u»x: iiwtrobuctiosr OffraDt la déterminalion des caraclères esseniieU de l'Animal; sa dislinclion du ■vtgélal et de» aulres corps oalurels; enUii , l'exposiliou des principes fondamentaux de la Zoologie. PAR J. B. P. A. DE LAMARCK, aEMBKt DE L'iMSrlruI DE FIlANCi: , PROl ÏSSBUB Ali MUSicM d'hISTOIRE NAIUIIBLLE. BEUXXSraS ÊBITXOn, REVUE Eï AUGMENTÉE 1>E NOTES PRESENTANT LES FAITS NOUVEAUX DONT LA SCIENCE s'est ENRICHIE JUSQO'a CE JOUR j Par MM. G. P. DESHAYES ET H. MILNE EDWARDS. TOME SIXIEME. HISTOIRE DES MOLLUSQUES, PARIS, J. B. BAILLIÈRE, LIBRAIRE, RUE DE l'École de médecine , 1 3 bis ; A X.01ff]>S.ES , 1VIÈME MAISON, 2 1 f) , REGENT STREET. 1835. AVERTISSEMENT. En me chargeant de revoir la partie de l'ouvrage de Lamarck, qui traite des mollusques, je n'igno- rais pas que j'aurais quelques difficultés à vaincre j mais j'avais pris la résolution de n'épargner ni tra- vail ni recherches pour les surmonter autant que cela dépendrait de moi . Plusieurs choses importantes étaient à faire pour rendre mon travail utile à côté de celui du célëbre auteur de V Histoire des animaux sans vertèbres : des additions devenaient indispensables aux généralités sur les groupes de divers degrés , ordres , familles , genres , etc. , pour indiquer les changements , les améliorations que les progrès de la science y ont rendus nécessaires. Des genres nouveaux ont été proposés par divers zoologistes : je n'ai pas eu la prétention de les intro- duire tous dans cet ouvrage j il fallait choisir les plus utiles , les plus importants , pour les intercaler à la place où les aurait sans doute mis Lamarck dans sa 11 AVERTISSEMENT. méthode, s'il les avait connus ou s'il eut jugé conve- nable de les adopter. Les coquilles qui ont servi de type à la plupart de ces genres n^ont pas été incon- nues à Lamarck j mais leur trouvant des caractères à peu près en rapport avec ceux des genres déjà créés , il les confondit parmi les espèces qu'ils renferment. Puisque Lamarck rangeait telle espèce dans tel genre, à plus forte raison aurait-il placé le genre fait pour cette espèce dans le voisinage de celui où elle était d^abord confondue. Ceci a déterminé l'or- dre des intercallations des nouveaux genres, et cela se comprendra mieux par un exemple. Je trouvé parmi les Anatines une coquille dont M. Schuma- cher a fait son genre Périplome. Je m'assure qu'en effet ce genre est fondé sur de boiis caracièrés , et dès lors je le mentionne à la suite des Ariâitïnès, et ainsi des autres. Une autre partie démon travail devait me présen- ter beaucoup plus de difficulté , c'est celle relative aux espèces. Après les avoir reconnues , il a fallu vérifier toute leur synonymie, pour celles qui en ont une, et la compléter par la citation des ouvrages prin- cipaux qui ont été publiés depuis celui de Lamarck ; et j'espère que ces additions puisées sùr-tbut dans les auteurs allemancls et anglais ;, rendront l'ouvrage utile en présentant dans la synonymie une concor- dance plus coinplëte qîi'autrefois. Un assez grand nombre d'espèces nouvelles très intéressantes, tant vivantes (que fossiles, ont été publiées", soit dans des AVERTISSEMENT. traités particuliers, soit dans des recueils académiques ou des journaux scientifiques. J'ai pensé qu'il ne serait point inutile de les ajouter à celles de Lamarck, lorsque leur description est accompagnée de bonnes figures. Ces espèces indiquées par un signe particu- lier sont placées à la fin des genres. Lamarck avait négligé d'indiquer à la suite de l'espèce le nom de l'auteur qui le premier l'a fait connaître. J'ai réparé ces omissions, et j^ai indiqué dans des notes les chan- gements qu'il faudra faire subir à cette partie de la nomenclature. Parmi les espèces inscrites par Lamarck dans cet ouvrage, un certain nombre ne peut être reconnu parce qu'elles manquent de synonymie. J'avais l'espé- rance en commençant cette nouvelle édition de pou- voir les examiner toutes , soit dans la collection du Muséum , soit même dans celle de Lamarck Je vou- lais donner sur elles des renseignements utiles, ou y ajouter en synonymie la citation des ouvrages dans lesquels elles ont été figurées depuis quelques anne'es sous des noms nouveaux. Peu s'en est fallu qu'il me fût impossible de faire l'examen nécessaire dans l'une et l'autre de ces collections. Cependant celle du Muséum a été mise à ma disposition ; et comme pres- que toutes les espèces de ia classe des conchifères ont été nommées par Lamarck et les noms écrits de sa main, cette collection m'a été d'un très grand secours, et je me plais à témoigner ici à MM. les professeurs ailministialeurs de ce bel établissement, la juste iif AVERTISSEMENT. reconnaissance que j'éprouve des facilités qu'ils ont bien voulu m'accorder pour favoriser ce travail. Je n'ai pu obtenir la mcme faveur pour l'exa- men de la collection de Lamarck; ce qui me fait vive- ment regretter qu'elle n'appartienne pas à l'un des établissements scientifiques de Paris. Comme les étrangers qui s'occupent d'histoire naturelle et qui viennent à Paris sont accueillis avec distinction dans le magnifique cabinet du possesseur actuel de la collection de Lamarck , comme il leur a été possible d'y prendre des notes , d'examiner et de comparer les objets de leur étude ; en supposant que les mêmes facilités m'ont été accordées, ils pourraient peut- être espérer trouver dans mes observations relatives aux espèces dont il est question, des renseignements qui ne peuvent malheureusement se trouver dans cet ouvrage. Mais ne voulant pas que cette imperfection de mon travail soit attribuée à une négligence qui de ma part eut été inexcusable , je dois déclarer que j'ai vainement sollicité la faveur d'examiner dans la col- lection de Lamarck les espèces qu'il est impossible de connaître autrement. Deshayes. Paris, 22 février 1 835. HISTOIRE NATURELLE DES ANIMAUX SANS VERTEBRES. CLASSE ONZIEME. X.E8 CONCBXrÈRES. ( Oouchîfera. ) Animaux mollasses, înai'licultis> toujours fixés dans une coquille bivalve; sans teie et sans yeux; ayant la bouche nue, cachée, dépourvue de parties dures, et un manteau ample, enveloppant tout le corps , for- mant deux lobes laminiformes: à lames souvent libres, quelquefois réunies par-devant. Génération ovo-vivi- pare; point d'accouplement. Branchies externes, situées de chaque côté entre le corps et le manteau. Circulation simple; le cœur à un seul ventricule. Quelques ganglions rares; des nerfs divers, mais point de cordon médullaire ganglionné. Coquille toujours bivalve, enveloppant entièrement ou en partie i'anlmal: tantôt libre, tantôt fixée: à val- ves le plus souvent réunies d'un côté par une charnière ou un ligament. Quelquefois des pièces teslacées, acces- soires et étrangères aux valves, augmentent la coquille. Animalia mollia , inarUcidata, in testa hivalyi per- pétua affixa; capitG oculiscjue nullis ; ore niidoy abs- TOME V. I 2 HISTOIRE DES MOLLUSQUES. condito, partibus solidis destitulo ; pallio amplo , cor- pus totum amplectante , lohos duos laminiformes for- manie : laminis vel liberis vel anticè coadunatis. Ge~ neratio ovo-vivipara ; copulatio nidla. Bra chiœ externœ, inlrà corpus et pallium recon- diiœ. Circulatio simplex ; cor uniloculare. Ganglioiies aliquotrari; nervi varii; at chorda incdullaris nodosa nulla. Testa semper hivalvis , animal penitiis vel parthn recondens , modo libéra, modo ajfixa : valvis sœpissi- mè cardine vel ligamento marginali unitis. Partes tes- laceœ , accessorîœ, valvis alienœ , testaminterdiim am- plijicant. Observations. Lorsqu'on a commencé à instituer des classes pour diviser les animaux, particulièrement ceux qui sont sans vertèbres, on a d'abord considéré nécessaire- ment les plus jurandes j^cnéralites qui les distinguent^ et nos premières coupes, quoique justement limitées par les caractères choisis pour les circonscrire, ont embrassé des plans d'organisation vraiment différents. C'est ainsi que, pour déterminer la classe des insectes, on n'a d'abord considéré, parmi les animaux sans vertèbres , que ceu>c qui ont des pattes articulées. Dès lors, les arachnides et les crustacés se trouvèrent rangés parmi les insectes. Linné porta même singulièrement loin la généralisation ; car ayant, déterminé les insectes, comme je viens de le dire, tous les autres animaux sans squelette et privés de pattes articulées furent considérés, par lui, comme ne formant qu'une seule classe, celle des i'ers : classe énorme, qu'il partagea en cinq sections : les intestinaux, les mollusques, les tes- lacés les lithophyles et les zoophytes. Comme section des vers les mollusques de Linné embrassaient effectivement de vrais mollusques , toutes les radiaires, des annelides, des ciirhipèdesj tandis que d'autres vrais mollusques en étaient séparés, parce qu'ils ont une coquille. Celte mau- vaise détermination est encore celle qu'on trouve dans le Systcma nalnvif. CONCH1FERF.S. Trouvant cet ovdie de <;hoses établi , j'en commençai le changement dans mon premier coms au Muséum; je plaçai les mollusques avant les insectes, après en avoir écarté les radiaires et les polypes j et, peu d'années après, profitant des observations anatomiques de M. Cuvier , pour les caractériser convenablement , les mollusques fu- rent nettement distingués, parmi les autres animaux sans vertèbres, comme étant les seuls qui sont à la fois inarticulés, doués d'un système de circulation et d'un système nerveux dépourvu de cordon médullaire j^an- glionné dans sa longueur. De cette détermination, résulta une rectification qui parut suffire, parce que les animaux qu'elle associait , tenaient réellement les uns aux autres par des rapports au moins très généraux. Cependant, le caractère choisi pour déterminer les mollusques, porte encore sur une généralité si p^rande, qu'elle embrasse deux plans d'organisation tout-à-fait dif- férents; car celui des conchifèrcs, dont je vais parler, n'est assurément pas le même que celui des vrais mollusques. Jusques-là, je m'étais borné à les distinguer comme un ordre parmi les mollusques; mais considérant enfin les particularités importantes de l'organisation, de ces ani- maux , je les en séparai entièrement dans mon cours de 1816, et les présentai, comme classe particulière, sous la dénomination que je conserve ici. (i) (i)Il n'y a qu'un très petit nombre de zoologistes qui aient admis la séparation établie ici par Lamarck, entre les conchifères et les mollusques. Sans revenir à l'opi» nion de Linné, sans adopter celle de Cuvier qui nous semble moins heureuse, nous pensons que le grand type des animaux mollusques, doit constituer une des grandes classes du règne animal, et qu'il peut être ensuite divisé en deux embranchements dont la jonction se fait a l'aide de quelques genres réellement intermédiaires. Ces genres ne furent pas assez complètement connus de Lamarck pour qu'il en appréciât bien la valeur : il est à présumer qu'il serait revenu à sa première opinion, s'il avait pu oxami. ner les animaux dont il s'agit. 4 HISTOIRE DÉS MOLLUSQUES. Celle coupe qtail déjà exposée comme classe, par M. Cuvier f sous la dénomination à'acéphales ou de mol- lusques acéphales j dénomination subordonnée que je ne pus adopter, parce qu'elle est contraire aux principes convenables et de tout temps admis, sur la manière de diviser les productions de la nature. En effet, ce savant n'attache plus au mot classe , l'idée qu'on en avait eue généralement avant et depuis Linnéf celle de réunir toutes les races d'un groupe naturel sous une dénomination générale et commune; puisque mainte- nant le groupe d'animaux auxquels il donne le nom com- mun de mollusques, est divisé, par lui, en six classes, qui ne sont que des coupes secondaires. Aussi ses acépha' les se trouvent-ils être la quatrième division de ses wo/- lusgues {Cvi\ïer, Règne animal , Paris 1817, vol. 2, p. 453). Lorsqu'on ne veut pas bouleverser tout ce qui a été fait en histoire naturelle, ni détruire l'ordre si simple, établi danSjla manière de subordonner les divisions, on ne forme point des classes dans une classe. Si quelqu'un avait la fantaisie de donner le nom de classe à chacun des ordres des insectes, et conservait néanmoins le nom d'in- sectes aux animaux de toutes ces coupes , je dirais que, dans le fait, les insectes seraient encore une véritable classe pour lui; et je pense la même chose des mollusques de M. Cuvier. Pour moi les conchifères sont lout-à-fait étrangers aux mollusques. Ces animaux , véritablement particuliers , n'ont effecti- vement point de tête distincte, jamais d'yeux , jamais de vrais tentacules. Leur bouche, toujours cachée sous le manteau, entre les points de réunion de ses deux lobes, n'offre ni trompe, ni mâchoires, ni dents cornées, en un mot , aucune partie dure , et ne paraît propre qu'à don- ner entrée aux aliments, dans l'organe de la digestion. Cette bouche, qui n'est que l'orifice d'un œsophage court, est assez grande, et présente quatre feuillets minces, triangulaires, qui paraissent tenir lieu de lèvres, mais qui ne sont point des tentacules, (i) (i) Ces quatre feuillets sont trop constants pour qu'ils CONCHIFEBES. Ces même; animaux ont un cœur placé vers 1c dos ; des vaisseaux artériels ef des vaisseaux veineux; par consë- quenl, la circuialion en eux est complètement établie. Néanmoins leur cœur est petit, caché, plus difficile à apercevoir que celui des uiollusques. (i) 11 n'y a pas de doute que les animaux dont il s'agit, n'aient réellement un cerveau, et qu'ils ne jouissent du sentiment. Mais ce cerveau, qui paraît ici très imparfait, est dans sa nature essentiellement unique et indivise; ce qui est évident pour ceux qui se sont fait une juste idée de sa fonction. Cependant M. Ciwierlc dit formé de deux ganglions séparés, savoir, un sur la bouche et un autre vers la partie opposée; ajoutant que ces deux ganj-jlions sont réunis par deux cordons nerveux qui embrassent un grand espace {Anat. comp. Paris, an viii, vol. i. p. Soq). Il me paraît probable qu'un seul de cesganglious, celui qui est au- dessus de la bouche , est le véritable cerveau , et qu'il con- tient le foyer ou centre de rapport pour les sensations. Si ce cerveau est si peu développé , c'est qu'en effet , dans les animaux dont il est question, le sentiment est encore très obscur, ce que l'observation d'une huître, d'une mou- le, etc. , atteste suffisamment. Au reste, il n'y a dans ces animaux, non plus que dans tous ceux de la série à la- quelle ils appartiennent, ni cordon médullaire ganglion- pc, ni moelle épinièrc. (c») soient sans usage; leur surface interne est striée ou folia- cée, et il/5 vcçoiveut de nombreux filets nerveux. U est Irè» probable qu'ils goûtent les matières alimentaires: ou leur donne le uom de palpes labiales; elles se distinguent bleu des lèvres dont elles sont cependant la continuation. (i) Le cœur dans le plus grand nombre de ces animaux est symétrique : le ventricule placé sur la ligne dorsale et médiane, correspond au bord cardinal de la coquille : il embrasse si complètement le rectum^ que cet intestin sem<> ble passer à travers. ('2) En conservant les définitions rigoureuses, exactes des auatomisles, on reconnaîtra facilement que les tuollusqucs 6 HISTOIRE DES MOLLUSQUES. Tous les conchifères paraissent privés de seus particu- liers , et réduits à très peu près au sens général du toucher. Dans beaucoup d'entre eux néanmoins , ce sons paraît se particulariser dans les filets tenlaculaires qui bordent les lobes du manteau, ou seulement certains endroits de leur bord. Ces filets tentaculaires, qui paraissent très sensibles, qui sont au moins très-irritables, sont nombreux en géné- ral , courts, très-fins, et s'agitent quelquefois avec une vitesse extrême. Il résulte toujours de cette réduction des sens à un seul, que les conchifères sont inférieurs en perfectionne- ment et en facultés aux vrais mollusques; mais ils sont les seuls qui s'en rapprochent par leurs rapports géné- raux. Les conchifères semblent aussi avoir certains rapports avec les tuniciers , et néanmoins ils en sont éminemment distingués par leurs caractères , par le plan même de leur organisation. J'ose dire plus, les conchifères sont moins rapprochés des tuniciers qu'on ne l'a pensé; car, outre leur forme tout-à-fait particulière, la nature et la situa- tion de leur organe respiratoire, n'offrent rien d'analogue ni de comparable dans les tuniciers ; et , quelque faible que soit le sentiment en eux, on ne saurait douter qu'ils en jouissent, tandis qu'il est plus que probable que les tuniciers en sont privés. Tous les co«cA?/erc^ se reproduisent sans accouplement et paraissent être hermaphrodites. Sans doute ils se suffi- sent à eux-mêmes, ou bien ils se fécondent les uns les autres par la voie du fluide environnant qui sert de véhi- cule aux matières fécondantes. Leur corps, enveloppé dans un ample manteau , n'a pu ni aucun autre animal invertébré, n'ont de cerveau; mais seulcjiicnt des ganglions diversement disposés. Dans un certain nombre de ces animaux, quelques ganglions rappro- chés à la partie antérieure du corps, servent probablement de centre de sensation, sans cependant remplacer un véri- table cerveau et en remplir les fonctions. CONl^HlFERKS. 7 développer sa tctc, et des yeux, ne'cessairemenl sans usage, n'ont pu s'y former. L'ample manteau de ces con- clvfères nous ofhe quelques particularités remarquables, qui caractérisent certaines familles de ces animaux. Tantôt il est ouvert pav-devant , et offre deux grands lobes bien séparés, et tantôt il l'est seulement aux deux extrémités, imitant un fourreau cylindracé, ouvert aux deux bouts, Ce même manteau fournit, dans plusieurs familles, des replis prolongés, conformés en tubes, plus ou moins sail- lants au-dehors, et auxquels on a donné le nom de trachées ou de siphons. De ces trachées , qui sont au nombre de deux , l'une conduit l'eau aux branchies et à la bouche de l'animal , l'autre lui sert pour ses déjections. Les conchifères ont un foie volumineux, qui embrasse l'estomac et une grande partie du canal alimentaire. En général , on peut dire que le système des parties paires semblables est presque aussi marqué à l'intérieur qu'à l'exlérieur, dans ces animaux. Leurs branchies sont externes : elles paraissent plus particulièrement telles dans ceux qui ont le manteau ou- vert par-devant 5 car étant placées au-dehors, sous le manteau , ou peut les observer sans détruire aucune partie de l'animal , en soulevant les lobes qui les recouvrent. Ces branchies sont opposées , plus grandes que celles des mollusques, et offrent , dans leur situation et leur forme, des caractères qui leur sont particuliers. Ce sont de grands feuillets vasculeux , ordinairement taillés en crois- sant , placés de chaque côté sous le manteau, et qui re- couvrent le ventre de l'animal , sur les côtés duquel ils sont le plus souvent attachés deux à deux. Ces feuillets, dont souvent la largeur égale presque celle du corps, sont formés par un tissu de petits vaisseaux repliés, serrés les uns contre les autres, et disposés ù-peu-près comme des tuyaux d'orgue. Tous les conchifèras sont des animaux testacés. Ils sont revêtus d'une enveloppe solide , qui est toujours formée de deux pièces, soit uniq'^es, soit principales. Ces pièces sont opposées l'une à l'autre, et constituent la cocj^ui Ile tout-à-fait particulière de ces animaux. 8 HISIOIRE DES MOLLUSQUES. Ainsi, la coquille des conchifères est essentiellement bivalve. Elle est composée de deux pièces opposées , pieS' que toujours jointes ensemble, près de leur base, par un ligament coriace, un peu corné, qui , par son élasticité, tend sans cesse à faire ouvrir les valves. Le point d'union des' deux valves a lieu sur une partie de leur bord , repré- sente une charnière, et le plus souvent se trouve, en outre, affermi par les dents ou protubérances testacées qui sont à celte charnière. Les deux valves d'un conchifère sont tantôt inégales entre elles : elles forment alors une coquille dite inequi- valve ; et tantôt , au contraire, ces valves se ressemblent entièrement par leur forme générale et leur grandeur : on dit, dans ce second cas, que la coquille est équivalve. Parmi les coquilles équivalves , on en trouve qui, lors- que les deux valves sont fermées , offrent néanmoins, vers leurs extrémités latérales, une ouverture ou un bâille- ment plus ou moins considérable. Dans celles où le bâille- ment est considérable , on a observé que l'animal a presque toujours le manteau fermé par-devant. La coquille des conchifères est si particulière aux ani- maux de cette classe, que, lorsqu'on en observe une dont l'animal n'est pas connu et de quelque pays qu'elle nous soit apportée, on peut toujours déterminer, en la voyant, non-seulement la classe à laquelle appartient l'animal qui l'a formée, mais même quelle est celle des principales familles de celle classe à laquelle cet animal doit être jappovlé, Le ligament des valves c^t tantôt extérieur et tantôt in« teneur. Dans le» deux cas, il sert non-seulement à con- tenir les valves , mais en outre à les entr'ouvrir , Lorsque ce ligament est extérieur , si la coquille est fermée , il est alors tendu. Dans ce cas , si le muscle qui tient les valves fermées se relâche, l'élasticilé seule du ligament suffit pour les ouvrir. Lorsqu'au contraire le ligament est in- térieur , il se trouve comprimé tant que la coquille est fer- mée; mais dès que le muscle qui tient les valves fermées se relâche , l'élasticité du ligament comprimé suffit encore pour ouvrir ces valves. conchifères. 9 Les conchifères ne rampent jamais sur un disque ven- tral, comme beaucoup de mollusques (i); mais, parmi eux, il y en a qui possèdent un corps musculeux, con- tractile, souvent comprimé et lamelliforme, que l'animal fait sortir et rentrer à sou gré. Ce corps leur sert à se dé- placer avec leur coquille, quelquefois à exécuter une espèce de saut (2) , quelquefois encore à attacher des fils tendineux, pour se fixer aux corps marins. Comme leurs moyens de mouvement se trouvent a peu près réduits à ceux de leurs muscles d'attache cl de leur manteau musculeux , ces deux sortes de parties ont obtenu chez eux un grand développement. L'épaisseur du muscle qui attache l'huître à sa coquille, et l'am- pleur du manteau de tous les conchifères, sont assez con- nues. Considérons d'abord les muscles qui attachent ces animaux à leurs coquille, parce qu'ils fournissent des caractères utiles à employer dans la détermination des rapports. Il y a des conchifères qui, comme l'huître, n'ont qu'un seul muscle qui leur traverse en quelque sorte le corps , pour s'attacher aux valves de la coquille , ce c[n^Adanson a observé. D'autres en ont deux, tels que les venus , les tellines, etc. ; et ces muscles, écartés entre eux, traversent les deux extrémités du corps de l'animal , pour s'attacher aux ex- trémités latérales de la coquille. Il y en a même parmi ces derniers, comme dans les mulettes , les anodontes , qui semblent se diviser et paraissent avoir trois ou quatre muscles d'attache, (3) (1) Il paraît cependant qu'il existe quelques exceptions : à en croire quelques observatcur.-j les nucules auraient un pied propre à ramper : nous n'avons pu jusqu'à présent vérifier le fait. (a) D'où vient la dénomination de Molusca suhsilîentia que le célèbre anatomiste Poli a donné à toute cette classe des conchifères deLamarck. (3) Il est nécessaire d'observer que tous les mollusques lO HISTOIRE DES MOLLUSQUES. Ces muscles ont ordinaiiemenl beaucoup d'épaisseur. Ils sont composés de fibres droites, verticales , et , à l'en- droit où ils s'unissent à la coquille , ils acquièrent une dureté remarquable. Leur usage est de fermer les valves en se contractant^ lorsqu'ils se relâchent , le ligament de ces valves suffit, par son élasticité, pour les ouvrir. Pendant la vie de l'animal, ces muscles changent réel- lement de place, sans cesser un instant d'attacher l'ani- mal à sa coquille. Ils s'oblitèrent, se dessèchent et se détachent insensiblement et successivement d'un côté, tandis qu'ils s'accroissent ou se multiplient de l'autre côté, par l'addition de nouvelles fibres, de manière à garder toujours la même position , relativement aux par- ties de la coquille à mesure qu'elle accroît son volume. Lorsque l'animal est enlevé, ces muscles d'attache lais- sent, sur la face interne de la coquille, des impressions qui font connaître leur situation, leur nombre et les dé- placements qu'ils ont éprouvés, (i) Dans les conchijeres , l'animal n'a jamais de coquille, conchifères, ne se rangent pas toujours facilement dans ces deux, catégories. On conteste encore si certains genres sont monomyaires ou dimyaires: on remarque, en effet, que le muscle antérieur diminue successivement de volume, de- vient rudimentaire dans les moules , les modioles , etc. et finit par disparaître entièrement. Cette disparition par degrés insensibles de l'un des muscles, rend difficile la séparation des deux ordres, et ôle beaucoup de lu valeur attribuée par Lamarckàce caractère^ cependant il peut être utilement conservé, en Tappuyant sur d'autres caractères tirés de l'organisation des animaux envisagée d'une ma- nière plus profonde. (i) Ce déplacement est des plus remarquables dans cer- taines coquillesj c'est ainsi que dans les grandes huîtres, par exemple, l'animal s'est avancé dans sa coquille de sept à huit pouces, depuis sou jeune âge jusqu'à l'instant de la mort : l'examen attentif de l'une de ces coquilles en apprendra plus à cet égard que loulfs les descriptions. CONCHJFERES. I I ni de parties dures à Tintérieur. Son corps ost toujours raclasse, toujours enveloppé, souvent ovale, plus ou moins comprimé , et sa bouche est ordinairement située vers la partie la plus basse de la coquille , au côté gauche de sa charnière. Tous les conchifères sont aquatiques : aucun ne saurait vivre habituellement à l'air libre, comme beaucoup de mollusques. Quelques races vivent dans les eaux douces; toutes les autres vivent dans les eaux marines, La plu- part sont libres, d'autres sont fixées sur les corps marins par leur coquille, et d'autres encore s'y attachent par des filaments cornés , auxquels on a donné le nom de hyssus. Comme la coquille n'est pas le propre d'animaux d'une seule classe ; que beaucoup de mollusques, d'annelides et tous les cirrhipèdes en sont munis j que d'ailleurs, je suis obligé, par mon plan , de me resserrer considérablement dans cet ouvrage , je n'en ferai pas ici l'exposition, non plus qu'en traitant des mollusques. Je renvoie, pour tout ce qui concerne la coquille , aux articles conchifères , con- chyliologie et coquille , que i'iù publiés dans le Diction- naire d'Histoire Naturelle, édition dernière de Deter- ville (I). Maintenant que nous savons que les conchifères appar- tiennent à la branche des aniinaux inarticulés; qu'ils sont en quelque sorte intermédiaires entre les mollusques et les tuniciers, quoique très différents des uns et des autres; qu'ils ne se lient point aux cirrhipèdes, malgré les appa- rences de rapports qu'offrent les brachiopodes et les cirrhipèdes pédoncules; enfin, que les conchifères sont (i) Nous dévoua prévenir que Lamarck, à l'exemple de Linné et de Bruguière, place la coquille renversée pour en déterminer les parties , ce qui n'est pas ra- tionnel : la manière de M. de Blainville doit être préfé- rée. Ce savant zoologiste en effet détermine les parties de la coquille d'après la position que lui donne l'animal marchant devant l'observateur. I5t lUSTOIHE DES MOLLUSQUES. les seuls qui offrent généralement une coquille bivalve, presque toujours articulée en charnière, nous allons faire l'exposition de ceux de leurs genres qui nous sont con- nus, ainsi que des principales espèces qui appartiennent à ces genres , sans les de'crire. Nous divisons cette classe en dix-neuf familles, que nous partageons eu deux ordres, de la manière suivante. DIVISION DES CONCHIFERES. OiiDRE I". Conchifères dimyaires. Ils ont au moins deux muscles d'altaclie. Leur co- quilie offre inlérieuiement deux impressions muscu- laires séparées et latérales. (i) Coquille rëgulicre, le plas souvent equivalvc. (a) Coquille en {^c'nc'ral béante aux extre'mite's late'rales, ses val- ves c'tanl rapproche'es. (*) Concliijcres crassipèdes. Leur manteau a «es lobes rc'unis par-devanl, entièrement ou en partie; leur pied est épais, poite'ricurj le bâillement de leur coquille est toujours remar- quable , souvent considérable. Les Tuhicolées. Les Pholadaires, Les Solénacées, Les Myaires, (**) Conchifères ténuïpides. Leur manteau n'a plus ou prcjque plus ic» lobes rôunli pnr'devaul; leur phd e»t petit, comj>rime'; le bâillement de leur coquille est souvent peu coniide'rable, (4-) Ligament intérieur, avec ou sans complication de lîgflmcnt externe. Les Mac tracées. Les Corbulées. (4*4*') Ligament uniquement exte'rieur. Les Lithophages. Les Nympliacées. CONCHIFÈRES. |3 (b) Coquille close aux extrerailes latérales , lorsque les valves sont fermées. Conchifères lamdUpèdes. Leur pied est aplati, lamelliforme, uon postérieur. Les Conques. Les Cardiacées. Les Arcacées. Les Nayades. (a) Coquille irrégulière , toujours inéquivalve. Les Camacées. Ordre II*. Conchifères monomy aires. Ils n'ont qu'un muscle d'attache. Leur coquille offre intérieurement une seule impression musculaire âubcentralc. (i) Coquille trausverse et équivulvc. Les Bénitiers. (3) Coquille, soit longitudinale , soit inéquivalve. (a) Ligament marginal, alongé sur le bord , sublinéaîic. Les Mylilacées. Les Malléacées, (b) ligament resserré dans un esirace court sous les crochets , toujours connu et point conformé en tuLe. Les Pectinides. Les Os tracées. (c) Ligament, soit inconnu , soit formant un tube tendineux sous la coquille. Les Rudistes. Les Brachiopodes ( i ). (i) Celte disUibutiorj mélliodique des concliifères, pro- HISTOinE DES MOLLUSQUES. ORDRE FREMXER. CONCHIFERES DIMYAIRES. Leur coquille offre intérieurement deux impressions musculaires séparées et latérales. Cet ordre embrasse la principale et la plus grande portion des conchifères , et comprend des animaux lestacés, attachés à leur coquille par deux muscles au moins, qui sont fort écartés, et s'insèrent vers les extrémités latérales des valves. Lorsque l'animal n'est plus dans sa coquille , ces muscles laissent à Tintérieur des valves, des impressions plus ou moins marquées. posée par Lamarck depuis bientôt seize années, ne peut plus être adoptée sans modifications. De nombreuses ob- servations ont été faites; des genres nouveaux sont con- nus; des genres établis d'après la coquille seule doivent êtie supprimés depuis que les animaux ont été étudiés avec plus de soin. La même étude des animaux a conduit à perfectionner les rapports généraux des familles et des genres, de sorte que tout en admettant les principes gé- néraux qui ont guidé Lamarck, et en y apportant les per- fectionnements que l'état de la science exige, la méthode devra subir des changements assez considérables. Nous ne pouvons ici faire l'histoire de ces perfectionnemens , mais on en sentira l'iniporlance à mesure que l'on pren- dra connaissance des annotations que nous mettons à cha- cune (les grandes divisions delà méthode. conchifères. i!» qui font reconnaître leurs points d'attache et l'ordre de la coquille- Je l'apporte à cet ordre treize familles toutes assez distinctes, auxquelles appartiennent les plus belles co- quilles bivalves connues. Sauf la dernière de ces fa- milles, toutes les autres offrent des coquilles régulières dont les valves sont parfaitement égales et semblables entre elles. Pour en faciliter l'élude, je partage les conchifères dimyaires ou h deux muscles, en quatre sections j savoir : r" Section. Conchifères crassipèdes. ir Section. Conchifères téniiîpèdes. m* Section. Conchifères lamellipèdes. IV Section. Conchifères ambigus, ou les Caina- cées (i). (l) Nous avons vu dans une note précédente, qu'il était difficile de séparer nettement les dimyaires des mono- ruyaires , et qu'il ne fallait pas s'en rapporter seulement à la présence bien évidente des deux impressions muscu- laires sur la coquille; les doutes sur certains genres sont levés par l'examen dn système nerveux j il est dans toutes ses parties parfaitement symétrique dans les dimyaires, même dans les dimyaires irréguliers; il n'est pas complè- tement symétrique dans les vrais monomyaires. C'est d'a- près ces considérations, que nous avons cru nécessaire d'introduire la famille des tridacnées dans i^ordre des di- myaires. Les quatre sections que Lamarck établit dans ce grou- pe d'après la forme du pied, sont peu naturelles et fort diffi- ciles à circonscrire, parce que l'organe locomoteur est un des plus variables et celui dont les variations, quant à la foi nie, ont le moins d'influence sur le reste de l'orga- nisation. J6 histoire OES lïOLT.trSQUE'î. CONCHIFÈRES CRASSIPÉDES. Leur manteau est entièrement ou en partie fermé par devant ; leur pied est épais , postérieur; leur coquille fermée est bâillante par les cotés. Par les rapports qui semblent les lier entre eux, les cùnchijères crassipèdes me paraissent constituer une coupe assez naturelle , dont je forme la première section des dimy aires. Ces animaux ne se déplacent point ou presque point , quoiqu'ils ne soient pas fixés; ils vivent habituellement dans le même lieu où ils se sont enfon- cés , les uns dans la pierre ou dans le bois qu'ils ont percé, les autres dans le sable. Ceux qui ont été obser- vés ont les deux lobes du manteau plus ou moins com- plètement réunis par-devant. Les deux siphons qui sont saillants à l'opposé du pied, sont réunis dans ceux que l'on connaît, sous une enveloppe commune que fournit le manteau. Dans ceux encore dont ou connaît le pied , il est épais, gros ou petit, subcylindrique , plus générale- ment postérieur et plus propre à des mouvements ver- ticaux ou en avant de la coquille , qu'à ceux de trans- lation ou de locomotion ordinaires. Ce pied ne présente point un corps aplati sur les côtés en forme de lame, comme dans les concliifères ténuipèdes et lamellipèdes, où il sort par l'ouverture des valves pour se fixer sur les corps marins, afin de déplacer la coquille en se contractant. Jedivisecesconchifèreseu quatre familles, de la manière suivante. KONCHIFERF.S. DIVISION DES œNGHIFÈPvES (RASSIPÈDES. (i) Coquille, soit conleuue daus un fourreau tuLuleux disiiuol de SCS valves, soit entièreraenl ou en partie iiirrusle'c dans la parai de ce fourreau, soil saillante au deliors. Les Tubicolëes. (2) Coquille sans fourreau tubuleux. (a) Ligament extérieur. (*) Coquille , soit munie de pièces accessoires , étrangères à ses valves, soit très bâillante ante'rieurement. Les Pholadaires. (*'^) Coquille sans pièces accessoires , et bâillante seulement aux exlre'mités latc'rales. Les Solénacées. (b) Ligament intérieur. Les Myaires. LES TUBICOLËES. Coquille , soit contenue dans un fourreau testacé^ dis- tinct de ses valves y soit incrustée , entièrement ou en partie, dans la paroi de ce fourreau , soit saillante en dehors. D'après la manière dont la nature procède dans ses productions , l'on doit toujours trouver à lenlrée, comme à la fin de chaque classe, des objets plus diffé- rents, et en quelque sorte plus singuliers que ceux qui forment la masse principale de la classe même; et ici, comme dans les autres classes que nous avons établies, ces différences sont très marquées, puisque nous com- mençons nos conchifères par les arrosoirs, et que nous Tome v. a ,g HISTOIRE DES MOLLUSQUES. les terminons par la lingule, dernier genre des bra- cliiopodes. Les tubicolées, dont il s'agit ici, sont assurément des conchifères, mais d'une singularité si grande , que cer- taines d'entre elles ont été rapportées à d'autres classes par des naturalistes modernes, quoique très éclairés. Il est en effet bien singulier de trouver une coquille bi- valve enfermée dans un tube testacé, et bien plus sin- gulier encore, de la voir incrustée dans la paroi de ce tube concourant à compléter cette paroi. La singularité des tubicolées , ainsi que celle des pho- lades, a fait méconnaître ce que les coquilles qui y appartiennent ont réellement d'essentiel; savoir: deux valves semblables, égales, régulières et articulées en charnière. Comme parmi les coquilles des tubicolées, il y en a qui ont des pièces accessoires, étrangères ii. leurs valves, ainsi qu'on en voit dans les pholades, ou les a prises pour des coquilles multivalves; ce qui a donné lieu à des associations bizarres, comme nous le montrerons en traitant des plioladaires. Ici, lesdoutes, relativement, aux rapports classiques des tuhicoléesy et à ceux qu'elles ont avec les phola- daîres, sont évidemment levés par les caractères de transition qui lient les arrosoirs aux cîavagelles, celles- ci aux fistulanes, et bientôt ensuite aux tarets qui, eux-mêmes, tiennent aux pbolades. Les coquillages de cette famille sont térébrants, s'en- foncent dans la pierre, dans le bois, et même dans les coquilles à test épais; quelques-uns cependant restent dans le sable. Voici les six genres que nous rapportons à celte famille (i). (i) La famille des tubicolées, proposée depuis long-temps par Lamarck, est une preuve de Içi sagacité profonde de ce savant zoologiste : il sut deviner avec une grande justesse, ARROSOIR. (Aspergillum.) Fourreau lubuleux, testacé, se rétrécissant insensi- blement vers sa partie antérieure, où il est ouvert, et grossissant en massue vers l'autre extrémité. La massue ayant , d'un côté , deux valves incrustées dans sa paroi. Disque terminal de la massue convexe, percé de trous épars , subtubuleux , ayant une fissure au centre. Animal inconnu. V^aginatubulosa , testacea, antice scnsim attenuatay apice pei'y'ia , ifersiis altérant extremitatem in clavani ampliata : cla\^â uno latere, valvis duabus in pariete incrustatis. Clavœ discus terminalis convenus ,forauii- nibus sparsis subtubulosis bistj'ucius, centra fissura notatus. Animal ignotum(i). Observations. Uarrosoir, connu depuis long-temps dans les collections, toujours assez rare et recherché , est sans dans un temps où ils étaient rejetés, les rapports qui lient in- contestablement les différents genres de cette famille. Il nous a paru possible, depuis long-temps, de raméliorer en la simplifiant. Les genres arrosoir, clavagelle, fistulane, doivent la former à eux seuls, tandis que les trois autres genres cloisonnaire, trédine et taret, [ont la plus grande analogie avec les pholades par l'ensemble des caractères ; les coquilles sont de formes analogues; elles ont un ap- pendice dans les crochets, ce qui se voit aussi dans les pholades j elles n'ont point de véritable ligament. Ces trois derniers genres passent donc dans la familles des phol ad aires. (i) M. Ruppel a rapporté un animal de ce genre j c'est celui de VAspergillum vaginiferum , qui vit dans la mer rouge j il paraît qu'il a beaucoup d'analogie avec celui des pholades. .'-o HiSToii.i; ni.f; MOi.f.isoM.s. contrc«1it lefouMcau Icstacéd'un coiicliifèic, mais des plus singuliers. Il constitue un genre remarquable, qui a, jus- qu'à présent, fort embarrassé les naturalistes pour le classer et assigner son véritable rang parmi les animaux testacés. Linné \c rangeait parmi les serpulcs, c'esl-à-dire, parmi les annelides lestacées, et j'ai été moi-même fort indécis à cet égard, le considérant néanmoins comme appartenant à Ja classe des mollusques. Depuis, j'ai enfin reconnu que ce genre est très voisin àesjistulancs, et que sa coquille, véritablement bivalve et équivalve , existe toujours, mais se trouve adhérente au fourreau, complétant, par ses deux valves ouvertes et enchâssées, une partie du tube qui contient l'animal. Le genre qui suit, n'offrant plus qu'une valve enchâssée dans la paroi du fourreau, fournit une preuve en faveur du rapport attribué à Varrosoir. C'est sans doute par erreur qu'on a dit et représenté Varrosoir f comme étant fixé sur les rochers , par son extré- mité la plus petite. 11 est nécessairement ouvert à cette ex- trémité, comme les clavagelles et les fistulanes, et ne doit pas être plus fixé que ces coquillages. ESPECES (i). Arrosoir de Java. Aspergillum Javauiun. Lamk. /l , vagînd lœui; disco postico ,jftmbrio , railiaio , circumdato. Serpula pénis. Lin, Syst. nat. yt. 1 267. "^ Schroter Einl. in Conch. t. 2. pag. 554, n" 16. * Eiimph. amb, lab. 4 ' • fig- 7- (j)Voulanlajouler quelques espèces intéressantesà celles de Lamarck , nous les indiquerons par ce signe •f'. Plusieurs ouvrages importants ayant été publiés de- puis celui-ci , tant eu France qu'en Allemagne et en Angle- terre, nous ajouterons à la synonymie l'indication des meilleures ligures. Ces additions seront indiquées par ce sii'UP *. * Valentyu. Amb. t. lo. iig. Sg. Gualt. Concli. lab. lo.fi^. M. Martin, Concb. i. t. i. fig. 7. * Penicillus Javanus. Brug. Enuyc. meïh, p. 128. Syno, pic risque exclusis. * Serpula aquarici. Dilwin. Cal. i. 3. p. io83. n" 35. * S. Brookes intr. lo ihe slucl. of Concli. pi. 9. fift. i3o. " Blaiiiv. Malac. pU 81. fig. 2. * ^spergillum sparswn. Sow. Gcueiaof Shells. n' 27. fig. 3. 4.5. Habite rOce'an des grandes Indes. Mus. n. Mon cabinet. 2. Arrosoir à manchettes. Asper^illum vaginifcrum. Lamk. ji, va^ind longissimd , subarticulatd , ad articulas vaginis foliaceis auctd ,Jïmbrid disci postici breuissi/nd. An phallus testaceus marinus? Li»l. Concli. t. 548. f. 3. * Savigny. Grand ouvrage d'Egypte. Part, d'hist.nal. PI. 70. fig-gi à 99. * Desli. Eiicycl. melh, vers. t. a. pag. 73. n. i. Sow. Goner. of Shells, n. 37. fig. i. 2. Habile la mer Kougc. Mon cabincl. M. Savigny en a receuilli de grandes portions de la partie antérieure du tube. H doit avoir plusieurs pieds de longueur. Le dernier article posté- rieur que je possède est long de 22 centimètres. 3. Arrosoir de la Nouvelle Zélande. Aspergilluni No- vce Zelandiœ. Lamk. A. vagind nudd, posticèclai'ald ; clai'œ disco tenninali pan'o, Jtmbrid destttuto. Favan. Concli. pi. 79. fig. E. Habite la Nouvelle Zëlande. Espèce très rare , moins grande et plus en massue que lespre'cedenles.Son disque posle'rieur est aussi poreux, mais n'est plus entoure par une fraise rayonnante. 4. Arrosoir agglutinant. Àspergillum agglutinans. Lamk. A. l'agindi'ariècurwdtsubclai'ald, corpora aliéna agglutinante; clat^œ disco nudo , tubulis dislinctis echinato. Desh. Encycl. me'tli. vers. t. 2. pag. 73. n," 2. Mus. n.» .. ,,, ■22 HISTOIRE DES MOLLUSQUi:S. Habile les mers de la Nouvelle Hollande. Pérou et Ltsueur, Plus grêle et à massue moins grosse que dans l'espèce pre'- cëdente, son disqwe postérieur est aussi sans fraise rayon- nante, mais ce disque, au lieu d'être simplement perce' de pores, offre des tubes saillants, sépare's, jne'gaux, et une fissure au centre. Partout au dehors , à l'exception du dis- que , ce tuyau testace' est recouvert de fragments de sable , de coquilles et de madre'pores. Longueur, 72 millimètres ; mais ce tuyau n'est pas entier. f 5. Arrosoir de Leoguan. Aspergillum Leognanum. Hœning. A. pagina subclavatd ; corpora aliéna agglutinante j disco îu- bulis frequentibus echinato, etiam eorpora aliéna agglutinante, Jlmbria et fissura destiUito, Hœning, Descr. d'une arr. foss. fig. i, 2. Desh. Encycl., méth. vers. t. 2, pag. 74, n 3. CX.AVAGZ:LI.E. (Clavagella. ) Fourreau tubuleux , testacé , atténué et ouvert anté- rieurement, et terminé en arrière par une massue ovale, sub-com primée, hérissée de tubes spiniformes. Massue offrant d'un côté une valve découverte enchâssée dans sa paroi; l'autre valve libre dans le fourreau. Vagina tubulosa, testacea , arkticè attenuata et aperta, posticè in clavain ovatam , subcompressam, tubiilis spiniformibus ecliinatani terminaia : clavâ liinc valvam detectam in pariete ftxam pj'odienle ; altéra in tupo libéra. Observations. Les clavagelles sont évidemment moyen- nes, par leurs rapports, entre les arrosoirs et les fistula- nes. Dans les arrosoirs, les deux valves de la coquille sont ouvertes, fixées et enchâssées dans la paroi de la partie poste'ricure du fourie;iu, et paraisscul au-deuors; dans les CLAVAGELLE. 23 clavagelles , une seule des deux valves est euchâssée dans la paroi du fourreau, et se montre aussi au-dehors , tandis que l'autre valve est libre dans l'intérieur du foureau; enfin dans les fistalanes, aucune valve n'est fixéej la co- quille est tout-à-fait libre au fond du fourreau. Si la mas- sue des arrosoirs offre de petits tubes disposés en franfje circulaire autour du disque postérieur , la massue des cla- vagelles présente aussi de petits tubes saillants qui la rendent hérissée et comme épineuse , soit sur un de ses côtés, soit à son sommet; et ces petits tubes, ni les pores tubuleux du disque, ne se retrouvent plus dans lesfistulanes. Par-tout, c'est la partie postérieur du fourreau qui est la plus large, et qui contient la coquille bivalve etéquivalve, celle-ci n'enveloppant que la partie postérieure de l'animal , comme dansletaret; tandis que la partie antérieure du fourreau va toujours en se rétrécissant , et se trouve ou- verte pour le passage des deux siphons de l'animal. [ * Le premier, nous avons fait connaître une clavagelle qui établit bien plus intimement les rapports de ce genre avec les arrosoirs. Dans \a.clavagella coronata, en effet, le tube est terminé par un disque, à la circonférence du- quel naissent des tubulures dichotomes, distantes et beau- coup moins nombreuses que celles des arrosoirs; le cen- tre du disque n"'est point criblé de trous, mais il offre une fente qui descend vers les crochets des valves, en se bifurquant. Lamarck ne connut que des espèces fossiles de clavagel- les. M. Sowerby, dans son Gênera, en décrit une vivante fort remarquable, dont le tube est court et largement évasé. M. Rang, dans son Manuel de conchyliologie, en a indiqué une seconde espèce qui, comme la première, vit enfoncée dans l'épaisseur des corps sous-marins.] ESPÈCES. ■J- 1. Clavagelle courounée. Clavagella coronata. Desh. C. tubo reclo,elon^alOfCluwalo, spinis furcatis coionuto] clisco 2^ HISTOIUE DtS MOLLUSQUES. minimo'^ valfd inclusa subundulata, ovatd^ altéra majore ; cardine auguslo, subuni-dentato. Desh. Desc. des Coq. foss. des env. de Paris, t. i. p. 8. n» i. pi. 3. fig. 9. 10. /Jew. Encycl. me'th. vers. t. 3. pag. aSg. n" i. Sow. Min. concli. pi. 480. fig. i. 2. 3. Rang et Desmoulins. Bull, de la Soc. d'hist. nat. de Bord. t. 3. 5« livr. fig. 1-5. f 2. Clavagelle bacillaire. Clavagella bacillaris. Desh. C. tubo subrecto , elongato , angusto, postice vaginis foliaceis sœpe terminato , antice disco piano , fisso spinis dichotomis coronaio; valvâ libéra ovatù-elongatd, tenuissimd,d.epressd, margantaced ; cardine edentulo, Desh. Encycl. me'th. vers. t. 2. p. 239. n" 2. 3. Clavagelle hérissée. Clauagella echinata. Lamk. C. vaginoe clai'd ventricosd , une latere aculeis tubulosis undiquè echinata. F istulana echinata. Annales du Mus. vol. 7. p. 429. n" 3. et vol. 12. pi. 43. f- 9» * Desh. Desc. des Coq. foss. t. i. pag. 9. n» a. pi. i. fig. 7. 8.9. Habile..., Fossile de Grignon. Cabinet de M. deRoissy. 4. Clavagelle à crête. Clavagella cristata (1). C, va^'inœ claud utrotjiie latere muticâ; finibrid verticali è tubulis spiniformibus distinctis cristam œmulante. Habile... Fossile de Grignon. Mon cabinet. (i)Ces deux est)èces de clavagelles doivent être re'unies en une seule j elles ne diffèrent que parla (aille et par l'âge. La valve libre de celle clavagelle, ou de la libiale , a été placée parmi les glycimères par Lamarck, sous le nom de glycimcre nacrée. 5. Clavagelle tibiale. Clavagellatihialis. Lamk. C. vaginœ clavà muticâ , subcoinpressd , valwa/n testœ detec- tam klnc prodiente. Pistulana libialis. Annales du Mus. vol 7. p. qaS. n" 2. et vol. 13. pi. 4S. f. 8. * Desh. Desc. des Coq. foss. t. i, p. 11. n» 3. pi. i. f- 6 et 10. Habite... Fossile de Grigaon. Cabinet de M, de France. Sa massue n'ayant plus de lubes spinuliformes , cette espèce fait le passage aux fistulanes. 6. Clavagelle de Brocchi. Clavagella Brocchii. Lamk. C. vaginâ pyriformi; clavà hinc tiibuUs brevibus inœqualibus subprominuUs asperata. Teredo echinata. Brocch. Conch. vol. 2. p. 270. t. i5. f. 1. Habite... Fossile d'Italie. -{- 7. Clavagelle ouverte. Clavagella aperla. Sow. C. vagiud abbreviatd, vaUè clauatd, postice lalissimé apertd; aperlurd vaginis foliaceis , undulosis , inj undibuliformibus instructd-^ testa valuis triangularibus hianlissirnis, marga- ritaceis; valvd libéra, crassd, transversim rugosd. Sow. Gencr. of Shells. n. i3. fig. i. 2. 3. 4. Desh. Encycl. métli. vers. t. a. pag. 240. n* 5. FISTULANE. (Fistulana.) Fourreau tuLuleux, le plus souvent lestacé, plus renflé et fermé postérieurement, atténué vers son ex- trémité antérieure, ouvert à son sommet, contenant uue coquille libre et bivalve. Les valves de la coquille égales et bâillantes lorsqu'elles sont fermées. Animal. . . . ayant, à sa partie antérieure, deux calamules cyathifères. 26 mSrOIBE DES MOLLUSQUES. Faginatubulosay sœpiUs testacea, posticè tur^idior et clausa, versus extremitatem anlicam attenuata , apice aperta, testam liberambivahemincludens; valv'is testœ œqualibus , in conjugatione hiantibus. Animal. . . . a?iticd parte calamulis duobus cyathi- fcris instructd. Observations. J'ai exposé , dans les Annales du Muséum j à l'article fistulane (vol. 7. p. 4^5), les difficultés [que j'avais lenconliées pour caractériser convenablement ce genre de coquillage, parce que je prenais, comme tous les naturalistes, le fourreau tubuleux qui renferme l'a- nimal et sa coquille, pour la coquille elle-même. Mais aper- cevant enfin que le fourreau dont il s'agit est une pièce toul-à-fait étrangère à la coquille , je reconnus bientôt Jes rapports qui lient entre eux les divers genres de la ^a- vaiWe àcs tuhicolc'es 'a celle des phoiadaires ; j'exposai ces rapports dans mon cours de l'an X, tels qu'ils me pa- raissent encore actuellement, et j'en insérai, à l'article cité des Annales, quelques-unes des principalesconsidératious auxquelles je renvoie le lecteur. hes/istulanes , voisines des clavagelles et des arrosoirs, out leur coquille libre dans l'intérieur de leur fourreau, et aucune des valves de cette coquille ne se trouve plus enchâssée dans la paroi de ce tube, comme dans les deux genres précédents. Dans quelques-unes, le fourreau offre à l'intérieur, des cloisons commencées, en quart de voûte , et à l'ouverture antérieure, deux petits tubes non saillants au- dehors , et qui sont formés par une cloison longitudinale peu prolongée. Ces fistulanes indiqnent leur voisinage de notre genre clavagelle. On ne connaissait aucune partie de l'animal àc&JîstU' lanes j et l'on supposait seulement sa grande analogie avec celui du taret. Mais , d'après des observations récem- ment communiquées par M. Lesueur, pejidant son voyage en Amérique , nous savons que l'animal d'une fistulane qu'il a observée, quoique dans l'état sec, est muni de deux calamules qui font saillie en avant, par la partie our FISTULANE. 27 veite du fourreau testacé qui le contient, c'est-à-dire, par rextrcmité grêle de ce fourreau.Cescalamuîessont de longs appendices filiformes, fistuleux, calcaires, terminés cha- cun par cinq à huit godetsinhindibuliformes, semi-cornés ou calcaires, empilés les uns au-dessus des autres, et qui peuvent s'écarter, puisqu'ils se séparent dans l'état sec. Ils font paraître la partie supérieure de chaque calamuie comme verticillée. (i) Ces appendices ou calamules , que M. Lesueur n'a ob- servés que sur une espèce , existent sans doute dans toutes les autres, avec les modifications qui tiennent aux diffé- rences spécifiques. Ce sont pour nous, les branchies ou plutôt les supports des branchies de l'animal. Us sont ana- logues aux deux palmules observées par M. Cuvier, dans un taret. Ce ne sont point des bras articulés, analogues à ceux des cirrhipèdes , puisque leur pédicule filiforme, fistuleux et calcaire , est sans articulations; ce ne sont pas non plus les deux palettes pierreuses des tarets ici chan- gées, caria fistulane, munie des calamules citées, n'en a pas moins ces deux palettes : elles sont demi-circulaires, striées , avec une dent triangulaire. Il était nécessaire que , dans les fistulanes, les calamu- les (comme branchiales) fussent transportées vers l'extré- mité ouverte du fourreau testacé, puisque ce fourreau est fermé à l'autre extrémité. Mais dans les tarets, où le four- Ci) Cette observation faite par M. Lesueur, ne s'applique pas à une fistulane, mais à un véritable taret. Ce qui fait l'erreur de la plupart des conchyliologues, c'est qu'ils sup- posent gratuitement que tous les tarets vivent dans le bois; que leur tvibe n'est jamais libre, et toutefois qu'ils ob- servent un tube libre, ils l'attribuent aux fistulanes. Une autre source de leur erreur piovient de ce que l'on donne pour caractère aux tarets, d'avoir le tube ouvert aux deux extrémités : il n'en est rien cependant. Tous les tarets ferment leur tube du côté le plus élargi, lorsqu'ils ont plis tout leur accroissement. ; '•î^ aiyioiiii: des molllscjii.,'.. reau calcaire est ouveit aux deux bouts, cette nécessité n'a point lieu, (i) Les^fiw/ane5 vivent dans ie sable, dans le bois, daus les pierres et même dans l'épaisseur de quelques autres coquilles qu'elles savent percer. On prétend qu'il y en a dont l'animal, après avoir percé une coquille étrangère, y vit sans autre fourreau que les parois du trou qu'il a creusé. Peut-être qu'alors son fourreau, très mince et ap- pliqué contre les parois du trou, n'a pu être remarqué. Les valves de certaines de ces coquilles ressemblent un peu à celles des modioles. [Quoique Lamarck ait reudu le genre fistulane plus na- turel , il a laissé cependant plus d'une erreur qu'il est né- cessaire de rectifier. Nous avons observé depuis long- temps, que le genre gastrochène de Spengler, était le même que celui nommé fistulane par Lamarck, avec cette différence cependant, que ce genre de Spengler était plus naturel. Lamarck a conservé un genre gastrochène dans la famille des pholadaires , mais il ne peut être maintenu , et voici pourquoi : il existe certaines fistulanes {fistulana clava) qui se font un tube complet et toujours libre comme celui des arrosoirs j d'autres espèces vivent tantôt dans le sable, et se font un tube complet; tantôt s'enfoncent dans l'épaisseur des corps sous-marins, et leur tube sert d'en- (i) Il est évident que Lamarck s'est complètement mé- pris en supposant que les calamules , qu'il croit exister dans les fistulanes, sont destinées à porter les organes de la respiration ; cette erreur est rendue certaine par deux moyens : i° c'est que les vraies fistulanes, quoique fermées d'un coté n'ont jamais de calamules j i° c'est que ces cala- mules appartiennent exclusivement aux tarets , et les tarets ont leurs branchies disposées comme dans tous les con- chifères et non dépendantes de ces calamules. Il est donc certain que ces parties n'ont pas l'usage que Lamarck sup- pose j elles sont destinées à clore l'entrée du tube, comme une sorte d'opercule. FISTUI.ANr. 29 duit à la cavité qu'elles liabilcnt {fisluîana ampullan'a) ; enfin , il existe une troisième sorte de fistulanes: elles s'en- foncent toujours dansl'épaisseur desmadréporos/des grosses coquilles ou des rochers calcaires tendres; leur tube revêt la cavité qu'elles occupent : mais comme ce n'est qu'en brisant ces corps que l'on obtient les coquilles, des obser- vateurs peu attentifs ont cru qu'elles étaient dépourvues de tube, et c'est pour ces espèces incomplètement connues que Lamarck a conservé le genre gastrochène. Pour nous qui avons observé avec beaucoup de soin toutes les espèces des deux genres, et qui avons reconnu l'identité de leurs caractères génériques, quellequesoil leurmanière devivre dans un tube libre ou inclus , nous croyons que l'un des deux genres doit être supprimé. A ces observations générales , nous en ajouterons quel- ques autres relatives à plusieurs espèces admises par La- marck au nombre des fistulanes : 1° Fistulane corniforme : les tubes calcaires, qui, dans la collection de Lamarck portent ce nom, appartiennent sans exception au genre taret, et l'un d'eux se rapproche beaucoup de la figure citée de Favanne. Quant à la figure de l'Encyclo- pédie ajoutéeà la synonymie de cette espèce, nous ne savons comment Lamarck a pu tomber dans une pareille erreur : cette figure en effet, représente l'animal complet delà fis- tulane en paquet sorti de son tube avec sa coquille et ses calamules, laquelle^ comme nous le verrons, appartient au genre taret. 2° Fistulane en paquet : si la structure de la coquille doit l'emporter sur celle du tube qui la contient, pour dé- cider de son genre , il est bien certain que cette espèce doit appartenir aux tarets. Lorsque l'on retire de son tube con- tourné, la coquille de cette espèce, on la trouve très courte sans ligament et offrant dans les crochets, comme cela a lieu dans les tarets et les pholades, un grand cuilleron re- courbé : avec cette coquille lout-à-fait analogue à celle des tarets, on trouve quelquefois les deux calamules, qui, au lieu d'être simples et en palettes, comme dans le taret commun, sont alongées, dentelées et striées; ces calamules n'existent jamais dans les vraies fistulanes; elles appar 3o HISTOIRli DES MOLLUSQUES. tiennent exclusivement au gcme tarct et le caractérisent de ia manière la moins équivoque . Quant au véritable {jenre de l'espèce qui nous occupe, son animal représenté entier dans l'Encyclopédie (pi. 167, fig. 16) ne laisse aucun doute à cet égard; c'est celui d'un taret; et cependant La- marck, comme nous venons de voir, le cite comme le tube calcaire de la fistulane corniforme. • ' 3° Fistulane lagénule : nous n'avons point vu la co- quille intérieure de cette espèce; elle pourrait bien aussi appartenir au genre taret , mais cela est encore douteux. 4° Fistulane ampullaire : cette espèce est une vraie fis- tulane, mais remarquable en cela, que selon les circons- tances , elle fait un tube libre enfoncé dans le sable, ou perfore les coi'ps calcaires, et son tube sert d'enduit à la cavité qu'elle habite; cette espèce appartiendrait donc aux fistulanes dans le premier cas et au genre gastrochène dans le second , si ce genre était conservé. 5° Fistulane poire : nous ne connaissons pas complète- ment cette espèce; mais d'après la forme de son tube, elle appartient très probablement aux fistulanes; il serait pos- sible que ce fût la même espèce accidentellement libre^ que celle nommé Pholas hyans par Brocchi , elle serait alors comme la précédente, un exemple déplus de riuutilité du genre gastrochène.] ESPÈCES. 1 , ï'îstulane massue. Fistulana clava. Lamk. F. vaginâ tereti-clauatd , recta ; testée valais elongatis, extre- mitatibus suhfornicatis, Encyclop. pi. 167. f. 17-22. Favan. Concli. pi. 5. flg. K. "^ GasU-ocliena, Spengler. Nov. Act. Dani. t. 2. pag. 174- %. 1-7- * Blainv. Malac. pl.Si.f. 3. * Sow. Gênera, n" 27. f. i-5. "^ Desh. Encycl. mélh. vers. t. 2 pag. \\o. n" i. Habile l'Oce'an des Grandes Indes. Mus. 11°. Mon cabinet: FISTULANE. Sî 2. F istulsine cornitorme. Fistulanàcorniforniis. Latnk. F. vagind tereti-clavatâ , undato-tortuosd -^ aperturd anticd tiibulis duohtis inclusis divisa. Encyclop.pl. 167, f. 16. Favan. Conch. pi. 5. fig. N. (i) P^ar. vagind longiore , magis contortà ; posticè septis ali- fjuotfornicalxs. Habite l'Océan des Grandes Indes. Mon cablnel. D'après un dessin envoyé', il paraît que c'est l'animal de celte esiièce que M. Lesueura observe', et dont il a vu et fait passer les deux calamules. Nous les avons maintenant sous les yeux. 3. Fistulane en paquet. Fistulana gregata. Lamk. F. vaginis pluribus clavatis , aggregatis ; testœ valvis un- gustis arcuatis-y aliis duabus unguiculatis, seirulatis. * Teredo clwa. Gmel. p. 8748. Teredo. Schroet. Einl. in Conch. a. p. 5']^. t. 6. f. 20. Encycl. pi. 167. f. 6-16. Guetard. Mcm. vol. 3. t. 70. f. 6-9. * Te/Wo cZrti^rt. Dilw. Cat. p. ïogo. n<'4' Habite... Mus. n". Mon cabinet. Cette fistulane a les palettes dentelées , munies d'une dent subule'e. 4. Fistulane lagénule. Fistulanalagenula. Lamk. F. nand, latere afjftxd^ vagind lagenœforini^ segmenùs Wans- i^ersis articulatd. Encyclop. pi. 167. f. 23. Habile... Mus. n". Sur une valve d'anomie, où il s'en trouve deux individus. Elle est repre'sente'e, sur une valve dépei- gne, dans l'Encyclope'die. 5. Fistulane ampuUaire. Fistulanaampullaria. Lamk, F. arenulis obductd', vagind ampullaced continua; aperturd intiis bicarinatd. Fistulane ampuUaire. Annales du Mus. vol. 7. p. 428. Faujas. Géologie, vol. i. p. gS. pi. 3. f. i-5. * Desb.Dcscript. desCoq. foss.t. i.pag. i5. n° 2. pi, i.f. 17. 18. 20. 21. Habite... Fossile de Grignou et Beynes. 3-9, HISJ'uUiF. DES MOM.USOJJKS. 6. Fistulane poire. Fistulan t pjru?n. Lamk. /'. vagind pyrtformi nuda. Mus. 11". Habite... Fossile de Siennp en Italie, Cw. (i) CLOISONNAIRE. (Septaria. ) Animal. . . . Tube testacé très long, insensiblement atténué vers sa partie antérieure, et co-mme divisé intérieurement par des cloisons voûtées, la plupart incomplètes. Ex- trémité antérieure du tube terminée par deux autres tubes grêles, non divisés intérieurement. Animal. . . . Tuhus testaceus longissimus , antîce sensïm attenua- tus , sepds fornicatis plerlsquc , incompletis interne suhdivisus. Tubi extremitas anterior tubulis duobus aliis gracilibus t intîis indivisis terminata. Observations. Quoique ranimai et la coquille de la cloisonnaire ne nie soient pas connus , les grandes portions de son fourreau lestacé que j'ai vues, m'ont convaincu que l'animal est analogue à celui des fistulanes, qu'il n'en diffère principalement que par sa taiile, et parce que ses deux siphons antérieurs sont fort longs et se sont formés chacun un fourreau particulier testacé. Cet animal doit doue avoir postérieurement une coquille bivalve, qui a échappé à ceux qui ont recueilli le grand tube ou les por- (i) Ajoutez ici les trois espèces du genre Gastrochêne^ ajoutez aussi celles que nous avons décrites dans notre ouvrnf»e sur les fossiles des environs de Paris. CLOISON rc Al r.E. 33 lions qu'on en voit dans les cabinets. Je n'ai vu que des cloiso:is rares, indgalcmenl distantes et toutes incomplè- tes. Quelques fistulanes ont aussi des cloisons en voûte dans ia partie postérieure de leur fourreau; mais la partie menue ou antérieure de ce fourreau n'offre point de tubes particuliers saillans au-deliors. Au reste, la Cloisonnaire n'est guères qu'une fistulane exagérée, et mérite à peine d'être distiaguée comme genre, (i) ESPECE. 1 . Cloisonnaire des sables. Septaria arenaria. Lamk. Serpnla polythalamia . Lin. Syst. nat. p. 1269. * Teredo gigantea. Dilw. Catal. t. 2. p. 1087. n" i. * Serpula gigantea. Scliroler Einl. t. 2. p. 557. n° 4. Solen arenarius. llumph. Mus. tab, ^i. fig. D. E. SebaMus. 3. lab. ç)!\. {^tubiduo majores'). Martini. Concb . i . tab . i . f . 6 et 1 1 . * Teredo gigantea. Sir Eve. Home.Trans. Phil. 1806. p. 276, pi. 10. la. f. 137. Habite FOce'aa des Grandes Indes, dans le sable. Mus. n». (1) Si, à la place du mot yï5fu/a«e , on substitue celui de tarets , dans les observations relatives aux cloisonnaires elles seront parfaitement justes. Ce genre que l'on croyait propre à la mer des Indes, a été trouvé, il y a quelques années dans la Méditerranée. M. Matliéron a publié sur l'animal de la cloisonnaire méditerranéenne, une notice dans les Annales des sciences et de l'induslriedu midi de la France. (Marseille i832, tom. 2. pag. 3i2), dans laquelle il prouve que cet animal est semblable a celui des tarets; celle ressemblance que nous avions supposée depuis long- tems, confirme l'opinion que nous avons sur la nécessité de réunir les cloisonnaires aux tarets. TOMF. V. 34 HISTOIRF. Dr.> MOLLUSQUES. TÉREDlMi:. ( Teredina. ) Fourreau teslacé , tubuleux , cylindrique , à extré- xnilé postérieure fermée, nionlranl les deux valves de la coquille; à extrémité antérieure ouverte. Vagina testacea, tuhulosa, cjlindrica; extremitate posticd testœ valvas duas prodiente; anlicâ extremitale apertâ. Observation. Comme il s'agit ici d'une modification particulière, différente de celles qu'offrent les genres pré- cédents, j'ai cru devoir distinfjuer, comme genre, les deux coquillages que j'y rapporte , quoiqu'on ne les connaisse que dans l'état fossile, (i) ESPÈCES 1 . Térédine masquée. Teredina personata. Lamk. T. tubo recto tereû-clavato ^ clavd sinuhus lobuUsque lan>am simulante. (i) Le genre curieux des téredines, n'a pas été bien cou- nu de Lamarck, sans cela il lui aurait donné des caractè- res plus complets. La térédine est une véritable pholade globuleuse fixée à l'extrémité d'un tubej cette coquille a en effet, les caractères extérieurs des pholades, elle porte un écusson sur les crochets , et à l'intérieur elle est pourvue de ces appendices qui distinguent si facilement les tarets elles pholades des autres genres. La coquille est toujours extérieure et soudée par l'extrémité postérieure de ses valves, à la partie antérieure du tube. Ce tube est fort épais et terminé par une partie noirâtre d'une appa- rence cornée dont la surface intérieure est quelquefois divisée en huit carènes régulières. FisUdana personata. Auuaies du Mus. 7. p. 429. u» 4- Ibid. vol 12.pI. 43. f. 6-7. * Teredo anlenaulœ. Sow. Mia. Conch. lab. 102, fig. 3. * j4n eadem spec? Sow. tab. 102. fig. i . 2. 2*, 4* * Desh. Desc. des Foss. t. i. p. 18. n. i. pi. i. f. 23. 26. 28. * Idem. Encycl. méth. vers. t. S.pag. io3i.n, i. * Blaiuv. MaJac. pi. 81. f. 5. * Sow. Gênera of Shells. q. 2g. fig. 3. 2. 3. 4- Habite... Fossile de Coortagnon , de Champagne. Térédine bâton. Teredina bacillum. Lamk. T. testa solida ; tubo recto tereti, vix infernè crassiore. Teredo bacdluni. Brocch. Conch. 2. p. 273, tab. i5. f. 6. Habite... Fossile des environs de Plaisance , en Italie. [Celle coquille n'est pas de ce genre : d'après la description et la figure de Brocchi ce ne peut être qu'une clavagelle ou une fistulanc ; ce n'est pas cependant la clavagelle tibiale, comme l'a cru M. de Blainville. ] TAKET. (Teredo.) Animal fort alongé , vermiforme, couvert d'un tube testacé , perçant le boisj faisant saillir antérieurement deux tubes courts et deux corps operculifères adhérents aux côtés des tubes , et faisant sortir postérieurement un muscle court , reçu dans une coquille bivalve à la- quelle il est attaché. Tube testacé, cylindrique, tortueux, ouvertaux deux extrémités, étranger à la coquille et recouvrant l'animal. Coquille bivalve, située postérieurement en dehors du tube. Animal prœlongum , vermiforme , tubo testaceo ves- titum, lignum terebmns; anticè tubulos duos brèves exerens f corporaque duo operculifera îateribus tubii- 36 HISTOIRE DES MOLLI, SOUr.S. lorum adliœrentia, poslice musculum brève testa hwaU'i 7'eceptum et affixwn emittcns. Ttibus testaceus 3 cyllndrlcas , Jlexiiosus , utrdijue extremitale pervius , à testa aliénas ^ animal vcstiens. Testa bivalvis , posticè extra tubum disposita. Observations. Les tarets sont de vérita])lcs conchifè- res, qui appartiennent, comme les cinq genres qui précè- dent, à la famille des tubicole'es. Ils ont encore, comme les animaux de ces genres, un fourreau testacé qui les en- veloppe, qui est étranger à leur coquille, et qu'on ne re- trouve plus dans les pholades. Mais ici, !e fourreau est ouvert aux deux extrémités; et non-seulement la coquille, au lieu d'être intérieure, se montre audcliors, mais elle n'est plus immobile, adhérente^ fermant le fourreau postérieurement, (i) (i)Nous pensons que l'on a donné trop d'importance à ce caractère, de percer le bois, que l'on attribue aux tarels : les pholades ont la même faculté, et il pourrait se faire que certains tarets vécussent dans le sable, ou s'a[)puYasscnt sur des corps mous comme des éponges, ou pussent, com- me certaines fistulanes, vivre, selon les circonstances, dans un tube libre ou dans un tube inclus. L'observation con- firme ce que nous disons: la fistulane corniforme est un tarel , la fistulane en paquet appartient également à ce genre; la cloisonnaire n'est elle-même qu'un taret gigan- tesque, de sorte que sous ce rapport delà manière de vivre, les caractères du genre doivent être réformés. Nous trou- vons dans ces caractères génériques un aulre snjet d'obser- vations : il est dit que la coquille bivalve est située postérieurement au dehors du tube. Cette assertion n'a rien de bien fondé ; cela est juste pour les individus jeu- nes des tarets, caries vieux, ceux qui ont atteint tout leur développement, ferment leur tube postérieurement, et dès lors la coquille y est entièrement contenue, comme ce!a n lieu dans les fistulanes. La coqiiilîc des la/els se coinj/Occ de deux valves qui , dans l'espèce commune, sont presque en losange,concaves, jiiuuies chacune d'une pièce subuléc en dedans, et qui portent sur leur dos Tempreinle bien marquée de deux palettes pinne'es, Icutà-fait semblables à celles mention- Tic'cs dans la deuxième espèce. Ces palettes existent donc dans les deux espèces, et toujours à l'extrémité postérieure de l'animai. La coquille dont il s'agit n'<'st pas sans doute proportionnée ;i la grandeur de l'animal 5 mais c'est le propre des coquilles de cette famille, d'être incapables de renfermer complètement îe corps auquel elles adhèrent. A l'orilicc antérieur du fourreau, l'animal présente deux petits tubes ou siphons qu'il tient à l'entrée du trou qu'il habite, et deux corps particuliers opposés qui semblent operculifères. Les palmuies ou palettes pinuées , nous pa- raissent branchiales, (i) Il nous semble que de toutes les observations qui pré- cèdent, sur les différens genres de la famille des tubicolés, on peut conclure avec nous , que cette famille caractérisée trop exclusivement, dans le but d'y rassembler tous les acé- phales vivant dans un tube, contient en effet deux sortes de genres qui se distinguent très nettement d'après la coquille: dans les uns, la coquilie a un ligament extérieur, et n'a jamais d'appendices dans l'intérieur des crochets; dans les seconds, i! n'y a point de ligament, et les crochets à l'in- térieur, sont pourvus d'appendices recourbés : ces der- niers genres se lient aux pholades et doivent faire partie d'une même famille. ,'1) D'après cela il seuib'erait que les tarets ont à la fois des palettes operculifères et des palmuies pinnées, mais il n'en est rien: tous le.s tarets ont des palettes simples, striées, pinnées ou infundibuliformes selon les espèces, les- (luclies sont destinées à fermer l'extrémité postérieure du tube. Quant à la supposition que les palmuies sont bran- chiales, elle n'a rien de fondé, et pour la faire, il a fallu que Lamarck, oubliât entièrement les travaux de Sellius, d'.\dauson, et de plusieurs autres, qui ont donné la des- 38 HISTOIRE DES MOLLLSQUES. Les tarcts font beaucoup de tort en perçant les bois des vaisseaux, les pieux qui sont sous l'eau dans les ports, en ruinant les digues, etc. ESPÈCES. 1. Taret commun. Teredo navalis. Lin. T. anticè palinulis duabus brevibus , siinplicibus y callo 0]>ci- culijormi terminatis. Teredo navalis. Lin. Syst. nat. p. 1267. * Schroter Einl. in Concli. t. 2. pag. 572. m 7. * Sellius Hist. nat. Teredinis. tab. 1 et lab. 2. f. 1-9. * Blainv. Malac. pi. 81. %. 6. a. b. * Sow. Gênera of Shells. n" 29. * Fossile.'&vocchi Conch. subapp. t. 2. pag, 269. n» i. foss. Italie. * Desh, Encycl. mélb. vers. t. 3. p. ioo3. no i. * Sow. Min. Conch. tab. 102. fig. 5. 6. 7. 8. Fossile du Crag, Angleterre. Le Taret. Adans. Séne'g, p. 264. pi- 19. Encycl. pi. 167. f. i-5. * Dilw. Cat. t. 2. p. 1089. no 2. Habite en Europe, dans les bois enfonce's sous les eaux ma- rines. 2. Taret des Indes. Teredo palmulatus. Lamk. T. paltnulis longiusculis, pinnato-ciliatis, subarùculatis. Adans. Act. de TAcad. des Sciences, 1759. pi. 9. f. 12. Teredo bipalmulata. Syst. des anira. sans vert. p. 129. Cuv. Règn. anim. vol. 2. p. 494- * Blainv. Malac. pi. 80. fig. 8. a. b. Habile l'Océan des Grandes Tudes, les mers des pays chauds. Ce taret, dont nous n'avons vu ni !e tube ni la coquille, ne criptiou de l'organe branchial des tarels, organe placé de chaque côté du corps comme dans tous les autres acéphales de cet ordre. TAUET. diffère peut-élre du précèdent que par sa laille plus graade, et parce que ses palinules, plus longues, ont été' facilement observe'es. (i) Obs. Le ropan d'Adaiison (Senég. pJ. ig. f. a.) appartient à celte famille. Sa coquille est enfermée dans un fourreau mince qui reste attache au corps pierreux dan» lequel il est enfonce'. Nous ne le connaissons pas (2). LES PHOLADAIRES. (3) Coquille sans fourreau tubuleux , soit munie de pièces accessoires , étrangères à ses valves , soit très bâil- lante antérieurement. Nous ne rapportons que deux genres à cette famille; mais l'un d'entre eux, fort nombreux en espèces, est (i) D'après les observations précédeates sur les fistula- nes et les cloisonnaires, on peut ajoutera ces espèces : 1° Taiet corniforme, Teredo corniformis , Nob. ; Fistu- lana corniformis, Lamarck. 1° Taret en paquet, Teredo gregatus, ^oh. -^ Fistulana gregrata, Lamarck. (voyez le genre Fistulane. ) 3° Taret des sables, Teredo arenarius, Noh.j Septaria arenaria, Lamarck. ( voyez le genre Cloisonnaire. ) (2) M. Rang, habile conchyliologue, de retour d'uo voyage au Sénégal, où il put observer le ropan d'Adan- sony reconnut que cette coquille curieuse n'appartenait ni aux tarels , comme le croit Lamarck, ni auxpholades, comme le dit Bosc , et encore moins aux gastrocliènes, comme le suppose M. de Blainville: c'est une modiole dé- jà connue, modiola caudigera. (3) La famille des pholadaires ne peut plus actuelle- ment rester telle que Lamarck l'a faite. Les gastrochènes sont, comme nous l'avons vu, de véritables fistulanes, et, soit que Ton adopte de préférence l'un de ces genres, i'au- ^O HISTOIRE DES MOLLUSQVE;. extrêmement singulier, en ce que la coquille esl munie de pièces accessoires, étrangères ù ses valves; c'est le genre des pholades. Il esti en effet , fort singulier de trouver en dehors, sur la charnière des pholades , des pièces particulières attachées, couvrant et cachant le ligament j et d'en observer d'autres en dedans, fixées sous les crochets. Dans un temps où l'on donnait fort peu d'attention à rimportauce des rapports, on n'a considéré, dans la coquille des pholades , que le nombre des pièces qu'elle présentait; on l'a regardée comme une coquille raulti- valve , et , lui associant celle des anatifes , des balanes et des oscabrious , on en a formé une division à part parmi les coquilles. Cette association est assurément tellement disparate que maintenant personne n'oserait la reproduire. On reconnaît actuellement que toutes les pholades sont des coquilles bivalves, équivalves, régulières; que leurs valves sont réunies ou articulées en charnière, et que toutes couséquemment sont des conchifères. Mais, outre ces deux valves toujours existantes , ces coquilles présentent des pièces singulières, que Ton doit regarder comme accessoires , car leur nombi'e varie selon les es- pèces, et l'on sait que les deux valves essentielles se retrouvent toujours enveloppant immédiatement l'a- nimal. Parmi ces pièces accessoires, quelque adhérence qu'aient, avec l'animal, les deux pièces isolées qui sont situées en dedans sous les crochets, ces pièces ne cons- tituent nullement le ligament des valves, celui-ci étant tie doit dispaïaîtiej le genre pholade resterait donc seul dans cette famille, si les rapports évidents qui le lient aux genres taret et térédîne , ne rendaient nécessaire la réuniou de ces trois genres en une seule famille na- turelle. réellement exlérieur, quoique caché par l'équipage des pièces lestacées qui le recouvrent (i). Les pholadaircs sont lérébrantes , s'enfoncent clans la pierre, le bois et les masses madréporiques, où elles vivent solilairement. Quoique leur famille soit peut- être assez nombreuse en genres divers , nous n'y rap- portons encore que les genres pholade el gastrochène; ce dernier même paraissant déjà très différent des pli cl a des. (i) Il nous semble naturel de supposer, que ces pièces accessoires extérieures des pholadcs ne sont autre chose que des vestiges du tube complet des larets : celte opi- nion pourrait s'appuver sur ce fait, que les pièces accessoi- res sont d'autant plus grandes, que la coquille est plus bâillante postérieurement et les parties extérieures de l'animal plus grandes; aussi voit-on que la coquille des ta- rets, ne pouvant recouvrir qu'une très petite partie de l'a- nimal , il y supplée par un grand tube : à mesure, au con- traire , que la coquille des pholades est mieux close , le nombre et la grandeur des pièces diminuent. Lamarck diL que ces pièces recouvrent le ligament qui est extérieur. Nous sommes convaincu, d'après les obser- vations de Poli , aussi bien que d'après les nôtres, que les pholades n'ont pas un véritable ligament : il en est de même dans les tarels. Une partie du muscle antérieur vient s'insérer sur les callosités cardinales et reinplace le ligament. Une expansion postérieure du manteau se glisse entre ces callosités , pénètre dans le tissu poreux placé au- dessous des callosités, et vient former au dehors une sur- face charnue plus ou moins grande, sur laquelle sont fixées les pièces postérieures. Quant aux appendices inté- rieurs, partant des crochets et qui ont un peu la forme de cuilleronj, ils s'erifoncent dans l'épaisseur de l'animal et embrassent dans leur concavité une partie du foie, le cœur et l'intestin. 4a HISTOIUJi DJtS MOLLUSQUtS. FROIiASE. (Pbolas. ) Animal habitant une coquille bivalve, dépourvu de fourreau tubuleux; faisant saillir antérieurement deux tubes réunis, souvent entourés d'une peau commune, et postérieurement faisant sortir un pied ou un muscle court, très épais, aplati à son extrémité. Coquille bivalve , équivalve , transverse , bâillante de chaque côté; ayant des pièces accessoires diverses, soit sur la charnière , soit au-dessous. Bord inférieur ou postérieur des valves, recourbé en dehors. Animal testam bwalvem inhabitans ,'vaginâtubulosâ destîtutum ; tubulos duos coalitos , tegumenîo communi sœpè uestitos , anticè eocerens; posticè pedem wel mus- culum brevem crassisslmum, apice retusum emiltens. Testa biwahîs f œquivaJvis , transversa, utroque la- tere hians ; accessoribus îestaceis variis supra vel infra cardinem adjunctis. Margo infefior aut posterior valva- rum supernè reflexus. Observations. Quelque singulière que paraisse la co- quille des pliolades par les pièces accessoiies qui se trou- vent à sa charnière, elle n'en est pas moins parfaitement conforme au caractère de toutes les coquilles bivalves dont l'essentiel est d'avoir les deux valves réunies en charnière, en un point de leur bord. Mais ici, outre les deux valves qui constituent la coquille, l'on voit des piè- ces particulières , diversement situées, en nombre varia- ble, et toujours plus petites que les véritables valves. Dans ]espholades, la coquille enveloppe elle-même, en grande partie, le corps de l'animal, et alors il n'a pas besoin de fourreau pour le défendre ou le garantir; mais, dans les genres précédents, le corps de l'animal étant fort alongc VHOLADE. 4^ et n'ayant sa coquille bivalve qu'à son extrémité posté- rieure, il lui a fallu un fourreau pour le garantir des accidents, et c'est celui qu'on observe en effet. Les pholades sont, la plupart, des coquillages téré- brants. Elles percent les pierres , le bois, ou s'enfoncent dans le sable (i); elles vivent , comme stationnaires, dans les trous ou les conduits qu'elles se sont pratiqué. Leur coquille est engendrai mince, fragile, blanche, à côtes ou stries deniéeS;, rudes au tact. Leur genre est assez nom- breux en espèces; on en mange plusieurs. ESPÈCES. I. Pholade dactyle. Pholas dactylus. Lin. Ph. testa elongatd , posticè angustato - rosiratd ; cosiis poslicalibus dentato-muricatls] latere antico mutico por- recto, Pholas dactylus. Lia. Syst nat. p. 1 1 lo. List. Conch. tab. 433. Pennant. Zool. brit. 4. tab, Sg, f. 10. Chemn. Concli. 8. tab. 101. f. SSg. (i) Parmi les espèces qui vivent dans les bois, il en est une qui s'y enfonce profondément; elle est très courte, globuleuse et sa pièce postérieure est très petite. S'ap- puyant sur ces caractères peu importants, M. ïurton a cru nécessaire d'établir ponrelle, un genm Xylophaga qui , nous le pensons, doit être rejeté comme inutile. Un autre genre proposé dans le Bulletin de la Soc. linn. de Bordeaux par M. Desnioulins, sous le nom de Jouannetia,x\e doit pas être conservé non plusjil a été établi, pour une pholade très globuleuse: très courte, et ayant une seule pièce dorsale très grande. Si des genres aussi peu caractérisés que ceux-ci étaient adoptés, il y au- rait autant de raison de faire de chacune des espèces de pholades un genre particuliei. ^4 iiiSTonii; Di;5 mollvsqlils. ■^ Poli. Test, (les Deux-Siciles. l. i. pi. 7.I1;;. 1-31. pi. 3. fis. i-.i. * Bonanni. Rect. part. 2.. f. aSa. * Born. Mus. pi. i. f. 7. * Sow. Gencr. of Shclls. n» 24. f. i. ^ Dilw. Cat. t. I. p. 35. n» i. * Desli. Encycl. vers. t. 3. p. 7 53. no i, Encycl. pi. i63. f. 3-4. (è) Var. cosiis jjosticaUhus crehrioribiis plicalo-S'jaininulosis ; latere antico abbrei'iato. Habite les mers d'Europe, clans les rochers marins. Mus. n". Mon cabinet. La variété (b) est moins aionge'e , plus ëcai!- leusc poslerieurement. 2. riiolade orientale. Pholas oricritalis. Gmel. Pli. testa elongaùt , posticè rotundaVi , non rostratd-^ costis poslicalihus excjuisilè clsnlalis; latere antico mutico. List. Conch. tab 43 t. Encycl. pi. 168. f. 10. Chemn. Conch. 8. lab. 101. f. 860. *' An. Phol. Chiloensis. Lin. Grael, p. 3217. n" 10? * Pholas orientalis, Gmel. p. 32i6. * Dilw. Cat. t. i.p. 36. n" 2. Habite les mers orientales , celles de l'Inde. Mon cabinet. Elleressem'wlc un peu à la ph. dactyle; mais elle n'est point rostre'e postérieurement. 3. Pliolade scabreile. Pholas candida. Lia. Ph. testa oblongd, posticè non rostratd:, undiquè costis slriis- (jue trans^>ersis dentkuUJeris . Pholas candidus. Lin. Syst. p. 1111, Encycl. pi. t68. f. ii. Gualt. Conch. tab. io5. dg. E. Pennant. Zoo!, brit. Irib. 3i). f. ir. Chemn. Conch. 8. lab. loi. f. 861. "^ Lister. Hist. anira. lab. 5. f. 39. * Schroler. Einl. in Conch. t. 3 p. 539 ^'' 4- * Dilw. Cat. t. I. p. 36, n" 4. * Desh. Encycl. vers. t. 3, p. 753. n» 2. * Fossile. Phol. cyimdiicus. Sow. Min. Conch, pi. 198. fig. I. 2. super. (b) Eadein minor et angustior. PHOLADE. /jj Hahilc i'Occ'an d'Europe, les côlcs de France, dasis laMnnclie, el offre quelques varie'le's. On la trouve cnfoncc'e dans la A-ase ] quelquefois elle se loge d.-ins le Lois des Lorcls de la mer. Sa laille est me'diocre ou petite. Mon cabinet. 4. Pholade dactyloïde. Fholas dactj-loides [i). Lamk. Ph, testa paiixi , o^ali-oblongu, posticè sinuato-ros'ratdf vlx costata; sulcis tiansversis denticulatis. An Pennant. Zool. brit. 4. pi- 4o. f. ]3 ? Habile TOce'aa britannique. Mon cabinet. Communique par M. Leach, sous le nom àc pholas parva, Moalag-, o. Pholade silicuîe. Pholas silicula. Lamk. Ph. lesta oblongo-angusiu , subpellucidû , costelUs ilenti/eris radiatd^ dente calloso in utrdque valvd. Habite à l'île de France. Mon cabinet. Longueur , 2 j milli- mètres. G. Pliolade grande taille. Pholas costata. Lin. Ph. testa magna, ohlongo-ovatd, coslis denlatis elevaùs undi- <]uè striât:!^ latere postico rolundo. Pholas coslatus. Lin. Syst. uat. p. 1 1 1 1. List. Concli. pi. 434- Gualt. Concli, t. io5. fig. G. Chema. Concb. 8. tab. loi. f. 863. * Schrot. Einl, in Conch. t. 3. p. 537. \\° 2. Encycl. pi. 169. f. i. 2. "^ Dilw. Cal. t, I. p. 36. n" 3. * Blainv. Malac. p!. 9g. fig. 6. * Sow. Gcu. of Siiells. n" 2^. pi. i. * Desli. Encycl. vers. t. 3. pag. 754. n. 3. Habite l'Europe australe, les mers d'Amérique, sur les rocher* des côtes. Mon cabinet. Mus. n°. Grande espèce très dis- tincte. Les côtes de sua côte' postérieur sont plus élevées et plus e'cartëes cpie les autres. (i) L'examen que nou.s avons fait de cette espèce dans la col'.ecîion Lamarck; nous a convaincu qu'elle n'est qu'une variété peu importante de la Pholas dacly- lits, n" I. ^6 HISTOIRE Dïï.S MOLLUSQUES. 7. Pholade ciêpue. Pholas crispata. Lin. Ph. testa ovali,! une obliisiore, hiaiitissimd , crispato-striatd -^ sulco longiUuUnali unico, submediano. Pholas crispata. Lin. Syst. nat. p. 1 1 1 1 . * Solen crispus. Gmel. p. 3228. "*■ Lister. Hist. Concli. pi. 436. * Lisler. Hist. anim. t. 5. fig. 38. * Sibaldl. Scotia. illustr. tab. 20. f. i. 2. 3. * Scluot. Èinl. in Conch. t. 3. pag. 54i. u* 6. * Dilw. Cat. t. I . p. 4o. n» 1 1 . '^ Olaffsen. Isl. t. 1 1. fig. 4 à 6. Pe.nnant. Zool. brit. 4- pi- 4». f. 12. Cbemu. Ccnch. 8. tab. 102. f. 872—874- Encycl. pi. 169. f. 5 — 7. Copiée de Chemnilz, Habite rOce'an d'Europe, les côtes de la Manche. Mus. n". Mon cabinet. L'animal devient fort gros , à siplions réunis , longs , avancés. %. Pholade calleuse. Pholas callosa. Lamk. Ph. testa ovato-oblongd , sinuatd , posticè crispato-striatd ; latere antico lœui-^ vaharum callo cardinali prominulo globoso. * Lister. Hist. Conch. tab. 433. * Pholas dactylus.Bvookes, Introd.ofConch.pl. 1. fig. 7.8. Mon cabinet. Habite aux environs de Bayonne. 9. Pholade eu massue. Pholas clavata. Lamk. Ph. testa posticè turgidd, obtusissimd , anticè elongato-com- pressd; striis clav'œ arcuaio-di\>aricatis : partis posticalis decussato-denticulalis. (a) Pholas clavata major. Pholas striata. Lin. Gualt. Conch. tab. io5. fig. F. Chemn. Conch. 8. tab. 102. f. 867—869. * Dilw. Cat. t. I. p. 37. n° 5. * Sow. Gêner. ofShells. n° 24. pi. i.f. 2. (h) Pholas clavata média. Chemn. Conch. 8. tab. 102. f. 870. 871. (c) Pholas clavata minima. Pholas pusdlus. Lin. Brown. Jam. 415. lab. 4o. f. 11. Chemn. Conch. 8. lab. 102. f. S64— 866. PHOT.Anr. 4? Encycl, pi. 1G9. f, 8 — 10. Habite les mers de l'Enrojie australe et d' Amérique. Mus. n°. Mon cabinet (i). Etc. Yoyez la pholadejulan. Adans. Séne'j. pi. 19. f. i. En- cycl. p. 169. f. 3. 4- Elle se rapproche de la pli. crépue. f 10. Pholade xilophage. pholas xilophaga. Desh. P. Wsld gloliulosa , lœuigatd, liiteo vires cente , anticè Jdante^ inargine cardinali parte anteriore producto ; lunbonibus turgidis, subcallosis ; zonuld interiore, incrassaUi, luberculo termlnatd circumdante hialu vaWarum. Xdophaga dorsalis, Turlon. Idem. Sovr. Gênera of Shells. n° 29. tab. lOi. Espèce très inte'ressanie , courte et globuleuse , à coquille mince , soutenue à l'intérieur par une côte decurrenle Iransvcrse, placée un peu au-dessous du bâillement des valves. L'écusson est très petit et divisé en deux parties. Cette coquille fait le passage des tarets aux pholades , mais elle appartient à ce dernier genre , parce qu'elle n'a pas de tube et qu'elle a un e'cusson. Elle vit dans le bois en s'y creusant des galeries profondes et sinueuses , ce que ne font pas les autres pholades vivant dans le bois. fil. Pholade de Jouannet. Pholas Jouanneti. Desh. Ph. testa spheericd , scuto magno , bipartito anticè clausd , posticè caudigerd appendiculatd , intîis appendice cardinali septiformi divisa:^ siriis tenuibus , regularibus , crispatts , in medio angulatis^ cardine calloso, callo dilatato. Nob. Jouannetia semi-caudata. C. Desmoulins. Bull, d'hist. nat. de ia Soc. linn. de Bord. t. 2. p. 244. fig- i - t3. Habite fossile dans les faluns de Me'rignac, j'rès Bordeau:5, dans les pierres et les polypiers qu'elle perfore. Coquille (i)iN'ayant pas SOUS les yeux les trois coquilles que La- marck réunit sous le nom de Pholas c/ai'a/a et jugeant d'a- près les figures seulement , nous croyons qu'il a confondu au moins deux espèces, que Linné avait très bien distin- guées, sous le nom de Pholas slriata et Pholas pusillus. Il est nécessaire de les rétablir dans les Catalogues. 4H HISTOUiE Dl-S .\IOI.LUSOUES. singulière; son ecu^son, très grand, recouvre, tomme une. calotte he'mispheViquc , tout le bâillement antérieur des valves ; cciles-ci sont très courtes et IcrmiiTces p.oslérieu- rement par un appendice caudiforme. Les cuillerons car- dinaux sont soude's dans toute leur longueur et forment une sorte de cloison en arc-boutant. GASTROCHÈIâTE. ( Gastrochœnn. ) Coquille bivalve, équivalve, presque cunéiforme , liés bâillante, à ouverture antérieure très grande, ovale, oblique; la postérieure presque nulle. Charnière linéaix'e, marginale, sans dents. Testa bwaWis, œquivalvis , suhcuneiformis , hiantis- sima; apertiuâ anticâ maximâ , ovali , obliqua; pos- ticâ subnullâ. Cardo Unearis . margirialls , edentiilus. Observations. Le genre gaslrochène de Spengler lient tie très près aux pholades et semble néaninoins appartenir à une famille différente. On dit que l'aiîimal a les denx lobes du manteau libres et non réunis par-devant, et qu'il fait saillir antérieurement, par la grande ouverture de la coquille, deux gros tubes ou siphons réunis. Son pied, qui esta l'opposé, paraît petit, et ne pouvoir sortir qu'en écartant un peu les valves. Quant à la coquille, elle n'a point de pièces accessoires , et elle est lérébranle. (i) (i) 11 est évident que Larnarck a eu sur ce renre des renseignements très erronés. L'animal a deux siphons pos- térieurs très courts, lorsqu'il est contracté; les lobes du manteau sont réunis jusqu'au bâillement des valves et même un peu plus baut; ce bâillement des valves ainsi que l'écartement des lobes du manteau, donnent passage à un gros pied court et cylindrique comparable à celui des pholades : cette ouverture n'est pas du tout destinée au uassage des siphons, comme le supposait Larnarck. GASTP.OCHÈNF., /jQ ESPECES. 1 . Gaslrocliène cunéiforme. Gastrochœna cuueiformis. Lamk. G. testa cuneiforml , tenui , suhpellucida -^ vaii'amm striis tratisi'ersis arcuatis. GasUochoena. Spengl. Nov, Acl. Dan. 2. f. 8 — 11. Cuv. Règn. aaim. 2. p. 490* Pholas hians.Chemn.Conch. 10. p. 364.tab. ij2.f. 1678 — i68i. GmeK p. 3217. ^ Pholas hians. Dilw. Cat. t. i. p. 89. n* 10. * Blainv. Malac. pi. 79. fig. 5. 5. a. "^ Pholas pusilla. An eadem species? Poli. Test. desDeux-Si- ciles. t. I. pi. 7. fig. 12. i3. '^ Sow. GeneraofShells.no 11. fig. 3. 4- 5. Plabite à l'île de France, aux îles d'Amérique, dans les rochers calcaires. Mus. n*^. Couleur d'un blanc grisâtre. 2. Gaslrochêne mylîloïde. Gastrochœna mjtiloides . Lamk. G. testa ovatu] valvis ared longitudinale pyramidatn dis- tlnciis : rugis transversis fuscis. Mus. n". Habite à l'île de France. 3. Gaslrochêne modioline. Gastrochœna modioUna. Lamk. G. testa paivuld-^ natihus antè basim prominuUs. Mja dubia.'Peiinant. Zool. brit. 4- pl- 44- f- 19* Encycl. pi. 219. f. 3. 4- IVon hene. "^ Sow. Gênera ofShells. n" ir. fig. 1. 2. Habile près de la Rochelle et sur les côtes d'Angleterre. Elle est petite, très fragile; ses valves separe'es sont très difficiles à rc'unir , à cause du bâillement considérable qui doit ré- sulter de leur réunion. Mon cabinet. 5o HISTOIRE DES MOLLUSQUES. LES SOLENACEES. Coquille alongée transversalement , sans -pièces acces- soires ^ et bâillante seulement aux extrémités laté- rales. Ligament extérieur. -ô' Les sùlénacées ne son t plus des coquillages lérébranls, comme les plioladaires et les lubicolées qui percent les pierres et le bois , mais elles s'enfoncent dans le sable où elles vivent solitairement^ ou du moins sans se dépla- cer. Par leur pied épais, subcylindrique , souvent fort long, et par les deux loLsjs de leur manteau l'éunis par devant et ouverts aux deux extrémités, ces coquillages présentent des rapports, d'une part, avec les pliola- daires , et de l'autre, avec les myaires. La plupart des solénacées sont for t remarquables par la singularité de forme que nous offre leur coquille. Ce sont des coquilles bivalves, équivalves, souvent très alongées transversalement, et qui chacune ressemblent à un bâton ou à un cylindre droit ou arqué , ouvert et bâillant aux extrémités latérales. Plusieurs cependant sont plus ou moins aplaties, élargies même, et néan- moins toujours transversales. Eu général, leurs crochets sont petits, peu saillants, à peine visibles. Les dents cardinales des 5o/é/zact^'e5 sont très variables, suivant les espèces. Il y en a qui n'en ont aucune; et dans celles qui en possèdent, on n'en trouve pas plus de cinq entre les deux valves. On en voit tantôt une seule sur chaque valve, tantôt une sur une valve et deux sur l'autre, tantôt enfin deux sur l'une et trois sur l'autre valve. Le point de réunion des valves ou le lieu de la charnière varie aussi beaucoujD, selon les es- pèces. Après en avoir séparé quelques genres que l'on confondait parmi les solens, nous réduisons celte fa- mille aux trois genres qui suivent : solen , panopée , glycimère. (i) SOZ^EN. ( Solcn. ) Coquille bivalve , équivalve , alongée transversale- ment, bâillante aux deux bonis; à croche la très petits, non saillants. Dents cardinales petites, en nombi'e variable, quel- quefois nulles, rarement divergentes, plus rarement s'insérant dans des fossettes. Ligament extérieur. Testa bivahis f œquivaWis , transs^ersim elongata, utroque laterc hians; natibus minimis ^ sœpè vix pei- spicuîs. Dentés cardinales pan^i, numéro variabiles , inler- dùni nulli, rarb divaricaii , înjoveas rarius intrantes, Ligamentum externum. Animal à manteau fermé par devant, faisant sortir, par une extrémité de sa coquille, un pied subcylin- drique, et par l'autre, un tube court contenant deux tubes réunis. (i) Plusieurs autres genres doivent venir se ranger dans la famille des soléuacées; celui des Pholadomyes établi par M. So"vverby et celui des i5'o/ec«rfe5 fait parM.de Blainville aux dépens des solens, pour ceux c[xn,\.e\?,(inpAcStrigilatuSy ont dans la coquille et l'animal, des caractères dislinctifs suffisants. Untroisième genre pourrait encorevenir s'y pla- cei dans des rapportsplus naturels que ceux donnés par La- marck. Les soléniyes en effet, par l'animal, se rapprochent beaucoup l'.es solens. Nous donnerons ici en note les caractères des deux premiers pcnves cités tels qu'ils ont été établis par leurs auteurs. 4* jo. HISTOIRE DES MOLLUSQUES. Obseuvations. Les solens', vulgaiiemcnt appelés manche h couteau, sont des coquilles bivalves, niaiiucs, transver- salement obloiigucs, c'cst-à-dirc, fort éteiidues en largeur , tandis que ce que l'on doit prendre pour leur longueur, estextrêmenienlborné. Elles sontobstuses ou arrondiesaux extrémités; et offrent, de chaque côté, une ouverture ou un bâillement plus ou moins considérable et représntant un tuyau un peu aplati, ayant quelquefois la figure d'un manche de couteau. Les unes sont droites et les autres un peu courbées. Ces coquilles singulières sont composées de deux valves égales, réunies par une charnière, plutôt latérale que si- tuée au milieu du bord inférieur. Souvent même cette charnière se trouve très près de l'une des extrémités. Les crochets sont très petits, peu renflés, quelquefois à peine apparents. Enfin, le ligament est extérieur et situé près de la charnière. En ouvrant les valves, ou aperçoit deux ou trois petites dents cardinales, qui ne sont point divergentes. Ces dents se joignent latéralement lorsque les valves sont fermées, et ne s'enfoncent point dans des cavités préparées pour les recevoir, (i) (i) On remarque aussi deux impressions musculaires, dont la forme doit être étudiée avec soin, parce qu'elle est d'un grand secours pour distinguer des es[)èces très voisi- nes, et que l'on pourrait prendre pour les variétés d'un seul type : ces impressions sont très rapprochées du bord cardinal: l'antérieure est presque toujours très étroite et fort longue; la postérieure est ovalaire. L'impression pal- léale a une échancrure postérieure peu profonde , mais placée assez haut dans la coquille. Poli dans son bel ou- vrage : Tesiacés des Deux Siciles , a donné des détails très étendussur l'anatomiedes solens auxquels nous renvoyons. Plusieurs conchyliologues ont pensé qu'il était néces- saire de démembrer le genre soîen de Lamarck. M. de Blainvillc dans son Traité de malacologie n'a admis dans les solens que In i*"^ section de Lan)arck^ et quelques es- Les solens vivent sui les bords de la mei-, dans le sable, où ils s'enfoncent quelquefois jusqu'à deux pieds de profondeur, dans une position verticale. Ainsi, lorsque l'animal est vivant, ce coquilla^jc est toujours situé perpendiculairement sur un des côtés de sa coquille, et présente supérieurement^ c'est-à-dire, vers rentrée de son trou, le côté de la coquille où ses deux tuyaux peuvent sortir. Toute la manœuvre de ce coquillage consiste à remonter, du fond de son Irou , jusqu'à la su- perficie du sable ou même au-dessus, et à rentrer ensuite dans son trou, au moyen des extensions et contractions de son pied musculeux, qui se trouve à l'extrémité la plus enfoncée de sa coquille. Voyez les Mémoires de V Académie des Sciences, année, 1713, p. 116. ESPÈCES. Dents cardinales contiguës au bord antérieur. 1. Solen gaîne. Solen vagina. Lin. (1) iS'. testa Uiieari, recui:, extremilate altéra marginalâ j cardini- bus unidentatis. Solen vagina. Lin. Syst. nat. p. 1 1 13. Gmel. n» i . Lister. Concli. lab. 409. f. 255. et lab. 4 12. t. i. Gualt. Concb. tab. y 5. fig. D. Encycl. pi. 222, f. i. a. b. c .•" * Poli. Test, des Denx-Siciles. t. i. pi. 10. f- 5-i5. pi. 11. f. i-u. pèces des seconde et troisième sections : il a fait son genre soléLelUne dont nous parlerons par la suite, et son genre solécurte qui doit être conservé. (i) Quelques observations sont nécessaires à l'égard de cette espèce: nous en avons vu autrefois les types dans la collection Lamarck; nous pouvons assurer que les trois va- riétés constituent trois espèces distinctes. iNous pouvons ajouter que, trompé par une ressemblance, dans la forme extérieure , Lamarck a donné comme analogue fossile de la 54 HISTOIRE DES MOLLUSQUES. * Blainv. Malac. pi. 79. f. 2. * Brookes. Introd. of Concli. pi. 2. f. i3. '^ Sow. Gênera of Shells. n. 32, f. 2. '^ Fossile. Brocchi. Conch. subap. t. 2. p. ^Ç)6, no i. (a) Solen vagina major. Cliemn. Conch. t. 6. t. 4- f. 28. (b) Solen vagina abbreuiata. Rumph, M. t. 45. f, M. Chemn. Conch. t. 4- f- 26. "^ Lister. Conch. t. 410. 256. * Dilw. Cat. t. I . p. 57. n. i. * Blainv. Malac. pi. 79. f. 2. (c) Solen vagina minor, maculis 'variis picta. Mon cab. Habite l'Océan d'Europe, d'Amérique et de l'Inde. Commun dans les collections. Il offre diffe'renles varie'le's de colora- tion et de taille. La var. B se trouve fossile à Grignou. 2. Solen corné. Solen corneus. Lamk. S. testa paruâ, lineari , recta, iminaculatd} cardinibus uni- dentatis. Mus. n». Habite à l'île de Java. Laichenau. Mon cabinet. Couleur de corne. Longueur, 5o millimètres. 3. Solen vaginoïde. Solen vaginoides. Lamk. S. testa lineari, subarcuatd , rubelld -^ cardinibus uniden- tatis. Mus. n". Habite au canal d'Entrecastaux , et à toutes les îles de la Nouvelle Hollande. Très commun ; il est un peu courbe'. Largeur, 85 millimètres. variété B , une espèce qui en est parfaitement distincte aussi bien que des autres. Ainsi, en réai ité, quatre espèces, dont une fossile, se trouvent confondues et réunies sous la seule dénomination de Solen vagina. Nous devons ajou- ter qu'il serait injuste d'attribuer cette confusion à La- marck; il l'a prise de Linné. Nous rétablissons la syno- nymie, de manière à ce que le nom de l'espèce demeure à celle qui vit si abondamment dans l'Océan d'Europe et la Méditerranée. 55 4. Solen sillque. Solen siliqua. Lin. S. testa lineari, lecti; cardine allero bidentato. Solensilitjua. Lin. Syst. nat. p. 1 1 13. Gmel. n" 2. * Lister. Anim. angU t. 5. f. 37. (a) SoLen silic/ua major. Pennant. Zool. biit. 4- pi. 45. f. 20. List. Conch. t. 4i3 ? Ghemn. Conch. 6. pi. 4- f- 29. et Litt. d. Knorr. Verga. 6. t. 7. f. i. * Oliv. Zool. Adriat. p. 97. n» a. * Dilw, Cat. t. I. p. 58. no4. Eacycl. p. 222. f. 2. a. b. c. (b) Solen siliqua ininor. Mon cabinet. Habite les mers d'Europe. Commun dans les collections. Schroeteren cite une var. de l'Inde. Einl. inConcli. 2, t. 7. f. 6. La coq. semble un peu courbe'e. On confond aisément celte espèce avec la première, lorsque les dents cardinales ne sont pas en bon état. 5. Solen sabre. Solen eiisis. Lin. S. testa lineari, subarcuald -^ cardine altero bidentato, Solen ensis. Lin. Syst. nat. p. iii4. Gmel. n" 3. (a) Solen ensis major. "^ Lister. Anim. angl. App. t. 2. f. 9. Schroet. Einl. Conch. 2. p. 626. t. 7. f. 6. 7. Chemn. Conch. 6. t. 4- f. 29. 3o. Encycl. p. 223. f. 3. * Diiw. Cat. pag. 59. n. 6. (b) Id. minor et angustior. List. Conch. t. 4ïi- f- 257. * Favanne. Conch. pi. 55. f. A. 3. * Olivi. Zool. Adriat. pag. 97. n. 3. Encycl. pi. 223. f. i. 2. "^ Poli, Test, des Deux-Siciles. t. i, pi. 11. f. 14. Pennant. Zool. br. 4- pi. 45- f- 22. * Doûovan. Brit. Shclls. t. 2. tab. 5o. * Dorset. Cat. pag. 28. tab, 4- f. 3, * Brocchi. Conch. subap. t. 2. pag. 497. n» 2. (Fossile.) * Payreaudau. Cat, pag. 27. n° 32. * Desh. Encyci. méth, vers. t. 3. p. 959. u° 3. Habite les mers d'Europe et d'Ame'rique. Très commun dans les collections! 56 HISTOIRE D£S MOLLUS(jUliS. Denis cardinales un peu écartées du bord anléi'ienr. 6. Soleil nain. Solen pygmœus. Lamk. S. lesta minimà , lineari, subarcuald \ cardinibus suhbiJctt- tatis. Solen pcllucidus. Peunant. Zool. brit. 4. pi. 4^- f- 23. Solsn minutus . Montag. ex. D. Leach. "^ Dilw. Cat. t. I. p. 60, no 7. (b) Var. cardine allero unidentaîo. Habite rOce'an d'Europe, sur les côtes de Fraiice et d'An- gleterre. Mon cabinet. y. Solen ambigu. iSolen ambiguus. Lamk. S. testa lineari.) subrectd., pallidd, obscure radiatd-^ cardinibus unidentatis. ■^ Desh. Eacycl. me'thod. vers. t. 3. p, 960. n» 4- Mon cabinet. Mus. n". Habite... Je le crois des mers d'Anie'rique. On le prendrait pour le S. vagi/ia- mais sa cbarnière est bien plus recule'e, et il a des rayons blancs et obliques sur un fond fauve pâle. Longueur, un décimètre. 8. Solen coutelet. Solen cultellus. Lin. S. testa tenui , ovali-oblongd , subarcuald, maculosd -^ car- dine altero bidentalo. Solen cultellus. Lin. Syst. nat. p. 1114. Gmel. n» 5. * Scbroter. Einl. in Conch. t. a. p. 628. n" 5. * Gualt. Ind. Test. tab. 90. f. E. '^ Favanne. Coneli. pi. 55. f. O.? Rumph. Mus. l. 45. fig. F. Chemn. Conch. 6. t. 5. f. 36. 87. Encycl. pi. 223. f. 4. a. b. ( vulg. la gousse de pois.) * Dilw. Cat. t. I, p. 61. n» 9. * Blainv. Malac. pi. 79. f. 3. , * Desh. Encycl. meth. vers. t. 3. pag. 960. n» 5. Habite les mers de l'Inde. Espèce jolie , très distincte ; com- mune dans les collections. g» Solen plat. Solen planus. Lamk. S. testa planulatd , lineari , recta; extrcinitatibus rotundatis ; cardinibus bidentatis. SOLtlN. ^7 Solm maximus. Gmel. no i5. Cliemn. Conch. 6. tab. 5. f. 35. Encycl. pi. 223. f. 5. "^ Dilw. Cat. l. I. p. 6i. no ii. * Desh. Eacycl. metli. vers. t. 3. pag. 960. n» 6. [Il serait convenable de rendre à celle espèce le nom de Solcn maximus que, loug-lemps avant Lamarck, Gmelin el Chem- nilz lui avaient donne'.] Habite les mers de Flnde. Mon cabinet. Espèce rare , plus aplatie que les autres. Les deux dents cardinales de Ir. valve gauche sont obliques el divergentes. 10. Solen double côte. Solen minulus (1). S. testa minimâ , traniverslm oblonga; latere antico costis duabus scrratii; cardinibus unidenlatis. Solen minittus. Lin. Syst. nat. p. 1 1 15. * Schroter Einl. in Conch. t. 2. p. 632. n° 10. Montag. Test. Brit. i. 53. t. i . f. 4. Ex D. Eeach. Chemu. Conch. 6. t. 6. f. 5i. 52. Habite l'Océan britannique. Mon cabinet. Communique par M. Leach, sous le nom de BiaphoUus spinosus. Dents cardinales (ou charnière) plus voisines du milieu que du hord antérieur. 1 1. Solen gousse. Solen legumen. Lin. S. testa lireari-ouali, recta ^ cardinibus med'ds bidentatis; al- téra bifido. Solen legumen. Lin. Syst. nat. p. 1 1 14. Gmel. u» 4- * Schroter. Einl. in Conch. t. 2. p. 627. n» 4. Plane. Conch. lab. 3. f. 5. Born. Mus. p. aS. tab. 2. f. i. 2. (i) Cette coquille n'appartient point au genre solen; c'est une saxicave byssifèie dont Lamarck a fait le type de son genre hyatelle. En consultant la synonymie de VHya- tella arclica, on y trouvera leSolen minulus de Linné' et de Chemaitz; Lamarck. ne s'étant pas aperçu sans doute de cette repétition fâcheuse. 58 HISTOIRE DES MOLLUSQUES. Chemn. Concb. 6. tab. 5. f, 32—34. Encycl. pi. 2q5. f. 3. * Gualt. Ind. tab. 91. f. A. * Olivi. Zool. Adriat. pag. no 4. * Poli. Test. tab. 11. f. i5, ^ Donov. Brit. Shells. lom. 2. t. 53. * Dorset. Cat. p. 29. t. 4- f. 4- '^ Dilw. Cat. t. I. pag. 61. no g. '^ Solecurius legumen. Blainv. Malac. pi. 80. f. i. ^ Desh. Encycl. méth. vers. t. 3. p. 961. n" 7. (b) T^ar. testa transuersîm longiore ; cardine altero triden- tato. Habite la Me'diterrane'e, TOce'an atlantique. La varie'té b, que je|possède, me paraît être le chama subfusca de Lister Concb. tab. 420. f. 264. 12. Solen de Dombey. Solen Dombeii. Lamk. S. testa lineari-oi'aU , recta, radiatd ; cardinibus mediis subbi- dentatis : dente altero bret'iore obsoleto. Encycl. pi. 224. f. i. a. b. c. Habite les mers de l'Amérique méridionale , les côtes du Pé- rou. Dombey. Mus. n". Mon cabinet. i3. Solen de Java. Solen Javanicus. Lamk. S. testa llneari , recta, transuersim angusùi j allerius valuœ cardine bidentato , allerius unidentato : medio bifido. * An Solen bidentatus ? Cheva. Concb. t. 11. tab. 198. f. 1939. * An Solen fiagilis F Dilw. Cat. t. i. p. 65. n. 19. Mon cabinet. Habile à File de Java, M. Laichenau. Largeur ou longueur transversale, 60 millimètres. Couleur jaune îi épidermc rembruni. 14. Solen des Antilles. Solen carihœus. Lamk. S' testa oblongo-owali y recta, pallidè fult^a] allerius valvœ cardine bidentato, allerius dente unico bifido. List, Concb. tab. 42 1 . f. 'i-^5. * Solen Guineensis. Cberan. Concb. t. 1 1. lab. 198. f. iqS?. * Klein.Tcn.Oslr.pl. II. f. 68. a. b. SOLEN. 59 "^ Le Tagal. Adans. Seneg. p. 255. pi. 19. f. 1. * Solen guineensis. Dilw. Cat. t. i. p. 62. n» i3. Encycl.pl. 225. f. i. Habite l'Océan des Antilles. Coq. non radiée; couleur fauve pâle ; des stries d'accroissement ou transverses , et point d'autres. Mon cabinet. i5. Solen sublamelleux. Solen antiquatus. Lamk. (1). S. ûstd ohlongo-ovali y sub epiderme albida; slriis trans- (^ersis, ad latera basimque sublamellosis ; cardinibus biden- tatis. Solen cultellus. Vennaat. Zool.brit. ^. pi. 46. f. 25. Solen antiquatus. Montag. ex D. Leach. Habite TOcéan britannique , la Méditerranée. Mon cabinet. Communiqué par M. Leach. iG. Solen resserré. Solen constrictus. Lamk. S. testa albd, tenui, oblongd, subrecta, lœi>iusculd , extremi- tatibus rotundatis ; medio subconslricto. Mus. n°. Habite les mers de la Chine ou du Japon. Pe'ron. 17. Solen rétréci. Solen coarctatus. Gmel. S. testa oi>ali-oblongd , trans versé striatd , inedio coarctatd, utrinque rotiindald, cardine altsro bidentato- * Lin.Gmel. p. 3227.no 16. * Cemn.Conch.t.6.tab.6.f.45. * Schroter. Flus. Conch. tab. g. f. 17. * Dilw. Cat. t. I. p. 64. n° 18. Syn. plerisque exclusis. * Desli.Encycl. méth. vers. t. 3.pag. g6i. n» 9. * Solen coarctatus. Brocch. Conch. 2. p. 497- n" 3. Habite. . .Fossile d'Italie, envoyé par M. Bonelli. Mus. n». Largeur, 27 millimètres. Dents cardinales obliques; une sur une valve et deux sur Tautre , insérées dans une fos- sette. (i) Cette espèce est la même que le Solen coarctatus de Gmelin , inscrite ici sons len" 17; elle fait double emploi, et doit être retranchée. U est donc nécessaire de réunir sous un seul nom toute la synonymie de ces deux Solen anti(/uatus et coarctatus. tio UlSXOli'.i; Dluà MOLLX;S(^Ul.S. 18. Soleil rose. Solen strigilalus . Lin. 1$'. testa ouali-oôlonga , valcJè convexa , i-oseitj radiis bi/iis albis 5 striis obliquis insculptis. Solen strigilatus. Lin. Sysl. nat. p. 1 1 1 5- Gmel. n° 7. Lisl.Conch. t. 4i6. f. 260. Gualt. Coûcli. t. gi. fig. c. * Bcnanni. Concli, part. 2. f. 77. ^ Le Golar. Adans. Se'ne'g. pi. ig. f. 3. Chemn. Conch. 6. tab.6. f. 41. 42. Encycl.pl. 224' i- 3. * Olivi. Zool. Adriat. pag. g7. n" 5. * Poli. Test. t. I. pi. 12 et pi. i3. * iJilw. Cat. f. I. p. 64. no 17. "' Solecuiius strigilalus. Blaiuv. Malac. pi. 79. f. 4- ^ Desli. Encycl. méth. vers. t. 3, pag. 962. n» 10. (b) Ici. minorj cardinis dente unico recto. Habite la Méditerranée, FOce'an atlantiijuc. Mus. n». Mon cabinet. Ou le trouve fossile près de Bordeaux et à Dax. 19. Solen radié. Solen radiatus. Lin. S. testa ohlongo-ovali , recta , violaced ; radiis quatuor albis. Solen radiatus. lAïi. Syst. nat. p. 1 1 14. Gmel. n" 6. List. Cônch. tab. 422. f. 266. Gualt. test. tab. gi. fig. b. * Schroter Einl. in Conch. t. 2. ]}. 628. n° 6. * Rumph. Amb. tab. 45. f. E. Chemn. Conch. 6. t. 5. f. 38. Sg. Encycl. pi. 225. f. 2. * Dilw; Cat. t. 1. p. 63. n" 16. * Desh. Encycl. me'lh. vers. t. 3. pag. 962. n» 11. Habile l'Océan asiatique et les Grandes Indes. Mus. n". Mon cabinet. 20. Solen violet. Solen vîolaceus. Lamk. S- testa ohlongo-oi'ali, extremilatibus rotundatd , violacea; radiis binis; cardinibus unidentalis 5 nymphis promi- nentihus. * Psammobia violacea. Desh. Encycl. mélb. vers. t. 3. pag: 852. n» 6. Mon cabinet. Habite l'Océan des Grandes Indes. Je l'ai d'abord pris pour le Solen diphos; mais il est moins grand , et n'est point rostre antérieurement. Il a l'epiderme vert, et deux vayons blanchâtres au-dessous. Son test est violet en dedans comme en dehors. 21. Solen rostre. Solen rostratus. Lamk. (i). S, testa transfersim ohlonga , violaced ; radlis pluribus obscuris ; latere anlico atlenuato rostrato ; cardine altero bidentato. Solen diphos. Chemn. Conch. 6. p. 68. t. 7. f. 53. 5/|. Gmel. u° i3. Encycl. pi. 216. f. r. An solen virens ? Lin. Syst. nat; p. 1 1 1 5. * Valenlyn. Amb. pi. i3. fig. 5. " Dilw. Cat, t. I. p. 63. n° i5. S. diphos. * Soletellina radiata. Blainv. Malac. pi. 77. f. 5. "^ Psammobia rostrata. Dcsh, Encycl. me'th. vers. t. 3. pag. 853. n» 7. Habite l'Océan des Grande? Indes, Mus. n». Mon cabinet. Espèce très distincte de la précédente, ayant de même l'epi- derme vert , et les nymphes ou les callosités du ligament saillantes en dehors. Etc. Voyez le Solen diphos chinensis de Chemn. Conch. XI. p. 200. lab. 198. f. 1933. Voyez aussi le Solen liiiearis. Chemn, Conch. XI. p. 198. t. 198. f. 1931. igSa. [M. de Blainville, en établissant son genre sole'curte, donna comme lype priticipal de ce nouveau genre le Solen strîgilatus de Linné : en effet cette espèce, par tous ses ca- ractères, mérite cette distinction ; mais M. de Blainville y joignit la plupart de5 solens de la 3^ section de Lamarck; et c'est d'après cet ensemble qu'il caractérisa les solécurtes. Ayant étudié avec soin les animaux Ae^ Solen legumen, (1) Ces deux dernières espèces appartiennent au genre solélelline de M. de Blainville. Pour nous, elles doi- vent entrer dans le genre psamtnobie , d'après les ca- ractères des coquilles seulement, car les animaux ne sont pas connus. 62 HISTOIRE DES MOLLUSQUES. caribœus et coarctatus , et les ayant comparés avec ceux des Solen vagina et ensis , d'une part ^ et celui du Solen strigilatus f de l'autre , nous avons reconnu que ces trois espèces sont très analogues aux deux autres, qu'elles ap- partiennent au même groupe générique et qu'elles s'y lient par des nuances insensibles. Le Solen strigilatus, au contraire, est séparé de toutes les autres espèces, par des caractères particuliers; c'est pour cette raison qu'en adop= tant le genre solécurte de M. de Blainville , nous le réduisons à deux ou trois espèces qui ont toutes les mêmes caractères que le strigilatus. Le genre dont il s'agit peut être caractérisé de la manière suivante : Genre Solécurte. Soleciirtus. Blainv. Coquille ovale-oblongue , transverse , couverte de stries onduleuses, obliques et longitudinales, bâillante à ses deux extrémités. Charnière médiane, deux dents car- dinales sur une valve, une, rarement deux sur l'autre , non intrantesj nymphes calleuses, épaisses, portant un ligament externe épais et bombé; impression palléale très profondé- ment sinueuse. Animal beaucoup trop grand pour sa coquille; les lobes du manteau épais en avant, soudés dans leur moitié pos- térieure et prolongé, de ce côté, en deux gros siphons iné« gaux réunis jusque près de leur sommet; pied linguiforme, gros, fort épais; palpes labiales très longues et étroites; bran- chies étroites très longues , s'élendant dans toute la lon- geur du siphon branchial. Observations. Lorsque dans nos articles Solen etSolécurle de l'Encyclopédie méthodique, nous rejettions le genre solécurte comme peu nécessaire, nous ne connaissions pas les animaux d'autres espèces, et nous supposions que les Solen caiyhœus,Domheyi,Qic., viendaient servir de liaison; mais il n'en est rien. Nous avons vu les animaux des tiois espèces vivantes, du genre qui nous occupe, et nous n'avons observé aucune variation importante dans leurs caractères. Nous revenons donc aujourd'hui à une autre SOLECURTE. 63 opinion , et nous adoptons le genre solécurte, en le les- lieignant aux quatre espèces dont les noms suivent : 1° Solen rose, Solen strigilatus , Linné. 2" Solen blanc, Solen candidus , Kenicri . Brochi Conch. foss. subap. t. 2. pag. 497. n" 4. Chemu.Conch. t. 6. tab. 6. f. 43. Vivant dans laMéditerrane'e.Fossile en Sicile et en Italie. 3° Solen de Quoy. Solen Quoyi. Desh. Solen candidus. Quoy. 'S o^'. à.e l'Astrolabe y i^\. 83. f. II. 12. Mart. Conch t. 6. tab. 6. f. 44. Vivant dans l'Océan pacifique austral : pins petite et proportionnellement plus large que la précédente. 4° Solen parisien. Solen parisiensis. Desh. Solen strigilatus. Lamarck. Ann. du Mus. t. -j. pag. 4'i8. n« 4> et t. 12. pi 43. f. 5. a. b. Id. Desh. Descr. des coq.Jbss. t. i. pag. 28. pi. 2. f. 22. 23. A l'exemple de Lamaick, nous avons confondu cette es- pèce avec le strigilatus de Linné, quoiqu'il en différât constamment par sa taille, toujours plus petite, la sinuosité de ses valves, la Finesse et le grand nombre de ses stries. Il est fossile aux environs de Paris , Grignon , Courtagnon , Mouchy, Parnes , etc. PHOLABOiaVi:. ( Fholadomyn. ) Coquille mince, transparente, blanche ou jaunâlre, transverse, ventrue, ovale ou cardiforme, inéquila- lérale, bâillante des deux côtés ; charnière ayaîit une petite fossette alongée, sublrigoue, et une njmphe marginale, saillante sur chaque valve; ligament ex- terne , court, inséré sur les nymphes; crochets pro- tubérants très rapprochés; impression palléalc pro- fondément sinueuse postérieui-ement. Observations Depuis long-lems on avait observé, dans 64 HISTOinE DES MOLLUSQUES. les terrains secondaires, de nombreux moules do coquilles bivalves, que l'on ne pouvait avec certitude rapportera un genre connu j aussi ceux des conchylioloj^ues qui, dans l'intérêt de la {géologie , les mentionnèrent dans leurs ouvrages , les placèrent uniquement d'après des rap- ports trompeurs de leur forme extérieure, les unes dans les myes, les autres dans les lutraires, quelques-unes dans les cardiles , dans les mulettes, et même parmi les trigonies. La découverte faite, il y a quelques années, d'une coquille vivante, semblable pour la forme et les autres caractères à la plupart des espèces fossiles, détermina M. Sowerby à créer le genre qui nous occupe dans le n^igde sonGenera. Depuis ce moment il n'existe plus d'incertitude sur la place que doivent occuper les moules fossiles dont nous ve- nons de parler. Us se groupent très naturellement dans le penre pholadomyc, lequel est réellement voisin des pho- lades par la nature du test, et très rappiochc des panopécs par la charnière. ESPÈCES. Pholadomye obtuse. PJioladomja obtusa. Sow. P. testa antice truncatd , undatd , subtransverso-trigond lon- gitudinaliter costatd; costis roUmdatis subtuberculatis ^piinid eminentiore , latiore. Cardita obtusa. Sow. Min. Conch. pi. 197. fig. 2. Pholadomya obtusa. id. t. 6. pag. 86, Pholadomye angiilîfère. FJioladomja migulifera. Desli. Mya angulifera. Sow. Min. Conch. lab. 224.fig. 6. 7. Knorr. Petrif. lom. 4- suppl. pi. 5. c. fig. 2. Mja angulifera Zietcn, Pelrif. tluWnrt. pi. 54- f. 4- a. h. c. f^ar. è Nob. Mya litterala. Zieten. Loc. cit. pi. 54- f. 5. a. b. c. PANOPEE. ^;5 Phoh»es coijuilies sont distinguées des glycimères par leur charnière munie de dénis, et par leur ligament situé sur leur côlé Tome v. 5 6(> HISTOinU DKS MOLMSQl'ÏÏ.N. alonfjé. Elles avoisinoiil plus encore les soleus; mais leurs crochets sont très protubérants. La situation du ligament des valves ne permet pas de les associer aux myes. Je ne citerai que l'espèce non fossile, n'ayant pas l'autre sous les yeux, et qt'.i d'ailleurs n'en est peut-être qu'une variété, (i) ESPÈCES. -{- 1 . Panopée abrupte. Panopœa abrupta. Desh. P. testa ovato-transi^srsd , inœcjuilaierd , postice brei>iore^ angustiore , suhtiuncaUÎ , anticè rotundatd , quadricostald ; costis in rnediœ testo, radiantibus, distanûbus. Pholadornya abrupta. Conrad. Foss. Shells of North Ame- rica. n° 2. pag. 26. pi. 12. Habite fossile aux environs de New Yorck, Amer. sept. , dans le terrain lertiaire. Cette coquille, que M. Conrad place dans les pholadomyes , est pour nous une véritable panopée : elle est très remar- quable , petite , transverse et munie dans son milieu de quatre côtes longitudinales très divergentes. f 2. Panopée zélandaise. Pafiopœa zelandica. Quoy. P. testa regulariter ouatO'oblongd, siibœquilaterd, transt^ersîm et irregularher ritgosd, posticè liyantissimd , anticè sub- clausd, umbonibus minimis vix pi-ominenttbus. (i) Le genre panopée dc>it en effet être conservé; il est très voisin des solens et sur tout des solécurtes : l'ani- mal n'étant pas encore connu, ces rapports que nous indiquons pourraient être modifiés par la suite ; mais dans de courtes limites. Lorsque Laniarck publiait cette partie de son ouvrage , il ne connaissait qu'une seule espèce de panopée. Depuis, en examinant la collection du célèbre professeur, nous reconnûmes que sa glycimère arctique était une panopée. Quatre autres espèces, tant vivantes que fossiles, se joignent à ces deux-ci pour com- pléter le genre. PANOPEE. 67 Quoy et Gaym. Voyage de l'Astrolabe, pi. 83. f. 7. 8. y. Habite la Nouvelle Ze'lande. Espèce fort curieuse, rapportée, pour la première fois, par MM. Qnoy et Gaymard : elle est bien distincte ; elle se rapproche des lutraires par la forme et la grandeur j ses crochets sont très petits ; elle est aussi large d'un côté que de l'autre. -j- 3. Panopée australe. Fanopœa australis. Sow. P. testa ovato-oblongS^ transvertây antice latiore, postice olli- què subtruncata. Sow. Geuera of Shells. no ^o, f, a. Afi eadem Fanopœa reflexa, Say. Joarn. de l'Acad. dé Philad. 4. Panopée d'Aldrovandc. Fanopœa Aldrovandi. Lamk. Aldrovande de ex Ang. T^a.g. 473. 474- Chama Gljcimeris. *Bonanni. Recréât, t. 2. f. Sg. Lister. Conch. t. 414. f. aSS. '^ Gualtier. Ind. tab. 90. f. A. * Klein. Ostrat. tab. 11. f. 72. Born, Mus. Caes. vind. Test. tab. i. f. 8. Chemn. t. 6. p. 33. lab. 3. f. aS. Mya Glymeris. Lin. Gmel. p. 3aaa. n» 17. Panopcea Aldrovandi. Ménard. Ann. da Mus. t. 9. pag, i3i. u° I. Eadem species fossilis. Panopœa Faujasi. Menard. Ibid. noa. pi. 12. '^ Mya glycimeris. Dilw. Cat. t. i. p. 4i.n° i- " Blainv. Malac. pi. 80. f. 2. * Mya Panopœa. Brocchi. Conch. subapp. t. a. pag, 532. n° 4- * Desh. Encycl. méth. vers. t. 3. pag. 698. * Panopœa Faujasi. Sow. Gênera of Shells, no 40. f. i. Habite la Méditerranée. Mon cabinet. La panopée fossile se trouve près de Parme, en Italie. Elle est égarée, table la, au lieu cité des Annales , et appartient à Faujas de Saint- Fond. M. Me'nard la considère comme une espèce dis- tincte. HISTOir.E DES MOLLUSQUES. CXiTCIMÈIiZ:. (Glycimeris.) Coquille Iraasverse, très bâillaute de chaque côté. Charnière calleuse, sans dent. Nymphes saillantes au dehors. Ligament extérieur. Testa transversa , utroque latere valdè hians. Cardo callosus; dente nullo. Nymphœ extiis prominentes . Li- gamentuni externum. Observations. Le petit nombre de coquilles connues qui appartiennent à ce genre, a été rapporté au genre des myes j mais ces coquilles n'ont ni la charnière des myes, ni celle des muleltes dont on faisait des myes. Les glycimères ont beaucoup de rapports avec les solens et avec les saxicaves; mais elles en diffèrent par le liga- ment situé sur le côté court de la coquille, et en outre se distinguent des solens par leur charnière sans aucune dent. [Aux caractères donnés par Lamarck aux glycimè- res, il faudrait en ajouter quelques autres, au moyen desquels ce genre n'udmellrait plus qu'une espèce , la seule en effet qui doive y rester: ces caractères se trouveraient facilement dans le grand bâillement des valves, l'épideime épais et débordant la partie calcaire (i) Nous avons examiné les coquilles comprises par La- marck dans le genre glycinière; la première seule appar- tient au génie, la seconde est une véritable panopce, et la troisième est une valve détachée et trouvée libre d'une clavagellc de Giignon, sans qu'il nous soit possible, (juaul à présent , de diie si c'et de i'iiérissée ou de la libialo qu'elle piovirnt. de la coquille , dans la lormc cl la posiliou des iiupies- sions musculaires et du mantcai;. Dès i83o,iiou.- avions fail ces rectifications dans l'Encyclopcdio méthodique, lorsque M. Audouin leva tous les doutes à l'égard des {;ly- cimères,en donnant une très bonne figure et des détails analomiqucs complets sur l'animal , qui jusqu'alors était resté inconnu. iNous rendons plus entière la con- naisancc du genre eu donnant ici les caractères de l'ani- mal d'après le mémoire de M. Audouin. Animal alongé , épais, cylindracc , ayant les lobes du manteau très épais, ouverts seulement à l'extrémité an- térieure pour le passage d'un petit pied cylindrique; terminés postérieurement en deux siphons réunis en une seule masse cylindrique très charnue et ne pouvant jamais entrer dans la coquille ; bouche médiocre ovale, accompa- gnée de chaque côté de deux grandes palpes égales , trian- gulaires, soudées par leur base au muscle adducteur antérieur. Branchies longues et épaisses, deux de chaque côté presque égales.] ESPÈCES. I . Glycimère silique. Glycimeris siliqua. Lamk. Gl. lesta transfeisini oùlo/igu, cpiJenne nigrd j nalibus de- corticatis ; vali'is intus disco calloso hcrassatis. Mya sdiqiia. C^ciun. Concli. lom. 11. p, 192. pi. igS. H- '934- * Favann, Concli. pi. 62. f. E. E. Glycimeris incrassala. Ijatnk. Syst. des anim. sans vert. pag. 126. * Bosc. Hist. nat. des Coq. lom. 3. pag. 5. pi. 17. f. i» 2. * Cyrtodaria. Daudiu. Bull, des sclenc. Nivosc an 7. n" 21, * Roissy. Buif. de Sonnini. t. 6. p. 428. pi. 70. f. 3. * Mya siliqua. Dilw. Cat. l. i. p. /Jg. 11° 2r. "■ Blalnv. Malac. pi. 80. f. 3 * Sow. Gênera of Sliells. 11° 8. " Desl). Encycl. mc'th. vers. t. 2. p. 171, * Audouin. Ann, des se. nat. i833. pi. 14. iS. 16, Habite ies mers du nord. Terre Neuve. Mus. a° Mon cabinet. 2. Glycimère arctique, Glycimeris arctica, Gl. testa ovald , ventricosd, anticè truncatd. , transversè striatd; coslis duabus obtusis. Habite l'Océan arctique , la Mer Blanche. Mon cabinet. Ce n'est point le mya arctica d'Oth. Fabricius. A l'extérieur , cette glycimère ressemble au mya truncata. 3. Glycimère nacrée. Glycimeris margaritacea. Gl. lestd ovata, anticè truncatd , lenui , intks margari- taced. Mon cabinet. Habite... Fo-ssile de Grignon. Coq. très bM.Uante antérieure- ment. Valves minces, fragiles. Largeur, 3o millimètres. Etc. Voyez le mya edentulq. de Pallas. Iter. i . p. 26. n° 87. LES MYAIRES. Ligament intérieur. Une dent élargie et en cuilteron, soit sur chaque valve, soit sur une seule, donnant attache au ligament. La coquille est bâillante aux deux extrémités latérales ou à une seule. Les my aires nous ont paru devoir suivre immédiate- ment les solénacées , venir après les glycimères , et con- duire naturellement aux mactracées. Néanmoins elles différent éminemment des solénacées par la situation du ligament de leurs valves; celui-ci étant tout-à-fait inté- rieur, et reçu tantôt sur une seule dent élargie en cuilleroa et .saillanle en dedans , tantôt sur deux dents semblables et iutérieiires. L'animal fait saillir anté- licuremenl un gros tube formé de la réunion de deux autres qu'il cnveioj)|>e , et j)OsléneuremenUui pied qui MVE. -JI u'est plus cylindrique comme celui des soîeus, mais comprimé et de taille médiocre (i). Voici les deux genres que nous rapportons à celle famille : Mye , Anaiine (2). 1«TE. (Mya.) Coquille transverse , bâillante aux deux bouts. Valve gauche munie d'une dent cardinale grande, comprimée, arrondie, saillante presque verticalement. Une fossette cardinale à l'autre valve. Ligament intérieur s'insérant suj: la dent saillante et dans la fossette de la valve op- posée. (i) Le manteau des myaires est fermé dans presque tout son contour; il ne laisse qn'une très petite ouverture antérieure pour le passage du pied; celui-ci est tiès pe- tit; il forme un petit mamelon court oti cyliudiacé, à l'extrémité d'une masse abdominale assez considérable, de chaque côté de laquelle s'étendent les feuillets bran- chiaux. (2) La distinction faite par Lamarck entre les conchife- res crassipèdes et ténuipèdes, l'a porté, sur des caractères peu importants, à éloigner certains genres qui ont entre eux beaucoup d'analogie. Les anatines se rapprochent beaucoup des myes ; mais les lutraires ont avec elles non moins de rapports, et les corbules en ont encore plus; de sorte que si l'on voulait supprimer la division des con- chifères crassipèdes et ténuipèdes, et que l'on rétablît des rapports plus naturels, on pourrait former un petit groupe (les myaires. (Myc, Corbule, Pandore), un autre des ana- tines (Anaiine, Thracie, Périplpme, elc), qui seraient in- termédaircs entre les myaires et les mactracés CL'flraire, Maclre, clc^ ■-a liJSTOir.l. DLb MOLLLSQLXS. Testa bivalvis , Lransvcrsa ^ utrinque liians. Dons cardinalis unie us , magnus y dilataio-compressus , ro- tundatus, uerticaliter prominens ad valvam sinistram, Fovea cardinalis in altéra valvd. Ligamentum inter^ num , dente prominulo , foveâque aller ce valvœ inser- ium. Conchifère à manteau fermé par devant, ayant à une extrémité un pied court, comprimé et assez épais, et faisant sortir, à l'autre extrémité, un grand tube qui en contient deux autres, l'un pour l'entrée de Teau , et l'autre pour l'anus. Observations. Les myes sont des coquilles marines bi- valves, transverses , inéquiiatérales , imparfaitement équi- valves, et ouvertes plus ou moins aux deux extrémités latérales comme les solens. Elles n'ont qu'une seule dent à la charnière, mais qui est extrêmement remarquable. Cette dent, qui tient à la valve gauche, est grande, re- levée presque perpendiculairement au plan de la valve , élargie , comprimée , obronde , et creusée d'un côté comme un cuilleron pour recevoir le ligament. Elle ferme l'entrée de la fossette cardinale de l'autre valve, lorsque les deux valves sont resserrées. Le ligament des valves est intérieur , court et épais. Il s'attache d'une part à la dent saillante, et de l'autre part dans la fossette de la valve droite. Le pied de l'animal est court, suborbiculaire. Linné a confondu mal à propos, dans le même genre , les niyes Avec lesmulettes, qui sont des coquilles d'eau douce, et dont la charnière est fort différente. Les myes se tiennent enfoncées dans le sable, a travers lequel elles font saillir le long tube qui enveloppe ses deux tuyaux. [En appréciant, mieux queue l'a fait Lamarck , les caractères de quelques coquilles, on peut déterminer plus naturellemcîii les rapports dos myes avec les genres MVL. ^3> eiiviionnants. Dans les mycs comme dans les Ititraires, ii y a en lëalltë deux cuilleions poui- le ligament, leur posi- tion seule est différente : dans les rayes le cuilleion de la valve gauclic se relève perpendiculairement sur le bord cardinal , la coquille étant posée à plat sur un plan hori- zontal • celui de la valve droite s'enfonce au contraire perpendiculairement dans la cavité du crochet: cette dis- position reste la même , avec une très faible différence dans la forme du cuilleron , dans un certain nombre de corbules dont M. Turton a fait son genre sphène. 11 y a quelques espèces qui lient tellement les myes aux sphènes, qu'on ne peut déterminer leur genre qu'arbitrairement. Nous citerons, par exemple, les mya plana, subatigulata ^ gregaria de M. Sowerby ( Myn. conch. ) à l'appui de ce que nous venons de dire. Entre les sphènes et les corbules proprement dites, il existe une transition insensible qui permet encore moins que pour les myes, de séparer les deux groupes. C'est en examinant avec toute l'attention nécessaire plus de quarante espèces de corbules, tant vivan- tes que fossiles actuellement connues, que Ton découvre les rapports avec les myes tels que nous venons de les exposer. û. ^^ Si l'on suppose que les cuillerons d'une mye sont de- P venus flexibles, et qu'il a élé possible de les amener à la «^ £) position horizontale, de perpendiculaires qu'ils étaient, oa aura évidemment une charnière de lutraircjmaisenarrêtant |^ le mouvement de torsion des cuillerons sous un angle de quarante-cinq degrés environ , on aura la charnière de la mya /Kg-o« J'Adanson {analina globulosa , LamAVck), qui est en effet intermédaire entre les mvcs et les lu- traires. ] ESPÈCES. I. Mye tronquée. JlJya truncaia. Lin. M. testa oi'ata, ventricosd , anteriùs trttncatd ; cardinis dente antrorsùm porrecto rotundato integcrrimo. Mya truncala. hia. Sy si. nat p. 1 1 12. Ginel. n" i. 74 HISTOIRE DES JMOLLLS(^U£S. ■^ Scliroter. Einl. in Conch. t. 2. p. 600. a" i . * Lister. Conch. tab, 428. f. 269. * Lister. Hist. anim. tab. 5. f. 36. Gualt, Concli. t. 91. fig. D. * Olaffsen. Isl. tab. 11. f. i. 2. Chemn. Conch. 6. t. i. f. i . ï * Olivi. Adriat. pag. q5. n» 2. Penuant. Zool. brit. 4. pi- 4'- Encycl. pL 229. f. a. a. b. '^ Dilw; Cat. t. i. p. ^2, n° 2. * Brookes. Intr. of Conch. pi. i. f. 10. "^ Desh. Encycl, mélli. vers. t. 2. p. Sgi. Habite l'Océan d'Europe. Mon cabinet. 2. Mye des sables. Mya arenaria. Lin. M. testa ouata , anteriùs rotundata ; carâinis dente denUculo laterali actito. Mya arenaria. Lin. Syst. nat. p. 1112. Gmel. n" 2. * Lister. Conch. pi. 4i8. f. 262. Bast. Op. subs. 2. p. 69. t. 7. f. ï. * Favanne. Zoom. pi. 72. f. H. Chemn. Conch. 6. t. i. f. 3. 4- Encycl. pi. 2^9. f. i. a. b. Pennant. Zool. brit. 4- pl- 42. ; * Dilw. Cat. t. I. p. 43. n 3. *" Blainv. Malac. pi. 77. f. i . * Sow. Gêner, of Shells. n° 32. * Id. Min. Conch. pi. 364- Fossilis. * Desh. Encycl. méth. vers. t. 2. p. 592. Habite TOce'an d'Europe; commune dans la Manche, sur les côtes de France. Mon cabinet. 3. Mye érodo^e. Mya erodonçi. Lamk. (1). M. testa ovatd , anticè subrostratd -^ cardinis dente nitdo recto. (1) La coquille qui, dans la collection Lnmarck, porte ce nom, est une {grande et magnifique covbule vivante, au moins aussi grande que les plus grands individus de la Corhiila fiallica. La Tellïna guinuica deCliemuiti: nous paraît ètic une A> ATINE. '5 Erodona inaclroides. Daud. Bosc. Hist. des Coq. vol. 2. \)1. 6, f. I. Roissy. Hist. des Coq. vol. 6. p. 43i . t. 69. f. 5. Antellina guinaica? Chtian. Conch. 10. p. 348. t. 170. f. i65i— 1653. Habite... probablement les côtes d'Afrique. 4. Mye solémyale. Myasolemyalis. Lamk. (i). M. testa transi/erslm oblongd,tenuij pellucidd; extremitatibus ohtusd; latere postico bremsimo : antico productiore , obli- qué radiato. Mus. no. Habite les mers de la Nouvelle Hollande. Coquille blanchâtre, singulière , un peu bâillante antérieurement , et qui serait une sole'mye si chaque valve était munie d'une dent élargie et saillante. Largeur, 20 à 22 millimètres. AVATINE. ( Ânatina.) Coquille transvprse, subéquivalve , bâillante aux deux côtés ou à un seul. Une dent cardinale nue, élar- gie, en cuilleron, saillante intérieurement, insérée sur chaque valve et recevant le ligament. Une lame ou une côte en faux, adnée, obliquement courante sous les dents cardinales, dans la plupart. Testa transversa , suhœquwalvis , utrinque vel uno latere hians. Dens cardinalis nudus, dilatatus , cochlea- 7'iformis , interne prominulus in utrâque valvd tigamen- tumexcipiens. Lamellavel costafalcata , adnata, infra dentés cardinales obliqué decurrens , in plurimis. autre espèce bien distincte, appartenant aussi au genre cor- bule, à la section de celles qui sont inégulicres. (i) Celte coquille n'est point une mye; elle appartient à notre genre? ostéodesme, dont nous donnons les caractè- res à la suite des anatines. 7^ HISTOIF.E UtS MOLLUSQUES. OBSEnvATiONS. Lcs atiatines sont bien dislinj^uécs des myes, puisqu'elles ont une dent en cuilleron sur chaque valve, tandis que les niyes n'en ont qu'une en tout. Elles semblent faire le passage aux lutraires, et lier les myaires aux niactracées. Chaque cuilleron des anatincs est comme soutenu par une lame dans les unes, ou par une côte dans les autres, qui est obliquement courante sur |la coquille. Le ligament est intérieur, el s'attache dans le creux de chaque cuilleron des valves. Souvent, à côté de chaque croche; , part une fissure décurrente qui forme quelquefois une saillie, imitant une seconde lame courante. [ Il y a peu de genres qui méritent une réforme aussi complète que celui-ci; il semble que Lamarck en ait fait, à dessein, une sorte d^i'ncertœ sedis , dans lequel il a mis toutes les espèces de l'ordre qu'il ne pouvait placer dans leur véritable genre. Des observations nombieuses nous ont convaincu que le genre anatine pouvait être divisé en plusieurs groupes très bien caractériséi. Ayant décou- vert qu'il existe à la charnière de plusieurs des anatines de Lamarck, ainsi qu'à celle d'autres espèces qu'il ne connut pas, un osselet caduc, libre, retenu seulement par une partie du ligament, nous avons circonscrit des gen- res, fondés sur la forme et la position de cet osselet, parce que nous avons reconnu que celte forme et cette posi- tion , entraînaient des modifications dans les autres caractères des coquilles j c'est ainsi que dans les trois premières espèces de Lamarck, il existe un osselet tricuspide appuyé 3ur le côté antérieur des cuilleronsj deux bran- ches de l'osselet atteignent au crochet et y occasionent une fente naturelle et constante, finmée par une mem- brane très mince; le cuilleron est étroit et soutenu en dessous par une lame en arc-boutant. Ces coquilles sont excessivement minces et très bâillantes postérieurement. Dans l'anatine trapézoïde , dont Bruguière faisait une cor- bule et avec laquelle M. Schumacher a fait son genre Pé- riplome, l'osselet cardinal est en forme de coin, placé entre ANATINE. 77 Je bord dorsal el le cuilleronj le crochet n'est pas fendu, et la coquille fort inéquivalve n'est point bâillante. Une plaque osseuse quadrangulaire appliquée le lonjj du bord et soutenue entre des cuillerons très étroits non saillants, caractérise un autre genre auquel nous avons donné le nom d'ostéodesme j l'anatine longirostre n° 4 c" ^^^^ partie. Enfin VAnatina myalis , Laraarck , paraît n'avoir point d'osselet à la charnière, mais son ligament et ses cuillerons ont une forme particulière. M. Leach a établi pour elle son genre Tliracie, que nous avons adopté et rendu plus complet en y ajoutant plusieurs espèces. Nous réduisons les anatines à trois espèces seulement, et nous introduisons à la suite de ce genre , les genres Péri- plome, de M. Schumacher, Ostéodesme de Nous, et Thracie de M. Leach.] ESPÈCES. 1. Auatine lanterne. Ànatina lanterna, Lamk. A. testa ouata, tenutssimd , pellucidd , Jragili ^ utiinque ro- tundatd. An inya anserifera? Chemn. Concb. XI. p. igS. Vign. 26. lilt. A. B. mala. * Born. Mus, Caes. Viiid. pag. aS. Yign. f. 6. * Desh. Eucycl. méth. vers. 2. p. Sg. 11° i. Habite l'Océan des Grandes ludes. Mon cabinet. Elle est rea- fle'e , n'est point rostre'e antérieurement. On la connaît sous le nom de lanterne. Elle est très rare. 2. Auatine tronquée, uinatina truncata. Lamk. A. testa oi^nld, tenui, transi'ersè striatd , anticè suhlruncaLÎ piinctis proininuUs minimis extus asperald. * Sow. Gênera ot' Sheils. n» 33. fig. i. * Desli. Eucycl. méili. vers. t. 2 p. 40, n" 3. Mon cabinet. Habite dans la Manche , près de Vannes. Communiquée par M. -r^uir^, rac'tlecin. Le Muséum en possède un individu un peu plus çrand, plus transparent, asse?. semblable trail- ^8 HISTOIRE DES MOLLUSQUES. leurs , qui vient de l'île Saint-Pierre et Saint-François , à la Nouvelle Hollande (i), 3. Anatine subrostrée. Anatina subrostrata. Lamk. A. Ustd ovatd , membranaced- antico latere altenuato , sn- brostrato. Solen anatinus. Lin. Gmel. n» 8. * Schroter. Einl, in Conch. t. 2. p. 63i. u° 3. Rumph. Mus. t. 45. fig. O. Chemn. Coach. 6. t. 6. f. 46—48. Encycl. pi. 228. f. 3. a. b. * Blainv. Maiac. pi. 76. f. 6. ''* Desh. Encycl. me'tli. vers. t. 2. pag. 4o. n» 2. Habite l'Océan Indieu, les mers de la Nouvelle Hollande. Mus. no. 4- Anatine longirostre. Anatina longirostris. Lamk. (2). A. testcl oi>ato-ohlon§df memhranaceâ^ pellucidd , fra^ili j latere antico longiore altenuato rostriformi; dente cardinali minuto excavalo. * Tellina cuspidata. Olivi. Zool. Adriat. pag. 101. l. 4. f. 3. * Mya rostrata. Dilw. Cat. t. i . p. 45. n" 9. Mja rostrata? Chemn. Conch. XI. p. igS. Vign. 9.6. litt. CD. Habite... Mus. xi°. L'exemplaire duMuse'utn est jeune, moins (1) Nous avons comparé les individus de la Nouvelle Hollande rapportés par M. Quoy , avec celui de la collec- tion Laraarck, et nous avons reconnu des différences suffisantes pour en faire deux espèces. (2) Cette coquille n'est pas du genre anatine; c'est une belle espèce de corbule qui vit dans la Méditerranée; la figure citée de Chemnilz représente un individu très grossi, ou gigantesque s'il est de grandeur naturelle. Nous avons vu cette coquille dans la collection des espèces de la Méditerranée rapportée de Naples par M. Bertrand Geslin. Olivi l'avait figurée sous le nom de Tellina cus- pidata : nous en avons plusieurs individus fossiles de la Sicile. A>AT1NE. ^g {^rancl que clans la Cg. citée , et un peu fruste. Il provient probablement des mers australes. 5. Anatine globuleuse. Anatina globulosa. Lamk. (i). A. testa sulfglobosd, decussatlm striatd, albdfpellucidây latere atitico brevissinio hiante. Mya anatina. Gmel. p. 8221 . n° 11. Le tugon. Adans. Seneg. l. 19. f. 2. Chemn. Conch. 6. t. 2. f. 1 3— 16. Encycl. pi. 229. f. 3. a. b. * Mya anatina. Dilw. Cat. p. 44- ^^ ^• * Fossilis. Mya ornata.Bast. Mém. de la Soc. d'Hist. nat. de Paris, t, 2. p. 95. pi. 4- f- 21. * IHfa tugon. Desh. Encycl. meth. yers. t. 2. p. 592. u» 3. Habite sur les côles d'Afrique, à l'embouchure des fleuves. 6. Anatine trapézo'ule. uénatinatrapezoides. haxnk. {+) A. testa rotundato-quadratâ, convexd, tenui, péllucida, lœi^i- gatà-, dente cochleari obliquato. Corbula. Encycl. pi. 23o. f. 6. a. b. * Periploma inœ^ttiVaZm. Sclmm. Essai d'un Syst.deConcb. p, ii5.pl. 5. f. I. a.b. * Osteodesnia trapezoïdalis . Blainv. Malac. pi. ^5. f. 8. * Periploma trapezoides. Desh. Encycl. raéih. vers. t. 3. p. 739. Habile... Mus. n". Mon cabinet. Elle est un peu inéquivalve. La coquille de Petiver (Gazoph. t. 94. fig. 4- c- 5i. ) y ressemble un peu. ^. Anatine ridée. Anatina tugosa. Lâmk. A. testa lotundatO'Subquadratd , convexd, tenui , pellucidd; rugis obliquis insculptis. Mon cabinet. (1) Nous croyons qu'il conviendrait de rendre à celte espèce le nom qu'Adanson le premier lui avait donné. Ce n'est point une pholade comme ce savant auteur le croyait^ mais bien une véritable mye intermédiaire, par la position oblique de ses cuilierons, entre ce «^enre et les lutraires. Sq mSToir.E DES MOLLUSQUES. Habile à Saint-Domingue. Elle est un peu plus grande que la pre'ce'denle. Ses cuillerons sont moins isolés. 8. Anatiue imparfaite: Analina iniperfecLa. Laink. A. testa ovatd , subinœquivali'i , tenui ^ lœuigatd; latere antico ablreviato 5 dente cardinale anguslo , margini adnato. Mus. no. Habite à la Nouvelle Hollande, dans la baie des Cliiens marins. Blanche, mince, transparente, ayant une côte ante'rieure. Largeur, 35 millimètres. g. Anatine myale. Anatina myalis. Lamk. (++) A. testa magna, oi'ata, ventricosd , inoequivahi ^ punctis minutissimis asperatd \ cochlearibus brevibus rotundatis , unidentatis. Mya declwis. Penuant. Zool. brit. 4-P- 66. no i5. Ligula pubescens. Montag. Habite aux îles He'brides, Mon cabinet. Communiquée par M. Leach. Coquille assez semblable au Mya arenaria par son aspect extérieur , plus grande même , assez solide , et néanmoins demi-lransparente. Elle habite aussi la Medi- terrane'e et se trouve fossile en Sicile. 10. Anatine rupicole. Anatina j'iipicola. Lamk. (1). A. tesld parm , ovato-oblongd ^ extîis transversini sulcatd • latere antico longiore, truncato, Rupicole. Extr. du cours, etc. p. 108. Habite aux environs de la Rochelle, dans les rochers , comme les lilhophages. M. Fleuriau-de-Bellevue. Largeur , 1 2 millim . [(4.)CeUe espèce est la seule connnejusqu'a présent qui appartienne au genre Periploma de M. Schumacher (Essai d'un Système de concli., pag. ii5). Avant de connaître l'ouvrage de cet auteur, nous avions aussi établi un genre pour la même coquille. No us avons adopte le nom don né par (1) Celte coquille appartient aux coibules lilhophages dont nous connaissons déjà plusieurs espèces fossiie.s avant eu cette même propriété de pei forer les pieri •es, PERIPLOME. 8l M. Schumacher, parce qu'il ôiait antérieur au nôîrc. Dans les dernières additions el corrections à soa traité de malaco- logie, M. deBlainvillecrut, à tort, que nous faisionsde celte coquille notre genre ostéodesme , et a conservé ce nom au genre, en y ajoutant l'anatine rupicole, qui est une cor- bule perforante. Nous adoptons le genre périplome , et nous rendons ses caractères plus complets, parce que nous possédons l'osselet cardinal qui était resté inconnu. Genre PERrpLOME. Periploma. Schum. Coquille ovalaire, très inéquivalve et très inéquilatérale; le côté postérieur court, subtronqué et à peine bâillant; la charnière ayant sur chaque valve un cuillcron étroit, obli- que, formant avec le bord supérieur une profonde échan- crure dans laquelle est enclavé un petit osselet triangu- laire qui adhère par une partie du ligament^ impression musculaire antérieure très étroite et submarginale, la pos- térieure très petite et arrondie. Observations. Le périplome est une coquille singulière; elle est nacrée, très inéquivalve comme les corbules , et très inéquilatérale: son côté antérieur est arrondi , le pos- térieur est très court et subtronqué. La charnière présente, sur chaque valve, un cuilleron étroit, horizontal , et lais- sant entre lui et le bord supérieur une échancrure pro- fonde, dans laquelle l'osselet triangulaire vient s'enclaverj il complète par une de ses faces la cavité du cuilleron , et reçoit une partie du ligament qui le retient en place. L'im- pression musculaire antérieure est alongée, étroite, placée le long du bord; la postérieure est petite, arrondie, l'échan- crure palléale est peu profonde. >t0us ne connaissons qu'une seule espèce à laquelle nous donnons le nom suivant: F*ERiPLOME TV, wzzoioE, Periploma trapezoides. Desh. , C'est la même coquille que Vanadna trapezoides de Lamk. ,n.6, à laquelle nous lenvoyons pour la syno- nymie. Tome v. 6 8'-* HISTOIRE nr.s mot.lu>(.)Uî;s. [4-+ Le yeiue llnacie dans lequel celte coquiilc doit ve- nir se placer avec six autres espèces, soit vivantes, soit fos- siles, a ctd établi par M. Leacli, et depuis adopté par nous dans le Dictionnaire classique d'iiistoire naturelle, ainsi que par M. de Blaiuville, dans son traité de malacologie , et par M. Rang, dans son Manuel: il est, par ses carac- tères, très voisin des myes , des analines et des corbules. iSous i{jDorons si toutes les thracies ont un osselet caduc à la charnière; nous sommes certains du moins, pour l'a- voir vu, qu'il existe toujours dans une des espèces; et l'on peut conclure, par analogie , qu'il se trouve aussi dans les autres; cet osselet est cylindrique, arqué en demi-cercle et placé à l'extrémité des cuiilerons , de manière à être rete- nu par une petite partie du ligament. L'animal a été communiqué à M. de Blalnville par M. de Gerville : c'est de lui dont il est question à la page 65q du Traité de ma- lacologie, et donné pour caractériser le genre Ostéodesme, que M. de Blainville suppose, à tort, être le même que le périplome de M. Schumacher. D'après M. de Blaiiiville l'animal de VAnalina inyalis a a le manteau épais , ouvert seulement à la partie antérieure pour le passage d'un pied médiocre et comprimé. Une sorte de gaîne, qui entoure une sorte de repli du m.anteau, contient l'osselet cardinal. Les lobes du manteau, réunis postérieurement, forment un .seul tube assez court. » M. Rang dit, qu'à son sommet, ce tube se divise en deux siphons très courts. La bouche est petite, ovale; les palpes labiales sont larges et foliacées; les branchies sont grandes, striées très obliquement, et cha- que paire est complètement séparée. Quant aux coquilles, voici les caractères du genre : Genre Thracik. TJiracia. Leach. Coquille ovale, oblongue, subéquilatérale , corbuli- foime, inéquivalve , un peu bâillante aux extrémités; charnière ayant sur chaque valve un cuilleron plus ou moins grand, horizontal , recevant un ligament, interne dont le côté postérieur donne attache et retient fortement un osselet en demi-anneau , impression musculaire anlé- THRACir.. 83 riourc, étroite, véunieà la postérieure, petite cl arrondie par une impressiou palléale profondément échancrée pos- térieurement. Observations. Les coquilles du genre thracie sont minces , fragiles et la plupart épidermées ; elles sont très inéquivalves et ressemblent , par cela, aux corbules. Les cuillerons de la charnière sont étroits; il semble que ce soit les nymphes un peu rentrées à l'intérieur, le ligament qu'ils reçoivent est étroit et paraît un peu en dehors. ÎNous ajouterons ici l'indication de trois espèces de ce genre : elles sont bien caractérisées et peuvent en donner une idée suffisante. Thracie corbuloïde. Thracia corhuloides. Desh. T, testa ovato^transversn , grised, inœquivali'i , inœquilatera , bisinuatd-^ umbonibus magnis , inferiore emarginato. Thracia corbuloides. Desh. Dict. class. d'hisl. nat, tom. i(». adas, 6* liv. fig, 4- De Blainv. Malac. pag. 565. pi. 76. f. 7. Desh. Encycl. meth. vers. t. 3. p. loBg. H», i. On la trouve dans la Me'diterranee , quelquefois dans la rade de Toulon. Elle est fossile en Sicile. Thracie pubescen te. Thracia puh esc en s. Leach. T. testti ovato oblongd, subdepressd, inœquii'alvi, œquilaterd, albo-grised, anticè rotundatd, pcsticè truncaUÎ et angulaUi ; cardine foveoUs internis instructo, Myapuhescens. Pennanl. Zool. brit. ThrarAa pubescens . De Blainv. Malac, pag. 565. Desh. Encycl. méth. vers. t. 3. pag. loBg. n° 2. Vivant dans la Manche , dans la Me'diterranee, et fossile eu Sicile. Thracie plissée. Thracia plicata. Desh. Th. testd ovalxy-oblongd, transuersd, cecjuilaterd, inœqiwahi, depressd^ transversim plicatd^ compressa , albd. Desh. Encycl. raéûi. vers. t. 3. p. loSg. n° 3. Vivant probablement dans les mers du Sene'gal. Nous n'en connaissons que deux valves dans cet e'tat. Fossile à Bor- deaux. Elle est très mince, impilf, d'un blanc de lait, ] 84 HISTOIRE DES MOLLUSQUES. [Le troisième genre qui doit venir à la suite des analines, parce qu'il y est lié intimenienl, est celui que nous avons îiomraéOstc'odesnie. Composé de coquilles iransverses très minces, il est particulièrement caractérisé par l'osselet car- dinal réduit en une petite plaque quadrangulaire , appuyée par ses deux bouts sur des cuillerons très étroits, enfoncés au-dessous du bord supérieur des valves. Genre OsTEODESME , Osteoclesma , Desli. Coquille oblongue, transverse, trigone, mince, inéqui- valve , un peu baillante à ses extrémités. Charnière li- néaire ayant sur chaque valve un cuilleron très étroit, ac- colé profondément le long du bord supérieur ou dorsal des valves, un osselet quadrangulaire maintenu entre les cuil- lerons par le ligament auquel il adhère par toute sa face supérieure. Impressions musculaires très petites , l'anté- rieure alongée, la postérieure arrondie. Impression pal- léale échancrée postérieurement. Observations. Nous ne connaissons encore que cinq es- pèces appartenant à ce genre curieux : toutes sont vivantes, nacrées , fort minces , fragiles , couvertes d'un épiderme très niince dans la plupart des espèces, quelquefois assez épais et débordant. Les cuillerons de la charnière ressem- blent beaucoup à ceux de certaines amphidesmes ; ils sont plus étroits, plus enfoncés sous les ciocliets; ils sont adhé- rents dans toute leur longueur. Lorsqu'on réunit les val- ves , on voit ces cuillerons s'écarter depuis leur origine sous le crochet jusqu'à leur extrémité. Cette disposition s'accorde très bien avec la forme de l'osselet qui , bien que quadrangulaire, est cependant plus étroit à son extrémité antérieure. Nous n'indiquons ici qu'une seule espèce, parce qu'elle est la seule qui , jusqu'à présent , ait élé mentionnée et figurée. Une autre espèce a été confondue par Lamarck avec les mycs. La inya solemyalis est une véritable ostéodesme à laquelle nous donnons le nom {Vosteodesma solemyalis. CONÇU li-tr.LS T£>'uii'i:ni:s. 85 Ostéodesmo corbuîoïde. Osteudcsm-x corbidouhs. Desh. O. testa O'.'alo oblongd, inoei'fuwali'i , tiwii ; lalere posllco longiore, angulato , truncalo ; suh epiderme longitudiiialitcr tenue -striatd. Mya non'egica. Chemu. Concli. t. lo. p. 345. tab, 170. f. 1647. 1648. Amphidesina corbuloides. Lanik. Aaim. s. vert. t. 5. p. 492. n" 12. Gmelin. pag. 3222. n" 24. CONCKIFEP^ES TENUIPEDES (l). Leur' manteau 11 a plus ou presque plus ses lobes réunis par devant. Leur pied est petit , comprimé. Le bâil- lement latéral de leur coquille est le plus souvent peu considérable. Je rapporle ici un assez grand nombre de coquillages qu'il a jusqu'à présent été fort difficile de ranger con- venablement selon Tordre de leurs rapports, parce qu'ils appartiennent à des familles qui, dans l'ordre de leur production, ne forment point une série simple. Les uns parurent tenir de très près aux solens , et même y furent réunis; quoiqu'il soit probable que l'animal, et sur-tout son pied , aient une forme , des proportions et même une disposition très différentes. D'autres fu- (i) Dans une note précédente, nous avons déjà dit ce que cette division des crassipèdes et des ténuipèdes a de dé- fectueux. Nous ne la croyons pas susceptible de recevoir des améliorations, parce que le caractère principal est trop exclusif, et que pour le suivre rigoureusement dans son application , il faudrait rompre des rapports très naturels qui lient certains genres, quoique le pied reste dans S£i forme. bd IlISiOiUJi i)LS MOLLUSqUiiS. rcnl rangés parmi les myes ; d'autres le furent parmi les tellines et les venus; enfin quaulilé de ces coquil- lages restèrent dans les colleclions sans détermination et sans trouver, dans les cadres déjà formés, de rang convenable. Obligé d'augmenter le nombre de ces cadres , afin de faciliter le placement de quantité d'objets qui eussent embarrassé ailleurs, et effacé les limites des familles, ma division des conchifères ténuipèdes comprend qua- tre coupes distinctes, dont une seule (les litlwphages) paraît plus artificielle que les autres , sans néanmoins cesser d'être utile : voici la citation de ces coupes. (a) Ligament intérieur , avec ou sans compUcalion de liga- ment externe. Les Mactracées. Les Corbulées. (b) Ligament uniquement extérieur. Les Lithophages. Les Nymphacées (i). LES MACTRACEES. L^ animal a le pied petit , mais comprimé et propre à des mouvements de déplacement. (i) Ces quatre familles sont actuellement insuffisantes et ont dû subir des chanj^ements assez importants à me- sure que de nouvelles observations ont été faites. Les genres qu'elles renferment sont liés d'ailleurs d'une manière in- sensible aux conchifères lamellipèdes ; de telle sorte qu'il est impossiblede séparer cette section de celle qui précède, ou de celle qui suit, si ce n'est arbitrairement. ïl faut donc réunir tout cela en un seul grand ordre, dans lequel il est facile de disposer convenablement des familles naturelles. MACTUACtES, 87 Coquille éguivalve , le plus souvent bâillanle aux ex- trémités latérales. Ligament intérieury avec ou sans complication de ligament externe. Les mactracées tiennent évidemment de très prés aux myaires; néanmoins, comme l'animal a le pied pe- tit, comprimé et propre à ramper ou changer de lieu, elles appartiennent à une coupe différente, qui doit suivre celle des myaires. Elles ont effectivement, comme les myaires, le ligament intérieur, et cette situation du ligament se retrouve encore la même dans les corbulées qui en sont très distinctes. Après les cor- bulées, le ligament des valves est uniquement exté- rieur dans le reste des concliyfères dimyaires. Si l'on n'en excepte quelques iutraires, la coquille des mactracées n'offre à ses exlrérailés latérales qu'un bâil- lement médiocre, très petit, même postérieurement, quelquefois presque nul ou tout-à-fait nul. Je rapporte ici sept genres, savoir : (i) Lijament uniquement intcrieur. (a) Coq. bâillante sur les côtés. Lutraire. Mactre. (b) Coq. non bâillante sur les côtes. Crassa telle. Erycine. (3) Ligament se montrant au-dehors , ou étant double , l'un interne et l'autre externe. Onguline. Solémye. AmjDliidesme (1). (1) Nous avons adopte Ja famille des mactracées,' mais H8 nisroiut. des mollusques. X.UTRMRI:. ( Ulrarla. ) Coquille inéquilatérale, transversalement oblougue ou arrondie, bâillante aux extrémités latérales. Char- nière ayant une dent comme pliée en deux, ou deux dents dont une est simple, et une fossette adjointe, deltoïde, oblique, saillante en dedans. Dents latérales nulles. Ligament intérieur, fixé dans les fossettes car- dinales. Testa inœquilatera , transuersîm oblonga, wel rotun- data , extremitalibus lateralibus hians. Cardo dente unico subcomplicalo , vel dentibus duobus : altero sim~ pUci , cum foveâ adjectâ, deltoided, obliqua, iutus prominente. Dentés latérales nulli. Ligamentum in~ ternum, in foveis affixum. Observations. Les lulraires sont e'minemmeut distin- guées des mactres, parce qu'elles manquent de dents laté- en la modifiant selon que l'exigeait l'état des observations. Les sous-divisions que Lamaick y a établies , peuvent être supprimées , sur-tout si l'on admet notre genre méso- desme, qui lie les mactresaux crassatelles, et si l'on éloigne les ongulines très rapprochées deslucines, et les solémycs plus voisines des solens que de tout autre genre. Les am- phidesmes réduites à celles qui sont minces, sont à peine distinctes des érycines et ne doivent pas faire partie de deux groupes distincts d'une même famille. Nous devons ajouter que les deux sections principales fondées sur la disposition du ligament, ne sont pas établies sur des faits incontes- tables, car il est certain que dans toutes les coquilles à li- gament intérieur , il y a une petite partie extérieure très distincte , semblable à celle des amphidesmes. LUTliAlliE. 8fjr raies, et elles olheut une transition auK myaires par leurs rapports avec les anatines. Leur charnière présente en effet, sur chaque valve , une protubérance comprimée, creusée en fossette en dessus , et , à côté , une ou deux dents, don t uneest comme pliéeen deux, tandis que l'autre est simple. Ces coquilles, sur-tout celles qui sont transversalement oblongues, sont plus bâillantes que les mactres. L'animal fait sortir par le côté antérieur de sa coquille, qui est le plus ouvert, deux siphons, et par le côté opposé un pied petit, comprimé, (i) (i) Quoi qu'en dise Lamarck, les lutraires ne sont point aussi nettement distinguées des mactres, qu'on pourrait le croire. D'abord , il existe entre les animaux des deux gen- res une ressemblance telle, qu'isolés de leur coquille , il serait impossible de les reconnaître. Si l'on examine les coquilles elles-mêmes, ou trouve entre les lutraires et les mactres un passage insensible. Dans les deux premières espèces de lutraires, on trouve d'abord un cuilleron et la dent cardinale en forme de V, comme dans les mactres : les dents latérales sont effacées ou rudimentairesj mais dans la troisième espèce, Lutraria rugosa, les dents latérales , quoiqne très courtes, se mon- trent cependant aussi fortes que dans plusieurs espèces de mactres; et si nous faisons suivre cette espèce conservant la forme extérieure des lutraires , de la maclre striatelleet de quelques autres, nous aurons établi le passage des deux genres ; car il sera devenu impossible de trouver dans les charnières de ces espèces , des caractères génériques suf- fisants. Si ces trois premières espèces de lutraires passent insen- siblement aux mactres, il n'en est pas tout-à-fait de même de la plupart de celles de la seconde section qui , par leurs caractères généraux , ont plus de rapports avec les amphi- desmes. Cependant ces espèces conservent avec les lutraires quelques traits de ressemblance qu'il ne faut pas négliger, pour les placer d'une manière naturelle. L'animal de ces espèces se rapproche plus de celui des tellines par la forme 9'> JUSrOlKE DKS MOL LU SITUES. ESPÈCES. Coquille transversalement oblongue. 1. Lutraîre solénoïde. Lutraria solenoides. Lamk. L. testa ohlongd ; striis transwersis ntgceformibus ; lalere an- tico prœlongo, apice rotundato, valdè hiante- * La Coquille Zo«gMe, Rondelet, liv. i. Des poiss. couvcrls d'un test dur, pag. i5. * Concha longa. Aldrov. test. p. 4^3. Mfa cblonga. Gmel. p. 322 1. Gualt. test. t. 90. fig. A. 2. " Rumpli. Amb. tab. 45. f. N. .^ Dacosta. Conch. bril. p. 3o. t. 17. f. 4- Chemn. Conch. 6. tab. 2. f. 12. * De Roissy. Buff. de Sonnini. Concb. t. 6. pag. 354- n» i. * Maclrahians. Dilvv. Cat. t. i. p. 146. n» 38. * Luvicola solenoides. Blainv. Ma!ac. tab. 77. f. 3. "^ Soyr. Geaera of Shells. n° 24- f. 1. * Desh. Encycl, méth. vers. t. 2, p. 387. n» i . * Fossilis. Brocchi. Conch. subap. t. 2. p. 336. n° 4- Habite l'Oce'an d'Europe. Mus. n*". Mou cabinet. Grande coquille d'un blanc sale ou roussàtre , très bâillante, ven- true, à côte poste'rieur court, arrondi. Deux dents à côte de la fossette. Largeur, un de'cimètre et lo millimètres. On la trouve fossile au Mont Marius , près de Rome. 2. Lulraiie elliptique. Lutraria elliptica. Lamk. L. testa oi'ali-oblongd , lœviusculd'-, slriis traits t^ersLs ex iguis^ lateribus rotundatis : aniico longiore. Mactra lutraria. Lin. Gmel. p. 3259. * Schroter. Einl. t. 3. p. 79. n* 8. {^Mactra lutraria.^ * Lister. Hist. anim. t. 4- f- i9« et la longueur des siphons, que de celui des lutraiieset des mactics ; de sorte qu'en attendant que les rapports soient définitiveaient fixés, il serait peut-être bon de conserver le genre ]i;;ulc institué par Leacii pour elles. LUTKAir.Ii. 91 List. Coiich. t. 41 5. f. 259. * Bonanni. Récr. class. 2. f. 19. Chemu. Conch. 6. t. 24. f. 240. 241. Peauant. Zool. brit. 4- pl- 52. f. 44- * De Roissy, Buff. de Sodh. Conch. t. 6. pag. 355. n» a. * Brookes. Intr. of Conch. lab. 2. f. 20. * 3Iactra lutraria. Dilw. Cat. t. i. p. i46. n° 37. "^ Fossilis. Scill. de corp, mar. tab. 17. f. i. * Brocch. Conch, subap. t. 2. p. 336. n» 5. * Desh. Encycl. mélh. vers. t. 2. p. 387. n» 2. (b) Far. antico latere atlenuato, obtuse acuto. Habite l'océan d'Europe, dans le sable des cèles. Mon cabinet. Elle est presque aussi grande que la précédente , un peu moins bâiUanie, à crochets petits. On la trouve fossile en Italie. 3. Lutraire ridée. Lutraria rugosa. Lamk. L. tesùioi'ata, albido-flavescenie '^ striis longituâinalibus ele- uatis, transyersas minus eleuatas decussantibus. Mactra rugosa. Gmel. p. 3261. Chemn. Conch. 6. tab. 24. f- 236. 237. Encycl. p. 254- f- 2. a. b. (b) Far. striis longituâinalibus posticis rarioriùus , magis elevatis. * Desh. Encycl. melh. vers. t. 2. p. 387. n» 3. Mus. no. Habite l'Oce'an enropéen , où elle paraît rare. Mon cabinet. La variété b vient de Saint-Domingue. Coquille orbiculaire ou subtrigone. 4. Lulraire comprimée. Lutraria compressa. Lamk. L. testa tenui, compressa, rotundato-tiigond , squalidd y transversè striatd. Pectunculus latus , etc. List. Conch. t. 253. f. 88. Dacosta. Conch. brit. p. 200. tab. i3. f. i. Encycl. pi. 257. f. 4» Ligula compressa, ex D. Lcach. ^n mactra Lisleri ? Gmel. p. 3261 ? Habite dans la Manche , sur les côtes de France, où elle est très commune. Mon cabinet. Elle e«l d'un gris sale, quel- quefois jaunâtre on roussâtrc. r}-2 IMSXOIUE DES I\IOLLtrSQUE!>. 5. Luli'àh'e càhineUe, Lutraria piperata. Lamk. (i). L. testa ovaUî , compressa, transversè striata: dentibus mi' nimis ; fovtold magna obliquatd. Poiret, voyage en Barb. 2. p. i5. Mactra piperata. Grael. p. SaGi. * List, Hist.anim. pi. 4- f- 23. * Cacinella. Adans. Seneg. p. 282 . t, 17. f. 18. Chemn. Conch. 6. t. 3. f, 21. * Mactra piperata. Dihv, Cat. .t. i. p. 142. n? 26. * Lutricola compressa. Blainv. Malac. pi. 77. f. 2. Habite dans la Méditerrane'e. Mon cabinet. Cette lutraire est plus aplatie et moins arrondie que la pre'cédente. Elle est assez mince , transparente, jaunâtre, quelquefois liés blanche. 6. Lutraire tellinoïde. Lulî^aria tellinoides. Lamk. L. testa ouata , tenui, pellucidd, albd, striis transi^ersis inœ- aualibwi tenuibus; latere postico brevi, stibplicato. u4n mactra pellucida ? Gmel. p. 3260. Habite... On la dit des côtes de la Guine'e. Mon cabinet. Cette lutraire et les cinq suivantes sont difficiles à caracte'- riser, e'tant également blanches, minces et transparentes. 7. Lutraire blanche. Lutraria candida . Lamk. L. testa o\'atd , tenui , pellucida , candida; striis trunswersis inœcjualibus ; latere postico anticum superante. Mus. n». Habite... C'est peut-être à celle-ci qu'appartient le Mactra pellucida, cité ci-dessus. Les deux espèces sont ne'anmoins très distinctes. (i) Nous avons fait observer dans l'Encyclopédie, à l'art, lutraire , qu'il n'y avait pas de caractères suffisants pour distinguer la Lutraria compressa de îa piperata. Toutes deux; appartiennent à une même espèce vivant depuis les mers du Nord jusqu'au Sénégal et dans toute la Méditerranée. Comme toutes celles qui vivent à des latitudes si diverses , cette espèce est très variable . et il n'est pas étonnant qu'à défaut d'observations suffisantes^ on ait fait deux espèces pour deux variétés. LUTRAIRE. 93 8. Lutraire papyracée. Lutraria papyracea.L?imk. L. testa ovato-rotundatd, teniti,pellucidd, Iransversim stiiauî] lalere antico p atulo- /liante , llned ekvatd longitudinali utrincjue distincto. Mactra papyracea ? Gmel. n" 3. Chemn. Conch. 6. t. aS. f. aSi ? Encycl. pi. 257. f. 2. a. b ? * An lutraria lineata? Say. Amer. Concli. t. i. n» 1. pi. 9. Habile TOceau indien. Mus. n". Mou cabinet. Elle a, près de son côté antérieur , des stries longitudinales très fines , en une place isole'e. En vieillissant , elle devient très bâil- lante. 9. Lutraire pelits-plis. Lutraria pHcatella. Lamk. L. testa ovato - rotundatd f tenue , pellucidd , albd; plicis ienuibits transversis , crebris ; latere antico brevi sub- angulato. An mactra papyracea ? Gmel. p. 8257. Cliemn. Conch. 6, t. 23. f. 23 1 ? Habite... Probablement rOce'hn indien. [Elle vit sur les plages sablonneuses de TAmeVique septentrionale.] Mus. n». 10. Lutraire gros-plis. Lutraria crassiplica. Lamk. L. testa ovato-rotundatd, tenui, pellucidd^ albd, com'exd; plicis transf^ersis , majusculis , compositis ; latere postico brevissimo. * An mactra Vitrée ? Cliemn. Concli., t. xi. t. 200. f. igSg. i960. * Id. Dilw. Cat. t. I. p. i33. n° 4. (b) An ejusd, var. ? Encycl. pi. 255. f. 2. a. b. Habile.... probablement l'Océan indien. Mus. n'. Largeur, 3o millimètres. 11. Lutraire aplatie. T^utraria complanata. Lamk. L. testd owald, tenui, arcuatim plicatd; plicis transuersim strialis. Mactra complanata. Gmel. p. 826 1. Chemn. Conch. 6. t. 24- f- 238. 2jÇ). Encycl. pi. 258. f. 4- " Mya planata . Dihv. Cnt. I. i, p. i45. n" 36. 94 HIST OIRE DES MOLLUSQUES. Habite l'Océan indien. Je n'ai point vu cette espèce,- et, quoi- qu'elle soit sans doute très voisine de la pre'cedentc, elle est diffe'rcnte et plus alonge'e transversalement. l'i. Lutraire dent épaisse. Lutraria crassidens. hAmk. L. testa ovatâ , solidd^ opaca , transversè substriatd ■ dente cardinali crasso ; Joued ligamenti non prominente. "^ An lutraria sanna ? Bast. Me'm. de la Soc. d'hist. nal. de Paris, t. 2. p. 94. no i. pi. "7. fig. i3. * Desh. Encycl. méth. vers. t. 2. pag. 389. n"* 8. Mon cabinet. Habite.... Fossile des faluns de la Touraine. -|- i3. Lutraire sabre. Lutraria ensis . Quoy, L. testa elongato-ovntd , angustd ^ transi-ersd , inœtjuilaterd, arcuatd, luteo-grised , transi-ersiin irregulariter sulcatdj latere antico breuissimo, rotundato. Quoy et Gaym. Voy. de l'Astrolabe, Moll. pi. 83. f. 5. 6. -j- i4. Lutraire très large. Lutraria latissima, Desh. L, testa ovato-ellipticd , complanatd, inœquilaterd ^ anticè rotundatd , posticè subangulatd , transversim tenuiter striatd^ cardine produclo y dente laterali postico minuto instructo. Desh. Encycl. méth. Hist. nat. des vers. pag. 389. n» 7. Fossile des environs de Bordeaux. Il y a une lutraire vivante au Cap de Bonne-Espérance qui en est le sub-analoguc. -]- 1 5. Lutraire de Cottard. Lutraria Cottardi. Payraud. L. testd ovali^ trigond , compressd, pellucidd , nitidd^ suboe- cjuilaterd, posticè subangulatd anticè rotundatd , albd, transwersîm Icei'iter striatd; umbonibus acutis, niinimis;fos' suld ligamenti mininid , obliqud; dentibus cardinalibus obsoletis. Payraudeau. Cat. des annel. et des moll. de Corse, pag. 28. n" 35. pi. 1. fig. I. 2. Desh. Encycl. méth. des vers. t. 2. pag. 389. n" 6. Habile la Méditerranée , la Corse , la Sicile , etc. -]- 16, Lutraire grimace. Lutraria sanna, Bast. L. testd elUpticd^ transt'ersim elongatd, inœquilaterd , îrregu- j.îjTRAint:. gfi lariter striald, anticè rotunJatu, posticè atlenuala , injernè arcuatâ; cardine dentibus lateralibus obsoUtis instruclo. Bast. Mc'm. sur les cnv. de Borcleaqx. Me'tn. de la Soc. d'iiist. Jiat. de Paris, lom. 2. p. g4. n* 1. pi. 7. fig. i3. Desh. Encycl. mélh, des vers. t. 2. pag. 389, n» 8. Fossile de Bordeaux et de Dax. [ Dans le 4o^ numéro de son Gênera, M. Sowerby a pro- posé deux genres qui, s'ils étaient adoj^tés , viendraient se placer, le premier, Anatinella , entre les lutraires et les ihracies, et le second, Cumin gia , entre les lutraires de la seconde section et les amphidesmes. De ces deux genre.s , celui des anatinelles nous semble fondé sur de meilleurs caractères que le second, et , selon que l'animal lorsqu'il sera connu, aura plus de rapports avec les ihracies qu'avec les lutraires, le genre sera placé dans l'une ou l'autre fa- mille. Nous donnons ici les caractères de ce f^enre. Genre Anatinelle , Anatinella. Sow. Animal inconnu. Coquille ovale, transverse, subéquilalérale , mince, subnacrée à l'intérieur. Charnière offrant sous le crochet un cuiilcron alongé , étroit, profond, fort saillant à l'in- t(2rieur de la coquille et sur chaque valve deux très petites dents cardinales à la partie antérieure du cuilleron. Im- pression musculaire antérieure , étroite^ alongéej la pos- térieure petite, arrondie. Impression palléale simple, non sinueuse postérieurement. Observations. Nous ne connaissons que la seule espèce figurée par M. Sowerby Gênera ofShells n" 4o. Nous en pos- sédons une valve, n'ayant pu jusqu'à prosent nous procurer un individu complet. Cette coquille est très mince, fragile, subnacrée à l'intérieurj son cuilleron horizontal est étroit, profond , et présente sur son boi'd antérieur deux petites dents obliques et divergentes.] HISTOIRE DES MOLLUSQUES. MACTRE. ( Mactra. ) Coquille transverse, inéquiîatérale , subtrigone, un peu bâillante sur les côtés, à crochets protubérants. Une dent cardinale comprimée, pliée en gouttière sur chaque valve, et auprès une fossette en saillie. Deux dents latérales rapprochées de la charnière, com- primées, intrantes. Ligament intérieur, inséré dans la fossette cardinale. Testa traîisi^ei'sa, înœqiùlatera , siibtrîgona, lateribus pauîisper hîans; natibus prominentibus. Dens cardlnalis in ulrâque valvâ compressus , pli- cato-canaliculatus , cum adjectâ foveolâ intîis promi- nuld. Dentés latérales duo compressi , utrinque propè cardinem admoti , inseiti. Ligamentum internum, in Jbveold cardinali insertum. Observations. Les niactres déhana.ssces des latraiies qui en obscurcissaient le caractère ou le rendaient inexact, constituent un très beau genre, assez nombreux en espèces. Ce sont des coquilles marines, souvent un peu grandes, presque toujours tiigônes, légèrement bâillantes sur les côtés, soil lisses , soit ridées ou sillonnées transversale- ment. Le caractère de leur charnière est assez singulier : on voit sur chaque valve, sous les crochets, une dent com- primée , pliée en gouttière, quelquefois comme divisée en deux pièces divergentes j et à côté se trouve une fossette subcordiforme oblique, qui donne attache au ligament des valves. On remarque en outre deux dents latérales com- primées et intrantes; l'une rapprochée plus ou moins do la fossette du ligament, et l'autre de la dent cardinale. Quand la fossette est fort large , comme cela a lieu dans certaines espèces , la dont cardinale est très oblique, rétré- MACTP.E. 97 cie, et môme en pailic avortée; mais les dents lali'rales existent toujours, (i) Par un des côtés de sa coquille (2), l'animal fait sortir deux tubes qu'il forme avec sou manteau , et par l'autre , un pied musculeux , comprimé. ESPÈCES. 1. Mactre géante. Mactra gigantea. Lamk. M, testa magna, solidd , albUlo-Julud , transi>ersîm suh- striaut , intrà nates hiante ; fot^ed cardinali maximd cordatd. Encycl. pi. z^g. f. 1, Mactra solidissima. Chemn. Conch. lo. t. i^o. f. i656. * Mactra solidissima. Dilv. Cat. t. i. p. i4o. »<* aa. * Desh. Encycl. méth. vers. t. 2. p. 394. n» i. Habite les mers de l'Aine'rique septentrionale. Mus. no. Mon cabinet. Le bâillement entre les crochets est ici dans le sens de l'ouverture des valves, et en cela fort diffe'rent de celui de l'espèce suivante, 2. Mac Ire de Spengler. Mactra Spengleri. Lia. M. tesleî tri gond ^ Iceci ; vulm pland^ nalibus dislantibus , aperturd lunatd separatis. Mactra Spengleri. Gmel. p. SaSC. * Sclirotcr. Einl. in Conch, t. 3. j). 72. n» j. " Spengl. Cat. t. 3. f. i. 2. 3. (i) 11 existe des mactres dans lesquelles les dents latt raies elles-mêmes sont très réduites ; cela se remarque sur» tout dans les espèces très inéquilatéraies : elles servent ainsi de passage vers les lutraires. D'autres espèces ont le test plus épais, la charnière est plus solide et les dents latérales jnoins lamelleuses : celles-là forment le passage vers notre genre raésodesme ; mais ce dernier genre [est plus nette- ment tranché par rapport aux mactres, que ceîui des lu- traires. (2) Par le côté postérieur, Tome v. 7 gS HISTOIBE DES MOLLUSQXTES. Chcmn. Concli. 6, t. 20. f. 199 — 201. Encycl. pi. aSa. f. 3. a. b. * Dilw. Cat. t. I. p. i32. n" i. * Sow. Gênera of Shells. 11" 24. f. i. *■ Desh. Encycl. méth. ver?, t. 2. p. 394- n'' 2. Habite les mers du Cap de Bonne-Espérance. Mus. n°. Mon cabinet. Espèce peu commune, recherche'e et très distincte par ses caractères. 3. Mactre sUiatelle. Mactra striatella. Lamk. M. testa magna, pellucidd, albd, com'exd ^ vuli>d obliqué stiiaUl, angulo obluso circumscn'ptci^ natibus suhstriatis. Encycl. pi. 255. f. i . a. b. '^ Fossilis. Bast. Me'm. de la Soc. d'iiist. nat. de Paris, t. 2. pi. 7. f. 2. a. b. * Mactra albina. Dcsh. Encycl. melh. vers. t. 2. p. 395, n" 4- Habite.... les mers de l'Inde? Mus. n*. Mon cabinet. Je crois que cette espèce a éîc confondue avec la suivante, dont elle est bien distincte. Elle devient plus grande. 4. Mactre carinée. Mactra carinata. Lamk. M. testa trigond^ pellucidd, albd, convexd-^ vulud angulis la- melld elciiatu carinatis circumscriptii j natibus lan'ibus. Gualt. Test. lab. 85. fig. F. Knorr. Vergn. 6. t. 34- f. 1. ^ Fav. Conch.pl. 48. f.C. Encycl. pi. aSi. f. i. a. b. c, Anmactra slriatula? Grael. p. 325^ (1). Habite.... la Méditerranée ? l'Oce'an des Indes? Mus. n». Mon cabinet. La planche aSi. f. 2. et celle aSa. f. i. de l'Encyclopédie, représentent une mactre à ongles du cor- selet aigus , mais point carinés. Je crois que ce n'est qu'une variété. (î) La mactra slriatula de Linné est la même que celle'ci; il faut seulement en ôter la figure qu'il cite de Chemnitz (pi. 21, f. 2o5, 206), figure qui représente une autre espèce. MACTP.K. f)f) 5. Maclre fauve. Mactra helwacea. Chema. M, testa oi'ato-trigond , pallidè albd , fulvo-radiatcî ; vulwci lunuldque convexis , rufis ; dentihus lateralibus remous. Mactra glauca. Gmel. Excluso Bornii synonjino. Mactra heli>acea. ChemD.Conch. 6. p. 234- 1. 23. f. 232. 233, Encycl. pi. 256. f. i. a. b. Poli Test. I. t. i8. f. 1—3. * DonoTan. Br. Conch. t. 4- lab. i25. J* Payraud. Cat. p. 29. n** 36. * Desh. Encycl. méth. vers, t. 2. p. SgS, n» C. Habite les côtes d'Espagne, de l'Italie. Mus. n°. Mon cabinet. Elle devient fort grande; ses crochets sont lisses. Les vieux individus sont roux, obscnre'raent rayonne's. 6. Mactre roslracée. Mactra grandis. Chemn. M. testa trigond, anticè productiore suhrostratd, lœwi, cer^ find, pallidè radiatd; natibus tumidis^fusco-violaceis. Mactra grandis . Gmel. n' 12. Cbemn. Conch. 6. t. 23. f. 228. Encycl. pi. 253. f. i . a. b. Bona. * Dilw, Cat. t. I. p. 139. n* 19. Habite.... Ses rapports avec la suivante , dont elle est cepen- dant très distincte, font présumer qu'elle vit dans l'Océan atlantique et peut-être européen. Mon cabinet. 7. Mactre lisor. Macula stultorum. Lin. (1) M. testa ovato-trigond , lœviy subdiaphand , pallidè fuhd ^ radiis albidis obsoletis ; facie internd albido -purpuras- cente. Mactra stultorum. Gmel. n". 11. ^ Dacosta. Brit. Conch. tab. 12. f. 3. (i) Nous possédons depuis peu de temps la mactre du Sénégal à laquelle Adanson a donné le nom de Lisor. La localité est certaine, et tous ses caractères s'accordent pai-- faitement avec la description d'Adanson. La comparaison minutieuse de la coquille du Sénégal avec celle de nos côtes, à laquelle Linné a donné le même nom , nous a convaincu qu'elles appartenaient à deux espèces bien dis- tinctes qu'il conviendra de séparer et de bien décrire. 7* lOO HISTOIRE DES MOLLUSQUES. * Gualt. Index, tab. 71. f. C. * Born. Mus. pag. 5o ; vignette. * Schrot, Einl. in Conch. l. 3. p. 77. n' 6. * Brookes. Intr. of Concli. pi. 2. f. 21. * Olivi. Zool. Adriat.p. io5. n" 2. * Fav. Conch. pi. 48. f.M. I? Lisor. A dans. Seneg. tab. 17. f, 16. Chemn. Conch. 6. t. aS. f. 224. 225. Encycl. pi. 256. f. 2. a. b. Poli. Test. I. t. 18. f. 10— la. * Roissy. Buff. de Sonn. Moll. 6. p. 353. pi. 65. f. 5. * Blainv. Malac. pi. 78. f. 5. * Fossiiis. Brocchi. Conch. Foss. subapp. t. 2. p. 535. n*2. * Desh. Encycl. meth. vers. t. 2. p. 896. n" 7. * Payr. Cat. p. 29. n» 87. * Dilw. Cat. t. 1. p. i38. n" 18, (b) P^ar. testa minore , pallidiore; natcLus albidis. Habite la Méditerranée , l'Océan d'Europe et l'Atlantique. Mus. no. Mon cabinet. Les individus parfaits ont les cro- chets violets, comme dans la M. rostrace'e, mais leur côte' antérieur ne s'avance pas de la même manière. 8. Mactre mouchetée. Mactra maculosa. Lamk, M. testa ovato-trigond , spadiceo-rufu , radiis maculistfue albis variegatd ; natibus vulvd luiiuldi^ue subuiolaceis. Mus. n°. Habite... Elle est plus brillante , plus vivement colore'e et moins trigone que la précédente. Intérieurement , elle a trois taches posrprfccs dans la partie inférieure de ses valves. 9. Maclre pallle'e. Mactra straminea. Lamk. (1). M. testa ovato-trigond , tentti, lœi'i , subirradiaut; natibus obsolète rufis. Mactra nilida. Schroet. Einl. in Conch. 3. t. 8. f. 2. * Mactra nitida. Gmel, p. 3258. (i) Il nous semble qu'il conviendrait de rendre à celte espèce le nom que Schrotcr lui donna le premier; car il est bien certain que cette maclie paillée est la même que celle de l'anleuv iiiiemtind. MAcrr.t. loi Mon cabinet. Habile... Je soupçoune qu'elle n'est qu'une variélé de la M. lisor ; mais elle est singulière , presque unicolorc et lui- saate. 10. Mactre australe. Mactraaustralis. Lamk. (i). M. tesui trigontt, solidd, albd-^ slriis transversis teniiibiis, sub- furcath; facie interna; maculis violaceis ncbulosis, * 3Iactra glabrata.ïÀn. Syst. nat. p. ii25. * Schroter. Einl. t. 3. p. 75. An mactra glabrata'ï Gmel. n° 7. Clicmu. Concli. 6. t. 22. f. 216. 217. * Dilw. Cat. t. I. p. i3,6. n° 12. * Desh. Encycl. me'lh. t. 2. p. SgG. U" 8. Mus. n°. Habite les mers de la Nouvelle Hollande , au port du Roi Georges. Largeur, 89 millimètres. il. Mactre violetlc. 3Iactra violacea. Chemn. M. testa ovalo-trigomt, tenui , intîis extusque violacea j nati- bus saturioribus ; viiha anoque albidis. Mactra violncca. Gmel. n» 18. Chemn. Concb. 6. t. 22. f. 2i3. qi4. '^ Scliroler. Einl. t. 3. p. Sa. Encycl. pi. 254. f. i. a. b. Dilw. Cat. t. I. p. i35. n* 9. Variet. exclusa. Habite rOcean Indien , sur la côlc de Tranquëbar. Mus. n". Mon cabinet. Elle est très obscurément rayonnc'e. 12. Mac Ire fasciée. Macti'a fasciata, Lamk. M. testa trigond, lœfi, tenui, subdiaphand, albdj zonis distan- tibus violaceis ; vulvd striatd. Gualt. Concli. t. 71. fig. B. An mactra corallina ? Gmel. n' g. (b) Var. testa radiis pallidèfulvis ornatd. Habite... probablenaent lOcean atlantique. Mon cabinet. (i) L'examen que nous avons fait altenlivement de la Mactra ans Iralis nous a convaincu qu'elle était de la même espèce que la Mactra glabraïade Linné'. Il sciait donc juste de rendre à cette coquille le nom que Linné lui imposa. IO'2 HISTOIUE DES flIOLLUSQUJiS. CoquUle, dont je ne connais pas de figure passable, toi;jouis ornëe de zones violettes, d'un blanc violet intérieurement, ventrue, rare dans les collections. i5. Mactre enflée. Mactra turgida. Gmel. M. testé ovalo'trigonâ , tumidd, tenui , lœi'i , albd -^ nalibus rubescentihus ; vuhd déganter striatd. List. Conch. t. a63. f. 99 ? Cliemn. Conch. t. 21. f. 210. 212. =^ Schroter. Einl. t. 3. p. 81. n° 3. Mactra turgida. Gmel. u" 17. Encycl. pi. ^55. f. 3. a. b. '^ Dilw. Cat. t. i.p. i34.no 8. * Sow. Gênera ofShells. n» 24. f. 2. Habite les mers de l'Inde. Mus. n". Elle a une tache rouge pourprée sous chaque crochet. 14. Mactre plicataire. Mactra plie ataria, Chemn. M. testa albd , diaphand , transversè rugoso-plicatâ ; vidvd planiusculd 1 ano depresso , oblongo. * Schroter. Einl. in Conch. t, 3. p. 73. n" 2. '^ Dilw. Cat. t. I. p. i32. n" 2. Chemn. Conch. 6. t. ao. f. 202 — 204. Encycl. pi. 255. f. 2. a. b. Mactra plicataria. Gmel. pag. 3257. n" 2. * Desh. Encycl. méth. vers. t. 2. p. 396. n** 9. Habite l'Océan Indien. Mon cabinet. i5. Mactre rufescente. Mactra rufescens. Larak. M. testd ovatotrigond , tumidd, basi loevigatd fulvoTufes- cente ; supernè sWiato-plicatâ. Mus. n°. Habite à la Nouvelle Hollande , dans la baie des chiens ma- rins. La pointe des crochets est violette. Largeur, 55 mil- limètres. 16. Mactre tachetée. Mactra inaculata. Lin. M. testd obtuse trigond, inflatd^ tenui , albidd ^ maculis spa~ diceo-ru^s- ano iinpresso. * Lin. Gmel. p. 3260. n" iG. Chemn. Conch. 6. tab. 21. f. 208. 209. MACTIli:. loJ * Encycl. me'ili, pi. aSq. f. 3, a. b. * Dilw. Cat, t. I, p. i34. n» 7. Habite les mers de l'Inde. Mou cabiaeti 17. Mactre subplissée. Mactra subplicata. Lamk. (i). M. tesld trigond , tenui, albct; lateribus baseos subpUcatiî; disco lœvi; cardinis dente latérale biloho. * Mactra lœt^is. Chemn. Conch. t. 6. pi. ai. f. ao5. 206. Mus. n". Habite... Le corselet est circonscrit de chaque côté par on angle, comme dans la M. plicataire; ne'anmoins sa forme et son aspect la distinguent. 18. Maclre triangulaire. Mactra triangularis. Lamk. M. testa triangulari, solidd, albâ, transversè plicald-^ maculis spadiceis sparsU : superioribus majoribus, Encycl. pi. 253. f. 3. a. b. c. Habite... Mus. n'.Mon cabinet. Coquille très rare. 19. Mactre lactée. Mactra lactea. Poli. (2). M. testa ovato-trigonâ, subturgidd, tenui , pellucidd , albd ; fasciis Idcteis ,• striis transversis tenuissimis. Poli. Test. I. lab. 18. f. i3. 14. ^n Mactra lactea ? Gmel. n" 10. * Mactra solida. Payr. Cat. p. 3o. no 28. (i) Grande et belle espèce , intermédiaire entre la mactre carinée et la striatelle, mais bien dislincte'par sa charnière. Nous croyons que la figure citée de Chemnitz la représente; et si nous ue nous trompons pas , elle serait la même que la Mactra striatula de Linné , Syst. nat. , p. 1 laS. (2) Nous avons vu dans la collection du Muséum le type de la Mactra solida, déposé par M. Payradeau et étiquetée de sa main : c'est incontestablement un individu de la mactre lactée , et nous avons dû réunir à cette espèce les deux synonymies de l'auteur. Il n'est pas certain que Xs^ Mactra lactea de Chemnitz et de Gmelin soit la même que celle-ci , à en juger du moins par la figure de Chemnitz. lo4 HlSrOIUt DES MOLLUSQUES. * Payraud. Cat. p. 3o. n. Sg. Desh. Encycl. mëth. vers. t. 2. p. 397. n' 10. Habite la Méditerranée, au golfe deTarenlc. Mon cabinet. Coquille très blanche. Largeur, 35 millimètres. ao. Mac tre raccourcie. Mactraahbreviata.ha.mk. M. testa obtuse trigonâ, transversîm ahbrewiatd, albd; ano vul- vdque déganter plicatis. Mus. n". Habite les mers de la Nouvelle Hollande, an port Jackson. Largeur, 34 millimètres. 21. Mactre ovaline. Mactra owalina. Lamk. M. testa ouata, tenui, pellucidd ^ supernè tenuisstmè striaid,- vuludang^lo circumscriptd ; natibus lœvissimis. Mon cabinet. Habite... l'Océan Indien ? Elle est blancliàtre. Largeur, 35 millimètres. 2 2. Mactre blanche. Mactra alb a. Lamk. M. testa obtuse trigond, turgidd, subpellucidd , albd; stiiis transversis minimis; lineis longitudinalibus raris , obso- letis. An mactra lactea, etc. Chemn. Conch. 6. t. 22. f. aao. 221. Encycl. pi, 254. f . 5 ? * Desh. Encyc. méth. vers. t. 2. p. 897: n» 11. Habite... les mers de l'Inde. Mus. n». 23. Mactre solide. Mactra solida. Lin. M. testa trigond, opacd, lœuiusculd, subantiquatd. Mactra solida. Lin. Sysl. nat. p. 1 126. Gmel. n» i3. * Schroter. Einl. in Conch. t. 3. p. 78. n" 7. (a) Testa unicolor, albido-cinerascens autjlavescens. List. Conch. t. 253. f. 87. Pennant. Zool. brit. 4. t. 5i. f. 43. A. Encycl.pl. 258. f. i. Chemn. Conch. 6. t. 23. f. 23o. * Donovan. Brit. Couch. t. 2: lab. 61. " Dorset. Cat. p. 32. tab. 6. f. 6. (b) Var. testa cinguUs olii'aceis fuscis aiit cocruleis picta. Ddcosla. ïesl. bril. tab. i5. f. i. Knorr, vergn. 6. t. 8. f. 5. Chcmn. Concb. 6. t, a4' ^- ^"^9- '^ Dihv. Cat. t. i. p. i4o. no ai. * Desh. Encycl. métli. vers. t. 2. p. 397. n" 12. * Sow. Gênera of Shells. n° 24. f. 3. Habite l'Océan d'Europe. Trè$ commune dans la Manche. Mus. n». Mon cabinet. J'en ai une varie'të à zones eleve'cs , pliciformes, de la Manche. 24. Maclre marron. Mactracastaiiea. Lamk. (i). M. testa parmld, trigona , opacd, subanliqiiatd , satiiratè castaned. . Mus.n". Habite... Elle fut envoye'e de Lisbonne , et vient peut-être du Bre'sil. On pourrait la regarder comme une varie'të de la pre'cédentejmais elle est proportionnellement moins élevée. Largeur, 34 millimètres. 25. Mactre rousse. Mactra rufa. Lamk. (2). M. testa Oi'ato-trigondy turgidd, tenui, lœi'i ,fuli>o-rufd; ra- diis albidis obsolelis • natibus subviolaceis. Mus. n". Habite... Elle est bombe'e et fort différente de la M. lisor. Largeur, 4o à 42 millimètres. 26. TVIactre sale. Mactra sq ualida. Lamk. M. testa subirigoiid , tumidd , inœquilaterd y fulvo-squalidâ ; lalere antico macula fuscd tincto . (i) Cette espèce doit être retranchée : elle a été faite avec quelques valve.t roulées dans la vase de la Mactra solida , variété un peu comprimée , de la partie méridionale des mers d'Europe. (2) Celle-ci, comme la précédente, a été établie sur les valves roulées et altérées dans leur couleur par leur long séjour dans la vase. Malgré ce qu'en dit Lamarck , et si les individus que nous avons examinés dans la collection du Muséum, sont les mêmes que ceux qu'il a vus , nous pou- vons affirmer que cette espèce est un double emploi delà Mactra lisor. I06 HISTOIRE »£S MOLLUSQUES. Mus, 11". Habite... Elle est d'un blanc jaunâtre, obscure'ment lacliete'e de fauve, sans ressembler à la M. tachete'c. Largeur 47 mil- limètres. 27. Mactre du Brésil. Montra Brasiliana. Lamk. M. testa Oi'ato-elliplicâ , subtrigona , aïbd, lœi>iusculd \ vuli'd striis longitudinalibus obliqué dwaricatis , epiderme fmcd tectis. * Macti-afragilis. Chemn. Copch. t. 6. tab. 34. f. a35 ? * Lin. Gmel. p. Saôi. n" 22. Mus. n». Habite à Rio Janeiro. Lalande fils. Largeur, 71 millimètres. Elle est presque équilate'rale. 28. Mactre donacie. Mactra donacia, Lamk. (i). RI. testa solidu , transuersè stnaid\ latere postico brepissimo , subtruncatoj anlico valdè productiore. Mus. no. Habite... Elle est très différente de la lutraire sole'noïde , et presque aussi grande. Je n'en ai vu qu'une valve. 29. Mactre déprimée. Mactra depressa. Lamk. 31. testa suhovatd, tenui, pellucidd, candidd , com>exd j disco lœi>L depresso ; lateribus striato-plicatulis. Chemn. Conch. 6 tab. 24- f- 234. * Desh. Encycl. me'lh. vers. t. 2. p. 898, n» i3. Habite... les mers de l'Inde.? Mus. n". Largeur, 48niillim. 30. Mactre lilacéé. Mactra lilacea. Lamk. M. testa ovalo-trigond, solidd , aLbo-uiolaccscente , supernè eleganter plicatd , injernè lœuigatd ^ cingulis natibust/ue ■vioîaceis. Mus. n». Habite... Elle vient de Lisbonne, peut-être rapportée du Bre'si!. Elle offre, à l'inte'rieur, une grande laclie fauve sous chaque crochet. Largeur, 43 millimètres. (i) Cette coquille n'est point une mactre j elle appar- tient à noire genre mésodesme : nous en donnons les ca- ractères dans les notes relatives au genre amphidesme. 3i. Mactre trigonelle. Mactra trigonella. Lamk. M. testa ùigona, inœquilaterd , albd ; dentlbus cardinalibus obsoletis, subnullis. Encycl, pi. aSg. f. 2. a. b. c. ? Habite à la baie des chiens marins. Mus. u°. 32. Mactre deltoïde. Mactt a deltoïdes. Lamk. (2). M. testa ouato-trigond , inœquilaterd , albd \ laterc postico bret^iore] vulvd anoque déganter plicatis. Mus. n». * Desh. Dcsc.desCoq.foss. t. i. p. Si.n» i. pi. 4- f- 7 à 10. * Idem. Encycl. méth. rers. t. 2. p. 898. n° 1^. (b) Eadem testa majore, fossil. de Grignon. (c) £ademtestd multo minore, Jossil. de ^OTde!{\.n. Habite... La varie'té b. fossile est large de 34 millimètres. 33. Mactre crassatelle. Mactra crassatella, M. testa trigond, solidâ, umbonibus tumidd, transuersè striald, subantlquatd^ denlibus lateralibus crassiuscutis. Mactra truncata. Montag. ex. D. Leacli. Habite TOce'an britannique. Mon cabinet. Communique'e par M. Leacli. Couleur fauve, avec quelques zones rousses ou livides. \ Mactre mince. Mactra delumhis. Conrad. M. testd oi>atO'Oblongd, trans^'crsd, subœquilalerd, lœi>igatd, tenui, fragili , aiitice angustiore , rotundatd, postlce latiore, subangnlatd; cardine angusto j dente cardinali antico ob- soleto. Conrad. Foss. Shells of norlh Amer. t. i. p. 26. pi. 11. Fossile à Claiborne. Ame'r. sept. Grande et belle espèce mince, fragile, lisse, ayant la dent late'rale ante'rieure presque nulle ; l'impression palléale a postérieurement une sinuosité étroite et peu profonde. f Mactre élégante. Mactra elegans. Sow. M. testa rotundato-trigond, tumidd, tenui , posticè acute cari- (2) La variété C nous paraît bien distincte de celle des environs de Paris : clic doit constituer une espèce à part. 108 HISTOIRE DES MOLLUSQUES. natd, superficie déganter concenlricè sulcaUî-^ sulcis rotuii' dalis; dentibus laleralious brei'ibus. Sow. Cat. de la coll. Tenk. p. 1 1 . n» 1 16. pi. i. f. 3. "]; Mactre déprimée. Mactra depressa. M. testa tri gond , depressa; umhonibus subproininulis , dente cardinali simplici, non plicato , dentés latérales admoti cardine ,■ lunula depressa non striata. N. Desb. Descr. des Coq. foss. de Paris, t. i.pl 4. fig. n. 12. i3. 14. CRASSikTEI.I.E. ( Grassalella. ) Coquille iuéquilatérale, suboibiculaire ou transverse, à valves closes. Deux dents cardinales subdivevgentes et une fossette à côté. Ligament intérieur, inséré dans la fossette de chaque valve. Dents latérales nulles ou obsolètes. Testa inœquilalera j suhoî^hicularis vcl trans[^ersa , clausa . Dentés cardinales subbini , cum foved laterali ad- jectd : latérales nulll aut obsoleti. Ligainentwn inter- num, foveolâ cardinali insertum. Observations. Les crassatelles onl beaucoup de rapports avec les madrés et avec les lutraires ; et en effet , dans cha- cun de ces trois genres, le ligament des valves est inté- rieur et attaché dans la fossette cardinale de chaque valve. Mais , dans les crassatelles , les valves réunies sont tout-à- fait closes, au moins sur les côtés; ce qui n'est pas ainsi dans les mactresni dans les lutraires. Il n'y a que deux dents cardinales apparentes dans les crassatelles, parce que la fossette un peu large a fait avor- ter la troisième j ce qui fait que cette fossette se trouve à côté des dents cardinales. Dans certaines espèces , le liga- CRASSATELLE. lOp ment , quoique intérieur, se montre un peu à l'extérieur, mais moins que dans lesamphidesmes. (i) Toutes les crassatelles sont des coquilles marines, régu- lières, équivalves, inéquilatérales , libres, ou qui n'adhè- rent point aux corps marins. La plupart des espèces ac- quièrent avec rûf;e beaucoup d'épaisseur. ESPÈCES. Coquille non fossile. 1. Cyassatelle de King. Crassatella Kingicoîa. "Lsunk. C. testa ovatO'Orhîculatdy subgibbd, albido-Jlauescente, obso- lète radiatd-^ striis transversis exiguis ; natibus plicatis. Mus. n». Anualcs, vol. 6. p. 4t>8, * Sow. Gênera of Schells. n" 3. pi. a. *• Desh. Encycl. me'th. vers. t. 2. p. 20. n» r. Habile les mers de la Nouvelle Hollande, à l'île King. Peron et Lesiteui: Son epiderme est brun, manque à la base de la coquille. Largeur, 75 millimètres. (i) En réduisant le genre crassatelle aux seules espèces qui ont deux dents cardinales et à côté d'elles la fossette du ligament large et superficielle , on le rendra beaucoup plus naturel que Lamarck ne l'a fait; dès lors le nombre des espècs vivantes se réduira à sept ou huit actuellement connues, et les autres qui ont la fossette du ligament mé- diane, profonde, et de chaque côté une dent cardinale, se placeront convenablement dans noire genre mésodesme. Les coquilles des deux genres se distingueront encore au moyen de l'impression palléale toujours simple dans les crassatelles, toujours sintieuse postérieurement dans les mésodesmes. Ces coquilles sont d'ailleurs si différentes des crassatelles véritables, que M. SoAveiby n'ayant pas connu les vraies érycines, donna dans son Gênera, comme type de ce genre , plusieurs des crassatelles de Lamarck, avec lesquelles nous complétons actuellement notre genre mésodesme. lOI HISTOIRE DES MOLLtSQUES, 2. Grassa telle donaciue. Crassaîella donacina. Lamk. C. tesUî ouato-trigond, vcildè inœquilatcrà , gibbdj striis trans~ i>ersis exiguis; natibus lœuibus. Mus. n». Annales, vol. 6. p. 4o8. (b) Eadem natibus plicato-iugosis. Mon cabinet. Habite les mers de la Nouvelle Hollande. Épiderme mince , brun roussâtre. Le côté poste'rieur plus court et arrondi; l'anus et le corselet enfonce's, 3. Crassatelle sillonnée. Cra55ateZ/ajufcata. Lamk. (i). C. testa ouato-trigonâ , valdè inœquilaterd , gibbd , trans- versim sutcato - plicatd ; latere antico angulato produc- tiore. Mus. n». Annales, vol. 6. p. 4o8. (b) Eadem testa minore fossili. Crassatelle sillonne'e. Annales du Mus. vol. 6. p. 409. n° 2. "" Blainv. Malac. pi. 78. f. 4. (c) Var, testa magis depressâ, clegantissimè plicatd. Habite les mers de la Nouvelle Hollande, à la baie des chiens marins. Elle est partout élégamment plissée et sillonHce transversalement; ses crochets néanmoins sont presque lisses. Taille des précédentes, La coquille (b) se trouve aux environs de Beauvais. La variété (c) se trouve à l'île aux Kanguroos. Voyez. Chemn. Conch. vol. jo. tab. 172. f. 1668-1669. C'estde cette espèce que paraît se rapprocher notre crassatelle renflée fossile, 4. Crassatelle roslrée. Crassatella rostrata. hdivak. C. testa crassà, ouato-trigond , lœvigatâ, rostratd; latere an- tico productiore sub angulato., intics margine crenulato. ( 1 ) Sur un examen incomplet, Lamarck a regardé comme analogues les individus fossiles à Beauvais et ceux vivant à la Nouvelle Hollande. Nous avons pu nous convaincre que, quoique très voisins par leurs rapports, ces indivi- dus doivent constituer deux espèces bien distinctes. La figure citée de Chemnitzne représente pas l'espèce vivante, mais bien la valve droite d'une grande espèce de corbule. Quant à la Crassatella tumida, elle se rapproche plus de la Kingicola que de toute autre. CRASSATELLE. III Mus. n". Annales, vol. G. p. 4o8. Mon cabinet. * Encycl. pi. 253. f. 2. a. b. * Sow. Gênera of Sbells. n" 3, pi. i. f. 3. Habite i'Occan des Antilles, de l'Ainérique méridionale. Épi- derme brun ; test fauve ou jaunâtre à rcxterieur , finement rayonne' par des li{înes verticiles peu apparentes. 5. Crassatelle polie. Crassatella glabrata. Lamk. (i). C. testa trisjona , soliilu, suparnè anticètjue sulcatd ^ natibus iimbonibusqne glabratis. Mactra. Encycl. pi. 257. f. 3. Crassatella glabrata. Annales du Mus. 6. p. 4o8. An mactia glabrata ? Gmel. p. 3258. Habite... l'Océan d'Afrique? de l'Inde? Mus. n°. Moncab. 6. Crassatelle subrayonnée. Crassatella subradiata. Lamk. C. testa trigond , suhccquilaterd , tratisversè sulcatd, grisco- fuhd; radiis albis interruptis, obsoletis. Cabinet de M. Yalenciennes. Habile l'Océan austral. Rapporte'e par M. Milbert, du voyage de Baudin. Petite coquille formant presque une transition à l'espèce suivante. Largeur, 16 à 17 millimètres. Le Mactra striata^ Chemn. Conch. 6. t. 22. f. 222, en offre un peu l'aspect. 7. Crassatelle de Guinée. Crassatella contraria. Lamk. C. testa trigond, tumidd, albd aut Julfo-rubescente , maculis spadkeis varid; anticè striis transversalibus, posticè longi- tudinalibus. Venus. Chcmn. Conch. 6. p. 3 18. t. 3o. f. Zin-^in. Crassatella undulata. Annales du Mus. 6. p. AoS. Venus contraria. Gmel. (a) Testd albd, maculis nifisflexuosis pictd; natibus lii'idis. (b) Testa faho-rubescens 5 maculis fusais variis 5 natibus rubris. (1) Celte espèce n'est point une vraie crassatelle; elle a tous les caractères de notre genre inésodesme : voyez la note à la suite du genre aniphidesme. 112 HISTOIRE DES MOLLUSQUES. Habile l'Océan d'Afrique, les côtes de Guinée. Mon cabinet. Cette crassatelle obtusément trigone, renflée dans les deux variétés , est crénelée au bord interne des valves. Ses cro- cbets sont colorés. 8. Crassatelle en coin. Crassatellacuneata.ljdiVak. (i). C. testa soîida, transversd, lœvi , suhcuneatd -^ latere postico breuissimo subwuncato. Mus. n». Habite les mers de la Nouvelle Hollande , à l'île aux Kan- guroos. Forme d'ua donax ; couleur blanchâtre. Largeur, ay millimètres. 9. Crassatelle érycinée. Crassatella erycînœa. Lamk. C. testa trigond ^ lœvigatd,fulvO'i^îrescente^ depressiusculd ^ nalibus decorticatis. Mus. n". Habile les mers australes. Mon cabinet. Communiquée par M. Labillardière . Largeur, 18 à 20 millimètres. io. Crassatelle cycladée. Crassatellacycladea.haunk. C. testd obtuse Irigoiid, glbbd, tenur, striis transversis exiguis-^ dentibus lateralibus longiusculis. Mus. n». Habite le? mers australes. Voyage de Pe'rotî. Taille et forme de la cyclade cornée. Couleur, gris rougeâtre. 11. Crassatelle Striée. Crassatella striata. haimk. C. lesta trigond, compressa-^ striis transversis, crassis, sulcifor^ mibus ; ttmbonibus lœwigatis. Maclra striata. Gmel. p. 8257. Chemn. Conch. 6. tab. 22. f. 222 — 223. * Mactra. Scbroter. Einl. t. 3. p. 83. n" 7. Encycl. pi. 254- f- 4- '^ Erycina striala. Sow. Gênera of Shells. n° 10. f. 2. * Mesodesma striata. Quoy et Gaym. Astrol. Moll. pi. 82. f. i5. 16. 17. Habite... Cabinet de M. Valenciennes. Mus. n». Coq. blan- (i) Ces quatre dernières espèces appartiennent aussi à notre genre mésodesme. ('11AS.SATEL1.K. HÏ châtre. Lar{>eui' , sS millimèlres. On la dit de la Nouvelle Hollande, Coquille fossile. 1%. Crassatelle renflée. Crassatella tumicla. Lamk. C. testa ofato-trigond , œtate gibbtî crassissimd % antico later* anguîato; naîibus transfcrsè sulcatis • margin» intùs denti- culato. * Venus. Schroter. Einl. t. 3. p. 173. n" Si. Annales du Mus. vol. 6. p. 408, ettom. 9. pi. 20. fig. 7. a. b. * Bosc. Buff. de Deterv. t. 3. pi: 20 fig. 5. * De Roissy. Buff. de Sonn. t. 6. pi. 65. f. 4. Chemn. Conch. 7. t. 6g. lilt. a. b. c. d. Venus ponderosa. Gmel. p. SaSo. Encycl. pi. aSg. f. 3. a. b. An mactra cjcnus .^ Gmel. ^ Venus plombea. Dilw. Cat. t. i. p. 191. n» 75. * Sow. Gêner, of Shelis. n" 3. pi. i . f. 1 . Habite... Fossile de Grignon. Mus. n». Mon cabinet. Son analogue vivante paraît être la crassatelle sillonne'e , n» 3. Elle est striée et, dans certains individus, tout-à-fait sil- lonne'e transversalement. i3. Crassatelle siauée. Crassatella s inuata. Lamk. C. lesta obliqué trigond, tumidd , transversè sulcaUÎ; latere antico subangulato sinuato. Mus. n". Habite... Fossile des environs de Bordeaux. 14. Crassatelle S triatule. Crassatella striaiula. haiak. C. testd ovato-trigond ; striis sulcisve transt^ersis , crebris , tenuibus. Habile... Fossile du cabinet de M. Valenciennes, trouvé près de Saint-Brieux. i5. Crassatelle comprimée. Crassatella compressa. Lamk. C. tesCd ovato-orhiculatd , planiusculd , anticè nngulatd ; sulcis transcersis tenuibus , scalariformibus , ad nates emi- nentioribus. Tome v. 8 H4 HISTOIRE DES MOLLUSQUES. Cr. compressa. Annales du Mus. vol. G. p. l\io. n* 4> et tom. 9. pi. 20. fi{j. 5. a. b, * Sow. Gêner, of Shells. n" 3. pi. i. f. a, * Desh. Coq. foss. de Paris, t. i . pag. 37. n" 6. pi. 3. f. 8. 9. * Idem. Encycl. me'lli. vers. t. 2. p. 22. n" 10. Habite... Fossile de Grignon et de Courtagnon. Mon cabin. Mus. n". Le bord interne des valves est finement cre'nele'. 16. Crassatelle laraeîleuse. Crassatella lamellosa. Lamk. C. testa transuersim oblongd , plamusculd , anticè angu~ laid-, cingulis iransversalibus erectis , remotis , lamellifor- mibus. Crass. lamellosa. Annales du Mus. vol. 6. p. l^io, et tom. g. pi. 20. f. 4- -T* b. Brander. Foss. li. tab. 7. f. 69. pro. 89. TelUna sulcata. (b) Var. testa iurgidiore, transverslm breviore. * Desh. Desc. des Coq. de Taris, t. i. p. 34. pi. 4- f- '4- '5. * Idem. Encycl, me'th. vers. t. 2. p. 34- n" 5. Habite... Fossile de Grignon. Mus. n". Mon cabinet. Elle a aussi le bord interne des valves finement crénelé'. 17. Crassatelle trigonée. Crassatella tî^igonata. Lamk. C. tesld parvuld , orbiculato-trigond , trans^ersim elegan- terque sulcatd; natibus lœuiusculis ; margine inlegerrimo. Crassatella triangularis. Annales du Mus. 6. p. 4 1 1 • et tom. g. pi. 20. f. 6. a. b. * Desh. Desc. des Coq. foss. de Paris, t. i. n" 5. pi. 3. f. 4. 5. * Idem. Encycl. me'th. vers. t. 2. pag. 22. n» g. Habite... Fossile de Grignon et de Magnitot. Mon cabinet. Elc. Ajoutez la Cr. lisse et la Cr. bossue des Annales, dont je n'ai pas d'exemplaire sous les yeux. 18. Crassatelle large. Crassatella latissima. Lamk. C. testa elUpûcd , compressa , maximd ^ transi'ershn inœ- qualiter sulcata i, latere antico subangulalo ; margine in- tégra. Cabinet de M. Faujas de Saint-Fond. Habite... Fossile de Saint-Iriès, près de Bouleune , de'parte- ment de Vaucluse. Elle est large, plate et d'une taille extraor- dinaire. Largeur, 1 33 millimètres. CRASSATELLE. U j ■Y ig. Crassatelle rayonnée. Crassatella radiata. Sovf. C. testa arcuatd ^ anticè , acutè rostratd , carinatd superficie arcuato- sulcatd, maculis spadiceis interruptis radiatd. Sow. Cat. Tauk, Coll. ij. n'' 121. pi. i. f. 2. j- 20. Crassatelle bossue. Crassatella gibbosula. Lamk. C. testd ouata, tumido'gihbosd; an^ulo antico eminenlissimo j lameUis transuersis, exiguis, pvominentibus et posticè tu- herculo minimo seriatîm inlercepUs-^ lunutd pro/undè lanceo- latd, Lamarck. Ann. du Mus, t. 6. pag. 410. n* 5. Desh. Descr. des Coq. foss. de Paris, t. i. pi. 5. %. 5. 6. 7. no 7. "i" 21. Crassatelle scutellaire. Crassatella scutellaria. Desh. C. iestd ovato-trigond, depressd , angulatd , in Jgulariter sul- catd, lunuLd lanceolald , profundd; umhonibus mininiis, Crassatella scutelleria. Desli. Dict. class. d'List. nat. Desh. Descr, des Coq. foss. de Paris, t. 1. pi. 5. fig. i. 2. U" II. Idem. Encycl. me'th. vers, t. 2, pag. 21. n" 3. ■\- il. Crassatelle lisse. Crassatella lœvigata. Lamk. C. testa suhorhiculaldy transversd, lœvissimd; natibus subacu- tls, erectiusculis. Lamarck. Ann. du Mus. t. 6, pag. 4ii' Desh. Desc. des Coq. foss. de Paris, t. i. pi. 5. fig. 11. 12. no 10. •\- 20, Crassatelle à fines stries. Crassatella %çnui- stria. Desh. C. lesta ovato-transversd , tenui , subgibbosd; striis tç/iui^tw, regularibus ; umbonibus depressis; lunuld ovatd. Desh. Descr. des Coq. foss. de Paris, t. i, pi. 5. fig. i3. 14. n»9. -{- 24. Crassatelle sinueuse. Crassatella sinuosa. Desh. C. testd ovato-infiatd, anticè angulatd, sinuatd; sulcis nume- rosis, irregularibus , loei^ibus-, margine crenato ; lunuld pro- fundd., ovaUî. Il6 HISTOIRE DES MOLLUSQUES. Desh. Descr. des Coq. foss. de Paris, t. i , pi. 5, fig. 8. 9 et lo. •f 25. Crassatelle épaisse. CrassateUa alla. Conrad. C testa ofato-trigona , crassci ^ tumidd , irregulariter striata\ umbonibus lamellosis, acutis; lunula lanceolaUÎ, profunda; ano angusto, profundissimo; cardine lafOjfot'eold ligamenti minimcî , hrei>i ; dente cardinali crasso , uncinato , altero minore subbifido\ marginibus crenulatis. Conrad. Foss. Shells. of Norih. Amér. t. i. p. 21. pi. 7. Fossile à Claiborne. Amér. sept. Grande coquille épaisse, assez semblable à la CV. tumida des environs de Paris , mais plus longue et à charnière moins fortement articule'e. fiRTCISfE. ( Erycina.) Coquille transverse, subinéguilatérale, équivalve , rarement bâillante. Deux dents cardinales inégales, divergentes, ayant une fossette interposée. Deux dents latérales oblonguesj, comprime'es, courtes, intrantes. Ligament intérieur, fixé dans les fossettes. Test a transvers a , subinœquilatera , œquivalvis ^ raro hians. Dénies cardinales duo , inœquales , di'varicali , cum Joveolâinterpositâ. Dentés latérales duo , oblongi, compressi y brèves , inserti. Ligamentum internum^ in foveolis ajfixum. Observations. Les érycines sont des coquilles en quelque sorte équivoques, dont le vrai caractère de la charnière est assez difficile à juger. On y aperçoit deux dents inégales diver[^entes entre lesquelles est une fossette. Mais l'une de ces dents se réunissant avec la base de la dent latérale de ce côté , on la prend quelquefois pour une dent bifide, et l'on croit voir dans son lobe externe, l'élément de la dent pliée des mactres. Néanmoins l'enfoncement qui , dans l'autre valve, correspond à ce lobe, suffit pour montrer EiaCIMi. II- l'erreuv. Je ne citerai ici qu'une espèce, parce que celles que j'ai indiquées dans les Annales du Muséum ne sont plus sous mes yeux, (i) (i) Ce petit genre n'a pas été bien compris par quelques auteurs, et cela n'est pas surprenant, puisque Laïuaick le caractérisa d'après une cseule espèce, et qu'il négligea de revoir celles qu'il décrivit à l'état fossile, dans les Annales du Muséum; il est cependant indispensable pour se faire une juste idée du genre érycine , d'eu examiner plusieurs espèces, parce que les caractères génériques ne se retrou- vent pas d'une constance absolue dans toutes les espèces; qu'ils sont variables dans des limites, qui , du reste ne dé- passent pas celles des autres genres. Les érycines sont de petites coquilles minces, transparen- tes, fragiles, très rapprochées des amphidesraes par plusieurs de leurs caractères. Aussi, sans s'en apercevoir, Lamarck a mis parmi ces dernières {amphidesnm physoïdes) une véritable érycine. Leur charnière offre quelques variations selon les espèces: le ligament est petit, placé dans unefos- setle intérieure triangulaire, tantôt submédiane comme dans les maclres, tantôt obliques et s'approchant du bord, comme dans les amphidesmes. De chaque côté du ligament se trouve une dent latérale, soit comprimée et sablamel- leu.se, soit en forme de tubercule. L'une de ces dents, l'antérieure, est en général plus rapprochée du ligament que la postérieure. Les impressions musculaires et du manteau sont difficiles à distinguer dans les espèces min- ces et transparentes. Dans celles qui sont un peu plus épais- ses et plus opaques, on trouveles impressions musculaires presque égales, oblongues, réunies par une impression palléale, profondément sinueuse postérieurement. Il y a quelques espèces, et notamment celles dont les dents sont eu forme de tubercule , qui paraissent avoir l'impression palléale simple, comme dans les luciues, et, comme chez elles le ligament est oblique, peut-être ces caractères se» vont-ils suffisants pour l'établissement d'un genre lors- qu'ils pourront être confirmés par ceux de TunimaL tiè HISTOIRE DES MOLLUSQUES. ESPÈCES. 1. Erycine cardiolde. Erycina cardioides. Lamk. E. testa ofalo-orbiculari , pari>uld , decussatlm striata: striis transversis remotis, longitudinalibus^ creberrimis, * Blainv. Malac. pi. 78. f. 77.3. * Desh. Eûcycl. méth. vers. t. 2, p. 117. n' i. Mus. n". Habite les mers de la Nouvelle Hollande , au port du Roi Georges. Trouve'e sur le sable. Largeur, 9 ou 10 milli- mètres. fa. Erycine de Geoffroy. Erycina Geoffroyi. Payr. E. testayparva ovato-trigond, tenui, compressa, niwed, pellu- ciàd, nitidd , suhcequilaterd , Iransversïm lœuiier striata; îineis parvulis , fuscis longitudinalibusque concisis ornatd. Payr. Cat. des annel. et des moll. de Corse, p. 3o. n» 40. pi. I. f. 3.4.5. Habile la Me'diterrane'e. Coquille petite, mince, blanche, transparente, lisse, brillante et sublrigone. -j- 5. Erycine miliaire. Erycina miliaria. Lamk. E. testa ovatO'trigond obliqud, minimd inflatd, lœt'i; cardine unidentato. Si , en caractérisant le genre erycine dans son Gênera qf Shells , M. Sowerby avait consulté notre ouvrage sur les coquilles fossiles des environs de Paris, il aurait pu fa- cilement éviter la méprise dans laquelle il est tombé, et n'aurait pas donné , comme il l'a fait , pour exemple d'un genre qu'il ne connaissait point en nature, deux crassa- telles et une amphidesrae de Lamarck : bien que ces trois coquilles ne doivent pas rester dans les geures où La- marckles avaitplacées, cependant elles diffôrerit d'une ma- nière notable des véritables crycines j ce qui nous a porté à les comprendre dans notre genre niésodesmo. Ce genre est composé actuellement de douze espèces^ parmi leèquelles deux seulement sont vivantes. ERYoïNE. ng Lamk. Ann. du Mus. t. 6, pag, ^iS. no lo, et t. g. pi. 3i. %. 7. a. b. Desh. Descr. des Coq. foss. de Paris, pi. 6. fig. 22. aS. 24. a5. •j- 4. Erycine tellinoïde. Erjcina tellinoides. Desh. i?. testa oi'aUÎ, pellucidd, lœi^igatd , fossuld obliqua minimd , dentibus cardlnalibus adjectd. Lamk. Tellina pusilla. Lamk. Ann. du Mus. t. 7. p. 287. n» 8 , et lom. 12. pi. t{i.fiQ- 2. a. b. Desh. Descr. des Coq. foss. de Paris, pi. 6. fig. 27. 28. 29. 3o. -j- 5. Erycine orbiculairc. E rycina orhicularis . Desh. E. testa pellucidd, radiatïm subcostulatd, orbiculatd , tenuis- simdj dentibus cardlnalibus , breuibus , laleralibus nullis- akero coinpUcato. Erycina pellucida. Lamk. Ann. du Mus. t. 6. pag. 4i5. n° 8. Desh. Desciip. des Coq. foss. de Paris, pi. 6. f. 27. 28. 29. 3o. no 7. f 6, Erycine transparente. Erycina pellucida. Lamk. E. testd ouato-orbiculauî , nitidd, subpellucidd; cardine biden- lato-^ dente laterali distincto. . Lamk. Ann. du Mus. t. 6. pag. 4i3. n» 2. Def. Dict. des scienc. t. i5. Desh. Descrip.des Coq. foss. de Paris, pi. 6. fig. 19. ao. 21. n»6- j- 7. Erycine élégante. Erycina elegans. Desh. E. testa ovato-transversâ pellucidd, eleganter tenuissimè striatd] cardine bidentato; dentibus lateralibus obsoletis. Desh. Descr. des Coq. foss. de Paris, pi. 6. fig. i3. 14. i5. no 5. ■|-8. Erycine fines stries. Erycina tenui-striata. Desh. E. test! ovato-transcersd, pellucidd; striis tenuissimis, crebris; cardine bidentnto; dentibus lateralibus binis. Desh. Descr. des Coq. foss. de Paris, pi, 6. fig. 7. 8. 9. n" 4- f 9. Erycine elliptique. Erycina elliptica. Lamk. E. testa subrotundd , dëprcssiusculd , tenuissimè striatd \ slriis lamellosis; dentibus cardinalibus binis. IJïO aiSlUlKl. DES MOLLljSyUES. Laaik. Anu. dn Mus. lom. 6. pag. 4 «8. n" 6, et l. «j. pi. Si. fig.6. a.b. Def, Dict. des scienc. tom. i5. Desh. Descrip. des Coq. foss. deParis.pl. 6. fig. i6. 17. 18. •f 10. Erycine rayon née. Erycina radiolata. Lamk. E. testa Oi'ato-compressd-^ natibus mininiis; striis longitudina- libus radiatis; cardine bidentato,fov>eola in medio ; dentibus laleralibus subperspicuis j margine crenato, Lamk. Ann. du Mus. tom. 6. pag. 418. n° 11, et t. g.pl. 3i. fig. 8. a. b. Def. Dict. des scienc. nat. t. i5. Desh. Descrip. des Coq. foss. de Paris, pi. 6. fig. 1.2. 3. n" a. ■f II. Erycine fragile. Erycina fragi lis. Lamk. E, testa ovato-transversd, pellucidd, lœwl, niiidd; cardine hi- denlato. Lamk, Ann. du Mus. tom. 6. pag. 4i3. n» 5. Def. Dict. des se. nat. tom. i5. pag, 264. Desli. Descrip. des Coq. foss. de Paris, pi. 6. fig. 4- 5. 6. n° I, + la. Erycine obscure. Erycina ohscura. Lamk. E. testii rotundatd-trigond , obliqua, lœi'i, cardine bidentato. Lamarck. Ann. du Mus. t. 6. pag. 4'4' ^i* 9j ^^ ^- 9- P'- ^i- fig. 9. a. b. Desh. Descr, des Coq, foss, de Paris, pi. 6. fïg. 26, n» lo. ONGUX.XStE. (Ungulina.) Coquille longitudinale ou transverse , arrondie su- périeurement , presque cquilatérale ; à valves closes. Les crocliets écorcliés. Une dent cardinale courte et subbifide sur chaque valve, et à côté une fosselte oblougue , marginale, divisée en deux par un étranglement. Ligament inté- rieur s'insérant dans les fossettes. Testa longitudiiialis aut suhtransversa , supernè ro- tundata, suhœquilatera ; valvis non hiantihus. Nates decorlicali. Dens cardinalis in utrdque valvd, brewis^ suhdivisuSy cumadjectd/oi^ed oblon^d , marginali , medio angusf.ato divisa. Ligamentum intenium foveis inserluni. Observations. Ce genre , établi par Daudin, est reniar- quablepar la fossette qui reçoit le ligament. Elle est oblon- gue et comme divisée en deux fossettes l'une au bout de l'autre. Quoique le ligament soit intérieur, on l'aperçoit au-dehors, à cause, de la situation presque marginale des fossettes. Les ongulines sont sillonnées au-dehors, et tein- tes de rouge en dedans, (i) (i) Il nous semble que les caractères de ce genre n'ont pas été bien appréciés par Lamarck; ce qui est cause, sans aucun doute, qu'il ne l'a pas mis dans ses rapports na- turels. Si l'on vient à le comparer avec les lucines, on re- connaîtra qu'il en est extrêmement voisin. Le ligament n'est pas intérieur comme Lamarck l'a cru, mais extérieur et reçu comme cela a lieu pour plusieurs lucines et cythérées, sur des nymphes très aplaties, séparées dabord par un sil- lon profond , dans lequel s'insère la partie la plus super- ficielle de ce ligament. Quant à la seconde partie de la fossette dont parle Lamarck , elle est produite par l'exlré- niité de la nymphe sur laquelle s'étale une petite portion du ligament j mais cette partie étalée ne sert pas à aug- menter les points d'attache des valves entre elles. Les dents cardinales sont peu saillantes et obsolètes, comme dans la plupart des lucines 3 la valve gauche en offre une pyra- midale, épaisse, fendue à son sommet; la valve droite en a deux divergentes. Les impressions musculaires sont très alongées, étroites et tout- à -fait semblables à celles des lucines. Elles sont réunies par une impression palléa'.e simple. Des observations nouvellement faites par M. ilang , ont HISTOIRE DES MOLLUSQUES. ESPÈCES. ■ 1. Onguline alongée. Ungulina obloTiga. U. testa fulvo-fuscd y arcuatiin rngosd, supernè rotundatd, longitudine lalitudinem superante. Ungulina. Daud. Bosc. Hist, nat. des Coq. 3. p. 76. pi 20. f. 1 . 2. * Ungulina ruhra. De Roissy. Buff. de Sonn. MoU.t. 6. p. 76. pi. 20. f. 1.2. * Sow. Gen. of. Shells. n" 10. * Blainv. Malac. pi, 73. f. 6. * Desh. Eiicycl. me'th. vers. t. 3. pag. 665. Habite... Patrie inconnue. [ Elle vit dans les mers du Se'ne- gal, d'après M. Rang, J Mon cabinet. Longueur, 27 mill. Coquille convexe, enflée, arrondie dans sa jeunesse, s'alon- geant avec l'âge. \ à, Onguline transverse. Ungulina transversa (i). U. testa rotundato-transversd t rugosd,fuli>o-fuscd. Mus. n°. Habite... Celle onguline n'est peut - êlre qu'une variété de la précédente. Elle est seulement lîn peu plus large que longue. appris quelesongulines sont des coquilles perforantes, ce que t. o us savions déjà pour une espèce fossile des environs de Bvdeaux. Cette manière de vivre explique lesvaria- tinns nouibreuKGS c'ans la forme de ces coquiies, et justifie l'opinion que nous avons publiée dar s rEncyclopédie, sur In nécessité de réanir en une seule les deux espèces de Lamarck. " (i) Cette espèce de Lamarck n'e-^t en ré.i]ité qu'une variété delà piécédcnte, et nous les réunissons. i^h SOXcEMTE. ( Solemya. ) Coquille inéquilatérale , équivalve, alongée trans- versalement, obtuse aux extrémités, à épiderme lui- sant, débordant. Crochets sans saillie, à peine distincts. Une dent cardinale sur chaque valve , dilatée , compri- mée, très oblique, légèrement concave en dessus, re- cevant le ligament. Ligament en partie intérieur et en partie externe. Testa inœquilatera , œquivaWis ^ transversim ohlon- ga , extremitalihus ohtusa , épiderme nitido marginem prominente. Nates non prominuli , vioc disdncd. Dens cardinalis in utrdque valvâ, dilatatus , compressas ^ perohliquus, supernè suhconcavus , ligamentiim exci- piens. Ligamentum partïrn internitm, partlm exter- num, [ Nous pouvons ajouter ici les caractères de l'animal , que nous avons pu observer dans l'espèce de la Méditer- ranée. Animal ovale, transverse^ lobes du manteau r^'unis dans leur moitié postérieure, terminés par deux siph -ns cour:s et inégaux; pieil proboscidiforme, tronqué anlér.auremeit par un disque ou une sorte de ventouse , dont les bore? sont frangés ; une seule brancîiie de chaque côte en forme de plumule, dont les barbes sont isolées jusqu'à la base : l'anus terminal non flollant.] OrsERVATiONS. Au premier aspect , les sole'niyes ressem- blent à des niodioles, et néanmoins leurs caractères les rapprochent des solens et plus encore des anatin s. Ce sont des coquilles minces, transversalement oblor.;^ues , presque cylindriques ou cylindriques, déprimées, obtuses aux extrémités, et munies de rayons écartés , divergents, J24 HfSlOIHi. ULb MULLlS 9. f. i. * Desh. Encycl. vers. t. 2. p. 24. n» i. {h) An ejusd. var. Mactra ûc/jat/rtû?Cliemri. Conch.XI. t.200. f. 1957. 1958. H. bile. .. les côtes d'Afrique ? Mon cabinet et celui de M. Re- gley. La coquille de Chemnilz vient de l'Inde, Plis des lelli- nes. Largeur, 42 millimètres. 2. Amphidesme donacille. Amphidesma donacilla. Lamk. A. testa ovato-trigond, posteriùs breviore obtusd, albido^fulvo fuscoque variegata, subirradiatd. Mon cabinet. Mactra cornea. Poli. Test. 2. tab. 19. f.g — 11. Habile la Me'diterrnne'e, dans le golfe de Tarenle. Coquille petite, très variable dans ses couleurs. Largeur, 20 millim. (c'est une mésodesme.) 3. kmT^\x\àesme\diC\.é. Amphidesma lactea.l^d^mk. (i). A. testa rotundalo-ellipticd , tenui , albd, nitidd ; latere antico subhiante j striis transversis tenuissimis. (i) Nous ferons observer que pour cette espèce et l'Am- phidesmalucinalisn" 6, Lumavckàhïtuu double emploi fort singulier y ici il met ces coquilles parmi les ampludesmes et établit deux espèces, ayant chacune leur synonymie, tandis qu'il les réunit en une .seule dans le genre lucine AMPHIDESME. I27 Tellina lactea. Poli. Test. 1. tab. i5. f. 28. 29. Habile la Méditerranée , dans le golfe de Tarente. Mon cab. La coquille est moins orbiculaire que le Tellina lactea de Linné. Ses fossettes plus courtes, plus larges. 4. Amphidesme corné. Amphidesma cornea. Lî^mk. A. testa oualo-trigona, posteriùshreyissimd, corneo-rufescente^ immaculatà. Habite... les mers de l'Ile de France ? Largeur , 26 millimct. Il semble avoisiner les crassatcUcs. ( Elle appartient à notre genre mésode.' me.) 5. Amphidesme libelle. Amphidasma albella. Lamk. (i) A. testa elliplica, tenui, pellucidd , lœi'igalii -, dente cardimdi fovedque minimis. Mus. n°. Habile... les luers australes. Voyage de i'e'row. Blanc, luisant, transparent. Largeur, 20 à 22 millimètres. 6. Amphidesme lucinale. Ampliidesma liicinalis. Lamk. A. testa orbiculatd, gibhd, albd, pellucidd, lœvi.ffoveis cardia nalibus angusds, perobliguis. Tellina lactea. Lin. Gmel. a" 69. Gualt. Test, tab, 71. Gg. D. Cliemn. Conch. 6. t. i3.f. i25. Lucina. Encycl. pi. 286. f. i. a. b, c. Habite l'Océaa d'Europe. Commua dans la Manche. Mon cabinet. SOUS le nom de Lucina lactea; lucine pour laquelle il rassemble la synonymie partage'e ici entre les deux ara- pliidesmes dont, il est question. Le fait est que ces deux espèces sont distinctes^mais appartiennent réellement aux lucines et non aux ampbidesmes. [i] Nous avons vainement cherché cette espèce dans la collection du Muséum. Nous ne pouvons donner ancun renseignement à son égard. laS lUSIOIRE DFS MOL M sorts. 7. Amphidesme de Boys. Jmphidesma Boysii. Lamk. A. tcsUî ovatdy glahra, albd ., foveolis cardinalibus brevius- culis. 31actra Boysii. Maton, Act. Soc. linn. 8. p. 72. n» 10. Wood, Act. Soc. linn. 6. t. 18. f. g, 12. ^ Mactra Boysii. Dilw. Cat. t. i. p. i43. n» 38. Habite les côtes d'Angleterre, etc. Largeur, 18 millimètres. 8. Amphidesme exigu. Jmphidesma tennis. Lamk. A. testa miniina orbiculato-trigond , suhoequilalerd -^ dentibus lateralibus remolis. * Montag. Test. p. 5^2. t. 17. f. 7. * Mactra tenuis. Dilw. Cat. p. 142. Mactra tenuis. Maton, Act. Soc. linn. 8, p. 72. n» 8. Abra tenuis. Leach. Habite les mers d'Angleterre. Communique' par M. Leach. 9. Amphidesme sinué. Almphidesma J/exuosa. Lamk. (1). A. testa pantuld, subglobosd , tenerrimd'^ sinu ab umbone ad marginem decunente. Tellinu flexiwsa. Malon, Act. Soc. linn. 8. p. 56. n° i G. * f^enusjlexuosa. Donovan. tab. 42. f. 2. * Tellina fUxuosa. Dilw. Cat. p. 99. n° 64. Thyasira flexuosa. Leach, Habite les mers d'Angleterre. Communiqué par M. Leach. 10. Amphidesme mince. Jmphidesma prismalica. Lamk. A. testa oi'nto-oblongd, submemhranaced, pellucîdd; dentibus cardinalibus subnullis; lateralibus remotiusculis . Ligula prismatlca. Montag. Test. brit. suppl. 23. t. 26. f. 3. Ex D. Leach. * Mya prismalica. Dilw. Cat. pag, 47- n' i6. Abra prisinatica. Leach. Habite les côtes d'Angleterre. Communique' par M. Leach. (1) 11 est à présumer que cette coquille est la même que la pandore flexueuse de Sow., mentionnée plus loin. AMPHIDr.SME. i-Xf) 11. Araphidesrae pbaséoline. AmphidcsmaphaseoUna. Lamk. A. testa ovatd, subdepressd, tenui, alba- laterc atitico hrei'i^ anguluto, truncalo. Mon cabinel et celui de M. Valenciennes. Habite h Cherboni g , dans la Manche. Coquille blanche , à fossettes cardinales, étroites. Dents cardinales fortes; les late'rales nulles. Largeur, 20 millimètres. 12. Amphidesme corbuloïJe. Amphidesma corhu' loides (1). A. testa ot^ato-oblongd , inœ(]uii>ali>i , tenui; latere antico longiore, anguîato , truncalo; epiderme longitud inaliter strïatfi. Mya JVonvegica. Chemu. Concb. 10. p. 345, t. 170. f. 1647. i648. Habite la mer du Nord , et dans la Manche. Mon cabinet et celui de M. Regley. i5. Amphidesme glabrelle. Amplndesma glahrella {z). Lamk. A. tesUc subofali, albd, subpeUucidd;striisU'anSi>ersis cxiguis- latere antico breviore, obliqué truncalo. Mus. n». Habite les mers de la Nouvelle Hollande, à l'île aux Kangu= roos. Largeur, 24 millimètres. i4- Amphidesme pourpré. Amphidesma purpurascens , Lamk. A. testa ovali, tenui ^ obsolète transi^ersim striatd , parmld , albido-purpurascente. (i) Nous avons mentionné cette espèce et nous avons complété sa synonymie en la donnant comme exemple de notre genre ostéodesme , auquel elle appartient incontes- tablement. (2) Cette coquille a tous les caractères des mésodesmes, et nous la comprenons dans ce genre. Tome v. « )3q histoire des mollusques. Habite les côtes de France , près de Cherbourg. Cabinet de M. de France. i5. Amphidesme nucléole. Amphidesma nucleola, Lamk. ^, testa minimd, rntundatci, inœquilaterd , cont/exa, albidd:, lateribus puniceis. Habile les côtes de France , aux environs de Cherbourg. Ca- binet de M. de France. Largeur, 5 ou 6 millimètres. 16. Kmphidesme-physoïàe.Amphidesmaphysoides (1). Lamk. u4, testa orbiculatO'globosci, hyaUnd, Tesiculari. Mus. nô. Habite au port du roi Georges. Péron Taille d'un pois ordi- [ Ce genre tel que Lauiarck l'a conçu ici , mérite d'être examiné avec attention • il est peu naturel et ne doit être conservé qu'après avoir sui^i les réformes nécessaires. Après avoircréé le genre donacille, Laraarck crut nécessaire de le supprimer et de le réunir auxamphidesmes ; mais il ne s'a- perçut pas que plusieurs autres coquilles qu'il mit parmi les mactres et les crassateiles, avaient absolument les mê- mes caractères que la donacilie, et différaient, dans leur ensemble, delà plupart des amphidesmes, des mactres et des crassateiles. Pour rendre ces genres plus naturels, il fallut donc en retirer les espèces dont il est question , et ce qui (1) Cette espèce appartient au genre érycine. C'est après avoir examiné avec toute l'attention néce.s- saire^ toutes les espèces du genre amphidesme de Lamarck, que nous avons reconnu la nécessité des changements que nous y proposons : nous y trouvons en effet, 1° deux lu- cines ; 2° une ostéodesmej 3'' une érycine j 4° trois méso- desmes, c'est-à-dire, que sur seize espèces, il en faut retran- cher sept, et sur les neuf restantes plusieurs sont encore très douteuses. MtSODESMr.. l3l est remarquable , c'est que, rapprochées, elles constituent un tjenre très naturel et parfaitement distinct de tous les autres. C'est à la suite de ces observations que nous avons crée le genre mésodesuie; d'abord, d'après les coquilles seulement et ensuite d'après l'animal que M. Quoy vou- lut bien nous communiquer au retour de son dernier voyage de circumnavigation. C'est ainsi complété dans l'ensemble de ses caractères, que nous le publiâmes dans le tome deux des Mollusques de l'Encyclopédie méthodi- que. Ses caractères sout les suivants : Genre Mésodesme. Mesodesma. Nob. Animal ovalaire ou subtrigone, aplati; les lobes du man- teau réunis dans les deux tiers postérieurs de leur lon- gueur et pourvus, à leur extrémité postérieure, de deux siphons courts, prolongés en dedans par une membrane très mincej pied très aplati, quadrangulaire, en partie ca- ché par les branchies, celles-ci courtes, tronquées et sou- dées postérieurement , la paire externe, plus petite et sub- auriculée. Coquille ovale , transverse ou triangulaire, épaisse et ordinairement close. Charnière ayant une fossette en cuil- leron , étroite et médiane pour le ligament, et de chaque côté une dent oblongue et simple. Observations. Les coquilles de ce genre sont facilement reconnaissables; elles ont toujours le test plus épais que les mactres : elles sont plus comprimées, mieux fermées, et sous ce rapport se rapprochent des crassatelles. Leur char- nière est particulièrement remarquable : au milieu du bord, et immédiatement au-dessous du crochet , est placée une fossette en cuilleron , triangulaire, profonde, et dont le bord fait saillie dans l'intérieur des valves, comme cela a lieu dans la plupart des lulraires. De chaque côté de ce cuilleron, dans lequel le lig^iment s'insère , ou voit sur chaque valve une grande dent épaisse, simple, et derrière une fossette pour recevoir la dent de la valve opposée. Les impressions musculaires sont inégales, l'antérieuie est la plus grande, elle est alongée ; la postérieure est obronde. 9* l32 HISTOIRE DES MOLLUSQUES. L'impression pallëale dans les espèces qui se rapprochent des mactres, offre une sinuosité postérieure médiocre ; on voit cette sinuosité s'amoindrir de plus en plus à mesure que les espèces ont plus de rapports avec les crassatellesj cependant cette sinuosité persiste dans toutes les espèces du genre. D'après les caractères que nous venons d'exposer , il nous semble évident que les mésodesmes diffèrent des mactres par leur ligament, l'épaisseur de leurs dents, et sur-tout par l'absence à leur charnière de la dent en forme de V. Elles diffèrent des crassatelles,en ce que dans celles- ci le ligament est toujours à côté des dents cardinales, et que ces dents sont toujours à la partie antérieure de la charnière. L'impression palléale des crassalelles est cons- tamment simple j elle est toujours sinueuse dans les méso- desmes. Enfin, les différences entre les amphidesmes et les mésodesmes sont encore plus grandes. Les amphidesmes sont des coquilles minces oibiculaires pour le plus grand nombre : elles ont sur le côté postérieur un pli irrégulier comme celui des tellines. La fossette du ligament est étroite, fort longue, très oblique et couchée le long du bord postérieur elsupérieur; à l'extrémité antérieure de la fossette se trouvent deux dents cardinales très minces, di- vergentes sur la valve droite et une seule sur la gauche; de chaque côté de cette charnière , et à peu près à la même distance s'élève une dent latérale courte, aplatie et triangu- laire. Les impressions musculaires sont grandes, arrondies, et l'impression palléale très profondément échancrée du côté postérieur est quelquefois irrégulièrement sinueuse dans son contour. La conclusion qu'il est naturel de tirer des observations qui précèdent j c'est que les mésodesmes constituent un genre distinct plus différent des amphidesmes que des mactres et des crassalelles. Nous proposonsde le placer dans la méthode, entre ces genres , pour leur servir d'intermé- diaire ou de point de jonction, servant ainsi à confirmer les rapports établis par Lamarck, entre les mactres et les cras- salelles; rapports que plusieurs zoologistes ont voulu dé- truire sans raisons suffisantes. il E SODE s M t. i3J Les espèces que Lamarck a confondues avec les itiactres, les crassatelles et les ampbidesmes, et qui appartiennent inconstestablement à celui-ci, sont les suivantes : 1. Mésodesme donacie. Mesodesma donacia. Desli. Mactra donacia. Lamk. n" 28. Mesodesma donacia. Desh. Eacycl. me'lh, vers. t. i. p. 443* no 1. 2. Mésodesme polie. Mesodesma glàbrata. Desh. Crassatella polita. Lamk. n" 5. Erycina complanata. Sow. Gen. of Shells. n» 10. f. i. La figure citée de l'Encyclope'die appartient à une autre espèce voisine de celle-ci. 3. Mésodesme en coin, Mesodesma cuneata. Desh. Crassatella cuneata. Lamk. n° 8. 4. Mésodesme cycladée. Mesodesma cjcladea. Desh. Crassatella cycladea. Lamk. n" 10. Petite coquille assez ventrue, subnacrc'e à l'inte'rieur. 5. Mésodesme striée. Mesodesma striata, Desh. Crassatella striata. Lamk. n» 1 1 . Mesodesma striata. Desb. Encycl. ine'tb. vers. t. 2. p. 44^. n<»4. (Voyez le reste de la synonymie au n» 1 1 des Crassatelles.) 6. Mésodesme donacille. Mesodesma donacilla. Desh. .AmpJiidesma donacilla. Lamk, n" 2 . Erycina plebeia. Sow. Gênera of Shells. n» 10. fig. 3. Desh.Encycl. mcth. vers. t. 2. p. 444- ^^ ^' Payr. Catal. des Moll. de Corse, p. 3i. n» 42. 7. Mésodesme corné. Mesodesma cornea. Desh. Amphidesma cornea. Lamk. n' 4- 8. Mésodesme glabrelle. Mesodesma glahrella, Desh* Amphidesma glabrella. Lamk. no i3. Ib. Blainv. Malac. pi. 78. f. 6. l34 uisiOlKE DES MOLLUSQUES. An. Mesodesma Gaymardi. Desh. Encycl. méth. vers. t. a. p. 444' o' ^^ 9. Mésodesme érycinée. 31esodesmà erycinœa. Desh. Crassatella erYcinœa. Lamk. n» g. Mësoclesme de Diemen, Quoy et Gaym. Astrol. pi. 82. f. 12. i3. 14. 10. Mésodesme de Chemnitz. Mesodesma CJiemnitzii. Desh. Testa ovato-oblongd, transuersâ^ suhœquilaterd , crassd, so- lidd; iuteo virescente, lœi>igatd^ intùs albd; cardine incrat- sato • fossuld ligamenti profundd , basiproductd^ dentihus cardinalibus subœquaULus. Desh. Encycl. me'ih. vers. t. 2. p. 44^. n' 2. Quoy et Gaym. Astrol. molî. pi. 82. f. 9. 10. 11. Mya australis. Gmel. p. 332 1 . Mya Novce Zeîandiœ. Chein. Concli. t. 6. tab. 3. f. 19. so. Mya. n' 6. Schroeter. Einl. t. 3. p. 6i6. Jdactra australis. Dilw. Cat. p. i4i. n° a5. ] LES CORBULEES. Coquille inéquivalve. Ligament intérieur. L'inégalité des valves n'est point uniquement le propre des coquilles irrégulières : elle se rencontre aussi dans certaines coquilles véritablement régulières; c*est-à-ilire, dont tous les individus d'une espèce se ressemblent entièrement, aux différences pi es des âges. On en trouve effectivement des preuves dans quelques bucardcs el autres, qui sont néanmoins des coquilles régulières , etc'esl aussi le cas des coj'bidées c\\x\ , comme coquilles rcgulièi'es, ne doivent point faire partie de la famille des camacées. Ainsi, les corhulées sont des coquilles régulières. CORBULE. l35 inéquivalves, inéquilalérales et transverses. Elles avolsinent évidemmenl les mactracées, et tiennent aux crassatelles et aux éryciues par leurs rapports; mais comme coquilles inéquivalves , elles s'en distin- guent et constituent une petite famille à part. Les corbulées sont des coquilles marines , en général de petite taille ou de taille médiocre. Elles ne sont point sensiblement bâillantes sur les côtés, et l'un de leurs crochets est toujours plus protubérant que l'autre. Je ne rapporte à cette petite famille que deux genrèS, savoir: celui des corbules et celui des pandores (i). CORBni.E. (Corbula.) Coquille régulière, inéquivalve, inéquilatérale, point ou presque point bâillante. Une dent cardinale sur chaque valve, conique, courbée, ascendante et, à côté, une fossette. Point de dents latérales. Ligament intérieur fixé daus les fossettes. Testa regularis, inœquivalvis, inœquilatera, sub^ clausa. Dens cardinalis in utrdque valvd, conicus , curvus , ascendens , cumfoved laterali adjectd. Dentés (i) La famille des corbulées dans le cas où on l'adopterait telle que Lamarck l'a donné, n'est point ici à sa place, comme nous l'avons fait observer dans une note relative aux niyaircs : plus on observe d'espèces de myes et de cor- bules, et plus ou est embarrassé pour trouver une sépara- tion rationnelle entre ces genres. Ces rapports nous ont déterminé à rapproclier les corbules et les pandores des myes, ei à former de ces trois génies la famille des myai. res, après en avoir écarté les 1 traiies qui se placent natu- rellement dans la famille des mactracés. ï36 IlISlOIKt DES MOL Llv SQL lis. latérales nulli. Ligamentum inteimum in foveis in' sertum. Observations. Bruguière ne connaissait point les corbu- les en formant son tableau des genres des coquilles ; mais quoiqu'il n'en ait pas donné les caractères, il les reconnut et leur assigna un nom générique, lorsqu'il fit dessiner les tivalves. Ces coquilles avoisincnt l'onguline et les crassa- telles par leurs rapports^ mais elles s'en distinguent émi- nemment par l'inégalité de leurs valves, et par celte dent cardinale forte et relevée qui les caractérise. On en con- naît déjà un assez grand nombre d'espèces. Leur taille est médiocre ou petite. [Les corbuîes ne sont pas les seules coquilles qui soient inéquivalves et régulières, les myes et presque toutes les coquilles de notre famille des ostéodesmes le sont égale- ment ; ce caractère n'est que d'une valeur secondaire dans l'établissement des rapports naturels des genres. Les cor- buîes sont des coquilles variables quant à la forme exté- rieure et à la manière de vivrej elles sont en général sub- globuleuses, courtes, épaisses, quelquefois triangulaires j d'aulres sont plus alongées, plus minces, et se rapprochent assez bien des ostéodesmes par leurs caractères extérieurs. Presque toutes les espèces connues sont marines. M. Dor- bigny nous a appris que quelques-unes vivent dans les eaux douces, et parmi les marines nous en connaissons plusieurs qui ont vécu dans l'intérieur des pierres qu'elles ont perforé à la manière des saxicaves. Malgré ces modifi- cations nombreuses des corbuîes, les cai'actères de leur charnière peuvent les faire reconnaître assez facilement , quoiqu'ils varienteux-mêmes dans certaines limites. En éta- blissant les rapports entre les espèces et en prenant d'abord celles qui se rapprochent le plus des myes , pour passer à celles qui constituent les corbuîes proprement dites ^ voici ce que l'on observe à la charnière : sur la valve gauche, qui est la plus petite , s'élève une dent en cuilleron très mince, lamelliforme, ordinairement triangulaire j une dé- pression ou plutôt une impression se voit dans le crochet de l'autre valve j destine'e à correspondie au cuilleron. Ces deux surfaces reçoivent le ligament, dont on voitau- dehors une très petite partie, par une écliancrure triangu- laire, entaille'e dans toute l'épaisseur du bord cardinal de la valve droite. La plupart des espèces qui ont la charnière constituée de cette manière, sont minces et trianj^ulaires. M. Turton a cru nécessaire de former avec elles un genre Sphène , lequel est inadmissible, comme nous allons le voir. En effet, en continuant l'examen des corbules, ou voit la dent lamelleuse de la valve gauche s'épaissir peu à peu dans des espèces plus globuleuses j la surface cor- respoudaute dans Ja valve droite s'enfonce dans l'épais- seur d'un bord cardinal plus épais 5 bientôt après naît à côté de la fossette un petit tubercule, lequel s'accroît pro- gressivement d'espèce eu espèce à mesure qu'elles devien- nent plus épaisses et plus globuleuses , ei finit par devenir celte dent en crochet si remarquable de la valve droite de la corbula gallica, et autres espèces analogues. Les impres- sions musculaires sont petites; l'antérieure unpeualongéc vers le bord, la postérieure est arrondie, l'impression pal- léale est très faiblement échancrée du côlé postérieur, et cependant l'animal est pouvu de ce côté de deux siphons assez longs. Aux observations qui précèdent, nous devons ajouter que, pour ne pas introduire dans le genre corbule des coquilles qui lui sont étrangères, il faut se souvenir de la position du ligament toujours intérieur comme dans les myes, fixé sur la dent perpendiculaire de la valve gau- che et dans la fossette correspondante de la valve droite. Ce que nous venons de dire prouve , ce nous semble , d'une manière suffisante les rapports des myes et des cor- bules; ces rapports sont tels, que Lamarck a compris au nombre des myes une grande et belle espèce de corbule , comme nous l'avons fait remarquer au sujet de la mye erodone. Mous devons rappeler que Vanatina longirostris de La- marck est une corbule.] tSB HISIOIBE DtS MOLLUSQUES. ESPÈCES. I. Corbule australe. Corbula australis. Lamk. (i). C. testa oi^atd, valdè inœquilaterd , lateribus subhiante ; striis transuersis undatis -^ latere antico longiore , an- gulato. * Corbula australis. Blainv. Malac: pi. 78. f. 3. Mus. n». (b) p^ar. testa minore, anteriiis magis depressd. Mus. n*. Habite les mers de la Nouvelle Hollande, an port du Roi Georges, et ailleurs. Elle semble se rapprocher de la F'enus monstrùsa , que Bruguière a rangée parmi ses ccrbules ( Encycl. pi. aSo. f. 2. a. b. c.) ; mais la nôtre est diffé- rente. Coquille blanchâtre , à côté poste'rieur très court. Largeur, 35 millimètres. S. Corbule sillonnée. Corbula sulcala. Lamk. C. testa subcordatd , transversim sulcatd , obsolète radiatd ; natibus glbbis yurpurascentibus. * F^alfulœ solilariœ ignoli et dubii generis. Chemn. t. 10. p. 358. pi. 172. fig. 1668 à 167 f . Corbula. Encycl. pi. 23o. f. î.a. b. c. Corbula sulcata. Syst. des anim. sans vert. p. 137. Habite l'Océan indien ? Mon cabinet. Largeur, ao à aa mill. 3. Corbule dent-rouge. Corbula erythrodon. Lamk. C. testa owatdf transuersim sulcaUi y latere antico productiore subaculo , marglne interno purpurascente. Mus. u". Une valve. Habite... On la dit des mers de la Chine et du Japon. [Elle est des mers du Pérou et du Chili.] Largeur, 3o millim. (i) Cette coquille n'est point une corbule. c'est une saxicavc, dont une variété a été donnée plus loin par La- niarck sous le nom de Saxicava australis, n° 4- Laniarck a élë entraîné à cette erreur, parce qu'il n'a Das fait atlenliou que dans sa corbule australe le li;',ament est extérieur, les valves sont bâillantes, peu réjjulières, nié ;ales, et la ciiar- ni^Mc a Une dent suilianlc, cotuiue cela se voit dan» la plu- part des saxicaves. COKBUI.t. i39 4. Gorbule ovaline. Corbula ovalina. Lamk. C. testa ouata, parvuld, transi'ersè sulcatd , rubro-radiatd -^ latere anlico suùacuto. Mus, n°. Habite les mers de la Noavelle HoUaade. Largeur, 80a 9 millimètres. 5. Corbule de Taïti. Corbula Taïtensis. Lamk. C. testa owato - trapeziformi , biangulatd , radiatd-^ sulcis transversis scalariformibus ; interstitiis longitudinaliter striatis. Mus. n». Habile à l'île de Taïti. M.Patersoon. Largeur, 13 ou 1 3 mill. G. Corbule noyau. Corbula nucleus. Lamk. C. testd globoso-trigond , transversim striatd , subantiquatd ', umbone altero gibbosiore. * TelUna gihba Oin-i. Zool. Adrial. pag, loi. "^ Mj-a inœquivahis. Montagu. Test. p. 38. t. 16. f. 7. * Id. Matou et Racket. Lin. Traas. t. 8. p. 4o- tab. i. f. 6. * Id. Turloft. pag. 39. tab. 3- fig. 8. 9. 10. * Id. Dilw. Cat. pag. 55. n» 36. * Corbula, Encycl. pi. a3o. fig. 4- a. b. c. d. * Payr. Cat. pag. Sa. n» 44- * Sow. Gênera ofShells. n. 18. f. i. * Desh. Encycl. me'tb. vers. t. 2. p. 8. n. a. * Fossilis. Corbula gibba. Brocchi. Concb. subap. t. a. p. 517. n. i5. Habite l'Océan d'Europe, la Méditerranée. Fossile en Italie, en Sicile, à Dax et en Touraine. 7. Corbule enfoncée. Corbula impressa. Lamk. (1). C. testa Oi'ato-trigond , turgidd, transuershi sulcatd ; puhe plana, ano profunJè irnpres^o. Mus. n". Habile... Pelite coquille d'un gris rougeàlre ou poerpré. Lar- geur, la milliinèlrcs. (1) Colle coquille ne .se distingue pas de la cor'»-j',o ova- line, dont elle n'est qu'une variété. ÏNous lie doanc.is celle opinion qu'après un examen allenlif. l4d UISTOIKE DliS MOLLUSQUES. 8 . Corbule porcine. Corbula porcina. C. tesUÎ lransi>ersim oblongâ, albidd, lœvisculd; latere poslico rotundato ; antico angulato , subrostrato , truncalo. Corbula. Encycl. pi. aSo. f. 3. a. b. c. Habile... On la dit des mers aaslrales (i). Mus. n*. Mon cabinet. Par sa forme elle tient de l'amphidesme corbu- loïde. g. Corbule graine. Corbula semen. Lamk. (2). C. testa perpaivd, ovato-irigond^ tenui, pellucidd, lœviusculd. Mus. no. Habite les mers australes , au port du roi Georges. Largeur, 7 à 8 millimètres. Espèces fossiles. 10. Corbule gauloise. Corbula gallica. Lamk. C, testd Oi>ato-transi>ersd ; valvd majore turgidd, ad notes tenuissimè striatd ; umbone lœuiusculo. Corbula gallica. Mus. Annales, vol. 9. p. 4^^. Encyol. tab. 23o. f. 5. a. b. c? * Corbule unie. Bosc. Buff. de Sonn. t. 2. pL 8. f. 6, * Sow. Gênera of Shells. n" iS. f. 2. 3. * Desh. Coq. foss. de Paris, t. i. p. 49- pi- 7. f- i. 2. 3. * Id. Encycl. meth. vers. t. 2. p. 8. n° 4. Habite. .. Fossile de Grignon. Mus, n°. Commune. Je n'ai vu qu'une valve. 11. Corbule petites-côtes. Corbulacostulala.\à^mk,{zy C. testa ouato-trigond; valvd minore, costellis longitudinalibuf radiatd : naie Icei'i. (1) Elle n'est point des mers australes , elle est de la Méditerranée et se trouve sur-tout dans les sables de Ri- niini. (2) Cette espèce, la précédente et la Corbula complanata^ Sow. fossile, ont des rapports avec les pandores et établis- sent le passage des deux genres. (3) Cette espèce est en réalité établie pour la valve supé- CORBULE. i4i Mus. n". Habite... Fossile de Grignon. J'avais pris la valve de celle-ci, comme étant la supérieure de Tespèce précédente. 12. Corbule ridée. Corbula rugosa. Lamk. C. testa trigoiid, venUicosd, subgMd; stAlcis transf>ersis §ros- siusculis ; latere anlico angulato , subacuto. Corbula rugosa. Mus. Annales, vol. 8. p. 467. n* 2. * Desh. Coq. foss. de Paris, t. i. p.5i. pi. 7. f. 16, 17, 22. Syn. exclus. * Id. Encyc!. méili. vers. t. 2. p. 10, n° 11. (b) f'ar. testée sulcis scalariformibus. Mus. n°. (i) (c) P^ar. testdsublœvigatd. Mus. n°. Mon cabinet. Habile... Fossile de Grijnon. La variété b se trouve aux environs de Bordeaux et en Italie. La variété c est de Grignon. i3. Corbule slriée. Corbula striata. Lamk. C. testa oi'ato-transi^ersd, subrostratdj striis transversis te- nuibus elegantissimis. Corbula striata. Mus. Annales, vol. 8. p. 467. n» 3. * Desh. Coq. foss. de Paris, t. i. p. 53. n" 8. pi. 8. f. i, 2, 3. et pi. g. f. I à 5. * Id. Encycl. mélh. vers. t. 2. p. lo. n» 9. Habile. . . Fossile de Grignon et de Courlagnon. Mou cabinet. Etc. Voyez dans le vol. 8 des Annales du Muséum, p. 468, 469, d'autres espèces que je n'ai point sous les yeux. -{- i4* Corbule à gros sillons. Corbula exarata. Desh. C. testd oyato-transversd , tumidd,valvd inferiore sulcis pro" fundis exarata, superiore sublcevigatdy costulis subprominu- lis longitudinalibus radiatd. Corbula exarata. Desh. Dict. class. d'Hist. nat. t. 5. 5" liv. pi. 5. fig. 4. rieure de la corbule gauloise : nous l'avons prouvé dans notre ouvrage sur les Coq. foss. des environs de Paris. (i) Nous avons cru, comme Lamarck, que cette variété dépendait de cette espèce : un examen minutieux sur un très grand nombre d'individus nous a convaincu qu'elle devait former une, espèce disliûctc. l4* HISTOIRE DES MOLLUSQUES. Idem. Desc. des foss. pi. 7. fîg, 4, 5, 6, 7, et pi. 8. fig. 4. Habile... Fossile des environs de Paris à Moucliy-le-Châlel, Chàieau-Rouge. f i5. Corbule ombonelle. Corbula umbonella. Dcsh. C. testa ovato-transversd, crassd, globosd, anticè roslratd ; na- tlbus magnis, recurns, prominenlibus; striis scalarifor mibus grossiitsculis. Desch. Desc. des Foss. de Paris, pi. 7. fig. 18. 19. no 7. Habile... Fossile aux environs de Paris à Chàieau-Rouge , Ab- becourl près Beauvais. f 16. Corbule naine. Corbula minuta. Desh. C. testa minimd , subquadratiî, depressd, œquilaterali , tenuiy lœvigatd, anticè biangulatdj cardine unidentato ^ altero bidentato. Desch. Desc. desFoss.deParis. pi. 8. fig. 3i,3a,33, 34,35. n" i3. Habite... Fossile à Valmondois. -j- 17, Corbule disparate. Corbula dispar. Desh. C. testa ovato-acutd , tenuissimd , anticè biangulatd, rostratd:, vali'd dextrd sulcatd, sinistrd lœi>igatd. Desch. Desc. des Foss. de Paris, l. i.p.57.pl. 8. fig. 36, 3;, 38. n» 17. Habite... Fossile du bassin de Paris à Parnes. \ 18. Corbule rayonnante. Corbula radiât a. Desh. C testa fragiV, subroslratd, costis mirnmis, radia ntiùus ornatd- mareine crenato; cardine unidentato ; dente conico , com- pressa. Desch. Desc. des Foss. de Paris.pl. 9, fig. 11, 12.no ao. Habite... Foss. des environs de Paris à Grignon. 19. Corbule aplatie. Corbula complanata. Sow. C. testa ovato-subtrigond , transversd^ depressâ, Iceyigatd; uinbonibus subnullis j dente valvœ inférioris, conico soUdo, siiperioris, depresso minime. So-w. Minéral. Conch. t. 3. p. 86. pi. 36a. fig. 7. 8. Erycina trigona. Lamk. Ann. du Mus. t. 6. p. 4' 3- n* 3. J- ÏANDORE. 145 Descli. Desc. des Coq. fo$s. de Paris, pi. 7. fif^. 8, g, i3, i^. n» 5. Habite... Fossile dans le crag d'Anp,leterre, à Bordeaux , dans les faluns de la Touraine, el aux euviious de l'aris. PAKBORZ:. (Pandora.) Coquille régulière, inéquivaive, inéquilatérale, transversalement oblougue , à valve supérieure aplatie^ et l'inférieure convexe. Deux dents cardinales oblongues, divergentes et inégales à la valve supérieure; deux fossettes oblongues à l'autre valve. Ligament intérieur. Testa régula? is , inœquwalvis y inœquilatera , trans- versïm oblonga ; valvd superiore planulatâ ; inferiore convexâ. Dentés cardinales duo ohlongi, diuaricati , inœquales, in valvâ superiore; Joveolœ duœ oblongœ ad valvam alicram. Ligamentum internum. Observations. Par leur charnière, les pandores semblent se rapprocher des placunes; mais elles ont deux impres- sions musculaires, et, quoique inéquivalves comme les ca- macées, leur coquille régulière et libre les en éloigne et les rapproche des corbules. [Les pandores sont de petites coquilles marines, nacrées, très aplaties, à valves inégales; leur charnière a beaucoup d'analogie avec celle de certaines corbules, très aplaties. Dans les corbules la valve droite est la plus grande ei la plus profonde; l'inverse a lieu dans les pandores, aussi pour bien reconnaître l'analogie qui existe entre ces deux genres , il faut comparer les valves du même côté : alors on verra que la dent saillante et recevant le ligament de la valve gauche des corbules , forme , dans la pan- l44 HISTOIRE DE5 MOLLUSQUES. dore, par suite de l'aplatissement conside'rable de la co- quille, une cicatricule étroite, une peu saillante et oblique, sur laquelle s'insère également le ligament. A côté de celte cicatricule et antérieurement, se voit un fossetteou échan- crure triangulaire destinée à recevoir la dent de la valve opposée. Si nous comparons de la même manière la valve droite des corbules et des pandores, nous trouverons dans l'une et dans l'autre, une dent triangnlaire plus ou moins épaisse sur le côté antérieur , et à côté une fossette pro- fonde dans la corbule dont la cavité est profonde, super- ficielle dans la pandore, parce que la valve est très aplatie, quelquefois même bombée en dedans. Cette ressemblance incontestable entre les coquilles des deux genres j l'ana- logie non moins incontestable des corbules et des myesj les rapports qui existent entre l'animal des pandores et celui des myes et des mactres, justifient le rapprochement que nous avons proposé de ces deux genres avec les myes pour les rassembler dans une même famille , celle des myairesj arrangement qui fait voir l'inutilité de la famille des corbulées. Les impressions musculaires des pamlores sont petites , arrondies, peu écartées , et fort rapprochées du bord cardinal ; une impression abdominale courte et simple s'étend de l'une à l'autre. Lamarck n'a connu que deux espèces vivantes de pandores. Depuis, M. Sowerby, dans son Species conchyliorum ^ en a fait connaître sept espèces de plus, et M. Say dans sa Conchyliologie améri- caine en a décrit une septième j enfin M. Quoy dans le voyage de l'Astrolabe en a décrit et figuré une espèce bien intéressante par sa forme et ses autres caractères. A ces six espèces vivantes, nous pourrions en ajouter deux fossiles , l'une des environs de Paris , et l'autre d'Italie: de sorte qu'il existe maintenant douze espèces dans un genre peu recherché, et dans lequel on n'en connaissait que deux il y a quelques aunées.] PANDOnE. l!jj ESPÈCES, 1. Pandore rostrée. Pandora rostrata. Lamk. P, tutci latere antïco longiore , allenuaio , rostrato , hinc in utrdtjue valvd angulato. TclUna inœqu'u'ali'is. Lin. Syst. uat. p. 1118, Gmel. n" a. ^ Donovan. Conch. t. 2, lab. 4i. f. i. "^ Dilw. Cat. p. 86. n» Sa. * Payraud. Cat. des An. et des Moll. p. 33. n° 46- Poli. Test. I. lab. i5. f. 5, 6, 7 et 9. Cliemn. Conch. 6. lab. 11. f. 106. a. b. c. Pandora. Encycl. pi. aSo. f. i, a. b. c. Pand. mar^aritacea. Syst. des Auim. sans vert. p. iSj. '^ Sow. Gen.of Shells. u" 2. f. i,a, 3. * Sow. Spec. Conch. Gen. pandora. p. 2. o" a. f. 7, 8,9. * Blainv. Malac. pi. 78. f. 6. a. b. * Desh. Encyc, raéth. vers. t. 3. p. 697. Uo i. Habite la Méditerranée et dans la Manche, sur nos côies. Mou cabinet. 2. Pandore obtuse. Pandora obtusa. Lamk. P. testa latere antico versus exLreinilatem diiatalo, ohUtsU- simo, hinc obsolète angidalo. Pandora obtusa. Leach. "^ Payrau. Cat. p. 34. n° 47» * Desh. Encycl. meth. vers. t. 3, p. 697. n» a. * Sow. Spec. Conch. Genre pand. p. a. n» i . f . i, 2. 3. Habile... l'Océan britannique? Mon cabinet. Coaimuuiqué par M. Leach. Espèce plus petite et très distincte de la pre'cc'denie, f 3. Pandore oblongue. Pandora oblonga. Sow. P, testa elongatd , latere postico sub rostrato , margine su- periore rectiusculo , dente in valt^d planulatd ligamento- que minimis. Sow. Spec. Conch. Pandora. fig. lo. p. 2. Habite la Méditerranée, les côtes de Sicile, mince, trans- parente , proportionnellement plus clroite que la Ros- trée. Tome v. io l46 HISTOIRE DES MOLLUSQUES. -j- 4« Pandore déprimée. Pandora depj^essa. Sow. P. testa oi>atd, depressd, latere postico clilatato, dentihus in vali'cî planulatd duobus validis ,'jLn valvd allerd unico maxiino, margine superiorc suharcualo, let^iter recuivo. Sow. Spec. Conch. Pandora. fig. ii à 12. p. 3. * Anomia tabacea, Gronovius, Zoopli, tab. 18. f. 3. Habite les îles de rOceaii pacifique. Coquille courte, très ind- quilate'rale , presque aussi longue qne large et très de'- prime'e. -J- 5. Pandore glaciale. Pandora glacialis. Sow. P. testd anlicè subproductd , obtuse angustatd, umbone sub- centrali- margine superiore rectiusculo. Dente in valvâpla- nulatd minimo. Sow. Spec. Conch. part. i. Pandora fig. 4> 6. p. 3. Habite les mers du Nord sur les côtes de la Norvège. Ce n^est peut-être qu'une variété un peu moins inéqailatérale de la pandora obtusa. -j- 6. Pandore flexueuse. Pandora Jlexuosa. Sow. P. testa oblongd, gibbosiore, subrostratd] margine inferiore Jlexuoso, superiore bicarinato, subarcuato , recuri'o j la- mind interna , subinarginali postico , elongald, in valcd planulatd. Sow. Spec. Conch. part. i. pandora fig. i3 à i5. p. 3. Sow. Gênera of Shells. no 2, f. ^, 5. Payraud. Cat. des Ann. etdesMoU. de Corse, p. 34- no 48. Habite le golfe persique, Sow. la Méditerranée en Corse et en Sicile. f 7. Pandore onguliforme. P«no ; anticè suhalato ', duntç valido , et PANDORE. j/in lamina interna submarginali, postica ^ elongatci ^ In vul\>cî planulatà. Sow. Spec, Concli. part. i. Pandora. fig. 18—19. p. 3. An pandora trilineala. Say. CoDch, Amer, no i. pi. 2 ? Habite... L'espèce de M. Say paraît peu distincte de celle-ci; cependant, s'il faut avoir confiance dans les figures, la charnière pre'senterait des différences assez grandes pour justifier la séparation des deux espèces. 9. Pandore trilinéolée. Pandora trilineata. P. testa ouato-oèlonga , inœquilatera, anlicè oltusd , posticè arcuauî, rostratd, pellucidd, lœuigatd; rostro hicarinato. Say. Amer. Conch. no i. pi. 2. Habite les côtes de la Géorgie et des Florides ; elle est mince, brunâtre en dehors; elle a beaucoup d'analogie avec la Pan- dora nasuta. Ce n'est peut-être qu'une variété de cette espèce. f 10. Pandore striée. Pandora striata. Quoy. P. testa ovato-trigond , soliduld , transverslm striato-pllcatd ^ depressd, anticè obtusd, posticè suhangulatd, subœquilalerd; apice acuto, einarginato. Quoy. Voy. de l'Astrol. MoU. pi. 83. f. 10. Habite la Nouvelle Zélande. Coquille singulière, aplatie, épaisse, presque équilatérale et subtrigone; les valves sont couvertes de stries ou plutôt de petits plis concentriques. 1 1 . Pandore de Defrance. Pandora Defrancii. P. testa minimâ, ellipticd, depressd, anticè suhangulatd, mar- garilaced, ad cardinem angulatd, cardine hidentato. Desh. Desc. des Foss. de Paris pi. 9, fig. i5, 16, j^. ^o j^ Idem. Encycl. mc'th. vers. t. 3. p. 697. n" 3. Hatite Fossile de Grignon. Petite coquille très dépri- mée , remarquable par un petit bec à son extrémité an- térieure. LES LITHOPHAGES. Coquilles téréhrantes , sans pièces accessoires, sans fourreau particulier, el plus ou moins bâillantes à 10'' l48 HISTOIRE DES MOLLUSQUES. leur côté antérieur. Le ligament des vaWcs est extérieur. Les animaux de ces coquilles savent percer les rochers calcaires, s'y établissent à demeure, et y vivent habi- tuellement. Us s'y enfoncent de manière que leur ex- trémité antérieure, placée vers l'entrée du trou qui les contient, est toujours à portée de recevoir l'eau dont ils ont besoin. Ces coquillages bivalves restent ainsi cachés toute leur vie dans des trous assez profonds qu'ils se sont creusé dans les rochers. On ne connaît pas encore les particularités de l'organisation de ces animaux; mais leurs habitudes étant analogues à celles de la plupart des pholadaires , ils nous avaient d'abord paru devoir s'en rapprocher au moins sous ce rapport : depuis , nous les en avons écartés. Cependant nous n'entendonspas rassembler ici toutes les coquilles bivalves térébrantes, ou qui percent les pierres; car nous ferions en cela un assemblage évi- demment disparate. Nous connaissons effectivement des coquilles pareillement térébrantes , qu'on ne peut écarter les unes des venus, les autres des modioles, les autres des lutraires, les autres enfin des cardites , et ce n'est point de celles-là dont il est maintenant question. Parmi les conchifères térébrauts, nos lithopliages sont des coquilles plus ou moins bâillantes antérieure- ment, à côté postérieur court, arrondi ou obtus, à ligament des valves toujours extérieur, qui vivent ha- bituellement dans les pierres , et dont, quant à présent, nous ne connaissons point de famille particulière à la- quelle il soit plus convenable de les rapprocher. Nous citerons néanmoins parmi elles quelques espèces dont les habitudes ne nous sont pas connues (i). (i) Par ce motif qu'il ne serait pas rationnel d'établir un PANDORE. i/^g M. Fleuriau de Bellevue nous a fait connaître la plupart de ces coquillages , en a traité dans le Journal de phjsique de l'an lo, et dans le Bulletin des Sciences de la Soc. Philom., n° 62. Il pense que les coquilles téré- brantes ne percent point les pierres à l'aide d'un frot- tement de la coquille conlre la pierre; mais au moyen d'une liqueur amollissante ou dissolvante que lanimal répand peu à peu. Parla réduction que nous exécutons parmi nos litho- phages , leurs genres se bornent aux trois qui suivent. [ Depuis long-temps ou discute sur cette singulière propriété dont jouissent quelques mollusques acéphales. Quelques auteurs ont supposé que le frottement des valves contre la pierre suffisait pour l'user peu à peu , et qu'ainsi l'animal y formait une loge suffisante pour le contenir. Olivi, qui partageait cette opinion, Ta appuyée sur ce fait qu'il prétend avoir observé que les mollusques perforants peuvent attaquer des laves ou autres roches non calcaires. Depuis cette assertion de l'auteur italien , aucune obser- vation bien faite n'est venue l'appuyer, tandis qu'au con- traire on a rassemblé un très grand nombre de preuves, que les mollusques perforants ne se logent jamais que dans les pierres calcaires. Cette manière de vivre rend très probable l'opinion de M. Fleuriau de Bellevue , qui croit l'animal pourvu d'une sécrétion acide, au moyen de la- quelle il dissout, à mesure qu'il s'accroît, les parois de la penreou-une famille pour les modioles ou les cardites qui percent les pierres , de même il ne serait pas convena- ble de rejeter de la famille des lithophages des coquilles qui ne sont pas perforantes, et dans lesquelles on retrouve cependant tous les autres caractères essentiels des espèces qu'elle contient. C'est pour cette raison qu'il convient de rapprocher les byssomies et les hyatelles des saxicaves, et de laisser dans ces genres des espèces qui ne sout point perforantes. l5o HISTOIRE DES MOLLUSQUES. cavité qu'il habite. Une observation qui nous est propre, c'est que le plus grand nombre des mollusques perforants sont contenus dans des loges trop justes et peu faites pour permettre des mouvementsde rotation^ qu'elles sont ovales lorsque la coquille a cette forme j et l'on voit presque toujours s'élever entre les crochets des valves une crête calcaire qui ne permet aucun mouvement de rotation. Plusieurs zoologistes ont cru qu'il était peu nécessaire de conserver la famille des lithophages. M. de Ferussac met les saxicaves dans le voisinage des gastrochènes et des solens , et il place les vénérupes près des venus. M. de Blainville a adopté une opinion presque semblable : nous ne l'admettons pas plus que celle de M. Ferussac^ et nous conserverons la famille des lithophages de Lamarck ; telle que ce savant l'a établie dans cet ouvrage. Nous appuyons notre opinion sur la connaissance de plusieurs animaux appartenant aux trois genres saxicaves^ pétricoles et véné- rupes j ils sont liés par des rapports communs 3 c'est ainsi que le manteau à peine ouvert pour le passage d'un pied rudimentairedans certaines saxicaves, s'ouvre un peu plus dans les pétricoles et plus encore dans les vénérupes j le pied suit un développement à peu près analogue, tout en restant cependant proprotiounellement plus petit que dans les autres mollusques chez lesquels cet organe est in- dispensable à la locomotion.] SAXICAVE. (Saxîcava.) Coquille bivalve , transverse , inéquilatérale , tail- lante antérieurement et au bord supérieur. Charnière presque sans dents. Ligament extérieur. Testa hivalvis t transversa, inœquilaiera, anticè marginiquc superiore hians. Cardo subedentulus. Liga- mentum externum. OBSEavATioN. Lq^ saxicaves, iixxe M. Fleuriau de Belleyue SAXICAVE. l5l nous ad'abord fait connaître,sontdeslithophagesremarqua- blespar leurs charnières ;, encequ'elles sont tantôt dépour- vues de dents cardinales , et que tantôt elles offrent deux tube'rosités écarte'es, relevées^ obsolètes, à peine dentifor- mes. Ces coquilles sont transverses, à côté postérieur court et obtus; à côté antérieur plus alongé, moins renflé, sou- vent tronqué. Elles percent les rochers. Taille petite ou médiocre. [Lamarck n'a connu qu'un très petit nombre de saxica- ves et il n'en a pas mentionné da fossiles j il en existe ce- pendant aussi : on compte actuellement dans ce genre onze ou douze espèces. Lorsque l'on examine les coquilles des byssomies et qu'on les compare à celles des saxicaves , on ne trouve entre elles aucune différence, tandis que dans les animaux il eu existe beaucoup plus, puisque les bysso- mies ne sont point perforantes, et portent en arrière d'un pied rudimentaire, un byssus comme celui des moules; le manteau est fermé dans une grande partie de sa longueur, et se prolonge en arrière en deux siphons accolés jus- qu'au sommet. Si l'on veut apprécier ces différences à leur juste valeur, on s'apercevra facilement qu'elles ne sont pas d'une aussi grande importance qu'elles le paraissent; car un byssus est un moyen de vivre en un même point aussi bien que la faculté de percer les pierres. lia fallu que le ca- ractère du byssus dans les byssomies fût considéré comme de peu de valeur ; car le plus grand nombre des zoologistes ont réuni ce genre aux saxicaves. Il sera nécessaire de réu- nir aussi aux saxicaves le genre Hyatelle de Lamarck, placé par lui dans la famille des cardiacées. Nous ferons obser- ver au sujet del'hyatelle arctique, que Lamarck a compris la même espèce dans deux genres très différents: ainsi, son solenminutus et Vhiatella arctica, sont une seule et même coquille; et pour s'en convaincre il suffit de comparer les synonymies. Le fait est que la coquille dont il s'agit ici n'est point un solen , et ne doit pas non plus constituer un genre particulier, car elle appartient aux saxicaves byssifères, comme nous nous en sommes assuré par l'exa- men de l'animal. iSa HISTOIRE DES MOLLUSQUES. ESPECES. 1. Saxicave ridée. Saxicava riigosa. Ijdimk. (i) S. testa rudi, ouata, utrdejue extremitate oblusd, transuersc striatd. "' Lisler Anîtn. Angl. t. 4. f- 21. * Schroter Einl. tom. 3. t. g. f, 14. * Sow. Gênera of Shels. n° aS. f. i. a. 3. 4. * Desh. Encycl. mëth. vers. t. 3. p. 927 n° i. Mytilus rugosus. Lin. Syst. nat. p. 1 156. Pennant. Zool. brit. 4- pl. 63. f. 72. Habile l'Océan da Nord, les mers britanniques. Communi- quée par M. Leach. 2. Saxicave gallicane. Saxicava gallicana. Lamk. s. testa ovato-ohlongd , transuersè striatd • latere antiço pro~ ductiore, compressa, truncato. Mon cabinet. Habite la Manche, sur les côtes de France, à Saint- Vallery et à la Rochelle. M. Fleuriau de Belle- Vuei Elle est moins grande et moins renflée que la précédente. 3. Saxicave pholadine. Saxicava pholadis. S, testa oblongd , rudi, transuershn rugosd; poslicè obtusiore. Mytilus pholadis . Lin. Mant. Gmel. p. 3357- Mull. Zool. Dan. 3. tab. 87. f. i— 3. Mya byssifera. O. Fabr. Faun. Groënl. p. 4o8. n» 409. * Chemn. Conch, t. 8. pl. 82. f. 735? * Schroter. Einl. t. 3. p. 44^- ^ Blainv. Malac. pl, 80. fig. 5. * Desh. Encycl. méth. vers. t. 3. p. 927. n" 2. Byssomie. Cuv. Règn. anim. 2. p. 490. Habite la mer du Nord, dans les fentes des rochers, et perçant les pierres. (i) Des deux premières espèces Saxicava rugosa et galli- cana, Tune doit être supprimée n'étant en réalité qu'une variété peu importante de l'autre. SAXICAVE. [53 4. Saxicavc auslralc. Saxicava auslralis. (i) S. testa ovatâ, turgidd , transverslm striatd; latere anlico ^ cosld obliqua subangulafo. * Saxicai^a auslralis. Blaiav. Malac. pi. 80. f. 4- Mus. n°. Mactra crassa. Peroa. Habile à File des Kanguroos. Peron. Etc. Le mytilus rugosus de Scliroeler. Einl. in Concli. 3. p. 429. t. 9. f. i4. paraît être de ce genre. 5. Saxicave vénériforme. Saxicaua veneriforniis. S. testa transverslm ohlongd-^ striis transversis variis. Mus. no. Habite... Elle est beaucoup plus grande que les autres. f 6. Saxicave de Guérin. Saxicava Guerini. Desh. 1$", testa iransversim elongatd , compressiusculd tenui, pcllu- ciddj albo-JIa^'escente œcjuwalvi inœquilaterd^ latere postico longiore , rotundato 5 cardine bidentato j impressione pallU, simplici. Byssomya Guerinii. Payr. Cat. des A. et des Moll. de Corse, p. 32. n» 45. pi. 1. f. 6, 7, 8. Habite la Me'diterranee. Coquille mince, jaunâtre, transpa- îente, souvent irrégulière. f y. Saxicave rhomboïde. Saxicai^a rhomboïdes. Desh. S. testa rhomboided , convexiusculd , hyante , inœquilatcrd , dislortd , irregulariter transi^erstm striatd-^ latere anlico (i) Toutes les coquilles qui, comme celles de ce genre et des deux suivants, sont souvent gênées dans leur dévelop- pement, prennent des formes diverses qui peuvent en impo- ser aux observateurs les plus habiles, sur-tout lorsque l'on n'aà examiner qu'un très petit n'ombred'individus.C'estce qui est arrivé à Lamarck^ qui pour une même coquille a fait la corbule australe , la saxicave australe et la saxicave vénériforme; de sorte que dans un catalogue bien fait, il faudra réunir sous un même nom ces trois espèces, et leur faire prendre place parmi les saxicaves. l54 HISTOIRE DES MOLLUSQUES. breuissimo, postico lato, biseriatlm obliqué aculeis instiucto'^ cardine altero hidentato. Donax rhomboïdes. Poli. Test. t. 2. p. 8 1. et t. i. pi. 14. f. 16. pi. i5.f. 12, 1 3, 16. Solen minutus. Linn. Sys. nat. 12. p, iu5.no 42. Cherïin:Conch. t. 6. tab. 6. fig. 5i. 52. Schroter. Einl. t. 3. p. 632. no 10. Lin. Gmel. p. 0226. no 11. Montagu. Test. p. 53. tab. i. f. 4- Lamarck. Anim. s. vert. t. 5. p. 453. no 10. Solen minutus. Hiatella arctica. Lamk. Loc. cit. t. 6, p. 3o. Dilw, Cat. t. I. p. 69. no 3o. Fossile. Mya elongata. Brocchi. Conch. subap. t. 2. pi. 12. fig. 14. a. b. f S.SaxicavedeGrigaon. SaxicavaGrignonensis. Desh. S. testa ovatd, gibbosn, subsinuatd, iransversïm irregulariter striatd,hiante-^ cardine unidentato; umbonibus promînulis subcordatis. Desh. Descrip. des Coq. foss, des cnv- de Paris, pag. 64. pi, 9. fig. 18. 19. Idem. Encycl. mëth. vers. t. 3. p. 928. n" 3. Habite... Fossile à Grignon. Coq. non perforante et cepen- dant irre'gulière , assez voisine par sa forme de la saxicave de Guérin, mais plus épaisse et plus solide. f 9. Saxicave vaginoïde. Saxicava vaginoïdes. Desh. S. testa oi'ato-dongatd, subcylindricd , substriatdi umbonibus minimis; cardine unidentato. Desh. Descrip. des Coq. foss. des eav, de Paris, pag. 66. pi. 9. fig. 25. 26. Idem. Encycl. me'th. vers. tom. 3. pag. 928. ï\° 7. Habite... Fossile à Acy, dans un madrépore; petite, fragile, très mince , une seule dent cardinale sur chaque valve. f 10. Saxicave modioîine. Saxicava modioîina. Desh. S. testa ouata, transt'ersd, tenuissimd , pellucidd , transuersim tenuissime striald-, cardine unidentato, umbonibus produc- tioribus. Desh. Mém. delà Soc. d'hisl. nat. lom. r. pag. 254. »" 3. PETRICOLE. l55 pi. 1 5. %, u • et Descrip. des Coq. foss. des env. de Pa- ris, pag. 65. pi. g. fig. 27. 28. 29. Idem. Encycl. meth. vers. tom. 3. pag. 928. n" 4. Habite... Fossile de Valmondois , dans les madrépores. Co- quille très mince, élégamment strie'e. fil. Saxicave aplatie. Saxicava depressa. Desh. S. testa suhrotundata , compressa, siibinargariiaced , hiante , irregidariter sulcosa ; cardine unidentato. Desh. Mém. delà Soc. d'hist. nat. tom. i. pag. 254. no 2. pi. i5. fig. 10. et Descrip. des Coq. foss. des env. de Pa- ris , pag. 66. pi. g. fig. 20. 21. Idem. Encycl, méth. vers. t. 3. pag. 928. n° 6. Habite... Fossile de Valmondois, dans les pierres calcaires et les madre'pores. Elle est mince , très déprime'e et nacrée à l'intérieur. Elle est très rare. t 12. Saxicave nacrée. Saxicava margaritacea. Desh. S. testa ovato-depressa, tenuissimd, irregidariter striata, inar' garitaced , hiante, cardine sulunidentato. Desh. Mém. de la Soc. d'hist. nat. t. i. pag. 254- n» i. pi. i5, fig. 9. et Descrip. des Coq. foss. des env. de Paris, pag. 65, pi. 9. fig. 22. 23. 24. Idem. Encycl. méth. vers. t. 3. pag. 928. n° 5. Habite... Fossile de Valmondois, dans les pierres calcaires et les madrépores. Elle ressemble à la vaginoïde , mais elle est nacrée à l'intérieur. PÊTIiXCOZ.i:. ( Petricola. ) Coquille bivalve , subtrigone, transverse, inéquila- térale; à côté postérieur arrondi ; l'antérieur atténué, un peu bâillant. Charnière ayant deux dents sur cha- que valve ou sur une seule. Testa bwalvis, subtn'gona, transversa, inœquilate- ralis; latere postico rotundato ; antico atténuât o , pau- lîun hiante. Cardo dentibus diiobus in utrdquc valvâ, vcL in unicd. l56 HISTOIRE DES MOLLUSQUES. Observations. Je réunis ici mes genres pctricoles et ru- pellaircs. Le caractère du premier était d'offrir deux dents sur une valve et une seule sur l'autre; celui du second , de présenter deux dents sur chaque valve; mais ayant trouvé quelque variation à cet égard, et la forme de la co- quille étant à peu près la même de part et d'autre, il y a de l'avantage à les réunir, (i) Les pétricoles dont il s'agit maintenant sont térébrantes, du moins celles dont l'habitation est connue, et constituent un genre assez nombreux en espèces. 11 me serait assez difficile de leur assigner ailleurs une place plus conve- nable. ESPÈCES. I. Pélricole lamelleuse. Petricola lamellosa. Lamk. P. testa oyato-trigona, obliqua-^ lamcllis transt'ersis:, rzflcxo- erectis] interslitds tenuissimé striatis. An donax irus? Lin. Syst. nat. p. 1 128. Anvenus rupestris ? Brocch. Conch. 2. t. 14. f. i. "^ Payr. Cat. des MoU. de Corse, p. 34- no 49. * Desh. Encycl. me'th. vers. t. 3. p. 746. n" i. Habite la Me'dilerrance. Mon cabinet. Rapportée d'Italie , dans l'état fossile, par M. Faujas. Elle est plus grande que Virus. Largeur, 24 millimclres. Deux deuls sur une valve , et une seule sur Tautre. J'ai une autre coquille que je rap- porte à Virus. (i) Lamarck a très bien senti qu'il était nécessaire de réunir ses genres rupellaire et pétricole, qui, en effet, ont si peu de différence, qu'une même espèce aurait pu se pla- cer dans l'un ou l'autre, selon l'état de conservation ou de développement de la charnière. Peut-être que l'on sera obligé par la suite de faire la même réunion entre les gen- res pétricole et vénérupe, qui en réalité diffèrent très peu l'un de l'autre. Cette ressemblance existe non-seulement entre les coquilles , mais encore entre les aniniaux qui les habitent. PETRICOLE. l57 2. Petricole ochroleuque. Petricola ochroleiica. Lamk. P. testei tenui, ovato-tiigond ^ albo-lutescenie ^ striis trans- t>ersis remotiusculcs ; ad interstitia sltiis exilicribus verlica- libus, * Tellina Jragilis. Linné. Syst. nat. p. 1117. * Chemu, Concli. t. 6. pi. 9. f. 84. * Schrotter. Eiul. t. 2. p. 646. ^ Lin. Gmel. p. SaSo. n° 6, * TellinafragUis. Dilw. Cat. t. i. p. 78. n° 14. '^ Petricola ochroleuca. Payr. Cat. p. 34- n° 56. pi. i. f. 9. 10. * Poli. Testa, t. 1. pi. i5. f. 22. 24. * Sow. Gênera of Shels. no i5. f. 4- * Desh, Eucycl. mélli. vers. t. 3. p. 747* ^° 2» Mon cabinet. Habite toute la Méditerranée, TOcéan d'Europe, la Manche, la mer du Nord, etc. Fossile en Italie, en Sicile , etc. En- voyée de Bordeaux. Largeur, 26 millimètres. Deux dénis sur une valve, et une en cœur sur l'autre. 3. Petricole demi-lamelleuse. PeUicolasemi-lamellata, Lamk. P. testa teiiui, albd , trigond:, sulcis transv^^ersis remotius- culis j sufjerioribus lamellosis ; intersliliis longitudinaliter striatis. Mon cabinet. Habite aux environs de la Rochelle , dans les pierres, d'où je l'ai retirée. Elle est petite, demi-transparente. Deux dents sur une valve et une sur l'autre. 4. Petricole lucinale. Petricola lucinalis. Lamk. (1). P. testd suhorbiculari, infiatd, margine superiore subdepressd; siriis transversis arcuatis , aliisquc longitudinalibus interpo- sitis varié inflexis. (1) Cette coquille pourrait aussi bien faire partie du genre vénérupe par quelques individus qui ont trois dents à la charnière j mais la plupart n'en ont que deux. La Ve- nus divaricata de Cliemnilz est bien la même espèce; elle se trouve aussi dans l'épaisseur des polypiers rapportés de rOccan Indien. l58 HISTOIRE DÉS MOLLUSQUES. "*" Venus divancata. Cliemn. Conch. t. lo. p. 357. tab. 172. f. 1666. 1667. Mus. n'- Habite à la Nouvelle Hollande , au port du roi Georges. Pérou. Deux dents sur une valve et une sur l'autre. Largeur de l'ongle. 5. Pétricole striée. Petricola strîata. h&mk. P, testa ovato-trigond, sulcis longitudinalibus creberrimis striatd^ striis transfei'sis raris j latere antico compressa. * Payr. Cat. des MoU. de Corse, p. 35. n" 5i. Mon cabinet. Habite près de la Rochelle , dans les pierres. Flenriau de Belle P^ue. Deux dents sur une valve et une dentbifida sur l'autre. 6. Pétricole costellée. Petricola costellata. Lamk. P. testa infiatd , trigond; costellis longitudinalibus , crebris , undatis subacutis. '^ Payr. Cat. des MoU. de Corse, p. 35. u° 52. Mon cabinet. Habite près de la Rochelle, dans les pierres. Fleuriau de Belle Vue. Une dent large et deux petites sur une valve; une seule sur l'autre. 7. Pétricole roccellaire. Petricola roccellaria. Lamk. P, testa ouato-trigond , sulcis longitudinalibus radiatim ru" gosd,- striis ùansi'ersis raris. * Payr. Cat. des MoU. de Corse, p. 35. n" 53. '^ ^«Po/i.Test.pl. n.f. 14. i5? Mon cabinet. Habite près de la RocheUe, dans les pierres. Fleuriau de Belle Vue. Deux dents sur une valve j une dent obsolète sur l'autre. 8. Pétricole menue. Petricola exilis. Lamk. p. testd minimd, subellipticd ; striis transversis remous^ longi- tudinalibus, crebris^ tenuissimis. Mon cabinet. Habite. . . Fossile des envirojas de Pont-Leyois , à huit lieues de Blois. Tristan. PÉTRICOLE. iSg 9. Pétricole ruperelle. Petricola ruperella. Larak. p. testa ovato-trigond -^ laleie poslico infiato , lœi>i; antico longitudinaliter rugoso. Ruperelle striée. Fleuriau de Belle-Vue. (b) F'ar, undiquè sulcis longitudinalibus rugosa. ^ Desh. Encycl. me'tli. vers. t. 3, p. 747- ^" 3. Habite aux environs de la Rochelle , dans les rochers cal- caires. Deux dents sur chaque valve , dont une au moiûs est bifide. La variété (b) vient des environs de Rayonne. 10. Pétricole chamoïde. Petricola chamoides. Lamk, P. testa ovatd, inflatd^ crassd; rugis longitudinalibus marginem superum lamelloso-crispis; latere anUeo latiore. * An Venus lithophagaF^aT. Brocc. Conch. Foss. pi. i3, f. i5. a. b? Mon cabinel. Habite... Fossile d'Italie, communiqué par M. Faujas. Deux dents sur chaque valve. Largeur, 3o millimètres. 1 1 . Pétricole plioladiforme. Petricola pholadlforniis. Lamk. P. testcî transversîm elongaid; latere postico Ire-Assimo, sulcis longitudinalibus lamelloso-dentatis utrincjue radiato; antico subglabro. * Sow. Gênera of Shells. n" i5. f. i. 2. " Desh. Encycl. mélh. vers. t. 3. p. 747. n» 4- Mon cabinet. Habite.. . Coquille très rare , non fossile, provenant du cabinet de madame de Bandeville , et ayant, à l'extérieur, Taspect d'une pholade. Deux dents cardinales à chaque valve. Côté antérieur un peu bâillant. Largeur, 46 millimètres. 12. Pétricole fabagelle. Petricola fabagella. Lamk. p. testa ovaliy slriis longitudinalibus exilibus transversisque; aliquot decussatd. Mus. n°. Habite à la Nouvelle Hollande, dans les madrépores. l60 ■ HISTOinn DES MOLLUSQUES. i3. Pétricole languette. Pet/icola lifiguatula. Laimk.(^i). P. testa parwit, transverslm oblongd; latere postico hrevisiirno', antico elongato suhtruncato. Mus. n". Mya solenoides. Peron, Habite à la Nouvelle Hollande, port du Roi Georges. Etc. Voyez V^enus lithophaga. Gmel. n° i45. et Broccli. Concli. 2. t. i3. f. i5. Voyez aussi Venus lapidica. Gmel. n" 148. Chemn. Conch. 10. t. 172. f. :665. 1666. '|-i4. Pétricole élégante. Petricola elegans. Desh. P. testa transversd ,ele^anter anticè lamellosa , striis radian- tibus ornatd , posticè glabrd , hiante j latere postico bret^is- simo ; cardine bidentato , demibus sublamellosis , oblicjuis- simis. Desh. Mem. de la Soc. d'hist. nat. de Paris, lom. i. pag. 255. pi. i5. fig. a. b. c. Idem. Eiicycl. métli. vers, t 3. p. 748- n" 5, Habite... Fossile à Valmondois , dans les pierres. Coquille étroite, cylindracée, assez semblable à la P. pliolodiforme, mais parfaitement distincte par la charnière. -j- 1 5. Pétricole coraJliopliage. Petricola coraîliophaga. Desh. P. testa oi'ato-transi'ersd , inœ^uilaterd , lœuigatd; wnbonibus minimis ; cardine bidentato , altero unidentato, Desh. Dcsc. des foss. des env. de Paris, t. i. pag. 68. pi. 10. fig. 8. 9. 10. Idem. Encycl. me'th. vers. t. 3. pag. 748. n" 6. Habite.... Fossile à Parnes et à Chaumont, dans les madre'- pores. Elle est petite, ovale, mince, déprimée et à peine delà grandeur de l'ongle. Elle est très rare. (i) Espèces très semblables à la Saxicava rugosa, dont elle a la forme, la couleur et l'irre'gularitd. S'il existe en- tre ces deux coquilles des caractères spécifiques, il n'y en a point de génériques, et nous croyons que la Petricola lin- guatula doit se ranger parmi les saxicaves. VENERUPE. ifjl VÉZigri'R,UPE. (Vencrupis.) Coquille transverse , inëquilalérale , à côlé postérieur fort court, î'anlérieur un peu bâillant. Charnière ayant deux dents sur la valve droite, trois sur la valve gauche, quelquefois trois sur chaque val ve : ces dents étant petites, rapprochées, parallèles et peu ou point divergentes. Ligament extérieur. Testa transversa, inœquilateralîs ; latere vostico bre^>issimo , aritico subhiante. Cardo dentibus duobus in 'valvâ dexlrd, tribus in si?iistrd, inteidùni tribus in ulrdque : omnibus parvis, approximalis , parallelis , vix divaricatis. Liganientum externuni. Observations. Les venérupes ou venus de roches, sem- blent effectivement avoir une charnière analogue à celle des venus, et cependant leurs dents cardinales, un peu diffdieaimenl disposées, suffisent pour faire reconnaître leur genre. Ce sont des coquilles lilhophages ou perforan- tes, très indquilatérales , et qui ne sont distinguées de nos pétricoles que parce qu'elles ont trois dents cardinales , au moins sur une valve. [La plupart desvénérupes diffèrentà peine des pétricoles: elles offrent le plus souvent trois dents cardinales sur une valve, deux et rarement trois sur l'autre. Lorsque dans quelques Individus l'une de ces dents est avortée, ce qui se voit assez souvent, la même espèce pourrait être com- prise à la fois dans les deux genres. Les animaux des vené- rupes perforantes se distinguent à peine de ceux ùes pétri- coles j le manteau est seulement un peu plus fendu et le pied est un peu plus grand. Dans les venus ces parties sont différentes; ci cela prouve qu'il était nécessaire de maintenir assez éloignés deux genres que Cuvier et M. de Blainville ont cru nécessaire de réunir ou de rapprocher. Nous ne prétendons pas contester cependant l'aiialogie Tome v. i i l62 HISTOIRE DES MOLLUSQUES. qui s(( montre d'une manière évidente entre certaines vé- nérupeset les venus. Nous pensons que les vénérupes seu- les doivent être retirées du genre et placées parmi les vé- ■aus, parce que les animaux sont en effet semblables; /eulement les uns s'enfoncent dans la vase durcie , tandis que les autres vivent dans le sable. Et quand même ils jouiraient de la faculté de perforer la pierre , ce ne serait pas une raison suffisante pour les rejeter des venus, puis- que nous avons vu que dans un grand nombre de genres appartenant à des familles très éloignées , il existait des espèces perforantes 5 aussi nous concevons très bien qu'il y ait des venus perforantes , mais cela ne nous empêche pas d'admettre un genre vénérupe dont les caractères nous paraissent suffisants.] ESPECES. 1. Vénérupe perforante. Venerupis perforans. Lamk. f^. tesUi o\'ato-rhoinbed, transverslm striata latere antico pro- ductiore, lamelloso, subliuiicato . F'enus perforons. Montag. Test. bril. p. 127. t. 3. f. 6. lilat. Act. Soc. linn. 8. p. 89. * DUw. Cat. t. I . p. 206. n" 1 10. * Desh, Encycl. méth. vers. t. 3. p. 1110. n» i. (b) Eadern minor et anguslior ; lamellis suhstriatis. Habite sur les côtes d'Angleterre , dans les pierres. Mon ca- binet. Communiquée par M. Leach. Largeur, 38 millim. La variété' b. se trouve sur les côtes de France. M. Fleuriau de Belle- Fue. 3. Vénérupe noyau. Venerupis nucleus. Lamk. K. Usld owaui , extremitatibus obtusd , ad uinbones lœi'igaldj slrih transuersis; latere antico lamelloso. Mon cabinet. Habite dans les pierres, aux environs de la Rochelle. M. Fleu- riau de Belle- /^we. Trois dents sur une valve et deux sur l'antre. LarMur, 12 millimètres. VENERUPE. l63 3. Vénérupe lamelleuse. Fenerupis iras. Lamk. /^. testa oi>ali, anticè longiore , laliore, subangulato , lamellis transversis cinctd; interstitiis longàudinatiter striatis. Donax irus. Lin. Syst. nat. p. 1128. Gmel. n» 11. * Schroter. Einl. t. 3. p. 100. Gualt. Test. t. gS. %. A. Chemn. Conch. 6. t. 26. f. 268 — 270. '^ Dacosta. Brit. Conch. p, 204. tab. i5. f. 6. * Venus Uihophaga. Olivi. Adri. p. 108. * Donov.t. i.tab, 29, f. 2. * Dorset. Cat. p. 34- tab. 12. f. 6. * Brookes. Inlrod. of Conch. tab. 2. f. 22. * Dihv. Cat. t. I. p. i56. n» 21. Poli. Test. 2. t. 19. f. 25. 26. Encycl. pi. 262. f. 4. "^ Payr. Cat. des Moll. de Corse, p. 35. n" 54- * Desh. Encycl. me'th. t. 3. p. ino. n« 2. (b) Eadem minor, fucis adhoerens. Habite la Méditerrane'e et s'enfonce dans les pierres. Mon ca- binet (i). 4. Vénérupe étrangère. Venerupis exolica. Lamk. V. testa ouali-ohlongd, extremitatibus obtusd, lamellis trans- fersis cinctd ; interstitiis transf^ersim striatis , localiter sub~ decussatis. Mus. n". Habite... Elle est du voyage de Pérou. Largeur, 17 mill. (i) iNous devons faire observer, pour éviter des erreurs aux personnes qui étudient le Traité de malacologie , que M. de Blainville a donne sous le nom de Vénérupe lamel- leuse, une coquille qui n'est pas la même que celle-ci, elle nous paraît une variété de la Vénus decussata , et cepen- dant M. de Blainville lui donne en synonymie la fip. 4 de la pi. 262 de l'Encyclopédie j figure qu'il cite sans doute de mémoire, puisqu'elle n'a aucune ressemblance avec l'espèce qu'il représente sousle même nom (Malac, pi. nQ. f. I. ) 11 suffit de comparer les deux figures pour se con- vaincre que noire observation est juste. II* t64 ~ HISTOIRE DES MOLLI-SQUES. 5. Vénérupe dislanle. Venerupis distans. Lamk. /^. testd ovato-rhombeâ' , albû , fulvo-maculatd -^ striis loii' giludinalibus tsnuihus ; lamellis transuersls , raris, distan- tibus. Mus. n*. Habile le» mers australes, aux îles St.-Pierre et St. -François. Péron. Dette espèce et les prëce'dentes ont des rapports avec Virus. 6. Vénérupe crénelée. Fenerupis crenata. V. testa ovatd , longiludinaliter transuers'tmersis cinctd j interstUiis tongiludinalilcr coslatis. MO0 cabinet. Habite les mers de la Nouvelle Hollande. Péron. Largeur , 32 millimètres. ■J- 8. Vénérupe de Lajonkaire. Fenerupis Lajonkairii. Payr. V. lesUi oihiculari, ' siibœquilalerd , gibbd, albd transwerslm sulcatd , Ion gitudinallter striatd ; wnbonibus tumidis nati- bus approximatis uncinatis; ano suhcordato. Payr. Cat. Desc. et mclh. des annelides et des moU. de l'île de Corse, p. 36. n° 55. pi. 10. f. 11. 12. Habite la Méditerranée ( Corse, Sicile ). Globuleuse , stiie'e , blanche. ■j- 9. Vénérupe globuleuse. Fenerupis globosa. Desli. f^. testa o^ato-globosd , obliqud , subcordatd , tenue striatd , pellucidd , poslicè hiante; cardine Uidentato , altéra bi- de nia lo. VENÉRUrE. l65 Dcsh. Wc'in. de la Soc. d'iiisl. nal. de Paris, tom. i, p. 256. n" i.pl. iS.fig. i3. 14. Id. Descr. des Coq. loss. des env. de Phus. tom. i. pag. 69. pi. 10. fig. 3. 4- S. Idem. Encycl. molli. Hisl. uat. des vers. pag. 1 1 1 1 . n» 3. Habite... Fossile de Talmondois , dans les pierres tendres. Coq. globuleuse, mince, très fragile, finement striée. Elle est de la grosseur d'un noyau de cerise. f 10. Vénérupe slrialule. Fenerupis strialula. Desh. V. testa ovato-transi'ersd , inoecjuilaterd , globulosd , tenuis- sliné et irregularilcr striatd; striis obsolelis; cardinc triden- tato, altcro bidcntato ; umbon'bus mininiis. Desh. Descript. des Coq. foss. des environs de Paris, tom. 1 pag. yo. pi. 10. fig. 6. 7. Idem. Encycl. raéth. d'hist. nat. vers. pag. 1 1 1 1 . n" 4- Habile..., Fossile de Senlis. Coquille plus grande (|ue U précédente, mince, fragile, couverte de stries inégales et obsolètes. 1>ES JNYMPHACtES. Deux dents cardinales au plus sur la même valve. Coquille souvent un peu baillante aux extrémités latérales. Ligament extérieur ; nymphes , engénéral, saillantes au dehors. Sous la coupe des njmpliacées , je rassemble difle- rents coquillages qui furent en quelque sorte vacillants, pour les naturalistes, entre les solens et les tellines> dont etrectivement plusieurs d'entre eux furent rap- portés, les uns aux solens, et les autres au genre des lellines, et cependant dont aucun n'appartient réelle- ment ni au premier, ni au second de ces genres (1). (i) Celte famille des nymphacées est as.sez naturelle, et les genres qu'elle renferme sont place's dans des rapports l66 HlàTOIRt DES MOLLUSQUES. Les njmphacées A\ois\nentip\us les conques par leurs rapports que les solënacées. L'animal de ces coquillages a le pied petit, souvent comprimé , et non conformé ni disposé comme dans les solënacées et les myaires. Si la coquille est bâillante aux extrémités latérales , c'est en général de peu de chose. Les dents cardinales sont ra- rement divergentes , et on n'en voit jamais trois sur la même valve. Ces coquillages sont littoraux. Toutes les nymphacces s'avoisinent par leurs rap- ports, et les différents genres établis parmi elles ne paraissent, dans leurs caractères distinctifs, que les résultats de changements successifs et presque insensi- bles survenus parmi ces coquillages. Je les partage en deux coupes, de la manière suivante: (i) Nymphacées solénaires. Sauguinolaire. Psammobie. Psammotëe. (2) Nympbacées tellinaires. assez convenables. Nous ferons remarquer que plusieurs genres ont besoin d'être réformés, et d'autres entièrement supprimés, parce qu'ils sont mieux connus que du temps de Lamarck. C'est ainsi que les psammolées peuvent être réunies aux psaramobies , les tellinides aux lellines , les capses auxdonaces. C'est ainsi que les crassines, en réalité plus voisines des venus que des tellines, doivent passer dans la famille des conques. En admettant ces change- ments, nous proposerions de former deux familles à la place de celle-ci : dans la première nous mettrions les genres sanguinolaire , psammobie ( psammotée), lelline (lellinide), et donace (capse). Dans la seconde nous place- rions les corbeilles, les luciues et les ongulines. SANGUINOLAIRE. 167 (a) Des dents latérales : uue ou deux. Telline. Tellinide. Corbeille. Lucine. Donace. (b) Point de dents latérales. Capse. Crassine. SAXfGUINOLAIRE. (Sanguinolaria.) Coquille transverse, subelliptique, un peu bâillante aux extrémités latérales; à bord supérieur arqué , non parallèle à l'inférieur; charnière offrant sur chaque valve deux dents rapprochées. Testa transversa, subelliptica, ad latera paulisper hians; margine supero arcuatOy inferiorinon paraUelo. Cardo dentibus duobus approximatis in utrdque 'valvd. Observations. Quoique les coquilles dont il s'agit ici paraissent tenir de très près aux solens , dont même on ne les a point distinguées^ elles n'en ont plus la forme géné- rale et commencent à s'en éloigner. Elles n'offrent plus effectivement cette forme transversalement alongée, ayant le bord supérieur parallèle à l'inférieur, comme dans la plupart des solens. Elles ne sont plus que médiocrement bâillantes aux extrémités latérales, et il est probable que l'animal de ces coquilles n'a plus ce pied cylindrique tout-à-fait postéiieuf des solens j que les deux lobes de son manteau ne soûl plus qu'eu partie fermés ou réunis par devant, peut-être même ne le sont point du tout. [ Le genre sanguinolaiie a été créé par Bruguière sous le nom de capse, dans les planches de l'Encyclopédie. La- lfi8 HISTOIKE DES MOLLI. St>UES. maick ayant réuni cescapscs de Bru^juière à ses sauguino- laires, supprima par le fait le genre capse ; mais plus tard il reprit celle de'norainalion pour l'appliquer à un genre que Bruguière confondait avec les donaces. Des q(zatre espèces introduites dans ce genre par La- ma rck , une seulement, selon nous, doit y rester, c'est la dernière, les trois autres sont des psaramobies. M. Sowerby a bien senti aussi que ce genre avait besoin d'être réformé: il a conservé comme type des sanguino- laires, le Solen sanguinolcntus de Linné, auquel il a joint ceux des solens dont M. de Blainville avait fait ses solétel- lines , tandis qu'il met au nombre des psammobies les deux espèces qui selon nous sont les vraies sanguinolaires. Nous n'admettons pas l'opinion de M. Sowerby, non-seu- lement parce qu'elle est postérieure à la nôtre; mais encore parce que nous croyons que les sanguinolaires de cet auteur ont tous les caractères des psammobies ; ce qui n'est pas pour l'espèce que nous conservons dans le genre qui nous occupe. Cette espèce, en effet, n'est point comprimée et tcliinoïde; elle est épaisse, régu- lière, assez bien close^ des nymphes très longues et fort épaisses donnent insertion à un ligament extérieur très bombé et très épais. Les dents cardinales au nombre de deux sur chaque valve sont inégales , les plus grosses sont bifides et cordiformedj les impressions musculaires sont presque égales, arrondies , et l'impression palléale forme, du côté postérieur, une sinuosité étroite el peu profonde. ESPÈCES. 1. Sanguinolaire soleii-coucîiaut. Savguinolaria occi- dens. Lamk. S. testa suhellipùcd , transuersun slriata , albo ruhelloque ra- diatdet maculatdj nymphis prominentibus. Soloccidens. Cliemn. Conch. 6. p. 74. t. 7. f. 61. Solen occidens. Gmel, n" 2 1 . SANGUlNOLAinE. 169 Eucycl. J1I. 326. f. 2. a. b, * Soleil occidens. Dilw, Cat. t. i. p. G8. n" 26. * Sanguinolaria occidens. Blainv. Malac. pi. 78. f. 4- Habile.... Mus. n". Mou cabinet. Grande et belle coquille très rare. Elle est un peu renflée ou ventrue , à crochets le'gèrement protubérants. Elle a près d'un dc'cimcirc de largeur. 2. Sauguinolaire rosée. Sanguinolaria rosea. Lamk. S. tesLt semi-orbiculatd, huiler coiwexd^ albd-^ natibus roseis; slriis transi/ersis , arcualis. List. Conch. t. 897. f. 236. Knorr. Vergn. 4. t. 3. f. 4- Chcmn. Conch. 6. C. 7. f. 56. Solen sanguinolentus . Gmel. p. 3227. * Schroter. Einl. t. 2. p. 636. n« 5. * Encycl. pi. 22'j.i. i. * Tellina rosea. Gmel. p. SaSS. n" 58. * Sanguinolaria rosea. Sow, Gênera of Sliellî. n» a5. f. i. a. * Solen sanguinolentus. Dilw. Cat. t. i. p. 67. n° aS. * Brookes. Introd. t. 2. f. 14. * Psammobia rosea. Dcsh. Encycl. mëth. vers. t. 3. p. 882. n«5. Habite à la Jamaïque. Mus. n". Mon cabinet. Elle est bien connue. 3. Sanguinolaire livide. Sanguinolaria li\^ida. Lamk. (i). S. testa semi-orbiculald, tenui, vlolacescente, fœulgalâ^ latere poslico subirradiato , Mus. no. Habile à la Nouvelle Hollande, baie des Chiens marins. Péron. Largeur , 55 millimètres Elle a trois rayons blanchâtres sur le côté pcsle'rieur. (1) Celte coquille est la même que la Psammobia Jlavi- cans , n. 8. Nous aeiivoyons à la note qui coiif.erne cette espèce. 170 HISTOIRE DES MOLLUSQUES. 4- Sanguinoiaire ridée. Sanguinolaria rugosa. Lamk. S. testa ouata, ventricosd , longitudinallter rugosa , posteriùs, violacedj nymphis violaceo-nigris -^ ano nullo. * Venus deflorata. Lin. Syst. nat. la. p. ii33. n» i32. Id. Lin. Gmel. p. 3274. n° 24. * Id. Schroler. Einl. t. 3. p. i3i. u" 21. Lister. Conch; t. 425. f. 372. 273. * Knorr. Vergn. t. 2. lab. 20. f. 5. i. 5. lab. 2. f. 2. Chemn. Conch. t. 6. lab. 9. f. 79 à 83. * Rumph. Mus. amb. tab. 45. f. C * Gualt. Index. Test. tab. 86. f.B. C. * Pav. Conch. t. 49. f. P. "^ Encycl. mëlh. pi, aSi. f. 3. 4. "^ Brooks. Inlrod. p. 66. lab. 3. f. 28. * Venus deflorata. DiKv. Cat. t. i. p. 186. n" 65. ^ Eadeni species p enus versicotor. Gmel. p. 328i.n''63. * Id. Vertus purpurata. Gmel. Tp. 328g. n" 100. * Sanguinolarla rugosa. Desli. Encycl. méth. t. 3. p. gaS. n" I. * Psammobia rugosa. Sow. Gen. of Shells. n» 35. f. 1. (b) Var. testa extùs rosed , non radiatd. Habile les mers de l'Inde et celles de rAmérique. Mus. n». Mon cabinet. La coquille b. semble devoir être distingue'e comme espèce. PSAZaSSOBIE. ( Psammobia. ) Coquille transverse, elliptique ou ovale-oblongue, pîaniuscule, un peu bâillante de chaque côté, à cro- chets saillants. Charnière ;iyant J ovato-oblonga, pla- niuscLiUiy utroque latere paulisper hians ; natibus pro- PSAMMOBIE. 171 minulis. Cardo dentihus duohusin valvâ sinisLrd ; dente unico inserto in opposite. Observations. Comme les sanguinolaires , les p^amwio- bies semblent tenir aux solens parce qu'elles sont un peu bâillantes par les côtés, et plusieurs y ont été effective- ment réunies. Néanmoins elles en diffèrent par leur forme qui se rapproche plus de celle des lellines. Outre qu'elles sont bâillantes par les côtés, elles n'ont point le pli irré- gulier du côté antérieur des tellines, quoiqu'elles aient souvent, sur ce côté, un angle ou un pli qui est ^ymétri- que sur les deux valves. Ces coquilles sont assez jolies, souvent ornées de couleurs vives , et leurs espèces sont assez nombreuses (i). ESPÈCES. 1. Psammobie vergetée. Psammobiai'irgata.Lamk.(2.), P . testa ovatd , anticè subangulatd , albidd , radiis roseis pictd; rugis transversis crassiuscuUs . (i) Genre utile à conserver : voisin des tellines par &qs rapports , il en diffère plus par la coquille qui n'a pas le pli postérieur irrégulier, que par Tanimal , du moins, si l'on s'en rapporte v\niquement à celui figuré par Poii ; car l'espèce que nous a fait connaître MM. Quoy et Gayraard dans le Voyage de l'Astrolabe présenterait des caractères particuliers que n'ont pas offert jusqu'à présent les tel- lines. Cet animal a les lobes du manteau très épais, den- telés et débordant au-dessus de la coquille qui devient ainsi demi-intérieure. Il existe, comme dans l'espèce de la Méditerranée, deux longs siphons postérieurs, Qiêics isolés et inégaux. (2) Nous avons peine à comprendre comment Lamarcka été entraîné à la confusion qui existe parmi les psammo- bios et les psammotécs : il est probable que s'il avait exa- miné avec toute l'attention convenable, un grand nombre 172 HISTOIRE DES MOLLUSQUES. An tellcna angulata? Born. Mus. p. 3o. l. 2. f. 5. Encycl. pi. 227. f. 5. * Blainv. Malac. pi. 78. f. i. (b) Eadem ? transuevsè longior, rugis tenuioribus. Mus. n". Habile l'Océan indieu. Mou cabinet. Il semble que le SoUn striaUis de Gmeliu ait des rapports avec cette espèce; mais on ne lui attribue qu'une dent cardinale. 2. Psammobie boréale. Psammohia feroensis. Lamk. P. testa oblotigo-ouatii , suhtililer transuersim striata, albd , radiis roseis pictn; ared anguli antici decussatïm striatî. Tellinaferoensis. Gmel. p. 3235, * Lister. Conch. t. 394. f. 241. * Tellina Borni .Gmcl.y). 323 1. * Tellina radiata. Dacosta. Brit. Concb. lab. 14. t- i. Tellina incarnata. Pennanl. Zool. brit. pi. 4/- ^- 3i, * Tellina angulata. Born. Mus, p. 3o. t. 2. f. 5. * Fossile. Tellina Jeroensis. Broccbi. Concb. Subap. l. 2. p. 5i2. no 6. * Eadem junior. Tellina muricala. Broccbi. Lac. cit. n» 4- pi, J2. f. 2. d'individus de plusieurs e.spèces, il aurait supprimé l'un des deux genres, et il est à présumer aussi qu'il aurait réduit le nombre des espèces et aurait été moins embarrassé pour leur rapporter leur synonymie. C'est ainsi que nous ne devinons pas le motif qui a déterminé la séparation de la psammobie vergetée, de la psammobie vcspcrtinale et de la psammobie fleurie. Nous ne voyons là que les variétés d'une même espèce, et nous pouvons l'affirmer d'autant mieux que nous avons sous les yeux des individus des localités citées par Lamarck. Si l'on veut comparer dans la synonymie de la Psammohia virgata, la figure de Boni et celle de l'Encyclopédie, on reconnaîtra qu'elles n'appar- tiennent pas à la même espèce; la première représente une variété de ia Psammohia feroensis, tandis que la se- conde se rapporte évidemment an Solen vespertinus de Linné, c'est-à-dire, au type duquel nous réunissons les trois espèces ci-dessus mentionnées. Ï-SAMMOBIE. 173 Habile les mers du Nord. Moa cabinet, Communique'e par M. Leach. Ce n'est presque qu'une varie'të de la pre'cé- deule. Cependant ses stries sont plus fines sur les deux facettes de son côté antérieur ; elle est Ireillissée près des crochets. 3. Psaminobie vespertinale. Fsammobia verspertina. Larak. (i). P. testa oyali'oblongd , albiJa ; natihus fuho-violaceis -^ radiis violaceo-rubellis ; rugis transversis , anticè eminen- tioribus. Solen vesperlinus. Gmel. p. 32iS. * Tellina albiJa. Dilw. Cat. t. i, p. 78. no 16. * Fsaminobla vespertina. Tarton. Conch. t. 6. f. lo. " Donovan. t. a. tab. ^1, * Dorset. Cat. p. 29. t. 5. f. i. * Payr. Cat. p. 37. n» 56. * Desh. Encycl. raéih. vers. t. 3. p. 85i. n" i. * Psammocole vespertinale. Blainv. TMalac. p. 77. f. 4- Chemn. Conch 6. t. 7. f, Sg. 60. (b) Eadeni magis violacea; radiis inCensioribus. Mus. n». Born. Mus. tab. 2. f. 6. 7. Habite la Médilerranc'e, l'Océan atlantique. Mon cabinet. La variété b, tout -à -fait violette à l'intérieur , se trouve dans les lagunes de Venise , près de Chiog{;ia. Mon cabinet. (1) Il est bien à présumer que sous les noms de Tellina alba, Tellina Gari et Solen vesperlinus , Linné et Graelin ont compris deux espèces seulement dont ils n'ont pas bien su distinguer les variétés: il était d'ailleurs difficile d'éviter ces erreurs, puisqu'ils ne pouvaient citer que des figures médiocres ou mauvaises. Quoique M. Dihrvn dans son excellent Catalogue ait cherché à mettre de l'har- monie dans la synonymie de cette espèce, nous ne pen- sons pas qu'elle doive être adoptée dans son entier, parce qu'elle comprend plusieurs figures qu'il est impossible d'appliquer exactement. 174 HISTOIRE DES MOLLUSQUES. 4. Psammobie fleurie. Psammobia florida, Lamk. P. testi oifaU'oblongci , tutescente-^ radiis rubris , alèo ma" culatis. Mon cabinet. Te^Hia. Poli. Test. i. tab. i5. f. 19.21. aS. * Payr. Cat. p. 37. n* 57. Habite dans les lagunes de Venise, près de Chioggia, ei dans le golfe de Tarente. 5. Psammobie maculée. Psammobia maculosa. Lamk. (i). jP. testa ouali, rubelld; radiis spadiceis interruptis ; maculis albis variis-i rugis transversis striisque oblic/uis decus- santibus. An Encjcl.? pi. 228. f. 2. (b) Eadem major, testa vix rqdiatd. Mon cabinet. Habite les mers de l'Inde. Mus. n». Belle espèce remarqua- ble par des stries fines, très obliques, qui traversent les rides transverses. Ces rides , sur le côté antérieur, sont relevées presque en lames. 6. Psammobie bleuâtre. Psammobia cœruîescens. Lamk. (2) P . testa ovali-oblongd , anticè angulatâ, subviolaced ; rugis transuersis , tehuibus , furcatis , anastomosantibus ; lineolis verticalibus minimis. (i) M. Dilwyn rapporte la figure citée de l'Encyclopédie à la Tellina albida , Psammobia vespertina, Lamk. , quoi- qu'elle constitue une espèce bien distincte , ce que La- marck a très bien senti. (2) Il est presque impossible de rapporter d'une manière exacte la TellinaGariàe Linné à une espèce bien détermi- née. Cette dénomination de Tellina Gari, est empruntée à Rumphius qui l'avait appliquée à une coquille figurée, tab. 45, fig. D, dans son Muséum d'Amboine. Lorsque Linné inscrivit cette coquille dans la dixième édition du Systema naturœ , il ajouta à Ja figure deRumphius, celle de PSAMMOEIE. 17p Ah Te.llina Gaii? Lin. Gmel. p. Saag. Cliemn. Couch. 6. p. loo. t. lo. f. 92. gS. * Sow. Gênera ofShells. n° 35. t'. 3. fb"i Eadem miilUradiata. Mus. n°. Habite les mers de Tlnde. Mon cabinet. Sa couleur est d'un violet rougeâtre ou gris de lin. Son pli antérieur est réjju- lier, et ne ressemble point à celui des lellines. la pi. 25, fig. I ded'Avgenville. Celle figure de d'Aigenville représente une autre espèce que celle de Rumphius,de sorte que dès l'origine il y eul de rincerlitude pour bien dé- terminer celle espèce. La figure de d'Argenville se rapporle assez bien à la psammobie vesperlinale , lacdis que celle de Runiphiusaplus d'analogie avec la psammolée violette (F. la noie relative à celle espèce). Six ans après Linné dans le Muséum de la princesse Ulrique donna ladescriplion delà Tellina Gari. Celte description n'a presque point de rap- ports avec les figures citées; et les quatre variétés placées à la fin appartiennent à d^autres espèces que celle décrite. La même confusion resta dans la douzième édition de Linné. Cliemnilz s'en aperçut, et confiant dans la description, il rejeta la synonymie; il fil représenter (pi. 10, fig. 92, gS) les deux coquilles dont les caractères s'accordent le mieux avec la description de Linné. Ces deux coquilles appar- tiennent à deux espèces bien distinctes. Les auteurs qui vinrent après Chemnilz, jetèrent de nouveau la confusion dans celle espèce. Schroter ordinairement si exact, aux figures de Chemnilz et de Knorr, continue d'ajouter celle de d'Argenville el en donne une (pi. 7, fig. 9 ), qui est encore différente des précédentes. Gmelin a conservé toutes ces erreurs de synonymie, et n'a même pas rejeté la figure si douteuse de Rumphius. M. Dilwyn n'a guère été plus heureux puisqu'il accepte dans l'espèce de Linné, presque toute la synonymie de Gmelin. D'après ce qui précède, il est facile de concevoir pourquoi Lamarck, pour sa psammobie bleuâtre, n'a cité qu'avec doute la Tellina Gari de Linné. 1^6 HISTOIRE DES MOLLUSQUES. 7. Psammobie alongée. Psammohia elougala. Larak. P. testa ot^ato-elongata , pallidd violaceo-radiatâ j natibus Juhis^ tumidis. Mon cabinet. Habite dans la mer Ronge. Largeur, 70 à 80 raillimètres, 8. Psammobie jaunâtre. Psammobia Jlavicans. Lamk. (1). P. testa eUipticâ , carneo - flavesctnte j striis trans^'enis exiguis, * Var, A. Desh. Sanguinolaiia Uvîda. Lamk. An. s. vert. 5. p. 5i I. nô 3. Mus. no. Habile à la Nouvelle Hollande, port du lîoi Georges. Péron. Mon cabinet. Largeur, 60 à 64 raillirnètres. 9. Psammobie écailleuse. Psammobia squamosa. Lamk. P. testa oualioblongd , vioUiced , trans\^ersïm rugosd, ohlitjuè stiiatd; costis posticis imbricato-squainosis. Mon cabinet. Habite... CoqHille mince , comme le Solenbullatus de Linné, dont nous faisons un Cardium, qui a aussi son bord poste'r. crénelé, mais qui est un peu plus j)e(ite el plus étroite. Elle est très rare, et nous la croyons des mers des grandes Indes. Largeur, 33 nailliraètres. 10. Psammobie blanche. Psammobia al ba. Lamk. (2). P. testa ovali , albd ^ subirradiald , tenui; striis transversis mtnirms. (i) Nous nous sommes assuré par un examen attentif des iiidividusde la collection duMuséum, que la sanguinolaire livide est une variétéde cetlepsammobic; il faut donc sup- primer la sanguinolaire, car les caractères de la coquillene .s'accordent point avec ceux du genre dans lequel elle était placée. On concevra d'après cela que la réforme du genre .sanguinolaire telle que nous l'avons proposée était indis- pensable. (2) Elle est très voisine, par sa forme, de la Psammobia flavicans dont elle n'est peut-être qu'une forte variété. PSAIMMOBIF. T-J-; Mus. n°. Habile à I.i Nouvelle Hollande, port du Boi Grorges. Voyage de Péron. Largeur, 3o millimètres. 1 1 . Psammobie de Cayenne. P sammobia Cayennensis. Lamk. P. testa Oi'ali, albd , posticé rolundatfi • lalere ûntico angus~ tiore, subrostraio. Solen consVictus . Brug. Cat. Me'ni. de la Soc. d'hist. nat. p. 126. n" 3. Habite à Cayenne. Mon cabinet. Communiquée par M. Le Blond. Voyez Encycl. pi. ii-] . f. i. Elle lui ressemble un peu. \2. Psammobie lisse. Psamniohialœvigata. Lamk. (i). P. testa ot^aUî, lœvi, posUcè laiiore rolunduLi , anlicè angus- tiore ; natibus pallidè roseis. Mus. n". Habite... Elle est blanche, avec une le'gère teinte rose vers les crochets. Largeur, 44 millimètres. i3. Psammobie tellinelle. Psammohia teUineila, Lamk. (2). P, testa oblongd , subœquUaterd, transi>ersiin striatd, albiJn ; radiis rubris interruptis. Habite dans la Manche, près de Cherbourg. Cabinet de M. Valenciennes. Ce n'est point le TelUna donacina. de Linné. Point de dents lale'rales. 14. Psammobie gentille. P sammobia pulchella. Lamk. P. testcî oi>ali-oblongd , tenui, rubro-^iolacescenUi , tlegan- tissimè striatd ; striis lateris anticis cu/n aliis discordan- tibus. (i) La coquille qui porte ce nom dans la collection du Muséum est une véritable telline très voisine, pour la forme et la taille, ne la telline nymphale, n"5o. (2) Par suite d'une erreur de copiste, c'est cette espèce que nous avons décrite dans l'Encyclopédie ( t. 3, p. 85i, n° 2 ) sous le nom de Psammohia Jlorida. Tome v. 12 178 HISTOIRE DES MOLLTISQUES. Mus. n». Habite... Du voyage de Peron. Largour, 22 millimètres. Un angle, en ligne oblique, sépare les stries trausverses de celles ducôtéante'rieur. i5. (*) Psammobie orangée. Psammohia aurajitia. Lamk. P. tesUi oi>ato-oblonga , pai-i^uia f tcimi , pellucidd , supernà hiante. Mus. n". Habite à Tile de France. M. Mathieu. Petite coquille d'un jaune orangé, dont les valves réunies sont bâillantes au bord supérieur. Largeur, 1 3 à 14 millimètres. 16. Psammobie fragile. Psammobiafragilis, Lamk. P. testa ovalioblongd ^ purpureo-violascente , tenais sùnu , Jragilissiind; striis transversis exiguis lineolisque verticali- bus ininimis interruptis. Habite la Méditerranée ? Cabinet de M. Valenciennes. Coquille très mince, transparente. Largeur, environ 3o millimètres. 17. Psammobie livide. Psammobia Iwida. Lamk. P. lest(i oblongd, anticè angulatd , carneo-llwidd , transversè striatd-^ lineolis longiludinalibus, exiguis, interruptis; vuhâ angustd inœcjuali . Mus. n". Habite les mers de la Nouvelle-Hollande , à la baie des Chiens marins. Elle est luisante , et à son corselet, l'une de ses valves est plus sillonnée que l'autre. Largeur , 3o milli- mètres. 18. Psammobie Galatée. Psammobia Galatœa. Lamk. (i). P. testd ellipticd , deprcssd, lacied , striis ininimis teticulatdj aliis transversis , aliis longiludinaliter peroblicjuis. Mus. n°. (i) Les espèces de ce geure auxquelles nous m'avons point ajouté de synonymie, ou sur lesquelles nous n'a- GALEOMMA. 1 -q Habile... les mers australes? Coquille toute LIauclic , laui à rinte'iieur qu'au dehors. Son côte antérieur obliquement tronque', n'a point de rcliculation. Largeur, 36niiUimèt. [(*) Petite coquille fort intéressante et qui doit faire partie d'un genre établi par M.Turton,sousle nom.de G aleomma, dans le Zoolooical Journal ( n" 7, octobre i8'-i5, p. 36i ). Ce petit genre est fort remarquable par deux caractères principaux : la charnière est sans dents et le ligament est intérieur; le bord inférieur de la coquille est coupé de telle sorte qu'il offre un grand bâillement ovalaire alongé, par lequel on voit l'intérieur des valves : voici les carac- tères de ce genre. Genre GALEOMMA. Turlon. Animal inconnu. Coquille Iransverse, équilatérale, équivalve. Le bord inférieur largement bâillant j bâillement ovale, oblong. Charnière sans dents , calleuse, ayant sous le crochet une petite fossette pour un ligament sub-inlérieur. Deux im- pressions musculaires très petites , très écartées. Impres- sion palléale simple. Observations. Il est assez difficile d'établir convenable- ment les rapports naturels de ce genre avec ceux déjà con- nus. Le bâillement des valves et la position de ce bâille- ment , l'écartement des impressions musculaires, la forme de l'impression palléale , sa largeur relative et les rides dont elle est chargée, tout annonce que les coquilles de ce genre appartiennent à un animal qui ne peut y être entiè- rement contenu. La charnière est calleuse , les crochets petits, à peine saillants, et le ligament très court est placé dans une petite fossette sub-intérieure. Il existe un genre qui offre la plupart des caractères que nous venons de vons pas fait d'observations, sont bien distinctes, doivent être conservées dans les Catalogues, mais ne paraissent pas avoir été figurées. 12* l80 HISTOIRE DES MOLLUSOrr.S. mentionner , c'est celui des glycimères, et nous croyons que ce sera dans son voisinage que devra se placer celui- ci. Les glycimères, comme on le sait, sont bâillants j leur charnière est calleuse , les impressions musculaires sont écartées, et l'impression palleale est simple quoique l'ani- mal soit terminé par deux siphons réunis en un niasse cylindrique très épaisse. Les différences qui existent entre les deux genres, c'est que dans l'un, les glycimères, la co- quille est couverte d'un épidémie épais et débordant^ ce qui n'a pas lieu dans les galéomma, et que le ligament est extérieur au lieu d'être sub-intérieur : ces différences sont, à ce qu'il nous semble, d'une moindre importance que les ressemblances que nous venons de faire remarquer. On ue connaît encore dans ce genre que les deux espèces sui- vantes. 1 . Galeomuia de Turton. Galéomma Turtoni. Sow. G. tesùi ouato-oblongd , trans^ersd , albd , tenuissimè et lon- gltudinaliter striatd 5 cardine incrassato ; impressione pallU rugoso, simplici. Sow. Zool. Journal, n" 7. p. 36i. pi. i3. f. i. Id. Gen. of Shells. f. 1. 2. 3. Habite l'Oceaa britannique. Petite coquille, blanche, mince, couverte de stries longitudinales onduleuses. Elle est pres- que e'quilatérale. Sa largeur est de 10 à 12 millimètres. 2. Galéomma orangé. Galéomma aui'anlia Desh. G. testd ovato-oblongd , pan/uld, tenui, pellucidd , auranu'd , subœquilalerd , lœi^igatd ; cardine calloso ; impressione palUi simplici. Psammobia auranlia. Lamk" An. sans vert. t. 5. p. 5i5. n" i5. Galéomma maritiana. Sow. Gen. of. Shells. f, 2. 5. ] PSAMMOTËE. (Psammotaea.) Coquille transverse , ovale ou ovale-oblongue , un peu bâillante sur les côtés; une seule dent cardinale sur chaque valve , quelquefois sur une seule valve. JfSAMMOTElC. . l8l Testa iransversa, ouata vel ovato-oblonga ^ ad laiera paulisper hians. Dens cardinalis unicus in utrdque valvâ f interdùrn in valvd unicd. Observations. Les psammotées ne sont que des spam- mobies dégénérées : elles n'en ont plus les trois dents car- dinales [deux sur une valve et une seule sur l'autre] j car la valve gauche qui devrait offrir deuxdents, n'en présente plus qu'unej quelquefois l'une des valves est sans dents , et l'autre valve en montre deux. Ces coquilles ne sont point des solens, n'en ont point la véritable forme, et ont les crochets protubérants. Leur ligament est extérieur , s'attache sur des nymphes un peu saillantes, et leur côté antérieur n'offre point le pli irrégulier des tellines. (i) ESPÈCES. I . Psammoléc violette. Psammotœaviolacea. Lamk. (2). P. testa ovalo-oblongd , suhwentricosd , albido-radiald j striis transversis. * Blainv. Malac. pi. 78. f. 2. Mus. no. Habite les mers de la Nouvelle-Hollande. Voyage de Péron. Largeur, environ 5o raillimèlrcs. (i) Ce genre, comme nous l'avons vu, ne peut-être con- servé. Comme Lamarck lui mèhie le dit ici, les psammo- tées ne sont que des psammobies dégénérées^ ce sont donc des psammobies, car l'altération des caractères ne porte que sur ceux d'une moindre importance. (-2) Cette coquille est, selon nous, une véritable sangui- nolaire : en admettant les réformes que nous avons propo- sées pour ce genre, elle a tous les caractères de la sangui- nolaire ridée , et elle ressemble beaucoup aux individus artificiellement polis de cette dernière. Celte coquille, comme la sanguinolaire ridée, est très variable dans ses couleurs j tanlôi elle est d'un violet foncé, tantôt de la \Sl HISXOir.E DES MOLLrSQXJtS. 2. Psammolée zonale. Psantmotœa zonalis. Lamk. P. testa ovato-oblongd , planiusculd , albido-lulescente^ zonis lifidis transuersis. Mon cabinet. Habite.. . Elle est strie'e transversalement, et offre des linéoles verticales, blanches, inlerrompues, très fines. Largeur, 42 millimètres. 3. Psammotée solénoïde. Psammotœa solenoides. (i). Lamk. P. testa oblongo-ellipticd , Iceuigatd; natibus subprominulis , cardinibus mediis, imidentatis. Mon cabinet. Habite... Fossile de Grignon. 4. Psammolée transparente. Psammotœa pellucida. Lamk, P. testa ouali-obhngd y depressâ , pellucida; latere antico lanceolato, subangulato, plicato. Mon cabinet. Habite... Deux dents cardinales sur une valve; aucune sur Tauire. Coquille mince, blanchâtre. Largeur, 45 milli- mètres. 5. Psammotée sérotinale. Psammotœa serotina. Lamk. P. testa ovali-oblongà , subdepressd, pallidè violaced ; na- tibus albis; radiis binis albidis, obsolelis. * Psammobia violacea. Sow. Gênera of Shells. n" 35. t'. 2. même couleur avec quelques rayons d'un violet moins intense; ces rayons deviennent blancs, beaucoup plus nombreux, et on arrive par une série de variéte's à des in- dividus blancs rayonnes de violet. De ces individus La- raarck a fait sa psammotée sérotinale, qui est pour nous un double emploi de la psammotée violette. (i) Celte coquille fossile est une variété du Solen effusus de Lamarck , lequel appartient en réalité au genre psam- mobie. 'SAMMOTEE. l83 Habile... On la dil des mers de l'Inde. Cabinet de M. Rc- gley. Elle est mince , violacée à rintérieur. Largeur , 48 millimètres. Mus. n". 6. Psammoléeblanche. Psammotœacandida. Lamk. (1). P. testa ouali-oblongd , tenui, pellucida-^ latere antico hrevis- sinio, angulato ; sliiis transuersis , exilissimis, longitudina- libusque aliquot radiantibus. An Cliemn. Concb. 6. t. 1 1. f. 992. Tellina hyalina. Habite les mers de la Nouvelle-Hollande, à l'île aux ani- maux. Mus. n». La dent cardinale de cLaque valve est bifide. Largeur, 5o millimètres. 7. Psammolée tarentine. Psammotœa tarentina. Lamk. P. testa orbiculato-ovatd , subdepressd , albidd, decussatd ; striis transversis , arcuatis, tenuibus : veiticalibus exilissi mis; natibus flavis. Mou cabinet. Habite la Méditerranée au golfe de Tarente. Coquille à côte postérieur arrondi et plus court. Largeur, 26 millimètres. 8. Psammotée donacine. Psammoiœa donacina. P. testa ouata, subdepressd, albidd; radiis rubris remotù ; striis transuersis, exiguis, elegantissimis. Habite l'Océan d'Europe? Mon cabinet. Largeur, aa miilimèlres. (i) L'espèce désignée sous ce nom pav Lamarck , n'est point une psammotée ni une psammobie , mais bien une telline de la section sans dents latérales. La figure citée de Chemnitz ne représente pas l'espèce : nous ne connais- sons aucune figure qui puisse s'y rapporter exactement. l'!54 HISTOIBi; PLS MOLLUSQL'ES. NYMPHACÉES Tt LUNAIRES. Ces nympliacées sont plus nombreuses que celles que j'ai nommées solénaires , peu ou point bâillantes aux extrémités latérales, et n'offrent aussi presque jamais plus de deux dents cardinales sur la même valve. Les animaux de ces coquillages ont tous le manteau à deux lobes libres, sauf les plications qu'il forme pour les deux siphons antérieurs, soit réunis, soit séparés , qu'on leur connaît. Leur pied , qu'ils font sortir de la coquille, lorsqu'ils veulent se déplacer, est en général aplati en lame plus ou moins large , et néanmoins il est quelquefois étroit, alongé et en cordelette. Dans les coquilles de cette division , le ligament des valves est extérieur; mais il est quelquefois plus ou moins enfoncé, et il arrive que lorsque les bords de l'écusson se trouvent très rapprochés, il paraît inté- rieur. Ces coquillages vivent dans le sable, à peu de dislance des cotes. Parmi le5 genres qui appartiennent à ces nypmhacées, nous allons d'abord exposer ceux qui , outre leurs dents cardinales, quelquefois presque effacées, offrent une ou deux dents latérales ; tels que les tellines , tellinides , corbeilles, lucineseldonaces. Nous présenterons ensuite les capses et les crassines , qui n'ont point de dents latérales (i). (i) Cette famille des nymphacées tellinaires est peu na- turelle et doit être réfoiraée ; les tellines en effet, se lient d'une manière presque insensible d'un côté aux psammo- bies, et d'un autre aux donaces; ces rapports s'établissent non-seulement d'après les caractères des coquilles , mais sur-tout d'après ceux que fournissent les animaux. Dans m TEX.I.1NE. (Tellins.) Coquille transverse ou ovbiculaire, en général apla- lie, à côlé antérieur anguleux, offrant, sur Is bord, les tellines, les tcUinides , les donaces et les capses, on re- marque dans la coquille une impression palle'ale profon- dement échancrée poslérieuremenl; celte échancrure indi- que que l'animal à les deux lobes du manteau réunis postérieurement, et prolongés en deux siphons contrac- tiles, fort alongés; dans les autres genres, au contraire, corbeille, lucine, crassinc, l'impression palléale est sim- ple, ce qui annonce dans ces animaux une organisation différente. Ce caractère de la forme de l'impression pal- léale, a plus d'importance sans doute, que celui des dents latérales à la charnière que Lamark a préféré. On voit en effet, les dents latérales des tellines et des donaces, s'a- moindrir de plus en plus, et finir par disparaître complè- tement sans que cependant, dans l'un et l'autre genre, les caractères les plus essentiels aient subi d'altération. Lors- que les dents latérales ont disparu dans les donaces , La- marck croit nécessaire d'établir le genre capse. Le genre tellinide est établi sur un caractère d'une très faible im- portance, le pli irrégulier des tellines disparaît non moins insensiblement que les dents latérales, et nous pourrions en trouver la preuve dans nos observations précédentes, qui nous ont appris que Lamarck avait confondu plusieurs tellines avec les psammobies et les psammotées , ce qui n'aurait pas eu lieu si le pli postérieur n'avait été à peine sensible. Ainsi ces deux genres dont la suppression nous paraît nécessaire devraient, du moins dans le cas de leur conservation^ avoir d'autres rapports. C'est ainsi que les tellines, les tellinides , les donaces et les capses se sui- vraient et formeraient un groupe, tandis que les lucines, les corbeilles et les crassines en constitueraient un autre ; l86 HISTOIRE DES MOLLUSQUES. un pli flexueux et irrëguliei*. Une seule ou deux dénis cardinales sur la même valve. Deux dents latérales sou- vent écartées. Testa transversa vel orhicularis , ut plurimiim pla- nulata ; latere antico angulato , margine inflexo , aut plicaturd irregulari Jlexiiosâ insignito. Dens cardinalis unicus vel dentés cardinales duo in eâdem valvâ. Dentés latérales duo , sœpe remoti. Observations. Le genre des tellines , établi par Linné, est naturel, et n'avait besoin que d'un peu plus de préci- sion dans ses caractères, afin d'être débarrassé de quelques coquilles qui lui sont étrangères et qui y furent réunies. Les tellines tiennent de très près aux nymphacées sole'nai- res par leurs rapports, et d'an peu plus loin aux solens. Le pli flexueux qu'on remarque sur leur bord supérieur, près de leur côté court, les rend facilement reconnaissables. Presque toutes d'ailleurs ont des dents latérales qui, sur une valve, sont aplaties. On les distingue des conques, non-seulement par leur pli irrégulier, mais parce qu'on ne leur voit pas trois dents cardinales sur la même valve. Ces coquilles sont marines , littorales, point ou peu bail- lantes sur les côtés, souvent lisses, quelquefois écailleuses, et en général d'un aspect agréable par les couleurs vives qui les ornent. Dans les tellines , comme dans les donaces et les capses, c'est le côté le plus court de la coquille qui porte le liga- mais nous pensons que puisqu'il est nécessaire d'apporter des changements dans la distribution des genres de cette famille, il vaut mieux sur-le-champ adopter les réformes que réclame l'état actuel de l'observation , et nous avons vu précédemment ce qui nous a paru convenable de pro- poser : ces changements seront justifiés par l'ensemble des observations sur tous les genres de la grande famille des nymphacés de Lamarck. TELLINE. 187 ment des valves; ce ligament est uniquement extérieur. Quoique ces coquilles soient équivalves dans leur circon- scription, les deux valves du même individu ne se ressem- blent pas toujours parfaitement. Quelquefois une valve est plus bombée que l'autre ; quelquefois encore les stries d'une valve, ou de l'un de ses côtés, ne sont point sembla- bles à celles de Tautre. Dans quelques espèces , la char- nière ressemble à celle des capses : mais le pli du bord l'en distingue (i). Ce genre est fort nombreux en espèces, et souvent elles sont assez difficiles à caractériser. Des figures ne suffisent pas toujours; on en a peu de bonnes, et il faudrait des des- criptions ; mais nous n'en pouvons donner ici. ESPÈCES. Coquille transversalement oblongue. I. Telline soleil-levant. Tellina radiata. ïAn. T. testa oblongd, longàudinaliter subtilissimè slriatd, nitidd, alba; radiis rubiis. TelUna radiata. Lia. Syst. nat. p. 11 17. Gmel. p. 3282. n° 21. * Sow. Gen. of Shells. n" 3i. f. 3. * Lister. Conch. t. 893. f. 240. * D'Argenv. Conch. pi. 22. f. A. * Favann, Coach, pi. 49- f- A. * Schroter. Einl. in Conch. t. 2. p. 65o. (i) Ce que nous avons dit de la famille des nympliacées en général , nous laisse peu d'observations à faire sur le genre telline en particulier; il est très naturel et mieux caractérisé par le pli irrégulier postérieur que par la char- nière : ce pli fort remarquable est très prononcé dans quel- ques espèces , il diminue peu à peu et finit par disparaître presque entièrement. Si faible qu'il soit on l'aperçoit tou- jours assez bien pour ne laisser aucun doute pour la clas- sification des espèces. lOO HISTOIRE DES flîOLLU JQULS. Gualt. Test. lab. 89. Hg. 1 . * Boni. Mus. cœs. p. 34- * Klein. Ost. tab, 11. f. 60. Chemn. Conch. 6. tab. 11. f. 100 — 102. * Brooks. Intr. p. 161. t. 2. f. 17. * Dilw. Cat. t. 1. p. 83. no 26. * Blainv. Malac. pi. 71. f. 4. " Desb. Encycl. me'lb. vers, t. 3. p. 100 n* i . Encycl. pi. 289. f. 3. Habite l'Océan d'Europe et d'Amérique. Mus. n". Mon cabinet. Belle et assez grande espèce , commune dans les coUeclions. a. Telline unimaculée. l'ellinaunirnaculata. Lamk. (1). T. testa ohlongd^ loi/gittul inaliter siiblilisaimè striatd, subpo~ litd, albd; natibus purpureis; inthsjlai'escente. Encycl. pi. 289. f. 3. Habite l'Oce'an d'Amérique. Mus. n». Mon cabinet. Quoique très voisine de la pre'cédente , elle en est constamment distincte. Dans tous les âges, elle est sans rayons. 3. Telline semizonale. Tellina semizonalis. Lamk. T. testa oblongd, angtistd, Ion gitudinaliter subtilissimè striatd, albido-violacescente , snbzonatd-^ iiitùs purpured. Mon cabinet. Habite... Cette espèce, moins grande et plus étroite que les pre'cedentes, est pourpre'e intérieurement, avec deux rayons blanchâtres très obliques au côte anle'rieur. 4. Telline maculée. Tellina maculosa. Lamk. T. testa oblongd , aniicè rostratd, transverslm striatd, sub- scabrd, albidd ; maculis litturijormibus spadiceis ; pube lameUosà. (i) ÎNous sommes actuellement convaincu que celte es- pèce ne doit pas être conservée : c'est une variété blanche de Ja Tellina radiata; car à l'exception de la couleur, tous les autres caractères plus essentiels que celui-là restent les mêmes dans tous les individus des deux espèces de Lamarck. TELLTNF.. 189 List. Condi. t. Sgg. f. a38. Chemu. Conch. t. 8. f. 73. Fa van. Couch. t. 49. fig. F. i. Encycl. pi. 288. f. 7, * Tellina interrupta. Dilw. Cat. t. i, p. ^5. n" 6, * Desh. Encycl. métli. vers. t. 3. p. 1008. n" 3. (b) Var. tcslâ albo-radiat(t. (c) Kar. testa albidd , immaculatà. Mus. u". (i) Chemn. Conch. 6. t. 1 1. f, 104. Encycl. pi. 288. f. 5. Habile. . . Elle est loujours plus alougee que la Tellina virgatam Je la crois des mers de l'Inde et de Tile de France. Mus. n°. Mon cabinet. Vulg. la pince de chirurgien. 5. Tel 11 ne vergetée. Tellina virgata. Lin. T. testa 0i>aU , anticè angulatd , tiansyersim slriatd, raïUis virgaUi\ maculis nidlis. Tellina virgala. Lin. p. 1 1 16. Gmel. p. 3229. * Born. Mus. cœs. p. 3o. * Schroter. Einl. in Couch. t. 3. p. 64a. " Gualt. Test. tab. 86. f. G. Rumph. Mus. tab. 45. fig. H. * Favan. Conch. pi. 49. f. F. 2. F. 3. Chemn. Conch. 6. t. 8. f. 67=71. Encycl. pi. 2S8. f. 2—4. * Dilw. Cal. t. I . p. 74. û" 5. * Desh. Encycl. me'th. vers. t. 3. p. 1008, n» 4» (a) Testa albd; ladiis rubris. (b) Teslii Jlavn ■■, radiis rubris. (c) Testa riibrd -^ radiis albis. Habite rOcéan indien. Mus. n». Mon cabinet. Elle est com- mune dans les collections, qu'elle orne par ses yarie'le's. 6. Telline slaurelle. Tellina stauiella. Lamk. (2). T. testa ovali, anticè angulatd, transversè striatd, albidd obsolète radiatd; natibus sœpe cruce purpured notatis. (0 Cette variété peut être admise; mais il est évident que les figures citées ne la représentent pas; celle de Chemnitz sur-tout qui se rapporte bien mieux à la Tellina siilphurea, n° 1 1 . (i) Cette coquille diffère très peu de la précédente; il igO HISTOIRE DES MOLLUSQUES. (a) Testa cruce radilsque ornata. * Chemn. Conch. l. 6. tab. 8. f. 66. ^b) Testa crucigera ; radiis nullis, (c) Testa subradiala ; cruce nulld. Habile les mers de la Nouveile-HoUaude. Voyage de Pe'ron. Quoique voisine de Ja pre'ce'dente, elle en paraît très dis- tincte. Largeur, Bi millimètres. Mus. n". 7. Telline porle-croix. Tellina crucigera. Lamk. T. testa ovato-ohlongâ , subrostratd , transversè tenuissi- mèque striaîa , candidd' natibus cruce purpurecî insi- gnilis. Mus. n». Habite... Du voyage de Péron. Celle-ci n'est point rayonne'e, et diffère de la pre'ce'dente par sa forme. Largeur, 4 5 millimètres. 8. Telline de Spengler. Tellina Spengleri. Chem. T. testa angusto-elongatâ , transversim striald ^ suhtùs ulroque latere angulatd : laterum angulis serratis. Tellina Spengleri. Gmel. p. 3234- Chemn. Conch. 6. tab. 10. f. 88 — 90. " Schroter. Einl. in Conch. t. 3. p. 4. n» 8, * Spengler. Besch. Berl. natur. t, i.p. 387. tab.g. f. i. 2. 3. '^ Dilw. Cat. t. 1. p. 80. n" 19. Encycl; pi. 287. f. 5. a. b. *^ Desh. Encycl. mëth. vers. t. 3. p. 100g. n° 5. (b) ^n ejusd. var. ? List. Conch. t. SgS. f. 237. (i) Habile aux îles de Nicobar. Mus. n°. Mon cabinet. Espèce tranchée et fort remarquable. Elle est blanche, un peu rose pî^s des crochets. est bien a présumer qu'elle n'en est qu'une varie'lé : nous n'osons pas encore décider la chose, parce qu'il existe en effet des différences, sur-tout dans l'impression palléale, ainsi que dans la largeur relative du bord cardinal j il est large dans la Tellina virgata , fort étroit dans la T. staurella. (i) La coquille figurée par Lister appartient à une autre e.spècequi se trouve à la Martinique, mais que Lrimark n'a TEI.LTNE. IÇ)^ 9. Telline rostrée. Teliina roslrata. LIu. T. testa oblongd , piispiirascente , rtilicla, anlerius angulato- rostratti; rostio recto, snpernè sinti separato. An teliina rostrala? Liu. Gmel. 11° ?.2. List. Conch. t. 382. f. 225. Rumph. Mus. t. 45. fig. L. Gualt. Test. t. 88. fig. T. Chemn. Conch. 6. tab. 11. f. io5. Knorr. Vergn. 4. t. 2. f. 3 et 5. * D'Argenv. Conch. pi. 22. f. O. "^ Dilw. Cat. t. I. p. 84. n" 28. Encycl. pi. 289, f. i. * Desîi. Encycl. meth. vers. t. 3. p. 1009. n" 6. Habite l'Oce'an indien. Mus. n°. Mon cabinet. Elle est mince, fragile, à stries très fines, d'un pourpre plus foncé aux crochets. 10. Telline lalirostre. Teliina latirostra. Lamk. T. testa oblongd, purpurascente, subradiatd, anterius sinnalo- angidatd y rostri margine infimo ascendente. * Encycl. pi. 288. f. 6. Mon cabinet. Habite.... les mers de l'Inde. Espèce voisine, mais distincte de la précédente. 11. Telline sulfurée. Teliina sulphurea, Lamk. (i). T. testa oblongd, citrind vel albido-lutescenle, anterius sinua- to-angulatd-^ ligamento immerso. point connue. M. Dilwyn donne cette même figure de Lister dans la synonymie de sa Teliina pallescens; mais il est évident qu'elle ne lui appartient pas davantage, car cette pallescens est la même que la sulphurea de Lamarck^ laquelle est toute lisse, tandis que celle-ci est striée. (i) Nous avons pu examiner un assez grand nombre d'individus de deux espèces de Lamarck, n"^ 10 et 11, et nous nous sommes assuré qu'elles devaient être réunies en un seule. En effet, tous les individus ont la même 1C)2 HISTOIRE DES MOLLUSQUES. " Chenin. Concli. t. 6, p. 1 11. tab. 1 1. f. 104. Tellina. Born. Mus. lab. 2. f. 12. * Dilw. Cal. t. I. p. 84.11° 27. Tellina pailescens. * Desb. Encycl. mélh. t. 3. p. 1009. n" 7. (b) P^ar. testa majore , albidd , basi palltdèjcihtî. Habite l'Occ'an indien. Mus. n°. Mon cabinet. La v.irlete' (b) est blancbàlre, un peu fauve vers les crocbets, el teinte d'orangé en dedans. Elle se trouve dans la baie de tous ies Saints. 12. Telîine langue-d'or. Tellina foliacea. Lin. T. testa Oi^ali . tenui, valdè depressd , aureo - fulyd ; rima serratâ, Tellina foliacea. Lin. Sjst. nat. p. 1 1 17. ^ ' Gmel. no 18. * Schroter. Einl. in Concb. t. 2. p. 647- fiumpb.Mus. t.45.fig.K. Chemn. Concb. 6. t. 10. f. gS. ^ D'Argenv. Concb. tab. 22. f. E. Favan. Concb. pi. 49- f. S i. S 2. * Dilw. Cat. t. I. p. 80. n" 20. Encycl. pi. 287. f. 4- "^ Desb. Encycl. mëlh. vers. t. 3. p. 1010. Habite l'Océan indien. Mus. no. Mon cabinet. Valves très minces. Dents latérales fort rapprocbe'esdes cardinales. i3. Teliine bicolore. Tellina operculata. Gmel. T. testa ovato-ollongd, purpured, albo-fasciaîd; latere antico productiore, subroslrato; vahd alterd convexiore. Tellina operculata. Gmel. p. 3235, n^ Sa. T^ar exe. forme, la même charnière, les mêmes accidents extérieur.s, et seulement les uns sont d'un jaune pâle ( Tellina sitl- phurea), les autres ont les sommets un peu rosâtres et subrayonnésj d'autres ont des rayons d'un rose très pâle, mais larges et de toute la longueur de la coquille; enfin la coquille devient d'un rose plus foncé et elle est rayon- née de blanc jaunâtre : cette dernière variété a été nommée Tellina latirostra. Tellina rtifescens. Chcmu. Conch. 6. t. ii.i.Gf^. "* Schroter. Einl. t. 3. p. 5. n" ii. Tellina rufescens. Dilw, Cat. t. i. p. 85. n" 29. * , Tellina opercularis. Sow. Gênera of Shells, n" 3i . f. i . * Desli. Encycl. mëth. vers. t. 3. p. loio. n" 9. Habite l'Oce'an des Antilles. Mus. n". Cabiaet de M. Dufiêne. Les dents latérales nulles. Stries fines et croisées vers le bord siipe'rieur.Deux callosite's blanches, à l'intérieur, près du pli de ce bord. Largeur, 66 millimètres. i4' Telline rose. Tellina rosea, Lamk. (i). T. testa ovalcî , trigona , albido-rosea ,■ propè nates inngis colo- ratuj slriis decussatis obsoleiissimis. Mus. no. Habite,.. Elle est grande, plus rose en dedans qu'eu dehors , un pen convexe. C'est peut-être la Tellina rosea , Gmel. no 53. Mais la figure qu'il cite de Knorr , n'en donne pas une ide'e. Largeur, 72 millimètres ; longueur, 48. i5. Telline cliloroleuque. Tellina chloroleuca» Lamk. (2). T. testa ovali, tenui , pellncente , albidd, tenuissimè striatd • latere postico majore rotundato; natiûus purpureis. (b) Eadem lesta, radiis rubris ohsoletis. Habite... Mus. n". Espèce assez grande, à valves très minces, teintes en dedans d'un jaune faible et vcrdàtre. Largeur > 65 millimètres. iG. Telline elliptique. Tellina elliptica. Lamk. T. testa oblongo-ellipticd , tenui, albidd , tenuissimè striât! ^ intits aurantiâ ; nalibus subpurpureis. (i) Cette telline n'est pas la même que la Tellina rosea de Gmelin ; celle-ci est une grande et belle espèce qui n'a point encore été figuiée; celle-là est un double emploi du Solen sanguinolentas de Linné , Sanguinolaria rosea y La- ma rck. ('2) L'examen de celte coquille dans la collection du Mu- séum nous a convaincu qu'elle était une variété jeune et un peu plus oblongue de 1.1 Tellina ian'igata^ w 36* Tome v. i5 1()4 HISTOIUE DF-S MOLLï'SQUKS. Guall. Tesi. lab. 89. fig. G. (1) Habile... Mus. n°. Cette espèce avoisine beaucoup la pre'cé- denlc,- mais sa forme, sa taille et ses couleurs sont diffé- rentes. Elle est un peu leiute d'orangé ; une de ses valves est plus colorée que l'aulre. Largeur, ^6 millimètres. 17. Telline albinelle. Tellina albinella. Lamk. T. testa ovato-oblongd ^ teniii,pelluciclâ , albd^latcre antico attenuato, subangulato ., umbonibus ahsoletè conieis. Mus. n°. Habite les mers de la Nouvelle Hollande , à l'île St. -Pierre, St.-François. Péron. Elle est fort aplatie. Largeur , 4^ millimètres. 18. Telline perle. Tellina margarilina. Lamk. T. testa ovali^ teniti , jjellucidd, niUcUî, margaritaced ; latere. antico attenuato. Mus. no. Habite à la Nouvelle Hollande , au port du Roi Georges, Péron. Largeur, 17 a 18 millimètres. 19. Telline zonelle. Tellina strigosa. Gmel. T. testa ovaio-ohlongd , ex tus intiisque candidd , obscure zonatd:, dente cardinali in utrdque valud subiinico. An Tillina strigosa? Gmel. p. SaSg. n» 64. * Schroter. Einl. t. 3. p. 24. n" 86. Vagal. Adaus. Seneg. t. 17. f. 19. ' Dilw. Cat. t. i.p. Sa. n» 23, * Fossilis. Tellina zonaria. Lamk. 4- *^ Id. Bast. Mém. delà Soc. d'iiist. nat. de Paris, t. 2. p. 75, no I. p], 5. f. 5. ^ Tellina planata. Dubois de Moiitpéreux. Concli. Foss. de PodoUe. p. 54. pi. 5. f. I. 2. (i) Nous ferons observer que Lamarck cite la même figure de Gualtiéri dans la synonymie de la Tellina pla- nata . n" 20. Elle ne peut cependant convenir à toutes deux à la fois, el le fait est qu'elle ne représente exacte- ment ni l'une ni l'autre j elle se rapproche néanmoins plus de U Tellina eUiptica que de la planata. TELLINr. 19.» * Desli. Encycl. mëili. vers. t. 3. p. loio. 11° 10. Habite sur les côles occiclentales de l'Afrique. Mus. 11°. Mou cabinet. Elle est très blanche, avec quelques zones obscure- , pâles, grisâtres , quelquefois jaunâtres; planiuscule slriee iransversalemeat. Largeur, 70 millimètres. 50. Tellîne aplalie. Tellina planata. Lin. (i). T. testa ouata , compressa , transt'ersim substriûta , alùidd ,• umbonibus lœuibus fulvo-rubellis: intùs pallidè rosed. Tellina planata. Lin. Syst. uat. p. 1 1 1 7. Gmel. pag. 3282. n*' 19. Tellina complanata. Gmel. p. 323g. n" 60. * Schroter. Eial. t. 3. p. 2a. n" 80. * Olivi. Adriat. p. 100. Gualt. Test. lab. 89. fig. G. Poli. Test. i. t. 14, f. i à i5. Born. Mus. tab. 2. f. 9. An. Chemn. Conch. G. t. 1 1. f. 98 ? Encycl. pi. 289. f. 4 ? ^ Dilw. Cat. t. I. p. 81. n" 22. * Payr. Cat. de Corse, p. 38. n" Sg. * Desh. Encycl. méth. vers. t. 3. p. loii. n° 11. * Fossilis. Brocchi, Conch. Foss. subap. t. 2. p. 5io. n" i. Habite la Méditerranée. Mon cabinet. Espèce grande, fort aplalie , très distincte. (i) Dès sa dixième édition Linné a. donné dans la syno- nymie de cette espèce la fig. G de la pi. 89 de Gualtiéri ; il est évident que celte figure ne représente pas l'espècej on devrait plutôt la rapporter à la Tellina iinimaculala j n° 2 de Lamarck. En copiant Linné, les auteurs ont con- servé celte mauvaise indication, et nous avons vu que La- marck citait celte même figure pour sa Tellina elliptica, n» i6. Si dans l'ouvrage de Gualtiéri il y a un figure qui puisse se rapportera l'espèce dont il est question, ce serait pL 86, fig. D. La figure 98 de Chemnitz appartient à cette espèce : elle représeule une variété striée que nous avons vue plusieurs fois. i3* IqÔ IliSTOIRE t)£S MÔLLUSQùÈâ. 21. Telliue pourprée. Tellitia punicea. Bovii. T. testa Oi^atâ , subtrigonà , planulaut ^ tninsfersim dense striatn^ dentibus cardinalibus bifidis. Tellina punicea. Born. Mus. lab. 2. f, 2. * Schroler. Einl. t. 3. p. 22. n' 79. * Tellina angulosa. Gmcl. p. 3244- û" 90. Gmel. p. 3209. Il" 5g. Encycl. pi. 291. f. 2. ■^ Chemu. Conch. t. ;o. tab. 170. fig. i654. iG55. Tellina striata. * Dilw. Cal. t. I. p. go. no 44- ' * Desh. Encycl. mélh. vers. l. 3. p. loii. n" 12. Mus. n". Habile la Me'dilerrrane'e. Elle varie à zones blanchâtres, ine'- gales. Couleur d'un blanc pourpre' au pourpre intense. Largeur, 4^ millimètres. 2 2. Telliae palescente. Tellina depressa. Gmel. T. testa ovatd, inœquilateru, planiusculu , tenuissimè striata , pallidè incarnate!-, umbonibus purpurascentibus. Tellina. Gualt. Test. t. 88. fig. L. Tellina depressa. Gmel. p. 3238. \\° 55. Tellina incarnata. Poli, vol. i. lab. i5. f. i. vol. 2. p. 36. * Donovan. t. 5. tab. i63. * Dorset. Cat. p. 3o. tab. 5. f. 2. * Dilw. Cat. t. I. p. 91. n" 45. * Payr. Cat. p. Sg. n° 63. Desh. Encycl. mtth. vers. t. 3. p. ion. n" i3. Tellina scjualida. Mont. Test. bril. p. 56. Habite la Méditerranée et l'Oce'an d'Europe. Mus. n°. Mon cabinet. Elle a deux rayons blancs sur le côté antérieur. 23. Telline gentille. Tellina pulchella. Lamk. T. testa ouato-oblongd y depressa, nilidd , anlicè roslratd , transvershn striai i , rubrd; radiisalbidis. * Chemn. Conch. t. G, lab. S. f. 72. TcUina rostrala. Born. Mus. lab. 2. C. 10. Poli. Test. I. lab. i5. f. 8. et vol. 2. p. 38, * Payr. Cal. p. 38. n« Gi . * Desh. Encycl. mclh. vers. t. 3. p. 1012. n" 14. Habite la Méditerranée, dans le golphe de Tarente. Mus. n». TELLINK. )()7 Mon cabinet. Espèce pelilc, jolie, analogue au Tcllina vir- gala, mais c'iroile cl consîuule. 2^. Telliiie févérolle. Tellina fabula. Gmel. 2'. testa ovatd , compressa , atiteriùs suôrostratd ^ valuu allciâ lœui, altéra obliqué substriatn-^ striis refiexis. * Gronovius. Zoopli. p. 263. n" 1 1 1 1 . lab. i8. f. g. Tellina fabula. Gmel. p. SaSg. n" 6i. Monlag. Test. brit. p. 6i. * DoDOvan. Brit. Conch. t. 3. tab. g^. Matou. Act. Societ. linn. 8. p. oa. n» 7. * Dilw. Cat. t. 1. p. 9a. * Desli. Encycl. me'th. vers, t. 3, p. 10 12. n" i5. Habile TOceau boréal d'Europe. Mon cabinet. Communiquée par M. Leach. Petite coquille blanche, un peu teinte de fauve. Ses stries obliques sont sur le côté antérieur d'une de ses valves , quelquefois sur la face entière de la valve. Largeur, i5 à 18 millimètres. 20. Tellinc; mince. Tellina tennis. Lamk. (1). T, testa ovato-lrigond, tenui, planiusculdy tenuissiniè slriatd, rubeUd j supernè Jasciis anguslis albicantihus. (i) Nous ne savons si celle coquille se distingue plus ou moins de la Tellina incarnata de Linné; ce qui nous sem- ble le moins inceilain , c'est qu'il est presque impossible aujourd'hui de dire à laquelle des espèces connues on doit rapporter la Tellina incarnata. Dans la dixième édilioti du Systema natufœ, Linné a cité une figure de Lister et une autre de Gualtiëri; la première ressemble à la Tellina solidula, la seconde à la Tellina tennis, Lamk. Linné con- serva celle synonymie dans la douzième édition , et Gmo- lin la compléta à sa manière, c'est-à-dire qu'il y laissa les citations incertaines de Linné et en introduisit d'autres non moins équivoques: de sorte queGmélin confondit au moins trois espèces. Si nous étudions la phrase caractéris- tique de Linné, il nous semble qu'elle s'appliquerait avec plus d'exactitude à la Tellina depressa de Gmclin qu'à toute autre : il est donc presque impossible de dire à igH MiSTOiRi: Diis mollusques. List. Concli. t. 4o5. ï. aSi. "" Born. Mus. p. 36. t. 2. f. la. "^ Chemn. Concli. t. 6. tab. la. f. 10, Tellina tenuis. Mat. Act. Suc. Liun. 8. p. 5,8. 11" 8. * Tellina incainata. Dilw. Cat. t. i. p. 87. n° 35. * Desh. Encycl. mélh. vers. t. 3. p. 1012. ii" 16. Habite TOcéan britanniqne. Mon cabinet. Elle est très dis- tincte de la Tellina incarnata de Linnë. Elle a des stries verticales interrompues. 26. Telline délicate. Tellina exilis. Larak. T. testa ovato-trigond , tenuissimd ^ compressa , pellucidd , purpurascente ; striis transuersis subtilissimis. Mon cabinet. * Desh. Encycl. mëth. vers. t. 3. p. ioi3. n" 17. Habite... Elle est plus mince et plus délicate que la préce'denle. Côté antérieur fort court, oblique, obtusément anguleux. Largeur, 12 — 14 millimètres. 27. Telline donacée. Tellina donacina. lAn. T, testa ovatd -, compresso-planiusculd , tenuissimè sîriata , anteriùs ohlusissimd, alhidd^ radiis rubris interruptis. Tellina donacina. Lin. Syst. nat, p. 11 18, * Schroter. Einl. t. 2. p. 655. '^ Olivi. Zool. Adriat. p. 101. * Gmel. p. 3234. no 26. Tellina variegatà. Poli. Test. i. tab. i5. f. 10. et vol. 3. p. 45. Tellina donacina. Mat. Act. Soc. linu. 8. p. 5o. t. 1. f. 7. '^ Montag. Test. p. 58. t. 27. f. 3. * Dilw. Cat. t. I . p. 89. n" 4» • * Payrau. Cat. p. 3g. u» 64. * Desh. Encycl. me'th. vers. t. 3. pag. 101 3. n" 18. Habite la Mediterrane'e et l'Oce'an d'Europe. Mon cabinet el celui de M. Valenciennes. quelle espèce on doit rapporter la Tellina incarnata. A ussi M. Dilwyn a eu le soin de ne laisser dans la synonymie que la figure de Gualtiéri et une de Born que Linné ne connut pas. C'est cette Tellinrf, incarnata ainsi rectifie'e par l'auteur Anglais, que nous admettons dans la syno- nymie de la Tellina tenuis. TELLINE. 190 28. Telline oaix. Tellina nitida. Poli. T. tesla ouato-trigonâ , ohlongd ^ compressa, subœquilntera , déganter slriatd , pallidè fuhd ; zonis lacteis; intùs au- rdntid. Tellina nitida. Poli. Test. 1. t. i5. f. 2—4. * Payr. Cat. de Corse, p. 38. n" 62. * Desh. Encycl. mcth. vers. t. 3. p. 101 3. n* 19. Habite la Méditerranée. Du cabinet de M. Valenciennes. Très distincte de la T. zonelle, Largeur, 36 millimètres. 29. Telline scalaire. Tellina scalaris. Lamk. T. testa ovald , compressiusculd , albo-flavescente , trans- versim eleganlerque striala:^ latere antico subbiangulato , bret'iore. Mus. n». Habite... Voyage de Péron ? Elle semble avoir des rapports par sa forme et ses stries , avec notve telline scalaroïde , fossile. Largeur, 34 millimètres. 30. Telline psammotelle. Tellina psammotella. Lamk. T. testd ouata, transuersîm subtilissimè slriatd, albidd -, laters antico breui angulato sinuato ; natibus roseo-tinctis. * An Chemnitz. Conch. t. 6. t. 10. f. 87 ? Mus. no. Habile.. .Elle semble se rapprocher du T. angulata^eCvadm. ao 90. Chemn. Conch. 10. t. 170. f. i654. i655. Elle offre à l'inlérieuv des rayons aurores, et d'autres roses ou pour- pres, inégaux, incomplets. Largeur, 35 millimètres. Coquille orbiculaire, ou arrondie-ovale. 3i. Telline pétonculaire. Tellina remies. Tum, (1). T. testd suborbiculatd , compressa, crassâ , albidd ; striis transversis tenuissimis ', verticalibus interruptis jftssurœjbr- mibus. (i)ll est évidentque, par Tellinaremies, Linné entendait une telline sillonnée, puisqu'il la caractérise par le mot ritgosa. Dans sa synonymie il cite deux figures seulement. 30O HISïOIRi; DtS IMOtLlSQLtS. TelLina remies? Lin. Grael. ii« 66. List. Coiich. t. 2.66. f. 102. * Chemnitz. Coucli. t. 6. lab. 12. f. 112. * Tellina fausUt. Dilw. Cat. t. i. p. 9^. n" Sa. Born. Mus. tab. 2. f. 1 1. Encycl. pL 290. f. 2. * Tellina remies. Desh. Encycl. mc'tb. vers. t. 3. p. 101 4- n?2o. Habite l'Océan indien cl américain. Mus, n". Mon cabinet. Coquille grande, commune dans les coUclions. Deux dénis cardinales sur chaque valve. 32. Telline sillonnée. Tellina sulcata. Lamk. T. testa suhorbiculatd , coniJexiusculd , Vansversïm sulcalo- rugosd , albd: nalibus lœuibus. "^ Tellina remies. Lin, Sys. nat. p. 1 1 19. * Id. Gmel. p. SaSg. Syn. plerisque exclusis. AnCh&ïun. Conch. 6. tab. 12. f. ii3? Encycl. pi. 290. f. 3. * Id. Schroter. Einl. t. 2. p. 656. * Rumpb. Amb. tab. ^2. f. i. ^ Tellina remies. Dilv?. Cat. t. i. p. 94. n° 5i. "^ Tellina sulcata. Desh. Encycl. me'lh. vers. t. 3. p. 1014. n" 21. (b) J^ar, testa fasciis nifis obsoletis. Habite la mer des Indes et celle de la Nouvelle Hollande , à l'une dans Runaphius, qui est une vraie lelHne , l'autre dans Gualtie'ri lepicsentaut sans aucun doute la Cytherea concentrica deLamarck. Chemnitz supprima bien la figure de Gualtiéri, mais il introduisit à la place plusieurs autres synonymies parmi lesquelles quelques-uns appartiennent à une autre espèce bien distincte jGmélin suivit cet exem- ple. Plus tard lorsque M. Dilwyn et Lamarck s'aperçu- rent de cette confusion et voulurent la rectifier, le pre- mier conserva le nom de Tellina rernies à l'espèce sillonne'e, et donna le nom de Tellina fausta à celle qui est striée. Lamarck, à tort sans doute, fit le contraire, donna le nom de Remies h \sijaiista de Dilwyn et le nom de sulcata à la véritable Remies. la baie des Cliieus marins , ai!i.->i fju'au port Jackson. Mu5. n°. Mon cabinet. 11 paraît qu'on Ta confondue avec la pré- cédente , dont elle est cependant très distincte. 33. Telline striatule. Tellina striatula. Lamk. T. testa siiborbiculatd , tenui Iransuersini subtdissiinè strlaUÎ , albicM; valvct altéra dente cardinali nnico, List. Conch. t. 267. f. io3. j4n tellina fausta? Montag. Act. Soc. lin. 8. p. Sa. Habite... l'Océan d'Europe? Mus. n". Mon cabinet; Elle est toujours moins grande que la T. pcclonculairc, et à valves minces. 34. Telline râpe. Tellina scohinata. Lin. T. tesùi lenticulari , convexd, scabrd-^ squamis lunalis quiri' cuncialibus, Tellina scobinata. Lin. Syst. nat. p. 1 1 19. Gmel. p. 3240. n" 68. Gualt. Test. tab. 76. fig. E. Chemn. Concli. 6. t. i3. f. 122 — 124. Encycl. pi. 291. f. 4- 3. b. c. d. * Schroter. Einl. t. 2. p. 558. "^ Lister. Conch. t. 3o2. f. i43. *- Favanne. Conch. pi. 46. f. G. * Dilw. Cat. t. I. p. 98. n» 61. * Desh. Encycl. raéth. vers. t. 3. p. 10 14. n" 22. * Sow. Gênera of Shells. n" 3i. f. 2. Habite l'Océan indien. Mus. n°. Mon cabinet. Coquille un peu grande , écailleuse , blanche , à taches ferrugineuses , quel- quefois disposées par rayons. 35. Telline rayonnante. Tellina cras sa- Penn. T. testa suborbiculald, incrassatdy transuersim sulçatd, albidd, roseo-radiatd ; umbonibus purpurascentibus ; intîis sœpe sanguineo-maculatd, List. Conch. t. 299. f. i36. Encycl. pi. 291. f. 5. Tellina crassa. Peunant. Zool. brit. 4- P- 73. t. 48. f. 28. Venus crassa. Gmel. p. 3288. * Favanne. Conch. pi. 48- f- O- * Venus, u" 62. Scliioler. Einl. t. 3. p. 176. Il 0< si H 203 HISTOIRE DES MOLLUSQUES. * Dorset. Cat. p. 3o. t. 7. f. 4. * Donovan. l. 3. tnb. io3, * Dilw. Cat. t. i.p. 96. n» S^. * Desh. Encycl. metb. vers. t. 3. p. ioi5. n" 23. Habite TOcéan d'Europe, etc. Mus. no. Mon cabinet. Elle devient assez grande , plus ou moins rayonne'e , et est élé- gamment sillonnée transversalement. 36. Telline doigt-d'aurore. Tellina lœvigata. Lin. T. tesUÎ orbictdato-ouatd , disco Iceuigatd, versus marginem striato-sulcatd , albidd-^ radiis margineque aurantiis] nym- phis inflexis. Tellina lœvigata. Lin. Syst. nat. p. io3. GmeL p. 3232, n" 20. Chema. Concb. 6. t. 12. f. 1 1 1. Scbroet. Einl. 2. p. 649- l. ']• f- 10. * Dilw. Cat. t. I. p. 82. n» 24. * Desb. Encycl. métli. vers. t. ?.. p. loi 5. n» 24. Habite l'Océan Européen et indien. Mus. no. Belle espèce, plus grande que la précédente. Les nymphes font un peu le cuilleron en-dedans. Couleur blanche à l'inlérieurj avec une teinte citrine de chaque côté. 37. Telline langue de chat. Tellina lingua Je lis. Lin. T. testd rotundato-ouaUi, anticè ootusissimd , albd, radiis ro- seis pictd] squamulis lunaùs quincuncialibus. Tellina lingua felis. Lin. Syst. nat. p. 11 16. Gmel. p. 0229. * Schroter. Einl. t. 2. p. 64 1. Rumph. Mus. t. 45. fig. G. ''' Boru. Mus. c. viud. p. 29. '* Gualt. Concb. t. 76. f. B. * Klein. Ostr. t. 11. f. 62. '^ Fav. Concb. t. 49. f. O. Knorr. Vergn. 2. t. 2. f. 1. Chemn. Concb. 6, t. 8. f. 65. Encycl, pi, 289. f, 6, '^ Dilw. Cat. t. I. p. 73. n» 3, * Desh. Encycl, méth. vers, t, 3, p. ioi5. n» nS. Habite l'Océan indien. Mus. w. Mon cabinet. Jolie espèce, bien distincte. TELLINE. 2o3 38. Telllne ridée. Tellina rugosa. Boni. T. testa rolundato-ovatu , albd; nalibus Jla\>escentibus -^ rugis transversis, undato-Jlexuosis. Tellina rugosa. Born. Mus. tab, i. ï. 3, 4- Chemn. Conch. 6. t. 8. f. 62. * Schroter. Einl. t. 3. p. i. * Gmel. p. 323o. ■^ Fav. Conclu pi. 49» f- Q- ^ Dilw. Cat. t. I. p. 73. n" 2. Encycl. pi. 290. f. i. Habite les mers de l'Inde et la Nouvelle-Hollande. Mas. n°. Mon cabinet. .^9. Telllne contournée. Tellina lacunosa. Chemn. T. testa rolundato-ovatâ, ventricosa , tenui, transverslnt striatuy supernè medio depressa, contorto-lacunosa ; denti- hus lateralibus nullis. Tellina lacunosa. Chemn. Conch. 6. t. 9. f. 78. Tellina papyracea. Gmel. pag. 323 1. n» 10. * Tellina. Schroter. Einl. t. 3. p. 2. u° 4- * Fossilis. Tellina tumida. Brocchi. Conch. foss. p. 5i3. n° 9. pi. 12 f. 10. Encycl. pi. 290. f. i\. "^ Desh. Encycl. méth. t. 3. p. 1016. n° 26. Habite les côtes de Guine'e. Mus. u°. Cabinet de M. Valen- ciennes. Coquille blanchâtre. Largeur, 5i millimètres. 4o. Telline dentelée. Tellina gargadia. Lin. T. testa roiundato-ovatcî , compressa., superiiis anleriiisque undato-rugosd , albâ-^ rima dentatd ; natibus loet^ibus. Tellina gargadia. Lin. Sysl. nat. p. 11 16. Gmel. p. 3228. n" i. * Schroter. Einl. t. 2. p. 64i. Rumph. Mus. t. 42. fig.N. Chemn. Conch. 6. t. 8. f. 63. 64. Encycl. pi. 287. f. 2. ^ Dilw. Cat. t. 1 . p. 72. n° I . Habile l'Océan indien. Mus. n?. Mon cabinet. Largeur, 34 millimètres. 304 HISTOIRE DUS MOLLUSQUES. 4i- Telliue scie. Tellina pristis . Lamk. T. testa rotundato-ouaUi, transuersim pereleganler strialii , albd., vnlvd lanceolatd concavd ; dentibus exiguis ulrinque armatd. Encycl. pi. 287. f. i. a. b. Habite... l'Océan indien. Mus. nS. Elle est slrie'c , même sur les crochets. Largeur, 38 millimètres. Le Tellina serrata , Brocch. Test. 2. p. 5:o. t. 12. 1", 1. paraît avoisiner celle espèce. 42. Telliue muhangle. Tellina multangula. Gmel.(i). T. testdlato-trigond, subt^entricosd, transversini striaid, propè marginem subdecussatd y albâ-^ latere antico loiigiore, si- nualo , suhbiangulalo . Tellina polygona. Ghem.i. Conch. G. t. 9. f. 77. Tellina multangula. Grael. p. 3a3o. n" 9. * Schroier. Einl. t. 3. p. 3. n? 3. * Tellina polygona. Dilw, Cat. t. 1. p. 76. n°. 9. Habite les côtes de Tranquebar. Mus. n*i. Point de dénis laté- rales; les crochets jaunâtres , ainsi que l'ialérieur. 43. Telline polygone. Tellina polygona. Grael. T. testd trigond, ventricosd ., transversim striatd, albd; mar- gine superiore sinuato, fiexuoso . Tellina guinaica. Chemn, Conch. 10. t. 170. f. i65i — i653. Tellina polygona. Gmel. p. 3244- n" 9'« * Tellina guinaica. Dilw. Cat. t, i. p. 96. n" 55. Habile les mers de la Nouvelle -Hollande et l'Océan indien. (i) Il nous semble qu'il aurait clé convenable de lais.ser à cette coquille le nom de Polygona que Chemnitz le piemicr lui donna; et pour ne pas la confondre avec la suivante il aurait fallu conserver à celle-ci le nom de Tellina guinaica. La Tellina multangula par sa charnière se rapproche beaucoup des vraies sanguinolaires, mais elle a le pli postérieur très profond et doit à cause de cela demeurer parmi les lellines jusqu'à ce que l'animal en soit connu. tELLINÊ. 10^ Mus. n». Celle-ci est teinte d'un orange' pâle aux crochets et à rintériear ; elle n'a pars de dents late'rales. Maigre' sa forme, je pre'sume qu'elle n'est qu'une variété' de la pre'- ce'dente. 44. Telliue capsoïde. Tellwa capsoides.Lamk. T. testa lato-trigonu t subœquilaterd , transuersim slriata , striis verticalibus subdeçussatu ; lateris antici angiilo hi~ sulcato. Mus. n°. Habite à l'île Saint -Pierre-Saint-François. Péron. Coquille blanche, qui semble tenir à la telline multangle , mais qui en est dislincte. Largeur , 48 millimètres. Des dents late'- rales. 45. Telline ireillissée. Tellina decussata. Lamk. T. testa orbiculalo-trtgonn , subœquilaterd, sulcis verticalibus striisque transversis decussaUi; natibus Jlavescentibus , lœ- t>iusculis. Mus. n". Habite a la Nouvelle Hollande, au port du Roi Georges. Pé- ron. Elle diffère du Pirel d'Adansoa ( Tellina cancellata , Gmel. ) étant presque e'quilate'rale ; couleur blanche; des ' dents latérales. 46. Telline du Brésil. Tellina B raslliana. Lamk. T. testci obovato-trigond , tenui , albd , niargaritaced j extùs intiisque fascid obliqua purpured ex nate ad latus pos- ticuni. Mus. no. Habite l'Oce'an du Bre'sil, à Rio-Janeiro. Lalande. Largeur, 3o millimètres, 47. Telline oblique. Tellina obliqua, Lamk. T. lesta ovali-trigond, compressa, transi>ersun tenuisimè slriata; latere antico oblique attenuato , longiorc-^ poslico brevissimo , rotundato. An. Tellina Madagascariensis ? Gmel. u» 44' List. Conch. t. 386. f. 233. * An eadem spec. ? Tellina Madagascariensis. Dilw. Cat. t. I. p. 82. n" 25, 206 HISTOIRE DES MOLLUSQUES. Habile.... à Madagascar? Mon cabinet. Couleur grisâtre. Largeur, 5o millimètres. lutlcxion du bord et côté ante'rieur à peine sensible. 48. Telline ombonelle. Telliiiaumbonella.Lsimk. T. testiî \pvali , subtrigond, conwexd, albidfi, subantiquatd -^ striis tenuissimis ; wnbonibus hyalinis. Mus. n°. Habite à la Nouvelle Hollande, à l'île King. Le côte' antérieur est plus court et un peu anguleux. Largeur, Sg millimètres. 49. Telline deltoïdale. Tellina deltoidalis. Lamk. T. testa orbiculaio-trigond , compressd , transversîm striatd-^ latere antico obliqué attenualo , inflexo , valida altéra sul- cato. * Tellina lactœa. QuoyetGaym. Voy. de l'Astr. MoU. pi. 81, f. 14. i5. i6. Mus. n?. (b) Var. testa striis elegantioribus ; latere antico vix inflexo. Habite les mers de la Nouvelle Hollande, à l'île Saint-Pierre- Saint-François. Couleur blanche ; largeur, 34 millimètres. 50. Telline nymphale. Tellina nymphalis, Lamk. T. testa rotundato-ouaid ^ supernè transuersim striatd; latere antico oblique attenuato, angulato sulcato ; nymphis internis dilatatis. Mus. n**. Habite.... Elle est blanchâtre, à côté postérieur large, ar- rondi. Ses crochets sont lisses ; une dent sur une valve et deux fort ine'gales sur l'autre; point de dents late'rales. Largeur, ^i millimètres. 5 1. Telline solidule. Tellina solidula. Solander. T. testa orbiculato-trigond , convexd , anteriùs subangulatd , rubelld aut fiavescentei fasciis concentricis albidis. '■^ Tellina zonala. Gmel. p. 3238. n^' Sa. * Schroler. Einl. t. 3. p. i5. n° 49- * Lister. Anim. ang. t. 4- f. 25. '^ Lister. Conch. t. 4o5. f. aSo. Bonan. Recr. 2. f. 44- Peliv. Gaz. t. 94. f. 6. Tellina carnaria, Pennant. Zool. I)rit. 4- t. 49- i- 3^. TELLINE. 207 TelUna rubra. Dacosta. Conch. hrit. l. 12. f. 14. Maton. Act. Soc. linn. 8. p. 58. * Tellina zonata. Dilw. Cal. t. i. p. 100. n» 66. ^ Desh. Eiîcycl. me'th. vers. t. 3, p. 1016. n° 28. (b) Vs'ir. testa minore suùglobosa. Habile l'Oce'au europe'en, les côtes de France et d'Angleterre. Coquille commune dans les collections , quelquefois rou- gcâtre, sur-tout sur les crochets, plus souvent jaunâtre , avec des zones fasciales. Elle tient à la telline mince par ses rapports ; mais elle est moins large, plus convexe et plus solide. Ses dents cardinales varient beaucoup ; néanmoins il n'y en a jamais plus de deux sur ia même valve. 52. Telline bimaculée. Tellina bimaculata. Lia. T. tesUi triangulo - sitbiolunda , latiore, Lœi'i, albidd', inius maculis duabus sanguineis. TelUna bimaculata. Lin, Syst.nat. p. 1 120, Gmel.p. 3240. no 71. Chemn. Conch. 6. tab. i3. f. 127. * Schroter. Einl. t. 2. p. 66i. * Dilw. Cat. t. I. p. 101. n° 67. * Desh, Encycl. me'th. vers. t. 3. p. 1017. n" 29. Encycl. pi. 290. f. g. Habite TOcean européen. Cabinet de M. de France. Largeur, 16 millimètres. 53. Telline six-rayons. Tellina sexradiata. Lamk. T. testa rotundaio-îrigona , incequilatera , albidu-^ intiis prœ~ sertiin radiis sexfusco-cœruleis, subinterruptis. Chemn. Conch. 6. tab. i3. f. i32. litt. b. Encycl. pi. 290. f. 10. * Tellina bimaculata, varietas. Dilw. Cat. t. i. p. loi. n" 67. Habite l'Océan d'Europe. Cabinet de M. de France. Taille de la précédente, mais distincte. 54. Telline ostracée. Tellina ostracea. Lamk. T. testa oi^alo-rolundata , complanatd , te nui , albido-griseà ; striis transuersis elevalis ; lutere antico obliqué truncato , biplicato. Encycl. pi. 290. f. ili. 208 JilSTOIflE DES MOLLUSQUES. Habite les mers de Tlnde. Mou cabinet. Petite coquille gri- sâtre , à stries inférieures fines, tandis que les supérieures sont presque lamelliformes. Taille àuTellina tenuis. (i) f 55. Telline élargie. Tellina lata. Quoy. T. testa ovatd, lata, depressd , inœquilaterd . postict brefiore, angulaUi transversim striatu, albd rubro déganter radia ta ^ radiis interruptis ; umbonibus acutis purpureis 5 marginibus maculis rubris et albis allernis notatis, Quoy et Gayni. Voy. de l'Astrolab. Mol), pi. 81. f. 8. g. 10. Habile les mers australes ^ rapporte'e pour la première fois par M. Quoy. Grande et magnifique coquille se rappro- chant , par sa coloration , de la Tellina donacina. Elle est jaunâtre en dedans. -{■ 56. Telline élégante. Tellina pulcherrima. Sow. T. testa transversîm oblongd; latere altero rotundato , altero acutangulo; pallidd, roseo radiatd-^ disco centrait lœwius- culo , obli(jiiè striato , exlremitalibus squamuloso-asperis ; intùs pallidè aurantiacd, Sow. Cat. de la Coll. Tancarville. Appendix. p. 3. n" i5o. pi. i.f. I. Habite... Très belle espèce oblongue, transverse, d'un beau rose pourpre, rayonne de blanc. Ses extrémite's sont cliar- ge'es de tubercules écailleux, nombreux et rapprochés. f 57. Telline lozangce. Tellina clathrata. Quoy. T. testa, oblongd , i/ansversd incequilaterd , postice breuiore , truncatd , striis exilibus transversis et oblicjuis clathrald , îenui, fragilif albd, rosed, rubrcwe ; sinu postico vix per- spicuo. (1) Aux cinquante-quatre espèces vivantes données ici par Lamai'ck , on pourrait actuellement en ajouter quinze à vinf;t autres qu'il n'a pas connu, et quelques-unes pla- cées dansd'autres{>enres, quoiqu'elles n'en dépendent pas: nous mentionnerons particulièrement la Tellina carnaria confondue avec les lucines, et la Tellina halaiislina que M. Payraudeau a introduite dans le même genre. TELLINE. a09 Qaoy et Gaym. Voy, de l'Astr. Moll. pi. 8i. f. 4- 5. 6. 7, Habile les mers australes. Petite coquille voisine, par ses ca- ractères, de la Tellina fabula , mais pre'sentant les stries obliques sur les deux valves. f 58. Telline triangulaire. Tellina triangularis. Chemn. T. testa ovato trigona, albo-grisea, transwersd, inœquilaterd^ depressd , antice bre^'iore rotundatd ^ transverslm striatd ^ striis valvœ dextroe, subito, postice divaricatis j cardine bi- dentato , dentilus lateralibus nullis. Chemn. Conch. t. 6. p. 96.pl. 10. f. 85. Habile le Cap de Bonne-Espe'rance. Coquille miuce, blanche ou grisâtre , comprimée ; le côté antérieur est court et ar- rondi , la surface des valves est striée , et sur le côtc]pos- tériear de la valve droite les stries quittent subitement leur direction pour se diriger vers le bord inférieur. -}• 59. Telline carnaire. Tellina carnaria. hin. T. testa orbiculato-trigond, incequilateni , conifexo-depressd, extùs intusque incarnatd; striis tenuibus v'ariis: hlnc undato rejlexis. Linné. Syst. nat. p. 11 19. Gmel. pag. 8240. n" 70. Schroter. Einl. t. a. p. 660. Lister. Conch. pi. SSg. f. 176. Chemn. Conch. t. 6. p. i3o. tab. i3. f. 126. Born. Mus. p. Sy. t. 2. f. 14. Donovan. t. 2. t. 47. Dilw. Cat. t. I. p. 100. n» 65. Lucina carnaria. Lamk. A. s. vert. t. 5. p. 54 1. n» 8. Id. Payr. Cat. de la Corse, p. 4i. n» 68. Habite... On la dit de la Méditerranée et de l'Océan euro- péen. Nous observons qu'elle n'est inscrite ni dans Olivi, ni dans Poli, et M. Payraudeau seul la mentionne dans son Catalogue de la Corse. Celte coquille est une telline véri- table et non une lucine, comme l'a cru Lamarck. ■\ Go. Telline balaustiue. Tellina balausdna. Lin. L. testa parvd , orbiculato-trigonn , pellacidd , albd , iiitidd , tumidiî, œqudalerd , transt'ershn eleganter striât î , radiis longiiudinalibus ri trans^ersis ruhris ornaVu Tome v. i/i. a 10 HISTOIRE DES MOLLUSQUES. Tellina balaustina.JÀn. Syst. nat. p. iiig. Id. Gmel. pag. SaSg. n° 65. Id. Poli. Test. t. i.pl. 14. f. 17. Lucina balaustlna. Payr. Cat. p. 43. pi. i. f. 21, 22. Habite la Méditerranée. Petite coquille suborbiculaire, en- flée, élégamment rayonnée de rose sur un fond jauni pâle. Les caractères donnés par Linné à la Tellina balaus- tlna s'accordent parlailemeut à ceux de cette coquille, et il n'en est pas de mèaie à l'égard de la Tellina balauslina de M. Dilwyn et des auteurs anglais : la synonymie prouva que ce nom a été appliqué à une espèce voisine de la T. tenais, mais que Linné ne connt pas. ■j- 61. Telliiie de Lantivy. Tellina Lantivyl. Payr. T. testa ovato-tri^ond , tenui compressa, alla, pellucidù , ni- tidd, valdè inœcjuilaterd^ eleganter transversbn striât i; latere poslico ioiii^iore , rotundato ; antico abbreuiato , angulato, Payr. Cat. des MoU. de Corse, p. ^0. n" 65. pi. i. f. i3, 14. i5. Habite la Corse. Telline petite , blanche, mince, fragile, transparente, très comprimée. Soa côté postérieur est très court et tronqué. I G'i. TeUiue d'Oudard. Tellina Oudardi. Payr. T. testa ovatit , compressa , nilidd, pellucidd, oblicptè cancel- latd^ lineis transversis albisejue, rubris pari'ulis longitudi- nalibus ornatdj anticc etposlicè radiis luteo-rubescentib us ,■ intùs etexlîis rubrd. Payr. Cat. des MoU. de Corse, p. l^o. n° 66. pi. i. f. 16. 17. 18. Habite la Corse. Coquille mince, aplatie, brillante, striée. Elle est ornée de nombreuses linéoles longitudinales et Iransvcrses blaaclies. Elle est rouge eu dedans et eu de- hors. TELLINE. Coquilles fossiles. 1. Tclline palellaire. Telliimpatellaris. Lanik. T. testa ellipticd, compressiusculd ; striis traiisuersis suùœaua- libus tenuissimis ; cardine hidentato. Annales du Mus. 7. p. aSa. n° 1. et t. 12, pi. t\\. f. 9. a. b. * Desh. Desc. des Coq. foss. de Paris, t. i. p. 77. pi. 11. f. 5. 6. i3. 14. '^ là. Encycl, me'th. vers. t. 3. p. 1017. n" 3o. Habite... Fossile de Grignon. Cabinet de M. de France. 2. Telline scalaroïde. Tellina scalaroides. Laink. T. testa rotundato - ovatd , compressa ^ subangulatd ; striis transuersis , elevatis, remotiusculis , tenuièus^ cardine hi- dentato. Annales du Mus. 7. p. 233. n° 2. et t. 12. pi. 4ï' f- 7- a- b- * Desh. Descr. des Coq. foss. de Paris, t. i.p. 81. pi. 12. f.g. 10. Flabite... Fossile de Grignon. Mon cabinet et celui de M. de France. L'une des deux dents cardinales est canalicul^e, comme divise'e en deux. 3. Telline rostrale. Tellina l'ostralis. Lamk. T. teslii oblongo-transuersd, angustd , transpershn sulcaUi; latere antico rostrato , subbiangidato. Annales du Mus. 7. p. 234- n» 6. et t. 12. pl.t4- f- 10. a. b. * Desh. Desc. des Coq. foss. de Paris, t. i. p. 80. pi. 11. f. I. 2. * Idem. Encycl. Me'lb. vers. t. 3. p. 1018. n° 35. Habile... Fossile de Grignon et de Parues. Cabinet de M. de France et le mien. 4. Telline zonaire. Tellina zonaria. Lamk. (t). T. testa oi'atd, complanatâ, transversim subtilissimè striatd j zonia rufis^ inœqualibus-^ latere antico angulatosubacuto. (i) Celte coquille a l'identité la plus parfaite avec la tellina strigosa n" 19; elle fait donc un double emploi qui i4* 2I'i HISTOIRE ors MOLLUSOUrS. Aunales (lu Mus. 7. p. ri35. obs. Habite... Fossile des enviions de Da.\ ri cîe Bordeaux. Mon cabinet. Largeur, 49 millimèires. Elc. Voyez le septième volume des Annales du Musc'um pour d'autres tellines fossiles f|ui y sont renfermées. j- 5. Telliac eryciuoïde. Tellina crycinoides. Desli. T. testa ovalo-subirigond , depressiuscula , déganter sulcata, sulcis transversalibus , planulatls ; vali'u dextrii profun- diore. Desh. Desc. des Coq. foss. des env. de Paris, t. 1. p. 78. pi. II. fig. II. 12. Idem. Encycl. Me'th. Hist. nat. des vers. p. 1017. n» 3i. Habite.... Fossile des environs de Paris à Mouchy, Parnes, Liancourt. Par sa forme elle ressembla à la T. patellaris j elle est élégamment sillonnée en travers. ■\ 6. Telline élégante. Tellina elegans . Desh. T. lesta ovato-elUpticd, îenuissimâ, Jragilisslm.î , striis régula- ribus transuersis ornatd; cardine bidentato , allero uniden- tato , dente profundè bifido. Desh. Desc. des Coq. foss. des env. de Paris, t. i. p. 78. pi. II. fig. 7. 8. Idem. Encycl- Mélh. Hist. nat. des vers. p. 11 17. n" 3s. Habite... Fossile des environs de Paris à Parnes, Mouchy. Elle est très mince, fragile, ovale, et, ses valves sont couvertes de stries 6nes, élégantes par leur régularité. ■\ 7. Telline lunulée. Tellina lunulata. Desh. T. testa subonhiculata, compîanatd^ posùcè relusd ,subplLcatd; striis transi'ersis , su/>tilissimis. Donax lunulata. Lamk. Ann. du Mus. t. 7. p. 23o et t. 12. pi. 4' • fig. 5. a. b. Donax lunulata. Def. Dict. des scienc. nat. iifi Joil plus subsister. C'est en supposant que celte espèce inutile disparaîtra des calalopjues, que nous l'avons men- tionnée à la Tellina strigosa, et que nous en avons alors tompiété la synonvniie. TtLLINE. 2l3 Dpili.Dcsc. des Cof{. foss. des envir. de Taris, p. 79. pi. ii. ûg. 3, 4. Idem. Eiicycl. Melh. llist. nat. des vers. p. 1018. n« 34. Habile... Fossile des eavir. de Paris à Houdau , Lisy, Mary, Tancrou, etc., espèce singulière, arrondie, aplatie, mince, presque lisse, à pli postérieur à peine marque. f 8. Telline obronde. Tellina suhrotwida. Desh. T. lestt orbiculatd , profundd , crassiî ^ tenuissimè slriald , larnellosd , posticè stibpUcatd ^ cardine bidentato , altcro unidentatoj dente laterali unico . Dcsli.Desc. des Coq. foss. des envir, de Paris, p. 81. pi. li. fig. 16. 17. Idem. Encycl. Me'tb. Hist. nat, des vers p, 1018. no 87. ^4n eadem? Tellina filosa, Sow. min. Conch. pi, ^01. f. 3. Habile... Fossile des environs de Paris à Senlis, Valmondois. Obronde, épaisse, couverte de stries fines, rappvocliees et lamelleuses. f 9. Telline lamellcuse. Telliua lameUosa. Desh. T. testa rotundato-subtrlgond , larnellosd :, lamelLs oblusis , concentricis , reguîaribus; sinu postico ferè nullo. Desb,Desc. des Coq. foss, des envir. de Paris, p. 3l. pi. la. fig.3,4. Idem. Encycl. mëth. Hist. nat, des vers, p. 1019, n" 38, Habite... Fossile des environs de Paris à Valmondois. Espèce curieuse et rare , semblable par sa forme à la T. lunata. Elle est garnie de lames élégantes, très minces et rappro- chées. •j- 10. Telline biangulaire. Tellina biangularis. Desh. T. testii ovalo-ellipticd , tenuissimè slriatd , suhlamellosd , posticè biangulald;, slriis rcctis , lameKosisej ue inter angulos. Desh. Desc. des Coq. foss. des env. de Paris, p, 8a. pi. 12. fig. I. a. Idem. Encycl. Metli. Hist. nat. des vers. p. loig. n« 40- Habile... Fossile des environs de Paris à Pâmes. Espèce rare, elc'gan'.e , ovale, couverlc de sitics lamelleuses , et pré- sentant (Jeii.\ aii^îcs :ii;"us sur le [-li irrr'gulicr pnstcrieiT, 2l4 HISTOIKE DES MOLLUSQUES. f 1 j . Telline pelit-bec. Tellina ro&tralina. Desli. T, tesui ovato-elongatd, tenuissiniè striatd; slriis anticè stib- lamellosis ; cardine unidentaio, in utrdque vali'd. Desh. Desc. des Coq. foss. des eav.de Paris, p. 82. pi. 12. fig. i3. 14. i5. Idem. Encycl. mélh. Hist. nat. des vers. p. 1019. no 41 • Habite... Fossile des environs de Paris àParnes, Grignon , Mouchy. Petite coquille mince, e'troile, transverse, termi- née postérieurement en un bec étroit et court : elle est orne'e de stries transverses très fines. ■j- 12. Telline lucinale. Tellina lucinalis . Desh. T. testa rotundatd , subgibbosd f lœfigaid, œquilaterd^ latere antico vix sinuato; dente laterali unico. Desh. Desc. des Coq. foss. des envir. de Paris, p. 85. pi. i3. fig. 7. 8. Idem. Encycl. méth. Hist. nat, des vers. p. 1020. n» 45. Habite... Fossile des environs de Paris à Valmondois, Betz, Tancrou. Petite coquille mince, fragile, ovale, obronde, ayant le pli postérieur à peine marqué , et semblable à une lucine par son aspect extérieur. Elle a, du reste, tous les ca- ractères des tellines ; des stries transverses très fines la recouvrent entièrement. f i3. Telline oblique. Tellina obliqua. Sow. T. testa ovato-subtrigond ^ inœquilaterâ , obliqua, anticè ro- tundatd, posticè iruncatd , subangulatd, irregulariter et transversîm. striatd-^ cardine hidentato , denùbus lateralibus obsoletis. Sow. Min. Conch. pi. 161. f. 1. Habite... Fossile dans le Crag d'Angleterre. Elle est subtri- gone , ovalaire , presque aussi longue que large. Ses stries sont irrégulières et plus nombreuses sur le côté antérieur. Les dents latérales ne se voient bien que sur la valve droite. •j- i4. Telline ovale. Tellina ovata. Sow. T. testa ouata, incequilaterd^ anticè rotundatd, posticè truncatd, subangulatd, irregulariter striatd ^ lœuigatdue ; cardine bi- dento , dentibus lateralibus obsoletis ; impresslone pallii prd^undlssimd, irregulariter sinuosd. Sow. Min. Concli. pi. iGi.f. i. Habite... Fossile du Cra<7 d'Angleterre. Coquille plus ova- lairc que la précédente, uu peu moins bombée, ^tagee par des accroisscmenls irréguliers et se distinguant sur-tout par la forme particulière de l'impression palléale. •]• i5. Telline obtuse. Tellina obtusa. Sow. T. testa ovato-subrotundd, inœquilatera, aiitccè lon^,iore ob- tusa , posticè obscure inflexn , transuerslm regulariler striata; cardine bidentato ; deulibus lateralibus magnis. Sow. Min. Concli.pl. i79.f. 4- Habite... Fossile du Crag d'Angleterre. Espèce bien distincte des deux précédentes; ses stries sont régulières, nom- breuses ; le pli postérieur est à peine apparent, et les dents latérales sont bien développées. Cette coquille a beaucoup d'analogie avec la variété de la Tellina crassa, qui vit dans les mers du Nord. f 16. Telline épineuse. Tellina muricata. Broc. T. testa oblongd, compressa, suhtilissimè striatdf anticè rotunddf obtusa, posticè truncatd, angulosd; pube serrato, muricato; radiis longrtudinalibus strias transversas decussantibus . Brocchi. Concli. Foss. subap. t. 2. p. 5ii. no 4. pi. 12. f. 2. Habite la Méditerranée, la Sicile, Fossile en Italie et en Sicile; espèce bien distincte delà Tellina pristis, qui a comme elle des dentelures sur la carène du corselet. II ne faut pas la confondre avec la Tellina muricata de Chemnitz, laquelle est une lucinc , Lucina scabra , Lamarck. TEZ.I.I>nSE. ( Tellinides. ) Coquille iransverse, inéquilalérale, un peu aplatie, légèrement bâillante sur les côtés; à croebets petits, non enflés; sans pli irrégulier sur le bord. Cbarnière h detix dents divergentes sur chaque valve. Deux dents laté- rales presque obsolètes, dont une postérieure est rap- procbéc des cardinales, sur une valve. 2l6 HISTOIRE DES MOLLUSQUES. Testa transversa, inœquilatera, planulata , laterihus paulisperhians ; natihus parçis, suhdepressis ; margine plicaturâ irregulari non injlexo. Cardo dentihus duohus divaricatis in utrdqiie valva. Dentés latérales duo, sub- ohsoleti; unico posticopropè cardinem admoto in unicd valvâ. Observations, Je me vois oblige de présenter comme type il'un genre particulier, une coquille qui ne peut être place'e convenablement dans aucun de ceux qui l'avoisi- iient. Elle diffère des psammobies par ses dents latérales , des tellines par son défaut de pli marf;inal flexueux, des lucines, parce qu'elle est bâillante et qu'elle n'en a point les impressions fasciales intérieures. Une de ses valves pa- raît avoir trois dents cardinales, à cause de la dent latérale rapprochée de la charnière, (i) ESPÈCE. 1. Tellinid*^ de Timor. Tellinidcs Timoi-ensis. heunk. * Blainv. Malac. pi. 72. f. 2. 2. a. * y4n eadem species ? TeUinides timorensis , Sovf. Gcnerei of Shells. no3i. f. 2. (i) Dans une note relative à la famille des nymphacées tellinaires, nous avons fait pressentir la nécessité de sup- primer le genre Tellinide. Si on examine ses caractères, on reconnaît qu'ils sont exactement semblables à ceux des tellines, moins le pli postérieur irrégulier. Ce pli, cons- tant dans un grand nombre de tellines diminue peu à peu, comme on le voit , dans les Tellina bimaculata , solidula , psammotella , et finit par disparaître dans les Tellina car- njaria , halaiistina que l'on pourrait tout aussi bien placer dans le genre Tellinide, que la coquille qui lui sert de type. Pour être conséquent, il faut ou sup[)rimer le genre Tellinide, ce qui nous semble préférable , ou faire entrer dans ce genre des coquilles qui appai liennen t sans con- testation aux tellines. COUBLILLK. 217 Mus. II". Cqhiup.l de M, Valenclcnnes . Habite VOcçiin des Grandes Indes ou auslralc^.prcs dcTitiior. Coquille ovale-elliptique, aplatie , blanche , assez mince, à stries Iransverses, concentriques, ayant une de'piession sur le côté antérieur de chaque vaive, et le bord supérieur onde. Largeur, 55 millimètres. CORBE1S.I.E. ( Corbis. ) Coquille Iransverse, équivalve. sans pli îrréguliei' au bord antérieur; ayant les crochets courbés en dedans, en opj)Osition. Deux dents cardinales; deux dents laté- l'ales , dont la postérieure plus rappi'ochée de la char- nière. Impressions musculaires simples. Testa transversa , œquwalyis , anteriiis hinc ad tnar- ginem non defor miter Jlexa\ natibus opposite incurvis. Cardo dentibus duobus. Dentés latérales duo : postico ad cardinem propiîis admoto. Impressiones musculorum simplices. Observations. "Les corbeilles , que je réunissais comme Bruguières avec les lucines, en paraissent réellement dis- tinguées , sur-tout par les animaux qui les produisent. Aussi n'ont-elles pas, comme les lucines^ une de leuis impressions musculaires prolongée en bandelette. Elles tiennent de plus près aux tellinesj mais elles n'ont pas, comme ces dernières , un pli irrégulier au bord antérieur et supérieur des valves. Ainsi , je suivrai M. Cuvier, qui vient d'en former un genre à part. [ Le genre corbeille est très bien caractérisé et c'est avec raison que M. Cuvier l'a institué j il se rapproche plus des lucines que des tellines. La coquille est épaisse et solide, comme dans les lucines; elle conserve jjIus de régularité : la cliarnière est très diff'éicntc de celle des vé- 2l8 HÎSÏOIRE DES MOLLUSQUES nus, parmi lesquelles Linné la confondait; elle est plus constante que dans les lucines où l'on voit cette partie varier dans chacune des espèces ; les impressions muscu- laires sont grandes et presque égales , elles sont très iné- gales dans le plus grand nombre des lucines; l'impres- sion palléale est simple et diffère ainsi beaucoup de celle des tellines pour se rapprocher de celles des lucines. Lamarck ne connut qu'une seule espèce vivante de cor- beille : nous en possédons une seconde très rare et très belle ; elle devient plus grande et se rapproche beaucoup par l'ensemble de ses caractères de la corbeille pétoncle, fossile aux environs de Paris ; elle conserve cependant des caractères suffisants pour être distinguée comme espèce. M. Brongniart, dans son Mémoire sur les terrains cal- car éo-trapéens du Vicentin , a donné le nom de Corhis Aglaurce, à une coquille dont il n'aVait pas vu la charnière, et que nous avons reconnue depuis pour une venus, qui se trouve également fossile aux environs de Bordeaux.] ESPÈCES. j. Corbeille renflée, Corbis Jimbriata. Cuv. C. testa transversè oi'ali, gibbu , lon^itudinaliter striata; sul- cis transversis undulatis -^ margine crenulato, T^enus fimbriaUi. Lin. Syst. nat. p. ii33. * Gmel. p. 3275. n° 25. "^ Scliroler. Eial. t. 3. p. i33. * Lister. Conch. t. io56. f. i. " D'Argenv. Conch. pi, 21. f. G. 2. "*■ Gualt. test. t. 75. f. C. Chemn. Conch. 7. p. 3. Viga. et t. 43. f. 448. 449. Encycl. pi. 286. f. 3. a. h.c.Lucina. '^ Born. Mus. t. 5. f. 4- Corbis fimbriata. Cuv. Règn. anira, 2. p. 481. * p^enus fimbriata. Dilw. Cat. t. i. p. 187. n°. 66. * Idotœaperforala. Scliuma. Conch. t. 18. f. 3. "* Elainv. Maiac. pi. 72. f. 4- "' Sow. Gênera cf. Shells. n'>2. * Desh. Eucyci. inulh. ycrs. t. 2. \^. 6. n" i. LUCINK. 'ilO Habile l'Océan indien. Mus, no. Mon cabinet. Coquille blanche, grosse, renflée, icchercbc'e dans les colleclions. M. Kalenciennes en possède un individu , ayant , accidenr tellement un pli sinueux sur le bord du côté postérieur. 2. Corbeille lamelleuse. Corhis lamellosa. Lamk. C. testa transversitn ellipticd, cancellatd; lamellis transversis, elet'atis, rcmotiusculis j striis longitudinalibus creberrimis , intrà la me lias. Lucina lamellosa.'îi. Annales du Mus, vol. 7. p. 237. Chemn. Conch. 6. t. 1 3. f. 187, i38. Encycl, pi. 286, f. 2. a. b. c. * Desh, Desc. des Coq, foss. t, i.pl. ï4- f- i« a- 3. * Idem. Encycl. métli. vers, t, 2. p. 6. n° 3. Habite,.. Fossile de Grignoa , près de Versailles, Mus. n». Mon cabinet. Elle est elliptique, transverse, et a ses lames simplement dentées du côté postérieur. 3. Corbeille pétoncle. Corbis petunculus. Lamk. C. testa rotitndatd , ventriçosd , crassd , cancellatd] lamellis transversis crebris , ad latus posticum plicato-crispis ser- ratis. * Desh, Desc. des Coq. foss. t. i, pi. i3. f. 3. 4- 5. 6. ''^ Idem. Encycl. méth. vers. t. 2. p. 6. n" 2. Cabinet de M. Brongniart. Habite... Fossile de falunières de Granville, au sud de Va- logne ; de Parnes, Mouchy, aux environs de Paris. Coquille grande, ayant à l'extérieur l'aspect d'un grand pétoncle, treillissé, crépu. I.UCIlfE. (Lucina.) Coquille suborbiculaire , inéquilatérale , à crochets petits, pointusj obliques. Deux dents cardinales diver- gentes, dont une bifide , et qui sont variables ou dispa- raissent avec l'âge. Deux dents latérales : la postérieure plus rapprocbéc des cardinales. Deux impressions mus- 220 HlSlOIHi; D£S WOLLXJS(^»Ui.S. culaires très séparées, dont la postérieure forme un prolongement en fascie, quelquefois fort lon^. l^esta suborbicularis , inœquilateralis ; natihus par- vis, acutis, ohliquis. Cardo variabilis : modo dentibus duobus diparicatis , und quorum bipartiiâ , œtate eva- nescentibus; modo dentibus nullis. Dentés latérales duo, interdiim obsoleti : postico ad cardineni propiùs admoto. Impressiones musculares remoiissimœ , latéra- les : posticâ infasciam interdiim prœlongam productd. Ligamentum eacternum. 0B5EUVATI0NS. Le geure lucine , aperçu et nommé d'a- bord par Bru^uJères , qui en fil graver les principales es- pèces, me paraît naturel et devoir cire conservé , sauf à en séparer les corbeilles.il est cependant singulier, en ce que, dans ce genre, la charnière est souvent variable. Ce qui semble néanmoins le caractériser , eu indiquant des rapports entre les animaux des espèces, ce sont les impres- sions musculaires, dont une( celle du côté postérieur ) se prolonge et forme une bandelette plus ou moins longue , qui s'étend quelquefois jusqu'au milieu de la valve. Ces impressions indiquent un pied analogue à celui de la loripède de Poli. La charnière des lucines , quoique variable, offre ordi- nairement deux dents cardinales divergentes , dont une est comme partagée en deux. Ces dents s'eflacent ou dis- paraissent avec l'âge , au moins dans certaines espèces. Dans une autre, on n'en trouve jamais. Les dents latérales existent dans la plupart des espèces; et dans certaines , on ne les retrouve point. !Par leur charnière, les lucines semblent se rapprocher des tellincs, sur-tout is cause de leurs dents latérales; mais on ne leur voit nullement le pli irrégulier des tcUines. Dans les espèces qui offrent un angle sur la coquille, cet angle ne forme jamais , dans le bord , le pli flexucux qui distingue les tellines, ce qui a fait rapporter ces coquilles, p.ir Liiwié, à son genre venus, 'foutes nos lucines ont le LUCINK. 221 ligament extérieur; il y esl toujours apparent , quoique quelquefois il soit un peu enfonce. H l'est même telle- ment dans la telline lactée, avec les bords de l'écusson rapprochés, qu'il paraît alors tout-à-fait intérieur. Or , comme le pied singulier et en cordelette de l'animal de cette coquille a été observé et décrit par M. Poli, ce savant zoologiste napolitain en a fait un genre particulier^ sous le nom de loripes. Nous n'avons pas adopté ce genre, quoiqu'il paraisse fondé tant sur un caractère de la co- quille, que sur des caractères de l'animal , parce que nous pensons que les rapports de ce coquillage avec les autres lucincs, i.e permettent pas de l'en écarter, et que les impres- sions qui s'observent dans la coquille de la plupart des autres lucines, indiquent que leurs animaux ont un pied analogue, sauf les différences qui appartiennent à celles des espèces. [ Comme Lamarck et Bruguières l'ont bien senti , le genre lucine est très naturel ; les coquilles qu'il renferme offrent \in faciès particulier, elles sont orbiculaires, la surface intérieure des valves est ponctuée ou striée quel- quefois profondément; l'impression palléale est toujours simple, ce qui est un caractère essentiel du genre, ainsi que Ja forme et la position des impressions musculaires. Lors- que l'on étudie le genre sur un grand nombre d'espèces, on s'aperçoit bientôt que la charnière est des plus varia- ble , et que les caractères que cette partie donne pour d'autres familles sont ici de nulle valeur. 11 existe des es- pèces dont la charnière est sans dents, d'autres qui ont une ou deux dents cardinales d'abord obsolètes ou rudi- nientaires, puis plus grosses et plus constantes. Aces dents cardinales s'ajoute, selon les espèces, la dent latérale an- térieure ou la postérieure ; et la charnière n'est com- plète, c'est-à-dire n'est pourvue des dents cardinales et latérales que dans un petit nombre d'espèces. Mal- gré ces variations continuelles de la charnière , on re- connaît que les quatre-vingt-six espèces, soit vivantes , soit fossiles, actuellement connues, ont entre elles des rap- ports si naturels, qu'elles nc^ pourraient ètie mieux placées 922 HISTOIRE DES MOLLUSQUES. ailleurs et ne pouvraient pas non plus constituer d'autres p-enres. Quelques zoolo[fisies, à l'exemple deCuvier, con- servent à la fois daVis la méthode les genres lucine de Bru- guières et Joripède de Poli. Bien que l'on ne connaisse pas encore les animaux des lucines piincipales, on peut conclure par analogie et d'après la ressemblance des co- quilles, que l'identité des deux genres ne peut être actuel- lement contestée j il est donc convenable de n'admettre que l'un des deux genres, et celui de Bruguières étant mieux connu et aussi anciennement établi que celui de Poli, doit être préféré. Linné confondait la plupart des lucines parmi ses venus. Eu séparant ces genres, Bruguières, Lamaick et les autres concyliologues laissèrent au nombre de venus quelques coquilles qui ont tous les caractères des lucines; il suffit en effet, de rapprocher, comme nous l'avons fait le premier, les Cytherea punctata et tigerina des lucines, pour voir que l'impression palléale est simple, tandis qu'elle est sinueuse postérieurement dans les cythérées , que le centre des valves est ponctué comme dans les lucines, et qu'enfin les impressions musculaires sont très grandes, l'antérieure alongée étant comme dans les lucines; il est vrai que la char- nière se rapproche assez de celle de quelques cythéiées ; mais nous avons vu que la charnière des lucines était très variable, et celle des espèces dont il est question trouvent leurs analogues dans le genre parmi celles qui ont des dents cardinales et une dent latérale antérieure. Le liga- ment dans les espèces n'est guère moins variable que la charnière elle même; le plus souvent il est tout-à-fait extérieur, supporté par des nymphes aplaties et peu sail- lantes. Assez souvent les nymphes s'enfoncent sous les bords du corselet et le ligament tout en conservant sa structure de ligament extérieur , se trouve cependant ca- ché presque entièrement; c'est ce qui a lieu dans un p^rand nombre d'espèces à cliaruière édentée. Dans les espèces dont le bord cardinal est large, la nymphe très aplatie est séparée par un sillon dans lequel le ligament s'insère ; à la terminaison postérieure de ce sillon , s'étale une petite partie du ligament ; cela se re- LUCINE. 223 raarqne dans plusieurs espèces vivantes et fossiles et se voit parliculièiement bieu dans les ouj^ulines- et comme dansce genre, cette petite modification peu importante se- rait le seul caractère qui resterait, puisque ceux des lu- cines s'y voient dans leur entier, il s'en suivrait que, lîiôrae sous ce rapport, ce genre onguline ne devrait pas être conservé. Nous adopterions celte conclusion, si l'ani- mal avait la même manière de vivre que les autres lucines, mais jouissant de la faculté de perforer les pierres, il peut avoir quelques caractères particuliers qu'il sera bon de constater av^nt de le réunir définitivement aux lucincs. ] ESPÈCES. 1 . Lucine de la Jamaïque. Lucina Jamaicensis . Lamk. L, testa lentiformi, scalira, sidcato-lamellosd , inlùs subluteâ; lamellis hrtvibus concentricis ; latcie aniico utrinque aii- giitato. List. Concli. t, 3oo. f. iSj. Venus Jamaicensis. Cliemn. Conch. 7. p. 24. t. 3g. f, 4o8. 409. ^ Keniis. Sclirotor, Eiul. t. 3. p. 168. n" ag. * Gualt. lades. Test. t. 88. f. B. Encycl. pi. 284. i- 2. a, b. c. * P^enus Jamaicensis, Dilw. Cat. t, i. p. 194. u" 80, "^ Sow. Geaera of Shells. no 27. f. 3. '^ Desh. Eacycl. meth. vers. t. 2. p. 379. n» 21. (b) Eudem, testa intiis Jlai'd , scabrâ. (c) Eadem, testa minore intits extiiscjue candiJd. Habite l'Océan des Antilles. Mus. n". Mon cabiuet. Coquille grande , moins bombée que les suivantes. Le corselet relevé sous l'anus ; les lames transversps écartées. L'abricot. 2. Lucine épaisse. Lucinapensjlvanica. Lamk, X. testa lentiformi ventricosu, tumidâ, crassâ, albâ-^ lamellis concentricis, membranaceis ; ano cordato magna. Venus pemyl^anica. Lin. Syst. nat, p. 1 134. Gmel. p. 3283. n" 71. * Fenus pensylvanica. Schroler. Einl. l. 3. p. i38. * D'Argcuv. Conch. pi. 21. f. N. 2^4 HisTOIRE DES MOLLUSQUES. * Favanne. pi. 47. f. i. * Schurua. Essai de Concli. pi. 16. 1'. 1. * Venus pensyli'ànica. Dilw. Cat. f. i. p. igj. u° 79. List. Coach. t. 3o5. f. i38. Born. Mus. t. 5. f. 8. * Sow. Gênera, of Shells. n° 27. f. 4. * Desh. Eucycl. mélh. vers. t. 2. p. 383. n" 34- Encycl.pl. 284. f. i.a. b. c. Habite TOcean d'Ame'rique. Mus. n". Mon cabinet. Vu!g, la Bille cduoire. Espèce très distincle ; coquille blanche en dedans et eu dehors. 3. Lucine édenlée. Lucina edentula. Lamk. L. testa orbiculato - ventricosâ 1 subglobosâ , intùs flaves~ cente , edentula ^ ano oi'ato; striis concentricis rugoejor- mibus. Venus edentula. Lin. Syst. nat. p. 11 35. Gmel. p. 3286. n" 80. * Schroter. Einl. t. 3, p. 147- List. Conch. t. 260. f. 6g. Chcmn. Conch. 7. p. 34. t. 4o. f. 427 — 4^9- EncjcI. pi. 2S4. f. 3. a. b. c. * Venus edentula. Dilw. Cat. t, i. p. 202. n" 100. * Desh. Encycl. méth. vers. t. 2. p. 372. n» i. Habite l'Ocëan de l'Amérique , la Jamaïque. Mus. n°. Mon cabinet. Coquille mince , enfle'e , blanchâtre au dehors , jaane d'abricot en dedans et aussi grande que les précé- dentes. On en trouve sur nos côtes, une varie'té toute blan- che. Cabinet de M. Valenciennes. 4. Lucine changeante. Lucina mutabills. Lamk. L. testa orbiculato-oi'atâ , obliqua , compressa ; intùs valvis radiatiin slriatis; seniorurn cardine edenlulo. Venus mutabilis. Annales du Mus. vol, 7. p. 61. et t. 9. pi. 32. f. 9. a. b. , ^ Defr, Die. s. nat. t. 27. * Desh. Descript. des Coq, foss. de Paris, t. i. p. '92. pi. 14. f. 6. 7. * Id, Encycl. me'th. vers. t. 2. p. 573. n° 4- ''' Sow. Gênera of Shells. n» 27. f. 5. Habite.... Fossile de Grignon. Mus. n». Mon cabinet. Co- quilîo sinp,nli«ire, n'ayant des dmls «cardinales cpe dans les .UCINE. JRunes individus. L'une de oe« dents, profonde'menl divisée en deux, donne à une valve l'apparence de trois dents diver- gentes. Largeur, trois à quatre pouces (i). 5, Lucine ralissoir. Lucina radula. Lamk, (2). L. tesuiorbiculatd, lentiformi, conuexd, albidd; lamellis con- cenlricis nitmerosis'^ intùs striis ladianùbus obsoleùs. * Venus spuria. Gmel. p. 3284- U" 72. " Schroter. Einl. t. 3. p. 166. n» 32, * Chemn. Conch. t. 7. tab. 38. f. 399 -î* Petiv. Gaz. tab. gS. n» i8. * P^enus spuria. Dilw. Cat. l. i. p. 194. n" 81. * Desh. Encycl. mélh. vers. t. a. p. 379. n» 22. Tellina radula. Montag. Test. brit. t. 2. f. i. 2. Maton. Act. Soc. linn. 8. p. 54. n» 12. Habile l'Oce'an britannique. Mou cabinet. Communique'e par M. Leach, Elle se rapproche beaucoup de la suivante. 6. Lucine concentrique. Lucinaconcentrica. Lamk. L. testa orhiculatd, compresso-conuexd; lamellis concentricis. (i) Nous pensons que l'observation de Lamaick relative à la charnière de celte espèce, n'est pas juste : nous avons sous les yeux des individus très jeunes dans lesquels il n'y a pas de dents cardinales. Nous présumons que La- marck a pris pour les jeunes de cette lucine une espèce voisine, mais toujours distincte, à laquelle nous avons donné le nom de Lucina contorta, à la charnière de la- quelle il y a des dents cardinales à tous les âges. (2) 11 nous semble probable que la Venus spuria de Gmelin est la même coquille que celle-ci. M. Dilwyn a la même opinion et restitue à l'espèce le nom donné par l'auteur de la treizième édition du Systema naturœ. Cet exemple doit être suivi, mais il ne faut pas admettre toute la synonymie de M. Dilwyn dans laquelle il s'est glissé un peu de confusion. C'est ainsi qu'il prend la lucine con- centrique figurée dans l'Encyclopédie et une teliinepeu re- connaissable de Favannepour la même que celle-ci. Tome v. i5 25»6 HISTOIRE DES MOLLUSQUES. eleuatis, distincûs ; striis longiluJinalilnis ad interstuia mi" nutissimis, interdiim nullis. Lucina concentrica. Annales du Mus. vol. n. p. 288. et lom, 12. pi. 42. f- 4« ^' ^■ Encycl. pi. 285. f. 2. a. b. c. * Def. Dict. des Se. iiat. t. 27. ^ Desh. Desc. des Coq. foss. t. i. p. 88. pi. 16. f. 1 1. 12. * Id. Encycl. mélh. vers, t, 2. p. 38o. n" 23. Habile... Fossile deGrignon. Mus. n». Mon cabinet. Taille de la prc'cédente ; mais elle est presque l'analogue fossile de la L. rolondaire. •j. Lucine divergente. Lucina divariccUa. Lamk. L. testa orliculari , siihglobosa, alba, antiquaUt ^ bifariain oblicftiè strlata. Tellina dluaricata. Lina. Syst. nat.p. 1 1 20. Gmel. pag 8241 . n" 74. * Lister. Conch. l. 3oi. f. i4'>. Bonann. Kecr. 3. f. 349. * Schroler. Einl. t. 2! p. 663, * Petiver. Gaz. t. i56. f. aÇ. ^ Klein. Ostr. t. 9. f. 28. * Favann, Çonch. pi. 48. f. E, Chemn. Conch. 6, p. i34. t. i3. f. 129. Encycl. pi. 285. f. 4. a- b. Poli. Test. I. pi. i5. f. 25. * Tellina dii^aricata, Dilw. Cat. t. i. p. 102. n» 70. * Payr. Cat. p. !\i. n° 69. * Blainv. Malac. pi. 72. f. 3. 3 a. * Fossilis. Lamk. Ann. da Mus. t. 7. p. 289. * Def. Dict. des Se. nat. t. 27, * Var. Lucina undulata. Lamk. Ann. du Mus. t. 7. n" 11. * Basterot.Mém. de la Soc.d'liist. nat. de Paris, t. 2. p. 86. n° 2. * Sow. Min. Conch. pi. 417- * Desh. Desc. des Coq. foss. de Paris, t. i.p. io5, pi. 14. f.8.9. * Id, Encycl. me'th. vers. t. 2. p. 376. n° 11. * Dubois de Monlp. Conch. Fos». de Volhy. pi. 6. f. 12. Habite la Me'diterranëe, l'Océan Américain, les côies du Bré- sil. Lalande. Largeur, oomillimèt. Mus. n°.Mon cabinet. Bord des valves que Iquefoit; cre'aele. T.UCINÈ. l'un 8. Lucine carnaire. Lucina carnaria, Lamk. (i). Z. testa orbiculato-trigona , inœquilatera , conuexo-depressd y extùs intîisque incarnate!-^ striis teniiibus variis : hlnc undato- re/lexis. Tellina carnaria. Lin. Gmel. n° 70. List. Concb. t. SSg. f. 176. Born. Mus. t. 2. f- 14. Cheinn. Concli. 6. t. i3. f. 126. Habile l'Océan d'Europe, la Méditerrane'e , dans le golfe de A'enise. Mus. n". Mon cabinet. Intérieur des valves, roujje de sang. 9. Lucine rude. Lucina se abr a. Lamk. L. testa orbiculari depresso-coni^exd, albu , ' subpellucidd j coslelLis squamosis radiantibus ; intits punctis impressis. Encycl. pi. 285. f. 5. a, b. c. Tellina muricata. Chemn. Concb. XL tab. 199. f. 1945. 1946. "^ Tellina muricata. Dihv. Cat. t. i. p. 98. n" 60. Habite,., les mers d'Amérique ? Mon cabinet. jo. Lucine réticulée. Lucina reticulata. Lamk. (2). L. lesta orbiculari, compresso-cont^exd , albidd ^ lamellis con- centricis , distinctis ; interstiliis longitudinaliur striatis j ano ovato impresso. An tellina reticulata? Maton. Act. Soc. linu. 8. p. 54. t. 1. • ' f. 9. (1) Cette coquille appartient au genre telline comme nous l'avons vu ; elle en offre tous les caractères dans la charnière, les impressions musculaires, l'impression du manteau, et nous l'avons mentionnée dans le genre telline auquel nous renvoyons. (2) D'après la synonymie rapportée ici , il nous sem- ble que deux espèces aient été confondues aussi bien par Dilwyn que parLamarck. La figure de Chemnitz, en effet, représente une véritable amphidesme des mers de l'Inde, tandis que les figures de Maton, Montagu,se rapportent à i5* Oi'>.b HISTOIP.E DF.S MOLLUSQUES.. ClieniH. Conch. G. t. i2.f. ij8. Habile les côles de France, piès tle Loricut. T\îon cabinet. Ses dents cardinales sont fortes, et une des latérales, rap- proche'e de la charnière, semble en augmealer le nombre. Cette coquille ressemble encore beaucoup à la L. roton- daire. 1 1. Lucine écailleuse. Lucina squamosa. Lamk. L. testa suborbiculatd , tutnidd , inœejuilaterali 5 coslellis radiantibus imbricato - scjuamosis ; ano vuluae^ue excU' vatis. Encycl. pi. 385. f. 3. a. b. c. * An lucina reticulata ? Payr. Cat. p. 43- 1^° 70. * Tellina reticulata. Poli. Test. lab. so. f. 14. Habite.... Cabinet de M. F^alenciennes. Largeur, 24 ™il- limèlres. 12. Lucine lactée, Lucina lactea. Lamk. (i). L. testa lentiformi, gibbd^ albd, pellucidd, transversîm tenuiter striatd^ natibus tttmidis, uncinatis. Tellina lactea. Lin. Syst. uat. p. M19, Gmel. p. 324o. n» 69; Gualt. Test.t. 71.%. D. * Schroler. Einl. t. 2. p. 65g. * Monlagu. Test. p. 70. pi. 2. f. 4. une coquille de l'Océan Européen , et qui appartient au genre lucine. M. Payraudeau dans son Catalogue des an- nélides et des mollusques de Corse, incertain comme nous sur l'espèce, a donné le nom de lucine réticulée à une co- quille mieux déterminée et reconnaissable par la figure de Poli ; elle est peut-être la même que la lucine écail- leuse, n» II. (1) Deux espèces de lucines sont ordinairement confon- dues dans lescoUectionssous le nom de Lucina lacCœa'y cette confusion que nous avons aperçue, avait été également re- connue par les auteurs anglais, qui pour la seconde espèce établirent la Tellina rotundata. Ayant voulu faire la même réparation dans l'Encyclopédie, nous donnâmes à tort le ^.ccl^•r.. 22g poli. ïcsl. 1. lab. i5. 1". a8. at). Loripcs. * Encycl. pi. 286. f. 1. a. b. c. * Dorset. Cal. p. 3o. pi. 5. f. 9. * Amphidesma lactea. Lamk. A. s. vert. t. 5. p, 4y'- "'3. * Tellina lactea. DiKv. Cat. l. i . p. 99. n» 62. * Lucina lactea. Payr. Cat. p. 4i- n° 67. * Lucina ampUidesmoides. Desh. Eacycl. métli. vers. t. 2. p. 375. * ^rt. ead. spec.Loripède lactée. Blainv. Malac. pi. 72. f. 1 ? (b) Eadem major, val\^is inlùs substi iatis . Habite la Méditerrane'e. Mon cabinet. Fossile dans les faluns de la Touraine. Largeur, 16 millimètres. Le pied de l'ani- mal est alongé et en cordelettes. La varie'té b. vient des mers de la Nouvelle-Hollande. 3. Lucine ondée. Lucina undata. Lamk. (1). L. tesUî suborbiculari y coni>exd ^ transversïni inœtjualiter striaUi , subundatd , albidd; umbonibus fulvU. Venus undata. Pennant. Zool. brit. 4- t. S5. f. 5t. Mysia undata. Leach. An tellina rotundata ? Maton. Act. Soc. linn. 8. p. 56. * Dilw. Cat. t. 1. p. 197. n° 88. Fenus undata. Habite TOcean britannique et sur les côtes de Clierbourg, Mon cabinet. Communique'e par M. Leach. nom de Lucina atnphidesmoides à la vraie lacteade Linné, réservant ce dernier nom pour la L. rotundata de Mon- tagu. Lamarck avait senti lui-même la nécessité de séparer les deux espèces en question ; et c'est ainsi qu'il les plaça dans les amphidesmes sous les noms d'amphidesme lacté et d'amphidesme lucinale : ici il réunit ces deux espèces dans un autre f;enre, faisant ainsi un double emploi que nous avons fait remarquer ailleurs. Nous rétablissons maintenant la synonymie le plus exactement possible. (i) Cette coquille se rapproche beaucoup delà Tellina rotundata de Maton ; il est probable cependant qu'elle constitue une espèce distincle, car cet auteur lui a con- servé le nom de Venus undata, la distinguant ainsi de la Tellina rolimdala. îî3o HISTOIUE DES MOLLUSQUES. i4' Xucine circiaaire. Liicina circinaria. Lamk. (i). L. lesta orhiculatd, anticè subangulata ] striis transversis cre- berrimis , exiguis 5 dentibus lateralibus subnullis. Annales du Mus. vol. 8. p. 238. n" 3. Habite... Fossile de Grignon, Courtagnon, etc. Mon cab. i5. Lucine colombelle. Lucinacolumbella. Lamk. L. testa suborbiculatd, conuexo-gibbosd^ transfershn sulcatd; latere suîco magno exarato 5 natibus prominuUs oblique arcuatis. "* Sow. Gênera of Sbells. n« 27. f. 6. ''' Baslerot. Mém.de la Soc. d'hist. nat. de Paris, l. 2. p. 88. pi. 5. f. II. "^ Desb. Eacycl. mélli. vers. t. 2. p. 383. n" 35. * Dub. de Mont. Foss. de Volhy. pi. 6. f. 8. 9. 10. 11. Mus. n». Habite les mers du Se'négal. Fossile des taluns de la Touraine et des environs de Bordeaux, Mon cabinet. 16. Lucine sinuée. Lucina sinuata. Lamk. L. testa rotundato-ovatd ^ tumidd, tenui , albd; latere anlico sulco profundè exarato. Tellina sinuata. Montag. Ex. D. Leacb. An tellina Jlexuosa? Maton. Act. Soc. linn. 8. p. 56. "^ Tdlinaflexuosa. Dilw. Cat. t. i. p. 99. n» 64? Habite l'Oce'an britannique. Mon cabinet. Communique'e par M. Leach, Petite coquille mince , transparente , très voi- sine de la L. colombelle, par sa forme. 17. Lucine peigne. Lucina pecten. Lamk. L. lesta orbicuiato-transi'ersd , planulato-conuexd , atbidd\ costellis rotundatis, transuerslm striatis, radiantihus. Alon '-abiuet. îjbi sur les côlcs du Sénégal. Largeur, 14 millimètres. (i) Nous avons fait observer dans notre ouvrage sur les Coq. foss. des environs de Paris, que cette espèce ne se distiiif^uail pas de la Lucina saxorum dont elle était un double emploi : nous persistons ici dans celle opinion. T.UOINE. 23 1 i8. Lucine jaune. Lucina lutea. Lamk. L. testa rnininiii orbicuîato-transwersd , lœui, pellucidâ, luleo- virenie j denlibus laleralibus nullis. Mon cabinet. Habite les mers de Tlle-de-Frauce. Largeur, 9 ou lo millim. 19. Lucine digitale. Lucina digitalis. Lamk. L. (estiîpan'ci, orbiculato-trigona, albidti; umbonibus himidis, roseo-pictis; striis teiiuibus obliquis elegantissimis. An iellina Jigitaria ? Lin. Gmel. n» yS. Habile la Me'diterrane'e. Mon cabiuct. Pelile coquille blanche, leinlô de rose. 20. Lucine globulaire. Lucina glohularis. Lamk. L. testa subglobosd , tenui, albidd , l'esiculosd ^ denti bus lale- ralibus nullis. Mus. n'. Habite les mers de la Nouvelle -Hollande, au poil du lîoi Georges. Largeur, 1 1 millimètres. •|- 21. Lucine géante. Lucina gigantea. Desh. L. iesUt lulissitnd, orbiculatd , lœuigatd , aliquando subra- diatd , inliis puncticulatii ; cardine edentulo ^ nympliis maxiinis. Desli. Descripl. des Coq. foss, des env.de Paris, pag. 91 . pi. i5. fig. II. 12. Idem. Encycl. mc'tli. liist. nat. des vers. t. 3. pag. 872. Habite... Fossile aux environs de Paris, Chaumonl, Parnes. Elle est aplatie, sans dents à la cliarnière. Elle a quelque- lois 0 à 10 centimètres de diamètre. -|- 22. Lucine bossue. Lucina gibbosula. Lamk. L. testd ovato.ohliqud, subangulatd. gibbosd , lœvigaliî -, car- diue subedenLulo ; dentihus laleralibus nullis. Lamt. Ann. du Mus. tom. 7. pag. aog. et lom, 12. pi. 42. fig. 8. Def. Dict. des scienc. nat. tom. 27. Desh. Descripl. des Coq. foss. des env. de Paris, pag. 98. pi. i5. W". 1.2. '■i~>'^ HlSlUi:ih DLS MOJ,LbS(Jtl.i>. IJcm. Encycl. mu'tli. liisl. iial. des vers. lom. 2. pajj. o^/j, no 5. Habile... Fossile de Grignoii , Parnes, Senlis. Petite cotjuille irre'gulière, ayant une trace de dent à la chaïuière. j- 23. Luciue rénulée. Lucina renulata. Larnk. L. testa sub~orbiculatcî , ventricosa , Icevigattî , œquilaterali -^ cardine subbidentalo j dentibus lateralihus nullis. Lamk. Aan. du Mus. lom. 7. pag. 289. n» 7. et tom. 12. pi. 42. fig. 7. a. b. Def. Dict. desscienc. nat. tom. 37. Desh. Descrjp. des Coq. foss. des env. de Paris, pag. 93. pl.iS. %. 3. 4. .Idem. Encycl. me'th. hist. nat. des ^jfers. tom. 2. pag. 374. n°6. Habile. . . Fossile de Grignon . Voisine de la L. edentula . Mince, très profonde^ aucune dent à la charnière. -J- '2^. Lucine de MénarJ. Lucina Menardi, Desh, L. lesta magna, orbiculatd , subventricosd , œquilaterali , lœvigatd ; inlîis puncticulis raris , irregulariter sparsis j car- dine edentulo. Desh. Descrip. des Coq. foss. des env. de Paris, pag. 94. pl.i6. fig. i3. 14. Idem. Encycl. mélh, hist, nat. des vers. tom. 2. pag. 374. n»8. Habile... Fossile de Maulette, près Houdan. Coquille assez grande , ayant l'apparence de la Lucina jamaicetisis, mais sans dents à la charnière. y 20. Lucine multilamellée. Lucina muhilameUata. Desh. L. Icstd magna, suhrotundd, lentijornii, convexiusculd ^ striis lamellosis, numerosis,tiansversis ornatd; umbonibus aculis^ recurvis; lunuld minimd profundissimd, lanceolald-^ ano si- nuoso ,• marginibus integris ; cardine bidentato j dentibus lateralibus nullis. Desh. Encycl. mélh. hisl. nal. des vers. tom. 2. pag. 877. no i3. Habite... Fossile des environs de Bordeaux. Coquille très rare, grande, lamelleuse , lunule pelile , corselet sinueux , deux dents cardinales courtes, poiiU de dcnls latérales. j 26. Lucine calleuse. Lucina caliosa. Desli. L. testa obliqué trigonà, Icet'igata , intùs callosd ^ umbonihus prorninulis , rccuivis ^ lunuld magna , cordatd , cardine ob- solète bidentato; iinpressione musculari anticd transwersd. Venus caliosa. Lamk. Ann. du Mas. tom. 7. pag. i3o, et tom. 9. pi. 32. fig. 6. a. b. Id. Anim. s. vert. pag. 608. n» 5. Def. Dict. des scienc. nat. tom. 27. pag. 27a. Deslu Descript. des Coq. foss. des env. de Paris, p. 96. pi. i7.fig.3. 4. 5. Idem. Encycl. méth. hist. nat. des vers. t. 3. pag. 378. n'- 16. Habite... Fossile des environs de Paris et d'autres lieux. Lu- nule grande et cordiforme. L'impression musculaire ante'- rieure est subitement coudée et se dirige en dedans presque transversalement. ■[• 27. Lucine sillonnée. Lucina sulcata. Lanik, L. testa orbiculatd , sublongitudinali , transversini sulcata \ umbonibus uncinatis, recuruis; lunuld nulld; dente cardi' nali unico, variabili:, dentibus laleralibus nullis. Lamk. Ann.duMus. t. 7. pag. 240. n° 12. et tom, 12.pl. 42- fig. 9. a. b. Def. Dict. des scienc. nat. tom. 27. Desh. Descript. des Coq. foss. des env. de Paris, pag. 97. pi. 14. fig. »2. i3. Idem. Encycl. métli. Hist. nat. des vers. tom. 2. pag. 378. n" 18. Habile Fossile de Famés. Plus longue que large et e'Ie'- gamment sillonnée. Une seule dent cardinale; point de dents latérales. f 28. Lucine divisée. Lucina hipartita. Def. L. testa orbiculatd .^ cont^exd , lutœd , bipaitita -^ umbonibus infiatis recun'is ; lunuld nulld ; cardine obsolète bidentalo ; dentibus laleralibus nullis ; callo magno,/usco ad inipres- sionem muscularem anticam. Def. Dict. des scienc. nat. tom. 27. pag. 276. Desli. Descript. des Coq. ioss. des env. deParis.pag.gS. pi. iG. fig. 7.8.9. 10. 234 HISTOIRE DÉS MOLLUSQUES. Jdem. Encycl. méth, hisl. nat. des vers. tom. 2, pag. 378. 11019. Habite... Foss. de Pâmes. Coquille très globuleuse, donl la couche extérieure se de'tache facilement. Elle a une callo- sité e'paisse et brunâtre sous l'impression musculaire ante'- rieure, ■[• 29. Lucine virginale. Lucina virginea. Desh. L. testcî orhiculari , depressd , albu, Iransversim strialo-lamel- losd, longitudinaliter , argutissimè striatd ; timbonibus rni- nimis acutis ; lunuld cordatd , medio exerliusculà ■ aiio siinplici, roseo tincto. i)esli. Encycl. méth. hist. nat. des vers. tom. 2. pag. 879. n° 20. Habile Amboine. Communiquée par M. Lcsson. Belle lucine , voisine de la Radula , mais plus grande et se distinguant par la lunule , le corselet et la charnière, •J- 3o. Lucine contournée. Lucina contorta. Def. L, testa orbiculato-sublransversa, angulatd^ depressd, striato- sublamellosd ; striis distinctis, separatls; lunitld lanceolatd, profundâ,-^ pube piotniiienti.j cardine bidentato -, dentibus laleralibus nullis. Def. Dict. des scienc. nat. tom. 27. yar (a) testd siiblœvigald , parte anleriore striatd. far (b) testci sublœuigald , umbonibus imnoribus, lunuld vix perspicud. Desb.Uescript. desCoq. foss. des env. de Paris, pag. 99. pi. 16. fig.' I. 2. Idem. Encycl. méth. hist. nat. des vers. lom. 2. pag. 38o. u" 24. Habite... Fossile de Parnes, Chaumont, Abbecourt. H est à présumer que c'est elle f[ue Lamarck a prise pour le j nme âge de la L mutabdis. Elle a toujours deux ùent3 ^- di- nales à la charnière. ■J- 3i. Lucine des pierres. Lucina, saxorum. Larak. L. testa orbici. . là , anticè subangulatâ lentifon.ii ; striis transuersis, tenuissimis, vix separalis] umbonibus ininimis , rccuri'is-, cardine bidcntalo ; dentibus laleralibus suhmdlis ; LCCINE. -235 nymphis magnis, profundis, tectis; lunulâ et pube promi - nentibus. Lucina circinaria. Lamk. Ann. da Mus. tom. 7. pag. 238. Idem. Def. Dict. des scienc. nat. tom. 37. J^ar (a) testa compressiore; striis obsoletis. Lucina saxorum. Lamk. Ann. du Mus. Loc. cit. ni 4 • et tom. 12. pi. 42. fig. 5. a. b. Desh.Descript. des Coq. foss. des env. de Paris, pag, 100. pi. i5.%. 5.6. Idem. Encycl. méth. hisl. nat des vers. tom. 2. pag. 38 1. n" 2 5. Habite... Fossile des environs de Paris. On en trouve fre'- fjuemment le moule inte'rieur dans la pierre à bâtir. Elle est petite, orbiculaire et chargée de stries très fines, su- blamelleuses. Les dents latérales sont à peine marquées. ■f 32. Lucine ambiguë. Lucina ambigua. Def. L, testa orhiçulatâ , lentiformi , spissâ , striatâ ; striis Irans- versis , tenuissimis , distinciis , sublamellosis ; wnbombus minimis , recurvis-^ cardine subtridentato ; dentibus latera- libus nullis; nymphis profundis sùnis tectis ; lunulâ et pube lineâ subdepressâ indicatis. Def. Dict. des scienc. nat. tom. 27. Desh. Descript. des Coq. foss. des env. de Paris, pag. 102. pi. 17.%. 6. 7. Idem. Encycl. mélh. liist. nat. des vers. tom. 2. pag. 38 1. nS a8. Habite... Fossile de Grignon. Rapprochée delà Lucina con- centrica, mais ayant le corselet et la lunule séparés par un sillon. Deux dents cardinales et une tioisième ol)solèlc. Orbiculaire, Icnliforme, peu e'paisse. Y 33. Lucine Je Fortis. Lucina Forlisiana. Def. L. testa orbiculalâ, conuexâ , obsolète striatâ, lunulâ et pube prominentibus , separatis î'r zâ profundd ', ccdinz eden- tulo ; impresione palUi plicuâ, Def. Dict. des scienc. nat. loin. 7. Desh. Descript. des Coq. fos;.. des env. de Pari . pag. 102. pi. 17. fig. 10. II. Idem. Encycl. mclh. hist, nat. des vers. tom. 2. pag. 38?.. n° 29. 'J'Jà HlSfOlr.i; DKS MOLLLbQULs. Habite... Tossile de GriguoQ eldcValoguc», déparlcmeiil de la Manche. Coquille assez grande, orbiculaire, voisine de la lirecëdente. La lunule et, le corselet plus saillants- les dents de la charnière obsolètes. •f 34. Lucine orangée. Lucina aurantia. Desh. L. testa orbîculatâ , conwexo turgidâ^ transuersim lenuiter striatâ; lunulâ depressâ , owatâ^ ano magno , ovato ; mar- ginibus inlegris; uinbonibus albidis ] Jasciis aurantiis marginibus vali'arum. Chemn. Conch, tom. 7. tab. 87. %. Sgô. Desh. Encycl. méth. hist. nat. des vers. tom. 2. pag. 384- no 36. Habite... Nous la croyons des mers de l'Inde. Epaisse , glo- buleuse. Chemnitz la confondait avec la pensyli'anica, dont elle est parfaitement distincte. Elle est d'un beau jaune orange' , intense vers les bords , passant au blanc vers les crochets. BONACE. (Donas.) Coquille transverse, équîvalve, inéquilatérale , à côté antérieur très court, très obtus. Deux dents cardinales, soit sur chaque valve, soit sur une seule; une ou deux dents latérales plus ou moins écartées. Ligament extérieur, court, à la place de la lunule. Testa transi^ersa, œquiualwis , inœquilatei^a', latere antico breuissimo , obtusisslmo. Dentés cardinales duo, ijel in utrdguo valvâ, vel in altéra : latérales 1 s. 2 subremoti. Ligamcntum externum , brève, posticuni , ani loco insertum. Observations. Les donaces se leconnaissent, eu général, au piemier aspect, parleur forme assez particulière. Ce sont des coquilles Iraiisverscs, un peu aplaties , très iné- DONACE. <3.^n quilatéiales , presque triangulaires, ayant leur côté anté- rieur fort raccourci, obtus et comme tronqué , ce qui leur donne assez souvent la forme d'un coin. Leurs valves sont égales l'une à l'autre ; et, dans beaucoup d'espèces, le bord intérieur de ces valves est dentelé ou finement crénelé. Ce qui caractérise leur genre , c'est d'avoir à leur char- nière, outre les dents cardinales, une ou deux dents laté- rales, un peu écartées^ séparées des cardinales, et qui sont analogues aux dents latérales des mactres, des lucines, des tellines, des corbeilles, des cyclades. Relativement aux conchifères à coquille inéquilalérale, et qui appartiennent à cette famille , le côté le plus court de la coquille est toujours le postérieur dans lesvénus et les cylhéréeSf tandis que le plus long ou le plus grand , dans ces coquilles , est celui qui porte le ligament, c*esttà-dire le côté antérieur. Or, c'est précisément le contraire dans les donaces et les tellines; car le ligament des valves se trouve sur le côté le plus court de ces coquilles. Ainsi, les donaces ont plus de rapport avec les tellines qu'avec les venus. Elles n'ont point, malgré cela, le pli flexueux des tellines. L'animal des donaces fait sortir de sa coquille deux tu- bes ou siphons disjoints , grêles , fort longs, et unfpied en lame large, quelquefois sécuriforme. (i) (i) Pour rendre à ces observations de Lamarck , leur valeur naturelle, il faut rappeler encore une fois que ces dénominations de côté antérieur, de côté postérieur, sont réellement mal appliquées ; car le côté antérieur de La- marck correspond à cette partie de l'animal qui est op- posée à l'ouverture buccale , et qui est conséquemment la postérieure, et ir/ce ve?'sd. Les observations de Lamarck se réduisent donc à ceci : le côté antérieur des donaces est proportionnellement plus alongé que dans les venus, etc., et ressemble davantage à celui des tellines, ce qui est vrai; mais il ne faut pas en conclure, comme certaines personnes, que les donaces et les tellines ont le ligament sur le côté antérieur. Adanson a sans doute contribué à accréditer 338 HISTOIRE DES MOLLUSQUES. Les donaces sont des coquilles marines, lisses ou fine- ment striées, littorales, et souvent ornées de couleurs vives très agréables (i). cette erreur que les donaces ont le ligament sur le côté antérieur j car, probablement par inadvertance, en repré- sentantl'animal d'unedonace qu'il nomme le pamet, il fait sortir le pied par le côté le plus court, qui porte le liga- ment et le siphon par le côté le plus long; il y a deux moyens de prouver l'erreur d'Adanson. Toutes les donaces observées ont les siphons sortant par le côté le plus court de la coquille; ces animaux très abondants sur nos côtes ont été examinés par un grand nombre de personnes. On sait que la présence des siphons dans un grand nombre de mollusques conchifères,est indiquée suria coquillepar une sinuosité plus ou moins profonde de l'impression palléale. On sait également que cette sinuosité, dirigée postérieure- ment,montre la position et la direction des siphons: eh bien ! dans le pamet d'Adanson et dans la figure donnée par lui- même, on volt cette sinuosité sur le petit côté indiquant que les siphons sortaient par là et non le pied, comme la figure voisine semblerait le faire croire. La conséquence que l'on peut tirer de ce qui précède, c'est que les donaces restent dans la régie commune aux conchifères; le liga- ment est sur le côté postérieur par lequel sortent les si- phons. (i)Le genre donace est très naturel et devra être con- servé; quoique fort voisin de celui des tellines, l'animal en est constamment distinct comme les belles anatomies de Poli le prouvent d'une manière suffisante. La charnière n'est pas aussi constante que Lamarck l'a cru: dans un certain nombre d'espèces, on trouve deux dents cardinales sur chaque valve et deux dents latérales; mais, dans d'au- tres , on voit l'une des dents latérales disparaître, puis la seconde ensuite : ces espèces conservent cependant la forme trigone des autres donaces ; c'est ainsi que s'établit le passage de ce genre à celui établi en dernier lieu par Lamarck, sous le nom de capsc. Les capses ne sont autre DONACt:. •23q ESPÈCES. Bord interne des valves entier ou presque entier. : . Donace bec-de-ilûte. Donax scortum. Lin. D. testa triangulari, antlcè natta , decussatîm striaUi; vulycî cordald plana : marginiùus suhmuticis. Donax scortum. Lin. Syst. nat. p. ii2(). (imel. naj^. 3^62. n" i. * Schroter. Eînl. t. 3. pag, go. List. Concli. tab. 877. f. 220. * D'Argenv. Conch. pi. 21. f. L. * Fava. Conch. pi. 47. f- F. 2. Born. Mus. tab. 4- f. i- 2. Encycl. pi. 260. f. ■?.. Cliemn. Conch. 6. t. 25. fig. 242 — 247. '^ De Rossy. Buff. de Sonn. MoU. t. G. p. 36i . n» 2. * Blainv. Malac. pi. 71. f. .1, * Desh. Encycl. mcih. vers. t. 2. p. gS. n" i. •Sow. Gênera of Shells. Genre donace. f. i. Habite TOcëan indien. Mus. n". Mon cabinet. Coquille blanchâlre, un peu violette j l'une des grandes espèces du genre. diose que des donaces sans dents latérales, peut-être ce caractère aurait-il plus de valeur s'il s'établissait brusque- ment. En observant les transitions, i) est impossible de déterminer rationnellement la limite des deux genres : ce qui d'ailleurs nous a le plus confirmé dans notre opinion à i'é^jard des capses, c'est l'examen que nous avons fait de l'animal d'une espèce , lequel s'est trouvé absolument semblable à celui des autres donaces. Deux coquilles introduites par Lamarck dans le genre qui nous occupe pourraient bien ne pas lui apparlenirjes^o/iao: meroe et scn'pia , en effet , par leurs caractères, se rappro- chent beaucoup de certaines cythérées, et viendront pro- bablement se ranger dans ce genre, lorsque leur.s animaux seront connus. C>40 HISTOIRE DES MOLLUSQUES. 2. Donace pubesccnte. Donax pubescens. Lin. (i). D. testa triangulari , decussatd , lamellosa; vuli'd cordatd , plana : marginibus lamelloso-serratis. Donax pubescens. Lin. pag. 1127. Gmel. pag. 3262, jio, 2. * Schroter. Einl. t. 3. p. 92. Chemn. Concli. 6. p, a5i. tab. aS. f. 248. Encycl. pi. 260. f. I. '^ Rumph. Amb. t. 43. f. F. * Dilw. Cat. t. i; p. i^g. n^ 2. * Deslî. Encycl. mëth. vers. t. 2. p. 95, n» a. Habite l'Oce'an indien. Mon cabinet. Espèce très voisine de la pre'cédente , mais distincte et moins grande. 3. Donace en coin. Donax cuneata. Lin. D. testa trigond , compressa , cuneiformi , rufd, albo ra- diald^ striis longitudinalibus exilissimis j vulvâ cotwexd rugosd. Donax cuneata. Lin. pag. 1127. Gmel. pag. 3a63. n" 7. List. Conch. U Sga. f. 23 1. Born. Mus. p. Sa. Vign. Knorr. Vergn. 6. t. 7. f. 3. Cbemn. ConcL. 6. t. 26, f. 260. Encycl. pi. 261. f. 5. *^ Schroter. Einl. t. 3. p. 97. * Brooks, Intr. p. 64. t. 2. f. aS. * Desh. Encycl. me'lb. vers. t. 2. p. 96. n" 3. * Sow. Gênera ofShells. Genre donace. f. 2. Habite l'Oce'an indien. Mus. n?. Mon cabinet. Le Muséum en possède une variété' de l'Asie australe , à laquelle la figure citée de Lister parait ressembler. 4. Donace comprimée. Donax compressa. Lamk. D. testa cuneiformi, compressd, basi acutd, carneofulwd, irra- diatd\ vulvd subrugosd : marginibus angulalis. Encycl. pi. 262. f. 6. a. b. c. (i) Celte espèce nous paraît établie avec une variété jeune de la précédente; elle en a absolument tous les ca- ractères essentiels; elle a les dentelures du corselet plus grandes, ce qui tient uniquement à un état de conservation plus parfait dans les jeunes que dans les vieux individus. DONACE. a4l * Lislpr. Conch. lab. Sgi. f. 238. * Desli. Encycl. melli. vers. t. 2. p. 96. n" 4. Habite.,.. Je la crois des mers de l'Inde. Mon cabinet. Elle est voisine de la préce'dente 5 mais bien dislincie. ne. Donacedeho'ùle Donax deltoïdes. Lamk. D. testa triangulari, lœviusculd, albido-rosed^ xmlm planius- culu, longitudinaliter slriatd. Mus. no. Habite à Tile aux Kanguroos. Pe'ron. Elle est plus grande et moins comprimée que la préce'dente. 6. Donace rayonnanle. Donax radians. Lamk. (1). D. testa ovato-trigondy transuersè striatd ^ albo fuh'oque ra- diatd ; vuL'd oblit^uè sCriatd. Donax faba. Chemn. Conch. 6. t. 26, f. 266. 267. * Donax faba. Gmel. p. 3264. n» 8. * Donax. Schroter. Einl. t. 3. p. 102. n" 4- * Donax faba. Dilw. Cat. t. i. p. i55 n. 16. Encycl. p. 261. f. 7. Habite.... Elle est très distincte de la donace en coin , n" 3. Mon cabinet. 7. )onace raccourcie. Donax abhreviata. Lamk. D. testa trigondj transyersîm tenerrimè striatd, antice rugosdy albidd, radiis duobus ruflsf altero cœrulescente. Cabinet de M. Faujas de Saint-Fond. Habite.... Cette donace est transversalement plus courte que les autres , a le bord interne des valves très entier, et des linéoles sur le sommet des rayons. Largeur , a8 milli- mètres. ( 1) 11 serait convenable de rendre à celte espèce le nom que Chemnitz lui donna le premier, en adoptant comme variété la fig. 2C6 de cet auteur : nous avons celle varie'lé , et nous eu avons vu piusieiir.s autres allcstant que l'espèce est très variable dans ?es couleiiis. Tome vi. ili ''ii'-i ni.SfOir.K DV.> MOT.T.r.-.orE,<. 8. Donace granuleuse. Donax <^rauosa. Lamk. (i). D. testa owato-trigona, leniiissimc stiiald, all/ulii : raJiîs zonis- que violaccis obsolttis; vuh'd angiilatd, suhgranosd. jcîiis. n°. Hahiti; — Elle a des lineoles longUudinaies interrompues, comme dans ladonaee. Enoycl. pi. 2G2. f. 8, à laquelle elle ressemble un peu. 9. Donace colombelle. Donax columbella. Lamk. 7). testa ovato-tr'igonn, transversèsiiiauî, albidoviolacescente., zon'is obsoletis. Mus. 11°. (a) T'ar. zonis violaceis. Habile à la Nouvelle Hollande, au port du roi Georges. Mon cabinet. Son côte' antérieur est court, obliquement tron- que'. Largeur , 24 à 26 millimètres. Sa variété est violette en dedans. 10. Donace véiiériforrae. Doîiax veneriformis.hdimk. D. testa orbicidato-trigonâ ^ transi'ersè sltlatn , grised-^ radiés obscuris; striis vuh'ce crenulalis. Mus. n^. Habile les mers d'Asie? Du voyage de PdVow. Largeur, 27 millimètres. 11. Donace australe. Donax aiistralis. Lamk. 7). testa Oi'ato-trigond, transversè striatà ^ albidd velfulvd^ intùs violaced; vuli'd decussald , snbgianosd. * Quoy et Gaym. Voy. de l'Astrol. Moil. pi. 8i. f, 20. ai. aa. * Donax obscura. Desh. Encycl. métb. vers. t. 2. p. 98. n' i3. Mus. n». (i) Nous avons vu dans la collection du Muséum la co- quille qui porte ce nom : c'est une variété de la donax cuneala a^ uni les granulations du côté postérieur un peu plus ^jrossps. Ha!)îte ù Timor cl à la Nouvelle HdHaudc. Ptlrcit. Eiîe a de» raj)porU avec la donace bicolore. Largeur , 3o millimètres. la. Donace épiderniie. Donax epidermia. Lamk. D. tesUî cuneato-trigona , anteriùs oltiisd , epù/erme viridi • flavicanie , lœviusculd; vulvd longitudinaliter striatd. Mus. no. Habile à Tlle des animaux, à la Nouvelle Hollande. Pérou Elle a des ra[)ports avec le donax lœuigata. (^ oyez le genre capse ) ; mais elle est très diiterenlc par sa forme plus en coin, et par les dents de sa charnière. i3. Donace bicolore. Donax bicolor'. Lamk. D. testd Oi>ato-cUTteatd , albidd,fusco tincUÎ ; striis loneitudi- nalibus exiguis,pauciores transpersas decussantibus ,• anlicè sulcis undulato-crispis. Gualt. Test. tab. 88. fig. S. List. Conch. t. 392. f. a3i ? An donax bicolor? Gmel. n» 16. Habite. ... Je la crois des mers de l'Inde ou de celles de l'Ile- de-France. Mon cabinet. Elle est tacbee de violet à l'in- térieur. 14. Donace subrayonnée. Donax vitlata. Lamk. D. tesUt ovatd, depressiusculd transversim striato-sulcatd, id- bidd; radiis riifis , perpaucis , siipernè liitescentibus. Mon cabinet. Habite l'Océan britannique. Communiquée par M. Leach. i5. Donace triquèlre. Donax triquelra. Lamk. (i). T>. testa trlangulari , subœquUaterd , injrà rates saccatd , al- bidd^ striis transversis exiguis. Mus, n°. Habite les mers de la Nouvelle-Hollande , au port du Roi Georges. Coquille petite, luisante, ayant quelques ve.J^/^ HIsTOlRF DES MOLLUSOUr.S. Bord interne des valves distinctement crénelé ou denté. j6. Donace grimaçanle. Donax ringens. Lamk. (i). D. tesUi magna, ovato-tiigond , albidiî , intùs violaced , vulud gibbd , undato-iugosi:', scabni : margine serrato- ringente. Donax serra. Cliemn. Concli. 6. tab. aS. f. aSi. 252. Encycl. pi. 260. f. 3. a. b, * Seba. Mus. l. 3. pi. 86. f. 11. * Donax serra. Dilw. Cal. t. i, p. 149. n" 4. * Capsa ringens. Desh. Encycl. raëlh. vers. t. i. p. igS. n» 2. Habite l'Océan indien. Mus. n». Mon cabinet. Coquille grande , bâillante , grimaçante à l'angle supérieur de son corselet, et constituant une espèce très distincte. Largeur, 74™illi™ètres. 17. Donace ridée. Donax rugosa. Lin. D, testd triangulari , inflatd, anticè obliqué truncata , snlcis longitudinalibus creberrimis, rugosa^ imlwd cordatd : mar ginibus angiilalis. Donax rugosa. Lin. Syst. nat. p. 1127. * Gmel. p. 3a6^. n" 3. " Schroter. Einl. t. 3. p. 93. * Lister. Conch. tab. i']5. f. 216? Gualt. Test. tab. 89. %. D. (i) h. suivie rip;oureusement les cavacièies du genre capse cio Lumavck , cette coquille devrait en faire partie puisqu'elle n'a pas de dents latérales. Il aurait été conve- nable que Lamarck lui conservai le nom que C.hemnilz le premier lui imposa , et c'est ce qu'il sera conv^enable de iaire dansles nouveaux cataioguesd'espèces. On ne connais- sait pas avec certitude la patrie de cette coquille. Depuis le voya;;e de Lalande nu (]ap-dc-Bonnc-Espérance, on sait qu'eUc s'y trouve en a!)ondance. Chemn. Conch. 6. I. ^5. f. aSo. Encycl. pi. 262. f. 5. a. b. * B'ûw. Cat. t. I. p, 149. n» 3. * Desli. Encycl. mélh. vers, t. 2. p. 96. u" 6. (a) yar testa rubente natibus purpureis. Encycl. pi. 262. f. 3. Knorr. Vergu. 6. pi. 28. f. 8. (3) f^ar. testa intiis extùsque violaced. E Nov. IloU. (4) T^ar. testa extiis albcî aut purpurascenle ; margine suner umlatïm depresso. E iVb^'. HqU. Habile TOcëan d'Amérique , les côtes des Antilles. Mus. n". Mon cabinet. Celle espèce esl fort dilfe'rente de celle qui précède. Elle est ele'gamment sillonnée, blanche, ou rou- geâlre, ou violette, selon les variétés. 18. Donace de Cayenne. Donax Caianensis. Larak. D. lesta suhtriangulari , purpurascente , anticè obtusissimd ; sulcis longàudinalibus exiguis • vuhd laleribus suhbian- gulatà. Mon cabinet. Habile l'Océan de la Guiane. Elle est très voisine de la précé- dente ; mais moins renflée. jg. Donace alongée. Donax elongata. Lamk. (1). D. testa transyersim elongata , longitudinaliter sulcatd, an- teriùs obtnsissimd -^ vulvœ sulcis subdenûculalls. * Seba. Mus. l. 3. lab. 86. f. 10.^ Pamet. Adaas. Sénég. lab. 18. f. i. Gualt. Test. lab. 89. fig. F. An donax spinosa? Chemn. Conch. 6. t. iG. f. 258, (i) Cette coquille est fort différente du donax spinosa de C'iemnilz , et nous croyons nécessaire de supprimer la citation que fait Lamarck de cet auteur. Nous connaissons celte donace épineuse et elle a des caractères particuliers; ■l sera également nécessaire de retrancher de la synony- mie , la figure de Gualtiéri , qui représente, à ce qu'il nous semble, \e donax trunculus. Graelin dans la treizième édi- tion du Syst. nai. rapporte à tort le pamet au donax rit-, gosa. •l^h HJSlOHii, DtS MOLLLiOttS, * Encycl. pi. 262. f. 3. * Desh. Encjcl. raélli. vers. t. 2. p. 96. n" 7. (2) p^ar. testa albcdo-Juli'd, intiis atùd. Habile l'Océan allanlique, les côles d'Afrique. Mus. u". Mon cabinet. Elle est violeUe en dedans. La varie'ic 2 est du voyage de Péron. 20. Donace denticulée. Donax denticulata. Lin. D. testa anteriùs obtusissima , alba , cœruleo aut purpureo radiald j striis longUuJinaliùus impressopunctatis ., laliis transuersè rugosis. Donax denticulata. Lin. Syit. nat. p. 1 127. Gmel. p. 3263. n" 6. * Schroter. Einl. t. 3. p. 96. * Le Mesal. Adans. Seneg. pi. 18. f. 3. List. Conch.t. 376. f. 218. 219. Knorr. Vergn. 3. t. a3. f. 2 — 5. * Fav. Conch, pi. 49. F. E. i.E. 3. * Donavan. t. i. f. 24* Cheran. Conch. 6. tab. 26. f. 256. 257. Encycl. pi. 262. f. 7. a. b. c. * Dilw. Cat. t. I. p. i5i. no 8. '^ Payr. Cat. p. 45. n«> 74. * Desh. Eucycl. me'lh. vers. t. 2. p. 97. n" 8. Habite la Méditerranée, TOcéan atlantique. Mus. n». Mon ca- binet. Espèce jolie, distincte, d'une taille médiocre. 2 1. Donace cardioïde. Donax cardioides. Lamk. (i). D. testa trigond, turgidd , longiliidinaliter sulcatd , posticè loet^iusculd f atbd , riijo inaculatd j vuli>d medio gibbd. * QuoietGaym, Yoy. del'Aslrol. Moll.pl. 81. f. 17. 18. 19. Mus. n'- Habite les mers de la Nouvelle- Hollande , à l'île Saint- Pierre-Saint-FrancQis. Mon cabinet. Eile est renflée, courte (i) 11 serait curieux devoir et d'étudier l'animal de cette espèce, car il est probable qu'elle n'appartient pas aux donaces: l'impression paliéale n'est point échancrée pos- térieurement, et sa charnière se rapproche plus de celle du cardium médium (tue de celle des donaces. DO>ACJ:.. :i,j- Iransvci'salcmeiU , sillonnée comaïc un cardium , maculée dcronje-brun. Largeur. 28 ou 3o millimètres. Un'! tache orangcc à rinle'ricur. Ou en a une variélc blanche au dehors. 22. Donace à léseaii. JJonax mcroe. Laruk. (i). D. testa ovalo - tr'tgond , compressa, transuetsim parallèle striald; lineis purpurcis subreticulatis picta; vulvd exca- fatd. Venus meioc. Lin. Syst. nat. pajj. uSa. Gmcl. pag. 3274- n° 22. * Schrotcr. Einl. l. 3. p. i3o. List. Conch. t. 378. f. 221. Chcmn. Conch. 7. t. 43. f. 45o. 452. 453. Eacycl. pi. 261 . f. i. a. b. * Fav. Conch.pl. 47.f. A2.3 * Dilw. Cal. i. I. p. i85. n° 63. * Desh. Encycl. méth, vers, t. 2. p. 97. u" 9. Habite TOoc'an indien. Mus. n". Mon cabinet. Jolie coquille, voisine de la suivante; mais bien distincte. Largeur, 5o millimètres. 20. Doiiace ondée. Do?iax scripta. Liu. D, tesUt Qvaut, subcoinpressd , lœwi , scripta lineis purpurcis imiiatis : 7!uli^d cat'd : tnargiiiihiis acutis. " Lin, Sys. nat. p. 1127. * Schrotcr. Einl. t. 3. p. 98. * Gmel. p. 3 ■264. n°9' " Dihv. Cal, t. i. p. i54- »" i5. (i) Eu étudiant avec soiu celte espèce et la suivante , on reconnaît qu'elles ont plutôt les caiaclèies des cythé- réos que ries donaces ; elles ont liois dents cartlinales sur la valve droite, deux sur la {',auche, la dent postérieuie se confondant avec la nymphe, la disposition de ces dents cardinales est différente de celle des donaces et se rappro- che beaucoup de celle des cythérées : ce sont ces motifs qui Hous font croire que l'animal de ces espèces appartient au genre dos cytiicrces. 2/\S HISTOlRi: DES MOLLUSQUES. List. Couch. t. 379. f. 222. et l. 38o. f. 223. * Rumph. Amb. t. 42. f. L. M. Knorr. Vergn. 6. t. 7. î. 4« 5. Chemu. Couch. 6. t. 26. f. 261 — 265. Encycl. pi. 261. f. 2. 3, 4- Habite l'Oce'an indien. Mus. no. Mon cabinet. Moins grande que celle qui précède, elle n'est pas, comme elle, e'ie'gam- ment sillonnée en travers; elle offre plusieurs variétés qu'on pourrait distinguer. 2 4- Donace tronquée. Donax trunculus. Lin. D. testa transuerslm elongatd, striis longitudinaUbus minimisy intùs violaced; latere antico lœvi , brei'issimo. Donax trunculus. Lin. Syst. nat. p. 1 137. List. Conch. t. 876. f. 217. * Lister. Anitn. Angl. pi. 5. f. 35. * Gmel. p. 3263. n" 4- * Schroter. Einl. t. 3. p. 96. Adans. Seneg. t. 18. f. 2. * Fav.Conch.pl. 49. f.É. 2? Knorr. Vergn. i. t. 7. f. 7. Born. Mus. t. 4. f. 3. 4. Chemn. Conch. 6. t. 26. f. 253. 254. * Encycl. me'th. pi. 262. f. i. * Poli. Test. t. a. pi. 19. f. 12. i3. 14. i5. * Dil-w. Cat. t. I. p. i5o. n» 5. * Donace des Canards. Blainv. Malac. pi. 7i.f. 2. "* Payr. Cat. p. 45. n» 73. ^ Desh. Encycl. méth. vers. t. 2. p. 97.0° Jo. ^ Sow. Gênera of Shells. f. 3. * Fossilis. Broch. Conch. t. 2. p. 537. n° i. Habite la Méditerranée , au golfe de Tarente ( Mon cabinet), l'Océan atlantique. Elle est petite , olivâtre en-dehors , ressemble à la donace alongée par sa forme; mais son c6lé antérieur est sans rides. On donne son nom à une autre coquille en Angleterre. Cette espèce est assez rare dans 1 ^s collections. 25. Donace fabagelle. Donax fahagella. Lamk. D. ttstâ transverslin oblongd , nitidà, albido-rubelld , obso- lète radiatâ ; striis tenerrimis verticalibus transversas decus- santibus. DO^ACt. 349 Cabinet de M. Dufresne. Habite.... Son côté ante'rieur est court, oblique , convexe, subcariné. Largeur, a6 millimètres. 26. Douace des canards. Donax anatinum. Lamk. Z>. testa transt^ersim oblongd , niûduld , albidâ , corned vel pallidè rubente , sviis longitudinalibus exilissimis j latere antico obliqué truncato. An tellina donacina? Lin. Syst. nat. p. ii 18. Gaalt. Test. tab. 88. %. N. "^ Poli. Test. t. 2. lab. 19. f. 7. * Payr. Cat. p. 46. n» 75. * Desh. Encycl. méth. vers. t. a, p. 99, n» 17. (a) f^ar. tesiâ majore ; radiis (nUrruptis. (3) F'ar. testa penitUs albd. Habite TOce'an d'Europe, la Méditerranée. Mus. u,. Mon cabinet. Coquille commune , dont on ne trouve aucune figure bonne à citer. On en rencontre souvent, par quantité', dans le jabot des cauards-macreuses. Elle est tantôt sans rayons, et taçlôt obscurément rayonnée. A l'inlérieur, elle est légèrement teinte do violet. La var. (2) est de la Médi- terranée ; elle a jusqu'à 4o millimètres de largeur. Cette espèce n'a rien de commun avec le tellina donacina. Ma- ton , Act. soc. linn. 8. t. i. f. 7. Je crois que celle-ci est la psammobie tellinelle. Etc. Ajoutez les autres espèces qui ne me sont pas connues. 37. Doîiace de la Martinique. Donax Marlinicensis . Lamk. D. testa Oiiato-lransversa , complanatd , transversè striatd-^ stras longitudinalibus exilissimis ; antico latere obliqué truncato : postico producto rotundato. Mon cabinet. Habile les côtes de la Marlinique. M. Moreau de Joannès. Belle espèce, blanchàlic , teiule de rose, aplatie c imme le tellina planata^ obscurément rayonnée. Largeur, 5o millimètres. \ a8, Donace aplatie. Donax complanata, D. testa ovalo-oblongd , transuersd, lœvigaUÎf albidd sub epidermivirescenle, poslicè uniradiatd; radio lulescenle: tiSo UlaTUir.l. UL.S MOLLUStJl'tS. duabus lineis fuscis niuri^inato; margine inlegio, iiiliit vio- lacescente, Tellina Polita. Poli. Test. t. 2. lab. 21, fig. 14. i5. Capsa complanata, Sow. Gêner, ot' Shells. u" 10. fig. 8. Desh. Encycl. mélli. Hisl. nat. des vers. pag. 98. t. 2. n« .4- Habile rOcéaa europe'eu , la Mcdilerrane'e. Très coiumune. Elle n'a que deux dénis cardinales et point de latérales j •lussi M. Sowerby la met au nombre des capscs. Elle est très distincte par sa fascie blanche borde'e de lâches nua- geuses brunes. •}• 29. Doaace de Lesson. Donax Lessoni. Desli. D. testa trigona, depressd , lœi/igatd \ subcequilalerd , apice acutd^pallidèjulvd, multiradiatd j radiis Juscis , interruptis; intùs albido fuscd ; maigine anticè hiante, integerrimo , dente laterali antico prœlongo. Desh. Encycl. mélh. Hist. nat. des vers. pag. 99. n* i5. Habite le Chili. Rapportée jwr M. Lesson, Coquille assez grande, aplatie, sube'quilale'rale, presque aussi longue que large, et présentant quelques-uns des caractères des cy- thérées ; mais elle a le ligament très court et deux dents latérales; la postérieure obsolète. •j- 3o. Donace corbuloïde. Donax corbuloides. Desh. D. lesta trigond, gibbosd, œquilalerd, politd cordifonni, aU)o rosed, lineis luteis, tindalis , pulcherrimè picti, intiis rubro fu:escente. Desh. Encycl. mélh. Hist. nat. des vers. pag. 99. n». 18. Habite... Petite coquille trigone, à valves profondes, et rap- prochée de la cythérée corbicule. Elle est polie , trans- verse, d'un rouge obscur à l'intérieur , blanche , ornée de linéoles transverses, ondées ou anguleuses, d un roux jau- nâtre. f 3i. Donace tiansverse. Donax transversa. D, testdoi^ato oblongd , transuersd , angustd , inœtfuilaterali, lœi^igatd posticèjobliqttètruncatd et eleganter obliqué slriatd; margine crenato. Desh. Encycl. mélh. Hist. des vers. pag. 100. n° ig, Donax anatiuum. Bast. Méra. de la Soc. d'hist. nat, de Pa- ris, tom. 2. pag 83. pi. 6, fig. 8. Habile.... Fossile de BorJcau.\ , Dax et les faluos de la To\i- rainc. Petite espèce très commune et toujours dislinclc du Donax anatinutii, avec laquelle M. Baslerot l'a con- fondue. f 32. Donace triangulaire. Donax triangularis. Basi. Z>. testa triangulari ^ œefuilatera, sublœvigatd , œtate posticè , rostratd, utroque latere carinatd j lunuld magnd , lined superficiali , circumdatd; cardine tridentato , posteriore ca- riosd, laterali unico , magno , anlico. Basl. Loc. cit. n» 3. pi. 6. fig. 3. Desh. Encycl.meth. Hist. nat. des vers. pag. loo. n» 20. Habite... Fossile de Bordeaux et de Dax. Coquille toute lisse, dont la forme rappelle un peu celle de la Donace bec de flûlc.le côte' postérieur e'tant tronque' et anguleux : dans les vieux individus , l'angle posle'iieur est un peu prolongé en bec. •}- 53. Donace luisante. Donax nitida. Lamk, D. testd miniind , ovalo trigond , transi>ersâ , pellticidd loevi- gatissimd , nitida ; latere postico abbrei'iato , aliquantis- per striato j dentiôus lateralibus perspicuis , cardinalibus binis. Lamk. Ann.du Mus.tom. 7. fig. 23i.n''4- ettom. la.pl. l^i. fig. 6. a. b. Def. Dict. des Scienc. nat. tom. i3. p. pag. 424- Desh. Descript. des Coq. foss. des env. de Paris, pag. 112. pi. iS.fig. 3. 4. Idem. Encycl. me'th. Hist. nat, des vers. pag. 100. n" 21. Habite.... Fossile de Grignon, Beauchamp, Damerie. PetiLo espèce mince et fragile , transverse, trigonc, toujours lisse, polie, brillante. Elle est rare. f 34- Donace obtusale. Donax obtus alis. Desl). D, testd oi^atd , subtrigond , depressd , tenui , Jragilissviid ; latere postico , obtuse , longitudinaliler striato / nymphis magnis. Desh. Descrip. des Coq. foss. des env. de Paris, pag. 109. pi. i8, fig. 7.8. Idem. Encycl. métli. Hist. nat. des vers. pag. loi. u° 22. Habite.... Fossile à Beauchamp , Mary , Tancrou. Coquille aSa HISTOIRE DES MOLLUSQUES. mince et fragile, ovale, trigone, ayant le côte postérieur très obtus et orné de quelques stries longitudinales. "}" 35. Donace émoussée. Donax retusa. Lamk. D. lesta cunei/br/ni , truncata^ transi'ersâ , transversc\suhs- triatd; striis tenuihus , margineinferiore posticè inflexo ; marginibus integcrrimis. Lamk. Ann. du Mus. tom. 7. pag. aSo. n» i.ettom. la. pi. 4i. fig. I. a. b. Def. Dict. desScien. nat. tom. i3. pag. 424. Desh. Descrip. Loc. cit. n» i. pi. 17. fig. 19. 20. Idem. Encycl. metli. Hist. nat. des vers. pag. 101. n" a3. Habite ... Fossile de Valmondois , Tancrou , Mary, Betz. Belle espèce, la plus grande, connue aux environs de Paris. Elle est très aplatie , tronquée à la manière de la donace , alonge'e. Elle est fort rare. f 36. Donace de Basterot. Donax Bcisterotina. Desli. D. testa oualo trigond, co.npressd, cunelformi ; striis longitu- dinalibus vix perspicuis , distantibus , latere postico , pro- fundioribus ; denlibus lateralibus obsoUtis ; marginibus in- tcgerrimis, Var. B. testa minimd, lœvigatd ^ dente laterali postico , perspicuo. Desli. Descrip. des Coq. foss. des env. de Paris, pag. 110. pi. 17. fig. 21. 22. Idem, Encycl. meth- Hist. nat. des vers. pag. ioi.no 24- Habite.... Fossile de Maulelte, près Houdan. Voisine de la Donax retusa , mais bien distincte. Son côlo postérieur est moins court et tronqué plus obliquement. f 07. Donace oblique. JDonax obliqua. Lamk. D. testa ov^to obliqua, inoequilaterali , lœuigatd; cardine bi- dentato , allero umc'cn'.oto ; . icrginibus integcrrimis ', atnti- bus lateralibus ohsùletis. Lamk. An^. du Mus, t. 7. pag. aSi. n» 6. et t. 12. pi. 4'' fig. 4. Def. Dict, des Scienc. nat. tom. i3. p. 4a5. Desh. Descrip. Loc, cit. no /^. pi. 18, fig. 5. 6. Jdenu Encycl. me'th. Hist. nat, des vers. pag. loa. D" aS. Habite.... Fossile de Qrignoa. Petite coquille eingoUèrc , ovale, oblique qui, par sa forme, s'éloigne des mures espèces du genre, mais qui doit y être conservée à cause de sa char- nière. •f 38. Donace incomplèle. Donax incompleta. Lamk. D. testa ovalo trigond, inœquilaterd, Icevigatd , latere postico abbreuiato , rotundato ; dentibus cardinalibus binis^ latera- libus nullis. Lamk. Ann. du Mus, tom. 7. pag. aSo, n. a. et tom. 12. pi. 4.. fis. 3. a. b. Def. Dict. des Scienc. nat. tom. i3. pag. 424- Desh. Descrip. des Coq. foss. des env. de Paris, pag. m, pi, 18. fig. I. 2. Idem. Encycl. me'lh. Hist, nat. des vers. pag. loi. u» 26. Habite.... Fossile de Grignon, Damerie, Elle est petite, pres- que ^qnilatérale, triangulaire, lisse, aplatie; point de deuls latérales. Elle ferait partie des capses , si ce genre devait être conservé. ■\ 39. Donace lellinelle. Donax tellinella. Lamk. D. tesUi ovato transversd subtilissimè slriatd , tenui pellii- cidd; dentibus lalerulib us penpîcuis dlstantibus. Lamk. Ann, du Mus. t. 7. p. aSo. n° 3. et tom. 12. pi. 41, fig. 3. a. b. Def. Dict. des Scienc. nat. tom. i3. pag. 424. Desh. Descrip. des Coq. foss. des env. de Paris, pag. m. pi. 18. fig. 9. 10. 1 1. Idem. Encycl. mélh. Hist. ual. des vers. pag. 102. n» 27. Habite.... Fossile de Grignou, Parnes , Mouchy. Espèce très pelile, ovaic, oblongue, mince, fragile, striée et qui serait une telline si elle avait un pli postérieur. CAPSE. (Capsa.) Coquille iransverse, t'quivalve, close. Charnière ayant deux dents sur là valve droite; une seule dent bifide et iulrante sur Tautre valve. Dents latérales nulles. Ligament ext'.-j icur. ■ij/J IUSTOII.T: lilS MDLI.l SQUES. Testa îransversa, œquwalvis , vahis approximatis clausa. Cardo denlibus duobus in 'vahâ dcoclrd, dente unico bifido et inserLo in altéra. Dentés latérales nulli. Ligawentum externum. Observations. Les capses sont des coquilles un peu ine- quilalérales, ayant leur ligamenl sur le côté court, comme dans les tellines et les donaces. Elles appartiennent à la division des tellinoïdes, quoiqu'elles manquent de dents latérales. Elles tiennent aux psammobies et à certaines tellines parles dents de leur charnière^ mais elles ne sont presque point bâillantes sur les côléS; et n'ont pas le pli des tellines. (i) ESPÈCES. 1. Capse lisse. Capsa lœvigata. Lamk. C. testa triangularl , subœquilaterd, obsolète striatd , epiderme Jlavo-uirescente , inliis et ad nates violaced. (i) Bruguière est le créateur du genre capse : il y rassem- blait des coquilles auxquelles Lamarck depuis a donné le nom de saoguinolaires , et quelques autres appartenant aux tellines. Puisque Lamarck démembrait ce genre, il aurait fallu qu'il abandonnât le nom de capse et qu'il ne l'appliquât pas à des coquilles que Bruguière plaçait dans les donaces. Ces changements dans les noms, ces substitu- tions ont cela de fâcheux, qu'ils nécessitent des explica- tions, ou laissent de l'incertitude et de la confusion. Cela n'aura plus lieu pour le genre actuel des capses , si l'on adopte notre opinion; car, comme nous l'avons vu , nous les réunissons aux donaces, parmi lesquelles Lamarck a laissé des espèces dépourvues de dents latérales et qui seraient de véritables capses, si toutes ces coquilles ne pré- sentaient dans leur ensemble les caractères principaux des donaces. Donax Icei'igala. Gmel. p. SaGS. Cliemi). Conch. 6. p. 253. t. iH. ï. 249. Habite VOcc'an indien , à Tranquebar. Mon cabinet. Elle est à peine de'primc'e dans le voisina{je de son côte' ante'ricur, el plus e'quilaleiale que la suivante. Largeur, 55 millimètres. 2. Capse du Brésil. Capsa Brasiliensis. Lamk. C. testa oblongo-lrigond ^ inœquilalerd , propè latus anticiim valdè depressu, transversun longitiuUnaliterqne striatd, Donax. Enc)'cl. pi. 261. f. 3. * Blainv. Malac. pi. 71. f. 10. * Sow. Gênera ot'Shells. Genre Capse. f. i. Habite l'Oce'an du Brésil. Lalande. Mus. n". Mon cabinet. Elle avoisine la précédente , offre un e'piderme semblable; mais elle devient plus grande, est plus ine'quilatérale, pres- que blanche à l'inle'rieur, et distincte par ses stries. GRASSINE. (Crassina.) Coquille suboihicuîëe , Irausverse , équivalve, sub- inéquilalérale, close. Charnière ayant deux dents fortes , divergentes sur la valve droite , et deux dents 1res inégales sur l'autre valve. Ligament extérieur, sur le côté le plus long. Testa suborbiculata, transversal œquùalvis y subince- quilatera, claiisa. Cardo dentibus duobus validis , dwaj'icatis in valvâ dextrâ ; dentibus duobus inœqua- lissimis in altéra. Ligamentuni externuni , in lalere longiore. La crassine ressemble ;i une petite crassatelle, par son aspect, et par l'épaisseur, la solidité et la clôture parfaite de ses valves dans leur rapprochement ; mais la situation de son ligament l'en dislingue. Elle ne peut être du genre des veniiSj puisqu'elle i.'a pas plus do deux dents sur cha- 256 HISTOIRE DES MOLLUSQUES. que valve^et qu'elle semble même n'en avoir qu'une seule, très grosse, sur la valve gauche, l'autre dent étant fort peu saillante (i). (i) Ce genre avait été établi par M. Soweiby, dans le Minerai conchologie, sous le nom d'aslarté avant que La- inarck ne le proposât dans cet ouvrage : il est donc conve- nable de préférer pour lui le nom que l'auteur anglais lui donna le premier j nom que Lamarck se serait empressé d'adopter s'il l'eût connu. Avant la séparation de ce genre, les coquilles qui le composent étaient comprises parmi les venus. Poli en confondit une avec les tellines ; mais c'est en effet avec les venus qu'elles ont le plus de rapport. Nousavons dit enparlant delà famiile des nympbacées, que ce gcnie seraiL mieux placé dans celle des conques mari- nes. Si l'on étudie les venus, on voit, à mesure que les espèces deviennent plus épaisses et plus aplaties, que la charnière se modifie, l'une des trois dents cardinales di- îuinue, finit par disparaître et cette disparition est com- plète dans la venus Brongnarti ( Payr. ) par exemple. Une différence principale reste toujours entre ces co- quilles ; elle se montre dans l'impression palléale, simple dans lescrassines, sinueuse postérieurement dans lesvénus: il existe donc dans la forme des coquilles et les caractères de la charnière de grands rapports entre les deux genres que nous venons de mentionner. L'animal des crassines n'est pomt encore connuj il en existe cependant plusieurs espèces très abondantes dans les mers du Nord et quelques autres dans les mers tempérées : nous n'en connaissons pas jusqu'à présent dans les mers intertropicales. Le nom- bre des espèces vivantes est fort restreint, celui des fossiles est plus considérable : on en trouve dans presque tous les terrains depuis le ^/a^', jusque dans les terrains tertiaires les plus modernesj il n''en existe pas dans le bassin Parisien, du moins nous ne connaissons jusqu'à présent aucune coquille qui puisse s'y rapporter. ÎNc connaissant pas leur charnière complètement, Lamarck a placé parmi le.s cypii- rardes des coquilles fossiles de l'oolitede Caen et d'Angle* ESPECES. I. Crassine crassatellée. Crassina danmoiiietisis. Lamk. C. testa orbiculalo - îrigona , brunneo-fulud , transversè ru- gosd; rugis parallèle striatis , scalariformibus;intùs albd. Venus danmoniensis. Montag. Sup. p. 45. t. 99, f. 4- Ex D. Leach. * Venus danmonia. Dilw. Cat. t. i. p. 167. no 21. * Astarte danmoniensis. Sow. Gênera of Shells. f. 1.2. 3. "^ Venus crassatelle. Blainv. Malac. pi. ^5. f. 7. * Desh. Encycl. mu'lh. vers. t. 2. p, 77. a' 1. Habite l'Oce'an britannique. Mon cabinet. Communiqiie'e par M. Leach. Corselet et anus concaves : le premier, lance'olé ; le second, presque en cœur; les bords internes des valves crc'neles. Largeur, 3o millimètres. f 2. Crassine brune. Crassina fusca. Desh. C. testa solidd, trigond, subcordatd , fuscd , subœquilaterd , transuersîm rugosd, lunuld impressd , profundd y lœvigaUÎ ; marginibus dentlculatis . TelUnaJusca. Poli. Test. t. i. pi. i5. %. 82. 33. Habite la Me'diierrane'e. Coquille d'un beau blanc en dedans , d'un brun plus ou moins foncé en dehors. Les sillons sont gros (douze ou treize) , très re'gulicrs : les cre'nelures des bords sont assez grosses. On la trouve fossile en Sicile. f 3. Crassine épaisse. Crassina incrassata. Desh. C, iestd solidd , subîrianguld ., injlatd :, natibus transi'ersin rugosis ; lalere antico leviter inflexo , margine sœpius den- liciUoto , cardinis dentibus binis validis , altéra in dextrd valvd minime. terre, lesquelles sont incontestablement des crassines, comme nous l'avons reconnu ainsi que M. Sowcrby. A la seule espèce que Laniarck a donnée dans ce genre, nous allons ajouter l'indication de celles qui sont ie plus ré- pandues et le mieux connues. ToMK Vf. 17 Îi58 HTSTOIKE DES MOLLUSQUES. Venus incrassata. Brocchi. Concli. Foss, Sub App. pag. 55^, n° 23. pi. 14. fig. 7« Desh. Encycl. métli. Hist. nat. des vers. tom. 2. pag. 708. rx° 6. Habite.... Nous la connaissons vivante , et nous présumons qu'elle est de la Méditerrane'e. Elle est fossile en Italie et en Sicilej elle est triangulaire, enflée, subcordiforme,toute lisse, blanche en dedans, d'un brun-marron en dehors. f 4- Crassine rembrunie. Crassina castanea. Say. C. testa roiundatâ , depfessd, solidd, stiiauî stries irregulari- bus , inliis albâ extîis, castanea; umhonibus acutis ; luiiulâ ouata, impressâ^ marginihus tenue crenulatis. Say. Amer. Conch. n° i. pi, i. Habite les côtes de New Jersey, où elle est rare. Coquille sub- orbiculaire, à crochets saillants, subcordiformes ; blanche en dedans , recouverte en dehors d'un épidémie brun : la lunule est ovale, ohlougue, déprimée, les dents cardinales de la valve droite sont inégales. -J- 5. Crassine d'Omalius. Crassina Omalii. Lajonk. C. testa ofato-trigond , suhcordatd , loet^igatà, natibus soUiin rugosd; lunuld ouata , excauatd; marginibus crenulatis. Lajonk. Mém. de la Soc. d'hist. nat. deParis. tom. i.p. i 29. pi. 6. fig. I. a. b. Desh. Encycl. mcth. Hist. nat. des vers. tom. a. pag. 77. rx" 2. Habite... Fossile aux environs d'Anvers. Coquille ovale, Iri- gone, subcordiforme : ses crochets sont striésj tout le reste de 'a surface est lisse. f 6. Crassine lisse. Crassina nitida. Sow. C, testa orbiculato-trlgond , depressd , lœuigatd, nitiJd; na- tibus prominulis , tenulssirnè strlatis ; marginibus crenu~ lalis. Sovr. Miner. Conch. pi. 52i. fig. 2. Desh. Encycl. métb. Hist. nat. des vers, tom, 2. pag. 7. no3. Habite... Fossile dans le crag de Suffolk, en Angleterre, voi- sine de l'astarté d'Omalius, mais toujours différenle. CRASSTNE. 25q f 7. Crassine bipartite. Crassina bipartita. Sow. C. testa trigonaUi , suhcordaUÎ, oUiquiî; naU'bus acutis, valdè recurt^is, sulcis regularibus profundis, arcuatis ; lunuld ovatd , piofundd , Iceuigatu. ' Sowerby. Miner. Coneh. pi. 5a i. fig. 3. Far. A. testa laiiore margine crenato. Nob. Astarle oblongd. Sow. Loc. cit, fifj. 4. Desli. Encycl. mélh. Hist. nat. des vers. tom. 2. pag. 98. u''4. Habile.... Fossile du Crag, Angleterre. Noos ne trouvons point de différence entre Vastarte oblonga et la bipartita, ce qui nous de'termine à les réunir. t 8. Crassine corbuloïde. Crassina corbuloides. Lajonk. C. testd subtrigoncî , inflatâ, cordiformi regulariter sulcatd; sulcis prominulis:, lunuld excai^atd, o\'utd, Iceyigatu'- margine crenato. Lajonk. Loc. cit. n» 2. pi. 6. fig. 2. a. b. c. Desh. Encycl. me'lh. Hist, nat, des vers, tom, 2, pag. 78, no 5. ■ < Habite... Fossile aux environs d'Anvers. Coquille d'une taille médiocre, subtrigone, enfle'e, cordiforme; les sillons trans- verses assez Hns, réguliers; lunule profonde et lisse. f 9. Crassine étagée. Crassina scalaris. Desh. C. .testd trigond, depressd ; sulcis subregularibus. scalarifor- mibtts ornatd; umbonibus acuîissimis recuruis;cardine an- gustoj dente cardinali dextro lifido. Far. A. tesuî sulcis tenuioribus y numerosiorihus. Desh. Encycl. méth. Hist. nat. des vers. tom. 2. pag. 78. 11.7. Habite... Fossile des environs d'Angers. Espèce trigone, dé- primée ; le bord cardinal étroit, ayant sur la valve droite la dent cardinale bifide ; la surface extérieure est assez ré- gulièrement sillonnée. t 10. Crassine slriatule. Crassina strialula. Desh. C. testd orbiculato-trigona , cordatd , exilissimè slriatd ; um- '7* ibo HISTOIRE DES MOLLUSQUES. lionibus magnis, valdè recwvis , acutis j mar^inibus tenue crenulatis. Desh. Encycl. mélli. Hist. nat. des vùrs. tom. z. pag. 79. n°8. Id. Mag. de Conch. de Gue'rin. 2^ liv. p!, 10. Habite... Fossile des environs d'Angers. Subcordiforine, assez profonde, couverte de stries fines, re'jjulières, transverses, dont les dernières aboutissent obliquement sur le bord, •j- Hi Crassine solidule. Crassina solidula. Desh. Ç. testa orbiculato-trigona, crassd, solidd, cordato-gibbosd ,• umbonibus acutis , recurfis, multisulcatis ; tribus quatuorve sulcis latissimis, depressis, valuas oblegentibus. Desh. Encycl. mëth. Hist. nat. des vers. tom. 2, pag. 7g, n°9. Habile.... les faluns de la Touraine. Petite espèce ovale, sub- trigone, fort épaisse. Ses crochets sont stries 5 le reste de la surface est occupé par trois ou quatre gros sillons trans- verses lisses. -|- 12. Crassine cordiforme. Crassina cordifonnis. Desh. C. testa in/lato-cordatd, sublrlgond , eleganter slriatd, suboe^ tjuilaterd ; umbonibus magnis recuivis; lunuld rotundata , excavatd; marginibus crenulatis. Desh. Encycl. me'th. Hist. nat. des vers. tom. 2. pag. 80. n» 14. Jd. Mag. de Conch. de Gue'rin. n» i. pi. 8. Habite... Fossile de Bayenx. Jolie petite espèce subtrîgone , enfle'e, cordiforme , ayant une lunule presque circulaire et profonde ; sa surface extérieure est finement et régulière- ment slrie'e : les bords des valves sont garnis de cre'nelures assez grosses. •f i3. Crassine trigone. Crassina trigona. Desh, C. testa cordato-trigond , subangulatd , abbreuiatd; striis transuersalibus tenuissimis regtilaribus; anus Uinulaque dis- tinctiusculis ; margine creiiato. Cypriçardia trigona. Lamk. Loc. clt, n* 7, Desh. Encycl, méth. Hist. nat. deS vers. tom. 2. pag. 80; Habile.... Fossile dans les ooliles de Caea et de Baveux. Espèce bien distincte , triangulaire, ornée de stries trans- verscs , fines et irregulicres. Lamarck eu avait fait une cy . pricarde ; mais elle a la charnière des crasiines. -|- i4. Crassiue oblique. Crus sina obliqua. Desh. C. testa obliqué corJatd , convexd, mblcevigatd ; margine su- periore rolundato, alleris intîis suhcrenulatis ; lunulk ovatd vix depressd. Cypiicardia obliqua. Lamk. Loc. cit. n" 6. Astartc planata. Sow. Min. Concli. Loc. cit. pi. 267. Astarte modiolaris. Sow. The Gênera récent and fossil. Shells, n» 4- p'. . fig. 4- yar. A. testii mimone umbonibus striatis. Far. B. testa majore, depressd, umbonibus minimis. Var. C. testa rotundaut, marginibus non crenulatis. Desh. Encycl. méth. Hist. nat. des vers. tom. 2. pag. 80. n» l'jL. Habite..: Fossile des oolites de Caen , Bayeux, Angleterre, etc.' Grande espèce , fort commune , que les auteurs prennent pour la modiolaris. Celle-ci est lisse , l'autre est toujours , sillonne'e. f i5. Crasslne modiolaire. Crassina modiolaris. Desh. C. testa ovalo-oblongd , tumidd , striis transversis arcuatis ornatd^ lunuld ot^ato-cordijormi, profiindd; margine valdè crenato. Cypricardia modiolaris. Lamk. Anim. s. vert. t. 6. 1 repart. pag. 29. n» 5. An astarte excavata ? So-vv. Min. Conch. pi. 233. Desh. Encycl. méth, Hist. nat. des vers. tom. 2. pag. 79, no 10. Habile.... Fossile des oolites de Cacn et de Bayeux. Aussi grande que la précédente , ayant presque la même forme , mais toujours couverte de grosses stries îransverses ou de sillons réguliers. Son test est fort épaij. f if). Ci'a.s.sine de Ménard. Crassina Menardi. Desh. C. tcsliî ovalo-ollongî , tUpiessiusctiti' -^ slriis traiisn-rsis cxi- 202 HISTOIRE DES MOLLUSQUES. lihus ornata; lunuld lanceolaid, superficiali.^ margine tenais- simè crenato, Desh. Encycl. mélh. Hist, nat. des vers. tom. 2. pag. 79. n° II. Habite... Fossile de Bayeux, dans l'oolite. Ovale , oblongue , plus de'prime'e que la modiolaire , dont elle approche par la taille ; ses stries sont beaucoup plus fines , la limule est superficielle, tandis qu'elle est enfonce'e dans la modiolaire. Elle est assez rare. LES CONQUES. Trois dents cardinales au moins sur une valve, Vautre en ayant autant ^ ou moins. Quelquefois des dents latérales. Les conques constituent une des plus belles familles et des plus nombreuses parmi les concbifères. Elles offrent des coquilles équivalves , orbiculaires ou trans- verses , loujouïs régulières , libres , et en général très closes, sur- tout sur les côtés. Elles sont plus ou moins inéquilatérales, et on les voit rarement munies à l'ex- térieur de côtes véritablement rayonnantes. Leur der- nier genre en offre assez généralement de semblables, ])arce qu'il est sur la limite , et qu'il fait une transition des conques aux cardiacées. L'animal des conques forme souvent, avec son man- teau, deux tubes ou siphons qu'il fait sortir hors de sa coquille , dont l'un sert pour le passage de l'eau qui arrive aux branchies et à la bouche , tandis que l'autre est uliîe aux déjections. Son pied est éminemment la- melliforme. Je divise cette famille en conques fluvia- tiles , dont l'animal a le pied alongé, étroit et peu saillant; et en conques marines , dont l'animal fait sortir des sphons alongés , inégaux, et a le pied large , saillant. 1" Conques JluviaLiles : coq. ayant des dénis laté- rales, et recouverte d'un faux épiderme. Cyclade. Cyrène. Galathée. 20 Conques marines : point de dents latérales dans la plupart; rarement un drap marin subsistant et re- couvrant toute la coquille, sauf les crochets. Cyprine. Cythérée. Vénus. Vénéricarde (1). (i) La famille des conques est fort naturelle, et nous pensons que les deux divisions établies par Lamarck doi- vent être adoptées; il serait même avantageux, pour don- ner une valeur plus égale aux familles, d'élever à ce litre chacune de ces divisions. Dans la première viendraient se placer !a phip.ivl des coquilles fluviatiles qui sont en de- hors de la famille des nayades. Après avoir doniié autre- fois la description de l'animal de l'iridine, nous avons conclu qu'il était nécessaire d'introduire ce genre dans la famille des conques fluvialiles. Les coquilles ne présen- tent , comme on le sait , que des caractères d'une valeur secondaire, par rapport à ceux des animaux. Tous les ani- maux de la famille des conques ont le manteau prolongé postérieurement en deux siphons. Dans les animaux des nayades, au contraire, les deux lobes du manteau sont séparés dans tout leur contour. Les iridines, comme nous le verrons plus lard avec plus de détail , ont les lobes du manteau réunis , terminés par deux siphons , mais n'ont point, pour ces parties, un muscle rélracteur propre , comme cela a lieu dans les conques. M. Pfciffer, dans son ouvrage sur les mollusques de l'Allemagne , remarquable par uu grand nombre d'cxcel- •^64 HÎSTOIKIC DLâ MOLLt SQL Mi?. CONQUES FLUVIATILES. Coquilles recouvertes d'un Jaux épidémie , et ayant h leur charnière des dents latérales. Les conques Jluviatiles y'isenl daus les eaux douces, ainsi que les nayades; mais les premières nous parais- lentes observations , s'aperçut , en étudiant les animaux des cyclades , qu'il y en avait une dont les siphons posté- rieurs sont beaucoup plus courts que dans les autres es- pèces, et dépassent à peine les bords de la coquille. Il crut ce caractère suffisant pour justifier la création d'un genre sous le nom depisidium. Nous ne croyons pas qu'il soit utile d'adopter ce genre, ses caractères ayant trop peu de valeur. Si nous examinons actuellement les conques marines, nous pourrons faire quelques observations : le genre cy- prine est réellement intermédiaire entre les cyrènes et les cyihérées, et Lamarcka justement apprécié leurs rapports. Nous verrons plus tard que les genres venus et cythéréc pourraient être réunis , non à la manière de Linné qui mettait dans ses venus des coquilles réellement étrangères à ce genre, mais en établissant dans les venus deux sec- tions représentant les deux genres de Lamarck. Quant aux vénéricardes , nous avons dit ailleurs, et nous n'avons ac- tuellement aucune raison de modifier notre opinion , que ce genre devait être supprimé et confondu avec les cardites dont il a tous les caractères. Nous verrons dans les noies relatives aux cardites et aux vénéricardes , pourquoi ils doivent être réunis, et pourquoi ils ne peuvent rester ni dans le voisinage des conques ni dans la famille des car- diacées. Les conques marines se réduiraient donc à deux fleures, les cyprines et les venus , en réunissant les cythc- CiCLAUI:;. '2(3 J sent faire partie de la famille des conques, tandis que les nayades s'en éloignent évidemment. Les unes et les autres ont la coquille recouverte d'une espèce d'épi- derme verdàtre , qui devient plus ou moins brun, et qui, sur les crochets, est souvent écorché et comme rongé. Ces coquillages habitent les lacs, les étangs , les rivières , se tiennent en général dans la vase et y sont situés de manière que leurs crochets sont en bas et plus ou moins enfoncés dans cette vase. Ce qui distingue les conques fluviatiles des nayades , c'est que les premières tiennent aux conques par l'ani- mal et la charnière de leur coquille; qu'effectivement leur animal fait saillir des siphons, et que la charnière de leur coquille offre des dents cardinales , analogues à celles des venus; tandis que rien de semblable ne se montre dans l'animal et la coquille des nayades. Néan- moins les conques fluviatiles diffèrent des marines, non-seulement par l'habitation , mais aussi parce que leur charnière présente des dents latérales qui n'exis- tent point dans la coquille des conques marines. Je rapporte à cette coupe les trois genres qui suivent. CTCI.ABE. (Cyclas.) Coquille ovale-bombée , transverse , équivalve ; à crochets protubérants. Dents cardinales très petites, quelquefois presque nulles : tantôt deux sur chaque rées à ces dernières. Nous avons précédemment proposé de joindre à ces deux genres celui des astartés qui se trou- vcrail mieux place de cette manière que dans la famille des toliincs de, Lauiarck. 206 HISTOIRE DES MOLLUSQUES. valve, dont une pliée en deux-, tantôt une seule pliée ou lobée sur une valve et deux sur l'autre. Dents latérales alongées transversalement, compri- mées, lamelliformes. Ligament extérieur. Testa ovato-globosa y iransversa, œquivalvis ; natum umbonibas tumidis. Cardo dentibus minimis , interdiiin subnullis : modo duobus in utrdgue valvd , uno com- plicato ; modo dente unico subcomplicato vel lobato in unicd valvâ , et duobus in altéra. Dentés latérales transversini elongati, compressi , lamelliformes. Ligamentum, externum. Observations. Les cyc lad es , ici réduites à leur genre naturel, sout très distinctes de nos fluvicolesque^rugM/ère y réunissait. Ce sont de petites coquilles ovales bombées, à valves minces, et qui n'ont jamais trois dents cardinales sur aucune de leurs valves. Leurs crochets d'ailleurs ne sont jamais écorchés ou rongés. Quelques-unes de ces co quilles sont si minces , qu'elles sont transparentes et très fragiles. Elles sont d'un vert grisâtre ou un peu jaunâtre, les unes presque lisses, les autres striées transversalement, offrant quelquefois des bandes légèrement colorées. Les espèces de ce genre sont assez nombreuses , distinctes et cependant difficiles à caractériser. C'est avec l'une d'elles que Linné a formé son tellina cornea (i). (i) Le genre cyclade n'est peut-être pas aussi naturel que Lamarck semble Je croire, et Bruguière avait fait preuve de sagacité e-n réunissant en un seul groupe les cyclades et les cyrèues. Sans doute que si l'on examine un petit nombre d'espèces des deux genres, on les trouvera très distinctes; mais si l'on en rassemble un grand nombre, et si on y joint celles qui sont fossiles, on observera plu- sieurs espèces intermédiaires propres à indiquer le point CYCLADE. 267 ESPÈCES. I . Cyclade des rivières. Cyclas rivicola. Lamk. C. testa subglolosâ, soliduld, déganter striatd , corneo-vi- resceute, intùs cœrulescente ; sulcis 2 5. 3 transyersis , sub- coloratis. List. Conch. t. iSg. f. i4- * Sow. Gênera ofShells. Genre cyclade. * Schroter. Fluss. Concliyl. t. 4- f- 3. * Turton, Diih. p. 248. t. 11. f. i3. * Tellina cornea. Wood. Concli. pi. 46- * Turton. Manuel, p. 12. n" i. pi. i. f. i. * Brad. Hist. des Coq. p. 219. pi. 8. f. 2. 3. Cjciade cornée. * Brooke. Iiilr. pi. 2. f. i5. * Tellina cornea. Dilw. Cat. i . p. io4. n» 73, Syn. plerisque exclus is. * Cyclas rivicola. Pleif. Syst. anord. p. 121. a" 2. pi. 5. f. 3. 4. * Kickx. Synop. Moli. Brah. p. 86. 11° 106. Desh. Encycl. mëlh. vers. t. 2. p. 36. no 2. Cyclas cornea"^ DrH^avn H. desMoll. p. 128. pi. 10 f. i — 3. de jonction des deux genres. Ainsi, dans la plupart des cyclades , il n'existe point de dents cardinales, mais des dents latérales seulement. Dans quelques-unes on en voit paraître une sur chaque valve , petite et rudimentaire. Le rudiment d'une seconde dent d'abord sur une valve , puis sur les deux, se montre dans quelques autres espèces , et il en existe un petit nombre sur lesquels deux dents cardi- nales existent sur chaque valve. En suivant ces observa- tions sur les cyrènes , on voit la troisième dent apparaître rudimentaire d'abord, et devenir égale aux deux autres dans la plupart des espèces. C'est cette troisième dent qui constitue la différence principale entre les cyrènes et les cyclades. Il faut ajouter qu'en général le test des cyclades est proporiionnellemcnt beaucoup moins épais que celui des cyrènes. 'J1.6S HISTOIKE pl;S MOLLUSQUES. Encycl. pi. 3o2. f. 5. a. b. c. CycUts rwicola. Leach. Habite en Europe, dans les rivières. Mus. n». Mon cabinet. Communiquée par M. Leach. Elle est assez rare en France, et paraît commune dans la Tamise. Cette espèce est la plus grande connue de ce genre ; elle a deux ou trois indices d'accroissement, qui forment autant de zones e'troites, sou- vent colore'es en brun. Largeur, 20 millimètres. a. Cyclade cornée. Cyclas coniea. Lamk. C. testa sub^lobosd, tenui, tenerrimè striatd , pallidè corned ] sutco subunico ; zona marginali lutescente. Tellina cornea. Lin. Syst. nat. p. 1 1 20. * Lister. Hist. anim. t. a. f . 3 1 . " Gmel. p. 3241. n" 76. Syn. plur, exclus. * Chemn. Concli. t. 6. tab. i3. f. i33. * Mull. Verm.Hist. p. 202. n» 38;. " Schroter. Fluss. Concli. t. l\. f. 4- Gualt. Test. tab. 7.%. B. Cyclas rivalis. Draparn. H. des M. p. 129. pi. 10. f. 4- ^• * Came des ruisseaux. Geoffroy. Coq. des environs de Paris, pi. 3? * Turlon. Dith, p. 248. t. 11. f, 14. * Pfeiff. Syst. anord. p. 120. t. 5. f. la. ■^ Cyclas rwalis. Brard. Coq. p. 222. pi. 8. f. 4- 5. ''' Blainv. Malac. pi. 73. f. i. a. '' Turlon. Man. p. i3. pi. i. f. 2. ■^ Nilsson. Hist. Moll. Suec. p. 96. n" i. *' Kickx. Synop. Moll. Brab. p. 87. n" 107. "^ Desh. Encycl. mctb. vers. t. 2. p. 37. i»'' 3. (2) Var. testa ptnitùs globosa. (3) Var. testa magistransversd. Habite les petites rivières , les ruisseaux de l'Europe. Espèce fort commune en France, toujours plus mince , moins co- lore'e et moins grande que la i)re'cedcnle. Mus. n". Mon cabinet. Les deux variéle's viennent de l'Ame'riquc septen- trionale, rapportc'es par M. Mlchaud. 3. Cyclade des lacs. Cyclas lacustris. Drap. C. testa subi homled, planiuscnlù , tenulssiinc striât!, sul- itiœquilatcrd. CYCLADK. •>.(]() Tcllina lacuslris.^iuU. Verm, p. 204. Cyclas lacustvis. Draparn. H. des M. p. i3o. pi. 10. f. 6. 7. * Tellinalacustris. GmeJ, p. 324'2. n<> 77. * Chemn. Concli, t. 6. pi. i3. f. i35. * Turton. Man. p. x!\. n" 4. pi. i. f. 4- * Pfeif. Syst. anord. t. 5. f. 6. 7. * Kickx. Synop. MoU. Brab. p. 88. no 108. * Niisson. Hist. Moll. Suecice. p. 98. n2 2. Habile en Europe, dans les lacs et les marais. 4. Cyclade oblique. Cyclas obliqua. Lamk. C testa obliqué trigond, subgibbd, strlald^ corneo-yirescente ; sulcis 2 5, 3 nigrescentibus , zoniformibus. An tellina amnica? Mull. Verm. p. 2o5. Chemn. Concli. 6. lab. i3. f. i34. * Schroter. Fluss. Conch. p. 194. n» 24. * Id. Einî. t. 3. p. 9. * Cyclas palustris. Drap . Hist . des Moll. p. 1 3 1 . n» 6. pi. 1 o. f. i5. i6. * Cyclas amnica. Turton. Dith. p. aSo. t. 11. f. i5. * Wood. Conch. p. i53. t. 47. f. 6. * Tellina amnica. Dilw. Cat. t. i.p. io5. * Turton. Man. p. i5. n° 5. pi. i. f. 5. * Cyclas obliqua. Niisson. Hist. Moll. Sueciae. p. 99. n» 4> ''' Pisidium obliquum. Pfeiffer. Syst. anord. t. 5, f. 19. ao. et t. i.f. 19. * Kickx. Synop. Moll. Brabant. p. 8g. n» 1 10. Cyclas amnica. Ex. D. Leach. Habite en Europe, dans les ruisseaux, les fosse's aquatiqaes. Mon cabinet. Elle est plus oblique et plus bombée que la pre'ce'dente. Largeur, 8 ou 9 millimètres, 5. Cyclade calyculée. Cyclas caljculata. Drap. C. testa orbiculato-rhombed , subdepressd , tenui, diaphane, albo-lutescente ; natibus prominentibus , tuberculosis. Cyclas calyculata. Draparn. H. des M. p. i3o. pi. 10, f. 14. i5. * Pfeiffer. Syst. anord. t. 5, f. 17. 18. * Niisson. Hist. Moll. Suce. pi. 99. n" 3. * Wood. p. 197, pi. 45. f. 5, ^ Tnrton. Man. p. ri. pi- '• f- 3. ^•^O HISTOIRE DES MOLLUSQUES. (2) Var. teste! semi-pellucidà, rufescente-^ natihus nigricantîbus, minus prominuUs. Cyclas stngnicola. Leacli. Habile en France , dans des mares , près de Fontainebleau , Mauger; et eu Franche-Comté, Ferrussac. Mus. n°. Mou cabinet. La variété (2) vient d'Angleterre, et m'a été com- muniquée par M. Leach. 6. Cyclade obtusale. Cyclas obtusalis. Lamk. C. testa ovàli, tumida , subinœfjuilaterd, pellucid^, fragîlis- simd-^ umbone obtusissiino. * Pisidium obtusale. Pfeiffer, Syst. anord. p. i25. t. 5. f. 21. 22. * An eadcm spccies? Nilssou. Hist. MolL Sueciœ. p. loi. no 5. Mon cabinet. Habite.... Je la crois de France. Elle a des rapports avec la suivante. Largeur, près de 4 millimètres. 'n, Cyclade des fontaines. Cyclas fontinalis. Drap. C. testa globosd suodepressâ y subinœquilaterali -^ umbone su- hacuto. Dr. Cyclas fontinalis. Draparn. H. des M. p. i3o. pi. 10. f. 9-12. ^ Pfeiffer. Syst. anord. p. laS. t. 5. f. i5. 16. * Nilsson. Hist. Moll. Sueciae. p. 101. n" 6. "*■ Cyclas pusilla. Turton. Dith. p. i5\. t. 11. f. 16. i 7. * Id. Turton. Man. p. 16. n" 7. pi. i. f. 7. (2) Far. tesUi nigrescente. Drap. Ibid.i. j3. Habite aux environs de Montpellier , dans les fontaines. Mon cabinet. C'est la plus petite des espèces européennes. Elle est très mince, transparente , fragile, grisâtre, et n'a que deux millimètres de largeur. 8. Cyclade australe. Cyclas auslralis. Lamk. C, testa subcordatd , tumida, inœquilaterali, transversïm striato - sulcatd j umbone prominente ; natihus obliqué ver sis. Mus. n». (2) Var. testa minimd, subpelluçidd. CYRENE. 271 Habile à l'île de Timor. Coquille opaque ; largeur, 5 — 7 mil- limètres. La variété (2) vient de la Nouvelle-Hollande , au port du Roi Georges , Pérou. Elle est aussi petite que la cyclade des fontaines. 9. Cyclade sillonnée. Cyclas sulcata. Lamk. C. testa ovali , Iransversu , subincequilaterali ,fuscatd -^ sulcis transt'ersis elei'atis , sublamellatis. Cabinet de M. Kaîenciennes. Habile le lac Georges, Amérique septentrionale. Largeur, i5 millimètres ; d'un blanc bleuâtre à rinte'rieur. 10. Cyclade striatine. Cyclas striatina. Lamk. C. testa rotundato-ellipticd, sudincequilaterali , coiwexd, ele- ganler striatd 5 natibus subdecorticatis. Cabinet de M. Valenciennes. Habite dans l'Amérique septentrionale j avec la précédente. Elle se rapproche de la cyclade coruée ; mais elle est plus inéquilatérale, plus petite, plus striée, etc. Largeur, 7 mil- limètres. 11. Cyclade de Sarratoga. Cyclas San^atogea. Lamk. C. testd ovali; transuersd , épidémie Jticescente indutd; striis transuersis \ natibus decorticatis et erosis. Mus. n?. Habile l'Amérique septenlrionale, dans le lac Sarratoga. Lar- geur, 34 millimètres. CTRÈNE. (Cyrena. ) Coquille arrondie- Irigone, enflée ou ventrue, solide, inéquilalérale , épidermifère , à crochets écorcliés. Charnière ayant trois dents sur chaque valve. Les dents latérales presque toujours au nombre de deux, dont une souvent est rapprochée des cardinales. Ligament extérieur, sur le côté le plus grand. lIlSTOînF. DES MOI.LUSOLES. Testa rotundalo-trigona f turgida aut ventrlcosay inœquilaiera , solida, corticata; natibus erosis aut de- corticatis. Cardo dentibus tribus in utrdque vahd. Dentés latérales subbini : unico sœpe sub ano posito. Ligamentum externum, latere majore insertum. Observations. Les cyrènes sont des coquillages flumini- coles quel'on a d'abord confondus avec les cyclades, mais qui en sont bien distingués et doivent constituer un genre particulier. Ce sont des coquilles équivalves, solides, la plupart épaisses, d'un volume assez grand, quelquefois même fort grand, et qui toutes sont recouvertes à l'exté- rieur d'une espèce d'épiderme verddtre ou rembruni. Pres- que toutes ont les crochets écorchés et comme rongés. Ces coquilles sont distinguées des cyclades, parce qu'elles ont trois dents cardinales sur chaque valve. Elles ont en outre des dents latérales dont se avent une est placée sous le cor- selet. Les espèces de ce genre sont nombreuses et habitent dans les fleuves et les grandes rivières. H paraît qu'elles sont toutes étrangères à l'Europe (i). (i) Ce que nous avons dit sur la famille des conques , nos observations sur les cyclades , nous laissent peu à faire à l'égard du genre cyrène. Il existe, comme nous l'avons vu, un passage entre les deux genres , mais il arrive un point où les espèces du genre qui nous occupe sont bien distinctes des cyclades par leur épaisseur, et une dent de plus à la charnière. L'animal des cyrènes que nous avons eu occasion devoir, ne diffère pas essentiellement de celui des cyclades,et se rapproche beaucoup de celui des venus. Il a les lobes du manteau réunis dans leur tiers postérieur et prolongés de ce côté par deux siphons séparés jusqu'à la base. Us sont munis d'un petit muscle rétracteur qui laisse une impression particulière dans la coquille. ESPECES. Dents latérales serrulées ou dentelées. 1 . Cyrène trigonelle. Cyvena trigonella. Lamk. C tesUi paruuln, triangulari , sulwequilaterati,Juluay loevius- culd-^ natibus subuiolaceis. Mus. no. Habite.... Elle provient du voyage de Ptfron. Largeur, 8 millimètres. 2. Cyrène orientale. Cyrenaorientalis. Lamk. (i) C. testa trigond, olwaced-^ sulcis transversis rernotiusculis ; dentibus tateralibus serrulatis\ natibus violaceis. Mus. n". E C/iind. (2) P^nr. testa majori^ dente cadinati mediano bifido. J£x Oriente. Bruguières. Habile à la Chine, et sa vaiie'le' dans les rivières du Levant. Mon cabinet. Elle est un peu violetlc à Tinlerieur, sur-tout sous les crochets. Largeur, 17 millimètres; ôt sa variété', 20 millimètres. (i) Cette espèce et les deux suivantes doivent être léu- nies et n'en former à l'avenir qu'une seule à laquelle il conviendra de conserver le nom àe cyrena cor. Lorsque l'on voudra examiner, comme nous l'avons fait , les types de ces espèces , on y reconnaîtra des variétés d'âjje et de localités d'une même espèce, variant comme les autres dans des limites déterminées. Ce qui a contribué à nous affer- mir dans notre opinion , c'est que, ayant eu occasion de voir un assez grand nombre d'individus d'une même loca- lité , nous y avons retrouvé , avec tous les intermédiaires , les trois variétés principales dont Lamarck a fait trois es- pèces. Par suite de ces adjonctions, il faudra ajouter dans la synonymie de l'espèce type les venus flumînalis e\. Jlu- viatilis de Muller , de Chemnitz et des auteurs linnéens. Tome vi. i8 2n4 HISTOIRE DES MOLirS^QUES. 5. Cyrènecœuv. Cyrcnacor. Lamk. C. testa elongato-cordald y mœquUaterd , tiimidd , scalaritei sulcatd-^ naûbus prominentibus inuolutis. * Scliroter. Flussch. p. iQD. n» 20. * Muller. Hist. verm. p. 2o5. n» Sgo. Tellinajluminulis. * Ibid. Hist. verni, p. 206. n" 892 . TeLlina flwialilis. * Gmel. Syst. nat. p. 8242. TelUnafluminalls. * Venus. Schroler. Eiul. t. 3. p. i58. n» 11. '' Venus, Scliroler. Lôc. cit. n° 12. * TelUnafluminalls. Dilw. Cal. t. i . p. 106. n" 78. * Tellina fluviatilis. Id. I.oc. cit. u° 80. ^ * Cyrena consohrina. Caillaud. Voy. en Égyp. t. 2. pi. 61. f. 10. II. * Desli. Encycl. mëth. vers. t. 1. p. 49- "" ^o- Mon cabinet. Habile... Communiquée par Olivier ,\ca\^xh. de son voyage. Elle est tl'ua vert olivâtre en dehors, et violoue à Finie- rieur. Les dents lalcralns sont finement dentelées; ses cro- cliets non ecorclie.s. Largeur, 16 millimètres. 4. Cyrène rembrunie. Cyrena fuscata. Lamk. C. testa cordatd, fusco-uiren(e i sulcis transi'ersalibus, crebei- rimis, subimhricatis; iiitiis et nd nates violaced, Chemn. Concli. G. p. Sao. t. 3o. f. Sai. Encycl. pi. 3o2. (. 2. a. b. c. (2) Var. ? Clicmn. Ibid. t. 3o. f, 32o. Encycl. pi. 3oi. f. 2. a. b. Habite dans les fleuves de la Cliine et ds Levant. Mon cabi- net. L.irgeur, 29 millimètres. Les dents latérales sonliort alongeis transversalement et dentelées. 5. Cyrène cerclée. Cyrena f lamine a. Lamk. C. testd cordaliî , gibbd , flavo-vircnle:, sulcis doliaribns c:r- curncincUÎ, intits idbo l'ioluccorjue varieguid. Tellinafluminea. Gnie!. p. 3v>43. n" 80. Venus fluminca. Cbeaiu. Conch. G. ;>. 32 1. t. 3o. f. 322. 323. * Tellinafluminea. Mull. Hisl. verm. p. soG. n» Sgi. * Tellinu flut'iatilis. Scliroler, FÎU'^sch, p. 193. t. i\. f. 2. a. b. CYRENE. 2yt) * Venuî. Schroter. Einl. t. 3. p. i Sg. n" i3. * TelLina flumlnea. Dilw. Cat. t. i.p. 107.11'' 79. * Desli. Encycl. mélh. vers. t. a. p. 5o. n» 11. Habile à la Chine , dans les fleuves. Mus. n». Les dents laté- rales sont finement dentelées. Largeur, 24 millimètres. 6. Cyrène tronquée. Cyrena truncata. Lamk. C. testci cordatu , incequilateru , ohlitfuè tiuncatdj sulcis trans- uersis ; latcre antico angnlato, '* Desh. Eucycl. meth. vers. t. 2. p. 5o. n" i3. Du cabiact de M. Valenciennes, Habite.... Fossile de l'ctat de New-Yorck, de l'Ame'rique. Largeur, aS millimètres. Denis late'rales dentelées; coquille oblique, ayant presque la forme d'un donax. 7. Cyrène violette. Cyrena violacea. Lamk. C. tistd ovato-ellipticd, inœquilalerali , transversè sulcatd , vio- laced, obscure radiatâ : antico latere cotn'exo, acuto. * Cyclas. Brug. Encycl. pi. 3oi. f. i. a. b. * Desh. Eucycl. meth. vers. t. 2. p. 49. n° 9. Mon cabinet. Habile.... Belle et assez grande espèce, à crochets e'corcLe's , violelle, tant à l'extérieur qu'en dedans, ayant les dents latérales dentelées. Largeur^ 38 naillimètres. Dents latérales entières. 8. Cyrène comprimée. Cyrena depressa. (1). C. testa lenticulari-trigond , compressa, sulcis doliaribus cinctii, albidd; epidermefuiwo-^ natibus deeoiticatis. (i) Nous n'avons pas vu celfc coquille: si elle se rap- poïlaitaux figures citées deCheranitz^ ce serait une venus. La fijTure de l'encyclopédie que Lamarck rapporte avec certitude, représente, ce nous semble, une espèce bien dif- férente de celle de Chemniiz- elle serait plus probablement du genre cyrène, puisque Bruguières l'a ainsi placée, mais comme elle ne moutre pas la charnière, nous conservons du doute. i8* ^7" HISTOIRE DES MOLLUSQUES. An venus boiealis ? Gmel. p. 3285. Encycl. pi. 3oa. f. 3. Chemn. Conch. 7. lab. Sg. f. 412 — 4^4 ? Habite.. . . Mon cabinet. Quoique un peu anomale , je ne puis douter que celte coquille ne soit une cyrène ; elle a même l'aspect do c. flumiiiea j mais elle a le corselet et la vulve excave's. Largeur, aS millimètres. 9. Cyrène de Caroline. Cyrena caroUniensis. C. tesUî cordatd, turgidd , inœquilalerd -^ natilus distantibus , erosis , decorticatis ; vuhd hianie. Cyclas caroUniensis. Bosc. Hist. nat. des Coq. 2 pi. 18. f, 4. Habile l'Amérique septentrionale , les rivivières de la Caro- line. Mon cabinet. Largeur, 46 millimèlres, 10. Cyrène du Bengale. Cjrena Bengalensis. Lamk. C. testa cordatd , sublumidd, inœc/uilaterd ; natilus remotius- culis, decorticatis; nymphis conniventibus. Mon cabinet. Habite au Bengale , dans les rivières. Massé. Elle semble moyene entre la pre'cedente et celle qui suit. Largeur, 48 millimètres; les stries transverscs fines. 11. Cyrène de Ceylan. Çyiena Zeylanica. Lamk. C. testd subcordatd , tumidd , inœquilaterd ; anlico latere su- bangulato ; rima /liante. Venus ceylanica. Chemn. Conch. 6. p. 333. t. Sa. f. 336. Venus coaxans. Gmel. p. 3278. n" t\i. * Schroter. Einl. t. 3. p. 160. F'enus. n» 17. * Rumph. t. 43. F. H.? Encycl. pi 3o2. f. 4- a- h. * Desh. Encycl. méth. vers. t. 2, p. 49- >i° 8. * Blainv. Malac. pi. 73. f, 2. Habite dans les rivières de l'île de Ceylan. Mus. n". Mou cabinet. Elle devient très grande, est presque aussi longue que large. Crochets rapproches , ëpiderme verdàlre , stries fines et ine'gales. Elle a jusqu'à 70 millimètres de largeur. 4- 12. Cyrène cyprir.oïde. Cyrena cyprinoides. Quoy. C. testa magiid, turgidd, cordatd, inœquilateraîi, transi>crsïni slriatii,- epidenne viridi, anticè posticcr/ue fucescente ,• car- dine ani^uslo; dentihus latcralibus brcvibus. CVIiENE. -j^'-j Quoy el Gaym. Voy. de l'Aslrol. Moll. j.l. 8a. f. 1.2. 3. îlabite les îles de l'Océan austral. Grande et belle espèce , fort rare dans les collections. Son test est peu épais; il est d'un blanc jaunâtre en dedans et revêtu , en dehors , d'un e'pidermc vert passant an brun sur les côte's; la charnière est étroite ; deux dents cardinales et une avortée sur la valve gauche. •f i3. Cyrène de Vanikoro.Oy/ena F'anikorensis.Qxioy. C. testa suhrotundd, depressd , soUclulà, irregularîter striatd, intîis albd , extùs epiderme fusco vestitd; umbonibus mini- mis ; cardine anguslo, trldentalo, dentibus lateralibus an- gustis , brei'ibus. Quoy et Gaym. Voy. de l'Astr. Moll. pi. 82. f, 4. 5. Habite l'île de Vanikoro, sur les rescifs de laquelle périt La- peyrouse. Coquille d'une taille médiocre , suborbiculaire , déprimée , couverte d'un epiderme brun , blanche en de- dans^j trois dents cardinales à la charnière ; les deats laté- rales sont courtes, étroites et peu saillantes, f 14. Cyrène oblongue. Cyrena oblonga. Quoy. C. testa ovato-trunsversd , turgiduld, tenui, inœquilaierd , posticè subangulatd-^ intùs albo-cœruled, extksfuscd, tenue striatd :, cardine anguslo , tridentato ■ dente lalerali antico obsoleto, posticali producto. Quoy et Gaym. Voy. de l'Aslr. Moll. pi. 82. f. 6. 7. 8. Habite.... Espèce intéressante , ayant la forme d'une venus. Elle est Iransverse, ovale , oblongue , un peu enflée. Son test est mince , finement strié , couvert en dessus d'un epiderme brun , d'un blanc bleuâtre en dedans. L'impression pal- léale est sinueuse postérieurement. t i5. Cyrène de Sumatra. Cyrena S umatrensis. Sow. C. testd ouali, gibbosd, crassd , intùs albd aut flavescente , extùs fusco-virescenle; dentibus cardinalibus tribus , duo- hus majoribus, angulatis,subbifidis^ dentibus lateralibus bre- vibus , tenuissimè rugosis. Sow. Gênera of Shells. Genre cyrena. Habile Sumatra , où elle paraît assez commune. Coquille ovale, obroude, enflée, proroudcmenl cariée jur les cro- 37^ HISTOIRE DES MOLLUSQUES. chels , blanche ou d'un blanc jaunâtre en dedans , d'un brun verdâtre , obscur en dehors. Les deux plus grandes dénis cardinales sont tranchantes sur les bords, subbifides ou plutôt creusées en gouttière en dessus. f iG. Cyrène australe. Cyrena australis. Desh. C. testa ovalo ohlongd, striatd , subdepressd ^ tenui, fragili, fusco vil ente, intùs aurantid, striis tenuissimis, iransversa- libus. Desh. Encycl. mélh. Hist. nat. des vers. tom. 2. pag. 5o. n° 12. Habite à la Nouvelle-Hollande. Communique'e par M. Quoy. Petite espèce cycladiforme , couverte de stries transverses fort irre'gulières. Son test est assez mince. f 17. Cyrène de Brongniarl. Cyrena Brongniarti, Bast. C. testa subtn'gond, ohliquâ, inœquilaterd, infiatd, cordiformi, transversè sulcatd ; umbonibus magnis , recurvis ; cardine sublridentato , dente laterali antico , conico, crasso, abbre- viato. Bast. Mem. de la Soc. d'Hist. nat. de Paris, tom. 2. pag. 84. n» 1. Maclra. Cyrena , Al. Brong. Mc'm. sur le Vicent. pi. 5. fig. 10. P'ar. B. Nob. Testa minore sublœi^igatd. Cyrena Sowerbyi. Bast. Loc. cit. n» 2. pi. 6. fig. 6. Desh. Encycl. me'th. Hist. nat, des vers. tom. 2. pag. 5i. n»i4. Habite.... Fossile de Bordeaux, Dax et le Vicentin. Espèce subtrigone, très oblique, enfle'e , cordiforme , ayant le test mince et fragile. Les stries transverses sont assez re'gulières et plus profondes , plus rapproche'es sur le côté antérieur. C'est la plus grande espèce fossile que nous connaissions. •J- 18. Cyrèue de Graves. Cyrena Gra^esii. Desh. C. testa suborbiculald, tiirgidd, loevigata; umbonibus magnis , cordaiis, recitrt'is 5 dentibus cardinalibus tribus, lateralibus elongatis, cardnc approximatis. Desh. Descript. des Coq. foss. de Paris, t. i. p. 120. n» 6. pi. 19. fig. 3. 4. An cyclas deperdita ? Sow. Miner. Conch. tab. i6a, (ig. i. Desl). Eurycl. raéth. Hisl. nat. des vers, lom, 2. pag. 48. ii»4. Habite.... Fossile de Guise-la-Mothe. Elle est la plus grande des environs de Paris, Ovale , obronde , cordiforme, obli- que, lisse; son lest est mince, rarement carié sur les cro- cliets^ deux dents cardinales sur chaque valve. La late'ralc postérieure très alongée et sillonnée. ']■ 19. Cyrène antique. Cyrena antiqua. Fer. C. testa tri gond, cordijormi, inœquUatcrd, crassissimd , tut' gidd, loevigata; umùonibus obliquis^ niagnis; dentibus car- dinalibus tribus, lateralibus inagnis striatis. Cyrena antiqua. Férussac. Hist. des MoU. terr. et fluv. pi. sans u<". fig. 5, Ibid. Desli. Descrip. des Coq. foss. de Paris. Loc. cit. n» 5. pi. 18. fig. 19. 30. 2Î. Idem. Encycl. mélh, Hist. nat. des vers. tom. 2. pag. /J7. no 3. Habite.,. Près d'Épernay, à la montagne de Bernon , Aï , Cumières. Coquille cordiforme, ayant plutôt Taspecl d'une venus que d'une cyrène. Elle est très épaisse , solide , à bord cardinal , épais et élargi j deux dents cardinales sur une valve, trois sur Taulre; nymphes très courtes, en- foncées. f 20. Cyrèue aplatie. Cyrena compressa. Desh. C. testa owato-obliqud , subtrigond, depressd loevigald ; denti- bus tribus in utrâque valud : posticalibus bifidis; denti- bus lateralibus magnis , cardine distantihus , loevigatis. Desh. Descript. des Coq. foss. Loc. cit. no^. pi. i8. fig. i6. 17. iS. Ibid. Dict. class. d'Hist. nat. Allas, MoU, pi, 3. f. i. Idem, Encycl. méth. Hist. nal des vers. lom. 2. pag. 48. n<>5. Habite... Fossile à Maulelte, près Houdan , à MauUe , Vau- girard. Belle espèce assez rare , aplatie , mince , fragile , ovalaire, lisse. Trois deals cardinales sur chaque valve . dont deux bifides. 280 HISTOIRE DtS MOLLUSQUES. •f 21. Cyrène de Faujas. Cyrena Faujasii. Desh. C. lesta ovato-rotundd, depressd, lœuigald, substriative ; um- bonibus minimis, recurvis., cardine angusto, tridtntato; dente laterali antico breui, angustissimo. Venus de Mayence. Faujas, Mém. du Mas, tom. 8. p. i58. Desl). Encycl. mëlh. Hist. nat. des vers. tom. 2. pag. 5i. n" i3. Habite.,.. Fossile aux environs de Mayeuce. Ce n'est point une venus , mais bien une cyrène qui a beaucoup d'ana- logie avec une espèce dcDax, Cyrena Geslini.YXle. estova- laîre , comprime'e , mince , trois dents cardinales ine'gales : la me'diane, qui est la plus grosse, est bifide. f 22. Cyrène de Geslin. Cyrena Geslini. Desh. C. testa rotundatd, depressâ, substriatd, obliqud , incetjui- la terali \ umbonibus minimis ; cardine] tridentato , altero bidentalo-^ dentibus bijidis, lateralibus brevibus , com- pressis. Desh. Encycl, me'thod. Hist. nat des vers. tom. 2. pag. Sa. n» i5. Habite.... Fossile de Dax. Coquille obronde , comprime'e, ayant le test assez mince. Deux dents cardinales sur une valve. Nymphe courte , aplatie , enfonce'e sous le bord du corselet. Elle est rare. f 23. Cyrène tellinelle. Cyrena telUnella. Ferr. C. testd ovato elongatd , transwersd , inœquilaterd ,lœ\^igatd , depressd -^ umbonibus minimis ; dentibus cardinalibus mi' nimis duobus in utrdque vali^d] lateralibus magnis, obliqué striatis. Ferrussac. Hist. nat. des Moll. terr. etfluv, pi. sans n". f. i. Desh. Encycl. me'th. Hist. nat. des vers. tom. 2. pag. 4g> n» 6. Ibid. Descript. des Coq. foss. de Paris, t. i, p. i23. n» 11. pi. ig.fig. i8. 19. Habite.... Fossile à Disy, Aï, près Epernay. Elle est la plus transverse des cyrènes connues , inequilate'rale , assez c'paisse et solide, toute lisse, deux petites dents cardinales sur chique valve. Elle est assez rare. <:yuÈN£. 2B1 "j- 24. Cyrène demi-striée. Cjrena semi-striata. Desli. C. testa oi'atO'trigona, obliijuè cordata, inœquilaterct, posticè angulatJ , anticè regulariter striata; striis Vansversalibus in medio ei/ anescentibus-^ cardine bidentato ,• dentibus late- ralibus hrevibus, conicis, oi>atis. Desh, Encycl. mcih. Hist. nat. des vers. tom. a. pag, 5a. no 17. Habite.... Fossile de Klein Spauwen, près de Maeslricht. Triangulaire , mince, finement striée sur le côté antérieur, lisse sur le reste de la surface ; charnière très étroite; deux dents cardinales, une troisième obsolète. -j- 25. Cyrène perdue. Cyrena deperdita. Desh. C. testa Oi'ato-ventricosd y obliqua, subtrigona, lœvigatd sub- striatiue ; umbonibus magnis inflatis , recnrvis ; dentibus cardinalibus tribus valvâ sinistré , duobus dextrâ; dentibus lateralibus subcetjualibus , lœvigatis. Cycles deperdita. Lamk. Ann. du Mus, tom. 7. pag. 425. Def. Dict. des Se, nat. tom. la. pag. 280. Desh. Descript. des Coq. foss. de Paris, tora. i.pag. 118. n» 3. pi. 19. fig. i4- i5. Idem. Encycl. méth. Hist. nat. des vers. tom. 2. pag. 47. no I. Habite,... Fossile à Beauchamp et beaucoup d'autres lieux des environs de Paris. Coquille cordiforme, ventrue, obli- que, toute lisse ; trois dents cardinales sur une valve, deux sur l'autre. ■f- 26. Cyrène subovale. Cyrena ohovata. Sow. C. testa owato-subtrigonâ, obliqué cordata, gîbbosulâ, crassd, iœuigatâ y posticè angulatâ; cardine bidentato , altero tri- dentato; dentibus bi/idis; dente laterali postico, prœlongo. Cyclas obovata. Sow. Min. Conch, pi. 162. fig. 4- 5. 6. Desh, Encycl. méth, Hist, nat. des vers, tom, a, pag. 5a, n» 16. Habite.... Fossile de l'ile de Wight, en Angleterre, Très voi- sine de la cyrena deperdita : ovale, cordiforme, très enflée, lisse. Deux dents cardinales sur une valve; trois sur l'autre : Li deut lale'rale poslcrieurc est très alongc'e. 282 HISTOIRE DES MOLLUSQUES. ■f 27. Cyrène épaisse. Cyrena crassa. Desli. C. testa ovato-suhtrigonâ , crassa, lœfigatd; umbonibns pro- ductioribus, obliquis; cardine tridentato , altero bidentato ; dentibus lateralibus aboreviatii, spissis. Desh. Descript. des Coq. foss. de Paris, Loc. cil. no 4- T^- 18.%. 14. i5. Idem. Encycl. mc'lh. Hist. nat. des Vers. tom. a. pag. ^-j. Il" 3. Habite.... Fossileà Valmondois, près Pontoise. Petite, trian- gulaire, à crochets pointus ; test e'pais , solide , lisse ; trois dents cardinales sur une valve , deux sur l'autre. Dents latérales courtes et rapproche'es des cardinales. GAE.ATHÊE. ( Galalhca. ) Coquille équivalve, sublrigone, recouverte d'un épjderme verdàtre. Dents cardinales sillonnées : deux sur la valve droite, connivenles à leur tase; trois sur l'autre valve, l'intermédiaire avancée, séparée. Denis latérales écartées. Ligament extérieur, court, saillant, bombé. Nym- phes proéminentes. Testa œquivahis ^ subtrigona, épidémie uirente in- dula. Dentés cardinales sidcati : duobus in valud dextrây basi conniventes ; tribus in altéra : intermedio anteriore dlstincto. Dentés latérales remoti. Ligamentuni externum , brève ^ promineniCy turgi- dum. Nymphœ prominulœ. [ Animal ayant le corps épais, subtrigone, le manteau giand , simple, ouvert en dessous et en avant, fermé pos- térieurement et prolongé de ce côté en deux tubes égaux GALATHÉK. 283 séparés jusqu'à la base ; deux branchies inégales , la supé- rieure ployée en deux, quatre appendices buccaux , trian- gulaires; bouche grande ; pied large , oblong , comprimé , subanguleux antérieurement.] Observations. La Galathée est une coquille fluviatilc , très voisine des cyrènes par ses rapports; mais qui s'en distingue par la conformation particulière de ses dents cardinales; ce qui a engagé Bruguières à on former un genre à part. Ses dents cardinales sont divergentes. Il y en a deux sur une valve, qui sont conniventes sous le cro- chet, et qui ont, en devant, une cavité raboteuse. Sur l'autre valve, on en voit trois , disposées comme en trian- gle, l'intermédiaire étant avancée, séparée, grosse et cal- leuse. Les impressions musculaires sont latérales et parais- sent doubles de chaque côté. On ne connaît encore de ce genre que l'espèce suivante (i). (0 La seule coquille appartenant à ce genre était connue avant que Bruguières ne l'instituât. Lister en fit représen- ter une variété dans son grand ouvrage, et depuis, Born et Chemnitz en donnèrent également la figure. Ces auteurs , embarrassés sans doute pour la placer convenablement , la rangèrent parmi les venus, en quoi ils furent imités par Gmélin. Bruguières donna au genre le nom de Galathée , que Lamarck adopta ; mais M. deRoissy, dans le Buffon de Sonnini, craignant que ce nom de galathée déjà imposé à un genre de crustacés , ne devînt un sujet de confusion dans la nomenclature, proposa celui d'Egéi ie. 11 ne préva- lut pas, parce qu'en effet les naturalistes distingueront toujours avec facilité un genre de crustacés d'un genre de coquilles, quand même ils jjorteraient le même nom. Si ces défauts dans la nomenclature doivent être évités soi- gneusement quand il s'agit d'êtres appartenant à des classes différentes , ils seraient intolérables pour les genres d'une même classe, et c'est alors qu'il faudrait réparer une erreur fâcheuse. Comme il n'y avait en réalité aucun iuconvé- a84 HISTOlr.L DES MOLLUSC^UES. ESPECE. 1« Galathée à rayons. Galalhea radiata. haunk, {i). * Lister. Conch. t. i58. f. i3, * Venus reclusa. Chemnitz. t. 6. p, 326. t. 3i. fiç. 827 à 329. nient grave k conserver le nom de Bruguières, il a été maintenu dans toutes les nomenclatures. M. Sowerby , ce- pendant , dans son Gênera qfShells, croyant pouvoir fixer définitivement la nomenclature, rejeta et le nom de Gala- thée et celui d'Egérie, et y substitua celui dePotamophyle qui n'a pas prévalu : celui de galathée restant toujours le préféré. Malgré la grande différence qui existe entre les coquilles des cyrènes et des galathées , Ciivier, dans le règne animal, et M. de Blainville, dans le traité de malacologie, n'adop- tèrent pas le genre de Bruguières. Il faut ajouter que ce qui les a sur-tout déterminés , c'est que l'animal des galathées était jusqu'alors inconnu. 11 fallait un hasard heureux pour le découvrir, car on le croyait des fleuves d'Asie ou de l'Inde , et M. Rang le rencontra en abondance vers l'em- bouchure des fleuves de la côte de Malaguetie en Afrique. M. Rang, avant son voyage en Afrique, avait déjà donné des gages de son savoir et de son excellente méthode d'ob- servation, par la publication de plusieurs mémoires et de son Manuel des mollusques. Le mémoire sur les gala- thées, inséré dans le tome ving-cinq des Annales des Scien- ces naturelles, prouve combien ce savant est capable de rendre d'utiles services à la conchyliologie j car ce travail sous tous les rapports ne laisse presque rien à désirer. La description de l'animal est exacte : nous avons pu nous en assurer par son examen, ayant eu, depuis , l'occasion de nous en procurer plusieurs individus. Nous pouvons donc ajouter, avec confiance , aux caractères génériques donnés par Lamarck , ceux tirés de l'animal. (i) Nous avons quelques observations à faire sur ia sy- GALATHÛE. 9,83 * Venus paradoxa. Born. Mus. p. 66. t. 4- fig- 12. i3. * Venus. Schroter. Einl. t. 3. p. 160. n^ 16. * Id. Ibid. Loc. cit. p. 193. n»i3i. * Fenus subi'iridis. Gmel. Se, nat. ëdit. i3. p. SaSo. n* 55. * Venus hermaphrodita. Id. Loc. cit. p. 3278. n" 4o. * Venus mtretrix. Far. Gmel. Iqc. cit. p. 3273. n. i5. nonymie de cette espèce. Linné ne la mentionna pas. Gmélin, dans la treizième édition du Systema naturœ , releva la figure de Lister, crut qu'elle représentait une es- pèce particulière , et lui donna le nom de venus subviridis. Born , comme nous l'avons vu en faisant représenter plus parfaitement la même coquille que Lister? lui donna le nom de venus paradoxa. Gmélin l'inscrivit comme variété de la venus meretrix j dans son catalogue, non loin de la sudviridis. Chemnitz_, de son côté, ayant eu un individu de taille médiocre , encore revêtu de son épidémie de la même coquille, la fil figurer dans son Conchylien cabinet, en fit une description détaillée, indiqua les fleuves de Gui- née pour sa patrie, et lui imposa le nom de venus reclusa. Gmélin ne s'étant pas aperçu du double emploi que nous venons de signaler, en fit un second eu adoptant l'espèce de Chemnitz à laquelle il changea son nom pour celui de venus hermaphrodita. y oWà.àoncUo'x'i espèces pour une. On devait s'attendre que ceserreurs seraient relevées par lesau- tcurs qui ont donné des catalogues d'espèces plus ou moins complets. M.Dilwyu, sirecommandablepar son catalogue descriptif des coquilles vivantes, dans lequel il a relevé un grand nombre des erreurs de ses devanciers , a laissé sub- sister toutes celles relatives à celte espèce. Ce savant met d'abord la venus subviridis parmi les espèces qu'il n'a pu reconnaître; il adopte ensuite la venus paradoxa deBorn, ainsi que la venus hermaphrodita qu'il plaça à la fin de ses lellines. Lamarck reconnut sans doute quelques-uns de ces double-emplois, et pour éviter à l'avenir la confusion et l'erreur, il douna à l'espèce le nom qu'elle a depuis con- servé. C'est après les recherches qui nous ont mis à même de donner la note précédente, que nous pouvons ausjj lendie complète la synonymie de l'espi-ce. Îl86 HISTOinE DES MOLLUSQUES. '^ Venus meretrix. Martin, i. Manigf. i. p. l\oi. t. i.f. r. 2. ( Ex Ginelin. ) * Galathea. Brug. Eûcycl. pi. aSo. %. i. * Galathea radiata. Lamk. Ann. du Mus. t. 5. p. 4^0. pl. 28. * Egeria radiata. De Roissy. Buff. de Sonnini. Moll, t. 6. p. 327. pl. 64. f. 5. * Tellina lieimaplirodita. Dllw. Cal. t. i.p. 107. n° 81. * Venus paradoxa, Id. Loc. cit. p. 180. n" 49- * Galatlie'e à rayons. Blainv. Malac. pl. 78. f. 3. Habite dans les rivières ào. File de Ceylan et des Grandes- Indes. Cabinet de M. Castellin. Coquille rare, reclierclie'e, pre'cieuse. Sous l'e'pidcrme, son lest est d'un blane de lait, laclié de violet vers sa base, et marqué de deux à quatre rayons violets. Largeur, 8 à 10 centimètres ( au moins 3 pouces). CONQUES MARINES. Point de dents latérales dans la plupart; rarement un drap marin recouvrant toute la coquille, sauf les crochets. Les conques marines sont extrêmement nombreuses, variées, souvent éîcganles , et la plupart font l'orne- ment descoîleclions. Linné n'en avait formé qu'un seul genre auquel il assigna le nom de 'venus ; mais le nom- bre (les espèces .s'élant considérablement accru depuis que cet illustre naturaliste l'a institué, il est devenu indispensable, pour J'élude, de le partager en plusieurs genres parliculiers. JNous l'avons effectivement divisé en quatre coupes, qui nous paraissent distinctes, et qui constituent pour nous les genres cypn/ie, cjthérée, fvénus e\.vcnéricarde , dont nous allons faire une expo- sition rapide, nous bornant à la simple indication des espèces que nous avons sous les yeux, et de leur carac- tère distinctif. a87 CYPRSNX:. (Cyprina.) Coquille équîvalve, inéquilatérale, en cœur oblique, à crochets obliquement courbés. Trois dents cardinales inégales, rapprocliées à leur base, un peu divergentes supérieurement. Une dent latérale écartée de la char- nière, disposée sur le côté antérieur, quelquefois obso- lète. Callosités nympbales grandes , arquées , terminées, près des crochets , par une fossette. Ligament extérieur, s'enfonçant en jjarîie sous les crocbets. Testa œquivalvis, inœquilatera , obliqué cordata; nntibus obliqué cuivis. Cardo dentibus tribus inœqua- Uhus , basi approximatis , supernèsubdivaricatis. Dans laleralis à cardine remotus , in antico latere , interdiim obsoleius. Calli nymphales magni, arcuati . propè nates lunulâ ovatd subterniinati. Ligamenlam extern uni y partini sub nalibas sœpè tmmersum. Observations. Les cyprines sont en général d'assez grandes coquilles de la faïuiHe des conques, trî\s voisines des venus par leurs rapports , et qui semblent même n'en c'iie que mcdiociement distinguées par les caractères de leur genre. Cependant ces coquilles sont singulières en ce qu'elles ont une dent latérale comprimée sur leur côté an- térieur- que leurs nymphes sont grandes, presque tou- jours terminées, près des crochets, par une fossette ovale, quelquefois d'une grandeur singulière ; que le ligament de leurs valves s'étend jusque _3() ESPÈCES. 1 . Cy prine géaule. Cypj'iTm gigas. Lamk . ( i ) . C. testa maximâ , cordalo-rolnndatâ : striis tenuissiniis sut- cisejue remotiorlbus iranst'ersis ^ lacund natum inaximd; ano nuLlo. SI nous avions a cavacleriser le genre qui nous occupe, la préseuce de la dent latérale devioijdiait indispensable ainsi que la forme de Timpression palléale. Si, après avoir rectifie les caractères génériques des cyprines, nous cher- chons à les appliquer aux mêmes espèces que Lamarck , nous serons bientôt convaincu qu'ils ne conviennent qu'à une ou deux espèces. Par une conséquence naturelle, à l'exception de ces deux espèces, toutes les autres doivent sortir du genre, et après les avoir examinées dans la collec- tion du muséum où elles sont étiquetées de la main de La- marck , nous nous sommes assuré ([u'elles appartiennent toutes au genre venus. (i) Trompé par le volume considérable de l'individu de la collection du muséum, Lamarck a établi pour lui cette espèce , mais il ne diffère pas , si ce n'est pour la taille, de ceux nommés à tort venus islandica par Brocchi , les- quels, dans cet état de jeunesse et sous l'autorité de l'au- teur italien, ont été confondus également par Lamarck dans la cyprina islandica. Nous ferons encore remarqHer d'autres erreurs échappées à Lamarck qui, pour des va- riétés de cette même cyprine géante, a établi la cyprina pedemontana , ainsi que la cyprina umbonaria , et qui , de plus, en a confondu une autre avec la cyprina islandi- coides. C'est ainsi qu'une seule coquille, n'appartenant pas même au genre dans lequel elle se trouve, y a été ce- pendant reproduite cinq fois, soit sous des noms particu- liers , soit à titre de variété d'espèces déjà connues. Pour éviter à l'avenir la même confusion , nous proposons de donner le nom de venus de Brocchi à l'espèce qui fait le Tome vi. 19 •JtgO HIÎTOTfiE DES MOLLUSQUES. ]\Ins. 11". Habile. .. Fossile des environs de Suune, en Italie, Cm>ier. Coquille très grande, ('paisse et pesante; remarquable ])ar la grande fossette quiavoisine les crochets; sa dent latérale est presque effacée. Largeur, 1 5 centimètres. S. Cyprine d'Islande. Cyprmalslandica. Lamk. C. testa cordatâ , transuersbn slriatâ, epidermè indutd ; antico latere subangulato ; ano ntillo. Venus islandica. Lin» Syst. nat. p. i i3i. n" 124. Idem. Gmel. p. 3271. n» i5. * Schroter. Einl. t. 3. p. laS. * Lister. Anim. Angl. tab. 4. f* 22. * Lister. Conch. t. 27a. f. 108. * Chemn. Conch. t. G. p. 240. tab. Sa. f. 34 r. * Mull. Zool. Dan. t. i, p. 29. pi. 28. f. i — 5, "^ Donovan. t. 3. lab. 77. * Venus bucardiuin. Born. Mus. lab. 4- f- 1 1. Venus mercenar'ui. Pennant. Zool. Brit. t. \. pi. 53. %• 47- Encycl, pi. 3oi. f. i. a. b. Cyclas. * Venus islandica. Dihv. Oat. t. i. p. 176. n° 42. * Cyprine d'Islande. Blalnv. Malac. pi. 70 bis. f. 5. '^ Desh. Encycl. Me'th. vers. t. a. p. 46. n" i. * Cyprina vulgaris. Sow. Gênera of Shells. Genre cyprine. * Fossilis. Venus œqualis. Sow. Min. Conch. pi. 21. Habite l'Oce'an boréal, à Tembouchure des fleuves. Mus. n". Mou cabinet. Elle offre quelques variétés dans la grandeur cl la courbure de ses crochet», dans son ligament plus ou moins bombé, dans Tangle obtus et plus ou moins sinueux de son côté antérieur, cniln dans ses crochets plus ou moins rongés : elle a près d'un décimètre de largeur. On la trouve fossile .Tux environ'? de Bordeaux et en Italie. sujet de nos observations, la rélablissant dans le [;enie dont e}ie porte tous les caractères, et lui donnant pour «ynonymie les cinq espîves de Lamarck, CYPBINE. 291 3. Cyprine tle Piémont. Cyprina Pedemontana. Lamk. (i). C. testa rotuiidatd, tenui, transvershn sulcatd] dente laleralL obsoleto 5 ano oblongo. Mus. n". Habite.... Fossile des environs de Turin. Bonelli. Largeur, 55 millimètres. 4. Cyprine ridée, Cyprina corrugata. Ijamk. C. teste! ovato-cordatd; sulcis transt^çrsis , injernè sensim remotioribus , ad interstitia verticaliler itriatis ^ ano im- presso. Mon cabinet. Habite... Fossile d'Italie. Largeur, 11 centimètres. 5. Cyprine tridaLcnoiàe. Cyprinatndacnoïdes.ljamk. (2) C. testa transuershn ovaUi, corrugatu-^striisverticalibus-Jimbo superiore undalim plicato, Lisi. Conch. t. 499- f. 53. Mon cabinet. Habite... Fossile d'Italie. Largeur, 11 centimètres. Coquille singulière, grande , plisse'e, en son limbe, comme dans les tridacnes, ayant dans les interstices de ses sillons des stries verticales. 6. Cyprine fines stries. Cyprina tenui-stria. Lamk. (3) C, testa loiigiludinali, ovato-iptundald , çrassd , fulvd , intùs candidd; striis transv'ersis concentricis tenuibus ; margine crenalo ; ano nullo. (i) Jeune individu un peu oblong de la cyprine n. i. (2) Celte {grande coquille esf fossile d'Amérique et non d'Italie, comme l'a cru Lamarck. Elle a tous les caractères des venus. (3) Celle coquille n'est pas non plus une cyprine : elle a les caractères des venus; elle était d'ailleurs connue de- puis lonj^-temps, Chemnitz l'ayant figurée sous le nom de renus chinensii. >9* 202 HISTOIRE DES MOLLUSQUES. * Fenus cliinensis. Chcmn. Concli. t. lo. p. 35G, pi, in\. f. i663. "* Venus sinensis . GmeL p. 3285. n° 91. * Venus chincnsis. Dihv. Cat. t. i.p. 192. n"^^. Cabinet de M. de France. Habite — Belle coquille siiie'e comme la cytlieic'e concentri- que , mais plus longue que large , épaisse j iliuvc ou ronssà- tre, convexe, ayant quelques stries JongilucUnales sur le côté antérieur, et une dent latérale obsolète sousTccasson, outre les trois dents cardinales. Longueur, 60 millimètres; largeur, 54. Comparez la venus incrassala, Sowerby.Conch. Min. n* 27. tab. i55. f. 1.2. ^. Cyprine islandicoïde Cyprma islandicoides. (1). C. teslcî cordato-rolundald, supernè iransversim slriatdj antico latere non angulato; ano nullo. Brocch. Concl). Foss. pi. 14. f. 5. Sowerby. Conch. Min. n» 4- P- ^9- t- 21 Venus œqualis. Habite Fossile d'Italie , des environs de Bordeaux et d'Angleterre. Elle paraît l'analogue ancien de la Cyprine d'Islande, n" 2. 8. Cyprine ombonaire. Cyprina umhonaria. (2). C, testci cordato-rotundatd . suhantiquatd, transvershn tenui- ierque striatd; umbonibus tumidis; ano nullo. Mus. n». Venus angulata. Sowerb. Min. Conch. n'ia. t. 65? Habite.... Fossile du Pie'mont , donne' par M. BonelU. Elle est voisine de la précédente; mais plus grande, plus arron- die, à stries fines et élégantes. Largeur, 96 millimètres. (i) Deux espèces ont été ici confondues : Vislandica de Brocchi qui est la même que le n° i , et la venus œqualis de Sowerby, qui est l'analogue fossile de la cyprina islan- dica n. 2. L'une est une venus, la seconde une cyprine. (2) Celle-ci est encore une variété de l'espèce n» i. Ce n'est pas une cyprine, mais une venus, comme nous l'a- yons déjà fait observer. C\TU£KÉE. 290 CTTBÉRÉE. (Cylherea.) Coquille équivalve, inéquilatérale, suborbiculaire, trigone ou transverse. Quatre dents cardinales sur la valve droite, dont trois divergentes rapprochées à leur base , et une tout-à-fait isolée située sous la lunule. Trois dents cardinales divergentes sur l'autre valve, et une fossette un peu écartée, parallèle au bord. Dents latérales nulles. Testa œquwalvis , inœquilatera^ suhorhicularis\ trigona , veL transwersa. Cardo vaWœ dcxtrœ denlibas quatuor^ quorum tribus hasi convergenlibus et approximatis : unico soli- tario , remotiusculo sub ano. Cardo allerœ valvœ dentibus tribus divaricatis , basi approjci/natis , cutri fo^^ed rcniotiusculd , margini pa- raît e là. Dentés latérales nulli. Obseiw AXIONS. Les cythérées offrant quatre dents cardi- nales sur une valve, et seulement trois dents réunies, mais divevf^entes , sur l'autre valve , et , en outre , sur la valve qui n'a que trois dents, une fossette isolée, ovale et pa- rallèle au bord de In coquille , se trouvent, par ces carac- tères, Irct, bien distinguées des venus. Ces coqc.illes sont les mêmes que celles que j'ai nom- mées mert'trices dans mon Système des animaux sans ver- tèbres, et auxquelles depuis j'ai donné un nom plus conve- nable, en imitant de ce genre, dans les Annales du Mu- 294 HISTOIRE DES MOLLÏSQUES. séuiii ( vol. 7. p. iS'Ji). Elles ont sans doute les plus grands rapports avec les venus , et néanmoins les dents de leur charnière les eu distinguent éminemment. Il était donc convenable d'employer cette distinction pour en former un genre à part , afin que le genre des venus, si nombreux en espèces, d'après le caractère que lui assigna Linné, ne fût plus aussi difficile à étudier dans celles qui lui appar- tiennent réellement. Toutes \e.s cythérées sont des coquilles marines, solides, la plupart fort belles et très diversifiées dans leurs couleurs et les caractères de leur test. Toutes offrent des coquilles libres, régulières, équivalves, inéquilatérales, à crochets égaux, recourbés et médiocrement saillants. La fossette isolée de la valve gauche , et qui correspond à la dent iso- lée de la valve droite, est ovale, parallèle au bord posté- rieur de la coquille, et ne se confond nullement avec les cavités qui reçoivent les trois dents cardinales, ces cavités étant différemment dirigées. Malgré leur séparation des venus, les espèces de ce genre sont encore fort nombreuses , nuancées entre elles, quel- quefois fort difficiles à caractériser. Parmi leurs dents car- dinales, deux sont souvent rapprochées entre elles ; et la troisième, plus divergente, est placée du côté antérieur, sous la nymphe. Celle-ci est tantôt simple, et tantôt cana- liculée avec des stries dans son canal. Quant à la dent iso- lée , placée sous la lunule, on reconnaît qu'elle n'est qu'une dégénérescence de dent latérale. 11 en résulte que les cythérées avoisinent plus les genres précédents que les venus (i). (1) Si l'on considère les genres comme des groupes en- tièrement artificiels, créés uniquement pour soulager la mémoire et rendre plus facile la rechei'che de l'espèce; si , parce qu'un genre très nombreux eu espèces doit être di- visé principalement d'après ce motif, appuyé de quelques caractères de peu de valeur, certainement celui des cythé- rées sera adopté et conservé; mais si un genre, pour être bon, doit être fondé sur des caractères tirés de l'organisa- '2Cp lion , s'il doit vassembloi- tous les êtres qui offrent ces ca- raclères , si ces caractères ne doivent jamais offrir d'amlji- guité et d'impossibilité dans leur application, dès lors on devra rejeter le genre cytliérée, car, selon nous, il ne réu- nit pas toutes les conditions d'un bon genre. Si nous exa- minons les animaux des cythérées dans le bel ouvra!',e de Poli, nous ne leur trouvons presque aucune différence avec ceux des venus j la seule qui mérite d'être mention- née, et qui n'appartient qu'à un certain nombre d'espèces des venus proprement dites, c'est que les bords du man- teau sont frangés, tandis qu'ils restent entiers et simples dans les cythérées. Ainsi, si l'on prenait ce caractère pour l'établissement des ({enres, îi faudrait, non-seulement ad- mettre les cythérées, mais encore diviser les venus, telles que Lamarck les avait réduites. Cette division a été récem- ment proposée par M. SoAverby, dans sonQenera ofShel/sy fious le non\de pullusfra. La raison qui nous fait rejeter le genre cytliérée nous empêche également d'adopter celui du conchyliologue anglais. Il est un autre genre établi de- puis long-temps par Poli , sous le nom d^arlhemis , et qui méritait plus d'être introduit dans la nomenclature que les cythérées et les puliastra. Le pied des arthémisesl d'une forme toute particulière, fort différente de celui des venus; les siphons postérieurs sont soudés dans leur longueur j les coquilles sont toujours orbiculaires , ayant une char- nière de cythérée , mais une échancrure triangulaire nette et profonde dans l'impression palléale. ('e que nous disons s'applique, comme on le voit , à la venus exoleta , Lin., et aux autres espèces voisines. C'est donc là le seul démem- brement qui soit admissible, non dans le genre venus de Linné , mais dans un groupe qui serait formé de la réunion des venus et des cythérées de Lamarck. Après avoir exa- miné rapidement ce qui , d'après les animaux, nous engage à rejeter les genres cythérée et pullaslra , voyons si les coquilles conserveront des caractères assez constants pour acquérir une assez grande valeur par cette constance même : nous n'examinerons ici que les caractères propres à a<}6 HISTOIRE DES MOLLUSQUE? chacun des genres. Dans les cythérées , dit Laraarck, il y a constamment quatre dents à la charnière. Cette qua- trième dent est très oblique, et toujours comprise dans cette partie du bord qui appartient à la lunule. Cette dent ©st en effet constante dans un assez grand nombre d'espèces; mais, dans plus de douze, tant vivantes que fossiles, que nous avons pu examiner avec soin, nous avons vu cette dent diminuer peu à peu et devenir tellement rudimen- taire, qu'ayant quelquefois échappé à Lamarck, il a com- pris plusieurs de ces espèces dans les venus, et les autres au nombre des cythérées. Si ces observations sont justes , comme il sera facile de le vérifier dans une collection nom- breuse d'espèces vivantes et fossiles des deux genres , on peut se demander où est leur limite, et quel moyen ration- nel on a pour les séparer. Le genre Pullastra repose, à ce qu'il nous semble, sur des caractères de moindre impor- tance que celui des cythérées. Ces coquilles n'ont que trois dents à la charnière; elles sont, en général, étroites, rap- prochées et peu divergentes; le test est mince. En admet- tant, avec M. Sowerby, dans son nouveau genre, la plu- part des véuérup^s, nous trouverons, en effet , un certain nombre d'espèces qui ont les dents petites et rapprochées, mais à mesure que, par analogie, on ajoute d'autres espè- ces , on voit ces dents devenir de plus en plus divergentes, s'élargir et s'épaissir en proportion ; le test lui-même offre de nombreuses modifications et des passades insensibles vers les venus proprement dites. A cela nous devons ajou- ter que les animaux des Pullastra et des venus ont entre eux beaucoup plus de ressemblance qu'avec ceux des cy- thérées ; ils ont les bords du manteau frangés, le pied de même forme, et les siphons séparés. Il résulte, pour nous, de toutes les observations précédentes, que l'on doit ad- mettre un grand genre venus dans lequel i s cythérées et les pullastra peavcai; devenir des sections, ta dis qu'il sera nécessaire d'en retirer le genre arthémis pou:' l'introduire ihifinilivcmenl dans la mclhodc. CYTHEKEE. 297 ESPÈCES. I . Bord interne des valves très entier. ( a ) Dent cardinale antérieure à canal strié , ou à bord dentelé. i. Cythérée des jeux. CytJierea lusoria. Lamk. (i). C. testa ovato-cordatd , Iceui, albaj zonis castaneis medio in~ terruptis ; dente cardinali antico , canaliculata, striato. (i)Nous ne pouvons approuverla manière do n t Lamarck a procédé pour rectifier la synonymie de la venus meretrix de Linné et des autres auteurs ; pour s'en faire une idée et indiquer en même temps comment doit être rétablie cette espèce, nous allons en rapporter le plus brièvement l'his- tolie. Linné la mentionne , pour la première fois, dans la dixième édition du Systema naturœ ; là elle est suffisam- ment caractérisée et rendue reconnaissable par la citation d'une figure fort bonne de d'Argenville. Quelques années après , il la décrit dans le muséum de la princesse Ulrique ( p. 5oi, n. 60). Il n'y ajoute aucune synonymie , et il la reproduit dans la douzième édition , sans addition et sans changements. "Voilà donc une espèce bien connue; la des- cription s'accorde parfaitement avec la figure citée: il est impossible de conserver le moindre doute sur la coquille nommée venus meretrix par Linné; elle est épaisse, blan- che, et le corselet aplati, quelquefois un peu relevé dans le milieu , et d'uu brun foncé. Chemnitz reconnut très bien l'espèce de Linné, en compléta très exactement la synonv- mie , et ayant observé quelques variétés, il les décrivit sé- parément et en donna de bonnes figures. Schroter, toujours exact, coniierve à celle espèce la synonymie qui lui con- vient. Gmélin se contente de la copier, mais il a la mala- dresse d''ajouier, à titre de variélé, \dLvemts paradoxa de liorn, qiii est le (^ciire gatathcc de Bruguièrc, comme nous 29^ HISTOIRE DES MOLLUSQUES. "' Venus chione. Var. j3. Gmel. p. 827^. n" 16. F'enus lusoria, Chemn. Conch. 6. p. 337. t. 32. f. 34o. * Venus lusoria. Dilw. Cat. t. i. p. 177. n» 44- Encyci. pi. 270. f. i. a. b. Bona. Habite les mets da Japon et dé la Cliinc. Mas. no. Mon ca- binet. Les Chinois et les Japonais s'en servent pour certains jeux ; iU là peignent , en dcclan» » de diverses conlelirs et figures. Largeur, 69 millimètres. l'avons vu précédemment. Rectifiant Gmclin, M. Dilwiu revint à ]a bonne synonymie de Chemnitz et de Schioter. Lamaick ne suivit en rien ses devanciers : il sembla même avoir été abandonné de cet esprit juste et plein de sa^^acité qui l'a presque toujours distingué. Il fil une es- pèce pour chacune des variétés, et comme il leur distribua la plupart des figures, il arriva à ce fait très remarquable qu'il ne lui resta aucune synonymie ^ouvldivenus nierclrix, quoiqu'elle i'ùt reproduite sous cinq noms différents. Ainsi , les cylherca petechialis n. 3 , impudica n. 3, cas- ianea n. 4, la variété (a) de la cytherea zonaria n. 5 , la cy- therea meretrix n. 6, et enfin \vk graphica n. -j, ne sont pour nous que des variétés d'une même espèce auxquelles nous sommes très porlé à joindre la cytherea lusoria n. 1 , qui ne diffère des autres que par un peu plus de longueur. Eii laissant cette dernière à part jusqu'au moment où elle sera bien connue, il sera convenable de réunir toutes les autres sous le nom fie venus meretrix , et d'y établir autant de variétés qu'il sera nécessaire pour éviter toute confusion. On nous demandera sans doute sur quoi nous nous fou- dons pour faire de tels changements, et nous répondrons sur l'observation : en examinant en effet un grand nombre d'individus parmi lesquels se trouvent toutes ces espèces de Lamarck , nous avons trouvé à la charnière et l'impres- sion palléale des caractères spécifiques constants, et de plus nous avons vu de nombreux passages entre les varié- lés. Dausqueîques individus, nous avons même observé sur une seule coquille les dispositions de couleurs d'après les- quelles Lamarck avait fait deux espèces. C¥THÉRÉE< 309 2. Cylhérée péléchiale. Çytherea peiechialis. Lamk. C. testa oi>atO'Cordatn , tuiHîdd , lasvi , albo ' glaucescente ; maculis fuli>is , punctifhrniibus , subsparsis j latere antico angulato. Rncycl. pi. 268. f. 5. b. et f. 6. * f^enus cliione. Var, y. Gmel. p. Z'2'^'2. n* 16. * Sovr. Gênera ofShells. f. i. Habile l'Oce'au des Grandes ludes. Mon eabinel. Coquille très raro. Son corselet est lisse, un peu glauque; la luaale n'est point marquée) elle est blanche a l'inte'rieur. Largeur, 70 millimètres. 3. Cylhérée impudique. Cjtherea impudica. Lamk. C. testa cordata, lœi>i, crassa, albldo-Jïdvd^ subradiatd, vuhâ livido'cœrulescenle ; angulis lateris antici ohtusis. Chemn. Conch. 6. t. 33. f. 347. 348. et 35o. Encycl. pi. 269. f. i. a. b. Habile l'Océan indien. Mus. n". Mon cabinet. Coquille assez commune dans les collections , confondue avec les deux suivantes. Largeur, 71 millimètref. 4. Cylhérée marron. Cjtlierea castanea. Lamk. C. testa cordata, lœwi, crûsse ^ f^^sco-castaned-^vulva cœruleo- nigrescenle ; ahguUs lateris unticè ohtusis. Cbemn, Coricb. 6. t. 33. f. 35i. Encycl. pi. 269. i". 2. a. b. Habite l'Océan indien. Mus. u». Mon cabinet. Coquille très voisine de la précédente, el qui paraît néânmoiils devoir en èlre distinguée. 5. Cylhérée zohaire. Cflhered zontiHa. Lamk. (i). C. testa trigond , lœui , aibidu, tinéii htjh aïtgulAto-Jlexiiosis zoiiatd; vùtvd planulatd, ftdvo sctipid, D'Argcnv. Conch, t. 21. fig. P. (i) Celle espèce est 1res distincte, voisine de la corbi- cule; mais, comme nous l'avons dit, sa variété est encore une meretrix. 3oo msToiRi; Dts mollusques. Favan. pi, 47- %• E. i. Pessima. (2) P^ar. testd castaneo alboque zonatd. Habile rOce'an indien. Mus.n". Mon cabinet pour la var, (2). Elle est moins grande que les deux pre'ce'dentes . Largeur, 54 millimètres. 6. Cythérée courtisane. Cytherea meretrix, Lamk. C. testa trigond, lœvi , albâ ; umbonilus maculatis; vulud oli- uaceo-cœrulescente ; latere antlco angulato . (2) P^ar. testd castaneo zonatd ; lateribus margineque albis. Habite.... l'Oce'an indien ? Cette cyOïérée , ainsi que le» trois préce'dentes , sont comprises sous le nom de P^enus mere- trcx, parles auteurs. Celle-ci nous a aussi paru me'riter d'être se'pare'e ■ nous n'en connaissons point de figure. Mon cabinet. 7. Cylhérée graphique. Cytherea graphica. Lamk. C. testa trigono - rotundatd , lœvi ^ grised , Jusco- radiatd aut Uneolis Jlexuosls pictd; vuli'â oi>ali , glauclnâ ; ano oblongo. w^«Cbemn.Conch. 6. t. 34, f. SSg— 36i ? Venus nebulosa ? Gmcl. n» 46- Encycl. pi. 266. f. 5. a. b. Habite l'Oce'an indien. Mus. n°. Mon cabinet. Elle est tantôt sans rayons et tantôt à deux rayons bruns , imparfaits ; le corselet est glauque, un peu e'ievc nu milieu. Largeur , 38 millimèlres. 8. Cylliérée morphine. Cytherea morphiua. Lamk. C. testa tiigono-rotundalâ , lœvi, grîseâ; radiis nullis aut biais fuscis , imperfectis 5 vul\>d fusco-cœrulescente 5 ano ovato. Chemn. Conch. 6. t. 34. f. 358. * Scbroter. Einl. t. 3. p. i63. Venus, n- 23. Venus triradiata ? Gmel, n** 4^- Encycl. pi. 266. f. 3. a, b. '^ Dilw. Cat. t. I. p. 181. n» 5-î. Habile i'Oce'an des Grandes Indes et a la Nouvelle Hollande. M. Labillardiàre. Mon cabinet. Elle est si voisin'^ de la prc- ce'deute» qu'elle n'en est peut-êlre qu'une varie'te'. Largeur, 38 millimètres. CYTHEREE. 3oi 9. Cylhérée pourprée. Cjthei'eapurpurata, Lamk. C. testa rotunJato-coidatâ, putpured ^ atbido fasciaUt -^ sulcis transi'crsis inœqualibus : sitperioribus posticistjue eminen- tioribus j intîis albà. Habite... Belle coquille, renfle'e, pourprée, à croclicts grands et bombés, ayant la dcut cardinale antérieure dentelée, granulense. Mus. u". Lar{jeur, 5a millinièlrcs. Je la crois des mers du Brésil ou d'Amérique, 10. Cythérée chaste. Cythevea casta. Lamk. C. testa cordato - rolumlata , gibbâ ^ crassà , albd] paie anoqtie ovatis , corn'exis, glaucescentibus -^ intùs violaceo maculald. Venus casta. Gmel. p. 8278. n' 4^» Chemn. Conch. 6. t. 33. f. 346. * Scliroler. Einl. t. 3. p. 163. Venus. n° 20. Habile l'Oce'an indien. Mon cabinet. Coquille rare, blanche , presque lisse, ayant des stries longitudinales peu apparen- tes; lunule ovale, grande, à peine circonscrite. Largeur, 45 milimètres. 1 1 . Cythére'e corbicule. Cjtherea corbicula, Lamk. C. tesUi trigond , glabrd , albidd autfulvd ^ rufo subradiutû ■ umbonibus angustatis ; ano magno subcordato. Venus corbicula. Gmel. pag. 3278. n" 39. List. Conch. t. 201. f. 85. Chemn. Conch. 6. t. 3i. f. 326, * Venus mactroides. Born. Mus. p. 65, * Knorr. Yerg. t. 5. tab. i5. f. 2. * Venus. Schroter. Einl. t. 3. p. iSg. n» i5. * Encycl. pi. aGy. f. 3. a. b. * Venus mactroides. Dihv. Cat. t. i. p. 172, n» 33. * Desh. Encycl. melh. vers. t. 2, p. 54. n° 6. (2) Var. testa fuhd, radiis nullis. Habite l'Océan atlantique et américain. Mus. n?. Mon cabinet. La dent cardinale antérieure est sillonnée obliquement, riinsi que dans lasnivanle. Lar'jeur, 45 millinièlrrs. 302 HISTOIRE DES MOLLUSQIJB6. 12. Cythérée tripline, Cytherea tripla. Lamk. (i). (J. tçtlrc frigonâ^^, l(j:vi, cflbùJa aulfulm; umbonibus tumidis , qngu^fatis l radiis ^iibnullis-^ qnp ot'ato, magno. f^enus tripla. Lin. Manlissa. p. 645. Gmel. p. 3276. n" 2g. * Schroter. Einl. t. 3. p. i5-i. List. Conch. t. a52, f. S6. Giialt. Test. t. 75. fig. Q? Cliemii. Conch. 6. t. 3i. f. 33o— 332, Encycl. pi. 269. f. 4- a. b. (2) Knorr. Vergn. 6. t. 6. f. 4- * F^enus tripla. Dilw. Cat. t. 1. p. 173, * Desh, Encycl. mélh. vers. t. 2. p. 54- n" 7. Habite l'Océan allaplique. Mus. n". Mon cabinet. Moins grande que celle qui pie'cède, elle y tient de très près. Son inte'rieur est taché de violet. Largeur, de 35 à 38 millimè- tres. La var. (2) est roussâtre. (b) Deîit cardinale antérieure non striée dans son canal, ni dentelée en son bord. I?). Cylliéiée géante. Cytherea gigantea. haunk. C. testa 1110x11)1(1,0^0111, siiblividd:, radiis numerosis inîenuptis Juspis aut cterulescentibus-^ ano impresso ovato. Venus gigantea. Ginel. pag. 3282. n° 89, Chemii. Con.cl;. 10. p. 354- t. 171. f. 1G61. Encycl. pi. 280. 1". 3. a. b. Favan. Conch. pi, 49- fig. Ii. * Venus gigai^a. Ji'ilyf. Cat. f.. 1. V. 202. n° 102. * Desh. Encycl. métii. vers. t. 2. p. 55. n° S. (1) Celle espèce nous semble bien peu difféienle de celle qui prtkèdc pour niié ri lier d'en être séparée; elle a la même forme; l'impression palléale offre la même éciianciure; la charnière est un peu pius étroite, les valves sont plus min- ces , ce qui lient sans aucun doute à l'âge des individus. Les jeunes conviendraient mieux à une espèce, les vieux à l'an Ire. CYTHÉRÉE. 3o3 Habile rOre'.in indien, à l'ile de Ceylan. Mon enbiuel. Mus.n". Coquille rare , la plus grande de son genre. Largeur 22 cenlimètres. i4< Cylhérée cedo-nulli. Cytherea erjcina. Laink. C. testa ouaUi , aurantio-Juluci , -uariegata , fusco radiaUi stilcis transwers'is oblusissiinis., ano Oi^ato. Venus erycina. Lin, Syst. nat. p. ii3i. Gmel. p. 3271. no i3, * Scliroter. Einl. t. 3. p. 120. List. Condi. t. 268. f. 104. Knorr. Vergn. 4- ^- 3. f. 5. Chemn. Concli. 6. t. 32. f. 337. Encycl. pi. 264. f. 2. a. b. Favan. pi. 4^. fig- F. 2. * Dilw. Cat. l. I. p. J75. n" 38. * Fossilis. Rrocchi. Conch. Foss. Subap. t, 2. p. 548, n» 11. * Id. Bast. Mém. de la Soc. d'hit, nat. de Paris, t. 2. p. 8q. * Desh. Encycl. me'lh, vers. t. 2. p. 55. n"* 9, (2) P^ar. testa albif^ radiis binis, cceruleo Jhscis; pubc iinnia- culatiL * Venus coslala. Chemn. Conch. t. 11. p. 226. pi. 202. f. 1975. (3) V^ar. testa albidd, supernè violacescenU;- radiis numerosis fusco-uiolaceis. * Venus chinensis. Chemn. Conch. t. 11. p. 227.pl. 202, f. 1976. * Venus paci/îca. Dilw. Ca4.t, r. p. 170. n° 4o- Habile rOce'an indien. Mus. o". Mon cabinet. Coquille fort belle el qui fait l'ornement des coileclions. Largeur , 34 millimèlrcs. On la trouve fossile aux environs de Bordeaux. Les variét(fs deux et trois viennent des mers de la Ifouvelle Hollande et de la Chine. î5. Cylhérée lilacine. Çjiherea Ulacina. Lamk. (1), C. testd ouatd , fulvo-Ut'idd ^ obscure rudiald; margine intùs- ffue vioUicescentibus f ano liuido. (1) (^liemniCz, qui a donnô une î)onne figure de cette coquille, l'a confondue avec l'e-spi-ce procédante, il a été 3o4 lIISTOir.F. DES MOLLUSQVFS. Cliemn. Concii. 6. t. Sa. f. 338. BBg, Encycl. pi. 264. f. 3. a. b. * Dcàh. Encycl. meth, vers. t. 2. p. 55. n" 10. Habite l'Océan des Grandes Indes, celui des Moluques. Mus. n°. Mon cabinet. Elle est couleur de bois , un peu Tvide, et teinte de violet, vers les bords et en dedans. Lar- geur, 55 millimètres. 16. Cylliérée sans pareille. Cjthereaimpar. Lamk. C. testa obliqaè cordata, albida , postlcè emlncntius sulcatd] radiisjuluo-uiolaceis ; pube glauccî. An Chemn. Conch. XI. p. 226. t. 20a. f. 1975 (i) ? Habite les mers de la Nouvelle Hollande , Pe'ron. Mus. n**. Mon cabinet. Jolie coquille qui tient à la C. cedo- nulli par ses rapports. Elle est blanche en dedans, avec une tache de violet -brun sur le côté antérieur. Ses sillons transverses sont presque effacés antérieurement. Largeur, 48 millimètres. ij.Cythéréeérycinelle. Cythereaerycinella. Lamk. (2). ■C. testa ovali , alùa, lineis pallidè violaceis undatis et angu- latis variegatd -^ snlcis transversis , crassis , planulatis; ano suhcordato. Habite les mers australes ? Mus. n®. Elle a des rappors avec la variété (2) de la C. cedo-nuUij mais elleen paraît différente. Largeur, 38 millimètres. 18. Cythérée pectorale. Cythereapectoralis.l^Q.mk.{2>). C. tesld ovatd, depressd, transversîm sulcatd, fulvo-violaces- imité par Gniéîin etDilwyn, et cependant elle est paifai- lement distincte. (1) Cette figure de Chemnitz représente une variété blanche à côtes très larges de la cytherea erycina n. i4« (2) Nous avons vu, dans la collection du muséum , le type de cette espèce 5 nous y avons reconnu un jeune in- dividu de la variété blanche de la cytherea erycina n. i4. (3) îNous avons la conviction que cette espèce a été éta- blie avec un jeune individu d'une variété peu importante de cytherea lilacina n. i5. CYTHEREE. 3o5 cente-f natihiis pube unique marginibiis candidis , spndlceo- lineatis-^ ano lUùdo. Habile... Peiile coquille d'une couleur lie de vin un peu pâle, ayant le corselet, les crochets et les bords delà lunule très blancs , lachele's ; elle a quelques rayons très obscurs. Mus. n». Largeur, 26 millimètres. 19. Cythérée planatelle. Cjtherea planatella. Lamk. C testa ouata, planulatd , transi'ersitn sulcatd ^ albd:, maculis l'ariis fulvis ; intiis violaceo maculatd. Chemn. Conch. 7. t. 43. litt. b? Habite... Petite coquille très dislinclo des prece'denles; lunule petite, ovale , fauve. Largeur, 24 millimètres. Mon cabinet et celui de M . J^alenciennes . 20. CyÙiévéeUexxv'ie. Cytherea florida. Lamk. C. testa ouata, transuersim sulcald, albidd, purpurec'nehulosd'^ radiis binis spadiceis ; pube Uneolatd; ano spadiceo. Habite. ... Espèce jolie , petite , nue'e de pourpre , avec deux rayons rouge-bruns , sur un fond blanchâtre j elle est , à l'intérieur, d'un pourpre violet. Mou cabinet. Largeur, 28 millimètres. 21. Cylhérée nitidule. Cytheiea niiidula. Lamk. C. testa ovato-ell'iptlcd^ lœuigatd, fuluo-rubenle; cingulis trans- versis subduabus spadiceo-maculatisj natibus albidis. Habite la Mëdilerraue'e. Cabinet de M. Valenciennes. A l'in- térieur, elle est blanchâtre. 22. Cylliéi'ée fauve. Cytlierea chionc. Lamk. C. testa oualo-cordatd, Iceui, fulud, subradiatd] sulcis tram- versis^ obsolètes; ano sublanceolato . Venus chione. Lin. Syst. nat. p. ii3i. Gmcl, p. 3272. n» 16. * Schroter. Einl. t. 3. p. i24- List. Conch. t. 269. f. io5. Gualt. Test. t. 86. fig. A. Favanue. pi. 47- %• ^^ D'Argenv. Conch. t. 21. fig. C. Knorr. Vergn. 6. t. 4. f. i- Chemn. Conch. G. t. 32. f. 343. TOMB VI. î>.0 3o6 HISTOir.E DES MOLLUSOVF.S. * Regenfus. t. i. tab. 8. f. 17. Encycl. pi. a6G. i. i. a. b, * Dilw. Cal. t. I. p. 178.11'' 45. * Fossiles. Brocchi. Conch. Foss. Subap. t. 2. p. 547- no 10. Poli. Test. 2. l. 20. * Venus faui>e. R!a:nv. ?»ln!p,c. |il. 74. f. 5. * Desh. Encycl. mélh. vers. t. 2. p. :>&. n» 1 1, Habite la Méditerranée, I Océan allaatique et d'Europe. Mus. n". Mon cabinet. Coquille ccmmnne dans les collec- lions , d'une assez grande laille , et d'an fauve un peu mar- ron. Largeur, 90 millimètres. 23. Cylhérée laclietée. Cytherea maculata. Lamk. C. testiî oi'iiio-corJata , lœui , albidd , riijo U'.isellutini iitacii- latd-^ vuh'd f.uhfasciaiii. Venus maculiila. Tj'ii. Syst. nal. p. iiSii. Gnn'. p. 3272. n" 17. * Schroter. Einl. t. 3. i>. laS. liiîl. Conch. t. 270. f. 106. Gualt. t. 86. fig. I. * D'Argenv. t. 21. f. H. * Favanne. Concb. pi, ^6. f. F j. * Born. Mus. p. 64. Knorr. Vcrgn. 2. t. 28. f. 5 et 6. t. 20, f. 3. Chemn. Concli. G. t. 33. f. 345. Encycl. pi. 265. f. 4- »• l^- ■^ Desh. Encycl. rae'th. vers. t. 2. p. .56, n" 12. (b) Var. testa lineis angulalo- fiexuosis. Encyclop. IbUl. f. 4. c. d. Habile les mers d'Ame'riquc. Mus. n". Mon cabinet. Largeur, 65 millimètres. Deux rayons imparfaits s'observent dans ranangemcnt des taches. 24' Cylhérée ciliiae. Cytherea cilrina. Lamk, C. testa cordato-trigond , transifeislm slriatd , citiiud ; latere unlico fusco-rtijescente j aiio subcordalo. * Desh. Encycl. me'th. vers. t. 2. p. 56. Habite les mers de la Nouvclle-HoUaudc. Mus. n°. Mon ca- binet. Espèce bien dislinclc, lacliee de brun au côte anté- rieur cl en dedans, à corselet roussàtre , accompagne de x|uehjucs raies longitudinales , de même couleur , sur le r;«"»lc. Largeur, 44 millimètres. CYTHKaEE. 3o" 25. Cytbérée albine. Cytherea albina. Lamk. C. tesui subcordald, alhd ; umhonibus palliais j striis trans- versis cxiguisj aiio subnullo. Habite... TOcéan indien ? Mon cabinet. Elle est toute blan- che à l'intérieur, et a quelques rapports avec le pecluncu- lus. List. Conch. t. 263. f. 99. Largeur , 4^ millimètres. 26. Cythérée tumescente. Cytherea lœta. Lamk. C, testa cordatd, tumidd , albidd , semi-radiatd -^ radds flavi- cantibus , supernè interruplis j ano subowato. Venus lœta. Lin. Sysî. nat. p. ii3a. Gmel. p. 3278. n'' 19. * Venus affinis. Gmel. p. 3278. n" 43. * Schroter Einl. t. 3. p. 127. pi, 8. f. 7 ? * Venus. Scbrot. loc. cit. p. 162. n" 21. Knorr, A'^ergn. 4- t. 24- f- 2 et 6. t. 10. f. 5? Chemn. Conch. 6. t. 34. f. 353. 354. Encycl. p. 266. f. 4- a. b. * Diiw. Cat. t. I . p. 180. n" 5o. Venus lœta. * Desh. Encycl. me'th. vers. t. 2. p. 56. n* 14. * Venus. Blainv. Malac. pi. 74. f. 1 . a. {J}) Var. testd albidd ; radiis nullis -^ maculis rufis miniinis ad umbones. Habite TOcean indien, etc. Mus. no. Mon cabinet. La lunule est relevée vers sa pointe, où elle forme un angle. Largeur, 55 à 60 millimètres. 27. Cythérée maclroïde. Cytherea mactroides. Ijamk. C. testd trigond , subœquilatera , depressd, pallidèjuh'd • ra- diis albidis raiis ; ano lanceolalo. Habite... Elle a des stries Iransverses, qui s'effacent inférieu- rement. Corselet planulé, roux ou ferrugineux j crochets blanchâtres ; très blanche à l'intérieur. Largeur, 5o millim. Mon cabinet. 28. Cythérée trigonelle. Cytherea trigonella. Lamk. C. tesld parfuld, trigond, lœuigatd , albido-fuho-purpureO' que varia; lineis rufis angulato-flexuosis ; intiis mnculatd. Habite l'Océan des Antilles. Cabinet de M. Dujresne. Lar- geur, i5 on 16 millimètres. Elle est quelquefois très vive- ment colorée et assez jolie. 3o8 HISTOlfiE DES MOLLUSQUES. 29. Cylliérée sulcatine. Cyiherea sulcatina. Larak. (1) C, testa rotunJato-trigona , riifo-fucescenle , albido-radiatd ; striis transversts, poslicè sulcijnrrnibus •■, ano cordato ; inlùs aured. Chemn. Concli. 6. t. 35. f. 371. 372. Eiicycl. pi. 269. f. 3. a. b. (2) Kar. testa intîis albd, anteriùs palUdèJuscd. Habite l'Océan indien. Mon cabinet. Mus, n". Largeur , 44 millimètres. 30. Cythërée hébraïque. Cyiherea hehrœa, Larak, C. testa obliqué cordatd, ventricosd, trausversim striatd, albd, fulvo-litturald; subradiatd; ano nullo. Habite. . . l'Océan indien ? Elle a une tache rouge-brun sous chaque crochet , à l'intérieur. Au dehors, elle offre quel- ques rayons composés de line'oles fauves, disposées en chaînettes. Largeur, 3o millimètres. Mon cabinet. 3i. Cylliérée point d'Hongrie, Cjlherœa castrensis^ Lamk. C. testd rotxmdato-cordatd, ventricosd^ albd, l'ineis angulari- bus transversis, spadiceis, htncjimbrialis ; ano cordalo. Venus castrensis. Lin. Syst. nat. p. iiSa. Gmel. p. Sî^S. n» 20. * Schrolcr Einl. t. 3. p. 128. List. Conch. t. 262. f. g8. * Rumph. amb. tub. 4- f- K.- Gualt. Test. t. 82. f. H. D'Argenv. Conch. pi. 21. f. M. * Fav. Conch. pi. 47. f. H et pi. 48. f, 1. Knorr. Vergn. i. t. ai. f. 5. a. t. 20. f. 2. et 6. t. 6. f. 5. 6. Kegenf. Conch. 1. 1. i. f. 3. Chemn. Conch. 6. t. 35. f. 36;. 368 et 3;©. * Venus australis. Chemn. Conch. t. 10. tab. 171. f. 1662. * f^enusaustialis. Gmel. p. 3282, n* 88. * Boin. Mus, p. 66. (i) Espèce bien di.stincte de la venus castrensis avec la- quelle C.heninitz la confondait. * Bonauni. Recr, part. 3. f. 376. 378 ? * Dilw. Cat. t. i.p. i83. no 58. ■^ Dcsli. Encycl. méth. vers. l. a. p. S"], n* i5. Enoycl. pi. 373. f. i. a. b. Habite; l'Océan indien. Mu», n". Mon cabinet. Belle ccxiulUe, peu rare, mais ornant les colleclions. Largeur , 55 n.illi- mèires. Il f;iut y réunir, comme variéié, la venus austra- lis, de Cbcmnilz, Concli. X. tab. 171. f. 1662. 32. Cytliérée parée. Cytherea ornata. Lamk. (1) Ç. testa rotundato-trigond , albo-cœrulescente , lineis angu- laribus longiludinalibus confertisf spadiceis j pube pietd lu- tescente. Chcmn. Concb. 6. t. 35. f. 369. 370. Encycl, pi. 378. f. 5. a. b. Habile rOcéan des grandes Indes. Mus. n». Mon cabinet. Coquille rare , moins bombée que la précédente, avec la- quelle on l'a confondue, ainsi que celle qui suit. Elle a aussi sa lunule en cœur. Largeur, 49 millimètres. 33. Cylhérée peinte. Cytherea picta. Lamk. (2) C. testa rotundato-trigond, albd; maculis lineisque rufis aut spadiceis dii'ersissimè pictd ; intùs lutescente: List. Conch. t. 259. f. gS. Regenf. Conch. i. t. i. f. 2. 4* * f^enus castre ns is , rar. Cbenin. Concb. 6. t. 35. f. 378 et 37G— 38i. Encycl. pi. 278. f. 2. a. b. et fig. 3. a. b. * Fenus ornata. Dilw. Cat. t. i. p. i84.no 61. * Desh. Encycl. mélb. vers. t. 2. p. 07. n» 16. * An venus pectunculus. Gmel. p. 3287. (i) (]ette espèce devra être supprimée, car Lamarck l'a établie avec une variété remarquable de la cytherea cas- trensis. (2) il existe de la confusioti dans la synonymie de celte espèce , la plupart des auteurs l'ayant rapportée à la cythe- rea castrensis • dans une collection , il est assez facile de distinguer ces espèces , mais cela devient très embarras- sant pour classer les figures données par les auteurs. 3lO HISTOint DEb MOLLUSQUES. "^ IJem. Dilw. Cal. l. i, p. 184. n' 39. îîyii. pLerisque ex~ clusis. Habite l'Océan indien. Mus. n". Mon cabinet. En ge'nëral , plus petite que les deux pre'ccdenles , cette cythe'rée pré- sente quantité' de yaiielés qui en sont néanmoins toujours distinctes. La plupart offrent un réseau plus ou moins serre, et des taches blanches trigones. Il y en a qui sont un peu rayonne'es. Elle est plus arrondie que la suivante. 34. Cythérée tigrine. Cjtherea tigrina. Lamk. C. testa ouata, medio lœci, lateribus transversim sulcatdy albd: maculis fusco nigris trigonis ; ano cordato , parvo , fusco. An Chemn. Conch. 6. t. 35. f. 874. 875 ? * Valentyn Amb. rar.pl. i5. f. 16. Habite la mer de l'Inde. Mon cabinet. Ses taches sont petites, inégales, e'parses : largeur, 35 millimètres. Si l'on réunit cette cythére'e avec les trois préce'dentes , où s'arrêlera-t- 35. Cythérée vénitienne. Cytherea venetiana. Lamk. C. testa obliqué cordatd , transi>ersim striatâ , albd, luteo seu rufo radiald ; ano pubeque rufo-fuscis. * Venus rudis. Poli. Test. t. 2. pi. 20. f. i5. 16. * Venus peclunculus. Brocchi. Conch. Foss. subap. t. 2. p. 36o. n" 26. pi. i3, f. 12. Habile dans les lagunes de Chioggia , près de Venise. Petite coquille , ayant quelques rayons jaunes roussâtres, en par- tie composés de taches brisées, anguleuses. Largeur, 19 ou 20 millimètres, 36. Cythérée jouvencelle. Cytherea juvenilis. C. testa orbiculari , convexâ , albd , rufo maculatd; natibus obliqué prommulls ; sulcis transversis concenlricis , ante- riùs et posteriiis lamellatis. Venus juvenilis. Gmel. p. 3287. n* 84. Venus j'uvenis. Chemn. Conch. 7. t. 38. f. ^o5. * Venus. Schroter. Einl. t. 3. p. 167. n°j 36. Encycl. pi. 280. f. a. a. b. * Dilw. Cat. t. i.p. 196. n» 86. * Desh. Encycl. mélh, vers. t. 2. p. 57. n** 17. CYTUEREli. 3l I Habite la nier de l'Inde. Mus. n°. Mou cabinel. Elle est un peu rayonnee. Sa lunule est pelile , en cœur, eulbncce. Largeur, 28 millimèlres. 37. Cythérée rousse. Cytherea rufa. Lamk. (1) C. lesta lenticiilarl , convexn , fulvo-rujescente ; radils binis saturatioribus ; sulcis transi^ersis concenlricis , ad lattia sublamellosis. An List. Conch. t. agS. f. i3i ? riahite... Elle tient à la précédente et en est très dislinctci lunule petite, en cœur, enloucce. Iiar{;eur,2y millimèlref. Mon cabinet. 38. Cythérée allantit[ue. Cytherea guinecnsis, Lamk. (2) C. testa obliqué cordaLa-^ slrils Iransuersis elevato-lamellosisj ano vulvdfjue saturalè purpuieis muiicis. Venus guinecnsis. Gmel. p. 32^o. n" 10. (a) Testa riibens aut purpurascens ., albido-radiata. List, Conch. t. 3o6. f. iSy. yenus circinata. Born. Mus. t. 4- f- 8. * An eadeni? Venus rubra. Gmel. p. 3288. n" 92. ^i) CctlP i;8pi;ce ne testera pas probablement dans les catalogues ; elle n'est pour nous qu'une variété fauve ou rousse de la précédente. Nous avons vu plusieurs variétés intermédiaires qui prouvent que notre observation est juste. (2) 51 aurait été convenable de conservera cette espèce le nom que Born le premier lui imposa. Il la nomma venus circinata , que Dilwyn a très bien fait d'adopter, puisque celui de guinecnsis , donné par Gmélin , est postérieur. La figure citée de Lister nous semble bien douteuse ; celle de la planche SgÔ du même ouvrage représente l'espèce d'une manière plus exacte. Admettant dans celte espèce le losar d'Adanson, M. Dilv^yn met dans sa synonymie la lellina senegalcnsis àeijïaéWn ; mais cette coquille , incomplète- ment décrite et mal figurée, nous semble Uop incertaine pour être raeutionnée. 3l2 lIlSTOir.E DïS MOLLUSgutS. * f^enus. ScLroter. Einl, t. 3. p. i55. n» 4 ^^ ^• ■^ Letosar. Adans. Seneg. p. 229. t. i^.f. i^? * Tellina senegalensis . Gmel. p. 3244- n° 8g. * Kenus circinata. Dilw. Cat, t- i. p. 169.no 24. Chcmn, Conch. 6. t. 3o. f, 3ii. (bj Testa albida, rubello-radiata. Encycl. pi, 265, f. i. a. b. (c) Testa albida-^ radiis nullis. Habile l'Océan atlantique, sur les côtes occideatales de l'A- frique. Mus. n&. Mon cabinet. Forme de la C. e'pineusc , mais mutique et très distincte. 39. Cylhérée épineuse. Cytherea dionc. Lamk. C. testa obliqua cordauî , roseo-purpurascente ', sulcis trans- versis, elevato-lamelhsis; pube vulvdque ad margines spi- nosis. Venus dione. Lin. Syst. nat. p. 1128. Gmel. p. 3266. n" i. ■^ Schroter. Einl. t. 3. p. 109. n» i. List. Conch. t. 307. f. i4o. * Rumph. t. 48. f. 4. ■^ Petiver. Gazo. t. 3i. f. 9. Gualt. Test. t. 76. fig. D. D'Argenv. Conch. t. 21. fig. l. * Fav. Conch. pi. 47. f. E. 3. Knorr. Vergn. i . t. 4- f- 3. 4- * Knorr. Del. chois, t. i. p. 54. pi. BV. f. 9. Chemn. Conch. 6. t. 27. f. 271. — 273. * Born, Mus. p. 58. Vig. p. 57. f. a. Encycl. pi. 275. f. i. a. b. * Venus dione. Dilw. Cat. l. i. p. i58. n° i. * Desh. Encycl. mélh.vers. t. 2. p. 57. û» 18, Habite l'Océan ame'ricain. Mus. n". Mon cabinet. Coqnille peu rare, mais recherche'e et pre'cieuse , lorsque ses e'pines sont bien conservées. Elle est singulière par sa forme , et célèbre par la belle description me'taphorique qu'en a don- ne'e Lin ne'. 4o. Cylhérée arabique, Cjtherea arabica. Lamk. (1) C. tesld rotnndato-cordatd, transi'ersè sulcatd et striatd , al- bida, rufo vei spadiceo maculatd , subradiatd. (1) Nous rapportons avec certitude à cette espèce les fi* Z. p. METCALF An Venus cordata? Forsk. Dcscn{it. anim. p, laS. * Venus lentiginosa. Chemu. Conch. t. ii.p. aa3.pl, aoi, f. 1963. 1964. ■* Fenus hicolorata. Idem. Fig. ig65à 1967. "^ Venus arabica. Idem. Fig. 1968 à 1970. Habite la mer rouge. M. Savigny. Mon cabinet. Elle offre plusieurs varie'tés : les unes sans rayons , mais ayant, soit des lignes rouge-brun brisées ou en zig-zag , soit de 1res petites taches aréuuleuses j les autres avec des rayons di- vers. A l'inlérieur, elle est tachée de violet d'un côté, et a le disque blanchâtre ou rose.Largeur, i5 à 3o millimètres. 4 1 . Cy thérée trimaculée. Cjtherea tr'imaculala. Lamk. C. tesuî obliqué cordata, supernè transuersim sulcaUi y castà- ned ^ natibus lœvibus anoffue violaceis ; intùs albd, trima- culatd. An Venus phryne ? Gmel. n° ai. Habite... Mus. n». Elle a , sur le côté postérieur, trois on quatre rayons blancs ; et à l'intérieur , trois taches d'un violei-brun et arrondies. Largeur, 25 millimètres. 42. Cylhérée sans taches. Cytherea immaculata. Lamk. C. testa rotundato-cordatd, anteriùs breviorc et tumidlore ^ albd ; striis transuersis, concentricis ; ano subcordato. Habile. . . Elle ressemble un peu an peclunculus de Lister, tab. 263. f. 99 ; mais elle est toute blanche au dehors et au dedans. Mus. n». Largeur, 36 millimètres. 43. Cythérée transparente. Cytherea pellucida.haimk. C. testa ovali , tenui , pelLucidd , albd, lineolisfuU'is , littu- ratis, transfersim pictd -, natibus obliqué injlexis, rujis. Habite les mers de la Nouvelle Hollande. Mus. n*. Elle a un î tache violette à la base delà lunule. Largeur, 34 mïUim. guies 1963 à ig-jg de Chemnitz, parce que nous avons sous \c% yeux une série de variétés dans laquelle existe la liai- son insensible des diverses modifications de la coloration. Cette coloration est si variable dans l'espèce , qu'il n'existe pas deux individus semblables sous ce rapport. 3l4 HISTOIRE DtS MOLLUSQUES. ^^. Cythéi'ée hépalhique. Cytherea. hepatica. Lamk. C. testa rotundato-obliquâ , inœquilaterâ , transvershn tener- rimè striatd , albidâ', maculis rufo'violaceis lividis ; lineo- Us longiludinalibus, minimis interruptis. Habite... les mers australes. Mus. n». Mon cabinet. Elle est tachée et comme livide au dedans et au dehors ; sa lunule est presque eff'ace'e. Largeur, 22 millimètres. 45. Cythérée lucinale. Cytherea lucinalis. Lamk. C. testa lenticulari, subœquilaterd , anteriùs angulatct , albi- do-violaced; natibus rujis: striis concentricis elcvatis; ano lined impresscî circumscripto. Habite les mers d'Amérique, à Tile de St. -Thomas. Cabinet de M. T^alenciennes et le mien. Elle a aussi des linéoles lougiludinales , mais non interrompues, et clic est d'une couleur livide à l'intérieur. Largeur, 28 millimètres. 46. Cythérée lunaire. Cytherea lunaris. Lamk. C. testa snborbiculari , obliqua , albd ^ striis transversis con- centricis ^ natibus purpureo tinctis j ano cordato. yenus lupinus . Poli. Concli. 2. tab. 21. f. 8. * Payr, Cat. p. 48. n'^ 80. Habite la Méditerranée, dans le golfe de Tarente. Mon ca- binet. Largeur, 22 millimètres. 47. Cythérée laclée. Cytherea lactea. Lamk. C, testa minimd , rolundato-elliplicd , albd , pellucidd; nati- bus subpurpureis. HabitP... Elle est à peine de la taille de la lucine lacte'e , mais elle est cythérée par sa charnière. Mus. n°. Largeur, 10 millimètres. 48. Cythérée exolète. Cytherea exoleta. Lamk. C. testd orbiculari , subœquilaterd, albidd-, maculis lineis radiisiie rufis pictd • striis concentricis , suùdetritis 5 ano cordato impresso , sablamelloso, Venus exoleta. Lin. Syst. nat. p. ii34. Grael. p. 8284. o" * Schrotcr. Einl. t. 3. p. i43> CYTHEBEK. 3iS LUt. Conch. t. 391. f. 127. et t. 292. f. 128. Gualt. Test. t. 75. fig.F. * Pennaut. Zool. brit. t. 4. p. 94. pi. 54. f. 49- ■^• * Donavan. t. 2. pi. ^■2. f. i. * Montagu. Test. p. 1 16. Born. Mus. l. 5. f. 9. LeColan. Âdans. Senég. t. 16. f. 4- Chemn. Conch. 7. t. 38. f. 402. 4o4- Maton. Act. Soc, linn. 8, t. 3. f. i. EncycJ. pi. 379. f. 5. et pi. 280. f. i, a. b. Poli. Test. 2. lab. 21, f. 9.10. n. * Dilw. Cat. t. I. p. 195. n» 84. * Payr. Cat. pag. 47- »" 7^. * Venus. Blaînv. Malac. pi. 74- f. 3. * Fossilis. Venus kntiformis. Sow. Mine. Conch. pi. 2o3. * Desh. Encycl. me'lh. vers. t. 2. p. 58. no 19. Habile la Medilerrane'e , l'Océan atlantique , les cotes d'An- gleterre. Mus. n". Mon cabinet. Elle offre différentes va- riétés , soit dans sa teinte principale , soit dans ses taches , ses lignes brisées ou ses rayons. Ses stries concentriques sont moins fines , moins serrées , moins lisses que dans la suivante. 49. Cythérée lustrée. Cytherea lincia. Lamk. (i) C. testa suborbiculari, obliqua , inœguilaterd, albidd^ imma- culatd ; striis concentricis, confertis, tenuissimisf lœvibus. List. Conch. t. 289. f. i25 et t. 290. f. 126. Maton. Act. Soc. linn. 8, tab. 3. f. a. * Venus concentrica minor. Chemn. Conch. t. 7. p. 20. pi. 38. f. 4o3. * Venus lupinus. Lin. Syst. nat., édit. 10 p. 689. n" i23. * Venus sinuata. Var. y. Gmel. p. 3285. n» 76. * Venus exoleut. Junior. Dilw. Cat. t. i. p. 196. (1) La plupart des ailleurs ont confondu celle espèce avec la précédente, et il est bien à présumer que Lamarck a fait un double-emploi en conservant celle-ci et la cythé- rée lunaire. Celle dernière a laquelle Poli rapporte aussi la venus lupinus de Linné, n'est, selon toute apparence, que la variété méditerranéenne de la cytherea lincta. 3l6 UlSlOir.i; DiS MOLLLSyUES. "^ Fossilis, Bast. Mém. de la Soc. d'bist. nal, t. a. p, 90. pi. 6. f. 10. * Desli. Encycl. oie'th. vers, t, 2. p. 58. n" 20. Habite les côtes d'Angleterre , etc. Mon cabinet. Communi- quée par M. Leach. Son côte' ante'ricur est oblique, moins arrondi et plus grand que le postérieur. Largeur , 33 mill. Dans celle-ci et la précédente, le ligament est eni'oucé , à peine à découvert. 5o, Cythérée concentrique. Cytherea concentrica Lamk. (1) C. testa orbiculari , convexo-depressd , subœquilatera , albd; striis concentricis , confertis ; ano cordato impresio , Ice^'i. Venus concentrica. Gmcl. p. 3286. n" 82. * Schrolcr. Einl. t. 3. p. i85. n«' 3i. * Gualt. Test. pi. 76. f. F. List. Concb. t. 261. f. 97 .?? elt, 288. f. 124. Le Dosin. Adans. Seneg. t. 16. f. 5. " Fav. Conch. pi. 48. f. F 3. Born. Mus. t. 5. f. 5. Chemn. Conch. 7. t. 37. f. 392. Encycl. pi. 279. f. 2. a. b. * Dilw. Cat, t. I, p. 196. n» 85. * Desb. Encycl. métb. vers. t. 2, p. 58. no 21. * Sow. Gênera of SbcUs. Genre Cytherea. f. 4» (2) Ead. testa antiquatcî ; ano cordato-oblongo. Encycl. pi. 279. f. 4- a. b ? Habite TOcean américain ei atlantique. Mus. n°. Mon cabi- net. Coquille blanche , assez grande et élégamment striée ou .«illonnée. Le ligament est bien à découvert. La variété (2) vient de la Nouvelle Hollande. Largeur, 78 milUuiàt. (i) Plusieurs espèces sont confondues .sous cette déno- mination. Eu prenant pour type la fij^uie 124 de Lister , celles de Born , deChemnitz, Gualtieri, Favanne, et 'i de la pi. 279 de l'Encyclopédie, il faudra en rejeter les autres introduites par (Uiemnilz, Gniélin et Dilwyn. La variété de Laraarck est une autre espèce bien distincte des autres. 5i. Cythérée âenlKève. Cytherea prosirata. Lamk. (i) C. testa orbiculari , corn'exo-depressd , albiJd seu fuhd ; slrit's concentricis , ad lalera crassioribus , magis ele^'atis ; pube niaiginibus dentiferis. Venus prosirata. Lin. Syst. nat. p. it33, Gmel. pag. 3283. n° 70. Venus excavata. Gmel. n° 83, Born, Mus. lab. 5. f. 6. Chemn. Conch. 6. t. 29. f. 298. Encycl. pi. 277. f. i. a. b. * Dihv. Cat. t. i . p. 193. nS 78. Habite TOcean indien. Mon cabinet. Forme et aspect de la C. concentrique , mais très distincte par ses côtes ine'gale- ment ride's , presque e'cailleux , et par son corselet bordé de dents calleuses. Lunule enfonce'e , cordlforme. Largeur, 38 millimètres. (i) Linné a décrit pour la première fois cette espèce dans le muséum de la princesse Ulrique ( p. 5o4, n" 66) • il ne lui donna aucune synonymie, et l'inscrivit sans additions dans les dixième et douzième éditions du Systema naturœ. Born est le premier qui ait donné la figure d'une espèce à laquelle la description de Linné pût convenir en grande partie. Cependant si la figure est fidèle, elle ne lui con- vient pas tout-à-fait. Chemnitz fut plus heureux, ce nous semble , sa figure s'appliquaiit en tous points à la descrip- tion linnéen:ie: il convient donc d'adopter pour type de la venus prostrata la seule figure de Chemnitz. Schroter, et Gmélin après lui , ont mis dans leur synonymie , avec celle de (Chemnitz , la figure de Born. Plus tard , la figure de l'Encyclopédie représentant exactement la venus pros- trata de Chemnitz, fut ajoutée par M. Dilwyn et par La- marckj mais ce dernier introduisit à tort la venus exca- vata de Gmélin , laquelle est toujours différente de la ve- nus prostrata de Cohera nitz. 3l8 HISTOIRE DES MOLLUSQUES. 52. Cythérée interrompue. Cjtherea interrupta. Lamk. (i) C. testa suborbiculaii , corn'exd, olbd , intiis luleo-virescente ^ Uansyersini sulcald ; striis longitudlnalibus in utroque la- tere : medio subnullis. Encycl. pi. 279 f. i. a. b. Habite... l'Océan indien? Mon cabinet. Elle avoisine la sui- vante; mais elle n'est treillisst'e que sur les côtés. Les stries lonp,itudinales sont très fines, maiiquent sur le milieu du disque. Le bord interne n'est ni rose, ni pourpré. Largeur, 48 millimètres. 53. Cythérée tigérine. Cylherea tigerina. Lamk. (2) C. testa lentiformi, convexiusculd ^ decussatim striatd , albd ^ intns margine injero purpureo : ano trigono impiesso mi~ nimo. f^enus tigerina. hia. Sysi. nat. p. 11 33, Gmel. p. 3283. n" 69. List. Conch. p. SSy, f. 1 74. * Bonanni. Eecr. part. a. f. 69? Rumph. Mus. t. 4^. fig. H. Gualt. Test. t. 77. fig. A. * D'Argenv. Conch. pi. 2i.f, E. * Tav. Conch. pi. 47.f. Di. * Knorr. "Vergn. t. 4- pi. 2. f. i. et t. 6. pi. 87. f. 2. (i) Cette coquille n'est point une cythérée, ijiais bien une lucine. C'est une variété du Séné^^al de l'espèce sui- vante. Lamarck cite la même figure de l'Encyclopédie pour la venus de Dombey n" 21. (2) Nous avons fait voir , dans le Dictionnaire classique d'Histoire naturelle , que celte espèce et la suivante n'a- vaient pas les caractères des cylhérées, mais bien ceux des lucines. 11 suffit , pour s'en assurer, d'examiner les impres- sions musculaires et celles du manteau; on les trouvera conformes à celles des lucines. INous rappellerons que dans ce dernier ^enre les impressions musculaires sont très grî^ndes, et l'antérieure sur-tout. L'impression palléaleast simple et le limbe inlérieur est ponctué, ocellé ou strié. CYTHÉRJtE. 3l9 * Le Codok. Atlans. Senég. p. aaS. pl.i6, f. 3. Fenustigerina. Chemn. Concli. 7. p. 6. t. 87. f. Sgo. 2gi. * Venus tigerina. Schrot. Einl. t. 3. p. i36. n** aS. Encycl. pJ. 2^7. f. 4« a- b. * J^enus tigerina. Dilw. Cat. t. i. p. 191. n» 76. * ZucHza ngmna. Desh. Encycl. mélh. ver», t. 2. p. 384. no 37. * Lucina tigerina. Sow. Gsnera ofShells. Genre £uct>ia. * p^eiius. Blainv. Malac. pi. 74- i- 3. (a) Far. tesUi intiis penilùs albà. (3) Far. testa ex asperahi , subgranosd: slri'iH Iransyersis emi- nentioribus. Habite l'Océan indien et américain. Mus. n". Mon caliinel. Coquille assez grande, treillisse'e, blanche en deliors, et à l'inte'rieur , teinte de rose ou de pourpre en son bord , du côte' de la charnière. 54. Cylhérée bord-rose. Cyiherea punctala. Lamk. C. testa lentijormi , convexittsculd , longittiJinaliter suhnUi \ sulcis plannlatis ; limbo interno roseo : Jisco incrassalo subpunctato. J^enus puncliita. Lin. Sysl. uat. p. ii34. Gmel. p. 3a84. 11° 74. * Schrot. Einl. t. 3. p. i4o. Rumph.Mus. t. 43. fig. D. Gualt.Test. t. 75. %. D. Chemn. Conch. 7. p. i5. t. 87. f. 397. 898. Encycl. pi. 277. f. 3. a. b. c. * Lucina punctat a, Desli. Dicl. class. d'hist. nat. t. 9. * Idem, Sovv. Gênera ofShells. f. i. * Idem. Desh. Encycl. meth, t. 2. p. 385. n» 38. Habite l'Océan des Grandes Indes. Mus. n". Mon cabinet. Espèce intéressante, qui avoisine celle qui j)rL'cède , mais qui en est toujours distincle. Lorsqu'on l'a polie , son bord rose paraît au dehors. 55. Cylhérée ombonelle. Cjtherea umbonella, Lamk. C, testa corda vd ^ lumidd , inceqiùlaterd -, basi purpurascente , supernè ulbd j anlico latere lœi'i , postico transi'ersè sulcato] umbonibus tesseliatis. Habite... On la dit de la Mer Rouge. Cabinet de M. Dufrestie. 320 HISTOIRE DES MOLLUSQUES. Grande et lielle coquille, à lunule en cœur arrondi, en- foncée ; à crochets bombes , parquete's. Elle est blanche à l'iiiléiieur , avec une tache violette au côte de devant. Largeur, 75 millimètres. 56. Cytliérée ondatine. Cjlherea undatina. Lamk. (1) C. testa lentiformi , cotn'exo-depiessu , transvenim sulcatd lineisque ftrrugineis undatis pictd ; naliùus depressis; liga- inento tecto. Habile l'Océan des Grandes Indes. Mus. n". Espèce rare , voisine de la suivante ; mais qui en est très distincte. Son ligament est caché et intérieur. Son bord ante'rieur est ar- qué juscju'aux crochets. Le corselet et la lunule sont noirs, et très élroils. Largeur, [\i millimètres. 57. Cytliérée plaie. Cytherea scripta. Lamk. C, testa lentiformi, complanatd ^ basi angulo recto terminatci, transi'ersun siriatd , varié pictd s eu litturatd-^ naiibus com- pressis ; Ugamento extùs conspicuo. Femis scripta. Lin, Syst. nat. p. 11 35. Gmcl. p. SaSG. n" 79- * Schroter. Einl. t. 3. p. il^5. Runipl). Mus. t. 4î. fig- C. Gualt. Test. t. 77. fig. C. D'Argenv. t. 21. Cg. M?? Knorr. Vergn. 5. t. i5. f. 3. (1) Nous avons examiné, avec toute l'attention convena- ble , cette coquille. En la comparant avec la suivante, nous avons trouvé une ressemblance exacte dans tous les carac- tères essentiels cîc la charnière, de l'impression palléalc , de la forme {jcnérale , et des accidents particuliers de la lunule et du corselet. La coloration extérieure seule dif- fère, et personne n'ignore maintenant, connaissant les variations si étonnantes des coquilles sous ce rapport, qu'il n'est plus permis d'établir des espèces uniquement sur ce caractère. Nous connaissons d'ailleurs, dans la col- lection remarquable de M. Lajoye, des variétés qui lient, par nuances insensibles, c&ile cytherea undatina avec I.1 scripta. CYTHEnEE. 3-^1 Clicmn. Concli. ^. t. 4o. ï. 4?.o — ^2G. Encjrcl. pi. 273. f. i5. cl 274. f. i. * Dilw. Cat. i. 1. p. 201. 11» 99. * Fenus Wauaria. Gmel. p. Sagi. no laS. {^Ex Dilwyn^. * Regenf. Conch. i. t. 7. f. 12. ( Ex Gmelin. ) * Dcsh. Encycl. mélh. vers. t. 3. p. 58. u° 22. Habite l'Océau iudien. Mus. u". Mon cabinet. Jolie coquille, la plus aplatie de son genre, quoique légèrement convexe en sou disque , el fort remarquable par ses variétés de couleurs , par les lignes rouge-Lrun , anguleuses ou en zig- zag, dont elle est souvent ornc'e, sur un fond blanc, quel- quefois jaunâtre; lunule et corselets bruns, enfoncés, fort étroits. 58. C^flhéréenumuline. Cytherea numulina. h3imk.{i) C. testa suborliculatd , depressà, albidd, basi purpureo-ni- gricante y slriis longUudinulibus bifariain diwaricatis; nati- bus subaciilis , prominuUs. Habite les mers delà Nouvelle Hollande, au port du Koi Georges. Mus. no. Les stries longitudinaleî n'atteignent point le bord supérieur , et sont un peu treiilissées par d'autres stries transverses. Largeur, 28 millimètres. 59. Cylhérée piqûre de mouche. Cjtherea muscaria. Lamk. (2) C. tesUî ovali , convexo-depressd , albidd, punctis rufis ad- spersd ; sulcis transuersis , et ad latus anlicuin longitudi- nalibus , obliqué arcuatis. Fenus dispar. Chemn. Concb. XL t. 202. f. 1981. 1982. Habite... Elle est déprimée supérieurement, toute blanche à rinléricur. Sa lunule est oblongue, presque lancéolée, d'un rouge très brun ; son corselet est litluré. Largeur , 29 ou 3o millimètres. Mou cabinet. (i) Nous avons vu celte coquille dans la colleclion du muséum , et nous sommes convaincu que ce u'est qu'une variété de la cytherea cuneata n" 68. (2) Cette coquille, ainsi que la cytherea pulican's , ne sont que des variétés peu impoitanles de l'espèce suivante, cytherea mixla. Tome vi. or 322 HISTOIBE DES MOLLUSQUES. 60. Cylhérée pulicaire. Cytherea pulicarif. Lamk. C. tesld ovali , convexiusculd , albldd y maculis rufis adsper- ad; sulcis tratts^ersis , et anticis longitudinalibus rugœfor- mibus i ano oblongo fusco. (2) yar. testa albo spadiceo violaceoque variegatct. Habile... Elle est blanche à l'inte'rieur, avec une ou deux ta- ches , d'un icax-biun , sous les crochets ; le corselet est un peu lillure'. Largeur, Sz millimètres. 61. Cylhérée mixte. Cytherea mixta. Lamk. C. testa ovato-cuneatâ , albo-coerulescente , spadiceo macula- td ; sulcis medianis transversis : laterum longitudinalibus obliqué curvis ; ano lanceolato. Encycl. pi. 2^1. f. 2. a. b. Habite... Espèce distincte , de taille petite ou mcdiocre ; ses sillons divergents ei hue'raux sont légèrement crénelés. Lar- geur, 3o millimèircs. 62. Cylliérée raccourcie. Cytherea abbreviata. Lamk. C. testa obovatâ, anticè refusa, rufâ , dlio-fnsciatd ; slriis transversis et in antico lutere longitudinalibus obliquis sub- bifariis. Habile... TOcéan indien ? Mon cabinet. Elle a une couleur rousse ou marron, avec deux fascies blanches lillurëes^ et a une tache rousse , à Tinlérieur, sous les crochets; son corselet est blanc et itturé. Largeur, aS millimètres. . Bord interne des ijalves crénelé ou dentelé. 63. Cylliérée peclinée. Cytherea pcctinata. Lamk. (^i) C. testa ovatû , albo spadiccoque variegatd; sulcis granulo- sis : medianis longitudinalibus ; lateralibus obliquaîis, cur- vis bifidis : ano ovato. (i) Linné confondait deux espèces sous le nom de venus pectinata. Dilwyn le reconnut, et voulut les séparer ; mais il crut que la venus discors de Gméjin était l'espèce con- CYTHEREE. 3.^3 Venus pectinata. Lin. Syst. nat, p. n35. Gnici, p. 3a85 n» 78. * Schroter. Einl. t. 3. p. 144. n» 33. List. Couch. t. 3i2. f. 148. Gualt. Test. t. 72. f. E. F. et t. 75. f. A. D'Aigenv. Conch. t. 21. f. P. Chemn. Conch. 7. t. 89. f. 4 18. 419 ? Encycl. pi. 271. f, i. a. b. * Venus Discors. Dilw. Cat. t. i. p. 199. no 93. Syn.plur. exe. * Desh. Encyd. méth. vers. t. 2. p. 59. no 23. * Venus. Blainv. Malac. pi. 74. f. 4. Habite l'Occ'aa indien. Mus. no. Mon cabinet. Coquille assez commune , vulgairement nommée Vamande , et que Ton a confondue avec la suivante , quoiqu'elle ail toujours les sillons plus grêles , et qu'elle ne soit jamais renflée de même près des crochets. Elle est par-lout panachée dt blanc et de rouge-brun. Largeur, 46 millimètres, 64. Cylhérée gibbie. Cytherea gibhia. Lamk. C. testa subcordatd , œtate gMosissimd , albcî , raro macu- latd ; sulcis longitudinalibus crassis , crenatis , antico la- tere oùliçuis, Chemn. Conch. 7. t. 39. f. 4]5. 416. List. Conch. t. 3 i3. f. 149. £ speciminejuniore. Knorr. Vergn. 6. t. 3. f. 3. Id. * Fav. Conch. pi. 46. f. Ei. Desh. Encycl. méth. vers. t. 2. p. Sg. uo 24. * Sow. Gênera of Shells. Genre Cytherea. f. 3. Encycl. pi. 27 i . f. 4. a. b. (2) Var, lestd spadiceo-maculaldj pube violacescente , U- fondue , et dès lors il rangea sous ce nom plusieurs figures des auteurs. Ea examinant ces mêmes figures , on est sur- pris que l'auteur anglais leur ait trouvé de l'analogie. Gméliii emprunte le type de sa venus discors kSchxolQv : la figure qu'il en donne a quelque ressemblance avec la cytherée t^sludniale de Lamarck , mais aucunement avec la pectinata et la gibbia. 21* 324 UlSTOini; DES MOLLUSQUES, Hobllc... rOcéiin imlieii ? Mus. n'. Mon coLinet. Soll sur les jeunes , soit sur les vicoN individus , celle espèce est lou- jours reconuaissabie par ses rides longiludinales grossières, parla lunule et le corselet colores, et par le renflement qu'elle acquierl. Largeur, 52 millimètres. 65. Cylhérée ranelle. Cytherea ranella. Lamk. (i) C. tesUi ot'ato-rotundata , depressd , alùà ^ sutcls longitudi- nalibus crassiuscidcs , crenatis • vulvu anoc/ue angustatis , coloraùs, Encycl.pl. 271.1. 5. a. b? Habile... rOcean indieu ? Mus. n". Mon cabinet. Celle-ci, même grande, est toujours aplatie, et paraît encore Jis- lincte : la lunule est ovale, obiongue , violâlre. Le corselet est macule de rouge-brun. 66. Cylhért'e divergente. Cytherea divaricata. Lamk. C. tesUi cordato-rotundatd , albidd , maculls angularibus fuh'is autfuscis variegatd; striis hngitudinalibus conferUs, bifariis , supernè diuaricatis , transv'ersas decussancibus. J^enus d'waricata. Gmel. p. 8277. n" 35. Cbemn. Concli. 6. t. 3o. f. 3 16. List. Conch. t. 3 10. f. 146. * J^cnus incrusUita. Born. Mus. p. 73. * Fav. Conch. pi. 46. f. E 2. Encycl. pi. 273. f. 5. a. b. * Brooks. Inlrod. p. 66. pi. 2. f. 24. * Venus divaricata. Uilw. Cal. t. i. j». 200. n" 96. Habile l'Océan des Indes orientales. Mus. no. Mon cabinet. Le corselet et le côte de la lunule sont litture's. (1) iNous ne savons si !a coquille nommée ainsi par La- niarck, dans sa collection, constitue une espèce distincte; ce que nous pouvons affirmer, c'est que celle qui porte le même nom dans la collection du muséum, est un jeune âge de la précédente. LVillÉuLt. 325 67. CyLÎiérce lesludinale. Cjthcrea lestudinalis. Lamk. (1) C. testa cordalo-rolundatd , depressd , nifa-Jusccscenlc ; slvui longitudinalibm bijariis , d'n>ancatis , transuersas dccussan- tibus; piihe angiisld , variegald ; radiis obscuris. Mon cabinet. Encycl. pi. 2^4- f- 2. a. b. Habile rOceaa des Grandes-Tiides. On pourra conside'rer celle coquille comme une varie'le' de la pre'ce'dente j mais clic eu est constamment distin{!;uL'e par les proportions de ses parties et par sa coloration. Largeur , 5o millimètres. 68. Cythéi'ée en coin. Cytherea cuneata. Lamk. (2) C. testa rotundato-cuneatd , conuexiusculd , albidd-^ sulcis transversis , ad umbones longitudinalibus difaricatis , gra- nulosis • ano pubcque ptirpureo-jtiscis. Habile les mers de la Nouvelle Hollande , au port du Roi Georges. Mus. n". Largeur, 28 millimètres. 69. Cythérée placunelle. Cytherea placune Lia. C- testdorbiculato-elUpticd , plunulatd , leriiti, albidd j sul- cis longitudinalibus bifariis , anqtilalim dwaricalis , trans' vcrsè striatis. Cliemn. Conch. XI. p. 329. t. 202. f. 1980. Encycl. pi. 271. f. 3. a. b. Habile,. .Mus. no. Petite coquille mince, transparente. Ses sillons divergents atteignent son bord sup(?rieur; sur le côté antérieur, elle n'a que des stries Iransverses. Largeur, 8 millimètres. (i) Cette espèce a e'té établie sur une variété de la précé- dente; il sera nécessaire de la supprimer. (2) Nous avons vu , dans la collection du muséum, cette coquille et la suivante; nous croyons qti'elles appartien- nent à une seule espèce. La coloration fait leur différence, et ou sait combien elle est variable dans le genre cythérée. S'iÔ lUSTOinii DES MOLLUSQUES. 70. Cylhérée rugifère. Cythcrea rugifera. Lamk. (1) C. testa rotundato-trigond , plano-convexd , albidâ ; sulcis transversis pliciformibus , lineolatis; pube anoqueferrugi- neis ; natibus depressis, corrugatis. * Venus scrip la. Var. ^ Gmel. p. 3286. uo jg. " Venus. Schroler. Einl. t. 3. p. 169. no l^o, * Venus conugata, Dilw. Cat. t. i. p. aoi. n" 98. Bornii excluso synonymo. Venus corrugata. Chemn. Conch. 7. p. aS. t. Sg. f. 4io. 4' i • Habite la mer d'Egypte. Montfort. Mon cabinet. Elle est aplatie , d'un rouge fauve en dedans. Sa lunule est lan- ce'olée , peinte , ainsi que le corselet, de line'oles ferrugi- neuses très fines. Largeur, 34 millimètres. 71. Cythérée plicaline. Cyiherea plicatina. "L^rak. {2) C, testa rotundato-trigond , plano-conv'exd ^ albidd-y lineis spadiceis flexuoso-angulatis 5 sulcis transversis pliciformi- bus 5 pube litluratd. Habile rOce'an austral, à la Nouvelle Hollande. Mon cabinet. Coquille très voisine de la pre'ce'dente , mais distincte. Ses crochets sont un peu comprime's, mais sans rides 5 elle est bîanclie en dedans. Largeur, 45 millimètres. 72. Cylliérée crénulaire. Cytherea Jlexuosa. Lamk. (3) C. testa cordato-trigond , latere antico productiore ; rugis transversis subcrenatis ; pube anoque impressis, litturatis. (i) Les trois auteurs dont nous ajoutons la citation ont confondu avec cette espèce une coquille qui nous semble fort différente, et queBorn a figurée, pi. 5, f. 7. (2) Celle ci est en effet différente de celle qui précède: elle a de l'analogie avec la cytherea scripta y et n'en est peut-être qu'une forte variété. (3) Nous sommes persuadé que cette coquille n'est point du genre cythérée de Lamarck : elle n'a que trois dents cardinales à la charnière; elles sont très divergentes, et l'antérieure est placée dans la direction du bord do la lu- nule. Malgré cette disposition, elle ne peut être prise pour la dent latérale des cythérées. CYTHEREE. ->-'-7 Fcnus flexuosa. Lin. Syst. nat. [). ii3i. Gmel p. 3370. n" 12; * Schroter, Eiul, t. 3. p. 1 19. n» 10. Rtimpli. Mus, t. 44- fis- W- Gualt. Test. tab. 83. fig. I. Born. Mus. t. 4. f- »»• Chejnn. Concli. 6. t. 3i. f. 333 et 334- Encycl. pi. a66. f- 6. a. b. (3) Var, testa punctis litiurisque ftiscis pictd. Eacycl. pi. 266. f. 7. a. b. (3) Far. testd transversin brcuiore ; angulis laùeris anticick- i>atis. Encycl. pi. 267. f. i. a. b. * Dilw. Cat. t. i.p. 172. no 33. * Desb. Encycl. me'th. vers. t. 2. p. Sg. n» aS. Habite l'Océan indien. Mus. n». Mon cabinet. Coquille com- mune dans les collections , d'une taille me'diocre, blanchâ- tre , roussâtre ou grisâtre , plus ou moins tachete'e , et qui offre des variétés si peu constantes , qu'il est difficile et même inconvenable de les séparer. 70. Cythérée grosse dent. Cytherea macrodon. Lamk. C. testa cordato-trigond f flavescenie , iminaculatâ ; rugis transversis inlegris , supernè obsoletis ; dente anal: rna- ximo. Mon cabinet. Habile... les mors australes ? Du voyage de Péron. Elle avoisine la précédente ; mais elle n'a point ses rides créne- lées par des stries longitudinales. Largeur , 29 millimètres. 74. Cythérée lunulaire. Cytherea lunularis. Lamk. C. testa cordato-trigond , liuidd , transt'ersim sulcatd , supernè radiatd ; ano basi macula triangulari albd. Mus. no. Habite... l'Océan américain ? Elle vient du cabinet de Lis- bonne. Largeur, 33 millimèlres. 75. Cythérée écallleuse. Cytherea squamosa. Lamk. (1) C. lesta cordalo-trigonâ , sulcis longitudinalibus transuersis' que cancellatd ; ano rotundato fuscescente. (1) (>ette coquille n'est pas non plus une cythérée : ellrî 3^8 lUSTOIUE DES MOLLUSQUES. Venus scjuamosa. Lin. Sysl, nal. p. ii33. Gmel. p. 32^5. n» 27. * Schroter. Einl. i. 3. p. i35. n» %\. * Gualt. Test. pi. 83. f, G. * Dilw. Cat. i. i.p. 190.no 72. Chemn. Conch. 6. t. 3i . f. 335. Habite les mers de l'Inde. Mas. n". Mon cabinet. Coquille d'un blanc roussâtre, qui tient, par ses rapports , à la C flexuosa. Largeur, 38 millimètres. 76. Cylhérée cardiile. Cytherea cardilla. Lamk. (1) C. testa cordatd , inœquilateiâ , convtxd^ albà , ferruginpo- litturatd; sulcis longitudinalibus , radianUbus , strias exiles transversas decussantibus . Mus. u°. Habite... Elle vient du cabinet de Lisbonne, et provient peut-être du Brésil. Lunule ovale ; corselet ferrugineux. Largeur, 35 raillimèlres. 77. Cjflliérée cygne. Cjthcreacygnui. Lamk. (2) C. testa cordatâ-^ tumidd , intîis exthscjue albà ; strils trans- versis elevatis , versus marginsm minoribus ; ano cordato. Mus. n°. Habite... Elle est toute blanche , enfle'e, à crochets recour- bes vers la lunule. Largeur , 38 millimètres. n'a j'amais, comme la crénulaire , plus de trois dents très divergentes à la charnière. (i) Laniarck, par inadvertance sans doute, a inscrit une même espèce dans deux genres et sous deux noms diffé- rents. La cythérée cardiile est en effet une variété d'âge de la venus cardioïde n" 18; nous conserverons à l'espèce ce dernier nom, et la maintiendrons dans les venus, parce qu'elle n'a que trois dents très divergentes à la charnière. (2) Coquille bien distincte. Elle avoisiue par ses carac- tères la cytherea guineensis , mais elle eu diffère sous plu- sieurs rapports. Elle a son analogue fossile en Italie et en Sicile, ce qui nous fait présumer qu'elle habite la Médi- terranée. CYTliEUEL. 78. Cylliérée dentaire. Cytfterea dentaria. Lamk. C. lesta iriangulaii , latè transversd , palUJèful^'d , albo ta- diatd; latere antico intùs maculai o. Mas. n". Habile les côtes du Brésil, près de Rio-Janeiro. £>a/a«'^/e. Elle a une tache d'un roux-brun au côte' anle'rieur , plus marque'e en dedans qu'eu dehors. Largeur, 61 raillimctrcs. Espèces fossiles. 1. Cylhérée erycinoïde, Cytherea erycinoides. Lamk, C. testa ouata , depressiitscuhi , alhidd , riijo submaculatâ ; sitlcis Iransvcrsis ohlusissimis ; ano ovato. Mus. n°. Mon cabincl. Habite... Fossile des »nvirons de Bordeaux. Celle coquille paraît l'analof^uc ancien de la cylhcrc'e ccdo-nulli, no 8. Il est très curii-ux de la trouver fossile en France. On la trouve aussi au Monlmariu , près de Rome. 2. Cylhérée multilamelle. Cytherea multilamella. Lamk. (i). C. testa cordato-rotttndatd , inœquilaterd \ sulcis transversis dislinctis y erectis , lamellœformibus ; ano cordato. Mns. n*. Habite... Fossile du Monlmariu , près de Rome, et de» envi- rons de Turin. Mon cabinet. Les interstices des lames sont aplatis, substrie's. Elle ressemble un peu à une venus ca- sina fossile, et paraît différente de la venus aphrodile de Brocch, Conch. 2. p. 54i. t. i4' f' 3- Largeur, 47 miUi- mètres. (1) Cette coquille a les plus grands rapports avec la venus rugosa , Lamk. n" 8. Dans l'une et l'autre espèce, la dent antérieure est très petite, avortée au point que ces coquilles peuvent être aussi convenablement placées dans les cythérées que dans les venus. 33o HlSTOIRi: DES MOLLUSQUES. 3. Cythérëe scutellaire. Cytherea scutellaria. Lamk. (i) C testa suborbiculata , planiusculd , tenui ; striis transuersis distantibus. Annales du Mus. 7. p, i33. no i. * Cyiherea scutellaria. Def. Dict. Scienc. nat. , t. la. p. * Cyprina scutellaria. Desh. Dict. class. d'hist. nat., t. 3. * Idem. Descr. des Coq. foss. de Paris, t. i , pi. 20. f. i à 4. "^ Idem. Encycl. me'th. vers. t. 2. p. 46. Q» 2. Habite... Fossile des environs de Beauvais. Cabinet de M. Defrance. Largeur, 60 millimètres. 4. Cythérée derai-sillonnée. Cytherea seml-sulcata. Lamk. C. testa oi'ato-trigonâ , subdepressâ , supemè anticoque latere transversîm sulcatd ; pube excavata : lateribus planatis. Annales du Mus. 7. p. i33. n° 2. * Desh. Descr. des Coq. foss. de Paris, pi. 20. f. 4' 5. Habite.... Fossile de Grifjnon et de Courlagnou. Mas. n". Mon cabinet. Elle est plus aplalie, plus trigone que la suivante, et remarquable par son corselet enfonce', ayant ses côtes comprime's, plats. 5. Cythérée luisante. Cytherea nitidula. Lamk. C. testa o'^atd , convexd , inœquilaterali; striis transversis exiguis , interdîim obsoletis. Annales du Mus. 7. p. i34. n" 3 ei t. 12. pi. 4o. f. 12. * Desh. Descr. des Coq. foss. de Paris, pi. 21. f. 3.4-5. 6. * Idem. Encycl. mc'th. vers. t. 2. p. 61. n» 32. Habite... Fossile de Grignon. Mus. n°. Mon cabinet. Co- quille très commune, souvent luisante. (1) En examinant avec attention la cbarnicve de cette coquille, on leconnaîtiaavec nous qu'elle doit faire partie du genre cyprine. L'impression palléale simple confirmera la justesse de cette opinion. CYTUEREE. 33 t 6. Cjlhérée polie. CythereapoUta.La.rak. C. testa ovatâ , lœvi , planiusculd ; natihus perparvis , recur- vis, acuminatis. Annales du Mus. 7. p. i34. n" 4- * Deih. Desc. des Coq. foss. de Paris, pi. a3. f. 3.4- 5. * Idem. Encycl. me'th. vers. t. 2. p. 62. no 54- Habite... Fossile de Houdan. Cabinet de M. Defrance. 7. Gjthérée étagée. Cythcrea antiquata. Lamk. C. testa trigond f subcordatd, antiquata, transuersim slriatd j sinu posticali infrà nates. Mus. no. Habile... Fossile dePontchartrain. Largeur, 35 millimètres. 8. Cylhérée lisse. Cytherea lœvigata. Lamk. C. testa oblongo-transwersd , lœni, niliJd ; natibus obtusis , récurais. Annales du Mus. 7. p. i34. n" 5. et t. 12. pi. 4o. f. 5. a. b. *^ Def. Dict. Scienc. nat. t. ta. * Desh. Desc. des Coq. foss. de Paris, t. i. p. 18. n» i. pi. 20. f. 12. i3. * Idem. Encycl. mc'lh. vers. t. 2. p. 60. n' 26. Habite... Fossile de Grignon. Couriagnon. Mus. no. Mon cabinet. 9. Cylhérée lellinaire. Cytherea telunaria. Lamk. C. testa ohovatd ftrigond , lœvi , anteriùs coarctalo-sinuatd ; lunuld ovato-oblongd. Annales du Mus. 7. p. i35. n» 6. et t. 12. pi. 40- f- 4- Desh. Descr. des Coq. foss. de Paris, no 4. pi. 22. f. 4. 5. Idem. Encycl. métli. vers. t. 2. p. 60. n° 28. Habite... Fossile de Grignon. Mon cabinet. Taille pelitc. Largeur, i5à 18 millimèlres. Etc. Voyez le 7e volume des Annales du Mus. p. i35 et i36. 332 HISTOlUt DtS xMOLLUSQUES. VENUS. (Venus.) Coquille équivalve , inéquilatcrale , transverse ou suborbiculaire. Troisdents cardinales rapprocliées surcliaque valve: les latérales divergentes au sommet. Ligament exté- rieur recouvrant l'écusson. Testa œquivalvis , inœquilatera , tt'ansversa vel suhorhicularis. Cardo dentibas tribus, omnibus approximatis , in ulrdque valvâ : lateralibus apice divergentibus . Liga- mentuni cxternuni nymphas labiaque oblegens. Observations. Le genre des venus est un des plus beaux que l'on connaisse parmi les conchifères. Réduit, comme je l'ai fait, aux espèces qui n'ont jamais quatre dents car- dinales sur aucune valve, il est encore fort nombreux en espèces, et il l'était beaucoup trop lorsqu'on suivait la dé- termination faite par Linné. Les venus ne sont point distinguées par leur forme gé- nérale, des cythérées; en sorte que pour reconnaître leur genre, il faut examiner leur charnière. Cependant elles sont plus généralement transverscs qu'orbiculaires. Ce sont des coquilles toutes marines , libres , régulières , très agréablement variées dans leurs couleurs. Leurs dents car- dinales sont toutes très rapprochées ; celle du milieu , qui est souvent bifide , est droite , tandis que les latérales sont obliques et divergentes. Il y a néanmoins quelques es- pèces, en petit nombre, qui ont toutes leurs dents cardi- nales presque droites. C'est ici sur-tout que la détermination des espèces est difficile, prête à l'arbitraire, et qu'on est effectivement vÉivus. 333 exposé à donner pour espèces de véritables variétés , ou à prendre pour variété ce qui devrait plutôt être considéré comme espèce; car on est, en général, fortrlcheen coquil- les de ce genre dans les collections. Afin d'éviter toute méprise, je n'indiquerai que les es- pèces dont j'ai eu les objets sous les yeux , et je réponds de la réalité des caractères que j'ai cités ; mais pour être plus aisément saisi , il eût fallu des descriptions que le plan res- serré de cet ouvrage ne permet pas. Il paraît que l'animal des venus a le manteau ouvert par devant, donnant lieu à deux siphons plus ou moins sail- lants au dehors. Son pied est comprimé, lamelliforme, de taille et de forme variables. Les venus vivent dans le sable, à une médiocre distance des côtes. On en trouve dans toutes les mers , quoiqu'el- les soient plus nombreuses et plus variées dans celles des climats chauds (i). ESPECES. I . Bord interne des valves, crénelé ou dentelé. (a) Des stries lamelleuses. I. Vénus bombée. Venus puerpera. Lin. (2) V. testa cordato-rotundata , gihbd , subglobosu , albidd vel ferrugineâ ., strii's longitudinalibus conferlis ; transversis (1) Ce que nous avons dit précédemment sur les con- ques en général et sur les cythérées en particulier, nous dispense de revenir sur l'adjonction de ce genre avec celui des venus. Nous renvoyons donc , pour ce qui les cou- cerne , aux notes relatives au genre cythérée. (2) A suivre rigoureusement la description que Linné donne de cette espèce , il nous paraît évident que la plu- part des auteurs ont confondu avec elle des espèces diffé- 334 HISTOIRE DES MOLLUSQUES. membranaceis remctiusculis ; ar.o cordato ; lahiis superni vuli>am oceullantibus . Vtnus puerpera. Lin, Mantissa. p. 545, Gmel, p. 8276, n° 28. * Schroler. Einl, t. 3, p. iSa. (i) Testa alèidd , fer rugineo maculatd; lamellis transuersis breuibus. rentes, ou ont donné comme type de l'espèce une coquille qui ne lui appartient pas. Il nous semble que la figure 2 de la planche 278 de l'Encyclopédie convient parfaitement à la description de Linné. Plusieurs auteurs , et Dilwyn , l'ont conservée de celte manière. Lamarck, au contraire, croit que les deux figures de la même planche appartien- nent comme variétés à l'espèce qui nous occupe. Si l'on compare ces deux figures , il semble que cette opinion n'a rien de fondé ^ si l'on com[)ave les coquilles, sur-tout des individus jeunes , on leur trouve une ressemblance incon- testable dans la structure des lames et des stries, dans la forme de la lunule et du corselet. La forme générale dif- fère toujours j les dents de la charnière sont plus étroites dans la coquille, figure u , que dans l'autre; la lame car- dinale est moins épaisse; l'impression palléale est sembla- ble dans les deux c«)quilles ; enfin, la coloration offre quel- ques légères différences. A l'intérieur, la coquille fig. 2, est d'un blanc jaunâtre, avec une tache violacée peu fon- cée sur l'impiessiou musculaire postérieure. Dans l'autre, la couleur est d'un rose safrané, quelquefois couleur de chair, et , dans quelques individus, tout le côté postérieur est orné d'une grande tache d'un brun-violet. Quant à la coloration extérieure, elle est trop variable , en général , pour que nous dussions en tenir compte. Comme on le voit , la somme des ressemblances est égale à celle des dif- férences. 11 nous semble donc convenable de faire deux espèces de ces deux coquilles , en attendant que de nou- velles observations viennent décider la question à leur égard. Dès lors il convient de prendre pour type de la venus puerpera de Linné la coquille que représente la fi- gure 2, planche 278 de l'Encyclopédie. VÉNUS. 335 LisuConch. t. 336. f. 173. Knorr. Vergn, 6. tab. i5. f. 1. Chemn. Conch. 6. t. 36. f, 388. 389. Encycl. pi. 278. f. i. a. b. (2) Var. testa albidd ; lamellis transfersis eUvaiioribm, sub- crLipis ; ano magis elongato. List. Conch. t. 34 t. f. 178. Encycl. pi. 278. f. 2. a. b. " Fav. Conch. pi. 46. f. B i . * Venus reticulata. Pars. Dilw. Cat. t. i.p. 188. n° 67. * Venus puerpera. Idem, n" 68. Habite l'Océan indien. Mus- n». Mon cabinet. Grosse co- quille épaisse, pesante, blanchâtre ou tacliée (!e rouille, el qui semble réticulée par les stries transverses et lamel- leuscs , qui croisent celles qui sont longitudinales. Elle est blanche en dedans , quelquefois tachée de rouille ou de violet au côté antérieur. Largeur, 75 à 98 millimètres. a. Véuus crépue. Venus reticulata. Ij^vûk. (1) V. teste conlato-rotundatd , tumidd , albd , rufo-macidatci '.^ striis longiludinalibus distinctis ; transversis , membrana- ceis , plicalo-crispis , subgranulosis. (i) En recherchant l'origine de celte espèce, on trouve que Linné l'avait d'abord fort bien caractérisée dans le muséunx de la princesse Ulrique : il dit que la charnière en est rougeâtre , et il cite dans la synonymie la seule fi- gure F de la plar5che26de d'Argenville (première édition). Ceci était une amélioration sensible sur la dixième édition du Systema natiirœ , dans laquelle on trouvait dans la sy* nonymic de la venus reticulata une figure de Runiphins, qui n'a avec elle aucune analogie. Plus tard Linné rendit cette synonymie beaucoup plus défectueuse dans la dou- zième édition, car à la figure de d'Argenville il enjoignit une de Bonanni , une de Lister , une de Guaîtierri , et le codok d'Adanson.De ces quatre figures, qui n'ont presque aucune analogie avec celle de d'Argenville, les trois pre- mières sont fort mauvaises, et pourraient s'appliquer assez bien à \aL venus tigen'na. Quant au codok, il appartient. 336 HISTOtflF. DES MOLLUSQUES. Fenus rcliculata. Lin. Gmel. |). 3a75. Clicmn. Conch. 6. t. 36. f. 38-2—384. Favan. Conch. pi. 46. fig. B i. (a) Var. testa lamellis transversis magis eleuatis; intiis vio- laceo rubroque tincld. E Nov. Hollandid. * Encycl. pi. 267. f. 7. Habite l'Océan des Grandes Indes. Mus. n». Elle est très sans contestation , à cette dernière espèce. Il résulte de ce qui précède, qu'en adoptant la première opinion de Linné .sur l'espèce, il faut rejeter presque toute la synonymie de la douzième édition du Systema naCurce. C'est en effet ce que Chemnilz fit très sagement, et la figure qu'il donna est suffisante pour ne plus laisser de doute sur l'espèce. La synonymie de Gméiin est assez bonne; il ne faut cepen- dant en prendre que les figures de Knorr et de Chemnilz , les autres n'étant pas assez bien faites pour être admises avec certitude. Schroter a été plus exact que Gméiin, et son exemple n'a point été suivi par Dilwyn qui , probable- ment ^ n'?vait pointa sa disposition une collection qui lui permît de vérifier les descriptions : il confondit plu- sieurs espèces sous le nom de venus reliculata. Lamarck embarrassé, sans doute, de toute cette synonymie, en général mal faite, ne se donna pas le soin de rechercher l'origine des espèces, et il donna le nom de venus reticu- lata aune coquille que Linné ne connut pas , et qui est une jeune de la variété (2) de la venus puerpera ; il intro- duisit à côté d'elle , et à litre de variété , une autre espèce très distincte que Chemnilz a figurée pi. 29 , figure 3o6 , 307, et imposa le nom de venus corhis à la véritable venus reliculata de Linné et de Chemnilz* de sorte que, pour rétablir convenablement la venus reliculata de Linné , il faudrait épurer la synonymie des auteurs et supprimer la venus corbis , pour la rapportera l'espèce linnéenne. Les observations que nous avons faites à l'égard des espèces de Lamarck sont le résultat de notre examen des coquilles types de ces espèces étiquetées de sa main dans la collec- tion du muséum. Voisine de la jmi'cl'JciiIc ; mais cilr ilc\ Inu moins f,r:uiJe. Sur un iontl loul-;'i-f;iii blanc, die csi tuchiie ou i;iyouuee (l'orange ou de roux, et ses lames transverses sont toujours plissëes el comme frisées ou crépues. Largeur , 65 miilim. Daus la variété (a) , les plis des lames transverses for- ment une gronulaiion sur le dos de ces lames. Cette va- riété indique les rapports de celte espèce avec les sui- vantes. 3. Vénus pyguiée. Fenus pjgmœa. Lamk. V.lesld oi'atâ,depressiusculd, lubdecussatd , albidd ^ rtifo autfusco maculatci -^ lamellis transi>ersis undato-crispis ; pub& lamellosd; natibus roseis. Cabinet de M. Valenciennes. Habite la mer des Antilles , à nie de St. -Thomas. Coquille extrêmement petite , jolie , qui tient à la précédente par SCS lames transverses, quoique plus couchées j et à la F", marica, par les lames qui bordent son corselet. Largeur , 10 millimètresi 4. Vénus corbeille. Fenus corbis. Lamk. F. tcsuî corduto-rolundatd , tumidd, albd, spadiceo-macu- latd ; striis longitudinalibiis , transt^ersisque decussatis . granulosis -^ caidine croceo. * Fenus reticulala. Lin. Mus. Ulr. p. 5o3. n° 64. et *$■*•*/. nal. Edit. 12. p. ii33. n" i34. Sjrn. pleristjue exclusis. * Schroier. Einl. t. 3. p. i34. n» a3. List. Conch. t. 335, f. 172. ' Chemu. Conch. pi. 36. fig. 38a à 384. * Knorr. Yergn. t. 6. pi. 10. f. 3. Encycl. pi. 276. f. 4- a- b. c. * Dilw. Cat. t. I. p. 188. no 67. Syn. duobus ultlmij[ex- clusis. Mon cabinet. Habile l'Océan des Grandes-Indes. Coquille très rare , que Ton a confondue avec la précédente , et qui eu est très distincte. Ses lames transverses , tout-à-fait couchées , n'offrent qu'une assez fine granulation , et aucune lamelle en saillie. La crénelurc du bord interne des valves ue s'a- perçoit plus. Elle est blanche en dedans , avec une teinte aurore ou safranée, qui est très marquée sur la cbarnière. On la nomme Corbedle de l'Inde ; mais el)e o'a point d'a- TOME VI. 33 338 . HISTOIRE DES MOLLUSQUES. nalogie avec notre genre corljciUe. Largf.ur , ùo milii- mètres. 5. Vénus crénulée. P^enus crenulata. Clieinn. f^, iéstd cotdato-trigonâ , albidd , radialiinjuluo-maculataf sùriis longitùdinalcbns' obioletîs ; transversU pi'ominulis cre- nulati9 j a/io tàtè corddio. Venus crenulata. Chemn. Conch. G. p. 870. t. 3G. f. 385. * Venus crenata, Gmel. p. 327g. n° 5o. Varietale exclusd. * Schroler. Einl. t. 3. p. 164. n" 28. * Venus crenulata. Dilw. Cnt. t. i, p. 189. n» Gc). Syn. ptur. excl. Habite les mers de l'Inde. Wan cabinet. Elle e.st touic blan- che en dedans. Le bord, sous la lunule , est forlemeat sllibané. Largeur, 45 nùllimùtres. 6; Wnu8 discine. Venus discina. Lamk. V, (esta ohbvalo-roiundatà , depressd , alOidu , ohsoltlè ma- culosd; lamellis transwersis concentricis , ad lùius antlcuni majoribus. abinel de M. Valenciennes . Habite dans la Manche 5 sur les côles du Cotentin. Elle dif- fère de la V. casina , parce qu'elle est aplatie , et que sts lames transverses sont e'gales , re'gulièremerit espacées. Lu- nule eii cœur obldn^; Largeur, 35 millimètres. •j. Vénus à verrues. Venus verrucosa. Lia. V. testa cordato-rotundatd , conùexâ , alh'uld , rufo-macida- td\ striis longitudinalibus obsoleth , ad lalera diuaricatis 5 transt'ersis membranaceis , antrorsùm iinprimîs verrncosis. Venus verrucosa. Lin. Sysl, nàtt. p. ii3o. Gmel. p. 326g. nô 6. * Schrotcr. Einl. t. 3. p. 114. * Olivi. Adriat. p. 107. n' 1. *' Venus d/sèra. Var. D. Lin. Mus.Ulri. p. 4g8.no 5^. *' D'Argenv. Conch. e'dit. i. pi. 24. f. Q. * Venus dysera. Var, S. Lia. Syst. nal. e'dit. 1 2. p. 1 i3o. lîîsl. Conch. t. 384. f. 122. (inall. Test. t. ^5. fig. H. Born. Mus. t. 4- f. 7. Chemn. Conch. 6. t. ag. f. 399 — 3oo. Pcnnant. Zool. hrit. 4- t. 54. f. 48. VENUS. 339 * Favnn. Concli. pi. 47- '• E.9. * Donovan. Brit. Sliells. t. 2. pi. 44* * Dorset. Cat. p. 34- pi. 8. f. i. * Poli. Test. Sicil. i. a. p. 90. pi. ui. f. 18. 19. * Payr. Cat. p. 48. u» Si. * Desli. Encycl. me'lli. vers. t. 3. pi. t i3. n* 4' * Junior. Venus Lemani. Payr. Cat. p. 53. u» 91. pi. i. f. 29. 3o.3i. (i) * Fossilis. Brocchi. Conoli. Foss. subap. p. 545.0 n. (2) Var. testa minore , ina^is l'errucosd ; verrucis per séries longitudinales obliquas dispositis. E Nova Holl. (3) Kar. testa minore, planiore , minus varrucnsn. lYo^'d Holl. Habite les mers d'Europe, des Antilles et Auslrales. Mus. n" . Mon cabinet. Coquille assez commune dans les collections. La lunule est en cœur ; le corselet est maculé d'un côté. ;•', Vénus ridée. Venus rugosa. GmeJ. (2) V. testa cordât i, tumidd , alùâ , rufo-tnaculatu j striis trnns- versis membranacels crebris ; ano lalè cordc.to. * Venus dysera. ^ ar. ^3. Lin. Syst. nal. e'dit. 12. p. 1 1 3o. n» Il 5. Venus rugosa. Gmel, p. 32^6. n° 3i. * Lister. Cûuch. pi. 286. f. i23. * Schroler. Einl. t. 3. p. i54- * Venus rigida. Dilw. Cat. t. i. p. j64. n" i3. * Dcsh. Eucycl. mélli. vers. t. 3. p. 1 J14. n" 5. Venus rugosa orientalis. Cliema. Concli. G. t. 29. f. 3o3. (i) Nous avons VU celte coquille dans la collection du Muséum, et nous avons reconnu que c'était un très jeune individu très bien conservé d.s\,xVenus verrucosa. (2) (>ctte coquille a un rudiment de dent lunuiaire à la charnière j elle a aussi une très grande analogie avec la Cytherea multilainella (fossile n° 'x). Cette dernièie a éga- lement la dent lunuiaire aussi rudimentaire que celle-ci ; c'est donc arbitrairement que ces espèces sont rangées plu- tôt dans un genre que dans l'autre. Ceci vient à l'appui de notre opinion sur la nécessité de réunir les deux genres. Voyez les observations à ce sujet, à la suite des générali- tés des cythéiées. 22 * 34o lîisToît^L ni:;; AioLLtsQtts. Kncycî. pi. 9.73. f. 4- n- Ij- Habite lus mers de fFiide. Mus, 11". Mon cabinet. Elle est blanclic eu dedans. Sa cliarnièrc est presque celle des cjflhcrc'cs, la qualiit-me dent paraissant encore, ainsi que sa l'osselte, sur l'autre valve . qi.oique très petite. Dans les inlerslices des stries lanaclleuses , on volt d'autres stries transvcrscs non élevées. Les stries longitudinales sont ob- solètes. Largeur, 65 millimètres. 9. Vénus chambrière. F'eiius casina. Lin. V. testa corduto rol'trulaui ,fuU'â; sulcis transi^ersis, inœf/ua- lilitis, ele^atis, laiiu'lUJonnihus ; ano subcorJato. Venus casina. Lin. Syst. nat. p. i i3o? Gniel. p. 3^79. no 7. List. Concb. t. 286. f. i'j3?? (1) Pennanl. Zool. brit. 4. t. 54. f. 48. A. Cliemn. Concli. 6. t. ag. f. 3oi. 3o2. Scliroter. Plinl. in Concli. 3. p. ii5. t. 8. f. 6. Maton. Act. soc. linn. 8. p. 79. t. a. f. i. * Encycl. pi. 275. f. 6. a. h. * Dilw. Cat. t. I. p. i65. n» 14. * Payr. Cat. p. 49- n» 82. * Desh. Encycl. méih. vers. t. 3. p. 1 1 14. n» 6. * Junior, p^enits Busterucii. Vnyr . Cat. p. 52. pi. i. f. 26. 27,28. Habite l'Occ'an atlantique européen. Mus. n". Mon cabinet. Elle est toute blanche en dedans, d'une couleur fauve au dehors, avec une teinte rousse plus foncée aux crochets et sur le côte postérieur. Largeur, 5o millinièlrcs. 10. Yénus crébrisuîque. P^enus crehrisuJca. Lamk. (j) V^. testa cordalo-rotundatà , albida , nifo-muculatu -^ stitcis transversis crcbris , oùlusis, ad lutus anliciim eminentiori- bus , sublamellosis. (1) Cette citation de Lister convient mieux à l'espèce précédente , cette figure reptésentant en effet très exacte- ment la Venus rugosa. (a) Cette espèce est en effet bien distincte, mais c'est à tort que Lamarck , à titre de variété , y a compris la fig. 6 ile la pi. 275 (le rEncycJopédie. La coquille représentée VENUS. ^ 34» Enrycl. pi. 27G. f. i. a. h. (a) Var. tcstt minore, sttlcis lalcnim crassioribits subcallosis. Eucycl. pi, 275. f. 6. a. b. Habile... l'Oct-nn indien? Mon cabinet. Belle espèce , très dilTércnlc de celle qui suit , et avec laquelle il paraît qu'on l'a confondue. La lunule est en cœur oblong , prcsqu»; lamellcuse , rousse , avec une petite lacbe blanche a sa base. Le corselet est enfonce, étroit , borde de tubercules ine'gaux, souvent lillure d'un côte. Largeur, 4^ millinièt% 11. Yénus levantine. Venus plicala. Gmel. y, tesUt subcordatâ, antcriiis angulatù , albo-roseù ; s/rcis transi'ersis elevatç-lameilosis , dislantibus -^ vulvd anoqae rubeUis. Venus dysera. Var. Lin Sysl. uat. 1 1. p. i i3o Venus plicata, Gmel. p. 3276. n" 3o. Argenv. Conch. t. 21. fig. K. F.ivan. pi. 4;. fig- E. 7. Born. Mus. t. 4- f- 9- i^ speciminc juniors. Chcnin. Conch. 6. t. 28. f. agS — 297. * Valcntyn. Kar. Amboi. pi. i5. f. ai. Encycl. pi. 275. f. 3. a. b. * DiNv. Cal. t. I. p. 162. no 9. * Desli. Encycl. mélh. vers. t. 3. p. 1 1 1 5. n" 8. Habite l'Océan indien. Mus. n^. IMon cabinet. Espèce rare , précieuse et fort rcclierchec dans les rolleclions. Elle es blanche , avec une teinte rose ou pourprée , sur-tout dans les individus jeunes. Le corselet est glabre , enfonce' ; la lunule est en cœur ; le bord interne des valves est lr?-s \é- gèrcment dentelé. Largeur, 70 millimètres. Ou la trouve fossile près de Turin. Mus. u°. 12. Vénus cancellée. Venus cancellata. Lin. (i) V. lesta cordatâ , longiludinaltler sulcatu , cinguUs elevatis , est une variété de nos côles de la venus casina. Comme nous possédons ces espèces et variétés, nous en parlons avec certitude. (1) Il est pour nous évident que celle espèce de Lamarck est la même que la Venus dysera telle qtie Chemnitz l'a ré- tablie. Linné a donné pour la praniicrc fois la Venus can- cellata sous le nom de Vénusziczac, dans la dixième édi- 342 niSTOlKE D£S MOLLUSQUES. reinotis , tramuersim cinctà , aîbidd , spadiceo vcl ftisco maculald', ano cordato. * Fenus ziczac. Lin. Syst. nat. c'dil. lo. p. 689. n° iif). * Idem. Mus. Ulr. j). 5o6, n" 71. " Fenus cancellata. Lin. Syst. uat. edit, 12. p. ii3o. tion du Syslema natiirœ. 11 la reproduisit sous le même nom dans le muséum de la princesse Ulrique. L'espèce est décrite dans ce dernier ouvraf;e, mais Linné ne donne aucune synonymie. Ce fut dans la douzième édition du Systetna naturœ j que Linné donna un autre nom à l'es- pèce : il lui imposa celui de Venus cancellata , conserva les caractères principaux de la description faite dans le Mus. Ulr. , et ajouta en synonyme la fig. D de la pi. 88 de Guallieri. Cette figure comprise dans l'ouvrage que nous venons de citer dans la synonymie de la variétéde la Venus ^.fe/YïjUes'accordant pointavecla description, il fautdonc s'en tenir à cette dernière , c'est ce que firent en effet Chem- nitz et Schroter qui n'hésitèrent point à supprimer la cita- tion de Gnaltieri, et la remplacèrent, l'un par de nouvelles figures, l'autre par la citation d'une figure de Knorr. Les fi- gures de Chemnitz appartiennent évidemment à deux es- pèces distinctes : les unes, 3o4 , 3o5, pi. 29, représentent, à ce qu'il nous semble, un jeune individu de la Venuspuer- pera ; les autres , 3o6, 807 de la même planche, donnent exactement la var. (2) de Lamarck de la Venus reticulala n° 2 {voyez la note relative à cette espèce). Dilwyn et d'autres auteurs ont admis l'espèce de Linné ou plutôt de (^.hemnitz , mais y ont laissé la confusion que nous venons de .signaler. Dilwyn, ordinairement si exact, a complété la synonymie en rapportant toutes les figures qui peuvent s'appliquer avec plus ou moins d'exactitude aux deux es- pèces confondues par Chemnitz. Lamarck néjjligea toutes le", rectifications à faire pour lendre bonne la synonymie, cl trouvant de la ressemblance entre la Venus dysera et celle-ci , éprouvant de la difficulîé à les distinguer , il les confondit, et attribua à sa Venus plicata une partie de la synonymie de la dysera qu'il n'inscrivit pas dans son catalogue. Si l'on voulait actuellement conserver , comme VÉNUS. 343 * Venus dysera. Var. Liii. Sysl. nat. cMil. 12. p, i i3o. * ScliiolcT. Eiiil. t. 3. p. 116. * Gaiel. p. 3270. Qo 8. * Lisler, Coucîi. t. 278. f. ii5. * Bona. Rccr. 3. f. 348 ? * Knorr. Verg. t, 2. pi. 28. f. 3. * Gronov. Zooph. pi. 18. f. 8. * Tav. Conch. pi. 47. f. E. 6. * Venus, dysera. Linnei. Chemn. Coiicli. l. 6. p. 29^. pi. aS. f. 287 à 290. " Eurycl. pi. 268. f. I. a. 1). * Dilw. Cal. t. I. p. i65. n* \5. Syn. pkrisqtie. exclus. * Dcsh. Encycl. me'th. vers. t. 3. p. iii5. n» 9. Habita les mers d'Ame'rùpie. Mus. îi". Mon cabinet. Coquille commune dans les collections, qui est forî, dirfc'reiile de notre V. dysera , et à laquelle il est assez difficile d'assi- gner le nom que lui a donné Linné. Le bord d«s valves est crénelé'. L-irt^eur , /'jS tiiillimèlres. Elle offre, dans ses taches et re'carleDicnt de ses petites lames transverses , difici entes vnric'te's. Al'inte'rieur, ellfs ont une tache brune stir le côte' aute'ricur. La var. (2) est de Caycnne ; elle est «ans tache en dedans. i3. Vénus subrostiée. P^çnus subroslrata. V, testa cordata, slriis longiludinalibus transi'vsisquc can~ cellatçi , albidd , radiatim rufo inaculatâ ; ano cordato. Eijcycl. 1)1. 267. f. 7, a. b .•• (i) oti le doit , dan.s un specics bifti fait, les espèces de Linné, il faudrait rechercher à quelle coquille doit appartenir le nom ôeXWeniis dysera, maisea même temps il serait ne'ces- saire de supprimer la Venus cancsllata.Pont nous, convain- cu , d'après sa description, qucLituic a donné le nom de Venus canccllata , à déjeunes individus, soit de la Venus puerpera, soit de la Venus rugosa , peut-être même de la veni4s casina , nous croyons qu'il sera convenable de sup- primer cette espèce, et de donner un nom sj^épifique à la variété de Chqmuitz, qui est bien distijiclç. (>) C'est avec raison que Lamarck a mis un point de doute à cette fifjure, car elle représente très exactement la variété '2 de la P^euus reliculata,eii[)cce surlaquellenous avons déjà fait nos observations. llISTOif.lL DCJ nîOLî.USQUES. lîithilc les mers des Aniillcs , à Tîlc St. -Jean. Ricluml. Elle est très voisine de la précédente; mais ses stries irausverscs sont frequenles , re'gulièrement esjiacces; et à l'inlërieur, elle, est toute blanche. Largeur, 3o milliniclics. (b) Point de stries lamelleuses. i4. \én}xs r\idéra\e. P^enus granulata. Gmel. f^, testa cordato-rotuntlatd , longitudinaliter sulcatd, striis trans^'ersis decussald, albidn , fusco-maculatd ^ pube lil- turatd. Venus granulala. Gmel. p. 3277. n" 33, * p^enus violacea. Gmel. p. SaSS. n» ç)f\. * Schroter. Einl. t. 3. p, i56. ■^ Idem. p. 177. n° 68. List. Conch. t. 280, f. 1 18. t. 338. f. 175. Venus marica. Born. Mus. t. 4. f. 5. 6. Chemn. Concli. 6. t. 3o. f. 3i3. Encycl.pl. 272. f. 3. a. b. (2) Var. Eucycl. pi. 274- f- 5. a. b. * Venus granidala. Dilw. Cat. t. i. p. 171. n* 29. * Desh. Encycl. rae'lh. vers. t. 3. p. 11 16. n* 10. Habite les mers d'Ame'rique, aux Antilles. Mus. n". Mon cabinet. Coquille assez commune et ne'anmoins encore peu connue. Taille petite ou médiocre; couleur grisâtre ou blanchâtre , avec des lignes ou des taches brunes diverses. A rinlërieur, elle est tache'e d'un violet noirâtre. Lunule ;n cœur, souvent colore'c. Largeur. 3o à 4o millimètres. CA\& a l'aspect d'un petit cardium. i5. Vénus pectoriue. J^enus pectorina. Lamk. V. testa ovato-cordatd , loni^itudinaliler radiatïmque sulcatd ^ striis transuersis decussatd , pallidè fuhd , intùs immacu- latd ., pube litturis f usais ornatd. Habite... les mers d'Ame'rique ? Très voisine de la pre'ce'- dente. Elle est plus élégamment sillonnc'e, n'est tachée au dehors que par les litturatious de son corselet. Lunule grande, en cœur, incolore. Largeur, 3G millimètres. Mon ta'iinel. 16. Véiîus sqiiamifère. f^enus marica. Lin. y. testa subcortlalâ , sulcis loiigiltuliiialibus slriisrjuc tians- versis dccussaUÎ , albidd , jnsco tnaculalà\ pube, appendici- bus squainiformihus utrinqite marginatd. Venus marica. Lin. Syst. 110t. p. ii3o. Gmel. p. SaGS. * Scliroler. Eiul. l. 3. p. 112. Chemn. Concli. G. t. 27. f. 283 — 28/|. Encycl. pi. 275. f. 2. a. b. * Dilw. Cal. t. I. p. 160. 11° 5. * Dcsh. Encycl. meth. ver», t. 3. p. 1116. n» 11. Habite à Timor cl clans les mers d'Amérique. Mus. n". Mon cabinet. Coquille pelile, ayant l'aspect de la V. ruderale , mais un peu moins renflée, et caracte'rise'e par les appen- dices qui bordent son corselet. Lunule en cœur oblong. Largeur, 26 millimètres. 17. Vénus sanglée. I^enus cingulata. Lamk. F. testa cordatu, valdè conwcxd , annulis transvenis crcnw lutis cinctd ; slriis intermediis tenuissimis j maculis fnscis , subradiatis, j^n venus radiata ? Cheran. Concb. 6.'t. 36. f. 386? * Venus crenata. Var. j3. Gmel. p. 3280, n' 5o. * Schrotcr. Eial. t. 3. p. 16S. u" 29. Habite... Mus. n". Elle n'a point de stries longitudinales. En dehors, elle est blanchâtre, avec des taches brunes en rayons ; et ii l'inte'rieur, elle est toute blanche. Lunule en cœur. Largeur, 28 millimètres. 18. Vénus cardioïde. Fenus cardioldes. Lamk. F. testa orbiculalo-trigond , albidd autfuli>d, radiatim sul- catd j slriis transversis exilibus sulcos decussantibus; ano obtongo. Encycl. pi. 274- f- 3. a. b. Habile à Cayenne et à la Jamaïque, sur les côtes. M u» n . Mon cabinet. A rcxléricur, celle-ci a l'aspect d'un cardium ou d'un peigne, par la disposition rayonnante de ses sillons longitudinaux. Elle est rarement tachée. La lunule est sans couleur, en cœur ohlong. Dans une variété , le corse Ici est lilturé de rouge-brun. Largeur, 38 milliiuèlres. ■34^ MI5TOIKE VES nîOLLUSQUIIS. 19. Vénus grise. Venus ^risea. Lamk. ï^. tesld oi'atd , transversd, extùs grised, intùs violaceo ma- culatd , decussatd; sulcis longiliulinaliùus eminenlioriùus ; ano ovali. Habite... Du voyage de Pérou ? Eile a un peu le port de la V. deciissata] mais son bord cre'uele' l'en éloigne. Largeur, 2.5 millimètres. Mus. n». 20. Vénus elliptique. Venus elliptica. Lamk. V. tesld elliplicd , sithœquilaterd, cdb'uld , immacidald; sulcis transi'ersis , confertis ; ano lanceolato. Encycl, pi. 267. f. 5. a. b. Habite. s. Mon cabinet. Elle est très distincte des autres par sa forme ge'nérale, sans offrir de particularite's remarqua- bles. Largeur, Sa millimèlres. 21. Vénus de Dombey. Venus Domheii. Lamk. V. testa oi'cito-rotundatd , crassd , testaced ; sulcis plaitulatis strias transuersas decussantibus; intîis albà, punctis iinprcs- sis erosd; ano ovato. ^rt^Encycl. pi. 27g. f. i. a. b ? Non lene (i). Habite les côtes du Pe'rou. Dombey. Mus. n". Mou cabinet. Elle semble tenir de la Cyiherea punclaia.; mais c'est une venus qui a une forme moins arrondie, plus renfle'e, ci (|ui offre au dehors une couleur de brique, tandis qu'elle est blanclic à l'inlcricur, avec des points enfonces et très irni- guliers dans le disque. Larj^eur, ^7 millimèlres. •2.Z. Vénus lâchée. Venus mercenaj'ia. Lin. V. testa solldd, obliqué cordatd , Iransversïm striato-sulcald , stramined., ano cordato; intits violaceo maculald. Fenus mtrcenaria. Lin. Syst. nat. p. 1 101. Gmcl. p. 3271 UM4. * Schrol.EiuI. t. 3. p. 122. (i) Il n'esl point étonnant qnc Lamarck trouve cette fijPjuie mauvaise relativement à celte espèce, car elle lepié- senle la Cythercaintemipla , n" 5*2^ où elle se trouve déjà rapportée. VENUS. 347 Liil. Ccncli. l. -271.1". 107. Chcmu. Concli. 10. p. 352. l. 171. f. i65o. iGGo. Encycl. pi. 2G3. * Spengler. in Berlin nalml'. l. 6. p. 307. pi. 6. f. 1 à 3. * Desli. Encycl. melh. vers. t. 3. p. j 117. n" i3. Habite i'Oce'an boréal de rAmcrique et de l'Europe. Mus. n". Mon cabinet. Coquille assez grosse, solide, pesante, et qui, à rextc'riaur , ressemble à la Cyprine d'Islande ; mais clic n'a point de dent latérale, et offre complètement le caraclcrc des venus. Elle est blanche en dedans, avec une belle tache bleue ou violette sur le côté antérieur. 23. Vénus gélitioîie. F'enus lagopus. Lamk. y. testa cordato-lrigona, candide!, Jiiho-maculata, intùsroseo tinctâ; sulçis iransversis, erectis, confertis, latere crenulatis] ano oblongo. Mus. n». Habite les mers de la Nouvelle - Hollande, au port du Roi Georges. Jolie coquille , très remarquable par ses sillons transverses, serre's et crénelés en leur côté supérieur, et qui, sur le côté antérieur, sont presque lamelleux. Largeur, /«o millimètres. 24. Vénus poule. Venus gallina. Lin. (1) l^. testa cordato-trigond , supernè rotundatd , albidd ^ rufo- radiatd; sulcistransversis, etewatis, alùo et rufo arliculatiin pictis. P^enus gallina. Lin, Syst. nal. p. i i3o. Gmcl. p. 3270. n" 9. * Bona. recréât, part. 2. f. 45. List. Conch. t 282. f. 120. * Schroler. Einl. t. 3. p. 118. Born. Mus. p. 57. Vign. fîg. b. (1) Dans la 1^*^ édition du Sj^stema naturœ^ Linné ne donne, pour celle espèce, qu'une seule synonymie; il cite les fif[uves 64 et 65 de Bonanni , 2^ partie, mais ces figures ne s'accordant aucunement avec sa description, puis- qu'elles représentent la Cytherea chione , doivent être re- jntécs. l^hemnitz a assez bien rectifié la synonymie , mais il y a introduit une figure de Lister et une autre de Gual- ticri qui ne lui appartiennent pas. 348 HISTOIRE DE8 MOLLUSQUES. Cliemn. Concli. G. t. 3o. f. 3o8 — 3io. Knorr. Vergn. 5.1. i\.i. i et 5. *»KIein. Osirac. l. lo. f. 5^. * Venus Lusilanica. Gmel. p. 828 1. u° 58. Encycl. pi. 268. f. 3. a. b. * Dorset. Cat. p. 35. t. 8. f, 2. * Dilw. Cat. t. 1. p. 168. n° 23. * Payr. Cat. p. 49. n» 83. Desh. Encycl. métli. vers. t. 3. p. 1 1 17. n» 14. * Fossilis. Venus senilis. Brocchi. Concli. Fo5s. t. 2. p. 53g. n» 2. pi. i3. f. i3. (2) Var. sulcis ad latus anûcumjurcatis. Habite l'Oce'an d'Ame'rique et les mers d'Europe. Mus. n". Mon cabinet. Coquille de taille médiocre, nssez commune dans les collections. Sa lunule est en cœur oblong 5 son corselet est souvent raye ou lilturé de fauve ou de rouge- brun. Elle n'a que trois rayons. Largeur, 3ï à 35 mil- limètres. a5. Vénus poulette. P^eniis gallinula. Lamk. V. testa cordalo-elliftticd, albidd ^ lineis , longiluJinalibus ru/is subangulatis pictd ; sulcis transi^ersis elet'atis scalu' riformibus. Mus. no. Habite les mers de la Nouvelle-TIollande , à l'île King. Pc- ron. Coquille jolie, (^Icj^ammeni oruc'e de lincoles rousses, interrompues , et qui lic:)t de la précédente , mais en est très distincte. Lunule ovale ; corselet as^ez court, un peu étroit. Elle est teinte de [lourpre violàtre à l'intérieur. Sa largeur la plus grande est de 35 millimètres. a6. Vénus pecllnule. Venus pectinula. Lamk. (1). V^. testa rotundato-trigond, albido fulvd^ longitudinaliter sid- catd; sulcis crenulatis^ radiantibus ; ano Oi'uto * V^enus radiata. Brocchi. Conch. Foss. subap. t. 2. p. 543. no 6. pi. i/j. f. 3. (i) M. Defrance a eu la bonté de nous communiquer celte espèce et la suivante : dans la première , nous avons reconnu l'analof^ueA'ivani de la Venus radiata de Brocchi^ et dans !a seconde, l'analofjue vivant d'une espèce inldres- saulede Crassine, Crassina incrassata, ISob. , li" .3, p. a57- It.iIjUe la Manche, à Clierljoiiijj. Elle ressemble à lu coquille li{}uice dans los Actes tic la Soc. linu. vol. 8. t. 2. ï. 5. Cabinet de M. Défiance. 27. V^énus silioiiaée. f^enus sulcata. Latnk. (1) P^. testa rotundatO'trigond , castanecî, transversim sulcatU • sulcis superioribus obsolelis; natibus subacutis. P^enus sulcata. Malou, Act. Soc. linn. 8. p. 81. t. a. f. a. Habite sur les côtes de France , à Cherbourg. Cabinet de M. Defrance. Largeur, 18 millimètres. [2] Le bord interne des i^ali^es très entier. 28. Vénus belles lames. Fenus lamcllata. Lamk. F. testa Ofali, anteriùs angulatà , albidd-^ lame.Ws trans- versis, tlisiantibus , anlicè appendiculatis , latere superiore striatis. (a) Far. testa suhdepressâ ; lamellis angustioribus , non am~ pendiculatis. Habile les mers de la Nouvelle -Hollande, au canal d'Ea- trecasteaux. Pérou et Lesueur. Mus. n". Mon cabinet. Belle et rare coquille, voisine de la V. levantine par ses rapports, mais qui en est très distincte, et qui n'a point le bord des valves dentelé. Elle est singulièrement remar- quable par ses lames transverses e'ieve'es , distantes re- courbe'es et presque frangées en leur bord supérieur, ayant leurs parois supérieures strie'es verticalement , et formant sur le côte antérieur , des appendices en canal. Corselet glabre , à côtc's inégaux ; lunule sublamelieuse, en cœur oblong. Largeur, 60 millimètres. La vaiie'té (a) vient aussi de la Nouvelle-Hollande , et m'a ete communique'e par M. Macleay. 29. Vénus blanche. F'enus exalbida. Chemn. K. testa Oi'ali,plano'Coni>exd, «xtùs intùsque albâ, transt^erslm sulcata^ sulcis aculis suhlameilosis ; ano oblongo. List. Conch, t. 269. f. io5? y. exalbida. Chemn. Conch. XI. p. aa5. t. aoa. f. 1974. (i) Voyez la Crassina incrassata, p. 107, n" 3, à la synony- mie de laquelle il faudra, par la suite, ajoutercette Fenus sulcata. 350 HISTOIRE DES MOLLUSQUES. Eccycl. pi. a64. f. i. a. b. * Dilw. Cat. t. I. p. 170. no 27. '* Desli. Encycl. mélli. vers. t. 3. p. 11 17. n" i5. Habite les mers d'Ame'rique ? Mus. m. Mon cabinet. Coquille assez grande , peu rare , d'une couleur partout uniforme , et qui , sans être fossile , en a l'apparence. Largeur , 90 millimètres. 3o. Vénus rousse. Venus rafa. Lamk. V. testa ovali, tuniidd, trans^erslin sulcatà,^ "'ufd, intùs albd , punctis asperatd- striis longitudinalihus exilissimis. Habite les mers australes, Péron; et celles du Pérou, Doinbey. Mus. n". Belle et grande coquille , ayant le limbe du bord supérieur blanchâtre. Largeur, 86 millimètres. 3i. Vénus dorsale. Fenus dorsaia. Lanik. (i) V . testa oi'ali, tumidd, latere anlico elevato^ obtuse angulato; sulcis transi^ersis crebris-^superioiibus sublamellosis , ano oblongo fusco . ( 1 ) Testd siramined ; pube submacidatd. ('2) Testd subalbidd , lineis spadiceis lltturatd. Habite les mers de la Nouvelle -Hollande, Péron. Mus. n". Elle est blanche en dedans , avec une teinte couleur de chair dans le disque. Le corselet est fort étroit. Largeur, 70 millimètres. 3'2. Vénus îiiantine. Fenus liiantina. Lamk. V^. testd ouata , inflald , anticè angitlatd , albido-rufescente ; sulcis trunsversis , crebris . irregularibus ; ano nuUo ; vuhd Mante. Habite les mers australes. Mou cabinet. Elle est blanche en dedans, et offre au dehors, dans une variété , deux ou trois rayons obscurs. Largeur, 65 millimètres. Mus. n". 33. Vénus gros-sillons. Fenus crassisulca. Lamk. J^. teitd ovato-oblongâ , anticè subangulatd , albkld , bnmacu- Idtd ; sulcis transuersis latis subscalariformibus . (i) Cette coquille ne diffère en rien d'essentiel de la Fenus tur gicla, n" 3g; elle est seulementun peu plus courte. C'est une variété individuelle ou peut-être de localité. VENUS. 3âl Mus. n*. Habile les mers de la NotivelIe-HoUande, à la baie des Chiens marins. Pérou, Elle est d'un blanc sale , un peu jaunâtre. On n'en a qu'une valve. Largeur, 6i millimètres. 34. Vénus rugelle. F^enus corrugata. Çjxuftï. V. testa ouatd^ exalbkhi:, rugis transversis itniîatis incequali- bus ; striis longitudinalibus exiguis rugas clecussantibus • ano oblongo. (1) J^ar. testa albidd , intîis Jlavd-^ lateribus violaceo macu- iatis • ano violacescente. (2) P^ar. testa intiis albd-^ Latereantico violaceo, Venus obsoleta. Chemn. Conch. 7. p. 5o. t. ^1. i. 444- Venus corrugata. Gmel. p. SaSo. n" 5î. * Schroter, Einl. t. 3. p. 172. n° 49- * Venus obsoleta. Dilw. Cat. t. 1, p. 2o5. n° 107. Habile les mers de laNouvelic-IIoUande. Mus. n". Layariélc' (2) vient de la McdiLerranec, selon Gmelin, Je ne l'ai point vue. 35. Vénus de Malabar. Venus Malabanca.ÇA\emr\.[\) V. lestd oblongo-ovalà , obscure radiald, cinerea; sulcis truns- uersis eleuatis crebris • ano cordalo • vulud angustd. fenus 3lalabarica. Cliemn. Conch. 6. t. 3i. f, 324. SaS. Venus gallus. Gmcl. p. 3277. n» 37. * Schroter. Einl. t. 3. p. iSg. n* 14. * Dilw. Cat. t. i.p. 174. n°36. Habile l'Océan indien. Mus. n". Mon cabinet. Coquille rare, d'un blanc cendre, un peu fauve , luisante , élégamment sillonne'c, ayant quatre rayons obscurs, bruns ou blcuàlres, et des lignes anguleuses , lilturaires , peu apparentes. Lar- geur, Q5 millimètres. (i) La coquille à laquelle Lamaick a donné le nom de Venus Malabarica, dans la collection du Muséum, diffèic beaucoup de celle de Chemnitz et doit constituer une espèce distincte. Elle a les sillons gros et larges comme la Venus papilionacetty et conserve des caractères qui lui sont propres. 35» !i!-,iu;r>t: di_s aïoLî.u.srtrS. 36. Vénus aile-dc-p.tj.ilîoii. f^caus papi/ionacda.L. (i) F', lesta Oi'alo-cloni^uLi , trans^eisin sulcalà , JuU'U ; rucliii quatuor spadiceis , inlerrupiis ; iiiargùie violacescentc. ' Venus rotundata. Lin, Syst. iial. p. 1 1 35. * Schiot. Einl. t. 3, p. 149. Cliemn. Conch. 7. l.^i.i. 44 i. Venus rotundata. Gmel. p. 3294. n» i34. * Fav. Concli. pi. 49. f. i3. * Knorr. Veign. 2. pi. i 8. f. 4. Encycl. pi. 281, f. 3. a. b. * Dilw. Cat. t. I, p. 204. n" io5. * Desli. Encycl. me'lh. vers. t. 3. p. 1 1 j8. n° 16. * Puliastra papilionacea. Sosv.Gcneraoi Shelh. f. 3. Habile l'Oee'an indien. Mus. n". Mon cabinet. Jolie coquille alonge'e transversalement , à sillons aplatis, ayant le cor- selet et la lunule lancéolés, lillnies ainsiqueie limbe supé- rieur , et des taclies d'un louge-lirun , disposées en rayons. Largeur, 1 décimètre. 37. Vénus lichnée. ^"^cnus adspersa. Chemn. {2) (i) Il sera convenable et juste de restituer à celte espèce son nom linnéen : Brocchi a cru trouver son analogue fos- sile en Italie, mais il a été dans l'erreur; la coquille fossile doit constituer une espèce particulière. Les sillons sont plus gros , plus arrondis; elle est moins inéquilatérale et la charnière , ainsi que l'impression du manteau , offrent d'autres différences constantes. (2) Celte espèce est bien distincte de la Fenus lilteraîa, avec laquelle Gmélin et Dilwin l'ont confondue. Il nous semble que Lamarck réunit ici deux espèces : lesfig. 439 de Chem- nitzet I de la pi. 282 de V Encyclopédie représentent une coquille fortdifférente des deux variétés. Si nous consultons Chemnitz, t. 7, p. 44> nous verrons qu'il donne la figure 438 pour la Fe«u5rtrf5/3er5a, tandis qu'il impose le nom de Fenus Htterata reticulatak la fig. 489. Nous croyons donc qu'il sera convenable d'ôter de la synonymie de l'espèce qui nous occupe, la fig: 4^9 deChemnilz, la fig. i de la pi, 282 4e V Encyclopédie y ainsi que la var. n" 3. VENUS. 3flB y. testa oblongo-ocata , anticè subangulatâ , ohtusâ , auranm ùo-julvd', sitlcis planulatis; radiis quatuor spadiceis inter- ruptis. Chemn. Conch. 7. t. 4a. f. 438. 429. Encycl. pi. 282. f. j. a. b. (2) Var. testa maculis spadiceis rarioribus. Encycl.pl. 281. f. 4. a. b. *■ Venus lilterata. Var. D. Dilw. Cat. t. i. p. 2o3.n" ie3, * Desh. Encycl. méth. vers, t, 3. p. 1 1 18. n" 17. (3) Var. tesuî albidâ, subpunctatd; radiis mtllis. Habite l'Océan indien. Mon cabinet. Mus. n.°. Cette coqaille n'est pas moins belle qae la précédente ; elle parait pins large, par sa hauteur plus grande, n'est point litture'e et ne nous semble point , non plus que la suivante , devoir élre une variété de la V, litturata. 38. Vénus ponctifère. Venus punctifera. Lamk. y. testa oblongo-omVî, antlcê subangulatâ , obtusd ; palUdè stramined; striis transt^ersis , conferlis -^ longitudinalibus tenuissimis. Venus punctata. Chemn. Conch. 7. t, ^i. f. 436. 437. * Valentyn. Verhand. Amb. pi. i5. f. 19, * Venus lUterata. Var. C. Dilw. Cat. t. i. p. 2o3. n* io3i * Desh. Encycl. méth. vers. t. 3. p. 1 1 18. n" 18. Habite l'Océan indien. Mus. n". Mon cabinet. Celle ci n*a point transversalement les sillons larges et aplatis de la précédente; elle est généralement d' une couleur pâle, tantôt avec des taches en rayons imparfaits et des points épars , et tantôt tout-à-fait sans rayons. 39. Vénus renflée. Venus turgida. V. testa ovali, turgidd, transitersè sulcatdf Julvd, llneù angu- latis obscure litturata, subbiradiatd; ano ovato. Mus. n». Habite l'Océan des Grandes Indes. Elle est , par sa forme, très distincte de la suivante. Largeur, 73 millimètres. /|0. Vénus écrite. Venus litterata. Lin. V. testa ouata , anteriiis subangulatâ , transversim tenuiterque sulcatd, albidd; lineis angulatis spadiceis aut maculis fuscis pictd-^ natibus ïcevibus parvulis. Tome vi. -li 3$4 HISTOIRE DFS MOLLUSQUES. f^nut iiOerata. Lin. Syst. nal. p. ii35. Grael. p. SagS n»i32. Rumph. Mus. t. l^i. fig. B. Argenv. Condj. t. a i . fig. A. List, t, 4o2. f. 245. Gualt. Test. t. 86. %. F. Knorr. Verg. 1. 1. 6. f. 4. Chemn. Conch. 7. p. 37. t. 41. f. 432.433. * Fav. Conch. pi. 47. f- A. I. * Valenlyn. Verhand. Amb. pi. i3. f. 6. pi. 14. f. i3. "^ Schrot.Einl. t. 3. p. 148. * Dilw. Cat. t. I. p. 2o3. n" io3. Var. C. D. exclus. * Dftsh. EdcjcI. mélh. ver.s. t. 3. p. 11 19. n° 19. Encyci. pi. 280. f. 4- a. b. et pi. 281. f. i. (2) f^ar. testa litturatà maculisque /uscoruhenlibiis oniatn. Chemn. Conch. 7. t. l^i. f. 434. (3) Var. testH sulalbidd: macuUs magnis fusconigricantibus. yenus nocturne. Chemn. Conch. 7. t. 41. f. 435. * Valentyn. Verhand. Amb. pi. 14. f. 7. 8. 9. xo, 11. 14. pK i5.'f. 17. j8. * Schrot. Einl. l. 3. p. 170. n" 42. * PuUastra liUurata. Sow. Gênera of Shells. f, 2. Habite FOce'an indien . Mus. n". Mon cabinet. Grande et belle espèce , offrant diverses varie'icà dans sa litluration , et c]ui , tians la variété' (3), n'en pre'sente plus de vestige. Les cro- chets sont toujours lisses, sans taches. Elle est blanche à l'inte'rieur. Lar{5eur, un décimètre. 4i, Vénus sillonnaire. Venus sulcaria. Laink. y, testa ouato-oblonga , albida, Ihtuiis fusco-rujîs subretieu- latis picld., suicis transversis ad tatus anticitm sensim lqtio~ ribus. Mus. n*. Habite... l'Oce'an des Grandes îndes? Celle-ci, très distincte, est moyenne entre la pre'ce'dente et celle qui suit. Ses cro- chets sont très petits, blancs et lisses. Sa forme est celle de la suivante ; mais elle est très remarquable par ses sillons e'troits postérieurement , larges et aplatis sur le côte' anté- rieur. Largeur, 70 millimètres. 42. Ténus tissue. Venus texile. Gmel. V. testa ofatotoblongd, glaberrimd , palUdèfult'nj lineis an- viNtrs. 355 gulatO'flexuoiisj cœrulescentibusj subobsoictis; anopubeque litturatU, Venus textile. Gmel. p. SîSo. a» 5i. * Schrot. Einl. t. 3. p. 171. n» 48. List. Conch. t. 4oo. f. aSg. * Gualt. Test. t. 86. f. E. * Venus undulata. Born. Mus. p. 67. * Fav. Conch. pi. 49- f. I * ? Knorr. Vergn. 2. t. 28. f. 4- Venas uxtrix. Chemn. Conch. 7, t. 42. f. 44'' * Encycl. pi. a83. f. i. * Desh. Encycl. méth, vers. t. 3. p. m 9. n» 20. Habite les côtes du Malabar, etc. Moj. n". Mon cabinet. Elle u^est point rare. Largeur, 66 millimètres. 43. Vénus entrelacée. /^enu5 texturato. Lamk. (1) V. testa oi'at^, antiquatd^ albidd:, Uneisfiavo-rubellis^ variis subreticulatis ; striis transvers is tenuissimis j ano owato, Chemn. Conch. 7. t. 42. t. 44^. Habite l'Océan indien. Mas. n». Cette coquille est fort diffé- rente de celle qui précède , tant par sa forme, que par ses autres caractères. Sa lunule est plus large , plus courte ; ses crochets sont plus élevés. Largeur, 40 millimètres. Mon cabinet. 44. Vénus géographique. Fenus geographica. Chemn. V. testa ouato-oblongd, valdè incequilaterd, albd, lineisfusco- rufts subreticulatd -^ sulcis transversis; striis longitudinalibua obsoletis. Venus geographica. Gmel. p. SagS. n» i33. Chemn. Conch. 7, t. 42. f. 44o* * Schroler. Einl. t. 3. p. 171. n* 47. * Venus laierata Linnoei. Poli. Test, t.^ai. f. 12. i3. (i) Chemnitza confondu cette espèce avec la précédente; il fut imité par Graélin et par Dilwyn. Lamarck les sépara d'après de bons caractères; mais si Lamarck y avait porté toute son attention, il eût vu que cette coquille ne diffère en rien de la Venus florida,sï ce n'est par la coloration; et nous verrons, à l'occasion de cette florida, que rieti n'est plus variable que les couleurs. j3* '356 niSTOIRF. DES MOl.LîJSQIJtS. * nilw. Cat. t. 1. p. oo3. n" 104. * Desli. Encycî. ineili. vers. t. 3. p. 1 120. n** ai. * Payr. Cat. p. 5i. n 87. Encyrl.pl. 283. f. 2. a. b. (1). Habite la Méditerranée.- Mus. ii". Mon cabinet. Crochets pe- tits, peu saillants. Largeur, 3o à 38 millimètres. 45. Vénus rariflamme. P^enus rari/lamina. L^mk. (2) f^, testa ofato-oblongd. transuersim siilcatd, albidu\Jlammis fuli>is, distanûhus , hreviusculis. * Le Pégon. Adans. Seneg. pi. 17. f. 12. * Venus dura, Grael. p. 8292. n** 126. * ScLroter. Einl. t. 3. p. 196.no i38. Encycl. pi. 283. f. 5. a. b. Habite... les côtes d'Afrique. Mus. n». Mon cabinet. Coquille de taille médiocre , élégamment sillonnée , à crochets très petits, presque lisses. Outre ses flammes brunes et courtes, accompagnées quelquefois de taches blanches trigones, elle est plus ou moins marquée de linéoles fauves-brunes, très faibles. Lunule alongée, peu distincte. LePe^ond'Adanson, Sénég. pi. 17. f. la semble avoir des rapports arec cette espèce. 46. Vénus croisée. P^enus decussata. Lin. V. testa Qvatd, anteriùs subangulatd, decussatlm striatd: strils (i) Cette figure del'Encyclopédien'appai tient pas à cette espèce; elle est sillonnée; le corselet et la lunule sont dif- férents de ceux de la (^éoj^raphique : elle représente fort exactement une espèce de l'Inde que nous avons sous les yeux. (a) Nous avons vu , dans la collection du Muséum , la coquille à laquelle Lamarck donne ce nom : tous ses ca- ractères s'accordent exactement avec la description qu'A- danson donne de son ^^egon; nous croyons, en conséquence devoir rétablir la synonymie de cette espèce curieuse. Nous ferons remarquer que Diiwyn confond cette espèce avec la Venus virginea,ce qui a droit de nous étonner, car, pour éviter une telle confusion , il aurait suffi de lire la description d'Adansoîi. VENUS. oS-J longiludinalibus eminenliùus ; albida; litluris maculis mit radiisjuscis vel rufis picUi. yenus decussata. Lin. Syst. nal. p. ii35. Gmel. 3294. no i35. * Venus fusca. Gmcl. p. SaSi. n» 57. /^ * Venus obscura. Gracl. p. 8289. n* 99. 1,, * An Venus sanguinolenta ? Gmel. p. 3q95. n" i4o. * TelUna rhomboïdes. Gmel. p. oao;. n» 5o. Var. exclus. * Schrotcr. Èinl. t, 3. p. i5o. * Lister. Anim. Augl. t. 4- f- 20. List. Concli. t. 4^3. f. 271. Gualt. Test. t. 85. fig. L. Born. Mus. l. 5. f. 2. 3. Cliemn. Conch. 7. t. 43. f. 455. 456. Encycl. pi. 283. f. 4- * Venus Jlorida. Poli. Test. t. 3. pi. 21. f. 16. 17. * Donovau. Brit. Shclls. t. 1. pi. 67. " Dilvv. Cat. t. I. p. ao5. n» 208. * Payr. Cat. p. 5o. n« 85. * Desh. Encycl. mc'tli. vers, t, 3. p. 1120, n» 33. (2) Var. testa rhomhed, transuerslm Irei^iore, cinerèd, immu' culatd. Gualt. Test. t. 85. fig. E. (3) yar. testa albida -ferrugined; striis longiludinalibus te- nuioriôus. Venus decussata. Malon. Act. Soc.Iinn. 8. t. 3. f. 6. (4) Var. testa minore , albido-fuluo-fuscoque varia ; pube lineis oppositis fusais sectd. E. Nou. Holl. * Fossilis. Desh. Coq. foss. de Paris, t. i. p. 142. pi. a3. f. 8. 9. . , • , Habile la Me'dilerrane'e, l'Océan européen, les Mers australes. Mus. u°. Mon cabinet. Coquille commune , dont on a une multiliide de variéle's et dont on mange l'animal en Pro- vence et ailleurs. Elle est Ireillisse'c j)ar dos stries longitu- dinales et par d'autres transverscs j mais Ic^ longitudinales sont les pins apparenles et les plus serrées. 47. VéîUis fines stries. Venus pullastra. Mualaga. V. testa ohlongo-ovalà. sœpiiis albida, delicatissi.uà dccussa- li-n ili-iatii; slriis longiludinaliluts snbobsoltlà- . * Venus pullastra. Moût. Test. p. iil\. * Dorscl. Cat. p. 36. p!. i. f. 8 * Venus Senegalensis. Gmcl. p. 3282 n" 6". 358 HISTOIRK DKS MOLLUSQUES. * Le liûnot. Âdans. Seneg. pi. 17. f. 1 1, * Venus Senegalensis. Dil-w. Cat. t. 1 . p. 206. n* 1 09. Venus pullastra. Maton. Act. Soc. linn. 8. p. 88. t. 2. f. 7. Habite rOcëan d'Europe, les cotes de France et d'Angleterre. Mon cabinet. Les stries transverses sont les plus apparentes; elles deviennent lamelleuses sur le côté ante'rieur. 48. Vénus glandine. Venus glandina. Lamk. (i) y. testa oblongd, transversâ , decussatïm tenuàerque striata-^ albo et ntfo varict\ intùs umbonibus 'latereque antico sub- maculatcs. Habite les mers de la Nouvelle-Hollande. Ce n'est peut-être qu'une variété de la F. decussata ,• mais son aspect lui est particulier ; elle est lustre'e , subrayonnée. Largeur , aS millimètres. Mus. n". 49. Vénus tronquée. Venus truncata. Lamk. (2) V. lestd ovatd, albido-fulvd, fusco-cœrulescente varia, subde- cussatd\sulcis longitudinalibus eminentioribus-^ anûcolatcre latiore subtruncato. Habite.... Elle est du voyage de Pérore. Son a spect est celui d'une V. decussata raccourcie, élargie et comme tron- quée ante'rieurement. Elle est jaune ou dore'e à l'inte'rieur. Largeur, 33 millimètres. Mus. n». 50. Vénus ré tifire. Venus rctifera. Lamk. V. testa ovmto-oblongd , trensverslnt sulcatd, albidd; lineolis (i) Nous avons examiné cette coquille avec beaucoup d*altention, et nous avons reconnu qu'elle ne diffère en rien d'une variété commune de la Vénus géographique, que l'on trouve dans la Méditerranée; aussi nous avons peine à croire que les individus de la collection du Muséum viennent de la Nouvelle -Hollande. Il esta présumer que cette indication est le résultat d'une erreur; nous le croyons d'autant mieux , que nous n'avons vu cette co- quille dans aucune collection des mers australes. (2) Nous pourrions faire sur cette venus les mêmes ob- servations que sur la précédente : elle nous paraît une va- riété de la Venus decussata,.. VENUS. vi5g subangulatis , Julvis , in radios relijormes coadunalis 5 ano ohlongo pubeque fuscis . Habite.... les mers d'Europe ? Elle est blanche à l'inle'rieur. Largeur, 40 millimètres. Cabiaet de M. Falenciennes. 5i. Vénus anomale, prends anomala. L^iiiik. V . Ustd ovalioblongdy anteriiis subangulatd, valdé inœquila- terd-^ striis transuersis, latereantico iublamellosis ; denlibus cardinalibus redis. (a) f^ar, testd albd, transverdm longiore. Habile les mers australes, à la baie des Chiens marins. Couleur pâle, un peu foagcâtre vers les crochets; point de Idnulé; corselet alonge et bâillunl; son côte' postérieur cstfort court. Largeur, aS millimètt-es ; celle de la variété (2) est de 34- Mus. n*. 52. Venus galactlte. F enus galactites . Lamk. f^. testa ovato-elongatd^ àttteriiti subangulatd , eàrtdidd , sub decussatd; sulcis hrtgitudiitaiibits èminertt^Hibùi ; dentibus cardinalibus redis. Mus. no. Habile les mers de la Nouvelle - Hollande , au port du Roi Georges. Elle a la forme d'une cardite et devient assez grande ; point de lunule. Largeur, 62 tùillitriètres. 53. Vénus délicate. Fenus exilis, Lamk. P^. testa oblongo-eliipticd, tenui ^ pellucidd , albd, anti^uald; striis irànsversis tenuisst/tits; Idn^tudlhàlihUs àosàxUs; ttim nullo. Habile.... Petite coquille un peu convexe ; à charnière tri- dentce, fort petite j à côlé postérieur très court. Largeur, 16 millimètres. Mus. n». 54. Vénus scalaiine. Venus scalarina. Latuk. y. testa subcordatd , depressd , albiJa , obsolète maculald ; sulcis transuersis ehualis; ano lanceolato ; hatibus vio- laceis. Mou cabinet. Habite les mers australes j ses sillons transverses sont élèves, un peu séparés , nombreux , noaiqucs de petites taches fau- ves , en articulalious. Le corselet est glabre; les nymphes bàillanies. Largeur, 34 millimètres. Elle a des rapport» avec la f^, aphrodinc 360 HISTOlKJi DES MOLLUbQUtS. 55. Vénus d'Ecosse. Venus Scotica, Maton. V. testa subcordatd, subconipressd -^ sidcis transt^ersis, parai- lelis regularihus ; margine lan'i. Venus Scotica. Maton. Act. Soc. linn. 8. p. 8i. t. a. f. 3. * Montagu. Sup. Britt. Schells. p. 44- * Dilw. Cat. t. I. p. 167. n" 20. Habite l'Océau britannique. Mon cabinet. Communiques par M. ^ûc/eaj. Coquille petite, blanche, immacule'e. Largeur , 16 millimètres. 56. Vénus dorée. Venus aurea. Gmel. f^. testa subcordata , albo-Jlavicante ^ transvershn subtititer sulcatd; strù's longitudinalibus inœcjuaUbus'^ ano ovato. Venus aurea. Gmel. p. 3288. n» 98. Maton. Act. Soc. lion. 8. p. 90. t. 3. f. 9. List. Couch. t. 404 • f. 349- Chemn. Conch. 7. t. 43. f. 458. * Schroter. Einl, t. 3. p. 179. n» 78. * Dilw. Cat. t. 1. p. 207. n° iia. * Payr. Cat. p. 5o. n» 84. Encycl. pi 283. f. 3. a. b. Habite les côtes d'Angleterre. Mon cabinet. Communiquée par M. Leach. Largeur, 35 millimètres. Elle acquiert une teinte orange'e à l'intérieur. 57. Vénus virginale. Venus virginea. Lin. V. Ustd subovatâ , arOeriîis obtuse angulatd , pallidè /ulfd f slriis transuersis versus latus antîcum majoribus ; pube tu- midd, subcurvd. .An Venus virginea? lÀnu, Sysl. nat. p. 1 1 34- Gmel. p. 3394. n° i36. * Schroter, Einl. t. 3. p. i5i. * Venus edulis. Chemn. Conch. t. 7. p. 60. t. 43. f. 457. List. Conch. t. 4o3. f. 247' Pennanl. Zool. Brit. 4- *• 55.j^g^. dextra. * Dilw. Cat. t. I. p. 207. n* m, Sfn. plerisque exclus. (2) Var. testa albo , rufo , Juscoque varia. Venus virginea. Maton. Act. Soc. lina. 8. p. 88. t. 2. f. 8. Habite l'Océan d'Europe. Iv'on cabinet. Les espèces avoisi- uautes rendent , pour moi , très difficile !a connaissance de la coquille que Linné a désignée sous le nom de V. 'virgi- vjijvus. 261 nea. Les [\^. de Cliemnilz que elle Gmeliu • me paraissent étrangères à cette espèce. 58. Vénus marbrée. Venus marmorata. Lamk. T^. testa ouata , transuershn sulcald albo, julvo rufoque va- riegatâfano ovali-oblongo, apice fusco -uiolacescente; piibe magna coloratd, lineolatd. Habite les mers de TErope australe. Elle est blanche à l'in- térieur j le corselet et la lunule sont teints d'un fauve ou brun violâtre très marque'. Les crochets sont petits > blancs, un peu en e'toile. Largeur, 38 millimètres. Mon cabinet. 59. Vénus ovulée. Venus ovulœa. Lara, (i) V. testa oblongo-ouali , tiunidâ , anteriiis obtuse angulatd , transversim sulcald , aWidâ , intîis flcwicante ; natibus lœ- vibus. Habite les mers de la Nouvelle-Hollande , au port du Roi Georges. Elle a quelque chose de la V. virginale ; mais elle est grande , renflée , à lunule fauve et oblongue. Elle est obscure'ment litture'e et rayonne'e de fauve dans sa partie supérieure. Largeur, 58 millimètres. Mus. n". 60. Vénus latérisulque. Venus laterisulca. Lamk. V. testa subcordatd , rubelld , albido maculosd; sulcis trans- vers is ^ medio obsoletis substriatis ; pube rufo maculatd ; ano ovali-oblongo. Cabinet de M. Valenciennes. Habite... Elle est blanche à l'intérieur. Je la trouve distincte de toutes celles que je connais. Largeur, 44 millimètres. 61. Vénus belle étoile. Venus callipyga. Born. (2) f^. testa subouatd , anteriùs subangulatd, transversim sulcatd, maculis lineoliscjue rufis pictd; umbonibus Stella albd , an- gulatd notatis. (i) Lamarck a établi cette espèce ave cun jeune individu, roulé et en partie décoloré, d'une coquille avec laquelle il avait déjà fait'un double emploi; nous avons vu, eu effet, que la Venus dorsata était la même que la titrgida;ce.\\Q-Q\ doit encore y être réunie. (2)11 est certain ,pour nous, que la Venus callipyga de 362 HISTOIRE DES MOLLUSQUES. yenus caWpyga. Born. Mus. t. 5. f, i. Gniel. no 66. Encycl. pi. 367. f. 6. a. b ? (a) F'ar testa JuhdfSuhimmaculatd.'&onaLTaïï.'R.tcT. 2.J. 62. Habile les côtes du PoiLu/^al. Mus. no. Mon cabinet. Espèce remarquable par la lâche blanche en e'toile angulaire de sa base. Elle est variée de jaunâlre, de fauve et de blanc. Ses nymphes sont violettes à l'intérieur. Sa lunule est petite , alongée. Largeur, 35 à 4o millimètres. 62. Venus grasse. V^enus opima. GHQel.(i) f^. testa subcordatd , tumidd , crassd , lœvîgatd , pallidè fulud; ano iinpresso subcordalo ; pube lineaid griseo-ccerw lescenle. Boin est d'une autre espèce que la coquille à laquelle Lainarck a donné le même nom dans la collectîon du Mu- séum. Cette callipyga de Born a la pîus grande ressem- blance avec une variété de la Cythcrea arabica. Dilwyn confirme noire opinion en ii^. portant celte dernière à la coquille de Born, observation qui nous a échappée lorsque nous avons complété la synonymie de la Oylfierea arabica, La coquille du Muséum est une véritable venus que ne représente pas la figure citée de l'Encyclopédie. Il sera nécessaire, lorsque l'on aura réuni la P^enus calli' pyga de Boru à la f^enus arabica de ChemnilZj de donner un nom particulier à la coquille du Muséum qui est d'une autre espèce, cela n'offrira aucune difficulté, car Lamarck, sur les différences de coloration, a fait trois espèces pour celle-ci , en comparant les Venus rimularis cl flammiculata à la cnllipxga; on verra facilement qu'elles ne diffèrent que par des ntiances dans la coloration. Nous ferons remar- quer que la variété introduite pur Born et appuyée par une figure de Bonanni , doit être rejetée, car cette figure représente une coquille orbiculaire , dont les bords sont crénelés et qui représenterait beaucoup mieux un Pétoncle qu'une Vénus. (3) II sera convenable, par la suite, de rendre à cette coquille le nom de Fenus pinguis, que Chemnitz lui donna le premier , il faudra y joindre la Venus triradiata du VENUS. 363 Venus opima. Gmcl. p. 3279. u" 44- * Schroter. Einl. t. 3. p. i63. n" 11. Venus pinguis. Chemn. Conch. 6. p. 335. t. 34- f. 355 — 357. Encycl.. pi. 266. f. 3. a. b. (2) Var. testa umbone maculis albis substellalis picto. Encycl. Ibid, f . 5. a. b . * Venus pinguis. Dilw. Cal. t. i . p. i8i. uo 5i. * Venus opima. Desh. Encycl. méth. vers. l. 3. p. 1121. n»'23. * Venus triradiàta. Chemn. Conch. t. 6. t. 34- f. 358. * Venus triradiàta. Gmel. p. 3279. n» 45- * Schroter. Einl. t. 3. p. i63. n» 23. * Venus triradiàta. Dilw. Cat. t. 1. p. 181. n» 5a. Habite l'Oce'an indien. Mus. n°. Mon cabinet. Belle espèce , très distincte, e'paisse, lisse, luisante , comme grasse, plus ou moins renflée , fauve , avec des rayons obscurs , bruns ou bleuâtres, quelquefois nuls ; blanche en dedans, ayant, sous la charnière du côté postérieur , une callosité apla- tie , munie d'une fossette La variété (2) a des taches blan- ches aux crochets , ou quelques rayons blancs. Largeur , 35 millimètres. 63. Vénus nébuleuse. Venus nebulosa. Chemn. V. testa subcordatd , glabrd , pallidèfuhdj lineolis subangu- latis radiisque fuscis aut cceruleo violaceis ,• pube anocjuc lineatis , ccerulescentibus. Venus nebulosa. Gmel. p. 3279. n° 46. Chemn. Conch. 6. t. 34. f. SSg— 36i. * Schroter. Einl. t. 3. p. i63. n» 24. * Venus nebulosa. Dilw. Cat. t. i. p. 182. n° 53. (a) Var. testa majore^ Iransversim sulcatd. Habite la mer de l'Inde, à Tranquebar. Mon cabinet. Plus petite que la précédente , elle y tient par ses rapports ; sa lunule est moins large, un peu relevée au milieu. Largeur, a6 millimètres. La variété (2) est du cabinet de M. Vu' lenciennes. même auteur , ainsi que sa Venus nebulosa j ces espèces ayant été faites sur des variétés de coloration de la Venus opima. 364 HISTOIRE DES MOLLUSQUES. 64. Vénus phaséolirie. Venus phaseoHna. Lamk. /^. testa ovatd , tenuL transversim strùitd, griseâ aut pallidè Julua, radiatd^ ano ùuato 5 natibus subviolaceis . Mon cabinet. Habile.... Elle est marquete'e de petites taches blanches, Irigones ; rayons étroits , quelquefois obsolètes. Largeur , Sa millimètres. 65. Véïius carnéole. Venus carneola. Lamk. y. testa 0i>aU , transverslm striatd ; striis longitudinalibus tc- nuioribuSf ano lanceolato ; natibus violaceis. Mon cabinet. Habite.... Elle est couleur de chair , non macule'c. Largeur, 3o millimètres. 66. Vénus fleurie. Venus florida. Lamk. (i) V. testa ovatd, transuersim striatd, parutdd, albo'rufo'Spadi- ceocfue varié pictd ; vul^>d breui., ano oblongo. f^enus florida. Payr. Cat. p. 5i. n° 86. Fenus Iceta. Poli. Test. a. lab. ai. f. i. 2. 3. 4. Mon cabinet. Habite la Méditerranée , dans le golfe de Tarenlc. Petite coquille assez jolie , peu renfle'e , offrant une multitude de variëte's dans la disposition de ses couleurs. Elle est tantôt rayonnée, tantôt sans rayons j le corselet, après l'e'cusson, (i) Ce n'est pas à celte espèce que Poli a donné le nom do Venus florida , mais bien à la dcciissata , conîme nous l'avons vu. Nous ne savons pourquoi l'auteur italien a imposé le nom dePenus Iceta à l'espèce qui nous occupe, car elle n'a pas la moindie analogie avec celle que Linm; a nommée ainsi. Poli a bien reconnu que cette espèce est très variable quant à la couleur; il est fâcheux que La- marck n'ait pas tenu compte de celte observation, il aurait évité plusieurs doubles emplois qu'il a faits pour des va- riétés de cette coquille : c'est ainsi qu'il faudra y joindre et par conséquent supprimer des calalo{'ue3,',lcs Penusbi- color, calenifera et piobablenicat Va pelalina , Xa Jloridclla et ia pulchelh. VENUS. 365 est un peu elcvc en carène; elle se rapproche de la V.gëo- graphique. Largeur, 2G raillimèlres. 67. Véuus pétai ine. V^enus petalina. Lamk. (i) F, testa ofald, transi'erslm , striatâ, carned, uni seu biradiatd; natibus violaceis. An Poli. Test. 2. tab. 21. f. 14. i5 ? Habile la Mc'diterrane'e , dans le golfe de Tarente. Taille et forme de la préce'dente; mais à stries très fines et à colora- lion différente. Mon cabinet. 68. Vénus bédau. Venushicolor. Lamk. (2) V. testa ouata, transversim longitudinaliterrjue tenuissimè striatd, albâ;piibe uno laterefuscd. Mon cabinet. An Poli. Test 2. t. 31. f. 3 ? Habite la Méditerrane'e. Quoique les deux prc'cedentes aient quelques stries longitudinales, celle-ci en a davantage; elle en est sans doute toujours distincte. 69. Vénus floridelle. P^enusjloridella.hsimk. K. testa ouata , depressiusculd , transversim sidcatd , albidd '^ radiis nebulosis , purpureo ' uiolaceis -^ extremitate anticd obliqué truncatd. Habite.... les mers d'Europe.'* Elle est plu» grande et trè« distincte de la V. fleurie; son écussoii est alongéj ses rayons, d'un violet pâle, vont, en s'elargissant, vers le bord jupé- rieur. Largeur, 36 millimètres. Mon cabinet. (i) Lamarck donne pour cette coquille une synonymie qui ne lui appartient pas, car la figure citée de Poli re- présente très exactement la. Donax complanata j p. 249» n-aS. (2) Nous connaissons actuellement trois espèces qui ont des variétés que l'on pourrait comprendre dans cette espèce , si on ne faisait attention qu'à la coloration ces variétés appartiennent àla Venus geographica, a la Venus aurea, et à celle-ci Venus hicolor qui est une variété de la florida. 366 HISTOIRE DES MOLLUSQUES. 70. Vénuscaténîfère. Venus catenifera. Lamk. (1) y. testa ovatâ, trans\>ersïm. sulcatd, albidd, radiis quatuor fuscis catenulatis ornatd; ano impresso , subcordato. Habite la Méditerranée. En dedans, elle est tachée d'aurore. Largeur, ^o millimètres. Cabinet de M. Dufresne. ni. Venus gentille, fenus pulchella. Lamk. V. testa parvuldovali, nilidd;albo-rufo-miniato(pievariegatdf supernè transversim sulcatd ; umbonibus lœuihus. Habite la Méditerranée. Largeur, aS millimètres. Cabinet de M. Dufresne. 72. Vénus sinueuse. Venus sinuosa, Lamk. V. testd subcordatd , transv'ersim sulcatd , pallidè fulvâ :, ano pubeque liUuratis-^ marginesinuoso. Mon cabinet. Habite les mers australes. Couleur d'un fauve pâle j lunule ovale, presque en cœur, brune à sa base; deux rayons obs- curs , subarticulés. Largeur, 4o millimètres. 73. Vénus triste. Fenus tristis. Lamk. (2) K. testa subcordatd , transversim sulcatd , fuluo-rufescente ; intîis maculd aurantid et margine injero cceruleo. (ai Var. testa radiis interruptis fuscis. Mus. n». Habite les mers de la Nouvelle-Hollande. Elle avoisiae /a précédente et en est distincte j elle a une tache aurore sous les crochets , comme dans la V. dorée. Largeur, 89 milli- mètres.La variété (2)esi|rayonnée, et a aussi intérieurement une tache aurore , mais presque point de bleu à son bord inférieur. Mon cabinet. (i) Nous avons vu cette coquille dans ia collectioa du Muséum: c'est une petite variété de la venus florida. (2) L'espèce est bien distincte et ses caractères sont suf- fisants : une variété de couleur a été prise par Laraarck pour une espèce particulière; il l'a inscrite sous le nom de venus elegantina : il sera nécessaire de la joindre à celle-ci. VENUS. 3O7 7^. Yénps rirauj^ire. Fenus ripiidaris. JLamk. (i) V. testa siibcordatd , tumidd , transt^ersim sulcatd , alhâ vel rufescente , obscure radiatu,- rima hiante. Habite à la Nouvelle-Hollande. Le corselet est courbe, un peu convexe, quelquefois litture'j à l'intérieur elle est blan- che , avec une teinte bleue sous les nymphes. Largeur, 5o millimètres. Mus. n». 75. Vénus vulvine. J^eniis vuhijia. Lamk. F". tesUîsubcordntd, transversim sulcatd , pallidè fulod subrO' diatd-^ puhe conyeTa; vuli'd anocfue. lividis. Habite.... Elle est toute blanche à l'inleVieur. Largeur, 4i millimètres. Mus. n". 76. Véuus vermiculeuse. Venus vermiculosa. Lamk. V. testa subcordatd , tumidd , tiansi'ersim striald , fulvd , lit- Utris rufis autjuscis subreliculatn . Habile les mers de la Nouvelle-Hollande. Elle a extérieure- ment Taspectde la V. dorée; mais elle est blanche en de- dans, avec une teinte bleue sous les nymphes. Largeur, 36 millimètres. Mus. n". 77. V^nusflaramiculée. Venus Jlammiculata. Lamk (2) V. lestdoualt, cowexd , transversim sulcatd striatdque , pal- lidè fulvn -^flammulis albis radiantibui ; vulwn pubeaue cœrulescentib us. Habite la Nouvelle -Hollande. Ses sillons transverses sont striés et , un outre , elle a des stries longitudinales très fines 5 elle est blanche en dedans et tachée de bleu sous la lunule et le corselet. Largeur , 35 millimètres. Mus. no. (i) Celle-ci est une vaviété de la callipyga , pon de celle de Boni , mais de celle nommée de même et à tort par Lamaick, dans la collection du Muséum. (2) Cette espèce doit être supiimée, Lamarck l'ayant établie avec une variété de Ja Venus callipyga, de ia collection du Muséum. Fojez la note relative à celte dernière espèce. 368 HISTOIRE DEH MOLLUSQUES. 78. Vénus cônulaire. F^enus conularis.hamk. (1) y, testa conoided, obliqua, paruiiUl, cœruleo-purpurascente ; snlcis transversis eleuatis ; ano subnullo. Habite les mers de la Nouvelle-Hollande , à l'île St.-Pierre- St.-François. Ses crochets sont pourpre's; elle est, à l'inté- rieur, d'un bleu-violet ou pourpré, comme au dehors. Largeur, aS millimètres. Mus. n**. 7g. Vénus alongée. Venus strigosa. Lamk. (2) V. testa oblique conica , conuexâ , sulcis elevatis transyersis cinctd, albidd; lineis mfis variis ,• vulvd flaira. Fenus strigosa. Pe'ron. (i) Testa albido-fuWd, immaculalâ. (-i) Var, testd albâ lineis rariusculis simpUcibus aut in an- gulum coadunatis pictd. Habite les mers de la Nouvelle -Hollande, au port du Roi Georges. Mus. n°. Elle est blanche à Fintërieur, avec une tache bleuâtre, plus ou moins apparente au côté antérieur. Largeur, 4» millimètres; celle de la variété (3] n'est que de i5 millimètres. 80. Vénus aphrodine. Venus aphrodina. Lamk. (3) y. testa obliqué cordatd , transwersim dense striatd , nicidd, griseo~fulud; ano oblongo^ subcordato. (2) Var. testd lineolis rufis varié pictd. Habile les mers de la Nouvelle-Hollande , à l'île anx Kan- guroos et à celle Maria. Elle est blanche en dedans, ayant souvent une tache bleuâtre au côlé antérieur. Largeur, 26 millimètres. Mus. n°. (i) (2) (3) Rapportées en petit nombre, Lamarck fit de cescoquiiles trois espèces ; aujourd'hui qu'elles sont beau- coup plus répandues, il a été possible d'établir une série unique de variétés , parmi lesquelles viennent se placer naturellement ces trois espèces de lamarck* il est donc nécessaire de les réunir sous un seul nom ; et d'y joindre cinq ou six autres variétés remarquables. 81, Vénus (le Pcron. Venus Peronii. Lanik. (i) T^, testa oifalo-cordala , albidâ, intùs aurantuî et purpureo' nigricante bimacnlaUÎ; stilcis planulatis ^ natiùus lœ\'ibus. Habite les mers de la Nouvelle - Hollande , lïu port du Roi Georges, Espèce très distinclej lunule ovale, violette. Lar- geur, 36 millimètres. Mus. n". 8a. NénxxsdiY^hMoàinoiàc.Fenusaphrodinoïdes. Lamk. V. testa subcordattt , obliqué conicâ , traitîversim dense sul- cata, albidd intùs violaceo maculata. Habile les mers de la Nouvelle-Hollande. Mon cabinet. Elle tient de la V. Peronii et de la V. aphrodina ; mais se» crochets sont plus saillants, ses cillons transverses plus éminents , et son inte'rieur est fortement taché de violet. Largeur, 36 à 40 millimètre». Mus. n». 83. Vénus élégantine. Venus eleganlina. Lamk. (2) V. testa oi>ato-cordatd, transversim eleganterque sulcatd,pal- lidè fulvd, subradiatd; pube lineatd anoque violaceis. Habite les mers de la Nouvelle- Hollaude. Elle a une tache aurore à Tintérieur, et quelques taches violettes à la char- nière. Largeur, a5 à 39 millimètres. Mus. n». 8JÎ. Vénus flambée. Venus flammea. Lamk. y. testa subcordatd , transwersîm sulcatdy albidd , lineis spa^ diceis angularibus pictd ; natibus lœvibus; ano oblongo. Venus jlammea. Gmel. p. 3278. u° 38. Schroter. Einl. in Conch. 3. p. aoo. t. 8. f. 12. * Dilw. Cat. t. I. p. 174. no 87. Habile la Mer Rouge. Mus. n°. Elle est blanciie à l'inteneur, avec une le'gère teinte aurore sous les crochets. Largeur, 3o millimètres. (1) Nous pounions faire, au sujet de celte espèce et de la suivante, ia même observation que sur celles qui pré- cèdent: cette coquille est en effet très variable dans ses couleurs, qui changent avec l'âge. II sera juste de con- server à l'espèce, le nom du célèbre voyageur qui la rap- porta le premier. (2) Jolie variété de la Vénus triste. Tome vi. 24 3'ja HISTOIRE DE'^ MnLLUSQti^ES. 85. Vénus onduleus(\ Feiius lunhtlosa, L:\uik. V . testa liigoni, sublœt'igati, albidà ; iineis l'ufis transi^ersis^ tindulosis^ cniijcrtissi/nis; nno oblongo , nifesccntc. Mus. n". Habite les mers de la Nouvelle -Hollan Je , ii la haie des Cliiens marins , el au port du Roi Georges. Pc'ion. Elle .i des stries transverges, très fines, el des lignes rousses , on- dulées, en zig-zag , très serrées et très délicates, Larfjeur, 3i millimètres. 86 Vénus naine. Fenns pumila. Laiiik. F. testa ouato-roiunJata , tenui ^ albido-giised ^ jusco macu- lald aut radiutd -^ striis ti ansversis ; ano ianceolato. Habite la Méditerranée , à Celle. Elle est biantlje, un peu jaunâtre à Tintérieur. Son corselet esl étroit et court. Lar- geur, 12 iMJliimètres. Cabinet de M. Defrancc. 87. Vénus ovale. Venus ovata. Lamk. V- testa ovalo-trigond , /jan^uld , longiluduialilnr sulcatd , striis transfcrsis dtcussatu ; umbomoiis ruhellis. Venus oi'ata. Malon. Act. Soc, liun. 8. p. 85. t. -2. 1'. f\. Habile la Manche, près de A^alogne. Cabinet de iV. Dffrance. On ne l'y trouve que fort petite. Largeur, environ 10 mil- limètres. 88. Vénus souillée. Venus inquinata. Lamk. V. testa cordato-rotundatd, tumidd, albido-liitescsnte, spurcd-^ striis tran^ersis concentiicis : longiludinalibus ohsoletissi- mis ; natibus Icevibus. An Venus tiiangularis? Maton. Act. Soc. Ilnn. 8. p. 83. Habite dans la Maiiciic, à Cherbourg. Cabinet de M. de Ger- viile. Coquille peu commune, de taille médiocre, raccour- cie , bombée , à crochets saillants. Largeur, 26 millimètres. Etc. Je passe sous silence beiiucoup de Yénus des auteurs, n'ayant pas eu occasion de les voir. ■\ 89. Vénus fasciée. Venus fasciata. Donov. V' testa rotundato-trigonâ^ compressa^ transuersun costatd; costis leitis , depressis; lurtuld o^'ato-deprcssà , tentiissimc striald j innrginibus teniiissimè cretiatis ; cardimtridentatOy allero bidentato ; colore variabili. VÉNUS. 3^1 Var. a. Testa albcî , maculis spadiceis triradiatâ. Var. /3. TesUÎ luteolâ, immaculatd. Var. y. Testa luteold, triradiatâ ^ radiis rubescentibus. Var. 5. TesUÎ luteold, Jusco triradiatâ. Var. e. Testa luteoUî , rubro multiradiatd. Var. t. Testa rubro Jusca, immaculatd. Venus fasciata. Donovau- , 5. t. 170. Venus paphia. Var. b, Gmel. p. 3268. n° 2. Schroter. Einl. t. 3. p. i53. n" i. Chemnitz. t. 6. p, ago. pi. 27. f. 277. 278. Encycl. pi. 276. f. 2. Venus fasciata. Dilw. Cat. t. i. p. iSg-U^S. Venus Brongniartii. Payr. Cat. p. 5i. n. 88. Habite l'Océan d'Europe , la Méditerrane'e , fossile aux envi Tons d'Anvers. Coquille aplatie, subtrigone, variable dans sa coloration , blanche en dedans, rose ou violace'e dans les crochets ; l'impression palléale aune sinuosiié posie'- f ieure très petite et triangulaire. f 90. Vdnus paphie. J^enus paphia. Lin. V. testa subcordatd , trigond ^ transversîm rugosd -^ rugis in- crassatis, pubc aUenuatis, lamellosis • lunuLî ouato cor- daUi , depressâ, lenuissimè sVtatd, litturaùi vcl ruhrd ., marginibus tenuissimc dentatis ; tesld alba Uneis confertis , angulatis , undic/ue litlurati. Venus paphia. Lin. Sysl. nat. p. 11 29. Schroter. Einl. t. 3. p. 110. Gmel. p. 3268. n» 2. ^n. Lister. Conch. t. 279. f. 116? Bona. Recr. 2. f. 75. Rumph. Mus. Amb. t. 48. f. 5. Gualt. Test. t. 85. f. A. Argenv. Conch. pi. 21. f. B. Knorr. Verg. t. 2. pi. 28. f. 2. et t. 6. pi, 6. f. 2. Chemn. Conch. t. 6. p. 287. pi. 27. t. 274 à 276. Encyel. méth. pi. 270. f. 5. a. b. Dilw. Cat. t. I. p. i5g. n° 2. Habile les côtes du Portugal d'après Bonanni, celles de TA- me'rique, Davila . la Caroline et le Maryland , d'après So - lander. Coquille trigone , épaisse , solide , cordiforme , chargée de côtes transverses très larges, éjiaisses , terminées eu lames minces vers le corselet. Celui-ci souvent rouge ou litturé. ■{•91. Vrntis tliiare. l^enus thinra. Diiw. f^. testil oi'nto-lri^onii, suhcaii!ata , conipnsxu , alun rutro violacescente tiiradiaUij Iwiiellis eiectis, ictuiiîius distantibus i/islructa ; laintUis mar^i/ic postlco deps-essis et in pube pi otuninentibus ; lu/iulâ ovata depressti , niaii^inlbus tenuis- sirnè crenatis; Luere postico intus violacto. ConchaVeneris orientalis. Chemii. Concli . t. 6. p, ligo. pi. !>7 • f. 379 à 281. Gualt. Test. pi. 88. f. D. Encycl. pi. 275. f. 4- a» b. F'enus thiara. D'dw. Cat, t. i. p. 162. n' 8. Habite les luers de l'Inde, Ciiemnllz. Très jolie coquille, rare dans les collections ; elle est ornp'e de [lames très minces, transverses, redresse'es; elles diminucal delinuleur vers Tangle postérieur et se relèveut en une série de grandes écailles qui entourent le corselet. •{•9». Venus récente. Venus recens. Chenin. V. testa ovato-trigond , mbcordald ^ transi>tfsîi)i tenue striatd, alho-cinerascenle, longitudinaliler fuscn oiiadiatâ , radiis plus minusve lalis f obscurioiibus ', nalibus reflexis ; litnula ovatd, impressd, slriatâ; ma/gi/iibus teiiuissiniè crenulatis. yîn Lister, pi. 396. f. 243? Cliemn. Conch. t. 1 i. p. 229, pi 202. f. 1979. Dilw. Cat. t. 1. p. 183. n° 55. IJal)ite les côtes de Coror.iandel d'après Cliemnilz. Celte espèce a beaucoup d'analogie avec lu Venus gallina ^ elle est plus irausverjc , ses sirics sont j)!iis hioicllcuses et , outre les trois rayons hiuns , 01» découvre sur la coquille une multitude de ponctuations pâles , loussâtres et très petites; récliancrurc de rimpressio» palU'nle est petite, clioite, très aiguë. + 93. V('nus intermédiaire. Venus intermedia. Quoy. V. testa ovatd ^ trainversd , albo'cinerascente , posticè sub- truncàtd, tiaiisi>erslin striatâ , striis longiludinalibus tenuis- simis decussatd ; latere postico sulcato , siilcis dcpressis -^ intùs violaced ; lunulu' lanceolalu , nngusld maigine in- terno violaced ; cardine tridentalo 5 dentibus duobtis bi- Jidis. i^uoy et Gaym. Foy- de l'Astrol. Moli, pi, 84. f- 9- 10. Iliibilo I;i Nouvcllc-Zclaudc. M, Quoy a fait tijçwvcr un jeune inilividii. Ceîlo coquille csl ovale, ajsczrcnflf-c, à Icsl peu épais ; le côlc iioste'ricur est couvert de fjros sillous lar(;es, aplatis, tranchants parleur hord infcric'ur ; ils se bif'ir- (juenl à leur exlrcniitc aiile'ricure , et donnent ainsi nais- sance aux stries trausverses ijui couvrent le reste de la coquille : les bords soûl entiers. •J- 94* Vc'ntis l'paisse. Feiius spissa. Quoy, V. testa ovatd , transversd , subœquilaterâ , transversi'n ru- gosd, albo-fucescente obscure fusco uni vet biradiatd , inlùs violacea'j wnbonibus minimis vix proerninenlibus , lunulû ouald , obloni^d , striald , marginibus teimissimé crenatis. Quoy et Gayni. roy. de l'Astrol. ÎSloil. pi. 84. f. 7. 8. Habite Ja Nouvelle-Zélande. Coquille ovale, iransvcrse, pres- que cquilateralc, d'un blanc roussâtrc., sale au dehors, avec un ou deux rayons brunâtres, obscurs. A rinte'rieur , elle est blanche au centre et d'un violet fonce sur les bords; ceux-ci sont très finement crénelés. La lunule est circon- scrite par une strie profonde. t 95. Yt'nus Zélandaise. Fenus Zeiianica. Quoy. F. testa ovato-cordiformi , turgidcf, longitudinaiuer coslatâ • transuersim lamdloso-slriatd, livido-Juscd, inlùs lulescente ; latere postico violaceo ; lunullu nullâ; cardine tridentato ; dentibus duobus bi/idis. Quoy et Gaym. Foy. de l'Astrol. Moll. pi. 84. f. 5. 6. Habile la Nouveile-Zdlande. Celte espèce se reconnaît à ses côtes lonj^itudinales , plus grosses sur le côte postérieur, traversées par des lamelles courtes , plus ou moins regu hères ; a riutcriour elle est d'un blanc jaunâtre, avec une grande tache d'un violet fonce sur le côté poslcricur. f 96. Vt'nus à grosses côles. Venus crasslcosta. Quoy. F. testa ouato-transversd , cordijonni , longiVidinaliler ces- latu- lamellis transuersis distanlibus , bret'ibin, ùistructd ; grisco lulescente, intùs albd , postice viotacen , marginibus Icnnissimè cienulatis. Quoy e. Gaym. Foy. de l'Astrol. Moll. pi. 84. f. i. 2. Habile à la Kowvellc-Zclande. Très voisine de la prëcedeule; clic csl OAu'c, cordiforme , assez c'paisse j le; cétes son! 374 HISTOIRE DES MOLLUSQUES. égales, arrondies et traversées, à d'assez grandes d istances, de lames courtes et minces, légèrement onduleuses. Le côte postérieur est toujours orné, à l'inte'rieur, d'une grande tache violette. Observations sur la venus dvseua de linne'. Eton»ié de ce que Lamavck n'avait pas conservé la venus dysera de Linné, parmi ses espèces , nous voulions réparer cette omission j ce qui nous a entraîné à des re - cherches dont nous présenterons ici les résultats. Nou •'' irouv oi\s,\a venus dysera dans ladixiénieédition dn Sjstema naturœ : la fiî^ure K de la planche 24 de d'Arj^enville , seri de type à l'espèce, et trois variétés y sont réunies. Nous avons sous les yeux toutes les figures citées; nous pouvons dire que ces variétés ne sont pas de la même espèce que le type : la première variété est bien reconnaissable , la seconde ne l'est pas, et la troisième nous paraît la repré- sentation d'un individu roulé de la venus verrucosa. Quant à la fif^îne de d'A.rgeuvil!e citée comme type , elle représente d'une manière impaifailc la venus plicata. Dans le muséum de la !)rincesse Uiriqne , Linné a porté jusqu'à huit le nombre des variétés do. \a venus dysera ; il reproduisit celles que nousvenoiis de citer, et augmenta la confusion en ajoutant des figures de Gualtiéri , qui se rapportent à deux espèces bien distinctes des trois pré- cédentes. Linné reconnut que cette synonymie était dé- fectueuse , et il la réforma en partie dans la douzième édition du Systema naturœ ; il revient à trois variétés, qui ne sont pas toutes les mêmes que celles de la dixième édition ; il donne dans la première variété, trois figures de Lister, qui n'ont point la moindre ressemblance; la première, t. an8, f. ii5 , représente la venus cancellata de Lamarck. Quelques auteurs ont lu'is celte espèce pour type de la dysera. La seconde figure, t. 285, f. 122. Il y à deux espèces sous ce même tiuméro, dans l'ouvrage de List(^r; la première est exactement la venus verrucosa, la seconde est une coquille pres(jui; lisse, et il est bien à présumer que ce n'est pas celie-là qiie Linné a voulu VENUS. 375 désigner, puisque pour la troisième de ses variétés, il cite une figure de d'Arj^enville , qui représente aussi la venus verrucosa. La trosième fijjure citée de Lister iiorte le n" 123, pi. 186; cette figure est une représentation très fidèle de la venus rugosa de Lamarck et de !a [)lupart des auteurs. Quant aux autres variétés, nous les con _ naissons déjà : la figure de d'Argenville de la venus plicata est conservée, mais elle ne sert plus de type à l'espèce: il nous semble que nous pouvons rigoureusement conclure de ce qui précède, que Linné a toujours laissé de la con- fusion dans la synonymie de l'espèce qui nous occupe, et qu'il est in-.possib!e de dire à laquelle des sept ou huit espèces mentionnées , Je nom de venus dy sera doit être appliqué. Cheinnitz reconnut bien les erreurs de Linné et choisit arbitrairement une des espèces , qu'il indiqua pour lui conserver le nom de venus dysera. 11 est certain que par venus dysera Linnœi y Chemnitz a voulu désigner une coquille assez commune , à laquelle Lamarck donna le nom de venus cancellala. 11 est à remarquer que cette espèce choisie p^r (>iiemnitz, est celle qui a été le moins mentioiuiée par Linné. Quoi (ju'il en soit , la synonymie que Chemnitz lui donne est très bonne. Puisque pour conserver la venus dysera dans les catalogues, il fallait prendre une des coquilles indiquées par Linné, il aurait été convenable de conserver celle si bien caractérisée par Chemnitz. Sclnoeter ne suivit pas cet exemple , et l'on retrouve beaucoup de confusion dans la synonymie de sa venus dysera. Gmelin copia ù peu près exactement Schroeter, en augmentant encore la confusion, et c'est dans cet état que Dilwyn et Lamarck trouvèrent la syno- nymie de l'espèce qui nous occupe. Le premier de ces auteurs, rejetant la synonymie de Linné, et celle des autres auteurs , a àoin\é\e ï\on\ Ac venus dysera y à deux autres espèces que Linné ne connut probablement pas. Au milieu de cette confusion , il nous semble que La- marck prit le parti le plus sage en n'admettant plus la venus r/^i'e/«. Après ces observations , quelle que soit la mauière d'euvisagei l'opinion des conchylioiogues qui «.»7" HlsTUIllli DLa MOLLUoC^D KS. oui cité !a venus djicra d*; Linné, à l'étal fossile, il est ceituiii pour nous qu'ils ont fait un r.ippiochi'meul erroné, à moins que de l'élablir sur une bonne synonymie, ce qui n'a pas été fait. Cette raison jointe à tout ce qui pré- cède, nous fait préférer l'exemple de Lamarck à tout autre, et en conséquence nous croyons que l'on ne doit plus inscrire comme espèce la venus dyscra dans un cata- logue bien fait. Espèces fossiles. 1. Vénus cassinoïde. Venus cassinoides.lunuik. V. lesta cordatd, obliqua, compressa, anticè angulatd j sulcts transversis sublamellosis, supernè crebrioribus. * Basterot. Mëm. de la Soc. d'hist. nat. de Paris, t. 2. p. 89. no 2. pi. 6. f. II. Mon cabinet. Habite... Fossile d'Italie. Elle est aplatie comme la ve'nus le'vanline, et rapproche'e de la venus casina, par ses lames nombreuses , mais fort peu élevées. On en trouve , près de Bordeaux, une variété moins grande, à lames plus écartées. 2. Vénus paphie. Venus paphia. Lamk. (1) V. testa suùconlatâ, subcompressd, obliqua-^ rugis transversis crassissimis. Mon cabinet. Habite.... Fossile de Wilminston, dans la Caroline du Nord. Michaux. 3. Vénus aratine. Venus aratina. Lamk. J^. testa suècordatd, trigonoided ; sulcis transversis concentri- cis ; ano cordato ,• margine interiore crenulato. Mon cabinet. Habite.... Fossile de la Touraine. Lapylaie. Elle est petite, (1) Quoique voisine de la t'enas^a^A/a de Linné, celle- ci ne peut être re{;ardée comme son analogue fossile, il sera dotic convenable de chansjer ce nom qui peut faire commellre des erreurs. VLNtlS. 377 siilomice coinuic la cylluiriio orycinc ou t;cdo-nullij mais elle est moins liau.svcrsc. 4. Venus oblique. Venus obliqua. Lamk. y. testa eiongatorotundatd , lœuiusculâ^ natibus recurvatia ^ obliquis , secundis. Annales du Mus. 7. p. 62. et vol. g. pi . la. f. 7. * Desh. Dcsc. des Coq. foss, t. 1. p. \l\t>. pi. aS. f. i6. 17. * Id. Encycl. meih. vers, t, 3. p. 1122. n» 3o. Habite... Fossile de Grignon, Pontchartrain. 5. Vénus calleuse. V^enus callosa. Lamk. (1) V. testa orbiculato'cordatâ, suhdngulatî; naCibus proniinulis obliqué incurvis; valvis intùs callosis. Annales du Mus. 7. p. i3o. et vol. 9. pi. Sa. f. 6. Habite.... Fossile de Grignon. Mon cabinet. A l'extérieur , clic est légèrement et inégalement striée en travers. 6. Vénus natée. Venus texLa. Lamk. y. testa ouata, trans\fersd, slriis obliquis bifariis delicatissimè cancellatd; ano ouato. Annales du Mus. 7. p. i3o. n" 4- et t. la. pi. 4o- f- 7- s* ^• * Desh. Descript. des Coq. foss. t. i. p. i44' p'» 22. f. 16. 17. 18. Id. Encycl. meth. vers. t. 3. p. iiaa. n° 27. Habite... Fossile de Grignon. Mon cabinet. Etc. Voyez, pour d'autres espèces, la Conchyliologie fossile de Z?rocc/ij, vol. 2. t. la. i3. et 14. Voyez aussi la Conchyl. min. de Swerby, n«s 4. 1 2. a4. 27 et 3i. f 7. Vénus mince. Venus tenuis . Desh. K. testa ouato transvcrsd , subœquilaterd, tenui , fragili . transtucidd- dentibus cardinalibus tribus. Desh. Descript. des Coq. foss. des env. de Paris, tora. i. pag. 143. pi. 23. fig. 8. 9. Id. Encycl. méth. vers. t. 3. p. 1 lai. no a4. Habile Fossile de Yaugirard , près Paris. Coquille très mince et très fragile; trois dents très petites à la Gharnière; surface extérieure entièrement lisse. (i) (>ette coquille est une lucinej iioui; l'avons raen- tiouiiée duiib ce génie, paj^c 333, u" -.'G. 378 HISTOIRE DES MOLLUSQUES. f 8. Vénus turgidule. Venus tiirgidula. Desh. P^. testa ouato-oOUquây tenui,fragili, inœqudaterali, tumidd, transversim irregulariter tenuissimè slriatà ; lunula nuUâ ,■ pube depressa -^ denûbus tribus sublamellosis, Desh, Descript. des Coq. foss. des env. de Paris, tom. i. pag. 146. pi. 23. fig. 14. 10. Id. Encycl, mélh. vers. t. 3. p. 1 121. u» aS. Habite.... Fossile de Maulelte, près Houdan, Coquille enfle'e, cordiforme , mince , fragile , couverte de stries très fines , irrégulières. La lunule n'est point marquée. f 9. Vénus solide. Venus solida. Desh. V. testa ovato-transversd , obliquissimâ , maxime inœquila- terd^ Icevigatd, crassd , soUdd, lunuld magna, ovatâ-^ car- dine tridentato. Desh. Descript. des Coq. foss. des env. de Paris, lora. i. pag. 144. pi, 25. fig. 3. 4. Id. Encyciop. méthod. vers. t. 3. p. 1122. no 26. Habite.... Fossile de Mary , Tancrou , Belz. Petite coquille très oblique, e'paissc, solide, suljcordiformc , comj>iimee; elle est lisse en dessus ; trois petites dents cardinales sur chaque valve. La lunule est grande et ovale , marquée par une sLrie. f 10. Venus petite râpe. Venus scobinellala. Lamk. J^. testa oi^ato-sublrigond , depressd , striis obliquis granoso- squainosis chlatrald-^ umbonibus ininimis obUquis; lunuld magnà, cordatci-^ cardine tridenlato; dentibus divaricatis. Lamk. Ann. duMus. tom. 7. p. i3o, no ^5. et tom. g. pi. 32. fig. 8. a. b. Desh. Descript. des Coq. foss. des env. de Paris, tom. 1. pag. 145.pl. 22. fig. 19. 20. 21. Id. Encycl. meth. vers. t. 3. p. 1122, n° 28. Habite.... Fossile de Grignon , Parnes, Mouchy, etc. Petite coquille triangulaire , assez solide, comprimée, hérissée de petites papilles disposées très régulièrement en quin- conce. -f- II. Vénus enfantine. Venus puellata. Lamk. V. tesld ovato - vintricosd , tenuissimd , jragili , transvtrslm tenuissimè slriatà; lunuld ovatd , sublanceolxtâ; umbonibus minimis obliquis, recurvis. VENÉRICARDE. 3^9 Lamk. Ann. du Mus. tom. 7. p. i3o. n« 6. Desh, Descript, des Coq. foss. des env. de Paris, t, i, p. 145. pi. 25. fig. 5. 6. Habile.... Fossile à Grilgnon, la ferme de l'Orme. Coquille petite, mince, fragile, transparente, ventrue, très oblique, finement strie'e en travers ; la lunule est grande , ovale , lancéolée. Vénus lucinoïde. Venus lucinoides. Desh. P". testa rotundatà , tumidd , obsolète radiaùi ; umbonibus obiiquis, minimis ] lunuld ovatà ; cardine bldentaio , altéra tridentato, irnpressione pallii simplici. Desh. Descript. des Coq. foss. des env. de Paris, tom. 1. pag. j46. pi. 23. fig. 12. i3. Id. Encycl. mélh. vers. t. 3. p. ii23. no3i. Habile.... Fossile de la Chapelle, près Senlis. Coquille mince, fragile , très renQée , ayant deux dents cardinales à une valve cl trois à l'autre; elles sont petites et rapproche'es j les impressions musculaires sont petites, mais 1 impression palléale est simple. Ce pourrait être une lucine. Vénus vieille. Venus vetida. Bast. V. testa ovato-transi^ersâ, Inœquilalerâ^transi'ersim sulca ta , sulcis deprcssis, irregulariùus, umbonibus minunis;lunulcl vix perspicuâ ; dentibus cardinalibus tribus diuaricatis, conicis proeminentibus: posticovals^œ dextrœ bijîdo ; marginibus inte^ris. Basterot. Me'm. de la Soc. d'hist. nat. de Paris, t. 2. p. 8g. nM.pl. 6. f. 7. Habite... Fossile de Saucats etdeLe'ognan,près Bordeaux, les faluns de la Touraine. Par sa forme elle se rapproche de la venus papilionacée ; ses sillons transverses sont plats , peu réguliers ; ils sont tantôt larges , tantôt étroits sur le même individu. Les bords sont lisses, très entiers. VÉlffÊRZCARBE (Ycuericardia). Coquille équivalve, inéquilalérale, suborbiculaire, \c jjlus souvent à cotes longitudinales rayonnantes. Deux dénis cardinales obliques , dirigées du même côté. 38d HiSTOlUE DES MOLLUSQUES. lesta œquivcdvis, inœquilatera, suborbiculata; sœ- piiis costis longitudinal ib us radiantibus . Dentés duo cardinales obliquisecundi. Observations. Los vénéricardes semblent faire le pas- sage des conques aux cardiacées ; elles ont entièrement l'aspect des bucardes, parleurs côtes rayonnantes, et elles tiennent aux conques par leur charnière, qui serait sem- blable à celle des venus, si elle avait , sur chaque valve , une troisième dent divergente. Néanmoins , il paraît qu'elles ne diffèrent des cardiles que parce qu'elles man- quent de dent lunulaire, leurs deux dents obliques re- présentant la dent latérale des cardites, qui est toujours canaliculée. La lunule de ces coquilles est d'ailleurs tou- jours enfoncée comme celle des cardiles, et plus ou moins apparente. Presque toutes les vénéricardes ne sont connues que dans l'état fossile. Dans les petites espèces, le caractère qui dislingue ce genre des cardiles n'est pas toujours facile à saisir (i). (i) Dans les observations qui sont à la suite des géné- ralités sur les conques marines, nous avons fait pressentir qu'il serait nécessaire de changer les rapports donnés par Lamarck au genre Yénéricarde, et même de le supprimer pour joindre les espèces qui y sont rassemblées à celles du genre Cardite. Plusieurs raisons d'une grande valeur nous conduisent à ces résultats. Poli, dans son bel ouvrage, a donné les figures des animaux, de deux espèces, dont l'une appartient aux cardiles, et l'autre aux vénéricardes de La- marck. La ressemblance de ces animaux dans tous les ca- ractères essentiels prouve, avec la dernière évidence, qu'ils dépendent d'un même genre; ce fait de la ressemblance des animaux sera confiriné par celle des coquilles. Nous voyons que Lamarck a compris , dans ses cardiles, des co- quilles alongées, trausverses, très inéquilalérales, ayant, à la charnière , urie ou deux dents très obliques dans la di- rection du bord supérieur. Sans doute que si toutes les VKNEP.ICAnDK, 3^1 ESPÈCES. Vériéricavdeà côtes plates. Venericardia planicosta, Lamk. T^. testa obliqué cordatd, crasslssimd ; costis planis, l'i tegris : posticis anticiscjue transfersim sulcatis. Annales du Mus. vol. 7. p. 55. et vol. 9. pi. 3i. f. 10. * Seba. Mus. t. 4« pl. 106. p. 36, Knorr. Foss. part. 2. lab. aS. f. 5. Swerby. Conch. min. n* 9. lab. 5o. (2) Eudem ? Minor. Annales du Mus. 9. tab. 82. f, 2 * Desh. Coq. foss. t. i. p. 149. pl. 24. f. i. a. 3. cardites étaient transverscs , et que la charnière présentât quelques caractères particuliers, il aurait été assez ration- nel de les séparer, en supposant que les animaux ne soient pas connus ; mais il n'en est rien, et Lamai'ck lui-même a compris parmi les cardites, des coquilles arrondies qui ont exactement tous les caractères des vénéricardes. En réunissant toutes les espèces vivantes ou fossiles des deux jrenres, en les plaçant dans leurs rapports les plus naturels, on verra s'établir entre eux un passage tellement insensi- ble , qu'il deviendra impossible de dire où finit le genre vénéricarde et où commence celui des cardites. Quand on examine ensuite tous les caractères , on reconnaît la même ressemblance que dans les formes extérieures. Presque sans exception, les vénéricarde« et les cardites ont des côtes longitudinales , leur coquille est épaisse et solide , la lunule est petite, très enfoncée, la charnière est plus ou moins épaisse selon les espèces, et offre quelques modifi- cations peu importantes, selon que la coquille est arrondie ou iransvcrse; elle se compose de deux dents cardinales sur chaque valve, lorsque la coquille est arrondie ou peu transverse 5 ces deux dents sont obliques: cette obliquité se remarque même dans quelques espèces tout- à -fait transverses^ mais dans le plus grand nombre de ces der- 382 HISTOini: DES MOLLUSQUES. * Cardîtaplanicosta.'Das.h. Encycl. melh. vers. t. 2. p. 198. n» 5. Habite... Fossile se trouvant en France, en Angleterre et dans l'Italie, en Piémont et à Florence. Le chama rJiomboidea , Brocc. Conch. 2. p. SaS. tab. 16. t. 12 , semble une va- riété de cette espèce ; la lunule est enfoncée et très appa- rente (i). nières la dent antérieure devient très petite et perpendi- culaire à la première : ces différences s'établissent par nuances en passant d'une espèce à l'autre. L'impression palléale est toujours simple dans son contour , et ce carac- tère important se trouve aussi bien dans les vénéricardes que dans les cardites. Il est nécessaire de rappeler ici que^ dans les conques, l'impression palléale n'est jamais simple; on voit postérieurement une inflexion triangulaire, cela annonce que tous les animaux de cette famille sont pour- vus postérieurement de deux siphons : les vénéricardes et les cardites n'en ont pas j les bords du manteau sont libres dans toute leur étendue^ comme cela a lieu dans les mu- lètes. Jusqu'à présent on a regardé , comme d'une grande valeur, l'existence ou l'absence des siphons, la réunion ou la séparation des lobes du manteau , et l'on s'est servi avec avantage de ces caractères pour la formation des fa- milles , si celle des conques , pour être naturelle , ne doit contenir que des animaux siphonés postérieurement, et il est certain que cela doit être ainsi , il devient évident que le genre vénéricarde doit être transporté ailleurs^ et comme nous avons vu qu'il se confond avec les cardites , il devra subir les changements de rapports devenus nécessaires pour ce dernier. (i) Cette coquille est en effet fort commune aux envi- rons de Paris j on la trouve également en Angleterre , en Belgique, àValognesj mais nous ne la connaissons ni du Piémont, ni de l'Italie; il est à présumer que Lamarck a été trompé sur ses localités. Quant au chama rhomhoidea de Brocchi , elle constitue une espèce très distincte de celle-ci. vénéricarot:. 383 2. Vc'»('ricarde jit'tonculalre. f^enencardia petuncu- laris. Lamk. f^. testa oiiLculan, subœqiùlalerà; costia corn'exis, sub-irnbri- catis : laleralibus muricatis. Annales du Mus. 7, p. 58. n» 6. Venus de l'Oise. Cainbrj, Dcscri^il. du dcp. de l'Oise, pi. y f. I. * Deslj. Descript, des Coq. foss. t. 1. p. i5o. n" 1. pi. i5. f. I. 2. * Cardila petuncularis . Id. Encycl. melh. vers. t. a. p. 198. Habite Fossile des tm irons . forme d'un peigne sans oreilltlles ; sa lunule, 1res enfoncée, paraît à j^eine en dehors. 3. Vénrricai'dc imbriqui'c. T^enericardia imbr/cata. Lamk. P^. testa siiborbiculald ; costis coni'cxi'; , imhricatOmSquainoshf noclosisy asperis. Venus iinbricata. Gmel. p. 3277. n" 34- List. t. 497- f- Sa. Ciiemn. Concli. G. t. 3o. f. 3i4. 3i5. Enoycl. pi. 274. f- 4» Lamk. Ann. du Mus. 7. p. 5Q. n° 3. et vol g. pi. 32. f. i. * Desh. Descript. des Coq. foss. t. i. p. i 52. n» 4. pi. 24. f. 4. 5. * Blainv. Malac. pi. 68. f. 3. * Cardita iinbricata. Desli. Encycl. melh. vers. t. 2. j). 19g. n" 8. Habite.... Fossile de Grignon. Mus. n". Mon cabinet. Très commune. On en trouve une variété' à Courlagnon. La vé- ne'ricarde luile'e, n» 8 des Annales, me paraît n'être aussi qu'une variété' de cette espèce. 4 . V^i'nérlcarde australe. V^enericardia aiistralis. Lamk . V. testa s ubo/ biculata , minimd , purjmreo linctd ; costis an guslis , irnbricato-squamosis , subnodosis. * Quoy et Gayni. Voy. de l'Aslrol. Mo]!, pi. 78. f . i 2 à 14. Habile les mers delà Nouvelle -I/oliaiide. Largeur, 4^5- jj^ iilSTOIUE DES MOLMJSOlE'^. nailiimètres. Je l'ai trouvée dans le sable que renfeiiîialt une coquille de celle région. Jt; crois que c'est l'analogue vivant tle la véne'ricarde imbriquée, duiit je n'ai que des individus très jeunes j elle lui ressemble eu petit. Mon cabinet. 3 Vénéricarde côtes aiguës. Venericardia acuticosta. Lamk. V. testa suborbiculatd ; costis carinatis , squamoso-dentatis , subasperis. Annales du Mus. n. p. 5^. n* 4» ^^ ^- 9- p'- 35. f. 2. ■^ Desh, Descript. des Coq. foss. t. i. p. i53. n" 5. pi. i5. f. 7. 8. * Cardita acuticosta. Id. Encycl. méth. t. 2. p. 200. n" 10. Habite.... Fossile de Courtagnon. Mon cabinet. Sa lunule est apparente. On la trouve aussi à Grignon. 6. Vénéricarde douce. V^enei'icardia mitis. Lamk. V. testa suborbiculatd • costis crebris , separatis , compressis , dorso lœwibus : posticis crenulatis. * Desh. Descript. des Coq. foss. t. i. p. i53. n» 8. pi. 2S. f. 9. 10. Mus. a**. Habite.... Fossile des environs de Paris, à Boires. Mon cabin. •j. Véne'ricarde décrépite. Penericardia senilis. Lamk. y. testa obliqué cordatâ , valdè inœquilalerâ ; costis magnis , convexisy obsolète crenatis, muticis. Annales du Mus. 7. p. 57. n° 5. Habite.... Fossile des environs d'Angeus. Ménard. La lu- nule , très apparente, est en cœur court et enfoncé. Celle coquille a l'aspect d'une cardite , mais elle est une vi néri- carde. Mon cabinet, 8. Vénéricarde côtes lisses. J^enericardia lœvicosta. Lamk. V. testa obliqué cordaUî ; costis convexe - planulatis , dorso loevihus, lateribus dèntatis. Mon cabinet. Habile.... Fossiles des Faluns de Touraine. Largeur, 27 mlllimèlres. g[. Véiiericarde concetiirlque. P^etiericardia coneeii-^ trica. Lamké P^t testa suhorbiculaUiy depnssittscitlà; siilciis transi>èrsis coti-' cenlricis , ele^>alo-lamellosis. Habite.... Fossile de Chaumont. Brongniart. Petite coquille ele'{;animent sillonne'e comme ]a Cy th. erjcina. hargevv i3 millimètres. Mon cabinet. 10. Y('nc'rjcarde tieillis.sée. Venericai'dia deciissata. Lanik. T^. testa siiborbiciilatn ; coslis longUudinalihus siriisque transversis cancellald ; dentibus cardinalibus dit'aricatis. Annales tlu Mus. t. 7. p. Sg. 11° 9. et t. 9. pi. Sa. f. 5. a. b. * Desh. Doser, des Coq. foss, t. i. p. iSg. n° i4- pi- 26. f.7.8. Habile.... Fossile de Grignou. Mon cabinet. Coquille très petite, qui semble se rapprocher des lucines, offrant l'ap- parence d'une dent latérale. 1 1 . Vénéricarde élégante, f^enericatdiaelegans. Lamk. y. testa sulorbiculaid; çosUscreberriinis^ eîewatis^ compressis^ dorso scjuamoso-serratis. yenericardia elegans. Annales du Mus. t. 7. p. 59. D* lo. et t. 9. pi. 33. f, 3. a. b. Mala. * Desh. Descr. des Coq. foss. t. 1. p, 157. u° la. pi. 36^ L 14. i5. 16. Habile.... Fossile de Grigûon. Elle tient de très près à la V. imbrique'e j mais ses côtes sont plus étroites , comprime'es »ui' les côte's et serriformes. Mus. nS. Z.i:S CARDZACEES. Dents cartilnalcs irrégulières , soit dans leur forme , soit dans leur situation^ et en général accompagnées d^ une ou deux dents latérales. Les cardiacées se composent d'un petit nombre de genre.s qui paraissent convenablement rapprochés par Tome vi. 35 380 HISTOIUE DES MOLLUSQUES. leurs rapports , et formenl une famille assez distincte, sous certaines considérations générales. Icilacharnicre n'off'repius trois dents cardinales rap- pro<;hées, dont celles descôlés sont divergentes, comme dans les conques, à moins qu'il n'y ait une longue dent latérale , et la plupart de ces ca/'^/acée^ sont des coquil- les ventrues , presque loales munies de côtes longitu- dinales rayonnantes , et qui offrent en général laforme d'un coeur, lorsqu'elles sont vues antérieurement. Ces coquilles sont équivaives, régulières , quelquefois bâil- lantes lorsque les valves sont fermées. D'après l'obser- vation de M. Cuvier , sur le muscle d'attache de l'ani- mal , j'en écarte les genres tridacne et liippope , qui me semblaient appartenir à celte famille. Elle se ré- duit maintenant aux cinq genres qui suivent: bucarde, cardîte , cypricarde , hialelle et isocarde. [Les genres queLamarck a réunis dans cette famille, semblent avoir entre eux beaucoup de rapports et con- stituer un groupe ou une iamiîle naturelle; cependant il n'en est pas toul-à-fait ainsi. Pour juger la question d'une manière convenable , il ne faut pas seulement s'arrêter à rexamen des coquilles , il faut aussi voir le» animaux qui les produisent. Nous croyons qu'il est convenable de prendre le genre Bucarde comme type de la famille des Cardia- cées , pour y joindre ceux des genres connus qui ont avec lui assez de ressemblance pour entrer dans la même famille. L'animal des bucardes a un pied assez long . cylindrique , coudé et très bien disposé pour faire un saut ou un mouvement de bascule. Les lobes du man- teau sont réunis ]>ostérieuremenl; mais dans la com- missure , au lieu de siphons alongés, on n'en trouve que de très courts , et le plus souvent deux perforations qui les remplacent : ces perforations du manteau sont CARDIACEES. 38*^ cilides à leur bor'i , coiiinie les siphons le sont à leui extrémité libre. Ces siphons ou pliilôt ces perforations des bucardes sont tellement courtes , qu'elles n'ont pas de muscles rétracteurs propres, et delà vientquc dans les coquilles l'impresion du manteau est simple dans sou contour. Si, avec ces premières, données nous exami- nons les genres compris avec les bucardes dans la fa- mille des cardiacées , nous verrons i» que les cardite^: ayant les lobes du manteau essentiellement désunis, ei par conséquent n'ayant ni siphons ni perforations , elles doivent sortir de cette famille ; 2" que le genre Cypricarde laisse encore du doute , puisque l'animal n'est pas connu. Par la coquille , il se rapprocherait assez des conques, parce que l'impression du manteau est un peu sinueuse postérieurement ; quelques espè- ces par leur charnière se l'approchent un peu de cer- taines isocardes , de sorte qu'il faut attendre de nou veaux faits pour se décider à l'égard de ce genre ; 30 nous avons vu en traitant des solens et des saxicaves que le genre Hiatelle devait être supprimé, puisque la seule espèce qui le constitue a tous les caractères des saxicaves ; 4° le genre Isocarde a beaucoup de rapport Bvec les bucardes, par l'animal, et aussi par la coquille ; il se lie à certaines cypricavdes grandes et cordiformes, et il poui'rait bien avoir plus d'analogie avec les cy- prines qu'on ne le j appose habituellement. Il résulte de ce qui précède, que les deux genres, cardites et hiatelle, ne peuvent rester dans la famille des cardia- cées. Ce groupe se trouvera donc réduit à trois genres, parmi lesquels celui des cypricardes est encore dou- teux, j 25 «wïôi.\K m mUMiihtèi Coquille équivalve, subcor(liforine,à crochets pro- tubéranls, à valves dentées ou plissées en leur bord interne. Charnières ayant quatre dents sur chaque valve , dont deux cardinales rapproche'es et obliques , s'arlicu» lant en croix avec leurs correspondantes , et deux latérales écartées, ititrantes. Testa œquivalvis , suhcoî'data ; natihus prominuUs : igatd ^ ciiicreà , inlùs spadiced ^ lineis longitudinaliùus riifis partiin pictà ,• pubcfitsco ma- culatd. Mus. n*. Habite les côtes du Brésil , à r\io-Janctro. Lalande. Celte co- quille n'offre ni côtes , ni stries longitudinales distinctes , mais seulement des ligues colorées. Le bord ialerne est dentelé. Largeur, 24 millimètres. 8. Bucarde raembraueux. Cardium apertum. Cheran. C. testa subcordald, inœquilaterâ, tenuissiind ^ pallidè fulvd ; latcre antico producto , hiante j costis tenuibus acutis ^ dis- tinctis : anticis planulatis. * Cardium rugatum.Gronov. Zooph. p. 266. n° i ia5. pi. i8. f. 5. * Schrot. Einl. t. 3. p. 55. no 8. * Cardium virgineum. Var. /3. Gmcl. p. SaSS. n" aS. " Cardium rugatum. Dilw. Cat. t. i . p. laS. n» 3i. Cardium apertum. Chemn. Conch. 6. p. 189. t. 18. f. 181 — 183. Cardium apertum, Brug. Encycl. mélb. vers. t. i. p. 226, (i) La coquille qui, dans la collection du Muséum, porte ce nom , est certainement un jeune individu du cardium asiaticuni, u° 4; et devra lui être ajouté. 394 HISTOIRE DES MOLLUSQUES.": Encycl. pi. 296. f. 5. a. b. Habite.... On le dit de TOce'an asialique et des côtes de ki Jamaïque. Mon cabinet. Espèce très rare , très distincte. Crochets lisses, d'un fauve oranj^é. 9. Bucarde papyracé. Cardiuni papyraceum. Chemn. C. testa cordatdj fragili , longiludinaliter obsolète siriatd ^ al. hidd; natibus rujb-purpureis; intits purpureo'inaculatâ. Car dium papy racsum. Chemn. Conch. 6. t. 18. f. 184. * Gmel. p. 3254. no 32. '^ Schrol. Einl. t. 3. p. 55. m 9. Cardium papyraceum. '&vyx^,.'Encyc\.vaé\\i.\es%.X. i.p. aBi. no 29. * Dilw. Cat. t. I. p. 125. n» 3o. Habite l'Oce'an des Grandes-Indes. Mon cabinet. Il est plus petit que le pre'cedent , moins inéquilalcral , tout aussi mince , à stries longitudinales fines et se'parecs, et à lunule grande j ovale. Largeur, 34 millimètres. Il est un peu bâil- lant an côte ante'rieur. 10. Bucarde soléniforme. Cardium bidlatum. Lamk. C. testa transuersè ovatd^fragUi, longitudinaliter sidcatd; la- tere antico producto Mante : margine serrato. Solen buLlatus. Lin. Syst. nat. p. iii5. Gmel. p. 3226. u" 10. * Schroter. Einl. t. 2. p. 632. * Solen bullatus. Dilw. Cat. t. i, p. 69. n" 29. List. Conch. t. 342. f- 179. Gualt, Test. t. 85. fig. H. Chemn. Conch. 6. t. 6. f. 49- 5o. Cardium soléniforme. Brug. Dict. n' 34- Encycl. pi. 296. f. 6. a. b. Habile les mers d'Ame'rique, à Saint-Domingue, la Martini- que , etc. Mon cabinet. Elle est blanchâtre, lachete'e de rouge ou de pourpre , â crochets lisses, rougeâtres, II. Bucarde rare-épine. Cardium ciliare. Gmel. (i) C. testa rotundato-cordatd ^tenui, albidd ^ luteù subzonald; c.osLis trifjuetris ^ subcarinatis ^ aculcatis , intersliliis planis , transuersè rusosis. (i) Pour Hous, les cardium ciliare et aculeatiini ne for- BUCARDE. SgS Cardium ciliare. Gmel. n» 9. [a] Testa costis carinaùs ; aculeis longiuseuUs , basi compres- sis, distantibus. Knorr. Vergn. 6. t. 5. f, 5. Chemn. Conch. 6. t. 17. f. 171. 172. Encycl. pi. 298. f. 4. [b] Var. tubercnlis breuioribus obtusiorihus : lateris postici cochleariformiius. Gualt. Test. tab. 7a. fig. C. Poli. Conch. i. tab. i6. f. ao. * Payr. Cat. p. 58. n° 100, ment qu'une seule espèce; nous avons bien examiné les coquilles , et nous ne trouvons d'autres différences que celles de l'âge. A voir certaines variétés, on serait porté à joindre à ces deux premières espèces les cardium echina- tum, tuherculatum et Deshayesii, Payr. Il y a, en effet, tant de rapports entre toutes cesespèce.s, qu'après les avoir mises dans un ordre convenable , on les voit passer de l'une à l'autre par des nuances insensibles: cependant nous croyons que l'on peut, quanta présent, conserver deux types, l'un pour le cardium aculeatum, auquel le ciliaire serait réuni, et l'autre pour le cardium echinatum, dans lequel on con- fondrait les cardium tuherculatum et Deshayesii , Payr. D'après ce que nous venons de dire, il n'est point éton- nant que la synonymie de ces espèces soit à refaire com- plètement; ce qui expliqueaussi pourquoi tousles auteurs, depuis Linné, se sont mutuellement accusés de confusion dans leur synonymie. Pour empêcher cette confusion, il fallait rigoureusement déterminer les caractères spécifi- ques, ce qui était difficile avant d'avoir étudié les diffé- rents âges et les variétés de localités. Obligé que nous sommes de respecter le travail de La- marck, il nous est impossible d'améliorer, comme nous l'aurions voulu , la synonymie, puisoue, pour établir les espèces convenablement, il faudrait en supprimer trois, cl faire des transpositions de synonymie qui ne laisseraient plus rien d'entier du travail de Lamarck sur les cinq espèces qu'il a maintenues dans son catalogue. 396 lilSTOiRE DES BîJLLUSQUtS. "' toîsile. Broccli. Conch. Foss. subap. t. 'j. \i. Sot. n* ^, Habite les côles d'Afrique , celles des îles d'Ame'rique , cic. Mon cabintt. La coquille [a] est petite, rare, sur-tout ayant ses épines conserve'es. La variété' [b] est plutôt tubcrcmli- fère qu'épineuse. Cabinet de M. Valenciennes, Bruguicrc a confondu cette espèce avec la suivante, 12. Bucarde à papilles. Cardium echinatum. Lin. C, testa cordatd, tniniJd, subœiyuilatcrd; costii convsxis, lineî papilliferd exaratis : papilUs suhtubtdosis ^ cochlearijorini- bus aut spatulatis. Cardium echinatum. Lin. Cardium ciliare. Brug. Dicl. n° 1 1 . [a] Testa minor; cosùs dorso subcarinatis: papillis poslicali- bus cocfdearibus. List. Conch. t. Sa/}, f. i6r. Poli. Test. i. lab. 17. f. 7. 8. Cliemn. Conch. XI. p. 2i3. t. 200. f. ip5i — jgSS. * Broch. Conch. Foss. subap. p. 5o2. n° 5. * Cardium Deshayesii.Vnyr. Cat. p. 56. n" gS. pi. i. f. 33. 34. 35. * Fossilis. Basterot, Mcm. de la Soc. d'hisl. nat. de Paiis. t. 2. p. 82. n° 4- * Fosfitis da bois de Mont. Foss. de Pod. pi. '6. f. i3. i^. [b] Testa major; coslis dorso planulalis^ sulco exaratis : pa- pillis crassioribus 5 anticis aurifonnibus. MuII. Zoologia dan, tab. i3. etc. Encycl. pi. 298. f. 3 ? Da Costa. Brir. Conch. t. i/j. f. 2. Pcnnant. Zool. Brit. 4- t- 5u. f. 37. Habite les mers d'Europe. Mon cabin>^'. Espèce assez com- mune, très différente de celle qui précède. Ses papilles sont toujours en cornet ou en spatule auriculaire, selon qu'elles sont sur le côte antérieur ou sur le postérieur, i3. Bucarde fausse-lime. Cardium pseudo-lima. Lamli. C. testa cordatd, ventricosd , albd; sulcis 38, planulatis, ad wnbones lœi'ibus , tuberculis niinimis serialibus medio aspe- ratis. Habite..., Grande coquille ventrue, à sillons peu élevés, saiis rides transverses diins les interstices, et qui paraît très dis- fincie delà précédonle. Largeur, 1 10 millimètres. Cabinet de M. Dufrcsne. i4. ttucârde ^ineuk. Cardiurit aàuieatUtti. Llùt C. testé sûhcohlatd; ôUiqhàtd; côsiîs cohuexti^ titieae.raratis^ tinticis aculeatis; posticis papilU/eris. CanUiim iiculeatuni. Lin. Gmel. n" 7. Brug. n*» g. Gnalt. Test. t. 72. fig. A. D'Argenv. t. 23. fig. D. Seba. Mus. 3. t. 86. f. .-i. Poli. Tt-st. i. t. 17. f. 1— 3. Pennant. Zool. Bril. 4. t. 5o. f. 37. Clicmn. Conch. 6. i. ij. f. 1 56. Eiicycl. 1)1. 298. f. 1. * Payr. Cat. p. 55. n» gS. Habile i'Oceari d'Europe. Mus. n". Mon cabinet. Coquille commune. Les cotes de son côte' postérieur n'ont point d'e'- pines, mais des papilles aplaties sur les côtés. i5. Bucardehérissonnée. CardiuTn erinaceitm. haink. C. testa rotutidalo - cordaUÎ y suLcequilateru ; costis conferlis ^ lined subinterrup^d exaratis j aculeis inflexis numerosis. CarJiu/n echinatum. Brug. Dict. n° 10. Seba. Mus. 3. t. 86. f. 3. Favanne. Conch. t. Sa. fig. A; 2. Chemu. Conch. 6. t. i5. f. iSy. Encycl. pi. 297. f. 5. Poli. Test. i. t. 17. f, 4—6. * Cardium spinosum. Dilw. Cat. t. i . p. ii5. n2 i3. * Payr. Cat. p. 57. n° 97. * Fossile. Cardium echinatum. Broch. Conch. Foss. t. », p. 5o2. n° 5. Habite la Médiierrane'e. Mus. n^. Mon cabinet. Espèce bien distincte de la prdcédenle. Elle est fauve ou blanchâ- tre. Les côtes de son côte' postérieur ont des papilles courtes, comprimc'es, mucronées très obliquement. Lar- geur, 77 millimètres. iG. Biicarde tubercule. Cardium tubcrculatum. Lin, {^A C. tesUi subcordatd , tumidu, albidà , rufo zonatti ^ costis où^ lusis^ transfersè striatisy supernè posticèque nodosit. Cardium tuberculatum. Lin. Brug. Dict. n» 12. (1) C\nte coquille est une variété du cardium echinatum. Voit !a note du cardium ciliare. 398 HISTOIRE DES MOLLUSQUES. List. Condi. t. 329. 1'. 166. Rumph. Mus. t. 48. f. u. Gualt. Test. t. 71. %. M. Chemu. Conch. 6.1. 17. f. 173. Eiicycl. pi. 3oo. f. I. * Cardiuin luberculare. Sow. Gênera of Sliells. f. 3. * Payr. Cat. p. 55. u*94' * Fossile. Brocchi. Coqch. Foss. t. 2. p. 5o3. u*' 6. Habite la Méditerranée. Mus. 0°. Mon cabinet. Il est souvent sans nodosite's. 17. Bucarde luilé. Cardium isocardia. Lin. C. testa obliqué cordatd^ tumidci-^ costis confertis, squamiferis-^ squamis Jornieatis^ subimbricatis. Cardium isocardia. Lin, Syst. nat. p. 1122. Brug. Dict no 8. * Gnoel. p. 3249. no 12, * Schroter. Einl. t. 3. p. 38. * Cardium scjamosum ? Gmel. p. 32 56. n» 44- * Bonanni. rari. 2. f. gS. * List. Conch. t. 323. f. 160. * Gualt.Test.pl. 71. f. N? * Seba. Mus. t. 3. pi. 86. f. 5. Rumph, Mus, t. 48. f, 9. D'Argenv. Conch. t. 23. %. M. Favanne. Conch. pi. 52. fig. C. 2. Born. Mus. p. 39. Vign. Cbemn, Conch. 6. i. 17. f. 174 — 176. Encycl, pi. 297. f. 4- * Dilw. Cat, t. i.p. 118. a» 17. [2] Var. testa minore, breviore. Seba. Mus. 3. t. 86. f. i3. Habite les mers d'Ame'rique. Mus. n». Mon cabinet. A Tin- térieur , la coquille est teinte ou tachée lie rouge. La va- riété [2] est de rOcéan atlantique. 18. Bucarde muriqué. Cardium muricatum. Lin. C. testa cordalo-ovatâ j albo etpurpureo varia; costis ad la- tera muricatis ; coslarum tuberculis oblicjuis. Cardium muricatum. JAn. Syst. nat. p. 11 23. Brug. Dict. n''32. * Gmel. p. 325o. no i5. * Schroter. Einl. t. 3. p. 4i- List. Conch. t. Zn. i. i^Q- BUCARDE. 399 Chemn. G>ach. 6. t. 17. i. 177. Encyi.1. pi. 297. ♦". I. * Dilw. Cal. l. I. p. 120. n° 21. [■2] Far. tnslâ flavicantt. Chcmu. ihid. f. 178. Habite rOce'an américain. Mus. n". Mou cabinet. La coquille a une tache double et oblonguc à l'iiUe'rieur. 19. Bucarck' anguleux. Cardiuni angulatum. Lamk. (1) C. test î longUudinali, ovaia^ ob'Lquti, albiJà^ supernè purpu- rto zonata; coslis '62 dorso angulatis , transi^ersè sulcatis; aiileriùs hiante. Stba. Mus. 3. lab. 86. f. 6. Habite ... les mers d'Ameri([ue ? Mon cabinet. Les côtes du côte pûsttrieur sont comoïc cronelc'es obliquement par des tubercules alougës. Longueur, G8 millimètres. Le Muse'um en possède une varie'le blanche nuée de fauve. 20. Bucaidemai'bi'é. Cardium marmoreum.ïjamk. (2) C. testa ovali, longitudincdi, uepresso-convexd ^ albn aurantio rubrocfue varia; coslis 32, convexo-planis : posticis trans- i^ersc sulcatis^ subcrenatis. List. Conch. t. 33i.f. 168. Caidium Leucoslotnum. Born. Mus. lab. 3. f. 6. 7. Chenin. Conch. 6. p. 187. l. 17. f. 179. Encycl. pi. 297. f. 3. * Cardium magnum. Var ^. Gmel. p. SsSo. u" 16. '' Schrot. Einl. t. 3. p. 54. n» 6. * Seba. Mus. t. 3. pi. 80. f. 2? * Fav. Conch.pl. 52. f. G. * Cardium elongatum. Sow. Gênera of Shells. f. r. [2] Var. Itsld majore ; ano lanceolalo^ giabro. Habile à la Jamaïque. La variété [2] vient de l'île de Cey- ian. M. Maclay . La coquille, toujours moin.s grande et (i) la coquille qui, daiLS lacollection du Muséum, porte ce nom , est un grand et bel individu du cardium rugo- sum, n° 23. INous ne savons s'il en e.sl de même de la co- quille de la collection de Lamarck. (2) Bovn étant le premier qui ait donné un nom à cette espèce , il sera convenable c!c le lui restituer et de rejeter par conséquent celui imposé par Lamarck. àiilréiaent colorée qtië celle de l'espèce suîvanié, ii'a point «es côteî aplaties et latéralement anguleuses comme elle* A l'inte'rieur, elle est blanche ; avec une tache jaune sur le côte' ante'rieur. iai. Bucarde alongé. Cardinm ehngatum. Lamk. C. testa ohlonga , subœquilaterâ ^ albo luleo aulfitlt'O varia -^ costis 4o platmlath , latcre angulatcs , senalis : posticis transi>ersè sulcatis. Cardiutn eloiigalwn, Kiug. Dict. n° 26. Exchisd Synonymiit. An Seba. Mus. 3. tab. 86. f . 2 ? Habite.... les mers d'Amérique? Mon cabinet. Celte espèce , beaucoup plus alongce et plus rcnflc'c (jue la picce'dcntc, et que Bruguièrc a deciile d\iprès mon cabinet , ayant 4o côtes longitudinales , ne saurait être le Cardiuin magnum de Linné'. A l'inte'rieur, elle est blanche, avec une tache pourpre'e sur le bord du côlc antérieur. Iiongueur, 98 mil- limètres. 2 2. Bucarde ventru. Caî'diumventricosum. Brug. C. testa maximâ , obliqué cordatd , ventricosâ, antice subdc pressa^ costis 35 planulis, angulatis , posticis ransi>ersïm ; sulcatis. * Cardium maculatum. Gmel. p. SaSS. n» 38. * Schroter. Einl. t. 3. p. Sg. Cardiutn magnum. Born. Mus. tab. 3. f. 5. Cardium ventricosum. Brug. Diet. n^ 25. Encycl. pi. 299. f. i. List. Conch. l. SaS. f- i65. Habite les mers d'Ame'rique, la côte dcCampêche. Mon oabi- aet. Elle est très inéquilatcrale. Largeur, Î07 millimètreo. aS. Bucarde. ridé Cardium rugosum. Lamk. C. testd ofato-rotundatd inœquilaterd , albidd, immaculatu; costis rotundatis , transuersè rugosis : lateris anticis stfua- tnoso'scahris. An cardium flavutn. Lin.? Schroet. Einl. in Conch. 2. t. 7. f. 1 1. a. b, Card. magnum. Chemn. Conch. G. p. 196. t. 19, f. 191. Seba. Mus. 3. t. 86. f . 7 ? Encycl. pi. 297, f. 2, [2] Far. testa minore-, stihoequilatern. îîabite VOcÀan indien. Mon cabinet* Ësprce ti'aïu'bJt-, tri-s clistiuclc. La coquille est blanche , quelquelojâ teinte da fauve ou d'un roux ferrugineux. Ses côtes, au nooil)rR de 28 à 32 , sont arrondies , un peu arquées , sillonnées el comme ridées transversalement. Largeur, 69 millimètres. Le cardium regulare, Brug. Dict. n» 24, n'est qu'une va- riété de celte espèce. Elle n'est pas réellement éqnilaiérale. On la dit d'Amérique. 24. Bucarde sillonné. Cardium sulcatum. Lamk. ato-oblonga, tlepressa , alhofuU'oqlie varia, longi- tuJinaliter stiiattij laleribus purpuieo macitlatis] intùs radiis binis purpurascentihus. Cardiuin biradiatum. Biug. Dici. 11" 28. Cardium serratum. Chemn. Cotich. 6. t. 18. f. i85. 18G. Encycl. pi. 298. f. 6. * Cardium serratum. Ty\\v}. Cal. t. i. p. 124. n» 29. Syn. pler. exclus. Habite l'Océan asiatique, à lîlc deCeylan. Mon cabinet. Jolie espèce, très dislinole. 28. Bucarde double-face. Cardium œolicum. Boni. (a) C. testa subcordai i, gibbu^ albd, rubro maculatd • striis ante- rioribus^ poslerioribus liansi'ersis. ■^ Bonan. Rar. 3. f. 91 . List. Concli. t. 3i4. f. i5o. * Cardium pectinatuin. Lin. Syst. nat. p. iia4- * Id. Gmal. p. 3253, n" 24. * Cardium eolicum . Born. Mus. p. 48. * Cardium eolicum, Gmel. p. 3254, "° 33. " Cardium dispar. Mu>cli. Mus. Gevcis. p. 44^. n» i63j. * Sclirot, Einl. t. 3. p. 56. n° 10, (2) Pour quiconque .se donnera la peine de lire atten- tivement la description du cardium pectinatitm que donne Linné dans Je Muséum de la princesse Ulrique , il restera prouvé que la coquille que Linné a eue sous les yeux, était la mêmeque celle nommée plus tard cardium. eolicum. Il est vrai que Linné donna , pour synonymie de son car- dium peclinatum, une (i,q;uredeGualtiéri, qui représente la jenus pectinata'f mais, avec uueidescriptiou aussi exacte, il fallait simplement supprimer hi citation de cette fi{;urej dès lors le nom de cardium pcctinatiim devenait d'une ap- plication très facile. Et nous sommes surpris que Laraarck, par une substitution fâcheuse , ait donné le nom de car- dium eolicum au cardium pectinalum de Linné. Dilwyn n'a pas fait cette faute et a très bien ét.ibii la synonymie de celte espèce. BLCARDE. 4o5 K.Dorr. Vergn. 5. t. a6, f. 2. et t. ay. f. 3. Chemn. Couoli. 6. t. iS. f. 187. 188. Cardium pectinalum. lirug. Dict. n" 18, Encycl. pi. 396. t. \. * Cardium pectinattii/i. Dilw. Cut. l. i. p. lag. n* ,\i. Habite l'Océan des Grandes-Indes, et, selon Gmclin , à la Guine'e et aux Anlilles. Mus. n". Mon tabincl. Coquille rare, extraordinaire dans ce genre j ar la disposition de sss stries. On la nomme vulgairement l'orient et l'occident. 29. Bucarde pectine. Cardium pectinaluiu hunik. {i) C. testa suùcorduOi , transucrsd , albidd; coslis 2S Iransversi sulcalis ; umbonibusfiavcsccntibus. An cardium pectinalum ? Lin . Murr. Fund. Test. lab. 3. f. 18. Habite la Méditerranée. Mon cabinet. Les sillons qui traver- sent les côtes sont un peu sépares. Ce bucarde est nioin ine'quilatcral que les deux qui suivent , et y tient par ses rapports. Largeur, 34 à 35 millimètrci. 30. Bucarde rustique. Cardium rusticiim. Lamk. (2) C-. testa subcordatd , vcntricosd , transuersâ ^ albidd ^ supernè anti(/uald; costis 23 transueisè sulcalis., latere antico sub- hiantc : inliis livido-fiice.icente. * Lin. Syst. nat. p. 112!). * Gmel. p. 3a52. n°. 23 (1) Il est certain pour nous que celte coquille n'est pas et cardium peclinatum de Linnéj ce pourrait être tine va- riété du cardium edule (Voyez la noie relative au cardium eolicum, cardium pectinalum de Linné ). (2) Nous croyons qu'il sera nécessaire de joindre cette espèce à la sTiivante. Nous possédons un grand nombre de variétés que nous pensions d'abord pouvoir distribuer à chacune de ces deux espèces; mais ce partage nous fut impossible, parce que plusieurs de ces variétés olTrant à la fois une partie des caractères de chacnnes d'elles, il aurait fallu les placer aii hasard plutôt dans l'un que dans l'autre. De ce passage insensible , nous avons conclu , comme nous l'avons fait pour beaucoup d'autres espèces , qu'il était nécessaire de réunir celles dont il est ici question. 4o6 lUSTOIRK DES MOLLUSQUES. ^ Schrot. Einl. t. 3. p. 48. * Born. Mus. p. 49- Brug. Encycl. métli. vers. l. i. p. 222. An cardiwn rusticuin ? Chemn. Conch. 6. t. 19. f. 197. Pectunculus.... List. Conch. t. 333. f. 170. Habite.... Mon cabinet. La coquille que j'ai sous les yeux avoisine beaucoup le card. edule , mais en est distincte. Je n'ai pas encore reconnu le card. rusticum de Linné'. Celui de Poli [Test. i. lab. 16. f. 5—7.] paraît diffëréiit du mien. Largeur, 37 millimètres. La coquille cite'e de Lister est de la Jamaïque. Le card. edule de Poli [Test. i. tab. 17. i. II. 12.] n'en diffère pas beaucoup, et ne'anmoins semble un peu différent de celui de la Manche. 3i. Bucarde sourdon. Cardium edule. Lin. C. testa rotundato-cordatd , obliqua, subantiquatd ; sulcis 26 transversè striatis , supernè posûcèque crenaùs , suhimbri- catis. Cardium edule. Lin. Syst. nat. p. 11 24. Gmel. p. SaSa. n» 20. Brug. Dict. n« i3. * Schrot. Einl. t. 3. p. 47. List. Conch. t. 334- f. 171. * List. Anim. Angl. t. 5. f. 34. Guaît. Tesl. tab. 71, %. F. * Knorr. Vergn. t. 6. pi. 8. f. 2 cl 4 Da Costa. Brit. Conch. t. i3, f. 6. Pennant. Zool. Brit. 4. l- 5i. f. 4o- Chemn. Concli. 6. t. 19. f. 194. Encycl. pi. 3i2. f. 3. * Poli. Test. Sicil. t. 1. pi. 17. f. 12 à i5. "^ De Roissy. Buff. de Sonn. Moll. t. 6. p. 38o. no 3. * Dilw. Cat. t. i. p. 127.no 36. * Blainv. Malac. pi. 70 bis. f. .3 "* Payr. Cat. p. 58. n" 9g. * Fossile. Brocchi. Conch. Foss. subap. t. 2. p. 499- n» i. * Id. Id. Cardium clodieiise. n** 2. pi. 63. f. 3. * Id. Id. Cardium rusticum. n» 3. [a] Cardium glaucum. Brug. Dict. n» 14. Habite l'Océan d'Europe ; commun dans la Manche , sur les côtes de France. Mon cabinet. La varie'te' [2] est de la Mé- diterrane'e. Cette espèce est d'une taille moyenne, et même au-dessous. Elle est d'un blanc teiui de rouille, et en de- dans son côté antérieur est tache' de brun. BUCAROE. ^O-] Sa. Bucarde du Groenland. Cardium Groeniandicum. Chemn. C. testa subcordata y tenui, lœui, grised ^ flainmulis rufo-Jmcis pictâ; striis longitudinalibus distantibus , obsolelis , iraiis- versis, tenuissimls ^ confertisj margine subintegro. Gmel. p. 3232. n" 22. Brug. Dict. no 17. Cardium Groeniandicum. Chemn. Conch. 6, t. 19. f. 198. Encycl. pi. 3oo. f. 7. * Schrot. Einl. t. 3. p. 59. n" i5. " Cardium edentulum. Sow. Gênera of Shells. f. 2. * Dilw. Cat. t. 1 . p. 1 29. n» 4». Habite les côtes du Groenland et les anses de Terre- Neuve. Mon cabinet. M, Lapylaie. Grande cotjuille , mince, grisâtre, presque lisse au dehors, et dont Chemnilz n'a vu qu'un individu jeune. A l'exte'rieur son aspect est celui d'une mactre. Largeur , 96 millimètres [ environ 3 pouces, 9 lignes ]. 33. Bucarde large. Cardium latum. Born. G. lestci transversè ouata, valdè inœquilaterâ , albo fiavicanie'^ coslis medio muricatis, asperis ^ natihus violaceis. Cardium latum. Brug. n° 33. Gmel. p. 3^55. n" 36. * Schrot. Einl. l. 3. p. 57. \v i3. Knorr. Vergn. 6. t. 7. f. G. Born. Mus. tab. 3.1". 9, Chemn. Conch. 6. t. 19. f. 192. 193. Encycl. pi. 296. f. 7. * Dilw. Cat. t. I. p. 125. n" Sa. * Sow. Gênera of Shells. f. 4- Habite l'Occ'an asiatique , aux îles de Nicobar et à la côlc de Tranquebar. Mon cabinet. Sur le dos de chaque côte, le milieu est occupé par une rangée de petits tubercules qui forment les aspe'rite's de la coquille. Largeur , 47 mil- limètres. 34. Bucarde créuulé. Cardium crenulatum. Lamk. (i) C. testd cordatd, rotundatd, transyersâ, subœquilateru; cnstis (i) Noîus croyons que celui-ci est encore une variété du cardium edide , 11° 3i. 4o8 HlSTOiaE DES MOLLUSQUES. ao convexo-planulatis , subcrenatis ; rugis transt>ersis ^ re- motiuscuUs, crenijormibus . Habite l'Océan d'Europe , dans la Manche. Coquille que l'on a pu confondre avec le cardium edule , mais qui est moins iue'quilate'rale, à creneinres plus séparées, cl qui n'est point tachée à l'intérieur. Largeur, 36 millimètres. Mon cabinet. 35. Bucarde pygmée. Cardium exiguum. Gmel. C. lesta minimd , obliqué cordald, subangulald :, coatis 22 tu- bercutatis; lalere, postico brevissimo. List. Conch. t. 317. f. i54. Jn cardium exiguum ? Gmel. p. SaSS. n** 37. Cardium exiguum. Maton. Act. Soc. linu. 8. p. 61. "" Dorsct. Cat. pi, 3i. t. 2. f. 11. * Donov. Brit. Shel. t. j.pl. 32. f. 3. * Dilw. Cat.t. I. p. ii4- n" II. Habile l'Océan britannique. Mon cabinet. Communiqué par M. Leach. 36. Bucarde nain. Cardium minutum. Lamk. C. testa miiiimd, cordalo-rhombed^ albd , ptUucidd\ costis 20 convexis, transversè rugosis. Mu«. no. Habite les mers de la Nouvelle Hollande , au port du Roi Georges. Taille do précédent. 87. Bucarde rose. Cardium roseum. Lamk. C. testa minimdjCordato-rotundatd , tenui, albo-rosed ; costis crebris^ convexis^ transversè striatis muticis. Habite dans la Manche , près de Cherbourg. Largeur, 8 mil- limètres. Cabinet de M. de France. 38. Bucarde râpe. Cardium scobinatwn. Lamk. C testa suborbiculald, tenui ^ conwexd^ albidd , submaculatd^ costis crebris echinato-squamosis, ad umbones lœuigatis. Habite.... les mers d'Europe .*' Il a des taches rares, rougeà- tres. Largeur, 12 millimètres. Mus. no. 6UCARDES. J\ûg Crochets carénés ou munis d'un angle ; le coté posté- rieur souvent plus grand que V antérieur. 39. Bucarde arbouse. Cardium unedo. Lin. C. testa subconlala\ turgidây albci, purpureo rnaculata; costis lunulis transversis^ elwatis, coloratis. Cardium unedo. Lin. Syst. nat. p. 1 1 23. Brug. Encycl. mélh. vers. t. I. p. 2i4- n° 7- Gmcl. p. 325o. n" i4' List. Conch. t. 3i5. f, i5i. * Bonan. Eect. Pars. 3. f. 375. Rumph. Mus. l. 44- ^S- ^^ Gualt. Test. t. 83. fig. A. Knorr. Verg. a. t. 29. f. 2. " Seba. Mus. t. 3. pi. 86. f. «2. * Da Costa. Elem. of Conch. t. 6. f. 8. Chemn. Conch. 6. t. 16. f, 168. i6r,, Encycl. pi. agS. f. 4. * Brooks. Introtl. p. 161.' pi. 2. f. ig. * Dilw. Cat. t. I. p. 1 19. n" 19. Habite l'Océan indien. Mus. n». Mon cabinet. Belle espèce très distincte. Vulg. la fraise blanche, tachete'ede rouge. 40. Bucarde bigarré. Cardium médium. Lin. C. lesta subcordatây turgidd ^ angulatd ^ alhidd^ rufo aut fusco nebulosd et maculala ; costis lunulis transverais suh- elevatis, [i] Testa ruhro aut rufo maculala; costis subasperis. [2] Testa fusco aut spadiceo mannorala:. costis mitioribus. * Lin. Syst. nat. p. 1121. * Gmel. p. 8246. n°6. f^ar. exclus. * Schrot. Einl. t 3. p. 32. * Bonan. Recr. Pars. 2. f. 94. * Knorr. Vergn. t. 2. pi. 2g. f. 5. Favannc. Conch. t. 5i. fig. I 1 et I 3. Chemn. Conch. 6. t. lô. f. i6a — 164. Encycl. pi. 296. f. i. * Born. Mus. p. 48. * Brug. Encycl. méth. vers, t. r, p. 21 3, * Dilvr. Cat. t. i. p. ii3. n" 9. Habite... l'Occan indien ? Mus. n"». Mon cabinet. 4lO HlSTOiaE DES MOLLUSQUES. 4i' Bucardesans i&ches. Cardiumjragum. Lin. C. tesltî subcordatâ , angulatd , albido-cilrind , immaculala ; costis tuberculis, lunatis ^ asperatis. * Lia. Sysf,. nat. p. iiaS. * Schrot. Einl. t. 3. p. 3g. * Gmel, p. 3349. ï^" '^• " Brug. Encycl. méth. vers. t. i. p. 212. " Bonan. Kecr. Pars. 3. f. 876. "^ Rumph. Amb. t. 44. f. G. ^ Gualt. Test. t. 83. f. E. List. Conch, t. 3i5. f. i5a. Cardium imbricatum. Born. Mus. lab. 3. f. 3. 4- Chemn. Conch. 6. t. 16. f. 166. 167. Encycl. pi. 295. f. 3. a, b. c. * Dilw. Cat. t. I. p. 118. no 18. Habite l'Oce'an indien. Mon cabinet. Vulg. la fraise blanche, 42. Bucarde cœur-de-Diane. Cardium retusum. Lin. C, testa cordata, albd; umhonibns carinatis ; costis dorso granulatis, ad interstitia punctatis; ano lunari , calloso intruso. [1] Testa penitùs alba. Cardium relusum. Lin. Syst. nat. p. 1121. Gmel. p. 3a 45. n» 4. Brug. Encycl. méth. vers. t. i. p. 210. n' 2. * Sclirot. Einl. t. 3. p. 3o. * Cardium awicula. Forsk. Faun. Arab. p. 112. u" Si. Id. Gmel. p. 3253, n» 27. * Hegeufuss. Conch. t. 2. pi. 9. f. 20. Born. Mus. tab. 3. f. i, a. Chemn. Conch. 6. t. 14. f. iSg — i4a. Encycl. pi. 294. f. 3. a. b. c. d. [2] Testa punctis sanguineis picta. Habite l'Oce'an indien, le golfe Persique, la mer llougc. Mon cabinet. Espèce très singulière par sa lunule en saillie dans une cavité profonde et cordiforme. 43. Bucavde à boursoufflures. Cardium tumorifsrum. Lamk. C testa cordatà, irj/latd , subquadrilatcrn -^ costis omnibus sublœvibus ; ano magno lœvi. Mus. n°. BUCARDES. 4lï Habite l'Océan de la Nouvelle Hollande, à la baie des Chiens- Marins. Mon cabinet. Il avoisine l'espèce suivante par sa forme générale; mais ses côtes , même celle» de son côté postérieur, sont presque entièrement mutiques, «t sa lunule n'est point entourée de grosses rides. On lui trouve souvent des boursoufflures à l'intérieur. 44. Bucarde soufflet. Cardium hemicardium. Lin. C. testa cordatàj tumidd, subquadrilaterâ] costis anticis Icevi- bus, posticis tuherculato-crenatis; ano cordato, rugis crassis marginato. Cardium hemicardium. Lin. Syst, nat. p. 1 1 2 1. Gmel. p. 324^. n" 5. Brug. Encycl.méth. vers. t. i. p. 211. n» 3. '*■ Schrot. Einl. t. 3. p. 3i. * Born. Mus. p. 4a- Rumph. Mus. t, 44- %• H. Gualt. Test. t. 83. fig. C. Knorr. Vergn. 6. t. 3. f. 2. Chemn. Conch. 6. t.i6. f. iSg— 161. Encycl. pi. agS. f. 2. a. b. c. "^ Dilw. Cat. t. I. p. ii3. n» 8. * Blainv. Malac, pi. 70 bis. f. 4. Habite la mer des Indes. Mon cabinet. Mus. n». Cette espèce est toute blanche, et fort remarquable par son renflement postérieur. 45. Bucarde cœur- de- Vénus. Cardium cardissa. Lin. C. testa cordatâ , utroque latere conpexâ 5 valvarum carinâ dentatd; costis granulatis : posticis eminentioribus. Cardium cardissa. Lin. Syst. nat. p. iiai. Brug. Encycl. méth. vers. t. i. p. 208. Var. A. * Schroter, Einl. t. 3. p. 29. * Gmel. p. 3245. n" 2. List. Conch. t. 3i8. f. iSS. Rumph. Mui. t. 43. fig. E. Gualt. Test. tab. 84. fig. B. C. D. Born. Mus. tab. 2. f. 17. 18. * D'Argenv. Conch. t. 23. f. I. * Fav. Conch. t. 5i. f. E 2. Chemn. Coach. 6. tab. i/j. f. i43- i44' "^ Barbut. \ erm. p. 28. t. 3. f. 8. Encycl. pi. 193. f. 3. * De Roissy. Buff, de Sonn. Moll. t. 6. p. 379. a» i. 4*2 HISTOIRE Des mollusques. * Dilw. Cat. t. I. p. I lo. no 3. * Sow. Gênera of Shells . f. S. Habite l'Oce'aa indien. Mus, n». Mon cabinet. Coq. curieuse, d'une forme éle'ganle , et singulièrement remarquable par l'aplatissement de ses valves en sens contraire des autres bivalves aplaties. Sous ce rapport, on y re'unit, comme va- riete's, les deux espèces suivantes, qui en sont constamment distinctes. Celle-ci est la seule dont les deux côtes soient convexes. Couleur ordinairement blanche; étendue d'une carène à l'autre, 62 millimètres. 46. Bucarde cœur - de - Cérès. Cardium inversum. Lamk. (i) C. testa cordatd, val^/antm carind subdenlaldj lateie postico concauo , costato , aubgranulato ; antico convexo , lœviler sulcato. Cardium cardissa. Lin. Cardium cardissa. Var. D. Brug. Encycl. me'th. vers. t. 1. p, 209. * Cardium monstrosum. Gmel. p. 3253. n" 29. " Schrot. Einl. t. 3. p. Sa. n» 2. Cardium monstrosum. Chcran. Conch. 6. t. 14. f. '49- '^o. Encycl. pi. 295. f. i. a. b. Habite la mer des Indes, aux îles de Nicobar. Mon cabinet. Cette coquille, inverse de la suivante , quant au côlé con- cave , n'est point une monstruosité' , puisque celle forme se répète dans différents individus. Elle est blanche , quelquefois marquée de linéoles roussâtres, et a son côlé antérieur éminemment convexe. Étendue d'une carène à l'autre, 3i millimètres. 47- Bucardecœur-de-Junon. Cardium Januniœ. Lamk. C. testa cordatd ; carind valvarum subintegrd ; latere antico concave, lœviler sulcato:, postico costalo _ subgranulato. * Cardium cardissa. "Var. /3. Lin. Mus. Ulr. p. 484- l^d. Brug. Encycl. méth. vers. t. i. p. 208. (i) Chemuitz avait depuis lonjT.temps désigné cette es- pèce à laquelle il donna le nom de cardium monstrosum , que Lamaickamait dû adoplerj il sera convenable de sup- primer le nom de Lamarck , et de lui substituer celui de Chemnitz. BtlCARfiËS. ^ ,3 Lisî. Conr.h i. 3ig. f. i56? Born. Mus, t. a. f. i5. i6. CarJium hwnanum. Chemn. Coûcli. 6. t. 14. f. i^S. j^g. Encycl.pl. 394. f. i. a. b. * Cai-dium hunianum. Dilw. Cat. t. i. p. m. n° L * Fav. Conch. pi. 5i. f. Ei? [a] Chemn. Conch. 6. t. 14. f. 147. 148. [3] Encycl. pi. 294. f. 2. a. b. Habite l'Ocëan indien. Mus. n» Mon cabinet. Celle espèce , tout aussi singulière que les deux précédentes, est en gé- néral plus jolie par sa couleur pourprée , ou parles lignes ou les points couleur de sang dont elle est souvent ornée : J'en connais trois Tariétés remarquables L'étendue d'une carène à l'autre, dans la plus grande, est de 5o milli- mètres. 48. Bucarde radié. Cardium lineatum. Lamk. C. testa cordatd ^ carinatd , anteriùs obliqué truncatd , tenui glaberrimd , albo fulvoque radiatd; striis transversis un- datis. Cardium lineatum. Gmel. n* 5l. Habile les mers d'Amérique. Cabinet de M. de France, qui la tient de M. Hichard , après son retour de la Guyane. Espèce très distincte par sa forme et son défaut de côtes externes. Elle est rongeâtre à l'intérieur, sous les crochets. Les côtes paraissent en dedans vers le bord supérieur. Largeur, 26 Oiillimèlres. Espèces fossiles. I. Bucarde côtes-distantes. Cardium distans. Lamk. C. testa cor data , tumidd , subaquilaterd ; costis 16 obtusis lœuibus , distantibus. Mon cabinet. Habite... Fossile d'Angleterre. a. Bucarde à papiiles. Cardium echinatum [h].l,\Ti. {\) C. tesld cordatd, tumidd, subœquilaterd; costis planulatis , sulco exaratis : papilUs crassis auriformibus. (1) Celte coquille est en effet l'analogue fossile du cardium echinatum , n° 12 , à la synonymie duquel nous renvovons. 4l4 HISTOIRE DES MOLLUSQUES. Mus. n°. jincard. proboscidtiim ? ^oyiexhy. Conct. n» 27. t. i56.f. 1. Habite Fossile de Plaisance. On le trouve aussi dans la Touraine, et près de Bordeaux , où il est toujours plus pe- tit. Mon cabinet. 3. Bucarde de Bordeaux. Cardium Burdigalinum. Lamk. (i) C. testcî cordatd, tumidd, subœquilaterali ., anticè hiante costis medianis muticisj anticis serrât o-spino sis ; posticis crenato- squamosis ; aperturœ marginibus profundè serratic. Mon cabinet. Habite... Fossile des environs de Bordeaux. Coquille voisine du cardium hians de Brocchi , et de noire cardium Indi- cum; mais qui paraît un peu distincte de Tune et de l'autre. On en trouve deux variétés : dans l'une les côtes du milieu sont trigones, sans être carénées , et dans l'autre elles sont obtuses. 4. Bucarde poruleux. Cardium porulôsum. Ija-mk. C. testa cordatd , subœquilaterd ; margine dentibus ligulatis serrato; oostis carinatis^ crenulutis, basi porulosis. Annales du Mus. vol. 6. p. 342- n" a. et vol. 9. pi. 19 f. 9. a. b. Cardium porulosum. Brand. Foss. Hant. n». 99. t. 8. f. 99. * Seba. Mus. t, 4« pi. io6. f. 47. à 5o. * Sow. Min. Conch. pi. 34o. f. 2. ' Desh. Coq. Foss. de Paris, t. i. p. 169. no 7. pi, 3o. f. 1.2.3.4. Id. Coq. Caract. p. aa. pi. 5. f. 7. 8. Habite... Fossile de Grignon. Mon cabinet. Coquille très re- marquable par les dents ligulaires de sou bord , et par les carènes lamelleuses et poruleuses de ses côtes. Elle tient , par ses rapports, au card, asiaticum. (i) Cette espèce est certainement l'analogue fossile du cardium indicum, et par conséquent le même que le car- dium hyans de Bvocchi; voyez la synonymie de cette pre- mière espèce et la note qui la concerne, ainsi que \e cardium ringens. BU CARDES. 4^5, 5. Bucarde sulcatin. Cardium sulcatinum. Lamk. C. testa oblongo-ouatâ , subœquilalcrd ^ longitudina liter suU catdj ano pithaquc lœuigaùs. Mus. n». Habite.... Fossile de... Celle coquille semble avoisiner noire card. sulcatum par ses lapporls, mais elle eal moins grande et moins ine'quilate'iale. 6. Bucarde rhomboïde. Cardium rhomboïdes. La- mark. ( 1 ) C, testa cordaUi , obliçuiî , subtransi'ersd ; costis i6 distanti- bus, transversè sulcatis. Mus. n". Habile.... Fossile d'Italie, des environs de Sieune. Cwier. Largeur, 3i millimètres. 7. Bucai'de diluvien. Cardium, diluvianum, L^mk. (2) C. tzstâ cordatd, anlicè angulatâ ; costis i4 distantibus , con- i>exisj vulwd eleuatd, subcarinatd. Mus. n°. Habite Fossile d'Italie , des environs de Sienne. Cuvier. Largeur, 80 millimètres. 8. Bucarde serrigère. Cardium serrigerum. Lamk. (3) C. testa rotundaio-cordatd , iubasperd ; costis 3o confertis , elei'atis, dentutis serrœforinibus : laleris anticè dentibus acu- tioiibus. (1) Pour nous, nous ne voyons dans cette espèce de Lamavck , qu'une variété sans importance du cardium edule, fossile si abondant en Italie. (2) Cette espèce a été faite avec un moule intérieur mal conservé, auquel nous trouvons la plus grande ressem- blance avec celui que donnerait le cardium hians de Broc- chi. Nous croyons donc que celte espèce peiit être sup- primée du calaioguc. (3) Nous avons fait observer dans notre ouvrage sur les fossiles des environs de Paris , tora. 1 , p. 164 , que ce cardium serrigerum fait un double emploi delà venericardia aculicosta. 4i6 MiSTOtRE DES MOLIUSQÎTÎ'S. Mus. fl». Habite... Fossile de (irignou. Cette coquille paraît avoir de» (■apports avec notre buoardc aspe'nile des Annalei du Mu- séum [ vo!. 6. p. 343 ] ; néanmoins nous l'en croyons dis- tincte. Largeur, 35 millimètres. On la trouve près de Bor- deaux^ à côtes un peu plus séparées. g. Bucarde cœur-de-ïellus. Cardium Telluris. Lamk. C. testa cordatd , valvarum dorso carinatd,^sulcatd ; antico latere planulato] postico convexo; carinis obtusis întegris. Mon cabinet. Habite — Fossile de Saiul-Jean-d'Assé , département de la Sarlhe , communiqné par M. DroueC du Mans. On le trouve aussi près de Chauffour, h deux lieues du Mans. M. Mënard. Coquille rapprochée du cardium eardissa et des espèces avoisinanles. Étendue d'une carène à l'autre , 26 millimètres. 10. Biicarde aviculaire. Cardium lithocardium, Lamk. C. testa cordatd^ subtrilaterdj valvis dorso carinatis, supernè attenuatis, peracutis- latere antito, sulcis squamiferis aspe- rato; carinis mwicatis. An cardium lithocaj-diuin ? Lin. Gmel. p. 3246. n" 5o. Cardiia avicularia. Ann. du Mus. 6. p. 34o. et vol. 9. pi. 19. t. 6. a. b. Encycl. pi. 3oo, f. 9. a. b. '^ Hippopus? Avicularis. Sow. Gênera of Shells. n" i3. f. 2. * Cardium aviculare. Desh, Coq. foss. de Paris, t. i. p. i j6. n" 14. pi. 2g. f, 5. 6. Habite.. .Fossiie^de Grignon et des environs de Paris, à Beyne, à Pontchartrain, et près de Montfort-Lamori. Mon cabinet. Mus n". On en connaît quelques variétés. 1 1 Bucarde cyrabulaire. Cardium cymbulare. Lamk. C. testa cordatO'Clongatd , suhlriluterd ; vali'is carinatis, su- pernè attenuato-acutis , utiinr/ue muticis , longitudinaliter sulcatis. * Desh. Coq foss. de Paris, t. i, p. 178. n° i5. pi. 29. f. II. 12. Cabinet de M. de France. Habite... Fossile de Yalogne, près de Cherbourg et des envi- rons de Paris, Ce n'est peut-être qu'une variété' de la pre'- BUCARDES, 4*7 cédcnte; mais elle est plus grande, plus alongée, à valves cymbiformes, mutiques, non muriqne'es sur leur carène. 12. Bucarde ombonaire. Cardium umbonare. hAtak, C. testa obliqué cordatd ; costis 1 7 transversè striatis ; natibus magnis. Cabinet de M. Defrance, Habite Fossile de Sienne , en Italie. Largeur , 16 milli- mètres, i3. Bucarde de Hill. Cardium Hillanum. Sow. C, testa rotundatd, obliqué cordatd; striis transuersis concen- tricis, conféras., antico latere loii^UudinaUter sulcalo. Cardium Hillanum, Sowerby. Conch. Min. n" 3. p. 41 .t. 14. Habite.... Fossile d'Angleterre. Cabinet de M. Defrancr.. Largeur, 33 millimètres. \l^. Bucarde irlandais, Cardium hihernicum. Sow. C. testa rotundatd :, valuis carinatis, sulcatis ; lateribus trans- uersim productis, extremitatepen^iis ; postico lalere breyiore, truncato, medio prominente. Cardium hibernicum. Sowerby. Conch. Min. n«> i5. p. 187. t. 82. Habite.. . Fossile d'Angleterre, etc. Cabinet de M. Defrance. Cette coquille est si singulière par sa foime ge'ne'rale _, que , quelques rapports qu'elle puisse avoir avec les bucardes, et sur-tout avec ceux qui ont les valves care'nées, je ne doute nullement qu'on n'en forme un genre particulier, lorsque sa charnière nous sera counue- Etc. Ajoutez les autres espèces fossiles mentionnées au vol. 6 des Annales du Muséum [p. 3^2 et suiv.], et celles publiées dans différents ouvrages. \ i5 Bucarde à côtes nombreuses, Carf/zum mu/ffcoi-- tatum. Broch. C. testa cordato - obliqua , lateribus lamelloso - tuberculatis, costis nuinerosis , complanalis ; marginc profundè crenalo , anticè serra to,. Brocclii. Conch. Foss. subap, t. 2, p. 5o6. n" 9. pi. i3. f. 2. Basterot. Mém. de la Soc. d'hist. nat. t, 2, p. 83. u" 6. pi. 6. f.9. Tome vi. 27 4l8 HISTOIRE DES MOLLUSQUES. Habite.... Fossile d'Italie , de Morée , de Bordeaux et des fa- luns de la Touraine. Belle coquille fossile ayant environ 55 côtes sur lesquelles s'élèvent une lamelle tuberculeuse caduque. ■J- 16 Bucarde de Pallas. Cardium Palassianum. Bast. C. testa mitlticostalâ , subœquilateià , tenui^ fragili ; cosUs tuherculoso-irtibricatis'^ iuterstitiis transverse striatis. Basterot. Mém. de la Sou. d'hist. nat. de Paris, t. 2. p. 83. n" S. lÀ. 6. f. 2. Habite.,.. Fossile de Bordeaux. Coquille mince, cordiforme, à crochets opposés , peu incline's , 52 à 54 côles , fines , rapproche'es , chargées de petites écailles un peu épaisses , tuberculiformes. On voit des stries transverses très fines entre les côtes. -^ jy. Bucarde différente. Cardium discrepans. Basl. C. testa cordalâ,inJlald^subœcfuilaterâ, longiiudinalUer slriatà, latere antico, rugis inœqualibus instructd ^ rugis undulatis margine superiore acuiis^ marginibus serratis. Bast. Mém. de la Soc. d'hist. nat. de Paris, t. 2. p, 83. n" 7. pi. 6. f, 5. Habite... Fossile de Bordeaux, Dax et les falans de la Tou- raine. Coquille qui devient presque aussi grande que le cardium hippopeum des environs de Paris; mais elle en est bien distincte. Elle avoisine beaucoup le cardium pectina- Uim de Linné ( cardium eolicum^ Born.). Les stries longitu- dinales se montrent partout, mais les transverses doaiincnt sur le côté antérieur. 4-18. Bucarde pied-de-cheval. Cardium hy ppopewn. Desh. C. testa magna ^ crassd^ globosd, valdè cordijhrmi , obliqua undicjuè longitudinaliter striatd; margine crenato , anticè incrassato j dente cardinali magno , conico in utrdque vcil^'d, Cardium Gigas. Def. Dict, des Scienc. nat. t. 5. Desh. Desc. des Coq. foss. de Paris. t. i. p. lô/j. n" i. pi. 37. f. 3. 4. Habile,.. Fossile des environs de Paris. Elle est une des plus EUCAnDES. 4ir) grandes espèces connues dans le genre. Les sillons de la surface sont petits , peu saillants, nombreux et aboutissent à un grand nombre de crénelures le long des bords. Sur chaque valve Tune des dents cardinales est très grosse, co- nique, un peu en crochet. f 19. Bucarde agréable. Cardium gratum, Def. C. testa rotundatd, cordiformi, tenui, fragili , fnulticostata ; costis lœfigatis , interstitiis transi^ersim lamellosis : lamellis creberrimis 5 marginibus profundè dentiçulatis ; denU late- rali postico magno, compressa^ conico, acuto. Desh.Descr. des Coq. foss. deParis. t. i.p, i65. n» 2. pi. 28. f. 3. 4. 5. Habite... Fossile de Parnes, Mouchy, aux environs de Paris. Coquille fort élégante , mince , fragile , arrondie , cordi- forme, ornée d'un grand nombre de petites côtes lisses. Les interstices soiit étroits et on y voit un grand nombre de petites lamelles très fines et iransverses. La dent laté- rale postérieure est comprimée, mais fort saillante et pointue. f 20. Bucarde discordante. Cardium discors. Lamk. C. testa ovato-obliqua, cordiformi, tenui, fragili , poUtd ; la- tere postico longitudinaliter tenui-striato , antico obliqué e^ transwersîm sutcato ; sulcis remotis. Lamk. Ann. du Mus. t. 6. p. 34i. n» i. et t. 9. pi. 19, f. 10. a. b. Def. Dict. des Scienc. nat. t. 5. n° i . Desh. Descr.des Coq. foss.deParis. t. i.p. 166. n» 3. pi. 28. f. 8. 9. Habite... Fossile de Grignon , Parnes. Mouchy, Senlis. Voi- sin du cardium eolicwn ou pectinatum , ainsi que du dis- crepans, mais toujours plus petit et bien distinct de ces espèces. f 2 1- Bucarde aspérule. Cardium asperulum. Lamk. C. testa rotundatd, cordiformi , suhchliqud , sulinœquilaterâ , longitudinaliter crebricostald ^ costit confexis , squamosis ; squamis numerosis, fornicatis^ erectis -^ margine postico pro- fundè denticulato. Lamk. Ana. du Mus. t. 6. p. 343. n» 3. et t. 9. pi. 19. f.7.a. b, .7- 420 HISTOIRE DES MOLLUSQUES. Desh. Descr. des Coq. fo8s.de Paris, t. I. p. 167, n" 4-pl- ^7 f. 7. 8, et pi. 3o. fig. i3. 14. Habite.... Fossile de Grignon , Paraes , Mouchy , etc. Très jolie coquille mince et fragile, trèsbombe'e; ses côtes, assez souvent ine'gales , sont armées de grandes écailles redres- sées. Cette espèce est rare. + 2 2. Bucarde lime. Cardium lima. Lamk. C. testa rotundatd, tenuissima, fragili, tenuissimè striatd; su Us longiludinallbus squamulis minimis numerosissimis instiuc- tis ; umbonibus minimis vix proeminentibus. Ijamk. Ann. du Mus. t. 6. p. 344- ^° 7- et t. 9. pi. ao. f. 2. a. b. Desh. Descr. des Coq. foss. de Paris, t. 1. p. 167. n". 5. pi. 37, f. 1.2. . Habite... Fossile de Grignon, Parnes, Cliaumont, aux envi- rons de Paris , et à Valognes. Petite espèce obronde , très mince, subdéprimée , ornée de très fines côtes longitudi- nales , sur lesquelles s'élève un très grand nombre d'é- cailles très petites et très fines. Elle est voisine du cardium obliquwn , mais très distincte. + 23. Bucarde hibride. Cardium. hibridum. Desh. C. testa inagnd, laldè cordatd , cequilutern , longitudinaliter costatâ ; costis latis, depi assis , sidco angusto separatis j la- inelld angustissimd , serratd^ in sidco decurrente-^ dente late- rali antico magno. Desh. Descr. des Coq. foss. de Paris, t. 1 . p. 168. n°6.pl. 28. f. I. 2. Habite... Fossile de Braclieux et d'Abbecourt, près Beauvais. Celle-ci a beaucoup d'analogie avec le cardium porulosum Elle s'en distingue aussi bien par une plus grande taille que par la sharnière et les lames de la surface elles-mêmes fort saillantes et jamais poruleuses. 4- s4. Bucarde granuleu.se. Cardium. granulosum. Lamk. C lestd ovato-rotundatd , oblique cordatd, inœquilaterd ^ tur- giduld , costatd ; costis nuinerosis depressis , in medio punc- tato-granulosis; interstitiis tenuiter punctatis. Lamk. Ann. du Mu"^. t. 6. n° 6. et t. 9. pi. r9. f. 8. a] h. BUCARDES. 4^1 Desli. Descr. desCoq.foss. de Paris, t. i.'p. 171. n" 8. pi. 3o. f, 5. 6. 9. 10. Habite... Fossile à Grijjnou , Courta^jnoa, Senlis , Valmou- dois, etc. Elle a de l'analogie avec le cardium latarn , ses côtes] étant charge'cs de petites granulations comme dans cette espèce; mais elle est plus petite, plus arrondie, et la charnière offre des différences constantes et plus impor- tantes. •j- aS. Bucarde oblique. Cardium obliquum. Lamk. C. testa cordifonni, rotimdald , subœe/uitaleni, posticè suban- sulatci ohliquattî-^ costis numerosis, radiantibus, squamosis; squamis miniinis erectis\ inarginedentatu. Lamk. Ann. du Mus. t. 6. n» 5. t. 9. pi. 29. f. i. a. b. Desh. Descr. desCoq.foss. de Paris, t. i.p. 171. n» 9. pi. 3o. f. 7. 8. II. 12. Habile.... Foss. des environs de Paris, dans presque toutes les localités. Coquille de taille médiocre , obronde, cordi- forme, oblique, ayant ua assez grand nombre de côlcs sur lesquelles s'élèvent de petites écailles : il est rare de ren- / contrer des individus sur lesquels elles soient conservées. -|- 26. Bucarde verruqueuse. Cardium verrucosum. Desh. C. testa rotundatd, cordiformi ^ turgidâ , subœtfuilaterd , lon- i^iludinaUter costatd; costis posticalihus latioribus, alteris allernaûm majoribus, majoribiis tuberculxtis inargineser- rato, dente laterali postico^ minimo. Cardium asperulum Broug. Vicent. pi. 5. f. i3. a. b. Desh. Descr. des Coq. foss. de Paris, t. i.p. 178. n» 10. pi. 29. f. 7.8. Habite Fossile de Mouchy , Castelgomberto. La coquille figurée par M. Brongniarl sous le nom de Cardium aspe- rulum, est actuellement dans la collection du Muséum- ce qui nous a permis de nous assurer qu'elle est exactement semblable à notre espèce et non à celle citée de Lamarck. •J- 27. Bucarde demi-striée. Cardium semi-striatum. Desh. €. testa subrotitndd^cordifonni , inftatd , posticè subangulatâ et tcnuissimc longiludinalilcr slriatd ; tubenulis mmultssi- 422 HISTOIRE DES MOLLUSQUES. mis in aliquibus interstitiis striarum dispositis ; marginibus tenuissimè dentatis; dente cardinali magno. Desh. Descr. des Coq. foss. de Paris, t. i. p. 174- ^° ^^• pi. 29. f. 9. 10. Habite... Fossile de Parnes et Mouchy, Coquille très facile à distinguer. Elle a des stries fines et nombreuses sur le côté postérieur, seulement dans quelques-uns des interstices il y a de petits tubercules graniformes. ■J- 28. Bucarde demi -granuleuse. Cardiurn seml^ranu- losum. Sow. C. testa suhrotundd y cordijormi ; lalere postico suhangulato sulcato j sulcis omnibus granulosis • marginibus tenue den- tatis. Sowerby. Min. Conch. pi. i44- Cardiurn plumstedianum. Id. M'm. Conch, pi. i^.Duœftgu^ rœ in medio tab. Desh. Descr. des Coq, foss. des env. de Paris, t. i.p. 174. n*i2.pl. a8. f. 6. 7. Habite... Fossile de Bracheux, Abbecourt , Cliauniont, Val- raondois : environs de Paris; Barlon en Angleterre. Espèce curieuse, voisine de celle qui précède. Son côté postérieur a des sillons assez gros , qui tous sont chargés de granula- tions : le reste de la coquille est lisse. •]- 291 Bucarde bossue. Cardiunirachitis, Desh. C. testa ovato-ohlongd, obliqua, cordijormi, inflatd, gibbosd, costatd; coslis numerosis , longiludinalibus depressis, ins- tructis lamclUs tenuissiinis, arcuatis^ transçersalibus-^ urnbo - nihus magnis, obliquis, subspiratis. Desh. Descr. des Coq. foss. de Paris, t. i.p. 175. n" i3.pl. 29. f. 1.2. Habite.... Fossile à Valmondois, Tancrou, Chaumont. Co- quille très remarquable, qui, par ses caractères, se rappro- che un peu des cypricardes. Elle est très bossue , et ses côtes très aplaties sont remplies de lamelles très fines, très serrées et trausvcrses. •f 3o. Bucsirdeéchdincvé.Cardiumeniarginatum.Desh. C. testa elongato-îrigonâ , infernè attenuatd , cordiformi , dorso acutè^ angulalâ , longitudinaliler costatâ ; laterc pos- tico brevi, piano , hyante j in hyatu margine dentato. CARDITES. 4^3 De«h.Descr. des Coq. foss.de Paris, t. i.p. 178.11' i6.pl. ag. f. 3. 4. Habile... Fossile à Valmondois. Cette espèce a de l'analogie avec le cardium lUliocardium. Il eu diffère par plusieurs choses essentielles ; le bord antc'rieur fort e'paissi laisse un large passage qui semble convenir à l'issue d'un byssus. Cette e'chancrure ressemble un peu à celle des tridacnes. CARDITE (Cardita). Coquille libre, régulière, équivalve, inéquilatërale. Charnière à deux dents inégales : l'une courte, droite, située sous les crochets; l'autre oblique , marginale, se prolongeant sous le corselet. Testa libéra, regularis y œqiiwahis , inœquilatera. Cardo dentibus duobus inœquaUhus : dente pn'mario brevi y recto , sub natibus ; altero , obliqua marginali sub vulvâ por recto. Observations. Bruguière , dans ses cardilcs, embrassait celles dont il s'agit ici , plus , nos cypricardes , et même riiiatelîe. Maioîenanl nos cardites , réduites aux espèces qui n'ont que deux dents , dont une est courte , droite , située sous le crochet , tandis que l'autre est oblique, la- térale, marginale et se prolonge sous le corselet , consti- tuent un genre très distinct, mais qui avoisine beaucoup celui des vénéricardes. I>cs cardites paraissent, en effet, tellement dériver des vénéricardes , qu'à l'égard de cer- taines espèces, il est facile de se tromper dans la détermi- nation de leur genre, si l'on ne fait allcntion à la direction des deux deuls. Ces dents, quoique inégales en longueur, sont toutes les deux obliques et dirigées du même côté dans les vénéricardes, ce qui n'a pas.lieu ainsi dans les cardites. Z.^«/le confondait ces coquilles avec les cames; mais, outre qu'elles ne sont pas inéquivalves et iirégulières , aucune d'elles n'est fixée, par sa valve inférieure, sur les corps marins, comme le sont les cames. 4"^4 HISTOIRE DES MOLLUSQt'ES. Toulfis lescardites sont des coquilles marines. La plu- part ont un aspect particulier, et semblent des coquilles longitudinales, parce qu'elles ont le côté antérieur fort alongé, elle postérieur très court. On dit que quelques espèces s'attachent aux corps marins par des fils , à la ma- nière des moules et des arches (i). (i) En lisant, dans cet ouvrage , ce que Lamarck a dit des vénéricardes et des cardites, on reconnaît facilement qu'il conservait des doutes sur la valeur de ces deuxgenres, et qu'il n'ignorait pas la grande analogie qui existe entre eux,- aussi il a cherché à corriger l'ambiguité des carac- tères par quelques observations^ mais, loin de nous con- vaincre que les deux genres sont nécessaires , ces observa- lions nous confirment dans l'opinion que nous avons émise ( voyez la note sur le genre vénéricarde) touchant la nécessité de les réunir. Nous avons exposé , dans la note précitée, les motifs de notre opinion : il nous reste main- tenant à examiner si le genre cardite, tel que nous l'en- tendons, c'est-à-dire contenant les vénéricardes, devra rester dans les rapports que lui donne Lamarck. Nous avons vu , précédemment , que les zoologistes , à l'exemple de Poli , réunissent, d'un côté, tous les mollus- ques acéphales qui ont les lobes du manteau réunis , et d'un autre, ceux qui ont ces lobes complètement séparés. La seule énonciation de ce fait indique que les zoologistes ont donné beaucoup d'importance à ce caractère, et, à tort ou à raison , ils l'ont préféré pour former les grandes divi- sions. Nous pensons que, dans les mollusques acéphales, ce caractère étant l'un des plus faciles à observer, et offrant, par sa constance, une importance réelle, il était juste d'eu faire un emploi rationnel. Lamarck semble l'avoir né- gligé , et cependant , entraîné par d'autres caractères naturels, la plupart de ses divisions s'accordent assez bien avec celles qu'il aurait pu faire en se servant des ca- ractères que fournit le manteau. Le principe de la division des mollusques acéphales, d'après les caractères du manteau, étant une fois adopté, il devient évident que CAUDITES. 4^5 ESPÈCES. Coquille subcordifonne ou ovale , plus transverse que longitudinale. 1. Cardite canelée. Caidita sulcata.Bvxig. {i) C. testa subcordatd^ albo-rujo Juscoque icssellatâ; costis Ion- giludinalibus conuexis, lrann>eisim striatis. les cardites ne sont pas ici à leur place, car elles ont les lobes du manteau désunis dans toute leur étendue, tandis que les autres mollusques de la même famille ont ces lobes réunis postérieurement et perforés de deux ouvertures: il sera donc convenable de suivre l'exemple de Cuvier et de M. de Blainville, et de rapprocher les cardites des mulè- tes. Lamarck semblait croire que certaines cardites ont un byssus : quelques individus, pénés dans leur accroisse- ment et devenus irréyuliers , ont donné lieu ii cette opi- nion, qui nous paraît sans fondement. (i) Celte espèce, assez commune dans la Méditerranée, a son analogue fossile en Italie, à Perpignan, etc. Lamarck n'ayant pas reconnu celte analogie, a donné le nom de cardita etrusca aux individus fossiles. 11 est nécessaire de réunir les deux espèces dans une bonne synonynîie. Mous ignorons pourquoi Bruguière a changé le nom donné par Linné à l'espèce: il nous semble qu'il conviendrait de le lui rendre. Il est vrai que sous le nom de chanta antiquala , Linné confondait deux espèces , mais il aurait suffi de re- tirer de sa synonymie la cardita ajar d'Adanson et dès lors l'espèce dont nous nous occupons aurait été convenable- ment circonscrite. Au lieu de faire cette rectification , les auteurs ajoutèrent ii la confusion, en introduisant, dans la synonymie , des espèces que Linné ne connut pas. Born commença; Chemnitz,Schroter, Gmelin, ne firent que l'ac- croîlrc, et Bruguière crut pouvoir la réparer en changeant le nom de l'espèce et eu rectifiant sa synonymie; mais il laissa encore échapper quelques fautes. Dilwyn^ eu veu- 4^6 HISTOIRE DES MOLLUSQUES. Chaîna anticjuata. Lin. Sysl. nat. 12. p. ii38. n" iS^. Exclusa Adansoni synonymia. /J.Chemnitz. Conch. 7. p. loS.'pl. 48. f. 488. 4S9. Synon. plerisque exclus. * Id. Schrot. Einl. t. 3. p. 234. no 4. * Gmel. p. 33oo, n° 4> Synon. plerisque exctusis. Id. Poli. Test. t. 2. p. 1 15. pi. 20. fig. 1 1 à ly et 18. 21. * Id. Dilw. Cat. t. i. p. 21 5. n» 6. Cardila sulcata. Brug. Encycl. me'th. vers. t. i. p. 4o5. n'-S. Lister. Conch. t. 346. f. i83. '^ Bonan. Recr. 2. f. 98. * Gualt, Ind. Test. pi. 71. f. L. * V^enericardia sulcata. Payr. Cal. p. 54- Fossilis cardila eirusca. Lamk. Aniin. sans x'ert. t. G. p. 23. n'S. Cardita sulcatus. Sow. Gênera of Shells. fig. 3. Habite la Méditerranée. Mus. n" . Mon cabinet. Ses côtes sont arrondies et non anguleuses, comme dans celle qui suit. 2. Cardite ajar. Cardita ajar. Brug. (t) C. testa subcordatd , rufâ vel albo et fulvo varia ; coslis Ion- gitudinalibus compressis, an^ulatis; sulcato -tuberculatis ; ano rotundato , impresso. dant à l'espèce son nom linnéen aurait pu lui donner une synonymie plus parfaite, en rejetant les figures qu'il cite de Knorr et de l'Encyclopédie. Il est certain que cette figure de l'Encyclopédie, également citée parLamarck, mais avec doute, doit être définitivement supprimée, car elle repré- sente très exactement une autre espèce, cardita hicolor , n° 10. (i) Linné confondit cette espèce avec la précédente, et il fat imité en cela par les auteurs jusqu'à Bruguière qui la rétablit dans l'Encyclopédie ; mais Bruguière confondit avec elle deux espèces, l'une fossile {venericardia imbri- cata, Lamk.), et l'autre vivante ( cardita hicolor, Lamk., u" 10). Après avoir examiné un grand nombre d'individus, nous croyons que ia venericardia pinnula de M. de Bas- serot,esl l'analogue fossile de l'Ajard'Adanson.DilwiUjdans CARDITES. 4?>7 Came ajar. Adans. Sénëg. pi. i6. f. a. Cardita ajar. Brag. Dict. n» 4- Syn. plerisque exclusis. * Dilw. Cat. t. 1, p. 216. uo 7. Syn. plerisque exclusis. Habite les côtes de l'Afrique, au Sénégal. Mon cabineft. Elle est rousse, à peine tachetée de blanc; mais j'en ai uns va- riélé blanche , avec des ondes rougeâtres ou fauves. La lunule est petite. Largeur, 38 millimètres. 3. Cardite enflée. Cardita turgida. Lamk. (i) C. testa obliqué cordatn , transuersd , tumidd ; lalere postico brevissimo , obtuso : costis longitudinalibus subangulatis , crenatis ; ano cordato impresso . Chama. Chemn. Conch. 7. tab. 48. f. 490- 49' • Encycl. pJ. 233. f. 2. non bene, [b] Var. vuhd magis elevatd ; costarum créais crebrioribus. Habite l'Océan indien. Mus. n". Mon cabinet. Elle est plus grande , plus enflée que les deux qui précèdent , et a 18 à 30 côles longitudinales. Son corselet est large, sa lunule un peu grande , en cœur arrondi avec une petite pointe. Largeur, 4o à 5o millimètres. La variété [b] est d'une taille moins grande. 4. Cardile écailleuse. Cardita squamosa.haLOïk. (2) C. testa parvuld , obliqué cordald , fulvd ; costis compressis squamiferis : squamis fornicatis ; ano cordato parvo. son catalogue , a confondu cette espèce avec la bicolor de Lamarck. (i) La coquille qui, dans la collection du Muséum, porte ce tiom écrit de la main de Lamarck lui-même , est fort différente des figures citées dans la synonymie. Ces fi^^ures, en effet, représentent exactement de grands individus de \a. cardita bicolor, n" 10. Il serait donc convenable, pour éviter toute confusion , de conserver le nom de cardita turgida à la coquille du Muséum, laquelle n'a pas encore été figurée , et de transporter la synonymie à la bicolor déjà confondue avec les deux espèces précédentes. (2) Lamarck a donné ce nom à une espèce à laquelle Poli a imposé celui de chama muricala. La figure qu'en donne l'auteur italien repiésente un grand individu de la 4^8 HISTOIRE DES MOLLUSQUES. Poli. Conch; 2. tab. 23. f. 22. Habite la Méditerranée , au golfe de Tareute. Mon cabinet. Largeur, 1 8 millimètres . 5. Cardite gallicane. Cardita gallicana. l^^vnk . C, testa rhombeo-rotundatd , obliqua; costis radiantibus , i«6* sguamosis , supernè distantioribus ; squamis remotius- culis. Mon cabinet. Habite.... Fossile des environs d'Angers, Largeur, 12 mil- limètres. 6. Cardite intermédiaire. Cardita intermedia. Lamk. (1 ) C. testa obliqué cordatd, transversd; latere postico brewissimo ; costis separatis, rotundatis, crenatis : posticis ad latera sul- ratis. Chama intermedia. Brocchi. Couch, 2. p. 520. t. 12. f. i5. Habite les mers de la Nouvelle - Hollande. Mus. n°., et se trouve fossile en Italie, près de Sienne. Mus. n». Cu^'ier. 7. Cardite rudiste. Cardita rudista. Lamk. C. testa obliqué cordatd, transversa; costis rotundatis , sepa- ratis : anticis squamoso-echinatis ; posticis mulicis. * Chama rhomboidea. Broc. Conch. Foss. subap. t. 2. p. 523. n" 6. pi. 12. f. 16. Mus. no. Habite.... Fossile d'Iialie, près de Sienne. Cuvier. cardita trapezia : ii sera donc nécessaire de supprimer la cardita squamosa el de la réunir à la trapezia, dont elle est un double emploi. (1) Nous avons vu, dans la collection du Muséum , les deux valves de cette espèce, que Lamarck croit vivantes dans les mers de la Nouvelle-Hollande. Elles sont transpa- rentes, lourdes , décolorées , dans un état qui annonce un assezlotig enfouissement dans le sable. Quantàleur identité avec les individus fossiles d'Italie, elle ne saurait être plus parfaite. CARDITE9. 4^9 8. Garditede Toscane. Càrdiia Etrusea. Lamk. (i) C. testa ohliatd,supernè compressa, rotundatâ, laliore-^ sulcis longitudinalibus , transuersè strlatis; margine poslico crenulato. An chanta semi-orbiculatâ?TAvi.. Syst. nat. p. n38. * Gmel. p. 33oi.nO 6. " Chama phretietica. Born. Mus. p. 83. * Chama cordata. Var. j3. Gmel. p. 33oi. n" 8. ■^ Valentyn.Verthan.pl, i6. f. 27. Knorr. Vergn. 2. tab. 23. f. 7. Chemn. Conch. 7. lab. 5o. f. 5o2. 5o3. Encyclop. pi. 233. f. 4- Cardita seini-orbiculata. Brug. Dict. n" 10. Habile la mer Rouge, celle de l'Inde et de la Nouvelle- Hollande. Mus. no. Mon cabinet. Espèce très distincte , et qui devient assez grande. La coquille est d'un roux très brun en dedans comme en dehors dans sa partie supe'- rieure 5 mais elle est blanche en son côté postérieur , eu dehors et intérieurement. Longueur, 56 millimètres. i3. Cardile grosses-côtes. Car J/ïacrawico^frt. Lamk. (2) C. testa elongatâ, posticè coarctato-sinuatd , albâ , purpureo spadiceoque lineatâ aut maculatd ; costis crassis, imbri- (i) La description que Linné donne, dans le Muséum de la princesse Ulrique, de la chama semi-orhiculata est telle quel'ou ne peut douterqu'ellesoit exactementla même que celle-ci jil conviendra doncde lui restituer son nomlinnéen. (2) Cette espèce nous paraît distincte de celle figurée CABDITKS. 43l calo - squamosii : sfjuamis obtusis , superioribus senti- erectis. Anjeson ? Adans. Sénégal, tab. i5. f. 8. Eacyclop.? pi. 234. f. i. a. b. c. Habile.... Du voyage de Péron. Mus. n». Loogneur, 55 mil ■ limètres. Bord interne simplement oadé ; dix à douze côtes. j4. Cai'dile roussâtre. Cardita rufescens. C. testa oblon§d, posticè coarctato-sinuatâ^Julvo-rufescente; cosiis 1 7 , imbricatO'Squamosis : squamis incumbentibus ; margine undato. List. Conclu t. 347. f. 1 85? Habite... Mon cabinet. Celle-ci paraît tenir à la pre'ce'dente, mais elle a des cotes moins grosses, plus nombreuses, et sa couleur n'est pas la même. La description du cardita pecluncutus de Bruguière , n»., ne se rapporte pas à notre espèce. i5. Cardite mouchetée. Carditacalyculata. JjAink.ii) C. testa oblongu, anticè reUisd , albâ ^ macidis fuscis lunatis pictâ : costis imbricato-squamosis : squamis Jornicatis in- cumbentibus. dans l'Encyclopédie; elle a beaucoup plus de ressemblance avec le jesoii d'Adanson , et elle est pour nous l'analogue vivant de la cardita crassa, n° ^5, fossile dans les faluns de la ïouraine. La fig. 5 de la planche 234 de l'Encyclo- pédie la représenterait plus exactement. (1) Il est certain pour nous que l'on a substitué à l'esr pèce de Linné une coquille qu'il ne connaissait pas. Si, en effet , on lit attentivement la courte description de son chaîna calyculata dans les 10* et is*^ éditions du Systema naturœ , on voit qu'elle s'accorde très exactement avec les caractères d'une espèce de la Méditerranée;, laquelle est la même que la cardita simiata de Lamarck. Il est certain que la synonymie de cette espèce , dans la la*" édition, est très fautive , puisqu'elle rapporte à une seule trois espèces distinctes; mais il ne faut pas s'arrêter à la seule synony- 432 HISTOIRE DES MOLLUSQUES. Chama calyculata. Lin. Gmel. vfi 7. * Schrot. Einl. t. 3. p. 238. List, Conch. t. 347. n» 184. Favanne. Conch. pi. 5o. fig. L. * Cardita variegata. Brug. n°6. Bom. Mus. tab. 5. f. 10. 11. Chemn. Conch. 7 t. 5o. f. 5oo. 5oi. Encyclop. pi. 2 33. f. 6. * Chama calyculata. Dilw. Cat. t. 4. P- 217. * Cardita calyculatus. Sow. gênera of Shells. f. i. 2. * Blainv. Malac. pi. 69. f. i. Habite l'Oce'an atlantique, etc. Mus. n». Mon cabinet. Belle espèce , à laquelle on a eu tort , selon nous , de rapporter le jeson d'Adanson. Elle a vingt ou vingt et une côtes e'cailleuses, qui sont crénelées sur les côtés. Longueur, 5o miUimètres. 16. Cardite raboteuse. Ca/v/'i7a5u&a.j;?era. Lamk. (1) C. testa ohlongâ, gibbd^ albidd; costis i3 , rit/is , imbricalo- squamosis: squamis fornicatis , semi-erectis , suhacutis ; margine crenuto. mie, et ne conserver que celles des figures qui s'accordent avec la description : cet accord ne se montre qu'avec celle de Gualtiéri. Au lieu de rectifier la synonymie de Linné, Chemnilz, Schroter , Dilwyn, etc., ont pris pour type de l'espèce une figure de Lister qui, bien que citée par Linné, n'a cependant point de ressemblance suffisante avec sa description. Bruguière avait raison de vouloir rendre aux .espèces confondues leur véritable synonymie, et il con- viendra de l'imiter. Nous croyons cependant qu'il a fait une erreur en mettant le jéson d'Adanson avec la cardita calyculata. Nous pensons que ces deux espèces se distin- guent suffisamment. Il nous semble que ces observations conduisent ù ce résultat: de substituer le nom de cardita variegata donné par Bruguière à la cardita calyculata de Lamarck, et celui de cardita calyculata à sa sinuata. (i) Nous n''avons pu vérifier, dans la collection de La- marck , si en effet celte espèce diffère de la cardita caly- CARDITES. 433 Cardita variegat.a. Brug. Dict. U'> 6. Synonymis exctusis. Habite... TVÎon cabinet. C'est d'après Ja coquille que je pos- sède , que Brugoière a fait sa description. Je ne connais ni figure, ni autre synonymie qui lui convienne. Longueur , 38 millimètres. 17. Cardite noduleuse. Cardita nodulosa. Lamk, C. testa oblongo-trapezia, gibbd, rufo-rubente; costis 16, ro- tundatis , crenato-nodosis : margine integro. * Chemn. Conch. t. n. pi. 20^. fig. 1999 à 2002 ? * Encycl. pi. 234. f. 1. a. b. c. Mus.n'. Habite les mers de la Nouvelle-Hollande, à la baie des Chiens- Marins. Mon cabinet. Ce n'est point le chama trapezia de Linné', figuré par Schroeter. Longueur, Sa millimètres. Ou en a , des nr.ers de la Chine , une varie'té bigarre'e de blanc et de roux-brun. 18. Cardite sinuée. Cardita sinuata, harak. C. testa oblongâ , albidd ; latere postico sinuato ; costis 18 , imbricato-squamosis ; dente latérale subaculo. * Chama calyculata. Lin. Syst. nat. 12. p. ii38. * Cardita calyculata. Brug. Encycl. méth. vers. p. 408, n" 7. Exclus. Adamoni synonym. * Desh. Encycl. mëlh. vers. t. 2. p. 201. n" 14. Mus. n°. Habite A rinte'rieur, elle a une tache noirâtre vers son sommet. Son côté postérieur a deux sinus , dont un plus profond. longueur, 28 millimètres. 19. Cardite chambrée. Cardita concamerata. Brug. C. tesui ovato-oblongd , albidd , longitudinaliter costatd • c ostis transwersè striatis, suhcrenatis; valuis interne camerd auctis. Walch. Nalurf. 12. t. i. f. 5— 7. Che.nin. Conch. 7. t. 5o. f. 5o6. a. b. c, culala des auteurs, toujours est-il que la description donnée par Bruguière de la cardita variegata s'accorde avec une très grande exactitude à l'espèce uotnmée à tort calycu^ lata par les auteurs. Voyez la note sur l'espèce précé- dente. Tome vi. 28 434 HISTOIRE DES MOLLUSQUES. * Gmel. p. 3304. n" 16. Cardita concamerata. Brug. Dict. nt> 8. * Chama. n» 3. Scliroter. Einl. t. 3. p. 249. * Dilw. Cal. t. I. p. 219. n» i5. Encyclop. pi. 234. f. 6. a. b. c. Habite l'Océan américain. Mus. n". Petite coquille fort sin- gulière par la loge en godet, qui occupe le milieu intérieur de chaque valve , et qui est due à un repli rentrant de &on bord poste'rieur. Ce n'est qu'un grand sinus de ce bord rentré en dedans. 20. Cardite aviculine. Cardita avicidina» Lamk. (1) C, teslà oualO'Oblongd , albidd ; costis iinbri£alo-squainosis longiliidinaliter sulcaid ; squainis superioribus foniicatis sentl-trectis. Mus. n°. Halnle les mers de la Nouvelle - Hollande , à la haie des Chiens-Marins et à l'île King. Mon cabinet. Elle a des taches orangées sur ses côtes dans les plus grands indivi- dus, et tient à la C. mouchetée; mais ses écailles sont plus relevées et sa taille est toujours inférieure. Longueur, 22 à 24 millimètres. il. Cardite cilrine. Cardita çitrîna. Lamk. (2) C. teslâ oblongo-spatulatd , lutescente, inlùs alb(i; coslis lon- gitudinalibus imbricato-squamosis : squamis supremis pos- terioribusque erectioiibus . MJus. n". Habiteles mers de la Nouvelle- Hollande. Petite coquille d'un jaune-citron, bieu ccnilleuse , assez jolie et très distincte. Longueur, 20 millimètres. 2 2. Cardite lisse. Cardita suhUevigata. Lamk. (3) C, testa oi^ali-oblongâ, albo et rufo zonatâ, subradialu; slriis transversis tenuissimis^ margine integernmo. (i) Espèce très voisine de la calyculata des auleuis, et qui en est peut-être une forte variété de localité. (2)11 n'existe, dans la collection du Muséum, qu'un seul individu de celte espèce. Il est jeune, et nous paraît une variété de couleur de \sl cardita crassicosta , n» i3. (3) Coquille fort curieuse , ayant des rapports avec la CARDTTES. 4^^ * Desh. Encycl. raeth. vers. t. 2. p. 202. n" i5. Mns. n". Habite,.. Elle provient delà collection d'Hollaude. Vc'ritable cardite, mais sans côtes longitudinales. Longueur, 1 8 mil- limètres. 23. Cardite corbulaire. Cardlta corbularis. Lamk. C. testa Oi'ali , subtrapezid, tenui , Icet^igald ; latere postico perparuo ; margine integerrimo. Cabinet de M. Defrancc. Habite.... sur des plantes marines, des coralloïdes. Longueur transversale, 12 millimètres. 24. Cardite lithopbagelle. Cardita lithophagella. Lam. C. testa oblongâ ^ cylindraced, supernè compressa, tenui, albidd; angulo obliqua , obtuso 5 striis trausversis tenuissi- mis; natibiis/uluis. Mon cabinet. Habite les mers d'Europe? Peilte coquille ayant l'aspect de notre cypricardia coraîliophaga , mais à charnière de cardite. Je crois qu'elle habite dans les pierres. Longueur, 17 millimètres. 25. Cardite grossière. Cardita crassa. Lamk. (i) C. testa oblongd, posticè siibsinuatd, costiscrassis, rotiindalis, imbricato-squarnosis : squamis obtusis. ^ Desh. Encycl. mclh. vers. t. a- p. 201. n» 12. * /'i. Descrip. des Coq. foss. t. i. p. 181, n°, i, pi. 3o. f. 17. i8. Mon cabinet. Habite.... Fossile de la Touraine. C'est probablement celle dont jîarle Bruguièrc à la suite de sa cardite n° 7. Je lui trouve plus de rapports avec notre cardite grosses-côles. Elle a 16 à 18 côtes non cre'nele'es sur les côle's. Longueur, 52 millimètres. cardita nephretica , par sa forme et par sa charnière avec les cypricardes , cependant elle n'en a pas tous les carac- tères. Cette coquille ambiguë est intermédiaire entre les deux genres. (i) Nous croyons que cette espèce est l'analogue fossile de la cardita crassicosta , n° i3. 28* 436 HîsTOIP.r. DF:^ MOLLUSQUES. -|- 2G. Cavdite hippope. Caidlla hippopea. Bast. C. testa ohlongd ^ subinœquilatcrd , ovato -transuersa costis radiantibus incrassalis siibsquamosis , posticis eminenliori- busj lunidd ovato-cordatd, minimd profundd ^ cardine an- gusto; dente exteriore dwaricato. Bast. Mém. de la Soc. d'iiist. nat. de Paris, t. 2. p. 79. pi. 5. f. 6. Desh. Encycl. metli. vers. t. 2. p. 202. H" )5. Habite Fossile de Bordeaux et de Hax, Cette espèce trans- verse est moins inéquilaterale que la plupart des autres cardites. La dernière côte poste'rieure est fort saillante , et au-dessous d'elle il y a une de'pression dans laquelle on remarque une ou deux petites côtes. f 27. Cardite de Jouannet. Cardita Jouanneti. Desh. C. testa transuersd ouata, longitudinaliter costatd • costis plants , latcs , apice subgranulosis ; cardine unidenlato , al' te/'o bidentalo • marginïbus undato dentatis. T^enericardia Jouanneti. Bast. Mém. de la Soc. d'iiist. nat. de Paris, t. 2. p. 80. n<» 2. pi. 5. f. 3. Cardita Jouanneti. Desh. Encycl. me'tli. vers. t. 2. p. 197. n<'4- Habite... Fossile de Bordeaux, Dax, Tourainc et les environs devienne, en Autriche. Coquille ovaie, iransverse, à lunule petite, très profonde , cordiforme , aussi large que haute. Les côies sont plus saillantes sur les crochets; elles s'aplatissent en s'élargissant vers les bords : ceux.»ci sont garnis de crenelures très larges. + 28. Cardite rude. Cardita aspera. Lamk. C. testd ouato-elongatd, subquadrilatcrd , obliquissimd , inœ- nuilaterd , multico statu ; costis convexis , scjuamosis imbri- catis, asperatis; margine crenato, Lamk. Ann. du Mus, t. 6. p. 3^0. n" i. et t. g. pi. 19. fig. 5. a. b. c. Cardita asperula. Def. Dict. des scienc. nat. t. 7. Desh. Coq. i'oss. de Paris, t. 1. p. 182. n° 3. pi. 3o. f. i5. 16, Habite Fossile de Grignon , Bouconviller , Valmondois. Très jolie petite coquille alonge'e, transverse, très inéqui- laterale , ironque'e de chaque côte'. Elle est orne'e de 18 à 20 côtes, convexes, e'troites, saillantes, chargées de petites écailles imbriquées. Deux deois cardinales sur une valve, une seule sur l'autre. CYPRICAKDES, 437 CTPRIOARDE ( Cypricardia ). Coquille libre , équivalve , inéquilalérale , alon^ëe obliquement ou transversalement. Trois dents cardi- nales sous les crochets, et une dent latérale se pro- longeant sous le corselet. Testa libéra , œquivalvis y inœqidlaLera , obliqué 'tiel transs'ersim elongata. Cardo dcntibus tribus injra na- tes , et dente laterali sub vulvâ porrecils. Observations. Les cypricardes ressemblent aiix cardiies par leur forme générale; aussi Bru}5;uicre ne les eu distin- gua point. Mais , au lieu d'une seule dent sous les crochets, elles ont trois dents comme les venus , et néanmoins elles sont munies d'une dent latevale alongée, comme les car- dites. Je n'en connais encore aucune qui ait des côtes lon- gitudinales analogues à celles de la plupart des cardites et des bucardes. [Lescy[>ricardes ressemblent, en effet, par leur forme,aux cardites, cependant, en les examinant avec soin, on voit qu'elles ont plus de rapports avec les bucardes j c'est ainsi que quelques espèces de ce dernier genre perdent la dent latérale antérieure; d'autres , au lieu d'avoir les dénis car- dinales en croix, les ont presque éj^,ales et divergentes, comme dans les venus. Si l'on vient à réunir dans une seule coquille les deux modifications des bucardes, on a une cypricarde. D'un autre côté, la position des impres- sions musculaires, leur étendue, l'impression palléale presque simple ou à peine sinueuse postérieurement, le grand espace qu'elle laisse entre elle et le bord, nous font supposer que l'animal des cypricardes a, comme dans les bucardes, les lobes du manteau réunis postérieurement et percés dans la commissure de deux ouvertures inégales. Quelques espèces de cypricardes vivent à la manière des modioles lithopliages; elles s'enfoncent dans la pierre ten- dre ou dans les masses raadréporique.'î. Lamarck a compris datis le genre quelques espèces fos- siles qui , par leur forme rslérieiue, s'en r;ipprochent un 438 HISTOIRE DER MOLLUSQUES. peu, mais qui, par leur charnière, appartiennent au genre crassine. Ces espèces sont actuellement remplacées par d'autres également fossiles dépendantdes terrains oolitiques ou des terrains tertiaires. ] ESPÈCES. 1 Cypricarde de Guinée. Cypricardia Guinaica. Lamk. (i) C. testa oblongd , obliqué angulatd , decussatim striatd, albo- lutescente ; antico lalere versus extremitatcm compressa , apice rotundato. Chama oblonga. Lin. Syst. nat. p. ii3f). Gmel. p. 33o3. n° lo. * Schrot. Einl. t. 3. p. 241. Chama guinaica. Chemn. Conch. ■j. tab. 5o. f. 5o4. 5o5. Cardita carinata. Brug. Dict. n" g. ■"" Encyclop. pi. 234. f. 2. * Chama oblonga. Dilw. Cat. t. i. p. 219. \x° \l\. * Blainv. Malac. pi. 65 bis. f. 6. Habile les côtes de Guinée. Mus. n°. Elle a Taspect tl'uue modiolc. Elle est blanche à l'intérieur, mais au dehors elle est un peu jaunâtre. Largeur, 60 millimètres. a. Cypricarde anguleuse Cjpi'icaidia angulata.Lsivik. C. testa oblonga , anleriiis oblique angulatd , Jecussaûm striatâ. albâ; antico laterc obliqué truncalo, carinatu. * Chama oblonga varietas. Chemu. Conch. t. 11. pi. 2o3. fig. 1993. 1994. * Cypricardia oblonga. Sow. gêner, of Shells. Mus. n". Habite les mers de îa Nouvelle - Hollande , à la baie des Chiens -Marins. Elle a dessillons transverses, plus gros que les stries qui les croisent. Longueur , 36 millimètres. Elle est un peu bàillanle à la base de son côté antérieur. (i) Linné avait donné le nom à^ oblonga à cette espèce j il sera nécessaire de le lui rendre et de supprimer celui de Chemnitz imposé plus tard. Dilwyn a confondu en une seule ces deux pieaucres espèces du genre. cvpRicARDÈs. 43g 3. Cypricarderostrée. Çypricardià rostrata.Laimk. (i). C- tesld oblongd , anteriùs oblique angutaid , decussaiim slriatâ , albd ^ aiitico latere produclo , atlenuato , subrot- trato. Mus.n», Habite les mers de la Nouvelle -Hollande, à l'île aux Kangu- roos. Longueur, 4o raillitnètres. 4. Cypricarde datte. Cyprîc'à'r'dia c'oràlliophaga. C. testa oblongd, cylindracea\ tenui, albd, dccusiatim slriatd, anteriùs compressa; slriis marginalibus in lanïinas proini- nuUs. Chama coraliiophaga. Gmel. p. 33o5. n° 25. Chemn. Concli. lo. p. 35g. t. l'ji. f. 1673. 1674- Çardita dactylus. Brug. Dict. n° i3. Encycl. pi, 23/|. f. 5. a. b, Fossilis Brocoli. Coqch. 2.. .t. ï3..f. 10. a. b. * Chaîna coraliiophaga. Dilw. Cat. t. i. p. 220. n" 17. * Coralliophage carditoide. Blainv. Ma!ac. pi. 76. f. 3. Habite les mers de Saint-Domiugne, dans les masses madré- poriques , les coraux. Mon cabinet. Aspect d'une modiole blanclie, mince, un peu transparente ; les pointes descro- chels pourprées. Longueur , 53 millimètres. Ou la trouve fossile en Italie. 5. Cypricarde modiolaiie. Cypricardia niodioLaris. Latnk. (2) C. testa ofali-oblonf,d, tumidd; slriis Iransi-ersis arcualis; ano opato impresso. (i) Celle-ci est une variété de la précédente. Lamarck a établi cette espèce pour un seul individu gêné dans son accrois.senient et ayant l'extréniitc postérieure plus rétré- cie. Les caractères essentiels restent lès mêmes que dans l'espèce précédente. (2) (]es (rois dernières espèces se trouvent à l'état fossile dans la grande oolite de France et d'Angleterre. Lamarck, qui n'en avait pas vu la charnière, lésa rapportées, d'après leur forme^ au genre cypricardej mais, plua heuieiix, nous 44o HISÏOIUE DES MOLLtFSQUES. Cabinet de M. Defrance et le mien. Habite.... Fossile des environs de Caen. Le coté postérieur , quoique fort court, fait une bosse avancée et arrondie. Longueur, 53 millimètres. 6. Cypricarde oblique. Cypricardia obliqua. Lamk. C. testa obliqué cordatd, com^exa, sublœuigatd ; margine su- periore rotnndato ,■ striis transuersis nullis. Habite.... Fossile des Moutiers, route de Caen à Condé-sur- Noireau. Cabinet de M. Ménard. Longeur, [\-i millimètres. 7. Cypricarde Irigone. Cypricardia trigona. Lamk. C. testa cordato - trigonâ , subangulata , abbreuiata ; striis transuersis ex f guis; pube lunulâque distinctiusculis. Habile... Fossile des mêmes lieux que la précédente. Cabinet de M. Ménard. Longueur et largeur, 24 millimètres. f 8. Cypricarde oblongue. C7^rM;flrc?/ao&/ow^a.Desh. C. testa oi>ato-transuersd , inœquHaterd , obliqua , lœvigatd ; umbonibus obliquis, recuri'is ; cardine angusto , tridentato ^ dente laterali obsoleti. Desh. Encycl. méth. vers. t. 2. p. 44- ^° ^■ Id. Coq. foss. des env. de Paris, t. 1. p. i85. n» 1. pi. 3i. f. 3. 4. Habite Fossile aux environs de Paris , Pâmes , Mouchy , Cliauniont, Reiheuil. Elle a de l'analogie avec la cypricar- diacyclopea de M.Brongniart(Terr. du Vie, pi. 5, f. 12); mais elle en diffère suffisamment pour être distinguée. Elle est alongëe , transverse , très inéquilatérale , toute lisse , trois dents divergentes à la charnière ; la dent latérale est presque entièrement effacée. f 9. Cypricarde carinée. CyprtcarJm carmafa. Desh. C. testa Ofato-obliguâ , turgidâ , cordiformi , posticè obliqué truncatd, angulatd, eleganter striatd; striis tenuibus, trans- avons des valves séparées dont nous avons dégagé la char- nière de la gangue pierreuse;, et nous avons reconnu que ces coquilles avaient tous les caraclères des crassines, genre auquel nous renvoyon.s. CYPRICARDES. 44* versis , regularibus ; card'ne hidentato , altero tridentalo , laterali magno. Dcsh. Encycl. melh. vers. t. a. p. 45. n» 6. Id. Coq. foss. des cuv. de Paris, t. i. p. i86. n" 2. pi. 3i. f. 1. 2. Habite.... Fossile de Chaumont. Belle espèce oblongue, cor- diforme , ayant un angle aigu oblique descendant des cro- chets à l'angle postérieur des valves et limitant tout le côté postérieur ; les stries sont transverses , simples , régu- lières ; la dent late'rale postérieure est fort grosse. ■f 10. Cypricarde cordiforme. Cypricardia cordiforniis , Desh. C- testa ovato-transuersd, inœc/uilatera, turgida , cordiformi, posticè angulata, lœuigatd ; umbonibus inagnis , obliçuis , recurvis j cardine bidentato • dentibus lateralihiis magnis ; margine intégra, postice subsinuato. Desh. Encycl. méth.vers. t. 2. p. 44- ^'' 3- Habile.. . Fossile de l'oolite de Caen, de Bayeux , etc. Grande coquille cordiforme, ventrue, que Ton prendrait pour une cucullée , si Ton s'en rapportait uniquement à sa forme extérieure; mais elle a la charnière des cypricardes : la dent latérale postérieure est fort grande. \ II. Cypricarde corbuloïde. Cjpricardia corbuloides . Desh. C testa paruuld , subtetragond , turgidd , intequilaterali , postice angulatd ; umbonibus minimis , oblitfuis , cardine bidentato y dente laterali postico , valdè separato, minimo j marginibus crenulalis. Desh. Encycl. méth, vers. t. 2. p. 44- ^° 4- Habite.... Fossile aux environs de Caen , de Bayeux el dans la grande formation ooUtique.On la trouve aussi en Angle- terre. Elle est oblongue, très inéquilatérale, subc[uadrilatère. Son côté postérieur est tronqué. La Innule est très petite; deux dents cardinales et une dent latérale postérieure très petite et fort écartée sur chaque valve. 44^ UISTOIRt DES MOLLUSQUES. BIATEZ.Z.E ( Hiatclla ). (i) Coquille équivalve, très inéqiiiîatéi'ale , Iransverse. bâillante aa bord supérieur. Charnière ayant une pe- tite dent sur la valve droite , et deux dents obliques un peu plus grandes , sur la valve gauche. Ligament extérieur. Testa œquivalvis , valdè iucequilatera , transversa , margine supero hiante. Cai'do dente unico parvo in vaWâ dextrd : dentihus duohus ohliqms , pautb majo- ribus, in sinistrâ. Ligainentum externum. Observations. Ce genre , établi par Daudin, ne m'est pas connu. Néanmoins l'espèce principale sur laquelle on l'a fondé me paraît beaucoup plus voisine des cardites, par ses rapports, que les solens , quoique la coquille soit bâillante. (i) Nous avons eu occasion de parler du genre hiatellc dâtis line note relative au solen minutus ( voy. page Sj , 11" lo). Nous avons fait remarquer que ce solen minulus était la même coquille, la même espèce que Vhialella arc- ersîm striatd ; antico latere longitudinaliter sulcato. (1) Il esta présumer que celte coquille a été' ajoutée aux isocardes de Lamarck, depuis la cécité du savant profes- seur: ii faut croire qu'elle a été placée ainsi, parce que l'on n'a fait attention qu'à sa forme extérieure, qui s'approche en effet de celle des isocardes; car si l'on eût examiné la cliarnière et les autres caractères essentiels, on eût reconnu que celte coquille n'a rien des isocardes: nous croyons qu'elle se rapproche des myes et des analines, et qu'elle doit constituer un f^enre particulier. Nous avions remarqué depuis long-temps , dans la col- lection de M. Michelin , une petite coquille fossile des environs de Senlis, qui nous offrit des caractères particu- liers , ce qui nous détermina à la comprendre dans un genre que nous nous proposions d'établir dans le {groupe des anatines. Ce genre était déjà créé sous le nom de Pé- 448 HISTOIRE DES MOLLUSQUES. Habite les mers de la Nouvelle-Hollande, à l'île St. -Pierre ■ St. -François. Mus. n". Elle n'est point fossile, et offre seu- lement, sur le côte' antérieur, lo sillons longitudinaux fort remarquables. Elle a une dent cardinale recourbe'e , bilo- be'e , concave eu dessus 5 et une autre , s'alongeant sous le corselet en forme de lame tronque'e à son extrémité laté- rale. Longueur de la coquille, 24 millimètres. riplome par M. Schumacher, et nous avons dû adopter la dénomination imposée avant nous par l'auteur allemand. Depuis M. De Haan, connu par son travail sur les ammo- nites et d'autres ouvrages importants, nous fit voir une valve d'une coquille vivante de la Nouvelle-Hollande , et présentant exactement tous les caractères du fossile de M. Michelin j c'est alors que nous reconnûmes que ces deux espèces ne pouvaient faire partie du genre périplome, et devaient constituer un genre nouveau. La coquille que nous a communiquée M. De Haan est la même que celle nommée Isocardia semi-sulcata par La- marck. Nous croyons qu'elle doit servir de type à un genre nouveau , pour lequel nous proposons le nom de cardilie cardilia, et auquel les caractères suivants conviennent : Genre Cardilie. Cardilia. Desh. Caractères génériques. Coquille ovale, oblongue , longi- tudinale, blanche, cordiforme, ventrue^ à crochets grands, saillants^ charnière ayant une petite dent cardinale re- dressée et à côté une fossette; un cuilleron, pour recevoir un ligament intérieur; impression musculaire antérieure, arrondie, superficielle; la potsérieure étant sur une iame mince, horizontale, saillante dans l'intérieur. Quoique l'animal du genre cardilia ne soit pas coiïnu , on peut , au moyen de la coquille seule, établir ses rap- ports. Deux familles renferment toutes les coquilles ayant le ligament intérieur inséré dans un cuilleron horizontal; dans l'une, celle des anatines, le ligament trouve un ap- pui sur un osselet qui n'est point soudé à la charnière; dans l'autre , celle des mactraeées, cet osselet n'existe pas. Dans la famille des anatines, toutes les coquilles tKS ARCACEES. Ug f 5. Isocarde sillonnée. Isocardia sulcata. Sow. 1. testa ntinimd, rotundata, inflatd, gloùulosd , longitudinalî- ter sulcata; umbonibus magnis reinolis. Sow. Min. Concli. pi. agS. f. 4- Habite.... Fossile provenant du canal de ïslington , en partie creuse' dans l'argile de Londres. Cette coquille, fort rare à ce qu'il paraît, est globuleuse, très ventrue , élégamment sillonnée dans sa longueur. Elle est un peu plus grosse qu'un gros pois : les crochets sont grands et écartés. sont inéquivalves; elles sont équivalves dans la famille des mactracées. Bien que nous n'ayons vu, jusqu'à présent, que des valves sépare'es de cardilia, nous crovoiis qu'il n'y a point d'osselet cardinal, el que les valves sont égales. Ce genre doit donc se placer dans le voisinage des lu- traires et non loin des anatines. Les cardiiies sont des coquilles minces, cord i formes , ovales, oblongues , longitudinales. Leur charnière offre, vers le bord antérieur, une petite dent cardinale qui se prolonge au-delà du bord du cuilleron et se relève un peu en crochet. A côté d'elle et postérieurement est placé le cuilleron pour le ligament; il est petit, profond, et il est séparé du bord supérieur par une cchancrure triangulaire assez profonde. Ce qui , à l'intérieur des valves, rend par- ticulièrement les coquilles de ce genre remarquables, c'est l'impression musculaire postérieure. Une lame presque horizontale assez large s'avance du fond du crochet en passant sous le bord cardinal, et vient se terminer vers le bord postérieur , un peu au-delà du tiers supérieur de sa longueur. Cette lame, peu épaisse, est adhérente , par un de ses bords, à la surface interne de la coquille. L'extré- mité inférieure de la surface externe donne attache au muscle postérieur. Nous ne connaissons , dans aucune autre coquille, une impression musculaire comme celle-ci. Dans les cucullées on trouve bien quelque chose d'analo- gue, mais la lame dans ce genre n'est point aussi isolée, et Tome vi. 2^ 4i)0 HISTOIRE DES MOLLUSQUES. ■J- 6. Isocàràeconcentriqxie. Isocardiaconcentrica.Sovf» I. testa ouato-oblongd , turgidâ, cordiformi, tenui , transver- simsulcatd-^ sulcis regularihus angiistis, posticè projundio- ribus. Sow. Min. Concl». pi. 491- f. i. Habite.... Fossile de Normandie et de Bulwick , en Angle- terre , dans les marnes calcaires nommées cornbrash par les Anglais. Cette espèce est ovale, oblongue , à sillons transverses, peu e'pais , réguliers ; les crochets sont grands et rappellent ceux de Visocardia cor. C'est cette forme de crochets qui a déterminé le genre de celte espèce , car on n'en connaît pas la charnière. •j- 7. Isocarde oblongue. /soca/'c?iaoZ>/ong'a. Sow. /. testa ovato-oblongd , subquadrangulari y inflatâ , inœtjidla- teid ^ locuigatdy postieè dilatatd , anticè angustiore j umbo- nibus injlatis approximatis. Sow. Min. Conch. pi. 49'. f- *»■ Habile.... Fossile du calcaire de transition des environs de Dublin. Quoique l'on ne connaisse pas la charnière de celte coquille et qu'on la trouve dans les terrains coquil- 1ers des plus anciens, on ne peut s'empêcher de l'admettre d'ailleurs elle ne reçoit pas, comme ici, le muscle tout entier. Nous ne connaissons que deux espèces que l'on puisse rapporter à ce genre: l'une est vivante. Cai'dilie dcmi-sillonnée. Cardilia semi-sulcata. Desh. {Isocardia semi-sulcata. Lamk.) L'autre est fossile. Cardilic de Michelin. Cardilia Michelini. Desli. {Hernicyclonosta Michelini. Desh.) Fossiles rares delà collection de M. Michelin, publiés par lui-même, première feuille, fig. 8, 9. IN'ayant plus ces coquilles sous les yeux, nous ne pou- vons en donner une description complète , et nous nous bornons à les indiquer ici. LES ARCACEES. 4^1 parmi les isocardes , car elle en a la forme ; son test est très mince et son extre'mite anle'rieurc plus e'troilc que la poste'rieure. !. Isocavde Parisienne. Isocardia Parisiensis. Desh. /. testa globulosd ^ valdè cordiformi, longitudin aliter striatuj s tr lis te nui dus , distanlibus, conuexis, subdepressis , nume- rosis. Desh. Descrip. des Coq. foss. des env. de Paris, t. i. p. i8g. pi. 3o. f. S. là. Eacycl. me'tli. vers. t. 2. p. 322. n» 3. Habite.... Fossile de Mouchy. Nous avons vu le moule inte'- ricur\et quelques fragments de test. Cette espèce est d'un médiocre volume , orne'e de côies longitudinales très re'- gulières, éle'gantes, aplaties, semblables à de petits rubans épais , colles sur une surface plane. Elle est très rare. X.X:S ARCACÉES. Dents cardinales petites , nombreuses , intrantes , et disposées , sur l\me et l'autre valve , en ligne , soit droite , soit arquée , soit brisée. La famille des arcacéès ou polyodontes , est extrê- mement remarquable par la charnière des coquilles qu'elle embrasse. Ces coquilles sont équivalves, régu- lières, à crochets ordinairement «écartés, à ligament tout-à-fait extérieur, et à impressions musculaires, latérales. Les unes sont transverses , les autres sont arrondies. Plusieurs d'entre elles ont leur épiderme plus ou moins velu. Quelques-uns de ces coquillages se fixent aux rochers par Jes fils tendineux que l'animal y attache , et leur coquille y est plus ou moins bâil- lante à son bord supérieur. La plupart des arcacéès vivent enfouis dans le sabla à peu de distance des côtes , et toutes sont marines. Néanmoins, les irigonies, que j'avais placées à la fin de 4^2 HISTOIRE DES MOLLUSQUES. ce lie famille , semblent avoisliier les naïades par leurs rapports avec la casialie , et devoir en être séparées pour former une petite famille à part. Quoique fort nombreuses , les arcacées n'ont été divisées qu'en quatre genres : cucullée, arche, pétoncle et nucule , et jusqu'à présent ce nombre a paru suffire. En voici Texposition. (i) (i) La plupart des conchyliolo^ues pensent que la fa- mille des arcacées est très naturelle et ne devra subir au" cuns changements. En effet, les genres qui la composent, démembrés du grand genre Jrca de Linné, semblent avoir les plus grands rapports, et ils sont certainement incon- testables entre les cucuUées, les arches et les pétoncles. Les différences qui existent entre eux sont si peu impor- tantes, que l'on adopterait facilement leur réunion en un seul grand genre naturel. Le genre nucule ne nous paraît pas aussi bien lié aux précédents; les nucules sont nacrées, ce qui ne se voit dans aucun des genres que nous venons de mentionner. Les dents de leur charnière ont une forme différente, et en général elles sont plus saillantes que celles desarches etdes pétoncles: elles se distinguent mieux encore par la position du ligament. Dans les trois genres précé- dents ce ligament est à l'extérieur comme une toile collée derrière la charnière j dans les nucules il est interne et reçu dans un petit cuilleron placé dans l'angle que fait le bord cardinal. Il est vrai que parmi les nucules on com- prend ordinairement plusieurs espèces, dans lesquelles le ligament est extérieur comme dans les pétoncles : ces espèces ne sont point nacrées. Peut-être serait-il conve- nable de retirer ces espèces du genre nucule, de les mettre parmi les arches ou les pétoncles, et de séparer ainsi les nucules de la famille des arcacées : cette famille serait alors très bien caraclériséc par la position du ligament et la na- ture de la charnière. M. Quoy a donné, dans le Voyagede TAstrolabe , la figure d'un animal de nucule, placé au- dessous de celui de la trigonie ; on ne peut disconvenir CUCULLÉES. /j53 CUCUX.I.EE (Cncullxa). Coquille équivalve, inéquilatérale , trapéziforme , ventrue ; à crochets écartés , séparés par la facette du ligament. Impression musculaire antérieure formant une saillie à bord anguleux ou auriculé. Charnière linéaire, di'oite , munie de petites dents transverses , et ayant à ses extrémités deux à cinq côtes qui lui sont parallèles. Ligament tout-à -fait extérieur. Tesla œquwalvis, inœquilatera, trapeziformis, ven- tricosa'^ îiatibus distantibus , areci liganienli separatls. Impressio niuscularis antica , elevata ; jnan^inc ansu- latovel in auricalam producto. Cardo linearis j reclus , dentihus minimis transversis instructus ; utrâque extrendtate costis i — 5 , sihi pa- rallelis. Ligamentwn penitîis exteriium. Observations. Les cwc«//igatâ\ latere antico breAore, obtuso, postico angulato subrostrato. Sow, Min. Conch, pi. 207. f. i. Habile Fossile de Black Down , en Angleterre. Coquille transverse, très oblique, très inéquilatérale , cunéiforme, lisse • le côté postérieur est séparé du reste par un angle assez aigu , lequel aboutit à l'extrémité postérieure pro- longée un peu en bec; le côté antérieur est fort court. f 7. Cucullée fibreuse. Cucullœa jîhrosa. Sow. C. testd ovatd, obliqud, turgidd, inoequilaterd, striis elet^aUs, ARCHES. 457 longitudinaîibus omatd., lalere antico oltuso, bien; umho- nibus brei'ibus. Sow. Min. Concli. pi. 207. f. 2. Habite Fossile de Black Down, eu Angleterre. Elle est ovale , très oblique, très ine'quilaterale et chargée de stries longitudinales saillantes ; le bord cardinal est court ; les crochets sont écartes et peu saillants. ARCHE. ( Ârca. ) Coquille transverse , subéquivalve , inéquilatérale ; à crochets écartés, séparés par la facette du ligament. Charnière en ligne droite , sans côtes aux extrémités , et garnie de dents nombreuses sériales et intrantes. Ligament tout-à-fait extérieur. Testa transversa , subœquiwalwîs ^ inœq uilatera ; na- tibus dislantibusj ared ligamenti separatis. Cardo Unearis , reclus ad extremitates non costalus : denti- bus numerosis , serialibus , confertis , alternatim in- sertis. Ligamentum extemum. Observations. Les arches, réduites au caractère plus res- serré que je leur assigne^ sont des coquilles marines^ très faciles à reconnaître par la forme particulière de leur char- nière. Elles constituent, dans la réunion de leurs espèces, un groupe'naturel qui se détache nettement des autres grou- pes de cette famille , et leur étude en devient plus facile. Linné fut le premier qui établit les principes d'une bonne classification des coquillages; mais il ne put alors que former un dégrossissement essentiel. Maintenant, par l'accroissement assez considérable de nos collections , la science a des besoins nouveaux auxquels il convient de satisfaire avec mesure. Les coquilles auxquelles j'ai conservé le nom d'arche sont transverses, en général, Irèsinéquilatérales, presque rhomboïdales, remarquables la plupart par l'écartement de leurs crochets. Lorsqu'on les renverse, et qu'on les pose sur leur bord supérieur, elles présentent l'aspect d'un na- 458 HISTOIRE DES BIOI.LUSQUES. vire, sur-tout les espèces qui sont les plus alougées trans- versalement, ce qui leur a valu le nom qu'elles portent. Ces coquilles sont souvent bâillantes àleur bord supérieur, parce que l'animal fait sortir, par cette ouverture, des fils tendineux qui l'attachent aux rochers. L'écartement des crochets donne lieu à une facette ex- terne, plane ou en vallon, de fif^ure rhomboïdaie plus ou moins alonge'e, et sur laquelle s'applique le ligament des valves. Cette facette est marquée de sillons qui forment des losanges quand les valves sont réunies. A l'intérieur, les deux impressions musculaires sont apparentes sur les côtés. L'animal des arches n'offre point de siphons saillants au dehors; son corps est muni d'un pédoncule comprimé, ler- minépardes filets tendineux qui s'attachent aux rochers. Poli, ïest, 2, p. 129.1.24. Les arches vivent dans le voisinage dos côtes, les unes enfoncées dans le sable, les autres au dehors. Plusieurs d'entre elles oui la coquille recouverte d'un épidémie écail- leux'ou velu. Il y en a qui, quoique ayant les valves sem- blables pour la forme, en ont une qui dépasse l'autre, au bord supérieur. [L'organisation des arches est connue depuis la publica- tion du bel ouvrage de Poli sur les Mollusques des Dcux- Siciles: il afail l'anatomie de l'animal dcVarca Noë; il serait à souhaiter maintenant que l'on fit connaitre de la même manière celui d'une espèce parfaitement close, de Varca antiquata , par exemple. L'animal a une forme extérieure qui se rapproche beaucoup de celle de la coquille elle- même : les lobes de son manteau sont désunis dans tonte leur longueur^ ils sont minces et laissent vers leur partie moyenne un petit bâillement correspondant à celui de la coquille; le corps est assez é{)ais. De la partie moyenne de la masse abdominale s'élève un pied trèscoutt, épais, tron- qué, et offrant dans sa troncature une masse ovale et assez considérable d'une matière cornée, compacte, qui rem- plaçant le byssns soyeux de plusieurs antres mollusques, sert 4 la fois à î'«t(acbev et à fermer le bilillçment de;; va'- ves dans lequel il passe. De chaque côté du corps on voit dans presque toutela longueur de l'animal, deux branchies presque égales , composées de filaments détachés très fins et très flexibles. A la partie antérieure du pied et delamasse abdominale se voit une fente transverse d'une médiocre étendue, ayant de chaque côté|deux lèvres peu saillantes, mais prolongées jusque sur les parties latérales du corps : cette fente est l'ouverture buccale, et ces lèvres les palpes labiales. L'animal a deux muscles adducteurs qui l'attachent à sa coquille : ils sont écartés, et à chaque extrémité, le postérieur est le plus considérable. Ce mollusque est également pourvu de muscles propres au pied, et ces muscles puissants laissent sur la surface interne et supérieure une impression particu- lière beaucoup plus grande que dans la plupart des autres animaux de cette classe. L'ouverture buccale donne dans un œsophage étroit et assez long, à côté duquel et s'ouvrant à sa partie inférieure, existe une petite poche alongée dans la- quelle est contenu un petit stylet corné.Cet œsophage abou- tit à un estomac fort petit, globuleux , dans les parois du- quel on remarque de grands cryptes par lesquels le foie qui l'enveloppe, verse le produit de sa sécrétion. L'intestin est grêle, ne fait qu'un seul circuit pour gagner la ligne dor- sale et médiane, passe derrière le muscle rélracteur posté- rieur^ et se termine par un anus renversé en bas. Les or- ganes delà circulation ont une disposition toute particu- lière dans les arches, fort différente de ce qui est connu dans les autres mollusques acéphales. Dans presque tous les moll'jsquos de cette classe, le cœur a un seul ventricule embrassant le rectum et placé dans la ligne dorsale et mé- diane de l'animal. Dans les arches, le dos de l'animal étant fort large, les branchies fort écartées à leur insertion sur les parties latérales du corps, il existepour chaque paire de branchies unjventricule et une oreillette, c'est-à-dire que dans ce genre il y a deux cœurs. Le système nerveux est fort considérable : on en voit les principalesbranches sur la sur- face interne du muscle rétracteur postérieur. Si l'on compare cette organisation à celle des pétoncles, U y a des différences suffisantes pour justifier la séparation 460 HISTOIRE DES MOLLUSQUES. des deux genres; mais en serait- il de même si l'on connais* sait l'animal des arches sans byssus ? ] ESPÈCES. Bord supérieur non crénelé en dedans. 1. Arche bis tournée. Arca tortuosa. Lin. A. testa tortâ, parallelipipedd , striald -^ valwis obliqué cari- natis ; natïbus parvis , recurvis. Arca tortuosa. Lia. Syst. nat. p. i i4o. Gmel. p. 33o5. n" i. "^ Schrot. Einl. t. 3. p. 258. * Bonn. Recr. Supl. f. 27. 28. Rumph. Mus. t. 47- %• K. Gualt. Test. t. gS. %. B. 1.2. 3. D'Argenv. Conch. t. 19. fig. I. * Klein. Ostr. t. 8. f. 16. Knorr. Vergn. 1. t. 23. f. 3. ^ Fav. Conch. pi. 5i. f. G. 2. Chemn. Conch. 7. t. 53. f. 524. 525. * Barbut. Conch. pi. 7. f. i. * Dilw. Cat. t. I. p. 2 25. n° i. * Blainv. Malac. pi. 65 bis. f. i. Brug. Dict. n» i. Encyclop. pi. 3o5. f. 1. a. b. Habite l'Oce'an indien. Mus. no. Mon cabinet. Coquille sin- gulière , pre'cieuse , recherchée dans les collections. Les valves, re'unies , ne ferment qu'incomplètement au bord supérieur de leur côté court. L'une d'elles est plus carénée que l'autre. a. Arche demi-torse. Arca semi-torla. Lamk. A. testa seini-torld, ddatatd , oblongo-ellipticd , striatà j valuis obsolète carinatis^ extremitatibus rotundatis ; nalibus recurwis. * Fav. Conch. pi. 5i. f. G. i. Mus. no . Habite les mers de la Nouvelle - Hollande , à la terre de Diémen.i'e/-on. EUeest plus large, moins carénée et moins torse que la précédente , et n'est point tronquée à l'ex- trémité de son côté long. Largeur, 91 millimètres. Sa charnière , quoique ' u 'i^ne droite , se courbe un peu à ses extrémités. AfiCHES. 46f 3. Arche de Noé. Arca Noe. Lin. A. testa ohlonga, striatd , ùpice emarginata j nalibus remo" tissimis , incun>is ; margine hiante. Arca Noe. Lin. Syst. nat. p. ii4o. Gnael. p. 33o6. n» i; Brag, Dicl. n° 2. '* Bona. Recréât. 2. f. Sa. * Gualt. Test. pi. 87. f. H. Rumph. Mus. t. 44- %• P- * D'Argenv. Conch, t. 23. f. G. ■^ Knorr. Vergn. t. i.pl. 16. f. i. 2. "^ Fava. Conch. pi. 5i. f. D. 4. * Regenf. Conch. t. i. pi. la. f. 73. Chemu. Coneh. 7. t. 53. f. Sag. * Born. Mus. p. 88. Vign. p. 86. f. 6. * Schrot. Einl. t. 3. p. 260. * Pennant. Zool, Brit. t. 4- p. 2i5. * Olivi. Zool. Adriat. p. ii5. n» i. * Montagu. Test. p. iSg. Encyclop. pi. 3o3. f.i. a. b. c. * De Roissy. Buff. MoU. t. 6. pi. 68. f. 2. * Dilw. Cal. p. 226. n° 2. * Sow. Gênera of Shells. f. x. * Blainv. Malac. pi. 65. f. 2. * Payr. Cat. pi. 6o. n<> 104. [b] Eadem striis arece crebris, angalato-Jlexuosis. Mus. n'. [c] Eadem ared cardinali albo maculatd., striis rarioribus. List. Conch. t. 368. f. 208. Poli. Test. 2. tab. 24, f. i. 2. Encyclop. pi. 3o5. f. 2. a. b. * Fossilis. Brocchi Conch. subap. t, a. p. 475. Habite les mers d'Europe , l'Oce'an atlantique, etc. Mus. n". Mon cabinet. Coquille commune , très connue. Elle est sillonnée lougitudinalement, et raye'e en zigzags d'un roux ferrugineux rembruni. On en a de différentes tailles , for- mant de le'gères varie'tés. 4. Arche télragone. Arca tetragona. Poli. (1) A. testa lrans^>ersd, oblongo-quadratd , decussalim slriatd • ■ ■ I ' (i) Chemnlt2 confondait cette espèce aTec la pre'cédentej 462 HISTOIRE DES MOLLUSQUES. Vahis costd obliqua eminente^ margine hiante , ad latera subcrenato. '^ Guah.Test.pl. 87. f. G? * Arca Noe. Var. Chemn. Conch. t. 7, pi. 54- f." 533. Arca îetragona. Poli. Conch. 2. t. aS. f. 12. i3. An arca navicularls ? Brug. Dict. n» 4- Encyclop. pi. 3o8. f. 3. '^ Dilw. Cat. t. I. p. 227. n2 4- '^rca navicularis. * Arcà tetragona. Payr. Cat. p. 61. n" io5. Habite la Méditerranée et l'Oce'an atlantique. Mus. n». Mon cabinet. Elle est toujours moins alongee , moins grande que l'arche de Noe, treillisse'e, à sillons granuleux, et d'un roux nue de brun. A l'intérieur, elle est brune on bleuâlrc. Ses crochets sont un peu voûtes. 5. Arche grands-crocîiels. ^rca umbonata. Lamk. A. testa transuersiin oblongd , ventricosd , angulato-sinuatd ^ decussatîm substriatd; umbonibus magnis^ arcuatis -^ lalere postico brevissimo. List. Conch, t. 367. f. 207. =^ Gualli. Test, pi 87. f. I, * Le Mussole. Adans. Seneg. pi. 18. f. 9. '*' Fossilis. Arca biangula. Bast. Me'm. de la Soc. d'his. nat. de Paris, t. 2. p. ']5. n** i. Habite les mers de la Jamaïque. Mus, n*". Elle est très bâil- lante au bord supe'rieur. Largeur, 5o millimètres. 6. Arclie sinuée. Atxa sinuata. Lamk. (i) A, testa ovali, utroque latere obtusd, obliqué angulatd; mar gine superiore sinuato ^ hiante. Mus. n°. Bi'uguièrcla distingua et lui donnalenomd^arcanawcM/ar/V. Quelques années après, Poli ne connaissant pas sans doute le travail de Bruguière, proposa pour la même coquille le nomd^rtrca tetragona. J\ sera juste,àcau.se de son ante'rio- rité, de conserver à cette ifispèce le nom que Bruguière lui imposa. L'analogue fossile de cette espèce se trouve en Italie. (1) Coquille ayant beaucoup de rapport avec VarcaHcl- bingii, n" ^4, et qui n'est peut-être qu'une forte variété. ARCHES. 463 Habite à la Nou^'clle-Hollande, Elle n de stries treiliisse'es. Largeur, 36 œillitnètres. 7. Arche noisette, Arca avellana, Lamk. yî. testa ofaUi, ventricosu ^ abbreviatjl , decussaùm striatd : pube cordatd; natihus arcuatis. Mus. no. Habite les mers de la Nouvelle -Hollande, a. l'île Saint- Pierre-Sain t-Françoi». Elle est petite , renflc'e , nuclëi- forme, blanchâtre, tache'e de brun à rinie'rieur. Largeur 19 millimètres. 8. Arche cardisse. Arcacardissa. Lamk. A. testù nucleiformi, transuersîm cordatd ■, vahis dorso cari- natis ; natibus subnullis-^ ared cardinali rhombed, plana. Mon cabinet. Habite dans la Manche , près de Quimper. Petite coquille ine'quilate'ralc , d'une forme extraordinaire pour ce genre. Posée sur l'extrëmile en pointe de son côté alongë , elle a une forme analogue à celle du cardium cardissa , mais sans crochets apparents. Ainsi , sa base est aplatie , avec une facette cardinale en losange , et sa partie supérieure est convexe et bâillante en son bord. Largeur, i5 millimètres. 9. Arche ventrue. Arca ventricosa. Lamk. (i) A. testa ovalO'transi'ersd , ventricosa , decussathn striatd antcriùs compresso-acutd ^ ernarginaùi] posteriùs obtusis- simd • natibus fornicatis. Rumpb. Mus. t. 44- ^u- L- Chemn. Conch. 7. t. 53.f. 53o. An arca imbricata? Brug. Dict. n" 3. (i) D'après les individus de cette espèce qui sont dans la collection du Muse'um, nous pensons qu'elle devra être supprimée des catalogues et se placer parmi les variéte's de Varca Noe : elle n'en diffère que par sa forme j elle est plus courte et proportionnellement plus enflée. Nous croyons que c'est à tort que Laiiiarck donne pour elle la synonymie actuelle : aucune des figures citées n'a une ressemblance suffisante; Varca imbricata de Bruguière ne lui convient 464 nisTOIBE DES MOLLUSQUES. Habite les mers de l'Inde. Mus. n». |£lle a beaucoup de rap^ ports avec l'arche de Noé ; mais elle est plus courte, très ventrue , à crochets voûte's , et plus blanche pdste'rieurë ment. Largeur, 70 millimètres. Coquille bâillante. 10. Arche rétuse. Jrca retusa. Lamk. (i) ^. testa ouaUy ventricosd, utrocjue laLere ohtusd; decussatlm striata , sulcis longitudinalibus suhimbncatis ; ared cardi- nali glàbrd ,fuscd, Chemn. Conch. 7. t. 54. f. 532. Habite à Timor. Mus. n». Mon cabinet. Coquille fort diffé- rente de l'espèce qui précède, et toujours moins grand. Largeur, 4o millimètres. Coquille bâillante. 11. Arche sillonnée. Arcasulcata. Lamk. A. testd ovatd j posterihs obtus issimd ^ anteriùs obliqué trun- catd, integrd; sulcis longitudinalibus iransversè striatis , subcrenatis. Mus.no. pas davantage, car la description de cet auteur, si remar- quablepour sa précision, s'accorde fort bien avec les carac- tères de Varca umbonata, n°5. Si ces observations sont jus- tes, comme nous le croyons, il sera convenable de restituer à Varca umbonata de Lamarck le nom à'arca imbricata que Bruguièrele premier lui a donné. 11 faudra supprimer Varca ventricosaet transporter sa synonyme à l'arca umbonata ou imbricata, puisque c'est la même coquille portant ces deux noms. Cette coquille habite au Sénégal , dans l'Océan de l'Inde, la Mer rouge, et son analogue fossile se trouve aux environs de Bordeaux, de Dax, d'Angers et dans les falluns de la Touraine. C'est cet analogue que M. de Bastoret, dans sou mémoire sur les fossiles de Bordeaux, a confondu avec Varca biangula, et lui a donné le même nom. (i)lNous ne savons si la coquille de la collection de La- marck constitue une espèce particulière j ce que nous pou- vons assurer après un examen attentif, c'est que la coquille qui dans la collection du Muséum porte ce nom, est un vieil individu de Varca tetragona, n" ^. ARCHES. 4^5 Ifabite les mors de la Nouvelle-Hollande. Elle ist nuée d'un roux-brun sur un fond blancliâtre ; crochets peu écartés. Largeur, 38 millimètres. Coquille bâillante. 12. Arche ovale. Arca ovata, Gmel. (i) A. testa ovald j in medio depressà , subsinuata , decussaûm striata ; epiderme pulla\ squaniosd ; margine ftiante. Arca ouata. Gmel. p. 33o7. n» 6. Arca nivea. Cliemn. Conch, 7. t. 54- f. 538. * Scbrot. Einl. t. 3. p. 280. n" 4- Encj'clop. pi. 309. 1. 3. Habile la Mer Kouge. Mus. w". Grande et large coquille, blanche, à epiderme brun, écailleux. Point de lunule. Lar- geur, 86 millimètres. i3. Arche barbue. Arca barbata. Lin. A. testa oblongdj transversu^ dcpressd ^ suùsiiiuat,.' ^ decussa- tlm striaUî ; slriis longitudinatibus granulatis ^ épidémie barbatis ; margine subclauso. Arca barbata. Lin. Syst. uat. p. ii4o. Gmel. p. 33o6. n" 3. Rrug. n" 8. * Schrot. Einl. t. 3. p. iQi. Bonau. Kecr. 2. f. 7g. Gualt. Test. t. 91. %. F. D'Argenv. Conch. t. i-î. fig. M. Knorr. Vergn. 2. i. 2. t. 7. Chemn. Conch. 7. t. 54. f. 335. Encyclop. pi. Sog. f. 1. Poli. Conch. 2. t. 25. f. 6. 7. * Olivi. Zool. Adrial. p. 2i5. n" 2. * Payr. Cat. p. 61. n* 106. * Dilw. Cat. t. I. p. 229. n^g. (i) Celle coquille a la plus grande ressemblance avec Varca Helhin^ii, n" 24, et nous pensons qu'elle en est une variclé ue iocaiité. Nous appuyons notre opinion sur l'exa- men de nombreuses variétés qui prouvent le peu de valeur des caractères sur lesquels ces espèces ont été distinguées. Si l'on veut conserver cette espèce , il conviendra de lui rendre le nom ôJarca nivea que lui donsia Chemnilz long- temps avant Gmélin. Tome yi. 3o 466 HISTOIRE DEO MOLLUSQUES. * Born. Mus. p. 89. '^ Eoissy, Baff. MoU. t. 6. ^i. ^oo. * Blainv. Malac. pi. 65. f. i. * Fossilis. Brocclii. Conch. foss. t. 2. p. 476. u» 2. Habile lt;s cqers tl'Europe. Mus- a". Mou cabiuel. Coquille commune , blanchàli-c vers le miîieu , et cVua roux-bruii sur les côlcs. Les crochels sont peu ccarles. i4. Arclie brune. Arca Jusca. Bvug. A. testa ouata-oblonga^ utro(/ue latere rotundata, tlecussatiin striaia ,fusca; nat'tbtts apjjioximatis- , albo raïUcitis ^ mar- gine subclauso. * Aica bitrbata.'SiW. y3 et y. Omel. p. Sao^. * Scîirot. Einl. t. 3. p. 279. ii" 2. Lisl. Conch. t. aJi. f, 65. Gunlt. Test. t. 90. %, B.. Chemn. Couch. 7. t. 54. f. 534- Arcafnsca. Brug. Dict. n" 10. * D'Avlîa. Cal. t. i. pi. 7. f. R. Eiicyclop. pi. 3o8. f. 5. * Dilw. Cal. l. I. p. 23 1. n" 14. * Arca bicolorala. Cbemn. Conch. t. 11. p, 243. pi. 204. f. 2007. * 1(1. Dilw, Cal. t. I. p. 23o. n° 1 1 . Habite les mers de Madagascar et à la Barbade. Miis. n°. Mon cabinet. Vulgairemenl, l'amande rolie. Elle est d'un roux très brun , el n'esl j)oiat de'prime'e et sinuce dans sa parlie moyenne, comine la prcce'dcnie. i5. Arche de Magellan. ^Irça Magidlanica. Chemn. ^-/. testa transwrsim c&longu ^ curva , decussatîin striatu ^ sii- pernè incdio coarctald ; latere postiqo atleiiuato , breciore-, marginc hinnte. * Gmel. p. SSii. H" 24. "^ Scîirot. Einl. l. 3. p. 281. n" 5. ^rca Magdlunica. Brug. Dict. n» 7. Chemn. Conch. 7. i. 54- f. 539, Encyclop. pi. 3o9. f. 4- * Dilw. Cal. t. I. p. 229. n" 8. lîribitc au dciroil de Magellan. Mon cabinet. Coquille hlanclie ou un peu ferrugineuse , à c'piderme très ccailleux, d\m brun-noir. Les croclicls obliques el tort rapproche's. Lar- geur, 55 millimètres. ARCHES. 467 16. Arche de Sainl-Dominguc. Aira Domingensis. Lamk. (1) yil. testa transi'ershn oblongû ^ decussallm striaVÎ ; anlico la- tere procluclo, subaculo, granoso\ natihus approxintalis. Lisi. Conch. t. 233. f. 67. Habite l'Océan dus Antilles, à Saint-Domingue. Mon cabinet. Elle est d'un rouf,e-brun, nuée de fauve blanchâtre, et un peu bâillante au bord supérieur , où elle n'a que f[uelqufs crénelures obscures , sans ccnslancc. Largeur , 33 milli- mètres. Elle paraît diffe'rcnte de Varca reùcidata de Gmelin. 17. Arclie lactée. Arca lactea. Lin. /t. testa oi'uU sicbcfuaihatu; sulcis longitudinalihiis îransi'er- sim striatis / lateruni extremitatihus ohliisis ; ared caidinali profundè cavd. * Arca lactea. Lin. Syst. nat. [i. i i/j i. * Gmel. p. 3309. u° i5. '^ Schrot. Einl. t. 3. p. 265. n° G. * Brug. Encycl. mëlh. vers. t. i. p. io5. List. Concli. t. 235. f. 6g. Pennant. Zool. Brit. 4. t. 58. 1. 5ç). * Arca modiolus. Poli. Test. t. 2. pJ. aîj, f. 20. 21. 22. " Dihv, Cal, t. i. p. 236. o» 2.4. * Arca Quoyi? Payr. Cat. p. 62. n" 109. pi. i. f. 4oà 43. '^" Fossilis. Arca nodulosa. Brocchi. Gonch. Foss. t. 2. p. 47i>- pl. n . t. 6, a. b. c. Habite l'Océan europc'cn. Mon cabinet. Elle est blanche, trfaisparente , non cre'ncle'e au bord supérieur. Largeur, 12 a 24 millimètres. Épidermc velu. iS. Arche irapézlne. Arca trapezina. Lamk. (2) A. testa ouatà^ suhlrapezid, depressd, pelluciddj sulcis longi- tudinalibus transv'erslin striatis; umbonibiis lan^ibus. (i) Cette espèce devra disparaître du cataIo[Tiie , car elle e.sl la iiiâmc que Varca sqiiamosa, n° 35. Après véiificatio.'i nous avons reconnu qu'elle pouvait à peine former une variété. (•i) Espèce peu distincte ùcVarca Helbi/igii. En est-ce encore une variété ? 3o* 46li tttStrttRt DÉS MOLLUSQUES. Mus. n». Habite les mers australes , à Timor et à l'île King. Mon ca- binet. Facette cardinale concave, un peu étroite. Largeur, 34 millimètres. 19. Arche pistache. Arca pistachia. Lamk. (1) A. testa ouata , decussathn striatd , extùs grisea , intùsfusco- nigricante ; natibus proxiinis. Mus. QO. Habite les mers australes, à Timor et à Fîle King. Ses valves sont striées à l'intérieur. Largeur, 11 milliuiètres. 20. Arche pisoli ne. Arca pisolina. Lamk. A . testa minimd , obouatd, ventricosd , decnssatirn striatd ; striis longiludinalihus eminentiotibus ; natibus approxi- matis. Mus. n°. Habite les mers de la Nouvelle-Hollande. Elle est nacrée à l'intérieur. Largeur, 6 ou 7 millimètres. Sa coupe approche de celle de l'arche lactée. 2 1. Arche cancellaii-e. Arca cancellaria. Lamk. ^. testa ofali, subquadratd , intùs extùsque Jusco-violaced -^ sulcis longitudinalibus transversè striatis , granosis; natibus approxiniatis. Cabinet de M. Defrance. Habite... Sa coupe approche encore de celle de l'arche lactée; mais elle est plus inéquilatérale , à crociiets plus obliques. Largeur, 2?. millimètres. Elle a des rappoits avec Varca pistachia, et vient peut-être des meis ausirales. 22. Arche callifère. Arca callifera. Lamk. A. testa ouali-oblongd ^ utroque latere votwidatd -^ fusco vio- lacescente ; sulcis longitudinalibus transuersè striatis j car- dinis exlremitatibus gibboso-callosis. Cabinet de M. Defrance. Habite.... Ses crochets sont obliques , peu saillants , rappro- chés. Largeur, 2 1 millimètres. (i) Celle-ci diffère très peu de Varca fiisca : elle est plus petite , et les valves sont d'un beau brun-iioir à l'in- térieur. ARCHES. 4^ 33. Arche irudine. Arca irudina. Laink. A. testa Ofali, tuniidu^ decussathn striatd, anleriks et supcrnè squàmosd\ natibus approxiinatis, obliquis. Cabinet de M. DelVance. Habite.... Elle a presque l'aspect de Virus à rextc'rieur. Lar- geur, iS à 32 millimètres. Bord supérieur crénelé en dedans. 24. ArcLe blancte. j4rca Helhingii. Brug. (1) Â. testa transuersd, anteriïis productd , posta iùs truncatd ,• sulcis longitudinaliùus creniilatis, anticè duplicaU's; margine hiante. * Lister. Conch. pi. 229. f. 64. * Gronov. Zoophi.pj, t8. f. 7. * jérca Jamaicensis. Gmel. p. 33 12. n" 28. * Schroter. Einl. t. 3. p. 282. n" 8. Id. p. 288. mai. ^rca Helbingii. Brug. Dict. n° 5. Arca candida. Chemn. Concii. 7. t. 55. f. 542. Arca candida. Gmel. p. 33i i. n" 26, * Arca candida. Dilw. Cat. t. i. p. 228. n° 6. Habite les côtes de Guine'e , celles du Bre'sil , etc. Mus. n°. Mon cabinet. Ses crochets sont peu e'carte's ; son e'piderme est fort ëcailleux ; son bord est me'diocrement crc'nele'. Largeur, 52 millimètres. a5. Arche esquif. Jlrca scapha. Lamk. (2) A . testa transversîm oblongd, ventricosd, rnulticostatd ; costis sulco divisis; umbonibus obliquis rufescentibus. (i) En examinant un j^jand nombre de variétés de cette espèce et en !es comparant à \'arca ovala et à Varca ira- pezia^ on voit disparaître peu à peu et par nuances insen- sibles les caractères peu importants sur lesquels ces espèces ont été établies j aussi nous croyons qu'il sera nécessaire par la suite de réunir ces espèces en une seule à laquelle on conservera le nom d'arca nivea. (2) \Jarca scapha se distingue très bien de la suivante en prenant pour type le grand et bel individu de la Col- 470 HISTOIRE DEU MOLLUSQUES. Cliemn. Conch. 7. p. 20t. t. 55. f. 548. Eacyclop. pi. 3o6. f. i. a. b. [b] f^ar. cosli's pluribus indwisis; natibus minus remotis. Habite les mers de l'Iade, cl ailleurs celles des climats chauds. Mus. n°. MoQ cabinet. Grande coquille toujours alongce , en forme de navire , et que l'on a confondue avec la sui- vante. Elle a 29 il 34 côtes ; les arcuations de ses crochets sont fort obliques. Largeur. 109 millimètres. 26. Arche anadara. Arca antiquata. Lin. (1) ^. testa trausi'ersâ^ oblicjuè cordatn, ventricosâ, multicostatd; costis 27, transuersè striatis, muticis : posticis bi/idis. Aica antiquata. Lin. Gmel. n" 16. Brug. n° 12. Gualt. Test. t. 87. fig. B. Adans. Sénëg. t. 18. f. 7. Poli. Test. 2. t. 25. f. 14 et 1 5. Chemn. Conch. 7. p. 2o5. t. 55. f. 549- Eucycîop. pi. 3o6. f. 2. a. b. Habite l'Ooe'an indien , les côtes d'Afrique , la Mcditerrance, ftius. n». Mou cabinet. Coquille blanche , rcnfle'e , moins alonge'e transversalement que la prece'dente, à crochets moins obliques, à côtes plus simples, moins nombreuses. lection du Muséum, ('elte coquille est assez mince, blan- che, et ses côtes, sur-tout celles du côté antérieur, sont étroites, fort .saillantes , et toutes sont dis'isécsen deux par- lies égales par un sillon étroit mais preocjue aussi profond que les intervalles des cotes, il est certain qu'aucune des figures citées dans ies auteurs ne représente cette espèce; aussi il sera nécessaire de supprimer toute la synonymie, cl de faire de la variété uiie espèce particulière parfaitement dislincle de ceJie-ci et de toutes les autres du même genre. (1) Nous sommes convaincu que depuis Linné, deux es- pcccsaumoins ont été confondues sous celte dénomination û'arca antiquatay elles se distinguent cependant avec faci- lité : l'une, plus iransversc, a la surface cardinale toujours sillonnée cit losanges lorsque les valves sont réunies (Gual- lieri, ïest. pL 87, f. B. Ciicmn; Conch. t. 7, p!. 55 f. 549 î? Encyclop. pi. 3o6, f. ) L'autre ayant le test plus épais, les côtes plus plates, plus larges et striées, n'a jamaJs desiilons sur la suîllue turdinale. Tette dernière éîant ia p!us com- ARCHES. 471 27. Arche rhomboïde. Arca rhombea. l5orn. j4. testa co>\lat(t\ mullicostaht\ coslis aymsuersim striatisj na- tibus iricun'alis remotis. * Boriî. Mus. p. go. * Grael. p. 3314. u°. 3r). * Sohrot. Einl. t. 3. p. 28'j. n" i3. * Lister. Concli. pi. àSg. f. 75. lUimph. Mus. t. 44- *• N. (lualt. Test. 87. f. A. * Fav. Concii. j;!. 5i. f. C. 3, .4tca Hiomhea. Brug. Dict. no i^. Chcinn. Corcli. 7. l. 5o. f. 533. a. b. ICncycîop. pi. 307, 1". 3. a. b, " Dihv. Cat. t. I. p. 233.no iq. îlabiie TOceau indien. Mus. n-. Elle Ucnl ùe liés près i la suivuntu ; mais elle a ses crOchcls [»lus ('carléi n ses côtes sans tdbëttillcs. •a8. Aiclie grenue, ylrca granos a, h'iu. A. testi corJaiii, venûkosd, costatci; umbonibus pro;n':nenti- bus, siibrectis^ incutvis-^ costis iuberculalis uni crcnalis. [a] J'tsta costis aS s 26j umbonibus incignis. * Lia. Syst. iiaî. y.. 11/12. " Schrot. Eifll. I. 3. p. 2O8. " Gmel. p. 33 10. n« 18. * Kumpb. Amb. t. 44- f- ^^ * D'Argeuv. Concb. pi. 27. f. C. I.ist. Conch. I, 244. 1. 50- Gualt. Test. t. 87. fig. E. indnc, la plus aiicicnncinetlt connue, cotiscrvera Sans doute le nom d''afca antiquata. iNon.s y iapporlons le.s liguies sui- vantes qui !a vepiéserilent le mieux ( Gualt. Test. pi. H-j f, C. Clicnin. (Jonch. t. 7. pi. 55 f. 548. Eîicyclop. pi. 3o6. f. 2. Grotiov. Zooph. p!. 18. f. i3.) Nous ferons remarquer que la coqniiic fifiujcc par Poii et que Lamaick cite clans la synonymie, constitue une espèce distincte dos deux autres. Celle-ci , qui liabilc la Méditerranée, e.st ranalo;^ue vivant do Varcn diluvii. \/arca antiqiiatn de Brocchi n'est pas non [)lus un véritable antiqiiata , lUM'-i Varca dihivii analo;;ui; foisiie de l'espèce fissurée par Poli. 472 HISTOIRE DES MOLLUSQUES. Favan. Coach. t. 5i. fig. C. i. Encyclop. pi. 307. f. i. a. b. "^ Sow. Gênera of Shells. t. 2. [b] Testa costis 18 air/ 20 ; natlbus remotiuscuUs ; coslaïuin tuberculis distantib us. List. Conch. l. 241. f. 78. Knorr. Vergn. 6. t. 34- f. 2. Arca granosa. Liu. Gmel. n° 18. Chemn. Conch. 7. t. 56. f. 557- [c] Testa costis iS ad 20 ; natibus magis approximatis; costis crenatis. Habile TOce'an indien et américain. Mus. n*'. Mon cabinet. Cette espèce offre des variétés que l'on pourrait distinguer. Elles se rapprochent ne'anmoinspar de grands rapports. 29. Arche auricalée. Arca auriculata. Lamk. A. testa cordatdj ventricosâ , inulticostatd ^ costis crenulalis ; umbonibus obliquis; antice emarginald. Mus. no. Habite l'Océan indien. Mon cabinet. Elle tient à l'arche rhomboïde; mais ses crochets sont peu écartés , et elle ne devient pas aussi grande. Largeur, 42 millimètres. 30. Ai'che inéquivalve. Arca inœquwalvis. Brug. (1) A. testa obliqué cordatn ^ ventricnsd , mœcfuiualvi , mullicos- tatd ; costis planidatis ^ sublan^ibus. Arca inœquivaluis. Brug. Dict. n" 16. * Schrot. Einl. t. 3. p. 284. Chemn. Conch. 7. t. 56. f. 552. Encyclop. pi. 3o5. fig. 3. b. * Arca indica. Var. Dilw. Cat. t. i. p. 235. Habite l'Océan indien. Mus. n". Mon cabinet. Coquille blanche , toujours mince, à valves semblables, mais dont une dépasse l'autre au bord supérieur et au côté antérieur. Largeur, 60 millimètres. La fjce! te qui sépare les crochets est toujours très distincte. (i) (^elle espèce est difféiente ersd ^ depressd , longituJina- liter sulcatci; cardine intcrrupto, paucidentato; naiibus con- tîguis. Arca interrupla. Annales du Mus, 6. p. 220. ^ Desh. Descrip. des Coq. foss. t. i. p. 21 3. n" 19. pi. 32. f. 19. 20. Habite Fossile de Parnes , aux ..«avirons de Paris. Mun cabinet. 6. Aïclie grillée. Arca clathraia. Dcf. (r) A, lesta oç>atO'transuersu , depressd , canccllatim sliiald -^ an-= tico latere obliqua • natibus approxiniaiis. Mon cabinet. * Lislcr. Concli. pi. 487- f- 43- Fojsilis. * Def, Diet. nat. t. 2. suppl. p. 11 5. * EaslCiTOt. Mém. de la Soc. d'hist. nal. de Paris, i. 2. p. 75. n" 3. pi. 5. f. 12. Habite Fossile des environs d'Anjcrs. M. Ménnrd. Lar- geur, 20 millimètres. dont il avait bien saisi les caractères dans ses mémoires sur les fossiles de Grignon. Uarca scapulina est une tsc;î pelile coquille, de trois ou quatre lifjnes de largeur, la harhatula a toujours plus d'un pouce. Cette confusion , sans doute involontaire, est le résultat de quelqufî dérangement dans les notes manuscrites de Lamarck , aveugle pendant que cette partie de son ouvrage s'impiimaitc (i) Yoy. la note relative à Yarca squamosa , n. 35. 479 . Arclic étroite, ^na ansasta. Lamk. A. testa trann'crshn oblongd , angustatii , depressittsculd , ilçcussatlin stria ta ; natibus approximatis, Aqnales du Mqs. 6. ji. 220. n" 4- et vol. g. pi. 19. f. 4- * Dcsh. Dasci'n). des Coq. foss. t. i. \). 201. n° 4- p'- ^^• f. 10. 16. Habite..,. Fossile de (iiignon. Mus. u". Mou cabinet. 8. Arche quadrilatère, ^rca quadrilatera. Lamk. A. te\td transversd , oblûiigo-quadratd , medio sinuato-de- prsssd; striis deçussatis : longioribus eminentioribus. Annales à,a Mus. 6. p. aai. n" 7. et vol. 9. pi. 19. t. 1. " Desli. Desciip des Coq. foss. t. 1. p. 2o3. n" 7. pi. 3^. f. i5. 16. 17. Habile Fossile de Giignou et des environs de Paris . en divers lieux. Cabinet de MM. Dtfmnce et Dujiesnc. 9. Arcîie mytiloïde. Arca mytiloicîes . Broc A. testa obionf^â^ glubcrrinid^ obsolète longiiudinaliter sli iatii'- vaUns in medio compressis. Arca myidoides. Brocch. Concli. 2. p. 477. t. ïi. f, i. a. b. Habiie Fossile de Plaisance et des environs de Turin. Mus. n". Largeur, go millimèlres. -j- 10. Arche peclinée. Arca })ectinata. Broc. A. tesld subrhombed ^ anteriùs depressd ^ posteriùs roUindutd ., costis cornplanutis circiCer trigenld , prnfundo sulco dis~ cretis ; margiiie iiUÎts serrato ; ared tigamenti angusld. tenue striatd. Broochi. Coucli. Foss. subap. t. 2. p. 476. n". 3. pi. 10. i. \5. Arca diluuii. Bast. Me'm. de la Soc. d^liist. nat. t. 2. p 76 no 4. Habile Fossile de l'Astesan et du Plaisantin. Coquille particulière par son aspect et très différente de l'arca dilit^'U avec laquelle M. Baslerot Ta confondue. Elle est iransverse , inequilalc'rale , fort oblique ; les côtes sont nombreuses , apiaiies , peu convexes ; la charnière est e'iroite , les dents du milieu sont cil'acc'es; la surface du iiijaniL'nt est fort letrecie, et Ton y remarrjuo quelques stries irre'gulières. 48ô HISTOIRE DES MOLLUSQUES. f II. Arche de Breislak. Arca Breislaki. Basf. A. testa transversd, valdè obliqua, longitudinaliter sulcatei • sulcis simplicibus, coinplanath^ cardine angustissimo; den- tibtis conjèrtis , tenuibus umbonibus approximatis ,• areeî Ugamenti angustd , margine crtnato. Bast. Mera. de la Soc. d'iiist. iial. de Paris, t. q. p. 76. n" 6. pi. 5. f. 9. Habite.... Fossile à Dax et à Bordeaux. Petite coquille oblon- gue , transverse , ine'quilalërale , fort oblique. Les côles sont simples , aplaties , peu convexes 5 la chiarnière très étroite est garnie d'un très grand nombre de dents fines et 1res serre'es 5 la surface du ligament est très étroite ; aussi, quoique peu proéminents, les crochets sont trèsrap- pioclie's. + 12. Arche cavdi forme, .^/'ca crt/'J//b/v/iii. Bast. A. testa subtrapczid, influtd, cordijorini; coslis nitmerosis gra- nulalis j umbonibus magnis , obliçuis; ared cavdinali pto- fundd , tenui, strintd; dentibus cardinalibus conferlissiinis tenuibus. Basterot. Me'm. de la .Sur. d'iiisr. aat. t. a. p. 76. n" 5. pi. 5. f.7- Habite... Fossile de Bordeaux et de Dax. Coquille très ven- true, cordifoime, ayant beaucoup de rapports avec Varca rhombea. Son côte postérieur est sublrouqué; son bord est cre'nelé profondémeui, et la surface du ligament a des slries fines en loxaiiges. + i3. Arches à côtes plates, yirca planicostata. Desh. yi, testa transi'ersd, elongatl , subcfuadrilaterd , anticè roUm- datd, posticé subangulatd ; coslis planis bipartitis . longi- ludinalibus, striis transi'ersisdecussunlibus;cardine angusto, pauci-dentato-^ ared Ugamenti angusUî, tenue striutd. Desh. Descrip. des Coq. foss. de Paris, t. i. p. 204, n" 8. pi. 32. f. I. 2. Habite.... Fossile des environs de Paris, à Mouchy, Parnes , Grignon , Senlis , Vaimondois. Coquille ovale , oblougue, inequilaléralc , ayant la cliarnière droite très mince , sur- tout dans le milieu. Les dents sont petites et peu nom- breuses; la surface du ligament forme une gouttière étroite assez profonde, couverte de fines slries en losanges, lors- que les valves sont réunies. ARCHES. 48, t 14. A.rc\ie ïjAïhAinie. ^f'cabarbatuta.LsLiûk. A. tesUt ouato-oblongd , siibdepressd , angustd , posticè su- bangulatd, tenuiter striau!; striis numerosis, approximatis, granulosis , anterioribus bipartitis , posticù distantibus ; margine integro , hyante. Lamk. Annales^du Mus. t. 6. p. 219. n° 3. et t. 9. pi. rg. f. 3. Id. yirca scapuUna. Var. Anim. sans vert. t. 6. p. 46. n°4. An eadem? Brand. Foss. haut. p. 8. f. 106. Desh. Descrip, des Coq. foss. de Paris, t. i. p. 2o5. no g. pi. 32. f. II. 12. Habite.... Fossile des environs de Paris, Commune dans les calcaires grossiers , Grignou , Parnes , Courtagnon , etc. Espèce ovale , transverse , 1res distincte de Varca scapu- Una , avec laquelle Lamarck l'a confondue dans son der- nier oavrage. Elle est moins grande que V arca barbatn , et elle a avec elle de l'analogie. f i5. Arche cucullaire. ^rca cucullaris. Desli. A. t£suî ovald , ùiœquilalerd, posticè latiore , obliqua, longi- tudinaliter striatd ., striis tenuissimis , regularibus , œquali- bus , aliquando claUiratis ; cardine angusto , recuruo ■ den- tibus anterioribus longiludinalibus, posticis transversalibus- areiî liga/nenti angustissimd ; margine integro. Desh. Desc. des Coq. foss. de Paris, t. i. p. 206. n" pi 33 f. 1—3. Habite.... Fossile des environs de Paris , à Parnes. Coquille transverse, très oblique , e'iargie postérieurement , couverte de stries fines et régulières. La charnière est des plus singu- lières. Elle est courle et très étroite ; les dents antérieures sont longitudinales , les postérieures transverses. Cette espèce participe ainsi des caractères des arches et des du- cullées. f iG. Arche rude. u4rca rudis, Desh. A. testd ovato-oblongà, oblicjuissimd , depressd , irregulariy incrassaUi , gibbosd , longitudinaliter rugosd , costatd • costis clathratis , squaniosis ; cardine subrecto ; dentibus medio obsoletis , alteris obliquis ; ared ligamenti ma^nd obliqud j tenuissimè multistriatd, Desh. Descrip. des Coq. foss. de Paris, t. i. p, aïo n° i5 pi. 33. f. 7. 8. Tome Vf. 3i 01 HISTOIRE DES MOLirSQUES. Habite.... Fossile des environs de Paris , à Valmoudois , les f aluns de la Touraine, d'Angers, Valognes, etc. Grande et belle coquille ayant , par sa forme , les plus grands rap- ports sstcV arca Uelbingii, dont elle n'est peut-être qu'une forte variété'. La surface du ligament forme un angle pro- fond lorsque les valves sont réuni«s. •|- 17. Arche filigrane. ./^rcfl^/%ra/za. Desh. A. testa ouata, depressa, §ibbosula , irregulari , decussatâ ; striis longiiudinalibus numerosis, granulosis ; latere postico angulo separato, costis tribus quatuorve gianoso stjuamosis sulcato 5 cardine paucidentato ; ared ligamenti angiistissimu striatd; marginibus crenatis. Desli. Descrip. des Coq. foss. de Paris, t. i. p. 212. n° 17. pi. 33. f. i5. 16. 17. Habite.... Fossile des environs de Paris, la ferme de l'Orme, Chaumont. Coquille déprimée , quelquefois un peu bossue et irrégulière. Ses stries sont nombreuses , fines , granu- leuses et quelquefois divisées en deux à leur partie infé- rieure, La surface du ligament est étroite , finement striée et forme un angle rentrant lorsque les valves sont réunies. f 18. ATchemoàïolifoTme. Af'camodioliformis. Desli. A. testa ovato-transversâ^ angustd, elongata^ gibhosd. valdè inœquilaterd , obliqud , modioUformi , longiludlnaliter striatd; striis anterioribus ekwatis , posticis undatis, depres- sis , distantioribus ,• cardine in medio interrupto , edentulo , extremitàtîbus paucidentato. Desh. Descrip. des Coq. foss. de Paris, t. i. p. 214. n" 20. pi. 32. f. 5. 6. Habite.... Fossile des environs de Paris , Rétheuil , Maulle, Valmoi-Jois. Elle est alongée, étroite, très inéquilatérale. Les crochets sont presque terminaux et le rétrécissement du côté antérieur rappelle la forme des modioles. Les dents médianes de la charnière sout effacées; les latérales sont obliques et peu nombreuses; l'espace du ligament est étroit, profond et sillonné. PÉTONCLES. 4^B PÉTONCLE ( Fectunculus ). Coquille orbiculaire , presque lenticulaire , équi- valve , subéquilatérale , close. Charnière arquée, gar- nie de dents nombreuses,sériaîes, obliques, intrantes ; celles du milieu étant obsolètes , presque nulles. Li- gament extérieur. Testa orhiculata ^ sublenticularis y œquivalvis , sub- œquilatera , dansa. Cardo arcuatus ; dentihus nume- 7'osis 3 ohliquis ^ serialibus , aliernaûm insertis: me- dianis obsoletis ^ subnullis. Ligamenîum externum. Observations. Les pétoncles avaient été confondus avec les arches par Linné ei les naturalistes qui l'ont suivi. Ils s'en rapprochent, en effet, par la considération des dents nombreuses et sériales de leur charnièi'e , et par celle de leur ligament extérieur. Néanmoins, comme ces coquil- lages offrent, dans leur forme générale et même dans leur charnière, des caractères communs, très-propres à les distinguer, il nous a paru convenable d'en former un genre particulier, qui semble très naturel , puisqu'il détache un groupe toujours distinct et assea nombreux en espèces. On distingue aisément les pétoncles des arches , non-seu- lement par la forme orbiculaire des ces coquilles , mais principalement parce que leur charnière est arquée, c^est- à-dire, en ligne courbe, et non droite comme celle des arches. Leurs dents sont aussi moins nombreuses , moins serrées et plus grossières. Leur coquille n'est jamais bâil- lante, et l'animal ne l'attache point aux rochers par des filets tendineux. 11 paraît que cet animal a un pied sécuri forme, lobé transversalement. 11 n'offre point de trachées saillantes. Quoique les crochets des pétoncles soient en général peu écartés, ils sont néanmoins toujours séparés par une facette externe, étroite, creusée en vallon, et qui donne attache à un ligament extérieur. Cette facette externe, munie de ses 3i* 484 ïitSTOlBE DES MOtLUSQUEî. sillons anguleux, les distingue essentiellement des nucu- les , celles-ci ayant leur ligament en partie intérieur, et n'offrant point de facette entre les crochets. Les pétoncles sont des coquilles marines, qui semblent se rapprocher des peignes par leur forme, par leur bord interne toujours crénelé , et souvent par des côtes longitu- dinales rayonnantes. Plusieurs espèces sont susceptibles d'acquérir avec l'âge une épaisseur quelquefois très consi- dérable. Beaucoup de ces coquillages changent de forme en vieillissant, ce qui rend leurs espèces difficiles à déter- miner. C'est sans doute à cette difficulté qu'il faut attri- buer l'imparfaite détermination de ces espèces, et la confu- sion de leur synonymie , telles au moins qu'elles me pa- raissent dans les ouvrages que j'ai consultés et qui en trai- tent; et c'est sur-tout à l'égard des espèces les plus com munes et les plus anciennement connues , que la difficulté de reconnaître à quels objets se rapportent les détermina- tions publiées , est devenue pour moi inextricable. Varca glycimeris est dans ce cas, et bien d'autres. Je suis donc forcé de donner des noms nouveaux aux espèces que je ne puis rapporter aux déterminations existantes , et je re- grette que le plan de cet ouvrage m'interdise les descrip- tions qui seraient nécessaires, n'ayant presque point de bonnes figures à citer. [Si, dans quelques points importants, l'organisation des pétoncles diffère de celle des arches , dans d'autres elle a beaucoup d'analogie. Les pétoncles n'ayant point de bys- sus vivent librement, et ont un pied taillé à peu près comme le tranchant d'une hache; lorsque l'organe est contracté, le bord paraît simple, mais lorsque l'animal le dilate, sa partie inférieure offre un disque oblong cir- conscrit par un bord aigu : ce disque, ressemble beaucoup à celui sur lequel marchent les gastéropodes. Les bran- chies sont formées de longs filaments, comme dans les ar- ches; la masse abdominale est considérable, et c'est dans toute sa longueur que le pied est attache. L'ouverture buccale est entre la partie antérieure de la masse abdo- minale et le muscle rélvacteur antérieur: elle est en fente PETONCLES. 485 transverse entre deux lèvres qui se prolongent de chaque côté du muscle et remontent jusque près de la base des branchies. L'œsophage est long et étroit , et il n'a point de stylet corné; il aboutit à un estomac pyriforme, d'où sort un intestin grêle cylindrique, fort long, qui , après avoir fait plusieurs circonvolutions, vient gagner la par- tie médiane et dorsale de l'animal , passe derrière le mus- cle adducteur postérieur, se contourne pour suivre sa sur- face et aboutir vers son bord inférieur où il se termine en un anus flottant. Le cœur est simple ; un seul ventricule embrasse le rec- tum; les oreillettes sont très grandes, et elles ne versent pas le sang aux branchies par leur bord , mais elles se ter- minent antérieurement par deux vaisseaux qui se recour- bent en arrière pour fournir un petit vaisseau à chacun des filets branchiaux. ] ESPÈCES. Des sillons longitudinaux , distants; souvent en outre des stries fines, soit transverses , soit longitudinales, 1. Pétoncle large. Pectunculus glycimeris. (i) P. testa orhiculata , transversâ y subceguilatera , longitudina- liter sulcatd et strialà, seniore turgida , crassissimd ; zonis transuersis obscuris. (i) En recherchant dans les travaux de Linné l'origine de cette espèce, on voit que, dans la lo'' édition du Sys- tema naturœ , il y rapportait celles des figures des auteurs quiparaissent le mieux la représenter. Cependant on peut, dans cette première synonymie, distinguer deux espèces, l'une représentée par Gualtieri , pi. 72., fig. G, et l'autre, dans le même ouvrage, pi. 82, fig. C. D. On remarque encore , dans la même synonymie , une figure deRumphius, si mal faite ^ qu'il est impossible d'affirmer si elle se rapporte à cette espèce ou à toute autre En décrivant la coquille dans le Muséum de la princesse Ulrique, Linné rectifia lasynoymic; il la réduisit à la figurç 486 HISTOIRE DES MOLLUSQUES. ^Àn arca glycimeris ? Lin. Gmel. n» 35. Brug. Dict. n° 3o. Gualt. Test. t. 8î.%. C.D.E. List. Conch, t. 247. f- 82 ? Sulci longitudinales omissi. deRumpli, et àlafig.G. de^Gualtieri. Par la courte descrip- tion dans laquelle il dit que la coquille a des stries trans- verses obsolètes j qu'elle est blanche en dedans, flammulée de roux en dehors, et que les flammules se réunissent quelquefois en fascies transverses, il donne le moyen de reconnaître d'une manière exacte ce qu'il entend par arca glycimeris. En appliquant ces caractères, ainsi que celui du nombre des dents cardinales, ils ne peuvent convenir qu'à la coquille inscrite actuellement dans les catalogues sous le nom de pectunculus pilosus. Il nous paraît évident que, pour cette espèce, une substitution de nom a été faite. L'examen de la synonymie de la douzième édition^du Systema naturœ nous confirme dans cette opinion , car Linné ajoute une figurede Bonanni représentant le pectun- culus pilosus; il ajouteaussi le -vovûind'Adanson, dont la des- cription se rapporte aussi à cette dernière espèce. Linné, dans le même ouvrage, caractérise pour la première fois Varca pilosa; et il nous paraît que cette espèce a été établie avec une variété peu importante delà première, car il dit qu'elle est blanche en dedans , et il y rapporte cependant une figure de Bonanni, représentant avec assez de fidélité \e pectunculus glycimeris des auteurs. Si Linné avait lu ce que Bonanni dit de cette coquille, il se serait assuré qu'elle n'est pas blanche en dedans , et peut-être que celte indication aurait pu lui faire distinguer deux bonnes espèces. Ces deux espèces existent en effet j mais , comme elles ont quelques caractères communs , elles ont été faci- lement confondues. En faisant quelques rectifications à la synoymie linnéennc , il aurait été possible de conserver les dénominations proposées par l'auteur du Systema na- turœ. Mais les auteurs qui ont suivi, ont augmenté la con- fusion, non-seulement, comme l'a fait C.hemnitz, en trans- portant le nomlinnéen d'une espèce à l'autre, mais encore en distribuant à chacune d'elles la synonymie d'une ma- sÉTONCiEs; 487 Knorr; Vergn. 6. t. 14. f. 3. Poli. Test. 2. t. 25. f. 19. Chemn. Conch. 7. t. 57. f. 564 ? nière fautive. Born, dans le Muséum, a bien distingué VarcapilosUf en rectifiant la synonymie de Linné , et celte synonymie se rapporte à l'espèce nommée aujourd'hui pec- tunculus glycimeris. Tous les auteurs, du moins tous ceux que nous avons pu consulter, ont confondu, comme Chemnitz, les variétés des deux espèces , et ont consacré la substitution de leurs noms. Poli, Brugiiière, Dilwyn, n'ont pas été exempts des mêmes erreurs, et Laraarck lui- même, dans l'embarras qu'il a éprouvé, n'ayant pas re- monté à la source de la confusion, n*a pu la réparer. Les deux espèces sont, il est vrai, assez difficiles à distinguer : l'une, Varca glycimeris ^ Linn., est lenticulaire , déprimée, blanche en dedans; la surface du ligament est plus petite , plus étroite, et les stries transverses sont plus apparentes; Wwive ^Varcapilosa, Linn., est plus enflée; elle est brune, treillissée par des stries égales; elle est blanche à l'inté- rieur^ avec une grande tache brune sur le côté postérieur. Il serait possible que, par la suite, ces caractères distinc- lifs, paraissan t actuellement suffisantsaux conchyliologues, devinssent d'une moindre importance; car nous suppo- sons que , lorsque toutes les variétés des deux espèces se- ront connues et étudiées avec soin, on ne trouvera plus de caractères pour les séparer. Autrefois, Lamarck avait donné le nom de peciunculus pulvinatus à une espèce des envi- rons de Paris; ici il a confondu sous le même nom plu- sieurs espèces, parmi lesquelles nous avons reconnu l'a- nalogue fossile de Yarcapilosa de Linné. Cette erreur de Lamarck a été cause de celle des géologues, qui ont cité le pectunculus pulvinatus presque partout dans les terrains tertiaires ;, tandis que cette espèce ne se rencontre réelle- ment que dans le terrain parisien : ce sera donc à Varca ;7i/o5a qu'il faudra, à l'avenir, rapporter le pectunculus pul- vinatus, cité à Dax, à Perpignan, dans les faluns de la Tourraine, ceux d'Angers, en Italie, eu Sicile, en Morée, etc. 488 HISTOIRE DES MOLLUSQUES. "^ Arca undata. là. pi. 57. f. 56o. Arca marmarata. Id, f. 563. * Encyclop. pi. 3io. f. 3. [b] Var. testa subinœquilaterâ , albo -Jiai'escenle , Julvo zonatâ, Pennant. Zool. Brit. 4. t. 58. f. 58. Habile la Méditerranée et rOcéan allautiquc. Mon cabinet. Ses crochets sont à peine obliques, les intervalles entre les sillons longitudinaux sont striés longitudinalemcnt. Cette coquille devient très grande et très épaisse avec l'âge. Largeur d'un vieil individu , 102 millimètres. La variété [b] se trouve dans la Manche (i), 2. Pétoncle flammulé. Pectunculus pilosus . P. testa orbiculato-ouatd, tumidd^ decussatim striatâ; natibus obliquis; epidermefuscd, pilosd. [a] Testa gibba.fusco fulvoque nebulosaj margcne supero irregulari, producto. List. Conch. t. a4o. f- 77- Poli. Test. 2. tab. 26. f. 77. * Born. Mus. p. 92. * Knorr. Vergn. t. 2. pi. 23. f. 6. "*■ Gualt. Test. pi. 73. f. A. * Sow. Gênera of Shells. f . 1 . Chemn. Conch: 7. t. 57. f. 565. 566. Encyclop. pi. 3io. f. 2. [b] Testa suborbiculata , tumida, albida , flammuUs rufis picta : margine supero rotundato , subregulari. Arca pilosa. Lia. Gualt. Test. t. 72. fig. G. Poli. Test. 2. tab. 25. f. 17. ï8. * Fossilis. Arca pilosa. Brocchi. Conch. Foss. t. i. p. 487. n» 16. (i) Il existe dans la collection du Muséum un individu très grand de l'«rcapi7o.yadeLinné; il vienidu golfe de Ta- renle^ il est tout-à-fait identique, pour la taille et tous les caractères, au grand pétoncle fossile du Plaisantin, auquel Brocchi a justement donné le nom linnéen. Ce grand pé- toncle fossile a été confondu par plusieurs auteurs avec le pectunculus pulvinatus. PETONCLES. 489 * Pectunculus piiluinatus. Bast. Mcm. delà Soc. d'iiist. oaU t. 2. p. 77. n» 2. * Pectunculus pu^inatus. Var. Tourinensis et Pyrenaicus. Broagn. "Vicent. p. 77. pi. 6. f. i5. 16. a. b. * An eadein specics? Sow. Gênera of Shells. f. 2. Habite la Méditerranée et l'Océan atlantique. Mus. n". Mon cabinet. Son épiderme velu n'est point ce qui distingue cette espèce; beaucoup d'autres l'ont aussi. Elle est moins transverse que la précédente ; ses crochets sont plus obli- ques , et elle devient j^lus gibbeuse , plus irrégulière en vieillissant; alors elle acquiert aussi beaucoup d'épaisseur; enfin elle a une grande tache d'un roux-brun à l'intérieur. Largeur, 78 millimètres. 3. Pétoncle ondulé. Pectunculus undulatus. Larak. P. testa orbiculato-Oi>atd , tumidd ^ inœquilateid ^ anticè an- gulata, albâ-^ maculis rufis undatis per séries transv'ersas \ natibus reetè incurvis. An arca undata. Lin.? Gmel. n" 32. Brug. n° 29. Habite l'Océan d'Amérique ? Mon cabinet. Je ne connais aucune figure qui exprime les traits de celte coquille. Ses sillons longitudinaux sont bien apparents. Ses taches on- duleuses sont nombreuses, petites et par zones fréquentes. Corselet grand , ovale , avec des raies rousses trausverses. Largeur, 38 millimètres. 4. Pétoncle marbré. Pectunculus marmoraius. Lamk. (i) P. tesùî lenticulari , subœquilaterd , conuexo-depressci , de- cussatim subtilissimè stiiatd, albidd ^ flammulis subangula- tis,Jlauis rufis aul spddiceis, per Jascias inœquales digestis. Arca marinorata. Gmel. lio /^o. Chemn. Conch. 7. t. 57. f. 563. Habite l'Océan d'Europe et américain. Mon cabinet. Elle n'est point rare , et offre des variétés dans la couleur et la quantité de ses taches. Largeur, 5o à 60 millimètres. Mus. n°. (i) D'après la colleclion du Muséum etlafi^juie deChem- nitz, cette espèce serait faite avec un jeune individu du pectunculus glycimeris. Nous croyons qu'il sera nécessaire de la supprimer du catalogue. 490 HISTOIRE DES MOLLUSQUES. 5. Pétoncle écrit. Pectunculus scriptus. Lamk. (i) P. testa orbiculari ^ çonvexo-depressd ^ decussatitn striatd , alèidd, lincis angulatis Julvis pictâ. Arca scripta. Born. Mus. p. 93. tab. 6. f. i. a. List. Conch. l. 246. f. 80. * Schrot. Einl. t. 3. p. 289. a" 25. * Dilw. Cat. t. I. p. 243. n° 39. Brug. Dict. no 33. Encyclop, pi. 3i i. f. 8. Habile à la côte de Sainl-Doiningue. Mon cabinet. Largeur, 45 millimètres. 6. Pétoncle pennacé. Rectunculus pennaceus. Lamk. P. testa orbicularij tumidd, decussatim striatd, albd; macuUs spadiceis longitudinalibus Jasciculatis ; natibus ligainenli extremitate anticd inflexis. An arca decussata? Lin. Syst. nat. p. 1142. Gmel. p. 33io. n° 20. Arclie tachetée. Brug. Dict. n" 36. Knorr. Vergn. 5. t. 3o. f. 3. Bona, Chemn. Conch. 7. t. 57. f. 56i ^ Encyclop. pi. 3 10. f. 5.' "*■ Schrot. Einl. t. 3. p. 270. '^ Dilw. Cat. t. I. p. 339. no 3i. Habite la mer des Indes. Mon cabinet. Espèce remarquable par la nature de ses taches , et sur-tout par les crochets qui ont leur pointe dirige'e tout-à-fait à l'extrémité anté- rieure du ligament , de manière que ce ligament est entiè- rement hors de rintervalle qui les sépare. La lunule est en cœur , avec des raies rousses transverses. Largeur , 5o millimètres. 7. Pétoncle rougeâtre. Pectunculus ruhens. Lamk. (2) P. testa orbiculari , confexd , striis tenuissimis decussatd , patUdè nibente maculosd , multizonatâ. (i) Nous croyons que celui-ci est une variété de Y arca pilosa, hinn., pectunculus pilosus , Lamk.j cependant, d'a- près la description de Bruguière , faite sur l'individu delà collection Lamarck, celte coquille aurait quelques caractères propres à la faire distinguer. (2) La figure citée de l'Encyclopédie représente exacte- ment l'arca gZ/ctwerw de Linné. pe'toncles. 49» Eûcyclop. pi. 3 10. f. 3 ? Habite Je la crois étrangère aux mers d'Europe. Coquille grande, rougeâtre, à taches petites, nombreuses, plus fon- cées , et à facette cardinale très étroite. Elle a une grande tache d'un roux-brun à rinlérieur. Largeur , 68 millimè- tret. Mon cabinet. 8. Pétoncle anguleux. Pectunculus angalatus. Lamk. (i) f. testa suhcordatd, ventrtcosa , anteriiis angulatd , longilu- dinaliter sulcatn et striatâ ; ared ligamenll brcviusculd. Arca angulosa, Gmel. p. 33i5. n' \i. Brug. o" 38. List. Concli. t. 245. f. 76. Chemn. Conch. 7. t. 57. f. 567. "^ Dilw. Cat. t. 1 . p. 240. n' 34- Habile les mers d'Amérique. Mon cabinet. Taille médiocre ; couleur roussâtre , nuée de blanc. Quoique éminemment sillonnée et striée longitudinalement , elle a des stries transversc^ trîs fines. Largeur, 44 millimètres. Une grande tache roux-biuii à l'intérieur. 9. Pétoncle étoile. Pectunculus stellatus. Lamk. P. testa orbiculato-çord(fta , J»ly4 ; 0exd, albidd aut albo-rufes- cente, maculis subquadratis picld; costis numerosis, parfu- lis, transversè striatis. Arcapeetinala, Gmel, p. 33i3. n» 34. * Schrot. Einl. t. 3. p. 287. n" 19. * Lister. Conch. t. 243. f. 74? '^ Fav. Conch. pi. 53. f. D. 7 ? Chemn. Conch. 7. tab. 58. f. 570 et 571. Encyclop. pi. 3 II. f. 6. "^ Arca pectunculus. Var. Brug. n° aS. * Arça peçtinata, Dilw. Cat. t. i, p, gSg. »« 3q. PETONCtES. 4g5 [2] Eaàem testa candidd; macuUs rufis. Habite les mers d'Amérique. Mon cabinet. Cette espèce est toujoars moins grande et à côtes plus nombreuses que la pre'cédente. Elle offre des variétés élégamment parquetées de petites taches d'un roux-brun. La variété' [a] vient du BrésU. Cabinet de M. Dejrance. 18. Pétoncle rayonnant. Pectunculus radians. Lamk. P. testa suhorbiculari, traiiswérsd, inœquilateid^ rufd ; umbo- nibus albissimis ; costis tenuibus , longitudinaliier striatis , crelerriniis. [b] Var. costis latioribus. Habite les mers de la Nouvelle- Hollande. Espèce très dis- tincte. Largeur, 33 millimètres. Cabinet de M. Dejrance. La variété [b] est au Muséum. 19. Féioucle yilTé. Fectunculus vitreus. Lamk. P. testa orbiculari , planulaUi , subauriuî , tenui , pellucicUî longitudinaliter costatd-^ costis transversè striatis j cardine fracto angulato. Mus. n°. Habite les mers australes ? Du voyage de Pérorr. Espèce extrêmement remarquable, et qui semble avoir la char- nière des nucules, mais offrant la facette intermédiaire des pétoncles pour le ligament extérieur. Coquille mince, transparente, blanche, avec de petites taches rares, auro- reS. Ses côtes sont presque granuleuses. Sa charnière est formée de deux lignes droites, séparées sons les crochets , disposées en angle presque droit, ayant chacune 12 à i5 dents obliques. Largeur , 35 millimètres. Crochets petits , non obliques. \ 20. Pétoncle à stries nombreuses. Pectunculus multi- striatus. Desh. P . testa cefjuivalui, compressiuscuîâ , longitudinaliter multi et tenue striaid, rubicundd , inlùs fuscâ-^ natibus incurfis • margine planato, integerrimo. Arca multistriatat Forsk. Descr. anim. p. laS. Id. Cheœn. Conch. p. 240. pi. 58. f. 578. Id, Brug. Encyclop. méth. vers. t. 1, p. 118. Arca striata. Gmel. p. 33o8. Schrot. Eijil. t. 3. p. a44' »» ^i. 496 HISTOÎRE DES MOLLUSQUES. Dilw. Cat. t. t. p. a44- «* 4'- Arca multistriaia. Habite la Mer Rouge, Petite coquille orbiculaire , très cotu- prime'Cj sube'quilate'rale, chargée de stries fines, le'gèrement onduleuses. Sur les intervalles on voit des stries transverses extrêmement fines ; les bords sont très entiers et Tespace du ligament est très e'iroit , brun , rougeâlre en dehors , quelquefois brun en dedans. Espèces fossiles. 1. Pétoncle élargi. Pectuneulus pulvinatus. Lamk. (1) P. lesta orbiculatd, Iransversd, suhœcjuilaterd^ sulcis striistfue longitudinalibus costellas simulantibus ; natibus partais me- dianis. Pectuneulus pulvinatus. Annales du Mus. 6. p. ai6. n° 2. et t. 9. pi. 18. f. 9. a. b. * Def. Dict. se. nat, t. 89. p. aaS. Synon. exclus. * Desh. Coq. carac. pi. 5. f. 9. 10. * Id. Descrip. des Coq. foss. t. i. p. 219. n° i. pi. 35. f. i5. 16. 17. [2] Idem, testci majore, crassiore, obscure zonatd\A.G Dax]. [3] Idem, testa maximd, latissimd, 5uèoW/^«« [d'Italie], Habite.... Fossile de Grignon, de Courtagnon, des environs deBeauvais, de laTouraine- lemême, varie'té[2], est com- mun près de Bordeaux, de Dax, etc. j le même, variété' [3], se trouve en Italie, dans le Ple'mont et à Sienne. M. Cuvier, Ce pétoncle, régulier et presque symc'triqne, est celui qui acquiert avec l'ùge les plus grandes dimensions. Je le crois l'analogue du P. glycimeris. Il a jusqu'à 1 36 millimètres de largeur, 2. Pétoncle tœur. Pectuneulus cor. Lamk. (2) P. testd obliqué cordald, tumidâ, subinœquilaterd; sulcis loii' gitudinalibus distincliusculis; iimhonibus subturgidis. f i) 'Voyez, pour celte eiipèce, la note relative au peciun- cuhis gif cimen's. y oyez aussi Descript. des Coq. carnet, des terrains , pag. 27. il) Varca insuhrica de Brocchi est l'analogue fossile du peetuneulus violaceseens y et il diffère du pectuneulus eor, avec lequel il ne faut pas le confondre. PÉTONCLES. 497 [a] Testa Ixiàuscula ^ margine supeiiore rotundalo. [b] Teita subovali ; margine superiore medio paululùm producto, Anarcamsubrica? Brocch. Test< 5. p, 492. t. 11. f. 10. Habile Fossile des environs de Bordeaux. Mus. n*». Mon cabinet. Il est moins grand et plus iue'quilale'ral que celui qui pre'cède. Je le crois l'analogue du P. pilosus. La varic'lc' [b] vient du Moulmarin , près Je Rome. Mns. n°. M. Cuvier. Voyez le nota des Annales , vol. 6. p. 217. 3. Pétoncle ovoi'de. P ec tunculus obowatus. hvimk. P. testa oboi'atu, convexu, subœqiiUaterd , crassissimap mar- gine supe flore rotundato. * An eadem? Wolfart. Hist. nat. Hassiœ inf. pi. 4. f. i5. 16. Mon cabinet. Habite.... Fossile du Weissensteiu, près de Cassel. On ne lui aperçoit point de stries longitudinales. Longueur , 55 mil- limètres. Il est un peu moins large. 4. Pétoncle planicostal. Peclunculiis planicostalis. Lamk. (1) P. testa oi'ato-orbiculatd , subinœquilaterd ; costelUs crebris planulatis, uno latere angulatis , radiantibus ; striis trans- uersis obsoletis. Pect. terebratularis. Annales du Mus. 6. p. 216. * Desh. Descrip. des Coq. foss. t. i. p. 231. no 2. pi. 35. f. 10. i\. Exclusd Lainarkiivaiietate. * Id. Encyclop. me'th. vers. t. 3. p. 742. n° 5. [2] T'^ar. testii subtransuersd, majore; costis obsoletis. Pectuncutus Joersianus. Le Sueur. Habite.... Fossile de Pontcharlrain , aux environs de Paris et (i) Dans les Annales du Muse'uin, Lamavck avait donué le nom cVangiisticostatiish. ce pétoncle, et le distinguait du terebratularis , dont il diffère en effet d'une manière no- table. Ici il réunit les deux espèce.s et il leur donne le môme nom dans la collection du Muséum. Nous croyons nécessaire de rejeter cette dernière opinion du savant pro- fesseur pour adopter celle qu'il publia la premièi-e. Tome vi. 32 498 HISTOIRE DES MOLLUSQUES. des environs de Beauvais. Mus. n". Mon cabinet. Largeur, Sa millimètres. La variété [2] se trouve à Joueurs , près d'Étrechi, roule d'Étampes. 5. Pétoncle transverse. Pectunculus transversus. Lamk. (i) p. testa tramverùm elUpticâ , tuinidiusculd , suhœquilaterdy sulcis longitudinalibus remotis, slrias exiles transuersas de- cussantihus. Mns.n". Habile.... Fossile de Plaisance. Il a quelque chose de la forme du P. glycimeris ; mais il est plus iransverse et en est dis- tingué par ses stries. Largeur, 38 millimètres. 6. Pétoncle uudlcarde. Pectunculus yiudicardo. Lamk. (1) p. testa transversim ellipticd, tumidd; cardine medio edeniulo, ad extremitates paucidentato. Mus. n". Habite..,. Fossile de... Largeur, Sa millimètres. Par sa forme, il semble n'être qu'une variété du P.piilvinatus.Ceçemhml ses stries iransveres supérieures sont très ondulées , et on lui aperçoit des sillons longitudinaux qui ne sont point striés dans le même sens , dans leurs intervalles. La char- nière d'ailleurs est singulière. 7. Pétoncle subconcenlriquo. Pectunculus suhconcen- tricus. Lamk. P. testa stibofali y roiundatu ^ convexâ , longitudinaliter striatd ; supernè sulcis aliquoi transversis concentricis dis- tantibus. An pectunculus decussatus ? Sowerby. Conch. Mus. n" 5. t. 27. (i) C'est encore, l'analogue fossile du pectunculus viola- cescens. (Voyez la note de cette espèce. ) (2) Nous pensons que celle espèce a été faite avec un vieil individu du pectunculus cor, n°2, fossile des environs der>aTiet de Bordeaux. PETONCLES. 499 Habile.... Fossile de Coulaines , près du Mans, M. Ménard. Mon cabinet. Il n'a que quelques sillons d'accroissement dans sa partie supérieure , qui traversent ses stries longi- tudinales, et conserve des vestiges d'une couleur roussàtre. Largeur, 28 à 3o millimètres, 8. Pétoncle monnoyer. Pectunculus numœiformis. Lamk. P. testa lenticulari, inaurita , lœviuscidd ; strOs Iransversis çQncenU'icis striisque longitudinalidus simultaneù velsepa- ratim inslructd. An Brocch. Test. a. lab. 11. f. 8 ? Habite.... Fossile de la Touraiue ; on le trouve aussi à Gri- gnon. Mon cabinet. Toiijours de petite taille , il semble Tanalogue du pectunculus nuinrnarius ; mQ»s il n'est pas auricule, et varie beaucoup. 9. VéloxxcXidi^'^^mée.PectuncuhsfiygmoQus.hdimk. (1) P. testa, orbiculari , suhœcjuitaterâ , depresso-cotn'exd, mi- nimâ ; strîis transversis concentricis strias longitudinales decussantibus. Mou cabinet. Habile.... Fossile de Grignon. Largeur, 9 millimètres. Etc. Ajoutez le P. nucnlatus. Annales, 6. p. 217. et vol. 9. pi. i6. f. 8. ■\ 10. Pétoncle déprimé. Pectunculus depressus. Desh. P. testa rotundalâ , obliqua, inœquilaterali , depressissimd , scutiformi , longiludinaliter obsolète costatâ ; umbonibus minimis , oppositis , approximatis ; cardine an^usto multi- dentato ; ared ligamenti minimd , abbreviatd. Desh. Descript. des Coq. foss. des env. de Paris, t. i. p. 222. pi. 35.%. i3. 14. (i) TSous n'avons jamais pu avoir connaissance d'une espèce distincte à laquelle ces caractères convinssent, tandis que nous avons trouvé, à Grignon et ailleurs, un grand nombre de jeunes individus du pectunculus pulvina- tus auxquels ils s'appliquent très exactement. 32 500 HtSTOir.E DES MOLLUSQUES, Id. Encyclop. méth. vers, t, 3. p. 742. n° 1^. Habite... Fossile de Valmondois et Betz aux environs de Paris. Coquille arrondie, oblique , ine'quilalérale , très de'prime'e. La charnière est étroite et les dents qui la garnissent sont petites, nombreuses et rapproche'es. fil. Pétoncle de l'Oise. Pectunculus dispar. Def. P. testa rotundatd^ subœqiùlaterd , subventricosa ^ postlcè su- bangulatd , longitudinaliter sulcatd • sulcis planiusculis , déganter decussatis ; cardine anguslissitno , multidentato ; marginibus crenulatis. Desh. Def. Dict. des Scienc. nat. art. Pétoncle. Desh. Descript. des Coq. foss. des eav.de Paris, t. i.p.a23. pi. 35. fig. 7. 8. 9. Id. Encyclop. me'th. vers. t. 3. p. 743. no 6. Habite.... Fossile aux environs de Paris, à Parnes, Chaumont, Mouchy. Espèce bien distincte , ayant le test mince , cou- vert de petites côtes longitudinales très aplaties , ce qui n'empêche pas toute la surface d'être orne'e d'un fin re'seau de stries longitudinales et transverses presque égales. Elle est enflc'e et arrondie, presque équilate'rale. -j- 12. Pétoncle à côtes étroites. Pectunculus angusti- costatus. Lanik. P. testa orbiculaid, coin>exâ , scutiformi , longitudinaliter costatd,- costis œqualibus, rotundatis , transversim substria- tis ; umbonibus recuruis , minimis ; cardine valdè arciiato , multidentato, Lamk. Ann. du Mus. t. 6, p. 216. n* i, et t. 9. pi. 18. fig. 6. a. b. Far. [b] Desh. Testa costis anguslis ornatâ , transversïm cre- berrimè striatâ. Pectunculus costatus. Sow. Miner. Conch. t. i. pi. 27. fig. 2. Desh. Descript. des Coq. foss. des env. de Paris, t. i. p. 234. pi- 34. fig- 20. 1 1 . Id. Encyclop. mélh. vers. t. 3. p. p. 743. n" 7. Habile Fossile des environs de Paris, à Versailles, à Ponlcharlrain , à Étampes , de Valognes , département de la Mïipchc. En Angleterre à Barton. Espèce très distincte de toutes celles connues. Elle a des côtes longitudinales régulières , plus ou moino iarges , selon les variétés , avec des stries transverses entre elles , et plus ou moins appa- rentes, selon les individus. riiTO>CLES. 5oi *{• i3. Véioncie nuculé, Peclimculus nuculatus.hdiïxik. P. testa ouato-transversà , ohUquatd , inœquilaierali , irans- versim tenuissimè striatâ; striis creclis , lamellosis , denticu- latis ; margine cardinali lato , paucidentato ; margitiibus integris. Desh. Lanak. Ann.duMus. t. 6. p. 217. n» 5. et t. 9. pi. 18. fig. 8. a. b. Mala. Desh. Descript. des Coq. foss. des env. de Paris, t. i. p. aaS. pi. 36. fig. 1. 2.3. Id. Encyclop. méth. vers. t. 3. p. 744- n° S. Habile Fossile de Grignon. Très petite coquille ayant à peine trois millimètres de large. Sa surface est couverte d'un grand nombre de stries lamelleuses , redresse'es , cre'- nele'es. La charnière est large , ayant un petit nombre de dents obliques. f 14. Pétoncle nain. Pectuîiculus nanus. Desh. P. testa ouato-tlongatâ ^ ventricosa-, obliqua, inœcjuilatera , minimd , tdnui, Jragili, radiatim costatd , transvcrsim latè striatd'^ cardine subrecto, angustissimo ; marginibus crenu- latis. Desh. Descript. des Coq. foss. des env. de Paris, t. i.p. 326. pi. 36. fig. 4. 5. 6. Id. Encyclop. meth. vers. t. 3. p. 744* ^° 9- Habile.... Fossile des environs de Paris, à Grignon, Parnes , Mouchy. Elle est un peu iilus grande que la précédente. Elle est mince , bombce ; ses côtes sont petites, longitu- dinales et traversées par un pelit nombre de stries. Le bord cardinal est très étroit , presque droit j les dents poste'rieures sont très obliques; les antérieures lougilu- dinales. I 1 5 . Pétoncle granulé. Bectuiiculus granulosus. Larak. P. testa orbiculatd , lenticulari , conuexo-depressd , subcequi- laterali, deçussatiin striatd; striis longitudinalibus , angus- tioribus , granulosis • cardine interrupto fovcâ triangulari ligamenti. Lamk. Ann. du Mus. t. 6. p. 217. n» 4- et t. g. pi. j8. fig. 6. a. b. Desh, Descript. des Coq. foss. des cuv, de Paris, t. i . p. 227. pi. 35. fig. 4. 5.6. Id. Encyclop. melh. vois. t. 3. p. 745. n* 10. 502 HISTOIRE DES MOLLUSQUES. Habite Fossile des euv. de Paris, à Grignon , Parncs, Moucby , SenlJs. Il est petit , lenticulaire , orné de stries granuleuses ; très curieux pour sa charnière. Le ligament étant reçu dans une petite cavité' triangulaire nettement circonscrite dans l'espace oblique des crochets : cette dis- position rapproche celte coquille des nucules. MUCUX.S (Nucula). Coquille transverse, ovale-trigone ou oblongue, équivalve , inéquiiatérale. Point de facette entre les crochets, Cliarnière linéaire, brisée, multidenlée, in- terrompue aumilieuj par une fossette ou un cuille- ron oblique et saillant : à dents nombreuses, s avançant souvent comme celles des peignes. Crochets contigus, courbés en arrière. Ligament marginal , et en partie interne , inséré dans la fossette ou le cuilleron de la charnière. Testa transversa, ouaio-trigona vel oblonga , œqui- vaWis , inœquilatera. Area intermedia nulla. Cardo linearis yjractus , medlo foved vel cochlcd obliqué pro- ductd iniejTuptus : dentibus numerosis , subacuds , sœpè ut in pectinibiis productis. Nates contigui, posticè inflexi, Ligameiitum marginale , partïm internum , Joved aut cochlcâ cardinali insertum. Observations. Ce n'est pas seulement par la considéra- tion de leur cliarnière brisée ou en ligne anguleuse , que les nucules ont mérité d'être distinguées des arches et «les pétoncles, mais c'est sur-tout par celle de leur ligament qui est en partie intérieur, et à la fois par leur défaut de facette intermédiaire, qui manque nécessairement dans ces coquillages. Ainsi, les nucules ^ véritablement rappro- chées des pétoncles et des aches par leurs rapports, en sont éminemment distinctes^ et formant, par la situation du ligament de leurs valves, une transition évidente aux trigonies , elles lient tes dernières à la famille des arcacées. NUCULES. 5o3 Les nucules sont de petits coquillages marins, à coquille trigonoïde, plus ou moins nacrée à l'intérieur; et dont on connaît quelques espèces dans l'état frais ou vivant, et plusieurs dans l'état fossile. En conduisant aux trigonies, qui sont pareillement nacrées à l'intérieur, elles annoncent le voisinage des noyades. Je n'ai pas cru devoir faire un genre séparé de celles qui ont le bord entier. [Quoiqu'il existe dans la Manche et dans la Méditerranée une espèce de nuculé assez abondàmmentrépandue, cepen- dant l'animal de ce genre était resté inconnu jusque dans ces derniers temps , que M. Quoy, dans le voyage de l'Astrolabe , en fit représenter une assez grande et fort cu- rieuse. L'animal, comme Lamarck l'avait prédit, a beau- coup d'analogie avec celui des pétoncles et des arches : il a le pied comprimé latéralement, et fendu à son bord libre , de manière à ce qu'il peut le dilater en disque pour marcher en rampant. Les lobes du manteau sont desunis dans toute la longueur de leur bord inférieur. La masse abdominale est peu épaisse, et le pied y est attaché dans toute sa longueur j de chaque côté, et en haut, se trouvent les branchies: elles sont presque aussi l9n gués que tout l'animal , cl fort étroites. D'après la figure elles sem- blent composées de filaments détachés, comme dans les ar- ches cl les pétoncles. Eti avant de la masse abdomiUale et tout près du muscle abducteur antérieur, se trouve la bou- che, de chaque côté de laquelle on voit une paire de pal- pes très étroites, et très alongées de chaque côté de la masse viscérale : ces palpes sont foliacées à leur sUrface interne. Quant à l'organisation intérieure elle n'est point connue j mais on peut dire d'avance qu'elle doit avoir beaucoup de ressemblance avec celle des pétoncles. Lorsque Lamarck publiait cette partie de son ouvrage , on ne connaissait encore qu'un très petit nombre d'es- pèces vivantes ou fossiles, qui appartinssent au genre nucule. M. Sovrevhx , dans]e Minerai conchology, en figura plusieurs fossiles fort curieuses; il en ajouta quelques-unes de vivantes dans son Gênera, mais c'est à M. Cuming que l'on doit d'en avoir fait connaître le plus : il les a décrites 5o4 HISTOIRE DES MOLLUSQUES. dans les Procedings de la Société zoolojjique de Londres, et les a fait figurer dans les Illustrations conchyliologiques que publie M. Sowerby . Il en a inscrit trente-quatre espèces vivantes : nous en connaisons trente-cinq fossiles de divers terrains j et ce genre qui paraissait peu considérable, ras- semble actuellement un fort grand nombre d'espèces. ESPÈCES. [ Dans Vétat frais ou vivant. ] 1. Nucule lancéolée. Nucula lanceolata, ha-mk. jy. testa transuersim longissima, tenui , Jrngili ^ hralina., an- tico latere lanceolato , obtusiusculo : postico œquè longo , Intiore obtuso, * Sow. Gênera of Shelis. f. i . '^ Cuming. Conch. lUust. genre nucula. pi. i . f. i . Mon cabinet. Habite Coquille rarissime , la plus grande et la plus sin- gulière de ce genre , chaque valve ayant presque la forme d'une lame de lancette ou de scalpel. Sa charnière est à peine sensiblement coudée ; son bord supérieur est légèrement arqué et entier , comme dans les quatre qui suivent. a. Nucule rostrée. Nucula rostrata.haimk. N. testa transuersd, oblongd, convexiusculd , tenui^ transver- slnt striatd; antico latere longiore^ attenuato, rostrato. * Arca roslrata. Martini. Besch. Berlin, naturfo. t. 3. p. 296. pi. 7. f. 17. 18. * Gmel. p. 33o8. n» 8. * Moutagu. Conch. supp. p. 55. pi. 27. f.7. * Arcafluviatilis. Schrot. Fiusc. p. 187. pi. 9. f. 2. * Schrot. Einl. t. 3. p. 288. n° 1 1. " Fav. Conch. pi. 80. f. E. Arca roslrata. Brug. n» 23. Chemn. Conch. 7. t. 55. f. 55o. 55i. '^ De Roissy. Buff. t. 6, p. I\\i. no 2. "* Dilw. Cat. t. I. p. 245. n" 43* Arca roslrata . "' Nucula fluuialilis. Sow. Gênera of Shelis. f. 3. * Jd. Cuming. Conch, Illustr. Genre Nucule. p. a. n" 10, NUCULtS. 5o5 Encyclop. pi. Sog. f. 7. a. b. Habite la mer Baltique , les côtes de la Norwe'gc. Mon cabinet. On la connaît dans l'e'tat fossile. 3. Nucule sillonnée. iVucu/ape//a. Lamk. IV. testa transversim Oi>atd , subtriangulari , anteriùs acutii , tenui, pellucidd; sulcis transuersis regularibus. Arca pella. Lin. Syst. nat. p. ii4i. Gmel. p. SSo^. n" 5. Brug. n° 21. * Schrot. Èinl. t. 3. p. 264. Chemn. Conch. 7. tab. S5. f. 546. Encyclop. pi, 809. f. 9. * Dilw. Cat. t. I. p. 237. n» 27. * Nucula pella. Sow. Gênera of Sliells. f. 4. * Id. Cuming. Concli. lUustr. Genre Nucula, p. 2. n° 8. pi. 2. f. 6, * Id. Payr. Cat. p. 64. n° 1 14. Habite la Méditerranée. Mus. no. Cabinet de M. Dufresne. Sa taille ordinaire est petite ; néanmoins celle de Texem- plaire du Muséum est assez grande. Largeur , 21 millimè- tres. Cette coquille est assez e'ie'gamment sillonnée. 4. Nucule de Nicobar. Nucula Nicobarica. , Lamk. IV, testa transversd, oualo-ellipticà vel ovato-oblongd , an- ticè subangulatd , tenui , pellucidâ ; laterum extremilatibus obtusis. * Arca lœt>igald. Spingler. Cat. rais. pi. 1. f. 10. 11. * Shrot. Einl. t. 3. p. a8i. n- 7. * Arca lœvigatd. Dilw. Cat, t. 1, p, 237. vfi. 26. * Nucula iVicoiar/crt.Cuming. Conch. lUustr. GenreiV«cu/a , pi. 2. f. 4. [a] Testa oi>ato-eUiptica. Cabinet de M. Dufresne. [b] Testa ovato-oblonga. Arca Nicobarica. Brog. Dicl. n* 20, Arca pellucidâ. Gmel. p. 33o8. n° 7. Cbem. Concli. 7. t. 54- f- 54 1. liU- a. b. Encyclop, pi. 809. f, 8. Habite l'Océan indien. Cabinet de MM. Dufresne et Z>e- france. Largeur de la coquille [a], aS millimètres, h. Nucule oblique. Nucula obliqua. Yidimk, N. testa obliqué ovatd, subellipticd, tenui, pellucidd, laevius- culdf margine inlegerrimo. 5o6 HÎSTOIKE DES MOLLUSQUES. * Cuming. Conch. lUus. Genre lYucula. pi. 3, f. ar. Mus. n". Habite les mers australes , au Cap aux Huîtres. Péron. Forme de là suivante, mais plus oblique, et à btjrd dohàmc dans eelles qui précèdent. Largeur, 1 1 millimètres^ 6. Nucule nacrée. Nucula margaritaçea. Lamk. jy. testa obliqué ovatd , trigond , lœwiusculà ; denlibus cardi- nalibus recti's , acutis ; margine crenulato. * Arca nucleus. Lin. Syst. nat. p. ii/jB. * Pennant. Zool. Brit. t. 4. p. 217. n° 7. * Schrot. Einl. t. 3. p. 077. * Gmel. p. 3314. no 38. "^ Donovan. Conch. t. 2. pi. 63. "* Montagu. Test brit. p. i4i. * Dorset. Cat. p. 37. pi. 12. f. 6. * Brooks. Intr. p. 73. pi. 3. f. 36. Chemn. Conch. t. 7. p. 241. pi. 5S. f. 574. Arca margaritaçea, Brug. Encycl, me'lh. vers. t. 1. p. 109. n» 22. * lYucttlà Mtirgàintacea. Lamk. Syèt. dts Anim. san^ vert. 1801. p. 1 15. * Glyciineris argentea, Dacosta, Brit. Conch. p. 170. pi. i5. f. 6. * Tellina adriatica. Gmcl. p. Sa/JS. n" 83. * Donax argenlea. Gmel. p. 3265. n' i5. * Bona. Eecr. p. 2. f. 34. Persima, * Petiver. Gaz. pi. 17.!". 9. * Gualt. t. 88. f. R. Encycl. pi. 3i i. f. 3. a. b. * Oiivi. Zool. Adriat. p. 116. Arca nucleus^. * Poli. Test. pi. 25. f. 8. 9. * Nucula margaritaçea. De Ros.sy. Buff. t. 6. p. 4io. pi. 68. f. 5. * Arca nucleus. Dih-i. Cat. t. i. p. i^^.n^ [\i. * JYucula margaritaçea. Blainv. Malac. pi. 75. f. 5. * Payr. Cat. p. 64. n" 11 3. * Sow. Gênera of Sliells. f. 7. " Cuming. Conch. lîlust. Genre Nucula. p. l\. no 26. * Desh. Encycl. méth. vers. t. 3. p. 633. n» i. * Fossilis. Lamk. Ann. du Mus. t. 6. p. ii5. u' i. et t. 9. pi. 18. f. 5. a. b. NUCULES. 5o7 * Arca nucleus. Brander. Foss. Kaat. p. 4o. * Id. Brocchi. Conch. foss. t. 2. p. ^80, * Def. Dict. se. nat. t. 55. * An eadem spec. ? Basterot. Mém. de la Soc. d'hist. nat, t. 2. p. 78. no 2. * Desh. Descrip, des Coq. foss. t. i. p. aSi. pi. 36. f. i5 — 20. Habite rOce'an européen , à Cherbourg , sur les côies d'An- gleterre et dans la mer du Nord. Mus. no. Mon cabinet. On la trouve fossile en divers lieux de la France, et on en a de différentes tailles. C'est la seule espèce connue vi- vante dont le bord soit crénelé (i). •J- 7. Nucule crénifère. Nucula crenifera, Curaing. N. testa elongatd, lanceolatd, lœvigatâ , tenuissimè longiludi- naliter striatci ; marginibus dorsalibus carinatis^ carinis concinnè crenulatis. Curaing. Proc. of tbeZool. Soc. part. a. 1832. p. 197. Id. Conch. lUustr. Genre Nucula. p. 2. no 4. pi. i. f- 3. Habite sur les côtes de Colombie. Espèce très remarquable , voisine de la Nucula lanceolata. Elle a des stries longi- tudinales très fines, et le bord dorsal aigu et cariné a les carènes finement crénelées. f 8. Nucule polie. Nucula polita. Cuming. N. testa ohlongii y atilicè rOstratd , albd , epidermidt vûvs- cente, polita; margine dorsali anticd lœvi ; striis nonnulUs obliquis anticis. Cuming. Proc. of tbe. Zool. Soc. part. 2. iSSa. p. 198. Id. Concli. lUustr. Genre Nucula. p. 3, n» 16. pi. 2. f. 1 1. Habite à Panama. Coquille assez grande , voisine de la ros- trata, mais moins inéquiiatérale; son extrémité postérieure se termine par un bec fort aigu. Elle a quelque* stries antérieures obliques , et elle est couverte d'un épiderme verdàtre. (i)Nous avons ajouté une figure très mauvaise de Bo- nanni, parce que la description supple'e à ce qui lui mau- que, et indique clairement Varca nucleus. Nous avons dû ajouter aussi la tellina adriatica de Gmel faite sur cette figure de Bonanni. 5o8 HISTOIRE DES MOLLUSQUES. f 9. Nucule costellée. Nucula costellata. Cuming. N. testa oblongd , ieniù , anticè rostrata, acuminatâ , costis duabus dorsalibus approximatis, crenulatis; costelUs acutis concentricis, tolam superficiem tegentibus. Cuming. Proc. of the Zool. Soc. part. 3. iSSa. p. 198. Id. Conch. lUuslr. Genre JYucula. p. 3. uo i3. pi. 2. f. 8. Habite Panama. Coquille transverse, inéquilalérale, terminée postérieurement par un long bec , à rextrémité duquel aboutit une côte dorsale finement cre'nele'e. La surface est charge'e de petites côtes transverses régulières ; l'épiderme est brun verdâtre. -}- 10. Nucule bossue* Nucula gibossa. Cximing. N. testa oblonady gibbosâ, anticè acuminato-rostratd y longi- tudinaliter sulcatd ; dorso antico depresso, marginibus cen- tralibus elevatis. Cuming. Proced. of the Zool. Soc. part. 2. 1882. p. 198. Id. Conch. Illustr. Genre Nucula. p. 3. n" i4- pÀ. 2. f. 9. Habite les mers du Pérou, près des rivages. Elle est subéqui- lalérale, terminée postérieurement par un bec large, auquel se termine une petite côte dorsale qui circonscrit le cor- selet. Elle est plissée transversalement et ses sillons mé- dians sont les plus gros. \^Dans l'état fossile. ] I. Nucule roslrale. Nucula rostralis, Lamk. (i) D/. testa transvesd , oblongd, anteriùs attenuato-roslrald ,■ wnbonibùs iwnidis; pube Innceolatd concaud. Mon cabinet. Habite... Fossile de la Bourgogne. Elle paraît être l'analogue de la N. rostrée. Longueur transversale, 2a millimètres. a. Nucule échancrée. Nucula emarginata, ha.mk. (2) IV. testa ovatd; 3triis transversis ^ obliquis ; laiere antico pro- ductiore , attenuato , angulato , emarginato . (i) Ceite coquille a en effet de la ressemblance avec la nucula rostratUy mais elle en diffère constamment par de bons caractères : elle provient des argiles du Lias. (a) Espèce bien distincte de la nucula pella , et que l'on NUCULEs, 5op * Arca interrupta. Poli. Test, p!. aS. f. 4. 5. * Nucula emarginata. Payr. Cat, p. 65. n» 1 15, ' Bast. Mem. de la Soc. d'hist. oat. t. a. p. ^n. n' i. An arca pella ? Brocch. Test. a. p. 4i . t. 9. f. 5. a, b. Habite.... Fossile des environs de Bordeaux. Mon cabinet. Ce n'est point Varca pella de Linné , quoique son bord supérieur soit entier. Elle est un peu rostre'e anie'rieure- ment, avec une écbancrure. Largeur, 739 miUimètres. 3. Nucule deltoïde. Nucula deltoidea, Lamk. N. testa triangulari , inflatâ ; lalere antico obliqué truncato acuto ; postico èreuiore rotundato; pube pland^ N. deltoidea. Annales du Mus. 6. p. ia6. et vol q pi i8 i.5. * Desh. Descrip. des Coq. foss. t. i. p. i36. pi. 37, f. 22 — a5. * Id. Encycl. méth. vers. t. 3. p. 635. n" 5. * Sow. Min. Conch. p. 554. f- !• [b] F'ar, striis tenuissimis decussatis. Habite... Fossile de Grignon. Mon cabinet. 4. Nucule de Plaisance. Nucula Placentina. Lamk. iV. testd majusculd, ovato-transversd , obUigatd,^posteriiis relusd; ared posticd maximd, cordald. Bourguet. Pétrif. tab, 25. f. i53. [b] Var. testa minore , anticè cuneatd; ared posticaU obliqué sulcatd-^ marginibus crenulatis. Habile.. .. Fossile des environs du Mans. La variélé [b] se trouve à Saint- Jean -d'Assé , à quatre lieues du Mans. M. Ménard. Mon cabinet. L'une et l'autre offrent quel- ques côtes longitudinales obsolètes sur le côté antérieur. Mus. n». i6, Trigonie arquée. Trigonia arcuata. Lamk. T. testa Irigond , longitudinali , arcuata; costis longiiudina- libus obsoUtis , sulcos transwersos decussanlibus j natibus compressis. Mon cabinet. Habite.... Fossile de.... Son côté postérieur est arqué en re- lief; l'antérieur l'est en creux , et ne s'avance en carène que vers l'extrémité du corselet. Longueur, 4a millimètres. f 17. Trigonie aliforme. Trigonia alœformis. Sow. 2\ testd triangulari , anticè rotundatd , poslicè proboscided , rostratd , obliqué costatci; costis nodulosis ; apice obliqua , acuU) ; ano angulato , slriato , bipartite. Sowerby. Min. Conch. tab. 21 5. Parkinson. Org. rem. t. 3. p. 176. tab. la. fig. 9. Def. Dict. des Scienc. nat. t. 55. p. 297. Desh. Descript. des Coq. carac. p. 33. pi. 10. fig. 6 el 7. Knorr. Reliq. Diluv. p. IL pi. B. I. d. f. i. Habile Fossile dans la craie inférieure , en Franco , dans les départements de l'Eure et de l'Orne, à Rouen, à Sauces, (i) Le genre de ces espt-ces est aujourd'hui connu; elles dépendent de celui nommé pJwladomye par M. Sowerby, "Voyez pa[;e 63 de ce volume. 523 HISTOIRE D£S MOLLUSQUES. près Relliel, etc., en Angleterre, dans plusieurs localite's. Elle est prolonge'e en bec du côté postc'rîeur ; ses côtes sont finement granuleuses, ce qui la rapprodie de la T. scahra. f i8. Trigonie l)o«sue. Trigotna gibbosa. Sow. T. testa oçalo-suhtrigond, tumidd , gibhosd , inœquilaterd , sublœvi^atd , alicjuandù irregulariier granosd^ ano magnoy angulo obtuso , separato. Sowerby. Min. Concli. pi. 235. Var. /3. Sow. Testd laliore ; riiglf iranswersalibus umlalo- granosis. Id. Loc. cit. pi. 236. DcsIj. Descrjpt. des Coq. carac. p. 87. pi. 10. fig. S. ■Habite en Angleterre, à Ti:J>ury, en "VViltsbire. Coquille ovale, subtrjgone, c'paissc, enflée, presque lisse, ou irrégu- lièrement el obscure'ment granuleuse; Elle a un peu l'aspect d'une pholadomye; mais elle a la cbarnière des trigonies , d'après M. Sowerby. CASTAl^E. (Castaba.) Coquille équivalve, iuéquilatérale , trigone ; à cro- cljels.écorehés, recourbés postérieurement. Charnière à deux dents lamelkuses , srtiées transversalement : l'une postérieure écartée , raccourcie, subtrilamcîlcc; l'autre aalérieui'e , alpjogée , latérale. Ligament.e,'^ té- rieur. Testa œquivaUns , inœquilalera ^ trigona ; natihus decojHicatls , posticè Inflexis. Cardo dentihus diiohus lamellosis , ti^ansversè striatis : unus posticus , remotiis, abhreviatus y subirilamellaîus ; alter anticiis , longilu- dùnalis , lateralis. Ligamentum externum. Observations. Je me trouve force de présenter comme type d'un genre particulier, une coquille sinfjuliève ayant l'apect d'une trigonie^ et les dents de la charnière lamci- leuses et striées transversalement, tantôt sur l'une de leurs parois, et tantôt sur les deux comme celles des trigonies; mais CCS dents lamelliformes sont, en nombre et en dispo- sition, différentes de celles des trigonies, et plus roppro- CÀSTALIE. Sa? chëes de celles des mulettes. Cette coquille, néanmoins, ne saurait être associe'e ni à l'un ni à l'autre de ces deux gen- res; elle paraît moyenne entre eux, forme une sorte de transition de l'un à l'autre; et comme elle semble fluvia- tile, elle indique que les trigonées forment une transition des arcacécs aux nayades. (i) ESPÈCES. 1. Castalie ambiguë. Castcdia ambigua. * Mulette castalie. Blainv. Malac. pi. 67. f. 4- * Unio ainhiguus. Sow. Gênera of Shells. pi. i. f. a. Habile Cabinet de M. le marquis de Dréc , provenant de lacollcclion d'Hollande. Coquille ovale , trigone, enflée, re'luse , et en cœur aute'rieurcment , munie de cùles longi- tudinales planulées , transversalement strie'es , et qui n'at- (i) Lorsque l'on ne connaissait qu'un très petit nombre d'espèces du grand genre des mulettes, avant que l'on eiit découvert en Ame'rique toutes ces étonnantes modifications de formes dont les coquilles de ce gcurc sont suscepti- bles, il était possible de créei* des genres pour certaines de ces modifications. Alors, ces types isolés dans les collections semblaient offrir des caractères naturels : l'insuffisance des matériaux justifie très bien la création de genres dont les naturalistes voient actuellement l'inutilité. Celui des castalics et quelques autres dont nous parlerons bientôt, a été proposé par Lamarck pour une coquille qui paraissait^ il y a vingt ans, fort différente des muleltes alors connues, mais qui se lie , aujourd'hui à ce genre par plusieurs espè- ces ayant des caractères propres à servir de passage d'un genre à Tautre sans qu'il soit possible rationnellement de déterminer une limite entre eux. Il devient nécessaire d'en- visager ces genres avec d'autres élémcntsd'observations, de les supprimer ou de les modifier selon les besoins delà sciencei Celui dont nous nous occupons pourra disparaî- tre sans inconvénient, et le petit nombre d'espèces qu'il contient réunies en une petite section du grand genre mulette. ^34 HISTOIRE DER MOLLUSQUES, teignent point le bord supe'rieur. Son ëpiderme est bi'uù , son bord très entier , et l'inte'rieur offre une nacre très brillante. Largeur, 42 millimètres. [ On sait aclaellemenl que cette coquille et quelques autres espèces voisines , vi- vent dans les eaux douces do Pe'rou et du Chili.] Z.ES MATADSS. Coquilles Jluviatiles dont la charnière est tantôt munie d'une dent cardinale irrégulière , simple ou divisée, et d'une dent longitudinale qui se prolonge sous le corselet : et tantôt n offre aucune dent quelconque , ou est garnie dans sa longueur de tubercules irrégu-^ liers , granuleux. Impression musculaire postérieure composée. Les cro- chets écorchés , souvent rongés. Les noyades sont très distinguées, par leur charnière et par les animaux qu'elles comprennent , des conques fluvialiles dont il a été déjà fait mention dans l'exposi- tion des conques : elles composent une petite famille particulière , qui paraît tenir de très près aux Irigo- nées, et devoir les suivre. Ce sont des coquillages d'eau douce, qui vivent dans les rivières , les étangs et les lacs. Leur coquille est li- bre , régulière , équivalve , inéquilalérale , toujours transverse , et munie d'un épiderme verdâtre, rem- bruni , et qui manque sur les crochets où il est con- stamment rongé ou détruit. Les impressions muscu- laires de ces coquilles sont latérales, bien séparées; mais ce qui les distingue des autres conchifères dy- miaires , c'est qu'ici l'impression musculaire du côté postérieur est composée de deux ou trois impressions distinctes et inégales. L'animal de ces coquillages n'a point de tube ou siphon saillant en dehors. Son pied est une lame ftlorigee transversalement et arl'ondie, t^u^il fait sortii* entre Ips valves , et qui lui sert à se déplacer* Sa co- quille se tient en partie enfoncée dans la vase , ayant ordinairement ses crochets en bas ou moins à découvert. Je ne rapporte à cette famille que quatre genres: savoir: mulette , kyrie ^ anodonte et iridine. En voici l'exposé, (i) MUX.STTE. (Unio), Coquille transverse , équivalve , inéquilatérale , li- bres ; à ci'ochets écorchés , presque rongés. Impression musculaire postérieure composée. (i) La famille des nayades devra subir des changements notables, par suite des nouvelles observations acquises à la science : ces observations sont le résultat des recherches des naturalistes Américains, qui ont fait connaître un grand nombre d^'espèces très remarquables par leur forme et les modificationsde leur charnière. C'est au moven d'une série plus complète d''espèces que l'on s'est aperçu que, depuis les niuletles dans lesquelles la charnière est très épaisse, on pouvait passer par degrés insensibles aux anodontes dans lesquelles il n'existe plus de charnière articulée; c'est ainsi que la ressemblance dans les animaux des deux genres, annoncée par Poli et si facile à vérifier journellement, de- vant conduire à leur réunion , on y est entraîné par d'au- tres faits surabondants en quelque sorte tirés des coquilles seules. En continuant les mêmes observations sur le genre hyrie,et tous ceux successivement démembrés desmulettes (dipsas, alasmodonte, symphynote, amblémide, obliquaire, etc. ) on arrive pour tous à des résultats semblables à ceux obtenus pour les anodontes, c'est-à-dire que des animaux semblables pour l'organisation, babitent des coquilles dont les modifications sont nombreuses, aussi tous les caractères saisis par les naturalistes pour la séparation des genres, se sont trouvés successivement combinés, enchaînés avec ceux SaC HISTOIRE DES MOLLUSQUES. Charnière à deux dents sur chaque valve : l'une cardinale, courte, irréguiière, simple ou divisée en deux, substriée; l'autre alongée, comprimée', latérale, se prolongeant sous le corselet. Ligament extérieur. des mulettes proprement dites de telle manière, qu'il a été impossible de leur conserver delà valeur, après un examen quelque peu attentif. Nous pourrions prendre pour exem- ple celui des genres qui est eonsidéré comme l'un des mieux caractérisés. Le genre symphynote est fondé sur ce caractère remarquable, que les deux valves sont soudées entre elles le long du bord supérieur : cette soudure se fait au moyen d'appendices aliformes qui recouvrent ordinai- rement le ligament. Si ce caractère singulier se présentait dans des coquilles ayant une cbarnière constante, on pour- rait admettre ce genre, mais il n'en est rien, car il y a des symphynotes anodontes, des symphynoles à cbarnière de mulettesproprement dites, et des sympbynotes alasmodon- tes; il yen a même qui offrent quelques-unes des autres combinaisons qui servent à lier les muleties aux autres genres. Ce que nous venons de dire peut rigoureusement s'ap- pliquer non-seulement aux symphynotes, mais encore, et sans exception à tous les genres proposés par M. ïlafines- que ou d'autres naturalistes. En résumant les éléments de la question, on peut dire, tous les animaux observés jusqu'à présent dans les divers groupes des mulettes, et les genres qui ont été établis à leurs dépens, étant semblables, toutes les modifications des coquilles se nuançant par degrés insensibles, de telle sorte qu'il est impossible de saisir les limites naturelles de ces modifications, nous concluons que tout ce grand en- semble ne peut et ne doit former qu'un seul genre consti- tuant à lui seul la famille des nayades. Jusqu'à présent nous n'avons pas mentionné un genre que Lamarck a compris dans sa famille des nayades. Il était impossible de prévoir, pour les iridines^ des rapports MULETTES. 5'2'J Testa transversa , œquivalvis , mœquilatera , non affixa, natibus decorticatis , suberosis. Impressio mus- cularis postica composita, Cardo dentibus duobus in iilrdquc vahâ : dens car' dinalis unicus , brcvis , irregularis , simplex aut bipar- titus , substriatus ; aller elongatus , compressus , latc- ralis y infrà pubem productus. Ligamentwn externwn. plus naturels, avant que la connaissance de l'animal eût •prouve que les prévisions à son égard étaient fausses. L'animal dont il est question ayant les lobes du manteau réunis postérieurement^ tandis que dans les mulettes , les anodonles, etc., ces lobes sont désunis dans toute leurlon- {^ueur, il doit être éloigne de la famille des nayades, tout Je temps que les naturaiistes^donneront une grande impor- tance à ce caractère , et fonderont sur lui les principales divisions de la classification. Nous avions le projet, après avoir examiné les espèces de mulettes et d'anodoiïîes de la collection du Muséum de mettre en accord la synonymie , et de donner ainsi la concordance des noms de Lamarck avec ceux des auteurs américains: il ne nous a pas été possible de le faire pour un assez grand nombre d'espèces. Des envois considérables de mulettes et d'anodonles ayant été adressés au Muséum on s'empressa de les mettre en ordre, et on rejeta tous les individus de l'ancienne collection qui povivaicnt être rem- placés par de plus beaux; on ne fit malheureusement pas attention que les cartons sur lesquels ils étaient fixés portaient le nom spécifique écrit de la main de Lamarck et qu'en les ôtant on perdait le moyen de vérifier à l'avenir la validité des espèces établies dans ces genres difficiles par ce grand naturaliste. M. Lea, qui s'est beaucoup occupé des mulettes de l'A- 3Bérique, a publié plusieurs Mémoires sur ce genre, dont les espèces sont singulièrement multipliées dans ce pays. M. Lea, aussi bien que d'autres naturalistes américains a cherché à mettre de l'accord dans la synonymie et de rap- Sa9 niéfOlKÊ DES MOtLtfgyîJÊS. OMmVÂtiimê^ Le geuvc rnnleiie ^ éiahh \)iiv JS ru guiête f comprend des conchifères fluviatiles que Linné confondait avec les myes , quoique celles-ci soient des coquilles mavi- nestrès différentes par leur forme, leur charnière , la posi- tion de leur lif^ament , et l'animal qu'elles enveloppent. Les mulettes l'essemblent extérieurement aux anodonles, qui sont aussi des coquillages d'eau douce, et y tiennent de très près par leurs rapports; mais elles acquièrent or- dinairement beaucoup d'épaisseur , et c^est sur-tout par Jeur charnière qu'elles en sont éminemment distinctes. Chaque valve présente une dent cardinale courte, qui est ordinairement simple sur la valve gauche, et divisée eu deux lobes sur la valve droite; en outre, une dent latérale alongée, comprimée, canaliculée, qui se prolonge sous le corselet, et occupe un grand espace, en dessous, le long du bord inférieur de ce côté. Ces deux dents de chaque valve s'articulent entre elles, lorsque la coquille est fer- mée, (i) porter aux espèces figurées celles mentionnées par Lamarck dans cet ouvrage. Nous croyons que M. Lea a fait quelques erreurs indépendantes de sa volonté, et; par suite de l'im- possibilité où il se trouvait d'examiner la collection du Muséum de Paris. Malheureusement, comme nous venons de le dire, il n'existe plus maintenant dans cette collection les moyens de vérification. Malgré cette imperfection, qu'il ne pouvait empêcher, le travail de M. Lea se recom- mande à l'attention des naturalistes par des observations judicieuses, des descriptions exactes et la représentation d'un grand nombre d'espèces nouvelles très intéressantes. ;^i) Ces renseignenaents sur les mulettes sont aujourd'iiui insuffisants : l'animal est tout-à-fait semblable à celui des anodontes, et les coquilles seules offrent des différences, soit dans leur épaisseur, soit dans le mode de leur articu- lation en charnière; mais nous avons vu que ces caractè- res étaient pour ces genres de peu d'importance, car on voit dans une grande série d'espèces la charnière des mulettes s'amincir peuà peu, les dents cardinales s'effacer, se réduire MULETTES, 529 Le test des tfiidet tes est formé d'une iiacic en général très brillante, et, au dehors, il est recouvert d'un épi- derme verdâtre ou brun, qui manque sur les crochets, ceux-ci étant toujours comme écorchés et plus ou moins cariés. Enfin, au-dessus de la dent latérale, la lame du bord delà coquille offre une troncature ou un sinus qui paraît recevoir l'extrémité ou une portion du ligament. Ces coquillages vivent dans les rivières d'Europe et dans celles des deux Indes -, ils se tiennent enfoncés dans la vase, ayant leurs crochets tournés en bas, et plusieurs d'entre eux fournissent d'assez belles perles. Plusieurs aussi ont leurs valves un peu bâillantes et mal closes. Ce qui se montre dans tous les genres où nos collections se sont bien enrichies, savoir, que les espèces se nuancent et se fondent les unes dans les autres dans le cours de à une simple inflexion du bord, qui elle-même disparaît à son tour, et laisse le bord simple et entierj comme dans les anodontes proprement dites. D'autres modifications se présentent encore : on voit dans les mulettes proprement dites une dent postérieure, alongée, étroite reçue entre deux lamelles de la valve opposée. Cette dent, dans certaines es- pèces, s'épaissit et reste très courte; dans d'autres, elle dimi- nue et finit par disparaître, tandis que la dent cardinale antérieure a persisté : c'est alors que l'on arrire, par une se- conde série des mulettes, aux alasmodontes (nom donné aux espèces ayant ladent antérieure seulement). Dans une troisième série , on observe la disparition graduelle de la dent cardinale antérieure, tandisque lapostérieure persiste. Une quatrième série offre d'autres modifications : la dent a nlérieure, quelquefois simple dans certaines mulettes, se charge de sillons et semble comme hachée dans d'autres espèces. Ces sillons, en persistant dans les espèces qui ont la charnière étroite, donnent lieu à la dent décomposée en lamelles rayonnantes deshyries. Lorsque les sillons exis- tent de chaque côté des dents cardinales, soit antérieure soit postérieure, on a la modification propre au genre castalie. Tome vi. 34 53o HISTOIRE DES MOLLUSQUES. leurs variations, se fait ici encore plus fortement remar* quer qu'ailleurs, et confirme ce que j'ai dit de l'espèce dans ma Phiiosophie zoologique et autres ouvrages : aussi la dé- termination des espèces du genre mulette est-elle très dif- fijcile. ESPÈCES. Dent cardinale courte , épaisse , non en crête , et sub striée- 1. Mulette sinut'c. Unio sinuata. \^:i\\\k. [i) U. testiî oi'alo-ohlongd , supernè coarctato-sinuaUi , crassd -, natihus subpromiiiuUs ■ dente ccadinali crasso , lobato , siriato dente postico i/iagno. (i) Nous avons signalé plusieurs fois ie peu de soin que les auteurs ont mis pour reconnahre avec précision les es- pèces de Linné. Nous avons fait remarquer que sous uri nom linnéen était inscrite une espèce que le célèbre auteur du Systema naturce ne connut pas : celte altération a eu lieu sur-tout lorsque deux espèces voisines ont assez de ca- ractères communs pour que la phrase caractéristique de Linné, ou plutôt sa synonymie, convînt assez bien à toutes deux. Celte confusion s'établit d'autant mieux que l'on néglipe ordinairement quelques indications très utiles pour arriver à une détermination plus exacte de l'espèce : c'est ce qui est arrivé pour le mja margaritifera de Linné. Si l'on consulte la douzième édition du Systema nalurœ et les divers ouvrages cités dans la Synonymie , si l'on re- cherche dans la Faiina suecica , ou a bientôt reconnu à quelle coquille convient le nom de mya margaritifera. Cette coquille, connue de Linné, se trouve sur-tout dans le nord de l'Europe, et elle est très abondante dans les eaux douces de la Norwégc. Tous les auteurs, jusqu'à Draoarnaud , avaient bien reconnu l'espèce de Linné, et il aurait suffi d'apporter quelques rectifications à leur sy- nonymie^ mais Draparnaud ayant cru reconnaître la tnya margaritifera dans une coquille du Rhin , lui imposa le MULETTES. 53| * Fav. Conch. pi. 6a. f. F. * Unio margaritijèrus. Nils. Moll. Sueciœ. p. io3» n» i. Syn^ plerisque exclus. * De Blainv. Malac. pi. 67. f. 3. Draparn. Hist. des Moll. p. i32, pi. 10. f. 8. 16. ig, Encycl. pi. 248, f. i. a. b. Habite dans le Rhin , la Loire et les autres grandes rivières du continent européen tempéré et austral. Mus. nS. Mon cabinet. Coquille grande, épaisse, pesante, et ayant une forte dépression sinueuse dans sa partie supérieure. Lon- gueur transversale, i4o à i45 millimètres. 2. Mulette alongée. Unio elongata, U. testa transuerstm oblongd , cwvd ^ anteiiùs obtuse angu- latd, supernè subcoarctatd ^ nutlbus depressis ; dente cardi ■ naliparvulo subconico. * Mya margaritifera. Lin. Syst. nat. p. wn,. *■ Muller. Yerm. p. 210. * Pennaut. Zool. Brit. 1812. t. 4. pU 4G. f. a. * Schrot. Fluss, Conch. p. i68, pi. 4. f. 2, * td. Einl. t. 2, p. 606. * Bom. Mus. p. ai. * Chemn. Conch. t. 6. p. i5. pi. 1. f. 5. ■^ Dacosta. Brit. Conch. p. aaS. pi. i5. f. 3. * Gmel. p. 32 1JJ. n" 4- * Barbut. Verm. p. i8, pi. a.f. a. * Encycl. méth. pi. 249. f. 5. nom de Linné. Lamarck, en cherchant à compléter la sy- nonymie de l'espèce d* Draparnaud, s?aperçut bien que le nom ne lui convenait pas, eu proposa un autre, mais lui attribua une synonymie qui appartient presque tout en- tière à la margaritifera. N'ayant pas retrouvé dans la mu- lette margavitifcre de Draparnaud l'espèce de Linné, il inscrivit celle-ci sous le nom iïunio etongata , la considé- rant sans doute comme une espèce que Linné n'avait pus connue. Ainsi ^ en rectifiant les erreurs et la synonymie, on pourrait conserver le nom d'ujiio sinuata à la margari- tifera de Draparnaud, et restituer à Vunio elongata, qui est la vraie mya margaritifera de Linné, son nom linnéen. 34* 532 HISTOIRE DES MOLLUSQUES. * Lisler. Amm. Augl. «uppl, pi. i.f. i. * Id. Conch, pi. j49. f. 4. * KnoiT. Vergn. t. 4- pi- aS. f. 2. ^ t/n/o margaritifera, Jeune. Drap. Moll. de Ffailce. pi. U. f. 5. * Roissy. Buff. de Sona. Moll. t. 6. p. Saa. n" 3. Exclus. Draparn. Syn. * Mya margaritijera. Dilw.Cat. t. 1. p. Sa, n° 29. * Unio margaritifera. Pfeiff. Syst. anord. pi. 5. f. 1 j. '^ Unioelongatus. Nils. Moll. Suec. pi. 106. n° 2. * Unio margaritifera. Kickx. Syn. Moll. Brabantiae. p. 8a. n" ICI. * Turton. Manualof Shells. p. 19. n* 9. pi. 2. f. 9. Habite dans les rivières de l'Angleterre , et probablement du nord de l'Europe. Mus. n". Mon cabinet. Elle est, pro- portionnellement , plus étroite , plus alonge'e et moins si- nueuse que la pre'cddente • ses crochets sont surbaissés , et sa dent cardinale petite. C'est peut-.être l'unjo margariti- fera de Linné. 3. Mulette dent épaisse. Unio crassidens. Lamk. U. testa oi>ali, tumidd, crassd, posticè rotundatdy anticè an.' gulis binis ternisve subsimtosd ; dente cardinali crassisaimo lobato, angulato, striato. [a] Testa sub epiderme albo-rubens, iridea\ latere antico obli- qué iruncato. [Du Mississipi,] List. Conch. t. i5o. f. 5. f b] Testa suhepiderme albo-rubens-^ latere antico m agis alte- nuato , obtuso. [Du lac Érié.] [c] Testa sub epiderme albida, subiridea, anteriùs attenuato- rotundata. Unio crassa. Encycl. amer. Conch. tab. i. f. 8. * Unio cuneatus. Barnes. Sillim. journal. Habite l'Amérique septentrionale, dans le Mississipi, TOhio, et plusieurs lacs. Mon cabinet pour la coquille [a]. Mus. a". pour les coquilles [a et b]. Espèce à coquille épaisse, dont la nacre est très belle, sur-tout dans les coquilles [a etb]. Largeur delà coquille [a], io5 millimètres. 4. Muletle du Pérou. Unio Perui^iana. Lamk, U . testd ovatd , crassa, posteriiis brevissunâ -^ antico latere plicis pluribus undaiis sitmoso] umbonibus tumidis , dente cardinali crasso , sîviato. MULETTE. - 533 Encycl. pi. 248. f. 7. * Unio undulatus. Barnes. Silliin. journ. t. 6. p. i-îo. pi. a. * Unio undulatus. Say. Amer. Conch. pi. 16. * Unio muUiplicatus . Lea. Observ. 2« part. p. 80. pi. 4. ^ Habile au Pe'rou , dans les rivières. Mus. u°. Mon cabinet. Dombey. Belle espèce , remarquable par sts plis ondes , obliques et nombreux. Largeur, 109 millimètres. 5. Mulette à plis rares. Unio rari-plicata. Lamk. (0 U. testa ovaUî, subalatd, crassd^ antico latereplicis ohliquis raris sinuoso ', pube elevatd, compresso-carinatd. '^ Unio pUcatus. Barnes. Sillim. Journ. t.'6. p. lao. n* 3. pi. 4.%. 3. * Desh. Encycl. me'th.vers. t. 2. p. 578. n° i. Mus. n°. Habite la rivière de l'Ohio. Michaud. Elle tient de la prece'- denle , et en est très distincte. Largeur, 62 millimètres. 6. Mulette pourprée. Unio purpurata. Lamk. U. testa ovato-ellipticd , tumidâ y anteriiis subbiplicatd, intiis viridi-violaceo purpureoque tinctd^ dente laterali crenulato. An List. Conch. t. i55. f. 10 ? * Unio ater. Lea. Observ. on Gen. Unio. p. 40. pi, 7 . f. 9. * Unio lugubris. Say. Ame'r. Conch. pi. 43. * Unio atra. Desh. Encycl. méth. vers. t. 2, p. 58a. n» 10. Habite (le Mississîpi ) Je la crois des grandes rivières de l'Afrique. Mus. n». Mon cabinet. Belle et grande coquille à nacre pourpre'e avec des taches irre'gulières d'un vert violâtre , sur-tout sous les crochets. Largeur de mon exemplaire, 1 39 millimètres. La dent cardinale est épaisse mais de taille me'diocre. L'autre dent est très finement cre'nele'e. 7. Mulette ligamentine. Unio ligamentina. Lamk. (2) U. testa ovaïiy tumidd , snb epiderme candidd ^ ligamento subduplici : unico externo detecto ; altero intrà natem et cardinem obtecto. (i) Nous croyons que cette espèce est la même que celle nommée unio héros ou unio plicata pai- Jes auteurs amé- ricains. (i) Lamarck a pris pour \n\ caraclcic spe'cifique une dis- 534 HISTOIRE DÉS MOLLUSQUES. Mus. n». Habite la rivière de l'Ohio. A. Ui-chaud. La coquille a sur chaque valve un angle obtas au côté antérieur. Son test est très Wanc. Son corselet est un pea élev^ en carène. Dent cardinale fort épaisse. Largeur, 77 milliraètres. 8. Mulelte oblique. Unio obliqua, Lamk. f/ . testa sublongitudinali , ovato - roUind^ta , obliqua, suh epiderme candida- ligamento subdupliciy dente cardinali crasso , sulcato , blpartito, * Unio undulatiis. Bames. Sillim. journ. t. 6, p. 121. pi. S. f.4. Mas. n». Habite la rivière de l'Ohio. A. Michaud. Distincte de la pré- cédente par sa forme ; elle est renflée Vers les crochets , déprimée vers l'autre exlrémité , bisillonnée sur le côté antérieur. Longueur apparenle, 61 millimètres. g. Mulelte rétuse. £/wfo refusa. Lamk. (1) Vf testa totundatd , tumidd ) intiis violaced \ natibus retusis ^ erosis ; dente latérale hreviusculo. Mus. n*. Habite les rivières de la Nouvelle - Ecosse. A. Michaud. Test épais ; épiderme d'un vert jaunâtre ; dent cardinale grossière, sillonnée, divisée eh deux. Longueur apparente, 47 millimètres. 10. Mulette sillon rare. Unio rari-sulcata. Lamk. U. testd oualo-rhoinben., fusco-lutescente, intùs violacescente; sulcis transversis, elevatis, distantibus. position du ligament qu? se trouve dans presque toutes les mulettes, soit par suite d'une maladie , soit à cause de la vieiUe.alâ, anteriùs obsolète angulatdj latere postico brefiore rotiindato. Habite à Tile de France. M. Mathieu. Mus. n». Cabinet de M. Valenciennes . Largeur, 63 millimètres. 15. Mulette rhombule. Unio rhombula. Lamk. U. testa Qvato-rhombed, transverslm striatd, anteriùs undato- angulatd, obliqué rotundatd; natibus retusis. [b] Var. testa paulo breviore. Habite au Se'ne'gal, dans les rivières. Mon cabinet. Dent car- dinale sillonne'e. Coquille rougeâtre intérieurement. Lar- geur , 65 millimètres. La variété [b] vient de la rivière Hudson des États -.Unis. Cabinet de M. Valenciennes, Largeur, 5o millimètres. 16. Mulette carinifère. Unio carinifera, Lam. U. testa ovalo-rhombed, subdepressd , tenui , intùs purpuveo- violaced-^pube elevatd, compresso-carinatd; dente cardinali parvulo, striato. Habite la rivière Hudson de l'Élat de New-Yorck. Cabinet de M. Valenciennes. Très distincte de VU, purpurea. Lar- geur, 52 millimètres. 17. Mulette géorgine. Unio georgina. Lamk. U. testa oblongo-ovatd , transversim striatd , intùs cœrules' cente ; pube compressa - carinatd- dente cardinali pan'o , striato. Habite le lac George. Cabinet de M. Valenciennes. Elle n'a rien de bien remarquable , et cependant je n'ai pu l'asso- cier à d'autres. Largeur, Sq millimètres. MULETTES. 53„ 18. Mulette massue. Unio claua. Lamk. U. testa sublongiludinali , oviformi, mfernè tumidd , obtusd' postico latere hrevUsimo • dente laterali prœlongo. [b] y av. testa versus extremitatem lateris antici sensim de- pressa, magis attenuatd. * Unio modiolijormis, Say. Amer. Conch. Habite daus le lac Éric. Michaud fils. Mus. n». Test très blanc. Longueur apparente, 72 miîlimèlres. La variëié [b] vit dans la rivière de la Nouvcllc-Écosse. Mus. n". Lon- gueur apparente , 53 millimètres. 19. Mulette droite. Unio recta. Lamk. U. testa transversim elongatd , angustd, convexâ , anteriùs subangulatd-^ latere antico striis longitudinalibus obliqais, remotis, obsoletis. * f/mo^t/rœ/oraguj.Barnes.Sellim.journ. t. 6. p. 261. no i3. pi. i4-f. 11. Mus. n». Habite le lac Érie'. Michaud. Elle a presque la forme du mytilus litliophagus. Son test est blanc , recouvert d'un e'piderme brun noirâtre. Largeur, 100 millimètres. 30. Mulette naviforme. Unio navi/ormis. Lamk. l/. testa transuersîm oblongd, recta , anteriùs angulatà, com- pressa subemarginatd ; sulcis tramversii latis ; lateris antici undulatis. Unio cjlindricus. Encyclop. ame'r. Conch. pi. 4. f. 3 ? * Desh. Encycl. m^lh. vers. t. 2. p. 58o. no 5. Habite la rivière de l'Obio. Michaud fils. Mus. no. Elle a presque la forme de l'arche de Noé. Largeur, ^5 millimè- tres. Le corselet est comprimé en carène. 31. Mulette glabre. Unio glabrata, Lamk. U. esta transversîm oblongd, anteriùs subangulatd, intks li- vidd 'y dente cardinali parvulo , crasso, divisa. Mus. n'. Habite la rivière de l'Obio. Michaud. Ses stries transverses sont menues j son côte' anle'rieur est un peu dilate et s'ar- rondit obliquement à rextrémité. Largeur, 70 millimètres. Elle n'a rien de remarquable, et néanmoins elle est distincte des autres. ^•38 HISTOIRE DES MOLLUSQUES. 32. Mulette grand nez. Unio nasuta. Lamk. U. testa transversim oblongd , angustd^ anteruis angulata, obliqué attenuata, curi^d ; margine superiore sinubus binis. * Unio gibbosus. Barncs. Sillim. journ. t. 6. p. 262. n? 14. p!. 12. f. 12. ^4n unio nasuius ? Encycl. amer. Conch. pi. 4. f. i. Habite le lac Éric. Michaud. Mus. n». Coquille violàlre à l'intérieur. Largeur, 64 millimètres. 2 3. Mulette ovale. Unio ovata. Lamk. U. testa oi^atd, subtitmidd , lateribus subhiante ; épidémie lu- tescentc ; umbonibus prominulis. [b] T^ar. testa radiis lon^itudinalibus pictd. Unio oi'atus. Encycl. ame'r. Conch. pi. 2. f. 7. * Unio ventiicosus. Barnes. Sillim. Jouru. t. 6. p. 267. n» 20. pi. 14. f. 14. * Unio subouatus. Lea. Observ. sur le genre Unio , 2e part, pi. 18. f. 46. * Unio occidens?Lea. Loc. cit. irepart. p. 49. a° 14.pl. 10. f. 16. * Unio ventricosus. Say, ame'r. Conch. pi. 32. Habite la rivière Susquehana et Mankauks. Michaud. Mus. no. La variété [b] vit dans le lac Saint - George , le lac Érié , etc. Le Sueur. Mus. n". Coquille d'une épaisseur médiocre, assez enflée, un peu ondée sur le côté antérieur, avec des stries presque lamellenses. Largeur, 75 à 78 mil- limètres. 24- Mulette arrondie. Unio jotuîidata. Lù.mk. U. testa elliptico -rotundatd , infernè ventricosd, sub epidermc splendidè margaritaced ; cardine arcuato. Habite Cabinet de M. Daudebard, et celui de M. Faujas. Coquille rare, d'une forme singulière pour le genre, et dont la nacre est argentée , légèrement teinte de rose , irisée et très brillante. Largeur , 78 millimètres. Elle a un pli sur le côté antérieur. 25 . Mulette littorale. Unio littoralis. Lamk. U. testa lalè ovald^ subquadialâ, pubesulco marginali titrin- (fue distinctd., natibus rugosis. Unio littoralis. Syst. des Anim. sans vert. p. 114» MtTLETTES. 53g Mya rhomboidea.SàhToat. Flass, tab. 2. f. 3. Draparn. p. i33. n" 3. pi. 10. f. 20. Encycl. p. 548. f- 2. Act. Soc. Lin. 8. tafb. 3. a. p. f. 3." * De Roissy. Buff. MoU. t. 6. p. 32i. n» 2. * Brard. Hist. des Coq. des €nv. de Paris, pi. 8, f. 0. * ^n eadem species ? Unio littoralis. Pfeiffer. Syst. anord. p. 117. no 4. pi. 5. f. 12. * Desh. Encycl. me'th. vers. t. 2. p. 58o. n*6. Habite dans les rivières de France. Commune dans la Seine. Mon cabinet. Coqaiile assez e'paisse , slrie'e et même sil- lonne'e transversalement. Épiderme très brun. Largeur, 66 millimètres. 26. Mulette demi-ridée. Uniosemi-rugata.ïjSimk, U. testa ovatâ, tenui, vin'dilutescente, obscure radiatâ ; um- lonibus rugis, transfersis, undatis, subinterruptis. Habite.... Mus. n». Mon cabinet. Elle a l'aspect exte'rieur de VUnio corrugata-y mais elle en est distincte et un peu plus grande. Largeur, 4© millimètres. 17. Muletle naine. JJnionana. Lamk. V. testa transversd , subelliptica, transversim rugosd; rugis umbonorum angulato -flexuosis , subinterruptis ■ cardinis dentibus crassis , breviuscuUs . Habite dans la Franche-Comté, Cabinet de M. de Ferussac. Largeur, i5à 16 millimètres. 28. Mulette ailée. Unio alata. Lamk. U. teittî magna , ovato-trigond , transuersim striatd ;pube in alam maximum eleuatd: valvis margine connatis ; liga- rnento occullato. Unio alatus. Say. Encycl. ame'r. Conch. pi. t\.{. 2. * Barnes. Siilim. journal, t. 6. p. 260. n" 12. '*' Sympliynota alata. Lea. Observ. sur le genre Urùo. p. 6a. n» 3. ^ Unio alatus. Sow, Gênera ofShells. f. 5. * Desli, Eucycl. mélh. vers. t. 2. p. 583. n° 14. Habite dans les lacs Champlain , Saint-Georges , etc. Mas. n". M. Le Sueur. Mon cabinet. Ici comme ailleurs , dans ce genre , le ligament est en dehors de la charnière 5 néan- moins , comme les valves sont conne'es au bord iafcriear de l'aile du corselet , M. Le Sueur , qui a observé cette 54o HISTOIRE DES MOLLUSQUES. rëunion ) pense qu'on doit former un genre particulier avec cette coquille. Nos hyries auraient-elles une pareille réunion à la carène de leur corselet? Au reste , elles sont auricule'es , et diffèrent de la mulette aile'e par leur dent poste'rieure. 39. Mulette délodonte. Unia delodonta. Lamk. U. testa ouata f anteriùs obtuse angulatd ', dente cardinali crassiusculo , compressa, subdiuiso. Habite Mon cabinet. Elle diffère de toutes celles que j'ai mentionne'es . Elle est ovale , un peu renfle'e , et offre à l'intérieur une nacre argentée , assez brillante. Far sa dent cardinale , il semble qu'elle appartienne autant à la seconde division qu'à cette première. Largeur, 76 miU limètres. 3o. Mulette dent cannelée. Uuio siUcidens. Lamk. U. testa oblongo-ovald , depressiusculd , anteriùs subbiangu- latd, intùs purpurascente; dente cardinali basi interna mul- tisulcatd. Habite dans une rivière du Connecticut [ M. Le Sueur'\ , et dans la rivière Schunglkill. M. Wanuxem. Mus. n". Mon cabinet. Espèce assez remarquable par les sillons de sa dent cardinale, et sur-tout par ceux de sa base interne. Largeur de celle du Connecticut , 80 millimètres. Elle est moins pourprée à l'intérieur. Largeur de l'autre , 56 millimètres. Nacre d'un violet pourpré. Dent cardinale courte , comprimée , relevée et souvent en crête. 3i. Mulette rostrée. Unio rostrata. Lamk. (1) U. testa transvershn elongatd, anteriùs attenuato-i'ostratd , extremitate subtruncatd. (i) Cette espèce a la plus grande ressemblance avec la suivante, et quand on observe avec soin les nombreuses variétés d'un même type, on est porté à croire qu'il est convenable de réunir en une seule les deux espèces que Lamarck sépare ici, cl que les auteurs ont adoptées d'a- près lui. MULETTES. 54» * Desh. Encycl. mëth. vers. 1. 1. p. 586. n" at* * Lisler. Conch. pi. i47< f< a. * Uniotumidus.liÛh. Moll. Suec. p. 77. * Unio rostraia. Micliaud. Sup. âu Drap. p. 108. n* 4- pi. lâ. f. 25. * Pfeiff. Syst. aùOrd. p. i 14. fl" t. pi. ô. f. è. . * Kickx.MolI. Brab. p. 83. pi. 1. f. 17. 18. Habite dans le Rhône et dans les grandes rivières de l'Alle- magne, de la Sile'sie , etc. Mus. n<>. Mon cabinet. Elle est plus alonge'e, plus lance'ole'e antérieurement que la suivante, et en diffère sur-tout parce que le bord de la petite carène de son corselet est droit et ne fait point angle. Largeur , 99 millimètres. 32. Mulette des peintres. Unio pictorum. Lamk. U. testa ovatO'oblongd , anteriùs rhombeo-attenuata ^ extre- mitate obtuse acuta ; natibus subyerrucosis. * Muller. Hist. verm. p. 21a. * Swammerd. Bibl. nat. pi. 10. f. 6. 7. * La Moule des rivières. Geoffroy. Coq. p. 142- P'« 2. * Lister. Anim. angl. pi. 2. f. 3o. * Id. Conch. pi. 147. f. 3. et 146. f. i. * Mj a pictorum. VennanX. Brit. Zool. 181 a. t. 4- P- '^a. pi. 46. f. I. Mfa pictorum. Lin. Syst. nat. p. ma. Gniel. p. 3ai8. Bonan. Recr. 2. f. 4o. 4i' Gualt. Test. tab. 7. fig. E, itfy« angustata. Schroet. Fluss. t. 4- f. 6. Encycl. pi. a48. f. 4- Sturm. Faun. 6. n" 2. pi. a. b. c. [b] f^ar. natibus undato-rugosis^ subtuberculosis. * Dacosta. Brit. Conch. p. 228. pi. i5. f. 4. * Born. Mus. p. 20. * Schrot, Einl. t. 2. p. 604. * Dorset. Cat. p. 28. pi. 12. f, 4. '^ Wood, Conch. p. 104. pi. 19. f. 3. 4. ■^ Mfa angustata. Schrot. fluss. Conch. p. i84- pi. 3. f. 3. * Mya pictorum. Dilw. Cat. t. i. p. 49. n* 23. * De Roissy. Buff. Moll. 6. p. 320. n"» 1. pi. 64. f. 4. * Chemn. Conch. t. 6. pi. i . f. 6 ? * D'Arg. Conch. pi. 27. f. 10. n° 4' "^ Drap. Conch. pi, n. f, i. a. 4. Exclusa. Var. ^. é 54* HISTOIBE DES MOLLUSQUES. ''' Unio pwtorum. Kills. MoU. Suec. p. 1 1 1 . n» 7 . " Pfeiff. Syst. anord. p. 1 15. W 2. pi. 5. f. 9. 10. * Brard. Coq. des env. de Paris, p. 226. pi. 8. f. i. * Poiret. Coq. du départ, de l'Aîne. Prod. p. 104. n" 3. * Mysca pictorwn. Turtou. Man. p. 20. n" ii. f. 11. "^ Kictx. MolLBrab. p. 84. n« 104. * BlaiuY. Malac. pi. 67. f. 2. ^ Unio ovalis. Sow. Geaera of Shells. f. i. * Desli. Eacycl. vaiùi. vers. t. 2. p. 586. a» ao. Myo- ovalis. Moûtagu. Mya ovala. Maton, n» 10. Habite ea France , dans les rivières. Mus. n". Mon cabinet. Elle est toujours moins grande , moins alonge'e que celle qui précède. Sa nacre est argentée, brillante. La variété [bj est obscurément rayonnée. 33. Mule tte obtuse. Uniobatava.J^dimk. U. testa otfatd- ytumidd ^ è viridi luteseente , radcata -^ latere postico brewissimo : antico obliqua cuivo , extremitate 10- tundato. * Mya batava. Dilw» Cat. t. i. p. 49« n° a». Exclus, pie- risque synonjm. * Unio pictorum, Var. /3. Drap. Moll. pi. 11. f. 3. '^ Unio batava. Pfeiff, Syst^ anord'. p. 119. pi. 5. f. 14. * Nills. Moll. Suec. p. 112. n° 8. * Mysca batava. Turton. Manual. p. 20. n*^ 10! pi. 2. f. 10. * Mysca oi>ata. Id. Loc. cit. n° 12. pi. 2. f. 12. "^ Unio batava, Kickx. Moll. Brab. p. &5, n" io5. f, ig. * Desh. Encycl. méth. vers. t. 2. p. 584» a" i5. Scbroet. Fluss. tab. 3. f. 5. Encycl. pi. 24S. £• 3. Mya batava ? Maton, n" 8, Habite dans la Seine , etc. Mon cabinet. Elle offre quelques variétés d'âge , mais elle est très obtuse aux extrémités de ses côtés, et devient plus épaisse que la précédenle. 34' Muletle ridée. Unio corrugala. Lamk. (1)' U. testa ovato-rhomhed y tenui , viriJi:, umlîonihus rugosis ; rugis angulato-Jlexuosis ^ sublongitudinaliSus. (i) Il est impossible aujourd'hui d'établir uue espèce dcj ïuulette pour ceUe&(jui oui des pidçs suv les crochets, car MULKTTES, 5^3 [a], Testa viriàis^ pubis carintî lœvigattt. Mya coirugata. Mull. Verra, p. a 14. Gûicl. p. îaai. np i5. * Schrot. EinL t. a. p. 617. n" 8. * Mya corrugata. Dilw. Cat. t. 1. p. 52, n" 3o. Chemn. Conch, 6. t. 3. f. 22. Encyd. pi. 248. f. 8. a. b. [b] Testa fuluo-virescens 5 pubis carinâ rugosu. Mya rugosa. Gmel. p. 3222, n" 3a. Cliemii. Conch. 10. t. 170. f. 1649. Encycl.pl. 248. f. 6. "^ Mya rugosa. Dilw. Cat. t. 1. p. 53. no 3i. Habite les rivières de l'Inde , à la côte de Coromandel. Mon cabinet pour les deux coquilles. On peut les se'parer; mais je les regarde comme variétés l'une de l'autre. La coquille lout-à-i'ait dëveloppe'e est arrondie, rhoiuboïdale. Largeur, 42 millimètres. 35. Mulette noduleuse. Unio nodulosa. Lamk. U. testa ovatd^ tenui^ virente ^ obscure radiald ^ anteriùs an ■ gulaUiy natibus rugoso-nodosis , sub^^errucosis. Trlya nodosa, Gmel. n° aS. Cbemn. Conch. 10. tab. 170. f. i65o. Encycl. pi. 248. f. .9 ■* Mya nodosa. IâUi. Cat. 1, i. p. 54. n» 33. Habite le lac Champlaiu d' Amérique. Cabinet de M. Va- ienciennes. Elle est moins alonge'e que la varie'té [b] de Vunio pictorum, qui a aussi ses crochets tourmentes et no- duleux. 36. Mulette variqueuse. Unio varicosa.liaiuik. U. testa oi^ato-rhombcd , tenui , Jusco-virente , radiatti ,• na-- tibus ru^s, d'assis, undalii, variciformibus. uti grand nombre d''espèces offrent ce caractère dans le jeune â[je, et le conservent dans la viellesse lorsque les crochets ne sont pas rongés, comme cela arrive le plus souvent. Donnant trop d'importance à ce caractère, il n'est pas surprenant que Lamarck ait confondu ici deux espèces, et qu'il soit difficile de les reconnaître. Les figures de Chem- nitz sont insuffisantes, et celles de l'Encyclopédie qui en sont la copie, ne peuvent les suppléer. 544 HISTOIP.E DES MOLLUSQUES. Habite la rivière de Schuglkill, près de Philadelphie. M. Wa- nuxem. Mou cabinet. Elle se trouve aussi dans le lac Cham' plain. Cabinet de M. VaUnoiennes, 37. Mulette grenue. Unio granosa. l^vn^. U. testa obovatd^ coni^exo-deprèssd,fusc^. Mulette mytiloïde. Unio mytlloides. Desh. U. testa elongatd , transversâ , obliqua, inœquilaterali , in- flatd virescente , intùs albci , margaritacea' ; cardine biden- tato , altcro unidentato ; lamelld posticali , angustd, trun- catâ. Encycl. pi. 249. fig. 4. Desh. Encycl. méth. vers. t. 11. p. 585. n" 19. Habile.... Petite coquille renflée , très transverse , subcylin- drique , très courte antérieurement et ayant un peu la forme des moules de la section des modioles. Son épi- derme est d'un vert pâle. Sa nacre intérieure est blanche. La dent cardinale de la valve droite est grosse et pyra- midale. t 69. Mulette raboteuse. Unio confragos a. Sa j. U. testa Oi'alo-transuersâ , subœquilaterd , turnidd , anticè rotundatd, postée oblique truncatd subangulatd , obliqué rugosd et irregulariter sulcatd; umbonibus tumidis tuber- culato-rugosis ; cardine angusto ,• dente postico obsoleto antico vatud sinislrd bipartito. Alasmodonta confragosa. Say. Amer. Couch. pi. 21. Habite le Bayou-T( che, Louisiane , le Mississippi , à la Nou- velle-Orléans. Espèce très curieuse, assez grande, enflée, ovale. Ses crochets saillants sont couverts de rides et de tubercules irrégulîers , et sur le côté postérieur on voit de gros sillons obliques , irréguliers ainsi que des petits plis. Les valves sont uiinces, blanches en dedans. La dent pos- térieure manque à la charnière. t 70. Mulette monodonte. Unio monodonta. Say. V. testa oblongdytronsversdfSoleniJormiin medio arcuatd , 554 HISTOIRE DES MOLLUSQUES. compressri, utrof/ue latere obtusâ , exliis nigrescente , intîts alBo-liuidd ; umbonibus minlmis , compressis ; cardine an- gusto dente anteriore urtico, simpUci in utrdejue valvd; dente postico nullo. Sey. Amér. Conch. pi. 6. Habite le Wabash. Coquille alongée, trausverse, sole'niforme, très ine'quilatérale , arque'e dans sa longueur , obtuse à ses extre'mités. Elle est couverte d'un e'piderme noir, écailleux. En dedans, elle est d'un blanc bleuâtre avec des taches livides. Il n'y a qu'une seule dent cardinale , conique, obtase, courte, sur une valve: point de dent poste'- rieure, mais un ligament très fort s'étend sur presque tout le bord supérieur. f 71. Mulette triangulaire. C/hib ïnang-u/âtm. Barnes. U. testa ovalo-trigond , convexâ, tumldd^ pofticè valdè trun- cald , obsolète sulcatd, anticè Iceyigatd, suhangulatd^ vires- cente radiatd^ intùs albdf cardine bidentatOf altéra uniden- tato ; dente posticali breui ; dentibus striatis. Barnes. Sillim, Journ t. 6. p. 272. pi. x3. f, 17. Unio ctineatns. Swain. Till. Mag. décembre ïSaS. Unio triangularis. 5aj. Ame'r. ConcU. pi. 4. Habite rObio. Espèce remarquable par sa forme et ses carac- tères, qui participent de ceux des Mulettcs et des Casta- lies. Elle est triangulaire, presque ine'quilate'rale, très bom- bée et corâîforme. Son côté postérieur est court, tronqué , jjresque plat et pourvu de quelques sillons aplatis. L'épi- derme est jaunâtre, mince , et laisse apercevoir des taches et des rayons étroits d'un vert foncé. Les dents de la char- nière sont striées , mais moins régulièrement que dans les Castalies. f 72. Muïette tellinoïde. Unio dehiscens. Say. U. testd oblongdy angustd, compressa, tenui, îiiante inœqui- laterdj anticè obtusd ^ posticè angulatu-truncatd^ epiderme virescente, viridiele ganter radiatd, intîts albo-violacescente; umbonibus minimis ; cardine edenlido anguslo. Say. Amér. Conch, pi. 24. Habite le Wabash river. Petite coquille , fort remarquable par sa forme et ses caractères. Elle a l'apparence d'une Telline ou d'une Psammobie. Elle est alongée, Iransverse, bâillante , comprimée , mince. Le côté postérieur est obli^ MULETTES. 555 qucmcnt tronqné et biangaleux; l'epiclermc est très fin, d'un jaune verdâtre , et laisse apercevoir un grand nombre de rayons d'un beau vert fonce. A l'intérieur, la coquille est blanche vers les bords, pourpre'e dans les crochets. La charnière est très e'troite, linéaire et sans dents, ou plutôt ne montre que de très faibles rudiments de charnière: Cette coquille constitue le dernier terme du passage des muletles aux anodontes , et elle pourrait aussi bien faire partie de ce dernier que de celui-ci. f 73. Mulelte petite-aile. Unîo tetralasmus. Say. U. testa ofato-oblonga, transversa, inœquilaterâ , tenui , tu- midd, anticè obtutd, posUcè subrostnztti , supernè com- pressa, sinuosa, brevialata-^ margine superiore inferiore pa- rallelo ; epiderme nigro-virescente , interiore albo; cardine angusto , interrupto. Say. Amer. Conch. pi. 23. Habite le Bayou Saint-John, près la Nouvelle-Orléans. Belle espèce oblongue , transverse , inéquilatérale , ayant ses bords supérieur et inférieur presque parallèles 5 le côté antérieur est obtus , le postérieur subrostré. Une sinuosité sépare , à la partie supérieure et postérieure , une petite aile comprimée. La coquille est enflée , à test mince , re- couvert d'un epiderme d'un vert noirâtre foncé 5 la char- nière très étroite est interrompue dans le milieu. f 74. Mulette abrupte, l/nio abrupta. Saj. U. testa ouato-c/uadratd, itirgida, cordiformi, crassà ponde- rosâ, posticè truncata, obliquissimd, intiis rubrâ, extùs epi- dermi fusco indutâ; cardine incrassato valdè arcuato; dente anteriore magno bipurtito , posteriore brefi. Say. Amer. Conch. pi. 17. Habite le Wabash-river, où elle est commune. Coquille sub- quadrangulaire, très oblique, ventrue, ccrdiforme, épaisse, pesante. Son epiderme est jaunâtre. La surface extérieure est étagée par des accroissements irréguliers et espacés. A rinléricur, elle est d'un rouge un peu briqueté. Sa char- nière est épaisse , fortement arquée.La dent cardinale de la valve gauche est bilobée. f 75. Mulette subi-idée. Unio subtenta. Saj. U. testa ovato-oblongd , transversd , obliqua ineequUaterdf 556 HISTOIRE DES MOLLUSQUES. arcuatd ulrdque extremitate oblusd , transuersim striatd, posticè rugis obsoleùs dwaricatis ornald , epidermi viridi , indutd , intUs luteold cardine arcuaio ; dente postico hrtui. Say. Amer. Conch. pi, i5. Habite les eaux douces de la Caroline du Sud. Celle muleltc est ovale, oblongue, transverse , déprimée , uu peu arquée dans sa longueur , obtuse à ses extrémités. L'épidermc est vert brunâtre; l'intérieur est jaune; les bords sont blancs; la charnière assez étroite a une dent postérieure courte et épaisse. La dent antérieure est peu saillante et bilobée sur la valve gauche. f 76. Mulelte déclive. Unio declivis. Say. U. testa transuersd , inœquilalerâ , oblitjud , depressâ , anticè obtusd , posticè obli(]uè truncatd , rostratd , margine supe- riore compressd , intùs albd vel pallidè roseâ , extùs epi- derme nigro virescente indutd-^ cardine angusto; dente car- dinali mininio bilobato in utrdque valud. Say. Amer. Conch. pi. 35. Habite le Bayou-Tèche , Louisiane. Cette espèce a quelques rapports avec VUnio purpurascens . Elle est moins com- primée; elle est ovale , oblongue , transverse. Ses crochets ne sont point saillants sur le bord ; son côté postérieur , obliquement tronqué , se termine par un angle assez aigu. Une dépression limite le corselel qui se relève en aile. La charnière est très étroite; la dent antérieure est très petite et fort ir ■f 77. Mulette interrompue Unio interrupta, Say. U. testa oblongd , transvcrsd , inœcjuilalerali , posticè angu- latd , obliqué tiuncatd et corrugatd , epiderme nigro, intùs violaced, cardine crasso; dente anteriore magno, valvddex- trd inœqualiter trilobato , sinistrd bilobato ; dente postico prœlongo. Unio interruplus. Say. Transyl. Journ. t. 4. p. SaS. /(/. Amer. Conch. pi. 33. Unio trapeziaUs. Lea. Obscrv. sur le genre Unio, a* part, p. 70. pi. 3. f. I. Habile le Boyou-Tèclie, Louisiane. Celle espèce est alougée, transverse, élargie postérieurement, obliqueraenl tronquée de ce côté, obtuse antérieurement, 1res iacquilatcralc, un MULETTES. 55^ angle oblus descendant du crochet, se'pare lecôtë supe'rieur et poste'rieur. On remarque sur ce côte' quelques grosses côtes obliques, et cinq ou six autres plus grosses sont pla- cées sur la partie de la coquille comprise entre Tangle postérieur et le milieu. La surface extérieure est couverte d'un e'piderme noir; à l'inle'rieur, la nacre est d'un violet obscur. La dent cardinale de la valve droite est en trois parties très ine'gales ; la me'diaae est grande , conique , e'paisse, profondement sillonnée. Les deux late'rales sont très petites. f 78. Mulette de Deshayes. t/^^toZ>e5/jaj.yM. Michaud. U. testa elongato-transver sa, Uiinidiore anticè obtusd, posticè subangulatd , latiore infernè suhsinuatd; cpiderme luteo- viritU indutd , intùs alùo-ceerulescente ; cardine angusUs- simo; dente antico valvd sinistrd unico,piœlongo, depresso, in dextrd proeminentiore , lamelloso ; dente posticali prce- longo lamelloso. Micliaud. Complément de Draparn. p. 167. pi. 16. f. a6 et 3o. Habite en Bretagne , à Quimper. Coquille oblongue , trans- verse, renflée , très inéquilalérale , ayant les crochets peu saillants. Son côté antérieur est obtus j le postérieur est plus large et terminé par un angle ; l'épiderme est mince, d'un jaune verdâtre ; la nacre est blanche et bleuâtre ; la charnière très étroite offre des dénis antérieures , petites et lamelliformes; la postérieure est grande, saillante et fort mince. ■{•79. Mulette de Roissy. Unio Roissyi. Michaud. U. testa oblongd , atrd , riigosâ , crassd, tumidd ^ undiquc /liante , anteriiis obtuse an^ulatd , posteriiis latiore supernè arcuatd; intiis carneo-cœruleo-margaritaced , viridi rnacu- latd ; natibusdepressis, decorticatis ; dente cardinali crasso parvo, suhacuto, laterali subnullo. Michaud. Compl. de Drap, p. 112. pi. 16. f. 2". a8. Habite Tour-la-Yille, près Cherbourg. Nous avons repro- duit textuellement la phrase caractéristique de M. Mi- chaud , et nous avons aperçu , comme lui , qu'il existait quelques différences entre cette coquille et VUnio elon- gatu ou plutôt margaritifera de Linné; pour nous qui ayons sous les yeux un très grand nombre d'individus et 558 HISftoiRE DPS MOLLUSQUES. de variétés de diverses localite's , uous pensons que VUnio JRoissyi n'est qu'une des nombreuses varie'te's de VUnio margariti/era de Linné'. f 80. Muletle lisse. Unio lœulssima. Desh. JJ. testd ovato-triangulari , inœcjudaterali , transversim rii- gosd, subventricosd; valt^ulis tenuissimis, supernè bi-alatis, ante et post nates connatis ,• âentibus cardinalibus et late- ralibus lineam curwatam facientibus j natibus prominulis • ligamento celato-^ margaritd purpured et iridescente. Symphynota loevissima. Lea. Observ. sur le genre Unio. p. 58. n° i.pl. i3.f. 23. Habite rObio. Grande et belle coquille , voisine de. VUnio alata par ses caractères. Elle est ovale , transverse , très oblique, mince, fragile, médiocrement bombe'e. Les cro- cli«ts sont roses ; le reste est couvert d'un épiderme vert , très lisse; à l'intérieur, la nacre est d'un beau rosej la char- nière est presque droite : elle est très simple , très e'troite et n'offre que les rudiments de celle des mulettes j au dessus de la charnière le bord supérieur se relève en deux ailes, dont la postérieure est la plus {grande. Au bord su- périeur de ce» ailes les deux valves se soudent de telle sorte que pour les séparer , il faut non-seulement rompre le ligament, mais encore briser le test dans l'endroit de sa soudure. •J- 81. Mulette bi-ailt'e. Unio l^i-alata. Desh. U. testa ovato-triangulari, incequilaterali^ transuersim rugosd, suiwentricosd; margine dorsali bi-alaUi ; iialyulis tenuibus, ante et post nates connatis ,• natibus et nlœ posterions basi apiceque undulatis ; natibus haud prominentibus ; dente la- mielliformi unico in valuuld utrdque ; ligamento celato ; margaritd lenui et iridescente, Symphynota bi-alata. Lea. Observ. sur le genre Unio. p. ^9. pi. i4. f. a4- , Habite.. . Espèce voisine delà précédente, mais ayant les aUes du bord supérieur beaucoup plus saillantes. La coquille est plus mince , d'un blanc verdâtre ou jaunâtre en dedans, d'un vert-brun en dehors, A la base de l'aile postérieure on remarque quatre ou cinq gros plis très courts ; la charnière se rapproche plus encore de celle des anodontes que celle MUIETTKS. 559 de la précédente espèc* , car elle est rédajte en une petite côte courbe , simple, le long du bord. f 82. Mulette aplatie. Unio complanata. Desh. U. tesUi oyatO'tiiangulari , inœquilaterati , transt>ersîm ru- Sosd, compressa; valvulis crassis; margine posteriori dor- sali alatd connatdque j dente unico cardinali in vahuld ulrâcjue ; piano irregulari calloso sub ligamento ; natibus compressis , sub-prominulis ; ligamento ceiato ; margarild albd , iridescenli. Alasmodonta complanata. Baines. Sillitn. Journ. t, 6. p. 278 n'S.pl. i4.f. 22. Sjmphynota complanata. Lea. Obsery. sur le genre Vnio, p. 62. n» 4- Habite le Fox-river, le Wisconsan , TOhio. Grande et belle coquille très aplatie, ayant la charnière des alasmodontes et offrant aussi le caractère des symphynotei. Elle est sufaquadrilatère, presque aussi longue que large, tronquée postérieurement. Son aile postérieure est grande et sillon- née ; les crochets sont aplatis , très entiers. La coquille est couverte d'un épiderme noir. Elle est , eu dedans , d'une nacre argentée. 183. Mulette délicate. Unio gracilis. Barnes. U. testdsubtriangulari-oi^atâ, inœquilaterali transwersim rugosd, subcompressd ; valvulis tenuibus fragilibus^ue ; margine posteriori dorsaU subalatd , connatdque; dente cardinali in valuuld dextrd elei>ato , recurt^o; natibus sub- prominulis; Ugamento ceUto: margaritd violaceo-purpured et ii'idescente. Barnes. Sillim. Journ. t. 6. p. 274. n» 2-1. Uniofragilis. Swainsou, Zool. lUustr. t. 3. octob. 1823, Id. Desh. Encycl. méih. vers. t. 2. p. 587. n° 24. Habite rOhio. Coquille mince , fragile , assez drépriruée ayant TaUe postérieure fort courte. Elle est oyale, oblou- gue , rétrécie antérieurement , très large du côté posté- rieur , très inéquilatérale. Son épiderme est d'un vert jau- nâtre et brunâtre; sa nacre est d'un rose pourpré très pâle; la charnière est très étroite ^ la dent aatérieure est pres- que nulle ; la postérieure est plus saillante, mais très mince. f 84. Mulette élégante, Unio concinna. Sow. U. Uitd QyaiQ^oblongd ^ tranwmd , inaujuUnUrd^ anUcè 6G0 HISTOIRE DES MOLLUSQUES, attenuatd, poslicè rotundatd , transi>ersim irregulariler ru- gosd ; umbonibus acutin , minimis ; dente postico breui , crasso, anteriore obsoleto. Sow. Min. Conch. pi. 223. 1". i. 2. Habite.... Fossile dans l'oolite iaterieure , à Cropredy , près Banbury, en Oxfordshirc. Coquille c'paisse, solide, ovale, obloDgue , iransverse. Elle est peu profonde ; sa char- nière est large , courbe'e dans s.i longueur 5 la dent anté- rieure est obsolète ; la poste'rieure est courte , épaisse et subitement tronquée ; la nymphe est peu alongée. -j- 85. Mulet le hybride. Unio hj brida. Sovf. U. testa ovato-transuersd j subtrigond, inœquilaterâ, obliqud, antiquatd ^ anticè obtusd , posticù subangulatd ^ supernè arcualâ ; umbonibus minimis , lunuld profundd incomben- tibus. Sow. Min. Conch. pi. i54- Habite Fossile dans les calcaires anciens du Nollîng- hamshirc , en Angleterre. On ne connaît pas la charnière de cette coquille , et on ne la rapporte au genre Unio que parce qu'elle se trouve dans les terrains houillers, et parce qu'elle a la forme et l'aspect extérieur de plusieurs espèces vivantes du même genre. Ses crochets sont courts et incli- nés sur une lunule assez profonde. BTaXE. CHyria.) Coquille équivalve, obliquement trigone , auricu- lée , à base irouquce et droite. Charnière à deux dents rampantes ; l'une, postérieure ou cardinale, divisée en parties nombreuses, divergentes, les intérieures étant les plus petites ; l'autre, antérieure ou latérale , étant fort longue, lamellaire. Ligament extérieur, linéaire. Testa œquwalvis , obliqué trlgona , auriculata , basi truncatâj recta. Cardo dentibus duobus repentibus ; dens postions vel cardinalis , multipartitus ; partibus internis minoribus ; aller ^ anticusvel lateralis^ lamel- taris j prœlongus. Ligamenîum externum , lineare. HYUIES. 56j Obseuvations. Les ïiyries, dislincles des mulcltes par leur forme générale et par leur dent cardinale, sur-tout cclJc de la valve droite , offrent une transition de ces der- nières aux anodoiiles, par les dipsas de M. Leach. Ce sont des coquilles rapprochées des avicules par leur forme, et qui vivent probablement dans des lacs exotiques, plutôt que dans des rivières. Elles ont intérieurement les impres- sions musculaires latérales des nayades, et une nacre très brillante. Leur dent cardinale ou postérieure est divisée en plis nombreux et laraelleux, dont les intérieurs sont très- petits : elle semble offrir un paquet de lames divergente."5 et très inégales. Cette dent composée est plus rampante qu'élevée, et se dirige toujours vers le côté postérieur de la coquille, au lieu de s'élever perpendiculairement au plan de la valve, (i) ESPÈCES. î . Hyrie aviculaire. Hyria avicularis. H. tcsUi umbonibus natibusque lœfigatis ; auriculis magnis, caudaûm pioductis , suùacuiis. "^ Mya syrmatophora. Gronov. Zooph. p. 260, n° logî 1.1. 18. f. I. (i) Ce que nous avons dit dans les notes relatives à la famille des nayades, et au genre mulette en particulier, nous dispense d'entrer dans beaucoup de détails à l'égard du genre hyrie. On sait actuellement que c'est dans les rivières de l'Amérique méridionale, que ces coquilles se trouvent, et lorsqu'on les compare à certaines espèces d'u- nio d'autres localités, on reconnaît facilement,'comme nous l'avons déjà dit , des nuances qui lient insensiblement les deux genres j l'uni'o g/etu/us, par exemple, ayant la dent antérieure découpée, pourrait être convenablement placé parmi les hyries, si sa forme avait avec elles plus d'analo- gie. Nous le répétons, nous croyons qu'il sera convena- ble de supprimer le genre dont nous nous occupons pour le réunir à celui des mulettes. Tome iv. 36 562 HISTOIRE DES MOLLUSQUES. * Jd. Schrot. Einl. t. a. p. 6ao. * Id. Dilw. Cat. t. I. p. 54. no 34. '^ Houlette rid^e. Blainv. Malac. pi. 67. f. i. * Vnio avicularis. Desh. Encycl. méth. vers. t. 2. p. 583. n» i3. * Hyria symiatophora. Sow. Gênera of Shells. f, i . * Paxyodon ponderosus. Sclium. Essai d'une classif. des Coq. pi. II. f. 2. Mya syrmatophora. Gmel. p. Saaa. \h] Var. testd tronspersim abbreviatd ; naùbus prominenth' ribus. List, Conch. t. i6o. f. 16. Habite Mon cabinet. Épiderme vert-brun: stries trans- verses très fines ; angle du côlé aule'rieur très oblique j oreillettes termine'es en pointes : la poste'rieure fort alon- gëe. Largeur, 1 10 millimètres. La variété [b] vient du cabinet de Lisbonne. Je la crois du Brésil. Elle est plus raccourcie , à angle antérieur moins oblique , à oreillettes moins prolongées. Mus. n°. Largeur , 76 millimètres. a. Hyrie ridée. Hyria corrugata. H. testa trigond; luubonîbus iongitudinaliler rugosis 5 rugis anticis crassioribus subdivisis ; auriculis breuibus 5 antica ohtusd. Encycl. pi. 247. f. 2. a. b. [b] Var. auriculd antica basi sinuosd^ subplicatâ. * Sow. Gênera ofSbells. f. 2. Habile Mus. n°. Mou cabinet. Espèce fort remarquable et tranchée. Stries transverses moins fines , presque sem- blables à des sillons. Largeur, 90 millimètres. Etc. Ajoutez le mya variabilis. Maton. Act. soc. Linn. X. p. 327. tab. 24. f. 4- 5' 6. 7. ASroSOZfTE. (Anodonta. ) Coquille équivalve , inéquilatérale , transverse. Charnière linéaire , sans dent. Une lame cardinale , glabre , adnée, tronquée ou formant un sinus à son extrémité antérieure , termine la base de la coquille. ANOpONTES. 5(53 Deux impressions musculaires écartées , lalérales sub- géminées. Ligaiûent linéaire extérieur, s'enfonçant à son extrémité antérieure , dans le sinus de la lame cardinale. Testa œquwalvis ^ inœqmlatera , transversa. Cardo linearis edentulus. Lamina cardinali^ glabra, adnata, anticè truncata aut sinu desinens , testœ hasim termi- nât. Impressiones musculares duœ, remotœ latérales y subgemellœ.Ligamentum lineare externum , extremi- tateanticâ in sinu laminœ cardinalis demissum. Observations. Les anpdontes, que Linné confondait avec les moules, et que Bruguière a reconnues, sont des co- quilles fluviatiles à valves ordinairement très-minces, et qui acquièrent un assez grand volume. Elles ont de si grands rapports avec les mulettes , que , sans la considé- ration de leur charnière, on ne saurait les en distinguer. Comme les mulettes, Içur test est nacré, et, en dehors,, il est recouvert d'un fauxépiderme mince, verdâlre, sou- vent un peu rembruni ; leurs crochets sont pareillement écorchés, comme rongés, toujours obliques, et en partie dirigés vers le côté postérieur. Mais ce qui les distingue éminemment, c'est qu'ici la dent cardinale et la dent latérale des mulettes ont tout-à-fait disparu, et que la charnière n'offre plus qu'un bord interne uni, qu^une espèce de lame adnée ou appliquée sous la nymphe, qui se termine antérieurement par une troncature ou un sinus. C'est dans ce sinus ou dans le petit espace que laisse cette troncature que l'extrémité antérieure du ligament vient s^enfoncer; c'est aussi tout ce qui reste ici de commun avec la charnière des mulettes et des hyries. Ces coquillages vivent dans les eaux douces des étangs et des lacs, et s'enfoncent plus ou moins dans la vase de leur fond. • L'animal des anodonles offre deux ouvertures tubifor- mes, courtes, qu'il forme avec l'extrémité postérieure de son manteau, et qui sont garnies de petits filets lentacu- 36* 564 HISTOIRE DES MOLLUSQUES. laii'e.s(i), Il n'a point de byssus, et, pour se déplacer, it fait sortir, entre ses valves, un pied très grand, com- primé, qui ressemble à une plaque presque arrondie et musculeuse. Il est hermaphrodite et semble vivipare , car les œufs passent entre les branchies, où l'on trouve les pe- tits avec leur coquille toute formée. Les valves des anodontes étant , en général , grandes , creuses, très-minces et légères, servent, dans la France boréale^ à écrémer le lait et à prendre le fromage. ESPÈCES. ' Point d'angle distinct à Vextrémité postérieure de la ligne cardinale. 1. Anodonte dilatée. Anodonta cygnea. Lamk, A. testa ovata , Jfragili f poslicè dilatatd , rotundatd ,• sulcis transi>ersis i/iœali , transversè striatfî , supernè coarctatd ,• lined cardinali undato-sinuosd^ nalibus prominulis , lœwigatis , violaceo maculatis. (i) Selon nous, celte figure de Schrotei- ne représente pas l'espèce : elle convient beaucoup mieux à une variété que nous connaissons de Vanodonîa cygnœa, (a) Celle belle el jpand espèce, remarquable par l'épais- seur et la solidité de ses valves, ne vient pas des rivières de l'Inde, comme le supposait Lamarck, mais de celles de l'A- mérique méridionale, du Pérou parliculièiement. 570 HISTOIRE DES MOLLUSQUES. Encycl. pi. 2o3. f. 2. a. b. Habite Cabiiael de M. Daudehard. Espèce remarquable par sa ligne cardinale courbe et sinueuse , par le ligament qui passe sous les crochets , et par sa nacre brillante , ar- gentée et irisée. Le sinus de sa lame cardinale est assez grand, mais ne forme point un angle rentrant. Largeur, 85 millimètres. i5. Anodonte des Palagons. Anodonta Fatagonica. Lamk. A. testa ohouatd , mileriùs angulatâ , ad pubem compresso- carinatâ; striis sulcisque transversii concentricis ; lateribus rotundatis. Encycl. pi. 2o3. f. i. a. b. Habite dans l'Amérique , le* rivières delà Plata et celles du pays des Patagons. Mus. n». Mon caUnet. Crochets un peu saillants. Épiderme d'un vert jaunâtre ou rembruni. Sinus de la lame cardinale en angle aigu et rentrant. Lar- geur, 72 à 80 millimètres. IB.IB1NE. (Iridina.) Coquille équivalve , inéquilatérale , transverse , à ci-ochets petits , recourbés , presque droits. Impression musculaire comme dans les anodontes. Charnière longue , linéaire , atténuée vers le milieu, tuberculeuse dans sa longueur , presque crénelée : à tubercules inégaux , fréquents. Ligament extérieur , marginal . [Animal oblong, transverse ,, assez épais , jaunâtre ayant les lobes du manteau réunis postérieurement , et prolongés en deux tubes inégaux , très courts. Pied comprimé , tranchant , bouche petite , ovale , tran.s- verse , ayant de chaque côté une paire de palpes un yjeu coriaces , oblongues , striées à leur surface interne. Les branchies grandes , presque égales , réunies entre elles postérieurement au dessous du pied.] Testa œquivahis , inœquilateta , transversa ; nati- hus panais , subrectè iriflexis. Impressiones musculares ut in anodontis. Car do longus, linearis, versus médium^ attenuatus, per longitudinem tuberculosus , subcrenatus ^ tuher- culis inoequalibus crebris. Ligamentum externum , marginale. Observations. Assurément Viridine est si voisine des ano- dontes par ses rapports, que Bruguière a pu être autorisé à l'y réunir^ mais sa charnière tuberculeuse dans toute sa longueur, est en cela si singulière, que j'en ait fait le type d'un genre particulier. La coquille qui y a donné lieu a le test assez épais, d'une nacre brillante, rougeâtre, sur- tout à l'intérieur, et qui réfléchit les couleurs de l'iris (i). ESPÈCE. 1. Iridine exotique. Iridina exoiica. Lamk. * Desh. Mém. de la Soc. d'hist. nat. t. 3. pi. i. * Iridina nilotica. Sow. Zool. jour, n» i. pi. 2. * Anodonta exotica. Blainv. Malac. pi. GQ. f. a. (i) En jugeant le genre Iridine d'après sa coquille, les au- teurs qui ont suivi Lamarck étaient justement autorisés à le regarder comme un double emploi inutile du genre anodonle. On devait s'attendre à la justification de cette opinion lorsque l'on viendrait à connaître l'animal de ce genre. Jusque dans ces derniers temps les iridines étaient très raves dans les collections et payées fort cher par les ama- teurs; on supposait qu'elleshabitaient les grandsfleuvesdela Chine. M. Caillaud, dans son voyage à Méroé, le découvrit en assez grande abondance dans le Nil , et ayant eu le soin de recueillir quelques individus dans l'alcool, il les rap- porta en France, et nous en fit l'abandon dans l'intérêt de la science. Nous étions alors persuadé comme M. de Férus- sacet la plupart des auteurs, que le genre dont il est question 572 HISTOIRE DES MOLLUSQUES. * Caill. Voy. à Meroé. t. 2. pi. 60. f. 11. * Le Mutel. Adans. Voy. au Séneg. pi. 17. f. 21. * Iridina exotica. Desh. Encycl. mc'th , vers, t. 2. p. 3 19. n" 1. * Iridina elongata. Sow; Gênera ofSlie 11$. f. i. devait être réuni aux anodontes, et nous nous attendions à trouver un animal semblable àcelui bien connu de cegenre. Aussi nous avons été fort étonné en trouvant dans la co- quille un animal différent de ce que nous l'avions supposé : nous avonsditque les mulettos etlesanodoutesontles lobes du manteau séparés dans toute leur lonjjueur. Dans les iri- dinesil en est autrement; les lobes du manteau sont réunis postérieurement , et se terminent par deux tubes courts n'ayant pas^ comme dans les premières familles des acé- phaléo, un muscle rétracteur propre des siphonsj voilà donc un animal ayant une coquille, semblable à celles des anodontes, et offrant dans ses caractères essentiels des différences très notables avecious les animaux de la famille des i.ayades. Ayant fait uneanatomie complète de l'animal de i'iridine rapportée par M. Caillaud, elle est devenue le sujet d'un mémoire publié parmi ceux de la Société d'his- toire naturelle de Paris. Nous avions annoncé à la fin de ce travail qu'une autre coquille éj^alement rapportée par le même voyageur et dont nous avions l'animal sous les yeux, devait constituer un genre nouveau. Mais la diffé- rence avec les iiidines consistant en ce que les lobes du manteau se réunissent dans une moindre partie de leur lon- gueur, nous pensons que cette coquille doit faire partie actuellement du même genre. Elle n'était point nou- velle pour la conchyliologie : Lamarck Ta fait connaître sur le nom à'anodontarubens. Quant au reste de l'organisa- tion, ies iridines diffèrent très peu de mulettes ; elles ont un piedgrand et comprimé^ linguiforme, coudé; une masse abdominale ussez considérable, de chaque côté de laquelle se trouvent les feuillets branchiaux. La bouche et les pal- pes labiales diffèrent peu de celle;; des mulcltes; l'intestin est proportionnellement plus alongé et forme des cour- IRIDINES. 573 Encycl. pi. 204 [l>is]. f. i. a. b. Habile les rivières des climats chauds. Mon cabinet. Co- quille transversalement oblongae,à stries longiiudinales bures plus grandes; le cœur et les oreillettes sont sembla- bles dans les deux genres. Une question se présente à l'occasion des iridines : jus- qu'à présent les zoologistes ont donné aux formes du manteau une grande importance pour la classification ; les autres caractères ont été considérés par eux , comme de moindre valeur , et ils ne les ont fait entier que pour dé- terminer les familles ou les genres. Ce qui a lieu dansl'iri- dine, vient infirmer d'une manière notable la règle établie, puisqu'elle offre cette singulière combinaison, d'un animal très voisin des mulettes par les principaux organes inté- rieurs, et se rapprochant des conques fluviatiles ou mari- nes par la disposition de son manteau. 11 est donc, enréalilé, fort difficile de classer rationnellement le genre qui nous occupe; car si on le maintient, à l'exemple de Cuvier, à la suite des mulettes et des anodontes , il est évident que certains rapports sont rompus, puisque dans ces genres les lobes du manteau sont séparés. Si , en suivant notre première opinion, on place les iridines dans la familles des conques fluviatiles , les rapports seront peut-être plus exactement observés ; mais il restera dans l'organisation profonde des animaux des différences assez considérables pour rompre certaines analogies que nous avons signalées entre les mulettes et cet animal. Lamarck avait fondé le caractère extérieur des iridines sur un accident qui ne se montre guère que dans les vieux individus : la charnière reste simple comme celle des ano- dontes dans ceux qui sont jeunes, et dans ce cas il n'y a véritablement aucune différence entre les coquilles des deux genres. Il est à remarquer cependant que dans celles des iridines que nous connaissons actuellement, il existe à la partie antérieure de la coquille deux impressions mus- culaires beaucoup plus grandes qu'elles ne le sont habi- tuellement dans les anodontes. 5^4 HISTOIRE DES MOLLUSQUES. très fines sur le test même , à bords latéraux arrondis , et à crochets upi peu saillants au-idessus de la charnière. Lar- geur, i38 millimètres. X.ES CAM AGEES. Coquille inéquival^By irréguUèns, fixée. Une seule dent grossière ou aucune à la charnière. Deux impressions musculaires séparées et latérales. Il est assuréipient bien singylier de trpuver , parmi les coachifères dimyaires , c'esl-à-dîre , parmi les co- quillages qui ont deux muscles d'attache bien séparés et late'raux , des coquilles inéquivalves, irrégulières et fixées elles-mêmes sur les corps marins , comme les huîtres, les spondyles , et plusieurs autres conchifères monomyaires. Ce fait montre que nulle part la nature ne passe brusquement d'un ordre de chose à un autre, sans laisser quelque traces de celui qu'elle abandonne, et même sans en offrir encore quelques-unes au corn- mencement du nouvel ordre qu'elle établit. Ainsi, les camacées semblent indiquer le voisinage d(es conehifbres monomyaires, par leur coquille inéqui- valve , et doivent par conséquent terminer les dimyai- res; taudis que les tridacnées , en commençant le se- cond ordre de la classe , rappellent par leur coquille équivalve et régulière , qu'elles tiennent encore quel- que chose des conchyfères dimyaires. Les camacées ont le ligament extérieur , et quelque- fois enfoncé irrégulièrement vers l'intérieur ; par leur charnière , elles ont quelque analogie avec les bénitiers ou tridacnées ; enfin ces coquilles irrégulières sont sou- vent lamelleuses et hérissées de pointes, et ont leurs crochets toujours inégaux , quelquefois grands et con- tournés. L'animal n'a que des siphons courts, désunis. LES CAMAGEES. $n5 Les coquillages dont il s'agit sont fixés sur les rochers, les coraux, et souvent les uns sur les autres. Ceux que l*on connaît, ne sont pas encore fort nombreux , et je ne les divise qu'en trois genres , dicérate , came et éthérie , dont voici l'exposé, (i) (i) Plusieurs observations peuvent être faite» sur la fa- mille des camacées composée actuellement de trois genres. Nous pensons qu'elle devra subir des modifications assez importantes. C'est ainsi qu'en comparanl les jeunes dicé- rates aux cames, on n'aperçoit point de différences notables: mais il faut ajouter qu'à mesure que les coquilles de ce premier genre vieillissent, les caractères de la charnière s'exagèrent de plus en plus , sans cependant s'altérer au point d'être entièrement dissemblables avec ce qu'ils étaient dans le jeune âge. On peut donc dire en réalité que les ^/ce- rates ne sont que des cames exagérées dans leur volume leur épaisseur, la proéminence de leurs crochets et la gran- deur des dents cardinales. Il n'y aurait donc aucun incon- vénient à réunir en un seul les deux genres, et de former pour chacun d'eux une section qui aurait ainsi moins de valeur qu'un genre établi pour chacune d'elles. Les élheries ont été pendant long-temps le sujet de doutes sur la place qu'elles doivent occuper dans la série zoologi- que. Lamarck croyait que ces curieuses coquilles vivaient dans la mer. Il les supposait marines, mais propres à l'em- bouchure des fleuves.il était réservé à M. Caillaud de lever toutes les incertitudes à cet égard j il annonça avoir trouvé des élheries dans le haut Nil , au dessus des cataractes. Depuis, le même genre a été retrouvé dans d'autres grands fleuves de l'Afrique centrale , et entre autres dans le Niger à plus de cent lieues de son embouchure. M. Caillaud n'a- vait pu, pendant son séjour en Egypte, se procurer l'a- nimal de ce genre curieux , mais il ne manqua pas de le solliciter de personnes qu'il connaissait en position de l'obtenir. La plupart des zoologistes avaient adopté sur ce genre l'opinion de Lamarck. Cuvier, en le mentionnant 5n6 HTSTOIRE DES MOLLUSQUES. IkXCÉIiATi:. ( Diccras. ) Coquille iuéquivalve , adlun-entc ; h crochets coni- ques, 1res grands , divergents , contournés en spirales irrégulières. Une dent fort grande, épaisse, concave , subaurJculaire , en saillie dans la plus grande valve. Deux impressions musculaires. pour la première fois, donna une nouvelle opinion, et le plaça dans la famille des ostracées entre les pernes et les arondes. La connaissance de la coquille seule ne justifie que difficilement cette opinion du savant zoologiste. Aussi sans adopter celle de Laraarck que nous croyons pouvoir modifier, nous avons cependant rejeté celle deCu- vier. Quoique les ëtheries soient irrégulières, adhérentes et pourvues, comme les cames, de deux muscles adducteurs, nous avons pensé qu'elles avaient les lobes du manteau complètement séparés, et par conséquent sans tubes et sans siphons. Dès lors nous en avons fait une petite famille particulière du second ordre des acéphalées dimyaires sans siphons : elle est comprise dans le deuxième sous- ordre renfermant des coquilles irrégulières, et elle n'est point éloignée de la famille des nayades faisant partie du 2" sous -ordre. Celle distribution méthodique , et ces rapports nouveaux établis pour le genre qui nous occupe, étaient publiés dans l'Encyclopédie long-temps avant que l'on connût l'animal du genre. Les demandes de M. Caillaud eurent enfin leur succès : il obtint plu- sieurs exemplaires , bien conservés dans la liqueur , de l'animal de Véihérie du Nil. M. Rang en fit la description dans les Annales du Muséum, et nous avons vu avec plai- sir se réaliseï nos prévisions j ainsi il n'a point les lobes du manteau réunis, il est dépourvu de siplions,et il a beau- coup de ressemblance, quant aux autres caractères eité- rjeurs, avec les animaux des muleltes et des anodontes. En concluant de ce qui précède, on voit qu'il devient né- pessaiie de séparer les élhéries de la famille des caniacces. DICEBATES, S^-j Testa inœquwahis, adhœrens; nalihus conicis , maxi- mi s , divaricatis, in*spiras irregulares contortis. Dens maximus , crassus , concavus , subauricularis , invalvâ majore prominens. Impressiones musculares duœ. Oeseuvations. La dicérale , par sa forme extérieure, rap- pelle en partie l'idée de l'isocarde; mais celle-ci est une coquille régulière, libre, équivalve , et en est d'ailleurs très distinguée par le caractère de sa charnière. C'est des cames proprement dites qu'il faut rapprocher la dicérate, et c'est même parmi les espèces de ce genre que Bruguière qui a connu cette coquille, a cru pouvoir la ranger. Ce- pendant elle diffère tellement des cames par sa charnière et ses crochets singuliers, qu'elle nous a paru devoir cons- tituer un genre à part dans la même famille. Il y a appa- rence que, pendant la vie de l'animal, la coquille était fixée, et qu'elle n'adhérait aux corps marins que par un petit espace de l'une de ses valves, peut-être à la manière des gryphées. Je ne connais encore qu'une seule espèce de ce genre, et seulement dans l'état fossile. ESPÈCES. I. Dicérate ariétine. Diceras arietina. Lamk. Annales du Mus. vol. 6. p. 3oo. pi, 55. f. 2. a. b. Sauss: Voyage des Alpes, i. p. 190. pi. ri. f. i A. Favannc. Conch, pi. 80. fig. 8. Chama bicornis. Brug. Dict. n" 8. * De Iloissy. Buff. Moll. t. 6. p. 197. pi. 61. f. a. * Desh. Encjcl. méih. vers. t. a. p. 87. n" i. * Sow. Gênera of Shells. f. 1. * Elaiuv. Malac, pi. 70. f. 4. Habite... Fossile du monl Salève, et des environs de Saint- Mihiel, dans la ci-devant Lorraine. Cabinet de M. GiUt- Laumont. Nota. On trouve dans le département du Calvados, et dans celai de la Sarthe , à Cherrë , près de la Ferté-Bernard , des moules inte'rieurs d'une dicérate qui pourrait être une cspccr, car tous sont constamment de plds petite taille, et n'ont point Tempreinle que la cavité de la D. arie'iine aurait dû leur laisser. Tome vi. 37 5^8 HISTOIRE DES MOLLUSQUES. 2. Dicérate gauche. Diceras sinistra. Desh. D. teftd oblongd, cordijorini , postice suhanguLatd ; umbotii- bus minimis , iru'evsis ; cardine obliqué bidentato. Desh. Dict. class. d'iiist. uat. allas, n' 8. f. i. a. b, c. Id. Encycl. mëtli. vers. t. 2. p. 88. n° 2. Habile.... Fossile des environs de Saint-Mihiel , dans l'oollte supérieure. Coquille différente de la précédenlc , uon- seulement par la charnière, mais encore par les valves. La valve droite est ici la plus grande et celle qui est adhérente, tandis que c'est la gauche dans la première espèce. CAME. (Chama.) Coquille irrégulière, inéquivalve, fixée ; à crochets recourbés, inégaux, Charnièreà une seule denl épaisse^ oblique, subcrénelée, s articulant dans une fossette de la valve opposée. Deux impressions musculaires dis- tantes , latérales. Ligament extérieur enfoncé. Testa irregularis, inœquivaWis, adhœrens; dentihus incurvis , inœqualibus. Cardo dente unico crasso , obli- quo, tuberculato , in fossuld valvœ oppositœ inserto. Impressiones duœ museidares distantes, latérales. Ligamentum exlernum depressum. Observations. Linné avait réuni, dans son genre chama, des coquilles trop disparates pour que cette association puisse être conservée , car elle réunissait des coquilles ré- gulières et équivalves avec d'autres qui sont incquivalves et irrégulières, des coquilles libres avec des coquilles fixées sur les corps marins, enfin des coquilles qui ont deux muscles d'attache bien séparés avec d'autres qui n'en ont qu'un seul. Bruguière ayant senti les inconvénients de cette association , a refait le genre chama de Linné, et a réservé ce nom générique aux espèces à coquille irrégu- lière, inéquivalve, adhérente, et qui n'a qu'une dent à la charnière. Ainsi les cames sont des coquilles irrégulières, gros- sières, raboteuses, écailleuses ou épineuses, dont les valves sont très inégales, et dont },a charnière n'offre qu'une dent CAMES. 57g épaisse, oblique, transverse, comme calleuse, et en géné- ral crénelée ou sillonnée. Les deux crochets sont courbés en dedans, fort inégaux, et l'un des deux seulement est en saillie à la base de la coquille. D'après ces caractères, l'isocarde, les cardites, les cypri- cardes, les tridacnées, etc., ne sont plus et ne doivent plus être des cames. Ces dernières vivent ordinairement à une petite profon- deur dans la mer. On les trouve toujours attachées par leur plus grande valve aux rochers, aux coraux , ou grou- pées les unes sur les autres d'une manière très variée. Sauf les espèces qui sont écailleuses ou lamelleuses, elles offrent rarement des couleurs brillantes. Le ars rapports les rap- prochent, d'une part, de la dicérate , et, de l'autre, des éthéries (i). ESPÈCES. Crochets tournant de gauche à droite. 1 . Came feuilletée. Chama lazarus. Lamk. (a) Ch^ testd imbricatd; lamelUs dilatads, undato-plicatU, subLo- batis, obsolète striatis. (i) Ce n'est pas seulement par la coquille que les cames se distinguent des genres environnants, l'animal a aussi des caractères propres, et il suffit pour s'en assurer de jeter les yeux sur le bel ouvrage de Poli. L'animal est moins irré- gulier que la coquille, il est cordiforme, les deux lobes de son manteau se réunissent postérieurement, et l'on voit dans la commissure, deux siphons très courts ciliés comme ceux des isocardes. Sur la masse abdominale s'élève un petit pied cylindracé, tronqué, coudé j la bouche est petite et accompagnée de chaque côté d'une pairs de pal- pes sabquadrangulaircs et obliquement tronques. Tous les individus d'une même espèce sontadhérents par la valve du même côté, et les crochets s'enroulent dans la même di- rection. (2) Nous avons à faire plusieurs observations sur cette espèce. Inscrite pour la, première fois par Linné dans la 37* 580 HISTOIRE DES MOLLUSQUES. Seba. Mus. 3. tab. 88. f. 8. Knorr. Vergn. i. tab. 8. f. i. Favanne. Conch. pi. 43. fig. A i, et A 2. Chama macerophylla, Ghemn.Conch. j. lab. 52. f. 5i t\. 5i5. Encycl. pi. 196. f. 4. 5. * Chama gryphoides. Brug. Encycl. mc'th. vers. t. 1 . p. 388. n 2. Syn. plurib. exclus. * Id. Dilw. Cat. t. 1. p. aai. n" 19. Syn. plur. exclus» * Chama lazarus. Sow. Gênera of Shells. f. 3. Habite l'Oce'an ame'ricain. Mus. n". Mon cabinet. Vulgaire- ment le gâteau feuilLeté. Coquille commune dans les col- lections , et que l'on a confondue avec la suivante. Elle n'est point tache'e, mais elle est tantôt entièrement rouge- poarpre, et tantôt presque uniquement jaunâtre. a. Came cornes-de-daim. Chama damœcornis. Lamk. Ch. testa imbricata; lamellis profundè lobatis^ lobis elongatis^ dorso longitudinalUer sulcatis, apicefurcatis. * Chama lazarus. Linn. Syst. nat. p. iiSg. io« édit. du Systema naturœ y on trouve dans la synonymie des fij^ures qui ne représentent pas l'espèce à laquelle La- marck et d'autres auteurs attribuent le nom linnéen ; ces figures représentent le chama damœcornis de Lamarck. La courte description donnée plus tard dans le Muséum delà princesse Ulrique, confirme la synonymie précédemment citée; seulement nous observerons que Linné, parmi les figures qu'il indique dans Séba, comprend un véritable spondyle. Cette erreur est répétée dans la douzième édi- tion du Systema natures ; mais ]ovsqu'e\]e est rectifiée il ne peut plus y avoir le moindre doute sur l'espèce, car la description et les figures s'accordent parfaitement. Cette observation avait été faite avant nous par Schroter et la plupart des auteurs qui ont suivi Linné. Quanta l'es- pèce en elle-même, tous les auteurs jusqu'à Lamarck ont été d'accord pour donner avec Linné le nom de chama lazarus à la coquille nommée chama damœcornis par La- marck. Cette sublitution fâcheuse sera (i'a\itant plus facile à réparer, queChenuiitz avait trè.s bien distingué Icchama lazarus de Lamarck, et lui avait donné le nom de macero- phylla qu'il conviendra de lui conserver. CAMfcS. ' 58l * Romt>hios. Amb. pi. 48. f. 3. Scba. Mus. 3. lab. 88. f. la. et lab. 89. n' 6. 9 et 11. * D'Argcnv. Conch. pi. 20. f. F. K. * Valentyn. Abhand. pi, i3. f. 4- Favanne. Conch. pi. 43. fig. A 3- A 4. et pi. 44. fig. A i. A 2. Chemn- Concb. 7. t. 5i. f, 507—509. Born. Mus. t. 5. f. 12—14. * Scbrot. Einl. t. 3. p. 242. * Gmcl. p. 33o2. n" II. * Brug. Encycl. me'th. vers. t. 1. p. 387. n" 1. Encycl. pi. 197. f. 1. a. b. c. * De Koissy. Buff. MoU. t. 6. p. 193. n« 3. * Dilw, Cat. t. I. p. 221, no 18. * Cliania dainœcornis . Sow. Gênera ofShells, f. i. Habite l'Oce'an des Grandes-Indes. Mus. n». Mon cabinet. Belle espèce, rechcrche'e dans les collections, blanche avec des taches roses pourprées à la base des lames. 3. Came gryphoïde. Chama gryphoides. Lin. (1) Ch. testa imbricatd, mbmuricatd j lamellis irefibus , adpres- sis , pUcatis , fornicatis y subasperis. (i) Les fijfures citées par Linné dans la synonymie de cette espèce sont toutes si mauvaises, qu'il est impossible avec les coquilles sous les yeux, de déterminer celles aux- quelles le nom peut convenir, et ici il n'y a pas de des- cription qui puisse suppléer aux figures. Outre ce fâcheux inconvénient, Linné a ajoulé celui de confondre dans cette espèce une coquille qui en est bien distincte, décrite et figurée par Adanson sous le nom de Jalaron. Les au- teurs qui suivirent tentèrent bien quelques rectifications, mais aucun ne réussit, laissant toujours le Jataron comme type principal de l'espèce. Quelques-uns ajoutèrent même à la confusion , en introduisant dans la synonymie des espèces que Linné ne connut pas. Bruguière ordinaire- ment si exact , et Dillwyn lui-même , qui tous deux ont cherché à améliorer la nomenclature de Linné, ont échoué à l'égard de cette espèce, et il suffit pour s'en convaincre de vérifier, comme i;ous l'avons fait , toute leur synony- mie. On comprendra, d'apiGS cela, qu'il nous est impossible 582 HÏSTOIRK DES MOLLUSQUES. Chanta gryphoides. Lin, Gmel. n» 12. Brug. n» a. List. Concli, t. 212. f. 47-^* *• ^'^J- ^- 5i- Gualt. Test. t. 101. fig. C. D. E. Poli. Test. 2. t. 23, f. 3. Chemn. Conch. 7. t. 5i. f. 5io — 5i3, Encycl. pi. 197. f. 2. a. b. c. * Came feuillete'e. Blainv. Malac. pi. 70, f. 2. ïïabite la Me'diterranee , l'Océan ame'ricain ? Mus. n». Mon cabinet. Le bord interne de la coquille n'est point crénelé' sur les côtés. 4. Came crénelée. Chama crenulata. Lamk. Ch. testa subimbricatâ, mulicd, longitudinaliter rugosa; rugis inœqualibus, variis; margine crenato. [a] Testa rugis mediis crassis^ planulatis, brevibus^ suhinter- ruptis. Jataronus. Adans. Seneg. pi. ï5. Encycl. pi. 196. f. 2. a, b. [b] Var. testa rugis plerisque gracilibus^ sulcijormibus , scjua- mulosis, Encycl. pi. 196, f. 2. a. b. Habite les cotes d'Afrique, celles du Sénégal, sur lesrocliers. Mon cabinet. Coquille rougeâtre , ayant sur le côté anté- rieur deux côtes interrompues, calleuses. 5. Came unicorne. Chama unicornis. Brug. (i) Ch. testa lamellosd; lamellis valvœ superioris adprcssia; nate vaWfx majoris elongatd^ intortd, valdè productd. d'ajouter à la synonymie de Lamarck , à moins que de ré- former d'abord ce qui a été fait par ses devanciers, ce que nous ne pouvons faire ici. (i) Il est facile de comprendre que les cames vivant atta- chées sur des corps fort irréguliers, participent souvent de cette irrégularité, et nous l'avons remarqué dans les es- pèces fossiles aussi bien que dans les vivantes. L'une des irrégularités qui se répètent le pins habituellement est l'a- longement du crochet de la valve fixée. Lorsque, pour s'at- tacher, l'animal a rencontré un corps long et étroit, il cher- che à assurer sa solidité en multipliant les points d'adhé- rence, et il y parvient en aiongeant son crochet par son CAMES. 583 Chama unicornls, Brug. Dict. n" 3. Gualt. Test. tab. loi. fig. F. et G. Schroet. Einl. 3. tab. 8. f. i8. Chama cornuta. Cheran. Conch. 7. t. 52. f. Sig. 520. Encycl. pi. 196. f. 6. Habile On la dit de la Mcditerrane'e , des mers de l'Inde et d'Amérique. Mon cabinet. La valve supérieure est mu- tique. G. Came fleurie. Chama Jlorida, Ch. testa suhorbicularif iinbricaUt, albo luteo roseoque varia,- squanmlis Jornicatis per séries iransversas longitudinales - que dispositis j margine integro. * An eadcin ? Chama cornuta. Var. Cliemn. Concli. t. 7 pi. 52. f. 5.8. Habite les mers de Saint-Domingue. Mus. n°. Probablement cette came , fort jolie par ses couleurs , sur-tout dans les jeunes individus, a été confondue avec la C. gripboïde. Elle me paraît différente. 7. Came lîmbule. Chaîna limbula. Lamk. Ch. testa semi-orbiculari, obliqué Jixd , submutica , crassd limbo intenio violaceo. [b] T^ar, valvd minore gibbd. Habite les mers de la Nouvelle - Hollande. Péron. La va- riété [b] vient de l'Ile de France. M. Mathieu. Mus. n". En dessous , sur-tout dans sa jeunesse , cette coquille est un peu écailleuse. 8. Came rouillée. Chama œruglnosa. Lamk. Ch. testa suborbiculari , rufo-ruhente ^ valvâ majore sublùs foliaced ; alteroe vali^œ squamis minimis ^ fornicatis :, mar~ gine integro. accroissement. Ce phénomène n'a pas lieu pour une espèce seulement; nous l'avons vu se reproduire dans plusieurs, et nous pensons qu'il peut se présenter dans toutes. On concevra maintenant qu'il n'est point rationnel d'établir, comme on l'a fait_, une espèce sur ce caractère unique; aussi, en examinant plusieurs coquilles portant ce nom dans les collections, nous avons reconnu en elles des va- riétés de la came gryphoïde et de la feuilletée. 584 HISTOIRE DES MOLLUSQUES. Habite à Timor et à la baie des Chiens- Marins. Mus. n». Elle correspond à la C. gryphoïde, dont elle est distincte. 9. Came aspérel le. C^ama asperella. Lamk. (1) Ch. testa imbricata, albidd, squamulis fornicatis sursùm éle- vâtes echinata ^ margine crenulato. [b] P^ar. ? testa squamulis brevioribus, subdecumbentibus. Habite les mers australes ? Mus. n°. La varie'te' [b] vient de la baie des Chiens- Marins. ïO. Came treillissée. Chama decussata. Lamk. Ch. testa subglobosd, decussatîm striatd^squalidd-^ striis trans- versis versus marginem. eminentioribus. Habite l'Océan indien. Mon cabinet. Communiquée par le professeur Vahl. Elle est ventrue, globuleuse^ de la taille d'une petite prune. Le bord non crénelé. Crochets tournant de droite à gauche. 11. Came arcinelle. Chama arcinella. Lin. Ch. testa subcordatd:, costis longiludinalibus spinosissimis , eostarum interstitiis excavato-punctatis ; ano cordato. Chama arcinella. Lin. Sjst. nat. p. iiSg. Gmel. p. 33o3. no 14. Brug. no g. "^ Born. Mus. p. 85. * Schrot. Einl. t. 3. p. 246. * Bona. Bect. 3. f. 336. * Lister. Conch. pi. 355. f. 192. * Davila. Cat. t. i.pl. 17. f. T. Knorr. Vergn. 4- t. 14. f. i. et 6. t. 36. f. i. 2. Chemn. Conch. 7. tab. Sa. f. 022. SaS. Encycl.pl. 197. f. 4- a- b- * Fav. Conch. pi. 52. f. E, * Dilw. Cat. t. I. p. 224. n° aS. * Sow. Gênera ofShells. f. 2. Habite l'Océan américain , etc. Mus. no. Mon cabinet. Co- quille blanche, quelquefois teinte de rose, et très épineuse. On ne distingue sa plus grande valve que parce que son crochet est un peu plus élevé que celui de l'autre. (i) Celle-ci vient de la Méditerranée , et elle est l'analo- gue vivant du chama echinulata fossile; n" 5. Il faudra donc ces deux espèces. CAMES. 585 la. Came rayonnante. Chama radians. Larak. Ch. testa rotundata, crassd, obliqué affixd^alho et riifo radia- td; lamellis brei'issimis,confertis, adpressis; margineintegro. Favanne. Conch. pi. 80. fig. D. Chemn. Conch. 9. lab. 1 16. f. 992. Encycl. pi. 196. f. 3. Habite.... TOcéan des Grandes-Indes ? Mon cabinet. Ce n'est pas le cAa//2a sinistrorsa de Bruguière ^ ]e ue h possédais pas alors. Cette coquille, liés rare, a la deul cardinale très obtuse, à peine saillante. i3. Came cristclle. Chama cristella.hdimk. Ch. testa semi-orbiculari , obliqué affixà , albd , aurantio maculald ; squamis transi'eisis , remotis , plicœformibus j margine crenulalo. List. Conch. t. 21 3. f. 48? et Klein. Ost. t. la.f. 86? Cheiun. Conch. 9. t. 116. f. 993.^ Habite l'Océan des Grandes-Indes. Mou cabinet. Cette espèce et Tarcinelle sont les seules , tournant de droite à gauche , que je possédais lorsque Bruguière consulta ma collection. Celle-ci est très distincte de la précédente. Elle est en crête, et a sa valve supérieure aplatie. 14. Came blanchâtre Chama aibida. Lamk. (ï) Ch. testd semi-orbiculari , obliqué affixd^ glabrd; lamellis Iransversis , undiquè adpressis. Habite la mer de Java. Mus. zi°. Leschenaull. Couleur, blanc jaunâtre. Longueur, 45 millimètres. (i) Cette coquille, très curieuse, est devenue pour M. Sowerby le type d'un genre très intéressant auquel il a donné le nom de cleidothœrus. Sa charnièx'c contient à l'in- térieur un osselet caduc retenu par des parties du liga- ment et s'étendant d'une valyc à l'autre. Nous avons fait remarquer dans d'autres genres de la famille des myaires et voisins des anatines, ainsi que dans les anatines elles- mêmes , un osselet cardinal retenu seulement par le liga- nientj dans ces genres, cet osselet est régulier et symétri- que. Ici^ appartenant à une coquille adhérente, irrégulière et inéquivalve , il n'a point la même régularité , quoiqu'il remplisse les mêmes fonctions dans la charnière. Quoique, 30U8 ce rapport, le nouveau genre de M. Sowerby ait beau- •^°6 HISTOIRE DES MOLLUSQUES. i5. Came rudérale. Chama ruderalis. Lamk. Ch. testa orbicularlj lamellosd, albidd, roseo tincid; lamellis partlm eleualis, valvœ majoris undato-plicatis. coup d'analogie avec ceux que nous venons de mentionner, on ne peut cependant les vapprochei- dans une même fa- mille; on ne peut voir là que la répétition d'un mêrae phé- nomène , aux deux extrémités de l'embranchement des acéphales dimyaires. Ce genre nouveau , fondé sur une seule espèce que Lamarck ue put convenablement juger, puisqu'il n'en connut pas les caractères principaux , est caractérisé de la manière suivante par M. Sow^erby. Genre CLEIDOTHÈRE. Cleidothœrus. Caractères génériques. Animal inconnu. Coquille inéqui- valve, irrégulière, adhérente; une dent cardinale conique sur la valve libre reçue dans une fossette de la valve op- posée. Un osselet calcaire alongé, recourbé, retenu dans des impressions profondes de chaque valve par un ligament convexe; deux impressions musculaires sur chaque valve, l'antérieure très alongée; la postérieure arrondie. Impres- sion palléale simple, ligament externe. Observations. On ne peut contester l'analogie de ce genre avec celui des cames. La valve droite qui est la plus grande est adhérente comme dans les cames sénestres; le test est subnacré, solide, et avant d'avoir ouvert la coquille ou eu l'examinant lorsqu'elle est dépourvue de l'osselet, on la prendrait pour une came. La charnière est proportionnelle- ment plus réduite que dans les coquilles de ce genre, mais cependant assez semblable, puisqu'on y trouve une petite dent sur la petite valve reçue dans une cavité correspon- dante de la valve opposée. L'osselet est assez gros, alongé, courbe et retenu par ses extromités dans le fond des cro- chets de chaque valve au moyen d'un ligament particulier; le îir^ament principal est extérieur comme dans les cames. Une seuie espèce est actuellemeirt connue. Lamarck lui a donné le nom de chama albida; elle devra prendre celui de Cleidothœrus Albidiis. Cleidothœrus Chamoides. Sow. Gênera, of Shells. f. i. 2. 3. CAMES. 587 [b] Var. testa lamelUs hrevioribus subcrlspis ; valvâ minore confexiuscul/f. Habite les mers australes. Mon cabinet. La variété [b] vient du port Jackson. Mus. n*'. 16. Game safranée. Chama croceata. Lamk. Ch. testd suhorbiculari , croceâ] squamulis albidis prominulis suhasperd ; valfâ minore conuexa. Habite.... les mers des climats chauds ? Mon cabinet. Bord interne entier. Couleur d'un jaune roussàtre à l'intérieur, avec les impressions musculaires très blancbes et arquées . 17. Came du Japon. Chama Japonica, Lamk. Ch. testa ouato-rotundatâ , convexâ , rubente ; vahcî majore note subsinistrd ; injernè sulcis longitudinalibus granu- losis. Habite les mers du Japon. Mus. n?. Petite coquille , dont la valve supérieure est comme opercolaire , à sillons trans- verses concentriques, et à crochet sans saillie. Largeur, 1 2 millimètres. Coq utiles fossiles . 1 . Came lisse. Chama lœuigata, Lamk. Ch. testa sinisirorsd , obliqué fixa ^ lœvigatâ; valvd minore pland^ subconcavd. Habite.... Fossile de.... Mon cabinet. Je ne connais aucune came vivante qui puisse être l'analogue de cette coquille • ainsi c'est une espèce distincte. 2. Garaegryphine. Chama gryphina.hdimk. (i) Ch. testa sinistrorsd ., imbricald ■ squamis valvœ minoris , inœqualibus y plerisque adpressis ; margine paitim cre- nulato. * Knorr. Mon. Dil. t. 2. pi. D. 3. f. 3. 4. * Chama sinistrorsa. Brocch. Conch. Foss. subap. t. 2. p. SiQ. n* 3. (i) INous connaissons l'analogue vivant de cette espèce; il vit dans les mers de Sicile. L'espèce n" 3 est une variété de celle-ci, tandis que les valves cite'es des environs d'An- gers appartiennent à une autre espèce. 588 HISTOIRE DES MOLLUSQUES, [b] f^ar. testa ctirvâ, latere poslico fixa. Habite Fossile du Piémont, colline de Lastesan. Mus. no. Cette coquille paraît tenir du Ch. gryphoides ; ne'anmoins son grand crochet tourne de droite à gauche. On en trouve des valves supérieures aux environs d'Angers. M. Menant. 3. Came à mantelet. Chama lacernata. Lamk. Ch. testa... valvâ minore planulatd, suhantiquatâ; lacernuUs transversis, margine incrassatis et undatis, dorso fongitudi- naliter striatis , Habite Fossile du mont Marius , près de Rome. M. Cu- vier. Mus. n". Je n'ai vu que la valve supérieure. Le cro- chet tourne à droite. 4. Came turgidule. Chama turgidula. Lamk, Ch. testa rotundatd i turgidd , dextrd; valud minore con- vexd , imbricatd : lamellis breçibus deeunibentibus , dorso striatis. * Scba. Mus. t. 4. pi. 106. f. 55. 56. , * Chama rustica. Desh. Coq. foss. de Paris, t. i. p. 149. n" 5. pi. 37. f. 7. 8. pi. 38. f. 4. Habile Fossile de Mus. n". Mon cabinet. Taille mc'- diocre. 5. Cdmehévissonnée. Chama echinulata. Lamk. (1) Ch. testa ovali , tuntidd , squamulis plurimis subttibulosis echinulata. Habite Fossile des environs de Plaisance, en Italie. 6. Came unicornaire Chama unicornaria. Lamk. (2) Ch. testa sub imbricatd, sguamis inœtjualibus, JoJnicatis, semi- erectis asperd -^ nate valuce majores productd. Habile... . Fossile des environs de Plaisance. Mus. n*. C'est au moins une varie'te' de la came unicorne, (i) ('jiîlle-ci est l'analogue fossile de la chama asperella j n" g, vivant actuellement dans la Méditerranée. (9.) Cette espèce a été faite pour une variété à {jiands crochets de la chaîna ^ryphina, n" -js. Il faudra donc désor- mais réunir en une seule les trois espèces suivantes, chama gryphina, lacernata et unicornaria. CAMES. 5B9 7. Came lamelleuse. Chama lamellosa. Lamk. Ch. testd ovalo-rotundatd , transcersim plicatâ ; pUcis con- centricis , acutis , fimbrintis , lamelliferis ; lamellis clen- tatis. Annales du Mus. 8. p. 348. n» 1 . et t. 4. pi. 23. f. 3. a. b. Chama squamosa. Brand. Foss. t. 7. f. 86. Chama lamellosa. Clieran. Conch. 7. t. 52. f. Sai. Chama ritgosa. Brug. Dict. n" 5. Encycl. pi. 197.!'. 2. a. b. c. * Desh. Coq. foss. de Paris, t. i. p. 247. n" 3. pi. 37. f. I. 2. * Sow. Gênera of Shells. f. 4. Habite Fossile de Grignon. Mus. no. Mon cabinet. Les plis transverses, sur-tout les supérieurs, portent des lames linéaires, dentées sur les cùte's et cjuialicule'es en dessus. 8. Came en éperon. Chama calcarata. Lamk* Ch. testd, orbicutatd ; plicis transuersis atutis distantibus : superioribus spinis prœlongis, canaliculatis, radiaùm echi- natis. * Seba, Mus. t. 6. pi. 106. f. 53. 54. * Chama punctata. Brug. Encycl. méth. vers. t. i. p. 392. n'Ô. * Desh. Coq. foss. des env. de Paris, t. i. p. 346. no 2. pi. 38. f. 5. 6. 7. Annales du Mus. 8. p. 349- et t. 14. pi. aS. f. 4. a. b. Encycl. pi. 197. f. 3. a. b. Habite Fossile de Grignon. Mus. n*. Mon cabinet. Le» épines manquent dans la figure citée de l'encyclope'die. f 9. Came géante. C^awag^a^. Desh. Ch, testa oi'ato-rotundatâ , gibbosu , crassâ , foliaceû ^ lœvi- gatdi lamellis numerosis , concenlricis , latis , irregulariter sectis • dente cardinali magno , sulcalo. Desh. Descript. des Coq. foss. de Paris, t. i. p. 245. n° i. pi. 37. fig. 5. 6. Habile Fossile à Parues, Chaumont , dans le bassin de Paris. Elle est la plus grande espèce que nous connais- sions à l'ctat fossile. Elle est couverte de lames concen- triques, saillantes, minces, onduleuses, non ddcoupees, en épines ou en lanières : ces lames sont lisses ^ ainsi que la surface delà coquille clie-mèuie ; les iinpressions muscu- laires sont grandes. SgO HISTOIRE DER MOLLUSQUES. ■\ 10. Game pesante. Chama ponderosa. Desli. Ch. testa orbiculatd, incrassatd , irregulari , convexd , muUi- lantellaui , intùs lœvigatd; laniellis valuœ inferioris brei^i- hus , simpUcibus , vaLwœ superioris longiorlbus laceris , pli- catis ; dente cardinaLi inagno , valdè sulcalo. Desh. Descript. des Coq. foss. de Paris, t. i, p. 248. n" 4* pi. 37. fig. 9. 10. Habile.... Fossile aux environs de Paris, à Valmondois, An- vers, Tancrou, Belz. Ses valves acquièrent, avec l'âge, une épaisseur remarquable j l'inférieure a des lames peu sail- lantes et simples ^ la supérieure les a plus nombreuses , plus saillantes , découpées à leur bord et finement plis- sées. Les dents de la charnière sont épaisses , solides , sil- lonnées : les crochets sont peu proéminents. •[• u. Came sillonnée. Chama sulcata. Desh. Ch, testa ovato-orbiculatâ , convexd , turgidd , profundd , transversim sublamellosâ , longitudinaliter multisulcatd ; lamellis irregularibus , brevissinùs ^ sulcis undulatis , nuine- rosis, convexis'j dente cardinali oblongo, brevi, sulcato. Desh. Descript. des Coq. foss. de Paris, t. i. p. aSo. n" 6. pi. 37. fig. 8. 9. Habite Fossile aux environs de Paris , à Chaumont. Co- quille orbiculaire profonde, ayant la valve inférieure étagée par des accroissements , et ornée de sillops longitudinaux assez réguliers. La valve supérieure est sillonnée sur le côté antérieur. Lis lames sont Iransversesj les sillons sont longitudinaux. j- 12. Came substriée. Chama suhstriata. Desh. Ch. testa suborbiculatdf suhlùs conwexd, iiisuper planulatd, multilamellatd 5 lamellis magnis , tenuissimis , papyraceis , substriatis ; umhonibus ntinimis, vix productis ; dente car- dinali minimo , oblongo , Iransuersali. Desh. Descript. des Coq. foss. de Paris, t. i. p. 2S0. n» 7. pi. 37. fig. I. 2. 3. Habite... Fossile aux environs de Paris, à Senlis. Celte espèce est d'une taille médiocre , arrondie , chargée de lames Iransverses ^ minces , élégantes , el finement striées en dessus. La valve inférieure est très eoncave 5 la supérieure est aplatie et son crochet n'est point proéminent; les bords des valves sont très e»liers sans la moindre crénelure. CAMES. Sgt f i3. Came (îiies lames. Cliama papjracea. Desh. C/i. testa suborbiculatfi^ subcordiformi , lœvlgata , lamellosd ; lamellis raris , tenuibus , latis , papyraceis , transversalibus fragUissùnis \ cardine unidentato- dente mini mo, apice le- i'iter crenato ; marginibus integris. Desh. Descript. des Coq. foss. de Paris, t. i. p. 25i. no 8. pi. 37. fig. 3. 4. Habite Fossile aux environs de Paris , à Valmondois. Elle a beaucoup d'analogie avec la came substrice. Elle est pourvue de lames concentriques très minces, saillantes, lisses. Le reste de la coquille est c'galemcnt lisse ; à l'in- tc'rieur, les valves, vers le centre sur-tout, sont très fine- ment ponctuées. BTHERSE. (Etheria. ) Coquille irrdgulière , inéquivaive , adhérente ; h crochets courts, comme enfoncés dans la base des valves. Charnière s.ins dent, ondée, subsinuée, inégale. Deux impressions musculaires distantes latérales, oblongucs. Ligament extérieur, tortueux , pénétrant en partie dans la coquille. Testa irregularis, inœquivalvis, adhœrens , natibus bj'e\'ibus , basi testée sub immersis. Cardo edeniulus , undatusj subsinuosus , inœqualis. Impressiories muscu- lares duce , distantes, latérales , oblongœ. Li^amentum externam , contortum , intîis partïin penetrans. [Animal oblong, assez variable dans sa forme, aplati latéralement, ayant les lobes du manteau désunis dans toute leur longueur; deux lames branchiales inégaies , de chaque côté , en forme de croissant , fortement striées et réunies entre elles au-dessous de la termi- naison du pied, de manière à former avec le manteau un canal borgne, dans lequel se termine l'anus. Bouche grande , ovaiaire, accompagnée de chaque côté d'une paire de palpes labiales demi-cii'culaires , soudées par leur côté supérieur et striées sur leur surface interne. Un pied grand , épais , oblong et oblique. ] 'jg2 HISTOIRE nES MOLLUSQUES. Observatiows. Lps éthén'es sont des coquilles très rares, peu connues, et qui avaient échappé aux recherches des naturalistes voyageurs , parce qu'elles sont attachées sur les rochers à une assez grande profondeur dans la mer. On les prendrait, au premier aspect, pour des huîtres, à cause de leur forme irrégulière; mais elles tiennent aux cames par leurs rapports , offrant comme elles deux impressions musculaires séparées et latérales, et ne s'en distinguant, en effet, que parce qu'elles n'ont point de dent à leur char- nière. Elles sont d'ailleurs bien plus nacrées et plus hril- Janles à l'intérieur que les cames, et leur test est entière- ment feuilleté comme celui des huîtres. La plupart sont d'une assez grande taille, et toutes sont fixées par leur valve inférieure. On leur voit, à l'inlérieur, des boursoufflures singulières, inégales, bulliformes, mais qui paraissent ac- cidentelles. Enfin , il y en a qui ont une callosité subcy- lindrique, qui est comme incrustée dans la base de la co- quille, sans former de saillie à l'intérieur (i). (i) Nous avons déjà donné quelques renseignements sur ce genre dans la note qui est à la suite des observations générales sur la famille des camacées , et nous avons vu que M. Caillaud avait été le premier à faire connaître ce fait intéressant^ que les espèces qui eu dépendent vivent dans les eaux douces. M. de Férussac ayant recueilli les renseignements rapportés par M. Caillaud , publia dans le premier volume des Mémoires de la Société d'hist&ire naturelle, une notice intéressante à ce sujet, dans laquelle il revit avec soin les espèces d'éthéries proposées par La- raarck, les rectifia en les fondant sur des caractères obser- vés sur un plus grand nombre d'individus; il réduisit les quatre espèces de Lamarck à deux seulement, et en ajouta une troisième, à laquelle il donna le nom du savant voya- geur auquel on en doit la découverte. Depuis cette notice de M. de Férussac , nous avons traité du même genre dans V Encyclopédie méthodique , et nous avons constaté ce fait curieux que, dans ce genre, les individus d'une même espèce adhèrent indistinclcment par l'une ou l'autre valve, ce qui n'a pas lieu dans les cames ou les huîtres; et nous ETHERIES. SgS donnons la preuve de ce fait en montrant deux valves droi- tes soudées dans toute leur longueur, ce qui ne pourrait être sans cette faculté des animaux de s'attacher par l'une ou l'autre valve. Pendant un voyage au Sénégal, M. Rang fit des observations intéressantes sur les étliéries, qui vi- vent à plus de deux cents lieues de l'embouchure dans le fleuve Sénégal. Il s'entendit avec M. Caillaud, qui venait de recevoir l'animal de l'éthérie du Nil, pour publier en com- mun leurs observations j ce qu'ils firent en effet, et don- nèrent un Mémoire plein d'intérêt dans lequel cet animal est décrit pour la première fois. Ce Mémoire fait partie du recueil des Mémoires du Muséum d'histoire naturelle. L'animal des éthéries est très voisin de celui des mu- lettes. Les lobes du manteau sont désunis dans toute leur longueur; ils n'ont par conséquent ni tubes ni siphons. Au-dessous du pied, les branchies du côté droit se réunis- sent à celles du côté gauche dans la ligne médiane, et lais- sent au-dessous d'elles un assez large canal dans lequel l'anus aboutit. Cette disposition se montre la même dans lesmuleltes. Les feuillets branchiaux sont inégaux, forte- ment striés et festonnés à leur bord libre; la bouche est assez grande, et accompagnée de chaque côté d'une paire de palpes semblables à celles des mulettes. Enfin, ce qui est très singulier dans un animal qui vit attaché, il est pourvu d'un pied fort grand, comparable, pour la forme et la posi- tion , à celui des mulettes. Lorsque l'on examine des co- quilles de ce genre dont le ligament n'est point rompu, on reconnaît qu'il n'est pas tout-à-fait intérieur ou sub- intérieur comme celui des huîtres, mais qu'il a complète- ment la structure des ligaments extérieurs. C'est quand les coquilles sont jeunes que l'on reconnaît le plus facilement la structure du ligament. 11 y a deux impressions muscu- laires , toujours bien distinctes dans les vieux individus; mais dans les jeunes, il arrive quelquefois que l'on ne peut en distinguer qu'une seule. C'est sur un individu dans cet état particulier que M. de Férussac a établi son genre 7}iul- /eWe,qu'ilest impossible actuellement de conserver. Quant Tome vi. 58 ^04 «îstÔttiK 6fe§ âïdlttJâQtftg. ESPÈCES. Une callosité ohlongue dans la base de la coquille. 1. Ethérie elliptique. Etlieria ellipiica. Laink. (i) E. testa ellipticd^ complanatd , versus apicem dilatatu; nati- bus vix remotis. Annales du Mus. vol. lo. p. 4oi. pi. 39. et pi. 3i. f. i. * Blatuv. Dict. des se. nat. an. Étherie. Malac. pi. 70 bis. f. 3. * Desh. Dict. class. d'Hist. nat. art. Éthe'rie. * Id. Encycl. mëlh. vers, t. 2. p. 120. n" i. * Elheria Lamarkii. Fe'russ. Me'm. de la soc. d'Hist. nat. t. i. p. 359. * Id. Rang, et Caill. Mena, du Mus. troisième se'rie. t. 3. p. 143. Habite la mer des Grandes-Indes ? Cabinet de M. Faujas. Grande coquille, l'une des plus belles et des plus brillantes que je connaisse. ie , Elhérie trigonule. Etlieria Uigonula. Lamk. E, lesta subtrigonâ , gibbosuld , supernè basique attenuatd ^ nate injeriore productiore , remotissimâ. Annales du Mus. 10. p. 4o3. tab, 3o. et tab. 3i. f. 2. * Blainv. Dict. des Se. nat. art. Étherie. * Desh. Encycl. méth. vers. t. 2. p. 120. n» 2. Habile ... la mer des Grandes- Indes ? Cabinet deM. Faujas. aux crénelures de la charnière dont parle M. de Férussac, nous avons vu sur l'individu même que cet auteur a eu dans les mains quelques petites cassures résultant, à ce qu'il nous a paru, de ce que la coquille ayant été prise avec ranimai , on a séparé les valves en attaquant le ligament avec un instrument tranchant. (i) M. de Férussac réunit en une seule ces deux pre- mières espèces de Lamarck en leur donnant le nom de ce grand naturaliste. Nous croyons que cet exemple doit être suivi^ il sera donc nécessaire de rétinir toute la syno- nymie. ethÉries. 095 Point de callosité incrustée dans la base de la coquille. 5. Etthénexmi'lixnaiive.Etheriasemi-lunata. Lamk. (1) E. testa obliqué ouata, semi-rolundatâ , gibbosuld j latere postico recto; nalibus secundis, subœqualibus. * Etheria plumbea. Fer. Mém. de la Soc. d'Hist. nat. t. i. p. 359. * Id. Rang, et Caill. Mc'm. du Mus. troisième série, l. 3. p. 144. Annales du Mus. 10. p. 4o4- tab. 32. f. i. a. * B'.ainv. Dict. des Se. nat. Éthérie. * Desh. Encycl. mcth, vers. t. 2. p. j2i. n* 4- * Sow. Gênera of Sliells. Genre Éthe'rie. * Var. Spiuosa,^t//ei7a Carleroni, Michelin. Mag . de GoQch. Première livraisou. pi. i. Habite sur les rochers des côtes de l'île de Madagascar ? Mon cabinet. Elle est moins grande que les deux préce'deutes. 4. Elhérie transverse. Etheria transversa. Lamk. E. testa ovato-transversa , perobliqud , subgibbosd -^ natibus inœqualibus. (i) M. de Férussac .1 é{jalemeut réuni avec juste raison en une seule ces deux espèces. Lamarck n'avait vu qu'un très petit nombre d'individus, et ignorant entièrement leur extrême variabilité, il avait cru bien faire en établissant les espèces d'après la forme. Il est certain que si l'on vou- lait aujourd'hui suivre la même indication , on établirait une espèce pour chaque individu. Ces variations ne se bor- nent pas à la forme, car M. Rang fait judicieusement ob- server qu'il y a dans une même espèce des individus épi- neux et d'autres qui ne le sont pas , et ce caractère a des nuances si insensibles, qu'il est impossible de lui accorder la moindre importance. C'est en utilisant cette observa- tion que M. Rang réunit Vetheria tuhifera de Sowerby à Vetheria Caillaudi , Fer., et Vetheria Corteroni de M. Mi- chelin à Vetheria plumbea , Fer. Nous croyons que c'est à cette dernière espèce qu'il faudra rapporter le genre mul- leria. SgÔ HISTOIRE DES MOLLUSQUES. Annales du Mus. lo. p. 406. tab. Sa. f. 3. 4- * Blainv. Dicl, des Se. nat. art. Éthérie. '^ Desh. Encycl. méth. vers. t. 2. p. lai. n» 5. * Junior. Nob. Mulleria. Fér. Me'm, de la Soc. d'Hist. nat. t. i.p. 368. * Mulleria. Sow. Gênera ofShells. f. 1. 2. Habite sur les rochers maritimes de l'île de Madagascar. Mon cabinet. •j- 5. Ethérie de Caillaud. Etherîa CaiUaudi. Férus. E, testa ovato-oblongâ, exlîis virescente, intùs argentea; uni' bonibus magnis , prœlongis , acutis. Fe'rus, Me'm. de la Soc. d'hist. mat. t. i. p. SSg. n° a. Caill. Voy. à Me'roé. t. 2. p. 5i. f. 1. 2, 3. Desli. Encycl. me'th. vers. t. 2. p. 121. n«> 3. Rang, et Caillaud. Mém. du Mus. troisième se'rie. p. i44- pi. 6. pour l'animal. Var. A. Testa ovata tuhifera. Etheria tuhifera. Sow. Zool. Jour. t. i. p. 523. pi. 19. Var. /?. Testa longiore , umbone valves majoris , longissiino , intùs septis Jbliaceis diuiso. Habite le Haut Nil et ses affluents. Coquille très commune, alongée, ayant quelquefois, avec l'âge, le talon de la valve adhérente , d'une longueur extraordinaire ; mais il n'a- lourdit pas beaucoup la coquille , car il est rempli de cloi- sons très minces, irre'gulières, assez distantes, résultant des accroissements. FIN DU SIXIÈME VOLUME. TABLE DES MATIERES. 5Qn TABLE MATIERES CONTENUES D>NS CE VOLUME. Classe onzième. LES CONCHIFÈRES. Comchifera. I Division des Conchifères. la Ordre premier. Conchifères dymuires. i4 CONCHIFÈRES CRASSIPÈDES. ]6 Division des conchifères crassipèdes. ^7 ibid. Les Tdeicolées. Arrosoir, Aspergillum. 19 Clavagelle. Clavagella. 23. Fistalane. Fistutana. a5 Cloisonnaire. Septaria. 33 Térédine. Teredina. 34 Taret. Teredo. 35 Les Pholadaires. 39 Pholade. Pholas. 43 Gaslrochène. Gastroehœna. 48 Les SoLÉNAciÉEs. 5o SgB TABLE DES MATIERES. Solen. Solen. 5i Solëcurte. Solecurtus. 62 Fholadomye. Pholadomya. 63 Paaopëe. Panopœa. 55 Glycimère. Gljcimeris. 68 Les Mtaires. ^o Mye. Mya. ^1 Anatine. Anatina. ^5 Periplome Periploma. 81 Thracie. Thracia, 82 Osleodesme. Osteodesma. 84 CONCHIFÈRES TÉNUIPÈDES 85 LesMactra.cées. 86 Lutraire. Lutraria. 88 Ânatinellc. Anaûnella. gS Mactre,, Maclra, 96 Crassatelle. Crassatella. 108 Érycine, Erj-cina, 1 16 Onguline. Ungulina. 120 Solémye. Solemya. laS Amphidesme. Amphidesma, 12S Mésodesme. Mesodesma. i3i Les Corbul^es. 1 34 Corbule, Corbula. i35 Paadore. Pandora. i43 Les L1THOPHA.GES. 147 Saxicave. Saxicava. i5o Petricole. Petricola. i55 Vënérupe. Fenerupis, 161 Les NTMPHAcéEs. i65 Sanguinolaire. Sanguinolaria. 167 Psammobie. Psammobia. 170 Galéome. Galeomma. 179 Psammotée. Psammotœa. 180 NyMPHACÉES TELLIK AIRES. I 84 Telline. TelUna. i85 TABtE Dfb MATtènES, SqQ "fellitiîdp. teUinides. ai5 Corbeille. Corbis, a in Lucine. Lucina. aig Douace. Donax. 236 Capse. Capsa, a53 Crassine. Crassina. !i55 Les Conqdes. a6a Conques fluwiatiïes. a64 Cyclade. Crclas. a65 Cyrène. Cyrena. 37 1 Galalhce. Galathea. aSi Contjues marines. • a86 Cyprine. Cyprina. 287 Cylhérée. Cytherea. ag3 Venus, Venus. 33a Observations sur la Fenus dysera de Liuuç. 874 Vénéiicarde. Kenericardia. 379 Les Cardiacées. 385 Bucarde. Cardium. 388 Cardite. Cardita. 4^^ Cypricarde. Cypricatdia. 4^7 Hiatelle. Hiaulla. 44a Isocarde. Isocardia. 44^ Cardilie. Cardilia. 448 Les Arcacées. 4^1 CucuUce. Cucullœa. 453 Arche. Arca. 4^7 Pe'toncle. Petunculus. 485 Nucule. Nucula. Soi Les TniGONéES.] 5ii Trigonie. Trigonia. 5ia Opis. Oyjw. 5ig Castalie. Castalla. 5a a Les Natades. 5a4 Mulelte. I//J/0. ^.-V-î. 5a5 Hyrip, //yrw. 56o 600 TABLE DES MATIERES. Ânodonte. Anodonta. 562 Iridiue. Iridina. 5']o Les CamAcées. 5^4 Dicërate. Diceras. 5"] 5 Came. Chaîna. S^S Éthérie. Etheria. Sgi FIN DE LA TABLE. ^:3)^-:€ya^ .^^^^ ^ . *^-«^: U;-:.^^ .,/»'-;^.V