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‘81 Mb

HISTOIRE

DU COMMERCE

ET DE LA NAVIGATION

A BORDEAUX

OUVRAGE PEULIÉ SOLS LES AUSPICES

DE LA CHAMBRE DE COMMERCE ET DU CONSEIL MUNICIPAL,

DE BORDEAUX

OUVRAGE PUBLIÉ SOUS LES AUSPIGES

DE LA CHAMBRE DE COMMERCE ET DU CONSEIL MUNICIPAL

DE BORDEAUX

M4, GAS, et eh. xx, p. 4, rte y. ns PSS, ls AN BL, ro A

18, Ruding, Annals of the Coinage, cle, m, 90, Le Livro des Houillons, mt 105 ot 107, roeto.

pad Rymer, vol. X, p. SR Cf Ducarél,

Rousseau, marchand et bourgeuls

Guienne, de so rendre t représenter dans ce prisons à tale qui. |, an rencontre Arnauld Lory, bour-

geois, batteur de monnaie de Bordeaux, Par acte du 16 juin, Bernard dut Casse,

Inbouruur de Ja paroisse de Cantenae, vond à c6 Lors deux lonneaux de vin

« elaret » de l'année « et du ereu qu'il y eulhe en sos vignes, » moyennant

21 franes le tonnes.

AVAL pe MB. Ainsi que le fut un des pays Europe les lus promptement; et même avant d'y avoir en fréquentalent dès longtemps les foires. it. p.64.) Voyezsur l'antipathie qu'ins- res au sui Siècle, une note de notre édition do par Guillaume Anelier, p. 484-180,

chée, dit. du même, p. 40, en note,

Hitéraires, LUE, p. EH CL VI, p. 270, D, en 8, en note.

DEEE le 9 ma

_

Touailla reçoit du notaire Douzeau le titre

registre des minutes de Doureau, un autre

zeau, du

bulles |commende de a prévôté de Saint-Ybart en Li- mousin. Îl continue seul le même commerce, avec d'au- tres affaires *, suivant actes reçus par Douzeau, le 3 juil- let 1549, le 10 juillet 1551 et le 1e juin 1552; mais il est sûr qu'à cetté dernière date, Pietro Touailla n'existait

Bordeaux, B. #4; ordonnance du

Registres du parlement de août 1542.

#1 figure dans an ete du 20 juin 4590, comme procureur de Me Niccolo Ballini, banquier et citoyen Lyon, et dans un contrat d'achat de rente enre- Æistré part les mêmes minutes, à la date du AT août 1354,

si

Dan. (Hi, 20

140)

blanes plsisir ef volonté du eurdinat de | Lorraine, «+

de Jean ST OL el, dans un aëte du 14 décembre 1550, le voil engagé dans une affaire avec Thibaut Urtel, l'un de ces mar

*'Minutes de Douxeau, 7 mars 1554. Cf. 6 juin 1301.

= _

à

* Dans un autre aete du même notaire, du 12 décembre LS, les mison 4

dequel Marguerite ile Lontast, “italie de Hot ler COE EMR devoir N. I. Jean de Berthier, habitant de Toulouse, HO livres pour vente de draps, de nine ex de sie, ml

d., 5 de dessus, p Se pur qe lon Paie qu à ue Pr aumille de Menu à celle d'Aste,

fier, Aer et 10 février 1974: liusse 327-3, fo ALU

faits an burn de ln compteblie de Bordas, | 104-108, folios 82 recto et GA verso, à

LL |

“Terriers, nv 145; acue du 19 déc. 1953. Cale B% reto,

# Arrèl de la Chambre de Guienne, du & aoû 4646, cité CS PE Pme D eau, 160, Une, pe 168.

3 Les Écoessta en France, t. 1, pe BST

in ane de 10 dx a

Ja sarime de 32,768 ses U sols faisant partie 4 feet some

4 tb. Cotton, Caliguta, E. X1, filio 205 reclo. La. pièce magée par le Eu, as

marchand anglais, Ilige « pou de ee à SE de Vu

Bernard Lahoule et Pierre du Perrey, et d'un comme Seroll, Un autre ucle du méme notaire, cn date du. 9 août 1304, un autre marchand anglais poursuivant au civil les enfants de la Salle, par-devant le parlement de Hlordeaux, el les: gaie présentent plus d'un procès semblable. Nous n'en citeruns premier entre Pey Ap, marchand de Bordeaux, demandeur, Esquire, Roger Latan et James Molel, marchands anglals, défendeurs, d'autre part (Reg du parl. de Bord, B. 4, 43 mai 4486) ; le second ent et Peyrot Dueassou. Le sénéchal ayant relaxd ce dernier, Chimay avait appelé de la statence ; 1 lui fut enjoint de vider l'appel. (Hold, B. #1, 24 avril 4943.)

* Le Mercure françois, £. 1X, u fin de l'année 1635, date de la confirmation

3

ressés. «1 n'y a point à douter, ajoute Lacolonie, que exécuté fit pour le bien de ses sujols: perse a

dans l'indigence et fa pauvreté, pour avoir mis toutes leurs | Knës. » (Hisloire curiense el remarquable de fa ville et province 1.1, p. 20, 21.)

# Chambers, Domestic Annals of Scéland, vol. p.05.

Ghron, bord, 1.35, Cf. Loisel, Inatitutes coutumieree, M. 4, Ut 1, neg0

s

es anglais commercant en France, mestique, Gharlos Le, 164, vol. CV, Charles 1, 162; vol. GLI, 41.

us és moucengns de Dont FE dev, pe 2

#4 La comptable de Bariloaux, 24,707 livres & sais à deniers; le convoÿ de. Borleaus, 2200000 Here» (EM sara Verres RAR | MOCONU., ie, pe 1)

Et e

mais, tactique, il battit l'une et l'autre côte de S Médoc, sur lesquelles il pratique tou int (RES la piraterie plus

* On donnait surtout ce nam aux barques qui naviguuient sur la 6 caye. (Reg. du Gonsell de commerce F. 12 35, folio 133 versa; A8 mars 1707.

it ainsi le com- ces provinces

e et de l'Isle5, “une nouvelle galère à n coursier de vingt- ee temps-là, le comte ebtes de Montferrand, d'Ambès et y enlevait plus de quatre mille porter à Brouage ou à la

1653, jusqu'à la fin de septem- [ornée par les flottes royales de

br:

des mouvemens de Bourdeaux, y. U, eh. v, p. 287,

ap. vu, P. 515.

‘Olivier d'Ormesson, LÀ, p. 745, et rem. la ville et prov. de Berdeaux, À, p. 117. ap, M. pe 852. Lacolonie, L 1. p. 80, élive ce x, = Un acte de Gouthures, du fer août 1655 un cérlifa César Jamel empruntant ane somme ruines et détériorations fuites par les gens

raid.

credit ou ses commoditez; mais estimant nocessité publique en le soustaffretant à pl et par gentillesse faire une negoeïation tre gros lucre sans labeur et sans risque. »

rap bordelaise formée par also aux arch d'eau qu cote Fr pen ER « Aépanté poar: Je. 068 c diritienrs

lums, Bibl, de Bordeaux, Jurispr,, 3076, 1 V, pièce 25.) dt

PuN 4

à même époque, pur servir en

Be. Em

Hollande et les tirer de la derniere necessité,

pra mat pour vou eo ca ES permettre une levée de deniers si

rité du roy, et qu'ils pourroient faire monter à des some | mes immenses À. » à |

En 1657, les jurats ayant représenté au parlement que D à

Nouvelles envoyées de Bordeaux su cardinal Ma:arin, 3 <hives Mistariques dn département de La Girosde, t. VI, ps #24, 27.) Les extraits des

it du convoi de Hordeaax est purté à 186,484. le Colbert, ete. LM, fr partie, p. 15.

4“ 3,

qui imposañent un droit de Re :

Hilo 205 verse) ct, le 21 mai 1582, les jurats recevaient d'autres] bles, demandant 8,000 livres pour le mème objet. {bid., folio 233 vers).

ED |

1710, le mème Lafore reparut devant la

aux précédents, el celle-ci le renvoya à

Ro en lui adressant la même prière

Ubid., p. 359, 240.) Ces ordres, s'ils furent donnés, que coux qui les avaient précédés, à en juger

È e Maurepas au sujet de la réparation de la à l'entrée de la Gironde, et de l'entretien du anal qui y Reg. du Conseil de commerce, séance du 14 février 1726; 3.) 1h est probuble qu'une négligence aussi persistante avait Modicité du salaire attribué à celui qui s'en rendait coupable, « garde pour le roi de la tour de Cardouan, un

4608, SepL 24. Vol. CLXXXIE, 190 ; 1665, re d'un pureil natabre, Voyez d'atbres men | Ter 1665, parmi les minutes du notaire

April 3, 1666 GE fol, 40 recto, March 34; rs0, écember 6, 1606.

4 l'admbnistenthon de Colbert, pi 344345, | £ [Es

{ Hiat, de la vie et de l'administration de Colbert, p.50.

| * Le Persmnet de ln marine militaire ét es classes maritimes sons Colbert ét Signelau, ete, par M. 4: de Crisenos. (ftéve contemporaine, À, XL, 15 juil

| deb 1864, p, 425, 196.)

< E

era que les négorians de eette ville n'ont pas des

oise, p.57, Lamui 1652. State Pa-

arlès 4, 1092, vol, COXVIHE, ne 38, 00. mémoires de Colbert, À. MA, 2 partie, p. 661.

Ce, are, 13 4)

de ce Net, Ent qu Cie mr dote À temps, dont Rernadau nous à conservé un couplet dans Le graphe borde aïe, ele. À Hordesux, HA, in-8r, p, 05. +

rt, & 11, 3e partie, pe 408, 400, sur Les iance de France,le. 1,

rt, LA, S partie, appendice,

GxvI dt CEXX, On trouve une

Nord dans la Continuation à la

e 1064 : « Le 26 juin, dit Durnal, se

pour sçavoir le nom des nogocians qui

i Andes- Orientales que 10 roy avoit

so lit une assemblée dus cent ot

ie tons los corps sassembleroient dans

n de oc que chacun voudroit contribuer à

ler à Mussieurs les Jurats, pour estre ensuite

autant à Bordeaux, et il s'offre entendus en cet art, en cas que ce fût un se

: Githert, LH, 2e partie, 1h, 540, Le

Le à M, Daguesseau en lui témoignant sa que cat intendunt avait faite des rivières A ce qui Était nécessaire pour entretenir

En ere

vait, le 27 février 1671, à M. 1p0

avait mandé l'embarras et les difficultés que les | ‘Hollande trouvaient à l'exéeution de leur pleard portant ne eq vostre satisfaction, qu'ayant fait venir la mois de j janvier de l'année dernière à - vier 1671, | de me

Lettres, instrnctions ef mémoires de Colbert, À. 1, 3 partie, pe 507. 2 Hide, pi SR. ee

}

ee

de Colbert, 1. M, % partie, p. 609, note L. mars 1074, (id, p. 000, note 1.) Dons ee de res navires h Hordeaux était corse

Correspondance administrative sous Le règne de Louis X} Lettres, instructions et mémoires de Colbert, ete, LH, 3 parti grand ministre voulait affranchir notre commerce du bribut qu'il LIN, 2 partie, p, 854: el P, Clément, Histoire de la vie et de 4ion de Colbert, p. 297.)

bd, LM, 2 partie, p.002,

cite la permission d'ouvrir un eanal depuis le port de C “Seine, dans Ia Jongneur de deux mille quatre cents totses, -praft, un droit de passage (ibid., F. 12. 75, p. 60; séance puis l'ingénieur Boisson qui fait la même demande pour | canal navigable, depuis ta pointe de Arsenal jusqu'a

7

“amirautés, en date de 1601, 1692, 1604 ot 1005, citès _mentaire sur l'ordonnance de la marine, À. 1, p.178. | RSS TES EN bourdelolse, p.79. Syrnepnepeseptalen tee ot ra sense 19 octobre 4740 66 2 juillet 1725.

} une par la né- rs de s'en servir*, » la sentence des jurats nvoya l'affaire à l'examen de rer que ces magistrats étaient qui les regartlait, à empé- parce qu'ils pouvaient pré- que les vins du haut Pays manipulation, il s'enlèverait une

‘de Colbert, KM, de partie, p T2, 783 , dre partie, introd., p. CLxxxt

-intérests, il seroit ce NS \ ce coupement se fait de tout temps”, » ele.

M. de Ris ayant répondu à Colbert que le m des vins n'avait commencé que depuis deux ans les Anglais n'avaient point voulu acheter coupés, le ministre l'autorisa à laisser esen= | tence des jurats de Bordeaux. Il écrivit en même temp au premier président du parlement me SOS faire tel règlement qu'il jugerait à op PONTS : les coupages?.

Nous arrivons à l'année 1688. Colbert, mort cinq ans auparavant, avait été remplacé par son fils, le” de Scignelay, qui eut un lourd fardeau à porter. La ligue « formée en Europe contre la France devenait de’jour en. jour plus formidable. Louis XIV en reconnut la force à la coufiance avec laquelle les Hollandais défendirent l'entrée de nos vins et de nos eaux-de-vie; celte inter: diction cependant n'était qu'une représaille de la défense de recevoir en France les ouvrages de laine et de fil de la Hollande, non plus que leurs harengs, à moins qu'ils

1 Carrespondance administrative sous Le règne de Louis XIV, L. A, p. SS4. Lettres, bnstruerions et mémoires de Colbert, 1. M, 2 partie, pe T5.

* Lettres fast, ef mém. de Colbert, & IN, & partie, p TES, note 2 Déjuen 4648, des vins frélatès avaient été signalés à Bordeaux; à cette oocason, les Jjurats opérèrent des visites chez les débitants, et prcéderent contre les dé- linquants. (Contiunatian à La Chronigne bourdeloise, p.64)

au 5 février 1706. Voir la suite, folio LE verso:

Loi séance dit 14 avril 1706,

la condition, pour les négociants de Bo püt les envoyer à leur député au Conseil, avant de demander l'expédition des passeports! Le plus grave des abus reprochés aux Hollandais porteurs de ces passeports était de s’en servir pour faire la course, Un capitaine, Corneille Tromp, avait vendu à _ l'un de ses compatriotes établi à Bordeaux, le sieur Vandezande, le Saint-François, de Rotterdam, mis en charge et à fret pour aller aux ilessfrançaises de l'Amé- | rique. Soupçonnant une fraude dans le sens ci-dessus

URegisire du Conseil commerce, F. 12. 54, folio 35 verso; séanee dit

D septembre 1705, Cf, fülio 535 recto.

eee

RS 20 Due 348 recto; séance du tant, io rec, 22 du même mots. 4308, Dans le registre À de

Guleans, p. 10, et consigne, à La date du des étrangers non naturalisés qui mettaient

rique, des navires hollndais sous pavillon

* Dans une requête adressée à Ja Chambre de commerce, en 1751, jar un sieur Gelineau, constructeur de navires, qui sollicitait une prolongation de jouissance pour un terrain qu'il tenait de la ville ot-oû il avait établi sotx chan der, cot industriel en fait remonter la fondation à trente ans de ln. (Reg, de la Chambre de comm. fulio 12 versa el 126 verso; 2 juillet et 2 août ATH) | Nous avons déja vu un certain Lafore, courtier et interprète des langues du Nord (ci-dessus, p. 74, 7ÿ, note 2. CL, reg. A. p. 70 et 100) ; en 1706, mn auto courtier demandait la permission d'envoyer deux de ses enfants en Hollande pour x apprendre la langue, (Reg. À, p. 4; 10 octabre 1706.)

LL. mn:

fülio 58 recto; séancé du 1er juiller 1742. folio 75 recto; séance du Aer septembre 1706.

1 RES LG po mr ADN Lors Bhuianë, l'unrde ea Let TEE pour Rochefort afin de négocier avec l'intendant du lieu, Il réussit dans ses démarches; nous avons le traité eonelu avec l'intendant, et celui qui intervint avec un particulier pour la fourniture des vivres destinés à l'équi- page. Ces pièces, avec nombre d'autres, forment un

{Registre du Conseil de commerce, F. 12. 55, folio 230 recto; seance du | 25 mars 1708. Cf, folio 255 verso, 16 mars 1708, | 2 Registre À de la Chambre commerce, p. 344: séance du 6 septième

dire AU.

d depuis le golfe de Gascogne jusqu'en bré= e s'en tient pas à ceux qui écumalent les mers du Le poussant leurs incursions jusque dans l'ex-

six cens vingt-sopt, ditit, trois vaisseaux

renegnt allemand, nommé Gure Morat, furent Si har- e, prenant terre en l'iste d'Islande, ils

Von de l'autre, et rent esclaves quatre emmenerent.… En l'an mille six cens trente et un, d jusqu'en Angleterre, ct d'Angleterre en fr- sur le soir, il DL mettre dans des chaloupes environ descendirent dans un pelit hameau, nommé Rainer,

Ames cat, faire sa déclaration h

>

38. ? Hid,, Jana 2, 1085, vol, 11, pu 400, Au 20

>

ete, pe .

la province de Neustrie,

sbid., p. D, D, Fe. PE pes Essais historiques (Caen, ête., pat l'abbé de la Rue, À Caèn, 1820, inS, £. 1, p. pe 308, 309, 24, 391, Moïsant de Hirieux rapporte une

M4 ps 270, Mig, 17 GE pe LAS) n d'Angleterre, Louis XIV cms peu x de vin de Gahors pour la bouche de Jac-

LE HISTOIRE DU COMMEN |

Dans un autre endroit, il montre Hortense Mancini sensible à la misère un médecin de Londres s'était trouvé à Anvers, de n'avoir que du vin de Bourgogne à boire! ; « point de biere, point de vin de Moselle; de vin de Bourdeaux?, »

ques LL, eb tout autant pour Lord Tyrconnel. (Continuation Ja Chrenique Dourdeloise, ele. p. 135. 124, ann. 1688.)

1 On trouve de bonne heure le vin de Beurgogne, surlout de vin de Beaune, dans Les Pays-Bas. en est fit mention dans Les Fowrnobt de Chairency (ABS), p- 108, +. 2605, et M. de Joursantamlt possédait une pièce relative à une our niture de vin de Beaune, faite au duc de Hourgogne én LHO. (Cafal, anal. des arch. de M, Le baron de Joursanrauit, 1, 11, p, 29, me 3444.) Le vin de Beaune apparait souvent dans nos anciens auteurs, en compagnie du vin de Saint- Pourçain, Guhinal, Mystères Inédirs, etc, 4 1, p. 149, Sermon joyeux de bien boyre, dats l'Ancien Thédtre françois, publ, par M. Vislot-Le-Nue, L AY, P:8. GE p. 11, 98. Ordonnances des rois de France, K. MX, p.208 et 430, ann, #58 et 1500.) Une erdonnance de Philippe de Valois porle que « le tonel de vin de Deaulne, Salnt-Jeangon (S. Gengoux} ét de Givry, paiers 6 fr. d'entrée à Paris. ndis que Le vin la Loire ne payait que fr. (Or- donnances des rois de Frauce, ele. t. M, p. 310. C£. L X, p. 48. Cotrtépée, Description historique el topographique du duché de Bouryogue, 1. V, p.32)

2 Lettre à monsieur Silsestre. (Œuvres de mausicur de Saint-Evrenond, LV, p: 31.) Dans une autre Icttre, le mème écrivain déclare que Je vin d'AI est Je. plus naturel de tous les vins (1. 11, p. 09), À l'exemple de ses prédécesseurs, habitués aux vins de Coussy et d'A1 (le Pourtraict de la santé, scet. 1, eh. vi, p.24), Louls XIV avait, tonte sa vie, bu du vin de Charnpagne (Mém, Saine- Simon, ann. 4747, 4. XH , larsqu'en 4086, après une malidie dange- ruse, son médecin, Fagon, lui ordonna le vin le plus pectoral, et indique celui de Nuits comme le plus propre à rétablir les forces affaiblies, En 1025, la queue de ce dernier vin ne se vendait que 25 livres, ct B livres en 1656 et 1673, prix à comparer à ceux des vins de Bordeaux. (Notice hislorique des min de Bourgogne, 1. 1, p. #5, citée par Courtépée dans sa Description histarique #4 topographique du duché de Bourgogne, 1. M, p. 136,) En dépit do ln con- version du roi au bourgogne, lo champagne resta longtemps on faveur à Paris.

= Un poëte burlesque le qualifie de puissant, (L'Art d'aimer d'Owide, ote. Paris, ne. Lx, 1942, D, 29.) La Bruyère nous montre son financier dans les dou ces fumées d'un vin d'Arenag ile Sillery (les Curactéres, ch. vi}, ét tout le monde connait, par uno lettre de Mme de Sévigné, du 4 mars 4672, para trvisième satire de Boileau et les notes de Hrossette et de SaintMare, l'ordre des Coteaux, société de gourmets qui disputaient sur la prééminence die vin

nn.

Evelyn, Diary, vol. IV, p. 547. Addit, 4 Second Series of Vicissitudes of Fami- Joseph du Chesne, dans le Pourtraiet de la

D:

LEL HISTOIRE DU COMMERCE |

pour faire entendre qu'il n'avait point été payé que pour jouer sur le nom d'un eru toujours en possession de la faveur britannique. Le célèbre Locke nous apprend, à propos d'une excursion au vignoble de Haut-Brion, qu'il fit en 1677, que les vins de ce cru se vendaient alors 105 écus par tonneau, au lieu de 60 qu'ils coûtaient quelques années auparavant !, + grâce aux Auglais opulents qui envoyaient des ordres pour s'en proeu- rer à tout prix*, » En remontant plus haut, Locke eût trouvé les mêmes vins à un prix bien moins élevé : vers le milieu du xv siècle, deux marchands de Lynn payaient à Guillaume Doulx, bourgeois et marchand de Bordeaux, pour lui et le conseiller de Pontae, 404 écus sol d'or 22 sous et demi tournois, prix de soixante ton- neaux une pipe de vin à eux vendus”; et, près dequa- rante ans après, Jean de Pontac, conseiller, notaire et secrétaire du roi, n'avait obtenu, pour une partie de eent

cinquante tonneaux et demi vendue à un marchand de Londres, que la somme de 1,603 écus 52 sous 6 deniers lournoïs, payée comptant !.

Les magistrats de l'époque, pour la plupart grands propriétaires, s'occupaient activement de la vente de leurs vins, L'un“d'eux, conseiller au parlement de Bor- deaux, se trouvant à Rennes pour un procès, avait pro- fité de l'occasion pour vendre à Jean Felloneau, bour-

1 Voyez, parmi les minutes de Couthures, k la date du 20 avril 1600 (folie 32 réclo), ine vente de vin Mite deux ans auparavant à an marchand anglais, demeurant à Bordeaux 2 The Life and Letters of Job Locke, petit in, pe 74, 72. Minutes ie Douzesu, # janvi # Acte notarié de Jean Gastaigno, du # février SOWA

by Lord King. Londée, MOGGLN

[__

1% HISTOIRE DU COMMERCE s

richesse. » Dix ans plus tard, il écrivait encore à l'ablé de Guasco : « J'ai reçu d'Angleterre la réponse pour le vin que vous m'avez fait envoyer à mylord Elibanks il a ét6 trouvé extrèmement bon. On me demande une com mission pour quinze tonneaux, ce qui fera que je serai en.état de finir ma maison rustique. Le succès que mon livre! a eu dans ce pays-là contribue, à ce qu'il paroïl, au succès de mon vin. »

On connait quelles sortes de vins notre port expédiait alors en Angleterre; nous en avons le catalogue, avec les prix, dans un état de nos importations outre Manche; mais l'auteur du Mémoire sur le commerce de Bordeaux en 17304 nous renscignera encore mieux sur les vins

! L'Esprit des Lois.

* Montesquieu, Lettres familières, SA faut on croire ane haute autérilé commerciale de Bordeaux, les vins de la Brède étaient admis autrefois es Frame chise dans la Grande-Bretagne, comme étant du oru de Montesquien,

? Vins de Graves rouges, à 35 v, 00 et 100 v. le tonneau ; vins blanes, à 30, 3 45 v.; Montferrand, à 3, 56 et 40; Queyries, idem; vin de coste, à 20 et A: Prelgnac, 20 et 40 v,; Langon, idem; Haut-Proignac, 45 à 50 v.; Bommes &4 Sauternes, idem ; vins de Cahors, 30 à 38 v.; vins de Languedoc, 20 à 34 1. vins de Frontignan, 25 h 30 v. la bar.; oœux-de-vie de 38 à 45 Liv. les 32 vorg.; prunes, 3 liv. 5. h 15 s. le cent; vinaigre, 28 à 50 v. lo tonneau; sirop, h D lin. 40 et 4 Liv. 10 locent; résine, 27 à 30 iv. le millier; bei, idem, à 54 lis. 10 s.; térébenthine, #5 à 0 Hiv. 10 le 1; liège, 8 à 44 le cent; noix et char taignes, à 35 le boiss.; table de noyer, 8 à 42 iv, La douraine; papier wabsin : papier Canet grand; papier aux armes d'Amsterdam; d'Angoulème @n, 3 iv, 10 à 45 la rame; id, sccond fin, à 5 liv.; Périgord aux armes d'Amsterdam plume pour Je lin, à 35, à 40 le cent; gants de Montpellier, 40-40 Lx douzaine; eau de la reine d'Hongrie, à liv, la douzaine de floles pesant 1/2 ir. chacune; peaux de chovreau en eroûte; huile vierge, 45 la livre; alivés, #8 à 20 & le baril; chpres, 00 liv. le cent: anchoïs, 16 lis. le gros baril: 10. petit baril, iv, 10. (Etat des denrées de La province de Gruenne ét autres voisines, propres pour l'Angleterre ei leurs prix années courantes, registre À le lx Chambre ile: commerce de Guienno, p. 355, & tiovemiire 1714.)

+ Ce remarquable travail venait après d'autres ainsi mentionnés dans le registre du Ganseil de commerte F. 12. 31, folio W rocta, séane it 17 Mhoem-

[__

de 75 à 90 livres la de 105 à 120 livres la Gaillac blane de 120 à 180

490 HISTOIRE DU CONMERCE

ditil, regarder comme une année ordinaire, Ayant de passer à celle statistique, nous ferons celle de l'année précédente, d'après un état envoyé par M. Boucher, in-

tendant de Guienne, du nombre de “bâtiments. étrangers et français qui avaient chargé à Bordeaux des vins et des eaux-de-vie pendant les mois d'octobre et de no- vembre 1728, comparés avec les cargaisons ma dant les mêmes mois de 1727.

Il paraît par cet état : 19 que sonne LA NS expédiés pendant ces deux mois avait été plus fort qu'en 1727 de quatre-vingt-un bâtiments, savoir dix-neuf fran- çaisetcinquante-deux étrangers; que l'on avait chargé, pendant ces deux mois de 1728, six mille cent soixante- huit tonneaux de vin de plus que dans les deux mêmes mois de l'année précédente; 3* qu'il avait été aussi chargé, à cette époque de 1728, dix-sept cents barriques d'eau-de-vie de plus qu'en l'automne de 1727; 4 que les cargaisons de ces deux mois de 1728 n'étaient pas moindres que les précédentes, si ce n'est pour les colo- nies, les expéditions pour les iles, en 1727, ayant dé- passé de trois cent dix tonneaux de vin dit de wille celles de 1728.

M. Boucher faisait observer, en s'appuyañt sur leté- moignage des négociants de Bordeaux, que les cargaisons auraient été plus considérables, s'il füt venu un plus grand nombre de navires, ceux qui arrivaient étant aus- sitôt frétés à des prix élevés. On prétendait aussi, njou- tait l'intendant, que les Hollandais auraient envoyé plus de bâtiments s'ils avaient eu bonne opinion des vinsÿ inais que, les sachant médiocres, ils n'avaient pas donné de commissions pour faire des achats; que les cargaisons

ce F. 127%, p. 1002: stance du A6 décem- dla place, dit ensuite Fintendant, p. 100,

est plus bas à Mordeaux qu'à Paris.

i er la suite, Voyez surtout, dans le vo- qui se perçoivent dans les bureaux de Bor: sur les denrées qui naissent dans ces lieux, ele.

2 Le 2 avril 1355, un marchand inlandais, John Hrower, «comme Bieleur de Richard Gont, maire de colte ville. 24... Fut entre Jes parties dit et accordé que ledit le presteroit au serviteur eu Acteur dudit Pauris, cn La vi Ti ont Jedit maistre, par nom dudit marchant, charger de vin, la somme de 400 livres tournois, el que ied payeroil par ledit Patris andit le Roux en la ville de Qu al ques fere la descharge desdits vins, en argent en cuÿrs, au | le Roux,» été. <

Nous ne citerons qu'une lettre de Robert Butler, pour demander d'envoyer de celte ville à Bordeaux x prendre son chargement de vins. (Reg. du Conseil de « follo 542 recto; séance du 27 novembre 1344.)

marché qu'on n'avait coutume de nent il ne s'arrêtait pas en che-

edition. London, s. ann, in-18, vol, V, p. 46,

ann, 1575, dans la Collection Peltot, 1e série,

ne leur costs que 20 eseus la barrique, préfèrent le vin de France tant qu'ils en ver? » Dix jours après, le même diplomate e sur ce sujet : « Et à l'esgard des vins de France, 1 État de Fempiré de Iuasie, 1007, in, penis

2 Archives de l'Empire, K 1356, p. 38, 39. 2 Mid, p. 87,

>

! ui, ne convient mieux d'ern- villes hanséatiques et des nations

di M, de Pantchartrain, Copenhague, 14 juil-

K 4556, p. 57, 08.) Plus loin (pu. 67), it est de Bordeaux, qui se plaignent qu'on leur à saisy

chargées sur un vaisseau danois. »

1 Reg. du Conseil de commerce FF 12, 5, folio 343 verso; séance du 27 me vembre 17H.

+ bia, F, 12,58, Folio 7 verso; ® janvier 1712 Le Savril délamème année, bourgmestres de Colherg en Poméranie demandaient et ebte- maient des passeports pour doux navires qu'ils voulaient envoyer à Bordeaux. et à la Mochelle (Hbid., F. 2, 57, folio 37 recto.) 7"

2 Voir le registre F. 42 3%, folio À verso; L4 novembre F0. <

LR

» latin Re eadhainle causé de le

* c'était encore une commission roga- ient le maire et les jurats de el recevoir la réponse catégorique allemand établi aux Char- irs faits articulés dans un Mémoire joint L d'une contestation élevée entre Jean d'une part, et Guillaume Henry de vaisseau, d'autre part.

, qui se montraient si courtois en- ce n'est quand il s'agissait des

erce #, 42,54, folio 430 recto; 18 moût 1700. bourdeloise, ele. P. 102.

2 « Le 5 juin, par ondennance de messieurs les maire ct } ses les lettres de bourgeoisie des nommez Alanl et Gram, marcha dois non naturalisez, et du nommé Albert, natif de Tholoze, contre les formes du statut, et leur nom biffé de dessus le mation à la Chronique bourdeloise, p. 74, ann, 154.) ee) + Prvilépes des bourgeois de la ville et clté de Bordeoux. À B M0. LxvIL., ind, p. 21. Voyez encore Anciens él nouvetus et cité de Hourdeaus, p. 198, 199 (Des vins que les bouryeois ef habltaus dudit dourdeaus sont prohibez acheter : el en quel lieu les Anglois peuvent acheter vins), el les papiers de l'intendance, conservés aux Archives départementales, liasses 641, 683,

D ©

1e do quinae milliers fur et de deux barriques de

d de cette place, sans compier un paquet de drap de pour porter à Bordeaux.

dre que le lendemain de la fes de Noël, grace leur seroil inutile cette année à cause Û tion du commerce, s'il ne plaisoit à Sa Majesté trois mois à commencer du restablissement

merce : il intervint arrest au privé. MR

* Continuation à la Chronique bomrdeloise, etc, p. 04, 2 Hoi. pe 19,

Le 2 _

faite en faveur des vins de Languedoc et a

Continuation la Chronique bourdeloise, y T5.

autre, coti :

qui s'intitule capitaine ordinaire el pen-

d'artillerie, Sr he

de la Gironde, nv xuv, 157; Le | ec Hertrand de Villars, charpentier de navires

mettre un lerme, les juge et consuls, le marchands de Bordeaux, adressèrent une

vrai bottes: d'en lober ns ge)

\ Castimatien de HEIN Neraeiel éme ES

mme em, 27 es de

L'onlonnance se trouve la page suivantes

avalent payés. (Registre 1, wa cembre 146) ee £

Segistre À de Ja Chambre commerce, p. 408 L p.408, 417. 0 0 ti Registre fi, lin 94 recto; 26 octobre A71S,

28 ever 123. “folio 134 recto; 25 mars

de commerce, p, 529, 550; séance du 1 octo

Clbid., p, 101.) Plus tard, ce mème bureau exigeait sur les iniles de Landerneau, » commun ées D M4, avril 134, Gp, MAG, 648; 27 mars el 20 avril) et |

*de la ville de Bordeaux, Jurisprudence, L et reg. du Conseil de commerce F. 42. 73,

dleë, Si PE à si l'on recourt à un dossier l de la Gironde*, on y trouve q

Bourse de Bordeaux furent installés 1

1 Hegstre G, folio 24 verso (6 novembre 4737) el 33 Au folio 64 recto (28 mars 4720), il est fait mention i au sujet de l'arrivée devant Bordeaux, | larques chargées de toiles, que le directeur des fermes ref Te Sn te PANNE MAR NERO

7 On trouvera des détails sur \ pures ana le CITE dla Compil historiques du département de la Gironde, ele. Paris, 482 dans un Mémoire de M. de Lamothe, qui fait partie des ; Bordeaux, volume de 4847, p, 510,878,

À mes ut rit amet

(Chronique bourdeloise, p.35) tune autre date, celle du 4 juin 1574, Les ti

on appelle chapeau le droit mées à son bon : dl n'ya pus

à «de Bourdeaus, Rio 492 verso, sur l'ancienne Bourse à Bordenux, p.520, 521, ï .p. 57, année 1640. V, on tenta d'aller plus loi. » Le ble courtisan, avoit imaginé d'initer te

a maintenant l'explication de l'arrêt pour qu'ils ne parussent pas à la place. (Registre C ee Tolios 6 verso, 8 verso, KO verso, 02 recto el:

des marchans de la ville et cité de [X débute en déclarant qu'il rend

re 1083, seconde parde, p. HW, Los dé- “marchands des Chartrons Sont pas moins nus, nominés Renut, Delbreil, Ras, Bongard ot

D VA Can) fi tr ta Écahueda RS tevre par deux gros tuyaux. Flamands, Anglais et nom es, se pressaient autour ét ne cessaient de Loire que pour “que pou de monde entendaient, (fbid., p, 48-50.) tion, rapproché des inventaires de l'époque, témoigne de

Bordeaux aussi bien que du luxe dont elle était

l'un de ces inventaires, celui de lu veuve d'un marchand, on n et petitz, télz quele, furt bien faicts à l'an- d'Andrien, 19 juilet 4056, Folio 507.)

172 HISTOIRE DU COMMER Se |

une défense à tout huissier ou sergent d'instrumenter pendant les heures de la Bourse, et par la permission aux juge et consuls de nommer le greffier de leur tribunal. « Permectons, dit le roi, auxdits juge et consulz de choy- sie et nommer pour leur seribe et greflier telle personne d'experience, marchant ou autre, qu'ilz adviseront, le- quel fera toutes expeditions en bon papier, sans user de parchemyn ; et luy defendons très-estroietement prendre pour ses sallaires el vaccations autre chose que 10 deniers tournois pour feuillet, à peyne de punition corporelle et d'en respondre par lesdits juge et consulz en leurs pro- pres noms, en cas de dissimulacion et connivence !. » Malgré ce qui précède, celte charge de grellier ne de- vait point être mince, à en juger par le rang de celui qui l'exerçait quelques années après l'établissement de Je

l'instar et tout aïnsy que les places sppollées le chinge en nostre ville ide Lyon, et bourses de noz villes de Tholozs ét Rouan, avec Lelz ét sémblablés presil- lieges, franchises et libertex dont joyssent les marchans frequentans les fines de Lyon el places de Tholoz et Houan,

« EL pour arbitrer et accorder ladite somme, laquelle sera employée à l'effet que dessus, el non ailheurs, les maire et jurate de notredite ville delmndeauils assembleront en l'ostel de ladite ville jusques au nombre de trénté marclians ét notables bourgooys, qui en depiteront dix d'eatre eulx, ave pouvoir dit fer les cobhisaiions et departement de la sonne qui aura esté, comene dict est, accordée en l'assemblée desdits trente murchans.

« Voulons et ordénnans que ceux qui sorunt refusins de payer leur tax, ot cotle part, dans roys jours après la signification demande d'ieelle, sseyent contrainete par vente de leurs marchandises et autres téens meubles, 4 de par le premier nostre huissier, on sergent, sur ce requis,

« Deffendons à tous nar huissiers, sergens, fere auteun esplaici de justice adjournement en matiere civille aux heures du jour que des marehans sent assemblez en ladite place commune, quserant de nouf en Mesure din metier ete quatre jusqu

1 Reg. d'enregistrement de d'eaux, KB, 11 56, fol. L tion consulaire, 1. 1722

six heures relevée, » ts et loitres patentes au parlement de How. ÿ. Instruction géuérele sur ba jurinite.

[__

1 Vingt-einq ans plus tard, Je projet d'une char pernicieux au commerce, {Reg À de la L tembre 473.) + e * Letires, instructions ét mémoires de Colbert, ele, L | 2 bd. p. G4E CL pe 645, 616,

ar es ms er a 7,

étably qu'on n'a pas besoin de par le ministère de leurs ambas-

Gbi., F.

le Gonseïl d'État fut appelé h statuer sur 1

hands Bordeaux pour pérvenirau consulat,

la Chambre de commerce seraient élus eonfarmi bia. p. 342, GBA, 722, 725: 24 avril, 24 et 28 noût.)

nr) Un acte de Couthures, du 48 mars 1050

u une saisie, aux Chartrons, d'une balle composée de

ines ile chapeaux de poil ot de donze demi-sigogne, nous apprend

vine des premiers valait 54 livres, ot les autres 8 livrs plèco, 11 des chapeaux dits vigogmes et dauphins, les uns el les

dénominations, sur an tarif de donanes de 1064, mo-

us tard pur un arrêt ordonnunt qu'ils payeraient indistinctément, à Lt

5 sous par douzaine, (Registre du Conseil de commerce F. 12 75,

astors de Ia Rochelle, l'on pout consulter, sur le dom

honnaîs, Mecherohes et considérations sur lea finances, ete, À Parmi ees étrangers, an remarque Jean Ban

et Catherine le Roux , sa femme, de la ville

testants, Habitant la France depuis vingt ans, « ils

commerce tant à Nantes qu'a Hordeaux, il sont à present

Cegistro du sverétariat, année 1670; Ms, de La Bb. imp, Fr. GG

verso.)

ET DE LA NAVIGATION A BORDEAUX. 183

lisez, qu'ils ont pris des letires de naturalité avant 1675. L'on n'en prend pas depuis, parce qu'on révoqua pour lors les privilèges des bourgeois, qui jouissoient de l'exemption des droits de comptablie; et comme il n'y a plus de priviléges, l'on ne prend plus de lettres de nn- turalité,

« L'on doit encore observer que la plus-part des mar- chands qui font le commerce agissent par commission des marchands étrangers, en sorte que les marchands qui sont à Bordeaux font pour leur compte, et plus sou- vent comme commissionnaires. »

M. de Besons passe ensuite aux foires, dont il indique l'établissement par Charles IX, en 1565, et l'importance pour la vente des vins, que les étrangers chargesient tout chauds dans la seconde quinzaine d'octobre : «Il y ä presque toujours dans le port de Bordeaux, dit-il, quand le commerce va raisonnablement, cent vaisseaux étran- gers, el dans les temps de foires quatre ou cinq cents. Îl y en a eu souvent davantage. Les principales cargai- sons que font les étrangers sont des vins, des eaux-de- vie, des prunes, du vinaigre, de la résine. Les droits du roy ont monté quelques fois dans les bureaux qui sont dans l'étendue de l'élection de Bordeaux, à plus de quatre millions.

« Les étrangers apportoient autre fois des draperies et estoffes des manufactures d'Angleterre et de Hollande, et des toiles d'Hollande !. L'entrée de ces marchandises n'est point permise, quant à présent, par le port de

LM, de Desons ne dit rien des chausses, sans doute parce qu'elles avaient

#té remplacées depuis longtemps par les has, Le 19 mai 1574 (folio 338 verso}, le notaire Lacoste enregistre un acte dans lequel il est fait mention d'une vente

et au commerve de draperie qui se fist en ce activité sous Le règne de Louls XV. Voyez F. 12, 80, p. 91; séance du 20 janvier 1733. C£.

euvecs à Fispotalen de tome 6 ae dos s oleies françaises, furent aFranchiés ên sorte ; <t par Bordeaux,

a ville de Bordeaux. » Ces vignes l'hiver de 1696 à 1697, comme

cinq grossos formes, faisait partie du cés pros Outre les droits de convoi, on percevait à

lncaire Langon jusqu'ù la mer, et depuis ce. (Ms. Mortemart 08, lolio 40 verso.)

1H, D 615, 544,

glais se rendre à la Chambre de commerce les directeurs sur la mature des sen pourraient apporter chez nous. {Registre du Ci Loio dés verso.)

es détails avec ceux qui nous sont fournis par La arte hollan- van de Garomne of Riviere vai Bordeaux. T'Ams- Keulen Zeékaart Verkoopor Aande Meuwenbrugh

UE US

et d'eau-de-vie, Voici en quels termes id de Villeneuve : « Du vin on fait de l'eau- rente du vin par la couleur, la nature, »t le mode de fabrication. Quelques-uns appel-

Gf Le Grand d'Anssy, Aiuore de ls le privée des suis,, e+ Du Cange, Gloss, med. et nf. lal., À 1, p.

ET DE LA NAVIGATION À HORDEAUX. 193

minutes du notaire Douzeau, on trouve, à la date du 30mars 1521, un chargement, à destination d'Anvers, de trois barriques « d'eau ardant, » par Arnault del Cusso, Jean de Nahugues et Nicolas Riche, pour et au nom de Jean Balutel, marchand de Gaillac, Plus tard, c'es un marchand de Bordeaux, Antoine Carles, qui vend à Mateo Cerretani! de huit à dix barriques d'eau- de-vie à raison de 16 livres tournois l'une (12 septem- bre 1550); puis un autre, qui charge trois liers ou tierçons de la mème denrée pour Midüelbourg (2 0c- tobre 1550), quelques semaines avant une expédition de quatre-vingt-treize tonneaux de vin, d'un tonneau « d'eau ardent dite evu-de-vie, + et d'un barriquaut d'huile d'olive, dirigés sur le même point par Pierre Symonnet, au nom de Monseigneur Yve Teslar, seigneur <le la Mozée, de la Rochelle (24 novembre 1550). Citons æncore une vente par Jean Geoffre, marchand de Bor- cleaux, à sire Hendrie Bastel, marchand de Hambourg, de cinq barriques « de eau-de-vie, autrement appellée eaue ardant,» à raison de 14 livres lournois la barrique juillet 1552).

Nous voici amené à rechercher la provenance des œaux-de-vie qui alimentaient le commerce de Bordeaux au xy° siècle, Selon toute apparence, elles étaient une production de ka Guienne on du Languedoe, plutôt que de l'Aunis. L'ingénieur Masse écrivait, en 1712 : rçunts de Bor- de Colbert de

À Nous svous déju su ce nom parmi ceux des notables dans su xvv sibdle; plus tard, on le retros Torron, datée de la Rochelle, le 29 décembre L mp, Cotb. 101 Mél, Folio SA met), contenant, entre autres choses. l'approbation par le cardinal Mazarin du:choix du sieur de Ceretany pour lieutenant-colonel du régiment sies Mes.

n. 5

is par SRE de a l'autre de

16 rl Eau er Le Me Len r4 de unis et de La Saintonge, 3e annêt, na IV, 33 ATOS,

ET DE LA NAVIGATION À BORDEAUX. 405

d'eau-de-vie, au prix de 27 écus la pièce. Le vin était à 99 éeus le tonneau. En 1617, le notaire Cousseau passait acte de deux ventes d'eau-de-vie, qui même aujourd'hui seraient regardées comme très-considérables, faites par un marchand de la Rochelle : l'une de cent dix barriques 439 livres 18 sous, et l'autre, un mois après, de cent barriques à 38 livres, « l'eau-de-vie tenant preuve dés- sus et dessoubz de la jaulge et garende de Cougnae. » Enfin, en 1624, le corps de ville, dans une délibération du 8 juillet, considérant « que le grand nombre d'eaux- de-vie, vins gastez, vinaigres et cidres, qui entrent ordi- nisirement en cette ville, venant du dehors de la banlieue, sont grandement préjudiciables aux habitans et empos- chent que les vins du pays ne puissent se vendre et débiter, » fait défense à toutes personnes d'en faire venis désormais, sous peine d'amende et de confisca- tion !.

Nous n'avons pas trouvé de trace de l'industrie des brandevinièrs à Bordeaux antérieurement au milieu du xvut sièele. Par acte du 27 février 1657, Jean Longue- serre, marchand et maître charpentier de barriques, habi- fantaux Chartrons, achète du merrain pour loger l'eau- de-vie "qu'il fait faire en sa maison *. Le 22 mars suivant, afutenjoint à tous ceux qui font de l'eau-de-vie aux Char- treux, de faire des canaux sousterrains pour conduire les lies dans la rivière, pour éviter l'infection qu'elles pour- roient causer, à peine de mil livres, et ordonné que les fourneaux à fondre qui sont dressez dans la ville seront

Lan historique sur les vignes el lex vins de l'Aunis, dans la Reme de l'An et de la Saintonge, p. 274, 275. 2 Minutes de Couthures. folio 204 verso.

eaues-de-vie et vinaigre, ils se tu

2 Gondinuation à la Chronique bourdeloise, ? lbid., p.62,

ET DE LA NAVIGATION A BORDEAUX. 497

faire un débit considérable au plus grand marché qu'au- cuns autres marchands de nostre royaume !, » ete.

La passion bien connue des Ecossais pour Les liqueurs fortes, et le débouché qu'elle leur promettait pour leurs produits, avaient sdrement engagé les frères Strang, de Baleasky, dans le comté de Fife, à établir une distillerie à Bordeaux, et c'est que leurs compatriotes, habitués à Dieppe, venaient s'approvisionner, quand ils ne trou- waïent pas dans cette ville ce qui leur convenait. Robert Arbuthnot, marchand écossais domicilié à Rouen, avait fait venir un navire chargé de saumon salé, pour échan- ger cette denrée contre des vins et des eaux-de-vie ; n'en trouvant point à Dieppe, il demanda et obtint la permis- sion d'envoyer ce bâtiment sur lest à Bordeaux, pour y opérer le mème chargement, offrant de donner bonne et suflisante caution qu'il ne ferait pas fausse route}.

En 1662, «le premier avril, messieurs les tresoriers syant donné une ordonnance contraire aux privilèges des bourgeois, portant que les droits d'entrée sur les eaux- de-vie qui venoient du haut Pays, se prendroient con- jointément avec les droits d'yssuë, le procureur syndic fibson opposition à l'execution de ladite ordonnance, et Ayant presenté sa requeste par-devant lesdits sieurs tre- soriers, il en obtint le retranchement *. »

Ces eaux-de-vie du haut Pays n'étaient point, à ce

LMégistré du seerétarint, année 1670: Ms: de La Bibliothèque impériale (r 602, fülio 220 recto.

2 Registre du Conseil de commerce, K. 12,5, folio 253 verso; séance du Gvrier V714L— Dans le volume suivant (57, folio 192 recto), on Lrouve, à la date du 20 septembre 1745, la discussion d'un placet di même, relatif a commerce du sautnon salé d'Écosse,

2 Continuation à x Chronique bourdeluise, y 95

:

198 HISTOIRE DU COMMERCE

qu'il parait, tenues en grande eslime, Au xynsiède, l'abbé de Marolles vantait beaucoup les eaux-de-vie. que l'Anjou faisait avec ses vins blancs: mais àl regardait comme la première de toutes celle des clairets du Blaï- sois. Labat, qui écrivait en 1696 son Voyage aux An- dilles, remarque qu'alors les plus estinées, les plus recherchées aux îles, étaient celles de Nantes, de Co- gnac, d'Hendaye, d'Orléans et de la Rochellet.

A ne parler que de Bordeaux, il. en partait aussi des eaux-de-vie pour la côte d'Afrique, destinées àle traite des nègres. Déjà la compagnie de Guinée élaitexempte du payement des droits pour les marchandises. em- ployées à ce commerce, quand les sieurs de Chambel- lain, Saupin et Ci, autorisés à faire aussi. la Hraité, demandèrent à jouir du même privilége pour les wins, eaux-de-vie et autres victuailles qu'ils avaient fait passer de Bordeaux au Havre, invoquant, pour être exempts de tous droits d'entrée et de sortie, l'arrét du Gon- seil du 15 juillet 1673 et d'autres rendus précédem men ?.

Bordeaux expédiait aussi des eaux-de-vie pour Saint- Domingue, et les directeurs de la compagnie concession uaire du privilège du commerce de cette ile élevaient la mème prétention que la compagnie de Guinée. Le commissionnaire de ces directeurs avait fait une soumis-

! Nouveau Voyage aus isles de l'Amériqne, ete, 1. M, pe. . Le Grand d'Aussy, Histoire de la vie privée des Francois, eue. 1. KL ol 1x0 sel. Ua F'Eaudé-vie), p. 81

* Registre du Conseil de commerce, F. 12. 54, séance hu 40 décembas #70, falio 7 recto, Voyez, sur la traite des nègres que faisaient alars Jescarmee leurs de Mordeaux, Valin, Noneas Commentaire: sur lOrdonnasre dent marine, &ie., 1, 1, pu 1

.—_

ET, DE LA NAVIGATION A BORDEAUX. 199 sion au bureau de Bordeaux, pour les droits de quarante- deux tonneaux de vin el cinquanteun barils d'eau-de-vie, qu'il s'obligeait à payer. Les directeurs invoquaient l'ar- licle 33 des lettres patentes du mois de septembre 1698, qui les exemptait de tous droits de sortie sur les mar- chandises qu'ils envoyaient dans les pays de leur conces- sion, Le différend fut déféré au Conseil de commerce, qui le lrancha le 7 oetobre 1717.

Au commencement du xvn® siècle, le commerce des eaux-de-vie éprouvait une grave perturbation, qui donna lieu à des représentations du député de Bordeaux près le Conseil de commerce. Les navires étrangers qui venaient en France, pour y commercer, étaient soumis à un droit de 50 sous par tonneau, ce qui obligeait les gens du Nord d'aller prendre en Portugal et en Espagne, droit n'existait pas, les vins et eaux-de-vie dont ils avaient besoin, ou de s'adresser aux Hollandais, affran- chis de cet impôt par le traité de Ryswick. Les observa- tions dont le député de Bordeaux accompagna cet exposé ayant paru assez plausibles, il fut arrêté qu'il en serait rendu comple au roi, afin que, si Sa Majesté le jugeait à propos, elle ordonnät la suppression de ce droit!

Déjû les juges et consuls de Bordeaux s'étaient adressés à M. de Chamillart pour obtenir de pouvoir faire passer leurs vins el leurs eaux-de-vie à l'étranger sans payer de droits de sortie. Ils représentaient que la gelée générale qui avait enlevé en Guienne les trois quarts de la récolte de 1702, la cessation du commerce dans leur ville, et les pertes qu'ils avaient faites de la plupart de leurs navires,

Phegistre du Conseil de commerce F. 12, 51, folio 186 recto; séance du A2 mai 4705,

ET DE LA NAVIGATION À BORDEAUX. 208 Bordelais contestaient la légalité de cette prise en s'ap- puyant sur des motifs dont nous laissons l'exposé et l'examen aux légistes, et ils invoquaient les défenses des États-Généraux aux Zélandais de capturer les navires hollandais sous prétexte qu'ils étaient chargés d'ean-de- vie de France. Là-dessus, les députés représentèrent que les mêmes États, par leur placard du 20 juillet 1705, avaient prohibé l'entrée de l'eau«e-vie, et que cette défense, qui était limitée à un an, donnait lieu aux offi- ciers de l'amirauté, chargés de délivrer les passeports accordés pur les États-Généraux, d'ajouter de leur auto- rité privée, au bas de ces pièces, l'exclusion l'eau-de- xie!.

L'année suivante, celte denrée fut à la veille d'être grevée de droits plus considérables que par le passé. On proposa d'augmenter de 10 livres ceux qu'on levait sur chaque tonneau de vin ebsur chaque pipe d'eau-de- vie chargés à Bordeanx pour l'étranger. Cette proposition ne fut point favorablement accueillie des députés aux- quels elle avait été renvoyée pour l'examiner et en dire Jeur sentiment ; ils firent observer qu'une pareille mesure présentait de grands inconvénients, et pourrait amener la cessalion du commerce considérable qui se faisait des vins-eteaux-de-vie de la Guienne *.

Les rois faisaient alors la guerre à coups de tarif. Dans les Hes-Britanniques, les droits sur les vins avaient été portés à 1,000 livres par tonneau, et ceux sur l'eau-

Ahtegistre du Consell de commerce F, 42, 33, fülio 1 30 3 séance du 8 juillot 4707, Reg. À de la Chambre de com n juin 4707.

AMegistre du Conseil de commerce EF. 12, 3, follo 597 recto; séanca du AT octobre 1708.

ET DE LA NAVIGATION A BORDEAUX. 205 - = Quoyque la gelée universelle de l'année 1709 et la disette qui l'a suivie en ait considérablement diminué la quantité ordinaire, il est constant néanmoins que dans la Guyenne et autres provinces il reste encore beaucoup de vins, et encore plus d'eaux-de-vie, dont le prix est mesme considérablement baissé, et qui, joints à ce qui proviendra de la récolte prochaine, lomberoient en non- valeur par l'interdiction du commerce avec les Hollan- FER :

» Cette réflexion, qui a toujours frappé, peut dans la vonjoneture présente faire encore plus d'impression, les propriétaires de vignobles qui ont épuisé leur argent et leur erédit pour les rétablir et pour fournir à la grosse dépense que In culture a exigée dans un temps le pains esté si cher et les journaliers si rares, seront forcés de l'abandonner entièrement et de laisser leurs terres ineultes, se trouvant frustrez de l'espérance qui les animoit, de vendre avantageusement ce qui leur est demeuré des années précédentes, avec ce qu'ils recueil- leront de celle-y, et de profiter de l'augmentation actuelle du prix, qui est générale par toute l'Europe, et qui semaintiendra à la charge des Hollandois et au bénéfice des sujets du roy! » Nonobstant ces représen-

Molstoin, venus à Diéppe avec leur change de tabac, étalent allés à Bonlcaux prondire dés vins et des oaux-do-vie, ot, vers le même temps, le capitaine d'un tient de Dantziek, venu h Morlaix avee un chargement de graine de lin, obtenait la permission d'aller à Bordeaux embarquer (les vins et des caux-de= wie pour retourner h Dantzick, (Reg. du Conseil de commerce F. 12 87, folio 6 verso ét 2 recto; 29 janvier ot 18 murs 1712.)

LRegistre du Conseil de commerce F, 12. 55, folio 142 verso et 18 verso; séance di 16 juillet 1710. Un négociant de Bordeaux, nommé Mroguejoffre, avai embarqué du vin, Le navire fut jeté à la côte par un coup vent et fl naufrage, Les officiers de l'amirauté de Saintonge, voyant par les connais

CINE, Ke, F2 7, 1 me rs Ibid, F, 12.55, folio 235 recto; du 15

ET DE LA NAVIGATION À BORDEAUX. 207

futailles pussent être rebatlues, radoubées et rechargées pour l'étranger, et que les jurats de Bordeaux prissent toutes les précautions justes et nécessaires pour en em- pêcher l'introduction dans leur ville, afin qu'elles ne fussent pas confondues avec les caux-de-vie de Guienne, qui leur étaient supérieures.

Le député de la ville de Bordeaux représentait que la demande du syndie général de la province de Languedoe était contraire à la transaction de 1500, à un arrêt du 2 décembre 1683, et à une ordonnance des maire et jurats de Bonleaux intervenue le 31 octobre 1685, dont les dispositions avaient été confirmées par l'arrêt du Conseil du 17 mai 1701, 1 n'est pas surprenant, ajou- fait-il, que la transaction de l'an 1500 ne fasse aucune mention dés eaux-de-vie, dont on ne faisait alors qu'une très-petite quantité, qui ne passait point à Bordeaux; mais elles ne sauraient être plus privilégiées que les vins, ce qui résulte clairement de l'arrêt du 1% mai 1701, qui accorde aux habitants du Languedoc la simple faculté de convertir en eaux-de-vie ce qui resterait des vins des- cendus à Bordeaux dans les temps limités, une fois les Cargaisons finies, après le 19° mai, si ces cargaisons ne Vétaient point encore. Il permet aussi de convertir, avant la fin des cargaisons et avant le 1% mai, les vins glés: mais avec la clause expresse que ces eaux-de-vie provenant des vins de Languedoc ne seraient vendues et débitées en d'autres temps et d’une autre manière que les vins ne doivent l'être suivant la transaction de l'an- née 1500 : « Ce qui a son entière exécution, les jurats de Bordeaux intéressés à la conservation d'un pri- vilége duquel dépend absolument la subsistance des

que la moitié des droits, qui étaient L'auteur du Mémoire dont nous avons €: précèdé donne ensuite : un état de la

ET DE LA NAVIGATION A BORDEAUX. FIL

vie.que chacun des pays nommés ci-dessus tirait ordinai- rement de Bordeaux; 2* les droits d'entrée et de sortie de I marchandise. Puis, voulant donner une connais- sance exacte de ce commerce, il présente des comptes figurés d'achat ot de vente, contenant les droits dus par les eaux-de-vie et les frais qu'elles entratnaient, tant en Franceque dans les pays étrangers.

Après ces détails, l'écrivain passe aux éaux-de-vie de Languedoe, Il en venait autrefois, dit-il, une grande quantité à Bordeaux ; mais depuis deux ou trois ans on les embarque à Cette pour les pays étrangers. La raison qu'il donne de ee changement est que ces eaux-de-vie produisaient davantage à être chargées dans ce port qu'à être transportées à Bordeaux, parce qu'à Cette, elles ftaient exemptes de tout droit, au lieu qu'étant amenées dans notre ville, elles payaient, par pièce de 50 veltes, savoir : au bureau d'Auvillars, 6 livres 5 sous, et à leur entrée à Bordeaux, 9 livres 16 sous 4 deniers; ce qui, avec la voiture, faisait une différence considérable pour le propriétaire. On ne devait done plus espérer d'attirer chez nous les caux-de-vie de Languedoc, si ce n'est dans un temps de disotie.

= Ces caux-de-vie sont fortes, ajoute l'écrivain; mais elles sont moins douces et ont moins de goût que celles de ce pays-cv. Elles servent principalement à faire de l'eau-forte, et sont préférées à toute autre pour cet usage. » Qu'entendait-on alors par eau-forte? Le même va nous le dire,

a L'eau-forte est une liqueur, laquelle estant meslée avec Lrois cinquièmes d'eau naturelle, compose une eau- de-vie ordinaire de goût et d'épreuve, comme on s'ex-

in-fv, p, 38) L'auteur de V'Eesui sur Les monnoies, Etc: ind), porte La livre d'esu-forte et la livre de sublimé A6 livres. (Vurivrions arrives dans le pri de

ETS HISTOIRE DU COMMERCE quantité d'eaux-de-vie de grain, qui renchérissent par ls cherté du bled, ce qui produit toujours une augments= tion sur les eaux-de-vie de France‘. » La dernière des révolutions est quand, étant averti d'une guerre pro- chaine, on fait passer de celte denrée dans les pays étrangers avant que la déclaration en soit faite.

« On croit, dit l'auteur en terminant, que quand | l'eau-de-vie tombe à Bordeaux à 65 livres les 92 velles, et à Cognac à 45 livres les 27 veltes, surle pied que sont les espèces, c'est le temps d'en acheter, pourveu que l'on soit en état de le faire de ses propres fonds, et d'attendre le temps favorable pour les ventes. Il est impossible qu'il n'y ait un bénéfice considérable, quand on peut attendre, estant moralement sûr qu'il nese pas- sera pas deux ou trois années au plus qu'il n'arrive quelqu'une des révolutions ey-dessus marquées, lamoin- dre desquelles ne peut pas manquer de donner un profit considérable à l'acheteur, »

* C'est vers l'an 1600 que l'on commença à distiller dans les Pays-Qlas des grains, des poires ét des pommes. Les distillories n'avaient employé jusqu'alors que de la levure de bière. Une ordonnance du 20 mars 1601 défendit cette in- novalion, Les raisons sur lesquelles on s'appuie pour condamner l'esu-dé-vie, ou brandwln, sont curieuses. On ne devait plus en vendre que chez les apothi- aires, « partie pour remédier à la cherté du bled. parlie aussç pour beau coup d'abus que commeltoient ceux qui s'en servaient comme de hoisson et s'en enyvrolent, au grand préjudice de leurs mesnages et de leur wie, et avec estreme danger de leurs ames, plusieurs estans morts sans confession, ane la ville de Tournaÿ qu'aux villages. + Voy. Joan Cousin, Misluère de mille de Tournay, éte. À Douxy, M. nc xix-xx., ind, Hv, IV, p, 545: CL Van Hirmys= sel, Histoire du commerce et de la marine en Belgique, LAN, p. 145.

[_

ee pays en Saintonge, se faisait un grand com

Dublin, pour 3 fire procés verbal du bled, from vaisseau étoitehargé, ayant d'ailleurs entrepris aux Charirons dans les chays du sieur Denis, bou

r, la jurade enjoint expres- e commis à cet effet de tenir l'œil ou-

dans la connolssunce de tels affaires, et generale

regarde la police, » ete. (Gondlunation de ta Chronique

mois de decembre 1874, ete, p.53.) Déjà, en 1670, il y

l'amirauté et les jurats, pour excès commis aux Chartrons (bid., p.51.)

.. de Hourdeaux, ann. KS4 et 1554, p.68, 09, Voyez

nouveaux Stuuts de la ville et de Bordeaua, ch, des

des blés et des farines à Ronleaux, il y avait un odicler Ja visite des équipages des vaisseaux dans le bontg de

us LL, D. GAS, Aux preuves que nous avons citées de

ane, p. 4) ? Continuation à x Chronique bourdeloise, p. 19. % Ibid. p.55.

SE x ayont vallu dsvanigs, Feat nn pe ma k ak qu'après que Ja vente de ces Vous observents, Monsieur, que despuis Nantes jus

AB, imp, Colb, 108, Mél, Folio #20.)

tionné dans L L * Reg. du Conseil de éommercé F. 45 2 Le Granil d'Aussy, Histoire de La ve pr

ET DE LA NAVIGATION A BORDEAUX. en

sant, etla Chambre de commerce prit des mesures plus eMicaces!,

- Cette disette n'empéchait pas le commerce de Bor- deaux de faire des affaires de grains étrangers avec l'Espagne, elle avait lieu également. Suivant un avis du sieur Lombard, inspecteur général de la marine, des négociants bordelais, qui avaient proposé de faire passer des blés d'Écosse et d'Irlande à la Corogne, persistaient dans leur résolution et comptaient, après avoir fait décharger ces blés en Galice, venir prendre à Bordeaux des vins et autres marchandises permises. Au cas ils n'obtiendraient pas la permission nécessaire, ils parlaient d'envoyer, par des barques françaises, ces vins et mar- chandises en Espagne, pour les reverser sur des navires étrangers. Le Conseil émit un avis favorable, conforme à celui de Lombard; mais avant de prendre une résolu- Aion, il voulut savoir si le roi d'Espagne accorderait des passeports aux bâtiments chargés de blé?,

Dans le même temps, des négociants bordelais, Denis Meyer, Dousse, Nicolas Woldt et Jeannet Lelus, deman- daïent des passeports pour des navires hambourgeois, lubeckois, et autres de la mer Baltique, sur lesquels ils voulaient faire venir de la graine de lin à Morlaix et à Roscoff, pour y charger des blés, s'il y en avait, et les porter à Bordeaux, ils prendraient leur chargement de vins et autres denrées pour le Nord. M. Daguesseau

bhegiste À. p. 452; séance du 13 juin 1700, CE p. 150,

A Registre du Conseil de commerce F. 12. #3, fülio 392 recto; seance du #octobre 470%, Cf. folio 355 recto (17 août), À la suite de la premiére délibération, on trouve u avis des plainies que l'ou faisait à la Corogne, que tu ln commerce da France y fût cnire les mains des Suédois.

and ; l'a

“van de Bretagne Erubs cet un

en avons remarqué doux autres, du 12 soût 1517, portant

ee # Registre du Canseil de

Fu 103, à Gr Dies avait Tr de praneés el deax pièces

ei AP AV

ee 7

ET DE LA NAVIGATION À BORDEAUX. 20

côté, les frères Germé, de Bordeaux, se lournèrent vers lislande pour lui demander les subsistances qui man- quaient à cette ville. Le passeport qu'ils sollicitaient pour y fire venir, sur un navire irlandais, quatre cents barils de farine ou grains, leur fut accordé sans difi- cutét,

[Len fut de même pour un autre placet dans lequel étaient exposés les faits suivants. Un certain Mercer, marchand de Belfast, avait expédié d'Irlande à Bordeaux un navire muni de papiers en règle, Ce navire, ayant été obligé de relächer à Saint-Martin de l'ile de Ré, fut enlevé par un corsaire de Guernesey, conduit dans cette ile et déclaré de bonne prise. Mercer le racheta, et l'ayant fait ramener au point il avait été capturé, il sollicita un passeport pour y charger du sel, retourner endrlande et revenir à Bordeaux avec son chargement de blés et autres marchandises permises, « attendu, disaital, la disette des bleds qu'il y a à Bordeaux, à cause du débordement des eaux *, »

Voyant la subsistance de Bordeaux ainsi menacée, la Chambre de commerce prit les mesures commandées par la situation, Elle donna l'ordre à un sieur Brach de

Plus aneiennément, Jeannot de Goyty, murchand de Hordeaux, chargeait sur la Triniré, de ce port, vingt-six lonneaux de fèves et quatre de millet, pour Saiot-ean de Luz, et Güiraud de Minviele embarquait vingt tonneaux de fves ét cinq le froment pour la même destination, (Minutes de Denhors, 2 avril et 5 juillet #64 ; linsse AK4-2, Folio ilijss vj recto et ve xxx verso.)

Registre du Conseil de commeree F. 12. 3, folio 346 recto; séance du 22 soût 1711. Les frères Germé figurent aussi dans le registre À de la Chambre de commerce, p.68, à la dale du te juin 1707, pour une importation de beurre et de fromuge d'Irlande et de Hollande.

2 Registre du Conseil te commerce F, 42, 57, folio 60 verso; séance du 8 juiller 1712,

ET DE LA NAVIGATION À BORDEAUX. All et du Languedoe d'où Bordeaux tirait ses blés, avec leurs qualités et les frais qu'ils occasionnaient ! ; il indi- que les rapports des mesures de chaque lieu avec celles de Bordeaux et de Paris; puis il pusse aux blés tirés tant de Bretagne et de Dunkerque que des pays étrangers, en suivant le même ordre, et il joint des comptes d'achat et de vente pour chaque localité, savoir : Agen, le Mas-d'Agenais, Marmande, Astafort, Leyrac, Tonneins, Villeneuve-d'Agen, Castelsarrasin, le Mas de Verdun, Nérac, Grenade, Castelnau de Médoc, Lesparre, Cahors, Moissac, Montauban, Penne, Bergerac, Sainte-Foy, Geil- lac, Rabastens et Villeneuve.

« Les bleds des quatre provinces ey-dessus, ajoute l'écrivain du Mémoire de 1730, sont plus estimés que ceux qui viennent des pays étrangers. Îls sont secs et roux, etont le grain gros et bien nourri. Le boisseau doit peser, quand le bled est de bonne qualité, de cent dix- huit à cent vingt livres.

« I faut remarquer que le bled du Querey est plus fine et qu'il a le grain moins gros que celuy qui vient des lieux qu'on a indiqués, et qu’il fait le pain plus blanc.

« On se sort de ce bled, aussi bien que de celui de Néruc, pour faire du minot, qui n'est que la pure fleur de farine qu'on envoye aux lsles et qui est la plus re- cherchée. »

À Comparez ces frais avec ceux qui sont détaillés dans une pièce rapportée ci-dessus, p. 219, note 4, et dans un Mémoire des droict el péages qui se payent 2e le Garonne pour le transport du bled. (Lettres à M. Colbert, 1649-1600. Bibl, mp. Col. 404, Mél. folio 204 reeto. CF. vol, 107 bis, folios 1124, 1128. étiol. 108, folio 132.)

gs A8. 88 p.54; 97 nürenbré TR)

Averses séance du 1 no

D: séance du 44 mars 1742, ï folies 106 melo et 108 verso;

Lu

“environ, l'avait frétée à un marchand irlandais,

la charger entièrement de vin de ville pour aller à

raison de 24 livres de fret, ÿ compris le chapeau

tendait ne charger que sept ou huil tonneaux de vin, ét en pièces de prunes, « beaucoup plus longues et plus grossea Ming » Chamau Jui répondit par une protestition par-devant 30 novembre 1746, (Archives du département de la Gi-

Actes détachés.) de Ja Chambre de commérve. Folio 220 recto: séance du 5 sep-

16, folios 5 verso, 4 verso et 5 reclo; 3, 10 eL AT soptémibre 1720. resto (Hfidée. 1725) el 47 recto (15 mai 1728). GE follo 48

EHegisire G, folios 1 recto et 2 recto; sbunces des & et 13 mai 1727. Cf. flia 32 verso, à septembre, même année.

4

ET DE LA NAVIGATION À BORDEAUX. us quine vaut qu'environ 25 sous, indépendamment des 9 sous quise perçoivent sur la roule au bureau d'Auvi- Jars. 11 n’est pas possible qu'elle puisse encore supporter la dépense inutile à laquelle l'ordonnance du juge des ports l'assujettit, et qui va à 20 sous par buril!, »

PAPEN.

Le papier qui venait à Bordeaux se fabriquait à An- goulême, en Limousin et en Périgord; on ne l'importait dans notre ville que pendant les foires d'octobre et de mars, parce qu'alors il était exempt dés droits d'entrée, Celui de ces deux provinces était à peu près de la même espèce, on ne s'en servait guère pour écrire, mais pres- que uniquement pour tirer des estampes et imprimer des livres. Le plus estimé était le papier d'Angoumois; ils'en faisait une grande consomination en Hollande et dans le Nord, on l’envoyait par Bordeaux et par la Charente.

Notre place expédiait encore beaucoup de papier en Espagne. Dans un registre de la contablie, figurent, à la date du 31 janvier 1626, vingt balles de papier char- gées sur In Marie, de Saint-Vincent, à destination de Saïnt-Jean-de-Luz, pour comple d'Augier de Lalande, bourgeois et marchand de Bayonne”; et l'on voit dans un registre de k: Chambre de commerce les sieurs Mar- chandon frères, négociants de Bordeaux, prier la com-

À Itegistre du Conseil de commerce P. 12. 7%, p. S1S el 316. À la suite de cétta discussion, p. 517, vient le lompérament proposé par les comms- saines.

2 Hégistre pour eus qui font remettre dés acquits-d-caution ; Archives du Aépartowent dela Gironde, G, Trésoriers généraux, Bureau des finances.

1'Registre DS ae LM SEL LA k 2 Registre du Gonséil de commerce F. 12, 37, fulio : 25 août 1745. 2 * Registres du Conseil de commerce F, 12. vembre 1754), eF. 12, 19, p. SS-S00 (24 juillet 1732, Cf p.

ET DE LA NAVIGATION A BORDEAUX. w7 ordinairement à cinq mille balles; sujette à des droits d'entrée, la marchandise était exempte de ceux de sortie. Voici dans quelle proportion s'opérait l'écoulement, par notre port, des différentes espèces de papier fabriquées dans les provinces limitrophes :

Papier d'Angouléme.

60 balles, contenant 480 rames impérial, du poids de 60 livres, à A0 livres la rame. . . :.......:...,.,... 49,200 Liv. 60 balles, contenant 880 ramés supérroyal, du poids de

46 livres, à 30 div, la rame . . , .. ,......, 14,100 60 lxlles, contenant #80 Fi EUg) pesant 45 res,

ARE, farrame. .….... +... éme 11,520 60 balles, contenant 480 rames pe comple, peau

28 livres, à 20 Liv. lu rame - + 7,600 60 balles, contenant 480 rames moyen AT A es

sant 20 livres, à 44 liv. la rame. . . . . . . . .. .. 670 400 balles, contenant 4,800 rames grand cornu, pésant

ASlivres, à 7 iv. Intrame, . . . .. ., . .. 44, 33,600 400 balles, contenant 4,800 rames pelit cornu, ÊE:

8 livres, à 5 Liv, 10 s, la rame . . . . . . 26,400 6500 balles, contonant 600 rames aux armes a Amstor-

dam, pesant 43 liveos, à 6 lie, la rame . - 3,600 500 balles, contenant 6,000 rames 2 fin aux armes

d'Amsterdam, pesant 42 Livres, à 5 Liv, la rame 30,000

Torar. . “… .. 187,440 liv.

Papier de Périgord

500 bulles, eontanont 8,000 13 livres, à 4 liv. 45 8. la rame , #00 halles, contenant 8,000 rames 2e fa, | pesunt li-

ies aux res d'Amsterdam, posant 38,000 liv.

vres, à 3 lv. 40 &. la rame 28,000 300 balles, contenant 6,000 rames papier à lettre ordi- maire, pesant 8 livres, à 3 iv. larame. . . on 18,000

Tori. . 84,000 liv

Reg. du Conseil de {CF p.476, #57 (35 juin), et p. 33842

ET DE LA NAVIGATION À BORDEAUX. #9

CHAPITRE XXXVI

RÉSIXE, GOUDRON, HRAL, TÉRÉRENTHNNE.

os otre césinsses à Bordes au xvu* siûele. Fréquents incendies des

‘de cesmntléres; miesnres prises gar la jurade pour les prévenir, Fabrication do

Ba les Latsen par lot Bvédois ; détails dcanés par Purfrez Asoer, l'un d'eux, à

Étienne, Éiss All, autres Sutilois, chargés par ce ministre d'enseigner aux Lan

‘a briterie du goodron, Cowmmunicatinrs du sieur Lambard, er teur général de

urine à Bordeaux, au sjet se cette Bbrication, Tétoguages do l'interet qu'y pret

Wigtement de linteadant de La généralité de Gaia, cocfr par arrêt du

du 42 juin AUS ; lettre de Gaïheri à ce sujet, Knivolle preuve de ln sotlicitude

ee midhétre pour l'indirio du goudron. Rarcté de cotte denrée en France au com

du wwe sidele, Mises au se du Comeil de commerce sur Le cbiree-

nee (le permettre l'exportation du ral so ; avis émis à a suîlo, Euchériasomont dos

Anar résines en 170Uet 110; l'exportation en est probe pour la Luliond, et con»

Mae à se Gxiru pour ta rôte d'Espagne ; düclsion du Conseil de eummerce pour ubtenir une

prahthltias abstue. Wfiéx da vndie chorté don maisres résinousen : dattes de pure

ponts pour faire arriver à Bordeaux du broi et du goudron de Norvège et d'Écosse, Levée, an ATAT, de la prolibition et report de celle-ci sur Les mümes articles de provenance ét

des Lases de Gasegui euvvopés à Paris avc du La résine, Le ronge à Das.

Le commerce des malières résineuses, dont nous avons déjivessayé de démontrer l'importance dans nos contrées avant et après l'occupation anglaise !, ne parait pas avoir soufert, dans des temps plus modernes, de la concurrence résultant des relations qui s'établirent entre Bordeaux et les contrées du Nord : on est amené à le croire en voyant les navires de la basse Allemagne charger cet article dans notre port pour le vaisinage*, et les plaintes exci-

À Voyez ci-dessus, LE, D. TS sui

2a beux lests gouiderun, six quintaux cundages, chargés dans le Suiné- André, de Norden, pour aller au lieu de Tonnay-Charente, » (Heyisiré pour Léa qui font remeltré des acquits à caution, 12 mars 1026, Folio 19 verso, Ar-

di-sept mile, à Guillumme Garda et Jean C cu marchand de la Teste, l'autre de vingt milliers,

deaux, par Gaston de Castéja, écuyer, seigneur do liasse 184-2, folio ijexx recto et vite viij recto.) Les Saphrevisionnalent aus chez nous de résine (Conerrolé de folio 7 vers, 17 janvier 1025 ; elle Jeur venait en pains, benthine était logée en barils, ou en boutellles de cuivre tenar d'un quéntal, (Héd., Mio 3$ verso.)

+ Supplément des Chroniques de Bordeaux, p. M, A7

ET DE LA NAVIGATION A BORDEAUX. 354

ments, les magasins de résine, goudron et lérébenthine, pourraient'êtré établis que dans des endroits éloignés du cœur de la ville et dans des lieux indiqués par le maire et les jurats; défense était faite aux marchands de ces denrées de tenir dans leur maison et boutique plus de quatre pains de résine, un baril de goudron et un de térébenthine, « pour la montre et menu détail tant seu lement, » le tout à peine de 1,500 livres d'amende et de privation de bourgeoisie !. Cette amende fat ensuite élevée au double, lorsqu'en 1678 les règlements sur les matières inflammables furent renouvelés ?.

A cetle époque, il y avait déjà quatorze ans que l'on avait commencé à fabriquer du goudron dans les Lan- des de Gascogne, sous la direction de Suédois appelés dans le pays par Colbert, L'un d'eux, appelé Porfrey Asuer, écrivait à ce ministre, de Bordeaux, Je 12 sep- tembre 1664: « J'ay passé à la forest des pinadas de Lacanneaux, afin d'enseigner aux habitans de cette térre lfacture du goldron; après y avoir fait un fourneau, je reconneu la mauvaise qualité du pin qui n'est pas propre à rendre goldron : le temps perdu est à regretter. Ceux de la Toste-de-Bueh, Biscarrosse et autres, sont aussy bons que on sçauroit souhaitter à escouler goldron, et depuis que les habitans le seavent faire, ilz ont fait une douzaine de fours pour fournir ce qu'ilz avoient pro-

À Continuation de Lx Chronique bourdeloise depuis Le mais de derembre 1674, p.38, 50.

2 oi, p.82, 5.

2 Notre Suédois ne dit rien de Capbreton : il est certain, cependant, qu'au brofois on y faisait un commerce considérable de matieres résineuses, En 1419, Henry Y instituait un peseur juré de gemme et de résine dans le hallliage de ce canton des Landes. (Ro. Vase., 7 en. Ÿ, membr. 2.)

Fe . de cet ouvrier « produisent de merveilleux l'attente de bien des gens. » Un Lroisièr

1 Tele est, selon louts apparence, origine du pou d'une cali tt sur le hostin de Bordeaux à la Teste.

ET DE EA NAVIGATION À BORDEAUX. 453

Abl, fut employé d'abord à Toulon, puis en Guienne ; sais il ne sutisfit pas le gouvernement, Les rapports adressés à Colbert parlent même d'une accusation de vol portée contre cet étranger, et de l'abandon de son atelier par les paysans à qui il devait enseigner la gou- dronnerie, Son valet suédois l'avait quitté pour établir une brülerie à Vidauban et se faire catholique.

Le sieur Lombard, dont le nom vient de passer deux fois sous nos yeux, était inspecteur général de ln marine à Bordeaux. Il écrivait de cette ville à Colbert, le 28 no- vembre 1864 : « Monseigneur, tout le goldron qui a esté faict cette année en cette province a esté porté aus ma- gasins du roy. à Soubise, à la réserve d'environ soixante burvilz, que les entrepreneurs ont faict conduire au port d'Areaxon pour livrer à bord de barques que je cherche pour y envoyer, dans le temps que Messieurs du com- merce d'Occident m'escrivent de leur y en faire tenir à li Rochelle, ainsi que je feré, Monseigneur, si c'est vos- tre agrément.

« Parmi nombre de personnes auxquelles le Suédois avoit enseigné la facture du goldron, j'en ay deux qui ont esté ses premiers escoliers, et qui savent très-bien faire le goldron, et sont tout prestz à marcher et obéir à l'honneur de vos commandement pour enseigner ladite facture; en quoy on attendra vos ordres avee la plus profonde soumission. »

Le 13 août de l'année suivante, le même Lombard écri- wait, toujours à Colbert : « À présent que M. de Terron

POutréspondance admértarruttue sous règne de Loute XEV, LUN, p. 004, 005, en note, Voyez encore Letires, fustructions et mémoires de Gulbert, LA, A partie, pr 8, note À, et p. 106.

"Lettres... de Colbert, L WA, 4re partie, p. 85. 2 race ne dpt de tan inteadant, qui }

ET DE LA NAVIGATION À BORDEAUX. 55

ayse, dit Colbert, que vous ne vous serviez point d'autre goldron que de celuy de Médoc; et, comme je ne crois pas que le roy ayt fait aucune défense pour en empes- cher la sortie hors Le royaume, je ne crois pas non plus qu'il soit nécessaire de donner aucun arrest pour la per- mettre. » Il ajoute : « Ce seroil encore un grand avan- tage si l'on pouxoit en envoyer en Angleterre !. »

L'année suivante, Colbert n'avait pas cessé de se préoc- euper de la fabrication du goudron dans notre pays: le 1% octobre 1670, il écrivait à Lombard : « Je suis bien aise que la manufacture de la terbantine produise heau- coup d'utilité à ceux qui s'y appliquent, Je ne doute pas que Le débit qui s'en fait aux Hollandois, ensemble celuy que l'on trouve du goldron qui se fait dans les Landes, ne fusse que les-bois ne soient plus recherchez et con- servez qu'ils n'ont esté jusqu'à présent *, »

En même lemps, l'on donnait l'ordre à Bordeaux de faire acheter du goudron et de l'envoyer à Rochefort et à Brest; Lombard en faisait charger pour Dunkerque et s'apprétait à en envoyer au Havre #. «« I faut, lui écrivait Colbert, le 21 novembre 1671, que vous excitiez les brusledrs de goldron de la Teste-de-Buch à rendre ledit goldron à Bordeaux, ils en trouveront un débit as- suré, tant pour le roy que pour les marchands; mais, sur toutes choses, appliquez-vous à maintenir et perfec-

L Lettres, Bnatructions et mémoires de Colbert, 1. 1, partie, p. 478,

? Corréspondunce administrative, ete, 1. M, p. 859, Colbert ajoute : « Te- néx soigneusement Ja main h m'iafarmer tous les quinze jours de la quantité de vins qui s'enlèveront pur tous les vaisseaux françois el estrangers. »

2 A Colbert de Terron, 3 juillet 1674. «Lettres, instructions et mémoires de Colbert, LME, re partie, p. 381.)

LA Lomband, #1 novembre 4871. (ibid, pr, 406

Psp A, Ag partie, pe 418.

ET DE LA NAVIGATION À BORDEAUX. ÉTR

commun et ordinaire, et qu'il yen ayt toujours à choisir, estant certain que lorsque les paisans verront que plus élle sera meilleure et plus ilz la vendront, il en soient fortement exeilez par leur propre intérest à la préparér de mieux en mieux. » Le 25 mars, Colbert renouvelle ses recommandations !.

C'est à cette époque qu'il faut rapporter le règlement de l'intendant de la généralité de Guienne, cité par M. L.-F, Tassin, dans son Mémoire sur le brai gras et le goudron des Landes*. Suivant le même auteur, ce règlement fut confirmé par un arrêt du Conseil d'Etat du 13 juin 16725, A ce sujet, Colbert écrivait à Dagues- seau: « ….. Je suis bien ayse que vous espériez que le règlement que vous avez fait pour distiller le goldrou, confirmé par l'arrest du Conseil que je vous ay envoyé, produire le bon effet qu'il est à souhaiter. L'expédient que vous proposez d'imposer A0 sous sur chaque baril de goldron est un peu difficile, d'autant qu'il faut pro- eurer, par tous les moyens possibles, l'abondance dans le royaume de tout ce qui sert à la marine, et les brus- leurs de goldron dans le Médoc ne le peuvent donner aussy bon el à meilleur marché que celuy du Nord. Il sera impossible qu'ils en puissent fournir une quantité assez considérable pour se pouvoir passer de celuy-là; et, si on le chargeoït de droits, il se trouveroit que la navigalion enchériroit en France, ce qu'il faut éviter avec beaucoup de soin.

4 Correspondance administrative, ete. À, I, p. 860, 861 X Bulletin polymathique du muséum d'instruction publique de Kordeaux, cle., 1. XV, année 1817, p. 103-169, 105-201 id, p, VS, en note LA "7

Di

“Lolo à M. Daguewean, Lr juillet 162. (Lettres, de Colbert, &. M, Are partie, p. 452) * Correspondance administrative,

ET DE LA NAVIGATION À BORDEAUX. 20

demandait un ordre à l'égard des navires génois qui ve-

en enlever; et que le brai élait compris parmi les marchandises venant de Hollande et d'Alle- magne sur lesquelles la prohibition avait ét& levée, à cause du besoin que l'on en avait*.

. La matière ne fut jamais mieux éclairée que par la discussion qui eut lieu au sein du Conseil de commerce, dans sa séance du 9 juin 1706. M. de la Bourdonnaye, intendant à Bordeaux, avait écrit pour demander s'il convenait de permettre la sortie du brai sec hors du royaume pour les pays étrangers, « cette sortie pouvant faciliter aux ennemis les moyens de carenner leurs vais- seaux en Portugal. s 1 fut observé que le Nord fournis- sait celle denrée en très-grande quautité, que Dunkerque et plusieurs autres ports du royaume s'en pourvoyaient « parce qu'elle est de meilleure qualité que celle du pays des Landes, dont les habitans, qui occupent plus de 25 lieñes en carré, ne subsistent que par la fabrique de ces matières, l'abondance en estant très-grande et dont on doit plutost craindre la cessation de la culture que la disette, si on n'en permet pas une libre sortie, » puisque leur prix ordinaire avait baissé de plus du tiers depuis a guerre. Le Conseil émit l'avis de permettre l'exporta- tion du braï, comme en temps de paix, par tous les ports du royaume, en payant seulement dans les ports des pro- winces réputées étrangères les droits locaux, et dans veux des provinces des cinq grandes fermes les droits du

tarif de 1664. Quant à la crainte que l'on pourrait avoir A Registre dii Conseïl de commerce F. 12, 53, full 178 vers»; séance du 16 juillet 1707. 2 foie... folie 505 meta; séanoe du SL août 1708

De

résine et le brai sec fut levée?.

L'hiver de l'année 1709, ayant causa la mort d'une grande partie des pins d Gascogne, et, par suite, l'enchérissement duits. Dans la crainte de cette hausse de pri défendu de laisser passer aucun de ces produ

"Registre du Conseil de commerce F. 12, 54, folle 441 recto. TRegistre À de la Chambre de commerce de Guienne, p, 85

ET DE LA NAVIGATION À BORDEAUX. 261 Jande; mais l'exportation du brai et de la résine®pour la côte d'Espagne continua comme par le passé, attendu le commerce avantageux que les sujets du roi en faisaient avec les Espagnols !, Plus tard, le Conseil de commerce, se fondant sur le prix excessif de ces denrées et sur la crainte que l'on en manqut dans le royaume, décidait à l'unanimité que le contrôleur général serait prié de rendre un arrêt portant défense d'exporter la térébenthine, la résine el le braï, sous peine de confiscation et de 3,000 livres d'amende, avec injonetion aux intendants des pro- vinces de tenir la maïn à l'exécution dudit arrêt,

Cette cherté des matières résineuses en France eut pour effet inévitable d'ouvrir nos ports aux produits étrangers. Un négociant de Nantes demandait un passe- port pour faire venir de Norvège, sur un vaisseau hol- landais, des planches, des mäts, du goudron et du brai gras, dont il avait besoin pour son commerce, ne pou- want les tirer de Suède et de Danemark, à cause de la guerre du Nord; il obtint cette permission 5, aussi bien que Robert Arbuthnot, marchand écossais, établi à Rouen, obtint celle de faire venir de son pays au Havre, par des navires d'Écosse, porteurs de passeports du roi, cinq ou six cents barils de goudron et de brai, « dont on manque en France, dit-il dans sa lettre à M, de Pont- charlrain, y estant d'un prix excessif, » La même raison subsistant encore en 1713 et en 1714, le Conseil refu-

2 Registre du Conseil commerce F. 12, 3, folio 170 verso; séance du 4 juillet 170.

2 heg. F. 12 07, fülio 284 verso; 16 novembre 1744,

2 Reg. V. 12 35, folio 186 verso ; séance du 11 avril 1710.

4 Hi, folio 324 verso; 36 soptembre A7I1

{Registre du Conseil de commerce F, 12. 57, folios 98 verso février 1715, 8 juin 1744), et F. 12.58, folio 108 verso; et (6 novembre 4744). .

* Reg. F. 12, 01, non paginé; séance du 29 juillet 1747,

ET DE LA NAVIGATION A BORDEAUX. 263 vres le quintal!, formant un total de 420,000 livres. N'oublions pas de dire encore que la résine ne payait rien à l'entrée, et ne devait à la sortie que 2 sous 2 de- niers par quintal. à

De la résine, on extrayait, en Guienne, deux sortes de brai, le see et le gras. Le sec servait à enduire l'exté- rieur des navires et les cordages, le gras à incruster le calfatage des coques. Bordeaux recevait ordinairement, sans payer de droits d'entrée, environ dix mille quin- taux detbraï, dont la plus grande partie s'y consommait ; le reste s'écoulait dans les ports voisins. Cet article se vendait communément 7 livres 10 sous le quintal, ce qui, pour dix mille quintaux, donne un chiffre de 75,000 livres.

En cerqui concerne l'huile de térébenthine, Bordeaux en faisait autrefois un grand commerce avec la Hollande; mais ce genre d'affaires avait entièrement cessé depuis

* que les Anglais s'étaient mis à exploiter les pins de Boston, dans la Nouvelle-Angloterre, parce que les Hol- Jandais s'y pourvoyaient de résine, qu'ils transportaient chez eux el dont ils faisaient eux-mêmes de l'huile de térébenthine. Nous savons aussi, par un acte du notaire Grégoire, en date du 20 août 1700, qu'à cette époque, de l& térébenthine d'Arcachon fat portée en Bretagne, mais qu'on n'y trouva pas d'acheteurs.

À la suite des matières résineuses et des autres pro- ductions'des Landes de Gascogne *, on peut mentionner

À Dans une sommation reçue par Je notaire Michelet, à la date du ? jan- Mer 4742, le millier de résine est porté à 00 livres,

* Daraal en donne la liste dans son Supplément aux Chroniques de Rordeaur, 1: 19: Nous n'avons rien dit des lièges, n'ayant trouvé, à leur sujet, qu'un rofus

bert, Janvier-juin 1061. Bibl. imp, Colb. 103, Ml, flo AS roc.) L'abbé de la Gagnote à Colbert, 16 janvier 1061. (404, folio 146: * Lombard à Golhert, de Bordeaux, le 51 janvier 1064. (Hbi., L 4 M. de Fontenay, intondant de cette province, cet parti hier suivé ‘de Bourdeuux pour ller à Langon aisndre l'anirée des trompes dans le om Phh

(et l'avenir dés huras, nous avons montré Sully “chevaux : aurions-nous lei deux autres ministres res d'un ordre encore moins relevé? Nous sommes hen- une pareille accusation. C'était. à ce qu'il semble, Û ânf'ed Hi, parteutirenent dons les villes dont la chareu= de fuire des présents de victuailles, pendant que, chez

vin, Encore en 4712, la Chambre de commerce de Guienne V'intendant de Hoëhefort de six Hérçons de vin (reg. À, p, 300, rs Busril), et, à une époque bien plus rapprochée de nous, ile Modéne payadt un tribut annuel de sampoui au pape, qui Les En sudience particulière, Les archives du ministère des affabres étran- ct ancien Élt conservaiept sur l'influence de cette charcuterie | iquée à la diplomatie italienne de 1820, deux pièces curieuses cotées Æ, dussier X, 2359, et dussier XIE, 55, que la Gazette des Étrangers a fait connaltre par une traduction française, dans son numéro du 30 novem- . Or, ne l'oublions pas, était italien; peut-être aussi l'habi- Ludo de fire présent de jambon régnait-elle aussi bien en France que de | Faukre côté des monts : encore aujourd'hui nos paysans, quand ils ont tué un

À Gochon, ne manquent pas d'en envoyer à leurs amis el connaissances,

rt poivre, le girofle, la muscade, l'élain e cuivre en roselte, le euivre en feuilles, le dB laiton, le fer-blane, la cire jaune, la co- l'huile d'olive, le savon, le café, la morue sèche le, le bois de merrain du Nord venant par Ham- î , les bœufs et le suif d'Irlande, enfin allons passer tous ces articles en revue, en

CS :

deux, Barthélemy Luneman, ait un

Lun ina le retrouve ailleurs, notamment dans denx aètes du 25 janvier et #5 février 1712.

ET DE LA NAVIGATION A BORDEAUX. 269

et d'autres anieles : ils se virent menacés de saisie par l'agent des fermiers généraux et sous le coup d'une con- fiscation, jusqu'à ce que le contrôleur général eût donné l'ordre de laisser décharger et entrer en ville les mar- chandises en question !,

En 1780, la livre de poivre se vendait 26 sous,

Le clou de girofle se tirait exclusivement de la Hol- lande, les Hollandais étant seuls en possession de ce commerce. 1 en venait ordinairement à Bordeaux 90 quintaux, évalués à 7 livres 10 sous la livre pesant, re- présentant une somme de 67,500 livres. Au détail, la livre de clous de girofle valait 8 livres 15 sous, comme la muscade.

MUSCADE

De même il n'y avait que la Hollande qui fournit Bordeaux de muscade, Cette ville en recevait deux ton- neaux et dem, du poids de 560 livres le tonneau, en tout 14 quintaux, à 8 livres la livre pesant, année com- mune, le tout montant à 11,200 livres.

ÉTAIX DE SAN,

Cet étain, le plus estimé et le plus fin qu'il y eût, venait de Mulack, d'où il était transporté à Siam, lieu

A Reg. À de la Chambre de commerce Guienne, p. 4; séance du 25 dé- eonbre 1712 Gf. p. 439, 20 décembre; p. 427, 5 janvier 1713; ct p, 451, 452, 3 Gvrier de la même année,

de privilège pour trente autres années : msi l'obint q Sen rapporter au projet d'arrèt consigné dans le registre à la date du 12 novembre 1738. Fort de son droft, il

ET DE LA NAVIGATION À BORDEAUX. #1 taire d'une manufacture de faïence à Rouen, s'explique clairement à cet éganl dans une demande d'autorisation pour faire venir d'Angleterre douze milliers de plomb et six milliers d'élain, « attendu, dit-elle, que ces mé- taux, dont l'entrée est permise quand on les tire de Hol- lande, ne sont pas d'aussi bonne qualité, pour l'usage qu'elle en veut faire, que ceux qu'on fait venir d'Angle- terre»

Un arrêt du Conseil, en date du 12 avril 1723, avait réglé l'entrée dans le royaume des étains de Siam, pro- venant du commerce de la compagnie hollandaise des Indes orientales. Ils devaient être accompagnés d'un cer- tificat des directeurs, dûment légalisé et estampillé, sous peine d'être réputés plombs d'Angleterre, et, comme tels, confisqués, sans préjudice de l'amende infligée aux importateurs, conformément à l'art du Conseil, du 6 septembre 1701, portant règlement sur l'entrée des marchandises « du cru et fabrique d'Angleterre, Écosse, Irlande et pays en dépendans. » Un négociant de Bor- deaux ayant négligé ces prescriptions pour soixante 1héières qu'il avait tirées de Hollande, les vit saisir par Je directeur du bureau des fermes, et n'en obtint la res- fitution qu'à la condition de les renvoyer à l'étranger *.

CUVRE EX NOSETTE.

Ce cuivre, qui est de couleur brune, provenait des mines de Suède; et comme Hambourg faisait la plus

Aegistre du Conseil de commerce F. 12. 73, p. 470; séance du 42 juit- let 1720. 2 Reg. F: À2. K3: séance du 20 septembre 1738

-

ET DE LA NAVIGATION À BORDEAUX. 23 de Stockholm, pour le compte des sieurs Nairac, Tistas el Luneman, sous prétexte que ce sulfate venait d'An- gleterré et non de Suède : il fut exposé au Conseil que le premier de ces deux pays n'avait que de la couperose verte, parce qu'il ne possédait que des mines de fer, et qu'au contraire la Suède, riche en mines de fer et de cuivre, produisait de la couperose de toutes les couleurs; que, d'après le témoignage du sieur Jude, appréciateur depuis vingt-cinq ans au bureau des fermes de Bordeaux, la question s'était plusieurs fois présentée sur la qualité de la couperose venue dans des navires suédois et da nois; bref, qu'en 1707 on en avait saisi une forte partie appartenant à divers négociants de Bordeaux, qui avaient plus tard obtenu mainlevée de cette saisie! Comme le cuivre, la couperose nous venait de Hambourg. En 1711, un sieur Brunaud, négociant de notre ville, demandait un passeport pour faire venir de Hambourg une forte partie de ce sulfate; on ne dit pas si ce devait être du vert, du blanc ou du bleu?. Il convient de citer aussi un arrivage de couperose d'Amsterdam, d'autant plus qu'il donna lieu à un débat sur la quotité des droits d'entrée imposés sur cet article *.

PEINTURE NOUGE DE SUÉDE,

À la couperose se rattache la « peinture rouge de fa- brique de Suède, » à l'introduction de laquelle les com-

2 Registre du Conseil de commerce F. 12, 55, folio 551 verso; séance du MasoûtATUS. Of. folio 550 verso, 27 juillet; et registre À de la Chambre de * commerce, 5 juillet de la même année, 2 Roge #, 12, 355, follo 590 recto; 11 décembre 1741, 2 Rogistre À do ln Chambre de commerce, p. 473, séance du 20 août 1713, Cf p. 475, 34 woût Hi. W

d'Angleterre, C'est ce qui à été fait par un arrêt du 3 mars 4722, di

six articles, » Savary, Dicé, univ, de commerce, 1. WI, p, 216, col. à, art. ? Dans un acte de Douzeau, du 44 avril 4521, portant vente par un ms

de Bordeaux, Nicolas des Landes, de 4,500 quintsux de

Morra, écêque de Condom, on voit ce métal évatué 32 sous 6 di

Je quintal,

ET DE LA NAVIGATION A BORDEAUX. 25.

des Pays-Bas ! el des Pyrénées *, Quelques années au- paravant, un gros marchand écossais, établi à Rouen, adressait au contrôleur général une demande de passe- ports pour faire venir des navires d'Écosse avec vingt milliers de plomb dans chaoun, et d'autres marchandises permises, et pour exporter les vins, alors très-abondants en Guienne. Renvoyée au Conseil de commerce, cette requête donna lieu à une discussion dont nous n'extrai- rons que ce qui a rapport à notre sujet. I y fut dit que

ne pouvait fournir, au plus, que trois cent soixante milliers de plomb de son cru par an; que ce royaume voulant toujours entretenir de bonnes relations avec la France, on avait laissé venir vingt navires chargés de plomb et d'autres marchandises, et que vingt passe- ports avaient été déja délivrés à cet effet, ce qui avait épuiser les trois cent soixante milliers du produit des mines d'Écosse. Le compte rendu de ln séance ne dit pas dans quelle proportion Bordeaux avait reçu de ce

LOn sait ouvert, durant Je xvr siècle, plusieurs mines de plomb et de fer dans la provineo de Limbourg. Beuin, qui écrivait vers 1375, dit que les habi- Kants en retiraient de véritables richesses: « Multis etiam plumbi ac ferri fodinis Prestans cultores opum afluentia nohiles reddit. » Voyez aussi Gabriel Buce- Un, Germania topo-chrono-stemmalo-graphia (Augustæ Vindelicorum, M. pc. LV. in-#), p. 15, col. 2; M.S. P, Ernst, Histoire du Limbourg, éte., publ, par Lu valleye (Libge, 1857-52, grand in-8), L 1, p, 8T; el Van Brayssel, Histoire du commerce éA de navigation en Belgique, LU, p, 102

2 Dans les mis de Couthures, IL est fat mention, à la daté du St mars 1007, d'une suisie de sofxante-trois barils de mine de plomb trouvés dans les bateaux de quatre mariniers du Mas de Verdun ét d'Agen, el appartenant h un marchand de la Rochelle, « pour avoir passé debout pendant la foire et dé- chargé devant le port et havre de Bourdeaux, »

Dans le mouvement du port de Bordeaux en 4706, 1707 et 1708, tel que nous le donne le Mercure galant (novembre 4706, p. 76; décembre, p, 62). les navires écossais montés à Bluyé, en octobre 1706, figurent au nombre de deux, #ble mois suivant, on on voit quatre se croisant avec deux auires bâtiments

du mème pays, à la descente. Pour les années 1707 et 1708, reenoil, cahiers d'août 1707, p. 36, de seplembre, p. 40, 50, 132, eu * Registre du Conseil de commerce F, 42, 55, folio 33 verso.

+ Hbid., folie O4 recto ; séance du 19 novembre 4706: < 3 Jhid., folios F2S reelo et DS verso. CI. folie J28 verso,

47 avril 1706), 1 est fait mention de cent quarante-trois sau

25 muni 1708, Of. folios 287 verso et 200 reclo; 14 ct 18 mai,

ET DE LA NAVIGATION A BORDEAUX. Erri

signataire d'une dame de Saint-Sébastien, demandait à vendre eu France, sinon à renvoyer en Espagne",

Le 5 février 1713, le Conseil donna un ordre concer- nant l'éntrée du plomb et autres marchandises anglaises; mais peu d'années après il fut révoqué; du moins, dans sa séance du 2 juillet 1718, la Chambre de commerce de Guienne recevait l'avis que cet ordre ne serait plus exécuté à l'avenir, à partir du 19 avril suivant ?. La levée de cette prohibition dut donner l'idée d'établir à Bordeaux une manufacture de plomb laminé, 11 est de fait que, vers 1720, un certain Jean Chastannet, de cette ville, présentait requête afin qu'il lui fût accordé un pri- vilége exclusif dans la province pour une fabrique de ce genre. Nous n'avons plus qu'à ajouter que les députés du commerce se montrèrent favorables à la demande %.

ML DE LAITOX,

Le fil de laiton se fabriquait en Suède, d'où il passait à Hambourg, et de à Bordeaux. Cette ville en recevait ordinairement 250 quintaux, que l'on revendait 135 li- vres le quintal, année commune, ce qui représentait une somme de 33,750 livres. Le prix de revient n'était que de 128 livres 14 sous,

VERDLANC,

« Le fer-blane, dit l’auteur du Mémoire de 1730, se fabrique en Allemagne et à Dantzick; mais celui qui se

ERegisire du Conseil de commerce F. 12. 35, folio 224 verso; séance du 2 novembre 1740.

2 Registre B de la Chambre de commerce

ARogistre du Conseil de commerce F. 12.7,

68 recto. A6; séance du VO jy. 1732,

ET DE LA NAVIGATION À BORDEAUX. 2m

lres dans un factum publié pendant le cours d'un procès engagé, en 1715, entre trois négociants de Lubeck et un marchand de Bordeaux, Jean Chaperon, pour des fers et de la cire jaune expédiés dans celte ville‘. Dans un faetum précédent, du même recueil, le litige roule sur cinquante-huit balles de cire, du prix de 10,000 Li- vres, achetées à Bayonne par un magistrat, messire Jean Loret, conseiller du roi, garde des sceaux en la chancel- lerie près la cour, et lieutenant général de la Tuble de marbre du Palais, qui plaidait contre Étienne Denis, marchand et bourgeois de Bordeaux.

COCMENIELE.

La cochenille venait à Bordeaux, des Indes espagno- les, par Cadix, en une quantité évaluée à vingt surons, pesant environ 2 quintaux chacun, poids d'Espagne, ce qui fait 4,000 livres. Pour la différence, qui était de 7 pour 100, entre ee poids et celui de Bordeaux, ôtez 280, reste net 3,720, à 25 livres tournois la livre, année com- mune, qui fait 93,000 livres. À Bordeaux, la coche- nille se vendait 22 livres.

MOILK D'OLIVE.

Bordeaux recevait ordinairement 15,000 quintaux de cette dennée, à 34 livres le quintal, année commune, ce qui fait 510,000 livres, Les deux Liers de cette quantité renaient de Séville, par Cadix, et le reste de Marseille et du Languedoc. L'huile d'Espagne était plus estimée

# Récuoli de fetums (HDI. de la ville de Bordeaux, Jurispr., ne 3076), L IV vièee ne #5.

Au xvné siècle, il se cha

l'on avait établi quelques manufa peu de ce côté-à, ce dernier de Provence. À ces détails, l'auteur du Mémoire

pipes estany de buy d'oly, » ete. (Rolle des bateule debant la rubyere de Grarone par debant c 21 et 24 octobre 1605, folios 24 verso et 27 roelo.)

commerce, p. 349 et 330, séances des 7 ét 14 janvier 4712. Par tions de la compaguie au sujet des exactions des fermiers

2% recto, 31 verso, 32 recto, 45 recto, 46 recto, ete.

ET DE LA NAVIGATION À BORDEAUX. 2M « Ce ne sont jamais les Marseillois qui envoyent à Bor- deaux leur savon; ce sont les négocians de cetle ville qui le font venir pour leur compte. » Ils en avaient fait un arlicle d'exportation pour la Hollande, et le rece- vaient souvent par là, surtout quand ce savon n'y trou- xail pas marchand?. En 1706, un négociant bordelais, nommé Chuumeton, demandait un passeport pour faire venir mille caisses de savon de Marseille et les envoyer ensuite dans les Pays-Bas, avec exemption de droits du bureau d'Agde et de ceux de Bordeaux, et un autre pas- seport pour recevoir en franchise lrois cents barriques d'huile venant du Languedoc 5. Plus tard, à ce qu'il paraît, on établit des fabriques de sayon plus rapprochées de Bordeaux, et mème dans celte ville#. On avait demandé qu'elles chômassent pen-

“Les PayeHs esportaient des savons jusqu'en Écosse, Un Anglais avait monté une ssvannerle à Lelth et obtenu un privilége pour la vente exclusive de ses produits: nisis on se vit bientôt obligé de revenir sur ce monopole. Le savon de Leïth était do mauvaise qualité, et les habitants des comtés éloignés trouvaient plus d'avantage k recevoir leurs marchandises de Hollande. La ville de Campver y devint le centre de celte fabrication. Voyez R Chambers, Do mestic Annals of Scotland, vol. 1, p. 611; et Van Hruyssel, Histoire du com- mérce et ln navigation en Belgique, 1. WA, p. 101.

* Reg. B de la Chambre de commerce, falios 132 verso, 137 recto, 158 recto; séances des 24 avril, 3 et 19 juin 4721,

# Registre du Consell de eommerce F. 42. 51, folio 455 recto; séance du 4 août (708, CC folio 435 recto; et reg F. 42. 5, folios 6% recto, 67 verso, Plus loin (F, 12, 86, p. 72: séance du 26 fevr, 1705). il est (ail mention d'une contestation entre le sieur Desclaux, négociant à Bordeaux, et les fermiers génévux, au sujet de la restitution des droits qu'on lui avait fait payer au bu eau d'Agde sur soixante caisses de savon et une caisse de saucissons qu'il avait fait venir de Marseille pour les colonies.

2 Voyez registre G, folios 10 recto (19 décembre 1726), 44 verso et 16 reclo {20188 janvier 1727). Plus loin, folios 27 recto l 29 verso (18, 54 juillet et 7 août), il est question d'un Mémoire dn sieur Pele, chef de la fabrique des sa- sons blanes et marbrés de lrordeaux, au sujet de cotte industrie et pour em-

On seu set on Afrique, on san sert on Ale > Elle a passé dans l'ai, Hu Heltande et ete les Anglois, lou Ta trouve foet oil:

ET DE LA NAVIGATION À BORDEAUX. #3

jound'hui si répandu en France, ne l'était pas encore beaucoup, à en juger par la quantité mentionnée dans le Mémoire de la Chambre de commerce de Guienne. Bordeaux faisait acheter à Nantes, de la Compagnie * des Indes, tous les ans, environ deux eents balles de café, pesant 250 livres, à 50 sous la livre, e qui donne la somme de 125,000 livres tournois. Les balles, étant à 250 Livres chacune, font 50,000 livres tournois, En 1780, le café se vendait 48 sous, et des marchands, sta- tionnaires ambulants, en débitaient à la tasse depuis plus de quarante ans *.

es Arméniens qui sont dans cotio vie L'apportent ancre aux François. 8 vertu n'a puit de pareille, ‘Tout le monde s'en aperçoit, Et surtout pour La fonnno elle opère merseille, Quid est Le mary qui a Doit, La Muse Dauphine adressée à monscigneur le Danyihin, par le sieur de Subdiguy. À Paris, M D LAXII., lt=Hà, p: SH ; sxvHI* semaine, du joudl décembre 1000. Dans la Helation de l'audience donnée par le sieur de Lyonne à Soliman Muatu-Faroge, envoyé au roy par l'empereur des Tures, le mardi 19 novem- dre 1669, à Suresnes, on servit du egvé : ce mot est répété dans li Gazette d'alors pour désigner le café, qui était encore peu répandu en France, Voyez encore Je P. Labat, Nouveau Voyage aux lsles de l'Amérique, VI, pe 41-44; et surtout Le Grand d'Aussy, Histoire de la vie privée des Fran coïs, 1. UM, p. 139. On a fréquemment répété que Mwe de Sévigné avait écrit que Racine passerait comme le café, et M. G.-J, Jearnel est parii de ln pour aflirmer que « la marquise de Sèvigné a peu goûté Racine. » (La Morale de Molière, ote, Paris, 1867, in&, p. 2G) La vérité est que nonseulement le propos n'a pas éLé tenu, mais encore que Voltaire, sur la fi duquel Laharpe, l'abhè de Vauxcelles et Suard, ont débité celte fable, n'en est pas l'auteur, Voyez la Notice sur Mwe de Sévigné, par M. de Saïnt-Surin, en tête des lettres décelte dame, dans l'édition de Blaise, 4848, In-12, L, 1, p. 152; el surtout L'Esprildans l'histoire, ete. par Édouard Fournier, 3e édit, Paris, 197, 1n-1#, PS, 2 Par ovdonrance ex date du 30 août 1687, les jurats avaient fait inhibitions a défenses à tous Jes vendeurs de cafè do vendre après onze heures du soir, en toute saison, (Conténwation de ta Chronique bourdeloise, ele. p. 121.)

! Reg. , folios 2 verso el $ recto (21 aoû et 10 64 rocto (12 et 19 mai 1720).

# Liasse 48.10, folio 540 recto. , 2 Registre À de la Chambre de commerce, p, 443, 191

ET DE LA NAVIGATION À BORDEAUX, 25

CHAPITRE XXXVIII

COMMERCE DES ILES ET DE L'AFRIQUE.

Commerce de Bondeux ave l'Amérique; nombre et espéens do navires que ce port y expé- ddl. lportations et exportatinns. État des murchandinee rapportées des Iilee par landite 125 ralssenux armés À Derdeuwz en 1729, État des lieux of ae débou- bent les marchandises eg-désut, Commerce de Bordeaux ascc la côle de Guinée.

L'auteur du Mémoire de 1730, abordant l'exposé du commerce de notre port avec le nouveau Monde, s'ex- prime ainsi : « Bordeaux fait un commerce très-étendu en Amérique, et y envoye ordinairement cent trente vaisseaux du port de quatre-vingts à trois cents lon- neaux. Ceux qu'on arme pour ce pays-là sont quasi (ous frégatés. On préfère cette espèce de vaisseaux aux au- tres, parce qu'ils sont meilleurs voiliers, étant plus pin- cés de l'avant et de l'arrière; car c'est la promptitude dés voyages qui décide ordinairement du succès de ces entréprises. La pluspart des vaisseaux armés dans ce port sont destinés pour la Martinique et Saint-Domingue, €b Lrès-peu pour la Guadeloupe. On n'envoye guères dans les autres isles françoises, par la difficulté des ports et le danger des forbans. C'est ce qui oblige leurs habi- fans de faire transporter leurs denrées à la Martinique et Saint-Domingue, qu'on peut regarder comme l'entre- pôt du commerce des colonies françoises. » L'écrivain norme ensuite quatre des Antilles qui envoyaient leurs produits à la Martinique : c'étaient Marie-Galante, la Grenade, la Guadeloupe et l'Ile-à-Vache, dont il indique

donne le Mémoire de 1730.

1 Voyez ce qui est dit de l'étendue du commerce que l'on fhlshit Mes Vers l'an 173, dans l'ÉtaE général, & 1, p. SOS et suivantes. + Nouveau Commentaire sur l'ordennance de la marine, À, À, p, 3X

ET DE LA NAVIGATION À BORDEAUX. 287

De la Mortinique.

8,780 barriques de sucre brut, chaque barrique évaluée à 500 livres de poids net, font #,390,000 livres, à 23 livres le quintal, . . 1,009,700 40,566 barriques de sucre Diane, {ixant chacun à 600 li vres de poils net, pesant 6,839,600 livres, à 36 livres le

quinlal..+....,..... 4. . 2,282,256 220 harriquos d'indigo, pesant sur le pied %o 300 frs

par burrique, 66,000 livres, à 50 sols la livre. . . . . . : - 165,000 478 cuirs, à 6 livres, . . . .,,.... ; 2,088

873 balles de coton, pesant not, à 200 en par «allé, 4,746 quintaux, à 85 livros lo quintal. . 1. 148,50

Total... 360835

De Saint-Domingue.

45.590 barriques de sucre brut, la barrique G00 livres de poids net,

pesant 8,748,000 livres, qui font, à 26 livres le quintal, . . 2,266,680 4,090 barriques de sucre blane, pesant 600 livres la bar=

rique, poids net 654,000 livres, à 42 livres le quintal. . . . 274,680 1,108 barriques d'indigo, à 300 livres de poids not par

barrique, font #22,400 livres, à D? sols la livre, monte 1,098,240 4,950 enirs, à 6 livres. . . . ...,....:..... 20,700

Total 59,300

De la Guadeloupe.

593 barriques de sucre brut, pesant la barrique sur le pied de 600 Wi- vres de net, font 296,800 livres, qui montent, à 23 livres le quintul, à In somme dé. . . ....... . .. 68,105

935 borriqueé de sucre ble, qui ‘font, la barriquo ù 600 livres de net, 885,000, montant, à 28 livres le quintal. 222,300

Tlarriques indigo, pesant net 2{ quintaux, à 300 livres la bareique, font, à 50 sols la livre.

#2 balles de colon, pesant nel chacune 200 livros, font 48,400 livres, à 85 livres le quintal,

Toi. , SH,385

ë tie vanie de quatre quintaux quatre par un marchand de Bordenux, à trois

Géanee du & décembre 1754), ct 979, ORO (30 déc). wi

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CHAPITRE XXXIX

SUCRES; RAFPINERIES,

Le sucre dans l'antiquité. L'art de eridtalliser le sacre, ierventé ot pratiqué jar lex Arabe ; allure des eansos et fibrication du ancre en Sicile. Les cannes no népandent dans le rot du monde, Rarekt du evene on France antérieurement au xIV* siècle ; saëres dits éaf- fetin ei casson. Rmploi du svero en confitures, on bogbons et urtout on romnbdés j dans N'ariglue, les apothicaires le vendent exclusivement. Le philesophe Thédore ot ses pré parslious à base de sucre; acre viulat. Détails sur los sucres roxat oi violat donnés par Ammauld Villeneuve ; ere musemvat ou ueusearral— Pétition lendante à introduire aus Los d'Htyèros la plantation des cannes à sucre. Apparition du sucre sur le marché de Hardoaus an milieu du xvi* sibelo. Créntion des raflineeies de Bonleaux par Colbert. Hxiralln de sa corremondanco à lour sujet. fafinerios à Angors, Sauraur et Dieppé, Onfoanaiés de Louis XIV œur Le raftinagn den sucros à Bordeaus. Pétition rallireirs Bardem, eoncermant lo Lransit des sucres de Portugal, ronvayée an Comell de eur ere en (TOUS. = Différend entre les négociants de Bundeax et ceux de la Rochelle, muet des sucres raffinée dam sotie derniére ville et transportés on Franche-Couté ot on Aïsate. Héclamation d'un raffineut de Marsille contre un arrût freorable aux Horde is, Demande d'admission en France des sucres des colcaies portugaises. Requête de négociants boriclais, wondaute à obtenir La même faveur pour des sucres bruts lerrés di Airésil.—Esportalion an Espagne de ancre raflinés à Bordeaux. Abus dans le coin mmercé des sucres déclanés pour l'exportation ; arrêt sollicité par les fermiers généraux et répostise de ralfineurs à ce sujel. Surabonlance des sucres des colonies sur os marchés y éisians tu Conseil deemumnarre à set égard, en (TAG at 4716, Mémoires os négociants de Bords, rélaifs aux meres raffinés en Franc exportés à l'étranger ; di #itions sortes prises en consbquence. Ordre des forralors généraux, au sujet du mens amet des sucres raflaés à Bardemux ; demande relative à l'emploi du charbuu anglais dat les ralineries: Pétition de ln Chembre de commerce de la Hoche, au sujet des formes A6 put do terre lo Sadirae, Pétition d'un maitre da forges du Périgord, pour demander le rennuvellement des probihitions portées contre les moulins à micro do fabrique anglaise, Parléclionnemeuts apportés an raffinagn des suerex par les frères Boucherie,

Théophraste, chez les Grecs; Pline, Sénèque, Dios- coride, Stace, Lucain, chez les Latins, parlent du jus de la canne, qu'ils désignent sous le nom de miel des ro- semix!; mais malgré tout ce qu'ont pu dire les com- ménlateurs sur les passages deux de ces écrivains

À Les Œuvres de Sénèque le Philosophe, traduites en françols par feu M. à Grange, À Paris, ». mec taxi, in-12, (1, p. 115, 116, en note

SIN * Siciliu sacre, auel, oui. Roceho Pirro, p, #34, eol. 4. » the Mesia re Aus LA

ne 1, apud Careant, Constit, rep. 2. 5, cul. 1

ET DE LA NAVIGATION À BORDEAUX. 293

Venise, en 1440!, et voir dans l'ouvrage de Domenico Scinä comment, en 1448, on multipliait, aux environs de Palerme, les plantations de cannes et les fabriques de sucre*.

Shi faut en croire de Guignes*, dont l'assertion a été répétée par David Macpherson®, les cannes à sucre pas- sèrent de la Sicile à Grenade, de à Madère, d'où on les porta au Brésil et dans le reste de l'Amérique; mais l'historien du sucre, Moseley, s'élève contre cette sup- position, qu'il qualifie d'erronée 5, On peut également douter que les Grenadins aient, les premiers de la P6-

À Cap, uxexu (Copia di zucchero comprate in Palerno), dans Pagnini, us Decima delle altre gravezse, ete, &. IV. Lisbona e Lucea, MOCGLAVI, p. 205, 200,

2 La Topografia di Palerme, prove ed aanot., p. 36, note 8, Na serail-co pas cette fbrication du suere en Sicile qui aurait fuit dire à Jeun de Meung, parhant la mort d'Empédocle dans l'Etna :

N'a qurblst ar me aniel ne sueres Ains eslul ilec sou sepoere nie Les sulpurens hote. La omas de 4 ét, de Méoo, & 1, pu 140, +. V4.

1 est encore fait mention de la fabrication du sucre en Sicile dans un Lraité de Marina Sanuti (Saerea Adelinm eruois, M, 1, pars L, cap. 1: apnd Bongars, Gesln Del per Francs, ad calcem, p. 24, 1. 10) et dans commentaire de Jean de Saint-Amand sur T'Anlidotaire de Nicolus. (Histoire litéraire de La France, L. XXI, p. 265, Cf. p. 197.

À Méui, de l'Acad, des inscriptions, 1. XXXVU, p. 509.

À Annuts of Commerce, VOL: 1, p.358. CL. p. 20,

2 À Treurine on Sugar, 2 edit. p. 20, SL faut en croire M, de Reiffen- berg, cité par Depping, au commencement du ve slécle, deux navires venant des Canaries débarquérent à Anvers une eavgrison de sucre; on l'offrit à moins de trois gros la livre pesint. Gependant, soit que le haut prix de cette denrée n'eût pas permis jusqu'alors de la répandre dans les classes inférieures de La sncidté ot d'en rendre l'usage commun, soit que concurrence fût trop grande, soit enfin qu'on ne fût point acéoutumé encore à recevoir des denrées parles navires de l'océan Atlantique, les marchands eurent beaueoup de peine h se define de leur suere, malgré le bus prix auquel Ns le duient. (Hist, due commeres entre le Levant et Europe, etc. Paris, muoac xxs, InBr, fr. 275,274.)

ET DE LA NAVIGATION A BORDEAUX. #5

datée de l'an 1352!, mentionne le « sucre caffetin, sucre blanc, » qui tirait sûrement son nom, si ce n'est son origine, de Caffa sur la mer Noire’, Dans des comptes de la même époque, il est marqué 13, 18 et 25 deniers la livre, prix qui diffère peu de celui d'une autre espèce, le sucre dit casson, sur les mêmes comptes *.

On employait le sucre dans les confitures, en bon- bons, surtout en sirops et en remèdes. Pendant fort longtemps, le prix élevé de cette denrée la fit ranger dans cette dernière elasse. Les apothicaires la vendaient exelusivement#, ainsi que l'eau-de-vie, et de vint le proverbe apothicaire sans sucre, qui n'est pas encore complétement hors d'usage, pour signaler un homme dépourvu de ce qui est essentiel à son état, En 1605, Henri IV écrivait à Sully de faire payer à son apothi- caire la somme de 17,138 livres à Jui due, tant pour remèdes que pour sucres, épiceries et lambeaux,

Les apothicaires furent done les premiers confiseurs; mais quelles sortes de bonbons eréèrent-ils d'abord? c'est ce qu'il m'est bien difficile de déterminer d'une manière certaine. L'empereur Frédéric IE, mort le 13 dé-

+ Ordomances des roid de Mrance la troisième race, LA, p, 333.

2 Nous n'osons pas insinuer que euffetin puisse venir de due: mais IL est certain que le pays qui entourait Jatfa produisait du sucre. Le sire de Joinville, racontant l'itinéraire de saint Louis, du cette villo à Sade, cite les cannes d'un Mieu appelé Passe-poutain, (Édition du Louvre, p. 118.

2 Comptes de l'argenterie des rois de France, etc. p. 200, 212, 220, 240,

# Magistri Johannis de Garlandia Dictionarius, apud Géraud, Paris sous Philippe Le Bel; Paris, 1857, in-4, p. 006, Cf, Histoire litiéraire de la France, L XXI, p.41. Voyez, pour le détail des drogues dont se composait la boutl- que d'un hpolhicaire, ou espicier de l'époque, l'inventaire de l'éplcerie de Pierre Gilles (HS), dans l'Histoire de la Jucquerle d'uprès des documents inédits, par Siméon Luce, Paris, 1850, in-8e, p. 251-295.

ET DE LA NAVIGATION À BORDEAUX. ET Un électnaire, répond Guyot de Provins, qui cite le vio- Jat en compagnie du rosat, du gigimbraiz, du pliris, du diadragum, du penidoin, du diadoro Julii, du diamarga- réton, et autres préparations que Montpellier expédiait en boites et que deux trouvères représentent comme nau- Séabondes et humides!. Plus explicite, un médecin mort au commencement du x siècle, Arnaud de Villeneuve, nous apprendra tout ce que nous pouvons désirer au sujet de cet article, électuaire ou non, comme on voudra l'appeler. Au dire du vieux praticien, le sucre violat avait mille qualités, dont an peut lire le détail dans le chapitre xv de son Anfidotarinum, après un autre con- sacré au sucre rasat, dont les vertus n'étaient ni moins nombreuses ni moins admirables?. À ces deux sortes de préparations, dont le sucre formait la base, il faut ajou- ter le sucre muscaret mouscarrat, mentionné dans uncompte du siècle suivant relatif à la dépense du roi Jean en Angleterre, Le silence que garde sur cet article le rédacteur de la table des Comptes de l'argenterie, montre bien qu'il n’est point aussi aisé de deviner ce qui entrait dans la composition de cette espèce de mix-

envoger trois livres sucre d'Alexandrie, de choix, sil s'en (rouvait dans sûtie promière ville, autrement de lui expédier la même quantité de sucre de ezy. H demandait encore, éntre autres épiceries, une oace de sucre rosat et line Jivre de sucre violut. (ot lit, claus., an, 40 Hen, HN, LA, p.12, 68. 2.) Voila bien quatre espéces de sucre, une de plus que dans le Mémoire AT le commerce maritime de Hewen. Voy. LL, pe 243,284

Lie Hible Guiot de Provins, +. 8620-51. (Fablians et Contes, LU, HA) De P'Emperer! qui garda sa chasteé par moult temptacions, v. 2524, (Nouv, Rec de fabliaux et contes, vol. 11, p. S0, v. 254,

M Araltt Villanovani… Opera omnie, ele, Basile, cote xxev, inolio, col AZ7-154, On trouve unie recette pour faire le sucré rosat dans Je Ménagler de Paris, 1.1, p.274,

2 Comptes l'irpenterie des rois de France, Cle. D. 245, 216, 53.

pour le lieu il s'établimit, « de fugitifs, pour autre cause que lèse-n qu'ils ne fussent échappez des g se peussent retirer audit Hières et y e comme l'on fait en Cecille et Portugal en cas

D. Morice, Mémoires pour servèr de preuves à col, 1546.

ET DE LA NAVIGATION À BORDEAUX. 209 car aullrement il seroit malnisé que ceulx du pays se peussent si lost accoustumer aux peines qu'il ÿ convient mectre, comme aux pressoirs, portées, chaudières, et aulires faix de grand'peine, » 1] demandait encore : 1e l'intervention royale pour obtenir de S. M. T.-F, la permission de tirer de son ile de Madère une caraique pleine de plants et cannes à. sucre ; les terres d'Hyè- res pendant dix aus, pour les mettre en nature et en tirer produit, moyennant une redevance du cinquième roi, comme cela se faisait en Portugal, Sicile et ail- leurs; 3 le privilége exclusif, pendant dix ans, de la fabrication et de la vente du sucre fin en France, au moins depuis la Provence jusqu'à la Seine; une sub- veution de 20,000 écus, payable en trois ans, ou la remise du droit de cinquième pendant dix.

« I est à noter, dit en terminant Gabriel, que aucuns marchans italiens, ayant cy-devant entendu comme le feu roy avoit accordé audiet Sucerier tout ce que dessus est dict, pour le cuyder supplanter, sont naguères venuz en court, et ont, par le moyen de monsieur le cardinal de Ferrare, obtenu permission et privilége du roy pour afñ- ner succres seulement; ce que après ils ont délaissé, fant parce qu'ils ne le sgauroïent faire sans ledict Suc- crier, dont ils se fesoient forts. comme aussi que au- cuns marchans de Roen qui ont entreprins d'afliner succres, se sont opposés à l'entérinement dudiet privi- lége, » ete. Le pélitionnaire s'offre à rendre raison devant le conseil du roi de tout ce qu'il avance! : nous ignorons quelle réponse lui fut faite.

A Négociations, lettres et pièces diverses relatives au règne de François LL, ele., publ, par Louis Paris, Paris, M nccc xut, in-$°, D, TÜWTTA

d'arans, Ung petye barÿl sÿf, es over * Dons le reglatre du Conseil El

Cf. vol. CLVI, ns 70. Ordre aux commissaires des prises de! nando Mendoza de Costa, gant pags aa À Lomé QT deux caisses de cassonade apportées pur le Suiitef damné comme bonne prise n

de 2 e de Boneaux près le Conseil de commerce éerivait à bu ur la prier de S'informer Si y avait quelque raffinerie établie dns parce que, dans le cas contraire, l'article du tarif de cette n6 pourrait regarder que ceux de l'étran- s 195 verso ot 198 recto; AG mars et fer juin 1724.) 1 re eu au contrôleur gènèral, à l'effet d'obtenie la pro ï , pour douze äns, d'un arrêt du 30 octobre 5708, portant prolongation ï négodinnt eite des leitres patentes de l'annde 1002, date de La n Ja France, (Registre du Conseil de commerce F. 12,55, : séance du 10 juillet 741.) à Letres, instructions ét mémoires de Colbert, LU, Le partie, introduer., Cf. t. Hi, 2 partie, p, 475, 477,06. Anoïeus ef nouveune Stututs, de 4505, p. 314. Pendant les foires Hordeaux, Il se fuisait un grand “eomimerco de sirops de capillaire ot de grenade, aussi bien que d'eaux de la roine de Hongrie el die Meur d'orange, qui étaient apportées par les marehands Languedoc et Provence, (Arr8t du Conseil d'État du 17 décembre 1698, apporté dans les Anciens ef nouveaux Statuts, édit. de 1701, p. 258.) Un article des statuis des apothicaires, porinl recommandation de n'emploser pour leurs sirops que de bon suere bonne cassonade blanche, « sans y mesler des sucres meschans, ny sucre de Saint-Homer, » donne une pauvre idée dés sucres qui sortaient des raffinerie des Pays

1 Correspondance administrative sons le rigue de L

GB. Depring, LIL, p. 200. Letres, Enatruetions et » LU, 2e partie, p. 58

ET DE LA NAVIGATION A DORDEAUX. 303

done pas de les exciter fortement de travailler à cet esta- blissement, estant certain que l'augmentation de ce commerce produira assurément beaucoup d'advantage à la ville de Bourdeaux ‘. »

En même temps, Colbert veillait au salut des raffineries déjà existantes, menacées par la contrebande. Informé, par un mémoire des propriétaires, de l'entrée des casso- nades par le Languedoc, il écrivait à l'intendant de Bor- deaux, le 26 décembre 1670, pour l'assurer qu'il y mettrait ordre, et que l'imposition de 12 pour 100 serait établie dans celte province.

Chose singulière! pendant que Colbert encouragenit ainsi le développement des raffineries à Bordeaux, il favorisait la même industrie dans les pays de production, manière à susciter une sérieuse concurrence à ces établissements. Le 29 novembre 1672, il écrivait à M. de Bans, gouverneur et lieutenant général des îles d'Amérique: « Vous sçavez assez combien il importe au commerce des isles françoises de l'Amérique de porter les habitants à rafliner eux-mesmes leurs sucres et les rendre par ce moyen d'un débit plus facile et plus aseuré : ainsy je me contenterai de vous dire que la compagnie des Indes occidentales ayant chargé le sieur de Loover, habitant de la Guadeloupe, des ordres, ins- lructions et ustensiles nécessaires pour montrer auxdits habitans la manière de rafiner leurs sucres, du moins de les convertir en cassonades blanches, lerrées et raîi-

26.4 Dépping, Correspondance administrative sous le règne de Louts XI, À ME, pu RGO, Lettres, énarrmerions et mémoires de Colbert, 1.1, 2 partie, TES

2 Lettres, instr. et mé. de Colbert, 1, 3 parie, p TMS.

.

aûs IISTOIRE DU COMMENCE

nées, il sera nécessaire que vous donniez, s'il vous plaist, non-seulement toutes les protections et l'assistance qui dépendront de vous audit Loover pour l'exécution de ce dessein, mais mesme que vous fnssiez connoïistre en publie et en particulier à lous les habitans l'avantage qu'il leur reviendra de s'appliquer à la manufaèture des sucres !. »

Quelque temps après, il s'établissait une nouvelle raf- Bnerie sur un autre point, éloigné, il est vrai, mais pas assez pour que les Bordelais n’y vissent point une concur= rence. Le mai 1673, le conseil municipal d'Angers intervenait en faveur du sieur Vanbedenbec, raflineur de sucre et castonnades fie), « appelé par ce corps et les rats de la ville pour establir sa manufac- lure et exercer son commerce » à Angers ?. Celte affaire n'était pas encore terminée en 1677.

Un autre Hollandais, nommé René Tinnebacg, avañt élabli pareillement une raffinerie à Saumur; mais, à ln révocation de l'édit de Nantes, il avait émigré et perdu. son établissement. Le malheureux ainsi dépouillé ayant réclamé, le marquisde Seignelay écrivait, le 18 avril 1887, au comle d'Avaux, ambassadeur en Hollande, une lettre de refus qui se lermine ainsi : « Il y # trop de profità entretenir les raflineries pour craindre que l'adjudicataine

mag

* Létires, instructions et mémoires de Cotbert, LU, % partie, p. 850

Les rallineries établies dans les Îles devinrent si importantes qu'elles ea rent du préjndice à celles de la métropole, dont les ouvriers même passaies en Amérique. En janvier 1684, on défendit d'en établir de nouvelles, et pl tard on supprimu celles qui existaient, (Boyer-Peyreleau, der Arilies fr ete, Paris, 18 p.54,55

élestin Port, furentaire analytique des archives macicanes la ma d'Angers, ete. Paris ei Angers, 1861, grand in-8, pr. HG:

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ET DE LA NAVIGATION À BORDEAUX, 305 dudiet Tinnebacq ne la fera pas valoir, et, quand cela servit, ce qu'il féroit se trouveroit remplacé par les autres rafineries qui ont des establissemens dans le mesme endroit et dans les autres villes maritimes du royaume !. » Vers le même temps, un autre protestant, converti, agrandissait à Dieppe une raffinerie qu'il avait déjà, et envoÿyait chaque année plusieurs navires aux Îles d'Amérique?

En 1699, Louis XIV rendait une ordonnance dont le trente et unième article regardait les droits pour des cas particuliers eu faveur du raîinage du sucre brut, dans les villes de Bordeaux, la Rochelle, Rouen et Dieppe. Le 1inovembre 1733, le Conseil rendit un arrêt en-inter- prélalion de cet articles. ,

Au commencement du xvuf siècle, un sieur Jacob Ratier et des frères Payen, qui avaient une raflinerie de sucre à Bordeaux, exposaient au Conseil de commerce le préjudice que leur eausait le transit des sucres que les étrangers tiraient de Portugal, et qu'ils entreposaient à Bayonne et à Marseille pour les faire passer ensuite à Genève; ils demandaient qu'il fût remédié à cet état de choses, fatal à leur établissement. Le Conseil ordonna la jonction de la lettre des raffineurs bordelais à un dossier concernant la suppression, que le député de Lyon deman- dait, du transit accordé de Marseille à Genève par Lyon, el arréla que, sur le tout, après le rapport fait, il serait siatué #.

À Correspondance tubministratire sous Le régné de Louis XIV, ete, & IN, D. 406. 2 Ibid, p. 416, 2 Yalin, Gommentoire sur l'ardounance de la marine, L. 3, p.24. # Reg. du Conseil de corumerce F. 12, 51, folio 219 verm; séance du 7 sep LL

ET DE LA NAVIGATION À BORDEAUX. 307

propos de déclarer cet arnêt commun entre les négociants de Bordeaux et ceux de la Rochelle, c'est-à-dire de placer les uns.et les autres sur le même pied !; et quatre jours après, il inlervint un arrêt conforme émané du Conseil du roi.

L'année suivante, le Conseil de commerce fut appelé à Slatuèr sur la pétition du propriétaire de la raflinerie de sucre établie à Marseille. Louis XIV, voulant favoriser le commerce des îles françaises de l'Amérique, et jugeant qu'il était nécessaire d'accorder le transit aux raffineries de Bordeaux pour leurs sucres, et la restitution des droits d'entrée, avait ordonné cette restitution par arrét du 31 juin 1671, « lorsque les sucres de ces raffineries pro- venant des moscoundes de Vos?, auroient esté portés en Savoye, en Halie et autres pays estrangers. » Le pétition- naïre fait observer que si les marchands et les raffineurs

1'Megistre du Conseil de commencé F. 13. 51, fülio 577 verso; séance du 3 février 1700, Affriandès par ce résullat, les raffiaours d'Orléans deman- dent plus tand à être traîtés comme leues confrères Rordeaux at de la Ro- delle: mais ils échouent, « parce qu'estunt comme au centré du roçaume, non-seulément fs ont la ville de Paris, qui fait une très-grande consommation de leurs sucres, maïs encore toutes les provinces limitrophes, ls es en- volent facilement par le moyen des rivières, et qu'ils ne sont point hornez f uine polite consommation comme les raüineurs de Hordeaux et de la Rochelle, dont le commerce souffriroit également par une concurrence qui leur deviendroit onéreuse, et qui. en ruinant leurs rufineries, ruineroïit auxsy Lo tommerce des Tales si nécessaire au soutien de nos colonies, « ete. (Reg F 12 5. folio 322 recto; séanee du 14 septembre 1741) Une délibération ile bi Chambre commerce de Guienne, en date du à jansier 1704, nous ap- prend que Honleaux envoyait aussi à Paris des sucres rafinés. (Registre À, pe: 80, 01, 04.)

* registre porté dewos; mais nous avons conjécluré que ce nom pouvait venir de celui de quelque raflineur hollandais éwiblien France, comme le char- péntier Vos, mentionné dans la correspondance de Colbert, en 1671, Voyez LV, p 48, 560 et 4

ET DE LA NAVIGATION À BORDEAUX. 309

nies, il auroit fallu renoncer au commerce que nous Maisons par ces colonies, et par conséquent à leur entre- tien. » La permission demandée fut donc refusée !.

_ Le Conseil repoussa pareillement une requête adressée par les sieurs Peyronnet et veuve et Funo de Suint-Lau- rent, négociants bordelais, au contrôleur général, pour obtenir la permission de consommer dans le royaume quatre-vingts coffres de sucre brut et terré du Brésil, provenant d'une prise faite par un armateur de Saint- Malo el menée ensuite à Bilbao. Le directeur des fermes s'opposait aussi à la consommation de quarante barriques d'huile de sarde arrivées à Bordeaux et provenant de la pêche des Espagnols, sous prétexte que cette origine n'était pas bien justifiée. A la suite d'une longue discus- sion, la permission demandée fut accordée pour l'huile, après justification de la provenance alléguée, mais re- fusée pour le sucre?.

A ce qu'il parait, Bordeaux exportait alors en Espagre des sucres raflinés, Des négociants signalèrent à la Cham- bre de commerce de Guienne les abus qui se commel- taïent à Bayonne dans ces sortes d'affaires 5, les fraudes auxquelles elles donnaient lieu#; et les raflineurs firent une proposition au sujet de l'arrêt sollicité par les fer- miers généraux à l'égard des sucres déclarés pour l'expor- tation®. Fout le monde avait intérêt à ce que cette denrée

À Registre du Conseil de commerce F. 12, 3, folie 243 verso; séance du 30 mars 1711 2 id, V, 12. SS, follo 25 verso; séance du 24 avril 1744. 2 Reg. À de la Chambre de commerce, p. 20% et 209; séances des 24 mai et 2 juillet A7LL. # Hbid., pu. SOA, 47 juillet 4741 Hoid.. pr, 505, A7 juillet

2'Registre du Conseil de commerce F. 12. 99, foin 15.

<embre 1715. CL. Éd .

ET DE LA NAVIGATION À BORDEAUX. 3 à l'arrêt du Conseil du 20 juin 1698, savoir : 20 sous pour le fermier des cinq grosses fermes el 40 sous pour celui du domaine d'Occident, « et, en outre, 3 pour 100 audit fermier. » A l'égard des sucres bruts qui seraient extraits des magasins en question pour être exportés à l'étranger et qui ne pourraient sortir que par mer, ils ne payeraient aucun droit, sauf 3 pour 100 au fermier du domaine d'Occident, en prenant acquit-à-caution pour justifier, dans un délai convenable, de l'embarquement, transport et décharge desdits sucres bruts au lieu de leur destination.

En 1717, les négociants de Bordeaux adressèrent au contrôleur général un nouveau mémoire au sujet de la restitution à faire sur les sucres raffinés dans le royaume qui étaient exportés à l'étranger, restitution qui devait, disaient-ils, se régler sur les droits à payer à l'entrée sur les sueres bruts des Îles; en sorte que si les droits avaient été payés sur ces sucres à raison de 3 livres par quintal, la restitution à opérer sur le sucre rafliné devait être de 6 livres 15 sous par cent pesant, el de 5 livres 12 sous 6 deniers seulement, s'il n'avait été payé sur les autres que 50 sous. L'affaire ayant été portée au Conseil de commerce, l'assemblée fut unaniment d'avis que, pour prévenir les contestalions et les procès, il devait être fixé une époque pour ces remboursements, el or- donné que tous les sucres raffinés qui avaient 616 destinés pour l'étranger, et pour lesquels il avait été pris des ac- Qquils-à-caution avant le août 1717, jouiraient de la restitution de G livres 15 sous par quintal; et qu'à l'égard iles sucres raffinés déclarés pour l'étranger et pour les- quels les acquits-à-caution n'auraient été pris que depuis

que du provisoire, et il tardait à tout | sortir de cet état. mer

À var une requête p de commerce F. 12. 61 Hole 6, Fpret riens À

Reg. Fe 13, 74, p.40: sance di 13 juillet 4728.

2 Ib, p.59: séance du 27 juillet de la même année. + Jbid., p. 213, #2 octobre suivant.

See. 12. 75, p.650.

ET DE LA NAVIGATION À BORDEAUX, ÉLE]

permission de faire usage de charbon anglais, avec pro- rt him de droits déjà en vigueur'.

Peu après les fermiers généraux présentaient un mémoire par lequel ils proposaient un nouveau règlement pour mettre un terme aux abus qui arrivaient, par le verse- ment des sucres raffinés à Bordeaux, dans l'étendue des cinq grosses fermes, sous le prétexte du transit de cette dénrée à l'étranger. Ce mémoire, renvoyé au Conseil de commerce, y provoqua une délibération, le 13 octo- bre 1729, et donna lieu à un projet d'arrêt dressé en conformité des conclusions du rapport fait dans cette séance, projet qui fut approuvé ?.

Au mémoire des fermiers généraux succéda bientôt unautre mémoire des raffineurs, présenté à la Chambre, dans lequel ils exposaient le préjudice que porterait à leur indusirie l'exécution de l'arrèt du Conseil du 14 Fé- vrier 1730, qui les assujétissait à rapporter dans quatre mois les acquits-à-caution des sucres raffinés destinés à l'étranger, au lieu de six mois qu'ils avaient auparavant, et à payer le quadruple des droits si la vente avait lieu dans l'intérieur du royaume. « Vous sçavez, dit In Cham- bre, écrivant à son député à Paris, que les propriétaires des raflineries qui font le commerce avoient la liberté,

À Bogistre du Conseil de commerce F. 12, 75, p. 817, 7 octobre 1738, Deux de ces raflineurs, Pierre Lhostaley Lacoste et Le sieur Rozé, sont notnmés dans tn aëte du notre Bancherean, du 2 février 1728, portant vente, à eux faite par les sieurs Hostein frères, associés, de quatre-vingtdixsept barriques et cinq quarts de sueré brut, à raison de 25 livres 13 sous le quintal, pris à M'antrepôt, « qui est lo prix courant de la meilleure marchandise de cette es

pèce,

2Megistre du Conseil de commerce F. 12.77, p. 07-75; séance du 16 fe- trier 1750

2heg, C la Chanibire de commerce, folio QU roéto ; séance du 22 juin 1730,

1 Troisième registre des leuires, folio 74 verso; 15 juillet 1750. * Reg. du Conseil de rommerce F. 12, 70, pu 433; séance du 27 * 1bid., p. 345, 10 jullet,

# Ibid, p.321; séance du 3 avril 1732.

' Laulanié, res qu'il ne. et mpêcher à l'avenir les fraudes égard en faisant venir ces mou- le Ja Hollande ou de Dunker- ps, il y auroit lieu de faire avertir ceux qui dirigent la fabrication de

marines. du proilége libre, Importation a confiscation de pipes de Hollande on 1740,

‘que nous avons en Saintonge, le meilleur du

jour saller, et qui excede en bonté, en valeur et

celuy de Lorraine, de Bourgogne, de

ee et de Languedoc, » donnait lieu à un grand commerce d'exportation, Bodin, unissant son témoignage à celui du Discours sur les causes de l'extresme cherté qui est aujourd'huy en France!, ajoute : « Cela fait que

AA Hounileaus, mn. exxve., petit in, (Variéfés historiques et littéraires, pull: par Ed, Fourmier, L. VIE, p. 195.) Plus Join (p. 186), l'auteur de cet

M pe”

J ut, Viv. L, part, IE, chap. xx 4 1 p 522, DA arr a chute de eus de las des rois de ln troisième race, p. 22. art. 4, et dans dés anélénmes lois francuises, d'isambert, L AV, p 758 et

il y eut des ordres donnés en conséq impôts sur le sel jusque dans les salines

Get écrivain ne dit rien du soulèvement de 1342. * Regisine du parlement B, 24, arrèt du 18 mai 1542, Hd. arrêt dl 2 juillet 1543,

Bordeaux, re parte, iv. 1, p, 106, Cet auteur e Bouchet, part. IV, p. DG4 ot suiv., et l'His- juste de Thou; on peut y joindre un Discours

| de l'Europe, Asie, que des Indes, ete. À Lyon, M.0.Extmn, AA juin 1549.

C'était'encare un bourgeois de Poitiers q fps 2 À Ban, ES

bid, 4e août 11, # Location pur Jean Deausse, marchand ét hourgéois maisons rue des Argentiers, d'une aure rue de la Poil

Mollème rue des Argonters (ina de Doureus, 3 full 0

ET DE LA NAVIGATION A BORDEAUX. Fr]

pas mince, Le3 novembre 1552, suivant acte de Douzeau, ik réglait son compte avec Bernard Vergès, marchand, demeurant à Langon; deux jours après, le même notaire drossait acte d'une reconnaissance de 40 éeus d'or sol, prétés par Jean Beausse à Menaull, dit Tastet, marchand de Bazas, et le 16 novembre notre Poitevin avançait une somme plus considérable (400 éeus d'or sol, à raison de AG:sous tournois, valant 920 livres) à Giron Girard, Re- moud Caussé et Pierre Renyer, marchands de Bordeaux. À celle époque, il'avait pour associé en la ferme du quart et demi du sel, André Janvier, sieur de la Peu- gucrie, receveur du domaine royal à Angoulême, qui figuré dans un contrat passé, le 6 novembre 1552, par Douzeau, pour un achat de cent cents de sel, chaque cent contenant douze muids, mesure de Paris, Par un autre contrat du 14 du même mois, Jean Beausse s'en- gageenvers deux marchands bordelais, Arnault de Mes- plèdeset Arnault Durançau, à transporter du sel par eau jusqu'à Bordeaux et à Langon, et il achète au premier, par acte du 30 janvier 1552, tout le sel qui se trouvera en deux navires « de present estant en avant Blaye. » En mème temps que Jean Beausse, d'autres marchands faisaient le commerce du sel. À ln date du 9 décem- bre 1552, on trouve, parmi les minutes de Douzeau, la charte partie d'affrétement, par Amaury Bigol, échevin de la ville de Saintes, d'un navire breton de cinquante touneaux, pour aller chercher au havre de Brouage « et en la chenal sppelé de Mandormy, » deux cents et demi de sel, et les conduire à Bordeaux; et le même registre fournit, à la date du 30 décembre, un contrat de vente de cinq mille sept cent soïxante-dix-huit pipes de sel

ne veulent point de gabelles, ni de marque d'étain tabac, ni de papier limbré, ni de greffes d'arl Le maréchal, à leur merci, dut faire sancti

‘Minutes de Gouthures, 16 juillet 168%, folio 545 recto; et méme année, Folio SU recto. *Les a dr gg) foicres et publiées sur

LIDALEOSE 2

, disant qu'il n'était pus au pouvoir du

Dames ais, Chutes 1, 1000, Sept, 4, vol, CLXX, tructions ef mémoires de Colbert, À, 14, Lee partie, p 436, 654, 52, note de note, 055, 60, 608, O7.

recepte de La couvtume de Bayonne (C. innnces,

date du 34 mai 4035, il est fait mention de l'entrée d'un nav chargé de sel; mais il est sûr que ce sel venait d'Espag pers, de, vol. A, King Menrs VAL, part Hi feontinned),

eV. 12 85, folio G18 verso ; 24 août A7UI.

= |

Hogistre du Conseil de commerce F. 12. 26 seplembre 1713. ? Les sieurs Mercier et Cie avaient demandé de fi deaux trois navires hambourgeois qui sur j es sels La Role an Have et à Hour, pour © leur chargement de vins et eaux-le»vie sut y fa) Cette roquête eut un plein succès. (eg. du Conseil de flio 208 verso; séance du 22 décembre 1715.) La moins uecommodante quand il s'agissait de sols étrangers. d'une saisie à Bordeaux de vingt-deux pipes un arrêt rapporté plus loin, à la date du 5 mars 1722. (|

p.172) , 2 Registre du Conseil de commerce F, 12, 87, folie 207 recto,

eue . 12 novembre 1714, un es d'Olonne apparait à Bordeaux

de commerce, p, 382; séance du 16 juin 1712. ofl di Conseil de commerce (4, 12. 78, p. GS, U 280, pe, 3 janvier 1735), AL est fait mention d'un ar- x namtaé Acyarfy, ce qui ressemble bien à Aguars,

asile dite nr bee (l

! Ces matières devaient sûrement servie Asa Lien oil Nine 0e CR RL ARS LOT 2: eur hp achepler marchandises, bruy, el

# Dans eette pièce, 1 est ail mention d'une ba ue » jar le sieur Luneman, que nous avons déjà «p.27.

es quatre dernières. L'article 11 du occasion désigne, au nombre des

re de la vie et de l'administration de Colbert, ol.

M

# Minutes de Gouthures, 10 novemitine HGSS, folie 42 relo.

ET DE LA NAVIGATION A BORDEAUX. 333 d'une manière précise les communes autorisées à planter du tabac. Ces communes, au nombre de trente-deux, formaient ce que l'on appelait la juridiction du eru du royaume du cru de Guienne, el font aujourd'hui partie des départements de Lot-et-Garonne et de Tam-

Le octobre 1680, la ferme du tabac fut réunie aux aulres fermes du roi, et comprise dans le bail fait à celte époque avec un certain P. Boutet. Pendant la durée de ce bail, parut l'ordonnance réglementaire du 22 juillet 1681, statuant sur une foule de détails et fixant les prix aux- quels devaient être livrés les tabacs du royaume et des iles françaises et ceux des pays étrangers. Il fut encore désigné des ports, tant pour la sortie des tabacs indi- gènes que pour l'entrée des tabacs exotiques : Bordeaux est porté sur ces deux listes; mais on ne voit pas figurer les tabacs étrangers parmi les denrées qu'aitirait le com- merce bordelais, L'arlicle lui venait de l'Agenais, ce qui n'empêchait pas les commis du bureau du tabac de faire éprouver des vexations sans nombre aux maîtres et aux matelots des navires étrangers, en opérant la visite à bord de leurs bâtiments !.

Les fermiers avaient le droit de prendre, par préfé- rence, tous les tabacs qui leur étaient nécessaires, en les payant au cours. Pour le reste, on délivrait des permis d'exportation, au moyen desquels on l'envoyait en Hialie. On embarquait peu de tabacs à Bordeaux ?, la ferme (elle

1 Hegistre À de lu Chambre de commerce, p.04, {05, 111, 207, 208; 1 fe wrier, 6 mars, 40 juillet 1708, 30 mai et 5 juin 1710.

2 Mémoire concernant la gônéralité de Bonleaux, par M. de Besons, Ms. ile la Bibliothèque impériale, fonds Mortemart, 08, folio R recto el 48 recto

ET DE LA NAVIGATION A BORDEAUX. 335 mere de notre place s'opposa à cette prétention; mais les Lraïtants Liurent bon, et six mois après le jour des doléances s'étaient produites à la Chambre, le directeur du bureau refusait encore de relâcher les droits que l'on exigenit sur lesdits tabacs !. À neuf ans de là, les mêmes prétentions s'étant fait jour à propos d'une partie de {a bacs venue, de la Havane dans un navire parti de Bor- deaux en1726, et déchargé à Bayonne, la même Chambre de commerce appuya la demande adressée au Conseil pour la restitution des droits que le receveur du domaine d'Occident avait perçus à Bordeaux, et obtint cette res- litution ?.

En vueude favoriser dans nos contrées la production du sol, on donna aux négociants de Dunkerque la per- mission de lirer de Bordeaux le tabac de Clairac qu'ils y avaient fait acheter, en payant les droits, comme les étrangers, de 45 sous par quintal de tabac sans côtes, et de 17 sous pour le tabac « exprès et commun, s

Un mois après, un arrêt du Conseil révoquant le pri- vilége exclusif de la vente du tabac accordé à un certain Jean Lamirail, le convertit en un droit payable à l'en- lrée, et permit à tous les sujets de S. M. de faire le commerce en gros et en détail de cette denrée, et même de la manufacturer#. Vint ensuite la déclaration du août 1721, portant règlement général pour la régie de la ferme du tabac.

L Regisire B de la Chambre de commerce, folio 33 recto; 17 juin 1716,

2 Hhegistre €, folio 40 verso ; séance du 15 janvier 1728.

à Registre du Conseil de commerce F. 12. 85, fblio 339 reclo; 30 nov, 1719,

# Registre B de la Chambre de commere nce du 12 fé- vrier 4720. Plus loin, folio 15 23), IL est fait mention d'un mémoire des marchands et manufue do tubue du cru de Guienne

ET DE LA NAVIGATION À BORDEAUX. Ur

CHAPITRE XLI '

COMMERCE DE POISSON SALÉ, PÊCIUR DE LA MORUE FT DK LA RALRINE.

Part ccaslhdrable price par trs ségodiants de Boreaux à La pécho La morue; contrals à La grosse mir les plus notables d'evire eux dlans la savoie multi du xvi*ridcle. Deux Farçeus bachiers emmprautent à a grosse pour faire Le vorage de Tôrre-Veuve. Découvertes Lex Amérique opérés grâce aus capitans doi Bones; Le projet de Ia reprise da la Floride cou 6 préparé à Honleaux. Progrès de ln pêche de la morue ; num de Chapeau-Houge sonné à une des pécheries. Navires de Dondéaus armés pour le voyage de Terre-Xeuve. Vania d'alosen de Saintonge à un bourgeis de Triton ; étrangers qui appruvisionnaient ati placo di pose salé; visiteurs de cette donne ; marunerit du Musée britannique relatif À Terre-Neuve el aux pâches des Français, Intérêt que pure Galbert aus marchands, de Honbeaux en parte par péche de la morue. Mémoires acremés à la Glunbre de com ierca au sujet de celte péche.— Pétitions de plasiours négociants concernant la commerce de cütte satalsan. Do Bardem, le commerce de La saline s'étend jusqu'en Auvergns, Achats à Honfeaue d'huile de balcine. léition cuncernant des inurlations de Canous de haleine. La syuimion de Danemark suecéste, ent otre marché, à cchut d'Écnse Articles du Mésroïre de 4790 cousserés au enmmerco lo La morue à cetie épuque, Capitaus borde ais esgagés dant les armements de péchie des Hasques dos Malouins. Müngpote ot Anvé mix marché te posée sai par be statuts de ordeaux ; courte dun des malsous de convert ie celte place. Des négacianté anoblis restent flâles à leur professions

Le commerce du poisson salé forme un élément si considérable de l'histoire que nous avons entrepris de retracer, que l'on ne saurait nous blâmer d'y revenir, mème en remontant plus haut que le point nous nous sommes arrèté.

Après le milieu du xv siècle, on voit à chaque ins- fan! les négociants de Bordeaux prendre part à la pêche de la morue sur le banc de Terre-Neuve, non directe- ment, mais par leurs capitaux. Les narins et les arma- teurs étaient généralement des Basques et appartenaient au port de Saint-Jenn-le-Luz. Le 28 mars 1561, Jac- ques Pichon prête à Johanis de Harapsu, l'un d'eux,

" :

Maurian, aussi damoiselle (minutes de Themer, 2 nov. folio 142 verso), semble indiquer que les Manrian avaient êté # Minutes de Denhors, 6, 20 mars, 12, 14,24, 29 avril aiipersiiÿ recto ex verso, lijs*x rpeta et liija x verso, m dernier renvoi se rapporte à un navire de Capbreton.

ET DE LA NAVIGATION À BORDEAUX. 339 aussi !, soil qu'ils eussent acheté des chargements en- tiers, soit qu'ils se fussent associés avec d'autres pour en acquérir.

Avec eux on peut nommer Pierre Reynier et Étienne de Comet comme se livrant à des opérations semblables, avec cette particularité que le premier avançait ses fonds à un navire de notre port, la Jacguette-Colette, de Bor- deaux5, et que l'autre se présenté avec un air équivoque de noblesse, tandis que Jean d'Ansogarlo, bourgeois du navire la Jeanne, de Saint-Jean-de-Luz, s'annonce avec la qualité d'écuyer dans deux contrats à la grosse passés dans la même étude et pour le même objet5,

Plus humble, mais non moins entreprenant, Jean Gre- nier, natif de Jonzac, compagnon, c'est-à-dire garçon barbier, demeurant à Bordeaux, empruntait 27 livres 10 sous tournois à deux négociants accoutumés à ces sortes d'affaires, « pour aller à la pesche de la molue en Terre-Neufve, dans le navire nommé la Jehanne, de

Minutes de Dénhors, 16 avril 1361; liasse 184-2, folio xxY recto.

2 fbid., V5 décembre 1561; folie ixe xiviÿ recto, Le même notaire enre- gistre plus loin nn acte d'association entre Jean Joyeulx et Mery de In Noue, marchands de la Réole, et Jean Tortigue, marchand de Port-Sainte-Marie, pour a perte ou le gain résultant de la vente de quarante pipes de morue sèche, au prix de 16 livres lu pipe, et de vingt et un Lonneaux de vin, à 30 livres chacun, bia, NS février 1501; folio x jfje xix verso)

2 Minutes Denhors, ? avril E#01; folio x1 recto, Cf. 3 ot dernier jour du février (folins m ijeliif rocta et w ije ligue x verso)

1 foi... 206 avril 1861 ; folio xIxj rectu,

2 {bid., 5 mai 1561 ; folio c Ixix verso, Ixxj recto. Jean d'Ansogarlo était en mème temps baile de Saint-Jean-de-Luz, Voyez cdessus, L. 1, p. 484, etun aete de Denhors, du 10 février 1561 (liasse 184-2. folio m ilje avi) verso), dans Tequel it est présenté comme débiteur d'un marchand de Bordeaux, conjointe ment avec un autre, Micheau de Susset, allié parsa femme, Marie de Saulgues, à l'un des notables c cants de coûte ville

l'âme des expéditions entreprises

© 1 Minutes de Denhors, 25 mars 1661; liasse 184-2, fe lex) récte,

2 tot, folie mitijehxxs recto. 2 Job, folles x ije six recto gt ijel recto

ET DE LA NAVIGATION À BORDEAUX. EU

la pêche de la baleine et de la morue, et que si ceux-ci ont fait des découvertes en Amérique, c'est grâce aux encouragements des Bordelais, La reprise de la Floride, en 1568, n'a pas d'autre origine. Le capitaine Domini- que de Gourgues, méditant de recouvrer cette province sures Espagnols, trouvait à Bordeaux un concours qu'il eût vainement espéré ailleurs !.

A l'exemple des Biscaïens, les Normands, et sueces- sivement les Bretons, les Rochelais, les Saintongeois et les habitants des Sables d'Olonne, s'appliquèrent à cette pêche si lucrative, surtout depuis l'année 1604, Henri IV favorisa l'établissement d'une nouvelle colonie au Canada*, et de bonne heure Bordeaux prit part à leurs opérations, Le nom de Chapeau-Rouge, donné à cérlaines pêcheries, est sûrement un souvenir de l'hôtel- lerie les marins qui les fréquentaient venaient con- clure des affaires.

2e. send son bien el emprancle de ses amys, tant pour fire bustir, arimer et équiper deux petits navires, en forme de roherge, el une patacle, eu fiçon de frégatte de Levant, qui, à Multe vent, peussent vo feussent propres pour entrer en la bouche des grandes rivières, acheter la provis les hommes de guerre et mariniers qu'il entendoit mener. » (La Reprise de la Floride, bail. de la Société des Bibliophiles de Guienne, p. 2, 30.) Ca pas- sig, joint à un acte de Castaigne, da 44 mai 1572, portant vente de quatre eents quintaux de Diseuit au vaillant capitaine d'aventure par deux marchands urnes de Hordeaus, semble init # amis personnels le serotrs qu'il PoquE pour son expédition, sait qu'élle partitile port le 2 aoûtz elle se eomposait, sans porter de deux barques, de tros navires, dont le prineiput avaib pour patron un Bordelais. François Lagué, marin consonmé, ant rapport de Dominique de Gourgnes, qui le qualilie de « homme aussi expérimenté fait de la marine qu'il en soit de ce tewps. » (Hide, p 48)

2 Yalin, Nowreau Commentaire sur l'ordonnence de la marine, Wv. V, M NT; 1 p.725 CC p. 75

A Minutes de Dourenu, 14 mars 1552

er à

lune année de vivres, et autres choses néccssaires poiit

1 Conterrolle de La recepte du bureau de la coustume de AT et 20 mars 462%; folles 25 recto, A3 recto el 38 recto.

% Hbïd., 27 février 1835; Folio 25 recto.

Minutes de Douzeau, 18 juin 1501.

Anciens el nouveaux Statuts, ele, p. 21-25,

* Additional Mss. 15402.

ET DE LA NAVIGATION À BORDEAUX. ÉTE] qu'il paraît, s'adonnaïent volontiers à la pêche de la morue. Colbert écrivait, le 3 janvier 1676, à M. de Sève, intendant de Guienne : « Il est nécessaire que les marchands de Bordeaux qui ont perdu leurs vaisseaux dans le voyage de Terre-Neuve, rapportent des pièces en bonne forme pour justifier de leur perte; et, sur le compte que j'auray l'honneur d'en rendre au roy, je ne doute pas que S. M. ne veuille bien les décharger du payement du droit de 3 livres par tonneau, pourvu que leur perte soit bien constante !, » etc.

Au commencement du xvnf siècle, les négociants de Bordeaux continuaient à prendre part à la pêche de la morue. La Chambre de commerce adressuit au contré- leur général un mérmoire, pour demander la suppres- sion des droits sur foule la cargaison des navires qui allaient à Terre-Neuve faire la troque ou la pêche du pois- son sec ou vert, et elle se faisait lire. un autre mémoire au sujet du rétablissement de la pêche au mème endroit et du reversement des sels, devant Bordeaux ou Blaye, dans les bâtiments destinés à ces expéditions ?,

En 1709, les sieurs Ayma, Pujols et Due, négociants de Bordeaux, demandaient qu'il leur fût permis d'ache- ter en Hollande un navire de construction anglaise, qu'ils déstinaient à la pêche de la morue et au commerce de l'Amérique sous pavillon français. Les directeurs de la Chambre de commerce, consultés, ayant rendu le meil- leur témoignage aux pétitionnaires, ceux-ci obtinrent du Conseil supérieur la pérmission qu'ils sollicitaient; mais

1 Lettres, instructions et mémoires de Colbert, à. WA, dre part, p. #96, nole 2,

#egistre À de la Chambre de commerce, p, 94 (9 février 1709). p. 100 UD avril ATOS), pe. 100 (54 man, p 1O7 (AS juin), p. 114 et 112 (35 juillet)

pren ri art

devront eue renvogées À Fetrangi, a

le sieur Boyd que les deniers qui p d vente qui s'en fera soient 1 “Rogisire du Conseil de commerce F. 12. 23, folio 20: verso (s

3 mai 4709) ; et folio 205 reclo (6 septembre 1710). Reg F. 12, 67, folio # verso; séance du 18 janvier 1720.

ET DE LA NAVIGATION A BORDEAUX. 5

quez si... ibest justifié que ces morues viennent de nos ennemis, «

Un registre dés archives départementales de la Gi ronde que-nous avons déjà eu l'occasion de citer plus d'une fois, le Rôle des bateaux qui remontèrent la Ga- ronne jusqu'à Marmande en l'année 1593, présente à chaque ligne des mentions de transports de morue, qui montrent bien dans quelle proportion énorme cette espèce de salaison contribuait à l'alimentation publi- que. Bordeaux en envoyait jusque dans le centre de la France, si l'on peut tirer une pareille conclusion d'un acte du 30 janvier 1561, portant vente à un marchand de Moussages, en Auvergne, de merluehe, baleine et hareng ?.

À cette époque, les Basques allaient encore à la pêche de la baleine, et, sans sortir des minutes du notaire Denhors, on trouve des achats de fortes parties d'huile de ve poisson à des armateurs de Saint-Jean-de-Luz el de Saint-Vincent 5; mais il parait qu'au xvu° sièele, la

Mitegsste lu Conseil de commerce F, 12. 35, fülio LE versu; seance dut 24 février 1740.

% Minutes de Denhors, lusse 18422, tie x je ai recto. Le 18 février de La mème année, Jean Bochier, ui res lournois à François Ponteastel, marchand, bourgeus et Jurat de Bone deaus, pour prix de quatre pipes le merhiche ot de morue, {fbdd., fee miijexxxix recto et xijexl recto.)

2 Minutes de Denhors, 12 et 20 mars 1504; lasse FRA, folins iije aix verso tm ijelstli recto, Dans le premier des deux contrats, il s'agit de barriques de graisse de baleine achetées au prix de & livres 15 sous Lou tro l'une; et dus de second, de vingt barriques d'huile moyennant © Hvres lors nuls éhneune, us n'avons pas lrou: arant 4707, date d'une affaire sou quelle est question de quarante-deux barils d'huile de foie de stuËkf-h, venus au sieur Loué par un navire danois (reg. À, p.72, Hf juillet 1707). Plus Led

chund Périgueux, reconnait devais 3 li

te

ee terme d'huile, wa lieu de prnissr,

D RE f lésée dans ses priviléges?, puis un

la Chambre intervint dans une autre affaire relatis

d'huile de poisson. (Pl, D. 246, © novembre 170) * Voyer, h ce sujet, une lettre d'un sieur Turbide (sans.

SaintJean-de-Luz, au sujet la péché la baleine, di

2 Reg. F. 13,55, | folio 265 verso; séance du 2 mars |’ 16 mars,

* Le premier président de Pontac à Colbert, Bordeaux, ADI, ep, Golh 411, Mol., folie 433 recto.) Ce u

ET DE LA NAVIGATION À BORDEAUX. 347 bli à Bordeaux, le sieur Luetkens. avait reçu une partie de fanons et se les vit saisir par les commis des fermiers généraux. I eut beau réclamer, prétendant que cette marchandise provenait de la pêche des sujets du due de Holstein-Goltorp : la Chambre de commerce, à liquelle il avait porté ses doléances, ne jugea pas même à propos d'envoyer son mémoire au contrôleur général, comme elle le fit plus tard dans une circonstance analogue !.

Fort de cette décision, le directeur des fermes de Bor- deaux fit saisir un paquet de fanons de baleine apporté par le capitaine d’une navire suédois. Un négociant de notre ville, dont le nom a déjà passé sous nos yeux*, Thomas Clock, intervint en même temps que les direc- teurs de la Chambre de commerce de Guienne, et, sur leurs représentations réunies, le Conseil supérieur pro- nonça mainlevée de la saisie, à charge de renvoi du pa- quet à l'étranger *.

Au nombre des salaisons que les étrangers continuaient à importer à Bordeaux, nous avons encore à mentionner

mage qui pourrait résulter pour les fermiers du convoi, si la saisie était main- tenue, À eette époque, le fermier des cinq grosses fermes de France l'était en subme temps des apprèts des huiles et finons de baleine. Un contrat à la grosse reçu par le notaire Hrisson donne à penser que ce nt se laissait aller quelquefois h s'intéresser aux armements de pêche. (Minutes de Couthures, 18 septembre 16065 et 11 janvier 4007.)

1 Registre À des délibérations de la Chambre de commerce, p, 24 (10 dè- æembre 4705) et 54 (10 novembre 4706). Cf, p. 73 (38 juillet 1707).

# Voyez cidiessus, p, 241.

2 Meglôtre À de la Chambre de commerce, p. 408; séance du 2? juin 1708. Hogistré du Conseil de commerce F. 12. 53, folios 322 réctr et 535 verso; Séances des 30 juin et 6 juillet 1708 La maison Clock existait encore vers le milieu du xvue siècle, comme en témoignent deux actes du notaire Treyssae des 46 juin et 13 juillet 1744 (folios K30 et #70), relatifs à l'abandon de la car- gaison d'a navire

RP RE Era factures ne souffrant aueun don d'Écosse, car nous ne peschons poil

* Registre du Conseil de commerce F, 12. 351, ! 9 juillet 1704. « Et après diverses réflexions (uit L Aa êlé arresté que les députès de Roûen et de Bordeaux | cians de ces deux villes qui ant quelque commerce et relatl les pressentir sur les veûes qu'ils peuvent le les Eavassois, et sur l'espérance dant ils pourraient : peut-estre pas impossible que Le roy ne les favorisät de

cümméree, el que, sur les éclaireïsse ectie entremise, il sera pris ensuite telle résol-

La 5 À registre À des délibérations de Hi Chambre de commerre, ate du A9 octobre 1713, une plainte cuncernunt une exuction

sur les horengs.

Lajouter le Canada. Dix ans plus tard, demandaient que les mortes provenant de ces parages fussent exemples, à Ronleaux, du droit d'en de commerce F. 12, 88, p. 157, 158; séance du

se réserve de Le faire quand on sera allant en Espagne. » 2 Reg 1 de la Chambre de commerce, folio 7% recto, Le

ET DE LA NAVIGATION A BORDEAUX. 351

rence de contradiction. Les Bordelais, nous l'avons déja dit, n'armaient pas de bâtiments pour Terre-Neuve; ils engageaient seulement leurs capitaux dans ces entre- prises, aussi bien que dans les armements qui avaient pour objet la pêche de la baleine !.

Les retours des chargements de morue sèche se fai- saient à Bordeaux, aussi bien qu'à Nantes, en Espagne et en Portugal? quelquefois en échange du sel qui nous en vemit®, A l'arrivée d'une cargaison de ce genre dans notre port, les marchands qui faisaient ce com- merce se la partageaient, conformément au statut, et, autorisés par un statut spécial, ils ne souffraient pas que la marchandise leur échappât pour aller sur un autre marché, « La raison et le motif des règlemens, disait l'un d'eux dans une sommation relative à une partie de morue de 160 quintaux vendue à des marchands toulou- sains, est qu'il faut que la ville soit pourveue, et qu'il est juste que les marchands d'icelle qui en supportent les Charges, soient préférés à des estrangers®, »

Ces marchands, dénommés dans une sommation sem- blable, du 28 octobre 1713, dépassaient le nombre de

Aufhestrare. dit Savary, que les marchands Bordeaux ayent des vais seaux en propre pour la pêche de la baleine; mais il ÿ en a beaucoup qui s'intéressent dans les armemens qui se font pour cela à Rayonne, Saint-Jeun deLuz et SuintMalo. » (Dierionnaire universel de commerce, édit, de 4748, 1.1. pe 4, col. 4)

3 Le feuf, Dm Commerce de Nantes, p. 125. CC D. 10.

À Parmi les minutes de Goëhet, on trouve, à la date du 35 décembre 1520 tn acte de vente de quatre-vingt-douze pipes de sel de Portugal, « quictes do xj pipes pour xk, » moyennant la somme de 652 livres et demie tournois, par Pierre Boyer, marchand de a Rochelle, à Mathurin Rondeat, marchand La paroisse Saint-Miche}

4 Minutes de Michelet, 17 fevrier 1741

CHAPITRE XLII L

MÉRIAIX, HOIS DE CONSTRUCTION ET DE CHAUFFAGE, VERRERIES JET FADNIQUES DE Hs.

Importation de moral étranger ; arrêt du parlement do Hardeaux problbant l'exportation du bals. Arrivapes de ls des Pyrénées ; Collet écrit à leur sujet à l'intendtant de Huclie= fuet. Lettre du premier président au parlement de Bonlraus, en 1703, relativement au huis Mo chêne embarqué pour l'arrimage des nasires; discussion, à ce snjet, au soin du Cane so le cnmmurce. Autre déffhération de La même awsemblio, an 1706, concamant fiverses rmarchandisog dtrangiees, entre autres, des planches do chine, Dmande de passeport pour on urvire chargé de boïs du Nord; mémoire d'un inspecteur de In mnrine à M. Ponichrtrain sur convenance d'acconter des passeports aux narires des villes hanséti= ques; décisun conforme du Conseil de commerce. Succis de quatre demandes de passe= ports pour dés cangaisous de buis du Nord, Hraposition des capitoule de Toulouse sur lon (buis ds Psrénées ; réclamations élevées à ce sujet: cherté dla merrain en 1725. Peu de eat qua l'ou fait autrefois du bein do noyer ; lottre da l'intendant do Guen au contrôleur gén) œur une dommnde d'expartatton du ve buts. Uatacles opus à l'artivée ds bols de Périgont par le wranpris do Raillant ; La Chambre de conmaren de Gulenno s'ecupe de ever ces Prvenance de la plas grande purtie du merrain eviloÿé par les ton néliors de Borsaus, Dimienvions tu merrain à pipe de Hambourg ; von emploi, Dimen= lee du merrain propre à faire des piéces à eau-de-vie. Merrain de Lubech ; mode da vent, dimensions, Consommation du merraia da Hambourg et de Lubeck à Hortsus, Arrisages de uérrain de Larruîne par la Meuse et Le Ha; 41 est recherché À Larideaus ; dimorsoes do ce moral ; prix, mudo de vente. Commerce du charbon da terre à Dor— deux: preniières triées que l'on en retrouve. = Autorisation io faire vendre ui tour ot domi de charbon do larro anglais. outeitlos ot verrorios en Gudonne x requête du sheur de Bic. Fabrique de faïence de Aacques Fautier et Jieques Hastin; verrerie de Bourg sur-Gironde fuadée par un Allerasd ; fabrique de vorres ot de bouteilles du sieur Mitehot.

Falricalion de bus à Boñleaux; arts et réglewonts qui se mpprtont à colle industrie.

Dans notre premier volume, nous nous sommes lon- guement étendu sur le commerce des bois à Bordeaux, tant que cette place était alimentée, sous ce rapport, par les pays limitrophes; mais il arriva un moment ces sources de production s'épuisèrent, et les merrains de la Saintonge, du Périgord et du haut Pays ne purent plus suflire à la fabrication des barriques, à la construction des barques etdes navires, et à celle des édifices. Déjà, bien avant le milieu du xve siècle, le parlement avait

W. 2

quatre-vingts tonneaux de bois « de c: deaux, moyennant 30 sous par

2 Registre du secrétariat, annèe 4670; Ms. 213 verso et 217 recto, L4 juin. (Passeport pour | CRE Ce convient incessanment comilaire : ts d

étailleurs, ne l autres jusques à. Paris. » Rrévet de banquier la même ville, d'extraire dés Voyez encore folio 45 verso, 28 mai 407 venir h Paris desmarhres Rance, Harbenso

3 Lettre à Golbert de Terron, 24 janvier 1008. (Le moires de Colbert, L. MA, Are partié, p. 46.)

ET DE LA NAVIGATION À BORDEAUX. 35

nistre, instruit du retard des constructions à Rochefort, par suile de la disette des bois, écrivait à l'intendant d'en faire voïturer la plus grande quantité possible de la forét de Bénauge *, qui lui avait été signalée depuis longtemps comme abondante en bois de construction *, mais qui avait souffrir des horribles dégradations exercées particulièrement dans la Guienne, le Languedoc et le ressort du parlement Pau*,

Au commencement du xwne siècle, le premier prési- dent au parlement de Bordeaux écrivait à M, de Pont- chartraîn, au sujet du boïs de chêne embarqué pour l'arrimage des vaisseaux marchands qui sortaient de la rivière, La letire ayant été renvoyée au Conseil de com- merce, puis aux députés pour l'examiner dans leurs réu- ions particulières et donner leur avis, il fut observé que la facilité qu'avaient les maîtres de ces navires d'em- barquer du bois de chêne pour servir à leur arrimage, préférablement au bois de pin, d'aubier et de tremble, qui était tout aussi bon pour est emploi, causait à Bor- deaux une grande disette de bois de chêne; finalement, le Conseil émit l'avis d'en défendre l'usage pour l'arri- mage des navires.

À Lettres, instructions et mémoires de Colbert, LA, % partie, p. 95.

2 Hotman In éerivait de Bordeaux, le 25 décembre 4061 ; « J'ay réconà à mon vôïage de Bénauge, dans le parc du ehasteun, une fustaye fort vive et four- nié de beaux brins dle Lois, dans laquelle on peut choisir Jusques à mille piods de chosue pour employer ou à la construction des navires ou aux ouvrages du Chasteau-Trompelte. Si la chose mérite d'estre relevée, je l'aprofondiray dans on détail plus estendu, » (Coïb, 105 Mél, fullo 401 recto.)

3 Colbert à M. de Sève. Intendant h Bordeaux, 12 août 1672, (Lettres, ins Hruetions ét mémoires de Colbert, L AV, p. 250. Cf. p. 47, 297.)

# Hegistre du Consell de commerce F. 42. 54, folio K3 recto; séance du Sjanvier 1702. Cf, io 77 verso, D décembre 1704

trouvait chargé de bo sapin, et deux autres que l'on aurait voulu e

séances des 12 janvier et 5 février 1706,

ET DE LA NAVIGATION À BORDEAUX. 357

pour lui exposer les avantages que la Guienne recevrait dans son commerce, si le roi accordait des passeports aux navires des villes hanséatiques, dont plusieurs mai tres étaient déjà venus à Bordeaux sous pavillon suédois ou danois, qui les exemptait du droit de 50 sous par tonneau, qu'ils eussent mieux aimé payer pour avoir la liberté de venir sous leur pavillon national. ‘Après une diseussion approfondie, il fut décidé à l'unanimité d'ac- corder des passeports aux navires des villes hanséatiques pour venir lèges dans les ports français, « el pour y ap- porter même le merrain, bourdillon, bourdille, et géné- ralement toutes sortes de bois, + parce que l'on en avait besoïn en France, et principalement en Guienne; « n'y ayant pas lieu, ajoute le secrétaire du Conseil, de craindre que ces vaisseaux abusent des passeports, puisque les cautionnemens qu'ils sont obligez de donner de 3,000 li- vrés pour ceux du port de cent tonneaux et au dessous, et à proportion au dessus, excèdent la valeur du bois dont'ils seront chargez, à condition néantmoins de payer le droit de 50 sous par tonneau, ainsi que les Hollandois le payent! »

Le Conseil se montrait encore favorable aux demandes de passeports pour des navires chargés de bois du Nord, Un négociant, Henry Meyer*, représentait qu'il avait commencé à faire bâtir, au bord de la rivière, deux grands magasins et une maison, et que, ne trouvant pas dans la province des planches de sapin telles qu'il les

+ Registre du Conseil de commerce F. 12. 55, folio 95 recto; stance du 17 n0= vembre 1706, Cf, folie 02 verso; séance du 12 novembre,

2 Parmi Jes minutes de Bancheréau, on rencontre, à la date du 47 juillet 4727, un Richard de Meyer, négoeïant aux Chartrons. Cf. chdessus, p, 206.

venir de Kaoigsberg de merrain, et prendre des vins en échangé | verso; soptembra ATH), Plus tard, EE DU rl ATH). echo; der février aie À ds des + Va Chambre

Reg. B, flo 181 verso (1D août 1725). GK. flto LEE Hbid., folio 434 verso; séance du 47 avril 4721. à Ibid, Folio 487 verso, 188 recto; 30 décembre 1725.

ET DE LA NAVIGATION A BORDEAUX. 359

Le bois de noyer, aujourd'hui si recherché par les ébénistes, ne l'était pas autant, à beaucoup près, au commencement du siècle dernier, et le commerce y trouvait des embarras plutôt qu'une source de profits. Le 24 juin 1726, M. Boucher, intendant en Guienne, avait écrit au contrôleur général que quelques particu- liers du Périgord ayant demandé la permission d'envoyer à l'étranger des planches de boïs de noyer dont ils ne trouvaient pus à se défaire dans la province, il la leur avait refusée conformément à l'arrêt du 11 août 1720, portant défense de faire sortir du royaume du bois de noyer non ouvrés M. Boucher ajoutait qu'il y avait à Bordeaux des marchands qui en avaient fait venir, et qui l'avaient gardé plus de deux ans sans trouver à le revendre, quoique, à sa connaissance, ils l'eussent sou- vent offert aux bailes des menuisiers. Consulté sur la convenance qu'il y avait, en cette circonstance, à faire féchir la loi, le Conseil de commerce émit l'avis de per- mettre l'exportation demandée *,

Les arrivages de boïs du Périgord n'étaient pas alors faciles, par suite du refus que faisait le marquis de Sail- lant, seigneur de Comborn, de laisser flotter le merrain que l'on pouvait transporter par ln Vézère dans la Dor- dogne* et la Gironde, et cela au grand détriment des provinces arrosées par ces rivières, comme aussi de l'Au- vergne, de la Marche et du Limousin, Touchée de cette considération, la Chambre de commerce prit l'aflaire à cœur, écrivit au contrôleur général et ft transcrire sur

1 Registre du Conseil de commerce F. 12. 75, p. 470; 18 juillet 1726, 2 Voir, pour le régime des péages sûr ces rivières dans la seconde partie du xv siècle, la correspondance de Colbert, L LV, p. 487.

an Tai M érdeut de HAL dent cent dix-huit pièces ou douelles, savoir cent douze de trente-six pouces de longueur,

4 Hegistre G des délibérations de la Ghainbre de commerce, folios 48 verse {2 juin 1738), 49 recto (47 juin).

ET DE LA NAVIGATION À BORDEAUX. 61 à six pouces de largeur, el de trois quarts à un pouce d'épaisseur: et six cent six fonds de vingt-quatre pouces de longueur, de six à huit pouces de largeur, et de trois quarts à un pouce d'épaisseur,

Passons maintenant à ce que l'auteur du Mémoire de 1730 intitule : Consommation à Bordeaux. Nous co- pions :

mammoune. Deus cent cinquante milliers de la 1 espice, à 600 livres le millier,

coniposé ile aille six cent seize douclles, montent cy. 450,000 Liv. Trois cent cinquante milliers de la 2 espèce, à

400 livres le millier, composé id. , . . . 4... .,. 110,000 DA SPRAIE M emtce, à 500 res le millive, composé ôd. . rss. 480,000 Toul. . . ... 470,000 liv.

Luscx.

Huit cent milliers, à 300 livres le millier, composé de mille huit cent huit douelles, montent ey. . , , . 240,000 liv.

Total. 710,000 liv.

L'auteur du Mémoire ajoute : « On observera icy qu'outre le merrain cy-dessus, il en vient de la Lorraine à Bordeaux, depuis environ deux ans, qu'on fait des- cendre par la Meuse et le Rhin jusqu'à Dordrecht, ville de Hollande, d'où on Le fait transporter iey. Ce bois est recherché à cause de la longueur de ses douelles, et de celle de ses fonds. Bordeaux en reçoit ordinairement trois cents milliers à barriques, composé le millier de mille deux cent douze douelles et six cent six fonds; les douelles ont trente-six pouces de longueur, de six à huit

A: D 4325, 40 Ed. 1, ne 9. John 1 Tan and County of the Town of Newcastle mmouxxx, inde, vol. 11, p, 235), analysant

ET DE LA NAVIGATION À BORDEAUX, 363

il nous faut remonter jusqu'au commencement du siècle pour rencontrer un arrivage de charbon de terre à Bordeaux.

Le 18 avril 1705, Peter Axen et Samuel Moaxtens et GC" demandaient l'autorisation de faire vendre un lon- neau et demi de charbon de terre venu à Bordeaux sur un navire de Bergues, se fondant sur l'ignorance ils étaient de la prohibition de cette marchandise. Les dé- putés du Conseil de commerce étaient d'avis de refuser la permission demandée, par la raison que les Anglais ne souffraient l'entrée d'aucune marchandise de France en Angleterre; mais attendu la petite quantité de celle dont il s'agissait, il parut à l'assemblée que l’objet ne méritait aucune altention, et qu'il ne pouvait tirer à con- séquence de laisser la liberté d'en disposer comme on voudrait, sans qu'il fût besoin de donner un ordre parti- eulier?,

Plus tard, La prohibition du charbon de terre anglais fut levée et remplacée par des droits considérables, En 1728, le Conseil refusa de renouveler l'arrêt qui les mo- dérait; les commissaires pensaient qu'il y avait en France sufisamment de charbon de terre et qu'il fallait en fa- vorisen la consommation, En vain le député de Bordeaux représenta combien il serait onéreux pour le commerce que notre ville et la Rochelle fussent obligées de se servir de chärbon français, et nuisible à la navigation d’augmen-

26 Hem, xxxxj Aprilis solvi pro duodecim saccis carbonis el pro portagio, 4 fr. x) ard. = Item, solvi pro duobus boysellis carhonis de lerra, solvendis pro boisello Siij solides torn., xxxij ard. » (Compotu S. Andrew, reg. 1, ann. 1340.) MRegistre du Consell de commerce F. 12, B1, folio 327 recto; séance du 43 mai 1705.

fréquents voyages qu'il avait fai it gne, en Hollande et de l'antre côté de la !

À Registre C des délibérations, folios 52 verso, 53 vürso

* Joid., follos T4 verso, 75 recto, 76 verso, Troisième #lio 68 recto et verso. Troisième registre des mémo

# Registre €, folios 84 verso, 8 verso, SO recto.

Registre du Conseil de commerce F. 12. 57, folio 8 avril 4742, Le mois suivant, deux autres industriels

ET DE LA NAVIGATION À BORDEAUX. 305

Depuis l'année 1711, Bordeaux avait une fabrique de faïence, fondée par Jacques Fautier, qui s'associa ensuite Jacques Hustin, bourgeois et marchand de cette ville!; mais il ne s'y trouvait pas de verrerie, tandis que Bourg- sur-Gironde en possédait une, fondée par Balthazar, gentil homme verrier de Witzbourg, qui s'était associé les sieurs Charancé et Surtres?. Non loin de cette verrerie s'éleva bientôt une concurrence redoutable. Le sieur Mitchel, qui était sûrement Anglais, sollicita d'abord le privilège exclusif de faire fabriquer des verres et bouteilles5, puis

tition semblable, en isant valoir des considérations analogues. (Folio 46 verso, 27 mai. Cf, folio 44 verso, 12 mai.)

2 Aécuefl de Mictumis, Bibl. de Bordeaux, Jurispr, 3,076, £. If, folio LG, Cf. ci-dessus, pr, 254 01 270, [1 ost fait mention de la manufacturo de fuionce Hordeaux dans le registre du Conseil de commerce F. 12. 70, p. 906 (sbance du24 février 1752). à propostde la demande de l'abbé Roquépine. seigneur de la baronnie de Samadet, dans la Chalosse, tendant à obtenir un privilège exclusif pendant vingt ans, pour l'établissement, dans sa terre, d'une manu- feture semblable. Cf. p, 229, séance du 6 mars 172.

2 Arrêt qui exempte de la taille cet étranger et ses vuvriers, en conséquence de Parrét du 23 janvier 1725. (Registre du Conseil de commerce F. 12. 73, p: MS:187; séance du 7 favrier 1726.) Exemption accordéo au même du droit de contablie, local, sur toutes les marchandisos et denrées qu'il fera venir pour sa consommation particulière, et sur les articles destinés à sa manufacture. (Ibid, p. 508; ler août 1720. Les projets d'arrèts sont p. 27- #20; séance du 8 août.) Délibération sur mne requête des sieurs Charanc et Sartres. (Reg. F. 12 75, p. 22: 11 mars 1738)

2 Registre G, follo 9 recto, 47 août 1730. Le sieur Mitchel fondait sa demande sur les motifs suivants : 11 uvait fuit des dépenses considérables pour mettré sa fubrique sur pied ; 2 la quantité de verres ol de bouteilles qui sortaient de cher lui, en même temps que de l'usine du sieur Fonborg, était su- pèrieure à la consommation de La province ; ce qui se fabriquait à Bordeaux suflisait aux besoins locaux; 4 ces deux fabriques se détruiraient l'une l'autre, à cause de leur proximité et da défaut d'écoulement. Le pétitionnaire concluait en disant que son établissement étant plus ancién, IL était juste le conser- er par préférence à celui du sieur Fonberg. Sur quoi la Chambre répondit : que la vorrerle de Bourg ne coûtait pas moins que celle de Bordeaux; & qu'autre leur produit, la province consommait une fois plus de verres et de

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ET DE LA NAVIGATION A BORDEAUX. 367

s'étaient avisés, contrairement à l'ancien usage, de se faire attribuer le droit d'aller faire des visites domiciliaires chez les principaux bourgeois et marchands de la ville. Appuyés por les directeurs de la Chambre de commerce de Guienne, les plaignants obtinrent gain de cause‘, Par un autee arrêt du Conseil d'État, en date du 30 août 1716, il fut permis de faire dans Bordeaux des bas de soie au métier?; toutefois, celui du 3 juil- let 1721 défendit la fabrication et la vente des bas à deux fils. Le Conseil rappela plus tard ces arrëts à l'inspecteur des manufactures®, et celui-ci répondit en

A Registre du Conseil de commerce F. 12. #9, follo 163 recto, Cf. folio 168 wérso. Des visites d'un gènre analogue avaient lieu dans d'autres corps d'état au ln voit par un art dur lu requête de la communauté des orfévres de Bordeaux an sujet de la perception des droits qu'ils levaient pour visites, brevets d'apprentissage ét réception à la maitrise. (Reg. F. 12. 65, folio 51 era: séance du 1er fevrier 1719.)

2 Registre D de la Chambre de commerce, folio 41 recto, séance du G no tembre 4716: Of. folio 46 verso (2 janvier 1747), L'intendant ayant (ait communiquer à la Chambre de commerce cet arrêt, avec une lettre de M. d'Ar- genson, pour avoir Le sentiment de la compagnie, elle répondit : qu'il fallait tenir la main à l'exécution de l'article 4 dudit arrét, et exiger que les soics préparées pour faire Les bas au métier, ne passent être employées & moins de huilé brins, à cause de la finesse et délicatesse de chacun d'eux ; 2 que les auies préparées pour Ia fabrication dés has noirs ne devaient êtré teintes qu'après avoir été travaillées et levées de dessus le métier, conformément à l'article 7 dudit règlement; 3 qu'en ce qui concernait la longueur des has de sie pour homme, il était nécessaire, pour être bons et marchands, qu'ils fus sent du poids de sept à huit onces, el non de quatre, selon l'article 3 des sta- jui accordés à la ville de Lyon. par letires-pntenies du mols de février 4716. {Deuxième registre des purères de Chnmbre de commerce de Guienne, folio 32 recto.) L'année suivante, M. d'Argenson demandait des rem ments relativement au nombre des brins de fil et au poids des has de Mo selle, fleuret, les bus ne pouvant être bans qu'à la éondition d'y employer trois brins de il et de donner aux bas d'homme le poids de quatre onces et demie, et à ceux de femme celui de deux omces et demic. (Reg. B de la Chambre de commerce, folio 8 recto; séance du 18 novembre.)

# Registre . 42, 74; séance du 20 juillet 1724

ET DE LA NAVIGATION A BORDEAUX. 369 0

CHAPITRE XLIII

MŒUF SILÉ ET SUIF D'IRLANDE; FER:

Cormerce et usage du bœuf salé d'Irlaude ; éhifre des importations de ce genre à Bonteaux. Ogtons P. Labaï et Savary au sujet de cette marchandise; fraules ausquelles elle dhsunaît lieu. Moute d'achat, notamment à Dublin, du loaf salé. Suit d'Irlande ; cire des importations anuelles de cotte denréo à Bordeaut. Prohilitions dont ele était l'abjot & Lente à Ka sortie de ce portzestit d'une lottro de Colbert, conforme h ses principes deunainbquen Los Irlandale cesaut de venir à Bordeaux, après un arrit du Conseil on date du 23 déceture 1727. Hequêtes des négoclnts de Nantes et de Bordeuus qui faisañett Le commerce avec l'irlanie ot l'Amérique. Opposition de ls Chambre de eummerce do Gulenve; rabroux aur lesguotles elle s'appuie; arrêt qui permet au ndgur lan see charger an frlando des salaisons à destination dos colouies. Obsiaclos opposés à d'arriséo dos marchandises rlataises aiinisos dans nos parts, Protihition restreinte de N'étain d'irtande.— Commerce des enirs d'Irlande à Bordeaux ; d'abord probibés, ils ÿ sont {ensuite ii ave ceux de Manteviden. Fors ds Suite at d'Espagne, quantité que Rat disnus en rovevoll, Détail des fers d'Eapagaë importés à Bordeaux, Délibération dus Loneïl de commeree éelatise à une demande d'importation de fer de Suite. = Ohsarsatians du rédactaur du Mémoire do 1750 ur Los changes ontre Stockholm ot Amaterdam.— Détails sur les poÿls de Saësta, Production iles forges du Périzunt vors 1730. Gommeree des cchäudiâres à sucre, do formes et do pots da trra de Sadiras, antro Bordéaux et exportation de petite paterie de fer en Empague. Valriestion de canons de fer 0

Bordeaux et les autres ports de France faisaient venir de Dublin et de Cork du bœuf salé! pour l'exporter en Amérique; celle marchandise nous arrivait en barils, pe- sant, avee la saumure et la futaille, de 280 à 300 livres chacun, On l'employait à la nourriture des matelots, et, dans les colonies, surtout à celle des nègres. Il s'en fai-

AI en senait aussi de Walerford, au témoignage du docteur Charles Smith. CTheañtient and present State of he County und City of Water fard, ete, Dublin, m.nec.xuvr., in-8, p. 270.) Dans un autre onvrage, le même écrisain a donné Je détail des exportations de Cork vers le milieu du xxme siècle, en s'étendant plis particulièrement sur le commerce du bœuf sal avec l France. (The an- Mient and present State of the County aud City of Gork, etc. Dublin, mceL, An&, vol. 1, p. 410-413, cn note.)

nl. ET

1 Nouveau Voyage aux isles de l'Amérique, ete, À Paris, LI, p. 290. CF. Reg, B de la Chambre de commerce, folio + Dictionnatre universel du commerce, %. À, p. 256, col, 4, John | avoir indiqué ce passage de Savary, assure que depuis le terps de

ET DE LA NAVIGATION 4 BORDEAUX. GyLl

L'auteur du Mémoire de 1730 donne un compte dé- taillé de ln façon dont se faisaient, sur les lieux, les achats de bœuf salé; mais il fait observer auparavant que l'on comptait à Dublin par grand cent de 112 livres, composé de quatre quarts de 28 livres chacun, livre or- dinaire, et que les 112 livres de Dublin ne faisaient, poids de Bordeaux, Paris et Amsterdam, que 102 livres 7 onces 17/25.

Les suifs que Bordeaux tirait d'Irlande se vendaient, comme le bœuf salé, au grand cent de 112 livres, Il en venait ordinairement dans celte ville 6,000 quintaux tous les ans, à 40 livres le quintal, ce qui faisait une somme de 240,000 livres.

Les Irlandais importaient ces diverses marchandises à Bordeaux‘; mais ils rencontraient souvent des obstacles

les choses s'étaient bien améliorées, (An ÆEssay towards a natural History of the County of Dublin, ete. Dublin, AT72, in-8e, vol. L p. 206.) La mauvaise foi des commerçants irlandais à été signalée por un Anglais, Edward Wakefiéld, à propos de ceux de Galway, (An Account of frelaul statistienl and politieut. London, 1812, In, vol. 1, p, 29.) L'historien de cette ville, James Hardi- Man, ropousse avoc indignation une fmputation pareille (the History of the Touvn and Cornty of Galway, ete, Wublin, 1820, in-£e, p. 286, émigré français qui voyageait en Irlande, à la fin di cle dernier : « Unmar- hand de Vin, dit notre compatriote, m'a donné cette raison du peu d'activité du commerce duns ete ville, et m'a vraiment dit de bonne fi : « Avant que « la France sût préparer le vin, c'était à Galway qu'on le faisait, Comment! «lui répondisfe, Je n'imaginais pas que vous aviez eu jamais vignes à Gi « way, Oh! non, répondit-il ; mais en France, le vin était tout simplement ae jus di raisin, et on nous l'opportait à Galway pour lo rendre buvable; 2 malheureusement, les marchands de Bordeaux le prépurent aussi bion quo « nous, ét céla nous a eoupé les bras. » (Promenade d'un Français dans l'Ir- Lende, te. par de Latoenaye. Dublin, 1797, in:8, p, 170.)

1 Lettre du sieur Guilloré, de Nantes, qui demande permission de Caire dé- charger à Nantes le navire irlandais nommé V'Amirié, parti de Londondorry avec une cargaison de chaïrs salées destinées pour les Îles françaises de l'Amé- rique, de euirs verts, de suif, de beurre et de saumons, qu'il devait porter h

ot éile un

Conseil, en date du 23 décembre 1727. aux négociants faisant le commerce des ile: françaises de l'Amérique d'envoyer leurs

Bordeaux, suivant son passeport, ct qui avait été obligé de pour échapper à deux corsaires de Jersey, (Registre du 12,55, folio 35 recto; fer mars 1709.) Bonleaux d'iande, (Reg. À des délibérations de la Chambre, p. 14 ! Lettres, instructions el mémoires de Colbert, 1 M3,

1 Did. p. #54. CI, M, pièce 166 @l note.

ET DE LA NAVIGATION A BORDEAUX, BYE]

ment en Irlande pour y charger du bœuf salé et le trans- porter outre-mer. Le 19 décembre 1728, cette permission fut prorogée pour un an à compter du 1* janvier 1729, puis successivement d'année en année jusqu'après 1730 !,

Les Nantais, qui faisaient un grand commerce avec rlande, ne s'étaient pas contentés de demander la pere mission d'aller chercher des salaisons dans cette îles ils sollicitaient la même autorisation pour les farines, la chan- delle de suif, le beurre et le poisson salé, notamment le saumon; ils essuyèrent un refus *, Les négociants de Bordeaux qui faisaient le commerce d'Amérique, présen- tèrent aussi une requête au contrôleur général afin d'ob- tenir la faculté d'envoyer leurs navires en Irlande pour y charger à droiture, pour les colonies, les denrées ci- dessus; mais ils rencontrèrent une vive opposition dans la Chambre, qui chargea deux de ses membres de se rendre chez l'intendant, en vue de Ini représenter le tort que ces négociants feraient à la province, si leur de- mande était agréée, et 6mit le vœu qu'il ne fût pas donné de prorogation à l'arrêt du 23 décembre 1727 concer- nant les bœufs salés5, En même temps, la Chambre écrivit au contrôleur général pour s'opposer à la demande en question, et empêcher la prorogation de l'arrêt #.

Les raisons pour lesquelles la Chambre s'opposait à ce

2 Registre du Conseil de co (séance du 28 jan- Mer ATS0), 455 2 février { des délibérations de la Chambre de commerce, (olios 41 verso (séance du 12 fevrier 1728), 75 verso C4 novembre et Lee décembre 172), 76 vorso el 77 roclo el verso (15, 22 €t 2 décembre), 83 recto, 84 verso et 85 verso ($ janvier, 1er et 9 février 1750), ete

Registre C, filio 30 verso: sbunce du 8 janvier 1728.

2 1h, folio 51 recto ; séance du 45 juillet 1 A Troisième registre des lettres de la Chambre de commerce, folio 3 recto

2 Registre du Conseil de commerce F. 1%, 81, p, 064 ei F. 12.85, p. SS4 ét 350 (séances des 47 et 34 mai. A7 a été imprimb..

+ Registre du Conseil de commerce F, 1, 8%, p 1

ET DE LA NAVIGATION A BORDEAUX. Er

côté du Danemark pour en obtenir cette sorte d'appro- visionnement !.

En terminant, il convient de faire observer que les marchandises d'Irlande, admises dans nos ports, n'y ar- rivaient pas toujours sans obstacle. Le sieur Boyd ayant fait venir 29 quintaux de plomb et 22 de laine dans trente barils, exposait au contrôleur général qu'attendu l'impossibilité d'exporter des laines d'Irlinde sans dé- guisement, la sortie en étant défendue sous peine de mort, il s'élait vu dans l'obligation de mettre ce plomb dans les barils « pour les rendre de mesme poids que ceux du bœuf salé ?, »

L'étain n'était pas davantage du nombre des marchan-

Un sieur Samané, de Bordeaux, avait demandé exemption de droits pour es sels qu'il faisait passer aux Îles du Cap-Vert, pour x préparer des viandes à destination des fes françuises d'Amérique; cette faveur lui fut accordée, Dans le même volume (p. 5%, 10 novembre 1741) H est fait mention d'une démande d'un négociant de Morlaix on mainlavée de plusieurs barils de bœuf salé, on transit par Bordeaux, destinés pour les colanies, saisis faute de la dé- élaralion preserile par un arrèt du parlement de Rennes. Ailleurs (F.12. 81, p.52 et081; 25130 décembre), il est fait mention de la demande d'un négo- ciant de Marseille, qu'il lui fût permis d'aller à Cadix charger six cents barri- ques de bœuf salé pour la Martinique.

% « Nous espérons, disait la Chambre de commerce écrivant au contrôleur général, que le Danemark pourra nous fournir des bœufs salés par la pro- since de Jutland, qui ést la plus abondante en bétail. Il est néanmoins à erain- dre que cette province n'en sçauroit fournir assez: mais IL y aurolt une autre ressource, qui ést Île mouton salé, dont les Danois tirent une grande quantité de l'islande. 11 y a mème une compagnie à Copenhague, que le roi de Danc- mürk y à étiblie pour fire ce commerce, avec un privilège exclusif... Nous Jourrions aussi tirer du même pays les beurres, suifs et chandelles, en accar- dant la même exemption de droits aux marc dises venant de Danemark qu'asolent celles d'Irlande, » etc. {Tryisième registre des lettres, folio 220 varso. Cf, rogistra D des délibérations, folie 43 recto.)

2 Hégistre du Conseil de commerce F. 12. 5$, fülio 39 recto; séance du A2 juillet 4709, La laine est estimée 3,000 livres et le plomb 450; ordre est dinné aus commis des fermes de délivrer le plomb en percevant les droits.

Ragistre du Conseil commerce F, 12, 57, tembre 4745, Le Consoit prit la méme bourres de bœuf qui s'étaient tronvés dans un | au bas de la rivière de Bordeaux, que M. 4

Registre & des délibérations de la Chambre de séance du G avril 1724.

ET DE LA NAVIGATION À BORDEAUX, 3

Il venait à Bordeaux, de Suède ot d'Espagne, du fer supérieur à celui qui sortait des forges du royaume; la quantité qui nous arrivait ainsi de l'étranger montait ordinairement à vingt mille barres, pesant 6,000 quin- taux, à 16 livres le quintal, année commune, représen- tant 96,000 livres.

Savary, exposant les relations commerciales qui exis- taient entre notre port et l'Espagne, donne en ces ter- mes le détail des fers qui nous venaient de ce pays : « Le commerce que l'on fait de Bordeaux en Espagne, et d'Espagne à Bordeaux, est peu considérable, On y envoye des pots de fer et du papier de Périgord, du blé et autres grains, quand le transport en est permis, sur- tout du froment et des fèves. Les marchandises qui en viennent par les retours sont du fer plat et du fer quarré, des ancres à navires, des avirons; des pierres à aiguiser, des huiles de baleine et fanons; des clous de poids et menus; des laines et des sardines, quand on en pêche à la côte d'Espagne !. »

En 1718, des négociants français ayant demandé la permission de faire venir du fer de Suède, il en fut ré- féré au Conseil de commerce, qui en délibéra dans sa séance du 30 août. On y lut une lettre de M. de Camp- redon, résident de France à Stockholm, Après avoir déclaré qu'il ignorait si dans ce royaume on avait besoin du fer de Suède, il ajoutait que si, comme on l'assurait, les Anglais en avaient apporté une grande quantité à

1 Dictionnaire universel du commerce, À. 4, p. 41, col. À

Araites, se font toujours par Londres dans les payslh : ee qui fit une diférenee, au prof du commet

d'Angleterre d'environ # pour 100, et que l'Irlande : mettre à l'Angleterre. » à

ET DE LA NAVIGATION À BORDEAUX. 7

peser les marchandises grossières, contient 400 livres, et se divise en 20 lisponds de 20 livres chacun; et l'autre, appelé de même, sert à peser les marchandises fines, comme Je fer, le cuivre, et contient 320 livres, et se divise en 20 lisponds de 16 livres chacun. »

Vers 1720, les forges du Périgord produisaient deux espèces de fonte, consistant, l'une en chaudières desti- nées à ka cuite des sucres bruts dans les iles de l'Amé- rique, l'autre en marmites et autres ustensiles de cuisine pour l'exportation en Espagne.

1 se chargeait à Bordeaux, année commune, pour les colonies, mille huit cents chaudières à sucre de dif- férentes grandeurs, sans parler des formes et pots de terre fabriqués dans les environs, à Sadirac!. Quant à l'importation de la petite poterie de fer en Espagne, l'au- teur du Mémoire de la Chambre de commerce de Guienne

À Voyez eidesus, p. 514, La fübrique de Sadirac remontait au xuie site cle, si ce n'est plus haut, Le 22 juillet 1519, Bertrand Eyquem, dit Berthomé, eonfessait, par-devant notaire, avoir veudu à Plilippon Petit, marchand de ln paroisse Saint-Michel, « tout l'ouvrage de poterie qu'il fera fera (ere, « à dater de ce jour jusqu'à la Saint-Michel suivante, « marché fait à xiiij wrdits la ae, ouvre grosse et ouvraiges de huict ou de six v ardits la douzuine. pour tracquo, ele, » Le 22 février 1920, on truuve un autre marchand de ln pu- roisse Saint-Michel, Perrot de Labalut, passant un contrat avec Pey Bonneau, ek Jui achetant «tout l'anvraige de poterie de terre, tant oulles, broes, ehanf- feltes que autre cuvraige, que ledit Pes Bonneau fera on fera fere en lite paroisse de Sadirae.… juc'u lu feste de Nostre-Dume Chandeleur, etc, » Le 50 mars de l'année suivante, le même marchand signe nn traité semblable avec deux autres poliers de la même localité, Bertrand et Jean Papon. Enfin, Je mal et le 30 décembre 15%, Philippon Petit reparall et fait emplette de Ying douzaines « conques bonnes et marchandes, » eL de » six grosses d'ou- wraige de potherie de verderie bonne et marchande, comme sont chuuflotes, jiats, escuélles et autres ouvraiges, » au prix de 8 is le Lou. Oinutes de Gochet, liasse 404-1.) ent de la méêmé fabrique, et do celle d'un nommé framon Ducau, de Sadirac aussi

s horde!

8 pots sor!

datée di 49 fbrrier 1000, est fait de Luboek par 60 ministre et établi maires de Colbert, LU, Are partie, p.57) ©

ET DE LA NAVIGATION A BORDEAUX. 381

CHAPITRE XLIV

LES COURTIFRS À HORDEAUX.

Ancienneté des couelers ea Champagne ei en Provence. Motif de l'institution des courtiers à Bordenix, Premiéres nominations de ces officiers ministériels, à suite de banquo- mnies, do Tige et d'autres ciréonstances. Las courtiors #0 constituant do bonne heure seu sort; leurs statuts, Arrût du 7 septembre 1328, contre des marchands étrangers et courtiers volants, Autre arrit contre los entreprises do cms derniers; renouvellement des stats iles courilers jurés de Honleaus. Arrêt du Conseil relatif à ces fiers ; dé- fers qui leur sant failis, Requête des courtiers aux jurats pour l'approbation de leur

compagnie des evurtiens au milieu du avr side 3 H florimant du courtage à Bordeaux ; les courtiers aspérent 1 devenir officiers royaux : fichoux résultats d'une pareille ambition. Elle eahandit les eonmaionnnires étrangers, Méau du coumerce de l'éporue. Remède proposé contre eos maue. Édité de Louis XUT en faveur des courtiers jurés. Déclaration du mois de mars 1644 dirigée eu partie contre Jos comissicnnalrus étrangers et foraine et les courtiers volaois. Monouvallement dos mémes défanss. Manœuvre d'un courtier volant de Bordeaus condamnée par le juge de l'amirauté. Persistance du parlement de Bordeaux dans sa jurisprudence à l'égard d@ courtiers. Prétentions de ee oficiers ropuusées par Lex jura. Monacos la rapprossion des courticrs, Déslaration da vod, on daté du 20 ve tobre 106$, qui leur garmitit La propriété de leurs offices. Louis XIV »0 met au lieu ot place d'in courtier, et réunit se droits au burean du convoi el contablie, Autres arrits du sème prince concernant les irvits des courtiers royaux, Proposition soumise au Con sell de cornerce au aujet des courtiers. interprètes de l'amirauté, Conclusion.

La plus ancienne trace que l'on rencontre des cour- liers jurés, se trouve dans une ordonnance de Louis X, dit de Hutin, en date du 9 juillet 1315, par lquelle ce prince établit des courtiers pour servir d'interprètes aux Italiens qui fréquentaient les foires de Champagne et de Brie!, et pour faire leurs marchés; mais il y avait égale- ment des courtiers dans une autre province de la France, non mois fréquentée par les étrangers, Quand on voit de ces intermédiaires en Provence antérieurement à 1234°,

? Ordonn, des rois de France de la troisième race, ete. LL p, 585,886, art. 0,7.

2 Fauriel, Histoire de la poésie provençale, 1. À, p.

éd ces étrangers.

rare qe de Te l'un de Douxean, du 3 velobro 1558, l'autre à bre 1558,

de Nicolas Esperit,« lung dd nombre présente ville et cité de Dourdeauls. »

ËT DE LA NAVIGATION A BORDEAUX. 383

D'ailleurs, il survenait fréquemment des contestations entre marchands et propriétaires, soit pour le prix des vins, soit pour les conditions de payement, soit encore

- parce que, la baisse se déclarant, les Anglais niaient avoir acheté, Ces abus et mille autres difficultés sans cesse renaissantes, joints aux fraudes commises par les marchands, de complicité avec leurs facteurs, au détri- ment du fise, obligérent enfin de remédier au mal par l'institution de courtiers chargés de faire les déclarations d'entrée et de sortie des marchandises dont les navires étaient chargés, et de conduire en Graves les Anglais qui voulaient acheter des vins; et lorsque les marchands avaient convenu avec les propriétaires du prix de leurs vins, les courtiers devaient les marquer, celte marque étant le sceau qui assurait et consommait la vente et l'achat : de vient que, encore aujourd'hui, il n'y a point de vin vendu s'il n'est marqué.

Les courtiers se constituèrent de bonne heure en so- ciélé, arrétant que les directeurs auraient et prendraient connussance de toules les ventes, trocs, achats, em- prunts et autres opérations de commerce avec l'étran- ger, à crédit au comptant, et qu'il n'en serait fait aucune sans leur aveu et approbation, A cet effet, il fut ordonné, conformément aux anciens statuts, que les commissionnaires ne pourraient faire acte de commerce pour l'étranger sans le ministère d'un courtier approuvé et commis par les directeurs; que les commissionnaires exhiberaient à ceux-ci leurs procurations et comm en exécution de l'article 358 de l'ordonnance de Blois, et

ions,

les provisions exigées pour remplir leur mandat. Néan-

moins, pour intéresser la compagnie et les courtiers in-

Sétée an ve ane EE il

1 Cleirae, Les Ut et coutumes de fa mer, ele. 34 partie rine),5 1, ne 45: édit. de Rouen, 1074, in-bv, p. 523.

* Anciens ét nouveaux Statuts de la ville ei cité de B 4642, inf, p. 201. Les registres de commerce, avec sentér devant la cour à sa réquisition, sont men qui se troure pari les minutes de Gouthures, aux |

? Aëte nolurié d'Adenet, en date du Le avril HSE ment de la Gironde.) : 4 Vente de quaranteaix tonneaux vin blanc du

ET DE LA NAVIGATION A BORDEAUX, 38%

On fil cependant des statuts par lesquels on défendit à tous marchands anglais d'acheter, à l'avenir, ni vin ni autres marchandises sans le ministère d'un courtier, sous peine de 1,000 livres d'amende et de confiscation des choses par eux achetées; comme aussi à loutes autres personnes d'affréter ou meltre en coutume directement les navires et barques sur le port et havre de Bordeaux et sur lawivière, à peine encore d'amende de 1,000 li- res.

Mais comme on prévit bien que ces facteurs ou com- missionnaires, pour ne point perdre ce qu'ils retiraient de leurs commettants, se préteraient encore secrètement à faciliter toutes sortes d'entreprises, en feignant de charger pour leur compte les marchandises que les An- glais pouvaient acheter sous main par leur ministère, pour éviler ce nouveau mal, aussi dangereux que le premier, et ôler aux commissionnaires les moyens de frauder les droits et de tromper le public, il fut défendu, par les mêmes statuts, à tous marchands étrangers, bour- geoïs ou non, d'acheter ni de charger des vins ou autres denrées pour leurs commellants, sans courtier, à peine de 1,000 livres d'amende.

Il fut encore interdit à toutes sortes de personnes de s'immiscer dans les fonctions des courliers, aux mêmes peines, el à ceux-ci de faire directement ni indirectement aucun commerce; et, pour anéantir tous les moyens em- plovés par les étrangers pour commettre leurs fraudes accoutumées, il fut ordonné qu'aucun d'eux ne pourrait étré admis à l'office du courtage, et enjoint aux courtiers M4 livres le tannean, quitte rourtage, {Minutes de Gouthureseen date du 16 février 10550.)

(il 5

Ne nee eiE cinq marchands, et du nombre des trente couratiers Bordeaux, » s'assoclaient pour cinq uns, « ent fous, eSt-l par Douxtqu, le 29 octobre 4347, el chucun les gains el

façon que ce salt, concernant leur estal de couratier, »

trouve, parmi les mêmes minutes, une autre association de con

ET DE LA NAVIGATION À BORDEAUX. 387

Dans l'intervalle, le roi, en son Conseil d'État, vou- Jan donner moyen aux bourgeois et marchands de Bor- deaux de corriger les abus dont se plaignait le commerce, et approuvant les règlements arrêtés par, les jurats, avait ordonné que nul étranger, füt-il devenu bourgeois, ne pourrait être reçu courtier juré. En confirmation d’un statut municipal de Fan 1564, confirmé lui-même par arrêts du parlement des 31 janvier et 30 mars 1570!, et à l'exemple de ce qui s'observait à Paris, nul hôte- lier ne pouvait être courtier de son hôte*, défenses et inhibitions furent faites aux membres de la corporation de loger des marchands étrangers et régnicoles, et d'em- magasiner chez eux les marchandises que ces derniers feraient porter à Bordeaux * : ces marchandises devaient être remises et enchayées dans la maison d'un marchand bourgeois, dont le propriétaire pouvait avoir uite elef, et le courtier une autre, Après avoir ordonné que les cour. tiers exerceraient en personne, le roi ajoute : « Et leur est deffendu se servir aux champs d'aucun courtier vo- lant, serviteur ne autres personnes interposées, pour faire la fonction de leurs charges, de prendre ny exiger des bourgeois, marchans et habitans de ladite ville, au- tres ny plus grands droicts et salaires que ceux qui leur sont permis par lesdits statuts, réglemens et arrest de ladite cour de parlement; comme aussi de faire les com-

À Anciens el nouveauz Statuts de da ville et cité de Bourdeuis, p. 33,

* Ordonnance da prévôt e Paris touchant les « courratiers « de chevaux, (Ordonwmees des rois de France de la troisième race, À. M, p. 5%, 01.2)

# Un acte de Doureau, en 5 juillet 152, nous révèle un nantisse- ment pur nn marchand de Monsègue à un marchand de Bordeaux de frisons de Galles, « qu'il à en la maison de Jehan de Beaulieu, bourgeois et corratier dudit Durdeaux. »

M Di apnée ua Tab au palais, à Bordeaux. Ce droit lui fut conse du Conseil du 6 mai 1637; mais depuis, la des courtiers étant poursuivie pour la s leurs charges par les maire et jurats, ces tériels, pour faire leur paix, passèrent entre eux d'appointé du privé conseil, a en de du 90 juil

? Continuation à ta Chronique baurdeoise, p. 25, 2,

2 Ibid, p. 12 2 id ,p. 4.

ET DE LA NAVIGATION A BORDEAUX. 389

par lequel la juridiction concernant le courtage fut trans- férée aux maire et jurats!,

À ce moment, la compagnie des courtiers de Bordeaux était à peu près désorganisée. Composée d'éléments hé- térogènes, en partie d'étrangers qui servaient de prète- noms à des commissionnaires anglais et flamands, elle ne sut pas marcher d'accord, Les directeurs n'eurent jamais la volonté, ni peut-être l'esprit, de prendre une posilion élevée; et, faute d'adresse on de capacité, ils laissèrent à d'autres le gouvernail du commerce, A l'ex- ception de quelques courtiers, gens de bien, chacun tira de son côté, tous ne s'accordant que sur un seul point, à produire au bureau les commissions et les provisions de leur emploi, pour les faire reconnaître bonnes et sol- vables aux directeurs; « et n'en parloient jamais, ajoute Cleirac, si ce n'esl seulement lorsqu'il y avoit plainte qu'elles se trouvoient mal faites, après avoir payé les droits, et que la compagnie estoit engagée par ki quit- tance de leur receveur, »

Le plus grand mal fut qu'aucun de ces courliers ne voulait abandonner à d'autres ses pratiques, dans la crainte de perdre le tour de bâton, les béates, les sur- ventes et les grands profits secrets, qu'ils faisaient de toutes mains, au détriment de la bourse commune ?.

En dépit des désordres auxquels était en proie la compagnie des courtiers, l'industrie du courtage à Bor- deuux était des plus florissantes; cet état de prospérité éveilla chez ceux qui l'exerça

ent une folle mubition. Ils

L Glelrae, des Us et coutumes de la mer, ete., % parte (Jurisdiction de la muriné), * Hbid., n

hi often rot de sorte que ce

Hommes de loi; anglais, sodlicitors, Un acte de Douzesu, en A3 avril 1997, est indiqué comme passé en présence de Me Jean CI » solliciteur frequantant le palays audiet Bourdeauls, » [

Voyez encore nutes de Deuhiors, au {2 avril et au 16 ui 164; Masse 1842, fol recto et je xx rocto,

ET DE LA NAVIGATION À BORDEAUX. 3

d'aceommoder leurs affaires, finit par les détruire tout à faitet rendit leur condition chétive et misérable 1.

Les commissionnaires étrangers, auxquels les cour- lers avaient mission de rogner les ailes, reprirent leur vol de plus belle. S'il faut en croire l'habile juriscon-" sultequi nous fournit ces renseignements, rien de plus funeste que les opérations de pareils intermédiaires pour le commerce de l'époque : + Ils persévèrent, dit-il, de triompher impunément de leurs larcins et monopoles: ils continuent à spolier annuellement les naturels du pays de leurs revenus; la recepte du roy est par eux afoiblie de la moitié, et finalement, lorsqu'ils sont chargez butin, ils se portent tout à leur aise, sans empesche- ment, l'un après l'autre, à la banqueroute, qui est leur port, leur but et le lieü de leur reste (repos)*. »

Passant au remède contre ces maux, Cleirac le trouve dans les us et coutumes des villes hanséatiques, les courtiers sont inconnus. « Îls n'eurent oncques besoin de leur ministère, dit-il : aussi, à bien considérer, ce sont pièces inutiles, voire de grand empeschement au com- merce.» Pour les commissionnaires étrangers, « ce sont autant d'espions et de vedettes dans le pays, pour re- connoistre et découvrir le foible et les avenuës du com- mere’, » D n'y avait qu'un parti à prendre à l'égard de ces gens-là : prohiber leur industrie, ou du moins la sou- mettre à des restrictions équivalant au même.

C'est ce que fit Louis XIII, en ménageant toutefois les courtiers jurés, dont il confirma le privilége : « Pour

À Cleirac, des Ua et coutumes de la mer, die, 5e partie, $ 1, ne 20-23, p, 223.

2 Ho, 25, p. 25 526. did, ne 245, p. 20-28,

tiers volants. «Et de plus, sjoûte Louis XIV: averti que les commissionnaires fc courtiers volants, continuent à commettre divers

ET DE LA NAVIGATION À BORDEAUX. 303 chandises de contre-vente (contrebande), prohibées et défendues par nos ordonnances : ce qui cause une grande diminution en nos fermes de Guienne, et un notable pré- judice à nostre service, nous avons eslimé que, pour y pourvoir pour le bien dudit commerce, soulagement du publie, ete., il estoit nécessaire de faire, etc. À ces cau- ses, ele., faisons très-expresses défenses à toutes autres personnes de s'immiseer aux droits de courtage, ni en la fonction ni exercice desdits courtiers, dans les villes de Bordeaux, Bourg, Libourne, et païs bourdelois, à peine de 3,000 livres d'amende, et de plus grandes, s'il échoit. » -

Le 20 juillet suivant, le roi renouvela les mêmes dé- fenses en ordonnant l'enregistrement de sa déclaration par un arrêt de son Conseil d'État, et le parlement, par son arrêt du 14 décembre de la même année, en enre- gislrant celle déclaration, réitéra ses anciennes défenses en ces termes : « La cour a fait et fait inhibitions et défenses à lous marchands étrangers, forains, commis sionnaires, bourgeois et non bourgeois, d'acheter aucuns vins, miel, prunes, pastel, ou autres denrées et mar- chandises mentionnées esdits statuts, en la présente ville, Chartreux (Chartrons), banlieue d'icelle et sénéchaussée de Guienne, pour leurs marchands commetlants, en autre manière que pour la seule direction de l'un des- dits courtiers royaux, à peine de 1,000 livres d'amende, qui demeurera acquise à leur boëte, »

Par ce même arrêt, la cour renouvela la sage précau- tion établie depuis longtemps et renouvelée aussi par l'ordonnance de Blois, à l'égard des commissionnaires. « Et pour éviter, est-il dit dans la suite du dispositif de

A la fin de l'année 1654, le conseil rendu un arrêt relatif aux courtiers de B

% Cleirac, lex Lis er coutumes de ba mer, partie Sxvene 6, p. M9. EF. Valin, Nouveau mare, ete, L 1, p. ŒM; ot ci-dessus, p. 09-74. 2 Continuation à la Chronique bourdelolse, ete. p.97, M * Me Jacques Dulivrens, commissaire des gares

ET DE LA NAVIGATION À BORDEAUX. 395 à ce qu'il parait, on se plaignait de cette institution el Von en demandait la suppression, Menacés dans leur existence, ces officiers ministériels mirent lout en œuvre pour parer le coup, et la mesuré proposée fut journée, On pout croire que ln somme de 20,000 livres avancée par M. de Chanevas; maître des courtiers de Guienne, pour être employée au payement des blés achetés par Colbert, ne fut pas sans effet pour faire pencher la ba- Jance en leur faveur !.

Louis XIV ne se contenta pas, par l'arrêt du Conseil d'État du'20 octobre 1663, de faire « inhibitions et dé- fenses à toutes pérsonnes de s'immiscer ès fonclions des courtiers royaux dans les villes de Bordeaux, Bourg, Libourne el pays bordeloïs, ni même de frelter, mettre en coutume, ou acquitter aucuns vaisseaux sans le mi- nistère d'un courtier; » il déclara encore que ces agents ne pourraient être dépossédés de leurs offices, pour quelque causé ou raison que ce fût, soit par suppression ou autrement, sinon en les remboursant, au préalable, comptant, et en un seul payement, de la somme de 960,000 livres qu'ils avaient financée dans ses coffres. Ales vraisemblable que, pour devenir jurats, ils étaient tenus, comme les marchands auxquels on avait les assimiler, de cesser tout trafic et d'abandonner le com- merce pendant toute la durée de leur magistrature?.

Le roi en attendait sans doute encore de l'argent ; car

du bureau des courtiers de Bordeaux, leur signillu cet arrêt le 28 décembre, iantes de Couthures, B janvier 1655, folio 4 recto.)

# Letres de l'intendant Ietman à Colbert, des 5, 22, 25 et 26 mai 1662. CColb, 408, Mel, folios 419, 700, 769 et 784.)

2 burnal, Sapplément des chroniques de noble ville et chté Bourdeaus,

date du 27 avril de l'année

au lieu et place de Sauvage, ‘c 500 livres par an à chaque court MANS Bordeaux ?, Au commencement du xviu® si

1 Ordemnances, éditx ef déclarations, ele, ver et compétomee de La cour des aydes de Guienne, Ms, de | ville de Bordeaux, coté 2,907. C, folio 16% recto. À

? On est fondé h croire qué de pareils qind on 1 dans 1e Euslopue der parilase mar ln traefion, vie, mœurs et fortunes (ne... in-4®), p, 20 : a res lraictez, cel des courtiers de Hordeatx, 1 s'est

avec ses associez, » Bee

ET DE LA NAVIGATION À BORDEAUX. 397 Bordeaux, déjà trop nombreux, à considérer leurs dissen- sions intestines!, se virent à la veille de le devenir en- core davantage. Il fut présenté au Conseil de commerce une proposition tendant à créer, à titre d'offices hérédi- taires, le nombre de courtiers de change, de banque et de toutes sortes de marchandises, qui serait jugé nécessaire à Bordeaux et dans les principales villes de commerce, « il y a, dit le procès-verbal de la séance, des parti- culiers qui. en font les fonctions sans titre, aux mêmes droits et émoluments que perçoivent ceux qui y exer- cent ces sorles d'emplois. » Cette proposition renfermait éncore une éréalion de commissionnaires de vins qui n'auraient de droits que pour ceux qui seraient vendus par leur entremise, 11 fut arrêté que les députés du com- merce donneraient leur avis sur ces divers points, après lés avoir examinés dans leurs assemblées particulières ?.

Un certain Veyrie avait acheté des vins pour un né- gocant: les couriiers royaux lui intentèrent un procès elle Brent condamner; mais l'affaire n'en resta pas là, et les juge et consuls de la Bourse intervinrent dans l'instance contre les courtiers 5.

Eu 1712, la paix élait revenue parmi les courtiers, et le 16 mars ils passaient entre eux une police pour dix

1 Sommaire pour Jean Hustein, Jean Sebilie, Phälippe Lamothe, Pierre Dupin, Jean Coulom, Jean Laudie, Pierre Croiguac et la veuve de feu Laroque, bour= gevis ef courtiers royuws de Hordeauc, lntimez sur l'appel d'une sentence de L'ambrauté du 21 juin 1718, contre Pierre de Vallée, Jacques Mercier et André Gazam, aussi bourgenis et courfiers royaux, nppellans ladite sentence, (Re- euéil de Metums appartenant à la bibliothèque publique de la ville de Hor- Meaux, ne 3,076, £. V, pièce ne 14.)

2 Hogistro du Conseil de commerce F. 12. 51, folie 490 verso; stance du Tjuiliet 4705.

2 Registre À de la Chambre de commerce, p. 38; séance du 25 juin 706,

1 Registre À des délibérations de la Chambre de comm

Hit. p. 384, 30. 301, 307 (19. 21, 28 juillet 1719, & 478, 475 24 mal, fer juin, 24, 34 août, 7 et 14 sept

Voir, sur In charge l'amiral de Guyenne, Valin, G donnance La marine, ete. . 38, 39, {

# Registre 4 des délibérations, folie 133 roclo; 15

#Nous voulons parler de l'interprétation des langues nous renverrons aus lettres de provision de l'office de Guflaume Monchet, ot autres pières ot éorlifleats, tant du de Yamirauté et des courtiers royaux, que de la part de la procidé à l'examen du rècipienduire, dont les répo si deuxième regisine dés mémoires, folios 44 et 127 et ve (8 ét Quatre négociants devaient attester, entre autres qualités, son » fi

ET DE LA NAVIGATION A BORDEAUX. 390 terprètes de l'amirauté avaient présenté une requête en augmentation de leurs salaires, qui n'étaient fixés qu'à 3 sous par navire et ne produisaient à chacun que 70 li- vres par an, ce qui était hienpeu de chose, à considérer la multiplicité de leurs obligations. La Chambre donna son avis à cet égard *; mais il était précipité et elle revint sur sa délibération. S'étant fait représenter la réponse qu'elle avait dommée au pied de, la requête, après müre réflexion, elle décida que la supplique ne serait point remise à ses auteurs et que la délibération précédente et la réponse venue à la suite seraient nulles ?.

Atlaqués dans leurs fonctions, les courtiers présentè-

aux tangaes étrangères. » Déja, p. 74, 73, note 2, et p. 100, en note, nous ayons vu un sieur Lufure, courtier et interprète des langues du Nord. Dans Fun des registres auquel nous avons renvoyé, 11 est question d'un mémoire qu'il avait adressé à la Chambre dans le but d'obtenir la permission d'envoyer des jeunés gens en Hollande pour 3 apprendre la langue et le commerce, en donnant caution suffisante pour leur retour,

Epeuxième registre des mémoires de la Chambre do commerce de Guienne, fülio 135 recto. Les péines ét soins dés suppliants consistaient : 1e à visiter fous les bâtiments étrangers entrants et sorlants; #* h trouver fous les matins au rapport, et 'après-dinée au greffe ; 3 à interpréter les contestations snrvenues entre les étrangers, ét, lors du départ dûs navires, à faire prôter maltre le serment de ne prendre ni or, ni argent, ni passager; à prêve- nir les médecins, chirurgiens et apothicaires, et mème les prêtres, lorsqu'un maire tn matelot lombait malade, à lui faire donner les secours nèces- saires, et à veiller à La sèpulture de ceux qui décèdaient; 3e à terminer toutes Jes contestations soulevées entre Les mutolots étrangers, les pilotes lamanenrs, Jesteurs, délestéurs et arrimeurs ; G à interpréter les déclarations des maftres à l'occasion des avaries qui arrivaient journellement, à faire expêdier des pus- Seports aux passagers Élrangers, h les conduire devant le lieutenant général de l'amirauti et le commandant de la province se rendre à bord des Sur le éontmandement du premier, pour ÿ rétablir l'ordre; 8 à leur amener Jes esclaves étrangers ; 0 à fuire ranger les navires quand il arrivait quelque prinee, et à se transporter ainsi sur chaque bâtiment étranger; 40e enêln, k faire enterrer les noyés étrange:

* Registre H dés délibérations, folio #33 recto; séance du 29 avril 1721

LAIT ENS rer trouvait la Gironde au commen- ; si nous en avons parlé, ce

le de Gas ro da res et pour donner escorte aux bâtiments ‘de Bayonne*: ns l'emiboichure de le-Giroode Ait encore mieux défendue par les bancs de sable et les to. - : Voyez clous, p.183, 180. # Lettre, inatrnétions et mémoires de Calhert, LA, 2e parie, pe Th LE EU

BE _N

ios 106 recto et verso (14 septembre), et 108 recto

2 Ce mot était employé, à Bordeaux, dans üine autre acc définie dans des mémoires publiés à l'occasion d'un | atterrissement, ou grève, depuis la porte des Paux |

ET DE LA NAVIGATION À BORDEAUX. 103 Un Lrésôrier de France au bureau des finances cette ville, M, de Gressé, présenta un projet pour enlever un banc de sable formé au bas de Bacalan et pour appro- fondir la passe; cette proposition, soumise à la Chambre de commerce, ne paraît point avoir eu de suite! Plus tard, on remit sur le tapis un autre projet relatif à des travaux à faire à une île devant Blaye : le roi voulait que les négociants de Bordeaux contribuassent à ces répara- tions; mais la Chambre résista longtemps ?, On revint aussi à la tour de Cordouan, qui, à vrai dire, n'avait ja-

- mais été délaissée, si ce n’est dans les siècles précédents; enfin, portant ses regards plus près d'elle, la compagnie eut à délibérer sur l'établissement proposé d'un capitaine de port + : elle s'immisçait ainsi dans ln possession étaient les jurats de faire par eux-mêmes les fonctions de maîtres de quai, privilège confirmé et maintenu par

des Aides, dans l'étendue de cent loises de long, pour donner aux conmer- çants une angmentation d'embarquement et de débarquement dans un 6n- droit instile à l'abordage, pareo qu'on y Jeltoït toutes les immondices de la sille_ » L'auteur de l'un de ces mémoires, répondant au député du parlement. qui affectañt, à ce qu'il parait, de confondre les atterrissements avec les quais, disait : « Personne n'ignore que les quais sant faits pour contraindre et rejeter deeours de l'eau, au lieu que les atterrissements, ou grèves, forment les ports par la pente douce qu'il est d'usage leur donner, et facilitent l'abordage. v (épouse à ride sommaire que Le député du parlement de Bordeaux a mise à la Ate du mémoire qu'il a fuit imprimer, ete. Archives de l'hôtel de ville.)

4 Rogistre B des délibérations, folio 206 recto et verso; séances des 4 at A1 décombre 4724,

2 Registre C, du follo 4 verso au folio 21 verso; séances des #7 septembre, 38 novembre, %, 19, 24 et 38 décembre 1726; 2 janvier et 8 mai 1727.

2 bide, folios 24 verso et 20 recto; 1% mai et 14 août 1727. CE. ci-dessus, LL, W. 422, et deuxième registre des mémoires, folio 145 verso (B décembre 1720).

£ eg. B, folios 209 verso, 210 recto er verso; À et 15 fev. el 4e mars 1725,

# lis Les exerçaleat encore le 30 novembre 1725, date d'un règlement en singtrinq articles, publié sons ce titre : Ordimmance de messieurs lex maire, sous-maire et jurats, concernant le port et havre de la ville de Bordeaur. À Uor-

les pilotes ne fronton d'autres à étaient portés par le règlement de

deaux, cher Gnillaume Boudé-Boé, w.cexxiv.,

un sieur Feydieu, négociant de Bordeaux et

près de Bacalan, ayant été condamné a le fire

maire, sous-maîré el jurats, gouverneurs de Bordeaux, juges police, permettent au substitut du procureur sindic de faire : es proclamats pour faire la délivrance. h célui 0

disans, » du ponton en question, en vertu de l'art dessus, ainsi conçu : « Est enjoïnt aux propriétaires des | qui onfonceront au devant la présente ville, de les faire Jours pour tout délai, et faute de ee faire, lesdits navires. enfoncez, sont déclarez abandonnez et

frais pour les faire relever el tirer hors la rivière,

du parlement du 4 mars 4580. » # Valin, Commentaire sur l'ordonnance de la marine, À. 2H, pe 144, 148. * Registre À des délibérations, p. 08 et 100; séances des 4 2 Registre B, folio 24 recto et verso; sbunees des D et 46.

ET DE LA NAVIGATION A BORDEAUX. 505

Ces auxiliaires de la navigation devaient, pour être reçus, subie un examen de commissaires nommés par la Chambre!. En 1720, ils présentèrent requête à l'ami- rauté pour obtenir qu'il fût fait un règlement concernant leur salaire, conformément à l'art, 2, titre DE, de l'or- donnance de la marine, Cette requête fut appointée par le procureur du roi d'un «soit communiqué » aux com- missaires *, et la Chambre donna son avis à ce sujet$,

Cependant, les pilotes lamaneurs ne se tinrent pas pour battus. L'année suivante, ils présentèrent au lieute- nant général de l'amirauté une nouvelle requête en aug mentation de salaire; mais elle ne fut pas mieux accueillie que la prernière : ayant été renvoyée À la Chambre, elle fut rejetée !.

Ces pilotes étaient ceux de Pauillac, qui conduisaient les navires à Blaye. À leur tour, les pilotes lamaneurs du port de Bourg exposèrent à la Chambre que le salaire qui leur était dû, à raison de la conduite des navires de- puis ce port jusqu'à Libourne, n'ayant jamais été fixé, ils demandaient qu'il le fût. Cette requête suivit la mar- che ordinaire; et sur l'avis de la Chambre, consigné au pied de la pétition, le lieutenant général de l'amirauté fit un règlement, qui fut imprimé, et dont la compagnie ordouna le dépôt dans ses archives, en même lemps que celui du tarif du 7 juin 1720 concernant les droits des pilotes lamaneurs de Pauillac 5.

3 Voyez le registre des délibérations, folio & verso; séance du 3 dée, 1736,

2 Hogistre Le, fulio 08 verso ; séance du 4 janvier 1720. ? Deuxième registre des mémoires, folio 90 verso; 14 mai 1720, «Registre B, ülios 125 vorso et 127 recto; délibérations des 3 janvier et 20 fé-

wrièr 4729, Deuxième registre des mémoires, folio 127 recto ; 24 avril 1731. 5 Registre B des délibérations, folios 196 verso, 197 verso, {77 verso; séan-

A5 vrier 143,47 Juin 1729 8 ai 1, registre LEE" folios GO recto, 61 recto @

4 Macpherson, Annals of Comineree, vol, HN, p. 204, C à quatrevingthuit, Voyez, pour mouvement du | commencement du vie siècle, ci-dessus, p. 273, n0t5. # Voir, entre autres documents du commencement du xeamne

ET DE LA NAVIGATION A BORDEAUX, 407

Il n'est point non plus hors de propos de faire remar- quer que la construction des navires continuait à pros- pérert, à ce pôint que les charpentiers qui exerçaient cetlé industrie présentaient requête aux jurats pour ob- tenir qu'elle fût érigée en maïtrise*. Jaloux d'exécuter seuls le travail local, ils prétendaient empêcher les négo- ciants de se servir d'autres ouvriers pour faire construire ou radouber leurs navires, et s'arroger le titre de maitres constructeurs sans subir aucun examen ni faire de chef- d'œuvre. Ils voulaient encore que le bois de construction qui arriveruit devant Bordeaux fût partagé entre les mat- tres et payé au prix fixé par les jurats, quand les parti ne pourraient tomber d'accord; enfin ils réclamaient une augmentation de salaire, Consultée, la Chambre de com- merce aceueïllit fort mal le projet de statuts que la jurade lui avait renvoyé. Après plusieurs considérations de di- verse nature, le rapporteur manifeste le plus profond étonnement « que des charpentiers de vaisseaux, dont la majeure partie ne sçait ny lire ny écrire, et pas un seul les règles et les proportions de la construction, et

Düstimens, Du #5 aoust 1750. À Paris, de VImprimerie royale, M.nccxxx., deux fouillets in-4e.

2 Déjh nommé dans un acte de Michelet, du 26 février 4711, comme copro- priétaire d'un navire chargé pour la Martinique, Jean Gélineau, « mutiro constructeur de vaisseaux à Bordeaux, demeurant sur le port, paroisse Sainte Croix, » reparalt deux ans plus tard, et convient avec Pierre Sorcau, c: de navire, habitant des Sables d'Olonne, de lui sat de einquanto pieds de quille, portant sur terre, pour le prix de 4,000 livres. (Minutes de Michellet, 4 mars 1744, Cf. 28 avril et 49 juin 1712, et ci-dessus, p. 406, iote 1.) Voyez, au sujet d'un chantier plus ancien, celui de Saige, plus haut, 2 85 eL86,— Dans les registres des délibérations de la jurado, f est fait men lion, à la dute du 30 août 1769, d'un certain Meynard, comme ayant rendu des services, en qualité de construetéur, pendant quarante ans qu'il en excrça Ia profession.

* Deuxième rogistre des mémoires, folio 25 recto; mai 1716.

re un

'rouL core exputah.

Limitation do l'antagoniame entru les Juifs porn Voyage de troie Juïlh bondolais à Paris pour y faire le commerce,

_Les Juifs se montrent de bonne heure à Bordeaux; on les y voit, comme daus l'ancienne Rome, faisant le com- merce des esclaves. Cette industrie, d'autant plus pro- ductive que les guerres cruelles dont l'Aquitaine était alors le théâtre devaient l'alimenter sans cesse, était exercée par les Juifs de nos provinces méridionales en

rent, 4 arehieplcyi Haturlo. Partsls, 0c.uxvi., in-8e, LP Ge) ;

dns), pe A7T, A8, Detcheverry, Matoire deaux, 18%, In, p. 1, 16. CG. Papi, Criden versos Annales ecclesiaaticos E. Csarie et #29, p. HS7, col, 4, p, HS8, col. 4, $ xiexv,

in, p. 464). NL est Juste de dire que l'on ne trouve rion d V'éfistuire générale de Langmedue de DD. de Vie et Vaïssel eh. xx, EL 1, pe, 307, el pe, G0S, col, 2,

Oil ose pue derniers, de voir tout le commerce s'éloigner d'eux, et,

a reglage | d'excommunieation®, En 1219, par suite d'une mesure _ générale, qui s'étendait aux Juifs de Poitou FAT cogne, il fut interdit à ceux de Bordeaux d'acheter (déiventre aucune espèce d'objets, excepté les vivres,du Si mue qu'au vu de prud'hommes chrétiens.

Ds ae de esquisses prie prieuré SalseMer Le Dre deaux en juillet 4598, à la suile de la Chronique bordelaise, edit. de ». net, Folio 4% recto. Cf. Darnal, Suppl. dés chroniques, ete, p. 143 et Delchoverry, Histoire des Israélites de Bordeaux, p. 16, 17.

# Nymer, Fædero, éte., t 1, pars 1, p. 61, col. Let? D, Dovienno, His, de Hordeaus, L 1, p. 50, Detcheverry, Histoire des lsraélites de Bordeaux, LRLEUE CS

EE

out füire connaitre les pastoureaux de 1339, nous ne

une nollec de M. Léon Dessalles, qui occupa

rico et Htérares de L Dordogne, ann. A8, Va i servée au cahinet des mannserits de la Bibliothèque impériale, # do. Vase, 15, 14, Ed, 1, memb. 7, ên doses

+ lœdera, ele. vol, H, p, 40 et 180; ed. I, &. 1, pars,

# Mémoires pour sereir à l'histoire des Juifs depuis

déraëtité; mie nos ne pouvons dire que y fût établi. L'inventaire après décès, au ge, de ses papiers et effets3, semble

deaux, soit qu'il ne fût qu'un marchand forain, ou que les jurats lui eussent refusé la permission de se fixer dans notre ville, en vertu des articles 7 et 8 des statuts, titre des marchands, qui leur conféraient ce droit #. vence, ete, dans les Mémoires de littérature et d'histoire Au P. Desmolets

Paris, ancexuix, In-8, L IE, part, H°p, 576, 977. Voyez ci-dessus, LE, p. 110, note 4, et p. 187, note 5.

A Gomtinatin de la Chronique baurdekose, ete, p, 73.CL.p. Be

in tn Te +: 3 Minutes de Castaigne, lisse 87-44, folio Hijssij vers vier 1572.— Nous ne dirons rien des 1 L tels qu'Adam Francesco et « Louppes Domagne, » étaient chrétiens. Le premier achefait, pur acte de 47 mars 1561 (lasse 1842, foïio Milijexlv) recto), qu'un maitre laverie devait fabriquer dans l'année; et | à un laboureur de Saint-Morillon. (Minutes de Themer, A7, liasse 488-115.)

|: rio allégations parussent mensongères à la Penerer quille eût été cireonvenue par le crédit dent

4, de Lancre, l'Incredulité et mescreanre du sortilege, tes. p. 40,

LS ms

pire bras de dus 1 6, = 1 at un grand nombre de Français, appelés Garuches,

provinces. Voyex les Mémoires de port à

AR NRREt Aire

p.57. Nous n'avons point à parler des marchands porlu-

nous dirons toutefois que Jos noms de ceux qui babitañent

faubourg de Saint-Esprit, en 162$, sont consignôs dns

de la recepie di bureau de la coustume de Bayonne de cete

du département de Ja Gironde, G Dureau des finances.) On

Luis, Daniel Menriquez, Diego Dacosta, Alfonso Nufiez,

nt ftiarrits, Stelehior Allernos, Simon Buya,

Nues, ete, (Folios 3 r9, 5 r°, 8 re, 10 1e, 11 ve, 12 ve, 20 re,

LA 4e, T2 ve, O2 rv, 102 vv, 106 we, HO pe, ete.) L'un d'eux,

faisait des affaires avec Bordeaux, d'oû 1 Hirait, sans doute pour

l'Espogne, de grosses aiguillettes de ouir, de l'azur, des sorges de Saint-

Maïxnt, des toiles de Hollande et autres, et de La pronserie. (Folios 32 re,

T7 be. CE füllos 51 ve, 57 1°, 60 9, 78 r°,) 2 Condinuation à la Chronique bourdeloise, p.32, ann, 1620,

u'étaient pas dans le cas de la déclan étaient naturalisés Français depuis 1

? Lettres des 21 et 50 décembre OTS (bé, fn

: du moins Uh Le chiffre qui revient à d'État, en date du 20 novembre de la

Dares réahummen ss ed Bordeaux el à Hoyonne, depui 1350,

parle citoyen L. F. D, (Beaufleury). À Paris, an VII, in, p. 39, 54.

© AActea Eterprétatifs de lu coutume de Bordeaux, à ln suite des Gontumes du de Gniemne, par les frères Lamothe, L 11, p. 80-89. Cf.

Pa Minutes de Couture, 18 octobre 1632, fofios 345 recto el SR recto, # State Papers, Domestic Series, Cartes If, 1664455, vol, CXV, ne 78, 2 Histoire des feradtites de Rordeanx, p. 64.

de deux Rodrigues ét d'un Abraham ton n sieur Abraham Lameyre, dans un autre acte d Quant à Raphael père et fs, Ils di

Pacz, auquel ils envoyalent une sommation,

Hondeaux, avaient Mit faillite ; As présentèrent une le renvoides contestations nées él à naltre, pour r devant les juges et consuls de cette ville, et ils ol aussi bien que les sieurs Isuic Garvalho, dace

Lopos, Moïse Mercadé et lance Rodriguez de Campo Esprit, près de ayonne, Gogistre du Conseil de e

in Poisotte, &s-mèmes qualités); 2 nov. 1744

ie sichunt le hollandais), Minutes de Ian

HER te re LA LAayoU Brspattes DABsanL Re: Bar ir Abralam Sasportes, son Lls, demeurant Lous

naissent devoir à Abraham Pelxote et fils, d'abont 5 livres, pour prêt à la grosse sur le Saint-Autaine, de ttes SNL proptiétalies); 4 et 17 mars 1727 (lettre re sur Léon Peixotie et ils); 6 juin 4727 (sente d'une 24 noremibre 1727 (pretét pur L. Peixolle at

re les mains du sieur Fêger, négociant de Hor-

du #5j de deux Rodrigues et a Aralat r

aussi bien qué les siours Isaac Carvalho, Jacob Lopez, Moïse Mercadé et Isaac Rodriguez Esprit, près de ayonne. (Registre du:

ET DE LA NAVIGATION À BORDEAUX. #5

D'autres pièces du mème genre, jointes à des doeu- ments d'uu onire différent, font passer sous nos yeux les Gradis, qui, dans les afaires, marchaient de pair avec les Raphael, et dont la race n'est pas éteinte!, les Peixolie, qui, après avoir jeté autant d'éclat, ont à peine laissé un souvenir, les Sasportes?, les Fernandès”, les

rèrso el 2SS reel séance du F0 noût 1715) Sébuslien et Noël Germé, Gamé, avaient perdu et demandé à racheter le navire la ffeine.Eslher, enpturk dans la rivière de Bordeaux par des corsaires de Guerness. (Reg. F. 12, HN, folio 212 recto; séance du 26 septembre 1710.) L'ayant recouvré, is demrandè- Menteablinrent de le faire venir sur lest à Bordeaux, avec pavillon #4 qui page irlandais, mais à la condition que cet équipage retournerait en brise, bis. ali 240 rorso; tance du 24 mort 4741.) 15 n'est guère probable ques ce navire soil le méme que le bâtiment hollandais sabst vers 4670 par M. de Has, gouverneur et lienténsat général es fes d'Amérique. (Lefines, inatrne- Hionm et mémoires de Colbert, +. IN, 2e partie, p. 500.)

A Voyei le registre B des délibérations de Ja Clanibre de cammerce, Fe 76 ve (2 décembre #718), et 84 re (10 mars 4749. I s'agit d'une saisie de cacao ap- partenaul à un Gradis, poutétre Antoine, mentionné dans le recueil de Ja Hbtiothèque de la ville de Bordeaux, Jurispr., 3,078, L. X, folio 73. Le nom de Grad reparalt dans deux actes, l'un de Michelet, du 7 novembre 1743, Vaste de Hancherean, du 24 juillet 1727,

AMinwies de Michellet, 5 wars 1744 (achat de via pur Heary Prisotte geolt et marchand de Bordeaux, y demeurant, rue Bouiaut) ; 47 ARE Qyrotéts à la requête Léon Peisotté, ës-mêmes qualités): 2 nov. 1744 Île mème est représenté comme sachant le hollandais. Minutes de Ban- crea, 42 janvier et 25 novembre 1737 (Aaron Sasporles, négociant h Hor- deaux, puis sa veuve el le sieur Abraham Sasportes, son fils, demeurant tous Amis rue Houhaut, reconnaissent devoir à Abraham Peixotte et fils, d'abord 200 livres, puis 1,405 livres, pour prêt à la grosse sur le Maimi-Antohre, de Bordeaux, dent les Sasportes sont propriétaires) ; 4 et 17 mars 1727 (lettre change tirée de Hambourg sur Léon Peixotte et (ls); juin {727 (sente d'une maison à Abraham Peixotte fils); 24 nosembre 1 protét par L. Peixolte et Gsk; 25 murs 172 (arrël entre les mains du sieur Fèger, négociant de Hor- déaux, sur ce qui peut être à un capitaine de navire par L. Peixotte)

Minutes de Banchercau, 22 avril 4727 (opposition par Philippe Férnandés Lis, négociants, rue Bouhaut, ès-mains de sieur Chalk, négociant à la Rous- Bellé); 4 juillet (opposition par Ph. Fernandès et {lls, au départ du Saint-Pierre, d'Amsterdam, détenteur de vingt-cinq livres de pâte de cacao, chargées par Hodriguez, marchand de cette ville, pour le compte desdits Fernandès, en

et selgneunle de Puyo à ee méme Jean), * Recueil 3,076, LM, pièce ue 67: LAN, CLR AVI, 1e FAS,

du Jacob, de Bordeaux, à destination de la Msrtle Saint-Domingue, 1 avaït un frère (5 a0QU. On trouve aussi, parmi minutes, à la daté du 27 août, Philippe Lopts Depas, négociant, sur les fossés des Carmes, syndic de lu nation portugaise.

7 Meouoll 5,076, &. XVIT, ne SR. Voyez cidessus, p. 280, note 2. Registre À de la Chambre de commerce. p. #4: 2 septembre 1706. Te eue 5,076, ne 10, 14, 17, 20, Minutes de Banchereau, 25 novembre 1727; 35 février 1728, Gabriel de Silva, négociant, fossés dés Tannétrs, était ls

verso, AE reel et verso, etc.)

* Recueil 3,076, À. A, folios 6, 42,

5 Ibid, 1. IV, à la fin, Voyez cidéssus, | négoclant, rue Houhaut, figure, avec Samuel chéreau, du 24 avril 4727, et Le second de ces de Michellet, à la date du 2 novembre 4714,

: pour bonnes considérations, approuve que les trois. démourent dans le couvent des Ursulines de la viité de Bordeaux, ot elles sont volontairement entrées, et d'oû Jeur mère s'est ef: fünebe die les retirer par Une voie de surprise qui lui auroit attiré une punition aomplaire si Sa Majesté ne préféruit la clémence à la sévérité, Sa Majesté fuit tsexpresses inhibitions ét défenses à tous supérieurs et snpéricures, religieux et religieuses, couvons et communautés, de recevoir à l'avenir dans leurs mai- sons les enfans des Juifs, sous prétexte de rotigion, avant l'âge douze ans, » CPriviléges, dont Les Juifs portugais jouissent en France, ele, 1. 4UY

[ER

juin 1724. Us ajoutaient qu'éant venus aveo des marchandises pour y faire du com- t appris que les marchands de cette ville ein de leur fire de l'opposition, ils avaient igés de recourir au parlement pour obtenir que

dent Les Juifs portuguis jouissent en France, ete. p. 2732, Conseil deeammercs F. 12 75, p 1108; stance da 30 décem-

CT -

tions, a moins fondées, 1 füreut mainlenus dans es droit!

1 sn ref à ASS TT cembre 4730. CCF. 42 78, p. 100; $ férrier! bre 1727,M Desforts, OR EVER GE rect

ET DE LA NAVIGATION À BORDEAUX. 433

parlement de Dijon, en date du 22 juin 1724 et du 29 juillet 1730, 1 fut aussi permis au nommé Joseph de Lezia et à d'autres marchands juifs établis à Bordeaux, de trafiquer, vendre et négocier, pendant un mois de cha- que saison de l'année, dans toutes les villes, bourgs et lieux du ressort de ce parlement. Ces’arrèts, ayant été déférés au Conseil d'Éta, furent cassés 1840 février 1731, et défense fut faite aux Juifs de vendre et débiter des marchandises dans aueüne ville et aueun lieu du royaume autres que ceux ils étaient domiciliés!

Deux procès intentés à l'un des notables commerçants de la nation juive vinrent alarmer les Israélites portugais au sujet de la solidité de leurs priviléges, et donner une nouvelle force à l'animosité dont ils étaient l'objet. Un sieur Gaubert, qui avait de grandes obligations à la famille d'un certain Médina, avait fait, le 16 septembre 1729, en faveur de la veuve de ce négociant, une donation entre vifs de la majeure partie de ses biens, s'en réservant la jouissance pendant sa vie, et se réservant aussi une potile somme pour en disposer à sa mort. Après son décès, un parent très-éloigné intenta un procès à la veuve Médina pour faire annuler cette donation, préten- dant que, en sa qualité de Juive, elle ne pouvait hériter d'un chrétien, et que les priviléges accordés aux Juifs intendant en Guienne, un mémoire des marchands en détail de Bordeaux, de= mandant la permission de s'établir en jurande, et ce dernier, après l'avoir com- muniqué aux jurats et aux directeurs de la Chambre de commerce ot s'être assuré de leur eansentement, avait adressé, Le 9 avril 1738, à M. Desforts un Avis fivorable : dans sa séance du 28 février 173, le Conseil de commerce résolut de surseoir au projet de statuis envoyé à M, Boucher, jusqu'à co que on eût vu 41 l'on pouvait prendre quelques mesures au sujet du commerce des Juifs. (Reg. F. 12. D, p. 212, 213.)

2 Archives départementales de la Gironde, Intendance, C. 374. LIA . »#

ses intentions au sujet des Juifs prononcerait s'ils pouvaient étendre leu LArchives des Aires étrangères, Guyenne, vol, * Voyez le mème salume, follo 341 recto.

bre avec des détails sur leurs affaires (20 avril 1729), Reg. C En dicante, folios 190 verso, 192 recto (30 et 54 déc. 1739), 405 recto (24 janvier 1734), 108 verso (18 fevrier), 200 recto {4 mars), et 202

avril). Comme Lange Mossé, Joseph Vidal et Blanche Rabel, sa

demeuraient rue des Augustins, (Minutes de Banchereau, 18 fév. 1727.) A la fin du siècle, on trouve un Abraham Vidal, juif portugais, négociant à Paris, dont la succession donna lieu à un mémoire, qui a été imprimé en 1784, Aus, et à un arrêt du parlement, en date du 18 février de la mème annèe.

# Cet arrêt, qui a èté imprimé en un placand. se trouve dans Le volume des.

sure roy ns LR merce par eux-mêmes, el Vi

ne font auçune depense, ni à l' occupez du seul objet de leur co leur sont interdits; et contents d'un

marchandises, de le concours des

Archives du ministère des Afuires U

Déni ieuh ta broenthee Field! 6

suite de laquelle fut fait, chez les Juifs avignonnai 1 cbsverhal est conservé aux archives de la p a cote G, portefeuille 372. #

Registre du Conseil de commerce F. 12, 84, p, 77, 78; séan

vier 4734, Rouufleury, Histoire de Be Ai48. Detcheverrs, Histoire des Hrraélites de

shandlses; et enfin de l'avantage qu'il Here ï

Bordeaux qu An Dr act Eure départementales de la Gironde, Intendance, G, portefeuille 572.)

# La puicure du couvent des Carmélites de Bordeaux avait demandé qu'il fût permis à la veuve Lange de commercer dans cette ville, et cola en considéra- Mon de ce que cette Juive avait une fille qu'elle offrait, h ce prix, de doter pour entrer en religion. Les commissaires du Gonsoil de commerce furent d'avis do ne point s'écarter du parti que l'on avait pris de ne souffrir à Ror- deuux aueun Juif avignonnals, (Registre F. 12.88, p. 40; séance du 46 (é- vrier 1741.)

A Registre D des délibérations, Ps 0 re 1 tembre 1744 ss ne fotos 181 verse et 183 recto (37 ever m3

A Grier 47, le a rép

es de Bordeaus, p. #57, Un arrêt du

Î nm ni un navire, el que du

de la Bourse, s'il n'avait part dans un bâtiment jusqu'à da ivrés, el Jos consuls de 4,000. {Geru, à La Chron. bord. ete. 10%.) A cette époque, pare chitre la tés À Et 20m

sidérablé, Un avocat, venant de dire 40,000 éeus de bien, partie en maîsons ct métalries, partie en argent comptant idises, sjoute : « C'estoit l'un des plus riches et des plus accre- itez marchands de la ville de Bordeaux. fl avoit, h demeurer en repos, 4,000 + vres de rentes en travaillant, son fonds epson intelligence luy produisaient dans le négoce un profit considerable, » ete, (Facnum sur d'appel pour demoi- selles Marie et Frénçoise Vallour, te. Bibl. publ. de la ville de Bordeaux, Ju+ rispr, 3,078, de recueil.)

parlement, le 44 juillet 1730. (A Bordeaux, chez 1-8, Lac ing.) Detchevorry, Hisioire des Heraélites de 1

u à Je 20 arrilés 10S és Perpignan, avec Josué de Sasias, Rousse de Samuelle Rouget et une autre vieille femme, d de la nation avi » Jacob de Perpignan, “établi à Bordeaux depuis plus de cinquante ans, n'avait compris dans les privilèges accordés aux six es de Juifs avignonnais ; il avait été excepté de l'ex-

Histoire des feraélites de Hardeaus, 1. RS, 86. ne. Hit. Se 5. Abetcheverry, Het, des Hraël, de Bordeater, p.86, KT.

ordonnances: fs prétendent pratiquer entreux un. tour de rûle

dés passans beaueoup auAbelà de la taxe qui leur

entin, par une avidité criminelle, ls ne comptent jamais avoir

dans Jeur bateau, ét le chargent d'un nombre considérable de

personnes, » ete, (Placard fnprimé en deux feuillets inde, par la veuve de pe Bou

# Projet d'un sieur Sllveyra, pour l'établissement d'un Poxx aur la Rivière de

Garonne, construit au-devant de la porte Bourgogne, ur dés Bateais on Pon-

dons, pour aller de Hordeaux à la Bastide, et dont le passage, tant dessous que

dessus, sera prüficuble en fout femps, et présentera à la vue 35 Arcades, qui

awront chacune 24 pieds de large, de (2 à 16 pieds de hauteur, au-dessus din

n

traité a été publié bien des fois, notamment par Martens, Recueil des

rue traités d'alliance, ete, A édition, supplément, & 1, p. M: par Conventions andreclprocal Re-

na Imprensn Nacional, 1RHG-HRSR, in-Re, L 11, p, 15.

Aréen (Hbid., fol TR recto)

L RS mc Ua ram RL rite nn 1700) ps de ceie provenance a faculté du transit en franchss de sait pas même ouparaunt pour les draps du Midi adressés rt. Cogistre F. 12, 87, p. 429, 7 avril 4740; et re

cette ville rendaient compte au contrôleur général

mars ou en octobre. (Registre F. 12, 81, p. 6084070 ;

| Soût 4734.) C'est sûrement pour faciliter dés transactions, déja bien génêes

_ pâr des entraves de plus d'un genre, qu'à l'approëho de l'une de ces foires, le

Conseil de commerce défibérait de rendre un arrêt portant établisse a

Burdeanx, d'un bureau, à l'effet d'y visiter toutes les étoles de laine, ete., et

d'y apposer Le plomb du contrôle. (Registre F. 12. 81, p. 42; 1 janviér VTSAY A1. >

des vignes à été arrachée par uno suite naturoll merce; la disette des vins n'a pu mâme en procurer | de malheur, les gelées viennent d'enlever les chaine, »

1 Le Portngal et l'Espagne fournissant vi fléterre, la France n'en fournit pas mille: Anglais préférent les vins de France à Lous les autres :

lle cours et à la suite de la guerre d'Amérique. emblée constituante fut fidèle à cette politique libé-

le tarif de 1791; mais la guerre rompit ses desseins. La Convention, en haine de l'Angleterre, hé-

déreite consommation se prend dans c8 qu'on a touché cy-Aesus des droits de sortie et du retardement. 1 y a une autre raison, qui est le défaut d'un rè- ælement de commerce : nos vins puyent cinquante livres sterling, quatre cents écus, par tonneau, pour entrer en Angleterre, pendant que eeux de Por- tugal et d'Espagne ne payent que vingt el une livres sterling. » (Mémoire sur les vins par rapport à la culture des terres el au commerce, conservé dans les Archives du département de la Gironde, carton 533.)

La Les vignes, disait M. de Tourny, lorsqu'il sollicitait du Conseil des dé- fenses d'en planter, les vignes ruineront dans peu toute la Guienne, Gette denrée n'est pas d'une absolue nécessité : les eaux-de-vie qu'on tire de ces vins n'auront jamais un cours ben réglé ; ot ccpendant le goût de l'agriculture se perd, la population diminue, » (Essai historique sur l'administration de Monsieur le Marquis de Tourni, etc. par M. Marie de Saiot-Goorgez. À Bruxel- les, ». n6c, Lxxxir., in, p. 46, 47. Cf. Bernadau, Le Viographe bordelais. À Hordeaux, 1844, in-Ae, p. 52.)

ee

de 24 déceubre dernier, et le mémoire par Lequel 51

du Gonseil, du 27 fevrier 4795, qui défend de fair de

nl one tn gt ee

et du royaume, # Comme le sieur de Montesquieu à beaucoup

pas de traiter des paradoxes, et il se flatte qu'a

brillantes, A1 lui sera facile de prouver les :

prie de me dispenser de répondre à son mémoire

A n'a d'autres occupations que de chercher

Por a dns uen li éric g U o

tenterai de vous dire qu'avant qu'il eût fait

que l'arrôt qui a défendu la nouvelle plantation

ments car Je suis persuadé qu'il est tonjours dans

etil ne s'est restreint aux trente journaux pour lesquels il sous demande aujourd'hui la permission, que parce qu'il à reconnu que la dé= _mande de cent journaux paroltroit exorbilante; mais il se flatte que si on lui pérméttoit d'en planter d'abord trente, il pourroit obtenir la même permission “pour le reste, parce qu'il ne conviendroit plus de l'obliger à planter du bois dans le surplus, k cause du préjudice que sa vigne en pourroit recevoir, J'ai l'hone heur, » ete. (Archives du département de la Gironde, carton 522. Dans le sui - xant se trouvent deux mémoires, dont l'un semble être celui Montesquieu.)

FIN DU TOME SECONN,

0

es actes reçus par leur Homonymes lee 21.6 vrier, 2 et 18 avril, et 27 juin 1517. Toutefois, nous _continuerons à écrire Douzeau.

Tome 1, p. 89, note 3.

Sur les rapports de commerce qui existaient autrefois entre Bergerac et Bordeaux, voyez encore les Rôles gas- cons de la vingt-septième année de Henry I, memb. 8 (Pro burgensibus Elye de Brigerako), et de la trente- septième du même règne, memb. 7, Au xvr siècle, ces rapports étaient devenus plus fréquents, et l'on en retrouve souvent des lraces dans les minutes de nos an-

7 |

cinq cents lonneaux de vin mel goûlés par George Jobson et William chands de Hull. Tome p. Fine | une copie authentique de 1546, conservée a de la préfecture de Maine-et-Loire (série | mille Kerentrec), offre un nouvel exemple.

led, Morse D M OH OS par devèrs que led. Monsr Charles a voulu, octroyé et ordonné

D men Aÿ deniers par livre de et sur loutes marchandises que les subgectz dud. Monst Charles, du

Ja my-aoust

baillez et livrez à desdommaiger moy et les autres marchans de ce que sera trouvé que nous aurons ou de dommaige… pour lag. poursuyte faire led. Monsr Hues, tont par luy que por les siens, a Lrès-grandement travaillé et mys et frayé du sien propre jusques à la montance de mil Frases d'or du coing du roy de France, ot de plus, si comme je en suis ditigemment eL bien acertainé et informé... lesq. mil francs d'or... je, led, Bertran de Roëdo, lant pour moy que pour lesd.… sutres marchans, ay promis, promecl et suis Lenu speciamment, soubz l'obligation ex= presse de moy et de tous mes biens... rendre, payer el büiller aud. Monse Hues de Karantret, chevalier, à hounorable homme, discrecl saige, Mons Hamon Robert, presue, procureur dud. Monsr Mucs.….

lois sont ennemis du roy, 6L que les tréves estoient afla qué cauteleusement me amusossent durant qu'ilé

que ce soit de non laissier aler ce droit, et que lesdiz eschevins qui envoient devèrs le roy se tiennent cortains de impetrer telles leutres du roy comme il leue plaira, ne viengnent à leur entencion dudict fait, el que sur ce m'envoiez lectres du roy et de vous necessaires pour la conservation de son demaine, autrement la plus belle branche de son dict démaine yra à perdicion, sanz ce que jamais on l'y puisse ramenver.… Si vous suppli, mes très-hounourez seigneurs, que, sur ce, vous plaise m'envoyer telles ot si bonnes loctres que le droit du roy et son domaine y soit gardé... Escript à la Rochelle, le xve jour de novembre [1440]. « Le tout vostre, P£nne DE ViLLENNES, gouverneur de la Rochello. » (Bibliothèque impériale, collection Gaignieres, États de Nor- mandie, 457, 2e pièce.)

Tome I, p, 456, note 1.

Dans le rôle de France de 1402 (4 et 5 Henry IV, membr. 19), on trouve un sauf-conduit pour Arnaud Piers Crosat, bourgeois de Pampelune, admis à circuler

ward I et du 13 août 1358 13 août 1302. Connu sous le

or

Tome |, p. 2.

. Dans le garde-note des Archives départementales de la Gironde, on trouve à chaque pas des actes relatifs au commerce des cuirs à Bordeaux. Le 23 août 1552, Dou- zeau enregistre la vente à un cordonnier, par Christophe des Prés, demeurant à Niort, de veau tanné, pour le prix de 45 livres tournois; et le 25 octobre suivant, le reçu de Bernard Cycard, corroyeur d'Agen, de partie d'une somme de 725 livres tournois, due, pour deux cents douzaines de peaux de mouton, par Roger Sadler, mar- chand de Londres, demeurant alors à Bordeaux. Ce commerce de peaux entre celte ville et l'Angleterre est

nes: =

Sin, a de tn, au pri de rendu, aux frais du vendeur,

d'autres documents, il est fait mention sur l'estey du Peaulgue, » vers la (Gendrault, 26 octobre 1543), et d'un blable situé « au Palais Galiane, au lieu d'Audège, » non loin de la vigne désignée

ti

ADDITIONS ET CORRECTIONS. 363 de Plantey de Naujae, retenu en partie par ln rue qui l'a remplacée, (Douzeau, 11 avril 1559, Cf. 18 mai, Denhors, 9 mai 1561; liasse 184-2, folio Ciiij®xiiij verso.) En 1713, le sieur Jacob Albert, dont le nom a déjà passé sous nos yeux, demandait l'admission de diverses marchandises qu'il avait fait venir d'Angleterre à Bordeaux, notamment de soixante-seize coites de cuirs forts et de trente-quatre cuirs tannés, tous articles prohi- bés : sa requête fut couronnée de succès. (Registre du Conseil de commerce F. 12. 58, folio 58 recto ; séance du 30 août 1713.) Plus tard, des négociants de Bor- deaux ayant demandé de pouvoir faire passer à l'étranger les cuirs tannés qu'ils tiraient des iles françaises de l'Amérique, avec la même exemption de droits qui leur avait été accordée par les lettres patentes de 1717 sur les sucres terrés, les indigos, ete., essuyèrent un refus. (Registre F, 12.88, p. 61-66; délibération du 2 mars 1741.)

Tome 1. p. 268, ligne # des notes.

Parmi les minutes de Douzeau, on trouve, à la date des 20 et 22 avril 1561, un acte de vente d'un millier de merlus à Jean de Machicourt, bourgeois et marchand de Bordeaux, par deux marchands bretons.

Tome 1, p.385.

Les minutes des anciens notaires de Bordeaux présen- tent à chaque pas des mentions de vente de laine. Sans nous arrêter à un acte de Gendrault, du 11 mars 1548, nous en citerons deux de Douzeau, du 5 juillet 1549 et du 13 janvier 1550. Par le premier, Jean de Meaulle,

vrier 1538 el 14 juillet 1552. cr. dessus, p, 12, note3)

mot: Hausse, L'abbé detMarollee Yaphées

vembré un. protét à défaut de | , st de’ 800 livres tournois: ep ss : Fan 58

La pièce suivante, Lranserite par M. (Paul Raymond s Basses-

an cher pesère lo Bari de ia da Be site,

et peut donner une idée de l'extension qu'avait prise son

industrie; on y voil figurer en même temps un Alle-

mand, qui, selon loute apparence, travaillait dans la

lesquels M. Ernest Gaullieur nous a donné de curieux dé- [rl LU

_

ü la date du 25 mai 1561 (liasse 184 verso), un reçu de 62 livres 5 sous

TR, olio mijexxxij recto; 16 mars 1561) ; pour Guillaume Meynard, fils de Pierre Meynard,

‘charpentier de barriques, destiné à compléter son éduen- tion chez Jon Zebe, marchand, demeurant en la ville © de Turniran en Angleterre, (Ibid, folio mlij recto; 12 décembre de la même année.) Après la révocation de l'édit de Nantes, ces échanges d'enfants furent pres- que interdits. Le marquis de Seignelay, écrivant à l'in tendant Morant, le 25 février 1687, lui recommandait d'empêcher, en Provence, l'envoi des enfants à l'étran-

ee pee eardme; nn

de vis de la Rochelle. La somme des

mille tonneaux de vin. {A Chroniee of 1 London, x vcec, xxvir,, fn-lé, p. 77.)

33 concernant que blancs, pe dans le D run Land), 1. 4, p. 1657, et souvent renouvelée et modifiée, notamment en-F607 et en 1631. (Lbid., p. KGl'et 1660: ) . als 2 _ AA} s Tome 1, p. #5,

a | inventaire dressé par Couthures, le 20 jan- vier 1! on trouve mentionnés les tableaux suivants, | sans que rien indique l'école à laquelle ils appartenaient:

Plus deux tableaux peints à l'huile, l'un representant le fils de Dieu portant la croix, et l'autre le couronnement de la Vierge, fort antiens.

Plus deux tableaux fort vieux peints à l'huile, l'un représentant sainct Jean-Baptiste, et l'autre la Madelaine.

Plus quatre tableaux peints à l'huile, fort vieux, representans, lun saiuet Jean, l'autre sainet André, sainel Philipe, et l'autre sainel Jacques.

L.« Alexandre Parentes » est mentionné dans un acto de Castaigne, du 7 juin 1568. (Liasse 87-19, folio iiijeIxyÿ recto.)

Loid., note 4. Antérieurement à 1549, les minutes de Douzeau ren-

AE (18 ar 36085 be AUTEUR

Tome 1, p, 20, Dans le registre du parlement de Bordes: k

.

pe “Tome 1, p, 25.

Paracio de Dourent, du 12 décembre te «Au-

et Toul, rendue par des arbitres, au demo Ague Antoine Loppes (6 Hier 1619).

Tome 1, page 23, note 4,

Les rapports entre Lyon et Bordeaux ne présentent rien de plus eurieux qu'une demande en restitution d'an- ciens titres qu'on disait avoir été jadis pris, dans la mé- tropole des Gaules, par les Goths, et transportés par eux

1 dore on Pete À Le Co Pa Le.

vrier 1579, il prête 1,000 livres à Jean de Sonnart, se- crélaire du due d'Anjou, frère du roi, (Liasse 87-14, folio cxviüj recto.) Des minutes de Themer, nous n'ex- trairons que l'acte d'afferme des degrés de l'échelle du Palais par M. le général de Gourgue, dressé le 25 juin 1577 (liasse A88-15, folio 99 recto), et une reconnais sance d'un prêt de 15 livres tournois à un gabarrier de

Médoc vers le milieu du xvr siècle.

are du 9 août 1592, par Baulde Dusaulx, écuyer et bourgeois de

Bordeaux, réaccense à messire Pierre Ducasse, prêtre, la

dime du vin de l'année que ce gentilhomme avait précé-

‘démment accensée de l'abbé de Verteuil dans les parois: ses de Margaux, Soussans et Cantenne, et ce moyennant rente-trois pipes de vin du erû de ces dimes, avec obligation pour le sieur Dusaulx de fournir les futailles et un homme pour surveiller la fabrication du vin. Le 28 octobre, après les vendanges, Jean Bernard, voilier de Cissae, vend vingt-cinq tonneaux de vin elaret, moyen nant 500 fr. bordelais; et, le 28 mai de l'année suivante, une vente de vin pareil, de Macau, s'effectue au prix de 5 fr. la barrique. Le 3 août 1541, Arnauld de Saint- Saturnin, de Moulis en Médoc, vend une barrique de vin

geois et hôtelier de Bord

—Dansun autre acte de De

ADPITIONS ET CORRECTIONS, Cri] à la date du 27 novembre 1654 (liasse 118-2, folio 528 recto}, du vin d'Ambarès, porté à 24 écus le lonneau, et au 23 juin 1665 (liasse 118-7, folio 118), du vin de graves vendu à raison de 25 écus tonneau. Il est encore fait mention dans un autre acte de Douzeau, du 3 avril 1548, du vin claret, vin de graves et du « plantey de ln Gra- berye, + à Caudéran. Nous n’en finirions point si nous voulions citer tous les actes de Douzeau qui éclairent l'histoire de Ia viticulture dans les graves de Bordeaux et en Médoc. Nous mentionnerous seulement : 1°une décla- ralion du 12 septembre 1541, par laquelle François de la Graulet, huissier en la cour de parlement à Bor- deaux , reconnait et confesse avoir et tenir féodalement des maisons situées en la paroïsse Saint-Michel de Mar- goux, au lieu appelé aux Ayrins, pour 2 deniers d'es- porle et deux tiers de vin clairet du eru dudit lieu, cha- que année, à rendre au port de Meyre ou de la Barde ; 2 une vente d'une pièee de terre et vigne à Margaux, contenant par un bout sept arregues, et par l'autre six, franche en aleu (28 août 1548); un bail à ferme par messire Bernard d'Ornessan , sieur de Montagne, capi- taine des galères du roi, à Jean de Poyallet et Jean de Merlateau, paroissiens de Pauillac, de la seigneurie de Mouthon dépendant de Castelnau en Médoc, « pour l'an- née et récolte, moyennant quinze tonneaux de vin elaret du cru dudit Mothon. » (12 juin 1549.) Nous avons encore remarqué, parmi les mêmes minutes, un acte relatif à l'ile de Macau (21 novembre 1532, folio ij‘lix recto), dans laquelle un pacte de louage, reçu par Gen- drault, le 24 décembre 1548, signale du vin. Les graves et le haut Médoc étaient done de bonne heure

+ ADDITIONS ET CORRECTIONS ist

du commerce et du conseil royal des finances, et du commerce, par le V Hutteau d'Origny, 1. If. (Paris, Dentu, 1857, in-8°.)

Tome IL, p. 125, noté 2. Au lieu de 326, lisez 302. Tome 11, p. 16, note 4

Le Mémoire sur le commerce de Bordeaux en août 1730 se trouve parmi les manuscrits de la Bibliothèque Mazarine, sous la marque P, 1612, in-folio.

Tome H, p. 145, note 2, ligne 9.

Lisez swanskins, sans 2. Tome 1j, p. 146, un note.

Dans un Estat en gros de toutes les victuailles four- nies à l'escrivain du roy, dans le navire l'Anna, à commencer du æujÿ® decembre 1660, figurent « vingt- quatre tonneaux et soixante-dix pots de cidre, chacque lonneau contenant quatre cents pots, qui font en tout neuf mille six cents soixante-dix pots. » (Lettres à M. Col- bert, janvier-juin 1661. Colb, cr. Mél., folio 288 recto.)

Tome HE, p, 448,

Si nous n'avions pas donné pour limite à notre travail l'année 1730, date de celui de l'ancienne Chambre de commerce de Guienne, nous aurions fait mention de plusieurs documents plus récents qui viennent encore à l'appui de ce que nous avons dit des n

ons appor- tées par les Bordelis au commerce des vins étrangers à (l pi!

DU APT TUE suivants, marqué F. 12. HN sieurs articles concernant la

6 Ab LS au Eye de 1rons, el généralement la police des rar à 101, 107, ps

2 Voyez les Ouvres de uvres de ur, mistes. Paris, Guillaumin, 1844, Phic de Terpot, jar À. Mastier, Paris,

ADDITIONS ET CORRECTIONS, 483

Tome H, p. 149, note 1.

Consultez encore une plainte de l'ambassadeur de Hol- lande au sujet de la jauge et de la flsification des vins de Bordeaux, soit par le transvasement dans des futailles bordelaises des vins étrangers à la sénéchaussée, soit par certaine mixture de sucre et de sirop que diverses per- sonnes faisaient entrer dans le vin blanc. Dans leur séance du 6 juin 1738, les députés du commerce firent observer que l'on pourrait peut-être mettre fin à ces abus en faisant exécuter un arrêt du parlement de Bordeaux, du 16 mars 1683, qui défendait de couper, de mêler et de transvaser les vins. (Reg. F. 12. 84, p. 306.) Les membres du Conseil auraient encore pu invoquer un autre arrêt du 15 septembre 1662, sur le muettement des vins, arrêt qui a été imprimé et que l'on trouve au département des manuscrits de ka Bibliothèque impé- riale, (Colb. cxr. Mél., folio 437.) Il est vrai que le pre- mier président de Pontac, sur les représentations des fermiers du convoi, avait dit aux jurats de surseoir à l'exécution de cet arrêt du parlement. (Jbid., folio 435 recto.) La plainte de l'ambassadeur de Hollande étant revenue sur le tapis, « les Commissaires, porte le-re- gistre du Conseil F. 12. 84, p. 445, à la date du 5 sep- tembre 1737, ont été de sentiment unanime qu'il ya lieu d'envoyer à M. Boucher un exemplaire du règlement du 25 novembre 1729, fait pour la contenance des futailles de Bayonne, en le priant d'examiner ce règlement, d'en conférer avec la Chambre de commerce, et de voir si les dispositions en pourroient étre adoplées en tout en

partie, pour sa généralité, »

qu'il n'y a "

tete spas un à

de leurs départen

ds fire Sting; 5

mmières et l'exigence des cas. Cf. p. 434.) À ce qu'il p s toujours facile, et les tribunaux co quefois dans l'embarras. Douze ans au consuls de Bordeaux ayant écrit

ADDITIONS ET CORRECTIONS, 485 sujet de la déclaration qui réglait le paiement des lettres de change, à l'occasion de la diminution des monnaies, ce magistrat en référavau contrôleur général. (Reg. F, 12, 57, folio 221 verso; 9 février 1714. Cf. folio 345 verso; 2 août 1715.)

Tome WE, p, 224, note 1.

Voyez encore, sur le commerce des blés après le mi- lieu du xvn° siècle, Lettres, instructions et mémoires de Colbert, L. IN, p. 215, 299.

one M, p 287.

Un inventaire du milieu du xvu siècle nous fait con- naitre le prix du papier à Bordeaux en ce témps-là :

Premierement : quies rames papier, à Ts la rame. [441470 Plus troys rames papier du casé, à 46 8. la rame, . [02/08] Plus une rame du grand papier quassé, à 25. la rame. || 04 |] 05 1] Plus eopt rames grosses veres comuns, à 46, larame, || 0 || 42 1] Réconnoyssance des marchandises quy se sont trouvées dans la boutique de moy Piere Chardewoyne, bourgeois et marchant de Bourdeaur. (Minuies de Couthores, 45 avril 1665.)

Un savant qui a écrit sur les marques des papiers les plus anciens conservés dans les archives publiques de l'Angleterre !, ineline à croire que Bordeaux fournissait autrefois du papier à ce pays. Après avoir cité nombre de registres de la contublie, et reproduit les marques depuis 1320, l'auteur conclut ainsi, par deux observa-

! Specimens of Marks used by (he early Manufacurers of Paper, ox éxhibi- ed in Documents in the Public Archives of England, Communicated by Joseph Manter, ete, Ardnrologhe, vob XXXVI, p. 447-454.

ER.

ADDITIONS ET CORRECTIONS, 48 les jurats ont chacun dix grands jambons des meilleurs de Labontan, qu'un marchand de l'endroit a accoutumé d'acheter pour la ville et pour les présents que la ville fait à Paris aux ministres. » Et plus loin : « Quand il arrive des barques d'oranges, le marchand en porte jus- qu'à trois cents chez le jurat marchand, qui les partage aux jurats, et de même des citrons, Pour les sardines, ils n'en ont pas: ils ont affermé ce droit. Ils ont un cent de royans par filadière, et ils se le partagent. »

“ome 15, p. 272.

Le silence que garde l'auteur du Mémoire au sujet du cuivre de Périgord, donne à penser que la mine signalée, de Bordeaux, à Colbert, dans une lettre du 31 août 1670, n'avait donné aueun produit. Voyez lu Correspondance administrative sous le règne de Louis XIV, L IN, p. 31-33,

Tomé I, p, 381

Dans l'État de la France, ele., par M, le comte de Boulainvilliers Londres, m.bcc.xxvi., in-folio), on trouve, t. I, p. 817-347, un Extrait du Mémoire de la généralité de Bordeaux, dressé par ordre de Monsei- gueur le duc de Bourgogne, en l'an 1698, par M. de Bezons, intendant.

Tome 11, p. 305, à la fin

Le 12 mai 1703, les députés de Bordeaux et de Lyon réclamaient pour ces deux vill en alléguant surtout l'impossibilité elles étaient de

le bénéfice du transit,

soutenir la concurrence des places situées dans l'étendue

érians qu'il Rilhait tuer gentils-ho

ADDITIONS ET CORRECTIONS. 489 lice, erians vive la queyte, pillans, incendians et cons- pirans contre les arrests du parlement. » (Arrêt du par- lement, 1523-24.)

Tome 1, p. 525, en note.

Le nom de Hourdelois, donné, au commencement du sibele, à un vaisseau anglais, n'indique4-il pas que nos voisins n'avaient point encore, à cette époque, renoncé à leurs vieilles prétentions? Voyez la Gazette nationale ou le Moniteur universel, primidi 11 brumaire, an X, Al, p. 161, col. 2.

Tome 1, p. 388.

Nous n'avons rien dit du commerce, à Bordeaux, des saumons salés d'Irlande, n'ayant rien trouvé qui se rap- portät à cette denrée, mentionnée par M, E. de Fréville, dans son Mémoire sur l'ancien commerce maritime de Fouen, ete, p. 294.

Tome If, p. 505, ligne 3

Après avoir parlé de la houille que l'on tirait des mon- lagnes de Cransae, l'intendant Pellot écrivait à Colbert, le 5 mai 1664 : « L'on peut faire estat que ledit charbon de terre vaut à Bordeaux, une année portant l'autre, 15 solz le quintal, et l'on m'a dit que la voye dudit charbon, pesant environ vingt quintaux, vaut à Paris 45, 50 ou 60 fr, la voye, ce qui seroit 45 solz, 50 solz ou 1 eseu le quintal, et, suivant la réduction que j'ay faite, je juge que le quintal dudit charbon de Cransac, vendu à Bordeaux, coustera à peu prex 10 solz, et rendu

TABLE DES MATIÈRES

CONTENUES DANS LE SECOND VOLUME

CHAPITRE XXVI.

CHANGEURS LT HANQUIENS À DONDEAUX, XIe AU XVIe SOL.

mgeurs à Bordeaux pendant les xune et xrve siècles; Ils unissent le com- merce des denrées h celui de l'argent, Gonditions imposées aux conces ionnaîres des charges de changeurs; iustruction envoyée, à leur sujet, au connélable de Bordeaux, Change établi dans une tour intérieure du ch- teau; des changeurs de Bordeaux sont arrêtès, conduits à la Réole, incar- cérès et mis à rançon, juridiction du maice et des Jurats sur les changeurs ; droit de nottilnation à une deux charges par la couronne. Importance de l'emploi, attestée par celle des cantions exigées pour La nomination d'un changeur à Hordéaux, Confirmation par Henry LV, roi d'Angleterre, du pri- vilége de la ville relstif aux changenrs, Représentstions adressées par le maire et les Jurats do Bayonne à Henry VE, concernant lu rareté des espèces anglo-françaises sur les marchés de la Guienne, Hatteurs de monnaîe, ou- vriérs de la monnaie de Bordeaux au xvie dbele, Banquiers italiens à Bor- deaux à cette époque ; association entre Roberto de Rossi, Parentes, Bodini et Grilandari; établissement el chute de cette société; Pietro Touailla lui sue- cède.— Prineipales opérations des binquiers italiens de Bordeaux ; Jean Guyot et Albert Morinat, banquiers etcommis de PieLro Tounilla ; ee dernier négocie seul en nom, notamment pour deux écelésiastiques de li famille de Monts lembert; Pietro Touslla institue Catherine de Médicis sa Tégalaire univer- selle: motif probable de cette disposition. + Importance de la fortune et des aires de cet étranger, Francesco Fothilla, Bastiano Segnt; Maltéo, Thecopo Cerretani : détails sur leur vie ét leurs affuires.— Jounnis Salvi «serviteur d'Asalin Saratany : » Giovanni Salxi et sos affaires, Pietro de Lutiano, Banquivrs et négoetunts lucquoïs h Bordeaux; autres Maliens dans le commerce; importance des affaires de ces étrangers, Robert le Maisire, banquier à Bordeaux. . mi ' eo Page

TABLE DES MATIÈRES 593

Détails sur le mouvement de smariné marchande des Hollandais dans la Garonne et Charente; manipulation de nos vins en Hollande. . . .. 4

CHAPITRE XXIX.

COMMENCÉ DE HONDEAUX SOUS L'ADMINISTRATION DE COLHENT ET DE SES SUCCESSEURS IMMÉDIATS.

Établissement de la compagnio du Nord: part qu'y prend le commerce de Bor- deaux. Mémoire qu'il adresse à Colbert sur l'impossibilité d'envoyer nos denrées dans le Nord; réponse du secrétaire d'Etat, Al demande à Fin- tendant de Guienne des renseignements exacts, moins sur la production que sur le commeree de l'annûé: ôtat Morissant du commerce à Bonleaux; re rommandations de ce ministre à l'ingénieur Lombard, Renseignements sur Je commerce des liquides à Bordeaux. en 1674. Attention donnée par Colbert à la marine de cette place. Compagnie des Indes occidentales; mesures prises pour sulstituer aux silaisons d'Irlande, en usage aux cülo- ses, du bœuf de la haute Guienne, Compagnie privilégiée du commerce à Bordeaux, Notables commerçants consultés par Colbert au sujet des corsaires hollandais et des banqueroutes arrivées sur cette place. Tolé- rance à l'égard des commissionnairés ollindais à Bordeaux, Les affaires S reprennent en 1874; ordonnances royales rendues en faveur du commerce imarilime. Mission de l'ingénieurgéographe de la Favallière; Intérêt porté tar Colbert aux foires de Bordeaux. 1 s'occupe de la question du coupage des vins, État notre commerce avec la Hollande en 1688. . ... 79

CHAPITRE XXX.

COMMERCE DES VINS À DORDEAUX, PRINCIPALEMENT AVEC LES ILES BRITANNIQUES, DEPUIS LE XVI® SIÈCLE.

L'usage des vins d'Espagne et de Portugal commence à prévaloir dans les Hes- Britanniques, sans faire oublier les nôtres, Les Anglais leur restent Hdi les, tout en buvant de la bière à l'ordinaire, Mauvaise réputation des vins du sud-ouest de la France, nuisible à leur débit duns le royaume. Ruine commerce avec l'Angleterre à la fin du xvue siècle; chaires des langues anglaise et hollandaise à Bordeaux. Anéedotes rapportées par Samuel Pepss et Joseph du Chesne. Digression sur l'origine et l'ancien usage du pot de vin. —"Redevance féodale en vin de Gascogne. Mentions de xin de Bordeaux en Anglétérre au xvnr sibele, Vin de Pontac à Londres; sa rè- putation: prix auquel it se vendait au xvié et au xvne siècle, Les magis- tats du xvue siècle s'occupént aelivement de la vents de leurs récoltes; Montesquieu, agriculteur, pralicien et négociant habile, Renseignements fournis par l'auteur du Mémoire sur Je commerce de Dordeaux touehant les vins que l'on y embarquait; état des vins chargés dans ce port en 1727, 4724 et 1729, Commerce de vins de Bordeaux avec l'Irlande. Témoignage rendu par Lord Chesterfeld au goût des Irlandais pour le clarer. Come mere de vin entre Bordeaux et les autres nations du nord de l'Europe : usage du vin de Gascogne en Pologne au xvre Sitele. Commerce et prix

Bourse:

emplacement “occupait à son origine: blissément en 1585; il est transporté à côté de la passent à la Fourse pendant le xvi siècle, |

TABLE DES MATIÈRES, #5

portant création de la Bourse el de ki juridiction consulaire, Chargé de greier du tribunal de la Bourse; Moïse de Gourgue s'en démer. Dilfé- rend, pour la préséance, entre le juge Ia Bourse et certains bourgeois, Chambre des assurances établie à Bordeaux ; sa chute; sollietude de Golbert pour la remplacer; refus des jugesconsuls da payer les sommes dues par eux, conformément aux règlements de la compagnie de commerce, Hnsti- tition de la Chambre de commerce de Gyienne, Condit entre la juridie- lion consulaire et celle des juges consérvateurs des Français et Anglais : arrët du parlement qui le termine en 1644. Consuls étrangers tstibués à Hordeaux; Sir David Hnglis, consul britannique dans eaite ville au milion du xvie sibele, Création d'un consulat de Suède à Bonleaux : opposition de la Chambre de commerce à cet établissement; débats soulevés, à éette occasion, dans le sein du Conseil supérieur de commerce, à Paris, Oppo- sition de la mème Chambre à la création d'uné juridiction consulaire à Pé= 07, INSERT men tone nompine se #

CHAPITRE XXXIL COMMERCE Di NONDEUUX A LA PIX DU XVI HÈCLE.

Mémoire de M. do Besons destiné à l'éduention du duc de Bourgogne ; détails donnés dons la première partie sur le commerce de Bordeaux, et, plus loin, sur celui la province, Classes dés pérsones qui livrent au négoce à Hordeaux. Étrangers naturalisès, Commissionnaires, Foires de Bordeaux ; aMluence de navires qu'elles attirent dans le port de velte ville; prineipales denrées que l'on y charge. Articles probibés; importation de hareng et de poisson du dehors; étrangers qui viennent faire du commerce à Bordeaux: denrées qu'ils ÿ apporlent; étiblissement de droits nouveaux. Détails sur le produit des douanes, Commerce des cèréales, Détils sur les grands crus du Bordelais. Le Médoc à la fin du xvne siècle, Mé- moire sur le commerce de Bordeaux vers l'année 1730; population de cote ville; stagnution des afhires; cause principale oct état de langueur. Obstacles qui s'opposent à l'extension du commerce de Bordeaux ; peu de profondeur de la Gironde; détails hydrographiques à ee sujet, Dénombire- ment des principaux articles du commerce de Bordeaux et des pass avec lesquels il se fait. Cantons de la Guienne renommés pour Jeurs vins, Froudes des marchands gascons, Exposé du plan suivi por l'auteur du Mémoire sur le commerce die Bordeaux, et dévéloppement de ce plan. 181

CHAPITRE XXXIL

EAU DR=VIE, EAU-FORTE

Invention de la fabrication de l'eau-de-vie; passage d'Arnañld de Villeneu Vogue de l'eau-de-vie; elle cause la mort de Gharles le Mauvais, figure de bonne heure parmi les articles exportés pur le commerce de Bt deaas. Provenance de cette au-de-vie; passage de l'ingénieur Masse, Extralis des minutes des anciens notaires de Ja Rochelle, relatifs aux eaux devie d'Aunis: délibération du earps de ville pour empécher l'entrée des

TABLE DES MATIÈRES 107

Hrdesux d'employer, dans le pain, 1a racine d'asphodèle, Commerce de blés étrangers à destination de l'Espagne ; communication de l'inspecteur Rénéral de la marine, et avis conforme du Conseil commerce, Refus motivé de passeports pour une importation de de Bretagne, par des timents de Hambourg chargés de graine lin pour ctte provinee, Im- portaion en Guienne de fèves de Brotagne, Grains et farines d'Irlande exportés à Bordeaux, Mesures prises en 1712, par la Chambre de coun- merce, pour la sûreté des biliments chargés blès pour Bontéaux, Dé- tils sur le commerce des blès dans cette ville à l'époque, . - . . .. 25

CHAPITRE XXXV.

AUTRES DENRÉES ET MANCHANDISES CHARGÉES À HORDEAUX,

Mu. Extrait du Mémoire de 1730 concernant celle denrèe, Cnaxvur, Proves venance de celui qui arrivait à Bontenux ; règlement de la jurade défendant de méter le chanvre de la Guienne avec celui de la Navarre. Expéditions de éhanvre pour Bayonne, Saïnt-Jean-de-Luz et la Rochelle, Importation h Bordeaux des chanvres de Bretagne et du Nord: quantité que l'on en transportait duns cette ville, Ce save pes Lanoes. Détails sur ce commeree; son Importance sur la frontière d'Espagne, Importation de cire d'Irlande en 1712; grande consommation de cette denrée par suite de usage de la bougie. Gnarve ne Lx. Détails sur le commerce de cet article a Bordeaux. Demandes de passeports pour des navires chargés de graine venant du nord de l'Europe, Plaintes du commerce de Bordeaux au sujet des droits imposés sur celle marchandise ; arrèt rendu par le Conseil d'Élat en 4725, Hluiue ve xaverre, Demande d'un sieur Brown pour Lirer d'r- Tande cinquante tonneaux de cette dénréé. Pnoxrs. Provenance et desti nation des prunos envoyées à Bordeaux: quantitès qui y venaient : droits imposés sur la marchandise, Mesures prises pour l'assiette de ces Urbits ; ardonnance qui substitue 1e poids de la marchandise à la capacité du eon- ténant; déhats qui en sont la suite entre le commerce et les fermiers gèné- eaux. Représentations de Ia Chambres de commerce de Guienne au sujet du pesage des prunes, Parier, Diverses sortes de papier importées h Bor- deaux, Exportation cet article pour l'Espagne. Réclamation du sieur Luctkens à propos de papiers chargés pour l'étranger; différend entre les propriétaires des moulins à papier de Ma Provenee el ceux du Languedoc ; réquèle des premiers pour être maintenus dans la possession tirer des chiffons de la Guienne, Letire concernant le commerce des papiers de France en Hollande; mémoire concernant la fabrication depuis le règlement de Y'an 1671. Compte d'achat à Hordeaux, et de vente en Hollande et à Mambourg, de papiers d'Angoulême, de Périgont et de Limousin. . 3%

CHAPITRE XXXVI RÈSINE, GOUDRON, BRAT, TÉRÉBENTHINE.

Commerce des matières résineuses à Bordeaux au rene siècle, Fréquents incendies des dépôts de ces matières; mesures prises par la jurade pour les prévenir, Fabrication de goudron dins les Landes par Jes Suédois: dé-

L L]

briques de savon dans cette ville et dans lo Chambre de commerce à leur sujet. H dlénrèe : préférence accordée aux huiles

TABLE DES MATIÈRES. 49

mérco, Cark. Achats anvuels de ectte graine sur la place de Nantes: poids ét prix de Ja denrèe, Ixvico, Sarnax. Silence du Mémoire de 474) au sujet de es articles de droguerie; plaintes du commerce de Bordeaux concernant des indigos en entrepôt, en an (72, Provenance du sa fran importé à Bordeaux à celte époque. : CE RL

» CHAPITRE XXXVIEL COMMERCE DES ILES ET DE L'APRIQUE.

Commerce de Bordeaux ave l'Amérique ; nombre el espèces de navires que ce port y cxpédiait, Iniporlations Gt exportations, = AE der mare dies rapportées des les par Ucsdits 425 vaisseaux armés à Hondeauc cu 4729. État des lieux oh se débonchent les marchandises ci-dessus. —Con- merce de lordeaux avec la eble de Guinbe. . . :,.....:,.4. 2H

CHAPITRE XXXIX. SUCRES; RAFFINERIES,

Le sucre dans l'antiquité. L'art de eristalliser le sucre, inventé el pratique par les Arabes; culture des cannes et fabrication du suere en Sicile. Les cannes se répandent dans le reste du monde. Rareté du suere en France antérieurement au xne sjècle; sueres dits effetin ot caesen, Emploi du suere en conflures, en bonbons el surtout en remèdes; dans l'origine, les apothicaires lo vendent exclusivement, Le philosophe Théodore et s0s préparations à base de sucre; saere violat. Délnils sur le sucre rosat et violat donnés par Arnauld de Villeneuve ; sucre musearat mousearrat, Pétition tendante h introduite aux fles d'Hyères la plantation des cannes à sucre, Apparilion du sucre sur le marché de Bordeaux au milieu du ave siècle, Création des raflueries de Bonleaux par Colbert. Extraits de correspondance k leur sujet, Raflineries à Angers, Saumur et Dieppe, Ordonnance de Louis XIV sur le raflinage des sucres à Hordeaux. Pébtion de rallineurs Bordeaux, concernant le transit des sucres de Portugal, renvoyée au Conseil de commerce en 1705, Différend entre les négociants de Bordeaux et ceux de la Rochelle, au sujet des sucres raflinés dans ectte dernière ville et transportés en Franche-Comté et on Alsace, Réclamation d'un rafineur de Marseille contre un arrêt favorable aux Bordes lais,— Demande d'udmission en France des sucres des colouies portugaises.

- Requête de négociants bordelsis, tendante à obtenir la mème faveur pour des sucres bruts et terrès du Brésil, Exportation en Espagne de suëres rafinés à Bordeaux. Abus dans le commerce des süéres déélarés pour Y'exportation ; arrèt sollicité par Les fermiers généraux et proposition des raflneurs à sujet, Surabondance des sucres des colonies sur nos mar- ehès; décisions du Conseil de commerce à cet égard, en 4745 et 1716, Mémoires des négociants de Dordeaux, relatifs aux suerts raffinés en France otexportés à l'étranger ; dispositions fiscales prises en eonséquence, Oeure des fermiers généraux, au sujel du mouvement des sucres raflinès à Bor- deaux; demande relative à l'emploi du charbon anglais dans les raflineries. Pétition de la Chambre de commerce de la Rochelle, au sujet des formes et pots de terre de Sadirae, Pétition d'un maitre de forges du Périgord,

TABLE DES MATIÈRES. 501

pèches des Français, Intérêt que porte Colbert aux marchands Bor- deaux en perté par la pèche de la morue, Mémoires adressès à la Chat bre de commerce an sujet de cëtte pêche. Pétitions de plusieurs négociants concernant le commerce de celte salaison. De Bordeuux, le commerce de la saline s'étend jusqu'en Auvergne. Achals à Bordeaux d'huile da baleine, Pétitions concernant des importations de fnons de baleine, Le saumon de Danemark succède, sur notre marchè, à celui d'Écusse, Articles du Mémoire de 1750 consacrés au conimerce de ln morue à celle époque, Capitaus bordelais engagés dans les armements de pêche des lsasques et des Malouins, Monopole attribué aux marchands de poisson salé par les statuls de Hordeaux;. courte durée des maisons de commerce de celle place, Des négociants anoblis restent fidèles à leur profession, 357

CHAPITRE XLH,

MEMRAINS BOIS DE CONSTRUCTION ET DE CHAUFFAGE; VERNENES ET FADRIQUES DE HAS.

lmportation merrain étranger; arrêt du parlement de Bordeaux prohibaut l'exportation du bois. Arrivages de bois des Pyrénées; Golbert éerit d leur sujet à l'intendant de Rochefort. Lettre du premier président au par- lement de Bordeaux, en 4702, relativement av bois de chène embarqué pour l'arrimage des navires; discussion, à ce sujet, au sein du Conseil de com- merce, Autre délibération de la même assemblée, ca 4706, concernant diverses marchandises étrangères, entre autres, des planches de chêne. Demande de passeport pour un navire chargé de bois du Nord: mémoire d'un inspecteur de la marine à M, de Pontéhartrain sur la convenance d'ac- carder des passeports aux navires des villes hanséatiques; décision conforme du Conseil de commerce. Succès de quatre demandes de passeports pour des curgalisons de bois du Nord.—Impositions des capitouls de Toulouse sur les bois des Pyrénées; réclamations élevées à ce sujet: cherté du merraiu en 1725, Peu de cas que l'on fhisail autrefois du bois de noyer; lettre ds l'intendant de Guienné au contrôleur général sur une demande d'exportation de ce bois. Ohstacles opposés à l'arrivée des bois da Périgord par le mur- quis de Saillunt ; la Chambre de commerce de Guienne s'occupe de lever ces difficultés, Provenance de la plus grande partie du merrain employé par les tonneliers de Bordeaux, Dimensions du merrain à pipe de Mumbourg ; son emploi. Dimensions du merrain propre à faire des pièces à eau-de-vie. Merrain de Lubeck: mode de vente, dimensions Consommation da merrain de Hambourg et de Lubeck à Bordeaux. Arrivages de mérrain de Lorraine par la Meuse et le Rhin; il est recherché à Bordeaux ; dimensions de ee merrain; pris, mode de vente, Commence du charbon de terre à Bordeaux ; premières traces que lon en retrouve. Autorisation de faire vendre un tonneau et demi de charbon de terre anglais. Bouteilles et verreries en Guicnnn: requête du sieur de Bille. Fabrique de faience de dacques Fautier et Jacques Hustin; verrerie de Bourg-surGironde fondée par un Allemand; fabrique de verres et de bouteilles du sicur Mitchel, Fabrication bas à Bordeaux ; arrêts et règlements qui se rapportent à cette industrie. « EPA PRE NET 1

TABLE DES MATIÈRES. 504

lants, Renouvellement des mêmes défenses. Manauvre d'in courtier volant de Bordeaux condamnée par juge de l'amirauté. Persistance du parlement de Bordeaux dans sa jurisprudence à l'égard des courtiers, Prètentions de ces officiers repoussées par les jurats, Menaces de suppres- sion des courtiers, Déclaration du roi, en date du 20 octobre 1845, qui Jeur garantit la propriété de leursoflices, Louis XIV se met au lieu et place d'un courtier, et réunit ses droits au bureau du convoi el contabliessAutres arrêts du mème prince concernant les droits des courtiers royaux. Ppopo= sition soumise au Conseil de commerce au sujet des courtiers, Interprètes de l'umirauté, Conclusion, , 4,44 ein nee 88

CHAPITRE XLY. NAVIGATION AU NAS DE LA GIRONDE,

Croisières établies par Colbert à l'entrée de la rivière de Bordesax ef sur a côte de Biseaye: dangers de l'embouchure de la Gironde; visite, en 1700, des ouvrages exècutès dans ces parages ; pyramide de bois élevée entre deux banes de sable. Atterrissement formé au bus de Hacalan ; propasition ten- dant à l'enlever ; autres projets relatifs h des travaux à faire à une lle devant Blaye, à la four de Cordouan et à l'établissement d'un capitaine de port à Bordeaux. Pilotes lamaneurs du bas de la rivière; plaintes contre leurs exactions et contre l'ignorance et l'incapacité de l'un d'eux. Examen obli- galoire des pilotes lamaneurs; en 1720, ceux de Pauillac demandent une dugmentation de salaire; nouvelle requête en 1721, également rejetée, Réclamation semblable des pilotes lamanewrs du port de Bourg-sur-Gironde; règlement qui en est la suite; la Chambre de commerce de Guienne en ordonne le dépôt dans ses archivés, Requêtes des pilotes lamaneurs de ordeaux et de Blaye, Prospérité de la construction maritime à Bordeaux dans ln première moitié du xwme siècle; requête présentée aux furats par les charpentiers de navire pour obtenir d'être érigés en maltrise : leurs pré tentions sont repoussées pur la Chambre de commerce, ; 4; . . 4ot

CHAPITRE XLVL LES JUIFS COMMERÇANTS À BORDEAUX,

Commerce des esclaves par les Juifs en Aquitaine. Accusation portée contre les Juifs de Bordeaux d'avoir livré cette ville aux Normands, Lispositions législatives concernant les Juifs de Poitou et de Gascogne au xiur sidole, Mentions de ceux de Bordeaux dans les riles gascons, les actes de Rymer et ailleurs; redevance de poivre imposée aux Juifs de Bordeaux comme à ceux d'Aix en Provence. Juifs espagnols et portugais établis de bonne beure dans notre ville, Marchand portugals décédé au logis du Chapeau-Rouge, 1546. Émigration des Juifs d'Espagne oL de Portugal chassès par l'An- quisition ; ls se réfugient à Bonteaux ot én Gascogne, Activité imprimée au commerce bordelais par ces étrangers; jalousie qu'ils inspirent. Re- traite de certains d'entre eux ; édits rendus en faveur des autres par Henri 11 et Henri LM, en 10 et 4674, l'orsistance de l'envie dont les Juifs portu- gais sont l'objet; ordonnance du maréchal d'Ornana destinée à les protéger.

TABLE ALPHABÉTIQUE

DES MATIÈRES

Asnos, de Londres, juif Bordeaux,

Be 413,

Anne (Nicolas 4). marétand de Bordeaux, 1, page 384.

Amaruk (n°), 1, 95, én note.

Ameviece (Marehunds d), à Wine chelsen, L 445,

{Marchands d'}, pillés en mer, 1,

102, 10.

Auxesox (Stephen d'), bouteiller d'Edward 1, 1, 114, 116,

Aumamx, juifavignotnais, 1, 440,

(Villon), alderman de Londres, DETTE

Acovanrr, armateur de Burdéaux, 11, 329, note 2.

Acue (Géorges 1‘, marchand Suint-Macaire, Ÿ, 80

Anaueimr, évêque métropolitain Bordeaux, Il, 410.

Avas ve Nonroux, connétable de Bor= deaux, 1, 50, en note,

Ava ve Roseste, boutelller d'Ed- war der, 1, 48

Ava v'Yonx et Ge, 1, 4, n. 3,

Avscrart (Giancarlo del!, marchand forentin, 8, 301

Arris (Le président d°), 11, 71

re de 1} avec Nar-

AGes. Dourgeols sommés de payer,

, 08. Péages, 226.229. Péti- tion des hourgooïs à Edward 16, 1, 8%, Pruneaux, Il, 474.

Acexus. Ordre d'Edwant ler derendre justice aux marchands de vin de ce pays, 1, 272, Sauvegarde aceondbe à des mariniers, 288, n.3. Prisanniérs de guerre faits par des Agenas, 244, n. & Vins, 11, 482,

AciLox (Pierre), J, 88,

AGuvra, |, 5, n.

Acura [ydon d

A1 (Vin d'), LL, #

AGLE-CoUnENx I

AicuLox (Péage Privilège de cette ville, 224, {Pièces relatives à l'histoïre d'), 1,225, n,. 2.

Auttax (Brunet d'}, 1, 346, n. {.

Auseuie (Le colonel, puis général), eitè, 1, 65, n. 3; 241

Atinv, commerçant fitmand, 1, #57,

marchand hollandais, 1, 149, n.1

(Henoft), 1, 67, n. 4

de Winchelses, famille en rela- tion d'affaires avec Bonfeaus, 1, 48 n.1: 07

DES MATIÈRES.

bg ent, 1, 4-15, 16, 17, 21, 22, F7, 0.2,

(Vin d), vin Rhin, L à,

Aussi Ax (Poage à, 1, 240,

Avrnvssr, autruëhe, 4, 314,

Acura, Auvimsots (Vin), L 164, 165, en note,

Avvitans (La foraine 4), 1, 219, n. 4. Voyez Lomagne.

Avaux (Le comte d'}, ambassadeur de France en Hollande, 1, 304.

Avexar LVin d'), HE, 12, ne 2

Axexeoo, juif portugais, 11,

Aimox (Pierre), LE nd de salai: sons, 11, 382, n, À,

Avrevos (Festus), cité, 1, 15, n,5,

Avtésoxer (Concession de Jean I aux habitants d'}, 5, 290,

D, marque curacléristique du bon vin, 1, 102, en note, Ts (M dé), gouverneur des îles

d'Amérique, 11, 303,

Bacuex (Pes), 1.540.

DAGQUEM AY, marchand flamand GtabII à Bordeaux, 1, 458.

Bio (Guilhem), marchand de Bor- deaux, 1, 406,

Ruoxers, navire de Sandwich 1, 491, n, 2.

Has, juif portugais, 11, 437.

Baxen (Thomas), marchand anglais, 1, 465,

Bauerwe (Pêche de la), 1,31, 250-202,

Bauesre (lean de), marchand de la Teste, 1, 480.

Dauroun (Gilbert), sais, L M7

Bauer frêres, négoctants de Bur-

desus, 11, 338.

Bausaxrene (William), marchand de

Perth, 1, 4%

marchand écos-

Battnt (Niecolo) 11, 10, n,

banquier à Lyon,

509

AvIGxONXAIS (Juifs), 1, 455 ét sui- vantos.

Axex (Peter, IT, 565.

Axws Pauios (Letire d'Ansone à), 1,21

Avoik (Jean d'}, 11, 27

Avarm (Plenv), marchand de Bor- déaux, 1, 416,

Avetx (Arnaud), marchand de bor-

desux, 1,

Avus, négociant de Bordeaux, 1, 4.

AxQuen (Gaillard), de Hr2as, 1, 478

Avnise (Les), localité lu paroisse de Margaux, 1, 479,

Avsis (Forge des), 1, 310,

Avvez (Thomas), dit Legrs, courtier, N, 478.

Axenic (Arnatid d'}, 1, 00, 0. 5.

Basic (Pierre dé), seigneur d'Entra- gues, WI, 247, en note,

Bawrmarin, gentilhomme verrier de Wibibourg, 11, 305.

Bauvre (Jean), marehand de Gaillac, 1, 19.

Baxxirvxe (Jumes), de Perth, 1 LR.

Baxos (Frantois), assureur, D, 496,

Banna, Banue (Elie et Séguin) frères, bourgeois de Hordeaux, 1, 43, n. 1:88, en note: 101, 380.

Pane (La), barque, 1, 447,

Banvkxsox (Marbres de), 11, 554, m2,

Banvien (Guillaume), 14, 9,

Bannor (Jean), vicaire de Saint-Remy Bordeaux, #, 38, n. f.

BancrLoNE (Saumure, marchands de), 1, 27, n. 25 184, 0, 2.

Bancne Sainete-Marie de la Teïllaye, H, #8,

Banchoux (ein-Antoïne), 11, 45,

Lanoix (Goilh nt de la Toste de Buch, 1, 274

Banks (Jean de), pélerin de Saint- Jacques. 1, 912

Bancanax (Pierre), marchand de SinteFog li Grande, N, 32.

DES MATIÈRES, BAL

Busse, membre de la Chambre commerce de Guienne, 1, nn. 2.

Léman p'ALsner. Actat de vin en Gascogne l'an 1326, à, 47,

énano ve Gannoque, Î1, 404,

Bunac (Bertram), 1, 88, n.

Bencenac, Rapports des marchands de oëtto ville avee Hordoaux et l'Angleterre, 1, 89; 107, n. ?; 264, n. 4; N, 45,

(Ëhe de), #, 197, 0. 45 11, 4,

(Jongleur commerçant 4), 1,320, n, 4.

Benxeser (Le sire dé) combattant avec une épée de hordeaux, 1,

(Guilhem), 1, 34. Benuce ne Sar-Maukice (Lettre de), au sujet des sucres raMnés à Bordeaux, H, 314. Benvano (Pierre), deTholoute, arma- 80.

408,

(Étienne), maltre-cordior de Bor- deaux, 1, 48h, do Bordeaux (Palement 5), par

Jean Sans-Terre, 1, 40: (leur), voilier, de Cissue, 1, 477, (Guillaume), de Bruges, 1, 43. Beuxanost (Giovanni), négociant de Lyon, 1, 466, n.5.

Bengux { Pierre), menuisier -sculp= tour, L, 358,

Beunt (Jeun, duc de). Privilège con ebdé aux bourgeais de la Réale, 1, 220,

Benrauurt (Jehannot}, meroler de Bor- deaux, 1, 498,

Brnvnon (Le P.}, eitb, 1, SM, 116,

Brnruax (Robert), maçon, 1, 355,

Benroun (Bernard de), & 351.

Benuss, Mbricant de coques, 1, 708. {Famille de), 4, 308, n. #

Benvxy (Diago de), de Burgos, E, 477; 309, en note.

(esn do notaire. «k: secrétaire

2, 0. 2.

< su 1, 256, n. 2;

Bens (Richürd de), 1, 135.

Besons (M. de) intendant de Guienne. Mémoire sur eéllé province, Al, 116, n, 3; ISL18T,

Berz (Pierre), matire-cordior à Dor- deaux, 1, 484; 487, 1, 5.

Brv, de Gontaud, 1, 174,

Deuxoerx (Conrad van), ambassa- deur de Hollande, 11, 78,

Bezkr, Buzer (Alexander), Écossais établi à Bordeaux, 1, 423-425.

(William), frère du précédent, ibid.

(Patrick), borgh, éd.

(ilexander), fils du précédent, ibid.

Déxiens (Vins de), 1, 48: 11, 199.

Buwurs (Marins et hubitants de) 146, en note.

Biauvorsrs (Vin de), 1, 164, en note.

Box, Voyez Demper Hiden.

Box (Lawrence, Richard), 1, 372,

marchand d'Edin-

mandé à Bordesux, 1 456. Biexox, intondant à la Rochelle, Hi, 458.

nos (Amaury), échevin de Saïntes,

Biaun Vicuisn (Pierre et Élie), frères, marchands de Bordeaux, 1, 145, 146, n. 1.

Biexes (Pierre appelée de), 1, 210.

Buiac (M, de), bourgeois de: Paris, 1,504.

Buaare, membre de la Chawbre de commerce de Guiénne, M, 176, 438.

Dior, Considération relativement à Ia culture de la vigne en Norman- die, L 120.

Biuox (Catherine dé), dame Duras,

2%, n.3.

Brurr, chef arvèrne, 1, 6, n. 2. BLACKALL (George), éitè, 399, n. 2.

DES MATIÈRES, 513

Lonveu (Arvaud ot Grimond de), 1,

56.

Bonux (eat), chancelier de Guienne, 1, 55, 1.

Denris. (Willem), ambassadeur de

348. Bose. Voyez Gérard au Host. —_ {Noble Grimond du), jurat Bor

deaux, If, 216, en pote,

Dosox ne Bonnet, H, 474

Lostes (Fhomas), marchand anglais, 1, 430, en note.

Boston, dans la NouvelloAngleterre, Exploitation de pins et exporta- lion de résine en Holiande, M,

2.

Bou, marchand anglais, 1, 398,

(Folekart), négociant de Hor- d'eaux. 1, 378.

Rorusen (Le), Botlor, nom patrony- mique des comtes d'Ormond, #, 192.

Bovcauer (Pierre), mareund de Bourg, 11, 478.

Rouen (M), intendant de Guienne, M, 150, 151, 282, 599, 368, 452, n. 15 453, en note; 452, n. 1; 185.

(Géraud le), bourgeois de Com- piègne, 1, 313, n: 2.

Louenrur (Les rères) perfectionnent le raflinage des sucres, I, 346.

Bouemn (Richard), 1, 154,

Boueuen (Richard), b, 395.

Louras (Gulchard), proeureur au par- lewent de Bordeaux, #, 498, n.5-

HoveLox. Voyez Poulylon,

Bourzave (Le sieur la), 1, 54, n. 2.

Houxaun, 1, 428,

Houncato (Guilloume), fermier du convoi à Bordeaux, 1, 50, n. 3.

Bouroautr (Mathurin), 1, 480.

Lounpeaux (Grimond de), 1, 366, n. 4

Bovnwezois, nom d'un vaisseau an- glais, 1, 480,

BounoevLuE (Pierre), maitre Qu Jac- ques, de Dieppe, 1, 126,

Dounmiite, sounmtLLox, 11, 200, 240, 30, 957

Bounwexxate (M. de ls), intendant de Gaienue, 1}, 116, 176,226, 250,

Bocnc-sun-Gmoxne. Normands dans cette ville. 1,98. Exportations des vins de Bourg, 1, 176, 477, Hausse des vins de Hourg au ave siècle, 237, = Verrerie à Hour, 11, SH, 906, Pilotes te maneurs, 405.

Bounc (Pierre de), fournisseur de Jean SunsTurre, 1, 00,

Bovnses (Bourse de), W, #51, 0, 1,

Bouncouxe (Jeun-Piorre de), 1, 458,

# . (Vin de), M, 420, n. 5: 123, 1. 4. Bovncureiae (Charies de), lé, 1, 304, n. 4. Bounse. Origine de ce nou, Al, 165, en note, (L'hôtel de la) à Bordeaux, #1, 166. Bocnsn (Philippe), négoctant de Pa ris, I, 18. Bovscar (Worêt du), 1, 2 3. Bouraër (Jacques), marehand de Li- moges, À, 41! , 50, Bourasiuen (Me Guillatinie), HE, 4 du roi d'Angleterre, 1, 418, en note. Hovranes, 1, 304, 365, Bourer fermier du Libac, HI, 555, Lovrecie Voyee Hiysson Bovver (ein), L 30. Bouvien (Gilles ler, dit Berry, eilé, 1, 7, en note; 554, n. 3. Lower (Henry), élu de bath et Wells, 1,2%. connétable de Bordeaux, &, 104, n, 1 (John), contrôleur des vins A Huyonne, 1, 287, (Sir Nicholas), 1, 104, n. Bowax (Peter), contrôleur de l'assise coutume k Bayoune, E, 287. Bover (Heëlor). Tome de vin votés à cet historien, 1, 415, n, 3 Boyv (George), Ecossais ét deaux, W, 4, 568, Bowen, juif avignonnnis, 14, 43% = (Pierre), marchand de la Ro: <helle, 11, 554, 1

DES MATIÈRES,

Duesace, membre de li Chambre de commerce de Güfenné, LL,74108, 176, 75, 508.

Unvse (haymond del). Voyez Vitle- neuves

Burke (Anaurs), wand HI, À, 182,

Bnvssmex (Anéien coffret conservé ”,1,8, 1.2,

Bnussixe, 1,305, n. 1,

Bové (Bernand, 4, 481, 1.6

Hnovne Cuir (Jean), ché, 1, 465.

Bnxékxwanen, marchand de Lubeck, LA, n, 1.

Enrwoun (Roger), marchand anglais, 1,82, 0 L

Bou. Drolts du enplal sur la pêche, 1,254, 275.

Bucrautr Gen), marchand de Bor- deaux, 1, 476, 2, 1

(fierre), marchand de la Ro- ehelle, 1, Bucux (Le). Forge de cette localité,

= li 3 + (nsison Gumque, frmier général, = ILES, Bunuëxace des pèlerins de Saint-

Jean de Jérusalem, E, 313.

seniteur d'Ed-

G, lettre par laquelle on qualifiait Le vin, 1, 162, en note.

Caux (Pierre), reçu bourgeois de Londres, 1, 95.

Gamaxae (ire Mengounyn de a 446, n. 1.

Casannes, nom inscrit sur Un regis tre du xuve siècle, |, 335, négociant de Bordeaux, 1, 479, en note.

Casocnes, espèce de clous, H, 29.

Gauvsst (Clous ile), 11, 416, n, 2,

Cases (André du, bour CLIS TES €hand de Bordeaux, 1, 188

Cacao de la Martinique, 11, 388.

Car Pèage de), 1, 240.

de), marchand, 4, 134,

Camx (Chargement de froment pour), 1, 466, n. 4. Sel exportè de Cadix, 11, 327, n. 4; 338, 0:

55

lunseux (John dé}, médecin, 1 304,

LES Bunvees (Beymunde de), armurier, 1315.

Bunpigars, Sa situation fvorable au

Manière dont il se fisait, 6. Tupograpie du port, d. Aviieles principuux de son commeree, 12.

(Galhandus, Semirethus de), 1, 44, n, 2.

Beucex (eo), K, 310.

Bunkamacnt (Philippe). Lettre à Job Coke, 11, 55, 1,2,

Buscar (John), 1, 46.

Besse, (Margaret), propriétaire de navire, |, 118, Voyez Mory Bus- set,

Berumacs, droit prélexé en. Angie: torre ot on Jelande, 1, 400. Duvssox (Jean), seigneur Doute-

ville. 1, 502. n. 2,

Boxux (Pierre), 1, 44, n, 2.

Bsnos D'Aëuus, pénger du burde- nage des pélerins à Bordeaux, 1,510, en note.

n

Cavenua (Lin des)

Caex. (Anelen commerce h}. 1, 304 n,4, Usige du vin de Bur- deaux à Guen, 11, 120.

Caré (Commerce du) à lordeaux, 11,

Canons (Futalle de, 1, 149, M, 124, 490; 1904 n°3;

(Etaple des draps anglais éta- Die a), }, 388, n, 2. (E a du

du Hordesux tirés de Dunkerque par les négociants de), 11, 99, en note. Droit itu- posé à), sur les vins et les eaux- de-vie de France, 452, n. 1: XN, Ouvert à l'importation des élofes étrangères, PE, nm. 2

dinal Richelieu, 19, 64, 85. navire de Re, LE LR PE TETE

DESAATIÈRES.

Gasaë (Me Pierre), 1, 418, en note,

Casatsox (Arnault de). marehand de Genève, I, 288; 1.

Casta Raymond de), F, FM

Gasrmave (féon de). marchand de SainteMacairé, 1, ATZ.

Gasevus Baübne, marchand d'Ypres, 1 M5,

4 Cassaincxe (Michel de la), marchand de Bordeaux, F, 145.

5 [Gasse (Bernard du), 1, 6 fe Fasse Drap de), 1, 383, ne 1 Cassix, juifavignonmuis, H1, 455.

Casso (Arnault del, A1. 405, Casratoxr (Jacques), marchand por-

Casriia (Gaston de), 1, 20, n. 1,

Casreiu (Introduelion de draps pour l'habillement des moines de lo). 1, 156.

Gasrexer (Arnaud dou), hpurgeois de

CASTELNAU (Mer Johau 55.

Gasniiux (Marchands de), tratiqunt on France, 1, 484.

Casicox (Hôtel des Troïs Rois à), M, 407.

en Périgord (Page de), 1, 216, 250, n. 1.

(Pierre de), sarûe des sceaux du due de Bretagne, 1, 179.

Gastexe (Josoph}, jaif avignonnais, M, 436,0, 4.

Castres, poste romain en Aquitaine,

Fa

pon de), 1,291, nm. 4.

Gawrno (Andrea Perez do), K, 148, en note.

Car (Piter et Joachim Mendorge), hole landaïs à Bordeaux, 1, 438, 437, on pote

Garaz, manufacturier de Sedan, 11, #9, n

(Guillaume de), cité, 1, 470,

Carine Pau (La), navire bre ton, 1, 347.

Caruemne de Médicis, 1, 57. n. 1

(La), navire de Fécarp, 338, n.1.

de Bordeaux (La), barque, 447: 11, %

Hrest (La!

navire, 1, HR.

ir Carnenixe de Drontheim (Lu), na-

3. Ed navire, 1, 208,

de rene (La), navire, H,

de Saint-Jean-de-Luz (La), na- vire, 1, 270,

Garos, ouvrier enidrap d'or, 1; 280.

Gauonor (Oetroi concédé. aux ali Lnts de). 1, 249,

Gamer (Jean), négociant Bor- deaux, 1, 72, 0. 1.

Cacuoxr (Ondre de Henry TE au sir de), 1, 235. Péage au sire de), 240.

Cavssaur Étienne), négociant de Hor- déaux, IL 482.

{Pey de, gaharier Bordeaux, 1, 185.

aussi (Ramond). marchand Dor- déaux, 11, 323,

Cavasaxre (Bernardo), négociant d'Anvers, 1,342

= {8ire Estial), marchand Moren- Gin. 1, 44.

{Thèmas), marchand Morentin, 1,478, 0.3.

Gavautr (Marino), cité, 1, 489,

Cave (Bernard de la), bourgeoi Libourne, à Londres, 4, 04.

Gavoyn d'Arencon(Le), navire, 1,04,

Grxos-Li-Basrine, |, 00.

Cest rnexre (Convieation du Gon- seil dés), 1, 218, 219.

Gexromes ve Guxnowen, J, F5, n. L

Cencrass (Le sieur de), Meutenant- cülonel du régiment des Tes, 11, 105, n, 4,

Cenr-Vors {ex hurque de Bot deaux n,2

Craneeast Orat), 128,0. 5,320: AM, n, 45 10-46, 406,

(licopo), 11, 14, 15.

Céean. Son expédition contre lés Ve-

nètes, 1,8,

maxsats (Guillaume de), 1, 517.

Le, tégoclant Bordeaux, 1

425, n, 3,

Cnasox (Hardouin de), évêque: de Lesear, IL, 400.

de

Gmeix pe 24 Vin, voie romaine en

DES MATIÈRES. sa Sainle Groix ilé Bandeaux, 1,358, m2

Aquitaine, 1, 20.

Cuemix venné, bd, 1, 20

Cuexac (Appointement arrèté dans église de), 1, 555,

Cuenek (Chanvre), 1, 236, 1.4: 257.

Cuesxe (Joseph du), médecin. de Henri LV, eit, 1, 4705 M, 417.

Cnesren (Gommerée de) avec Bor-

» (Lonl). Témoignage rendu an goût des Hrlandais pour lo claret, M, 154.

Gusrnerrenx (Innocent), 8 125.

Cnevai-Hiase (Le), hôtellerie à Bor- deaux, 1, 400, 1. 1,

Curvaux (Gourtiers de), 1, 382, n. 1.

Cnracre (Jean de), L 4% n.1.

Cmxer (Arnaud), en compte courant avec les rois d'Angleterre, 1, #7. (Guilhem), 1, 87, n.4,

Cumay (John), 11, 56, me, 1.

Cuvrexuax (un), L, 205.

CuotsNiX, cité,

Caoueraut (Robeet), 1, 335, ne. 1.

Cnnrs Tux DE TROYES (Vins cités par).

Cunrsrnx (Roger de) on pr: Cures- aux, dit Shirbrae, L. 91.

Cumsr-Cuunor, 1, 48 et 240, n. 1. Voyez Trinité (La) de Ganter- Unry.

Cents Wixoneusea (Lu), na vire, 1,67, m4

Cuusrorce ve HammoonG (Le). na

en noté, Cnveux (Pierre), 1, 239, n. 1.

Cron, 1, 145, n Cixe Ponrs (Mai 1 94, n. Covrnac (Michel), de Lyon, I, 206. Cire, 1, 12, 240, n. 3; M, 258, 250. Grrnax (Thomas de), 1, 364, Crruoxs (Droits sur les oranges et les), 1, 267, n, %3 270, n. 1, Eau de citron, 11, 145, n, 2 Hodevance des citrons aux juruis de Hordeaux, 487. Civic (Frère Jean deb, infemier

41. marchande des),

Crarmag (Transaction de 4287 con- cernant). &. 224, Marchand de Claire, 440, n. 3. Manufac- Lure de tube, 1, 352. 255.

Cuané, espèce de liqueur, E, 486, 167.

Guanexor (Thomas, due de), 1, 253.

Ciantr, nom d'une espèce de sin. 1, DE ou SIT, 477.47.

CGuavenr ras ‘de CGasseneuil, 1515.

Gavien (Gulllaume), tailleur de Barr des 4).

CGuburxce de Bordeaux (La) navire, 1.256, n. 4; 291, 44, 44

Guburxr (Pierre), cité, 11, 61, en note; 73,

(Frédéric). fabricant de tabac, N,572.

Guen (Adam le), de Lynn, 1, 4m, en noté.

{Wietor le). Mémoire sur les pè- lerins de Saint-Jacques, cité, 1, 54, n

Guenere (Vins), 11, 143,1. 8, Cuenmoxt (Sarcophages antiques 4), 1, 10,n.4.

Gurynac (en), marchand de Bor- deaux, 1, 20, n. 1: 462.

Cu (Marché de la), 8, 277.

Currox (Gorvase de), sous-shérif du Yorkstire, 8,

Curmexx (Joan), 1, 205,

Cussox (Olivier de), Concession du produit des brefs de la coutume de Bretagne, 1, 215,

(Jeanne, dame de Beloville et de), ibid.

GLocx (Thomas), négociant hollandais établi à Bordeaux, HN, 204; 202, +241, 347, 308, 497,

Goannaxe (Marchand de) à Bordeaux, 1, 501:

Const (bentell

Courax (Henri #leterre, 11, % Co (Maynand), 1,

DES MATIÈRES

CoRbELaT, Gonbetitar, de nor, de mart, |, 205, en note, Coaves (Commerçants de)à Bondeanx, 1,138, (Jean ns marchand de Limo- es, 11, 284. (La nef de Mr des), raisséau de

guerre, 5, 445. Conbotax (Le tour de), 1, 852; 11,76,

405. (Droit de la tour de), 1, 200, 210. (Ermité de la tour de),E, 210, 211,

Conk (Rapports commerciaux entre Bordeaux et}, L. 128, 428, n. 2, (Bœuf salé de), 11, 509.

Conxkr (Le capitaine), de Bordeaux, r

Consiixe (Guillaume de la), mar- hand de Bordeaux, 1, 324, n. 1.

Conoueat (Dom Jehan), prètre envoyé à Saint-Jacques, 1, 508,

Convs vince (Lettre du) de Bor- deaux à Henri M, 11-45-47.

Conne (Yves), I, 154, n. 1.

Conmrgia Qe Artus de), Il, 9,

Consurs prolestants erdisant dans la Gironde, 1, 44-496; 11, 50,

Consreur (Le Vernace), 1, 16%,énnote.

Contrurn (Robert), 1, 77.

Cossox (Guilhem), maître-fouenier Bordeaux, 1, 468.

Cosra Funravo, banquier de Bor- désux, If, 296, h. 2.

Courmon (Yronet le), marchand hre- ton, 1,374, n. 4,

Gouvo (Jean), courtier royal à Bor-

deaux, 11, 307, n. 4,

wwaue (Jon) de Dynaunt, 1,3, n.3.

Cournosr de Suède, N, 272, 273.

Counaxr (Ernoul le), dit Fossleur, Hollandais, #, 459, n, 1

Counsos (M. de), intendant de Guion- ne, Il, 159, 310,

Comriens (Les) à Bordeaux, Il, 381 400.

Covsix, négociant bordelai

Covssx (Vin de), I, 12, n.

CocrnenEan (Jean), marchand de Bordeaux, 1, 324, n. 1.

Courume (Grande et petite), 1, 200, 202, 208. Voyez Jkuk,

LL

Covcas (Jean de), 1, 16, d

Caanenre (Le Plante de la), à Cat dérau, 1, 470.

n€ Huit. (Le), navire attiet d'une flotte marchande, L, 46.

Cnotexac (Pierre), courtier royal à Bordeaux, Il, 507, n. 1.

Cnosiènes à l'entrée de la Gironde, 11. 40

Cnorssaxr be TouLouse (Le), navire, 1,478, 470,

Cnoix (François de la), 15, 24

Cnoxnox, siequier, 1, 353.

Cros (Poyre del), de Grenade, 11, 322.

Gnosar (Arnaud, Piers), 11, 459,

Cnozar (Pierre), 1, 135, Voyez Cnosar. Caves. (François), If, 500, a 1. Contacts (Vins do), 1, 138, n. 2 vx (Élye), bourgeois de Saint- Emilion à Londres, 1, 02,

dr (Peyrothon), 1, 20, n, 3.

ins (Commerce des) à Bordeaux, 1,

Cuisses p'ote (Commerce de), 11, 244. Gurvne de Périgord, 1, 487.

eu feulllés, 1, 272.

en rosette, 11, 271-272,

Cunx Monar, corsaire algérien, 11, 109, n. 2,

Curot, (MM). Perfectionnements 3p- porlès à la préparation des pru- nes, 1, 472.

Oveans (Bernard), corroyeur d'Agen, 1, 4.

Crexvx (Bertrand de), pélerin de Saint-Jacques, 1, 512.

vents (Droit de la branche de), 1, 206, 582.

Cvrarsaut (Forét du), 1, 2, n, 2: 5

DES MATIÈRES.

Drsrixosss, juil portugais, fabricant de maraquin, 1, 424.

Desrouis (Jacques), marchand de sa laisous à Bordeaux, 11, 333, n. 1.

Drsrrars (Jacques), doreur de were

res, 1, 400, Devis, Pre PE à son embou-

Devox A de réa dans le comté de), L, 25, n, 3. Devnaur (Pierre), marchand de sa- laisons à Bondeaux, H, 352, n. 4. Dave (La) de Bordeaux, OL 426, on note. de France, Ulle naturelle Heari 1, M, 45, Dusx (Lope), marchand portugais, mort à Bordeaux, H, 415, Dire (Ralinerie de suere à), 1,305, Duvx (Juifs portugais à), Il, 451, 432. Dexax (Marbres de), 18, 36, n. 2 Moscou, cllé, 1, 44. Dmouarp, banquier en cour de Rome, 11,8, n, 4, Diserres à Bordeaux en 1003, 1630, 4865, 1675, 1708 ot 1709, 1, 204, 205,246, 218, 293, 220, 4; 418,

n.1.

Dixoxa (La fontaine), 1, 10, n. 1.

Doar (Jean), marchand de Fleurance, 1, 302, n. 5.

Docks à Dordeaux, 1, 10, 0. 2,

Dosrst (Anthoni), banquier italien,

1,7. Dota Jamés), gentilhomme écossais, 1,419,

Doiexox (Le comte de) ravage les ri- ves de la Garonne, H, 69, 74, Dosayxe (Louppes), marchand espa-

gual établi a Bordeaux, 11, 416,

Cp. Vs deb ue 12,

NADÉI, Cité, 1.2. Doxaro (Sur oi), marchand florentin, 1,

Doxcasren (William de), 1, RS.

Doxzeau, Douzrar, notaire de Hor- deaux, 4,11; If, 435,

Donucenvnr, navire hollandais, À, 40

Dowta (lacopo), Sauf-conduit aceordè à ce Gènoïs, 1, 160.

3 Dour, port de Hollande, HE, 80, , 4.

Bordeaux, 1, 201,

DnaGu of HantEx (Le), navire, 1, 450.

_ re (Le), navire de Lubeck,

mo (Goumerce de), 1, 282-204. Duawemax (Théodore), marchand de Bordeaux, 11, 554, n. 1. Daoevente, 1, 276, n. 1: 4T$, h. 1. Dnor (Tour élevée à l'embouchure du), 1, 29. Dnover (Pierre), 1, 13, n. f. Dautbe D'AnsrEnnAM (Le), nasire, 1,

Daxoex, habitué de Pontac, 11, 135,

Doneuxer (Le président). Mémoire cilé, 13, 67.

Duniax (Bœuf salé de), 11, 269, 37)

Dec, négociant de Bordeaux, 11, aQS)-

Decos (Guilhem), 1, 216.

Ducut (Benolt), garde de la tour de Cordouan, 11, T5, en note.

Duraumexx (Jacques), commissaire des guerres, el., 11, 304, n, 3.

Duxnan (Willium}, poêle écossais, mentionné, 1, 413,

DuxxenQue (Transport des aatx-do vie), 11, M0. Mesures locales, soigle, 252. Se poursoit de beai sec des Landes, 11, 239. Point de transit, 99, en note ; 515. Permission donnée aux négo= ciants de Dunkerque de tirer du Wbac de Bordeaux, 555,

DuxLor (Andrew), marchand de Glas gow, 1, 410.

Duxwien Marchands de), 1, TD, 170

DES MATIÈRES.

202, 241, 240, 281. Opposition aux emplétements des riverains, 74. Ordres, ondonnances, 77, 80, 111,995, 286, 287, 3253, 53. Saufrcondultsetlicences, 148, 462 Mesures prises pour pro léger le commerce de Bordeaux, 138, 24, Disposition relative à la coutume des vins à Libourne, 487, Fait droit à une pétition des communes, 190, Mosures douanières, 198, 499. Recon- naissance du droit coutume en faveur des dues de Bretigne, 215, Autorisation aux bour= geois de Caudrot, 219. Con- cessions et condrmations, 109, n. 9; 20, 221, 235: 11, 400. Impôt sur les vins chargés à Li- bourne, 1, 242 Statuts des orfévres de Bordeaux, 321. Don de vin h ce prinee, 402. Établissement de foires à Bor- deaux, 369, 370; 1, 134, Probibe l'exportation des blés d'Angleterre, T, 461. Autres mentions, 218, n. 2; 100, n. 3; 120, n. 1; 218, n. 2; 237, n. 2; 242, on note; 3260, n. 2; 527,

Evwano VI (Vins Gascogne char- gès pour la maison d'}, f, 404. Eowano, prince de Galles, fondateur d'une chapelle à l'entrée de la Gironde, 1, 210, Evwanvs (Gérard), marchand de Bor- deaux, | Écxenexs, hémiens,}, 499, n.5. Euéoxone or Guexxe, |, 276, n, 5. Écux pr Moxrauro (Philotée), mé= decin portugais, 11, 420. Erinaxx (Lord), I, 138, Éuie, fils Bénédiet, juif de Bor- deaux, H, 3. maneru (Lettre de la reine) au ei le Sussex, 1, 422, Euursveu (Richard d'), connétahle de Bordeaux, 1, 253, Erauix (Sir William), gouverneur de Bayonne, 1, 60.

Enviise Kixo, de Gravelines, multre de navire,

|, 4 Exemc (Raymond), 1, ou en note, Enrnsox (Henry), marchand anglais,

1,507.» Escurrineo (John), titulaire du bur- denage de Bordeaux, 1, 510, en

hote.

Exauxssne (John), marchand do Hall, 11, 178, n,1 %

Enre (Prunes d'}, 1, 472.

Exrae-peuxMrns, 1,2, 1, n, 1,381, n.2; 386, n, 428; 235, n. 1.

Erxext (Bartolomeo), négociant ita- lien de Londres, 11,8.

Évenxox (Anecdote relative au duc 4), L. 9%. Le due fait cons- truire un fort à Libourne, H, 69 I s'oppose à une prétention du parlement de Hondesux, 221. 1 donne une permission, 229. 1s'informe d'une émeute, 225. Son orgueil blessé, 224.

Évicuais (Bordeaux, l'un des quatre ports ouverts à l'importationdes). 1,26, n, 1. Tarita de Gênes chargée d'épiceries, 300, n, 3,

Énicun (inventaire d'une boutique d'}, 1, 995, n. 4.

Enmexéanve, vicomtesse de Nar- bonne (Charfe d'}, 1, 507,

Esnume (Francesco), négociant luc» quois, 11,

Escanox (Jean), marchand de Lyon, 11, 35, n, 1,

Escuaves (Commerce des) par les juifs en Aquitaine, 1, 410,

Escor. Voyez Beset (Alerander).

EscousLsau ve Sounots (Hent d'), M, 440,

Esexox (Pierre d'), commandant de la Colombe, |, 69.

Esmexcans, itendant de Guienne, 1, 515.

Esvacwr, 1, 4%; 184, n. 2; 4x 496: 164, en note; 382, n. 301, n, 4; 347, en not 29: 415, n, 3; 476, n, 13 Ÿ n.2; 1, 2%, n. 3; 336, n. 48,n.4,

, 127,

Facrüke (Drigine du nom de), 1, 232, Rare oi

F4 , Marchand de sadaie

ue TE TELE

x h. , 1, 1.

Pas «Mention de

Fançux (Pierre la), maréhand de Boneaus, 1, 97, n. 33 I, 165,

La anne, 1, GU5, mn. 2; 11, 145, n, 4;

DES MATIÈRES.

Peurex (Sie Thomas dé), sénéchal de

conseil général de commerce, 11, 178.

Fexrx (Jacques de), marchand de Cambrai, 1, 452, n. 4.

Fen, 1, 318: 316, n. 0; 1, 577, 078,

blanc, IF, 3, n. 2; 277.

Frnnosr-{Gassiot de), marchand de Bordeaux, 11, 44, 0. 2,

Pensaxvès (Philippe) et T0 dits portugais, JE, 532, n, 2; 45.

Fenne cu sénéchal de Gascogne, J

Es (Henri de), TT FEnnox (ArAUTA de), conseiller au parlement de Bordeaux, 11, 416. | Vente de vins de Médoc, par Marthe de Valier, sa veuve, L 175,04 (Jean), 1, 306, | Fesquer, négociant x, 1, n.1. Fesros Mise cilé, 8, 13, n.5, Fèves (Chargement di note; 11, 22, en Fuuvenr (Saint), Anoci 1,20.

Fiuiact (Ser Glovanni), marchand florentin, 1, 304.

FinoxeLey (Richard), 1, 205.

FirzSrenex (William). Abondance de vins à Londres signalée par

© cet auteur, F, 30,

Fiawaxu (Domaine, forêt du), I, 450.

Framaxos (Arrét sur les), 1, 79. Leur aliance avec les Hayonnais, H43,— Marchands flamands spo- liés en Angleterre, 1£3.— Impor- lations, achats de vins en Angle- terre, 144.— Hostilités contre les Bordelais, 140.— Commerce avec l'Écosse, 147, Avec Bordeaux, 287; 42, en note, Aventure d'un Flamand au logis du Cha- peau-Rouge, 401. Denrées im portées h Bonleaux, 402, Fla- mands à une fèle, Al, 167, 1. # Commerce avec Marennes,

Fuemxe (Joricius le), 1, 445, Perssxcue (Navires, croiseurs de), JE, 80, n. 4; 407: 415, n, 4: 902 mission accordèe h

58, #0. For (De), habitué de Pontae, 11, 135. Fomes de Rordeaux, 1 370. 0. 1; 500,604: 11, 35, n. 2; 104; 15t-

MX Achat de vaisselle plate, étend Béarn, - des Le comie de Candile, 1,

Ent de), grand sénéehal de Guienne, 14, 40,

(Henri 1 «cute d'Astarac, I, Hi.

FoLaxentoru, négociant de Bordeaux, 11, 202, 0. 2.

FoLgurr, de Marseille, 1, 520, n.

Foxsne (Le sieur), verrier à Bourg sur-Gironde, 11, 373, n. 3; 566,

Foxs (Pierre de la), de Ludon, HE, 475%.

Foxsèque, juifs portugais, AL, 427,

Poxr »'Aevécr. Tannerle sur ce cours d'eau, 1, 514, en note

Foxraixe (Jean de la), murchand de

Bordeaux, 11, 173, 0. 2. Foxrenom, marchand de Libourne, H, 529, Foxresar (M, de), intendant de

Gujenne, M, 220; 264, n, 4

5 À

DES MATIÈRES,

ne

nf.

LUE, 8, A4, 1 53 518, 540.

ds (Pierre), bourgeois de Pons, 65.

Gæsare, 1 19, 0.2

Garrey (Anne), femme de Jean Fer- ron, 1, 360, n. 2,

Gannans Coium, Cocumm, 1, 455, n. 4; 389, n, 1

GauLiac (Vins de), 1, 165, n. 3; 169. A1, TS; IN, 120.

Gattann, capitaine de corsaire, 1,

(Robert, Hobin), commandant du navire la Galllarde, 1, 78, 7. Gassau pK Sunax, 1, 202, ne 2 las, marchand gascons 1, 11, n.1 Gainsanse (La), navire de Dublie, E, T8, 70. Gasexien (Jean), 375, n. 4, Gatano DE Bonotaex, Vente de vin à Henry M, 1, 44. ace (Vins de), E, 162. sexxe (Polais-), amphithéâtre gallo-romain, a Bordeaux, 1,314; 11, 462, Æ Honvraux (Le), navire, 1, 47 Gau0T (Marealet), 1, 49 Gauuæs (Le prince de), due d'Aqui- laine.afferme des mines d'étain, 1,2%, n, 8, 1 se plaint de la diminution de son revenu, 320, Lettres patentes, 350, n. 1. == a de). marchand d'Htalie,

ua ï aolo). Voyez Galles. Gauuor (Jacques), juge-consul d'An- goulème, 11, 180, n, ?

Gauvaix (Bernard), prévôt de 1a juri- diction de la Barde, 1, 402, Gananër (Culture et commerce de la)

en France, 1, 310-313. Ganat (Pierre), marchand de hor- deaux, 1, 120

G

Shea Eur juif portugais, [1,426,

des moe seigneur de Lane gon, 1, 33, n.

Gancve (Pierre), 1, 285.

Ganve (Le baron de la), amiral du Levant, 1, 445,

Gannixen (Robert), 1, 413,

Gansixas (Arnaud), marchand gas- con, 1, 250.

Ganças (Pierre), marchand de Tou- louse, |, 408,

Gammes, canaaus, Îl. 204, n, 3,

Ganrriem (Jean), marchand de Bor- deaux, 1, 488,

Ganxacuk, GnkxaGuE (Vin de): 1, 405, n. 3,

Ganoxxe, mentionnée pur Strabon, 1, Navigation dificile sur cette rivière, 3, Son embou- chure, point de transit, 3.— Son rûle dans le commerce de Burdi- sal, 6,— Flottille sur la Garonne au ve siècle, 8,

Ganos (Bernard de), 1. 325: 334, en note,

(Pelegrine), 8, 331, en note.

1, 112, n, 4. Gascox (Galllant de), 1. 00. Gascoxxe (La), frègaté, 1, 109, n. 2. UGxseg (Guillaume de), contrôleur d& ii 46. AG (Mer de), 1, 52. Gasars, courler de Bordeaux, 1,

(Laurent), corsaime bordelais, 1.

5m.

(Pierre), H, 146, en note,

(Thomelin de), concessionnaire de droits de douane à Bordeaux, 1, 202.

Fcnnosr, marchand de

a, 1,41, ne 3.

Gasrox V, seigneur de Béarn, 1, 511 n. 4

Gaument (François), Hi, 400.

se

DES MATIÈRES.

Goonwrs (John). !, 57, n, 3.

Gonvox (Guilhem), 1, 355.

Gos (Bernard de), 1, 355.

Gostixe (Thomas), marchand de Lon- dres, 11, 48%.

Goswix (Thomas), 1,429, 1,7.

Gouvat, im: commissionnaire de Bordeaux, 11, 163, 11 4; 219,

nm. 1. Gouonox des Landes, 11, 24, 254

Gocnnix (Albert), capitaine de vais- seau, 1, 435, Gounmrxaux (Benjamin), marchand de Bordeaux, I, 175, n, 2. Gocnçue (Arnauld de), marchand de Bordeaux, 11, 55. (Augior de), financier et mar- chand), 11, %4, 473, 476, (Bernard), marchand de Bor- deaux, I, 33 (Bernard de), labourour, 11, 478 (Dominique de), 11, 35, 341. (Héliot Donncau de), marchand parcheminier h Bordeaux, U, 34. (Moïse de), greffier de la Bourse de Hordexux, IL, 173. Goënis (Jean) marchand de Bordeaux, DRTTA GounLe (Nicolas), rmattre d'hôtel du cardinal de Châtillon, 1, 397, n. 2, Gounvuue, cité, I, 115, jour (Richard), maire do Cork, 11, 154, n. 1. Gouren (Brice), 1, 451, n, 1.

Govrs (eannot de), marchand de Bordeaux, If, 24, en note. Gaacr-pr-Dip (La), Ti du dio-

cèse de la Rochelle, 1, 64. d'Écosse (Lu), navire, 1, Le 3. de Lynn (La), navire, Gnacuaxe de Bayonne (La), .

, juifs portugais, 11, 435.

* (Jean dé), eaptal de Buch, 1, 274

(Vente de la terre de), 1, 365,

Gnañss (Commerce des) à Bordeaux, TL, DS et suis.

Gawe (Jawme), James Graham, gen tilhomme verrior. 1, 406:

G Ga

GnaxvrLa (Johan de), 1, 334, Go de Verrière-la-Mothe,

Gnavi

, 44,

Graves (Vins de), 8, 165, n.5: 441, n,3; 11, 44, n. 1: 127, 138, 192; qu 1. 15 185, 180, 82, 5,

ITT-480.

GnurrnPiers) ordi Dordenax, 1, 884.

Gares, probablement en possession du commeree de Burdigals, 1,

ELLAUD Mardi te si, 1.

Gnextn, garçon barhier, If, 530, 340.

Gnextens à sel, 11, 319,

Gruvx (Pierre de 11), bourgeois de Bordeaux et de Milton, 1, 187,

Grurra ra Gand, Juif de Bordeaux, 1H,

cute de Campvere (Le), navire, 1,51,

Gnizaxpant (Jean-Baplste), banquier italien, 14, 7.

Guouaun, prévot de Saintes, 1, 34,

Gisosve (La) de Bordeaux, barque, 1,475 1,518,

Gnimsue (Navire de), 11, 469.

Gnosuet, cité, I, 42.

rnard), marchand gas-

, 1.

GuaveLouvr. (Gômmieres de Hordeaux avec ln) en 1729, 11, 285, 288, (Moulins hsuere ha), 3

DES MATIÈRES.

Hancues (jeun de), orfévre de Hor-

1, 325.

HanoLu de Portsmouth, 1, 79,

Hansen (John), 1, 300.

Hanrz (Plomb de) en Souabe, IL, 274.

Hanwien (Ordre de Richard 1 au Dailli de), F, 54.

Hasries (Droit perçu au port de), 1, 407, n.2.

HauseLix, marchand d'Orléans, p, 204.

Haouey (John), de Dartmouuh, 1, 82.

Haut-Hniox (Vin de), M, 435.

Haur-Pars (Vins, prunes du), 1, 553, n, 1:11, 150, n. 1; 243, n, 2,

Haure-Senne (Ant, Dadin de), cité, 1,14.

Havenronv, 1. 103, 105.

TaveniG (Richand de), 1, 138, n.

Havne (Dentelle du), 1, 500.

Havwanv (John), 1, n.

Hrurann (Frère Raymond), 1, 425, 1,1.

Hécixr, veuve d'un armuteur de Du- biin, L, 78, m9,

Hrues oo Tuer, comptable de Bur- deaux. 11, 50, n. 1.

Héuor Féaxor, H, 20, n. 2.

Hex (Herman), marchand flamand, L

, 274.

Hexuyx (Me). H, 54, 0,3.

Hexai IE, roi de France. Règlement, lettres patentes, ordonnance, 1, 161, n. 1; 500; NH, 141, 48 SAT. Il appelle en France Ga- briel le Sucrier, 298.

Hexni JL. Favorise le commerce de Bordeaux, 1, 306, HN lui de- mande des cordes, 483, Per- missions octroyées à Diane de France, A1, 44, Lettres pue lentes en faveur des juifs portu- gais, 417.

Hexm IV. Stigmatise l'indigo, 1, 309. Indemnité à un orfévre, 328. Ordre ds palement pour du sucre, Il, 20%, Favoris l'éta= blissement d'unë colonie au Ca nada, 41.

ER Rodrigues), 11, 497,

Fo (Daniel), juif portugais de Wayonne, A, 421, ne

533

is LE b He tre, 1,5,0.2, [DLL |A l'Angleterre. Emprunt de vin h Michel d'Amhly, 1, 408, Mexny Il, roi d'Angleterre. Ses rap- ports avéc les marchands de vin de Bordeaux, 1, A1, #5. Or- dres divers, 48, 00, 134, 109, 223, 284, 285, 288, SM. Per- mission octroyée aux Malonins, 64, ES4, Achats de fourrures et de tissus, 85, Invitation au commence de venir à Soulhamp- ton, #5, Plainte adressée à ce prince, 127, Ordonnance de paiement, 148,— Reconnaissance de dette, 155, Autorisation eoncernant des draps, 156. Distribution aux pauvres de vins vieux et gûtès, 108: Lettres

à l'abbé de Sainte-Croix et au- tres, 180, 184. Charte de 4125 et autres actes, 100, 104.— Res- titution dle rente, 205, Trans- port d'un droit à Saïnk-Macnire, 249. Concession à Guilhem- Raymond Columb, 2H. Spè- eule sur l'étain, 257. Achats de draps, 38. Paiement de munitions de guerre, SAT. Al- location à un pèlerin de Saint- Jacques, 505, Mentions diver- ses, 9 ne 15 40, n. 45168; 87,

Hot w, roi d'Angleterre, Protège le commerce de Bordeaux, 1, 54. Concession rente à Jean de Saint-Pé et à Pey Arnauton, 74. Plainte, lettre adressées à ce prince, 435; 174, n. 4.— Charlie relat la tour de Cordouan, 210. Confirme la coutume des brofs de Bretagne, 21 vellement de disposit üves, 250. Héglementation du débit des vins à Bordeaux, 338, 0. Sauf-conduit pour le transport d'un mausolée, 571, en note.

DES MATIÈRES,

Hurrnes (Réputation des) du Médoc, . 16: 277, en note.

luuson-L'Humsen, 1, 1%; 407, n,2: 115 et suiv.; 194, 0. 4 ; 452, ne.

1, 456, Huons, pce de vi, LA, en

Hour (hésdart van dar), Banques Paris, 11, 358, 0, 4.

Inènes, E, 9, n,2.

Ixax (Gaillard), 1, 142, n, 1.

lues de l'Amérique, 1, 504, n. 4; 375, en nole.

indigo stigmatisé par Henri LV,

UA

Lsves mxtaLES. (Lettre de Col- bert au directeur de la Compa- gnle des), 11, 02. =— (Achat de café de la Compagnie des), 25.

Ixoiexxes, 11, 200,

Ixmco, I, 284, Voyez Fnde,

Iseuan (Oliver d'), sénéchal cogne, 1, UT, 200; 240, n,

Ixcuis (Sir David), consul britannique à Bordeaux, JE, 178,

lxrenvaires de langues étrangères, 11,508, 300,

Ieswien (Vin à prendre dans le port d'), 1, 120, n. 1,

Iris (Nicolas d'), bourgeois de Rouën, LETLE

Jacow (Le), de Bordeaux, navire, H, 42, n, 6.

dacours 1, roi d'Angleterre, con- sulté sur pa question de com merce,

Jacques 11, roi d' Angleterre, 1, 14, 122, en note.

Jaëgues 1, roi d'Écosse, 1, 445, 0. 5.

Jacques TV, roi d'Écosse, écrit au parlement de Bordeaux, 1, #13.

Jacques V, roi d'Écosse (Consomma- Mon de vin par), 1, 414

545

Hunoxs, mineurs, L 459, n. 1. Hostix (Jacques), marchand de Bor- deuux, propriétaire d'une manu facture de fionce, Il, 270, 365. Horix (Jean), d'Orléans, 1,502. Horrkar v'Omexy (Le vicomte) elle,

480. Hynnocrarme (Chaire d') fondée k Bordeaux, If, 100

AInLaxoaïs (Rapports de commerce en tre hordeaux et les), L, 50572. Intaxox (Marchondises, cire jaune, plomb, salaisons, laines, cuirs), 11,92, n, 4: 29, n, 4:250, 274: SI6, 0. 3; 300-070. {Vins exportés de Bordeaux en}, 194, n. 1. (Change pour l}, 1, 878, n. 2 (Bernard 4°}, 1, 3350 Hsmac (William), 1, 200, n, 2, Isue (Jean de 1'}, maire do Bordeaux. I, 45, 280, (Le sieur de T), capitaine de vaisseau, 7, 455. Issak, petite coutume, F, 200; 202, m5,

Asso Gean 81,87.

Hraue, I, 159, 160: KE, 250, n. 3.

Irien ‘d'Angoulème, connétable de Bordeaux, 1, 9%8, ATT.

Ivoixe (Vente 4), HI, 289.

Jacoues (Lo), navire, 1, 447. (Le) de Dieppe, maire, 1, 126, Em

Jaëuxs (La, navire de Bayonne, 1, 547,

Jumsows (Commerce des), 11, 264, 487

James (John), marchand de Londres, HA, 478,

Javier (César), IL, 69, n.

Jaxvun (André), sieur la Peugue- rie, receveur du domaine royal à Angoulême, 11, 335,

DES MATIÈRES.

Kanuyx (Francisee), 1, 353.

Kanaxrnatcr, Kanasteuer (Mg lues de). Voyez Kerentree.

Kirueux de Bayonne (La), navire, LRETLA

Karuenixe of Some (The), navire, 1, 140, en note,

Kayxe (Jean le), marehani de Saint- Macaire, 1, 89.

Kearu (Droit perçu au port de), 1, 107, 1,2,

Kenrg. Embarquement de Gibricants

Lanar (Bent de), 1, 87. (Jean). phtissior à Bordeaux, 1. 175, n, 4. (Le-P.), cité, HI, #86, 198, 286, 570. Lanos (Guillaume de), baguerier, 1, 4, n.2, Lasoun (Fer du), 1, 316, n. 9, Lacan, Lacaxr, rafineur israclito, 11, 42. Lacouoxie, cité à propos de l'hôpital de de Suint-acques, à Bordeaux, 1,

Lies Usaac de), cité, 11, 97. Larrreau (Bernard de), mereler, 1, 498,

Larirre (Vin de), 11, 127.

Larox (Pierre). bourgeois @L mar- chand de Bondeaux, 1, 271. Larossie (Amaud el Guilhem), frè

res, 1, 90. GEBASTON (M. de), premier prési- dent du parlement de Bordeaux, 397.

TKcos, sur la côte d'Algarve, 1, 466, 2.

Lave (Commerce de) à Bardeaux, 1, 210-282. Larros (Fil de), NE, 277.

K

de goudron pour Québec, 1, 254. Voyez.

Kewre (John), gentilhamme écessais, 1,410,

Kent. Voyez Wiberd de Keni.

Kenkxrunc (Hugues de), chevalier, A, 457, 458.

Kixe (Alain), marchand de Londres, 11,358, n.

Kœmesnene, 31, 358, n, 1.

Koie (Simon de), shérif du comté A'York, 1, 146,

| Lasaxoz (Augier d6}, marchand de

À Lamaxeuns (Pilütes), 1, 404-406,

Lawvenr (Le P), cordelier, 1, 93, n.1.

Lamkes, juifs portugais, 11, 276,426

Lamexke (Antoine), banquier juif, M, #8,

Laxinaic (Jean), titulaire du privilège du tabae, VE,

Laon de Talmont (Le), navire, 1, 440, en note.

Lawvnotks (Renomméo des) de Guien- ne et de Nantes, !, 32,

Lau (Romain), marchand de Bor- deaux, 1,38.

(Jacques), marchand et juge de

Bordeaux, 1, 269, 416.

Laxcasrne (Jean de), arrété au sujet des pèlerins de Saint-Jacques, 1,

| ss | = ete d'un due de), 1,

Su D. cité, 11, 420 Laxoes (Cire des), 1, 254.

Laxcr, famille de juifs avignonnais, Ü ns: 45m

| Mossi, juif de Bordeaux, 11, 455,

n,2et4

Laxcnnox CWilllam), 1, 205.

DES MATIÈRES:

Lavaxr (Vins des erûs du), 1, 421 en note,

Levensuper (John), importateur de ia à Hull, 1, #47,

Lrenine d'Anvers (La, navire, 1, 451, on note.

Lezsa (Joseph de), Rss jai de Bordeaux,

Lasounne ) à Londres, 1.11. (Dolésnces da commerce de) au xuve siècle, 242, (Pré teations des jurats de), 32, 1. 4 (Émeate h), 11, 320.

Liéér. (Commeres da) à Hordeaux vers le milieu du xvre sièele 505, n, 1; 472-454.

Lirvexs (Jacob), fabricant de tabno,

jade le), marchand de Par ris, U, 24,

Lacie (Joan), 1, 347.

Licowes, La marée fait refluer La Ga- ronne jusque dans leur pays, 8,6. } Ils extraient de l'or de vière, 48.

Lusesrue (Draps de), 1, 201, n. 4.

Lisousix (Papier de), U, 248,

Lix (Graine de), WE, 227, 228, 259- 21.

Liox (Le), baleinier, 1, 200.

Liox-Doni (Le), navire de Bordeaux, 1, 320.

Liox-Buane (Le logis du), 1, 400, n. 1.

Liow-Roner (L'hôtellerie du), ébid.

Lisaxa (Alphonse dé), marchand de Bordeaux, 11, 24.

(inigo de), fbid. 11, en note; 406, n. 4:

Lavrr (Gilbert, bourgeois de Dublin, 1,7.

Locke (John), cité, 11, 124.

Locxex (Garsie de), 1, 112, en note.

Lowaëxe (Guerre entre les Toulou- sains et le vicomte de), 1, 237.

Lowmann, inspecteur général de marine. Lettres de Galbert à cet ingénieur, 11, 88, 00, 254-256, 258, 502, 11 construit des na vires, 91. Avis donnés par lui, 27,44,

_2t PB Lovres, Lourres De VILLEN Eur v

Losrts (John, Loxeuns sons (Vecias 2. marchand de M,45,

fra (Jean), tonnelier, 14, 496,

LoxérviLue (Le dac de),: comte de Dunois, etc. 11, 140:

Looven (Le sieur de), habitant la Güadelotipe, 15, T0, 304,

Love (Jacques). assureur, 11, 486.

Love Diaz, marchand portugais, IE, ts.

Lorks (David) ,armateur, 11, 425,46.

Lorrz, maison de commerce à Bor- déaux et à Anvers, E, 457.

(Jean), sieur de Sallébœuf, 1, 440,

Loves-Deraz (Catherine) veuve de Gaspard Rodrigues Médina, 11, 490.

Lorrs (Pey de), 1, 352.

Lorres (Martin), marchand d'Anvers,

Vuseseere (Antoine), H, 8, 16, 19, 2725, 473.

\ (Hertrand), jurat ét prevot de

Bordeaux, 1, 457, 458; I, 19, 25,

(Étienne, Jean), 1, 25.

(Martin), UE, 24. = (Pierre), 1, 25.

| Lorsavr (Emilie 48), 1,3.

Lorsaure (Anthony de), fbid,

Lonaix (Guichard de), 1, 404, n. 1; 48.

Lonkr (Messire Jean), 11, 270.

Lonnase (Arrivages de merrain d6), 11,535, (Prix des vins de) en Hollande, 489.

(Hequête du cardinal de) en fran- chise de droils, 1, 465, n, 3. (Caïleaux de vin au cardinal de), 1,507; 1, 119,

Lauk (Le). Vente de vin à Henry IN, 1,44,

Louts, roi d'Aquitaine, fait fortifier l'embouchure du Drot,

Louts VII, roi de France, pèlerin. Saint-Jacques, 1, 807.

Louis X (Ordonnances de), 11, 519, EL

_

>

DES MATIÈRES.

Lsxen, arehand anglais, 19, 328.

Lvxx (Marchands, port de), 4, 288, m2

Liox (Marchand de) à la foire de

(Acte relatif a l'fe de}, 11, 470,

Macnaro Samaraxx, Toulouse, E,

1.2

Macmcount (Jean dé), Bordeaux, M, 463.

Macos (Guillaume de), évèque d'A- miens. Supplique à Edward ler, 1, 108.

Macorxis (Bernard) , eitoyen de Bor- deaux, U, 412,

Mavaicsax (Amanieu du Fossat, sei- gneur de), 1, 225,

Mavecwe sx Drocnrpa(La), navire, [RE

Mavnieco (Pedro Ortiz de), marchand de Bilbao, #, 405, n, 2.

Masnowxer (Blaise, Jeon de), IN, 478.

Macisrno (Bernard de), receveur de l'issak à Dordeaux, I, 201.

Maise (Le duc du), prisonnier en An- gieterre, 1, 405, n. 4.

Marssexr (Amaud), bourgeois de

__ Bordeaux, H, 39, n. ?; 44, n. 2.

Maisrnk (Jean le), maitre de poste à Bordeaux, 1, 436.

he \ (Robert le), banquier, H, 48.

\Maxavx (Raymond), vend du vin à Henry Hi, 1, 288.

Marasa (Vin de), 1, 424, en note.

Masnosc (François), négociant de Bordeaux, f, 43%, 498, #02; 11, 16, 19, 27, 29.

Matvnax (Étienne), 1, 480,

Masuknar (Eustache), 1, 207, n. 4.

Mascevse (Le), 11, 300,

Mauexa (Franciscode), de Guerniea, 1, 439, en note,

Maumesaunx (William de), elté, 1, 35, 127.

Mazouixs (Permission accordée aux )

M

Macasax,Maceaxax (Famille),1, 147; 350, 0. 1. Macaë (Ravages hi), 1, 354, n.

541

Bordeaux, 1, 300, n, 5. Tran- sit par, douanes de), 1, 305, 506. (Archives de) rèclamées à Dor- deux, 473.

de fuiré le commerce avec les Gascons, 1, 61, 154. Arrët sur leurs biens et murchundises, 1, 80. Piratories on 1309, 356,

Mauve (Pièrre), 1, 475.

Maivoiste (Vin de), E, 465, n. 3; 107, 0.155592, n. 1; 308; 404, n. 4; 4H, en note.

Maxaume (Forge de), }, 519,

Maxcisi (Hortense), 11, 122.

Maxxes (Jéan de), 1, 300 et 0, 2.

Maxereir (Micheau), de Sauvetat-dé- Caumont, 1, 484,

Maxsur (Jean), cordier de Bordeaux, 1,484,

Mavvox (L'estey de), 1, 180.

Man (Wilhem de la), marchand gas- con, 1, 250.

és GUIEXNE + sens

cuaïs (Le sieur), négociant à Bur-

deaux, 11, 289.

Mancnaxoox frères, négociants de Bordeaux, 11, 245.

Mancankt de Gosford (La), navire,

d'Orwell (La), id., 1, 375. d'Yarmouth, id, 1, 80, Mancaux (Vin de), 1, 121. —Havages dans ce vignoble en 1309, 351. Miageart (Le capitaine), cité, M, 1

ManGuetre (Provision de vin pour la maison de la reine) de Blaye (La), navii de Kingéware, L, 19%, Mau de Blage (La), navire, 1, 485. de Bordeaux baleinier, 1, 26, n. à 455, 0 4;

DES MATIÈRES

= tons marchand portugais,

A1, 407.

Meuc (Samuel), marchand d'Amniter- dam, 1, 455.

Meuse (John), marchand anglais, L 07

Meuver (François, marchand de Bor- deaux.1,474:1, 17,10.29, 30,354.

(Jean), meosour du taillon de

Condomois, 11, 31.

MuLox (Pierre), 1, 448, en note.

Meuvnr, (Adomar Omer de), boue geois de Bordeaux, 1, 147.

Mexsuur, dit Tastet, marchand de Bazas, 11, 525.

MexauLr Viscexs, DL, 464.

Mexvés (François), juif portugais, #1, #8.

= Dinz (Diogo), if, 11, 417.

Mexoonze Cat (Joachim), nègoclant hollandais établi h Bordeaux, 1, 459, en note,

Mexcouxex LA Canasne (Siné), L 46, n, 1,

Mexoux ve Lane, 1, 204, n, 2,

Mexou (Charles de), sieur de Gharnit- sy, 1,35,

(dean de), jurat de Bordeaux, H,

52.

(Loys), tonuelier, 15,42, w (Lawronee maire de Bordeaux, 1, 64, en note; 380, mn 1. Mencun, marchand de Belfast, 1, 2291 (Bernard), marchand de Bor- deaux, 1, 91, n. 2. (Guillaume), 1, 354, em note. (Matthieu), commis de Pierre Calhou, 1, 44. Mancrur, 1, 232%; 54, 0. 2. Mancuin (Pierre), concessionnaire de la coutume de la poterie de terre à Bordeaux, 1, 205. Meniareau (Jean de), 1, 470, (Guillaume), 1, Los, 1, 206, 0. 1 ; #73, Menux (Matthiou de), pèlerin de Saint. Jucques, 1, 512. Menmax, famille de Bondenus, 1, 122, (amael), flamand établi à Bor deaux, 1, 456 #

543

Mannux, |l, 362, Menssu& (Pierre), boutelliér du roi dans le duché de Guienne, À, 113,

en note,

MeseLior (Arnault de), marehand de Bordeaux, 11, 323,

Mrsrivien (Sauval), tonnelior de Dot- deaux, [, 402.

Mernoex (Traité de), 1, 447, 488.

Muvc (William), marchand de Lon- dres, 11, 482,

Meven (Denis), négoelant de Bor- deaux, 11, 227,

(Henry), négociant de Bordeaux,

LENS

Mexxaup (Guillaume, Pierre), H, 487.

Mevsanore (iréhias), b, 3, ne 1.

Mizes, juifs portugais, 1, 426.

Micaeut, Micaui (Boneventurs), mar- chand italien d'Anvers, L, 300,

506, n. |, Micnxau DesAIGERS, uVOCM, I, 407, Micuxz de Londres (Lo), navire, 1, 64 Micumër, huissier d'armes Phi- lippe le Long, L, 146, Micneie (La), barque, 1, 447.

de Royan (La), navire, L, 408, m3. Mienos (Arnald) de Besancion, L, 146, 17 :

Mixx (Commerce de) à Bordeaux, 1, 378, 0. 3: 388, n. 2: 1, 255,

des roseaux, suôre, M, 201.

Miënr (Thomas), |, 128.

Miexox (Edwand le), 1, 373, n, 4,

Micxonxe (La) de Dieppe, navire, L, 419.

Miusonxk (William), de Chester, pu trou barque, 1, 426.

Muwway (Sir Walter). Lelre du comte de Shrewsburs à ce che valier, 4, 424.

Muzs (William), marchand anglais, MH,28

Mons »'Axcuxrenne (Le), enseigne d'ane hôtellerie de Bordeaux, H,

(ean de), cordier de Hordeaux, 1,885

DES MATIÈRES. t

Moussaces (Vente ile saluisons à un marchand de), 11, 585.

Muusrans (Jonas).anglais, 1,500, 0. 1.

Mowunax (Andrew), 1, 412.

Mecrraenxr des vins (Arrôt de 1662 sur le), JE, 485,

Macr, lieu de production de l'étain de Siam, 11, 269.

Muxen (Élic), bourgeois de Bordeaux,

Munaër (Droit dé) à Bazas, 1, 220.

Muscaoe (Commerce de la), ll, 260.

Mescaoer, muscar (Vin), 1, 163, 0.3; 421, en note,

Nanvurs (Jean de), négociantde Hor- deux, #, 601411, 19, 21,25, 406,

Nansosxe, mentionnée par Strabon, 1,7. Proposition des consuls en 156,22

Nanvaté (Poix de), commerce de cet article dans l'ancienne Aquitaine, 1.12.

Nawuac. Voyez Plantey de Nanjac.

Nacwaxz (Guillanme de), bourgeois de Bordeaux, 1, 47.

Navanne (Achat de chevaux en), 1, 63, (Orfavre do Bordeaux, eréancier de la reine de), 1, 325.

(Me Pierrede) elorc de Jean-Sats- ré, 1,37, 0.2

Naverrk (Huile de), 1, 241.

Navicine (La porté), entrée du port de Burdigala, 4, 11.

Nécnrs et Maures amenés à Hordcaux et mis en vente, 11, 00,

Nuruxe (Le), navire écossais ll, LE, n,4

Nénac (Dled de)

Nevens (Cortège de la dame de), en 10, A, #74

545 Muscat, MoUssAnnAT (Sucre), H, 2.

Mesucmaxs (Ineursions des) sur les etude Guienne, 11, 50, 100,

10.

Mexica (Antonio), bourgeois de Bur- #os, L, 466, n. 2.

Mrvouxr Bors, marchand de Capbreton, 1,324

Movie, marchand de Bordeaux, M, 518,

Munaz (Johan), 1, 178, n. 1.

Myssox, 11, 47,

Nexur (G. de), sénéchul de Poitou et Gascogne, 1, 00, n. 4; 11, 112,

NewcasrLe (charbon de), I, 302.

Nicnous de Bordiaus (La goléo), 1, 181.

Nixupone (AËmateur du), 11, 202,

Mionr, 1, 3, n. 2.

Nenomuces (Froment (les), E, 18.

Noucr (Licnnet), marchand de ver- res, 1, 406.

Nora (Fortin dé), marchand de Bordeaux, 1, 44, n. 2

Nocuez, Ingénieur, 19, 94.

Nom (Le prince), Notification an con nélable du château de Bordeaux, 1, 195, Ordre au trésorier d'Aquitaine, #9. Concession à sire Amanieu du Fossat et h Joli de Pewbrugge, 215, n, 3: 29. Commerce de salaisons, 234.

Nounor (ML de), directeur du convoi et contablle à Bordeaux, L 454. n. 1.

Nono (Etablissement de la Cis du), HI, 87, Elle fait rafliner des sucres France, I, 301. Sale sie opérèe par elle, 345.

Nonroux (Permission accordée au due de, 1, 204, 0.5,

Nonsaxn {Vignes en), 1, 150, {Vins de), #15, n. L (la ports de commerce catre Hor- deux ea), 131,— (Fil de), 156.

NES MATIÈRES.

Pau rt juif portugais, M, 435, n.5: 428,

Pace (Jean), 1, 7%

Pacrr (Sir Henry, ambassadeur an glais en France, L, 404.

Parars-Gaunevne, amphithéätré gallo- romain de Bordeaux, 1, 314 et note : 14, 402.

Paurmme (importance du commerce

de sucre 3), 1, 22:

ass (Bernard), clié, 1, 444,

11,54, n, 2,

Pauc (Vins de), 11, 127, 13, 186,

Panen, L 476, n. 13 1, 245 ; 48,

Panixor (Micheau, Michel), marehond do Tours et de Bandeaux, 1, 328: 1, 15 409 ot n. 2.

Paros (Bertrand et Jeun), potiers de Sudirae, 1, 370, ne 1.

Parvnus (Commérec du) dans l'an- cienne Aquitaine, #, 13, 45. Panaxres, Panexres (Alexanüre), 11,

471 (Puiippe), banquier Ha lien, 19, 7,8, 45, (Zanobi), ils du précédent, K, n. PansaitLas (Château de Mer de), pi roisse de Lignan, 1h, 54, n, 4. Pannkuiataw (Richard de), marchand de Bordeaux, 1, 35, n, 4. Pansessus (M. ;

r LEA

#); A1, 474, n. 1. Change de

arissur Bordeaux la fin du x vie SCD Sas EVE, ele, 48, n, 1: 132, en nôte. (Usages de 13 fabrique d'orfé- vrerie de), 1, 391, n. 4, Voyez Saptier.

Paus (Michel de), bourgeoïs de Puente la Reina, 1, 1.

Pascaur (Joan), maitre mardehal Bordeaux, 4, 320, on note

(Domingoi, prévét de on- COvaux, ti,

Passs, 1, 408,

P

Passes à l'embouchure de lu Gironde. W, 180.

Past (Commerce du), 1, 265; 453, n2: 482, n, 2. Pasrounearx (Courses de) dans l'AL-

* 1, 390, n, 5.

Parmas (Jeun et Barthélemy), de Vil- lefrinche-de-Mouargue, I, 16.

PaumLac (Pilotes lunsmeurs Let) 4, 1

AD4, 40. {Vin de), 1, 191 Paus (Famille de), pere de), bou (Haymond dé), 358, en Fi Pauuis, Description du port de Bur- digala, 1, 44. (Saint), oîté, 14, Pause (Julien dé), médecin nor- mand, cité, 11, 145; 114, 1, 2 Paves (Les frères), raflneurs de su ere à Rordeaux, 1, 305, 306, en

note, Parois.

281,

n.3.

Places, 1, 222-226, 250-248; Il, 251, , . à

de savons, 1}, ne 1 RuMineries, 301,

541.3. Prenses (John), marchand écossais,

1, 420.

Pricxrs de buis, 1, OI,

Pivrune rouge de Subde, 19, 275,

Prsorte, fuille juive de Bordeaux, 11, 435 et note 2.

Pan, ebef de La Abrique dtaronsie

D QDétéie) Lenane

Prsmore (Abondance de vin dans Le comté de), 1, 36.

Pace (John de), ofielerdegardo- robe du Prince Noir, À, A5 et n.#

Prexonksren (Sir Stephen de), gardien des marchands anglais à Rot- deuux, 1, 101,

LES MATIÈRES,

Pine, jaifs purtugals, H, 280, n, 2; 487, 42 et n. 5 e14.

PLAGE (La), grande place au bus la Bourse Bordeaux, El, 166,

Prarvs (M. de), 11,

l'eusexcE (Jeanne), égyplienne, 1, 499, n.5.

Pianves Natsac (Le), vigne, I,

PLATE-FORNE FLOTTANTE (Projet d'une), 1, 455,

Puatra (Laurence de), marchand de. Peamont, 1, 358. n. 2.

PLanuses (Toiles), N1, 288.

PLAY (M, Le), cit, I, 125,

Puxk, Mention des barques des an- ciens Bretons, 1, 9. Riputa- tion des productions de la Gaule sigualée, 17.

Piomu, 1,257, en note : 19, 274277; 518, n. 3; 375, n. 2,

Puone-Counoxnée (La), navire, 11, #5.

Poicroe (Pierre), marchand de Dru-

deaux, 1, 400, n; 1; 437. Porsoexien (Pierre), 11, 44 Porrou (Draps de), 11, 144, n, 2,

Guifs de), #11, (Vins de) au

zu siècle, 1, 37, (Vedelins

de), 15, 462,

Porvne (Commerce de), 1, 354, n, 4;

400, n. 1: 28; 294, n,3; M5, Pour de Hollande, 1, 630. Poux (Edmund de la), 1, 206, (Richard de lu), bouteller

ward LI, 1, 147,

Potcanr (Le sieur), 19, 162. Poroxr (Blès de), IL. 254, Pozver, cité, E, 19, n. Pouroxxe (M. dé), umbassuleur do

Louis XIV en Hollande, 1f, 90. Poxs (Bourgeois, marchands de), 1,

82, 63; 509, n, 5,

Pons (Le sire de), 1, 333: Poxs De Casrizox, sire du même

eu, 1, 5.

Poxr (Macelot du}, échanson du roi

de France, 1, 109,

Î

‘x (Pierre du),

Bordeaux, If, 477.

(dncques de), doyen et chanoine de Saint-André de Bordeaux, 11, 357, n, 2,

(taire Jean de), greffier du par- lement de Dardeaux, ibid,

Doyen ét chanoine de Saint- André, ibid.

(Famille de), 1, 124.

(Louis de), sieur d'Audenge et de Lacanau, , 400: 11, 37,

(Le VÉANSE de), 1,

fs de), j

Bordeaux, 11, 345, n, 2,

Poxrcmanrmax (Le comte dé), A1, 81, en note; 400, 103, 106, 110, #37, 204, 28, 261, HS, 336.

Poxreir (Affaire du maltre de poste), 11, 419, 420.

Poxricx (Vin de), 11, 123.

Poxroise (Marchand de) en Angle torre, 1,327, n,2.

Porane (Guyot), de la Rochelle, 1, 335,

Porruxiène (La), cité, 11, 69, n. 3,

Poor, marchand allemand, 11, 308,

Prior (Gilles), mercier breton, 1, 409,

Poqueurs et Cr (Jean-Baptiste), mar- chands et bourgeois de Paris, !, 200, n, 2.

PonrnEY Asoën, Suédois appelé en France par Colbert, 11, 251.

Pont Sanvre-Mante, |, 115.

Ponrau (Michel du), marchand de Bazas, Il, 404,

Poure (Arnaud, Arnauît de la), eapi- taine de navire ct marchand de Bordeaux, 4, 447, n. 4; MH, 54, n.2

Ponr-Joir (Le), navire du port de Bordeaux, 1, 481.

Ponrsmouri {Vins saisis à), 1, 58.

Ponrucais (Marchands), IT, 59.

Ponrocaz, Manopole du commerce des épices entre les mains du roi, 1, 455, n, #, Vins à An- vers, 301, n. 4. Tasses ou

rehand de

Quanaxnix (Procks au sujet du), 1 33. .

pag d'Anvers APT.

LES MATIÈRES.

Qoeney (Bled du), 11, 251. (Rüpè de), 194, 1.2 (Vins de), 149. Voyez Cahors.

Qurvnac (Les demoiselles), maréhans

Rauaxis (M), cité, F, 45 145, n. 6,

Ranasrexs (Vins de), 1 470; 405, ü, 1,

Banavae (Pierre ile), 11, 488.

Ranrz (Blanche), femme de Joseph Vidal, 11, 455, 1. 4.

Harreentes de sucre, IE, 500 et suiv.; 5RS, n, 3.

Raeau (André), H, 30, n. 4.

Ranruxn (Guilhem), bourgeois de Bor-

5,

que de), avocut au par- lement Bordeaux, 1, 43; 11, 9, n, 4,

DE Mais, 1, 08, 1, 1

Rasnoutzer (Négociations du mar- quis de) en Espagne, citées, 1. RS, n. 1,

Bawsaï (William), pilote de corsaire, M, 63, n. 3.

Ranvenr (Brandetynde la). marchand de fer à Bordeaux, 1, 349 et n,5; 324, n, 4 ; 11,29 el n. 4,

Rawarz, famille juive de Bordeaux, 11, 524 tn. 5; 495,

Ras, négociant de Bordeaux , 1, 167, nl

Rarien (acob), rafineur à Bordeaux,

vax {Scigneurs de), 1, 207, n.43 se.

Ray (John), cité, 1, 410.

Ravmoxo (Guilhem), 1, 45, n, 2,

Ravwoxo px Bounc, marchand de vin en Angleterre, 1, 40.

Havwoxo 0e ea Gravr, Venta de vin à Henry I, 4, 44 et n. 2.

Rays (Moral), renégat flamand et cor- saire turc, 11, 409,

hrmasrur (Vin de la), LE, 358, en note.

émeutes (Renommée du vin de},

1, #32, n, 4

des de salaisons à Bordeaux, 11, 52, n. 4, QuisLace (Droit dé), 1, 205, Quixsrox (Odourd), 1, 506, n, 1.

Rrorcocer de Hull (La), nuire, 1, 120,

Repronn (Henry), maire de Bordeaux, 1, 353, n, 2.

Revox (Commèree du) à Bordeaux, 1,542, 543 et n, 3

Recixaup, comte de Cornouaille, 1,685,

Rrcxaruo (Jacques), marehand de La

ReGxec (Guillaume le), envoyé à Saint-Jacques en Galice, 1, 506,

Recxox ve Saixr-Manvix, Il, 472

Resac (Amault de), eréancier de Jen Sans-Terre, 1, 41.

Rexre (Thomas) de Ponthieu, l, 363, LEA

Rexvr, négociant Bordeaux, 11, 167, 0, 4,

exvan (Pisrre), marchand de Bor- desux, LE, 52,

Néoux (La), Pésge au château, 1, 249. Autres droits, 241. Griefs des bateliers, 223, Sau- végarde accordée au commerce, 228, n.3.

REQUECNON, HEQUETGMON(ArEACHON), 1,34; 1, 4, n. 2

Résixe (Commerce de), 1, 505, n. 1;

» 249, 254, 201,

Révrers (M. Osear), cité, 1, 44, n. 4.

Revesques (Nolot), 1, 354, en note,

Revwox», juge de la bourse de Bor- deaux, LE, 176,

Hevxren (Pierre), 1], 330,

Huex (Vins du), 1, 110 et n. 4; 114, 164,332, 533, 338, 410, 415 ct en note ; 421, en note. Voyez fiyne.

Ruvenouo (Emor), |, 34.

Ru, membre de la chambre de commerce de Guienne, IE, 476 et n.?.

Le. L

DES MATIÈRES.

osaxoo Guan), hourgeols de Patn- pelune, 1, 1.

Rôues jugements d'Oléron, code de lois maritimes, 1, 33, 33, Roxaïxs, probablement en possession

du commerce de Burdigala, 8, 4. Rowaxie (Vin de) en Angleterre, 1, F4

Roweronr (Jaubert de), dit Le Mous- türdier de Saint-Michel, 1, 452, n,2

Rowexex, Rowxer (Vin do), vin de Romagne, À, 358, n 2; 404, n. 4; 421, en noté.

Rouxer, K, 107, n, &

Roxogao (Mathurin), marchand de Bordeaux, 11, 354, n. 5,

Roxsano (Jean). Vente d'une prise, L, 450,

Roguasozr (Sire Gaspard de), procu- reur di cardinal Guise, M, 15.

Rogursorrer, négociant de Hordéaux, 11,205, 1. 13 219, 0. 1.

Roguerour (Réginald de), 8, #82

Roovteixe (L'abbé de), H, 36% n, 4

Ros (Roger de), tailleur de Henry Ut, 1,65.

Mosar (Sucre), F1, 207.

Rose pe GREENwiICN (John), marin, maitre du Michel de Londres, 1,64.

Roke ve Lirrée-Yanmourit (La), na- vire, 1, 205.

Rossex (Raymond), 1, 364.

RosseT, Son poéme des Mois, cité, 1, 10:

Rossy (Robert de), banquier italien à Paris, IE, 47,

Rosruixé (William), marchand an- glais, I, 177.

Rocaanr, Voyez Ronsse de Mouagre.

Rouavzr (Joachim), connétable du chüteau de Bordeaux, 1, 364, n 1.

Rourx (Prèt à ln grosse aux arm teurs de), 1, 274. (Marbres à destination de), 374, on note, (Marehand de, 400, n Course de), 1, 173, en note, (Faïence de), 490.

Roucet (Samuelle), juive avignon naise, 11, 443,

253 Roesse nr Rotinr, juifarignonnais. 11, 445.

Houssran (Jean), marchand de Bor- deaux, A

Rourur (Thomas), écuyer, officier de douane, 1, 105, n. 2.

Roux (Jehan), fermier du convoi, 11, M0, 1.5,

(Le), patron dan navire du Crot- sie, 1, 454, n.2,

(Culherine le), 14, #82, 1. 4.

(Guillnnme le), marehand de Tou- lonse, 1, 317.

Rourrau (Simon du), cité, 1, 408, on note; A, 4445 424, n. 1.

Roouxr, métisse, 1, 241, en note.

Roy (Gérard le), marchand de Bor- deaux, 1, 71.

Royat be Donpeaux (Le), Location de ce bitiment à Henri LV, 1, Rôvaue (L'Ile), Pêche de morues sb

ches, Il, 338, 549, 350.

Ravax (Coutame de). 1, 204, 20, 208,254. (Subsido de), 1, 50, ni, 5.

Rovaxs (Allocation de), aux jurats de Bordeaux, 1}, 487.

Moxr (Jéhanot de 1h). péager Mar- made, F, 2%, n. 1.

Rozs (Le sieur), rafineur à Bordeaux, 11, 545, n. 1

Rusr (M. de), captal de Bucb, L, 278.

Rover, (Élie), seigneur de Bergen, 1, 491, n. 3 -

Ror (Jean de la), marchand de Gand, 1, 445,

Rucereuue et Ci, marchands luc quois, 1, 50, en note.

Rose Kusy (Guillaume), trésorier do Louise de Savoie, duchesse d'Angoulême, IE, #4, 1. K.

RusseLL (Robert), 1, 79.

Russes (Les) s'approvisionnent de vin do Bordeaux par l'entremise des Hollandais, IE, 202.

Rusraxo Couuxn, L, 135, n. 4.

Rostexc DE Soëns, marchand de vin en Angleterre, F, 41.

Rurnenronn (William), marchand de Leith, (7.

Rurryx (John), cité, M, 370, n. ?, 30 CUS =

DES MATIÈRES.

Suxr-Lec (Le marquis de), lieuté. nant général du roi en Gulenne, 1, 72, 83, 222.

Suxr-Macane (Privilèges des vins des bourgeois de), 1, 218, 219, (Griefs des hutellers de), 228 atn,5. (Marchands do), U, 216, n, 1.

Saxr-Mato (Vins de la Rochelle à) en 1378,1, 134, en noie. (Vente de vins à un marchand de), 13%, nn, à. (Gorsaires de), au xve sièe

157, n, 4.— (Négociants dé),

11, 128, n. 2 (Chanvre de),

957, n. 4

Saxe-Manrux pe Canounvr (Vins de) en 146, 1, 4TS, n. 4

Suxrsléanv (Le sieur de), 11, 225, ni

Sarxr-Micnes. we Tennaront (Dime dé), 1, 45,

Sarwr-Owen (Sucre de), 4, 241, en note: IN, 304, n, 5.

Sunr-#arnice (Le), navire, 1, #54, n,1,

Sauxr-Pi (Gratien de Luez, sgigneur d).1, 74, n.4

(jean, chevalier, seigneur de), Concessions par Henry Y, 74, 18.

(Pierre de), marchand gascon,

(Vin de), M, 147.

Sasr-Piennr, à Bordeaux, chantier etstation de navires, marché au bois, 1, 482; 402, n. 1.

de Bayonne (Le), navire, 1, 80.

de Bordeaux (Le), navire, 1, 140, en note; 182; 1, 300, n. 3.

(Droit de coutume perçu par le prieur de), 1, 219.

Saixr-Pounçarx (Vin de), 11, 123, n. 4.

Sanr-Rowarx de Toulouse. Permis- Sion accordée au prieur, 1, 357.

SaNT-SACREMENT (Le), navire, 1, 210, n.1,

Sawr-Seonix (Rene annuelle de lam- proies au chapitre et aux cha- naines de), 1, 32, n. 6, Exemp- ion d'impôt, 213, n. 1; 349, n.3; 350, en note,

Dsl

Sarxr-Seunix Citatan, en Fronsa- dis, 1, 450, n, 3.

Sawr-Srunrx Piax (Vignes de) en 1555, 1 475, n, 1,

de nage étrangers, IL, 184,

“.2.

Suxr-Vixcent ne Boune, Obligation féodale l'abbé, 1, 45.

Saixr-Viviex (Marais de) desséchés par dés Hollandais, 1, 438, n. 3,

Saixrellaremur (Péuge royal à), 1, 235.

SamreCnorx 06 Bonnearx (Officiers de) privilégiés pour leurs vins, J,

Sarxer-Cnorx-nu-Moxr, 1, 486, n. 4. D ai navire de Bayonne, 8,

(Jean er a jurat de Bordeaux, 1, 304 et n. à: 305: 314, u. 1: 485, 484, 50% NH, 0.4; 19, HE 2, 1,

(François de), de Mont-de-Mar- san, N, 35.

(Pierre de), écuyer, sieur de Mareillonet, 11, 25.

SawreMane-Coccr de Lomdres (La), navire, 1, 264. ke la Toillaye (La), barque, 11,

Pr Saint-Sébastien (La), navire, 1, 285.

SarwræNonxe de Penmark (La), ns vire, 1, 445, n. 4.

Sarvres (Nichard de), receveur des droits dus au due de Bretagne,

1, 556.

SNTOXGE (Blé de), 1, 458, n. 2 (Excellence du sel de), M, 547. (Révolte en), 120.

Suxroxceas (Permission aecordée aux), 1, 64. Hs tirent du mer- rain de Bordeaux, 62.

Satusoxs d'Irlande, I, 92, n. 1; 370-574.

SaLane (Port de), 3, 180, n. 2.

Sauf (Corsaires de), 11, 108 et n. 2; 110. Voyez Musulmans,

Sunonnt (Atesandré) ét üne ma

DES MATIÈRES.

Sex (Domenico), eblé, JE, 26. Scoretan (George), marchand de Bra- 45.

57

Sknarsen (Raymond), 1, 189, Senaranie (Johan dé), marchand de

Paie (Arnuud de la), 1, 00, n. 35.

Serves (Hendrick), mal marchand hol- landais aux Chartrons, , 450, en noté.

S£exi (Bastiano), marchand florentin établi à Hordeaux, 5, 485, n. M1,8,n, 8: 1H, n.3et4; 13, 4 45, n. 1.

Sreux (Raymond), receveur de ls sak à Bordeaux, 1, 201

Siçun (Gaston dè), 1, 235, 307.

(Jonchimde), écuyer, 1,324, 0,2,

SuieLe, 1,402, n, 4: El, 18, 0. 15 216, m1.

Sricverar (Le marquis de), 11, &5, 102, 106, 199, 304, 360,474, Sacvrcner (André), marchand et

bourgeois de Hordeaux, 1, 271,

Ser-LourY (Guillaume de), 1, 113,

245, u. 2; 51, en note; 414, en

note; #50, n. 2; 517, n. 2; 875,

11, 109, n. 2: 206; 317

A, 0,3,

cx pie Poxs, bourgeois la

Réole, 1, 40, n. #.

Skewrx (Richard), marchand anglais, 11,31, n.2,

Sesa Daurvcer, juif avignonnais, 1, 455, n

Semmerre de Bordeaux. Vente de vin à Hénry MI, roi d'Angleterre, 1,4,

Sexeonvs, sire de Lesparre, |,

EeRUx DE LEsPaRRE (Mathilde,

veuve de), concessionnaire du

droit de Royan, 1, 204.

Skxeenux, vicomte de Royan, 1, 290.

Séx (Compagnie royale du), 15,

Sox Exre-vrux-MEns, Cenon-la- Hastide, 1, 00, n. 1.

Sers, cèpes, 1, 304, ni. 1.

Serries de Paris ct de Tours, 11, 221, en noté

courte en Périgord, 11, 48, Senvuxr de Gothembourg (Le), na: vire, 1, #78. Sennes (M. Hector), de Dax, cité, B, W,n,.1. (Olivier de), elté, L, 314, (Pierre de), 1,94, n. 2, Servar (Guillaume , 4, Seres (Pièrre de), Skvr OL. de), intendant de Guienne, 11, 85, 04-06 et n. 2: 174, F5,

545.

Sévient (Mme de), citèe au sujet du sin de Graves, U, 144,

Srvces (Le sieur), professeur lan gues à Bordeaux, IN, 116,

Suax, 1, 200, n. 6, Voyez Jaauk,

Saxsrent, cité, 1, 412.

Snake (Robert), marin de Hull, 4, 56,

Snontuose, SHURTHOISE, CHANTOYSE (Sir Gadifer), maire de Bordeaux, 1,65; 350, n. 2,

Sunewsnuns (Le comte de), geblier de Marie Stuart, 1, 421,

Sax (Étain de), 11, 200-274,

Sicano (Émeric), 1, 45, n. 4.

Sicarut, faux pèlerins, 1, 548,

Siowoura (La Saurea de), navire, 1, 172.

Sinoxies (Apollinaris), cité, 1, 9, n.2; 10, n. 1: 155, 0. 1.

SiLva, juifs portugais, 1,427 etn.2,8.

Siexevha (Projet d'un sieur), pour l'établissement d'un pont à Dor= déaux, I, 48% et n. 4,

Suxox (Pierre), 1, 44, n.

Smexerrs (Giovanni), marchund fo- rentin, 11, 17, 18,

Sinèxe (Lu), de Middelbourg, navire, 11,445, 0. 4; 116.

Suanx Leveuttut, 1 9, 0, f,

bu

<obert), eût, 1, 100, n. 1 Sournanx (John de), 1, 89, 1.5. Souvenane (La), barque, 1, 447.

DES MATIÈRES.

Suiv (Cuivre ouvré de), HI, 272, n. 4. (For de), 378, à. 4. (Fil de laiton de), 277, (Ouvriers ap pelès de) par Colbert, 3, 44, Æ- 2. (Peinture rouge (Poids de), 378, Lys rose de Suède.

Suévous, I, 227, n. 2; 24 et n. 3,

Sorrozx (Le due de). Exaction exer- cée sur lui, 1, 590,

Sur, 1, #3, 13; 462, n, 4; 300, mn, 1; 371,0. 4;3975,n,2,

Suumi (Alfred de), connétahle de Gi- ronde, 1, 00, n, 3.

Tavaë, 11, 390 et suiv,

Tauckaux mentionnés dans un ancien inventaire, 11, 469,

TanLes (Usage des), dans l'échiquier d'Angleterre, IF, 30, n. 4,

Tatanor (Pierre), cordier, 1, 487.

Tazexer (Forêt de), 3,2,

L À (Mameer pe Lamnogue (M), eité, 1

76, eu note. FAX, TANXENU 14,

Taux (Le), E, 18, n, 4; 20, Tassix (M. L.F.) Mémoire sur le brai gras ot le goudron des Landes, 1, 257 (Tasre Messire Bernard de la), 1, 5> Æ AGrrun (Serment sur le) ou canon de la messe, 1, 86, n, 1 Tuéxmouru (Navires de) à Bordeaux on 4308, 1, 172, 174. Téniervrnr (Commerce de), 1, 241, en note; 470, en note nole ; 11,250, nt. TennaronT, Voyez Saint-Michel de Terrafurt. Tennay (L'abbé), H, 31%, Teune-Nruye (Pèche de la morue à), 11, 65, 0. 2; 397-359, 543, 54, 749, 30. Trnnten (acques), marchand sa Jaisons à Bordeaux, FI, 362, n. 1, (Pierre), marchand de Périgueux, n,25, 0. 1.

h Bordeaux, |, 313,

550

Sunax (Gaïllard de), 1, 202, n, 2.

Sunans (Augier de), abbé de Sainte. Croix de Bordeaux, 1, 489.

Sussxr (Micheuu), 11, 539, n. $,

Sussex (Lettre d'Elizabeth au comte de), 1, 422,

Swier, habitué de Ponte, HE, 123.

Srsoxxer (Pierre) marchand de Mide delhourg, |, 209, n. 3; 430, 451; 1, 193,

Sxxoics des rivières de Guienne, 1, Li

SvuE (Rapports entre la) et la Gaule,

Taux (Amanieu de), bourgeois de Suint-Émilion à Londres, 1, 02.

Tanox (Colbert de), intendant à Rochefort, 11, 105, n, 4; 257, n. 4; 254.

Tessaxoin (Raymond), marchand de Toulouse, |, 498.

Tasran (Yves), seigneur de la Mozte,

Tests (Pierre), marchand, W, 139.

Tesre-ve-Bucn (Brüleurs de goudron de la), 11, 235, 256.

Teure (Lo), 1, 189, n. 1.

Tevxrs (Vins). H, 424, en note

Takouox. Voyez Mairac.

Taéocreste, cité, 1, 13.

Tréovunx (Maïtre), officier de la cour de l'empereur Frédéric 11, 11,296.

Tnéonomc Le Gnaxo, Principes d'é- conomie politique, L, JS

Taox, ami d'Ausone, 1, 12.

Tuévrais (Le sieur), Il, =

Trumauur (Pierre), canonnier, 1, 49.

Tuumaur Y, comte de Blois, pèlerin à Saint-Jacques de Compostelle, 1, 508.

Timsaur (Le chevalier de), chef d'es- cadre, IN, 69. de Bristol, 1, 44, n, 2, Duens Marchand de) à Bordeatx. 1,

500. Tan (Arnauld du), corsaire bordelais, 1,34.

DES MATIÈRES

Tusre 0e Coëhixcmau de Hall (La), navire, 1, 118,

Tanvol (Raymond), marchand Toulouse, 1, 498.

Tune de Bourg (La), navire, I,

257.

Taisrax (John), marchand de Fen- wick, 11, 270, n, 1,

Tauro (William), patron de la Marie de Leith, 1, 47, n. 2.

Tiver (Nicolas), cité, 1, 102, n. 1,

Tuors-Hois (Hôtellerie des) à Custil- don, 11, 467.

TaouLover (Thomas), H, 34, 0. 5,

Ü

Uaë (Raymond d'), créancier de Jean Sans-Terre, 1, M4

Unsewyx (Thomas d'), garde des sceaux de Bretagne, 1, 215.

Unre (Tibaut), marchand de Lyon, 1,2

V

VaenTauisEx (Herman van}, bour- gois et marchand de Bordeaux, 11, 95, n, 1,

Vaiuvanr. (Françols), commission maire à Hordeaux, 1, 304, 477, 4703 1, 40, 21, 28.

Vauaxoaz, marchand flamand à or» deaux, 1, 457, 1 1.

(YaLE Geun de a), ehangeur, 1, 3

\Vatsen (Sarthe de), veuve d'ami ) de Ferron, 1, 175, en noie.

Vaux, cité, 1, 286,

VALLAXTIN. Voyez Hallantyne,

Vauser Vis, cité, 1, 42, on nite.

Vausors. Voyer Wallace.

VaxuEDENIEG, railineur de sucre à

Angers, 11, 304

KEANE, ollandais établi à Bor-

Fe

Vas (André). marchand israélité, 1, 456, n. 2.

Vascowis (Merealores de), 1, 104 n.1

EU “Tnôws (Corneille), capitaine de vais- seau hollandais, 1, 104, Tnoreira (Anguila de), 1, 184. Tnoves (Bourse de), 1, 174, eu not Tuikexix (lsaac), de Middiebourg,

426, 0. 1.

Tunmwe, de Ssint-Jeun-de-Lux, 1, 346, n, 1.

Tonés (Pirates), I, 60, m. 1.

Toncor (Édit de) d'avril 1776, 11, HS.

Torauns (John de), lailli de Hull, 4, 55, 50, 147.

(Robert dé), 1, 449, Tuwvxk, eité, 1, 36, 1, 4.

Usans (Bertrand), marchand de Bor- deaux, 1, 354.

Uzzano (Giovanni di Antonio da}, cité, U, 202.

VateLainE (Droit des chartreux de) sur les vins descendant aux Char- trons, 1, 342, n. 2

Vauourr (Pierre), cordier de Bor- deaux, 1, 484.

Veseusxs, aroruvns, 1, HS, 0 1;1f, 500, n,

Ven (Henri de), de Zélande, , 513, n

Vesouren (Maître) de Bordeaux , 4, 400.

Vexpümx (Le due de), traité h souper par les bourgeols de la Bourse à Bordeaux, 1, 100, (Droit exigé par le due de), 219.

Vexise (Glaces à la façon de),1f, 506, n.2,

Véxeriexs, constructeurs de canaux, 11,08, n. |.

= (Vignobles), 11, 145, n. 2,

Venvenx, l'an des anciens du merce Bordeaux, en 4% 176, n, 2,

Vanvien (Le sieur), visiteur des équ

DES MATIÈRES,

Vins préférés au moyen âge, #, 161.— Prix des vins à Bordenux en 1730, M,120. n.3, Disette des vins en 1767, 450, n, |.

Viouar (Sucre), 11, 206, 207.

Vinac (can de), marchand de Lan- gon, H, 05, 0. 1,

(Pierre), marchand de Bordeaux, 1, Vrrnac (Laurent de), 1, 414, Vrmioc blanc ot vert. 1, 244, on note.

Wavre (Arnaud), marchand de Kingston, 1, 116.

Wacxem (Christophe), morchand d'Augshourg, 1, 305.

WaxkrieLn (Edward), elté, 11, 374, en note,

(William de), gardièn des brefs

de Bretagne, 1, 243.

Waenaxo (Hoherf), caution de Hen- #y Hi, roi d'Angleterre, 1; 05. Wasewvx (Jôbn), connétable de Bor-

deaux, 1, 21. Waexs (Mallhiou le), maire de Bor- desux, 1, 187.

ace (Adam), marchand do 424, 5 (George), 1, 413, 414.

WaLsrx@uan (Thomas), clere du boit teiller en chef de Henry LV, roi d'Angleterre, 1, 113, en note.

(Pèlerinage de N.-D. de), L a. Watia (Alexander de), 1, 410, n. 4. Archerèque de Canterbury, 1, 359, n. 3. (Navires de) à Bordeaux en 1308, 1,172.

Warenronv (Prises excreëes à) par les comtes d'Ormond, 1, 192. {bœuf salé de), 1, 309, n. 1,

Wennenx (Thomus), F, 3954

Waicousk (William de), nolaire de la seigneurie de Guionne, 1, 85, ni.

un (Jacques ét Sébastien), mar

chands de Nuremberg, 8, 505

563

Vitanais (Vins du), estimés dans ane iquité, E, 18, Vioors (Godefroy), marchand lue

, navire, 1, 415, Voraxrs (Courtiers), Il, 396, 387. Vos (Moscouades de), M, 307. Vauissbne (M, la), 11, 224. Vrouere (Arnaud), I, 280, Vsos (Arnaud de), le Jen geur de Bordeaux, W, 5.

Waves (William), 8, 418, n. 1.

Wencerre, 1, 125,0. 1.

Wesonor, marchand flavrand étbli à Bonleaux, F, 436,

Wire (Robert), marchand de Bever- ley, 1,118.

Waseno ox Kexr amène des vins en Angleterre, 1, 47,

Wicxeuwre condamne les pèlerin L

Wicsrr (lle de), 1, 56.

Wiexux (Guillaume le), bourgeois de Harfleur, à, 64,

Wusesnt (John), 0 1,418.

Wumor (Edward), marchand de Sou- thampton, 11, 450.

WixeueLsta, 8,68, n, 3.

(Alird de). L 48, n.

(Robert), archevêque de Canter- bury, 1, 359, n. 5.

Wienrsren (Lettre du, coute do Shrewsbury au marquis de), 1. 431.

Wisoson (Morbres pour la décoration du château de), 1, 10, 0. 1.

(Sir William de), 1, 204,

Wevren, amiral hollundais, conduc- teur d'une flotte à la Rochelle, 1, 07.

Were, négociant, 1j, 03, n.

Wovann (Thomas), 1, 447. Voyez Odard.

Wouor, Wour (Henri), négoclant de Lubeck, 11, 240

(Nicolus), fils du précédent,

tre de navire,

564 TABLE ALPHABÉTIQUE DES MATIÈRES.

négociant de Bordeaux, 11, 237, vin antoncé à ce ministre, !, 240, 308, 498. 405. Lettre, 406. Wousev (Le cardinal) acclimate la Waronve (Robert), d'Exeter, 1, 244, medot, 1, 75, en note. Don de 2.3. Y Yammouru, 1, 107, n. 3; 11, 65, Yonx, Yonxe (Richurd), maitre de D.2. navire, L, 118 et n. 1. Yonx (Adam d') el Ci, 1,54, n.3. Yrnes (Privilèges des bourgeuis ou (Marchands d'),1, 416, n.3; 432, accordés à des marchands d'), 1, n.1. 141, 145 et n. 2; 144, n. 1. Z

Zacan (Albert) obtient des lettres ZELEN, marchand hollandais, 11, 398. d'Edward II, 1, 68. ZexEno 0 Sooxe (The), navire, 1,

(John), marchand anglais, 11, 140, en note.

461.

FIN DE LA TABLE ALPHABÉTIQUE

LISTE DES SOUSCRIPTEURS

a

L'HISTOIRE DU COMMERCE

ET DM LA NAVIGATION

A BORDEAUX

CDS

S. A. le Prinee Lours-Luctex BONAPARTE.

M. le MiniStRE DE LA MAISON DE L'EMPEREUR ET DES BEAUX-AnTs {5 exemplaires).

M. le Ministre pe L'IxsrroorIoN PunuQuE (20 exemplaires).

le MINISTRE DE L'AGRICULTUNR, DU COMMERCE ET DES Tnavaux PUBLICS (10 exemplaires),

M. le MixistRe DES ArrAïREs ÉTRANGRRES (4 exemplaires).

M. le Pnèrer du département de la Seine [2 exemplaires).

S. Exe. M. le comte ne GOBINEAU, ministre plénipotentiaire de France en Grèce (2 exemplaires).

S. Eu. le CAnDINAL-ANCHEYÈQUE de Bordeaux.

Me TÉvéQue de Beauvais, de Noyon et de Senlis.

Que de Belley.

vÈQUE de Nantes,

e l'ARCHEVÈQUE d'York.

fque de Peterborough,

M. le Grano-Ragm du Consistoire de Bordeaux,

Le GE, DAUM)

M. ne FORCADE LA ROQUETTE, vie d'État, sénateur.

M. H. HUBERT-DELISLE, sénateur.

LISTE DES SOUSCRIPTEURS.

La CHAMBRE DE COMMERCE da Havre,

La Coamune ve couence de Marseille.

La Cnamshe ne COMMERCE de Saint-Omer,

La CHAMBRE DE COMMERCE de Lille.

La CuamBne DE Convence de Dankerque.

La Cuaumne DE commence de Nantes,

La CHAMBRE DE COMMERCE de Toulouse.

La CHaumre ne commence de Bayonne.

La CHAMBRE DE COMMERCE de Boulogne-sur-Mer. La Canne DE commence de Calais.

La Cranene DE couMEnRCE de Saint-Quentin.

La Cuasune pe commence de Glasgow (Écosse). Le Cencee »E L'Uxtox,

Le CEncLE PHILHANMONIQUE, Le CencLe DES RÉGATES,

Le CERCLE DE LA COMEDIE,

Le CLUB DORDELAIS,

Le NEW-CLUB,

La Bisioraèque ou Conps LÉGISLATIR.

La BIBLIOTHÈQUE du Sénat.

La Bisiormèque de la ville de Paris (2 exemplaires), La BiBLiornèQue PUBLIQUE de la ville d'Angoulème.

La BIBLIOTHÈQUE de la ville de Caen.

La Bigcioruèque de la ville de Condom.

La BiëciornèQuE de la ville de la Réole La BinLiornèoue de la ville de Francfort-sur-Mein.

La Bmnoraèoue PurLioue de la ville de Mont-de-Marsan. La Bmuornkque rontiove de Bordeaux (2 exemplaires). La Binciornèque Des Ancmives de l'Empire La Bmuioruèque rueuique de la ville de Lyon.

La BieiornÈque pu PALAIS DES Ars, à Lyon.

Les Ancuves ct la Biniormëque de la ville de Bayonne La BIBLIOTHÈQUE PUBLIQUE de la ville de Libourne.

La BIBLIOTRÈQUE PUBLIQUE de la ville de Limoges.

La BIBLIOTHÈQUE PUBLIQUE de la ville de Blois.

La BIRLIOTHÈQUE PUBLIQUE de la ville de Louviers.

à Bordeaux,

LISTE DES SOUSCRIPTEURS 560

M. ÉuLe-Tineeny BRÔLEMANN, président du Conseil municipal de Lyon.

M. Aumnorse-Frux DIDOT, imprimeur-libraire, à Paris.

M. Henny GRADIS, adjoint de mn

M. Arwaxo LALANDE, membre du Conseil run)

M. A. BLONDEAU, membre du Conseil municipal,

M. l'abbé CIROT ne LA VILLE, chanoine honte,

M. DELIGNY, ingén! en chef des Ponts-et-Clies,

M. PAIRIER, ingént en chef des Ponts-et-Chs, } à Bordeaux

M. Tuéovmize MALVEZIN, propriétai |

M. Anmex CABARRUS, propriétair

M. Evsimt BEDIOU, notaire,

M. NaTasiEL JOHNSTON, négociant,

M. VALAT, a teur de l'Université, |

M. Jam£s PARKER, libraire, à Oxford (3 exemplaires)

M. Eowann MOXON, libraire, k Londres.

ÏBNER et C?, libraires, à Londres (3 exemplaires).

SEPH BAËR, libraire, à Francfort-sur-le-Mein (2 exempl.).

E, sous-chef de division à h Préfecture de

M E, propriétaire, à Paris.

M. SERVAIS,

M. Tuéonone OBISSIE, négociant, à Libourne, M. Anpré FERRIERE, courtier maritime, M, Hexn BARCKHA M. Gronces DUHAR,

peiant, à Paris.

avocat,

à Bordeaux

jour impériale, M.BERTRAND, juge au Tribunal de 4" instance, M. Aucioe CAYROU, négociant, 16 CHARROPIN, propriétaire, M, ARNOZAN, pharmacien, M. Aucuste TIMAVOUR, membre de la Société des archives lis» loriques de la Gironde [nl 1]

f négociant, M. L£oNce CLAVERIE, propriétaire, M. Ensst GAULLIEUR, paléographe,

M. Acexaoen STRATHERN, shérif de Glasgow. M. Wii BURNS, jurisconsulte, À Ghsgow.

M. Wiccum RAE ARTHUR, manufacturier, à Glasgow. Le Docteur Davin LAING, à Edinburgh.

M. Eonoxo DIRCKS, consul de Lubeck, à Bordeaux.

M. Hevi ESNARD, à Gaudéran.

MM. A. LÉON axé er rnène, négocinnts (2 exemplaires). M. Vineie LÉON, négociant, à Bayonne,

M. FLAGEOLLET, sous-directeur du Grand Hôtel, à Paris.

M. Féanixaxo LE BEUF, pharmacien, à Bayoune,

M. F. SOURDIS, banquier, à Paris, MM, MONTEAUX et LUN] Ê M. Aunix NONNEZ LOPES, à Parts.

LISTE DES SOUSCRIPTEURS. 5

M. Axvnë-Louis DAVID, architecte, au Mans,

M. BAUVAIS, propriétaire, à Libourne.

M. CÉNAC-MONCAUT, membre du Conseil général du dépar-

tement du Gers.

. Paul BETOUS, négociant, à Condom.

. JEANNEAU, négociant, à Condom,

Vicron GRANDIN, manufacturier à His

$. WELL, négociant,

LEBRIAT, marchand tailleur,

THIERRÉE, notire,

- GUILLORIT, avocat,

. Caui.o DE BALMASEDA, à Bordeaux.

LALIMAN, propriétaire,

BRIVES-CAZES, juge de puix,

. MACAIRE, notaire,

. le baron MEYNARD, propriétaire, |

. MEZURET, curé de Notre-Dame de Souluc.

. An. MAGEN, secrétaire perpétuel de la Société d'Agricul-

turé, Sciences et Arts d'Agen.

Cr. LAFARGUE, chef de division à la Préfecture de Lot-ets

aronne,

ISÈ be MONTAGNAC, à Sedan {Ardennes}.

M. le baron NOTHEBOHM, président de la Chambre de com- merce d'Anvers.

. Rarwonn CHAPERON, négoeiant, à Libourne,

éputé, à Pau,

', à Pau.

Angoulème,

FRESSÉERERASRS

=

M. FOURNIER, notaire, M. Lu DE MÉREDIEU, avoué,

. PIGANEAU, banquier

M. DE SAINT-PIERRE, à Lamothe-Landerron. M. BORDES, à Paris.

FIN DE LA LISTE DES SOUSCRIPTEURS.

M. e SAINT-PIERRE, à Lamothe-Landerron. M. BORDES, à Paris.

FIN DE LA LISTE DES SOUSCRIPTEURS.