contre Dreyfus, V, 277, note 1. Son discours sur l'affaire Voulet-Chanoine (séance du 30 novembre 1900), 427, note 2; 429, note 3.

Guillaume II, empereur alle- mand. Ordonne à Munster d'af- firmer que Dreyfus n'a pas eu de relations avec l'Allemagne, I, 340. Article de la Libre Pa- role sur les prétendues lettres que Dreyfus lui aurait adressées, 348 et note 1 ; légende du bor- dereau annoté, 348, 349 et note 2 ; 350 et note 2 ; II, 582, 636 et note 4. Rôle que la presse antisémite lui attribue dans l'Atïaire, I, 521. Son appel direct à Casimir-Perier ; la dé- pêche Hohenlohe, 520, 524. Sa visite à llerbette après la démission de Casimir-Perier; impression produite par celte visite, 543, note 3 ; 559 et note 3.'

Aurait affirmé sur son honneur l'innocence de Dreyfus, II, 510.

Rappelle Schwarzkoppen,àla suite du rapport de celui-ci à SchlielTen sur Esterhazy, 597- 598. Confidences dePauffin de Saint-Maurel à Rochefort au sujet des prétendues lettres de Dreyfus ou relatives à Dreyfus, III,'3 et note 1. Article 17/2- Iransigeantlx ce sujet, démenti du gouvernement, 164-165. S'op- pose à ce que Schwarzkoppen fasse une déclaration pubii(iue sur l'AtTaire, 43. Note de l'agence llavas démentant qu'il soitintervenu auprès de Casimir- Perier en faveur de Dreyfus, 53 et note 1. Déclare à la reine Victoria que Dreyfus est innocent, 53. Détourné par Hohenlohe et Rulow dune ma- nifestation personnelle avant le

12(5

HISTOIRE DE L AFFAIRE DREYFUS

procrs 7ola ; exi^e de son gou- vonictncnt une déclaration offi- cielle déi<aîi:eaiit la responsal)i- liléderAlleniai^me, 817-318. Dé- claration de Bulow à la commis- sion du budget du Keichstag,818. Il contirme les termes de cette déclaration au marquis de Noail- les, 319 el noie 2. Discours de Millevoye sur le bordereau anno- té; ilémienli de la Gazelle de F Al- lemagne du Nord, 397, 398 et note 2. Déclarations de Mercier au procès de Rennes touchant le rôle de TEmpereur dans les aitaires d'espionnage, V, 324- 32.'), 337, note 1. —Informé par Rulow de la démarche de Wal- deck-Rousseau auprès de Below ; Jeltres de Bulow à Below, 453-455. Dépèche que lui adresse Labori afin d'obtenir pour Schwarzkoppen l'autorisa- tion de déposer à Rennes, 487. Son attitude à la réception de celte dépêche, 493. Note du Moniteur de l'Empire, 494.

Guillemin. Camarade de Dreyfus au deuxième bureau du ministère de la Guerre, I. 402, note 1.

Guillemin, maire d'Alger. Ses proclamations lors des désor- dres antisémites (janvier 1898). III, 279-28U.

Guinaudeau (ex-abbé), jour- naliste. Ses attaques contre lar- mée, III, 258. note 1 . Démontre la fausseté delà pièce produite par De Pellieux au procès Zola (faux Henry). III, 443, note 1 : 445, note 1.

Guixou-Pagès. Met Jules Guérin en relations avec Buffet, IV, 303. note J .— Ses conférences avec Guérin en octobre 1898, 332. Assiste aux conciliabules tenus en juin 1899 au « fort Cha- brol .), V, 183, note 2. Son ar- restation, 311. Déféré à la Haute-Cour ; il est mis hors de cause par la commission d'ins- truction, VI, 31.

Gunther, pasleur, conseiller privé de (hiilluame II. Rôle que les antisémites lui prêtent dans le « Syndicat », III, 20.

Guyho f(\loRENTiN), conseiller à la Chambre des mises en accu- sation, IV, 93, note 4.

GMyot{Y vEs),publicisle,ancien ministre, directeur du <• Siècle ». Son qiiinion sur le procès de 1894, I, 4G2, note 2. Ses con- seils à Mathieu Dreyfus, II, 167.

Considère la revision comme juridiquement nécessaire, 159- 1()0. Publie dans \e Siècle l'acte d'accusation de D'Ormescheville (pii lui est communiqué par Jo- seph Reinach, 1,391; III, l(;o-]61.

Demande la publicité des dé- bats du procès Esterhazy, 195, note 5. Cité par Zola comme témoin, 303. Invite les libéraux à s'associer à la campagne révi- sionniste, 330. Assailli par les bandes antisémites le jour de la première audience du pro- cès Zola, 349. Rédige avec Pressensé la soi-disant lettre d'un diplomate de Berne sur la trahison d'Esterhazy,559, note 5.

Proteste contre le renvoi de Joseph Reinach devant un conseil d'enquête, 639. Compris parmi les révisionnistes que Ca- vaignac projette de déférer à la Haute-Cour, IV, 125. Sa conliance en Brisson, 146. Sa polémique avec Brunetière dans le Siècle {les Raisons Me Basile), 150, note 3. Sa démarche auprès de Dupuy pour obtenir l'ajournement du procès Pic- quart, 400. Article contre le projet de dessaisissement, V, 13.— Rend visite à Zola à Upper- Norwood, 40, note3. —V Analyse de VEnquête, 45, note 1. Re- late un propos tenu par Coppée le jour de l'acquittement de Déroulède, 112, note 2. Ré.- clame des poursuites contre Mercier, 122. Prévoit l'acquit- tement de Dreyfus par le con- seil de guerre de Rennes, 228,

INDKX (;i:m:i{AL

127

"iiole 1. Son opinion sur le vcrdi(l,.")42. Combat l'amnistie,

Guyot-Dessaigne//épw/e. Mi- nistre des Travaux Publics dans le cabinet Bouro:eois (novembre 1895), II, 181, note 3. Président <le la Commission de l'armée, •ofTre h Josepb Reinacb de rap- porter les projets réintéuranl breyfus et Picquart, VI, 487.

Gyp (Comtesse de Martel, dite :) Poursuivie par Trarieux à propos de son livre Le Journal ■d'un Grincheux, V, 498, note 3.

H

Habert (Marcel), député. Son attitude lors de l'interpellation sur l'alTaire Turpin (séance du 31 mai 1894), I, 7. Promet à Démange d'intervenir au cours <le rintèrpellation Castelin, pour révéler la connnunication se- crète, II, 447. Son attitude au procès Zola, III, 475. - In- terpelle le gouvernement au sujet de l'arrêt de la Cour de cassation annulant le procès Zola (séance du 2 avril 1898), .554, note 3. Signe le placard de la Ligue des Patriotes invïlani les Parisiens à manifester de- vant le Palais-Bourbon (22 octo- bre 1898), IV, 330, note 4. Prend part à une manifestation aux abords du Cherche-Midi (12 dé- «•embre 1898), 428. Convo({ue ses partisans en prévision du procès Mme Henry-Reinach, ô2(i.

Combine un coup de force avec Déroulède, 571-574. Affaire de la place de la Nation, 59(5,603- 604. Refuse de sortir de la caserne de Reuillv, f»0()-G07. Son arrestation. 610-611, 613-614.

Renvoyé devant la Cour d'as- sises, V, 87, note 3. Son at- titude au cours du procès, 88' et note 1. Son acquittement. 1)1. Mêlé au second complot

de Déroulède, 2(;i-2(;2. Prend la fuite à la nouvelle de l'arres- tation de Déroulède, puis revient se constituer prisonnier, 311- 312, VI. 63. Condamné par la Haute-Cour à cinq ans de ban- nissement, 65 et note 2.

Hache, colonel, chef du 2* bu- reau au ministère de la Guerre. Invite François à établir un rap- port sur les agissements de la Sûreté dans l'affaire Cernuski, VI, 97-98. Son opinion sur les lettres de Tomps à Mathilde Baumler, 103-104 ; 116. Rem- placé au 2* bureau par De Fon- tenillat, 128. Fait partie de la Commission d'enquête chargée d'examiner la gestion financière de Picquarl au bureau des Ren- seignements, 332, note 4. Sa déposition au procès Dautriche, V, 473, note 3.

Hadamard' David), négociant en f/mma«/.s, beau-père de Drey- fus. Perquisition faite à son domicile par Cochefert, Du Paty et Gribelin, I, 130, note 2. Aurait, d'après Guénée, payé les dettes de jeu de Dreyfus, 260, notes 1 et 5. Accusé fausse- ment d'avoir traité avec Caste- lin pour gagner VEclair à la cause de Dreyfus, II, 333, Dé- noncé par Castelin comme le complice de Drevfus fséance du 18 novembre 1896), 450. Ac- compagne Mme Dreyfus chez Joseph Reinach, 504. Démar- che de Martinie auprès de lui, 5^7 et note 1. Une lettre de menaces à son adresse est remise par Esterhazy à V Alibi Office, 589- 590.

Hadamard (Mme), mère de Mme Dreyfus. Assiste au dé- pouillement des papiers saisis chez Dreyfus, et à la perquisi- tion opérée chez son mari, I, 130, note 2. Mise au courant de l'enquête de Du Paty par Mme Dreyfus, et conti'ainte au silence par Du Paty, 169, et

128

HISTOIUR DE L AFFAlRi: DR K Y F US

noteL Guénée raconte qu'elle aurait été engagée par le grand rabbin à convenir des vices de son gendre, 262.

Hadamard (Jacques), profes- seur snppléanl au CoUègede France cl maître de conférences à la Sor- bonne. Son entretien avec Pain- levé au sujet de Drevliis, III, 590-591.— âes déclarations sont travesties par Gonse, 591-592. Sa déposition devant la Cham- bre criminelle (revision du pro- cès de 189-t), IV, 517. Sa dépo- sition devant le conseil de guerre de Rennes, V, 408, note 3. Sa lettre au Figaro au sujet du té- moignage de Cernuski, 480, note 1. Mis en cause par Du Paty dans ses déclarations à Leydet touchant la prétendue connexité entre l'AlTaire Humbert et l'Af- faire Dreyfus, VI, 225.

Hadamard (Paul-David), ca- pitaine, cousin de Dreyfus. Sa correspondance avec Dreyfus, I, IHl.

Halévy (Damel), homme de lettres. Recueille des adhésipns à la pétition en faveur de la revision, III, 244, note 3.

Halévy (Elie), Jiomme de lettres. Recueille des adhésions à la pétition en faveur de la revision, III, 244, note 3.

Halgan(EMMANUEL), sénateur. Son intervention à la séance du 24 décembre 1900, VI, 149. Vote contre la résolution relati- ve à 1 installation des bustes de Scheurer-Kestner et de Trarieuv dans la galerie du Sénat, 478, note 2. Vote contre la réinté- gration de Dreyfus, 500, note 1.

Hallouin, capitaine. Sa dépo- sition devant la Chambre crimi- nelle (revision du procès de Ren- nes), VI, 271 note 4, appendice, 538. Assiste Chamoin dans la vérification du dossier secret, 312.

Hamard (Octave), commis- saire. Se présente au « fort Chabrol » pour arrêter Guérin (15 août 1899), V, 423.

Hanotaux [Gabriel). Mi- nistre des AlTaires étrangères dans le cabinet Dupuy (mail<S94). Son désaccord avec Casimir- Perierau sujet de la communi- cation des dépêches diploma- tiques, I, 15. Assiste au « petit conseil "du H octobre 1894, 79 ; appendice, 582-584. S oppose à l'ouverture d'une instruction judiciaire ou d'une enquête sur Dreyfus, 79-80; appendice, 585- 586. Sa démarche auprès de Mercier pour lui renouveler ses instances à ce sujet, 85. Reçoit communication de la traduction de la dépêche du 2 novembre 1894, 251. Ne s'en entretient pas avec Mercier, appendice, 596-.597. Déclarations que lui fait Munster au sujet de Drey- fus, 254-25(). La pièce << Ca- naille de D.. » lui est monti'ée par Mercier, 279. Se rend à l'ambassade d'Allemagne à la suite de nouvelles déclarations de Munster, 340. Commentai- res de la presse au sujet de cette visite, 341-344. Dément avoir remis à Munster des do- cuments relatifs à l'Affaire, 345.

Sa maladie, 381. Sa con- versation avec Monod au sujet de Dreyfus, .523, II, 553-554. Quitte Paris, I, 524. Avisé de la dépêche Hohenlohe ; annonce son retour à Paris, .525. Ren- tre le 9 janvier 1895, 543. Mi- nistre (les Affaires étrangères dans le cabinet Ribot (janvier 1895), 560. Son entretien avec Trarieux : la pièce « Canaille de D.. », II, 177. Ministre des Affaires étrangères dans le ca- binet Méline (avril 1896), 197, note 1. Laisse sans réponse une lettre de Monod au sujet de la correspondance de Mme Drey- fus avec son mari, 455, noté 4.

Son attitude au Conseil des ministres du 9 novembre 1897,

INDEX GÉNÉRAL

121»

603-604. Déclarations ([uq lui fait Miins^ter aprè?^ le rapi)el de Schwarzkoppen, III. 48-4"). Transmet ces déclarations à Billot, 45 : les fait communi- quer à Henry par Paléologue, 46. Nouvelle démarche de Munster auprès de lui, 48. Son entretien avec Tornielli ; ses engagements au sujet de la fausse'dépêche Panizzardi, 51- 52. Fait part au Conseil des minîstres de la démarche de Tornielli, ô2. Refuse de nom- mer BoisdelTre ambassadeur en Russie, 128. Son attitude lors de l'interpellation De Mun sur la lettre J^accuse (séance du 18 janvier 1898), 238. Ses re- lations avec Munster, 310.— Les déclarations deBulowau Reichs- lag lui sont communiquées par Munster; note de V agence Havas, 319 et note 2, Nouvelles démarches de Tornielli auprès de lui au sujet du faux Henrv, 320, 44.V440. Reçoit de Billot l'assurance que Boisdelîre ne fera pas allusion à cette pièce dans sa déposition au piocès Zola, 449. Sa réception à l'Académie française, 545 et no- te 5. —Refuse de communiquer à Billot le texte de la dépèche du 2 novembre 1894, 590.— N'en- tretient pasDelcassé des démar- ches faites auprès de lui par Munster et Tornielli, IV, 15. Sa déposition devant la Cham- bre criminelle ^ revision du pro- cès de 1894), 453 ; au procès de Rennes, V. 379-380 ; devant la Chambre criminelle (revision du procès de Rennes;, VI, 322.

Harcourt fComte P. d'). Sous- crit aux listes rouges, IV, 441.

Harduin (Henri), rédacteur au « Malin ». Sa campagne en faveur de la revision, IV, 499. Ses articles sur le procès de Rennes : « la grande lessive », V, 233, note 2\ sur l'attentat contre Labori, 356, note 2.

Hartmann, commandant. Sa déposition devant la Chambre criminelle (revision du procès de 1894), I, 46, note 1 ; IV, 515.

Blâmé par ses chefs et invité à démissionner, 510 et note 2. Sa déposition au procès de Ren- nes, I. 292 : II, 98, note 3 ; 99, note 2 ; V, 45, 412, 477, 509-510,

Détaché à l'atelier d'artillerie de Puteaux, VI, 08. Quitte l'armée; sa déposition devant la Chambre criminelle (revision du procès de Rennes\ 338 et note 2 ; 339.

Hartschmidt, général. Son ordre du jour au sujet des at- taques contre l'armée, V, 138.

Déplacé par GallilTet, 180.

Haussonville (Comte Othe- MN n'), membre de l'Académie française. Lettre qu'il publie dans le Temps au sujet du droit de Mme Dreyfus à rejoindre son mari à l'île du Diable, III, 539, note 3. Son discours à la ré- ception du comte de Mun à l'Académie française, 545.

Havard (Oscar), rédacteur au « Soleil du Midi ». Ses articles antisémites, I, 232 et note 5.

Havet (Louis), membre de rinstitut. Signe la pétition en faveur de la revision, 111,245. Cité comme témoin par Zola à son procès, 302. Sa déposition, II, 41, note 1 ; III, 410-417. Prend part aux meetings organi- sés pour réclamer la mise en liberté de Picquart, V, 49, note 3. Divulgue les récits de Mathieu Dreyfus sur la captivité de son frère, 277, note 1. Ses atta- ques contre Mercier, 307. Sa déposition au procès de Ren- nes : la « terminologie » d'Ester- hazy comparée à celle de Drey- fus,'433, note 1. Combat l'am- nistie, VI, 5, 28 et note 1 ; 54. Son opinion sur la cassation sans renvoi, 4i)2, note 1.

m)

HISTOIRE Di: L AFFAIRE DREYFUS

Hébrard (Adrien), direrleAir du « Tempu». Son allilude d.'ins rAlï.-iii-e, III. 15î». So déclan' paiiiï^aii de la grA<»', V. '>U\. note 2.

Hecquet d'Orval, ancien of- /î(î/e/-.Sosielation!^avecSchvvarz- koppen ; mis .sous la surveil- lance do la sùrelé générale, I, 85-t ; II, 2l.'4, 225, notes 2 et 4; V, 393, note 3.

Hegler (Charles). Prétend avoir trouvé à Evian les frag- ments d'une lettre adressée à Joseph Reinach, IV, 539, noie 2.

Heimburiger, colonel. Dési- gné comme devant faire partie du Conseil de guerre appelé à juger Picquarl, IV, 387, noie 5.

Héxnon (Louis), député. S'ab- stient dans le vote de réintégra- tion de Dreyfus, VI, 489, note 1.

Henner (J.-J.), peintre, mem- bre de V Institut. Hostile à la re- vision, III, 248, note 2.

Hennet (d'), sous-chef des archives administratives de la Guerre. Ses déclarations à Zola au sujet du dossier François Zola, ÎII, 605-606.

Hennion (Célestin), commis- saire spécial. Ses visites à Pic- quart au bureau des rensei- gnements ; aurait été pris par Henry pour Leblois, II, 403, note 2 : IV, 109. Ses rapports à Dupuy et à Waldeck- Rous- seau sur les menées royalistes et le complot, 570-571, 597-598 ; V, 113, notes 2 et 5: 114, note 4 ; 117, note 1 ; 135, note 1 ; 151, note 2 ; 182 et notes 1, 2 et 4 ; 183, note 2 ; 184, note 2; 257, note 1 ; 258, note 2. Assiste au débarquement de Dreyfus a Port-Haliguen, 206. Mesures prises par lui lors de l'attentat contre Labori, 348, 352. Sa dé- position au procès de Rennes

sur les agissements d'Henry (af- faire du faux Poniiei), 408 et note 1 ; d(ivant la Haute-Couiv VI, Cl ; au i)rocès Dautriche, V. 242, note 3 ; VI, 98, note 4.

Henric, docteur en médecine. Son ra[)port sur la mission Vou- let-Chanoine, V, 427 et note 2.

Henry (Joseph), officier du service des renseif/nements. Ses- origines, sa carrière, son ma- riage, I, 25, II, 75. Son por- trait, 77-78. Ses relations avec Esterhazy, 26, 28, 75. Imposé par BoisdelTre à Sandherr, 26. Reçoit directement les- cornets de la Bastian, 25-26.

Se lie avec Lauth et Gribe- lin, 27. Est renseigné par Val- Carlos, 28, 35, 358 et note 4. Remet le bordereau à Sandherr, 39; II, 112. Montre le bor-- dereau à Gribelin, Lauth et Mat- ton, I, 41-43. Prétend avoir reconstitué le bordereau chez, lui, 44-46; II, 113. A reçu le bordereau intact de l'at^ent Brijcker et le lacère pour faire croire qu'il l'a trouvé dans le- cornet, I, 47, 48, 49; II, 112. Montre le bordereau à Cavard, I, 81. Assiste à l'examen du bordereau par Gobert, 82. Mis en rapport avec Cocliefert ^ar Mercier, 84. Reçoit de Mercier l'ordre d'écrou de Dreyfus, 102.

Assiste caché à la scène de la dictée, 143. Conduit Drevfus au Cherche-Midi. 126-128. Con- naît le véritable auteur du bor- dereau, 141.— Son influence au bureau des renseignements, 142.

Son entretien avec Dreyfus après l'arrestation, 143-144. Charge Guénée d'une enquête sur la vie privée de Drevfus, 147-148. Affirme à Bertillon la culpabilité de Dreyfus, 170-171.

Raisons probables de son atti- tude, 187-188. Sa lettre à Papil- laud, 190-191. Enquête sur l'origine de cette lettre, 192-193, 218. Ses communications aux journaux, 219 921, 228. Ses-

INDEX GENERAL

131

liianaMivreïî auprès de M«^rcier, ï84-23tî. Prend copie du texte chilTré et des traductions de la dépêche du 2 novembre, 248. Reçoit de la Préfecture de police la note relative à Urevlus et la fait disparaître, 2l)0-2fri. De- mande à Guénée un rapport sur les femmes qu'aurait fréquen- tées Dreyfus, 258, 2(>2-2H3.— Con- lîrme le récit de son entretien avec Dreyfus, 266, Chargé par Sandherr de réunir les pièces de service relatives à l'AlTaire ; le << dossier secret », 267-268. Dissimule la lettre de Schwarzkoppen annonçant un nouvel envoi de documents secrets, 290. Connaît le ques- tionnaire allemand sur le canon (le 120 court, 2!>6. Les Deux Frères, feuilleton du Pelil Jour- nal, B3i>. Son récit mensonger au sujet des dossiers secrets; propos que lui aurait tenus San- dherr, 346-347. Le dossier ultra- secret aurait été constitué en 1894, 351. Avait été en 1878 le collaborateur d'Esterhazy au bureau des renseignements. 352; II, 26. Garde le commentaire de Du Paty, I, 360. Dissimule à Mercier le dossier de l'obus à la mélinite, 362. —Aurait assisté à la mise sous pli du dossier secret, 364. Témoin au procès de 1894,388-389, AfHrme à Gal- let la culpabilité de Dreyfus, 398.

Sa première déposition au Conseil de guerre. 40ô.— Redoute racquitleiiientde Dreyfus, 416.— Sa seconde déposition, 417. Renouvelle parsermentses affir- mations sur la culpabilité de Dreyfus, 418. Impression pro- duite par sa déposition, 420, 446. A dénaturé pour charger Dreyfus les propos de Val-Car- los, 421. Ne disloque pas le dossier secret, maigre Tordre de Mercier, 452. Remet devant Gribelin ce dossier dans l'ar- moire de fer, 453; appendice, 618-619. Ne parle pas des prétendus aveux de Dreyfus, 548.

Hypothèse selon laquelle il

aurait été au service de la Rus- sie avant l'alliance, II, 70 ; III, 563, note 1. Esterhazy le dési- gne à Schwarzkoppen comme son informateur, II, 72, 74. Est à Pogny le voisin d'Ester- hazy, 76. Sa complicité pré- sumée avec Esterhazy, 79-82, Répand le bruit (pie Dreyfus était aux gages de Schmeftau, 118. Avise Esterhazy des soupçons de Cesti sur Donin de Rosières, 183, Méfiance de Cordier et de Sandherr à son égard, 212. Sa toute- puissance au bureau des rensei- gnements pendant la maladie de Sandherr, 21-?. Déçu par la nomination de Picquart, 215.

Gagne la confiance de Pic- quart, 215.— Recommande Gué- née à Picquart pour une enquête sur Dreyfus, 216-217. Aurait fait adresser à Dreyfus une fausse lettre signée' « Rlen- heim », 218. Ses relations avec Lauth et Gribelin, 226-227.

A ordre de remettre les cor- nets de la Bastian à Picquart sans les ouvrir, 228 ; trans- gresse cette prescription, 229-

230, appendice, 695-699. Im- pression qu'il produit à Picquart,

231. Son lôle dans l'a flaire Boulot, 236. Ses dépla<ements en mars 1896, 238. Remet à Picquart le cornet contenant le pelit bleu, 239, - Perd sa mère, 242. Apprend la découverte du petit bleu, 242. Interrogé par Picquart au sujet d'Ester- hazy, alTecte de l'avoir perdu de vue et metWeil en cause, 249- 250. Désigne l'agent Desver- nine pour l'enquête sur Ester- hazy; prévient Esterhazy, 251. Informe Picfjuart de prétendus soupçons dont la Bastian aurait été l'objet à l'ambassade d'Alle- magne, 255, Cherche à jeter des doutes dans l'esprit de ses collègues sur l'authenticité du petit bleu, 257, 259. Ses intri- gues contre Picquart, 263. Met Lauth en relations avec la Bastian, prétend être fâché avec

132

HISTOIRE DE L AFFAIRE DREYFUS

celle-ci, 2(>4. Dissimule ses relations a vecKsterliazy,2()4-2('>r).

Fait rintériin du bureau pen- dant l'absence de Picmiart, 2()(;.

Se /ait envoyer à l3âle avec Lauth, 271-272. Son entrevue avecCuers. 273-274; 74, note 1. Relate àPicquartles résultats de Fenlrevue, 275-277. Son rôle d'après Cuers, 278-280.— Informe Esterhazv de cette entrevue, 283- 284. Part en congé, 286. Rentre de congé, 3()2. Inspire l'article de VEclair intitulé « le Traîlre », révélant l'existence des pièces secrètes, 348-354; 365. 3()9-370. Est soupçonné par Boisdeffre d'être l'auteur de cette révélation, 371. —A chargé Guénée de surveiller Picquart, 373. Cherche à égarer len-

aucte de Picquart sur l'auteur e l'article, 374. Falsifie une lettre de Schwarzkoppen à Pa- nizzardi puis la remet à Gonse, 388-389. Insinue que Picquart veutsubstituerEsterhazy à Drey- fus, 39(). Nouvelles intrigués avec Lauth et Gribelin, 31)7. Son entretien avec Gonse su sujet de Picquarl, 398. Veut détour- ner Picquart de l'enquête &ur Esterhazy, 400-401. Documente Castelin en vue de son interpel- lation, 401-402 Engage Gonse à retirer le dossier secret à Pic- quart, 403-405. Reçoit de Gué- née une note confidentielle in- criminant Picquart, 406. Com- munique celte note à Gonse, 407.

Reçoit de la Bastian des frag- ments d'une lettre de Panizzardi à Schwarzkoppen, 410. Retire du dossier secret une autre lettre de Panizzardi, 411. Forge deux faux avec l'aide de Lemercier- Picard, 412; texte de ces deux faux, 413-414. Erreur maté- rielle commise dans leur établis- sement, 415-416. Détruit les originaux dont il a fait usage, 418. Porte à Gonse la fausse lettre de Panizzardi, 418. Lui conseille de ne pas la montrera Picquart, 420. Raconte à Lauth sa prétendue découverte, 421.

Remet à Gonse le second faux, 422. Se serait rencontré avec Esterhazy dans une maison de la rue du Rocher, 437. Aurait averti Weil, par une lettre ano- nyme, que (>astelin le dénonce- rait à la tribune comme le complice de Dreyfus, 440-441. Dénonce Picquart à Gonse comme l'auteur des indiscrétions commises au sujet de l'AtTaire, 441-442. Remise que lui fait Picquart du petil bleu, 445-446.

Décacheté le courrier de Picquail, 456; ouvre une lettre de Germain Ducasse, 457. S'en sert pour constituer le faux Speranza, 458. Classe la lettre et le faux, avec deux rapports (le Guénée, dans le dossier de Picquart, 459. Ses manceuvres' pour faire imputer à Picquart la publication (lu bordereau dans le Malin, 460. Opère le grat- tage du petil bleu, 461-462. Le remet à Gonse, 463. Néglige de détruire les clichés qui en ont élé pris par ordre de Picquart, 463-464. Met, avec une fausse date, une nolice nécrologique sur le marquis de Neltancourt dans le dossier Esterhazy, 465- 466. Envoie Lauth et Jimck s'aboucher à Luxembourg avec Cuers, 466. Mort suspecte du turco Baschir, 467.— Ses lettres à Picquart, 469-472. Sollicité par Esterhazy qui désire entrer au ministère de la Guerre, 479.

Sa duplicité, 480. Est vio- lemment attaqué par Esterhazy qui le déclare son débiteur, 481- 482. Ses inquiétudes, 487. Articles de l'Intransigeant et de la Libre Parole contre lui, 488- 489. Se réconcilie avec Ester- hazy, 490. Reçoit de Piccjuart une' note oii celui-ci le prie de faire connaître qu'il a été re- levé de ses fonctions, 514-515.

Montre à Gonse sa réponse, il accuse Picquart d'indis- crétions commises en 1896 à la Section de statistique, 518- 519. Protestation de Picr quart, 519. In'orme ^Esler-

INDPJX GENERAL

133

lin/y des visites de Picquarl à Lebloi.s, 523. Mande Kster- liazy à Paris après l'entrevue de lîertin et de Scheurer-Kestner, 558. Tient Esterhazy au cou- rant des événements^ pendant l'été de 18'J7, 559. f]nvoie Esterhazy chez Guénée, 560, note 1. Informé de la seconde entrevue de Berlin et de Scheu- rer-Kestner; en avise Esterhazy, 561. Ses rapports avec Bois deffre, Gonse et Du Paty ; son san.i^-froid, sa connaissance des hommes, 563. Assiste à un conciliabule entre Du Paty, Gonse et Lauth, 564. Cherche àe'elTacer derrière Du Paty, 566- 567. Fait adresser à Billot une lettre anonyme contre Scheurer- Kestner et Picquart, 568. Second conciliabule avec Gonse et Du Paty, 56y. Classe sa lettre à Billot en y ajoutant les initiales de Du Paty, 569. Feint d'ignorer se trouve Ester- hazy, 570. Fabrique avec Esterhazy la lettre Espérance, 571 ; texte de cette lettre, 572- 574. Prétend avoir été té- moin de la déclaration de Lebrun -Renaud touchant les aveux (20 octobre 1897), 577; I, appendice, 630-631. Se débar- rasse de Lajoux, II, 578. Reclasse avec Gonse le dos- sier secret, 579. Compo- sition du dossier ultra -secret; la fausse lettre de l'Empereur allemand et le bordereau annoté, 580-582. Sa lettre et son télé- gramme à Boisdeffre, 587. Donne rendez-vous par lettre anonyme à Esterhazy, 588. Envoie Gribelin chez Marguerite Pays, 589-590.— Reste dans une voiture pendant l'entrevue du Parc-Monso'iris, 594. N'in- forme Gonse de cette entrevue qu'en juillet 1898, 596, note 4 ; I"V, 6G et note 3. Envoie un de ses agents à Schwarzkoppen, II, 598-599. Adresse à Ester- hazy des avis chiffrés, 601-602. Lui dicte ce qu'il doit dire au général Millet, 602-603. Fait

demander par Esterhazy une enquête sur la lettre de Brault, 608-610. Lui expose son plan, 622. Lui adresse un billet à la suite de l'entrevue de Billot et de Scheurer-Kestner, (;29-630. Pressent les directeurs de jour- naux en vue d'une campagne contre Scheurer-Kestner, 631- 682. Parle à Paléolo^'ue de la prétendue lettre de l'Empereur allemand, 636. Dénoncé à Billot par Scheurer - Kestner comme faisant des communica- tions à la presse, 636-637. La « Dame voilée », 640. Le « docu- ment libérateur », 641. Tire parti de l'entrevue romanesque de Du Paty et de la dame voi- lée, 642-643. Reçoit l'ordre d'ouvrir une enquête contre Esterhazy, soi-disant détenteur du document libérateur, 647. Son entretien avec Du Paty : la « canaillerie de Dreyfus »,' 657- 658. Inspire la réponse d'Ester- hazy à Saussier, 662. La poste lui communique les mi- nutes des dépêches envoyées à Picquart, 665. Fait saisir la correspondance de Picquart, i>6{'}. Dicte à Esterhazy une lettre de menaces à Picquart, 66(i-667. Son rôle dans l'expé- dition des télégrammes Blanche et Speranza, 668, appendice, 707- 709. Promu lieutenant-colo- nel, 672. Piège qu'un de ses agents tend à Joseph Reinach, 676. Etablit un résumé des préliminaires de l'Affaire, 682. Est l'auteur de l'article si- gné « Dixi » ; résumé de cet article, 683-085. Apprend à Du Paty la rentrée du document libé- rateur, rapporté, selon lui, par Esterhazy , 687-688.— Assure à Es- terhazy qu'il ne sera pas inquiété, III, 2.' Ses communications à la presse, 12-13. Informe Esterhazy d'une altercation entre Boisdeffre et Billot, 40. . Hanotaux lui fait porter par F^aléologue la déclaration de Munster, 46. Objecte à Paléo- logue que Panizzardi était lin-

134

HISTOIRE DE L AMAIRt: DHKYFl S

tennédiaire entre Dreyfus et rAUeinaiine, 4(5 ; I, appendice, 600. Lui montre le brouillon d'une note de Schneider, III, 47-48. Maquille ce docu- ment, 41). Fabrique un rapport dagent sur la provenance du bordereau, 41). Ne veut pro- duire la fausse lettre de Pa-' nizzardi quà huis-clos, 75. Porte à Pellieux les dossiers secrets de Dreyfus et d'Ester- liazy, 76.— Confiance qu'il inspire à Pellieux. 76. Ses déclara- tions à Pellieux touchant Este- rhazy,le bordereau, le pelif bleu, les entrevues de Bàle et de Luxembourg, les soupçons dont lui-même a été l'objet, 77-78. Accuse Picquart : d'avoir com- muniqué le dossier secret à Leblois, 79 ; d'avoir voulu au- thentiquer le pelit bleu, 80. Ne parle pas du grattage, 81. Attribue à Soultrain la dépèche Speranza, 82. Jugement porté par lui sur le rôle\le Picquart, 82. Ses relations avec Bertu- lus; il reconniiande ce magistrat à Pellieux, 84. Continuera ren- seigner Eslerhazy, 85. —Avertit Gonse des scrupules de Tézenas, 92. Assiste à la perquisition au domicile de Picquart, 94-95.

Continue à intercepter la cor- respondance de Picquart, 104. Le fait suivre, 105. Combine avecEsterhazv le stratagème du faux « Otto ..,108-111.— Dissuade Esterhazy de passer à l'étranger, 115. Entendu à nouveau par Pellieux, 122.— Ses inquiétudes, 128. Engage Esterhazy à de- mander sa comparution devant un conseil de guerre et lui ga- rantit l'acquittement, 129-130.

Fait discréditer par la presse les lettres de Gonse que veut publier Scheurer-Kestner, 147. Rassure Esterhazy sur l'issue de l'instruction Ravary, 170. Lui dicte les réponses quil doit faire, 171. Renouvelle ses accusa- tions contre Picquart, 190. Fait décider qu'il sera entendu à huis clos par le Conseil de guerre,

196. Témoin au procès Ester- hazy, 205. Sa déposition, 2n.

Est confronté avec Picquart et Leblois, 211-212. l'ait dispa- laître le rapport de Du Paty sur sa visite à Drevfus au Cher- che-Midi, I, 621-622, (;2i\, III, 285, 288. Cité comme témoin au procès Zola, 302. Remet an conseil d'enquête charjjé de l'af- faire Picquart le dossier secret des pigeons voyageurs, 324. Sa déposition, 325. Ses démê- lés avec Lemercier-Picard, 332.

Lui aurait fait adresser des lettres de men.ice après le pro- cès Reinach-Rochefort, 334-335.

Ti'onque des lettres de Mme Dreyfus à son mari, 338. Fait défaut à la seconde audience du procès Zola, 344, 355. Sa pre- mière déposition au procès Zola, 366: il feint d'être malade; sa confrontation avec Leblois, 367- 368. Sa seconde déposition, 389. Est confronté avec Pic- quart : violent incident à la barre, 390-391.— Questionné par Albert Clemenceau et Labori ; « Allons-y ! », 395. Raconte l'histoire du dossier ultra-secret, 395-396. Essaie d'intimider Paul Meyer après sa déposition au procès Zola, 428, note 1. Son faux n'est connu que de Lemercier-Picard et d Ester- hazy, 446. Nouvelle tactique adoptée par lui pour cacher ce faux à la défense : la peur de la guerre, 448. Mort de Lemercier-Picard, 496-497. On trouve sur le cadavre de Lemer- cier-Picard une lettre signée H, 500. En relations par Guénée avec VEcho de Paris, 504. Con- teste l'identification de Lemer- cier-Picard avec Leeman, 506. Refuse d'abord de croiser l'épée avec Picquart, 514 ;il y consenlet est blessé en duel, 515. Reçoit après le duel la visite de Bois- delTre, 516. Son inquiétude au sujet de Bertulus et de Du Paty, 518-519. Entretient la légende de la « Dame voilée », 525. Aurait engagé Gonse à

INDEX GENERAL

135

se méfier de Bertulus, 526. Ses inaïKinivres contre Du Paty, r)28-529. Excite Esterhazy cori- Ire lui, 53(>-r)31. Son sort est lié à celui d'Eslerliazy, 561. -Classe toutes les pièces relati- ves à l'AITaire, 588. Garde en réserve les photographies du bordereau annoté, 581». Sup- prime le procès-verl)al de l'in- lerrogatou-e Pomier, 592-593. Ses subterfuges pour ne pas remettre à Gonse la dépèche du 2 novembre: sa visite à Paléo- logue, 594-596. Fait établir par Du Patv un faux texte de cette dépêche, r)01-603. Est mis en possession du dossier François Zola. 605-606. Falsifie la lettre du colonel Combe et en forge une seconde, 607. Porte les deux lettres à Judet, 608. Invente avec Esterhazy et Gué- née la légende de la photographie de Carlsruhe, 609, appendice, 651. Le grattage du petit bleu est découvert par Ro^et, 610-611. Cherche en vain à se faire remplacer par Du Paly au ser- vice des renseignements, 612- 613. La fausse lettre de Paniz- zardi est produite par Cavai- gnac à la tribune comme preuve de la culpabilité de Drevfus, IV, 24-25. Regrette cette di- vulgation. 27, Propos tenus pai'lui à Gavarry, 28. Son té- moignage contribue à larresta- tion' de Picquart, 46. Ses inquiétudes à ce moment, 47. Comment il expose TAtTaire à Roget, 60-61. Impute à Du Paty ses propres relations avec Esterhazy, 62. Ses récits con- firmés par Gonse et par Téze- nas,63, Raconte à Roget l'en- trevue de Montsouris, 64, Se fait déléguer pour assister au dépouillement des papiers sai- sis chez Esterhazy, 72, Se rend -chez Bertulus, 73,' Scène dra- matique entre le juge et lui, 74- "77, Fait à Gonsè et à Roget un récit mensonger de son entrevue -avec Bertulus, 78, Nouvelle entrevue avec Bertulus; ouver-

ture des scellés; son apparente tranquillité, 81-82. Retourne avec .lunck chez Bertulus pour vérifier les pièces saisies, 83,

Rend compte à Gonse et à Roget de celte séance, 83-84.

Est désigné par Josepli Rei- nach comnie ayant remis à Du Paty le document libérateur, 87.

Contredit ses déclarations précédentes au cours de sa der- nière entrevue avec Bertulus ; Bertulus l'oblige à déposer sous serment, 89-90. Sa déposition à l'instruction Fabre, 103-104. Ses déclarations au sujet de la communication par Picquart du dossier secret à Leblois, 107-108.

Est confronté avec Picquart et Leblois, 99, 109. Refuse de montrer à Fabre le dossier des

tigeons voyageurs, 114-115. a falsification de la lettre de Panizzardi à Schwarzkoppen ect découverte par Cuignet, 152- 153. Envoie ses papiers à l'é- tranger, 169. Dénoncé par Esterhazy devant le conseil d'enquétè, 175. Amené par Gon«e chez Cavaignac 183. Interrogatoire auquel Cavaignac le soumet, 184-189. Recon- naît, après une heure d'interro- gatoire, être l'auteur du faux, 190. Affirme à Roget n'avoir pas eu de complice, 193-194.

Ses déclarations sur la pro- venance du bordereau, 195. Est conduit au Mont-Valérien, 197-199, Note officielle rela- tant ses aveux, 202-203, Son attitude au Mont-Valérien, 206,

Ecrit à Gonse, 207 ; à sa femme, 209-210, Ses derniers moments, 211, Son suicide, 212-213. Découverte du ca- davre et constatations, 214-216.

Procès-verbal dressé parVar- lot, Walter et Fête, 218-219; appendice, 619-620. Son acte de décès, 219. Instructions de Brisson relatives au transfert du corps, 220. Rapport du commissaire de police, appen- dice, 620-621. Ses obsèques, 221. Son crime jugé par Ro-

\\\:\

HISTOIRE DE L Ari'AIUE DREYFUS

clieforl et Dru mont, 224, note 1.

Son interrogatoire est rédigé par Roget sur l'orcire tie Cavài- gnac, 235. Campagne de presse en sa faveur, 250-252. Réplique de Joseph Reinach, 253.— La lé- gende de l'assassinat, 274-275.

Henry (Mnie^ née Amélie Behtincourt). Henry lui montre la fausse lettre de Panizzardi, II, 417. Reçoit les adieux d'Henrv après son arrestation, IV, 197-198. Dernière lettre qu'il lui écrit, 209-211. Se rend au Mont-Valérien après le sui- cide de son mari, 220. Reçoit les condoléances de Boisdetîre et de Gonse, 220. Sa lettre à Joseph Reinach à la suite des ar- ticles de celui-ci sur la complicité d'Henry et d'Esterhazy; réponse de Joseph Reinach, 437-439. Souscription ouverte par Dru- mont pour couvrir les trais de son procès contre Joseph Rei- nach, 439. L.es listes rouges, 440-443. Le procès : incidents auxquels il donne lieu, 524-527.

Invitée par le président Pou- pardin à ne pas assister à l'au- dience, elle s'y refuse, 527. Plaidoirie de Saint-Auban ; pour- voi de Labori en cassation : le procès est suspendu, 527.

"^ Citée au procès de Rennes par Carrière, V, 234. Son attitude pendant les débats, 280. Sa déposition, 396-397. Scène avec Bertulus, 398 et note 2. Son procès contre Joseph Rei- nach ajourné à une date indé- terminée, VI, 51. Audience de la Cour d'assises : la Cour se déclare incompétente ; pourvoi du procureur général, 140. Eng^agée par ses avocats à se désister après le vote de l'am- nistie, elle s'y refuse et porte sa plainte devant le tribunal civil, 178. Le procès devant la pre- mière chambre du tribunal civil de la Seine : thèse nouvelle de Saint-Auban et Chenu, 191-192.

Plaidoirie de Lailler, 193-194. Conclusions du substitut Rome,

195. Condamnation de Joseph Reinach à mille francs de dom- mages-intérêts, 196. L'alTaire devant la Cour d'appel, 273. Lettre de Pic<iuart au Siècle, 274- 275. Elle est invoquée contre Joseph Reinach par Chenu et Saint-Auban, 275. Réquisi- toire de l'avocat général Lom- bard et arrêt de la Cour confir- mant le jugement en première instance, 276.

Hepp (MAunicE-EDGARi)). Sa déposition devant la Chambre criminelle (revision du procès de 1894), IV, 451, note 3.

Herbette (Jules), ambassa- deur de France à Berlin. Reçoit la visite de Guillaume II après la démission de Casimir-Perier, I, 543, note 3 ; 559 et note 2. Signe la protestation en faveur de Picquart, IV, 390, note 2. Croit Dreyfus innocent, V, 81, note 2.

Herbin (Gabriel), avocat à la Cour d'appel. Présente Chris- tian Esterhazy à Labori, 111,615 et note 2.

Héricourt (Jules), chef de laboratoire à la Faculté de méde- cine. Démarche de Bernard La- zare auprès de lui en faveur de Dreyfus, II, 503.— Cité comme témoin au procès Zola, III, 303. Sa déposition, 416-417. —As- siste Pressensé dans la cam- pagne de réunions publiques en faveur de la revision, IV, 272, note 3. Réfute le système de Bertillonsur le bordereau, VI, 310, note 2.

Hermann-Paul, dessinateur. Prend part à la campagne révi- sionniste, V, 444, note 3.

Herqué (Jean), capitaine de gendarmerie. Conduit Picquart au Palais de Justice pour dé- poser devant la Chambre crimi- nelle (revision du procès de

INDEX GÉNÉRAL

187

1894) ; son allitiule, IV, 3!»7.

Son rapport à Ziiiliiulen an sujet de « lincident du gio^ chaud », 31)9.— Sa déposition sur <'et incident à l'enquête Mazeau (janvier 1899), 489. Mis en cause par Bérenger dans son discours au Sénat contre la loi de. dessai- sissement (séance du 27 février 1899), V, 14-15. Lettre de Zur- linden à son sujet, 15, note 1.

Herr (Lucien), homme de let- tres. Signe la pétition en faveur de la revision, III, 245.

Hervé (Georges), docteur en médecine. Signe la pétition en faveur de la revision, III, 245.

Hervé de Kerohant (Jac- ques). Ses articles dans le Soleil après la condamnation de Drev- fus, I, 4G9 et note 4; V, 53. Se déclare partisan de la revi- sion après les aveux d'Henrv, IV, 223, note 2. Signe la protes- tation en faveur de Picquart, 390, note 2. Désavoué par Buffet et le duc d'Orléans, 420-421. Pris à parti par ([uelques sous- cripteurs des listes rouges, 443.

Son adhésion est refusée par la Ligue de la Patrie française, 502.

Hervieu (R. F. E.), comman- dant, commissaire du Gouver- nement au procès Esterhazy. Témoin de la scène entre Ravary et Esterhazy à propos de la de- mande d'expertise formulée par Tézenas, III, 179. ^'oppose à ce que Mathieu Dreyfus et Mme Drevfus interviennent dans les débat^s, 201 et note 2. De- mande le huis-clos, 205. Aban- donne l'accusation, 213.

Herzog [khhè), curé de la Ma- deleine. Appelé auprès de Félix Faure mourant, IV, 551.

Heurteau (André), rédacteur aux«. Débats». Se déclare hostile à la revision, III, 159, note 1.

Hild (.Ioseph), avocat, secré- taire de Labori au procès Zola, III, 340. Son récit de l'at- tentat de Rennes, V, 348, note 3.

Hirsch (Baronne de). Sollici- tée par Lemercier-Picard, lui pro- met des fonds pour passer en Angleterre, III, 495, 497-498.

Hirschauer (Auguste), com- mandant. Sa déposition au pro- cès de Rennes, V, 497 et note 4.

Hohenlohe; Prince de), chan- celier de VEmpire d Allemagne. t'ait déclarer par Munster que l'Etat-Major allemand n'a pas eu de relations avec Dreyfus, I, 254 et note 1. Sa dépêche du 5 janvier 1895 pour inviter le Gouvernement français à rendre officielle cette constatation, 524. Sa réponse à la lettre de Schlumberger et Mieg-Kœchlin au sujet de Dreyfus, II, 510 et note 2. Invite Schwarzkoppen à s'abstenir de toute déclaration publique sur l'Affaire, III, 43. Dissuade l'Empereur allemand de manifester son opinion per- sonnelle à ce sujet, 317.

HoUender (Charles), colonel. Sa déposition au procès Dau- triche, V, 4(54, note 4 : 465, note 3 ; 4(36, note 4 ; VI, 365.

Holte Schooling 'J.), membre de l'Institut des Actuaires. Com- pare l'écriture du bordereau à celle de Dreyfus, ses conclu- sions, II, 500', note 4.

Honorât (André), rédacteur au <i Rappel». Sa lettre à Mazeau au sujet des révélations de Freystaetter, V, 59 et note 1.

Hornbostel (Nicolas), avocat. Ses attaques contre Loubet au procès Déroulède, V, 88-89. Plaide devant la Haute-Cour; il est suspendu pour trois mois, VI, 62.

138

IIISTOIRI^ m: L AFFAIRE DREYFUS

Hourse (Krnest), lieulenanl. Son alliUide à Téj^'^ard de (i ri- maux lors du procès Zola, III, 4U8 et noie 1.

Houssaye (Henry), membre de l'Académie française. Assiste à la dégradation de Drevfus, I, 494.

Huard, rédacteur aux << Droits de l'Homme », IV, 14(5, noie 2.

Hubbard (Gustavf,), député. Son entretien avec Bertillon au sujet du bordereau, II, 432, note 1. Dépose un ordre du jour à la suite de l'interpellation Castelin (séance du 18 novembre 189(5), 452.— Interpelle sur l'atti- tude des officiers au procès Zola, 111,484-485.—- Son duel avec Déroulède, IV, 55, note 4.

Hugues (Clovis), député. As- siste à la dégradation de Drey- fus, I, 494. Signe l'ordre du jour d'Ernest Roche contre le Syndicat (séance du 24 février 1898), III, 490.— Se déclare par- tisan de la revision après les aveux d'Henry, IV, 224, note 2. Signe la motion de Viviani demandant la mise en accusa- tion de Mercier (séance du 5 juin 1899), V, 133, note 2.

Hugues (Vicomte d'), député. Son altitude lors des débats sur la question juive (séances des 25 et 27 mai 1895), II, 190. Son intervention lors de l'interpella- tion Castelin (séance du 18 no- vembre 1896), 451. Prend Ï)art au meeting du Gymnase ^ascaud (21 novembre 1897), III, 41, note 2,

Huiningen (Baron de, dit de ¥l\}is.\\sv.), ancien ait aclié militaire. Son rôle dans l'affaire Borupt, .JI, 73.

Humanité (F). Voir Jaurès.

Humbertl', ro/ d'Italie. Croit

à l'innocence de Dreyfus; ses contidences au prince Victor Napoléon, 111,53-54. Dépêche de Labori le })rianl d'autoriser Panizzardi à venir déposer de- vant le conseil de guerre de Rennes, V, 487.

Humbert (Alphonsk), dé- puté, rédacteur à. /'« Eclair ». interrompt le discours de Mer- cier dans l'interpellation sur l'affaire Turpin, I, 7, Articles dans VEclair pour que Dreyfus soit jugé à huis-clos, 373. Son attitude envers Monod, II, (;74.

Sa campagne en faveur d'E;?- terhazy, III," 30-31. Son opi- nion sur les lettres à Mme de l>oulàncy, 121. Son interven- tion à la Chambre dans l'inter- pellation De Mun (séance du 4 décembre 1897), 145. Orga- nise un meeling avec Jules Guérin, 277. Son opinion sur la justice militaire, 293. Son attitude au cours de l'incident Bernis-Jaurès à la Chambre, 310.

«C'estclair! » (séance du 7 juil- let 1898), IV, 25. Article sur la revision après les aveux d'Henry, 223.— Son attitude lors de l'interpellation Grousset (12 décembre 1898), 4(;2. Sa cam- pagne en faveur de Dupuy, can- didat à la présidence de la République, 555. Invite les polytechniciens à réclamer la démission de Georges Duruy, V, 80. Publie dans VEclair la lettre de Dreyfus à Casimir-Pe- rier et le rapport de Deniel (15 avril 1899), 48, 318. Article sur le témoignage de Cernuski, 483, note 3. Son discours à la Chambre sur les lettres de Tomps, VI, 114-115.— Montre à Galliffet les photographies de ces lettres, 11(5. Manifestation hostile des socialistes et des radicaux après son discours, 118.

Humbert (Charles), capi- taine, ancien officier d'ordonnance d'André. Son article dans le Fi- garo sur la délation dans Par-

INDKX GENERAL

13î>

allée, VI, 396, note 3.— Roincl à André une note à ce sujet; sa ^léniission, 400 et note 1.

Humbert, docteur en méde- cine. Appelé auprès de Félix Taure mourant, IV, ôiy.

Hunolstein (Comte d'). Sous- crit aux //s/es rouges, IV, 441.

Hunter. capitaine au long cours. Aurait annoncé l'évasion de Dreyfus au Soulh W aies Argus, II, 30(5-307. - Sa préten- due conversation avec Papil- laud, 327-328.

Huret (.Jules), rédacteur au '< Figaro ». Fait à Rouen une enquête sur Esterhazy, III. 17. Sa déposition au procès Zola, 4()1. Son article sur l'arresta- tion de Du Paty, V, 98 et note 2; sur la mise enliberté de Drey- fus, VI, 1 et note 1.

Ibels, dessinateur. Prend part à In campagne révisionniste, V, 244, note 3.

Intransigeant (1). Voir Ro- .chefort.

Isaac (Alexandre, sénateur. IMomt't à Bernard Lazare dap- puyer sa campagne en faveur de la revision, if, 503.

Isaac, ancien sous-préfet d'A- vesnes. Lettre que lui adresse Es- terhazy, II, 62-63.

Isambert (Gustave), député. Signe le manifeste des groupes républicains contre le projet de <lessaisissement, IV, 542. Vote la mise en accusation de Mer- <Mer, V, 133, note 3.

Ismert (Mme). Détenue à Metz pour espionnage, I, 226.

J Signature d'une lettre de

Ducasse à Picquart, II, 457 et note ,7.

Jaclard, rédacteur à V Aurore, II, 637, note 3.

Jacquey, général, député des Landes. Sa démarche auprès de J. Guérin au « fort Chabrol »; sa déposition devant la Haute-Cour, V, 424, notes 1 et 2. Vote contre la réintégration de Drey- fus, VI, 489, note 1.

Jamont (Edouard), général, vice-président du conseil supérieur de la Guerre. Préside une distri- bution deprix au collège des do- minicains d'Arcueil (19 juillet 1898), IV, 51-52. Aurait engagé Cavaignac à s'opposer à la revi- sion, 232. Aurait refusé de se prêter au coup de force projeté par Déroulède, 575. Rend vi- site à Freycinet démissionnaire, V, 83. Propos que lui aurait tenu Freycinet au sujet du syn- dicat, 332-333.— Donne sa démis- sion de vice -président du conseil supérieur de la Guerre. VI, 128. S'oppose à l'affichage de sa lettre de démission, 131.

Janet {Pavl), membre de l'Aca- démie des sciences morales et politiques. Lance un « appel à l'union » (24 janvier 1899), IV, 537 et notel. Adhère à la Ligue de la Patrie Française puis (\onne sa démission, V, 2, note 2.

Jaunie, ancien agent de la sû- reté . Chargé par Leblois et Scheurer-Kestner de rechercher des spécimens de l'écriture d'Es- terhazy, II, 529.

Jaurès (Jean), député. Ses at- taques contre Casimir-Perier, I, 135. Son attitude à la séance du 30 octobre 1894, 198. Son intervention lors de la discus-

140

HISTOIRE DE l'affaire DREYFUS

8ion (le la loi sur la trahison el respionnai,'e ; il ropi-oche au Conseil de y^uerre de n'avoir pas eondainné bieyfus à mort ; vio- lents incidents de séance ; la censure esl volée contre lui, i7(j- 478, Sollicité par Bernard Lazare en laveur de Dreyfus, II, 428.— Opinion nouvelle qu'il se forme ; il cherche à entraî- ner les socialistes dans la cam- pagne révisionniste, III, H3, Réclame la i)ublicité des débats du procès Esterhazy, 195, note ô. Son intervention à la Chambre lors de l'interpellation De Mun sur la lettre Taccuse^ 235. Impression qu'il ressent des lettres de Dreylus, 252, no- te 1. Cité par Zola comme témoin, 302. Son discours à la suite de l'interpellation Cavai- gnac (séances des 22 et 24 jan- vier 1898) ; incident De Rernis, 307-314. Sa déposition au pro- cès Zola, 405-406 et note 1. Sa profession de foi aux élections de 1898, 582 ; son échec, 587 et note 3. Figure parmi les ré- visionnistes que Cavaignac projette de déférer à la Haute- Coùr, IV, 125, Les Preuves^, 138-140. Son attitude à l'égard de Brisson,146. Prend part à la campagne de réunions publiques en faveur de la revision, 271. Membre du comité de vigilance institué par les socialistes en octobre 1898, 329. Se rallie à l'hypothèse de la complicité d'tienry et d'Esterhazy, 432. Pris à partie par des sous- cripteurs des listes rouges, 443, note 1. Réclame la mise en accusation de Mercier, V, 122, 123, 126. Son rôle dans l'AtTaire comparé à celui de Millerand, 163-165. Son attitude lors de l'entrée de Millerand dans le cabinet Waldeck-Rousseau, 171 et note 1 ; 172 note 1. Prévoit l'acquittement de Dreyfus par le conseil de guerre de Rennes, 228, note 1. Ses articles sur le procès, 2G9, note 2, 291, 333, note 2, 337 ; sur l'attentat con-

tre Labori, 342, note 2 ; 3(;i, note 3 ; 3(18, note 1; sur la plai- doirie de Démange, 522 et note 2 ; sur le verdict, 542. S'op- pose d'abord à la grAce de Drey- fus, 546-547 ; 552. Discus.sion à ce sujet entre Clemenceau, Millerand, Joseph Reinach, Gé- rault-Richard et lui, 556. Se rallie à la grâce, 557. Son opi- nion sur ramnistie,VI, 58. Ré- élu député de Carmaux, 182, 188. Lettre qu'il reçoit du docteur Dumas au sujet des entretiens de celui-ci avec le commandant Merle, 212, note 1. Informé des découvertes de Mathieu Dreyfus; propose de porter de- vant la Chambre la question du bordereau annoté, 215-217. Attaques d'Urbain Gohier contre lui ; sa réponse, 218. Son article sur l'alllaire Humbert, 226. Sa réponse au discours de Ribot (séance du 18 mars 1903), 231.— L'élection de Syve- ton devant la Chambre; son'dis- cours sur le bordereau annoté (séances des 6 et 7 avril 1903), 233-234. -^ La lettre de Pellieux, 234-235. Réclame une enquête administrative sur le bureau des renseignements, 240. Lettre qu'il reçoit de Ferlet de Bour- bonne au sujet du bordereau annoté, 247. Son attitude lors du discours de Guyot de 'Ville- neuve sur la délation dans l'ar- mée, 406. Son interpellation à la séance du 4 novembre 1904, 413, 415, 420, note 4. Son dis- cours du 27 mai 1905 sur les théories antimilitaristes, 431. Sa réélection en 1906, 437, note 1. Signe la proposition ten- dant au transfert des cendres de Zola au Panthéon, 496, note 5.

Javal (Emile), memôreofe/'^cft- démie de médecine. Signe la pro- testation en faveur de Picquart, IV, 390, note 2.

Jeanmaire, négociant à Mu- lhouse. Sa déposition au procès de 1894, I, 428. Avise Scheu-

INDEX GENERAL

14]

ror-Kestner de l'incident Mar- tinie, II, ô57, note 1.

Jeanmaire (F.), avocat, secré- laire de Têzenas. Ses déclara- tions à un rédacteur du Soir au sujet de l'acquittement dEsle- rhazy, III, 214, note 1.

Jeannel (Charles-Gabriel), commamlanl. Son entretien avec Dreylus au sujet du manuel de tir, î, 140, 164. Lui avait prêté le manuel en juillet 1894. 289 ; 292, note 2. \est pas appelé à déposer au procès de 1894, 289. Sa déposition devant le con- seil de guerre de Rennes, V, 390, note 1.

Jeannot , capilaine. Auteur d'une étude géographique et militaire sur Madagascar, I, 56, note 1.

Jecker, lieulenant. Cité à l'or- dre du régiment à la suite du combat de El-Arbaïn, II, 46, note 3.

Joalland, capilaine. Son rap- port sur la mission Voulet-Cha- noine, V, 427, note 2 ; 430-431.

Jollivet (Gaston), rédacleur au << Gaulois ». Sa déposition de- vant la chambre criminelle (revi- sion du procès de Rennes), VI, 302.

Jollivet M ULEs),^e/îera/. Prend part à un dîner d adieu offert à Mercier (novembre 1898), IV, 400, note 1.

Jonnart (CHARLEs),f/ep«/e. Si- gne le manifeste des groupes ré- publicains contre le projet de des- saisissement, IV, 542. Sa rup- ture avec Méline ; sa lettre à Cornélv au sujet de lattitude du parti modéré pendant l'Af- faire, VI, 29-30. Vote l'ordre du jour de confiance au cabinet Waldeck-Rousseau (séance du 16 novembre 1899 1, 50, note 1.

Nommé gouverneur général de r.Ugérie, 134.

Jouaust (Aldert), colonel. Président du Conseil de, guerre de Rennes, V, 269. Sa pré- tendue entrevue avec Brugère avant le procès, 270, note 1. Fait citer Guérin, Peyroles, An- thdine et De Mitry, 284. Son attitude pendant les débats, 285.

Interroge Dreyfus, 285-293. Fait interroger Du Paty par Tavernier, 404. Lettres qu'il reçoit d'Esterhazy, 450 ; de Cer- nuski, 472-473. Fait enten- dre Cernu&ki, 480. Refuse d'adresser des commissions ro- gatoires à Schwarzkoppen et à Panizzardi, 492-493. 'Vote l'ac- quittement : scène qui aurait eu heu entre Brogniart et lui pen- dant la discussion du verdict, 533; VI, 204. Donne lecture du jugement, V, 534. Attaques "dont il est l'objet, 542, note 1.

Sollicité de la part de Mathieu Dreyfus de donner des éclair- cissements sur procès, sa ré- ponse, VI, 205.

Jouffroy dAlbans (Mme). Cherciie à se faii'e passer pour la dame voilée, III, 11, note 1.

Jour (le). Voir Vervoorl.

Jourdy (Emile), colonel puis général. Mge suppléant au Con- seil de guerre de Rennes : ses déclarations au général André et à W'yrouboff au sujet du bordereau annoté, V, 219, note 3; 371 : VI, 322, note 2.

Judet (Ernest), rédacteur en chef du « Petit Journal », 1,221 et note 1. Ses articles (sous le pseudonyme de Tristan) sur Drev- fus, 232"; sur la nécessité du huis-dos, 373 ; sur la dégrada- tion, 510-511. Sollicite par Mathieu Dreyfus et Bernard Lazare en faveur de Drevfus, II, 167, 503. Sa campagne contre les révisionnistes, 259

142

IIISTOIRK DE L AFFAIRE DREVFUS

note 2. Ses articles sur l'af- faire François Zola, ()08 et note 2.

Assii^né par Zola, 025; publie les prétendues lettres du colonel Combe, IV, 58. Condamné pour (Unamation à Tégai'd de l<i mémoire de François Zola, 137, note 4. l*oursuivi pour usage de faux, bénélicie d'un non-lieu et fait condamner Zola pour dé- nonciation calomnieuse (instruc- tion Flory), III, appendice, (550, IV, 187. 'noie 5. Après les aveux d'Henry, demande ou la re- vision ou des poursuites contre le Syndicat, 228, note 2. Dé- sapprouve Déroulède lors de la tentative de Reuilly, V, 2, note 3.

Publie des extraits de la cor- respondance entre Freycinet et Delcassé à propos de la dépè- che du 2 novembre, 84. -— Ses at- taques contre Loubet à la suite de l'acquittement de Déroulède, 114, note 1. Son article invi- tant l'armée à se défendre elle- même, 139 et note 4. Qualifié de « misérable » dans une lettre d'Esterhazy à Cabanes, 272.

Prend Casimir-Perier à par- tie à la veille du procès de Rennes, 314, note 2. Conspué à la sortie d'une audience du procès de Rennes, 361 et note 1.

Conseille de faire désormais le silence sur TAftaire, 641, note 2.

Son entretien avec Gallifîet (avril 1902); il obtient communi- cation d'une lettre écrite par Gal- lifîet à Waldeck-Rousseau et rend compte de cet entretien à Jules Lemaitre ; le «ministère de l'étranger », 184, 185, 233. In- forme Mme Roger-Jourdain de la misère de la femme Bastian ; publie dans \ Eclair les lettres d'Henry à celle-ci, 349, note 1. Témoin de Gonse dans le duel Gonse-Picquart, 450, note 7.

Juigné (Comte, puis marquis de), député. Lettre qu'il reçoit de Mercier candidat au Sénat, VI, 57, note 1. Vote contre la réintégration de Dreyfus, 489, note 1.

Julleinier (Lucien), avocaï^ Mme de Boulancy lui remet des lettres d'Esterlia/.y ; il fait voil- ées lettres à queUjues amis puis les communiiiue à Scheurer- Kestner pour (pn^ celui-ci les montre à Pellieux, III, 112.

Julliard, général. Blâmé par GallitTet à l'occasion d'un ordre du jour, V, 247, note 1.

Junck, capitaine, attaché au service des renseignements. N'est pas entendu par D'Ormescheville, I, 265. Jugement porté sur lui par Picquart, II, 231. Pho- tographie avec Lauth le petit bleu, 256. Ses entreliens avec Henry, 257-259. Son entrevue avec Cuers à Luxembourg, 466- 467.— Entendu par Ravaryà la de- mande d'Esterhazy, III, 170; 11^ 263, note 2. Sa déposition au procès Esterhazy, III, 213. Accompagne Henry au cabinet de Bertulus pour le dépouillement des papiers d'Esterhazy ; rend compte à Gonse de cette opéra- tion, IV, 83-84. Confronté avec Picquart à l'instruction Fabre, 99. Sa déposition, II, 233, note 5. Envoyé par Cavai- gnac à la recherche de Savi- gnaud, IV, 105-106. Reconnaît le corps d'Henry au Mont-Valé- rien, 219. Sa déposition à l'instruction Tavernier contre Picquart, 318, note 2 ; devant la Chambre criminelle (revision du procès de 1894), 515; I, 291, note 2 ; II, 257, note 1 ; à l'instruc- tion Tavernier contre Du Paty, V, 239, note 4 ; au procès de Rennes, 389 ; 390, note 1 ; 391, note 3 ; 392 ; 398, note 1 ; VI, 256, note 4 ; à l'instruction Bou- card ; aurait attribué à Cordier une lettre trouvée dans les pa- piers d'Henry et adressée à Ma- thieu Dreyfus, V, 407 et note 3.— Aurait, par une imprudence, com- promis Wessel auprès de l'Etat- Major prussien, 459. Sa dépo- sition à l'enquête de la Chambre criminelle sur le bordereau an-

INDEX GENERAL

143^

noie in\iM«Mi du proct's do Renne^iS VI, 328-329.

Jung, général, député du Nord. Croit Urèyfus innocent; ses con- seils à Mathieu Drevfus, II, 1<>7.

K

Karl. Voir Lalniand.

Kautsky (Karl), délégué alle- mand au congrès socialiste inter- national à Paris. Son opinion sur la paiiicipaliondes sociali>stes au gouvernement, VI, 133. Son article dans le Vorwaerls sur la délation, 415, note 1.

Keller, lieutenant. Souscrit aux listes rouges, IV, 442.

Kératry (Comte de), ancien préfet de police. Apprend de Le- brun-Renaud que Dreyfus ne lui a pas fait d'aveux, I, 51(5, note 1. Forzinetti lui affirme l'innocence de Dreyfus, II, 166, note 1.

Kerdrain, colonel. Rappor- teur du conseil den(juète dans lalTaire Ksterhazv 124 août 1898i, IV, 169-170. Son rôle lors des incidents de la caserne de Reuillv, après l'arrestation de Déroulède, 609-611.

Kergariou (Baron Paul de). Arrêté au coui's de la manifes- tation dAuteuil, V, 116, note 2.

Kerhué (de), ^e/îeraZ. Souscrit aux listes rouges, IV, 440.

Kermartin ( Henry de), géné- ral. Rappelé à Tordre par Zur- linden, aux obsèques de Félix Faure, IV, 595 et note 1.

Keroùartz (Marquis dk), dé- puté. Intervient dans le débat soulevé par les interpellations

Bos et Massal)uau (séance dir 28novembrel898),IV,403,note2.

Kirgener de Planta, général. Préside le conseil d'ènquète auquel est déféré Joseph Rei- nach, III, 637-t>39.

Klobb, lieutenant-colonel. Chargé de rejoindre la mission Voulèt-Chanoine et d'ouvrir une enquête sur les actes de barba- rie dont ils sont accusés, V. 428; 429 et notes 1 et 3. Tué à Dan- kori dans une rencontre avec Voulet, 430. Son dernier car- net de route, 427, note 2 ; 429, note 3.

Klotz (L.-L.), député de la Somme. Proteste contre la cam- pagne révisionniste dans sa pro- tession de foi aux élections de 1898, III, 581 et note 3. Donne, puis retire sa démission du groupe radical-socialiste lors de ia constitution du cabinet Wal- deck-Rousseau, V, 178, note 1. Vote contre le ministère Com- bes lors tles débats sur la déla- tion dans l'armée (séance du 4 novendjre 1904), VI, 406, 407, note 3.

Kœchlin (Rodolphe). Met Mathieu et Léon Dreyfus en re- lation avec Sandheir , I, 366, note 1. Sa déposition au pro- cès de 1894, 428.

Kouropatkine,^éner«/ russe. Remplace Vannowski à l'Etat- Major général russe, III, 563, note 1.

Krantz {Catulle), député. Mi- nistre des Travaux publics dans- le cabinet Dupuy (octobre 189.1);. hostile à la revision, IV, 355. Assiste aux déjeuners de Des- chanel, 463. Se prononce pour le projet de dessaisissement (con- seil dès ministres du 27 janvier 1899), 531. Remplace Freyci- net démissionnaire au ministère de la Guerre (mai 1899), V, 83.

144

HISTOIRE DE L AFFAIRE DREYFUS

Ordonne la réouverture du cours de Georii:es Duruy, 8H, note 2. Met (Uiiji^nel en diV^ponibililé par retrait d\Mni)l(>i: son discours en réponse à l'interpellation Viviani (séanee du 12 mai 1.S9Î)), 183-184.

Invité par Loubet et les i)rési- dents des groupes républicains à exiger du général Hervé des ex- plications sur sa déposition au procès Déroulède, 80 et note 2.

Donne ordre à Zurlinden de faire ari'éter Du Paty, 98 et note 2. Attaques de la Libre Parole contre lui, 134, note 3. Inflige une punition disciplinaire aux officiers mêlés au scandale d'Auteuil ; défère Lasies à un conseil d'enquête, 135, notes 4 et 6 ; 136. Fait avec Déribéré- Desgardes une démarche auprès de Falliéres pour l'extension de l'amnistie aux condamnés de la Haute-Cour, VI, 129. Vote contre l'ensemble de la loi sur les associations (séance du 29 mars 1901), 177. Témoin à décharge au procès Dautriche, 334. De- mande que le droit de réintégrer un officier réformé soit réservé au ministre de la Guerre (séance du 11 février 1904), 483. S'abs- tient dans le vote réintégrant Dreyfus et Picquart, 489, note 1.

Krauss. Signe le manifeste « à la France ouvrière et socia- liste » (12 juillet X899), V, 256, note 1 .

Krieger. conseiller de juslice à Mulhouse. Légalise le compte de la fortune de Dreyfus, I, 288.

Kulmann, marchand de che- vaux. Sa déposition au procès de Rennes, V, 445, note 1.

La Batut (Ferdinand de La BoHiE, vicomte de), député. Té- moin au procès Zola; sa déposi- tion, III, 534 et note 3.

Labbé (Léon), membre de V Académie de médecine, sénateur. Vote la loi de dessaisissement, V, 21, note 6.

Labiche (Emile) , sénateur. Vote l'amendement Bernard sur la loi de dessaisissement, V, 22, note 3. S'abstient dans le vote relatif à Tinstallation des bustes de Scheurer-Kestneret de Trarieux dans la galerie du Sénat, VI, 478, note 4.

La Borde (Louis), directeur des Affaires civiles et du Sceau, membre de la commission de revision ; favorable à la revision du procès de 1894, IV, 291-292.

Labori (Febnand), avocat. Son portrait, III, 198. Incline à crou'e Dreyfus innocent, 198; accepte de se présenter pour Mme Dreyfus au procès Ester - hazy, 198-199. S'oppose à ce que Casella soit cité, 200, note 2. Ses conclusions, tendant à autoriser Mme Dreyfus à assis- ter aux débats, sont rejetées par le conseil de guerre, 201^-204. Pris par Zola comme défenseur, 301. Engage Zola à décliner lesavancesdeLemercier-Picard, 332. Ses interventions au cours de l'audition des témoins au procès Zola , 340 ; sa réplique à l'avocat général, 343; questionne Gonse, 355 ; Mercier, 357 ; Salles, 358 ; Du Paty, 364-365 ; Henrv, 366 ; Pellieux , 370 ; Picquart, 380; Bertillon, 409-411. Dis- cussion avec Delegorgue, inci- dent d'audience, 424-425. Sa plaidoirie, 472, 475. Sa répli- que à Van Cassel, 478. Reçoit les confidences de Christian, qui lui remet un paquet de let- tres d'Esterhazy, 615. Second procès Zola ; il soulève une ex- ception d'incompétence et fait ajourner le procès, H21-622. Christian lui reprend son dos- sier et le remet à Bertulus, IV, 37. Picquart, à la suite de la plainte déposée contre lui par

INDEX GENERAL

145

I

Cavaignac, le charge de sa dé- fense, 40. Troisième procès Zola ; rejet de ses conclusions sur l'admissibilité de la preuve, 55. Conseille à Zola de quit- ter la France après sa condam- nation, 5«). Figure jiarmi les révisionnistes que Cavaignac projette de déférer à la Haute- Cour, 125. Collabore à la ré- daction de la requête en revision adressée par Mme Dreyfus au garde des Sceaux, 234, note 5. Plaide pour Picquart dans son procès devant la 8™" chambre, 284-286. Ses démarches pour être autorisé à conmiuniquer avec Picquart au Cherche-Midi, 379. L'autorisation lui est donnée par Tavernier, 383. Collabore à la requête de Pic- quart en règlement de juges, 410, note 1. Les procès-verbaux des audiences (le la Chambre criminelle lui sont communiqués par Mornard, 457. Plaide pour Joseph Reinach dans son procès contre Mme Henry, 525. -— Se rend en Angleterre pour conférer avec Zola, V, 40. Chargé avec Dé- mange de la défense de Dreyfus au procès de Rennes, 209. Conférences entre Dreyfus, Dé- mange et lui ; incident soulevé par une réflexion de Démange, 210-212 et note 2. Partage l'avis de Clemenceau : « Il fautentendre tout le monde », 233. Son in- tervention dans le choix de la salle destinée aux séances du conseil de guerre, 237. Ses dissentiments avec Démange ; V Auberge des Trois Marches, 266- 267. Ses lettres à Joseph Rei- nach pendant le procès, 269, note 2. Son attitude pendant les premiers débats ; ne s'op- pose pas au huis-clos pour la communication du dossier se- cret, 297 et note 1. Questionne le général Chamoin sur la dépè- che du 2 novembre, 299 et notes, 300. Tentative d'assassinat dont il est victime sur le quai du canal de Vilaine, 342-343. Fuite du meurtrier, 344-346.

Légendes répandues autour de l'attentat, 348 et note 3. Il reçoit les premiers soins, 350- 351. Accusé par la Libre Parole de s'être fait tirer une balle par un compère, 361. r Sa convalescence, 3))5. Manifes- tations de svmpathie dont il est l'objet, 365 et note 2. Conflit entre Reclus et Doyen à son sujet: la balle n'est pas extraite, 366-367. Reparait à l'audience ; questionne Mercier et Gonse, 398-399. Attitude de Jouaust à son égard, 410 et note 3. Sa mésintelligence avec Démange s'aggrave, 411-412. Questionne Deloye, 413, 414 et note 1. S'élève contre l'inertie du gou vernement, qui ne tire pas « de chaque séance les conclusions qu'elle comporte », 416 et note 2.

Questionne Bertillon, 437 ; Roget, 448-449. Sollicite Wal- decIv-Rousseau de demander à l'Allemagne les notes du borde- reau, 451 et note 2. Demande que Schwarzkoppen et Paniz- zardi soient invités à déposer au procès, 482-483. Les avise di- rectement ; ses dépèches à l'Empereur allemand et au roi d'Italie, 486-487. N'ayant pas reçu de réponse, il prie Jouaust de leur faire parvenir des com- missions rogatoires : rejet de ses conclusions, 492-493. Note du Moniteur de VEmpire, 494. Lettres qu'il reçoit de Cornély et de Joseph Reinach par l'intermé- diaire de Mathieu Dreyfus, 515- 520. Renonce à la parole mal- g^ré les instances de Mathieu Dreyfus et de son frère, 521,527.

Annonce le verdict à Dreyfus, 534. Son procès contre la Libre Parole : condamnation de Drumont ; il se contente d'une rétractation, VI, 53. Plaide pour Joseph Reinach et Picquart dans leur procès contre Lepel- letier, 131.— Ses ditTé rends av^ec Mathieu Dreyfus, 161-163. Demande à Mathieu Dreyfus de révéler les démarches qui ont précédé la grâce, 167-168.

10

146

HISTOIRE DE L AFFAIRE DREYFUS

Leur rupture, 169. Lettre quil lui adresse {\ ce sujet, 170-171. Conférence entre Dreyfus, Pic- quart et lui : il refuse de rester le conseil de Dreyfus, 172-174. Retire à (.'ornely la chronique politique de Va Grande Revue, 178-179. Sa rupture avec Joseph Reinach à la suite de cet incident, 179-180. Ses arti- cles dans le Journal à ce sujet ; polémique avec Bernard Lazare, 180. (Candidat aux élections de 1902, son échec, 182. Quitte la salle d'audience pendant le plaidoyer de Mornard à la Cour de cassation, 293 et note 1. Félicitations dont il est l'objet de la part des nationalistes, 294. Plaide pour Val Carlos dans son procès avec Rochefort : ses attaques contre Waldeck-Rous- seau et les Dreyfus, 302, note 5.

La Bourdonnays (Comte de). Souscrit aux listes rouges, IV, 441.

Labouré, cardinal, archevê- que de Bennes. Sa lettre pasto- rale après l'attentat contre La- bori, V, 356, note 1.

Labrousse(D''),sé/2a/eu/\Vote la loi de dessaisissement, V, 21, note 5.

Lacoin (Gaston). Avocat de Mareschal dans l'affaire Dau tri- che, VI, 385, note 1.

Lacombe (Vicomte Amédée de). Arrêté au cours de la mani- festation d'Auteud, V, 116, note 2.

La Cornillière (Henri de), colonel. Fait une démarche auprès de Val Carlos de la part de Mercier, VI, 301 et note 1.

Lacoste (de), lieutenant. Cité à l'ordre du régiment après l'af- faire d'El Arbaïn, II, 46, note 3.

Lacour (Léopold), homme de

lettres, rédacteur aux << Droits de r homme », IV, 146, note 2. Signe le manifeste invitant les révolutionnaires h « disputer la rue » aux nationaliste^ ^22 octo- bre 1898), 330.

Lacroix (Henri de), général. Sous-chef de ri:tat-Major, mem- bre de la commission chargée d'examiner la gestion du ser- vice des renseignements par Picquart, VI, 332, note 4. Ignore les négociations du ser- vice des renseignements avec Austerlitz, V, 465 et note 2. Avisé par François des rela- tions de Tomps avec Lajoux et Mathilde Daumler, VI, 97. Invite François à établir un rap- port à ce sujet ; détruit le rap- port par ordre de Delanne, 98. Sa déposition à l'enquête Atthalin, 108, note 4 ; au pro- cès Dautriche, V, 475, note 1, VI, 103, note 1, W)4, note 1, 108, note 1, 369, 384, 386.

Lacroix (Sigismond), ancien député, rédacteur au « Radical ». Réclame la publicité des débats au procès Esterhazy, III, 195, note 5. Invite les socialistes à prendre part à la campagne révi- sionniste, 255. Son opinion sur le pourvoi de Dreyfus contre l'arrêt du conseil *de guerre de Rennes, V, 552.

Lafargue (Paul), chef du ca- binet civil de ,Casimir-Perier. Propos qu'il aurait tenus à l'Ély- sée sur Lebrun-Renaud, I, 534, note 4.

Lafay, avocat. Démarche qu'il aurait faite auprès d'Esterhazy de la part de Quesnay de Beau- repaire, V, 276, note 1.

Laferrière, vice-président du conseil d'^/a/. Remplace Lépine au gouvernement général de l'Algérie, IV, 128, note 4.— Rem- placé par Jonnart ; est nommé procureur général à la Cour de

INDEX GKNERAT.

47

<nssation (septembre IIRK) , VI, 134. Meurl le 3 juillet 1901, •2s»î, note 4.

La Ferronnays (Marquis DiO, député. Esterhazy sollicite son appui pour entrer au ministère (le la Guerre. II, 284. Sous- crit aux listes rouges, IV, 441. Son attitude lors'de la manifes- tation d'Auteuil, V. 117, note 1. Vote contre Tordre du jour tlétrissant cette manifestation, ,118, note 1. Assiste à un con- ciliabule tenu au fort Chabrol (17 juin 1899), 183. Vote con- tre "la réintégration de Drevfus (séance du 13 juillet 190(V, VI, 489, note 1. "

Laf ferre (Louis), député, pré- sident du Conseil de VOrdre du Grand-Orient. Signe l'appel -du 4 novembre 1904 sur le svstème clfs (iches, VI, 410, note 2.

Laffilttè (Pierhe), écrivain et philosophe positiviste : s'inscrit parmi les membres de la Liçjue de la Patrie Française, puis donne sa démission, IV, 502, note 1.

Laffon de Ladébat. colonel. Remplace Castelnau comme <hef de section à l'Elat-Major général, VI, 128, note 1.

Lagardelle, publiciste. Son .irticle dans le Mouvement socia- liste : « Le socialisme et laffaire Dreyfus », III, 254, note 1.

Lagasse (Louis), avocat, dé- fenseur de Mme de Boulancy. Tentatives d'intimidation dont il est l'objet de la part d'Ester- hazy, IIi; 519, note 5.

Laget, capitaine. Happorle à Scheurer-Kestner les confiden- ces du général Jung sur l'inno- cence de Dreyfus, II, 673.

Lagorsse (de), médecin à Suresnes. Mandé par Walter pour constater la mort d'Henrv,

ec Levy et Pauzetaux constatations mé- dico-légales, 219.

Lagrangede Langre, ancien préfet, chef de cabinet de Frey- cinet. Présente Esterhazy à Freycinet en 1892, II, 65 et note 1. Son-entrevue secrète avec Esterhazy, 67.

Laguerre (Georges), ancien député. Son entrevue avec Ester- hazy en Hollande, IV, 455 et note 4 ; ses pourparlers avec' Esterhazy avant la déposition de celui-ci devant la Chambre criminelle (revision du procès de 1894^, 520. Sa correspondance avec Esterhazy à Londres, V, 27 : 31 ; 33 et note 2 ; 102, note 3.

Lahaye. journcdier. Témoin de l'attentat contre Labori ; sa déposition à l'instruction Gues- don, V, 343, note 1; 345 et note 2.

Lailler (Mauricei, avocat, se- crétaire de Démange. Publie en collaboration avec Varennes une histoire générale des erreurs judiciaires, III, 166. Signe la protestation en faveur de Pic- quart, IV, 390, note 2. Avocat de Joseph Reinach dans son pro- cès avec Mme Henry, VI, 193- 194.

Laire (Raoul de). Arrêté au cours de la manifestation d'Au- teuil, V, 116, note 2.

La Jaille (Comte de', vice- amiral. Vote contre la résolution relative à l'installation des bus- tes de Scheurer-Kestner et de Trarieux dans la galerie du Sé- nat, VI, 47H, note 3. Vote contre la réintégration de Drey- fus, 501, note 1."

Lajat, maire de Bennes, V, 203. Sa proclamation après l'attentat contre Labori, 366, note 1.

148

HISTOIRE DE L'AFFAIRE DREYFUS

Lajoux (Kdmond), agenl du conlre-espionnage. Ses relations avec Cuers, I, 21-23. Déclare avoir vu Esterliazy chez Henry, 187, note 2. Congédié par Pic- quart, II, 2C7, note 5. Soup- çonné d'entretenir des relations avec l'Allemagne ; ses papiers sont saisis ù Bruxelles, 578, note 3. Divulgue les confi- dences de Cuers ; interné par ordre d'Henry puis mis en de- meure de partir pour le Brésil, 578-579. Continue à toucher une mensualité, 579 et note 2 ; son retourd'Amérique; nouvelles menaces : François est chargé par Rollin de lui remettre des fonds à son arrivée à Gènes et de le rembarquer pour le Bré- sil, V, 64, 65 et note 5. -- Ses lettres à GallilTet et à Loubet ; déposition de Rollin à son sujet au procès de Rennes, 474; piège qu'd tend à Tomps; le vovage à Madrid, VI, 97. Révélations de Dame à Peroz au sujet du rôle joué par lui dans l'Afllaire, 353, 354, appendice, 523, 525.

Lalance (Auguste), ancien député protestataire de Mulhouse. Croit à lïnnocence de Dreyfus,

II, 167. Entretient Scheurer- Kestner de l'AlTaire, 505. Le met au courant d'une démarche faite par des citoyens de Mul- house auprès de Guillaume II et de la réponse de l'Empereur allemand, 510. Attaques de la presse nationaliste contre lui,

III, 83. Sa déposition au

grocès Zola, 406. Sa lettre au iècle au sujet de la famille Dreyfus, I, 149, note 2. Con- fidences qu'il aurait reçues de Félix Faure au sujet de la com- munication secrète, V, 59. Donne lecture d'une lettre de Dreyfus aux obsèques de Scheurer-Kestner, VI, 2.

Lallemand du Marais (de),

capitaine^ officier d'ordonnance du général des Garets. Est l'objet d'une allusion (le « Demi-dieu »)

dans une lettre de Ducasse à Picquart, interceptée par Henry, II, 457, 458. Fréquente chez Mlle de Comminges, 641, note 2.

Lalmand, dit Karl, artiste. Mystifie CJuesnay de Beau re- paire; récit qu'il fait de cette mystification dans le Figaro du 5 juillet 1899, V, 224 et note 2,

Escroqueries dont il se rend coupable ; condamné à deux ans de prison, 22(5, note 1.

La Loyère (Vicomte Armani> DE ; en littérature Paul Mi- mande), ancien directeur del'adnii- nistration pénitentiaire à Cayenne, Donne dans son livre « Forçats^ et proscrits » son opinion sur le régime auquel est soumis Drey- fus à l'ile du Diable, II, 126, 131.

Lamarzelle (Gustave de), sénateur. Son intervention à la séance du 1" mars 1899, V, 14. Vote contre la résolution rela- tive à l'installation des bustes de Scheurer-Kestner et de Trarieux dans la galerie du Sénat, VI, 478, note 3.

Lambert, général, sénateur. Prétend avoir vu à Ems une dé- pêche de Joseph Reinach au su- jet du procès de Rennes; lettre de Joseph Reinach au prési- dent du Sénat démentant cette allégation, VI, 124, note 1.

Laxnbling, capitaine, attaché au service des renseignements. Assiste à l'entretien entre Fran- çois et Przyborowski, VI, 105,

Sa déposition au procès Dau- triche au sujet de l'estimation des documents fournis par Aus- terlitz, V, 466, note 3.

Laxny, commandant. Son en- quête sur la mission Voulet- Chanoine, V, 427, note 2 ; 432 et note 1.

Lanessan (J.-L. de), député^

INDEX GENERAL

Hî»

Félicite Scheurer-Kestn^rde son altitude (article du Rappel), II, (>74. Confidences ([ue lui fait Dupuy au sujet des aveux, IV, 4;V2, note 6. Ministre de la Marine dans le cabinet Waldeck- Rousseau (22 juin 1899), V, 17S; Injurié par Mirman (séance du 26 juin 1899), 189. Mesures prises par lui en vue du débar- quement de Dreyfus, 205. Avise Joseph Reinach de l'ajour- nement de la grâce de Dreyfus, 561. Vole contre le ministère Combes lors de l'interpellation Guyot de Villeneuve sur la déla- tion dans l'armée séance du 28 octobre 1904), VI, 407, note 8.

Langlois (Hippolyte), oénéra/ et sénateur. Membre du Conseil d'enquête appelé à juger Ester- hazy. IV, 169. S'abstient dans le vote relatif à l'installation des bustes de Scheurer-Kestner et de Trarieux dans la galerie du Sénat, VI, 478, note 4.

Langlois de Neuville (Mau- rice). Arrêté au cours de la ma- nifestation d'Auteuil, V, 116, note 2 ; son acquittement, 135, note 3.

Lanjuinais (Comte de), dé- puté. Dément un propos attribué à Joseph Reinach) le cham- bardement général •> \ III, 243 «t note 3. Félicite Méline d'avoir engagé des poursuites contre Zola séance du 24 janvier 1898), 314, note 1. Vote contre la réintégration de Dreyfus, VI, 489, note 1.

Lannelongue (O. -M.), ancien député, membre de V Académie de médecine et de V Académie des Sciences. Appelé auprès de Fé- lix Faure mourant, IV, 550 et note 3. Signe le procès-ver- bal de décès, appendice, 623.

Lapicque, professeur ù la Sorbonne. Membre de la Ligue

des Droits de l'homme, prend part à la campagne de réunions publiques en faveur de la revi- sion, IV, 272, note 3.

La Porte (de), député. Signe le manifeste des groupes répu- blicains contre le projet de des- saisissement, IV, 542.

Lardenois, conseiller à la Cour de cassation, V, appendice, 575.

Lareinty (Baron de), sénateur. Recommande Esterhazv à Bil- lot, II, 284-288. Vote la loi de dessaisissement, V, 21, note 2.

Largentaye (de), député. Voie contre la réintégration de Drey- fus, VI, 489, note 1.

LaRiboisière(ComteDE), sé- nateur. Vote contre la résolution relative à l'installation des bustes de Scheurer-Kestner et de Tra- rieux dans la galerie du Sénat, VI, 478, note 3. Vote contre la réintégration de Dreyfus, 500, note 1.

La Rive (de). Rapporte à Andrade l'entretien de Bois- delTre et de la princesse Ma- thildeau sujet des letlres de (juillaume II, I, 349, note 2.

Larmandie (Comte de). Signe la protestation en faveur de Picquart, IV, 390, note 2.

Laroche (Hippolyte), ancien résident général à Madagascar. Relate, dans sa déposition devant la Chambre criminelle (revision du procès de 1894), un entretien de l'amiral Duperré avec l'ar- chiduc Victor au sujet de l'Af- faire, I, appendice, 614-615. Sa déposition devant les Cham- bres réunies, V, 57 et note 1. Sa lettre au colonel Jouaust, lors du procès de Rennes, 507, note 2. Député de la Sarthe (mai 1906), VI, 437, note 1.

I

150

HISTOIRE DE L AFFAIRE DREYFUS

La Rocque (de), général de brigade d'artillerie de marine. Sa dépêche insolente à Loubet (21 juin 1899), V, 181. Mis aux arrêts, 181, note 4.

La Roque (Jean-Paul de), gé- néral. Fait surveiller Esterhâzy S)en(Jant son service en Tunisie, [I, 33, 34, note 1. Prévenu par Gonse de la mission de Picquart en Tunisie, 470. Son fils donne à Picquart des renseignements sur Esterhâzy, III, 104, 174.

Larroumet (Gustave), hom- me de lettres., secrétaire perpétuel de l'Académie des Beaux-Arts. Membre de la Ligue de la Patrie Française, donne sa démission. IV, 502, note 1.

Lassalle, député. Membre du groupe socialiste révolution- naire, V, 179, note 1.

Lasies (Joseph), ancien offi- cier, député du Gers. Réclame la convocation des Chambres à la suite de la démission de Zur- linden, IV, 274, note 1. Invité aux déjeuners de Deschanel, 463, note 3. Se propose d'in- terpeller le gouvernement au sujet de l'arrêt de la Cour de cassation déclarant recevable la demande en revision, 373. Re- tire son interpellation à la suite des déclarations de Freycinet (séance du 19 décembre 1898), 465. - Interpelle sur la démission de Quesnay (séance du 12 jan- vier 1899), 495-497. —Ses démar- ches auprès d'Esterhazy avant la déposition de celui-ci devant la Chambre criminelle (révision du procès de 1894), 520. Sa participation à TafTaire de Reuil- îy, 587, 601. Sa déposition au procès Déroulède (mai 1899), V, 89. Menace Dupuy de deman- der sa mise en accusation s'il laisse poursuivre Mercier, lio, 129, 131. Son attitude lors de la manifestation d'Auteuil, 117, note 1. Article qu'il publie

dans la .Libre Parole du 6juu» 1899 ; déféré à la suite de cet article h un conseil d'enquête qui conclut en sa faveur, 136 et note 6. Assiste à un concilia- bule au fort Chabrol, 183. Se rend au « fort ■» comme média- teur, 424 et note 1. Sa déposi- tion devant la llaute-(^our, 184, note 1.— Interpelle sur lauthen- ticité de la dépêche du 2 novem- bre 1894 (séance du 18 décembre 1899), I, appendice, 593, V, 73, note 2 ; 84. Interpelle sur l'amnistie ; rappelé à l'ordre (séance du 6 juillet 1900), VI, 131. Demande l'extension de l'amnistie aux condamnés de la Ilaute-Cour, 142. Porte à la tribune une déclaration de Cha- moin sur le décalque de la dé- pêche du 2 novembre (séance du 17 décembre 1900), 144, 242. Article dans la Libre Parole sur la lettre de Gallilîet à Wal- deck-Rousseau(le « ministère de l'étranger »), 186. Sa réplique à Pressensé (séance du 23 maiï^ 1903), 229. Reçoit de Cuignet une lettre relative au dossier secret, 312, note 3. En donne lecture à la Chambre (séance du 5 juillet 1904), 389 et note 3; 390, note 3. Interpelle André surTalTaire du colonel de Quine- mont (séance du 4 novembre 1904), 419.

Lasserre, conseillera la Cour de cassation. Vote contre l'arrêt déclarant recevable la demande' en revision du procès de 1894, IV, 348, note 1. Assiste au pronon- cé de l'arrêt cassant le jugement de 1894, V, appendice, 575.

Lasteyrie ( Comte Robert de), député, membre de VInstilut. Dé- pose un ordre du jour à la suite de l'interpellation Castelini séan- ce du 18 novembre 1896), II, 452. -— Conteste la valeur des con- clusions tirées par les savants en faveur de Dreyfus de l'exa- men d'un fac-similé du borde- reau, III, 416, note 1.

INDEX GÉNÉRAL

i:>i

La Tocnaye (Mme de). Sa (lci>o>itioii à l'enquête Boucard, V, 310, note i.

Latty, éuèqiie de Châlons. In- lenlil au curé de Pogny de faire à Henry des obsèques reli- gieuses, IV, 221 et note J.

Laurenceau, préfel du Nord- Révoqué par Brisson, IV, '62'^, note 1.

Lauth v^'harleS;, chimiste. Signe la pétition en faveur de larevision, III, 245. Signe la protestation en faveur de Picquart, IV, 390, note 2.

Lauth EugÈxNe), conseiller à la Cour d'appel. Assesseur au procès Zola, III, 340.

Lauth (Jules), capitaine, at- taché au bureau des renseigne- ments. Chargé avec Henry' du triage des papiers venus par les cornets, I, 2G. Ses relations personnelles avec Henry, 27. Prétend avoir recollé la pièce « Canaille deD... •> à la fin de 1893, 32 et note 4. Apprend l'arrivée du bordereau au bureau des renseignements, 40. Attitude de Gordier à son égard, II, 212.

Lettre qu'il reçoit d'Henry au sujet de la nomination de Pic- quart au bureau des renseigne- ments, 215. Ses rapports avec Henry et Gribelin, 220-227. Chargé par Picquart de recoller les fragments de lettres venus parles cornets, 228-229.— Trans- gresse avec Henry la consigne donnée par Picquart au sujet des cornets, 229 et note 4. Jugement porté sur lui par Pic- quart, 231. Reconstitue le Petit Bleu fju'il remet diiecte- ment à Picquart, 240 ; 241 et note 1 ; informe Henry de la dé- couverte du Petit Bleu, 242. La lettre signée G..., 245 et note 2.

(>hargé par Picquart de pho- tographier le Pelit Bleu, 255 ; 25/. Demande que Junck lui soit adjoint pour ce travail, 256.

Son entretien avec Henry au sujet du Petit Bleu ; intrigues contre Picquart, 257, 259. Dé- clare à Picquart que le Petit Bleu ne présente aucun caractère d'authenticité et que l'écriture lui en est inconnue, 260, 263.

Récit qu'il fait à Junck, à Henry et à Valdant de son en- tretien avec Picquart, 263. Désigné par Picquart pour sup- pléer Henry auprès de la Bas- tian, 264. Connaît les rela- tions d'Henry et d'Esterhazy,264, 265, Confidence que lui fait Gribelin au sujet de Picquart, 265. Chargé par Picquart d'avoir une entrevue avec Cuers, 270. Obtient d'être ac- compagné par Henry, 271, 272.

Entrevue de Bàle, 273, 275.— Récit qu'il fait à Picquart de cette entrevue ; son rapport, 275; 278. Rôle qu'il y joua d'après Cuers, 278. 280. Pro- pos qu'il prête à Picquart à la suite de l'entretien de celui-ci avec Boisdeffre au sujet d'Es- terhazy, 282-283.— Photographie deux lettres d'p]sterhazy, 290. Invite Picquart à dîner, 395, 396 et note 1. —Conciliabules avec Henry et Gribelin (octobre 1896) au sujet des visites de Leblois à Picquart, 404. Informé par Henry de la décou\erte de la lettre de Panizzardilfaux Henry), 421. Nouvelle entrevue avec Cuers à Luxembourg, 466, 467.— Assiste à un entretien entre Gonse, Du Paty et Henry ausu- jet d'Esterhazy, 564, 567. Ses "racontars sur la nomination de Picquart au bureau des ren- seignements, III, 82, note 2.

Sa déposition à l'enquête Pellieux, 77, note 2 ; 122 ; à l'instruction Ravary contre Es- terhazy, 170. Remplacé par Mareschal au bureau des rensei- gnements, V, 65, note 3. Té- moin au procès Esterhazy, III, 205;sa déposition, 211. Cité par Zola comme témoin, 302. Sa déposition devant le conseil d'enquête chargé de se pronon-

152

HISTOIRE DE L AFFAIRE DREYFUS

cer sur le cas de Picquarl, 325. Sa déposition au procès Zola, 355; confronté avec Picquart, 381, 383. Sa déposition à lins- truction Fabr«^ contre Picquart et Lebiois, IV, 91), note 1, 104, II, appendice, 700, 701. Sa visite au Mont-Valérien après le suicide d'Henry, IV, 220. Ses dépositions à l'instruction Taver- nier contre Picquart, 318, note 2, II, 74 note 1; 90 note 1; IV, 378; devant la Chambre crimi- nelle (revision du procès de 1894), 515; à l'instruction Taver- nier contre Du Paty, V, 239, note 4. Décoré de la Légion d'honneur par Gallifïet, 247 et note 2. Sa déposition au pro- cès de Rennes, 301, 392-393, 406- 407; I, appendice, 580-581 ; II, 416, note 4 ; appendice, 700-701 ; devant la Chambre criminelle (revision du procès de Rennes), VI, 311, note 1; 329; 439, note 1.

Lavertujon (André), se/za/eii/*. S'abstient dans le vote relatif à l'installation des bustes de Scheurer-Kestner et de Tra- rieux dans la galerie du Sénat, VI, 478, note 4.

Laveuve (Gustave), général. Dine chez Lauth en compagnie de Picquart, II, 396, note l. Souscrit aux listes rouges, IV, 440.

Laville, officier. Chargé par Cavaignac; de rechercher Savi- gnaud, ancien planton de Pic- quart en Tunisie, IV, 105, 106.

Lavisse (Ernest), membre de l'Académie française. Signe la protestation en faveur de Pic- quart, IV, 390, note 2. Parti- san, de la revision : renonce à sa chaire de Saint-Cyr, 499. Son article dans [ii Revue de Paris sur «/a Réconcilialion nationale», VI, 23.

Lavrignais (Henri de), dé-

puté. Vote contre la réintégration de Dreyfus, VI, 489, note 1.

Laya, secrétaire du P. Adéo- dal. Son rappoit sur le rôle des Comité de femmes, III, 572', 573.

Lebailly. L'un des fauteurs des troubles antisémites à Alger, III, 280.

Ijehars, gardien-chef de Drey- fus àVîle du Diable. Son entrevue avec Bertillon; instructions qu'il reçoit de Chaule mps à son dé- part de Paris, II, 129 et note 2.

Son attitude à l'égard de Dreyfus, 146. Annonce à Dreyfus qu'il sera mis aux fers, 315.

Lebelin de Dionne (Jules), général, directeur de V Ecole de Guerre. Note donnée par lui à Dreyfus à sa sortie de l'Ecole de Guerre, I, 57. Démarche de Dreyfus auprès de lui à la suite de l'incident Bonnefond, 121 et note 1, VI, 458. Refuse de dé- poser au procès de 1894, I, 429, note 2 ; rédige à la demande de Gonse une note défavorable à Dreyfus, III, 589-590. Souscrit aux listes rouges, IV, 440. Cité par Carrière au procès de Ren- nes, V, 234; sa déposition, 388.

Leblanc (Léonide), artiste dramatique. Ses relations avec Esterhazy, II, 30, note 1.

Leblois (Louis), avocat, ad- joint au maire du VIP ar- rondissement. Sa famille, son caractère, sa carrière, II, 232- 233. Ses visites à Picquart au ministère pendant le prin- temps de 1896,233-234.— Chargé par Picquart d'étudier le dos- sier administratif de l'aflaire des pigeons voyageurs, 237-238.

N'a jamais eu connaissance du dossier secret de cette af- faire, 404. Mis en cause dans un rapport de Guénée à Henry

INDEX GÉNÉRAL

153

<'Oininc ayant eu communica- tion du dossier secret de l'af- faire Dreyfus, 407. Avise Pic- quart qu'il cherche à se faire nommer avocat-conseil du mi- nistère de la Guerre, 409. Second rapport de Guénée con- tre lui, 459, Visite que lui fait Picquart pendant son congé juin 1897), 520-521.— Reçoit les Tconfidences de Picquart sur l'AtTaire; Picquart lui laisse ses instructions et lui conlie les let- tres de Gonse, 523-524. Sa perplexité ; il rencontre Scheu- rer-Kestner aux Jardies, 525 ; .son entretien avec Scheurer- Kestner, il lui confie les révé- lations de Picquart sous le sceau du secret et lui montre les lettres de Gonse, 525-52(). Scheurer-Kestner convaincu de l'innocence de Dreyfus, 527. Nouvelle entrevue avec Scheu- rer-Kestner : Jaume est chargé de rechercher des spécimens de récriture d'Esterhazy. 529. Demande des renseignements complémentaires à Picquart, sans lui parler de ses démar- ches auprès de Scheurer-Kest- ner, 587-538. Scheurer-Kestner lui demande de le délier du se- cret ; son embarras, 537-538. Déclare à Scheurer-Kestner que Picquart songe à donner sa dé- mission,545. L'engage à ne pas répondre à la lettre de Lebon, 551- 552. Refuse à Scheurer-Kest- ner l'autorisation de se réclamer du témoignage de Picquart et du sien, 612-<)13. Ses hésitations: il laisse Picquart dans l'igno- rance de ses projets et de ceux de Scheurer-Kestner, <)13-(îl4. Invité par Picquart à ne plus s'occuper de l'Affaire, 614. Consent à montrer à Méline les lettres de Gonse ; Méline refuse de le recevoir, 651. Accepte

guis refuse d'accompagner cheurer-Kestner chez Billot, <i51-H52. Autorise Scheurer- Kestner à parler de Picquart à Méline, 673, Consulte Du Buit, 675. S'oppose à ce que Scheu-

rer-Kestner dénonce Esterhazy à la tribune, 675. Ses con- fidences à Bertrand, Zola, Pré- vost et Coppée, 680. Montre à Zola les lettres de Gonse, 680. Sa première entrevue avec Joseph Reinach; il le met au courant des découvertes de Pic- quart, III, 4. Sa déposition à l'enquête Pellieux : il montre à Pellieux les lettres de Gonse etun billet anonyme d'Esterhazy, 60-62. Rédige un résumé de sa déposition, 62. Attaques de la presse antisémite contre lui, 83. Publie en collaboration avec Joseph Reinach des articles dans le Figaro sur l'enquête Pel- lieux, 125. Dément avoir eu entre les mains un reçu délivré par Esterhazy à l'ambassade d'Allemagne, 165 et note 3. Ignore les accusations portées contre lui par Henry, Lauth et Gribelin, 173. S'ojppose à ce

Sue Casella soit cite au procès sterhazy, 200, note 2. Té- moin au procès Esterhazy, 205.

Sa confrontation avec Henry; il nie avoir vu le dossier secret de TAlTaire et réclame un sup- plément d'enquête, 212. En- gage Zola à prendre Labori pour avocat, 301. Fait partie du conseil de défense constitué par les promoteurs de la revision au moment du procès Zola, 301.

Cité par Zola comme témoin, 302, Mis en cause dans le rapport du général Dumont au conseil d'enquête chargé de se prononcer sur le cas àe Picquart, 324, Sa déposition devant le Conseil au sujet du dossier secret des pigeons voya- geurs ; il demande à être con- fronté avec Gribelin, Lauth et Henry, 325, Sa déposition au procès Zola, 346. Démenti qu'il donne à Gribelin, 355. Sa confrontation avec Picquart et Henry, 389 : 391, Insulté par Thiéljaud et assailli à une sortie (l'audience, 442. Relevé par Barthou de ses fonctions d'ad- joint ; incident Risler, 492 et

154

HISTOIRE DU L AI FAIRE DREYFUS

noie 4. Suspendu pour six mois par le conseil de l'Ordre des avocats, 4î>2. Mis par Tra- rieux au courant des conliden- ces de Christian Esterhazy, 615,

Plainte portée par Cavaignac contre Picquart et lui en raison de la communication des dos- siers secrets, IV, 41. Son in- terrogatoire à Tinslruction Fa- bre, 112, 114. Modificalion de l'inculpation dont il est l'objet ; sa protestation, ILVllH. Fi- gure parmi les révisionnistes que Cavaignac projette de défé- rer à la Ilaute-Cour, 125. Clô- ture de l'instruction Fabre ; il est renvoyé devant le tribunal correctionnel, 1<)3. Son pro- cès devant la huitième chambre, 286-287. Se pourvoit en rè- glement de juges devant la Cour de cassation, KiS, note 5. Se désiste de son pourvoi ; renvoyé devant la Chambre des mises en accusation, il bénéficie d'un non-lieu, 163, note 5; V, 141.

Rend visite à Mathieu Dreyfus à Mulhouse ; s'entretient avec lui du bordereau annoté, VI, 214.

Communique à Jaurès les dé- clarations de Mathieu Drevfus, 215.

Leblond, commandant. Dé- pose en faveur de Dreyfus au procès de 1894, I, 421).

Leblond (Eleuthère), maire de Caijenne. Croit Drevfus inno- cent, V, 196.

Lebon (André), dépiilé. Mi- nistre dans le cabinet Ribot (janvier 1895), I, 561. Ministre des colonies dans le cabinet Méline (avril 1896), II, 197, note 1. Son portrait, 308-BlO. Ap- prend la prétendue évasion de Dreyfus, 307. Ordonne de mettre Dreyfus h la double boucle de nuit et d'entourer sa case d'une palissade, 310-311. Avertit Picquart de cette me- sure, 327. N'en confère pas

avec ses collègues, 320. Dé- clare que la mise aux fers n'était que ï)rovisoire, 318, note 1. Le « faux Weyler », 323 et note 1. Remplace Bravant par Dé- nie! aux îles du Salut : ses ins- tructions à Deniel, 321-322 et note 1.— Son attitude pendant l'interpellation Castelin (séance du 18 novembre 1896), 451. Nouvelles mesures de rigueur contre Dreyfus, 455-456. Dé- marche de" .Joseph Reinach au- près de lui : il refuse de rece- voir la lettre préparée par Joseph Reinach pour Dreyfus et lui ra- conte comment il a ordonné de mettre Dreyfus aux fers, 548-550.

Rend compte à Méline de cette entrevue, 551. Ecrit à Scheu- ner-Kestner de ne rien faire pour Dreyfus sans en avoir référé aux ministres, 551. Aurait en- voyé un matériel d'embaume- ment à l'île du Diable en prévi- sion de la mort de Dreyfus, 553.

Son attitude au Conseil des ministres du 9 novembre 1897, 663-664. Retient la pétition de Dreyfus aux Chambres (28 février 1898), III, 539. Re- fuse à Mme Dreyfus l'autorisa- tion de rejoindre son mari à lîle du Diable, 539. Son échec aux élections législatives de 1898, 587. Sa déposition au procès de Rennes, V, 381-382.

Le Bonniec (Léontine), maî- tresse deLemercier-Picard, III, 496-497. Découvre que son amant s'est pendu, 499-500. Interrogée par Bertulus, 506, note 1.

>

Lebret Georges), député de Caen. Se prononce coiltre la revision, IV, 356. Ministre de la Justice dans le cabinet Dupuy (octobre 1898), 356. Annonce qu'il combattra les propositions Goujon et Gerville- Réache sur le dessaisissement, 358. Assiste à l'entretien de Dupuy avec les délégués des

INDEX GÉNÉRAL

groupes républicains du Sénol qui demandent l'ajournement du procès Picquart,400. S'op- pose à la discussion immédiate de la motion Waldeck-Kousseau sur le procès Picquart (séance du le' décembre 1M)8), 401). Défend la Chambre criminelle contre les attaques dont elle est l'objet (séance de la Chambre du 24 décembre 1898), 485. Attaques de Drumonl contre lui, 486. Lettre qu'il reçoit de Cabanes au sujet de la déposi- tion d'Esterhazy devant la Cham- bre criminelle, 487. Invite Quesnay de Beau repaire à s'ex- pliquer'devant Mazeau, 488. Charge Mazeau d'ouvrir une enquête sur les faits signalés par Quesnay, 489. Commu- nique les résultats de cette en- quête au conseil des ministres. 490. Convoque Loew et Bard : leur recommande la plus grande réserve, 490. —Nouvelle lettre de Quesnay à Mazeau ; démission de Quesnay, 492. Remplace Mazeau par Ballot -Beaupré, 493. Invite Mazeau à ouvrir une secojide enquête sur les dénonciations de Quesnay, 493. Son discours en réponse aux interpellations sur la démission de Quesnay, 495-496. Refuse de faire imprimer les procès- verbaux de l'enquête, 524 et note 1 ; le « pointage » des con- seillers de la Cour de cassation, 528. Se prononce, au Conseil des ministres, pour le projet de dessaisissement (27janvier 18991, 581.— Soumet le" projet à la Chambre, 532. Supplément d'enquête ordonné par la Com- mission, 534. Adoption du projet de dessaisissement par la Chambre ; son discours : « Re- gardez dans vos circonscrip- tions », 544-545. Son attitude pendant la discussion de la loi au Sénat, V, 16, 21. Consent, après une nouvelle démarche de Loew, à l'impression de l'en- quête delà Chambre criminelle. 26, note 2. Aurait invité la Cour

à rendre son arrêt avant la ren- trée des Chambres, 61. - Défère Grosjean à la Cour de cassa- tion, 85, note 1. Adresse au f)résident de la Chambre une ettre reproduisant le dispositif de la Cour de cassation sur la communication secrète, 120, 125, 131 ,419, appendice, 576-5 < 7, Son attitude lors de la discussion sur la mise en accusation de Mercier ^5 juin 1899), 132.

Lebrun-Renaud (Charles), capitaine de la garde républicaine. Est chargé de conduire Dreyfus àrÉcoleniililaire pour la parade de dégradation, I, 494. Lui fait mettre les menottes ; Drey- fus proteste île son innocence, 494-495. Son entretien avec Dreyfus, 496-498. Fait avertir le général Darras <[ue Dreyfus a l'intention de protester devant la troupe, 498-499. Le bruit se répand que Dreyfus lui aurait fait des aveux, 513. Rapporte les propos de Dreyfus à Guérin et à Philippe, 515. Inscrit « rien à signaler » sur le rapport qu'il adresse à Saussier, 519. Convoqué par Mercier, 527. Conversation qu'il a avec des journalistes au « Moulin Rouge » le soir de la dégradation ; article de Cl i s son dans le Figaro, 528- 529. Conduit par Gonse chez Mercier, 530. Répète à Mercier la conversation de Dreyfus, sans parler des aveux, 530-i;^31. Re- çoit l'ordre de garder le silence sur son entretien avec Dreyfus, 532. Envoyé par Mercier à Casimir-Perier ; son entrevue avec le président de la Répu- blique, 534, 536. Reçoit de nou- veau Tordre de se taire, 536. Note Jlauas démentant qu'il ail fait aucune communication à la presse au sujet de Dreyfus, 536- 537. Blâmé par le colonel Ris- bourg ; lui fait le récit des pré- tendus aveux, 537. Les aurait consignés sur son carnet, 537-538. Retourne au « Moulin Rouge », déclare que Dreyfus ne lui a pas

15()

HISTOIRE DE i; AFFAIRE DREYFUS

fait d'aveux, 538. Convoqué par Gonse à l'Etat-Major, au mois d'octobre 1897, II, 575 et note 4.

Ecrit, à la demande de Gonse et en présence d'Henry, le récit des prétendus aveux, 576-577, I, appendice, ()29-f):U, La ques- tion des aveux traitée par Ca- vaignac dans son discours à la Chambre lors de l'interpellation sur la lettre J'accuse (séance du 13 janvier 1898), III, 237- 238.— Le « dossier des aveux », 284. La légende des aveux démentie par Forzinetti et Clis- son, 287. Cité par Zola comme témoin, 302. Scène entre lui et Foizinelti dans la salle des témoins ou procès Zola, 360-361.

Ses déclarations contradic- toires à l'abbé Valadier et à Chaulin-Servinière, 360, note 1 ; 361, note 1. Détruit son car- net, I, 5.37, noie 4, IV, 6. Appelé chez Cavaignac ; son en- tretien avec lui, 5, 7. Cavai- gnac copie le feuillet du carnet il aurait consigné les aveux, 7. Détruit ce feuillet, 7, note 4.

L'authenticité des aveux affir- mée de nouveau à la tribune de la Chambre par Cavaignac (sé- ance du 7 juillet 1898), 26. Sa déposition devant la Chambre criminelle (revision du procès de 1894), 450-451. Sa déposition à la deuxième enquête Mazeau (janvier 1899), 509. Cité par la défense au procès de Rennes, V, 233-234; 285; sa déposition, 440; 442-443 ; 477 ; I, appendice, 627.

Leclerc, général. Averti par. Gonse de la mission de Picquart en Tunisie, II, 470. Accorde un congé à Picquart en juin 1897, 520. Instructions qu'il reçoit de Boisdefîre au sujet de Pic- quart, 575, 620, 621 et note 1. Convoque Picquart à Tunis, 622 et note 1. Reçoit l'ordre de l'interroger sur la disparition du document libérateur, 646-647.

Télégramme que lui adresse Billot au sujet du départ de Picquart pour Paris, III, 65.

Lecomte (Maxime), sénateur Membre de la commission de dessaisissement, se prononce contre la loi, V, 9 et note 2. Son discours à la séance du 27 février 1899, 14. S'abstient dans le vote sur l'amendement Bernard, 22, note 3.

Lecouteux de Cauznont.

Parrain d'Esteihazy lors de l'admission de celui-ci au cercle, de la rue Royale, II, 29, note 2.

Leduc [Stéphane), professeur à Nantes. Reçoit Grimaux chez lui (août 1898), IV, 148, note 4.

Leeman (Maurice). Nom vé- ritable de Lemercier-Picard. Voir Lemercier-Picard.

Lefevre (Pierre), directeur du « Rappel » et du « XIX' siècle ». Conseille à Mathieu Dreyfus d'ajourner sa campagne en* fa- veur de la revision, II, 167. Sa déposition devant la Haute Cour, V, 262, note 1.

Lefort, colonel. Participe à la comparaison entre l'écriture du bordereau et celle de Dreyfus au ministère de la Guerre, I, 63 ; à l'expertise du bordereau par Gobert, 81, 82. Accom- pagne Gonse chez Gobert, 87 et note 3.

Le Gall, chef du cabinet civil de Félix Faure. Son récit de la dernière journée et de la mort de Félix Faure, IV, 546, note 1 ; 551, note 3; appendice, 622-623. Conteste le récit qu'a fait Gi- bert de son entrevue avec le Président, II, 173, note 1.

Légitixnus, député. Signe le manifeste à la France ouvrière et socialiste » (12 juillet 1899), V, 256, note 1.

Legludic (Léon), sénateur. Membre de la commission char- gée d'examiner la loi de dessai-

INDEX GENERAL

157

aissement ; favorable à la loi,

V, 9, note 2 ; 1<>.

Le Gonidec de Traissan

(Comte), député. S'abstient dans le vote ilétrissant la manifesta- tion (i'Auteuil, V, 118, note 1. Vote contre la réintégration de Dreyfus, VI, 489, note 1.

Legoux (Baron). Assiste aux conciliabules tenus au fort Cha- brol en juin 1899, V, 183. Membre du Comité d'action constitué par Déroulède, 257.

Legrand (Camille). Son ex- pertise au procès Dautriche, V, 467, note 2 ; VI, 367, note 7.

Le Grix, conseiller à la Cour de cassation, V, appendice, 575,

VI, 286, note 3; son enquête (avril 1904), 473, note 2,

Le Hérissé (René), député. Interpelle iMercier sur l'atïaire Turpin, I, 7. Adresse une proclamation aux habitants de Rennes après l'attentat contre Labori, V, 356, note 1. Fritsch lui remet les photographies des lettres deTomps à Malhilde; son discours à la séance du 22 mai 1900, VI, 1 11 et note 1. Montre les photographies à Galliffet, 116, 118.

Lelarge, docteur en médecine. Son rapport sur la mort de Le- mercier-Picard, III, 503, note 1.

Lelong. Sa déposition devant la Chambre criminelle (revision du procès de 1894) au sujet des lettres d'Esterhazy sur papier pelure, IV, 362, note 2.

Letnaire, conseiller à la Cour de cassation. Passe pour favo- rable à la revision, v, 26, note 1 ; 675.

Lemaître (Jules), membre de l'Académie Française. Se pro- nonce pour la revision après les aveux d'Henry, IV, 222, note 1.

L'un des fondateurs de la Ligue de la Patrie Française, 500, 503. Son discours à la réunion constitutive de la Ligue : il sen- gage à s'incliner devant l'arrêt des Chambres réunies, 504, 505.

L'un des directeurs de la Ligue, 505. Sa campagne dans^ VEcho de Paris contre la can- didature de Loubet à la Prési- dence de la République, 563-565.

Blâme la tentative de Dérou- lède à Reuilly, V, 2, note 3. Ses attaques contre la Cour de cassation, 35, 55. Sa déposi- tion au procès Déroulède (mai 1899), 88. Ses articles : sur Dupuy, 155, note 3 ; snjr le cabi- net Waldeck-Rousseau, 179, note 2 ; sur le discours de Joseph Reinach à Digne, VI, 87. Son entretien avec Judet au sujet d'une lettre de GallilTet ; affiche qu'il rédige à la suite de cet entretien ; le '< ministère de l'étranger », 185-186. Les cent mille francs de Syveton, 422 et note 2.

Le Menuet (Ferdinand), se- crétaire de la Ligue des Pa- triotes. Est l'objet d'un mandat d'amener, V, 3li, note 1.

Lexnercier, juge. Chargé de l'instruction contre les inculpés de la manifestation d'Auteuil, V, 135.

Lemercier-Picard (Leeman, dit). Autres pseudonymes: Rober- ty-Durrieu, Durand, Durandin, Lenoir, Vendamne, "Vergues, Martin. Agent d'Henry ; aurait collaboré au « faux Henry », II, 412-413. Son entretien avec Schwarzkoppen: il se reconnaît l'auteur « matériel » de ce faux, 413, note 1 ; 598-599. Agent d'Henry et d'Esterhazy dansTaf- faire au faux « Otto » ; sa dé- marche aux bureaux du Radical et du Figaro, III, 108-109. Demande à voir Joseph Rei- nach ; lui fait remettre le faux << Otto » ; Joseph Reinach garde

Iâ8

HISTOIRE DEL AT FAIRE DREYFUS

cette pièce et décline un ren- dez-vous, 110-111. Poursuivi par Joseph Heinach pour faux cl usaf^e de faux ; se rend sous le ooni d'Kmilc Durand chez Ro- cheforl, KilJ et note a, 104. Ses démêlés avec Henry après l'ac- quittement d'Esterhazy ; sa dé- tresse, 332 et note 2. Recher- ché vainement par la police ; fait par lettre de nouvelles pro- positions à Joseph Reinach, 331. Econduit, s'adresse sans plus de succès à Zola, 332. -- Mis en cause dans le procès Rei- nach-Rochefort, 333. Rensei- gnements fournis sur lui par Ril- ïot à Bertulus, 334. Reçoit une lettre signée H. l'invitant à se soustraire à une prétendue con- vocation de Bertulus, 334-335. Ses lettres à Séverine pendant le procès Zola, 455. Nouvelle lettre à Séverine après la con- damnation de Zola ; il la prie de faire parvenir une lettre à Ro- chefort, 493, 494 et note 2. Ses tentatives d'escroquerie et de chantage: il sollicite le chanoine Chalandre,la baronne de Ilirsch, le cardinal Richard, 495, notes 1 et 2 ; 498. Demande la liqui- dation d'une prétendue pension de retraite, 498 et note 1. Se rend à la mairie du VU" pour y solliciter un subside, 498- 499 et note 1. Trouvé pendu à l'espagnolette de sa fenêtre, 499-500. Constatations aux- quelles son décès donne lieu, 501-503.— Hypothèse d'un crime, 503. Son identité, contestée par la presse de l'Etat-Major, est établie par Bertillon, 504-505. Reconnu à la Morgue par le colonel Sever, Cloutier et Jean Picard, 506, note 1. Enquête de Bertulus, 506. Les profes- seurs Brouardel et Socquet chargés de l'autopsie, 508. Texte du procès-verbal d'autop- sie, appendice, 643-647. Ana- lyse des viscères : hypothèse de la mort par « inhibition », 510- 511. Plainte en escroquerie <léposée contre lui par Mme Du-

puy et par la veuve du général Chanzy, IV, 98, note 3. ' Re- connu Vauteur d'une prétendue lettre de Cordierà Malhi(Mi Drey- fus, V, 407 et note 3.

Lemonnier , capihniie . Sa déposition au procès de Rennes, V, 390,391 et note 1.

Lenoir (Maurice). L'un des pseudonymes de Lemercier-Pi- card. Voir ce nom.

Léon, agent d'Henry, se disant colonel. Tend un piège à Mathieu Dreyfus, III, 3, note 2.

Léon XIII. pape. Reçoit une supplique de Mme Dreyfus, II, 379. Son opinion sur l'AlTaire, III, 54 et note 4. Sa sollici- tude à l'égard des Assomplion- nistes,IV, 419, et note 4. Ses avertissements à Boyer d'Agen : l'affaire Dreyfus ne doit pas être uneaffaire de religion, V, 36-37.

Léopold II, roi des Belges. Croit à l'innocence de Dreyfus, III, 54.

LepeUetier (Edmond), jour- naliste. Son opinion sur l'atti- tude de Dreyfus pendant la dé- gradation, I, 511. Sollicité par Bernard Lazare en faveur de Dreyfus , II, 503. Article dans YEcho de Paris sur l'attitude de Dreyfus au procès de Rennes, V, 294 et note 2. Combat l'amnis- tie: ses attaques contre Joseph Reinach, VI, 84 et note 2. Son procès avec Joseph Reinach et Picquart ; sa condamnation, 131. Interjette appel, 139-140.

LepeUetier (Emile), conseil- ler à la Cour de cassation. Mem- bre de la commission de revi- sion à laquelle est soumise la requête de Mme Dreyfus, IV, 291-292. La requête de Mor- nard tendant à sa récusation est rejetée par les Chambres réu- nies (audience du 20 mars 1899),

INDEX GENKRAf.

159

V, ;>S-:W. Kelusc ih' considé- rer le faux d'Henry comme un lait nouveau, U)0. Vole Tarrèt de la Cour de cassation qui an- nule le juprement de 189-1 et ren- voie Dreyfus devant le conseil de guerre àe Rennes, 105, appen- aice, 575.

Lepic, journaliste. Rédacteur aux Droits de lllomme^ IV, 14<î, note 2.

Lépine (Louis), préfet de po- lice. Désigne tl'ois experts judi- ciaires pour examiner le borde- reau, I, 179. Fait faire une en- fjuéte sur Dreyfus ; note remise à Henry à ce sujet, 260 et note 3. —Assiste au procès de 1894, 399. Son impression sur l'attitude de Dreyfus, 400 et note 1 ; sur les dépositions des témoins, 403, 414-415, 420 ; sur la dé- monstration" de Bertillon, 427 ; sur la plaidoirie de Démange, 433. Prévoit l'acquittement, 447. Gouverneur général de l'Algérie ; son attitude lors des troubles antisémites, III, 279- 282, 541, note 2. Attaques de Drumont contre lui ; il est rem- placé au gouvernement de l'Al- gérie par Laferrière, IV, 128 et note 4. Sa déposition devant les Chambres réunies, V, 63. Préfet de police en remplace- ment de Blanc, 172, note 2 ; 185, note 3. -*- Mesures prises par lui lors des complots royalistes et nationalistes, 308, 310, 311, 424. Sa déposition devant la Haute-Cour, 183, notes 3 et 4; 252, note 2; 256, note 5; 257, note 4; 262, note 4; 308, note 2 ; 309, note 1 ; 311, note 2 ; 425, note 3: 426, note 1.

Leproust (Maurice), commis- saire de police. Blessé au cours d'une bagarre devant la Cham- bre des Députés (25 octobre 1898), IV, 337, note 3.

Le Provost de Launay

( Louis), sé/2a/e«r. Prévient Scheu-

rer-Kestner (juil le mettra en cause au cours des débats rela- tifs à la loi sur l'espionnage, II, 691. Assiste à la séance de la Chambre Billot annonce l'ou- verture d'une enquête sur Es- terhazv et intervient au Sénat pour demander la mise à l'or- dre du jour du projet Mercier sur la trahison et l'espionnage, III, 5-6. Son attitude pendant rinterpellation Schcurer-Kestner sur l'aflaire Dreyfus (7 décembre 1897), 154. Organise un meeting avec Guérin ; scènes tumultueu- ses, 277. Annonce qu'il récla- mera du Sénat une enquête sur les dépenses du Syndicat, 487. Réclame des poursuites contre Gohier pour son livre « V Armée contre la Nation », IV, 424. Interpelle sur la démission de Quesnay, 528, note 3. Assiste à un conciliabule au fort Cha- brol (17 juin 1899), V, 183 et note 4. Vote contre la résolution relative à l'installation des bus- tes de Scheurer-Kestner et de Trarieux dans la galerie du Sé- nat (juillet 1906), VI, 478, note 3.

Lequeux (André), consul gé- néral de France à Londres. Re- çoit la déposition d'Esterhazy (février-mars 1900), II, 27, note 4; VI, 76, 78.

Le Rendu. Complice de De- crion dans une afTaire d'espion- nage ; sa condamnation, V, 241, note 1.

Lerolle(PAUL), député. Blessé au cours d'une réunion publique à Paris (décembre 1898), IV, 426 et note 2.

Le Rond, capitaine d'artille- rie. Désigné pour instruire au camp de Chàl'ons (août 1894) les officiers ties armes autres que l'artillerie, II, 99 et note 2. Ouestionné en juillet 1895 par Èsterhazy au sujet du tir de l'artillerie, 83, note 2. Entendu par Picquart au cours de son

160

HISTOIRE DE L AFFAIRE DREYFUS

enquête sur Esterhazy, 880. Sa déposition devant la (Iham- bre criminelle (revision du pro- cès de 18î)4), 83, note 2 ; au procès de Rennes, î)9, note 2; 100, note 2 ; V, 447-448.

Le Roux (Hugues), homme de leltres. Apprend de Joseph Reinach que Scheurer-Kestner se propose de poursuivre la re- vision, II, 546, note 1.

Le Roux (Paul) , sénateur. Vote contre la résolution rela- tive à l'installation des bustes de Scheurer-Kestner et de Trarieux dans la galerie du Sénat, VI, 478, note 3.

Leroux de Villiers.Arrêté au

cours de la manifestation d'Au- teuil, V, IIG, note 2.

Leroy (Arthur), député. Mem- bre de la Commission chargée d'examiner le projet de dessai- sissement, se prononce contre le projet, IV, 540, note 2.

Leroy-Beaulieu (Anatole), membre de VInslilut. Apprend de Joseph Reinach que Scheurer- Kestner se propose de poursui- vre la revision, II, 546, note 1. Signe la protestation en faveur de Picquart, IV, 390, note 2. Signe « un appel à l'union » (24 janvier 1899), 537.

Lescure, nom d'emprunt de Lauth à l'entrevue de Bâle. Voir Lauth.

Léser (Charles), journaliste, rédacteur militaire au Figaro. Publie, avant le procès de 1894, une interview^ de Mercier au sujet de Dreyfus, I, 334. Main- tient son récit malgré un dé- menti de Mercier, 337.

L'Estourbeillon (Marquis de), député. Souscrit aux listes rou- ges, IV, 441. S'abstient dans le vote flétrissant la manifestation

d'Auteuil, V, 118, note 1. Vole contre la réintégration de Drey- fus, VI, 489, note 1.

Lesueur(Mme DANiEL),/emwc' de lettres, rédactrice à la Fronde. III, 195, note 4.

Létang (Louis), député. Mem- bre du groupe socialiste révolu- tionnaire, V, 179, note 1. Signe le manifeste du 12 juillet 189!» à la France ou vrière et socia- liste », 256, note 1.

Le vaillant (Isaïe), ancien di- recteur de la Sûreté Générale. Rapport de Guénée sur ses pré- tendues relations avec Souflrain, Cesti et Dupas, II, 490.

Levée (François). Sa contre- expertise sur le bordereau, VI, 456, note 6.

Leveillé, professeur de droit, député. Son attitude lors de la discussion du projet de loi sur la trahison et l'espionnage (séance du 24 décembre 1894), I, 478. Se prononce pour le rejet de la requête par laquelle Mme Dreyfus demande à être auto- risée à rejoindre son mari à l'île du Diable, III, 539.

Lévêque, sergent. Sa déposi- tion au procès de Rennes, V, 390, note 1.

Levisalles (Gaston), avocat. Plaide pour Chambrée, gérant du Siècle, poursuivi par Mme Henry en même temps que Jo- seph Reinach, IV, 527 ; VI, 140.

Lévis-Mirepoix (Comte de), député. Sa démarche auprès de Félix Faure pour réclamer la con- vocation immédiate des Cham- bres (septembre 1898), IV, 307, note 5. S'abstient dans l'ordre du jour flétrissant la manifesta- tion d'Auteuil, V, 118, note 1:. dans le vote de réintégration de Dreyfus, VI, 489, note 1.

INDEX GENERAL

161

Levraud(D'), député. Dépose une propoîiition de loi tendant à rétablir le monopole de l'en- seignement (séance du 26 no- vembre 18i>8), IV, 418. Signe la proposition tendant au trans- fert clés cendres de Zola au Panthéon, VI, 496, note 5.

Lévy (Arthur), publîcisle. Conseille à Mme Dreyfus de ré- diger une protestation contre la condamnation de son mari, II, 163-164.

Lévy (Léon), ingénieur en chef des Mines. Apprend du ca- pitaine Picard la communication du dossier secret aux juges de 1894, II, 176.

Lévy (Léon), interne des hôpi- taux. Soldat au fort du Mont-Va- lérien, nie qu'Henry ait reçu aucune visite avant son sui- cide, IV, 214. Procède après le suicide aux constatations mé- dico-légales, 219. Rédige le bon de transfert du corps au Val-dc-Gràce, 220. Mis à la disposition de Mme Henry, 220.

Lévy-Brùhl (Lucien), pro/es- seur de philosophie. Sa déposi- tion favorable- à Drevfus au pro- cès de 1894, I, 429. Saisi par Salomon Reinach d'un projet de protestation en faveur de Drey- fus, II, 164, note 2.

Lévy-Mayer (Maurice). Son rôle dans l'affaire Roulot, II, 236 et note 4,

Lewal, général, ancien minis- tre de la Guerre. Ses relations avec Weil, II, 85; VI, 334.

Leygues (Georges), député. Ministre dans le cabinet Dupuy; apprend par les journaux l'ar- restation de Dreyfus, I, 207, note 1. Saisi d'une requête par Dreyfus, 568-569. Auto- rise Mme Dreyfus à voir son mari à l'île de Ré, 571. Mi-

nistre dans le nouveau cabinet Dupuy (octobre 1898), IV, 355. Partisan de la revision; s'op- pose au projet de dessaisisse- ment (conseil des ministres du 27 janvier 1899), 530-531. Mi- nistre dans le cabinet Waldeck- Rousseau(juin 1899), V, 178. Invite Syveton à reprendre son poste de professeur à Reims, 251, note 1. Sa conversation avec Joseph Reinach au sujet de la promesse faite par Millerand que Dreyfus serait gracié dès le retrait de son pourvoi, 561. Son projet de loi sur la scola- rité, Vï, 44 ; 46. Félicite Joseph Reinach de son discours à Digne (24 avril 1900), 87, note 2. Vote contre le cabinet Combes lors des débats sur la délation dans l'armée (sé- ance du 28 octobre 1904), 407, note 3. Son discours, 418- 419. S'abstient dans le vote de l'ordre du jour de confiance au gouvernement (séance du 4 novembre 1904), 420. Ministre des Colonies dans le cabinet Sarrien (13 mars 1906), 424 et note 1.

Leyret fllENRY), rédacteur à r Aurore, II, 637, note 3. Signe le manifeste invitant les révolu- tionnaires à « disputer la rue » aux nationalistes (22 octobre 1898), IV, 330, note 3.

L'Hôte (Louis), expert chi- miste. Chargé par Tavernier d'ex- pertiser le petit bleu; ses conclu- sions, IV, 377-378.

Libre Parole. Voir Druniont, Papillaud. Boisandré, etc.

Lichnowski (Prince), secré- taire de Vambassade d'Allemagne à Vienne. Tient de Schwarzk'op-

Êen que les notes mentionnées au ordereau sont de médiocre im- portance, II, 114, note ]. Schwarzkoppen lui affirme n'avoir jamais été en relations avec Dreyfus, III, 46, note 2.

11

I

162

HISTOIRE DE L AFFAIRE DREYFUS

Liebknecht, soclalisle alle- mand. Son o[)inion sur l'attitude des socialistes fran(;ais dans l'Affaire, V, 256 et note 2.

Ligue de la Patrie fran- çaise. Voir Lemaltre, Coppée, Syuelon.

Ligue des Droits de l'Homme. Voir Trarieux, Viol- lel, Griniaux.

Ligue des Patriotes. Voir DéroLilède, Ilaberl.

Linard, député des Ardennes. Félix Faure lui aurait montré Ja photographie du bordereau annoté, IV, 287, note 3.

Linder, capitaine. Sa dépo- sition au procès de Rennes, V, 497 et note 4.

Linol (Louis-Armand), liqui- dateur judiciaire. Sa déposition au procès de Rennes, V, 445, .note 1.

Lissajoux, rédacteur au « Petit Journal ». Arrêté en août 1899 à cause de rarticle « le Traître » publié en septembre 1896 par V Eclair, II, 375, note 2: V, 456 et note 2.

Lissaragùe (Lucie), fiancée de Freystaetter ; Freystaetter lui montre sa lettre à Giovani- nelli, V, 60 et note 3.

Lockroy (Edouard), député, ministre de la Marine dans le <iabinet Bourgeois (novembre 1895), II, 181, note 3. Prévoit ia revision dès l'ouverture de l'enquête Esterhazy (novembre

1897), III, 5.

Ministre de la

Marme dans le cabinet Brisson (30 juin 1898), 633, note 3. Désigne le bateau qui ramènera Dreyfus en France, IV, 243-214. Vote au conseil de cabinet du 26 septembre 1898 contre la re- mise delà requête de Mme Drey-

fus à la Cour de cassation, 2î)8,- note 2. Chargé de l'intérim de la Guerre après la démission de Chanoine, 338, Ministre dans le cabinet Dupuy (octobre 1898), 355. Se prononce au conseil des ministres du 27 jan- vier 1899 pour le projet de des- saisissement, 53L Autorise Freystaetter à déposer devant les Chambres réunies, V, 58, 60 et note 4. Ses instructions à Gof- flniôres en vue du débarquement de Dreyfus en France, 199 et note 2, 202. Chute du ministère Dupuy (juin 1899), 155. Frappe le général de La Roque pour sa dépêche à Loubet et relève l'amiral de Cuverville de ses fonctions, 181 et note 6. Vote l'ordre du jour de confiance au cabinet Waldek-Rousseau (séan- ce du 26 juin 1899), 193, note 2.

Locrimier, adjudant. Secré- taire d'Henry ; serait allé chez Lemercier-Picard le jour de la mort de celui-ci, 111,511, note 2.

Son suicide, V, 46, note 8, 241.

Loe"w (Lou[s), président de chambre à la Cour de cassation. Attaques de la presse nationa- liste contre lui après la cassation du procès Zola, III, 554 Ses relations avec le docteur Gibert, IV, 321.— Saisi par Sarrien de la requête de Mme Dreyfus en re- vision du procès de i894; prend la direction de l'Affaire, 321-323.

Désigne Bard comme rappor- teur, 323-324. Vote l'arrêt décla- rant recevable la requête de Mme Dreyfus, 348 et note 1. Averti que Callé possède une lettre d'Esterhazy écrite sur papier pelure, 361. Nouvelles atta- ques de la presse nationaliste contre lui, 373-374. Son atti- tude lors de la déposition de Picquart devant la Chambre cri- minelle, 397-399. Propos qu'il tient aux obsèques de La Rouve- rade, 424. Pris à partie par quelques souscripteurs des listes

INDEX GENERAL

163

rouges, 443. Enleiulu à la pie- mièreenquèle Mazeau (incident. -du ^rog chaude 4<s8-489. Ap- pelé chez Lebret qui lui recom- mande la plus grande réserve, 490. Mis en cause dans la lettre de Ouesnay de Beaure- paire à Mazeau, 491-492. Invité {)ar Lebret à se récuser, 493. Son entretien avec Mazeau au sujet de la présidence de la Chambre criminelle, 493. Sa déposition à la seconde enquête Mazeau, 507 ; à la troisième en- quête Mazeau, 535 et note 2. Demande à Lebret l'impression de l'enquête de la Chambre cri- minelle sur l'Affaire, V, 26, note L Sa réplique à l'allo- cution de Mazeau le jour la Cour de cassation rend son arrêt, 10(3. A refusé à Joseph Reinach l'autorisation de dé- poser devant la Chambre crimi- nelle revision du procès de Rennes , VI, 19<5, note 1. Atteint par la limite d'âge, il est remplacé par ChamJ3areaud ;13 mai 1903), 28G.

Lœ-wy (Maurice), directeur de l'Observatoire. Procède à la véri- fication des mesures de Bev- -tillon, VI, 310 ; 373, not« 3.

Loizillon (Léon), général^ mi- nistre de la Guerre. Sa lettre au général Saussier au sujet de Weil, VI, 334-334.

Lombard, avocat général. Son intervention au procès Dérou lède devant la Cour dassises, V, 89, Révoqué par Dupuy ; sa protestation, 119, note 2. Réintégré par W'aîdeck-Rous- seau, 185. Son réquisitoire dans le procès Joseph Reinach. Mme Henry, VI, 276-

Lonquéty (M.)^.urice), ingé- nieur. Sa déposition devant la -Chambre criminelle (revision du procès de 1894) sur les voyages de Dreyfus à Bruxelles,' IV. 452. Sa déposition devant

le conseil de guerre de Rennes, V, 408 et note 2; VI, 313 et note 2.

Lortat-Jacob, avoué. Une lettre d'Esterhazy est saisie chez lui, II, 52 et note 1.

Loth (Arthur), archiviste-pa- léographe. Proteste, dans une lettre publique, contre les con- clusions tirées en faveur de Dreyfus de l'examen d'un fac- similé du bordereau, III, 41(5, note 1.

Loubers (Henry), conseiller à la Cour de cassation, V, appendice, 575.

Loubet (E.M île). Reçoi t,coDimc président du Sénat, les confi- dences de Scheurer-Kestner, II, 527, note 2. Demande à Billot de frapper le capitaine Begouën, III, 557 et note 3. Mis en cause au cours du débat soulevé à la Chambre par Chiche sur l'affaire de Panama (séance du 30 mars 1898), 568 et note 1. Partisan de la revision, IV, 499. Can- didat à la Présidence de la République, 555-558. Cam- pagne menée par les nationa- listes contre sa candidature, 563-5<>5. Son élection, 5<>6. Manifestations hostiles dont il est l'objet à son retour à Paris, 567-569. Refuse la démission du cabinet Dupuy, 570. Son message aux Chambres, 571. Ses instances auprès de Fi"ey- cinel pour l'empéclier de donner sa démission, V, 62. Invite Krantz à demander au général Hervé des explications sur sa déposition au procès Déroulède, 89 et note 2. Est l'objet des attaques de la presse nationa- liste, 110. Sa popularitéauprès des républicains, 112-113. Agression dont ii est victime au champ de courses d'Auteuil, 113- 116. Reçoit les excuses des commissaires des courses, 117. Adresses de sympathie qui

164

HISTOIRE DE L AFFAIRE DREYFUS

lui sont votées à la suite de cette agression, 152. Fait appel à Poincaré puis à Wal- deck-Rousseau pour constituer un cabinet après la chute de Dupuy (juin 1899), 156, 162. Ses iiistances auprès de Casi- mir-Pericr pour lui faire accep- ter le portefeuille de la Guerre, 167. Mande Bourgeois à Paris, 173. Constitution du ministère Waldeck-Housseau, 176-177. Son allocution aux conseillers d'arrondissement de Rambouil- let (2-t août 1899), 520 et note 1. Son attitude au conseil des ministres qui suit la con- damnation de Dreyfus, 538-539. Consent à la grâce, mais préfère ne signer le décret qu'après la réunion de la Haute- Cour, 552, 559-560. ~ Signe le décret, 565, appendice, 584. -y Réclame l'amnistie, VI, 17. Son discours à l'inauguration de l'Exposition de 1900, 85.— Se rend à Marseille pour saluer le corps expéditionnaire de Chine, 132. Préside le banquet des maires aux Tuileries, 133. Lettre que lui adresse Zola, 157. Après la chute de Wal- deck-Rousseau, charge Combes de constituer un cabinet (juin 1902), 189. Son voyage à Rome, 423. Remplacé par Fallières à la présidence de la République, 424.

Lourties (Victor), sénateur. Ministre dans le cabinet Dupuy; apprend par les journaux l'ar- restation de Dreyfus, I, 207, note 1. Vote la loi de dessai- sissement, V, 21, note 6.

Loverdo (Henry de), général. Révèle l'affaire François Zola, III, 604-605. Sa conversation avec Judet, 625.

Loyson (Hyacinthe). Félicite Scheurer-Kestner de sa cam- pagne en faveur de la revision, II, 673, note 3.

Lozé (Henry), sénaleur. S'ab- stient dans le vote relatif à l'in- stallation des bustes de Scheu- rer-Kestner et de Trarieux dans la galerie du Sénat, VI, 478, note 4.

Lubersac (Marquis de). Sous- crit aux listes rouges, IV, 441.

Lucas (Gabriel), général, com- mandant le 10« corps cV armée. Passe pour croire à l'innocence de Dreyfus, V, 200. Reçoit de Quesnày de Beaurepaire une dé- nonciation contre Dreyfus, 226. Assigne aux séances du conseil de guerre de Rennes la salle de la manutention, 237. Sa note à V Avenir, journal révisionniste de Rennes, 266, note 1.

Ludre (Marquis de). Sous- crit aux listes rouges, IV, 441.

Luppé (Marquis de). Sous- crit aux listes rouges, IV, 441.

Lur-Saluces (Henri de). Mis par Guérin au courant du com- plot royaliste, IV, 304, note 3, 305. Ses conférences avec le duc d'Orléans et avec Guérin (octobre 1898), 328, 332, V, 184.

Menacé d'être arrêté, s'enfuit puis se constitue prisonnier la veille du procès de la Haute- Cour, 310, 312.

Lusignan (Comte de). Sous- crit aux listes rouges, IV, 441.

Lutaud (Auguste), docteur en médecine. Sa note démontrant l'absurdité scientifique d'une épreuve imposée par Du Paty à Dreyfus, I, 409.

Luxer (Charles de), général. Préside le conseil de guerre ap- pelé à juger Esterhazy, III, 201 ; 205 ; 2u7."— Se fait remettre par Picquartles lettres de Gonse, 211.

Son attitude à l'égard de Pic- quart lors de la seconde déposi- tion de celui-ci devant le con- seil, 211. Prend part au dîner

INDEX GÉNÉRAL

165

d'adieu ofTert à Mercier (no- vembre 1898), IV, 460, uole 1. Sa déposition devant le juge Boucard (4 juillet 1904), VI, 335 et note 4.

Luynes (Duc de). Souscrit aux listes rouges, IV, 441. Son attitude lors de l'arresta- tion de Déroulède et de ses complices (août 1899), V, 312.

M

Mackau (Baron de), député. S'abstient dans l'ordre du jour flétrissant les scandales d'Au- teuil, V, 118, note 1 ; dans le vote de réintégration de Dreyfus, VI, 489, note 1.

Magdelaine (Charles), méde- cin major au 74« régiment d'in- fanterie. Présente Bernheim à Esterhazy, II, 102, note 1.

Magne (Napoléon), député. Sa démarche auprès de Jules Guérin au « fort Chabrol », V, 424, note 1.

Magniaudé (Emile), député. Son intervention à la séance du 26 juin 1899, V, 192 et note 1.

Magnin, agent de la sûreté. Ses racontars sur les incidents Bard-Picquart (le « grog chaud») et Chambaraud-Pic quart (r « urinoir »), IV, 399. Sa déposition à la seconde enquête Mazeau, 510, 511.

Mahy (de% député, ancien mi- nistre. Intervient dans les débats sur la question juive (séance du 25 mai 1895), II, 196 ; dans les débats soulevés par la démission de Chanoine (séance du 25 octo- bre 1898), IV, 339. Membre du comité directeur de la ligue de la Patrie Française, 505, note 3. Son entretien avec le gé- néral Mercier (août 1899), V, 304, note 2.

Maillet (Jules), conseiller à la Cour de cassation, V, appen- dice, 575.

Maison (Marauis de). Re- commande Eslernazy à Billot, II, 288.

Maistre (Paul), capitaine. En- tendu par D'Ormescheville, I, 266, note 1, 296. Commandant; sa déposition au procès de Ren- nes, V, 389, 390, note 1, 391, note 1, VI, 256 et note 4.

Maizière (G. de), rédacteur au « Gaulois >K Avisé par Echemann de la communication secrète, II, 175, note 1. Sa conversa- tion avec Pellieux au sujet du faux Henry, III, 74, note 4 ; au sujet du prétendu voyage de Picquart en Allemagne (photo- graphies de Carlsruhe), appen- dice, 651. Ses articles sur le procès de Rennes, V, 269, note 2; 282, note 3.

Manau (Jean-Pierre), procu- reur général près la Cour de cassation. Ses réquisitions à la chambre criminelle tendant à la cassation sans renvoi du procès Zola ; son opinion sur le procès de 1894 et la campagne révision- niste, III, 550-552. Attaques de la presse antisémite contre lui, 553-554. Déclarations de Méline à son sujet (séance du 2 avril 1898 à la Chambre), 554- 555. Son réquisitoire intro- ductif sur la demande en re vision du procès de 1894; il réclame la production du dossier secret, IV, 322-323. Son réquisitoire (octobre 1898); il propose la sus- pension de la peine de Dreyfus, 345-347 ; 374. Pris à partie par les souscripteurs des listes rou- ges, 443. Assiste au dépouil- lement du dossier secret, 472. Son remplacement est réclamé par Quesnay de Beaurepaire, 532. Son réquisitoire sur la demande de Picquart en règle- ment de juges, V, 23 et note 2.

106

HISTOIRE I>E L AFFAIRE DREYFUS

Son réquisitoire aux cham bres réunies (mai 18'.>9) ; il se prononce pour la cassation avec renvoi, 76 et noie 1 ; *J7 ; 100, note 1; 121, note 1; 571. - Ses conclu- sions au sujet du supplément d'enquête réclamé par Picquart dans l'alïaire IJoulot et dans l'affaire des pigeons voyageurs, VI, 9. Remplacé par Lafer- rière, 134. Revision du pro- cès de Rennes ; il se déclare partisan de la cassation sans renvoi, 285, note 7.

Mandell (Baron Rodolphe de). Arrêté au cours de la mani- festation d'Auteuil, V,116, note 2.

Mandrin. Compagnon de Jules Guérin au « fort Chabrol », V, 423, note 4.

Marcère (Emile des Hayes de), sénateur inamovible. Vote la loi de dessaisissement, V, 21,

note 6.

Marchai, député d'Algérie. Sa démarche auprès de Brisson pour faire retirer à Lépine le gouvernement de l'Algérie, IV, 128, note 3. Invité aux déjeu- ners de Deschanel, 463, note 3.

Marchand, capitaine, puis commandant. Sa mission en Afrique, IV, 312-313. Occupe Fachoda, 314-317. Reçoit l'or- dre de se retirer, 35V); 361. Sa lettre à Forain, 423 et note 4, Ovation dont il est l'objet à son retour à Paris, V, 90-91. —Prend part au mouvement nationaliste, 177, 181. Démarche de Baril- lier auprès de lui, 258, note 3.

Marchand, rédacteur ù /'« Eclair », traducteur au bureau des renseignements. Soupçonné d'avoir écrit l'article « Le Traî- tre », II, 374. Sa déposition à l'instruction Fabre, 374, note 3.

"HLoircyiLovis), lieutenant-colo- nel. Membre du Conseil de guerre

appelé à juger Esterhazy, III,. 201, note 1.

Mareschal (llENra), capitaine^ Remplace Lauth au bureau des renseignements, V, 65, note 3. Assiste aux obsèques d'Henrv,^ IV, 221. Ses sentiments à l'é- gard de Dreyfus, V, 245. Ses relations avec Przyborovvski et Wessel, 459. Entrevues qu'il aurait eues avec Cernuski, 461 et note 1. Son rendez-vous à Zurich avec « Auslerlitz », 464, notes 4 et 5, 465-4))9. Son en- tretien avecPrzyborowski au su- jet de Mosctig, 469-471 et note 2. , Ses intrigues contre Tomps, VI, 91-92. Missions dont il? charge Wessel, 95. Obtient de Wessel une dénonciation contre Tomps, 96-97. Sa lettre à Wessel après l'arrestation de celui-cià Nice, 99-100. Est accu- sé d'avoir dénoncé Wessel, 101,

Nouvel entretien avec Przybo- rowski au sujet de Tomps et Cernuski, 104-105. Renvoyé dans un régiment par ordre de Galliftet, 108 et note 2. Sa déposition devant la chambre criminelle (revision du procès de Rennes), 329 ; à l'enquête Atthalin, 362-363. Confronté avec Dautriche et Rollin, 364- 365. Sa déposition à l'enquéte- Cassel, 369. Inculpé de^ vol de deniers appartenant à l'État;; son arrestation, 370. Sa mise en liberté provisoire, 378.

Renvoyé devant un conseil de- guerre, 381 et note 2. Son attitude pendant le procès ; ses déclarations, V, 464, note 4; 465, notes 3, 5, 6 ; 466, notes 2, 3, 5 ; 467, note 4 ; VI, 382-386 ; sott acquittement, 387.

Maret (Paul), sénateur. Sa démarche auprès de Dupuy pour obtenir l'ajournement da procès Picquart, IV, 400, note 2.

Marguerite de Savoie, reine^ d'Italie. Croit Dreyfus innocent. III, 54, note 1.

INDEX GENER-XL

167

Marie ;Pall . pubiicisle. Au- teur dune brochure « La dépo- sition du général Rogel », V, 45, note 1.

Marignan (FiRMiN). conseiller à la Cour de cassation. Passe pour favorable à la re\ision, V, 26. note 1 : appendice, 575. Membre de la commission de revision en 1903. VI. 282. note 2.

Marin, général. Souscrit aux listes rouges. IV, 441.

Marinoni (Hippolyte), direc- teur du « Petit journal «.' I. 221. note 1. Ses doutes sur la culpabnité de Dreyfus, ô(}S, note 2. Sa cnmpasrne contre les révisionnistes, lïl, 259. note 2.

Condamné pour diffamation envers la mémoire de François Zola, rv, 137. note 4. Béné- ficie d'un non-lieu à la suite d'une plainte en usage de faux

portée rrmti.^ lui r\:\v 7.>1;i 1:^7,

note 5.

Marion :i'aul , journaliste. Répète à Mathieu Drevfus les confidences d'EsterhazV à un garçon coiffeur. III, ' 173 et note 3. Rédacteur aux Droits de rilomme, TV, 146, note 2.

Marinier {G 'colonel. Freys- taetter le met au courant d'une démarche dont il aurait été l'ob- jet après le procès de 1894, V, 506-5» ►?.

Marneffe E. de\ grapholo- que belge. Compare l'écriture du bordereau à celle de Drevfus : ses conclusions. II, 500, note 4.

Marselli. général, sous -chef de rElat-niajor italien. Reçoit deux dépêches de Panizzardi au sujet de Dreyfus. I, 243, V, 67, 72. Sa réponse : « L Etat- major italien na jamais eu de relations avec Dreyfus », I, 244.

Cette réponse est remise par Tornielli à Delcassé. 244, note 1, V, 68.

Martin. L'un des pseudo- nymes de Lemercier-Picard. Voir ce nom.

Martin, officier de police.^ Assailli à la sortie du procès- Zola. III, 462, note 1.

Martinet Abbé . Membre da comité révisionniste constitué par Paul VioUet, V, 52.

Martinet iAntoxy). docteur en médecine. Son rapport sur la mission Voulet-Chanoine, V, 428 et note 1 .

Martinet, militant socialiste^ Prend part à la campagne de réunions publiques en faveur de la re vision, III, 257.

Martinie (Léonard), contrô- leur général de réserve. Ses dé- marches auprès d'Hadamard et de Mathieu Dreyfus, II, 557 et note 1. Elles sont révélées par Mathieu Dreyfus, III, 195. Ses lettres à' Rochefort. 385. Interpellation d'Ernest Roche séance du 24 février 1898>, 489- 490.

Marty.rfepu/é.Présente l'ordre du Jour de contiance au cabinet Méline, à l'issue de l'interpella- tion de Mun" séance du 13 jan- vier 18981, Ili, 239, note 1.

Maruéjouls (Emile , député. Mlni-tre du Commerce dans le cabinet Brisson juin 1898 , III, 633, note 3. Se prononce pour la revision, IV, 298, noté 2. Ministre des "Travaux publics dans le cabinet Combes (juin. VM)'2 . VI. 101. note 2.

Massabuaa'J.!,(iépu/é. Inter- pelle Freycinet au sujet du pro- cès Picqûart tséance du 28 no- vembre 1898, IV, 400-407. Invité aux déjeuners de Des- chanel,4»>3,note3. Ses. relations avec Ouesnay de Beaurepaire, 483. Invité Lebret à ouvrir une enquête sur les accusations

168

IlISTOinE DE L Al TAIRE DREYFUS

gortées par Quesnay contre ard et Loew, 489. "Demande que Joseph Reinach et Picquart soient seuls exclus de l'amnistie, VI, 142.

Massard (Emile), directeur de la « Patrie ». Remet une épée d'honneur à Marchand, V, 90, note 2.

Massingham, éditeur du « Daily cfironicle ». Publie le résume de la déposition d'Ester- hazy; ses démêlés avec celui-ci, V, 27, note 1.

Matha. Signe le manifeste invitant les révolutionnaires à « disputer la rue » aux nationa- listes (22 octobre 1898), IV, 330, note 3.

Mathilde (Princesse). Confi- dence que lui fait Boisdeflre au sujet d une prétendue lettre de l'Empereur allemand à Munster, I, 349 et note 2, II, 580 et note 1 , 636 et note 4, VI, 205, 211 et note 1, 328 et note 8, 511.

Matin (le). Voir Serge Basset, Harduin, Bunau-Varill'a.

Matton (Ernest), capitaine, attacfié au bureau des renseigne- ments. Henry lui montre le bor- dereau, I, 41-43. Chargé de faire une enquête sur une es-

f>ionne italienne, II, 219. Quitte e bureau, 212 et note 7. Ne dé- pose ni devant la Chambre cri- minelle (revision du procès de 1894), ni au procès de Rennes, I, 43, note 7. Cité par la Cour de cassation (revision du procès de Rennes) ; sa déposition, VI, 350, note 2; 351 et note 2; 439, note 1.

Maud'huy (de), commandant, officier d'ordonnance de Cavai- gnac. Ses communications aux journaux après la découverte du « faux Henry », IV, 231, note 1.

Maujan (Adolphe), député.

Son ordre du jour à la suite du discours de Guyot de Ville- neuve sur la délation dans l'armée (séance du 28 octobre 1904), VI, 407 et note 3.

Maulny (Baron Jean de). Arrêté au cours de la manifes- tation d'Auteuil, V, 116, note 2. Sa condamnation, 135, note 4.

Maumus (Le Père), de l'ordre des Dominicains. Se déclare par- tisan de la revision, IV, 271.

Maurel, colonel, président du conseil de guerre de 1894. Invité par Boisdeffre à prononcer le huis-clos dès l'ouverture des débats, I, 381-382. Expose aux membres du conseil les raisons qui justifient le huis-clos, 394. Son intervention au début des débats, 395-399. Impression que lui produit Dreyfus, 400 ; 415. Embarras le met l'exa- men des questions techniques, 402. Refuse de confronter Dreyfus avec Jeannel et Ber- noUin, 402-403. Aurait obtenu du ministère de la Justice une consultation écrite sur la pro- cédure à suivre, 412. Inter- pelle Henry au cours de sa seconde déposition, 418. Im- pression que lui produit cette déposition, 421. Ses interven- tions lors des dépositions de Gobert et de Bertillon, 423; 426- 427. Reçoit de Du Paty le pli contenant les pièces secrètes ; ses déclarations à ce sujet, 429; 430-431. Donne lecture de la première pièce du dossier secret, la commente ainsi que les suivantes, 439-440. Rédige le jugement; en donne lecture, 448. Remet le dossier secret à Du Paty, 450. Fait brûler toutes les photographies du bor- dereau, II, 183. Freystaetter l'informe de son intention de révéler la communication se- crète, V, 59. Cité par Carrière au procès de Rennes, 234. I Sa déposition, 400-402.

INDEX GENERAL

109

Mauroy (Comte Albert de). Signe la protestation en faveur Picquait,IV, 390, note 2.

Maurras (Charles). Ses ar- ticles dans la Gazette de France sur le suicide d'Henry; le u taux patriotique », IV, 201-252, V, 468, note 5. Articles dans le Soleil sur la dépèche du 2 novem- bre 1894, 71, note 1 ; dans la Ga- zette de France sur le Nationalisme intégrai III, 577, note 2 ; sur le procès de Rennes, 295, note 2; sur l'attentat contre Labori, 3<)2, note 1 ; sur la déposition de Mercier, 495, note 2.— Préface du livre de Dutrait-Crozon. : Joseph Relnach historien, 375, note 2. L'Action française, VI, 279. Son attitude lors de la revision du procès de Rennes, 282.

Maussabré (Marquis de), député. S'abstient dans le vote flétrissant les scandales d'Au- teuil, V, 118, note 1.

Mayence. Compagnon de .Iules Guérin au « fort Chabrol », V, 423, note 4.

Mayer, capitaine. Témoin de Crémieu-Foa dans son duel avec Lamase, II, 56 et note 3, 57-58. Tué en duel par Mores, 59-60, I, 218.

Mazeau (Charles-, premier président de la Cour de cassation, sénateur. Son entretien avec Billot la veille de rarrètde la Cour sur le procès Zola, III, 552-553. Re- fuse de présider la chambre criminelle chargée d'examiner la requête de Mme Dreyfus, IV, 322. Mémoire que lui adresse

Huesnay de Beaurepaire, 488. hargé par Lebret d'ouvrir une enquête sur les faits allégués

êar Quesnay, 488-489. fc^ntend ard, Loew, Herqué et Ménard ; résultats de l'enquête, 489. Nouvelle lettre de Quesnay, réclamant une enquête supplé- mentaire ; il envoie cette lettre

à Lebret, 492. Démission de Quesnay ; il reçoit l'ordre d'ou- vrir une seconde enquête, 492- 493. S'adjoint Dareste et Voisin comme assesseurs, 505 et note 4. Reçoit les déposi- tions de Quesnay, 506; de Loew, Dumas, Bard, Ménard, Sallantin, Sevestre, 507 ; de Dupré, Cha- noine, Cavaignac, Peyroles, 508; de Lebrun-Renaud, Roget, Cui- gnet, 509; de Magnin : 1 incident de r « urinoir », 510. Con- clusions de l'enquête, 511. Troisième enquête, 535. Dé- positions de Loew, Bard, Dupré, Roullier, Sevestre, Dumas, Atthalin. 535, notes 1 et 2. Conclusions de la troisième en- quête, 539. Aurait projeté avec Lebret et Dupuy d'exclure la Cour de cassation du cortège des obsèques de Félix Faure, 579. Vote la loi de dessaisis- sement, V, 21. Désigne Bal- lot-Beaupré comme rapporteur de l'Aflfaire devant les chambres réunies, 24. Lettres que lui adressent Cavaignac et Gonse, 55, note 2; 56, Lettre d'André Honnorat sur les déclarations de Freystaetter, 59 et note 1. Lettre de Freystaetter lui de- mandant à être entendu, 60 et note 4. Intervient pendant la déposition de Freystaetter sur la communication secrète : « la question ne sera pas posée », 62. Lettre qu'il reçoit de Pic-

auart au sujet de la déposition e Gonse. 63, note 2. Son atti- tude pendant les débats. 72-74. Son allocution avant le pro- noncé de l'arrêt ; réplique de Loew, 105-106. Se prononce pour l'incompétence de la Haute- Cour en matière de complot, VI, 59. Atteint par la limite d'âge et remplacé par Ballot- Beaupré, 134.

Mazieux (Paul de), colonel. Désigné par Zurlinden pour faire partie du conseil de guerre ap- pelé à juger Pic<iuart, IV, 387, note 5.

170

HISTOIIIE DE L AFFAIRE DREYFUS

Mechtchersky (Prince). Son iournal le Gradjctnine » est hostile à la re vision, III, 829, note 2.

Méline (Jules), dépiilé. Pré- sident (lu Conseil et minisire de l'Agriculture (avril 18%), II, 197, note 1. —N'est pas mis par Billot au courant des décou- vertes de Picquart sur Ester- hazy, 340. Ses sentiments à l'égard de Billot, 378. Inter- pellation Castelin : ses déclara- tions à la chambre (séance du 18 novembre 1896), 446-452. Considère l'Aflairc comme ter- minée après l'interpellation, 453. Waldeck-Rousseau lui fait part de ses doutes sur la culpabilité de Dreyfus, 528. Lebon lui rend compte de son entretien avec Joseph Reinach, 551.— Entretient Démange de la communication secrète qui lui a été révélée par Billot, 626, note 4. Ses inquiétudes au su- jet de la campagne de Scheurer- Kestner en faveur de la revi- sion; il est rassuré par Billot, 626. Prend connaissance du dossier de l'affaire Du Paty- Comminges, 643, note 2 Son entrevue avec Scheurer- Kestner ; il refuse de recevoir Leblois avant que celui-ci ait vu Billot, 650-651. Nouvelle entrevue avec Scheurer-Kest- ner : il l'invite à saisir le garde des Sceaux d'une requête, 653- 654. Note officieuse relatant cette entrevue, 654. Son at- titude au conseil des ministres du 9 novembre 1897 ; note offi- cielle : « Dreyfus régulière- ment et justement condamné », 663-664.— Refuse, d'accord avec Billot, la communication du dossier Dreyfus à Darlan, 664- 665. Dernière entrevue avec Scheurer-Kestner : celui-ci lui nomme Picquart, 673. Con- seil des ministres du 18 novem- bre 1898 ; la visite de Pauffin à Rochefort, III, 38. Turrel lui rapporte les propos de Joseph

Reinach réclamant l'audition de Picquart par Pel lieux, 65. Donne le portefeuille de la jus- tice à Milliard anrès la démis- sion de Darlan décembre 1897), 126-127, Déclare que Saussier a informé de sa propre initia- tive contre Usterhg/.y, 133. Question de Caslehn à la Chambre sur l'ordre d'informer; son discours : << 11 n'y a pas d'alTaire Dreyfus », 137-139. Envoie chercher Billot après le discours de Mun, 139-142. In- terpellé au Sénat par Scheurer- Kestner sur ses déclarations à la Chambre (séance du 7 décem- bre 1897) ; sa réplique, 149-1.54.

Refuse de prendre connais- sance de l'acte d'accusation de D'Ormescheville, 160. La lettre J'accuse : il se refuse d'abord à engager des poursuites contre Zola, 230. Ses déclarations à la Chambre avantl'interpellation de Mun sur la lettre J'accuse, 234. Sa réponse à Cavaignac, 238-239. Refuse de publier la lettre de Gonse à Boisdeffre re- latant les aveux, 290. Inter- pellation de Cavaignac sur les aveux, 304-305.— Son discours : il attaque les promoteurs de la revision ; succès qu'obtiennent ses déclarations (séance du 22 janvier 1898), 306-307. Reprise "de la discussion à la Chambre: il refuse de répondre à Jaurès sur la communication secrète (séance du 24 janvier), 311-313.

Informé par Hanotaux de la protestation de Tornielli contre l'usage du « faux Henry » au pro- cès Esterhazy, 320 et 'note 2. Fait envoyer* des instructions à Delegorgùe pour clore l'inci- dent soulevé au procès Zola par la divulgation de ce faux, 449.

Séance du 24 février 1898 à la Chambre : son discours sur l'attitude des généraux au pro- cès Zola ; menaces à l'adresse des révisionnistes, 484-488; vote de l'affichage, 488. Retient la pétition adressée aux Chambres par Dreyfus le 28 février 1898,.

INDEX GENERAL

171

539 et note 1. Interpellé à la Chambre sur les réquisitions de Manau à la Cour de cassation et sur l'exécution de l'arrêt an- nulant le procès de 1891 ; ses déclarations (séance du 2 avril 1S9S\ 554-555. Séance du U juin 189S à la Chambre : in- terpellation sur la politique générale du gouvernement ; vote de la motion Ricard et Bour- geois ; sa démission, 629-6B0.

Son attitude pendant l'in- terpellation Castelin (séance du 7 juillet 1898), IV, 20. S'abstient dans le vote de l'affi- chage du discours de Cavai- gnac, 30. Reconnaît la néces- sité de la revision après les aveux d'Henry, 224 et note 3. Son intervention à la suite de l'interpellation J.-L. Breton sur le dossier ultra-secret (séance du 20 janvier 1899), 513, note 2.

Son attitude à la mort de Félix Faure, 555. Candidat à la présidence de la République, se retire devant Loubet, 557- 558. Vote pour Loubet, 565.

Obtient 279 voix contre 483 à Loubet, 5()6.— S'abstient dans le vote de contiance au cabinet Du- puy (séance du 5 juin 1899|, V, 130, note H. Vote contre l'affi- chage de l'arrêt de la Cour de cassation annulant le jugement de 1894, 134, note 2. Son oppo- sition au cabinet Waldeck-Rous- seau, 178. Vote contre l'ordre du jour de confiance (séance du 2() juin 1899), 193, note 2. Ré- clame la convocation immédiate des Chambres après le procès de Rennes, VI, 28. Son inter- pellation sur les conséquences politiques de l'Affaire (séance du 16 novembre 1899), 48 et note 1. Son discours sur l'am- nistie ; violentes interruptions des socialistes, 143-144. Vote contre la loi sur les associa- tions, 177, note '1. S'abstient dans le vote relatif à l'installa- tion des bustes de Trarieux et de Scheurer-Ke.stner dans la galerie du Sénat, 478.

Mellîet (Léo), député. Votc- l'ordre du jour de confiance ai* cabinet Waldeck-Rousseaii (séance du 26 juin 1899), V, 193, note 2.

Menard (Joseph), avocat. Assiste Du Paty à linslruction Tavernier, V, 239.

Ménard (Louis), greffier en chef de la Cour de cassation. Son altitude à l'égard de Picquart, IV, 397. Racontars' qu'il pro- page sur Bard et sur Picquart, 399. Ses communications à la Libre Parole, 457. Dénonce à Ouesnay de Beaurepaire le parti pris de la Cbambre crimi- nelle, 433. - Sa déposition à la première enquête Mazeau, 489 ; à la seconde enquête, 507.

Ménétrier, agent principal au Cherche-Midi. Son attitude à - l'égard de Dreyfus, I, 449-450.

Menier (Albert), industriel. Assiste à la dégradation de Drey- fus; son impression, I, 508, note 2.

Mensier (Henry), général. Son rapport au Conseil de l'Ordre de la Légion d'Honneur sur la déco- ration de Dreyfus, VI, 500-501.

Menu. Sa déposition devant la Haute-Cour, V, 262, note 1.

Mercier (Auguste), général. Ministre de la Guerre le 3 dé- cembre 1893 ; sa carrière, I, 1. Impression produite dans l'armée par son entrée au minis- tère, 2. Ses débuts à la tri- bune ; interpellation Lockroy sur l'état de la marine (séance du 1" février 1894), 3-4. Dé- fend un projet de loi tendant a rattacher les pontonniers au génie, 5. Conserve son por- tefeuille après la chute de Casi- mir-Perier (ministère Dupuy, mai 1894), 5. L'aflaire Tur- pin, 6-9. Le « flair d'artil- leur !>, 8. Prend. la défense

172

HISTOIRE DE L AllAIRE DREYFUS

de GallilTet contre Paschal Grousset (séance du o juin 1894), 9-11. Attaques de Dru- mont et de Rochefort contre lui à propos de l'affaire Turpin, 12 et note 1, Prescrit par sa circulaire du 1" août 1894 le licenciement anticipé d'une partie des classes 1891 et 1892, 15. Modifie cette circulaire sur les instances de Casimir-Pe- rier, 17. Son impopularité, 18-

19. Le bruit court qu'il va être mis en demeure de démission- ner, 19.— Tient de Sandherr que Schwarzkoppen et Panizzardi dirigent le service d'espionnage,

20. Mis par Sandherr en pos- session d'une lettre de Schwarz- koppen à Susskind au sujet des forts de la Meuse ; porte cette lettre à Gasimir-Perier, 30-31. Aurait ordonné une enquête contre Dubois et Duchet à la ré- ception de la lettre Canaille de -D..., 33, note 3. Augmente les fonds secrets mis à la disposi- tion du service de statistique, 34. Le mémento de Schwarz- koppen ; les averti-^sements de Val Carlos, 35. Fait exercer une surveillance sur les officiers de l'Etat-Major général, 36. Re- çoit communication du borde- reau : date de l'arrivée de ce do- cument, 37 et note 2 ; 38. Si- tuation précaire dans laquelle le met la découverte du borde- reau, 39. Ordonne de décou- vrir le traître, 51. Averti par Boisdetïre que les soupçons se portent sur Dreyfus, 64. Son plan, 76. Le choix d'un expert, 77-78. Avise Gasimir-Perier, 78 et note 2. Décide avec Dupuy la réunion d'un petit conseil auquel il prend part, 79; appendice, 582-584. Commu- mque le bordereau au petit con- seil, mais sans nommer Drey- fus, 79. S'engage à ne pas poursuivre sans de nouvelles preuves, 80. Autorisé à faire une perquisition secrète chez l'officier soupçonné ; ne la fait pas, 80. S'assure le con-

cours de la Préfecture de Po- lice, 80-81. Envoie Gobert à Boisdeffre,Hl et note 1. Nomme Dreyfus à Cocheferl, 83, 125. Met Cochefert en rapports avec Du Paty, Sandherr et Henry, 84. Son entrevue avec Hanotaux; il persiste, malgré Hanotaux et malgré Saussier, dans son in- tention d'engager des pour- suites, 84-86. Craintes que lui inspire la presse, 86. Se rend aux manœuvres de Limoges et laisse la conduite de l'affaire à Gonseet à Du Paty, 87-88. Ren- tre à Paris, 91.— "Charge Bertil- lon de faire un nouveau rapport sur le bordereau, 92, note 3. Ce rapport aurait été la cause déterminante de l'arrestation de Dreyfus, 99, note 1 ; 105.— Con- voque une dernière réunion pour régler les détails de l'arrestation et de l'incarcération de Drey- fus, 101 ; appendice, 586-589. Nomme Du Paty officier de po- lice judiciaire, 101. Signe les ordres d'écrou et de perquisi- tion, 102; appendice, 589-591. Défend d'aviser Saussier des mesures prises contre Dreyfus, 102-103. Ses instructions à Forzinetti, 127. Informé par Du Paty et Cochefert du résul- tat des épreuves de la dictée et du revolver, 131-132. Invite Du Paty à reprendre l'inter- rogatoire de Dreyfus, 153. Juge insuffisant le rapport de Bertillon; demande trois experts judiciaires, 179. Mis au cou- rant de l'état de la santé de Drey- fus, 188. Son entretien avec Boisdeffre, 189. Quitte Paris pour inaugurer la statue du maréchal Bosquet, 189. Fait dire à Dreyfus qu'il le recevra s'il veut entrer dans la voie des aveux, 197. Séance du 30 octobre 1894 à la Chambre ; l'affaire Mirman ; son discours ; attaques dont il est l'objet, 197-198. Embarras que lui cause le rapport de Du Paty, 199. Sa perplexité : il con- vient dans une note à l'agence

INDEX GÉNÉRAL

173

Havas de rarrestation provi- soire d'un oflicier, 205. Son attitude au conseil extraordi- naire de cabinet (l" novembre 1894) ; manière dont il pré- sente l'alTaire ; ouverture d'une instruction judiciaire, 208- 209.

Informe Casimir-Perier de la décision du conseil, 209.

Transmet le dossier à Saus- sier, 209. Campagne d'intimi- dation menée contre lui par la presse antisémite ; il est accusé de vouloir étouffer l'af- faire, 233-241. Le premier déchiffrement de la dépèche du 2 novembre, puis la version officielle de cette dépêche lui sont communiqués par Sandherr, 247 et note 4 ; 250 et note 2 ; appendice, 592-595. Charge la Préfecture de police d'une enquête sur la vie privée de Dreyfus, 2()0. Aurait suppri- mé la note de Lépine, 202. Ses inquiétudes sur l'issue de l'affaire, 2P;3. Le dossier se- cret lui est communiqué par Boisdeffre, 269. Ses sentiments à l'égard de Boisdeffre, 271. Procède avec Boisdeffre à l'exa- men du dossier secret, 272. Séance du 6 novembre à la Chambre : interpellation Le Hé- rissé sur la faiblesse des effec- tifs; nouvelles attaques contre lui au Parlement et dans la presse, 271-272. Consent à la communication du dossier se- cret ; revirement subit de la presse antisémite ; article de la Libre Parole le félicitant de son attitude, 275. Interviews dans le Journal et dans le Ma- tin : il déclare que les ren- seignements livrés sont de peu d'importance et que Dreyfus proteste de son innocence, 277- 278. Ne communique le dos- sier secret ni aux ministres, ni à Casimir-Perier, ni à D'Or- mescheville, 278 ; 281. Montre la lettre Canaille de D... à Ca- simir-Perier et à Hanotaux, 279 et note 3. Affirme ne pas s'être immiscé dans l'instruction ju-

diciaire, 280. Sollicité à nou- veau d'accorder une entrevue à Dreyfus, 296. Son opinion sur la troisième expertise de- Bertillon ; il fait recevoir celui- ci par Casimir-Perier, 311. Refuse à Dreyfus l'autorisa- tion de voir les siens, 326. Déclare au rédacteur militaire du Figaro qu'il a eu, dès le pre- mier jour, les preuves irrécusa- bles de la trahison de Dreyfus, 334. L'article du Figaro est démenti par Dupuy ; blâmes qui lui sont adressés par VAii- torilé et le Gaulois à l'occasion de cette interview, 337 et note 2.

N'a eu avec Dupu)^ qu'un seul entretien au sujet de l'affaire, 343.

Nouvelle campagne d'intimi- dation de la Libre Parole : cette campagne cesse subitement, 343-345. Le dossier ultra se- cret, 348. L'obus à la méli- nite, 361-862. Démentira plus tard qu'aucune version de la dépêche du 2 novembre ait fait partie du dossier secret, 362-363; appendice, 596-597.— La « notice biographique », 364. Met sous pli cacheté les pièces secrètes et la notice, 364. Sollicité par Joseph Reinach de demander les débats publics pour le procès, son refus, 368. Polémiques de presse au sujet du huis-clos ; article de Saint-Genest dans le Figaro, 375-379. Dissuade le général Riu d'interpeller sur cet article, 376.— Nouveaux articles de Saint-Genest, 377-378. Ar- ticles de Millevoye et de Ro- chefort, 378-379. Déclarations du général Riu à la Pairie : « Dreyfus ou Mercier », 380. Attaques de Cornely et de Cas- sa^nac contre lui, 379-380. Fait décider le huis-clos, 381. Charge Picquart de lui rendre compte du procès, 399. De- mande à Boisdeffre de déposer ; refus de Boisdeffre, 404, Il ordonne la communication du dossier secret, 430, note 7 ; appendice, 601-603. Démarche de Bertin-Mourot auprès de lui,

174

llISTOIRi: DE L AFFAIRE DREYFUS

437. Apprend par Picquart la -condamnation de Di-eyfus, 4r>0.

Ordonne la rentrée immédiate des pièces secrètes au Minis- tère, 450. Invite Saiidherr à disloquer le dossier, 450-451 ; -appendice, 015-017. Prétend n avoir pas su si le dossier avait -été communiqué aux juges, 451.

Félicité par la presse après la condamnation, 4()7-47I. Dé- pose à la Chambre un projet de loi sur la trahison et l'espion- nage; discours de Jaurès et de Millerand ; vote de l'urgence (séance du 24 décembre 1984), 475- 478. Envoie Du Paty trouver Dreyfus dans sa cellule pour en obtenir des aveux, 480. Reçoit de Du Paty une lettre et un compte rendu de cette visite ; disparition du couîple rendu, 485. Texte de la lettre que lui adresse Dreyfus après la visite de Du Paty, 480. Propose au conseil des ministres d'envoyer Dreyfus à l'île du Diable, 480- 487. Mesures prises par lui en vue de la dégradation, 493. Désigne Picquart pour assister à la parade, 518. Ne reçoit pas Picquart qui lui est amené par Boisdeffre pour faire le récit des aveux attribués à Dreyfus; son entretien avec Boisdeffre,

-519, 526. Fait rechercher l'of- ficier qui aurait reçu les aveux, 527. Reçoit Lebrun-Renaud, qui lui raconte sa conversation -avec Dreyfus ; il n'est pas ques- tion des aveux, 531. Ordonne •à Lebrun-Renaud de garder le silence sur la visite de" Du Paty ^t l'origine du bordereau, 532. Envoie Lebrun-Renaud à Gasi- mir-Perier, 533. Se rend à l'Elysée, ne parle des aveux ni a Casimir-Perier ni à Du- puy ; note rédigée pour Va- gence Havas, 536. La préten- due nuit tragique, 545-540. Ordonne de laisser tomber dans l'oubli la légende des aveux, 548.

Laisse distribuer un placard recommandant sa candidature la Présidence de la Répu-

blique, 559-500. Remplacé par Zurlinden au ministère de la Guerre, 501. Articles de la presse antisémite sur son départ, 561. Son opinion sur Esterhazv, II, 77, note 2. Séance (lu 27 novembre 1895 à la Chambre : les responsabilités de l'expédition de Madagascar, 193, notes 1 et 2. Ses rap- ports avec Boisdelîre, 201 ; avec d'Orval, 225 et note 2. Af- firme à F^ellieux la culpabilité de Dreyfus, III, 133. Se fait remettre la « notice bio- graphique » rédigée en 1894 par Du Paty et la détruit, 193.

Lettre ouverte que lui adresse Andrade, 275. Constitution du dossier des aveux, 284. La fausse lettre de Gonse, 288-289.

Cité par Zola comme témoin, 302. Met Dupuy au courant de la communication secrète, 313.

Autorisé par Billot à ne pas comparaître au procès Zola, 344. Sa déposition ; il refuse de s'expliquer sur la commu- nication secrète, mais affirme que Dreyfus a été « justement et légalement condamné », 356- 357. Aurait eu une photogra- phie du bordereau annoté, 589.

Cavaignac le consulte avant d'accepter le portefeuille de la guerre, IV, 3. Apprend à Évian les aveux et Tarres- tation d'Henry, 201-205. Au- rait incité Cavaignac à s'oppo- ser à la revision, 232. Propos de Chanoine et du général Bru- net à son égard, 293, note 3. Ses ettorts pour empêcher la revision, 299. Sa déposition devant la Chambre criminelle

revision du procès de 1894) : le bordereau, les visites de Du Paty à Dreyfus, 364 ; la com- munication secrète, 365. Passe pour porter toujours sur lui la photographie du bordereau an- noté, 360 et note 3; VI, 147, 206, 208. Déclare que la Cour de cassation est vendue au Syndi- cat, IV, 373. Affiche de Dérou- lède : « Si Dreyfus revient de

INDEX GENERAL

175

Tile du Diable, il faut que Mer- cier ail le prencliHi sa plate », 41(>.

Sousci'il aux lisles rouges, -iM.

Soury lui dédie son volume : ia Canipugne nationalisiez 446, note 1. Déclare que les lettres d'Esterhazy saisies chez (-allé sont lausses, 4.>u et note 4. Atteint par la limite d'âge ; ré- signe son commandement, 4G0.

Son tliscoursau dîner d'adieu que lui oITrent ses officiers : le « byzantinisme intellectuel », 460 et note 1. Sa seconde dé- position devant la Chambre cri- minelle ; la dépèche du 2 no- vembre, III, appendice, 649, IV, 519. Ouestionné par Freycinet sur la disparition du commen- taire de Du Paty ; ses expli- cations, V. 62 et note 2. Averti par Dupuy qu'il va être l'objet d'une demande de poursuites, 120. La lettre de Lebret à la Chambre ; discours de Ribot €t de Pourquery de Boisserin ; motion de mise en accusation déposée par Viviani ; vote de l'ajournement des poursuites, 131-133 ; appendice, 576-577. Son discours à la Ligue de la Pairie française: il annonce qu'il dira tout devant le Conseil de guerre de Rennes, 179, 180 et note 1. Fait rappeler à Gal- litïet son attitude bienveillante lors de l'interpellation Grous- set en 1894, 214. Propage la légende du bordereau annoté et fait annoncer qu'il en pro- duira la photographie à Ren- nes, 215-221. Reçoit de Du Paty une note sur le décalque de la dépèche du 2 novem- bre, 240. Ses démarches pour empêcher Cuneo d'Ornano de publier l'histoire du borde- reau annoté, 260, note 4. Descend à Rennes chez le géné- ral de Saint-Germain, 265-266.

Adopte le système de Ber- tillon sur l'écriture artificielle de Dreyfus, 274-275. Remet à Chamoin la note de Du Paty, 297 et note 4. La lui réclame par deux fois, 300 et note 5.

Sommé par la pre.sse anti.sémite de révéler lexislence du bor- dereau annoté, 303-306. Sa déposition au procès de Rennes : le témoignage de Mertian de Muiler, l'espionnage allemand, la * nuit tragique », 320-325 : I, appendice, 631-632. Les

Kièces secrètes et les notes du ordereau,le «Syndicat», le svs- tème de Bertillon, V, 326-335.

Scène dramatique entre Drey- fus et lui, 335-336. Incident Bourdon, 336 et note 5. Im- pression produite par sa dépo- sition, 337-342. S'mscrit chez Labori après l'attentat et retire sa plainte contre Bourdon, 358 et note I. Sa seconde déposi- tion : le bordereau annoté, 369- 372. Confronté avec Casimir- Perier ; démentis que celui- ci lui inllige, 372-374. Ques- tionné par Démange au sujet de la prétendue « nuit tragique », 374-375 ; au sujet de la dépèche du 2 novembre et du commen- taire, 376-377. Questionné par Labori : sa tactique, 399- 401. Confronté avec Freys- taetter, 401-403 et note 1 . Ré- flexion d'un secrétaire de l'am- bassade d'Allemagne sur sa déposition, 419, note 3. Pré- tend qu'Esterhazy a modifié son écriture pour la rendre sem- blable à celle du bordereau, 434. notes 2 et 3. Article du Nouvelliste de Bordeaux sur le bordereau annoté, 440 et note 1.

Lettre ouverte, dans le Gau lois, l'invitant à compléter sa déposition, appendice, 578-579. Reçoit une lettre d'Esterhazy : ne la communique pasàJouaust, 450. Laisse sans réponse une lettre deCernuski,475. Démar- che de Cernuski auprès de lui, 479. Jugements portés sur lui par Soury, Maurras et Barrè>>, 495, note 2. Article de Drumont : les Deux bordereaux, 502. Ses démarches auprès des juges de 1894 ; ses déclarations à rencontre de la déposition de Freystaetter (audience du 7 sep-

176

HISTOIRE DE L AFFAIRE DREYFUS

tembre 1899) ; réplique de De- mansfe, 503-508. Candidat au Sé- nat, VI, 56. Son élection (jan- vier 1900), 57-58. —Intervient dans les débats sur l'amnistie, 124.

Flétri implicitement par le discours de Waldeck-Rousseau au Sénat sur l'amnistie (séance du 2 juin 1900), 127. Dément avoir communiqué la photogra- phie du bordereau annoté aux juges de Rennes, 217, 247, Sa déposition devant la Chambre criminelle (revision du procès de Rennes), 302, 305 et note 6 ; 313-314 ; le bordereau annoté 325-326 ; la femme Bastian, 349, note 1. Lettres ouvertes de Gaston Méry {Libre Parole) et de Delahaye [Aulorilé] le con- jurant de dire toute la vérité, 454, note 2. Ses lettres à Ballot-Beaupré : il demande à être confronté avec Casimir- Perier et Dupuy, 455-456 ; ap- pendice, 526-531. Article de Gaston Méry : le silence du gé- néral Mercier, 457 et note 1. Refuse de parler après l'arrêt de la Chambre criminelle, 477.

S'abstient dans le vote relatif à l'installation des bustes de Trarieux et de Scheurer-Kest- ner dans la galerie du Sénat, 478, note 3. Flétri par l'ordre du jour Reveillaud (séance de la Chambre du 13 juillet 1906), 496. Son discours contre la réintég'ration de Dreyfus : vio- lents mcidents auxquels ce dis- cours donne lieu; réplique de Barthou, 496-499.

Mercier (Madame, née Tre- mayne-Symons). Impression pro- duite sur elle par la condamna- tion de Dreyfus, I, 450.

Mercier, lieufenanl-colonel. Noie donnée par lui à Esterhazy en 1894, II, 95, note 2.

Mercier-Milon (Armand), //ew- tenani-colonel puis colonel. Chef de Dreyfus à la section des ma- nœuvres, I, 71, II, 209. Sa

déposition au procès de 1894, I, 414. Reçoit une lettre de Picquart qui cherche un per- mutant, II, 474. Envoyé par Boisdelïre pour recevoir Pic- quart à la gare de Lyon (26 no- vembre 1897) ; son entretien avec Picquart,III,105. Son nom est mêle à l'alTaire du faux « Otto », 108-110. Remplace le colonel Meunier à l'Etal-major général, VI, 128.

Mérillon (Daniel), avocat gé- néral près la Cour de cassation. Son réquisitoire au sujet de la requête d'Esterhazy contre Ber- tulus (mars 1899), V, 24, note 1.

Merle (Maurice), commanda/2/. Juge au conseil de guerre de Rennes,V, 269-270.— Son attitude pendant les débats, 339, 526-527.

Se prononce pour la culpabi- lité de Dreyfus, 533, 542 et note 1, VI, 204. Ses entretiens avec le docteur Dumas au sujet du verdict de Rennes : le bordereau annoté, 209-212. Versions con- tradictoires de Dumas et de lui sur ces entretiens, 213. Dis- cours de Jaurès à la Chambre au sujet de ses révélations (séance du 18 mars 1903), 232.

La Chambre criminelle le fait interroger par commission rogatoire, 319,

Mertian (dit : de muller), avocat à Lille, Aurait vu, à Post- dam, un numéro de la Libre Parole annoté par Guillaume II ; article de la Dépêche (de Lille) à ce sujet, III, 14-15.

Son témoignage est invoqué par Mercier au procès de Ren- nes, V, 324-325. Sa déposi- tion à ce procès, 445, III, 15, note 1.

Méry (Gaston), rédacteur à la «Libre Parole ».Son article sur la visite d'Hanotaux à Munster (décembre 1894), I, 241 et note 3. Publie le texte des pré- tendus aveux de Dreyfus, 514,

INDEX GÉNÉRAL

177

note 1. Se rend chez Scheu- rer-Keslner pour l'interviewer, II, 618 et note 1 ; 619. Accom- pagne Esterliazy qui cherche à fuir après la saisie des lettres à Mme de Boulancy (nuit du 26 no- vembre 1897), III, lU-115. Traite avec Esterhazy pour la publication de ses Mémoires, 614, note 2. Lui rend visite à la maison des frères de Saint- Jean de Dieu, IV, 520. Arti- cle sur l'acquittement de Dérou- lède par le jury de la Seine, V, 91, note 2. Soupçonne Gué- rin d'appartenir à la police, 422, note 1. Sa lettre ouverte au général Mercier {Libre Parole du 6 juillet 1906), VI, 454, note 2. Seconde lettre : Le silence du général Mercier {Libre Parole du 13 juillet 1906), 457, note 1.

Merzbach, sergent. Assiste à une partie de l'entretien entre Lebrun-Renaud et Dreyfus, I, 498, note 1.

Meslier (Adrien), docteur en médecine, député. Déclare que le Conseil de l'Ordre du Grand Orient est étranger au système des fiches, VI, 407.

Messixuy (Adolphe), député. Son rapport sur le projet de ré- intégration de Dreyfus et de Picquart, VI, 479, note 1 ; 484 et note 2, 487 et note 1 ; 488 ; 489.

Mestre Amabile (Vicente). Aurait fourni des renseigne- ments à Val-Carlos et touché l'argent remis à celui-ci par Henry, VI, 300 et note 1, 301, note 4.

Mesureur (Gustave), député. Ministre du commerce dans le cabinet Bourgeois (novembre 1895), II, 181, note 3. Signe le manifeste des groupes républi- cains contre la loi de dessaisis- sement, IV, 542. Son opinion sur le cabinet Waldeck-Rous-

seau, V, 178, note 1. Battu par Svveton aux élections de 1902, yi, 183-186. Entendu au cours de l'enquête sur l'élec- tion de Syveton, 232.

Metzinger (Hubert), général. Son ordre du jour aux officiers et soldats du iô' corps d'armée, IV, 307; V, 180.— Les royalistes cherchent à le mêler à leurs intrigues, IV, 427, note 1; 561, note 1. Rappelé au silence par GallitTet, V, 186. Témoin à décharge au procès Dautriche, VI, 384.

Meunier (L. V.), rédacteur au « Rappel ». Réclame la publi- cité des débats du procès Ester- hazy, III, 195, note 5. Arti- cle sur la grâce de Dreyfus, V, 564.

Meyer (Arthur), directeur du « Gau/o/s ». Blâme Mercier d'avoir affirmé la culpabilité de Dre\'- fus dans une interview^ du Fi- garo, 1, 337, note 2. Apprend que Dreyfus a été condamné sur des pièces ignorées de la défense, II, 175, note 2. Averti et convaincu de la culpabilité d'Esterhazy, 632 et note 3. Avance de Tardent à Esterhazy,

III, 517. Lui assure avec Drumont et Rochefort une men- sualité de trois cents francs,

IV, 165. Ses attaques contre la Cour de cassation, 374. Souscrit aux listes rouges., 442. Article sur une prétendue démarche de Munster auprès de Galliffet avant la déposition de Mercier au procès de Rennes,

V, 306. Aurait joué le rôle d'intermédiaire entre des me- neurs royalistes et Demagny, 312, note 1. Invite Freycinet à démentir une conversation rela- tée par Monod, 442, note 1.

Meyer (Paul), membre de rinslitut, directeur de VÉcole des Cfiartes. Cité par Zola comme témoin, III, 302. Tentative

12

178

HISTOIRE DE L AFFAIRE DREYFUS

d'intimidation dont il est l'ob- jet, 428, note 1. Sa dépo- sition, 416-417. Réfute l'argu- mentation de Pellieux et de Coiiard, 428-429, note 1. Pro- teste contre la brochure d'Ur- bain Gohier Larmée de Condé, IV, 14Î). Sa dépêche à Pel- lieux après les aveux d'Henry ; réplique de Pellieux, 238-234. Nouvelle lettre à Pellieux, 234, note L— Sa déposition devant la C-hambre crinimelle (revision du procès de 1894), 589; V, 573; VI, 472, appendice, 539.

Meyer, capilaine. Sa dépo- sition favorable à Dreyfus au procès de 1894, I, 429.

Meynier, lieuienant. Accom- pagne Klobb à la poursuite de la mission Voulet-Chanoine, V, 429. Blessé danrt une rencontre avec Voulet, 480-431. Reprend l'entreprise avec les lieutenants de la mission, 432.

Meyronnet (Pierre de). Ar- rêté au cours de la manifesta- tion d'Auleuil, V, IKî, note 2. Sa condamnation, 135, note 4.

Meysenburg (Mme de), au- teur des Mémoires d'une idéa- liste. La comtesse de Bulow lui confirme la véracité des décla- rations de Zola sur la trahison d'Esterhazy, III, 317, note 2.

Mézières (Alfred), membre de V Académie française, député. Président de la commission de de l'armée; son intervention lors de l'interpellation Le Hérissé sur la faiblesse des effectifs (séance du 6 novembre 1894), I, 272. Accepte d'être arbitre dans un jury d'honneur auquel serait soumfs le diftérend Pic- quart-Esterhazy, III, 516. In- vité aux déjeuners de Descha- nel, IV, 4(;3, note 3. S'abs- tient dans le vote de l'ordre du jour de confiance au cabinet Waldeck-Rousseau (séance du I

26 juin 1899), V, 193, note 2. Sénateur, s abstient dans le vote- relatif à rinstallation des bustes- de Scheurer-Kcstner et de Tra- rieux dans la galerie du Sénat,. VI, 478, note 4.

Michel, soldai au 45» de ligne,. Raconte à Raoul Allier les inci- dents de Reuilly ; sa déposi- tion devant la Haute-Cour, IV, 608, note 8; VI, 62.

Michelet (Mme Jules). Signe la protestation en faveur de Picquart, IV, 390, note 2.

Michelin, secrétaire de la « Jeu- nesse roijidisle de Paris ». Note qu'il publie dans le Gaulois du 18 juillet 1899, V, 255, note 2.

Mieg-Koechlin, industriel à Mulhouse. Sa lettre au prince de Hohenlohe au sujet de Drey- fus, II, 510 et note 2.

Millaud (Edouard), sénateur. Vote contre la loi de dessaisis- sement, V, 21, note 4.

Millerand (Alexandre), dé- puté. Ses attaques dans la Petite République contre Casi- mir-Perier, I, 135 et note 2. Son attitude à l'égard de Dru- mont et de Rochefort, 376, Intervient dans la discussion du projet de loi sur la trahison et l'espionnage (séance du 24 dé- cembre 1894), 478. Son dis- cours contre les promoteurs de la revision fséanre du 5 dé- cembre 1897), III, 143-145. Son duel avec Joseph Reinach^ 146, note 5. Signe le mani- feste invitant la classe ouvrière à ne pas prendre parti dans l'AtYaire (janvier 1898), 254-255.

Partisan de la revision après les aveux d'Henry, IV, 224, note 2. Membre du « comité de vigilance » constitué en octobre- 1898 par les socialistes, 329, 381.

Intervient dans la discussion de la proposition Levraud sur

INDEX GENERAL

17^

Je monopole de renseij^Miement (séance du 26 novembre 1898), 418-419. Réclame Tajourne- ment du procès Picquart (séance du 28 novembre 1898), 401. Proclame la nécessité de com- muniquer le dossier secret à la Cour de cassation (séance du 19 décembre 1898), 465-466. Signe le manifeste des groupes républicains contre le projet de dessaisissement, ô42; son dis- cours (séance du 10 lévrier 1899;, 543.— Son attitude lors des dé- bats sur les scandales d'Au- teuil, V, 130 ; lors de la mise en accusation de Mercier, 131- 133. Engage Poincaré à s'ad- joindre Viviani dans le minis- tère qu'il est chargé de cons- tituer, 159 et note 1. Entre- tien de Joseph Reinach avec Waldeck-Rousseau au sujet de la nécessité de l'aire entrer un socialiste dans le ministère, 162.

Son rôle politique comparé à celui de Jaurès, 162-167. UlTre qui lui est faite par Joseph Rei- nach, au nom de WaldecU-Rous- seau, d'entrer dans nouveau cabinet ; consulte les députés so- cialistes, puis accepte un porte- feuille, 175 et note 1, 176-177, Attitude des révolutionnaires à son égard, 178-179 et note 1.

Est d'avis que Gallitîet in- vite Carrière à abandonner l'ac- cusation au procès de Rennes, 230. Son entretien avec Jo- seph Reinach au sujet de la grâce de Dreyfus, 5rjl-552 Reçoit au ministère Joseph lAei- nach et Mathieu Dreyfus ; pro- met la grâce immédiate de Dreyfus si celui-ci retire son pourvoi ; discussion avec Jau- rès, Clemenceau et Gérault-Ri- chard, 554-558. Opposition de Loubet à la grâce immédiate: il donne puis "retire sa démis- sion, 560-5(;i. Sollicité par Picquart d'obtenir de (lallitïet un supplément d'enquête sur l'affaire Boulot, VI, 8-9. Ses discours à Limoj<es (1" octo- bre 1899) et à Lille (15 octo-

bre), 48-49. Félicite Joseph. Reinach de son discours à Digne (avril 1900), 87, note 2. Le « cas Millerand » au congrès- socialiste international de I*aris,. 133. Son discours à Len& (octobre 1900), 134, 139. Mi& en cause au sujet de son atti- tude lors des débuts de l'Af- faire ; sa réponse (séance du 13 décembre 1900), 143. Vole contre l'ordre du jour de con- fiance au ministère Combes à> la suite de l'interpellation Guyof de Villeneuve (séance du 28 oc- tobre 1904), 407, note 3. In- tervient au cours de la séance du 4 novembre 1904, 419 ; 420, note 4.

Millescamps (Femme Forêt,. dite). Ses relations avec Briic- ker ; arrêtée sous l'inculpa- tion d'espionnage et condamnée h cinq ans de réclusion, I, 24- 25. Son histoire est recons- tituée par Mathieu Dreyfus, II, 184. Libérée en novembre 1898, se retire aux environs de Metz, V, 241. Est l'objet dune- enquête organisée par Margue- rite Durand sur les indications de Joseph Reinach: ses déclara- tions sur les manœuvres de Briicker et de la femme Bas- tian, 242 et note 1.

Millet (FERDhNAND), colomL puis général, direrteur de V infan- terie. Son estime pour Picquart,. II, 206. Il le recommande à BoisdelTre, 203. Général ; au- rait promis de faire entrer Ester- hazyà ladirection de l'infanterie, 383. Lettre que Picquart lui adresse de Tunisie; sa réponse^ 472. Reçoit Esterhazv sur Tor- dre de Billot, 601. -- Son entre- lien avec Esterhazy, 603-606.

Mille voye (Lucien), députer directeur de la « Patrie». Réclame- la condanmalion à mort de Drev- fus, I, 228. Prend part à hb réunion du gvmnase Pascaud (21 novembre 1897), III, 41, note 2.

180

HISTOIRE DE L AFFAIRE DREYFUS

-— Ses articles au sujet de la pré- tendue pièce secrète du Syndi- cat (dépêche d'Esterhazy à Bois- deffre), 134, 142. Son discours à Suresnes sur le bordereau annoté, I, 350; III, 397-398; V, 64; 21(1; VI, 233, 234. F^éélu député en 1898, III, 587. Ses attaques contre les révision- nistes après la démission de Zurlinden, IV, 274. Sa dé- marche à l'Elysée en vue d'ob- tenir la convocation des Cham- bres, 307. Prend part aux manifestations de Nantes (dé- cembre 1898), 426. Son atti- tude pendant l'interpellation Grousset sur les menées de certains fonctionnaires de la guerre (séance du 12 décembre 1898), 461. Invité aux déjeu- ners de Deschanel, 463, note 3.

Interpelle sur la démission de Quesnay de Beaurepaire, 495, 497. Dégage sa responsa- bilité dans ratîaire de ReuiIly,V, 2, note 3. Se déclare partisan d'un coup d'État, 112, note 2, 253, note 2. Articles sur le procès de Rennes, 295, note 2.

Sa dépositiondevantla Cham- bre criminelle (revision du pro- cès de Rennes), VI, 323, notes 3 et 4; 327, note 2.

Milliard (Victor), sénateur. Remplace Darlan au ministère de la Justice dans le cabinet Mé- line (décembre 1897), III, 127. Prend connaissance du dossier Du Paty-Comminges,II,643, note 2; III, 524. Ses instructions au commissaire du gouverne- ment tendant à faire refuser à Mme Dreyfus et à Mathieu Dreyfus le droit de prendre

Eart aux débats du procès Ester- azy, 204, note 1. Laisse sans réponse une lettre de Joseph Reinach sur la communication secrète, 250-251. Refuse à Billot l'autorisation de déposer au procès Zola, 322. Ses ins- tructions à Delegorgue à la suite de l'incident soulevé par Pellieux au procès Zola (produc-

tion du faux Henry »), 449. Vote la loi de dessaisissement, V, 21, note 6. Demande l'ex- tension de l'amnistie aux con- damnés de la Haute-Cour, VI, 51; 82; 130, note 1.

Mimerel (Antoine), avocat au Conseil d'Etal et à la Cour de cassation. Soutient les pourvois de Picquart contre Esterhazy et Du Paty ; trouve un moyen j uridique de faire surseoir au pro- cès Picquart (décembre 1898), IV, 410 et note 1. Sa plai- doirie devant la Chambre cri- minelle sur la demande de Pic- quart en règlement de juges,

Minck(PAULE). Signe le mani- feste invitant les révolution- naires à « disputer la rue » aux nationalistes (22 octobre 1898), IV, 330, note 3.

Mirbeau (Octave), homme de lettres. Sollicité par Bernard Lazare en faveur de Dreyfus, II, 503. Ses articles dans VAurore, 637. Signe le mani- feste invitant les révolutionnai- res à « disputer la rue » aux nationalistes (22 octobre 1898), IV, 330. Assailli au cours d'une réunion publique à Tou- louse, 426. Ses menaces con- tre Arthur Meyer et Barrés après l'attentat contre Labori, V, 360.

Miribel (de), général, chef d' Etal-Major général. Développe le service de contre-espionnage,

I, 21. Fait placer Henry à la section de statistique en 1877,

II, 26-27. L'y fait entrer à nou- veau en 1893, 75. Recom- mande Picquart à Galliffet, 206. Remplacé à l'Etat-Major par Boisdeffre, 201.

Mirman (Léon), député. Elu député, est rappelé sous les dra- peaux; interpellation à la Cham- bre à ce sujet (séance du 30 octobre 1894), I, 197-198. Re-

INDEX GÉNÉRAL

181

connaît la nécessité de la revi- sion après les aveux d Henry, IV, 224, note 2. Interpelle Dupuy sur la politique générale du gouvernement (séance du 4 novembre 18i)8), 357. Son discours sur la constitution du cabinet Waldeck-Rousseau (séance du 26 juin 1899); vio- lence de ses attaques contre le nouveau ministère, V, 18v>, 214, note 2. Blâme la délation dans l'armée (séance du 4 no- vembre 19()4), VI, 406.

Mistral (Frédéric), poète pro- vençal, auleur de « Mireille ». Membre du comité directeur de la Ligue de la Patrie Française, IV, 505, note 3.

Mitchell (Robert), ancien dé- puté, rédacteur au « Gaulois ». Son opinion sur la revision après les aveux dHenrv, IV, 223, note 2 Stoffel lui raconte son entretien avec BoisdelTre au sujet du bordereau annoté,

I, 349, V, 218, note 3. Rap- porte à Ranc les propos de Stoflel, I, 349, note 1, VI, 324.

Mitry (Henry de), comman- dant. Sesdéclarations àGonse en janvier 1898 au sujet des préten- dus aveux de Dreyfus, I, 626-629 ; III, 291 et note 4. Sa dépo- sition devant la Chambre cri- minelle (revision du procès de 1894), IV, 451; 1,500, note 4. Cité par Jouaust au procès de Rennes, V, 284. Sa déposi- tion, 442. Envoyé par Mer- cier à Echemann ei à Gailet pour recueillir leurs déclara- lions au sujet du procès de 1894, 503.

Mittelhauser, commissaire spécial. Ses visites à Piccjuart,

II, 403, note 2. Dépositions de Picquart et d'Henry à ce sujet à l'instruction Fabre, IV, 109.

Moch (Gaston), copi/ame d'ar-

tillerie. Dreyfus dément s'être en- tretenu avec lui du frein 120, I, 164. Sa déposition devant la chambre criminelle (revision du procès de 1894), IV, 515 et note 3.

Mohrenheixn (Baron de), ambassadeur de Russie. Rôle que lui attribue Esterhazy dans son roman sur les dessous de l'al- liance franco-russe, III, 562 et note l ; 563. Remplacé par Ourousoff 563, note 1.

Mojon {Chables), général, con- seiller d'Etat, beau-père de Cavai- gnac. Consulté par Cavaignac au sujetde la fausse lettre de Paniz- zardi à Schwarzkoppen, IV, 4.

Molinari (G. de), correspon- dant de rinsiilut. Signe la pro- testation en faveur de Picquart,

IV, 390, note 2.

Molinier (Auguste), archi- viste-paléographe, professeur à VÉcoîe des Chartes. Cité par Zola comme témoin, III, 303. Sa déposition, 416-417, II, 43, note 1.— Sa déposition devant la Chambre criminelle (révision du procès de 1894), IV, 539;

V, 101 ; au procès de Rennes, 433, note 1 ; 434; 436; 438. Sa mort, VI, 295.

Molinier (Emile), conserva- teur au musée du Louvre, frère du précédent. Cité par Zola comme témoin, III, 30^. Sa déposition, 416 et note 2.

Mollard, commandant. Sa note sur Madagascar, I, 299; V, 321, note 2.

Mollin, capitaine. Officier d'ordonnance d'André ; chargé par lui d'établir des fiches sur les officiers, VI, 396. Entre en relations avec Vadecard, 397. Sa correspondance avec lui au sujet de l'avancement des officiers, 398-399. Les plus importantes de ses lettres

'382

HISTOIRE DE L

sont vendues par lîidegnin à Syvelon, 400. Discours de Ouyol de Villeneuve sur la <léIation dans l'armée (séance du 28 octobre 11)04), 402-40n. Scène entre André et lui ; il > donne sa démission, 408.

Monestier (.Fean), sénateur. Vote contre la loi dedessaisisse- ;inent,V, 88, Hemplace Krantz au ministère des Travaux pu- blics (mai 1899), 85.

Monet ("laude), arliste- peinlre. Signe la pétition en laveur de la revision, III, 245.

Signe la protestation en fa- veur de Picquart,IV,390, note 2.

Monicourt (Grimaud de). Perquisition faite à son domi- cile, V, (■), note 1. Son arres- tation, 811. Déféré à la Haute •Cour ; est mis hors de cause par la commission d'instruc- tion, VI, 81.

Monira (Alphonse), avocat. Secrétaire de Labori au procès :Zola, III, 840.

Monis (Ernest), sénateur. Sa démarche auprès deDupuy pour obtenir rajournement du procès Picquart, IV, 400. Son inter- vention au Sénat à ce sujet (séance du 29 novembre 1898), 407-408, Son discours contre la loi de dessaisissement(séance du 27 février 1899), V, 16. Vote contre la loi, 22, note 3.

Ministre de la Justice dans ie cabinet Waldeck-Rousseau

juin 1899), 178. Consulté par Waldeck-Ronsseau au sujet des instructions à Carrière, 229. Fait arrêter Lissajoux en vertu de la loi sur l'espionnage, 451!.

Est d'avis de déférer le juge- ment de Rennes à la Cour de cassation, 587. Charge Manau d'étudier la demande de Pic- quart en supplément d'enquête sur l'affaire Boulot et sur latîaire «les pigeons voyageurs, VI, 9.

AFFAIRF DREYFUS

-^Refuse de réclamer Textra- dition d'Esterhazy, 75. Son rôle dans l'élaboration et la dis- iiuission du projet d'amnistie, ^28^)— Questionné par Delpech au Sénat sur l'ajournement de l'appel de Lepellètier contre sa condamnation (séance du 28 no- vembre 1900), 140. Propose le projet de résolution relatif A l'installation des bustes de Scheurer-Kestner et de Trarieux dans la galerie du Sénat, 478.

Moniteur de l'Empire. Voir

Bulow.

Monnier (Pauline, née Ro- MAzoTTi), cousine de Picquart. Dénoncée par Gonse à Ber- tulus comme étant la « dame voilée », III, 520. Son entre- tien avec Bertulus au sujet de cette invention diffamatoire, 521, note 1. Démarche qu'elle fait auprès de Pellieux; lettre de Pellieux à son mari et enquête policière dont elle est l'objet, ()19, et note 1. Dénonce à lîer- tulusles manoeuvres de Pellieux, ()20. Accuse le P. Du Lac d'avoir trahi à son détriment le secret de la confession, V, 14«). Entretien de Joseph Reinach et du P. Du Lac à ce sujet, 146- 148. Remet à Joseph Reinach copie de la lettre de Pellieux à son mari, 288 et note 5.

Monnier, ancien magistrat, mari de la précédente. Lettre qu'il reçoit de Pellieux; proteste contre les allégations dont sa femme est loDJet, III, 619, note 1; 620. Nie avoir reçu la lettre de Pellieux, V, 288. Se sépare de sa femme, 238, note 5.

Monnier, gendarme. Sa dépo- sition devant la chambre crimi- nelle au sujet des prétendus aveux de Dreyfus (revision du procès de 1894), I, appendice, 628 et note 2.

Monod (Gabriel), historien,

INDEX GÉNÉRAL

im

jmemhre de l'Insfilul. Questionne Hanotaux sur l'Alîaire Dreyfus; réponse dUanotaux, I, 023 et note 5. Son impression sur les ^irticles (ie Drumont et de Mille- voye après la publication du bordereau, II, 4H7. Demande à Hanotaux de rapporter la me- sure qui prescrit que les lettres de Dreyfus ne soient transmises qu'en conie, 455 et note 4. Compare récriture du bordereau à celle de Dreyfus ; ses con- clusions, 5œ. Incite Ranc à entreprendre une campagne de presse en faveur de Dreyfus, 554. Dénoncé par Alphonse Humbert comme le « complice » de Scheurer-Kestner ; sa lettre au Temps en faveur de la re- vision, 074, note 8. Son opinion : sur le rapport des ex- perts chargés de comparer l'écriture bordereau à celle d'Esterhazy, III, lit3 ; sur la lettre J'accuse, 241. Con- jure Cavaignac de ne pas se prononcer sur l'AfTaire avant d'avoir entendu Picquart, IV, 2 et note 1. Donne sa démis- sion de membre de la commis- sion des archives de la guerre, lors de la publication des pré- tendues lettres de (^ombe, 127, note 5. Proteste contre le livre d'Urbain Goliier L'armée de Condé, 149. Accepte l'hypo- thèse de la complicité d'Kster- ha/y et d'Henry, 432, note 2. Sa déposition devant la Cham- bre criminelle prévision du pro- cès de 1894, 514; V, 45. Lettre que lui adresse Charavay pour rétracter les conclusions de son expertise de 1894, 56 et note 2. Publie une lettre de Gibert sur un enti*etien de celui-ci avec Félix Faure au sujet des pièces secrètes, 59. Son entretien avec Freycinet à la gare du Mans, 442, note 1. Ses lettres sur la complicité -d'Henry et d'Esterhazy sont lues par Lailler au procès Mme Henry-Reinach, VI, 275- 276. Sa lettre à Clemenceau

au sujet de la cassation sans renvoi, 285 et note 1. Lettre que lui adresse Mathilde Baura- 1er au sujet de laflaire Cer- nuski, 860 et note o.

Monod (Henrii, membre de r Académie de médecine, directeur de VAssistance et de l Hygiène publiques. Joseph Reinach lui apprend que Scheurer-Kestner va poursuivre la réhabilitation de Dreyfus, II, 546, note 1.

Montaigny (Comte de), dé- puté. Vote contre Tordre du jour llétrissant les scandales d'Au- teuil, V, 118, note 1.

Montaigu Hubert dej, dé- puté. Vote contre la réintégra- tion de Dreyfus, VI, 489, note 1.

Montalexnbert (Comte Geo»^hîov de), député. Souscrit aux listes rouges, IV, 441. S'abstient dans le vote flétris- sant les scandales dAuteuil, V, 118, note 1.

Mentaux, concessionnaire des transports maritimes des Guija- nes. Soupçonné de vouloir faire évader Dreyfus ; proteste par une lettre au président du con- seil de guerre de Rennes et en- voie ses témoins à Lebon, II, 321, note 3, V, 381.

Montebello (Adrien de), dé- puté. Recommande Esterhazy à Billot, II, 284, 288, 383, 479 et note 3. Apprend que Scheu- rer-Kestner a l'intention de pour- suivre la réhabilitation de Drey- fus, 546, note 1. Vote contre l'ajournement de la mise en accusation de Mercier, V, 133, note 3. Se retire du groupe Méline en juin 1899 : son atti- tude lors des débats qui sui- vent la déclaration ministé- rielle du cabinet Waldeck-Rous- seau, 193, note 1.— Demande à interpeller André sur l'affaire Cuignet, VI, 390, note 3. Son

184

HISTOIRE DE L AFFAIRE DREYFUS

discours (séance du 17 janvier 1902), 893, note 3. Son amen- demient au projet de loi sur la réintégration des officiers en réforme, 483i

Monteil, colonel. Prend part à une manifestation nationa- liste aux abords, du Cherche- Midi (12 décembre 1898), IV, 428, note 2. Membre du co- mité directeur de la ligue de la Pairie Française, 505, note 3. Prend part aux conciliabules tenus en juin 1899 au « fort Cha- brol )>, V, 183 et note 4.

Monterai!, négociant. Sa vi- site à Ouesnay de Beaurepaire, V, 463. Accompagne Cernuski à Rennes, 475. Se rend avec lui chez Roget, Mercier et Ca- vaignac, 479. Sa déposition au procès Dautriche, 461, note 2, 463 et note 3 ; 471 et note 1 ; 475 et note 3 ; 479 et note 1 ; VI, 361, note 3.

Montesquieu (Baron de). Souscrit aux listes rouges^ IV, 441.

Montfort( Vicomte de), député de la Seine-Inférieure. Se charge de présenter la requête par laquelle Leblois demande à être nommé avocat-conseil du minis- tère de la guerre, II, 409, note 3. Souscrit aux listes rouges, IV, 442.

Menti f de), député. Vote contre la réintégration de Dreyfus, VI, 489, note 1.

Montorgueil (Georges), ré- dacteur à i « Eclair». Perqui- sitions faites en 1899 à son do- micile à cause de l'article « Le Traître », II, 375, note 2, V, 456 et note 2.

Moras (Clément), conseillera la Cour de cassation. Rapporteur de l'Affaire devant les Cham- bres réunies (revision du procès

de Rennes), VI, 375. Son rapport, 304, note 3, 305, note 3, 306, note 5,373, note 1 ; 431-435; le procès de Rennes, 441; les faits nouveaux, 442-444 ; le té- légramme de Guérin à Saussier, 447-448. Conclut à la cassa- tion avec renvoi, 468.

Moreau, capitaine. Assiste (^hamoin dans la vérification du dossier secret, VI, 312, note 3.

Morellet, sénateur. Rappor- teur du projet de loi sur la trahison et l'espionnage ; son intervention au sujet de la mise à l'ordre du jour de la discus- sion de ce projet, III, 6. Membre de la commission char- gée d'examiner le projet de des- saisissement, se déclare opposé au projet, V, 9, note 2, 16. S'abstient dans le vote de la loi, 22, note 3. Membre de la com- mission de la Haute-Cour, VI, 31, note 1.

Morhardt (Mathias), puhli- ciste. Prend part à la campagne de réunions publiques en faveur de la revision, III, 624 ; IV, 272, note 3. - Arrêté devant la salle Wagram au cours des ba- garres du 2 octobre 1898, 309.

Moriaud (Paul), professeur à V Université de Genève. Compare l'écriture du bordereau à celle de Dreyfus ; ses conclusions,

II, 501 et note 1. Sa déposi- tion au procès Zola, III, 417, note 7.

Morinaud, député de Cons- tantine. Fomente les désor- dres antisémites en Algérie,

III, 280. Appuie au conseil municipal de Constantine une proposition de Grasset tendant à exclure les enfants juifs des écoles publiques, 541, note 2. Sa démarche auprès de Brisson pour faire retirer à Lépine le gouvernement de l'Algérie, IV, 128, note 3.

INDEX GÉNÉRAL

185

Mornard (Henry), auocal au Conseil d'Etat et à la Cour de cassation. Soutient devant la Cour de cassation le pourvoi de Zola contre le jugement de la cour d'assises, III, 549-550. Accepte de soutenir la requête de Mme Drevfus en annulation du procès de 1894, IV, 17, note 1.

Collabore à la rédaction de la demande en revision adressée par Mme Dreyfus au garde des sceaux (septembre 1898), 234, note 5. Sa plaidoirie devant la Chambre criminelle, 347-348.

Assiste à la réunion d'avo- cats où est délibérée la requête de Picquart en règlement de juges, 410, note 1. Commu- nique à Démange et à Labori les procès-verbaux des audiences de la Chambre criminelle, 457.

Obtient qu'il soit spécifié dans un procès-verbal que le Gou- vernement communique à la Cour tous les dossiers relatifs à l'Affaire, 4G9 et note 2. Assiste au dépouillement du dossier secret, 472. Dépose une requête tendant à la récu- sation de Petit, Crépon et Le- pelletier, V, 38. Son mémoire, 75-77. Sa plaidoirie, 97-98 ; 229, note 1, 236, note 3. Appelé à Rennes par Mathieu Dreyfus, 368-369. Son entretien avec Waldeck-Rousseau au sujet du verdict de Rennes, 538-539. Conseille la grâce de Dreyfus, 540. Engage Dreyfus à a- dresser à Anâré une demande d'enquête fondée sur le borde- reau annoté et le témoignage de Cernuski, VI, 248. Son plaidoyer devant la Chambre criminelle en faveur de la revi- sion du procès de Rennes, 292- 294, Admis à assister aux au- diences plénières de la Cour, 298. Réclame l'envoi de com- missions rogatoires à Panizzardi et à Schwarzkoppen, 356. Son mémoire, 434-435,438; l'hy-

Eothèse d'après laquelle Ester- azy aurait été un agent de contre-espionnage, 439 et note 1 ;

440 ; le télégramme du colonel Guérin, 447, note 1. Sa plai- doirie ; la " nuit historique », les lettres d'Esterhazy, la minute Rayle, 456-457 ; l'antisémitisme et l'Affaire, 458. Il demande la cassation sans renvoi et sans indemnité pour Dreyfus, 464- 466. Rend hommage aux arti- sans de la revision, 466-467. Sa péroraison, 467-468. Sou- tient devant le conseil d'E- tat le pourvoi de Joseph Rei- nach contre sa révocation dof- ficier de l'armée territoriale, 485, 486 et note 2. Lettre de Mercier au sujet de sa plai- doirie, appendice, 529-530.

Mortemart (Duchesse de). Souscrit aux listes rouges, Iv, 441.

Morvan, astronome. Assiste Lœwy, directeur de l'Observa- toire, dans la vérification des mesures de Bertillon, VI, 310.

Mosetig (Albert), conseiller antique, chirurgien et professeur. Aurait, d après Cernuski, ren- seigné Adamovitch, V, 487, 488, note 1. Confondu avec un espion du même nom, 490. Déclare n'avoir jamais connu Adamovitch, VI, 6, 200. Son démenti est recueilli juri- diquement, 357 et note 2.

Mosetig (Auguste) , contrô- leur en chef au ministère des che- mins de fer d'Autriche. Livre des documents à Przyborowski, V, 459 et note 2. Son arrestation, 469. Confondu avec un con- seiller aulique du même nom, 490. Condamné pour es- pionnage, VI, 357. Déclare n'avoir tenu aucun des pro- pos que Cernuski lui a at- tribués au procès de Rennes, 358.

Motte (Eugène), député. Son discours sur le collectivisme à la séance du 16 novembre 1899, VI, 48-49.

186

HISTOIRE DE L AFFAIRE DREYFUS *

,Mourier, capilaine. Informe rÉtat-major de l'arrestalion de Wessel, Vl, 102. Sa déposi- tion au procès Dautriche, 102, note 2, 108 et note 8.

Moustiers-Mérinville

(Comte Maurice nES). Arrêté au cours des scandales d'Auteuil, V, llf), note 2.

Mulot, soldai. Copie des do- cuments pour Esterhazy, II, 87, notes 2 et 8. Kntendu par Pic- quart dans son enquête sur Ester- hazy, 880 et note 4. Sa dépo- sition au procès Esterhazy, III, 218 ; h l'instruction Tavernier contre Picquart, II, 107, note 5 ; devant Ja (Chambre criminelle (revision du procès de 181)4), 10(5, note 2 ; 107, note 5 ; 880, note ().

Mun (Comte Albert de), dé- puté. Sollicité par Bernard Lazare en faveur de Dreyfus, II, 503- 504. Ses relations avec le P. du Lac ; ses attaques contre le « Syn- dicat », III, 82. Interpelle sur l'Affaire ; son discours sur r « honneur de l'armée » (séance du 4 décembre 1897), 186-146 ; sur la lettre J'accuse (séance du 18 janvier 1898), 281-284, 289, note 1. Son discours de réception à l'Académie française, 544-545. Son intervention dans les dé- bats ({ui suivent la démission de (Chanoine (séance du 25 octo- bre 1898), IV, 889 ; dans les in- terpellations Bos et Massabuau (séance du 28 novembre 1898),401 : dans les débats sur la liberté de l'enseignement, 418. Sous- crit aux listes rouges, 441. Vote contie l'ordre du jour flé- trissant les scandales d'Auteuil, V, 118, note 1. Intervient dans la discussion de la loi sur les Associations, VI, 177. Ar- ticle dans le Gaulois sur l'alïaire Monnier-Du Lac, 229. Vote contre la réintégration de Drey- fus, 489, note 1.

Munier, commandant. Chargé

par Sandheii" de vérifier la tra- duction de la dépêche du 2 no- vembre 1894, I, 24(5. Sa mort, V, 298.

Munster (Comte de), am- bassadeur d'Allemagne à Paris. S'engage à empêcher les atta- chés militaires de se livrer à l'es- pionnage, 1, 80. Ignore les pra- tiques de Schvv arzkoppen, 81 ; II, 88-89. Apprend de lui qu'il n'a pas eu de relations avec Drey- fus, I, 245. Déclare à Hano- taux que Dreyfus est inconnu de lEtat-Major allemand, 254. Renouvelle cetteaffirmation, 340. Sa maladie ; démarche d'IIa- notaux auprès de lui, 340-841. Légendes auxquelles cette dé- marche donne lieu, 848-345 ; 348- 849, 468. Fait insérer dans le Figaro une note démentant tout rapport de Dreyfus avec l'am- bassade, 522. Communique à son gouvernement les racon- tars de la presse à ce sujet, 528. Renouvelle ses protesta- tions auprès de Dupuy, ministre intérimaiie des Alîaires étran- gères, 524. Lui communique une lettre de Hohenlohc après la condamnation de Dreyfus, 524-525. Demande à être reçu par Casimir-Perier, 525, Son entrevue avec le Président, 588- 548. Note rédigée à la suite de cette entrevue; il accepte, après en avoir référé à Berlin, la teneur de cette note, 543. Sa lettre à Schwarzkoppen, 548, note 3. Sa confiance dans la femme Bastian, II, 264. Apprend de Schwarzkoppen les relations de celui-ci avec Esterhazy, .597. Réitère à llanotaux ses décla- rations antérieures au sujet de Dreyfus, III, 44 ; 49. Commu- nique à llanotaux les déclara- tions de Biilow à la commis- sion du budget du Reichstag, 818. Cette communication est démentie par ordre d'Ha- notaux, 319, note 2. Dis- cours de Millevoye à Suresnes sur le bordereau annoté : dé-

INDEX GENERAL

187

menti officiel de l'Allemagne, 397-398. ~ Fait à Delc.issé les mêmes dérlaiations qu'à llano- laux ; lui aflirme (jue Schwarz- koppcn a adressé plusieurs petils bleus à Esterhazy, II, 244, note 1, V, 40. S'enquieit à la préfecture de police des faits qui ont provoqué la disparition de la femme Bastian, 244. Piéteii- due démarche qu'il aurait faite auprès de Galliiîet avant le pi'o- cès de Rennes, 306. Note du Mon Heur de t Empire (8 sep- tembre 18î»y), 494. Prend sa retraite et écrit ses Mémoires, VI, 181. Sa lettre à Joseph Reinach sur le bordereau an- noté [20 mai 1901), appendice, 508-509. Ses déclarations à Joseph Reinach au sujet de l'Af- faire, II. 72, 74, 89, III, 562, note 1, VI, 181.

Munster (Comtesse Marie DE), tille du précédent. Sa con- fiance dans la femme Bastian, I, 24, Un de ses billets figure dans le dossier secret constitué par Henry après le procès Zola, 111,589. Calomnies répandues contre elle pai- la presse antisé- mite, IV, 422 et note 4. Nou- velles attaques dirigées contre elle par la Libre Parole à la veille du procès de Rennes : ses prétendues lettres nommant Dreyfus, V, 227, note 4.

Murât (Prince). Pi'ésente à Loubet les excuses de la com- mission des courses après les scandales d'Auteuil, V, 117, note

Murray ^David Christie), romancier anglais. Sa conversa- lion avec Esterhazy, à la veille du procès Zola, estpubliée dans le Uaily News, III, 433, note 3.

N

Naquet (Alfred), député. In- tervient au cours des débats sur la question juive (séance du 25 mai ] 895), II, 196 et note 3.

Négrier (de), général. Son dis- cours au banquet de Genne- lines, IV, 267. Propos qu'il tient aux officiers lors de ses tournées d'inspection. V, 248- 249. Relevé par Calliflet de ses fonctions d'inspecteur et de membre du Conseil supérieur de la guerre, 250-251. Lettres qu'il reçoit de Déroulède, Cop- pée et Lemaître, 258 et note 3.

Néron-Bancel, député. Dé- pose l'ordre du jour de con- fiance nétrissant les scandales d'Auteuil, V, 130, note 2.

Nettancourt (Jacques, mar- quis DK), beau-père d'Esterhazy. Ses rapports avec son gendre, II, 92. Démarches de Du Paty auprès de lui; versions diverses au sujet de ces démarches, 586 et note 4.

Nicolas II, empereur de Hus- sie. Ses dbutes sur la culpabi- lité de Dreyfus, III, 53, note 2.

Nicolas, avocat à Nancy. A eu le manuel de tir entre les mains, I, 292, note 2.

Nicolas, lieutenant-colonel. Sa déposition au procès Christiani, V, 115, note 1.

Niox (LÉON), général. Croit Dreyfus innocent mais refuse de déposer au procès de 1894,1,429, note 2. Jugement porté par lui sur Picquart, II, 211 ; 394. Son antipathie à l'égard d'Henry, 216. Se déclare partisan de la revision au cours d'un entre- tien avec Giry, IV, 382 et note 1.

Nisard (Ar.mand), directeur

188

HISTOIRE DE L AFFAIRE DREYFUS

des affaires politiques au minis- tère (les affaires étranrjèrcs. Tenu au courant de rAflairc par Ila- nolaux, I, 78, note 1.

Nismes (Arthur), général. Consulté par Picquart au sujet de la conduite qu'il doit tenir dans l'Aflaire ; l'invite à garder le silence, II, 521.

""Noailles (Marquis de), ambas- sadeur de France à Berlin. Guil- laume II lui confirme les décla- rations faites par Bûlow au sujet de l'Affaire, III, 319.

Noailles (Comte de). Sous- crit aux listes rouges^ IV, 441.

Noailles (Comte Mathieu de). Signe la protestation en faveur de Picquart (novembre 1898), IV, 390, note 2; 441, note 2.

Nogier, commissaire spécial. Sa déposition au procès Dau- triche, VI, 100 et note 3 ; 102 et note 2.

Nolot (Mme). Propriétaire de rhôtel dans lequel Lemercier- Picard est trouvé pendu, III, 499. Ses déclarations au com- missaire de police et à la presse, 499, note 3; 504, note 3.

Nordau (Max), philosophe al- lemand. Soumet à Schwarzkop- pen le récit par Zola des confi- dences de l'attaché allemand au sujet d'Esterhazy ; essaie vaine- ment de voir Guillaume II, III, 317.

Norman, rédacteur au « Daily Chronicle ». Remet à Pressensé une copie de la déposition d'Es- terhazy à Londres, V, 27, note 1.

Noulens (Joseph), député. Son ordre du jour blâmant le système des fiches, VI, 407, note 3. Signe Tordre du jour rendant hommage aux artisans de la revision (séance du 13 juillet 1906), 496 et note 3.

Nourrisson (Antoine), capi- taine. Reroit le pli contenant le document libérateur ; remet ce pli au général de Torcy, II, 687, note 4.

O

Obrutcheff, chef de VEtat- Major russe. Disgracié à l'épo- que du procès Esterhazy, III, 563, note 1.

Ocagne (Maurice d'), ingé- nieur et professeur. Avertit Bois- deffre des doutes de la princesse Mathilde sur la culpabilité de Dreyfus, I, 349, note 2, III, 590, note 3.— Rapporte à Gonse, en la dénaturant, une conversation de Jacques Hadamard avec Painlevé au sujet de Dreyfus, 590-591 ; lui fait connaître la rencontre de Dreyfus avec Lon- quety à Bruxelles, 592. Sous- crit aux listes rouges, IV, 442, note 1. Sa déposition devant la Chambre criminelle (revision du procès de 1894), 517, et note 4 ; (revision du procès de Ren- nes), VI, 328, note 8.

Odelin. Administrateur de la Libre Parole et du collège de la rue des Postes, I, 217, note 3, III, 23.

Ogier (D"^), chef du labora- toire de lexicologie. Son rap- port sur l'analyse des viscères de Lemercier-Picard, III, 509, note 6.

OUivier (Emile), membre de V Académie française, ancien mi- nistre. Sa version sur le borde- reau annoté, I, 350, notes 1 et 2; V, 217; VI, 207. Aurait été informé par un ami de Mercier de l'existence de ce bordereau, 211, et note 1.

Omont (Henri), conservateur à la Bibliothèque Nationale. Son

INDEX GÉNÉRAL

189

expertise sur les faux Blanche, Speranza et Weyler, V, 239, 240 et note 1.

Orléans (Prince Henri d'). Félicite Esterhazy à la sortie (l'une audience du procès Zola, III, 462, 463 et note 1.

Orléans (Philippe, duc d'). Propos que lui tient Eugène Dufeuille au sujet de l'innocence de Dreyfus, III, 33. Son manifeste contre les ennemis de l'armée lors de la publication des lettres d'Esterhazy à Mme de Boulancy, 119-120. Rem- place Dufeuille par André Buf- fet, 271. Attitude prise par lui dans l'Affaire, 271, 274. Autorise ses partisans à se joindre aux nationalistes, 577- 578. Son entrevue avec Jules Guérin à Marienbad ; prend Gué- rin à sa solde, IV, 302-304.— Cher- che en vain à gagner Déroulède, 305-306. Ses intrigues; son manifeste du 21 septembre 1898, 307. Aurait fomenté la grève des ouvriers terrassiers (sep- tembre-octobre 1898), 309. Convoque Buffet, Ramel et Lur Saluées à Bruxelles (12 octobre 1898), 328. Agitation royaliste; dépèche de Buffet l'invitant à se trouver à Bruxelles le jour de la rentrée des Chambres, 331- 332. Liste de ses futurs fonc- tionnaires, 332. Bagarres roya- listes après lachute de Brisson, 341-342. Incident Buffet-Hervé de Kérohant, 420-421. Les royalistes cherchent un général, 427. Manifestation aux abords du Cherche-Midi ; dépêche de Thuret, 428 et note 2. Son discours sur 1' « accaparement de la puissance financière » ; il apprend à San Rerao la mort de Félix Faure, 559. Cherche à avoir une entrevue avec Dérou- lède; refus de Déroulède, 559. Dépêche de Chevilly l'invitant à se rendre à Bruxelles, 560. Complot royaliste; projet de lettre à Metzinger et de procla-

mation à la France, 560; 562. Reçoit à Bruxelles les bouchers de la Villetle, 562-563. Se dispose à passer la frontière ; fait demander au docteur Du- réaux de le recevoir, 583-584.

Fonds mis à sa disposition par Mmes d'Adelsward et Por-

fés, 584-585. Préparatifs de ules Guérin, 585-586.— Dépêche de Buffet (22 février 1899), 587.

Démarche de Boni de Cas- tellane auprès de Déroulède la veille des obsèques de Fé- lix Faure, 588-590. Tenta- tive de Reuilly ; dépêche de Buffet, 615. Sa correspon- dance avec Chevilly et Buffet saisie puis déchiffrée par Baze- ries, V, 6 et note 2. Son séjour en Sicile, 74. Agita- tion de ses partisans et com- plots contre Loubet, 111.— Sub- sides qu'il fait remettre à Gué- rin par De Plas, 113 et note 3.

Informé par Chevilly et Grammont de la manifestation d'Auteuil, 117. x\urait pro- jeté une croisière sur les côtes de Bretagne pendant le procès de Rennes, 262; 308-309.

Orléans (Duchesse d'), femme du précédent. Reçoit les con- fidences de l'Empereur d'Au- triche au sujet de Dreyfus, III, 54, note 2; ÏV, 122, note 1.

Ormescheville (Bexon d'), commandant. Rapporteur près le premier Conseil de guerre ; chargé par Saussier de l'ins- truction contre Dreyfus, I, 209.

Ses rapports avec Du Paty pendant l'instruction, 258. Premier interrogatoire de Drey- fus : il lui montre la photogra- phie du bordeau, 263. Audi- tion des témoins : Gonse, Ber- tillon, Gobert, Henry, 264-266.— Second interrogatoire de Drey- fus ; nouvelles dépositions, 266, note 1. Ignore l'exis- tence des pièces secrètes, 280.

Nouveaux interrogatoires de Dreyfus : le jeu, lès femmes,

190

HISTOIRE DE L AFFAIRE DREYFUS

285-287. Les notes du borde- reau, 288-2S9. La date du bordercau,le mot «manœuvres», 290. Dreyfus lui demande à être reçu par Mercier, 2i)<;. Interroge Maistre, Tocanne, Dervieu, Roy et Bernollin, 297- 299, Charge Bertillon d'exper- tiser les lettres adressées à Dreyfus, 300. La lettre du buvard, Tauto-forgerie, HOl-310. Dépose son rapport, 311. Analyse du rapport : l'exper- tise de Gobert, 312-314; l'exa- men graphologique du borde- reau, 315 ; les interrogatoires de Dreyfus, 316; les i apports de Guénée, les dépositions des témoins à charge, 31()-317. Les notes du bordereau, 320- 322. Néant du rapport : insi- nuations et hypothèses, 318- 319. Conclusions, 323. ' Le rapport est publié par Jo- seph Heinach dans le Siècle, III, 160. Impression pro- duite par cette publication, 161, I, 391. Pellieux déclare que le texte publié a été tronqué: démenti de Joseph Reinach,

III, 403 et note 1. Reprise durai>porl au procès de Rennes, V, 281. Son réquisitoire dans l'affaire Voisin, VI, 285, note 7.

Ottaviani. Arrêté au cours des bagarres du 25 octobre 1898 devant la Chambre des députés.

IV, 337, note 3.

Otto. Prétendu secrétaire d'ambassade; le faux de ce nom, III, 108-111. Lettre de Lemercier-Picard à Joseph Rei- nach au sujet de ce faux, 331.

Otto (Georges). Compagnon de Jules Guérin au « fort Cha- brol », V, 423, note 4.

Ourousoff (Prince). Ambas- sadeur de Russie à Paris en rem- placement de Mohrenheim (dé- -rembre 1897), III, 563, note 1.

Painlevé (Paul), membre de VAcadémie des sciences, profes- seur de mathématiques (jénéralet à la Sorbonne. Sa conversation avec Iladamardau sujet de Drey- fus est travestie par D'Ocagne, III, 590, Sa démarche auprès de Gonse pour rétablir le vrai sens de cette conversation, 591.

Signe la protestation en faveur de Picquart, IV, 390, note 2. Sa déposition devant la Chambre criminelle révision du procès de 1894), 517. S'aperçoit que ses explications sur l'incident Hddaniard ont été dénaturées par Gonse, V, 45. Sa dépo- sition au conseil de guerre de Rennes, 408 et note 3. Com- munique au conseil la lettre d'Henri Poincaré sur le sys- tème de Bertillon, 433-435. Son discours à l'inauguration du monument de (irimaux à Rochcfort, VI, 197, note 4; à l'inauguration de la statue de Trarieux, 296, note 1. Sa dé- position devant la Chambre cri- minelle (revision du procès de Rennes), 310, note 2.

Pajot (François-C^iiristopheV dépalé. Son attitude lors des incidents provoqués par l'inter- pellation de Cavaignac sur les aveux ;'séance du 22 janvier 1898), III, 310.

Paléologue (Maurice), secré- taire d'ambassade. Ses entretiens avec Henry au sujet de l'Affaire; croit Dreyfus coupable, II, 192.

Témoin de la conversation Dubois de l'Estang rapporte à Joseph Reinach les paroles de Witte sur Dreyfus, 542, note 1. Informé par Henry de l'existence de lettres de Guillaume II et d'ujie lettre de Panizzardi à Schwarzkoppen établissant la culpabilité de Dreyfus, 636 ; III, 45. Porte à Henry la déclaration de Muns-

INDEX GÉNÉRAL

191

1er démentant que Schwarz- koppen ait été en relations avec Dreyfus. 4(5-47, I, appendice, t)00-H01. Sollicité par Henry de lui remettre une copie de dépêche du 2 novembre 1894, lui dicte le texte de cette dé- pêche, III, 5i)5-.V.)6. Dépose, au nom du ministre des Aflaires Etranifères, devant la Chambie criminelle (revision du procès de 1894), IV, 512-51H ; III, 44 et note 1 ; 45 et note 2 : 48, note 1, 49. Remet à la Cour la dé- pèche de Panizzardi au général Mai'selli, 1, 24:^, note 2. Sa dépo- sition devant les Chambres réu- nies (mars-avril 1899) : il établit la falsification du texte de la dé- pèche du 2 novembre 1894, V, (i8 ; I, 248, note 5. Chargé de faire avec Chamoin etCuignet une nouvelle traduction de cette dépêche, V, 09-71. Version ne varietur de la dépêche, 72, I, appendice, 592-593. Cette version est contestée par Cui- gnet, V, 85. Envoyé par Del- cassé au procès de Rennes, 270.

Sa déposition, 3ol, ;-57(), 454.

Prévoit la condamnation de Dreyfus, 415, 526. S'oppose, au nom de Delcassé, aux con- clusions de la défense tendant à ce que les notes du borde- reau soient officiellement de- mandées au gouvernement alle- mand, 484, 486. Communique aux Juges la note du Moniteur de VÈnîpire confirmant la décla- tion de Munster au sujet de Dreyfus, 495. Sa déposition devant la Chambre criminelle (revision du procès de Rennes), VI, 327, 359; au procès Dau- triche, 384.

Pallier, lieutenant. Son rap- port sur l'atlaire Voulet-Cha- noine, V, 428, note 3 ; 430.

Panisse (Pierre de). Arrêté au cours des scandales d'Au- teuil, V, IKi, note 2.

' Panisse-Passis (Marquis H.

de). Arrêté au cours des scan- dales d'Auleuil, V, 116, note 2.

Panizzardi, colonel, attaché militaire italien. Ses relations d'espionnage avec Schwarzkop- pen, I, 20, 30. Reçoit de Schwarzkoppen les renseigne- ments intéressant l'Italie fournis par Esterhazy mais ignore le nom de ce dernier, II, 87-88. On lui attribue la lettre Ca- naille de D..., I, 31. Ses vi- sites à De Sancy et à Davignon, 299, II, '86. La lettre dite « Davignon » est interceptée et classée, I, 35. Ses rapports avec Sclnvarzkoppen dénoncés à Guénêe par Val Carlos, 35. Re- çoit la visite de Sclnvarzkoppen après larrestation de Dreyfus : ni lui ni Sclnvarzkoppen ne con- naissen<t Dreyfus, 243 et note 1. Son rapport au général Mar- selli au sujet de Dreyfus, 243. Sa dépèche du 2 novembre 1894; réponse de Marselli, 244. La déi)êche du 2 novembre inter- ceptée et déchilTrée au minis- tère des Affaires Etrangères, 246-248: contre-épreuve de Sand- herr, 249-250. La lettre « Dn- viglion » et la pièce Canaille de D... font partie du dossier secret, 3.53-354. Commentaire de Du Paty sur ces pièces, 355- 359.— Arrivée au bureau des Ren- seignements de sa lettre à Sclnvarzkoppen dite « pièce des chemins de fer » ; falsification de la date de cette lettre, IV, 475.— Deux faux sont fabriqués par Henry avec deux de ses lettres à Schwarzkoppen, II, 410-418. Confidences que lui fait Schwarzkoppen avant son départ au sujet d'un faux de Lemercier-Picàrd ; il en rend compte à Tornielli, 598-599. Son entretien avec le comman- dant de Fontenillat : il lui affirme n'avoir jamais eu de rapport avec Dreyfus, IV, 477. De- mande à Tornielli de prolester contre l'attribution qu'on lui fait de la pièce Canaille de D...,

ï

192

HISTOIRE DE L AFFAIRE DREYFUS

et du « faux Henry », III, 50. Entrevue de Torniclli et d'Hanotaux, 51-52. Note si- gnée de lui remise à Hano- taux par Tornielli ; il se dé- clare prêt à renouveler sa pro- testation par serment, 51 et note 2. Signalé par Gonse à Pellieux comme ayant été l'in- termédiaire entre Schwarzkop- f)en et Dreyfus, 75. Casella ui remet une lettre de Schvvarz- koppen établissant la culpabi- lité d'Esterhazy, 199-200. Pro- pos qu'il tient à un ami au su- jet cl'Esterhazy ; ces propos sont portés par Oscar Wilde à la connaissance d'Esterhazy, 295. Cilé par Zola comme té- moin, 303. Publication de la déposition que Casella n'a pu faire au procès Zola, 559. Re- fuse de donner son avis sur cette publication ; est nommé attache militaire à Berne et quitte Paris, 560, note 2. Re- maniement du dossier Dreyfus par Henry : constitution du nou- veau dossier, 588-592. Décou- verte du « faux Henry », IV, 152- 153. Nommé colonel du 5" régi- ment de 6ersa^//er/, 422, note 5. Incidents soulevés devant la Cour de cassation {revision du procès de 1894) au sujet du dé- calque de la dépèche du 2 no- vembre, V, (54-74. Déposi- tion de Mercier au procès de Rennes au sujet de la pièce dite « des chemins de fer », 328-329 et note 1. Discus- sion entre Maurel et Freys- taetter : le texte falsifié de la dépèche du 2 novembre a-t-il été communiqué aux juges de 1894 ? 400-401. Dépèche de La- bori l'invitant à venir déposer à Rennes, 486-487. Le récit de son entretien avec Fontenillat est communiqué par Targe à André, VI, 251. Découverte de la falsification de date de la piècft dite « des chemins de fer», 257-258.

Papillaud(AD.), rédacteur à la Libre Parole». Reçoit une lettre

signée Henry luirévélantl'arres- tation de Dreyfus, I, 190 ; VI, 459. Note qu'il fait paraître dans la Libre Parole, I, 191-192.

Ses démarches au domi- cile de Dreyfus et au minis- tère de la Guerre, 192-193. Aurait rédigé l'article révélant l'arrestation de Dreyfus, 205- 206. Sa conversation avec Gauthier (de Clagny) au sujet de Dreyfus, 206. Félicite Jau- rès de son intervention dans la discussion du projet de loi sur l'espionnage (séance du 24 dé- cembre 1894), 478. Son en- quête à Newport au sujet de la prétendue évasion de Dreyfus, II, 327-328. Reçoit les con- fidences de députés radicaux après le débat soulevé par l'ou- verture d'une enquête sur Es- terhazy, III, 5 et note 2. Démenti qu'il donne à Jaurès au sujet d'un propos que lui aurait tenu Esterhazy lors de la publication du fac-similé du bordereau par le Matin, 406, note 1. Publication dans le Siècle de la lettre qu'il a reçue d'Henry et dont une copie avait été communiquée à Joseph Rei- nach ; polémiques de presse à ce sujet, V, 46 et note 7 ; 63, note 2 ; 400. Son article sur Loubet (Libre Parole du 1" juin 1899), 114 et note 1.

Refuse de déposer devant la Cour de cassation au sujet du bordereau annoté sous le pré- texte qu'il n'a pas de crucifix, VI, 323 et note 5. Appelé de- vant le juge Boucard en vertu d'une commission rogatoire ; conteste aue la lettre signée Henry, pAibliée dans le Siècle, émane d'Henry, et déclare que l'original n'est plus entre ses mains, 351-352.

Paquié, commandant. Notes données par lui à Esterhazy en 1884, II, 46.

Paraf-Javal, dessinateur. Ré- fute au procès de Rennes la dé-

INDKX GÉNÉRAL

193

nionslratioii do nertillon, I, 3()3, notes H et 4 ; V, 483, noie 1 ; 435, note 3. Injures d'Ester- hazy à son adresse, 44*J.

Parés, lienlenanl-cnlonel. Té- moin dllenrv dans son duel avec Pic(iuai'l, lïl, 515, notes 3 et 5.

Parfait (Hemu), capitaine. Juge au conseil de guerre de Rennes, V, 428. Se prononce pour la culpabilité de Dreyfus, 533; VI, 204. 208.

Paris (Gaston), membre de VAcadèmie fram;aise, professeur au ('ullè(je de France. Son opi- nion sur les expertises de P. Meyer, Giry et Molinier au procès' Zola, l'il, 410, note 1. Ses lettres à Joseph Heinach et à Cavaignac en juillet 1898, IV, 2 et note 1. Se déclare parti- san de la l'evision, 150 et note 5, 499. Signe la protestation en faveur de Picquart, 390, note 2. Reçoit les confidences de GallilTet au sujet de l'AlTaire, 382.— Sa lettre à Albert Sorel lors de la constitution de la ligue de la Pairie française, 502.

Impression que lui fait Drey- fus, VI, 1<>5, Sa mort, 280.

Parseval (Fehnand de}, colo- nel. Déclarations que lui fait le duc dOrléans, III, 119. Souscrit aux listes rouges, IV, 440. Son arrestation," V, 311.

Mis hors de cause par la commission d'instruction de la Haute Cour, VI, 31.

Pasques 'JIenriI, juge d'ins- truclion. Chargé de iinstruc- tion .^ur la tentative de Reuilly,

V, 3, note 4 ; 4 et notes 1 et 2 ; 5, notps 2 et 4 ; 7, note 1 ; 87 et note l ; 310 et note 1.

Pasquier, commandant des prisons mililaires de Paris. Au- teur de fiches sur les officiers,

VI, 402, note 4 ; 409 et note 2.

Passy. Paiiain d'Esterhazy

lors de son admission au Cercle de la rue Royale, II, 29, note

Passy (FnLDÉnic:, ancien dé- puté, membre de iinslitut. Signe la pétition en faveur de la re- vision, III, 245,

Pastre Ulysse ),c/epa/é. Signe le manifeste du 12 juillet 1899 « à la France ouvrière et socia- liste », V, 25fi, note 1. Inter- vient à la séance du 18 mars 1903, VI, 229. note 7.

Patin, directeur de la prison de la Santé. Croit Dreyfus inno- cent, I, 502, note 3. Conseille aux sœurs de Dreyfus de s'a- dresser à Drumon't ou à Ber- nard Lazare, II, 188.

Patriarche, docteur en méde- cine. Son attitude à l'égard de Drevfus à l'ile du Diable. II, 133.*

Patrie (i.a \ Voir Milleuoye.

Patron, commandant. Juge au Conseil de guerre de 1P94, I, 385. Lettre quil reçoit de .Mer- cier lors du procès de Rennes, V, 503.-

Pauffin de Saint- Morel,

commandant, officier d'ordonnance de Boisdeffre. Communique à Picquart une lettre de Foucault à Boisdeffre au sujet de Cuers, II, 207. Absent "de Paris lors de la publication par Y Eclair de l'article le Traître, 308 et rote 3. Aurait entretenu Rochefort des prétendues lettres de l'Em- pereur allemand et du borde- reau annoté, I, 318 ; II, 036, note 4 ; III, 3 et note 1. Lui aurait dénoncé l'existence du Syndicat, 23. Son entrevue avec Rochefort est divulguée, 37. Frappé à cette occasion de trente jours d'arrêts de rigueur, 38 et notes.— Une carte danslaquelle Guérin lui demandait des fonds

13

194

iiistoihl: de l affaire dheyfus

csl saisie chez Ksterhazy, 342, note 1. Sa déi)Ositi()n au pro- cès Zola, 302. Interrogé par André au cours <ie son enquête, VI, 270; ses explications, 272.

Sa déposition devant la Chambre criminelle (revision du procès de Rennes), 311 ; 330.

Pauliat (Louis), sénaleur. Membre de la commission de dessaisissement, V, 9 .et note 2.

Vote la loi, 21, note 5.

Paulin-Méry, docleur en mé- decine, dépalè. Interrompt le dis- tours de Méline en réponse à linterpellation Ilubbard (séance du 24 février 1898), III, 487, note 2. Arrêté au cours de la manifestation de la salle \Va- gram (octobre 1893), IV, 309-310.

Pauluoci (Marquis), secré' taire de Vanibassade d'Italie- Cité comme témoin au procès Zola, 111,303. Ses confidences à Zola au sujet des relations d'Henry avec Esterhazy, IV, 132, note 2.

Pauzat, médecin mililaire au Mont-Valérien. Mandé par Wal- ter après la mort d'Henry, pro- cède avec Lévy et de La»orsse aux constatations médico-lé- gales, IV, 215 ; 219.

Pavlo"W3ky, écrivain russe. Rapporte à Joseph Reinach un entretien entre Schwarzkoppen et Rosen au sujet des relations d'Henry avec Esterhazy, IV, 432, note 4; VI, 15.

Pays (Marie dite : Margue- rite). Sa liaison avec Esterhazy, II, 69 et note 1, 253. Ester- hazy lui déclare que Dreyfus est innocent, 486. l\ lui montre is lettre Espérance et l'avertit qu'il va se tuer, 583-584. Sa démarche auprès d'Autant pour obtenir le transfert à son nom du bail d'Esterhazy, 584 et note S, Remplit le rôle d'intermé-

diaire entre Esterhazy et l'Etat Major, 611 et note 6. Ester- hazy lui fait écrire la dépêche Speranza, 668 et note 5. Met Christian Esterha/.y en relations avec Du l»aty, III, 87. Prie Autant de démentir les décla- rations de Mathieu Dreyfus à l'instruction Ravary, 171. Sa déposition an procès Esterhazy, 209. vVurait appris d'Esterhazy la falsification par Henry d'une lettre de Panizzardi (faux Henry), 446, note 2. Propos qu'elle tient à Henry au sujet des dépê- ches Blanche et Speranza, 528, note 2. Son écriture est iden- tifiée par Bertulus avec celle de la dépêche Speranza, IV, 36. Perquisition faite à son domi- cile par Bertulus, 43. Elle est arrêtée pour faux et écrouée à Saint-Lazare, 43-41. Son in- terrogatoire à l'instruction Ber- tulus; elle se reconnaît l'au- teur de la dépêche Speranza, puis, sur les conseils de Tezenas, se rétracte, 69. Confrontée avec Christian ; ses dénégations, 84-85. Renvoyée par Bertulus en cour d'assises pour faux et usage de faux, 96, note 3. L'or- donnance de Bertulus est cas- sée parla chambre des mises en accusation, qui prononce ienon- lieu,97-98.— Sa mise en liberté,98. Propos tenus par elle à la nouvelle de l'arrestation d'Henry, 204 et note 3. Sa déposition est transmise à la Chambre cri- minelle (révision du procès de 1894) par un conseiller délégué, 450, note 1. Se rend à Lon- dres auprès d'Esterhazy et lui remet des papiers, 454 et note 3; V, 27, note 2. Se cache à Lourdes par crainte d'être arrê- tée; sa lettre à Cabanes, 273 et note 2.

Peaudecerf( Victor), sena/eur. Vote la loi de dessaisissement, V, 21, note 5.

Pécaut (Frlix), directeur de l'école normale de Fonlenay. Ses

INDEX GÉNÉRAL

19.^

orijifines, sa vie, sa carrière ; Séailles le convainc de l'inno- fcence de Dreyfus, IV, 1:^1-1:^2. Signe la pétition en faveur de la revision, III, 245. Ses lettres à Buisson et à Bourgeois, IV, 133. Donne sa démission de membre du Conseil supé- rieur de linstruclion publique, 133-134. Sa mort : discours (.le Buisson à ses obsèques ; dé- pêche officielle de Bourgeois, 134-13t>.

Pécaut(Mme), femme du pré- cédent. Sa lettre à Mme Dreyfus, IV, 134. Signe la protestation on faveur de Picquart, 390, note 2,

Peigné (Paul), général. Son lùle dans TafTaire dés fiches, VI, 110 et note 1.

Pelletan (Camille), député. Ses déclarations à l'annonce de l'enquête ouverte contre Ester- hazy, III, 5. Son article dans ^la Dépêche contre le Syndicat, 34 et note 1. Blé'ime la publi- cation des lettres à Mme de Boulancy, 120, note 2. -- Inter- vient dans la discussion soule- vée par les déclarations de Mé- line au sujet de l'Affaire (séance du -4 décembre 1897), 137-138.

Convaincu de la culpabilité de Dreyfus, 304 et note 1. Témoin de Jaurès dans son dif- férend avec Bernis, 310, note 1.

Réclame l'audition des té- moins militaires cités par Zola, 322, note 3. Déclare la revi- sion nécessaire après les aveux d'Henry, IV, 224, note 2. In- tervient dans les débats sou- levés par la démission de Ques- nay de Beaurepaire, 496. Si- gne le manifeste des groupes républicains contre la loi de des saisissement, 542. Son dis- cours contre la loi (séance du 10 février 1899), 043-544. S'ab- stient dans le vote de confiance au cabinet Dupuy (séance du 5 juin 1899 , V, 130, note 3. Son opinion surlecabinet Waldeck-

Rousseau, 178, note 1. S'abs- tient dans le vote de confiance au cabinet (séance du 2G juin 1899), 192, 193, note 2. Son article dans le Malin au sujet dune dépêche d'Ernest Carnot au Temps, 365, note 2. Ses déclarations à la tribune au sujetde l'entretien deJosephRel- nach avec le P. du Lac (séance du 11 mars 1901;, VI, 228 et note 2. Ministre de la marine dans le cabinet Combes (juin 1902). 191, note 2. Attaques dirigées contre son administra- tion, 418.

Pelletier (Eugène), rédacleiir aux Beaux-Arts, expert judiciaire. Chargé d'examiner le bordereau et les pièces de comparaison, I, 180. Refuse de se mettre en relations avec Bertillon ; ses conclusions, 181; 184. La valeur de son témoignage est contestée par Du Paty, 200. Entendu par D'Ormesche- ville, 266, note 1. Tracasse- ries dont il est l'objet, 313. Sa dépositiotî au procès de 1894, 422 ; au procès Zola, III, 415 ; au procès de Rennes, V, 433, note 1 ; I, 200, note 2.

Pellieux (Gabriel de), colonel, puis (jénéral. Aurait fait entrer Esterhazy au service des ren- seignements tunisiens, II, 47, note 1. Chargé par Saussier de l'enquête sur Esterhazy, III, 55-56. Son portrait physique et moral, 56. Son opmion sur Esterhazy, 56-57. Sa première entrevue avec Mathieu Dreyfus, 57-58. Convoque Scheùrer- Kestner, à la requête de Mathieu Dreyfus, 58. -- Promet à Ester- hazy qu'il le laissera en liberté, 58-59. Nouvelle entrevue avec Scheurer-Kestner qui le presse d'interroger Picquart, 59-60. Reçoit la déposition de Leblois; lui déclare qu'il veut sauver Pic- quart, 61. Reçoit un billet ano- nyme d'Esterhazy qualifiant Pic- quart de gredin,' 61. Engage

I

196

HISTOIRE DE L AFFAIRE DREYFUS

Lel)lois à dein.'mder r.nreslation immédiale d'Eslciiiaz) , 02. Rend coniplc à tSaussiei' et à Gonsc de la déposilion de Le- blois, 62. ReiiicL à Saussier son premier rapport qui dis- culpe Esterliazy et incrimine Pic(iuarl, 65-66. Demande que Picquart soit entendu, 66.

Reçoit Tordre de procéder à une seconde enquête, 74. Le faux Ileniy et d'autres pièces lui sont communiqués par Gonse sur Tordre de Boisdetïie, 74 et note 4, 75. Apprend de donse que Panizzardi aurait été l'inter- médiaire entre Schwarzkoppen et Dreyfus, 75. Reçoit des mains d'Henry les dossiers secrets de Dreyfus et d'Esterhazy, 76. Sa confiance dans Henry, 76.— Ren- seignements que lui donne Henry sur Esterhazy, Picquart, le petit bleu, le bordereau et les decla- tions de Cuers, 77-82. Per- suadé qu'Esterhazy est victime des machinations cle Picquart, 83. Demande à Bertulus de Taider dans son enquête, 84-85.

Invite Esterhazy à moins fré- quenter les bureaux dos jour- naux, 85. Reçoit, par l'inter- médiaire de Christian, des lettres d'Esterhazy, 88. Sollicité par Esterhazy de faire perquisition- ner chez 'Picquart, 93. Charge Aymard et Henry de cette per- quisition, 94-95. Restitue à Picquart les papiers saisis chez lui, 95, note 4. Entend à nou- veau Mathieu Dreyfus, Scheu- rer-Kestner et Esterhazy, 97. Se fait remettre par Esterhazy les prétendues lettres de la « dame voilée », 98. Lui donne lecture de la déposition de Ma- thieu Dreyfus ; reçoit ses expli- cations à ce sujet, 99-104. Entend Bernheim, 100 ; Pic-

auart, 105. Empêche Picquart e parler du bordereau, 106-107.

Sur l'avis de Bertulus, fait saisir les lettres d'Esterhazy à Mme de Boulancy, 113. Véri- lie l'authenticité de ces lettres, 116, 121 et note 2. Scène entre

Scheurer-Kestner et lui, 121-122. Entend Lauth, Henry, (iri- belin, Picquart, Gonse et Mme de Boulancy, 122-124. Reproche à Mme de Boulancy d'avow livré les lettres d'Esterhazy, 123. Fait saisir le l)ordereau au nu- nistère de la Guerre ; le montre à Esterhazy, 127. Conclut au refus d'informer contre Esterha- zy, 129. Presse Esterhazy de réclamer sa comparution deVant un conseil de gueire, 131 . En re- çoit une lettre dont il a-lui-même corrigé le brouillon, 131 et note 3, 132. Remet son rapport à Saussier, 133. Assiste aux débats du piocès Esterhazy ; son attitude pendant les dépo- sitions de Mathieu Dreyfus et de Picquart, 208-210. Intervient au cours des débats à huis-clos, 210-211. S'oppose au supplé- ment d'enquête réclamé par Le- blois, 212. Sa lettre à Ester- hazy au sujet du rapport des experts sur la lettre du « Uhian », 219 et note 1, Ses relations avec Esterhazy et Tézenas à la veille du procès Zola, 296-300.

Cité par Zola comme témoin, 302. Sa déposition, 361, 369.

Vif incident entre Zola et lui, 3 0. Ses allégations touchant la publication de l'acte d'ac( u- sation de D'Oimescheville; pro- testation de Joseph Reinach dans le Siècle, 403 et note 1. Prend la défense d'Esterhazv; les notes du bordereau, le pelil 6/ea, 419-422.— La « boucherie », 423. Pris à partie par Paul Meyer ; sa réplique, 428. Sa confrontation avec Picquart; la date du bordereau, 429-432. Révèle à la barre Texistence d'une i^rétendue lettre de Paniz- zardi à Schwarzkoppen (faux Henry), 436-438. Envoie cher- cher Boisdeffre, 439-440. In- jurie Picquart qui a qualifié de faux la lettre de Panizzardi, 454- 455. Défend à Esterhazy de répondre aux questions ' des avocats de Zola, 456. Invite Esterhazy à provoquer Picquart

INDEX GÉNÉRAL

197

en duel, ;>12. Renseigne Ber- luliis sur l'idenfité de la « dame voilée », 520. La photogra- phie de Carlsruhe, GUi), appen- diee,6'»l. Répète à Esleihazy le mot de Faure : « Ce ne sont pas «[uinze cents gredins qui feront marcher la France », ()18.

Demande à Monnier des explicalions sur le l'ôle de sa femme dans lAtTaircfilO et note 1, 620. Rapporte ces explications à Eslerhazy, (J20 et note 1. Démarche 'menaçante dEsler- hazy auprès de lui, à l'annonce de l'enquête de Cavaignac sur l'Af- faii-e, IV, 11. Rend compte de cette démarche à Boisdetfre, 12.

Eslerhazy. déféré à un conseil dentjuéte, change d'attitude à -SOU égard. 35. Sa déposition à Tinstruction Fabre, 110. Confronté avec Picquart, 111.— Sa première déposition devant le conseil denquète, 170-171. Sa seconde déposition, 179. Sa lettre de démission au mi- nistre (le la Guerre après les aveux d'Henry, 205. Sa mise en disponibilité réclamée par Brisson, 218. Sa démission n'est pas transmise à Cavaignac, 225 el note 2. Son entretien avec Zurlinden; article de Mai- zière dans le Gaulois, 22(1 et note (j. Fîetire sa démission ; sa lettre à Paul Meyer, 233-2:^. - Assiste au procès" Picquart-Leblois de- vant la huitième chambre, 285,

Bruits d'un complot militaire auquel il serait mêlé, 311 et note 1 : 312. Aurait promis son concours à Déroulede en vue d'un coup de force; ses hésitations, 575-577 et note 1 ; 591, note 4 ; 592. Sa conduite lors des obsèques de Félix Faure: obtient de Zurlinden l'autorisa- tion de disloque!" ses troupes avant d'arriver place de la Na- tion, 594 et note 3. Opinion de Zurlinden sur la part qu'il aurait prise à la tentative de Dérou- lede, 595, note 2. Réclame une enquête sur ses actes d'officier de police judiciaire, V, 120 et

note 2. Cette enquête, ordon- née par Dupuy, est cordiée au général Duchesne, 120, 145, 238. Envoyé en disgrâce à Quim- per, 238.*— Sa lettre à De'Mun; affirme n'avoir jamais été en relations avec le P. du Lac, VI, 229. Sa mort, 229, note 3. Incidents provoqués à la Cham- bre par la lecture de sa lettre de démission (séance du 0 avril 1903), 234-241.

Pelloux, général. Ministre de la Guerre italien : déclare ({u'Esterhazy est l'auteur de la trahison reprochée à Dreyfus, III, 50 et note 2. Confirme à Joseph Reinach rauthenticilé du texte de la dépêche du 2 no- vembre 1894 produit devant la Chambre criminelle (revision du procès de 1894), VI, 22<i.

Penot. Ses racontars au sujet d'une prétendue tentative de corruption dont Sandhcrr aurait été l'objet de la part de la fa- mille Dreyfus, III, 163.

Percin 'Alex.\.ndre), général. Chef de cabinet d'André, VI, 345, 3<il. Ses relations avec V'^adecard ; son entretien avec Waldeck-Rousseau, 399 et note 5 ; 403 et note 3. Ses confi- dences à Clemenceau et à Pic- quart, 400.

Perier (Antoine), dépulé. Mend)re de la commission de l'armée ; intervient dans la dis- cussion d'une proposition de blâme contre Joseph Reinach, III, 327, note 5.

Périllier (Jules), <'/épw/e. Apos- trophe Lebret lors de la lecture du projet de dessaisissement (séance du 30 janvier 1899), IV, 533 et note L

Périvier (Antonin), co-géranl avec liodays puis directeur du « Figaro ». Son opinion sur la

198

histoirf: i)i: l'affaire diu:yfi's

culpabilité do Dreyfus, III, 158 et note 1.

Périvier (Samuel), premier président de la Cour d'appel. Chargé de diri^'er les débats

du second \)

Zola, III,

559. Ajournement du procès, (>2 1-022.

Peronneau (Hi.nri-Georges), dept//é.Menibie de la commission chargée d'examiner le projet de dessaisissement; hostile au pro- jet, IV, 540, note 2.

Peroz, lieulenanl-colonel. Son entrelien avec Dame au sujet de l'Affaire, VI, 352-353. Rap- porte cet entrelien à Joseph Rei- nach, 352. Senlupéry commu- nique ses lettres à la Cour de Cassation (revision du procès de Rennes), 354. Sa lettre à Dame ; réponse de Dame, 354, appendice, 522-520. Commu- nique la lettre de Dame à la Cour, 355.

"Perrenx., géranl de Aurore». Poursuivi en même temps que Zola pour la lettre J'accuse ; défenclu par Albert Clemenceau, III, 301-340. Condamné à quatre mois de prison et trois mille francs d'amende, 479.

Perrossier, co/o/2e/. Demande à Davoust la radiation de Zola des cadres de la Légion d'hon- neur, III, 026, note 1.

Pessen (Mme), concierge à l'ambassade d'Allemagne, I, 27.

Petit (Charles), conseiller à la Cour de Cassation. Président de la commission de revision, se prononce contre la revision du procès de 1894, IV, 291-292.— La requête de Mornard tendant à sa récusation est rejette par les Chambres réunies, V, 38-39. S'oppose à ce que le faux Henry soit considéré comme consti- tuant un fait nouveau, 100.

Petit Bien. Voir Picfjunrl, Eslerliazij, Laulh, etc.

Petitier IIuijert), conseiller à la Cour de cassation, VI, 280. Son enquête sur l'encoche du bordereau (avril 1104), 308, note 2; 309 et note 4.

Peyrolles, contrôleur mili- taire. Tient du colonel (iuérin le récit des prétendus aveux de Dreyfus, I, 518, note 5. Une note sur son entretien avec Guérin est ajoutée au dopsier des aveux, III, 589, note 3. Sa déposition devant la Cham- bre criminelle (revision du pro- cès de 1894), IV, 451. Sa dé- position à la seconde enquête Mazeau (janvier 1899), 508. Cité par Jouaust au procès de Rennes, V, 284.

Peyrot (J.-J.), médecin en chef des hôpitaux de Paris, mem- bre de r académie de Médecine, sénateur. Mis par Rertulus au courant de la scène dramatique du 18 juillet 1898 entre Henry et le juge ; raconte cette scène à Sarrien et à Paul Reclus, IV, 204 et note 5. Sa déposi- tion au procès de Rennes, V, 397, note 4.

Peytral (Paul), sénateur. In- teivient lors de l'interpellation de Scheurer-Kestner sur l'Affaire (séance du 7 décembre 1897), III, 154. Chargé de constituer un cabinet à la cliute de Méline ; attaques dont il est l'objet de la part de la presse nationaliste ; échec de ses négociations, 031- 632. Ministre des Finances dans le cabinet Brisson (30 juin 1898), 633, note 3. Vote contre le renvoi de la requête de Mme Dreyfus à la Cour de cassa- tion, IV, 298, note 2. Mi- nistre dans le cabinet Dnpuy, 355. Se prononce au conseil pour le projet de dessaisisse- ment, 531.— Vote la loi au Sénat, V, 21, note 3.— Obtient quelques

INDEX GENERAL

199

voix lors du vole pour le rem- placement de Loubel à la prési- dence du Sénat (mars 1899), 23, note 1.

Philippe, lieutenant. Lebrun- Heiiaud lui fait le récit des pré- tendus aveux de Dreyfus, I, 515, et noie 3.

Picard (Ernest), capitaine. Kmpéché par le général Bonne- fond d'entrer à l'Etal-Major, I, 120. Apprend Freystietter la communication secrète ; en fait part à Léon Lévy, II, 170.

Picard ^eas], employé de com- merce. Identifie Lemercier- Pi- card avec Leeman,. IH, 506, note 1.

Picard (le Père), supérieur général des Assomplionnistes. Son rôle dans la campai^ne antisémite et dans les élections de lb9S.III, 573-577.

Pichot (Abbé). Auteur de deux brochures en faveur de Drey- fus : la Conscience chrétienne et la question juive: la Conscience chrétienne et l'Affaire Dreyfus, IV, 271, nr.te 2,: 421 : V, .02- 53, note 1.— lU-nvoyé du coilètje libre de Felietin, est nommé par le prince de Monaco à Tune des cures de la principauté, IV, 421,

Pichot (Pii.kreAmédée), f//rfc- leurde la « Bévue britannique ». A entendu dire à la princesse Ma- thilde qu'elle connaissait par BoisdelTre l'existence des lettres de l'Empereur allemand, V, 328, note 8,

Ficot {Emile), membre de llns- litut. Signe la protestation en faveur de Picquart, IV, 390, note 2. Sa déposition au procès de Rennes au sujet d'un entretien qu'il a eu en mai l>-99 avec le colonel Schneider, I, 293, note 2; II, 244, note 1; V, 447.

Picot (Georges), secrétaire

perpétuel de l* Académie des Scien- ces morales et polilinues. Un ar- ticle de lui, sur l'illégalité de la perquisition opérée chez Pic- quart, est refusé parles Débats, III, 96.

Picquart (Georges), comma/î- dant. Ses origines, sa famille, son caractère, II, 203-204.— Ses opi- nions antisémites, 208-209. Sa carrière, 204-205. Profes- seur à l'Ecole de guerre : Bois- delTre lui propose de remplacer Sandherr à l'Etat-major: son re- fus, 203, 207. Sous-chef au troisième bureau du ministère de la Guerre, 207. Place Drey- fus à la section des manœuvres, I, 71. Chargé de recueillir des spécimens de l'écriture de Drey- fus; ne croit pas celui-ci l'au- teur du bordereau, -et;.— Fait part de ses doutes à Gonse, 76. Introduit Dreyfus dans le cabi- net de BoisdelTre, 108. Mis par Du Patyau courant de l'enquête, 140. A l'impression que l'en- quête n'avance pas, 187. Ap- prend de Du Paty la découverte de pièces accablantes pour Drey- fus, 276. Prévenu que cer- taines pièces seront communi- quées aux juges à Tinsu de la défense, 277. Son interprétation du mémento de Schwarzkoppen, 352-353. Assiste au huis clos du procès de 1894 ; rend compte des audiences à Mer- cier, à BoisdelTre et à Casimir Perier, 399, 412. Son impres- sion sur Dreyfus, 401, notel; sur les dépositions des témoins à charge, 403 et note 3 ; sur les déclarations du Du Paty, 408. Croit que le dossier rein- ferme des preuves irrécusables de la culpabilité de Drevfus, 411-412. Prévoit l'acquitte- ment; avertit Mercier et Bois- delTre, 416. Refuse de trans- mettre à Gallet une commu- nication d'Henry, 417. Son impression sur" la déposition d'Henry, 420; sur celle de Ber- tillon, 427; sur le réquisitoire

200

iiisroiin-: dk i. AiiAim-: i)[n:vM s

de Biisscl, 432. Apporte plu- sieurs plis à Mani'cl nu cours du procès, 4:^0-431. Ksi per- suadé de la lé<^alité de la com- munication secrète, 43H, note 2.

Son rapport à Mercier sur renseml)Ie des débats, 447. Il lui aniîo'nce la condamnation, 450. Préoccupé de la rentrée des pièce 3 secrètes; assurances (jue lui donne Du Paly à cet égard, 450. Désigné par Mer- cter pour assister à la déi^rada- tion, 518. Son rapport a Mer- cier, 518. Propos <iu'il aurait tenus à Tassin au sujet de latti- tude de Dreyfus, ÏV, 248 et note 2. Sa surprise à la nou- velle que Dreyfus aurait fait des aveux, I, 518-519. Questionne le colonel Guérin à ce sujet, 519,

Rend compte à Boisdetïre de sa conversation avec Guérin ; con- duit par Boisdeffre chez Mercier; il n'est pas reçu, 519. Sonentre- tienavecGonse au sujet de la dé- pèche Hohenlohe, 547.— Prend la direction du bureau des rensei- gnements, 11.213. Mis au cou- rant du service par Cordier; son entretien avec Sandhcrr, 213- 214; avec Boisdeftre, 214. Chargé par Boisdeffre de pour- suivre l'enquête sur Dreyfus, 214-215. Attitude d'Henry à son égard, 215-216. Dissuadé par Henry de s'adresser à la Sûreté générale pour Tenquête sur Dreyfus, en charge Guénée, 216-217. Résultats de l'en- quête, 217. Les « preuves pos- térieures » de la culpabilité de Dreyfus, 218. L'espionne ita- lienne; les lettres de G. G. G., 219-2-20. Le brouillon de Schwarzkoppen, 220-223. Ré- formes qu'il apporte au fonc- tionnement du service, 226-228. Instructions nouvelles au sujet des cornets, 228. Henry en- freint ces instructions, 229-230.

Promu lieutenant-colonel, 231.

Son impression sur les offi- ciers du bureau, 231. Consulte Leblois sur des questions de droit, le reçoit au ministère,

233-234. Lalïaire Boulot, 235- 237. Le dossiei' des pigeons voyageurs, 237-238.— Arrivée du Peiil Bleu, 240-241.— Impression que lui |)roduit cette pièce; ses remarques, 245.— Décide de pro- céder lui-même à une première enquête avant d'aviser ses chefs, 247. Se renseigne sur Kster- hazy auprès de "(^uré, 248-249.

Lui demande un spécimen de l'écriture dEsterhazy; refus de Guré, 249. Questionne Henry sur Esterhazy, 249-251. Ses ins- tructions à Desvernine, ({u'Henry lui a désigné pour une enquête secrète sur Lsterhazy, 251-252.

Premiers résultats de l'en- quête, 253-254. Charge Lauth de photographier le Petit Bleu, 255-257. -^ Demande à Gribelin s'il est possible de faire timbrer une lettre non venue par la poste, 259-260, Son entretien avec Lauth au sujet de l'authen- citédu Pe///fî/e«, 260-263. —Dé signe Lauth pour suppléer Henry auprès de la Bastian, 264. In- trigues d'Henry contre lui, 263- 264. Maladie et mort de sa mère, 265. Son voyage d'Etat- Major avec Boisdetïre, 267. Son entretien avec Foucault au sujetde Guers, 268. Convaincu delà trahison dEsterhazy ; il fait saisir la correspondance de ce- lui-ci et écrit à Boisdetïre, 269- 270. Charge Lauth d'avoir une entrevue avec Guers à Bâle, 270. Autorise Henry à accompa- gner Lauth, 271-272. Récit que lui font Lauth et Henry de l'en- trevue ;rapportde Lauth, 275-277.

Son entretien avec Foucault : il le prie d'organiser une nou- velle entrevue avec Guers, 278.

Nomme Esterhazy à Bois- deffre, qui l'autorise à informer Billot, 280-281. Son entretien avec Billot, 283. Conférences avec Boisdetïre au sujet d'Es- terhazy; il propose l'ouverture d'une enquête judiciaire, 286.

Avise Boisdefire et Billot des démarches de Weil en faveur d'Esterhazv, 288. Galmon

INDEX GENERAL

201

lui remet les lellre.-s qu'il a reçues d'Kslerhazy, 28!) et note 4. C.on.state Tideiilité de ré- criture d'Kslerhazy avec celle du bordereau, 2iH).' Soumet à Du Paty et à Bertillon les plio- toirrapliies des lelties d'KsLer- hazv, 21)1. Etudie le texte du bordereau, 21)2-293. Se fait remettre le dossier secret par (.iribelin, 293. Examine les pièces, 291. Acquiert la certi- tude que Dreyfus est innocent, 29.'), Rend compte de sa dé- <'0U verte à BoisdelTre ; attitude de BoisdelTre, 29(5-297. Re- çoit l'ordre davertir Gonse, 297. Nouvelle entrevue avec Bois- deflre, 297-298. Se rend au- près de Gonse, à Cormeilles-en- Parisis ; instructions qu'il re- çoit, 299. Instructions de BoisdelTre, 300.— Le faux« Wey- 1er » ; il est averti par Lebon de la mise de Dreyfus aux fers, 32(î-3 .'7.— Examine le faux « Wey- 1er » avec Bôrtillon,343. Négo- cie, par ordre de BoisdelTre, le rachat d'un article de Possien sur l'Aflaire, 332, note 2. Rap- port de Guénée sur VEclair et sur Castelin, 333. Autorisé par Billot à se procurer des spé- cimens de l'écriture «l'Ester- hazy, 333. Rend compte à Billot des résultats de son en- quête, 334-335. Son entre- tien avec Abria au sujet dEs- terbazy, 341-342, Raconte à BoisdelTre son entrevue avec Billot; invité à prendre désor- mais les instructions de Gonse. 341. Demande à Gonse de faire procéder à une expertise graphologique : teririversations de Gonse, 342-343. Sa lettre à Gonse sur la nécessité de de- vancer la campagne révision- niste. 344. Réponse de Gonse linvitant à la circonspection, 316-317.— Attribue d'abord à Ma- thieu Dreyfus l'article de r/:c/rt/r; le Traître, 356. l-lnvoie l'article à Gonse, 357-358. Son entre- lien avec Gonse : « Je n'empor- terai pas ce secret-là dans la

tombe », 359. Nouvel entre tien : il propose la mise d'Ester- hazy aux arrêts, 3()')-361. Ses entrevues avec BoidelTre et Bil- lot : il a ordre de ne prendre aucune mesure à Tégard d'Es- terhazy, 362-363. Manœuvres d'Henry, de GuénéeetdeGribelin contre lui, 373, Soupçonne Du Paty d'avoir inspiré l'article de YEclair, 373-374. Déclarations que lui fait Marchand au sujet de l'article, 374-375. Cesse de s'occuper de Dreyfus, mais pour- suit son enquéte'sur Estérhazy; questionne Mulot et Le Rond, 380. Kait visiter par Desver- nine l'appartement d'Esterhazy, 384-385. Reçoit de Boisdeffre l'ordre de photographier deux cartes de Drumont trouvées chez Estérhazy, 385. Propos que lui tient C'avard sur la lettre « Weyler » ; son entretien avec Bertillonà ce sujet; il attribue la lettre à Du Paty, 3S6-387, Abandonne son enquête sur Es- térhazy, 389-390. Son état d'es- prit, son respect de la discipline, 391-393. Projets de Gonse et de BoisdetTre à son égard, 394- 395. Pressent une intrigue di- rigée contre lui, 395-396, Nou- velles manœuvres d'Henry, 399- 400. Averti par Boisdeflre qu'il va être envoyé en mis- sion, 399. Son entretien avec Henry :• il lui montre la con- nexité existant entre l'alTaire Dreyfus et l'affaire Estérhazy, 400-401.— Billot signe son ordre lie mission, mais décide de le gardera Paris jusqu'à l'inter- pellation Castelin, 402, Ac- cusé par Henry d'avoir commu- niqué le dossier secret à Leblois, 403. Note de Guénée à Henry sur ses relations avec Leblois, 406-407 . Le dossier secret lui est repris par Gonse, 408. Reçoit la visite de Leblois, 408-409. Soupçonné par Gonse d'avoir communiqué au Matin la pho- tographie du bordereau, 431 et note 3. Averti par Gonse qu'il existe une preuve irréfutable de

202

HISTOIRE DE L AFFAIRE DREYFUS

In traliison de Dreyfus, 487-438.

Propos (|ue lui tient Hois- deflVe au sujet d'Ksteilia/y et de Weil, 489. Son entrevue avec TJillot : reproches dont il est l'objet, 442-444. Reçoit l'ordre de partir en mission à la frontière de l'Kst; transmet le service à Gonse, 440. Son dé- part, 4.^(5.— Son courrier est dé- cacheté par Henry ; lettre de Ger- main Ducasse : iHenry s'en sert pour faire la dépèche Speranza, 457-459, Composition de son dossier au ministère ; les rap- ports de Guénée, 459-460. Ordres de Gonserelatifsà sa pré- tendue mission dans TKst et sur les Alpes, 468-470. Envoyé en Tunisie, 470-473.— Affecté « pro- visoirement » au 4* régiment de tirailleurs, 471. Sa correspon- dance avec Henry, 469-470, 472.

Demande à rentrer dans la troupe; refus de Billot, 473. Prie Mercier-Milon de lui cher- cher un permutant, 474. Son testament, 475, appendice, 701-704.

Invite Henry à déclarer qu'il a été relevé de ses fonctions, 516. Réponse comminatoire d'Henry, 517-518. Ses inquiétudes, sa réplique, 519.— Obtient un con- gé; ses visites à Leblois, à Ja- mont, à Nismes; il montre à Le- blois les lettres de Gonse, 520- 522. Instructions quil laisse à Leblois, 523-524. Retourne en Tunisie; sa correspondance avec Leblois, 537. Songe à donner sa démission, 545. Mis en cause dans la lettre Espérance, 572-573. Bois- detïre donne au général Le- clerc l'ordre de le g::rder en Tunisie, 575. Déclarations d'Esterhazy au général Millet à son sujet, 603-604. Ignore les projets de Leblois et de Scheu- rer-Kestner, 614-615. Ordre de Boisdeffre l'envoyant à la fron- tière tripolitaine ; explications que lui donne Leclerc au sujet de cette mesure, 621-622. Questionné par Leclerc au su- jet de la dame voilée et du do-

cument libérateur; ses déclara- tions, 646-647. Sa correspon- dance saisie à la poste par ordre de Gonse, 647, CyGd. Reçoit d'Esterhazy une lettre inju- rieuse, 66)6-667. Les faux télé- grammes Blanche et Speranza, 667-670. Saisit Billot d'une plainte contre les faussaires. 671-672. Cnut Du Paly l'au- teur de la dépêche Blanche, 672. Racontars d'Esterhazy à s o ni sujet répandus dans la presse, "m, 9-11. - Enquête Pellieux : Scheurer-Kestner ré- clame son témoignage, 60. Interrogé par le général Leclerc sur les accusations portées contre lui ; ses explications con- firment la déposition de Leblois, 63. Demande par télégramme et obtient l'autorisation de ve- nir déposer à Paris, 65. Im- pression produite par la nou- velle de son arrivée, 64. In- culpé par Pellieux dans son rapport à Saussier, 65-66. Jugement porté sur lui par le prince d'Arenberg, 76. Accusa- tions portées contre lui par Hen- ry, 79. Le bruit court qu'il va être arrêté, 83. Perquisition opérée à son domicile sur l'ordre de Pellieux, 9t-95. Note de Billot déclinant toute responsa- bilité dans cette mesure, 97. Accusations portées contre lui par Esterhazy à l'enquête Pel- lieux, 103. Renseignements qu'il recueille sur Esterhazy à Tunis la veille de son départ, 104. Son arrivée à Paris : il trouve Mercier-Milon à la gare : son entretien avec lui, 105. Surveillance dont il estl'obiet de la part d'Henry, 105.— Sa déposi- tion à l'enquête Pellieux : Ester- hazy, le Petil fi/eu, 106.— Promet à Pellieux de ne pas voir Leblois,

106. Seconde déposition : le document libérateur, la « dame voilée », l'atTaire Leblois, 106-

107. Commentaires de la presse sur ses dépositions, 107. Troisième déposition ; il nie avoir communiqué à Leblois le

I.NDKX GENEHAL

2(>:i

dossier secret de Dreyfus, 122. Rapport de PellJcux contre lui. 121». S'oppose à ce i\ue Scheurer-Kestiïer porte à la tri- bune du Sénat sa correspon- dance avec Gonse, 147-149. Dénonce SoiiflVain comme l'au- teur du téléi^ramme Speranza, 1H2, note 2. Sa déposition à l'instruction Ravary, 170, note 1, 173-174. Demantle à Ravary d'entendre Weil, 172. li^noie les accusations portées contre lui par Henry, Lauth, Gribelin et Gonse, 173. Attitude de Ravary à son égard, 173. In- criminé par le rapport de Ra- vary, 190-191. Témoin au pro- cès Esterliazy : il y fait la con- naissance de Schèurer-Kestner et de Mathieu Dreyfus, 204. Affirme à Scheurer-Kestner que Dreyfus est innocent, 204. Dé- pose à huis clos ; attitude de Rivais et de Pcliieu\ à son égard, 210, Remet à Luxer les lettres de Gonse, 211.— Seconde déposition : il est, sur sa de- mande, confronté avec Henrv, 211. Articles de Rochefort et de Drumont réclamant sa niise en réforiTie, 219. Conduit au Mont-Valérien et mis atix arrêts, 219 et note 3. Cité par Zola comme témoin, 302. Oua- 11 fié faussement d' « officier d'Etat-Major » et déféré, à ce titre, au conseil denquéto sié- geant à Paris, 323-324. Rap- port du général Dumont, 324. Proteste contre la communica- tion au Conseil par Gribelin du dossier secret des pigeons voya- geurs, 324-325. Sa défense;' le Conseil se prononce pour la mise en réforme, 326. Laissé en prison par Billot, qui ajourne sa décision sur l'avis du Conseil, 326. IM'ésenté à Mme Dreyfus par Scheurer-Kestner avant la première audience du procès Zola, 341. Publication de sa correspondance avec Gonse, 347 et note 1. Altitude des té- moins militaires à son égard au procès Zola, 561. Sympathies

et colères qu'il inspire, 571-572.

proposition de mise en réforme jugée excessive par Zurlinden, 372. Démarche de Bailloud et de Bessières auprès de lui, en prévision de sa dépo- sition au procès Zola, 372-373.

Gonse essaie de faire agii' sur lui par Bertulus, 373-374. Sa déposition, 375. Son res- pect du secret professionnel, 37(5.

Confronté avec Gribelin, Lauth et Du Paty, 3^1-383; avec Henry: violente réplique de celui-ci : «Le colonel Picquarten a menti ». 389-393. Démarches réitérées de Bertulus auprès de Gonse en sa faveur, 394. Fait la con- naissance de Zola, 409. Nou- velle déposition; sa confronta- tion avec Gonse et Pellieux ; la date du bordereau, 429-432. Rappelé à la barre; déclare que la pièce produite par Pellieux est un faux, 453. Riposte de Pellieux, 454-45.n. Nouvelles démarches de Bertulus auprès de Gonse, 491. Mis en réforme « pour fautes graves dans le service », 491. Envoie ses té- moins à Henry, 512." Esterhazv est invité à le provoquer en duel, 512-513. La rencontre déclinée puis acceptée par Henry; note qu'il remet à Gast avant le duel, 516. Henry blessé au bras, 515 et note 6. Refuse de se battre avec Esterhazy et décline l'arbitrage d'un jury d'honneur, 516. Enquête de Beitulus sur les faux Blanche et Speranza, 522-523. Dénonce Esterhazy et Du Paty comme les auteurs des machinationsourdies contre lui, 523 et noie 1. Rapport de Guénée contre lui; la photogra- phie de Carlsruhe, 609; appen- dice, 651 .— Dépose une plainte en faux contre Possien,qui prétend avoir vu la photographie, 609 et note 4. Enquête de Roget sur \ePelil Bleu: découverte du grat- tage, 610-611. Mis par Tra- rieuxau courant desconfidences de Christian Esterhazy, 615. Conclusions de l'enquête Ber-

204

IIISTOinE l)i: L AFFAIRE DHl.U US

tulus : la (léptV'he BUinr.he n'est ni (le Du Paly, ni de Mme Du Paty, «117. Accuse Ksterha/.y d'èlre l'auteur de l'article « Dixi», <)17. Kefjoit dKsterlia/.y une lettre de menaces le soir de l'a- journement du procès Zola, <>22.

Assailli par lui dans les rues de Versailles. 623, Réunion chez LaIxM'i avec Reinach, Dé- mange et Trarieux, IV, 33. Sa lettre à Rri^son au sujet du discours de C.avaignac : la pièce proiluile à la tribune est un faux, 33-35; publication de cettelettre, 38-39. Plainte en espionnage portée contre lui par (^avaignac, 39. Son arrestation réclamée par la presse nationaliste, 39, note 1. Demande d'interpella- tion- de Fournière ; déclara- tions de Cavaignacà la Chambre (séance du 12 juillet 1898), 42. l^erquisition faite, en son ab- sence, à son domicile par Fabre et Feuilloley, 45, Arrêté et incarcéré à la Santé, 45-46. Dépose contre Du Paty une plainte en faux, 86-88. Se pourvoit contre l'ordonnance de liertulus au sujet des dépêches Blanche et Speranza, 92-93, Arrêt de la Chambre des mises en accusation, 93-96. Se pour- voit en cassation contre cet ar- rêt, 96. Ouverture de l'ins- truction Fabre, 98. Son in- terrogatoire, 99-102. Accusé par Henry et Lauth d'avoir documenté Bernard Lazare et correspondu de Tunisie avec Scheurer-Kestner, 104-105. Confronté avec Henrv et Gribe- lin, 109-110; avec Pellieux, 111.

Dépositions de Boisdeffre, 111 ; de Leblois, 112-114. In- vité par Fabre à demander sa mise en liberté provisoire, s'y refuse, 116. Figure parmi les révisionnistes que Cavaignac projette de déférer à la Haute- Cour, 125, Clôture de l'ins- truction Fabre : le dossier est transmis à Siben, 162. Réqui- sitoire de Siben, 162-164. Ar- rêt de la Cour de cassation sur

ses pourvois, 227-22S. Apprend les aveux et le suicide d'Henry, 246. Zurlinden le croit laii leur du grattage du Pelil Bleu, 246-248. A la suite d'une démar- che de Joseph Reinach, est invité à adresser au garde des sceaux un mémoire sur l'Alîaire, 262- 263. Le i)résident de la neuvième chambre refuse de stattier sur sa demande de mise en liberté provisoire, 263. Assigne V Eclair (|ui l'ac- cuse d'avoir falsifié le Pelil Bleu, 263-264. Zurlinden de- mande au Conseil des minis- tres l'autorisation de lancer un ordre d'informer contre lui ; opposition de P> ri sson, 268-269. Son dossier est transmis à Cha- noine par Zurlinden, 275. Cha- noine donne, à l'insude Brisson, l'ordre d'ouvrir contre lui une enquête pour faux et usage de faux, 278, Conférence entre Brisson, Sarrien et Chanoine à ce sujet, 282. Son procès de- vant la huitième Ciiambre, ré- quisitoire de Siben, conclusions de Labori, 284-285. Ses décla- rations : '< le lacet de Lemercier- Picquart ou le rasoir d'Hen- ry » ; l'affaire est renvoyée au premier jour, 286. Transféré au Cherche-Midi et mis au se- cret, 287. Noté officieuse al- lemande déclarant le Pelit Bleu aulhentiipie. 297. L'instruc- tion ouverte contre lui est con- fiée à Tavernier, 317, Cha- noine aggrave l'inculpation, 319- 320. Sa mise au secret est maintenue par Chanoine malgré Brisson, 32*; et note 2. Exper- tise du Pelil Bleu, 376-378. Interrogé par Tavernier, 379. Démarches deLabori pour être autorisé à communiquer avec lui, 379-380. Perplexité de Freycinel au sujet de son pro- cès, 380-382. Clôture de l'en- quête : rapport de Tavernier, conclusions conformes de Fou- lon; il est l'envoyé devant un conseil de guerre, 383-386, Convocation du Conseil, 387.

INDEX GÉNÉRAL

205

Campaii:ne tles révisionnistes pour Ui soustraire à la justice militaire. 8i)0-3î>4. Son attitude au CluM'che-Midi, 394-31tr). Cité par la Chambre criminelle; le capitaine Ileriiué et le grellier Ménard, 31>7. Incident du grog chaud, Hi);i. Démarche des groupes républicains du Sénat auprès de Uupuy pour obtenir l'ajournement du procès, 400. Interpellation Bos et Massabuau à la Chambre (séance du 28 no- vembre lSi)8), 400-407. Inter- vention de Monis et de Wal- deck-Housseau au Sénat, 407- 408. Sa requête à la Cour de Cassation en règlement de juges, 41(». Ordonnance de soit-communiqué rendue par la Chand)re criminelle ; ajourne- ment du procès, 412. Calom- nies répandues contre lui par la presse nationaliste, 42."). Mani- festation aux abords du Cherche- Midi. 428. Injurié par les souscripteurs des listes rouges, 443. Déposition de Galli'lîet en sa faveur devant la Chambre criminelle. 44i». Racontars de Quesnay de Beaurepaire à son sujet, 48r,-48r). Rapports Her- qué, 481). Incident de « l'uri- noir », 510, Sa lettre de pro-- testa tion à F'reycinet, ôlO. Sa demande en règlement déjuges est accueillie par la Chambre criminelle, V, 28-24. Juge- ment porté sur lui par Ester- hazy, 32. Son mémoire à la Chambre criminelle pour récla- mer un supplément d'enquête sur le Petit Bleu, 4î), note 3. Ses lettres à Joseph Reinach, Ô0-51. Sa lettre à .Mazeau en suite de la déposition de Gonse, (53 et note 2. Arrêt annulant le verdict de 1894, 105. Son pro- cès en coriectionnelle: non-lieu rendu en sa faveur; il est mis en liberté. 141. Son séjour chez Gast à Ville-d'Avray :" té- moignages de sympathie dont il est l'objet, 142. Remercié par Trarieux au nom de la Liyue des Droits de l'Ifomme, 143-144.

Son séjour à Rennes pendant le procès ; témoin de l'atten- tat contre Labori ; se lance à la poursuite du meurtiier, 34:^- 348. Sa déposition à Tinstruc- lion Guesdon; son récit de l'at- tentat, 343, notes 1 et 4, 344, note 4; 345, note 1; 34H,' note 1; 347, note 1;351, note 3; 352, note 1.

Sa déposition au procès de Rennes, 392, note 3. Attitude des témoins militaires à son égard, 393. Rappelé à la barre par Billot, 394; 3:5 et note 1. Annonce racquittemcntde Drey- fus, 415 et note 1. Désigne Li«sajoux comme l'auteur de l'article paru en septembre 1896 dans VEciair, 45(5, Est d'avis de laisser plaider Labori, 516 et note 1. Quitte Rennes avant le verdict, sur les conseils du préfet, 529. Son opinion sur la grâce ; conversation avec Jo- seph Reinach, 561-562. Ne porte pas plainte contre Savi- gnaud, VI, 7. Demande à Millerand d'obtenir de Galliffet un supplément d'enquête sur l'affaire Boulot et sur celle des pigeons voyageurs ; avis con- traire de Mànau, 8-9.— Proteste contre l'amnistie, 28, 47 et note 3.

Sa lettre à "\Valdeck-Rous- seau : il réclame sa comparution devant un conseil de guerre, 52.

Ses déclarations à la commis- sion sénatoriale de l'amnistie, 83. Porte avec Joseph Rei- nach une plainte en diffama- tion contre Lepellelier, 84. Condamnation de Lepellelier, 131. Appel de Lepellelier contre le jugement; la « prise à partie », 140. Amendement de Vazeille tendant à l'excepter de l'amnistie; rejet de l'amende- ment, 142-146. Sa lettre à Wal- deck-Rousseau : il retire son pourvoi contre le décret qui l'a mis en réforme, 150-157. —Laisse sans réponse une lettré de Drey- fus, 156.— Son attitude à l'égard de Démange, 166. Son entre- tien avec Dreyfus et Labori : il réclame la direction de l'Affaire

206

HISTOIRE iJi: L Al FAlUi: DREYFUS

avec Labori, t\ l'exclusion de Mathieu Dreyfus, 172-174. I)is- sentiinents enire les revision-» nisles à son sujet, 175. Ses articles dans la Gazelle de Lau- sanne, 200. note 1; 2:i7, note 2; 248, note 4. Sa lettre au Siècle : il réfute l'hypothèse de Jo- seph Rcinach sur la complicité d'Henry et d'Esterhazy, 273 et note 2" Ses contradictions, 274-275. Articles dans la Ga- zelle de Lausanne sur le i)rocès Mme Henry-Reinach, 27(1-278 .

Opposé à la cassation sans renvoi, 284, Jugement porté sur lui par Beaudouin dans son réquisitoire, 291, 292 et note 2. Sa déposition de- vant la Chambre criminelle (re- vision du procès de Rennes), 330-332. Le cas de Maurice Weil, 333. Accusations por- tées par lui contre Ducassé, 311- 344. Article dans la Gazelle de Lausanne sur la délation dans l'armée, 411, note 3. Son alti- tude à l'égard de Mathieu Drev- fus à l'audience solennelle de la Cour de cassation, 437. Son duel avec Gonse, 450 et note 7.

Arrêt des Chambres réunies annulant le verdict de Rennes, 470. Projet d'Etienne lui con- férant le grade dégénérai de bri- gade avec une ancienneté supé- rieure d'un jour à celle du plus ancien des officiers généraux qui occupaient le même rang que lui le jour de sa mise en réforme, 483-484 et note 2. Séance du 13 juillet 1900 à la Chambre : rapport de Messimy, discours de Cochin, vote du projet de réintégration, 487-493. Vote du projet au Sénat, 500. As- siste àia remise de la croix de la Légion d'honneur à Dreyfus, 501.

Ovation dont il est l'objet, 503.

Picquart, garde-barrière à Rennes. N'a jamais entendu par- ler de l'Affaire, V, 199 et note 3.

Picqué, directeur du dépôl de

nie de lié. Fait fouiller Dreyfus et trouve sur lui une copie* du bordereau, I, 5GG, 5(j9. Con- ditions qu'il met aux entrevues de Dreyfus avec sa femme, 571- 572. Son attitude à l'égard de Mme Dreyfus, 572-573.

Pierra, commandanl, Iraduc- leur juré, professeur d'allemand à l'Ecole de Guerre. Sa déposi- tion au procès Dautriche, VI, 380, note 1.

Pinte, compagnon de Jules Guérin au « fort' Chabrpl », V, 423, note 4.

Piolenc, lieulenanl. Dénonce le lieutenant Chaplin comme lauleur d'une lettre de félicita- tions à Zola, III, 492 et note 3, Arrêté- lors de la manifesta- tion d'Auteuil, V, 116, note 2.

Piou (Jacques), député. S'abs- tient dans le vote sur la réin- tégration de Dreyfus, VI, 489, note 1.

Ployer (Edmond), bâlonnier de l'ordre des avocals. Consulté par Billot au sujet des pour- suites à engager contre Zola après la lettre J'accuse, III, 292- 293. Présente des excuses aux généraux témoins au procès Zola à la suite de l'ovation faite par les révisionnistes à Pic(iuart lors de sa déposition, 380, note 1.

Poincaré (Henri), professeur à la Sorbonne, membre de l'Aca- démie des sciences. Sa lettre à Painlevé sur le système de Bertil- lon, V, 433,note'l ; 435, note 3. Membre de la commission char-

§ée par la Cour de cassation 'examiner le système de Ber- tillon (revision du procès de Rennes), VI, 310. Rapport de la commission, 373-375, appendice, 541-542.

Poincaré (Raymond), dépulé. Ministre des finances dans le ca-

NDEX LiliNLHAL

20Î

hiiiet Dupuy mai 18J4j; appi-end j)ar Ic!^ journaux rarreslafioii de Dreyfus, I, 207. N'e^^l pas aveiii de la communication se- <Tète, 27i), note 2. Son altitude lors de l'interpellation de De Mun sur la lettre J'accuse, III, 238. Prononce à Limoges un discours sur la crise provo- quée par l'AtTaire, 328 et note 2. Consulté par Dupuy lors de laci'ise mini-;térielle oiiVerte par la chute de Brisson, IV, 354. Son discours au cours des inter- pellations Bos et Massabuau sur le procès Picquart (séance du 28 novembre 181)8) : « Je suis heureux... de libérer ma cons- cience » ;• éplique de Cavai- gnac, 401-405. Sa (U^posi- t/on devant la (Uiambre cri- minelle (revision du procès de 1894), 452-453, I, ^79, note 2, II, 336, note 1. Signe le mani- feste des j4:roupes républicains contre la loi de dessaisissement, IV, 542. S'abstient dans le vote de confiance au cabinet Dupuy (séance du 5 juin 1899), V, 130. note 3. S'abstient dans le vote sur la mise en accusation de Mercier, 133, note 3. Chargé par Loubet de constituer un cabinet après la chute de Dupuy; échec de ses négociations, 156-lfil. Engage Loubet à s'adresser à Wàldeck-Rousseau, 161-162. Son rôle dans les pourparlers engagés par Waldeck-Rousseau, 162-161. Attaques des révision- nistes contre lui, 172 et note 1, 176, note 2 —Vote contre la loi surles associations, VI, 177, note 1. Ministre des finances dans le cabinet Sarrien (mars 1906), 421, note 1.

Poirrier (Alcide), sénateur de la Seine. Sa démarche auprès de Félix Faure en faveur tle Gri- maux, III, 492. Demande des explications à Dupuy au sujet de l'admission de la Ligue des Patriotes aux obsèques de Félix Faure, IV, 579. Vote l'amende- ment Bernard à la loi de des-

saisissement, V, L'2, iiule 3. Réélu aux élections sénatoriales en janvier 1900, VI, 58.

Poirson, directeur de la Sû- reté Générale. Ses relations avec le bureau des renseignements, I, 398, note 1.

Polacco (Giorgio), secrétaire à l'ambassade d'Italie en 1896. Mis en cause à piopos du faux Henry, II, 416, note 3. Cité par Zola comme témoin, III, 303.

Poligny (de), ingénieur. Pic- quart lui Commande un appa- reil photographique, II, 230, note 3.

Pollonnais (Gaston;, publi- ciste. Articles dans le Soir sur le procès de Rennes (4 et 9 août 1899), V, 306 et note 2; 357, note 1. Articles dans le Gau- lois sur l'attentat contre Labori, 362, note 3 ; sur la mort de Valério, VI, 310, note 1.

Pomereu (Comte de), député. Vote contre l'ordre du jour ilé- trissant les scandales d Auteuil, V, 118, note 1. Vote contre la réintégration de Dreyfus, VI, 489, note 1.

Pontbriand (Comte du Bhkil de), f/épu/é. Prend part à la cam- pagne antisémite organisée par Jules Guérin,III,277. —Deman- de à la Commission de l'armée de blâmer J-. seph Reinach pour sa lettre de protestation contre le huis-clos au procès Esterhazy, 327. S'abstient dans le vote flétrissant les scandales d'Au- teuil, V, 118, note 1. Séna- teur, vote contre la résolution relative à Pinstallation des bus- tes de Scheurer-Kestner et de Trarieux dans la galerie du Sé- nat, VI, 478, note 3; contre la réintégration de Dreyfus, 500, note 1.

Ponthieu de Chamaillard.

208

HISTOIRE DE L AU'AHŒ DIŒVIL'S

sénaleur. Interpelle sur la dé- mission de Oucsnay de lieaure- paire (séance du 11) janvier 181)1>), IV, 528, noie 3.— Demande l'extension de l'amnistie aux con- damnés de la Haute Cour, VI, 124.

Porgès (Mme Julks). Met cent mille francs à la disposi- tion du duc d'Orléans après la mort de Félix Faure, IV, 585 et note 1.

Poriquet(E.), sénaleur. S'abs- tient dans le vote de la loi de dessaisissement, V, 21, note 2,

Porto-Riche (Georges de), auleiir dramatique. Signe la pro- testation en laveur de Picquart, IV, 3i)0, note 2.

Possien (Adolphe), rédacteur au « Jour '>. Article dans lequel il commente les propos tenus par Forzinetti sur Dreyfus ; circonvenu par Tomps, renonce à publier un deuxième article sur rAtîaire, II, 332 et note 2. Déclare avoir vu la photo- graphie de Carlsruhe ; interrogé par Bertulus à ce sujet, III, GOt) et note 4.

Potain, docteur en médecine. Appelé auprès de Félix Faure mourant, IV, 550; signe le pro- cès-verbal de décès, appendice, 623.

Potier, capitaine. Apprend du commandant Florentin la com- munication secrète de 1894, II, 176.

Poujade, capitaine. Témoin de Mayer dans son duel avec Mores, II, 58, note 1.

Poupardin (Paul\ conseiller à la Cour d^appel. Président des assises au procès Mme Henry- Reinach ; son attitude à l'égard de Mme Henry, IV, 527.

Pourquery de Boisserin

(Gaston), député de Wiuclu.se. Héclame l'ajouinement des [xini- suiles contre Mercier (séance du 5 juin 18î>9), V, 132-134. Vote contre l'ordre du jour de confiance au ministère \\ aldeck- Rousseau (séance du 26 juin 18î)y), 1«J3, note 2.

Pouydraguin (Gaston dki, caoilaine. Sa lettre à Mercier, I, 291, note 2; VI, 256, note 4. Sa déposition devant les Cham- bres réunies, 473 et note 2; 549.

Pozzi (Samuel), chirurgien-! membre de r Académie de méde~ c//2e. Assiste à l'entretien Du- bois de l'Estang rapporte à Joseph Heinach les paroles de Witte sur Dreyfus, II, 542, note 1.

Pradel de Lamase (Comte), rédacteur à la « Libre Parole»,!, 217. Ses attaques contre les officiers juifs, II, 52. Son duel avec Crémieu-Foa, 54-55 ;

I, 217-218. Témoin de Mores dans son duel avec Mayer, II, 58, note 1. Ses attaques contre Weil, 84, note 2.

Pradelle. L'un des fauteurs des troubles antisémites à Alger, III, 280. Assiste à la réunion de la salle Chavnes 19 février

189S), 463etnole'3.

Pressensé (Francis Dehault DE), ancien secrétaire d'ambas- sade, journaliste. Ses antécé- dents; son évolution philoso- phique et politique, III, 623, note 4. Collabore à VAurore,

II, 637, note 3. Sa campagne en faveur de la revision; il ré- dige avec Yves Guyot la lettre dite d' « Un diplomate de Berne» publiée par le Siècle, III, 559, note 5. L'un des fondateurs de la Ligue desDroitsde l'Homme, (^23-624. Donne sa démis- sion de membre de la Lésion d'Honneur, IV, 128. Orga-

INDEX GENERAL

209

nisc une campagne de con- férences en faveur de la re- vision, 272. Rayé des cadres de la Légion d'Honneur, 273 et noie 2. Arrêté au cours d'une bagarre devant la salle 'Wagram (octobre 1898 , 309-310. Assailli au cours d'une réunion publique à Toulouse, 426 et note 1. Injurié par les souscripteurs des lisles rongea, 443, note 1.

Se rend à Calais pour rece- voir des mains de Norman une copie de la déposition d'Ester- hazy, V, 27, note 1. Prend part aux meetings organisés pour réclamer la mise en liberté de Picquart, 49, note 3. Assailli à Avignon par les antisémites, 74, Sa lettre au colonel de Saxcé ; réplique de celui-ci, 139 et note 1. Sa lettre à Trarieux pendant le procès de Rennes, 515. Ses articles contre l'amnistie, VI, 54. Elu dé- puté aux élections de 1902, 182. Son discours à la séance du 18 mars 1903 : le P. Du Lac et Pellieux, 22-5-229. —Président de la Ligue des Droits deVhomme\ son attitude lors de lafTaire des fiches; Joseph Reinach lui remet sa démission de membre du Comité central de la Ligue, 413.

Réélu député en 190<3, 437. note l : son discours à la séance du 13 juillet 1906 sur les sanc- tions disciplinaires encourues par les officiers depuis l'amnis- tie, 493-496.

Prévost, maître d'armes. Sa déposition au procès Mores, (duel Mayer-Morès),II, 59, note 2.

Prévost (Marcel), homme de lettres.^ Confidences que lui fait Leblois au sujet de l'AfTaire,!!, 680. Signe la protestation en faveur de Picquart, IV, 390, note 2.— Ses articles dans le New- York Herald sur le procès de Rennes, V, 269, note 2: 321, note 3; 322, note 2 : 342, note 2 ; sur l'attentat contre Labori,356, note 2.

Preyer, expert graphologue de Berlin. Compare l'écriture du bordereai' à celle de Dreyfus, II, 500, note 4.

Primerano, général, chef de V Etal-Major italien Ses décla- rations sur la culpabilité d'Es- terhazy, III, 50.

Profilet, commandant. Juge au procès de Rennes, V, 269- 270. Se prononce pour la cul- pabilité, 593 ; VI, 204. S'abs- tient sur les circonstances atté- nuantes, V, 534.

Proust (Marcel), puhlicisle. Recueille des signatures pour la pétition en faveur de la re- vision, III, 244, note 3.

Przyborowski (Stanislas', ancien fonc-tionnuire au minis- tère des Chemins des fers autri- chiens. Ses relations d'espion- nage avec le bureau des rensei- gnements, V, 458-159. Aurait été en rapports avec Cernuski, 457, note 7. Son entrevue avec Maresclial et Rollin (août 1899) ; il aurait machiné avec ceux-ci le faux témoignage de Cernuski, 463, 469-471. —Révèle cette ma- chination à Wesselet à Mathilde Raumler, VI, 93. Arrêté à Bruxelles à la demande de l'Au- triche pour corruption de fonc- tionnaire (affaire Mosetig) ; son extradition est refusée^ 94. Menace l'Etat-Major de révéler les dessous de l'aflaire Cer nuski : sa lettre à Tomps, 95. Nouvelle entrevue avec Mares- chal (avril 1900) ; celui-ci l'en- gage à se procurer les lettres de Tomps à Mathilde Baumler, 99. Sa démarche auprès de Tomps, 104. Reçu par Fran- çois au ministère de la Guerre, puis congédié sur l'ordre de Galliffet, 105. Confirme dans une lettre à François les décla- rations de Wessel à Mareschal au sujet de Cernuski, 105. Filé par Tomps qui surprend

14

210

HISTOIRE DE l'aEFAIRE DREYFUS

ses accointances avec le minis- tère de la Guerre, 106.— Arrêté d'expulsion pris contre lui (mai 1900), 108. Son entrevue avec BriJcker et Fritsch, 101). Note rédigée par lui à V Eclair, 110.

Ses confidences à Galmot, 301, V, 461, note 1. Sa dépo- sition à Tenfiuéte Trotabas, 461, note 1 ; 469, note 2 ; 470, 488, noie 2 ; VI, 361, note 3 ; à l'en- quête Althalin, 361, note 3.

Psichari (Jean), directeur à l'Ecole pratique des Hautes Elu- des. Signe la pétition en faveur de la revision, III, 245. Prend part à la campagne de réunions publiques en faveur de la revi- sion, 624 ; IV, 272, note 3.

Pugliesi-Conti (Paul), dé- puté. Vote contre la réintégra- tion de Dreyfus, VI, 489, note 1.

Son altercation et son duel avec Sarraut, 495 et note 1.

Puiseux (Pierre), astronome. Assiste Loewy, directeur de l'Observatoire, dans la vérifica- tion des mesures de Bertillon, VI, 310.

Putois (G.), président de la Chambre syndicale du papier, ex- pert. Son rapport à la Chambre criminelle (revision du procès de 1894) sur le papier du borde- reau et celui des lettres d'Ester- hazy, IV, 362 et note 5, I, 42, note 3; V, appendice, 573-574; VI, 456 et note 6.

Puvis de Chavannes

(Pierre), peintre. Se prononce contre la revision, III, 248, note 2.

Puybaraud, directeur du ser- vice des Recherches. Mis en cause par Castelin dans son in- terpellation, II, 450, note 2. Fait rechercher la femme Bas- tian, V, 244. Son rôle lors de l'affaire du « fort Chabrol », 422-

423. Sa déposition devant la Haute Cour, 183, note 4; VI, 61. Informe Joseph Heinach d'un récit de Briicker sur l'arrivée du bordereau, 348 ; 350 et note 5.

Quatrebœuf. Sa déposition à l'instruction Guesdon, V, 353, note 2.

Quesnay de Beaurepaire

(Jules), magistrat, président de Chambre à la Cour de cassation. Ses origines, sa carrière, son caractère, IV, 478-479. Son rôle dans l'aifaire Boulahger, 480; dans l'atlaire de Panama, 481. BlAmé par la Chambre (séance du 30 mars 1898) ; arrêt rendu en sa faveur par les Chambres réunies de la Cour de cassation, III, 568 et note 1 ; IV, 482. Son dépit de ne iouer aucun rôle dans laflaire Drey- fus, 483. Article du Journal de Bruxelles, iSiel note 4. Racon- tars qu'il accrédite au sujet de l'enquête de la Cour de cassa- tion ; prétendus scandales qu'il dénonce : l'incident Bard-Pic- quart, 485. Lettres qu'il échan- ge avec Bard à ce sujet, 486. Accueil fait par la presse natio- naliste à ses prétendues révéla- tions,487.— Mémoire qu'il adres- se à Mazeau; l'incident Herqué, le « grog chaud », 488. Pre- mière enquête de Mazeau sur ses dénonciations; nouvelle let- tre qu'il adresse à Mazeau ; il réclame une enquête supplé- mentaire sur divers « f;iits gra- ves » à la charge de Loew. 591. Adresse sa démission à Le- bret, 492 et note 5. Deuxième enquête ordonnée f»ar Le!.>ret, 493. Interpellation à la Cham- bre sur sa démission S'^.tnce du 12 janvier 1899K 491-4; 6. Ré- clame le dessaisissement de la Chambre criminelle. 497. Sa déposition à l'enquêté Mazeau-

INDEX GÉNÉRAL

211

Daresle- Voisin, 506.— L' « uri- noir », 510. Conclusions des enquêteurs, 51 1 . Interpellation au Sénat sur sa démission (19 janvier 18îi9}, 528, note 3. Pro- jet de loi sur le dessaisissement; il réclame des poursuites contre les magistrats incriminés et le remplacement de Manau, 532.

Troisième enquête sur ses dénonciations, 535. Incident Zadoc Kahn, 535, note 2. Ses articles dans VEcho de Paris contre la candidature de Lou- bet à la présidence de la Répu- blique, 563-5G4, notes 1 et 2. Ses conférences contre la revi- sion, V, 74 Sa déposition au procès Déroulède, b8-89. Réclame la démission de Lou- bet après lacquiltement de Dé- roulède, 114, note 1. Entre- prend de constituer un dossier contre Dreyfus, 221-222. Les « trente-deux » témoignages de la culpabilité de Dreyfus; sa let- re à (^arrière. 223. ^ Mystifica- tion dont il est l'objet de la part de Lalmand dit Karl, 224-226.— Adresse au général Lucas une dénonciation contre Dreyfus, 226.

Convoqué à Rennes, ne se rend qu'à la seconde citation: publie dans VEcho de Paris les pièces de son dossier, 226. Envoie Tavocat Lafay auprès d'Ester- bazy, 276, note 1. Invite les généraux à révéler les secrets de TAffaire. 305. Dépositions de « ses témoins » au procès de Rennes, 445. Démarche de Cernuski auprès de lui, 462-463.

Résume les confidences de Cernuski dans un article {Echo de Paris, du 5 septembre 1899) et jure que ces confidences constituent la preuve de la cul- pabilité de Drevfus, 475-476. Article dans le Ùaiilois au sujet du procès Mme Henry-Reinacb, VI, 201, note 1.

Quillard (Pierre), homme de lettres. Sollicité par Bernard La- zare en faveur de Dreyfus, II, 503. Rédacteur à V Aurore, 637,

note 3. Cité comme témoin par Zola, III, 303. Prend part à la canipagne de réunions publiques en faveur de la revi- sion, 624, IV, 272, note 3. Rédacteur aux Droits de l'homme, 146, note 2. Signe le mani- feste invitant les révolution- naires à " disputer la rue » aux nationalistes (,22 octobre 1898), 330, note 3. Publie sous le titre « le Monument Henry » les listes de souscription de la Libre Parole, 440, note 1. V, 143, note 1.

Quinexnont (de), colonel. Mis à la retraite d'olfice par André, VI, 414, note 3. Incident sou- levé à la Chambre par Lasies au sujet de cette mesure (séance du 4 novembre 19C4), 419.

R

Rabier, lieutenant- colonel Commissaire du gcuvernement au procès Dautriche; ses con- clusions, V, 468, note 1 ; VI, 91, note 3 ; 100, note 3 ; 102, note 1 : 104, note 1 ; 381, note 1. Ré- clame pour les inculpés le bé- néfice de l'amnistie, 38-1-885. Reçoit d'André l'ordre d'aban- donner l'accusation, 3b5-386 et note 2.

Raffaëlli, officier d'ordon- nance de Galliffet. Assiste aux dernières séances du procès de Rennes ; prévoit la condamna- tion, V, 519 et note 2.

Baffet, commandant. Reçoit les confidences de Forzinetti sujet de l'innocence de Drevfus II, 166, note 1.

Raixnondo, avocat à Nice^ Reçoit une lettre de Wessel, par laquelle celui-ci déclare n'avoir pas pris part au faux témoi- gnage de Cernuski, VI, 360 et note 3.

212

HISTOIRE DE L AFFAIRE DREYFUS

Raizoa (Ernest), sous-inlen- (lanl général. Démarche de Le- mercier-Picard auprès <lo lui en vue d'obtenir la liquidation d'une prétendue pension de re- traite, III, 498.

Rambaud (Alfred), sénaleur. Ministre de l'Instruction publique dans le cabinet Méline (avril 1896), II, 197, note 1. Son atti- tude à l'égard des professeurs révisionnistes, III, 247-248. Membre du comité direcleur de la ligue de la Patrie française, IV, nos, note 3. Mis en cause par Tramu au sujet de propos quil aurait tenus sur le « faux Henry » (séance du 20 janvier 1899, à la Chambre), 513, "note 2. Vote la loi de dessaisisse- ment, V, 21, note 6.

Rambaud (A.), subsliiul. Ses conclusions dan** le procès i.i- tenté par Joseph Reinach et Pic- quart à Lepellelier, VI, 131. Ses réquisitions comme avocat général dans le procès Reinach- Mme Henry, 140 et note 2.

Rambourgt (Eugène), séna- teur. S'abstient dans le vote re- latif à l'installation des bustes de Scheurer-Kestner et de Tra- rieux dans la galerie du Sénat, VI. 478, note 4.

Ramel (Fernand de), député du Gard. Prend part à l'agitation royaliste (septembre 1898), IV, 305. Sa démarche auprès de Félix Faure pour réclamer la convocation immédiate des Chambres, 307 et note 5. Ses conférences avec le duc d'Or- léans à Bruxelles (octobre 1898), 328. Prend part à la manifes- tation aux abords du Cherche- Midi, 428. Souscrit aux listes rouges, 4:i2. Procure des fonds au "duc d'Orléans, 584. Vote contre l'ordre du Jour flétrissant les scandales d'Àuteuil, V, 130, note 3. Laissé en liberté pro- visoire lors de l'arrestation de

Déroulède et de ses complices, 312.— Déféré à la Haute Cour; son interrogatoire, VI, 59-60. Son acquittement, 64. —Réclame l'extension de l'amnistie aux condamnés de la Haute Cour, 142. S'abstient dans le vole de réintégration de Dreyfus, 489, notel.

Ramel (Garrif.l df). colonel. Membi-e du Conseil de guerre chargé de juger Esterhazy, III, 201, note 1.

Rampolla, cardinal. Ses dé- clarations au gouvernement fran- çais au sujet de l'attitude des Assomptionnistes lors des élec- tions de 1898, III, 575.

Ranc (Arthur), sé/îa/ewr. Pro- teste contre le huis-clos au pro- cès de 1894, I, 369-370. Solli- cité par Bernard Lazare en faveur de Dreyfus, II, 504. Ses con- versations avec Scheurer-Kest- ner au sujet de Dreyfus, 505. Scheurer-Kestner l'avise qu'il a l'intention de poursuivre la revision du procès de 1894, 617. Avertit Paschal Grousset,617- 618. Envoie Clemenceau chez Scheurer-Kestner, 637. Ap- prend que l'Empereurd'Autriche est convaincu de l'innocence de Dreyfus, III, 54, noie 2. Son opinion sur les romans de Zola, 70, note 2. Demande la publi- cité des débats du procès Ester- hazy, 195. Son opinion sur la lettre .Faccuse, 241 ; sur l'attitude des socialistes dans l'Affaire, 255. Cité par Zola comme témoin, 302. Sa déposition au procès Zola, 405. Cité par Joseph Reinach comme témoin dans son procès avec Rochefort, 333. Témoin de Picquart dans son duel avec Henry, 512. Apprend par les journaux le départ de Zola, IV, 57. Figure parmi les ré- visionnistes que Cavaignac pro- jette de déférera la Haute Cour, 125. Prend part à la réunion

INDEX GENERAL

2i;j

au cours de laquelle est rédigée la requête de Mme Dreyfus, 2iU, note 5 Arcueille avec scepti- cisme le bruit d'un complot mi- litaire, 311. Ses attaques contre Freycinet à propos du procès Picquart, 380. Croit a la complicité d'IIeiiry et d'Es- terhazy, 432, noie 2.' Vote l'amendement Bernard à la loi de dessaisissement, V, 22, note 3. Son opinion sur les poursuites contre Mercier, 124 ; sur l'entrée de Miilerand dans le cabinet Waldeck-Rousseau, 162 ; sur le verdict de Rennes, 415; sur le reirait du pourvoi de Dreyfus, .552-553, 5()4, note 2. Prend la parole aux obsèques de Scheuier-Kestner, VI, 2, note 1. Déclare qu'il ne com- battra pas l'amnistie, 2S. Son article sur la mort de Bernard Lazare, 280 et note l. N'est pas invilé à assister à la remise de la Légion d'honneur à Drey- fus, 501-

Ranson, docteur en médecine. Son rapport sur l'attitude de Dreyfus lors de la traversée de Saint -Martin -de -Ré à l'île du Diable, II, 121, notes 2 et 3. Aurait trouvé des papiers com- promettants dans la doublure d'un vêtement de Dreyfus, IV, 422. Son rapport est lu au procès de Rennes, V, 3^4.

Ratier (Antony), sénateur. Membre du Comité directeur de la Ligue dea Droits de rHomnie, III, 547, note l. Vote l'amen- dement Bernard à la loi de des- saisissement, V, 22, note 3. Intervient dans la discussion sur la réintégration de Dreyfus, VI, 497.

Ratisbonne (Fernand). Pro- teste dans une lettre au Gaulois contre la campagne révision- niste, III, 335 et note 4.

Ratisbonne (Louis), homme de lettres. Signe la pétitipn en faveur de la revision, III, 245.

Rau (Gaston), conseiller à la Cour de cassation. Passe pour hostile à la revision, V, 20, note 1 ; 74 ; 99.

Rau (Sidney), général. Son ajlitude à l'égard de Teysson- nières, 11,-430, note 2.

Raulin, propriétaire à Cour- bevoie. Son procès avec Esler- hazy, II, 51, note 4.

Ravaille, rédacteur aux Droits de rHomme,l'V,U6,noie2.

Ravary, commandant. Chargé par Saussier de l'instruction contre Eslerhazv ; entend Pic- quart, Gonse, ifenry, Gribelin, Lauth, Junck et dés lémoins civils à la requête de Mathieu Dreyfus, III, 170. Gonse lui montre le « faux Henry », 171. Adresse à Gonse un compte rendu quotidien de ses audi- tions, 171. Entend Mathieu Dreyfus : l'aflaire Autant, VAlibi office, les lettres d'Esterhazy à Weiï età Mme de Boulancy, 171- 172. Interroge W'eil, 172. Questionne Picquart sur ses re- lations avec Joseph Reinach. 174. - Son attitude à l'égard de Mathieu Dreyfus et de Scheu- rer-Kestner, 174. Enquête sui- la serviette égarée par Joseph Reinach dans un compartiment de chemin de fer, 175. Ses déclarations à Joseph Reinach et à Mathieu Dreyfus au sujet du bordereau, 17H. Confi»' l'expertise du bordereau à Couard, Belhomme et Varinard^ 177. Sollicité par Tézenas dr faire comparer l'écriture. d'Es- terhazy avec celle de Dreyfus : scène entie Esterha'^y et lui à ce sujet, 17S-179. ' Exiiertise de la lettre du « Uhlan « et du bordereau ; conclusions des ex- perts, 180-168. Son rapport conclue au non-lieu en faveur d'Esterhazy et incrimine Pic- quart, 189-191. Ses conclu- sions sont repoussées par Saus-

214

HISTOIRE DE L AFFAIRE DREVFUS

sier qui renvoie Ksterhazy de- vant un conseil de guerre, 191- 192. Lecture de son rapport au procès Esterhazy, 205. Cité par Zola comme témoin, 302. Sa déposition, 3(11. Son mot à Albert Clemenceau : « La jus- tice militaire ne procède pas comme la votre », 383.

Raveret, chef dis Archives adminislraliues de la Gierre. Remet le dossier François Zola à un envové d'Henry, III, 605, 607. Sa dféposition à l'instruc- tion Flory, appendice, 650.

Ravinel, ancien député. Ins- crit sur la liste des futurs fonc- tionnaires du duc d'Orléans,

IV, 832, note i.

Raynal, .sér2i/e/ir. Se prononce contre la loi de dessaisissement,

V, 21, note 4. Vote l'amende- ment Bernard, 22, note 3.

Rébillard, général. A eu Esterhazv dans son Etat-Major en 1870, II, 23 et note 1.

Reclus (Paul), chirurgien, membre de V Académie de méde- cine. Signe la pétition en fa- veur de la revision, III, 245. Apprend du docteur Peyrot la scène du 18 juillet 1898, entre Henry et Bertulus, IV, 201, note 5. Signe la protestation en fa- veur de Picquart, 390, note 2. Suit les débats du conseil de guerre de Rennes, V, 349. Donne des soins à Labori blessé, 351. Déconseille l'extraction du projectile, 366.

RedondeBeaupreau. Arrêté

au cours de la manifestation d'Auteuil, V, 116, note 2.

Régis (Max). L'un des fau- teurs des d(^sordres antisémites à Alger, HI, 280-282. Prend part' aux manifestations qui si- gnalent les audiences du pro- cès Zola, 462. Son discours à la salle Ghaynes (février

463-464. Son arrestation ; ma- nifestations et violences aux- quelles elle donne lieu, 539-540.

Réclame dans la Libre Parole le remplacement de Lépine au gouvernement de l'Algérie, IV, 128, note 3. Révoqué par Du- puy de ses fonctions de maire d'Alger, 4S7. Déféré à la eour d'assises, son acquittement, V, 91.

Reibel, capitaine. Son enquête sur la mission Voulet-Cbanoine, V, 427, note 2.

Reille {Xwier), député. S'abs- tient dans le vote sur la réinté- gration de Dreyfus, VI, 489, note 1.

Reinach (Joseph), (/epw/é. Son rôle dans l'alTaire Drumont- Crémieu-Foa, II, 53 et note 3.

Prend la défense de Gal- lifTet contre Paschal Grousset (séance du 31 mai 1894), I, 12.

Mis en cause par la presse an- tisémite comme ayant fait entrer Dreyfus à l'Etat-Major, 203, 229- 230. N'a fait la connaissance de la famille Dreyfus qu'en 1897, 335. Raisons qui l'amè- nent à croire Dreyfus innocent, 335-336. Proteste auprès de Dupuy contre une interview de Mercier parue dans le Fi- garo: réponse de Dupuy; dé- menti de Mercier, 337. Frappé de l'attitude inquiète de Dupuy,

338. Le feudleton du Petit Journal : les Deux Frères, 338-

339. Croit que les pièces du dossier ultra-secret ont été fa- briquées en 1894, puis mises en réserve, 351 et note 2. S'en- tretient avec Démange, qui lui affirme l'innocence de Dreyfus, 367. Ses démarches auprès de Casimir Perier et de Mercier en vue d'obtenir la publicité des débats, 367-368. Après la condamnation, prie Dupuy de recevoir Démange ; refus de Dupuy, 487. Déclare à Dupuy qu'il croit Dreyfus innocent,

NDEX GENERAL

215

488. Membre de la commis- sion de l'armée, vole rarlicle de la loi sur l'espionnage qui prononce la peine de mort contre les traîtres, II, 186, note 3. Avait lait la connaissance de Picquart en 1891, 206. Ecrit à Darlan pour linviter à démen- tir les allégations de YEclair (article : le Traître) au sujet de la communication secrète ; si- lence de Darlan, 377. Son en- tretien avec Bernard Lazare, 427.

Son opinion sur l'interpella- tion Caslelin, 447. Reçoit la visite de Mme Dreyfus, qui lui fait lire des lettres de son mari, 504. Ses elTorts pour convain- cre Scheurer-Kestner de 1 inno- cence de Dreyfus, 505. Lettre par laquelle Scheurer-Kestner lui annonce qu'il s'en est con- vaincu (7 août 18971,527, note 2.

Ecrit à Mme Dreyfus que Scheurer-Kestner va poursuivre la réhabilitation de son mari, 528. Sa correspondance avec Scheurer-Kestner : il le met au courant des procédures d'annu- lation et de re vision, 538-539.

Fait connaître à ses amis les intentions de Scheurer-Kest- ner ; son entrevue avec Darlan à Vichy, 546-547. Darlan l'au- torise à lui faire adresser par Démange une note détaillée sur le procès de 1894, 547-548. Son entretien avec Lebon, mi- nistre des Colonies ; Lebon lui apprend cju'il a ordonné la mise aux fers de Dreyfus, 549-550. Texte de la lettre qu'il destinait à Dreyfus et t[ue Lebon refuse de transmettre, appendice, 704- 706. Lettre du 15 septembre à Scheurer-Kestner, relatant son entretien avec Lebon, 551. Conversation avec Maurice Horel au sujet d'un sous-officier qui serait prêt à se dénoncer comme l'auteur du bordereau; prévient Scheurer-Kestner, .555. Infor- mé des confidences de Boisdef- fre à la princesse Mathilde au sujet du bordereau annoté, .580, note 1 ; VI, 328, note 8. Con-

seille à Scheurer-Kestner^ de demander l'annulation du juge- ment de 1894, II, 675. Ses relations avec Mathieu Dreyfus; affaire Voland, 676. Son en- tretien avec Leblois, qui lui ra- conte les confidences qu'il a reçues de Picquart et lui montre les lettres de Gonse, III, 4. Légende du Syndical, 19-21. Demande à Turrel d'intervenir

{)our faire entendre Picquart par ^ellieux, 65. Drumont invente qu'il aurait fait nommer Pic- quart au service des Renseigne- ments, 82. Affaire du « faux Otto » : il refuse de recevoir Lemercier-Picard et évente le piège qui lui est tendu, 108-111.

Rochefort l'accuse d'avoir fait fabriquer les lettres d'Ester- hazy à Mme de Boulancy, 119.

î?es articles dans le Siècle au sujet de l'enquête Pellieux, 124.

La fausse dépèche de Bois- delTre à Esterhazy, 135-136. Pris à partie par Millerand (séance du 4 décembre 1898) ; sa réplique, 144. Son duel aVec Millerand, 146 et note 5. Publie dans le Siècle l'acte d'ac- cusation de D'Ormesche ville, 160.

Articles de Rochefort sur le « faux Otto » et les menées du Syndicat ; porte plainte contre Rochefort pour dilTamation et contre Lemercier-Picard pour faux. 163-164. Publie Vhisioire de Raphaël Léuy, 166. Egare sa serviette de député dans un comnartimentde chemin de fer : articles de journaux à ce sujet; lettre de Tézenas à Ravary, 174.

Son entrevue avec Ravary, 175-176. Proteste, dans une lettre ouverte à Billot, contre le huis clos au procès Esterhazy, 196. Articles de Drumont et de Rochefort sommant Billot de le révoquer de son grade dans l'armée territoriale, 219. Son opinion sur la lettre J'accuse, 241. Accusé d'avoir prédit un

« chambardement général » ; . le propos est démenti par les députés auxquels il aurait été

2ir,

HISTOIRE DE L AFFAIRE DREYFUS

tenu, 243 et note 3. Ses lettres à Millinrd, garde des Sceaux, au sujet de la communication se- crète : elles restent sans ré- f)onse, 250-251. Publie dans e Siècle les « Lettres tiun inno- cent », 251-252. Son entretien avec Mme Dreyfus après le dis- cours de Cavaignac sur les aveux ; lettre publique de Mme Dreyfus à Cavaignac, 28(). Accusé par les antisémites d'a- voir fait assassiner D'Attel, 291.

Demande à Barthou de l'en- tentlre au sujet de la communi- cation secrète ; refus de Bar- thou, 813. Vote de la com- mission de l'armée au sujet de sa lettre à Billot ; il envoie sa démission au président de la commission, 327-328. Son arti- cle dansle Siècle : « la Pièce secrète du procès Danton », 330. Son entretien avec Bertulus au sujet de Lemercier-Picard, 331. Be- çoit une lettre de Lemercier-Pi- card, lui refuse une entrevue, 332. Son procès avec Boche- fort : scènes tumultueuses, 333.

Publie la correspondance Gonse-Picquart, 347. Suit les séances du procès Zola ; mani- festations hostiles dont il est l'objet, 349. Jugement rendu dans son procès contre Boche- fort ; attaques dont il est l'objet à cette occasion, 362. Le soir de l'audience Pellieux pro- duit la prétendue lettre de Pa- nizzardi, il écrit dans le Siècle que ce document « pue le faux », 442- 443. Publie « le Curé de Fréjus ou les preuves morales », 533. Bévèle la mise aux fers de Dreyfus, 53(5.— Sa profession de foi aux élections de 1898 ; sa campagne électorale, son échec, 583-58(5. Mis par Tra- rieux au courant des confidences de Christian Lsterhazy sur son cousin, 615. Son article sur les Enseignements de r Histoire ; il est déféré par Billot à un conseil d'en(|uèle de région pour avoir, « en dehors de la période d'activité, publié contre

ses chefs un article injurieux », 634-«35. Sa défense, 035-638 ; lettre de Conybeare, 638 ; arti- cles de Clemenceau et de Guyot, 639. Bévotjué de son grade, 639. Sa lettre à Monod au su- jet de l'examen du dossier se- cret par (Cavaignac, IV, 2, note 1. Article dans le Siècle du 7 juillet 1898 sur la communica- tion secrèle, 19 et note 2. Béunion du 8 juillet chez La- bori ; il engage Picquart à dé- noncer la falsification des docu- ments sur lesquels on prétend établir la culpabilité de Drey- fus ; lettre de Picquart à Bris- son, 33-34. Communique au Temps la lettre de Piccpiart à Brisson, 35. Apprend par les journaux le départ de Zola pour l'Angleterre, 57, note 1. Pu- blie dans le Siècle une série d'articles : les Faussaires, 86-87.

Invite Du Paty à le poursuivre en cour d'assises, 88. Figure parmi les révisionnistes que Cavaignac projette de déférer à la Haute Cour, 125. Se pourvoit contre le décret de Billot le rayant des cadres de l'armée territoriale, 127. Son attitude lors de la suspension de Zola par le conseil de l'ordre de la Légion d'Honneur, 127- 128. Sollicite vainement Trouillot de modifier le régime au(jucl est soumis Dreyfus, 141.

Conjure Brisson d'épargner à la France la douleur de ne rendre justice qu'à un cadavre; article dans le Siècle : le fiêve de Brisson, 145-146. Son ex- clusion du conseil général des Basses-Alpes est proposée par deux conseillers. 161-162. Après le suicide d'Henry, publie dans le Siècle : Mes peliles let- tres, réponse à l'apologie d'Henry par Maurras, 253. Suggère à Lockroy et à Delcassé de faiie demander à Picquart un rapport sur l'Affaire, 262. Désigne Darras à Brisson comme minis- tre de la Guerre, en prévision de la démission de Zurlinden,

INDEX GENERAL

217

267-208. On lui annonco mi retour il'un voyage en Hollande l'imminence d'un coup d'F^tat militaire, 311, note 4.— Son arti- cle après l'arrêt déclarant rece- vable la demande en revision : «< Merci, Brisson ! » ; lettres qu'il reçoit de Scheurer-Kestner et de Zola, 348 et note 2. Demande à Dupuy d'aviser Dreyfus de l'arrêt de la Cour de Cassation ; refus de Dupuy ; article qu'il pu- blie à ce sujet, 372. Ses ar- ticles sur l'instruction Tavernier, 381. Soutient que Picquart n'est pas justiciable des conseils de guerre, 383-381). Son rap-

Fort à la Ligue des Droits de Homme sur le cas de cinq dé- tenus aux îles du Salut, 392, Demande que le dossier diplo- matique relatif à la dépçche du 2 novembre 1894 soit commu- niqué à la Cour de cassation, 423. Ses articles sur Henry et Esterha/v : hypothèse de leur complicité, '428-432. Révéla- lions <]ui viennent confirmer cette hypothèse, 432-433. Lettres qu'il reçoit de Zola et de Gibert à cette occasion, appendice, 621-622. Reçoit un renseignement inexact au sujet de Cordier, 433. Let- tre que lui adresse Mme Henry; sa réponse, 437-438. Sous- cription ouverte par Drumont pour subvenir aux frais du procès (jue lui intente Mme Henry, 431». Les listes ronges, 440-443. Menaces et inju- res des souscripteurs à son adresse, 443. Refuse de i)our- suivre la Libre Parole', 447. Sa lettre ouverte à Mazeau au sujet d'un article du Journal de Bruxelles, 484, note 4. Son procès avec Mme Henry, 52.5,

527. Ajournement du procès,

528. Demande à être entendu par la Chan)l)re criminelle au sujet du rôle d'Henry dans l'Af- faire ; sa demande est rejetée, 538. Incident Hégler :1a «lettre Bluet », 539, note 2. Ses pu- blications sur l'Affaire : Vers la

jus lice par la vérilé, le Crépus- cule des Traîtres, Tout le crime, les Faits nouveaux^ V, 45, note 1,

49. Nouveaux articles sur le rôle d'Henry dans l'Affaire, 46 et notes. Lettres que lui écrit Picquart pendant sa détention,

50. Annonce à Scheurer-Kest- ner l'élection de Loubet ; lettre de Scheurer, 51, note 4. Ecrit à Mazeau pour demander à être confronté avec Roget, 63, note 2. Article dans le Siècle du 2 mai 1899 : « Pas de repré- sailles, la justice ! », 124, note 2.

Son entretien avec le P. du Lac, 145-149. Son rôle dans les incidents qui suivent la chute du ministère Dupuy ; sa conver- sation a\'ec Waldeck-Rousseau (17 juin 1899) : il préconise l'en- trée d'un socialiste dans le mi- nistère ; le « cas Millerand », 162- 167. Démarche que Waldeck- Rousseau le prie de faire auprès de Galliflet pour lui demander d'être son chef de cabinet au ministère de la Guerre, 167-168.

Lettie que lui adresse Wal- deck-Rousseau au sujet de ses négociations pour la constitu- tion du nouveau ministère, 173- 175. Son entrevue avec Mille- rand ; conférences avec les so- cialistes pour les décider à accepter l'entrée de GallilTet dans le cabinet ; formation du ministère du 22 juin, 176-177. Enquête sur la Mlllescamps : avise Waldeck-Rousseau et Lé- pine des résultats de cette en- quête, 241-242. Menacé d'être pris comme otage par Guérin et ses amis, 257 et note 5. Dé- cide, ainsi que Clemenceau et Zola, de ne pas aller à Rennes, 267. Tenu au courant des incidents du procès par Mathieu Dreyfus, Gasl et Basch, 269, note 2. Après la condamnation de Dreyfus, publie le 11 septembre 1899 dans le Siècle un article intitulé : « H faut dégager l'hon- neur de la France » ; propose la grâce de Dreyfus, 544 et note 1, 545. Son entretien avec Ma-

218

HISTOIRE DE LAFFAUU: DIU.YFUS

thieu Dreyfus au sujet de la grâce, 547-54.S. Sa déinarche auprès de Waldeck-Rousseau, 549, Mène Mathieu Dreyfus chez Milleiand ; conversation

3u'il a avec Mathieu Dro^ius ; iscussion entre Millcrand, Jau- rès, Clemenceau, Gérault- Ri- chard et lui :. le retrait du pourvoi, 552-558. Apprend la mort de Scheurer-Kestncr, 566. Se prononce contre l'am- nistie, VI, 5. Publie la protestation du conseiller au- lique Mosetig contre les allé- gations d'Adamovitch, 6. Mé- nage à Picquart une entrevue' avec Millerand, 8. Sa pre- mière rencontre avec Dreyfus aux Villeinarie, 10-12. S'en- Iretient avecWaldeck-Rousseau et Zola au sujet de l'amnistie, ll)-20. Son procès avec Mme Henry ajourné à une date indé- terminée, 51. Sa réplique à Gohier : article du Siècle : -^ As- sez/ », 71-72. Impression pro- duite parcet article, 72.— Article de la G -ande Revue « le Rôle d'Hen- ry », 74. Demande, avec Pic- quart et Zola, à être entendu par la commission sénatoriale de l'amnistie : explications qu'il soumet à la commission, 83. Poursuit Lepelletierpour diffa- mation à la suite d'un article paru dans Y Echo de Paris, 84. Son discours à Digne (24 avril 1900) ; polémiques que ce dis- cours provoque, 86-88. Discus- sion à la Chambre à ce sujet ; discours de Waldeck-Rousseau (séance du 22 mai 1900), 112-llH.

Condamnation de Lepelletier, 131. Rend visite à Dreyfus en Suisse, 137. Entreprend d'é- crire l'histoire de l'Affaire, 138.

Appel de Lepelletier contre la condamnation prononcée con- tre lui : la « prise à partie », 139. Son procès avec Mme Henry revient devant les As- sises : la Cour se déclare compétente ; pourvoi du pro- cureur général, 140. Son exclusion de l'amnistie est de-

mandée par Massabuau, 142.

Retire ses dossiers à Labori à la suite de l'incident Cornelv, 179-180. Publication du pre- mier volume de VHisloire de l'A/Jaire : le Procès de 1894 ; impression produite par ce vo- lume; documentation du second volume : Eslerhazi), 181. Le

f)rocèsavec Mme Henry devant a première chambre du tribu- nal civil de la Seine ; conclu- sions et plaidoyer de Lailler, 193.

Réquisitoire du substitut Rome ; le triinmal refuse l'en- quête qu'il réclame, 194-195. (ilondamnéà mille francs de dom- mages-intérêts: interjetteappel, 196.— Piège qui lui est tendu par une inconnue : les prétendues lettres d'Eslerhazy, 201.— Porte plainte en faux contre inconnu, 202. Part qu'il prend à la deuxième demande en revi- sion ; ses lettres : à Leydet au sujet de l'authenticité du texte de la dépêche du 2 novembre 1894, 226 ; à Ferlet de Bour- bonne au sujet du bordereau annoté, 247. Son entretien avec André au sujet de la « falsifica- tion du faux Henry », 269. L'affaire Henrv devant la cour d'appel, 273. Lettre de Pic- quart au Siècle, 274-275. Opi- nion de Monod, 275. Réquisi- toire de l'avocat général Lom- bard ; arrêt confirmant le juge- ment en première instance, 276.

Son pourvoi en cassation, 276.

Articles de Picquart dans la Gazette de Lausanne, 276-277. Sa déposition devant la Chambre criminelle (revision du procès de Rennes) : 1 arrivée du borde- reau ; Brûcker et la Bastian, 347-3^10 ; les déclarations de Dame à Peroz, 352-353. Pro- teste dans le Siècle contre le sys- tème des fiches, 412. Donne sa démission de membre du comité central de la Ligue des Droits de Vhonime, 413. Sa réélection à Digne en 1906,437. Etienne dé- pose un projet portant sa réin- tégration dans l'armée territo-

INDEX GEiNERAL

219

riale ; le projet est ajourné par le Gouvernement, 484-487. Propose que la remise de la croix à Dreyfus se fasse dans la cour a' eu lied la parade d'exéculion, 500. N'est pas prévenu de la cérémonie, 501.

Reinach (Salomox), membre de l'hulUul. Propose à Lévy- Bruhl un projet de manifeste en faveur de Dreyfus, II, 1()4. note 2. Prend part à la fondation de \a Ligue des Droits de V Homme, III, 547, note 1. Visite qu'il fait à GallifTet au moment de la constitutio 1 du cabinet Wal- deck-Rousseau, V, 168, note 1.

Reinach (Théodore), homme de leltres. Prend part à la fon- dation de la Ligue des Droits de l'Homme, III, 5*47, note 1.

Reiset (Vicomte Joseph de). Arrêté au cours de la manifes- tation d'Auteuil, V, 116, note 2.

Reitlinger (Frkdéiuc', avo- cat, ancien secrétaire de Jules Faure. Informé par Trarieux de l'existence de la pièce : « Ca- naille de D... », avertit Démange, II, 177 et note 3.

Réjane (M'"'^), artiste drama- tique. Signe la protestation en faveur de Picquart, IV, 390, note 2.

Rémusat, capitaine. Prétend que Dreyfus lui a demandé des renseignements sur l'obus Ro- bin, lil, 593,594, note 1. Dé- menti opposé par Dreyfus à cette allégation, V, 290-291.

Renard, gardien à Sainl-Mar- Hn-de-Ré. Croit Dreyfus inno- cent, I, 5G2, note 3.

Renaud, médecin-major. Exa- mine Labori après l'attentat de Rennes, V, 351.

Renaudin (D"), maire de Po-

gnij. Son discours aux obsèques d'Henry, IV, 221.

Renault (Abbé), aumônier du Dépôt. Donne l'absolution à Fé- lix Faurç mourant, IV, 551.

Renault-Morlière (Amédée), député. Rapporteur de la Com- mission chargée d'examiner le projet de dessaisissement, con- clut contre l'adoption du pro- jet; son discours, IV, 539-543. S'abstient dans le vote de confiance au cabinet Dupuy (séance du 5 juin 1899), V, 130, note 3. Vote la mise en accu- sation de Mercier, 133, note 3.

Rendu (Ambroise), conseiller municipal de Paris. Porté comme préfet de la Seine sur la liste des futurs fonctionnaires du duc d'Orléans, IV, 332, note 4.

Renou, député. Membre du groupe socialiste révolution- naire, V, 179, note 1.

Renouard, dessinateur. VvexuX pari à la campagne révision- niste, V, 444, note 3.

Renouard Edmond), général, membre du comité technique d'Etat-Major. Fait fonction de chef d'Etat-Major ; montre le bordereau aux chefs des diffé- rents services du ministère de la Guerre, I, 51-52. Assiste à une conférence entre Gonse et Boisdefl're à la suite des décou- vertes de Fabre et d'Aboville, 63. Auteur d'une note sur Madagascar copiée par Bernol- lin, 299. Interroge Du Paly par ordre de Zurlinden, IV, 245, 255 ; son rapport, 259. Rem- placé par Brault, 359.

Ressmann, ambassadeur d'Italie à Paris. Aurait, selon Roget, été avisé parPanizzardi de la trahison cle Dreyfus, I, 243. note 2. Démenti donné à cette assertion paf Panizzardi, qui lui a déclaré ne pas connaî-

220

HISTOIRE DE L AFFAIRE DREYFUS

tre Dreyfus, 245 et note 1. Sa lettre h la marquise Arconati- Visconli, V, 52 et note 2. Ses entreliens avec Joseph Reinach, VI, 347.

Reveillaud (Kuc.ènk), député. Déclare que le conseil de l'Or- dre du Grand-Orient est étran- ger au système des fiches, VI, 407. Son ordre du jour ren- dant hommage aux artisans de la revision (séance du 13 juillet 1906), 496.

Reverséaux (Marquis de), ambassadeur de France à Vienne. Confidences que lui fait l'empe- reur (l'Autriche au sujet de Drey- fus, III, 54, note 2.

Re ville (Albert), professeur au collège de France. Sa propa- gande en faveur de la revision, « Les étapes d'un intellectuel », IV, 150 et note 1.

Revue des Deux Mondes.

Voir Ctiarmes (Francis), Brune- tière.

Reynaud, conseiller à la Cour de cassation, V, 575. Passe pour hostile à la revision, 26.

Rey-Roize (Baron). Propos qu'aurait tenu chez lui Stolïel au sujet du bordereau annoté, VI, 208. Sa déposition à la Cour de Cassation (revision du pro- cès de Rennes), 208, note 3; 324; 325, note 2.

Ribon (Paul). \oir Serge Bas-

set

Ribot (Alexandre), député. Constitue le premier ministère de la présidence de Félix Faure (janvier 1^95), I, 560. Atta- ques dont il est l'objet, 561. Ses doutes sur la culpabilité de Dreyfus, II, 129, note 2. Dé- cline la mission de constituer un cabinet, à la chute de Méline, III, 631, note 3 ; 632. Mêlé aux négociations politiques qui

suivent la chute de Rrisson, IV, 351-355. Inleivient dans les interpellations sur l'ajourne- mentdu [)rocès Pi<quart(séance du 28 novembre 1898), 407. Se déclare opposé au dessaisisse- ment, 542. S'abstient dans le vote de conliarice au cabinet Dupuy (séance du 5 juin 1899 , V, 130. Son discours contre la mise en accusation de Mer- cier, 131-132. S'abstient dans le vote qui provoque la chute de Dupuy (séance du 13 juin 1899), 155 et note 2. Part qu'il prend dans les négociations pour constituer un cabinet après la chute de Dupuy, 159-160. S'abstient dans l'ordre du jour de confiance au cabinet Wal- deck-Rousseau, 193, note 2; VI, 50, note 1. Son discours sur la politique de Waldeck- Rousseau (séance du 22 mai 1900), 112-114. Vote contre la loi sur les associations, 177, n^te 1. Son discours sur fattilude des socialistes dans PAlTaire : réplique de Jaurès (séance du 18 mars 1903), 230-231. S'op- pose à l'enquête administrative réclamée par André, 243-245. Son intervention à la séance du 4 novembre 1904, 418-419.

Ricard (Henri), député de la Côte-d'Or. Dépose une motion qui amène la chute de Méline (séance du 14 juin 1898), III, 629.

Ricard (Louis), député de la Seine- Inférieure. Ministre de la* Justice dans le cabinet Bour- geois (novembre 1895), II, 181, note 3.

Richard (Be.njam in), carc/z>2«/, arctieuéque de Paris. Sollicité par Lemercier- Picard, III, 495. Reçu par F'élix Faure quelques instants avant sa mort, IV, 547 et note 1.— Sa démarche auprès de Waldeck- Rousseau en fa- veur des défenseurs du « fort Chabrol », V, 426.

INDEX GENERAL

221

Richard. Président de la Chaml)re lor;^ du procès Reinach- Uocheforl, III, 333. Refuse de statuer sur la demande de mise en liberté provisoire for- mulée par Picquart, IV, 263, note 2.

Richard (Pierre), député de la Seine. Son intervention à la séance du 24 juin 1891), V, 188, note 1. Nommé au consulat général de la Nouvelle-Orléans, 188, note 1.

Richet (CharlesJ, professeur à la Faculté de Médecine, prési- dent de la Société de biologie. Signe la pétition en faveur de la revision, III, 245. Son allo- cution à Grimaux à la Société de biologie (26 février 1898), 511, note 2. Signe la protestation en faveur de Picquart, IV, 390, note 2.

Rieu, tailleur. Créancier d'Es- terhazy, ses démêlés avec lui, II, 51 et note 5. A reçu des lettres d'Esterhazy sur papier pelure, V, 332 ; VI, appenclice, 540.

Rigollet, colonel. Sa lettre à la Dépêche de Toulouse (3 juin 1899}, V, 138 et note 2.

Riom, ancien maire de Nantes. Candidat contre Mercier aux élections sénatoriales de janvier 1900, VI, 58.

Riotteau (Emile), sénateur. Sahstient dans le vote relatif à l'installation des bustes de Scheurer-Kestner et de Tra- rieux dans la galerie du Sénat, VI, 478, note 4.

Riou (Charles), sénateur. Ré- clame l'extension de l'amnistie aux condamnés de la Haute Cour; vote contre le proiet, VI, 124.

Rioust de Largentaye, dé- puté. Injures qu'il profère con-

tre le Président de la Républi- que ; est censuré et expulsé (séance du 5 juin 1899), V, 127 et note 2.

Risbourg, colonel de la aarde républicaine, puis général. Inter- roge Lebrun -Renaud sur les aveux, I, 537. Reçoit une lettre du lieutenant Philippe sur le môme sujet, 515, note 3. Sa déposition devant laChambre criminelle (revision du procès de 1894), IV, 451. Cité par Carrière au conseil de guerre de Rennes, V, 234, Sa dépo- sition, 443, note 1.

Risler (Charles;, maire du VU" arrondissement. Ses rela- tions avec Sandherr, II, 234. Présente Leblois à Scheurer- Kestner, 525. Donne puis re- tire sa démission à la suite de la révocation de Leblois, III, 492. Sa déposition à l'instruc- tion Fabre, II, 404, note 1.

Rist (Charles), pres/de/j/ d'une section de la Ligue des Droits de IHomnie. Blâme le système des lîches, VI, 413 et not'e 1.

Riu (Eugène), général, député de Loir-et-Cher. Sa conduite en- vers Gambetta, I. 229, note 4. Accuse Dreyfus d'avoir dénoncé des officiers français à l'étran- ger, 226. Réclame l'exécution de Dreyfus, 228. Prétend que Dreyfus est le protégé de Joseph Reinach, 230. Annonce, puis retire une interpellation sur les attaques contre Mercier (décem- bre 1894), 376. Son interview dans la Patrie : Dreyfus ou Mercier, 380.

Rivais, commandant. Juge au procès Esterhazy, III, 201, note 1. Son attitude à l'égard de Picquart au cours de la déposi- tion de celui-ci, 210-211.

Rivaud,pré/e/d« Rhône. Révo- qué par Brisson, IV, 329, notel.

222

HISTOIRE DE L AFFAIRE DREYFUS

Rivoire (Andrk), homme de lellres. Hecucille des signatures en faveur de la re vision, III, 244, note 3.

Roberdeau, (joiwerneiir de la Guyane. Sa description de l'île du Diable, II, 12H, note 2.

Robert, colonel. Son article dans le Soleil après les aveux d'Henry, IV, 227, note 1.

Robert, député. Demande au conseil général des Basses-Al- pes de prononcer l'exclusion de Joseph Reinach, IV, loi, 102 et note 1.

RobertyDurrieu, nom d'em- prunt. Voir Lemercier-Picard.

Robillard, général. Pris à partie par Esterhazv dans ses lettres, II, 118.

Robin, inventeur de l'obus qui porte son nom. Nie que Drey- fus lui ait jamais demandé des renseignements, III, 594, note 1 ; V, 413.

Robinet de Plas (Ludovic de), administrateur de la « Ga- zette de France ». Remet des fonds à Jules Guérin de la part du duc d'Orléans, IV, 305, note 1 ; V, 113 et note 3. Ses con- férences avec Guérin, IV, 332 ; 590. Perquisition faite à son domicile, V, 6, note 1. Mem- bre du Comité d'action con- stitué par Déroulède en juillet 1899, 257.

Roch (Gustave), député. Mem- bre de la commission chargée d'examiner le projet de dessai- sissement ; se pi bnonce contre le projet, IV, 540, note 2.

Roche, capitaine. 3iige au con- seil de guerre de 1894, I, 385. Pièces de la communication se- crète dont il a gardé le souve- nir, 441 et note 4,

Roche (Charles). Esterhazy

lui fait connaître son rôle dans la campagne de 1870, II, 23, note 5.

Roche (Er.NE.sT), député de la Seine. Interpelle iHlIot sur ses relations avec la famille Drey- fus (séance du 24 février 1898), III, 385, 388, 489-490. Ses attaques contre le cabinet Wal- deck-Rousseau (séance du 2rt juin 1899), V, 187. Réclame l'extension de l'amnistie aux condamnés de la Haute Cour, VI, 142.

Roche (Jules), député de l'Ar- dèche. Critique dans le Matin la circulaire de Mercier sur le licenciement anticipé des clas- ses 1891 et 1^92, I, 18, note 1. Reçoit d'Esterhazy des ren- seignements sur la mobilisa- tion, III, 102-103; V, 509.— Membre de la commission de l'armée en 1894 ; rapporteur du projet de loi sur 1 espionnage, II, 186, note 3. Pres.«é par Esterhazy d'intervenir en sa fa- veur, le recommande à Rillot, 284, 286, 288, 383, 479, note 3. Dernière démarche qu'il fait auprès de Billot : Billot lui fait part de ses soupçons sur Ester- hazy, '483. Entretien qu'il a avec Scheurer-Kestner au sujet d'Esterhazy, 691. Sa déposi- tion est reçue par Atthalin et Dumas (revision du procès de 1894), IV, 450, note 1. Sa dé- position au procès de Rennes, V, 447.

Rocheblave, professeur. Au- rait entendu dire que Dreyfus avait trahi au profit de la Rus- sie; sa déposition à la Cour de cassation (revision du procès de Rennes), VI, 330 et note 2.

Rochefort (Henri), journa- liste. Ses attaques contre l'ar- mée, III, 3, note 2. Ses arti- cles sur la prétendue trahison de Dreyfus ; déclare tenir ses renseignements d'un attaché au

INDEX GÉiNÉRAL

223

ininisLcTc de la Guerre, I, 224 et note 0. Ses attaques contre Mercier ; il l'accuse de « ^ept crimes », 12, note 1, 241. Re- virement dans son altitude à l'égard de Mercier ; articles lau- datifs, 272 ; 334. Son opinion sur l'attitude de Dreyfus pendant la ilégradation, ôll et note 5. Article sur la fausse nouvelle de l'évasion de Dreyfus, II, 3(i7-308.

Accueil (ju'il fait à Bernard Lazare venu pour le sollici- ter en faveur de Dreyfus, 428.

Ses attaques contrç Billot après l'interpellation Gastelin, 454 ; contre Boisdefl're, III, 2.

Pauffin de Saint-Maurel lui aurait révélé l'existence du bor- dereau annoté et des lettres de l'Empereur allemand, II, <î3f;, note 4 ; III, 3. Accuse Billot de sacritîer Esterhazy à Drey- fus, 5. Déclare avou- reçu lès confidences d'un officier supé- rieur: nouvelles attaques contre Billot, 37 et note 4. Insulte Forzinetti à la suite de l'article publié par l'ancien directeur du Cherche-Midi dans le Figaro ; provoqué en duel, refuse de se oattre, 39-40. Article au sujet du départ de Schwarzkoppen, 43. Accuse Joseph Reinach d'avoir fait fabriquer les lettres d'Esterhazy à Mme de Boulancy, 118-119. Lemercier-Picard lui vend une copie du «^ faux Otto^> ; articles sur les prétendues for- geries de Joseph Reinach et sur les menées du syndicat ; plainte en diffamation portée contre lui par Joseph Reinach, 163. Ré- vèle les confidences que Pauffin lui aurait faites au sujet des lettres de l'Empereur allemand, 1G4-1H5 ; I, 348. Impression produite par ces révélations ; démenti officiel ; il est menacé de poursuites par les ministres,

II, 166; I, 349. Déclare que Munster a obtenu de Casimir Perrer l'engagement qu'aucune allusion ne serait faite aux let- tres de l'Empereur allemand,

III, 165. Qualifie d'infamie le

renvoi d'Esterhazy en conseil de guerre, 192, note 1. Invite Billot h frapper Picquart et Jo- seph Reinach, 219 et note 2. Son procès avec Joseph Rei- nach; manifestations auxquelles ce procès donne lieu (janvier 1898), 331-333. Condamné à cinq jours de prison et deux mille francs d'amende, 362. Son attitude au procès Zola, 384. Nouvelle campagne con- tre Billot; lettres qu'il reçoit de Mortinie, 385. Il se consti- tue prisonnier pour purger sa condamnation ; les bandes anti- sémites l'accompagnentà Sainte- Pélagie, 464, Lettre commi- natoire que lui adresse Lemer- cier-Picard par l'intermédiaire de Séverine, 493-494 et note 2. Avance des fonds à Es- terhazy, 517. S'associe à la campagne nationaliste, 578. Fait avec Arthur Meyer et Dru- mont une mensualité de trois cents francs à Esteihazy, IV, 165. Article sur le suicide d'Henry ; il déclare le crime d'Henry « odieux et stupide », 224, note 1. Ses attaques con- tre Zurlinden, 249, note 2; contre la Cour de cassation, 325 et note 3 : contre Ribot, 352, note 2; contre Loew, 373 et note 5 ; contre les présidents des groupes républicains du Sénat, 400, note 2. Déclare que les lettres d'Esterhazy saisies chez Callé sont des faux, 450. Ses relations avec Jules Guérin et Marcel Habert, 306; 526. Juge- ment porté sur lui par Jules Le- maîlre, V, 35, note 2. Sa dé- position au procès Déroulède, 89. Assiste sans y prendre part à la manifestation d'Auteuil, 117, note 1. Nouveaux articles sur le bordereau annoté, 216, note 1; VI, 147. Invite Mer- cier à révéler toute la vérité au procès de Rennes, V, 305. Opinion d'Esterhazy sur lui, 449 et note 5. Ses articles sur l'amnistie, VI, 84. De- mande à être cité au procès

224

HISTOIRE DE L AFFAIRE DREYFUS

Cuignel pour y attester l'exis- tence du bordereau annoté, 147.

Annonce la rupture entre les Dreyfus et Labori, 174. Insi- nue que Zola s'est suicidé, 198.

Sa déposition à l'enquête de la Chambre criminelle (revision du procès de Rennes) au sujet de Val Carlos, 302. Son pro- cès avec Val Carlos, V, 284, note 5 ; VI, l(î2, note 1 ; 302, note 5. Sa déposition devant la Chambre criminelle au sujet du bordereau annoté, 323.

Rodays (Fernand de), direc- teur du << Figaro ». Ses doutes sur la culpabilité de Dreyfus, I, 508, note 2. Conseille à Mathieu Dreyfus d'ajourner la campagne en faveur de la revision, II, 1G7. Sollicité par Bernard Lazare en faveur de Dreyfus, 428. Raconte à Zola comment lui est venue la conviction de l'innocence de Dreyfus, III, 67.

Démarche de Lemercier-Pi- card auprès de lui ; le « faux Otto », 108-109. Abandonne la direction du Figaro ; remplacé par Perivier, 157-158. Avance des fonds à Esterhazy, 517. Reprend la direction du Figaro; se prononce pour la grâce de Dreyfus, V, 546, note 2.

Rogat (Albert), rédacteur à <</'ilw/or//é». Engage Esterhazy à se livrer à des voies de fait sur Mathieu Dreyfus, III, 9, note 1.

Roger-Jourdain (Mme). Fait une mensualité à la femme Bas- tian ; sa déposition à la cour de Cassation est reçue par le juge Boucard (17 mai 1906), VI, 349, note 1.

Roget (Gaudérique), lieute- nant-colonel. Jugement porté par lui sur Dreyfus ; fournit au co- lonel Fabre des renseignements pour son enquête, 1,58.— Nom- mé en janvier 1893 au 4" bureau, II, 75, note 7. Promu géné- ral ; son opinion sur le verdict

du procès Reinach-Roclicfort,

III, 362. Informé i)ar Henry des déclarations de Marguerite Pays au sujet des dépêches manche et Speranza, 528 et riote 3. Ses soupçons contre Du Paty, 529 et note 3. Autorisé par Billot à faire une enquête personnelle sur l'Affaire; dé- couvre le grattage du Petit fjteu, 610-611. Révèle sa découverte à Gonse qui n'en tient pas compte, 611 et note 2. Docu- menté sur l'Aflaire par Henry,

IV, 61-64. Chef du cabinet de Cavaignac ; le met au courant de l'Affaire, excite ses défiances à l'égard de Picquart, 8 et note 3. Informé par Henry de l'entrevue de Montsouris, 63. Son opinion sur Henry, 64 ; sur Du Paty, 67. Ses instruc- tions à Henry avant le dépouil- lement des papiers Elsterha/.y chez Bertulus, 72. Faux rap- port que lui fait Henry de son entretien avec Bertulus, 78. Refuse se rendre chez Bertu- lus, 79. Assiste à l'entretien entre Cavaignac et TézenaS, 80-81. Reçoit Tézenas au mi- nistère, 86. Mis par Cuignet au courant de la découverte d'un des faux d'Henry, 154-156. En informe Gonse, 182. As- siste à rinteri'Ogatoire d'Henry ; en prend un procès-verbal, 184 et note 3. Garde Henry à vue ; reçoit ses confidences sur Es- terhazy et sur le bordereau, 193-196. Pris par Zurlinden comme chef de cabinet; engage le nouveau ministre à traduire Du Paty devant un conseil d'en- quête, 245. Met Zurlinden au courant de l'Affaire, 245-247. Fait connaître à la presse l'avis « motivé et définitif *• de Zurlin- den sur Dreyfus, 256. Nommé parChanoiné au commandement d'une brigade à Paris, 327. Sa déposition à l'instruction Ta- vernier, 378-379 ; devant la Chambre criminelle (revision du procès de 1894), 395-396 ; I, 70 ; 291, note 3: 361, note 3; 420, note

INDEX GENERAL

225

3 ; appendice, 581 ; II. 33, note 5 ; 564, note 1 : III, 74, note 4, Les procès-verbaux des dépositions lui sont com- muniqués par Cuignet, IV, 457.

Sa déposition à la seconde enquête Mazeau, 509, Entendu de nouveau par la Chambre cri- minelle à la demande- de Frey- cinet, 511). Exprime le regret «l'être de service le jour des funérailles de Félix Faure, 599.

Affaire de la place de la Na- tion : il résiste a Déroulède qui se jette à la tète de son cheval et veut l'entraîner à l'Elvsée, 599-H02. Déroulède et Habert tentent de lui barrer le chemin de la caserne de Reuilly ; il passe outre et ramène ses trou- pes à la caserne, 603-605. In- vite Déroulède et ses amis à se retirer, 600-609. Rend compte de ces incidents au général Flo- rentin, 609. Son rapport à Zurlinden, 611. Sa déposition à l'instruction Pasques, V, 5 ; devant les Chambres réunies, 63 : au procès Déroulède (mai 1899), 88. Nommé à Orléans par permutation avec André, 120 et note 1. Envoyé à Belfort par Galliffet, 186. Sa déposi- tion au procès de Rennes, 383- 386; 392-393; 399: 406; 407 et note 3; 408 et note 3; I, 243, note 2 ; 292, note 2 : II, 220, notes 2 et 3 ; 412, note 6 ; 599, note 1, Ses interventions au cours des débats, V, 417 ; 441 ; 443 : 447 ; 454, note 1 ; 497, 509.

Remet à Jouaust les lettres qui lui ont été adressées par Es- terhazy, 448-449 ; 450 et note 3.

Reçoit la visite de Cernuski, 478-479. Aurait conversé avec Cernuski avant sa déposition, 480, note 1. Jugement porté sur lui par Galliffet : « Le géné- ral Roget parle bien, mais il parlait trop », VI, 47. Sa dé- position devant la Haute-Cour, 62 et note 2 ; devant la Cham- bre criminelle (revision du pro- cès de Rennes), 264, note 6 : 300, note 2 ; 313-314 : 329 ; 357.

Rohan (Duc dk), député. Vote contre l'ordre du jour flétris- sant les scandales a'Auteuil, V, 118, note 1 ; 130. Vote contre la réintégration de Dreyfus, VI. 489, note l.

Roldes (Maxknce), secrétaire de Syndical. Signe le manifeste « à la France ouvrière et socia- liste » (12 juillet 1899), V, 256, note 1.

RoU (Alfred), artiste peintre. Signe la protestation en faveur de Picquart, IV, 390, note 2.

Rollin (Albert), capitaine, puis commandant, attaché au bureau des Renseignements. Reçoit de Briicker les documents recueillis par la Bastian, I, 24-25. Chef du Bureau, négocie le départ de Lajoux pour'l'Amérique, II, 579, note 2 ; V, 65 et note 3. Ses sentiments à l'égard de Drey- fus, 245. Atteste à Galliffet que toutes les pièces relatives à l'Affaire ont été versées au pro- cès de Rennes, 245. Son ren- dez-vous à Zurich avec « Aus- terlitz », 463-464. Aurait invité Mareschal à verser vingt-cinq mille francs à Austerlitz, 465. Aurait eu, à son retour à Paris, une entrevue avec Przybo- rowski, 469-470. Sa déposi- tion nu procès de Rennes, 474 et note 2. Renvoyé dans un régiment par Galliffet, 475 et note 2. Sa déposition devant la Chambre criminelle (revision du procès de Rennes), VI, 329 ; à rencjuète Atthalin, 364. Con- fronté avec Dautriche et Mares- chal, 365. Sa déposition à l'enquête Cassel, 369. In- culpé de détournement de de- niers appartenant à l'Etat ; son arrestation, 370. Sa mise en liberté provisoire, 378. Ren- voyé devant un conseil de guer- re,' 381 et note 2. Son acquit- tement, 387. Mis à la retraite d office après l'arrêt de revi- sion, 387, note 3.

15

226

HISTOIRE DE L AFFAIRE DREYFUS

Romani, capilaine. Son nom est emprunté par Gendron lors d'une aflaire d'espionnage ; son arrestation, II, 220, note 1. Dreyfus est accusé de l'avoir dénoncé à l'Italie, I, 226.

Rome (F.), subslitut. Ses con- clusions dans le procès Mme Henry-Reinach, VI, 192 et note 3.

Roques, ordonnance de Pic- quart en Tunisie, V, 46. Sa dé- position au procès de Rennes, VI, 7.

Rorique, forçat victime dune erreur judiciaire. Travaille à la construction d'une nouvelle case pour Dreyfus à l'île du Diable, II, 533 et" note 3-

Rose (Théodore), député. Dé- pose un projet de dessaisisse- ment de la Chambre criminelle, IV, 531.

Rosen (de), général, attaché militaire russe à Berne. Tient de Schwarzkoppen qu'Henry était l'informateur d'Esterhazy, II, 71, note 2; VI, 196. En avait averti le général Yonine, 15. Ses déclarations au sujet des relations d'Esterhazy avec l'Etat-Major russe, III, 316, note 1.

Rostand (Edmond), poète et auteur dramatique. Signe la pro- testation en faveur de Picquart, IV, 390, note 2.

Rothschild (Baron Alphonse

de), membre de Vlnstitut. Dé- noncé par la presse antisémite comme le protecteur de Drey- fus, I, 230. Sollicité par Ester- hazy, lui fait remettre deux mille francs, II, 93-95. Pris à partie par les souscripteurs des listes rouges, IV, 443, note 1.

Rothschild (Edmond de). Ca- marade d'Esterhazy au lycée Bo-

naparte ; sollicité plusieurs fois par lui, II, 95, note 1.

Rouanet (Gistavk), député. Intervient dans les débats sou- levés par l'interpellation Hugues sur la question juive (séance du 2-^ mai 1M95), il, 196. Croit Dreyfus innocent, III, 34. Son opinion sur la campagne révi- sionniste, 255.— Pris partie par les souscripteurs des listes rou- ges, IV, 443, note 1. Signe la demande de mise en accusation de Mercier, V, 133, note 2. Son intervention au c.ours de la séance du 18 mars 1903, VI, 229-280. Vote l'ordre du jour Maujan à la suite de l'in- terpellation Guyot de Villeneuve sur la délation dans l'armée (séance du 28 octobre 1904), 407, note 3.

Rouff, capitaine. Attaché au bureau des renseignements ; son opinion sur Esterhazy, II, 28, note 2.

Rougemont (A. de), expert en écritures. Compare l'écriture du bordereau à celle de Drev- fus, II, 500, note 4 ; 502, note'l.

Rougemont (Denis de), offi- cier dartillerie démissionnaire. Signalé par la Liberté comme le traître dénoncé dans l'article « Vidi », II, 690. Reçoit de Scheurer-Kestner une lettre dé- mentant cette allégation, 691.

Roulier (Jules); conseiller à la Cour de cassation. Vote contre l'arrêt déclarant recevable la de- mande en revision du procès de 1894, IV, 348, note 1. Ses relations avec Félix Faure, 419. Sa déposition à la troisième enquête Mazeau (février 1899), 535. Conseiller lors de l'en- quête de 1904, VI, 286.

Rouvier (Maurice), député. S'abstient dans le vote de con- fiance au cabinet Dupuv (séance du 5 juin 1899), V, 130, note à.

INDEX GKNERAL

227

\'ole la proposition de mise en accusation de Mercier, 183, note 3. Ministre des Finances dan>« le cabinet Combes (juin 1902), VI, 191, vote 2. Prési- dent du Conseil dans le minis- tère du 24 janvier 190.'), 423, note 1.

Roux (Emile), médecin et hac- lériologiste. Sisne la protestation en faveur de Pic(iuart, IV, 3i>0, note 2.

Roy. cupilaine. Sa conversa- tion avec d'Astorgsur le Manuel d'artillerie aurait été surprise par Dreyfus, I, 14<). Démenti que Dreyfus opi)ose à cette as- sertion, ' 164. Entendu par D'Ormescheville, 266, note 1 ; 297. Sa déposition au procès de 1894, 414 ; au procès de Rennes, V, 389 ; 390, note 1 ; VI. 256, note 4.

Roy ne, employé des chemins des fer de VÉst. Sa déposition à l'enquête Ravary au sujet de la serviette égarée par Joseph Reinach, III, 175, note 4.

Ruau (Joseph , député. Pré- sente un ordre du jour dont le vote provoque la cliute du cabi- net Dupuy Juin 1899), V, lô,') et note 2. Ministre de l'Agricul- ture dans le cabinet Rouvier (24 janvier 1905), VI, 423; dans le cabinet Sarrïen (13 mars 190G), 425.

Ruben de Couder, conseil- ler à la cour de Cassation, V, appendice, 575.

Ruffey, commandant. Dépose en faveur de Dreyfus au pro- cès de 1894, I, 429.

Russacq (Abbé). Membre d'un comité catholique cons- titué en faveur de la revision, V, 52.

Russell de Killowen, chief- juslice. .nvoyé à Rennes par la

reine d'Angleterre ; son rap- port à la Reine sur le procès, V, 268, note 1 ; 382, note 2, 411, note 2.

Sabatîer, directeur de i « Eclair ». Son journal est si- gnalé par Guénée à Picquart comme devant faire campagne en faveur de Dreyfus, II, 333. Sa déposition à l'instruction Fabre au sujet de l'article le Traître. IV, 104, note 4. Inju- rié par Esleihazy dans une let- tre à Roget, V, 449. Est l'ob- jet d'une perquisition en août 1899, II, 375, note 2 ; V, 456 et note 2.

Sabran Pontevès (Comte Jean de'. Met Jules Guérin en relations avec ButTet, IV, 303, note 1. Ses conférences avec Guérin (octobre lfc98), 332. Prend part à une manifestation royaliste aux abords du Cher- che-Midi (12 décembre 1898), 428. Enrôle les bouchers de la Villetle en vue d'un coup de force le jour des obsèques de Félix Faure, 586. Perquisition faite à son domicile, V, 6, note 1. Son rôle lors des scan- dales d'Auteuil, 114 et note 2. Assiste aux conciliabules tenus en juin 1899 au « fort Chabrol », 183. Ses pourparlers avec le duc d'Orléans, 184 et note 1. Son arrestation, 311. Déféré à la Haute-Cour: son interroga- toire, VI, 60. Son acquitte- ment, 64.

Sacerdote di Carobbio, se- crétaire à r ambassade d'Italie en 1896. N'a pas connu Schwarz- koppen, II, 416, note 3.

Saige, greffier à la cour de Cassation, "V, appendice, 575.

Saint-Auban (A.-E. de Br.u-

228

HISTOIRE DE L AFFAIRE DREYFUS

NEAU de), avocat. Plaide pour Mme Henry dans son proc(>s avec Joseph Ueinach, IV, 527; VI, 141 ; 191 ; 194 ; 275.

Saint - Genest (BrciiEnoN, dit), rédacteur au << Fujuro ".Son article contre Mercier : « Pas d'équivoque », I, 375.— Attaques de la presse antisémite contre lui ; sa réplique, 377-378. Arti- cle sur l^revfus après la con- damnation de 1894, 464, 405 et note 1. Articles contre la re- vision, III, 159, 371, note 1.

Saint- Germain (Comte de), général. Préside le conseil d'en- quête appelé à se prononcer sur le cas de Picquart, III, 324. Reçoit Mercier pendant le procès de Rennes, V, 265 ; 267. Pro- teste contre les allégations d'après lesquelles il aurait porté aux juges de Rennes la photo- graphie^ du bordereau annoté, 527. Élu sénateur, vote contre la résolution relative à l'instal- lation des bustes de Scheurer- Kestner et de Trarieux dans la galerie du Sénat, VI, 478, note 3.

Saint-Julien, général. Prend part à un dîner d'adieu otTert à Mercier (29 novembre 1898), IV, 460, note 1.

Saint-Quentin (Comte de), sénateur. S'abstient dans le vote relatif à l'installation des bustes de Scheurer-Kestner et de Tra- rieux dans la galerie du Sénat, VI, 478, note 4.

Sainte -Chapelle, comman- dant. Renseigne Picquart sur la conduite d'Esterhazy en Tuni- sie, II, 34, note 1.

Sainte-Marie du Nozet(DE), commandant. Juge suppléant au procès Esterhazy, III, 513. Est désigné par Bois- deffre comme devant servir de témoin à Esterhazy dans son duel avec Picquart, 513 et note 6. Sa lettre a Esterhazy après I

que Picquart eut décliné la ren- contre, 516 et note 6. Sa dé- position devant la 10« Chambre sur l'attentat d'Auteuil, V, 115, note 1.

Salisbury (Marquis de). Lettre qu'il reçoit clu général Talbot au sujet des renseigne- ments fournis par Esterhazy aux attachés militaires, I, 148, note 3 ; II, 144, note 3.

Sallantin (Th.), conseiller à la cour de Cassation. Donne lecture de l'arrêt de la Cour sur les pourvois de Picquart, IV, 227 et note 3. Vote contre l'arrêt déclarant rcccvable la demande en révision du procès de 1894, 348, note 1. Sa déposition à la seconde enquête Mazeau, V, 507.

Salles (Emile), avocat. In- forme Démange de la commu- nication secrète, II, 425-426. Cité par Zola comme témoin^

III, 302. Sa déposition; atti- tude de Delegorgue à son égard, 358-359, 399.' Déposition de Démange au sujet de la commu- nication secrète ; « Parbleu ! », 399-400. Pris à partie par le Gaulois, sa lettre à Arthur Mever,

IV, 140 et note 1.

Salopion (Mlle), directrice du collège Sévigné. Signe la protes- tation en lavewr de Picquart, IV, 390, note 2.

Sancy (Jules de), colonel, chef du 2'" bureau de V Etal-major de r Armée. Notes données par lui à Dreyfus, I, 58, 70. Reçoit et renseigne les attachés militaires étrangers, 354, II, 86.

Sandherr (Jean), colonel, chef du bureau des Renseiane- ments. Ses sentiments antisémi- tes, I, 63, 142, 146. Demande à Miribel de ne pas laisser entrer Dreyfus à l'Etat-Major, 71. Domination exercée sur lui par Henrv.141, 11,211.— Informé du

INDEX GENERAL

22î>

syst^mo d'espionnage <)ru:anisé par Schwar/koppen et l^auiz- zardi, I, 20. Développe le .service de contre-espionnage, 21-22. Lajoux et Cuers, 23!

La Bastian, 2i. Son opi- nion sur Henry, 26. HcMiict à Mercier une lettre interceptée <ie Schwarzkoppen à Siisskind, 30. Les fuites de plans direc- teurs, 33-3i. Le mémento de Schwarzkoppen, 35 et note i. L'arrivée du bordereau, 37 et note 2, 38-44. Remet le bordereau à Oonse,39.— Le fait photographier parTonips.SL Entretien entre Gonse, Lefort, Boucher et lui ; comparaison de l'écriture du bordereau avec celle de Dreyfus, 4>3. Annonce à Cordier que le coupable est Dreyfus, 76. Montre le bordereau à Cavard, 8L Révèle à Cochefert l'exis- tence d'une pièce serait nommé Dreyfus, 84. Assiste à la réunion' se décide l'ar- restation, 101. Ordonne de faire disparaître sur la photo- graphie du bordereau les traces de déchirure, 123. Fait faire par Guénée une enquête sur la vie privée de Dreyfus, 147-148.

Fait prendre des renseigne- ments à Mulhouse, 149. Tenu au courant des tentatives de dé- chitTrement de la dépêche du 2 novembre 1894, 245. Reçoit une version hypothétique qu'il communique à Gonse et à Bois- deffre, 246-247. Fait copier par Henry le texte chitîré et les pre- mières ébauches des cryptogra- phes, 248 et note 4. ï\eçoit la version définitive et officielle,; contre-épreuve dont il se sert pour la contrôler, 249-250. Remet cette version à Gonse et à BoisdefTre, 250 et note 2. Fait rechercher les pièces de service relatives à TAtTaire, 267.

Examine ces pièces ; consti- tution du dossier secret, 268- 269. Chargé de rédiger avec Du Paty le commentaire du dossier secret, 276. Rend le dossier secret à Henry, 346.

Aurait déclaré à Henry avoir un dossier plus important, 347.

Remet à Du Paty les notes d'Henry et de Guénée sur les déclarations de Val-Carlos, 358 et note 4. Reçoit le commen- taire de Du Paty, 359. Assiste à la mise des pièces secrètes sous pli cacheté, 364 et note 2 ; appendice, 602. Démarche de Mathieu et Léon Dreyfus auprès de lui ; prétendue tentative de subornement dont il aurait été l'objet, 366 et note 2. V, 302 et note 1. Aurait affirme au lieu- tenant-colonel Echemann la cul- pabilité de Dreyfus, I, 398, note

I. Charge Du Paty de remettre le dossier secret à Maurel, 430.

Assiste à la destruction du commentaire par Mercier, 451- ; appendice, 615-616. Transmet à Henry l'ordre de disloquer le dossier secret ; Heni-y et lui transgressent cet ordre et refont le dossier, 452-453. Aurait appris à Du Paty les prétendus aveux de Dreyfus, 547, note 2.

Ses relations avec Esterhazy,

II, 47, note 1 ; 78, note 1. Bois- detïre projette de le remplacer par Picquart, 203. Sa maladie, 212. Sa dénïission, 212-213.

Met Picquart au courant du service, 213-214. Lui indique l'endroit se trouvent les pièces secrètes, 214. Conseils qu'il donne à Picquart au sujet des propositions d'une espionne italienne, 219. Sa mort, 212, note 2 ; 508. Mis en cause dans l'allaire du « faux Otto », III, 109. Ouverture d'une instruc- tion en raison de la prétendue tentative de corruption dont il aurait été l'objet de la part des frères de Dreyfus, 163. Ester- hazy déclare avoir écrit le borde- reau sur son ordre, II, 80, 87-88, IV, 179 ; V, 103, 215, 238, 276. Déclarations de Dreyfus au pro- cès de Rennes sur les prétendues questions indiscrètes qu'il lui aurait posées, 390, note 1. Hypothèse de Mornard sur l'ar- rivée du bordereau, 439, note 1 .

k

;80

IIISTOIKE DK L AFFAIRE DHEYFUS

Sandherr (Mme). Ses dé- clarations sur les visites faites par Picquart à son mari. II, 214, noie 3.

Sarah - Bernhardt , arlisle dramaluiue. Signe la protesta- tion en faveur cle Picquart, IV, 390, note 2.

Sarcey (FnANCiSQUF,), homme de lettres. Sollicité par Bernard Lazare en faveur de Dreyfus, II, 503. Se prononce contre la re vision, IV, 149 et note 4,

Sardou (Victorien), auteur dramatique, membre de l'Acadé- mie française. Signe la prolesta- lion en faveur de Picquart, IV, 390, note 2. Remet à Fernand de Rodays, pour qu'il les publie dans le Figaro, les procès-ver- baux de l'enquête de la Chambre criminelle, V, 42-43. Fait faire une enquête sur le séjour de la Bastian à Maiiy; sa dépo- sition à la cour de Cassation (revision du procès de Rennes), 243, noie 3 ; VI, 350, note 5.

Sarraut (Albert), député. Sous-secrétaire d'Etat à l'Inté- rieur ; son altercation avec Pu- gliesi-Conti ; son duel, VI, 495 »et note 1.

Sarrien (Ferdinand), député. Chargé par Félix Faure de cons- tituer un cabinet après la chute de Méline (juin 1898) ; échec de ses négociations, III, B32. Ministre de la Justice dans le cabinet Brisson (30 juin 1898), 633, note 3. Cavaignac lui montre, ainsi qu'à Brisson, les pièces du dossier secret, IV, 16 et note 3. Saisi par Mme Dreyfus d'une requête en annu- lation du procès de 1894 ; ses déclarations à un rédacteur du Petit Temps, 17-18. Lettre qu'il reçoit de Démange, 33. Lettre de Trarieux, au sujet de Picquart, 45. Laisse sans ré- ponse la requête de Mme Drey-

fus, 141. Le docteur Peyrot lui révèle la scène du 18 juillet 1898 entre Henry et Bertulus, 204 et note 5. Saisi par Mme Dreyfus d'une demande en revision du j)ro(ès de 1894, 234. Zuilinden lui transmet son avis « motivé et définitif » sur Dreyfus, 256. Son atti- tude au conseil des ministres du 12septembiel898, 258-261.— Lettie qu'il reçoit de Zurlinden, 259, note 3. Picquait est in- vité à lui adresser un mémoire sur ce qu'il sait de l'Affaire, 262.

Lettre que Picquart lui écrit, 263. Zurlinden lui fait, dans une nouvelle communication, un récit circonstancié de l'Af- faire, 264-266. Conversation avec Chanoine et Brisson au sujet des poursuites contre Pic- quart, 277. Il apprend à Bris- son qu'un ordre d'informer et un mandat d'amener ont été lan- cés contre Picquart, 280. Nou- velle conférence avec Chanoine et Brisson; ses hésitations, 282.

La commission consultative du ministère delà Justice s'étant divisée par moitié sur la receva- bilité de la demande de Mme Dreyfus, il déclare au Conseil de cabinet que ce vote est l'équivalent d'un refus (24 sep- tembre 1898), 292. Conseil de cabinet du 26 septembre 1898 : il vote contre la revision mais accepte de transmettre à la Cour de cassation la requête de Mme Dreyfus, 298. De- mande à Chanoine de remettre à la Cour le dossier secret ré- clamé par Manau ; refus de Chanoine, 322. Ses lettres à Chanoine pour le prier d'exer- cer des poursuites contre les insulteurs des généraux ; ré- ponses négatives de Chanoine, 327 et note 2. Chute du mi- Bistère Brisson (25 octobre 1898), 341. Signe le manifeste des groupes républicains contre le projet de dessaisissement, 542.

Vote la mise en accusation de Mercier, V, 133, note 3.

INDEX GÉNÉRAL

231

Rôle qu'il joue dans les négo- ciations de Poincaré pour cons- tituer un ministère après la chute de Dupuy (juin 1899), 160 et note 2. Son vote lors des débats sur la délation dans Tarmée (séance du 4 novembre 190-t), VI, 407, note 3. Consti- tue un cabinet après la chute de Rouvier (13 mars 1906), 424, note 1. Sa réponse au dis- cours de Pressensé sur les « sanctions disciplinaires » (sé- ance du 13 juillet 1906), 495.

Sarrut (Louis-Jules), avocat général près la Cour de cassalion. Conseille Scheurer-Kestner, VI, 438. Président de Chambre à la cour de Cassation, 438. Se prononce pour la cassation sans renvoi, 468.

Saussier, général, gouverneur mililaire de Paris. Appui donné par lui à Esterhazy, II, (îS, (Hj et note 2. Ses relations avec Weil, 85; VI, 333 et note 2, 334, 335. Opposé aux poursuites contre Dreyfus, I, 85. Laissé dans l'ignorance des mesures prises par Mercier, 102-103. Apprend l'arrestation de Drey- fus; ses déclarations à Forzi- netli, 154. Reçoit le dossier; donne l'ordre d'informer et charge D'Ormescheville de l'ins- truction, 209. Mis par Foi-zi- netti au courant de l'immixtion de Du Paty dans l'instruction, 258, note 1. Reçoil le rapport de D'Ormescheville; ordonne la mise en jugement, 324. Atta- ques de' la presse antisémite contre lui, 241 : 376 et note 1. Autorise Dreyfus à avoir une entrevue avec sa femme dans le cabinet de Forzinetti, 489. Charge le colonel Guérin d'as- sister à la dégradation; dépêche que (luérin lui adresse après la parade, VI, 271, 447. Reçoit le rapport de Lebrun-Renaud, I, 519. Insulté par Esterhazy dans une lettre à Mme de Boulancy, II, 35 et note 2. Ses senti-

ments à l'égard de Boisdeffre, 205. Est chargé d'inviter Forzi- netti à donner sa démission, 454, Reçoit l'ordre d'interro-

f^er Esterhazy au sujet de la ettre à Félix Faure, 660. Son entretien avec Esterhazy, son rapport à Billot, 661-662. En- gage Esterhazy à restituer le « document libérateur », 663. Le laisse en liberté provisoire après la dénonciation de Mathieu Dreyfus, III, 2; 7. Confie l'en- quête au général de Pellieux, 55. Son entretien avec Scheu- rer-Kestner, 57. Mis par Pel- lieux au courant des déclara- tions de Leblois. 62. Reçoit le rapport de Pellieux, 65-66. Second rapport de Pellieux ; il signe un ordre d'informer con- tre Esterhazy, 133. Charge Ravary de l'instruction, 170. Repousse les conclusions de Ravary et renvoie Esterhazy devant un conseil de guerre, 191-192. Atteint par la limite d'âge, maintenu hors cadre dans la première section de l'Etat-Major, 192-193. Signe la mise en liberté d'Esterhazy après son acquittement, 215. Sollicité par Brisson de prendre le portefeuille de la Guerre, son refus, IV, 239 et note 2. Conseille à Dupuy de nommer Freycinet au ministère de la guerre, 354. Son entretien avec le colonel Guérin avant le procès de Rennes, V, 443.

Sauvanet, dépulé. Signe le manifeste du 12 juillet 1899 « à la France ouvrière et socialiste», V, 256, note 1.

Savignac (df.), commandant. Membre du conseil d'enquête chargé de se prononcer sur le cas d'Esterhazy, IV, 169.

Savignaud, ancien planlon de PicquarL Ses racontars sur Pic- quart; sa déposition à l'instruc- tion l'abre, IV, 99 et note 1; 105 et note 4. Cité par Carrière

232

flISTOIRi: DE L AFFAIRE DREYFUS

au procès de Rennes, V, 234. Sa déposition ; convaincu de faux témoignage par Trarieux, 500; IV, 105, note 4; VI, 7; 200.

Saxcé (de), colonel. Le bruit court (pi'il sera appelé à présider le conseil de guerre de Rennes, V, 138. Reçoit, une lettre in- jurieuse de Pressensé ; sa ri- poste, 139. Son ordre du jour, 180, 181 et note 1. Déplace par Galliffet, 180. Ordre du jour du général Julliard à Toccasion de son déplacement, 247.

Say (Léon), membre de V Aca- démie française et de V Académie des Sciences morales el polili-

?ues, ancien ministre. Croit Drey- us innocent, III, 74 et note 2.

Sayvé. Sa déposition à l'en- quête Boucard, vl, 316, note 4.

Scheurer-Kestner (Au- guste), sénateur. Ses origines, son éducation, son mariage, sa carrière politique, II, 167-169. Ses entretiens avec Ranc, Ma- thieu Dreyfus et Joseph Reinach au sujet du procès de 1894, 169.

Apprend de Freycinet la com- munication secrète, 169. Pres- sé par Billot et Freycinet de ne pas s'occuper de Dreyfus, 169; 171. Informé par Berthelot de la scène de la dictée, 171.

Se décide, sur les instances de Ranc et de Joseph Reinach, à élucider l'affaire, 504-505. Ses premières recherches : hésita- tions et inquiétudes, 506 ; 508. Son entretien avec le comman- dant Boyer, 507. Apprend la mort de Sandherr, 508. Ses entretiens à Belfort avec Bertin- Mourot, 508 ; 510. Informé de la démarche de Schlumberger au- près de Hohenlohe et de la ré- ponse de Hohenlohe, 510. Re- çoit la visite de Bernard Lazare,

511. Examine le bordereau, 511-

512. Etudie avec Teyssonniè- res ledossierconstituépar celui- ci, 512-513. Son entrevue avec

Démange, 513-514, Le texte approximatif du faux Henry lui est communiqué par Billot, 514- 615. Son entrevue avec Le- blois; Leblois lui révèle ce qu'il sait de Picquart et lui montre les lettres de Gonse, 525-526. Se déclare convaincu de l'inno- cence de Dreyfus (13 juillet 1897), 527 et note 2; 528. Nou- vel entretien avec Leblois; il décide de faire rechercher des spécimens de l'écriture d'Ester- hazy, 529. Fait part de sa conviction à Lucie Faure, qui l'engage à parier à son père: il se dérobe a cette entrevue qu'il juge prématurée, 630-531. Son séjour en Alsace (juillet-octobre 1897), 536. Compare l'écriture d'Esterhazy à celle du borde- reau ; sa correspondance avec Joseph Reinach, 536-537. Prie Leblois de le relever du secret en ce qui concerne les révéla- tions que celui-ci lui a faites, 537, 539. Son entretien avec Berlin, 543-544. Consent, sur la demande de Billot, à ne rien faire sans l'avoir consulté, 544.

Nouvelle conférence avec Le- blois, 545. Sa résolution de poursuivre la revision est por- tée par Joseph Reinach à la connaissance de diverses per- sonnalités, 546 et note 1. Apprend par Joseph Reinach la mise aux fers de Dreyfus, 551.

Lettre que lui envoie Lebon après avoir reçu la visite de Joseph Reinach; texte de sa ré-

Eonse ; sur les conseils de Le- lois cette réponse n'est pas en- voyée, 551-.552. Il cherche vai- nement à intéresser Berthelot à l'Affaire, .553. Fait ajourner la publication du second Mémoire de Bernard Lazare, 554-555. Averti qu'un soi-disant homme de paille va se dénoncer comme l'auteur du bordereau, 555-556. Le bruit court qu'il interpellera sur Dreyfus; son démenti, 5.56 et note ï. Démarches de Bil- lot pour connaître son dossier; incident Martinie, 556-558. Nou-

INDEX GÉNÉRAL

233

velle entrevue avec Berlin, 558.

Son retour à Paris; Leblois lui reluse l'autorisation de se ré- clamer du témoignage de Pic- quart et du sien, (512-613. De- mande à Lucie Faure de lui ménaijer une entrevue avec son père, (316. Chasse avec Félix Faure, 616. Invité à déjeuner par Billot, refuse de se rendre chez lui avant d'avoir vu Félix Faure, 616.— Affirme à Ranc (jue sa conviction s'est fortifiée, 617.

Accueil qu'il fait aux journalis- tes venus pour l'interviewer, 618- 620. Nouvelles lettres à Lucie Faure, 620. Son entrevue avec Félix Faure, 621-625. Se rend chez Billot et obtient de lui une iiromesse d'enquête, 626-621). Ne fait connaître son entretien avec Billot qu'à Méline et à Dar- lan, 629. (Campagne de presse contre lui; sa lettre à Billot, 630- 635. Son entretien avec Clemen- ceau,. 638-639. Accueil hostile qui lui est fait au Sénat, (i47-()49.

Son entrevue avec Méline, 650. Tergiversations de Le- blois; nouvelle démarche au- près de Méline, 651. Sa note au Figaro, ()52-(>53. Troisième entrevue avec Méline, 65ii-()5i. Communication de Barthou aux journalistes au sujet de cette entrevue, 654. Reçoit un petit bleu anonyme : « Picquart est un gredin », 667. Obtient de Leblois l'autorisation de nommer Picquart à Méline; sa conversa- tion avec le président du Conseil, 672-673. Témoignages de sym- pathie dont il est l'objet: article de Lanessan dans le Rappel, 674. Il se décide à saisir le garde des sceaux d'une requête en revision, 674-675. Nouvelles attaques de la presse antisémite contre lui, 676-677.— Publication du second Mémoire de Bernard Lazare. 677. Reçoit à déjeu- ner Zola, Leblois et Marcel Pré- vost ; impression produite sur Zola par ses déclarations, 680.

Sa lettre publique à Ranc : il raconte son entretien avec

Billot, ()80-()81. Article d'Arène dans le Figaro : le Dossier de Scheurer-hestner, 681-682. Article de la Libre Parole signé « Dixi )), ()82-(>83. Adresse une lettre de protestation à Denis de Rougemont, qu'on l'accuse d'avoir voulu dénoncer comme le traître, 690-691. Son entretien avec Jules Roche, (391. Engage Mathieu Dreyfus à dénoncer És- terhazy ; lettre de Mathieu Drey- fus à Billot, 691-692. Mis eu cause dans la déclaration de Billot à la Cdiambre (séance du 16 novembre 1897), III, 4. Son attitude lors de l'interpellation Le Provost de Launay au Sénat, 6. Propos comminatoires d'Es- terhazy à son adresse, 9. Re- fuse d'entrer en relations avec les rédacteurs des principaux journaux, 16. La légende du Syndicat, 19-21. Manifesta- tions hostiles dont il est l'objet, 41.— Autorisé par Leblois à tout révélera Saussier; Saussier re- fuse de l'entendre, 57. Con- voqué par Pellieux à la requête de Mathieu Drevfus, 58. Son entretien avec î*ellieux : il lui demande d'entendre Picquart, 59-60. Fait remettre à Pellieux par Leblois le billet anonyme « Picquart est un gredin »", 61,

Apprend que Bitlot se pro- pose d'envoyer une commission rogatoire à Picquart ; fait faire par Siegfried une dé<narche auprès de Félix Faure, (J4-65. Entendu de nouveau par Pel- lieux, 97. Les lettres d'Ester- hazy à Mme de Boulancy lui sont communiquées par JuUe- mier: il les lit à Pellieux, 112- 113. Scène entre Pellieux et lui ; Pellieux lui déclare qu'il a vu la preuve de la culpabilité de Dreyfus, 121-122. Son opi- nion sur l'enquête Pellieux, 124.

Contribue par son vote à la chute de Darlan, 126. Pris à partie par Millerand dans son discours contre les promoteurs de la revision (séance du 5 dé- cembre 1897), 143-145. Inter-

234

HISTOIRE DE L AFFAIRE DREYFUS

pelle Méline et Billot (séance du 7 décembre 1897), 148-152; répli- que de Billot, 152. Discours de Trarieux ; intervention de Méline: « Il n'y a pas d'alTairc Dreyfus », 153; vote de l'ordre du Jour de confiance, 154. Torn'ielli lui déclare que les pièces secrètes Pani/.zardi est mis en cause sont des faux, K51, Sa lettre à Duclaux au sujet de l'AfTaire; réponse de Duclaux, 16î*. At- titude de Ravary à son égard, 174. Son opinion sur le rap- port des experts au sujet au bordereau, 193 et note 3". Sa lettre ouverte dans le Temps : « l'inévitable réparation », 194- 195. Cité comme témoin au procès Esterhazy : sa déposi- tion, sa première rencontre avec Picquart, 204, 208-209. Se re- présente à la vice -présidence du Sénat ; n'est pas réélu, 239 et note 2. Son opinion sur la lettre J'accuse, 240. Cité par Zola comme témoin, 302. Présente Picquart à Mme Dreyfus, 341. Sa dépo- sition au procès Zola, 346-347. Accusation portée contre lui par Teyssonnières, 414. De- mande à interpeller sur la com- munication secrète au procès de 1894 ; le Sénat ajourne rinter- pellation, 4B(i. Prend part à la fondation de la Ligue des Droits de rflomme, 547-54y". Sa mala- die, 625. Affirme que le dis- cours de Cavaignac (séance du 7 juillet 1898) n'a pas changé sa conviction, IV, 31. Apprend par lesjournaux le départ de Zola pour l'Angleterre, 57, note 1. Sa déposition à l'instruction Fa- bre, 107. Figure parmi les révi- sionnistes que Cavaignac pro- jette de déférer à la Haute-Cour. 125. -~ Son séjour à Rheiruifel- den, 136-137. Dépose devant le juge d'instruction de Belfort saisi par Tavernier d'une com- mission rogatoire, V, 51. Sa joie à la nouvelle de l'arrêt de la Cour de cassation déclarant recevable la demande en revi-

sion, IV, 348, note 2. Croit à la complicité d'Henry et d'Ester- hazv ; sa lettie à Joseph Hei- nach, 432, note 2. Vote l'amen- dement Bernard h la loi de des- saisissement, V, 22, note 3. Sa maladie ; courageuse rési- gnation dont il faiCj)reuve, 51. Sa lettre à Joseph Reinach (3 janvier 1899) : il se prononce contre la politique des repré- saillep, 52. Adresse à Jouaust une lettre il résume ses dépo- sitions aux procès d'tlsterhazyet de Zola, 498, note 1. Apprend la condamnation de Dreyfus : prévoit la grâce, 540. Sa mort, .566. —"Manifestation à la- quelle ses obsèques donnent lieu, VI, 2. Sa correspondance avec Leblois est publiée par celui-ci, 180,200. Le Sénat décide que son buste sera placé, avec celui de Trarieux, dans la galerie qui précède la salle des Séances, 478.

Schlieffen (Von), général, chef de lElal-Major allemand. S'oc- cupe du contre-espionnage, I, 23. Sa correspondance avec Schwarzkoppen au sujet d'Ester- hazy, II, 78, 88, 90. Adresse à Schwarzkoppen un question- naire sur le 120 court, 114-115. ' Documents qu'il en reçoit pendant et après le procès de 1894, 224-225. S'oppose à ce que Schw^arzkoppen déclare pu- bliquement n'avoir jamais connu Dreyfus, III, 43.

Schlumberger (Théodore). Lettre qu'il reçoit du prince de Hohenlohe au sujet des pré- tendus rapports de Dreyfus avec le gouvernement allemand ; communique cette lettre à Scheurer-Kestner, II, 610 et note 2.

Schmettau (Comte von), at- taché militaire d'Allemagne à Bruxelles. Ses prétendus rap- ports avec Dreyfus, son démenti, I, 340; II, 118. Une photo-

INDEX GENERAL

235

graphie faite par (Im^née le repréisente en compagnie de Dreyfus. III, U. ^

Schmidt (Paul , oijent d'af- faires. Verse à la CouV de cas- sation une lettre d'Esterliazy sur papier jielure identique à celui du bordereau, II. 51, noie 5 ; IV. 8()2.

Schneegans, général. Stof- fel lui fait le récit de son entre- tien avec Boisdeffre au sujet du bordereau annoté, I, 849, note 3; VI, 325.

Schneider, colonel, attaché militaire d' Au trie h e-IIon(jrie. Raconte à Emile Picot comment Schwar/koppen écrivit le Petit bleu, II, 244, note 1. Le brouillon d'une de ses lettres, dans la(iuelle il déclare croire Drevfus coupable, est falsifié par" Henry, III, 47-4i>. Se convainc de l'innocence de Drey- fus, 49. Cité par Zola comme témoin, 303, Sa lettre au Figaro démentant les déclara- tions de Mercier à Rennes au sujet du brouillon, V, 386 et note 3.

Schneider (Eugène), député. S'abstient dans le vote de réin- tégration de Dreyfus, VI, 489, note 1.

S c h œnebeck -Winibaldus

(Maximilien-.Ioseph von , lieute- nant. Arrêté à Paris en 1894 et condamné pour espionnage; négociations du bureau des Ren- seignements avec lui, V, 489, notes 1 et 2. Son prétendu entretien avec Cernuski: il lui aurait affirmé la culpabilité de Drevfus, 401, note 1, 472, 487, 488, note 1 : VI, 358.

SchoU (Aurélien), tiomme de lettres. Interrogé par Lépine au cours de son enquête sur Drev- fus, I, 261, note 1.

Sch-vvarzkoppen (Von), colo-

nel, attactié militaire allemand à Pans. Dirige le service d'espion- nage ; ses relations avec Paniz- zardi, 1, 20. Emploie les mêmes pseudonymes que Panizzardi, 31 ; appendice, <)0l.— Renseigné par r homme des forts de la Meuse », 30. Tient Munster dans l'igno- rance de ses pratiques, 31. La lettre Canaille de /)..., Ml, ap- pendice, 577-582. Prend Es- terhazy à son service (juin 1893), 47 .II, 71. Reçoit de lui des notes sur les séances du Comité d'artillerie, 73. Ses rapports avec Esterhazy, I, 48, 242. Ne le nomme ni a Panizzardi ni à Munster, 242, 254. Rompt avec lui en juin 1894, II, 90. Reçoit, au retour d'un voyage en Alle- magne, les notes enumérées au boi-dereau; les communique à Panizzardi, 114. Son inquié- tude à la nouvelle de l'arresta- tion d'un officier; il se rassure en apprenant qu'il s'agit de Dreyfus. 116: I, 242-243. Dé- clare à Panizzardi qu'il ne con- naît pas Dreyfus, 243. Té- légraphie aux autres attachés militaires allemands, 244. Fait déclarer par l'ambassade qu'il n'a jamais eu de relations avec Dreyfus, 253-254. Annonce à son Etat-Major, après l'arresta- tion de Dreyfus, l'envoi de nou- veaux documents, 290. Ses visites au colonel de Sancy et à Davignon, 299,354.— Constitution du dossier secret : le mémento, 352. La lettre Davignon, 353-354. La pièce Canaille de D..., 355-357. Rencontre Du Paty chez Mme d'Orval, 354, 541." Lettre «{ue lui adresse Munster au sujet de l'Afiaire, 543, note 3. Reprend ses rela- tions avec Esterhazy, II, 143. Lui verse plus de cent mille francs au cours de l'année 1895, 144. Le brouillon dune lettre il nomme Dreyfus et Bois- deffre est porté à l'Etat-Major par la Bastian, 220-222. Sur- veillance exercée sur lui par Picquart, 230-231. Ses rap-

236

HISTOIRE DE L AFFAIRE DREYFUS

porls avec Esleiha/.y en 18i)6, 244. lUicit du colonel Schnei- der à Kinile Picot sur les cir- constances dans lesquelles il écrivit le Pelil bleu, 244, note 1. Arrivée du Pelil bleu au bureau des renseignements, 210-241; 244-245. Reçoit la visite d'Esterhazy. 252. —Averti par Esterha/.y des soupçons dont il est l'objet, surveille ses em- ployés, 264. Propos qu'il tient au colonel Cliauvet au sujet de Uu Paty, I, n42 et note 1. Une de ses lettres à Panizzardi est falsifiée par Henry, puis remise à Gonse, II, 388. Reconnaît l'écriture d'Es- terhazy dans la photographie du bordereau publiée par le Mali/h 434-435, 476. Refuse <le rentrer en relations avec Esterhazy, 476-477 et note 1. Nouvelles visites d'Esterhazy avant et après l'entrevue de Montsouris , 591-593, 596. Avoue à Munster ses relations ^vec Esterhazy; son rapport à Schlieffen, 597-598.— Son rappel ; lettres comminatoires qu'il re- çoit à cette occasion, 598. Son entretien avec Lemercier- Picard, 599. Ses confidences à Panizzardi, 599. Déclara- tions d'Esterhazy à son sujet, III, 10. Reçu par Félix Faure en audience de congé ; il lui déclare n'avoir jamais connu Dreyfus, 42-43. Son départ; -commentaires de la presse fran- çaise, 43. Nommé comman- dant du 2e régiment des grena- diers de la Garde, VI, 522. Son entrevue avec Casella à Berlin; il lui remet pour Paniz- zardi une lettre incriminant Esterhazy, III, 199-200. Cité par Zola comme témoin, 303.

Max Nordau lui soumet le récit tiré par Zola de ses confidences à Panizzardi, 317.

Interrogé par l'empereurd'Au- triche sur l' Affaire, 54, note 2.

La photographie de Carls- ruhe, 609. Se déclare prêt à déposer devant la justice fran-

çaise, IV, 18. Propose un rendez-vous à Casella, puis lui fait offrir un pli scellé par un émissaire ; refus de Casella, 19. Note officieuse allemande au sujet du pelil bleu, 297 et note 2. Rec'onnaît avoir adressé des cartes-télégrammes à Esterhazy, V, 73 et note 4. Esterhazy déclare être entré en relations avec lui par ordre de Sandherr, 27»;. Télégramme de Labori le sollicilant de venir déposer à Rennes, son silence, 486-487, 492. Questionnaire que Labori propose de lui faire envoyer, 493, note 1. Note officielle du Monileur de VEm- pire, 494. Ses déclarations au général Rosan sur les rela- tions d'Henry avec Esterhazy, VI, 15. Son entretien avec Joseph Reinach ; texte de trois lettres qu'il lui écrit ; il refuse de faire de nouvelles déclara- tions, 181, appendice, 520-522. André et Delcassé refusent de lui envoyer une commission ro- gatoire (revision du procès de Rennes), 356. Lettre de Muns- ter à Joseph Reinach à son su- jet, appendice, 508-509.

Schwob (Maurice), direcleur du « Phare de la Loire >». Georges Thiébaud lui propose un pro- gramme d'action commune contre les protestants, III, 577 et note 1.

Séailles (Gabriel), professeur ùlaSorbonne. Signe la pétition en faveur de la révision, III, 245. Cité par Zola comme témoin, 302. Sa déclaration au procès, 206.

Séard, général, ancien direc- leur de VEcole de pyrolechnie. Membre de la commission dési- gnée par André pour examiner les questions techniques ayant rapport à l'Aflaire, VI, 372, appendice, 545.

Sebert, général, membre^ de V Académie des Sciences. Sa dépo-

INDEX GENERAL

237

sillon devant la Chambre crimi- nelle (revision du procès de 18y4), IV, 515 ; au procès de Rennes, II, 105, note 3; V, 413.

Sébline (Charles), sénateur. Vote la loi de dessaisissement, V, 21, note 6. S'abstient dans le vote de la proposition relative à rinstallation des bustes de Trarieux et de Scheurer-Kestner dans la galerie du Sénat, VI, 478, note 4. "

Seigneur (Abbé). Remet A Weil de l'argent pour Ester- hazy, II, 477.

Sembat (Marcel), député. Demande à interpeller sur l'Af- faire, (séance du 5 décembre 1897), III, 136. Proteste contre le projet de dessaisissement, IV, 533, note 1 . Demande l'affichage de l'arrêt cassant le jugement de 1894, V, 133, note 5. Rompt avec les socialistes qui soutiennent le cabinet Waldeck- Rousseau, 179, note, 1. Signe le manifeste « à la France ou- vrière et socialiste » (12 juillet 1899), 25G, note 1. Signe la demande d'enquête de Vaillant sur les jugements des conseils de sruerre (séance du 24 mars lyoa), VI, 243.

Séménoff Marc), journaliste russe. Sa déposition à la Cour de cassation (revision du procès de Rennes), VI, 324, note 2.

Sentupéry, ancien chef de cabinet du ministre de la Jus- tice. Remet à la Cour de cassa- tion les lettres qu'il a reçues de Péroz, VI, 354, appendice, 524.

Serre (Edouard), conseiller à la Cour de cassqtion, V, appen- dice, 575.

Sever, colonel, député du Nord. Déclarations que lui fait Lemer- cier-Picard au suiet du « faux Otto », III, 110, note 1. Iden- tifie le pendu de la rue de Sèvres

avec Lemercier-Picard, 603, note

3. Entendu par Rertulus au sujet de ce suicide, 50G, note 1.

Séverine (Mme Guébhard, dite). Raconte comment le fils de Zadoc Kahn a reconnu dans^ le bordereau l'écriture d'Ester- hazy. II, 435, note 2. Colla- bore à la Fronde, III, 195, note

4. Proposition que lui fait Lemercier-Picard sous le nom de Durandin, 455 et note 3, 493- 494 et note 1. Son opinion sur la mort de Lemercier-Picard ; l'hypothèse dun assassinat, .503 et note 2. Entendue par Rer- tulus, 506, note 1. Ses im- pressions sur le procès de Rennes : « Vers la lumière », V, 269, note 2, 280, note 2, 295 et note 4, 296, 332, 360, 511, 529. Son entretien avec Ferlet de Rourbonne au sujet du borde- reau annoté, IV, 366, note 3, VI, 147 et note 1. Sa déposi- tion à l'enquête de la Chambre criminelle sur le bordereau annoté (revision du procès de Rennes), 324 et note 2.

Sevestre, conseiller à la Cour de cassation. Vote contre l'arrêt déclarant recevable la demande en revision du procès de 1894, IV, 348, note 1. Son influence sur la minorité antirevision- niste de la Chambre criminelle; son attitude pendant les débats, 448-450; 457; V, 99-100. Dé- nonce à Quesnay de Reaure- paire le soi-disant parti pris de la Chambre criminelle, IV, 483. Sa déposition à la seconde en- quête Mazeau, 507-508; à la troi- sième enquête, 535.

Sihen(L.), substitut. Son réqui- sitoire dans le procès Picquart- Leblois devant la huitième chambre, IV, 284.

Sibille, officier. Entendu par D'Ormescheville, I, 265. Sa déposition au procès de 1894» 414.

238

HISTOIRE Di: L AFFAIRE DREYFUS

Siegfried (.Illes), sénaleur. Promet à Malhieu U revins de recommander son frèi'e an di- rectenr du service pénitentiaire,

II, 1()7. Fait, à la demande de Scheurer-Kestner, une démarche auprès de Félix l'aure pour(iu(^ Picciuart soit appelé à Paris,

III, 6ô. Vote contre la loi de dessaisissement, V, 21, noie 4. Son discours aux obsèques de Scheurer-Kestner,VI, 2, note

1. Echoue aux élections de 1900, 58.

Simond (Victor), directeur du «Radical». Ses doutes sur la cul- pabilité de Dreyfus, I, 508, note

2. Figure parmi les révision- nistes que Cavaignac projette de déférer à la Haute-Cour, IV, 125. Ses instances auprès de Waldeck-Rousseau en juin 1899 pour l'engager à constituer un cabinet, V, l73, note 1. Par- tisan de la grâce de Dreyfus, fait avec Joseph Reinach une démarche auprès de Waldeck- Rousseau, 546, 549. Conseille le retrait du pourvoi de Drey- fus, 552-558.

Simyan (Julikn), député. De- mande à Dupuy d'ouvrir une en- quête sur les' agissements de Cavaignac (janvier 1899), IV, 496, note i.

Slaski (Bronislas). Sa dépo- sition au procès Dautriche, VI, 94 et note 2.

Socquet (.Jules), docteur en médecine. Chargé de faire avec Brouardel le procès-verbal d'au- topsie deLemercier-Picard, III, 508-509. Texte de ce procès- verbal, appendice, 643-647.

Sorel (Albert), membre de VAcadémie française. Mis par Ranc et Joseph Reinach au cou- rant de la campagne entreprise par Scheurer-Kestner en faveur de la révision, II, 528, note 1; 546, note 1. Donne son adhé-

sion à la ligue de la Patrie fran- çaise : lettre ouverte de Gaston Paris à ce sujet, IV, 502. Se retire de ta Ligue, 502, note 1.

Souffrain, ex- agent du ser- vice des Renseignements. Ses re- lations avec IsaieLevaillant, II, 490. Serait, d'après Henrv et Esterhazy, l'auteur de la dépê- che Spera^îia, 669 et note 1, III, 81-82. Soupçonné par Du Paty d'avoir voulu faire passer la marquise Du Paty pour la << da- me voilée », 88. Plainte por- tée contre lui par Pictiuqrt, en faux et usage de faux, 162, note 2. Enquête de Bcrtulus en suite de cette plainte, 522 et note 5.

Soury (Jules), maître de con- férences , à VEcole pratique des Hautes-Etudes. Prend part à la campagne contre la revision; son opinion sur la question de race, son livre : La Campagne natio- naliste, IV, 446 ; V, 294, notes 2 et 3. Jugement porté par lui sur Mercier et sur les officiers supérieurs au procès de Rennes, 495, note 2.

Speranza {faux).Yo\r : Henry, Picquart, Bertulus et Pays (Mar- guerite).

Spiard, compagnon de Gué- rin au fort Chabrol, V, 423 et note 4. Son livre: les Coulisses du fort Chabrol, 117, note 1; 183, note 2; 257, note 5 ; 422, notes 1 et 2 ; 423, note 1; 424, note 2.

Spronck (Maurice), député. Vote contre la réintégration de Dreyfus, VI, 489, note 1.

Stapfer, doyen de la Faculté des lettres de Bordeaux. Signe la pétition en faveur de la revi- sion, III, 245. Son discours aux obsèques de Couat. IV, 129. Suspendu de ses fonctions par Bourgeois à la suite de ce discours, 130. l^ublie dans le

INDEX GENERAL

230

Siècle, sous le pseudonyme de Michel Colline, une suite d'arti- cles : les Billets de la Province, 150, note 1.

Stock, édileiir. Publie la se- conde édition du Mémoire de Bernard Lazare, II, 503. Con- firme la déposition d'Autant au procès Esterhazv, III, 2()*J, no- te 3.

Stoffel (Baron), colonel. Bois- dclTre lui aurait attirmé que Drey- fus était nommé dans une lettre de Guillaume II à Munster, I, 349; II, 63Get note 4. Hépète les propos de Boisdellre à Ro- bert Mitchell et à Schneegans, 349, note 1 ; V, 218, note 3. -^ Au- rait vu la lettre de Guillaume II, III, 1<'»5. Propos tenus par lui chez Rev-Roize, en présence de Ferlet de Bourbonne, VI, 208.

Lettre de Ferlet de Bour- bonne à Jaurès à ce sujet, 247.

Sa déposition à l'encjuéte de la Chambre criminelle sur le bor- dereau annoté (avril-mai 1904) ; il nie avoir vu la photographie de la lettre de l'Empereur alle- mand, 324, 325 et note 2.

Straus (Emile), avocat. A en- tendu dire à la princesse Ma- thilde que BoisdelTre avait vu des lettres de l'Empereur alle- mand à Dreyfus, "VI, 328, note 8.

Strong (Rovvland), correspon- dant du <( New York Times ».Es- terhazy lui raconte comment il a fait' le bordereau, I, 49; II, III, note 1; IV, 178-179. Ses démarches en faveur d'Ester- hazy : il le met en relation avec Oscar Wilde, III, 294 et note 5.

Ses démêlés avec lui, IV, 297- 298.— Lui aurait entendu dire que Dreyfus avait trahi au profit de la Russie, VI. 329. Sa dépo- sition devant la Chambre crimi- nelle (revision du procès de 1894), I, 49, note 1 ; IV, 178-179 ; au procès de Rennes, V, 447 et note 2.

SuUy-Prudhomnie (Armand). membre de r Académie française et du Conseil de l ordre de la Létjion dllonneur. Prend la défense de Zola, IV, 127 et note 3. Signe la protestation en faveur de Pic- quart, IV, 390, note 2. Signa- taire d'un « Appel à l'union » (24 janvier 1899); sa lettre à Jo- seph Reinach, ô37 et note 1.

Susini (de), employé d'impri- merie. Est l'objet d'un mandat d'arrêt (12 août 1899), V, 311, note 1.

Susskind (Baron de), attaché mililaire allemand à Paris. Re- commande Péroz à Dame, VI. 352.

Sy veton CTAimiEL), pro/esseur dliisloire au lycée de Reims. L'un des promoteurs de la Ligue de la Patrie Française, IV, 500-501. Assiste à l'alTaire de Reuilly, 601. Sa déposition au procès Déroulède, V, 88-89. Se rend à Brest pour préparer une ma- nifestation à l'arrivée de Drey- fus, 202 et note 4 Suspendu de ses fonctions par le conseil académi(iue, 251, note 1. Tré- sorier de la Patrie Française ; candidat contre Mesureur aux élections législatives de 1902, VI, 183. Son élection, 180 et note 3. Elle est soumise par Chambre à une enquête, 187, no- te 2.— Conclusions de l'enquête: discours de Jaurès (séance du 0 avril 1903), 232-233, 240. Son invalidation, 242. Réélu en juin 1903 ; il négocie avec Bide- g^'iin l'achat des « fiches », 40o et note 3. Soufllelte André au cours de la séance du 4 novem- bre 1904, 1420,— Renvoyé devant la Cour d'assises, 421. Son suicide à la veille du procès, 422. Les cent mille francs de la Patrie Française, 422, note 2.

240

HISTOIRE DE L AFFAIRE DREYFUS

Tabarant (Adolphe), Publie dans V Aurore ùna élude sur Es- terhazy, II, 97, noie 2.

Tailhade (Laurent), piibli- ciste. Rédacteur aux « Droits de l'Homme », IV, 14(î, note 2.

Talbot (Reginald), général, ancien altac/ié militaire anglais. Ses déclarations à Galliffet et sa lettre au marquis de Salisbury au sujet d'Esterhazv, 1, 148, note 3; II, 144, note 3. ^

Talineyr(MAUPicE), puhliciste Son article dans le Gaulois sur l'attitude de Dreyfus au procès de Rennes, V, 444, note 1.

Talou (LÉON), sénateur. Vote l'amendemfent Bernard à la loi de dessaisissement, V, 22, note 3.

Tanon (Louis), président de Chambre à la Cour de cassation. Cité comme adversaire de la re- vision dans un article de Louis Teste {Journal de Bruxelles du 11 décembre 1898), IV, 484, note 4. Partisan de la revision du procès de 1894, V, 24, 26, note 1. Du procès de Rennes, VI, 438, 468.

Tardif (Ernest), conseiller à la Cour d'appel. Préside les as- sises au procès de Déroulêde, V, 89. Déféré par Dupuy à la Cour de cassation, 119 et note 2.

Targe (Antoine-Louis), capi- taine^ puis commandant, officier d'ordonnance d'André, VI, 249- 250. Chargé de reconstituer le dossier de l'Affaire, retrouve des pièces dissimulées à la Cour de cassation et aux ju^es de Ren- nes, 251. La copie du cours de l'École de guerre, 252-253. La pièce des chemins de fer,

256-257. La lettre de Paniz- zardi sur P..., qui lui a « porté beaucoup de choses très inté- ressantes », 258. L'hypothèse de la falsification du faux d'Hen- ry, 265. Le télégramme de Guérin à Saussier, la minute de Bayle, 271. Sa déposition devant la chambre criminelle (revision du procès de Rennes), incident Hartmann - Bernheim , 338-339. Fait saisir le dossier Austerlitz,379, note 6. Ses re- lations avec Cassel pendant l'instruction de l'affaire Dautri- che, 279. Sa déposition au procès Dautriche : les fiches de Guénée, 93 et note 1, 383.— Té- moin de Picquart dans son duel avec Gonse, 450, note 7. Offi- cier de la Légion d'honneur, re- çoit sa décoration en môme temps que Dreyfus, 500-503.

Tassin, capitaine. Cuignet re- met à Zurlinden une déposition signée de lui, relatant sa conver- sation avec Picquart le jour de la dégradation de Dreyfus, IV, 248.

Taunay, rédacteur à la « Ga- zette de Fra/zce». Apporte au Con- seil de guerre de Rennes la nou- velle de l'attentat contre Labori, V, 349 et note 1.

Tavernier, capitaine. Chargé de l'instruction contre Picquart,

IV, 317-319. Interroge Pic- quart, 320. Fait expertiser le Petit bleu, 376. Conclusions des experts, 378. Nouvel in- terrogatoire de Picquart; dépo- sitions de Lauth et de Roget, 378-379. Clôture de l'instruc- tion; son rapport; il conclut au renvoi de Picquart devant un conseil de guerre, 383-386, II. appendice, 697-699. Chargé de l'instruction contre Du Paty,

V, 98. Interrogatoire de Du Paty, 239. Fait expertiser le faux «Weyler» et les dépèches Blanche et Speranza, 239-240. Conclut à un non-lieu, 239, 887

INDEX GKNKMAL

241

et iiolo 2. Recueille la dépo- sition d«' Du P^ty pour le lon- soil de i-uerre de Rennes, 4()4.

Teisserenc de Bort Edmond), sénaleur. S'abstient dans le vole relatif à l'installation des bustes 'de Scheuier-Kestner et de Tra- rieux dans la galerie du Sénat, VI. 478, note 4.

Temps (Le). Voir Hébrard.

Teste (Louis), rédacteur au « Gaulois*^ . Ses articles dans le Journal de Bruxelles sur le pro- cès Zola, IIÎ. 442, note 1 ; sur latlitude de la Cbambre crimi- nelle dans rAHaire (revision du procès de 1894,. IV, 484 el note 4 ; sur les prétendues letties de Mlle de Munster, V, 227, note 4.

Teyssonnières Pierre), e.r- pcrl judiciaire. Chargé par Lépine d'examiner le bordereau, I, 179-180. Ses conclusions, 181-182. Sa déposition au procès de 18î>4, 422 et note 4. Frète le fac-similé du bordereau à un rédacteur du Malin, II, 42i>-4H2. Ses entretiens avec Scheurer-Kestner : il lui montre son dossier, ÏA'Z-ÔVii. Sa dépo- sition au procès Zola: il accuse Crépieux-.Iamin d'avoir voulu le forrompre; démenti de Cré- pieux, III, 418-414. Commu- nique à la Libre Parole un ar- ticle anonyme contre Trarieux et Scheurèr-Kestner, 414, notes 2 et 3. Sa déposition devant la Chambre criminelle (revision du procès de 1894), IV, 514. Fausse expertise dans une afTaire civile : sa condamnation par le hibunal du Blanc, III, 4U, note :>: IV, 515. Sa déposition de- vant le conseil de guerre de Hennés, V, 438, note 1, 439.

Tézenas (Maurice), avocat. Accepte de défendre gratuite- ment Ksterhazy, III, 91. In- quiété par l'irrégularité de la pro-

cédure suivie contre Dreyfus; Du Paty le rassure, 92 et note 1.

Auteur de la protestation pu- bliée sous le nom et à l'insu de Mme Esterhazy contre la divul- gation des lettres à Mme de Bou- lancy, 129. Sur les instances de Pellicux, engage Esterhazy à réclamer sa comparution de- vant un conseil de guérie, 130- 131, —r Ilédige, dans ce sens, une lettre que Pellieux corrige, 131, notes 2 et 3. Sa lettre à Ravary au sujet de la serviette égarée par .loseph Reinach, 174- 175. Demande à Ravary de faire expertiser les écritures d'Esterhazy et de Dreyfus, 179.

Scène provoquée pan- cette demande entre Esterhazy et Ravary, 179 Audition' des experts au conseil de guerre; la question du huis-clos, 197 et note 1. S'oppose à ce que Mathieu Dreyfus et Mme Drey- fus soient autorisés à assister aux débats du procès, 2<)4. Ouestionne Mathieu Dreyfus au sujet des fac-siniilés du" borde- reau, 208. S'oppose au sup- plément d'enquête réclamé par Leblois, 212. Sa plaidoirie, 213- 214 et noie 1. Reste le con- seil de l'Etat-Major. 293.— Entre en relations avec Pellieux, 296. Plan de défense d'Es- terhazy, 298-300. Ses confé- rences' avec Wattinne, Thévenet et Du Paty avant le procès Zola, 321 et note 2, Aurait rédigé la déclaration de Bois- delîre au jury après l'incident Pellieux (production du faux Henry;, 449. Félicite Ester- hazy de son attitude pendant le questionnaire d'Albert Clemen- ceau, 401. Gonse lui déclare qu'Esterhazy doit provoquer Pic- quart en duel, 512. Ses visites à Cavaignac et à Roget (juillet 1898), IV, 12 et note 4. Con- seille Marguerite Pays lors de l'instruction Berfulus', 69 et note 3. Son entretien avec Ester- hazy après l'arrestation de celui-ci, 70. Son entrevue

16

242

IlISTOinE DE L ATIAIRE DHEYFUS

avec Cavaii^nnc au snjol dlls- lerhazy; le pacte de silence, 71)- 81. Son entrevue avec Hoget au ministère, <S(i. Ses rela- lations avec Feuilloley et Ber- trand; ses conseils à Ésterhazy après l'ordonnance de Bertulus renvoyant celui-ci en cour d'as- sises,'9rt. Annonce à Esterhazy son non-lieu et sa mise en réforme; il lui conseille de fuir : refus d'Esterhazy, 97. Esterhazy déclare lui avoir remis la note aux deux écritures, 170. C^ité comme témoin au conseil d'enquête par Florentin, 177. Se rend à la citation sur les instances d'Esterliazy, de Boisandré et de Drumont ; remet à. Esterhazy la lettre de Du Paty, 178.

Thérouanne. Nom sous le- quel Esterhazy se serait rendu à Bruxelles en décembre 1893 (affaire du «faux Otto»), III, 109.

Thévenet (Marius^, sénaleiir, ancien njinitilre de la Juslice. Cité par Zola comme ténjoin. III, 802. Sa déposition, 3:)7- 858. Se prononce contre la loi de dessaisissement. V, 21, note 4. Son échec aux élec- tions de 1900, VI, 58.

Thévenet, commandant, offi- cier d'ordonnance de Billot. Weîl engage Esterhazy à solliciter son appiii, II, 285. Lettre qu'il reçoit d'Esterhazy, 288 Accueil qu'il fait à une démarche de celui-ci, 480. Ses pour- parlers avec Tézenas, III, 821.

Thézard {Léopold), sénateur. Son article dans le Siècle sur le ■mémoire Mornard et la cassa- tion sans renvoi, V, 75 et note 5; 76, note 1. —Réélu aux élec- tions sénatoriales de janvier 1900, VI, 58.

Thiébaud (GF.onGES) , publi- ciste. Prend part à la campagne antisémite organisée par Jules

Guérin, III, 277. Son attitude ù l'égard d'Esterhazy |)endnnt le

1)rocès Zola, 485, l'rend Le- )lois à partie à la sortie d'une audience, 442 et note 4. Sa lettre à Maurice Schwoh sur le « péril protestant » ; les « idées nationalistes », 577 et note 1. Ses articles dans V Eclair contre la revision, IV, 224, note 4, 253, note 8. Son attitude lors de la démission de Chanoine, 887. Se rend à Port S^ïtl au- devant de Marchand, V, 90. Sur le point d'être arrêté avec les complices de Déroulède, prend la fuite, 311 et note 2. Mis hors de cause par la com- mission de la Haute-Cour, VI, 31. Sa déposition devant la Haute-Cour, IV, 577, note 2, 597, note 1.

Thierry Delanoue( Edmond),

député. Vote contre l'ajourne- ment de la mise en accusation de Mercier, V, 138, note 3.

Thivrier(LÉON),dépu/ë. Signe l'ordre du jour réclamant une enquête sur les conseils de guerre, VI, 243.

Thomas. suf)stitut. Accom- pagne Bertulus lors de l'arres- tation de Marguerite Pavs et d'Esterhazy, IV, 43-44 et note 4.

Thuret, membre du service dlionneur du duc d'Orléans. Sa dépêche au duc après la mani- festation du Cherche-Midi (12 décembre 1898), IV, 428, note 2.

Tillaye (Louis), sénateur. Ministre des Travaux publics dans le cabinet Brisson (juin 1898), III, 638, note 3. S'op- pose à la remise de la requête de Mme Dreyfus à la Cour de cassation; sa démission, IV, 269. Intervient dans la dis- cussion de la loi de dessaisis- sement (séance du 28 février 1899), V, 15. —Vote la loi, 21, note 5. Membre de la com-

INDEX GENERAL

243

mission <le la Haute-Cour. VI, 31, note 1.

Tissayre. {/énéral. Sollicité par Esterliazv, lui promet son appui, II, 382*.

Tocanne, capitaine. Cama- rade de Dreyfus à IKcole de ijuerre ; entendu par DOrmes- cheville, I. 2fî6, note 1, 29(). Interrogé par Démange, au pro- cès de"l8'.)4, sur les conditions dans lesquelles était laite l'auto- graphie des pièces de couver- ture, 404. Sa déposition, 414.

Tolstoï (Léon). Son opinion sur l'Afîaire, III, 314 et note 4 ; sur l'antisémitisme en France, c41, note 4.

Toznps (Louis), commissaire spécial, altaché au service des Renseignements. Photographie le bordereau, I, 51 ; la pièce Ca- naille de /)..., appendice, 578. Accompagne Lauth à l'entre- vue de Bàle, II, 270. Son rôle pendant l'entrevue, 273-274. Négocie, par ordre de Picquart, le Vachat d'un article de Pos- sien sur l'AtTaire. 332, note 2. Son encjuéte sur la publication du bordereau par le Matin; résultats de l'enquête, attitude d'Henry à son égard, 400 et note 1. Son entrevue avec Briicker ; racontars auxquels elle donne lieu, V, 24ô-24(î et note 2. Sa déposition au procès de Rennes ; l'entrevue de Bàle, l'enquête sur la publication du bordereau, 408 et note 1. Ses rapports avec Mathilde Baumler, 459; avec Wessel, 458, note 1, 469. Attitude des officiers du bureau des Renseignements à son égard, 4()9. Accusé par Mareschal d'avoir dénoncé Mo- setig. 469-470. Chargé du ser- vice civil de police et de contre- espionnage au bureau des Ren- seignements, VI, 90. Intri- gues des officiers du bureau contre lui. 91. Déclarations

que lui fait Przvborowski, au sujet de Cernuski, 94, note 2.

Mareschal invite Wessel à le dénoncer comme ayant voulu suborner Przvborowski, 96. Piège ciue luf tend Lajoux ; il se rend à Madrid à la recherche de Cuers, 97. Ses lettres à Mathilde Baumler, 98-99. Saisie de ces lettres par le com- missaire Nogier; parti que veu- lent en lirerFritsch et François, 102-104.— Chargé dune enquête à Nice sur l'aflaire \S'essel, 107 et note L Fritsch remet à Le Hérissé la photographie des lettres à Mathilde. 111. Dis- cours d'Alphonse Ilumbert et de Le Hérisse à la Chambre sur cet incident ; réplique de GallifTet (séances des 22, 25 et 28 mai 1900), 111, note 2, 115-116, Dé- placé et envoyé à Orléans, 116.

Sa déposition au procès Dau- triche, 383, note 4.

Torcy (de), colonel, puis géné- ral. Prépare lavant-projet de la campagne de Madagascar, II, 101. Aurait exprimé des doutes sur la culpabilité de Dreyfus, 544. Reçoit des mains du capitaine Nourrisson le « document libérateur », 6b7, note 4.

Tornielli (Comte), ambassa- deur d'Italie à Paris. Ses décla- rations au sujet de la pièce Ca- naille de D..., I, 33, note 5. In- formé par Panizzardi d'une dé- marche de Lemercier-Picard au- près de Schwarzkoppen ; en avise son gouvernement, II, 599. Son entrevue avec Hanotaux; il lui affirme que Panizzardi n'a jamais entretenu de rapports avec Dreyfus, III, 50-51 Sa lettre à Hanotaux au sujet des fausses lettres Panizzardi; en- gagement pris par Hanotaux au sujet de ces lettres. 51, note 1, 52.— Son entretien avec Scheu- rer-Kestner; il lui confirme que les pièces Panizzardi est mis en cause sont des faux, 161.*—

244

HISTOIRE DE L AFFAIRE DREYFUS

Nouvelle lettre à Ilanotaux à la suite (lu procès Kslerha/y, 320 et note 2. Demande à être relevé de ses lonctions après la production du faux Henry par Pellieux au procès Zola," 445- 446. Henouvelle à Delcassé les déclarations qu'il a faites à Ilanotaux, V, 72. Reconnaît l'exactitude de la version de la déi)éche du 2 novembre 1894, remise par les Alïaires Etran- gères au ministère de la Guerre, 299, VI, 22«. Lettre qu'il reçoit de Panizzardi au sujet de la date à laquelle celui-ci a connu le nom de Dreyfus, V, 387, note 1. Ses déclarations à Trarieux, à Joseph Reinachetà Scheurer-Kestner au sujet de l'Affaire, II, 71, note 2; III, lf)l ; V, 499.

Tornielli (Comtesse). Se trouve à côté de Loubet lors de l'attentat d'Auteuil; elle en fait le récit dans le Figaro, "V, 114, note 4; 115.

Torre Alfina (Marquis de). Secrétaire à l'ambassade d'Italie en 1896, mis en cause à propos du «faux Henry», 11,416, note 3.

Toulza, général, commandant de VEcole 'polytechnique. Sus- pend le cours de Georges Duruy, V, 80.

Tournier, greffier à la Cour de cassation, V, appendice, 575.

Tourot, archiviste au minis- tère de la Guerre. A vu Dreyfus remettre à Picquart des docu- ments du service géographique, I, 164.

Trarieux (Ludovic), sénateur. Garde des sceaux dans le cabi- net Ribot (janvier 1895), I, 560. Fait voter un proj et d'amnistie séance du 28 janvier 1895 à la Chambre), 561. Demande à Hanolaux des éclaircissements sur le verdict de 1894, II, 176-

177, Apprend l'exislenee de la pièce Canaille de />..., 177. Son entretien avec Démange, I, 279, note 4 ; II, 177 et note 4. Teyssonnières lui communi- (lue son dossier sur l'AlTaire, 512. Intervient dans l'inter- pellation de Scheurer-Kestner au Sénat séance du 7 décem- bre 1897), III, 153-154. De- mande à Billot d'ouvrir une en- quête sur les dépèches Blanche et Speranza: résultat de l'en- (luéte, 162 et note 1. Sa lettre à Billot au sujet du procès Es- lerhazy :il raconte comment Pic- quart a découvert l'innocence de Dreyfus, 195. Demande à Bil- lot d'autoriser Mathieu Dreyfus et Mme Dreyfus à intervenir dans les débats du procès Es- terhazy, 197. Cité i)ar Zola comme témoin, 302. Sa dépo- sition, 362-363. Rédige avec Viollet les statuts de la Ligue des Droits de Vhomme, .557 et note 1. Reçoit une lettre injurieuse du capitaine Begouën,55.7et note 3. Fait part des confidences de Christian Esterhazy à Le- blois, Zola, Picquart el Joseph Reinach, 615. Offre asile à Picquart avant son arrestation; sa lettre à Sarrien, IV, 45. Figure parmi les révisionnistes que Cavaignac projette de dé- férer à la Haute-Cour, 125. Demande à Trouillot d'adoucir le. régime de Dreyfus après les aveux d'Henry, 228, note 2. Collabore à rédaction de la requête de Mme Dreyfus au garde des sceaux, 234, note 5. Sa déposition devant la Chambre criminelle (re vision du procès de 1894) au sujet de ses entretiens avec Tornielli, I, 599, notes 1 et 3; IV, 514 et note 3. Son atti- tude lors des poursuites contre la Ligue des Droits de Vhomme, V, 8-9. Vote contre la loi de dessaisissement, 21, note 4. Dîner qu'il donne en l'honneur de Picquart après la mise en liberté de celui-ci, 142. De- mande à Monis d'ouvrir une ins-

INDEX GENERAL

245

truclion contre V Eclair au sujet de Tarticle le Traître paru en sepleml)re 189(i. 456. Sa dépo- sition au procès de Rennes, 498- ôOl. Demande que Pic(|uart soit exclu de latnnislie. VI, 148. Sa mort, 2i)5-2im. Le Sénat décide de placer son bus- te, avec celui de Sclieurer-Kest- ner, flans la galerie qui précède la salle des séances, 478.

Treille, sénaleur. Vote la lo' de dessaisissement. V, 21, noie ô.

Tréveneuc Comte de , séofl- îeur. Vote contre la résolution relative à linslallation des bus- tes de Scheurer-Kestner et de Trarieux dans la i^alerie du Sénat, VI, 478, note 3. Vote contre la réintéiçration de Drev- fus, -m, note 1."

Tristan.

Judel.

Pseudonvme.

Trottabas, jut/e d'inslrucHon. Son cncpiète à Mce.par déléga- tion delà Cour de cassation, sur l'aftaire Przvborowski, V, 4<)9; VI, 93. note 3; 99, note 1: 100, note 2; 101, note 3; 361, note 3.

Trouard-Riolle (Paul), sub- slitiil de procureur général. Ses réquisitions à la Chambre des mises en accusation au sujet de l'ordonnance de Berlulus contre Esterhazy, IV. 97-98.

Trouillot Georges , député. Ministre des Colonies dans le ca- binet Brisson (juin 1898 , III, 633, note 3. Refuse de modi- fier le régime de Drevfus à l'île du Diable, IV. 141. Se pro- nonce, au Conseil des ministres, pour la remise de la requête de Mme Dreyfus à la Cour de cas- sation, 298, note 2. Rappor- teurde la loi sur les associa- tions, VI, 41, note 3; 176. Mi- nistre du Commerce dans le cabinet Combes juin 1902),

191, note 2 : dans le cabinet Bou- vier, 423, note 1.

Truchy( Vicomte Ludovic de). Arrêté au cours de la manifes- tation d'Auteuil, V, 116, note 2.

Turenne i Comte Louis de;. Sa déposition devant la Cour de cassation au sujet des préten- dues lettres de l'Empereur alle- mand (revision du procès de 1894), IV, 514.

Turot (llEyRi), puhliciste. Ses attaques contre l'armée, III, 257: 258, note 1 ; IV, 425. Son ordre du jour au congrès des socialistes français septembre 1900 , VI, 133.

Turquet (Ed.mond), ancien dé- puté. Ses pourparlers avec Dé- roulède, Jules Guérin et Castel- lane, V, 182. Assiste aux conciliabules tenus au « fort Chabrol » en juin 1899, 183. Membre du comité daction constitué par Déroulède, 257. Sa déposition devant la Haute- Cour, 182, note 1.

Turrel (Adolphe), député. Mi- nistre des Travaux publics dans le cabinet Méline (26 avril 1896), II, 197, note 1. Ses explications au sujet d'un entrelien avec Scheurer-Kestner, III, 36 et note 1. Sollicité par Joseph Beinach duser de son influence pour que Picquart soit entendu à l'enquête Pellieux, 65.

u

Uhrich, capitaine, camarade d'Esterhazy pendant la campa- gne de 1870 ; le présente au gé- néral Grenier, II, 23, note 1: 24, note 2.

Vacquerie Auguste), homme de lettres, rédacteur en chef du

I

246

IllSTOIRIi: DE L AFFAIRE DHEYFUS

« Rappel ». Son altitude lois du procès de 1894, I, 3(i9,

Vadecard, secrélaire aénéral du Grand Orient. Ses relations avec Mollin : le pvstème des fiches, VI, 397-399: Sa cor- respondance avec Mollin est vendue par Bide^ain à Syveton et h Guyol de Villeneuve, 400.

Séance du 28 octobre 1904 à la Chambre : débats sur la déla- tion dans l'armée, 402-408. Sa correspondance aveclegéné- ral Peigné, 410 et note 1.

Vaillant (Edouard), député. Signe le manifeste du 12 juil- let 1899 « à la France ouvrière et socialiste », V, 2ô(i, note 1. Son ordre du jour réclamant une enquête sur les jugements des conseils de guerre, VI, 243.

Valabrègue JosephI, beau- frère de Dreyfus. Accompagne Mme Dreyfu.s dans ses visites à son mari à la prison de Tile de Ré, I, 571. Son entrevue avec Bernard Lazare, II, 189.

Valadier Al)bé , aumônier de Vhôpital Cocfiin. Dément que Lebrun-Renaud lui ait parlé des aveux de Drevfus, I, 516; III, 360, noie 1.

Val-Carlos (Marquis de , an- cien attaché militaire d'Espagne à Paris. Fournit à Guénée et à Henry des renseignements di- plomatiques, I, 27-28. Ses mensualités, V, 385. Dénonce à Guénée la présence dun traî- tre à l'Élat-Major, I, 35-36, 38.

Lst tenu par Henry à l'écart de 1 enquête de Guénée sur Dreyfus, 147-148. Texte de ses déclarations notées par Guénée et Henry, 358 et note 4 : 359 ; 420-421, 603, 610-611. Aurait, d'après Henry, révélé la culpa- bilité de Dreyfus, VI, 259. Al- titude de Picquart à son égard, 260-261. Sa déposition à l'en- quéte de la Chambre criminelle

(mars 1904 , 299-30O. - Une lettre de lui est trouvée dans le por- tefeuille d'Henry, 301. Décla- rations de Mercier, RoisdelTre et Rochelort à son sujet, 302 et note 5. Son procès avec Ro- chelort, 162, 302. Dément avoir dénoncé Dreyfus à Guénée et à Henry, 475.

Valdant, Crtp/7fl /ne. Attaché au bureau des Renseignements au ministère de la Guerre, II, 231.

Déjeune chez Lauth avec Pic- quart, 396 et note 1, Sa dé- position au procès Esterhazy, 111,213: à l'instruction Fabrê, II, 263, noies 2 et 3. Con- fronté avec Picquart, IV, 99, note 1. Sa déposition devant la Chambre criminelle (revision du procès de 1894), 515 et note 2 ; à rinsti'uction Tavernier contre Du Paty, V, 239 et note 4.

Valerio, capitaine. Perfec- tionne le système de l'auto-for- gerie du bordereau ; cité par Carrière au procès de Rennes, V, 234. Sa déposition, 433, note 1 ; 436 et note 1, 437-438. Son système est exposé avec celui de Herlillon dans la Bro- chure verte, VI, 308.

Vallecalle, greffier du premier Conseil de guerre. Son r<Me au procès de 1894; il donne lec- ture du rapport de D'Ormes- cheville, I, 399. Son impres- sion sur laltitude de Dreyfus, 40U, note 1. Donne lecture du jugement au cours de la dégra- "dation, 500-.")01. Assiste Ravary dans son instruction, III, |7Ù.

Témoin de la scène entre Ravary et Esterhazy au Cher- che-Midi, 179. Donne lecture du rapport de Ravary, 205.

Vallé (Ernest), député. Sous- secrétaire d'Etat à l'Intérieur dans le cabinet Brisson (juin 1898); son opinion sur la propo- sition de Cavaignac tendant à déférer les pi'incipaux revision-

INDEX GÉNÉRAL

247

nistcs à la Haule-Cour, IV, 125 et note 1. Déclare la révision inévitable apiès les aveux d'Hen- ry, 201. Ministi'c de la Justice dans le cibinel Combes juin 1902,, VI, 191 et note 2. Saisi par l)reyfus dune retjuéte en revision du procès de Rennes, fait déférer le jugement à la cour de Cassation, 282. Lettre qu'il reçoit de Cuignet, 312, note 8, Défère à la Cour de cassation, sur les instances d'André, l'or- donnance de mise en liberté pro- visoire de Rollin, Mareschal et PYançois, 378 et note 2. Séna- teur, interpelle Mercier au cours de la discussion sur la réinté- Lrration de Dreyfus, 497.

Vallée ''Pierre de). Arrêté au cours de la manifestation d'Au- teuil, V, 116, note 2.

Vallès Dr), juge. Lebrun- Re- naud lui déclare que Dreyfus n'a l)as fait daveux, I, ôKî, note 1. Sa déposition devant la Cham- bre criminelle (révision du pro- cès de 1894), IV, 451, note 3.

Valsin. \'oir WaUin.

Van Gassel (Edmon»\ avocat (jènerdl. Occupe le ministère pul)lic au procès Zola, III, 310 et note 1. Son réquisitoire, 4()8-470. Sa réplique aux plai- doiries de Labori et de Clemen- ceau, 478.

Vanex (Jlstin), pseudonyme, voir Gtraudeau.

Vannowsky, minislre de la Guerre ruxae. Remi)lacé pai" Kouropatkine au moment du procès Esterhazy, III, 5H3, note 1.

Vanson, général. Sa déposi- tion au procès de Rennes, VI, 458 et note 5.

Varaigne (de), général. Inci- dent auquel il est mêlé lors des

obsè([ues de Couat (juillet 1898j, IV, 129, note 1.

Varennes (Henri), rédacteur à V « Aurore », II, 637, note 3. Publie, eri collalioration avec Lailler, une Histoire générale des erreurs judiciaires, III, 1G(J. Articles dans VAurore sur le procès de Rennes, V, 269, note I ; 280 et note 4 ; 286 et note ô ; 321, note 3; 511, note 1 ; dans le Figaro sur le procès M"^^ Rei- nach-Henry, VI, 195 et note 1. Partisan de la cassation sans renvoi, 285 et note 7.

Varinard ; Pierre), architecte, expert en écritures, (chargé par Pellieux et Ravary dexpertiser la lettre du « Uhlan •) et le bordereau, III, 177-178, 180-181. Ses l'apports, 185, 188. In- tente avec Couard et Relhomme un procè.s à Zola, 343, 625. Déclare que le papier du bor- dereau est de fabrication alle- mande, 415. Refuse de s'ex- pliquer sur son expertise au procès Zola, 415. Obtient la condanuiation de Zola par dé- faut, IV, 137 et note 3. Chargé par Tavernier dexpertiser le Petit bleu, ses conclusions, 377, II, 461, note 2. —Sa déposition tlevant la Chambre criminelle {revision du |)rocès de 1894). IV, 514 ; au procès de Rennes, V, 433, note 1; 439, note 3.

Varlot, lieutenant de la Garde Républicaine. Envoyé au Mont- Valérien poui' constater la mort dlloniv et en dresser procès- verbal," IV, 218-219.

Varloud, général, comman- dant la place d'Alger. Son atti- tude lors des troubles antisé- mites, III, 279 et note 3.

Vaucaire (René), docteur en médecine. Sa déposition au pro- cès de lb94, I, 429.

Vaughan (Ernest, journa-

248

IIISIOIUE DE LAIlAlHh DKEYFUS

Unie, adminiiilraleiir de /' << In- IransKjeant ». ProLesto (^onti'c iiii article do Possieii dans; lo Jour au sujet de l'Affaire, II, i3;î2, noie 2. Dissuade Rochelort de faire eaïupagne en faveur de Dreyfus, 42S. Fonde VAiirore: ses'collahondeurs, <;:i7 et nolci 3. Fitîure parmi les révision- nistes que Clavaignac projette de déférer à la llaute-Cour, IV, 125. Arrêté au couis de la manifestation de la salle \Va- j<ram (2 octobre 185>8). 309-310 et note 1. Dénonce Fexistence d'un complot militaire, 311-312. Son attitude lors des désor- dres de la salle Chaynes, 42(> et note 3. Letlrcque lui adresse Clemenceau pour lui annoncer qu'il quitte V Aurore: son opi- nion sur cette démission, VI, 7(», note 1. Lettre qu'il reçoit de Zola au sujet de Dreyfus, 16n et note 2. '

Vaughan, cardinal, arche- vêque de Weslminsler. Sa lettre au Times sur le jugement de Rennes, V, 504 565.

Vaux (Baron de), publicislc. Son impression sur Di'eyius après la parade d'exécution ; voit Lebrun-Renaud au Moulin- Bouge, I, 529. Sa déposition devant la Chambre criminelle (revision du procès de 1894), IV, 451. Part qu'il prend aux pré- paratifs d'un coup de force pour le jour des obsèques de Félix F'aure, 58C). Perquisition faite à son domicile, V, 6, note 1. Figure parmi les conspira- teurs déférés à la Haute-Cour, 310. S'enfuit, puis se consti- tue prisonnier à la veille du procès, 312. Son acquitte- ment, VI, (JO, 64.

Vergnes (Louis). Pseudo- nyme ; voir Lemercier-Picard.

Verninac (de), sénateur. Vote la loi de dessaisissement, V, 21, note 5. Son opinion sur le ca-

binet Waldeck-l»ousseau, 178 note 1.

Vervoort. puhliciste, direc- leurdui' .Jour ». Publie un article de l^ossien sur i Allai re ; refuse d'en publier un second, II, 332, et note 2. Coritldences que lui fait Esterliazy, III, 8, note 1.

Conseille a Fsterliazy de prendre Tézenas pour avocat. 91, Son opinion sur les lettres à Mme de Boulancy, 118 et note7. —Plainte portée contre lui par Picquarl en raison de la publication de la photographie de Carlsruhe, 609, note 4 ; cette plainte est cou-verte parlanuiis- tie, VI, 52.

Victor (Archiduc), frère de l'empereur d'Autriche. Aflirm»' à l'amiral Duperré que le gou- vernement allemand n'a jamais eu de relations avec Dreyfus, I. (115.

Victor Napoléon (Le Prince .

Informé par le roi d'Italie de l'in- nocence de Dreyfus; en fait part au commandant Blanc, III, 54.

Son attitude l'éservée lors des menées royalistes et nationa- listes, IV, 30(;, 311-312; V, 254.

Victoria, reine dWnglelerre . Lettre que lui écrit (luillaume 11 au sujet de Dreyfus ; elle montre cette lettre l'impéra- trice Eugénie, III, 53. Sa dépèche au lord-chief justice à Rennes après le verdict du con- seil de guerre, V, 544, nçte 1.

Viefville (Paul Lefebvrede), président de Chambre à la Cour d'appel. Son arrêt dans le pro- cès M'"c Henry-Joseph Reinach, VI, 27().

Viger (Albert), sénateur. Mi- nistre de l'Agriculture dans le cabinet Dupuy (mai 1894); ap- prend par les journaux l'arres- tation de Dreyfus, 207, note 1.

Ministre de l'Agriculture dans

INDEX GENERAI.

24»

lo cnhiiioL Hourgeois (novrmhro ISî).")). II. ISl, note H: dans lo ca- binet firiï^son (jrtin 18î>s;,III,(;:W, note 3. Vote eonire la remise de la reiiuèle de Mme Drevlus à la Cour de cassation, IV,' 2!>S note 2. Préside un l)an<juet au Mans, 32(5, note 1. Minis- tre de rAgricullure dans le cabinet Dupuy (octobre 1898). 35.") et note 1, Vote pour le projet de dessaisissement au Conseil des ministres, 531: au Sénat, V, 21, note 3.

Vigne d'Octon, dépulé. Son discours sur lalTaire Voulel- Chanoine (séance du 23 novem- bre 1900), V, 427, note 2.

Vignon (Louis , maître des requêtes au Conseil d'Etat. Con- lidences qu'il reçoit de Cordier sur larrivée du bordereau au bureau des Renseignements, IV, 433, note 3.

Viguié. directeur de la Sûreté. Assiste au débarquement de Dreyfus à Port-Haliguen, V, 2or»-207. Mesures j>rises par lui après l'attentat contre Labori, 348.

Villebois-Mareuil (dei, an- rien of/icier. Pi-end part aux con- ciliabules tenus en juin lti99 au « fort Cbabrol », V, 183 Cher- cbe à convaincre Bréon de la (•ul{)abilité de Dreyfus, 341 et note 3,

Villejean (Eugène), député. Donne, puis reprend sa démis sion de membre du groupe ra- dical-socialiste lors de la con- stitution du cabinet Waldeck- Rousseau,V, 178. note 1.

Villeneuve (Guyot de), capi- taine. Félicite Syveton à la suite de la décision du conseil acadé- mique le suspendant de ses fonctions: frappé par Gallilîet de soixante jours d'arrêts de rigueur, V, 2r)l, note 1. Elu

député; achète avec Syveton les lettres de Mollin et un lot de fiches sur les officiers. VI, 400.

Son discours sur la délation dans l'armée (séance du 28 oc- tobre 1904), 402-404. Interpelle André à la séance du 4 novem- bre, 413. Déclare que Syve- ton a été assassiné, 422.

Villeroche (de), colonel. Sa déposition devant la Chanibre criminelle (revision du procès de Rennes), VI, 33.5-336.

Villien. (jénéral. Inspecteur permanent des fabrications de l'artillerie, membre de la com- mission chargée de se prononcer sur les questions techni(iues soulevées par lAfTaire; ses conclusions. VI, 372-373; appen- dice, 54.5.

Villon, boyaudier. Sa déposi- tion au procès de Rennes, V, 378, note 4; 445, note 1.

VioUet (Paul), membre de V Institut, jjrofesseur à Vécole des Cliartes. be prononce pour la revision, III, ô3(;-.ô38. Rédige avec Trarieux les statuts de "la Ligue des Droits de Vtionime. 548.

Attaques de la presse antisé- mite contre lui, 549, —Proteste contre le livre d'Uibain (iohier: \S Armée de Condé, IV, 14!». Signe la protestation en faveur de Picquart, 390, note 2. Donne sa démission de la Ligue des Droits de t'fiommeÀ la suite du rejet d'un vœu tendant à au- toriser les congrégardstes à en- seigner dans "les écoles, 414- 41.V.— Inquiétudes que lui donne la campagne des congrégations contre la revision, 420. Cons- titue un comité catholique du droit, V, 52.

VioUet ( \bbé), fils du précé- dent. Signe la protestation en faveur de Picquart, IV, 390, note 2.

)0

HISTOIIŒ l)i: L Al I AIIU: DIŒVFUS

Visconti-Venosta (Marcjiiis), minialre dea iiffaires étrangères cfJlalie. Ses (léclai'alions au sujet (le l'AITaire, III, HO. Ses instruetioMs ;\ Tornielli au sujet du Pelil bleu.UC) et note 1.

Viviani (René), dépulé. Hos- tile à la campagne révisionniste, III, 34. Témoin de Milierand dans son duel avec Joseph Rei- nacli, 14(), noie 5. Son opinion sur l'AfTaii-e au point de. vue so- cial, 254-255. Son discours sur l'attitude des témoins militaires au procès Zola (séance du 24 fé- vrier 1898), 484. Partisan de la revision après les aveux d'Henry, IV, 224, note 2. Membre du comité de vigilance, institué en octobre 1898 par les socialistes, 829-830. Signe le manifeste des groupes républi- cains contre laloi de dessaisis- sement, 542. Interpelle Krantz et Delcassé sur l'affaire Cuignet (séance du 12 mai 1899), V, Sô.

Dépose, à la suite de la dis- cussion sur les scandales d'Au- teuil, un ordre du jour excluant la confiance, 130 "et note 1. Milierand engage Poincaré à lui confier un portefeuille; refus de Poincaré, 159, 164. Son dis- cours à la séance du 26 juin 1899, 190-191. Ses articles sur le procès de Rennes, 269, note 2. Prévoit l'acquittement de Drey- fus, 529, note 1. Son rôle lors des pourparlers en vue de la grâce, 561, 564, note 2. Féli- cite Milierand de son discours à Lille, VI, 49. Son altitude lors de la discussion du projet de loi sur les associations, 17r>.

Echoue aux élections de 1902, 182. Partisan de la cassation sans renvoi, 285. Réélu en 1906, 437, note 1.

Vizetelly, traducleur anglais des œuvres de Zola. Accompa- gne Zola pendant son séjour en Angleterre, IV, 137, note 2. Son livre : With Zola in England, 187, note 2; V, 41, note 1.

Vogue (Vicomte Eu(.i .m;-Mm.- cuioiî de), membre de l Académie française. Son discours à la ré- ception d'flanolaux à TAcadé- rnie, III, 545 et note 7. Son roman « Les morts (jui parlent » ; incident soulevé par une allu- sion à Félix Pécaut, IV, 185, noie 2. Sa lettre en faveur de Dé- roulède, lors de la comparution de celui-ci devant la cour d'as- sises, V, 89, note 1. Son ar- ticle néci'ologicjue sur Gaston Paris {Débats du 8 mars 1908), VI, 280-281.

Voisin (FÉLIX), conseiller à la Cour de cassation. Assiste Ma- /eau dans sa seconde enquête, IV, 505-511. Passe pour hos- tile à la revision, V, 26, note 1, 99.

Voland. Piège tendu à Ma- thieu Dreyfus par son entremise, II, 676. ' '

Vuillecard, inspecteur de la Sûreté. Chargé par Picquart d'ac- compagner "Lauth à l'entrevue de Bâle, II, 270. Son rôle dans cette entrevue, 278-275.

w

Waddington (Richap.d), sé- nateur. Vote la loi de dessaisis- sement, V, 21, note 6. S'abs- tient dans le vote relatif à lins- tallalion des bustes de Scheu- rer-Kestner et Traricux dans la galerie du Sénat, VI, 478, note 4.

"Waldeck-Rousseau (René\ sénateur. Sollicité par Mathieu Dreyfus de défendre son frère, lui conseille de prendre Dé- mange comme avocat, I, 324. Sa démarche auprès de Casimir- Perier en faveur de la publicité des débats du procès de J894, 3(!7. Sa candidature à la prési- dence de la République après la démission de Casimir-Perier,

INDEX GÉiNÉRAL

251

r>5y-5«)0, Fait part à Méline de ses doutos sur la culpabilité de Dreyfus, II, 028. Son attitude lors des élections de 1898, III, 579 et note 1. —Son intervention au Sénat en laveur de Tajourne- nientdu procès Picquart (séance du 1" décembre 1898), IV, 408- 409. Kngage Joseph Heinach à demandei^rajournement de son procès avec Mme Henry, 526. Son disct»urs contre la loi de dessaisissement, V, 17-21. Ses inquiétudes sur l'issue du pro- cès de Rennes, 137. Informé par Joseph Reinach de l'entrevue de celui-ci avec le P. Du Lac, 149, note 1. Chargé par Loubet de constituer un cabinet. Kî!. Son entretien a\ec Joseph Reinach: il est favorable a l'idée de faire entrerun socialiste auministèie, l(;2-i(;(;. _ Fait offrir à Galliffet d'être son chef de cabinet au ministère de la Guerre, 167. Difticullés tfu'il rencontre ; sa lettre à Joseph Reinach, 171 et note 2. Exigences des modé- rés ; il renonce à former un cabi- net. 171-172. Rappelé par Lou- bet : nouvelle comlunaison avec Gallilïetà la Guerre etMillerand au Commerce 22 juin 1H99) ; cons- titution du ministère, 174-175. Attacpics de la presse contre le ministère, 177-178 et note. 1; 179, note 2. Premières mesures : la « défense républicaine » , 185-186. Séance du 26 juin 18!)9 : déclaration ministérielle, interpellations Roche et Mir- man ; son discours, 187-192. Me- sures prises en vue du débarque- ment de Dreyfus, 204-205. Ses déclarations au sujet de la lettre de Gallilïet contre les repré- sailles, 21H, note 1. Rédige les instructions de GallitTet à Car- rière, 229 et note 3. Accusé par les adversaires de Dreyfus de vouloir étouffer les débats du procès de Rennes, 231-232. Nouvelles menées des royalistes et des '< patriotes », 25f-255. Réclame les papiers saisis chez les royalistes et dans les ligues

après l'atïaire de Reuilly, 25<;. Propose au conseil des ministres de déférer les meneurs à la }Iaute-Cour(10aoùt 1899], 309.— Arrestation des inculpés, 310- 311. Impression produite par cette mesure, 312-313. Démar- che de Joseph Reinach auprès de lui, au sujet despoursuites à exercer contre Mercier en raison de la déposition de celui-ci à Ren- nes, 337, note 1. Ses instruc- tions à Duréault et à Vigiiié, 345.

Accusé par la presse antisé- mite davoir machiné l'attentat contre Labori, 362, note 3. Re- fuse de prendre des mesures contre Carrière et (^lamoin pendant le procès de Rennes, 418-420. Siège du « fort Cha- brol », 423-427. Ses tentatives pour obtenir du gou\ernement allemand les notes du borde- reau, 4.52-453. Lettre du comte de RiiloNv, 4.53-454. Instructions qu'il fait donner à Carrière au sujet du huis-clos, 484. Sa let- tre à Joseph Reinach à propos des témoignages de Schwarzkop- pen et de Panizzardi, 485, note 1.

Prévoit la condamnation de Dreyfus ; annonce qu'il en ap- pellera à la Cour de cassation, 520, 536-537. Lettre qu'il reçoit de Gallitïet à ce sujet : le « mi- nistère de l'acquittement », 537; appendice, 579-581. Confère avec Mornard après la condam- nation de Dreyfus, 538-540. Démarche de Joseph Reinach auprès de lui au sujet de la grâce de Dreyfus ; la grAce ne l)eut avoir devaleur morale que si elle est immédiate : pourpar- lers avec Mitlerand et Gallitîet, .548-549. Conseil des ministres du 12 septembre 1899; ajourne- ment de la grâce, 560-561. Lettre ([ue lui adresse GallitTet au sujet de l'amnistie : " les por- tes de l'oubli », 563. Signature du décret de grâce, 565. Ordre (lu jour de Gallilïet : << l'incident est clos », "VI, 3, 4. Se décide à l'amnistie; ses entretiens avec Joseph Reinach etZola à ce sujet,

252

IIISTOIIU:: l)i; LAIIAIKK DREYFUS

l()-22. S'oppose à la convoca- tion immédiate des (lliambres après le procès de Kennes (sep- tembre 1899), 28-29. Sa poli- tique généi-ale; son discours à la séance de la Chambre du 16 novembre 1899, 34, 3ô, note 2. Lutte contre les congrégations : projet (le loi sur îe contrat d'as- sociation, 85-43, Penjuisitjon chez les Assomptionnistes, 43.

Rentrée des Chambres (14 no- vembre" 1899) ; discussion des interpellations; son discours à la Chambre sur le programme républicain, 4(î-50. Dépôt du projet d'amnistie au Sénat, 50.

Ajournement des procès sus- <-ités i)ar l'AlTaire ; polémiques contre lamnistie, 52-54. Let- tres ([ue lui adresse Esterhazy, 73-74. Invite le consul géné- ral Lequeux à recevoir la dépo- sition d'Esterhazy, 76-77. im- pression que lui produit cette déposition, 78-79. Nouvelles lettres d'Esterhazy, 80. Com- mission sénatoriale de l'amnis- tie : nouveau projet, 81-82. L'exposition universelle ; dis- cours à la Chambre (séance du 16 avi'il 1900), 85. Ordonne une enquête sur l'arrestation de Wessel, 106-107. Article de VEclair {La Reprise de l'Affaire) sur un prétendu complot de po- lice organisé par lui, 89. Séance de la Chambre du 22 mai 1900; interpellation Gouzy; son discours, 112-118. Discours d'Alphonse llumbert sur les let- tres de Tomps à Mathilde : sa réponse, 114-115. Séance du 2> mai: ses déclarations au sujet de l'aflaire Tomps; la « félonie d'un officier », 118. Démission de GallilTet, 119. Appelle André au ministère de la Guerre, 120- 121. Son discours au Sénat sur l'amnistie, 12.5-127. Son discours-programme àToulouse, le « milliard des congréga- tions », 13,5-137. Combat l'ex- tension de l'amnistie aux con- damnés de la Haute-Cour (séan- ce de la Chambre dii 6 décem-

bre 1900), 145. Lettre de Pic- quart l'avisant du retrait de son l)Ourv<>i, 150-153. Lettre de Dreyfus demandant une en(juét('" sur" le bordereau annoté, 157- 158. Elections de 1!>02 : vic- toire* de la [)olitique républi- caine, 185-187. Raisons qui le déterminent à quitter le pou- voir i démission de son mmis- tère (3 juin 1902), 189. Percin lui révèle le système des fiches ; ses conseils a Pen-in, ses aver- tissements à Combes, 399. Son discours sur la politique de Ojmbes dans l'affaire des con- grégations, 417 et note 1. Sa mort, 425 et note 1. ~

Wallon (Henri), sénateur, membre de VInslilut. Vote la loi de dessaisissement, V, 21. Déclare la Ilaute-Cour incompé- tente pour juger le crime de complot, VI, 59.

"Walter, commandanl d'armes du Aîont-Valérien. Mesures prises par lui après le suicide d'Henry, IV, 214; 215; 218-219.

Walter (Albert), c?epa/é. Mem- bre du groupe socialiste révo- lutionnaire, V, 179, note 1. Si- gne le manifeste du 12 juillet 1899 <■ à la France ouvrière et socialis- te )', 256, note 1. Signe l'ordre du jour Vaillant réclamant une enquête sur les conseils de guerre, VI, 243.

Waru(Baronne DE). Fait sous- crire 200.00(1 francs en faveui* du duc d'Orléans, IV, 584-5S5 et note 1; V, 6.

Wattinne (Adolphe), substi- tut. Ses conférences avec Téze- nas avant le procès Zola, III, 321; IV, 175. Procède avec Gonse au reclassement des piè- ces secrètes : le rapport Gonse- Wattinne, VI, 268, note 2 ; 306,note 6 ; appendice, 535-536. Sa dé- position devant la Chambre cri- minelle (revision du procès de

INDi:X GÉNÉRAL

2Ô3

Ronne>i) : Honrv et le dosisier ultra-secret, 328'

Weil (Maurice), officier de ré- serve. Attaché au service des renseigneinent.s, I, 352, II, 27. Quitte le service, 75. Entre en relations avec Esterhazy, 26-27, 84. Officier d'ordonnance du général Saussier; sollicite celui- ci en laveur d'Esterhazy, 63, 66 et noie 1. Recommande Es- terhazy à Léon Berger, 70-71, . Accusations portées contre lui par Mores, 8+ et note 2. Déféré à un conseil dencpiète, évite de comparaître, 84-85. Sollicite Zadoc Kahn en faveur d'Esterha- zy, 1)4. Entretien de Picquart et d'Henry à son sujet, 250. Nouvelles démarches qu'il fait auprès de Saussier en faveur d'Esterhazv, 284-285, 28H-289, 382- 383. Lettres d'Esterhazy le conjurant d'intervenir en sa fa- veur, 432-434. Montre à Este- rhazy une lettre anonyme annon- çant que Castelin le' dénoncera comme le complice de Dreyfus, 440. P^ait remettre cette Tettre à Billot par Montehello, 440. Reçoit de l'abbé Seigneur et du rabbin Zadoc Kahn tles fonds pour Esterhazy, 477. Sa rup- ture avec Esterhazy, 484 et note 3. Surveillé par Guénée sur l'ordre d'Henrv, 490 et note 3. Sa déposition à l'instruction Ra- vary, III, 172-173; au procès Es- terhazy, 209. Cité comme té- moin au procès Zola; Delegor- gue refuse de l'entendre, 360. Sa déposition à l'instruction Ta- vernier contre Picquart, IV, 318, note 2 ; devant la Chambre cri- minelle (revision du procès de 18941, 450. Mis en cause par Picquart dans sa déposition de- vant la Cliambre criminelle (re- vision du procès de Rennes), VI, 330. Son entrelien avec .losepli Reinach après le procès de Rennes, 334. Sa déposition à l'enquête de la Cour de cassa- tion (revision du procès de Ren- nes) ; attitude de Baudouin à son

égard, 335 et note 2. Entendu en juin 1904 par le juge Boucard, en vertu d'une commission roga- toire, 335, note 3.

Weiler (faux). Voir Picqiiurl, Henry et Dreyfus.

Weill, docteur en médecine. Annonce à Mme Dreyfus la con- damnation de son mari, I, 457.

■Weiss, ingénieur. Sa déposi- tion devant la Cour de cassation (revision du procès de Rennes), VI, 322, note 2.

"Wessel (Helmuth), officier allemand. Détaché à l'école d'ar- tillerie de Berlin ; ses relations avec Mathilde Baumler, V, 458.

Entre au service du bureau des Renseignements, 458, note 1.

Quitte l'Allemagne ; épouse Mathilde Baumler, 459.— Ses re- lations avec Przyborowski, 459 et notes 1, 4; 460. Aurait ma- chiné avec Przyborowski le faux témoignage de'Cernuski, 469-470 et note 2. Arrêté à Bruxelles sur la demande de l'Allemagne; son évasion, VI, 94. Réfugié à Nice ; Tomps le fait venir à Paris, 94-95. Son entrevue avec Mareschal: il est repris au servi- ce du bureau des Renseignements et chargé d'une mission, 95. Nouvel entretien avec Mareschal, à Nancy, au sujet dés propos tenus par Przyborowski sur la déposition de Cernuski, 96. Son rapport sur les manœuvres de Tomps auprès de Przybo- rowski, 96-97. Arrêté à Nice sur la requête du consul d'Alle- magne : il accuse Mareschal de l'avoir dénoncé, 100-101. Ses papiers sont remis par Mathilde Baumlerau commissaire Nogier, 103.— Ses déclarations à Nogier, V, 469, VI, 105.— Mis en liberté, 359. Arrêté de nouveau à San Remo, 359. Ses lettres aux avocats Raimondo et Caveri ; il proteste contre le rôle qui lui est attribué dans l'organisation du

254

IIISTOIHE DE L AFFAIRE DREYFUS

faux téinoii^nago de Cernuski, 86U et note 3. Extradé et con- damné à un an de prison pour faux, 360, note 1.

"Weyl (Emilf.), ancien officier de marine, publiciste. Sa démar- che auprès de Cliautemi)s pour connaître la date de l'embarque- ment de Dreyfus: polémique et procès auxquels cet incident donne lieu, II, 129, note 1. Mis en cause : par Castelin dans son interpellation (séance du 18 novembre 189(i), 4ôU, note 5 ; par Picquart dans sa déposition de- vant la Chambre criminelle (re- vision du procès de 1894), V, 384. Sa lettre à Mazeau, 884, note 1. Déposition de Roget à son sujet au procès de Rennes ; sa mort, 384 et note 1.

Wiart (DoM Sébastien), géné- ral des Chartreux. Son rôle dans les élections de 1898, III, 574- 575,

"Widal 'F'ernand), docteur en médecine. Signe le procès-verbal des constatations médicales fai- tes sur Labori après l'attentat de Rennes, V, 366, note 1.

"Wilde (Oscar), écrivain an- glais.Ws par Strong en relations avec Eslerhazy, III, 294 et note 1. Avertit Esterhazy des pro- pos tenus à son sujet par Pa- nizzardi, 295.

"Willox, secré/a/re d'Hanotaux. Propos qu'il tient à Gabriel Mo- nod au sujet de TAtTaire, I, 523 et note 5.

"Winkler (Mme). Aurait ren- seigné Przyborowski sur les circonstances dans lesquelles Cernuski serait entré en rela- tions avec l'Etat-Major, V, 461, note 1.

"Witt (Conrad de), député. Son attitude pendant la campagne révisionniste, IV, 537. Vote

l'ordre du jour de confiance au cabinet Waldeck-Rousseau (séance du 26 juin 1899), V, 193, note 2. Vote contre la motion (>hapuis s'opposant à la reprise de l'Affaire, VI, 115, note 1.— Son échec aux élections de 1902, 182.

"Witte (Serge), ministre des finances en fiussie. Déclare à Du- bois de l'Estang que Dreyfus est innocent, II, 542, note 1.

"Wunenburger, archiviste au ministère de la Guerre. Aurait appris par D'Atlel les prétendus aveux de Dreyfus, I, 518, note 5. Sa déposition devant la Cham- bre criminelle (revision du pro- cès de 1894). IV, 451.

"Wyrouboff (Georges), pro- fesseur au Collège de France. Ré- cit que lui fait le colonel Jourdy sur le bordereau annoté, V, 219, note 3. Rapporte ce récit à Joseph Reinach et au général André ; invité à déposer devant la Cour de cassation en 1904, se retranche derrière l'imprécision de ses souvenirs, VI, 322, note 2.

Xau (Fernand), directeur du « Journal ». Conseille à Mathieu Dreyfus d'attendre l'apaisement avant de poursuivre la revision du procès de 1894, II, 167.

Yonine (Baron de), m//j/s/re de Russie en Suisse. Mis par Rosen au courant des déclarations de Schwarzkoppen sur la compli- cité d'Henry et d'Esterhazy, II, 71, note 2.— Rapporte ces décla- rations à Pavlowski, IV, 432, note 4; VI, 15.

INDEX GENERAL

255

Z (Commandant). Psomlo- nyine s(tus le(iuel le comiiian- ilànt Biot signe larticle de la Libre Parole "annonçant l'ai res- talion de Dreyfus, I, 20ô-20<;.

Zadoc-Kahn, grand rabbin. Sollicité par Weil en faveur dEsterhazy, II, y4-î>ô. Son attitude à Végard de la famille Dreyfus après la dégradation, 1()2-16H. Apprend de son fils que l'écriture d'Esterhazy est identique à celle du bordereau, 435-486. Remet à Mathieu Drevfus une lettre d'Esterhazv à Weil. III, 172, note ô. Blâme que Dupuy lui inllige à la suite de l'alTairè Cahn, IV, 535, noie 2.

Zakre-wski, sénateur russe- Son opinion sur l'Affaire, III, 315 ; sur la nécessité de la revi- sion, 4(i7-468; surlantisémitisme en France, 541, note 4.

Zévaès (Alexandre), dépulé. Son article dans la Petite Répu- blique au sujet du « Mémoire » de Bernard Lazare, II, 429 et note 4. Signe le manifeste «à la France ouvrière et socia- liste .. (12 juillet 1899;, V, 256, noie 1.

Zeys, cnnseiller ù ta Cour de cassation, V, appendice, 575.

Zimmer, général. Trouve aux archives de la section de statis- tique la copie de la pièce 371, VI, 258, note 4 ; appendice, 533.

Zogheb ^Comte). Sa lettre à Esterhazy lors de la nomina- tion de celui-ci comme membre du Conseil d'administration d'une société financière, II, 382, note 1.

Zola Emile). Défend Félix Faure.dans un article du Figaro,

contre les attaques de Drumont II, 198, note 2. Croit Dreyfus coupable mais s'élève contre Tantisémitisnie, 194-195. Sol- licité par Bernard Lazare en fa- veur de la revision; accueil qu'il lui fait, 503. Acquis à la revi- sion par les confidences de Le- blois ; son entrevue avec Scheu- rer-Kestner, 080. Fait part à Coppée de ses doutes sur la culpabilité de Dreyfus, 680. Se passionne pour 1 Atïaire, III, 66. Félicite Scheurer-Kestner de son attitude. 67. Son entre- tien avec De Rodays, son pre- mier article surTAtfaire dans le Figaro, 67-68. Antipathies que ses œuvres lui suscitent, 68-70. Son second article dans le Figaro pour réfuter la légende du « Syndicat >•, 71-72. Son troisième article contre l'antisé- mitisme et les abus de la pres- se, 157-158. Défection du Fi- garo : la Lettre à la Jeunesse et ia Lettre à la France, 158-159. Sa surprise en apprenant les conclusions des ex|Derts sur le bordereau, 193. Prévoit l'ac- ([uittement d'Esterhazy, 22<>. Proclame la nécessité de porter toute l'AtTaire devant la Cour d'assises, 221-222. La lettre J'accuse, 222-229. Impression produite par cette lettre, 230. Méline et les ministres hésitent à engager des poursuites, 230- 231. Interpellation De Mun à la Chambre, 232-239. Signe la pétition en faveur de la revision, 244. La lettre J'accuse et les étudiants, 248-249.— Félicité par Allemane, 256. Accusé par les antisémites d'avoir touché deux millions pour défendre Dreyfus, 265. Est l'objet de manifesta- tions hostiles, 275-278. Pour- suivi pour ses imputations con- tre le conseil de guerre, 293. Choisit Labori comme défen- seur, 301, Sa répli(|ue à l'assi- gnation de Billot, 302. Cite près de deux cents témoins, 302- 303. Attacjué par Méline à la Chambre séance du 22 janvier

l

250

iiisroiHi: i>i: i. am aihe dreyfus

1898), 30(5. lï'liritnlions H eii- cour.'i^einenls qu'il i-o(;oif, 315.

Apprend les conlidences de Sch\vaizko|)peM à Paniz/.ardi ; «n tire un récit qu'il fait hou- mettre à Schwaiv.koppen par Max Noi'dau, H 17. La véracité de son récit condiniée par la comtesse de niilovv, 317, note 2.

Laisse sans réponse les pro- positions de Lemercier- Picard, 332. Son procès devant la cour d'assises; ouverture des débats, MO. Incident qu'il soulève lors de la comparution de Mme Dreyfus, 34(). Hué et menacé par la foule à la sortie de la pre- mière audience, 348. Son inter- pellation au général de Pellieux, 570. Insulté par la presse nationaliste, 403-404. Fait la connaissance de Picquart et de Grimaux, 409. Son attitude pendant le procès, 427. Sa réponse au réquisitoire de Van Cassel, 470-472. Sa condamna- tion ; manifestations violentes auxquelles elle donne lieu. 478- 479. Nouvelles insultes de 'la presse, 480-481. Se pourvoit en cassation, malgré Lavis de Duclaux, 493. Menacé par Es- terhazy de poursuites en dom- mages-intérêts, 517. L'arrêt qui le condamne est annulé par la Cour de cassation, 549-553. Nouvelle plainte portée contre lui par les officiers du conseil de guerre, 558. L'affaire Fran- <jois Zola : falsification des let- tres du colonel Combes ; ces lettres sont remises à Judet pour être publiées dans le Petit Journal, 603-607. Mis par Tra- rieux au courant de cette machi- nation, ()15. Son second pro- cès s'ouvre à 'Versailles, 621. lien obtient l'ajournement, 622. Article du Petit Journal sur François Zola ; il 'réplique à .ludet par l'apologie de son père et l'assis^ne en justice, 625. Poursuivi en correctionnelle par les experts Couard, Varinard et Belliomme, 625. Sa .lettre à Brisson la veille du procès de

Versailles, IV, 54. Son tioi- sième procès : il quitte la salle des assises après le rejet des conclusions de Labori, 55. Condamné par défaut au ma- ximum, 'A'}. Se rend à Lon- dres, sur les conseils de Labori et de Clemenceau, et malgré l'avis de Mme Zola ; impression produite par son départ, 57-59.

Figure parmi les révisionnis- tes que Cavaignac projette de déférer à la Haute-Cour, 125. Suspendu par le Conseil de l'or- dre de la Légion d'Honneur, 127.

Rejoint en Angleterre par Desmoulins et Mme Zola, 137, V, 40 et note 3. —Condamné à payer à chacun des experts dix mille francs de dommages-intérêts ; fait condamner Judet et Marino- ni pour dilfamation envers la mémoire de son père, IV, 137, notes 3 et 4. Poursuivi par Ju- det en dénonciation calomnieu- se, sa condamnation, 137, note 5.

Son pourvoi contre l'arrêt de Versailles est rejeté par la Cour de cassation, 138. Sa lettre à Joseph Ueinach après l'arrêt de la Chambre criminelle déclarant recevable la demande en revi- sion, 348, note 2. Exclu de l'amnistie votée par la Chambre (novembre 1898), 428 et note 1.

Pris à partie par les souscri- pteurs des listes rouges, 443. Croit à la complicité d'Esterhazy et d'Henry, 436, appendice, 621 ; VI, 14. note 1, 275, note 1. Se dispose à revenir à Paris; ajour- ne ce projet; ses lettres à Joseph Reinach,'V,40 et note 1, 41 et note 1; 52, note 1. Son retour à Paris après l'arrêt de revision . article de 'VAurore: «Justice », 123 et note 3, 124. Décide de ne pas aller à Rennes, 267. Son opinion sur le verdict du con-.'eil de guerre, 536 et note 2. Sa lettre à Mme Dreyfus après la grâce, 548 et note 1 ; VI, 1, 2. Demande qu'il soit donné suiteà son procès pour la lettre J'accu- se, 15. Son entretien avec Waldeck-Rousseau au sujet de

INDEX GÉNÉRAL

257

l'amnistie, 19 et note 3, 21. Ajourneinenl de ses procès en

B révision de l'amnistie, 51-52. emande à être entendu par la commission d'amnistie, 83. Son audition, 83-84. Sa lettre au Sénat (31 mai li>00;, 123 ; à Lou- bet, 157. Sa sympathie pour Dreyfus, 105 et note 2. Aban- donne son procès contre les ex- perts, 177. Sa mort tragique, 197-198. Ses obsèques ; dis- cours d'Anatole France, 199. Les Chambres votent le transfert de ses cendres au Panthéon, 496 et note 5.

Zurlinden, général. Ministre de la guerre en remplacement de Mercier (janvier 1895), I, 561.

Influence exercée sur lui par Boisdelîre, II, 201. Recom- mande h Picquart de surveiller D'Orval, 224. Nommé gouver- neur de Paris ; juge excessive la mise en réforme de Picquart,

III, 372. Ti-ansmet à Cavai- gnac le dossier du conseil d'en- quête sur Esterhazy, plaide l'in- dulgence en faveur de celui-ci,

IV, 180. Apprend le suicide d'Henry, avertit Brisson, 216. Ne transmet pas à Cavaignac la lettre de démission de Pellieux,

225 et note 2. Son entretien avec Pellieux ; article du Gaulois,

226 et note 7. Désigne Saus- sieràFélix Faure pour rempla- cer Cavaignac au ministère de la Guerre, 240. Accepte, en sep- tembre 1898, le portefeuille de la Guerre, à la condition d'exami- ner lui-même le dossier Dreyfus avant de le transmettre au garde des sceaux, 241. Ses états de service, sa mentalité, son attitude à l'égard des révisionnistes, 240.

Donne au général Borius l'in- térim du gouvernement de Paris, 243, note 1. Maintient Roget et Cuignet à leurs postes ; se fait renseigner par eux sur l'AtTaire, 245. Fait interroger Du Paty par Renouard; reçoit la visite de Cavaignac, 245. Découvre le

grattage du Pet il Bleu : récit de

Roget à ce sujet, 245-248. Cui- gnet lui remet la déposition du capitaine Tassin sur un propos tenu par Picquart après la dé- gradation, 248. Attaques de Drumont et de Rochefort contre lui, 249, note 2 ; il devient hostile à la revision, 249-250.— Résultats de l'enquête Renouard, 255. Transmet à Sarrien son avis « motivé etdéfinitif» sur Dreyfus, 25(). Sarrien lui réclame le dossier secret: il répond qu'il n'y a pas trace, au ministère, de la communication de ce dossier, 256-257. Conseil des ministres du 12 septembre 1898 : la mise en disponibilité de Du Paty; conflit entre Brisson et lui; il s'oppose à la revision et menace de démissionner, 258-260. Sa note à Sarrien : exposé de l'Af- faire, accusations contre Pic- auart, 264 et note 4. Conseil es ministres du 17 septembre : il demande l'autorisation d'in- former contre Picquart; refus de Brisson; sa démission, 268-269. Il affirme dans sa lettre de démission la culpabilité de Drey- fus, 269. Remplacé au minis- tère de la guerre par Chanoine, son entretien avec Chanoine au sujet de Picquart, 276. Nommé gouverneur de Paris, 277. Signe le mandat d'infor- mer contre Picquart, 279. Ses visites à Chanoine et à Brisson, 279 et note 3, 280. Fait mettre Picquart au secret, 287. Le vote du Conseil des ministres blâmant son attitude dans ces incidents lui est transmis par Chanoine, 293 et note 3. Sa dé- position devant la chambre cri- minelle (revision du procès de 1894) : la communication secrète, le bordereau, 369. Refuse de le- ver la mise au secretde Picquart, 382. Conversation avec Frey- cinet : il convoque le conseil de guerre chargé déjuger Picquart pour le 12 décembre et désigne les juges, 387 et note 5. Ses instructions au capitaine Herqué chargé d'amener Picquart au

17

258

HISTOIRE 1)1:: L AH< AlUE DHEVFUS

palais (le justice, 397. Sa lettre au sujet de la déposition de Dupre'ssoir,451.— Communique à Lebret les rapports de Herqué, 489. Aurait été sollicité par Déroulède de prendre part à un Coup de force, 575. Mesures prises par lui le jour des obsèques de Félix Faure; ordres qu'il donne à Pellieux, 894 et no- ie 3, Incident Kermartin, 595 et note 2. f^oj^^t lui envoie un rapport sur l'aftaire de Reuilly; il prévient Dupuy, (511-612. Sa lettre à Freycinet au sujet des rapports de Herqué, V, 15, note 1. Fait arrêter Du Patj sur l'ordre de Krantz, 98. Témoin de l'attentat contre Loubet à Au-

teuil, 115.— Déplacé par Galliffet et remplacé par Brugère, 248 et note l. Sa déposition au procès de Rennes, 377-378, 501 et note 2. Déclare que les notes du bor- dereau sont la << clef du procès »>, 452 et note 1, 453. Sa lettre à Cavaignac au sujet de la démis- sion de Pellieux", VI, 240-241. Sa déposition devant la Chambre criminelle (revision du procès de Rennes), 311, note 1, 313-314. Déclare qu'il n'a point cru à l'existence du bordereau annoté, 329. Sa lettre à Ballot-Beau- pré au sujet de l'affaire Herqué, 449, not-e 5. Déclare s'incliner devant l'arrêt de la Cour de cas- sation, 477.

CORRECTIONS ET ADDITIONS

CORRECTIONS ET ADDITIONS

Tome premier. Le procès de 1894.

Page 20, ligne 21. L'orthographe couramment repro- (hiite est Schwartzkopi)en avec un t. C'est celle de l'An- nuaire militaire [Jahrbuch fiir das cleulsche Heer iind die Marine). Dans les lettres que j'ai sous les yeux, l'officier allemand signe son nom avec la lettre double Iz (tezedi, qu'il écrit sinqjlement en barrant le z comme un t.

Le mot Schwarz (allemand moderne) s'écrit encore Schwarlz dans certains pays allemands restés fidèles à l'or- thographe de leurs idiomes ; en ancien haut allemand, comme en moyen haut allemand, dont l'allemand moderne est issu, on écrit : Sivarz.

Page 24, ligne 1. Au lieu de : Damm, ///'e : Dame.

Page 24, ligne 29. Au lieu de: carnets, lire: cornets.

Page 25, ligne 42. Au lieu de : réclusion, lire : prison.

Page 30, ligne 40. Après (3), ajouter: En janvier 4893, Schwartzkoppen reçoit des plans de Reims et de Salins (4).

Page 30, note 4. Après : Roget, ajouter : Une note de r^taché allemand, du 25 mai 1892, annonce l'envoi de huit nouveaux plans directeurs des régions d'Arras et de Laon, ainsi que de deux plans de Tout. (Cass., V, 27. Rapport Boyer, etc.).

Page 30, note 2. Après : 17 bis, ajouter: 225, etc.

Page 30, note 3. Après la noie, ajouter : (4) Cass. V, 27, Royer : « Une note contient la découverte de sommes payées à diverses époques et notamment, le 30 janvier 1893, à un nonnn*' D. R. ».

262 HISTOIRE DE L AFFAIRE DREYFUS

Les appels et numéros des noies priniiliues (4j el (5) de- viennenl (5) el (6).

Page 81, ligne i6. Au lieu de: Ci-joiiil, lire: Si-joinl.

Page 34, ligne 17. Au lieu de : remis, lire : (loi nié.

Page 31, ligne 18. Au lieu de: des, lire : les.

Page 31, ligne 22. Après : avec lui, ajouler : Faites cm que vous voudrez.

Page 35. Compléter la noie (2) comme suil : Sur les rapports de Val Carlos et de Guén(''e, voir t. VI, 299.

J'y ai repris le récit de tout l'incident. Val Carlos pro- teste contre le rôle d'agent qui lui a été attribué par Mer- cier, Henry et Boisdeffre, mais n'explique pas pourquoi il figure sur les registres du bureau des Renseignements.

Page 36. Supprimer les trois premières lignes de la page et la note.

J'émettais déjà un doute, dans cette note, sur l'exacti- tude de la date d'avril 1894, inscrite par Henry sur la pièce dite des chemins de fer. Il a été démontré, en 1903, que la date, en effet, était fausse et que la pièce était de mars 1895 (Voir t. VI, 255 et suiv.).

Page 40, note 2. Ajouler : Voir t. VI, !>. 3i9, noie 1, la lettre d'Henry à la Bastian du 25 septembre, qui suffit à prouver que le bordereau n'est point venu par le cornet.

Page 40, note 4. Ajouler : Sur la date de l'arrivée du bordereau, voir Revision du procès de Bennes, rapport Mor- nai'd, 573, et Enquête de la Cour de Cassation, I, 524 et 540.

Page 41, note 3. Ajouter : A l'enquête de la Cour de cassation, Matton déclara que le bordereau lui avait été montré par Sandherr et non par Henry (Voir t. VI, 351 et 439, note 1).

Page 43, note 7. Remplacer la note par celle-ci: Matton n'a déposé qu'au second procès de revision. Voir t. Vi, 439, note 1.

Page 50, ligne 26. Après: Dreyfus, ajouler: (2).

CORRECTIONS ET ADDITIONS 2(î3

Ajoiilerla noie suivante : (2) Alfred Dreyfus, à Mulhouse, le 19 octobre 1859, « d'une vieille famille alsacienne ». [Révision du féroces de Rennes, rapport Baudouin, 68).

Son père, à Rissheim (Haut-Rliin), « mourut dans la môme localité le 12 mai 1891 ». Il avait opté en l871 pour la nationalité française.

Alfred Dreyfus fut reçu en 1882 à TÉcole polytechnique; il en sortit dans Tartillerie. Il avait épousé, en avril 1890, la fille d'un négociant en diamants, Lucie Hadamard.

Page 121, note 1. Ajouter : Yo'iv Rennes cl Revision du procès de Rennes, rapport Baudouin, 184 et 188.

Page 192, note 3. Ajouter : Le commandant Biot pro- testa, par la suite,, qu'il n'avait jamais vu le commandant Henry [Temps, A août 1903). Papillaud invité, en 1903, par la Cour de cassation à produire la lettre d'Henry, déclara qu'il ne la possédait plus (voir t. VI, 352). J'acquis un peu plus tard la certitude que Papillaud avait eu de fréquentes relations avec Henry et qu'il le connaissait dès 1894.

Page 218, ligne 2-7. Au lieu de : traiter, lire : traître.

Page 226, note 6. Après :1, ajouter : Je tiens de Lane, inspecteur général à la gare de Cologne, que, vers 1890, un agent que l'État-major allemand avait à Paris signala des ofhciers français qui devaient visiter les bords du Rhin sous un déguisement et envoya leur photographie au Thiergarten. Les officiers furent reconnus, en effet, mais s'aperçurent qu'ils étaient filés et gagnèrent la fran-, tière. Henry était, sans doute, au courant de l'incident.

Page 246, note 4. Ajouter :\o\y Rennes, II, 226-228.

Selon Du Paty, Sandherr aurait consulté seulement le commandant Munier, ancien secrétaire de la Commission de cryptographie.

Page 268, ligne 6 de la note. Remplacer le reste de la note par : Voir t. II, 658.

Pages 34S-350. Pauffm de Saint-Morel a prolesté, par la suite, qu'il n'avait point entretenu Rochefort des lettres de l'empereur d'Allemagne et qu'il n'avait jamais rien su

264 HISTOIRE DK L AFFAIRE DREYFUS

de ces Icllrcs (voir t. VI, 329). —Sur la légende des lettres de TEnipereur et du bordereau annoté, voir t. V, 244 et suiv. et t. VI, 247, 325, etc.

Page 398, lignes 17-18. Supprime?': Echemann de Sandherr, Gallet d'Henry.

Page 398, nOte 1. Au lieu de: commandant Henry, lire: capitaine Henry.

Page 399, ligne 10. Avant : (2), ajouter: Il leur faisait porter par Lauth des notes il résumait les incidents et ses impressions.

Page 399, note 2. Supprimer*: Lettre confirmative de Zurlinden. Après : 40, ajouter : Zurlinden ; Rennes, I, 609, Lauth.

Page 417, ligne 6. —Au lieu de: ami intime d'Henry, lire ; qui était connu d'Henry.

Page 417, lignes 13-15. Compléter ces trois lignes comme suit : Henry s'était fâché ; le bruit de l'incident se répandit pendant la suspension d'audience. Gallêt s'informa auprès de Maurel, qui lui dit qu'à la demande de Gonse, il allait de nouveau interroger Henry. Maurel, comme Gallet, comme tant d'autres, avait toute confiance

Page 420, note 4. Ajouter : Sur les conversations de Val Carlos, voir t. VI, 299 et Cass., III, 442, Mornard.

Page 421, note 2, ligne 4. Au lieu de: et Gallet..., lire : de même Gallet (Voir t. IV, 225, note 1).

Page 438, ligne 14. Après : (2), ajouter : Gallet éprouva un court scrupule, mais Maurel lui opposa les notes du ministre, la raison d'État ; on passa outre.

Page 439, ligne 11. Ajouter : La note était écrite sur papier à en-téte du cabinet du ministre de la Guerre (1); c'était, pour ces soldats, la parole même de Mercier. En note : (1) Récit du général (alors commandant) Gallet.

Page 441, note 2. Après : le 7 septembre, ajouter : 1899.

Page 441, note 2. Au lieu de : celle de Gallet par le colonel D'Aboville, et celle d'Echemann par le comman-

CORRECTIONS ET ADDITIONS 2Gô

(lant Do Mitry, lire: celle de Gallet par le commandant De Mitry, et celle d'Echemann par d'Aboville.

Page 442, ligne 22. —Après: bordereau, a/oM/e/- ; qui confirme le passage du commentaire sur le voyage de Dreyfus dans les Alpes.

Page 442, note 2. Supprimer : ou de Pauffui de Saint- Morel.

Page 4i2, note 2, Après: significative, ajouter': Voir t. II, 348.

Page 494, ligne 17. Au Heu de : Lebrun-Renault, lire {ici et partout oii.se retrouve te nom de cet officier) : Lebrun- Renaud, conformément à V orthographe de V «.Annuaire mili- taire » et contrairement à celle qui avait été fréquemment donnée pendant V Affaire.

Page 519, note 3. Ajouter : Voir t. VI, 4t7-4i8. Guérin ne dit pas à Picquart que Saussier trouvait les aveux inconciliables avec les protestations publiques de Dreyfus. Picquart 43artit en voiture avec lui et lui dit qu'il y avait d'autres traîtres, lui parla de Maurice Weil, lui demanda des renseignements sur cet ami de Saussier.

Page 522, ligne 8. Au lieu de : n'été volée, lire : n'a été volée.

Page 535, note 5. Ajouter à la fin de la note : Rennes^ I, 452, lettre de Dupuy à Casimir-Perier de février 1898, versée aux débats : « Il ne nous a rien dit de précis. A coup sûr, il n'a pas redit le propos : Si j'ai livré des pièces... »

Page 536, ligne 12. Au lieu de .Lebrun-Renault salua..., lire : Lebrun-Renaud, qui ne demandait qu'à s'en aller, salua et sortit.

Page 536, note 3. Ajouter: I, 869; Rennes,!, 152, lettre de Dupuy à Casimir-Perier : « Il m'a dit : J'étais inti- midé et troublé, je ne demandais qu'à m'en aller. Enfin, lui ai-je dit, vous êtes-vous rendu compte du but pour lequel le ministre vous avait envoyé àl'Élysée ? Ah, pour cela, oui ; c'était pour m'y faire donner un savon. »

260 HIMOlKh DE l'affaire DREYFUS

Page 337, note '2. Supprimer : « Kl toujours... phrase ».

Page 545, note 1, ligne 2. Siijtprimcr : catholique et ultrani on laine.

Page 568, note i. Après : 19 janvier, ajouter: Toutes les lettres, soit de Dreyfus, soit de sa femme et de son frère, étaient d'abord comnwiniquées au Directeur de l'ad- ministration i)énitenliaire, qui décidait si elles pouvaient être ou non transmises.

Page 569, note 2, Après: Picqué, ajouter : Rapport du 19 janviei- 1895. Le rapport se termine ainsi:* Il ne discontinue pas de parler de son innocence et j'ai couper court à ses protestations. »

Page 572, ligne 11. Après: affaire, ajouter*: (1).

Page 572, ligne 19. Au lieu de : (1), lire : (2).

Page 572, ligne 21. Après: refusé, lire : (3).

Page 572, ligne 26. Après: minutes, ajouter : (4).

Page 572, ligne 28. —Après: image, ajouter: Elle lui dit sa confiance, sa certitude que le vrai coupable ne tar- derait pas à être découvert; il la supplia de presser les recherches, de ne rien épargner pour aboutir vite. Picqué note ainsi ses propos : « La souffrance physique lui im- porte peu , mais les souffrances morales qu'il endure le tuent; il se rend compte des sentiments que doivent éprouver ceux qui l'approchent et qui ont le droit de le considérer comme le dernier des misérables ; un assassin peut inspirer de la pitié, tandis que lui... »

Page 572, modifier les notes comme suit : (1). « Vous y assisterez et vous veillerez à ce qu'il ne soit rien dit qui ait trait aux débats pour lesquels le huis-clos a été pro- noncé. » (Lettre du Directeur de l'administration péniten- tiaire du 8 février 1895). (2). Lettre du 19 janvier 1895. Note du Directeur de l'administration pénitentiaire en date du 15 janvier 1895 : « Les visites que pourra rece- voir l'ex-capitaine Dreyfus, après approbation de l'au- torité supérieure, auront lieu en présence du Directeur,

CORRECTIONS ET ADDITIOI^S 267

qui devra mettre immédiatement fin à la conversation s'il était question des débats qui ont eu lieu à huis- clos » (3). Rapport de Picqué du 17 février i895 : « L'entrevue eut lieu en ma présence dans la loge du portier. Le condamné se tient dans l'encadrement de la porte, une chaise est placée à son usage; ils sont séparés l'un de l'autre exactement par une distance de deux pas; ils sont donc dans la même pièce. Je n'ai pas cru devoir leur permettre de s'embrasser ni de se toucher la main, dans la crainte qu'ils ne profitassent de cette circonstance pour échanger des correspondances ou des paroles à voix basse. » (4). Pendant uno heure. (Rapport de Picqué du 14 février 1893.)

Page 574, ligne 9. Au lieu de : une goélette, lire : un canot à vapeur.

Page 574, note 3. Ajouter : « En raison de la sou- daineté de ce départ, personne n'y assistait. Aucun inci- dent y>. (Dépêche de Picqué au ministre de l'Intérieur, du :>i février 1895).

Page 578, note 4. Avant : Rennes, lire : (4 .

Page 581, note 4. Au lieu de: Rennes, 11, 42G, lire: Rennes, III, 426. ,

Page 598, ligne 18. Au lieu de : "20 novembre, lire: 20 septembre.

Page 603, dernière ligne. Supprimer : qui.

Page 604, ligne 1. Supprimer: connaissait l'écriture <le son collègue.

Page605, lignes 17-18. Supprimer : et il a reconnu... récriture de Du Paty.

Page 605, note 1. Au lieu de : Dujiaty, lire : Du Paty.

Page 635, lignes 19-20. Au lieu de : Forzinetti chez BoisdefTre, lire : conversation de P^orzinetti avec Bois- deffre.

Page 637, ligne 14. Au lieu de: 335, lire : 355.

Page 638, ligne 1. Au lieu de : 368, lire : 388.

Tome II. Esterhazy.

Page \, note 4, ligne '2. Au lien de: germanisa, lire : changea.

Page 10, note 2. Au lieu de : baillage, lire : bailliage.

Page 11, note 2, ligne 11. Au lieu de : Fuberand, lire : Fnlcrand.

Page li, note 2, ligne 13. Au lieu de: La Chesnaye, Desbois, lire : La Chesnaye-Desbois.

Page 13, note 1, ligne 1. Au lieu de : Valville, //re ; Valmont.

Page 13, note i, ligne 2. Au lieu de : Valmont, lire : Valville.

Page 28, ligne 3. Au lieu de : pateaugeait, lire : patau- geait.

Page 32, note 3. Après : séjour, ajouter : en.

Page 33, note 3. Au lieu de : 14 novembre, lire : 14 septembre.

Page 37, ligne 19. Au lieu de : ragoûts, lire : ragots.

Page 41, note 1, in fine. Au lieu de : Meiningen, lire: Menigen.

Page 44, ligne 16. Au lieu de : cinquantaine, lire : quarantaine.

Page 46, ligne 21. Au lieu de: Châtellerault, lire: Cholet.

Page 46, note 2. Au lieu de : Iniquité, lire : L'Iniquité.

CORRECTIONS ET ADDITIONS 2G9

Page 49, note 1. Après : 18 septembre, ajouler : 1883.

Page 5i, lignes i-o. Supprimer : Sa femme dnt récla- mer la séparation de biens.

Page ni, note 3. Supprimer: Par jugement... en date du 8 juin 1898.

Page 51, note 3. Au lieu de: Le Tribunal... » etc., lire: etc. ». La séparation de biens fut prononcée par la suite.

Page o2, ligne 17. Au lieu de : Lamaze, lire : Lamase.

Pages 52, note 5, 53, note 1, 54, note i, 55, note 1, 56, note 1. Après les mois de : mai, juin, août, ajouler : 1892.

Page 58, note 2. Au lieu de : Estherhazy, lire : Ester- hazy.

Page 62, note 5. Au lieu de : plus plus, lire: plus.

Page 63, ligne 19, page 64, ligne 1, page 65, ligne 22. Au lieu de : de Guiny, lire : du Guiny.

Page 73, ligne 16. Au lieu de : qu'au surplus, lire : au surplus.

Page 75, ligne 16, Après : Boisdefîre, ajouter : le.

Page 88, ligne 1. Au lieu de : divertiren, lire: diver- tirent.

Page 94, note 3. Au lieu de : Cass., III, 259, lire : Cass., I, 230, Bertulus, et III, 259.

Page 102, note 3. Après : 17 juillet, lire : 1894.

Page 111, note 1. .1 la fin de la noie ajouler: Voir t. V, 276, lettre à Carrière, du 6 août 1899.

Page 111, note 2, lignes 3-4. Au lieu de : daileurs, lire: d'ailleurs.

Page 117, note 1. Après: 26 octobre, ajouler: 1894.

Page 121, lignes 13-14. Au lieu de : qui parut accu- satrice, lire : qu'on interpréta contre lui.

270 mSTOIRi: DE L AFFAIRE DREYFUS

Page 121, note 1, li^iK^ 6. Suj>primer : Chaulemps... ne dément pas.

Page 122, ligne 8. Après : forçats, ajouter : Il inspi- rait tant (riioiTcur que les soldats de l'infanterie coloniale- qui gardaient le bagne avaient projeté, s'il entr'ouvrait sa fenêtre, de lui tirer un coup de fusil, sous prétexte (|u'il aurait cherché à fuir(l).

Page 122, ligne 11. Au lieu de : (1), lire : (2).

Page 122, ligne 15. Au lieu de : (2), lire : (3).

Page 122, modifier les notes comme suit: (1). Le lieu- tenant-colonel Peroz fut avisé et donna des instructions formelles, défendit aux soldats de faire usage de leurs armes, quoi qu'il arrivât (2) Cinq années, 100. (3) Du 15 mars 1895.

Page 130, ligne 28. Au lieu de : prémunis, lire : pré- venus.

Page 130, note 1. Après : 12 juin, ajouter: 1895.

Page 131 , ligne 10. Au lieu de : suraigue, lire : suraiguë.

Page 137, note 1. Après : 8 mai, ajouter: 1895.

Page 149, note 2. Après : janvier, ajouter : 1896.

Page 149, note 3. Après : mars, ajouter : 1896.

Page 168, note 4, lignes 3 et 4. Au lieu de: Journal, lire : journal.

Page 175, dernière ligne. Au lieu de : commandant, lire : capitaine.

Page 189, note 1. —Au lieu de : 1883, lire : 1893.

Page 200, note 1. -- Avant : Voir... rétablir: (1). Après : suiv., ajouter: Cass., I, 465, Trarieux, d'après Tornielli.

Page 205, note 2. Au lieu de : capitaine, tire : lieute- nant.

Page 208, ligne 9. Supprimer : de naissance.

Page 209, note 4. Après : Rennes, lire : I.

CORRECTIONS ET ADDITIONS 271

Page 217, note 4. Apvèa : 386, ajouler : Picciiiart. - Après : rien, ajouter : III, 320, Weill.

Page 221, avant-dernière ligne. Au lieu de : franco- russes, lire : français et russes.

Page 221, note 2. Après : (2), lire : Cass., V, 163.

Page 221, note 2, ligne 3. Au lieu de: Generalsatbs, lire : Generalstabs.

Page 221, note 2, ligne 4. Au lieu de : dass, lire : das.

Page 223, note o, ligne 4. Au lieu de : i'^ la note de Bayle, mort depuis, n'a pas été reta^ouvée, lire : la note de Bayle, dont la prétendue disparition fut attribuée par Henry à Dreyfus, fut retrouvée en 1903 par le lieutenant- colonel Fournier et le capitaine Hallouin (voir t. VI, 271).

Page 237, note 2. -- Au lieu de : 1895, lire : 1896.

Page 242, dernière ligne. Après : vu, ajouter : de sa mère.

Page 243, note 3. Modifier la note comme suit : Roget dira à Rennes (I, 278) qu'il a « eu entre les mains une cor- respondance tout à fait intime de Schwarzkoppen, com- promettante pour l'honneur d'une tierce personne », c'est- à-dire « des lettres de cette femme ». D'autre part, comme l'amie de Schwarzkoppen avait déguisé son écriture dans le petit bleu, Gonse en profita pour déposer que « l'écri- ture de la carte-télégramme était inconnue » (I, 553), ce qui fut répété par Lauth (I, 619). De même Roget : « C'est le seul document de ce genre qui nous soit venu dans un espace de huit ans » ; il ajoute toutefois : « Par malheur, depuis son faux, Henry est un petit peu suspect ^ (I, 296).

Page 244, ligne 3. Au lieu de : entrer au ministère de la Guerre, lire : être nommé <lans les bureaux de la Guerre.

Page 244, ligne 14. Ajouler: Et d'autres pièces, de 1895, étaient plus importantes encore, mais Henry se garda de

272 mSTOIHE DE L AFFAIRE DREYFUS

les faire voir à Picquarl. En mars, une lettre de Panizzardi à Schwarzkoppen :.« Il faut que vous ayez l'obligeance de m'envoyer de suite ce (jue vous avez copié... Je vous an- nonce que j'aurai l'organisation des chemins de fer ». Kn avril, un rapi)ort d'un agent de Berlin : « Un monsieur ad- mirablement informé », civil ou militaire, l'agent ne le savait pas, « mais décoré, âgé d'environ quarante-trois ans », qui allait « frécjuemment à l'ambassade de la rue de Lille en conservant à la boutonnière le ruban de la Légion d'honneur », et qui « remettait de nombreux rap- ports » à l'attaché allemand. C'était le portrait tout cra- ché d'Esterhazy.

Page 250, lignes 45-46. Au lieu de : plus tard à Ca- vaignac et à Roget, lire : la veille de sa mort.

Page 250, note 2. Après : 30 septembre, ajouter : 1898.

Page 251, lignes 15-16. Au lieu de : Il cessa brusque- ment tous rapports avec Schwarzkoppen, lire : Esterhazy avisa Dru m ont que « ses ennemis voulaient recommencer l'affaire Dreyfus et l'y mêler, parce que son écriture res- semblait à celle du Juif » (5). Ajouter la note suivante : (5) C'est Drumont lui-même qui a révélé l'incident [Libre Parole, du 3 décembre 1902) quelques jours après la pu- blication de ce volume et sans comprendre, peut-être, toute la portée de son récit. Drumont dit qu'il ne peut se rappeler la date exacte de cette visite d'Esterhazy en 1896, « mais c'était certainement avant la publication des bro- chures de Bernard Lazare, alors que l'affaire Dreyfus était déjà, sinon oubliée, du moins entrée dans le défi- nitif ».

Page 256, note 3. Après : 13 décembre, ajouter : 1897.

Page 261, ligne 18. Au lieu de : Schwarkoppen, lire : Schwarzkoppen.

Pages 267, note 2 ; 269, note 4 ; 276, note 4. Après : septembre, ajouter : 1898.

CORRECTIONS ET ADDITIONS 273

Page 279, note 3. Au lieu de : lorquo, lii'c : lorsque.

Page 280, note 2. Après : 5 août, ajouter : 1897.

Page 284, ligne 15. Au lieu de : de Guiny, lire : du Guiny.

Page 284, note 5. Au lieu de : Estherhazy, lire : Esterhazy.

Page 284, dernière ligne. Au lieu de : Ruci-. lire : Roche.

Page 294, lignes 13-14. Supprimer la phrase : Et il re- connut l'écriture de Du Paty.

Page 302, ligne 9. Au lieu de : chappe, lire : chape.

Page 305, ligne 19. Supprimer : prochains.

Page 315, note 1. Au lieu de : Rapport du, lire : Rap- port d'.

Pages 254, note 2 ; 255, note 2 ; 268, note 2 ; 288, note 1 ; 303, note 2 ; 306, note 3 ; 308, note 1 ; 316, note 3 ; 318, note 1 ; 319, note 1 ; 329, note 1 ; 330, note 1 ; 330, note 3 ; 331, note 1 ; 332, note 1 ; 333, note 5 ; 342, notes 3 et 6 ; 345, note 1 ; 360, note 1 ; 379, note 1 ; 380, note 4 ; 381, note 2 ; 382, notes 2 et 3 ; 390, note 3 ; 404, note 1 ; 405, note 2 ; 408, note 2 ; 410, note 1 ; 432, note 3 ; 437, note 1 ; 447, note 1 ; 453, note 1 ; 454, note 1 ; 459, note 3 ; 468^ note 3; 469, note 1 ; 470, note 1. Après les mois de .'jan- vier, avril, juin, juillet, août, septembre, octobre, novem- bre et décembre, ajouter : 1896.

Page 350, note 5. Après : 6 octobre, ajouter : 1894.

Page 360, ligne 9. Au lieu de : déférant, lire : défé- rent.

Page 388, lignes 4-5. Au lieu de : C'était une lettre de Schwarzkoppen à Panizzardi, lire : C'était une lettre de Panizzardi à un collaborateur de Schwarzkoppen...

Page 388, ligne 11. Au lieu de : chwarzkoppen, lire : Panizzardi.

18

274 IIISTOIPE DE L AFFAIRE DREY^PUS

Page 388, iioto 2, in fine. Ajouîer : Voir I. VI, 258.

Page 389, ligne 3. Au lien de : ambassade d'Allema- gne, lire : and)assade d'Italie.

Page 403, noie 2, ligne 8. Après ; 8 août, ajouter : suivant.

Page 447, note 1. Au lieu de : I, 214, lire : I, 264. A la fin de la noie, ajouler : La réponse se trouve peut- être dans ce passage du rapport de Wattines, le gendre de Billot, de mai 4898 : « A ce moment (septembre 489Gj, le même personnage diplomatique qui a été plusieurs fois un guide sûr dans cette affaire, révèle encore spon- tanément que le colonel Panizzardi est très préoccupé. » Il s'agit de Val-Carlos.

Page 434, ligne 2 de la note. Au lieu de : Buneau, lire : Bunau.

Page 432, ligne 2. Au lieu de : Teysonnieres, lire : Teyssonnières.

Page 435, note 4, ligne 6. Au lieu de : Matthieu, lire : Mathieu.

Page 458, ligne 22. Au lieu de : syle, lire : style.

Page 462, lignes 3-4. Au lieu de : maison, lire : rue.

Page 470, ligne 24. Au lieu de : La Roque, lire : La Rocque.

Pages 471, note 3 ; 472, note 4 ; 473, note 1 ; 488, note 2 ; 512, note 5 ; 530, note 1 ; 533, note 5 ; 534, note 2 ; 536, notes 1 et 2 ; 538, note 1 ; 539, note 1 ; 545, note 1 ; 548, note 4 ; 549, notes 1 et 3 ; 550, note 2 ; 551, note 1 ; 552, note 1 ; 553, note 1 ; 555, note 1 ; 556, note 1 ; 610, note 2, 611, note 1 ; 616, note 2 ; 617, note 1 ; 625, note 4 ; 630, note 3 ; 632, note 4 ; 633, note 4 ; 634, note 4 ; 636, note 1; 646, note 2 ; 650, note 4 ; 654, note 4 ; 652, note 1 ; 654, note 2 ; 655, note 4 ; 660, note 1 ; 661, note 1 ; 664 ,note 2 ; 665, note 3 ; 666, notes 2 et 6 ; 667, note 4 ; 672, note 4 ; 678, note 4; 679, note 1 ; 681, note 1 ; 682, note 7; 691,

CORRECTIONS ET ADDITIONS 275

note 1 .—Après les mois de : janvier, mars, juillet, août, sep- tembre, octobre, novembre et décembre, ajouter : i807.

Page 480, note 1. Au lieu de : X..., lire : Grenier.

Page 485, note 2. Au lieu de : X..., lire : Grenier.

Page 499, note 2, ligne 4. Au lieu de : eclesiastique: lire : ecclésiastique.

Page 512, ligne 21. Au lieu de: Teysonnières, lire : ïeyssonnières.

Page 522, ligne 15. Au lieu de .'juge d'instruction, lire : magistrat.

Page 540, ligne 22. Après : dangers, ajouler : (3). Ajouter la note suivante : (3) Cass., I, 792, femme Gérard : « Le commandant nous a affirmé qu'il avait été prévenu au mois d'août qu'il allait être dénoncé comme ayant écrit le bordereau. » Le 1*"" octobre, il écrivit à Christian qu'il était menacé de gros ennuis.

Page 545, note 1. Au lieu de: 12 septembre, lire: 10 septembre 1897.

Page 552, ligne 14. Au lieu de : Atendtez, lire : Atten- dez.

Page 567, note 1. Après : Du Paty, ajouter : Hennés, II, 159, Gonse.

Page 569, note 1, in fine. Ajouter : « J'avoue que le moyen n'était pas fameux ».

Page 570, note 1, ligne 6. Après : 6 juin, ajouter : 1899.

Page 570, note 3, in fine. Ajouter : «J'écrivis de ma main sur la pièce : A conserver ; à ne pas envoyer ; ordre du Ministre ».

Page 574, note 1, lignes 5, 8, 23 et 24. Au lieu de : Mme M..., lire: Mme Monnier. In fine, ajouler: Le P. Du Lac renouvela son démenti par une lettre à l'abbé Gayraud, qui en donna lecture à la Chambre (23 mars 1903).

Page 579, ligne 10. Modifier cette ligne comme suit :

{

276 HISTOIRE DE L A.FFAIRE DREYFUS

... la fausse lettre de Panizzardi à Schwarzkoppen et une lettre authentique de l'attaché italien à son collègue allemand sur l'organisation des chemins de fer, du 28 mars 1895, mais qu'Henry avait datée d'avril 4894 pour l'appliquer à Dreyfus. Panizzardi écrivait à Schwarzkop- pen qu'il allait recevoir des documents sur le service des chemins de fer français ; la lettre, le jour même on l'avait interceptée, avait été copiée par Gribelin ; le bor- dereau, qui contenait cette copie, avait été établi le l^*" avril, signé par Sandherr et mis sous scellé; un procès- verbal du tout avait été dressé. Impossible d'authentiquer plus formellement une date. Henry, tranquillement, avait brisé les scellés... etc. (Voir Cass., V, 51 et suivantes).

Page 581, dernière ligne de la note. Au lieu de : V. t. I, 350, lire : Le 6 septembre 1899, la Litige Parole publia un article intitulé : Les deux bordereaux.

Page 594, note 1. Après : Du Paty, remplacer la fin de la ligne et les trois lignes suivantes comme suit : Esterhazy a fait deux récits presque identiques de Tentrevue de Mont- souris {Cass., I, 578; II, 181, Cons. d'enquête).

Page 603, ligne 5. Après : absurde, ajouter : proposa de raconter que le bordereau lui avait été dicté par San- dherr, « comme une lettre de change tirée sur l'ensemble des preuves qui établissaient la culpabilité de Dreyfus, mais que... »

Page G03, note 1. Modifier la note comme suit : Récit d'Esterhazy dans le Matin du 18 juillet 1899 et Cass., I, 587.

Page 605, ligne 4. Après : bordereau, ajouter : En fait, Esterhazy avait bien écrit autrefois « une étude de sept ou huitpages» surle combat d'Eupatoria, mais en 1893, et l'avait à cette époque, en mars, montrée à plusieurs offi- ciers, notamment au capitaine Bergouignan (1). II s'est souvenu de l'incident et, là-dessus, a bâti son roman avec Henry. note : (I) Bennes, II, 494, lettre de Bergouignan à l'expert Varinard (de Tarbes, le 21 août 1899).

CORRECTIONS ET ADDITIONS 277

Page 614, ligne i. Au lieu de : combatlif, lire : com- batif.

Page 624, ligne 17. Au lieu de : ce n'était pas un mé- chant homme, amateur, lire : ce n'était pas un méchant homme ; il était amateur...

Page 632, ligne 3. Après : certaines convictions, ajou- ter : Henry, sur les fonds du service des Renseignements, avait organisé une « masse noire » dont il était seul à dis- poser. Voir t. VI, 383.

Page 635, ligne 10. Au lieu de : revison, lire : revi- sion.

Page 650, ligne 18. Au lieu de : du faux Henry, lire : d'un document décisif contre Dreyfus.

Page 6o6, note 1. Ajouter: Dans ma déposition devant la Cour de cassation (2 mai 1904), j'ai émis l'hypothèse que la pièce dont Esterhazy menaçait Félix Faure était le bordereau annoté ou la lettre de l'empereur d'Allemagne. La pièce « Canaille de D. » était connue de tout le monde depuis un an ; en quoi sa révélation aurait-elle pu inquié- ter le président de la République et TÉtat-major?

Page 668, note 2. Au lieu de : 1898, lire : 1897.

Page 675, ligne 14. Au lieu de : Pelouze, lire : Perouze.

Page 680, ligne 3. Au lieu de : Bertrand, lire : Appell.

Page 680, ligne 16. Au lieu de : lui montra, lire : mon- tra à Zola sous le sceau du secret.

Page 699, dernière Hgne. Après : 5 août, ajouter : 1896.

Page 701, note 2.— Après : Cass., 1, 165 supprimer : Instr. Tavernier, 104.

Tome III. La Crise.

Page 32. Rélabliv le numéro de la page.

Page 47, lignes 29-31, p. 48, lignes 4-3. Au lieu de : ce brouillon, chiffon informe... Castelin, lire: ce brouillon, sans date ni signature, avait été ramassé à l'ambassade d'Autriche dans les premiers jours du mois d'octobre (1897), au moment les journaux commençaient à s'oc- cuper du projet de Scheurer et annonçaient qu'il interpel- lerait le gouvernement sur Dreyfus (Voir t. III, 556).

Page 48, ligne 14. Au lieu de : I, 583, lire : III, 583.

Page 48, note 1, ligne 7. Au lieu de : par le Temps, lire : dans le temps (Voir t. V, 512).

Comme on le voit par l'erratum ci-dessus, c'est à tort que j'avais attribué, lors de la publication de mon troi- sième volume, la date de 1896 à la pièce dite lettre Schnei- der. Cette lettre est bien de 1897, mais elle n'est pas du 30 novembre 1897, comme l'a prétendu Mercier d'après Henry ; elle est des premiers jours d'octobre, comme le général Roget en est d'ailleurs convenu lui-même dans sa déposition du 7 mai 1904 devant la Cour de cassation (I, 625). Le général Roget, dans cette déposition, me re- proche l'erreur de date que j'ai commise et dont je con- viens; il ne conviendra pas de m'avoir, dans cette même déposition, cité inexactement.

La question de la dépêche Schneider a été élucidée dans le réquisitoire du procureur général Raudouin. Il me pa- raît nécessaire de reproduire ici cet exposé, d'où il ne ré- sulte pas seulement que la lettre Schneider a été produite

CORRECTIONS ET ADDITIONS 270

avec une fausse ilate, mais que le texte qui en a été donné par Mercier diffère entièrement de l'<)rii*-inal (|ui fii^ure au dossier secret.

LA DÉPÊCHE SCHNEIDER

« Aux dénégations si précises et si concordantes des autorités allemandes et italiennes, les adversaires de la revision ont cherché à opposer les déclarations du colo- nel Schneider, attaché militaire d'Autriche-Hongrie à Paris. Au cours de sa déposition à Rennes, le 13 août 1899, le général Mercier a été amené â parler des confidences que lui avait faites le colonel Sandherr sur le rôle actif que jouaient certains attachés militaires étrangers dans l'organisation du service d'espionnage ; et, pour montrer que ces appréhensions n'étaient que trop justifiées, il a fait donner lecture au Conseil de guerre d'une pièce ainsi conçue :

« Paris, le 30 rioveiribie 1897.

« On avait déjà émis t)ien des fois pareille supposition « que le traître est autre que Dreyfus, et je ne serais pas « revenu là-dessus si, depuis un an, je n'avais appris par « des tierces personnes que les attachés militaires allemand « et italien auraient soutenu la même thèse dans les sa- « Ions à droite et à gauche. Je m'en tiens toujours et en- « core aux informations publiées dans le temps au sujet « de l'affaire Dreyfus. Je continue à les considérer comme « justes et estime que Dreyfus a eu des relations avec les « bureaux confidentiels allemands de Strasbourg et de « Bruxelles, que le grand État-major allemand cache avec « un soin jaloux même à ses nationaux (1). »

« Le général Mercier, qui a refusé de faire connaître <omment il s'était procuré ce document, n'avait pas donné le nom (2) de l'auteur de cette pièce, mais il lui avait formellement attribué comme date celle du 30 no-

(1) Général Mercier. Rennes, I, 7(J. 2' Général Mercier, Enq. crim., l. 292: Rennes, II.' 28-22.

280 HISTOIRE DE L AFFAIRE DREYFUS

vonihi'c 1897, (jui était inscrite sur la copie qu'il avait en maijis (1).

« M. Cavaignac s'est montré moins réservé dans sa dé- position du 14 août. Faisant allusion à cette même pièce» il Ta présentée comme émanant de l'attaché militaire austro-hongrois, le colonel Schneider, et il a môme insisté sur la valeur qu'elle offrait à raison des relations d'étroite amitié qui unissaient cet officier aux attachés militaires A. et B. et qui lui avaient ainsi permis de prendre part à leurs travaux et d'être au courant de leurs opérations (2).

« Quant au général Roget, comme, à différentes reprises, et notamment devant la Cour de cassation, il avait parlé de pièces significatives dans lesquelles la culpabilité de Dreyfus était affirmée formellement, à l'audience du il août, il a été invité par la défense à s'expliquer plus clairement sur ce point, et il a reconnaître qu'en s'ex- primant ainsi, il avait voulu parler du rapport de l'atta- ché militaire qui avait été versé par le général Mercier et qu'il n'avait pas eu d'autres pièces entre les mains (3).

« Lorsque le colonel Schneider a su, par la lecture du Figaro, l'usage qui avait été fait de son nom, il s'est em- pressé d'envoyer au journal, qui l'a insérée, la dépèche suivante :

« Figaro, Paris.

« Ems, 17 août, 10 h. 20.

« Lettre du 30 novembre 4897, attribuée à moi et repro- « duite dans le Figaro, le mercredi 46 août, est un faux.

< Signé : Colonel Schneider (4). »

« Malgré ce démenti, le commandant Cuignet n'a pas hésité à tirer parti de cette pièce dans sa déposition du 49 août. Faisant allusion à Taccusation de faux dirigée

(1) Général Mercier, Enq. crim., I, 298. Général Roget, Enq. crim., I, 623. Rollin, Enq. crim., 1, 368. Général Chamoin, Enq. crim., I, 339. Cuignet, Enq, crim., I, 777.

(2) Cavaignac, Rennes, I, 197. Général Roget, Enq. crim., h 623 et suiv,

(3) Général Roget, Rennes, I, 338 et 339.

(4) Rennes, I, 144.

COHRECTIONS ET ADDITIONS 281

contre elle, il a observé qu' elle était comprise dans une partie du dossier secret, dont l'authenticité n'avait jamais été mise en doute, et que, si ce démenti était maintenu, il se faisait fort d'établir d'une manière indiscutable l'autiien- ticité du rapport dont il s'agissait (1) ». Pour répondre à cette affirmation, le colonel Schneider a adressé le 22 août la lettre rectificative suivante au Figaro :

22 août 1899. « Monsieur le Rédacteur en chef du Figaro,

« Le 17 de ce mois, j'adressais au Figaro le télégramme « suivant : « Lettre du 30 novembre 4897 attribuée à moi « et reproduite dans le Figaro, le mercredi 16 août, est un « faux ».

« Puisque vous avez bien voulu le publier, je vous prie « aujourd'hui d'y ajouter ceci. Le 30 novembre 1897, mon « opinion était absolument contraire à celle qui se trouve « exprimée dans la pièce en question. L'apposition de la « date susdite et de ma signature au texte que Ton m'at- « tribue constitue un faux. Ce faux subsisterait même dans « le cas où, ce dont je ne puis juger sans l'avoir sous les « yeux, le texte lui-même émanerait de moi à une autre « date.

« Agréez, monsieur le Rédacteur en chef, etc..

« Signé : Colonel Schneider (2). »

« On pouvait croire que l'incident était clos et que la fausseté du rapport attribué au colonel Schneider était désormais démontrée. D'accord avec le général Mer- cier (3), le général Roget vient, dans sa déposition nou- velle devant la Chambre criminelle, de remettre toute la question en discussion. De même que le commandant Cuignet (4), il a commencé par relever avec aigreur une

(1) Commandant Cuignet, Rennes, I, 499-511.

(2) Rennes, 1, 145.

(3) Général Mercier, Enq. crini., I, 291, 292, 293. "

(4) Général Roget, Enq. crim., 620-621. Commandant Cui- gnet, Enq. crim., l, 745.

282 HISTOIRE DE L AFFAIRE DREYFUS

erreur qui s'est glissée dans la sténographie du procès de Rennes, et qu'il a dénoncée comme constituant le crime de faux (1). Le compte rendu sténographique a reproduit le rapport avec le mot « le Temps » écrit en italique et portant comme initiale un T majuscule, comme s'il s'agis- sait du journal le Temps. Il suffit de se reporter au texte allemand pour constater que Texpression ainsi traduite est : « damais », qui signifie « autrefois, dans le temps (2) ». Cette phrase ne veut donc pas dire que l'auteur du rap- port se réfère aux informations parues dans le journal le Temps, mais qu'il s'en tient à celles qui ont été publiées autrefois sur l'affaire Dreyfus. Nous reconnaissons d'au- tant plus volontiers que le compte rendu sténographique a commis une légère erreur que, quoi qu'on en ait dit, sans même prendre la peine de le vérifier (3), nous ne lavons pas nous-même reproduite dans notre réquisitoire introductif ; l'expression dans le temps y était écrite en lettres romaines et avec un t minuscule (4). Mais il ne nous est pas donné de comprendre l'importance que cer- tains témoins prétendent attacher à ce misérable détail ; il est à une divergence d'interprétation sur cette phrase à double sens contenue dans la traduction officielle ; et il s'explique trop aisément pour qu'on puisse l'attribuer à une intention malveillante (5). Il n'a, d'ailleurs, même pas pour conséquence d'altérer le sens général du rapport. Peu importe, en effet, que l'opinion à laquelle il est fait allusion eût été lue dans le journal le Temps ou entendue dans les conversations d'autan (6).

« Abordant le fond même de la question, le général Roget a lui-même constaté que ce rapport ne présentait d'intérêt qu'à raison de la date qui lui est attribuée. A le

(1) Général Roget, Enq. crim., I, 620-621.

(2) Général Roget, Enq. cr/m., I, 620-621. Cuignet, Enq. crim., I, 745.

(3) Général Roget, Enq. crim., I, 621. Cuignet, Enq. crini., I, 746.

(4) Réquisitoire introductif (Imprimerie nationale), p. 56. Stock, p. B48.

(5) Général Roget, Enq. crim., ï, 622.

(6) Général Roget, Enq. crim., I, 622-623.

CORRECTIONS ET ADDITIONS 288

supposer t^crit peu de temps après la coiidamnalion, il perdrait toute valeur, puisque alors tout le inonde était convaincu de la culpabilité de Dreyfus, même A. et B. qui ne se sont aperçus de l'eiTeur judiciaire qu'après la pu- blication de la pièce « Ce canaille de D. » (4) et du fac-si- milé du bordereau.

Le général Roget a ensuite reconnu que la date du :S0 novembre 1897, donnée par le général Mercier, était inexacte ; c'est celle de la copie produite devant le Con- seil de guerre de Rennes ou plutôt de l'entrée de la pièce au service des Renseignements (2). Quant à l'original qui est écrit au crayon, il n'a pas été daté par son auteur, et si une date y est écrite à l'encre, elle est l'œuvre du ser- vice des Renseignements (3).

« Cette double constatation n'aurait-elle pas amener le général Roget à conclure que l'appréciation de la cul- pabilité de Dreyfus contenue dans le rapport pouvait ne pas avoir toute la signification qu'on cherchait à lui attri- buer, puisqu'il était impossible de connaître avec préci- sion la date à laquelle elle avait été formulée ? Il n'en a rien été. Le général Roget a fait, en effet, remarquer que le rapport du colonel Schneider se datait de lui-même par les énonciations de son texte. Faisant appel à sa mémoire, il a cru se souvenir que, dans la première phrase, il était question de l'interpellation que M. Scheurer-Kestner, vice-président du Sénat, devait développer à la tribune du Parlement. Or, l'événement est du mois d'octobre 4897, et,sironencroit M. Reinach (4), M. Scheurer-Kestner n'au- rait fait part de son projeta qui que ce fut avant le 8 oc- tobre. Le rapport du colonel Schneider serait donc pos- térieur à cett<' date et conserverait pnr conséquent la

(1) Général Koget, Enq. crim., 1,625.

(2) Colonel Jouaust, Rennes, II, 24.

(3) Général Roc.et, Enq. crim., I, 625.

(4) Le procureur général force ici la pensée du général Ro- get qui s'était borné à dire : « Avant la fin de septembre 1897, les projets de M. Scheurer-Kestner n'étaient pas encore connus dans le pubHc ; cela est établi par ce que dit M. Mathieu Dreyfus lui-môme dans ses Souvenirs cités par M.Joseph Rei- nach ». Voir l. II, 556.

284 HISTOIRE DE L AFFAIKE DREYFUS

portée qu'on lui attribue (1). L'attitude embarrassée du colonel Schneider, qui, après avoir donné le il août un démenti absolu et sans restriction, a dû, à la suite de la déposition du commandant Cuignet, admettre la possibi- lité que le texte eût été écrit de sa main, serait de nature à fortifier siu' ce point la conviction du général Ro- get(2).

« Pour apprécier toute cette discussion, nous avons tenu à nous reporter à l'original même de la pièce. Nous l'avons retrouvé dans le dossier secret, il figure sous le n^66 bis, et nous avons constaté qu'il diffère entièrement de l'extrait placé par le général Mercier sous les yeux du Conseil de guerre de Rennes. En voici le texte complet, tel qu'il résulte de la traduction qui en a été faite par le ser- vice des Renseignements (3) :

« Depuis quelques jours, le cas du capitaine Dreyfus, condamné en 1894 pour haute trahison, fait de nouveau beaucoup de bruit dans la Presse.

« Un des vice-présidents du Sénat, M. Scheurer-Kestner, serait sur la trace des preuves d'innocence du condamné, et il doit y avoir sous peu une interpellation à ce sujet à la Chambre. On ne sait qu'une chose jusqu'à présent : c'est qu'un certain nombre de journalistes ont interpellé M. Scheurer-Kestner, qui prétend que l'on s'est trompé dans l'appréciation de l'écriture, que la trahison a bien eu lieu, mais que le traître était un autre que Dreyfus. On avait déjà bien des fois émis une pareille supposition, et je ne serais pas revenu là-dessus, si, depuis un an, je n'avais appris par de tierces personnes que les attachés militaires allemand et italien avaient soutenu la même thèse dans des salons, à droite et à gauche. Ces indiscré- tions ont-elles franchi les limites de certains cercles et constituent-elles la base de la conviction de M. Scheurer- Kestner ? c'est ce que l'on verra dans la suite; mais cette supposition n'a rien d'invraisemblable. Je m'en tiens tou-

(1) Général Roget, Enq. crim., I, 62.5.

(2) Général Roget, Enq. crim., I, 623-624. Lauth, Rennes, I, ()31-()88.

(3) Dossier secret, cote <î(î bis.

CORRECTIONS ET ADDITIONS 285

jours et encore aux informations publiées autrefois au sujet de l'affaire Dreyfus, les considérant comme justes et estimant que Dreyfus a été en relations avec des bureaux confidentiels allemands de Strasbourg et de Bruxelles, que le grand État-major allemand cache avec un soin jaloux, même à ses nationaux.

« Lorsqu'en 1894 je fis une visite d'arrivée, à Bruxelles, à l'attaché militaire allemand, le major comte de Schmet- tau, il eut soin, sans aucune demande de ma part, de me déclarer que les attachés militaires allemands n'avaient qu'un rôle de représentation et n'avaient rien à faire avec des questions confidentielles.

« Deux années plus tard, je rencontrai, au bal de la Cour, le prince Frédéric de HohenzoUern, qui venait pré- cisément de quitter le commandement du 111" corps d'ar- mée, et auquel j'avais été présenté dans le temps à Paris : « Comment cela vous va-t-il à Paris ? Très bien, mon- seigneur ; cela est très intéressant. Mais il y a quelque- fois trop de besogne pour un homme seul. Oui, oui, vous avez raison », dit le prince avec un air décidé plein de signification ; « c'est pour la même raison qu'aussi chez nous le nœud de la question gît à Bruxelles ».

* D'autre part, il est certain qu'il règne en France, de- puis l'affaire Dreyfus, un sentiment antisémite officiel bien accusé, qui ferme la plupart des carrières aux Israé- lites, et contre lequel ceux-ci ont à lutter. Le moyen le plus sûr pour eux de réussir dans la lutte serait de pou- voir prouver l'innocence de Dreyfus. Il n'y a qu'à attendre la production des preuves; puis la déclaration du ministre de la Guerre, que le chef d'État-major et ses officiers se sont trompés, que les douze juges du Conseil de guerre ont rendu à l'unanimité un jugement faux. Mais il pas- sera d'ici encore de « l'eau sous le pont ».

« Quand on connaît ce texte, on comprend aiséiui'iil qu'en lisant dans le Figaro la pièce que ce journal, ainsi ijue le compte rendu sténographique, a publiée, en re- produisant le document versé aux débats par le général Mercier, le colonel Schneider ait pu télégraphier, ainsi qu'il l'a fait, qu'elle était fausse. Elle était, en effet, outra-

28« HISTOIRE DE L AFFAIRE DREYFUS

goiisomcnt tronquée. IiUe portait, en outre, une date qui, tous le reconnaissent, n'est pas la sienne. On la disait enfin signée, alors qu'elle ne l'est pas. Le général Roget, à qui nous avons représenté l'original, l'a constaté lui- même (1). Si, à l'examiner de près, on y aperçoit une sorte de paraphe dans lequel il semble qu'on peut déchif- frer un S mal fait, puis un c et peut-être un h, ces carac- tères, qui pourraient reproduire les premières lettres du nom Schneider, sont trop grossièrement tracés pour équivaloir à une signature. Il pourrait d'ailleurs paraître singulier à celui qui étudie l'original écrit au crayon et couvert de nombreuses ratures, que l'auteur eût eu la pensée d'apposer même son paraphe au pied d'un tel do- cument. »

(Baudouin, Réquisitoire, pp. 278 à 282).

Page 49, lignes 5-7. Au lieu de : Henry, quelques jours plus tard... Schneider, lire : Henry data du 30 no- vembre 1897 ce brouillon des premiers jours d'octobre et y ajouta un paraphe grossier de Schneider.

Page 90, note 3. Ajouter : Un autre officier roumain, P..., fut accusé par la suite d'avoir livré les cours de l'École d'application de Fontainebleau,

Page 180, numéro de la page. Au lieu de : 80, lire : 180.

Page 204, ligne 17. Après : témoins militaires, ajou- ter : (sauf Bernheim).

Page 213, note 2. ~ Ajouter : Voir t. VI, 336 et suiv.

Page 239, note 3. Après : Chaumié, ajouter : Clama- geran.

Page 240, ligne 22. Après : au vif, ajouter : (1).

Page 273, note 1. Après : 281, ajouter : 391, lettre de Mme de Staël : « Mille morts sur un champ de bataille ne révoltent pas comme un supplice injuste. »

(1) Général Roget, Enq. crim., I, 623-G24.

CORRECTIONS ET ADDITIONS 287

Page 291, ligne 14. Après : (4), ajouter : Un peu plus tard, le colonel Guérin fut invité à consigner par écrit ses souvenirs sur la journée de la dégradation, notamment sa conversation avec Lebrun-Renault et D'Attel. En noie : 1 4 février 1898.

Page ^05, av. -dernière ligne. Au lieu de: menlaliet, lire : mentalité.

Page 313, ligne 4. Au lieu de : de la loi, lire : la loi.

Page 318, ligne 6. Au lieu de : Reischtag, lire ; Reichs- lag.

Page 326, note 1. Ajouler : Galliffet avait conseillé à Picquart de réclamer sa comparution devant un conseil de guerre et lui avait proposé de présenter sa défense.

Page 334, numéro de la page. Au lieu de : 34, lire : 334.

Page 374, ligne 3. Au lieu de : pértexe, lire : pré- texte.

Page 382, ligne 6. Après : ressortant, ajouler : {sic).

Page 387, note 1, ligne 3. Après : absolue, ajouler : Il interrogea les différents ministres de la Guerre; après les avoir entendus, aucun doute ne subsista plus dans son esprit. Ligne 5. Après : Guiard, ajouler : (Lettre de Monod à Jaurès, Pelile République du 4 juillet 1899) et convint lui-môme, à la veille du procès de Rennes, qu'il avait été troublé [Pairie et Libre Parole du 6 juillet 1899. Voir t. V, 259).

Page 396, av. -dernière ligne. Au lieu de : Cependant, lire: Pourtant.

Page 461, ligne 7. Au lieu de : Celmenceau, lire : Cle- menceau.

Page 515, note 5. Au lieu de: Rergouignan. //Vr ; lier- gougnan.

Page 539, note 1, ligne 4. Après : Lebon, ajouter : Quand l'incident fut connu, peu avant le procès de Ren-

288 HISTOIRE DE I> AFFAIRE DREYFUS

lies, Méline allégua que les pétitions étaient arrivées à Paris en avril, pendant les vacances parlementaires, et qu'il avait été renversé le 14 juin, deux semaines après la réu- nion de la nouvelle Chambre ; dès lors le temps lui avait manqué pour déposer les pétitions. {République française du 24 juillet 1899.) En fait, le Conseil des ministres fut saisi en avril de la pétition et décida que les lettres ne seraient pas transmises {Dossier des colonies, lettre de Méline à Lebon). L'existence des pétitions ne paraît pas avoir été connue du ministère Brisson.

Page 547, note 1. - Au lieu de : 24, lire : 20, Ligne 3. Au lieu de : Grimaud, lire : Grimaux.

Page 564, note, lignes 8-9. Au lieu de : qu'il ait eu, pour son compte, affaire à Esterhazy, lire: qu'il eût été mêlé, d'une façon quelconque, à l'Affaire. {Noie Ilavas du G août 1899. Voir t. V, 222, note 2.)

Page 587, ligne 12. Au lieu de : antisémistes, lire : antisémites.

Page 603, note 3. Au lieu de : Ibid., lire : Le rapport de Wattines est daté du 28 mai 1898 ; il n'est signé que de Gonse. Au-dessous de la signature de Gonse : « Vu et approuvé, Boisdeffre », Wattines énumère les pièces les plus importantes du dossier secret, ne discute aucune des dates qui leur sont attribuées. Il conclut ainsi son examen : « Tels sont les documents que l'on ne connaît pas, dont beaucoup sont même ignorés de Pic- quart et que l'on prétend des faux. A quel degré d'égare- ment peut conduire la passion pour que l'on en vienne, pour sauver à tout prix un coupable, à soutenir que des officiers français ont commis des faux ou se servent de pièces falsifiées ? Les documents ci-joints et les douze cartons du service répondent. On ne fabrique pas LSOO pièces. » Sur le plus fameux des faux d'Henry : « Cette pièce se passe de commentaire. »

Page 660, ligne 4. Au lieu de: Grenoble, lire: Be- sancon.

Tome IV. Gavaignac et Félix Faure.

Page 2, note 1, ligne 6, Au lieu de: faux. Thiers, lire : faux, Thiers.

Page 79, note, lignes 6-7. Au lieu de: Esterhazy

donne de la scène , lire: Esterhazy raconte ainsi la

scène du 18 juillet.

Page 79, note, lignes 42-13. Remplacer la phrase: Mme Henry dément..., par celle-ci : Mme Henry à Rennes reproduit la version d'Esterhazy : « Mon mari me raconta le soir la conversation qu'il avait eue avec ce magistrat qui l'avait embrassé. J'ai dit à mon mari : Es-tu bien sûr de cet homme? J'ai bien peur que son baiser soit celui de Judas. » (I, 366). C'est la confirmation par a con- trario du récit de Bertulus.

Page 103, ligne 11. ~ Au lieu de : Dupuytren, lire : Du puytrem.

Page 130, ligne 14.. Au lieu de: (t), lire: (i).

Page 159, ligne 8. Après : ce qu'il veut qu'elles soient, ajouter: Sur l'heure, Cuignet « raisonna » exacte- ment comme le ministre. H n'y avait qu'une preuve de moins contre Dreyfus. Et, de même, Rogct.

Page 159, note 2. Au lieu de: Par la suite... qu'il pense..., lire: Cass., I, 36, Gavaignac : « Je pense...

Page 221, ligne 25. Au lieu : Maréchal, de l'État-major, lire : Mareschal, du bureau des Renseignements.

19

290 HISTOIRE DE L AFFAIRE DREYFUS

Paj^e 23i, ligne 46. Après : qu'on ne les a pas, ajou- 1er: Il venait d'apprendre de Gonse qu'Henry était, en outre, un voleur. Gonse, en vidant les tiroirs du faussaire, y avait découvert la ««masse noire » qu'il s'était constituée « au moyen de dépenses fictives », et qui s'élevait, ce jour- là, à près de trente mille francs (2). Cavaignac ordonna de reverser ces espèces dans la caisse et de faire le silence sur cette trouvaille.

Page 231, au bas de la page. Ajouter: (2) Procès- verbal du 1^'' septembre 1898, signé Gonse. Le relicjuat était exactement de 29.500 francs {Procès Daiilriche et consorts, rapport Cassel. Dossier I, cotes 115 cl 119).

Page 248, ligne 12.— Après: indigné, ajouter :\\ inter- rogea ensuite Gonse, Lauth, et Gribolin, « qui maintin- rent intégralement les accusations qu'ils avaient poi-lées solennellement contre Picquart » (2) (au procès Zola et à l'instruction Fabre) ; et, ici encore, l'idée ne lui vint pas que ces officiers pouvaient mentir.

Page ;2I8, avant-dernière ligne. Au lieu de : (2), tire: (3).

Page 248, notes. Au lieu de : (2), lire : (3), et ajouter une note (2) ainsi conçue : Tiennes, III, 469, Zurlinden.

Page 291, lignes 7-10. Supprimer: qui s'était con- cilié juges de l'Empire.

Page 313, note 5, in fine. Ajouter : M^iveh^nû raconta, dans son rapport, qu'il fut attaqué le 25 août 1898 par des derviches, qu'il les repoussa et que ce furent les fuyards qui avertirent Kitchener de la présence d'une mission européenne à Fachoda.

Page 317, ligne i, ~ Au lieu de : cuirassées, lire: cui- rassés.

Page 318, note, ligne 17. Au lieu de : Desvernines, lire : Desvernine.

CORRECTIONS ET ADDITIONS 291

Page 32i. note I, ligne 3. Au lieu de : criminelles, lire : civiles.

Pages 331, ligne il.^Au lieu de : En fait, ni les hommes de Déroulède..., /z>6' ; En fait, sauf Déroulède lui-même, ni ses patriotes...

Page 331, note 5. Après: temps, ajouler : Il écrira plus tard à son avocat (Falateuf) : « Le premier coup de force eût éclaté le 25 octobre contre le ministère Brisson, si la Chambre ne l'eût brutalement jeté bas. La tentative fut donc ajournée à une autre heure. » (Galli, loc. cil,, 127).

Page 336, note 2, in fine. Ajouter : De même Dru- mont : « Pendant la suspension de séance, nous étions accoudés tous les deux (Clovis Hugues et moi) à la balus- trade de la terrasse du Palais-Bourbon qui fait le coin du quai et de la rue de Bourgogne. On aperçoit de le va- et-vient des voitures et des passants sur la place de la Concorde. « A quoi pensez-vous ? médit Clovis Hugues. Vous prêtez l'oreille pour entendre le tambour des grena- diers d'Augereau qui viennent sauver la République?... » Que s'est-il passé, au juste, dans cette minute oscillante et perplexe chacun croyait que « Ça y était n? (Libre Parole du 6 septembre 1910.)

Page 360, note 2, in fine. Ajouler : Plus- tard. Mar- chand raconta qu'il lui aurait été aisé de tenir en échec les Anglais avec ses 180 fusiliers soudanais, que Fachoda était imprenable, que les Égyptiens se seraient tournés contre Kitchener, que les Abyssins se fussent mis de la partie {Figaro du 26 août 1904).

Page 369, ligne 26. Après : bordereau annoté, ajou- ler: Des détournements d'Henry, dont Cavaignac avait eu la preuve par Gonse, de la caisse noire qui expliquait tant de dévouements patriotiques, pas un mot.

Page 390, note l, ligne 11. Au lieu de : Lallier, lire : Lailler.

Page 432, note 4. Après: En Suisse, ajouter : et le

2î)2 IIISTOIIŒ DE L AFFAIRE DREYFUS

répétait à^qui voulait l'entendre, sans qu'aucun démenti n'intervînt (Séménoff, Européen du 8 janvier i904).

Page 441, ligne 49. Au lieu de: L'EstonrMUon, lire : l'Estourbeillon. '

Page 447, ligne 16. Supprimer l'appel de noie.

Page 455, ligne 10. Au lieu de : César, lire : Clément.

Page 470, ligne 4. Intercaler ce paragraphe : Du Paty ignora tout du rapport de Guignet. Il s'était incliné, sans mot dire, sous la mise en non-activité dont Zurlinden l'avait frappé, se disait, selon ses interlocuteurs, hostile ou favo- rable à la Revision (2j et ne se ne méfiait pas de Cuignet, qu'il connaissait à peine (3).

Page 470, notes. Au lieu de : (2), lire : (4) et ajouter les notes (2) et (3) ainsi conçues: (2). De Quimperlé, le 19 oc- tobre 1898, à son frère : « Je pense que cela finira par la Revision à laquelle, personnellement, je trouverai bien des avantages. » Il fit dire à Mathieu Dreyfus de le citer comme témoin devant la Chambre criminelle. Mathieu se méfia, répondit à l'intermédiaire que Du Paty n'avait qu'à s'adresser directement au procureur général. (3)^ « Je lui ai bien parlé trois fois dans ma vie. » (Lettre du 8 mai 1899; à Auguste du Paty). Cette lettre, ainsi que la précédente, fait partie de ma collection d'autogra- phes.

Page 471, ligne 20. Au lieu de : sauf l'attribution du faux.., lire : sauf l'attribution du plus fameux des faux.

Page 475, note 2. Ajouter : Voir t. V, 256 et 257.

Page 476, note 2.— Ajouter : Voir t. V, 252-254.

Page 478, note 1. Ajouter: Voir Revision du procès de Rennes y 267, Môrnard.

Page 511, lignes 2-3. -— Au lieu de: Chambaraud, lire : Chambareaud.

Page 519, ligne 3. Au lieu dé: On a trompé Roget, Picquart..., lire : On a trompé Picquart...

CORRECTIONS ET ADDITIONS 293

Page 553, lignes 4-G.— « On sut. . . qu'une femme était partie par une porte dérobée... et qui elle était >. En 4904, au moment parut le volume, les convenances interdisaient de nommer Mme Stenheil. Accusée en 1909 d'avoir assas- siné son mari (le peintre Stenheil) et sa mère (Mme Japy), elle fut acquittée par le jury de la Seine. A l'occasion de son procès, ses relations intimes avec Félix Faure furent révélées par la presse sans qu'aucun démenti ait été opposé soit par elle, soit par l'entourage de l'ancien Président de la République.

Page 569, note i, in fine. Ajouter: « II entrevit tout à coup la possibilité d'un brusque et heureux dénoue- ment. » (Galli, loc. cit., 126).

Page 577, note 4. Tout ce que j'ai écrit ici, en 1904» dans le texte et les notes, et plus loin page 593 et suivantes, a été confirmé par Déroulède lui-même aux obsèques de Barillier, le 3 octobre I9'I0. Voici, d'après le compte rendu des journaux, le principal passage du discours prononcé par Déroulède aux obsèques de son ami :

« Je veux rappeler, dit-il, un événement auquel le dé- funt fut mêlé : certains journaux ont assuré que c'était par hasard qu'il avait joué un rôle dans l'afïaire de Reuilly.

« Eh bien non ! ce n'est pas par hasard que nous nous trouvions le 18 février, Barillier et moi, place de la Nation. Rien de ces événements n'a été au hasard ; ce qu'il y a eu d'inattendu, c'est un général qui est venu et qu'on n'attendait pas au lieu d'un général qui devait venir et qui n'est pas venu.

« Le général Roget ne nous a pas trahis, il n'avait pas à nous trahir et ce n'est pas lui qui nous a fait arrêter, c'est le général t'iorentin.

« Voilà le secret que Barillier voulait que je garde ; mais puisqu'il n'est plus, je le crie aujourd'hui bien haut. »

Page 591, note 4, in fine Ajouter : Selon une autre version, Arthur Meyer, à qui Gastellane avait également raconté sa scène avec Déroulède, aurait fait prévenir Pel- lieux, par De Maizières, des menaces que le chef des Pa- triotes avait proférées contre le Duc.

294 HISTOIRE DE L AFFAIRE DREYFUS

Page 599, note 3, ligne 3. Au lieu de : Quesnaychez, une de leurs amies..., lire : Quesnay, chez une de leurs amies...

Page 615, numéro de la page.— Au lieu de: 6i,lire : 615.

Page 629, ligne 3. - Au lieu de : discussion, lire : dé- mission.

Page 630, ligne!. --Au lieu de : Beaumont, lire: Bour- mont.

Tome V. Rennes.

Page 8, notes. —Au lieu de: Cinq plaidoyers, lire: Cinq plaidoiries.

Page 118, note 1, av. -dernière ligne. Au lieu de : de Gonidec, lire : Le Gonidec.

Page 121, ligne 1. Au lieu de : a, lire: la.

Page 173, note 1, ligne 5. Au lieu de : leurs, lire : ses.

Page 246, note 1. Au lieu de : Desvernines, lire : Des- vernine.

Page 260, note 4, ligne 3. Au lieu de: compétence, lire : compétence.

Page 263. Rétablir le numéro de la page.

Page 271, note 1. ^Im lieu de : susbtitution, lire: sub- stitution.

Page 311, ligne 2. Au lieu de: Frechancourt, lire: Frechencourt.

Page 336, note 5. Le Figaro, dont M. Georges Bour- don était rédacteur, relata en ces termes les explications de son collaborateur sur l'incident :

< M. Georges Bourdon est encore sous le coup d'une excitation fort vive. Ah ! celui-là ne fuit pas les responsa- bilités. Il n'hésite pas à avouer « son crime ». Il hésite si peu que je n'ose en vérité reproduire ici les explica- tions (pi'ilen donne. Mettons vite une sourdine.

« Vous ne regrettez pas votre cri ?

« Est-ce que je le regrette ? Oui. Non. Pour le général

29G HISTOIRE DE L AFFAIRE DREYFUS

Mercier, certes, j'ai exprimé ma pensée à son égard, ou du moins une partie de ma pensée, et je n'ai rien à retirer; mais je le regrette à cause de la majesté du lieu, parce qu'il convient que la grande œuvre entreprise par le Con- seil de guerre s'accomplisse dans le calme ; enfin parce que le général Mercier est un vaincu que la loi peut atteindre demain. »

« M. Georges Bourdon a été vivement ému j[)ar la dépo- sition haineuse durant laquelle l'ancien ministre, dit-il, n'a pas osé affronter le regard du malheureux accusé obstinément fixé sur lui, si ce n'est à la fin, et sa face blême a se détourner bien vite devant la colère et le mépris de sa victime.

« Toute la salle l'a hué, reprend M.Georges Bourdon. Alors, comme il passait devant moi, me frôlant de son dolman étoile, le visage livide, les lèvres tremblantes, sous les clameurs, oui, c'est vrai, je l'ai regardé, les yeux dans les yeux, et je lui ai dit : Assassin! »

Page 383, note 2, ligne 3. Au lieu de: avait ffert, lire: avait offert.

Page 395, note 1 in fine. Ajouler : Picquart, dans sa lettre du 25 décembre 1900 à Waldeck-Rousseau, convient en ces termes de ses démarches auprès du Conseil d'État : « Désireux de garder ma liberté d'action, j'emploie depuis dix-huit mois tous les moyens qui sont en mon pouvoir pour retarder la solution de l'Attaire. »

Page 453, ligne 11. Au lieu de: comte de Below, lire: conseiller de Below.

Page 453, ligne 16. Au comte de Bulow, qui en référa aussitôt à l'Empereur. En noie : (1) En 1899, le comte de Bulow était seulement ministre des Affaires étrangères ; il fut nommé chancelier l'année suivante en remplacement du prince de Hohenlohe (19 octobre 1900).

Page 453, ligne 27. Au lieu de : volontée, lire : volonté.

Page 471, ligne 27. Supprimer : (la majorité révision- niste).

CORRECTIONS ET ADDITIONS 297

Page 474, noie 2, in fine. Ajouler : Rolliii déposa, en outre, qu'il manquait un certain nombre de pages au cours de fortifications, alors que c'était lui-môme qui avait retrouvé le cours complet (Voir t. V, 254).

Page 512, note 2. Remplacer celte noie par la siiivanle : Mercier a donné le texte suivant d'un passage de la lettre du colonel Schneider : « Je m'en tiens toujours aux infor- mations publiées dans le temps (damais) au sujet de Dreyfus ». Carrière : « L'attaché s'en rapporte d'ail, leurs à ce que dit le Temps. Un autre journal dit d'ailleurs la même chose. » (III, 587). Voir t. III, 48.

Page 586, ligne 28. Au lieu de : li7, lire : 120.

Page 589, ligne 36. Au lieu de: 457, lire : 452.

Tome VI. La Revision.

Page 32, note 1. Avant : Elles, rétablir : (4).

Page 39, ligne 7. Au lieu de : 'État, lire : l'État.

Page 59, ligne 22. Au lieu de : accciisés, lire : accusés.

Page 65, note i. Au lieu de : condanmé, lire: con- damné.

Page 78, ligne 30. Au lieu de : l'ancen, lire : l'ancien.

Page 108, ligne 4. Au lieu de : uccesseurs, lire : suc- cesseurs.

Page 109, ligne 26. Au lieu de: pris, lire: prit.

Page 110, note 1.— Au lieu de: Pryzborowski, lire: Przyborowski.

Page d37, note 1. Au lieu de : Coligny, lire: Cologny.

Page 253, ligne 23. Au lieu de : racolement, lire : ré- colement.

Page 263, note 3. Au lieu de : (1), lire : (3).

Page 303, ligne 7. Au lieu de : à parti, lire: à partie.

Page 323, ligne 11. Au lieu de: recuelli, /zVe: re- cueilli.

Page 458, ligne 15 et note 3. Au lieu de : Hellouin, lire : Hallouin.

Page 458, ligne 26. Au lieu de : Bardai, lire : Bardot.

Page 489, note 1. Au lieu de: Levi-Mirepoix, lire: Levis-Mirepoix.

Page 548, ligne 21. Au lieu de : par, lire : pas.

Page 564, ligne 11. Au lieu de : 654.;. 655^ lire : 454... 455.

Tome VII. Index général.

Page 54, colonne de gauche, lignes 1 et 2. Au lieu de : S'abstient dans le vote flétrissant les scandales d'Auteuil, lire : S'abstient dans le vote de confiance au cabinet Dupuy.

^i\'t Tours, imprimerie E; Arrault fet (/•

?«^'iv^

^.«^^

^^'■it

\ . ^

>w>'

^^"^l