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HISTOIRE D ES POLYPIERS CORALLIGÈNES FLEXIBLES, VULGAIREMENT NOMMÉS ZOOPHYTES. Par J. V.F. LAMOUROU X, D.E.S. Professeur d’ Histoire naturelle à l Académie royale de Caen , Membre de l’Académie des Sciences , Arts et Belles-Lettres d'Agen , de celle de Cuen , de la Société d'Agriculiure et de Commerce de la méme Ville ; Correspondant des Académies royales de Ma- drid, de Turin et de Médevine de Paris, des So- ciétés Philomatique et Plhilotechnique de Paris : de la Société Pliysiographique de Lund ; de celles de Bordeaux , Toulouse , Soissons » elc. A CAEN, De l’Imprimcrie de F. POISSON , rue Froide. 18106. Li enr Ne SO à di +! MX # #- 4 2 ss rar € Eu xael 2 À ge es. % F4, à €: il 8 Fa LA LS 4 PRÉFACE. L Polypiers Coralligènes flexibles, vulgairement connus sous le nom de Zoophytes, sont des productions ani- males, variant beaucoup dans leur for- me et dans leur composition ; les ani- maux qui les construisent , nommés Hypres par Linné et PoLypPes, par Réaumur , appartiennent à la di- vision des Animaux rayonnants de M. Cuvier, à laquelle M. de Lamarck & donné le nom d’Animaux apathiques. Un grand nombre de Naturalistes se sont occupés de l’étude de ces êtres , mais leurs observalions répandues dans des ouvrages périodiques ou dans des livres rares et chers , rendent ftrès- difficile la classification de ces produc- tions animales qu'il faut connaître avant de porter son attention sur les animaux qui les construisent. à sr Prérace. En 16,0:, j'ai présenté un prenuèr mémoire sur ce sujet à la classe des sciences physiqiès eE mathématiques de l'Institut de France, qui vient.de reprendre son litre d’ Académie Royale des Sciences. Le rapport fut fait deux ans après et la classe daigna m’ho norer de son suffras we. A cette époqué (1812 ) je remis à AM, : Cuvier ‘des doubles de ma collection, je nomma une.partie de celle de M. de Lxrmarck, ete communique mes observations à quelques anis , qui se livreré Corntié moi à lélude de la nature. En 1813, j'envoyai à M. Bosc un travail plus complet sur ces amimaux, pour le sou- mettre à l'examen des membres ce l'académie ; une eonunission fut rom- née , les conclusions du rapporteur me furent fuvorables et la compaghie les approuva. Dans ces trois rapports, el dans un quatrième fait en 1815 sur la rédaction définitive de mon ouvra- # PRÉFACE: vif ge, ainsi que dans les analyses qu'en a donné M. Cuvier, l’on m'engageait d publier mes observations le plus promptement possible. Encouragé par le témoignage flatleur des premiers savants du monde, et par le nor- bre des souscripteurs qui se sont pré- sentés dans la seule ville de Caen, Cite célèbre par son amour pour les sciences el pour les lettres (*) , je me sus dé- cidé à livrer à l'impression cette His- toire des Polypiers coralligènes. flext- bles. Elle est loux d’être complète ; j'ose croire cependant que peu de Na- turalistes eussent été à méme de de- crire un aussi grand nombre despè- ces nouvelles. Je dois celles que je possède à l’at- tention obligeante et généreuse de MAL. Balbis , Bertoloni, Bose, Dawsou- Turner, Berjamun-Delessert, Delile, Desfontaines, de Jussieu, Labillar- dière, Leman , Palisot de Beauvors, Persoon , Richard, Risso, T'hourr, vil PRÉFACE. etc. , qui souvent m'ont donné ue échantillons uniques qu'ils possédaient. Je suis principalement redevable à M. de Lamarck, qui a enrichi ma collection de beaucoup. d’espèces , rares et anté- ressantes , el qui m'a permis de dé- crire les Polypiers inédits , renfermés dans les galeries du Muséum d’lus- toire naturelle de Paris, faveur d’au- tant plus précieuse , que M. de La- marck s’occupe lui-même depuis trois ans de l’étude spéciale de ces étres. Naturalites célèbres et généreux, re= cevez ici l'expression de la profonde reconnaissance de celui que vous avez aidé de vos conseils , à qui vous avez sacrifié une partie de vos collections pour enrichir la sienne ; puissent les témoignages du souvenir que je con- serve de vos bontés arriver jusqu’à vous , el puissiez -vous trouver que dans cet ouvrage j'ai fait de vos dons un emploi ulile et digne de concourir à l'avancement de la science. 1% MM. Lisre des Souscripteurs de la ville de Caen , par ordre de souscription. Le vicomte DE Sr.-Simox , général-cominandant la 14°. division militaire par intérim ; Le Baron LEmenuer , premier président de la Cour Royale; Le comte Ferdinand de Bertin, préfet du de- Md°. MM, Md*. MM. -partement ; DE VEnDEuUvVRE, maire de la ville de Caen; Parru , ingénieur en chef du Calvados; Nicocas, prof”. émérite à la Faculté des sciences ; Dre Cozrevirre, propriétaire ; Louis Bacon , pharmacien ; François Guitgerr , négociant ; Laxcr, docteur en médecine ; CHanTEREYKE , 1°”. avocat gén. et prof”. en droit; DE MaArGUERIE , propriétaire ; Souizzié , professeur au Collége Royal ; Drranue, professeur d'Histoire à la Faculté ; Bouisser , professeur de littérature latine ; Lesauvace , docteur en chirurgie ; F. Carzzy , capit. au Corps Royal d’artilierie ; Roczrr, chirurgien ; PoicnanT, notaire ; Bisson-Jarpin , pharmacien ; BRrEzAM, fils aîné, négociant ; Cxisourc , médecin en chef des Hospices ; ALEXANDRE , recteur de l’Académie ; : Tarerry, fils aine , prof. de physique et de chimie ; Lévesque , professeur au Collége Royal ; Decuxrrs , éconôme du College Royal ; F. Vaurrir, professeur de rhétorique ; * MM: 1 Liste DES So USCRIPTEURS. Denise, jugé suppléant ; THOMIN FE DESMASURES ‘fils, avocat; LELAIDIER , secrétaire-géueral de l’Académie ; : Manoury-Lacour , fils aîné | négociant ; LAHAYE, professeur au Collége Royal; LEMENUET , ancien procure: du Roi; Bezzenerr , professeur de htiérature française ; Doisxez , contrôleur principal; D£Loéss, le jaune , membre de l'A gadénrie : Hégxrr , bibliothécaire ; RENOUS H. pr ManGNEVILLE, propriétaire j . J. Lower , homme de letires; J. Paris, capitaine au Corps Royal du Gémie ÿ Le chevalier Carry DE Larosse , lieutenant- colonel de‘ cavalerie ; D'Ourrières, lieuten.-colon. de la garde nationale ; Bouessez, inspect”.-divis. des Ponts et Chaussées; : Dowaixsz , docteur en médecine ; ‘De Luroye, professeur ; Haveique, pharmacien ; | A. Dax ne LavAUTER1E , docteur en médeaine ; Charles Sr-Jorr , fabricant de dentelles ; P.-A. Laim, conseiller de préfecture ; e PoussarDIN , propriélaire ; | G. LancE, négociant, A. Lessons, fils, négociant ; E. TrourEenas, sous-lieutenant; Lrerr , chef de bureau à la préfecture ; Lamr, élève en medecine ; Durxverar, conseiller de préfecture ; Trouvé, docteur en médecine, Abel Lscrars , proprictaire. INTRODUCTION. Poe. j'ai eutrepris l'Histoire des ) Porvriers COR ALLIGÈNES FLEXIBLES , Je ne me suis point dissimulé les difficultés nombreuses que j'aurais à surmonter; mais le désir bien vif de contribuer à éclaircir une. partie encore confuse de l'Histoire naturelle m'a constamment soutenu dans ce travail. Si les espèces nouvelles que j'ai décrites , les genres nouveaux que j'ai formés , les ordres que j'ai établis, et la synonyimie que je présente peuvent ren- dre cette Histoire intcressante aux yeux du naturaliste , lui faciliter Pétudé de ces producuons animales et des êtres qui les construisent ou qui en font partie, et engager les savants à diriger leur atten- tion sur une branché peu développée de la Zwologie, j'aurai la satisfaction d’a- voir atteint en partie le but dutilité que je mé proposais. Je dis en partie , car ce xif *" INTRODUCTION. n’est que par les travaux successifs de plusieurs hommes sur le même objet qu'on parvient à le connaître parfaite- ment. Un seul architecte ne peut tra- cer le plan , rassembler les matériaux et élever l'édifice. Un examen général | et rapide des auteurs qui ont le plus tra- vaillé sur le même sujet que moi nous convaincra de cette vérité. Les anciens ont très-peu observé E Polypiers et le peu qu’ils en ont dit pré- sente les erreurs, les fables et les préjugés parüculiers à ces temps d’ignorance. | Marsilli fut le premier parmi les mo- dernes qui s’occupa des Polypiers d’une “manière spéciale ; il décrivit plusieurs es- pèces inconnues jusqu’a lui , et découvrit les polypes du Corail, qu’il regarda com- me les fleurs d’une plante ; sa découverte et l’analyse qu'il fit du Corail rouge fu- rent publiées dans la collection acadé- mique , partie française ({om.3 , p.249, ar 1710 ) ; et dans ses ouvrages imprimés INTRODUCTION. xiij en Hollande en 1725. Réaumur , Lemery et Geoffroy reprirent les expériences de Marsilli, et trouvèrent dans le Corail des substances beaucoup plus analogues à celles que l’on retire des animaux qu’à celles qui sont produites par les plantes. Aldrovande en 1548 , Ciusius en 1605 , C. Bauhin en 1625 et J. Bau- hin en 1650, Morison en 1680 , Pluke- net en 1691, Tournefort en 1700, Raï en 1704 , Petiver en 1710 , et Bar- relier en 1714, ont considéré les Poly- piers comme des végétaux et les ont dé- crits comme tels dans leurs immortels ou- vrages ; erreur qui tenait au peu de con- naissance que l’on avait de leur temps sur ces objets. | Gesner en 1565, Imperati en 1599, Bocconne en 1674 , Schaw en 1638 -et 1646 , et quelques autres naturalistes , -avaient décrit et observé les animaux de plusieurs Polypiers : malgré leurs décou- « vertes ; ils persistaient à regarder cette XIY Ixraopucrion: classe d'êtres comme faisant. partie: da règne végétal , à l'exception. toutefois “les : espèces, dont ils avaient reconnu les, pos lypes. Les observations de.ces hommes célèbres. AE lien d’éclairer les paturaliss tes sur cette branche intéressante, de la. science , embrouillaient cunçore RIBR son étude. Le voile qui cachait la, vérité était déchiré , mais les anciennes idées. l'em portaient toujours et. aveuglaient telle- ment les sayants d’ alors , qu on ne fit aus. cune attention au mémoire de Peysson- nel , envoyé à l'Académie des sciences, en 1727. Dans ce, mémo, il donnait l’histoire et la description exacte des Po- | lypes -de plusieurs Madrépores , Millépo- | res , Gorgones , etc. Cette découverte fat | contestée par les hommes les plus ins- truits , entre autres paï Réaumur « qui ilong- temps après , dans son ouvrage sur les imsectes, /07n. 0, p. 74, “cherchait encore à expliquer la végétation du Corail. y _Peyssonnel fit ses premières, obseryaz ä INTRODUCTION. 'XY tions à Marseille en 1723 ; il les continua sur les. côtes de Barbarie en 1725 , et envoya de la Guadeloupe , à la Société royale de Londres, un mémoire très- long sur les Polypiers. Ce mémoire fut traduit et analysé, en 1722 , par Wat- son , botaniste anglais , et publié dans les transactions philosophiques. Trembley en 1739, découvrit, dans des ruisseaux d’une eau douce, limpide et courante , des petits animaux d’une forme si extraordinaire , qu'il les jugea digne d’un travail particulier ; il les étu- dia pendant trois ans sous tous les rap- ports ;1l multiplia ses expériences et pu- blia le résultat de ses observations dans les transactions philosophiques de la So- ciété royale de Londres , vol. 42, 43 et 44. Les divers mémoires de ce natura- liste ont été traduits en francais et réu- nis en corps d'ouvrage dans un volume in-4°. La découverte de Trembley ren- versa entièrement les idées recues , et ces XY) INTRODUCTION. petits animaux , ‘si long-temps mécon- nus, attirèrent dès-lors : Pattention d’un grand nombre de Zoologistes. Linné les nomma //ydres à cause de leur forme. . Réaumur leur appliqua le nom de Poly- pes , et rappela la découverte de Peys- sonnel faite 12 à 19 ans auparavant, à laquelle il donna la plus grande pu- blicité. T/Académie royale des sciences, voulant consacrer les belles découvertes de Peyssonnel et de Trembley par des faits encore plus certains , envoya deux de ses membres , Bernard de Jussieu et Guétard , sur le bord de la mer pour y observer les polypes marins. L'un se di- rigea vers les côtes de Normandie , l’autre parcouraut celles du Poitou. Ils firent con- naître les résultats de leurs voyages dans plusieurs mémoires intéressants , qui ren- ferment la description de plusieurs Po- lypiers avec leurs polypes et de quelques plantes marines. | Guettard doit être classé parmi les Na- turalistes INTRODUCTION. Xvi) turalistes qui ont le plus écrit sur les Po- lypiers ; il nest presque point cité par les auteurs modernes , quoique ses nom- breux mémoires soient imprimés dans plusieurs recueils. Il s’est principalement occupé des Polypiers Fossiles , sans né- sliger ceux qui existent dans le sein des mers actuelles. Ses deux mémoires sur les Eponges renferment tout ce qui a été dit depuis Aristote jusqu’à lui concernant ces productions singubères , dont peut- être l’on connaïtrait maintenant les ani- maux , si les travaux de Guettard avaient été plus répandus parmi ceux qui se livrent à l'étude de la nature. Il à divisé les Eponges en plusieurs genres ; il a donné la description de plu- sieurs espèces Antidiluviennes et Fossiles, que lon regardait avant lui comme des fruits , des jeux de la nature, des éflets du hasard. Linné , dont le vaste génie embrassait toutes les branches de l'Histoire naturelle, 1) Xvii} INTRODUCTION. | Linné ne négligea point les Polypiers ; il commenca à s’en occuper en 1744 ou! 45 ; 1l leur conserva le nom impropre. de Zoophytes ; ses phrases descriptives pourraient faire soupconner qu'il .croyait, à des êtres intermédiaires entre les plantes, et les animaux, et tenant dela nature des, uns et des autres. Le premier, cependant, il fit connaître les principes qui devaient servir de base à leur étude ; il les classa, d’après une méthode particulière , type de toutes celles qui ont suivi, il dé- termina les principaux genres , et aug- menta considérablement le nombre des espèces ; enfin, 1l rendit à cette partie de la Zoologie un aussi grand service qu’à la Botanique, en la dépouillant de tout cet appareil de phrases et de synonymie qui en rendait l'étude si laborieuse. et si dif- ficile. | Lofling, Butner à peu près à la mème époque, et Donati en 1750, pu-. blièrent leurs observations. Le dernier , INTRODUCTION. XIiX dans son histoire de la Mer Adriatique, a donné une description parfaite du Co- rail et de ses polypes; on ne peut que la copier lorsqu'on veut faire connaître cette production animale ; il a figuré avec exactitude les animaux de plusieurs Po- lypiers et l’organisation intérieure de ces ruches pélagiennes. T’ouvrage de Do- nati a été traduit en français en 1798. Roësel , en 1799 , a publié plusieurs mémoires sur les polypes. d’eau douce, avec un grand nombre de figures en cou- leur, d'une élécante vérité. Cet ouvrage , qui rivalise avec celui de Trembley , est très-rare en France , et ne renferme rien sur les productions de la mer , soit ani- males , soit végétales. Ellis s'occupa spécialement des Poly- piers , et fit paraître également en 1755 son Essai sur l’histoire naturelle des Co- rallines et autres productions marines du même genre ; il fut traduit en francais en 1726. Aucun Zoologiste jusqu’à lui XX INTRODUCTION. n'avait découvert autant d’espèces nou- velles, et n'avait donné d’aussi bonnes figures , soit des Polypiers , soit de leurs petits habitans. Cet ouvrage, que l’on ne peut remplacer par aucun autre, se ré- pandit avec rapidité dans le monde savant, et beaucoup de naturalistes dirigèrentleurs recherches sur des objets dont l'étude leur était facilitée par le traité d'Ellis. En 1766, Pallas réunit dans son Æ/en.- chus Zoophytorum , tout ce que les au- teurs qui l'avaient précédé avaient dit avant lui sur les Polypiers; il ajouta beau- coup d'observations nouvelles et donna: la description d’un grand nombre d’es- pèces inédites qu'il découvrit dans les mers du nord ou dans les collections ; mais son ouvrage, n'étant pas orné de fi- gures , laisse beaucoup à désirer. Pallas, imbu du préjugé qui faisait assimiler les Polypiers aux plantes , a placé les Co- rallines à la fm de son ÆZlenchus com- me des productions singulières et dou- L] INTRODUCTION. XX) teuses , appartenant plutôt au règne vé- gétal qu’au règne animal ; il conserva aux autres Polypiers le nom de Zoophytes, parce qu'il croyait qu'ils étaient autant végétaux qu'animaux. Malgré cette erreur et quelques autres moins essentielles , l’'Elenchus Zoophytorum de Pallas doit être considéré comme le bréviaire des Zoologistes qui s'occupent de cette partie de lhistoire naturelle. Muller en 1776, dans le Prodrome de la Zoologie du Danemarck , a donné la description d’un grand nombre de Po- lypiers qu’il a ensuite figurés dans les di- vers. fascicules de sa Zoologia Danica. Othon Fabricius a fait connaître plu- sieurs genres nouveaux dans sa Jaune du Groenland , publiée en 1780. Cavolini , dans ses mémoires sur les Polypes marins , imprimés en 1785 , a adopté le nom de Polypiers comme plus exact que celui de Zoophytes ; les des- criptions des animaux qu'il a observés + + xx INTRODUCTION. sont très-détaillées et de la plus grandé exactitude : les figures ne sont pas faites avec soin , quoiqu’elles soient généra- lement bonnes. On pourrait Teprocher à cet auteur de n’ayoir donné aucune synonymie. Spallanzani , dans une lettre adressée à Ch. Bonnet , traduite par Sennebier , et imprimée dans le tom. 28 du Journ. de Physiqué ( 17986 ) , a parlé de plu- sieurs Polypiers. Comme Pallas , il pré- fère le nom de Zoophytes, parce que, dit-il, les Polypiers ne sont pas des nids d'animalcules , mais des familles elles- mêmes d’animalcules sous l'apparence de plantes , et qu'on a appelés Zoophytes à cause de ce caractère. Cependant , ajoute-t-il ensuite , il se sert de ce mot comme d’un nom adopté par les natu- ralistes , et non comme d’une expression propre à peindre. la vérité. Il décrit d’une manière imparfaite les polypes des Al- cyons , et prétend avoir découvert leurs INTRODUCTION. Xx ii] moyens de reproduction qui s'opère par des corpuscules ovoides , de sorte que, d’après lui, les Alcyons seraient ovipa- res. [l traite des Gorgones en général , quoiqu'il n'ait observé que la Gorgone verruqueuse , dont il décrit les polypes ; ses observations sur la reproduction des rameaux de ce Polypier sont précieuses et font connaître l’accroissement de ces productions animales. Il regarde les Eponges comme des vé- gétaux , parce qu'il n’a observé aucun mouvement dans la matière gélatineuse qu’elles contiennent. ÎIl a observé quatre espèces de Coralli- nes qu'il classe comme Pallas parmi les plantes. {1 compare les cellules de ces Po- lypiers aux pores des végétaux et leur at- tribue les mêmes fonctions ; il croit même avoir trouvé les graines de ces prétendues plantes. Il considère la matière crétacée des Corallines comme un dépôt des eaux ‘de la mer et non pas commeîune preuve XXIY. INTRODUCTION. de leur animalité, ainsi que Linné l'a avancé avec raison. Spallanzani a encore parlé d’autres Po- lypiers dans son voyage des Deux-Siciles, traduit en francais en 1799. Il a très- bien décrit les Polypes et la croissance des Flustres. IL a donné la figure d’un petit animal qui se rapproche du genre Coryne, beaucoup plus que des Tubu- laires auxquelles il le rapporte. Enfin, en traitant de la pêche du Corail qui se fait dans le détroit de Messine , il rectifie les observations de Marsilli , ajoute à celles de Donati , et laisse peu de chose à désirer sur ce Polypier, objet d’un si grand commerce. Malgré les erreurs de Spallanzani , on ne peut lui refuser d’avoir enrichi de plu- sieurs observations nouvelles l’histoire des Pol ypiers. En 1786, Solander , élève de Linné, publia les manuscrits qu'Ellis avait laissé; il classa méthodiquement-les objets nom- INTRODUCTION. XXŸ breux que le Zoologiste anglais avait re- cueillis ; il ajouta plusieurs observations nouvelles et rectifia les descriptions d’Ellis. La beauté , l'exactitude et la par- faite exécution des desseins placèrent cet ouvrage au-dessus de tous ceux qui avaient paru , et parmi les modernes au- cun ne peut lui être compare. ILest rare ; en effet , de voir des objets d'histoire na- turelle gravés avec cette perfection que les grands peintres désirent , pour répan- dre dans tous les pays les copies de leurs immortels chefs-d’œuvre. L'histoire naturelle des Zoophytes d'Ellis , publiée par Solander , était à peine connue des savants , qu'Esper , en 1787, commenca à faire paraître les pre- miers fascicules de ses animaux plantes. Des figures inexactes et copiées en grande partie dans les anciens auteurs , une sy- nonymie quelquefois fausse et presque toujours incomplète , des ovaires de mol- lusques, et des plantes figurés comme des Kxv) INTRODUCTION. Tubulaires Ôtent beaucoup de prix à cet ouvrage , malgré les espèces nouvelles qu’il renferme. Gmelin, dans à treizième édition du système de la nature de Linné, dont le .- premier volume parut en 1789, a com- pilé tous les auteurs ; il n’a fait ni genres nouveaux ni RE dans les genres an- ciens. Il s’est borné à réunir les espèces décrites dans différents ouvrages, et quel- quefois la même sy trouve sous plusieurs dénominations ; la synonymie n’est pas toujours exacte, car, aux fautes des an- ciens auteurs qu'il a constamment co- piées , ilen a ajouté de nouvelles. Cepen- dant , c’est un de ces livres dont on ne peut se passer lorsqu’on veut étudier lhis- toire naturelle. Brüguière ,; médecin , botaniste et na- turaliste du Roi, fut chargé de la partie V£rs dans l'Encyclopédie méthodique ; le premier volume parut en 1789; il s’est arrêté à l’article Cone , parce qu'il partit INTRODUCTION. XXVi} avec Olivier pour visiter l'Asie mineure, PArabie , la Perse , etc. Il se proposait , à son retour, de reprendre ses travaux et d'enrichir son ouvrage des observations qu'il aurait faites sur les côtes de la Mé- diterranée , de la Mer Noire, et des principales îles de lArchipel ; mais la mort l’arrêta au moment qu'il allait re- cueillir le fruit de ses fatigues , et la plu- part des résultats de ce voyage pénible et dangereux ont été perdus pour la science par la fin prématurée d'Olivier, son digne compagnon et son ami. Bruguière a di- vise lés vers en six ordres , le dernier ren- ferme les Zoophytes. Il a adopté les gen- res anciens sans en proposer de nou- veaux ; les arucles qu'il a donnés renfer- ment lhistoire complète des espèces et une synonymie plus exacte que celle de Gmelin. Si ce Naturaliste avait pu con- tinuer son dictionnaire , il aurait laissé peu de chose à faire à ceux qui Pont suivi. Olvi, en 1792, fit paraitre la Zoo- XXVHj INTRODUCTION. logie de la Mer Adriatique ; cet ouvrage, rare dans les bibliothèques de France, renferme les descriptions et les figures de plusieurs Polypiers ; mais ces figures. étant généralement médiocres , et cet au- teur n'ayant parlé que des productions marines de l’Adriatique , il est peu cité par les naturalistes. André Renier , dans une lettre adressée à Olivi en 1795, a décrit et figuré, sous- le nom de Botrylle étoilé, une produc- tion marine , dont M. de Lamarck a fait un genre particulier ; l’auteur italien l'a regarde comme une Ascidie ; il attribue également à des animaux de ce deruier genre les Eponges que M. de Lamarck considère comme peu différentes des Al- cyons. On doit regretter que M. Renier n'ait pas encore publié ses observations , elles ont été faites en grande partie sur lEponge officinale. Je ne crois point de- yoir adopter l’opinion du Naturaliste Vé- nitien , il y a trop de différence entre les INTRODUCTION. XXIX Ascidies connues et les Eponges pour supposer que ces êtres soient non-seu- lement du même genre , mais encore de la même classe. Des objets si dissem- blables ne peuvent être réunis. M. Cuvier , naturaliste profond , hom- me d’état , administrateur prudent et ha- bile , digne successeur de Buffon par son éloquence et pâr son génie, M. Cuvier, dans son tableau élémentaire de l’histoire naturelle des animaux publiée en 1797, n’a cependant presque rien ajouté à ce que Von avait dit avant lui sur les Polypiers. Il a donné , dans son Anatomie com- parée , quelques aperçus nouveaux sur la physiologie de ces êtres ; le peu qu’il en a dit fait regretter que ce savant Zoo- logiste ait négligé cette partie de la scien- ce ; mais , distrait de ces objets par d’au- tres plus intéressants à ses yeux, il n’a rien publié de particulier sur les Poly- piers. M. de Lamarck , forcé de suspendre XXX INTRODUCTION. ses travaux botaniques pour se livrer à l'étude de la Zoologie , y porta cet es- prit philosophique qui avait si bien di= rigé dans l'étude des plantes. Il a donné . une nouvelle classification des Polypiers dans son histoire des animaux sans ver- ièbres , publiée en 1801, et qui renferme l'analyse succincte de ses lecons au Mu- séum d'histoire naturelle. Il rejette le nom. de Zoophytes , parce que cette expres- sion d’Ænimal-plante est impropre , vu qu'il ne peut exister des êtres qui soient tout à la fois plantes et animaux ; il adopte celui de Polypiers , aussi peu exact que le premier, mais plus généra- lement recu. Le même auteur, dans sa philosophie, Zoologique publiée en 1809 , dansson ex- trait du cours de Zoologie ( 1812), dans. son mémoire sur les Polypiers empatés (1815 ), et dans celui sur les Polypiers cc-ticifères (1819), a fait à la classifica- tion de ces êtres plusieurs changemens TXNTRODUCTION. XXX} subordonnés à son opinion sur l'échelle de gradation et de dégradation des êtres organisés. Dans les annales et dans les mémoires du Muséum d’histoire natu- relle , il a donné la description de plu- sieurs espèces de Polypiers inédits, principalement de celles que Péron et Lesueur ont rapporté de leur voyage aux Terres australes. Il n’appartient pas à une plume aussi peu exercée que la mienne de faire l'éloge de M. de Lamarck; je me bornerai à dire que c’est à ses lecons , et sur-tout dans sa conversation, aussi aimable qu'instructive , que j'ai puisé les connaissances nécessaires pour oser entreprendre un travail sur ces pro- ductions animales. M. Poiret , successeur de M. de La- marck , dans la rédaction de la partie Botanique de l'Encyclopédie méthodi- que , s’est occupé également des Poly- piers , lorsqu'il parcourait les côtes sep- ientrionales de l'Afrique. Son voyage en XXXI) INTRODUCTION. | Barbarie , publié en 1802 , renferme la description de quelques espèces peu où point connues, ayec de nouveaux dé- tails sur la pêche du Corail, qui semblent compléter Phistoire de cette production brillante de la mer. Il a ajouté à ce qu’a- vaient dit Marsilli ; Donat et Spallan- Zzani. M. Bosc, dans ses différents ouvrages ; principalement dans Vhistoire naturelle des Vers , imprimée en 1802 dans les œuvres de Buffon, édition in-18 , a en- richi cette partie de la Zoologie de plu- sieurs espèces inédites et d’un grand nombre d'observations nouvelles , tant sur les Polypes que sur les Polypiers. C’est au milieu de l'Océan Atlantique que ce naturaliste a étudié les animalcules de plusieurs Sertulaires, Alcyons , Tubulai- res, habitants les prairies flottantes des Mers Equatoréales. Transporté sur les côtes de la Caroline , il a observé le mode de croissance et de développement des INTRODUCTION. Xxxii] des Gorgones , ainsi que les rapports qui les lient avec le Corail. Enfin, le premier, il a osé dire que les mers des Indes Orientales renfermaient des Polypiers analogues à ceux d'Europe , principale- ment des Corallines , quoique certains auteurs eussent prétendu qu'il ne devait point y en avoir , les voyageurs n’en ayant point rapporté. Îl est en eflet ex- traordinaire que les naturalistes qui ont figuré les productions diverses et nom- breuses de l'Océan Indien ne fassent men- - tion d'aucune espèce de Coralline. Ce que M. Bosc avait avancé , comme une hypo- thèse fondée sur l’analogie, a été prouvé par les collections des voyageurs moder- nes , tels que Commerson , Sonnerat , Peron et Lesueur , etc. Ils ont trouvé dans les mers australes, des Corallines de même senre que celles d'Europe, mais toujours à des latitudes à peu près semblables; 1l semble qu'une grande chaleur leur soit contraire; les Janies , qui faisaient parte 11] XXXIV INTRODUCTION. du genre Corallina de Linné, croissent dans toutes les mers , quelle que soit leur. température. Moll, dans son histoire des Eschares , publiée à Vienne en 1803, a réuni sous ce nom des Flustres, des Cellépores et quel- ques Millépores ; son ouvrage est rempli d'observations précieuses ; les descriptions, accompagnées d'excellentes figures, ne lais- sent rien à désirer. L'on regrette que le nombre n’en soit pas plus considérable, et que ce naturaliste n'ait pas adopté une division plus méthodique. Il serait à sou- haiter que les journaux français , desti- nés aux sciences, donnassent un abrégé de l'ouvrage de Moil avec toutes ses figu= res , à cause de leur exacutude et de leur utilité pour l'étude de cette partie de la Zoologie. | M. Vaucher, de Genève , auteur d’uñ excellent traité sur les Conferves , a en- voyé en 1806 , à la Société philomati- que de Paris, un mémoire sur les Tu= INTRODUCTION. XXXY Bulaires d’eau douce, qui fut publié par. extrait dans le Bulletin des travaux de cette savante compagnie. Îl pense , ainsi que M. Bosc , qu’elles doivent apparte- nir à un genre différent de celui des Tubulaires marines ; il croit avoir dé- couvert les moyens de reproduction des deux espèces qu'il décrit. Cette décou- verte a besoin d’être confirmée par une Jongue suite d'expériences et d’observa- tions. M. Dumeril , à qui toutes les bran- ches de la Zoologie semblent familières , plus occupé des Poissons , des Insectes et de l’Anatomie générale que des Poly- piers , na rien ajouté à ce que l’on con- naissait sur -ces êtres dans ses deux ou- vrages imprimés en 1806 et 1807, sous les titre de Zoologie analytique et de Traité élémentaire d'histoire naturelle. Îl est impossible de parler des Poly- piers sans faire mention du malheureux Peron , enlcyé aux sciences par une mort Xxxv) INTRODUCTION: douloureuse , au moment même qu'il commencait à recueillir le fruit des fa- tigues , des peines et des contrariétés sans nombre qu'il avait essuyé dans son voyage aux Terres australes , soit par Vinclémence et la variété des climats , soit par la longueur du voyage, soit enfin par l'insouciance , pour les progrès des sciences naturelles , que montrait à cha- que instant le chef de cetteexpédition. Pe- ron avait tout surmonté ;, et plus heu- reux qu'une partié de ses compagnons de voyage , il était revenu au sein de sa patrie , accompagné de son fidèle colla- borateur , de son ami M. Lesueur, ri- che d'observations nouvelles et d’une quantité prodigieuse d’objets inconnus aux naturalistes. Si la science a retiré quelque avantage de cette expédition lointaine , c’est à lui qu’on le doit. En vendémiaire an 13 , il lut à l’Ins- titut un mémoire sur quelques faits zoo- logiques , applicables à: la théorie du INTRODUCTION. xxxvij globe , dans lequel il prouve, par la dif- férence des peuples qui habitent la Nou- velle Hollande et la Terre de Diemen, combien leur séparation doit être an- cienne. Les Polypiers et les Coquilles. fossiles qu'il a observés dans cette vaste étendue des côtes de PAustralasie , qui se prolonge du 44° degré de latitude Aus- trale au 9° degré de latitude Boréale, Jui ont présenté des débris analogues aux êtres qui peuplent les mers voisines : ce sont des témoins irrécusables de Panti- que séjour des eaux sur ces pays entière- ment inconnus sous ce point de vue , et qui offrent une étendue de plus de 700 lieues de longueur. Peron a également prouvé qu’aucune grande espèce de Polypier solide, avec des animaux vivants, n'existait au-delà du 34° degré de latitude Sud, passé lequel on ne rencontre plus que des Gorgones, des Eponges , des Isis , etc. Ce qu’il a observé dans l'hémisphère Austral se présente de XxXvIij . INTRODUCTION. Ja même manière dans l'hémisphère Bo-. réal. Enfin , ce naturaliste a rapporté de son ‘voyage près de cent espèces d'Epon- ges inédites et beaucoup d’autres Poly- piers nouveaux , principalement des Ser- tulariées et des Corallinées, plus belles qu'aucune de celles que l'on trouve sur les côtes de France. Après la mort de Peron , M. Lesueur, . son ami, s’est réuni à M. Desmarets (1), auteur de plusieurs ouvrages sur les Oi- seaux , et de nombreux articles sur les Mammifères insérés dans le Dictionnaire d'histoire naturelle de Déterville. M. Desmarets, en 1811, a décrit et fi- guré dans le nouveau Bulletin philo: matique üun Zoophyte fossile, trouvé (1) L'amitié qui me lie à M. Desmarets, au- tant que l’estime que ses rares connaissances inspirent , m'ont décidé dans le temps à lux dédier un genre de plantes marines, publié dans mon Essai sur les Thalassiophytes non- articulées. | INTRODUCTION. XXXIX dans les carrières des environs de Paris. Je ne l'ai point cité, parce qu’il n’a au- eun rapport avec les genres que nous connaissons , et qu'il n'est point prouvé que ce soit un Polypier. Dans le même Recueil ( année 1814), il a donné , conjointement avec M. Le- sueur , la description et la figure de quel- ques Flustres et Cellépores fossiles, recueil. lies dans différentes parties de la France. Ces deux naturalistes , ayant fait un voyage au Havre pour l'étude des pro- ductions marines, ont eu l’occasion d’ob- server le Botrylle étoilé , regardé comme un Alcyon par les anciens auteurs ; ils lui ont reconnu une organisation analo- gue à celle des Mollusques Ascidiens. Leur Mémoire est imprimé dans le Journal de physique du mois de juin 1815. A la même époque, M. Savigni , membre de Flnstitut d'Egypte , s'est occupé égale- ment du Botrylle étoilé et de quelques autres animaux du mème ordre, il leur à donné le nom d’Alcyous Ascidiens. x] IKNTRODUCTION. M. Bertoloni , nommé récemment par S.S. Pie VIT, professeur de Botanique à VAcadémie de Bologne, a fait de bonnes observations sur les Polypiers des environs de Gênes , il les a publiées dans sa 3° Dé- cade des plantes rares d'Italie , impri- mée à Pise en ‘1810. Il regarde certaines Corallinées comme des plantes , malgré les faits nombreux qui les font ,con- sidérer comme des animaux. Les Co- rallines de Linné ont trop de rapport en: tre elles pour que les unes puissent ap- partenir au règne animal , tandis que les autres seraient classées parmi les végétaux. Les travaux des hommes célèbres que je viens de citer laissent encore un vaste champ aux découvertes à faire dans cette partie des sciences naturelles. On ne con- naït peut-être pas la centième partie des espèces de Polypiers qui peuplent le vaste sein des mers ; on n’a observé qu’un très- petit nombre de Polypes , et il existe des ordres entiers dont il a été impossible jusqu’à ce moment de découvrir les ani- INTRODUCTION. xl) maux. On n’est pas fixé sur leur Orga- nmisation , leurs moyens de croissance et de reproduction sont des mystères que lon soupconne , il est vrai, mais qui sont encore hypothétiques ; enfin , tout est obscurité dans la physiologie de cette singulière classe d’êtres organisés. Lorsque l’on connaîtra bien les Poly- piers , il sera plus facile d'observer lés Po- lypes ; l'attention n'étant portée que sur un seul objet, cet objet sera susceptible d’être mieux étudié ; en attendant , don- nons une idée générale des principaux caractères et des particularités les plus re- marquables que présentent les Polypiers dans l’état actuel de nos connaissances. Les Polypiers, qui seraient mieux nom- més peut-être Z'oæcties ou Synz0œcip/y- les (1), ne présentent point de caractères généraux communs à tous les genres, Si Ce TT ————, (1) Animaux réunis dans une habitation semblable à une plaute, xl INTRODUCTION. m'est celui de servir d'habitation ou &e former la partie la plus solide de plu- sieurs animaux irritables , réunis et ne pouvant se séparer volontairement Îles uns des autres ; ces animaux, où les Polypes noffrent qu'un seul carac- tère , celui d’être constamment attachés à une masse animée, de manière que chaque individu jouit de la vie commune à toute la masse, et d’une vie particu- lière indépendante de celle des autres. Tous les polypes d’un Polypier participent à son existence , et la nourriture que prend l'un de ces animalcules étend son influen- ce jusqu'aux parties les plus éloignées de la place qu'il occupe. Telle est la dé- finition que l’on peut donner des Poly- pes , elle peut s'appliquer à tous les gen- res , aux animaux même des Cellépores , qui semblent les plus isolés dans leur cellule membrano-calcaire. Je ne discuterai point ici quelle peut être la manière de vivre des. Polypes , [NTORDUCTION. xl Jeur mode de multiplication , leur ana- tomie interne , sil y a des organes parti- culiers pour les fonctions vitales , et d’au- tres uniquement destinés aux mouvemnens dont l'animal est susceptible ; ou bien à secréter les substances diverses qui en- trent dans la composition des tiges , des cellules , de l’axe et de l’écorce des diffé- rentes classes des Polypiers. Dans les Pro- légomènes des genres , je fais connaître plusieurs observations nouvelles sur ces êtres si difhciles à étudier; elles ont donné lieu à quelques idées sans doute hypothéti- ques que je soumets à l’examen des savants. Je ne répéterai point ici ce que j'ai dit, mon ouvrage étant destiné principalement à la description des Polypiers , et non à celle des animaux qui les construisent ou dont ils forment la partie la plus so- lide. Je considérerai d’abord ces productions animales , sous le rapport de leur classi- fication générale établie d’après les carac- xliv INTRODUCTION. tères qui sont propres à chaque groupe ou réunion de Polypes, et non d’après ceux de ces animalcules isolés. Je traite- rai ensuite dés lieux où l’on trouve les Polypiers , des bases auxquels ils adhè- rent, de leur durée , de leur forme, de leur grandeur et de leur utilité, soit gé- nérale , soit particulière. CZAssrrICATION. Linne , et les au- teurs qui l'ont suivi, ont classé les Po- lypiers parmi les Vers ; M. Cuvier est un des premiers qui les ait séparés ; il leur a conservé le nom de Zoophytes. M. de Lamarck , dans son Système des animaux sans vertèbres , avait adopté en partie la classe des Zoophytes de M. Cuvier , et avait réuni à celle des Poly- pes plusieurs Radiaires et tous les Infu- soires : les Polypiers Coralligènes for- maient la seconde section des Polypes à rayons. Cet auteur , dans les divers ou- vrages qu'il a publiés , a fait plusieurs changemens à cette classification ; dans . INTRODUCTION. xlv le dernier , il a divisé les Polypiers en Polypiers vaginiformes , à réseau , fo- raminés , lamellifères , corticifères et empélés ; je n'ai pas cru devoir adopter cette dernière division, j'ai préféré la pre- mière, dans Jaquelle il partage ces êtres en Polypiers entièrement pierreux et en Polypiers non entièrement pierreux. Je me suis occupé uniquement de ces der- niers ; pour en rendre l'étude plus facile, je les ai divisés en neuf ordres, recon- naissables aux caractères nombreux qui les distinguent. Le premier ordre, celuides SpoNGtÉEs, renferme les Eponges d’eau douce et les Eponges marines ; le second , les FLus- TRÉES, est composé des Cellépores et des Flustres à cellules accolées sans commu- nication apparente entre elles ; le troi- sième , les CELLARIÉES , comprend les Polypiers à cellules réunies et sans tige; le quatrième , les SERTULARIÉES , offre toujours des cellules caulescentes ; dans xlvj INTRODUCTION! le cinquième , les TuguLarrées , les cel- Jules sont tubuliformes , simples ou rameu- ses , à une ou plusieurs ouvertures ; elles partent de la base même du Polypier ; le sixième , les CoRALLINÉES , se distin- gue à l'enveloppe calcaire, dépourvue de cellules visibles à l'œil nu ; le septième, les ALCYONÉES , se reconnaît à la subs- iance, elle est charnue dans état vivant, par la dessication elle devient subéreuse , spongieuse ou fibreuse; dans le huitième, les Gorcontées , le Polypier est formé de deux substances bien apparentes , lex- térieure nommée Ecorce ou Encroütement ét l’intérieure appelée Axe; cet Axeest inar- ticulé dans les Gorgomiées , tandis qu'il est articulé dans le neuvième et dernier ordre , auquel j'ai donné le nom d’Esr- DÉES (1). (1) Dans le tableau général des genres , j'ai adopté une autre classification ; je la crois plus naturelle et plus méthodique que celle que j'ai x INTRODUCTION. xlvij. HasrTaTron. Les Polypiers, con: sidérés sous le rapport du milieu dans lèquel ils habitent, se trouvent dans le sein de POcéan et dans ses nombreuses divisions quelques petites qu’elles soient, à l’exception des Naïs que l’on ne voit jamais que dans les eaux douces, cou- rantes et limpides. Un petit nombre de Polÿpiers sem- blent se plaire à l'embouchure des fleuves, où l’âcreté et l’amertume de la mer est di- minuée par le voisinage des eaux dou- ces ; ils y acquièrent des dimensions gigantesques , tandis que la très-crande majorité de ces êtres, à qui ces eaux muisent où déplaisent, y sont toujours suivie dans le cours de l'ouvrage. Je regrette de n'avoir pu lPemployer , mais l'impression était presque terminée lorsque je lai conçue ; elle est le fruit des nouvelles observations que j'ai faites depuis quelque temps sur les Pos Iypes et les Polypiers. xlvi INTRODUCTION: dans un état de rabougrissement qui fait connaître combien le mélange des eaux douces avec les salées leur est contraire ; les Thalassiophytes ou plantes marines offrent sous ce rapport les mêmes par- ticularités. Quelques Polypiers aiment à jouir de l'influence immédiate des- fluides atmos- phériques ; on les voit sur les rochers et sur les plantes que la marée laisse à découvert, quelquefois en si grande quan- üté que tout semble caché sous une cou- che membrano-calcaire animée ; cepen- dant ces espèces, du moins sur nos côtes, ne sont ni nombreuses ni d’une grandeur considérable. La presque totalité de ces êtres redoute l'action de lair. A lépo- que des grandes marées de l’équinoxe » à: mer abandonne momentanément des ro- chers qu'elle a couverts plusieurs mois de suite ; lorsque l’eau se retire les Polypes sont remplis de vie, en se desséchant ils souffrent , ils languissent et ne tardent pas n a INTRODUCTION. xlix à périr si la mer reste trop long-temps sans les recouvrir ; ceux qui peuvent se retirer au fond d’une cellule résistent da- yantage à cause de Veau qui sy con- serve ; mais les Polypes nus et ceux dont toute la masse est animée , comme les Alcyons , éprouvent une altération d’au- tant plus prompte, que la température est plus élevée et l'air plus sec. Ramassés dans cet état de souffrance et remis dans Veau de mer, ces petits animaux repren- nent lentement leur activité ; il y en a même qui n’épanouissent leurs tentacules que le second ou le troisième jour , tan- dis que ceux que l’on a pris, peu d’ins- tants après leur exposition à Pair, et que l’ona eu soin de remettre de suite dans leur élément naturel, sortent de leur cel- lule ou de la masse charnue dont ils font partie aussitôt qu’on les place dans un lieu tranquille où l’eau n’est pas agitée. Cette observation n'a paru nécessaire à mentionner , vu que des naturalistes ont 1V l INTRODUCTION. figuré souvent des Polypes contractés pour des Polypes épanouuis. On trouve des Polypiers placés habi- tuellement sur les pentes méridionales des rochers et jamais sur celle de l'Est, de l'Ouest ou du Nord. D’autres , au con- traire , ne se développent que sur ces dernières expositions et jamais sur les premières. Quelquefois leur situation va- rie suivant la latitude, et les côtes in- clinées vers le Midi , dans les régions tempérées ou froides , offrent les mêmes espèces que les côtes inclinées vers le Nord dans les régions équatoréales ; en général leurs rameaux semblent constam- ment se diriger du côté de la haute mer. Les grands Polypiers se placent rare- ment dans les lieux exposés à des cou- rans violents ou au choc direct des va- gues ; c'est dans le creux des rochers, dans les grottes sous-marines , à labri des grandes masses solides , et surtout dans les golphes , où l’eau n’est point INTRODUCTION. I agitée, que s’établissent ces êtres singu- liers ; plusieurs semblent se jouer de l’ac- tion puissante des flots ; leurs rameaux flexibles se prêtent aux mouvemens des eaux et les animaux qui en font partie sont continuellement balances dans un milieu toujours agité. D’autres, constructeurs d'une demeure irmobile et pierreuse, lui donnent la figure d’nn entonnoir , et se placent dans la partie interne. Quelques- uns , par leur réunion ou leur amonce- lement , forment une masse alongée , étroite eu égard à sa longueur , et qui se prolonge sans interruption dans une éten- due de plusieurs degrés terrestres ; c’est une digue inébranliable qui traverse or- dinairement les grands courans de la mer, et dont la solidité et la grandeur augmentent chaque jour. Quelquelois cette ligne de rochers madréporiques se courbe et prend une forme circulaire , les Polypes qui habitent , établis dans lin- térieur du cercle, élèvent peu à peu leur lij INTRODUCTION. demeure pierreuse jusqu’à la surface de la mer ; travaillant alors dans une en- ceinte abritée , ils en comblent peu à peu les profondeurs ; mais ils ont la précau- tion de laisser dans la partie supérieure de ce mur impénétrable , des ouvertures ou passes par lesquelles les eaux peu- vent entrer , Sortir , se renouveller et fournir aux Polypes leurs alimens ou les matières premières de leur habr tation. Le navigateur voguant sans crainte dans une mer que ses prédécesseurs lui ont indiquée comme exempte de ressifs et de rochers , vient fracasser la proue de son navire sur ces écueils nouveaux, dont les bords sont tellement escarpés , qu’à la poupe la sonde ne tiouve point de fond. Lorsque tourmenté par la tempête , il a le bonheur de rencontrer une de ces ouvertures , que le hasard ou l'instinct des Polypes a laissé subsister , il entre dans un bassin où l’eau n'offre que de légères ondulations , tandis qu’en INTRODUCTION. hi} dehors du ressif, les flots soulevés par les vents viennent se briser contre cette bar- rière qu’ils semblent vouloir anéantr et qu'ils ne peuvent ébranler. Les Polypiers ne s'élèvent pas toujours de la profondeur des eaux à leur surface ; quelques-uns s'étendent horizontalement sur le fond même de la mer , en suivent les courbures , les pentes , les anfrac- tuosités , et couvrent le sol de Pantique Océan d’un tapis émaillé de couleurs va- rices et brillantes ; d’autres fois ce tapis est d’une seule nuance , presque aussi éclatante que la Pourpre des anciens. Beaucoup de ces êtres , semblables à l'arbrisseau que lhiver a dépouillé de ses feuilles, mais que le printemps pare de fleurs nouvelles | se font remarquer par Péclat des animaux pétaloides dont leurs rameaux sont couverts depuis la base jusqu'aux extrémités. Les Polypiers se trouvent près de a surface des eaux comme dans les profon- Liv INTRODUCTION. deurs les plus grandes de l'Océan ; ils vivent dans des lieux où la lumière du soleil ne peut parvenir , ils s’y multi- plient à Pinfini, malgré la pression énor- me et le froid extrême qu'ils doivent éprouver à deux ou trois mille brasses de profondeur. Tout fait présumer qu’en général, leur croissance est d'autant plus lente qu’ils sont plus enfoncés dans le sein des eaux , et qu'à mille mètres de la surface de la mer , un pied de Corail reste cent ans pour acquérir la hauteur à laquelle il parvient dans dix ans, si la lumière n’a qu'une couche de fluide de quelques mètres d'épaisseur à traverser pour arriver jusqu’à lui. L'on connaît des plantes qui se trou- vent dans ious les lieux , à toutes les latitudes , dans les déserts sabloneux de l'Afrique , et sur les côtes glacées du Groenland et du Kamtchatka. Il n’en est pas de même parmi les animaux , les grandes familles des Mammifères sem- INTRODUCTION. + lv blent être partagées sur la surface du globe, et ne pouvoir dépasser les limites que leur a assigné le créateur des mondes ; elles chassent loin du séjour qu’elles habitent les animaux d’une autre race qui vou- draient s'établir dans leur voisinage. Ceux qui vivent én société avec l’homme, qui l’aident dans ses travaux , qui le sui- vent dans ses voyages, qui lui fournis- sent des alimens variés ou des vêtemens, bravent sous son égide les animaux sau- vages et féroces. Dans les classes infé- rieures du règne animal , les êtres ont paru d’abord plus uniformément répan- dus sur la terre , et souvent les anciens auteurs indiquent le même Oiseau , le même Poisson, le même Mollusque et le même Insecte àdes latitudes très-disparates et très-éloignées. Il existe, en effet, de ces êtres que lon pourrait nommer cosmopo- lites,mais leurnombre est peu considérable: à l'aide de lexpérience et d'observations plus exactes, on a bientôt reconnu que la Ivj. INTrRoDucTIoN. main puissante qui avait déterminé la place des grands animaux avait également fixé celle des petits, et que la mêmé espèce se trouvait bien rarement dans tous les pays ; les auteurs avaient confondu des êtres souvent de même genre , mais ayant des caractères spécifiques particuliers à chacun. Les Polypiers ne font point ex- ception à ces lois générales de la nature; chaque latitude a des espèces qui lui sont propres , et d'autant plus concentrées dans un mème lieu , qu’elles ne peuvent se transporter à de grandes distances ; semblables aux plantes, elles vivent et meurent sur le rocher où elles ont pris naissance. Les végétaux possèdent des moyens très-multipliés pour la dissémination des graines; non seulement on ne connaît pas ceux des Polypiers pour la dispersion des germes ,; Mais encore on ignore entière- ment la manière dont s’opère leur repro- duction ; la chaleur parait avoir sur eux INTRODUCTION. lvi plus d'influence que la lumière, et leur nombre est d'autant plus grand, leur multiplication d'autant plus rapide que cette chaleur est plus considérable. Far- sons l’application de ce principe à ce que lon observe dans la nature : l’on ne trouve dans lés latitudes très-froides que des Cellariées , des Sertulariées , quelques Eponges à tissu très-serré et quelques Alcyons. Dans le voisinage des iles wol- caniques de ces régions polaires, ou sur les côtes exposées au grand fleuve marin, qui, après s'être échauffé sous Île soleil des tropiques et avoir baigné la côte orientale de l'Amérique , se dirige de l'Ouest à l'Est , l’on rencontre des Coral- linées , des Gorgoniées et même des Isi- dées : les deux premiers groupes se mul- tiplient un peu du soixantième au cin- quantième degré de latitude Nord ; leur nombre augmente jusqu'au quarante- quatrième et quarante-cinquième degré où se trouvent les Gorgones à tige élan- lv INTRODUCTION. / cée , les Eponges à tissu lîche , roide ou élastique, et les Millépores à expan- sions foliacées et fragiles. A peu de dis- tance , le Corail rougit le fond de la mer de ses rameaux éclatants , et bientôt après paraissent les Polypiers madrépo- riques : ce n’est cependant que sous le trente-quatrième dégré de latitude bo- réale que ces êtres commencent à déve- lopper cette puissance, cette grandeur , dont les exemples se présentent à cha- que pas jusqu'au même parallèle de Ja- ütude australe. Là , ils disparaissent , après avoir offert dans cet hémisphère la série de phénomènes que lon observe dans l'hémisphère boréal. C’est donc en- tre les tropiques et au-delà de ces cercles, dans un espace de plus de soixante degrés de largeur , que ces animalcules, pres- que invisibles à œil nu , et dont les gé- nérations se succèdent sans interruption , exercent constamment leur empire dans un milieu dont la température ne change INTRODUCTION. lix jamais. Du fond de lPOcéan ils élèvent des ressifs , qui peut-être entraveront par la suite les communications des peuples habitants les Zônes tempérées des deux hémisphères ; chaque jour le naturaliste, qui parcourt les îles madréporiques des régions équatoréales , cofivertes jadis par les eaux, est étonné et de l’énormite et de la parfaite conservation de ces masses po- lypeuses ; il semble que la mer vient de les abandonner. Souvent la même es- pèce de Polypier qui se trouve sur la partie la plus élevée de l'ile , et dont toute l’ile est composée , s'étend le long de la côte , et se prolonge à une grande distance, de sorte que lorsque la marée se retire , la plage, large quelquefois de près d’une lieue , offre aux yeux de l’observateur les mêmes Polypiers que ceux que l’on rencontre sur le sommet des montagnes. air, - la lumière , les pluies ont détruit les animaux de ces Madrépores, le sque- 1x INTRODUCTION. lette reste seul pour attester l'antique séjour de la mer sur ces lieux élevés et la diminution lente et constante des eaux , sur la planète que nous habitons. Les voyageurs ont trouvé des Fossiles madréporiques sur les Cordillères, sur les Alpes , sut les Pyrénées , etc. et M. Ramond a vu, dit-il, dans une lettre adressée à M. de St-Amans, « les Man- » chettes de Neptune pendues au sommet » du Mont-Perdu. » B45E OÙ POINT D’ATTACHE. Quel- ques plantes croissent à toutes les latitu- des , dans toutes sortes de terrains , dans tous les lieux , sur le toit des chaumières comme sur le marbre des palais. Le nom- bre de ces plantes est peu considérable, et la très-grande majorité des végétaux qui parent la surface du globe, veulent un sol particulier. Il n’en est pas de même des Polypiers , peu d’entre eux sem- blent préférer une substance à une autre pour se fixer; presque tous ces êtres , INTRODUCTION. Ixj n'ayant besoin que d’un point d'appui, s’attachent indifféremment à tous les c COr ps durs et solides que renferme le bassin des mers. On les voit sur les roches primi- tives, sur les secondaires, sur les tertiar- res, et l'on conserve dans les Musées des tiges de Corail fixées sur des blocs de laves, sur des fragmens de vase et même sur des crânes humains. Quelquelois les Polypiers enveloppent entièrement les bois qui flottent sur la mer, d’autres fois ils entourent et ensevelissent sous leur masse pierreuse les débris des naufrages et les vieux bâtimens que l’on abandonne dans le fond des ports ; enfin il en existe dont l'empatement divisé en fibres nombreu- ses,comme le chevelu des racines, pénètre profofñidément dans les plages sabloneuses ou vaseuses, pour y trouver un point d’ap- pui que la surface ne peut leur fournir. En général, cet empatement est solide ou éten- du dans les Polypiers Corticifères, fibreux dans les Calcifères, et nul ou presque nul “ x INTRODUCTION. dans les Polypiers charnus et les Celluli- fères. Ainsi cette partie ne sert aux Poly- piers qu’à les fixer; on doit la considérer comme un moyen employé par la nature pour empêcher ces êtres dépourvus d’or- gunes de locomobilité, de devenir le jouet des vagues ; c’est le seul rapport qu'ils ont avec les végétaux. Dur#es. Vous les êtres organisés nous présentent trois époques principales pen- dant la durée de leur existence ; celles de l'accroissement , du repos et du dépéris- sement. Quelques-uns naissent, vivent et meurent dans le court espace de quel- ques minutes, tandis que la Baleine pro- mène son énorme masse dans les mers glacées des pôles pendant plus de dix siècles avant d'arriver à la fin de £ Car- rière. Le Baobab sur les bords du Sé- négal , le Cidre du Liban, le Drago- nier du Pic de Teneriffe, ont une exis- tence antérieure aux siècles de l'Histoire, et qui se perd dans la nuit des temps. » Re INTRODUCTION. Ixü Sur les feuilles de ces arbres, géants du règne végétal, il existe des plantes que la même saison , le même jour voient naître et mourir, pour renaître et mou rir de nouveau l’année d’après. Il en est de même des Polypiers. Les uns n'ont qu'une vie éphémère, les autres semblent avoir une existence éternelle ; je parle ici du Polypier et non du Polype, ce dernier considéré isolément, ne parait point devoir jouir d’une longue vie , tout fait présumer au contraire qu’elle est très- courte. Dans les Flustrées, les Cellariées et Les Sertulariées , on trouve des espèces an- nuelles , et d’autres dont la durée est subordonnée à celle de la plante marine qui les supporte ; dans presque tous les Polypiers, les parties inférieures sont dépourvues d'animalcules, et dans la plu- part on ne les voit qu'aux extrémités. ÎL en est qui sont entièrement couverts de Polypes à la fin de l'été et pendant l’au- Ixiv INTRODUCTION. tomne, les froids de Phiver les font périr; mais lorsque le soleil vient exercer sur notre hémisphère son influence vivifiante, de nouveaux animalcules se développent ét produisent de nouveaux rameaux qui s'élèvent au-dessus des anciens; la partie inférieure semble merte ou privée de toute espèce de vie; les Flustres, les Sertulaires et même les Gorgones en offrent des exem- ples. Parvenu à la dernière époque de la vie, le Poiypier languit ; 1l n’a plus assez de force pour résister à linfluence destruc- tive du temps et aux attaques de ses enne- mis, que l’énergie de la vie avait jusqu'a- lors repoussé ; les uns se nourrissent de son enveloppe charnue, les autres pénètrent dans l'intérieur de Paxe, s’y établissent, le percent de nombreux méandres , et vivent aux dépens de sa substance, quel- que solide qu’elle soit ; enfin il périt, et ses débris roullés par les eaux sont jetés sur le rivage dans un état qui les rend mécon- naissables, ou bien ils sont réduits en sable calcaire INTRODUCTION. Ixv calcaire que le vent agite, transporte ct amoncelle en dunes littorales. FORMES GÉNÉRALES. Il est impos- sible de donner une idée générale de la forme des Polypiers ; ils varient autant que les plantes et plus que les Mollus- ques, les Insectes ou les. différentes classes des animaux vertébrés. [Il est aisé de donner de ces derniers une définition qui s'applique à tous les individus du même ordre ; on ne peut le faire pour les Polypiers, divisés en plusieurs groupes qui ont peu de rapport entre eux, quoi- que le nombre des espèces qui les. com- posent ne soit pas considérable. Les Polypiers Celiulifères offrent des agelomérations de cellules isolées , pla- cées sur la surface des corps marins, ou bien des cellules accolées formant par leur réunion une croûte mince sur la surface des Thalassiophytes et des Mol- lusques testacés, et souvent des expan- sions foliiformes et diverses. Quelquelois Y Ixv) INTRODUCTION. les cellules sont placées sur des tiges comme des feuilles sur leurs rameaux ; d’autres fois ces cellules , en forme de tubes simples ou rameux et très-longs , ‘sont isolées les unes des autres dans leur partie supérieure , et se réunissent dans leur partie inférieure pour former les tiges, ainsi que lempatement par lequel elles adhèrent à une base solide. Dans les Polypiers Calcifères , les for- mes sont aussi disparates ; les uns se ramifient comme des arbrisseaux , ou se divisent par dichotomies nombreuses , d’autres imitent le pinceau du pein- tre , l’'Aspergès des cérémonies religieuz ses , ou l’ombrele dont les fenimes de VAsie se servent, comme celles de lEu- rope ; pour se garantir de lardeur du Soleil ; on en trouve de semblables à un éventail déployé; enfin, il en est de simples, d’articulés, de planes , de comprimés et de cylindriques. La même variété de formes se fait re- INTRODUCTION. Ixvi] marquer dans les Polypiers Corticifères ; certaines Éponges s’étalent en plaques minces sur les rochers et les plantes ma- rines ; d’autres forment des masses globu- leuses ou creusées en entonnoir; plusieurs s'élèvent en tubes semblables aux tuyaux cylindriques de l’'Orgue ; quelques-unes se divisent en feuilles épaisses comme celle des Crassula. Que de formes diverses , de- puis celles des Gorgonices à tige simple et ‘élancée, jusqu’à celles dont les rameaux anastomosés ressemblent aux filets des pêcheurs par leur réseau et par leur étendue. L’Anadyomène flabeilée offre des mailles, dont le dessein régulier et élé- gant rappelle celui de nos dentelles. Les Isidées ont une tige alternativement pier- reuse et carüulagineuse , elle a quelque ressemblance avec la colonne vertébrale des animaux les plus parfaits dans leur or- ganisation ; d’autres , enfin , peuvent se comparer à des arbrisseaux dépourvus de feuilles, mais couverts de fleurs , dont la Ixvu INTRODUCTION. couleur blanche est rendue plus éclatante par le rouge foncé et brillant du rameau. Enfin, dans les Polypiers charnus, 1l existe des différences presque aussi nom- breuses , mais beaucoup moins connues que celies décrites dans les ordres pré- cédents. D’après cet apercu , je crois que: l'on doit renoncer à chercher une défini- tion générale de la forme des Polypiers, car si elleest impossible pour une seule division de ces êtres , que sera-t-elle pour toutes ces productions animales réunies ?. Covzeur. La couleur des Polÿpiers doit être extrêmement variée et très-bril- lante dans le sein des mers, autant qu’on peut en juger par les nuances que ces productions animales conservent dans les collections , malgré Paction énergique de Vair et de la lumière sur les êtres or- ganisés. Les fluides atmosphériques dé colorent souvent les Polypiers avec la plus grande rapidité , et il n’est pas rare de voir des Sertulariées d’un jaune INTRODUCTION. Ixix vif et brillant dans le sein des eaux, prendre une nuance terne ct brunâtre trois ou quatre heures après qu'on les a sorties de la mer. Quelquefois le chan- gement est encore plus rapide; j'ai ob- servé des Eponges d’un beau lilas lors- qu’elles étaient couvertes par les eaux , devenir blanchâtres après avoir été expo- sées quelques minutes au contact de Pair et de la lumière. ‘ Plusieurs Polypiers cependant sem- blent avoir des couleurs plus solides, et quoique conservés dans les collections de- puis plusieurs années , ils présentent des tiges d’une’ nuance vive et foncée , ou une écorce brillamment colorée ; tout fait présumer que cette enveloppe était encore plus éclatante lorsque les Polypes jouissaient de la vie. Il est possible néan- moins que, semblables aux plantes ma- rines de l’ordre des Floridées, quelques- unes de ces productions animales pren- nent des nuances plus variées et plus bril- Jantes par l'effet combiné de la lunuère , Ixx INTRODUCTION. de l'humidité et d’un commencement de décomposition. Ces considérations générales sur les Polypiers ne peuvent s'appliquer aux Polypes ; ils sont quelquefois d’une dia- phanéité égale à celle des corps les plus transparents, d’autres fois cette diapha- néite est nébuleuse et blanchâtre. Souvent leur couleur est semblable à celle de la masse animée à laquelle ils appartiennent et dont la nuance est inégale à cause de la différence des parties que présente l’or- ganisation de l’animal. Dans beaucoup de Gorgoniées et dans quelques Alcyo- nées , le Polype offre une teinte entiè- rement difiérente de celle du Polypier, et qui tranche avec elle de la manière la plus agréable. En général, les cou- leurs deviennent opaques et ternes, de brillantes et transparentes qu’elles étaient aussitôt que l'animal est privé de’ la vie ou exposé à l’action de Pair. : GRANDEUR. Considérés sous le rap- INTRODUCTION. Ixxj port de la grandeur , l’on trouve des Polypiers tellement petits que lPœil ne peut les apercevoir sans le secours des instrumens , tandis que d’autres sont aussi élevés que des montagnes ; leur base est fixée au fond de la mer, à des pro- . fondeurs que l’on ne peut mesurer , pen dant que leur extrémité se perd dans la région des nuages ; telles soni les îles ma- dréporiques, si nombreuses dans POcéan Austro-oriental , et que les Polypes aug- mentent encore chaque jour par leurs travaux inconcevables. L'on dira peut- être , avec M. Patrin , que ces iles ne sont que les sommets de montagnes sous- marines ,qui ont été recouverts par des Po: lypiers ; mais les montagnes sous-marines , presque toujours foyers perpétuels de feux, - souterrains , se trouvent à toutes les lati- tudes et varient beaucoup par leur éten- ‘due et par leur forme : les îles madré- poriques , au contraire , n’existent qu’en- tre les deux tropiques , présentent cons- Ixxi INTRODUCTION. tamment des formes analogues entre elles et ne sont jamais bouleversées par les érup- tions volcaniques ou les tremblemens de “terre. On trouve leur description dans les voyageurs modernes , principalement dans les relations de Cook , de Vaucou- ver et de Peron. | Si l’on compare cette masse polypeuse , qui s'élève des profondeurs incomensura- bles de l'Océan jusqu’à sa surface , et qui s'élance dans les airs sous forme de montagne , à cette Mélobésie , à cette Cellépore , qui paraït à Vœil nu comme une petite tache blanchätre , comme un simple dépôt de quelques molécules cal- caires, combien la différence sera grande , que d’intermédiaires doivent exister en- tre ces deux extrêmes ? En général, les Polypiers à cellules , ainsi que les Caléifères et les Charnus dépassent ra- rement un mètre de hauteur , ordinaire- ment ils sont beaucoup plus pétits. Les Corticifères offrent quelquefois une gran- INTRODUCTION: xx] deur de plusieurs mètres. C'est donc dans les Polypiers madréporiques ou entière- ment pierreux qu'il faut chercher les géants de cette partie du règne animal. Quant aux Polypes , ils sont toujours très-petits , souvent invisibles à l'œil nu , on ne peut les apercevoir qu’à Paide d’une Loupe , ou d’un fort Microscope. Dans quelques groupes ils échappent même à la puissance de nos instrumens, le raison- nement démontre seul leur existence. IL est probable cependant que les mers Equi- noxiales renferment des Polypes assez volu- mineux pour être observés sans les moyens que nous devons à l'optique; il n’en existe point de cette grandeur sur les côtes de France et du nord de l'Europe. UTILITÉ GÉNÉRALE ET PARTICU- LIÉRE. Rien n’est inutile dans la nature, tout est subordonné et lié dans l’harmonie universelle ; il n’est pas jusqu'aux êtres les plus petits qui ne jouent un rôle plus ou moins intéressant, et chaque jour lon découvre des objets nouveaux qui servent fkxiv Inrropucrrox. à l’homme médiatement ou: immédiate- ment , ou des propriétés nouvelles dans des êtres connus depuis long-temps. Si ces principes sont vrais, quelle peut-être, demandera-t-on, l'utilité de ces Polypes , trop petits pour servir de nourriture aux autres animaux, ou qui donnent à la chair de ces derniers des propriétés nui- sibles et vénéneuses ? Dévorés par des poissons , les Polypes les ont rendus tellement malfaisants , que des soldats qui s’en nourrissaient , ont éprouvé des maladies graves; elles ont été assez gé- nérales , pour faire échouer l'expédition à laquelle ces soldats étaient destinés. D’autres espèces de poissons et beaucoup de mollusques, ont une odeur insuppor- table quand ils sont pêches sur les rochers madréporiques ; cette odeur vient peut- être de celles que répandent ces animaux lorsqu'ils commencent à se décomposer , elle est d’une fétidité particulière , sus- ceptible de donner des vertiges , et même. è INTRODUCTION. Ixxy d’ôter le sentiment si on la respire long- temps (1). Des Polypiers recouvrent sou- vent les végétaux de la mer d’une enve- loppe calcaire, et les font périr dans une prison animée , en obstruant les pores nécessaires à la plante pour s’alimenter. De quelle utilité, enfin, peuvent être ces êtres qui exhaussent constamment le fond des mers , encombrent les ports, mettent à chaque instant les vaisseaux en danger de faire naufrage , détruisent les cables qui frottent sur ces masses raboteuses , aiguës et tranchantes, qui ferment les ouvertures des rades, entourent les iles de rochers inabordables, élèvent des res- sifs sur lesquels les navigateurs vien- nent échouer, et qui rendent chaque jour plus difficile la navigation des mers Equa- toréales ? Telles sont les questions que (1) Je Pai éprouvé en préparant l’Æntipathes myriophylla que m'avait envoyé mon ami, M. Risso, de Nice. Ixv] INTRODUCTION. feront peut-être les personnes qui ne réfléchissent pas , et qui regardent les sciences naturelles comme le passe-temps des hommes oisifs. La réponse est facile. La nature semble avoir placé les Poly- piers dans le sein des mers pour les pu- rifier en absorbant et en solidifiant les substances contraires à la vie des animaux plus parfaits. Sur la terre , les végétaux absorbent Pacide carbonique et versent dans l'air que nous respirons des torrens d’oxigène , pour remplacer celui dont nous faisons une si grande, une si cons- tante consommation ; dans le sem des mers , les Polypes s’'approprient les sels calcaires que les fleuves entrainent dans ce grand bassin où tous viennent abou- ür , ils les décomposent et en forment un nouveau composé, indifférent pour la vie et presque insoluble ; sans les Poly- pes , la nature des eaux marines changerait peut-être à cause de lénorme quantité de sels calcaires que les fleuves y char- INTRODUCTION. Ixxvij rient sans cesse. Ces petits animaux les réunissent en masse solide ; les Poly- piers augmentent ainsi le domaine de l'homme aux dépens de celui de PO- céan dans lequel ils ont pris naissan- ce. S'iis ferment les ouvertures des ha- vres, s'ils encombrent les ports , ils en forment de nouveaux à côté des pre- miers, aussi vastes et, dans lesquels les vaisseaux trouvent un: asile sûr con- tre les tempêtes et les ouragans des tropiques. Ces ressifs sur lesquels les vaisseaux viennent se fracasser , s’élè- vent bientôt au-dessus des eaux ; des fruits sont portés sur ces masses ma- dréporiques par le courant Equino- xial , ils y germent , et, peu de temps après, une île s'offre aux regards du voyageur dans le lieu même que le nau- frage de quelque navigateur avait rendu célèbre , lorsque cette île. n’était qu’un rocher, et sur le point du globe que les anciens géographes indiquaient comme Ixxviij INTRODUCTION. un de ceux où l'Océan avait le plus de profondeur. Une famille indienne partie d’une des nombreuses îles de la Société ou de VArchipel dangereux, pour pêcher ou visiter les amis d’une île voisine , est surprise par lorage, la voile est déchi- rée , les rames sont perdues, le canot entraîné par le Gulf-Stream de l'Océan Pacifique vient échouer sur le ressif de Corail. Les malheureux insulaires ne pou- vant refouler le courant de ce grand fleuve marin, dont la direction ne change ja- mais, l’action réunie des vents et des eaux s’opposant à leurs eflorts, ils s’établissent dans ce lieu, dont le cocotier s’est em- paré aussitôt que le rocher polypeux s’est trouvé exposé à l’action des fluides atmos- phériques. La tige de ce Palmier qui four- nit à l'homme tout ce qui est nécessaire à son existence, se balance dans les airs pen- dant que POcéan baigne encore sa racine. Les oiseaux qui vivent dans ces régions favorisées , transportent sur lile nouvelle” les plantes des îles voisines, et les graines INTRODUCTION: Ixxix lésères , voyageant à l'aide des vents , y augmentent sans cesse Je domaine du règne végétal. Dans ces lieux où la nature ne se repose jamais, les débris des corps organisés ont bientôt for- mé une couche épaisse de terreau , que cultivent avec succès lés habitans : de cette île, dont la population s’est accrue avec les moyens d’existence. Enfin , le voyageur, parcourant ces mers lointai- nes , trouve des ressources précieuses con- tre les maux et les fatigues d’une longue navigation , dans le lieu même où ceux qui l'avaient précédé éprouvèrent toutes les horreurs d’un naufrage. Les ressifs immenses , les îles innombrables et les. vastes Péaoe de l'Océan Pacifique Equinoxial ; Sont des exemples nombreux de ce que j'avance : c’est dans les rela- uons de Bougainville, de Labillardière, de Peron, de Vaucouver et de Cook , qu'il faut lire la description des îles Ma- dréporiques et le détail des dangers que ces Voyageurs ont couru sur les écueils Ixxx INTRODUCTION. formés par les travaux des Polypes coral: lisènes. Les Polypiers doivent avoir dattes fonctions à remplir dans l’économie gé- nérale de la nature ; attendons pour les connaître , qu’un voyageur éclairé puisse se transporter dans les régions Equato- réales où ces êtres sont les plus nombreux, qu’il les ait étudiés et observés dans tous leurs états et sur un vaste espace. L'homme sauvage comme l’homme civilisé cherche constamment dans ce qui Venvironne, les moyens d'augmenter ses jouissances , soit en variant les alimens dont il se nourrit, soit en embellissant le séjour qu’il habite, soit encore en don- nant à sa demeure une forme plus élé- gante ou plus de solidité; c’est au moyen de la Chaux que lon parvient plus sûre- ment à ce dernier but. La Pierre Calcaire ou le Carbonate de Chaux , ce Protée du règne minéral, manque dans la plupart des pays situés enire les tropiques ; ne peut-on INTRODUCTION. Ixxx] peut-on pas considérer les Polypiers ma- dréporiques comme destinés à le rem- placer ? A Djeddah en Arabie, et sur plusieurs autres parties des côtes de la Mer Rouge, les maisons sont construites avec de grands quartiers de beaux Ma- drépores. Dans les îles de POcéan indien, dans celles de l'Océan oriental et dans plusieurs autres pays, les rochers ma- dréporiques sont employés à faire de la Chaux. A la Martinique, Pon se sert pour le même objet de Polypiers entièrement pierreux que l’on drague au fond de la mer. Comment remplacerions-nous les Epon- ges dans la médecine et dans l’économie domestique ? Où trouverions-nous une matière qui eùt au même degré que cette production polypeuse, la propriété de s’imbiber d’eau et de la rendre, sans que son élasticité diminue et sans éprouver altération dans son tissu? Les Eponges dont on fait usage se trouvent dans les Ÿ Ixxxij INTRODUCTION. mers Equinoxiales des deux Mondes, ét dansles parties les plus chaudes des Zônés tempérées ; elles font l’objet d'un com- merce considérable ; plusieurs îles de la Méditerranée n’ont pas d’autre produit à exporter. Dans l’Archipel des Moluques , à Pile d'Amboine, les habitans se servent de axe de certains Polypiers Corticiferes , pour faire des baguettes divinatoires et. des talismans; les princes de l’Inde les portent quelquefois en guise de sceptre. Enfin il en est auxquels ces peuples, encore dans Ja barbarie et dans l’igno- rance malgré leur antiquité, attribuent les propriétés les plus énergiques , et qu'ils regardent comme une panacée uni- verselle. _ En France et dans toute l’Europe, on fait le plus grand usage de la Coralline officinale, vulgairement nommée Coral- line de Corse, comme d’un anthelmin- tique puissant. Ce Polypier, que les phar- _IKrronucTION. Jxxxuÿ maciens font venir à grand frais des dif- férens ports de la Méditerranée , est très- commun sur les côtes occidentales de la France ainsi que sur celles d'Angleterre ; M. Davy l’a même indiqué comme pou- vant servir d'engrais ainsi que ses con- génères. Les habitans de l'Islande , île célèbre par ses glaces et ses volcans , se servent pour chiquer d’une Flustrée, en guise de tabac, soit par plaisir et à cause de l'odeur de Violette que répand ce Poly- pier , soit encore pour irriter les glandes salivaires et se préserver du scorbut , ma- ladie si commune et si dangereuse dans ces régions glacées. « Les dames des îles de Milo et de » PArgentière, dit Tournefort, se far- » dent avec la poudre d’une plante ma- » rine dont elles frottent leurs joues pour » les rendre vermeilles ». Cette plante ne peut être qu'un Polypier. Enfin , dans tous les temps et dans Ixxxiv INTRODUCTION. tous les pays, les hommes ont été frappés de l'éclat du Corail. Les guerriers lem- ploient toujours à lornement de leurs armes, comme les femmes à leur parure. Les médecins du moyen âge le regardaient comme un remède universel , et les pré- tres des anciennes religions comme un objet agréable aux dieux. D’après cet apercu rapide de Vhistoire des Polypiers, il est facile de se convain- cre combien sont bornées nos connais- sances dans cette partie de Histoire na- turelle ; la masse de ce que nous savons n’est presque rien eu égard à ce que nous ignorons : c’est donc pour attirer l’atten- tion des hommes instruits sur ces objets nouveaux que j'ai fait paraître cét ouvra- ge, dans lequel j'ai cherché à réunir tout ce qui a été dit sur les Polypiers par les auteurs qui m'ont précédé , et à aug- menter le domaine de la science de quel- ques observations nouvelles, LE TABLEAU MÉTHODIQUE DES GENRES. Frusrrz ; P. crustacé où foliacé, sabmembraneux ; cellules accolées et sériales sur un ou plusieurs plans , p. 96. , L : Pneruse ; P. plane, frondescent ; cellules. Gblongues et saillantes sur une seule face, p. 117: Erscrre ; P. rameux ; cellules pee ciliées et verticillées , p. 120. FT SEE 3 P. cylindrique, inarticulé ; cellüles éparses presque saillantes, p. 122. Cerrame ; P. cylindrique, articulé, cartilagineo-pierreux ; cellules éparses, p. 123. FLUSTRÉES ET CELLARIÉES. Caserée; P. subcomprimé, articulé, antérieurement celluleux , sillonné postérieurement, p. 128. Caxpa; P. dichotome, flabelliforme ; rameaux réunis par des libres latérales et divergentes, p. 131. Acamanous; P. dichotome ; dites accolées , alternes, vésiculifères, p. 132. Cellules isolées ou accolées, , Cuiste ; P. cellules ordinairement alternes; un peu saillantes , ouverture du même côté, p. 136. .{ Mess ; P. articulé ; cellules groupées en chapelet ; ouverture d’un seul côté , p. 143, Evcrarér ; P. articulé ; une cellule seule et arquée à chaque articulation, P. 147. È Aërée; P. à Lige rampante et rameuse; cellules solilaires, en massue ; ouverture latérale, p. 150. Pasvrnée; P. articulé ; cellules ternées où quaternées à chaqtie articulation , p. 154. Amarmte ; P. à cellules Éhbte alongées , se touchant toutes, ou séparées en plusieurs groupes et de grandeur inégale, p. 157. Nemerrésre ; P. garni de ramuscules ou petits cils DAIRRRSS recourbés du côté de la tige et ver- _ ticillés , p. 161. AczAoPmËnre ; P. ramuscules pinnés ; cellules unilatérales, axillaires on isolées , p. 164. Dynamène ; P. peu rameux ; cellules opposées, p. 175. SerruLaine ; P, à tige on rameaux flexueux ; cellules alternes , p. 182. Ii; P. à rameaux pinnés et allernes; cellules alternes , presque subulées ct recourbées, p. 199. HAE P. à tige filiforme, volubile ou grimpante; cellules campanulées, pédicellées ; pédicelle long et contourné, p- 200. POLYPIERS CELLULIFÈRES, Polypes dans des cellules non- irritables, Cellules caulescentes , SERTULARIÉES. LaomiDér ; P. phytoïde ; cellules éparses , pédonculées ou presque sessiles, p. 204. THoA ; P. à tige formée de tubes nombreux, entrelacés; ovaires en grappe, p. 210. Se P. à cellules cylindriques, longues, accolées au nombre de quatre ; onvertures latérales et verticillées, p.212. Cxmovocér ; P. à tige fistuleuse , annelée infériewrement , unie supérienrement ; cellules filiformes, alternes on opposées, p. 214. Tisraxe ; P. à rameaux en ziz-zag ; ouvertures polypeuses latérales et alternes au sommet des an- gles, p. 217. | Naïs ; P. fluviatile; Polypes à un seul rang de tentacules, ordinairement ciliés, p. 220. 5 Tusuramme ; P. tubuleux , simple on rameux; Polypes solitaires à l'extrémité de chaque rameau , p: 225. x, $ L « Cellules tubuliformes et : cornées , TuBULARIÉES. - | Polypes aux extrémités du | Liiconr; P. Licheniforme, légèrement eneroûté de matière crétacée ; p. 235. Polypier ou de ses rameaux. Nsomers ; P. simple , celluleux dans sa partie supérieure , bulleux dans la moyenne, écailleux dans l’inférieure, p. 241. : Acéraguzamme; P. ombellifère ; ombelle plane à stries rayonnantes , p. 244, PocyrHyse ; P. à tige simple, couronnée par 8 à 12 corps pyriformes et polypeux, p. 250. Nésée; P. pénicilliforme ; rameaux articulés, cylindriques et dichotomes, p. 253. - : Ale substance calcaire mêlée avec la Garaxaurs ; P. fistuleux , cylindrique , dichotôme , articulé, p. 259. substance animale ou la recouvrant, apparente dans tous les états. * Taxe; P. Muscoïde, capillacé, dichotome; ovaires nombreux, p. 266. Corazcwe; P. comprimé , tricholome , p. 275. Cxmoroze ; P. cylindrique, dichotome ; articulations en chapelet, p. 292. Awrriroz; P.àrameaux épars, dichotomes;trichotomes ou verticillés; articulations séparées, p. 294. Polypiers articulés, Polypes non-apparen ts. | CoRALLINÉES. 1 Hazmèps ; P. à articulations planes on comprimées, ordinairement flabelliformes , p. 302. … Polypiers inarticulés , Unorée ; P. flabelliforme , marqué de lignes courbes el transversales, p. 310: { CoRALLINÉES. Miroziste; P. encroûtant, crélacé ; cellules très-petites et éparses, p. 313. 1 Ernyparmie ; P. fluviatile, verdâtre , p. 2. Eroxce ; P. polymorphe ; fibreux, à encroûtement gélalineux, p. 7: TUBULARIÉES POLYPIERS CALCIFÈRES , 27 CORALLINÉES. ANaDyomÈnr ; P. flabelliforme ; sillonné symétriquement de nervures articulées et inégales, p- 363. Axrmarr; P. dendroïde; axe ordinairement épineux ; écorce gélatineuse presque fugace, p. 366. Goncowe ; P. dendroïde ; axe indie écorce crétacée par la dessication , mince, unie ou tu- berculeuse , p. 483. : Prexaure; P. dendroïde ; axe comprises écorce épaisse , subéreuse à surface unie , p. 424. Euxicée ; P. dendroïde ; axe comprimé ; écorce épaisse , mamillifère; mamelons polypeux, sail- lants et épars, p. 451. : Primo ; P. à mamelons polypeusa pyriformes , pendants, couverts d’écailles imbriquées, p. 440. Coraïz ; P. à axe pierreux, solide; écorce très-friable, p. 443. Polypes apparents, axe inarticulé , GoRGONIÉES. composés de deux substances , une extérieure et éñveloppante, nommée Ecorceou Encroétement; Vautre appelée Axe, placée au centre et soutenant la première. MäurÉe ; P, à rameaux ne lenne el à noucux et tuberculeux , p. 458, Morsér; 'P. à rameaux pinnés ; Polypes mamilliformes, recourbés du côté de la tige, p. 465. Isis ; P. à écorce épaisse , unie, n 'ahérant presque point à l’axe, p. 468. es ; P. à tige Isidiforme ; expansion Milléporiforme , p: 478. : Azcxon; P. polymorphe, à surface gni " légèrement tuberculeuse , p. 317. Parxruoé ; P. mamillilère; chaque 14 renfermant un Polype, p. 359. Polypes apparents , axe articulé, IsinÉEs, _f Polypes nuls ou invisibles, Sronc1ÉEs. POLYPIERS CORTICIFÈRES, CR : masse charnue , entièrement animée, couverte de polypes, et ; sans axe central. ALCYONÉES. e j + Tezesro ; P. rameux, fistuleux, crétaceo-membraneux, opaque, strié longitudinalement , p. 232. POLYPIERS CARNOIDES, | r 3 " 1 74 &f é . " x: Tr LE LS FARINE y PL t ÿ e = C4 # CA L1} \ 4 “re ( . ' RES TA HE MER, 7 + 5 4 y } À ÉeRA 2 P 4 æ % N = É CS ‘1 F | Sp 3 en. Le : F L LVL [+ Bi ss EM T 21". k ï A f ; PRE à dr" mn ns AE TT PA TN: £ € LA 8 rs * à DR AA d “ A *. r.. (A 2 "#5 *. j ASS: CONS AT * SE ra PRET LOT 2 E “( 3 TO £ +, ï GR. AUTO TT RONETRA “nr A ESS RS A > ” . . i LA tré $ HISTOIRE GÉNÉRALE DES POLYPIERS CORALLIGÈNES FLEXIBLES. ORDRE PREMIER. LES SPONGIÉES. SPONGIZÆ. Polypiers spongieux , inarticules , poreux , formés de fibres entrecroisées en tout sens, Corlaces OL COrrÉeS, JMS tubuleuses et enduites d’une humeur gélalineuse , très-fugace ct 1rritable suivant quelques auteurs. Les Spongiées forment le premier ordre de Phistoire générale des Polypiers coralligenes flexibles , parce que les êtres à qui l’on doit ces à a Or D.1". SPONGIÉES. productions singulières et si utiles sont encore inconnus , et que peut-être ce sont les animaux les plus simples dans leur organisation , du moins rien ne prouve le contraire. Les Spongiées composent un groupe d'êtres dont toutes les espèces ont été réunies par Linné dans un seul genre ; les anciens les avaient di- visées en plusieurs ; Guettard les porta au nom- bre de sept, qu'il nomma Æponge , Mañé , Trage , Pinceau , Agare , Tougue et Lanze. Plusieurs de ces genres avaient été proposés par les naturalistes de lantiquité ; aucun n’a été adopté quoique établis en général sur de bons caractères. M. de Lamarck est le premier qui ait divisé les Spongiées en sept sections d’après des formes qu’elles présentent. Jai suivi la divi- sion de ce savant Zoologiste , et presque tou- jours j'ai fait usage de ses phrases dans la des- cription des espèces. ÉPHYDATIE ÆPHYDATIA. Polypier fluviatile, spongiforme, verdä- tre, en masse alongce, lobée ou glomérulée. CrisTATELLE ; Polypier fluviatile , spongi- G. EPHY DATIE!. 9 forme , en masse glomérulée ou lobée. ( Excl. Jin. descrip.) DE Lam*. Syst. des ani., p. 585... Bosc. 5, p. 148... LAmx. Bur. philom. 1012... SPONGIÆ auctorum. | 8 Eponges d’eau douce que j’ai nommées _ EpxyparTiEs, nom donné à une nayade par les poêtes de lPantiquité , confondues avec les Epon- ges marines par les auteurs anciens ét modernes, en ont été séparées pour la première fois par M. de Lamarck, qui les regardait comme le produit et Phabitation de certains Polypes , dé- crits et figurés par Resez , Ælist. des insec., vol. 3, p. 91, et que M. Cuvier avait appe- lés Cristatelles à cause de leur forme. M. de Lamarck avait adopté cette opinion d’après le célèbre naturaliste danois Vahl. Les observations de MM. Bosc et Girod-Chantrans , et celles que j'ai eu occasion de faire sur ces productions singulières , prouvent que les Polypes nommés Cristatelles , se retirent indifféremment dans les Lemna et les Conferves des ruisseaux et des fontaines. L/on voit souvent les Polypes sans les Eponges et les Eponges sans les Polypes ; ainsi , il faut attribuer à une autre cause la production des Ephydaties. Linné les regardait comme des plantes , et 4 On. I”. SPONGIÉES. dans la Flore de Suëde :il dit qu’en automne on voit des semences dans l’Eponge fluviatile. Kalm semble avoir copié le naturaliste suédois. Ces auteurs prenaient pour des fructifications , des Cristatelles desséchées, ou des grains opa- ques d’une substance encore inconnue, dont les Eponges d’eau douce se trouvent quelquefois en- tièrement remplies. De toutes les hypothèses que lon pourrait faire sur la nature de ces êtres , la plus probable est qui ’1ls appartiennent an même groupe que les Eponges marines ; ils leur ressemblent par l'enduit gelatino-muqueux qui encroûte leurs fibres et qui se dissipe de mème par la dessi- cation ,- par l'odeur extrémement fétide qu’ils répandent en se décomposant ou lorsqu'on les brûle , enfin par la quantité de chaux que lon retire de leurs cendres , et dont le poids dépasse quelquefois la moitié de celui du Polypier sec. Lies Ephydaties différent des Eponges marines par la couleur, Phabitation ; et Vodeur désagréa- ‘ble qu’elles ont au sortir de Peau , odeur sem- blable à celle des Charagnes , de certaines Ri- vulaires et de quelques Conferves d’eau douce. Si l'hypothèse de M. de Lamarck, qui attribue à des Polypes de la nature de ceux des Alcyons la construction des E: iponges marines , €St recon- , G} ÉPHYDATI.E : 5 nue vraie , alors les Ephydaties devront peut-être ètre retirées du règne animal pour être classées parmi les vésétaux. Mais , comme Popinion du savant professeur du Muséum n’est pas appuyée sur des faits certains , et que je n’ai pas cru devoir encore ladopter, je laisse les Ephyda- ües parmi les Polypiers de lordre des Spon- giées , à cause de lanalogie qui existe entre ces deux groupes. | Ces êtres singuliers sont encore peu connus ; les collections n’en renferment point d’exoti- ques. Je crois cependant que les fontaines , les ruisseaux et les rivières des autres parties du monde en contiennent comme les nôtres ; mais ils ne sont pas assez remarquables pour avoir fixé Pattention des voyageurs occupés d'objets plus importans , et dont les regards étaient at- tirés par des formes plus élégantes ou des cou- leurs plus brillantes. Les Ephydaties offrent rarement des formes constantes : leur couleur est un vert plus ou moins foncé, qui semble varier suivant la na- ture du corps auquel elles adhèrent. Elles habitent les eaux douces , fraîches et limpides , couvrent quelquefois les pierres , les racines et presque tous les corps qui se trouvent 6 . On. I”. SPONGIÉES. à leur portée , et acquièrent souvent une gran- deur très-considérable. On n’en fait usage ni en médecine ni dans les arts. | 1: E. DES CANAUX ; rameuse ;, dichotome : rameaux arrondis et recoürbés. E. Canazium ; ramis dichotomis , teretibus, incur- vatis; Gmel. syst. nat., p. 3826, n. 5o. ( Spongia )... SR nalurf 23, p. 149, tab. 2... Bosc. 3 , p. 147: Dans un aqueduc. 2. E. FLUVIATILE ; droite , fragile , sans forme déterminée. E. Fruviaris ; conformis , erecta , fragilis, poly- morpha ; Gmel., syst. nat, p. 3825 , n. 16. (Spongia)... NMull. Zool. dan. prod. , p. 3089... Pall. Elen., p. 384, n. 231... Pluk, Almag., p.356, tab. 112, fig. 3... Rupp. Fi. Jen. , p. 308, tab. 3, fig. 1... Lœs. For. Pruss., p: 172, Tab. 52... Bosc. 3; p. 147. Dans les étangs. 5. E. FRIABLE ; cendrée , friable , sessile, Sans forme ; un peu rameuse. E. Friaginis; cinerea , friabilis, sessilis , amorpha, subramosa ; Gmel., syst. nat, p: 3826, n. 49. ( Spon- gia). artm. et Girtan. naturf. 22... Bosc. 3, p: 147. Dans un lac près de Bude. 4. E. pes Lacs ; rampante , fragile ; rameaux droits , cylindriques et obtus. G. ÉPONGCE. 7 E. Lacusrris; conformis , repens, fragilis ; ranis erectis, teretibus , obtusis; Gmel., syst. naë., p. 3825, n. 15. ( Spongia ).. Flor. Lapp. 535... Rai., hist. 81... Bosc. 3, p. 147. Dans les lacs du nord de l’Europe. EPONGE SPONGI 4. PoLypPtER en masse très-poreuse, lobée, ramifiée , turbinée ou tubuleuse, formée de fibres cornées ou coriaces , flexibles 2 » entrelacées , agglutinées ensemble, et en- duites , ou encroûtées dans l’état vivant 2 d’une matière gélatineuse, irritable et très- fugace; ZLam*. Bull. phil. 1812. SPONGIA ; animal ambiguum, crescens tor- pidissimum ; Sürps polymorpha , è fibris con- texta , gelatin& vivé obvestitis. Oscula oscillan- lia, seu cavernæ cellulæve superficie ; PALL. Flen., p. 575. S. Animal fixum , flexile, polymorphum , torpidissimum , contextum vel è fibris reticula- ls. vel è spinulis, gelatind vivé vestitis ; osculis vel foraminibus superficiei aquam respirans ; 8 Or D. I“. SPONGIÉES. Sox. et ELL. p. 182.... GMEL., Syst. nat., p. 3817. _ Æ. Tige fibreuse , flexible , très - poreuse , simple , tubulée ou ramifiée , sa'superficie cou- verte d’une glaire sensible et parsemée d’ou- vertures qui absorbent l’eau ; Bruc., Ency., P: XVIII. Æ. Polypier polymorphe, formant une masse . flexible très-poreuse , soit turbinée ou tubuleuse , soit lobée et ramifiée , et percée de trous et d’ou- vertures irrégulières qui absorbent l’eau’, etc. DE LAMx*., Syst. des anim. , p. 385... Bosc. 5, pP- 134. E. Polypier polymorphe, fixé , mou , géla- tineux et comme irritable pendant la vie des Polypes, tenace , flexible , très-poreux , et ab- sorbant l’eau dans l’état sec. (Axe ) Fibres nombreuses, cornées , flexibles , enlacées ou en réseau , adhérentes dans les points de leur croisement. ( Croûte empâtante ). Pulpe gé- latineuse , comme vivante , enveloppant les fibres, contenant les Polypes ; mais très-fu- gace , et ne se conservant que partiellement dans le Polypier retiré de la mer... Polypes inconnus ; DE LAM*. Ann. , tom. 20, p. 306. Ces productions singulières , nommées par les G. EPONCE. q Grecs Spoggia où Spoggos, d’où les latins ont fait Spongia , et les français Æponge , répan- dues dans presque toutes les mers , en usage des la plus haute antiquité , ont attiré dans tous les temps l’attention des voyageurs et des natu- ralistes. Maloré les recherches nombreuses dont elles ont été lobjet, elles sont encore peu con- nues , et sans le mémoire de M. de Lamarck, inséré dans les annales du Muséum d’histoire naturelle , plus de la moitié de celles que ren- ferment les collections serait encore à décrire. Long-temps on a douté de leur véritable na- ture ; parmi les anciens , les uns les regardaient comme des animaux , les autres comme «es plantes ou comme des êtres mixtes , servant d’ha- bitation à des animalcules qui entraient dans leurs nombreuses cellules et en sortaient à volonté. Pline , Dioscorides et leurs commentateurs Mathiole , Belon , Barbarus, etc. , les ont divi- sées en Eponges mâles et Eponges femelles. Erasme , critiquant Plutarque qui a copié Aristote et Elian, dit « qu’il faut passer Eponge » sur une partie de lhistoire des Eponges de » ces auteurs. » VVormius , Mercati , Pallas , etc. , tout en les plaçant à la suite des Zoophytes, ne se sont pas prononcés sur la nature de ces êtres. 10 OrD: IF”. SroNGIÉES. Jean Cyprien , en 1712, a publié une liste des auteurs qui regardaient les Eponges comme appartenant au règne vésétal ; on peut ajouter à cette liste les noms célèbres des Bauhin , de Rai , de Tournefort , de Morisson , de Boerhaave, de Seba , de Vaillant , de Marsilli , etc. ; Linné lui-même , dans les premières éditions de ses ouvrages , les classe parmi les plantes : Forskal, un de ses élèves les plus distingués , persévère dans cette hypothèse , malgré le changement sur- venu dans Popinion de son maïtre dû aux belles découvertes de Peyssonnel et de ‘Frembley. À cétte époque , les Eponges furent définitivement réunies aux Polypiers , seulement à cause de: leur analogie dans leur manière d’être, l’animal \ . auquel elles doivent leur existence étant encore inconnu. Nierembero, en 1635, regardait les Eponges comme des productions animales , et soutenait cette opinion , quoique contraire à celle qui était alors généralement reçue. Un siècle après, Linné, Guettard , Donati, Ellis et la presque universa- lité des Zoologistes , adopterent hypothèse que Nieremberg avait proposée d’après ses observa- üons et les écrits des anciens : cependant , au commencement du siecle dans lequel nous VIi- vons , 1l existait encore des hommes tels que G. ErONGE. 11 Targioni-Tozetti et Spallanzani , qui persis- taient à regarder les Eponges comme apparte- nant au régne véoétal. Ces êtres étant considérés comme des pro- ductions animales , de quelle nature sont les ani- maux qui les produisent ? quelle est leur forme ? quels sont leurs caractères ? El est encore impos- sible de répondre à ces questions d’une manière affirmative ; on ne peut que rappeler les ancien- nes hypothèses ou en proposer de nouvelles. L'on croit que la substance gelatino-mucila- gineuse qui encroûte toutes les fibres de lEpon- ge , et Eponge elle-même dans état frais, est Vanimal ou la réunion des petits animaux aux- quels cette production marine doit son exis- tence. Cette hypothèse est la plus probable ; mais à quel ordre appartient cet animal ? Si l’on considère la forme et la nature de son squelette, son organisation doit être plus simple que celle des Antipates et de la majeure partie des Po- lypiers. Aristote et ses commentateurs ont attribué aux Éponges un mouyement particulier de con- traction et de dilatation : on la regardé comme une preuve de lanimalité de ces êtres. Imperati en parle dans ses ouvrages* et distingue deux sortes de mouvemens , lun produit par PEponge 12 OrD.!". SPoNcrÉESs. elle-même , et l’autre dépendant de la nature de sa substance. Ellis ne paraît point l'avoir observé, ainsi que le prétendent quelques auteurs ; du moins il n’en dit rien dans son Essai sur les Co- rallines , ni dans son Histoire des Zoophytes pu- bliée par Solander , d’après ses manuscrits. Peron et M. Bosc ont étudié dans leurs voyages | ou pendant leur séjour au bord de la mer, une grande quantité d’Eponges , aucune ne leur a offert la moindre trace d’un mouvement quel- conque : s’il existait, aurait-il échappé auxtre- cherches de ces Naturalistes ? Je ne le pense pas ; il faut attendre cependant de nouvelles ob- servations avant de prononcer sur ce fait sin- gulier. Des Zoologistés ont classé les Eponges parmi les animaux, à cause de l’odeur qu’elles répan- dent fraiches et au sortir de la mer, ou pen- dant qu’on les brüle. Ce caractère ne peut ser- vir , la majeure partie des plantes marines donnant par l’incinération , des odeurs et des produits analogues à ceux des animaux. M. de Lamarck regarde l'animal des Eponges comme ayant les plus grands rapports avec les Polypes des Alcyons ; il base cette hypothèse sur la ressemblance qui existe entre les Eponges et les Alcyons conservés dans les cabinets d’his- G: ÉPONCE, 19 toire naturelle. Ces Polypiers desséchés offrent quelquefois peu de différence ; mais que cette différence est grande dans ceux que lon retire du sein des eaux ! Les premiers offrent une masse fibreuse , couverte d’une substance oéla- tineuse qui côule et s’échappe comme le blanc des œufs , on ay découvre aucune trace d’or- ganisation ni de vie; les Alcyons , au contraire, offrent une masse plus ou moins solide, suscepti- ble de quelque mouvement, avec des cellules ren- fermant des Polypes assez volumineux, qui sortent de leurs nombreuses habitations aussitôt que lon met le Polypier dans une eau tranquille. Au reste , comme je suis persuadé que dans les collections il existe des Polypiers sous le nom d'Alcyons qui appartiennent aux Epon- ges , et vice versa , l'hypothèse de M. de La- marck , quoique non admissible , ne prouve pas moins les orandes connaissances de notre savant professeur dans cette partie intéressante de Phis- toire naturelle. I résulte de toutes ces hypothèses , que la substance mucilagineuse est la partie la plus essentielle de Eponge ; que les Polypes , sil y en a , doivent se trouver dans cette substance , ou que cette substance est elle-même lanimal de ce Polypier. Sa forme est subordonnée à 14 Or D. 1°. SPONGIÉES. celle de son habitation ; c’est peut-être une masse animée , que lon peut diviser sans détruire le principe vital , dans laquelle il n’y a point d'organisation sensible , point de mouvement bien apparent , point de bouche , point d’orga- nes, rien, en un mot, de ce qut lon observe dans les autres animaux. Cette hypothèse, que je soumets à Pexamen des savans , n’est pas nou- velle ; elle est moins problématique que les au- - tres , et les observations que j’ai été à portée de faire sur les Eponges de la côte du Calvados , semblent appuyer. Les Eponges offrent les formes les plus singu- lières et les plus variées, on peut en prendre une idée en compulsant les catalogues des an- ciennes collections , où elles se trouvent dési- gnées sous les noms divers de Gants de Nep- tune , de Trompettes , de Morilles , de Man- chons , de Mitres , de Cierges, de Gobelets , de Cornes de Daim , d'Eventail ; etc. Malgré cette variété, il est très-difficile de définir les caractères qui constituent les espèces ; la forme seule ne suflt pas , il faut toujours y joindre quelques détails sur la nature des fibres , leur quantité , leur arrangement , leur couleur , etc, Considérées sous le rapport de la substance ou mieux encore sous le rapport'du tissu, les CRI G, EPONGE. }ié Eponges offrent des différences telles , que , par la grosseur de leurs fibres, il y en a de sembla- blables aux Antipates à rameaux anastomosés , tandis que d’autres sont composées de filamens aussi déliés que des fils de soie, et feutrés d’une maniere aussi serrée que les poils dont les cha- peaux sont composés : tous les intermédiaires entre ces deux extrêmes s’observent dans ‘la nalure. Les Eponges cfrent encore dans leur con- texture des trous plus ou moins larges , plus ou moins profonds , situés régulièrement ou ir- régulièrement , et dont la destination est peu connue ; tout cependant fait présumer que ces trous , que j’ai nommés Oscules d'apres M. de Lamarck , servent à lintroduction de l’eau de Ja mer dans les parties centrales du Polypier, afin que les Polypes de l'intérieur, s'ils existent, puissent prendre la nourriture qui leur est né- cessaire. Beaucoup d’Eponges sont privées de ces Oscules ; ainsi leur présence ou leur absence , leur grandeur , leur forme , leur situation , peu- vent fournir de bons caractères pour faire des sections ou définir des espèces : il en est de mème de la nature du tissu. Je ne peux rien dire de certain sur leur cou- leur , qui parait tres-fugace et très-variée : d’après 136 .OrD.ÏI". SPONGIÉES. jes auteurs qui les ont observées vivantes, les nuances qu’elles présentent seraient nombreuses et brillantes. J’en ai vu sur la côte du Calvados qui, au sortir de la mer , étaient d’un beau rouge , où d’un jaune citron très-vif : dans les. collections , elles offrent toutes les nuances , de- puis un blanc sale jusqu’au noir le pius foncé , en passant par le fauve et tous ses intermé- diaires. La grandeur des Eponges varie depuis celle d’un millimètre , jusqu’à celle d’un mètre et au- delà. et leur diametre depuis celui dun 111 D 2 . 9 A # 4 LD à ] . F d r . \ 5 jusqu’à celui de plusieurs décimetres. Les Eponges sont très-communes entre les tro- piques , elles'le deviennent moins dans les ré- oions tempérées ; leur nombre , leur grandeur di- Le minuent en se rapprochant des pays froids, et elles disparaissent presque entièrement dans le voisinage des cercles polaires ; bien différentes en cela des plantes marines qui tapissent en Si orande quantité le fond des mers glacées des deux pôles. Ainsi leur habitation est la même que celle des autres Polypiers , et se trouve sou- mise à l'influence des mêmes causes. On doit encore observer que les Eponges rameuses à tissu dense et feutré , sont plus communes que les autres dans les pays froids, où les espèces à tissu à + G. ErPONGz. 17 üssu lâche et en grandes masses > n'existent point ou sont très-rares. C’est presque toujours sur les rochers , dans les lieux peu exposés à l’action des vagues ou des courans , que se trouvent les Eponges ; on les pêche à toutes les profondeurs ; on les voit rarement sur les plages que les marées couvrent et découvrent , cependant elles y existent , elles y croissent , elles s’y développent ; Panimal qui les produit peut donc , dans quelques espèces , résister à l’action de. Pair | où avoir assez de consistance pour se soutenir à l’aide des fibres qui constituent le Polypier. J'ai observé beau- coup de ces Eponges , je les ai examinées au moment que la marée les abandonnait , au mo- ment que le flot commençait à les coûvrir ÿ sans rien observer qui ressemblât à un Polype. On ne sait pas encore si ces êtres s’attachent indifféremment sur tous les corps , comme le Corail ronge ; tout porte à le croire ; les Po- lypiers m’ayant besoin que dun point solide pour se fixer , et non d’une substance particu- lière qui aide au développement du germe , Ou qui doive fournir une partie de la nourriture comme dans les plantes. La vie des Eponges paraît varier autant que celle des autres Polypiers , et si lon en juge 2 18 OrD.Ë". SPONGIÉES. - d’après le volume auquel quelques espèces par- viennent , il y en a qui semblent résister à Vin- fluence du temps , et d’autres qui vivent, crois- sent , meurent et disparaissent dans le court espace de quelques jours. Leur croissance ne parait pas aussi rapide que celle des Polypiers solides et pierreux , elle: semble stationnaire dans le pays où les hivers sont rigoureux. | Ces productions ont été regardées par les an-! ciens médecins comme propres à la guérison de beaucoup de maladies ; on les employait alors de toutes les manières. Pendant long-témps les charlatans et les pharmaciens vendaient à lenvx des préparations faites ‘avec PEponge calcinée:;: pour guérir les maladies scrophuleuses ; les goî=: tres , etc. ; on attribnait à ces remèdes (des pro- priétés héroïques. Gependant les auteurs des ou- vrages modernes sur la matière médicale , tels, qu'Alibert ;, Schwiloué , etc. , gardant lessilence sur les propriétés médicinales de Eponge , je! dois regarder comme fabuleuses toutes celles: qu’on leur attribue. (0. BON Maintenant les Eponges sont employées pour. remédier à certaines affections de la matrice! » nettoyer les ulcères , pour le pansement des plaies , pour arrêter ou modérer les hémorra=. G. EPONEE. 19 gies , et surtout pour la toilette, où rien ne pourrait remplacer cette production élastique , douce et susceptible de s’imboire d’eau. D’après Forskal , les femmes du port de Suez emploient quelques espèces d’'Eponges à faire du fard. Je ne doute point que sur les côtes où'ces produce: tions sont abondantes , on ne s’en servé à plu: sieurs usages qui peut-êtré nous seront long temps: inconnus. Je ne répéterai point ici ce que l’on a dit sut la manière de les préparer , de les pêcher , sur les dangers de cette pêche , etc. Je me bor- nerai à Citer deux faits, mentionnés dans les auteurs , qui prouveront combien cette pêche est estimée dans les pays où elle se fait , à cause des difficultés qu’elle présente ; difficultés qui n’em- pêchent pas cependant les deux sexes de se li vrér à ce travail peu lucratif. Pomet , ist. gén. des Drogues | liv. r , p. 16, prétend que les garçons de l'ile de Ni- cari& ne peuvent se marier , que lorsqu'ils ont fait preuve d'adresse dans la manière de pêcher les Eponges. Le chevalier Morandi rapporte le même fait. Bomare attribue cette histoire à Tour- nefort , qui n’en parle point dans ses ouvrages ; beaucoup d'auteurs ont copié cette erreur de Bo- mare. 20 OR p. I” SPONGIÉES. Hassequiltz , dans son voyage au Levant , prétend que dans une petite île , presque incon- nue , nommée ZZimia , située près de Rhodes , une jeune fille ne peut se marier qu’elle n'ait pêché une certaine quantité d’Eponges , et mon- tré son agilité en plongeant à une profondeur qu’on a soin de déterminer. $i ce fait est vrai, il vient à Pappui du premier, que beaucoup d’au- teurs ont mentionné en le regardant comme fa- buleux. LT S ECHLDOMNT : . . e . | Masses sessiles , simples ou lobées , soit re- couvrantes , soit enveloppantes. 5.ÆE. COMMUNE ; masses assez grandes, aplaties et légèrement convexes en dessus, molles, tenaces , grossièrement poreuses , crevassées et lacuneuses surtout en dessous , et présentant des trous ronds, la plupart fort grands. SP. ComMmMunis; sessilis, subturbinata , rotundata, supernè plano-convexa , mollis, tenax , grossè porosa ; superficie lacinulis rariusculis ; orrennifes magnis ; de Lamk. , ann. , tom. 20, p. 370, n. 1... An Se ofKcinalis Linn. ? | 1a Mer rouge, l'Océan indien ; et peut-être la Méditerrance. Nota. Cette Eponge est employée dans les cuisines, 4 ap- Fartemens ; pour enlever l’eau répandue, etc. G. ÉEPONGE. 21 6. E. Prune ; surface assez finement po- reuse , et hérissée de lacinules nombreuses , molles et qui la rendent tomenteuse ; lobée en dessus ou percée de trous de grandeur médiocre , à bords ciliés de lacinules fines. Se. LaciNuLosa; sessilis , subturbinata, planulata, obsoleta, lobata, mollis, tomentosa ; Porosissima ; su- perficie lacinulis creberrimis ; de Lam. , ann. , tom. 20, P: 370, n. 2... Esper Zoop., vol. 2, tab. 15-17. (S. of- Jicinalis ). La Mer rouge et l'Océan indien. Nota. Elle remplace souvent l’Eponge usuelle dans les usages domestiques ou de la toilette. 7. E. SINUEUSE; ovale , sessile ; tissu fibreux , roide , en partie encroûté ; surface couverte de trous profonds et nombreux , de crevasses et de sinuosités, Sr. SiNvosA; sessilis, ovata, rigida , sinubus variis lacunisque inæqualibus undique cavernosa; de Lamk. , ann., tom. 20, p. 371, n. 3... Pall, Elen., p. 394, n. 243... Gmel. , syst. nat., p, 3824, n. 35... Bosc. 3, p. 143... ÆEsper Zoop., vol. 2, tab. 31. Océan indien. . 6. E. CAVERNEUSE ; ovale-conoïde , roide, assez dure , tres-caverneuse ; surface mamelon- née , irrégulièrement poreuse. Sr. CaAvERNOSA ; sessilis , ovato-conica , cavernosa , incrustata , superficie lobis crebris erectis attenuato- 29 On D. I”. SPONGIÉES. acutis conferlis; de Lamk., ann., tom. 20, p. 374, n. 4... Pall. Elen., p. 394, n. 244... Gmel., syst. naë., P: 3824, n. 36... Bosc. 3, p. 145. Mers d’Amérique. 9. E. CARIYE ; informe , irrégulièérement lo- bée ; lacuneuse , caverneuse , comme rongée ; üssu fibreux assez finement réticulé, à mailles inégales ; surface persemée de crevasses et de trous. Sp. Cariosa ; informis, sublobata, rimoso-lacunosa, cavernosa , fulvo-ferruginea ; foraminibus varüs ; fi- bris inæqualiter reticulatis, de Lamk. , ann. , tom. 20, p- 371, n. 5... Seba thes. r1r, tab. 96, fig. Océan indien. 10. E. LICHENIFORME ; sessile , presque glo- mérée , raboteuse ; fibres très-lâches , se croi- sant et s’anastomosant ensemble, rameuses et tenaces. Sr. Laicmenrronmis ; glomerato-coœspitosa , scssilis , asperata ; fibris laxissimis , cancellatim connexis, te- nacibus, subramescentibus; de Lamk., ann., tom. 20, p- 372, n. 6. Eabite dans différentes mers et offre beaucoup de variétés, Nota. L’Eponge Lichenoide , Pall., p. 378, n. 225... Cmel. 3824, n. 33, et Bosc., p. 145, appartient sans doute à une des nombreuses variétés de cette espèce ; M. de Lamarck n’a pas cependant cité le synonime de Pallas. : Gi Hi P.0:N6C: E! 23 11. E. BARBE ; masse alongée , réticulée d’une manière très-lâche , et imitant une barbe de chèvre , ou le Zichen Barbatus. SP. BARBA ; sessilis, in massam suberectam et laxis- simè reticulatam elongata; fibris ramescentibus partim crustà conglutinatis ; apicibus laceris ; de Lamk. , ann. , 10m 20, D. 072, 11. 7. Sur le Spondylus Gæœderoepus de la Méditerranée. 12. E. FascrouréEe ; roide ; presque globu= leuse, formée par des fibres en faisceaux , pris- matiques et rameuses, Sr. Fascicuzara ; sessilis, ovato-globosa , fibrosa , rigidula ; fasciculis fibrosis, ramosis , fastigtatim con- fertis; penicillis creberrimis ad superficiem; de Lamk£. , ann., tom. 20 , p. 372, n. 8... Pall. Elen., p. 381, n. 227... Bosc. 3, p. 144... Planc. Conch., édit. 11, app. 2,p. 117, C. 84, tab. 15, fig. E... Esp, Zoop., vol. 2, tab. 32. Méditerranée. 15. E. DécHirér ; sessile, ovale , convexe , remplie, de petites lacunes intérieurement ; sur- face multilobée , divisée , laciniée ; tissu fibreux, réticulé , légèrement encroûté. SP. Lacera ; sessilis, ovata , pulvinata , intus cla+ thrato-lacunosa; lobulis terminalibus, ramescentibus, Jaceris; de Lamk., ann., tom. 20, p. 372, n. 0. Flac. Nota. Le Sp. prolifera , Sol. et Ell., tab. 58, fig. 5, sem- ble se rapprocher de cette espèce. 24 Or D. I”. SPONGIÉES. té. E. FrramenTeuse ; orbiculaire, offrant en dessus beaucoup de lobes droits , séparés dans leur partie supérieure et réunis par des filamens latéraux transverses. Var. 2. ; blanchâtre ; à lobes trèes-courts. Se. FizamenrosA ; sessilis, ovata , pulvinata, fi- broso-fasciculata , aurea ; fasciculis erectis , creberri- mis, distinctis, lateribus filamentosis ; de Lamk. , ann., tom. 20, p. 372, n. 10. Var. B. ; albida ; fasciculis brevissimis. Mers de la Nouvelle - Hollande, à l'ile King. Per. et Les. 15. E. ALVÉOLÉE ; masses ovales ou oblon- gues , convexes ; surface couverte de cellules al- véolkaires , subanguleuses , inégales , avec des pa- rois presque membraneuses. SP. Favosa ; sessilis, ovata, pulvinata, citrina ; superficie favis subangulatis confertis, inæqualibus ; parietibus sabmembranaceis ; de Lamk. ann., tom., 20, p.979 0 ue Île King , Australasie, Per. et Les. Nota. An. Var. Sp. cellulosæ ? 16. E. CELLULEUSE ; masses prolifères ou Jobées ; surface couverte de cellules alvéolaires , inéoales , avec des parois épaisses et poreuses. Sr. CEzruLosA ; sessilis, ovala , sublobata, fulva , superficie favosa ; favis subangulaiis inæqualibus ; n- terstiis parietibusque crassiusculis porosis ; de Lamk, ; GC EÉPwoneér. 25 ann. , tom. 20 , p. 373, n. 12... Æsper Zoop. , sup. 1., tab. 6o.. Sol. et ET. , tab. 54, fig. 1, 2 , sine descrip lie King, Australasie. Per. et Les. 17. E. CLotsonnte ; fibres toutes encroûtées, formant un réseau lamelleux , dont les lames se croisent irréculièrement , et produisent des: alvéoles grandes et inégales. Sr. SEprosa; sessilis, multi-lamellosa ; lamellis suberectis, decussantibus, in favos irregulares connatis; parietibus porosis subasperis ; de Lamk., ann. , tom."20, p. 379; n. 13. Mers Australes. Per. et Les: 18. E. PERCÉE ; simple, encroûtante , à sur= face nivellée , irrégulièrement crevassée ; fibres roides , rétitulées , presque nues. Sr. FenEsrrarTA ; incrustans , rigida , tonsa , rimis inæqualibus et sinuosis fenestrata ; fibris reticulatis ; de LamK., ann., tom. 20, p. 374, n. 14. Océan indien. 19. E. À GRos LOBES ; encroûtante , avec plusieurs lobes droits, épais, comprimés , pres- que ovales où conoïdes, obtus , ayant sur leurs bords des trous ronds , ou par rangées irrégulières. Sr. CrassILoBA ; incrustans , profondè lobata ; lo bis erectis , crassis, compressis, conoideis ; poris crebris submarginalibus; de Lamk, , ann. , tom. 20 , p. 374, 10% Hab..: 26 OnrD.1*". SPONGIÉES. .120: E. PLANCHE ; masse plate comme une petite planckie ; faces ondulées transversalement ét irrégulièrement , avec des trous au sommet des ondes ; tissu fibreux , un peu laineux , très- poreux ; médiocrement encroûté. : Sr. Tagura ; plana, oblonga , subindivisa , poro- sissima; utroque latere rugis inæqualibus transversis , supernè osculiferis ; de Lamk., ann., tom. 20 ,p. 374, n, 16. Mers Australasiennes; le long des côtes de Leuwins. Per. et Les. 21. E. GATEAU ; forme orbiculaire un peu oblique, avec des sillons rayonnans ; tissu ferme, très-poreux , fibreux , réticulé ; trous rares et médiocres. Sr. PLacenra ; obliquè orbiculata, plano-convexa, rigida , porosissima ; limbo radiatim sulcato ; forami- nibus raris ; de Lamk., ann., tom. 20, p. 374, n. 17. Mers Australasiennes ; île King. Per. et Les. 22. E. BYSsoiDE ; masse simple , sessile , oblongue , plus ou moins renflée , étalée sur les Corps marins ; tissu tres-lâche , transparent , byssoïde , fibreux. * Var. B. Masses presque planes. Sr. Byssoïpes; sessilis, simplex, prostrata, tumida, pellucida ; fibris nudis laxissimè cancellatis; de Lam. , ann., tom. 20, p. 375, n. 18. Var. B.; Massis planulatis, Mers Australasiennes. Per. et Les. G. EPONGE. 27 25. E. PULVINÉE ; sessile , ovale , pulvinée, à lobes rares ; couleur orangée , quelquefois olivâtre. Sr. PuzviNarTA ; sessilis, ovata, pulvinata > rard lobata , fulvo-aurea ; fibris nudis laxè implexis; de Lamk., ann., tom. 20, p. 375, n. 19. Australasie. Per. et Les. 24. E. CHARBONEUSE ; informe, très-roide , noire ; tissu fibreux, réticulé , très-poreux. SP. CargoNaria ; informis , subsolida , nigra , su- perficie incrustata ; poris foraminibusque variis , irre- gularibus; de Lamk., ann. , tom. 20, p. 375, n. 20. Sur le Millepora Alcicornis des mers d'Amérique. Nota. M. de Lamarck doute si la couleur noire est particu- lière à ce Polypier , ou bien si elle lui a été communiquée par quelque vase colorante ; je pense que cette couleur est na- turelle , puisque je l'ai observée sur d’autres Eponges , soit de la Méditerranée, soit des Indes. 25. E. ENCROÛTANTE ; masse formant une couche mince , fibreuse , d’une couleur rousse , sur la surface d’un fucus ; tissu réticulé , fibreux , lâche , irrégulier , avec des trous assez grands. Sr. Ixcrusraxs ; crustacea, tenuis, fucos obtegens, fibrosa ; laxè reticulata ; foraminibus sparsis; de Lamk., ann. , tom. 20 , p. 375 , n. 21. Mers Australes. Per. et Les. 26. E. AGARICINE ; comprimée , lobée , ses- sile , réticulée et piquante , osculée. 28 Onrp.1I°. SPoNcGIÉESs. Sr. AcariciNA; compressa, Jobata, sessilis, to- mentoso-reticulata, extus villis muricata; Pal. Elen., P- 397 » n. 248... Gmel.. syst. nat. , p. 3824, n. 38... Bosc. 3, p. 146. Océan indien. Nota. Je crois cette espèce un peu douteuse. 27. E. EN CRÈTE ; plane, droite , molle ; po- res saillans et placés régulièrement. SP. CRIsTATA ; plana, compressa , erecta , mollis ; poris prominulis supernè serlatim dispositis ; Gmel. , syst. nat., p. 3822, n. 22... Sol. et EU , p. 186, n. 4... Bosc. 3, p. 143... EI. , trans. philos. , vol. 55, p. 288 , tab. 11, fig. G. Côtes de France et d'Angleterre. 28. E. MAIsoNETTE ; convexe , surface unie, presque papillaire , très-celluleuse intérieure- ment. Se. DomuxcuzA ; rubro-aurantia, convexa ; super- ficie impervia , sub-papillosa ; inlus creberrimè cel- lulosa; Bertol. Decad. 3, p. 103... Olivi. Zool. Adri., p. 241. Ginn., oper. Post, , tom. 1., p. 44, tab. 49, fig.-104. | Golfe de Gênes. Nota. M. Bertoloni a cru devoir retirer ce Polypier du genre Alcyonium, pour le placer parmi les Eponges , parce qu’il n’a vu aucun Polype , aucune cellule polypifère sur des individus fraîchement sortis de la mer; mais il y a tant de circonstances qui ont pu faire périr ces petits animaux ! Jai adopté cepeu- dant l’opinion du naturaliste génois, par la confiance que jai dans ses lumières , en afteudant que je puisse étudier ce Po-? lypier. G. ÉEPONGE. 29 29. E. GLOBULEUSE ; tenace , très-celluleuse ; surface couverte de papilles très-simples ou ra- meuses , alongées et roides. Se. GLogosAa; tenax, cavernosissima; superficie adspersa papillis simplicibus , ramulosisque , elongatis, rigidulis ; Bertol. Decad, 3, p. 101... Ginn. oper. Post., tom. 1, p. 33 , tab. 37, fig. 77, Mala. Golfe de Gènes. 50. E. MaciDE ; blanche, crustacée, s’ele- vant en épinés. Sr. Macipa ; alba, crustacea, in aculeos producta; Mull. Zool., Dan. prod. , 3095... Gmel., syst. nat. , 3825 ; n. 47... Bosc. 3, p. 147. Mers de Norwège. 31. E. PAïN ; masses informes, diffuses , ayant plus d’un doigt d’épaisseur ; substance blanche , très-finement celluleuse ; surface lisse légèrement poreuse. SP. PanicEA; amorpha, albida , mollis, tenerrima, sublilissime porosa; Pal. Elen., p. 388, n. 235... ( Exc. Syn. EU. , tab. 16, fig. d D.) Seba , thes. 111, tab. 96, fig. 4, et tab. 99, fig. 3... Gmel. ; syst. nat., p. 3823, n. 26... Bosc. 3, p. 144. Mers d'Europe. 92. E. PAPILLAIRE ; crustacée ; surface cou= verte de papilles coniques ; plus ou moins éle- vées , distinctes ou coalescentes , et comme tu- 30 OrD.1". SPONGIÉES. buleuses ; substance molle , friable par la dessi- cation. SP. Papirraris ; crustacea , ténera , mollis.. papil- losa; papillis perforatis; Pall. Elen., p.391, n: 240... Gmel., syst. nat., p. 3824, n. 34... Seb. , thes. rr1 ; tab. 97, fig. 3... Bosc. 3 , p. 145. Mers d'Amérique. 35. E. BRULANTE ; : Polymorphe : poreuse ; presque épineuse et tonte ' Sr. UrExs; mültiformis, porosa , spinulis, inter- texta, tenerrima, mollis; Sol. et Ell., Zoop.,p. 187, n. 7... Gmel., syst. nat., p. 3821 , n. 12. ( Sp. tomen= tosa ). Bosc. 3, p. 143... Æll. Coral., p. 95,n.2, tab. 16, fig. d.dr, Dir... Trans. Phil,, xpl156,p588, tab. 10 , fig. A. Côtes Occidentales de l’Europe et de P Amérique Boréale ; les auteurs lindiquent également en Afrique et dans l’ ne 54. E. AcICULAIRE ; blanche , solide, ex- térieurement poreuse et dure; intérieurement, des fibres fasciculées et droites , convérgent vers le centre. ï 4 SP. ACICULARIS ; TES , solida, extus poroso-scabra 3 fibris fasciculatis, rectis, nitidis, in centrum conver- gentibns; Bert., Decad. 3, p. 102, n. 2. Ginn. oper. post, tom. 1, p.35, tab. Fate fig. 84, 85. Golfe de Gênes. Nota. An alcyonium ? ei) } G. ÉPONGE. 355 11. SEcTIoN. Masses subpédiculées ou rétrécies à leur base ; simples ou lobées. 35. E. AKGULEUSE ; masse droite , presque turbinée , avec des angles longitudinaux , com- primés. et, irréguliers sux les: côtés ; fibres très: fines et réticulées ; trous orbiculaires , distincts ; sur la crête aplatie des angles. Var. Z. ; informe presque lobée. Sr. AnGuLOsA ; erecla, subiurbinata , porosissima ; angulis lateralibus inæqualibus variis; foraminibus ad angulorum margines creberrimis subdistinctis ; de Lamk., ann., tom. 20, p. 376, n. 23. Var. B. ; informis, sublobata, c Mers de V’'Austialasie , île King. Per. et Les. 56. E. PLuriLogée ; droite , rétrécie à sa base, comprimée , profondément et irrégulière- ment lobée ; lobes aplatis, obtus et comme tron- qués à leur sommet ; oscules épars , diétans ; quelquefois un peu saillans. Sr. Pruriroga; erecta, fisso-lobata, rigidala, te- nuissime porosa ; lobis compresso-planis, variis, ob- tusis , subtruncatis; osculis sparsis, distantibus ; de Lanmk., ann., tom. 20, p. 376, n. 24. Mers de l’Australasie. Per. et Les: ) } 57. E, CREVASSÉE ; fibreuse ; sans encroûte- 52 Orp.I”. SPOoNGtIÉESs. ment ; surface marquée de crevasses irrégulie- res , longitudinales , quelquefois obliques ; oscu- les épars. Var. 4. ; en forme de colonne. Var. B.; en forme de massue un peu com- primée. Sr. Rrmosa ; erecta, elongata, ébrè , Sublanugi = nosa , séidélas superficie rimis longitudinalibus exca= vata ; foraminibus sparsis; de Lam. , ann. , tom. 20, p. 377; 29. Var. À. ; columnaris, * Var. B. ; subclavata. - Mers de la Nouvelle-Hollande, Per. et Les. 38. A. PrNcEAUXx ; surface hérissée de petits pinceaux droits et 18 | Var. 4. ; en forme de massue. | Var. B.; plus courte, presque globuleuse. SP. PeniciLLosa ; substipitata , erecta, obovato- clavata, fibrosa ; fibris nudis laxè contextis;'"super- ficie penicillis prominulis creberrimis ;. de. Lamk. ann., om. 20,.p. 377, n. 26. | Var. Æ.; clavata. Var. B.; brevior, subglobosa. Mers de l’Australasie. Per. et Les. 59. E. ENFLÉE ;'masse presque pédicellée , gibbeuse , fibreuse ; sommet percé de 3'à 4 os- cules séparés , ou d’un seul trou terminal. - Var. A. ; droite, gibbeuse ; 3 osçules, : | Var. G EÉPONÉE. 35 Var: B.; oviforme, oblique ; un seul trou. SP. Turcipa ; substipitata , ovato-turgida, erecta aut obliqua, fibrosa; fibris nudis laxè implexis ; fora- mine terminali; de Lamk., ann., tom. 20, p. 377; n: 27. Var. À, ; massa erecta, turgido-gibbosa ; foramini- bus tribus. Var. B.; massa oviformis, obliqua ; faramine unico. Mers de l’Australasie, au port du roi Georges. Pér. ét'Les: 40. E. BoMBiciNe ; forme ovale , renflée ou ventrue , divisée à son sommet , en lobes courts et droits ; tissu lâche ; fibres nues , croisées , en- lacées et roussûtres ; surface hispide et crépue. Var. B. plus petite, ventrue , presque com- primée. Sr. Bomgycina ; subslipitata , erecta , ovato-ven- tricosa , supernè multilobata ; fibris nudis laxissimis , ad superficiem hispido-crispis; foraminibus raris sub- terminalibus ; de Lamk., ann., tom. 20, p. 378; 1/98: Var. B.; minor, ventricosa, subcompressa. Mers de lPAustralasie. Per. et Les. 43. E. FLAMMULE ; ordinairement simple , assez droite ; ovale-lancéolée ; sommet obtus un peu aplati ; fibres longitudinales plus fortes que les transversales et divergentes. Var. B. Renflée , obovale. ol 54 Or D. I”. SPONGIÉES. ; obsoletè stipitata , erecta, ovata vel ôvato-lanceolata, laxissimè fibrosa ; fibris nudis, Se. FLammuLA ; longitudinalibus , divaricatis, ad apices crispatis;, de Lamk., ann., tom. 20, p. 378, n. 29. Var. Z.; turgida, obovata. Mers Australes. Per. et Les. 49. E. MyrogoLAn ; petite, pédiculée, of- frant une masse ovale , légèrement comprimée, plus où moins oblique , dont le tissu est fin , serré et empalé. Sr. Myrovoranus ; stipitata, oblique ovalis, fus- co-fulva , fibris tenuissimis , densè contextis subin- crustatis ; foraminibus lateralibus ; de Lamk., ann. , tom. 20, p. 379, n. 30. Hab... 45. E. Pren-pr-Liox ; pédicule trèes-court, soutenant une masse ovale-arrondie , compri- mée ; à tissu doux , très-poreux ; bord supérieur osculé. Sr. Prs Lronis; substipitata, ovato-rotundata, compressa , mollis, porosissima ; margine superiore foraminoso; de Lamk., ann. , lom. 20 , p. 379, n. 31. Mers Australes. Per. et Les. L4. E. Parre-p’Orr ; toute fibreuse,, grisà- tre , transparente ; fibres longitudinales plus for- tes que les transversales ; formant un réseau imparfait à mailles alongées ; pédicule dur et poreux, DURS ER UN = G ÉPONGE. 55 SP. Anarrpes; stipitala , complanata , laxissimè fi- brosa ; explanatione subquadratä , lobatä ; fibris lon- situdinalibus eminentioribus ; de Lamk., ann., tom. 20, p.1970, n.,92. Mers Australes. Per. et Les. + 45. E. Rouce ; simple , tenace , presque ronde où comprimée , oscuiée , poreuse ; tubercules saillans. Sr. Rügra ; tenax, simplex , cariosa , obscurè ru- bra , depressa , subrotunda ; tuberculis elevatis ; po- ris æqualibus; Gmel., syst. nat., p. 3819, n. 19... Bosc. 3, p. 141. Mer rouge, près de Suez. 46. E. PLANE ; étendue, crustacée , flabelli- forme. SP. PLANA ; expansa » Crustacea, flabelliformis ; Muil. Zool. dan. prod. 3092... Gmel., syst. nat. , 1 9825 1n. #4... Bosc43,, p.146. ? : Mer de Norwège. Nota. Espèce douteuse. 47. KE. PEZIZE ; jaune , rameaux sortant des cavités des pierres , sous la forme d’un petit champignon. Sr. Peziza ; flava, ramosa ; ramis Pezizæ formi- bas; Bosc. 3, p. 147, pl. 30, fig. 8. ( Magnit. na- turalis. ) À Charleston , Amérique septentrionale. Nota, « Cette espèce ne se trouve que dans les cavités des 56 Or p. I”. SPONGIÉES. » pierres et des bois qui sont dans la mer ; elle en remplit » intérieur , et sort, par leurs orifices , sous la forme d’une pe- » tite Pezize de couleur jaune. » 48. E. Norrr ; globuleuse , tenace , solide , noire à lextérieur, intérieurement grise. Sr. Nicra; tenax , globosa, æqualis, exleriùs nigra, intüs cinerea; Grnel., syst. nat. , p. 3819 , n. 20... Bosc. 3, p. 142. Près de Suez, dans la Mer rouge. ITI SECTION. Masses pédiculées ; aplaties , Jlabelliformes , simples ou lobées. 49. E. PALETTE ; platte , ovale-tronquée ; peu épaisse , chargée de quelques inégalités , et un peu courbée en Fun de ses bords ; tissu Hégère- rement encroûté , finement poreux, Sp. Prancezza ; subpediculata, plana , ovato-trun- cata, tenuissimè porosa; foraminibus hinc creberrimis, versus basim subserialibus ; de Lamk., ann., tom. 20, pi 379; n. 33. HS Bo. E. PELLE ; en forme de pelle ou de spa- tule , fibreuse , sans encroûtement , droite , sim ple ou prolifère , osculée en son bord supérieur. Var, 2. ; surface prolifère et lobée ; lobes cy- G, EPONGL. 97 lindriques , presque tubuleux , fixés dans toute leur longueur, Var. C. ; spatulée , très-épaisse, Var, D. ; surface lacuneuse et prolifère, SP. Para; pedata, spathulata , maxima , intùs fi- bris densits confertis longitudinaliler lineata ; margine superiore foraminoso; fbris nudis laxissimè contextis ; de Lamk., ann., tom. 20 ; P. 980, n- 34. Var. B.; superficie proliferâ lobatà ; lobis cylin- draceis , subtubulosis, longitudinaliter adnatis, Var. C.; spathulà crassiore. Var. D. ; superficie lacunosà, proliferà. Près de l’ile aux Kanguroos , dans l’Australasie. Per. et Les, 51, E, FLABELLIFORME ; droite , pédiculée , brune ou noirâtre , fibres roides , réticulées ; Cn- “croûtées. Sr. FLagerrirormMis ; erecta , pediculata, plana, suborbiculata ; fibris rigidis , subincrustatis , elegantis- simè reticulatis : strigis superficialibus undatis decus- satis in disco; de Lamk., ann., tom. 20, p. 380, n. 35. 2 Pall. Elen., p. 380, n. 226... Gmel., syst. nat. p- 3817, n. 2... Rumph., amb. r1, tab. 80, fig. 1 Petiv. Gaz., tab. 32, fig. 1... Sebu, thes. 1rr , p. 183 tab. 95, fig. 2-4... Esper Zoop., vol. 2 , tab. 13. Bosc. 3, p. 140. ( Ep. éventail ). Mers de l’Inde et de lAustralasie. .…. pe 52. E, PLUME ; pédiculée , finement fibreuse , 38 OrDp. I”. SPONGIÉES. comme plumeuse , transparente et légérement _aplatie, Se. PLumA; pediculata, flabellatim dilatata, albida , tenuissimè fibrosa; fibris nudis laxissimis ; de Lamk. , ann., tom. 20 , p. 381, n. 36. Mers Australes. Per. ct Les. 55, E. CHARDON ; pédiculée , flabellée , iné- gale ; surface encroûtée , avec des rides lamelleu- ses , courantes ,: hérissée de pointes rares et épineuses, SP. Carnuus ; pediculata, dilatato -flabellata!, in- crustata, albida ; flabello rotandato hinc productiore , utroque. latere rugis, lamellosis , spinoso - echinats ; de Lamk., ann. , tom. 20, p. 381, n. 37. Mers Australes. Per. et Les. 54. E, DrAPr; droite, pédiculée, fort épaisse, aplatie , fabelliforme ; tissu fibreux , réticulé comme drapé ; bord:supérieur osculé, Var. B. ; très-épaisse , comprimée , ronde. Sr. Pannra ; pediculata , erecta , flabelliformis , . crassa , porosissima ; fibris reticulatis; margine supe- riore foraminoso; de LamK., ann. , iom. 20, p. 581, n. 38... Esp. Zoop., sup. 1, p. 200, tab. 55. ( An Sp. compressa ? ) Var. B.; crassissima , compressa , rotunda. Hab... La var. B. a été rapportée par Per. et Les. 55. E, FenDiLLée; pédiculée, aplatie, mince, DR D TT. 1 LE M à) G'EÉPONGE. 39 flabelliforme , plus ou moins lobée , couverte de petites crevasses irrégulières. Var. B, ; incisée , presque laciniée , les fis- sures plus grandes et plus rares, SP. Fissurarx; pediculata, plana, flabelliformis, corium expansum simulans, sublobala ; superficie fis- suris creberrimis nolata ; de LamK., ani. , tom. 20, p. 382 ,,n. 39. Var. B.; incisa, sublaciniata ; fissuris majoribus et rar'oribus. Mers Australes. Per. et Les. 56. E. CANCELLAIRE ; pédiculée | compri- mée , flabelliforme ; ramifications encroûtées , coalescentes , disposées en treillis irrégulier; bord hérissé de pointes. SP. Caxcezrarta ; humilis, subpediculata, com presso-ilabellata, rotundata ; ramulis incrustatis rigidis coadunato-cancellatis ; margine muricato ; de Lamk., ann. , tom. 20, p. 382, n. 404 ab. 57. E, Lyr#e ; pédiculée, droite , composée de tubes réunis ensemble ; tissu fibreux , réti- culé ; bord supérieur osculé, Sr. LyraTaA ; stipitata, erecta, compresso-flabellata, extubulis coadunatis composita; margine superlore ro- tundato , foraminoso ; de Lamk. , ann. , tom. 2, p.382, n. 41... Esp, Zoop., sup, 2., p. 41, tab:67, TR OP Hab, .. sk 40 Or p. I”. SPONG1IÉESs. 58, E, Decroipes ; pédiculée, droite , plane, assez mince , encroûtée , deltoïde ou flabellée et tronquée ; des vermicules alcyoniques crustacés sur les deux surfaces. Sr. DzrrtorpraA ; erecta, flabellata , supernè trun- caia, incrustata ; utraque superficie vermiculis nodosis crustaceis irregularibus ; de Lam. , ann. , tom. 20, p. 382, n. 42. Hab..… 5g. E. PoèzEr ; pédicule court , expansion en forme de poêle à frire ; surface convexe très- osculée et garnie de crètes obliques , sériales , ondées ; tissu fibreux , finement réticulé et en- crouté, Se. SarraciNuLA ; pediculata , orbicularis ,planulata , uno latere concava, altero convexa ; graduum scalæ seriebns pluribus- obsoletis et osculis subseriatis in con- vexitate ; de Lamk., unn., tom, 20, p. 383, n. 43. Faber 60. E. APPENDICULÉE ; presque pédiculée , aplatie , spatulée, avec des appendices ou lobes étroits ; plus où moins longs , presque cylindri- ques , digités , obtus. Var. B.; üssu plus fin, à peine encroûté ; lobes plus longs. - Sr. APPENDICULATA ; subpediculata, oblongo-spa- thuleta. rigidula ; appendicibus digitiformibus , erec- is, oblusis ; superficie porosissimà ; osculis subse- À EL G EPONGE. 4x eundis ; de Lamk,, ann., tom. 20, p. 383 , n. 44, Var. B. ; texturâ tenuiore , vix incrustatà, Habr): IV SECTION. Masses concaves , évasées , cralériformes O4 infundibuliforimes. 61. E. USUELLE ; tenace , molle , tomen- teuse , très-poreuse ; oscules disposés par rangées rayonnantes sur les parois de la cavité. Var. B.; plus grande, cratérilorme ; les ran- gées d’éscules fendues en sillon. Var. C. ;-appendices en forme de lobes infé- rieurement et en dehors. Se. Ustrarissima ; turbinata , tenax , mollis, to- mentosa , porosissima , lacinulis scabriuscula ; forami- nibus in cavitate subseriatis ; de LamK., ann., tom. 20, p. 383 ; n. 45. | Var. B. ; major, crateriformis ; foraminibus in sul- cos radiatos confluentibns. ÿ Var. D.; eadem extùs appendicibus inæqualibus Jobata. Mers d'Amérique. Nota. « Cette espèce, dit M. de Lamarck , très-distincte de » l’'Eponge commune , fait un objet de commerce, et est employée > aux usages domestiques ; comme elle est plus fine , elle est plus » recherchée et sert pour des objets plus délicats. Je suis étonné que M. de Lamarck ne cite aucun synonime pour une espèce aussi répandue et dont les anteurs ont dù parler ; peut- être l’a-t-on confondue avec LE. ofcinale ? La On. I”. SPONGIÉES. 4 62. E. TuBurrrère ; sessile , molle, très- poreuse , s'étendant sur les côtés en lobes an- gulaires très-saillans , disposés en étoiles et tu- buleux. Sr. Tupurirera ; sessilis , moliis , porosissima , stellatim lobata ; lobis tubulferis; de Lamk., ann, tom. Ships 384, n. 46, in f croit originaire des mers d'Amérique. 65, £, STELLIFÈRE ; grande , profondément creusée en cratère , molle , peu épaisse , très-po- reuse , partie interne osculée ; oscules étoilés. Var. B.; très-crande , presque ent forme doreille, Sr. SrecrirerA ; turbinala, crateriformis, mollis, tomentosa , porosissima ; foraminibus in parte cavä sparsis crebris stellatis ; de LamK., ann. , tom. 20, p. 384, n. 47... Esper Zoop.,: wok. 2, tab. 14. Var. PB. ; eadem amplissima , subauriformis. Habile probablement les mers d'Amérique. 64 & Srriér ; infundibuliforme, léoèrement comprimée , noire ; stries épineuses placées lon- gitudinalement sur les deux surfaces, Sr. Srrrara ; turbinata , infundibuliformis , tenuis , incrustata , nigra ; parietibus longitudinaliter siriatis, striis asperis; de Lamk., ann. , tom. 20, p. 384, n. 48 | On Ia croit originaire des mers d'Amérique. 65.E. Croce ; grande, rude; roide, en forme nie ct 0 né de D nt SE md tn thé ne de. ccm gate El RS Se G, EPONGCGE. | 45 de cloche redressée ; fibres encroûtées ; face in- térieure osculée. Se. CamPpana«; turbinata, campanulata, amplis- sima , rigidissima ; parietibus Jamelloso-reticulatis , mucronibus asperis, foraminulatis ; de LamK., ann., tom, 20, p. 385, n. 49. Mers d'Amérique ? 66. E. FURBINÉE ; en forme d’entonnoir fort alongé , assez étroit , roide et très-simple ; inté- rieurement avec des stries longitudinales et des monticules osculiferes , sublaciniés, SP. TurgINATA ; angusto-Lurbinata, prælonga, ri- gida , incrustato-fibrosa , porosissima ; cavitate monti- culis spaïsis echinulatà ; de Lam. , ann. , tom. 20, DOM. 90; Mers d'Amérique. 67. E. CREUsET ; turbinée, épaisse ; surfaces lisses ; bord laineux. Sr, Vaseucum ; turbinata , infundibuliformis , sub- rigida , incrustato-fibrosa , porosissima ; margine Janu- ginoso ; internà superficie lævi; de LamK., ann., tom 20 ,!p..385), :n4.51. Hab:.. 66. E. BrASssICAIRE ; en forme de large coupe ouverte et feuillée, comme un Chou qui n’a encore que ses feuilles radicales. SI Brassicara ; incruslata, cyatho expanso con- formis , subfoliacea ; lobis planis, amplis, in rosamn Lu OrD. |”. SPOoNGIiÉESs. excavatam disposilis ; centro cyathi rimuloso ; ocellis sparsis prominulis ; de Lamk. , ann., tom. 20, p. 355, n. 92. Océan indien. 69. E. CYATHINE ; cratériforme , simple et encroûtée ; surface élésamment et tres-finement fendiilée, parsemée de petits oscules, Sr. CyarniNa; incrustata, trbinata , cyathifor- mis; crustà ubique rimulis tenuissimè divisà ; inters- titia interruptis ; ogellis parvis sparsis; de Lam, F ann. , tom. 20 , p. 386, n. 53. Mers Australes. Per. et Les. 70. E. DE THAÏTI ; cratériforme , entière ou profondément incisée et lobée , encroûtée avec des crevasses grandes , à bords élevés, hérissés , spongieux et sans encroûtement. SP. Ornaïrica ; partim incrustata , cyathiformis , subintegra , vel inciso-lobata; crustà grossè rimalosà ; rimulis longitudinalibus,, interstiis elevatis vasperatis ; oceliis immersis obsoletis; de Lamk. , ann. , tom. 20, p- 386, n. 54... Soil. et Ell., tab, 59 , fig. 1,2, 3: Esper Zoop., sup. 1, tab. 7, fig. 7, 8. Mers de Thaïti et de l’Australasie. Per. et Les. Nota. D'après les échantillons que je possède , je ne peux regarder les variétés mentionnées par M. de Lamarck que comme des variétés individuelles. . 71: E.' PorRTE-cÔTes ; turbinée ; paroisæx- térieures munies de côtes lonoitudinales un peu TA G, ÉPONGCE. A5 tranchantés , semblables à des lames étroites ; tissu fibreux , roide, sans écroûtement. Se. CostrirerA; turbinata, cyathiformis, fibrosa , rigida; costis longitudinalibus acutis sublamellosis cre- bris; de Lamk. , ann., tom. 20 ,p. 432, n. 55. Océan Austral. Per. et Les. 72. E. CuveTTe; en forme de vase ouvert ‘elliptiquement; avec les bords ondés et feston- nés ; parois roides , COrIaces , cartonées , ner- veuses longitudinaleñent ; avec des nervures en treillis. Se. Larczzum ; turbinato-ovata, labelliformis , chartacea , nervis longitudinalibus striata ; interstitiis cancellatis ; margine undulato sublobato ; de Lamf., ann. , tom. 20, p. 432, n. 56... Turg., Mem. inst,, pl. 24, fig. C. Hab..…. 75. E. Gopezxr ; en forme de calice irré- gulier, roide, comme drapé , en partie encroûté et très-poreux ; surface extérieure finement fen- dillée , intérieure plus échinulée , presque gra+ nulée. Sr. Pocrrum,; substipitata, caliciformis , rigida, tenuissimè porosa et rimosa; de LamK., ann., tom. 20, p- 432, n. 57. ( Sp. calyciformis )..… Esper, suppl. 1, p- 202, tab. 57... Muil. Zool. dan. prod. 3091... O. Fabs., Fn. Groen., p. 449, n. 468... Gmel., syst. nal., p. 3825, n. 42... Bosc. 3, p. 146. Mer du Nord. 46 OrD. 1°, SPoNctTÉESs, 5 74. E. VEINEUSE ; turbinée , très-évasée, mince , encroûtée , réticulée ; réseau formé par des veines ou nervures longitudinales. SP. Vexosa ; turbinata, cyathiformis, patula , te- nuissima ; explanatione incrustatâ , venoso-reticulatà, foraminosà ; de Lamk., ann. , tom. 20, p. 433, n. 58. T'uro., Mém. instr., pl. 24, fig. G. On la croit originaire de l'Océan indien. 75. E. CorBrILLE ; formée d’une réunion de nervures comme ligneuses , blanchätres ou jaunätres , lisses | nues et offrant l'apparence d’une corbeille infundibuliforme percée à jour. SP. SPORTELLA ; subturbinata , sportam vimineam et cyathiformem simulans ; nervis albis nudis subli- gnosis reticulatim coalescentibus ; de Lamk., ann. , tom. 20, p. 433, n. 59... Seba, thes. r11, tab. 95, fig. 6. Côtes de Madagascar. Nota. Cette espèce s'éloigne tellement des autres Eponges qu’on serait tenté de la regarder comme un être accidentel , si son organisation ne la rapprochait de quelques espèces recon- nues pour de véritables Eponges. 76. E. BURSAIRE ; masse flabellée , plus ou . , . \ y . moins aplatie, formée par trois à cinq tubes ou bourses, spongieux , cunéiformes , aplatis, et réu- s AS Er. ’ . nis par leurs côtés étroits. Sr. Bursarra ; bursis cuneatis, subcompressis , fla- bellatim aggregalis; externà superficie tuberculis acu- EUR Tree Ÿ- PVLS Lire G, EPONGE. 47 \ minatis muricatà; de Lamk., ann. ,tom. 20 , p. 433 : n. 6o. 2 Hab;: 77. E. BILAMELLÉE ; pédicule court , un peu en entonnoir , se terminant par deux grandes lames droites , parallèles , rapprochées et fla- bellées. Var. 2. ; lames presque lisses extérieurement. Sp. BicamEzLaTrA ; pedata, comoressa, flabellata , basi infundibuliformis ; lamellis duabus terminalibus amplissimis reclis parallelis extus scrobiculatis ; de Lam£k., ann. , tom. 20, p. 434, n. G1. Var. B.; lamellis extus sublævigatis. Océan Austral. Per. et Les. 76. E. Carrce ; pédiculée , droite, calicifor- me , cavité intérieure rétrécie par des gibbosi- tés irréoulieres. Se. Carix ; stipitata, turbinata, caliciformis, laxè fibrosa , pellucida ; parietibus crassis; internè subgib- bosa ; de Lam£., ann., tom. 90, p. 434, n. 62. Mers Australes. Per. ei Les, 79. E. FICIFORME ; roide , turbinée ; le som- met percé. Sr. Ficrrormis ; foraminulenta , rigida , turbinata , apice perforato; Poër., voy. en Barb., 1om. 2, p. 61... Gel, syst. nat., p. 3825, n. 48... Bosc. 3 , p. 147. Côtes de Barbarie. 48 Or. É. Sroncikes. 80. E. ComPrtmér : simple , coniqué , Comi- primée , fendue en long intérieurement. Sp. Compressa ; simplex , compresso-conica ; in- térnè rimà longitudinali fissa; O. Fabs., Fn. Groenl, p. 448; n. 467... Gmel., syst. nat., p. 3825, n. 41. Bosc. 3 , p. 146. Mer du Groenland. Nota. Espèce douteuse. 81. E. LACUNEUSE ; simple , cylindrique , tubuleuse , tres-épaisse ; extérieurement à lacunes profondes , sinueuses et irrégulicres. SP. LAcuNoSa ; tubulosa , simplex , cylindrica : fibrosa , rigida, crassissima , externà superficie lacu- nis sinuosis et irregularibus excavata ; de Lamf., ann., tom. 20, p.434, n. 63. Hab... 62. LE. EN TROMPE ; tubes longs , gros et simples , réunis par leur base ; surface extérieure tuberculeuse et comme granuleuse. Se. Tueærormis ; subagoreoata , tubulosa , incrus- fato-fibrosa , longissima ; tubis simplicissimis , extüs tuberculosis; basi subplicatà ; de Lamk., ann., tom. 20, p. 4355, m. 64... Pal. Elen.,.p. 385/,0°282109p: Jistularis ). Seba , tab. 95, fig. 1 et 7... Gmel., syst: nat. , p. 3818, n. 4... S/oan. Cat., p. 6, Hist. L., p. 62, tab. 24, fig. 1... Esper Zoop. Me 2,tab. 20 , 21. Mers d'Amérique. | Nota. Pallas , cité par M. de Lamarck, rapporte à cette es- pèce G EPoxceEr, 49 pèce les fig. 1 et 7 de Seba ; ainsi que Gmelin qui Va servile. ment copié. M. de Laämarck cite la fig. 1, avec un point de douté pour l’£p. fistulaire , et la fig. 7 dé même avec un point de doute pour P£p. plicifère , A1 rapporte également la cita- tion de Sloane à l’Ep. vaginale , n°. 86 , Ce qui m'a décidé à la laisser ici, afin de ne pas embrouiller encore plus une syno- nimie déjà tres-confuse, 89. E. FISTULAIRE ; tubes longs et: étroits ; libres nues, roides , réticulées , lâchement en- trelacées et à jour. Sr. Fisrucaris ; aggregata , tubulosa » prælonga , fibrosa ; tubis simplicibus , sensim ampliatis ; fibris denudatis , reticulatis, laxè contextis ; de Lamk. , ahn., Lom. 20, p. 435, n. 65... Lsper Zoop., vol. ©. tab. 21, A. Seba 111, tab. 99 ; fig. 12... Bosc. p. 140. L'4 ds Mers d’Amérique…. q Nota. Nowmée vulgairement Ckandelle de mer. 84, E. Pricrrère ; tube un peu en enton- noir , flexible , éminemment ridé , plissé et la- cuneux en dehors ; fibres légèrement encroû- tées ; à l’intérieur, fossettes alvéolaires Ééparses. Sr. Pzicirera ; tubulosa > Subinfundibuliformis : flexilis, luteo-fulva ; extûs plicis tortuoso-sinuosis inæ- qualiter anastomosantibus ; pariete interna subfavosà ; de Lamk., ann. , iom. 20, p. 435 , n, 66... Seba ELT,, tab. 95, fig. 7? Mers d'Amérique ? Do Or D. I”. SPONGIÉES. 85. E. À FosseTres ; infandibuliforme, flexi- ble ; les deux surfaces couvertes de fossettes ar« rondies et inégales. Sr. ScrogicuLaTa ; turbinato-oblonsa , infandibuli- formis, flexilis, ulraque superficie scrobiculis inæqua- hbus rotundatis favosis ; de Lamk., ann. , tom. 20, p. 436, n. 67... T'urg., Mém. inst., pl. 24, lig. F. IHab. .…. 86, E. VAGINALE ; 6 à 9 tubes fasciculés, coalescents ;, un peu encroûtés, durs et cassans ; surface osculée et hérissée de tubercules com- primés , terminés en pointe. Sr. Vacinazts; aggregaia, tubulosa, subcompressa au ferrnginea , dura; externà superficie tuberculis com- pressis asperà ; foramiuibus sparsis; de Lamk., ann. , tom. 20, p. 486, n. 68... T'urg., Mém. inst. , pl. 24, fig. B. 2 | ; Mers d'Amérique ? 87. E. DIGITALE ; 1 ou 2 tubes réunis , courts , un peu aplatis , roïdes, rudes et pres- que piquans à l'extérieur par les petites et nom- breuses aspérités qui hérissent sa surface. Var. B ; à tubes alongés. Cp. Drorrars ; subaggregata, tubulosa, rigida, al- bida ; superficie lacinalis rigidis muricatà ; foraminibus sparsis; de Lamk., ann., tom. 20, p. 436, n. 69... . Pall, Elen. , p. 332, n. 242. ( Sp. Viliosa ).. Pluckn. Phyë. tab. 112, lis. 4. An Sioan., Jam. Hist. 1. , 2: à G; EPONGCE: 5t tab, 25, fig. 4. (#. de Lam. cite tab. 23 sans douté par erreur )... Gmel., syst. nat. , p. 3818 , n. 5... Bosc. 3, p. 141. ( Ep. épineuse. ) Var. B ; tubulis elongatis; Petiv. Pteri., tab. 19, fig. 9; Rump. amb. 71, p. 255 , tab. 50, fig. 2. Mers des Indes et d'Amérique. Nota. Pallas cite Rumph. , p. 255 , tab. 5o , fig: 2... Gmelin, la p. 255, tab. 55, fig. 2, avec la dénomination de Chirotheca marina ; et M. de Lamarck, la tab. 90 , fig. 2... Jai cru devoir rétablir la citation de Pallas que je crois plus exacte. 88. E. BULLE ; tubes noueux , plus ou moins coalescents, encroûtés , composés de bulles demi- transparentes , d’un tissu fibreux extrêmement fin ; ouverture terminale étranglée. Var. B ; tubes très-courts , nombreux et diffus. Sr. BuzcarTa ; ramoso-fastigiata , tubulosa ; tubulis bullatis , inflato-nodosis ; foramine terminali, cons- triclo, marginalo;, de Lamk., ann. , tom. 20, p. 437; 1. 70. Var. B ;/tubulis diffusis , obsoletè nodosis , fibroso- reticulatis; Pall. Elen. , p. 392, n. 241. ( Sp. fas- tigiata )..…. Sol. eb EU, p. 188, n. 9, tab. 58, fig. 7. ( Sp. tubulosa )..…. Gmel., syst. nat. , p. 3819 , n. 6... Seb. , thes. r1r, tab. 97 ; fig: 2... Esper, supp, z, tab. 54. La Var, À se trouve dans les Mers de la Nouveile- Hollande; la Var. B dans POccan Indien. Nota: D'après les Cescriptions de ces deux variftés , re se- ba Or. IT. SPONGIRÉES. rait-il pas possible que M. de Lamarck eût réuni deux espèces bien distinctes ? ou la Var. B ne serait-elle pas la Var. 4 de son Ep. tubuleuse ? La synonimie serait plus simple et plus exacte. -89. E. SIPHONOIÏDE ; tubes droits, alongés en siphon , mollasses , demi-transparens , bifur- qués ou trifurqués , se rétrécissant insensible- ment vers leur base. Var. B ; encroûtement presque nul. Sp. Syrnoxoïpes; tubulosa , mollis, semi-pellucida; tubulis rectis, 2 s. 3-fidis, versüs basim sensim at- tenuatis; fibris reticulatis læviter incrustalis; de Lam. ; ann. , Lom. 20, P. 437 , n: 71. Var. B; fibris subnudis. Tles St-Pierre ct St.-François dans l’Australasie. Per, et Les. 90. E. QUENOUILLE ; pédiculée , droite , en forme de massue , fibreuse , irrégulierement la- cuneuse en dehors. Var. 2 ; subprolifere , se dilatant en calice comprimé ; lacunes plus grandes et plus rares. : Se, Cozvs; stipitata, erecta, clavæformis , tubulosa; externà superficie lacunosà ; de Lamk., ann. , tom. 20, p. 457 .« n. 72. ï Var. B; dilatato-spathulata ; Eh Mcioribus. Iles aux Kanguroos, dans l’Australasie. Per. et Les. 91. E. TUBULEUSE ; rarmeuse , cylindrique , irrégulière , contournée , osculée , lésèrement G BrOoNtE. 55 hispide ; tissu fibreux | assez finement réticulé- Sr. Tugurosa; ramosa ; tenax ; tubulis variè versis oculatis ; fibris subnudis , reticulatim contextis ; de Lam£., ann., tom. 20, p. 438, n. 73. ( Exclus. Var. B ; tubulis subsecundis, arrectis ; Sol, et Ell., p. 158, tab. 58 , fig. 7.) Océan indien. Nota. La figure de Solander , dans Ellis , est rapportée par cet auteur à l’Ep. tubulense de Zrnn. , que M. de Lamarck regarde comme la Var. B de son Ép. bullée. Cependant le na- turaliste français rapporte l'Ep. tubuleuse d’'Ellis à la Var. B de l'espèce qu’il décrit sous ce nom et qu'il regarde comme nouvelle puisqu'il ne donne aucun synonime. Il faut donc que l’auteur anglais ait eu tort de rapporter son Polypier à une es- pèce connue , ce que je ne pense point ; c'est pourquoi j'ai cru devoir. exclure cette citation, et je regarde la Var. B de VEp. tubuleuse de M. de Lamarck comme la Var. B de son Ep. bullée. 11 serait peut-être plus naturel de rapporter ici la Var. B de l’Ep. bullée. g2. E. MURICINE ; tubes cylindriques, pres- que rameux , alongés , couverts dé tubercules épars et aigus. Var. B ; tubercules plus petits et plus nom- breux. Sr. Murici\A ; tubulosa , subramosa , elongata , tuberculis acutis undique muricata ; osculis nullis ; de LamK., ann. , tom. 20 , p. 438, n. 74. Var. B; aculeis minoribus ct crebrioribus. Mers de l’Australasie. Per. et Les. 09. E. CoNrÉDÉRÉE ; tubes droits et nom- 54 Or p. |”. SPONGIÉES. breux , réunis en une masse assez épaisse , un peu comprimée , le bord supérieur divisé quel- quefois en digitations ; quelques tubes. madhè- rent qu'a la base de la masse. SP. CoNr&DERATA ; erecta ; Crassa , subcompressa : À tubalis pluribus connexis ; fibris partim jucrustatis , laxè reticulatis; de LamK., ann., tom. 20, p. 438, n° 9e Mers de l’Australas’e. Per. et Les. 04. E. INTESTINALE ; lobée , fibreuse, roide, creuse intérieurement ; lobes inégaux , cy- lindracés , fistuleux , avec des trous ou des fentes. Sr. Ixresrinauis ; pluriloba, fibrosa , rigidula, intûs cava ; lobis inæqualibus, variis, cylindraceis , ästuiosis, rimoso-fenestratis; de LamK., ann., tom. 20, p- 539, n. 76... Esp. Zoop., vol. 2, p. 189, tab. 5? { Sp. cavernosa ). | Méditerranée , environs du port de ETES Nota. « Cette espèce ( dit M. de Lamarck ) paraît se rappro- > cher du Sp. hircina... de Plancus.( Conch., tab. 14, fig. D.) > que J'ai peut-être eu tort de rapporter à Ep. porte voûte. 95. E. CouroNNÉE ; tubuleuse , simple, très-pet Lte 6 extrémité couronnée de rayons épineux. Sr. CoroxaTA ; simplex, tubulosa, minima , apice spinulis radiatis coronata ; de Lamk., ann. , tom. 20, p: #59, n. 77... Bose, 3, ps 141... Sol..et Ell., p.190, G. EPONGE. 55 n. 13, tab, 58, fig. 8-9... Æsper Zoop., supp. 1, tab. 61, fig. 5-6. Côtes de France et d'Angleterre. 96. E. TUBULAIRE , sessile , demi-ovale , comprimée , roide , percée de tubes longitudi- naux ; bord extérieur convexe. Se. Tugurarra ; compressa , sessilis, rigidula , fla- vescens, tubulis longitudinalibus porosa; Pall. Elen., p. 383, n. 229... Gmel., syst. nat., p. 3823, n. 28... Bosc. 3, p. 144. Mers d’Araérique. Nota. L’Eponge tubulifere de M. de Lamarck ne serait-elle pas une variété de cette espèce ? 97. E. CiLiME ; simple , tubuleuse, conique, tortue , mince et ciliée à son extrémité. Sr. Cicrara ; simplex, tubulosa, conico-flexuosa , sursam attenuata, in apicem ciliata; Gmel., syst. nat., p- 3919, n. 18... O. Fabs. Fn. Groen. , p.448 , n. 466... Bosc. 3, p. 141. Côtes du Groënland. L? VI SEcTIoON. Masses foliacées ou divisées en lobes aplats, Joluforines. 98. EL. Perrortée ; tige simple, droite, fis- tuleuse , foliifère ; lobes ronds , foliacés, sem- blables aux feuilles d'un Crassula, encroûtss , situés en spirale autour de la tige. M 56 Orp. I". SPoNG1iÉEs. Sr. PerrozraTA ; caule simplici , erecto, fistuloso , fo- lüfero; lobis foliaceis rotundatis basi fenestralis, spi- raliter confertis; de | Ban? ÿ GRR: ; om, 20 , P: 439 , n. 78. Mers de lPAustralasie. , Per. et Les. Nota. C’est la plus remarquable et la plus extraordinaire de toutes le Eponges eonnues. 09. E. PENNATULE ; tige arquée et tortueuse, soutenant des pinnules aplaties , foliacées , toutes redressées et rapprochées en un paquet de crè- tes: surface encroûtée et très-poreuse. Se. PENNATULA ; stipitala, supernè foliaceo-pinnata ; lobis foliaceis erectis, rotundato-cuneatis , Cristatis ; su- perficie porosissimà ; de Lamk., ann. ,tom. 20, p. 440, 1,70. Mcrs de l’Australasie. Per. et Les. 100. E. CACTIFORME ; pédiculée , rameuse ; expansions aplaties , flabellées , cunéiformes , arrondies ou tronquées au sommet, presque lobées, prolifères , légèrement encroûtées ; petites ex- cavations éparses sur une face. Sr. Cacrirormis ; frondosa, pediculata , flabellatim ramulosa ; frondibus planulatis, rotundato-cunçatis , incrustalis, crassiusculis ; uno latere lacunis sparsis notato ; de Lamk., ann. , tom. 20, p. 440, n. 80. Mers Australes. Péx. et Les. 101. E. BouiLLonnér; expansions foliacées, rolifères conchoïdes , contournées comme Île 2 .G. EPON GIE. 57 pavillon de l'oreille , irrégulières, bouillonnées , divisées , coalescentes en partie , foraminulées en général d’une manière inégale ; tissu fibreux » très-fin. . Sr. CrisParTa; explanationibus foliaceis , contorlis, bullato-crispis , coalescentibus ; texturà tenuissimè fi- brosà, foraminulatà , subpellucidà ; de Lam. , ann. , tom. 20, p. 440, n. 81. Mers Australes. Per. et Les. 102. E. PANACHE NoïR ; expansions fibreu- ses , subfoliacées , contournées , comme frisées , laciniées , entassées les unes au dessus des autres et ressemblant, par leur réunion , à un petit pa- nache noir ; fibres nues , un peu roides, dispo- sée en réseau lâche. SP. Basra ; substipitata ,; frondoso-cristata, fibrosa, nigra ; explanationibus convoluto-crispis confertis ; fibris nudis laxè contextis; de Lamk., ann., om. 20, p-4%41, n. 82... Pall. Elen., p. 379, n. 225... .Gmel., syst nat., p, 3823, n. 31... Bosc. 3, p. 145... Rump. Amd. 1, p. 253, tab. 89... Æsper Zoop., vol. 2, p. 244, tab.. 95. Océan indien. 109. E. LAMELLAIRE ; lames parallèles, droites , rapprochées , molles, plus où moins coa- lescentes ; tissu fibreux , très-fin. Var. B ; lames légèrement encroûtées , plus s 58 OrD.1% SPONGIÉES. inégales, moins serrées , presque diffuses , un peu lobées ou crénelées. SP, Lamerranis ; frondosa ; sessilis ; lamellis pluri- bus, mollibus , erectis , subparallelis , supernè latio- ribus ; rimis porisque, obsoletis ; fibris tenuissimè con textis ; de Lamk., ann., tom. 20, p.441, n. 83. Var. B ; laminis incisis subcrenatis diffusiusculis. | Var. À, mers Australes. Per. et Les. Var. B, mers de l’Inde. 104. E. ENDIVE ; lames molles , spatulées , arrondies , incisées et comme crépunes en leur limbe , disposées comme les pétales d’une rose ; üssu fibreux , sillonné longitudinalement. Sr. Enpivra ; frondosa, mollis ; frondiculis nume- rosis , supernè dilatatis, in rosam dispositis ; limbo rotundalo crispo ; foraminibus rariusculis ; de Lam. , ann. , tom, 20, p. 441, n. 84... Æsper Zoop., vol. 2, tab. 44? ( Sp. lamellosa. ) Hab.….. 105. E. Urcéorkrs ; obovale, verdûtre , pé- dicellée , sommet étroit perforé. | Sr. Urcrozus; obovata , virescens , pedicellata , vertice angustato pertuso ; Mull. Zool. Dan. 4, p. 42, tab. 157; he. .3: Norland. 106. E. MAMMYILLAIRE ; diflorme , caver- neuse, avec des fibres tubuleuses et saillantes ; les tubes coniques flexueux. G. EPONGE. Sr. Mamwrrzaris ; difformis, cavernosa; poris ele- vatis tubulosis; tubulis conico-flexuosis ; Mull. Zool. dan., 4, p. 44, tab. 158, fig. 3, &. Norvège. Nota. Hæœmispherica, cava , e grisco-flavescens , lapidi innas- cens ; tubulis conicis flexuosis in superficie eminentibus , inæqua- libus ; textura stuposa et fragilis ; fibris brevibus. Ex Mull. descr. 107. E, Por vPnHYLLe ; feuilles droites , pé- diculées , cunéiformes , arrondies au sommet , un peu lobées , roulées en cornet, souvent coa- lescentes , crevassées irrégulièrement , avec des nervures longitudinales plus fortes sur une face que sur l’autre. Se. Poryruvzza ; frondibus pediculatis, erectis , rotundato-cuneatis, lobatis, convoluto-plicatis; nervis longitudinalibus , uno latere eminentioribus ; de Lamk., ann. , tom. 20, p. 441, n. 85. (Æ£xcl., Var. B et Synon. ) Ocean indien, Nota. I paraît que M. de Lamarck ne rapporte la Var. B que d'après Esper et Pallas ; mais Pallas cite Turgot, pl. 24 , fig. A. Et comme M. de L. rapporte cette citation à son Ep. Juniperine avec le syÿnonime de Pallas et celui d'Esper, j'ai cru devoir ren- voyer à cette espèce la Var. B de l'Ep. Polyphille. 108. E, Queue pr PAon ; d’un pédicule roide et comprimé , naissent plusieurs expan- sions folüiformes , arrondies obliquement , sub- prolifères minces , encroûlées , pointillées sur une face, | 6o On. I" SPoNGrÉEs. . Var. Z ; rides ondées et rayonnantes sur une seule face. | Sr. Pavonra ; stipitata, frondosa ; frondiculis ro- tundatis , subproliferis, incrustatis, tenuibus ; uno latere foraminulato; de Lamk., ann., tom. 20 , p.442, n. 86. Var. B; Hinc crusta radiatim rugosa. Mers de l’Australasie, Per. et Les. 109. E. SCAROLE ; expansions foraminulées se divisant en une multitude de lames droites ; molles , incisées , lobées , diversement contour- nées , et comme crépues. SP. Scartoza ; mollis , frondosa, multilamellosa ; . . . . L . . / lamellis erectis, inciso-lobatis, basi lacunosis , sub costatis, crispis ; fibris tenuissimè contextis; de Lamk., , . ann. , tom. 20, p. 442, n. 87. Mers Australes. Per. et Les. 110. E. HÉTÉROGONE ; expansions droites, aplaties , fibreuses , à peine encroûtées , con- tournées de manière à former des tubes impar- faits; intérieurement nervures longitudinales dis- tantes ; exlérieurement pointes presque épineu- ses , nombreuses et assez grandes, Se. Eererocona ; sessilis, albida , subfrondosa ; explanationibus erectis , undato-plicatis, tubos hinc fissos simulantibus; uno latere nervis striato : altero apiculis majusculis muricato ; de Lamk., ann., tom. 20, \ G. EPONGE. 6z p. 442, n. 88... An Esper Zoop., vol. 2, tab. 7, A? ( Sp. aculeata. ) Hab..… 111. E. THrAROIDE ; lames droites en fais- ceau , un peu épaisses , souvent coalescentes , et très-lobées dans leur partie supérieure ; lobes étroits , terminés en cône , hérissés de pointes. SP. TurAROÏDES ; erecta , frondosa , molliuscula, hispida ; lamellis porosis , supernè lobatis ; lobis cre- bris angustis erectis coronam muricatam æmulantibus; de Lamk., ann., tom. 20 ,p. 443, n. 89. Hab. Nota. Pallas décrit 3 variétés du Sp. fibrillosa ; M. de La- marck demande si l’Ep. thiaroïde n’est pas une de ces variétés ? Il est possible que ce soit la 5°. Var. , la description des deux pre- mières ne pouvant s'appliquer à l’Ep. thiaroïde. 112. E. FEUILLE-MORTE ; tige courte et comme subéreuse ; expansions aplaties , folia- cées , ovales ou .ovales-oblongues , un peu inci- sées et lobées ; nervures saillantes formant un réseau ; oscules alvéolaires dans les interstices. Var. B ; plus lîche , expansions profondé- ment laciniées, oscules plus nombreux. Se. XERAMPELINA ; ramosa , frondosa , incrustato— stuposa ; frondibus ovatis , inciso-lobatis, nervis lon- gitudinalibus, prominulis, reticulatis ; poris favagineis ; de Lamk. ann. , tom. , 20 , p. 443, n. 90... Grmel., syst. nat., P. 3817 , n. 1. ?( Sp. ventilabrum ) … Sol. et Ell., p. 188, n. 8... EU. plilos. trans. , vo!. 55, Ga Onp.I". SPONGIÉES. p. 289 , tab. 11, fig. H. ( Mala. )… Pontop. nat. Norw. 1, p. 251, tab. 13, fig. 8... Gunn. act. Nidr. 4, p. 74, tab. 5, fig. 1, 2 , et tab 4, eue Seb. , thes. 111, tab. 95, fig. 8. Bona et forte, fig. 6. Specimen Junius.. Esper Zoop., vol. 2, tab. 42. Bosc. 3, p.140. ( Ep. van)... Pall. Elen., p. 397 ; n. 247. ( Sp. strisosa. ) Var. B;, Laxior; frondibus profundè laciniatis. Mers du Nord et d'Amérique. Nota. M. de Lamarck et Gmelin n’indiquent l’Amérique qu’a- vec un point de doute ; ne serait-il pas possible que lon ait confondu deux espèces ? 119. E. JUNIPERINE ; expansions foliacées , encroûtées , rudes , ovales ou arrondies , ou tri- gones ; formées d’une foule de petits rameaux, en partie réunis, en partie séparés , disposés en éventail. Var. B ; thuyæforme ; expansions cancel- lées, très-poreuses. L Sr. JuNIPERINA ; ramosa , in frondes nérvosas jaci- miosas fenestratasque explanata ; superficie scabrosà , foraminulatà ; de Lamk., ann., tom. 20, p. #44, n. g1.… Sp. polyphylla, Var. B ; de Lam. idem , p. 441, n. 85... ; Pall, Elen., p. 395, n. 245. ( Æn. Sp. frondosa? )... Gmel., syst. nat. ,p. 3824, n. 37... Bosc. 3, p. 145. ( Ep. feuillée )...Esper Zoop., suppl. 1,1 tab. 51... T'uro., Hlém. inst., tab. 24, fis. À. Var. B ; thuyæformis, frondibus canceilato-fenestræ- tis , porosissimis, J Océan indien. ER TT G, EPONGE. 65 114. EL. RAIFORT ; expansions foliacées , émi- nemment sillonnées sur les deux faces , et roides ; tissu fibreux , laineux , peu encroûté. Sr. Rapnanus; frondosa, tomentosa , foraminulata ; frondibus ovatis, inciso-lobatis , rotundatis , rugis longitudinaïibus utrinquè sulcatis; de LamK. , ann. , tom. 20, p. 444, n. 92. Mers Australes, Per. et Les, 115. E. MÉseNTÉRINE ; lamelleuse , droite, turbinée ; lames larges , repliées , tronquées au sommet , quelquefois lobées , à ondulations 9y- ratoires, SP. MesenreriNA ; erecta , lamelloso-frondosa; la- . mellis latis , crassiusculis , undato-plicatis , gyratis , apice truncatis ; fibris reticulatis; de Lamk., ann., tom. 20 , p. 444, n. 93. Mers Australes. Per. et Les 116. E. LEPoRINE ; profondément découpée en lanières assez minces , planes, oblonoues, s’élargissant au sommet , obtuses , un peu inci- sées et lobées , encroûtées, Sr. LrroriNA; incrustala, profundè laciniala , fron- dosa; laciniis planis, tenuibus , oblongis , versüs api- cem dilatatis, sublobatis, obtusis ; de LamK., ann., tom, 20, p. 444, n. 94. Mers Australes. Per: et Les. 117. E. Lacinife ; lames foliiformes , assez 64 OrD. E”. SPONGIÉES. minces ; découpées presqu’en lyre ou en fer de lance , molles ; fibres nues, entrelacées , légère- ment feutrées ; surface veloutée , fendillée: ou! crevassée , avec des oscules épars. SP. Laomtara; frondosa , subsessilis , mollis , can- dida ; laminis pluribus ereciis , confertis , inciso-lyra- ts ; superficie subrimosâ ; poris sparsis ; de Lamk., ann: y tomt\20 ; p. 445 , nn. 95... Seba} thesiirer, tab. 96, fig. 6. Océan mdien, Nota. M. de Lamarck pénse que cette espace a pu ètre classée par Pallas parmi les Var. de son Sp. fibrillosa. 118. E. FRONDIFÈRE ; presque ramescente , divisée en lobes inésaux , prolifères , lés der- niers plus grands , moins irréoüliers , plus fo- liacés , encroûtés , comprimés , et comme fran- gés ou barbus en leur bord supérieur ; oscules épars , presque stelliformes. Var. B; plus informe, à croûte plus com- pacte. Sr. FronpirerA ; subramescens , frondosa , multi- loba ; lobis proliferis , rotundatis , imcrustatis ; limbo” bris crispis fimbriato ; osculis sparsis substellatis ; de Lam. , ann. , tom. 20, p. 445, n, 96... Turg. , Mém. instr., pl. 24, fig. E. Var. Z7 magis deformis, crustà compactiore. Habit. 119, E, Fraxcés; lobes foliformes , pédi- culés , EL er sr RL Le re? G. EronNce=,. 65 culés , larges , peu encroûtés , couverts de pores inégaux , punctiformes ; bords garnis de fibres crépues,. Se. Fimerrara ; stipitata , subramescens, frondosa ; froudibus ovato-subrotundis , incrustatis, poroso- punctatis ; limbo fibris crispis fimbriatis ; de Lamk., ann..tom. 20, p. 445, n. 97. Hab.…. Nota. M: de Lamarck dit que cette espèce ressemblerait un peu au Sp. papyracea d’Esper , siles lobes foliiformes étaient frangés. VIS. SE CTION. Masses rameuses ; phytoides ou dendroïdes ; rarmifications distinctes. 120. E. ARBORESCENTE ; tige ferme presque cylindrique ; rameaux étalés , un peu compri- més , élargis , palmés et digités au sommet ; os- cules épars ou presque en ordre. Var. 2 ; lobes plus longs et droits. Var. C ; lobes longs , comprimés, étroits , droits et rapprochés ; bords osculés. SP. ARBORESCENS ; ramosa, rigida , tenuissimè po- rosa ; ramis subcompressis, apice palmato-digitatis ; foraminibus sparsis subseriatis ; de Lamk, , ann. , tom. 20, p. 446, n. 98... Pall. Elen., p. 389, n. 238. ( Sp. Rubens)... Seba, th. 1rr, tab. 96, fig. 2... /mp. hist. , p. 299... Sloan., hist. 1, p. 63, tab. 23, fig. 5... pb 66 - Onp. I”, SPONGIÉES.. Gmel., syst. nat., p. 3821, n. 11. ( Sp. nodosa )... Bosc. 3, p. 142. ( Æ. noueuse ) . Esper Zoop., sup. 1, tab. 50. ( Sp. digitata, specimen Junius ). Var. B; lobis longioribus erectis ; Æsper Zoop. , vol. 2, tab. 46. ( Sp. lobata },. Var. €; lobis longis compressis erectis : margine foraminoso. Mers d'Amérique. 121. E. A VERCES ; tige dure , droite , iné- galement cylindrique; rameaux alongés en forme de verge , droits, ramuleux , inégaux , terminés en pointe émoussée ; surface veloutée , osculée. Var. B ; rameaux flexueux , divergens. Se. VirGuLTosA ; stipite duro , erecto , ramoso ; ra- mis subterctibus , virgatis ereclis acutiusculis ; super- ficie panneâ; de Lamk., ann., tom. 20, p. 446, n. 99. Var. B ; ramis flexuosis divaricalis ; Æsper Zoop. , supp. 2, tab. 66. Mers du Nord de l'Europe? 122. LE. LONGUES PoINTES ; base offrant un treillis grossier composé de 5 à 6 mailles, de laquelle s’élevent 6 à 9 rameaux droits , longs, quelquefois coalescents, formant des digitations crèles ; ou de longues pointes. Sr, Loxcicusris ; ramosa ; basi ramis clathrate- coadunalis; sapernè ramulis subeylindricis, erectis, longis , cuspidiformibas; superficie lacinulis squamosis reticulatis hispidulis minimis ; de Lamk., ann. , tom. 20, p. 447 , n. 100. Mers Australes. Per. et Les. Nota. Espèce remarquable par la singularité de son port, et qui tient un peu des Alcyons par son encroütement. 125. Ê. ASPERGE; droite , rameuse ; rameaux en forme de verges , inégalement cylindriques , un peu obtus au sommet ; encroûtement peu épais; oscules presque disposés par séries. SP. AsParAGus ; erecla , multicaulis, ramosa ; ra- mis raris, teretibus, virgulæfofmibus , prælongis , in- crustatis ; osculis subserialibus ; de Zamk., ann., tom. 20, p. 447, n. 101. Mers de l’Australasie. Per. et Les. 124. E. DicHoToME ; droite; rameaux cy- lindriques , velus et latéraux. Var. B ; rameaux tortueux, souvent anasto- mosés. Sr. DicaoroMa ; ramosa, caulescens , subdisticha , tenax ; ramis dichotomis , cerectis, tereti-subulatis , tomentosis; de Lam. , ann. , tom. 20, p.447, n. 102... Gmel., syst. nat., p. 3822, n. 14... Pall. Elen., p. 388, n. 236. ( Sp. cervicornis )... Sol. et EUl., p.187, n. 6... Bosc. 3, p. 143... Ellis, phil. trans. , vol. 55, p. 289, tab. 11, fig. 1. Pontopp. nat. Norw. 1, p. 251, tab. 12, fig. 7... Gunn. act. Nid. 4, p. 79, tab. 5, fig. 1, ettab. 6, fio. 1... Planchk. Conck., tab. 12. Var. B ; ramis tortuosis, sæpè anastomosatis ; ÆEsper Zoop., tom. 2, tab. 4. Mer de Norwège et Méditerranée. 68 Onrp. I”. SPONGIÉES. 195. E. Hirissonnér , subéreuse , rameuse ; rameaux roides , droits , divisés , cylindriques. pointus , subanguleux , velus et épineux sur toute leur surface. Se. Ecxinnæa ; suberosa , ramosa ; ramis erectis, rigidis, divisis , tercti-angulatis , acutis, fasciculis villosis undiquè muricatis; de Lamk., ann., tom. 20, p- #48, n. 103. ( Sp. muricata ).. Æsper Zoop. , vol. 2, tab. 10, ( Sp. fruticosa. ) Côtes Occidentales de la France. Nota. Je crois que l’'Eponge hérissonnée est encore peu connue; ælle n’est point rare sur les côtes du Calvados , et la description de M. de Lamarck lui convient parfaitement. Si l'Eponge muriquée trans. philosoph. est la même que celle qui est figurée dans Seba , il faut alors extraire de l’'Eponge muriquée de M. de Lamarck, les syn. de Pallas et de Solander et les rapporter à l’Ep. hérissonnée, puisque Pallas ne parle que d'apres Seba , cité par M. de Lamarck pour l’'Ep. hérissémnée,, et que dans Ellis , Solander ne prononce que d’après les trans. ‘phi- losophiques. 126. E. Muriquér ; tige alongée , rameuse ; rameaux lâches , rares, simples , tenacés , Cau- diformes, hérissés de papilles linéaires obtuses ; spatulées , extrèmement rapprochées. | Sr. Muricara ; laxè ramosa , tenax ; ramis cylindri- cis, caudiformibus , papilloso-muricatis ;papillis lineari- spathulatis, brevibus ; confertissimis ; de Lamk. , ann. , tom. 50, p. 448, n. 104. ( Sp. Echidnæa).… Gmel., syst. nat., p. 382t1,n. 10... Pall. Elen., p. 389, n. 237... Sol. et Ell., p.185, n. 3... Ell.', trans. philos., vol, 55, p. 288, tab. 11, fig. F... Seba , éhes. 111, tab. 99, HAT Æ « G. EPONGE—. 69 Ds. 7... Mus. Tessin, p. 118, tab. 11, fig. 1... Esper Zoop., vol. 2 , tab. 3. ( An Sp. muricaia 2) Côtes Occidentales de l'Afrique. Nota. Puisque tous les synonimes se rapportent à l’Eponge muriquée , il vaut mieux donner ce nom à l'Ep. hérissonnée , et appliquer cette dernière dénomination à l'Ep. muriquée. 127. E. VUuLrINE ; droite, rameuse , encroü- tée ; rameaux caudiformes , couverts de papilles courtes , très-rapprochées, comprimées, divisées, lobées , souvent coalescentes en treillis, irrégulie- ment poreuses. Sr, Vucrina; erecta, ramosa , rigida , incrustata ; ramis caudiformibus papilloso-echinatis; papillis com- pressis , confertissimis , ramoso-lobatis, subclathratis ; de Lamk., ann. , tom. 20, p. 449, n. 105. Mers Australes. Per. et Les. 128. E. Porre-érts ; masse blanchâtre , pro- fondément divisée en lobes droits , prolifères , et qui ressemblent à des épis ; épis poreux osculés et hérissés de petits tubercules. Se. SrrcuzirerA ; multipartita, ramulosa, porosa, foraminulata ; ramulis erectis, tuberculato-muricatis, spicæformibus ; tuberculis parvis subcylimdricis ; de Lamk., ann., tom. 20, p. 449, n. 106 Ile King, mers de l’Australasie. Per. et Les. 129. E. CARLINOÏIDE ; ressemble à un petit buisson épineux , en cime flabellée , dont les ra- 7o OrD. I”. SPoNcrÉEs. mifications imitent des feuilles de Carline ou de Chardon ; surface encroûtée. j Sr. CarziNoïnes ; ramosissima., flabellato-cymosa , incrustala ; ramis angulatis, membranaceo-alatis ; la- ciniis subspinosis; porositate nullâ ; de Lamk., ann., tom. 20, p. 449, n. 107. Hab.…. 150. E. AMARANTINE ; droite , rameuse , très-poreuse ; rameaux comprimés , dilatés vers le sommet , striés longitudinalement ; tissu f- breux, spongieux , peu encroüté , avec des os- cules nombreux et épars. SP. AMARANTHINA ; erecta, ramosa, porosissimea ; ramis supernè dilatalis, compressis , diviso-lobatis , longitudinaliter striatis ; osculis crebris ; de Lamk., ann., tom. 20, p. 449 , n. 108. | Hab.… Nota. Cette espèee se rapproche du Sp. frondosa , Esper. Supp. 1. tab. 51. 191. Ê. EN ETRILLE ; tige courte , presque cylindrique , se divisant en 6 ou 8 rameaux aplatis , flabeilés , hérissés de nombreuses pa- pilles , un peu comprimées , inégales, qui sem- blent disposées en rangées longitudinales. SP. SrriciLara ; stipitata , ramosa, flabeilata ; ra- mis plaaulatis, papilioso-echinatis ; papillis creberri- mis , compressis, subserialibus ; de Lam. , ann. , tom. 20, p. 450 , n. 109. Hab.….. G, EroncGeE. 71 192. E. NERVEUSE ; presque flabellée , ra- meuse ; rameaux divisés , en partie coalescents, s’aplatissant et s’élargissant un peu vers le som- met , où ils sont presque laciniés ; nervures lon- gitunales , grèles , réticulées, plus nombreuses sur une face que l’autre. | Sr. NErvosa ; flabellatim ramosa , lenax ; ramis nervosis , subreticulatis, versüs apices planulatis , la- ciniosis ; altero latere lævioribus ; de Lamk. , ann. , tom. 20, p. 450, n. 110... Océan indien ? 155. E. EPINE DE RONCE ; rameuse ; rameaux hérissés de tubercules piquants comme ceux de la ronce , flabellés , couverts d’un encroûtement coriace. SP. Rueispina ; flabellatim ramosa , tenax, crustà coriacei obducta ; ramis divisis , subcoalescentibus , uudiquè echinatis; tuberculis crebris acutis ; de Lamk., ann., tom. 20, p. 150, n. 111. Hab.…. 154. L. SAPINETTE ; stipitée , rameuse, étalée ; ramifications plus étroites et plus lîches , cou- vertes de papilles aculéiformes , terminées par un filet corné. Sr. ABIeTINA ; stipitala, ramosa, patula ; ramis planulatis incrustatis, papilloso-echinatis ; papillis acu- 79 Or D. I. SPONGIÉES. tis filo terminatis ; de Lamk. , ann. , tom, 20; p. 456; ENT A Hab.…. 155. E. ALONGÉE ; caudiforme , cylindra cée ; rameaux courts, rares, ne formant quel- quefois qu’une simple tubérosité, situés dans la partie supérieure ; tissu fibreux , réticulé, nu et osculé. | Sr. Eroncara ; mollis , fibroso-porosa , longissima, cylindracea , subramosa ; ramis raris ; fibris nudis, re- Uculatis; de Lamk., ann., tom. 20 , p. 451, n. 215: Mers Australes. Per. et Les, 156. E. SELAGINE ; irès-rameuse ; rameaux diffus , roides, encroûtés , rudes au toucher, comprimés , s’accrochant aux corps mous , et chargés de petites crêtes longitudinales, spinu- lifères et nombreuses. / | SP. SELAGINEA ; ramosissima , diffusa, rigida , ra- mis compressis , difformibus, subcoalescentibus , cari- nato-asperis; carinis creberrimis, spinulosis; de Zamk., ann, ,; lom, 20, p. 451, n. 114, Hab... 137. E. CoRNESs RUDES ; rameuse , légère iment poreuse ; rameaux lâches , nombreux , presque cylindriques , alongés comme des cor- nes , et hérissés de tubercules pointus , roides et piquants ; fibres un peu encroûtées. Var, B ; rameaux larges et comprimés, G, ÉPONGCE. . 90 S$. AsPericornis ; laxè ramosa, tenax , asperrima ; ramis subteretibus elongatis, undiquè aculeatis; de Lamk,, ann. , tom. 20, p. 4515 n. 115. Var. B ; ramis subcompressis, latioribus. Mers de lAustralasie. Per. et Les. 158. E. Hisprpr ; molle, rameuse, irrégu- lière ; rameaux cylindracés , proliferes , coales- cents par intervalles, obtus ; osculés ; fibres très- fines , entrelacées , presque nues. SP. Hispipa ; ramosa, deformis , mollis , foraminu- lata, lacinulis subulatis hispida ; ramis subcylindricis proliferis coalescentibus ; de LamK., ann., tom. 20 , p. 452, n. 116. Mers Australes. Per. et Les. 159. E. SERPENTINE ; très-rameuse; rameaux cylindriques , irréguliers , diformes | mous, dif: fus ; tissu très-fin , fibreux , à peine encroûté ; oscules épars et distants. Var. B ; rameaux droits , presque compri- més , encroûtés. SP. SERPENTINA ; ramosissima , mollis, irregularis , diffusa ; ramis ramulosis, teretibus, variè contortis ; osculis sparsis ; de Lamk., ann. , tom. 20, p. 452, n. 117. Var. B; ramis rectis, subcompressis, obsoletè in- cruslatis. ‘ lie King, dans l’Australasie. Per. et Les. 140, E. OcuLÉE ; rameuse , droite , tenace, 4 Or p. I”. SPONGIÉES. ï \ cylindracée ; rameaux obtus ; oscules petits , presque bifariés. | SP. OcuLATA ; ramosissima , mollis; ramis ascen- dentibus , tereti-compressis , 2 s. 3-fidis ; osculis parvis subbifarüs; de Lamk., ann., p. 452, n. 118... Pall. Elen., p. 390, n. 239... Sol. et El, Zoop.;, p. 184, n. 2... Gmel., syst. nat., p. 5820, n. 9 Bosc. 3, p. 142... Ruysch., thes. ani. 1, tab. 5... Bocc. Mus. Ital,,'p. 258, tab. 116... Pontop. , Norv.r, p. 276. tab. 12... Seba, thes. 117, tab. 97 ;, Gg. 596, 7." EU. Crans.' phil.) vol 155 41p 08808 tab. 10, fig. B.. ÆEZZ. Coral. , tab. 32 ;, fig. LP ÆEsper Zoop., vol. 2, tab. 36. Océan Européen. 141. E. BOTELLIFÈRE ; tige courte et étroite, se divisant en rameaux droits , irrégulièerement tuberculeux , lacuneux , bouillonnés , et ressem- blant à de petites andouilles difformes ; surface osculée. Sr. BorELLIFERA ; ramosa, tenuissimè porosa , incrus- tata ; ramis ereclis, tuberculatis , bullato-lacunosis , difformibus ; foraminibus sparsis; de LamK., ann. , tom. 20, p. 453, n. 119. Mers Australes. Per. et Les. 142. E. PALMÉE ; tige courte , épaisse , com- primée , encroûtée ; ramifcations palmées , apla- ües , avec des digitations nues, élargies , lobées , fourchues , et quelquefois trifides à leur sommet; oscules épars. G. EPONGE. 7b Var. B; rameaux plus longs, dilatés vers le sommet , avec les extrémités fourchues et ai- gues. 5 Sr. Parmara; erecta , compressa , porosissima , ra- moso-palmata ; ramulis digitiformibus , apice furcatis, subacutis; osculis inordinatis; de Lamk., ann., tom. 20, p. 453, n. 120... Gel. syst. nat. , p. 3822, n. 23... Sol. et EU. , p. 189 , tab. 58 , fig. 6... Bosc 3, p.143... Esper, vol. 2, tab. 1. ( 4n Sp. oculata ?) Var. B; ramis longioribus, versüs apicem dilatatis; farcato-acutis. Var. À ; mers de l’Europe et de l’Inde. Var. B ; mers de l’Australasie, Per. et Les. 145. E, LAINEUSE ; rameuse , dichotome , presque comprimée aux ramifications ; rameaux cylindriques grèles et droits ; fibres nues , très- fines , entrelacées et laineuses. SP. Lanucinosa ; ramosa , dichotoma , ad divisuras subcompressa ; ramis teretibus erectis ; texturà & fi bris nudis tenuissimis lanuginosis ; de Lamk., ann., tom. 20, p. 453 , n. 121... Æsper Zoop., vol. 2, p. 243 , tab. 24. Hab..…. 144. LE. 'TIFTINE ; rameuse , molle ; rameaux droits , cylindriques ; surface inégale, un peu lacuneuse et presque striée ; fibres par flocons L 2 alongés. Sr, Tyruyna; ramosa , mollis, fusco-fulva; ra- 56 Or. I”. SroNciÉes. mis teretibus, erectis , lanuginosis , fibris ascendenti- bus substriatis ; de LamkK., ann. , tom. 20 ,p. 454, n. 122... Esp. Zoop., vol. 2, tab. 38-39 ( An Sp. tupha ? ) Ile King, dans l’Australasie. Per. et Les. 145.E, AMANTIFÈRE ; rameuse , molle, tres+ poreuse ; rameaux ascendants, rares, cylindri- ques ou légèrement comprimés , à sommet obtus , presque semblables à des chatons; tissu un peu encroûté. Se. Turna; ramosa , mollis, fibroso-reticulata , porosissima ; ramiis cylindraceis , obtutiusculis amen- tiformibus ; de Lamk. ,. ann. , tom. 20 , p. 454, n. 123... Pall. Elen., p. 398 , n. 249... Gmel. , syst. nat. , p. 3824 , n. 39... Bosc. 3, p. 146... Marsil. hist., p. 81, tab. 14, n.71.. ÆEsper Zoop., vol. 2, tab. 4o. ( An Sp. stuposa ? ) Méditerranée. 146. E. PoRTE-VOûTE ; base étalée , ramu-. leuse ; ramifications s’aplatissant en s’élargissant, anastomosées et formant des voûtes et des ar- cades. Sr. FornicirErA ; planulata , mollis , fibroso-reti- culata, ramulosa ; ramulis coalescentibus clathratim fornicatis, villosulis; de Lamk., ann., tom. 20, p. 454, n. 124. Méditerranée. 147. L, SEMI-TUBULEUSE ; molle , très-ra= GEÆronces. 77 meuse ; pelits rameaux cylindracés , tortuoso- divariqués , presque réunis , quelquefois à demi- tubuleux. Se. Srmirugurosa ; mollis, ramosissima ; ramulis cylindraceis , tortuoso-divaricatis , subcoalescentibus , interdum forato-tubulosis ; de Lamk., ann., tom. 20, p- 455, n. 125... Planch. Conck. App., p. 116, tab. 14, fig. C. Méditerranée. 148. E. ALCICORNE ; toufles multicaules ; tiges rameuses , aplaties à la naissance des ra- meaux ; ramifications irrégulières s’atténuant en lanières grêles vers leur sommet ; oscules petits et épars sur les'parties élargies. Sr. ALcICORNIS ; cespitosa , multicaulis, ramosa ; ramis compressis , subdicholomis; apicibus altenuatis; fibris tenuissimis, partim incrustalis; de Lamk., ann. , tom. 20, p. 455, n. 196... Esper, vol. 2, p. 248, tab. 28. tab. 47. ( Sp. verrucosa , lorsqu'elle enveloppe des Balanites qui ia rendent tuberculeuse ou verru- queuse. ) Han. 149. E. CorNes-DE-DAïM ; touffes multicau- les ; rameaux courts, élargis , palmés aux ex trémités , crevassés sur une de leur surface. Sr. Damzxcornis ; cespitosa, mufticaulis, ramosa ; ramis compressis , porosis , uno latere rimo- sis ; apicibus palmalis ; de Lamk. , ann., tom. 20, 78 Or D». I". SPONGIÉES. P:'499, 0. 127... Esper , vol. 22 pe: 249 ; tab. 29. HA b}:. \ 150. E. CAUDIGÈRE ; droite , comprimée ; palmato-rameuse ; ramifications supérieures pré- sentant de longues queues droites en réseau très- clair. Sr. CaunicErA ; erecta , planulata, palmato-ramo- sa ; lobis furcatis ; ultimis longissimis caudiformibus ; fibris laxissimè reticulatis ; de Lamk., ann. , tom. 20, p. 455, n. 128. Océan indien, Per. et Les. 151. E, LORICAIRE ; rameaux lôches , étroits comme des lanières , un peu comprimés , divi- sés, irrégulièrement courbés , poreux ; fibres un peu empatées. Sr. Loricaris; laxè ramosa, porosa , fulva, alcyo- nio serpente onusta ; ramis subcompressis, raris , elongatis; de Lamk., ann. , tom. 20, p. 456, n. 129. Hab... ù Per. et’Les. 152. E. CANCELLÉE ; rameuse , flabellée, en- croûtée ; rameaux cylindriques, flexueux, anas- tomosés et formant un réseau flabelliforme ; sur- face finement réticulée, Sr. CANCELLATA ; ramosa , flabellata, incrustata ; ramis teretibus, flexuosis , cancellatim coalescentibus; superficie tenuissimè reticulatà ; de Lamk., ann. , G. ÉEPONGE. 79 tom, 20, p. 456, n. 130... Gmel., syst. nat., p. 3819, m7. Bosc. 3, p. 141 7... Hab... Per. et Les. -15. E. Eroupe ; rameaux courts, cylindri- ques , un peu encroûtés , obtus, presque dicho- tomes , velus et de consistance d’étoupe. Se. Sruposa ; ramosa, teres, stuposa atque villosa ; rainis brevibus obtusis ; de Laml., ann., tom. 20, p.490) 137. S0/.'e£ ÆU1.', p.186, n. 5... Gmel, syst. naë., p. 3822, n. 21... Bosc. 8 , p. 143... Ell., trans. phil. , vol. 55, p. 288 , tab. 10, fig. C. Océan Européen. 154. E. LiNTEIFORME ; toufle arrondie ; ra- meaux plus ou moins étroits , laciniés ou fran- gés , rudes et äpres au toucher. Var. B ; rameaux presque membraneux , anastomosés en réseau. Sr. Linretrormis ; cespitosa , ramosissima ; ramis fasciculalis coalitis compressis ; fibris subcancellatis ; de Lamk., ann., tom 20, p. 456, n. 132... Esper, supp. 1., p. 205, tab. 58. Var. B ; ramis submembranaceis , cancellatim coa- ltis. Océan indien ? 155. E. CLATHRE ; touffe glomérulée, pres- que olobuleuse, molle et douce au toucher , com- posée de rameaux courts , tortueux , ANASTOMOSÉS, osculés , avec des sommets obtus et renflés. 60 Or. I”. SPONGIÉES. Sr, Crararus; glomerata , mollis, ramosissima ; ramis cancellatim coalescentibus, foraminulatis , fi- brosis; apicibus turgidulis obtusis; de Lamk., ann., tom. 20, p. 457, n. 135... Esper Zoop., vol. 2, tab. 9, A. Hab,. .… : 156. E. CoALTTE ; base étalée en membrane qui enveloppe plusieurs corps et qui se divise en rameaux proliferes , mous , doux au toucher ; surface irrégulièrement réticulée. SP. Coarira ; basi dilatata, corpora aliena obvol- vens , ramosissima ; ramis tereti-compressis, ramulosis’;, superficie fibris appressis; de LamK., ann. , tom. 20, p. 457, n. 134... Gmel. , syst. nat., p. 3825, n. 43... Bosc. 3, p. 146... Mull. Zool, dan. 3, p. 71, tab. 120... Esper Zoop., vol. 2, p. 269 ; tab. 45. ( Sp. Zycopodium. ) Océan Boréal. 157. E.‘FOVÉOLAIRE ; rameuse , alongée, noirâtre ; rameaux s’anastomosant , presque cylindriques , cConiques au sommet ; saperficie couverte de petits creux inégaux à bords rabo- eux. | Sr. Fovrorarta ; ramosa , elongala , nigricans; ra- mis coalescentibus , subcylindricis, apice conicis; su- | perficie foveolis inæqualibus margine asperis; de Lamk., ann., tom. 20 , p. 457, n. 135... Planc. cone. append., C. 31 , tab. 13. Méditerranée, 158. ME tr< : E 2 nt G, EPONGE. 81 158. E. À LONGS DOIGTS ; rameuse , alon- gée ; rameaux un peu alternes, longs , en partie comprimés , inégaux , atténués , droits dans la partie inférieure , courbés dans la supérieure. SP. MacropbacryLa ; ramosa , elongata, mollius- cula , fulva ; ramis longis tereti-compressis, attenuatis , inæqualibus ; poris creberrimis; de Lamk., ann. , tom. 20 , p. 458, n. 156. Ccéan indien ? - 159. E. BOTRYOÏDE ; rameuse, diffuse, petite; rameaux chargés de spinules triples et portant de petits lobes oblongs-ovales , creux, ouverts aux sommets , finement poreux et drapés. SP. Borryoïines; tenerrima , ramosa quasi racemosa ; lobulis oblongo - ovalis |, cavis , apicibus apertis ; de Lam, ann., tom. 20, p. 458, n. 137... Gmel., syst. nat. , p. 3823 , n. 25.,. Bosc 3, p. 144... Sol. EP EU. } p. 190, n. 12; tab. 58 , fig. 1-4... Æsper, supp. 1, tab. 61, fig. 1-4. Cites d'Angleterre et de France. 160. E. RADICIFORME ; rameuse , informe , roide ; rameaux tortueux , dichotomes , compri- més au sommet, Se. Rapicrrormis ; ramosa , informis, rigida, ni- gricans; ramis tortuosis, dichotomis, apice compres- sis; de Lamk., ann. , tom. 20, p. 458, n. 138, ER: 161. E. ProzrÈre ; plusieurs fois rameuse L 6 83 . On. F”. SPONGIÉES. et palmée , di gitations distinctes ; intérieurement réticulée , surface extérieure garnie de petites épines. Sr. Proxtrera ; multotics ramoso-palmata, digitis distinctis ; So. et EL. , p.189, n. 11, tab. 58, fig. 5... Gmel., syst. nat., p. 3822, n.-24.. Bosc 3, p. 143. Amérique septentrionale. 162. E. OssirorME ; blanche , presque ra- meuse ; extrémité renflée et osculée. \ Sr, Ossrrormis ; alba , subramosa ; apice incrassato lacunoso ; Muller Zoo!. dan. 1, p. 149 , tab. 40... Rar. descrip. 1, p. 103... Prod. 3094... Gmel., syst. nat., p. 3825, n. 46... Bosc. 3, p. 147. Mer de Norwège. 165. E. MEMBRANEUSE ; presque rameuse, osculée , rugueuse extérieurement ou garnie d’é- pines triquetres et molles. | Sr. M£meranosA ; amorpho-subramosa , membra- nis cellulosa, exlùs muricata , purpurascente nigra; Pall. Elen. , p. 398, n. 250... Gmel., syst. nat., p. 3824, n. 40... Bosc 3, p. 146... Seba thes. 117, tab. 95, fig. 3. Océan indien, 164. E. FAUVE ; rameuse , rameaux longs cylindriques , de la grosseur d’une plume où du doigt ; fibres roides, fragiles , presque longitudi- nales. SP, F'uzva ; amornho-subramosa, rigidissima , fulva; . G EPONGE. 69 Pall. Elen., p. 383, n. 230... Gmel. , syst. nat., p.:3823 , n. 27... Bosc 3, p. 144... Seba thes. rrr, tab. 95, fig. 9, et tab. 96, fig. 1. Mers d'Amérique. 165. E. FLORIBONDE ; sans forme ; fais- ceaux de rameaux couverts de paillettes et plus épais à leur extrémité. Sr. FLorIguNDA ; amorpha , fasciculis ramosis con- fluentibus paleaceo-tomentosis , apice crassioribus ob- tusis;, Pal. Elen., p. 378, n. 224... Gmel., syst. nat., p. 3824, n. 32... Bosc 3 , p. 145. _ Océan indien. 166. E. Crucrér; blanche, rameuse ; ra- meaux opposés , comprimés , obtus et velus. SP, CRucraTA ; alba, pinnatifido-ramosa |, com- pressa; ramis obtusis villoso-muricatis ; Hu. Zool. dan. prod. 3093... Gmel., syst. nat., p. 3825, n. 45... Bosc 3, p. 146. Mer de Norwège. Nota. Cette espèce n’aurait-elle pas quelque rapport avec l’Egs laineuse ? 167. E. BACILLAIRE ; droite , rameuse ; ra- meaux finement perforés. SP. Bacirraris ; conformis , caulescens , erecla ; ramis appressis porulosis; Hull. Zool. dan., prod. 3086... Gmel, , syst. nat. , p. 3822, n. 13... Bosc 3, p. 143. ( £. baguelte. ) Mer de Norwèce. 84 001 ORDRE DEUXIÈME. LES FLUSTRÉES. FLUSTREÆ. PozcyP?r1Ers membrano-calcaires , phytoïides, ou formant des expansions plus ou moins étendues ; cellules sans comniunication entre elles , ayant lou- verture au sommet ou près du sommet; quelquefois il y & deux ouvertures , mais de grandeur inégale et de forme différente ; Polypes isolés. CELLÉPORE CELLEPORA.. Porvprer presque membraneux , la- pidescent; expansions crustacées où sub- foliacées , très-fragiles , munies sur leur surface extérieure de cellules urcéolées , presque turbinées , saillantes ; L4M. Bull. phil. 1812. Creciérore ; pr Lam, Syst. des ani, p. 383... Bosc. 5, pe 120. —Æ G. CELLÉPORE. 85 CELLEPORA, animal //ydra. Coralium fora- minulis urceolatis submembranaceis ; GMEL., SYST. NAT. ; P. D791. Pics , dans sa Faune du Groenland , a le premier établi le genre Cellepora. Gmelin , dans le Systema naturæ , à pris les caracteres de Fabricius ; ils sont si vagues , qu’on peut les appliquer à des Polypiersde genres tres-différents. M. de Lamarck a rectilié ces caractères ; mais les connaissances acquises dans cette partie de la science, depuis son dernier ouvrage, n'ayant mis à portée de mieux apprécier les différences que nous présentent ces petits animaux , j'ai dû chan- ger le caractère générique. Cependant ce grou- pe, tel que je Pai défini , renferme encore des êtres que lon divisera sans doute en plusieurs genres lorsqu'ils seront mieux connus. En effet, les Cellépores offrent souvent au sommet de leurs cellules une ouverture simple et entière , sans appendice saillant , ou bien , avec deux tuber- cules opposés plus ou moins alongés : quelquefois cette ouverture est latérale et accompagnée d’un ou de deux petits trous dont nous ignorons la desti- nation, le bord est entier ou armé d’une à 16 dents, qui varient ordinairement dans leur longueur. ILest quelques espèces dontles cellules à parois très. 86 Or D. IL FLUSFTRÉES. épaisses, présentent sur leur bord plusieurs ouver- tures qui se prolongent plus où moins dans leut substance. Ces différences lient par un si grand nombre d’intermédiaires les Cellépores aux Flus- tres et aux Millépores, que Pallas et Solander ont cru devoir supprimer ce genre et en placer les espèces dans les deux derniers ; Moll les a réunis tous les trois sous le nom de Æschara. Les Cellépores sont peu remarquables pat leurs formes et par leur couleur ; ils échappent sou- vent à l’œil de Pobservateur , qui les regarde comme de simples dépôts calcaires , à cause de leur petitesse ou de leur aspect à demi-trans- parent. Exposés à Paction des acides , ils s’y dissol- vent presque en entier , tant est petite la quan- üié de matière animale qui entre dans leur composition, Ce caractère réuni à celui de leur J'acies les rapproche beaucoup des Polypiers en- tièrement solides et pierreux ; mais leur res- semblance avec les Flustres ne permet pas, dans une division systématique , de séparer ces deux genres. Les Polypes des Cellépores ne sont pas en- core assez connus pour que je puisse en don- ner une description exacte ; il en existe peu G. CELLÉPORE. 87 d'aussi difficiles à observer à cause de la rapi- dité de leurs mouvemens. Ces Polypiers se trouvent ordinairement en plaques plus où moins étendues sur toutes les pro- ductions marines solides où végétales ; ils existent dans toutes les mers et à toutes Les profondeurs; on en voit mème de fussiles sur des Molusques tes- tacés ou des Madrépores des terrains de forma- tion marine postérieurs à la craie ; cependant le nombre des espèces connues est encore peu considérable ; il le deviendra davantage lorsque les naturalistes porteront leur attention sur ces êtres microscopiques : alors on pourra multi- plier les genres et prendre pour caracteres ceux que l'ouverture des cellules nous offre , et qui doivent être subordonnés à la forme de lPa- nimal. Les Cellépores ne sont en usage ni dans les arts , ni en médecine , ni dans l’économie do- mestique. 168. CELLÉPORE TRANSPARENTE ; cellules presque globuleuses ; transparentes ; ouverture simple et oblique. C. Hyauixa ; cellulis subglobosis, diaphanis; ore oblique simplici; Grnel. , syst. nat., p. 3792, n. 6... O. Fabs. Fn. Groenl., p. 435, n. 442... Bosc 3, 88 OrpD. IL FLUSTRÉES. p.122, : . (Cavol.. Pol., Mar. 3, p: 2424, tab}, fig. 8-9. Sur les Floridées de POcéan Européen. 169. ** (1) C. Ramrus£z;dichotome; rameaux | arrondis , obtus ; cellules très-rapprochées et cy- lindriques, C. Ramurosa ; dichotoma , fasciculata ; ramulis teretibns , obtusis ; tubis confertissimis , cylindricis ; Mull. Zool., prod. 3049... Gmel., syst. nat., p. 3791, de 1:../Bosc:35; p.123. Mer de Norwège. 170. ** C. BRILLANTE ; cellules presquè cy- lindriques , transparentes , annelées ; ouverture simple C. Nirripa ; cellulis subcylindricis, pellucidis , annu- Jlatis : ore simplici terminali ; O. Faëbs. Fn. Groen. , /P- 435 , n. 443... Gmel., syst. nat. , p. 3792, n. 7. Bosc 3 , p. 123. Mer du Nord. 171. C. SILLONNÉE; cellules courbées ; saillan- tes et sillonnées longitudinalement ; couleur blan- châtre , grandeur à peine un millimètre. €. SuzcarA; cellulis recurvalis, eminentibus, sulca- Us; oré rotundo. Sur les Fuücacces de l’Australasie. Per. et Les. (1) J'at marqué de deux ** les espèces qui n’ont pas été fisnrées , et d'uue seule * celles dont on a des figures plus ou moins bonnes, l’une et l’autre manquant dans Ja collection que je possède, G. CELLÉPORE. 8q 172. GC. Ovoipr ; cellules en forme d'œuf, avec une petite ouverture ronde, réunies en une plaque arrondie, saillante environ d’un demi-mil- limètre , et située sur les feuilles de quelques fu- eus de l'Australasie. PL. 1, fig. 1. a. B. C. OvoïprA , cellulis ovalis, ore pumilo rotundo. Per. ct: Les. Nota. Ressemble beaucoup au €. Megastoma , Desm. et Les. 175. C. Percér ; incrustée , et formant des plaques rondes d’un à deux centimètres de dia- mètre ; cellules sibbeuses, avec une petite bouche arrondie, C. Perrusa ; incrustans , cellulis gibbosis, 6re mi- nuto rotundato ; Esper Zoop., tab. 10 , fig. 1-2. Sur les Thalassiophytes des mers d'Europe. 174. C. LaBiér ; cellules ovoides , rayonnan- tes , imbriquées ; ouverture grande , à deux le- vres , la supérieure en voûte , inférieure plus courte et redressée, PL 1, fig. 2. a. B. C. D. C. Lagrara; cellulis ovoïdeis, radiatis, imbricalis ; ore labiato. Australasie. 175. C. DE MANGNEVILLE ; surface des cel- lules couverte de tubercules invisibles à Poœil nu, placés en lignes verticales, PL. 1, fig. 5, a. B. gÔ Oro: Ik FrvsTrées. C. Maxeneviczana ; superficie cellularum . verru- cosä. Baie de Cadix. Nota. Jai dédié ce Polypier à M4 Henri de Mangneville , ama- teur zélé des sciences naturelles : habile cultivateur , membre de l’académie des sciences et arts de la ville de Caen , en témor- gnage de la plus sincère amitié. 176. ** C. VERRUQUEUSE ; cellules en masse globuleuse et ovales ; ouverture subtridentée. C. VerrucosA; cellulissubrotundo-glomeralis ovatis; ore sübtridentaito ; ©. Fabs. Fn.' Groen., p. 434, n. 440... Gmel., syst. nat., p. 3791, t1. 4. Bosc 3; p. 122, Mers d'Europe. 197. * C. MécAsroMr; fossile, incrüstante, à expansions irrégulieres peu développées ; cellules très-distinctes , ovoides , avec l’ouverture présque centrale , très-crande. C. Mecasroma ; incrustans ; frondibus :irregulari- bus minutis; cellulis dislinctis , ovoïdeis; ore mägno , subcentrali; Desm. et Les. , nouv. Bull. pluil, id p. 54, lab.2', fig. 5, KL Sur les corps fossiles de la craie des environs de Paris, 158. * C. GLoBureusE; fossile, MérAnRE à cellules globuleuses bien distinctes ; et à ou- verture moyenne transverse, C. Grogurosa; incrustans ; cellulis globulosis, benè dislinctis ; ore transversali ; Desm. et Les. , nouv. G. CELLÉPORE. 91 Buil. phil. 1814; p. 54 , tab. 2 , fig 9, p.q. Sur les corps fossiles de la craie des environs de Paris. 179. G. ANNULAIRE ; cellules peu saillan- tes , ovales, formant des anneaux parallèles autour des tiges des Thalassiophytes ; ouvérturé entourée de quelques tubercules elobuleux. C. Axnuzaris; cellulis ovatis, paulu'um eminen- tibus, annulariter dispositis ; ore tuberculoso ; Pall; Elen., p. 48, n. 13... Moll. Esth., p. 36, fig: 1v! 4, 8, © O, Fabs:,. Fn. Groenl..,. p. 436 ? Sur le Gelidium concatenatum des côtes de France. 180. CG. PoncE ; rude au toucher , fragile ; cellules globuleuses avec une épine au bord dé leur ouverture, Var. B ; presque sans épine. C. Puurcosa ; multiformis , fragilissima , è cellulis gibbis mucronatis coacervata ; Pal. Elen, p. 254, n, 175. ( Millepora pumicosa )« Gmel., syst. nat., P. 3791, n. 3... Sol. et EU. , p: 135, n. 10... Bertol. decad. 3 , p.85, u. 1... EU. Coral. , p, 90 , tab. 27, fig. F; et tab, 30, he, dd’. Bose 3°p. 122 , tab. 30, fig. 3... AMars., hist. Mar., tab. 31, fig. 149, et tab. 32, fig. 150, 154... Sol. et Ell., P: 16,11. 9: ( Zlustra Bullata. ) Var. B ; subinermis. Mers d'Europe ; j'ai trouvé la var. 2 sur des Tha- lassiophytes du Cap de Bonne-Espérance. 92. Or. II. FLUSTRÉES. 181. * C. Rouce ; cellules urcéolées, ponc= tuées , ouverture avec une seule dent , courte , placée dans la partie supérieure, C. Coccixea, cellulis urceolatis punctatis, ore dente unico brevi supero ; Mull. Zoll., dan. 4, p. 30, tab. 146 , fig. 1-2. Côtes d’Helgoland. Nota. Stratum Planum coccineum. Cellulæ confertæ diapha- næ , fundo coccineæ. Os orbiculare, unidentatum , margine denti opposito ciliato. Animal Hydra coccinea tentaculis æqualibus noyem. Roro se exserit. ( Desc. ex mull. ) 182. C. CALICIFORME ; cellules ovoïdes , à surface un peu raboteuse ; ouverture grande au sommet des cellules , avec le bord garni de plu- sieurs dents, C. Caricrrormis ; cellulis ovoïdeis ; superficie pau- lulum rugosà ; ore magno supero dentato. Sur les Thalassiophytes de la Baie de Cadix. 183. * GC. RaADIÉEr; cellules subovales, pres- que radiées , granulées, presque convexes ; ouver- ture demi-orbiculaire , bordée de 4 à 6 dents. C. Raprara, crustacea , lapidescens , unilamellata ; cellulis subovalibus, subradiatis, granultis, subcon- vexis ; osculo semiorbiculari sæpè quater vel sexies * deutata ; Mol. Esch. , p. 63, fig. xvix. À, 1. Méditerranée. 184. C. Criée ; cellules convexes , avec lou- verture divisée ordinairement en 7 parties. G. CELLÉPORE. 99 C. Crrrara ; Eschara crustacea , lapidescens ; cel- lulis ore ciliato , septem-spinosis; Pall. Elen., p.38, n. 6... Gmel., syst. nat., p. 3792, n. 5... O. Fabs. Fn. Groenl., p. 434, n. 441... Bosc 3, p. 122. Dans les mers d'Europe , attachée aux fucus. Nota. Les C. Verrucosa et annulata de Bosc sont des variétés de cette espèce , qui ne different entre elles que par le nombre des dents. 185. * C. A SEIZE DENTS; ouverture des cel- lules ovale , oblique longitudinalement , avec seize dents sur les bords. C. SrprciM-DENTATA ; crustacea , sublapidescens ( potiïs Spongiosa ? ) unilamellata ; cellulis subturbi- natis, sive obversè conicis , subalternis , parüm ele- vatis; osculo marginato patulo , longitudinaliter ovali obliquo, sedecies dentato, membranulo clauso; Mol. ÆEkeh:, D102 3 HSE VE 4", cl Méditerranée. 186. *C. BrrorNTUE; cellules oblongues, pres- que ovales ; surface rude , avec des points situés en lignes transversales ; ouverture presque orbi- culaire avec deux dents opposées. C. BimucroNarTa ; crustacea, lapidescens, unila- mellata; ceilulis oblongo-subovalibus, punctatis, trans- “versè ruditer seriatis; osculo in apice , suborbiculari , oppositè bimucronato ; JMo/l. Esch., p. 65, fs. XVINAL Hi, 'C. Méditerranée, 94 Orp. II FLUSTRÉES. 167. * C. VULGAIRE ; cellules ovales , con- véxes, alternes; ouverture demi-orbiculaire ; lè- vre inférieure fendue , avec deux trous au- dessous. C. Vuzcanis ; crustacea , lapidescens , unilamellata ; cellulis ovalibus , convexis, sublævibus, alternis; osculo semi-orbiculari , labio inferiori fisso ; forami- nibus duobus secundariis ; Moll. Esch., p. 55 , fig. x at Méditerranée. 188. * C. A BOUCHE ARRONDIE ; cellules ova- les , aliernes , légerement ponctuées ; ouverture orbiculaire entière. C. CyczosromA; crustacea , lapidescens , unilamel- Jata ; cellulis ovalibus , convexis, alternis, minutim punctatis ; osculo orbiculari, integro, et ( mox uno, mox duobus } foraminibus secundariis ; Moll. Esch., p. 56 , fig. xur. A ,r. Méditerranée. 189. * C. PALLASIENNE; cellules ovales , peu convexes , ponctuées ; ouverture orbiculaire su- périeuremrent et transvers-oblongue dans la partie inférieure, C. PALLASIANA ; Crustacea, lapidescens, unilamel- lata; cellulis ovalibus, parüm convexis, punctatis ; osculo supra orbiculari et infra transversè oblongo , ad utrumque latus coarctalo ; Mol. Esch., p. 57, fig. XIII. À, B, Méditerranée. G. CELLÉPORE. (SH 190. * C. BORNIENNE ; cellules alternes trans- parentes ; ouverture presque carrée , ovale , ré- trécie des deux côtés , fermée par une membra- nule léserement ponctuée. C. BornraNa; crustacea, lapidescens; lamellis sim- plicibus , hinc indè accumulatis , crispato-undulatis ; cellulis ovalibus, convexis, alternis, majusculis, trans- parentibus , rotundis eminentiis ; osculo subquadrato , ovali, utrinque coarctato, membranulà subtiliter punc- tatà clauso ; Moll, Esch., p.58, fig. xiv. A,2, c. Méditerranée. 191. * C. OrTo-MULLERIENNE ; cellules peu convexes , opaques ; ouverture un peu longue, ovoide , fermée par une membrane unie. C. Orro-murrertANA; crustacea , lapidescens, uni- lamellata plana; cellulis ovalibus , alternis, parüm convexis, eminentiis majusculis convexis, confertis, non transparentibus ; osculo longiusculo , supra laxiore, membranulà lævi clauso; Mol. Esch., p. 60, fis. xv. AH Ci Méditerranée, 96 OrD.IL FLUSTRÉES, FLUSTRE. F'LUSTR A. PoypPier crustacé ou foliacé , corné où presque membraneux , consistant en cellules tubulées, courtes , polypifères , placées les unes à côté des autres , et disposées par séries sur un ou plusieurs plans ; Lamx. Bull. plul. 1812. EscrrARA ; animal vegetans adnatum : stirps mnmembranacea , sublapidescèns , ex seriebus multifidis divergentibus cellularum coalita , margine gemnImuis crescens. Cellulæ ringentes , exserentes Polypum fundo adnatum , cirrhis coronatum , hydræ similem. PALL. Elen. , « D. 53. Ê. Animal afixum , rard tubulis radicali- bus. Stirps r2embranacea , foliacea , ex serie- bus cellularum multifidis et diversentibus coa- lila , quasi contexta. Cellulæ ringentes , capi- tula hydriformia fundo adnata exserentes. Ovaria : bullulæ supra cellulas. Sox. et ELL., p. 10. GMEL... Syst. nat. , p. 3826. ÊÉSCARE ; tive mince , foliacée , presque mermbraneuse , cornposée de cellules tubulées , saillantes G. FLUSTRE. 97 saillantes et disposées sur plusieurs rangs, chaque cellule contenant un Polype. Brucw. Ency. NB PET: FLUSTRE ; Polypier orne fabe ou foliacé 1 simplement corné. où presque membraneux , consistant en cellules tubulées , courtes, 1rré- gulières en leur bord , polypifères , placées les unes & côté des autres , et disposées par sé- ries , soit sur un seul plan, soit sur deux plans opposés. De Lams. Syst. des anim. , p. 383... Bosc. 3, p.112. Les Flustres, nommées ESCARES par Pallas et Bruguicre , varient beaucoup dans leur forme. Les unes offrent l'aspect de simples membranes étendues sur des fucus , les autres s'élèvent en touffes et se divisent en feuilles planes , entières ou lobées , quelquelois en rameaux verticillés. Les cellules toujours contigües , hexagones ou polygones , ont leurs cloisons perpendiculai- res au plan sur lequel elles sont établies ; la partie supérieure ordinairement convexe ou hémisphérique est formée d’une substance mem- braneuse ; ou calcareo-membraneuse,, plus mince et plus transparente que les parois latérales , et 2 s’affaisse où qui disparaît par la dessication ; uvent elle se détruis peu d’instans après’ la TA + 98 OrD.IL FLUSTRÉES. mort de lanimalcule , ce qui porte à croiré qu’elle adhère au corps du Polype; peut-être en fait-elle partie ? Quelques auteurs Pont regardée À tort comme un ovaire renfermant les germes de nouveaux individus. Jussieu, Loeflline , Ellis, etc., ont décrit les Polypes constructeurs des Flustres ; ils les com- parent en général à des Hydres d’eau douce. Cette comparaison , d'après les observations que Spallanzani parait avoir faites avec le plus grand soin, n’est pas exacte. Dans son voyage des Deux-Siciles , il a décrit et figuré une noue velle espèce de Flustre , sa croissance et Pani- mal qui lhabite (rt). Cet auteur célèbre au- rait dû peut-être s'occuper davantage de l’or- ganisation des Polypes dont il parle ; mais le peu qu'il en dit prouve que ces animaux offrent des organes bien plus nombreux que les Hydres d’eau douce ; ses observations nvont donné la certitude que ces êtres microscopiques et peu connus sous le rapport de lanatomie , avaient entre eux une très-orande différence. Muller a figuré plusieurs de ces Polypierss il (1) Voyage dans les deux Siciles, eic., par Spal- lanzani , etc. Paris. , an vur, in-8°., tom. 4 , p. 183. G. FLUSTRE. 99 ÿ en a qui me paraissent de simples variétés les uns des autres , à en juger par quelques in- dividus que je possède et qui réunissent les ca- ractères de plusieurs espèces publiées dans la Zoologia danica de cet auteur. Les Polypes des Flustres n’ont pas une vie commune comme ceux des Sertulariées , et cha- cun de ces petits animaux vit isolé dans sa cellule; tandis que ceux des Sertulariées sont tous atta- chés à une matière gélatineuse et sensible, placée dans une tige fistuleuse: Lorsque Panimalcule des Flustres a acquis toute sa croissance , 1l jette par l’ouverture de sa cellule un petit corps globuleux qui s'attache pres de cette ouverture , augmente de volume et prend bientôt la forme d’une nouvelle cellule : elle est encore fermée , mais à travers la membrane trans- parente de la surface , on aperçoit les mouve- mens du Polype qui ne tarde pas à percer les parois de sa petite habitation. Jouissant alors de la vie dans toute sa plénitude, il en exerce les fonc- tions, et imprimant à l’eau un mouvement de rota- tion au moyen des douze tentacules qui entourent sa bouche, il entraine dans le centre de ce petit tour- billon les molécules animées dont il fait sa nourri- ture. Ces caractères réunis à ceux que nous pré- sentent le Facies , la forme des cellules et des 100 OrD: IL: FLUSTRÉES. ovaires , et autant que j'ai pu l’apercevoir, Por=. | ganisation des Polypes , me portent à croire que ces animaux sont beaucoup plus compliqués dans leur composition quon ne le pense généralement. M À la vérité, le sac alimentaire n’a qu’une seule ouverture , mais la variété des parties qu’offrent ces petits êtres est telle, qu’on y découvrira , en les étudiant, des organes destinés à diverses fonc- tions vitales subordonnés à l’organisation géné- rale. Ces différences doivent influer sur la manière dont les Polypiers de ce groupe croissent et se développent. Peut-être me blâmera-t-on de les avoir placés immédiatement après les Eponges ; mais l’ordre que jai suivi étant entièrement systématique , il me semble peu important que les Flustrées soient placées au commencement, au milieu ou à la fin de Pouvrage.. . 2 La couleur des Flustres est en général un auve plus ou xaoins blanchôtre : il yen ade rougeñtres el de grisâtres ; elles ne présentent | jamais les brillantes nuances des Corailinées où | des Sertulariées. Livrées à elles-mêmes et sans suppof&, au- cune des especes que je connais ne s'élève à 2 décimètres ; mais attachées sur les feuilles ou! autour des rameaux des grandes" halassiophytes; elles les cachent sous une enveloppe crétacée ; A GC VFLUSTRE. 101. qui s'étend quelquefois sur toute la plante sans . L € aucune interruption. Les Flustres habitent toutes les mers ; on les voit à toutes les profondeurs, sur les plantes ma- rines pélagiennes , ainsi que sur celles qui cou- vrent les rivages , dans le voisinage des glaces . polaires, de même que sous le soleil brûlant des tropiques. L’antique Océan en renfermait dans son sein, ainsi que des Cellépores , et l’on en découvre les empreintes ou les débris dans les terreins calcaires marins antérieurs à la formation de la craie, Olafsen et Polvesen , dans leur voyage en Is- lande , disent que les habiians de cette île se servent pour ciquer d’une espèce d’Escare en guise de tabac , et qu’ils lui trouvent une amer- tume aromatique dont le goût est analogue à eo celui du Gingembre. Non seulement il reste à savoir de quelle espèce ces auteurs ont voulu parler , mais encore si c’est bien une véritable Flustre. Ces voyageurs ne se servent pas de ce mot, mais de celui d'Escare, que lon a donné également à des Rétépores : et comme , + d'apres ces voyageurs, celte production marine __6st regardée comme une plante par les Islandais, 102 Or. IL FLiusTrées. et que les Flustres ont plus de rapport avec les végétaux que les Polypiers solides et pierreux ; j'ai cru pouvoir parler, dans les généralités sur les Flustres, de l’usage singulier auquel les ha- bitans de cette île hyperboréenne emploient une espèce qui nous est inconnue , et qui sans doute le sera encore long-temps. 192. FLUSTRE FoLIACÉE ; rameuse ; divi- sions flabelliformes et polymorphes. FL. Fozracra ; Eschara crustaceo-frondescens > Spou- giosa ; fronde cuneiformi, retusà ; cellulis ringentibus arcuatis utrinque spinula auritis; Pall. Elen., p. 52, n. 16... Gmel., syst. nat., p. 3826, n. 1... Mull. Zool. dan. prod. 3051... C. Bauh. pin., p. 367... T"Baukh., Hist. 3, p.799. Morts. , HistMOKon. D p. 646,5. 15, tab. 8, fig. 16... Tourn. inst. p. 568, tab. 334... Jussieu Act. Paris. 1712, p. 298, tab. 10, fis. 3... MEU. Coral., p.85, tab. 29, fis. a, A: Sol. et Ell., p. 12, tab. 2, fig. 8... Poir., voy. tom. 2, p. 65... Bosc.3, p. 116... Esper Zoop., tab: 1, fig. 1-2... Moll Esch., p. 44, fs. VILA, Mers d'Europe. 195. FL. TRONQUÉE ; foliacée , dichotome ; divisions linéaires et tronquées. FL. Truncara ; radicata, dichotoma , margine pro- lifera; lacinnis cuneifermibus , biparttis , trancatis ; cellulis longissimis ringentibus ; Pall. Elen., p. 56, #. 19... ( Zschara Securifrons )... Gmel., syse. nat. r. GE LU STRE. 103 p. 3827 , n. 2.4 Sol, et Ell., p. 11, n. 1... Bose. 3, p- 116... Poir., voy. tom.2, p. 63... Moris. . Hist… Oxon 3,08. 15, tab. 8, fs. 17... EZL., Coral., p- 84, tab. 28, fig, a, À... Esper Zoop., tab. 5, fig. 1-2. Mers d'Europe. 194. Fr. PyYrIFORME ; foliacée , dichotome ; sommets tronqués ; cellules pyriformes ; très-ai- guës inférieurement ; grandeur environ un dé- cimètre ; largeur moyenne des rameaux 2 à 4 millimètres. PL 1 , fig. 4. a, B. FL. Pyrirormis; foliacea , dichotoma ; apicibus truncatis ; cellulis pyriformibus , infernè acutis. Mers de l’Australasie. Per. et Les. Nota. Ressemble beaucoup au F1. 'Bifurcata , Desm. et Les. 195. FL. CerANOIDE ; floridescente , dicho- tome ; sommets bifides ; extrémités obtuses ; cellules alongées ; bouche presque linéaire , à rébord contourné : grandeur 5 à 8 centimètres ; largeur moyenne des rameaux 2 à 5 millimètres. Pr. CEranoines; floridescens , dichotoma ; apicibus bifidis ; extremitatibus obtusis ; cellulis elongatis ; ore sublineari , marginibus contortis. Mers de l’Australasie, Per. et Les. 196. FL. BoMBYoIKE ; floridescente ; divi- sions obtuses , dichotomes ou trichotomes; cellu- les arrondies ; pied radiciforme. oh): OrD.I1L FLUSTRÉES. FL. BomeycinA; frondéscens ; frondibus obtusis di- chotomis et trichotomis, confertis , radicantibus, | uno tantum strato cellulosis ; Gmel., syst. nat, p. 3828, de a. 9. Bosc. 3, p. 117... Sol. et EU. , p. 14; tab. 4, Dh, B'1L Sur les côtes du Calvados, et suivant les auteurs , dans les mers des Indes et d'Amérique. -197. FL. CarBAssäe ; foliacée , dichotome, : obtüse au sommet; cellules alongées , pyrifor- mes. Fz. Carasra ; foliacea, dichotoma ; cellulis uno strato dispositis ; Gmel. , syst. nat., p. 3828, n. 8... * Bosc. 3, p. a194. Sol. et Ell., p.14, tab. 3 ; fig. 6,7. Sur les côtes d’Ecosse et du Calvados. 198. FL. CARTONNIÈRE ; foliacée , digitée , tronquée au sommet ; cellules carrées. Fr. Cnartacra; papyracea, utrinque cellifera ; summitatibus securis aciei instar truncatis; So/. et EL. p. 13, n. 4. ( FL. papyracea )... Gmel., syst. nat., . p. 3828 ,n. 7... Bosc. 3, p. 117. | Côtes d'Angleterre et de France. 199. Fr. Prerreuse; foliacée , flabelliforme, prolifere ; sommets arrondis ; cellules alternes , couvertes de papilles situées sur 2 lignes et op- posées ; grandeur 9 à 4 centimetres. FL. Pcrrra; foliacea, flabelliformis , prolifera, ; apicibus rotundis ; cellulis alternis, papiiliferis; Sur les Thalassiophytes de lAustralasie: Per. et Les. # ,G. FLUSTRÉ. 105 000. * FL FRONDICULEUSE ; arborescente ; divisions obtuses , trichotomes , ramassées ; cellu- les au-dessus les unes des autres. Fr. FronnreuLosa ; frondescens, frondibus obtusis trichotomis confertis, uno tautum sirato cellulosis ; Pall. Elen., p. 55, n. 17. ( Eschara ).. Gmel., syst. nat., p. 3829,n. 18... Bosc 3 , …p. 119... Seba ;, thes. rrr , tab. 96, fig. 6. * Océan indien. 201. ** Fr. HisPipe ; arborescente , spon- gieuse ; divisions rameuses , hiérissées et entou- rées de poils. Fc. Huspipa ; frondescens, spongiosa ; frondibus ramosis, hinc muricatis, ligulis hispidissimis ; Pall. Elen., p.49, n. 14( Eschara ).. Gmel., syst. nat. , p- 3829 , n. 17... Bosc. 3-, p. 118.. O. Fabs. Fn. Groenl., p. 438, n. 448. Mer Méditerranée. Nota. Espèce très-rare suivant Pallas , seul auteur qui en fasse mention , Gmelin et Bosc l'ayant copié. 202. FL. VeLuE ; foliacée ou recouvrant des Thalassiophytes ; bord inférieur des cellules avec une dent setacée. Fr. Prvosa; foliacea , crustaceo-frondescens; cellulis obconicis setaccisque ; Pall. Elen., p. 50, n. 15... Gel. , syst. naët., p. 3827, n. 3... Sol. et El. Cor.» p-13,n:3...Ell. Coral., p. 88 , tab. 31, fig a, A, b... Amœn. Acad. 1, p. 105, n. 20, fig. 19... Reaum. Act, Paris. 1712, p. 42, tab. 5, fig. 10... Lœf. 106 Onrp. II. FiusTrerées. Act. Stockh. 1752 , p. 118, tab. 3, fig. 1-4... Seba, thes. 111 , tab. 100 , fig. 10... Pour. , voy. 1om. 2, p. 64... Fsper. Zoop. , tab. 4, fig. 1-2... (Bose 0 p. 117... Moll Esch., p. 37, fig. v. À, D, fig. vi, A, H. à Mers d'Europe , ordinairement sur les Thalassio- phytes, qu’elle recouvre quelquefois en entier , mais sas y être incrustée. JNota. Moll décrit 3 variétés dans cette espèce. Var. a ; Læflingiana , à 7 dents. — b; Ellisiana , souvent à 7 dents, cellules plus longues que dans la première variété. — c; Reaumuriana , cellules sur les deux faces. Je crois que ces variétés sont plutôt accidentelies que constan- tes ; si l’on observait qu’elles eussent toujours les mêmes caractères ; elles devraient constituer des espèces ; mais ces caractères se con- fondent tellement ensemble , quil est presque impossible de distinguer ces variétés les unes des autres. 205. FL. TOMENTEUSE ; incrustée , molle, velue ; cellules à peine visibles. Fr. TomEnrosa ; incrustans , mollis, tomentosa ; cellulis inconspicuis ; Gmel., syst. nat. , p. 3829 , n. 14... Bosc. 3 , p. 118... Mull. Zoo!. dan. 3, p.24, tab. 95, fig. 1. 2. Dans les mers d'Europe, attachée aux Thalassio- phytes et aux Sertulariées. 204. FL. LINÉAIRE ; incrustée ; cellules si- tuées sur des lignes transversales et obliques. FL. aneara; plano-foliacea, indivisa, adnata; hinc cellulis ovalibus ; Gmel., syst. naët.. p. 3830, n. 6... .. Pr 7 G. FLUSTRE. 107 Mull. Zool. dan. prod. 3055... O. Fabs. Fn. Groenl., p. 437, n. 447... Esper. Zoop., tab. 6, fig. 1. 2. Sur le Delesseria palmata , et quelques autres Flo- ridées des mers d'Europe, 205.** FL. CoMPRIMÉE ; lapidescente , mem- braneuse ; cellules presque rhomboïdales , obli- quement comprimées. FL. Iupressa ; lapidescens, membranacea ; lamellis simplicibus caumulatis ; cellulis seriatis subrhombœæis longiusculis oblique impressis ; Mol! Esch. , p. 51, HeLIx. À, L HAD..: 206. FL. MEMBRANEUSE ; incrustante ; cellu- les quadrangulaires oblongues. FL. MEmgrANACEA ; plano-foliacea , indivisa, ad- nata ; hinc cellulis quadrangulis oblongis ; Hull. Zool. dan. 3, p.63, tab. 117, fig. 1.2... Zool. dan. prod. , n, 3054... O. Fabs, Fn. Groenl., p. 437, n. 446. Sur les Fucus de la mer Baltique. Ded. Mertens. 207. Fr. PApyRACÉE ; frondescente , cunéi- forme, multifide ; cellules rhomboïdes oblongues avec le sommet personé. FL, PapyraceA; crustaceo-frondescens ; fronde cunei- formi , multilidà , unilamellatà; cellulis oblongo-rhom- bæis, summitate ringentibus; Pal. Elen., p.56, n. 18... Ginel., syst. nat., p. 3829, n. 47... Marsi., Hist. 108 Orp. IL FLUSTRÉES. Mer., p. 64, tab. 6, fig. 25--267... Moll Eschar. ; fig. VII A ,8B,0c. ‘4% : Méditerranée. Nota. D’après la fig. de Moll , ce Polypier est une vérita- ble Flustre , et ne peut se rapporter à la Pheruse tubuleuse. 208. FL. CONCENTRIQUE ; incrustée ; ceilu- les situées en lignes courbes , concentriques; ou- verture petite , irrégulière , arrondie. | Fr. Coxcenrrica ; incrustans ; cellulis in Jinneas flexuosas concentricas; ore minuto, irregulariter ro tundalo. Sur les Fucus de l’Australasie. Per. et Les. 209. FL. PERLÉE ; incrustée ; cellules alon- r gées , gibbeuses ; RER très-petite. Fr. Baccara ; incrustans; cellulis elongatis, gibbo- sis; ore parvulo. Recouvre quelquefois toute la surface inférieure des Padina de l’Australasie, ainsi que ceux des Antilles. Ded. Richard. 210. FL. TUBULEUSE ; incrustée ; cellules simples , ovales , oblongues et saillantes ; ou- verture marginée , presque pentagone. FL. Tupurosa ; incrustans ; cellulis simplicibus , ovalibus , eminentibusque ; ore marginato subpenta- gono ; Bosc. 3, p.118 , tab. 30, fig. 2, ( Grossie.) Sur le Fucus Natans. à + Ded. Bosc: Nota. Cette espèce diffère de celle de Selandéf et Ellis, &Esper et des autres auteurs. G: FEUSTRE., 10q 211. Fc. DENTÉE ; incrustée, souvent folia- cée ; cellules presque ovales, luisantes , dentées en leurs bords. FL. Denrara ; plano-foliacea , adnata , hinc cel- lulis subovalibus nitidis, osculis dentatis inclinatis ; Sol EI; p'15 0. 8: El. Cor. , p. 89 , tab: 29, . fig. c, D, D... ÆU. trans. phil. , tom. 48 , p. 630 , tab. 20 , fig. 4, D.. Mull. Zool dan. 3, p. 24, tab. 95, fig. 1-2... Grmel., syst. nat., p. 3828 , n. 11... Hosc; 3°, p.117. Mers d'Europe. « 212. FL. CARRÉE ; incrustée ; cellules for- mant un carré long , régulier, à bords unis. Var. B ; fossile. EE TRE incrustans; cellulis quadrilatis, pa- rallelogrammatis , marginibus unitis. Var. B ; fossilis, Desm. et Les. n. b% Phil. an 1814, p. 53, tab. 10, fig: x, v. Var. À; Sur le Fucus Pyriferus Linn. ( Lamina- ria pyrifera nob. ) Ded. Labillud. Var. B ; sur des fossiles des environs de Paris. Nota: La Var. B n'offre aucun caractère qui la distingue de la Var. À ; mais la 1°° étant fossile , attachée à des productions marines animales , dégradée peut-être par le frottement , je n'ai pas cru devoir la réunir à la Var. À ; j'ai préféré en faire une seconde Variété, 213. FL. TRIACANTHE ; incrustée ; celluies ovales ou arrondies , avec deux épines latérales dans la partie supérieure , et une dans la partie inférieure. 110 Orp.Il. FLusTréÉEs. FL. TriacANTHA ; incrustans ; cellulis ovato-rotün- datis, 2 spinis supernë-lateralibus , 1 infernä. Sur les Thalassiophytes de l’Australasie. Per. et Les: 214. FL. A PLUSIEURS DEnrrs ; incrustée ; cellules larges, presque rondes ; ouverture garnie de plusieurs dents longues et inégales. Fr. MuLriENTATA ; incrustans, cellulis latis ovato- rotundatis , ore multidentato ; dentibus longis inæqua- Lbus. Sur des Fucus de l’Australasie. Per. et Les. 215. FL. ER1oPHORE ; incrustée ; cellules très- petites , alternes , arrondies au sommet , couver- tes de poils inégaux et nombreux. PL. 1 , fig. 5. K. Ir. ErtopnorA ; incrusians, cellulis minutis , al- terms , piliferis; pilis densis, inæqualibus cum lJon- gioribus raris. | Sur les Fucus de l’Australasie, Per. et Les. 216. FL. MAMMILLAIRE ; incrustée ; cellules presque planes avec deux mammelons obtus aux côtés de leur ouverture ; couleur brune. PI. 1, fig. 6. a, B. Fr. Mamicraris ; incrustans; cellulis subplanis; ore Bimammealo ; mamillis obtusis lateralibus ; colore bruneo. Sur le Zostera Australis , de V’Australasie. Ded. Labillardière, G. FLUSTRE 11i 217. ** Fr. HérisséE ; incrustée, coriace, plate ; cellules écartées et ciliées. FL. Hirra ; plana, coriacea , adnata ; hinc cellulis coarctatis distantibus ciliatis ; O. Fabs. Fn. Groent. , p. 438, n. 448 ( #2. Hispida )... Gmel., syst. nat, , p. 5830, n. 19... Bosc. 3, p. 119. Mer du Groenland, 216. FL. A UNE SEULE DENT ; incrustante ; cellules cylindriques , longues et larges, placées à côté les unes des autres en lignes soit parallèles , soit longitudinales ; ouverture aussi grande que la cellule , avec une dent lamge à sa base , sur un des côtés, Fr. Uxibenrara; incrustans; cellulis teretibus, se- ratis ; ore magno , uñidentato. Australasie. 219. * ÊL. D'ITALIE ; incrustée, membraneuse ; cellules ovales , MS comprimées ; ouverture très-petite , située à leur sommet. FL. Irarrca ; membranacco-calcarea > ramosa ; cel- lulis ovatis, LIRE » facie unà RER Po- Jÿpis relractilibus ; Spallanz. voyag. , tom. 4, p. 183, fig. 9 Détroit de Messine. 220. FL. ARÉNEUSE ; crustacée , friable , jau- ûtre ; : cellules simples presque en nn FL. ARENosAa ; crustacea , arenosa , lutosa ; ‘poris simplicibus budinounctalibas à Sol. et El. Pr ET, 112 OrpD.IL FLrusTRÉESs. n. 10... Pal. Elen., p. 37, n. 5. ( Eschara lutosæs)... Ray Syn., p 31... EU. Coral. , p. 89, tab. 25% fig. e.… Gmel., syst. nat., p. 3829, n 13... Bosc. 3, p. 118.. Trans. Linn., tom. 5, p. 230, tab. 10. Mers d'Europe. Nota. M. Henri Boys , auteur du mémoire inséré dans les trans. Lion. , prétend que cette production est indubitablement le nid de quelque animal marin, car il a trouvé , dit-il , les cellules entières avec des œufs dans leur intérieur. Malgré cette assertion, j'ai eru devoir conserver cette production marine dans le genre Flustra , jusqu’à ce qu’elle soit mi-ux connue, quoique je sois bien convaincu qu’elle diffère entierement des Polypiers de ce, groupe. Les détails donnés par M. Boys, ne me prouvent pas que ce soient les zids de: quelque animal marin ; il a pu prendre les Polypes retirés lans leurs cellules pour des œufs , ét alors ce serait toujours un Polypier , et non une réunion d'Ovaires , comme le pense l’auteur anglais. <@" ! 2921. * FL. Epaisse (fossile ) ; très-épaisse , in- crustante; cellules courtes , arrondies, à cloisons saillantes ; avec le dessus déprimé ; ouverture grande’ et en croissant. FL. Crassa ; incrustans, crassissima ; cellulis brevi- bus rotundatis { ore magno lunato ; Desm. et Les. ; nouv. Bul phil. 1814 , p. 53, tab. 2, fs. 1.1a, bi Sur une Hfuitre de Grignon, et sur des fossiles des fossés de la citadelle de Gand. LL 2292. * F1. Mosaïque ( fossile ) ; épaisse, in- crustante ; cloisons arrondies antérieurement ; ouverture en avant, petite, presque ronde ; dessus des G. EF LUSTRIE: 11% des oellules plan et épais, d’un blanc d'ivoire tres-luisant. F£. TrssezLara ; incrustans , crassa ; ore minulo, subrotundo ; colore. ebarnco splendente ;, Desm. et Les. nouv. Bull. philons, 1814, p199 ; man. tab. 2; Ho 2,.e, d Sur les Oursins de la craie des environs de Paris. 225. * FL. CRÉTACÉE ( fossile ) ; incrustante, épaisse; à cellules ovales alongées. Fr: Crgracra ; incrustans, crassa ; cellulis ovato- elongatis ; Desm. et Les. , nouv. Bull, phil. 1814, p. 5%, tab. 2, fig. 3 ,,e, i£ Sur une coquiile fossile des environs de Plaisance, analooue au ÂMurex T'ritonis de nos mers. 224. * FL. EN RéseAt ; ( fossile }, médiocre- ment épaisse ; formant des expansions libres à deux faces cellulifères; cellules ovales , alongées , à cloisons tres-saillantes; ouverture médiocre un peu transversale. Fr. ReriCuLATA ; parüm crassa foliacca ; cellulis ovaotelonbalis ; ore subtransversali ; Desm. et Lesu. , nouv. Bull. philom: 1814, p. 53, n. 21; tab. 2, fg.; &. Sable, des environs de Valognes , avec Baculites et Belemites, 295. * FL. Brrurquée; (fossile ), foliacée ; ( “ 114 OrD.IL FLUSTRÉES, expansions dichotomes à sommets bifurqüés, et garnies de cellules hexagones sur les deux faces. “ FL. Birurcara ; foliacea ; fronde dichotomâ ; api- cibus bifurcatis, cellulis hexagonalibus; Desm. et Les. nouv. Bull. philom. 1814, p. 53 , tab. 2, fig. 6, m. n. Oo. À Grignon , dans du calcaire à Cerithes. 226. * FL. UTRICULAIRE ; ( fossile ) , incrus- tante , à expansions trèes-développées ; cellules ovoides légèrement aplaties , plus larges posté- rieurement , avec l'ouverture placée en avant, et assez petite. . Fr. Urricuzaris ; incrustans; fronde maximà ; cel- lulis ovoïdeis compressis , infernè latioribus ; ore mi- nuto ; Desm. et Les., nouv. Bull. phil. 1814 , p. 54, fab. 2, fix Ur ,1s: Sur les Oursins de la craie des environs de Paris. 227. * FL. A PETITE OUVERTURE ; ( fossile ), peu épaisse , incrustante , à cellules peu distinc- tes , ovales, léserément bombées , avec une ou- verture ronde tres-petite au milieu. FL. Mrcrosroma ; incruslans, exilis ; cellulis inde- terminatis ovalibus subconvexis ; ore rotundato mi- nutissimo in parte medià Desm. et Les., nou. Bull. plul. 1814, p. 54, tab. 2 , Fa 0 st: EL. Sur les daté Huitres fossiles de Sceaux. G. FLUSTRE: 1i5 528. * Fr. DéPrIMÉE,; cellules ovales ; alternes , horizontales, léoèrement ponctuées ; ouverture semi-lunaire ; fermée par une valve. FL. Depressa; crustacea, lapidescens, unilamellata ; céllulis ovalibus, altérnis, horizontälibus , subtilissimè punctalis, planis, transversè æqualiter divisis, osculo semilunari, valvula fuscescente clanso ; Mol! Esch. ; progbhe: | xen À ,:8, Mer Adriatique: 299. * FL. PATELLAIRE ; cellules ovales , planes supérieurement , convexes dans la partie inférieure , presque isolées , horizontales, subal- ternes. Fr. Pañerraria; cruslacea , lapidescens , unila- mellata ; cellulis ovalibus ; anticè planis , posticè convexis, subliberis, margine solo partim contiguis, horizontalibus , suballernis , osculo plusquam se- micirculari menibranulà clauso ; ol! Esch., p.68, fig. xx. Méditerranée. Nota. Cette espece, amsi que la suivante , devraient former * ün genre particulier facile à caractériser par les cellules pres- que pédicellées , etc. ; on pourrait l'appeler MozrtA , du nom du naturaliste , qui le premier a fait connaître ces Poly= piers : ne les ayant jamais vus que figurés , je m’ai pas cru devoir les séparer des Flustres: 290. * FL. APLATIE ; cellules ovales , alter- 116 OrD. II ELUSTRÉES. nes, planes, distantes, bordées , et fermées par une membranule. PL. Pranara; crustacea , lapidescens , unilamel- lata ; cellulis ovalibus , alternis , planis , remotis , marginatis, membranulâ clausis, galeolis globularibus lævibus in apice cellularum; Mol! Esch., p. 67, fig. x1x. ; Méditerranée. 117 ls en rneerm mmee none ee men 2e en mon mme a ORDRE TROISIÈME. LES CELLARIÉES. CELLARIEÆ. PozyrP1ERS phythoides , souvent ar-. &cules , planes , comprimés ou cylin- driques ; cellules communiquant entre elles par leur extrémité inférieure , avec un où plusieurs appendices sélacés sur le côte externe , ayant leurs ouvertures en général sur la méme face ; point de lise distincte. PHÉRUSE PHERUSA. Néréide suivant Homère et Hésiode. Pozyprer frondescent , multfide ; cellules oblongues et saillantes sur une seule face ; ouverture irrégulière ; bord contourneé. ESCHARA ; PALLAS. FLUSTRA ; auctorum. te Polypiers différent tellement des Flustrées, qu’il est impossible , même pour loœeil le moins 118 Or. XII. CELLARIÉES. exercé , de les confondre avec les nombreuses es pèces de ce groupe. Les cellules, saillantes comme dans les Cellépores, communiquent entre elles par leur base , caractère qui éloigne les Phéruses de- l’ordre des Flustrées , dans lequel les cellules sont isolées ; ces Polypiers différent également des es- pèces du genre Flustra par la situation des cellu- les ; dans ce dernier , elles sont placées sur les deux faces lorsque le Polypier est frondescent ou foliacé ; dans le genre Pherusa , elles ne se présentent jamais que sur la face supérieure, Pm- férieure est parfaitement plane , luisante el mar- quée de nervures correspondantes aux cloisons de la base des cellules. : Ces caracteres placent les Phéruses dans lor- dre des Cellariées , malgré la ressemblance. que leur maniere de se ramifier leur donne avec quelques Flustres foliacées , à rameaux dichoto- mes et à sommet arrondi. Les cellules des Polypiers de ce genre sont tubu- Jeuses, saillantes dans leur partie supérieure, com- primée et large dans Pinférieure. [/ouverture est grande, ordinairement irrégulière, et ayant le bord contourné en dedans ; caractères que l’on pourrait peut-être attribuer à la dessication. Celles de extrémité des rameaux sont presque droites, les autres deviennent d'autant plus inclinées G. PHÉRUSE. 119 qu’elles s’approchent davantage de la base du Polypier. . La substance est presque entièrement mem braneuse et flexible ; ce caractère semble les éloi- gner des Cellariées. La couleur est un brun foncé qui varie peu. La grandeur ne dépasse jamais 8 centimètres. Le Pherusa tubulosa , seule espèce qui ap- partienne encore à ce genre, n’est pas rare sur les productions marines de la Méditerranée ; on le trouve attaché aux plantes, aux Polypiers, ainsi qu'aux rochers. Solander dans Ellis, Pin- dique comme originaire de St-Domingue : peut- ètre est-ce une espèce différente , quoique la des- cription convienne parfaitement à notre Polypier, que j'ai trouvé abondamment dans mes herborisa- tions sur les côtes de la Catalogne et du Roussillon. 231. Pa. TUBULEUSE ; cellules oblongues , saillantes et tubuleuses , ayant leurs ouvertures sur une seule face, PI. 2, fig. 1. a. B. C. Pa. Tugurosa ; adnata, membranacea ; cellulis simplicibus, ovato-oblongis ; osculis tubulosis erectis$ Sol. et Ell., p.17, n. 11. ( Flustra )... Esper Zoop., tab. 9, fig. 1-2... Oliv. Zoo!. Adria., tab. 8, fig. 1-4... Cavol. Pol. Mar., p. 217, tab. 9, fig. 10. Sur les Thalassiophyt:s et autres productions marines de la Méditerranée et de St.-L omingue', d’après Solander dans Ellis. 120 Orn. IL CELLARIÉES, ELECTRE ÆLECTRA, Oceanide suivant Hésiode. x Pozvyri£r rameux; cellules campanu- lées, cilices en leurs bords «et verticillées, ELUSTRA ; GMEL.. Sox. et EL. SERTULARIA ; ÊSPER. Une seule espèce compose ce genre, qui diffère essentiellement des Flustres par la forme .des cellules , qui ne sont plus isolées comme dans le dernier ordre , mais qui communiquent entre elles , de manière que les Polypes semblent avoir une vie commune ; il diffère également - par la situation des cellules , qui sont verticillées autour d’un axe fistuleux , ou adhérentes à quel- que ‘Thalassiophyte ordinairement cylindrique, Les verticilles sont en général assez rapprochés pour faire paraitre les cellules imbriquées. Ces caractères ne pouvant appartenir aux Flustrées , encore moins aux Sertulariées | qui offrent tou- jours une tige lcornée, fistulense , remplie d'une substance molle, irritable , qu’on n’observe point Cp. « G:ETE CTRE. 121 dans les Cellariées , constituent un genre parti- culier bien distinct de tous les autres. La seule espèce qui lui appartienne est très- commune dans les mers d'Europe; sa couleur, iérsque les Polypes jouissent de la vie, est un rouge violet plus ou moins brillant, qui se change en blanc terreux par lexposition à Pair et à la lumiere. Les Electres , par leur forme singulière , em- bellissent les tableaux que les naturalistes com- posent avec les Polypiers ; c’est encore le seul usage auquel on puisse les employer, 292. E, VERTICILLATA ; cellules campanu- lées, ciliées en leurs bords et placées en verticiile les unes au-dessus des autres. PL 2, fig. 2. a. B. FE. VerriciLara ; adnala, sæpè frondescens ; fron- dibus Hinearibus , sabcompressis , basi altenuatis ; cel- lulis turbinatis ciliatis, seriebus altera super alteram dispositis, Gmel, syst. nat., n.10, p. 3828. ( F'lustra )... Bose. .3} p.117. Sol é ÆEllobpnie7 pi, tab, 4, fig. a. 4. Esper Zoop. , Lab. 26, fig. 1-2, ( Sertularia ). Mers d'Europe. 122 Orp. III CELLARIÉES. ÉLZERINE ÊLZERIN A4 PorypPiEr frondescent , dichotome , cylindrique , non articulé ; cellules épar- ses , grandes , presque point saillantes ; ouverture ovale. | J’ai donné à ce genre le nom agréable D’EL- ZERINE , parce que celle qui le portait , fille de Neas, Roi de Pile de ‘Timor où se trouve ce Polypier, est citée honorablement dans le voyage aux terres Australes de Peron et Le- sueur. La seule espèce dont ce genre se compose , ressemble à un petit fucus cylindrique, rameux ou dichotome ; elle se place naturellement dans Vordre des Cellariées par la forme des cellules, leur situation, et par le facies général de ce petit Polypier. Sa substance est presque membraneuse. Sa couleur , un brun plus ou moins foncé. La grandeur ne dépasse jamais 4 centime- tres ; le diamètre des rameaux varie d’un à deux millimètres ; les supérieurs sont quelque- fois en forme de massue. | COLA 2NE) RUN, E: 123 J'ai trouvé l'Elzerine de Blainville sur des Thalassiophytes de Pile de Timor et de PAus- tralasie. 255. E. De BLainvicee ; cellules grandes, éparses , membraneuses, PL 2, fig. 5. a, B. E. Brainvizuu ; frondescens, dichotoma , teres ; cellulis subeminentibus , sparsis. Australasie. Per. et Les. Nota. J'ai dédié ce Polypier à mon ami M. de Blainville D.M. : professeur et naturaliste distingué , qui remplace souvent dans ses cours , au jardin du Roi et au collége de France , M. Cu- vier, consciller-d’Etat et membre de la Commission d'instruction publique. MA MRE. CELL ARI À. Poryrrer phytoïde cartilagineo-pier- reux , cylindrique , rameux ; cellules éparses sur toute la surface ; L'4mr. Bull. plul. 1612. CELLULARIA ; animal vegetans , plantæ habitu : sürps nuda, e cellulis serialis com- posita , ramosa , sæpè articulata , plerurmique lapidescens ; tubulis radicata. Flosculi pivr e poro singulæ cellulæ. Ovaria incerta ; PALX. ELEN., p. 48. 124 Orp. III CELLARIÉES. CELLARIA ; animal crescens plantæ habitu : stirps crustacea , lapidescens , e cellulis seria- tis composita , plerumque ramosa et articu- lata , tubulis adhcærens. Capitula polypiformia e poro vel osculo singulæ cellulæ exserens ÿ Soz. et ELL. , p. 16. SERTULARIA ; GMEL. Syst. nat. CELLULAIRE ; tige branchue souvent arti- culée , composée de cellules alternes ou réunies en faisceau , et fixée à la base par de petits tubes ; chaque cellule contenant un Polype; BrucG. Ency., p. XVII et p. 44. _ C. Polypier phytoïde , & tiges grêles, arti- culées , rameuses , cornées et lapidescentes , ayant leur superficie garnie de cellules seriales et polypifères ; De Lamr. Syst. des anim. , p. 382... Bosc. 5 , p. 103. Parmi les genres publiés par les auteurs mo- dernes , il n’en existe peut-être point qui ren- ferme des espèces aussi disparates que celui au- quel on a donné le nom de CELLAIRE ou de CELLULAIRE ; il semble avoir été formé de tous les Polypiers que lon ne pouvait clas- ser avec les Flustres ou avec les Sertulaires. Aussi me suisje vu forcé de le diviser en plu- sieurs genres peu nombreux en espèces , mais CC EL ni RÂE. 195 qui le deviendront davantage lorsqu'on s’oceu- pera avec un peu de soin de l'étude de ces petits animaux. J’ai conservé le nom de Cellaire au groupe dont les Polypiers avaient pour type le Cellaria Salicornia , un des plus remarquables et des plus anciennement connus. Linné avait réuni les Cellaires aux Sertulaires, et en avait fait la seconde section de ce dernier genre. Pallas le rétablit sous le nom de Cellularia. Solander dans Ellis, ne fit aucune mention de Pallas qui l'avait précédé , et assigna de nou- veaux caractères à ces Polypiers , qu’il appela Cellariæ.. Cette derniere dénomination a pré- valu ; elle a été adoptée par MM. Cuvier , Bosc et de Lamarck. Pallas avait partagé les Cellaires en deux sec- tions , que M. de Lamarck avait conservées après avoir changé quelques mots à leur définition. La prémière section compose le genre Ceflaria , tel que je le propose : j'ai divisé la seconde en Cri- sies, Cabérées , etc. , genres faciles à reconnaitre par les caractères qu’ils présentent. Les lCellaires sont toujours articulées , cyline driques , dichotomes ou rameuses , couvertes de cellules éparses , à large ouverture polygone. Leur substance est presque entièrement cal- caire, ce qui les rend très-fra giles et peu flexibles. 4% 196 On. IIL CEeLLARIÉES. ; Leur couleur au sortir de la mer varie ; j’én &i vu d'un rouge vif et foncé , et d’autres d’un jaune plus ou moins brillant ; dans les collections il y en a de blanches et de jaunâtres. Elles ne dépassent jamais un décimètre de hau- teur. Elles paraissent toujours fixées aux rochers ou à d’autres corps marins solides ; je n’en ai ja= mais vu sur les feuilles ou les rameaux des Tha- lassiophytes. Les Cellaires ne sont éncore employées qu’à faire des tableaux pour orner les cabinets des na- turalistes ; par Teurs facies elles imitent assez bien certaines plantes de la famille des Cpuntiacées. 254. C. VELUE; articulée , dichotome ou ra- meuse”; articulations cylindriques , tres-petites à leurs extrémités , couvertes de cellules éparses et de poils nombreux , longs et articulés ; cou- leur jaune paille ; grandeur environ un décimè- tre. PL 2, fig. 4. a, B. C. Hirsura ; articulis teretibus, attenuatis extre- mitatbus, pilosis; pilis sparsis, longis, articulatis. Amérique. Ded. Jussieu. 255. C. SALicOR ; üge articulée , dichotome; ‘articulations presque cylindriques , parsemées de cellules rhomboïdales et nues. C. Saricornia ; geniculata , dichotoma ; articulis G. CELLATRE. 127 oblongo-cylindricis, cellulis undique rhombæis ; Paz, Elen, p.61, n. 21... Brug. Ency., p. 445, n. 2... Sol. et Ell. , p. 26, n. 13. ( C. Farciminoides. )... Bertol. Decad. 3, p. 109,n. 1... Gmel., syst. nat., p. 3831, n. 3. ( Tubuluria fistulosa. ).. Oliv. Zool. Adriat., p. 276... Esp. Zoop., tab. 2, fig. 1-4... Hpst 5 "D ' 100! tab. 267) fe.70... ME Cora, p.60 ,tab. 23, fig. a. À... J, Bauh., Hist. 3, p. 811... Tourn. instit., p. 570... Barr. Icon. 1275 , fig. 7... Plukn. Phyt., tab. 26, fig. 3. Mers d'Europe et d’Asie. 256. C. SALICORNIOÏDE ; très-petite et ra- meuse. C. Saricornioïpés ; minufa , articulata , ramosa ; Pall. Elen. , p. 62 ( C. Salicornia , var. B. ).. Brug.. Ency., p. 445, n. 1... Bocc. Mus. , p. 255... JT. Bauhx, Hist. 15, pr8r:"Barr. Icon.,p. 1275, 18... Peñiv: Pl. dial. tab, 2, fe. 0: Méditerranée. Nota. C’est une espèce bien distincte , mais facile à confondre avec la précédente. 257. C. CIERGE ; tige rameuse ; articulations presque cylindriques , parsemées de cellules ter- minées par des orifices saillants. C. Cerroïves ; articulata, ramosa ; articulis subcy- lindricis , osculis cellalarum undique prominulis ; Sole Hi, p.26, n 245 tab, 5, fig 6,8, c, D,tE. Gmel., syst. naë., p. 3862, n. 71. ( Sertularia )... Pall. Elen. , p.61, n. 20. ( Cellularia Opuntioides )... Gmel., syst. nut., p. 3863, n. 77. ( Sert. Opuntioi- 128. Or. IE CELRBARIÉES. des)... Brug. Ency., p. 446 , n. 3. Bosc. 3, p. 108; Méditerranée et mer des Indes. Nota. Bruguière regarde comme le même Polypier les C: Cereoï- des et Opuntioïdes de Pall. Ces deux êtres appartiennent-ils à la même espèce ? La description d’'Ellis et celle de Pallas me pa= raissent caractériser deux espèces particulières ; cependant.je n'ai pas cru devoir les séparer , Bruguière les ayant réunies. 258. ** C. FILIFORME ; articulations filifor- mes , très-fines et quadrangulaires ; cellules al- ternes. C. Fuxrormis ; articulata , filiformis, dichotoma; articulis linearibus quadrilateris , cellulis oblongis ; Pall. Elen., p. 63, n. 21. Gmel.', syst. nat, p- 3862, n. 76. ( Sertularia ).. Brug. Ency., p.446, n. 2. Océan indien, CABCTRÉE CAPEREA# Fille de Protéz. Pozypter frondescent , cylindrique ou peu comprimé ; cellules .sur ‘une seule face , face opposée sillonée ; sillon lon= gitudinal droit et pinné. J'ai établi ce genre sur deux espèces qui dif férent des Cellaires , ainsi que des Crisies par la. GC. CABERÉ LE. 129 la situation des cellules ; des Canda, par le fücies et par les fibres qui réunissent tous les rameaux de ces dernières et qui manquent aux Cabérées ; enfin, des Acamarchis, par l'absence des vésicu- les et des autres caractères qui les distinguent de tous les autres senres, Ces Polypiers offrent des formes bien diffe- rentes, les uns sont dichotomes , les autres pinnés ; ce peu d’analogie dans le port n'aurait décidé à en faire deux genres distincts sans la forme des cellules qui est absolument la mème , et sans la présence des sillons qu’elles produisent sur la face opposée à leur ouverture ; caractère distinctif de ce genre qui ne permet pas, dans une divi- sion systématique, de séparer les êtres sur les- quels on peut lobserver. Dans la C. dichotome , il existe une apparence d’articulation dans les rameaux, lesquels sont lége- rement cunéiformes entre chaque dichotomie; ce caractère se trouve écalement dans la C. pinnée, mais bien moins sensible. La substance de ces Polypiers est plus calcaire que membraneuse. L Leur couleur est un jaune fauve plus ou moins brillant, Leur grandeur varie de 4 à 6 décimètres. Ils ne sont jamais parasites sur les plantes 9 130 Or 2. III CELLARIÉES. marines ; c’est par des fibres nombreuses et non par un empatement qu’ils se fixent sur les ro- chers ou les Polypiers solides de lAustralasie. 259. C. PINNÉE ; tige pinnée , cylindrique, ainsi que les rameaux ; pinnules ou rameaux al- ternes , cellules accolées ordinairement au nom- bre de deux ; sillons transverses ; couleur jaunà- tre ; grandeur 7 à 8 centimètres. C. PixnaTa; caule pinnato-tereti ; ramis teretibus, alternis , transversaliter striatis. Ausiralasie, Museum d’Hist. Natur. 240. C. DICHOTOME ; rameaux dichotomes , comprimés ; cellules petites , nombreuses, con- vexes sur la partie postérieure du Polypier , où elles produisent un sillon longitudinal avec des sillons alternes divergents ; poils nombreux, assez longs et redressés sur les côtés des rameaux. PI. 2 ,fig. 5. a. B. C. C. DrcuoroMa ; ramis dichotomis , compressis, la- teraliter pilosis. | Australasie. Museum d’'Hist. Natur. Gi Ca N0 7 151 CARO D AT 0 4 Pozvrrer , frondescent , flabelliforme ;, dichotome ; rameaux réunis par de petites fibres latérales et horizontales ; cellules alternes , réunies , placées sur une seule face et point saillantes. J’ai donné à ce genre le nom de Canda ; ainsi s’appelait une jeune malaise citée dans le voyage de Peron et Lesueur ; ces naturalistes ont rapporté cette élégante Cellariée des côtes de Timor. La description ne peut peindre que d’une manière im- parfaite le port agréable de ce Polypier et Peflet que font les rameaux, peu divisés, presque tou- jours dichotomes, et réunis par des fibres jatéra- les et horizontales , qui lient entre elles toutes les parties de cette jolie production Polypeuse, Dans l'état frais les couleurs doivent être tres- vives, la dessication leur a enlevé leur éclat et en a fait disparaitre plusieurs. Ce genre diffère des précédens.et de celui qui suit par la forme des cellules et des rameaux ; il a beaucoup plus de rapport avec le dernier 152 OrD. III. CELLARIÉES, * qu'avec les premiers , cependant il s’en distin- guera toujours par la forme des cellules. La substance est membraneuse , cornée , un. peu crétacée et friable. La grandeur varie de 3 à 4 centimètres. Par l’élégance de son port , elle peut servir à faire des tableaux pour orner les cabinets des cu- rieux. 241.C. ARACHNOÏDE ; PL. 2, fig. 6. a. B. C. D. C. Aracanoïpes ; frondescens, dichotoma , rigida ù flabelliformis ; ramis per fibrillas laterales et hoxrizon- tales inter se conjunctis. Sur les rochers de Timor. Per. et Les. ——— ÂCAMARCHIS. Fille de l'Océan suivant Diodore. Pofyprrer dichotome ; cellules unies, alternes, terminées par une ou deux poin- tes latérales , avec une. vésicule à leur ouverture. CELLULARIA ; PALLAS. CEezLaARïA ;"Sor. et ELL, SERTULARIA ; GMELIN , Syst. nat. Les Polypiers qui constituent ce genre diffé- à £ G. ACAMARCHIS. 133 rent de toutes les autres Cellariées par plusieurs caractères essentiels , et l’œeil le moins exercé les distinguera facilement au fücies qui leur est par- üculier , ainsi qu'à la vésicule qui se trouve constamment à l'ouverture des cellules dans Pétat parfait. La figure qu'Ellis a. donnée de cette vésicule , représente assez bien une Nérite ; Linné, qui ne connaissait peut-être cette pro- duction animale que par l'ouvrage dEllis, la nomma Nétitine à cause de cette ressemblance, dénomination qui à été généralement adoptée, quoique ce rapport né soit pas très-exact. Les vésicules sont presque globuleuses : pour me servir de l'expression de Bruguicre, elles ont la forme des casques militaires , et sont placées sur le bord des cellules qu’elles semblent fermer entièrement ; elles manquent très-souvent , et 1l n’est pas raré de trouver de ces Polypiers qui en sont entièrement dépourvus. On les à considé- rées comme des opercules que le Polype construit à volonté , soit pour se mettre à l’abri du choc des corps extérieurs , soit pour hiverner , soit encore pour fermer sa demeure lorsqu'il a cessé de vivre. Il est probable qu'aucune de ces hypo- thèses n’approche de la vérité, et je pense que ce sont des ovaires renfermant les germes de nouveaux individus ; j'ai observé que ces corps 154 Onrp. III CELLARIÉES. vésiculaires sont quelquefois très-entiers , et dans ce cas je les ai toujours vus remplis de petits corps globuleux ; il paraît que ces ovaires s’ou- vrent par une fente transversale ; toutes les fois qu’elle existe , les ovaires sont vides, Ellis re- gardait ces corps vésiculaires comme de pe- : ttes coquilles produites par un animal testacé , qui, de Polype, s'était transformé en Mollus- que lorsqu'il avait été assez fort pour pourvoir lui-même à sa subsistance ( Essai surles Cor. » p. 49 et suivantes). On conçoit difficilement qu'un homme aussi bon observateur qu'Ellis ait pu commettre une pareille erreur. Les Acamarchis ont entre elles des formes presque semblables ; elles différent par le nom- bre des dents qui sont placées sur le côté ex- terne des cellules, et par la forme de ces der- nicres dont le bord est uni ou denté. La mem- brane supérieure des cellules manque très-sou- vent, et c’est ainsi qu'Ellis a figuré la première espèce. Il paraît que dans les Cellariées ,: ainsi que dans les Flustrées , cette membrane, se dé- truit ou s’affaisse , soit par la mort de l’animal, soit par, l'effet de la dessication ; il est quel- ques genres dans lesquels elle persiste , d’autres dans lesquels elle manque presque toujours. Ce caractère lie les Cellariées aux Flustrées. CG. LAC AM A RICH LS: 135 La substance des Acamarchis est plutôt cornée que crétacée. L2 A L 2 La couleur esi un vert sombre , grisätre , qui se change en fauve plus ou moins brillant par la dessication ou exposition à l'air et à la lufniere. La grandeur ne dépasse jamais un décimètre , ordinairement elle est plus petite. - Les Acamarchis s’attachent par-des fibres nom- breuses aux productions marines solides ; on les trouve dans les mers Equatoréales ou Tempérées des deux Mondes. Elles ne sont d’aucun usage. 242, À. NÉRITINE ; une seule dent au côté externe des cellules. PL. 5, fis, 2. a. B. A. NeriTiNA ; dichotoma , ferruginea ; cellulis al- ternis unilateralibus , extrorsüm mucronatis ; ovulis subsetaceis nitidis interjectis, osculis margine subfusco cinctis ; So et El... p. 22 4m. ,2.,( Cellariars).à. Pall. Elen., p. 67 , n. 35... Gmel., syst. nat. , p. 3859, n. 34. ( Sertularia )... Bosc. 3, p. 109... Brug. Ency., p. 449, n. 8... EU. phil. trans. , vol. ,48, p. 115, tab. 5; fig. a1A... El Coral.) p. 50, tab. 19, fig. a. A. B. C... Zsper Zoop:, tab. 13. Fig. 1. 2.3. (mala.) Méditerranée. 245, À, DENTÉE ; deux dents aux côtés ex- 156 Onp. III. CELLARIÉES. ternes des cellules ; ouverture dentée. PI. 5, fig. 5. a; B. A. Drxrara ; latcraliter bidentata ; ore dentato. ” Australasie. Per. et Les. Crrsite C2 rer. Océanide suivant Hésiode. PorYrier phytoide , dichotome où rameux ; cellules à peine saillantes , al- ternes , rarement opposées avec l’ouver- ture sur la même face; Lamx. Bull. plul. 1812. CELLULARIA ; PALLAS. CezraARtA ; Sox. et Ezr... DE LaAM*. CELLULAIRE ; BRUGUIÈRE. | SERTULARIA ; GMELIN Syst, nat, Les Crisies placées par les naturalistes parmi les Cellaires en différent par la forme des,cellules , leur situation , et par plusieurs autres caractères tellement tranchés ; que l’on peut s’étonner avec raison que des Zoologistes célèbres aient réuni dans le même genre des Polypiers aussi dispara- … G. CRrIsre. 157 tes que le Cellaria salicornia et le Crisia ciliata ou toute autre espèce. Dans la première , les cellu- les sont éparses sur toute la surface ; dans la se- conde elles sont alternes , tres-rarement opposées avec louverture sur la même face, ce qui fait paraître les cellules situées de la même maniere, quoique leur position soit différente. Toutes les Crisies présentent des formes ana- logues entre elles et qui rendent les Polypiers de ce groupe faciles à distinguer ; la Cr. cui- rassée est la seule dont le fücies offre quelque différence ; mais comme les caractères de cette espèce ne sont pas assez tranchés pour constituer un genre, j'ai cru devoir la laisserdans celui- ci jusqu’à ce qw’elle soit mieux connue. La substance de ces Polypiers est en général cal- caire, avec des articulations plus ou moins cornées. La couleur varie peu dans les Crisies dessé- chées ; c’est un blanc plus ou moins sale , quel- quefois très-pur, d’autres fois tirant sur le jaune -ou le violet. La grandeur ordinaire est de 4 à 6 centimè- tres; dans quelques espèces elle est environ d’un décimètre, je n’en connais pas au-dessus de cette hauteur. Les Cellaires ne sont jamais parasites sur les Thalassiophytes ; tandis que la très-grande majo- \ 138 Or p. III, CELLARIÉES, rité des Crisies semblent se plaire exclusivement sur ces végétaux , qu’elles embellissent de leurs petites touffes blanches et crétacées : on les trouve à toutes les époques de l'année dans les pays chauds et tempérés ; elles sont rares pendant l’hi- ver dans les climats froids , et leur existence dans tous les lieux parait dépendre de celle de la plante marine sur laquelle elles se fixent. Elles ne sont d'aucun usage ni dans les arts ni dans l’économie domestique. Jai remarqué qu’il se trouvait une grande quantité de ces pro-. ductions animales dans la Mousse de Corse de quelques pharmacies , sans que la qualité de Ja Mousse en fût altérée. té 244.CR. IVOIRE ; droite, articulée et rameuse; cellules alternes , tronquées et un peu saillantes, ovaires ovoides. Cr. Esurnea ; cellulis alternis truncatis prominulis , ovartis gibbis , rostratis; ramis articulatis patülis ; - Sol. et Ell., p. 24, n.7. ( Cellaria )..…. Pall. Elen., p. 75, n. 33... Gmel., syst. naë, jp. 3861, n,39; (Sertularia Eburnea )... Bosc. 3, p. 111... Brug- Ency. p. 452 ,n. 14... ÆUZ. Coral. , p. 54, tab.21, fig. a. A... Cavol. Pol. Mar. 3° p. 240, tab. "9, fig. 5, 6,7. Esper Loop. , tab. i8, fig. 1, 2, 3... ( Mala). Mers d'Europe. 245. Cr. CrrzxËr ; cellules presque latérales .. G;, CRI SNE. 139 et alternes ; ouverture oblique , grande , et garnie de cils nombreux et inégaux. Cr. Curara ; cellulis alternis, ciliatis ; ore obliquo, patulo ; ramis dichotomis, erectis; Sol. et Ell,, p. 24, n. 6. ( Cellaria )... Pall. Elen. , D; 747, 1. 92% Gmel. syst. nat. , p. 3860, n. 38. ( Seréularia ciliata)... Bosc. 3, p. 110... Brug. Ency. xx P- 45x;m728:5 EU. Coral., p. 53, tab. 20, n. 5, fig, d. D... Esper Zoop. , tab, 14, fig. 1-2. Mers d'Europe. 246. Cr. VELUŸ ; tige droite , dichotome ; cellules obliques; ouverture garnie d’un ou deux poils longs et flexibles. Ce. Prrosa ; dichotoma, fastigiata , lapidosa ; cel- lulis alternis, obliquis, unilateralibus, pilo ad os præ- longo subsolitario; Pall. Elen., p. 72, n. 29. ( Cel- lularia )... Gmel. , syst, nat., p. 3860 , n. 68. ( Ser- tularia )...-Bosc. 3, p.-110... Brug. Ency., p. 451, LI. Méditerranée. 247. CR. RABOTEUSE ; rampante , dichotome; cellules unies, alternes ; ouverture nue et ovale. Cr. Sonurosa ; reptans, lapidosa, dentata, dicho- toma ; cellulis afternis , anilateralibus; Pall. Elen., p. 72, n. 30. ( Cellularia ).… Sol. et Ell., p. 23, n. 5... Gmel., syst. nat. , p, 3859, n. 35. ( Sertu- laria.).… Brug. Ency., p. 451, n. 12... EU, Cora!., 140 OrD. IIL CELLARIÉES. p- 53, tab. 20, n. 4, fig. CC... Esper Zoop.; tab.15, fig. 1, 2, 5... Bosc. 35 0p: 10 | tab 20 pohigelgs ei Mers d'Europe , d'Asie et d'Amérique. 248. Cr. EriNrusr ; tige articulée , dicho- tome ; cellules alternes , garnies dans leur partie supérieure de quelques tubercules aigus ; ouver- ture dentée ; dents soyeuses ; couleur blanc ter- ne ; grandeur environ üun centimètré. Cr. MuricaTa ; cellulis supernè muricatis. Sur le Fucus Horneri des rs du J apon. Ded. Mertens. 249. Cr. RAMPANTE ; articulée , dichotome et rampante ; ouverture des cellules garnies de deux poils inégaux. Cr. Rerrans; repens , dichotoma, articulata; cellulis unilateralibus, alternis; ôsculis bisetis ; SoZ. et Ell., p.23, n. 4. ( Cellaria )... Pall. Elen. ,p: 73, n. 3i..: Gmel., syst. nat., p. 3860 , n. 36. ( Sertularia).. Bose. 3, p.110... Brug. Ency., p.450, n. 10... Bertol. Decad. 3, p.110 ,;n,,2.., EL. Coral. ; p.52, tab. 20 Un, fig. b. B. E. F... Esper Zoop., tab. 17. , fig. 1-24 Mers d'Europe. A 250. Cr. CUIRASSE ; très-rameuse et dicho- tome ; cellules opposées ; ouverture tronquée obli- quement. Cr. LortcurarA ; ramosissima , articulata, grisea; cellulis bijugis, obliquè truncatis; Pal, Elen. ,-p. 64, G;, CRäISEZ. 141 n. 22. ( Cellularia )... Sol. et Ell., p. a ne, 8 4 Gmel., syst. naët., p. 3858, n. 31. ( Sertularia )... Bose bp: 111. Brus. Éncy., p. 492, n, 15... EUl. Coral. , p. 55, tab. 21, fig. b. B... Esper Zoop., t3b, 24, fig. 1, 2, 3. Mers d'Europe. 251. Cr. AVICULAIRE ; droite , dichotome ; deux cils au bord des cellules, avec une vésicule en forme de tête d’oiseau, Cr. AvicuLariA ; ‘latiuscula , dichotoma , erecta ; cellulis unuilateralibus , allernis , bisetis ; ore galeato; appendiculis instar avium capitum marginalibus ; Sol. et EUl. ,p. 22, n. 3 ( Cellaria )..… Pall. Elen. , p. 68, n. 26... Gmel., syst. nat., p. 3859 , n. 33. ( Sertu- Zaria )... Ell. Coral. , p. 51, tab. 20, n. 2, fig. a. A... Brug. Ency., p.449 , n. 9... Bosc. 3, p. 110. Mers d'Europe. Nota. Pallas cite pour sa Var. B la fig. 7 , tab. 58 d'Ellis { Essai sur les Coral. } , qui représente un Polypier foliacé ; si les cellules se trouvaient sur les deux surfaces , il se rappro- cherait tellement des Flustres qu'on ne pourrait l’en séparer ; mais ayant toutes les ouvertures du même côté , il appartient au genre Crisia et par ce caractère et par la forme des cellules : je lai nommé Cr. Flustroïde. 252. CR. FLUSTROÏIDE ; frondescente , plane, dichotome ; sommet tronqué ; cellules alongées avec deux petites dents au bord antérieur. Cr. Fzusrroïpes ; frondescens, plana , dichotoma ; apicibus truncatis; cellulis elongatis, bidentatis; Pal. 149 Orp. IIL CELLARIÉES. Llen., p.68, n. 26. ( Cellularia avicularia, var. B. )..: EU. Cor., p.119 , tab. 38, fig. 7, G.N. Sur le Millepora Foliacea des côtes du Calvados. Nota. Cette espèce, large de plus d’un millimètre , est citée par Pallas comme une Var. de la précédente , mais elle en diffère trop pour ne pas être une espèce distincte. Ellis dit dans sa description que ces deux Polypiers sont très-différents l’un de lantre , le Crisia avicularia n'ayant jamais qu’un seul rang de cellules , et celui-ci en ayant au moins deux. 253, ** Cr. TERNÉE ; rameuse , dichotome ; articulée , rampante ; articulations anguleuses , presque turbinées ; cellules ternées , unilatérales. Cr. TERNATA ; ramosa, dichotoma, articulata, repens ; articulis angulatis, subturbinatis ; cellulis ternis, uni- Jateralibus ; Sol. et Ell., p. 30, n. 18. ( Cellaria )... Gmel., syst. nat., p. 3862, n. 75. ( Sertularia ). Mer d’Ecosse. 254. CR. A TROIS CELLULES ; frondescente, dichotome , articulée ; cellules ovale-oblongues ; plus larges supérieurement qu’inférieurement , placées ordinairement deux sur la même ligne, quelquelois trois ; couleur jaune grisätre ; gran- deur environ cinq centimètres, PI. 3, fig. 1. a. B,C. | Cr. TricyræaRA ; frondescens , articulata ; articulis obliquis ; cellulis ovato-oblongis , supernè latioribas. Sur les Fucus de l’Australasie. 205. * CR, PLUMEUSE ; tige tres-rameuse ; COR TISE EE: 143 droite , dichotome , cellules unilatérales , alter- nes, terminées à leur sommet par une pointe. Cr. PLumosa ; ramosissima ; cellulis unilateralibus , alternis, extrorsum acutis ; ramis dichotomis erectis fastigiatis ; Sol. et EUl., p. 21, n. 1. ( Cellaria )... Pall. Elen. , p. 66, n. 24.. Gmel., syst. nat., p. 3858, n. 32. ( Sertularia fastigiata. )…. Bosc. 3, p. 109.( Cellulaire plumeuse.)... Brug. Eney., p.448, n. 7... EU. Coral. , p. 48 , tab. 18, fig. a. A... Cavol. Pol. Mar. 3, p. 237, tab. 9, fig. 3-4. Mers d'Europe. Nota. Il serait possible que cette espèce, que je n’ai pu obser- ver sur la nature, appartint à un genre différent, EE MENIPÉE MENTIPE A4. Néréide suivant Hésiode. Poryrrier phytoide , rameux , arti- culé , cellules ayant leur ouverture du même côté , et réunies plusieurs ensem- ble en masses concaténées. Zamx. Bull. pluil. 1812. CELLULARIA ; PALLAS. CELLARIA ; Sor. et ELrrs, SERTULARIA ; GMELIN. Syst. nat. TuguLARIA ; Esper. L'aspect général des Menipées , la forme sin- 144 Or. III CELLARIÉES. guliere de leurs cellules, tout sépare ces Poly- piers d’une manière bien tranchée et des genres précédens et de ceux qui suivent, Leurs ra- meaux se courbent en forme de panaches , et au lieu de se redresser se plient encore davantage lorsqu’on les met dans l’eau ; cependant je présume que cette inflexion ne leur est pas naturelle , et qu’on doit Fattribuer à un effet de la première dés- sication, Leurs cellules plus ou moins nombreuses, placées dans des masses en forme de coin, et arti- culées entre elles , ont leur ouverture toujours du même côté et sur des lignes parallèles ; en gé- néral, au nombre de trois sur la première ligne si- tuée dans la partie la plus large de la masse cunéi- forme, au nombre de deux sur la seconde, et d’une seule sur la troisième qui termine cette pyramide renversée ; quelquefois on n’observe que deux rangs de cellules, et même qu’une seule cellule dans chaque articulation. Les Ménipées se bifurquent à chaque masse articulaire ; aucun Polypier , soit de cet ordre, : soit de celui des Sertulariées , ne nous présen- tant une disposition pareille , nous ne devons , . - ER pas nous étonner si les naturalistes me sachant que faire de ces êtres , les ont mis tant0t dans les Sertulaires , tantôt dans les Cellaires, et même comme Esper dans les Tubulaures. 3 \ La A s? Œ \ G. MENIPÉE. 145 La substance des Menipées parait plus calcaire que membraneuse ou cornée ; elle est tres-friable et se conserve difficilement entière en herbier. La couleur est un blanc jaunâire tirant un peu sur le gris. La grandeur ne dépasse jamais un décimètre. On trouve les Menipées à la base des plantes marines ou sur des Polypiers solides des Mers Equatoréales , elles y sont attachées par des fibres nombreuses. 256. M. CIRREUSE ; tige très-branchue , di- chotome, courbée en dedans ; articulations pres- que ovales, garnies de cils sur leur côté exté- rieur. M. Crrrara ; lapidea , articulata , ramosa , dicho- toma , incurvata ; articulis subciliatis , ovato-trunca- tis, uno latere planis celliferis ; SoZ. ef EUL., p. 29, tab. 4, fig. d. D. ({ Cellaria )... Gmel., syst. nat., p. 3860 , n. 69. p. 3862, n. 74. ( Sertulariæ crispa et cirrata )... Pall. Elen. , p. 71, n. 28. ( Cellularia crispa )... Seb. , thes. r1r, tab. 101", n. 8. ( Cité par Pallas )... Brug. Ency., p.447,n.5... Esper Zoop. , tab. 7,18. 1,2, 3. ( T'ubularia cirrata. ) Bosc. 3 , p. 100. Océan indien et Méditerranée, Ded. Jussieu. Nota. Malgré la petite différence que l’on observe entre la des- cription de Pallas et la figure d’Ellis, je ne doute point de l’iden- tité qui existe entre ces Polypiers. Cette différence est dus à l'âge , à la grandeur et peut-être à l'influence des localités. 190 146 OnrpD. IE CELLARIÉES. 257. * M. EVENTAIL ; tige rameuse , dicho- tome ; articulations en forme de coin , entières, tronquées aux deux bouts. M. Fragezzum ; lapidea , articulata , ramosa, di- chotoma ; articulis subcuneïformibus , utrinque tran- catis , uno latere cellulosis; So. et ElL., p. 28, n. 16, tab, 4, fig. c. C: ( Cellaria)... Gmel., syst. nat. , p. 3862, n. 73. ( Sertularia ).. Brug. Ency., p. 448, * n. 6. Bosc. 3, p. 109. Mers des Indes et d'Amérique. 258. ** M. PELOTONNÉE ; tige très-rameuse , dichotome ; articulations presque cunéiformes , légèrement dentelées sur les bords. M. Froccosa ; ramosissima , dichotoma ; articulis subcaneiformibus , margine obsoletè serratis , anticè celluliferis ; Brug. Ency., p. 447, n. 4. ( Cellulaire)... Pall. Elen., p.70, n.27.:. Gmel., syst. nat., p. 3860, n. 70 ( Sertularia ).… Bosc. 3 , p. 109. Océan indien. 259. M. HvALE; articulations convexes, unies et luisantes postérieurement ; planes ou concaves du côté de ouverture des cellules ; subcunéifor- mes , minces sur les bords, terminées supérieu- rement par deux appendices aculéiformes ; cou- leur fauve jaunâtre ; grandeur environ un déci- mètre. PL 5 , is. 4. a,B,C, D. M. Hyazæa; articulis posticè convexis lævibus mi- $ G. EUCRATÉE. 147 tidis, anticè planis vel concavis, subcuneiformibus ; marginibus attenuatis , supernè aculeatis. Mer des Indes. Museum d’'Hist. Natur. EUCRATÉE EvcrATE 1. Néréide suivant Hésiode. Porvrrer phytoïde, articulé ; chaque articulation composée d’une seule cellule simple et arquée ; ouverture oblique. Lamz. Bull. plul. 1812. CELLULARIA ; PALLAS, CELLARIA ; So. et ELr, SERTULARIA ; GMELIN , Syst. nat. CELLULAIRE ; BRUGUIÈRE. Les Eucratées différent de toutes les Cellariées par la situation et la forme des cellules ; elles ont si peu de rapport avec les Polypiers de cet ordre , qu’on serait tenté de les placer dans celui des Ser- tulariées, si les différences avec ces dernières n’é- taient encore plus grandes. Les cellules des Eu- cratées , toujours simples, isolées , articulées les unes à la suite des autres, ont une forme plus ou moins arquée ; les courbures qu’elles présentent 148 On. III. CEE Cure soit concaves , soil convexes , sont toujours du même côté dans chaque rameau, L'ouverture est oblique et placée dans la partie supérieure de la concavilé des cellules , qui sont toutes pourvues d'un appendice filiforme plus ou moins long, dont la situation varie souvent sur le même in- dividu ; on voit par cette description , combien est grande la différence qui existe entre les Eu- cratées et les autres Cellariées, Le savant A. Bertoloni , professeur à Gênes, a réuni aux Cellaires le f’orticella polypina de Muller , de Gmelin et de Bruguiere, sous le nom de Cellaria pyriformis ; il est bien cer- tain que si lon examine ce Polype desséché , 1l ressemble parfaitement à une Cellariée du: genre Eucratea ; mais si Fon considère la description qu’en ont donné les auteurs célèbres que j’ai ci- tés , ainsi que celle d’'Ellis, qui Pa observé vivant, il n’y a plus aucune analogie entre ce Polype et les Cellariées. La forme générale des Eucratées est assez élé- gante; c’est à la courbure des rameaux, se divi- sant par dichotomies peu nombreuses , que ces Polypiers doivent le port gracieux qui les | distingue. Leur substance peu flexible est plutôt calcaire que membraneuse ; ce caracière , joint à la té- G. EUCRATÉE. 149 nuité ‘de la partie inférieure de la cellule, les rend très-fragiles. Leur couleur dans l'état de dessication , est un blanc pur, quelquefois nacré. Leur grandeur ne dépasse jamais 5 centime- tres ; il est mème tres-rare qu elles présentent une TE aussi élevée. On les trouve sur les Thalassiophytes et les autres productions marines dés Mers Euro- péennes. 260. Eu. CorNuUE ; cils plus longs que les cellules et partant de larticulation. Eu. CornurA ; vesiculifera , ramosa , articulata ; cellulis simplicibus, tubulosis, curvatis, altera super alteram ; setà ad osculum Jongissimà ; Sol. et Ell., p.25, n. 10. ( Cellaria ).. Pall. Elen., p.76,n. 34. ( Celiularia falcata |. Gmel., syst. nat., P. 3861, n. 40. (Sertularia ).… Bosc. 3, p.111... Brug. Ency., p- 453, n. 17... ÆUL. Coral., p. 57 ; ab. 21, fig. c. C... Esper Zoop., tab. 19, fig. 1, 2, 5. Mers d'Europe. 261. Eu. Corner; très-fragile ; cellules en forme de cornet, avec Pouverture oblique , garnie d’un cil moins long que la cellule. PI 3, fig. HA. Eu. CHELATA ; ramosa ; ceilulis simplicibus , corni- foïmibus , concatenatis; ore marginato ; So/. ef EU. 150 Oro. III. CELLARIÉES. Zoop. , p. 25, n. 11. ( Cellaria)... Pall. Elen. , p.77, n. 35... Gmel., syst. nat., p. 3861, n. 41. ( Sértula- ria Loricata).. Bosc. 3,p.111... Brug.Ency.,p. 454, n. 18... El. Coral. , p.57, tab. 22, n. 9, fig. b. B... Esper Zoop., tab. 29, fig. 1-2. \ Mers d'Europe. AËÊTÉE ÆAETE A. Néréide suivant Homère et Hésiode. PoLYPIER à tige rampante et rameuse; cellules solitaires , opaques, tubuleuses , en forme de massue, arquées ; ouverture latérale. Laws. Bull. phul. 1812. CELLULARIA; PALLAS. CEeLLARIA ; Sor. et ELLrs. SERTULARIA ; GMELIN Syst, nat, CELLULAIRE ; BRUGUIÈRE. Ce petit Polypier différe de toutes les Cella- riées , ét se trouve placé à la fin de cet ordre, parce qu’il semble le lier à celui des Sertula- riées par sa tige rampante d’où partent les cellu- les ; mais il diffère encore plus de ce dernier . ordre par la forme de cette tige ondulée , ra- G. AËÉTÉE. 151 nreuse , et renflée de distance en distance , ainsi que par la forme des cellules ; &’est donc une espèce vraiment intermédiaire , et si elle se trouve dans les Gellariées plutôt que dans les Sertula- riées , c’est uniquement parce que tous les au- teurs l’ont regardée comme appartenant au gente Cellaria. | Il serait possible que cette production marine appartint à une classe différente de celle des Polypiers coralligènes , et que mieux connue elle dût être réunie à quelques animaux elas- sés parmi les Vorticelles. Cette opinion , que je ne présente que comme une hypothese , est fondée sur la forme des cellules, leur si- tuation , etc. En effet , si l’on considère les parties que je nomme cellules, on les trouvera très-différentes de celles des autres Polypiers. Cest un corps en forme de massue, arquée , annelée dans sa partie inférieure , avec une ou- verture latérale fermée presque toujours par une membrane plus ou moins tendue , rarement per- forée. La situation de ce corps varie de toutes les manières. Cette irrégularité de position, et les anneaux de la partie inférieure de la pré- tendue cellule, donnent lieu de croire que cette dernière est irritable , douée d'un mouvement qui lui est propre , tel que de se diriger dans 159 Oro. III. Crrcdbiéne tous les sens pour chercher sa nourriture, ete. Cr, les cellules des Polypiers coralligènes flexi- bles ne sont susceptibles ni de dilatation , ni de contraction , ni de mouvement, du moins per- sonne ne l’a encore observé; on ne peut donc les regarder comme analogues ; et je ne serais pas étonné que par lasuite un naturaliste plus heureux que moi ne prouvät que les prétendues cellules des Aétées sont le corps desséché de quelque Polype nu, analogue à certains animaux classés parmi les Vorticelles , ainsi que je lai déjà dit ; d'autant que tous ces êtres, après leur mort et par la dessication , présentent des formes et une substance semblables à celles des cellules de quelques Polypiers coralligènes flexibles. En attendant , et jusqu’à ce qu’il soit mieux connu, nous devons toujours considérer PAétée serpent comme un Polypier corailigène. Ce genre n’est encore composé que d’uñe seule espèce, lrès-commune sur les plantes marines des Mers d'Europe ; elle embellit ces végétaux par le blanc nacré des cellules , qui tranchent quelquefois de la manière la plus agréable avec le rouge vif et brillant des Plocamies sur les- quelles P'Aétée serpent parait se plaire ; on pour- rait les comparer à des feuilles mulüfides , d'un G. AÉTÉE. 153 rouge de corail, couvertes dans tous les sens par des poils d’une blancheur éclatante. 262. A. SERPENT ; PL. 5. fig. 6. A. A. AncuINa ; tubulis solitariis , subclavatis > Sim- plicissimis ; aperturâ laterali; Pa/l. Elen., p. 78, n. 36. ( Cellularia ).. Sol. et ÆEll., p. 26, n. 12... Gmel. , syst. nat., p. 3861, n. 42. ( Sertularia ).. El, Coral. p.58, tab. 22 ; n. 112, fig. ce. C. D. Cawol. Pol. Mar. 3, p. 221', tab. 8, fig. 11... Esper Zoop. , tab. 16, fig. 1.2... Brug. Ency., p. 454, n. 19... Bosc. 3, p. 112. ( Cellulaire tracéante. ) Mers d'Europe et de l’Australasie. Nota. Jai observé sur la tige d’une Thalassiophyte de l’Aus- tralasie, une Aétée qui diffère si peu de celle d'Europe , que jai cru devoir les réunir , n’ayant (pas reconnu de caractère assez tranché pour les distinguer. 154 ORDRE QUATRIÈME. LES SERTULARIÉES. SERTULARIE Æ. PoryPrERrs phytoides à tige distinc- Le , simple où rarseuse , très-rarement arliculée , presque toujours fistuleuse, remplie d’une, substance gélatineuse arumale, à laquelle vient aboutir l'ex- trérmilé inférieure de chaque Polype contenu dans une cellule dont la si- tuation et la forme varient ainsi que la grandeur. PASYTHÉE PASYTHE A. Néréide suivant Hésiode. Poryprer phytoide , un peu rameux , articulé ; cellules ternées ou verticillées , sessilles ou pédicelkées à chaque articu- lation. Lamx. Bull. plul. 1612. CEzrartA ; Soz. et ELrrs. SERTULARIA ; GMEL. Syst. nat. J'ar placé sous la dénomination de Pasythées deux Polypiers , qui peut-être formeront par la G. PASYTHÉZ: 155 suite deux genres différents ; mais comme ils ont , soit par la substance ou le fàcées , soit par l'articulation des tiges , beaucoup plus d’analogie entre eux qu'avec les groupes qui suivent où Ceux qui précèdent , j'ai cru pouvoir les réunir , afin de ne pas trop multiplier les divisions : il est vrai qu'on observe une différence assez grande dans la forme des cellules et dans leur situation , mais elle ne nva pas paru assez tranchée pour. servir de caractère générique. Les Pasythées se ressemblent tellement par le port , qu'a l’œil nu on a souvent de la peine à les distinguer lune de lautre : il faut s’armer de 2 la loupe pour les bien observer. Leur. substance est beaucoup plus cornée que calcaire. Leur couleur est un jaune terne plus ou moins foncé. Leur grandeur varie d’un à trois centimètres. Elles se trouvent presque toujours sur le Fu- cus Natans et sur quelques autres Thalassiophy- tes des Mers Equatoréales. Elles sont rares dans les collections. 265. P. TuLrprer ; articulations en forme de massue ; cellules réunies au nombre de trois sur des pédicelles communs, PL 3, fis. 7. A, 356 Onrn. IV. SERTULARIÉES. P. Tuzrrrrera ; stirpe arliculatâ , lapideä , sub- diaphanäâ; articulis clavatis , cellulis ternis dentatis connexis, ex apicibus articulorum exeuntibus et sæpè terminantibus ; Sol. e£ Ell., p. 27, n. 15, tab. 5, fig. a. A. ( Cellaria )... Gmel., syst. nat. , p. 3862, n. 72. ( Sertularia )... Brug. Ency., p. 454 ,"n. 20... Bosc. 3, p. 112. Mers d'Amérique, principalement sur les côtes de Ded. Bosc. la Jamaïque. 264. P. A QUATRE DENTS ; rampante ; cellu- les verticillées , quatre par quatre , avec une im- paire , celle du centre souvent prolifere. PL 3, fig. 8, a. B. P. QuapripenTarA ; simplex , articulata , repens; denticulis quaternis , oppositis , ventricosis ; articulis subturbinatis basi contortis ; Gmel., syst. nat., p. 3853, n. 57. ( Sertularia )... Bosc. 3, p. 97... Sol. et Ell., p-. 57, n. 33, tab. 5, fig. g. G... Esper Zoop., tab. 32, fig. 1-5. Sur le Fucus Natans. Ded. Persoon. G. AMATHIE:. 157 ÂAMATHIE AMATHI A. Yéréide suivant Iomèére. Pocvrrers rameux; cellules cylindri- ques, alongées, réunies en un ou plusieurs groupes. Lamx. Bull. plul. 1812. SERTULARIA , @uCtorunt. L’Amathie lendioère ( Sertularia lendigera , Linn.) est la seule espèce appartenant à ce genre dont les auteurs fassent mention ; tous l'ont re- gardée comme une Sertulaire , quoique les des- seins qu'Ellis , Cavolini et autres en ont donné dans leurs ouvrages fussent plus que suffisants pour séparer ce Polypier du genre Sertularia. Les Amathies, par leurs nombreuses cellules et par leur tige cornée, fistuleuse et remplie, dans l'état de vie, d’une substance gélati- neuse irritable , offrent le caractère général x toutes les Sertulariées ; elles different des Polypiers de cet ordre par le facies, la ra- mification, Ja forme des cellules et leur situation respective. Dans quelques especes les cellules sont réunies en groupes isolés qui ressemblent à la flûte de Pan à tuyaux cylindriques , va- 158 Onrp. IV. SERTULAREÉES. riant en longueur ; dans d’autres tous les grou- pes se touchent , mais sont faciles à distinguer à la longueur inégale des cellules ; quelques- unes nous présentent toutes leurs loges polypeuses réunies par les côtés et formant des lignes spi- rales et saïllantes autour des tiges, auxquelles elles adherent par leur partie inférieure ; enfin, il en est dans lesquelles ces lignes cessent d’être jettées en avant et sont attachées à la tige par la face postérieure des cellules. Aïnsi , malgré la différence que l’on observe entre les 47”. lendigera et spiralis , il est impossible d’en faire des genres particuliers, à cause des espe- ces intermédiaires qui lent entre elles des êtres très-disparates au premier aperçu. On ne peut tirer aucun caractere de la dis- tance qui sépare les groupes celluleux les uns des autres ; dans lAmathie lendigere , si com- mune dans nos mers, on trouve des individus: dont tous les groupés de cellules: se touchent, et d’autres où ces mêmes groupes sont éloignés: de 2 à 5 millimètres. Cest dans le nombre et la forme des cellules de chaque groupe , dans leur situation, dans la ramification , etc., que Von peut u'ouver les moyens de distinguer les especes. G. AMATHIE. 159, Les Amathies sont d’une substance cornée, irès-peu crétacée. Leur couleur est un fauve brun plus où moins foncé. Leur grandeur varie d’un à quinze centimètres. On les trouve souvent parasites sur les Tha- lassiophytes, quelquefois elles adhèrent aux ro- chers ou aux productions marines solides par un empâtement fibreux. Elles paraissent plus communes dans les Mers équatoréales et tempérées que dans les régions froides ou glacées des deux pôles. Elles ne sont d'aucun usage. 265. A. LENDIGÈRE ;, rameuse , filiforme ; cellules à bord uni ; groupes à des distances inégales , quelquefois très-grandes. A. Lennicrea; articulata , subdichotoma, implexa ; denticulis cylindricis , secundis, parallelis, ad genicula minoribus ; ovariis..…. ; So?, et El. , p.52, n. 25. (Sertu- laria )... Pall. Elen., p. 124, n. 73... Gmel. , syst. nat. ps 3854 ,:n, 20... Bosc. 3, p: 99:. Rai. PR: : p- 38, n.3... Æ1l. Coral,, p. 43, n. 24, fis. b. B. t2b-W19."" Cavol.. Rol. Mar. 4 } p. 229 , tab. % x fig. 1-2... Esper Zoop. , tab. 9, fs. 1-2. o Mers d'Europe. 266. A. CoRNuE ; la cellule la plus grande de chaque groupe ayant son bord libre , garni a6o Onrpn. IV. SERTULARIÉES. de deux appendices sétacés. PL. 4, fig. 1, a. B. A. Cornura ; 2 filamentis setaceis ad cellulam pri- mariam. Sur les Fucus de l’Australasie. 267. A. UNILATÉRALE ; rameaux courbés en dedans ; groupes de cellules très-rapprochés, se touchant presque tous et placés sur le même côté. A. UxiraTERALIS ; ramis arcuatis ; conglomeratio- nibus cellularum approximatis , unilateralibusque. Méditerranée. Ded. Balbis: 268. A, ALTERNE , très-rameuse ; groupes de cellules très-longs , alternes sur les rameaux et très-rapprochés ; cellules np es presque égales entre elles. A. ALTERNATA ; ramosissima ; conglomerationibus cellularum alternatis , approximatissinis ; cellulis nu- merosis, subæqualibus. Mers d’Améri SEA Ded. Jussieu. 269: A. RE EME toutes les cellules réunies et formant un seul sroupe , saillant , contourné en spirale autour des tiges et dés ra- meaux. A. Coxvozura ; cellulis coalescentibus ; conglome- ratione cellularum eminente ; contortà. Mers de lPAustralasie. Museum d’IHlist. Nat. | 270. EAST ot G. NEMERTESIE. 161 270: À. SPIRALE ; rameuse , dichoiome ; cellules ne formant qu’un seul groupe contourné en spirale autour dun axe, et y adhérant par toute leur face interne. PL 4, fig. 2, a. B. À. Sprrazis; ramosa , dichatoma; cellu!is coa!es- centibus ; conglomeratione spirali, facie internà axi adherente. À Mers de l’Australasie. Per. et Les, Museum d’'Hist. Nat, EE a NEMERTESIE NEMERTESIA4. Néréide suivant Homère et Hésiode. / PozvyrPiEr phytoide, corné , garni dans toute son étendue de petits cils polypile- res , recourbés du côté de la tige et ver- tcillés ; cellules situées sur la partie in- terne des cils. ZLamx. Bull. plul. 1812. SERTULARIA , @uc{orum. Les Nemertesies , peu nombreuses en espèces , se distinguent des Sertulaires, auxquelles on les avait réunies jusqu’à ce jour, par une foule de ca- ractères qui leur appartiennent exclusivement , et qui ne permettent pas de les confondre aveé 21 162 OrD. IV. SERTULARIÉES. aucun des genres qui composent l’ordre des Sertu- larices. Ces Polypiers sont rameux ou non rameux; dans le dernier cas, leur forme générale offre quelque ressemblance avec une longue queue de Souris ; dans le premier , on ne peut les com- parer à rien, ils ont un fücies qui leur est propre. Les cellules sont invisibles à l'œil nu et tou- jours placées sur la partie interne des cils , une seule à chaque articulation. Les ovaires irès-nombreux sont placés dans Paissèle de cils polypiferes. La substance des Nemertesies est membraneu- se, cornée et tres-flexible ; elle devient presque transparente par la dessication. Leur couleur au sortir de la mer, est d’un beau jaune-citron , quelquefois orange ; elle devient terne et blanchätre par exposition à Pair et à la lumière. Leur grandeur varie de 2 à 5 décimètres. Les Nemertesies ne sont jamais parasites sur les plantes marines ; on les trouve presque toujours fixées par des filamens longs et nombreux , sur les sables solides ou les rochers de la Méditer- ranée et de l'Océan européen. Elles se plaisent dans les eaux profondes, Far leur ressemblance avec les Prèles , elles G; NEMERTESIE. 165 peuvent servir à faire de jolis paysages ; elles ne sont d'aucun usage , soit dans les arts, soit en 4 médecine. 271. N. ANTENNE ; ramifcations verticillées, simples et sétacées ; tige simple où très-peu rameuse, N. AxrTexnina ; surculis subsimplicibns verlicillatis ; setulis denticulis , secundis , calyciformibns ; ovariis axillaribus, pedunculatis, obliquè truncatis; Sol. et Ellss p.45, n.:+14: ( Sertularia ).« Pall. Elen., p.146, n..91... Gel. , syst. nat., p. 3850, un. 14..: FU. Coral. , p. 29, tab. 9, fig. a. A. B. C... Raï... Syn.3, Han 10. 2Pew) Pl Ta, lab. 2, He. 10,2 Bocc. Mus., p. 258, tab. 6, fig. 2... Pluckn. Phytog.; tab. 48, fig. 6... Raï. Hist.3, p.79... Ginn. Opus,p.16, tab. 11, fig. 25... T'ourn. Inst. 1, p. 570... Barrel. Icon. 1292, n. 3.. Pénre ot: Jitab.:25,h01,2,9, 46 Bosc. 3, p. 95. Mers x Europe. Nota. Il est très-rare de rencontrer cette espèce avec des ra- meaux. Dans ce cas, leur nombre xr’est pas considérable , et se borne à un ou deux, rarement davantage. Linné et les auteurs modernes avaient réuni, sous le nom de Sertularia Antennina, les Nem. Antennina et Ramosa, ce sont deux espèces distinctes décrites par Rai, et bien figurées par Ellis. Ayant observé ces deux Polypiers dans tous les états de leur croissance et pendant plusieurs années, je me suis as- suré de la constance de leurs caractères qui sont indépendants et des saisons et des localités. . 272. N. DE JANIN ; tiges peu rameuses ; ver- 164 OrD.I1V. SERTULARIÉES. ticilles très-éloignés les uns des autres ; séticules très-longs. PL 4, fig. 3, a. B. C. N.Janini; caulibus parüm ramosis, verticillis distan tibus , seticulis longissimis. Baie de Cadix. Nota. Jtai dédié cette espèce à mon frère Janin Lamouroux, qui me l’a rapportée d'Espagne, avec beaucoup d’autres objets d'histoire naturelle, qu'il avait ramassés au milieu des fatigues et des dangers de la guerre, ou qu’il avait reçus de ses amis MM. Ortega et Pavon, célebres botanistes de Madrid. 275. N. RAMEUSE ; tiges rameuses ; verti- cilles rapprochés. N. Ramosa; caulibus ramosis ; verticillis appro- ximatis ; Æai. Syn., p. 35, n. 11. ( Corallina ra- mosa, cirrhis obsita )... Æll. Cor., p. 31, tab. 9, fig. b... ZUl. phil. trans., vol, 48, tab. 22. Océan Européen. AGLAOPHÉNIE ÂGLAOPHENT 1. Nom donné à une Syrène par les Poëtes de l'antiquité. ‘ Pozyprrer phytoïde , corné ; rameaux munis dans toute leur longueur et sur le même côté, de cellules axillaires ou iso- lées. Lam,. Bull. phil. 1612. | SERTULARIA ; GUCIOrumn. Les Aolaophénies ont été confondues avec les G. AGELAOÔPHÉNIE. 165 Sertulaires par tous les auteurs qui ont écrit sur les Polypiers , aucun même m'avait pensé à les réunir dans une section particulière ; elles étaient répandues sans ordre parmi les nom- breuses espèces du genre Sertularia , malgré les caractères nombreux ét constants qui en font än groupe bien distinct. Elles différent des Sertulaires, des Dynamè- nes et des Laomédées par la situation des cellu- les , des Nemertesies par leur ramification , des Amathies et des autres Sertulariées par le facies général du Polypier et la forme des cellules. Ces petites loves polypeuses quelquefois sont pla- cées entre deux appendices,comme une fleur dans un calice ; d’autres fois l’appendice supérieur manquant , linférieur peut alors se comparer à la Bractée recourbée et plus où moins longue d’une fleur axillaire et sessile. Il en est dont les cellules sont isolées et régulièrement espacées , d’autres où , par leur rapprochement , elles for- ment des groupes sur chaque articulation ; mais dans toutes les espèces on trouve le caractere générique , celui d’avoir les cellules sur le même côté des rameaux. Les Aglaophénies sont d’une substance cornée, membraneuse et flexible. Leur couleur , d’un fauve qui varie presque 166 Or. IV. SERTULARIÉES. du blanc au noir , ne présente pas les brillan= tes nuances de quelques Sertulariées ou des Go- rallinées ; il est vrai qu’elles Pemportent sur ces Polypiers par l’éléscance de leur port et par la situation des rameaux , se courbant avec grace lès uns au-dessus des autres, et semblables aux plumésiflexibles de PAutruche par leurs divisions contournées et par leur inflexion générale. Leur grandeur varie d’un centimètre à 3 dé- cimetres et plus. On les trouve dans toutes les mers , à toutes les profondeurs , à toutes les latitudes , souvent parasites sur les ‘fhalassiophytes et les autres productions marines , quelquefois adhérentes aux rochers par des fibres plus ou moins nombreuses. Elles ne sont d'aucun usage. ” 274. A. ANGULEUSE ; tige anguleuse , léoè- rement flexueuse ; rameaux épars, pinnés ; divi- sions opposées ; cellules cupuliformes , avec un appendice inférieur , assez long , courbé en arc ; grandeur , environ trois décimètres. À. ANGULOSA ; Caule anguloso , cretaceo , paululhm flexuoso. Australasie. Mus. d'Hist. Nat. 275. A. EN pr; tige cylindrique, un peu retacée , droite ; rameaux alternes, pinnés , G. AGLAOPHÉNIE. 167 - nombreux , droits , en forme d’épi ; cellules cam- panulées avec l’'appendice inférieur caliciforme ; ‘ grandeur 2 à 3 décimètres. À. Sricara ; caule erecto, paululüm cretaceo ; ramis alternis , rectis, numerosis , spicatis. Océan indien. Ded. Jussieu. 276. A. FLEXUEUSE ; tige cylindrique , flexueuse et rameuse ; rameaux recourbés en 2 dessus , ainsi que les pinnules ; cellules den- | ù A AE à iées , plus longues que Pappendice inférieur ; grandeur 12 à 15 centimètres ; couleur fauve brillant. À. FLexuosa ; caule flexuoso et ramoso ; ramis pinnulisque recurvatis. Indes Orientales. Ded. Jussieu. 277. À. ARQUÉE; tige rameuse, dichotome ; rameaux peu nombreux , courbés en arc ; cellu- les placées entre deux appendices ; Pinférieur formant un coude avec deux dents opposées pla- cées dans l’angle de la courbure; le supérieur très- court; couleur fauve brillant et foncé ; grandeur 12 à 15 centimetres. PI. 4, fie. 4. a. B. A. ARCUATA ; ramis raris, dichotomis , arcuatis. Mer des Antilles. Ded. Poiteau. 270. À. PENNAIRE ; Uige rameuse, contour- 168 OnrD. IV. SERTULARIÉES. née ; cellules presque campanulées , à bord denté; avec les dents aiguës. A. PENNaRIA ; denticulis secundis, stirpe contortà bipinnatä ; Gmel., syst. nat., p. 3856 , n. 26. ( Ser- gularia )…. Cavol. Pol. Mar. 3, p. 134, tab. 5; fig. 1-6... Esper Zoop., tab. 25 , fig 1,2,3 Méditerranée. Ded. Balbis. 279. À. MyrioPHYLLE ; tige simple ; cellu- les campanulées , à bord ordinairement entier. A. MvyrropHy£zLuM; pinnata ; pinnis altermis, ra- chinodosa; nodulis externè arcuatis distantibus; den- ticulis secundis truncatis stipulatisque ; So. et El. , p. 44, n. 13 ; ( Sertularia ).. Pall. Elen., p. 153, n. 96... Gmel., syst. nat. , pM3848, n. 10... EU. Coral. , p. 28, lab. 8 , fig. a. A... Barrel. Icon. 1292, fig. 2... Petiv. PL, Ita., tom. 2, fig. 11... C. Bawh. Pin. 363... Ginn. Adri. , tab. 11, fig. 24... ÆEsper Loop. , tab. 5, fig. 1, 2, 3... Bosc. 3, p. 04. Mers d'Europe. 280. A. PENNATOLE ; cellules campanulées et tronquées ; bords dentés ; deux dents plus longues que les autres et opposees. À. PEexnarurza ; cellulis campanu'atis , corniculo truncato suffuitis, marginibus crenatis , spinis duobus oppésitis instructis; Sol. e£ Ell., p. 56, n. 3n, tab. 7, fig. 1-2. ( Sertularia )... Gmel., syst. n&kt., p. 3853, ne. 55 Mer des Indes. Mus. d'Hist. Nat. Ded, Jussieu. G. AGLAOPHÉNIE. 169 281.* A. ELÉcANTE; tige dichotome; pinnules alternes , nombreuses , longues «et sétacées ; cellu- les avec un appendice court et aigu ; couleur fauve-jaunâtre brillant ; grandeur environ un centimètre. ù A. Erceaxs; pinnulis alternis, elongato-setaceis , numerosis. e Océan indien, Ded. de Lamarck. 282. A. CYPRÉS ; tige droite, cylindrique, écailleuse et très-rameuse ; rameaux opposés et pinnés ; pinnules courtes et roides ; cellules peu profondes , presque sans appendice inférieur; ovai- res ovales , situés sur la partie moyenne des ra- meaux ; couleur brune olivâtre ; grandeur 12 à 15 centimètres. A. CurressiNAa ; caule erecto , tereti , sqnamato , ramosissimo ; pinnulis brevibus , rigidis. Indes Orientales. Ded. de Lamarck. 265. À, CRUCIALE ; tige droite , peu rameuse; rameaux opposés et divergents ; couleur fauve- clair ; grandeur 1 à 2 décimètres. " A. CrucraLis ; ramis parüm numerosis , oppositis , divergentibus. Mers de PAustralasie. Mus. d'Hist. Nat. 284. À. Prune ; cellules lécérement oibbeu- ses et dent ées ; ovaires dentés sur les bords 170 Onrp. IV. SerrTuLARIÉES. avec des anneaux transversaux et obliques , den- tés du côté de la tige. A. Pruma; denticulis secundis, imbricatis, campa- nulatis ; ovariis gibbis, cristatis; surculis pinnatis, Janceolatis, alternis; So. e£ El. , p.43 , n. 12. ( Sertu- laria ).. Pall. Elen., p.149 , n. 03... Gmel., syst. L., Pp-.5890, 0. ‘12... EU. Corali, ph27- 0h07 n. 12, fig. b. B... Seba tres. 111, tab. 101, fig. 1... Bocc. Mus., p. 257, tab. 6, fig. 6..." Cavol Pol. Mar. 3; p: 210 , tab: 6,, fig. 5... Bosc. 3,, pM95. Bertol. Dec. 3, p. 107,-n. 2. Mers d'Europe. Nota. Le S. Echinata de Gmelin , p. 3850, n. 13, et de Pallé: , p. 152, n. 94, n'est-elle pas de la même espèce que LA. Pluma? Il y a tant de rapport entre ces deux Polypiers, que je n’ai pas cru devoir faire mention du Sert. Échinata, Gmel. 265. A. PÉLAGIQUE ; tige simple ; cellules ovales à petite ouverture ; ovaires ovales à sur- face lisse et luisante ; grandeur environ un cen- limètre. A. Przacica ; caule simplici ; cellulis ovatis; ore minuto ; ovariis ovatis lævibusque. Sur le Ff'ucus Natans. 286.* À, SPÉCIEUSE ; cellules d’un seul côté, campanulées, dentées et stipulées ; rameaux pin- nés , recourbés. . À. Srgciosa ; pinnata , rigida; pinnis subsecundis imcurvis ; calyculis campanulato-effusis ;, dentatis G. AGLAOPHÉNIE. 171 atipulatisque; Pal. Elen., p. 152, n. 95. ( Sertula- ria )... Gmel., syst. nat., p. 3849, n. 50... Bosc. 3, p. 94. Côtes de Ceylan. Nota. L'épithète de Spécieuse ne me paraît pas rendre exac- tement le Speciosa latin, ces deux mots ayant une acception différente dans les deux langues ; RSS je l'ai conservée d’après l'autorité de M. Bosc. 287. À. GLUTINEUSE ; tiges simples , surcu- leuses et pinnées ; pinnules rapprochées et alter- nes ; cellules sans appendice visible ; couleur rouge vif et brillant ; grandeur 6 à 8 centime- res. A. GLuriNosa; pinnulis approximalis, alternis; cel- dulis minutis, inappendiculatis. Mers des Indes et de PAustralasie. Per. et Les. 268. À. DELICATE ; tice simple et pinnée ; pinnules sétacées , peu nombreuses , éparses et droites ; cellules invisibles à lœil nu , distantes les unes des autres et sans appendices ; couleur d’un rose brillant ; grandeur environ un déci- mètre. A. Gracrzts; cellulis minutissimis, distantibus , inap- pendiculatis. Océan indien. Ded. Jussieu. 289. A. SérAcÉr ; cellules très-écartées et très-petites ; ovaires a HO tubulés et oblongs. i75 Onp. IV. SÉRTULARIÉES. A. Srracra; simplex , pinnala ; pinnis allernis,, subincurvatis ; denticulis obsoletis, remotissimis, se- cundis; ovariis oblongo-tubulatis, axillaribus; So/. € EU., p. 47, n. 17. ( Sertularia )... Gmel., syst. nat., p- 3856, n. 64... Bosc. 3, p. 100... El. Coral. , p. 117, tab. 38, fig. 4. D. T.. Cavol. Pol. Mar. 3, p. 228. Mers d'Europe. 290. À. PINNÉE ; Lige simple , pinnée ; pinnu- les alternes , courbées «en arc ; cellules à demi campanulées. + À. Pisnara ; simplex , pinnäta et articulata ; pin- mis alternis , arcuatis ; denticulis semicampanulatss , secundis ; ovariis ovalis, confertis , ore coronalis ; Sol. et Ell., p. 46 , n. 16. ( Sertularia )..…. Pall. Elen. , p.148 , n. 92. (S. Setacea ).. Bosc. 3. p. 99... Gmel., syst. nat., p. 3856 ,n. 24... Rai. Syn., p. 38, n. 6, et p. 39, n. 7... ÆEll. Coral. , p. 34, tab. 11, 2/16 ,. fig. a, À. Mers d'Europe et de l’Inde. Nota. Pallas a réuni dans son Ælenchus les $. Pinnata et Setacea ; j'ai peut-être eu tort de les séparer ; cependant les ca- ractères que m’ont offert ces Polypiers mont paru assez tranchés pour former deux espèces. Il est très-possible qu'Ellis ait figuré le même animal dans les tab. 11 et 38 ; mais les individus que je pos- sède appartiennent certainement à deux espèces distinctes. 291. * A, SECONDAIRE; cellules companu- lées ; ovaires axillaires ; tige recourbée. al A. SEcunparia; minima, alba ; stirpe incurvà; denticulis secundis , campanulalis; vesiculis axillari- G. AGLAOPHÉNIE. 175 bus; Cavol. Pol. Mar. 3, p. 226, tab. 8 , fig. 15, 16. (Sertularia)... Gmel., syst. naë., p. 3854.,0.,61.. Bosc. 3, p. 98. Méditerranée. Nota. Cette Aglaophénie a tout au plus trois lignes de hau- teur et le diamètre d’un fil de soie. 292. * À. FRUTESCENTE ; cellules cylindri- ques , campanulées, avec une petite épine au bord Hiterne. A. Frurescens; ramosa , tubulosa, pinnata; pin- nulis setaceis , alternis, arrectis ; denticulis secundis, cylindrico-campanulatis ; ovariis...; So/.et EU, ,p.55, 20 tab. 6, fig. a A.( Sertularia )... Gmel., syst. nat., p. 3852, n. 53... Bosc, 3, p. 96. Côtes d'Angleterre. 295. ** À. Hyrxoipe ; cellules campanu- lées , terminées en bec; bord à cinq dents. A. Hypxoïpes; surculis pinnato-ramosis pinnulatis , pinnulis creberrimis, calyeulis secundis campanulatis dentatis rostratisque ; Pall. Elen., p. 155, n. g7. ( Sertularia )... Gmel., syst. nat., p. 3849 , n. 49... Bosc. 3, p. 94. Océan indien. 294. À. AMATHIOÏDE ; tige rameuse ; cellu- les simples, ovale-alongées, réunies par groupes de trois à six , mais non coalescentes entre elles ; ovaires pyriformes ; grandeur 1 à 2 centimètres. A. Amarnioïpes ; caule ramoso ; ceHulis simplici- 154 Onp. IV. SERTULARIÉES,. bus, ovato-elongatis , 3 à 6 agelomeratis sed distines tis; ovariis pyriformibus. Baie de Cadix. Donnée par M. Laporte, capitaine de vaissean à Caen, ainsi que la plupart des objets cités dans cet ouvrage comme originaires de cette partie de VEspagne. 205. À. FAUCILLE; tige rameuse et flexueuse ; cellules tubuleuses, ventrues , imbriquées ; ovai- C7 res épars et oblongs. À. Farcara ; denticulis secundis, imbricatis, trun- catis; ovariis ovato-oblongis; ramis pinnatis A alternis ; caule flexnoso ; Sol. et Ell., p.42, n. 11. ( Sertu- laria )..… Pall. Elen., p. 144, n. 90... Gmel. , syst. nüt. , p. 3849, n. 11... El. Coral., p° 26, tab, fig. a. À., tab. 38, fig. 5-6, et in front. cent... Ra. Syn. , p. 36 ,n. 16. Moris. , Hist. Oxon.3 , p. 650, S. 15 ; tab. 0, fig 2... Pluck: Phytos., ab g. 12... Tourn. insti., p. 570... Esper Zoop., tab. 2, fig. 1-2... Bosc. 3 , p. 95. Mers d'Europe. Nota. Je crois que Gmelin eu tért do faite une raicte de Polypier figuré par Ellis , tab. 58, Jig- 5. Cet auteur dit, p. 118: « On y voit de quelle manière les petits Polypes contenus dans » les denticules de la coralline à faucille , tab. 7, fig, a. 4, » paraissent vivants dans l’eau de mer , lorsqu'ils étendent leurs » bras ». D’après cette phrase , l’auteur anglais a dû observer ur rameau de la Sertulaire à faucille , et non une variété. G. DTNAHMÈNE. 175 DyNAMÈNE DYNAMENA. Néréide suivant Homère et Hésiode. Porvrier phytoide , cartilagineux , peu rameux , garni dans toute son éten- due de cellules distiques et opposées. Lam. Bull. plul. 16812. SERTULARIA , AUC{OrUTn. Dans mon premier travail sur les Polypiers , _ j'avais réuni les Dynamènes aux Sertulaires que je divisais en deux sections , caractérisées par les cellules opposées ou alternes ; les nouvelles observations que j'ai eu occasion de faire depuis cette époque , la constance des caracteres que mont offert ces objets , la différence de leur port, elc., tout na décidé à les séparer et à en faire deux genres. Les Dynamènes se distinguent de toutes les Sertulariées par leur petitesse, leurs cellules sessi- les et opposées , et leur mode de ramification , caractères qui ne s’observent point dans les autres Polypiers du mème ordre. Les cellules sont quel- quelois d’une diaphanéité telle qu’on ne peut 176 Onrp. IV. SERTULARIÉES. les apercevoir qu'avec une forte loupe , au sortir de la mer et lorsque les Polypes sont vivants ; on est alors tenté de les regarder comme des Po- lypes nus , fixés à leur tige par un pédicule plus ou moins long ; mais on ne tarde pas à reconnaitre la cellule qui sert de retraiteà ces petits animalcu- les, et dans les Polypiers des collections on les voit souvent au fond de cette cellule, desséchés et formant un petit globule presque opaque. La substance des Dynamènes est membra- neuse ou cornée. Dans le sein des eaux, elles se parent de cou- leurs brillantes, qui se ternissent ou qui disparais- sent par leur exposition à Vair et à la lumière, Toutes les espèces, à l'exception de lOpercu- kée , s'élèvent à peine à quelques centimètres de hauteur ; cependant leur croissance paraît très: rapide ; elles sont ordinairement parasites sur les Thalassiophytes ou les autres productions mari- ues des différentes mers qui couvrent la surface du globe. 296. D. OPErcuL&e ; cellules ovoides, fer- mées par un opercule terminé en pointe aiguë: D. Orercurara ; denticulis oppositis , subereclis ; avariis obovatis operculatis; ramis alternis ; #So/. ef EU. , p. 39, n. 6. ( Sertularia )... Pall. Elen. , p. 2 n. 8. (S. Usneoides )... Gmel., syst. nat. , p. 3844, nn. 2. G. DrnAnÈèxe. 177 n. ka Bosc. 5402: . Pluct. Phyt., tab. 47, fig. 11. Tourn. inst. , p- 570... Rai. Syn. ; p. 36. DOTE ds Rai, Hist. 3, p. 79... Boce. Mus., tab. 6, fig. 8. Moris. Plant. Oxon. rtr. Sec. 15, täb. 9, n. 2-3... EU. Coral., p.21, tab:,3 ,; n. 6, fig. b.B... Seba thés. 117, tab..102, fig. 3. Æsper Zoop. , tab. 4, fis. 1-2. ( Fig. 2, mala. ) “Mers d'Éurope et d’Arñiérique. . Nota. Cette espèce différe des autres Dynamènes par le facies ; mais comme le caractère générique s'y trouve d’une manière tranchée , il est impossible d’en faire un genre particulier. le) V997:* D: PINASTRE ; tige simple pinnée ; pinnules alternes ; listes recourbées. D. PGaster ; simplex, pinnata ; pinnis alternis ; denticulis oppositis , basi cauli appressis ; apice tubu- losis,, incurvis ; ovariis secundis majoribus , ovato- quadrangulis, au mucronalis; ore tubuloso; Soz: et EU, p. 55, n. 30, tab. 6, fig. te 15 À mio Gmel., syst. nat., p. 3853, n. 54... Bosc.,3, p. 97- Hab.. 298. ** D. D'EvANS ; rameaux opposés ; cellu- les très-courtes ; ovaires lobés et opposés. D. Evansit; ramosa ; ramis oppositis ; denticulis _ brevibus oppositis ; ovariis ramosis, lobatis, oppositis, eX tubulo reptanti enascentibus ; So2. et EU. , p. 58 ; 1. 35. ( Sertularia )... Gmel., syst. nat. , p. 3853 , n. 59... Bosc. 3, p. 98. Côtes d'Angleterre ; près d’Yarmouth, 122 1278 Onp. IV. SERTULARIÉES. 299. D. SERTULARIOÏDE ; tige grosse , courte et rameuse ; rameaux alternes ; cellules souvent presque dete ; bord entier ; Ban 2 a, centimètres ; couleur brune. SERTULARIOÏDES ; cellulis sæpè subalternis. . Sur les Thalassiophytes et Polypiers de PAustralasie. 500. D. Rosacir; cellules tubulées, bord obli- que ; ovaires en forme de fleur à six divisions , pointues , inégales et recourbées. D. Rosacea ; deuticulis oppositis, tubulosis, trun- calis ; ramis alternis; ovariis coronato-spinosis Sol. et EU. , p. 39, n. 7. ( Sertularia )... Gmel., sysé. naë., p. 3844, u. 1... Pal. Elen. ,p. 129 , n. 78. (9. Ni gellustrum ).. Bosc. 3, p. 91... Poir., voy. tom. 2, p. 69... ÆUL. phil. trans. , vol. 48 , tab. 23, fig. 5... EU. Coral., p. 22, tab. 4, n. 7, fig. a. A! BC. Seb. thes. 111, tab. 69, fig. 6... Esper Zoop., tab. 20, FU PNE rh Em à Mers d'Europe. 301. D. BARBUE ; tige dichotome ; cellules à bouche ovale , avec les bords garnis de cils très-longs ; couleur blanchütre ; srandeur 2 cen- timètres environ. D. Bargara ; ore cellularum ovata; marginibus ciliatis ; ciliis longissimis, Sur les F'ucus de l’Australasie. ‘GG. DYNAMÈNE. 179 502. D. BOURSETTE ; tige rameuse , articu- lée ; cellules tranparentes , carinées, D. Bursarra ; ramosa, articulata; cellülis oppositis, pellucidis, carinatis, tubulo adnato subclavato auctis ; Sol. et EU. , p. 25, n. 9. ( Cellaria)... Pall. Elen.; P- 65, n. 23... Gmel., syst. naf., p. 3858, n., 30... Bosc. 3, p. 111. ( Cellulaire)... El]. Coral. ; p. 56; n. 8, tab. 22, fig. a. À: Mers d'Europe. Nota. Quoique cette Sertulariée soit classée par les auteurs parmi les Cellaires, jai dû la réunir aux Sertulariées, à cause de la tige qui soutient des cellules opposées , à ouverture hori- zentale , caracteres qu’on n’observe point dans les Cellariées. 305. D, NAINE ; cellules campanulées , gib- beuses ; bord inférieur alongé en pointe. D. Puwira ; denticulis oppositis , mucronatis, re- curvatis; Ovariis subrotundis J Sol. et Ell. 3 P- "40 ; n. 8. ( Sertularia )... Gmel., syst. nat., p. 3844, n. 2... Pall. Elen., p. 130; n. 79. Bosc. 3, p. 91.4 Rai. Syn., p.37, n.19... EUZ. Coral. , p. 23, tab. 5, n.8, fig. a. À... Reaum. Act. Gall. 1711, p. 479, tab. 18, fig. 1. M. M... Seba , thes. r1r ; tab. 100, fig. 1... Cavol. Pol. Mar. 3, p. 216, tab. 8 , fig. 8N 9, 10... ÆEsper Zoop., tab. 10, fig. 1-2. Sur les plantes et les Polypiers de Océan Atlan- tique. Nota, Résumur cite Morts. 8. 15", tab: 9. fig: 2: Cette figuré appartient au Dyn, operculata. 304. D, OBLIQUE ; tige simple , droite ; cellu= # 180 OnrD.' IV. SERTULARTÉES. les ovales, un peu arquées ; ouvérture tellement oblique , qu’elle paraît. présque perpendiculaire s + couleur. fauve-foncé ; grandeur 1.centimètré! àt4 centimètre et denxi. € D. Onigua ; S Rire CYASe pacte arcuatis ; ofe Ab PEN icall. ‘Sur lés Fucus de D'Australasie. + = +: QG 305. D. DisTANTE ; cellules très-éloisnées les ‘unies dés autres et à'bord entiér! ; couleur blanchätre , un peu daphane è grandeur envi-,. ron un céntimetre, PL: 5, fig: 1, a B, D. Disrass; cellulis D ore integro. Sur le l'ucus Naldns ét qaelqués autres productions marines dé POcéah Atlantique. : DE 306. D. TUurRBINÉE ;, TAC ne rampante ; ; tige simple droite ; ut un peu, alongées , à Vus À entier ».:À bouche évasée ; 5, couleur Re nâtre; .Srandeur environ un centimètre, L < A Di Toneiniras céMülis paululüm elongatis; Ôrerdie: latato ; marsine integro: Le M RER Sur les Fucüs- de-l'Australasie, ‘°° -. 1. os 307. D, Divarcmnnes ge ‘flexuense,; Ta meaux divergents et alternes, faisant presque un angle droit avec: la: tige ; cellules à bord: denis ; couleur fauve-jaunâtre ; grandeur environ: ‘ume centimètre. PL 5, fig. 2.;;ab. 0 € où G, DYNAMENE.. «181 D. Divercess ; ramis divaricatis, alternis ; caule flexuoso. Sur les Fucus de l’Australasie. Sd: + 308. D. DisTique ; tige simple, droite, ar- ticulée ; cellules à peine visibles , presqué Wan gulaires avec lextrémité recourbée: D. Disricua ; caule simplici ;. cellulis subiriangula- ribus, extremitate incurvatà ; Bosc. 3, p. 101, tab. 29, fig. 2. (Sertulaire distique. d. Sur le Z'ucus Natans. Ded. Bosc. 209. D. PELASGIENNE ; tige composée., flexueuse ; rameaux alternes ; cellules tubées à bord horizontal. D. Perascrca ; caule composilo , flexuoso ; ramis al- ternis; cellulis tubulosis, margine horizontali; Bosc. 3, p. 102, tab. 29, fig. 3. Très-grossie. ( Serlulaire pe- lasgienne. ) Sur le Fucus Natans. PDcd, Bose. Nota. Ce Polypier, que M. Bosc regarde comme différent des Sertulaires , quoiqu'il le laisse dans ce genre , se trouve tres-communément sur le Fucus Natans. Ce célébre naturaliste prétend que les Polypes sout nus, ovales, pédonculés, et placés en dessus des rameaux. Desséchés , ils ressemblent, tellement aux cellules des autres Polypiers de ce genre , que je n’ai pas cru devoir en séparer cette espèce , quoique je sois bien con- vaincu de l'exactitude des observations de M. Bosc , qui aurait sans doute aperçu les cellules , quelque diaphanes qu’elles eussent été , si elles avaient existé. Ce n’est donc que d’après les ca- ractères que présente ce Polypier desséché, que je me suis dé- cidé à le conserver parmi les Sertulariées du genre Dynamène, en attendant que sa place, dans l’ordre naturel des êtres, soit fixée par les Loologistes. 18a Or D. IV. SERTULARIÉES. SERTULAIRE SERTULARI A. Poryprer phytoide , rameux ; je ordinairement flexueuse ou en zig-Zag “cellules aiternes. SERTULARIA ; animal vegetans, plantæ ha- bitu : Sürps tubulosa, cornea , calyculis obsita , emittentibus medullæ animalis continuos , flos- culos polypiformes. Ovaria, vesiculæ singula- res , polypos majores germiniferos continentes ; PALL. Elen., p. 106. S. Animal polycephalum , crescens habitu plantæ , basique affixum. Stirps {bulosa , cor- nea , denticulis calyciformibus obsita | me- dullæ animalis continua capitula polypiformia erniltentibus, Ovaxia , vesiculæ singulares , po- lypos majores, ova vel prolem vivam continen- tes ; SOE. et EL£..'p, 32 S. Animal crescens plantæ Jabitu. Sürps ermmittens e cellulis vel denticulis calyciformi- bus hydras ; GM£L. Syst. nat., p. 5844. SERTULAIRE; tige tubulée, branchue, cornée, çhague extrérmité de rarneau contenant un Po- G. SERTULAIRE. 183 lype ; les ovaires en forme de vésicules , parse- més sans régularité ; BRUG. Ency., p. XVIII. S. Polypier phytoïde , à tige très-grêéle , simple ou rameuse , tubulée , entièrement cor- née , et munie dans sa longueur ainsi que le long de ses ramifications , de cellules disjointes, saillantes comme des dents caliciformes et po- Zlypifères. — Des bourgeons oviformes , contenus dans des vésicules plus grandes que les cellu- Les , paraissent dans cértains temps et servent & la multiplication de ces Polypes ; De Lam. Syst. des ani., p. 582... Bosc. , p. 81. Linné a le premier établi le genre Sertularia, et l’a formé d’un groupe de Polypiers dont beau- coup d'espèces ont entre elles des rapports géné- raux qui servent à établir les ordres , et des ca- ractères particuliers qui ont nécessité la division de ce groupe en plusieurs genres, faciles à dis- tinguer par la situation ou la forme des cellules, par la ramification , le füucies , etc. Avant Linné , Imperati avait appliqué à PITa- limède tune ( Corallina thuna, Linn. )le nom de Sertolara , qui ne lui a pas été conservé. Ellis s’est occupé spécialement de Pétude des Sertulariées ; il les a étudiées dans tous leurs états, et les observations de ce Zoologiste , presque 184 Or. I V. SERTUL ARIÉES. toutes de la plus g grande exactitude , prouvent. sa persévérance , Son aptitude PQ à laissent peu de choses à désirer, eu égard aux connaissances que lon avait de son temps en histoire natu- relle. dé , Pallas n’a mai rien ajouté à ce qu'a dit Ellis. M - 0 Solander n’a parlé que d’après les manuscrits du naturaliste anglais , et Bruguière d'après les auteurs qui ont précédé. M. Bosc, embrassant dans ses voyages toutes les parties de Phistoire naturelle , a étudié la manière d'exister de ces animaux singuliers, sur les côtes de France et d'Espagne , au milieu ,de POcéan Atlantique et sur les côtes de PAméri- que Septentrionale ; il a vérilié les observations d'Ells, en a ajouté de nouv elles, et a enrichi nos cas de plusieurs espèces qui nous étaient inconnues. M. J. Adams, dans les Transactions de la So- ciété Linnéene, vol. 5, p. 14, tab. 2, fig. 5-11, a décrit et figuré une production marine, sous le nom de Sertularia imbricata. La description eL la figure n’ont aucun rapport avec les Polypiers Le, 1 A 1 V coralligenes ; je serais plutôt porté à la regarder" a i o° ea mA per à "2 c'e : 2 comme une ‘Lhalassiophyte. C’est ce qui mæ |! mie r x dus . NN À décidé à ne pas la citer en traitant des espèces, | G. SERTULAIRE. 185 Les travaux de ces hommes célèbres ont eu pour objet les Flustrées , les Cellariées , et prin- cipalement les divers genres, des Sertulariées ; celui auquel j'ai conservé le nom de Sertularia, parce qu’il renferme les espèces les plus ancien- nement connues , se distingue de tous les autres par les cellules constamment alternes. Ce carac- ière est bien général et se trouve sur des Po- lypiers qui n’ont entre eux aucune autre ana- nalogie ; il est même possible que par la suite on fasse des genres particuliers des Sertulaires geniculées , cèdre , obsolete et congénères, noire en épi, el cuscule , qui offrent des caracteres distincts , mais difficiles à définir. On me re- prochera sans doute d’avoir laissé cetie par- tie de mon travail incomplète ; pour la ter- miner , il eût fallu se transporter sur les plages où existent ces Polypiers , accompagner les pê- cheurs dans leurs courses fatigantes et dangereu- ses , et ètre encore assez heureux pour trouver les Polypes en vie , afin de pouvoir les observer à loisir. Toutes ces choses ne peuvent se rencon- trer qu'en passant plusieurs années de suite sur le bord de la mer, dans des pays quelquefois très- éloignés les uns des autres, et n’ayantà s’occu- per uniquement que de ces objets. La forme des Polypiers que j'ai réunis dans le 186 OnrpD. IV. SERTULARIÉES. genre Sertularia varie beaucoup ; les uns ont leurs rameaux épars et forment des tiges pres- que paniculées , plusieurs les ont aliernes et pin- nés. Îl en est dont la tige est droite avec des rameaux flexueux ; d’autres , en très - grand nombre, offrent ces rameaux droits sur une tige flexueuse ; enfin , on en trouve dont les divisions sont dichotomes , divergentes et qui se cassent lorsqu’elles sont desséchées, pour peu qu’on veuille les fléchir. La substance des Sertulaires est membrano- cornée , quelquefois lésèrement encroûtée de ma- ere crétacée dans la partie inférieure du Po- lypier. Leur couleur , en général , agréablement nuan- cée , n’offre point les teintes brillantes des Coral- linées. Cette couleur varie du blanc au fauve, du rose au vert-terne. Leur grandeur diffère beaucoup , les unes s’é- lèvent à peine à un centimètre , tandis que dau- tres portent leurs rameaux à plusieurs décimètres de hauteur. Elles se trouvent dans toutes les mers et à toutes les latitudes, et ne sont cependant d’aucun usage, soit en médecine, soit dans les arts, 910. $. SAPINETTE ; cellules ovales, tubées , sh br. G. SERTULAIRE. 187 à bord entier ,| ventrues du côté de la tige, S. AsreriNa ; alternatim pinnata; denticulis sub- oppositis , ovalo-tubulosis; ovariis ovalibus; So. eé EU. , p. 36 ,n. 2. Mull. Zool. dan. prod. 3072... Pall. Elen., p. 133, n. 81... Gmel., syst. nat., D 2049, 1.5.4: 4Z07. Coral, p.18, /tab: 1: n 2, Ho b.B... Tourn. inst. p.571... Raï. Syn., p.135: TImper., Hist. nat., p. 652... Lobel. Ico. 2, p. 250... C. Bauh. Pin. , p. 355... Parkin. T'heat., p. 1301... Clus., Hist. 35...J. Bauh., Hist. 111 , p.799... Pluckn. phyt., tab. 48 , fig. 5... Moris. Hist. Oxon. 117, S. 15, tab. 9, p. 650... Mars., Hist Mar., p. 76, tab. 12, fig. 59 ?.. Baster, Opusc. 2 , tab. 7 , fig. 2-3... Poir., voy. tom. 2, p.70... Esper Zoop., lab. 1, fig. 1-2... Bosc. 3, p. 92. Mers d'Europe. 911. S. PECTINÉE ; empâtement surculeux ; üge simple pinnée ; rameaux très-longs ; cellules très-petites et à bord entier ; ovaires ovoïdes assez volumineux ; couleur brun-foncé ; grandeur en- _ viron un décimètre. ’ S. Prcrinara ; caule simplici, pinnato; ramis lon- gissimis ; cellulis minutis, margine integro. 15110 pas Ded. de Eamarck. } 2 Q T La pi A v & 912. $. LRIDENTÉE ; empâtement surculeux , tige droite, simple , pinnée ; pinnules divergen- tes ; cellules à bord garni de trois dents, avec l’ou- 188 Onrp. IV. SERTULANRIÉES. verture oblique ; couleur jaunâtre ; grandeur 4 a 6 centimètres. S. TripenrarA ; cellulis ad marginem Atridentatis: Australasie. 915. S. TAMARISQUE ; cellules’ tubulées'; bord à 5 ou 4 denis ; ovaires comprimés, comme tronqués , avec une épine à chaque côté. S. Tawarisca ; alteruatim ramosa ; denticulis op- positis, tubulosis, crenatis; ovariis ovato-truncatis , bidenticulatis , ore tubuloso ; SoZ. et El. , p. 36, 0. 1... Pall. Elen.; p.129, n. 77... Gmel., sysé, nats, p- 3845, n, 4... Bose. 3, p. 92... Bertol. Decad. 3, p: 106, n. 1... ÆlL: Coral., p. 17, tab. ae fig. a. A. Mer du Nord à Méditerranée, etc. 914. S. FiciouLE ; tige flexueuse ; rameaux articulés ; cellules tubulées à leur sommet. : S. Firicuza ; ramosissima , pinnata ; stirpe flexuosà ; ramulis ex angulis alternis; denticulis ovato-tubulosis; singulo ad axillam arrecto ; ovariis obversè ovatis, apice tubulatis; Gmel., syst. nal., p. 3853 , n. 56... Bosc. 3, p. 97... Sol. et EU. , p. 57, n. 32, tab: 64 fete: 6: Mers d'Europe. 315. S. DENTÉE; tige rameuse ; cellules py- riformes , à bord denté ; ovaires ovales, bord de Se DS ES ns PÉRINEE } G. SERTULAIRE. . 189 Vouverture moirâtre ; grandeur environ 2 centi- mètres. S. Denvara ; caule ramoso ; cellulis pyriformibus , margimibus dentatis ; ovariis ovalis; ore maguo, mar- gine, higro.,'{ Baie de Cadix. 316. $. ALONGÉE ; ; empâtement surculeux ; tige. ordinairement Rd pinnée , Ne MES bh pinnée; rameaux situés dans la partie supérieure de la tige , jamais dans Pinférieure ; cellules rap- prochées , petites , à bord cilié ; ovaires ova- les , tronqués au sommet » COMPrIMÉS , avec deux appeñdiées latéraux aculéiformes ; couleur vert- rougeûtre foncé : = grandeur ef à 2 eee PL. 5,18 sa. B. €. S. ELonNcarä ; caule simblici, elongato, pinnato, rare bipiñnato ; cellulis minutis approximatis ; margi- mbus eiliatis ; ovarlis ovalis truheatis lateraliter cor- nuiis. (fi ;Uo8k à Mers de PAustralasie. Mus. d'Hist. Nat. Per. et Les. Note Cêétte Sex tulaire est -rémarqüable par d'élégance de son f V . , Lf ' porter 60 L'ÉLITE M 317: S. GRIMPANTE ; tige e_ principale fili- forme , dégarnie de cellules et ri ‘mpante sûr des t jé Gorgo nes “ou lres sn Sur marines : tige sec ondaires nombpr euses, simples F éparses Sp nées ; cellules à bord denté ; OVaires ovales, 190 OnRD.IV. SERTULARIÉES. tronqués et bicornes ; couleur rosâtre ; grandeur 2 à 4 centimètres. S. ScanpEss ; caule filiformi, scandenté ; nudo; cel- lulis ad marginem dentatis. Australasie. Mus. d’'Hist. Nat... Per. et Les: : Nota. Cette Sertulaire est beaucoup plus petite que la précé- dente dans toutes, ses parties ; elle en diffère également par un port plus roide et plus flexueux. 318. S. ZoNÉE ; cellules ovales ; bord à 4 dents peu saillantes , ovaires ovoides , marqués. de zones transversales. . S. Pozyzonias ; sparsè ramosa ; denticulis ovatis alternis; ovariis obovalis, transversè rugosis ;.S0/. et EU, p. 37: n. 3... Pall, Élen., p. 127, n, 76: (S. Ericoïdes )... Gmel., syst. nat., p. 3856, n. 25... Bosc. 3, p. 100... Bert. Décad. 3, p.108, n, 3. Raï. Syn., p.38, n. 13: El, Coral. , p: 19, tab. 2, n: 3 , fig. a. b. A: B... Scba thes. r1r , Lab. 102, n.4, tab. 105, n. 6. Cuvol. Pol., Mar.:3, p. 224, tab. 8, fig. 12, 13, 14... Æsper Zoop. , tab. 6, fig. 1-6. Mers d'Europe , etc. | Nota. Esper a publié un S. Polyzonias et un S. Ericoïdes, tab. 12, fig. 1-2. A cite pour chacun le synonime de Pallas.. Est-ce une seule et même espèce ? 519. $. Roipe ; dichotome ; rameaux diver- gents fragiles ; cellules distantes , assez grandes, coniques ; ouverture ovale avec une pointe au bord. extérieur; couleur gris-verdûtre ; grandeur D à 4 centimètres. \ ‘G. SERTULAIRE. 191 S. Rrerpa ; dichotoma ; ramis divaricatis fragilibus ; cellulis distantibus conicis ; ore ovato mucronato. Australasie. Mus. d'Hist. Nat. 320. S. DISTANTE ; tige peu rameuse ; cellu- les campanulées , très-éloignées les unes des au- tres , gibbeuses ; ouverture rétrécie et dentée ; { grandeur 1 à 2 centimètres. S. Disraxs ; cellulis campanulatis, distantibus , gib- bosis ; margine dentato ; ore stricto, Australasie. 521. S. LUISANTE ; tige rameuse , articulée ; deux cellules alternes à chaque articulation ; cellules presque cylindriques ; ouverture à trois dents , celle du bord extérieur beaucoup plus longue que les latérales ; ovaires presque cylin- driques ; grandeur 2 à 4 centimètres. S. SPLENDENS ; caule ramoso, articulalo ; cellulis tri- dentatis ;, ovariis subteretibus. Horde Cadix. 522.8, ARBRISSEAU ; racine formant un gros empâtement ; tise grosse , courte , rameuse dès sa base ; rameaux et petits rameaux nombreux, courts et épars ; cellules petites , campanulées , ventrues , à bord entier ; ovaires ovoides , alon- gés , avec üne petite ouvérlure au sommet ; OU» 192 Or D. ÎV. SrrTuLañiées. léut brun- foncé ; ÿ grandeur à à 6 centimètres. P1. 5 , fig: 4 a B. C. S. AREUSCULA ; cellulis minutis, PR ; gb bosis ; ore Hs Mers de l’Australasie, : ! Per. et Less 525. S. CYPRÈS ; cellules tubuleuses , adhé- vant dans toute leur longueur ; bord extérieur dé Pouvertüre plus élevé que Phyele | S. CurREsSINA ; denticulis suboppositis, obliquè, tran- catis ; ramis paniculatis , sparsis, longioribus; ovariis obovalibus ; Sol. et EU. , P: 38, n. 5... Pal. Elen., p.141, n. 89... Gmet. É. syst. naël. , P. 3847, n. ee +. B650:'3 1 D: 03.7 PU. ‘Coral. , 7 21, tab. 3, più fig. a. ba Sébtfes."2Pe, tab. > 68. + » Eper Zoëp. stab.:33digsimialza D n ee ..Mers d Europe. TE L'8 sn St 304, S. ARCEVTER , cellules! pyrifovines, ra meaux alternes et pans ee se 4670.48 811 pe S. ARGENTEA : denticulis suboppositis, mucronatis ; : ovariis OV REA ramis alternis , paniculatis ; Sol. et 2 > P- 38 ,'n..4:. .. Gmel. >, Syst naf. > P 3847 » ft 2048.54) 07 p.20, lab. 2, n. fig. c Où ah Syrypt 36/4247. Pluckn. FN ; es 18, fier BxiBoce: Mus fifi 259 tab. 6, fig, 6. Moris. His Oxon.uss, pe690y Sec. 15 jtab. 9, n. 47. Base. opus: sub, ne ; tab. 1:,,f9.,1-2:+ Espér Zoop., tab: 27 ; fig. 1 -2.. Bosc. 3, p::99 , Nes Fu Éurope et d'Amérique. ? 325. G. SERTULAIRE. 199 525. S. THuvyA ; cellules distiques , compri- mées ; ovaires presque ovales, marginés ; ra- meaux dichotomes et distiques. S. Tavusa ; denticulis distichis , alternis, appressis ; ovariis ovatis, marginatis ; caule angulato, rig'do, paniculalo ; ramulis creberrimis , dichotomis , atte- nuatis; Sol. et EU., p. 41,n. 9... Gmel., syit. nat., p: 3848, n. 9... Pall. Elen., p. 140, n. 88.:. Bosc. 3; p. 94... O. Fubs. Fin. Groen.. p. 444, n. 456... Raï. Sy. 51p:°50, n. 47: Ell, "Coral; }p.'24 ,. Lab. 5, n. 9, fig. b. B. et in froutis.. Sibb. Scot II. 2, p. 56, tab. 19 , fig. 1... Seba thes. 117, tab. 100, fis. 17-19 , et tab. 106, n, 2 a. Esper Zoop., tab. 22, fig. 1,2, 3. Mers d'Europe. 526. * S. CUPRESSOÏDE ; denticules à peine saillants , simples, tronqués obliquement ; vé- sicules ovales ; rameaux dichotomes , articu- lés , épars. S. Currrssoïnes ; paniculata ; ramis dichotomis , sparsis; calyeulis vix osculo prominulo, simplicibus, obliquè truncatis ; vesiculis ovatis ; osculo subtubuloso, tranco ramisque articulalis : comunissuris biannulatis ; Gmel., syst, nat. , p. 3846, n. 47... Lepech. Act. Petrop. 1780, p. 224, tab. 9, fig. 3-4... Bosc. 3 p. 95. Mer Blanche. 527. * S. DE MISÈNE ; très-rameuse , di- chotome ; cellules alternes , petites et divergen- 13 194 OnrD. IV. SERTULARIÉES. tes ; ovaires ovales, pédonculés , axillaires. S. MiseNExsis ; ramosissima , dichotoma ; denticulis alternis, tenuissimis, divaricatis ; vesiculis ovalibus , pedunculatis, axillaribus; Cavol. Pol. Mar. 3, p. 187, tab.-7, fig. 1-2... Ginel., syst. nat., p. 3854, n. 62... Bosc. 3, p. 98. . Méditerranée , près du Cap de Misène. 328. S. LICHENASTRE ; tige pinnée , articu- lée ; cellules imbriquées sur deux rangs. S. LicnenasrRum ; ramosa pinnataque ; calyculis distichis ; adpressis ; ovariis secundis, ovato-campa- mulatis, minoribus ; Pal. Elen., p. 138 , n. 85... Sol. et EUl., p. 42, n. 10. (S. Lonchitis )... Gmel., syst. nat. , p. 3857, n. 27... Bosc. 3, p. 100... El. Coral. , p. 25, n. 10, tab. 6, a. A... Esper Zoop., tab. 35, fig. 1-3... Pall. Elen., p.137, n. 84. (S. Arti- culata. ) Mers d'Europe. Nota. Pallas cite la table et la figure d’Ellis pour le S. Arti- culata, qu'il indiqne comme originaire de la mer Atlantique. Suivant lui ,le $. Lichenastrum existe Sur les côtes de Vile de Ceylan ; cependant Ellis dit Pavoir reçue de la rade de Dublin, où des pêcheurs l’avaient trouvée. Ces faits , réunis à quelque différence daus les caractères , me portent à croire que le 8. Li- chenastrum de Pallas n’est pas le même que celui d’Ellis et de Gmelin , et que tous deux différent du S. Articulata, Cependant , pour prononcer d’une maniere précise , il faudrait observer les objets même ; ne les ayant pas , et dans le doute, j'ai cru devoir réunir ces trois espèces sous une seule dénomination. Esper a pu- blié aussi un S. Articulata, tab. 8, fig. 1-2, qui appartient, à ce que je crois, au genre Cellaria. G SERTULAIRE. 199 529. * S. RameusE ; la tige droite, cylindri- que , rameuse ; rameaux presque en arcs ; cellu- les éparses ; ovaires rameux. S. Racemosa ; stirpe rectà, tereti, ramosä, opacà, corneà ; denticulis sparsis , pellucidis ; vesiculis race- mosis ; ramis subarcuatis ; Cavol. Pol. Mar. 3, p.160, tab. 6, fig. 1-2... Gmel., syst. nat., p. 3854, n. 63... Bosc. 3, p. 98. Méditerranée. Nota. La description de ce Polypier faite par Gmelin, d’a- près celle de Cavolini beaucoup plus étendue, ne me semble pas devoir être exacte. Je n'ai pu la corriger faute d’avoir les objets sous les yeux. 9390. * S. BRUNATRE ; cellules presque op- posées , tubuleuses ; ovaires rapprochés , petits, à trois tubercules. S. Fucrscens ; pinnata, fuscecens ; calyculis sub- oppositis, tubulosis; ovariis crebris secundis, minu- ts, trituberculatis; Pal]. Eten. , p.156, n.83.(S. Pin- nata )... Gmel., syst. nat., p. 3846, n. 44... Bosc. 3, P+ 92. Baster. Opus. Sub. à , 1. 1, tab. 1 » fig. 6. Côte de Cornouaille, 351. ** S. EN Epr; tige tubuleuse , panicu- lée , annelée ; rameaux trés-rapprochés , verti- cillés, trichotomes ; cellules ternées » cylindriques, à très-petite ouverture ; ovaires ovales , axil- laires. S. SPICATA ; stirpe tubulosà, paniculatà , annulatà ; ramulis creberrimis , trichotomis ; ad annulos verti- 196 Onrn. IV. SERTULARIÉES. cillatim dispositis ; denticulis ternis, cylindricis , coe- cisque. terminalibus; ovariis ovatis axillaribus ; 101. eb EU, p.58, n. 34... Gmel., syst. nat., p. 3853, ° m 58. Bosc. 3, p. 97. Ne Hab. Nota. Yai placé provisoirement cette espèce dans le genre Ser- tularia , en attendant qu’elle soit mieux connue. 552. ** S. Norre ; cellules presque opposées , très-petites ; ovaires tres-grands , ovales et qua- drangulaires ; rameaux pinnés de couleur noire. S. Nicra; pinnata, nigricans; calyculis suboppo- : silis, minutis; ovariis magnis, secundis , ovato-qua- drangulis; Pall. Elen., p. 135 , n. 82... Gmel. , syst. nat. , p. 3846, n. 43... Bosc. 3, p. 92. Océan indien ou américain et côte de Cornouaille , d’après Pallas. Nota. La racine , composée de petits tubes entrelacés , rend cette espèce un peu douteuse comme appartenant au genre Ser- tulaire. Ne serait-ce pas plutôt une Tubulariée ? 55. ** S. Cèpre ; cellules presque cylindri- ques , tubuleuses , imbriquées, sur quatre rangs ; les rameaux quadrangulaires , plus gros au som- met. S. CEpriNa ; subramosa ; calyculis subcylindricis , quadrifariam imbricatis; Pall, Elen., p. 139 , n. 86... Gmel., syst. nat., p. 3857, n. 28... Bosc. 3, p. 100, Mer du Kamtschatka. Nota. Ce Polypier appartient-il au genre Sertulaire , ou bien au genre Salacie ? 294. ** S. POURPRE ; rameaux dichotomes , G. SERTULAIRE. 197 carrés; cellules presque ovales, tubuleuses , 1m- briquées sur presque quatre rangs ; ovaires droits campanulés. S, PurrurrA ; dichotoma , quadrangularis; calyculis subovatis, tubulosis, quadrifariam subimbricatis ; ova- riis erectis, campanulatis;, Pall, Elen., p. 140, n. 87... Gmel., syst. nat., p. 3857, n. 29... Bosc. 3, p. 100. Mer du Kamtschatka. Nota. Cette espèce appartient sans doute au même genre que la précédente , et differe des véritables Sertulaires ; mais ne pou- vant en juger que par la description de Païlas, je n’ai pas cru devoir les séparer, 555. * S. OrsoLÈTE ; cellules ovales, pres- que en cœur ; placées cinq par cinq sur huit rangs ; rameaux alternes, S. OwsozgrA ; pinnata ; pinnis alternis, calyculis ut plurimum octofariam per quincunces dispositis , ovato-subcordatis; Gmel., syst. naë., p. 3816, n. 45... Lepechin. act.! Petrop.: 1778. 2.,p. 137, tab. 7, fig. B.… Bosc. 3°, p. 93. Mer Glaciale. Nota. Je ne connais aucun Polypier dont le facies approche de celui de cette production marine. D’après Lepechin même, je n'ose prononcer sur sa véritable nature , et je ne sais si c’est une plante ou un Polypier. Dans'le doute ; je crois devoir le laisser où leuteur russe la placée | quoique je sois bien convaincu qu'elle a plus de rapport avec, les Thalassiophytes qu'avec les productions animales. 356. * $. PIN ; cellules disposées sur six rangs ; les ovaires très-renflés ; rameaux alternes et pinnés, | 498 Onrn. IV. SERTULARIÉES. S PiNasTEr ; pinnata ; pinnis subalternis, cylin=: dricis , ob calyculos ut plurimum sexfariam disposi- tos echinatis; vesiculis utricularibus, turgidis , sub- diaphanis ; osculo simplici; Gmel., syst. nat. , p. 3846, n. 46.( S. Pinus. ).. Lepech. act. Petrop. 1780. 1., p. 223, tab. 9, fig. 1-2... Bosc. 3, p. 95. Mer Glaciale. No!a. Cette espèce me paraît différer beaucoup du S. Obsoleta. D’après la description , il paraît certain que c’est un Polypier ; la figure l'indique également ; mais il n’est pas du genre Sertu- laire. La position des cellules sur 6 rangs , autour d’une tige cylindrique , est Si particulière, que ce seul caractère suffirait pour eni faire un genre à part. Cependant , pour donner une bonne phrase , la figure ne suflit pas, il faut l’objet en bon état. J'ai donc läissé provisoirement ce Polypier singulier dans le genre dans lequel Lepechin lavait mis. - 957. S. CuscuTE ; cellules en groupe autour , . . . H as d Ü À 1 n d’une tige cylindrique; groupes distans de 2 à 5 millimetres ; rameaux divergents partant de la tige là seulement où se trouvent des groupes. de cellules. S. Cuscura; denticulis obsolctis ; ovariis ovatis, axillaribus ; ramis oppositis simplicibus; So/. es Ell. , p.53, n. 27.4 Pall Elen: , p.12, n°74. 1eme syst. nat. , p. 3852, n. 18. El. Coral., p. 44, tab. 14, n. 26, fig. c. C... Mull. Zool. dan. 3, p. 62, tab. 217, fig. 1. 2. 3... Bosc, 3 , p. 96. Mers d'Europe. Nota. Ce Polypier doit former un genre particulier , fnais il m'a paru si difiicile à définir que j'ai préféré me borner à l’in- diquer plutot que de le mal caractériser ; il est presque impos- CE anwbe: 199; sible de le bien observer à cause de sa petiiesse ; cependant jai essayé de rendre , dans la phrase spécifique de cette Sertulariée , le peu que j'en ai vu. IptE. PDT A Océanide suivant Hésiode. Porvypier phytoide , 'pinné ; rameaux alternes , comprimés ; cellules alternes , distantes, saillantes ,à sommet aigu et re- courbé. Peron et Lesueur ont rapporté ce fsingulier Polypier des côtes de la Nouvelle-Hellande , et le genre qu'il forme est bien facile à caracté- riser par la situation des cellules, qui rendent ses rameaux parfaitement semblables à la mäà- choire supérieure du Squale-Scie ( Squalus pristis. LiNN.) armée de ses dents. L’Idia pristis diffère de toutes les Sertula- riées par la ramification , ainsi que par la forme des cellules ; mais les caractères généraux qu’on observe sur ce Polypier, le placent naturelle- ment dans le 4°, ordre. Sa couleur est d’un fauve-jaunâtre assez vif. Sa grandeur ne dépasse point un décimètre, 200 ORrD. IV. SERTULARIÉES. Sa base est fibreuse , et semble par sa nature devoir adhérer à des corps durs plutôt En des plantes marines. 558. J. SQuArE-ScrE ; cellules semblables , par leur forme et leur situation , aux dents de la mâchoire supérieure du Squale-Scie ; ;: couleur jaunâtre ; grandeur environ un décimètre, PI. 5'"fin à" D'OPBME. * J. Prisris; caule pinnato; ramis allernis, compressis ; cellulis alternis , distantibus, acutis, incurvatis. Mers de l’Australasie. Cev voter Ci r:47 8: Océanide suivant Hésiode. PoLypPrEer phytoide, rameux , filifor- me , volubile ou grimpant ; cellules cam- panulées , pédicellées ; pédicelles longs ordinairement contournés. L'4M%. Bull, plul. 1812. SERTULARIA ; GUCLOTUIM, Les Clyties forment un groupe bien distinct dans l’ordre des Sertulariées ; leurs Polypes fixés G.\ CEVITI.E. 201 dans des cellules campanulées, peuvent chercher. leur nourriture à une petite distance de leur ru- che pelasgienne , au moyen du long pedicelle qui supporte leur petite habitation. Ce pedicelle élas- tique transporte dans un cercle quelquefois de 4 à 5 millimètres de rayon, le Polype, qui se contournant sur lui-même à la manière des Vor- ticelles , imprime à Veau un mouvement de rota- tion , nécessaire pour attirer les animalcules qui lui servent de nourriture. S Les Clyties n’ont aucun rapport avec les Cella- riées , encore moins avec les Flustrées ; elles appartiennent aux Sertulariées par la forme des tiges et celle des ovaires, et different des genres de celte famille par le long pedicelle qui supporte les cellules. Les Sert. Ovifere et Rugueuse de Linné, que j'ai cru devoir placer parmi les Clyties, pour- raient peut-être former un genre particulier ; mais comme elles ont plus de rapport avec ces dernières qu'avec les autres Sertulariées , j'ai fait un seul groupe de tous ces Polypiers , afin de ne point m'attirer le reproche de trop multiplier les genres. La substance des Clyties est cartilagineuse ; leur couleur , fauve-jaunâtre , varie peu ; elles sont extrèmement petites, quelquefois difficiles 202 Onrp. IV. SERTULARIÉES. à voir à l’œil nu , et toujours parasites sur les Fhalassiophytes des différentes mers du globe. 559. CL. VERTICILLÉE ; cellules campanu- lées , dentées , droites, portées sur de longs pe- doncules en partie contournés , et au nombre de quatre à chaque verticille, CL. VerriciLLara ; subramosa ; denticulis campa- nulatis, pedunculatis , margine dentatis, suberectis , verticillatisque ; ovariis ovato-tubulosis ; Sol. et Ell. , Zoop., p. 50 , n. 21. ( Sertularia )..… Pall. Elen., p. 115, n. 66... Gmel., syst. nat., p: 3851 , n. 15... Bosc. 3, p. 95... LU. Coral., p. 39 ; n. 20, fig.a. A. Mers d’Kurope. 540, Cr. Vorugrris ; cellules campanulées , dentées, éparses ; péduncules très-longs , entiè- rement contournés. CL. Vorurints; denticulis campanulatis, dentatis , alternis; pedunculis longissimis, contortis; ovariis ova- üis, interdüm transversè rugosis; S0/. et EU. » D: > n. 22, Lab. 4, fig. e. E.f. F... Pal: Elen., p. 121; n. 70. ( Sértularia uniflora.).. Gmel., syst. nat. , p- 3851, n. 16... Bosc. 3, p. 96. ( Sertulaire grim- pante). EU. Coral., p. 4o, tab. 14°, n. 21, fig. a. À 5 Esper Zoop., tab. 30, fig. 1-2. , Dans'J’Océan Atlantique et sur les Thalassiophytes des mers d'Europe. 541. CL. SYRINGA ; cellules conoïdes , plus ) GiCE&ETIY. 203 longues que Jeur péduncule et éparses. Cz. SyrincA ; denticulis eylindricis, obliquè trun- catis , altérnis; pedunculis contortis ; denticulis bre- vioribus ; ovariis.....5; 80. et EUl. ; p. 52, n. 23. (5. Repens )... Pall. Elen., p.122, n. 71. ( 5. Wo- lubilis ).. Gmel., syst. nat., p. 3852, n. 17... Bosc. &, p. 96... ÆUL. Coral. , p. 41, tab. 14, n. 22, fig. b. B. Mers d'Europe. _ 349. Cu. URNIGÈRE ; tige flexueuse stoloni- fère et rampante ; cellules à long pédoncule , globuleuses et tronquées ; ovaires ovoides avec une petite ouverture tronquée. PL 5 , fig. 6 , a. BC Cz. Urnicera; caule flexuoso, stolonifero; cellulis longè pedunculatis ; globosis, truñcatis; ovariis ovoïdeis; ore minuto truncato. Sur un Fucus de l’Australasie. 345. Cr. OVIFÈRE ; rameuse et rampanté ; cellules presque sessiles , ovales et pointues. Cz. Uva; subramosa ; denticulis obsoletis ; ovariis ovatis racéimoëis; 907, et El. , p. 53, n: 26. ( Ser- tularia ).: Pall. Elen., p. 123 ,.n. 72. ( S. Acina- ria \… Gmel., syst. nat., p. 3854, n. 19... Bosc. 3, p. 93. ( Sertulaire œuf). El. Coral., p. 43 , tab. 15, M0 He CC: D, Mers d'Europe. 944. CL. RUGUEUSE; ovaires ovales , marqués 204 OnrpD. IV. SERTULARIÉES. de bandes transversales , inégales ; ouverture pe- tite à 1, 2 ou 35 dents. CL. Rucosa ; denticulis alternis, rugosis ; ramis vagis ; ovariis rugosissimis tridentatis ; So7. et EUl., p. 52, n. 24. ( Sertularia )... Pall. Elen\, p. 126: n. 75... Gmel., syst. nat., p. 3847, nimes O. Fabs. Fn. Groenl., p. 443 , n. 454. El, Coral. , p. 42, tab. 15, n. 23, fig. a. À. Bose.133 p1984. ÆEsper Zoop. , tab. 11, fig. 1-4 Mers d'Europe. LAOMÉDÉE LAOMEDEA. Néréide suivant Hésiode. Poryrrer phytoïde ; rameux ; cellules stipitées ou substipitées , éparses sur les tiges et les rameaux. Lam*. Bull. plul. 1612. | SERTULARTA ; QuCtOrum, Les Laomédées se reconnaissent faéilement à leur cellule portée sur un court pédoncule Ra: du à forme de ces cellules , à leur situation , ainsi qu’à leur tige inarticulée , peu rameuse , peu flexible dans quelques espèces , et quelquefois légèrement encroûtée de matière calcaire dans la partie inférieure qui se trouve presque tou G, LAO0MÉDÉE. 205 jours dépourvue de cellules polypiferes. Ces ca- ractères séparent les Laomédées de toutes les au- tres Sertulariées et en font un groupe bien dis- tinct. La forme générale de ces Polypiers varie et ne présente point cette analogie que Pon observe dans beaucoup de genres ; peut-être même en ai-je confondu plusieurs dans un seul ; mais comme toutes les espèces offrent le caractère gé- nérique , celui d’avoir les cellules portées sur un court pédicelle , je les ai réunies provisoirement en attendant que de nouvelles observations nen- gagent à les séparer. La substance des Laomédées est membrano- cornée, quelquefois légerement crétacée. La couleur varie suivant les espèces ; il en ést d’un brun fauve foncé, et d’autres d’un jaune fauve vif et clair. La grandeur offre presque tous les intermé- diaires entre un ou deux centimetres et deux ou trois décimètres. Ces Polypiers se trouvent dans toutes les mers, quelquefois parasites sur des Thalassiophytes, d'autrefois adhérent aux rochers par des fibres plus où moins nombreuses et plus ou moins lon- gues. 206 On. IV, SERTULARIÉES. 545. L. ANTIPATE ; tige raboteuse , rameus@, comme ligneuse ; rameaux pinnés ; cellules cam- paniformes , éparses sur les rameaux et les pe- tits rameaux ; pédicule s’élevant d’un point ap- plati ; couleur rouge-brun , quelquefois grisätre ; grandeur environ un décimétre- PI, 6,, fig. 1, a. B. | L. AnTiPATHES; caule ramoso , rugoso , sublignoso ; cellulis campanulatis, numerosis. Australasie. Mus. d'Hist. Natur. 546. L. DE LESAUVAGEF; tige peu rameuse, fistuleuse ; d’un millimètre à un millimètre et demi de diametre ; cellules campanulées , très- éloignées les unes des autres; couleur jaune- fauve ; grandeur environ deux décimètres. L. Sauvacu; cellulis campanulatis , distantibus , ravis; Sertularia fruticosa ; Esper Zoop., tab. 34, fig. 1-2. - Océan indien. Ded. Persoon. Nota. J'ai dédié ce Polypier à mon ami M. Lesauvage , D. M., de la ville de Caen, membre de plusieurs sociétés savantes, avantageusement connu par plusieurs mémoires sur la médeciue, etc. , et par de grandes connaissances en Histoire naturelle. 547. L. SIMPLE ; tige simple ; cellules alon- oces , campanulées , éparses ; couleur brun-foncé ; srandeur environ deux centimètres, G. LAOMÉDÉE. 207 L. Sumezex ; caule simplici ; cellulis sparsis, elon- , gatis, campaunlatis. Sur les Fucus de l’Australasie. 548. L. DE LaAIR ; empâtement surculeux ; tige simple ou peu rameuse ; cellules éparses , divergentes , portées sur de longs pédoncules ; couleur rouge-brun ; grandeur environ un centi- mètre. L. Lam; cellulis sparsis , divaricatis , longè-pe- ‘dunculaiis. Mers de l’Australasie. Nota. J'a1 dédié ce Polypier à M. Lair, secrétaire de la Société d'Agriculture de la ville de Caen , membre de plusieurs Sociétés savantes, recommandable par son amour pour tout ce qui regarde son pays , par son zèle pour les arts et les sciences , par ses recher- ches sur les combustions humaines spontanées , et par ses notices intéressantes sur plusieurs savants ou littérateurs de la Normandie. 549. L. DicHoToME ; tige dichotome et gé- niculée ; cellules campanulées ; ovaires axillai- res , portés sur des pédoncules contournés, L. Dicnoroma; longissima , ramosa , dichotoma ; denticulis campanulatis ; pedunculis annulosis ; ovariis ovalis axillaribus ; pedunculis contortis ; So£. et EL. , p- #8, n. 19. ( Sertularia )... Pall. Elen., p. 119, n. 6g. (S. Longissima )... Gmel., sy:t. nat., p. 3855, n. 22... 4ÆUl. Coral. , p. 37 , n. 18, tab. 12, fig. a. c. À. C... Cavol. Pol. Mar. 3, p. 194, tab..7, fig. 5-7... Bosc. 3, p. 99, tab. 29, fig. 5. Mers d'Europe. » 208 OnrD. IV. SERTULARIÉES. . 550. L. EPINEUSE ; cellules très-petites, pres- que invisibles ; rameaux dichotomes , terminés par des appendices soyeux ; empâtement com- posé de tubes entrelacés. L. Spixosa; mollis, ramosa, pellucida ; ramulis cre- berrimis , teneris , dichotomis ; spinis terminantibus ; denticulis obsoletis , secundis , distantibus; ovariis ve- siculæformibus ; So, eé El. , p. 48 , n 18. ( Sertu- laria )... Pall. Elen., p. 114, n. 65. (S. Sericea. ).…. Gmel., syst. nat., p. 3855, n. 23... Bosc. 3, p. 99... EI. Coral., p. 35, n. 17, tab. 11, fig. b. d. B. C. D... Esper Zoop., tab. 28, fig. 1. 2. 3. Mers d'Europe. 351. L. GENICULÉE ; tige geniculée et inter- rompue ; ovaires ovales , tronqués et pédicellés ; pédicule contourné. L. Genrcucara; denticulis alternis, calyciformibus ; pedunculis contortis ; ovariis ovato-truncatis , axillari- bus ; So£. et EII.,p. 4o,u. 20. (Sertularia)... Pall. Elen., p-117,n. 68... Gmel. , syst. nut., p. 3854 ,n.21.. El. phil. trans. , vol. 48, tab. 22 , fig. 1... Æ1/. Coral., p. 37, tab. 12, n. 19, fig. b. B... Cavol. Pol. Mar. 5, p. 205 , tab. 8 , fig. 1-2... Loe/l. act. Stockh. 1752, p- 114, tab. 3, fig. 5-10... Mull. Zool. dan. 3, p.53, p. 61, tab. 117, fig. 1-4... Bosc. 3, p. 99. Mers d'Europe. 552.** L,. GELATINEUSE ; cellules campanu- lées ; bord élégamment crenelé ; rameaux pri- maires É- G. LAOMÉDÉE. 209 maires et secondaires , nombreux et épars, L. GELATINOSA ; scruposo-gelatinosa, ramosissima ; ramis decomposilis , divaricalis , sparsis ; calyculis campanulalis ; Pall, Elen. ; p.116 , n. 67... 'Gmel., syst. nat., p. 3851, n. 51... Bosc. 3, p. 96... Rai. Syn. , p. 34, n. 7. Côtes de la Belgique. Nota. An hujus generis ? 555.* L. MuRIQUÉE ; articulée ; cellules pé- donculées , alternes et solitaires sur chaque ar- ticulation ; ovaires pédonculés , épineux , placés sur les tubes de la racine. EL. Muricara ; articulata ; denliculis pedunculatis, ex singulis articulis alternis ; ovariis subglobosis, cris- tatis, muricatis, pedunculatis , ex tubulis radicifor- mibus enascentibus ; So/. et EL, , p. 59, n. 36, tab.7, fig. 3-4... Gmel., syst. nat. , p. 3853, n. 60... Bosc. 3, p. 98... Æsper Zoop., tab. 31, fig. 1-2. Côtes d’Ecosse. Nota. An hujus generis ? 210 Onp. IV. SERTULARIÉES. MEO A. he CEE DA Nércide suivant Homère. Pocvprer phytoide , rameux ; tige formée de tubes nombreux , entrelacés ; cellules presque nulles ; ovaires irréguliè- rement ovoides ; Polypes saillants. SERTULARIA , @uctorur. TUBULARIA ; PALLAS. Les Polypiers du genre THOA, très-voisins des Tubulariées , appartiennent cependant aux Sertulariées par la présence des ovaires, la forme des ‘cellules et plusieurs autres caractères. Ils ont un /acies qui leur est propre, et plus irré- gulier qu'Ellis ne le dit , principalement dans les individus qui ont achevé leur croissance ; dans ce dernier état , ils ressemblent à une racine de substance roide et cornée , cassante dans la partie inférieure, un peu plus flexible dans la su- périeure , et garnie d’une grande quantité de fibres droites , courtes et roides; cette description ne s'applique bien exactement qu’à la Thoa haléci- ne , si parfaitement décrite par Ellis, qu'il est, presque impossible de rien ajouter à ce qu'a dit « | gilis , qui appartiennent à la mème espèce. 264 Onrp. VI. CoRALLINÉES. 398. G. MARGINÉE ; rameaux s’applatissant par la dessication, et recourbés alors en leurs bords. G. MarciNArA ; dichotoma ; ramis subcontinuis , Jævibus , complanatis; marginibus subinflexis ; Sol. ef EU. , p. 115, n. 12, tab. 22, fig. 6. ( Corallina )... Gmel., syst. nat., p. 3841, n. 27... Bosc. 3, p. 70. Côtes des îles de Bahama. Ded. de Lamarck. 599. G. LAPIDESCENTE ; articulations peu marquées, cylindriques et velues. . | G. Lariprscexs ; dichotoma; articulis cylindricis , villosis ; Sol. et Ell., p. 112, n. 8, tab. 21, fig. g, Tab. 22, fig. 9. ( Corallina )... Gmel., syst. nat., p. 3841, n. 31. Bosc. 3, p. 70. VU Cap de Bonne-Espérance. Ded. B. Delessert. 4oo. * G. FRUTICULEUSE ; rameaux cylin- driques , contigus , jaunâtres , aigus au som- met. G. FruricuLosA; ramis teretibus, continuis, furfa- raceis ; apicibus attenuatis ; Sol. et Ell., p. 116 ,n. 16, tab. 22, fig. 5. ( Corallina ).. Gmel.,. syst. nat., p. 3840,, n. 23... Bosc. 3, p. 69. Côtes des îles de Bahama. Nota. Je ne connais cette espèce que par la description et la figure qu'en a donnée Solander dans Ellis ; et quoiqu’elle ne fasse pas mention d’anneaux ou articulations, je crois qu'un examen attentif y ferait découvrir ce caractere, qui ne laisserait aucun, doute sur le genre auquel ce Polypier appartient. sé -G. GALAXAURE. 265 4o1. * G. ENDURCIE ; rameaux presque con- tious , cylindriques , unis , divergents. G. IxpurarTa ; dichotoma ; ramis subcontinuis , te- relibus , lævibus , divaricatis; So. et Ell., p. 116, n. 15, tab. 22, fig. 7. ( Corallina )... Gmel., syst. nat., p. 3841, n. 24. Bosc. 3, p. 69. Côtes des îles de Bahama. 402. G. RoïIDE ; articulations invisibles ; ra- meaux roides et cassants , annelés transversale- ment ; anneaux couverts d’une rangée de poils ? grandeur 1 ou 2 centimètres. PI, 8, fig. 4, a. B. très-courts et droits ; couleur vert-rougeûtre ; G. Ricipa ; ramis rigidis , fragilibus, annulatis, hispidis. Sur des Thalassiophytes de la mer des Indes. 405. * 6. LICHENOÏDE ; rameaux un peu rugueux, continus , applatis aux extrémités, G. Licxenoïnes ; dichotoma ; ramis continuis, ru- gosiusculis, supernè complanatis; So. et EL. , p. 116, n. 14, tab. 22, fig. 8. ( Corallina).. Gmel., syst. nat, , p. 3841 ,.n. 25... Bosc. 3, p. 69. Côtes des îles de Bahama. 404. G. JANIOÏDE ; tiges en touffe ; rameaux &ichotomes , filiformes , légèrement articulés , presque semblables à ceux des Polypiers du genre Jania ; grandeur environ 2 centimètres ; couleur gris-violet blanchâtre. 266 OrD. VI CoORALLINÉES , G. Jaxroïnes ; caulibus cespitosis; ramis dichotomis “ filiformibus , sde articulatis. Australasie. Ja N L'E.oa JAN TT A Océanide suivant Hésiode. Poryp1Er muscoide , capillacé, dicho- tome , articulé. ; articulations cylindri- ques ; axe corné ; écorce moins crétacée que celle des Corallines. Lamx. Bull. phil. 1812. | CoRALLINA ; auctorum. Tous les Zoologistes ont réuni les Janies aux Corallines, sans en faire même une section parti- culière ; cependant ces deux groupes de Polypiers différent par des caractères bien tranchés , et qui moffrent point d'anomalies. Les Corallines sont constamment trichotomes , les Janies se divi- sent toujours par dichotomies ; les premières ont leurs articulations, plus ou moins comprimées, souvent deltoides , cylindriques seulement sur quelques parties du Polypier , tandis que les secondes offrent ces mêmes articulations d’une forme cylindrique depuis la base jusqu'aux ex- G. Ja 1-r. 267 trémités. La position des Polypes est peut-être différente. Tout me fait présumer cependant qu’ils sont placés au sommet des ramifications comme dans les genres précédents. Dans les Corallines, loin d'indiquer ce caractere , ils semblent au con- traire couvrir toute la surface du Polypier sous forme de filamens peu rétractiles > 11 est vrai, mais doués d’un mouvement qui ne peut être dû qu’à la vie. Les Janies se rapprochent des Corallines par la substance , et surtout par les corps ovoïdes, que lon regarde comme des ovaires, et qui of- frent une analogie parfaite dans ces deux grou- pes; ils se lient naturellement l’ün à l’autre par le Jania corniculata qui présenté quelquefois tous les caractères d’une vraie Coralline dans sa partié inférieure , tandis qu'il ne $en trouve aucun dans la partie supérieure. Aïnsi , et comme je lai déjà dit dans les ar- ücles précédents , ces Polypiers sont ‘intermé- diaires entre les Corallines étlles Galaxaures ; sans appartenir ni aux unes ni aux autres. Les Janies ne varient point dans leur forme générale ; la longueur des ‘articulations, le plus ou moins de divergence des rameaux , la forme des ovaires , la grandeur et: Phabitation fournis sent seules les caractères spécifiques , qui sont 268 Onrp. VI CoRALLINÉES. très-difficiles à apercevoir à cause de la petitesse de ces êtres. Dans quelques espèces , le nombre des variétés est considérable, peut-être ces va riétés sont-elles de véritables espèces qui se per- pétuent et qui ne varient jamais ; mais tant de ca- ractères les lient à leurs congénères, qu’il est pres- que impossible de les définir d’une manière bien éxacte, Les Janies dans le sein des mers, parais- sent d’un violet-verdâtre ; cette couleur se chan- ge en un rose ou un rouge brillant, plus ou moins foncé, qui devient d’une blancheur éclatante par Paction de l'air et de la lumière. Leur grandeur n’est pas considérable et ne dépasse jamais 4 centimètres , il en existe de 2 à 5 millimètres de hauteur. On les trouve à toutes les latitudes, à toutes les profondeurs ; en général parasites sur les plantes marines, qu’elles couvrent quelquefois, entièrement de leurs touffes épaisses. Gertaines “espèces , semblables à un grand nombre d’Insec- tes., ne viennent que sur la plante marine qu’elles semblent affectionner ; il en est même que lon ne trouve que sur quelques parties du: végé- tal et point sur les autres, Le Jania pumila en offre un exemple , on ne le voit jamais que dans G. Jun 1ez. 269 la concavité des feuilles des Turbinaires. (Fucus Turbinatus et varietates Linn. ) Ces Polypiers peuvent remplacer la Coralline . Officinale , et il n’est pas rare devoir dans les meilleures pharmacies, de la Coralline de Corse entièrement composée de Janies de différentes espèces. 405. J. BossuE ; articulations renflées dans leur partie centrale ; grandeur 1 à 3 millimètres. - JS. Grezosa ; articulis gibbosis, Sur le Fucus Latifolius de la Mer rouge. 406. J. PYGMÉE ; rameaux divergents ; ars üculations inégales , flexueuses , à surface ru- gueuse ; couleur violet-rougeâtre ; grandeur 2 à 5 millimètres. PI, 9, fig. 1. J. Pvomxa; ramis divaricatis ; articulis inæquali- bus , flexuosis, rugosis. Sur le Galaxaura Lapidescens du Cap de Bonne- Espérance. 407. J. PETITE ; rameaux subulés ; articula- Lions des extrémités deux ou trois fois plus lon- gues que dans la partie inférieure ; couleur blan- che ; grandeur 5 à 6 millimètres. PL. 9 , fig. 2. J. Pumica ; ramis subulatis ; articulis supernè lon- gissimis , infernè brevioribus. Dans l’intérieur de la feuille peltée du Fucus Tur- binatus de la Mer rouge et des Indes Orientales. s 270 OrD. VI CorALLINÉES. : 408: J: ADHÉRENTE ; rameaux divergents , mélés , fragiles , de la grosseur au plus d’un cheveu , adhérents au papier par la dessication ; couleur verdâtre. J. ADHÆRENS ; ramis divaricatis , intertextis, fragi- * lbus, capillaribus, déssicatione chartæ adhærentibus. Méditerranée ? Ded. Balbis. 409. J. PéponcuriE ; articulations courtes ; extrémités des rameaux tronquées ; ovaires py- riformes , stipités , jamais appendiculés ; couleur blanc-rosâtre ; grandeur 1 à 2 centimétres. PI, 9, fig. 5 a. B: J. PspuncuLara ; articulis brevibus; ramis truncatis; ovariis pyriformibus, stipitatis, numquäm appendicu- lalis. Australasie. 410. TJ. VERRUQUEUSE ; rameaux peu nom= bréux ét roides ; articulations alongées, couver- tes de pustules verruqueuses ; couleur verdûtre ; grandeur #4 à 5 centinètres. PL 9 , fig. 4; a. B, F Vrrrucosi ; ramis rigidis, parüm numérosis ; ar- tioulis elongatis , rugosis , vel verrucosis. Amerique Méridionale. Ded. Richard et Pavon, Nota. Plusieurs espèces paraissent verruqueuses comme celle- ci; leurs aspérités sont dues, peut-être à un simple dépôt cal- caire, peut-être à un Polypier pierreux. Loin de faire partie du corps de la Corallinée, ces aspérités se détachent par un léger frottement , et laissent à nu l'enveloppe crétacée du Jania. G. JANIE. 271 411. J. A PETITES ARTICULATIONS ; articu- lations très-courtes et rapprochées les unes des autres ; couleur rouge-verdâtre ; grandeur 2 à 35 centimètres ; PI. 9, fig. 5, a. B. J. MaicrarruroprA ; articulis brevibus , approxi- matis, | Sur les Fucus de l’Australasie. Nota. Cette espece ne se distingue de la suivante que par les articulations qui sont d’une longueur presque égale à leur diamètre dans la première , et 4 à 6 fois plus considérable dans la seconde , la J. rouge. 412. J. ROUCE ; articulations des dichoto- mies en forme de massue , toutes les autres cy- lindriques ; ovaires polymorphes , solitaires ou en chapelet, ceux de l’extrémité toujours avec un où deux appendices, Var. Æ ; rameaux longs ; point d’ovaires. Var. B ; pyrifère; ovaires solitaires sur cha- que rameau. Var. C; en crête ; appendices des ovaires tronqués. Var. D; spermophore ; ovaires nombreux , avec des appendices longs et sétacés. Var. E ; en chapelet, S. Var. 4; ovaires globuleux ou alongés, distants les uns des autres. PI. 9, fig. 6. js; c és 1 na S. Var. 8 ; ovaires plus larges que 273 OnD. VI CorALLINÉES. longs , très-rapprochés et très nombreux: FL; ee ( Var. F'; africaine ; surface des articulations couverte quelquefois de petites aspérités ou de points saillants. Var, G. américaine ; ne differe de la Var. 4 que par la grandeur beaucoup moins considérable. J, Rusess; articulis stirpium terctibus, dichoto- miæ claviformibus ; ovariis polymorphis appendicula- üs , vel concatenalis. Var. À; ramis longi,; ovarüis nullis ; So. let EU. , p. 123, n. 28. ( Corallina Rubens )..… Ell. Corall., p.64, n.5,tab.24. fe, E... Pall, Elen.,p. 426, n. 7... Gimel., syst. nat., p: 3839 , n. 3... Poir., voy. tom. 2; p. 68... Cavol. Pol. Mar. 3, p. 257, tab. 9, fis. 16... Bosc. 3 ,p. 68... Bertol. Decad. 3 ; p.115, n. 2. Var. B; Pyrifera; ovariis pyriformibus solitarns. Var. C ; Cristata; appendiculis ovariorum truncatis; Pail."Elen., p. 425 , n. 6... El. Corall: , p. 65, n.7, tab. 24, fig. f. F... So/. e& EIL. ; p. 12150067 Mull. Zool, dan. prodr. 3057. var. D ; Spermophoros ; ovariis numerosis; corni- culis elongaiis, setaceisque ; Æ2Z. Corall., p. 66 , n. 8, tab. 24, fig. g. G... Sol. et EL. , p. 122, n. 27. ( Coral- lina Spermophoros ).. Gmel., syst. nat., p. 3810, n. 22... Bosc. 8, p. 69... Esper Zoop. , tab. 10, fig. 2-23 V1) mm Eh Th TNT SE 2 NT 0 0h SATA re SSSR (1) Pallas ne parle point de la Janie spermophore , parce qu'il la regarde comme ung Variété du Cor. Cristata, p. 426. Var. GLTJAN TE! : 275 Var. Æ ; concatenata. S. Var. 4 ; Ovariis globosis vel elongaiis, dis- tantibus. Enr S. Var. 3; Ovariüis latioribus , approximatis, numerosissimis. Var. F'; Africana ; articulis punctatis vel rugosis. Var. G; Americana ; minima. Les Var. 4,C,D,E,etS. Var.z, viennent dans les mers d'Europe. Les. Var. B, et S. Var. z, et Var. G, sont'origi- naires des côtes de l'Amérique Méridionale , elles n’ont été données par mon frère Janin Lamouroux , qui les avait reçues de M. Pavon. La Var. 7" m’a été envoyée par M. Balbis, célèbre Botaniste de Turin. . Nota. Je nai point répété le synonime d’Imperati, cité par Pallas et Gmelin, parce qu’il n’a pas donné de figure. J. Bau- hin, Hist. 111, p. 811, décrit et figure un Polypier , qui peut appartenir à différentes espèces de Janies, ou aux nom- breuses variétés de la J. Rouge ; je ne lai point cité. 11 en a été de même de Barrelier, dont les Icones 1275, fig. 5 et 6, et 1276 (1), fig. 2, 3, 4, représentent bien certainement des espèces du genre Jania , dans lesquelles il est impossible de dis- tinguer les caractères. 415.9. CoRNICULÉE ; articulations des tiges et des rameaux légèrement comprimées dans leur parue supérieure , les côtés se terminant en ap- pendices sétacés plus ou moins longs. (1) Pallas a cité con. 1296 pour 1276, Gmelin ayant copié Pallas , à fait la même erreur, 16 274 Onv. VI CoRALLINÉES. Var. À ; appendices courts. Var. B ; polypier très-petit ; appendices très- longs. Var. C'; polypier & grandeur moyenne ; ap= pendices ous et frisés. J. Cornicurara ; dichotoma ; articulis sticpiuns bi- cornibus , ramulorum teretibus ; Sol. et Ell., p.121, nu. 25. ( Corallina)... Pall. Elench., p.424, n. 5. Gmel., syst. nat., p. 3840, n. 4... EU. Cor. , p. 65, nu. 6, tab. 24, fig. d. D... Bosc. 3, p. 69. Var. A; Appendiculis brevibus. Var. B; Minima ; appendiculis longissimis, rectis. . Var. C; Appendiculis longissimis , crispatis. La Var. 4 est commune dans l'Océan Européen ; j'ai trouvé la Var. B sur quelques Thalassiophytes des environs de Cherbourg , et j'ai reçu la Var. C de M. Laporte, qui l’avait ramassée daus la Baie de Cadix. Nota. Les appendices étant quelquefois articulés , donnent à cette espèce de Jania quelque ressemblance avec les Corallines ; mais on ne peut les réunir, les caractères qui les séparent . étant très-nombreuxe G'COORAFPLINE 275 DORA LINE CORLAL LIN 4! Poryrrer phytoide , articulé , ra- meux , trichotome ; axe entièrement com- posé de fibres cornées ; écorce ‘crétacée , cellulaire ; cellules invisibles à l'œil nu. CoORALLINA : ; animal crescens habitu plan- ce. Stirps fixe , e tubis capillaribus per crus- tam calcaream porosamm seséè. exserentibus , composita, Rami sæpè articulati , sernper Ta- mulosi , vel divaricati , liberi vel conglutinati et connext, Sox, et ELr., p. 108... GMEL. Syst. at. , p. 5856. CORALLINE ; fige composée de fibres tubu- lées , divisées en plusieurs articulations calcai- res ; dont la superficie est poreuse ; les Polypes inconnus, BRUG. Ency. meth., P: XVII. C. Polypier phytoïde, à tige rameuse , arti- culée ainsi que ses rameaux, & articulations cornées, recouvertes d’une substance calcaire , dont la superficie n'offre point de cellules per- ceplibles. Dr LaMarck. Syst. des anim. D: 581... Bosc. 5, p. 61. Les auteurs anciens avaient réuni, sous le 276 OnD. VI CORALLINÉES. nom de Corallines , tous les Polypiers flexibles, tels que les Sertulariées , les Tubulariées , etc. Les auteurs modernes ont conservé cette déno- mination à un groupe d’ètres que j’äi cru de- voir diviser en plusieurs genres , à cause des nombreux caractères que l’on y observe; en effet, ces Polypiers différent par le fäcies, la forme , la division des rameaux et par l’organisation , ca- ractères essentiels qui ne permettent pas de douter que les constructeurs de ces élégants édifices , quoique présentant entr’eux des rapports géné- raux , n’offrent des différences suffisantes pour constituer des genres ; je ne pense même pas qu’ un naturaliste puisse attribuer à des animaux de même forme les Cor. peniculus, tuna , fla- bellata , officinalis et rubens, ann. he. Fous les Polypiers de ce groupe ont été re- gardés par Linné comme des productions ani- males , à cause de la matière calcaire qui entre dans leur composition ; le naturaliste suédois avait fondé son opinion sur ce principe, que tout être organisé dans lequel la Chaux entre comme principe constituant ne peut être qu’un produit animal. Spallanzani considère cette ma- tire calcaire comme un dépôt des eaux de la mer , place les Corallines parmi les végétaux, et prétend avoir découvert leurs graines. Les au« G. CORALLINr 277 teurs qui regardent d’après Pallas et. Spallan- zZani , les Corallines comme des végétaux, di- sent que la Chaux est une terre primitive , et qu’elle n’est pas due uniquement aux animaux ; que tous les efforts que l’on a faits jusqu’à pré- sent pour découvrir les Polypes des Corallines ont été vains , et que s'ils existaient ils n’au- raient point échappé aux Ellis, aux Donati et à tant d’autres Zoologistes célebres : mais, st Von considère les détails anatomiques de lHa- limède Raquette figurés par Ellis, et principale- ment ceux de la Coralline Rosaire figurés dans Solander et Ellis , il sera facile de se convaincre de l’existence des Polypes par celle des cellu- les qui leur servent de demeure. Les Corallines d'Europe ont leurs cellules polypeuses d’une telle petitesse et si sujettes à s’oblitérer , qu’il n’est pas extraordinaire qu'on n’ait pu les découvrir ; dans celles des mers équatoréales , les cellules sont beaucoup plus grandes, visibles souvent à Poeil-nu , et il ne faut qu’une circonstance favo- rable pour faire découvrir les animaux incon- nus qui les habitent, et mettre à même d'étudier les divers phénomènes de leur nutrition , de leur croissance et de leur reproduction. En parcourant les côtes du Calvados , jar trouvé plusieurs fois une Coralline très-crande , 278 Onrp. VI CORALLINÉES. variété remarquable de la C. officinale; elle était couverte de filamens simples , longs d’un à deux millimètres , diaphanes , ayant un mouvement particulier , et disparaissant pour peu que Veau fût agitée , ou qu’on exposait le Polypier à lair; dans ce dernier cas, je n’ai jamais pu découvrir avec! une loupe très-forte les dé- bris de ces filamens, ni leur point d’atiackie , ou leur cellules si c’étaient des Polÿpes , ce dont je doute, n'ayant pu observer ces filamens que dans la belle saison , seulement sur quelques indivi- dus , et jamais dans l’hiver. Quoique Pallas regarde les Corallines comme des plantes , il les place cependant parmi les Zoophytes douteux; il y a ajouté le Dictyota pavonia ( Fucus pavonius auct.) après sa ressemblance avec lUdotée flabelliforme , et l’Acétabulaire de la Méditerranée , à cause de sa substance , quoiqu'il reconnaisse dans ces êtres des différences de croissance et d’orga- nisation. H a également observé la composition des Gorallines tubuleuses dont j’ai formé mon genre Galaxaura ; n’en ayant décrit qu’une seule espèce , il n’y a pas trouvé des caractères assez tranchés pour en faire un genre parti- culier. Aucun Zoolosiste n’a encore fait connaîtreles G. CORALLINE. 279 Corallines des Mers des Indes , on doutait même qu'il y en existât ; M. Bosc, dirigé par ce génie particulier , qui distingue le philosophe natura- liste, a avancé qu’il devait s’y en trouver, et peut-être en plus grande quantité que dans les autres parties du monde. En effet, Peron et Le- sueur ont rapporté de leur voyage plusieurs Co- rallines , plus élégantes et plus singulières dans leurs formes qu'aucune de celles que nous con- naissions, On observe quelquefois dans les Corallinées, des genres Corallina et Jania , de petits glo- bules plus ou moins volumineux et variant dans leur substance ; les tubercules que lon trouve sur les Amphiroes , les Halimedes , les Udo- tées et les Mélobésies , me semblent analo- gues. Ellis pensait que les vésicules des premiè- res étaient uniquement destinées à les soutenir flottantes dans l’eau ; mais ces vésicules sont ra- rement vides ; je les ai souvent trouvées solides ou remplies de petits grains dont la nature nest inconnue. Ne serait-ce pas des ovaires renfer- mant les germes de nouveaux Polypiers ? L’opi- nion d'Ellis n’est basée sur rien , tandis que celle que je propose est fondée sur Panalogie qui lie entre eux tous les Polypiers flexibles, se multipliant par des ovaires. 260 Onrp. VI CorALLINÉES. Les Corallinées varient prodigieusement dans leurs formes, et on trouve tous les intermédiaires entre les Janies capillaires et filiformes, et les Udo- tées flabellées qui offrent une expansion plane ,en forme d’éventail. Les Polypiers auxquels j'ai conservé le nom générique de Corallines varient beaucoup moins et offrent toujours des tiges ar- ticulées , plus ou moins comprimées , plus ou moins rameuses et trichotomes. Leurs couleurs , lorsqu'elles sont fraiches , sont en général rou- geâtres ou purpurines ; exposées peu de temps à Vaction de l'air , de la lumière et de humidité, elles présentent une grande quantité de nuances plus éclatantes les unes que les autres ; depuis le rose tendre et vif jusqu’au brun-terne ou ver- dâtre , on observe des gradations infinies ; toutes les Corallinées deviennent blanches assez promp= tement par l’action des fluides atmosphéri- ques. Les Polypiers de ce genre se trouvent à toutes les latitudes , à toutes les profondeurs , et sur les côtes des cinq parties du monde. On ob- serve cependant ique dans les mers équatoréales elles sont plus grandes , plus brillamment colo rées et d’une forme plus singulière ou plus élé- gante. fixées ordinairement sur les rochers ou d’autres corps durs presque immobiles , elles G''CORALLINE. 981 ÿ bravent l’action des vagues , et sont bien ra- rement jetées sur les rivages, Deux ou trois espèces seulement de Corallines sont parasites sur les Thalassiophytes , tandis que la presque tota- lité des Janies ne croissent ou ne se développent que sur ces végétaux. La grandeur des Corallines varie peu , elle dépasse quelquefois un décimètre; en général elle.est plus petite; je n’en connais point au- dessous de 2 centimètres. Les anciens faisaient un grand usage de la Corailine officinale , comme un puissant anthel- mintique et un absorbant ; au commencement du XVIII. siècle , l’usage de ce Polypier était pres- que tombé en désuétude ; depuis il a été remis en vogue par la réputation que s’est acquise le Gigartina helminthochorton (Fucus Eelmin- thochorton auct.), vulgairement appellé Mousse de Corse, et dont les propriétés paraissent de même nature. J’ai visité très-souvent la Coralline officinale des pharmacies , et je lai trouvée constamment mélée avec une foule de productions marines polypeuses ou végétales , qui n’altéraient‘'en au- cune manière son action sur l’économie animale. Il en est de même de la Mousse de Corse, dans la- 282 OnRp. VI CORALLINÉES. quelle j’ai reconnu plus de 150 espèces de pro- ductions marines de tout genre. M. Bouvier de Marseille, a donné une très- bonne analyse de la Colline officinale , telle qu’elle existe chez les pharmaciens et dans les collections ; il Va trouvée composée sur mille grains de SEL marin, :440./. 2 OS CES Gelaline: 27 4 1 4 22 4 MARNE Albamine. | 4115" 2 MS UC Sulfate de Chaux . . . . . . 19 Diner" 7 5 Se RS ATEN TONNES FETE PES MORE, CDS: FRS RENE 2 Phosphate de Chaux . , . . . 3 Magnésie.? + 20e, FES ERNST Cats, 51 "2 6 OO TEEN Acide carbonique combiné avec M CRAN Idem, avec la Magnésie, . . . 5 Eau TS Ne MSP 6: 1e ANSE 71002 gr. (Ann. de chimie, tom. 8, p. 508 à 517.) Cette analyse ne diffère pas essentiellement de celle de la Mousse de Corse , publiée par le même auteur ; cependant on ne doit rien en con- clure, parce qu’elles ont été faites sur des Po- lypiers dont Pespèce n’était pas bien certaine et G. CORALLINE. 263 qui étaient dépouillés par la dessication , le frois- sement , l'exposition à Pair, à la lumière, à Phu- midité, et peut-être encore par les lavages de beau- coup de substances animales dissolubles ou fria- bles. ILest probable qu'une analyse faite sur le Po- lypier en bon état, au sortir de la mer, et dont les Polypes seraient encore vivants, différerait beau- coup de celle de M. Bouvier, qui n’a opéré que sur un squelette dépouillé de toutes les parties ani- males. 414, CORALLINE OFFICINALE ; presque bi- pinnée ; articulations presque cunéiformes. C. Orricinauis ; trichotoma ; articulis stirpium sub- compressis, subcuneiformibus, ramulorum cylindricis; terminalibus, non nullis capitatis ; S0/. et EUL., p. 118, n. 21... Fn. Suec. 2234... Mull. Zool. dan. prodr. 3056... Act, Havn. 10, tab. e, fig. 7... Pall. Elench,, p. 422, n. 4... Gmel., syst. nat., p. 3838 , n. 2. Eli. Corall., p.62 ,n.2,tab. 24 , fig. a. À. A1. A 2. B.B1.B 2... Lobel, icon. 2,p. 240... J. Bauh. Hist. 111, p. 810... Rai. Syn., p.33, n. 1... Rai. Hist., p. 65... Tourn. inst. , p. 570 , tab. 338 , A... Dale. Harvic. 338 , Pharmac., p. 112... Russel. Ag. Mar. Tit., fig. 3... Tabernæm. Herb. 813. Parkins. Theat. 1296... Pluckn. Phyt., tab. 48, fis. 4... Moris. His. Oxon. , p. 651, mr. Sec. 15 , tab. 9 , fig. 9... C. Bauh. Pin. 363... Barr. Icon. 1267, n. 1.., Seba thes. rrr, tab. 100, fig. 13, 14, 15... Poir., voy. tom. 2, p. 67... 284 Orpb. VI. CORALLINÉES. Bert. Dec. 3, p. 113, n. 1... Bosc. 3, p. 68, tab. 28 , fig. 2... Bouvier, ann. de Chimie, tom. 8, p. 308-317... De Lamarck, mem. t. 2, p.231, n.1.. Mers d'Europe. 415, ** C. CuIRASSÉE ; articulations compri- » mées , convexes , cunéiformes , anguleuses laté- ralement , presque lobées supérieurement ; lobes » petits et obtus. C. Loricara ; lrichotoma ; articulis compressis , con- vexiusculis , cuneiformibus : lateribus angulatis ; ul- Umis sublobatis ; lobis parvis obtusis; So/. et El. , p.117, n. 19... Gmel., syst, nat. , p. 3837, n. 15... Bosc. 3, p. 67. Méditerranée. Nota. Ne serait-ce point une trèes-grande Variété de la Cor. Officinale ? 416.**C. NoDULAIRE ; très-rameuse; articu- lations épaisses , cunéiformes , celles des bifur- cations plus larges , les terminales à trois pointes ou ovales. C. NopuzartrA ; trichotoma, ramosissima ; articulis crassis , cuneiformibus ; divisurarum latioribus , ter- . minalibus tricuspidatis ovatisve ; Pall, Elench.,p. 421, n. 3... Gmel., syst. nat., p. 3837 , n. 13... Bosc. 3, p: 66... Imper. Hist. nat., p. 652... C. Bauh. pin. , p. 364... An Esper Zooph., tab. 6? Méditerranée. Nota. Ne serait-ce pas encore là une Variété de la C. Ofci- nale? Jai dans ma collection plusieurs individus de plus d'un. G. CORALLINE. 285 décimètre de longueur , que je regarde: comme des Variétés in- dividuelles du C, Oficinalis , et qui pourraient bien être les C. Loricata et Nodularia des auteurs. M. de Lamarck les a décrites sous le nom de C. Laxa et Longicaulis. 417. C. ALONGÉE ; articulations de la base cunéilormes , celles des rameaux cylindriques, celles du sommet obtuses. C. Econcara ; trichotoma ; articulis slirpium sub= tereti-cuneïiformibus ; ramorum cylindricis ; summis obtusiusculis , non nullis capitatis ; Sol. et EL , p. 119, n. 22... Gmel.', syst: nat., p. 3838, n. 17... Bosc"3!;n. 67... El. Corall., p. 63, n. 3, tab. 24, fig. 3. Côtes du Calvados , de la Manche et de l'Angleterre. 418. C. POLYCHOTOME ; articulations pres- que triangulaires , quelquefois scutiformes ou ondulées , planes aux extrémités, cylindriques dans la tige , comprimées dans les parties in- termédiaires , produisant souvent plus de trois rameaux qui parlent des parties latérales ; gran- deur 5 à 4 centimètres. C. PorycnotomA; articulis subtriangularibus , ali- quotiès scutiformibus , undulatis vel crertatis, extre- milatum planis, caulium terelibus, ramorum com- pressis, polychotomis. Baie de Cadix. Nota. Cette espèce , dont je ne possède que quelques frag- mens trouvés parmi des Thalassiophytes de la Baie de Cadix, est une des plus singulières de ce genre, par la variété de formes que présentent ses articulations, 586 OrD: VI. CORALLINÉES, M9. C. Loir ; articulations des tiges et des rameaux cylindriques à là base, 5 à 6 fois plus larges et comprimées ou presque planes à l’extré- mité, qui est tronquée horizontalement, et mar- quées de 5 à 4 lobes plus ou moins profonds ; … articulations des sommets foliiformes ; couleur violet-verdâtre ; grandeur 2 à 3 RER AA C. Lomara ; articulis caulium ramorumque ad ba- sim teretibus ; extremitatibus latis, compressis vel subplanis, horizontaliter truncatis lobatisque. Sur le Gelidium Corneum ( Fuc. Corneus Linn.) des Canaries. 420. C. CYPRÈS ; très-rameuse ; rameaux bi- pinnés et très-rapprochés , presque imbriqués. C. CupressiNa; ramosissima ; famis bipinnatis, ap- proximatis ; subimbricatis ; Esper , Zooph:, tab. 7, £g. 1-2... De Lumarck, mem. tom. 1: p. 233 , n°. 9. Côtes du Calvados. 421. C. DE CUVIER ; très-rameuse ; rameaux bipinnés ; divisions planes , partant de chaque articulation et comme imbriquées ; articulations presque globuleuses dans les tiges, comprimées dans les rameaux et leurs divisions , cylindri- ques dans les pinnules ; ovaires ovoïdes ou glo- buleux , au sommet des pinnules ; couleur violet- rougeâtre ; grandeur environ un décimètre. PI. o,fg. 8,28. F G. CORALLINE. 287 C. Cuvrert; ramis bipinnatis ; ramulis imbricatis ; pinnulis setaceis ; articulis globosis , compressis , tere- tibusque. . Australasie. Nota. J'ai dédié cette belle Coralline à M. Cuvier , conseiller d'État, membre de la Commisson de linstruction publique, Professeur au Jardin des Plantes, etc. Puisse-t-il agréer avec bienveillance cet hommage d’un cœur reconnaissant. 422. C. EcAILLEUSE ; articulations dé la base arrondies , comprimées ét cunéiformes ; celles des rameaux applaties , les supérieures tranchantes. ; C. Squamara ; trichotoma ; articulis stirpium ro- tundato-compressis, cuneiformibus ; ramulorum com- pressis planis ; ultimis complanatis ancipitibus acutis ; Sol. et Ell., p. 117, n. 18... Gmel., syst. nat., p. 3837 , n.14... Bosc. 3, p. 67... El. Corall., p. 63, n. 4, fig. 24. Fig. c. C.... Esper, Zooph., tab. 4, fig. 1-2 ?.. De Lamarck,mem. iom.2, p. 232, n.4etn. 5. ( C. Abietina. ) Mers d'Europe. 4925. * C. GRANIFÈRE ; articulations des tiges comprimées, cunéiformes , celles des rameaux presque cylindriques ; ovaires ovales, pédoncu- lés , opposés , souvent proliferes, | C. GranirerA ; trichotoma ; articulis stirpiam com- pressis, cuneiformibus ; ramulorum subteretibus, ova- “üs ovalibus , peduneulatis, oppositis, interdüm pro- lferis ; Sol. et ElJ,, p. 120, n. 24, tab. 21, fig. c. C... 288 OrD. VI. CORALLINÉES. Gmel., syst. nat, p. 3838 , n. 19... Bosc. 3, p. 68... De Lamarck, mem. t. 2, p. 233 , n°. 8. Méditerranée. 404, * C, SUBULÉE ; articulations de la tige tranchantes et cunéiformes , proliferes à leurs angles supérieurs ; rameaux courts et en alène , avec les articulations cylindriques. C. Suguzara ; trichotoma; articulis stirpium an- cipitibus , cuneiformibus, ex apice utriusque lateris proliferis ; ramulis brevibus , subularibus ; articulis te- retibus ; So. et EIL. , p.119 , n. 23, tab. 21, fig. b. B... Gmel., syst. nat. , p. 3838 , n. 18... Bosc. 3, p.67. Mers d'Amérique. 425, C. GRÈLE ; rameaux nombreux, alon- gés, se féchissant d’une manière élégante ; ar- üculations rapprochées , cylindriques inférieu- rement , comprimées dans les parties supérieures ; couleur agréablement mélangée de violet et de blanc ; grandeur environ un décimètre, PI, 10, hé 1, ab | C. Graciuis ; ramis numerosis , elongatis, flexilibus ; articulis infernè teretibus , sapernè compressis. Australasie. 426. C. DE TURNER ; très-rameuse , tripin- née; articulations des principaux rameaux cunéi- formes et comprimées sur les côtés ; celles des petites ramifications et de leurs divisions par- faitement GCOoRALÉETN E, 289 faitement cylindriques ; couleur agréablement nuancée de vert-jaunêtre , de rouge et de violet; grandeur 5 à 8 centimètres. PI, 10, fis. 2, a. B. Re: Turnert ; eleganter ramosa , tripionata ; arti- culis ramalorum teretibus , ramorum subcompressis. Australasie. Nota. J'ai dédié cette Coralline , une des plus élégantes que Von connaisse, à mon ami M. Dawson-Turner , auteur de plu- sieurs ouvrages sur les Fucus, et qui a voulu faire graver à ses frais , deux planches de cette Histoire des Polypiers. 427. GC. FRISÉE ; très-rameuse , couverte de filxmens articulés , contournés , courts et parais- sants épars quoique situés latéralement ; arti- culations très-rapprochées , celles des filamens longues ‘et cylindriques ; ovaires pédicellés , ovales et mucronés ; couleur rose ; orandeur 5 à 8 centimètres. PL 10, fig. 3. C. Crispara ; filamentis articulatis, contortis, bre- vibus, quasi sparsis. Australasie. Mus. d'Hist. Nat. 426. C. PILIFÈRE ; articulations de la tige et des rameaux principaux presque globuleu- ses , couvertes de filamens épars , capillacés , rameux dès ‘leur origine, articulés, cylin- driques , longs quelquefois d’un demi centime- tre ; ovaires pyriformes ,; quelquefois piliferes comme les articulations des tiges ; couleur blan- | 19 290 ORrD. VI. CORALLINÉES. che avec une légère nuance de vert ou de vio- let; grandeur 4 à 5 centimètres, C. Prirera ; articulis caulium ramorumque sub- globosis , filamentosis; filamentis sparsis , capilla- ceis , teretibus , longis ; ovariis pyriformibus , sæpè piliferis. Australasie. Ded, Labillardière. 429. C. SIMPLE ; très-peu rameuse ; articu lations cylindriques à la basé , se comprimant presque de suite, inégales en grandeur et de for- mes diverses ; couleur jaune-paille ; grandeur 4 à 5 centimètres. PI. 10, fig. 4. C. SimPLex ; parüm ramosa ; articulis polymorphis. Mers d'Amérique. Ded. Jussieu. 450. C. Du CALVADOS ; articulations irré- gulièrement comprimées , quelquefois zonées comme dans les Padina ; celles de la tige et des rameaux inférieurs plus larges que longues, pres- que triangulaires et marquées de deux ou trois sillons ; celles des extrémités presque cylindri- Fm à C'oeli ! ques ; grandeur 5 à 4 centimètres. C. Carvaposir ; articulis irregulariter compressis , aliquotiès zonatis ; infernis latis subtriangularibus , supernis subleretibus ; Sol. ef EL. , tab. 23, fig. 14, 15. ( C. Oficinalis Var. ) Sur le rocher du Calvados et dans les environs de Port-en-Bessin, G. CORALLINE. 291 Nota. Cette espèce, regardée par Solander comme une va- riété de la Cor. Officinale, se rapproche davantage de la Cor. Palmée, originaire d'Amérique ; elle diffère de l’une et de l’autre par des caractères bien tranchés, et me paraît devoir former une espèce particulière ; je lai nommée Calvadosii , du nom du département et du rocher sur lequel elle se trouve. 451. CG. PALMÉE ; articulations comprimées, convexes , cunéiformes ; les supérieures larges et lobées. C. Pazmara ; trichotoma ; articulis compressis, con- vexiusculis, cuneiformibus , apice subcorniculatis , ar- ticulis ultimis latis , lobis digitiformibus instructis; So. eb EU. , p. 118, n. 20, tab. 21, fig. a. A... Gmel. , syst. nal. , p. 3838 , n. 16... Æsper Zooph., tab. 4, fig. 1-2. ( C. Squamata )... Bosc. 3, p. 67. Mers d'Amérique. Ded. de Lamarck. 452. C. PROLIFÈRE ; petites ramifications implantées sur la surface des articulations ; ar- üculations céranoïdes , comprimées , d'environ 2 millimètres de largeur ; couleur très-blanche par la dessication ; grandeur 1 décimètre. PI. 10, ho. D. C. ProrirerA; ramulis in superficie articulorum ce- ranoïdorum. Andes Orientales. À Ded. Jussieu. Nota. J'ai vu dans le Cabinet de M. Valenciennes , peintre célèbre de Paris , une espèce nouvelle de Coralline très-voisine de celle-ci, 292 OrD. VI CORALLINÉES. 455, ** C. PINNÉE ; rameaux pinnés ; rap- prochés , jaunâtres. C. PINNATA ; ramis pinnalis, continuis, furfuraceis ; Sol. et EU. , p. 117, n. 17... Gmel., syst. nat., p. 3839, n. 20... Bosc. 8, p. 68. Côtes des îles de Bahama. Nota. Cette espèce n’est connue que par la description très- ‘courte qu’en a donnée Ellis, et qui a été copiée par Gmelin et Bosc. Cymorozie CYMOPOLTA. Fille de Neptune. PozyriEr phytoide , moniliforme, dichotome ; articulations cylindriques , séparées les unes des autres ; pores po- lypeux , presque visibles à Pœil nu. Deux Polypiers, les C. Barbata et Rosarium, mont servi à établir ce genre, qui diffcre de celui des Corallines. par la ramification dicho- iome; de celui des Galaxaures par l’épaisseur de l'écorce crétacée et la petitesse de Paxe tubuleux intérieur ; et des Amphiroes par la régularité des divisions. IL était impossible de placer les Cymopolies dans aucun de ces genres , et quoi- que je n’aie pu les étudier que dans les des- criptions des auteurs , je me suis vu forcé de G. CYMOPOLIE. 295 les séparer pour en former un groupe particulier, facile à reconnaitre à la forme des articulations et à la division des TamMeEAUX, 4 Aucune Corallinée n’offre des pores aussi visi- bles que les Cymopolies ; Ellis les a parfaite- _ment figurés dans ses deux ouvrages, et tout fait présumer que ces pores renferment des Polypes, caractère qui les éloigne des Galaxaures dont les animalcules sont constamment placés aux som mets des ramifications. L'organisation et la couleur paraissent sembia- bles à celles des Corallines. La grandeur ne semble pas dépasser un déci- mètre, Les auteurs les indiquent comme originaires de la mer des Antilles , principalement des côtes de la Jamaïque. 454. * C. BARBUE ; dichotome ; articulations cylindriques ; rameaux avec des poils à leur ex- trémité. C. Bargara ; dichotoma ; articulis cylindricis ; ra- mulis apice barbatis; Pall. Elench., p. 428, n. 9.( Co- rallina )... Sol. et Ell., p. 112, n. 7... Gmel., syst. nat., p. 3841 ,n. 6... El. Carall., p. 68 , tab. 25, fig. ce, C... Pluckn. Almag., p. 118... Sbandtlans Cat. , p. 4, Hist. 1, p. 58, n. 17, tab. 20, fig. 3... Bosc. 3, Po 7a: Côtes de la Jamaïque. 294 Onp. VI. CORALLINÉES. 455. * C. RosAIRE ; articulations presque glo- buleuses , les inférieures cylindriques ; les unes et les autres presque séparées par un très-petit intervalle, C. Rosarivum ; nervo tenuiori fragiliorique interno= dia longiora nectente ; Sloan. Jam. Cat., p. 4... Hist. 1,p. 98, n. 18, tab. 20, fig. 4... Sol. et EU, p. 111, n. 6, tab. 21, fig. h. II. H 1-3... Gmel, , syst, nat. , p. 3842, n, 32... Brown. Jam. , p. 390 , n. 8... Bosc. 3, p.71... De Lamarck , mem. , tom. 2, p:234, n. 10. Mer des Antilles. AÂAMPHIROE AMPHIIR O4: Océanide suivant Hésiode. PorYprEerR phytoide , articulé ; ra- meaux épars, dichotomes, trichotomes ou verticillés ; articulations longues , séparées les unes des autres par une substance nue et cornée. Lam. Bull. plul. 1612. CoRALLINA ; auctorum. Ce groupe de Polypiers, un des plus na- turels , est très-facile à distinguer des Corallines. Dans ces dernières toutes les articulations cal- G. AMPHIROE. 295 caires se touchent , quelquefois elles semblent imbriquées ; dans les Amphiroes , au contraire, elles sont séparées les unes des autres par un disque nu, de substance cornée ou cartilagineuse, de sorte que ces Polypiers ont quelque ressem- blance avec certaines Isidées dépouillées de leur écorce, Malgré ce rapport on ne peut rappro- cher ces êtres, l’écorce polypifere des der- niers met entre eux trop de différence pour qu’on puisse les réunir ; je ne parlerai point du /àcies, de la ramification , etc., qui n’offrent aucune analogie. Les Amphiroes appartiennent aux Corallinées par les caractères généraux à cet ordre , telle- ment marqués dans quelques espèces que pres- que tous les auteurs avaient réuni ces productions aux Corallines. La substance , tant intérieure qu'extérieuré des articulations est la même; la couleur offre les mêmes nuances ; la grandeur est égale. La nature du disque de matière cornée et cassante , donne à ces Polypiers une rigidité et une fragilité qui offrent, sous ce rapport, quel- que ressemblance avec les Esis dépouillés de leur écorce polypifire. Ces Corallinées se multiplient par des ovaires tuberculeux, placés sur la partie crétacée des arti- culations ; ils sont quelquefois rares , quelquelois. 296 Onrn. VI. CoRALLINÉES. nombreux , et paraissent organisés comme les” ovaires pyriformes des Corallines et des Ja-’ nies. Ce ne sont peut-être que de simples dépôts. calcaires , disent quelques auteurs ; jen doute, à cause du vide que j'ai aperçu dans linté- rieur de la plupart des tubercules que j'ai ob- Servés. Les Amphiroes varient dans leurs formes beaucoup plus que les Corallines ; dans ces dernières , les articulations n’offrent point de grandes différences ; dans les premières , au con- iraire , on les voit souvent cylindriques dans la tige, comprimées dans les rameaux et deve- nant parfaitement planes et spatulées aux extré- mités. Elles varient également dans leurs rami- fications , éparses dans quelques-unes ,dichotomes dans un petit nombre, verticillées une ou plu- sieurs fois , et les verticilles composés dans beau- coup d'espèces de rameaux nombreux ; quel- quefois tous ces caracteres se rencontrent sur le même individu ; cette maniere de se ramifier ne peut se comparer en rien à la trichotomie cons- tante des Corallinées , n1 à la dichotomiedes Janies. La couleur des Amphiroes offrent absolument les mêmes nuances que celles des Corallines. * Leur grandeur ne dépasse point un décimetre et rest jamais au-dessous de 9 à 4 centimètres, G. AMPHIROE. 297 On les trouve plus communément dans les latitudes chaudes et tempérées que dans les pays froids ; je ne crois pas qu’il en existe dans les régions polaires. Elles sont attachées aux rochers ou à d’autres corps solides ; on ne les voit ja- mais parasites sur les plantes marines. La Coralline de Corse des pharmaciens est quelquefois composée presque en entier de po- lypiers de ce genre. 456. A. RoïDE ; rameuse; rameaux épars et peu nombreux ; articulations cylindriques , se touchant presque entr’elles et rugueuses ; cou- leur blanc-srisâtre ; grandeur environ 5 centi- metres 4Pl:122, fig. à À. Faicipa ; ramosa ; ramis sparsis parüm numero- sis; arliculis teretibus , approximatis , rugosisque. Méditerranée. Ded. Risso. 457. A. LUISANTE ; rameaux dichotomes ; articulations parfaitement cylindriques et lui- santes ; couleur blanche ; grandeur 4 à 6 cent. ; diamètre des articulations environ 1 millimètre. A. Euctpa ; ramis dichotomis; articulis lucidis , teretibusque. Hab..… 458. A. Fusoïpr; dichotome; articulations fusiformes , les inférieures verruqueuses ; cou- 298 Onrp. VI CoRALLINÉES. leur, blanc éclatant; grandeur 4 à 6 centimètres; diamètre de la tige et des rameaux inférieurs 1 à 2 millimètres. PI. 11, fig. 2. . l A. Fusoïn£s; dichotoma ; articulis fusiformibus , inferis verrucalis, superis levibus. Océan indien. Ded. Juss’eu. 459. A. TRÈS-FRAGILE; presque dichotome; rameaux capillacés ; articulations cylindriques avec un renflement en forme de bourlet à leurs extrémités. A. FracrussimMA ; dichotoma, rigida , erecta ; arti- culis longis , cylindricis , coarticulatis ; Pall. Elench. , p. 429, n. 11. ( Corallina Rigens )... Sol, et Ell., p. 123, tab. 21, fig. d. Mala. ( C. Fragilissima ).. Sloan. Cat. , p.2et 4. Hist..1, p. 53, n. 15, {ab.920, fig. 1... Brown. Jam., p. 390, n. 37... Gmel., syst. nat. , n. 3, p. 3840... Bosc. 3, p. 69... Esper Zooph. , tab. 5, fig. 1-2. ( Mala. ) Méditerranée , mer des Indes et d'Amérique. L4o. À. DE GAILLON ; dichotome ; articula= tions longues et cylindriques, un peu renflées à leurs extrémités ; celles du sommet légère- ment comprimées ; surface quelquefois verrus queuse. Couleur agréablement nuancée de rose, de violet et de vert ; grandeur 6 à 8 centimé- des. PL'ai, fa Ci ABMRHTÉOES 29g A. Garcrowir ; dichotoma ; articulis teretibus , longis ; extremitatum subcompressis. Australasie. Nota. Jai dédié ce Polypier à mon ami et ancien élève, M. Benj. Gaillon, amateur zélé d'Histoire Naturelle. 441. A. DIiLATÉE ; dichotome , tres-roide ; rameaux presque divergents ; arliculations bien séparées , souvent avec un petit bourlet aux ex- témités , cylindriques dans la partie inférieure , se comprimant dans la moyenne , et devenant presque planes au sommet ; presque toujours d’une largeur inégale ; couleur nuance de vert, de rouge et de violet; grandeur 5 à 7 centi- metres. A. Dirarara ; dichotoma, rigida ; ramis subdi- vergentibus; articulis, latitudine inæquali, infernè teretibus , gradatim supernè planis. Australasie. 442. À. DE BrAUVoIs ; dichotome ; tige cy- lindrique ; rameaux comprimés ; extrémités pres- que planes ; beaucoup plus petite que la pré- cédente dans toutes ses parties. A. Brauvoisir ; dichotoma; caule tereti; ramis compressis, extremitatibus subplanis. Côtes du Portugal. Ded. Palisot de Beauvois, Nota. Vaïi dédié ce Pelypier à M. Palisot de Beauvois, membre de l'institut ; ma collection a été enrichie par lui de 500 OrD. VI. CORALLINÉES. plusieurs objets rares et précieux , qu’il a apportés de ses voyages sur la côte d’Afrique. 445. A. FOURCHUE ; ordinairement tetracho- tome, quelquefois à 2 ou 5 divisions; articu- lations longues, cylindriques , extrémités ai= gues. A. CusriparTa ; subtetrachotoma ; articulis cylin- . dricis, geniculis tendinaceo-glutinosis; ramulis acutis; Sol. et Ell., p. 124, n. 30, tab. 21, fig. f. ( Coral- lina ).… Gmel. syst., nat., p. 3842, n. 33... Bosc. 3, P.-71. Mers d'Amérique. 444. À, VERRUQUEUSE; .trichotome ou subverticillée ;. articulations renflées aux deux extrémités, cylindriques , couvertes presque en entier de points verruqueux. Couleur rose-ver- dûtre; grandeur 5 à 4 centimètres. PL. 11, fig. 5. A. Verrucosa ; trichotoma, vel paululüm verticil- lata ; articulis teretibus , verrucosis , extremitatibus inflatis. Australasie. j 445. À. INTERROMPUE; rameaux verticillés; articulations des principaux rameaux, séparées par des intervalles longs et inégaux ; ces inter- valles se rapprochent dans les rameaux secon- daires, et se touchent dans les petits; couleur G. AMPHIROE. 302 vert-rosâtre; grandeur 3 à 4 centimètres. PI. 11, fig. Bb. A. À. InrernuPTA ; ramis verticillatis ; articulis lon- gissimè et inæqualiter distantibus. Australasie. 446. À. À CRINIÈRE ; rameaux verticillés ; articulations des principaux rameaux très-gros- ses ; celles des verticilles très-petites , inégales et capillacées ; couleur rosâtre ; grandeur 4 à 6 centimètres. PI. 11, fig. 6. A. Jugara; ramis verticillatis ; articulis ramorum maximis, verticillorum minimis , inæqualibus , cap- pillaceis. Australasie. 447. À. CHAROÏDE; rameaux verticillés, avec des verticilles de petits rameaux à chaque articu- lation ; articulations cylindriques, longues, inéga- les, à surface verruqueuse ou tuberculeuse ; couleur jaune-terreux ; grandeur environ un décimètre, A. Cnaroïpes ; ramis articulisque verticillatis , superficie verrucatà, vel tuberculosà. Australasie. . Nota. Rien ne ressemble autant au Chara fragiis pétrifié comme ce Polypier. 446. À, CHAUSSE-TRAPPE ; articulations cylindriques , comprimées ou ancipitées. 502 OrD. VI CORALLINÉES. À. Trisvzus ; subpentachotoma ; articulis ancipiti= bus ; geniculis tendinaceo- glutinosis; Sol. et EU. , p. 124, n. 31, tab. 21, fig. e. ( Corallina )... Gmel., syst. nat., p. 3842, n. 34... Bosc. 3, p. 71. Mers d'Amérique. SE HALIMÈDE ÂA4LIMEDA, Néréide suivant Hésiode. Pozyprer phytoide , articulé ; articu- Jations planes ou comprimées , très-rare- ment cylindriques , presque toujours fla- belliformes ; axe fibreux; écorce crétacée, en général peu épaisse. Lamx. Bull. phil. 1812. CoRALLINA ; auctorum. FLABELLAIRE ; Polypier caulescent ; fla- belliforme , encrotté , souvent divisé ; à ex- pansions aplaties , subarticulées , prolifères. Tige courte , cylindrique ; tissu composé de Jibres entrelacées ; articulations subrenifor- mes , plus larges -que longues ; à bord supé- rieur, arrondi , ondé , sublobé. De LAM., ANN. , 10m. 20 , p. 299- Linné , Pallas, Ellis et les auteurs modernes G. HALIMÈDE. 303 ont réuni ce genre aux Corallines , malgré les nombreux caractères qui l’en éloignent ; les Ha- limédes , presque semblables à quelques plantes de la famille des Opuntiacées , par leurs arti- culations planes, larges , éparses ou prolifères, ne peuvent être réunies aux Corallines à divi- sions trichotomes , et dont les articulations sont tout au plus comprimées. Elles different par des caractères bien tranchés des Amphiroes à arti- culations séparées , des Janies filiformes , et des Galaxaures fistuleuses ; ainsi les Halimédes for- ment un genre distinct dans Pordre des Coral- linées, auxquelles elles appartiennent par la na- ture des deux substances tant interne qu’externe. Un auteur célèbre leur trouve quelque rapport avec les Alcyons , cela peut être entre quelques individus desséchés et décolorés ; mais au sortir de la mer il n’existe aucune analogie entre ces êtres. | M. de Lamarck , dans son mémoire sur les Polypiers empatés , a fait un genre sous le nom de FLABELLAIRE , dans lequel il réunit les Udo- tées aux Halimcdes ; je n’ai pas cru devoir la- dopter de préférence à la division que je pro- posai en 1810 , long-temps avant que le savant professeur du jardin des plantes s’oceupât d’un travail spécial sur cette partie intéressante de 504 OrD. VL CoRALLINÉES. Vhistoire naturelle. La principale différence qui existe entre les Udotées et les Halimèdes con- siste dans les articulations qui sont toujours très- apparentes dans les dernières et qui n’existent point dans les premières ; car on ne peut pas regarder , même comme des rudimens d’articu- lations , les zones concentriques et transversales que lon observe sur les Udotées. Ces lignes zo= naires donnent quelquefois à ce Polypier tant de ‘ressemblance avec certaines variétés du Padina pawonia ( Ulva parvonia auctorum), que Von ne doit pas s’étonner que plusieurs naturalistes les aient confondus les uns avec les autres. Ellis a figuré d’une manière très-exacte les pores ou cellules polypifères de l'Halimède Ra- quette , et leur moyen de communication avec l’intérieur du Polypier ; ne lPayant point ob- sérvé vivant , il n’a pu en découvrir les ani- maux. l paraît que cette figure n’a pas satis- fait un zoologiste célèbre, M. A. B. Il m’écrivit, e en 1815, que c'était à tort que l’on regardait PFZal. Tuna comme un Polypier, que c’était une véritable plante dont il se proposait de faire un genre nouveau sous le nom d’Opuntioïdes. J’i- gnore les raisons qui ont engagé ce naturaliste à émettre cette opinion ; mais, sans parler des deux substances semblables à celles des Coralli- nes, GC, Hitiu' nr. 505 nes , de la couleur verte analooue par sa nuanc eb.sa fugacité à celle des Nésées, des Acétabulai- res, etc. L'organisation seule met un orand inter- valle entre ces Polypiers et les végétaux; dans ces derniers on observe toujours un tissu Se laire plus on moins régulier, et il existe rien de semblable dans les premiers. Leur croissance n’est pas la même que celle des Fhalassiophytes , elle est presque semblable à celle des végétaux terrestres, au lieu que dans les Ealimèdes les articulations se développent les unes à la suite des autres comme les cellules des lustrées , de sorte que les inférieures semblent privées de la vie et ont perdu leurs couleurs vertes , tandis que de nouvelles articulations s’élévent sur les disques des extrémités des rameaux. En outre, les Halimedes se lient par tant de caractères aux autres Corallinées , qu’adopter l’opinion du Z00- logiste italien ce serait placer tous ces Poly- piers parmi les végétaux , et renverser les idées que nous avons sur ces êtres encore peu connus. Les Halimèdes ne se trouvent que dans les mers des latitudes chaudes ou tempérées. Rares dans les parties septentrionales de la Mécïterra- née , elles deviennent plus communes à mesure que Von s'approche des régions équatoréales. Elles sont abondantes aux Antilles. Je n’en con- 20 506 OrpD. VI. CORALLINÉES, nais point de la mer des Indes , et je n’en ai jamais vu de débris sur les Thalassiophytes de cette partie du monde, peut-être n’y en existe- t-il point. Quelques espèces paraissent commu nes à la Méditerranée et aux Antilles sans pré- senter aucune différence bien sensible , soit dans la forme, soit dans la grandeur. Leur couleur n’offre jamais les nuances bril- lantes des Corallines : verte dans le sein des mers, elle devient blanchâtre par l’action de Pair ou de Ha lumière. La grandeur dépasse rarement un décimètre, et n’est jamais au-dessous de 5 centimètres. Les Halimedes , quelquefois parasites sur les Thalassiophytes , adherent ordinairement aux rochers ou aux sables solides par des fibres nom- breuses plus ou moins longues, | On les trouve mélées dans la Coralline de Corse des pharmaciens , et elles ne paraissent point altérer les propriétés anthelmintiques ou absorbantes de ce Polypier. 449. H. CozLrER ; articulations inférieures comprimées , convexes , cunéiformes , oblon- gues ; les supérieures presque cylindriques. I. Moxice, trichotoma, articulata ; articulis in- ferioribus compressis, convexis, cuneiformibus , oblon- gs; superioribus subcylindricis ; Sol. et EL. , p. 110, G. HALIMÈDE Jo n, 3, tab. 20, fig. c. ( Corallina )… Gmel., syst. nat. , p: 3837, n. 10... Bosc. 3, p. 66. Mers d'Amérique. 45o. H. EPAIsse ; articulations convexes, comprimées ou planes , polymorphes. H. Ixcrassara ; trichotoma , articulata ; articulis compressis, convexo-planis, cuneiformibus ; So. eë ET. pri, 04, tab. 20, hs! d d'1-3. D 1-6: ( Corallina )... EU, Corall., p. 67, tab. 25 ,fig. a. A. Gmel., syst. nat., p. 3837 , n. 11... Jisper ZoopA. , tab. 2. mala, { Cor. Crassa )... de LamK. ann. ,tom. 20, p. 302. ( {'labelluria )... Bosc. 3, p. 66. Mers des Antilles. Nota. Les caractères qui distinguent les FH. incrassata et monile , se confondent souvent dans le même individu ; ne faudrait-il pas les réunir et les regarder , tout au plus, comme des variétés l’une de l’autre ? 451. ** H. MuLTICAULE ; àrticulations in férieures presque cylindriques ; les supérieures réniformes , aplalies et lobées. H. Muzcricauris ; stirpibus incrustatis , articulatis, ramosis ; articulis inferioribus subteretibus , superiori- bus reniformibus , planis , inciso-lobatis ; de Lam. ,' ann. , tom. 20, p. 302. ( Flabelluria. ) Hab.. 6 Nota. Je cite cette espèce que je nai jamais vue , d’après l'autorité de M. de Lamarck. ge" 452, H, IRRÉGULIÈRE ; articulations poly- 508 Onp. VI. CoRALLINÉES. morphes , ayant 2 à 5 millimètres de longueur ou de largeur ; grandeur du Polypier 4 à 5 cen- timètres. PL. 11, fig. 7. H. Irrecucaris ; articulis polymorphis. Antilles. Ded. Richard. - 455, * H. TRIDENT ; articulations aplaties et à trois lobes. I. ‘Frivexs ; trichotoma, articulata ; articulis com pressis, planis, trilobis ; So. e& Ell., p. 109 , n.1, tab. 20, fig. a. ( Corallina ).. Gmel., syst: nat., p. 9836, n. 9... Bosc. 3, p. 66. Mers d'Amérique. 454, FH. RAQUETTE ; articulations compri- mées , flabelliformes ou reniformes , ondulées sur les bords. H. OrunriA ; trichotoma , articulata ; articulis com- _ pressis, undulatis, reniformibus; Pal}, Elench., p.420, n. 2. ( Corallina )... Gmel., syst. nat., p. 3836, n. 1.4 Sol, et El. , p. 110, n. 2, ab. 20, fig. b. EL. Corall., p- 67 ,.tab. 25, fig. b. B. B 1... Pluckn. Phytog., tab. 26°, fig. 1... Petiv. Plterig., 1ab. 20 , fis. 19... Sloan. Jam. Cat:, p. 4," Hist)a po 67 a a6}, tree fig. 2,2, “Bocc. Mus''1 ) p. 5191. C: Bank (Phre p. 564... Bosc. 3, p. 66....de Lamk. ann. , tom. 20, p. 303, n, 7. ( Flabellaire festonnée. ). Méditerranée et océan Atlantique. Nota. Il paraît que Pallas a confondu ensemble les Hal. opuntia et tuna: Gimelin a copié tous les synonimes de Pallas, sans s'embarrasser de savoir sil se rapportaient ou non à l'Hal. G..HAzaà MA DE. 509 Raquette, de sorte que j'ai dû extraire de cette dernire espèce les synonimes de J. Bauhin , de Clusius , d’'Imperati, qui ap- partiennent évidemment au Polypier suivant. 455. H. TUNE ; articulations planes, presque discoïdes. PL 11, fig. 8, a. b. H. Tuxa; trichotoma , articulata ; articulis com- pressis , planis , subrotundis ; Sol. ef El. , p. 111, n. 5, tab. 20, fig. e. ( Corallina ).. Gmel. , syst. nat. , p. 3837, n. 12... Parkins. Theat., p. 1294, fig. 12... Mars. Hist. Mar. , D. 65 , tab. 7, fig. 31... J. Bauh. Hist. 3, p. 802... Imper. {list. nal., P. OT. Clus. Hist. Plant. 2, p. 250... Por. soy., tom. 2, p. 66... Bose. 3, p. 66... de Lam. ann. , tom. 20, p. 302. ( Flabellaire Raquette. ) Méditerranée. Nota. Esper a figuré sous le nom de Cor. Discoïdes, tab. 11, mie Halimède , que je crois différente de l’Hal. Tuna ; Guettard a donné également dans ses mémoires, la figure d’une autre Corallinée , intermédiaire entre celle d’Esper et l’Halimède Tune : je n'ai parlé d'aucun de ces deux Polypiers, parce que je mai -sous les yenx, ni les descriptions, ni les figures, ni les objets. dont -cés auteurs font mention dans leurs ouvrages. 310 Onrp. VI CORALLINÉES. UDpotTérs. UDOTE 1. LL] Océanide suivant Hésiode. PoLYPIER ; non articulé , flabellifor-- me ; écorce crétacée non interrompue , et marquée de plusieurs lignes courbes, con centriques , parallèles et transversales. Las. Bull. phil. 1812. CORALLINA ; auctorum. FLABELLAIRE ; DE LAMARCK. Le genre UnorrA , composé seulement de deux espèces , dont une est encore un peu dou- ieuse ; a été réuni aux Corallines par tous les Zoologistes , à l'exception de M. de Lamarck , qui en a fait la première section de son genre Flabellaria. Quelques naturalistes avaient con- fondu PUdotée flabelliforme avec le Dictyota Pavonia (ulva pavonia auctor.) D’autres avaient regardé eette plante comme une variété du Poly- pier. Mais si lon observe avec atiention lorga- nisation des Udotées , il sera facile de se con- vaincre de leur véritable nature , tant les carac- tères qui les séparent des végétaux sont saillants. D'après M. de Lamarck , on doit les réunir aux G.. UDOTÉE. 3r3 Polypiers empâtés , je ne partage point cette opi- nion , parce que je ne leur trouve aucun des caractères qui distinguent les Alcyons ou les Eponges, et qu’ils en ont au contraire plusieurs de communs avec les Corallines ; c’est donc dans cet ordre que je les placerai et non dans les Polypiers empâtés. La couleur des individus que j'ai observés était blanchâtre comme celle des Halimèdes des- séchées , ce qui me fait croire , vu l’analogie qui existe dans organisation , que dans la mer cette couleur doit être verte, ainsi que celle de beau- coup de Corallinées. La grandeur varie de 5 à 15 centimètres. Les Udotées sont originaires des mers équa- toréales de l'Amérique , et ne doivent pas être très-communes , si l’on en juge par leur rareté dans les collections. Elles ne sont d’aucun usage. 456. U. FLABELLIFORME ; tige simple , à racine fibreuse ; expansion divisée en rameaux flabellés , rarement proliferes. PI. 12 , fig. 1. U. Fragrrzara ; stipite simplici, incrustato ; ramis ommbus conglutinatis; fronde flabelliformi incrustatà, subundulatâ ; Soc. et Ell., p. 124, n. 32, tab. 24. ( Corallina )... Gmel,, syst. nat, p. 3842, USE... Bosc. 3, p.71... Zsper Zooph.,tab. 8 ct 9. (Cor. Pave- 512 OnrD. VI. Cor ALLINÉES. “nia).… de Lam. ann. , tom. 26, p. 301. ( Flabel- laria Pavonia. ) | Mers de l’Ainérique Equatoréale: fota. M. de Lamarck distingue dans cette espèce plusieurs. variétés, qui ne différent que par les lobes , caractère qui me paraît individuel , et impropre à caractériser une -Variété. La tab. 8 d'Esper présente une figure tellement divisée, qu'il nest LHpeble de la regarder comme naturelle, jYautant. que Ja tab. 9 du même auteur a été entièrement copiée dans Ellis. M. de Lämadrck cité la fig. D, de la tab. 24 de Sol. et Éllis 5 pour variété de son Fläbellaria Pavonia , et la mème fig. D pour sa FI. à grosse tige. Ce Polypier n'étant pas articulé, ne peut ap- partenir aux Halimèdes, et ne peut être regardé que comme une simple Variété individuelle de l'Udotée flabelliforme. 457.* U. CONGLUTINÉE ; tige simple, à ra- cine fibreuse ; expansion simple , flabelliforme. U. CoNGLUTINATA ; stipite simpliei , subincrustato ; ramis dichotomis , omnibus conglutinatis ; froñde fla- belliformi , nudà; SoZ, ét EU , p. 125, n. 33, tab. 55, ig. 7. ( Corallina )... Gmel., syst. naë:, p. 3843, .m. 36... Bosc. 3, p. 71. de Lamk. ann., tom. 20, p. 301. ( Flabellaria. ) | Côtes des îles de Bahama. Nota. Ce n’est qu'ayec beaucoup de doute que je place cette production marine parmi les Polypicts, malgré autorité de 80- lander et d'Ellis qui la décrivent comme telle. La substance cal- caire;, dont la tige est imcrustée, n’est pas un caractère .sufhisant , et qui puisse l'emporter sur l’organisation , la forme et la cou- leur qui rapprochent cet objet des Thalassiophytes de la pre- Dors) que beaucoup de naturalistés ont souvent confondues ayec les Udotées, x à * ’ mière section du genre G. MÉLOBESIE. 31% MÉéLogEesiE MÉLOBÉSI 4. Océänide suivant Hésiod® Pozvpier pierreux, en plaques minces plus où moins grandes sur la surface des Thalassiophytes ; cellules très-petites si- tuées au sommet de petits tubercules épars sur lés plaques. Zsmx. Bull plul. 1812. CORALIINA ; ESPER, Les Mélobesies forment des plaques plus ôu moins grandes , quelquefois rondes ‘ét régulièz res , d'autrefois irrégulières ; il en est qui cou vrent les plantes marines d’une couche calcaire ; au point de ne laisser apercevoir ni la formé ni la couleur des feuilles , tandis que d’autres réndent la surface de ces plantes Comme pou dreuse ou furfuracée , suivant là grandeur des plaques , semblables à de petites écaillés ou à des atômes de poussière. On observe ordinairement sur ces plaques quelques tubercules plus ou moins saillants ; dans leur centre existe un trou ou cellale qui sert d'habitation au Polype cons- tructeur de cette démeure piérreuse, _# J’ai placé les Mélobesies daus l’ordre dés Co- 514 On. VI. CORALLINÉES. yallinées , à cause de l’anelogie que on observe dans la matière crétacée des êtres dé cette fa, mille , quoique je sois très-convaincu que dans un ordre naturel, il n’y a presque aucun rap portentre ces Polypiers ; je me suis décidé ce- pendant à en faire mention dans cet ouvrage , parce que ce genre était inconnu , et que la subs- tance dont il est formé ressemble parfaitement à celle de l'écorce des Amphiroes et des Corallines, et qu’il ne leur manque qu'un axe membraneux ou corné pour être de véritables Corallinées. Ces Po- lypiers paraissent solides ; les espèces ne présen- tent pas le même degré de dureté , il y en a de très-dures , tandis que d’autres se réduisent en poussière par le moindre frottement : tout me porte à croire que ces dernières , dans Pétat de vie , ne s’éloignent pas beaucoup des Alcyonées. Quoiqu'il en soit, il me suñit d’avoir attiré sur ces êtres l'attention des naturalistes ; le temps et l’observation pourront nous dévoiler le mys- ière de leur organisation et de leur véritable place dans l'échelle naturelle des êtres. F0, Les Mélobesies offrent les mêmes couleurs que les Corallines , soit fraîches , soit desséchées. On les trouve sur les Thalassiophytes des différentes mers du globe , ordinairement sur les. mêmes espèces ; on dirait que ces Poly- G. MÉLOBESIE. 515 piers , comme certains insectes, ne peuvent vivre que sur un seul genre de. plante absolument né- cessaire à leur existence, 458. M. MEMBRANEUSE ; plaques très-min- ces , presque orbiculaires ; quelques cellules Saillantes dans le centre , invisibles à l'œil nu. M. MemprANACEA; laminis suborbicularibus exili- bus ; in centro cellulis eminentibus; Æsper ZoopA. , tab. 12, fig. 1-4, ( Corallina.) Côtes Occidentales de France , sur les Floridées. Nota. Quelquefois ce Polypier se trouve sur des plantes cylin- driques ou trèes-étroites , la forme orbiculaire est alors difficile à déterminer. 459. M. PusTUuLEUSE ; plaques orbiculaires relevées en bosse ; cellules visibles à l’œil nu et saillantes. PI 12 , fig. 2, a. B. M. Pusrurara; laminis orbicularibus convexis ; cel- lulis oculo nudo visibilibus.,.eminentibus. Sur les Floridées des côtes de France. 460. M. FaRINEUSE ; plaques polymorphes très-minces , en général très-petites et rendant les surfaces des feuilles des fucus comme couver- tes de poussière blanchâtre ; cellules invisibles à Poil nu, situées au sommet de petits mam- melons. PI 12 , fie. 5. M. Farinosa ; laminis polymorphis exilibus, mi- mulissimis, distinctis. Très-ahondante sur le Fucus linifolius , Turn. 516 ORrp. VI CoRALLINÉES. 461; M. VerRuQUuEUsE ; plaques fragiles ;1à surface inégale ; cellules situées au sonumet de petites élévations en forme de verrues. M. Verrucara; laminis fragilibus ; superficie inæ- quali , verrucata. Sur les Fucus de la Méditerranée. Nota. Quoique le genre Mélobesie soit très-nombreux en es- pèces, je n’en ai décrit que quatre , qui m'ont paru les mieux caractérisées et les plus faciles à reconnaître. 317 ORDRE SEPTIÈME. LES ALCYONÉES. 4LCYONEZÆ. PoryPrers polymorphes , formés dune masse charnue , animée , quel- quefois inerte , quelquefois sensible et remplie de Polypes rétractiles qui s’é- _panouissent à sa surface. Dans l’état de dessication cette rnasse paraît com- posée de fibres entrelacées et réticu- lées au centre, rayonnantes à la circon- férence et recouvertes d’une écorce cellu- leuse ferme , coriace ou crétacée. Le nombre des tentacules varie dans les espèces. ALES ONA: ALCX ANT UM. Pozyprer polymorphe , en masse po- reuse ou cellulaire , épaisse , étalée ou ranufice , quelquefois lobée , d’autrelois en forme de croute ; substance mtérieure 318 OrD. VII. ALcYONÉES. spongieuse ou subériforme, entourée d’an tissu tubulé rayonnant , recouvert d’une écorce dure et coriace. Lamx. Bull. p'uil. 1612. ALCYONIUM ; animal vegetans ; stirps fix«, continua | Cartilaginea , intüs porosa ; cortice duriore obsito Osculis substellatis, papillaribus, exserentibus Polypos tentaculis ciliatis radia- tos , oviparos. PALL. Elench., p. 542. À. Animal plantæ forma crescens.Strps fxa, carnosa , gelatinosa , spongiosa vel coriacea. Lpidermis cellulosa ; poris stellatis seu osculis pertusa, Polypos tentaculatos oviparos exse- ‘ rentibus. Sox. et ELr,, p. 179... Fes Syst. nat. , p. 5810. ALCYON ; corps branchu ou sphérique ou de forme irrégulière , dont la substance in- térieure est très-poreuse ; l’extérieure ferme, presque cartilagineuse et percée par des ori- Jices saillants et étoilés , dans chacun desquels est logé un Polype pourvu de tentacules ra- diés et ciliés. Brucu. Encycl. , p. XVII et pa À. Polypier polymorphe, formant une masse épaisse ; poreuse ou celluleuse , soit étalée en croûte ; soit glomérulée , soit enfin lobée ou G. ALCYON: 319 rarnifiée ; il consiste en une substance inté- rieure fibreuse , roide ; presque cornée , en- crodtée et recouverte d’une chair plus ou moins épaisse , qui devient ferme , coriacée et comme terreuse dans son dessèchement , et qui est percée de trous ou de cellules poly- pifères. De Lamx. Syst. des ann. , p. 584, Le nom dAlcyon était connu des naturalistes de Pantiquité , mais ils Pappliquaient indifférem- ment à toutes Les productions marines de forme arrondie que la mer promenait sur ses flots ou jetait sur le rivage. Les naturalistes modernes ont conservé le nom dAlceyon à un groupe d’ètres attachés au fond de la mer et sur les corps so- lides lorsque Panimal jouit de la vie, et qui vient flotier à la surface des eaux après la mort des Polypes. Pallas est un des premiers qui/se soit occupé spécialement de Pétude des Alcyons ; Bruguière a traduit en partie Pallas, et Bosc a copié Bru- guière. Olivi, dans sa Zoologia adriatica ; a séparé du genre Alcyon les Z/c. bursa et vermicu- lare, qui appartiennent aux végétaux ; il en a fait le genre Zamarckia, dont j'ai changé le nom en celui de Sporgodium , parce que le 520 Or. VIE Azevyontes. premier a été appliqué à des plantes et adopté par les botanistes. | Dans les Zcones de Forskal, publiées par Nie- buhr, il y a quelques productions marines figurées sous le nom d’Alcyons : la première plane. 27, fig. D. , sous le nom d’Aleyomium | 5 phusea , est hien évidemment une Ascidie ; la seconde tab. 59, fig. C. c., sous le nom de Zytho- phytum fulvum , est un véritable Alcyon ; ainsi que la troisième , de couleur de chair , tab. 41, fie. B. b., qui n’est point nommée. Je mai pas la deseription de ces Polypiers , et Les figures sont trop incomplettes pour en faire de nouvelles sans voir les objets. Muller , dans la Zoologia danica , a bien décrit et bien figuré plusieurs Alcyons ; je les ai cités à leurs espèces respectives , à exception de celui de la tab. 157, fig. 1, qui se trouve sans nom, Cette production, que je regarde comme vé- gétale plutôt qu'animale, a paru sans doute à Mul- ler encore plus douteuse qu’à moi, puisqu'il s’est borné à la nommer Æ/cyonium , sans autre épi- thète et sans la décrire, Le même auteur, Zoo/og. Dan. 4, p. 30, tab. 147, fig. 1-4 , a figuré un véritable Aleyon ayec ses polypes , qui ressemble parfaitement à la figure que j'ai donnée de l’Æ/cyonidium diaphanum, appelé G. ALCYON, 521 appelé par Hudson Focus gelatinus , et qui forme avec tous ses congéntres le genre. Æ/cyoni- dium , publié dans mon essai sur les Tha- lassiophytes non articulées ; de sorte qu'il est trés-possible que ce que j’ai regardé comme une plante soit un Polypier. I doit en être de même des ÆZleyonid. nostoch et Bullatum , qui ont la: plus grande analogie avec PÆ/cyonid. dia- phanum , sous le rapport de la substance ; les Aleyonid. vermiculatum , fucicola ( Rivulariæ Roth) sont peut-être dans le même cas. Quoi- qu’il en soit , je crois que lorsque ces êtres se- ront mieux connus , on pourra en faire un genre dans l’ordre des Alcyonées , caractérisé par la substance et la forme des polypes ; dont le corps est en entonnoir avec le bord échancré , et armé de 12 tentacules égaux. On. a trouvé dans les papiers du célèbre chimiste Fourcroi , les détails d’une analyse qu'il avait faite avec M. Vauquelin , d’une production marine pêchée à la sonde, par 35 brasses de profondeur , aux environs du Cap VEwin , et rapportée en France par Peron, chez qui je Pai examinée. Après la mort de ce naturaliste , elle a été déposée dans les galeries du Muséum d'Histoire naturelle ; M. de La- marck Va nommée ÆZ/cyonium purpureum:; 21 &è OnrnD. VIH AbcYonies. Peron m'a dit plusieurs fois qu'il regardait cette production marine comme ‘un véritable Aleyo- firm et qu'on devait lui donner Pépithète de J'iolaceurm à cause de sa couleur. ic L'analyse faite par MM. Fourcroi et Vauque- liñ a été publiée dans les annales du Muséum d'Histoire naturelle, tom. 18 , p. 554, am. 1811. Schlesser avait rémi-aux Alcyons une pro- Auction marine, mal décrite avant lui par Bor- lacceet par Rondelèt , que Gessner, Aldrovande ét Jonston ont copié. Pallas adopta d’abord Popi- ion de Séhlosser, mais, éclairé par Goertner;, âl en fit un genre sous de nom de Boiryllus!, genre que Bruguière , MM. Cuvier , de La- marck et Bosc ont adopté dans leurs ouvrages. Jai suivi l'opinion de mes savants compatrio- tes et rejeté celle de Gmelin ; qui replace des Botrylles parmi les Alcyons. En 1815 , MM. Desrarets et liesueur , dans un excellent Mé- . noire , lu à da société philomatique , et publié danis le Journal de physique (juin 1815, p.424), | ont fait connaître l’organisation du Botrylle étoilé, M. Savigny , peu de temps après ; apré- senté à Ja première classe de Pinstitut un autre mémoire sur ces amimaux , qu’il appelle des :Ad- -cyons Ascidiens, dans lequel il confirme les obsér- vationsdeMM,Desmanets etliesueur. Il résulte-du G. ALCYON. 323 trayail de ces trois derniers Zoologistes, que l’ani- mal du Botrylle ayant un sac alimentaire à deux ouvertures , ne peut appartenir aux Polypes, et doit être classé parmi les Mollusques , ainsi que le Botryllus conglomeratus , le Synoïcum tur- gens de Phipps , et lÆ/cyonium ascidioïdes de Gmelin. Tout én adoptant l'opinion de ces na- turalistés , je ne peux in’empêcher de dire qu’elle est peut-être un peu prématurée, et qué par la suite il serait possible que lon trouvât dans les Po- lypiers corticiferes une organisation analogue à celle du Botrylle étoilé ; c’est-à-dire ; des ani- maux pourvus d’un sac alimentaire à deux ouver- turés , avéc uh oroané particulier rempli d’ovai- res conténarit des œufs et des organes pour la respiration ; mais ce n’est encore qu’une hypo- thèse qui a besoin d’être confirmée par une longué suite d'observations pour devenir vérité ; quoi- que déjà le raisonnement , appuyé de quelques faits isolés, la rendé tres-probable: M. de Lamarck , dans les mémoires du Mu- Séum d'Histoire naturelle , consitère les Alcyons comme un genre très-vôisin de celui des Eponges, opinion émise long-temps avant lui par Pallas , dont les idées ont été suivies par tous les Zoolo- pistes qui n’ont observé ces Polypiers que dans Pétat de mort et de dessicatien. 5% Orn. VIL ALcYoNÉES. Le célèbre professeur du Muséum a donné la description de 46 espèces d’Alcyons , où de pro= ductions marines auxquelles il a donné ce nom; sil les a divisés d'après les oscules apparents ou non apparents sur les Polypiers desséchés, J’ai men- tionné dans mon ouvrage tous les Alcyons dé- crits par M. de Lamarck ; , quoique plusieurs me semblent de véritables Eponges ; 1l est possible que ce naturaliste séduit par cette ressemblance ; ait trop accordé au désir de démontrer que les Epong ces étaient produites par des animaux analo- gues à ceux des Alcyons ; erreur vient du peu de connaissance que. nous avons sur les productions animales auxquelles on à donné ce nom et sur les êtres qui les construisent. Quant à à moi , Je pense qu ’on ne doit regarder comme Alcyons que des productions marines connues sous le nom, d 7 AIc. palmatum , lobatum , arboreum , et leurs con- génères ; ces êtres Sont produits par des Polypes visibles à à l’œil nu et à la loupe , d’une organisa- tion assez compliquée , avec un seul rang de tentacules , souvent perforés à leur base et dont le nombre varie ; ils construisent des Polypiers qui cfoissent presque à la maniere des Madré- # pores; c’est-à-dire , qu ’ils forment d’abord un pre- mier tube polypeux se prolongeant plus ou moins, autour duquel naissent de nouveaux tubes laté- G. ALCYON. 525 Faux qui, par la suite , donnent naissance à d’autres tubes , se dirigeant toujours , ainsi que les premiers, du centre à la circonférence ou d’une manière rayonnante. Cette direction ne s’observe que jusqu'à une eertaine profondeur. Cette manicre de croître et d'exister f visible à Poil nu dans les Alcyons vivants et au sortir de Ja mer , exclut tout rapprochement entre ces êtres et les Eponges. Lorsque ces Polypiers sont des- séchés il est facile de les confondre entre eux, et c’est ce qui a engagé M. de Lamarck à rap- procher ces deux classes : cet habile observa- teur a été entrainé par les rapports qu’il a trou- vés entre des êtres bien connus comme Alcyons ou comme Eponges, et de analogie entre ces Po- lypiers desséchés 1l a conclu que ces deux familles, dans l’état de vie, devaient offrir des çaractères et une maniere d’exister analogues; 1l a ajouté que les Eponges sont aux Alcyons ce que les Antipates sont aux Gorgones. Cependant je crois qu’il est fa- cile de distinguer les Éponges des Alcyons, quel que soit leur état, Au sortir de la mer, les po- lypes ou les cellules qui les renferment sont tou- jours visibles dans les Alcyons , jamais on n’a pu les voir dans les Eponges. Dans ces dernières . il ny a d'autre mouvement que celui de dila- tion et de contraction , encore est-il douteux ou 326 Onrn. VII. Arcyontes. nul d'après un grand nombre d’auteurs. Dans les Alcyons vivants, au contraire , il y a non seule- ment un mouvement de contraction volontäire, mais encore ceux qui sont ramifiés peuvent cour- ber plus ou moins leurs rameaux et ensuite les redresser : il est vrai que ce mouvement est très- lent, mais il n’en existe pas moins, et je l'ai ob- servé souvent dans l_Z/c. lobatum. La coupe dun Polypier faite longitudinalement ou transversalement sur les Eponges et les Al- cyons désséchés et tels qu’on les trouve dans les collections , offre clans ce dernier groupe, au centre , une substance plus ou moins fibreuse et lacuneuse , à l’extérieur une écorce membraneuse plus ou moins épaisse , marquée de pores souvent presque imperceptibles, et que lon doit regarder comme les orifices des tubes rayonnants , tres- marqués et très-longs dans quelques espèces , à peine sensibles dans d’autres, mais toujours faciles à voir pour lœil exercé à ce genre d'observations ; dans le premier groupe, la substance varie à l'infini , et l’on ne peut confon- dre avec les Alcyons que les espèces dont le tissu est-très-dense ou très-fin , car ce tissu est fi- breux et les fibres sont tres-visibles , tandis que dans les autres on ne distingue rien au centre, la masse ressemble presque à du liége, Une G. ALcronx. 527 coupe transversale ou verticale des Éponges mon- tre partout la même substance , la même organi- sation , et si la surface offre une espèce de mem- brane , cette dernière partie se dissout dans l’eau et disparaît, tandis que écorce des Alcyons y devient plus apparente. Ces caractères , que tous les amateurs de Pétude des Polypiers peuvent observer avec facilité, les meitront à portée de distinguer des êtres dont la mort et la dessica- tion rapproche les formes , et qui offrent les plus grandes différences dans l’état de vie. Aucun auteur n’a décrit d’une maniere exacte les polypes des Alcyons ; on les a étudiés avec trop de précipitation , ou bien on les a mal observés ; je ne me flatte pas d’avoir rempli cette lacune dans l’histoire des animaux , mais le peu que j'ai vu tend à prouver que lorganisation des polypes des Polypiers Coralligènes est beau- coup plus compliquée qu'on ne Pa cru jusqu'à ce moment ; elle rappelle celle des Ascidies agré- gées de MAT. Desmarets et Lesneur , mieux nom- mées peut-être par M. Savigny Alcyons Asci- diens. Je n’ai encore examiné les animaux que d’une seule espèce d’Aleyon, PÆ/eyonium loba- tum , dont Solander dans Ellis , et le docteur Spix ont donné des figures ; elles ne se rap- portent pas à ce que j'ai vu. 328 Or D. VIE ALCYONÉES. Les cellules de ce Polypier sont rondes , iné- gales dans leur diamètre , profondes de 4 à 5 millimètres , séparées les unes des autres par des cloisons minces et opaques à cause d’une énorme quantité de globules solides qui semblent former la partie la moins animée du Zoophyte. Ces cellules renferment un Polype composé exté- rieurement d’un sac transparent et membraneux qui rappelle celur qui environne le corps des As- cidies ; il est fortifié par huit bandelettes fili- formes , fibreuses , longitudimales , également es- pacées et par des fibres transversales et parallèles très-difficiles à voir. Les fibres longitudinales paraissent fixées au bord de la cellule et à la base de la partie inférieure des tentacules. Le sac, sus- ceptible de s’alonger ; de se raccourcir, et dont la partie supérieure se replie lorsque lanimal- cule se retire dans son enveloppe diapliane, renfer- me le corps du polype ayant au centre une masse hémisphérique , divisée en huit parties évales par des cloisons verticales , et dont le sommet offre une ouverture ronde ou en loZange , Sui- vant la volonté de animal ; je la regarde comme la bouche ; les bords paraissent munis d’appen- dices très-irritables, ‘dont je n’ai pu déter- miner la forme. Autour de la masse demi-glo- buleuse est une membrane sailante sur. laquelle # GieAsic ON. , 329 se trouvent huit tubercules perforés , à la base desquels on voit un sillon plus où moins pro- fond qui se prolonge presque jusqu’à lextrémité des tentacules. Ces organes , au nombre de huit, sont placés autour du polype ; ils ne sont pas cylindriques , et n’ont pas leur point d’attache près de la bouche , ainsi que l’a dit et figuré le docteur Spix : leur forme est plane supérieure- ment , arrondie inférieurement , obtuse au som- met et plus large à la base qu’à l'extrémité; les surfaces inférieures et latérales sont unies ; la supérieure , marquée du sillon dont jai déjà parlé , est couverte de papilles mobiles ; celles du centre semblent différentes de celles que lon voit sur les bords. Ces tentacules se replient sur eux-mêmes et entourent la masse globuleuse , qui forme alors un corps pyriforme ou sphéri- que , tel que Pa figuré le naturaliste bavarois. Toute cette partie supérieure de lanimal est fixée à un corps cylindrique beaucoup plus petit; son extrémité présente huit échancrures longues et aiguës qui viennent s'appliquer aux huit ban- delettes du sac où de l’enveloppe générale , et qui se terminent par huit corps en forme d’in- tesiins, dont lextrémité paraît libre et flottante dans le fluide qui remplit le sac. L'intervalie entre Le corps cylindrique et alongé 350 OrD. VIT ALcyONÉES. du polype et la membrane qui le renferme, paraît bien moins transparent que celui qui existe dans Ra partie où flottent les intestins. L’enveloppe générale du polype s'élève quel- quefois à un centimètre au-desus de la surface du Polypier , et toutes les parties qu’elle ren- ferme s’observent alors avec la plus grande faci- lité au moyen d’une forte loupe. Je nai pu apercevoir ni les ovaires, ni le corps arrondi, très-effilé et très-mince , dont parle le D. Spix ; cela tient peut-être à Pâge de l'animal ou à l’époque différente de nos ob- servations , le Naturaliste bavarois ayant fait les siennes dans l’automne, tandis que c’est au prin- temps que j'ai examiné les animaux des Al- cyons. Le même auteur prétend avoir injecté Pestomac des polypes et observé l’intérieur des. tentacules; 1l na été impossible de réussir dans ces deux opérations, et mème de voir l’intérieur du corps cylindrique du polype ; cela tient à la difficulté que l’on éprouve à se servir du microscope dans l'examen de ces petits animaux qui se contractent ou perdent leur transparence, au moment même qu’on les sépare du Polypier. La Substance générale de la masse paraît sen- sible et irritable, et l’on peut faire sortir les polypes de leurs cellules, à la vérité non épa- 6. ALcCYON. 331 nouis, en comprimant le Polypier ; si lon en coupe un fragment, tous les polypes se retirent dans leurs cellules. Si lon arrache un de ces petits animaux avant qu’il ait pu se renfermer dans son habitation , il se contracte : à mesure que la vie Séteint, les muscles se relâchent, ils s’alongent un peu, et toute irritabilité cesse. On peut l’exciter de nouveau , au moyen de Vappareil galvanique , et les contractions se ré- pètent une ou deux fois seulement. Toutes les parties de l’animal paraissent également irri- tables. Le sac ou l'enveloppe générale extrêmement diaphane , pourvue de bandelettes longitudi- nales et transversales , rappelle celui des Asci- dieS, si bien décrit par M. Cuvier dans le second volume des mémoires du Muséum d'Histoire na- turelle; il semble destiné à remplir des fonctions analogues. La masse demi-globuleuse du centre du polype peut être regardée comme une réunion d’estomacs séparés par des cloisons verticales , ou comme un seul estomac à huit divisions, ayant une bouche commune , entourée d’appendices mobi- les, qui rappellent ceux qui se trouvent autour de la bouche, des Lucernaires et des Actinies. Mais à quoi sont destinés les tubercules de la 352 OrpD.. VII ALcLcyonÉESs. membrane saillante qui se trouve à la base et autour de la masse hémisphérique ? Sont-ils réel lement perforés, et peut-on les regarder comme une seconde ouverture du tube intestinal ? LL ne le pense pas. Les tentacules , beaucoup, plus compliqués qu’on ne l’a cru ; et formés d’une manière qui rap- pelle celle des rayons des Asteries, pourraient contenir, comme dans ces animaux, les orga- nes de la respiration et du mouvement. Le corps du polype rappelle celui des Lucer- naires , dont l’extrémité se termine par des in- testins attachés à une bandelette fibreuse , et dont l'extrémité flotte librement dans une cavité plus ou moins grande. IL est encore nécessaire d’observer que le ngm- bre des tentacules , des a lens , des divisions du corps hémisphérique, des intestins et des bandelettes , est toujours égal. D’après cette description , bien incomplète. sans doute, il est facile de se convaincre com- bien est compliquée l’organisation des polypes des Alcyons ; ils se rapprochent des Lucer- .naires , des Actinies, des Ascidies agrégées de M. de Blainville. Il en est de même des polypes des Flustrées, des Cellariées et des Sertulariées que j'ai observés, et dans lesquels jai trouvé CG Azéro. 553 des parties organiques nombreuses, et qui ont la plus grande ressemblance avec celles que je viens de décrire. Ces animaux feront l'objet d’un travail particulier dont je m’occupérai, si quélque Naturaliste, versé dans l'étude de l’anatomie com parée ne se décide à venir au bord de la mer pour nous faire connaitre cette partie intéressante et ignoïée de la Zoologie (1). Alors on ne regarderà plus comme les êtres les plus simples dans leur 6r- ganisation, des animaux dont l’habitation offre des formes plusdisparates,des couleurs aussi brillantes, un plüs g orand nombre de substances à Panalyse chimique que la coquille des Mollusques testacés: mais comme les Alcyons perdent toutes ces Fra lités par la dessication , ils ne peuvent servir ni à la démonstration dans les cours de Zoologie , ni à l’ornement des cabinets ou des collections. Ces Polypiers varient beaucoup sous le rap- port de la grandeur; quelques-uns s'étendent én plaques plus où moins épaisses sur la surface des corps auxquels ils adhèrent , tandis que d’autres portent leurs rameaux à plus de UN metres de hauteur. _ Il en existe qui vivent sur les plantes ma- rines , d’autres se plaisent dans les terrains va- {1) Fai donné, planche 13, les figures grossies des différentes parties du polype de lA/cyoniurm lobatum. 554 Onrp. VIL Azcyonées. seux et élèvent au-dessus de la surface leurs tu= berçules animés ; le plus grand nombre s'attache sur les rochers et les grandes coquilles qu” ’1ls recouvrent quelquefois entigrement de leur massé polypeuse, On les trouve A toutes les mers, à toutes les profondeurs ; : malgré cela le nombre des es- pèces connues est encore peu considérable, par la difficulté qu'offre. l'étude de ces êtres qu’il faut décrire dans le lien même où ils vivent, et que l’on ne reconnait plus si on les perd de vue quelques instans, ; de sorte que de long-temps on ne pourra se es d’avoir un bon travail ‘sur les Alcyonées : pour le bieri faire, il fau- droit accompagner les. pècheurs lorsqu’ils vont draguer ou lever les grands filets qu ’ils posent à plusieurs lieues de terre, et 0} restent quel: ques jours étendus au, fond même de Ja mer ; il serait surtout nécessaire de peindre et de dns les objets avant que la lumière altérât leur cou- leur. En suivant ainsi toutes les côtes 3 celles dé la Méditerranée comme celle de Océan, on pour- rait espérer de connaître les productions marines des mers européennes, et la science devrait beau coup au naturalite zélé qui renoncerait momenta- nément à toutes les douceurs de la vie pour se li= vrer à cette étude longue , atigante-et dangereuse. G. ALCYON,. 555 462. * ALCYON ARBORESCENT ; tige arbo- rescente., extrémités des rameaux obtuses ; cellules placées sur de gros mammelons. 4 A. ARBOREUM ; ramosum ; poris papillaribus in tu- bera lateralia terminaliaque congestis à Pall, Elench., p. 347, n. 202.4 Gmel., syst. nat., p. 3810, + JA AP Jorm. Mus. B. 230... Clus. Exoë., |. 6, €. 1; p.119... Bauh. Hist. 3, p. 805. Cupan. Hort. Cat. y Suppl.1… Tourn. Inst., p. 576... Rumph. Ambon. va, p. 222... Pontoppid.Norv.1,p.274-275, tab. 12, n.4-5.., Linn. Mus. Tess., p. 120, n. 8, tab. 10... Kælreut. Comm. Petropol. rir, p. 345, tab. 13-14... Brugu. Ænc., p. 22... Bosc. 3, p. 131... de Lamk. mém., tom. 1, p. 166, n. 32... Esper, Supp.2, tab. 1 A, et tab. 1 B. . Mer de Norwège, Méditerranée et Océan ünéien: Nota. Presque tous les auteurs qui ont parlé deice Polypier, V’'indiquent comme originaire des côtes de Norwège ; Kælreuter Va trouvé dans Ja Méditerranée , et Pallas dit qu’il en a vu de VOcéan indien. D'après la température diflérente de ces mers,, je doute beaucoup de l'identité des espèces dont les anteurs cités ont parlé , ‘et je serais porté à croire que lÆ/cyonivwm arboreum , des mers du Nord, différe de celui ‘de Ja Méditer- ranée et de Océan indien, qui peut-être ont plus de rapport, la température étant plus égale. 463. A. PALMÉ ; tige aplatie et rougeñtre, terminée supérieurement par des lobes sembla- bles à des doigts , et parsemée de pores étoilés. À. Parmarum ; stipite simiplici ; extremo , subra- moso , papillosoque ; Pa/l. Elench. ,p. 349, n. 203. Spall. Act. Ital. 2, p. 603... Gmel., syst. nat, 536 Onrp. VIL Azcyonérs. p- 3810; Ms 2-7 1( fc, Fr )... Rond. Aqü. d.. Gesn. Pise, 155... J. Bauh. Hist. 3 , p. 803... PE Icon. 1293, n. 1,et 1294... T'ourn. Inst., p. 596. | Mars. Hist. Mar., p. 85, 163, tab. 15, n. 74-75; et tab. 38-39... Bohads. Mar. , p. 114, tab. 9 , fig. 6-7... Planch. Act. Senens.2,p. 222, tab. 8, fig. 6-8... Petiv. pl. Iial.,tab.1,fig. 2-3... Ginn. Op. Post. 2. p.45, tab. 50, fig. 105... Schæff. Pol. Florif: 1od tab. 3... Spall. , JL de phys. 1786, tom. 98, p. 188. Brug. Enc., p. 21... Bosc. 3, p.130... Bert. Dec.3, p- 97, 0. 1... de LamK. mém., tom. 1 , p. 162; ñ. 21... po. Suppl. 2 , tab. 2. (Ale. Exos. ) Méditerranée. 464. A. LoBé ; masse tubériforme rétrécie à sa base , terminée par des lobes digitiformes et dont doi nombre varie. PI 12 , fig. 4 > à. VE pl. 15 et pl. 14, fig. 1 ; A. B. A. Loparu; griseum , crustaceo-tuberosum , lo- batum, poris creberrimis impressis ; Pall. Elench. *' 351, n. 205... Jai. Syn., p. 37 , n. 2. . Breyn. ‘à Ephem. , N.C., cent. 7 et 8, obser. PL Jussieu , Act. Gall. 1742, p. 294, tab. 9, fig. 2, A-1... Ellis Corall. , p.83, n:2,tab. 32, a. A, À 5... Act. Angl'; vol. 53, tab. 20, fig. 10-13... SoZ. et EUL., p. 175, uw. 1, tab. à, fig. 7. ( 4. Digitatum.).… Gmel., syst. nal., p. 3812, nu. 5... Mull. Zool. dan. prod. 3078... Brug. Enc., p.20... Bosc. 3, p. 130, pl. 30, fig. 4-5... Spix. ann. du Mus. d’Hist. Nat. ,tom. 13, p. 451 ;. tab. 33 , fig. 8-14. ( 4. Exos. ).. de Lamk. mém., tom. 1, p. 162, n. 20, Océan Européen: Nos Bu GG: YALCTION. | 357 . Nota. La couleur de ce polypier varie du blanc légèrement rosé au jaune, orangé Le plus foncé , sur lequel tranche de la ma- nière la plus agréable , la ‘couleur blanche des SOÛE pes qui ne change jamais. Gimélin a répété pour cette espèce le synonyme de Barre- liér , qui se trouve bien placé à PAlc. Palmatum. Le D: Spix ; médecin bavaroïis , a fait un travail très-inté- ressant sur lAlc. Digitatum, qu'il a nommé £xos ; il donne plusieurs figures grossies des Polypes qui né se rapportent point à celle d’Ellis; cette différence est due peut-être à l’imperfec: tion des instruméns dont se sont sérvis cês auteurs. © ai donné , pl. 14, fig. 1 A, la copie de la figuré d'ün Po- lÿpé sétti de £a cellule d’âprès le D. Spix, ét fig. 1B, cellé qui se trouve dans lonvrage de Solander ét Ellis. * M. dé Lämarck pense que l'Alc, Pulmo , Esper, suppl. » ; #äb. a , est une variété de cette espèce , réprésentée d’après lé Sec. 465. * A: RouUGE ; en plaque de couleur toüge , d’une substance mollé entièrement con verte de points épars ou de cellules à 8 rayons. A. Rüërum; érustaceum, mollé, miñiatwum ; pünc- tis sparsis saturatioribus; Gmiel., syst. nut., p. 3815, n. 15... Mall. Zool. Dan. rfi, p: 2, tab. 82, fig. /1-4..3 Prod. 3081... 0. Fabs. Fn. Grôbnt., p. 447, nv. 463.2 de Lamk. mém., tom. 1, p, 76, n° 6. Mer de Norwège. Nota. Espèce bien figurée dans Muller. } 466. * A. Corne br MER ; masse ovale ou elliptique, convexe en dessus , aplatie en dessous, lacuneuse ou crevassée irrégulierement ; cellules visibles lorsque la croûte n’a pas été détrnite pat le frottement. 50182 538 Orp. VII. ALCYONÉES. A. Cyponiu“; subrotundum , spongiosum , flavum, leve; O. Fabs. Fn. Groenl., p. 448, n. 464... Mull. Zool. Dan. 3, tab. 81, fig. 3-5... Gmel., syst. nat, p- 3813, n. 9... Rumph. rr, p. 259... Seba, thes. 127 ; tab. 99 , fig. 4. Brug. Enc., p.25, n. 13... Bosc. 5, p. 133... Bonan. Mus. Kirch., p. 287, fig. mediana... Besl. Mus., tab. 23... de Lamk. mem. , tom. 1, p- 77, n. 8. Mers du Nord, de l'Afrique et de l’Inde. © Nota. Lesfigures données par Muller dans la Zoologia Danica, me paraissent très-bonnes ; elles représentent un Alcyon, dont les Polypes offrent un corps alongé avec une bouche centrale, entourée de 8 tentacules planes et ciliés, perforés à leur base. | Ce Polypier est-il le même que celui de M. de Lamarck , qui rapporte à son espèce les synonymes de Bonanni , de Bes- lar et de Séba, et qui l'indique comme originaire de l'Afrique et de l'Inde ? Je ne le pense pas ; cependant ÿai cru devoir des réunir , en attendant que je puisse les étudier sur des indi- vidus en bon état. 467. * A. Masse ; informe , fauve , spon- gieux , étalé ; cellules à 5 rayons ; centre noir., À. Massa ; informe , fulvum, spongiosum , patulum; stellulis quinque radiatis, centro nigro, Grnel. , syst. nat., p. 3815, n. 13... Mull. Zool. Dan. r11,p.1, tab. 81, fig. 1-2... Prod. 3083... de Lumarck, mem. , tom. 1, p. 76, n. 4. ; ru Mer de Norwège. Nota. Espèce bien distincte qui se rapproche beaucoup de VAlc. Cydonium. {, 468. A. TurBAN ; forme presque ronde ; sur- face ferme, dure , celluleuse., ondulée, quel- quefois osculée. G. ALcyron. : 74809 À. Cinarss; fixum , globosum, durum, sinubus tor- tuosis excavatum ; fossà amplà terminali ; osculis cre- berrimis , minimis, substellatis ; Ze Lamarck , mem. , tom. 1, p.77 ; n. 9... Donat. Adriat., p. 56, tab. 9, fig. 1. Planch. Ed. 2, p. 44... Dioscor., Lib. +, c. 136... Imper. Hist. nat., p. 638... Poir. voy., . tom. 2, p. 57. “y Méditerranée. Ded. Rue Nota. M. de Lamarck a fait avec raison une espèce particu= lière de ce Polypier, que j'avais séparé de l’Alc. Cydonium, long-temps avant lui. Cet auteur, dans son mémoire ne donne d’autres synonymes que ceux de Planchus et de Douati. J'ai ajouté ceux de Dioscoride , d’Impérati et de Poiret, qui ont parlé de la mème espèce que Donati. 469. ** A. GuËrrer DE Mer ; masse grande, droite , ovale-oblongue , un peu pyramidale , obtuse où tronquée au sommet ; 5 à 8 décimètres de hauteur. À. VESPARIUM,; fixum, erectum, maximum , ovatos objongum , apice ocbtusam, intùs cavernosum ; osculis. superficiei localiter acervatis ; de Lamarck , mem. , tom. 1, p.78, n. 10... Rumph. Amb. vr, p. 256. Mers de l'Inde. Museum d’'Hist. Nat. . Nota. Il est très-possible que cette espèce d’Alcyon $ que je cite d’après M. de Lamarck , soit le même RS VAlc. Cydonium ; d’après sa description , la grandeur pet ‘ être la principale différence qui existe entre ces êtres. 470. À. ENVELOPPANT ; masses encroûtantes, obtuses , prolifères ou lobées , très-blanches ; _ pores nombreux , serrés, un peu en étoile. quo GS 1 À =) 540 Onrp. VIT ALCYONÉES. A. TnonusrANS ; 5 subturbinatuin ; lobatum, “infüs spongioso- -fibr “oSun ; } poris parvis ‘confertis substellätis ; de Lamarck , mem. n tom. 1 », P. 76, n. ME Espér, Suppl. 2, p- 47; tab. 15. Sur les Fucus des Mers d'Europe. fra SÉTEA RARE: bandelettes chafrstes et #blanchâtres qui rampent où serpeñtent sur les Eponges deltoïde et loricaire 3, VerTues peu. éle- vées : >. percées au” centre par un oscule souvent i plissé. en FAVONSs a ob 39 à re OU UE A. SERPENS; carnosum , toniatiin repens ; -undâto! toxtuosum ; osculis, prominuls : verruciformibus 2: sub- radiatis ; de. Lamk., lire tom. (ra p-, 163, 11. 25, , Mers d'Amérique. RAA | Museu dise Na. re ces ‘ | : 10) : RLITE, 4e. ** A. TRIGONE ; masse pt ds > ASSEZ, [ épaisse ferme dans l’état sec:, itrigaters -blanchà- tre ; poréuse à l’intérieur comme à Pextérieurit { M TRicoNUM ; carnosum, cellufostim, sibtrigont, osculis, undiquè notatun ; me Lamk. ; mem. ë tom. T . P. 78 > U. 11 Hab:.. MU TNT Müseur dHist. Nat. os‘ h 73. x* À. bay oblong , presque .cyl FE drique ; surface presque réticulée ; oscules grands êt épars Fi substance spongicuse ; ferme P non flexible, td LCL 69 og A. ForaTux : : _oblongum , teretiusculum ; superfc PL hr . G. AL CON. 541 subreticulatà ; foraminibus majusculis sparsis ; de Lamk., mem., tom. 2. P- 78, n. 12... S/oan. Jam. Hist. 1, tab. 25 fig. 5? ( Spongia Minor.) Hab…. ososbrrt Museum d'Hist. Nat. Nota. D’après la description que M. de Lamarck donne de ce Polypier » je ne doute po da Al Han au genre Spongia. 474. * A. CRIBLE ; en plaques larges , en- croûtantes ; blanchätres , criblées d’oscules non saillants terminés par des cellules tubuleuses. A. CrisrariuM ; latè incrustans , coriaceum, sub- albidum ; osculis crebris, distinctis , subdifformibus ; de, Lamk., mem. , tom. 1, p. 78, n. 13... ÆEsper, Suppl. 2, tab. 17? ( Ale. Coriaceum. ) Habit. Museum d’'Hist. Nat. 475. * A, PHALLOÏDE ; pédicule court et épais, soutenant des rameaux élargis , tortueux , lobés et ramassés en paquet dense ; oscules petits et épars. A. Puarroïinrs; substipitatum , supernè divisum : ramulis latis, brevibus , tortuoso-sinuosis, lobulatis , conglomeratis; lobulis subglobosis multiporis; de Lamk., mem. , tom. 1, p.79, n. 16... Æsper, Suppl. 2, tab. 3. ( Ac. Spongiosum. ) Mers Orientales. Museum d’'Hist. Nat. 476. * A. PyYRAMIDAL ; forme conique ou 52 Onp. VII. ALcYonées. cylindrique ; substance intérieure charnue et rougé. . À. PYRAMIDALE ; cylindraceo-conicum , intüs car- nosum Rubrum ; Brug. Enc. , p. 26, n. 15... Pall. Elench., p. 359, n. 211. ( Alec. Cotoneum, ÆExcl. Synon.)… Planch. Conc., éd. 2, p. 113, cap. 28, tab. 10, fig. B, d.. Bosc. 3 , p. 133. "!’ Méditerranée. 477. * A. PULMONAIRE ; masse arrondie et lobée ; substance intérieure pulpeuse ; couleur olivâtre. A. Puzmonarta; pulposum, lividum , lobato-com- pressum , osculis stellatis minimis obductum ; So. et EU. , p.175, n. 2... Pall. Elench. , p. 356, n. 209. _(-4lc. Ficus )... Gmel., syst. nat., p. 3813, n. 10... Rai. Syn., p. 31, n. 3... Bosc. 3, p. 133... Brug. Enc., p. 26... ÆEUl. Corall., p. 67, n. 1, tab: 17, fig. b. B. C. D... Esper, Suppl. 2, tab. 20 , fig. 5. de Lamk., mem. , tom. 1, p. 76, n. 3. | Océan Européen. Nota. Jai séparé ce Polypier de celui qu'Imperati, Bauhin .et Marsilli ont figuré, et que Solander dans Ellis regarde à tort comme une Eponge ; ces deux êtres se distinguent par la forme, par celle des polypes, par la couleur et l'habitation. . La figure donnée par Ellis paraît exacte, elle représente des polypes à 6 tentacules, avec des ovaires qui , par leur position, paraissent analogues à ceux que le D. Spix a trouvé dans l_4/c. Lobatum , dont la bouche est entourée de 8 tentacules. 478. * A. ORANGE DE Mer ; forme globu- G Azcyon. 5435 leuse ; surface tuberculeuse et jaunâtre ; subs- tance intérieure fibreuse. A. Lyncurium; globosum, fibrosum , flavum , ver- rucosum ; Gmel., syst, nat. , p. 3812, n. 7... Mull. Zool. Dan. 3 ,p. 5, tab. 85 , fig. 1. Pall. Elench., p. 357, n. 210. ( Ac. Aurantium )... Planch. Conc., éd. 2, p. 44. Append. 2, p. 114,n. 3... Act. Senens., vol. 11, p. 218, tab. 8, fig. 1... Mars. Hist. Mar. p. 82, tab. 14 ,n. 72-73... Donat. Adri. , p: 60-64, n. 1-2, tab. 10... Brug. Encycl., p. 24, n. 12... Poir. voy. , tom. 2, p. 58... Bosc. 4, p. 132. Mer du Nord, Méditerranée et Cap de Bonne-Es- pérance. Nota. Pallas dit que ce Polypier n’est pas rare au Cap ds Bonne-Espérance ; mois est-il le même que celui de la Médi- terranée ou de la mer du Nord? J'en doute beaucoup ; cepen- dant ne pouvant pas démontrer le contraire, j'ai suivi l’opinion des auteurs qui m'ont précédé. 479. À. ALBURNE ; tige blanche et rameuse; extrémités des rameaux atténuées et tubuleuses. A. AcBurNuM ; album, ramosissimum, attenuatum , subdivisum; poris tubulosisterminalibus; Pal. Elench., p- 346, n. 201... Gmel., syst. nat. , p. 3816, n. 21... Brug. Encycl., p. 21, n. 4 Bosc. 8, p. 130. Océan indien. 480. ** À. Pzrssé ; plane et large , garni en dessus de lames épaisses , tortueuses , ondées, plissées , à bord supérieur arrondi ; oscules ou 544 Orp. VII AÂALcYONÉES. | pores tès-petits et épars ;: ere _ centimè- tres au moins. 15H | "Var. B:; difformé ; lames irrégulièrement. re- levées:, plissées , mésentériformes, A. PLICATUM ; latum , orbiculatum , lainelliferum ; lamellis crassis, sinuato-plicatis , subcristatis ; osculis minis sparsis ; de ER mem , tom. 1, p. 80, n, 18. | , . | Var: ‘B, Deformis ; ‘Jamellis irregulariter erectis. Var. À. Audtratsae, vs Muséum d’'Hist. Nat. Var. B. Hab.… Cabinet de M. de Lamarck. 481. ** A. SINUEUX ; partie supérieure de la masse divisée en lames droites , courtes , épaisses , tortueuses et sinueuses, osculées en leur, bord terminal. A. Sinuosum ; lamellatum ; laminis érectis, crassis , tortuoso-sinuosis , cerebri anfractus referentibus ; os- culis crebris marginalibus; de Lamk. mem. , tom. 4, p. 80, n. 17. Hab... Museum d'Hist. Nat. Nota. An Spongia ? 4682. * À. MAIN DE DIABLE ; masses très- difformes , irrégulièrement lobées, subanguleu- s ; lobes coalescenis , obtus , cylindriques ou comprimés , variant dans leur longueur. A. Maxus-Drasorr; polymorphum ; protuberantiis oblusis perforatis ; Mull. Zool. Dan. prod, 3079. .G. ALCYON. 545 Gmel., syst, nat., p. 3814, n. 12... Seba, fhes. rrr, tab. 97, fig. 3-4... Brug. Encycl., p. 23, n.7.… Bosc.3, p.132... de Lamk., mem., tom. 1, p. 80, n. 19. ( Al. Distortum , Var. À et B.)... Esper, 2,tab. 2x et tab. 22. Mer du Nord. + 485. ** A. Dirrus ; rameaux nombreux, alongés , diffus , presque comprimés , irréguliers et coalescents ; oscules épars ; grandeur 28 à 30 centimètres. A. Drrrusuw ; ramosissimum , difusum, difforme ; ramis tereti-compressis , irregularibus, coalescentibus ; osculis crebris sparsis ; foraminibus majoribus ; de Lam. mer. , tom. 1,p. 162, n. 22. Hab... Museum d’Hist. Nat. 484, ** À. ScEPTRE ; alongé , cylindrique, en forme de massue; oscules nombreux, épars ou rapprochés ; fibres très-fines et encroûtées ; cou- leur blanchâtre ; grandeur 25 centimètres. À. Scerrrum ; elongatum, cylindricum , obsoletè cla- vatum ; superficie tenuissimè porosà , passim forami- nosà ; foraminibus subacervalis ; de Lamk. mem. , lom..1, p.165, n,,23. Hab.… Museum d’'Hist. Nat. 485. XX A. ENSIFÈRE ; droit, rameux ; ra- meaux longs, presque comprimés , courbés en sabre , simples ou proliferes , poreux et osculés: couleur blanchâtre ; grandeur 45 centimètres. 346 OrD. VIL ALCYONÉES. A. ENstFERUM ; erectum , ramosam, punctato-po- rosum ; ramis Jongis , angustis , saubcompressis, arcua- tis , subproliferis; osculis subseriatis ; de LamK. mem. , tom. 1:,-p. 163, n: 26. Awstralasie. Per. et Les. 486. ** A. Joncoïpr ; touffe de jets blan- châtres , menus , alongés , rameux , dilatés ou comprimés , souvent cylindracés , obtus au som- met et osculés ; oscules épars ou par séries mar- ginales ; grandeur 29 à 50 centimètres. À. Juxceum ; surculis ramosis, gracilibus, prælon- | gis, tercti-compressis, obsoletè incrustalis ; osculis sparsis septosis; de Lamk. mem. , tom. 1, p. 165, D. 29. Côtes de Madagascar, près de Foulé-Pointe: Poivre. Museum d’Hist. Nat. Nota. An Spongia ? M. de Lamarck regarde comme un Alcyon , le Spongia palmata de Solander et Ellis, tab. 58, fig. 6, qui est ure véritable Eponge très-commune sur les côtes du Calvados ; il en est sans doute de même de l’Ac. Joncoïde ; mais ne l’ayant jamais vu, je n’ai pas osé le réunir aux Éponges. 467. ** A. FEUILLES DE CHÈNE ; tige courte , roide, ferme , pleine et un peu tor-. tueuse , ramifiée, se dilatant en expansions apla- ties , foliacées , incisées, laciniées , un peu lo- bées , imitant grossièrement des feuilles de Chène, et enveloppant quelquefois des Fastss din 15 centimètres. G. ALCYON. 547 À. QuerciNuM ; stipitatum, carnosum, planulatum , frondosum ; explanationibus sinuato-lobatis , sublaci- niatis; osculis parvis sparsis superficialibus; de Lamks mem., tom. 1, p. 165, n. 30. Australasie. Per. et Les. 488. * A. ASBESTIN ; tige presque cylindri- que et rougeûtre , parsemée de pores oblongs , disposés en quinconce. À. AssEsriNum ; stirpe subsimplici teretiusculo ; po- ris undiquè sparsis, majusculis, oblongis; Pall. Elenck., p. 344, n. 200... Gmel., syst. nat., p. 3815 , n. 20. Bocc., obser. Gall. , Epis. 24, p.273... Petiv. Gaz., tab. 23, fig. 2... Brug. Encycl., p. 20... Bosc. 3, p- 190... de LamK. mem., tom. 1, p. 165, n. 31... Esper , Suppl. 2, tab. 5... Mer d'Amérique. Nota. L'individu décrit par Boccone , fut trouvé près de l'embouchure du Texel en Hollande : il est probable qu’il y avait êté transporté par quelque bätiment , à la quille duquel ce Po- lypier s'était fixé en Amérique , et qui le déposa sur les côtes d'Europe ; c’est d’après cet individu , que Pallas a fait sa des- cription. 489. * A. CRANE ; tubéreux, blanc , couvert de soies, À. CranIuM ; tuberiforme , album, setosum; Gmel. , syst. nat., p. 3815 , n. 14... Mull. Zool. prod. 3080... Pontopp. Nat. Norw. 1, p. 252, tab. 13, fig. 10... Stroem. Fond. 1, p. 148, n. 7. Mer de Norwège. 348 Or. VIT]. ALcYoNÉESs. 490. ** A. PAPILLEUX ;.sessile , étalé ; sur- facé couverte de papilles lisses , plus. ou moins saillantes et osculées ; > intervalle entre les papilles réticulé et hérissé de petits ‘tubercules ‘presque spiniformes ; couleur fauve-roussätre’ou grisâtre; -grandenr 7 à 12 centimètres. A: PAPILLOSUM ;: sessile; incrustans , variè dobatum 1 papillosum; superficie incrustatà ; foraminibus 2Gis su- perficialibus x aliis papillas terminantibus ; : interstiliis tuberculato- -spinosis , echinulatis ; ; de Lamk.' mem. , tou. 1, p. 164,n. 27 ( Excel. Var. B et synonym.) Océan indien. Per. et Les. 4g1.** A. TUBÉREUX ; jännâtre, ares; ; sommets souvent un peu divisés ; Heies tubu- leuses rapprochées. A. Tugrrosu“ ; flavescens , tuberosum ; 5, apicibus sæpè subdivisis ; poris tubulosis, conferlis ; Sol. et Ell., p- 180, n. 7... Gel. , syst. naf:, p. 3515 , n. 18. Côtes de li le St.-Maurice. 492. * A. FiGUE DE MER ; masse en forme de Figue ou de Poire , presque dite ; pulpeuse ; | livide , perforée au sommet , offrant 1 à 5 05-w cules. é A. Ficus ; tn bon Dee | Ficiforme , vel Pyriforme > oboyaiüum, pulposum, lividum ; Zmper. Hist. Nat., p. 641... J. Bauh., Hist. 117, p.817... Mars. Hist. Mar. , p. 87, tab. 16,n. 79... Poir. voy., lomy2; H / pe :+ 2 r 3; r EOHDES 69." T0 mp p- 57... De Lamk. julioo ton. 1 2P 75 n. 1. ([Ale. Ficiforme )... Esper, pré 2 | 445! 26 ;, “fig: & . Méditerranée: Nota. J'ai séparé cette espece de celle qu'Ellis a figuré | sous le même nom; parce qu'il n’y.a aucun rapport entre ces deux êtres. Solander dit que Ale. Ficus est une Éponge ; j je m'au- rais pas balancé à partager son opinôn , si M. Poiret, qui a cousigné d'extéllentes obsérvations sur les Polypiers , dans son! ‘voyage sur les côtes de Barbarie , ne faisait pas mention de l'Alc. Ficus' comme d’un véritable Alcyon , d'autant qu'il l’a distingué d'une Éponge de forme analogue, à laquelle il a donné le nom de, Fiviforme,;,.de sorte que, tout porte à croire qu'il existe | dans la Méditerranée deux Polypiers de la même figure , appar- tenant dux. ordres des .Spongiées et des Alcyonées : M. Poirct est unsobservateur trop exact, pour avoir placé le même être dans deux genres diflérents. IL est possible que la production marine ; figurée dans,les , ouvrages, d'Imperati ;, de Bauhin et de Marsilli, soit l'Éponge Ficiforme de M, Poiret; mais comme les descripitions dorinées | par les auteurs né le prouvent pas , j'ai du éonserVer ces éyriônymies en parlant dé, l’ Ale Ficus. 0 M, de Lamaïck , qui a donné à, cette espèce le nom de Fo ciforme » Pa pconfondie a: avec, T'Éponge Ficiforme d Ellis. et de Poiret. EN: HN 270 PIRE CYLINDRIQUE ; masse suite r ee 5: de Ja grosseur du doigt ) avec, des oscules placés sur un rang DEN. communs à plusieurs! céllüles. où AT 18 | ] 4 Li ‘ CEA À. à Crzipmieux ; teres » albidum , mnbnb giosum : foraminibus majuseulis , secundis , rémoûs de, Eat. mem. ; tom. 1, p. 77 HN 7e Hab.. à : Museum dHist. Nat! SA ts Nota. M. de Lamarck pense que. c’est une portion d’un Alcyon rameux, constitéant néanmoins la même espècé: 350 Onrp. VIL ALcyYoNÉESs. 494. * A: RACINE ; cellules très-petites , éparses ;. base multifide. A. Rapicarum ; substantia homogenea ,: suberosa; poris sparsis minimis, basi multifidà ; Pall: Elench. , P-190 ,n. 121. ( Gorgonia Radicuta )... Gmel. , syst. » P:.3802, n. 29... Bosc. 3, p. 31. ( Gorgone radicate )... Seba , thes. 111, tab. 106, n. 6. Afrique Méridionale. “Nota. D’après Pallas , on ne peut distinguer l’écorce de l’axe ; et la substance partout homogène , est semblable à du Liége ; ces caractères diffèrent tellement de ceux des Gorgônes, qu'il est impossible de laisser ce Polypier dans ce genre; j'ai cru devoir de réunir aux Alcyons , d'autant que Pallas ne la placé dans les Gergones que d’après le facies , qui lui a paru analogue. 495. À. GÉLATINEUX ; polymorphe , verdà- tre | pédiculé ; pédicule cylindrique , de la gros- seur d’une plume de Corbeau et empaté ; poly- pes transparents , à corps infondibuliforme ; avec le bord émarginé , armé de 12 tentacules égaux , longs et filiformes. A. GeLaTINosuM ; intüs aquosum , pellucidum , nune cylindricum , nunc compressum, irregulariterramosum; Polypis diaphanis infundibuliformibus , duodecim ten- taculatis; Gmel., syst. nat. , p. 3814, n. 11... Fn; Suec. 2228... Mull. Zoo. Dan. prod. 3082... Zoo. Dan. 1r,p. 30, tab. 147, 1 1-4. . Pall. Elench. p. 353, n. 207... O. Fubs. Fn. Groenl., p. 7 à ; n. 464... Sol. et Ell. , p. 176, n. re | EU Corall. + p- 102, n. 5, tab. 32, fig. d, D... Bast. Opus. Subs.1, tab.1,f. 5. Planch. Conc., éd. 2, p. 115, €: 29, -G.+A L € rl N. 0 : 351 tab. 10, fig. A. Olivi. Zoo. Adri:, p. 240... Bruy. ÆEncycel., p. 22, n. 6... Bocc. Mus. 209 , tab. 5, fig. Ad Seba thes. rir, tab. 98, fig. 4... De Lamk. mem. » # 1, p.331 ,n. 43... Esper , Suppl.2,tab. 18, fig. 1- dis Parkins. Theat. 1304. ( Spongia )... F1. Dan. , tab. 1245.( Ulva Diaphana )... With. Britan. 4, p. 121... Engl. Botan. , tab. 263..; Decand. F1, Franc. 2, p. 6, n. 11... Synop. Plant. Gall ? p.2,; 0. 11... /Juds. Fl. Ang., éd. 11, p.570 ,n. 14... Trans. Linn.3,p.51.. Poir. Encycl., p. 180, n. 69... Huds. Pl, Ang., éd. 1, p. 47x, n°26: ( Fucus. Gelatinosus )... Johns. [t. Cant. 3, fig. 3... Ger. Em. 197... Rai. Syn. , p. 49 , n. 42... Werr. Pin., p. 40... Lamx. Gen. T'halassi., p. 71, tab.7, fig. 4. ( AI- cyonidium diaphanum. ) Océan Européen. Nota. Il est facile de voir, d’après la manière dont la sy- , nonymie est faite , quels sont les auteurs qui ont considéré ce Polypier comme un Alcyon , une Ulve ou un Fucus. Quoique je ne doute point que la majeure partie des objets que j'ai classés parmi les Alcyonidiées, n’appartienne au règne animal , la chose n’étant pas encore prouvée comme pour l’Alc. gélatineux , j'ai dû les laisser dans les genres où les auteurs les ont placés. 496, * A. PAPILLEUX; en masse élevée, cou- verte de grands tubercules convexes et serrés. A. Parizosum ; crustaceum , papillis magnis con+ _fertis convexis obsitum; Pa/l. Elench., p- 350, n. 204... Gmel., syst. nat. , p. 3816, n. 22... Brugo. Encycl., p- 23... Bosc. 3, p. 132... Marsill. Hist. Mar,, p. 86, tab. 15, fig. 76-78. Méditerranée, 553 Onn..Vil: ALvtyONÉESs. “Nofa. Si Pallas, en décrivant cette espèce Sur un individæ conservé dans le cabinet du prince d'Orange ; était convaincu ae 'elle fût la même que celle figurée par Marsilli, pourquoi dire ocus incertus ? Le Polypier du naturaliste italien me semble avoir plus de rapport avec PAle. gelatinosum * ‘qu'avec tout autre ; cependant j je n’ai Fien' Youlw chmger AParticle de Pallas ; parce que je n'ai vu ni l'espèce dont il parle } ni celle de-Mar- silli ; trouvée par lûi dans la Méditerranée ; aux environs de . Cassidagno ACC 30. brasses de, profondeur. M. de Lamarck regarde V'Ale. papillosum comme très-voisin de son Ale. distortum. ( Ale. manus-Diaboli, Linn. ) $ 497. A. Disrowr ;' en plaque parsemée de tübercules YOUSES , DRE de deux ouvertures. A. Disromux ; crustaceum ; papillis sparsis bioscu- latis, rubris ; Brug. Encyel. 1.B. 23... Pall. Spicil. Zool. Fasc: 10, p. 40 , tab. 4, fig. 7, a. A. ( Ac. Ascidioïdes ).. Gœærtn. in Litt. ad. Pallas. (Distomus variolosus ).…, Gmel., syst. nat. ;.p. 3816 RUE 7 . Bosc, 3 , p:132: Sur la tige des gränds Fucus des mers! d'Europe. Nota. En mettant cette production # marine dans le genre Al- cyon ; ) ai suivi l'opinion de Pallas et de Br uguière , quoique je sois très-convaincu que c’est avec raison que Gœrtnër én a fait un genre particulier. Lorsque l’Alc. Distome , très-commun sur les côtes des environs de Cherbourg , ie mieux connu, on pourra étudier son organisation et rétablir Îe Léfe Distome de Gœrtner , tres-voisin y à cè qué jè crois ; les Alcyons: Ascidiens de M. Sayigni. 2° à ÉOLIT 8 À 1 © | 408: * A.IGORGONIOÏIDE ; en jlatise ‘encroû- tante ; cellules tuberculeuses ; à ouverture étoilée. A. Gorconioïnes ; cinereum arénoso-carnosum ; cellulis radiatis verruciformibus; So. eé Ell., p« 181, M :G: ALCYON.: 353 n. 8, tâb.9, fig. 1-2... Pall. Elench., p. 158, n: 100. ( Sertularia Gorgonia ).. .Gmel. , syst. nat:,p. 3815, n. 19... de Lamk. mem. , toms1, p. 163, n. 24? (Ales Epiphytum. )4:, MEL Côtes de l’île de Curaçao: Nota. La description de ce Polypier dans Solander jet Ellis est de -la plus grande exactitude ; celle de Pallas est très-meu- vaise, cet auteur ayant confondu ensemble toutes les parties de la Sertulaire fruteséente et de l’Alcyon qui la réconvre. D'après les figures données par Ellis, je suis porté à croire que ce Polypier n’est pas éloigné de V4lc. Distomum ; peut-être doit-il former avec lui le genre Distomus , auquel on ajoutera l'Ale. Epiphytum , s'il diffère du Gorsonioides, 499. * A. CoRNICULÉ ; quatre oscules étoi= f ë lés., entourant un tubercule central, et terminés par quatre appendices droits. À. Corxicuzarum ; osculis quatuor stellatis, papil- Jam mediam cingentibus, corniculisque quatuor erectis terminalibuss, Gel. , syst. naë.; p. 3817 , n. 28... ren Act. Ulssing. 3 , p. 307 , fig. 6. jotes de Ja Belgique. Note: N'ayant pu me procurer le mémoire de Bommé, Can 1Équel, il a décrit cet Alcyon et le suivant, et w’ayant trouvé ces êtres mélitionnés dans aucun ouvrage , j'en ai parlé d après Gmelin;;,sà, phrase descriptive ; quoique: très-courte , semble indiquer ‘4 grandes diflérences entre ces animaux et les Alcyons , et parait Jes rapprocher de ceux que M. Savigni a si ingé- SE ee des’ po Me Asecidiens. 506: # A ETOUÉ ; son oscules étoilés, ter- ‘miInaux. “A, SÉEGLATUM ; osculis binis stellatis terminalibus ; 29 ns 554 Orn. Led CYONÉES. Bommé Act. Ulissing.: 3); p: 306, fig. 5,1A: B..x EE Sysé. nat., p. 3816 ,.n. 27. 1 } * Côtes de la Belgique: 1, « ob pr Nota. Gmelin ajoute à cette espècé..… Infundibuliforme , sacco pellucido inclusum ; ces-mois semblent: indiquer, quel- rit rapports avec les Ascidies. OU RS FLUVIATILE ; en plaque polymor- phe , couverte de pores pentagones. et SeTés, ss A. FLuvrATiLE ; crustaceum ; polymorphum, Lo tubulosis pentagonis confertis ; Brug. mt rs p. 24; n. . BBC. 3 PTE TA rt list a vives el dormantes des environs de Paris, principalement à la fontaine de Bagnolet. , Nota. Je n’ai jamais vu ce Polypier ; je le cite d’après Bru- guière, qui l’avait reçu dé M. Bosc , bien connu par la variété de ses connaissances et par l'exactitude de ses observations.:mMalgré: l'autorité de ces savants naturalistes , je pense que l'Ale. Flu- viatile n'appartient pas à ce genre, ét si j'en juge d'après la description, je le crois tres-voisin du Nûïs Repens( Tubülaria Repens auctor. ), avec lequel il forme peut-être un genre parti-! culier, appartenant à la familleydes Tubulariées. \..: StOmoEt oz. ** A. CoMPACTE ; masse plobuleïse un peu irréoulière et peut-être libre ; surface lisse ; chair ferme et subéreuse dans l’état. sec. | Var. ie partie “inférieure” “presque pan se re A, ph sh eme tuberiforme , globoso- pulvinatüin pe Ni leviusculâ; de Lamk, mem. tom. 1, P., 266 0». 1. 83... Esper, Ép 2, tab, 12 ? ( Ale. Bulbosum. ) Var. B; infern4 parte subacutà; Zsper, Suppl. 2, tab. 13, fig. 1-3. ( Alc. tuberosum. ) 2 LÉO Ccéan Atlantique. Museum d’'Hist:. Nat. Cs 34 # G. ALcYrON.. 555 Nota. Cette espèce commence la seconde Section des Alcyons de M. de Lamarck , qui se distingue de la première par les os- cules des cellules non apparents snr le Polypier sec : elle ren- ferme les Alc. compactum ; medullare , paniceum, testudina- rium. , orbiculatum , radiatum , cuspidiferum, granulosum , putridosum , purpureum , boletus, boletiforme , gelatinosunm et bursa : j'ai placé ce dernier avec les Thalassiophytes , sous le nom de Spongodium bursa ; l’Alc. gelatinosum appartient évidemment au genre; tous les âutres sont douteux et forment peut-être un groupe intermédiaire entre les Alcyonées et les Spongiées. nl 505. A. Mogzre DE MER ; A. Mépurzare ; de Lamk. mem. , tom. 1,p. 166, n. 54... Voyez le Spongia panicea, p. 29, n. 31. Nofa: M. de Lamarck a répété pour cette espèce le synonyme d'Ellis , Corall. , tab. 16 , Jig. di, Dr , qui se trouve cité pour la Variété B de l'A/cyonium papillosum. L’Alcyonium paniceum ,.de Lamarck, p. 166, n. 35 , ne me paraissant diflérer en aucune manière de l’_Alc. Medullare , je n’ai pas cru devoir en faire mention. 504. ** A. ToRTUE ; plaque elliptique , un peu convexe en dessus , concave en dessous , friable , réticulée ; surface supérieure garnie de lames en forme de crêtes osculées sur les bords ; couleur grisâtre ; grandeur 20 à 25 centimètres, À. TEsrupinariuM ; Ellipticum , planuiato-con- vexum, strata obtegens, tenuissimè reticulatum; carinis pluribus dorsalibus subinterruptis cristatis ; de Lam. mem. , tom. 1, p. 167, n. 56. Mers d'Europe ? Museum d’Hist, Nat. 8566 OnrD. VIL AbcYonÉEs. 505. ** À. ORBICULÉ 5; massè épaisse : orbiculaire 5 comprimée ; très-poreuse tant à l'intérieur qu'à l'extérieur ; consistance ferme ; surface rude au louchér; grandeur 8 à 0 cen- timèetres. N. A. OnrsicuLarumM; compressum, orbiculatam, cras- sum; superficie subasperà porosissimà ; poris inæqua- libus ; de Lamk. mem., tom. 1 , p. 167, n. 3. Hab.. Museum d’Hist. Nat. 506. * A. RAYONNÉ ; masse orbiculaire , un peu concave , lisse L plissée en rayons vers les bords , ayant au centre un disque saillant, com- posé d'environ 6 tubercules conoïdes ; réunis, caverneux ; surface inférieure convèxe ; Bord garni de côtes inégales , fibreuses , rayonnantées ; couleur blanc-jaunâtre.; grandeur 65 millimè- tres. A. RapraTum ; orbiculafum, supra concavum , leve, plicis ad marginem radiatum ; disco tuberculis conoï- deis subsénis prominulo ; inférnà superficié convexä , ruderàatà , costis fibrosis adià ; de Lamk. mem. t6m. 1, p. 167, n°38:: Esper, Suppl. 2 ; p. 395 tab. 10. Méditerranée. Cabinet de M. Fanjas. bo7. ** A. PORTE-POINTES ; base en formé de socle épais , creux , divisé supérieurement eñ lobes droits , fort longs , turriculés , fistuleux G, Azcyro x. 557 et pointus ; consistance médiocrement coriace ; grandeur environ 5 décimètres. - À. CuspinireruM ; sessile, erectum, cavum, in plures lobos supernè fissum ; lobis rectis prælongis cuspidifor- mibus ; superficie tenuissimè porosà; de Lamk. mem., tom. 1, p. 168, n. 39. "ÉD: 3 Museum d’Hist. Nat. 5oë. ** À, GRANULEUX ; masses orbiculai- res , convexes en dessus , aplaties en dessous avec quelques lacunes irrégulières et en sillons; grandeur 9 à 5 centimètres. A. GranurosumM ; hemisphæœricum , gelatinosum , semi-pellucidum, sublûs sulcato-lacunosum ; superlicie lanuginosà et granulosâ ; de Lam. mem., tom. 1, p: 168, n. 40. Océan Européen. Museum d’Hist. Nat. 5og. ** A. Puanr; fusiforme court et très- ventru,ou Pyriforme, où Granatiforme; fibres fines serrées et méêlées intérieurement , plus fortes et parallèles,ou en faisceau aux extrémités sajllantes. A. Purriposum ; ventricoso-globosum, utrinquë at- tenuatum, subpyriforme ; appendiculis raris, fibroso- reticulatis, tubulosis ad saperficiem ; de Lamk. mem. , tom. 1, p.168 , n. 41, Australasie, au Port du roi Georges. Per. et Les. Nota. Il paraît que cet Alcyon , remarquable’par ses caractères, est très-puant, d’après le nom de Putridosum , que Peron lui a donné. 558 OrD. VII. ALCYONÉES. 510. ** A. PouRPRE ; plaques larges , épaisses de 10 à 12 millimètres , fermes , poreuses , et comme spongieuses intérieurement ; surface lisse ; couleur pourpre-foncé ou lie de vin, A. PurPur£uM ; intensè purpureum, complanatum , ‘carnoso-spongiosum ; superficie levi ; te LamK. mem. , tom. 1, p. 332, n. 44... Fourc. et Vauquelin, Ann. du Mus., tom. 18, p. 354, Cap l'Ewin, Australasie, Per. et Les. Bar. ** A. MoriLze; semblable à une Mo- rille par la forme et la grandeur ; pédicule court et dur , se dilatant graduellement en masse ovale, irrégulière , tronquée obliquement au sommet ; encroûtement inégal , tuberculeux , poreux in- térieurement , fibres lâches, rameuses, dila- tées en lames ; couleur brune. A. Boxerus; substipitatam, clavatum ; intùs fibris ramosis , dilalato-lamellosis, clathratis; superficie in- crustatà, porosà, tuberculis ruderatà ; de LamK. mem., tom. 1, p. 332, n., 45. Australasie. Per. et Les. 512, ** A. BOLETIFORME ; masse arrondie, ferme, aplatie d’un côté , un peu convexe de Vautre , et chargée sur la crête et son côté con- vexe ‘de cellules tüberculeuses ; éparses ; lar- geur environ un décimétre, Los L G. P4LYTHO Ë. 559 A. Borerirorme ;. sessile , simplex , rotündatum, uno latere planum, altero convexum; cellulis sparsis prominulis tubercaliformibus ; de LamK. mem. ; tom. 1, p.. 332, n.,46. Hab... Museum d'Hist. Nat. PA DV DELO Es EE ALT H O0 4 Océanide suivant Hésiode. PoLvyprer en plaque étendue, couverte de mamelons nombreux , cylindriques , de plus d’un centimètre de hauteur , réu- nis entre eux ; les cavités ou cellules iso- lées , presque cloisonnces longitudinale- ment et ne contenant qu'un seul polype. ALCYONIUM ; SOL. et ELLIS. GMEL. Syst. nat. Sloane , dans son histoire de la Jamaïque a le premier fait mention de ces Polypiers , que Solander dans Ellis a parfaitement figurés, et dont il a donné une bonne description sous les noms d’Æ/c. mamillosum et ocellatum. Ayant eu occasion d’observer ces productions marines dans les galeries du Museum d'histoire naturelle, 3560 OrD. VII: AzcYoNY“Es. et dans lé richecabinet de M. de Eamarck ; jeme sûis assuré qu’ellés forment un genre bien dis- tinct de celui dés Alcÿons, caractérisé par là forme générale , la grandeur des cellules , les cloisons intérieures , etc. Tout me fait p'ésurer que ces êtres se rapprochent davantage des Al- cyons Ascidiens que de toute autre famille ; mais comme ils forment un groupe séparé , et que rien ne prouve que ce groupe n’appärtienne pas à l’ordre des Alcyonées , jai dû le placer après lés Alcyons auxquels Solander , et Gmelin d’a- près lui ; les avaient réunis. Les Palythoés varient peu dans leur forme , et présentent une masse composée de mamelons lar- ges de 5 à6 millimètres, sur 1 centimètre à 1 cen- timètre et demi de hauteur ; ces mamelons sont réunis et adhérent ensemble presque jusqu'à leur extrémité , qui est arrondie et percée au centre pour donner issue au polype ; peut-être cette ou- verture doit-elle être considérée conune la bouche de l'animal”? Ce dernier est contenu dans une vaste cellule dont les paroïs sont marquées de lames sail- lantes et longitudinales dont je n’ai pu apprécier le nombre. La couleur est un gris-terreux.T'els sont les principaux caractères des Palythoés dessechées. Dans Pétat de vie , la couleur terreuse n’existe pas, et de brillantes nuances ornent cette raasseani- , G, PALYTHOÉ. 561 mée ; car je ne regarde pas les mamelons comme une cellule inerte dans laquelle le polype se retire, mais comme faisant partie de Panimal lui-même, et bien plus nécessaire, bien plus liée à son exis- tence que né le sont les coquilles à celle de plu- sieurs Mollusques testacés. Ces Polypiers , rares dans les collections , se trouvent dans la mer des Antilles. 513.* PAzyrHof Erort“r; cellule polypifère à ouverture étoilée. PI. 15, fig. 2, copiée dans Sol. et Ellis. P, Mamirrosa ; Alcyonium albidum, coriaceum , mamillis convexis, centro cavo substellato coadu- nalis ; So/. et EUL., p. 170, n,.5., tab. 1, fige 45. (4 Marmnillosum ).… Gmel., syst. nat., p. 3815, n. 16... S/oan. Jam. 1, tab. 21, fig. 2-3... de Lamk. , mem. , (OM. 1 , p. 79, n. 15. Côtes de la Jamaïque. 614. * P. OcELLÉE ; mamelons rugueux ; ou- verture des cellules radiée et étoilée. P. Ocrrrara ; Alcyonium ferrugineum , coriaceum ; cellulis subcylindricis , ragosis ; apicibus radiatis et ocellatis ; Sol. et ElL., p. 180, n. 6, tab. 1, fig. 6. ( A. Ocellatum )... Gmel., syst. nat., p. 3815, n. 17... Sloan. Jam. Hist, 1 , tab. 22, fig. 1... de Lamt. 562 Onp:VIL ALCYONÉES. mem. ; OM: :1:;::p. 270 55m. 14... Mie she % tab, 23? ( Alec. Tubereulosum, ) . Côtes de l’île su =Domingue. F : Nota! M. de Lañiärck décrit une Variété ; dans laquelle le -bourrelet est presque, aplati ; je ne l’ai point citée, parce que je la regarde comme individuelle 4 et Êue pie “être à : dessi- cation. , \ ; ORDRE HUITIÈME. LES GORGONIÉES. GORGONIEÆ. PoryPrErs dendroides inarticuleés, Jormés intérieurement d’un axe en géné ral corné ct flexible, quelquefois assez dur pour recevoir un beau poli, d'au- trefois alburnoide , très-mou et de con- sistance subéreuse; celaxe est enveloppé dans une écorce gelatineuse et fugace, ‘ou charnue et solide , armée et souvent wrritable, devenant plus ou moins cré- tacée par la dessicalion, et renfermant les poly pes ainsi que leurs cellules lors- qu’elles existent. ANADYOMÈNE ÆN1DYOMENA. Surnom de Vénus marine. Porvprer flabelliforme , sillonné de nervures articulées , symétriques , pres- que diaphanes, enveloppées d’une matière gelatineuse. Lamx. Bull. plul. 1812. Uxs seule espece de production marine cons- titue jusqu’à présent le genre Ænadyomena , 564 Onp. VIIL GORGONIÉES. dont la classsification est diicile à déterminer; Von ne sait s1l faut le: placer parnn les végé- taux Ou dans le règne animal. On ne peut dé- cider cette question par l'analyse chimique ; Puis- que les Thalassiophytes donnent presque les mêmes produits que les, Polypiers. L'observation aidée du microscope , ne fait découvrir dans cet objet aucune partie que Pon puisse considérer comme fructifére. L/analogie seule peut done nous guider , et elle m'a décidé à classer l'Ana- dyomène dans le règne animal. Les plantes mari- nes , soit articulées, soit inarticulées , ne nous offrent aucune organisation qui ait le moindre rap- port avec celle de objet qui nous occupe; il n’en est pas tout-à-fait de même des polypiers. Les in- dividus que j’ai observés ne n’ont jamais présenté ni cellules pour loger les polypes, ni organes parti- culiers pour la reproduction ; mais beaucoup de Zoophytes manquent de cellules polypiferes , le genre Anadyomène est peut-être de ce nombre. La substance paraît de la même nature que celle de plusieurs Sertulariées et Tubulariées ; elle est beau- coup plus cornée , si je puis me servir de cette ex= pression, que celle des Thalassiophytes. Cet objet est fixé par des fibres et non par un empâtement ; il possède une certaine roideur, une certaine transparence , commune à {ous les Polypiers ; et 1G, ANADYOMÈNE. 366 que Pon ne voit presque jamais dans les végétaux; énfin, Ja régularité Extraordinaire de son réseau et sa forine , ‘li substance gélatineusé qui recouvre toutes les parties de éet être singulier, les fibres qui huit servent pour s’attachér aûx corps solidess ct Pabsence totale de tont cé qui pourrait donner: Vidée d'une Fhétification, m'ont décidé à chisser V'Anad yomène flabellée parmi les Polypiers. Les nervures qui décorent celte production marine , ont une “disposition si élégante ét si tévilière qu’on pourrait la comparer à celle de ces tissus à jour et brodés, auxquels on. a donné le nom de Dentelles. Ainsi , la Déesse de la beauté, qui décore quelques Végétaux des noms des divers attributs de sa toilette, tels que le Hroir, le Péisne ; la Chaussure , ec. , ouvera ad séfh de l'Océan:une productièn consacrée sous le nom de sa dentelle. BE La couleur de ce Polypier est un vert un peu terne: idans létat dé déssication. 11 ñe dépasse j jus (rois centimètres de hat DR à OSSI } teur. 1: : ‘On le trouve dans la Mbasse" ‘dé Corse des pharmacies ; 1 ÿ ‘est très-rare. | 515. ANADYOMÈNE Die ELUÉE ; flabellifor- me , sillonnée de nervures articulées, formant.un 566 OrD. VIII. Gorconrésgs. réseau à figures régulières et symétriques comme celui de certaines dentelles ; matière gélatineuse et sans doute polypifére sur toute la isurface du. Polypier. PL. 14 , fig. 5, a B. À. FLABELrATA ; flabelliformis.; nervis articulatis , in. modum texti figuris regularibus eleganter distincti. Dans la Mousse de :Corse des pharmaciens.; très- rare. \ | SE 0" ANTIPATE, ANTIPA THLS. Porvrier dendroïde simple ‘où ra- meux ; axe corné , ordinairement velu ou érissé de petites épines , rarement gla- bre ; écorce polypifère, gélatineuse , glis- sante, et PA san 7 entier par là: dessication. Lam. Bull: phil. 1812. AN TIPATHES, animal vegetans : SÉx ps cornea, exils scabra, attenuata ; basi explanata; ob- ducta cortice gelatiroso , jam polypis ten- taculalis.Ovaria , Calyces corneæ SUTPE : insiden- tes , «ubberba PALL, ELENCH. », P: 205. \ À. animal crescens plantæ facie : Stirps ic corned Spinulis exiguis obsita ,busi explanäta 5 extüs carne gelatinos& , verrucis polypiferis CG A DE PAIE à 0 567 obducté. Osaria. incerta, nisi ovula ex poly-. PIS; sicut in Gorgoniis, Alcyoniis , etc. SOL. et ELL., D; 972. GMez., Syst. nat, p. 3705... ANTIPATE ; fige branchue et cornée , apla-. tie à la base et couverte extérieurement | de, poils courts et rudes , qui sort enveloppés par une. humeur gélatineuse, dans faguelre, habi-, tent des polypes | tentaculés. Des ovaires en, Jorme de alice évasé, attachés sur la substance cornée ; suivant DT: Pallas. BrUG. Exc. > P- XVIII el P. 76. | A. Polypier dendroïde , a UE 1 une tige Sim ple ou rameuse ; épatée el Jixée & sa base 3 d are substance cornée el noirätre » ordinar- rernent hérissée de Petites épines et recouverte d’une croûte gélatineuse x pol pière el caduque ou qui. disparait. sur le, Polypier desséché.,Dx Lamx. Syst. des anim.,p.579: Bosc. 5,p. 36. _:Pallas.est le premier Zoologste: qui ali fait, un! genre particulier, de. Polypiers sous de nom dAntipathes: Lanné les considérait comme des. Gorgones; Solander dans Ellis, Bruguitre, Bosc. de Lamarck,, Cuyier, et, les auteurs modernes ;, ont. préféré, l'opinion de, Pallas à..celle du Natura- liste suédois. Si lon considère Paxe des Antipates, etcelui des Gorgones sous.le rapport de lorgani- sation intérieure, ils offrent Ja plus grande ressem- l ! US 368 On. Viir. Gonconies. so blance ; Cest hé éôtte de tigé dé stbétace 80 r- née ;, ARE dé lames saperposéés ‘düfcissanti en‘ général à l'air < ayant quelquefois’ là trans par ence: dé là corne , et GoARaNt les mêmes pro- duits à l'analyse chimique,” 15 send nf 5° sit Sous le rapport de Ja fornie extérieure ces axes présentent peu dé différence principalement dans les especes qui manquent des appendices é épineux, des poils ou du duvet que Von regardait ( comme né- - cessaire dans les Antipates, pour soutenir letr é écor- ce gélatineuse et glissante, et qui n existent point sur quelques Polypiers que je possède ét qui ap- partiennent évidemment au génre Antipalhes. Ïl est possible ” que l'existence et la longueur d2 ces appendices soit en rapport avec lépais- seur où la consistance de l'écorce. Plus elle est fluide où épaisse , plus les appendices* sont saillants : dans lés espèces où "cette écorce ‘est! présque solide ” “où très-minte! ," les appendi- ces sont nuls où pe sensibles ; €’est aux ob: sérvateurs à Vérifier st les faits! sont d'accord’ avec ce que: j'avance: Näÿant jamais va d'An- tipate au Sortir de lt mer ou jouissarit. ‘de. Jan vie ; il'est très-possible qe: je sois dans ler iles ‘'cépendant', é’est un examen attentif! des PER ide) desséchés qué je dois’ cette idée.” La principale différence que Von observe entre les G. ANTIPATE. 569 les Antipates et les Gorgones, consiste dans la nature de l'écorce; ces dernières loffrent plus ou moins crétacée, friable et presque terreuse par la dessication, tandis que dans les premiers, elle est d’une consistance presque semblable à une substance gommeuse desséchée , et qui s’est déposée par plaques plus ou moins grandes. Dans l’état de vie, la différence est peut-être moins grande. Cependant un auteur dit, en parlant des Antipates, qu’au moment de leur sortie de la mer, leur écorce coule le long de l’axe comme de la glaire d'œuf; cela peut avoir lieu dans quelques espèces. Il en est de même de certaines Eponges, Dans l'Antipate plumeux , et peut-être dans d’autres espèces , l’écorce fraîche est brû- lante et cause des éruptions urticaires > Sem- blables à celles que Fon éprouve par le contact de plusieurs Méduses. Les polypes semblent ésalement offrir des différences dans leurs formes ; ceux des Anti- pates n’ont en général qu’un petit nombre de tentacules. Rumphius ne donne point la description de ces petits animaux , quoiqu'il ait eu de nombreuses occasions de les observer. Le comte de Marsilli a vu les polypes de l'An- tipate dichotome ; il en a donné la description, p. 108, et la figure, tab. 22, fig. 104. Ils 24 370 OrD.-VIII: GORGONIÉES. n’ont que deux tentacules ; tandis que ceux des Gorgones paraissent en avoir dé 8 à 12. Ainsi les deux principaux caractères, ceux que l’on tire de la forme des polypes et &e la na- ture de lenveloppe qui les renferme , ne pér- mettent pas de réunir dans le même genre les Antipates et les Gorgones. Il est plus facile de trouver des rapports entre les Antipates réticulés et les Eponges à fibres roides , fortes et lichement anastomosées : dans ces deux groupes , un squelette fibreux sert de point d'appui à une enveloppe de consistance gélatineuse. Ce squelette, informe dans les Epon- ges, soutient une masse animée, mais non encore polypeuse. Dans les Antipates , dont le squelette présente une forme plus décidée , on trouve des parties plus animalisées les unes que les autres, et Pon aperçoit des polypes à deux tentacules , peut-être en existe-t-il de semblables à des points, ou à de simples filamens. Dans les Gorgones, les polypes ayant une organisation plus compliquée, secrètent pour leur habitation, une substance plus” solide, plas crétacée, et qui varie de nature suivant sa position. Ainsi les Eponges, les An tipates, les Gorgones etles Alcyons forment peut= être une échelle de gradation; le premier échelon renferme des êtres où toute la masse gélatineuse G. ANTIPATE. 371 est uniformément animée ; dans le second degré, la vie se concentre dans quelques points, et l’organisation de la matière sy trouve plus compliquée , assez même pour déterminer des formes constantes ; dans le troisième, les ani- maux offrent un système beaucoup plus parfait d'organisation , et déjà Pon aperçoit des organes destinés pour la digestion et la reproduction ; enfin, le. quatrième renferme des êtres encore plus compliqués , et qui sé rapprochent des Mol- lusques. Je donne, au reste, ces rapports cCom- ñe des hypothèses que lobservation détruira peut-être, mais qui sont une suite naturelle de ce que jar observé sur les Polypiers privés de leurs petits animaux et de plusieurs des caractères qu'ils doivent offrir days Pétat de vie ou au sortir de la mer. Jai dit ailleurs que les Eponges pourraient être aux Alcyons ce que les Anti- pates sont aux Gorgones : cette idée ne détruit pas celle que j’avance dans ce moment. Pallas prétend que les Antipates’offrent des ovaires caliciformes , destinés à contenir les germes de nouveaux Polypiers. Solander dans Ellis a combattu , par le raisonnement , Phyÿpo- thèse de Pallas , et Bruguicre dans PEncyclopédié méthodique, a prouvé par des faits lerreur du naturaliste russe ; ce dernier avait pris pour des 572 Orp. VIIL Gorconi“es. Ovaires la place occupée par des Balanites, dont la coquille avait été recouverte de la substance cornée de lPaxe ; cet accroissement de la ma- ticre cornée, cette tendance à recouvrir les corps étrangers se retrouve souvent dans les Eponges, et très-rarement dans les Gorsones ; lorsqw’elle a lieu dans les dernières, c’est uniquement par l'accroissement de leur écorce et non par celui de leur axe qu’elles recouvrent les corps étrangers. Les Antipates varient beaucoup dans leurs formes ; les uns offrent une tige simple, sans aucune espèce de ramification , tandis que d’au-. tres se ramifient à l'infini, et leurs rameaux s’anas- tomosent comme ceux des Gorgones flabellées ; tous les intermédiaires entre ces deux extrêmes existent dans les espèces de ce genre , que je crois très-multiplites dans la nature, ‘quoique les auteurs ne fassent mention que d’un petit nombre. La couleur des Antipates est peu connue ; dans les collections , leur axe offre des nuances : brunes on fauves, plus ou moins vives, plus ou moins foncées, quelquefois presqne noires. Leur grandeur varie beaucoup, et lon voit. de ces Polypiers acquérir à peine un décimctre de hauteur, tandis que d’autres s’élèvent à plus de- deux mètres. G. ANTIPATF. 373 On les trouve dans les mers des régions tem- pérées et équatoréales ; ils paraissent d'autant plus communs que la température est plus élevée. D’après Rumphius , les nations indiennes em- ploient les tiges d’Antipates à faire des baguettes divinatoires ou des talismans que les enchan- teurs ne peuvent détruire. Les sceptres des prin- ces de lInde sont faits quelquefois avec ces Po- lypiers, ainsi que le chapelet qui sert à compter les prières du superstitieux- Bramine. . b16. * ANTIPATE SPIRAL ; tige simple, spirale. | Var. B ; très-longue et simplement ondulée. A. SprmaLis; simplicissima , attenuata , flexuoso- spiralis, spinulis seriatis scabra ; Pall, Elench., p 217, n. 141... Gmel., syst. nat. , p. 3795 , n. 1... Sol. et EU., p.99; n. 1, tab. 19 , fig. 1-6... C. Bauh. Pin., p. 366... Pon. Bald. Ital., p. 230... Tourn. inst, p.574... Rumph, Ambon. FI, p.202 ; tab:126", c... Valent. Ind. 111, tab. 52, fig. b. B.. Zphem. Act. Cæs. nat, , ,Cur, Dec. 2, A3, p: 78, tab.h4,, Me 4 boss ap. 41: Brus:s Fnac: 'p: 82... Esper 2, tab. 8... de LamK. mem. , tom. 1, p. 471, 0. 1. Var. B ; longissima , undato -flexuosa ; Æumpk. Amb. vr, tab. 78 , fis. a. b. Méditerranée , mers de Norwège et de l’Inde. Mus. d’'Hist. Nat. Nota. J'ai suivi l'opinion des auteurs en réunissant sous fe même nom des Polypiers originaires des mers de Norwège, de la Médi- 394 Onrp. VIIL GORGONIÉES terranée et de l'Inde ; mais d’après les descriptions et les figures de VAnt. spiral données par les naturalistes , je ne doute pas que l’on - n’ait confondu plusieurs espèces distinctes que l’on séparera lors- qu’elles seront mieux connues. 517. ** A. ECORCE ; tige peu rameuse ; ra- meaux simples , tortueux , épineux , recouverts d’une écorce mince , sans porés ni cellules ; hauteur environ 4 décimètres, A. Corricara ; caule parcè ramoso, corticato , spinis numerosis echinato ; cortice poris nullis ; de Lamk. mem., tom. 1, p. 472, n. 3. Océan indien. Mus. d'Hist. Nat. b18. ** A.TRIANGULAIRE; tige triangulaire. À. TriquerrA ; subflexuosa ; ramis ragis ; ramulis subspiralibus, triquetris ; Brug. Enc., p. 82... Bosc. 3, p. 41. Océan indien. 519. * A. DrenoTomr ; tige droite , très- longue et dichotome. A. Dicnoroma; longissima, dichotoma , erecta ; Pall. Elench., p. 216 , n. 140... Gmel., syst. nat. , p. 3796,n. 8... Mars. Hist. Mar. , p.105, tab. 21, fig. 101, à 103, et tab. 22 , fig. 104: p. 68 , tab. 4o', fig. 179, n. 1-2... Prug. Enc. , p.82 , n. 9... Bosc. 3, p. 41. Méditerranée. Nota. Cette espèce n’existe dans aucune collection , elle n’est connue que par l’ouvrage de Marsilli. Il dit qu’elle fut pêchée à 340 brasses de profondeur. 520. A. pe Bosc; tige flexueuse , rameuse; G. ANTYPAT'E. ) . rameaux divergents ; extrémités sétacées ; cou- leur brun-foncé ; grandeur environ un décimè- tePl. 14, fig. b. A: Bosc: ; flexuosa | ramosa; ramis divaricatis ; apicibus selaceis. Amérique septentrionale. Ded. Bosc. Nota, Ce joli Polypier a été trouvé par M. Bosc sur les côtes de la, Caroline ; je le lui ai dédié en témoignage de reconnais- sance , non seulement pour les-objets dont 1l a eu la bonté d’en- richir ma collection, nrais encore pour tous les conseils qu'ilia bien voulu me donner et qui m'ont été très-utiles pour rendre mon ouvrage moins imparfait. 521. ** A. ALOPECUROÏIDE ; tige rameuse ; rameaux en panicule serré , velus et sétacés. À. ALopEcuroïDrs; ramosa ; ramis arctè paniculalis, hispidis, setacéis ; So/. 64 EU, p.102, n. 5... Gmel., sysé. nat. j p. 3796; n.'5. MP © E 1 C1 522. ** A. PYRAMIDAL ; tige tuberculeuse inférieurement, rameuse ; rameaux nombreux , latéraux , dichotomes , plus courts au sommet que dans la partie inférieure , et disposés en py- ramide hérissonnée ; hauteur 2 décimètres. À, PyramimbarTa; olivaceo-lutescens, nitidula ; caule rigido indiviso ; ramulis lateralibus creberrimis , qua- quaversum sparsis, in pyramidam dispositis , dicho- tomis; de Lamk. mem., tom. 1, p. 472, n. 5. Océan indien ? a: Mus. d'Hist, Nat. 576 OnrD. VIII Gorcontrées. 525. * A. Bronzt ; tige simple , trés-droite et bronzée ; rameaux dichotomes , paniculés'et formant sur la tige une ligne spirale. : :-hnt#rs À. Æxra ; levis; trunco simplici rigidissimo , ramis spiraliter sparsis dichotomis panivulato ; Pall, Elench.} : P- 215, n. 139. ( Ant. Orichalcea ).. Gmel., syst. naË., p. 3796 ; n. 7... Seba ; thés. III , tab. 100, fig. 17-19... Rumph. Amb. VI, p. 224... Valent. ind, 3, p. 545, Col. 1... Brug. Enc., p. 81, n. 8... Bosc. 3, p. 4. Ç + Océan indien. An Gorgonia ? 524. À. EN BALAïS ; tige rameuse > panicu- lée ; panicule lâche, subcorymbiforme , compo- sé de ramuscules longs , filiformes , presque droits, hérissés d’aspérités courtes et serrées ; grandeur 5 à 6 décimètres. À. ScOPARIA ; ramosa , supernè paniculato-corym- bosa ; ramis ramulisque teretibus asperis ; ramulis ultimis longis filiformibus hispidulis scabris; de Lamk. mem: tom. 1 ,:p. 498, n. 7. Esper, suppl. 2, tab. 4? ( Ant. Virgata },. Méditerranée, Mus. d'Hist. Nat, Nota. Cette espèce, que je possède dans ma collection, m’a paru trop différente de la figure citée par Pallas à son Ant. dichoto- 7na , pour réunir ces deux espèces , ainsi que l’a fait M. de La- marck, 525. A. Merëse ; tiges droites, très-simples, G, ANTIPATE. 577 longues de plus d’un demi-mètre , peu épaisses , scabres et garnies de rameaux épars sétacés et couverts. À. Larix ; stirpe simplici, prælongâ ; ramulis late- ralibus , setaceis, longissimis, quaquaversum sparsis, patenlibus'; de Lamk. mem. , tom. 1 ,p. 47%, n. 11... Esper 2, tab. 4. Méditerranée , Golfe de Venise. Mus. d'Hist. Nat. 526. ** A. Décarré ; tige sarmenteuse, épi- neuse et branchue ; rameaux entortillés , tor- tueux , longs , hérissés ‘de ramuscules laciniés , crépus et épineux ; grandeur 5 à 6 décimètres. A. Lacrra; caule ramoso, spinis echinato ; ramis sarmentosis tortuosis, sensim attenuatis ; ramulis la- teralibus tenuibus sublaceris; de Lamk, mem. , tom.7, p. 472, n. 4. Océan indien ? Mus. d'Hist. Nat. 527. * A. AJONC ; très-rameux ; rameaux épars , ouverts , très-hérissés, A. Urex; ramosissima ; ramis, sparsis, patentibus, hispidissimis, attenuatis ; So. et Æll., p. 100, n. 2, tab. 19 , fig. 7-8... Gmel., syst. nat. , p. 3795, n. 2. Mer des Indes. 528. A. PINNATIFIDE ; rameaux nombreux, alternes ; ouverts , et divisés plusieurs fois en petits rameaux ; ramuscules hérissés , droits , roi- 378 On, VIIL.Gorcontrtes. des, légèrement dirigés en avant; jdistiques où presque épars sur la surface antérieure ; gran> deur 4 à 5 décimètres. PI. 14, fig. 4, ABuros A: PiINNATIFIDA ÿ amis: patentibus altermis, piuna- tifidis ; ramalis ramusculisque echinatis ,: rectis, ris gidis , anticè projectis » distichis, vel subsparsis.. ( nr : Ant. Mimosella ; de Lamk. mem. , tom. %j Ps 473, À n. 8?) R Océan indien. Nota. ignore pourquoi M.de Lamarek rapporte às5n Ant. mi- mosella , bien différent de l Ant. ulex., le fynonyme de Petiver, Gazop,, tab. 35, fig. ra > que tous ke auteurs “regardent comme bien me a Particle de YAnit. myriophylle, 4 . + ASONT ‘529. À, MYrioPHY LLE ; tige très-rameuse et courbée ; raméaux épars et écartés ; ; pinnitiles rares, sétacées 2 courtes , hétissées : ss TER s Var. 2 ; jamifications plus dtoites! ai moins larges ; FR «5 4 à 5 décimétres. A. MyrioPnYy£Li ; incurva, ramosissima ; pianata , vel sublripinnata ; pirinukis hinc ‘ramosis , setaceis ; Sol; et El, , p. 102, n.,4,, tab. 19, fig., n1-12..4 Pal. Elench,, p.210 ,m:136... Gmel,, syst nat., p. 3795, n. 4... Clus. Exot., 1. 6, c.. 57... #Petiua Gazoph:y tab. 35, fig. Hat Breyn. Prod. 2 ,.p. 3514 Icon. ,- p.33, tab. 29... Rumph. Amb. rr, p. 209... Brug. Ene:5p79 , (M9447 Pair: voy.i, om. 2, pi 54... Bosc. 3 , p: {ol Lsper, suppl. 1 tab. 8... de Lam. meuL. . TOM, 1, p:.475 >» D 9: G. ANTIPATE. 379 Var. B; minus incurva; ramulis pluribus uno la- {ere peclinatis. Océan indien et Méditerranée. Nota. La Variété B, dit M. de Lamarck, suite plus le PE d'un Thuya que celui d’une Millefeuille. 530. * À. FENOUIL DE MER ;, tige très-bran- chue ; rameaux sélacés ; irréculièreinent pinnés ; pinnules décomposées. A. FænrcuLacra ; ramosissima ; ramis setaceis de- composito-pinnatis ; Pall. Elench., p. 207, n: 132. Gmel., syst. naf. , P. 3797; 0. 1 . Rump. Amb. VI), p. 208, tab. 80, fig. 3... Brug. Enc.;p. 78; 1.1. Bosc. 3, p. 39... de Pr mem. , tom. 1, p. 475 ; n. 12. Méditerranée. 531. * À. Pzumeux ; tige très-branchue et couchée ; rameaux pinnés ; pinnules très-serrées ; sétacées et velues. A. PExnacra; ramosa , subincurva; pinnulis seta- ceis, creberrimis, hispidis; Pall. Elench., p: 209 ; u. 134... Gmel., syst. nat. ; P. 3797 ; Me Il Aldrov. Mus. Met. , p. 848, Îe. 1. .Rump. Her». Amb. vx, p. 209... Brug. Enc., p. 79; n. 3... Bosc. 3, p. 40. Océan indien. PART £ : 552. * À. PRESQUE-PINNÉE ; rameuse , pin- née , hispide ; pinnules sétacées et aliernes. 580 Onp. VIII Gorcontées. A. SusrinNATA ; ramosa, pinnala , hispida ; pin nülis selaceis, alternis ; pinnulis aliis ( sed raris } transversè exeuntibus ; So. et Eli. x P- 10,0. #, tab. 19, fig. 9-10. Cine, syst. nat. , p. 3795, n. 3. Méditerranée. 555. * A. CyPRÈs ; tige simple , longue et ondulée ; rameaux Hs beES > Ouverts , ia ; ns et bipinnés. Var. B ; tige rameuse ; rameaux caudi- formes, ge À. Currsisus; trunco simplici , longissimo ; Îlexuoso ; ramulis confertis, recurvis, ramosissimis , paniculatis; Pal. Elench., p. 213, n. 138. ( Ant. Cupressina ‘A Sol. et ElL., p. 103, n. 6... Gmel., syst. nat. , p. 3796, n. 6... Seba , thes. 111, tab. 106, n. 1... Esper 2, tab 3: Fig. mala ; et forte suppl. 1, tab. 12... Brug. ÆEnc. , p. 80, n. 7... Bose. 3, p. 40... de Lamk. mém., tom. 1, p. 474, n. 10. Var. B; caule supernè diviso; Æumph. Amb. ri , tab, 80, fig. 2 l Océan indien, #0 Nota. La Variété B, indiquée par M. de Lamarck, s'élève en= viron à un demi-mètre de hauteur. 554. ** A. RAYONNANT ; tige très-courte, largement épatée à sa base , rameuse ; les ra- meaux divergent en rayonnant comme les bran- ches d’un arbre en espalier ; grandeur 16 à 18 centimètres. GG, ANTIPATE. 381 A. Rapraxs ; humilis, in plano ramosissima , sub- spinosa ; ramis divaricato-radiantibus , hinc ramulo- sis; de LamK. mém., tom. 1, p. 475,n. 14... Esper Suppl. 2, tab. 7. ( Ant. fœniculacea. ) Méditerranée ? Museum. d'Hist. Nat. 535. ** À. Pecrini ; tige rameuse, fla- bellée ; rameaux comprimés , pinnés ; petits Ta- meaux sétacés, presque divisés , à épines rares. A. Prorinara ; in plano ramosa, flabellata , ramis compressis , pinnato-pectinatis ; ramulis filiformi-subula- tis subdivisis ; spinis raris, de Lamk. mém., tom. 1, p. 473, n. 6. . Hab.… Mus. d'Hist. Nat. 556. À. Ertcoïpe ; tige très-rameuse ; très- velue , noirâtre ; rameaux épars , souvent anas- tomosés ; ramuscules nombreux. A. Fricoïpes; ramosissima ;, hispidissima, atra; ra- mis Sparsis ; ramulis ubique crebris , subulatis, Palil. Elench , p. 208 ,n. 133... Gmel., syst. naë., p. 3797 > n. 22.. Rumph. Amb. vr, p: 207. Brug. ÆEnc., p- 79 > M. 2... Bose. 3, p. 39... ÆEsper, suppl. 2, tab. 6, fig. 1-2... de Lamk. mem., lom. 1, p- 475; Hi 19: Océan indien. 557. ** A. Lieu ; flabellilorme , finement réticulé ; ramifications latérales aplaties comme des languettes, un peu élargies au milieu , et 582 Orp. VIIL CorcoNties. formant un r éseau assez délicat : ; grandeur 1 2 à 15 centimètres, À, Tacuzara ; flabelliformis, clathrata; ramis com= pressis; ramulis ligulatis reticulatim coalescentibas ; de LamK. mem. ; tom. 1, p. 476 ,n. 17... Be 2? D. 149, tab. 5: Hab.….. Cabinet de M. de Lamarck. | 558. * A. RÉTICULAIRE ; tige très-rameuse ; rameaux très-serrés et se collant les uns aux au- tres ; les plus jeunes sétacés. A. CLATHRATA ; ramosissima , intricata ; ramulis confusis ubique coalescentibus , junioribus setaceis ; Pall. Elench., p. 212, n. 137... Gmel., syst. nat., p. 3796, n. 9... Bocc. Mus. Ital., p. 259, tab. 9... Moris. Oxon. 111, p.652, S. 15 , tab. 10, n. 18... Hort. Cliff, p. 479; n. 2. Brug. Finc., p. 80, « n. 6... Bosc. 3, p. 40... Esper , suppl. 2, tab. 2... de LamK. mem., tom. 1, p. 475 0 5: Océan indien. 559. A. EVENTAIL ; tige plate et rameuse ; raz meaux et petits rameaux flabellés, latéraux ,anas- tomosés ; grandeur 5 à 6 décimétres. À. FrazezLum ; explanata, ramosissima, subdivisa ; ramulis bifariam ramosis, reticulatim cohœrentibus ; Pall. Elench., p. 211, n. 136... Gmel., syst. nat. , P. 8797, n. 10. Fumph. Amb. ri, P: 205 , tab, 89... Brug. Enc., p. 80, n. 5... Bosc. 3, p. 40... Esper 2, tab. 1... de Lamk. mem, , tom. 1, p. 476. Océan indien. G. GORGORNE. 35683 GorRëGoONE GORCONIA. Porypier dendroïde , simple ou ra- meux ; rameaux épars ou latéraux , hbres où anastomosés ; axe strié longitudinale- ment, dur corné et élastique , ou albur- noïde ét cassant ; écorce charnue et ani- mée devenant crétacée par la dessication; polypes non saillants au-dessus de Pé- corce , où formant sur sd surface et dans l'état de mort , des tubercules ou des pa- pilles. Lamx. Bul!. plul. 1812. GorGoNTA ; animal vegetans : Sürps cornea, striala , atlenuata , basi explanata , obducta cortice ( calcareo ) molliori , celluloso atque poroso , efflorescente polypis flosculiformibus. Par. Elench., p. 100. G. animal crescens plantæ fuciæ. Os ( sive fulcrum) variat consistanti& in diversis spe- ciebus , et est vel coriaceuim , suberosunr, li- snosum , Cornieurr ; osseurn , teslaceum , fibris vitreis context vel lapideumn ; striatum ; at- tenuatum ; basique explanatuin , teclum carre 584 OnrpD. VIII GorcoNtÉESs. molliori vasculosa et cellulosa (sed exsiccata , spongiosé et friabili) ; osculis polypiferis nu trimentum sorbentibus ; oviparisque , instruc- tum. Sox. et ELL., p. 67 GMEL. Syst. nat., p. 5798. pie GoRGoNr ; tige corhée , branchue , formée de couches Ér , couverte à Fexté- rieur d’une enveloppe poreuse , vasculeuse ou Jriable et parsemée de cellules ; chaque cellule contenant un polype. BRüG. Encycl., p.xvir. Bosc. 5 , p. 24. G. Polypier dendroïde et fixé , composé d’un axe central et d’un encroütement corticiforme. Axe épaté et fixé à sa base , caulescent , ra- meux , substrié en dehors , plein , corné , flexi- ble. Encroûtement recouvrant l’axe et ses ra- meaux , mou, charnu et contenant les polypes dans l’état frais ; spongieux , poreux , friable dans son dessèchement , et parsemé de cellu- les superficielles ou saillantes. Huit tentacules en rayons à la bouche des polypes. DE Lamx. Mém. , tom. 2, p. 76. Les anciens naturalistes avaient classé les Gor- gones parmi les plantes , sous les noms divers de Ziüthophytes, Keratophytes , Lithoxiles , ete. Boerhaave les appelait Tianoceratophytes ; Boccone G. GORGONE. + Boccone et Lobel Corallines frutescentes ; Tm- perati Fuci vestiti ; Linné , d’après Pline , les nomma GORGONES , el ce nom a été adopté par {ous les naturalistes modernes. Ces Polypiers , par leur grandeur , l'élégance de leurs formes et les brillantes couleurs de leurs enveloppes, ont attiré les premiers Pattention des Zoologistes des XVII”. et XVIFI". siècles. Aidés du microscope inconnu aux anciens, ces res- taurateurs des sciences reconnurent les polypes des Gorgones ; mais imbus de vieux préjugés ou faute de bons instrumens , et ne faisant leurs ex- périences que sur les espèces d'Europe , plus petites en général que celles des latitudes éle- vées en températures , ils prirent ces petits ani- maux pour les fleurs des végétaux pélasoiens. Cette erreur subsista plusieurs années après la découverte de Peyssonnel , qui fut oubliée jus- qu’au moment que ‘Trembley, en faisant con- paitre les polypes d’eau douce, rappela à plu- sieurs membres de l’académie des sciences les polypes marins de Peyssonnel. Bientôt, graces aux observations de Bernard de Jussieu et de Guettard , on ne douta plus de la véritable na- ture des Gorgones , ni de celle des autres Poly- “piers. Depuis cette époque, Linné , Ellis , Pallas , 20 5866 Onp. VIII GorcoNnIÉEs. Cavolini y Spallanzani , Bosc et quelques autres savants , ont étudié les polypes des Gorgones , nous ont fait connaître leurS observations et ont enrichi leurs ouvrages de bonnes figurés ; cepen- dant on ignore encore et la manière de vivré et l’organisation interne de ces animaux , qui doi- vent se rapprocher de ceux des Alcyons, à én juger par leur forme dans Pétat de mort et de dessication. Toutes les Gorgoniées sont attachées aux ro- chers où aux autres corps marins par un émpà= « tement plus ou moins étendu , et dont la surface est ordinairement dépouillée de la substance char- nue qui recouvre les autres parties du Polypier. De cet empütement s'élève une tige diminuant graduellement de grosseur jusqu'aux ramuscules dont lextrémité est souvent sétacée. Les ra- meaux varient beaucoup dans leur forme et leur situation respective , ils sont épars où latéraux, quelquefois. distiques , d’autrefois pinnés'; il en existe de flexueux , de droits, de cour- bés , de libres et d’anastomosés ; enfin, on en trouve de légtrement comprimés , tantôt pres- que planes , tantôt anguleux ou tétragones , le plus grand nombre présente une forme cÿ- lindrique. | 2 Toutes les Gorgonices offrent deux sibstan- G. GORCONE. 589 tes dans leur organisation , une intérieure cor- née et très-dure , ou bien , semblable par sa con- sistance à laubier mou et cassant de certains arbres et de beaucoup de plantes bisannuelles. Cette substance intérieure parait composée de couches concentriques formées de fibres longitu- dinales ; je l'appelle AXE , d’après M. de La- marck ; elle est produite , dit-on , par une sé- crétion particulière de la partie inférieure du corps du polype et par le desséchement de Pex- trémité de ce corps ; on ajoute qu’elle ne posse- de aucune propriété vitale , même pendant lexis- tence des animaleules ; je crois qu’il serait facile de se convaincre du contraire , en examinant avec attention lés particularités que présente Faxe des Polypiers. Plus Pécorce est épaisse , plus ïl est petit et compacte ; il est d’autant plus grand et d’un tissu plus lâche , que Pé« corce est plus mince. Dans ce dernier état , il est compressible et se rapproche un peu de la substance interne de certains Alcyons desséchés. La surface est en outre marquée de lignes et de pores, ru moyen desquels la partie la plus extérieure de la masse animée doit communi- quer avec la plus interne. Puisque ce mode organisation s’observe dans les Gorsones dont Paxe a la consistance de Paubier , il doit en 588 Oro. VIII GORGONIÉES. être de même dans les espèces où cet axe est corné et très-dur ; peut-être la petitesse des pores les dérobe-t-il à la, vue, peut-être les trouvera-t-on si l’on examine ces êtres avec un peu d'attention et dans Pétat de vie ; enfin , cet axe, dans les Polypiers, doit remplir des fonc- tions analogues à celles que Pon reconnaît au squelette osseux des animaux vertebrés , à lenve- loppe articulée et cornée des Insectes , à celle des Crustacés , etc. Donc il fait partie de Panimal, puisque cet animal ne peut exister sans lui. La croissance de l'axe des Gorgones paraît s’opérer par couches posées les unes au-des- sus des autres. Souvent elles enferment. dans leur intérieur des portions de Penveloppe charnue privées de la vie par une cause quelconque ; ce phénomene s’opère de la même manière que le renouvellement de écorce.et du bois dans les ar- bres ligneux où ces parties ont été détruites par les hommes, par les animaux ou par les gelées. L'écorce enveloppe Paxe dans toute son éten- due , elle est charnue dans le Poiypier vivant, et tout fait présumer qu’elle est irritable et sen- sible : par la dessication , elle devient crétacée ou terreuse , friable et susceptible de se dissou- dre en plus ou moins grande quantité dans les acides; toujours elle fait effervescence avec eux. G, GORGONE. 143 Des auteurs ont prétendu qu’elle était formée par une sécrétion particulière des parties latérales du corps des polypes qui se réservent une re traite au milieu de cette masse animée , au fond de laquelle ils adhèrent par la partie inférieure du corps , la supérieure est libre et peut, à la volonté de l'animal , sortir de cette petite ha- bitation pour chercher la nourriture, Où y ren- trer pour éviter le danger. Je ne pense pas que cela soit ainsi ; un examen attentif du Polypier desséché fait reconnaître dans les Gorgones ver- ruqueuses et à cellules tres-saillantes , que ces prétendues cellules ne sont que la partie infé- rieure du corps du polype; dont le sommet est couronné de ses tentacules rétractés. Ce polype p’est pas renfermé dans une cellule , il est plus où moins saillant , et sa partie extérieure est un prolongement de la masse charnue de lécorce ; de sorte que ce que l’on a regardé jusqu’à ce moment comme une cellule dans laquelle se reti- rait le polype , n’est autre chose qu'une cavité: destinée à renfermer les organes les plus essen- tiels à la vie de l’animaleule dont les parties supé- rieures se trouvent détruites par le frottement. Ces observations sont faciles à faire sur les Gorgones, qui ont été conservées avec soin ; toutes les pré-- tendues cellules y sont oblitérées, et cette ablitéra-- 599 On. VIIL Gorconttrs. tion est produite par la partie de l’animal où sont attachés les tentacules ; cette partieest quelquefois bien distincte du reste de Pécorce par un étran- glement circulaire qui la fait paraître un peu glo- buleuse. Dans les Gorgones de la 5°. section, à polypes très-saillants , la partie inférieure du corps est souvent marquée de rides trans- versales qui sont dues au desséchement ou à la position du polype ; ces rides ne sont point un caractere particulier. Dans les espèces de la premiére section , où l'animal ne parait pas pou- voir s’élever au-desssus de l’écorce , l’ouverture de la prétendue cellule est souvent garnie de cils plus où moins longs, que je regarde comme les tentacules des polypes ; lorsque les bords de cette ouverture sont unis, on peut l’attri- buer à la destruction des tentacules , à leur pe- ütesse , ou bien à leur propriété rétractile plus grande que dans les premiers. Cette maniere de considérer les polypes des Gorgones les rapprorhe des Eponges et des Al- cyons. Dans les Spongiées, la matière gélatineuse recouvre le squelette fibreux, elle est uniformé- ment animée ; dans les Antipates qui viennent en- suite, cette masse toujours gélatineuse et fugace comme dans les Eponges, présente déjà des parties où se trouvent une réunion d'organes qui consti- G. GORGOINE. 39 tuent un animal beaucoup plus simple dans son organisation que celui des Gorgones, dans les- quelles la matière encroûtante , beaucoup plus solide , est produite par des polypes d’une orga- nisation très-compliquée; mais à mesure que lé- corce augmente laxe diminue ; il disparaît dans les Alcyonées ; ces dernières forment peut-être le dernier échelon qui réunit les polypes aux ant maux plus parfaits de la famille des Rayonnanis. Dans cette hypothèse, les Isidées feraient partie des Gorgoniées et formeraient avec elles deux sous-ordres faciles à distinguer par la nature de laxe: L'écorce des Gorgoniées ne se lie pas im- médiatement à l’axe, elle en. est séparée par une membrane d’une nature particuliere , si mince dans le genre Gorgonia ; qu'il est tres-difficile de l’apercevoir; elle est plus apparente dans les Plexaures et les Eunicées. Quelles sont les fonc- tions de cette membrane , dont aucun auteur ne fait mention? Je ignore. Je présume, d’après sa situalion , qu’elle est destince à augmenter les rapports qui lient entre eux tous les habitans. de cette ruche pelassienne, ou mieux encore à secreter la matière qui forme Paxe; ear cet axe ne: peut être produit par le desséchement de la partie inférieure du Polype,. uisqu'elle- 592 Onn. VIII GorRGONIÉES. est libre dans la cavité à laquelle on a donné le nom de cellule. | Il est probable que la partie externe du po- lype est une enveloppe semblable à celle que j'ai observée dans les Alcyons , et analogue an sac membraneux des Lucernaires et des Asci- dies ; elle semble n’être qu’un prolongement de Pécorce : dans cette hypothèse, la partie intérieure et inférieure du polype ne peut point adhérer à l'axe; ainsi, tout tend à prouver que les polypes des Gorgones sont encore moins connus que n'étaient ceux des Alcyons ; que leur organisa- Uon doit être très-compliquée , et que cette organisation les rapproche de plusieurs Radiaires et des Ascidies agrégées. Une Gorgone ne recouvre jamais une autre Gorgone , lorsquelle est vivante ; 1l est même trés-rare d'en rencontrer placées sur les ra- meaux d’une espèce différente. Certains natura- listes ont prétendu cependant avoir vu souvent des Gorgones preffées les unes sur les autres ; ils avaient confondu des Alcyons avec ces Po- lypiers. Il arrive quelquefois qu'une grande Gror- gone s'établit à côté d’une petite ; Pempâtement de la première, croissant avec rapidité, recouvre celui de la seconde, mais sans se confondre G. GorGoNEz. 395 avec lui, sans même adhérer d’une manière très forte, car le moindre effort les sépare. Les polypes, dans les Gorgones à rameaux Cy- lindriques , paraissent épars sur la surface de l’é- corce ; lorsque ces rameaux sont comprimés , les polypes sont placés sur les parties latérales : en général, leur forme et leur situation offrent de bons caractères spécifiques. J’ai encore remar- qué que souvent laxe était comprimé dans les rameaux cylindriques, et cylindrique dans les rameaux comprimés ; cette règle offre beaucoup d’exceptions. La forme générale des Gorgones varie beau- coup; les unes n’olfrent qu’une tige simple, sans aucune sorte de ramification ; les autres présen- tent des rameaux nombreux , anastomosés en- semble et formant un réseau à mailles quelque- fois tres-serrées ; entre ces deux extrêmes se trouvent une foule de formes intermédiaires qui les lient entre eux. La couleur des Gorgones desséchées présente rarement de brillantes nuances ; mais, dans le sein des mers il ne doit pas en être de même. Dans les collections , on en trouve de blan- ches , de noires , de rouges, de vertes, de violettes et de ‘jaunes , presque toujours lernies par Paction de l'air et de la lumiere 39% OnrpD. VIII GorconrÉes. dont effet est de la plus grande énergie sur L& matière colorante des Polypiers Coralligenes, au point même de la changer ou de la détruire presque subitement. La couleur de Paxe varie beaucoup moins que celle de écorce ; elle ést ordinairement d’un brun foncé, presque noir dans les parties opaques, et devenant brun-elair , fauve et même blond aux extrémités, ou dans les parties où cet axe æst transparent. En général, la couleur paraît d'autant plus foncée, que l'axe est plus corné et plus dur. Dans les Gorgones dont l’axe est alburnoïde , il est blanchâtre ou jaunätre; cette régle est assez générale. La grandeur varie autant que la couleur ; dans quelques espèces, elle est à peine de cinq centimetres , tandis que d’autres s'élèvent à plu- sieurs mètres de hauteur. Si lon en juge par Paxe de quelques Gorgoniées inconnues que jar eu occasion d'examiner , et qui avait plus de cinq centimètres. de diametre ( environ 2 pouces }),. äl doit y en avoir d'énormes dans les mers équa-- toréales , d’où ces Polypiers étaient originaires. Les Gorgones habitent toutes les mers, et se trouvent presque: toujours à une profondeur: considérable ; je ne crois pas qu’elles puissent exister dans les lieux que les. marées couvrent: G. GoRGONE. 395 et découvrent. Comme les autres Polypiers, elles sont plus grandes et plus nombreuses entre les tropiques que dans Les latitudes froides ou tempérées. Elles ne sont d'aucun usage ni dans les arts ni en médecine ; je crois cependant que Von pourrait ürer parti de Paxe corné de beau- coup de Gorgoniées, et lemployer à la fabrica- tion d’une foule de petits meubles , pour lesquels on a besoin d'une substance dure et élastique. Jus- qu'à présent , on ne recherche ces Polypiers que comme objet d'étude ou de curiosité ; ils ornent tous les cabinets d’histoire naturelle. F°. SECTION. Polypes internes ou non saillants ; écorce unie , très-rarement sillonnée. bio. G, GLADIÉE ; paniculée , presque di- chotome ; rameaux applatis en lame d'épée à deux tranchants ; polypes latéraux. G. Ancrps ; ramosa, subdichotoma ; carne depressä- ancipiti ; marginibus osculosis ; osse subtereti , atte- nualo ; substantià corneo-subcoriacei ; Sol. et Æll., D: 80% M. 015.4, Pa Elencz.t, ip. 186 hui 189... Gmel., syst. nat., p. 8805, n. 10... {tai. Syn., p. 32... Sloan. Jam: \Cat. ; p: & , Hisél a jp. 56, mag , tab} 22, fig. 4... EUL Corall., p. 88, n. 2, tab. 27, fig. 9... Petiver, Pterig. , lab, 18 , fig. 12... Catesb. 596 Onrp. VIIL GoORGONIÉES. Ang. 111, tab. 34... Esper, 2, tab. 7... Bosc. 3, p.33... de Lamk., mem. , tom. 2, p. 84, n. 18. Mers d'Europe et d'Amérique. 541. G. PINNÉE ; tige rameuse, presque com- primée, pinnée, el marquée d’un ou de plusieurs sillons opposés ; pinnules presque toujours sim- ples , nombreuses , longues , linéaires , sillon- nées; polypes alongés, latéraux ou placés sur la partie la plus étroite des pinnules ; axe brun ; écorce violette dans l’état vivant; grandeur 5 à 12 décimètres. Var. 4, américaine ; pinnules toujours laté- rales. Var. B , soyeuse; pinnules quelquefois éparses. Var. C, acéreuse ; pinnules longues , flexibles, éparses. Var. D , sanguinolente ; pinnules très-longues; polypes d’un pourpre foncé presque noir. G. PINNATA ; ramosa, pinnata , depressa ; ramulis suboppositis, compressis ; osculis polypiferis , in margi- nibus seriatim dispositis; carne albido-flavescente , in- tüs purpurascente ; osse corneo ; 507. et Ell., p. 87, n. 11, tab. 14, fig. 3... ( Gorg. americana.) Gmel., syst. nat. , p. 3799 ,n. 17... Bosc. 3, p. 29 et 33... Pall.Elench., p. 174, n. 106... ( Gorg. pinnala )... Grnel,, syst. nat., p. 3806, n. 11... T'heophr. Iist. Plant. , Lib. 4, ©. 7... Seba, thes. 1rr, tab. 124, fig. 3° ( Sine Cortice ) … Breyn. Prodr. 3, p.13#, G, GORGONE. 597 tab. 30. D’Auben. Ic. Misc. 48... Mull. Zoo. Dan. Prod. 3062... Fn. Suec. 2224... Hort. Cli- fort. 489... de Lam£, mém., tom.2, p.84, n. 17... Gorg. Acerosa ; Pall. Elench., p. 172, n. 105... Olear. Mus. Gottorp., p. 69, tab. 35, n. 1... Bonann. Mus. Kirch., p. 284, n. 2... Besl. Mus: Lochn., tab. 24. Pon. Buld. Ital., p. 221,228... J. Bauh. Hist. 3, p. 805... Rai. Hist. app., p. 1849. Moris. PR IOxomt Bone 682: $:115iytabesho.,-n 107, Sloun. Cat., p. 3, Hist. 1, p.67, n.14 ; tab. 22; fig. 1-3... Tourn. Inst., p. 575... Catesb. Angl. rrr, tab. 35... Esper, 2, tab. 31, fig. 1-3.. Gorg. Setosa ; Gmel. syst. nat., p. 3807, n. 12..: Bosc. 3, p.34... Esper, 2, tab. 17, fig. 1-3. Gorg. Sanguinolenta ; Pall. Elench., p. 175, n. 107... Gmel., syst. nat., p. 3807 , n. 35... Pluckn. Amalth. Append. , tab. 452, fig. 3... Æsper, 2, p. 86, tab. 22. Var. 4, Americana ; pinnulis semper lateralibus. Var. B, Setosa; pinnulis interdüm sparsis. Var, C, Acerosa ; pinnulis elongatis , flaccidis, sparsis. Var. D, Sanguinolenta ; pinnulis longissimis ; poly- pis elongatis, atro-purpureis. Mer de Norwège , Mediterranée, côtes d'Afrique et de l'Amérique équatoréale, Nota. Je n'ai pu rapporter à chaque Variété les synonymes qui lui appartiennent ; ce travail ne peut se faire qu'au moyen des objets mêmes décrits par les auteurs ; c’est ce qui n’a décidé à placer toute la synonymie après la phrase générale. Je crois que l’on a réuni plusieurs es, ëce; sous la même dé- 398 Orp. VIII Gorcont'es. nomination , par la suite on pourra peut-être les distinguer ÿ dans ce moment, cela me semble impossible , faute de bonnes observations. b4a. ** G. LACHE ; rameaux divisés en pal- mes libres , planulées , à ramifications céranoï- des ; écorce orangée et poreuse ; grandeur 2 à 3 décimctres. G. Laxa; laxè ramosa, flabellatim explanata; ramis subdepressis , levibus; ramulis crebris cnrvalis ; poris scriatis submarginalibus ; de LamK., mem. , tom. 2, PSE, 27. | Hab.…. Muséum d’'Hist. Nat. 543. G. FLEXUEUSE ; très-rameuse , flabel - lée , presque réticulée ; rameaux subdichotomes , flexueux , étalés; écorce assez épaisse, subéreuse , noduleuse , friable ; grandeur 10 à 15 centimètres. G. Frexuosa ; ramosissima, flabellala ; ramis ramulis- que dichotomo-divaricatis, flexuosis, reticalatim expan- sis, nodulosis; carne aurantià crassiuscalà ; de Lamk., mem. , tom. 2, p. 81, n. 8... Esper, 1 , p.161, tab, 44. Océan indien ? Muséum d’Hist. Nat, 544. G. PIQUETÉE ; très-rameuse ; rameaux à 2 sillons opposés ; écorce jaune ; polypes rou- ges, par rangées simples et marginales, ou par ran= gées doubles ou éparses. G. Perrcmizans;, teres, ramosissima, diffusà ; cor- tice flavo , bisulcalo ; poris rubris; Pal. Elench., G. GorGoN=z. 399, p. 196/,,n..125... Gmel., syst. nat:, p 3803 , n. 13... ÆEsper, 2, p. 55, tab. 13, fig. 1-2... Mars. Hist. Mar. , pA105, tab, 20, fig: 89-03... Sol. et EL , p. 95, tab. 16, n.923. { Gors. Abietina ).. Pluckn. Amalk. , tab. 542, fig. 3... Gmel., syst. nat., p. 3808, n. 37... Bose. 3, p. 34... de LamK. mem., tom.2, p. 82, ni 15. Mer Atlantique et Méditerranée. Nota. Les Gor. Petechizans et Abietina appartiennent & la même espèce. Gmelin les avait regardées comme distinctes , -pârce qu’il avait considéré le 6. Abielina de Solander et d’Ellis, comme une espèce particulière. Les descriptions’et les figures données par les auteurs cités ne laissent aucun doute sur l’identité de ces deux Polypiers. 545. G. LrALÉE ; comprimée , tortueuse, rameuse , presque pinnée , tres-rouge ; polypes sur deux rangs. G. Parura; compressa , tortuoso-ramosa , subpin- nata, ruberrima ; osculis distichis, subrotundis, halone subalbido inclusis ; osse subfusco corneo; Sol, et EU., p. 88, n. 19, tab. 15, fig. 3-4... Gmel., syst. nat., p- 9800 , n. 19... Bosc. 3 , p. 30. Méditerranée. | Nota. Ellis est le seul auteur qui parle de ce beau Polypier ; 3l Vavait reçu de Donati. Ce dernier n’en fait pas mention dam ses ouvrages. 5%6. G. PALME ; comprimée , rameuse , pres- que pinnée; rameaux longs, ondulés , presque pinnés , cylindriques aux extrémités ; axe brun, 400 OrD. VIII GorcontrÉEs. corné , très-comprimé ; écorce écarlate ; polypes. petits, nombreux et épars ; grandeur 2 à 6 dé- cimètres. G. Parma; plana , multifida ; laciniis subsimplici- bus longissimis; corticis lævigati poris sparsis simpli- cibus; Pall. Elench., p. 189, n. 120... Grmel., syst. nat.,p. 3801, n. 25... Clus. Exot,, Lib. 4, cap. 12, p. 85... Bosc. 3, p. 31... Esper 2 , tab. 5... Sol. et EU. , p. 80, n. 2 , tab. 11. ( Gorg. Flammea )... Gmel., syst. nat., p. 3801, n. 21... Bosc. 3, p. 30... de Lamk. ÿnem. , tom. 2, p. 81, n. g. Cap de Bonne-Espérance , Océan indien. 547. G. SANGUINE ; rameuse, cylindrique ; ramifications effilées , presque simples , ascen- dantes , ordinairement sur le même côté des rameaux ; axe brun ; écorce mince , d’un rouge écarlate , parsemée de polypes oblongs et sub- sériaux ; grandeur 4 à 5 décimètres. G. SANGUINEA ; ramosa ; ramis erectis gracilibus , tereti-setaceis ; carne purpureà ; osculis oblongis sub- seriatis; de LamK. mem, tom. 2, p. 157, n. 22. Océan indien. Ded. de Jussieu. 548. G. D'OLIVIER ; peu rameuse , cylin- drique ; rameaux légèrement flexueux ; polypes épars, très-petits et linéaires; couleur variant du jaune au rouge ou au violet; grandeur 2 à 3 . décimètres. ! G. G:CorCaNr Aot G. OrrviER1 ; parüm ramosa , teres; ramis paulu- lùm flexuosis; cellulis minutis linearibus; Bose. 3, p. 30, tab. 27, fig. 1, 2, 3. ( G. Juncea, Excel. ommib. synon. ) pa Amérique septentrionale. Ded. Bosc. Nota. La surface lisse de cette Gorgone et ses nombreux ra- meaux ne permettent pas de la confondre avec la G. Jonc à tige très-simple , à surface verruqueuse suivant Pallas , et à deux sillons suivant Solander et Ellis. Je l'ai dédiée à feu Olivier, membre de l'institut. Puisse cet hommage étre agréable à la famille de ce célèbre naturaliste , et à son ami, son collègue et son collaborateur M. Bosc, qui a trouvé cette belle espèce sur les côtes méridionales de la Nouvelle-Angleterre : il a eu la bonté d’en enrichir ma col- lection. 549. G. RIZOMORPHE ; rameuse ; rameaux épars , alongés , semblables au chevelu des raci- nes; écorce brune; axe peu corné ; polypes invisi- bles à l’œil nu. G. Rizomorpa ; ramosa ; ramis sparsis , elongatis, rizomorphis ; cortice bruneo ; osse subcorneo. Côtes de Biaritz , près de Bayonne. 550. G. MINIACÉE ; rameuse ; rameaux laté- raux , épars , diversement courbés et ascendants ; axe brun-noirâtre ; écorce d’un rouge de minium ( oxide de plomb ), unie et épaisse ; grandeur 10 à 12 centimetres. G. Mixracra ; dichotomo-ramosa , in plano expansa; ramis subpinnatis ; ramulis teretibus inæqualibus as- 26 4o2 Onrp. VIII GOoRGONIÉES. Q cendentibus ; carne rose ; poris subseriatis oblongis ; de LamK. mem. , tom. 2, p.157, n. 20 ( Gor. rosea. )... Esper, 2, tab. 36. Mers de la Chine. Ded. Persoon. Nota. M. de Lamarck l’indique dans la Méditerranée et l'Océan Atlantique , peut-être que l'espèce qu'il a décrite est différente du Gor. Miniacea d'Esper : ce naturaliste l’avait envoyée au célebre botaniste Persoon , de qui je l’ai reçue. 551. G. SAsAPpo ; dichotome , cylindrique; rameaux écartés , peu nombreux ; écorce épaisse; cellules hérissées de poils. - G: Sasarro ; dichotoma , teres; ramis divaricatis virgalis ; cortice rubro ; cellulis undiquè piloso-mu- ricatis, Pall. Elench., p. 188 , n. 119... Gmel., syst. nat. , p. 3801, n. 24. Esper, Zooph. , p. 46, tab. 9, Bg.1, 2, 3... Rumph. Ambon. rt, p.228, tab. 83... Bosc. 3, p. 31. Océan indien. Nota. Espèce tres-rare dans les collections. 552. G. BLONDE ; rameuse , presque pinnée ; raneaux cylindriques, nombreux ,un peu courts; écorce de couleur blonde; polypes épars; gran- deur environ 2 décimètres. G. Fravipa ; ramosa , subpinnata , conferto-ces- pitosa ; ramulis teretibus , numerosis ; carne flavidà ; poris crebris sparsis; de Lamk. mem. , tom. 2, p. 158, n. 26... Seba, thes. 117, tab. 107, fig. 8. Antilles, Museum d'Hist, Nat. G. GORCGONE. 4035 II SEcTIoN. Polypes saillants formant par leur dessée- chement des excroissances pustuleuses ou ver- ruqueuses ; écorce ordinairement sillonnée, 553. G. EVENTAIL; réticulée ; rameaux ver- ticalement comprimés ; écorce jaunûtre. G. FLcagezLum, reticulata ; ramis internè compressis; carne flavà ( interdüm purpureà ); osculis minutis , sparsis ; polypis octotentaculatis ; osse nigro , corneo , in ramis majoribus tenuiter striato ; Sol. et Ell., p. 92, n. 18... Pall. Elench., p. 169, n: 103... Gmel., syst. nat., p. 3509, n. 16... Mull. Zool. Dan. prod. 3058... Hort. Cliff. 480... Ell. Corall., P: 76, tab. 26 ,'fig. A. Clus: Ex., L. 6, C. 2 et 3;, p. 120-121... ÆÂorm. Mus., p. 234... Bonann. Mus. Kirch., p. 266, n. 13, fig. p. 286... Oleur. Mus. Gottorp., p. 69, tab. 35, fig. 2... Petv. Pterig., tab. 18 , fig. 8... Merc. Metall. arm. 6, C. 20, p. 13r... Torr. Nat. Hist. Hisp., tab. 10, fig. 12... Brown. Jam. ,p.75,n. 1-2... Rochef. Antill., C. 19, Act. 13, p.234... J. Bauh. Hist. 11r,p. 807-808. Mars. Ilist. Mar.,p. 100, tab. 19,n. 84... Fumph. Amb. rr,p. 224... Turg, mem. inst., tab. 23, fig. D... Anorr, Del., tab. A 12, fig. 1, et tab. A 13, fig. 1-2... Bosc. 3 , p. 35... Poir. voy., tom. 2, p. 56... Esper,2, tab. 2, 3, 3 A... de Lamk. mem., tom. 2,p. 79, n. 1. Toutes les Mers. Yota. Ceite Gorgone, commune dans les collections , offre 40% OrD. VIII. Gorconiéss. des Variétés rouges, roses, blanchâtres, jaunâtres et grisâtres, à palmes plus ou moins composées et proliferes, à rameaux cylindriques ou comprimés , à réseau large ou petit, etc. : il y a de ces variétés que l’on regarderait comme espèces, si l’on pouvait en définir les caractères, de manière à les distinguer de | leurs congénères. 554. G. A FiLers ; réticulée ; mailles larges et anguleuses ; rameaux cylindriques ; réticula- tions grèles ; polypes épars , un peu saillants et noirûtres ; axe solide , ligneux et blanchâtre ; écorce grisätre ; grandeur environ 1 mètre. G. VErRrICULATA ; ramosa, flabellata , amplissima : ramulis divaricatis reliculatim coalescentibus ; cor- tice albido ; poris verrucæformibus sparsis; de Lam. mem. ,,tom. 2, p. 80, n. 3... Esper 2, tab: 35... Sol. et Ell., tab. 17... (Gors. reticulata , sine des- cripé. ) Côtes de l’île de France. Ded. Peron. Nota. L’échantillon que l’on voit au dE d'histoire na- turelle a éte rapporté par Peron. B55. * G. VENTALINE ; réticulée ; rameaux latéraux extérieurement comprimés ; écorce rouge et verTruqueuse. G..VenraunA; reliculata ; ramis compressis; cortice ruberrimo, verrucoso ; Pall. Elench., p.165, n. 101. (6 nr 0 Gmel., syst, nat.,.p. 3808, n. … Rumph. Amb. 11, p. 205, tab. 89, fig. 14 Pr. CHF, p. 840... Bosc. 3, p.34, Occan indien. È G. GORGONE. 405 556. G. RÉTICULÉE ; rameaux très-rappro- chés , cylindriques ; écorce rouge , verruqueuse. G. Rsricuzum ; reticulata ; ramulis creberrimis te- retibus ;. cortice rubro verrucoso ; Pal, Elench. , p. 167 , n. 102... Gimnel., syst. nat. , p. 3809, n. 40... Bosc. 3, p. 35... Rumph. Ar:b. v1, p. 205. Seba , thes. 117, tab. 107, n. 6, et tab. 105, n. 16... Esper 2, tab. 1. ( An Gorg. ventalina? ).. de Lam. mem. , HEOES 251 : 00 , 11. 2, Océan indien. 557. G. PARASOL ; flabelliforme , presque réticulée ; rameaux tres-rapprochés, cylindriques, divergents ; polypes verruqueux. G. Uusracuzum, flabelliformis subreticulata ; ramis creberrimis , terctibus , dvergentibus , carne rubrà verrucosà obductis; So. et EUL., p. 80, n. 1, tab. 10..: Gmel., syst. nat., p. 3801, n. 22... Bosc. 3, p. 30... Seba, thes. 117, tab. 107 , n. 6... de Lamk., mem. , tom. 2, p. 80, n. 4, s Océan indien, Nota. Cette Gorgone a les plus'grands rapports avec le G. Fer tilabrum de Pallas , ou G. Ventalina Linn. 558. ** G. CLATHRE ; réticulée ; rameaux cylindriques ; écorce unie, G. Crarurus; reticulata, lignosa ; ramulis tereti- bus ; cortice levi; poris simplicibus; Pa/l. Elench., p. 168, n. 103... Gmel., syst. nat., p. 3809, n. 41... Bosc. 3, p. 35. Lab. 406 Or D. VIII, GORGONIÉES. Nota, Yignore pourquoi M. de Lamarck a réuni cette espèce à la précédente , facile à distinguer par l'écorce verruqueuse. Pallas dit. Cortex... inæqualis seu obsoletè verrucosus , p. 168. | 559. G. FURFURACÉE ; subréticulée , un peu flabellée ; rameaux cylindriques ; ramuscu- les latéraux trèes-courts , les uns libres , les autres anastomosés ; polypes nombreux , épars , légèrement saillants ; ouverture petite ; axe brun ; écorce terreuse ; grandeur 15 à 20 cen- ° 1 timetres. G. FurruracrA ; in plano ramosissima , subreti- culata ; ramulis lateralibus brevibus subtransversis ; cortice albido granuloso ; de Lamk., mem. , tom. 2, p. 80, n. 5. ( Gorg. Retellum ).… Esper Suppl. 2, tab. 41, fig. 1-2. Côtes da Bengale. Ded. de Jussieu. 560. G. GRANULYÉE ; presque réticulée ; ra- meaux peu flexibles et fragiles, souvent dicho- tomes ; axe presque nul ; écorce plerreuse cou- verte de petits tubercules polypeux ; couleur blanche ; grandeur 1 ou 2 décimètres. G. GranvuLara ; subreticulata ; ramis rigidis , fra- gilibus, sæpè dichotomis ; cortice calcareo tuberculi- fero ; Esper 2, tab. 4. Océan indien. Nota. EMe diffère dun Gorz. umbraculum, G. GorRGONTE. 407 561. ** G. GRANIFÈRE ; flabelliforme , pres- que réticulée ; réseau à mailles irrégulières et alongées ; rameaux cylindriques où comprimés ; cellules presque globuleuses , à sommet tronqué, avec une ouverture ronde et régulière; axe brun ; écorce mince et blanchâtre ; grandeur 4 à 5 dé- cimètres. G. GranIrerA ; in plano ramosissima , flabellata ; ramis ramulisque tenuibus , flexuosis , proliferis , sub- coalescentibus , graniferis ; cortice albide ; de Lamk., mem, tom. 2, p. 83 , n. 15. Ile de France. Maseum d’'Hist, Nat. 562. G. pr RicHARD ; rameaux épars ou presque latéraux et un peu flabellés ; axe cylin- que d’une grosseur irrégulière , quelquefois com- primé , d’une consistance molle semblable à celle des bois blancs les plus tendres , et de couleur blanchätre ; écorce mince, friable , d’une cou- leur fauve-terne , parsemée de cellules poly- peuses ; polypes externés à huit tentacules , for- mant une pustule conique et saillante de 2 millimètres ; grandeur 6 à 8 décimètres. G. RicHaront ; ramosissima , ramis sparsis vel sub- Jateralibus paululüm flabellalis; polypis exsertis octo- lentaculatis conoïdeis. | ï Antilles. Ded. Richard, Nota. Cette Gorgone , une des plus remarquables. par sa 4o8 Orp. VII GORGONIÉES. grandeur et,ses caractères, m’a été donnée par M. Richard , professeur à l’école de-médecine de Paris, un de nos plus savants botanistes , à qui je l'ai dédiée en témoignage de recomnaissance, de considération et d'amitié. 565. G. SERRÉE ; réticulée ; mailles du ré- seau un peu alongées et irrégulières ; rameaux comprimés latéralement ; polypes tuberculeux, épars et très-serrés; axe comprimé, presque plane et brun ; écorce mince , velue et purpu- rine ; grandeur environ 3 décimètres. G. Srricra ; ramosissima , flabellata , subreticulata, rubra ; ramis crebris striclis ; ramulis lateralibus bre- vibus patentioribus; granulis minimis creberrimis; de Larmk, mem. , tom. 2, p. 81, n. 6. Hab.… Muséum d’'Hist. Nat. 564. '* G. SAILLANTE 5 cylindrique , ra- meuse ; rameaux alternes ; polypes saillants ; écorce écailleuse. G. ExserrA; teres, sparsè ramosa ; ramulis alter- nis ; osculis octovalvulis alternis; polypis octotenta- culatis exsertis ; carne squamulis albis vestità ; osse subfusco corneo; So/. et ElL., p. 87, n. 12, tab. 25, fig. 1-2... Gmel., syst. nat.,p. 3800, n. 18... Bosci3, D LE P429s | A Mer de l'Amérique Austräle. - < € 565. G. VIOLETTE ; tige comprimée , ra- meuse , pinnée ; polypes saillants , presque qua- drangulaires ; écorce violette. A G. GORGONE. 409 G. VioraceA ; depressiuscula , ramoso-pinnata ; cor- tice violaceo, poris prominulis sabquadrangulo; Pall. Elench., p. 176, n. 108... Gmel. , syst. nat., p. 3807 , n. 36... Clus. Exot., Lib. 6, Cap. 4, p. 121... Bosc. 53, p. 34.4 ÆEsper 2, tab. 12... de Lamk. mem, , tom, 2, p.449, n.:27: Mer d'Amérique. 566. G. TUBERCULÉE ; tige comprimée , très- grosse , à large empätement ; rameaux épars , largement anastomosés , irrégulièrement cylin- driques , presque flabellés ; polypes situés dans de gros tubercules épars , assez nombreux ; ou- verture grande , très-souvent oblitérée par le corps de l’animal desséché ; écorce mince , fauve- rouge-foncé ; axe brun , corné et luisant, à cou- ches concentriques ; grandeur 5 à 7 décimetres ; diamètre de quelque rameau 4 à 5 centimètres. G. TussrcurarA ; arborescens , ramosa , flabellata , subreticulala ; ramulis tortuosis sæpè- coalescentibus ; tubercülis sparsis inæqualibus ; de Lamarck , mem. , toute, D ni, Eéper 2, (ab. 971, fu, 2, et forte , fig. 1. Côtes de l’ile de Corse. Museum d’'Hist. Nat. 567. * G. PLACOME ; rameuse , rarement anastomosée ; polypes coniques , très-saillants et droits. Var. E; rameaux presque comprimés, Wo OnrDv. VIIL GorRGONIÉES. G. Pracomus ; plana, dichotoma; ramis flexuosis rariùs anastomosantibus ; osculis conicis, setaceis , eminenbibus ; osse substantià ferè lignosâ; So. et Ell., p. 86,1n. 10:.. Gmel.,, syst. nat, , p\3799:,.n. 8%. Pall. Elench., p. 201, n. 129.4 Mull. Zool. prodr. 3061... Breyn. prod. 3, tab. 29... Raï. Hist, a , p. 68... Rai. Syn. , p. 32... Borlac. Corn. , p.238, tab, 2, fig. 1... EU. Corall., p. 82, tab. 27, fig.a,A,A:,A9, A3.i. * Gunn. act. Nid. 3, p.1, tab. 1... Clus. Exot., Tàb. 6, Cap.5;,p. 122...J. Bauh.Hist. r1r, p. 807... Mars. Hist. Mar. , p.93 ,tab.17,et p. 157, tab. 35, fig. 171... Pon- copp. Hist. Norw. a, p. 273 , tab. 11 , n. 2-3... Esper, 2, tab. 33,34, 54 A... de Lamk. mem. , tom. 2, p. 83, n. 14. Var. B; Ramis subcompressis: Méditerranée et mer de lInde: Nota. Cette Gorgone varie beaucoup, et l’on a peut-être con- fondu plusieurs espèces sous le même nom. 568. G. FOURCHUE ; rameuse , dichotome , cylindrique ; rameaux divergents , diversement courbés , presque latéraux ; polypes tuberculeux , épars et découverts ; axe brun et cylindrique ; écorce blanche peu épaisse ; grandeur 15 à 20 centimetres, G. Furcara ; laxè ramosa, dichotoma, humilis ; ramis teretibus raris, variè curvis ; cortice albo obso- letè verrucoso ; de Lamarck mem. , tom. 2, p. 83, n, 16. Méditerranée. Museum d’Hist. Nat. 569. G. AMARANTHOÏDE ; rameuse , pres- G. GORGONE. 411 que flabellée ; rameaux cylindriques , latéraux, rarement épars ; tubercules nombreux , obtus , épars ; axe brun ; écorce blanchôtre ; grandeur ‘ 15 à 20 centimètres. G. AmaranTHoïDEs ; ramosa , laxa , flabellata ; ra- mis crassis, raris, teretibus , obtusis ; verrucis cre- berrimis subimbricatis ; de LamKk. mem., tom. 2, p. 83:ÿ/nù :15. | Hab... Museum d’Hist. Nat: 570. G. VERRUQUEUSE ; rameaux sur deux rangs et flexueux ; polypes saillants. G. VErrucosA ; in plano-ramosa flabelliformis ; ramis teretibus flexuosis ; “osculis prominulis, papillosis , albidis ; osse tereti; substantià lignoso®corneà ; Sol. et EU. , p. 89 , n. 14... Pall. Elench., p. 196, n. 126... Gmel, , syst. nat. , p. 3803, n. 8... Gesn. Lap. , fig. ic, p. 135 et 137... Lobel , Hist., p. 650... Imp., Hist. nat., p. 653, C. 14... C. Bauh. Pin., p. 366... J. Bauh. Hist. 3 , p. 808-809... Worm,. Mus., p. 234: Rai. Hist. 3, p. 7... Raï. Syrn., p. 32. Merc. Metal. Arm. 6, C. 21, p. 132. Sloun. Jam. Cat. , p. 3, Hist. 1, p. 56... Act Ang., vol. 44, n. 478, p. 51, tab. 2... Boerk. ind. 2, p. 7 , n. 4-5... Mars. Hist. Mar., p. 96, 104, tab. 18, 21, fig. 97 ; 98 , 99, 100... Seba , thes. 117, tab 106 , n. 3... Knorr, Delic. 1 , tab. A V, fig. 1... Forsk. Fn. Æg. Arab. , p. 129, n. 81... Trans. phil. , vol. 50, tab. 5% , fig, 19 , a... Cavol. Pol. Mar. 1 , tab. 1... Ginn. Up. Post., tom. 1, p. 14, tab. 7, fig. 20... Bert. 412 OrD. VIIL GORGONIÉES. Deéc:*3;, p. 93; n 2... Poir. voy.i, (tom. '24 pe 55% Bosc. 3, p. 52... Esper 2 , tab. 16, fig. mala.…. de LamK. mem. jtom. 2, p. 82, n. 12. Méditerranée et Océan. Nota. Sa couleur est un rouge orangé et brillant dans l’état de vie. | 571. * G..CITRINE ; tige rameuse ; rameaux nombreux , courts, presque cylindriques ; écorce jaune ou d’un blanc jaunâtre ou grisâtre ; polypes saillants et plutôt épars que sériaux; grandeur environ 6 centimètres. | G. Crrrina ; humilis, ramosissima ; ramulis cylin- draceis , obsoletè depressis, granulatis ; cortice albïdo- flavescente ; osculis prominulis; Ze LamK. mem.,tom. 2, p. 84, n. 19%. Æsper 2, tab. 38. Amérique ? °° Museum d'Hist. Nat. tp 572. G. À VERGES ; largement rameuse ; ra- meaux peu nombreux , cylindriques , longs, presque simples , écartés à leur origine ; écorce rouge-lilas on jaune ; polypes un peu saillants presque épars ; grandeur 3 à 4 décimètres. G. ViRGuLATA ; ramosa , laxissima ; ramis leretibus gracilibus subsimplicibus virgatis ; osculis subseriatis ; de Lamk. mem. , tom. 2, p. 157, n. 214 ! ” Caroline, Amérique septentrionale. : Ded. Bose. 575. G. SULCIFÈRE ; tige ranïeuse ; rameaux latéraux et épars , alongés , marqués de deux v À G. GORGONE: .: 413 sillons opposés se prolongeant jusqu'aux extré- mités; polypes épars, un peu saillants ;: ou- verture presque ombiliquée et ciliée sur les bords ; axe blanchâtre ; écorce orangée ; grandeur 10 à 12 décimètres. G. SuzcirerA ; in plano ramosa , laxa , altissima ; ramulis sæpiüs secundis ascendentibus ; cortice tenui luteo-rubente , obsoleiè verrucoso ; sulco ad caulem ramosque decurrente; de Lam. mem., tom. 2, p.160, n. 30. ( Gors. Porte-sillon.) Océan indien. Museum d’'Hist. Nat. 574. G. CÉRATOPHYTE ; rameaux alongés, sillonnés , presque dichotomes ; polypes sur deux rangs ; écorce rouge. G. CErartopuyra ; dichotoma ; axillis divaricatis ; ramis virsatis, ascendentibus, bisuicatis , carne pur- pureâ; polypis niveis octotentaculatis, distichè sparsis ; osse atro-corneo sufulta ; Sol. et Ell., p.84 , né Hg, 961217, 8, et tab. 19%) fn) 9-2. Pall.;Elench., p. 185, n. 117... Gmel., syst. nat., p-3800, n. 6... Mus. tess. 118... C. Bauk. Pin. 366... Gesn. Lap. fig. , p. 136... Lob. Hist. PL. , p. 650... Dore, Mus:, tab. p.86... Peu. Gaz, tab. 31. fig. 8... Mars. Ilist. Mar. , p. 99, tab. 19, n. 83... Cates. Ang. 2, ab. 13... T'urs. mem. instr., tab. 23, fig; Bt Seba ;! thesi rer tab. 107, 0.3... Xnorr, Delic., tab. À V, n. 2... Mus. Gotlw., tab. 46, fig. 14 Porsk. Fn. Æg.:Ar., p.128, n. 78... Poir. vOY. , tom, 2, p. 55... Esper, Zoopk. , tab. 19... Bose. 3, « &14 Onp. VIII GorcoNIÉESs. p. 30... Bert. Dec. 3, p, 91... Cavol. mem. ; p.29, tab. 1, fig. 1. Océan et Méditerranée. Neta. Bertoloni , dans ses décades , a rapporté à une autre espèce la Gorgone, décrite par J. Bauhin, hist. 3 , p. 806, lib.” 29, et figurée par Ginanni, Oper. Post. , tab. 8, fig. 21. 575. G. LIANTE ; tres-longue , rameuse , lé- gèrement comprimée ; rameaux écartés ; épars , alongés , droits ; polypes un peu saillants, épars. G. Viminazis ; longissima , depressa ; ramis subte- retibus , divaricatis, setaceis , sparsis, erectis ; carne flavä ; polypis albis octotentaculatis , distichis; Pa/la Elench. , p. 184, n. 116... Gmel., syst. nat., p. 3603, mn. 31... Sol. et El, p. 82, n. 5, tab. 12, 8804 Mercat. Metall. Arm. 6, C. 18-19, p. 128-129... Pour. #0y., tom. 2, p. 56... Bosc. 3, p. 32... Esper, Zooph., tab. 11... de Lamk. mem., tom. 2, p. 158, n. 23. € Gorg. Graminée. ) Méditerranée. 576. G. px BERTOLONI; cylindrique , di- chotome ; rameaux alongés, très-étroits , fasci- culés ; écorce presque verruqueuse , avec des cellules simples et oblongues. G. Berrozonu ; teres, dichotoma; ramis elongatis, strictissimis , fasciculalis ; inteogumento sordidè albo , undiquè subverrucoso; osculis simpliciusculis, oblongis; Bertol. Dec. 3, p. 9%, n, 3.( Gorg. Stricta )... J. Bauk. G. GOoRGONE. 415 {ist. 3, p. 806, Lib. 39... Mars. Hist. Mar., p.91, tab. 16, fig. 80... Ginn. Oper. Post. , tom. 1, p.15, tab. 8, fig. 21... Esper 2, tab. 11 À, fig. 1-2. ( Gorg. Viminalis, Var. B. Singularis )..… Pluckn. Alm., tab. 454, fig. 13... de Lam. mem. , tom. 2, p. 158, n. 23. ( Gors. Graminée , Var. B.) Méditerranée. Nota, J'ai dédié ce Polypier à mon ami M. Antoine Bertoloni, professeur à Gênes, auteur de plusieurs ouvrages sur les plantes et les Polypiers des côtes de Gênes et d'Italie. 577. G. SARMENTEUSE ; rameaux läches, flexibles et longs; axe sétacé ; écorce crétacée couverte de polypes mamilliformes, épars et nombreux ; couleur jaune-orangé ; grandeur 4 à ‘5 décimètres. G. SARMENTOSA ; ramosa, paniculata ; ramis tenuibus teretibus sulcatis; carne tenui rubescente ; osculis sub- seriatis; de Lamk. mem. , tom. 2, p. 160, n. 32..: ÆEsper 2, tab. 21, fig. 1-2, et tab. 45 , fig. 1-2. Se trouve dans la Méditerranée, principalement aux îles Pithyuses , d’où elle a été rapportée par feu Delaroche fils, doctenr médecin, enlevé aux sciences et à l'amitié par une mort prématurée. 578. G. PUSTULEUSE; rameuse ; rameaux épars ainsi que les petits rameaux ; polypes placés au sommet d’excroissances coniques et pustullifor- mes , saillantes , séparées en deux séries presque latérales par une petite ligne léotrement proémi- 16 On. VIII GorcoNIÉES. nente ; écorce miniacée ; axe cylindrique ; gran« deur 2 à 5 décimétres. Planch. 15. G. Pusrurosa ; ramis sparsis; cellulis pustulosis in duas series sublaterales dispositis ; cortice miniaceo ; an Gorg. Pinnata Mull., Zoo!. Dan. ir, p. 37, tab. 153? Hab... Ded. Leman. 579. ** G. PouRPRE ; presque dichotome ; rameaux efilés ; polypes verruqueux. -G. Purrurra ; subdichotoma ; ramis divaricatis , virgatis ; cortice violaceo , sabverrucoso ; Pal. Elench., p. 187, n. 118... Gmel., syst. nat. , p. 3801, n. 23. Bosc. 3, p. 31. Mer d'Amérique. 580. ** G. NODULIFÈRE ; rameaux marqués de petits nœuds alternes, un peu distants , ar- rondis , comme $pongieux , et formés par les cellules polypeuses ; écorce d’un jaune-orangé ; grandeur 15 à 16 centimètres. G. NopuxirErA ; ramoso-paniculata , planulata ; ra- mis ramulisque alternis noduliferis ; carne aurantiâ squamulosà ; nodulis alternis albis subspongiosis ; de Lam. mem. , tom. 2, p. 158, n. 25. Australasie ? Peron et Lesueur, 581. G. PECTINÉE ; rameuse ; rameaux prin- cipaux , épars , pectinés en leur côté intérieur; ramuscules unilatéraux simples , droits , paral- * leles G. GORGONE. 417 lèles longs,et aigus ; polypes tuberculeux , épars ; UE eA r | , . axe blanchätre ; écorce rouge:, peu épaisse; gran- deur ba & décimètres. G. ProrinaTA ; teres ; ramulis secundis , parallelis , ascendentibus ; carne rubrà ; osculis creberrimis, ro- tundis, prominulis ; osse duro albo fragili; So/. ef EL, p. 85, n. 9... Pall. Elench., p.179, n. 110... Seba, thes. jar tab. 109 , fig. 1, a. Gmel., syst. ., p. 3808, n. 14. de Lamk. mem. , tom. 2, p. Év n. 31... Bosc. 3 3 P: 23. ( Corail Pectiné. ) Océan jndien. Ded. Richard. Nota. Pallas » Solander dans Ellis, et M. de Eamarck , re- gardent avec raison cette Gorgone comme une des plus belles , une des plus remarquables de ce genre de Polypiers ; leurs des- criptions sont très-exactes ; cependant M. Bosc à placé cétte Gor- gone dans le genre Corarz , j'ignore pourquoi. L’individu que possède M. Richard, et dont il m'a donné un rameau , est plus beau que celui du Muséum d'histoire natu- relle ; il est fixé sur un bloc de pierre très-dure , sur lequel l’on voit également un fragment de Corail rouge ; il en résulte que Ja Gorgone pectinée se trouvé dans la Méditerranée ou la Mer rouge, ou que le Corail existe dans les mers de l’Inde. III. SecTron. Polypes très-saillants sur tout le Polypier ou sur une partie seulement , toujours re- courbés supérieurement el du côté de la tige. Tige simple, dichotomne , OÙ à rameaux rares et pinnés. ÿ 582: G. VERTICILLAIRE ; rameuse , pinnée ; 27 418 Onrp. VIIL Gorvontées. pinnules alternes , roides , simples ou peu ra meuses ; polypes papilleux, verticillés , ‘as cendants , recourbés en .dedans ; grandeur 6 à: 7 décimètres. G. VERTICILLARIS; teres, pinnata , ramosa ; ramulis alternis parallelis ; osculis verticillatis incurvatis ; carne squamulis albidis vitreis obtectà ; osse e laminis sub- testaceis nilidis composito ; 02. eé Ell. , p. 83, n. 7... EU. Coral. , p. 75, tab. 26, fig. S. T. V... Pal. Llench. , p. 177 , n. 109. ( Gorg. Verticillata ).. Gmel., syst. nat., p. 3798 , n. 2... Mull. Zool. Dan. Prod. , p. 3060... Mars. Hist. Mar., p. 101; tab. 20, n. 94-96... Esper, 1, tab. 42, fig. 1-3... de Lamf. mem. , om. 2, p.164, n. 46. Méditerranée. Ded. de Lamarck. Nota. Cette Gorgone , et toutes celles qui appartiennent à la mème section offrent des caractères généraux qui ne s’observent point sur les espèces des deux premières sections ; cependant on ne peut en faire un genre , parce qu’elles se lient trop intime- ment aux autres Gorgones à cellules non saillantes , par les G. tu- berculeuses , qui sont intermédiaires entre les unes et les au- -res. 583. ** G. PLUME ; rameuse, dichotome ; S rameaux peu PAL , étalés ; ÉTAT alternes , redressées , parallèles : rapprochées et filiformes : ; polypes alternes , contournés et laté- Taux; écorce mince et blanchâtre ; ; axe solide, dune couleur fauve ; ‘grandeur environ 2 déci- G, GORGONE. 419 mètres ; longueur des ramifications 2 à 3 centi- mètres. G. PENNA ; canescens , complanata, laxè ramosa ; ramis furcatis pennaceis ; pinnulis distichis confertis filiformibus : cellulis bifariis , papillaribus ascenden- tibus ; de Zamk. mem. , tom. 2, p. 264, n. 48. Australasie. Mus. d'Hist. Nat. 584. G. ALONGÉE ; dichotome ; rameaux écartés ; polypes épars , presque imbriqués. G. Ecoxcara ; dichotoma, divaricata ; ramis jon- gioribus, ascendentibus ; carne tetragonà, rubrâ, crassà; osculis erectis secundüm angulos subimbricatis ; osse tenui, corneo, flavescente ; So/. et ELl. , p. 96 , n. 29... Pall:"Elench.,. p. 179, n. 111... Gmel, ‘sys. nai. p: 3802, n. 7... Esper, Suppl.r2 | tab::55%X. de Lank. mem. , tom. 2, p. 161, n. 35. Mer du Nord, et Océan Atlantique. Ded. Faujas de St-Fond. 585. G. Joxc ; tres-simple , très-longue , cy- lindrique , attenuée à son extrémité ; polypes épars et petits ; écorce rouge ou orangée ; grandeur 10 à 15 décimètres. G. Juncea ; simplicissima , teres, utrinquè attenuata ; osse corneo fusco ; carne ochraceà , bisulcatà , osculis crebris linearibus notatà ; Sol. et EU. , p. 81, n. 3... Gmel: » syst. nat., p. 3801 , n. 20... Pull. Elench. , p. 180, n. 112... Æumph. Amb. Fr, p.126... Pur. 490 Onn. VIIL GORGONIÉES. ist, nat. , 1. 13, ©. 25. Æsper, Suppl. 2; tab. 50... de Lamk. mem. , tom. 2, p. 161 , n. 34. : Océan amérieain ? île de France. Nota. Pallas cite pour ce Polypier , Seba, theS. III, tab, 105, n.1,a!,et tab. 106 pour le G. Pectinata. Gmelin répète Ta jab. 105 pour ces deux espèces ; M. de Lamarck ayant Stivi Ja synonymie de Gmelin; rapporte la table 105 de Seba à la Gong. Pectinée, et ne parle pas de cet auteur à l’article dela Gorg. Jonc. N'ayant pas l'ouvrage de Seba, je nai pu vérifier les ci- titions des auteurs, et j'ai suivi l'opinion de M. de Lamarck. En 1809 , j'ai donné au Muséum d'histoire naturelle, un échan- tillon de la Gorgone Jonc, de plus d'un mètré de hauteur , fixé -sur un fragment de Lave : il avait été trouvé sur les côtes de l’ile de France. b86. ** G. Queur DE SOURIS ; tige Sim- ple, filiforme , coudée , blanchâtre; polypes cla- viformes , ridés transversalement : courbés du côté de la tige, placés par doubles rangées dans une disposition alterne sur deux côtés opposés de la tige ; grandeur 15 à 20 centimètres. G. MxüRA ; simplex , fihiformis , caudata , albida À papillis oblongis ascendentibus incurvatis subbifariis ; de Lamk. mem., tom. 2, p. 16#, n. 43. lab... | “Mus. d'Hist. Nat. Nota. Cette Gorgone se rapproche Selucbnp de 660 Moniliforme, malgré la forme. différente des polypes quisou- vent ne sont pas saillants dans la partie inférieure du Polypier ; ik le deviennent dans la partie supérieure. 587. ** G. MonNILIFORME ; simple’, drôîté , liforme ; polypes iuberculeux , altérnes ou G. GORGONEZ. A21 presque épars , à ouverture ombiliquée; écorce blanche et très-mince. G. Moxiirormis ; simplex, filiformis, erecta; cel- lulis prominulis turbinatis, apice umbilicatis subsparsis ; carne albidà membranaceâ ; de LamK. mem. , tom. 2, D-108 00.24... ‘ Australasie. Peron et Lesueur. Nota. La Grandeur de ce Polypier est indéterminée , parce qu’on ne possede que sa partie inférieure. * Les polypes sont comprimés , longs de 3 millimètres, sur un ou 2 millimetres d'épaisseur ; les cavités regardées comme des cellules sont très-grandes ; la membrane qui les forme est aussi mince qu'une feuille de papier. 588. G. SÉTACÉE ; simple , roide ; écorce blanche et crétacée, presque verruqueuse. G. Srracra ; simplex, rigida; cortice calcareo albo, subverrucoso; Pall. Elench., p. 182, n.114.. Gmel., syst. nat., p. 8803, n. 30... Bosc. 3, p. 32. Mer d'Amérique. _ * F LS Nota. Cette espèce doit être rare avec son écorce ; Pallas ne Va vue qu’une seule fois. L’échantillon que je possède est sans écorce. | IV°. SEcTIonN. | Polypiers qui n’apparliennent peut-être pas au genre GORGONE. 589. * G. BRIARÉE ; peu rameuse , cylin- drique , épaisse ; écorce presque blanche inté- rieurement , cendrée extérieurement. 429 OrpD. VIIL GORGONIÉES. G. Briareus ; subramosa , teres, crassa ; basi snpræ rupes Jlatè explanatà ; carne internè subalbida, ex- ternè cinereà; polypis majoribus octotentaculatis, cir- ratis; osse ex aciculis vitreis purpureis inordinatè sed longitudinaliter compactis composito ; So. et Ell., p. 93, n. 20. lab. 14, fig. 1-2... Gmel., syst. nat. , p. 3808, n 39... Bosc. 3, p. 23. ( Corail Fra Mers de l'Amérique australe. Nota. Ce Polypier, dit Ellis, a été regardé comme un Alcyon par quelques auteurs , cependant il n’en cite aucun ; mais ayant reconnu dans cet être tous les caractères des Gorgones, il l'a placé dans ce genre. Ne l'ayant jamais vu, je n'ai pas cru devoir le mettre dans une section plutôt que dans une autre, d’autant qu'il n'appartient peut-être pas au genre Gorgone, tel que je l'ai établi, quoiqu'il fasse partie des Gorgoniées. M. Bosc l’a réuni au Corail, Jignore pourquoi , c’est pent-être à cause de la consistance vitrée et de la dureté de l’axe? mais comme cet axe n’est pas pierreux , il ne peut appartenir au genre Corail. | Les Polypes de la Gorgone Briarée paraissent très- grands , et c’est en les disséquant qu’Ellis croit avoir reconnu dans ces tres des muscles et des nerfs. L'observation d’Ellis se lie à celles que j'ai faites sur les polypes de {’Alcyonium lobatum , elles s'appuient réciproquement. baon* G. FLEURIE; rameuse; rameaux épars réiléchis ; écorce rougeätre spongieuse ; cellules pédicellées et urcéolées au sommet des rameaux, G. Frorina ; cymosa , ramosa ; ramis sparsis re- Uoflexis ; carne rubicundà , spongiosà ; osculis ex apice ramorum pedicellatis urceolatis ; Mull. Zool. Dan. &, p. 20, tab, 137. Norwège. - Nordiand. Nota. Cette espèce doit former une genre particulier , à cause G, GORGONE. 425 de l'axe qui n’est point corné, mais spongieux , osculé et friable ; d’autres caractères se joignent à celui-là. Cependant la forme des polypes réunit ce beau Polypier à l’ordre des Gorgoniées et semble le rapprocher du Gorgonia Richardii. Sg1. G. ECARLATE ; rameuse ; rameaux courts , épars , ayant la forme des Cladomes { Lichen Linn. ) ; axe corné; écorce écarlate ; grandeur 3 à 5 centimétres. G. CocciNEa ; ramosa; ramis brevibus , sparsis , Cladoniæformibus ; cortice coccineo. Australasie. Nota. Ce brillant Polypier n'ayant pas un axe bien sensible et offrant un port entièrement différent de celui des Gorgones, pourrait appartenir à un autre genre; je l’ai placé provisoire- ment dans celui-ci, en attendant qu'il soit mieux con nu : me ressemble à aucun des Polypiers que je possède ou que j'ai été à portée d’observer. 1 592. G. CORALLOÏIDE ; droite presque di- chotome ; polypes saillants et étoilés ; écorce rouge. G. Corarroïnes ; lignea , erecta , subdichotoma, difformis ; cortice rosco ‘tuberoso-; poris verrucifor- mibus stellatis, Pall. Elench., p.192, n. 123... Gmel., syst. nat. , p. 3802, n. 28... Mus. Kirch. Ed. Batarr. append. , p. 241,4. 14. append., tab. 1, fig. L, M. Bene.. Mars. Hist. Mar. ,p. 165, tab. 40 , fig. A,B, C... Bocc. Observ. Gall. Epist. 3, p. 14, tab, 15... Bosc. 3, p. 31... Bert. Dec. 3, p.99.( Æ/cyonium.) Médilerranée.. 424 OnrD. VIIL GoRGONTÉES. Nota. C’est peut-être avec raison que M. Bertoloni a placé ce Polypier dans le genre Alcyon ; ne l'ayant jamais vu , j'ai eru de- voir suivre l’opinion des-anciens auteurs, et le laisser parmi les Gorgones. 71 PLEXAURE. PE'E x AU RU! Océanide suivant Hésiode. Pozvrrer dendroïde , rameux , sou- vent dichotome ; rameaux cylindriques et roides ; axe légèrement comprimé ; écorce , dans Pétat de dessication, subé- reuse Ou terreuse , très-épaisse , faisant peu d’effervescence avec les acides , cou- verte de cellules éparses, grandes et nom-, breuses , souvent inégales, et qui ne sont jamais saillantes. Lam. Bull. plul. 1612. spot GORGONIA ; auctorum. Les Plexaures placées avec les Gorgones par tous les auteurs qui m'ont précédé , doivent for= mer un genre distinct dans l’ordre des Gorgo- niées , d’apres les caractères qu’elles présentent’ et qui ne s’observent point dans les genres qui suivent ou dans ceux qui précédent. … G. PLEXAURE. 425 Ces Polypiers différent des Eunicées et des Primnoas par la forme des mamelons ; toujours saillants dans ces deux derniers groupes , ja- mais dans celui-ci. On ne peut les confondre avec les Gorgones des deux dernieres sections qui offrent des polypes tuberculeux où mamilli- formes , ni avec ceux de la première , dont Pé- corce très-mince se dissout presque en entier dans les acides , tandis que celle des Plexaures y fait à peine effervescence : ainsi , la nature de l'enveloppe charnue , sa grande épaisseur , la roideur des branches , leurs formes , et la gran- deur des polypes qui ne sont jamais saillants, ou mieux encore l’existence de véritables cellu- les feront toujours distinguer les Plexaures de toutes les autres Gorgonices. On trouve dans ces êtres une substance mem-— brano-cranuleuse de couleur violetie, qui sem- ble lier Pécorce à Paxe , et qui adhère à ces deux parties ou à une d’elles seulement , ou bien tantôt à lune et tantôt à Vautre ; son épaisseur est peu considérable ; la partie interne est légère- ment striée ; la surface externe est marquée de sillons nombreux, profonds , longitudinaux et pa- ralleles ; cette membrane doit être d’une grande importance pendant la vie de Panimal; elle est peu apparente dans les Gorgoncs ; elle existe dans 426 Orn. VIIL GorcoONtTÉES. les Isidées , ainsi que dans les Coralliées : celle du Corallium rubrum a été parfaitement dé- crite par Donati , il prétend qu’elle forme les parois internes des cellules polypeuses. Elle est peut-être destinée à mettre en rapport les my- riades d’animalcules qui composent ces ruches pelagiennes , et à faire communiquer entre eux ces êtres singuliers dont. chaque individu sem- ble jouir d’une vie particuliere , et dont toute la masse possède une vie générale indépendante de celle des individus : peut-être encore cette membrane , plus animialisée , plus irritable que les autres parties du Polypier , secrète la matière la plus parfaite, la plus solide , celle qui doit former les nouvelles couches autour de axe qui soutient Penveloppe charnue ou l'écorce : cette dernière hypothèse me semble plus probable que la première , car la membrane adhère à laxe et à lécorce , et les cellules ne pénétrant point dans toute l’épaisseur de l’écorce , les animalcules ne peuvent travailler immédiatement à la forma- tion du squelette qui soutient leurs parties molles. L’écorce des Plexaures doit être irritable et susceptible de contraction et de dilatation, puis- que le polype peut rapprocher assez les bords: de son habitation pour la fermer entièrement : GPEBXATRE. 427 dans les espèces à grandes cellules ù telles que la Plex. fragile , l’Hétéropore , etc. , cette cellule reste toujours ouverte ; le polype, au lieu d’en rapprocher les bords , se met à Pabri de Pair ou du contact des corps extérieurs en étendant ho- rizontalement une partie de la rnembrane qui forme le sac ou enveloppe propre du corps , et il laisse au centre de cette espece d’opercule une ouverture plus où moins grande pour que leau puisse pénétrer jusqu’au fond de la cellule. Jai trouvé dans toutes les Plexaures les débris de ce sac membraneux tapissant tout l’intérieur de la cavité polypeuse , et commençant à s’étendre horizontalement , soit à l’ouverture de la cellule, soit au tiers de sa profondeur , mais jamais au- dela, et ne communiquant en aucune maniere avec la membrane placée entre laxe et lécorce. Cette organisation, analogue à celle des Alcyons, paraît un peu plus développée que celle des Gorgones , du moins les parties sont plus appa- rentes dans l’état de dessication , et on peut les observer avec facilité. L’axe des Plexaures n'offre pas une surface aussi unie que celui des Gorgones , il est sil- Jonné ou plutôt ridé et marqué de points que lon devrait peut-être regarder comme des ou- vertures destinées à faire communiquer linté- 426 Onrp. VIII GORGONIÉES. rieur de cet axe avec l'enveloppe extérieure. Ces Polypiers varient beaucoup et dans la forme et dans la grandeur ; plusieurs sont di- chotomes , quelques-uns ont leurs rameaux épars et d’autres les ont presque pinnés ; il y ena de 5 centimètres et de 2 mètres de hauteur ; enfin, on en trouve avec des branches de la grosseur d’une plume de Corbeau à côté de ceux dont les rameaux ont plus d’un pouce de diamètre ; cependant le nombre des espèces connues n’est pas considérable. | _ Les Plexaures n’offrent point les brillantes nuances des Gorgones ; ordinairement leur cou- leur est un fauve-rougeûtre terne , plus ou moins foncé , qui devient quelquefois olivâtre. C'est dans les mers équatoréales des deux Mondes et dans la Méditerranée que se trou- vent ces Polypiers ; par la grandeur des'cel- lules ou des polypes, les premiers ils doivent at- tirer l'attention des naturalistes voyageurs qui voudront étudier l’anatomie et la physiologie des animaux des Polypiers Coralligènes flexi- bles, 593. ** PLexAURE HÉTÉROPORE ; peu ra- meuse, dichotome; cellules distantes, éparses ; ouverture alongée , aiguë aux deux extrénuiés , "GC. F'REXAURE, 499 irrégulière , se dirigeant dans tous les sens ; couleur fauve-roux ; grandeur 5 à à décimètres ; diametre au moins un centimètre et demi. PL. Hererorora ; ramosa, dichotoma, crassa; ramis cylindricis raris; cortice crasso , poris oblongis variè sitis pertuso ; de Larnarck mem. , tom. 2, p. 162, ( Gors. Heteropora. ) ‘Antilles et Porto-Ricco ? Mus. d'Hist. Nat, 594. Pr. A GRANDES CELLULES ; tige rameuse ; rameaux presque dichotomes ; cou- verts de cellules grandes, inégales, et se tou- chant presque toutes ; couleur fauve ; orandeur 5 à 6 décimetres, Ps. Macrocyruara ; Subdichotoma; céllulis inæqua- Lbus approximatis, irregularibus , amplis. Hab.… 595. PL. ÉPAISSE ; cylindrique, dichotome; rameaux épais, écartés, droits ; cellules épar- ses; écorce violette, Pr. Crassa ; teres, dichôtoma; rathis craäsis, vir- gatis, divaricatis, ascendentibus ; carne violaceà , crassà ; osculis promihulis æquidistantibus , polypos octoten- taculatos marginibus cirratis exserentibus ; osse sub- fusco corneo; Sol, et EL. , p.91@n.17.( Gong. Crassa)... Gmel, , syst. nat., p. 3806 ,.n. 34... Act. Parisien. 1700, p. 34, tab. 2... Hugh, Hist. Barbad., tab. 27, fis. 1. Bosc. 3, p. 33... de LamK. mem. , tom. 2, p.162, n. 38? ( Gore. Multicauda. ) Mer d'Amérique, &5o OnrD. VIII GorGONIÉES. … 696. Pr. FRIABLE; tige et rameaux dichoto- mes ; cellules rondes , de grandeur inégale , assez éloignées les unes des autres ; couleur fauve- terne ; grandeur 3 à 5 décimetres. Pc. Friaginis; dichotoma ; cellulis, rotundatis , inæ- qualibus distantibus; Sol. et Ell., tab. 18, fig. 3... an . Gorg. Vermiculatu , de Lumk. mem. , tom. 2 , p.159, n. 2) ?... An Gors. Porosa , Esper, 2 , tab. 10 ? Océan indien ? 597. Pi. LiËce ; dichotome ou rameuse; ra- meaux longs et diffus ; cellules presque en étoile. PL. Sugerosa ; ramosa , subdichotoma ; ramis lon- gioribus, crassis, terelibus, ascendentibus ; carne minia- ceà spongiosà ; osculis subslellatis, in quincunces ferè dispositis ; osse pallide rubro suberoso ; So/. et Ell., p. 93, n. 19. ( Gorgonia ).. Pall. Elench., p. 197 ; n. 122... Gmel., syst. naë., p. 3802, n. 37... EU, Corall., p. 78, tab. 26, fig. P, Q, R.… Boerk. Ind. Lugd. 2, p. 8,n. 24... Turg. mem. Instr., tab. 23, fig. C... Bosc. 3, p. 31... Esper, Zooph. , tab. 30. Mer des Indes et d'Afrique. Nota. La figure donnée par Esper est meilleure que celle dEllis. Les PI. Friable et à grandes cellules mériteraient mieux que celle-ci le nom de PI. Subéreuse. 598. Pc. PENCHÉE ; rameaux nombreux , épars, souvent penchés; cellules éparses; écorce brune ou rougeâtre ; grandeur environ 3 déci- mètres. G. EUNICÉE. 431 Pr. HomoMazza ; ramosissima ; ramis teretibus , dichotomis , ascendentibus, et subcernuis ; cortice crasso ; osculis sparsis ; de Lamarck mem., tom. 2, p. 159, n. 28. ( Gorg. Homomalla )... Esper, 2, tab. 29 , fig. 1-2. . Mers d'Amérique. 599. Pr. OLIVATRE; très-rameuse ; rameaux épars ou presque pinnés; écorce olivâtre ; cellu- les éparses et clair-semées ; grandeur environ 1 décimètre ; planch. 16. PL. Orrvacra; ramosissima ; ramis sparsis vel sub- pinnatis; cortice olivaceo ; cellulis sparsis distantibus: Indes orientales. Euvunircée. ÆE:U.NT CEA. Néréïde suivant Ilésiode. Porvyprrer dendroide , rameux ; axe presque toujours comprimé , principale- ment à Vaisselle des rameaux , recouvert d’une écorce cylindrique , épaisse , par- semée de mamelons saillants , toujours épars et polypeux. GORGONIA , auctorum. Les Eunicées , de même que les Plexaures ; faisaient partie du genre Gorgonia des auteurs ; 453 Oro. VIIL GoRGONIÉES. j'ai cru devoir les en distraire à cause des ca racières que l’on trouve à ce groupe de Poly-. piers. Dans ces êtres , les polypes sont constam-, ment situés dans des mamelons souvent: de: plusieurs millimètres de longueur et'dé largeur, quelquefois un peu moins volumineux et toujours bien remarquables par leur forme: ce caractère. est exclusif et ne se trouve point dans les autres Gorgonices. Quelques Gorgones., telles que.les G. verticillaris , pluma , elongata , offrent égale- ment des mamelons polypeux saillants... mais ils. - sont réfléchis vers la tige ou les rameaux, et souvent les branches inférieures ne présentent que de simples tubercules, ou bien ont une surface parfaitement unie ; tandis que dans les Eünicées les mamelons sont toujours droits,et de la même longueur dans toute étendue du Polypier; enfin, Ja substance et lé facies différent tellément qu’il est impossible de confondre les Fe avec les En f, lai | ” comme celle de Plexaures, et ni pri rs par l'épaisseur, la consistance, l'existence d’une mem brane intermédiaire, très-apparenté, ‘entre L axe ét l'enveloppe charnue ainsi que par la couleur. Les polypes présentent quelque-différence,autant qu il est possible d’en juger sur des êtres privés. dela vie , G, EUNICÉE. 4355 vie, depuis long-temps desséchés et souvent dé- gradés. Ils semblent moins rétractiles où avoir des tentacules plus alongés que ceux des Gor- gones. Si le sac membraneux, qui enveloppe im- médiatement le corps de lanimal, existe, il doit être très-court et peu extensible ; les parties in- férieures du polype doivent être d’un volume assez considérable pour remplir la cavité que Von a toujours regardée comme une cellule ; aucune Gorgoniée n’en offre d'aussi étendue. Les tentacules des Polypes des Eunicées , d’une forme cylindracée et aiguë dans l’état de dessi- cation , paraissent nombreux et se recouvrent les uns les autres sans ordre déterminé ; ils ne peuvent pas rentrer entièrement dans Patrie de la cellule ; il en est même queiques espèces , telles que la G. muriquée, où les tentacules , si l'observation avec le microscope ne m’a point fait commettre d'erreur , sont toujours externes , atta- chés autour dun cylindre un peu conique et se re- couvrant les uns-les autres comme les écailles calycinales des. Centaurées. Tous ces caracteres, faciles à observer avec une loupe ordinaire , prouvent que lorganisation de ces êtres a été inconnue jusqu’à ce moment, et qu'ils forment un groupe bien distinct. * Les Eunicées varient peu dans Jeur fonne , 268 454 Onn. VIII GorGontées. en général elles sont branchues, avec des ra= meaux. épars et cylindriques. Les mamelons va- rient davantage ; 1l en existe de courts, d’autres sont en forme de pyramide écrasée, ou très-alon- gés avec lé sommet arrondi ; quelquefois leur surface est unie , d'autrefois elle semble, épi neuse. Leur couleur est la même que celle des Die res , c’est-à-dire un fauve-brun-rougeâtre plus ou moins foncé ; cette couleur varie moins que celle des Gorgones; elle devient blanche par l'exposition à l’air et à la lumiere , et d'autant plus vite que les tentacules des, polypes ps plus extérieurs. Ces Polypiers habitent la partie de l'Oééan située entre les deux Tropiques et s’étendent peu dans les mers tempérées ; ils ne sont pas rares et se trouvent dans toutes les collections des na- turalistes. 'PLTU TE 600. * Eunicée ANTIPATE ; polypes très- grands sur une écorce brune très-épaisse ; àxe comprimé , presque plane dans les rameaux. Eu. Anriparuess; fruticans, ramosissima, erecta ; ramis alternis, divaricato-ascendentibus; cortice crasso, levi; poris magnis , sparsis; Pall. Flench., p- 193, 11. 194. ( Gorgonia )... Gmel., syst. nat., p. 3804, n. 9... Lob. dist.,p. 251... C. Bauh. Pin., p.366... J. Bauh. Hist. 8, G EvnaroËkE! 455 p.804, Tourn. inst. , p.574, Boërh. Ind. Lugd.2,p.6, mn. 7 Valent. ind. Lait. , p. 5or,'tab. 8, fig. 1 a. Rumph. Amb. rr,p,196,.tab. 774. Seba, thes. zer, tab. 104, n. 2 , et tab. 107, n. 4... Ginn. Adri.1, P-17, tab. 13-14, fig. Do. e Knorr, Delic., tab. AT, Üg. 1, et tab. A. VI ,» lig, 1... Mus. Gottwal., p. 63, tab. 49, fig. 4-6... Donat. Monog. , tab. 1-5... Esper Zooph. ; lab: 28-274. Poir. voy., tom. 2, p.55... Bose. 3, p. 33... de Lamf., mem. , tom. 2; p.161; n. 86. ‘Méditerranée et mer des Indes, Nota. M. Poiret dit dans son voyage, « Cette espèce est » trés-grande et très-belle ; elle croit à la hauteur de deux » pieds. Son bois ou sa substance intérieure est tres-dure , d’un » noir Juisants Les branches sont couvertes d’une foule de » polypes très-visibles , approchant de ceux que l’on namme » Orties de mer. Ils sont de couleur de cire et, y ressemblent » tellement , qu’au premier coup-d'œil, l’on serait tenté dé » croire que les branches ont été enduites de cette substance. » (Loco citalo ). » 6Goi Eu. À pETirs MAMELONS ; rameuse, presque pinnée; rameaux courbés”; mamelons coniques peu saillants; écorce friable ét cré- tacée ; couleur fauve-verdâtre ; grandeur 6 à 8 centimètres. Eu. MicrorueLa ; ramosa , subpinnata ; ramis incur- valis ;, mamillis conicis , subeminentibus ; cortice friabili calcareo ; Esper , Zooph., tab. 50 , p« 178. ( G. Papillosa.) | Hab.…. 456 On. VIIL GORGONIÉES. 602. Eu. EN FORME DE LIME ; rameuse ou: dichotome ; mamelons coniques , longs d’un à deux millimètres ; écorce épaisse, subéreuse , d’une couleur brun-rougeëtre presque noir ; axe A Wither. F1. Brit. Wiruerine , Flora Britannica , a botanical arrangement of Brilichs plants. Lonprss , 1796. 8°. fig. 548 TABLE DES AUTEURS. Wolf. Hass. Prrai Wozrarri, historia naturalis Hassiæ _ inferioris. | Cassez , 1718. THE Worm. Mus. Oxar Wormu , Museum WWormianum. AMSTERDAM, 1655. L'. HS: Yrwin , voy. Voyage à la Mer Rouge , sur les côtes de l'Arabie , en Égypte , etc. par M. Evz. Yrwin, traduit de l’Anglais. Paris, 1792. 8°, Nota. Tom. 1, p. 141. Zanich. Hist. Jon. Tac. ZanicHerxt , istoria delle piante de lidi Veneti. è Venise , 1735. €: Zanich. Mus. Ej. Enumeratio naturalium, quæ in Mu- seo Zanichelliano asservanturz Vaenrse , 1736. 4°. Zanich. Epist. Ej. Epistola de Myriophyllo pelagico. VENISE, 1714. 8°. Zeller , observ. Observations pratiques sur la grande utilité de l’Éponge froide daus les opérations chirurgicales, etc. ( en Allemand ). VIENNE , 1797. 8° EEE nent) 67 SE 7 EE CE TG EXPLICATION DES PLANCHES. Frc. 1. 2. D. 4 rê 4. 5. 6. PHANCHELR Cellepora ovoidea , p. 89. a. de grandeur naturelle sur la feuille d’une Delesserie. B. cellules grossies à la loupe. Cellepora labiata , p. 89. a. gronpes de cellules de grandeur natu- relle, sur un Fucus. B. cellule grossie, vue de côté. CNE TL TE" rte de face: RS ie ue Cellepora Mangnevillana ; p. 89. a. de grandeur naturelle sur le Fucus Hir- tronquée. sutus Linn. B. cellule grossie. Flustra pyriformis , p. 103. a. de grandeur naturelle. B. fragment d’un rameau orossi. Flustra eriophora, p. 110. a. groupes de cellules de crandeur natu- relle sur la feuille d’un Fucus. B. cellules grossies. Flustra marnillaris ; p. 110. | a. groupes de cellules de grandeur natu- relle sur le Zostera Australis. B. cellules grossies, 550 EXPLICATION DES PLANCHES. PLU Fic. 1. Pherusa tubulosa , p. 110. a. rameau de grandeur naturelle, face anté- rieure. D. SR 0. 00 MN ERCeIROEENENRS N C. cellules grossies. 2. Electra verticillata, p. 121. a. rameau de grandeur naturelle. B. cellules grossies. 3. Elcerina Blainvilii, p. 123. a. de grandeur naturelle, B. extrémité d’un rameau grossi, 4. Cellaria hirsuta, p. 126. a. de grandeur naturelle, B. fragment d’un rameau grossi. 5. Caberea dichotoma , p. 130. a. de grandeur naturelle. B. partie antérieure d’une articulation grossie. Cr”. 0upostérieure: 6. Canda arachnoïdes , p. 132. a. de grandeur naiurelle. B. fragment d’un rameau grossi, vu par- e. devant. C. . . . . vu par la face postérieure. D. coupe transversale d’un rameau grossi. Pz. III. Fi. 1. Crisia tricythara , p. 142. a. rameau de grandeur naturelle; e H EXPLICATION DES PLANCHES. 651 B. partie antérieure d’une articulation grossies C*. au" postérieure. Fic. 2. Acamarchis Neritina , p. 135. a. rameau de grandeur naturelle. B. fragment d’un rameau grossi, vu par la face postérieure, 5. Acamarchis dentata , p. 135. a. rameau de grandeur naturelle. BE. fragment d’un rameau grossi, vu an- térieurement, Nota. Dans la fig. 1, B. et dans la fig. 3, B. il y a plusieurs cellules qui ont perdu leur mem- brane supérieure, 4. Menipea Hyalæa, p. 146. a, rameau de grandeur naturelle. B. cellule grossie , vue de face. GUN ES SE Mivuer:par dernière. D. cellules grossies, vues de côté. 5. Eucratea chelata, p. 149. A. fragment d’un rameau grossi. 6. Aetea anguina , p.153. À. fragment d’un rameau grossi avec des cellules dans différentes positions, 7. Pasythea Tulipifera, p.155. A. fragment d’un rameau grossi. 8. Pasythea quadridentata, p.156. A. fragment d’un rameau grossi. B. ovaire strié transversalement et grossi. Neta. Aucun auteur n’a décrit cette partic. 552 : EXPLICATION DES PLANCHES. Px. IV. Fic. 1. Æmathia cornuta , p. 159. Frc. a. de grandeur naturelle. B. groupes de cellules grossies. à. Amathia spiralis, p. 161. a. de grandeur naturelle. B. fragment d’un rameau grossi. 3. Nemertesia Janini, 163. a. extrémilé d’une tige de grandeur na- turelle. PR B. fragment d’un ramuscule grossi, garni de ses doubles cellules. C. ovaire grossi. 4. Aglaophenia arcuata, p. 167. a. rameaux de grandeur naturelle. B. fragment d’un rameau grossi. Pris NW: . Dynamena distans ; p. 180. a, de grandeur naturelle. B. rameau avec des cellules grossies. 2. Dynamena divergens , p. 180. a. de grandeur naturelle. B. rameau avec des cellules grossies. 3. Sertularia elongata, p. 189. a. de grandeur naturelle, B. rameau grossi, garni de cellules. C. ovaire. 4. Sertularia arbuscula, p. 191. a, de grandeur naturelle. EXPLICATION DES PLANCHES. 553 B. rameau grossi, garni de cellules. C. ovaire. Fic. 5. Idia Pristis, p. 200. | a. de grandeur naturelle. B. face antérieure d’un rameau grossi. C. face postérieure. D. cellule isolée très-grossie. E. coupe transversale d’un rameau grossi, 6. Clytia urnigera , p. 208. a. de grandeur naturelle. B. cellules grossies. C. ovaire. PEN Fic. 1. Laomedea Antipathes, p. 206, a. de grandeur naturelle. B. fragment d’un rameau grossi. 2. Thoa Savignii, p. 212. a. de grandeur naturelle, B. rameaux grossis. C, ovaires. 5. Salacia tetracytlara , p. 214. a. de grandeur naturelle. B. partie inférieure d’un rameau grossi, C. ovaire. 4. Naïs reptans , p. 225. A. cette figure a été copiée dans Trembley, 5. Naïs lucifuga , p. 224. A. copiée d’après Vaucher. Fr A ee 554 EXPLICATION DES PLANCHES: Pz. VII. Tic. 1. Cymodocea ramosa , p. 216. a. de grandeur naturelle. B. fragment d’un rameau grossi. 2. Cymodocea simplex , p. 216: a. de grandeur naturelle. B. fragment d’une tige grossie. 5. Tibiana fasciculata, p. 219. a. de grandeur natarelle. 4. Tubularia annulata, p. 229. de grandeur naturelle. 5. Tubularia cornucopiæ, p. 229. de grandeur naturelle. : G. Telesto aurantiaca, p. 234. de grandeur naturelle. 7. Liagora albicans , p. 240. partie inférieure du Polypier, de grandeur naturelle. 8. Neomeris dumetosa , p. 243. a. de grandeur naturelle. B. Polypier un peu grossi. Pis, VALLE Fic. 1. Æcetabularia crenulata, p. 249. de grandeur naturelle. 2. Polyphysa aspergillosa , p. 282, a. de grandeur naturelle. B. Polypier grossi à la loupe. C: cellule grossie et entière: EXPLICATION DES PLANCHES. 555. D. cellule grossie, coupée transversalement. Nota. La plupart de ces figures ont été copiées - dans l’histoire des Fucus de Dawson-Turner. 2. Nesea dumetosa , p. 258. a. Polypier entier de grandeur naturelle, B. rameau un peu grossi. 4. Galaxaura rigida, p. 265. a. de grandeur naturelle. B. rameau grossi. Pr. IX. Fic. 1. Jania pygmæa, p. 260. de grandeur naturelle sur le Galaxaura lapidescens. 2. Jania pumila, p. 269. de grandeur naturelle, dans l'intérieur de la feuille peltée du Fucus turbinatus Linn. 5. Jania pedunculata, p. 950. a. de grandeur naturelle. B. extrémité d’un rameau grossi. 4. Jania verrucosa , p. 270. a, de grandeur naturelle. B. extrémité d’un rameau grossi, 5. Jania micrarthrodia, p. 271. a. de grandeur naturelle. B. rameau grossi. 6. Jania rubens, Var. E, sous-V'ar. À, P: 271. tamean gross. 556 Frc. Frc. à ExPLICATION DES PLANCHES. I . Jania rubens ; Var. E, sous-V'ar. P: 271. rameau grossi. 8. Corallina Cuvieri , p. 286. a. de grandeur naturelle. B. rameau grossi. a Fab 1. Corallina gracilis, p. 268. a. de grandeur naturelle. B.rameau grossi. 2. Corallina Turneri, p. 288. a. de grandeur naturelle. B. rameau grossi. 3. Corallina crispata , p. 289. de grandeur naturelle. À. Corallina simplex , p. 290. de grandeur naturelle, . Corallina prolifera , p. 291. de grandeur naturelle, Pu. XI 1. Amphiroa rigida , p. 207. de grandeur naturelle. . Æmphiroa fusoides , p. 297. de grandeur naturelle. . Amphiroa Gaillonii, p. 298. de grandeur naturelle. Le) O1 Fa Ærnphiroa verrucosa ; p.300. de grandeur naturelle. EXPLICATION DES PLANCHES. 6557 Fic. 5. Amphiroa interrupta , p. 300. fragment d’un rameau grossi. 6. Amphiroa jubata , p. 301. de grandeur naturelle. 7. Ialimeda irregularis ; p. 307. rameau de grandeur naturelle. 8. Ilalimeda tuna, p. 309. a. de grandeur naturelle, originaire de la Méditerranée. b. de grandeur naturelle , originaire des îles Pythyuses et des Antilles. Pr Xl. F1G. 1. Udotea flabellata , p. 311. de grandeur naturelle. 2. Melobesiaæ pustulosa, p. 515. a. Polypier de grandeur naturelle, sur le Chondrus polymorphus. B. Polypier vu à la loupe. 5. Melobesia farinosa , p. 315. de grandeur naturelle , sur une feuille de Fucus. 4. Alcyonium lobatum , p. 336. a. de grandeur naturelle et desséché. b. coupe transversale d’un rameau égale- ment desséché. P rex EL. "1 Aleyonium lobatum. À. Polype entier hors de sa cellule, avec rome, 558 : EXPLICATION DES PLANCHES. ses tentacules un peu épanouis, quoique. renfermés dans le sac membranenx! B. Polÿpe entièrement épanoui, vu supé- rieurement. C. tentacule détaché. D. Polype épanoui à l'ouverture de sa cellule. E. Polype contracté. F. Coupe verticale d’un Polype épanoui. G. Polype privé de la vie, à demi con- tracté et presque opaque. H. partie inférieure d’un Polype épanoui, Nota. Toutes ces figures sont grossies au Micros- cope ou avec une forte Loupe. Pa: X EVE s FIG. 1. A. Polype de l’alcyonium lobatum d’après le D. Spix. B. ie même Polype d’après Ellis. 2. Palythoe stellata , p. 361.” figure copiée dans Ellis. 5. Anadyomena flabellata , p. 365. a. de grandeur naturelle. | B. fragment grossi avec une forte Loupe. 4. Antipathes pinnatifida , p. 377. a. fragment d’une tige de grandeur naturelle. B. rameau gross 5. Antipathes Boscii, p. 374. de grandeur natureile. EXPLICATION DES PLANCHES. Prix Ve Gorgonia pustulosa , p. 415. de grandeur naturelle. Dax VE Plexaura olivacea , p. 451. de grandeur naturelle. Pa) XVEL ÆEunicea mammosa , p. 438. de grandeur naturelle. Pr XVIII Fic. 1. Zsis gracilis, p. #7. de grandeur naturelle. , 5 2. Mopsea verticillata, p. 465. tige et rameau de grandeur naturelle. Prix, Fic. 1. Melilea textiformis , p. 464. de grandeur naturelle. 2. Adeona griseæ, p. 481. de grandeur naturelle. ER RAT A Nota. Il est nécessaire de faire les corrections suivantes avant de lire l'ouvrage. . Pages. Lignes. 10 33 200 214 256 257 304 321 348 354 361 364 579 4o1 493 À 27 429 446 11 16 16 2 14 8 SPONGIÆ , lisez SPONGIEÆ. Bomugrcine , lisez Bomgyeine. après Bosc 3, p. 147, ajoutez So. et Er ; iab. 59, fs 4. Coralium , lise Corallium. ( IVota.) L’une et l’autre, Zsez les unes et les autres. VERTICILLATA , lisez VERTICILLÉE, TricyrHarA , lisez TRICYTTARA. sessilles , lisez sessiles. PELASGIENNE, lis. PELAGIENNE , ainsi qu’aux pages 201, 233, 254, 385 et 391, où se trouve la même faute. Pepascica , lisez PELAGICA ; même faute, 238-K 6t6: ajoutez 5 après fig TETRACYTHARA , lisez T'ETRACYTTARA. et p. 258, big. 15 , Peniculus, lis. Penicillus. après tab. 25, ajoutez, de Solander dans Ellis. Parvonia , lisez Puavonia. Gelatinus , lisez Gelatinosus. PariLLEux , /isez PAPILLIFÈRE. Papizcosum , lisez PAPILLIFERUM. ct 20 , repens , lisez reptans. MamicLosa , lisez STELLATA. tous les, /isez certains. ' PRESQUE-PINNÉE , lisez PRESQUE-PINNE et 20, Risom.… , lisez Ruizom..… ajoutez il au commencement de Ja ligne. fragile , lisez friable. MacrocyrnaARA , lisez MACROCYTTARA. Coralium , /isez Corallium. Forget sculp Fig. 1. Cellepora ovottea — Fig 2. Cellepora labata Fig. 8. Cellepora mangnevidllaina-Fig. 4. Flustra Pyryfornus. Lamouroux del. Fig 5. Flustra erwphora …_ — y CT lustra mamidlars. % LR TL A7 2 Le gb hrs ai / ANT Lamouroux del 2 « me Forget rculp. Fig. 1. Pherusa lubidosa’. = Fig. 2. Electra verkcdlata. Fig. 3. Elkerina blainvila. = Fig. 4. Cleria hursula . Fig. 0. Caberea dichotoma. = Fi. 6. Cauda arachnoides. enr del. Din sculp. Pig. 1. Grisia reylhara.. = Frg.2. Acamarchis nentkra, = Fig. 5. Acamarchis dentata. - Pig. 4 Merapea lyalæa . - Fig. 5. Eucratea chelata. = Fig. Ê-Aetea AnÇUIrA … = Fa. 7. Pavythea PR RTS ES OR 1 HO NS RMS TEE | (agi Lamourouæ dl Der seu. Fig 1. Amathia cornuta, = Fig. 2. Amathia pire : = Fin 3. Nemertesia larnint. = Pig. 4. Aglaophenia arcuata, 4 We {7 4 AJ lAOP a l À à 3 à i il 0) Lamouroux del À Lan ; Déen cod. li9.1. Dynamena distans = Fig.2. Dyn. ver Jens = fig. 5. Sertularia ebngata = Fig. 4. Sert. arbureulx = Æig. 8. la pris, — Pig.6. ya urnigera = LU QI) | \Zamouretzx del, Pig. 1. Laomedea antpathes. fig. 3. d'aaca Letracubhar a. t Li. 8, Naïva luWpuya : = €” [PAT E Di cup Lg, 2. Thoa savon = Ë » Jr [2 << Fig. 4. Waia repluw, E Lamourour del, Dan sup. Fiy.1. Cymodocea ramora. = Ly.2. Gym. vumplee: = Lig.3. Tibiana, fascieulata. = Fg 4. Tubularia annulala .= Fig à lub, cornuccpuer . = Lig 6. Teste auranka ca = 22 AR LU ’ s A LAINE L'ILE CONS » Sn LORTE 0 r 2 Lromèrr duriele sa > nl Den reup qu los 1 LTÉE (22 2. dobyphusa asp = liy. 4. Calaxaura rigu JS, Nesca Dunclosa. Fig.1. Aectabularix crenulala = Lg. RENE à er mt + EE PT NE æ-: TE ! 1 F4 Lamourouc de / Tien wi 272 Lig 1 Jarta PYIMNTE. = 272 DA pure = Fig. 8. J. pedunculata = Lig.1.2 Vérrucosa.= lg 5. mucrartkrodia = Fig. 0. / Rubens, Ver ES Var. az Fig 7. 47 Ruben, Var ES. Var. = 472 4. Corallna (uvtert. RÉEL Pa Lamourvur del Dier 27/4 Fig. 1. Corallina Cracdw. = Fig. A UC, TS Her Fig. D. € Crupala. = Fig 4. C d'empler . = Fy.S. C lrelfera = Lamotmousr deln . 27272 Anphirea r'igla Fig 3. Am. gaillont. Fig 5. Am. tterrupla . Fig 7-Halimcda trreqularts . Fig .2. Am. faroikr: 7 Fig 4: An .verrucosra. Fig. 6. Am. ubala . Fig. 8. Hal. luna . Forget scufp. Lamauroux deln. Lig.1. Udotea, flabellita — Fig. 2. Melobesta p'astudata x Fig. 3.Melobesi Lars a — Ha. 4 Alcyontent bat . XIII. forget-rcup. Lamouroux delin.. lobatum Ë "YOTUUNT Al 2 >, > 74 De LAMY Seat "A L Ve. en es (ke Va tre 7 na N Forget seulp al / da L Palythoe ctellata 7 4 Antipathes V2 Fig. 2 Fu Ÿ EX SŸ ‘5 LS S SE ROSES RS RIRES 8 ÈS S"S È S SS NRA D PSES S SS Ses s 5 2 R RN ie à ter deln. enourotut delen . Il | [ | | | L Li Jon «æ Puslulosa. Co XVI. Lamouroux delrn | | | | | | | Olivacea. Pleæaura FAENE PART / } 1.6 À mi Li - SERRE RUES J 4 \Y : EX \ \ (HE + L7 ‘ , ; 4 3 > \ L Î j ; Ce F { . » 2 TERRE à ! L ‘2Y « U y RU ELAENNT HEART Ru APAUEEIRE AUS et & PERL uit ENT TE QU NE FA Leu pit ra Aan TA SUR De [R LOT " En Le Luricea 7PRADUNOS(A Forget 072 NET æ D77v à ta vu ” past ee x ha TE | Hp pe : Du Em st MT STE PT ci Korgel routp Lanwuronuve’ delin . F' 17 2. Mopsea Verticdlala . Fig 1. Los Cracdis. ë Forget n7/2 Se Lamoureux delat 721 = lg 2. Adeona x lformis al fe de {7 1e Meller F: { Ü 3 her LCA AHIUrO EN AAN " MANar mn }; en MALE O9 Ve CE va Ta) Hal 4 4 frame k } ù à ÿ 1} AA Peut Le L tt 1 À y run $ . 1PTN IS CRIE 77210 à Pi l' 4 CNT ad | *% D jou JP UN ÿ pa HUE il js