• .# #5i»;*^' 1** f^'l^^ ^£-^^^^ rvV%^> >fô •^^ ^f^J'l^ HISTOIRE NATUREL! .E ANIMAUX SANS VERTEBRES. TOME DIXIEME. OUVRAGES DE LAMARGK QUI SE TROUVENT CHEZ J.-B. BAILLIERE. Philosophie zuologiqde, oh Exposition des considérations relatives à l'Histoire naturelle des animaux, à la diversité de leur organisation, et des facultés qu'ils en oblienneat, aux causes physiques qui maintiennent eu eux la vie, et donnent lieu aux mouveniens qu'ils exécutent; enfin à celles qui produisent, les unes le sentiment, et les autres l'intelligence de ceux qui en sont doués; deuxième édition. Paris, i83o, a vol. in-8. 12 T. Système analytiqoe des connaissances positives de i.'homme restrein- tes à celles qui proviennent directement ou indirectement de l'observation. Paris, i83o, in-8. 6 f. MÉMOIRE SUR LES FOSSILES DES ENVIRONS DE PARIS, Comprenant la déter- mination des espèces qui appartiennent aux animaux marins sans vertèbres, et ùont la ])lupart sont figurés dans la collection du Muséum Paris, in-4. ; o f. Extrait du cobrs de zoologie du Muséum d'Histoire naturelle, sur les auimaux sans vertèbres. Paris, 18 13, iu-8. 2 f. 5o r. Inopiiuii- chez Paul REMoaAan, rue Carancière, 5. HISTOIRE NATURELLE ANIMAUX SANS VERTEBRES, raÉSENTANT LES CARACTÈRES GÉNÉRAUX ET PARTICULIERS DE CES ANIMAUX, LEUR DISTRIBUTION, LEURS CLASSES, LEURS FAMILLES, LEURS GENRES, ET LA CITATION DES PRINCIPALES ESPÈCES QUI s'y RAPPORTENT ; rRÉCÉDÉE O'0NE INTRODUCTION OlTranl la Détermination des caractères essentiels de l'Animal, sa Distinction du Tégétal et des aunes corps naturels; eiiCii, l'Exposition des principes fondamentaux de la Zoologie. PAR J. B. P. A. DE LAMARCK, ; DE l'iXSTITCT de FRANCE, PROFESSBOB AO UISÉCH ll'lIISTOlRE SiTORFLLE. DEUXIEME EDITION. Ki;VUE ET AUGMENTÉE DE NOTES PRESENTANT LES FAITS NOIIVEAU:|f DONT LA SCIENCE s'eST ENRICHIE JUSOL^'a CE JOUR; Par MM. G. P. DFSHAYES ET H. MII.NE EDWARDS. TOME DIXIEME. HISTOIRE DES MOLLUSQUES- A PARIS, CHEZ J.-B. BAÏLLIÈRE, LiiiRAIRE DE L'ACADÉMIE ROYALE DE MÉDECINE RUE DE l/ÉCOLE DE MEDECINE, I7. A LONDRES 7 U. BAILLIKRE , 2IQ, REGENT STREET, HISTOIRE NATURELLE DES ANIMAUX SANS VERTEBRES, LES PURPURIFÈRES. Coquille ayant un canal court^ ascendant postérieure- ment, ou une échancrure oblique en de mi- c anal , à la base de son ouverture, se dirigeant ners le dos. Les Vurpuiiferes n'ont presque plus de canal à la base de leur ouverture, ou n'en ont qu'un qui est court, soit ascendant postérieurement, soit recourbé vers le dos de la coquille; la plupart môme n'offrent à la base de l'ou- verture qu'une échancrure oblique, dirigée en arrière, et qui est très apparente, lorsqu'on regarde la coquille du côté du dos. Il paraît que toutes les coquilles des Purpu- rijeres sont operculées. Cette famille est nombreuse en races diverses, et em- brasse au moins onze genres, qu'il a été nécessaire d'éta- blir pour en faciliter l'étude et la conjiaissance. Je lui ai donné le nom de Purpurifère, parce que les Trachélipodes qui ont produit les coquilles qu'elle comprend, et surtout ceux du genre Pourpre, contiennent dans un réservoir particulier cette matière colorante dont les Romains for- maient cette belle couleur si connue, et qui n'est plus en usage depuis la découverte de la cochenille. Voici la manière dont nous divisons: cette famille: Tome X. i a HISTOIRE DES MOLLUSQUES. ( i) Un canal ascendant^ ou recourbé vers le dos. Gassidaire. Casque. (2) Une cchancmre oblique, dirigée en arrière. Ricinule. Pourpre. Licorne. Concholépas. Harpe - Tonne. Buccin. Éburne. Vis. [La famille instituée par Lamarck, sous le nom île Pur- puiijères^ est incontestablement très naturelle, et renferme tous les genres qu'elle devait contenir à l'époque où elle a été créée pour la première fois. Tout en la conservant, elle doit actuellement subir quelques modifications de- venues nécessaires par les progrès de la science. Déjà dans plusieurs occasions, nous avons passé en revue les diffé- rens genres adoptés par Lamarck, et rangés dans sa fa- mille des Pz/r/j^ri/ere^, et cet examen nous a conduit aux conséquences suivantes : Les genres Ricinule, Pourpre, Licorne, Concholépas, ne constituent en réalité qu'un seul genre, dont toutes les parties sont liées par des espèces transitoires. Le genre Buccin, dont Lamarck avait d'abord séparé les Nasses, a besoin de réformes radicales , qui s'appuieront sur les observations de O. MùUer et de Fabricius, et ensuite sur celles de MM. Quoy et Gaimard. Nous-même avons eu occasion d'observer vivantes un assez grand nombre d'es- pèces de Buccin, et nous comprenons actuellement que ce genre doit être divisé en plusieurs autres. Nous avons LES PURPURIFERES. cru, à une autre époque, qu'il serait nécessaire de déta- cher le genre Colombelle de la famille des Columellaires, pour le faire entrer dans celle des Purpuriferes ; mais la comparaison que nous avons faite des animaux de plu- sieurs espèces de Colombelle avec ceux des Mitres, nous fait renoncer à cette opinion, en admirant une fois de plus cette profonde sagacité de Lamarck qui a si souvent deviné les rapports naturels des genres. J. Sowerby, dans son Gênera oj Shells, a proposé de- puis assez long-temps de démembrer le genre Cassidaire, d'en séparer un genre qu'il nomme Oniscia, et qui a pour type le Stromhus Oniscus de Linné, Cassidaria Onis- cus de Lamarck. Nous avions d'abord rejeté ce genre, le croyant lié aux Gassidaires par quelques espèces intei-mé- diaires, soit vivantes, soit fossiles; mais de nouvelles espè- ces s'étant jointes au petit nombre de celles qui étaient connues , la constance des caractères s'est manifestée d'une manière assez forte, pour nous déterminer^à accep- ter le nouveau genre du zoologiste anglais. Plusieurs personnes ont proposé d'ajouter encore d'au- tres genres à ceux de Lamarck dans la famille des Purpu- riferes. Le genre Trichotrope de Sowerby paraît, en effet, devoir prendre place parmi les Purpurijères. Malheureuse- ment nous n'avons pu encore recueillir de renseignemens suffisans sur l'animal de ce genre intéressant, et nous pensons qu'il ne faut l'admettre, à côté des Pourpres, que d'une manière provisoire. On a parlé aussi des genres Magilus , Leptoconchus, quoiqu'il paraisse extraordinaire de les introduiie dans la famille des Pourpres; cependant si l'on s'en rapporte aux observations de MM. Ruppell et Leukard, ainsi qu'à celles de M. Carus, les animaux auraient tous les caractères con- venables pour y être introduits, et leur singulière coquille serait fermée par un opercule semblable à celui des Pou- 4 nisTOîr.r. dks molmisoufs. pies. Dès-lors, la famille des Piirpuiaccos devrait se com- jjoser (les genres snivans : Cassidaire. Casque. Oniscie. Pourpre (Ricin ule. Licorne, Concholépas). Trichotropis. Magile. Leptoconque. Harpe. Tonne. Tritonium. Buccin. Nasse. Eburne. Vis.] (i) Un canal ascendant, ou recourbé vers le dos. CASSIDAIRE (Cassidaria.) Coquille ovoïde ou ovale-oblongue. Ouverture longitu- dinale, étroite, terminée à sa base par un canal courbé, subascendanl. Bord droit muni d'un bourrelet ou d'un repli j bord gauche appliqué sur la columelle, le plus sou- vent rude, granuleux, tuberculeux ou ridé. Testa ohovata vel ovato-ohlonga. Apertnra longitndlna' lis, angustata, in canalem cuivum, suhascendentem basi desinens, Lahrum marginatum seu inarglne replicatum ; labimn columellam ohtegens, sœpiîis asperulum^ granulo- sum^tuherculatum vel rugosum. Observations . — Le genre des Cassidaires comprend des co- quillages très voisins des Casques par leurs rapports, mais qui n'en ont pas complètement les caractères. Il importe donc de CASSIDAIRE. 5 les en séparer, afin de pouvoir circonscrire plus nettement et avec précision chacun de ces genres, lesquels forment évidem- ment des coupes particulières. La coquille des Cassidaires est en général moins bombée que celle des Casques; mais ce qui la distingue principalement de celle-ci, c'est que le canal plus ou moins court qui termine in- férieurement son ouverture n'est point replié brusquement vers le dos, et n'offre qu'une légère courbure, c'est-à-dire n'est qu'un peu ascendant. La spire des Cassidaires est courte, conoïde, composée de tours convexes, et ne présente point de bourrelets persistans. Le bord gauche est apparent, apjîliqué sur la columelle, et pres- que toujours chargé de petits tubercules oblongs, transverses, rugiformes, qui concourent à caractériser ces coquillages. Les Cassidaires sont des coquilles marines que leurs rapports avec les Casques, les Harpes, les Buccins, etc., font nécessaire- ment rapporter à la famille des Purpurifères. [Le genre Cassidaire étant actuellement démembré, les ca- ractères que lui a imposés Lamarck doivent être nécessairement modifiés, et voici de quelle manière rtous proposons de les exposer : Animal rampant sur un pied, large, ovalaire, subtronqué en avant, et portant en arrière un opercule corné, oval, oblong, à sommet interne, situé vers le tiers supérieur de sa longueur ; le nucléus est étroit, et il occupe la moitié de la surface inférieure. Cet opercule est lisse, et il est formé, comme dans les Pourpres, d'élémenssubécailleux. La tête est assez grosse et épaisse; elle est portée par \\n cou cylindrique, et se termine en avant par une paire de tentacules allongés et coniques, à la base externe des- quels se trouvent les yeux. La bouche se voit en dessous de la tète; elle est en forme de boutonnière, et elle laisse passer une trompe cylindracée à laquelle l'animal donne quelquefois la longueur de son pied. Coquille ovale, renflée, à spire médiocre, beaucoup plus courte que le dernier tour; celui-ci terminé à sa base en un ca- nal assez long , courbé , subascendant , à peine échancré à son extrémité; ouverture longitudinale, rétrécie à ses extrémités, peu large dans le milieu; columelle en S italique très allongée, 6 HISTOIRE DES MOLLUSQUES. revêtue d'un large bord gauche détaché à sa base en une large expansion foliacée ; bord droit épaissi, renversé en dehors, tan- tôt simple, tantôt plissé, dentelé en dedans. La forme de l'ouverture est, comme on le voit, la principale différence qui existe entre les Cassidaires et les Oniscies; et ce qui distingue éminemment les Casques des deux genres en qucs - tion, c'est qu'ils ont à la base une échancrure profonde, très courte, tout-à-fait comparable à celle des Buccins, Le canal terminal des Cassidaires les rattache à la famille des Murex. Ce canal disparaissant dans les Oniscies, on arrive à l'échancrure des Casques par des nuances peu sensibles. Cependant nous de- vons ajouter que l'animal des Casques ne diffère en rien d'im- portant de celui des Cassidaires, ce qui nous laisse la convic- tion que l'on trouvera sans doute un peu plus tard des espèces intermédiaires, qui détermineront lés conchyliologues à réunir deux genres qu'ils ont quelque raison de maintenir tous deux dans la méthode. Nous ne connaissons actuellement que deux espèces vivantes de véritables Cassidaires : la Cassidaire striée et la Cassidaire échinophorc; car nous joignons à cette dernière la Cassidaire tyrrhénienne, qui, en réalité, en est une variété; nous avons réuni dans notre collection toutes les variétés nécessaires pour donner la preuve de ce que nous avançons. Les espèces fossiles sont plus nombreuses; nous en comptons quatre aux environs de Paris : il y en a une cinquième à Dax, et une sixième eu Italie et en Sicile; mais celle-ci est l'analogue du Cassidaria cchinophora. ] ESPECES. I. Cassidaire échinophore. Cassidaria echinophora. Lamk. (i) C. testa ovato-globosd, 'ventrlcosâ, cînguîiferâ, sitpernè infenièquc striatd, palUdè fuhd; cingtilis quatuor aut quinque lubercnlifcrls; spirœ anfraclUms angitlatis : angitlo tubercutis crenato. (i) Je rapporte à cette espèce le Biiccinum nodosiim de Dill- wyn, parce qu'il est une simple variété intermédiaire entre lui et le Tyrrhctmm. Cette variété, après avoir été mentionnée C4SS1DA1RE. 7 Bucciiium echinophontm. lÀa. Sysl. iiat. éd. 12. p. ii98.^Gmel. p. 3471. n° 9- Lister. Concb. 1. ioo3. f. 68. et pi. loii. f. 71. Bouanni. Recr. 3. f. 18. 19. Rumph. Mus. t. 27. f. i. Gualt. Test. t. 43. f. 3. D'Argeov, Conch. pi. 17. fig. P. et Zoomorpb. pi. 3. fig. H. Favanne. Conch. pi. a6. fig. E 3. et pi. 70. fig. P i. Seba. Mus. 3. t. 68. f. 18. et t. 70. f. 2. Knorr. Veign. i. t. 17. f. i. Born. Mus. p. 238. Vigii. fi-, a. b. et p. 242' Martini. Cunch. 2. Viguette. p. 10. f. 3. et t. 41. f. 407. 408. Cassidea echinophora. Brug. Dict. 11" 19. Cassidarla echinophora. Eucycl. pi. 4o5. f. 3. a. b. * Murex. Belon de Aquat. p. 4i6. * Rondel. Hist. des Foiss. p. 64. * Gesner de Crusl. p. 25a. f. 2. * Âldrov. de Testac. p. SgS. et 399. f. i. * Fossile. Scilla la vana specul. pi. i5. f. 2. * Ginanni. Op. post. t. 2. pi. 5. f. 43. * Mus. Gottv. pi. 25. f. 164. pi. 27. f. 186. * Blainv. Malac. pi. 23. f. 2. * Buccinum cchinophorum . Herbst. Hist. Verm. pi. 47. f» 2. * Id. Délie Chiaje, dans Poli Teslac. t. 3. 2" p. p. 53. pi. 48, * Lin. Syst. nat. éd. 10, p. 735. * Lin. Mus. Ulric. p. 661. " Barrelier.Plant.perItal.pl. i325.f. 11. * Echinora tiiberculosa. Schiim. Nouv. Syst. p. 349. * Buccinum cchinophorum. Schrol. Einl. t. i.p. 3i3. n" 6. * Id. Olivi Adriat. p. i43. * Id. Dillw. Cat. t. 2. p. 586. n" 9. * Buccinum nodosum. Dillw. Cal. t. 2. p. 586.0° lo. * Buccinum strigosum. Gmel. p. 3472. n° 26. * Schrot. Einl. t. i. p. 38o. Buccinum. n° 97. * Payr. Cat. des Moll. de Corse, p. i5a. a° 3o5. * Blainv. Faun. franc, p. 198. n° r.pl. 7. B.f. 3. par Gmelin dans la Synonymie de l'Échinophorc, est reprise par lui sous le nom de Buccinum strigosum, ce qui constitue ainsi un double emploi qu'il faut faire disparaître. 8 lIXSrOXKE VEb MOLLUSQUES. * Sow, Geuera of Sliells. f. i. * Cassidaria iyrrltenum. Sow. loc. cil. f. a. * Buccinttm echinophorum. Wood. lad. Tesl. l>l. 22. f. 9. * Cassidaria. ecliinop/tora.Kiencr. Spec. des Coq. p. 4.U0 i.pl. i. f. 2. * Reevc. Conch. Syst. t. 2. p. a 10. pi. aSs».. f. i. * Desl). Exp. se. deMorée. Zool. p. 193. ii" J27. Habite les mers Méditerranée et Adriatique. Mon cabinet. Coquille bombée, léô'èremenl transparente, et cerclée snr le dos : la plu- part des cercles chargés de tubercules verruciformes. Lo:igueur : près de 4 pouces. 2. Cassidaire tyrrhénienne. Cassidaria tyrrhena. Laiiik. (i) C. testa ovatà, transversïm sulcatd,fulvo~riiCcscente; spirœ anfrac- tibiis convexis, idtimoaufraclu supernù sidcounico noduloso; apcr~ turd cilbd; coliimclld ru^foso-tiiôerculatd. (i) On ne peut s'y tromper : cette espèce a été connue de Linné, inscrite et décrite par lui dans son Mantissn plantarum, p. 5/|9^ sous le nom de Biiccirmm rugustuu. Ce nom de Linné doit donc être préféré à celui de Chemnitz, adopté depuis par tous les auteurs, Gmeliii, Bruguière, Lamarck, etc. Dillwyn est excepté, parce qu'il est, en effet, le premier qui ait restitué à l'espèce son nom linnéen. Selon sa coutimie, Gmelin fait pour cette espèce plusieurs doubles emplois; il en fait d'abord une variété de \EcIiinophorum avec la figure 160 de Bonanni; il la reproduit ensuite sous le nom de Biiccinuin Tyrrlienurn em- prunté à Chemnitz, mettant encore la figure 160 de Bonanni dans cette synonymie; enfin, cette même coiiuille est encore mentionnée sous le nom de Buccirmm ochrolcnciim, établi pour la figure de Gualtieri. M. Philippi réunit sous le nom de Tyrrhena les deux espèces de Linné, de Lamarck, et de la plupart des conchyliologues ; il pense, en effet, que le Cassidaria echinophora est une variété du Tyrrhena, et en cela nous partageons son opinion. Seulement nous observerons que le Bitcciniim echinophorum a été institué par Linné, dès la 10" édition du Systctna, tandis que le Bucci- num tyrrhenum est une espèce de Chemnitz, de beaucoup posté- rieure à celle de Linné. Dans une bonne nomenclature, l'es- CASSIDA1U£. g Lisler. Conch. t. ion. f. 71. e. Bonanni. Recr. 3. f. 160. Gualt. Test. t. 43.f. 2. Favanne. Concli. pi. 26. fig. E. j. E 2. Cbemn. Conch. lo. t. i53. f. 1461. 1462, Cassidea tyrrhena. Briig, Dict. n" 21. Buccinum tyrrhenum. Gmel. p. 3478. n° 180. Cassidaria tyrrlicna. Encycl. pi. 4o5. f. i. a.b. * Buccinum echinophorum, Var, •^. Gmel. p. 3472. * Buccinum ochrolencum. Gmel. p. 3477. n° 32. * Payr. Cat. des MoU. de Corse, p. i53. n° 3o6. * Cassidaria tyrrhena et ecliinophora. Phil. Eniim. MoU. Sicil, p. 216. * Blainv. Faun. franc, p. 200. n° 2. pi. 7 B. f. 4. * Kieaer. Spec. dej Coq. p. 5, 11° 2. pi. i. f. i. * Reeve. Conch. Sysl. f. 1. p. 210. pi. 210.pl. 252. f. 2. 3, * Buccinum tyrrhenum. Délie Chiaje , dans Poli Testac. t. 3. a® part. p. 54. pi. 48. f. 5. * Plaucus. de Conch. Min. not, ap. pi. 4. f. A. cum paguro. * Ciouch. Lamk. Conch. pi. 18. f. 6. * Ginnani. Op. post. t. 2. pi. 5. f. 44, * Buccinum tyrrhenum. Wood. Ind. Test. pi. 2a. f. 1 1. Habite la Méditerranée, particulièrement la mer de Toscane. Mon cabinet. Coquille élégamment et régulièrement sillonnée, un peu transparente, el bien distincte de celle qui précède, n'ayant qu'une seule rangée de nodosilés. Longueur : 3 pouces 9 lignes. 3. Gassidaire cerclée. Cassidaria cingulata. Lamk. C. testa ovatà, cingulata, albo-rufescente; anfract'ùus convexis su-' pernc subangidatis; caudd longiusculd. Martini. Conch. 3. t. 118. f. io83. Ah buccinum caudatum? Gmd. p. 3471. n° 6. * Fitsus cutaceus. Lamk. Encycl. méth. t. 7. Expl. des planches, pi. 427* f- 4. * Triton undosum. Kiener. Spec. des Coq. p. 44. n° 35, pi. 6. f, a. * Buccinum caudatum. Wood. Ind. Test. pi. 22. f. 8. Habite... Mon cabinet. Elle semble avoir quelques rapports avec le Tricon cynocephalum , Longueur: 2 pouces 2 lignes. pèce qui nous occupe doit reprendre le nom de Cassidaria ecliinophora^ et le TYrrhcnu doit prendre rang parmi ses variétés. 10 HISTOIRE DES MOLLUSQUES. 4. Cassidaire striée. Cassùlaria striata. Lamk. C. testa ovatâ, transverslm et elcganlissimi slriald, albido~cincras~ cente; anfractîbtts convcxiusculis, spird abbreviatd, subcancdlatà; caudà brevi; labro crasso, inths sidcato. Encycl. pi. 4o5. f. 2. a. b. * Kiener. Spec. des Coq. p. 6. n" 3. pi. 2. f. 3. * Uesh. Ëncycl. niéth. Vers. t. ■>.. p. 208. n" i. Habite... Elle vient d'une collection de Lisbonne. Mon cabinet. Co- lumelle un peu plissée. Longueur: 20 lignes. 5. Cassidaire cloporte. Cnssidaria oniscus. Lamk. (1) C. testa parvuld, crassâ, costis tribus nodosis cinctd, albo spadicco fuscoque varia, subtils riihrd ; spird cauddque brcvissimis ; colu- melld granulosd; labro iiitits dentato et sidcato. (1) Linné dit, dans sa courte description de cette espèce, qu'elle a l'ouverture blanche. Lamarck dit qu'elle est rouge; et cepen- dant il admet, dans sa Sy/wnjmie , les figures d'une coquille dont l'ouverture est toujours blanche. Il y a deux espèces très voisines qui se distinguent facilement par la coulent de l'ouver- lure et les dentelures du bord droit. Ces espèces sont toujours confondues à ce point, que dans le plus grand nombre des au- teurs modernes, c'est cette espèce à bouche rose qui est donnée pour Y Oniscus ; nous la séparons sous le nom A'Oniscia Lamarc- kil^ et, en comparant la synonymie des deux espèces, on re- marquera facilement ce qui doit être supprimé de \ Oniscus de Lamarck. Le genre Oniscie a été proposé, pour la première fois, par Sowcrby, dans son Gc.nera of Shells ; la plupart des natura- listes anglais ont adopté ce démembrement des Cassidain^s, tandis que la plupart des conchyliologues français ne l'ont admis que d'une manière provisoire. En effet , les coquilles du genre Onis- cie, rapportées par Lamarck à son genre Cassidaire, en présen- tent les principaux caractères; et cette opinion d'un homme aussi clairvoyant dans la science a été cause sans doute que l'on a attendu, avant de se décider à accepter le nouveau genre en question. Il nous semblait nécessaire que des caractères tirés de l'animal se joignissent à ceux que fournissent les coquilles. On pouvait croire que des espèces intermédiaires viendraient com- CÂSSIDAIRE. II Strombus oniscus. Lin. Syst. uat. éd. 12, p, 1210. Gmel. p. 35i4. bler la lacune entre les Cassidaires proprement dites et les Onis- cies, et déjà l'on pouvait regarder comme un de ces intermé- diaires le Cassidaria striata; mais depuis, quelques espèces sont venues s'ajouter à celles qui étaient déjà connues, et la constance dans leurs caractères nous détermine actuellement à accepter dans la méthode le genre Oniscie de Sovperby. Genre ONISCIS {Omscia). Caractères génériques : Coquille oblongue, subcylindrique un peu fouoïde, à spire courte, obtuse au sommet, rétrécie à la base; ouverture longitudinale, étroite, à bords parallèles; co- lumelle droite, simple, revêtue d'un bord gauche assez large et granuleux; bord droit épaissi, dentelé, renflé dans le milieu; canal terminal court, étroit, à peine échancré. Animal inconnu. Opercule ? Linné ne connut qu'une seule espèce du genre Oniscie, et il la rapporta à son genre Strombus, quoiqu'elle n'en ait pas les caractères. Bruguière, le premier, la rapprocha des Casques, et enfin Lamarck, en séparant des Casques les Cassidaires, en- traîna à leur suite le Strombus onîscus de Linné. Par leur forme générale, ces coquilles se rapprochent un peudes cônes, car elles sont allongées, cylindracées, la spire est courte et la base est rétrécie. Ce qui les distingue éminemment des Cassidaires, c'est la forme de l'ouverture: elle estallongée,étroite, à bords parallèles; la columelle est droite, sans plis, et elle est revêtue d'un bord gauche, large, mince, et appliqué, dans toute son étendue, sur le ventre de la coquille. Dans toutes les espèces ce bord gauche est granuleux irrégulièrement. Le bord droit ressemble, à quel- ques égards, à celui des Colombelles, et peut-être sera-ce près de ce dernier genre que celui-ci trouvera sa place définitive ; le bord droit est renflé dans le milieu, et dentelé dans toute son étendue ; le canal terminal est petit, étroit, peu profond, et à peine échan- cré à son extrémité ; caractère qui met une assez grande diffé- rence entre les Oniscies et les Casques. UISTOIUU DES 310LLUSQUES. Lislcr. Coiicli. I. 791. 1. Peliv. Gaz, t. 48. f. iG. Nous ne connaissons jusqu'à présent que six espèces apparte- nant au genre Oniscie ; on peut y ajouter une espèce fossile dé- pendant des terrains tertiaires de Bordeaux et de Turin. De CCS six espèces, Lamarck n'en a mentionné qu'une. En in- troduisant dans le genre Cassidaire VOniscia cancellata de Sowerby, M. Kiener n'aurait pas dû lui conserver ce nom spé- cifique, puisque déjà Lamarck avait donné le nom de Cassidaria cancellata à une espèce fossile qui n'a pas le moindre rapport avec XOniscla cancellata ; il est vrai que l'espèce fossile doit pas- ser dans le genre Casque, et que l'emploi d'un même nom pour CCS deux espèces a, par le fait, moins d'inconvéniens. ESPÈCES. •\- I. Oniscie de Lamarck. Oniscia Lamarckii. Desh. O. testa dongato-oblongd^ crassà , apicc obtusà; coslis tribus qua- tuorve transversïin cincld; costâ prima Inparlildy albo spadiccà fnscoque varia ^ sablas rubrâ ; labro incrassato , fasco fasciato , puncticulis irrorato. Lister. Conch. pi. 79t. t'. 44. Knorr. Veii^ii. t. 6. [il. i5.f. 6? l'av. Conch. pi. 26. f. K? tlietnn. Conch. t. 1 1. pi. igS. A. f. 187.1,1873. Valentjn Amb. pi. 4. f. 33. l'rug. Ency. t. i.p. 43a. i\° i5. Cassidea onisats. Wood. Ind. Test. pi. 22. f. ar. Strombus oniscas. Oniscia oniscHS. Sow. Gênera of Shells. f. 4. Id. Reeve. Conch. Syst. t. 2. p. 212. pi. 254. f. 4. Sow. Conch. Man. f. 409. Cassidaria oniscas, Kiener. Spec. des Coq. p. 9. n" 5. pi. 2. f. 5, Habite les mets de l'Inde. Celte coquille a la plus jurande analogie avec le Strombus oniscus de Linné , et presque tous les auteurs ont confondu les deux espè- ces; cependant elle se distingue par plusieurs caractères qui nous ont paru conslans. Dans YOniscus, le bord droit est plus épais dans le milieu ; les dentelures sont plus écartées, plus grosses et CASSIDAir.E. Giir.ll. Test. 1. 0.2. fi-- !• Stl)n. Mu-. 3. I. ô5. f. l'^.fig, phirci. moins nombreuses qiie ùaiis l'Ouiscie de Lamarck. Dans celle der- nière, l'ouverture est constamment d'un beau rose, et dans VOnis' cus^ cette partie est constamment blanche. VOnisciis est toujours plus brun, et reste d'une taille moindre que le Lamarchii. Ces différences nous ont porté à séparer ces espèces; peut-élre plus tard trouvera-t-on des variétés qui les réuniront , et peut-être aussi les différences que nous remarquons proviennent de la na- ture des sexes. Les grands individus de cette espèce ont jusqu'à 35 millimèlres de long et 32 de large. •f 2. Oniscie tuberculeuse. Oniscia iuberculosa. Sow. O, testa elongato-cylindraceâ , nigro-fucescente^ aîbo punctald et maculatâ, Iransversïm quinque costatâ^ tenue striatà, costis ttiber- • culosis; spirâ brevi, apice mucionatâ; operturd angustâ, albd in medio subcoarctatd ; labro extiis i/icrassato, inths dentîculato; columelld rectd, rugosd. Sow. Gênera of Shells. Oniscia, p. 2. Reeve. Conch. Syst. t. 2. p. an. pi. 2 53. f. 2. 3. 4, Il habite les mers australes. Cette espèce se distingue facilement de VOniscus et du Lamarkii avec lesquelles elle a cependant beaucoup de rapport; elle est allongée, cylindracée, à spire courte, et presque plate; la surface du dernier tour présente cinq côtes transverses étroites, distantes, dont la dernière, celle qui est le plus près de la base, est la moins apparente. Sur ces côtes s'élèvent de petits tubercules arrondis; le reste de la surface est occupé par des stries transverses, fines et rapprochées, et qui disparaissent vers la base. L'ouverture est très étroite; elle est toule blanche, le bord gauche est mince, et ceu.x des tubercules qui sont le plus près de son bord sont oblongs, tandis que ceux qui sont sur la columelle sont arrondis; le bord droit présente une disposition toute spéciale ; il est épaissi assez loin de son extrémité; il s'amincit peu-à-peu, et devient Iran- chant ; il ne se renverse pas eu dehors comme dans les autres es- pèces; cependant ou lui trouve quelques dentelures à l'iutérieur, vers le milieu de sa longueur, ce qui rétrécit un peu l'ouverture dans cet endroit. HISTOIRE DES MOLLUSQUES. Knorr. Vergn. 4. t. la. f. 4. et C. t. i5. f. 6. Favanne. Concb. pi. a 6. fig. K. Cette coquille est ordinairement d'un noir intense, ou d'un brun noirâtre très foncé, et elle est irrégulièrement marbrée de blanc, ou seulement poinlillée de celle couleur. Les grands individus ont 87 mill. de long et sa de large, •j" 3. Oniscie de Dennisson. Oniscia Dennissoni. Reeve. O. testa elongato-conoideâ , longitudinaliter lamellosâ, transversîm eostatâ, spadiceâ, fusco trizonatâ j spirâ brève, ultimo anfractu supernè angulalo , basi attemtato ; aperlurd elongato-angitstd , labio incrassato, rubescente ^ albo rugoso, labio sinistro^ rnbrOf punclulis albis ornât 0. Reeve. Couch. syst. t. 2. p. an. pi. a53. f. 5. 6. Habile.... On doit la connaissance de cette magnifique espèce à M. Reeve, qui en a donné une bonne figure dans sa Conchyliologie systémati- que. Cette coquille a la plus grande ressemblance avec ÏOniscia cancellata de Sow., quant à la disposition des lames longitudi- naies et des côtes transverses qui découpent toute la surface extérieure, en un réseau à grandes mailles quadranguiaires. La coloration extérieure a aussi beaucoup d'analogie, puisqu'elle consiste, dans l'une et l'autre espèce, en 3 zones brunes , sur un fond d'un blanc jaunâtre; mais dans V Oniscia Dennissoni y ces zones Iransverses sont placées autrement. Mais c'est dans l'ou- verture que l'on observe les différences les plus considérables. Dans l'espèce qui nous occupe, le bord droit est d'un rouge pâle, et de nombreuses rides un peu anguleuses se montrent nette- ment par leur blancbeur; le bord gauche est d'un beau rouge de laque, sur lequel ressorteut des granulations blanches, fines, arrondies , et très multipliées. Cette belle coquille, dont on ne connaît jusqu'à présent qu'un seul individu appartenant à la collection de M. Dennisson, a Sa mill. de long et 3a de large. *f 4« Oniscie cancellée. Oniscia cancellata. Sow. o. testa ovato-oblongd, albo-litted, fnseo trifasciald; spird brepi^ aciitâ, anfractibiis convexiuscidis, longitudinaliter plicatis, trans- versim sulcatis cancellatis^ ultimo conoideo, basi attenuato- aper- tttrd albd; labro inlits exthsque incrassato intlts dentato, labio angitsto, granuloso. CASSIDAIRE. 13 Cassis parva. Martini. Conch. a. t. 3/{. S. 357. 358. Cliemn. Conch. ii. t. 195. a. f. 1872. 1878. Cassideaontscus, Brug. Dict. n" i5. * Mus. Gotlv. pi. 26, f. 1796. 180. * Strombus oniscus. Born. Mus. p. 279. * Id. Scbrot.Eiul. t. i. p. 434. n° i5, * Id. Dillw. Cat. t. 2. p. 667. n" 2t. exclus, pltir. synonym. Habite les raers d'Amérique. Mon cabinet. Petite coquille assez com- mune, mais très singulière ; car, quoique son ouverture soit celle des Casques, sa queue n'est point brusquement retroussée comme dans ce dernier genre. Longueur: i3 lignes. 6. Gassidaire gaufrée. Cassidaria cancellata. Lamk. (i) C. testa foss'di, ovato- injlatd, decussatîm striatd • ullimo anfractu Oniscia cancellata. Sow. Gênera ofShells. f. i. 2. 3. Cassidaria cancellata. Kiener. Spec. des Coq. p. 7. n° 4. pi. 2. f. 4. Oniscia cancellata. Reeve. Conch. syst. t. 2. p. ara. pi. 244. f. I. 2. 3. Habite les mers de l'Inde et de la Chine. Coquille ovale oblongue, à spire courte, composée de six à sept tours convexes, étroits, le dernier est très grand , atténué à sa base, subanguleux à sa partie supérieure; les côtes sublamelleuses longitudinales également distantes, et au nombre de onze sur le ' dernier tour, s'élèvent à la surface et s'étendent de la suture à la base; des côtes transvei ses, étroites, régulières, également espa- cées, traversent les côtes longitudinales et forment avec elles nn réseau à grandes mailles quadrangulaires. Aux points d'intersec- tions des deux sortes de côtes s'élève un tubercule snbécailleux. L'ouverture est allongée, étroite, toute blanche; le bord droit renversé en dehors est épaissi en dedans, surîout dans le milieu de sa longueur, il porte une douzaine de dents aiguës dont les plus grosses sont celles du miheu ; le bord gauche est plus étroit que dans la plupart des autres espèces, et il est chargé de grosses granulations oblongues et transverses. Sur un fond d'un blanc jaunâtre , cette coquille est ornée de trois fascies transverses d'un beau brun marron : la première est placée immédiatement au-dessous de la surface; la seconde un peu au-dessus du milieu du dernier tour ; et la troisième au tiers antérieur de la longueur totale. Les grands individus ont 45 millim. de long et aâ de large. (^i) Cette coquille n'est point un Cassidaire, mois un Cisqne ; 10 msToniB 3des mollusques. si/peinè aiigulalv, ttd anniilmn infiîtque chi^tilo tuberctiloio in- siiucto ; spird hrcviusciild, aci/tn ; coliimetld riigosù ; labro dentato. Cassis cancellata. Annales du Mus, vol. i. p. ifx). n" 2. Rossy.Buf. Moll. t. 6, p. 104. 11° S. * Cassis cancellata. Desh. Coq. foss. de Paris-, t. s. p. 639. n" 2. pi. 86. f. I. 2. Habite... Fossile de Chaumont. Mon cabinet. Longueur: aa lignes. ^. C\iS&\dis\Ye c^vmée. Cassidariacarinata.\jViiuk. (i) C. testa fossili, ovatd , transversïm tenuissimè stnatd ; cingulis siibquinque carinatis ; supremis tuberculosis • anfractibus siirsîtm complanatis j caudd longiusculd, ascendentc. Buccinumnodosum. Brander. Foss. Fronlisp. n" i3r. Knorr. Foss. t. 39. f. 6. Cassidea car/nafa. Brug. Dict. n" 20. Cassis carinata. Annales, ibid. n<* 3, Scbrot. Einl. t. i. p. 780. Buccinum. n" 97. Buccinum nodosum. Dillw. Cat. t. 2. p. 586. n° lo. Id. Wood. Ind. Test. pi. 22. f. 5o. Sow. Min. Couch, pi. 6. f. i. 2. Roissy. Buff. Moll. t. 6. p. io5. n° 9. Sow. Gênera ofShells. f. 3. Desh. Coq. foss. de Paris, t. a. p, 633. n° i. pi, 85. f, 8. 9. pi. 86 f. 7. * Burtin. Oryct. de Brux. pi. 16. f. z. elle doit donc dLsparaître de ce genre. Malgré la similitude de son nom avec le Cassidaria cancellata de M. Kiener, ces co- quilles n'ont entre elles aucune analogie spécifique. (i) Celte espèce, comme beaucoup d'autres, a reçu plusieurs noms : le plus ancien, celui qui doit lui être rendu, lui a été donné par Brander, en 1766, dans ses Fossilia hantonienslai c'est le Buccinum nodosum de cet auteur. Bruguière, dans VEn- cyclopédie, au lieu de revenir au nom de Brander, a imposé à cette espèce un second nom que Lamarck a eu le tort d'adopter. Aujourd'hui qu'il est indispensable de soumettre la nomencla- ture à des règles plus sévères, il faut restituer aux espèces leur premier nom , et celle-ci deviendra le Cassidaria nocïosa. CASSIDAIRE, t'j7 * Lyell. Princ. of Geol. l'^'^ûdil. I. "J. pi. 3. f. 3, * Galeolli. Riah. p. i46. pi. 3. f. lo. * Bronn. Leih. Geogn. t. a. p. 109. pi. 4a. f. 2. Habite... Fossile de Grignou. Mon cabinet. Cette coquille semble avoir quelques rapports avec le C. cchi/iophora- mais, outre ses côtes carioées et plus ou moins noduleuses, son dernier tour est par- tout également strié. Longueur: environ 18 lignes. *î* 8. Cassidaire couronnée. Cassidaria coronata. Desh. C. testa ovato-'wflatd y str'ùs transversalïbus numevosiss'wûs ornatà ; spirâ brevi acuminatd anfractibus supernè planulatis basi carinato- dcntatis ullimo tricostato ; carlnis duobus inferioribus obtusloribus iiodosis ; aperturâ ovatd; labio sinîstro tenui, expanso. Desh. Coq. foss. de Paris, t. a. p. 635. n^ 1. pi. 85. f. r. 2. * Desh. Eneycl. méth. Vers. t. 2. p. 209. n° 3. Habite.... fossile aux environs de Laon et de Soissons. Espèce qui a beaucoup d'analogie avec le Cassidaria carinata de Laroarck, et qui peut-être en est une forte variété. Elle est ovale, ventrue, à spire pointue peu allongée, étagée. Les tours sont aplatis en dessus, anguleux ou sub-carinés vers la base, et garnis sur cette carène d'une rangée de tubercules allongés, comprimés, obtus. Sur le milieu du dernier tour, et peu écartées entre elles , on voit deux côtes transverses obtuses sur lesquelles s'élèvent des tubercules très courts et presque effacés. La base de la co- quille, ainsi que tout le reste de la surface, sont couverts de fines stries transverses souvent onduleuses. Le canal terminal est assez grand, un peu comprimé, et relevé brusquement vers le dos. Le bord gauche s'étale sur presque toute la face inférieure de la coquille , et se détache à la base en une lamelle large et mince. L'ouverture est grande, dilatée dans le milieu, sub-canaliculée en son angle supérieur; le bord droit est épais, renversé en dehors, et garni d'un bourrelet ; du côté intérieur ce bord est simple et sans dentelures; le bord gauche est dépourvu également de plis ou de rugosités. La longueur est de 45 millim. la largeur, de 35. CASQUE. (Cassis.) Coquille bombée. Ouverture longitudinale , étroite , terminée à sa base par un canal court, brusquement re- courbé vers le dos de la coquille. Columelle plissée ou ri- dée transversalement. Bord droit presque toujours denté. Tome X. 2 l8 HISTOIRE DES MOLLUSQUES. Testa injlata. Apertura longitudinalis ^ angusta, in ca- nalem brevem subitoqiie dorso reflexum desinens. Co- luinella tvansverse plicata vel rugosa. Labrum sœpissimè dentatum. Observations. — Les Casques, que Linné rapportait à son genre Buccinum, diffèrent des vrais Buccins, i" par la forme de leur ouverture, qui est longitudinale, étroite et presque toujours dentée sur son bord droit ; 2" par l'aplatissement de leur bord gauche ou columellaire qui fait une saillie ordinairement consi- dérable sur ce côté de la coquille ; 3° par le canal qui termine leur base, et qui est brusquement replié vers le dos de la co- quille. Ce repli les fait reconnaître au premier aspect, et les distingue des vrais Buccins, qui n'ont aucun canal , mais seule- ment une échancrure à la base de leur ouverture. Les coquilles de ce genre ont en général la spire peu élevée. Celle-ci est souvent interrompue par des bourrelets obliques, cariniformes, et qui sont les sommités persistantes des anciennes ouvertui-es. Ces bourrelets forment un caractère assez constant dans les espèces en qui on l'observe , pour qu'on puisse l'em- ployer à distinguer ces espèces de celles qui ne l'offrent point, et à former, par son moyen, une section dans le genre. Plusieurs Casques deviennent fort grands , et acquièrent sou- vent une épaisseur considérable. Ces coquillages vivent dans la mer, à quelque distance des rivages, et sur des fonds sablon- neux, où ils trouvent le moyen de s'enfoncer en totalité. [On peut considérer Lister comme le créateur du genre Casque, car on remarquera, dans les planches de son Synopsis Conchjlioruin, tous les Casques rassemblés en un même groupe. Gualticri, dans son Index tcstarum, imitateur de Lister, fut plus heureux que lui dans la délimitation du genre, en ce qu'il en retira les Cassidaires , que Lister laissait parmi les Casques. Linné, en introduisant ces coquilles dans son grand genre Buc- cin , eut soin d'en former un groupe à part, et c'est ce groupe, auquel Bruguière rendit sa valeur primitive, qui fut élevé au titre de genre, dans \ Encyclopédie nwthadiriuc , et bientôt après ramené par Lamarck à l'étendue que lui avait donnée GuaU lieri, par la création du genre Cassidaire. ïel qu'il a été cir- CASQUE. 19 conscrit par Lamarck, le genre Casque a été généralement adopté, et tous les naturalistes, sans exception, l'ont maintenu dans le voisinage des Buccins et des Pourpres. Lamarck n'a pu compléter les caractères du genre Casque. Il ne connut ni son animal , ni son opercule. MM. Quoy et Gai- mard furent les premiers qui donnèrent des figures de l'animal du Cassis glauca ; mais avant eux nous nous étions procuré l'o- percule du Cassis sulcosa de la Méditerranée, et les caractères spéciaux de cet opercule nous avaient fait concevoir, dès cette époque, combien le genre Casque est différent de celui des Buccins. L'animal des Casques rampe sur un pied large, aminci sur les bords; ce pied est quelquefois aussi grand que la coquille; d'autres fois il la déborde; il est glossoïde ou ovalaire, sub- tronqué en avant. La tête est grosse et épaisse ; dans l'état or- dinaire de l'animal , elle se prolonge un peu en avant , en un gros mufle obtus, à la base duquel, et de chaque côté, s'élève un tentacule conique, gros et épais, allongé, à la base duquel se trouve l'œil saillant sur un court pédicule. Il paraît que ce pédicule n'existe pas dans l'espèce vue par MM. Quoy et Gai- raard ; mais il est certain qu'il se montre constamment dans l'es- pèce de la Méditerranée que nous avons étudiée. En dessous de la tête, et presque à son extrémité, se voit une fente longitudi- nale : c'est la fente buccale, à travers laquelle l'animal fait sail- lir une longue trompe cylindrique, avec laquelle il suce sa proie. Le manteau revêt l'intérieur de la coquille, et vient se ré- fléchir sur les bords de l'ouverture, sur lesquels il s'applique exactement. L'extrémité antérieure de ce manteau se prolonge en un long canal cylindrique, ouvert en avant, passant par l'échancrure de la base de la coquille, et qui sert à porter l'eau dans la cavité branchiale. L'opercule est corné, il est demi-ovalaire, deux fois plus long quelarge; son centre est médian et marginal; c'est de ce centre que partent, en rayonnant, un grand nombre de stries profondes et comme hachées, accouplées deux à deux ou en plus grand nombre. Le bord de cet opercule est profondément crénelé, et sa face inférieure ou d'adhésion est partagée en deux parties inégales : l'une, lisse, qui forme uue zouc à la circonlérence , ao HISTOIRE DKS MOLLUSQUES. et l'autre, rugueuse, sur laquelle s'insère le muscle du pied. On compte aujourd'hui une quarantaine d'espèces vivantes apparteuant au genre Casque, qui, presque toutes, proviennent des mers chaudes du globe. Ces animaux, qui probablement ont, comme les Murex, la facilité de percer les coquilles bi- valves, pour s'en nourrir, se rencontrent, pour le plus grand nombre, sur les plages sableuses, là justement où vivent aussi de nombreuses familles de ces coquilles bivalves. Quand ces animaux sont placés sur un corps solide, ils y rampent diffici- lement, et nous les avons vus très souvent ne pouvoir surmon- ter la pente très inclinée des parois des vases dans lesquels nous les faisions vivre; posés sur le sable, ils parviennent bientôt à s'y enfoncer et à s'y cacher en partie. Les espèces fossiles appartenant au genre Casque sont d'une trentaine environ, et toutes, sans exception, ont été recueillies dans les terrains tertiaires. M. Brongniart, dans sa description du bassin de Paris, trompé sur les caractères d'une coquille du terrain crétacé, qui a beaucoup l'apparence des Casques, lui a donné le nom de Cassis apellana, quoique en réalité, elle soit plus voisine des auricules.] ESPÈCES. [aj Spire ayant des bourrelets. 1. Casque de Madagascar. Cassis ?nadagascariensis. Lamk. C. testa maximd ^ ovato-ventricosd ^ elevato-rotundald ^ fasc'iolis transversis cinctd, squalidà albd ,• tuberculis dorsalibus transver- shn triserîatis ; infernd jacie carned ; aperturd purpureo-nigri' cantc, nitidd, albo-plicatd. * Kieiicr. Spec. des Coq. p. 7. n° 3. pi. 2. f. a. * Clienu. Illust. Conch. Cassis, pi. i. Habite les mers de Madagascar. Mon cabinet. Ce casque est peut-élre le plus grand et le plus gros de tous ceux qui sont connus. Il est très bombé, à dos arrondi et fort élevé, sans mailles réticulaires, et n'offre que des bandelettes transversales et inégales, avec trois rangées de tubercules médiocres. Sa spire est très courte. Lon- gueur : 10 pouces 7 lignes. 2. Casque tricoté. Cassis cornuta. Lamk. C. testa ovato-ventricosd, scrobicuds reticidatd, cingulis tribus in- struclH^ albidâ ; in juniori cingulis dnabus lœvibus maculât is , CASQUE. 21 in adultâ omnibus tubercuhs's ; tuberculis anticis maxiniis, cor- niformibus ; labro intiis cilrino, Buccinum cornutum. Lin. Syst. nat. éd. 12. p, 1198. Gmel. p. 3472. n" II. Listel-, Conch. t. 1006. f. 70. t. 1008. f. 71. b. et t. 1009, f, 7170. Bonanni. Recr. 3. f. i55. Rumph. Mus. t. aS. f. i. et fig. A. Petiv, Gaz. t. i5i. f, g.et Amb. t. 7. f. 10. 14. et t. 11. f. 10. Gualt. Test. t. 40. fig. D. Seba. Mus. 3. t. 78. f. 7. 8. et 17. 18. Knorr. Vergu. 3. t. 2. f. i. Favanne. Couch. pi. 26. fig. A i. Martini. Conch. a. t. 33. f. 348. 349. et t. 35. f. 36a. Cassis labiata. Chemn. Conch. 11. t. 184. f. 1790. et t. i85. f. 1791. Cassidea cornuta. Brug. Dict. n°. 17. * An eadem Spec.? Mus. Cospiano. p. 9 5. * Mus. Gotlv. pi. 24. f. iSg. a. a. b. b. * Lin. Syst. Nat. éd. 10. p. 735. * Lin. Mus. Ulric. p. 6oa. * Roissy. Buf. Moll. t. 6. p. 100. n° i, * Buccinum cornutum. Born. Mus. p. 243. * Id. Schrot. Einl. t. i. p. 3i4. n" 8. * /(/. Dillw. Cat. t. 2. p. 588. n« 14. * Id. Wood. Ind. ïest. pi. 22, f. 14. * Kiener. Spec. des Coq. p. 9. n° 4. pi. 2. f. 3. * Quoy et Gaini. Voy. de l'Ast. Zool. t. 2. p. 590. pi. 43. f. i à 6. Habite l'Océan indien et des Moluques. Mon cabinet. Ce casque devient aussi fort grand, et il est singulier en ce que son aspect, dans sa jeunesse, est fort différent de celui qu'il offre dans un âge avancé. Sa face inférieure est large, fort plane, calleuse, et pré- sente un bord antérieur qui s'avance d'une manière remarquable. Le fond de l'ouverture est d'un beau jaune-orangé. Les plis de la columelle sont peu étendus, et le bord droit est garni d'une ran- gée de dents épaisses. Vulg. le Fer-à-repasser oalsi Tête-dc-cochon. Longueur : 9 pouces 5 lignes. Casque triangulaire., Cassis tuberosa. Lamk. C. testa ovato-ventrîcosd , irigonâ , decussatim striatd, castaneo fusco nigroqtie marmoratd ■ cingulis tribus tuberculosis ; spirâ retusd, triangulari , mucronatd ; columelld tuberculiferd , pur- pureo—nigricante, albo-rugosd ; labro intiis dentato 22 HISTOIRE DES MOLLUSQUES. Ducciiium tuberosum. Lin. Syst. nat. éd. n. p. 1198. Gmel. p. 3,', 73. 11° i3. Gualt. Test. t. 41. %. AAA. Seba. Mus. 3. t. 73. f. 2. Knorr. Vergn. 3. t. 10. f. 1.2. Favanne. Conch. pi. 2 5. Cg. B 2. Martini. Conch. 2. t. 38. f. 38 1. 882. Cassidea tiiberosa. Brug. Encyc. méth. Dict. n" 18. Cassis ttiberosa. Encyclop. pi. 406. f. i. et pi. 407. f. 2. * Lin. Syst. nat. éd. 10. p. 735. * Lin. Mus. Ulric. p. 602. * Murex triangulaire. Rondel. Hist. des Poissons, p. 49- * Gesner de Crust. p, 244. * Aldrov. de Test. p. 3 39. * Mus. Moscardo. p. 212. f. 4. * Buccinum tuberosum. Born. Mus. p. 244. * Junior. Buccinum striatum. Gï&no\ . Zooph. p. 3o2. n" i34.î. pi- 19. f. 18? * Schrot. Einl. t. i. p. 317. n° ro. * Perry. Conch. pi. 33 f. i, * Brookes. Introd. of Conch. pi. 6. f. 84. * Buccinum tuberosum. Dillw. Cat. t. 2. p. Sgo. n° 16. * Id. Wood. Ind. Test. pi. 22. f. 16. * Blaiuv. Malac. pi. 23. f. i. * Kiener. Spec. de Coq. p, 6. n° i. pi, 3. f. 4. * Sow. Conch. Man. f. 410. Habite l'Océan des Antilies. Mon cabinet. Le tubercule du milieu de la rangée antérieure est beaucoup plus élevé que les autres. Bord columellaire externe marqué en dessus de larges taches noires qui alternent sur un fond jaunâtre. Longueur : 8 pouces 8 lignes. 4. Casque flambé. Cassis flammea, Lamk. C. testa ovato-injlatd , subtrigonâ , in juniori longiludinaliter pli- catà, in adultd seriebus quatuor aut quinque tuberculosis cinctâ, grîseo-violacescente, flammuUs rufo-fuscis pictâ; spird convexd, mucronatâ ; columelld rufd, albo-rugosd. Buccinum flammeum. Lin. Syst. nat. éd. 12. p. ugg- Gmel. p. 3473. n» 14. Lister. Conch. t. 1004. f. 69. et t. ioo5. f. 72. Bonanni. Recr. 3. f. i56. Rumph. Mus. t. 23. f. 2. CASQUE. 23 Petiv. Gaz. t. x53. t. i. Seba. Mus. 3. t. 73. f. 5. 6, 10. 11. 14. i5. 16. 19 et 20. Knorr. Vergn. 4- t. 4. f. r. Favanne. Conch. pi. aS. fig. E. Martini. Conch. a. t. 34. f. 353. 354. Cassidea flammea. Brug. Dict. n° i3. Casiis Jlammea. Encyclop. pi. 406. f. 3. u. b. * Lin. Syst. nat. éd. 10. p. 736. * Lin. Mus. Ulric. p. 6o3. * Buccinum Jlammeum. Born. Mus. p. 244. * Id. Schrot. Einl. t. i. p. 3i8.uo ir. * Mus. Golt. pi. a 3. f. 09. a. b, * Grew. Mus. Reg. Soc. pi. 9. Lesser peisian Wilk. f. i. 2. * Valentyn, Aniboina. pi. ii.^^f. 10 1. a. b. * Lessons on Shells. pi. 3. f. 3. * Perry. Conch. pi. 33. f. a. * Id. Dillw. Cat. t. 2. p. Sgi. n» 17. * Sow. Gênera of shells. f. 2. * Wood. Ind. Test. pi. 22. f. 17. * Schub. et Wagn. Chemu. Suppl. p. 69. pi. 323. f. 3o83. * Kiener. Spec. des Coq. p. 6. n° 2. pi. 3. f. 5. 5 a. * Reeve. Conch. Syst. t. 2. p. 214. pi. 255. f. 2. * Roissy. Buf. Moll. t. 6. p. io3. n° 6. * Schum. Nouv. Syst. p. 247. Habite l'Océan indien. Mon cabinet. Dans sa jeunesse, il présente encore une forme 1res différente de celle qu'il a dans l'état adulte. Longueur : environ 5 pouces et demi. 5. Casque fascié. Cassis fasciata. Lamk. (i) C. testa ohlongo-ovatâ, tenui^ longitudinaliter subpUcatâ, pallidè fiiîvâ ; fasciïs quinque transversis albis rufo-maculatis ; ultimi (i) Le nom donné par Bruguière à cette espèce, et adopté par Lamarck, devra être changé, car Gronovius l'avait inscrite et figurée dans son Zoophjllaciam , sous le nom de Buccinum spi- nosum , dès 1781, c'est-à-dire sept ans avant la publication de la i3* édition du Systema de Gmelin, et onze ans avant la pu- blication du premier volume des vers de V Encyclopédie métho- dique de Bruguière. Ainsi, cette espèce devra prendre le nom de Cassis spinosa. UISTOIKE DES MOLLUSQUES. anfractiis parle anticd spirdqiic tuberctdis cranifoi'mibus seriatim muricatis. Lister. Conch. t. 997. f, 62. Seba. Mus. 3. t. 73. f. i, i?.. i3. Favannc. Conch. pi. 26. fig. B i. Martini. Conch. a. t. 36. f, 36g. et t. 37. f. 374. Cassidca fasciata , Brug. Dict. n° 14. Huccinum tessellatum. Gmel. p. 3476. n<* 20. Ejusd. Bncclnum maculosum. n° 22, * Rumph. Mus. pi. a5. f. 3. * Schrot. Einl. t. i. p. 356. Bucclnum. n° r. * Buccinum spinositm. Gronov. Zoophjl. p. 3o2. n° i344. pi. 19. f. 9. * Buccinum tessellatum, Dillw. Cat. t. 2. p. Sgô. n" a6. * Buccinum Rnmphii. Gmel. p. 3491. n° 90. * Kieuer. Spec. des Coq. p. ix. n° 5. pi. 5. f. 8. Habite... la mer du Sud? Mon cabinet. Spire convexe, mucronée, garnie de cercles granuleux. Partie supérieure de la columelle un peu bombée. Longueur : près de 7 pouces. Casque bezoar. Cassis glauca. Lamk. C. tes.ld ovato-lurgidd , lœvi , giaucd ; nltimo anfractu anteriiis subangulato ; spirâ sfriatd, papiUis coronatd^ mucronatd^ labro busi quadridentaio, intiis croceo-fuscescente. Buccinum glaucum. Lin. Sysf. nat. éd. 12. p. laoo.Gmel. p. 3478. n" 35. Lister. Concii. t. 996. f. 60, Rumph. Mus. t. aS. fig. A. et f. 4. Peliv. Amb. t. 7. f, 4. et t. 11. f. 18. Gualt. Test. t. 40. fig. A. Seba. Mus. 3. t. 71. f. ri- 16. Kuorr. Vergn. 3. t. 8. f. 3, Favanne. Conch. pi. 25. fig. D 3. Martini. Conch. 2. t. 32. f, 342. 343. Cassidea glattca. Brug. Dict. n° 3. * Mus, Goltv, pi. 23. f. i54 a. * Lin. Sysl. nat. éd. 10. p. 737. * Liu. Mus. Uiric. p. C06. * Roissy. Buf. Moll. t. 6. p. loi. n" 3. * Bezoardica vulgaris. Schum. Nouv. Syst. p. 248. * Buccinum glaucum. Born. Mus. p. 249. * Id. Schrot. Einl. t. i. p. 32 3. n" 16. CASQUE. 2D * Id. Dillw, Cat. t. 2. p. 600. n*» 34. * Kieuer. Spec. des Coq. p. 37. n» 17. pi. i. p. 5, pi. 5. f. 9. * Quoy et Gaim. Voy. del'Astr. Zool. t. 2, p. SgS.pl. 4.3. f. 9 à i3. * Reeve. Coiich. Syst. t. 2. p. 2i3. pi. 255. f. i. * Sow. Gênera ofShells. f. i. * Wood. Ind. Test. pi. 22. f. 35. Habite l'Océan indien et des Moluques. Mon cabinet. Son dernier tour est lisse, traversé quelquefois par une varice longitudinale, et offre, vers son sommet, un angle émoussé. Ouverture élargie inférieurement. Longueur : 3 pouces 9 lignes. 7. Casque bourse. Cassis crumena. Lamk. C. testa ovatâ, crassd^ longiludinaliter plicatâ, anterihs nod'iferâ^ carned, fiavo aut rubro maculatâ; spirâ brève conicà, tubercu" lato-nodulosâ ; columelld rugosd. Lister. Conch. t. 1002. f. 67. Bouanni. Recr. 3. f. 161. Favanne. Conch. pi. 26. fig. i. Martini. Conch. 2. t. 37. f. 37g. 38o. Cassidea crumena, Rrug. Dict. n" 12. * Buccinum plicatum. Dillw. Cat. t. a. p. 588. n° i3. * Id. Wood! Ind. Test. pi. 2a. f. i3. * Cassis testicutus. Var. Kiener. Spec. des Coq. pi. 4, f. 7. Habite l'Océan atlantique austral, près de l'île de l'Ascension, selon Lister. Mon cabinet. Longueur: 2 pouces ir lignes. 8. Casque plicaire. Cassis plicaria. Lamk. (i) C, testa ovato-oblongâ, longiludinaliter plicatd, nitidd, albd, strigis longitudinalibus luteis ornatd; ttltimo anfractu supernè papillis (i) Nous trouvons dans la io« et la 12^ édition du Systema naturœ un Buccinum plicatum qui nous semble être la même espèce que celle-ci. Il est vrai que la synonymie linnéenne n'est pas très correcte ; mais il nous semble qu'en la rectifiant et en admettant uniquement les citations qui sont d'accord avec les caractères donnés dans la phrase caractéristique, on pourrait conserver l'espèce et le nom que Linné lui donna. Linné ap- porta de notables changemens dans la synonymie de son espèce, en la faisant passer de la 10^ dans la 12^ édition du Systema: aussi nous ne parlerons que de celte dernière. Il y a quatre ci- 20 HISTOIRE DES MOLLUSQUES. coronalo; spirâ conicd^ striatâ^ granosâ; labro basl trldentato, margine externo maculato. tations : lo Bonanni, fig. i56; cette figure est bien celle du Cassis pUcariaàe\^2iXad^vc\i. 2o Gualtieri, pi. 40, fig. C; celle-ci n'est plus de la même espèce; elle représente plutôt un jeune individu du Cassis tuberosum ; elle nous semble trop mauvaise pour être rapportée à une espèce quelconque. 3^ d'Argenville, pi. 18, fig. D; cette figure, par son ensemble, se rapporte assez bien à celle de Bonanni ; mais, en réalité, elle représente fidèle- ment le Cassis zébra de Lamarck, que probablement Linné ne connaissait pas. 4° Seba, Mus. t. 3, pi. 73, fig. 10; nous pensons que pour cette citation il y a une faute des imprimeurs ou une transposition , car cette figure est bien celle du Cassis flammea, ce qui nous porte à croire qu'il y a là une erreur échappée in- volontairement à Linné, c'est que la même coquille est repré- sentée d'un autre côté, fig. 11 de la même planche, et Linné n'aurait pas manqué de la citer, s'il avait cru que cette figure se rapportait réellement à son espèce. Martini a aussi donné un Cassis plicata dans lequel il admet un Buccinumplicatum de Linné; mais il change la synonymie erronée de Linné contre une autre qui n'est pas moins fautive: il prend le type de son espèce dans la figure 161 de Bonanni, qu'il copie, et à laquelle il donne une couleur de fantaisie; il cite la même figure également copiée dans Lister (pi. looi, f. 67); et enfin il ajoute une figure de Knorr qui représente exactement le Cassis plicaria de Lamarck. La figure de Bonanni, copiée par Lister et par Martini, appartient au Cassis emmena de Lamarck. D'après ce que nous venons d'exposer, il nous semble qu'il devient facile de faire les rectifications nécessaires pour rendre bonne l'es- pèce qui nous occupe: il conviendra d'abord de lui rendre son nom linnéen , et ensuite d'en rectifier et d'en compléter la synonymie comme nous proposons de le faire ici. Dillwyn a continué à prendre pour le Plicatum de Linné la figure 161 de Bonanni ; par conséquent le Plicatum de cet auteur doit passer au Cassis emmena. On conçoit dès-lors que Dillwyn, qui a at- tribué le nom de Plicatum à une autre espèce , a dû prendre , pour désigner celle-ci , le nom préféré par Gmelin , Buccinum CASQUE. 37 Seba. Mus. 3. r. 53. f. 1.2. Knorr.Vergn. 3. t. 28. f. i. Favanne, Conch. pi. 25. fig. D 4. Chemn. Conch. 10. t. i53.f. 1459. i46o. * Buccinumplicatum, Lin. Syst. nat. éd. 12. p. iiç)i. Synon. pie-' risque exclus. * Cassis pUcata. Pars. Mart. Conch. t. 2. p. 68. * Bonan. Recr, 3. f. i56. * Buccinum fimbria. Gmel. 3479. "° -^g. * Id. Dillw. Cat. t. 2. p. 600. n" 33. * Buccinum plicatum. Var. p. Gmel. p. 3472- * Mus. Goltv. pi. 23. f. i58 a. * Buccinumplicatum. Schrot. Einl. t. i. p. 3i3. n° 7. * Buccinum fimbria. Wood. Ind. Test. pi. 22. f. 34. * Kiener. Spec, des Coq. p. 14. n° 7. pi. 6. f. i r. Habile... Mou cabinet. Espèce très rare, ayant une varice longi- tudinale qui traverse obliquement son dernier tour. Celle varice et le limbe externe du bord droit offrent des taches orangées. La partie supérieure de la columelle est plissée longitudioalement, et le limbe interne du bord droit est dentelé. Longueur, 3 pouces 2 lignes, 9. Casque pavé. Cassis areola. Lamk. (i) C, testa ovatd, lœvi, nitidâ^ albâ, maculis luteis quadratis tessel- latd; spird brève conicâ, decussatlm striatâ ; columelld infernè rugosd. Buccinum areola. Lin. Syst. nat. éd. 12. p. 1199. Lister. Conch. t. 1012. f. 76. Bonanni. Recr. 3. f. i54. Rumph. Mus. t. 2d. f. i. et fig. B. fimbria; mais, par tout ce qui précède, nous devons toujours conclure que le nom linnéen de Buccinum plicatum (^Cassis pli- catci) doit être maintenu. (i) Lamarck rapporte à tort, selon nous, à cette espèce ia figure 1012 de Lister. La coquille de Lister a la spire courte ; elle est striée en travers, et elle offre tous les caractères d'une variété du Cassis sahuron : aussi nous la citons dans la synony- mie de cette dernière espèce, en proposant de la supprimer de celle-ci. 2% HISTOIRE DES MOLLUSQUES. Peliv, Amb. t. ?.. f. ir. Gualt. Test. t. 3y. fig. H. D'Argenv. Conch. pi. i5. fig. 1. Favanne. Conch. pi. 24. fig. I. Seba. Mus. 3. t. 70. f. 7-9. Knorr. Vergn. 3. t. 8. f. 5. Cassis areola, Martini. Conch. a. t. 34. f. 355. 356. Cassldea areola. Brug. Dict. n° 8. Cassis areola. Encycl. pi. 407. f. 3. a. b. * Klein. Ten. Ostrac. pi. 6. f. 102. * Junior Valeatyo. Amboina. pi. 9. f. 79- * Lin. Syst. nat. éd. 10. p. 736. * Lin. Mus. Ulric. p. 6o5. * Buccinum areola. Born. Mus. p. 247. * Id. Schrot. Einl. t. i, p. 32t. u" 14. * Id. Dillw.Cat. t. 2. p. 698 . n° 20. * Bezoardica areolata. Schum. Nouv. Syst. p. 248. * Id. Wood. Ind. Test. pi. 25. f. 20. * Schub.et Wagn. Suppl. à Chemn. p. 72. n" r. * Kiener. Spec. des Coq. p. 24. n° 14. pL ïo. f. 19. Habite l'Océan des Grandes-Indes et des Moluques. Mon cabinet. C'est une des espèces les plus jolies de ce genre. Limbe interne du bord droit bien denté. Longueur : 2 pouces 9 lignes. 10. Casque zèbre. Cassis zébra. Lamk. (i) C. testa ovatd, Iccvigatâ, infcrnè striatd, albidd, strigis longitudina- libus lutels pictd; spird brève conicd, decussatlm striatd • columelld infernè rugosd. (i) Ce Casque a été reproduit deux fois dans le grand ou- vrage de Martini et Chemnitz. Le premier de ces auteurs l'a nommé Cassis iindatn : c'est ce nom, le plus ancien, que doit conserver l'espèce. Chemnitz donne à la même coquille le nom de Buccinum cassidurn strigalum. Ce dernier nom, préféré par Gmelin, est adopté par Dillwyn. Portant déjà deux noms, nous ne comprenons pas pourquoi Lamarck en a donné un troisième. 11 est convenable de revenir à celui de Martini, qui est le pre- mier. Presque tous les auteurs ont cru reconnaître dans cette espèce la variété du Buccinum areola , indiqué par Linné dans le Muséum Ulricœ. Nous pensons qu'ils sont dans l'erreur, car nous avons sous les yeux une variété de \ Areola, dont les ta- CASQUE. ' 29 Lister. Conch. t. 1014. f. 78. Rnrnph. Mus. t. 25. f. a. D'Aigenv. Concli. pi. i5. fig. D. Favanne. Conch. pi. 24. fig. D. Cassis undata. Martini. Conch. 2. t. 34. f, 356-, a. Chemn. Conch. 10. t. i53. f. 1457. i458. Cassidea areola. Brug. Dict. n° 8. var, [b.] Biiccinumstrigatum, Gmel. p. 3477.11° 179. * Bttccinum ritgosum. Gmel. p. 8476. n° 27. * Bitccinum str'igatum. Lin. Gmel. p. 3477. * Perry.Conch.pl. 53. f. 3, * Cronch. Lamk. Conch. pi. 18. f. 7. * Schub. et Wagn. Suppl, à Chemn. p. 73. n° 2. * Kiener. Spec. des Coq. p. 25. n" i5. pi. lo. f. 18, * Roissy. Buf. Moll. t. 6. pi. 58, f. 7. * Buccinum strigatum. Dillw. Cat. t. 2. p. SgS. n" ar. * Id. Wood. Ind. Test. pi. 22. f. 21. Habite l'Océan indien et des Moluques. Mon cabinet. Il est très voi- sin du précédent par ses rapports; mais il est moins bombé, moins lisse, et sa coloration est disposée différemment. Son bord droit est aussi garni de dents bien saillantes. Longueur : 2 pouces 8 lignes. II. Casque treillissé. Cassis decussata. Lamk. (i) C. testa ovatd, penitùs decussata, cœruleo^violacescente aut virescente ; strigis luteis longitudinalibus undulatis, coniinuis 'vel interruptis; spird brève conicd. ches sont réunies par des flanimulcs longitudinales onduleuses et peu nettes, comme l'indique Linné. Nous avons, d'ailleurs, une autre raison qui milite en faveur de notre opinion : c'est que Linné cite une très bonne figure du Buccinum strigatum de Gmelin, dans la synonymie de son Buccinum pUcatum ; et, quoiqu'il ne l'introduise qu'avec doute, cependant s'il l'avait: reconnu pour sa variété de V Areola, il l'aurait mentionnée là, et pas ailleurs. La figure dont il est question est celle de D'Ar- genville, pi. i5,fîg. D. (i) En ajoutant les figures 367 et 368 de Martini dans la sy- nonymie, Lamarck confond deux espèces : ces figures , en effet, représentent le Cassis zébra jeune, et non pas le Decussata-, il con- vient donc de rapporter à l'espèce qu'elles concernent les figures en question. ÔO HISTOIRE DES MOLLUSQUES. Buccimim dccussatum. Lin. Syst. nat. éd. la. p. 1199. Gmel. p, 3474. 11" 16. Gualt. Test. t. 40. Cg. B. addexteram^ etfig. B. ad sinistram. Knorr. Vergn. 2. t. 10. f. 3. 4. Martini. Conch. 1. t. 35. f. 36o. 36r. elf. 36;. 368. Cassidea decussata. Brug. Dict. n* 9. * Bonanni. Recr, 3. f. 167. * Lister. Conch. pi. 1000. f. 65. * Duccinum decussatum. Born. Mus. p, a 46. * Id. Schrot.Eial.t. i. p. 320. n° i3. * Id. Dillw. Cat. t. 2. p. 592. n" 19. * Mus. Gotlw. pi. a3. f. i54 b. c. i56. a. b. iS?, a. b. * Lin. Syst. nat. éd. 10. p. 736. * Lin. Mus. Ulric. p. 604, * Wood. Ind. Test. pi. 22. f. 19?? * Kiener. Spec, des Coq. p. 26.0" i6.pl, 9. f. i6. 16 a. * Payr. Cat. des Moll. de Corse, p. i53. n® 5o8. * Blainv. Faun. franc. Moll. p. 193.pl. 7 c. f. 2. Habite la Méditerranée et l'Océan Atlantique. Mon cabinet. Il a une varice opposée au bourrelet du bord droit. Longueur, 2 pouces I ligne. 12. Casque raccourci. Cassis al^breuiata. humk. €. testa ovato—abbreviatâ, subglobosd, deciissatim striatd, albd, ma- cnlis Ittteis quadiatis plctd- spira parvd^ iubgranulosd- cohtmellà infernè granijerâ. Lister. Conch. t. 1000. f. 65, Bonanni. Recr. 3. f. i57. * Blainv. Faune franc, p. 194.»° 2. * Kieuer. Spec. des Coq. p. 33. n" 21. pi. i5. f. 3i. Habite sur les côtes du Portugal, selon Bonanni. Mon cabinet. Co- quille bombée, presque globuleuse, ayant quelquefois une varice qui s'étend en partie sur la spire, et très distincte du C, decussata par sa forme plus raccourcie et par sa columelle, qui est granuleuse inférieurement. Longueur : i3 lignes. [b] Spire sans bourrelets. i3. Casque rouge. Cassis rufa. Lamk. C, testa ovato-o)entricosâ^ crass'issimâ, ponderosâ, tubercidiferd, ru- brâ; cingidis pluribtts tubercidato-nodos'is; sp'trd brevi, mitcro- natd; eohimelld labroque intense purpiircis, albo-rtigosis. CASQUE. 3 1 Buccinum mfiim. Lin. Syst. nat. éd. i2. p. rigS. Gmel. p. 3473. n" 12 Bonanni. Recr. 3. f. SaS. 329. fîg, médiocres. Rumph. Mus. t. 2 3. fig. B. Peliv. Amb. t. 5. f. 5. Gualt. Test. t. 40. fig. F. Seba. Mus. 3. t. 73. f. 3-6. 9. Knorr. Vergn. 2. t. 9. f. 2. Regenf. Conch. i. t. 12. f. 69. ^ Favanne. Conch. pi. 26. fig. D 2. Martini. Conch. a. t. 32, f. 341 et t. 33. f. 346. 347. Cassidea riifa. Brug. Dict. n" 16. Aidrov. de Test. p. 35o. 35i. Banelier. Plantœ per Ital. Obs. pi. i325. f. 29. Perry. Conch. pi. 33. f. 4. Buccinum 'ventricosum. Gmel. p. 3476. n° 25. Mus. Gottw. pi. 22. f. 145.? Lin. Syst. nat. éd. 10. p. 786. Lin. Mus.Ulric.p. 6o3. Martini. Conch. l. 2. Vign. p. 9. Buccinum rufnm. Born. Mus. p. 243. Id. Schrot. Einl. t. i. p. 3i5.n''9. Schum. Nonv. Syst. p. 247. Id. Dillw. Cat. t. 2. p. 589. n» i5. Id. Wood. Ind. Test. pi. 22. f. i5. Kiener. Spec. des Coq. p. i5.n°8. pl.7, f. 12. i3. Habite l'Océan des Grandes-Indes et des Moluqucs. Mon cabinet. C'est un des plus beaux Casques qui soient connus. Il offre à la base de son dernier tour, deux rangées de sillons blancs longitu- dinaux, et il est fort remarquable par la grande épaisseur des deux bords de son ouverture, ainsi que par la vive coloration de cette dernière. Longueur : 5 pouces 2 lignes. 14. Casque plume. Cassis pennata. Laink. (i) C. testa ovato-turbinatâ, tenui, glabrd, obsolète decussatâ, carneâ, flammis longitudinaltbus rubris pictd; idtimo anfractu supernè an- (i) Déjà, depuis fort long-temps, Born a inscrit cette espèce sous le non de Buccinum pullum. Ce nom étant le premier donné devrait être rendu à l'espèce qui, en conséquence, de- viendrait le Cassis pullus, si elle était conservée dans les cala- 32 HISTOIRE ftîîs Mollusques. giilato, siiprà piano, adanguhim nocluloso; spirù hif.vhsinnî, niu- cronatd; lahro lenui^ acuto. Lister. Conch. t. 1007. f. 71. Rumph. Mus. t. 2 3. fig. C. Peliv. Amb. t. 10. f. 10. Martini. Conch. 2. t. 36. f. 372. 373. Cassidea pennata. Brug. Dict. n° ir. Buccinum pennatum. Gmel. p. 347G. n° 2 1. * Buccinum pullum. Born. Mus, p. a45. * Buccinum rujum. Junior. Dillw. Cat. t. 2. p. Sgo. Habite l'Océan Indien et des Moluques. Moa cabinet. Bruguière soupçonnait que cette coquille D'élait qu'un individu jeune et im- parfait du C. riifa. Nous pensons différemment, considérant qu'il n'a aucun tubercule sur sou dernier tour, et qu'il manque de sil- lons blancs dans sa partie postérieure. Il est d'ailleurs toujours mince et léger, et offre une spire presque plane, mucronée au cen- tre. Longueur: 2 pouces 10 lignes. Mais il acquiert au moins i pouce de plus. i5. Casque bonnet. Cassis testiculus. Lamk. C. testa ovato-oblongd, cingulatd, long'Uudinaliter striatâ,fulvo-ru— bente aut -violacescente, maculis rubris Jurcatis transversïm seriatis pictd; spîrd bievi, convexâ, mucronatd ; aperturd angustdy rugosà. Buccinum testiculus. Lin. Syst. nat. éd. 12. p. 1 199. Gmel. p. 3474- n°i5. Lister. Conch. t. looi. f. 66. Bonanni. Recr. 3. f. 162. Rumph. Mus. t. 23. f. 3. Petiv. Gaz. t. i52.f. 17. Gualt. Test. t. 39. fig. C. Seba. Mus. 3. t. 7a. f. 17-21. Knorr. Vergn. 3. t. 8. f. 2, et 4. t. 6, f. r. Favanne. Conch. pi. 26. fig. D 3. Martini. Conch. 2. t. 87. f. 375. 376. Cassidea testiculus, Brug. Dict. n° 10. Cassis emmena. Encycl. pi. 406. f. 2. a, b. * Mus. Gottw. pi. 22. f. i4fi. a. b. 147. a- 1^- i48. a. b. c. d. i4g. logiies; mais nous pensons, après avoir étudié attentivement la description de Bruguière, que cette espèce a été faite avec de jeunes individus du Cassis riifa. CASQUE. 33 Valentyn, Amboina. pi. 7. f. Sg. Liu. Syst. liai. éd. 10. p. 736. Lin. Mus. Ulric. p. 604. Junior. Martini. Conch. t. 2. p. 67. pi, 87. f. 377. .378. liucciiium testiculus. Boni. Mus. p. 346. Id. Schrot. Eiul. f. i. p. 319 d° 11. Crouch. Lamk. Conch, pi. 18. f. 7 a. Roissy. Buf. MoU, l. 6. p. 102. n° 5. Id. Dillw, Caf. t. 2, p, Sgi. n° 18. Id. Wood, Ind. Test. pi. 22. f. 18. Kiener. Spec. des Coq. p. 20. n" 11. pi. 9. f. 17, Habite les mers situées entre les tropiques. Mon cabinet. Ce casque a un'peu l'aspect de certain Cyprœa, tant par sa forme oblongue que par celle de son ouverture, qui est étroite. Longueur : 3 pouces. 16. Casque agathe. Cassis achatma. La.mk, C. testa ovato-acutd, •ventricosâ, Icevîssimd ^ nitidd, fulvo aut carneo- violacescente,JlammuUs rubris oniatdf spird brevi; aperturd dila- tald. Encycl. pi. 407. f. i.a. b. * Biiccinum achatinum. Wood. Ind. Test, pi, 22. f. 2a. * Kiener. Spec. des Coq. p. St. n° 24. pi. i3. f. 24. Habite les mers delà Nouvelle-Hollande. Mon cabinet. Jolie coquille, très lisse, brillante, agréablement colorée, à spire conique, courte et pointue, dont les tours, légèrement convexes, sont continus. Co- lumelle et bord droit lisses supérieurement. Longueur : 2 pouces 2 lignes. 17. Casque poire. Cassis pyrum.h^Lvak. C, testa ovato-ventricosd, lœvigatd, basi striatd, albd; ultimo an- fractu penultimoque anterihs obtuse angulatis, ad angulum nodu- losis; spird exsertd : anfractibus superioribiis convexisj striatis; aperturd ddatatdy basi obsolète striatd et dentntd. {bl Far. testa minore, penitiis lœvigatd, pallidè fulvd; uîlimo anfracta supernè noduloso. * Kiener. Spec. des Coq, p. 39. n* 26. pi. i3. f. a5. Habite les mers delà Nouvelle-Hollande, Mon cabinet. Il est bien moins bombé que le suivant, et a sa spire plus saillante. Bourrelet du bord droit peu épais, maculé de noir. Longueur : a pouces 5 lignes. 18. Casque deCeylan. Cassis zeylanic a, l^^mk. C, testd sublurùinatd,' ventricoso-globosd^ crassiuscidd . lœvi, albd, ToMi'. X. 3 34 HISTOIRE OIS MOLLUSQUES. intêrdùmjulvo-nebulatd : ultimo anfractu anteriîis angulato^bise- riatim tuberculato ; spird brevi, basi planulatd; labro marginato. crassOj subedentulo, intîis rufesccnte, ' Kiener. Spec. des Coq. p. 38. n" aS. pi. i3. f. a6. • Favaune. Coiich. pi. a6.f. F i. F 2. Habite les mers de Crylaii, près des côtes. Mou cabiuet. Espèce très rare, offrant une coquille presque globuleuse, et fort remarquable par son bord droit ayant à peine quelques vestiges de dents, et par sa columelle en très grande partie lisse. Longueur ; 1 pouces 10 lignes et demie. 19. Casque cannelé. Cassis sulcosa. Lamk. (i) C. lesta ovato-venlricosdj crassd, cingulald, griseo-fulvd^flammuUs rufis macuiatd; clngidis lads rotundatis; spird exsertd, conico- acutd: anfractibus coiivexis; columelld basi granosd; labro margi' nato, crasso, intits sulcaco, rufo. (i) Il existe de la confusion entre cette espèce et le Dolium fasciatum, de Lamarck, à l'égard de la synonymie. Born est le premier qui ait inscrit dans un ouvrage méthodique le Casque cannelé sous le nom tle Biicciniim sulcosum. La. synonymie men- tionne trois figures : les deux premières, de Seba et de Ginnani, représentent fidèlement le Cassis sulcosa; mais la troisième, de Martini, représente une véritable Tonne le Dolium fasciatum. Eu lisant attentivement la description de Born , on reconnaît qu'elle s'accorde en tout avec le Casque et non avec la Tonne. Par conséquent pour rendre à l'espèce de Born toute sa valeur, il suffit d'en retrancher la citation de Martini. C'est ce que ne fit pas Dillwyn qui attribua le nom de Buccinum sulcatum à la Tonne, et non au Casque. Par un hasard singulier, Bruguière, qui ne cite par l'ouvrage de Born, conserve cependant le même nom à l'espèce, et par suite ce Casque doit garder son nom actuel. Il ne faut donc pas imiter Dillwfyn qui préfère pour cette espèce le nom de Gmelin, Buccinum undalatum. M. Kiener confond avec celle-ci plusieurs espèces parfaitement distinctes, et les figures elles-mêmes de M. Kiener nous en fournissent la preuve. Parmi les coquilles figurées dans \e. Species ^ sous le nom de Cassis sulcosa, une seule, pi. 12. f. 22, le représente. La fig. aS porte bien le nom de Casque gran!''«ux dans la légende, et re- présente en effet cette espèce; mais uans le texte, M. Kiener la CASQUE. 35 Bonanni. Recr. 5. f. iSg. Lister. Conch. t. 996. f. 6r. Petiv. Gaz. t. i5. f. 8. Gualt. Test. t. 89. fig. B. Seba.Mus. 3, t. 68. f. 14. i5. Favanne. Conch. pi. 26. fig. A 3. Cassidea sulcosa. Brug, Dict. n° 6. Buccinum undidatum. Gmel. p. 3475. n"* 18. * Rondel.Hist. desPoiss, p. 53. * Gesner de Crust. p. 246. f. i. * Aldrov. de Test. p. 33o. f. i. * Kiener. Spec. des Coq, p. 29. n" 18. pi. 12. f. 22. * Buccinum undulatuin. ûelle Chiaje daus Poli.Testac. t. 3. 2" part, p. 55. pi. 48. f. I. 2. * Ginnani. Op. post. t. 2. pi. 6. f. 45 ? * Payr. Cat. des Moli. de Corse, p. i57. n" 307. * Philip. Enum. MolI. Sicil. p. 217. n° i. * Blainv. Faune franc. MoU. p. 195. n''4. pi. 7 c. f. i. * Buccinum undulatum. Dillw. Cat. t. 2, p. SgS. * Id. Wood. Ind.Test. pi. 22. f. 25. * Schub. et Wagn. Suppl. à Chemn. p. 73. n° 7. Habite l'Océan des Antilles. Mon cabinet. Celui-ci est cerclé comme une tonne. Longueur : 3 pouces 5 lignes. 20. Casque granuleux. Cassis granulosa. Lamk. (i) C. testa ovato-ventricosd, transverslm sulcatd, longitudinaliier striatd, albd, maculis luteis quadratis transverslm seriatis tessellatd; spird conico-acutd, subdecussatâ; coliimelld iafernè granosâ; labro margine dentato, Bonaniii. Recr. 3. f. i58. rapporte au Cassis sulcosa. Quant à la figure 33, elle reproduit le Buccinum cassideum, tessellatum, de Chemnitz, qui très pro- bablement est une variété du Cassis granulosa. Il suffit enfin de comparer la figure 34 à toutes les autres, pour être convaincu à l'instant même qu'elle représente une espèce très différente des deux autres : la forme de la columelle et de l'ouverture suffi- raient pour la distinguer, si elle ne l'était déjà par tous ses au- tres caractères. (i) On voit, parla synonymie, que Martini confondait plu- sieurs espèces avec celle-ci; mais les figuies qu'il en donne no 3, 36 HISTOIRE UfiS MOLLUSQUES. Bonanni. Recr. 3. f. i58. Lister. Conch. t. 999. f. 64. et t. io56. f. 9. Favanne. Conch. pi. 2 5. fig. A 4. Cassis -ventricosa. Martini. Conch. 2. t. 32. f. 344. 345. et t. 34. f. 350-352. Cassidea granulosa. Bnig. Dirt. ii" 5. * Buccinum areola . Var. p. Gmel. p. 3475. * Buccinum trifasciatum. Gmel. p. 3477. n" 3o. * Schrot, Einl. t. i.p. 384. n° m. * Buccinum granulatum. Dillw. Cat. t. a. p. 594. n" 23. * Blainv. Faune franc, p. igS. n° 5. * Barrelier. Plant, perltal. pi. iSaS. f. 12. * Mus. Gotlw. pi. 22. f. i5o. a. b. i5r. a. b. c. * Buccinum granulatum, Born. Mus. p. 248. * Var. a.) Buccinum inflalum. Schaw. Nat. Mise. t. 22. pi. gSg (Ex. Dillw.) * Buccinum cassideum tessellatum. Chemn. Conch. t. 11. p. 76. pi. 186. f, 1792. 1793? * Buccinum in/latum, Dillw. Cat. t. 2. p. SgS. n° 25? * Id. Wood. Ind. Test. pi. 25. f. 26? * Cassis sulcosa. Var. Kiener. Spec. des Coq, pi. 16. f. 33? Habite la Méditerranée, selon Davila. Mon cabinet. Il n'est point lisse comme le C. areola , ni cerclé comme le C. sulcosa. Lon- gueur : 2 pouces 10 lignes et demie. 21. Casque saburon. Cassis saburon. l^^vnk, C, testa ovato-globosâ, transversïm dense sulcatd, albido-carned y in- terdîim fulvo-maculosd; spirà brevi, acutâ; columelld infernè rU" gosâ; labro margine crenato. Bonanni. Recr. 3. f. 20. peuvent se rapporter qu'à elle. On remarquera également, dans la synonymie plus complète de cette espèce, un double emploi de Gmelin, qui en fait d'abord une variété du Buccinum areola^ et qui la reproduit à la page suivante sous le nom de Buccinum trifasciatum. Je serais porté à croire que le Buccinum cassideum tessellatum, de Chemnitz (t. 11. pi. 186, f. 1792, i793) est une variété du Cassis granulosa. N'ayant point à ma disposition une coquille semblable à celle de Chemnitz, je ne puis décider de l'identité de ces espèces. CASQUE. t. 25. Cg. C, 9- %• 6. 37 Riiniiih. Mus. Peliv. Amb. Giialt. Test. t. 3g. fig. G. Adans. Seneg. pi. 7. f. 8. le Sabiiron. Cassidca sabiiron, Brug. Dict. n° 4. Fossilis. Scilla lavana speciil. pi. i6. f. 4. Lister. Conch. pi. loia.f. 76. Buccinum saburoH. Dilhv. Cat. t. 2. p. 594. n° 22. Pajr. Cat. des Moll. de Corse, p. i54. n° Sog. Blainv. Faune franc, p. 196. u* 6. pi. 7 c. f. 3. Mus. Gottv. pi. 22. f. i52 a. Buccinum areola. Délie Chiaje dans Poli. Testac, t. 3. 2" part. p. 56. pi. 48. f. 3. 4. Martini. Conch. t. 2. Yignetle. p. 10. f. r. 2. Roissy. Buf. Moll. t. 6. p. 102. n° 4. Cassis areola. Burrow. Elem. of Concli. pi. 16. f, 2. Wood. fnd. Test. pi. 22. f. 2 3, Cassis pomum. Schub. et Wagn. Suppl. à Cheran. p. 71. pi. 32 3. f. 3084. 3o85. Desh. Exp. se. de Morée. Z00I. p. rgS. n" 328. Kiener. Spec. des Coq. p. 3i. no 19. pi. 14. f. 27. Habite l'Océan Atlantique, près de l'île de Gorée. Mon cabinet. Il n'a point de siries longitudinales, mais seulement des stries trans- verses très serrées, et la base de sa columelle n'est point granu- leuse. Il est quelquefois parqueté de taches fauves quadrangulaires. Longueur: 23 lignes. 22. Casque canaliculé. Cassis canaliculata. Lamk. C. testa ovald, pellucidd^ transversîm sulcatâ, albido-roseà, maculis luteolis transversîm seriatis pictâ ; spirâ brevi; sutnris canaliculatis; columelld infernè rugosd; labro margine crenato. Cassidea canaliculata. Brug. Dict. n" 7. * Schub. et Wagn. Chemu. Suppl. p. 67. pi. 223. f. 3079, 3o8o. * Kiener. Spec. des Coq. p. 32. n°20. pi. i4.f. 28. Habite sur les côtes de Ceylan. M. Macleay. Mon cabinet. Il res- semble beaucoup au précédent par sa forme ; mais il en diffère fortement par ses sutures canaliculées. Longueur: 22 lignes. 23. Casque semi-granuleux. Cassis semigranosa. Lamk. C. testa ovato-acutd^ infernè lœviuiculd, supernè granosd, albd; dorso anteriîis longitudinaliter plicato : plicis granidiferis ; spird decussatâ, granosd; labro edentulo^ intiis rujescente. * Buccinum semigranosum, Wood. Ind. Test. Suppl. pi. 4. f. a. 38 HISTOIRE DES MOLLUSQUES. * Kiener, Spec. des Coq. p. 36. n° 23. pi. 14. f. ag. Habile les mers de la Nouvelle-Hollande. Mon cabinet. Espèce sin- gulière, ayant des rapports par sa forme avec le C. achaiiiia, mais qui en est très dislincle par les granulations de sa partie supé- rieure, qui commencent sur la partie antérieure du dernier tour, et s'étendent ensuite sur toute la spire. Longueur: 22 lignes et demie. 24* Casque baudrier. Cassis vihex. Lamk. c, testa ovato-oblongà, lœvigatà, nitidâ, pallulè fulvâ; spirœ an- fractibus convexiusculis; aperturd lœvi; labro infernà denticuUs muricato, Buccinum vibex. Lin. Syst. nat. éd. 12. p. 1200. Gmei. p. 3479. n°36. Bonanni. Recr. 3. f. i5i. Rumph.Mus. t. aS. fig. E. et f. 9. Petiv. Amb. t. 4. f. 9. Gualt. Test. t. Sg. fig. F. L. D'Argenv. Conch. pi. 14. fig. H. Favanne. Conch. pi. aS. fig. H i. Seba. Mus. 3. t. 53. f. 3-7. 10. 18. 19. Knorr.Vergn. 6. t. ii.f. 3. Regenf. Conch. i. t. 10. f. 40. Martini. Conch. 2. t. 35. f. 364-366. Cassidea vibex, Brug. Dict. n" i. * Blainv. Faune franc, p. 197. n° 7. pi. 7 c. f. 4. * Kiener. Spec. des Coq. p. 22. n°i2. pi. 11. f. 20. 20 a, * Mus. Gotiw. pi. 23. f. i63. b. c. 161. c. i55 bis. b. i58 bis. *M pl.25.f. i66.a.b. i67.a.b. 168. a. b. * Lin. Syst. nat. éd. 10. p. 737. * Lin. Mus. Ulric. p. 606. * Roissy. Buf. Moll. t. 6. p. lor, n» 2. * Buccinum 'vibex. Schrot. Einl. t. i. p. 324. n° 17. * Id. Burrow. Elem. of Conch. pi. 16. f. 3. et Junior, pi. 25. f. 3. * Id. Dillw. Cat. t. 2. p, 600. n» 35. * Payr. Cat. des Moll. de Corse, p. i54. n° 3 10. Habite dans la Méditerranée, près de l'Egypte, etc. Mon cabinet. Il a quelquefois une varice longitudinale et oblique en manière de baudrier ; mais il est le plus souvent lisse, n'ayant que le bourrelet du bord droit. Longueur; 2 pouces et demi. a5. Casque hérisson. Cassis erinaceus. Lamk. C. testa ovatâ, longitudinaliter stibplicatâ, enterihs papillis coro- CASQUE. 39 fialà, griseo^fulvd ; ultimo anfractn stipernè aiiguhto ; apcrturd lœoi; lalro crasso, infernè denticulis muricato. Buccinumerinaceus.Lio. Syst. nat. éd. 12. p. 1199. Gmel.p. 3478. n» 34. Bonanni. Recr. 3. f. iSa. i53. Lister. Conch. t. ioi5. f. 73. Rumph. Mus. t. aS. f. 7. et fig. D. Petiv. Amb. t. 9. f. 9. Gualt. Test. t. 39, fig. D. I. D'Argenv. Conch. pi. 14. fig. G. Favanne. Conch. pi. 24. f. G i ? Seba. Mus. 3. t. 53. f. 8, 11. la. ag. 3o. Born. Mus. p. 238. Vign. fig. D, Maniai. Conch, 2. t. 35. f. 363. et pi. 38. f. 383 à 386. Schroëtter. Einl, in Conch. i. t. 2. f. 9. a. b. Cassidea erinaceiis, Brug. Dict. n° 2. Buccinum nodtdosum. Gmel. p. 3479. ^ ^^' Mus. Gottv. pi. 23. f. 168. a. b. c. d. Lin. Syst. nat. éd. 10. p. 736. Lin. Mus. Ulric. p. 6o5. Buccinum erinaceus, Born. Mus. p. 248. Id. Schrof. Einl. t. i. p. 322. n" i5. Id. Dillw. Cat. t. 2. p. 598. n" 3r. Buccinum biarmatum. Dillw. Cat. t. 2. p. 599. n" 32. Wood, Ind.Test.pl. 22. f. 32. Buccinum nodulosum, Wood. Ind. Test. pi. 25. f, 33. Kiener. Spec. des Coq. pi. 23. n» i3. pi. n. f. 21. Habite les mers de l'Inde, comme probablement le précédent, dont il est très voisin par ses rapports ; mais sa forme est plus raccour- cie. D'ailleurs son dernier tour est toujours anguleux supérieure- ment, avec des nodulations plicifères, qui se retrouvent quelque- fois sur les tours suivans. Le bourrelet externe de son bord droit est fort large. Longueur : 2 3 lignes. O.Q. Casque frangé. Cassis fimbriata. Quoy et Gaiin. C, testa ovato-ventricosd , cingulis tribus nodulosis instructâ, albo /ucescente , fusco ma/-moratd, lineis fucescentibus angustis trans— versis ornaiâ, longitudinaliter pUcatâ, plicis Irregularibus ; apcr- turd angustâ, in medio coarctatâ^ albd; labro incrassatOj margi— nato, intus obsolète denticulato, labio latissimo piano ,• coîumella basi rugosd, Quoy et Gaim. Voy. de l'Astr. Zool. t. ai p. 596. pU 45. f. 7- 8 4o HISTOIRE DES MOLLUSQUES. Kiener. Spec. des Coq. p. 12. u° 6. pi. 4. f. 6. Habite les mers de la Nouvelle-Hollande. Ce Casque a, eu pflit, la forme du Cassis corniita de Lamarck ; il est ovale, sul)liii;one; sa spire est courte; elle est interrompue jiar quatre ou cinq hourielels, qui sont les traces de l'épaississe- ment du bord droit; le dernier tour est tiès grand, il est cou- ronné à sa partie supérieure par une rangée de tubercules pointus, rapprochés, et dont le plus grand est ordinairement sur le milieu du dos ; au-dessous de cette première rangée, et vers le milieu delà coquille , s'en élèvent deux autres, dont les tubercules sont plus courts, plus obtus, plus larges, et s'*j)ptiient sur une base quadrangulaire; la troisième rangée est celle où les tubercules sont plus petits, et ils disparaissent ordinairement avant d'avoir atteint l'ouverture. Dos plis longitudinaux, petits et serrés, ir- réguliers, interrompus, se montrent sur foute la surface de la co- quille, ce qui lui donne beaucoup de ressemblance avec le Cassis cancellata, fossile des environs de Paris. L'ouverture est blanche ; elle est allongée, étroite. Le bord droit est très épais , aplati eu avant, renflé en dedans, et surtout dans le milieu de sa longueur, et garni en dehors d'un bourrelet fort épais dans les vieux indi- vidus. Le bord gauche est très grand, il envahit tout le ventre du dernier tour, et en cela cette coquille ressemble aussi au Cassis cornuta, tul/erosa^ elc. Le canal terminal est plus allongé que dans plusieurs autres espèces; il se relève fortement vers le dos, eu s'inclinanl un peu à gauche, et il se termine par une échan- crure assez profonde. La couleur de cette espèce consiste en mar- brure d'un beau fauve sur un blanc jaunâtre, et l'on compte sur le dernier tour 6 linéoles interrompues, également distantes, d'un brun assez foncé. Le bord droit est maïqué de cinq grandes taches , d'un brun plus ou moins foncé selon les indi- vidus. Les grands individus ont 85 de long, et 60 de large; •f 37. Casque sans bourrelet. Cassis coarctata. Gray. C. testa ovato-elongatâ , cylindraceâ, tranverslm coslis uodulosis cinctd; tenue striatd, albo griseà, maculis rufis subarticulatis 01- natd,spirâ hrevi acittd^ anjractibus planis , iiltimo supernè angu- lato ; aperturà albd ; cotumclld rectd, dentato-pUcatd ,• labro intiis incrOt^satOj e.clits non marginato , basi latiore, Buccinum coarctatum. Gray dans Wood, Ind. Test. Suppl. pi. 4. f. 5. Cassis coarctatum. Kiener. Spec. des Coq. p. 19. n° 10. pi. 8. f. i5. Habite les côtes du Pérou, à Acapulco. CASQUU. 4' Cette espèce a beaucoup de rapport avec le Cassis tennis; elle se distingue cependaut par une forme cylindrique ; elle est d'ailleurs toujours plus petite, et sou ouverture est constamment dépourvue du bourrelet extérieur qui caractérise les autres Casques. La spire est courte et pointue, on y compte sept à buii tours, dont les premiers sont lisses et d'un brun foncé; les suivatis sont aplatis et couverts de petits plis longitudinaux , coupés par des stries transverses, le dernier tour est circonscrit à sa partie supérieure par un angle obtus, sur lequel s'élève un petit nombre de tuber- cules très obtus. Le reste de la surface est divisé par une dizaine de sillons aplatis et transverses, sur lesquels se montrent des tu- bercules longitudinaux pliciformes, très oblus. L'ouverture est blanche; la columelle presque droite, est revêtue dans toute sa hauteur d'un bord gauche peu épais, et elle offre des plis transver- ses, fins et peu apparens; en dedans et profondément, on y trouve des dentelures assez grosses. Le bord droit, comme nous l'avons dit, n'a point de bourrelet en dehors ; il reste assez mince à sa partie supérieure, et il s'épaissit graduellement en dedans jus- qu'à sa base, où il se dilate d'une manière notable. Cette disposi- tion du bourrelet intérieur rappelle assez ce que l'on trouve dans plusieurs colomhelles. Le bord droit est garni en dedans de gros plis denliformes, qui contribuent encore à rétrécir l'ouverture. Cette coquille est d'un gris perlé ou d'un gris jaunâtre ; elle est or- née de taches d'un brun marron, dont les unes sont grandes et forment des marbrures irrégulières; les autres, plus petites, sont placées sur les sillons, où elles sont subarticulées. Les grands individus de cette espèce ont 60 miilim. de long, et Sa de large. •j* 28. Casque mince. Cassis tenais. Gray. C, testa ovato-oblongd, cylindraceâ ; spiiâ brevi, supernè suhpla- nulatâ, anfractihus angustis, ultimo maximo supernè angulato , transversîm sulcato, siilcis inœqiialibiis , latis, depressisj superio- ribiis tubercidosis, maculis rubro spadiceisf inœqualibus articula- tis; apertiird elongato-angustd, labro marginato reflexo, intiis dentato ; columeUd subrectd, basiplicatâ. Buccinum renuis, Gray dans Wood. lud. Test. Suppl. pi. 4. f. 4. Cassis messenœ. Kiener. Spec. des Coq. p. 17. n° 9. pi. 8. f. 14. Habite les mers d'Amérique. Fort belle coquille, rare encore daus les collections et qui se rap- proche du Testiculus, par l'ensemble de ses caractères. Elle est ovale oblongue, cylindracée ; sa spire très courte est en cône sur- 43 HISTOIRE OSS MOLLUSQUES. baissé : elle est presque plane. Le dernier tour est très grand, il est sillonné en travers, mais les sillons sont très plats, inégaux, et on en compte six qui sont plus larjjes que les autres: le premier, placé au-dessous de l'angle supérieur, est presque toujours tuber- culeux,' et la plupart des autres sillons le sont aussi: les tubercules sont effacés. L'ouverture est blanche en dedans ; elle est longue et étroite, et son bord droit est garni en dedans d'un bourrelet large et épais, sur lequel sont disposées avec régularité des lignes ac- couplées deux à deux, d'un beau brun noir, et dont les intervalles sont d'un beau fauve. La columelle est presque droite; elle est ridée transversalement à la base, et elle est garnie dans toute sa hauteur d'un large bord gauche qui cache presque tout le ventre de la coquille. Ce beau Casque est orné de très belles couleurs sur un fond d'un blanc grisâtre, légèrement lavé de faure; on voit un grand nombre de fascies transverses, aussi larges que les sillons, formés de taches d'un roux brun, subarticulées, dont les plus grandes occupent les sillons les plus larges. Celte coquille a 90 millim. de longueur, et 5o mill. de large. t 29. Casque cicatrisé. Cassis cicatricosa. Desh. C, testa ovato-ttirgidâ , sublœvtgatd, apice acutâ, transverslm ob- solète strîatâ, cicatricosa, albâ, fusco irregulariler maculatd, anfractibits convexiusculis ; aperturd ovato angustd, labro mar- ginato, intîts dentato ; columelld basi pauci granulosd. Buccinum cicatricosum. Gronov. Zoophyl. fasc. 3. p. 3o3. n° i35o. pi. 19. f. r. 2. Id. Gmel. 3475. id. Dillw. Caf. t.ja. p. 597. Id. Wood. Ind. Test. pi. aS. f. ag. Habite Cette coquille a de l'analogie, pour la forme générale, avec le Cassis granulosa de Lamarck; elle est ovale globuleuse; son (est est mince et transparent ; sa spiie est proéminente, et l'on y compte huit tours convexes, lisses, et dont le dernier, beaucoup plus grand que les autres, porte des traces de stries transverses, légèrement saillantes, de sorte qu'il semble que la courbure de la coquille soit formée d'une suite de petits plans limités entre eux par lesslries; outre cette disposition particulière, on remarque encore, sur ces plans, un grand nombre de petits méplats, que l'on peut comparer à ce que produit le martelage d'un métal. L'ouverture est assez grande ; elle est d'un jaune fauve au fond, d'un beau blanc dans le reste de ses parties; »on bord droit est CASQUE. 43 assez mince, dentelé en dedans et garni en dehors d'un bourrelet, sur lequel se dessinent, à distances égales, des taches quadran- gulaires d'un brun pâle. La columelle est légèrement excavée dans le milieu. Le bord gauche qui l'accompagne se détache à la base, et il porte un petit nombre de granulations fines et assez ser- rées. La couleur de cette espèce est d'un blanc jaunâtre ou fauve, et elle est ornée de quelques marbrures brunes au sommet des tours; le dernier présente les traces très obscures de quatre fas- ciestransverses de taches très pâles. Cette coquille a 70 millim. de long, et 45 de large. f 3o. Casque lacté. Cassis lactea. Kiener. C. testa ovato-ohlongâ, candidà, transversïm striatâ, anfractibits pla~ nulatis, basi graniilosis^ ultimo supernè angiilato, tuberciilis ro- tundatls coronato; aperturâ subsemilunari ; labro incrassato^ mar- ginato , inths pUcato dentato, labio piano ; columeîlâ basi tenue gramdosâ. Kiener, Spec. des Coq. p. 35. n° 2a. pi. 16. f. 35. Habile... Coquille qui a quelque analogie avec le Cassis sulcosa, mais qu« s'en distingue facilement par la plupart de ses caractères ; elle est ovale oblongue; la spire estassez allongée, pointue, composée de 7 à 8 tours aplatis, granuleuse à la base, et ayant la suture bordée d'un petit bourrelet plissé; le dernier tour est anguleux à sa partie supérieure, et il porte sur cet angle une rangée de tubercules obtus, arrondis, au-dessus desquels, et sur la partie plate de la spire, on compte 3 stries transverses ; sur le reste de la surface, on voit d'autres stries transverses, obsolètes sur le dos plus profondes à la base. L'ouverture est étroite, subsemilunaire, d'un jaune fauve dans le fond, blanche dans tout le reste de ses parties. Le bord droit est très épais, il est garni en dehors d'un bourrelet large, et en dedans, d'un grand nombre de plis denti- formes, rapprochés et peu saillans. Le bord gauche occupe pres- que tout le ventre de la coquille; il est épais, il se détache à la base où il est garni d'un grand nombre de granulations fines et serrées. La plupart des individus de cette espèce sont blancs ou d'un blanc légèrement lavé de fauve; il y en a quelques-uns où l'on remar- que cependant 2 ou 3 fascies de taches quadrangulaires, d'un fauve très pâle. — Cette espèce à 35 à 40 millim. de long, et a3 à 27 de large. 44 UISTOIRli DES MOLLUSQUES. Espèces fossiles. I. Casque on harpe. Cassis harpœformis. Lanik. C. testa fossUi, nvato~iiiJlatd, longittidinaliter costiilatd, transversè striatâ; cinguld iubiinicd tubeicnlosd. Cassis harpœformis. Annales du Mus. vol. a. p. 169. »° i. * Roissy. Huf. Moll. t. G. p. io4. n° 7. * Desh. Coq. foss. de Paris, t. 2. p. 038. tûP i. pi. 86. f, 3. a. b. Habite... Fossilede Grignou. Mon cabinet. Ses côtes longitudinales sont saillantes, disposées corame les cordes d'une harpe, et for- ment, vers le sommet du dernier tom*, une rangée de tubercules bien exprimée et une autre à peine distincte. Longueur, 2 pouces une ligne. t 2. Casque de Rondelet. Cassis Rondeleti. Bast. C. testa ovato-turgidd, transvenlm profonde suîcatd, sulcis regula- riter grano.ùsy anfracùhus convexiuscidis, marginatis, siiprà ca- naliciilaloplanulatis ; aperturd ovato-oblongd, labre incrassato reflexo, simplici, basi triplicato, labio sinistro, crasse, basi irregu- lariter rugoso, Bast. Foss. de Bord. p. 5i. n° 2. pi, 3. f. 22. pi. 4. f. i3. Habite.,, Fossile aux environs de Bordeaux, de Dax et à la Superga près Turin, Très belle espèce de Casque fossile, rare encore dans les collections, et qui se dislingue facilement de toutes les espèces actuellement connues. Elle est ovale oblongue, a la spire pointue et assez allongée, et for- mée de 6 tours, un peu aplatis à leurs bords supérieurs, et lé- gèrement creusés en rigole à l'endroit de cet aplatissement ; un bour.-elet granuleux assez gros accompagne les sutures. Sur le dernier tour on compte 1 1 gros sillons transverses, dont la lar- geur et l'épaisseur vont graduellement en diminuant, depuis le sommet jusqu'à la base; sur ces sillons s'élèvent des tubercules rapprochés, obtus, que l'on peut comparer à ceux qui existent sur le Cassidaire échinophore. Dans quelques individus, il arrive que dans la partie profonde du sillon se trouve une strie transverse. L'ouverture est grande, ovalaire; le bord droit est épais, garni d'un bourrelet à l'extérieur, mais en dedans il reste simple, si ce n'est à la base où il a ordinairement 3 plis peu profonds. Le bord gauche reste mince dans toute sa partie supérieure ; mais à la base, il se détache et forme un feuillet court et épais, à la partie interne duquel se moDlreut quelques grosses rides, L'cchaucrure CASQUE. 45 de la base est large et profonde ; aussi cette coquille appartient aux véritables Casques. Les grands individus ont 60 miilim. de long, et 42 de large. ■j- 3. Casque bonnet. Cassis calaniica. Desh. C. testa ovato-turgidulâ, transversïm sulcatâ, longitudinaïîter plicatd, plicis inegularibus ^ anjractibus plantdatis, marginatiSy in medio subangidatis ^ ultimo anfractu^ nodulis coronato; aperturd ovato- angustâ, labro incrassato, marginalo, inlîis dentato, îabio angitsto; columelld regulariter arcuald, transversîm pUcald, Desh. Coq.foss. de Paris, t. 2. p. 640,0° 3. pi. 85, f. 17 à 19. Habile. . . Fossile à Valmoadois, près Paris. Celle espèce fort singulière n'a presque point d'analogie avec celles i qui sont déjà connues dans le bassin de Paris. Elle est petite, ova- laire. On compte six tours à la spire, et ces tours sont aplatis, et dJviiés eu deux parties égales par un petit angle granuleux ; le dernier tour constitue à lui seul la plus grande partie de la co- quille. Toute la surface est découpée par des petits sillons trans- verses, inégaux classez réguliers, ainsi que par des plis longitudi- naux, irréguliers, et qui ne se continuent pas dans toute la lon- gueur de ce dernier tour. Il résulte de ces sillons et de ces plis un grand nombre de petits tubercules aplatis, quadrangulaires, iné- gaux, dont une rangée plus large et plus grosse se trouve à la par- tie supérieure du dernier tour. L'ouverture est ovalaire, atléuuée à ses extrémités. La columelle est régulièrement arquée, et elle est accompagnée d'un bord gauche assez épais, mais étroit et point re- levé à sa base. Sur la columelle se remarque un grand nombre de plis, assez réguliers, que l'on voit s'enfoncer en dedans de l'ouver- ture. Le bord droit est épaissi, plus en dedans qu'eu dehors; en dedans, il porte neuf dentelures également espacées. L'échancrure de la base est peu profonde, mais le canal est très court, et par ce caractère, celle espèce peut également servir d'intermédiaire entre les Cassidaires et les Casques. Cettecoquille, très rare, aa8 miilim. de long, et 20 de large, '\ 4. Casque strié, Cassis striata. Sow. C. tesld, ovato-ohlongd, apice aculâ, transversîm tenue striald, an- fraclibns superiiè depressis, ultimo ad peripiteriam subangulato^ nodidis crebris coronato; aperturd ovalo-angustâ; labro incrassato, indls dentato; cohtnielld basiirregulaiiter rugosd. SoAV. Min. Conch. p. 24. pi. G. f, 4. 5, 6. 7, Brong. Yicenl. p. 6fi, pi. 3. f. 9. Habile... 46 aiSTOIRB DES MOLLUSQUES. Fo,uile en Angleterre, daus les argiles de Londres et au val de Hoaca, dans le Vicentin, d'après M. Brongniart. Coquille plus ovalaire, et à spire plus allongée, que dans la plupart des Casques. Ses tours, au nombre de six, sont creusés d'une rigole peu profonde à leur partie supérieure, et le bord supérieur de cette rigole forme un petit bourrelet qui accompagne la suture; sur le dernier tour, ou voit immédiatement, en avant de la dépression, un angle obtus sur lequel s'élève un assez grand nombre de petits tu- bercules obtus et arrondis ; la base du dernier tour se termine in- sensiblement en un caual court, légèrement relevé eu dessus, et dont l'échancrure est moins profonde que dans la plupart des autres Casques, de sorte que l'on peut considérer cette espèce comme in- termédiaire entre les Cassidaires et les Casques. L'ouverture est ovalaire, rétréçie à ses extrémités, élargie daus le milieu, princi- palement à cause de l'excavation de ta columelle ; celle-ci est gar- nie d'un bord gauche un peu épais, nn peu détaché vers la base, et formant, au-dessus du canal, un feuillet mince et étroit. Le bord droit est épaissi eu dedans et en dehors; le bourrelet extérieur est très étroit et peu saillant ; à l'intérieur, il l'est davantage, et il est garni, dans sa longueur, d'un assez grand nombre de petites dents. Toute la surface extérieure de cette coquille est couverte de stries fines, Iransverses, régulières, et assez souvent alternes, c'est-à- dire, qu'une plus petite succède à une plus grosse. Cette coquille a 27 millim. de long, et 17 de large. (i) Une échancrure oblique^ dirigée en arrière. BICINUZ.È. (Ricinula.) Coquille ovale, le plus souvent tuberculeuse ou épi- neuse en dehors. Ouverture oblongue, offrant inférieure- ment un demi-canal recourbé vers le dos, terminé par une échancrure oblique. Des dents inégales sur la columelle et sur la paroi interne du bord droit, rétrécissant en gé- néral l'ouverture. Testa ouata, sœpiîis externe tuberculato-spinosa, Aper- tura longitudinalis , in canalem brevissimum posticè recur- pum, oblique emarginatum. PUcœ vel dentés inœquales ad RICINULE. 47 columellam et adparietem internam labri^ aperturam sœp» coarctantes. Observations. — Les Ricinules tiennent de très près aux Pourpres, et cependant en diffèrent assez pour qu'on doive les en distinguer. Ce sont des coquilles en général d'un petit vo- lume, d'une forme ovale, à spire souvent peu élevée, et qui of- frent la plupart des tubercules ou des pointes épineuses comme les fruits du ricin. Leur ouverture présente presque toujours une teinte de pourpre ou de violet, et son bord droit est muni de dents inégales qui assez souvent en resserrent l'entrée. Leur columelle n'est point simple et polie comme dans les Pourpres; mais elle offre de faux plis ou des dents inégales. [ Depuis que l'on connaît l'animal des Ricinules, les conchy- liologues ont supprimé ce genre et l'ont réuni aux Pourpres, à titre de section. L'étude seide des coquilles conduisait égale- ment à cette réunion des deux genres. Dans les généralités sur le genre Pourpre, nous établirons les preuves sur lesquelles on se fonde aujourd'hui pour joindre aux Pourpres plusieurs des genres qui en ont été démembrés par Lamarck.] ESPÈCES. I. Ricinule muriquee. Ricinula horvida, Lamk. (i) R. testa ol>ofatd, subglobosâ, tuberculis crassis brevibus acutis nigris ecliinatâ; interstiùis albis; sf a3. Junior. Sow. Gênera of Shells, f. 5. * Reeve. Conch. Syst. t. 2. p. 21 5. pi. a56. f. 5. Habite l'Océan Indien. Mou cabinet. Spire très courte; épines atoi- sinant le bord droit plus longues que les autres; ouverture gri- maçante. Longueur: près d'un pouce. Ricinule digitée. Ricinula digitata. (i) R. testa obovatd, depressâ, lulescente; coslis transversis tuberculato- nodosls; spird hrevissiinâ; aperlurd angustatâ^ lutedf labro ante- rius digitis duobits armato. Lister. Conch. t. 804. f. i. Seba. Mus. 3. t. 60. f. 48. Martini. Conch. 3. t. 102. f. 979. f. 78. Encycl. pi. SgS. f. 7, a. b. * Blainv. Pourp. nouvelles Anu. du Mus. t. i. p. a 10. n" 19. * Purpura digitata. Quoy et Gaim. Voy. de l'Astr. t. 2. p. 578. pi. 39. f. 20. 21, 22. * Cronch, Lamk, Conch. pi. 18. f. 8. * Murex ricinus. Wood. Ind. Test. pi. a6. f. 5i. * Ricinella dactyloides. Schum. Nouv. Syst. p. a4i. * Sow. Gênera of Shells. f. 3. * Reeve. Conch. Syst. t. 2. pi. 256. f. 3. (i) M. de Blainville a reconnu que l'on confondait habituel- lement deux espèces sous le nom de Ricinula digitata: l'une est toujours brune, l'autre est toujours blanche, et a l'ouverture d'un beau jaune. Dans sa phrase caractéristique du Digitata , Lamarck dit: Apertarâ luteâ, testa hitescente. C'est donc à la co- quille à bouche jaune que le nom spécifique doit rester. M. de Blainville a fait le contraire en donnant à l'espèce brune le nom de Digitata, et à la jaune celui de Lohata. Nous proposons de rendre à chaque espèce le nom qui doit lui appartenir : Z>/- gitata à l'espèce jaune, Lohata à l'espèce brune. RICINGLE. 5l * Kiener. Spec. des Coq. p. i6. n° 6, pi. 3. f. 6. Habite. . . Mon cabinet. Petite coquille, remarquable par les deux grandes digitations que son bord droit présente antérieurement. Longueur : lo lignes. 6. Ricinule raboteuse. Ricinula aspera. (i) R. testa ovatâj scabriusculd, transversïm sulcatâ, cînered; costîs Ion- ghudinalibus nigris; carinis transversis albis dentato-asperis; aperturâ molaceâ ,dentibus 'valides angustatâ. Êncycl. pi. 395. f. 4. a. b. * Blainv. Pourp. nouv. Ann. du Mus. t. i. p. 2o3. n''4. * Purpura morus. Var. Kiener. Spec. des Coq. p. 11. pi. 4. f-g.a. Habite... Mon cabinet. Celle-ci, très distincte de la suivante, nous paraît inédile. Longueur : environ lo lignes, y. Ricinule mûre. Ricinula morus. R. testa ovatd, nodulis nigris crebris, transversïm seriatls cinctd; in- terstitiis albidis; spird obtusiusculd; aperturd violaced, dcntihus va- lidis angustatd. Lister. Concb. t. 954. f. 4. 5. Petiv. Gaz. t. 48. f. 14. Martini. Concb. 3. t. ici. f. 970. Ricinula nodus. Encycl. pi. SgS. f. 6. a. b. * Blainv. Pourp. nouvelles Ann. du Mus. p. 2o3. n° 5. * Quoy et Gaim. Voy. de l'Astr. t. 2. p. 58o. pi. Sg. f. a 3. 24. Purpura morus. * Sow. Gênera of Shells. f. 2. * Reeve. Conch. Syst. t. 2. p. 2i5. pi. 256. f. 2. * Kiener. Spec. des Coq. p. 20. n" 9. pi. 4. f. 9- Habite les mers de l'Ile-de-France. Mon cabinet. Elle ressemble à une petite mûre, n'ayant que des nodosités en général mutiques, et qui sont disposées sur de petites côtes transverses. Longueur : 1 1 lignes et demie. 8. Ricinule mutique. Ricinula mutica. R. testa parvidd, ovato-globosâ, muticd, crassâ, transversè strïatd , (i) M. Kiener regarde cette espèce comme une simple va- riété de la suivante, Ricinula morus; pour nous, ces deux es- pèces sont toujours distinctes , les figures mêmes de M. Kiener appuient suffisamment notre opinion. 4» 52 HISTOIRE D£S MOLLUSQUES. Jusco-nigricante; sp'uâ oblus'isslmà- aperturâangustd, alho-viola- cescente; labro crasslssimOy valdè dental o. Encycl. pi. SgJ, f. i. a. b, * Blainv. Pourp. uouvelles Ann. du Mus. t. r. p. 2o3. ti" 2. * Kiener. Spec. des Coq. p. 19. n" 8. pi. 4. f. 8. Habile... Mon cabimt. Elle ost courle, liés épaisse, à spire presque réiuse, et à ouveilure follement rélrécie par les dents du bord droit. Longueur: 9 lignes et demie. 9. Ricinule pisoline. Ricinula pisolina. R, testa parvâ, subglohosd^ muticà^ transverslm striatâ, fundo nifes' cente nigro-lineotald; spirâ brevi, acutâ; aperturd viotaceâ^ labro intîis dentato. * Blaiuv. Pourp. nouvelles Ann. du Mus. t. r.p. 202.n° i.pl. 9. f. 2. * Purpura mutica junior. Kiener. Spec. des Coq. p. 20. pi. 4. f. 8 ai Habite les mers de l'Ile-de-France. Mon cabinet. Celle-ci et la pré- cédente ont les seules de ce genre qui soient muliques à l'exté- rieur. Longueur: 7 lignes un quart. î" 10. Kicinuie é\égante. Ricinula elegans. Brod. fi. testa obovatd, albidd, spiiiis subulatis muricatd^ propè marglnem longioribusf aperlurd rïngente, albd^ lined castaned concinnè cir- cumdatd. Brod. et Sow. Zool. journ. t. 4. p. 376. Gray. Zool. of Capt. Beechey.Yoy. p. i55. pi. 36. f. 4. Cette petite espèce a lieaucoup de ressemblance, d'une part^ avec le Ricinula arachnoidea, et de l'autre, avec le Ricinula clatlirata de Lamarck. Elle est ovalaire, d'un blanc roussâtre, un peu déprimée, hérissée de tubercules spiniformes, qui s'allongent subitement vers le bord droit. L'ouverture est oblongue, étroite, grimaçante, blan- che. La columelle porte trois dentelures assez grosses et aiguës. Le bord droit est épais, il présente deux dents lobées, et il est orné d'une ligne rouge-orangée, assez foncée. Celte coquille reste petite, elle a 18 milliia. de long et autant de lar- geur, en y comprenant la longueur des épines. \ II. Ricinuîe à lèvres blanches. Ricinula albo lahtis» Blainv. R. testa obovatd , spinis subulatis, quadrifariam muticatd ^ albâ; spird brevi, aperturd angustd, albâ, ringente ; labro intits irt' crassato, bilobato; columellu basi rugosd, in medio triplicatd, Bonanni. Recr. a. f. 173. KlCÏNUiE. 53 Biainv. Pourp. nouvelles Ann, du Mus. I, i. p. 208, 11" 17. pi, y. f. 5. Kiener. Spec. des Coq, p. 12. n° 3. pi. i. f, 2. Habite l'île de Ceylan, d'après M. Reynaud. Cette espèce, comme ledit M. Kiener, paraît être une variété de Ri- cinella aracbnoidea de Lamarck. Dans les principaux caractères, il lui en restecependant quelques-uns, au moyen desquels on la re- connaît constamment. Les individus que nous rapportons à cette espèce ont les épines blanches, comme le reste de la coquille. Ces épines sont disposées sur quatre rangées transverses, et dans les in- tervalles on remarque de fines stries, subécailleuses, que nous ne trouvons pas disposées de la même manière dans les individus bien frais de l'arachnoïde. L'ouverture est étroite, elle l'est moins ce- peudantque dans l'espèce à latiuelle nous la comparons. Dans l'a- rachnoïde, les dents lobées du bord droit sont au nombre de deux, il y en a quelquefois une troisième bifide chez les vieux individus. Dans VAlbo labris, ces dents lobées sont en même nombre, mais elles sont beaucoup moins saillanles. Dans l'espèce qui nous oc- cupe, on remarque quatre grosses granulations sur la partie plaie de lacolumeIle,et le milieu, beaucoup moins gonflé que dans l'a- rachnoïde, porte trois plis égaux qui n'ont pas la forme et la proé- minence de ceux que l'on remarque dans d'autres espèces. Ces dif- férences suffisent-elles pour séparer ces espèces? Il est à présunier que l'on découvrira par la suiie quelques variétés, au moyen des- quelles on réunira les deux espèces que M. de Blaiuville a sé- parées. Cette coquille a 33 raillim. de long et 3o de large, en y comprenant la longueur des épines. [1. Ricinule lobée. Rîcinula lohata. Blainvillc. R. testa ohovatâ, depressâ, castaneO'fucescente, costis qu'mqnc trans- versiSj tuberculato-nodosis ^ înterstitiîs strlato-squamosh ; spiriî brevissimd , apîce mticronatâ ; aperturd ansustd, castaiicd; labro incrassato, inths sex-dentato, posticc bid'igitato^ anticè trilobato. Rlainv, Pourp. nouvelles Ann, du Mus. t, i. p, 2io.n'' 20, pi. g.f. 7. Ricinula digitala. Var. Fiisca. Sow. Gênera ofShells. f. 4. Id. Reeve, Conch. Syst. t, 2, p, 2i5. pi, a56. f. 4. Purpura lobata. Kiener. Spec. des Coq. p. iS. n° 7. pi. 3. f. 7. Habite,., On confondait cette espèce A\cc\e Rîcinula digitata de Lamarck, elle en est constamment distincte par le plus grand nombre de ses ca- ractères. Celui qui la fait reconnaître le plus facilement consiste 54 HISTOIRE DES MOLLUSQDES. dans la couleur; le Dîgtlata est une coquille blanche on jaunâtre, celle-ci, lorsqu'elle est fraîche et bien conservée, est d'un beau brun marron. Le dernier tour est très grand, et il porte cinq côtes transverses etnoduleuses, dont les intervalles sont plus pâles, quel- quefois blancs, dans les individus roulés, et l'on y remarque des strier écailleuses qui suivent la même direction; en aboutissant sur * le bord droit, ces côtes se prolongent en digitation dont les trois antérieures sont courtes, et presque égales, tandis queles deux pos- térieures sont plus grosses et plus allongées. L'ouverture est étroite, blanche dans le fond, d'un très beau brun sur ses bords. La colu- melle est simple, mais le bord droit très aplati porte en dedans cinq ou six dentelures égales, mais peu épaisses. Cette coquille, assez commune dans les collections, a 3o niillim. de long et 25 de large. •f* i3. VàcxiivXe loùoslome. Ricinula iodostoma. Ijes&oxi, R, testa ovatd, crassd, pondcrosà, transversïm tenue striatd, albo lu- tescente, nigro quadri seu quinqiie fasciata; apcrturd angustissi- md, purpureo-violaced, ringente ,• colume.Ud in medio tiimidd, pli- cato-rugosd- labio incrassato, intits quadridentato, Lesson. Magasin de Zool. 184a. Moli. pi. 58. Habite la Nouvelle-Zélande. Cette coquille, signalée pour la première fois par M. Lesson, dans le Magasin de Zoologie , a beaucoup de ressemblance avec le Ricinula horrida de Lamarck, on pourrait même la regarder comme une variété de cette espèce, si elle ne conservait des caractères qui lui sont propres. Elle est ovale, arrondie, déprimée, épaisse, et pe- sante ; sa surface extérieure est constamment dépourvue des gros tubercules qui se remarquent sur l7/om^a; elle est ordinairement lisse, ou ornéedeslries transverses fines, dans les individus les plus frais. La spire est courte, mucronée au sommet ; les sutures sont simples, Les tours sont aplatis et conjoints; le dernier, atténué à sa base, se termine par un canal étroit, peu profond, et à peine échancré. L'ouverture est très étroite, et elle a la forme d'une S italique un peu allongée; elle est partout d'un très beau rose pourpré, légèrement violacé. La columelle, renflée dans le milieu, porte sur ce renflement quatre plis assez gros, transverses, et même un peu ascendans. Le bord droit est très épais, il est creusé à sa partie supérieure par deux gouttières qui forment entre elles un angle presque droit; la plus longue de ces gouttières se continue dans l'angle supérieur de l'ouverture ; du côté intérieur, le bord droit porte quatre dents, dont les deux premières sont très grosses, POURPRE. 55 et cependant inégales ; la première est trilobée, la deuxième est bilobée, et les deux dernières sont simples et beaucoup plus pe- tites. Sur un fond d'un blanc jaunâtre, cette coquille est ornée de quatre ou cinq zones transverses, étroites, également espacées et d'un noir foncé. Il y a des individus, et celui figuré par M. Lesson est de ce nombre, où il y a une sixième zone noire qui se montre à la base. Cette coquille est longue de 35 millim. et large de 3o. POURPRE. (Purpura.) Coquille ovale, soit mutique, soit tuberculeuse ou an- guleuse. Ouverture dilatée, se terminant inférieurement en une échancrure oblique, subcanaliculée. Columelle aplatie, finissant en pointe à sa base. Testa ovata, vel mutica^ vel tuherculifera aut angulosa. Apertura dilatata^ infernè emarginata: sinu obliqua, siib- canaliculato. Columella depresso-plana^ hasi in mucronem desinens. Observations. — Les Pourpres constituent un genre fort nom- breux en espèces, et nous offrent les dei'nières coquilles qui aient encore une apparence de canal à la base de leur ouverture. Elles conduisent donc, dans l'ordre des rapports, ainsi que les Licornes et les Concholépas, aux genres Harpe, Tonne, Buccin, etc., dans lesquels l'échancrure de la base n'offre plus le moin- dre indice de canal. La diminution insensible du canal dont il s'agit , jusqu'à sa disparition complète, fut cause que Linné a rangé une partie de nos Pourpres parmi ses Murex, et l'autre parmi ses Buccinum. Mais dans le cas où un caractère qui nous guidait diminue insensiblement, et finit par disparaître en en- tier, c'est toujours d'après la considération de l'ensemble des autres rapports que les objets doivent être rangés. Or, c'est ici précisément celui des Pourpres. Au reste, leur genre est émi- nemment caractérisé par leur ouverture non rétrécie dans son milieu, tant par des rides de la columelle que par des dents du bord droit, comme dans les Ricinules, mais qui est au contraire 56 HISTOIHK I)ES fllOLMJSQi:i;S. (lilalct cl à coluniellc en gênerai nue, iiplalie, el finissant en pointe à sa hase. L'ccliancrure de cette dernière est plus ou moins oblique, et semble encore un peu ascendante postérieu- rement. C'est principalement dans les mollusques de ce genre, et sur- tout 6o UlSTOIllE Jt)ES MOLLUSQUES. nucc'uium Itausloriiim. Gmel. p. 3498. 11° 170. Purpura pcrsica. Encjciop. pi. 397. f. i. a. h. * lllainv. Pourpres, nouvelles Ann. du Musée, t. i. p. 240. n" 81, * Kicner, Spec. des Coq. p. 93. n" 58. pi. aS. f. 6t, * Desh. Encycl. mélh. Vers. t. 3. p. $39. n" i. * Blainv. Malac. pi. a'», f. 3. * Lin. Syst. iiat. éd. 10. p. 738. * LiD. Mus. Ulric. p. 609. * Crouch. Lamk. Conch. pi. 18. f. 9. * Roissy. liuf. Moll. t. 6. p. 22. n° i. * Buccinum persicum. Schum. Nouv. syst, p. 211, * Buccinum persicum. Boni. Mus. p. 254. (i) * Id. Schrot. Einl. t. i. p. 334. »" 27- Exclus, plerisque synon, * Id. Dillw. Cat. t. 2. p. 608. u° 5i. Exclus, vartet. * Sow. Concli. Man. f. 414. * Wood. Ind. Test. pi. 22. f. Sa. Habite l'Océan des Grandes-Indes. Mon cabinet. Jolie cocpiille, très connue, et commune dans les collections. Vul^'. la Conque persi- que. Longueur : 2 pouces 9 lignes. 2. Pourpre tachetée. Purpura Rudolphi. Lamk. P. testa ovatâ, transvcrslm sulcatd, nodulosd, fusco-nigiicante ^ albo-maculatâ ; anfractibus supernè angulato - nodosis • spird exsertiusculà ; columelld lutcd , Lisler. Conch. t. 987. f. 47. Seba. Mus. 3.1. 72. f. 12-16. Knorr. Vergn. 4. t. 5. f. 4. Favanne. Conch. pi. 27. fig. D 3. Buccinum Eudolphi. Chemu. Conch. 10. t. i54. f. 1467. r4(>8. * Blainv. Pourp. nouvelles Ann. du Mus. t. i. p. 239. n" 78. * Buccinum persicum. Var. Dillw, Cat. t. 2. p. 609. Kiener. Spec. des Coq. p. g5. n" 59. pi. 23. f. 68. * Uesh. Encycl. méth. "^'ers. t. 3. p. 840. n" 2. Habile l'Océan des Grandes-Indes. Mon cabinet. Quoique très voi- sine de la précédente, on l'en distingue néanmoins par sa spire plus élevée, ses tours noduleux et anguleux vers leur sommet, son (1) Born rapporte dans la synonymie de cette espèce quel- ques figures qui appartiennent ;i la suivante, ce qui prouve que cet auteur les confondait : ce qui est arrivé également à Schroeter. POURPRE. 6ï ouverture moins dilalée, non rayée dans le fond, et sa columelle plus étroite. D'ailleurs elle est marquée de grosses taches noires et blanches, outre ses fascies articulées. Longueur : 2 pouces 8 lignes et demie. 3. Pourpre antique. Piipura patida. Lamk. p. testa ovatd. transversïm sulcald, tuberculato-nodosd, rufo-nî— gricante; splrâ breviiisculd ; aperturâ patuld; columelld luCeo- riifescente ; lahro inlus alb'ido^ limho stdcato. Biiccinum patulum. Lin. Syst. nat.éd. la. p. 1262. Gmel. p. 3483. u" 5i. Bonanni. Recr. 3. f. 368. Lister. Conch. t. 989. f. 49. Petiv. Gaz. t. iSa. f. 3. D'Argenv. Conch. pi. 17. fig. H. Favanne. Conch. pi. 271 fig. D 4. Adans. Seneg. pi. 7. f. 3. lepaKel. Knorr. "Vergn. 6. t. 24. f. i. Martini. Conch. 3. t. 69, f. 758. 759. * Buccinum patulum. Dillw. Cat. t. 2. p. 609. n" bi. * Blaiuv. Pourp. nouvelles Ann. du Mus, t. i. p. 224, n° 48, * PajT. Cat. des moU. de Corse, p. i54. n° 3ir. * Blainv. Faun. franc. Moll. p. 144. n" i.pl. 6. f. i. * Sow. Gênera of Shells. f. r . * Reeve. Conch. Syst. t. 2. p. 22. pi. 259. f, r. * Wood. Ind. test. pi. 22. f. 53. * Lin. Syst. nat. éd. 10. p. 739. * Grevr. Mus, reg. soc. pi. 9. Fiat, liped Snaile. f. 1.2, * Lin. Mus. Ulric. p. 610. * Gualt. Ind. pi. 5i. f. E. * Perry. Conch. pi. 44. f. 4. * Roissy. Buf. Moll. I. 6. pi. 57. f. 5. * Buccinum patulum. Schrot. Einl, t. i. p. 335. n° 28, * Id. Burow. Elem. of Conch. pi. i6. f. 5. * Schub. etWagn. Suppl. à Chemn.p.i46. pi. 233.f. 4087. 4088. * Kiener. Spec. des Coq. p. 91. n° 57. pi. 24. f. 66. * Desh. Expéd. se. de Morée. Zool. p. 194, n** 329. * Desh. Encycl. méth. Vers. t. 3. p. 840. n" 3. Habite l'Océan atlantique et la Méditerranée. Mon cabinet. Elle est éminemment tuberculeuse dans sa jeunesse. Son ouverture est fort dilatée et même évasée. Selon Columna, c'est de l'animal de 02 HISTOIRE DES MOLLUSQUES. cette coquille que les RomaiDs tiraient leur couleur pourpre. Longueur de celle qui précède. 4. Pourpre columellaire. Purpura coluniellaris. Lamk. P, testa ovatd, crassâ, transverslm rugosâ et striatâ, rujescente; spirâ hrcvï; columelld pland, iiniplicatâ ■ labro crassïssimoy den— tibus talidis intùs muricato. Encycl. pi. SgS, f. 3. a. b. * Perry. Conch. pi. 44- f- 3. * Blainv. Pourp. nouvelles Ann. du Mus. t. i. p. i-xo. n° 40. pi. 10. f. 7. * Schub. etWagn. Chemn. Suppl. p. 142. pi. aSa.f. 4079.4080. * Kiener. Spec. des Coq. p. 78. n° 49. pL 20. f. 58. * Desh. Encycl. mélh. Vers. t. 3. p. 841. n° 4. Habite... Mon cabinet. Coquille très singulière en ce qu'elle a un pli au milieu de sa columelle, et surtout en ce que son bord droit fort épais, offre en son limbe interne une rangée de dents un peu fortes, ce qui semble particulier à cette espèce. Longueur: 2 pouces. 5. Pourpre cordelée. Purpura succincta. Lamk. P. testa ovatd, crassiusculd, transverslm striatd, rugis crassls ob— tusis elevatis costœfoiinibus cincta^ grïsed ; spirte anfractibits iubintrusis; labro intus sulcato . (i) Gmelin et Dillwyn confondent deux espèces parfaitement distinctes, séparées d'abord par Martyns, dans X Universal con- chologistj et ensuite par Chemnitz. Bruguière a également évité cette confusion ; mais il a eu le tort de donner des noms nou- veaux à ces espèces, lorsqu'elles étaient déjà bien nommées avant lui. Pour concilier la nomenclature , cette espèce devra conserver le nom de Purpura succincta. L'autre espèce, qui est le Buccinum striatum de Martyns, le Buccinum orbita lacunosa de Chemnitz, la variété du Buccinum orbita de Gmelin , devra reprendre son premier nom. Lamarck a connu cette espèce; mais au lieu d'en rétablir la synonymie et la nomencla- ture, il lui a impose un autre nom : il l'a inscrite au n" 23, sous le nom de Rugosa. Nous renvoyons le lecteur à la note qui con- cerne cette espèce. Dans ses observations à la suite des Purpura rugosa, textiliosa et succincta, M. de Blainville dit qu'elles pas- sent de l'une à l'autre par des nuances insensibles: cela peut être POURPRE. 63 Buccînum succînctum. Martyns. Conch. a. f. 45. Buccînum orbita. Chemn. Conch. ro. t. i54.f. i47f.i47*- Gmel. p. 3490. n° i83. Purpura succincta, Encycl. pi. SgS. f. i.a. b. * Buccînum orbita. Dillw. Cat. t. 2. p. 618. n° 74. Exclus, var. * Id. Wood. Ind. Test. pi. 28, f. 75. * Blainv, Pourp. nouvelles Ann. du Mus. t. i. p. 249. 0^99. * Kieuer. Spec. des Coq. p. io5. n" 66. pi. 27. f. 73. * Purpura orbita. Sow. Gênera of Shells. f. 2, * Reeve. Conch. Syst. t. 2. p.,220. pi. 259. f. 2. Purp. succincta. * Desh. Eucjcl. mélh. Vers. t. 3. p. 841. n° 5. Habite les mers de la Nouvelle-Zélande, Mon cabinet. Coquille fort remarquable par les gros cercles très saillans qui l'entourent. Sa spire est courte, et ses tours paraissent comme enfoncés les uns sur les autres par l'effet de la saillie de leurs rides supérieures. Longueur; 2 pouces 3 lignes. 6. Pourpre consul. Purpura consul. Lamk. p. testa ovato-turbinatd^ -ventricosd, crassâ, ponderosâ, transversïm sulcatâ, albidd; ultimo anfractu supernè tubercuUs maximis com- pressis coronato- spirâ conico-acutà, nodiferd; columelld flavd; labro inliis sulcato, supernè emarginato. Murex consul. Chemn. Conch. 10. I. 160. f. i5i6. i5i7. Gmel. p. 3540. n° iSg. An buccinum hœmastoma PChema. Conch. 11. 1. 187. f.1796.1797. * Blainv. Pourp. nouvelles Ann. du Mus. t. i. p. 2 36. n" 73. * Murex consul.Billw. Cat. t. 2. p, 7 1 x. n° Sg. * Id. Wood. Ind, Test. pi. 26. f. 61. * l^iener. Spec. des Coq. p. ii3. n" 70. pi. 16. f. 48. Habite l'Océan Indien. Mon cabinet. Celle-ci est la plus grande des Pourpres connues. Elle est épaisse, pesante, et remarquable par les grands tubercules comprimés qui couronnent son dernier tour. Columelle parfaitement lisse. Longueur: 3 pouces 10 ligues. vrai pour les Textiliosa et succincta; mais le Purpura rugosa reste toujours distiuct. L'assertion de M. de Blainville, répétée par M. Kiener, qui donne cependant une figure de ce qu'il croit le Rugosa , mais qui ne l'est pas , me fait croire que ces per- sonnes ne connaissent pas en nature l'espèce en question. La figure de Martyns est d'une admirable exactitude, et peut aii be- soin suppléer à la coquille même. 64 HISTOIRE DES MOLLUSQUES. 7. Pourpre armigère. Purpura annigera. Lamk. p. te'Ad ovatii^ subluibiiiald^ transvenlm striatd ^ tiihercul'ii eîoiigat'ts obtusis transveisim pluriseriatis arma/à, albido-Jîavescentc; sinrd con'icd, tuberculato-nodosd; labro temii^ undatlm sinuoso. Buccinum aimigerum. Chenin. Conch. ii. t. 187. f. 1798. 1799. * Buccinum armigerum. Dillw. Cat. t. 2. p. 612. n° 5']. * r.lainv. Pourp. nouvelles Ann.duMus. t. i. p. 2i5. n° 3i. * Quoy el Gaim.Voy. de l'Astr, t. 2, p. 556.pl. 37. f. 17. 18. 19. * Sow. Gênera of Shells. f. 11, * Reeve. Conch. Syst. t. 2. p. 222. pi. 260. f. 11, * Wood. Ind.Test. pi. 22. f. 58. * Kiener. Spec. des Coq. p. 46. n" 28. pi. 11. f. 3o. Habite. . . Mon cabinet. Les tubercules des deux rangées supérieures de son dernier tour sont plus grands que les autres, coniques, épais, et la plupart obtus. Trois plis obsolètes à la base de la co- lumelle. Longueur: 3 pouces et demi, ou environ. 8. Pourpre bituberculaire. Purpura bitubercularis. Lamk. (i) p. testa ovatâ, tuberculis acutis nigris muricatd, albo et nigro longi' gitudinaliter pictd; ultimo anfractu biseriatïm tuberculato; splrd exsertiusctdd; aperturd lœv't. Seba.Mus. 3. t. 52. f. 22. aS. * Klainv. Pourp. nouv. Ann. du Mus. t. i. p. 2i5.n° 32. Habite. . . Mon cabinet. Ses deux derniers lours offrent chacun deux rangées de tubercules pointus, et elle a à sa base quelques carènes transverses et interrompues qui la rendent rude au toucher. Lon- gueur: 21 lignes. 9. Pourpre marron- d'Inde. Purpura hippocastanum, Lamk. (2) P. testa ovato-abbrèvlatd, sulcis subsquamosis clnctd, tuberculis (i) L'espèce figurée par M. Kiener sous le nom de Purpura bitubercularis nous paraît différente de celle de Lamarck. La courte description de Lamarck s'accorde très bien avec la figure de Seba, qn'il cite , tandis que celle de M. Kiener s'en éloigne d'une ma- nière notable, parla forme générale et le plus grand nombre des caractères. Il faut donc s'en tenir pour cette espèce aux figures de Seba, et donner à l'espèce de M. Kiener un autre nom : nous proposons celui de Purpura Kienerii. (2) Il y a plus d'une observation à faire sur le Murex hippo' POURPRE. 65 elongatis spinlformibus mur'icatâ, albo et nlgro marmoratâ- labro sinuoso, intlis verrucoso. castanum de Linné. Lorsque l'on consulte la synonymie de la io« et de la la^ édition du Systema Naturœ, on la trouve iden- tique dans les deux ouvrages , tandis que dans le Muséum VU ricœ deux des citations sont supprimées : celles de Klein et de Regenfuss. Nous allons examiner cette synonymie : la figure C de la planche 24 de Rumphius représente très probablement le Purpura hystrix , variété à longues épines. Cette figure a été re- copiée par Klein , Tent. Ostr., pi. 7, fig, i la. Linné cite cette fi- gure ; nous n'aurons plus à y revenir. La seconde citation de Linné est la suivante : Gualtieri, Test., pi. 3i, fig. F. On sera surpris en reconnaissant dans cette figure le Pyrula galeodes de Lamarck, et c'est à cette espèce que Born a consacré le nom de Murex hippocastanum. La fig. L, pi. 17, de d'Argenville se rap- porte à une Pourpre que Lamarck rapporte à son Hippocastanum^ et la fig. 32 de la pi. 3 de Regenfuss représente encore \e Murex hystrix. Ainsi, sur cinq citations, en voilà trois qui se rapportent à une même espèce, V Hystrix ; une seule à ma Pyrule , le Ga- leodes; et la cinquième à un autre Pourpre. Il faut rechercher actuellement comment la description s'accorde avec cette syno- nymie; la phrase caractéristique reste la même dans les trois ou- vrages, etelle est insuffisante: Testa ecaudata-suhovata, striata quadrifariàm subspiriosa ; apertura transversîm striata. Le Mu~ seum Ulricœj qui souvent, par une description complète, sert à détruire les doutes que laisse la synonymie, n'ajoute ici presque rien , et l'espèce reste douteuse. Il n'est pas surprenant que chaque auteur ait choisi dans cette synonymie défectueuse le type de son espèce. En passant dans l'ouvrage de Schroeter d'abord , et ensuite dans celui de Gmelin, cette espèce a été le sujet d'une incroya- ble confusion, dans ce dernier ouvrage surtout. En vérifiant toute la synonymie de Gmelin, nous y avons reconnu vingt- deux espèces parmi lesquelles il y a deux Turbinelles , une Py- rule, le Murex hrandaris et un grand nombre de Pourpres. Dil- Iwyu a été beaucoup plus réservé, et sa synonymie ne contient que cinq espèces. La première est représentée par Regenf., Tome X. 5 66 HISTOIRE DES MOLLUSQUES. Murez hippoccutanum. Lin. Syst. nat. éd. xa. p. laig, Gmel. p. 3539. 11° 48. Riimph. Mus. f. 24. fig. C. Petiv, Anib. t. 4- f- 12. Gualt. Test. t. 43. fig. V. D'Argenv. Couch. pi. 14. Cg- L-' Seba. Mus. 3. t. Sa. f. 27. et t. 60. f. 12. Regenf. Conch. i. t. 2, f. 18. pi. 2, fig. t8; Seba, pi. 5», fig. 27, et avec beaucoup de doute par Knorr, t. 2, pi. 2, fig, 3, La seconde, qui est V Hjstrix , est figurée par Rumphius, pi. 24, fig. 5 ; par Klein, pi. 7, fig. 112. La troisième est représentée par la fig. L, pi. i4 de d'Argen- ville, et probablement par la fig. C de la pi. 24 de Favanne. La quatrième se voit dans les fig. 22 et 23 de la pi. 62 de Seba. En- fin, la cinquième à la figure 28 de la même planche. Dans la synonymie de Lamarck, on trouve encore trois es- pèces : celle de Rumphius (Hystrix); celle de d'Argenville et deGualtieri ; et enfin la troisième, représentée par Seba, Regen- fuss et Martini. Quant à M. Kiener, il rapporte trois espèces à \ Hippocastnnum , mais parmi elles ne se trouve pas la troisième de Lamarck; nous ajouterons que la figure donnée par Wood, de V Hippocastanum, ne ressemble à aucune des espèces jusqu'ici mentionnées , et paraîtrait représenter plutôt un Turbinelle qu'une Pourpre. Le lecteur a sans doute déjà prévu à quelle conséquence nous conduit naturellement l'examen auquel nous venons délivrer le Purpura Idppncastaiium. Déjà plusieurs fois, dans le cours de cet ouvrage, nous avons rencontré des espèces analogues à celle-ci pour l'incorrection de la synonymie et l'insuffisance des descriptions, et nous avons fait voir l'impossibilité d'appliquer, d'une manière rationnelle, le nom spécifique à l'une quelconque des espèces confondues dans la synonymie. Pour nous, ces espèces, quoique consacrées par Linné et une longue habi- tude, doivent disparaître de la nomenclature parce qu'elles y apportent la confusion conduite par le caprice. Ce qui précède explique pourquoi nous n'avons rien ajoulé, rirn changé au Purpura hippocastanum àe Lamarck. POURPRE. 6y Martini. Conch. 3. t. 99. f. 945. 946. Habite l'Océan des Grandes-Indes, etc. Mon cabinet. Elle est héris- sée de pointes spiniformes comme un marrond'Inde chargé de son brou. Longueur: 19 lignes. 10. Pourpre ondée. Purpura undata. Lamk. (1) P. testa ovatO'ttcutd, tiansversim tenuîssimè striatâ, murlcaiâ^albo et fusco-ràgricante longitudinaliler undalïmque pictà; anfractibus svpernè angulato-tuberculatis : tuberculis brcvibus acutis. Lister. Conch. t. 989. f. 34. a. An Murex umiatus ? Chemn. Conch. 11. t. 192. f. i85r. i85a. * Blainv. Pourp. nouvelles Ann. du Mus. t. i.p. 217. n" 34. * Kiener. Spec. des Coq. p. 116. n° ^3. pi. 34. f. 81. Exclus var. jun. Habite. . . Mon cabinet. Elle a des côtes longitudinales interrom- pues, et son dernier tour offre deux rangées de petits tubercules. Ouverture blanche; bord droit un peu denté et sillonné en son limbe interne. Longueur: 22 lignes. 11. Pourpre hémastome. Purpura hœmastoma. Lamk. (2) p. testa ovato-conicâ, crassiusculd, transversïm striatd, nodulosâ, fulvo rujescente; anfractibus supernè obtuse angulatis, nodullferis : (i) M. Kiener confond trois espèces sous ce nom: VUndata véritable, auquel il associe \e Purpura hicarinata de M. de Blain- ville, qui constitue une espèce très distincte, et enfin le Purpura rustka de Lamk., n° 38, qui est également une espèce très net- tement séparée des deux autres par tous ses caractères. L'exa- men seul des figures de M. Kiener suffit pour justifier ce que nous venons de dire. (2) Genre absolument inutile, proposé par M. Schumacher pour cette Pourpre, l'nn des types du genre, et pour une autre espèce appartenant également aux Pourpres. Le Buccinum hœ- mastoma de Linné est une espèce propre à la Méditerranée et aux mers d'Europe ; elle se trouve aussi au Sénégal : mais il faut considérer comme des espèces distinctes les coquilles qui proviennent de l'Inde ou du Pérou, et que l'on confond assez généralement avec celle-ci. Cette confusion est telle, que sur les cinq coquilles figurées par M. Kiener, sous le nom d'Hœmas" 5. 68 HISTOIRE DES MOLLUSQUES. iiltimo nodulis qtiadrlfariàm seriaCis c'incto; aperluiâ liiteo-pur- purascente; lahvo intus siilcato. liuccinum hœmastoma. Lin. S} st. nat. éd. la. p. laoa. Gmel. p. 3483. n° Sa. Lister. Concb. t. 988. f. 48. Ktimpli. Mus. t. a4. f. 5. Gualt. Test. t. 5i. fig. A. Adans. Seneg. pi. 7. f. i. le Sakem. Martini. Concb. 3. t. loi. f. 964. 965. * Payr. Cat. des Moll. de Corse, p. i55. n° 3ia. * Philip. Eniim. Moll. Sicil. p. 218. * Coll. des Cil. Cat. des Moll. du Finist. p. 5a. n» i. * Blainv. Faun. franc. Moll. p. i45. n" a. pi. 6. f. a, * Wood. lud. Test. pi. aa. f. Sn. * Stiamon'Ua liœmastoma. Schuui.Nouv. Syst. p. aa6. (1) * Bucciiiumliœmasloma.ViOr\\.M\}S. \i. a54. * Id. Schrot. Einl. t. 1. p. 336. n» 29. * Id. Dillw. Cat. t. 2. p. 611. n" 56. * Schub. etWagn.Suppl.àChemii. t. la. p. 145. pl.a35. f. 4o85, 4086. toma^ à peine y en a-t-il une que l'on peut rapporter avec cer- titude au Buccinam hœmastoma de Linné. M. de Blainville, eu cela, est allé aussi loin que M. Kiener, puisqu'il rapporte à une inême espèce des coquilles de l'Améri- que méridionale, de l'Océan atlantique, des côtes du Sénégal, de la Méditerranée, des côtes de France et de l'Océan indien. Ilest possible de distinguer, avec assez de facilité, au moins trois espèces dont l'une, celle de la Méditerranée, du Sénégal et de nos côtes océaniques, est la seule qui doive porter le nom dîHœmastoma. On trouve dans le supplément à Chemnitz, par MM. Schubert et Wagner, la figure d'une Pourpre qui participe à-Ia-fois des caractères du Purpura hœmastoma et du Mancinella M. Kiener n'hésite pas à la rapporter à cette dernière, cepen- dant les plis dentelés du bord droit qui caractérisent VHcemas- toma sont dans cette figure, comme ils n'existent pas; dans le Mancinella nous rapportons cette figure à \ Hœmastoma ^ comme variété à tubercules plus petits. Il faut ajouter que la figure elle-même est imparfaite et défectueuse dans son exé- cution, POURPRE. 6*9 * Kiener. S|)er, des Coq. p. iio, n" 69. pi. 33. f. 79. Exclus, al- terls variet, * Desh. Encycl. niéih. Vers. t. 3. p. 842, n" 6. Habite l'Océan atlantique et peut-être celui des Grandes-Indes. Mon cabinet. Coquille assez commune, dont néanmoins on trouve à peine une bonne figure. Longueur : a pouces a lignes. 12. Poui'pre bourgeonnce. Purpura mancinella, Lamk. p. testa ovato-vcnlricosd^ crassâ, tuberculis subacut'is basi lubris transverslm seriatis muricald^ albo-rubente ; spird conico-aculd ; aperturd flavd ; labro int'us strlalo : si rus rubro coloratis. Murex mancinella. Lin. Syst, nat. éd. la. p. laig. Gmel. p. 3538. n° 47. Runipl). Mus. t. 24. f. 5. Murex pyrum nodosum sylvestre. Chemn. Conch. 1 1. t. 19a. f. 1847. 1848. Purpura gemmulata. Encycl. pi. 397. f. 3. a. b. ' bj Var. testa minore, oblongd , albido-Jlavescente ; tuberculis gcm- miformibus aurantis. Peliv. Gaz. t. 48. f. i4. Knorr. Vergn, 3. t. 29. f. 6. P)Orn. Mus. p. 3o4. t. 9. f. 19.20. • Blainv. l'ourp. nouvelles Ann.du Mus. f. i. p. aaa. a" 45. • Martini. Conch. t. 3. p. 375. pi. loi. f. 967. 968. • Lister. Conch. pi. 957. f. 9. • Kiener. Spec. des Coq. p. 66. n" 41. pi. 16. f. 46. • Desh. Encycl. mélh. Vers. t. 3. p. 84a. n° 7. • Lin. Syst. nat. éd. 10. p. 751. • Lin. Mus. Ulric. p. 636. • Murex mancinella. Schrot. Einl. t. I. p. 5o6. u" a7. • Jd. Burrow. Eleni. of Conch, pi. 18, f. 4. • Quoy et Gaim. Voy. de l'Astr. t. a. p. 568. pi. 37. f. 14 à 16. • Murex mancinella. Dillw. Cat. t. a. p. 707. n" 5o. • Id. Wood. Ind.Test. pi. a6. f. 5a. Habite les mers des Indes orientales. Mon cabinet. C'est une des belles espèces de ce genre. Les tubercules des grands individus ne sont colorés que sur la spire. Longueur : a pouces 4 lignes. i3. Pourpre crapaud. Purpura hafo. Lamk. (i) p. testa ovato-abbreviatd y ventricasd, transverslm strlntd^ tuhercu- (1) M. Kiener confond avec celle-ci deux espèces qui nous yO HISTOIRE DES MOLLUSQUES. liferd, vufo-nigrîcante ; nltimo anjractu tiibercidls quadriserlaùs cincto ; spird brevissimd, acutiusculd ; aperturd dilatatd, lœvis- simâ^ albo-lutescente. Petiv. Gaz. t. 19. f. 10. * Blainv. Pourp. nouvelles Ann. du Mus. t. i. p. aaS. n° 5o. * Purpura lumida. Blainv. loc. cit. n° Sa. Habite... les mers de l'Inde.' Mon cabinet. Elle n'a point la spire calleuse comme la suivante ; mais elle s'en rapproche par sa forme générale. Longueur ; 20 lignes et demie. i4' Pourpre calleuse. Purpura callosa. Lamk. p. testd obovatd , 'ventricosd , transversïm str'iatd , lubercidiferà, grlseo-fuscescente ; ultimo anfractu tuberculh biseriatis cincto; spird brevissimd, retusd, callosd, mucronalâ ; aperturd lœvis- simd, albo-lutescente. Seba. Mus. 3. t. 60. f. 11. * Blainv. Pourp. nouvelles Ann. du Mus. t. i. p. 2î5. n° 5i. * Purpura tumida. Schuh. et Wagn. Chemn. Suppl. p. 140. pi. a3a. f, 4076. 4077. * Mus. Gotlw. pi, II. f. 80 b. * Purpura bujo. Kiener. Spec, des Coq. p. 80. n° 5o. pi. 20. f. 60. Habite,,. Mon cabinet. Coquille très singulière, large, courte, à spire comme écrasée et calleuse. Vulg. le Cul-de-singe. Longueur : 20 lignes. i5. Pourpre néritoïde. Purpura neritoides. Lamk. (\) p. testd ovato-abbreviald^ ventricosd, crassd, transversïm striatd^ tuberculato-nodosdj squaiidè albâ ; ultimo anfractu nodis qua- paraissent très distinctes : le Callosa et le Centiqiiadrata. Nous avons sous les yeux les trois espèces réunies par M. Kiener ; nous avons vu de chacune un assez bon nombre d'individus, et nous les avons toujours reconnus par des caractères constans. Les figures de M. Kiener suffisent à elles seules pour prouver ce que noui venons de dire, et servir à la distinction des trois espèces en question, (i) Il est certain que le Murex neritoideiis de Liuné est de la même espèce que celle-ci. La courte description que Linné en donne ne peut s'appliquer qu'au Purpura neritoides de Laniarck. Ce qui, sans doute, aura empêché Lamarck de faire ce rappro- chement, c'est que Linné a cité dans sa Synonymie des figures POURPRE. 71 drisev'iatis cincto ; spird brevissimd, reliisd; cotiimelld plana, medio bipunctatd : puiictis iiigris inœquaUbm. Lister. Conch. t. 990. f. 5o. Bonanni. Recr. 3, f. 174. Gualt.Test. t. 66. Cg. BB. Martini. Conch. 3. t. 100. f. 959-962. Murex fucus. Gmel. p. 3538. n° 44- * An Gevens. Conch. Lab. pi. 22. f. 216.' * Murex neritoideus. Lin. Syst. nat, éd. 12. p. 12 19. * Nerita nodosa. Lin. Syst. nat. éd. 10. p. 777. * Murex neritoideus, Born. Mus. p. 3o3. * An eadem ? Schrot. Eiul. t. i. p. 5o4. n" 25. * Purpura fucus, Sow. Gênera of Shells. f. 7. * Id, Reeve. Couch. Syst. t. 2. p. 2a1.pl. 260. f. 7. * Purpura fucus. Blainv. Pourp. nouvelles Ann. du Mus. t. i. p. 224. n° 47. * Murex neritoideus. Dillw. Cat. t. a. p. 706. n° 48. * Murex fucus. Wood. InJ. Test. pi. 26. f. 49. * Kieuer. Spec. des Coq. p. 87. n° 55. pi. 22. f. 62. * Desh. Encycl. mélh. Vers. t. 3. p. 842. n° 8. Habile... Mou cabinet. Espèce bien caractérisée par sa forme, qui rappelle celle d'une Nérite, et surtout par sa cohimelle plane, très large, et biponcluée de noir. Ouverture blanche et lisse. Lon- gueur : près de a ponces. Le M. neritoideus de Linné comprend à-la-fois cette espèce et noire Ricinuia liorrida, 16. Pourpre planospire. Purpura piano s pir a, Lamk. p. testa ohovatà^ 'ventricosd, apice retusissimà, crassâ, coslis sub- acutis distantibus cincld, albâ, liiteo-Unentd ^ spird pland; fauce sulcis aurantiis lineatâ ; columelld medio profundc cxcavald ; labro crasso. Purpura lineata. Encycl. pi. 397. f. 5. a. b. * Perry. Conch. pi. 44. f. 2. qui se rapportent à deux espèces : les unes au Ricinuia honida Lamk., les autres au Purpura ncritoides ; et comme Linné dit, dans sa Caractéristique : Columella planiuscula, ce caractère ne peut conTenir qu'au Neritoides , puisque VHorrida a la coluinelle plissée et dentée. M. de Blainville rend à l'espèce le nom de Gmelin; mais il eût mieux valu restituer celui de Linné, et par conséquent conserver celui de Lamarck, qui est le même. yi UISTOIRE DES MOLLUSQUES. • l'ilaiiiv. Pourp. nouvelles Anu. du Mus. p. aaS. u"49- • Schub. et Wagn. Sup. à Chemn. t. la. p. i43. p!. a3a, f. 4o8r. 4o8a. • Sow. Geneia of Shells. f. 6. • Rceve. Concli, Syst. t. 2. p. aar. pi. 260. f. 6, • Kiener. Sper. des Coq. p. 83. noSa. pi, 21. f. fil. ' Desh. Encycl. mélh. Vers. t. 3. p. 843. n" 9. Habite... Mon cabinet. Coquille très rare, et fort remarquable par sa spire comme tronquée, plane, même un peu enfoncée, et surtout par son ouverture dont les deux bords sont élégamment lajés par des rides, ou sillons colorés d'un orangé rougcàlre très vif, et dont la coiumellc est forlemeut excavée dans sou milieu. Lon- gueur : 17 lignes et demie. 17. Pourpre callifère. Purpura callijera. Lamk. P. testa ventricoià, semtglobosd, nodnlosd^ alh'uld ^ ultimo aiijraclti sttpcrnè caliis gihhos'is suhascendentibtis cororiato; spird brcvi, apîce mamiilari • apertnrd lœvi. • Blaiuv. Pourp. nouvelles Ann. du Mus. t. i. p. a34. n° 69. • Pujpnra COI ouata. Var. Kiener. Spec. des Coq. p. 72. Habite... Mon cabinet. Elle avoisine la suivante par ses rapports, mais elle en est très distincte par la rangée de callosités gibbeuses qui couronnent son dernier tour, s'avancent au-dessus de la su- ture, et fout paraître la spire comme enfoncée. Long.: 16 lignes. 18. Pourpre couronnée. Purpura coronata. Lamk. p. testa ovato-aciitd, renlricasd, transversà ^triatd, tubcradifcrd; an- fractïbus angulato-tuberculatis : ultimo cuuirco^ anteriîts tubircidis elongatis rectis coronato; tpird conicd, fusco-nigricante; suturis la- cinlato-crispls- apcrtiird tœvi, lutcsccutc. Adans. Seneg. pi. 7. f. a. le Labarin. Encycl. pi. 397. f. 4. • Blainv. Pourp. nouvelles Anu. du ûlus. t. i.p. a34. n° 7I, • Purpura guinens'is. Schub. et Wagn. Chemu. Sup. t. «». p. 144. pi. 232. f. 4083.4084. • Kiener. Spec. des Coq. p. 70. n° 44. pb »8. f. 53. 5 3 a. • Desli. Encycl. métb. Vers. t. 3. p. 843. n° 10. Habite les mers du Sénégal. Mon cabinet. Jolie coquille, qui ne me paraît pas avoir été connue de Martini, quoiqu'il applique le La- barin àH Adnnson à une espèce qui en est différente. Celle dont il s'agit ici a tous ses tours couronués de tubercules, mais le dernier l'est éminemment. Elle est bicolore, et surtout fort remarquable POURPRE. 73 par le caractère de ses sutures, qui sont imbriquées et lacinices. Longueur : 2 1 lignes. 19. Pourpre carinifère. Purpura carinifera. Lamk. p. testa ovalo-acutâ, transversïm striatd et carinatd, miiricatâ, fulvo-riijescente; carinis tuberculato-muricatis : tubcrculis distauti- hns; aperturâ lœvigatâ. Seba. Mus. 3. t. 60. f. 3o-32? An Martini. Conch. 3. t. loo. f. gSi? * Blainv. Puurp. nouvelles Ânn.du Mus. t. i. p. 227. n° 55. * Purpura carinata. Scluib. et Wagn. Sup. à Cliem. p. i4i . pi. 232. f. 4078. pi. 233. f. 4091* 4093. * Mus. Goltv. pi. 38. f. 260. a. b. * An Murex lacerus ? Born. Mus. p. 3o8. * Murex lacerus. Wood. Ind. Test. pi. 26. f. 55. * Kiener. Spec. des Coq. p. 62. u" 39. pi. 14. f. 38. * Desb. Encycl. mélh. Vers. t. 3. p. 844. u" 11. Habite... l'Océan Atlantique austral .=> Mon cabinet. Tours très anguleux, souvent deux carènes transversales sur le dernier. Lon- gueur : 21 lignes et demie. Si la fij^iire citée de Martini ne repré- sentait pas le canal trop allongé, elle conviendrait assez à notre es- pèce. 20. Pourpre escalier. Purpura scaloriformis. Lamk. P. testa ovaid, scalariformi^ umbilicatâ, albd; anfractibus decussatis, supernè angulato-carinatis, suprà pla/iis; spird exsertd- aperturd rotundatd; labro mnrgine interiore sulcato. * Blainv. Pourp. nouvelles Ann. du Mus. t. i. p. 228. n° 5-j. * Kiener. Spec, des Coq. p. 74. n° 46. pi. 19. f. 55. Habite. . . Mon cabinet. Elle est treiilissée par des rides, les unes longitudinales, les autres transverses; mais ce treillis est très fin sur l'aplatissement de chaque tour. Cette coquille est scalariforme, et l'angle du sommet de ses tours est bien cariné. Long.: i5 lignes. ai. Pourpre pagode. Purpura sacellum, Lamk. (i) p. testa ovatâ, scalariformi^ transverslm striatd et cingulatâ, fta- vescente, rubro-punctatd; anfractibus supernè angulatis^ suprà pla- nisy ad angulum muricatis; labro crenulalo^ intîis sulcato. (1) Il y a pour cette espèce une erreur que nous avons peine à comprendre. Le Murex sacellum de Chemnitz et de Gmelin est une véritable Pyrule voisine du Râpa. Si cette coquille est y^ HISTOIRE DES MOLLUSQUES. lHurex sacel/um. Chemn. Conch. lo. t. i63. f. i56i. 1S62. Gmel. p. 353o. n° 164. Habite les mers tic lladc, près des îles dcNicobar. Mou cabinet. Elle est encore scalariforme. Ouverture arroudie-ovale, à bord droit légèrement créuelé. Longueur: 14 lignes et demie. Elle devient plus grande. 22. Pourpre ecailleuse. Purpura squamosa. Lamk. P . tesld ovnto-aciitd, siihdecussatâ, scabriusculà, luteo-testaced; strlis longitiidinaUbiis tenuibits; sidcis transversis aculis squamn- loso-scahris ; anfractibus convexis ; sutnris coarctatis; aperlurd albdj labro denticulalo. Encyclop. pi. 398. f, 2. a. b. * Elainv. Pourp. nouvelles Anu. du Mus. t. i. p. a5o. n° lor. * Kiener. Spec. des Coq. p, 100. u" 63. pi. 29. f, 76. * Desh. Eucyc. melh. Vers. t. 3. p. 844. u° 12. Habite... Mon cabinet. Elle est bien distincte de la suivante par ses stries Iransverses comme écailleuses et très âpres au toucher. Lon- gueur : 21 lignes. 23. Pourpre ridée. Purpura rugosa. Lamk. (i) P. tesld ovato-oblongd, tramversïm rugosd, squalidè albd; rugis ob- bien celle que représente Chemnitz, elle est assez bien figurée dans cet auteur, pour éviter à M. de Blainville le sat hona qu'il ajoute à cette citation. Si ce n'est pas elle, pourquoi Lamarck aurait-il cité Chcmnitz ? pourquoi M. de Blainville, ainsi que M. Kiener, le citent-ils aussi? Enfin, si ce Purpura est bien la même coquille que celle de Cheninitz, pourquoi ne pas la faire passer aux Pyrules? La figure que donwe M. Kiener, i\u Sacelium de Lamarck, représente une espèce très différente de celle de Chcmnitz, et, pour s'en convaincre, il suffit de mettre en regard les deux figures. Si, comme on peut le croire par la con- cordance qui existe entre la figure de M. Kiener et la descrip- tion de Lamarck, c'est bien là le Sacellum de notre auteur, il faut convenir qu'il a commis une erreur en citant Cheninitz, et que M. de Blainville, ainsi que M. Kiener, l'ont reproduite en citant de confiance cette même figure de Cheninitz. (i) La synonymie de cette espèce atteste qu'elle a déjà reçu cinq noms, ce qui provient, sans aucun doute, de l'oubli de POURPRE. yS soletè imbricato-squamosis, alternls minoribtis; anfractibus con~ vexis; labro margincinteiiore sidcato. Buccinum str'iatum. Martyns. Conch. r. f. 7. Buccinum orbitalacunosa. Cliemn. Conch. 10. t. i54. f, 1473. Buccinum bicostatum, Brug. Encyc. Dict. u° 7. Descriptione exclusd. Ejusd. Buccinum lacunosum.n° 19. * Buccinum orbita. Var. p. Gmel. p. 8490. n° 18 3. * Zc^. Yar. Dillw. Cat. t. 2. p. 618. n° 74. toutes les règles de la nomenclature. De tous ces noms, il n'y en a qu'un cependant qui doive rester, et c'est le plus ancien, Martyns, le premier, a nommé cette coquille Buccinum stria- tum; elle doit donc prendre rang parmi les Pourpres, sous la dénomination de Purpura striata. Bruguière, contrairement à son exactitude habituelle, fait un double emploi pour cette espèce, double emploi de synonymie, mais non de description. Que l'on compare, en effet, la syno- nymie du Buccinum bicostatum , n° 7, à celle du Lacunosum^ n° 19, elle est absolument identique, mot pour mot; mais la description du Bicostatum se rapporte au Purpura succincta de Lamarck, et celle du Z«c««o« tours despire sont aplatis sous les su- tures et y forment comme des collets appliqués, ce qui caractérise cette espèce. Longueur : i6 lignes et demie. Je n'en ai que des in- dividus jeunes. 28. Pourpre ficelée. Purpura ligata. Lamk. (i) p. testa ovato-oblongd^ rugis convexiuscuUs succinctd, griseo-rufes- cente; anfiacùbus convcxis^ margine superiore piano ctadnato lim- bosis,' aperturd albd, lœvigatâ. * Buccinum mexicanum. Brag. Encycl. méth. Yers. t. 1. p. 260, * Buccinum porcatum. Gmel. p. 3494. * Schrot.Einl. t. i. p. 3752. Buccinum. n° 64. * Martini. Conch. l. 4. p. 71. pi. 126, f. i2i3. 1214. * Buccinum porcatum. Dillw. Cat. t. 2. p. 635. n° ii3. * Buccinum ligatum. Kiener. Spec. des Coq. p. 7. n" 7. pi. 5. f.i5. Habite. . . Mon cabinet. Longueur : 19 lignes. (i) Si les indications de M. Kiener sont exactes, cette es- pèce serait un véritable Buccin. Connue depuis long-temps cette espèce a reçu plusieurs noms, comme le témoigne notre syno- nymie, parmi ces noms, le plus ancien doit rester j et c'est celui de Gmelin. En faisant rentrer dans le genre Buccin l'espèce qui nous occupe, elle devra reprendre le nom de Buccinum por- catum. POURPRE. 79 29. Pourpre fustigée. Purpura cruentataLsLmk. . (i) p. testa ovato-acutà, striis exilissimis cinctd, giised, maculis irregu- laribus rubris aut spadiceis adspersd; anfracùbiis convexïsy suban- gulatis; aperlurd teslaceo-liiled; labro intîis stiiato. Martini. Concb. 4. t, laS. f. 1143. 1144. Buccinum cmentatum, Gmel. p. 3491. n° 88. * Schrot. Einl. l. i. p. 365. Buccinum. n° Sa. * Buccinum cruentatum. Dillw. Cat. t. 2. p. 63o. n° 102. Habite les mers delà Giiiane. Mou cabinet, longueur : 14 lignes. 30. Pourpre à teinture. Purpura lapillus. Lamk. p. testa ovato-acutd^ transversïm striatd, sublcevigatd, cinereo-lutes- cente, sœpiiis albo-zonatd;anfractibus convexis; spirdconicd; labro crasso,iritiis dentato. Buccinum Inpillus. Liu. Syst. nat. éd. \i. p, 1202. mel. p. 8484. n° 53. Lister. Conch. t. 965. f. 18. 19. Eonauni. Recr. 3. f. 52. Adan.s. Seneg. pi. 7. f. 4. le Sadot. Knoir. Yeigii. 6. t. 29. f. 4. Pennant. Zool. Brith. 4. pK 72. f. 89. Martini. (îouch. 3. 1. 121. t. 11 1 1. 11 12, et 4. t.iaa. f. 1 128. 11 29. Buccinum lapillus. Biiig. Dict. n** 17. Lister. Aiùm. ang. pi. 3. f. 5, 6. * Réaumur. D'un noiiv. teint. Mém. de rAcad.r7ii. p. i66. pi. 6. * Réaumur. De la form. des Coq. Méra.de rA<'ad.r709.pl.i5. f.i2. * Cuchlea. IN'° i32i. Linné. Faun. svecica. p. 378. i''® édil. * Buccinum lapillus. Liu. Sjst. nat. éd. 10. p, 739. * Id. Schrot. Einl. t. i. p. 337. u" 3o. * Buccinum lapillus. Linné. Fauu. svecica. 2^ éd. p. 523. n" 2i6r. * Id. Gervi. ( at. des Coq. de la Manche, p. 37. n" 2. * Id. Dillw. Cat. t. 2. p. 6i3. n° 6r. (1) M. Kiener regarde cette espèce comme une variété du Purpura cotaracta de Lamarck; mais nous n'admettons pas celte opinion, d'abord, parce que la description de Lamarck se rapporte exactement à la figure de Martini, à laquelle il ren- voie, laqtielle représente une espèce extrêmement différente du Cataracta de Chemnitz; ci ensuite parce' que la figure de BI. Kiener ne se rapporte ni à la description de Lamarck, ni à la figure de Martini. 8o HISTOIRE DES MOLLUSQUES. * Bitccinum filosum. Dillw. Cat. t. 2, p. 614. n* 62, * Brookes. Introd. of Conch. pi. 6. f. 78. * Roissy. Buf. Moll. t. 6. p. 28. n° 2. * Bitccinum lapillits. Rorn. Mus. p. 255. * D'Acosta. Concl). Brit. pi. 7.f. i. 2. 3. 4.9. 12. * Rosa délie porpore. f. 6. * Buccinum filosum, Gmel. p. 3486. * Id. Schrot. EIdI. t. i. p. 363. Buccinum. n» 23. * Id. Dillw. Cal. t. 2. p. 614. n° 62. * Martini. Conch. t. 3. p. 433. pî. m. f. iii3. 1114. * Blainv. Pourp. nouvelles Ann. du Mus. 1. i. p. 247. n" gS. * Coll. des Ch. Cat. des Moll. du Finist. p. 53. n°2. * Blainv, Faun. franc. Moll. p. 146. n" 3. pi. 6. f. 3. * Bouch. Chantr. Cat. des Moll. du Boulon, p, 64. u° 1 16, * Wood, lud. Test. pi. 23. f. 62. * Buccinum filosum. Wood. Ind. Test. pi. 23. f. 63. * Kiener. Spec. des Coq. p. lor. n° 64. pi. 29. f. 77.pl. 3oet3x. f. 77 a à 77 .s. * Fossilis Buccinum crispatum. Sow, Min. Conch. pi. 41 3, Habile les mers d'Europe j très commune sur les côîes occidentales de la France. Mon cabinet. On l'a confondue avec la suivante, qui y tient, en effet, par de très grands rapports, mais dont elle diffère par son défaut d'imbrications. Toutes deux, suivant leur âge, va- rient dans leur forme, leur coloration et l'épaisseur de leur bord droil. L'animal de l'une et de l'auire fournit une teinture pourpre ou cramoisie, qui était autrefois fort en usage avant la découverte de la Cochenille. Longueur de la coquille : i5 lignes et demie. 3i. Pourpre imbriquée. Purpura imhricata. Lamk. (i) p. testa ovalo-acutd^ costis imbricato-squamosis cinctâ, scabrd, aine- reo-lutescente, sc-piiis albo-zonatd; anfractibus convcxis; spirâ CO" nicd; labro ut in prœcedente. (1) Comine l'a supposé Lamarck, cette espèce n'est réel- lement qu'une variété du Purpura lapillus ; nous en avons la preuve matérielle par la série des variétés dans les coquilles, et par la ressemblance absolue des animaux. Dans la synony- mie de cette coquille, Lamarck a commis une erreur: il cite les figures n36 et 1137 de Martini, qui représentent une véritable Cancellaire voisine de l'OZ'/owg-a de M. Sowerby, et pourrait bien être X ^spe relia de la collection de Lamarck, Martini. Conch. 4. t. laa.f. 1124. iiaS.ett. 123. f. i iSG.iiS?^ * Coll. des Ch. Cat. des Moll. du Fitiist. p. 53, 11" 3. Habite les mers d'Europe, où elle est aussi très commune. Mon cabi- net. Celle coquille peut n'être qu'une variété de celle qui précède; car, à l'égard des produits de la nature, tous sont des variétés les uns des autres, ce que constate partout l'observation des avoisiaans; néanmoins la coquille dont il s'agit diffère éminemment de la pré- cédente par ses côtes transverses imbriquées d'écailles qui la ren- dent rude au toucher. Au reste, relativement à ces coquillages, voyez le mémoire de Réaumur (actes de l'Académie des sciences, 1711). Longueur : de la coquille 16 ligues un quart. 82. Pourpre calebasse. Purpura lagenaria. Lamk. (1) p. testa ovatàf transversïm tenuissimè strlatd, julvâ^ fascits aîbis cinctd, lineoUs longitiidinalibus undatis spadiceis omatd; anfrac— tibus siipernè angulatis, infrà suturas compresso-planis • labro te— nui, inths Icevi, fulvo-rubente. An Rumph. Mus. t. 24. fig. D? * Kiener. Spec. des Coq. p. 128, n° 82. pi. 40. f. 94. Exclus, varlet. * Purpura cucurbita. Duclos. Ann. desSc.nat. t. 26. pi. a, f. 12, * Martini. Conch. t. 4. pi. laS. f. i445? Habite. . . Mou cabinet. Spire courte, un peu obtuse. Longueur : 16 lignes. 33. Pourpre cataracte. Purpura cataracta. Lamk. (a) p. testa ovato-acutâ, scabriusculà^ griseâ^ strigis longitudinalibus undatis fusais pic ta; striis transversis prominulis strias longitudi- (1) Le Purpura lagenaria de Laraarck n'est point une Pour- pre, mais un véritable Buccin; nous en avons vu l'opercule, qui est celui de ce dernier genre. M. Duclos, dans le tome a6 des Annales des Se. naturelles, lui donne le nomde Furpura cucurbi- ta^ tandis qu'il applique à une autre espèce celui de Lagenaria. Cq Lagenaria de M. Duclos est une véritable Pourpre, et M. Kiener la rapporte à l'espèce de Lamarck, à titre de variété, quoiqu'elle ne soit ni de la même espèce ni du même genre; du reste, l'examen des figures 94, g^a^b, de la planche Ao du spé- cies des coquilles vivantes, suffit seul pour justifier mes obser- vations. (2) Le Buccinuni cataracta de Chemnitz nous paraît plutôt Tome X. 6 82 HlSTUIllE DES MOLLUSQUES. nales impressas decussantibus ; anfractibus supernè subangulatis; labro intîts striato. Bticcinum cataracta. Chem. Conch. xo. t. x5i, f. i455, Buccinnm catarrliacta. Gmel. p. 8498. n» 177. * Buccinum cataracta. DiUw. Cal. t. 2. p. 622. n" 8a. Habile les mers de la Nouvelle-Zélande. Mon cabinet. Longueur : 19 lignes et demie. 34. Pourpre bicostale. Purpura bicostalis. Laink. (i) P. testa ovato-acutà,tuberculiferd, transvenïm striatd, griseâ,str'igis tongitudinalibus angulato-Jlexuosis, rufo-fitscis pictâ; anfractibus supernè angulatis, tubcrculato-coronatis : ultimo biseriatim tuber— culato; labro intiis sulcato. Encycl. pi. 398. f. 5. a. b. [Zi] Far. testa cinered,subimmaculatd; tuberculis biseriatis minoribus. * Blainv. Pourp. Nouvelles Ana. du Mus. t. i. g. 238. n° 76. * Desh. Encycl. mélh. Yers. t. 3. p. 844. n° i3. Habite. . . Mon cabinet. Elle n'a point de côtes; mais les deux ran- gées de tubercules de son dernier tour la font paraître comme bi- costale. Ouverture dilatée. Longueur : 17 ligues et demie. 35. Pourpre plissée. Purpura plicata. Lamk. p. testa ovatâ^ longitudinaliter et obliqué plicatd, tubercidato-mu- un véritable Buccin qu'une Pourpre. Nous n'avons jamais vu une coquille que l'on put rapporter avec certitude à l'espèce de Chemnitz,et aucune de celles représentées par M. Kiener sous ce nom de Cataracta ne peuvent s'identifier avec elle ; et pour s'en convaincre, il suffit de comparer les figures des auteurs que nous venons de mentionner. Nous devons encore observer, que sous ce nom spécifique, M. Kiener rapporte au moins deux es- pèces: la figure 85 «, p. 36, pour l'une j la figure 85 d^ pi. 37, pour l'autre. Dans l'incertitude où nous sommes, nous n'osons pas citer M. Kiener dans la synonymie de cette espèce. Cette dernière variété est le Purpura crenidata de Lamarck, d'après le même auteur. (1) Après avoir joint à cette espèce le Buccinum luteostoma de Chemnitz (t. 11, pi. i37, f. 1800-1801), M. de BlainviUe propose d'y réunir encore l'espèce précédente, le Purpura cata- racta de Lamarck. Nous avons la conviction que les trois espèces en question doivent être maintenues. POURPRE. 83 ricatâ, albo et nigro per longitud'mem coloratâ; in tiltimo anfractu tuberculis transvevshn quadiiseriatis- spirâ brevi, apice obtusâ- là- bro intus dentato. Martini. Conch. 4. t. i23. f. 1141. 1142. 3Iiirex pUcatus . Gmel. p. 355i. n° 94. * Blainv.Pourp. Nouvelles Ann. du Mus. t. 1. p. 216.0° 33. * Purpura hippocaitanum. Var. Kiener. Spec. des Coq. p. 64. Habite. . . l'Océan Indien? Mon cabinet. Elle est obscurément plis- sée, très tuberculeuse, à sommet de la spire obtus, ainsi que celui des tubercules. Longueur: 1 5 lignes. 36. Pourpre corbulée. Purpura fiscella. Lamk. p. testa ovato-oblottgâ, longitudinaliterplicato-nodosd^ transversïm striatd, albo et nigro per longUudinem coloratâ; spird exsertd, ob- tusiusculd; labro iniiis dentato. Murex fiscellum. Cbemn. Conch. 10. t. 160. f. i524. i5a5. Gmel. p. 3552. n" 160. * Blainv. Pourp. Nouvelles Ann. du Mus. t. i. p. 206. n" ri. pi. 10. f. 8.? * Murex fiscellum. Dillw. Cat. t. 2. p. 73r. n° 99. * Id. Wood. Ind.Test.pl. 27. f. 102. * Kiener. Spec. des Coq. p. 3o. n°i6. pi. 6. f. 12. iia.Excl.var, Habite les mers de la Chine. Mon cabinet. Ouverture peu évasée, teinte de rose-violàtre. Longueur: 14 lignes. 3y. Pourpre thiarelle. Purpura thiarella. Lamk. p. testa ovaco-acutdy ventricosiusculà, transversïm striald, longitu- dinaliter subpUcatâ, griseo-fulvà; anfractibus supernè angulatis^ suprà planulatis^ ad angulum tuberculato-coronalis; spird subcon- tabulald; labro intits sulcato. * Blainv. Pourp. Nouvelles Ann. du Mus. t. r. p. aSS. n° 72. * Quoy et Gaim. Voy. de l'Aslr. t. 2. p. 571. pi. 89. f. 4. 5. 6. * Kiener. Spec. des Coq. p. 56. n" 34. pi. i5. f. 41. Habite. . . Mon cabinet. Longueur : 14 lignes. 38. Pourpre rustique. Purpura rustlca. Lamk. (i) p. testa parvuld, ovato-acutâ, longitudinaliter plicato-nodosâ , (i) Voici encore une espèce à l'égard de laquelle M. Kiener commet une erreur, en la rapportant comme jeune âge du Purpura itndata de Lamarck, n" 10. M. Philippi la considère 6. 84 HISTOIRE DES MOI.LnSQtJES. transvcrsïm striatà; pUc'is fusc'is; interstitits plumlieis; plicarum nodulïs Jluvcscentlbiis; anfracùbus spirw angulatls. * Blainv. Pourp. Nouvelles Ami. du Mus. t. i. p. aSg. n** 77. * Purpura undata junior. Kieiier. Spec, des Coq. p. ii8.pl. 34« f. 8x c. Habite. . . Mon cabinet. Elle est petite, mais fort jolie. Longueur ; 7 lignes et demie. 39. Pourpre semi- imbriquée. Purpura seini-imbricata, Lamk. (i) p. testa ovato-acutâ, transverùm costale, asperatâ, alhd; ullimi an- fractus costls squamoso-inibricatis; spîrâ exsertd; aperturâ oblon- gd; labro crasso : Umbo interiore lato, intus dentifero. Habite les côtes occidentales du Mexique. M. Bonpland. Mon cabi- net. Soa dernier tour est un peu ventru, anguleux supérieurement, et remarquable par ses côtes transverses imbriquées d'écaillés. Ou- verture un peu resserrée dans le fond. Longueur : un pouce. 40. Pourpre échinulée. Purpura echinulata. Lamk. (2) p. testa ovatd, 'ventricosd^ transvcrsïm tenuisslmè striatd, longitudi- naliter pUcatâ; tuberculis crebris echtnulatd ^ albd- anfractibus su- pernà angulatis; spird brevi, obtusiusculd^ aperturâ lœvi; labro in- tus lutescente. * Purpura mancinelloides. Blaiuv. Pourp. Nouvelles Ann, du Mus. t. i.p. 2 23. n°45.pl. ii.f. 3, * Purpura echinulata. Blainv. loc. cit. n° 46. * Sow. Gênera of Shells. f. 4. * Reeve. Conch.Syst. t. 2. p. a21.pl. aSg. f. 4. * Kiener. Spec. des Coq. p. 68. n" 42. pi. 16. f. 47. Habite. . . Mon cabinet. Je l'avais prise d'abord pour le M. manct- nella de Linné ; mais la description que l'on fait de ce dernier et avec doute comme une variété dti Buccinum d'Orblgnyi; d'après M. de Blainville ce serait une véritable Pourpre spécifiquement distincte du Buccin. (1) Cette espèce n'est point mentionnée parmi les Pourpres de M. Kiener ; elle nous paraît une espèce très distincte. (1) En rapprochant la figure et la description du Purpura mancinelloides de M. de Blainville du Purpura echinulata de Lamarck,on reconnaît l'identité de ces coquilles, ce qui nous détermine <'i les réunir sous imc commune dénomination. l'OUUPllE. 85 les synonymes qu'on y rapporte ne conviennent point à ma co- quille. Son dernier tour est assez ventru, et offre quatre rangées de tubercules fréquens et un peu élevés. Longueur: i5 ligues. 4i, Pourpre hérisson. Purpura hystrix. Lanik. (i) p. testa obovatâ, ventrlcosâ, transversïm striald^ spinosà^ lutescente; spinis longiuscuUs, canaliculatisy transversïm quadriserlatis; spird brevi, acutd- fauce roseà; labro margine interiore dentifero. Murex hystrix. Lin. Syst. nat. éd. 12. p. 1219. Gœel. p. 3538. n° 46. Gualt. Test. t. 28. Gg. R. Knorr. Vergn. 6. t. 24. f. 7. Regenf. Conch. i. t. 3. f. 32. Martini. Conch. 3. t. ici. f. 974- 975. * QuoyetGaim. Voy. de l'Astr. t. 2. p. 575.pl. 39. f, 14. i5, 16. * Murex hystrix. Dillw. Cat. t. 2. p. 706. n' 49, * Id. Wood. Ind. Test. pi. 26. f. 5o. * Kiener. Spec. des Coq. p. i3. n° 4. pï. a. f. 4, * Desh. Encycl. méth. Vers. t. 3. p. 845. n° 14. * Lin. Syst. nat. éd. 10. p. 75o. * Murex hystrix. Schrot. Einl. t. r. p. 5o5. n" 26. * Blaiav. Pourp. Nouvelles Ann. du Mus. t. i. p. 211. n" 24. * Eadem. Purpura spathuUJera. Blainv. Pourp. Nouv. Ann. du Mus. t. I. p. 212. n" 25. pi. 9. f. 8. Habite. . . Mon cabinet. Son ouverture est teinte de rose. Columeile légèrement ridée à sa base .'Longueur : 16 lignes. 42. Pourpre deltoïde. Purpura deltoidea. Lamk. p. testa ovato-abhreviatâ, 'ventricosâ, subdeltoideâ, rubente; ultimo anfractu sjipernè tubercuUs raris majuscuUs coronato; spird brevi, obtusiuscidd; labro intîts Icevigato, * Blainv. Pourp. Nouvelles Ann. du Mus. t. i. p. 214. n" 2g. * Id. Purp. subdcltoidea. N" 3o. pi. 9. f. 11. * Kiener. Spec. des Coq. p. 54. n" 33. pi. i3. f. 37. Habite. . . Mon cabinet. Elle a une rangée de nodosités au-dessous de celle de ses tubercules. Longueur: environ i3 lignes. (i) Nous considérons comme variété tle cette espèce le Viir- pura spathulifera de M. de Blainville. Nous avons celle coquille dans notre collection: elle se rapproche du MancliicUa par phi- sieurs variétés. 86 HISTOIRE DES MOLLUSQUES. 43. Pourpre unifasciale. Purpura unifascialis. Lamk. V. testa ovato-aculdy ventncosd, fransvcrs/m teniùssimè str'ialâ^ rufcs- centc; ultimo anfractusuperiic nodulis transversîmscriatis corona- to, medio fascid albà cincto ; spird brevi; aperturâ dilatatd, albà; labro teniii, inttis strialo, Encycl, pi. 397, f. 6. * Blainv. Poiirp. Nouvelles Ann, du Mus. t. i. p. aSg. * Purpura /icvmastoma. Var. Kiener, Spec. des Coq. p. 112. pi. 33. f. 79 a. Habiîe. . . Mon cabinet. Elle est peu épaisse, légère, 1res ventrue, et bien distincte de ses congénères. Longueur: r5 lignes. 44» Pourpre rétuse. Pujpwa retusa. Lamk. p. testa ovatdj Icevi, squalidè albidd; ultimo anfractu medio obtuse angulato, deiii excavato^ parte superiore turgidd, ohsolctc angulo- sd; spird brevissimd^ rctusd; columelld supernà calloso-gibbosd, in- fernè arcuald, y^« Martini. Conch. 3, t. 94. f. 912.? An Buccinum fossile? Gmel. p. 3485. no 58. Habite. . . Mon cabinet. Notre coquille ne paraît nullement fossile: la forme de son dernier tour est extraordinaire. Ouverture petite, lisse j bord droii mince. Longueur : 12 lignes et demie. 45. Pourpre cabestan. Purpura troc/ilea, Lamk. (i) p. tesld ovatd, cingulatd, cinered; cinguUs elevatis^ latis, convexius- culis, lœvissimis, albis, in ultimo anfractu ternis; interstitiis profun^ dis, decussatîm striatis^ spird exsertiusculâ; labro intics lœvigato. Petiv. Gaz. t. ici. f. 14. Knorr. Vergn. 3. t, 7. f. 2, Favanne. Conch. pi. 34. fig. E. Martini. Concb. 3. t. 118. f. 10 89. a, b. (i) Le Mantissa de Linné, ouvrage peu consulté des zoolo- gistes, contient, à Tendroit que nous citons, une description très exacte de deux variétés de cette espèce, sous le nom de Bucci- mwi cingiilatiim : comme ce nom est le plus ancien, et que d'ail- leurs il vient de Linné , il doit être restitué à l'espèce, qui de- viendra le Purpura cingulata. Il serait possible que la variété f. 75 a de M. Kiener constituât ime espèce distincte; mais nous n'en avons vu qu'un trop petit nombre d'individus pour nous fixer à son sujet. POURPRE. 87 Schroter. Einl. in Concb. 1. 1. 2. f. 8. a. b. Bucciniim trochlea, Brug. Dict. n° 8. Buccinum scala. Gmel. p. 3485. 11° 61. Triton trochlea. Encycl. pi. 422. f. 4. a. b. * Buccinum cingulatum. Lin. Manlissa. p. 549 et 55o,' * Id. Gmel. p. 35o6. * Schrot. Einl. t. i.p. 36o. Buccinum, n» 16. * Buccinum scala. Wood. lud. Test. pi. 28. f. 76. * Kiener. Spec.desCoq. p. 107. n" 67. pi. a8. f. 75. * Davila. Cat. t. i. pi. 8. f.V. * Buccinum scala. Dillw. Cat. t. 2. p. 619. n° 75. * Blainv. Pourp. Nouvelles Ann. du Mus. t. i.p. 249. a° 100. Habile le détroit de Magellan et les mers du cap de Bonne-Espérance. Mon cabinet. Coquille fort recherchée à cause de sa forme singu- lière qui l'a fait comparer à un cabestan chargé de quelques tours de corde. Elle est comme étagée, et offre une rampe spirale scala- riforme. Son bord droit n'a jamais de bourrelet marginal. Lon- gueur : 17 lignes et demie, 46. Pourpre cheville. Purpura clavus. Lamk. p. testa ovato-conicâ, scalariformi, apice acutd, transverslm elegan- tîssimè striatâ, longitudinaliter obsolète costatâ, griseo-ccerules~ cente; lahro tenui, intîis striato, rubente. * Blainv. Pourp. Nouvelles Ann. du Mus. t. i. p. 25i. n° 104. Habite. . . Mon cabinet. Celle-ci est obscurément uniciagulée sur l'angle de chacun de ses tours. Elle est grêle, presque turiiculée. Longueur: 11 lignes et demie. 47. Pourpre fasciolaire. Purpura Jasciolaris. Lamk. (i) p. testa ovato-conicâ^ transverslm tenuissimè striatâ, nitidâ, ttlbo" cœrulescente^fulvo-nebulosâ, fasciis crebris albo etfusco articulaiis cinctâ- eolumellâ supernè uniplicatâ; labro intus striato. An Gualt. Test. t. 55. fig. G? Habite. , . Mon cabinet. Coquille assez jolie, remarquable en ce que les taches de ses fascies forment, par leur disposition, des rangées longitudinales et comme onduleuses sur la spire. Celle-ci est rou- geâlre. Longueur: environ t3 lignes. (i) Nous pensons, avec M. Kiener, que cette espèce a été éta- blie pour une variété du Buccinum macnlosiim que Lamarck maintient parmi les Buccins ; cette espèce devra donc disparaître des catalogues, et entrer à titre de variété dans le Buccinum ma- culosum. 88 HISTOIRE DES MOLLUSQUES. 48. Pourpre pavillon. Purpura vexillum. Lamk. (i) P. testa ovalâ, Iccv'tgatâ, nltidà, rufo^rubente, fascits fttscis cïnctà; spird brevi, obtiisd- aperturd albd, basi effusdf canali b rcvissimo . Strombus vexillum. Chemn. Conch. 10, f. iS;. f. i5o4 i5o5. Gmel. p. 3520. n° 52. * Kammerer Rudolst. Cab. pi. 7. f. 2. 3. * Scrombits vexillum. Dillvv. Cat. t. a. p. 674. n° 36. * Id. Wood. Ind. Test. pi. aS. f. 30. * Cassidarla vexillum. Kiener. Spec. des Coq. p. i o, n" 6 . pi. 2 . f. 6. * Desh. Encycl. méth. Vers. t. 3. p. 845. n° i5. * Valenlyn. Amboina. pi. 9. f. 80. Habite l'Océan Indien. Mon cabinet. Coquille petite, subcylindrique, alternativement fasciéede rouge et de brun, comme ailée à la ma- nière des Strombes, mais sans le sinus du bord droit qui caractérise ces derniers. Ce bord est un peu épais et sillonné à l'intérieur. Longueur ; 9 lignes. ^^. Pourpre bizonale. Purpura bizonalis. Lamk. (2) P, testa parvuld, ovato-globosd, crassd, lœvi^ luted, albo-bizonatd; spird brevi, obtusà; aperturd Icevi; canali brevissimo. Habite. . . Mon cabinet. Elle est fort petite, et remarquable par sa forme globuleuse et son épaisseur. Longueur : 8 lignes. 5o. Pourpre noyau. Purpura nucleus. Lamk. (3) p. testd parvd^ ovatd, lœvi, nitidd, propè labrum basique transversîm (i) M. Kiener retire cette coquille du genre Pourpre pour la ranger parmi les Cassidaires. Nous n'adoptons pas ce change- ment, parce que cette espèce a bien plus les caractères des Pourpres que des Cassidaires. Elle a lacolumelle aplatie, et ne présente aucun des caractères, soit des Oniscies, soit des Cassi- daires proprement dites. (2) M. de Blainville assure que cette espèce a été établie sur une variété du Purpura lapilliis ; M. Kiener ajoute son témoi- gnage à celui de M. de Blainville, et la courte description s'ac- corde assez à l'opinion des personnes dont nous venons de citer les travaux. (3) Cette espèce n'est point une Pourpre , comme l'a cru La- marck; ce n'est pas non plus un Planaxe, comme M. Sowerby l'a supposé , ainsi que nous : c'est un véritable Buccin d'après l'opercule. POURPRE. 89 striald, castanèo -Juscescente; aperturd rotundatd ; labro inllts striât o. Lister. Conch. t. 976. f. 3a. Martini. Conch. 4. t. i-iS.i. ii83. Buccinum nucleus. Brug. Dict. n" 14. * Buccinum nucleus. Dillw. Cat. t. 2, p. 625. n" 90, Habite les mers de Madagascar, selon Bruguicrc, et celles delà Bar- bade, selon Lister. Mon cabinet. Elle n'est ni entièrement lisse ni totalement striée. C'est la plus petite des espèces connues de ce genre. Longueur 1637 lignes. f 5i. Pourpre monodonte. Purpura monodonta. Quoy et Gaim. p. testa ovatd, depressâ, transverslm tenue striatd, albd; spird bre- vissimd, obtusd, ultimo anfractu depresso, dilatato ; aperturd magnd, ovatd; labro simplici; columeîld pland^ violaced, basi unidentatd; aperturd basi 'vix cmarginatd. Blainv. Pourp. Nouvelles Ann. du Mus. t. i. p. -x^i. n° 82. Quoy et Gaim.Voy. de l'AsIr. Zool. t. 2. p. 56i. pi. 87. f. 9.10.11. Purpura madreporarum. Sow. Gênera of Shells. f. 12. Jd. Reeve. Conch. syst. t. 2. p. 222. pi. 260. f. 12. Kiener. Spec. des Coq. p. 84. n" 53. pi. 17. f. 5o. 5o a. Habite les mers de l'Inde, sur les Madrépores. Coquille très singulière et qui demande un examen attentif. En effet, elle rappelle assez bien, par sa forme patellaire, le genre Concho- lépasj mais elle se rapproche également du Leptoconchus de M. Ruppel, et aussi des jeunes individus du genre Magile, et elle rattache ainsi aux Pourpres des formes qui paraissent s'en éloigner considérablement. Il est à présumer que cette coquille a une ma- nière de vivre différente de celle des autres Pourpres; ses irrégu- larités feraient croire qu'elle demeure long-temps à la même place, comme font ordinairement les Calyptrées et les Crépidules, dont elle rappelle un peu la forme. Celte espèce est ovale ou oblongue. Sa spire est très courte, et son dernier tour est dilaté et aplati. Les individus frais sont striés à l'extérieur; mais il est rare d'en rencontrer à un bon état de con- servation. L'ouverture est grande, dilatée. Lacolumelle, extrême- ment large, aplatie et trauchanie, rappelle celle du Purpura pa- tula. Dans le milieu elle est oniéed'une tache violette assei éten- due, et elle présente conslamment vers la base une petite dent obtuse et triangulaire. Le bord droit est simple, tranchant et tout- à-fait blanc. Une autre particularité qui rend cette espèce remar- go HISTOIRE DES MOLLUSQUES. quable, c'est qu'elle n'a plus qu'une très faible trace du canal anté- rieur de l'ouverture, qui se trouve représenté par une simple dé- pression. Cette coquille a 20 millim. de long et 17 de large; mais les pro- portions sont variables. 1* 52. Pourpre élancée. Purpura data, Blainv. P.testâovato-oblongà, turbînatâ^ canefidci, transversim tenue striatà; spirâ longiusculâj apice acitminatd ; anfractibus in medio angu- lato tuberculosis ; ultimo transversim qitadriseriathn tuberculosoj aperturâ ofato-ar/gusld, inlùs albâ vel flavescente • columelld ob- solète plicatd; labro incrassato, intùs dentato, Blainv. Pourp. Nouvelles Ann. du Mus. pi. 11. f. i. Kiener. Spec. des Coq. p. 45, n° 27, pi. ro. f. 27. Habite les mers de la Nouvelle-Hollande. Coquille ovale-oblongue, bucciuiforme, ayant sa spire presque aussi longue que le dernier tour; on compte six à sept tours à celte spire; ils sont anguleux dans le milieu, et sur cet angle s'élève une série de tubercules ; sur le dernier tour se montrent quatre séries de tubercules semblables, elles sont également distantes, mais les tubercules les plus gros forment la série supérieure. Toute la sur- face de celte coquille est couverte de fines stries transverses. L'ou- verture est ovale-oblongue, étroite. La columelle, presque droite, est épaisse, et dans les vieux individus, on y voit deux ou trois dentelures. Le bord droit est fort épais, et garni en dedans de six dents fort rapprochées. Cette ouverture est ordinairement blan- che, elle est d'un beau fauve dans quelques individus.. Cette co- quille est toute blanche. Les grands individus ont 35 millim. de long et 20 de large. •f 53. Pourpre treillissée. Purpura fenestrata. Blainv. p. testa ovato-turbinald,costis longitudinalibus et transversis clathra' td, loctdis profundioribus quadratis fenestratd, fuîvd; spird conicd, clongatdy acuminatd; anfractibus supernè excavatis, infernè an— giilatis : ultimo conico, basi atlenuato ; aperturd ovato-angustd^ flavescente; labro incrassato, tridentato. Blainv, Pourp. Nouvelles Ann. du Mus. t. I. p. 221. n° 43.pl. 10. f. II. Quoy et Gaim. Voy. de l'Astr. Zool. t. 2. p. 563. pi. 37. f. i5. 16. Habile.. . Espèce fort belle et restée très rare jusqu'à présent dans les collec- tions. Elle a des rapports avec le Purpura alho-marginata, mais elle s'en distingue avec la plus grande facilité. Elle est allongée, POURPRE. 91 et elle semble composée de deux cônes réunis base à base, l'un pour la spire, l'autre pour le dernier tour. La spire est un peu moins longue que le dernier tour ; elle est pointue, et se compose de six ou sept tours, légèrement creusés à leur partie supérieure, et an- guleux un peu au-dessus de la suture. Toute la surface de cette coquille est couverte d'un gros réseau de côtes longitudinales et transverses, épaisses et saillantes, et qui viennent se niveler entre elles, dans leur entrecroisement ; aussi les espaces vides qu'elles laissent entre elles sont profonds, quadrangulaires, ce qui fait ressembler la surface de cette espèce à un dé à coudre. L'ouver- ture est fort étroite, ovalaire, d'un beau jaune orangé. La colu- melle est droite, simple, aplatie à sa base. Le bord droit est épais, et il porte ordinairement trois ou quatre dents, dont les deux der- nières sont beaucoup plus grosses que les autres. Toute cette co- quille est d'un jaune orangé, pâle et terne. Il y a des individus où l'on remarque une ou deux zones étroites de points brunâtres. Cette espèce a 32 millim. de long et 17 de large. f 54. Pourpre à bord noir. Purpura atro-marginata, Blainv. P, testa ovato-tnrbinalâ, atro fuscescente, transversim albo obscure zonatâ ; costis longitudinalibits transversisque cancellatâ; aper- turd ovato-semilunari , atratâ ; labro incrassato, quadridentato ; columellâ rectd^ in med'io subrugosd. Elainv. Pourp. Nouvelles Ann. du Mus., t. i. pi. 10. f. i. Purpurea cancellatâ. Kiener. Spec. des Coq. p. 25. n" 12. pi. 7. f. 16. Aneadem Purpura tessellata'! Sov/. Gênera of Shells. f. 10, Habite les rivages de l'île deTicopia, l'une des nouvelles Hébrides, d'après M. Kiener. Petite coquille à laquelle M. de Blainville, le premier, a imposé le nom que nous lui conservons, quoique M. Kiener ait proposé de le cbanger, parce qu'il lui paraît peu approprié aux caractères de l'espèce. Aucune raison ne peut justifier un changement comme celui que propose M, Kiener; il préfère pour cette espèce le nom de Cancellatâ, et un autre naturaliste, par les mêmes raisons que celles qui ont déterminé M. Kiener, pourrait également trouver ce nom peu convenable , car cette Pourpre n'est pas la seule à la- quelle il convient. Il faut donc, comme nous l'avons répété sou- vent, accepter le premier nom spécifique, sans cela la nomen- clature n'aurait jamais rien de fixe et de définitivement arrêté. Cette petite Pourpre est ovale, turbinée. Sa spire est assez allongée j 92 HISTOIRE DES MOLLUSQUES. on y comple 637 lours déprimes eu dessus, et anguleux vers la base ; le dernier tour est légcremenl creusé à sa partie supérieure ; il est conique, et terminé antérieurement par une très petite écliancrure. Toute la surface de la coquille est hérissée par des côtes longitudinales et transverses, saillantes et assez épaisses, laissant entre elles de petits espaces q\iadransulaires profonds. Outre ces côtes, on remarque encore des stries transverses, et des stries longitudinales résultant des accroisscmens. L'ouverture est d'un noir légèrement violacé, très intense; elle est ovale, semi- lunaire. La columelle est droite, un peu renflée dans le milieu, et elle présente sur cette partie deux rides blanchâtres ou violâtres. Le bord droit est épais, et garni intérieurement de quatre dents égales. La couleur de cette espèce est assez variable. La plupart des individus sont d'un noir grisâtre; quelques-uns ont plusieurs zones blanchâtres et transverses; quelques autres n'eu ont qu'une seule. Les grands individus ont a 5 mill. de long et 1 5 de large. *î* 55. Pourpre buccinëe. Purpura buccinea. Desh. p. testa ovato-oblongâj fuscâ^ supernè albo-trizonatâ^ longitudina- liter plicatd, transverslm stiiatâ ; anfractîbus convexiusculis , in medio obsolète tuberculos'is ; aperturâ ovato-oblongâ , flaves— cente ; columellâ recta , basl subumbilicatâ ; lahro intm striato^ acuto. Quoy et Gaim. Voy. de l'Astr. Zool. t. 1. p. 567. pi. 37. f. 12. i3. 14. Purpura striât a. Purpura strîata. Kiener Spec. des Coq. p. i32. n° 85. pi. 38. f. 88. Habite la Nouvelle-Guinée. Il y a dans Bruguière une espèce qu'il a nommée Striata, et qui fait partie des Pourpres: celle-ci, pour cette raison , devrait changer de nom; mais long-temps avant Bruguière , Marlyns avait donné le nom de Buccinum striatum à une autre coquille, qui appartient également au genre Pourpre, et c'est à cette dernière espèce que doit rester le nom de Purpura striata. Il y avait donc deux raisons pour que le nom imposé à celle-ci par MM. Quoy et Gaimard fût changé. Cette coquille est ovale-oblongue; par sa forme elle rappelle le Pur- pura francoUmis de Lamarck. Sa spire pointue se compose de sept tours convexes, sur lesquels s'élèvent des plis longitudinaux, larges et obtus ; sur ces plis se montrent deux rangées traiisvcrses de tu- bercules oblongs, blanchâtres, très obtus, et sur le dernier tour, ou voit une troisième rangée de ces tubercules au-dessus des deux pre- POURPRE. û3 mières. Indépendamment de ces accidens, on remarcjue encore à la suiiace des stries transverses el longiludiuales très fines, formant iiu réseau assez régulier. L'ouverture est ovale-oblongue, d'un fauve pâle, quelquefois rougeâtre, La columelle est droite, aplatie à la base, le bord droit est moins épais que dans la plupart des autres Pourpres; il est tranchant, et il est finement plissé. Toute cette co- quille est d'un brun noirâtre foncé, et elle est ornée à la partie supérieure de ses tours, de trois petites zones blanchâtres, inter- rompues dans la plupart des individus. Cette coquille à 45 millira. de long, et 20 de large. t 56. Pourpre de Blainville. Purpura BlainvilleL Desh. p. testa ovatd, apice acuminatd, pallidè fuscescente , transvershn tenue striatà; anfractibus in medio subangidatis , tuberculose: ultimo transversim quadricostato, costis inferioribus minoribus ■ apertuid ovatd, albâ, dilatatd; lineâ ferrugined circumdatd ; labro tenui intiis striato; columelld arcuatd, basi depressd. Kiener. Spec. des Coq. p. 99. n» 62. pi. 26. f. 71. Purpura cal- iaoensis. Purpura callaoensis. Blainv. Nouvelles Ann. du Mus. t. i. Habite les côtes du Pérou. H faut changer le nom de cette espèce, puisque dès i8a8 M. Gray, dans le premier fascicule de ses Spicilegia zoologica, a donné à une autre espèce de Pourpre le nom de Purpura callaoensis. Nous con- sacrons à l'espèce de M. de Blainville le nom du savant profes- seur qui le premier a inscrit celte espèce dans le catalogue des Pourpres. Cette coquille est bucciniforme , ovale-oblongue, ventrue dans le milieu ; sa spire est presque aussi longue que l'ouverture. Cette spire se compose de six à sept tours convexes, partagés en deux parties presque égales par un angle tuberculeux. Toute la surface delà coquille est chargée de stries transverses, fines, serrées, quelquefois pointillées ; sur les premiers tours, ces stries sont régulièrement croisées par petites côtes longitudinales j le dernier tour est aplati à sa partie supérieure, il est anguleux, et l'on y voit quatre côtes transverses , tuberculeuses, dont les deux anté- rieures sont les moins apparentes : celles-là sont souvent simples et dénuées de tubercules. L'ouverture est ovale, elle est grande, son bord droit, tranchant dans toute son étendue, et finement plissé en dedans ; toute la partie extérieure de ce bord est teinte d'un beau rouge ferrugineux ; une petite zone de la même couleur suit le couleur du bord gauche. Celle coquille est ordinairement p4 HISTOIRE DES MOLLUSQUES. d'un brun-marron Jerne; quelquefois elle est blanchâtre et slriée de brun. Les grands individus ont 43 millim. de long et 3o de large. "f Sy. Pourpre de l'Ascension. Purpura Ascensionis. Quoy et Gaim. p. testa ovato-ventricosd y abbreviatà ^ transversïm striatd, fusco- castaned ; spirâ brevissimd, subtruncatd, aperturd ovatd,siipernè canaliculatd, anticè 'vixemarginatdj albd; columelld latd, depressd, arcuatâ, in medio nigro tri seu quadri-punctatâ ; labro iiicras- sato, intits plicato, in margine crenulato. Quoy et Gaim. Voy. de l'Astr. Zool. t. 2. p. SSg pi. 87 f. 20 à 23. Blainv. Pourp. Nouvelles Ann. du Mus. t. i. p. 242. u" 85. Kiener. Spec. des Coq. p. 86. n°54. pi. 22. f. 63. Murex mœga, Mart. t. 3. p. 270. pi. 100. f. 961. 962. Habite l'île de l'Ascension. Marliui, ainsi que plusieurs autres conchyliologues confondaient cette espèce avec le Murex neritoideus de Linné , et M. Quoy a eu raison de la séparer, en lui donnant un nom nouveau. Cette Pour" pre a beaucoup d'analogie, par sa forme générale, avec le Pur- pura neritoides de Lamarck. On la distingue au premier abord, par l'absence des tubercules qui caractérisent d'une manière si facile le Neritoides. Cette coquille est ovale, raccourcie, la spire presque plane ou très obtuse ; le dernier tour est très grand, con- vexe, finement strié en travers, à peine atténué à la base, et ter- miné de ce côté par une échancrure très petite. L'ouverture est d'un très beau bianc: elle est régulièrement ovalaire, et son angle supérieur se continue en une gouttière oblique, assez profonde, qui se termine en une sinuosité, ou plutôt une échancrure placée tout près de la suture. Le bord droit est épais, plissé eu dedans, et finement crénelé sur sa partie la plus amincie. La columelle est large, très plate, tranchante, et régulièrement arquée en son bord; sur le milieu de cette columelle se montrent constamment trois ou quatre points arrondis, d'un beau noir, légèrement saillans. En dehors, cette coquille est d'un brun marron assez foncé; les stries sont un peu plus pâles. Les grands individus de cette espèce ont 45 millim. de long, et 35 de large. t 58. Pourpre échancrée. Purpura emarginata. Desh. P. testa ovtttd; apice acutà, transversïm costatd, irregulariter squa-> POURPRE. 96 moso-nodosâ f alio-griseâ vel fulvâ f aperturâ ovato-angustâ, utr'tnquè attenuatâ ; îabro acuto, in medio inflexo et emarg'mato ; columellâ arcuatâ, compressa, acutâ. Desh. Magas. dezool. 1841. MolJ. pi. a5. Habite la Nouvelle-Zélande. Espèce fort remarquable, et dont un petit nombre d'individus a été rapporté par M. Chiron, qui s'est empressé d'en enrichir quelques- unes des collections de Paris. Cette coquille est ovale-oblongue, atténuée à ses extrémités; la spire est pointue, et forme à-peu- près le tiers de la longueur totale; on y compte quatre tours et demi; ils sont anguleux à leui* partie supérieure, et cet angle est consti- tué par une série régulière de tubercules squamiformes , quel- quefois obtus: ces tubercules ne sont pas espacés régulièrement. Sur le dernier tour, outre cette première rangée, on en remarque encore quatre autres qui, à l'exception d'une seule , ont une ten- dance à s'effacer en s'avançant vers l'ouverture : celle qui persiste est la seconde, et elle est semblable à la première. Outre ces deux rangées principales de tubercules, la surface de la coquille est rendue rugueuse par un gi-and nombre de tubercules obtus , irréguliers quant à leur grosseur, et que l'on voit disposés suivant des lignes longitudinales d'accroissement , et des lignes transverses , paral- lèles entre elles. L'ouverture est ovale-oblongue , rétrécie à ses extrémités; elle est d'une couleur chamois foncé, et son canal terminal est court et peu profond. Le bord droit est tranchant, et ce qui rend cette coquille éminemment remarquable, c'est que le milieu du bord offre une échancrure oblique comparable à l'im- pression que l'ongle eût laissée dans ce bord, s'il eût été ramolli. Cette échancrure singulière correspond à la seconde rangée des tubercules du dernier tour, La columelle est large, aplatie, et ré- gulièrement arquée dans sa longueur. A l'extérieur, toute la co- quille est d'uu blanc grisâtre sale. f 59. Voxxr^vehovàée àQh\AXiC. Purpura albo-marginata. Desh. p. testa ovatâ, apice acitminatâ^ albo-griseà^ n'tgro multtpunctatd , transverslm sulcatd et striatà; aperturd ovatâ, intîis atro-violas- cente j albo-'marginatâ ; coîumetld ftiscà, angustâ ^ rectd basi acutd. Desh. Magas. de zool. i84r. Moll. pi. 44. Habite la Nouvelle-Zélande. Petite espèce, qui ne manque pas d'élégance dans la disposition gé- nérale de ses couleurs. Elle est ovale-oblongue, venirue dans le gb HISTOIRE DES MOLLUSQtTES. milieu. Sa spire, pointue, est plus ou moins prolongée selon les indi- vidus j elle est formée de quatre à cinq tours , dont les premiers sont toujours rongés ; le dernier est subanguleux à sa partie supérieure, et l'on y compte quatre à cinq côtes transverses, tantôt simples, tantôt subnoduleuses et plus ou moins saillantes, selon les variétés. Entre ces côtes se trouvent de fines stries, que l'on ne peut apercevoir que dans les individus les mieux conservés. L'extrémité antérieure du dernier tour est terminée par une échancrure très petite, lé- gèrement relevée vers le dos et contractée latéralement. L'ouver- ture est ovale-semi-lunaire ; elle est d'un brun violacé-noirâtre très foncé. La columelle est droite, arrondie dans presque toute sa longueur, et aplatie seulement à son extrémité et dans toute la longueur du canal terminal. Celte extrémité de la columelle est très pointue. Le bord droit est mince et tranchant; il est creusé d'un grand nombre de petites gouttières, qui correspondent aux côtes et aux stries de l'extérieur. Tout ce bord est terminé par une petite zone d'un blanc éclatant , qui est festonnée par les lignes brunes de chacune des gouttières, dont le bord est creusé ea dehors. Cette coquille est d'un blanc grisâtre, sur lequel ressorleni vivement un grand nombre de points d'un noir foncé , ordinaire- ment disposés suivant les lignes longitudinales d'accroissement. Cette coquille a ao millim. de long, et la de large. f 60. Pourpre kiosquiforme. Purpura kiosquiformis, Duclos. p. testa opato—oblongd, subscalariformi, transversïm tenue striatd , longitudinaliter tenuissimè lamelloso crispé, ad siUuram tamelloso lacunosdy atro-fuscâ^ albo transversïm zonatd ; anfractibus in me- dio carinatis^ tuberculatis : tiltimo supernè angulato ; aperturd albd, atro-Jasciatd ; labro tenui acuto, supernè ad suturam tinu soluto; columellâ rectd basi subombilicatâ. Duclos. Ann. des Se. nat. t. 26. pi. i. f. 5. Kiener. Spec. des Coq. p. Sg. n° 36. pi. i5. f. 40. Habite les mers de la Nouvelle-Hollande, d'après M. Kiener. Fort belle espèce de Pourpre parfaitement distincte de toutes ses congénères. Elle est ovale-oblongue. Sa spire, allongée et poin- tue , est presque aussi longue que l'ouverture elle-même; elle est subscalariforme; les tours sont partagés en deux parties in- égales par un angle aigu, sur lequel se relèvent des tubercules pointus, comprimés, et très élargis à la base; sur le dernier tour, au-dessous de cette rangée de tubercules, on compte quatre petits cordons transverses, dont le premier est armé de quelques petits tu- POURPRE. ()y hercules pointus. Dans les iiidividus Lien frais, la surface pré- sente non-seulement de fines stries tiansverses, égales et ré{;u- lières,mais encore un très ;;raud nombre de fines lamelles longitu- dinales , très serrées et relevées en courtes écailles ; enfin, on voit au-dessous de la suture une série de lamelles arquées, saillantes, et laissant entre elles des lacunes assez profondes. L'ouverture est ovalaire; la columelle est blanche, et le bord droit présente des fascies alternativement blanches et brunes; ce bord droit est mince et tranchant, à sa jonction à l'avant-dernier tour, une échancrure assez profonde, semblable à celle de certains Pleurolomes, le dé- tache. La columelle est droite, et dans la plupart des individus, elle présente à la base une fente ombilicale au sommet d'un petit espace demi-circulaire, circonscrit par un bourrelet écailleux. Cette coquille est d'un brun foncé, quelquefois terne et un peu grisâtre; elle est ornée de deux ou trois fascies blanches, dont l'une occupe la rangée supérieure de tubercules. Cette espèce, assez rare encore dans les collections, a 45 millim, de long et 3o de large, mais il y a des individus plus grands. "f 6i. Pourpre découpée. Purpura lacera. Desh. p. testa ovatâ siibsciilariformi, transversim striatd, striis pro/unJè piinctlculalls; spirâ actiminatd, arifraclibus siipernè contabulatisy in medio carinato~deiitatis, ultimo anfractu supernè hicarlnato, carini, dentatis, basi umbilicato; apertttrâ ovatd, supernè dis- jnncld, emarginatd. Murex laceras. Born. Mus. p. 3o8. Murex africantis. Martini. Conch. t. 3. p. sfifi. pi. joo. f. gSi? Lisler. Coucli. pi. gSS. f, n. Seba. Mus. t. 3. pi. 6o. f. 32. Murex lacerus. Dillw, Cat. t. 2. p, 708. n° 53. Habite.... Cette espèce a été distinguée autrefois par Born, sous le nom de Murex lacerus. Elle appartient au genre Pourpre de Lamarck, et < si elle n'a pas été mentionnée par la plupart des auteurs, cela vient sans doute de ce qu'ils l'ont confondue avec le Purpura cari— nifera. En effet, ces deux espèces ont entre elles beaucoup d'ana- logie, cependant nous avons reconnu des différences dans tous les individus que nous avons eu occasion d'observer. Le Purpura la- cera est une coquille ovale subturbinée, un peu scalaroïde, ayant la spire un peu plus courte que le dernier tour, composée de six tours, sur le milieu desquels s'élève une carène saillaute et dente- lée; celte carène est à la partie supérieure du dernier tour, et Tome X. 7 û8 HISTOIRE DES MOLLUSQUES. dans la plupart des individus, il y a au-dessous de la première une deuxième carène dentelée, mais moius saillante. Toute la surface extérieure est chargée de stries transverses, inégales, sur lesquelles passent des stries d'accroissement, fines et multipliées. En les ob- servant sous un grossissement convenable, on s'aperçoit que ces stries sont profondément ponctuées. Eu arrivant vers l'ouverture, le dernier tour est ordinairement disjoint à son angle supérieur, à la base il présente une surface assez large, infundibuliforme, percée d'un petit nmbilic au sommet et ayant la circonférence cir- conscrite par un bourrelet épais subécailleux.Versla base du der- nier tour, on remarque une zone lisse aplatie, qui se termine à l'ouverture par une échancrure médiocre. L'ouverture est régu- lièrement ovalaire; elle est d'un blanc fauve très pâle; son angle* supérieur est occupé par une petite échancrure, comparable à celle des Pleurotomes. Le bord droit est mince, tranchant, légè- rement ondulé. Le bord gauche est étroit, assez épais, aplati à sa base. Le canal terminal est courl, profond, et il est plus échancré que dans la plupart des autres Pourpres. Toute cette coquille est d'un fauve pâle; quelquefois elle est ornée de quelques flammules ou d'un petit nombre de taches roussâtres. Sa longueur est de 45 millim.,et sa largeur de a8. ■j- 62. Pourpre lutéostome. Purpura luteostoma. Desh. p. testa ovatâ, acuminatà,fulvd^fusco-marmoratâ^ transverslm tenue striatd; anfractibus suprà planulatis^ in medio angulato-nodosis, ultimo quadricostato; cost'ts titberculosis, tuhercuUs distantibus j aperturâ lutescente, ovald, inliis dentatd; columelld subrecid, basi compressa. Buccinum luteostomiim, Chemn. Conch. t. 11. p. 83. pl.i87.f.x8oo i8or. Jd. Dillw. Cal. t. 2. p. 612. n» 58. Id. Wood. Ind. Test. pi. 22. f. 69. Habite... On distingue assez facilement celte espèce parmi les autres Pourpres, Elle est ovale-oblongue, ventrue dans le milieu. Sa spire, assez allongée, est composée de sept à Luit tours aplatis en dessus, et dont les premiers sont divisés en deux par un angle sur lequel se relèvent presque perpendiculairement des tubercules obtus. Le dernier tour est plus allongé que la spire; on voit quatre cèles ob- tuses, dont les deux premières sont les plus grosses et sur lesquelles s'élèvent à des distances assez considérables cinq à six tubercules, gros et courts; les deux dernières côtes plus rapprochées ont des POURPRE. gg tubercules très courts et très obtus. La surface entière de cette co- quille est couverte de fiaes stries irausverses, serrées, subponc- tuées. L'ouverture est d'un jaiine fauve ou lougeâtre; elle est ova- laire. Son bord droit porte ordinairement en dedans cinq dente- lures inégales, dont les trois de la base sont plus petites et plus rap- prochées. La columelle est droite, elle est aplatie à la base, et elle se termine en un canal étroit et profond. Sur un fond d'un fauve grisâtre et blanchâtre, cette coquille est ornée de tlammules lon- gitudinales, irrégulières, d'un brun noirâtre foncé, et qui viennent se placer à la base des tubercules. Cette coquille, qui paraît rare encore dans les coUectious, a 5o millim. de long et 32 de large. ■j- 63. Pourpre lime. Purpura lima. Desh. P. testa ovatà, apice acuminald, caslaned, Iransversim inœqualiter sulcatd, sulcis squamidosis; anjractibus convexis, ultimo basiatte- nuato; aperturdovatâ; labro tenui angulato; columelld rectâ^ aibi- ddj basi complanatd; canali longo angusto terminatâ. Buccinum lima. Martyns. Univ. Conch. pi. 46. Murex lima. Gmel. p. 354r. no 176. Habite la Nouvelle-Hollande, au port du roi George, d'après Mar- tyns. Coquille ovale-oblongue, dont on se fera une très juste idée en la com- parant au Monoceros imbricatum de Lamarck. En effet, elle en a à-peu-près la forme et la grandeur, la spire est un peu plus al- longée, et l'extrémité antérieure du dernier tour est plus atténuée, et le canal qui le termine un peu plus allongé. Dans presque tous les individus du Monoceros imbricatum, il y a une petite côte entre deux plus grosses, ici ces côtes sont un peu inégales, mais accolées deux à deux, les stries d'accroissement multipliées et lamelleuses se relèvent en petites écailles, en passant sur les côtes. L'ouverture est ovale-oblongue, d'un brun rougeâtre pâle et glacé de blanc. Le bord droit est mince, creusé en dedans par autant de petits sillons qu'il y a de côtes à l'extérieur. Cette ouverture se termine antérieurement par un canal long et étroit, ce qui pourrait faire rapporter cette espèce parmi les Fuseaux, si elle n'était retenue entre les Pourpres par les caractères de sa columelle. Celle-ci est presque droite, aplatie, surtout à la base, où elle finit eu pointe. Toute cette co(|uille est d'une belle coukur brun-marron uni- forme, ce qui lui donne une ressemblance de plus aver le Mono- ceros dont nous avons parlé. Quoique le nom de Buccinum lima ait été employé par Martyns, pour l'espèce que nous venons de décrire, cela n'empêcha pas Cheniniu de donner encore le même 100 HISTOIRE DES MOLLUSQUES. nom à une espèce 1res différente, appartenant aux Buccins, de la section des Nasses de Lamarcl<. Ce double emploi, ui pouvait avoir des inronvéniens dans rancleniic nomenclaiure, n'en a plus aujourd'hui que les coquilles en question appartiennent à des genres difféiens. Celte coquille a Somillim. de long, el 3o de large. f 64. Pourpre intermédiaire. Purpura intermedia. Kie- ner, P. testa ovato-turhinatd , transverslm stilcalo-striald , nigrescente albo-marmoratd ; anfractibusconvexiuscuîis, ultimo quadricos- tato; costis obsolète tuberculosis ; apertttrd ovato-subsemiliinari , intùs albdy fauce castaned; columelld rectd^ in medio maculd albâ notatd; labro incrassato , intùs tenue denticidato, albo quadrima- culato, Kiener. Spec. des Coq. p. 5i. n" 3i. pi. 12. f. 34. Habite les côtes du Sénégal , d'après M. Kiener. M. Kiener regarde cette espèce comme intermédiaire entre les Pur. pura hippocastanum et Pica. Elle est constamment distincte des deux espèces en question , quand même on conserverait Vhippo- castanum à la manière de l'auteur du species. Cette coquille est ovale-oblongue ; la spire, assez allongée, mais obtuse au sommet, se compose de cinq tours arrondis et obscurément anguleux dans le milieu; sur le dernier, on remarque quatre côtes trausverses éga- lement distantes, à peines saillante*, cl sur lesquelles font saillie un petit nombre de tubercules très obtus. Indépendamment de ces côtes, on -remarque encore sur la surface extérieure un grand nombre de fines stries transverses. L'ouverture est ovalaire.subse- milunaire; elle est d'un beau blanc dans le fond, tandis que ses parties extérieures sont d'un beau brun-marron. La colume.lle est presque droite, légèrement renflée dans le milieu, et elle est or- née d'une tache blanche dans l'endroit même du renflement. Le bord droit est épais, finement dentelé en dedans; il est brun, et l'on y remarque quatre taches blanches qui correspondent aux côles extérieures Toute cette coquille est d'un brun noirâtre foncé ; elle est marbrée de blanc, et l'on remarque de plus quelques ta- ches blanches qui sont placées sur les côles. Cette coquille est longue de 35 millim,, et large de 23. •{* 65, Pourpre à lèvre épaisse. Purpura labiosa, Gray. P, testa ovato-acuminatd^ albd, lamellis longitudinalibus costulisque transversalibus clathratd ; spird acutd, an/ractibus primis in medio angulatis; aperturd minimal ovatd ^ labro crassissimo, extîts di(a- POURPRE. 101 lato, iiitus denlato; coîumelld basidepressd, canaii lungo anguslo terminatà. Giay. Spicileg. zool. f. 4- p'. 6. f. g. Mtirei crassilahris . Po liez et Mich. Cat. de Douai, p. 4i4. n" it- pi. 33. f. lo, II. Murex crassilabrum. Sow. Jun. Couch. illusl. fig. i4. Kiener. Spec. des Coq. p. 86. uP 63. pi. 2. fig. a. Murex la- biosus. Habite les côtes du Chili et du Pérou. Avant que l'on connût l'opercule de celle coquille, il était assez naturel de la ranger parmi les 3Iurex ; elle en a, en elfet, presque tous les caractères extérieurs, étant terminée à la base par un ca- nal plus long et plus étroit que dans les autres Pourpres. On pouvait même prendre les lamelles longitudinales dout elle est pourvue pour des varices, assez semblables à celles de plusieurs espèces de Murex; mais l'opercule décide absolument de la place que doit occuper celte coquille : elle doit faire partie des Pourpres. — Elle est ovale-allongée; sa spire pointue forme le tiers de lu longueur totale; les premiers tours sont anguleux dans le milieu; le dernier présente trois petites côtes transverses, également dis- tantes : elles sont traversées par des lames longitudinales, courtes et tranchantes, de sorte que la coquille est couverte d'un réseau à grandes mailles quadrangulaires. Ce qui rend particulièrement cette espèce facile à reconnaître, c'est l'excessif épaississement que prend le bord droit à mesure que la coquille vieillit. Ce bord se dilate en dehors ; il est plat en avant ; en dedans il porte six petites dents accouplées deux à deux. L'ouverture est ovalaire, étroite. Son canal terminal est long, étroit et à peine échaacré. Cette coquille est toute blanche, quelquefois teintée de jaunâtre ou de fauve très pâle. Elle a 35 miliim. de long, et 22 de large. f 66. Pourpre de Kiener. Purpura Kienerii. Desh. p. tesld ovato-ventricosd, turbinatâ, transversîm tenue striald,fus- cd, albo longitudinaliter strigatd ; spird acutd, aiijractibus in me- dio carinato-dentaùs^ suprà planulatis, ultimo tuberculis majori- bus coronato , in inedio costuld tuberculosd instructo ; aperturâ ovatd^ luteicente, fusco-zonatd y labro tenui denticulato ; coîumelld rictd, bail obsolète canaliculatd. Purpura bitubercularis. Kiener. Spec. des Coq. p. 49* «»° xr. pi. Il.f. 32. Habile la Martinique, d'après M. Kiener. M. Kiener ayant donné cette coquille comme le Bitubercularis de I02 HISTOIRE DES MOLLUSQUES. Lamarck , et ce nitnbercidaris, comme nous l'avons vu, consli- luant une espèce liés disliiicte, nous nous trouvons dans l'obliga- tion de changer le nom de l'espèce qui nous occupe, et nous en avons profité pour lui imposer celui de l'auteur du Species des coquilles vivantes. Celte espèce est ovale-ventrue j sa spire, poin- tue, se compose de sept tours anguleux, danslemilieu et sur l'angle desquels se relève une rangée de tubercules pointus ; leur partie supérieure est aplatie ; elle représente une petite rampe en plan oblique, qui remonte jusqu'au sommet; le dernier tour présente deux rangées inégales de grands tubercuks; les plus grands sontles supérieurs; au-dessous et vers la base, on remarque deux petits cordons , sur lesquels se placent quelques petites taches blanches. Sur toute la surface, on voit un grand nombre de stries trans- verses, fines, qui souvent sont accouplées deux à deux. L'ouverture est ovalaire, d'un jaune fauve ou légèrement safrané. Le bord droit reste mince et tranchant ; il est très finement dentelé, et l'on y remarque deux ou trois fascies d'un brun assez intense. La columelle est droite, aplal-e à la base, et légèrement creusée en gouttière à son extrémité. La coloration de cette coquille est assez conslanle. Sur un fond d'un brun foncé, elle est ornée de taches irrégulières, d'un beau blanc, qui descendent dans les intervalles des lubercules. Cette coquille est longue de 45 millim, et large de 35. *f 67. Pourpre impériale. Purpura imperialis. B\a\n\, p. testa ovato~acutâ, transversim striatâ albo-griseâ, basl umbi- Ucatd ; anfracùbus in medio cavinato-svinosis ^ siiprà planiilatis, contabiilalis, ttltimo spinis hngioribus coronatOy in medio angulo tuberculoso insliucto, basi iimbilico lato^ costuld squamosà cir- cumdalo; aperturd oblongây intiis fusco-fasciald ^ labro tenui striato. Blainv. Pourpres. Nouvelles Annal, du Mus. t. i. p. 2547. n" 54. pi. li.f. 6. Kiener. Spec. des cop. p. 57. n» 35. pi. 14. f, 3 9. exclus, variet. Juniore. Habile..,. Ou pourrait confoudre cette espèce avec le Purpura bicarinata, dont elle se rapproche par plusieurs caractères , mais elle s'en dislingue constamment par plusieurs autres. M. Kiener con- fond celle-ci avec une autre belle espèce (pi. 14, f. 89, al, que nous avons toujours reconnue comme parfaitement distincte de toutes ses congéuèrcs ; li suffit, au reste, d'examiner avec POURPRE. 103 quelque soin les figures de l'auteur que nous citons, pour être convaincu qu'elles représentent deux espèces bien différentes. La pourpre impériale est une coquille ovale-turbinée, pointue au sommet, et ventrue dans le milieu. Sa spire est composée de sept îours, divisés en deux parties par une carène subniédiane simple sur les deux ou trois premiers tours, et qui se découpe ensuite en dentelures qui deviennent spiniformes sur le dernier tour. Outre cette rangée d'épines obliquement redressées , le dernier tour pré- sente encore sur le milieu de sa longueur un angle, ou plutôt une petite côte transverse, sur laquelle se relèvent autant de petits tubercules pointus qu'il y a d'épines à l'angle supérieur. Toute la surface de celte coquille est finement striée en travers ; les stries les plus grosses sont à la base du dernier tour. L'ouverture est petite, ovalaire ; la columelle est presque droite, et moins aplatie à la base que dans la plupart des autres espèces. La base de cette columelle présente une surface oblique, large, infundi- buliforme, circonscrite en dehors par un boUrrelel assez épais, chargé de six ou sept grosses écailles. Le bord droit est mince et tranchant ; il est orné en dedans de plusieurs fascies d'un beau brun, et l'on y remarque aussi de fines stries qui partent de la partie tranchante du bord. Cette coquille a 3o millim. de long, et 22 de large. f 68. Pourpre à grandes écailles. Purpura squamigera, Desh. p. testa ovato-ttirbinatâ rugosâ, transversim costatd et striatâ- spirâ acutd, cnntabulald ; coslis spinis squamœformibus instruc- tis ; striis rugosis ; aperturd ovalo-actitd, rufescenti-. ; columelld recld, basî pland et perforatd ; colore externo l'ufo griseoque va- rie gato. Desh. Voy. dans l'Inde par Bélanger. Zool. p. 426. n° i5. pi. 3. f. 10. II. 12. Muller. Synop. Test. p. 71. n° 4. Cette coquille est ovale- oblongue, turbinée; sa spire est courte, formée d'un petit nombre de tours; elle est pointue au sommet, étagée ; ses tours sont pourvus de deux rangs de grandes écailles spiniformes; sur le dernier tour on voit quatre côtes transverses, étroites, convexes, sur lesquelles sont disposées régulièrement de grandes écailles pointues, comprimées, canaliculées en dessous. Ces écailles sont graduellement décroissantes d'arrière en avant; toute la surface est occupée par de très fines stries transverses, sur lesquelles se relèvent de très petites écailles très fines et lamel- 104 HISTOIRE ÛKS MOLLUSQUES. Ituies. L'ouverture est ovale-oblongue, rétrécie à sou extrémité antérieure; elle est d'un brun rougeâtre; et son Lord droit est finement crénelé dans toute sa longueur. La columelle est presque droite, arrondie à la partie supérieure; elle est aplatie à sa base et percée d'un ombilic assez large. Une côte obliquement dé- currentc circonscrit à l'exlérieur cet ombilic : celte côte est ré- gulièrement écailleuse. A l'extérieur, celte coquille est d'un blauc grisâtre, et ornée de grandes taches subquadraugulaires d'un brun rougeàlre assez foncé. Celle espèce, assez rare dans les collections, a été rapportée des îles de la Soude, par M. Bélanger. Elle a 33 millim. de longueur. •J* 6g, Pourpres à petites écailles. Purpura squamidosa, Desh. P, testa oblongà, apice acutâ- subconlabuîatd, nigricantc, trans- versim sulcatd; sutcis numerosis, squamosis ; anjractibus convexis, costulis longitudinalibiis imtruclis; apeiturâ albd, labro incraS' salo, denticulalo. Desh. dans Bel. Voy. aux Indes. Zool. p. 427- pi- 2. f. 6. 7. 8. Celte Pourpre est oblougue, turbiuiforme, atténuée à ses extrémités ; la spire, aussi longue que le dernier tour, est très pointue au sommet; elle est formée de 6 à 7 tours étages, aplatis au-dessus, carénés dans le milieu et pourvus de côtes longitudinales qui, sur le dernier tour, se prolongent jusqu'à la base; elles sont traver- sées par un grand nombre de sillons inégaux, striés, et chargés d'un très grand nombre de fines écailles. L'ouverture est petite, ovale-oblongue. Sou bord droit, épaissi, est dentelé dans toute sa longueur. La columelle est épaisse, presque droite, arrondie à sa partie supérieure, elle est aplatie et pointue à sa base. Le bord gauche est mince, appliqué dans toute sa longueur; il est d'un blanc rosaire à son extrémité antérieure. L'échaiicrure qui termine l'ouverture est petite, étroite, et peu profonde. Sur un fond d'un brun noir, celle coquille est ornée, sur le dernier tour, de a ou 3 zones étroites, blanches; quelquefois l'intervalle des sillons est blanc, tandis que leur sommet est noir. Dans une variété con- stante, la coquille est toute noire. Celle coquille a été recueillie par M. Bélanger sur les côtes occidea- tales de l'Inde. Les grands individus out 35 millim. de long. •j* jo. Pourpre épineuse. Purpura aculeata. Regen. P. testa ovalo-turb'matd , contabulatd , transvcrsïm strialo-nigosd , albd, nigro-maimoiatd scu puiictatd ; anfiactibus superiit planu- POUKPBE. Io5 laits, in medio tuberculis acuîeiformibus coronatis, ultîmo anfractu magno j trifanàm tuberciilato ; aperturâ subovatâ, intus castaneo zonatâ ; labro incrassato, intîis dentato. Regenfuss. Conch. t. i. p. lo. pi. 2. f. 18. Seba. Mu?, t. 3. pi. 52, f. 27. pi. 60. f. 12. Martini. Conch. t. 3. pi. 99. f. 945. 946. Purpura liippocastanum. Pars. Lamk. n" 9. Murex hippocastanum. Pars. Gmel. p. 35 Sg. Habite... Nous avons trouvé, dans l'ouvrage de Regenfuss, une très bonne figure de cette espèce, désignée sous le nom que nous lui avons conservé, Purpurea aculeata. La synonymie que lui attribue cet auteur est des plus fautives, puisqu'il y rapporte deux espèces de Pourpre, ainsi que le Murex turbi/iel'us dehiané. Cette coquille fait partie du Murex hippocastanum de Linné. Nous avons vu, dans une note relative à cette espèce, à combien d'erreurs syno- nymiques elle avait été sujette, et nous avons fait remarquer que celte confusion s'est continuée jusque dans nos auteurs les plus récens. L'espèce que nous mentionnons actuellement a été con- fondue par Lamarck lui-même , parmi celles qui constituent son Purpura hippocastanum. En déniembraut successivement les espèces comprises sous ce nom, le Murex hippocastanum de Linné, et la Pourpre du même nom de Lamarck, devront disparaître de la nomenclature. Le Purpura aculeata est une coquille lurbinée, ovalaire, à test solide, ayant la spire obtuse et assez allongée; on compte à cette spire six à sept tours, aplatis en dessus, et couronnés, dans le milieu, d'une rangée de gros tubercules spiniformes, dirigés hori- zontalement ; sur le dernier tour, on compte trois, quelquefois quatre rangées de tubercules semblables, mais un peu plus courts. Outre ces tubercules, ou voit encore à sa surface des stries trans- verses souvent accouplées à deux ou à trois, et formant des sillons 1res aplatis. L'ouverture est ovale-oblonguc. Sa columelle, légère- ment enflée dans le milieu, présente ordinairement deux grosses rides à peine saillantes. Le bord droit est épais, garni en dedans de cinq à six dents arrondies, desquelles partent autant de zones transverses d'un beau brun, que l'on voit pénétrer dans l'intérieur de l'ouverture. Lorsque cette coquille est bien fraîche , elle est d'un blanc fauve, et ornée de fascies longitudinales, de points ou de taches d'un noir foncé. Les grands individus ont 5o millim. de long et 43 de large, en y comprenant la longueur des épines. I06 HISTOIRB DBS MOLLUSQUES. *j* 71. Pourpre melon. Purpura me/o. ^uclos. p. teslâ orald, crassâ, f/onderosd, transver.ùm striatâ, atro-fuscd; albo irregulariter niaculatd; aperturd ovalà; labro tenui , tenue dentato, inlîis pUcato, supernè fusco, anticè httescente ■ columelld simpUci , basi obsolète canaliculatd , in medio violaced, supernè infemèque aurantid. Blainv. Pourp. Nouv. Ann. du Mus. t.i.p. 241. n" 83. pi. 12. f. 4. Duclos. Ann. des Se. nal. t. 26. p. io5. pi. i. f. 2. Sow. Gênera of Shells. f. 5. Reeve. Conch. S)st. t. 2. p. 221. pi. Sg. f. 5. Kieuer. Spec, des Coq. p. laS. a" 80. pi. 39. f. 93. Habite les côtes du Pérou. Cette espèce avait déjà été nommée par M. Duclos, dans les Annales des sciences na/urelles, lorsque M, de Blainville lui imposa le nom de Purpura crassa dans sa Blonograpliie des Pourpres, publiée quatre années plus tard. Cette coquille se reconnaît facilement ; elle est épaisse et pesante; le plus souvent elle est ovalaire. Dans quelques individus, la spire est très courte et très obtuse; dans les individus Lien conservés , on voit à la surface des stries fines et peu profondes, qui ordinairement se détachent en blanc sur les parties brunes de la coquille. La spire est conique, composée d'un petit nombre de tours aplatis. L'ouverture est petite, régu- lièrement ovalaire, et sou bord droit, mince et tranchant, s'épais- sit assez subitement; presque tout ce bord est d'un brun-noirâtre foncé, il est blanchâtre, ou d'un jaune-orangé pâle à la base; il est finement dentelé dans tonte sa longueur, et chaque dentelure se Continue en dedans sous la forme d'un petit pli. La columelle est très épaisse, arrondie dans la plus grande partie de sa lon- gueur; elle est aplatie à la base, et même légèrement creusée en gouttière. Cette columelle porte au milieu une grande tache vio- lette; dans les vieux individus elle est d'un beau jaune-orangé à ses deux extrémités. Le canal terminal est court, étroit, peu pro- fond. La plupart des individus sont d'un brun-noirâtre très foncé, avec quelques tâches blanches, irrégulièrement éparses, quelque- fois assez grandes pour descendre du haut en bas du dernier tour. Ce dernier tour est toujours pourvu d'une large zone blanche à la base. Les grands individus de cette espèce ont 58 millim. de long, et 40 de large, f 72. Pourpre chocolat. Purpura chocolatum. Duclos. P. testa omto-turgidd , transversim tenue striatâ, supernè tubereu- POURPRE. 107 lato-dentatd, fucescente ; aperturd magnâ, dilatatâ; columelld recta, albd, rubro in medlo maculatâ. Purpura chocolatta. Blainv. Pourp. Nouvelles Ann. du Mus. t. i. p. 240. n° 80. pi. 12. f. 23. Duclos. Ann. des Se. nat. t. 26. pi. 2. f. 7. Kiener. Spec. des Coq. p. 98. n° Ci. pi. 26. f. 70, Habite l'Océan Pacifique, sur les côtes du Pérou et du Chili. Grande et belle espèce de Pourpre, dont on connaît actuellement plusieurs variétés remarquables. Elle est ovale, ventrue. Sa spire, peu allongée, est pointue au sommet , et se compose de sept tours, dont le dernier est très grand, et, dans la plupart des individus, couronné à sa partie supérieure par une rangée de tubercules assez grands et pointus. Lorsque l'on a sous les yeux un grand nombre d'individus de cette coquille, on voit ces tubercules dis- paraître insensiblement, et l'on arrive par des nuances insensibles à une variété ovoïde, chez laquelle les tubercules ont complète- ment disparu. Toute la surface extérieure est couverte de fines stries transverses, peu apparentes, qui, en aboutissant sur le bord droit, se terminent par de très fines dentelures, qui le garnissent dans toute sou étendue. L'ouverture est grande, ovalaire, d'un brun-violacé en dedans, jaunâtre-blanchâtre dans le fond. Le bord droit, toujours mince et tranchant, est très finement plissé dans toute sa longueur. Le canal de la base est court, large et profond. La columelleest droite, assez souvent blanchâtre ou jau- nâtre; la columelle est ornée, dans le milieu, d'une tache nua- geuse, d'une belle couleur rouge ocracée. Toute celte coquille est d'un brun terne, tout-à-fail comparable à celle du chocolat. Les grands individus ont 65 millim. de long et 55 de large. *}* ^3. Pourpre puisard. Purpura haustrum. Qaoj. P, testd ovatâ, squalidè castaned, transversïm striatâ ; spird bren acum'inatd , anfractibus convexis , uliimo-maxirno basi attenuato; aperturd ampld^ candidd ; columelld latd, pland, extus basi mar- ginatd ; labro tenui acuto, denticulato, Buccinum haustrum, Marivns. Univers. Conch. pi. 9. Buccinum hauritorium. Cliemn. Conch. t. 10. p. i83. pi. iSi, f. 1449, i45o. Buccinum haustorium. Gmel. p. 3498. n° 175. Buccinum haustrum. Dillw. Cat. t. a. p. 610. n° 54. Purpura haustrum, Quoy. Voy. de l'Astr. MoU. t. 2. p. 554.pl. 37, f. 408. Kiener. Spec. des Coq. p. 96. n" 60. pi. a5. f. 69* IO$ HISTOIRE DES MOLLUSQUES. Purpura haustorium. Blainv. Pourpre^ Nouvelles Anu. du Mus. t. I. p. 239. n° 79. Wood. lad. Test. pi. 22. f. 55. Habite les mers de la Nouvelle-Zélande. Cette espèce était rare autrefois dans les collections, et Martyns, le premier, en a donné une très bonne figure, dans son Universal Concliologlst. Quelques auteurs, Gmelin, Laniarck, entre autres, ont confondu celte espèce daus la synonymie de Purpura persica. Il est à présumer queces auteurs ont jugé de cette coquille d'après les figures, car ces espèces sont trop faciles à distinguer lorsqu'on les a sous les yeux. Celle-ci est assez grande, ovale-pyriforme, à spire courte et pointue, atténuée à la base, à la manière du Py- rula meloiigena. Les premiers tours sont étroits et convexes ; le dernier est très grand. Lorsque la coquille est bien fraîche, ce qui est fort rare, on la voit partout couverte de fines stries trans— verses, assez régulières, et plus ou moins écartées, selon les indi- vidus. L'ouverture est fort grande, ovalaire, d'un beau blanc chez les vieux individus; elle est teintée de blanc sale ou de jaunâtre dans les plus jeunes. La columelle est fort large, légèrement arquée, aplatie à la base, et de ce côté elle est garnie en dehors d'un petit bourrelet décurrent , qui va gagner obliquement l'extrémité du canal. Ce canal est uu peu plus allongé que dans la plupart des autres Pourpres; il est petit, peu profond, et lout-à-fait dénué d'échancrure. Le bord droit est mince et tranchant; il est festonné daus sa longueur, et finement dentelé. Les grandi individus ont 65 millim. de longueur, et 40 de large. •f 74. Pourpre de Freycinet. Purpura Frejcineti, Desh. p. testa ovato-oblongd^ subfusiformiy in medio ventricosâ; spird brevi acutâ; anfractibus primis sitpernè carhtatis^ ultimo trans- versïm obsolète sulcalo, rubescente; npertur'd albâ ovatà ; columelld in medio arcuatd, cylindraced^ basi compressa acutd, Desh. Magas. de Zool. 1841. Mollusques, pi. 26. Habite le Karatschatka. Cette espèce curieuse est parfaitement distincte de toutes celles con- nues jusqu'à présent; par sa forme extérieure, elle se rapproche du Purpura Rudolphi; mais elle est constamment plus petite; elle est ovale-oblongue, subfusiforme, ventrue dans le milieu. La spire est courte, pointue ; on y compte 5 tours, ilont les premiers sont carénés à leur partie supérieure, et treillissés par des stries trausverses et longitudinales. Sur le dernier tour, ces stries sont presque effacées, et elles sont remplacées par un petit uombre de POURPRE. 109 côtes transverses peu saillantes, distantes, et entre lesquelles se trouvent quelques stries presque effacées; la base du deinier tour s'alténue assez rapidement et se prolonge en un canal court, ter- miné par une échancrure plus profonde que dans la plupart des autres Pourpres, en se rapprochant, en cela, de celle des Buccins. L'ouverture est ovale-oblongue; elle est blanche sur les bords, et d'un blanc rougeâtre au fond. L'angle supérieur de l'ouverture est creusé en une petite gouttière peu profonde. Le bord droit est mince et tranchant ; il est onduleux dans sa longueur. La colu- melle est arquée dans son milieu, arrondie dans cette partie ; vers la base elle s'aplatit et devient tranchante dans toute la longueur du canal terminal. Le bord gauche est étroit, appliqué dans toute son étendue, rétréci dans le milieu j il est blanc comme le reste de l'ouverture. La couleur de celle espèce est peu variable ; elle est d'un brun rougeâtre, uniforme daus le plus grand nombre des individus. Dans quelques autres, dont on pourrait faire une va- riété, la coquille est d'un blanc rosé, et elle est ornée de a ou 3 fascies transverses d'un brun rougeâtre plus ou moins foncé. Cette coquille a 40 millim. de long, et 28 de large, *|" y5. Pourpre mosaïque. Purpura muswa. Kiener. P. testa elongato-turbinatâ, in medio angiilatd, apice acumînatdy longitudinaliter costald, transvenlm tenue striatd, costis quinque- fariàm granulosis^ spirdconicd, anfractibtis excavatis, infernè su- pernèque granulosis; aperturd ovato-angustd, inths nigrescente, ad peripheriam luteo^maculatd; columelld in medio inflatd, basi atlenuatd; labro simpUci acuto, aliqtiandb qttadridentato. Kiener. Spec. desCoq. p. 38. n° ar.pl. 9. f. 22. Habite... Belle et rare espèce de Pourpres, dont on ne connaît encore qu'un petit nombre d'individus bien frais dans les collections de Paris. Elle est allongée, anguleuse dans le milieu, et semble former deux cônes accolés base à base. La spire est formée de sept tours creusés dans le milieu, et garnie de petites côtes longitudinales, au som- met desquelles se trouve une granulation, et une autre s'élève également à la base et contre la suture; le dernier tour est garni, comme les précédens, de petites côtes longitudinales, obliques, sur lesquelles on compte cinq rangées transverses de granulations ar- rondies ; quelquefois il y en a une sixième qui est circonscrite obliquement à la base de ce dernier tour. Outre ces parties que l'on remarque à la surface de cette coquille, on y voit aussi un grand nombre de stries transverses, fines et serrées. L'ouverture 110 HISTOmB Q98 MOLLUSQUES. est petite, ovalaire, brunâtre en dedans, et ornée de taches jau- nâtres sur son pourtour. T.a columelle est assez épaisse, elle est un peu renflée dans le milieu, et atléniiée à son exlrémiié. Le bord droit est tantôt mince et simple, taulôl il est plus épais, et alors, il est garni de quatre dents presque égales. La coloration de cette coquille est fort remarquable. Les côtes se dessinent en noir sur un fond blanchâtre, mais les rangées de granulation sont alterna- tivement noires et d'un beau jaune orangé. Cette coquille a 3o millim. de long, et i5 de large. "j* 76. Pourpre nassoïde. Purpura nassoides. Quoy et Gaitnard. p. testa ovato-ventricosd, albo-grised, longitudinaliter costatâ, trans- vershn striatd, anjractibus plants, supernè marginatis; aperturâ ovalO'ttngustd, intùs paUidè violaced, basi angustè emarginatd; columelld arcuatd, albd, plana; lubro intùs tenue denticulato. Quoy et Gaim. Voy. de l'Astr. t. a. p. 564. p'. 38. f. 7. 8. 9. Exclus, varietate. Blainv. Pourp. Nouvelles Ann. du Mus. t. i. p. io5. n° 10. Kiener. Spec. des Coq. p. 43. n° 25. pi. 10. f. 28, Habile l'île de Tonga-Tabou. Petite coquille qui a beaucoup les apparences d'une nasse, et qui ce- pendant appartient au genre Pourpre, à cause de l'aplatissement de sa columelle. Elle est ovalaire, courte, épaisse, la spire conique composée de cinq à six tours aplatis, ornés de côtes longitudinales, découpés transversalement, en granulations régulières, par des stries transverses et protondes. La rangée de granulations qui se voit au sommet des tours est un peu plus écartée, et elle forme une bordure à la suture. Le dernier tour est plus grand que la spire, il est globuleux, et comme les précédens, il est orné de côtes dé- coupées en granulations. L'ouverture est petite, ovalaire, souvent blanche, quelquefois légèrement teintée de violet. La columelle est presque droite, aplatie, pointue à sa base, et elle est ordinaire- ment blanche. Le bord droit est peu épais, et il est garni dans toute sa longueur d'une rangée de petites dentelures. Cette coquille est d'une couleur uniforme, d'un blanc jaunâtre ou grisâtre. Les grands individus ont 20 millim. de long, et i3 de large. -[- ij'j. Pourpre pie. Purpura pica. Blainv. p. testa crassâ, ponderosd, ovalo-subturbinatd, atro fucescente^ albo- zonatd, vel macu'atd; spirâ brevi conicà, anfractibus striatis, su- pernè excavatis, in/ernè tuberculis armatis, ultimo ctnfractu trans— pourphe. 1 1 1 versïm triserîatïm tuberculato ; aperturâ înths albo-lutescente ; ruèro tenue slriatd, ad per'ipheriam atro-maculatâ; colitmeUd in- crassaldy fusco-violaceà. Blainv, Pourp. Nouvelles Ann. du Mus. t. i.p. ai3. n" aj. pi. 9. f.9. Murex hippocastanum, Var. p. Gmei. p. SSSg. Kiener. Spec. des Coq. p. 48. n° îq. pi, 1 1, f. 3i. Seba Mus. t. 3. pi. 60. f. 11? Martiui. Coach. t. 3. pi. 100. f. 956, gSS. Habile les îles de l'Océauie. Cette espèce a été mentionnée par Gmeliu, et confondue parmi les variétés du lUurex hippocastanum de Linné. Depuis elle a été dis- tint;uée par M. deBlainville, dans sa monographie du genre Pour- pre, et M. Kiener a adopté cette espèce qui en effet est bien dis- tincte de toutes ses congénères. Elle est ovalaire, subturbinée, pesante, épaissie, finement striée en travers. Sa spire est conique, courte, obtuse au sommet, composée d'un petit nombre de tours concaves en dessus,et remarquables par la manière dont ils se meu- vent et s'amincissent au-dessous de la suture; ils sont anguleux à leur partie inférieure, et sur cet angle s'élève une série de gros tu- bercules coniques, courts, à base élargie; ils se coutiuuent au sommet du dernier tour, et ils en forment le couronnement. Outre cette première rangée de tubercules, le dernier tour en porte deux autres, mais ils sont [)his courts et plus obtus. L'ouverture est assez grande, ovalaire, son bord droit, mince, est tranchaut et finement dentelé, et l'on voit en dedans des stries d'un rouge ocreuxqui se perdent dans l'intérieur de la coquille ; en dedans, l'ouverture est d'un blanc jaunâtre, et son bord droit est terminé par une zone d'un brun noir, interrompu en deux ou trois endroits. La colu- melle est épaisse, d'un beau brun violacé, elle est aplatie et poin- tue à la base. Cette coquille a une coloration constante, elle est d'un brun noir foncé, et elle est ornée sur le dernier tour de trois fascies Iransverses, blanches, qui se dilatent entre les tubercules. Les grands individus ont 60 millim. de long, et 42 de large. "f j8. Pourpre rugueuse. Purpura rugosa. Desh. P. testa ovato-hiconicd, in medio angulalo dentatà, transversim tenue striald, striis eleganter squamosis^ albo rubente, transversïmfusco- fasciald; spird acuminatd^ conicd, onfractibus in midio angulato- dentatis, ullimo quadricostato, costulis transversaiibns nodulosis; aperturâ ovatd, albd; columelld recta, complanatà ; labro acuto, subplicato. Murex rugosus, Born. Mus. p. 3o5. pi. 11. f. 6. 7. 112 HISTOIRE DES MOLLUSQCES. Knorr. Vergn. t. 4. pi. 26. f, a ? Bucclnum armillatum . Grael. p. 3496. 11° 1 18. Jd. Dillw. Cat. t. 2. p. 641. n° 129. Excl. Martini sytt. Habite l'Océan Indien. Nous restituons à cette espèce le nom que Born, le premier, lui im- posa. Quoiqu'elle fût déjà nommée, Gmeliii l'a désignée sous le nom de Buccinum armillatum, mais selon sa coutume, sous cette dénomination spécifique, il confond deux espèces très distinctes : celle-ci et le Purpura concatenala, de M, de Blainville, Dilhvyn commet la même confusion, et si nous citons dans notre synony- mie les deux auteurs que nous venons de mentionner, c'est d'une manière restreinte. Long-temps après Born, MM. Quoy et Gai- mard ont aussi donné le nom de Purpura rugosa à une autre espèce très distincte de celle-ci, et à laquelle un autre nom devra être imposé. Cette coquille a la plus grande analogie avec le Purpura sacellum de Chemnitz, cependant elle s'en distingue spécifiquement. Elle est ovale ou plutôt formée de deux cônes appliqués base à base. La spire est aussi longue que l'ouverture, et l'on y compte sept tours divisés en deux parties égales par un angle aigu sur lequel s'élèvent des dentelures squamiformes; cet angle se continue sur le dernier tour, et il y occupe la partie supérieure ; au-dessous de lui, ce der- nier tour porte trois côtes transverses, étroites, médiocrement sail- lantes, sur lesquelles se relèvent de peliles nodosités; outre ces côtes transverses, on remarque encore des ondulations longitudi- nales, larges et peu profondes; enfin dans les individus bien con- servés, toute la surface est ornée d'un très grand nombre de stries transverses, hérissées de très fortes écailles; l'ouverture est blan- che, ovale, subsemilunairc, et prolongée antérieurement eu un ca- nal un peu plus long que dans la plupart des Pourpres. Le bord droit est mince, tranchant, et plissé dans sa longueur. Sur un fond d'un blanc jaunâtre ou rougeâlre, cette coquille est ornée de las- oies brunes, placées sur les côtes Iransverses. Les écailles des stries sont également brunes, ce qui les rend fort apparentes sur le fond pâle de la coquille. Cette espèce a 32 millim. de long, et 20 de large. ■\ ^9. Pourpre de Savigny. Purpura Savignyi. Desh. P, testa ovatO'turgidâ, crassd, transversïm striatâ^ quadriseriatïm tu* berculatà^ nigrd, lineis albis brevibus, subarticulatis ornât à; spirâ Ireviohtusà, anfractibus angttstis supernè subcanaliculatis ; aperturd albdf ovato-subsemilimari; columelld depressd, in mcdio in/laldj labro ocuto, profundè plicato, in margine nigro. POtJRPRE. Il3 Savigny. Expéd. d Egypte. Coq. pi. 6, f, i. Purpura hlppocastamim. far. P.. Kieiicr. Spcc. des Coq. pi. i3. t. 36. Habite la mer Rouge. Daus l'explication des planches du grand ouvriige d'Egypte, M. Au- douin rapporte cette espèce au Purpura liippocastaiinm de La- maick. M. Kiener fait de même, mais nous iie partageons pas l'opinion de ces deux auteurs. Nous avons vu que le Purpura liip- ^ocrtj/a«t/7n devait disparaître de la nomenclature, et l'espèce à la- quelle nous donnons le nom du savant zoologiste qui a laissé des travaux si remarquables dans la commission d'Egypte, est l'une de celles qui, rapportée dans la synonymie de VUippocastanum, doit constituer cependant une espèce à part. Celte coquille est ovale-subglobuleuse, sa spire est courte, assez sou- vent obtuse, et l'on y compte un petit nonibiede tours élioits, creu- sés en gouttière à leur partie supérieure. Cette gouttière est placée entre deux séries de tubercules; l'une qui appartient à la suture, et l'autre qui forme la base des tours; le dernier lour est très grand, on y remarque quatie rangées transverses de gros tubercules py- ramidaux, ordinairement courts et subquadrangulaires. Les ran- gées de tubercules ne sont point égales, la pren)ière est la plus grosse, la deuxième vient ensuite, mais la troisième est la plus pe- tite; dans l'intervalle de ces tubercules se montrent quelques stries transverses, larges et pe»i profondes. L'ouvertuie est petite, ovaie- subseniilunaire^ elle est blanche en dedans. La columelle est de la même couleur, cependant il y a des individus où elle est légère- ment teintée de violàlre; cette columelle est aj)latie, presque droite, u:i peu renflée dans le milieu. Le bord droit s'épaissit assez subite- ment à l'iuiérieur, il est profondément plissé, ou plutôt taillé en gouttière, aux parties qui correspondent aux rangées supérieures des tubeicules. La coloration de celle espèce est assez constante, la louleur noire domine, cette couleur est interrompue par des fas- cies blanches longitudinales, étroites, qui descendent obliquement entre les tubercules; les stries offrent un grand nombre de linéoles blanches, (pielquefois onduleuses, et assez souvent taillées eu crois- sant ou en fer de flèche. Cette espèce est longue de 45 niiliim., et large de 35. •f 8o. Pourpre râpe. Purpura scobina. Quoy et Gaimard. P. testa ovato—ohlongd, transversim costald, rugosà^ squalidè luled; interstitiis lamellosis imhricatis; aperUirâ ovali minore fucescetite^ labro undulatà, inliis tulerculatd, sukalâ; spîrd conicà^crassd, iub- acutd. Tome X. 8 Il4 HISTOIRE DES MOLLUSQUES. Quoy et Gaim.Voy. del'Aslr. t. 2. pi. 38. f. 12. i3. Kiener. Spec. des Coq. p. 119. n° 75. pi. 35. f. 83. Habite la Nouvelle-Zélande. Assez petite espèce, oblongue, à spire épaisse, un peu pointue, dont les tours sont carénés, noduleux; le dernier a trois grosses côtes Iraiisverscs, ru;;ueuses,dans les intervalles desquelles sont plusieurs rangées de petites écailles imbriquées, rudes comme une râpe. L'ouverture est i.valairc, assez étroite, ondulée sur le bord droit, qui est denticulé et sillonné. I.a columelle est lisse et forme un si- nus en arrière, à sa réunion au côté opposé. Cette coquille est d'un jaunâtre en dessus et d'un fauve-violacé dans l'ouverture. Sa lon- gueur est de 27 millim., et sa largeur de 14. f 81. Pourpre striée. Purpura striata. Desh. p. hstd alhd ovalà, actiminatd, transversîm costatâ, long'ttudiriali' ter slriatd,' striis irregularibus; aiifractibus convexlusculis , costa- rum intcrst'uiis lacunosis; aperturd ovatd,albd^violaceo~maculaid; coîumelld latd, depressd ; lahro acuto, inlîis plicato. Bucc'uium striatum. Martyns. Univers. Conch. pi. 7. Buccinum orbita lacunosa. Chemn. Conch. t. 10. p. 200. pi. i54. f. 1473. Buccinum orbita. Var. fi. Gmel. p. 3490. n" i83. Buccinum lacunosum. Biug. Encycl. méth. Vers. t. i. p. 258. Buccinum orbita. Var. Dillw. Cat. t. 2. p. 618. n° 74- Buccinum bicostatum. Brug. Encycl. Vers, t. r. p. 248. n" 7. Descfipt. exclusa. Habite la Nouvelle-Zélande. A l'occasion du Purpura succincta de Lamarck, nous avons fait re- marquer la confusion qui existait entre celte espèce et celle que nous allons décrire. Nous avons fait remarquer aussi que Bru- guière, ordinairement si exact, avait laissé échapper un singulier double emploi, mais nous n'y reviendrons pas, puis-juc nous avons traité de ce sujet dans la note que nous veiiou; de citer; nous ajou- terons que MM. Quoy et Gainiard ont donné le nom de Striata à une Pourpre très différente de ceîle-ci, mais dont le nom devra être changé. Cette espèce, restée rare jusqu'à présent dans les col- lections, se distingue facilement de toutes ses congénères, et quand on l'a sous les yeux, on reconnaît combien sont exactes les ligures du magnifique ouvrage de Martyns. V.Wv. est ovale-oblongiie et se rapproche, par sa forme, du Purpura lapillus de nos côtes. Sa spire est plus courte que 'e dernier tour, et l'on y compte six tours convexes, sur lesqutls il y a trois VOURPUE. Il5 larges côtes aplaties, séparées par des sillons étroits et assez pro- fonds; sur le dernier tour, ces côtes sont aunombredehuitou neuf; elles sont traversées par des stries d'accroissement irrégulières, assez nombreuses, qui sont presque effacées sur les côtes, mais qui se relèvent dans les sillons, et laissent entre elles soit des lacunes, sojt des ponctuations assez grandes. L'ouverture est ovale-oblon- gue, elle est blanche, cependant dans le fond on aperçoit une tache nuageuse, d'un brun violacé très pâle. La columelle est assez large et aplatie. Le bord droil est festonné dans toute sa longueur et plissé eu dedans. Celle coquille est toute blanche et quelquefois jaunâtre. Noire plus grand individu a 38 millim. de long, et 22 de large. Celui figuré par Martyns est d'un tiers plus grand. ■y 82. Pourpre triangulaire. Purpura triangularis, Blainv. p. testa minimd, ovato-tnrhinatd, alhd^ ferrugineo-tinctu, transver- sîm tenue striatâ , bifariàm supernè angulato-tuberculosà ; spirâ ftrepissimà' aperturd albd, minimd; labro aciito, tenue denticulato; Blainv. Pourp. Nouvelles Ann. du Mus, t. i.p. 223. n" 46. pi. 11. f. 4. Habite l'Océan Pacifique, à Mazatlan. Petite espèce qui avoisine un peu, par sa forme générale, le Purpura neritoides de Lamarck. Elle est ovale-turbinée ; sa spire est très courte, et son dernier tour présente deux, quelquefois trois angles obtus, sur lesquels se relève un petit nombre de tubercules com- primés et denliformes. On remarque de plus sur toute la surface, des stries transverses, excessivement fines et très finement ponctuées. L'ouverture est étroite, ovale-subsemilunaire. La columelle est droite, large, aplatie, et l'on remarque dans son milieu quelques rides irrégulières; le bord droit est mince et tranchant, et il est garni en dedans d'une série de petites dents. A la base, on voit un espace ombilical, assez large et circonscrit par un angle assez aigu. Cette coquille est blanchâtre, et l'on y voit quelques taches nua- geuses, d'un rouge ocreux pâle, cette couleur se montre surtout au sommet des tubercules. Cette petite espèce a 32 millim. de long, et r8 de large. f 83. Pourpre granuleuse. Purpura granulata. Duclos. p. testa ovatd, crassd, transversïm sulcatd, longitudinaliter costatd, tiiberculosd, tuberculis nigris, Uneis albis separatis; anfractibus an- gusiis, supernè excaratis, ultimo bail attenua'o; aperturd angustd, albidd vcl nitescenle; columcllâ in mcilio subangu/atd; labro in- crassalo; denlibus duotuis albis majoribiif in medio instructo, 8. Il6 HISTOIRE DES MOLLUSQUES. P.lainv. Pouip. Nouvelles Ami. du ]Mu?. t. i. p. 204. n° 8. pi. 9. f. 3. Kiener, Spec. des Coq. p. 22. u" 10. pi. 5. f. 10. 10 a. Purpura granulala, Durlos. Auii. des Se. nal. t. 26. pi. 2. f. 9. Habite les mers de Madagascar et la nier Rouge. Dès 1826, M. Duclos avait donné le nom de Granulata à cette es- pèce, pour laquelle M. de Blainville proposa plus tard un autre nom. Celte Pourpre appartient à la section des Kicinules; elle est ovale-oblongue, épaisse et ventrue; on la reconnaît facilement aux tubercules quadrangulaires, obtus, peu saillans, d'un noir foncé, qui sont séparés par des lignes blanches trarisverses et d'autres lignes blanches longitudinales. Les tours sont étroits, comme étranglés dans le milieu; le dernier est plus grand que la spire, il est atténué à son extrémité antérieure, où il se termine par une échancrure étroite et pvofonde. L'ouverture est étroite, grimaçante, sa couleur est variable selon l'âge des individus ; dans les plus vieux, elle est blanche^ et son pourtour seulement est noir. Sa columelle est fort épaisse, aplatie, elle est munie d'un gros pli triangulaire, saillant dans le milieu. Le bord droit est très épais, il porte quatre dents, dont les deux médianes sont grosses et ob- tuses. Cette coquille a 28 miliim. de long, et 18 de large. Espèces fossiles. '\ I, Pourpre anguleuse. Purpura ajigulata. Duj. p. testa ovato-fiisiforml, lon^itudinaliler pUcato-angulatà^ Iransver^ sim grosse sulcatd; anfractibus superiorihus annustalis^ ad nttu— ram demissis, mc.dio tricincth; c'ingulis alttriiaùm clevatioribus ; labro crasso intits quinque dentato. Dtij. Mém. géol. sur la ïouraine. p. 297. pi. 19. f. 4. Habite... l'ossile dans les faluns de la Touraine et aux environs de Bordeaux. Coquille d'un médiocre voluiue, qui ne ninixpie pas d'analogie avec le Purpura Edwardsii de Piiyraudeau. Elle est ovale-oblongue, à spire conique, composée d'un petit nuiibre de tours aplatis. Cette spire est plus courte que l'ouverture. Les tours en sont apla- tis ou légèrement anguleux vers la base. Ils sont pourvues d'un assez grand nombre de grosses cotes longitudinales qui, en des- cendant du sommet à la base, rendeut la coquille anguleuse; sur le dernier tour, ces cotes soûl travi-rsées par d'antres petites côtes transverscs, quelquefois subécailleuses, entre lesquelles on remar- LICOllNK. iiy que mie fine strie. L'ouverlure est ovale-élroite ; son bord droit épaissi porle à l'intérieur cinq dentelures. La colunielie est à peine arquée, elle est aplatie à la base, et elle montre de ce côté une surface ombilicale, infundibuliforme. Cette coquille assez rare a 27 millim. de long, et 16 de large, f 2. Pourpre sculptée. Pui-pura exsculpta. Duj. P. testa ovato-fusifoi-mi, longitudinaliter obsolète costellatd, trans- versim exquisitè strialâ et c'uigulatd; anfvactihus vïx convexis, su- perioribus costato-granulatîs;aperturâangustâ; columellâ supernè iiniplicatd, ad basim rugosd; lahro incrassato, intiis sulcato; dente supernè canalem cum dente columeîlari efformante. Duj. Mém. géog. sur la Tour. p. 297. pi. 19. f. 8. Habite. . . Fossile dans les faluns de la Touraine. Celle-ci très rapprochée de la précédente s'en distingue par plu- sieurs bons caractères. Elle est ovale-oblongue, ventrue dans le milieu. Sa spire pointue est composée de cinq tours médiocrement convexes; le dernier, très grand, est atténué à la base et prolongé en un canal étroit, ce qui pourrait faire ranger cette espèce parmi les Fuseaux, si elle n'avait la columelle aplatie. A la surface, on remarque non-seulement des côtes longitudinales, obtuses et peu nombreuses, larges et aplaties, mais encore un assez grand nombre de petites côtes transverses, quelquefois égales, assez souvent al- ternantes, les plus petites se trouvant entre les plus grosses. Dans les individus les mieux conservés, les stries d'accroissement sub- lamelleuses se relèvent en écailles, en passant sur les côtes trans- verses. L'ouverlure est ovale, très étroite. Le bord droit est re- marquable par son grand épaississement et par la manière dont il est aplati en avant. Outre ce caractère, il piésente encore celui d'être garni d'un assez grand nombre de dents à l'intérieur, et des rides qui séparent ces dents à la base. Cette espèce a aS millim. de long, et i5 de large. UCOËLM'i:. (Monoceros.) Coquille ovale. Ouverture longitudinale, se terminant inférieurement par une échancrure oblique. Une dent co- nique à la base interne du bord droit. Testa ouata. Jpertura longitudinalis, basi postice emar- ginata : sinu ohliquo. Dens conica ad basim internam labri. Il8 HISTOIRE DES MOLLUSQUES. Obsurvations. — Les Licornes ressemblent tellement aux Pourpres ])ar la plupart de leurs carractères et par leurs rap- ports, que je ne les en aurais pas séparées, si plusieurs espèces bien distinctes ne se trouvaient réunies les unes aux autres par ce ca- ractère singulier , qui consiste en une dent conique à la base in- térieure du bord droit. Leur columelle, en général, est aplatie comme celle des Pourpres; ainsi, la dent particulière de leur bord droit est le seul caractère qui les en distingue; mais il est constant dans les espèces, et ne laisse jamais de doute sur le genre auquel il faut les rapporter. On en connaît déjà cinq espèces qui vivent toutes dans les mers de l'Amérique. ESPÈCES. M. testa ovato-oblongâ, contabulatd , cinguliferà ^ iransvers'tm tenuis- simèque striatà,fulvo-ruJescente; cingulis lœvibus nigris; aiifracti- bus supernè angvlatis; aperturà candid'tssimà . Encycl. pi. 396. f. 4. a. b. * Crouch. Lanik, Conch. pi. 18. f. 10. * Schub. et Wagn. Chemn. Supp. p. i5o. pi. 233. f, ^o^&. * Turbinella cingnlata. Kiener. Spec. des Coq. p. 36, n" 25. pi. 20. f. I. * Sow. Gênera ofShells. f, 4. * Reeve. Conch. Syst. t. 2. p. 224. pi. 261. f. 4. * Buccinum pseiidodon. Burrow. Elem. of Conch. pi. 26. f. 2. * Wood. Ind. test. pi. 24. f. 167. Habite les côtes occidentales du Mexique. MM. de Hiimboldt et r.onpiand. Mou cabinet. Belle coquille, à tours étages, ayant la dent conique de son bord droit aussi longue et aussi aiguc que celle de la suivante. C'est une espèce très rare. Longueur: 23 lignes, 2. Licorne tuilée. Monoceros imbricatum. Lamk. (i) M, testa ovatd, ventricosd, scabriusctilà, cinered aitt griseo-rufd ; costls transversis confertis imhricato — squamosis ; arifractibus convexis ; spird brevi ; labro crenulato. (i) Depuis Chemnitz, tous les conchyliologues, sans excep- tion, ont rapporté dans la synonymie de cette espèce une co- licorne; . 119 Pallas. Spicil. Zool. Fasr. 10. t. 3. f. 3. 4; Martyns. Conch. i. f. 10. et 2. 1'. 5o. Knorr. Vergn. 4. t. 3o. f. i. Favanne. Couch. pi. 27. fig. D i. Martini. Conch. 3, 1* 6ç). f. 761. Bitccinnm monoceros. Chemn. Conch. 10. l. i54. f, 1469. 1470. Buccinum monoceros. Brug. Dict. n° 11. Buccirium vionodon. Gmel. p. 3483. n° 5o. Monoceros imbricalum, Encycl. pi. 896. f. r. a. b, * Blainv. Malac. pi. 22. f. 3. * Davila. Cat. t. i. pi. 9. f. B. 6. * Schrot. Einl. t. r. p. 357. n° 5. * Dilhv. Cat. t. 2. p. Cio. n° 53. Bucc. moiiodon. * Blainv. Pourp. Nouvelles Ann, du Mus, t. i. p. 246. n" 90. * Rudolpha monodon. Schum. Nouv. syst. p. 210, * Sow. Gênera of Shells. f. 3, * Reeve. Conch. Syst. t. 2. p. 223. pi. 261. f. 3. * Wood. Ind. test. pi. 22. f. 54. * Kiener. Spec. des Coq. p. 187. n° 89. pi. 43. f. 99. 99 a. Habite les mers Magellaniques. Mon cabinet. Coquille fort remar- quable par ses côtes imbriquées. Longueur: 25 lignes. Licorne striée. Monoceros striatum. Lamk. M, testa opatâ, ventrîcosâ , transversïm undulato-striatd , sub- decussatâ, rufo-castaneâ ; anfractïbus convexis : ultimo ante- riùs obtuse angulato; spird brevi, apice albâ; aperturà lœvi. Monoceros narval. Encycl. pi. 396. f. 3. a. b. * Blainv. Pourp. Nouvelles Ann. du Mus. t. i. p. 246. n^gi. * Kiener. Spec. des Coq. p. iSg. n" 90. pi. 43. f. 100? Habite... Mon cabinet. Ses stries transverses, légèrement ondu- qnille représentée dans le bel ouvrage de Martyns (t. 2, fig. 5o). Confiant dans l'exactitude des figures de cet ouvrage, exactitude qui ne s'est d'ailleurs jamais démentie, nous pensons que la fi- gure en question représente une espèce parfaitement distincte de \' Imbricatiun. La spire est beaucoup plus obtuse, l'ouverture plus grande, la columelle plus large , et le bourrelet de sa base esta peine sensible , enfin les côtes squameuses sont alternative- ment grosses et petites. Tous ces caractères ne sont point réu- nis dans le Monoceros imbricatum. 120 HISTOIRE DES MOLLUSQUES. leiiscs, si>nil)!eat décussces par daulres beaucoup plus Unes. Longueur: près de i8 lignes. 4. Licorne glabre. Monoceros glabratum. Lamk. SI. lesta ovatd, lœvi, rufo'Castaneâ ; anfractibiis convexis: ultimo basi unîsulcato ; spirâ exsertiusculâ : labro tenui, intîis lœvigatOy fiUvo-rufescenle . An buccinum narval? Brug. Dict. n" 12. Monoceros glabratum. Encycl. pi. Sgô. f. 5. a. b. * Blaiov. Pourp. Nouvelles Ann. du Mus. (. i. p. i^G. n° 92. * Buccinum dentatum. Wood. Ind. test. pi. 24. f. 168. * Kiener. Spec. des Coq. p. i4o. n° 91. pi. 44. f. ici. Habite... Mon cabinet. La spire un peu élevée et le dernier tour peu ventru de ma coquille me font penser qu'elle constitue une espèce différente du B. narval de Bruguière. La dent de son bord droit est aussi longue que celle des précédentes. Longueur : 18 lignes et demie. 5. Licorne lèvre-épaisse. Monoceros crassilabrum. Lamk. M. testa ovatà, crassd^ lœvigalâ, cinereo-rubente ; anfractibus convexis ^ spird exserliusculâ ; labro crasso^ subduplicato, intits dentato : dente baseos brevi, obtusato. Buccinum unicorne. Brug. Dict. n" 1 3. Monoceros crassilabrum. Encycl. pi. 896. f. 2. a. b. * Blainv. Pourp. Nouvelles Ann. du Mus. t. i. p. 247. no 94. * Sow. Concli. Man. f. 417. * Wood, Ind. lest. pi. 24. f. 166. * Schub. et Wagn. Chemu. Suppl. p. 149. p'. 233. f. 4095. * Kiener. Spec. des Coq. p. 1.^3. n" 98. pi. 45 et 46. f. ro4, 104. a. c. c. * Monoceros citrinum. Sow. Jun. Gonch. illustr. f. 2. et 12, * Monoceros globulus, Sow. Jun. loc. cit. f. 8. * Monoceros crassilabrum . Sow. Jun. loc, cit. f. i3. 14, Habite les mers Magellaniques. Mon cabinet. Glabre comme la pré- cédente, celle-ri s'en distingue éminemment par son bord droit qui semble doublé et offre au-dessous du limbe un bourrelet épais, dentelé, ayant la denl conique de sa base peu allongée et à peine aiguë. Longueur : i5 lignes et demie. i* 6. Licorne géante. Monoceros giganteum. Less. M. testa ovato-oblongdy in medio venlricosd, basi caudatd, rubro- /alvd, transversïm obsolète costatd, costis rubentibus; aperturà ^■f>i:r^^o. C^Lp ovatà; columellâ basi planulatd; lahro simplici, ad basim dente brevi instriicto. Monocerosfusotdes. Sow. Conch. illus. f. 7. Lessou. Voy. de la Coq. Zool. MoU. p. 4o5. pi. 11. f. 4» Purpura gigantea, Blainv. Pourp. Nouvelles Ann. du Mus, p. 245. n°89. Habite 1ns mers du Chili. "Voici un Monoceros qui ressemble, pour la forme, à un véritable Fu- seau, son dernier tour étant prolongé en avant en un véritable ca- nul, assez profond et saus échancrure terminale. On a pu déjà re- marquer des formes analogues parmi les Pourpres, et il n'est pas étonnant qu'elles se représentent dans un genre qui en diffère si peu. Cette coquille est ovale-ventrue, fusiforme. La spire, beaucoup plus courte que l'ouverture, est composée de cinq tours convexes, sur lesquels on remarque des côtes Iransverses très obsolètes; vers la base du dernier tour, il y a un sillon assez profond qui se con- tourne depuis le tiers postérieur de la columelle jusque vers la base du bord droit, où il est surmonté par une dent obtuse et courte. La culumelle est arquée et assez épaisse, elle est aplatie et trancbanleà la base. L'ouverture est d'un fauve pâle, elle est ré- gulièrement ovalaire, et son bord droit, assez épais, est simple dans toute sa longueur. Cette coquille est d'une coloration uni- forme et peu variable, elle passe du fauve pâle et jaunâtre à un fond d'un fauve rougeâtre, les côtes se dessinent en rouge plus foncé. Celte espèce est longue de 85 millim. et large de 60. Nous avons vu des individus plus grands d'un tiers au moins. M, testa ovato-ventrîcosâ, turbinatâ, transverstm îatè sulcatd, longl^ tudinaliter striato-lamelload, in interstitUs costarum lacunosd^ cas- laneo-griscd, Uvidd, Jlammnlis longïtudinalibus dentatis nigris striatd; anfiactibus supeniè granulatis; aperturd ovatd, intus den- tatd, albo-flavicante; labro incrassato; basi dente mucronato, ar- mato. Sow. Gênera of Shells. f. 3. lleeve. Coucli. Syst. t. 1. p. 224. pi. 261. f. 3. Buccinum armaium. Gray dans Wood. ind. Test.Suppl.pl. 4. f. 12. Monoceros omatum. Sow. jun. Conch. illus. n° 6. f. 11. Monoceros iitgubris. Kiener. Spec. des Coq. p. 141. n° 92. pi. 44. f. 102. 52 HISTOIRE DES MOLLUSQUES. Ha'iite les mers de Californie. Espèce que l'on distingue 1res facilement parmi ses congénères. Elle est ovale-ventrue. Sa spire courte et conique est composée d'un petit nombre détours étages, aplatis en dessus, sur le dernier on trouve quatre grosses côtes transverses, arrondies, obtuses, dont la première est la plus grosse; dans les individus jeunes et bien frais, il y a quelques stries entre les côtes, et l'on voit descendre du sommet à la base des stries longitudinales qui sont obsolètes sur les cotes transverses, mais qui se relèvent dans les interstices et y produisent de petites lacunes profondes. L'ouverture est ovalaire, elle est d'un fauve pâle tirant un peu sur la couleur noisette. Le bord droit s'épaissit subitement, et il porte en dedans quatre petites dents, dont le sommet est blanchâtre; quelquefois plus au fondde l'ouverture, on remarque trois petites dents semblables aux pre- mières, la dent placée à la base du bord droit est grêle et très pointue. La couleur de cette coquille est d'un brun fauve, livide- blanchâtre, et elle est ornée d'un nombre plus ou moins considé- rable de longues flammules longitudinales, noires, irrégulières, sou- vent dentelées, qui descendent du sommet à la base du dernier tour. Cette espèce est longue de 4^ millim. et large de 3o. 8. Licorne éperon. Monoceros calcar. Desh. M. testa ovato-globosd^ ventrlcosd^ apice brev'i, ohtiisd, castancd^ tramverstm sulcatd, sutcis inœqualibns, imhricatis alternis m'inoribtts squamoso spird brevissimd; aperturâ albà, latd, dilatatdj palulà; columelld latd, pland^acutd; labro tenit'i, intussulcato; basi dente prœlongn, acitminato, instnicto. Buccinum calcar. Marlyns. Univ. Conch. t. 2. pi. 5o. Monoceros brève. Sow. Gênera of Shells. f. 2. ? Habite le cap Horu. Celte espèce, dont Marlyns a donné une très bonne figure, est pres- que to-.ijours confondue par les auteurs, comme variété du Mono- ceros imbricatiim, mais elle s'en distingue éminemment par la briè- veté de sa spire. C'est avec quelques doutes que nous rapportons comme synonyme leMonocerot brève de M. Sowerby. La (Oqnille figurée par cet auteur a égaiemeut la spire très courte, et la forme générale de l'ouverture ne s'accorde pas exactement avec celle de Marlyns, car la dent qui est à la base du bord droit paraît en pro- portion plus courte. Il serait possible que ces différences tinssent à lâge ou au sexe des individus représentés. l.e Monoceros calcar esl une coquille ovale-subglobuleuse, d'un beau brun-marron. La spire est excessivement courte ; on y compte cinq LICORNE. 123 à six tours très étroits, dont le dernier coustitue à lui seul presque toute la coquille. Toute la surface est ornée de nombreux sillons régulièrement écartés. Il y en a un plus petit, placé entre les au- tres. L'ouverture est grande etovalairo; elle est d'un blanc rouN, La colutnelle est large, aplatie, tranchante dans presque toute sou étendue. Le bord droit est sillonné en dedans, et la dent qu'il porte à la base est très longue et très aiguc. L'individu figuré par Mar- tjns a 55 niillim. de long, et 5o de large. f Q. Licorne cornigère. Monoceros hrevidentatum. Gray M. testa ovato-ventricosâ, transverslm obsolète tricostatâ, Jnsco- atrd, tubercuUs albis obtusissimis in costulis dispositis; spird acutà, exsertiusculâ' anfractibus ptanîs, transverslm albo-striatis; aper- turâ albâ, nvatd; coliimellâ rectâ, in medio angulatâ; labro intîts sulcato, basi dente brevi, instriicto. Purpura cornigera. Blainv. Pourp. Nouvelles Ann. du Mus. t. i. p. 2i3. n" 28. pi. 9. f. 10. Monoceros brevidentatum. Gray. dans Wood. Ind. Test. Suppl. pi. 4. f. 10. Id. Sow. junior. Conch. illustr, f. 4. Purpura cornigera. Kiener. Spee. des Coq. p. 128. n° 78. pi. Sg. f. 92. Habile les mers du Pérou. Quelque soit le sort du genre Monoceros, i\\x^\\ soit maintenu dans la méthode ou qu'il en disparaisse, cette espèce devra toujours con- server le nom que, le premier, M. Gray lui imposa, dans le sup- plément à Vindex testaceoiogicus de JVood. Cette coquille est ovale-ventrue, elle est épaisse et solide, et se distingne facilement pai'mi ses congénères par les caractères que nous allons exposer : Sa spire est conique, elle est presque aussi longue que l'ouverture; ses tours sont aplatis ou à peine convexes, sur le dernier, subglo- buleux, se montrent trois côtes transverses, très espacées, égale- ment distantes, sur lesquelles se relèvent à peine des tubercules oblongs et très écrasés. Entre ces côtes, se voient quelques stries blanchâtres. L'ouverture est toute blanche en dedans. La coiu- nielle tombe perpendiculairement ; elle est épaisse, et dans le mi- lieu, on y voit un angle obtus et peu saillant. Le bord droit est mince, il est noir à sou extrémité, et il est garni en dedans d'im petit nombre de dentelures courtes, de chacune desquelles part une petite côte qui s'enfonce dans l'ouverture. A la base de ce burd droit se trouve une dent courte et conique, elle termine un petit sillon qui circonscrit la base du dernier tour. 1 a coloration de 1^4 lllSTOlllE DES MOLLUSQUI'S. celte espèce la rend facile à reconnaître; elle est d'un brun noir très foncé, les tuherciiles sont i)lancs, et quelquefois on remar- que lie plus quel([ues taches blanches irrégulières. Cette espèce a 35 millim. de long, et i5 de large. 'I' lo. Licorne unicarinée. Monoceros unicarinatuni. Sow. M. teslâ ovato-oblongâ, subfiisiformi, grised, fiisco-stiigatà vel punctatd; sp'trà exsertiusciild, acutd, anjractibus in medio suhca- rinntis, transverslm tenue su/cads, longitud'uialitcr tenuissimè la- melloso striatis; apertnrd albo-grised; labio inlùs obsolète dentato; basi dente brevissimo instructo. Blainv. Pourp. Nouvelles Anu. du Mus. t. i. p. aSa. n° io5. pi, \i. f. 8. Purpura spirata. Kieuer. Spec. des Coq. p. rai w° 76. pi. 38. f. 90, Monoceros unicarinatum. Sow.juu. (>onch. illus. f. 5. Habite les îles Sandwich. Petite coquille ovale-oblougue,fusilorme, et qui constitue un passage bien évident entre les Pourpres et les Licornes, Elle est ovale- ohlongue, fusifornie. Sa spire assez allongée est composée de cinq tours obli(|nement aplatis à leur partie supérieure, et portant dans le milieu une c.irèrie obtuse et peu saillante; le dernier tour se prolonge à la base en un canal assez long, ce qui rapproche un peu cette espèce du BJonoceros giganteum. Toute la surface est occu- pée par de nombreux et fins sillons transverses, entre lesquels se re- lèvent de nombreuses lamelles d'accroissement ; ces lames ne sont point saillantes, en passant sur les côtes. L'ouverture est ovale- oblongue, elle est d'un blanc grisâtre ou verdàlre, La columelle est blanche. Le bord droit est mince, et il est garni en dedans de six petites dents; vers la base et à l'endroit où commence le canal, s'élève sur le bord droit une petite dent rudimentaire, courte et conique, creusée en gouttière en dehors. La coloration de cette espèce est d'im blanc grisâtreou verdâtre, et elle est ornée de fas- cies longitudinales irrégulières, formées de petites zones brunes, qui sont dans les interstices des côtes. Celte petite coquille est longue de 26 milliro. et large de i5, ' Espèce fossile. f r. Licorne monacanthe. Monoceros monacanthos. Broc. M, testd ovalo-turgidd ^ brevi^ Ion gltudinaUler obsolète costald trans- l'ers'im obtuse rngosd; apertnrd oiatd; columelld arcuald, plana; labre incrassato, intus obsolète dentato. CONCHOLEPAS. 1^5 Biicc'inum monacantlios, Brocclii. Concli. foss. .sul)np. t. •?.. p. .TSx, II" r3. |)l. 4. f. 12. Habite... Fossile dans 1rs terrains leiiiaires d'Italie. Nous ne connaissons aiicuneespèce vivante que l'on puisse rapprucher de celle-ci, elle est jusqu'à présent la seule fossile connue dans ce genre, ce qui la rend par conséquent très facile à distinguer. Elle est ovale-\entrue. Sa spire est coune et presque toujours obtuse. On voit sur le dernier tour un petit nombre de côtes longiludiuales, obliques, très larges et très obtuses. On y voit aussi un petit nom- bre de côtes transverses, mais à peine apparentes ; enfin vers la base du dernier tour, se montre un sillon étroit qui va gagner la base de la dent du bord droit. L'ouverture est ovalaire. La colu- melle est assez large aplatie, et le bord droit épaissi est garni dans sa longueur, d'une rangée de dents ohsolèles, il porte à la base une dent courte et conique, luette coquille conserve assez sou- vent des traces de sa première coloration, elle est d'une couleur ocracée, et nous avons un individu qui offre des stries transverses de ponctuations d'un rouge ferrugineux assez vif. Cette espèce est longue de 38 millim. et large de 28. COSJCHOLÉFAS. (Concholepas.) Coquille ovale-bombée, en demi-spirale, à sommet in- cliné obliquement vers le bord gauche. Ouverture ample, longitudinale, oblique, ayant inférieurement une légère échancrure. Deux dents à la base du bord droit. Un oper- cule oblong, mince, corné. Testa ovato-inflata. semi-spiralls ; vertice versus lahiuin oblique incUimto. Apertura ampla, longitudlnnlis, ob/inua, in/erne sinu parvulo iiistracta. Dentés duo adhasiin labii. Operculum oblongum^ tenue, corneum. Observations. — Le Concholepas est une coquille fort sin- gulière qu'on a d'abord rapportée au genre des Patelles, quoi- qu'elle en soit très distinguée par sa conformation , et surtout par l'opercule que porte l'animnl. Bruguière, en considérant cette coquille, ainsi que la petite échancrure qui termine son ouverture inférieurcnient, et l'oper- cule (le l'aniai.'.!, sentit que ses rapports rejoignaient considé- 126 HISTOIRE DES MOLLUSQUES. rablement des Patelles, et crut pouvoir l'associer au genre des Buccins, C'était déjà faire un pas convenable vers larectiûcation des rapports à conserver dans le rang à donner à cette cocjuille; mais les caractères très particuliers de c'ette même coquille ne permettent pas de la réunir à aucun des genres déjà établis. Elle doit donc constituer un genre propre qui nous paraît devoir élre placé immédiatement après les Licornes, ayant deux dents à la base du bord droit au lieu d'une seule. On ne connaît de ce genre singulier que l'espèce suivante, qui en est le type. ESPÈCE. I. Goncholépas du Pérou. Concholepas penwiamis. Lamk. D'Ari;env. Conch. pi, o. fig. D. Favanne, Conch. pi. 4, fig. H 2. (;h(mii. Conch. lo. p. 820. Viyti. aS. fig. A. 15. Buccinum concholepas, Rrug. Dict. 11° 10. Palella lepas. Gmel. p, 3697. d° 26. * Blainv. Mal.ic.pl. 24. f, 1. * Croiich. Lamk. Conch. pi. 18. f. 11. * Roiss}. Buf. de Sonn, MoU. t. 5. p. 24g. pi. 53. f. 7. * D'Acosta. Hist. nat, des Coq. pi. 2. f. 7, et pi. 5. f. 9. * Buccinum lepas. Burrow. Elem. of Conch. pi. 2 3. f. i. * Buccinum concholepas. Dillw. Cat.t. 2. p. 611. n° 55. * Schrot.Einl. I. 2. p. 466, Patella. n" 64. * Purpura peruviana. Blainv. Pourp. Nouvelles Ann. du Mus, t, x. p. 243. noS;. , * Sow. Conch. Man, f. 418. * Sow. Geuera of Shells, f. x. 2, * Reeve. Conch. Syst. l, 2. p. 224, pi. 262. f. 1,2, * Wood. Ind. Test. pi. 22, f. 56. * Purpura peruviana. Kiener. Spec. des Coq. p, 88. n° 56. pi. 2 3. f. 65. * Lesson. Illuslr. Zool. pi. 27. Hahitesnr les côtes du Pérou. Rapporté par Dombey. Mon cabinet< Aucune coquille n'est plus isolée que celle dont il s'agit ici, ses avoisinantes n'étant pas encore connues. Elle est assez grande, et sa spire incomplète et abaissée vers le bord, est siliouuce dans sa longueur. Les deux dents de son bord droit sont courtes et obtuses; le bord gauche représente une columelle aplatie. Longueur de la coquille, 2 puui es n lignes; lavjcur, ^3 lignes. HARPE. 127 HAKPX. (Harpa.) Coquille ovale, plus ou moins bombée, munie de côres longitudinales paiallèles, inclinées et tranchantes. Spire courte. Ouverture échancrée inférieurementet sans canal. Columelle lisse, aplatie et pointue à sa base. Testa ovata, plus mi>iiisi>e îurgida; costis longitudinali- hus parallelis, compressis, inclinatis^ acutis. Spira hrevis, Apertura longiludinalis , inferne emarginata ; canali nuUo, Columella lœvis, basi plana et aciita. Observations. — Les Harpes sont de fort belles coquilles auxquelles il ne manque, pour être précieuses, que d'être plus rares. Quelques-unes, néanmoins, le son!: beaucoup, et sont effectivement fort recherchées. Linné les rapportait à son genre Buccinum , et les comprenait presque toutes sous la dénomina- tion de Buccin um harpa., comme ne constituant qu'une seule espèce. Nous en connaissons cependant phisieurs qui sont con- stamment distinctes, et qui offrent autant d'espèces éminem- ment caractérisées. Sans doute elles se réunissent toutes sous le caractère commun d'offrir à l'extérieur des côtes longitudinales parallèles, comprimées, inclinées et tranchantes; dans toutes, même, l'extrémité supérieure de chaque côté forme une petite pointe détachée et saillante. Malgré cette réunion de caractères, laquelle appartient aux espèces de ce genre, chacune d'elles est distinguée par des caractères propres et constans qui ne per- mettent pas de la confondre avec aucune des autres. Leur en- semble indique donc l'existence, dans la nature, d'un groupe particulier, offrant ici, comme dans tous les autres genres, une suite d'espèces constantes et distinctes qu'il était nécessaire de faire connaître. Les Harpes se trouvent dans les mers des Indes ; on eh voit en abondance d.ins les parages des îles de la Sonde, ainsi que dans la mer Rouge. On en trouve aussi dans les mers de l'Amérique, principalement dans les climats chauds. [Le genre Harpe a été établi par Lamarck, dans son premier essai d'une .classification des Mollusques, publié, en 1799, dans t28 HISTOIRE DES MOLLUSQUES. les Mêinnires de la Socù'tr d'histoire naturelle dr Paris. Comme Lamarck lui-nuMnc le dit, les coquilles de ce genre étaient con- fondues par Linné parmi les Buccins, et il les réunissait toutes à titre de variétés d'une seule espèce. Lorsque toutes ces espèces sont réunies, on reconnaît qu'en elfet elles constituent un genre très distinct et très naturel ; il a incontestablement de très grands rapports avec les Buccins, et comme l'a très bien senti La- marck, il est réellement intermédiaire entre ce genre et celui des Tonnes. Ce que Lamarck avait jugé par l'appréciation exact des seuls caractères des coquilles, l'observation de l'ani- mal est venu le confirmer. Presque en même temps deux zoo- logistes ont donné des détails intéressans sur l'animal du genre qui nous occupe. M. Reynaud publia en iSag, dans le tome V des Mémoires de la Société d'histoire naturelle de Paris , ses ob- servations sur l'animal de la Harpe, observations qu'il fit pen- dant un voyage dans l'Inde, où il recueillit un assez grand nom- bre de documens important sur diverses parties de la zoologie, II résulte des observations de M. Reynaud, que l'animal de la Harpe est un Gastéropode, rampant sur un pied extrêmement grand, coupé demi-circulairement à sa partie antérieure, et ter- miné à l.T postérieure en une portion glossoïde très épaisse. La tête de l'animal est petite, aplatie, fendue en dessous par une petite ouverture buccale et longitudinale, et portant antérieu- rement deux tentacules coniques, à la base desquels, et du côté externe, se trouvent les yeux. Le manteau forme au-dessus de la tête une large cavité cervicale. On voit la partie antérieure de ce manteau se prolonger en un tube fort long et grêle, cylin- drique, au moyen duquel l'eau est portée dans la cavité bran- chiale. Les sexes sont séparés comme dans les Buccins, et le pied ne porte aucune trace d'opercule. C'est déjà un des caractères par lequel cet animal ressemble à celui des Tonnes. M. Rey- naud a consigné une observation, dont l'exactitude a été un peu plus tai:i confirmée par MM. Quov et Gaimard. Comme nous l'avons dit, le pied est très grand, et n'a point d'opercule; mais il paraît lui-même tenir lieu de celte partie, car, lorsque l'ani- mal se contracte, la portion postérieure rem]>lil exactement l'ouverture, et il arrive même que, si l'animal est obligé de se contracter vivement, il déchire spontanément une grande por- HARPE. 129 tion de rextréniité postôrieiire de cet organe, et la détache pour pouvoir s'enfoncer plus avant dans sa coquille. Il y a peu d'exemples d'un pareil fait parmi les mollusques; mais les zoo- logistes savent combien ces ruptures spontanées sont fréquentes, soit dans les vers, soit dans les Annelides, qui, dans leurs con- tractions violentes, se rompent quelquefois en plusieurs segmens. Nous avons observé plusieurs fois vivante la Tonne de la Méditerranée : elle marche sur un pied extrêmement grand ; mais nous n'avons jamais vu ce pied se déchirer, quoique nous ayons souvent forcé ces animaux à se contracter violemment. ESPÈCES. I. Harpe impériale. Harpa imperlalis. (i) H. testa opato-turgidd, costis angustis, creberrlmis instructâ, albUld- zonis interruptis luteo~rubescent'ibus; spirâ brevi^ apice inucrona— ta : carinâ spirali minimà, asperatd, spiram obvallante. Buccinum costatum. Lin. Syst. nat. éd. 12. p. laoa. Gmel. p. 3482. n" 48. D'Argeuv. Append. pi. 2. fig. F. Favanne. (.ionch. pi. 28. fig. A 4. Martini. Coiicli. 3. t. 119. f. 1093. Cbemn. Conch. 10. t. iSa. f, r452. Buccinum harpa. Brug. Di<:t. n° 9. [var. e,] * Lin. Syst. nat. éd. 10. p. 738. J * Lin. Mus. Ulric. p. 608. * Banelier. Planl. per Gall. pi. 1826. f, 14?? * Buccinum costatum. Sclirot. Einl. t. i.p. p. 333. n° 26. * Reeve. Conrh. Syst. t. 2. p. 226, pi. a63. f. i. * Harpa 'vcntricosa.'WdiV. A. Desh, Eucycl. mélli.Vers. t. 3. p. 186, (i) Depuis Linné cette espèce est connue sous le nom de Buccinum costatum. Tous les auteurs l'ont inscrite ainsi dans leurs catalogues ; c'est donc à tort que Lamarck a changé ce nom spécifique en faisant passer l'espèce des Buccins dans son genre Harpe: il aurait dû la nommer Harpa costata^ et c'est sous ce nom que nous proposons de la rétablir dans les ouvrages de conchyliologie. TOMK X. 9 |3o HISTOIRE DES MOLLUSQUES. * Harpa ventricosa.Yar, Kieiier. Spec. des Coq. p. fi, pi. a. f. a, ' Reeve. Conrh. Iconica. pi. a. f. 5. * Harpa muticostata. Sow. Gênera ofShells. f. i. Habite... les mers de l'Aniériqiie méridionale? Mon cabinet. Très belle coquille, fort rare, précieuse, et recherchée dans les collec- tions. C'est la seule de ce genre qui ait une petite carène spirale autour^de la spire. Vulg. le Manteau-de-Saiiit- James, Longueur: 3 pouces et demi. 2. Harpe ventrue. Harpa ventricosa. Lamk. (ij H, testa ovato-ventricosd; costis latis, compressis^ purpureo tinctis; apice mucronatis, infra mucronem subwiidentatis; interstlûh al6i~ dis, maciUis arcuatis spadiceo-fuscls notatis; columcltd purpureo et nigro mactdalâ. Buccinum harpa. Lin. Syst. nat, éd. 12, p. 1201. Gmel, p. 3482. n» 47. ^onanni. Recr. 3. f. i85. Rumph. Mus. pi. 3a. fig. K. Seba. Mus. 3. t. 70. absque numéro, Kuorr, Vergu. 2. t. 19. f. i. a. Regenf. Conch. 2. t. 6. f. 5r. Favanne. Conch. pi. 28. fig. A 3. Martini. Conch. 3. t. 119. f. 1090. Buccinum harpa. Brug. Dict. n" 9. [var. a.] Harpa ventricosa. Encycl. pi. 404- f. i.a. b. * Barrelier. Plant, per Gall. pi. iSaô. f. i3. * Mus. Gottv. pi. i5. f. 107. io8. 109 a. b. 11 1. a. c. d. e. f. 114 a. b. c. d. e. f. i. " Buccinum harpa. Murray. Fuud. Test. Amaen. Acad. t. 8. p. 142. pi. 2. f. i4- " Fab. Columna. kqaaX. et terr. Observ. p, lxix. f. 5. * Lesser. Testaceothéol. p. 246, n° 59. * Lin. Syst. nat. éd. 10. p. 738. Exclus, plur.synon. * Lin. Mus. Ulric. p. 609. (i) Sous le nom de Buccinum harpa^ Linné et les auteurs qui ont strictement adopté sa notnenclature , confondent toutes les espèces du genre, et souvent, comme Born, sans les distinguer en variétés; de sorte qu'il est impossible de mentionner ces au- teurs, dans la crainte de laisser de la confusion dans la syno- nymie. * Pei-ry. Conch. pi, 40. f. 3. * hrookes. Introd. of Conch. pi. 6. f. 83, * Roissy. Buf. Moll. t. 6. p. 43, pi, 58, f, 2, * Schum. Nouv. Syst. p. 208. * Buccinum liarpa. Schrot. Einl. t. i, p. 33i, n" aS. Exclus. plur. syno, * Buccinum harpa. Var. A. Dillw, Cat, t. 2, p. 607, n° 48, * Sow. Conch, Man. f. 419. * Raynaud. Mém. de la Soc. d'Hist. nat, de Paris, t. 5, pi, 3, * Uesh, Encycl. méth. Vers. t. 2, p. 186, n° i. * Kiener. Spec, des Coq, p. 6. n° i. pi, r, f, i, pi, 6. f. 9, 10. * Lessons on Schelis, pi. 3, f» 2. * Buccinum liarpa, Wood, Ind, Test, pi. 22. f, 49, « Quoy et Gaim. Voy, de l'Astr. t. 2, p, 611, pi. 43, f. i à 4, * Reeve. Conch, Iconica. pi. i. f. 2, Habite les mers des Indes orientales. Mon cabinet. Certes, cette co- quille ne saurait être considérée comme une variété de la précé- dente, non plus que de celles qui suivent . Ses caractères de forme l'en distinguent éminemment. Elle est d'ailleurs vivement et élégam- ment colorée, et remarquable par ses larges côtes pourprées qui se détachent sur un fond lilas. On pourrait même la regarder comme la plus belle de son genre, Vulg. la Cassandre. Longueur, 3 pouces 8 lignes et demie. 3. Harpe conoïdale. Harpa conoidalis . Lamk. (i) U. testa ovatâ^ subventiicosâ, albidd^ costis distantibus, inaqualibus, roseo tinctis, apice submucronatis; intersdtiorum lineis arcuatis pallidè luteis- spird conoideâ, exsertiusculâ . * Harpa ^'entricosa, Var, Kiener, Spec. des Coq. p. 6. pi, 3. f. 4. * Harpa ventricosa. Yàr. D. Desh. Encycl. méth.Vers. t. a. p. 186. * Buccinum costalum, Wood. Ind, Test, pi. 22. f. 5i, * Reeve, Conch. Iconica, pi. 3. f, 7, Habite,.. Mon cabinet. Celle-ci n'est que médiocrement ventrue, et se distingue parliculièremeut par la forme et l'état de sa spire, qui n'est presque pas muriquée, La côte qui suit celle de l'ouverture est beaucoup plus large que les autres. Longueur, 3 pouces 2 lignes et demie. (i) Nous avions autrefois considéré cette espèce comme une variété du Ventricosa\ mais depuis nous avons reconnu, avec M. Reeve , qu'elle constitue une espèce très distincte, 9- z3a HISTUIIIB D£â MOLLUSQUES. 4. Harpe noble. Harpa nobih's. Lamk. H. testa ovatdy subventricosâ, grLieo alho et fusco varia, macttlls amplis ptirpiireo-sanguineîs pictàf cost'is latiusculis : llneis nigiis capillaiibus transversim fasciculotis; spirâ submuricatd. Lister. Conch. f. 992. f. 55. Rumph. Mus. t. 32. fig. L. Gualt, Test. t. 29. flg. C. E. G, D'Argenv. Conch. pi. 17. fig. D. Favanne. Conch. pi. 28. fig. A i. Seba. Mus, 3. t. 70. ahsque numéro. Knorr. Vergn. i. t. 9. f. 3. Martini, Conch. 3. t. 119. f. 1091. Buccimun harpa. Brug. Dict. n" 9. [var. c] "■ Rcgenf. Conch. t. i. pi. 2. f. 14. * Blainv. Malac. pi. 28. f. 3. * Buccinum harpa. Var. C. Dilhv. Cat.t. 2. p. 607. * Desh. Eucycl. mélh. Vers. t. 2. p. 186. n° 2. * Kiener. Spec. des Coq. p. 9, n" 3. pi. 3. f. 5. * Reeve. Conch. Iconica. pi. r, f, i. Habile l'Océan des Grandes-Indes. Mon cabinet. Ce qui la distingue spécialement, ce sont les faisceaux de lignes noires qui traversent ses .côtes, ainsi que ses grandes taches sanguinolentes. Longueur : 2 pouces 7 lignes. 5. Harpe articulaire. Harpa arlicularis. Lamk. H. testa ovatâ, subventricosâ, grised; costis angustis distantibus albo nigroque articulatïm maculatis; spirâ exserliusculdj muriculatâ. Gualt. Test. t. 2g. fig. D. Martini. Conch. 3. t. 119. f. 1092. Harpa nobilis. Encycl. pi. 404. f. 3. a. b. * Harpa l'entricosa.Var, B. Desh. Encjcl. mélh. Vers. t. 2. p. 186. * Kiener. Spec. des Coq. p. 8.n*'2. pi. a. f. 3. * Reeve. Conch. Iconica. pi. 2. f. 4. * Buccinum harpa. Var. E. Dilhv. Cat. t. 2. p. 607. Habite... Mon cabinet. Espèce qu'on ne saurait confondre avec au- cune autre de son genre, ayant des côtes étroites, distantes, comme articulées par des lignes noires qui ne sont point groupées par faisceaux. Les interstices de ces côtes offrent des pennations gri- sâtres un peu obscures. Columelle d'un pourpre noirâtre. Lon- gueur ; 2 pouces 7 lignes et demie. HARPE. l33 6. Harpe rose. Harpa rosea. Lamk, H. testa ofatd, subvenlrtcosâ, fe/iiii, grised, maculis lads roseis orna- td- costis angustiisîmis d'tstantibus; columeltd roseo tincld, Martini. Conch. 3. t. 119. f. 1094. Bucciniim harpa. Briig. Dict. n° 9. [var. b.] Harpa rosea. Encycl. pi. 404. f. 2. * Kiener. Spec. des Coq. p. rr. n° 5. pi. i5. f. 8. 8 a. * Harpa rivolïana. Lesson illustr, Zool. pi. 36. * Mus. Goltw. pi. r5. f. iir. f. * Crouch. Lamk. Conch. pi. 19. f. r. * Buccïnum harpa. Var. B. Diilw. Cat. t. 2, p. 607. n° 48. * Biiccimim roseum. Wood. Ind. Test. Sup. pi. 4. f. a3. * Reeve. Conch. Iconica. pi. 4. f. 8. Habite... Mon cabinet. Coquille rare, assez jolie, très dislincledeses congénères par ses côtes menues et écartées, ainsi que par les larges taches roses dont elle est ornée. Longueur : 2 pouces une ligne. 7. Harpe allongée. Harpa mlnor. Lamk. H. testa ovato-oblongâ, gr'ised, fusco-mactdosâ ; costis anguslis dis- tantibus nigrO'lineatls : llneis geminatîs; spîrâ exsertiusculd. Lister. Conch. t. 994. f. S;. Rumph. Mus. t. 3a. fig. M. Harpa minor. Petiv. Âmb. t. i5. f. 10. Klein. Ostracolog. t. 6. f. io5. Seba. Mus. 3. t. 70. in Inferîori ordine iitrinquè. Martini. Conch. 3. t. 119. f. 1097. Buccinum harpa. Brug. Dict. n° 9. [var. d.] * Quoy et Gaim.Voy. de l'AsIr. Moll. t. 2. p. 620. pi. 42. f. 5 à 7. * Kiener. Spec. des Coq. p. 10. n" 4. pi. 4. f. 6. 6. a. * Reeve. Conch. Iconica. pi. 3. f. 6. * Mus. Gottv. pi. i5. f. 108 h. c. f. ICO a. b. c. d. e. f. 1 13. a. b. * Schum. Nouv. Syst. p. 208. * Buccinum harpa. Var. D. Diilw. Cat. t. 2, p. 607; * Desh. Encycl. méth. Vers. t. 2. p. 187. n° 3. * Buccinum minor. Wood. Ind. Test. Suppl. pi. 4. f. 24. Habite l'Océan Indien. Mon cabinet. Longueur: 20 lignes. 8. Harpe strie'e. Harpa striata. Lamk. H. testa ovato-abbreviatd, ventricosd, griseo-rtifescente; costis angus- tis, remotiusculisj albo rufo etfusco maculatis- interstitiis trans— versé striatis; spirdplanulatd, mucronatd. l34 HISTOIBE DHS MOLLUSQUES. Scbn. Mus. 3. t. •'^o. figura prima in série ulttmn , Bona. Eiicycl. pi. 404. f. 4. * Harpa rentricosa.Yar. C. Junior. Desli. Encjcl. mclli.Vers. t. 2. p. 186. * Buccinum cancellatum. Wood. Ind. Test. pi. 22. f. 5o. * Harpa ventricosa. Var. Kiener. Spec. des Coq. p. 6. pi. 4. f. y- Habite... Mon cabinet. C'est la plus petite des Harpes que je con- naisse. Elle paraît avoisiner le Harpa canceltala de Cbemnitz, Coucb. 10. t. i5a. f. 1453, mais ce n'est pas la même. La nôtre a la spire bien plus courte, les côtes autrement colorées, et ne paraît que très peu treillissée dans les interstices. Longueur 10: lignes trois quarts. 9. Harpe nnitique, Harpa miitica. Lanik. H. testa fossilij ovato-oblongà; costis acutis, distantibus, apice mu- ticis; striis intercostalibus decussatis : longitudinalibus majoribus; spirâ exsertâ. Harpa mutica. Annales du Mus. vol. 2. p. 167. u° i. * Desh. Encycl. méth. Vers, t. a. p. 187. n° 4. "*■ De^h. Descrip. des Coq.foss. t. a. p. 642. n» 86. f. 14. i5. * Roissy. Buff. Moll. t. 6. p. 44. n° 2. * Sow. Gênera of Shells. f. 2. * Reeve. Conch. Syst. t. 2. p. 227. pi. 263. f. 2. Habite... Fossile de Griguon. Mon cabinet. Longueur: 16 lignes. •f* lo. Harpe élégante. Harpa elegans. Desh. H, testa fossili ovatd^ costis longitudinalibus , supcrnè subspinosis or- natd; costuUs traiisvcrsis, distantibus et longitudinalibus, tenuissimis deciissatd; aperturd Oi'ato-oblongd; columelld basi subumbilicatd. Habite... Fossile à Valniondois. Coquille fort belle et remarquable, dont nous n'avons vu jusqu'à présent qu'un très petit nombre d'individus, parmi lesquels un seul entier, que nous avons trouvé dans la belle localité que nous ve- nons de citer. Elle est ovale-oblongue, un peu plus cylindracéeque l'espèce précé- dente. Sa spire est courte; on y compie six tours très étroits, dont les derniers sont aplatis eu dessus. On compte i3 ou 14 côtes longitudinales sur le dernier tour ; ces côtes sont plus épaisses que dans l'espèce précédente, et elles s'allongent un peu à leur partie supérieure, comme dans le Harpa nobilis. Les intervalles des cotes présentent des stries transverst's assez grosses, distantes, inégales, une, plus fine, étant placée entre les plus grosses. Ces stries for- ment un réseau élégant avec d'autres longitudinales, régulières et TONNE. l35 beaucoup plus fines. L'ouverlure est proportionnellement plus large que dans l'autre espèce. Le bord gauche est beaucoup plus étroit^ et surtout à la base de la colunielle,oii il laisse entièrement à découvert le bourrelet oblique et écaiileux qui vient se terminer à l'échancrure terminale de l'ouverture. Le bord droit est simple et épaissi en dehors parla dernière côte. Le plus grand individu que nous connaissions de cette espèce rare et précieuse est long de 33 millim. et large de 20. TONNE. (Dolium.) Coquille mince, ventrue, bombée, le plus souvent sub- globuleuse, rarement oblongue, cercle'e transversalement; à bord droit denté ou crénelé dans toute sa longueur. Ou- verture oblongue, échancrée inférieu rement. Testa tennis, ventricosa, inflata, sœpius suhglohosa, raro ohlonga, transuersiin cingulata; lahro per totani longitudi- nem dentato vel crenato. Apertura longitudinalis , basi emarginata. Observations. — D'Argenville, pénétré de l'analogie qu'ont entre elles toutes les coquilles de ce genre, les avaient distin- guées, et leur avait donné le nom de Tonne, que je leur con- serve. Néanmoins Linné, et depuis, tous les naturalistes qui ont écrit sur les coquilles, ne considérant que l'échancrure de la base de l'ouverture, ont confondu les Tonnes avec les Buc- cins ; et dès-lors, non-seulement les Harpes furent des Buccins, mais les Vis, les Éburnes, etc., si distinguées des Tonnes par leur forme générale, furent rapportées au même genre. Ainsi, les groupes que je viens de citer, et que la nature a si évidem- ment tracés , semblent disparaître sous la considération isolée d'une échancrure à la base de la coquille. Nous avons préféré de suivre la nature dans le tracé de ces groupes, parce qu'il est extrêmement remarquable, et que des Harpes, ni des Vis, etc.j ne sauraient être associées, dans un même genre, avec les Tonnes. Ici, point de côtes longitudinales; ailleurs, une confor- mation allongée ou turriculée contraste fortement avec celle des objets que nous allons mentionner. En effet, les Tonnes l36 HISTOIRE DES MOLLUSQUES. sont remarquables par leur forme ventrue, bombée, subglobu- leuse, leur spire étant beaucoup plus courte que le tour infé- rieur ; ce qui est cause que leur ouverture est très ample, et oc- cupe toujours plus des deux tiers de la longueur de la coquille. Quoique minces, certaines de ces coquilles sont quelquefois très volumineuses. Toutes sont cerclées transversalement en leur surface externe, ce qui les distingue fortement, et rend leur bord droit denté ou crénelé dans sa longueur. On les voit rare- ment tuberculeuses , et même je n'en connais pas qui le soient. Voici les espèces que nous rapportons à ce genre. [Le genre Tonne, que l'on trouve pour la première fois dans Ron- delet, a été mentionné , depuis lui, par presque tous ceux des na- turalistes qui ont traité des coquilles. L'histoire de ce genre pour- rait être longue sans avoir beaucoup d'intérêt, et nous nous abs- tiendrons de la présenter ici. Il nous suffira de rappeler que Linné rapportait ces coquilles à son grand genre Buccin , quoique d'Argenville les eût en quelque sorte séparées, en les désignant sous le nom vulgaire de Tonne. Tous les successeurs de Linné, jusqu'à Lamarck,n'apportèrpnt aucun changement dans la dispo- sition des espèces du grand genre Buccin, et Lamarck, comme nous l'avons répété souvent dans le cours de cet ouvrage, est le premier qui ait porté la réforme dans ce genre rendu plus indi- geste par la mauvaise compilation de Gmelin. Lamarck proposa le genre Tonne, pour la première fois, dans son Système des Ani- maux sans vertèbres, publiés en 1802. Dès cette époque, ce cé- lèbre zoologiste indiqua les rapports naturels des Tonnes avec les Harpes et les Casques; et quoique Cuvier ait modifié l'opinion de Lamarck, en laissant les Tonnes comme sous-genre des Buccins, tous les naturalistes modernes se sont cependant rangés à l'opi- nion de Lamarck, qui se trouve d'ailleurs confirmée par la con- naissance nouvellement acquise des animaux des Harpes et des Tonnes. M. de Blain ville, tant dans son Traité de malacologie^ que dans son article Tonne du Dictionnaire des sciences natu- relles , a montré quelque vacillation relativement à la place que le genre Tonne doit occuper dans la série des mollusques; mais cette incertitude provient, sans aucun doute, de ce que les travaux que nous mentionnons ont été publiés avant que l'on connût l'animal des Tonnes. L'occasion se présente souvent de TONNE. 187 faire remarquer avec quelle profonde sagacité Lamarck a su devancer une époque plus éclairée de la science; et quoique cela pût paraître fastidieux , nous ne cesserons de mettre en relief les éminens services que ce grand homme a rendus à la zoologie. MM. Quoy et Gaimard sont les premiers qui ont fait con- naître l'animal des Tonnes, dans la partie zoologique du Voyage de l'Astrolabe. M. Délie Chiaje a également fait repré- senter un animal de Tonne dans le troisième volume du grand ouvrage de Poli. Tout récemment encore, nous avons eu occa- sion d'observer vivante l'espèce figurée par le zoologiste italien. Il résulte de toutes ces observations, d'abord, que l'animal des Tonnes ne porte point d'opercule, ensuite que, s'il a beaucoup d'analogie avec l'animal des Buccins, il en diffère cependant d'une manière assez notable pour mériter de constituer un genre à part. Il se rapproche des Harpes par la grandeur du pied, mais il en diffère par la forme de la tête, et surtout parla gros- seur de la trompe. L'animal de la Tonne rampe sur un pied ovale-oblong, très large et très épais; ce pied, comme dans les Buccins, est sub- auriculé en avant, et souvent, surtout quand l'animal veut na- ger, il gonfle cet organe d'une énorme quantité d'eau qui s'y introduit au moyen des pores aquifères. Sa tête est assez large et aplatie ; elle est coupée en avant en forme de croissant, et de chacun des angles part un long tentacule conique, à la base extérieure duquel se trouve un point oculaire fort gros et très noir. L'œil est sans pédicule, et cependant le tentacule est sen- siblement élargi dans toute la partie qui est au-dessous de cet organe. La bouche est placée au-dessous de la tête : elle con- siste en une fente longitudinale, médiocre, mais susceptible d'une grande dilatation au moment où l'animal fait sortir sa trompe. Dans les grands individus du Doliuin galea, cette trompe est de la grosseur du doigt, et elle a plus de 6 pouces de longueur: l'animal la fait sortir et rentrer avec assez de ra- pidité. Le manteau revêt tout l'intérieur de la coquille, et, en avant, il se prolonge en un tuyau cylindrique assez grand, qui passe par l'échancrure de la coquille, et se relève sur le dos. Les animaux des Tonnes sont assez prompts dans leurs mouve- l38 HISTOIRE DES MOLUJSQUES. mens ; en cela ils se rapprochent des Buccins, surtout de ceux qui constituent les Nasses de Lamarck. Le nombre des espèces connues est peu considérable. La- marck en a inscrit sept, et Broccbi, dans ses fossiles subap- pennins, a donné comme analogue du DoUnnt ponmm une espèce fossile du Plaisantin, qui est bien distincte. M. Valencienncs, dans les observations zoologiques de MM.de Ilumboldt et Bon- pland, a proposé un genre Malea, pour une espèce des mers du Chili, dont le bord droit est extrêmement épais et considérable- ment dilaté; mais, à bien considérer cette coquille, elle appar- tient aussi bien aux Dulium que le Pomuin de Linné, et MM. Quoy et Gaimard, dans l'ouvrage que nous avons cité, ont fait voir que l'animal de ce Pomiun ne diffère en rien d'essentiel de ce- lui dos autres Tonnes. Cette espèce est la seule que M. Riener ait ajoutée à celle de Lamarck, et cependant on en trouve dans son ouvrage deux autres : l'une qu'il a confondue avec le Doîium 7innegattim de Lamarck; et l'autre avec le Dolinni fas-^ ciatuin. A ces espèces, plusieurs autres doivent être ajoutées: l'une qui vient des mers de la Chine, est le Buccinam chinense de Chemnitz et de Dilhvyn; une autre a été figurée pour la ])remière fois par M. John Jay, dans son Catalogue des Co^ quilles de m Collection, publié à Nevr-York, en 1839. Enfin, nous voulons signaler une espèce que nous regardons comme nouvelle, et qui a été figurée par M. So\verby,dans son Gênera of Shells , sous le nom de Doliutn olearium. Il résulte de ce qui précède, qu'il existe au moins treize espèces dans le genre Dolium. On a rapporté à ce genre des coquilles fossiles très globu- leuses, que l'on rencontre quelquefois dans la partie moyenne des terrains crétacés. M. d'Orbigny, dans sa Palcontologie fran-^ çaise, a retranché des Tonnes ces espèces, et il en a fait un genre Globiconcha^ qu'il rapproche de la famille des Auricules, et particulièx-ement de son genre Acteonclla. Nous avons de- puis long-temps quelques individus de ces coquilles, mais mal- heureusement en trop mauvais état pour pouvoir contrôler l'opinion de M. d'Orbigny.] TONNE. l39 ESPECES. I. Tonne cannelée. DoUum galea. D. testa maximd^ ovato-globosd^ ventricostssimd, umbUlcatd, tcnui, albido-falvd; costis convexis : anterius alternis minoribus; anfrac- tibns prope suturas incurvato-excavatls^ canaliculatls . Buccinum galea. Lin. Syst. nat. éd. 12. p, 1197. Gmel. p. 3469. 11° 2. Lister. Conch. t. 898. f. 18. Bonanui. Recr. 3. f. i83. Gualt. Test. t. 42. Cg. A. Favaniie. Conch. pi. 27. fig. B i. Schroëter. Einl. in Conch. i. t. 2. f. i. Martini. Conch. 3. t. 116. f. 1070. Buccinum galea, Brug. Dict. n° 2. * Tertia naut'di species. Belon de aqual. p. 383. * Rondel.Uist. des Poiss. p. 72. * Gesner. de Crust. p. a 53. * Aidrov. deTeslac. p. 396. * Mus. Calcéol. p. 4i- * Mus. Moscardo. p. 216. f. 6. * Jonst. Hist. nat. de Exang. pi. 10. f. g et pi. 12. f. i. * Rariora. Mus. Besleriani. pi. 20. f. i. * Buccinum galea. Délie Chiaje dans Poli. Testac. t. 3. 2® part, p. 39. pi. 47» f. 3. 4. et pi. 5o.f. I à 17. * Lin. Syst. nat. éd. 10. p. 734. * Plane, de Conch. app. pi. 3. Cumpaguro. * Roissy. r.uf. MoU. t. 6. p. 39. n" i. * Buccinum galea, Born. Mus. p. 239. * Id. Scbrot.Einl. t. i. p. 3o8. n° 2. * Id. Olivi. Zool. adriat. p. i43. * Buccinum galea, Dillw. Cat. t. 2. p. 582. u''2. * Payr. Cat. desMoll. de Corse, p. i56. n° 3i4. * Phil. Enum.Moll. Sicil. p. 219. * Blainv. Faune franc, p. igr. n° i. pi. 7 B. f. i. * Wood. Ind. Test. pi. 22. f. i. Buccinum, galea. * Desh. Exp. se. de Morée. ZooU I. 3. p. ig5. n° 33i. * Kiener. Spec. des Coq. p. 7. n" 3. pi. 2. f. 2. * Blainv. Malac. pi. 2 3. f. 4. Habite la Méditerranée. Mon cabinet. C'est la plus grande des es- 140 HISTOIRE DES MOLLUSQUES. j)èces de ce genre; quoique légère, elle devient aussi grosse que la têled'un homme. Longueur: 8 pouces 9 lignes. 2. Tonne pelure-d'oignon. Dolium olearium. (i) D. testa ovato-globosd, ventricosâ, tenut,fuIvo-rufescente^ costis lo- tis, complanatis, sulco-'tmpresso separatis anfractibus propè sutu- ras canaliculatis. Buccînum olearium. Lin.Syst. nat. éd. 12. p. 1196. Gmel. p. 3469. n° I. Rumph. Mus. t. 27. fig. D. Peliv. Amb. t. 9. f. 7. Gualt. Test. t. 44. fig. T. Seba. Mus. 3. t. 6y. Knorr. Vergn. 5. t. 12. f. i. Martini. Conch. 3. t. 117. f. 1076. 1077. Buccinum olearium. Brug. Dict. n" i. Dolium olearium. Encjcl.pl. 4o3. f. i. * Lin. Syst. nat. éd. 10. p. 784. * Crouch. Lamk. Conch. pi, 19. f. 2. * Roissy. Buf. Moll. t. 6. p. 89. n° 2. * Buccinum olearium. Schrol. Einl. t. i. p. 307. n° i. * Id. Dilhv. Cat. t. 2. p. 582. n" r. * Id. AVood. Ind. Test. pi. 22. f. i. * Kiener. Spec. des Coq. p. 6. n''2. pi. i. f. i. Habile l'Océan des Grandes-Indes. Mon cabinet. Bien moins grande que celle qui précède, elle est aussi très mince et légère, et est ordiuairemenl maculée de blanc et de brun. Longueur: 4 pouces 7 lignes. 3. Tonne tachetée. Dolium maculaium. (2) D. testa ovato- globosà , venlrlcoso-inflatd, tenui, albâ; costis con— vexis, distaiitibuSj fulvo aut rufo maculatis- intcrstitiis stria pro- minulâ divisis. (i) M. Sowerby, dans son Gênera oj Shells, et M. Reeve après lui, dans son Conchologia sYstematica^ ont représenté sous le nom ôi' Olearium une coquille qui paraît distincte ; {'Olearium a toujours les sutures canaliculées ; ce caractère manquerait complètement, d'après la li^'ure de M. Sowerby. (2) Nous devons faire remarquer que depuis Linné jusqu'au- jourd'hui, deux espèces au nîoius sont confondues sous unecom- TONNE. l4l Buccînum dolium. Lin. Sysf. nat. éd. 12, p. 1197. Gmal, p. 3470. n» 5. Lister. Conch. t. 89g. f. 10. Bonanni. Recr. 3. f. 16. 17. et aS. Rumph. Mus. t. 27. fig. A. Petit. Gaz. t. 9g. f, 11. et Amb. t. 12. f. 5 Gualt. Test. t. 3g. fig. E. D'Argenv. Conch. pi. 17. fig. C. Favanne. Conch. pi. 27. fig. C 1. C a. Adans. Seneg. pi. 7. f. 6. le Minjac. Seba. Mus. 3. t. 68. f. 9-1 1. 1. 69. et f. 70. f. i et 5. Knorr. Vergn. 3. t. 8. f. 4- Martini. Conch. 3. t. 117. f. 1073. et t. riS.f. loSs. Buccinum dolium. Brug. Dicf, n» 4. Dolium tessellatum. Encycl. pi. 4o3. f. 3. a. b, * Sow. Conch. Man. f. 4ao. * Kiener, Spec. des Coq. p. 8. n°4. pi- 3. f. 4. * Mus, Gottw. pi. 27. f. i856? * Lin. Syst. nat. éd. 10. p. 735. * Lin. Mus. Ulric. p. 601 . * Lessons on Shells. pi. 3. f. i. mune dénomination de Buccînum dolium ou de Dolium macu- laîum : l'une de ces espèces, à laquelle le Minjac d'Adauson peut servir de type, a toujours quatorze côtes transverses sur le dernier tour, et troii» sur les premiers; l'autre espèce, figurée par Lister, Gualtieri, d'Argenville, Seba, Martini, n'a que dix ou onze côtes principales sur le dernier tour, et deux seulement sur les premiers; enfin, il faudra peut-être considérer comme troisième espèce celle figurée par Favanne f.C 2, pi. 27, et que M. Kiener donne à tort, selon nous, comme le jeune âge du Dolium variegatum de Lamarck. M. Sowerby, dans son Gênera, et M. Reeve,à son exemple, dans son Conchologia srstematica, donnent le nom de Dolium fimbriatum au Minjac d'Adanson. Nous pensons que, malgré leur étrangeté, les noms d'Adanson doivent être conservés autant que le permet la date de leur pu- blication; et c'est pour cette raison que nous proposons de ré- tablir cette espèce sous le nom de Tonne minjac y Dolium minjac. l42 HISTOIRE DES MOLLUSQUES. * Brookes. Inirod. of Conch. pi. 6. f. 8a . * Roissy. Buf. Moll. t. 6, pi. 58. f. i. * Buccinum dolium . Boni. Mus. p. 241. * Id. Schrot. Einl. t. i. p.3ii.n° 5. * Id. Burrow. Elem. of Conch. pi. i6, f. i. * Dillw, Cat. t. 2. p. 584. no 6. * Wood. Ind. Test. pi. 22. f. 6. Habite l'Océan des Grandes-Indes; se trouve aussi sur les côtes du Sénégal. Mon cabinet. Ses cordelettes, distantes, très convexes, et maculées de jaune-roussâtre, la fout aisément reconnaîlre. Lon- gueur: 4 pouces 8 ligues. Vulg. le Tonneau. 4. Tonne h&c\ée. Dolium fasciatum. (i) D. testa ovato 'Ventricosd j temdusculd,albâ^fascUs, quatuor fulvo- rufis versus labrum evanidis cinctà; cost'is couvexo-planis, pleris- que confertisj supremis remotiusculis; labro intlis dentato, extîts marginato. Seba. Mus. 3. t. 68. f. 19. Favanne. Conch. pi. 27. fig. B 2. Martini. Conch. 3. t. ii8.f. 1081. Buccinum fasciatum. Brug. Dict. n° 5. * Buccinum sulcosum. Dillw. Cat. t. 2. p. 584- Q" 5. Non. Born. * Id. Wood. Ind. Test. pi. 22. f. 5. * Kiener. Spec. des Coq. pi. 1 1. n° 6. pi. 3. f. 5. Exclus, vai. Habite l'Océan des Grandes-Indes. Mon cabinet. Celle-ci n'est point tachetée; mais elle offre quatre fascies transverses d'un fauve plus ou moins foncé, et qui n'arrivent point jusqu'au bord. L'extrémité de la spire est rembrunie. Longueur: 4 pouces. 5. Tonne cassidiforme. Dolium pomum. D. testa ovato-turgidd, crassiusculd, albd, luteo-maculatâ; costis convexiusculis, latts, confertis; spird brevi; aperturd coarctatd, utrinquè dentaiâ; labro crasso, extiis marginato, (ï) Cette espèce ayant été citée par Born dans sa synonymie du Cassis sulcosa, Dillw. a attribué le nom du Casque à la Tonne, sans que rien justifie cette transposition. Voyez la note du CaS" sis sulcosa. Dans son Species, M. Kiener donne comme variété du Dolium fasciatum une coquille qui en est constamment dis-, tincte. Nous pouvons en attester les figures de M. Kiener, qui, quoique médiocres pour les espèces en question, indiquent ce- pendant d'une manière suffisante leurs caractères spécifiques. TONNE. 143 Buccinum pomum. Lin. Sysf. nat. éd. la. p, 1197. Gmel. 3470. n» 4. Boiianni. Recr. 3. f. 22, Rumph. Mus. t. 27. fig. B. Petiv. Amb. t. 12. f. 6. Gualt. Test. t. 5 1. fig. C. D'Argenv. Conch. pi. 17. fig. L, Favanne. Conch. pi. 27. fig. G, Seba. Mus. 3. t. 70, f. 3. 4. Knorr. Vergn. 6. t. 2 3. f. 2. Cassis labrosa. Martini. Conch. 2. t. 36. f. 370. 371. Buccinum pomum , Brug. Dict. n° 6. Dolium pomum, Eucycl. pi. 4o3. f. 2. a.b. * Mus. Gotlw. pi, 27. f. 184 c. 188 a. b. c. * Klein. Tentam. Ostracolog. pi. 5. f. 100. * Buccinum pomum. Lin. Syst. nat. ôd. ro, p. 735. * Lin. Mus. Ulric. p. 600. * Roissy. Buf. Moll. t. 6. p. 4r. n° 4, * Buccinum pomum, Born. Mus. p. 240. * Id. Schrot. Einl. t. i. p. 3io. n° 4. * /<^. Dillw. Cat. t. 2. p. 583. n° 4. * /^. Wood. Ind. Test. pi. 22. f. 4. * Kiener. Spec. des Coq. p. 12. n° 7. pi, 5. f. 8. Habite l'Océan des Grandes -Indes. Mou cabinet. Son ouverture est tout-à-fait celle d'un casque; mais elle n'en a point la queue. Lon- gueur, 2 pouces et demi. 6. Tonne panachée. Dolium variegatum, (i) D, testa ovato-globosâ, venlricosd, umbilicatâ, lenui, albo et rufo 'variegatâ} costis convexis, conjertis^ aliis albis rufo-maculatis^ aliis rufis; spirà brevi, * Kiener. Spec. des Coq. p. 9. n° 5. pi, 2. f. 3. Habite les mers de la Nouvelle-Hollande, dans la baie, des Chiens- Marins. Mon cabinet. Elle a quelques rapports avec le D. macu- (i) Cette espèce, qui provient de la Nouvelle-Hollande, paraît avoir quel(|ue analogie avec le Dolium maculatum, et surtout avec le Minjac d'Adanson. Nous pensons que les deux espèces peuvent être conservées; M. Kiener paraît les confon- dre. M. Kiener rapporte aussi à cette espèce , comme variété jeune , une coquille qui se distingue facilement. l44 HISTOIRE DES MOLLUSQUES. latum; mais ses cordeletles ou côles sont serrcei!, les unes hlnn- ches, les autres roussâtres, et sont couvertes de taches rousses irrégulièiesqui forment des rangées en zig-zag, à-peu-près longi- tudinales. Longueur; 2 pouces 8 lignes. 7. Tonne perdrix. Dolîum perdix. Lamk. D. testa ovato-oblongâ ^inflatâ, tenui, fulvo-riifescentCj maculis al- his lunatisqtte seriatïm notatd; costis convexiuscuUs confertis; spird exserliusculd , conlcd, Buccinum perdix. Lin. Syst. nat. éd. 12. p. 1197. Gmel. p. 3470. n» 3. Lister. Conch. t. 984. f. 43. Bonanni. Recr. 3. f. 191. Rumph. Mus. t. 27. fig. C. Petiv. Gaz. t. i53. f. i3. et Amb. t. 4. f. n. Gualt. Test. t. 5i. fig. F. D'Argenv. Conch. pi. 17. fig. A. Favanne. Conch. pi. 27. fig. A i. Adans. Seneg. pi. 7. f. 5. le Tesan. Seba. Mus. 3. t. 68. f. 16. et t. 69. Knorr. Vergn. 3. t. 8. f. i. Martini. Conch. 3. t. 117. f. 1078-1080. Buccinum perdix. Brug. Dict. n° 3, * Mus. Gottv. pi, 27 f. n" I. n° 2. * Blainv. Malac. pi. 28. f. 5. * Lin. Syst. nat. éd. 10. p. 734. Buccinum perdix. * Roissy. Buf. Moll. t. 6. p. 40. n° 3. * Schum, Nouv. Syst. p. 209. * Buccinum perdix. Born. Mus. p. 2 3g. * Id. Schrot. Einl. t. i. p. 809. u" 3. * Id. Dillw. Cat. t. a. p. 583. n° 3. * Blainv. Faune franc. Moll. p. 192. pi, 7 B. f. 2. * Wood. Ind. Tesl.pl. 22. f. 3. * Kiener. Spec. des Coq. p. 4. n" i. pi. 5, f. 9. Habite les mers équatoriales, indiennes, africaines et américaines. Mon cabinet. Quoique son dernier tour soit grand et fort renflé, la forme générale de cette Tonne est plus allongée que celle des autres espèces. La coquille d'ailleurs est mince et légère, et agréa- blement émaillée de petites taches blauches, arquées eu croissant. Longueur: 4 pouces 3 lignes. "j- 8. Tonne à côtes. Dolium costatum. Desh. D. testa ovato-ventricosûy transvershn regulariter costatà , costis qua* TONNE. 145 tuordecîm, albd, costis aliquando riifescentihus, aiifractibus con- vexis, suprà plants ; aperliirâ albà, ovatd; labro incrassato, rejlexo, proJimJè emarginato; columelld contortd- basi subumbllicatd. Dolium fasciatum. Var. Kiener. Spec. des Coq. p. 11. pi. 4- f. 6. Habite.. . Celte espèce est celle que M. Kiener a confondue avec le Dolium fas- ciatum de Lamarck. Par l'ensemble de ses caractères, elle se rappro- cherait plutôt du Dolium maculatum, et nous sommes convaincu qu'elle doit constituer une espèce à part, car nous en avons vu un assez grand nombre d'exemplaires qui tous nous ont offert des ca- ractères identiques. Le Dolium costatum est une coquille ovale- veulrue, dont le test est un peu plus épais que dans la plupart des autres espèces. La spire est courte, et elle est composée de cinq tours seulement, convexes, sur lesquels sont placées, à distances égales, trois côtes transverses simples, dont les interstices sont tou- jours dénués de stries; sur le dernier tour, on compte t4 côtes transverses qui vont graduellement en se rapprochant et en s'amiu- ciisanl un peu; la dernière ou la quatorzième circonscrit l'origine de l'échaucrure de la base. L'ouverture est assez grande ; élargie dans le milieu, elle se rétrécit à ses extrémités. Dans les vieux indi- vidus, le bord droit s'épaissit et se renverse en dehors; ce qui le rend remarquable, c'est qu'il est creusé d'autant de gouttières qu'il y a de côtes à l'extérieur. La columelle est assez épaisse, et elle pré- seule à la base un gros pli tordu, derrière lequel est creusée une fente ombilicale. Cette coquille est peu variable dans sa coloration ; tantôt elle est toute blanche, tantôt ses côtes sont teintées de fauve pâle. Elle est longue de 80 millim. et large de 55 ; on connaît des indivi- dus plus grands. •|- Q. Tonne minjac. Dolium minjac. D. testa ovatO'globosâ , transversïm muUicostatà^ albo-fulvd, costis albo et fulvo-maculatis- spiid brei'i, anfractibus convexis, ad sutu- ram cannliculatis; aperturd magnâ, ovatd, intîis fuscescente; colu- mellâ contortd, basi unipUcatd; labro incrassato, cxtUs reflexo^pro- fundè denticulato. Bonan. Recréât, part. 3, fig. 16. 17. aS. Rumph. Mus. pi. 27. fig. A. Le Minjac. Adans. Voy. au Sénég. pi. 7. f. 6. Knorr. Vergn. t. 3. pi. 8. f. 4. Dolium tessellatum. Encjcl. mélh. pi. 4o3. f. 3. Dolium fmbriatum. Sow. Gênera of Shells. f. 2. Tome X. lo l46 HISTOIRE DES MOLLUSQUES. Dolium fimbriatum. Reeve Concb. Syst. (. a. p. aag. pi. 264. f. 2. Habite les mers du Sénégal et peut-être celles de l'Iude et de l'île de France. D'après la descriptiou que donne Lamarck de son Dolium 'varlega- tum, il uoiis paraît certain qn'il constitue une espèce très distincte de celles du Sénégal, à laquelle Adanson a douné le nom de Minjac; quoique bizarre, nous avons dû le conserver à cause de sa prio- rité, et il faut rendre à Adanson cette justice, qu'il avait inventé la nomenclature binaire à-peu-près en même temps que Linné, et qu'il en aurait eu l'bonneur, si le savant professeur d'Upsal ne l'a- vait précédé d'un petit nombre d'années. Cette coquille est ovale-ventrue, très globuleuse, elle semble une va- riété du Dolium maculatum, avec lequel Lamarck l'a particulière- ment confondue; en comparant les deux synonymies, on verra ce qu'il faut relrancber du Maculatum, et ce qu'il faut rapporter à l'espèce qui nous occupe. Ce qui dislingue essentiellement les deux espèces, c'est que dans le Maculatum il y a dix côtes principales, el quelques côtes intermédiaires plus petites, tandis que, dausle Min- jac, il y eu a quinze au moins qui vont graduellement en s'amoin- / drissanl du sommet à la base. L'ouverture est ovale, subsemilunairc. Le bord droit est épais, blanc, tandis qu'à l'intérieur la coquille est d'un fauve. brun ; ce bord droit s'épaissit avec l'âge, il se ren- verse en dehors, il est dentelé eu dedans et creusé en debors en autant de gouttières qu'il y a de côtesàl'exlérieur. Le bord gauche s'étale sur une portion de l'avant-dernier tour, mais il se détache vers la base en une lamelle mince et horizontale. La columelle est presque droite, tordue, plissée, et terminée par une échancrure large et profonde. Cette coquille est ordinairement d'un blanc fauve, quelquefois grisâtre j ses côtes sont ornées de taches fauves rougeâtres, quadrangniaires, alternant avec des taches blanches plus longues. Elle est longue de i25 niillim. et large de 42 ; mais il y a des indi- vidus dont le volume est au moins double. f lo. Tonne de la Chine. Dolium chinense. Desh D, testa ovato-globosâ, l'entricosd, tenue pellucidâ, albo Julvoque allernaâm zonatdj zo/iis albis fusco-nuuclatis; spirà brevi acumi- natd, anfractibus coîtvexis, transvcrsïm multicostatis, costis dt- pressis, allernis minoribus; aperlurâ magnâ; labro inliis marginato; cohimelld recta j basi umbilicatà. Duccinum australe seu chinense, Chemn. Conch. t. r j , p. H5. pi. 188. f. 1804. x8o5. TONNE. l4^ Buccinum chinense. Dillw, Cat. l. 2. p. 585. n" 7. Id. Wood. Ind. Test. pi. jsa. f. 7, Habite les mers de la Chine. Figurée pour la première fois par Chemnilz, cette espèce ne l'a pas été depuis, et Wood en a emprunté la figure à l'ouvrage cité. Cette coquille a des rapports avec le Doliiim olearium, mais elle s'en dis- lingue facilement par l'abseuce de canal à la spire. Elle est ovale- ventrue, très globuleuse. Sa spire est courte, et l'on y compte un petit nombre de tours convexes, dont le dernier est de beaucoup le plus grand. Sur ces tours, se trouvent des côtes trausverses peu saillautes, à-peu-près comme dans le Dolinm perdix. Dans les interstices des côtes principales, il y eu a une beaucoup plus pe- tite. L'ouverture est très grande, le bord droit est médiocrement épaissi à l'intérieur, mais je soupçonne que les individus que j'ai sous les yeux n'ont pas acquis tout leur développement, et qu'en vieillissant, leur bord droit se serait épaissi davantage, et probable- ment se serait renversé en dehors. La columelle est un peu arquée dans sa longueur; à la base, elle est creusée en gouttièie, et celte gouttière pénètre dans un ombilic assez grand et profond. Le test de cette coquille est mince et fragile ; il est orné de six fascies transverses, blanches, étroites, alternant avec un nombre égal d'autres fascies fauves un peu plus larges j sur le milieu des fas- cies blanches se montrent, à des distances assez grandes, de gros points d'un brun foncé. On remarque encore sur les fascies brunes des lignes longitudinales, brunâtres, qui suivent la direction des accroissemens. Cette espèce, rare encore dans les collections, a 75 millim. de Ion' et 60 de large. Espèce fossile. Tonne denticulée. Dolium denticulatum, Desh. D. testa ovato-ohlongd, utrinquè atteniiatd, transversîm regulariter sulcatâ, sulcis simplicibus, depressis, convexiusculis; aperturd an- gustd, ringente- columelld in medio excavatd, plicis tribus majori- bus instructd, altevis minoribus rugœformibus; labro regulariter denticulalo, in medio incrassato. Buccinum pomum. Brocc. Conch. foss. subap. p. 525. u° 3. Desh. Expéd. de Morée, Moil. p. 194, pi. 25. f. i. 2. Brocchi, conduit par une fausse analogie, a confondu, sous le nom de Buccinum pomum, deux espèces fort différentes, l'une vivant dans l'Océan Indien, et l'autre actuellement connue fossile senlemeut dans les terrains subapennius de l'Italie et de la Morée. l48 HISTOIRE DES MOLLUSQUES. En comparant des individus vivansà cet individu fossile, on s'aper- cevra facilement des nombreuses différences qui existent entre eux. Cette coquille est ovoïde; sa spire est courte, pointue, formée de huit tours étroits, dont le dernier est beaucoup plus grand que tous les autres réunis ; ils sont légèrement convexes, séparés par une suture un peu profonde; la surface du dernier tour offre une ving- taine de sillons tiansverses, convexes, déprimés, très réguliers, dont les plus larges sont les médians. Ces sillons sont beaucoup plus nombreux que dans l'espèce vivante, où il n'en existe que dix ou onze. L'ouverture est étroite, grimaçante, un peu oblique. La columelle, excavée dans le milieu, offre, dans cet endroit, trois gros [)lis transverses inégaux et inégalement espacés; à côié de ces plis, ou plutôt en avant d'eux, on eu remarque un assez grand nombre d'autres, beaucoup plus fins et en forme de rides. Le bord gauche s'étale en une large callosité j il se relève à sa base au-des- sus d'une fente ombilicale très étroite, et cette partie relevée du bord est profondément dentelée. Le bord dioit est fort épais ; il est renversé en dehors comme dans certaius Casques; mais ce qui est particulier, c'est qu'il est séparé en dehors du reste de la co- quille par une inflexion profonde du test; inflexion qui corres- pond à l'épaississement intérieur du milieu de ce bord, il est aplati en dessous, pourvu dans sa longueur d'un double rang de dente- lures, l'un sur le bord interne et l'autre sur le bord externe. Ces dentelures sont égales et correspondent à la terminaison des can- nelures extérieures, dont le dernier leur est charge. L'échancrure de la base est profonde et fortement relevée vers le dos. Cette coquille, assez rare, a 80 mlUim, de long et 5o de large. BUCCUff. (Buccinum.) Coquille ovale ou ovale-conique. Ouverture longitudi- nale, ayant à sa base une échancrure sans canal. Columelle non aplatie, renflée dans sa partie supérieure. Testa ouata vel oi>ato-conica, Apertura longitudinalis ^ hasi emarginata : canali nullo. Columella non clepressa, superne turgidà, undato-curva. Observations. — Les Buccins , beaucoup trop nombreux et trop vaguement déterminés par les auteurs, sont ipi considéra- blement réduits j et cependant ces coquillages offrent encore un BUCCIN. l4c) grand nombre d'espèces. Brnguière, convaincu de la nt-cessilé de réformer le genre Baccinum de Linné, en a séparé les Casques et même les Vis. Depuis, j'ai cru devoir porter plus loin la ré- forme, et, avec d'autres démembreraens de cet énorme genre, j'ai établi les Harpes , les Tonnes, les Licornes, les Concholé- pas et les Éburnes. Chacun de ces genres se trouve distingué par des caractères propres que les Buccins réformés n'offrent point. Ainsi le genre dont il est maintenant question se compose d'un résidu des anciens Baccinum, duquel je n'ai pu détacher aucun groupe convenablement séparable. Les nombreuses es- pèces qu'il embrasse présentent cependant beaucoup de diver- sité dans leur aspect, quoiqu'elles se lient par de grands rap- ports. Les Buccins sont des coquilles marines, littorales, la plupart fort petites, quoique certaines espèces soient d'une taille moyenne ou ordinaire. L'animal de ces coquilles a deux tenta- cules coniques, portant les yeux à leur base externe , un pied plus court que sa coquille, un siphon saillant, sortant par l'é- chancrure de la base du test, et un opercule cartilagineux at- taché au pied. [Lorsque l'on considère dans son ensemble le genre Buccin tel qu'il est actuellement constitué, l'on s'aperçoit bientôt qu'il contient plusieurs sortes de Mollusques, et l'on conçoit que la réforme de ce genre est enfin devenue nécessaire. Déjà quelques zoologistes, et particulièrement en Angleterre M. Gray, ont proposé de démembrer le genre Buccin de Lamarck ; mais avant d'admettre ces démembremens , il est nécessaire d'en examiner la valeur. Il faut voir aussi s'il n'existait pas déjà dans la science quelques-uns des genres que l'on propose aujourd'hui sous d'autres noms. A l'époque où Bruguière écrivait le premier volume de \' En- cyclopédie méthodique , on ne connaissait qu'un bien petit nom- bre d'animaux appartenant au genre Buccin de Linné ; mais dans ce genre linnéen se trouvaient réunies des formes si diffé- rentes, que la coquille seule pouvait suffire pour réformer le genre Buccin du célèbre professeur d'Upsal. Lamarck se servit des mêmes moyens que Bruguière pour diviser encore le genre 1 5o HISTOIRE DES MOLLUSQUES. Buccin de Linné; mais entraîné par les idées de ses prédéces- seurs, il présenta, comme type du genre Buccin réformé, le Buccinum umlatum dont O. Midler avait fait son genre Tritonium, adopté bientôt après par Fabricius dans sa Faune du Groen- land. Voilà donc, dès le commencement, le genre de MùUer substitué, pour ainsi dire, à celui des Buccins, dont on lui fait emprunter le nom. Aussi, lorsque Cuvier publia ses divers mé- moires anatomiques sur les Mollusques, il continua à donner le nom de Buccin au Tritonium de Mùller, et à le considérer comme le type du genre Buccin réformé. Pour n'avoir plus à l'e- venir sur le genre Tritonium, nous ajouterons d'abord qu'il a été établi le premier, et que , démembré par Mùller des Buc- cins de Linné, il doit conserver le nom que lui a imposé le zoo- logiste danois. Ensuite nous dirons que ce genre est suffisam- flient caractérisé par l'animal, sa coquille et son opercule, et que, par conséquent, il doit rester dans la science, et prendre sa place, dans la méthode, entre les Buccins et les Tritons dont il partage, en quelque sorte, les cai'actères. Le genre i^o/m de M. Gray me semble en grande partie composé d'espèces qui de- vront entrer dans ce genre Tritonium de Millier. En continuant l'examen des Buccins, nous obsei'vons un autre type qui nous paraît intermédiaire entre les Pourpres et les Nasses. C'est à ce groupe que devra être conservé le nom de Buccin , à moins que l'on ne préfère réserver ce nom pour l'ap- pliquer à la partie la plus considérable de l'ancien genre Buccin de Lamarck. Le genre dont nous parlons actuellement est par- faitement caractérisé par un opercule onguiculé qui ferme l'ou- verture assez complètement, et qui ressemble assez à celui des Turbinelles et des Fasciolaircs. M. Gray a proposé récemment, dans la partie zoologique du Voyage du capitaine Beechey, un genre Bullia pour quelques espèces deBuccins (^Buccinum lœvissimum par exemple) dont l'a- nimal a le pied extrêmement large, un opercule très petit, dentelé, et est dépourvu des organes de la vue qui sont généralement bien développés dans toute la famille des Buccins ; mais ce genre se rapproche beaucoup trop de celui des Nasses de Lamarck, que nous allons examiner, et nous proposerons d'en faire une section dans ce genre Nasse. Lamarck proposa son genre Nasse dans le premier essai de classification des coquilles qu'il publia, en 1799, dans le i^' vol. des Mémoires de la Société d'histoire naturelle de Paris. Il con- serva ce genre dans ses différentes méthodes jusqu'à la publication de son grand ouvrage sur les animaux sans vertèbres ; il le sup- prima alors , et le joignit aux Buccins à titre de section. Cela se concevra d'autant mieux, que Lamarck a confondu un assez grand nombre de véritables Nasses parmi ses Buccins. Il est vrai de dire qu'il est difficile de déterminer une limite exacte entre ces genres, d'après la coquille elle seule, et que, pour les dis- tinguer, il faut être aidé de la connaissance d'un assez grand nombre d'animaux , et c'est alors que l'on voit que le genre Nasse doit être rétabli dans la méthode, et classé dans le voisi- nage des Casques et des Buccins. Si les observations de MM. Quoy et Gaimard sur le Murex' scnticosiis de Linné sont exactes, et s'il est vrai que cet ani- mal porte les yeux sur le milieu des tentacules (ce qui nous paraît assez douteux), il faudrait encore rétablir pour lui un genre proposé autrefois par Montfort sous le nom de Phos, et y réunir quelques espèces qui ont, sur le bord droit, une très légère dépression que l'on a comparée à celle qui caractérise les Strombes. Quoique nous ayons beaucoup de confiance dans les travaux de MM. Quoy et Gaimard, nous dirons cependant que, pour les formes extérieures des animaux mollusques, et particu- lièrement pour celles des Nasses , il leur est échappe quelques erreurs, qui, peut-être , sont le fait de la mauvaise exécution de plusieurs de leurs planches, plutôt que de l'imperfection de leurs dessins. Nous vovons, en effet, parmi les figures de véri- tables Nasses des animaux dont les yeux ne sont pas à la même place, et cependant nous pouvons affirmer que sur les huit ou dix espèces de la Méditerranée, nous avons toujours trouvé ces organes placés de la même manière. Au reste, par les caractères du pied , par ceux du siphon, de la forme géné- rale de la tète, ce genre Phos de Montfort se joint aux Nasses par un si grand nombre de points de contact, qu'il est difficile de l'en détacher. On trouve encore parmi les Buccins des auteurs un Buccinum ploinbciini de Cheranitz, dont on ne connaît pas encore l'animal l52 HISTOIRE DES MOLLUSQUES. et l'opercule, et qui, selon toutes les probabilités, deviendra ainsi le type d'un genre nouveau, dans lequel il faudra introduire plusieurs de nos espèces fossiles des environs de Paris. Ce genre est caractérisé par un petit sillon décurrcnt vers la base du der- nier tour, sillon qui en aboutissant au bord droit, est surmonté d'une petite dent assez semblable à celle des Monoceros , et il est à présumer que ce groupe aurait été introduit parmi les Pourpres, si l'on y eût trouvé une columelle aplatie et pointue comme dans ce dernier genre. Il resterait maintenant à examiner auquel de ces divers groupes le nom de Buccin doit être appliqué. Déjà celui nommé Tritonium par Miillcr doit être mis hors de cause. La discussion doit s'établir entre les Nasses et le deuxième groupe que nous avons signalé , et il est certain que si le nombre des espèces 'devait l'emporter, c'est aux Nasses de Lamarck que le nom de Buccin reviendrait, car aujourd'hui elles constituent à elles seules plus des trois quarts de l'ancien genre Buccin. D'après toutes les observations qui précèdent, il nous semble que, dans l'état actuel de la science, le genre Buccin de Lamarck. doit se partager en d'autres genres, que l'on pourrait disposer dans l'ordre suivant : lo Tritonium de Millier; 7.° Buccinuni; 3° Nassa. On comprendra que le genre Buccin, après avoir subi des changcmens aussi considérables que ceux que nous venons ulosd,lineis spadiceo-fiiscis distantibiis ciiictd ; spirâ anteriîis longitudinaliter plicatd; labro basi repando, margine inferlore denùculis muricato. Buccinum glans. Lin. Syst. uat. éd. la. p. 1200. Gmel. p. 3480, n° lyl. Lister. Conch. t. 981. f. 40. Rumph. Mus. t. 29. fig. P. Petiv.Amb. l i3. f. 5. Seba. Mus, 3. t. 39. f. 56. 5;. 60. Knorr. Tergn. 3. t. 5. f. 5. Favanne. Couch. pi. 33. fig. L. Martini. Conch. 4, t. laS.f. 1196-1198 Buccinum glans, Biug. Dict, n^ 34. Eucvcl. pi. 400. f. 5. a. b. * Lin. Syst. nat. éd. 10. p. 737. * Lin. Mus. Ulric. p. 607, * Ferry. Conch. pi. 3i. f. 7. * Born. Mus. p. 25 1. * Schrot. Einl. t. i. p. 326. n° 19. * Dillw. Cat. t. 2. p. 601. n''37. Var. exclus. * Wood. Ind. Test, pi, 22. f. 38. * Kiener. Spec. des Coq. p. 54. i\° 53, pi, i5, f. Sa. Habite l'Océan Indien. Mon cabinet. Jolie coquille, constituant une espèce très distincte. Les lignes transversales dont elle est rayée sont très fines et assez également espacées. Longueur: 22 lignes. 10. Buccin tuberculeux. Buccinum papillosum. Lm.i^Nassa. Nob.). B, testa ovato-conicd, crassiusculd, in f un do fulvo-fuscescente tuber~ culis albis seriatis creberrimis undiquè obsitd; aperturd albd; labro infemè denticuits muricato. Buccinum papillosum. Lin. Syst. nat. éJ. 12. p. 1200. Gmel p. 3479. 11° "^o- Lisler. Coach, t. 969. f. aS. Rumph. Mus. t. 29. fig. M. Petiv, Amb. t. 9. f. 16, Gualt. Test. t. 44. fig. G. l60 niSTOIRE DES MOLLUSQUES. D'Argenv, Conch. pi. g. fig. I. Favanne. Conch. pi. 3i. Gg. G 2. Seba. Mus. 3. t. 49. f. 57-59. Knorr.Vergn, 2. t. 27. f, 2. Marlini. Conch. 4« t. i25. f. 1204. i2o5. Buccinum papillosum. Brug. Dict. u" 35. Encycl. pi. 400. f. 2. a. b. * Blainv. Maiac. pi. 17 bis. f, 4. * Lin. Syst. nat. éd. 10. p. 787. * Lin. Mus. Ulric. p. 607. * Born. Mus. p. 25o. * Schrot. Einl. t. i. p. 325. n» 18. * Dillw. Cat. t. 2. p. 601. no36. * Nassa papillosa, Sow. Gênera ofShells. f. 5. * Id. Reeve. Conch, Syst. t. 2. p. 237. pi. 269. f. 5. * Wood. Ind. Test. pi. 22. f. 37. * Kiener. Spec. des Coq. p. 58. n" 57. pi. i5. f. 54. Habile l'Océan Indien. Mon cabinet. Ses tubercules sont nodiformes, blancs, et ressemblent à des perles disposées par rangées trans- verses sur un fond rembruni. Longueur : 19 lignes et demie. II. Buccin olivâtre. Buccinum olivaceum. Brug. (i). {Nassa. Nob.). B, testa ovato-conicd, longUudinaîitcr pUcatd, transversè striald, rufo-fuscescente aut olivaceà; idtimo anfractu medio lœvigato; la- bro crassiusculo, exths marginato, posticè dentictdis muricato, inths sulcato. Favanne. Conch. pi. 33. fig. K 3. Buccinum oîivaceum. Brug. Dict. n'' 38. Nassa olivaceà, Encycl. pi. 39/^. f. 7. * Quoy etGaim.Voy. de l'Astr. Zool.t. 2. p. 442. pi. 32.f.i3ài5. * Kiener. Spec. des Coq. p. 59. n" 58. pi. i5. f. 53. * Buccinum tcenia. Gmel. p. 3493. n° 98. * Knorr. Vergn, t. 5. pi. 10. f. 3. * Schrot. Einl. t. i. p. SgS. Buccinum, n° i52. * Buccinum reticulatum, Var. Dillw. Cat. t. 2. p. 637. Habite les mers des Antilles, sur les côtes de la Guadeloupe. Mon (i) Cette espèce est sans aucun doute le Buccinuin lœnia de Gmelin ; il faut donc lui restituer son premier nom, qu'elle n'au- rait pas dii perdre. BUCCIN. 16 1 cabinet. Il a une fascie blanchâtre un peu obscure sur le dernier tour. Sa columelle est rugueuse. Longueur : i6 lignes 3 quarts. 12. Buccin canaliculé. Buccinum canaliculatum. Lamk. {Nassa. Nob.). B. testa ovatO'-conicâ, supernè longitudinaliter pUcatâ, basi striatd, paliidè Julvâ^ interdùm castaneo-bizonatâ; anfractibus supernè canaliculatis : duobus infimis dorso Icevibusj aperturâ rw^osâ et sulcatd. * Kiener. Spec. des Coq. p. 61. n° 60. pi. aS f. 89. Habite... Mon cabinet. Spire pointue; quelques petites dents à la base du bord droit. Longueur : 16 lignes et demie. i3. ^viccin créneXé, Buccinum crenulatum,làvus. (Nassa. Nob.). D. testa ovato-conicâ, longitudinaliter plicatd, transverslm tenuis" simè striatd, paliidè fulvâ, maculis rufo-Juscis pictd; anfractibus supernè angulatis, suprà complanatis, ad angulum crenulatis; aperturâ utrinquè sulcatd, Peliv. Gaz. t. 64. f. 8. Buccinum crenulatum. BrugJ Dicf. n° 87. Nassa crenulata. Encycl, pi. 3g4. f. 6. * Kiener. Spec. des Coq. p. 62. n°6i. pi. 28. f, 90. pi. 14. f. 49. Habite. . . Mon cabinet. Coquille assez jolie, luisante, dont les stries fines et transverses passent sous ses plis longitudinaux. L'angle du sommet de ses tours est crénelé. Longueur : 1 3 lignes 3 quarts. 14. Buccin réticulé. Buccinum reticulatum. Lin. (i). [ISassa. Nob.). B. testa ovato-conicd, longitudinaliter plicatd, striis transversis de cussatd, subgranulosd, varié coloratd; anfractibus convexo-planis; aperturâ rugosâ et dentatd, (i) D'après l'éditeur de la nouvelle édition de 1812 de la Zoologie britannique de Pennant, le Buccinum pul/us de cet auteur aurait été établi avec un jeune individu du Reticulatum ; cependant DiUwyn donne ce Buccinum pullus de Pennant dans la synonymie du Buccinum ambiguum de Dorset et de Montagu. Pourrait-on conclure de là que cet ahbi^uum doit rentrer en entier dans le reticulatum , suivant ainsi le sort du Buccinum pullus? Dans tous les cas cet ambiguum méritera une réforme, Tome X. ii 102 HISTOIRE DES MOLLUSQUES. niiccinum reticulatiim . Lin. Sysl. nat. éJit. lO. p. 740. Gmel. p. 3495. Il" iir. Lister. Concli. t. 966. f. 21. a. Peliv. Gaz. t. 75. f. 4. Gualt. Test. t. 44.fig. C. E. Pennant. Brith. Zool. 4. t. 72. f. 92. Born. Mus. p. 260. t. 9. f. 16. Martini, Conch. 4. t. 124, f. 1162-1164. Schroclter. Einl. in Conch. i. t. 2. f. 5, Buccinum reticulatum, Brug. Dict. n° 4o. * Blainv. Malac. pi. 24. f. 2. * Pontoppidan. Voy. t. 2, p. 270. f. 4. * Buccinum amhiguump DiUw. Cat. t. 2. p. 638. n° 121, * Buccinum pu/lus. Pennant. Zool. brit. t. 4. p. 118 pi. 72. f. 88. * Lin. Syst. nat. éd. 10. p. 740. * Buccinum vulgatum. Exclus, var. B. Gmel, p. 3496. n° lao. * Dillw. Cat. t. 2, p. 637. n° 120. Var. exclus. * Payr. Cat. des MoU. de Corse, p. i56. n° 3i5. * Phii. Enum. Moll. Sicilifle. p. 220. n° a. * Coll. des Ch. Cat. des Moll. du Finist, p. 53, n" 2. * Blainv. Faun. franc. Moll. p. 172. n° 7. pi. 6 b. f. 6. * Seba. Mus. t. 3. pi. 49. f. 61. * Délie Cliiaje. Dans Poli, Testac, t, 3.2^ part, p, 47. pl.47.f.i.2. * Réaumur, Du Mouvem. Mém. de l'Ac. 17 10, pi. 10. f, 18. * D'Acosla. Conch. brit. pi. 70. f. 10, * Schrot. Einl. f. i. p. 346. n» 39. * Ollvi. Zool. Adriat, p, 144. puisqu'il renferme à-la-fois un Rissoa, un Buccin de notre Océan, et un Buccin des mers de l'Inde, MM, Quoy et Gaimard ont figuré sous le nom de Reticida- tum une espèce deVanikoro, qui, en effet, a de la ressemblance avec la coquille de nos côtes; mais on y remarque facilement une diiférence considérable. Le Reticulatuin porte une callosité sur l'avant- dernier tour, callosité qui n'existe pas dans l'espèce de Vanikoro, Au reste, si les animaux de ces deux espèces ap- partiennent an genre Na'sse, ils diffèrent parla coloration, et par ce caractère, présentent les moyens les plus faciles de les dis- tinguer. BUCCIN. i63 * Burrow. Elem. of Concb. pi. i6. f. 7; * Gerville. Cat. des Coq. delà Manche, p. 38. n" 4. * Pennant. Brit. Zool. t. 4. p'. 7 5. f, 2. * Bouch. Chanir. Cat. des Moll. du Boul. p. 68. n» 118. * Kiener, Spec. des Coq. p. 67. 11° 65. pi. aS, f. 91. et pi. 19.^71. Habite les mers d'Europe. Mon cabinet. Il varie beaucoup dans sa coloration, en sorte qu'il y en a de blancs, de jaunâtres, de bleuâ- tres, de bruns, etc. Espèce commune. Longueur : i4 lignes et demie. i5. Buccin de Tranquebar. Buccinumtranquebaricuni (i). Gmel. {Tritonium? Muller). B. testa ovatd, ventricosây longitudinaliter costalâ, transversïm stria- ta, albâ; anfractibus supernè angulatis; spirâ contabulatâ . Martini. Conch. 4. t. laS. f. 1146, 1147. Buccinum tranquebarîcum. Gmel. p. 3491. n° 85. * Ryranaflavescens. Sclium. Nouv. Syst. p. 3 14. * Sow. Gênera of Shells. f. 6. * Kiener, Spec. des Coq. p. 36. n° 37. pi. 23. f. 92. * Mus. Goltw. pi. 26. f. 175. * Dillw. Cat. t. 2. p. 629. n° 100. * Wood. Ind. Test. pi. 23. f. loi. Habite les mers de l'Inde, sur la côte de Goromandel. Mon cabinet. Longueur : environ 19 lignes. 16. Buccin rayé. Buccinum lineatum. Lamk. (2) B. testa ovatd, ventricosà, transversïm minutissimè striatâ, albido^ grlsed, lineis rufis distantibus cinctd ; anfractibus supernè angu- (i) Dillwyn rapporte à lort à cette espèce les figures 11 48, 1149 de la pi. 123 de Martini. Ces figures représentent le Buc- cinum coromandelianum de Lamarck. M. Kiener regarde le Buccinutn melanostoma de Sowerby comme une variété du Tranquebaricum , M. Kiener aura jugé d'après les figures sans doute, car les deux espèces en question sont toujours distinctes, ce que nous pouvons affirmer après avoir examiné un assez grand nombre d'individus. (2) Comme l'a dit M. Kiener, cette espèce appartient au genre Pourpre, où elle doit se placer dans le voisinage de ÏHte- viostoma. l64 HISTOIRE DES MOI-LUSQUES, (atis, adangidiim tulerculato-cùronaùs; aperturœ lahiis aurantîis, ad angidum tuberciUato-coronatis . Buccinum cingulatum. Encycl. pi. 400. f. 6. a. b. * Kiener. Spec. des Coq. p. i55. n°72. pi. 33. 1'. 80. Habite. . . Mon cabiuet. Les tubercules qui couronnent son dernier tour sont plus forts que les autres. Bord droit finement strié et d'un beau blanc à l'iutérieur, ayant son limbe orangé, ainsi que la columelle. Longueur : 1 7 lignes et demie . 17. Buccin brunâtre. Buccinum fus catum. Biug. [Bucci- num. Lamk.). B. testa ovato-conicd, lœvigatâ^vufo-fiiicd; arifracùbus convexîs, sti- pcrnè longitudinaliter plicatis; aperlurd lœvi, Juscd; labro tenuiy sïmpUci, maigine acuto. Buccinum fuscatum. Brug, Dict. n" 55. * Kiener. Spec. des Coq. p. 20. n" 21. pi, 8. f. 24. Habite... Mon cabinet. Spire pointue, de la longueur du dernier tour. Longueur de la coquille: 14 lignes 3 quarts. 18. Buccin linéolé. Buccinum llneolatum. Lamk. [Buc- cinum Lamk.) B. testa ovato-conicd y Iceviusculd ^ albido-cœndescente , Uneoîls fusco-nigris creberrimis i/tterriiplis serialim ciitctd ; anfractibus convexiSf supcrnè depressis ; labro margine acuto , intîis striato. Encyclop. pi. 400, f. 8. a. b. * Kiener. Spec.;des Coq. p. 14. n° 14. pi. i. f. 3. Habile... Mon cabinet. Longueur: i5 lignes. lij. Buccin truite. Buccinum maculosum, Lamk. (1) [Buc- cinum Lamk.).' B, testa 'ovato-acutdj crassiusculd, transversim temùssimc striatâ^ maculis irregularibns albis rufis aut aigris undicjuè pictd ; td~ timo anfraclu spird majore i aperturd aiigustatd ; labro iiitits dentalo, striato. (i) M. Délie Chiaje, dans l'ouvrage que nous citons, prend cette coquille bien connue pour la Coliimbella mercatoria de Lamarck. Lamarck lui-même ne s'est pas aperçu que son es- pèce était nommée depuis long-temps Voluta striatn par Gme- lin; il ciit été nécessaire, en la faisant passer dans les Buccins, BUCCIN. l65 Encyclop. pi. 400, f. 7. a. b. * Voluta striata. Grael. p. 3455. * Schrot. Einl. t. x. p. 279. Foliita. n° i36. * Martini. Conch. t. 4. pi. i5o. f, r4o5. * Vcliita striata. Dillw. Cat. t. i. p. 556. n° i35. * Voluta mercatona. Délie Chiaje dans Poli. Testac. t. 3. 2* part, p. 33. pi. 46. f. 44.45.46. * Purpura maculosa.Y>\z\ny . Nouvelles Ann. du Mus. t. i, p. 253. n° 108. * Payr. Cat. des Moll. de Corse, p. i57. n" 817. pi. 7. f, 21. 22, * Booanni. Recr. part. 3. f. 40. * Voluta syracusana. Gmel. p. 3456. n° 78. * Bticclnum maculosum. Phil. Enum. Moll. Sicil. p. 224.11° 12. * Purpura maculosa. Blainv. Faun. franc. Moll. p. 14g. n" 5. pi. 6. f. 6. et pi. 6. b. f. 2. * Lister. Conch. pi. 964. f, 49 e.' * Purpura iiariegata. Schub. et Wagn. Chemn. Suppl. p. 148. pi. 233. f. 4093. 4094. * Purpura maculosa. Kiener. Spec. des Coq. p. i36. n" 88. pi. 42, f. 98. Habite la Méditerranée, sur les côtes de Syrie; envoyé par Bruguières sous le nom que je lui conserve. Mon cabinet. Columelle un peu plissée à sa base. Longueur, un pouce. 20. Buccin poli. Buccinum poUtum. Lamk. {Nassa. Nob.). B. testa ouato-conicd, apice peracutd, lœvlssimd, nitidd, albo aut luieo cœrulescenle ; anfractibus convexiusculis : supremis obsolète pUcatis; aperturd lœvi; labro simpltci, margine acuto. * Le Miran. Adans. Seneg. p. 5o. pi. 4. f. 1. * Kiener. Spec. des Coq. p. 20. n° 20. pi. 8. f. 27, Habite les mers du Sénégal. Mon cabinet. Longueur : 12 lignes et demie. dont elle a tous les caractères, de lui conserver son premier nom, si déjà il n'y avait cinq espèces de coquilles qui portent le nom de Buccinum striatum : celle-ci deviendrait la sixième. Pour éviter d'introduire cette espèce dans cette confusion, il vaut mieux lui laisser le nom que Lamarck lui a imposé. Malgré l'opercule, qui est d'un Buccin , M. de Blainville place cette es- pèce parmi les Pourpres, où elle ne pourra rester. l6& HISTOIRE DES MOLLUSQUES. 21. Buccin suturai. Buccinum sulurale. Lamk. (^Nassa, Nob.). B. testa ocato-conicd, iavi, nitidâ, albà, luteo-ncbulosâ; anfractibus convexiuscuUs, propc suturas noJuUfens : supremis longitudinaliter pUcatis; aperturd lœvi; labro posticè denticulato. * Kiener. Spec. des Coq. p. 55. n" 54. pi, 24. f. gfi. * Buccinum glans. Pars. Martini. Conch. t. 4. pl.iaS. f.i 199.1200. Habite. . . Mon cabinet. Une ran:;ée de petites nodulalions près de chaque suture le distingue. Sommet de la spire rougeâtre. Lon- gueur: 12 lignes et demie. 22. Buccin ceinturé. Buccinum mutabile. Lin. {i)[Nassa. Nob.). B. testa ovato-conicâ, lœvi, nitldd^ basi striatd, supernc longltudi- naliler plicatd, fulvo aut luteo nebulosâ- anfractibus convexis^ propè suturas fascià alho et rufo articulalâ cinctis; spird exsertd, avice acutd; labro intîis striato. Buccinum mutabile. Lin. Syst. nat. éd. 12. p. 1201. Gmel. p. 3481. Lister. Conch. t. 975. f. 3o. Bonauni. Recr. 3. f. 6o-63. Gualtieri. Index. Test. t. 44. fig. B. Born. Mus. t. 9. f. 13.(2) (1) Dillwyn n'a pas reconnu bien nettement le Buccinum mutabile de Linné; il distribue une partie de la synonymie sous le nom de Buccinum gibbuin de Bruguières, et une autre sous ce- lui de Mutabile, mais eu apportant de la confusion dans cette dernière espèce, et en attribuant particulièrement le nom lin- néen au Buccinum canaliculatum. Cette erreur de Dillwyn a sa source dans Bruguières lui-même, qui, sous le nom de Buccinum gibbum, rassemble la plus grande partie de la synonymie du Buccinum mutabile de Linné. (v,) D'après la figure et la description de Born , il est évident que son Buccinum mutabile n'est pas celui de Linné. Dans sa synonymie, il rapporte deux figures du Mutabile, et une troi- sième de Martini, qui est le Buccinum canaliculatum de La- marck. Enfin la figure de Born, à laquelle la description s'ac- corde, représente une espèce voisine du Canaliculatum , et qui BUCCIN. iQy Favanne. Conch. pi. 33. fig. S 2. Chemn. Conch. II. t. 188. f. i8ro. 1811. * Fab. Columna depurp. p. 16. f. a. * Dan. Major. Fab. Cohim. de purp. p. 22. * Lin. Syst. nat. éd. 10. p. 788. * Martini. Concb. t. 2. Yign. pi. 14. f. i. * Cassis imper/ecta. Martini, t. 2. p. 54. pi. 38. f. 887. 388, * Buccinum gïhhiim. Brug. Encyc.mélb. t. i. p. 267. * Délie Cbiaje. Dans Poli. Testac. t. 3. 2" part. p. 48. pi. 47. f. 5. 6. 7. * Nassa gïlha, Roissy. Buf. Moll. t. 6. p. 17. n° 2. * Buccinum mutabile. Olivi. Zoologia Adriat. p. 143. * Ginnanit Op. post. t. 2. pi. 6. f. 46. * Buccinum gibbum, Dilhv. Cat. t. 2. p. 602, n° 38. * Buccinum mutabile. Pars. Diliw. Cat. t. 2. p. 6o5. n° 46. * Payr. Cat. des Moll. de Corse, p. i56.nO 3i6. * Philip. Enum. Moll. Sicil. p. 222. n° 8. * Collard. des Ch. Cat. des Moll. du Finist. p. 54. * Blainv.Faun. franc. Moll. p. 181. pi. 7 A. f. 2. * Buccinum foliosum. Wood. Ind. Test. pi. 22. f. 39. * Kiener. Spec. des Coq. p. 8 8 . n° 8 7 . pi . 2 1 . f . 9 3. Habite dans la Méditerranée. Mon cabinet. Coquille assez jolie, lui- sante, agréablement variée dans sa coloration. Elle a quelques ru- gosités longitudinales à l'extérieur de son bord droit. Longueur : 10 lignes et demie. 23. Buccin renfle. Buccinum inflatum, Lamk. (i). Nassa. Nob.). B. testa ovato-turgidà, ventricosd, lœvi, basi striatd, albidd aut pal- lidè fulvd, anfractibus con vexis, propè suturas fascid albo et rufo articulaiâ cinctis; spird brevi, apice obiusd; aperturd infernè di- latatâ; labro basi repando. en est distincte parles sutures simples et non canaliculées. Il ré- sulte de ces observations qu'il faut supprimer cette citation de l'ouvrage de Born de la synonymie du Buccinum mutabile. (i) Laraarck dit que cette espèce est fort différente du Muta- bile. Nous n'avons pas vu la coquille de la collection de Lamarck, mais les figures qu'il rapporte dans sa synonymie représentent des variétés du Buccinum mutabile ; il est bien à présumer que cette espèce devra disparaître du catalogue. l68 HISTOIRE DES MOLLUSQUES. Rumph.Mus. t. 29. fig. T. Petiv. Amb. t. i3.f. a 5. Martini. Concli. 2. t. 38. f. 887. 388. Duccinum tcssidatum. Gniol. p. 3479. ^^ ^7* Habile. . . Mon cabinet. Ce Kticcin est fort différent de celui qui précède, quoiqu'il ait de même, sous chaque suture, une fascie ar- ticulée de blanc et de roux ; mais sa spire est courte et obtuse, et son dernier tour est fort grand, très enflé. Son ouverture d'ailleurs est bien dilatée inférieurement. Longueur: i5 lignes. 24- Buccin rétus. Buccinum retusum. Lamk. [Nassa. Nob.) B. testa ovato-abbreviatâ, transverslm minutissîmè striatâ^ luteo-ru- bente;splrdbreviy turgidd, apice retusâ; aperturâ albâ^ infernè di- latatd; labro intîis sttiato. An Chemn. Conch. 10. t. i53. f. i465.' Nassa ventricosa. Encycl. pi. 394- f. 3. a. b. Kien. Spec. des Coq. p. 87. n° 86, pi. 34. f. 94. Habite. . . Mon cabinet. Il a à peine quatre tours complets. Sa spire est courte, rétuse et enflée. Dernier tour ceint de deux ou trois fascies articulées et obscures. Longueur : 11 lignes et demie. aS. Buccin ventru. Buccinum ■ventricosum. Lamlc. (i). {Nassa. Nob.). B, testa ouata, ventricosâ, lœviusctdd^ rufd- anfractibtis convexis : idtlmo supernè basique striato; spird brevi, apice obtusiusculd ; ia~ bro simplici, infernè repando. Nassa mutabilis. Encycl. pi, 394. f. 4. a. b. * Buccinum rufidum. Kiener. Spec. des Coq. p. 89. n" 88. pi. 04, f. 95. Habile. . . Mon cabinet. Longueur : 10 lignes 3 quarts. (i) M. Kiener a nommé Buccinum ventricosum une espèce très différente de celle-ci, qui avoisine le Buccinum iindatum. Après avoir fait ce double emploi, il propose de changer le nom de Lamarck, et de donner à l'espèce qui nous occupe le nom de Buccinum rufulum. M. Kiener aurait dû faire le con- traire, laisser à cette espèce son nom de Lamarck, et chan- ger celui de Ventricosum, qu'il donne à tort à une autre co- quille. BUCCIN. 169 26. Buccin perlé. Buccinum gemmulatum. Lamk. [Nassa. (Nob.). p. testa oval'i^ 'ventrlcosâ, crassiuscitlà^ longltudinallter pUcato-gra- nosd^ striis impressis transversis decussalâ, albâ, rubro-nebnlosd; suturis excavatis; spirâ breviuscuîâ ; columelld basî granosd; la- bro intiis suîcato. Nassa clathrnta. Encycl. pi. 394. f. 5. a. b. * Reeve. Conch. Syst. t. 2. p. 237. pi. 269. f. 4. * Wood. Ind. Test. pi. iZ. f. 114. * Kiener. Spec. des Coq. p. 85. n" 84. pi. 22, f. 84. * Jn Buccinum clathratum. Boni. Mus. p. 261. pi. 9. f. 17. 18? Habite. . . Mon cabinet. Coquille ventrue, à spire courte, remarqua- ble par ses rangées longitudinales de granulations qui ressemblent à de petites perles. Il ne faut pas la confondre avec le B. clathra- tum de Bruguières. Longueur : 10 lignes et demie. 27. Buccin de Coromandel. Buccinum coromandelianum. Lamk. (Buccmum). B. testd ovatd, longitudinaliter plicatd, transversè stiïcutâ et striald, rufescente; pl'icis nodiferis; ultimo anfractu supernè angulato ; spird exsertiusculd; aperturd albd; labro crass'msculo, iiitlis striato. Martini. Conch. 4. *• i23. f. 1148. 1149. * Klein. Tentam. Ostrac, pi. 3. f. 56. * Kiener. Spec. des Coq. p. 37. n° 38. pi. 22. f. 85. Habite sur la côte de Coromandel, près de Tranquebar. Mon cabi- net. Longueur : un pouce. 28. Buccin fascié. Buccinum fasciatum. (i). [Nassa. Nob.). B. testa ovato-conicâ, apice aculd, longitudinaliter pllcato~granu~ losd, transversïm striald, albd vel cinered aut lutescente- fasciis transversis diversimodè coloratis; labro iniîis dentato. * Quoy et Gaim. Voy. de l'Astr. Zool. t. 2. p. 445. pi. 32. f. 18 (i) Les coquilles que décrit et figure M. Kiener, sous le nom de Buccinum fasciatum, nous paraissent appartenir à d'autres espèces que celle-ci. Le vrai Fasciatum ne se trouve jamais dans la Méditerranée; il ne s'est point montré non plus dans les mers d'Afrique, et ces désignations de localités annoncent la confusion faite par l'auteur du Spccics des coquilles. lyO HISTOIRE DES MOLLUSQUES. Habite les mers de la Nouvelle-Hollande, près des îles Saint-Pierre et Saint-François, de Diémen, etc. M. Macleay. Mon cabinet. Cette espèce, bien caractérisée par ses petits plis longitudinaux et granuleux, offre beaucoup de variétés, tant dans la couleur du fond de la coquille que dans celle de ses fascies. Son ouverture est ovale-arrondie. Longueur : 8 à 9 lignes. 29. Buccin miga. Buccinum miga. Brug. (i). {Nassa. Nob.) B. testa ovatd, longitudinaliter plicatd^ transverslm. minulissimc strla- tà; albo-liitescente aitt rubente, posticè rujo-zonatd; pl'icis distan- tibus obliquis- anfractibus convcxis; aperturâ subrotundà. Adaus. Voyage au Sénég. pi. 8. f. 10. le Miga. Martini. Conch. 4. t. 124. f. 1167-1169. Buccinum miga. Brug, Dict. n° 41. Buccinum stolatum. Gmel. p. 3496. n° 121. * Kiener. Spec. des Coq. p. 83. n° 82. pi. 22. f. 87. * Buccinum stolatum pars. Dillvv. Cat. t. 2. p. 688. u" i23. Habite sur les cotes de Barbarie et de l'Afrique occidentale. Mon ca- binet. Ses stries transverses sont plus apparentes sur la moitié in- férieure de son dernier tour. Longueur: 7 lignes 3 quarts. 30. Buccin en lyre. Buccinum lyratum.'Ldimk. {Buccinum. Lamk.). B. testa ovatd f crassiusculd, longitudinaliter pUcald, supernc infer- ncque transverslm striatdj albo-cceru/escente- plicis distantibus promi/iuliSy basi obîiquis, aiersiis labrum içnuioribus magisquc confettis; spird hrevi; labro intiis striato. * Kieaer. Spec. des Coq. p. 38. n° Sg. pi. 22. f. 88. * Buccinum Desnoyersi. Bast. Foss. de Bord. p. 5o. pi. 2. f, i3. (i) Deux espèces sont ici confondues : l'une, celle d'Adan- son, doit conserver ce nom ; l'autre est le Buccinum stolatum de Gmelin, lequel est représenté par les figures 1167-1169 de Martini. Cette confusion se montre dans Bruguières, dans Dill- wyn, dans Lamarck. M. Kiener a bien distingué ces espèces, mais il a en le tort de donner un nom nouveau, tout en recon- naissant cependant que déjà l'espèce était inscrite et figurée sous le nom de Stolatum, dans le catalogue de Wood. Cette méthode de faire la nomenclature est blâmable; elle tendrait à jeter une confusion irrémédiable dans la science, si elle était suivie. BUCCIN. lyi Habite les mers du Sénégal. Mou cabinet. Bord droit un peu épais. Longueur : 8 lignes un quart. 3i. Buccin tiicariné. Buccinum tricarinatum. Lamk. (i). {Nassa. Nob.). B. testa ovatO'Conicâ, cylindraceo-atteniiatâ, apice ncutâ, lœvigatd^ rufo-fuscescente; anfractlhus angulato-carinatis : ultimo tricari- nato; columellâ albâ; labro ienui, simplicissimo, Buccinum tiicariiiatum. Brug. Dict. n" 5r. Habite Mon cabinet. Columelle calleuse supérieurement; bord droit très mince. Longueur : 7 lignes et demie. 32. Buccin du Brésil. Buccinum brasilianum. Lamk. (2) B. testa ovato-conicâ, crassiusculd, lœvissimâ, albâ; anfractlhus convexo~plaii'is, coiinalis; labri limbo striato. * KJener. Spec. des Coq. p. 70. n° 69. pi. 17. f. Sg. * Buccinum lœvigatum, WooJ. Ind. Test. pi. 4. f. 29. Habite sur les côtes du Brésil, près de Rio-Janeiro ; communiqué par madame Paterson. Mon cabinet. Sutures à peine apparentes. Lon- gueur: 8 lignes. 33. Buccin semi-convexe. Buccinum semiconvexum. L. (3) B, testa ovato-conicâ, apice peracutd, lœvi, hasi striatd^ palUdè ru~ bente; anfractlhus supernè fusco-macutatis : duobus infimis con- vexis, superioribus planulatls; labro intîis dentato. (i) M. Kiener ne parle pas de cette espèce, et ne la figure pas dans sonSpecies. La description de Bruguières dans V Ency- clopédie, en donne les caractères spécifiques; elfe nous paraît appartenir au genre Nasse. (2) Si la figure que donne M. Kiener de cette coquille est exacte, et si elle représente bien l'espèce de Lamarck, il est certain que cette espèce doit passer parmi les Pîanaxes : c'est le Planaxis mollis de Sowerby, Buccinum lœvigatiun de Wood. Nous avons décrit cette coquille dans le genre rlanaxc. N'ayant pu reconnaître dans le Buccinum brasilianum une espèce d'un autre genre, la phrase courte et l'absence de la synonymie, ren- daient impossible à éviter le double emploi que nous signalons. (3) Il est très probable que cette coquille ne restera pas parmi les Buccins , elle a tous les caractères des Colombelles allongées. 172 HISTOIRE DES MOLLUSQUES. * Kiener. Spec. des Coq. p. 49. n''47.pl. 17. f. 60. Habite. . . Mon cabinet. Dernier tour un peu déprimé supérieure- ment; le pénultième plus convexe. Longueur : 8 lignes un quart. 34. Buccin fascioié. Buccinum fnxciolatum. Lamk. (i). {Nassa. Nob.). p. testa ovato-conicâ, lœvigntâ, ruhente; anfractlhus conveximculis ^ subconnatis : ultimo zonis duabus cœrulescentibtts remotis c'tncto; labro iritîts striato. * Buccinum corniculum. Olivl. Zoologia Adriat. p. 144. * Buccinum olivaceum. Délie Chiaje dans Poli. t. 3. p. 5i. pi. 47. f. 14. i5. * Buccinum calmeilii. Payr. Cat. des Moll. de Corse, p. i6o. n" 323. pi. 8. f. 7.8.9. * Buccinum corniculum. Phil, Enum. Moll. Sicil. p. 223. n° 9. * Buccinum corniculum. Blainv. Faune franc. MoU. p. i83. pi. 6 B. f. 5. * Buccinum fasciolatam, Kiener. Spec. des Coq. p. 75. n" 74. pi. 17. f. 61. 62. 63. Habite. . . Mon cabinet. Les deux zones de son dernier tour sont disposées, l'une vers la base, l'autre près de la suture. Longueur : 7 lignes et demie, 35. Buccin vineux. Buccinum wnosum. (2) B. testa ovato-acutd^ transversè rugosd, longitudinaliler tenuissimè striald, subcancellatâ^ griseo-cinerascente- anfractlbus subangu- latis; fauce violaceo-fuscâ; labro intits striato. (i) Cette espèce a été nommée depuis très long-temps Buc- cinum corniculum par Olivi; elle n'a point été reconnue de- puis, si ce n'est par M. dcBlainville qui, dans la Faune française^ lui a restitué son premier nom. Nous proposons de suivre l'exem- ple du savant professeur. (2) Nous avons déjà fait observer plusieurs fois, dans diffé- rentes parties de cet ouvrage, combien on doit regretter que M. Kiener, qui dispose de la collection de Lamarck, n'ait pas reproduit toutes les espèces mentionnées dans cet ouvi'age, et spécialement celles qui , manquant de synonymie, ne peuvent être facilement reconnues sans une bonne figure et sans une description plus étendue, et nous le manifestons encore ici , BUCCIN. 178 Habite les mers de la Nouvelle-Hollande. Péron. Mon cabinet. Es- pèce petite, mais très distincte. Longueur : 7 lijjnes un quart. 36. Buccin pelits-plis. Bucciniim tenuipUcatum, B. testa parvuld^ ovato-conicd, longitudinaliter tenuissimè plicatd^ transversè striatd, fulvo-rufescente; anfractibus convexis : ultimo Jascid albd cincto; lahro teniii, intiis strlato. Habite. . . Mon cabinet. Longueur ; 6 lignes, 37. Buccin subépineux. Buccinum subspinosum. Lamk. {Nassa. Nob.). B. testa parvuld^ ovatà^ longitudinaliter plicato-tuherculatâ, trans- fenlm striatd, griseo-fuscescentej lubercuUs acutis^ subspinosis; aperlurd rottmdatd; labro intùs striato. * Kiener. Spec. des Coq. p. 94. n° gS. pi. 26. f. io3. Habite. . . Mon cabinet. Deux rangées de tubercules sur le dernier tour. Longueur : 6 lignes. 38. Buccin Ascagne. Buccinum Ascanias. Lamk. (i). {Nassa. Nob.). B. testa ovato-conicd, longitudinaliter plicatd^ transversîm striatd^ à l'occasion de plusieurs Buccins que l'on cherche en vain dans l'ouvrage de M. Kiener. Ces espèces sont les suivantes: Buccinum vinosum ^ n° 35; Buccinum tenuiplicatum , n" 36; Buccinum aciculatum , n° 41 j Buccinum zébra, n^ 46. (i) Je possède dans ma collection des individus de cette espèce provenant depuis les mers de Norw ége jusqu'à la Médi- terranée ; il est évident pour moi que , malgré les variétés que présente cette série, elle appartient tout entière à une seule et même espèce mentionnée pour la première fois par O.MûlIer sous le nom de Tiitonium incrassatum. Une année après Miiller, Eennant a donné à la même coquille le nom de Buccinum mi- nutum qui, plus de vingt ans après a été nommée Buccinum macula par Montagu. Quelques années' avant Montagu , Bru- guières, dans l'Encyclopédie, avait établi son Buccinum ascanias pour une variété de la Méditerranée, ;\ laquelle il ne rappone aucune synonymie. Entre ces quatre noms un seul devait être choisi, le plus ancien , celui de Millier, par conséquent, Dillwyn a préféré, je ne sais pourquoi, celui de Montagu; et son exemple a été généralement suivi, non-seulement par les au- teurs anglais, mais encore par les naturalistes français qui ont 1^4 HISTOIRE DES MOLLUSQUES. cinereâ aiit luteo-ftilvâ; anfractibus 'valdè convexis •..ultimo spirâ brevioie; aperturd rotitndatd; labro extiismarginato, intùs striato. Gualtieri Index. Test. t. 44- f'g. N. Buccinum Jscanias. Brug. Dict. u° 42. * Buccinum macula. Gerville. Cat. des Coq. de la Manche, p. 38. n° 5. * Id. Payr. Cat. des Moll. de Corse, p. 1 5 7. 11° 3 18. pi. 7. f. 2 3. 24. * Fossilis. Buccinum asperulum. Brocch. Conch. Foss. Subap. p. 339. pi. 5. f. 8. * Buccinum macula. Montaigu. Test. p. 241. pi. 8. f. 4. * Buccinum minuium. Penn. Brit. Zool. t. 4. p. 1^2- p'- 79. * Trilonium incrnssatum. Miill. Zool. Dan. Prod. n° 2946. * Murex incrassatus. Gmel. p. 3547. n° 76. * Buccinum macula. Dillw. Cat. t. 2. p. 638,'^n'' 122. * Buccinum Lacepedii. Payr. Cat. des Moll. de Corse, p. iS^. pi. 7. f. 23. 24. * Buccinum asperulum. Philip. Enum. Moll. Sicil. p. 220. n° 3. * CoUard des Cl). Cat. des Moll. du Finist. p. 54- n° 4. * Buccinum macula. Blainv. Faun. franc. Moll.p.i74- ii°9- p'.Cô.' f. 8. 9. * Id. Boucb. Chanlr. Cat. des Moll. du Boul. p. 69. n° 120. * Buccinum Ascanias. Kiener. Spec. des Coq. p. 8r. n° 80. pi. 26; f. 104? Habite la Méditerranée, sur les côtes de Naples et celles de la Bar- barie. Mon cabinet. Il a une fascie bleuâtre sur son dernier tour. Longueur : 7 lignes et demie. 39. Buccin varié. Buccinum lœi>igatum. (i) B. testa ovato-oblongâ, lœvi, nitidd, luteo-rufescente, lineolis fuscîs dressé des catalogues des productions de nos mers. La coquille nommée Tritonin varicosa par M. Turton, dans le tome 3 du Zoological journal (pi. j3, fig. 7), a beaucoup d'analogie avec celle-ci, et n'en est probablement qu'une variété. Brocchi a trouvé cette espèce fossile en Italie, et l'a décrite sous le nom de Buccinum asperulum. Ce nom , adopté par M. Philippi, doit être rejeté : l'espèce doit reprendre son premier nom de Buc^ clnum incrassatum. (i) Cette coquille n'est point pour nous un Buccin , mais une Colombelle, BUCCIN. 1^5 longitudinalibus flexuosis scepius omald; ullimo anfractu spird longlore, medio fasciâ albo nigroque articulatà cincto; aperturd subdllalatd, Icevi, albd. Buccinum lœvigalum. Lin. Gmel. p. 3497. ^'^ ''*9' Gualt. Test. t. 52. fig. B. * Payr. Cat. des Moll. de Corse, p. i58. n° Sig. pi. 8.f. i. a. 3. * Blainv. Faun. franc. Moli. p. 184, pi. 7. f, 3. * Kiener. Spec. des Coq. p. ai. n° 22. pi. 8. f. 26. Habite la Méditerranée, selon Linné. Moncabinel, Coquille assez jo- lie. Longueur : 7 lignes et demie. 4o. Buccin flexueux. Buccinum flexuosum, ( i ) B. testa oblongd, suhfiisiformi , basi transversè strlatd, albido-fulvd^ lineis luteis aut/uscis longitudinalibus flexuosis ornatd- aperturd angustiusculd; labro obsolète striato. * Kieuer. Spec, des Coq. p. 44. n° 43. pi. 26. f. 106. Habite les mers de l'Ile-de-France. Mon cabinet. Dernier tour au moins aussi long que la spire. Longueur totale : 8 lignes trois quarts. 41 1 Buccin aciculé. Buccinum aciculatum. B, (esta elongato-subulatd, transversim minutissimè striatd, colore varidy diversimodi fasciatd autzonatd; anfractibus longitudinalitcr plicatis, noduloso-cremdatis : ultimo spird breviore. Habile. . . Mon cabinet. Spire aiguë, plus longue que le dernier tour. Longueur totale: 7 lignes trois quarts. 42. Buccin covT\\c\x\é. Buccinum cnvniculatum. (2) B. testd parvuld, oblongo-conicd, angustd^ lœvi, nitidd, basi obso- lète striatd, corned, maculis fulvis aut rubris ornatd- anfractibus connatis,' labro intîis dentato. (i) D'après la 6gure de M. Kiener tout nous porte à croire que cette espèce appartient au genre Colombelle, (2) La ligure que donne M. Kiener de cette espèce, de La- marck, ne laisse aucun doute sur son identité avec le Buccinum L'innei de M. Pavraudeau. M. Philippi a aussi reconnu cette identité; mais il a eu le tort de conserver le nom de M. Payrau- deau, quoique celui de Lamarck soit antérieur. Nous avons vu vivant l'animal de cette espèce, et nous pouvons affirmer qu'elle appartient au genre Colombelle. M. Philippi regarde comme 176 HISTOIRE DES MOLLUQUES. * Bucciniim Linnei. PajT. Cat. des Moll. de Corse, p. i6x. pi. S. f. 10. it. ta. * Id. Philip. Enum. Moll. Sicil. p. aaS. n°i3. Exclus plur.sjnoiiy. * Murex conulus. Olivi. ZooL Adriat. p. i54. p!. 5.f. 1. * Columbella co««/«i. Blainv. Faun. franc, p. 208. n° 3. pi. 8 A. f. 5. * Kiener. Spec. des Coq. p. 48. n» 46. pi. ifi. f. 56. Habite. . . Mon cabinet. Sutures peu distinctes. Longueur : 5 lignes. 43. Buccin criblaire. Buccinum crihrarium. (i) B. testa parvulâ, oblongd, cjlindraced, hcvi, rufd, albo-punctatâ; anjractibus subconnatis ,niargine superiore fascid albo et fusco ar- ticulatd cinctis; spird apice truncatd; aperturd aiigustiusculd; la- bro intîis stiiato. * Quoyet Gaim.Voy. de l'Astr. Zool. t. 2. p. 421. pi. 3o. f. 21.22. * Kiener. Spec, des Coq. p. 45, n° 44. pi. 16. f. 57. Habite les mers de Java. M. Leschenault. Mon cabinet. Longueur; 4 lignes un quart. 44* Buccin graine. Buccinum grana. Lamk. (Nassa. Nob.). B. testd parvuld, ovatd, crassiusculd^ lœvi, albâ, UneoUs rufis iiUer" ruptis cinctd; spird obtusiusculd; aperturd lœvl. * Kiener. Spec. des Coq. p. 22. 11" 23. pi. 16. f. 58. Habile. . . Mou cabinet. Longueur du précédent. 45. Buccin coccinelle. Buccinum coccinella, Lamk. [Nas- sa. Nob.). B. testd parvuld, ovato-coulcd^ crassiusculd^ longltudinaitter et obli- qué plicatd, transverslm tenuissimèque striaid, colore varid; an- fraclibus convexis- labro margine inflexo^ crasso, intîis dentato. * Coll. des Cil. Cat. des Moll. du Finist. p. 54. n° 5. Habile sur les côtes de la Bretagne. Mon cabinet. Longueur : 5 lignes et demie. les analogues fossiles de cette espèce, les Voluta turgidula de Brocchi et ISossa coluinbelloides de Bastérot. Ces espèces fos- siles sont pour nous différentes de l'espèce vivante. (i) D'après la ligure de l'animal de cette espèce, donnée par M. Quoy, il est certain qu'elle doit passer du genre Buccin dans celui des Colombelles : les caractères de la coquille pou- vaient faire prévoir ce changement. BUCCIN, 177 ^6. Buccin zèbre. Biiccinum zébra. Lamk. B. Cestâ parvuiâ, ovato-ohlon^â, albo ipadlceoque ti ansversïm Jas- ciatâ : fascits albis subgranosls ultetnis; spird obtusà; aperUtid angiutiusculà. Lister. Conch. t. 929. f. 2 3. Habite. . . Mon cabinet. Petite coquille, jolie et très distincte. Lon- gueur: 5 lignes, 47. Buccin dermestoïde. Buccinum dermestoideiim. Lamk. (i) B, testa parvâ, ovato-oblongâ , lœvi, nitidd, Iba, lineis rufis reticti- latd; anfractibus convexiusciUis,Jascid rubrd ad margines albo- crenatd cinctis- spird obtusiusculd; apertura angustatd * Payr. Cat. des Moll. de Corse, p. i58. nP Zii. * Kiener. Spec, des Coq. p. Sa.n" 5i. pi. a5. f. loo. Habite. . . Mon cabinet. La fascie de chaque tour est placée à la base de ceux de la spire et sur le milieu du dernier. Longueur : 3 ligues trois quarts. 48. Buccin orangé. Buccinum aurantium, Lamk. B. testa minimd, ofato-aciitd, longitudinaliter et tenuisslmè plicatà, obsolète decussatd, luteo-aurantiâ^ apice rubrd; anjractibus con- vexo-planis- aperturd angusthisculd. Martini. Couch. 4. t. laS. f, 1188.1189. * Kiener. Spec. des Coq. p. 5o, n° 49. pi. aS. f. loi. Habite. . . Mon cabinet. Ses plis sont serrés et fréquens. Longueur : 3 lignes. 49. Buccin pédiculaire. Buccinum pediculare, Lamk. (2). {Buccinum. Lamk.). B. testa minimd, ovato-conicd, lœvigatd, lineis albidis et spadiceo- fuscis alternis eleganter cinctd; spird acutd; aperturd rotundatd. * Buccinum lineatum, D'Acosta. Brit. Conch. p, i3o. pi. 8. f. 5. (i) Les figures de cette espèce et de la suivante, données par M. Kiener , ne laissent presque point de doute sur le genre au- quel elles appartiennent j c'est parmi les Colombelles qu'elles doivent trouver leur place. (2) Cette coquille est bien la même que le Buccinum lineatum de d'Acosta et des auteurs anglais ; elle devra donc reprendre son premier nom. Tome X. 12 1^8 HISTOIRE DES MOLLUSQUES. * Id. Dillw, Cat. t. 2. p, 626. n° 91. * Id. Wood. Ind. Test. pi. 23. f. 92. * Buccinum pediculare. Kiener. Spec. des Coq. p, 72. n" 7 1 . pi. 25. f. 102. Habite les mers de Java. M. Leschenault. Mou cabinet. Longueur : 2 lignes trois quarts. Columelle calleuse. {Les Nasses.) 5o. Buccin casquillon. Buccinum arcularia. Lin. (i). [Nassa. Lamk.). B. testa ovato-abhreviaiâ, ventrlcosâ^ crassà^cinered aui griseo-cœru- hscente; idtimo anfractu turgido, tuberculis coronatj; anfractibus spirœlorigitudinaUler grosscque plicatis; labro inttis slriato. (1) Linné a beaucoup mieux distingué cette espèce que ses successeurs. On voit, en effet, par sa description dans le Mu- séum Ulricce, et par la synonymie très châtiée de, ses autres ou- vrages, qu'il avait restreint cette espèce à de très justes li- mites: elle ne contenait que ceux des individus qui sont garnis d'une très large callosité. Depuis , Gmelin a réuni plusieurs autres espèces dans sa Synonymie ^ confusion qui n'a point été corrigée par Dillwyn. Lamarck ne rapporte plus que deux espèces sous le nom linnéen, et il a du moins le soin de les séparer en va- riétés. L'exemple de Lamarck a été généralement suivi; cepen- dant il nous semble qu'il aurait fallu faire une espèce de sa variété; et pour s'en convaincre, il suffit de comparer avec soin cette variété avec le type de l'espèce: on voit que dans la variété la callosité est toujours beaucoup moins étendue et moins épaisse, elle ne couvre pas tout le ventre du dernier tour; la spire est plus élancée, plus scalaroïde, le sommet des tours étant toujours aplati; sur ces premiers tours, les plis longitu- dinaux sont beaucoup plus nombreux, et une strie profonde détache à leur sommet une rangée de petits tubercules qui deviennent subitement plus gros sur le dernier tour, sans ce- pendant prendre la grosseur et la disposition de ceux de \ Arcu- laria. Toutes ces différences, et il en est d'autres que nous ne BUCCIN. lyg Buccinumarcularia. Lin. Syft. nat. éd, 12. p, 1200. Gmel, p. 3480. Lister. Conch. t. 970. f. 24- Bonanni. Recr. 3. f. fjS. 340. Gualt. Test. t. 44- %• O. R. D'Argenv. Coiich. pi. 14. fig. C. Seba. Mus. 3. t. 53. f. 32, 33. 3;. 40. Eorn. Mus. p. 238.Vigu. fig. E. Martini. Conch. 2. t. 41. f. 409, 4io. Buccinum arcidaria. Brug. Dict. 11° 47 . Nassa arcidaria, Eucycl. pi. 394. f. i. a. b. * Blainv. Malac. pi. 17 bis. f. 5. * Kiener. Spec. des Coq. p. 94. u" 94. pi. 28. f. ri5. * Wood. Ind. Test, pi. 22. f. 40, * Quoy et Gaim.Voy, de l'Aslr, Zool. t. 2. p. 438. pi. 32. f. i à 4- * Mus, Gottv. pi. 26. f. 178 c. d. i83. a. b. * Lin. Syst. nat. éd. 10, p. 737. * Liu. Mus. Ulric. p. 608. * Brookes. Introd. of Conch. pi. 6. f. 79. * Roissy. Buf. Moll. t. 6. p. lO. pi. 57. f. 4. * Boni. Mus. pi. 231. * Schrot. Einl. t. i. p. 327. n» 20. * Dilhv. Cat. t. 2. p. 6o3. n" Sg. Exclus, -var. [i] Var. spirâ exsertiore, plicis tenuibus confertis subcanceltath . Rumph. Mus. t. 27. fig. M, Petiv. Amb. t. 12. f. 9. Gualt. Test, t, 44. fig. Q. Seba. Mus. 3. t. 53. f. 34. 35. 41. Knorr.Vergn. 6. t. 32. f. 3. Favanne. Conch. pi. 33. fig. F. 3. Martini. Conch. 2. t. 41. f. 411. 412. Encycl. pi. 394. f. 2. mentionnons pas, nous font regarder cette variété comme une espèce très distincte dont les caractères sont invariables. Nous proposons de désigner cette espèce sous le nom de Bacciniwi Rumphii. Non-seulement M. Kiener a confondu ces deux espè- ces, mais, de plus, il propose d'y joindre le Buccmum pullus ^ qui en est très distinct, comme le savent tous les couchylio- logues (Voy. la note du Buccin. piiUas, p. 182). 12, l80 HISTOIRE nES MOLLUSQUES. * Reeve. Conch. Syst, t. 2. p. a36. pi. 2C9. f. i. * Buccinum totombo. Kiener. Spec. des Coq. p. 96. n" gS. pi, a8. f. 114. Habite l'Océan des Grandes-Iudes el des Moluques. Mon cabinet. Coquille ventrue, épaisse, lisse sur le milieu de son dernier tour, mais striée transversalement à sa base. Columelle tiès calleuse. Longueur : i3 lignes; de la variété : i5. 5i. Buccin couronné. Buccinum coronatum {Nassa. Lamk.). B. testa ovato-acutâ, crassiusculd^ dorso lœv'igatd, basi striât â, pal- lidè olivaceâ, obscure zonatâ; anfractibiis propè suturas tubercula- tis; labro posticc denticulis muricato, intiis stricto. Seba. Mus. 3. t. 53. f. 28. 39. Buccinum mutabile. Schroëtler. Einl. in Conch. i. p. Sag. n° 2 3 t. 2.f. 4. Buccinum coronatum. Brug. Dict. n" 46. * Wood. Ind, Test. pi. 2a. f. 4r. * Quoy et Gaim.Voy. del'Astr. Zool. t. 2. p. 440. pi. 32. f. 8 à 10. * Kiener. Spec. des Coq. p. 97. n" 96. pi. 28. f. iio. * Mus. Gottv. pK 26. f. i83 c. * Dilhv. Cat. t. 2. p. 6o3, n° 40. Habite les mers de Madagascar. Mou cabinet. Longueur ; 1 1 lignes. 5a. Buccin Thersite. Buccinum Thersites. Brug. [Nassa, Lamk.). B, testa ovatà, dorso valdè gibbâ, longitudinaitter parllmque. pll- catd, basi striatd, oUvaced vel pallidc cœntle.scente, albo aut fusco fasciatd- gibbo lœvi, maculato; labro crasso, intiis dentato. Lister. Conch. t. 971. f. 26. Seba. Mus. 3. t. 53. f. 44-46. An Knorr. Vergn. 6. t. 22. f. 5.» Martini. Conch. 2. t. 4i. f. 4» 3. Buccinum Thersites. Brug. Dict. n" 48. Nassa Thersites. Encycl. pi. 394. f. S. a. b. * Kiener. Spec. des Coq. p. 99. Il" 97. pi. 28. f. ii3. * Crouch. Lamk. Conch. pi. 19. f. 4. * Buccinum arcularia. Var. p. Gmel. p. 3480. * Dillw. Cal. t. 2. p. ôoii. n"43. * Reeve. Conch. Syst. t. 2. p. 2 30. pi. 269. f. a. " Wood, Ind. Test, pi. 22. f. 44. BUCCIN. l8l * Quoy et Gaim. Voy. de l'Astr, Zool. r. 2. p. 447. pi. 32, f. 2a à 24. Habite l'Océan Asiatique. Mon cabinet. Spire pointue; Une tache brune au sommet de la bosse; bord droit épais, marginé en de- hors, crénelé en dedans ; columeiie blanche et très calleuse. Lon- gueur : 9 lignes. 53. Buccin bossu. Buccinum gibbosulum.Lm.(i). [Nassa, Lamk.). B. testa ovatâ, dorso gibbây lœvi, albidâ aut ollvaceâ; spird brevi. acutd; margînibus oppositis anterilts usquè ad spiram decurren- tibus, Buccinum gibbosulum. Lin. Syst. nat. éd. 12. p. laoï. Gmel. p. 3481. n° 44. Lister. Conch. t. 973. f. a 8. Bonanni. Recr, 3. f. 383. Ampliata. Gualt. Test. t. 44. fig. L. Knorr. Vergn. 6. t. 22. f. 6. Schroëtter. Eiul. in Conch. i. p. 329, n° 23. t. a. f. 3. a. fa- Martini. Conch. a. t. 41. f. 414. 4i5. Buccinum gibbosulum. Brug. Dicl. n° Sa. * Kiener. Spec. des Coq. p. 102, n° 100. pi. a8. f. 116. * Lin. Syst. nat. éd. 10. p. 737. * Roissy. Buf. Moll. t. 6. p. 17. n° 3. * Buccinum pullus. Burrow. Elem. of Conch. pi. r6. f. 4. * Dillw. Cat. t. 2. p. 6o5. n° 45. * Payr. Cat. des Moll. de Corse, p. i58. n° 320, * Philip. Enum. Moll. Sicil. p. 224. n° 11. * Blainv. Faun. franc, p. i85. n" 25. pi. 7 A. f. 3. (i) Il y a deux espèces très voisines qui ont également leur surface inférieure envahie par la callosité columellaire, celle des deux à laquelle le nom appartient se distingue par sa forme plus courte, plus large, par sa bosse du dernier tour et les taches blanches éparses sur une couleur gris-brun ou rougeâtre. Le dernier tour présente aussi une ligne brune transverse vers le tiers antérieur. M. Kiener, dans sa description, comprend les deux espèces, et sa figure peu exacte me paraît par sa forme ap- partenir à l'une, et par sa coloration à l'autre des espèces. iSa HISTOIRE DES MOLLUSQUES. * Wood. Ind.Test. pi. 22. f 46. Habite l'Océan Asiatique. Mon cabinet. Sa bosse est moins élevée que dans celui qui précède. Bord droit lisse en dedans; columelle encore très calleuse. Longueur : 8 lignes. 54. Buccin totombo. Buccinum piillus. Lamk. (i). {Nassa. Lamk.). B. testa ovato-acutây plicis longitudinalibus temiibus striisque trans- versis cleciissatà^ cinereo-cœridescentc ; aitfractibus snpernè angu- latis : iiltimo ad angulum trituberculato; labro intus strlato. Buccinum piillus. Lin. Sysl. nat. éd. 12. p, 1201. Gmel. p. 348i. n«'43. Lister. Conch. t. 970. f. aS. Gualt, Test. t. 44- fig. M. Adans. Seiieg. t. 8. f. 11. le Totombo. Schroëller. Einl. in Conch. i. p. 328. n° 21. I. 2. f. 2. a. b. Buccinum pullus. Brug. Dict. n°45. * Dillw. Cat. t. 2. p. 604. n» 42. * Wood. Ind. Test. pi. 22. f. 43? Habite l'Océan des Grandes-Indes. Mon cabinet. Long. : 9 1. et dem. 55. Buccin marginulë. Buccinum marginulaium (2). (^Nas- sa. Lamk.), B, testa ovatcacutâ, plicis tenuibus longitudinalibus confertis striis' (i) Toutes les personnes qui étudient les coquilles depuis Adanson et Linné, ont reconnu avec la plus grande facilité le Totombo d'Adanson {Buccinum pullus. Lin.). La description d' Adanson est tellement précise, que l'erreur et le doute ne se sont jamais glissés dans les ouvrages qui ont mentionné cette es- pèce. Gmelin lui-même l'a conservé dans son intégrité. On sera donc étonné de trouver dans l'ouvrage de M. Kiener une variété du Buccinum arcularia, sous le nom de Buccinum pullus. Cette erreiu' provient sans doute de la transposition fortuite d'une coquille à la place d'une autre, dans la collection de Lamarck, et l'auteur l'eût facilement évitée, non -seulement en consultant Linné et Adanson, mais Lamarck lui-mê.me et sa synonymie très correcte. Cette note était nécessaire pour faire comprendre pourquoi nous ne citons pas ici leBicccinum pullus de M. Kiener et pourquoi nous le rapportons à V Arcularia. (2) M. Kiener confond avec cette espèce notre Buccinum co~ BUCCIN. i83 que transversls dcciissatd, suhgranulosd, colore varia; anjractuiim margine superiore crassinsculo, crenulato; spird exser/iiisculcî; la- hro intùs striato. * Kiener. Spec. des Coq. p. 91 n» 90. pi. 29, f. 117. Habile la Méditerranée, sur les côtes de Barbarie et de Naples. Mon cabinet. Il \arie beaucoup dans sa coloialiou, tantôt blanche, tan- tôt verdàtre, et tantôt fauve ou rose. Longueur: 7 lignes 3 quarts. 56- Buccin pauvret. Buccinum pauperatum (i). (Nassa. Lamk.). B. testa ovatd, venlricosd, crassiusculd^ îongîtudinaliter undatlm pli- catd, transverslm minulissimè striatd^ albd^ luteo-fasciatâ; ultimo anfractu; spird longîore, maculd rufâ tinclo; lahro intùs striato. * Kiener. Spec. des Coq. p. 90. n" 89. pi. 29. f. 118. Habile. . . Mon cabinet. Il a deux rangées de granulations sous les sutures. Longueur: 7 lignes un quart. Sy. Buccin polygone. Buccinum polygonatum (2). {Nas- sa. Lamk.). B, testd ovatd^ longitudinaliter costatâ, transversè slriatd, ruhente; noidale, parce que ce natui-aliste prend notre espèce pour le jeune individu d'une autre; mais nos individus sont adultes et ils diffèrent du Margimilatuin figuré par M. Kiener, comme il le dit justement lui-même, par la forme et l'étendue de la callosité. (i) Cette espèce nous laisse beaucoup d'incertitudes : la phrase de Lamarck ne dit rien d'un caractère très important: la grandeur de la callosité cohunellaire, quoique cette partie ait des proportions invariables dans chaque espèce; aussi M. Kiener, sous le nom de Buccinum pauperatum , figure une coquille qui a une callosité assez large sur le ventre de l'avant- dernier tour. MM. Quoy et Gairaard ont figuré et décrit sous le même nom une coquille sans callosité ; nous savons que M. Quoy a vérifié ses espèces dans la collection de Lamarck, Lamarclj. comprenait-il dans sa collection deux espèces sous un même nom? M. Kiener ne dit rien à ce sujet, et cependant il adopte comme variété du Pauperatum l'espèce de M. Quoy; nous pen- sons qu'elles doivent être distinguées; mais à laquelle le nom de Lamarck doit-il rester? (2) M. Kiener commet une singulière erreur, contre laquelle l8'4 HISTOIRE DES MOLLUSQUES. coslii prom'inentibtis; spirâ obtusiitsculd; aperlurd rolundatd; la~ bro c.i/îts rnarglnalOj intùs striato. * Kit'iicr. Spec. des ("oq. p. 92. n° gt. p!. ay, f; 119. * Meiike. iMoll. not, Holl. Spec. p. ai. n° 94. Habile. . . Mon cabiiiel. La s.iillie de ses côles le rend comme poly- gonal. Longueur : 7 lignes trois quarts. 58. Buccin néritoïde. Buccinum neriteum. Lin. (i). {Na&- sa. Lamk.). B. testa orbicu/ari, convexo-depressâ,lœvi^ albido-fidvd ; ullimo an- frac tu ad perîphœriam iubangulato; spirdretusissimâ. Buccinum neriteum. Lin. Syst. nat. éd. 12, p, laoï. Gmel. p. 3481. n''46. Gualf. Test. t. 65. fig. C. L Born. Mus. p. aSa. t. 10. f. 3. 4. * Olivi. Adriat. p. r44. Favanne. Conch. pi. 11. fig. Q. Chemn. Conch. 5. t. i66. f. 1602. i. 2. 3. Buccinum neriteum. Brug. Dict. u" 60. Nassa neritoides. Encyclop. pi, 394. f. 9, a. b. * Blainv. Malac. pi. 24. f. 4. nous devons prémunir le lecteur. On trouve dans l'ouvrage de MM. Quoy et Gaimard un petit Buccinum jachsoiiianum ; M. Kie- ner a également décrit et figure une petite espèce de Buccin sous le même nom; on aurait pu croire que ces deux coquilles appartenaient à une seule espèce, mais il n'en est rien; après avoir substitué le nom d'une espèce à une autre, M. Kiener donne le véritable /«f/w«irt«M« de M. Quoy, comme variété du Buccinum polygonatum ; cependant ces deux espèces sont très différentes, et pour en donner la meilleure preuve, nous prions le lecteur de comparer les figures 107, pi. 27, à cellesiig, pi. 29, qui, selon M. Kiener, représentent des variétés d'une même espèce. (i) Cette espèce, bien connue des naturalistes, a toujours été maintenue parmi les Buccins, elle en a en effet tous les prmci- paux caractères, on doit donc être étonné que M. Schumacher ait fait de cette coquille le sujet d'un genre nouveau, dans lequel il introduit une espèce de Mélanopside. »UCCIN. l85 * Aldrov. deTeslac. p. 397. * Lin. Syst. nat. éd. 10. p. 738. * Plancus de Conch. Min. nat. pi. 3. f. 3. * Naria ncrita. Schum. Nouv. Syst. p. 11&. ' Payr. Cat. desMoll. de Corse, p. 164. n" 328. * Phil. Emim. Moll. Sicil. p. 223. n" 10. * Coll. des Ch. Cat. des Moll. du Finist. p. 54. n" 6. Trochtis vestiorius. Var. B. Gmel. p. 3578. * Schrot. Eiul. t. i. p. 695. Trochus. n" 40. * Dillw. Cat. t. 2. p. 606. n°47. * Kiener. Spec. génér. des Coq. viv. p. io3. n» ioi.pl. 29. f.120. * An eadem spec? Blainv. Faun. franc. Moll. p. 186. n° 26. pi. 7 A. f. 4. * Nassa neritea. Reeve. Conch. Syst. t. 9. p. 336. pi. 269. f. 3. * Wood. Ind. Test. pi. 22. f. 48. Habite dans la Méditerranée, etc. Mon cabinet. Son port lui est tout- à-fait particulier. Diara., 5 lignes un quart. f 59. Buccin tacheté. Buccinum maculatum. Martyns. B. testa ovato-turgidd, giiseo-flavà ^ testanâ,lœvigatâ, transversim serialiter/usco punctald; anfractibus convexiusculis, primis nodulo- sis et striat'is; aperturâ ovatd, luteolà, supernc callosd, in angulo canaliculatd; columelld crassd, basi profundè emarginatâ. Buccinum maculatum. Martyns. Univ. Conch. t. 2. pi. 49. Buccinum ex-sanguineo adspersum. Chemn. Conch. t. 10. p. 201. pi. i54.f. 1475. 1476. Buccinum turgitum. Gmel. p. 3490. n° x84. Buccinum adspersum. Brug. Eucycl. méth.Vers. t. i. p. 265. n" 29, Wood. Ind. Test. pi. 23. f. 80. Buccinum turgitum. Dillw. Cat. t. 2. p. 621. n° 79. Buccinum testudiueum. Var. Kiener. Spec. des Coq. p. i3. n" i3. pi. I. f. 2. Eburnaadspersa. Roissy. Buf. Moll. t. 6. p. 32. n" 4. Buccinum festudineum.Yav. Quoy.Voy. de l'Astr. Mol. t. 2. p. 4^5. pi. 3o. f. 12. Habite les mers de la Nouvelle-Zélande. Comme le témoigne la synonymie de cette espèce, elle a reçu déjà plusieurs noms, et même quelques auteurs l'ont confondue avec une espèce voisine, le Buccinum testudineum. Mais cette espèce se dislingue non-seulement par la coquille, mais encore par l'animal dont M. Quoy a donné une figure dans le Voyage de l'Astrolabe. Celle coquille est ovale-ventrue. Sa spire, courte et conique, est for- l86 HISTOIRE DES MOLLUSQUES. mée de sept à huit tours aplatis, presque conjoints, sur lesquels on remarque à-ia-t'ois des stries tiansverses et des côtes loiifjitu- dinales, larges et épaisses ; le dernier tour est toujours lisse, il est globuleux, et il est terminé à la hase par une échancrure oblique et profonde. L'ouverture est assez grande, ovalaire, profondément canaliculée dans son angle supérieur, et ^a^nie, à cette extiémité, d'une callosité très épaisse formant le sommet de la columelle. Le bord droit est simple, peu épais^ il est sinueux dans sa longueur. La columelle est arrondie, très épaisse; elle est garnie, dans sa longueur, d'un bord gauche assez large, épais et calleux ; toute cette ouverture est d'un jaune orangé pâle. A l'extérieur, cette coquille est d'un jaune blanchâtre, terne, testacé, et elle est ornée d'un grand nombre de séries trans\erses, de ponctuations qua- drangulaires ou oblongues, d'un brun ferrugineux assez foncé. Cette coquille est longue de 55 millim., et large de 35. -j- 60. Buccin linéolé. Biiccinum lineolatum. Quoy. B. testa elongatâ acuminald, lœvi squalidè griseâ vel fucescente li- neolis nigris distantibus œqualibus ornatd; apcrturd ovatd, au- rantiacâ; labro tenui intus striato • columelld bnsi subperforatd . Quoy et Gaim.Voy. de l'Aslr, Zool. t. 2. p. 419. pi. 3o. f, 14 à 16. Kiener, Spec. des Coq. p. i4.u" 14. pi. r, f. 3. Habite les mers de la Nouvelle-Zélande. Coquille ovale-oblongue, étroite, qui a quelques rapports avec le Bucclnum testudineiim, mais qui s'en dislingue constamment par le plus grand nombre de ses caractères. Sa spire, pointue, est formée de huit tours convexes, dont le dernier est à-peu-près aussi long que la spire; toute la surface est lisse ; le dernier tour, subglobu- leux, est terminé à la base par une échancrure étroite et profonde. L'ouverture est ovalaire, elle est d'un biun noirâtre eu dedans, son pourtour est d'un beau rouge orani;é. Le bord droit est mince et tranchant, il est strié en dedans; les stries pénètrent profondé- ment. La couleur de celle espèce est peu variable; sur un fond d'un brun foncé, terne, quelquefois grisâtre, se montrent de fines lignes transverses, régulières, d'un brun noir très intense; ces lignes sont plus nombreuses dans le jeune âge que chez les vieux individus: aussi ou en remarque un plus grand nombre sur les premiers tours que sur le dernier. Cette espèce a i'j millim. de long, et 18 de large. t 61 B, testa ovatu—veutricosd, lœvïgatà, flavd^ strigis longîtudînalibus Jlexuosis fuscis ornatd; anfractibus planulatis^ supernc spiratis^ BUCCIN. 187 marginatîs; aperturd ovatd, intlisflavescentesiipernè callosà;labro lenid acuto, simplic'i; columellâ callosâ. Buccinum cochlidium. Kiener. Spec. des Coq. p. 10. n° 10. pi. 6 f.17. Habile la Nouvelle-Zélande, d'après M. Kiener. Celui-ci diffère du Cochlidium àe Chemnitz , pour lequel l'a pris M. Kiener. En effet, le Cochlidium de Chemnitz, autant qu'on en peut juger d'après la figure et la description, est une coquille d'un blanc sale, qui paraît mince, et dont l'ouverture est dépourvue de cette large callosité qui caractérise l'espèce dont nous allons don- ner la description. Dansle Cochlidium àe. Chemnitz, le bord de la rampe des tours n'est point saillant, tandis que dans le Buccinum gradatum, cette rampe est suivie par un angle obtus et saillant. Ces différences considérables nous ont déterminé à séparer le Buccinum cochlidium de celui-ci. Cette coquille-est ovale-oblongue, ventrue, à spire assez allongée, composée de huit tours, aplatis ou à peine convexes, au sommet desquels se trouve une rampe aplatie qui parcourt tous les tours, de la base au sommet; cette rampe se trouve élargie par l'angle obtus et saillant qui l'accompagne, et dont nousavons déjàparléjle dernier tour est sensiblement cylindracé, il est arrondi à la base, et il est terminé de ce côté par une échancrure très large et profonde. Toute la surface extérieure est lisse. L'ouverture est grande, ova- laire; à sou angle supérieur est creusée une gouttière étroite et profonde. Le bord droit est mince, simple et tranchant. La colu- melle est épaisse, et elle est garnie, dans toute sa hauteur, d'une large callosité qui a quelque analogie avec celle des Nasses et même des Strulhiolairesj cette callosité, dans sa forme et ses caractères, n'a pas la moindre ressemblance avec celles du Buccinum cochili- dium de Chemnitz. Sur un fond d'un jaune orangé pâle ou grisâtre, se dessine un grand nombre de linéoles onduleuses, d'un brun plus ou moins intense; outre ces linéoles, on remarque aussi, sur l'angle des tours, une série de taches de la même couleur. Les grands individus de cette espèce ont ^5 millim. de long, et 45 de large. *j" 62. Buccin escalier. Buccinum cochlidium. Chemn. B. testa ovato-oblongâf albâ, lœvi; spird exerid, acuminatd; aiifrac- tibus sex, convexis, suprà planis; aperturd ovali, patuld; labro te- nui, acuto; columelld arcuatd. Perry. Conch. pi. 48. f. 2? Chemn. Conch. t. ït, p. 275. pi. 209. f. 2o53. 2o54, l88 HISTOIRE DES MOLLUSQUES. Uillw. Cat. f. a; p. 627.11" 94. Le Buccintim cochlic/itim de M. Kieiicr n'est pas de la même espèce que celui deCliemnilz, en conséquence son nom doit être cliangé, et nous avons proposé celui du Duccinum gradattim. Nous n'avons pas sous les yeux l'espèce de Cliemnitz, nous ne la connaissons que par la figure et la description de cet auteur. Nous nous bor- nons à y renvoyer le lecteur, ne voulant pas déroger à la règle que nous nous sommes imposée de ne décrire que les espèces que nous avoni en nature sous les yeux. •f 63. Buccin à côtes. Buccinum costatimi. Quoy. B, testa ovato-conicd, longitudinaliter costato-pUcatâ, transverslm striatd, fncescente; anfractihus in medlo angidato subnodosis; aperturd ovato-angustd, intîis fusco flavescente. Quoy etGaim.Voy. de l'Astr. Zool. t. 2. p. 417. pi. 3o. f. 17 à 20. Kiener. Spec, des Coq. p. 3o. n" 3r. pi. 11. f. 36. Menke. Specim. Moli. Nouv.-Holl. p. 20. n° 90. Habite la Nouvelle-Hollande. Assez petite espèce, à canal court, à queue allongée, pointue, cou- verte de bourrelets formant des côtes longitudinales traversées par des sillons qui ne deviennent bien apparens que près du canal. Les tours de la spire, au nombre de sept, sont larges et variqueux. L'ouverture est ovalaire, lisse, d'un brun marron clair. Le bord droit est évasé, tranchant, sillonné en dedans, infléchi en arrière pour former un petit sinus. La columelle est calleuse en dehors. "Vivante, cette coquille est brune, avec quelques teintes rougeâtres. Morte, elle est réticulée de gris clair ou blanchâtre. Une variété moins grande, sur un fond jaunâtre, a des bandes brunes en hélice près des sutures. Une autre variété a des stries transverses, espa- cées et bien marquées (Quoy). Les plus grands individus ont i4 lignes de long, et 6 d'épaisseur. \ 6/\. Buccin tafon, Buccinum tafon. Desh. D. testa ovaid, utr'uiquà attenuald , castaneo-atratd , transverslm tenue striatd, aliquando grised,/lammulis castaneis ornatd ; spird acuminatd; anfractihus connatis ; aperlurd ovatd, albd, inangulo superiore angustè canaliculatd; columelld arcuatd, rugosd. BHCfwwmi'ne/Tni^Km.Kiener.Spep. desCoq. p. 35. n* 36.pl.io.f.35. Le Tafon. KàdiUS. Sénég. p. 1 33. pi. 9. f. 2 5. Muller. Syu. Test. p. 65. n° 11. Habile le Sénégal. Malgré l'étrangeté des noms spécifiques d'Adanson, nous les con- servons autant que cela nous est possible, parce qu'il y a peu BUCCIN. 189 d'hommes qui aient, aulaut que lui, contribué, dans le siècle der- nier, à l'avancement de la conchyliologie. Il est juste de conserver dans la nomenclature la trace des espèces qu'il a si bien décritt-s dans son voyage au Sénégal. Celte coquille est ovale-oblongue, un peu subfusiforme, et se rap- proche un peu du Fusus lignarius. Sa spire, pointue au sommet, compte huit tours à peine convexes, légèrement déprimés à leur partie supérieure; le dernier est plus grand que la spire, il s'atté- nue à son extrémité antérieure, où il se termine en une échan- crure étroite, un peu profonde. Toute la surface est couverte de stries transverses, très flnes, serrées, inégales ; presque toujours il y en a une plus fine entre deux grosses. Il y a des individus chez lesquels les premiers tours de la spire sont chargés d'une rangée de nodosités plus ou moins saillantes. L'ouvertui e est d'un blanc lai- teux, un peu bleuâtre vers le fond. Le bord droit est mince, den- telé à l'intérieur, et souvent lioéolé de brun. La columelle porte un bord gauche étroit, sur lequel se montrent des rides et quel- ques granulations. Dans l'angle supérieur de l'ouverture, est creu- sée une gouttière étroite et profonde, limitée à droite et à gauche par de petits bourrelets décurrens. La coloration de celle espèce est assez variable; ordinairement elle est d'un gris perlé et flam- mulé de brun. Dans une série de variétés, ou voit le brun prédo- miner insensiblement, devenir plus intense, et finir par envahir toute la coquille. Cette espèce est longue de 35 millim., et large de 20. t 65. Buccin Delalande. Buccinum Delalandi. Kiener. B. testa ovato-acufd, angustâ, cinered, Ion gitudinaliter ferrugineo^ ... , fiiscoque strigatd, transversim tenue striatd; aperturd ovatd, ej-tre- mitatibus attenuatd, intîts albidà; labro basi diiatalo, simplici, acuto intîis tenue plicato . Kiener. Spec. des Coq. p. i5. n» i5. pi. 5. f. 14. Muller. Syn. Test. p. 63. n° 86. Habile le cap de Bonne-Espérance. Après avoir cité le Buccinum cataractade Chemnitz, au Purpura ca- iarac^a de Lamarck, M. Kiener rapporte encore ici a son Bucci- num Delalandi, la même figure de Chemnitz. Dans une note rela- tive au Purpura cataracta, nous avons dit que l'espèce de Chem- nitz, contre le sentiment de M. Kiener, nous paraissait un Buccin et non une Pourpre. M. Kiener justifie en quelque sorte notre opi- nion par le double emploi que nous venons de signaler. On ne peut contester l'analogie qui existe entre le Buccinum Delalandi igO HISTOIRE DES MOLLUSQUES. et le Cataracta de Chemnitz; nous pensons néanmoins que ces co- quilles coustiluent deux espèces bien distinctes. Cette coquille a 3? millim. de long, et 21 de large, -j- 66. Buccin ficelé. Buccinum porcatum. Gmel. D. testa ovatd, castaned, transversim latè sulcatd, et tenue strîatd ; anfractibus convexis supernè depressis primis trisulcatîs : iiltimo septem octove sulcato; aperturd ovatd inths rubescente, supernè 'm angulo canaliculatd . Succinum pofcatum. Gmel. p. 3494. Schrol. Einl. t. i. p. 372. Buccinum. vP 64. Martini. Conch. t. 4- p. 71. p'- 126. f. xarS. 1214. Buccinum mexicanum, Brug. Encycl. métli.Vers. 1. 1. p. 260. n° 23. Buccinum ligatum. Kiener. Spec. des Coq. p. 7. n° 7. pi. 5. f, i5. Habite le cap de Bonne-Espérance, d'après M. Kiener. Nous restituons à cette espèce le premier nom qu'elle a reçu. Bru- guière, qui a décrit celle coquille, ne s'est point sans doute aperçu que Gmelin l'avait déjà nommée avant lui. M. Kiener, en l'intro- duisant dans sa monogiaphie des Buccins, a proposé un troisième nom, celui de Buccinum ligatum; il eût été plus naturel de reve- nir à l'un des deux noms précédemment publiés. Cette coquille est ovale-oblongue; sa spire, obtuse, est formée d'un petit nombre de tours convexes, dont le dernier coûstitue à lui seul les deux tiers au moins de toute la coquille ; sur ces tours, creusés à leur partie supérieure, on remarque de fines siries transverses, ainsi qu'un petit nombre de grosses côtes qui suivent la même di- rection ; il y en a deux sur les premiers tours, on en compte sept ou huit sur les derniers. Ces côtes sont également distantes, larges, peu convexes, plus étroites que les intervalles qui les séparent. L'ouverture est grande, ovalaire, blanche ou rougeàtre. Son bord droit est mince, tranchant, simple. La colunielleest peu épaisse et bordée, dans toute sa longueur, d'un bord droit et peu épais. A l'angle supérieur aboutit une gouttière étroite et peu profonde. La base de l'ouverture est occupée par une échancrure large et peu profonde. Sous un épiderme épais et tenace, d'un brun verdâtre, quelquefois très foncé , cette coquille est d'un brun rouge uniforme. Les grands individus ont 58 millim. de long, et 3o de large. -|- 67. Buccin cVOrbigny. Buccmum cV Orbïgnyi. Payr. B. testa oi>ato-angusld, fuscd, in medio albo nnivitiatd^ longitudi— naliter plicald, transversîm sulcatd^ et tenue slriatd; anfractibus convexis : uhimo alleris longiore; aperturd ot'atO'angustd,albd-^ lahro acuto, iuliis plicato. BUCCIN. 191 Payr. Cat.des Moll. deCorse. p. iSg. n° Saa.pl. 8. f, 4. 5. 6. Philip. Enum. Moll. Sicil, p. 2a2, n" 5. Cancellaria d'Orbignyi. BlaiDv. FauD. franc. Moll. p. r4o. iC 2. pi. 5b,f. 4. pi. 6 b. f. I. Kiener. Spec. desCoq. p. 42. n" 41.pl. i3. f. 42. Habite la Méditerranée. Coquille d'un médiocre volume, ovale-étroite, aspire pointue, plus courte que le dernier lour, et à laquelle on compte sept Jtours étroits et convexes. Sur toute la surface s'élèvent des côtes longitu- dinales qui sont découpées transversalement par des stries nom- breuses et inégales. L'ouverture est petite, ovalaire, rétrécie, blanche; elle se prolonge à la base, en un canal assez long, terminé par une échancrure étroite et peu profonde. Le boi'd droit est épais, sillonné en dedans. La coUimelle est garnie d'un bord gau- che, étroit et à peine saillant. La coloration de cette espèce est assez variable. Il y a des individus d'un brun assez foncé, ornés d'une fascie blanche, à la base des premiers tours, et sur le milieu du dernier. Chez d'autres individus, le sommet des côtes devient d'un blanc jaunâtre, les intervalles seuls restent bruns, et quel- quefois on distingue plusieurs fascies transverses sur le dernier tour. Cette coquille, fort commune sur tous les points de la Méditerranée, a 20 millim. de long, et 10 de large. •^ 68. Buccin à collier. Bucciniim moniliferum. Kiener. li. testa ovato-elongatd, lœvigatd, albd, transversïm fusco bifasciatd; anfractibus planis, suprà spiratis angulato-dentatis dentibus ali~ quando spinœformibus; aperturâ ovata^ columelld valdè arcuatd^ callosd, aperturâ angulo superiore canaliculato. Kiener. Spec. des Coq. p. 11. n° 11, pi. 3. f. 8. Reeve. Couch. Syst. t. 2. p. 234. pi. 268. f. 4. Habite Terre-Neuve. Coquille ovale-ob longue, "à spire longue et pointue, composée de huit à neuf tours, au sommet desquels règne une rampe aplatie, un peu oblique, limitée en dehors par une rangée de tubercules spi- niformes, au nombre de onze ou douze sur chaque tour; ces tu- bercules sont dirigés presque horizontalement. L'ouverture est médiocre, elle est régulièrement ovalaire, son angle supérieur est non— seulement creusé d'une gouttière intérieure et décurrente, mais encore échancrée dans l'extrémité du bord droit. Ce botd droit est mince et tranchant, il est simple et lisse. La columelle est épaisse, et elle est garnie, dans les vieux individus, d'une large callosité qui se fond parliculièrement par ses bords avec le reste Ip2 HISTOIRE bES MOLLUSQUES. du test. Cette disposition nous fait croire que cette coquille iippar-' tient plutôt aux Nasses. La coloration est peu variable; elle con- siste en deux fascies brunes, transverses, larges, qui occupent une grande partie du dernier tour, et dont la supérieure remonte sur les tours qui précèdent jusqu'au sommet de la coquille. Cette espèce a quelquefois 5o millim. de long, et 23 de large. •j- 69. Buccin scie. Buccinum pristis, Desh. B. testa elongatâ,subturritâ,apice acuminatd,lœv'tgatà,poUtà,/lavo fucescente; anjractibus convexiuscuUs, ad suturam subdepreisis primiis longitudinaliter nodosis transvenïm strialis : ultimo basi striatOf aperlurd ovatd- labro eapanso, tenui denticiilato^ serrato. Buccinum serratum.Kif'.ner. Spec, des Coq. p. 23. D° 24. pi. 9. f. 28. Reeve. Conch. Syst. t. 2. p. 235. pi. 268. f. 5. 6. Habite les mers de Californie. Nous nous trouvons dans la nécessité de changer le nom donné à celle espèce par M. Kiener, parce qu'il y a déjà une autre espèce décrite sous le même nom par Brocchi dès 1 8 1 4, parmi ses fossiles subapennins. Belle espèce, bien distincte, dont les caractères sont sulfisammeat tranchés pour qu'on la reconnaisse facilement. Elle est allongée, étroite, sublurriculée. Sa spire, très pointue, se compose de dix tours convexes, légèrement creusés au-dessus de la suture. Sur les cinq ou six premiers tours, on remarque non-seulement des côtes longitudinales, mais encore des stries transverses très fines; les unes et les autres disparaissent insensiblemenl, et les quatre ou cinq derniers tours restent complètement lisses; le dernier tour est subcanaliculé à la base, et terminé par une échancrure large et profonde. L'ouverture est ovale, son angle supé;ieur offre une pe- tite rigole fort étroite et peu profonde. Le bord droit est mince, renversé en dehors, et il *st garni, dans toute sa longueur, d'une série de fines dentelures, comme celles d'une scie. La columelleest peu épaisse; elle est d'un brun jaunâtre, peu foncé. Toute la co- quille est d'un brun grisâtre, uniforme; à l'intérieur, l'ouverture est un peu violacée. Celte coquille est longue de 55 millim., large de 20; mais il y en a de plus grands individus, •j- 70. Buccin difforme. Buccinurn distoj'titm. Gray. B. testa ofato-'ventricosd, albd, fusco Icngitiidinaliter flammidatd, transversïm striatâ, allquandb striato-siilcald, aliquantispcr sulcîs subnodulosis ; aperlurd albâ, ovato-angusld ^ alicjuandb callo cras^ sissimo suvernè canalicidnto dislortà; labro acuto^ i/itits striato. BUCCIN. 1^3 Giay, dans Woocl. Ind. Test. Snppl. pi. 4. f. 7. Kiener. Spec. des Cocj. p. 43. n» 42. pi. iS. f, 64 et 65. Habite les mers du Cliili. M. Kieuer rapporte à cette es|)èce une figure de Cheninilz (pi. 94 f. 9x3). Cette figure représente une coquille fossile qui appartient au genre Mélanopside. C'est le Melanopsis Chemnilziiiie Férussac. Coquille extrêmement variable, et dont il faut avoir un grand nom- bre d'individus pour en apprécier tous les caractères. Elle est ovale-ventrue. Sa spire, plus ou moins allongée, est composée de sept à Luit tours, médiocrement convexes, sur lesquels il y a tout à-la-fois des stries transverses et des côtes longitudinales obtuses, et en petit nombre; dans le plus grand nombre des individus, le dernier tour est lisse, ou présente seulement quelques stries obso- lètes; souvent on voit les accidensdes premiers tours se continuer sur le dernier, et l'on reconnaît que des coquilles si différentes ap- partiennent à la même espèce, parce qu'elles se lient par un grand nombre de variétés. L'ouverture est d'un beau blanc laiteux; elle est ovalaire. Le bord droit, peu épais, est faiblement plissé en de- dans. Dans le plus grand nombre des individus, l'angle supérieur de l'ouverture est occupé par une petite rigole peu profonde ; mais dans d'autres, il s'établit dans cet angle une callosité énorme qui rend irrégulière cette partie du dernier tour, et une goullière, large et peu profonde, est creusée dans celte callosité. La colora- tion n'est pas moins variable que le reste de la coquille. Il y a des individus qui, sur un fond blanc, ont un petit nombre de lipéoles ou de flammules d'un brun marron plus ou moins foncé; dans d'autres individus, quelques fascies transverses de ponctuations viennent interrompre ces linéoles; peu-à-peu les ponctuations et les flammules se confondent, et l'on arrive ainsi insensiblement à des individus d'un brun marron foncé uniforme. Cetlecoquillea45millim.de long, et 2 5 de large, mais elle est va- riable dans ses proportions. •\- yi» Buccin damier. Buccinum alçeolatum. Kiener. B. testa ovatâ, apice acutâ, traiisversîm stiiatd^ albo lutescente ma~ cutis nigrescentibus quadratis seriatïm ornatâ; spird actiminatd ; anfractïbus longitudinaliter plicat'n , ad sutitram depressis; apcr- iurà ovatdj inlus violaseente et striatd' columelld albd. Kiener. Spec, des Coq. p. 3i, n° 32. pi. 10. f. 34. Habile la Nouvelle-Hollande. Par sa coloration, cette espèce a beaucoup d'analogie avec le Bucci' nuni testudinciim, mais elle s'en distingue facilement par tous ses Tome X. i3 194 HISTOIRE DES MOLLUSQUES. autres caractères. Sa spire pointue compte huit tours sur lesquels se relèvent des côtes longitudinales assez épaisses et convexes. Sur ie dernier tour, elle* s'amoindrissent et disparai'^senl insensiblement. Sur la surface de celte coquille on remarque aussi des stries trans- verses, fines, écartées. Ses tours sont convexes, mais ils sont dépri- més en dessous de la suture, et légèrement creusés en gouttière. L'ouverture est ovalaire, d'un blanc violacé en dedans ; le bord droit est mince et strié en dedans ; l'écliaucrure terminale est large, oblique et profonde. Sur un fond d'un blanc jaunâtre eu grisâtre, cette coquille est ornée d'un grand nombre de tacbes quadrangu- laires, régulières, formant des séries transverses, et dans l'ensemble, elles sont disposées comme les cases d'un damier. Cette coquille a 3o millini. de long, et i5 de large. Il y a des indivi- dus un peu plus grands. 2" SECTION. LES NASSES. f 72. Buccin court. Buccinum ahhreviatwn. Chemn. fl, testa ovato-globosd , albà ^ UneoUs midulosis longitudinaliluts ornatàj transvers)m regidatittr sulcatâ ; spird obtusd; anfracti- bi(s angttstis, convexis^ ad siitumm subcaiialiculnlis; aperturâ ovatâ, fucescentc, labro incrassato^ dentato ; columella brevi, la- bio sinistro calloso. Chemn. Conch. t. 10. p. 194. pi. i53.f. i463. 1464. Gmel. p. 3478. n" i8r. Dillw. Cat. t. 2. p. 587. n° 12. Exclus, variet. "Wood. Ind. Test. pi. 22. f. 12. Nassa globosa. Sow. Gênera of Shells. f. 6. /d. Reeve. Conch. Syst, t. 2. p. 237. pi. 269. f, 6, Kiener. Spec. des Coq. p. 86. n° 85. pi. 26, f, io5. Habite l'Océan Indien. Coquille curieuse et intéressante, qui se rapproche des Casques par sa forme, mais qui, par ses autres caractères, appartient bien aux Nasses. Elle avoisine le Buccinum retusuin de Lamarck, mais beau- coup plus encore le Buccinum conglobatum de Brocchi, fossile du Plaisantin. On pourrait même croire à l'identité des deux espèces; mais en les étudiant dans tous leurs détails, on s'aperçoit qu'elles sont toujours distinctes. Cette coquille est ovale, globuleuse, aspire obtuse, courte, composée de sept tours convexes, étages et subcanaliculés à la suture ; le der- nier est globuleux et terminé à la base en une échancrure courte, large et profonde, subitement relevée vers le dos. Toute la surface Buccw. igi5 est occupée par un assez grand nombre de sillons transverses égaux, réguliers, assez fins. L'ouverture est petite, ovale, arrondie, jau- nâtre en dedans ; le bord droit est épais, fortement dentelé en de- dans; le bord gauche s'étale en une callosité assez large, très net- tement circonscrite. La columelle est courte.et le bord gauche qui se continue dans sa hauteur est épais et calleux. Celte coquille est souvent blanche, quelquefois jaunâtre, et elle est ornée de linéoles longitudinales, onduleuses, d'un brun assez foncé. Sa longueur est de 3o millira., sa largeur de 24. f 73. Buccin globuleux. Buccinum globosum. Quoy. B, testa globosd, turgidd, in medio aliquantisper gïbhosâ^ fuscâ, àîbo basifasciatdf longitudinaliter plicatdj transverslm striatd, obsolète granulosd- spird brevi^ apice acuminatd; anfractibus convexis : ul- time maximo basi obliqué emarginato; aperturd minimd, ovntd, albà; callo columellari, albo, maximo, incrassato, piano. Quoy et Gaim. Voy. de l'Astr. Zool. t. 2. p. 448. pi. ia. f. aS .127. Buccinum clathratum, Kiener. Spec. des Coq. p. loi. n° 99. pi. 27, f. 108. Habite l'ile Vanikoro,et la Nouvelle-Irlande. M. Kiener, après avoir emprunté à celte espèce son nom, pour l'ap- pliquer à une autre qui n'a point la moindre analogie, propose de donner à celle-ci le nom de Clathratum. Si de tels exemples étaient suivis, jamais il n'y aurait de nomenclature faite dans la science: il faudrait plaindre le naturaliste qui aurait des recherches à faire, car il devrait consacrer un temps très considérable et entièrement perdu en rectifications préalables. Cette petite espèce est fort remarquable; elle est courte, très globu- leuse. Sa spire, pointue, est composée de neuf tours étroits, con- vexes; le dernier, beaucoup plus grand que la spire, présente or- dinairement sur le milieu du dos une gibbosité comparable à celle du Buccinum tkersites de Lamarck. Toute la surface est chargée de côtes longitudinales, régulières, élevées, et de stries transverses, également espacées, qui, en passant sur les côtes, les découpent en granulations quadrangulaires aplaties. L'ouverture est ovalaire, toute blanche; son angle supérieur se termine en une petite échan- crure oblique et fort étroite. Le bord droit est assez épais, et l'on compte en dedans sept plis Iransverses. Le bord gauche est repré- senté par une très large callosité blanche, très épaisse, aplatie, et qui envahit tout le venlre du dernier leur. La plupart des indivi- dus de cette espèce sont d'un brun rouge peu foncé; ils oui pies- i3. igG HISTOIRE DES MOLLUSQUES. qiiR tous une linéole Ijlancliàtre versle milieu du dernier tour. La hase est toujours blauclie. Cette petite coquille a 19 millim. de long, et i r de large. •f y 4' Buccin granifère. Buccinum graniferum.K.ïener. B. testa ovato-globosâ,albd, transversïm quaJrifariàm granulosâ- spirâ acuminaid; anfractiùus primis supcrnè granulosis- aperturâ minimd, ovatd; labro incrassato, extàs margînato , intits plicato; columelld incrassatd, callo maximo, crasiissimo, usqiiè ad apicem testée decurrente Indutd. Kiener.Spec. des Coq. p. 100. n» 98. pi. 27. f. 1 11. Miiller. Sjn. Test. p. 70, n" j . Habite les mers des Indes orientales, d'après M. Kiener. Petite coquille très singulière, fort rare jusqu'à présent dans les col- lections; elle est ovale, globuleuse. Sa spire, conique et pointue, compte neuf tours médiocrement convexes, sur le sommet desquels s'élève une rangée de grosses granulations ; le dernier tour est ven- tru et globuleux. Sa surface présente quatre raugées transverses de grosses granulations, au nombre de cinq ou six par rangée. L'ou- verture est très petite, relativement à la grosseur de la coquille. Le bord droit est épais, bordé en dehors et un peu infléchi en de- dans. L'angle supérieur de l'ouverture est occupé par une très pe- tite échancrure, sur le côté droit de laquelle s'élève une dent ob- tuse qui la surmonte. En dedans du bord droit, on trouve huit petits plis trausverses aigus. La surface inférieure de la coquille est occupée par une énorme callosité ([ui remonte jusque près du som- met de la spire; celte callosité, 1res épaisse, est aplatie en dessous et arrondie sur les bords. Toute cette coquille est d'un blanc lai- teux. Elle est longue de ao millim., et large de 10. \ ^5. Buccin conoïde. Buccinum conoidale. Desh. B. testd ovatdj iu medio ventiicosd, apice acutd, regitlariter deciis- sald; anfractibus planis^ sutura ca/ialiculald separatis; aperturâ rotundatd^ albd; labro projundi sulcato j margine sinistro cal~ loso, verrucoso, basi elevato. Desh. dans Bélanger. Voy. aux Indes. Zool.p. 433. pi. 3, f. 6. 7. Miiller. S) nop. Test, p. 61. n° 4. Ce Buccin a beaucoup d'analogie avec une espèce fossile qui se trouve aux environs de Bordeaux et d'Angers. Il est très ventru. Sa spire est ppinlue, composée de sept à huit tour» aplatis, séparés entre eux par une suture assez profonde et canaliculée; toute la surface est très régulièrement treillissée par des stries longitudinales obliques, et par d'autres, trausverses, non moins régulières que les BUCCIN. 197 premières. L'ouveiiure est obronclf, un peu oblicpie, blanche. Le bord droit est épais et fortement sillonné à l'intérieur. La colu- melle est fortement excavée dans le milieu; elle présente, à sa par- lie supérieure, une petite callosité tlécurrente; à la base, elle est cylindracée et terminée par un petit pli saillant et fort oblique. Elle est revêtue, dans toute sa longueur, d'un bord gauche assez épais, calleux, rédressé dans une partie de son étendue, et présen- tant vers son extrémité antérieure quelques petites rides grauu- leuses, irrégulières. La coloration de cette coquille est d'un fauve pâle uniforme, présentant quelquefois sur le dernier tour uae fascie blanchâtre, médiane et transverse. Cette coquille, fort rare, a été trouvée par M. Bélanger dans les mers de la Sonde. Elle est longue de 21 millim. f 76. Buccin de Bélanger. Buccinum Belangeri. Kiener. B. testa elongatâ, mbtiirritâj albd, apîce acutâ • anfractibus con- vexis, sutura marginald separatis : ultimo basi striato ; aperturâ ovatd ,• columelld arcuatd, basi unipUcatd, Buccinum poUtum. Bast. Foss. de Bord. p. 48, n° 5. pi. 2. f. 11. Id. Desh. dans Bel. Voy, aux Indes. Zool. p. 43i. pi. 3. f. i. 2. Buccinum Belangeri. Kiener. Spec. des Coq. p. 34. pi. 14. f. 48. Buccinum politum. Miiller. Syn. Test. p. 6 1. Cette espèce est allongée, étroite, subturriculée, toute blanche. Sa spire, allongée et pointue, se compose de sept à huit tours légère- ment convexes, séparés entre eux par une suture marginée; le dernier tour est plus court que la spire; il est lisse à sa partie supérieure, et pourvu à sa base de quelques stries Iransverses ré- gulières. L'ouverture est ovale-oblongue; le bord droit est mince et tranchant, strié en dedans. La columelle est régulièrement ar- quée, et se termine, à la base, par un pli saillant et très oblique. Cette coquille, dont nous n'avons jamais vu qu'un petit nombre d'exemplaires vivans, se trouve assez communément fossile à la Superga, près de Turin, et aux environs de Bordeaux. Sa lon- gueur est de 20 millimètres. ■f yy. Buccin de Gay. Buccinum Gaji. Kiener. B,testdovato-angustd,acuminatâ,fuscescentelongitudinaliterpUcatd, transverslm striatà, granulosd; anfractibus convexiusculis ad su- turam marginatis ; aperturd albd, ovatd ; labro intiis obsolète plicato ; columelld vix callosd. Kiener. Spec. des Coq. p. 71. n° 70. pi. 21. f. 79. Miiller. Synop. Test, p. 68. n" 19. Habite les côtes du Pérou. ig8 HISTOIRE DES MOLLUSQUES. Petite coquille ovale, conique, ayant la spire aussi longue que le der- nier tour. On roiiipli! six ou sept tours à cette spire; ils sont peu convexes, et leur salure est bordée d'une rangée de granulalions plus grosses que celles du reste de la surface. Toute la surface est garnie de petites côtes longitudinales, régulières, un peu flexucuses, qui sont découpées en granulalions par des stries Iransverses régulières et nombreuses. Sous le rapport des stries et des côles, il y a de nota- bles variations dans cette espèce ; il y a des individus chez lesquels les côtes longitudinales disparaissent peu-àpeu, et où il ne reste plus sur le dernier tour que les stries Iransverses ; il y a des in- dividus chez lesquels les stries transverses s'amoindrissent à leur tom-j et il arrive que le dernier tour est presque lisse. L'ouverture est blanche, ovalaire; le bord droit est mince et plissé en dedans; le bord gauche est peu épais, et il s'étale en une petite callosité peu étendue sur le ventre du dernier tour. Toute cette coquille est d'un brun terne foncé et rougeâlre. Celte espèce a i8 mil- lim. de long, et lo de large. •f 78. Buccin de Roissy. Buccinum Roissyi. Desh. B. testa elongatâ, subturrltâ, angusld^ pallidè ftilvd^ clatliratâ; anfractibus convcxis : iiltimo hrcvi; apcrtitrd minimd, albâ; labro Intùs incrassato, striato ; coîumelld oblique truncatd, Desh. dans Bel, Voy. aux Indes. Zool. p. 432.pl. 3. f, 3. 4. Kiener. Spec. des Coq. p. 80. n° 78. pi. 21. f. 82. Millier. Syn. Test. p. 61. n° 3. Ce Buccin est allongé, subturriculé. Sa spire est longue et pointue ; on y compte huit à neuf tours très convexes, treillissés par des côtes longitudinales très régulières, et des stries trausverses assez épaisses, non moins régulières que les côtes ; le dernier tour est très court; il est subglobuleux ; l'ouverture qui le termine est fort petite, ovale-oblongue et blanche datjs foutes ses parties. Son bord droit, épaissi à l'intérieur, est finement sillonné dans toute sa longueur, La columelle est plus courte que l'extrémité du bord droit ; elle est cylindracée obliquement, tronquée et terminée par une échancrure profonde, qui se relève vers le dos de la coquille. La coloration est peu remarquable; elle est d'un fauve pâle uni- forme, interrompu sur le dernier tour par une zone blanchâtre, obscure et transverse. Ce petit Buccin, fort rare, ne s'est encore rencontré que dans l'O- céan Indien. Il a i5 millimètres de longueur. •j- 79. Buccin muriquë. Buccinum muricatiim. Quoy. D. testd minimd^ ovato-globosd^ liited^ apice acutd, loiigitudinalitcr BUCCIN. igg pUcatdy transvei'stin eclnnatd ; apertuvà albâ, granulosà^ inlus striatâ; columelld un'iplicatd, Quoy et Gaim. Voy. de l'Aslr. Zool. t. 2. p. 400. pi. 32. f. Sa. 33. Kiener. Spec. des Coq. p. gS. no 92, pi. 27. f. 110. Habile la Nouvelle-Irlande. Très petite espène, arrondie, subglobuleuse à la base, à sommet co- nique et pointu, plissée en long, hérissée de nombreux petits tu- bercules transverses, comme certaines Ricinules. Son ouverture, ovalaire, grande, est granuleuse dans son contour, et sillonnée en dedans du bord droit. La columelle porte à sa base un pli commun à presque toutes les Nasses. La couleur de cette coquille est jau- nâtre très clair ou rougeâtre. Son ouverture est blanche. Lamarck en possédait une dans sa collection, qu'il n'a pas décrite. On la voit également au Muséum, sous le nom de Nucléole. Les indivi- dus eu sont blancs ou maculés. Elle est longue, de i3 millim. et large de 6. •\ 80. Buccin paré. Buccinum stolatum. GmeL B. testa ovato-turgidâ, apice acuminatd, albo-grised,fusco transvcr- sim fasciatd, longitudinaliter costatd, basi transversîm paiici- striatd; spird exsertiusciild; anfractibus convexis; aperturd angus- tâ, ovatd; labro intits exthsque margiuato; columelld obsoletègra- nulosâ, cylindraced, callo albo temà brevi xestitd. Buccinum stolatum. Gmel. p. 3496. n° issi. Schrot. Einl. t. i. p. 368, Buccinum, n" 44. Martini. Conch, t. 4. p. 43. pi. 124. f. 1167 àiiôg. Dillw. Cat. t. 2. p. 368, n» ia3. Exclus. Brugu. Synony. Buccinum ornatum. Kiener. Spec. génér. des Coq. viv. p. 80. n° 79. pi. 21. f. 83. Habile les mers de l'Inde. Lorsque M. Kiener a donné à cette espèce le nom de Buccinum or- natum, il n'ignorait pas que déjà avant lui elle avait reçu un uom différent, puisqu'il cite le catalogue de Wood, où elle est mention- née sous le nom de Buccinum stolatum. Avec celte indication, il eût été facile à M. Kiener de retrouver l'auteur original de ce nom spécifique, et il l'eût trouvé eu consultant la table alphabétique de la treizième édition du Sysiema nalurœ. Nous sommes donc obligé de restituer à cette espèce le nom que Gmeliu lui avait d'a- bord imposé. Cette jolie espèce a quelque analogie, pour la coloration, avec le Buc- cinum miga de Bruguières. Elle est ovale-pointue. La spire, un peu plus courte que le dernier tour, est composée de neuf tours HISTOIRE DES MOLLUSQUES. convexes, étroits, sur lesquels se relèvent des côtes looglludinales, grosses et obtuses, égales, sur le sommet desquelles on voit deux ou trois stries obsolètes; sur le dernier tour, ces cotes descendent du sommet à la base, mais elles diminuent peu-n-peu, et vers l'ouver- ture il n'en reste plus que la partie supérieure, et sous la forme de deux ou trois tubercules; à la base de ce dernier tour, il y a con- stamment un petit nombre de stries transverses, graduellement dé- croissantes. L'ouverture est petite, d'un blanc jaunâtre très pâlej en dedans, elle est ornée de deuxfascies brunes qui correspondent à relies du dehors. Le bord droit est épaissi de chaque côté ; en de- dans, il est pourvu de six dentelures, dont les deux premières sont les plus grosses. La columelle est cyliudracéej son bord gauche, saillant à la base, porte un petit nombre de granulations obsolètes; une callosité peu épaisse et fort courte s'étale sur le ventre du der- nier tour. La coloration de celte espèce est assez constante ; elle consiste en une ou deux fascies d'un beau brun, sur un fond d'un blanc grisâtre. Elle a 22 millim. de long, et i4 de large. . Buccin lime. Buccinum limatum. Chemn. B. testa ovato-oblongâ, longitudinaliter costald, striis elevatis, trans^ versis, creberrimis, costas decussantibus ; lahio su pente unlplicato; aperturâ basi cffusa, emarginatâ ; testa albd, anfractibus basl, ultimo in medio, zona fuscd ornatis. Buccinum limatum. Chemn. Conch, t. ii. p. 87. pi. 188. f. 1808. 1809. Buccinum scalarijorme. Kiener. Spec. des Coq. p. 79. n" 7 7. pi. 21. f. 80. Habite la Méditerranée. Nous considérons cette espèce de Chemnitz comme l'analogue d'une coquille que l'on rencontre fréquemment à l'état de fossile dans les terrains tertiaires d'Italie, ainsi que dans ceux plus récens des environs de Palerme, et qui n'est peut-être qu'une variété du Bnc- cinum prismaticum. Cette coquille est ovale-conique. Sa spire est plus allongée que le dernier tour; elle est composée de huit tours larges et convexes, sur lesquels descendent, du sommet à la base, un assez grand nom- bre de côtes longitudinales, peu épaisses, quelquefois même un peu tranchantes à leur sommet, et plus étroites que les intervalles qu'elles laissent entre elles. Ces côtes se succèdent d'un tour à l'autre, assez régulièrement, de manière à rendre la coquille po- lygonale. De plus, toute la surface est chargée d'un très grand BUCCIN. 201 nombre de fines stries, des plus régulières, qui passent sur Jes côles, sans éprouver de changement. L'ouverture est très petite, proportionnellement à la coquille j elle est régulièrement ova- laire, toute blanche, et son bord droit aminci est très finement plissé en dedans. La colunielie est régulièrement arquée; elle est accompagnée d'un bord gauche saillant à la base, mais dépourvu de callosité. Sur un fond d'un blanc jaunâtre, cette coquille est ordinairement ornée de deux fascies violâtres. Les grands individus ont 28 millim. de long, et 16 de large., f 82. Buccin olive. Buccinum olivœjorme. Kien. B, testa ovato-ollongâ, incrassatâ, soHdâ, longitudinaliter costatâ, transversïm strlatâ, granulosâ, atro-ftiscd; spirâ exsertiusculâ, acutdf anfracùbus convexiuscuUs, marginatis' aperturâ ovatd, ni— grescente; labro intus denticulato- columellà brevi, basi truncatd, ' callosd. Kiener. Sf ec. des Coq. p. 70. n°68. pi. 25. f. 99. Millier. Synop. Test. p. 63. n» 18. Habite les mers de l'Amérique septentrionale. Coquille ovale-oblongue, à spire presque aussi longue que le dernier tour. Cette spire est pointue et composée de neuf tours médiocre- ment convexes, sur lesquels se montrent des granulations assez sou- vent obsolètes, qui résultent de l'accroissement de petites côtes longitudinales et obliques, avec des stries transverses, régulières et peu profondes. L'ouverture est petite, elle est d'un brun noirâtre très intense; sou bord droit, peu épais, est garni en dedans d'un petit nombre de dentelures, dont les trois premières sont les pins grosses. La columelle présente un singulier caractère : elle est courte et obliquement tronquée long-temps avant d'être parvenue à la base de la coquille. Le bord gauche s'étale à la base et sur le ventre du dernier tour, eu une callosité peu épaisse, d'un noir brillant. Cette coquille est d'une couleur uniforme, d'un brun marron noirâtre, toujours terne. Elle est longue de i5 millim., et large de 14. •f 83. Buccin tissu. Buccinum textum. Gmel. B. testa elongatd, apice acutd, albo-grised, costulis longitudinalibus et striis transversïs decussatd; anjractibus angiistis, in medio cari- natis; aperturâ minimd, ovalâ, viotascente; labro inliis tenue striato; columellà apice rugosd. Buccinum textum. Gmel. p. 3493. Schrot. Einl. t. i. p. 871. Buccinum. n" 61. U02 HISTOIRE DES MOLLUSQUES. Martini. Conch, t. /,• p. 62, pi. 125. f. 1201. 1202. Buccinum tcxlum. Dillw. Cat. t. 2. p. 635. n" 1 16. Buccinum Blainvillei. Desh. Voy. aux Indes par Bélanger. Zool. p. 408. pi, 2. f. I. 2. Buccinum canccUalum. Quoy et Gaim. Voy. del'Astr. t. 2. p. 449. pi. 32. f. 3o. 3i. Wood. InJ. Test. pi. 23, f. iiS. Buccinum Blainvillei. Kiener. Spec. des Coq. p. 29. n° 3o. pi. 11. f. 38. Habite les mers de l'Inde et la Méditerranée. On verra, d'après la synonymie de cette espèce, qn'elle a reçu plu- sieurs noms, lorsque déjà elle était inscrite dans le catalogue de Gmelin sous celui que nous lui restituons aujourd'hui; nous-mêmes, en décrivant les espèces de M. Bélanger, rapportées de son voyage aux Indes, n'avons pas reconnu le Buccinum tcxlum de Gmelin, ce qui est cause d'un double emploi que nous nous empressons de rectifier actuellement. Il est bien à présumer que le Buccinum po- lygonum de Brocchi, que l'on trouve fossile dans les terrains sub- apennins, est une variété du Buccinum textum de Gmelin, Cette coquille devrait faire partie du genre Phos de Montfort, si ce genre était maintenu dans la méthode. Cette coquille est ovale-oblongue. Sa spire, allongée, est très pointue au sommet; on y compte sept à huit tours étroits, peu convexes, anguleux dans le milieu ; le dernier est presque aussi grand que la spire; comme ceux qui précèdent, il est chargé d'un grand nombre de petites côtes longitudinales fort régulières, arrondies et con- vexes, dans les intervalles desquels on voit, à des distances égales, des stries trausverses assez aiguës, entre lesquelles s'en montrent de beaucoup plus fines. L'ouverture est fort petite, ovale-oblongue, d'un brun violacé, obscur à l'intérieur ; son bord droit est tran- chant, et pourvu, dans toute sa longueur, d'un grand nombre de fins sillons trausverses. La columelle est arrondie, munie de deux taches nuageuses, d'un brun très intense. A sa base, on remarque un petit pli très oblique. Cette coquille est longue de 21 millim, ■}• 84. Buccin mélanoïde. Buccinum melanoides. Desh. B. testa elongatd, turritd, angustâ; splrà exsertd, aliquandb injlexd; anfractibus cont-exiusculis, decussatis : ultimo in medio lœvigato, basi transvers'im striato- aperturd minimd, ovatd, albidd fuscdve, basi latè emarginatd; colore externo rubro, violascente velfusco- griseo, et aliquandb f usco-bijasciato . BUCCIN. 203 Desh. dans Bel. Voy. dans l'Inde. Zool. p. 43o. pi. 2. f. 3. 4. Millier. Sjnop. Test. p. 60. n" 2. Celte coquille se rapproche de celle que Lamarck, confondant à tort parmi lesYis, a nommée Terebia viciata. Elle est allongée, turri- ciilée, souvent intléchie dans sa longueur, comme cela arrive à quelques Mélanies. Sa spire, très longue et poiutue, est composée de neuf à dix tours peu convexes, sur lesquels se montrent de très petites côtes longitudinales, découpées par des stries transverses fines et profondes; les premiers tours sont minces, transparens et un peu plus enflés que ceux qui suivent. L'ouverture est fort pe- tite , elle est ovalaire, blanchâtre eu dedans, et terminée à la base par une très large échancrure. Les côtes longitudinales sont très courtes sur le dernier tour; sa partie moyenne reste lisse, et on remarque à sa base quelques stries transverses régulières. Il existe plusieurs variétés de coloration: dans celles qui sont d'un brun pâle, on remarque une ou deux fascies transverses d'un brun rou- geâtre; dans les autres, les fascies deviennent plus larges et plus obscures; et dans quelques individus elles se réunissent, et sont d'un brun violacé assez intense. Cette espèce intéressante de Buccin, qui établit plus qu'aucune autre les rapports de ce genre avec les Vis, a été trouvée dans les mers de Ceylan. Elle est longue de 22 millim. f 85. Buccin ampuUacé. Buccinum ampullaceum. Desh. B. testa ovato-turgidd, flavà vel flavescente, fusco obsolète blfas- ciatà; spirâ acuminatd; anfractibus convexiusculh , supernè sub- marginatis; aperturà ovatd, flavescente, intus pallidè violaceà ^ basilatè profundèque emarglnatâ ■ columelld incrassatd^ callosd, pallidè luteâ. Buccinum globosum. Kiener. Spec. des Coq. p. 12. n° 12. pi. 10. f. 33. Miiller. Synop. Test. p. 63. n" 8. Habite... Nous nous trouvons dans l'obligation de changer le nom que M. Kiener a imposé à cette espèce. Il y avait déjà un Buccinum globosum publié par MM. Quoy et Gaimard, plusieurs années avant que M. Kiener donnât celui-ci sous un nom qui a trop d'a- nalogie avec l'autre pour ne pas entraîner à sa suite de la confu- sion, et c'est pour cette raison que nous proposons d'y substituer celui de Buccinum ampullaceum. Cette coquille est ovale-ventrue. Sa spire, beaucoup plus courte que le dernier tour, est composée de sept à huit tours médiocrement 2o4 HISTOIRE DES MOLLUSQUES. convexes, iin peu déprimés au-dessous des sutures. Toute la sur- face de la coquille est lisse. L'ouverture est grande, ovalairc, d'un jaune fauve à son entrée; elle est d'un violet blanchâtre très pâle dans le fond. Le bord droit est épais; il est simple dans toute son étendue. Son extrémité supérieure s'appuie sur une épaisse callo- sité columellaire, en laissant entre eu.\ ime gouttière étroite et profonde. La columelle est épaisse; elle est régulièrement arquée en portion de cercle, et sa base est creusée en échancrure large et profonde. La coloration de cette espèce est assez variable ; il y a des individus d'un brun fauve, assez intense, sur lesquels règne, à la base et au sommet du dernier tour, une large fascie d'un brun foncé. D'autres individus sont plus pâles et sont d'un fauve jaunâtre. D'après l'ensemble de ces caractères, il est très probable que cette coquille doit faire partie du genre BuU'ia de M. Gray, dont nous avons eu occasion de parler dans les généralités sur le genre qui nous occupe. Cette coquille est longue de 42 millimètres et large de 26. •f 86. Buccin calleux. Buccinum callosum. Gray. B. testa ovalo-oblongd siibcjUndraced; sp'irâ acntd; anfractibus in medio siibangulatis, lœvigaùs; sutura suprà angulitm pos'itd; ape.r- turd ovatd^ super/iè angustatd ; labro tenui, simplici^ columellâ callo latissimo, angulato, castaneo indutd. Gray, dans Wood. Ind. Test. Suppl. pi. 4. f. 14. M. Kiener, dans son Species, décrit et figure sous le nom de Callo- sum une autre espèce de Buccin qui a bien quelque ressemblance avec celui-ci, mais qui s'en distingue toujours par ses caractères spécifiques ; par conséquent, cette espèce devra prendre un autre nom, celui de Callosum appartient à l'espèce de M. Gray par droit de priorité. Cette coquille est très singulière; elle est ovale-oblongue; sa spire, pointue, compte six tours divisés dans le milieu par un angle ob- tus. La suture se fait sur la partie la plus saillante et la plus aiguë de l'angle. Sur le dernier tour il y a une notable dépression au-dessous de la suture; toute la surface est lisse; l'ouverture est ovale, très rétrécie en une gouttière étroite à son angle supérieur. L'échancrure de la base est large et assez profonde ; le bord droit, mince et tranchant, reste simple. Une énorme callosité brune dans toute sa partie antérieure, blanchâtre dans la postérieure, angu- leuse à son tiers postérieur. C'est à cet angle que se fait le par- tage des deux couleurs et c'est sur lui que se fait la suture. Cette disposition rend le Buccinum callosum très particulier parmi les BUCCIN. 20 b autres espèces du même genre. Celle callosité envahit toute la base du dernier tour. Malgré rallongement de sa spire, celte coquille a beaucoup d'analogie avec le Buccinum jieiiteum; elle est d'un gris cendré ou jaunâtre; sa longueur est de 38 millimètres, sa lar- geur de i8. 3® SECTION. LES MONODONTES. -[- 87. Buccin pesant. Buccinum plumbeum. Chemn. B. testa ovato-globosâ, turgidd, crassd, ponderosd^ lœvigatd, ru/d, vel castaned ; spird brevi, anfractibus aiigustis, convexis : ult'imo basi sulco impresso circumdato ^ aperturd ovato-oblongd, palt'tdè flavd; labro teniù, acuto, basi unidentato ^ columetld regulariter arcuatd, callosd. Buccinum plumbeum. Chemn. Conch. t. 11. p. 86. pi, 188. f. i8o6. 1807. Id. Dillw. Cat. t. 2. p. 617. n» 69. Id. Wood. Ind. Test. pi. 2 3. f. 70. Eburna plumbea, Sow, jun. Conch. illustr. f. 4. 5. Habite... Cette coquille curieuse devient pour nous le type d'une section particulière parmi les Buccins ; elle n'est pas la seule vivante qui présente le caractère sur lequel cette section est fondée : nous en connaissons deux autres qui se trouvent à la suite de celle-ci. Le Buccinum plumbeum de Chemnilz est une coquille ovale, glo- buleuse, ventrue, toute lisse, à spire courte, composée de six tours convexes, étroits, et dont la suture est un peu déprimée; vers la base du dernier tour, on remarque un sillon étroit et assez pro- fond, qui descend obliquement, depuis le milieu de la columelle, jusque vers la base du bord droit, où il est surmoulé d'une petite dent triangulaire, canaliculée en dehors. L'ouverture est d'un fauve jaunâtre très pâle; son bord droit est simple, mince et tranchant. La columelle est régulièrement arquée, à sa partie supérieure elle est chargée d'une grosse callosité, dans laquelle est creusée une petite rigole qui la sépare du bord droit} son ex- trémité antérieure est amincie et pointue, mais elle est arrondie comme dans les Buccins, et non aplatie comme dans les Pourpres. L'échancrure terminale de l'ouverture est large et profonde. Toute celle coquille est d'une couleur uniforme, d'un roux-brua plus ou moins foûcé^ selon les individus. Elle est longue de 4omillim., et large de 3o. 206 HISTOIRE DES MOtLUSQUES. -}- 88. Buccin sépimente. Buccinurn sepimentum. Rang. B. tesld oi'atdj utrinquè attenuatd, grised , lœvigatd, basi sulco ini- presso circumdatd y spirâ ùrevi acuid, anfractibus convexis j aperturd ohovato-angustd ; labro acuto ad basitn tinidentato ; columclld arcuatd, basi acuminatd, supcrnè callosâ; angiiîo su— periora callo transverso separato. Rang. Magas. de Zool. i832. pi, i8, Kiener. Spec. des Coq. p. 57. n° 56. pi. 18. f. 66. Habite l'île au Prince. Coquille très singulière, dont on doit la découverte à M. Rang, conuu par ses divers travaux sur la conchyliologie. Elle appar- tient à cette section des Buccins, dans lesquelles nous avons fait remarquer un sillon étroit et plus ou moins profond, situé à la base du dernier tour, et qui est surmonté d'une petite dent aiguë lorsqu'il arrive sur le bord droit. Cette coquille est ovale-ob- longue, atténuée à ses extrémités. Sa spire pointue se compose de six tours étroits, convexes, tout-à-fait lisses. Le dernier tour est pointu vers l'extrémité antérieure 5 il se termine de ce côté par une échancrure dont le côté gauche est plus proéminent, ce qui est ordinairement le contraire dans les autres Buccins. Toute la surface de la coquille est lisse. L'ouverture est d'un blanc rou- geàlre en dedans; elle est ovalaire, étroite, et son bord droit est mince, simple et tranchant; il est pourvu, vers la base, d'une petite dent étroitequi surmonte l'extrémité du sillon dont nous avons parlé. La partie la plus remarquable de l'ouverture est l'angle supé- rieur. Dans un grand nombre de coquilles, cet angle est changé en rigole intérieure par un petit bourrelet décurrent qui s'ap- puie sur le sommet de la columelle, et qui fait une saillie plus ou moins considérable selon les espèces. Mais l'intervalle qui existe entre ce bourrelet et le bord droit est toujours assez large : ici ce bourrelet prend une saillie inaccoutumée; il s'avance horizon- talement à la rencontre du bord droit, qui lui-même s'infléchit un peu en dedans dans cet endroit, de sorte qu'il ne reste plus qu'une fente extrêmement étroite entre ces deux parties; au- dessus de cette sorte de cloison, l'angle supérieur de l'ouverture laisse une lacune triangulaire, profonde. La columelle est ré- gulièrement arquée; elle est calleuse, garnie d'un bord gauche, blanc, et elle se termine à la base eu une pointe aiguë. Toute cettecoquilie est d'un gris cendré, quelquefois un peu rougeâtre. Les grands individus ont iS millim. de long, et 1 3 de large. f 89. Buccin melanostome. Buccinurn melanostoma. Sow. B. (esta (wato-turgiJd, ourantid^ -vel fuscctceiite, longitud'tnaliter~ BUCCIN. 207 costatâ, transverslm sulcatâ : costis crassis obtus'is, sitlc'is^ inœqua- libus; aperturà vptttd-y labro incrassato aurantiaco . dentalo, jntùs profundè sulcato ; coiumelld incrassatd, nigrescente. Sow. Gênera of Shells. f. 5. Reeve. Couch. S)ist. t, 1, p. 235. pi. 268, f. 7. Wood. Ind. Test. Suppl. pi, 4. f. 3. Habite... Espèce qui a beaucoup d'analogie avec le Buccinum tranqitebaricum de Lamarck, mais que l'on distingue facilement. C'est une coquille épaisse, solide, ovale, ventrue, à spire un peu moins longue que le dernier tour. Les tours sont souvent aplatis à leur partie su- périeure; ils sont chargés de grosses côtes longitudinales obtuses , peu écartées sur le dernier tour. Ces côtes ne descendent pas jusqu'à la base. Sur toute la surface il existe un grand nombre de sillons transverses inégaux, quelquefois alternes, et sur lesquels il y a aussi des stries assez fines. L'ouverture est petite propor- tionnellemeut à la coquille; elle est ovale, d'un blanc jaunâtre en dedans ; le bord droit est très épais, dentelé dans toute sa longueur et plissé en dedans. Parmi les dentelures du bord droit il y en a une plus grosse et plus saillahte, située vers la base : elle correspond à un sillon plus profond que les autres, et qui est semblable à celui du Buccinum punderosum. Son bord est d'un beau jaune orangé ; la columelle est très épaisse ; elle est d'un brun noir très intense. Toute la coquille est d'un brun jaunnâtre ou rougeâlre. Les grands individus ont 58 millim. de long et 38 de large. Espèces Jossiles. l'° SECTION. BUCCINS. 1 . Buccin stromboïde. Buccinum stromboides . B. lesta oblongo-ovatâ, Icevi ; anfiactibus comex'is : ullimo spirâ multb longiore; labro exths subcostato, supernè soluto. Buccinum stromboides. Gmel. p. 3489. u° 82, Annales du Mus. vol. 2. p. 164, n° 1. * Buccinum stromboides. Herman. Naturf. 1. 16. p. 5;. pi. 2. f. 5. G. * Seba Mus. t. 4. pi. 96. f. 22 .? * Desh. Coq. Foss, de Paris, t. 2. p. 647. pi. 86. f. 8. 9. 10. * Roissy. Buf. Moll.t. 6. p. 29. n° 4. * Sow. Gênera of Shells. f. 8. Habile. . . Fossile de Grignon. Mon cabinet. 11 est légèrement sil- ao8 HISTOIRE DES MOLLUSQUES. lonné à sa base, et son bord droit, un peu ample, lui donne l'as- pect d'un Strombej ce bord est lisse en dedans. Longueur: près de 2 pouces. 2. Buccin fines stries. Buccinum striatulum. [Buccinum. Lamk.). B. testa elongatdf transvershn striatd; anfractibiis rotundatis, Buccinum striatulum. Annales, vol. 2. p. 164. n" 2. [i] Var. striis obsoletiSfiix perspicuis. * Desh. Coq. foss. de Paris, t. 2. p. 649. n° 4. pi. 94 bis. f. 24326. Habite... Fossile de Grignon. Cabinet de M. Defrance. Ses stries sont transverses et très fines. Longueur : 8 ou 9 mill. 3. Buccin térëbral. Buccinum terebrale. Lamk. B. testa elongatâ, lœvi, basi transversïm obsoletèque sffiatâ. Buccinum terebrale, Ann. ibid. n° 3. Habite... Fossile de Grignon. Cabinet de M. Defrance. Il est long de i5 mill., lisse, et a sa spire un peu turriculée. 4. Buccin croisé. Buccinum decussatum. {Buccinum. Lam.) B, testa ovato-conicd, striis creberrimis decussald; anfraclibus con- vexis; aperturd subdentatâ. Buccinum decussatum. Ann. ibid. p. i65. u" 4. * Desh. Coq. foss. de Paris, t. 2. p. 65o. n» 6. pi. 87. f. 4. 5. 6. Habile... Fossile de Grignon, où il est commun. Mon cabinet. Il n'a que 10 à 12 mill. de longueur. Ses stries fines et croisées le ren- dent assez élégant. 5. Buccin doubles-stries. Buccinum bistriatum. Lamk, (i) B, testa ovatO'oblongd, transversïm. striatd; striis alternis minoribus^ majoribus superioribus nodulosis. Buccinum bistriatum. Ann. ibid. i\° 5. et t. (î. pi. 44. f. 12. * Desh. Coq. foss. de Paris, t. 2. p. 648. n° 3. pi. 86. f. i r.i2,r3. Habite... Fossile de Grignon. Cabinet deM. Defrance. Belle et rare espèce, qui a plus de 3 centimètres de longueur. Elle est mince, fragile, et offre un bourrelet peu élevé sur le bord droit de son 4 ouverture. 6. Buccin clavatulé. Buccinum clavatulatum. Lamk. B. testd elongatâ; striis transversis tenuissimis; labro brevi, rotun- dato, supernè emarginato. (i) Cette coquille est très probablement d'un autre genre , son canal, un peu relevé, lui donne un peu des caractères des Cassidaires. BUCCIN. 20g Buccinum clavatulatum. Ann. ibid. n*^6. Habile. . . Fossile de Grignon. Cabinet de M. Defrance, Il n'a que 4 miilim. de longueur. \ ^. Buccin ovale. Buccinum ovatum. Desh. B. testa ovatâ, brevi, transversïm suèstriald- spirâ brevi, acutd; ul- t'imo anfractu breviore; aperturâ ovatd; columelld supernè subcal' losd- basi projundè emarg'inatd. Desb. Desc. Coq. foss. env.de Paris, t. 2. p, 662. pi, 94. f. 14.16. Localité : Rétheuil. Ce Buccin est ovale-oblong. Sa spire, conique et pointue, est plus courte que le dernier tour ; elle est formée de sept tours peu con- vexes, sur lesquels on aperçoit un réseau qui semble effacé, de stries transverses et longitudinales, obsolètes. Le dernier tour, ventru dans le milieu, est terminé à la base en une échancrure assez large et profonde. La columelle est régulièrement arquée. Le bord gauche s'élale sur sa partie supérieure. Le bord droit est mince, simple et tranchant. Il a 12 millini. de long, et 8 de large. f 8. Buccin intermédiaire. Buccinum intermedium. Desh. fi. testd ovato-subventricosd, transversïm tenue et eleganter striatâ ; spird acuminatd- idtimo anfractu breviore; anfractibuê convexh, sutura simplici^ profundd^ separatls; aperturâ ovatâ; labro tenuis— simo, simplici. Desh, Desc. Coq. foss. env. de Paris, t. 2. p. C49. pi. 87. f. 2. 3, Localités : Grignon, Parnes. Nous avions d'abord pris celte espèce pour le Buccinum slriatulum de Laniarck ; il suffira de comparer les figures et les descriptions pour s'assurer qu'elles constituent deux espèces bien distinctes; peut-être n'en est-il pas de même par rapport au Buccinum de- cussatum, avec lequel celui-ci a beaucoup d'analogie. Cependant, comme dans celui-ci la surface n'est point treillissée, que la co- quille est plus ventrue, l'ouverture proportionnellement plusgrande, que son bord droit est simple et mince, nous avons pensé que ces différences étaient suffisantes pour séparer cette espèce, sans nous dissimuler la possibilité de sa réunion avec le Buccinum decussa— tum, lorsque l'on viendra à découvrir des variétés intermédiaires. Le Buccin intermédiaire est ovale-oblong, ventru dans le milieu. Sa spire, très pointue, est composée de huit tours très convexes dont le dernier est plus grand que tous les autres réunis. Ce der- nier tour est subglobuleux, atténué à la base, terminé par une échancrure assez large et profomle. L'nuveriure est ovale-oblon- TOME X. l4 2IO HISTOIRE DES MOM.UQUES. ijue, [)rO[)orlionnellemeiit plus grande que dans le Jiucc'mum cla~ tliralnm. La columelle est faiblement arquée dans le milieu; elle est cylindracée et accompagnée d'un bord gauche, mince et étroit. Le bord droit est simple, mince et fragile. Toute la surface exté- rieure de la coquille est ornée de stries transverses fines, régu- lières, rapprochées, qui, sur les premiers tours, sont traversées par de petites côtes longitudinales. Nous ne connaissons jusqu'à présent qu'un petit nombre d'individus de cette espèce fragile. Leur longueur est de 14 millim., et leur largeur de 8. \ 9. Buccin d'André. Buccinum Andrel. Bast. B, tesld elongatd; spird conicd, aciiminntâ,transveiHmstriatâ,longi~ tudina/iter costellis plus minnsve proeminentibns ornatd; anfracti- bus plants, ad suluram mbrriarginatis; aptrturd ovato-angusld; columelld contortd^ riigosd; labro acitto, intîis sidcato. Nasssa Andrel. Bast. Bass. tert. du S. O. de la Fr. p. 5o. n" 7. pi. 4. f. 7- Desh. Desc. Coq. foss. env. de Paris, t 1. p. 65r. pi. 87. f. 7-10. Var, a. Desh.) Testd angust'tore, transversîm sulcatd; costis longilu- dinalibus. obsoletis. Var. b. Desh.) Testd minore, sulcis costuUsque clathratd. "Var. c. Desh.) Testd majore ^costis longitudiilalibus, eminentioribiis; striis transversis, crenulatis. Localités : Senlis, Lévemont.Valmondois, les environs de Bordeaux. Cette espèce est variable, et nous prenons comme type les individus que l'on rencontre le plus fréquemment. Ils sont ovales-oblongs. La spire, à-peu-près aussi longue que le dernier tour, est conique pointue, et l'on y compte sept à huit tours aplatis ou à peine con- vexes ; le dernier tour est ventru dans le milieu ; il est terminé à la base par une petite échancrure oblique et profonde. L'ouverture est étroite, ovalaire. La columelle est courbée en S italii|ue al- longée; le bord gauche dont elle est revêtue est épais, ridé, mais étroit et calleux vers la base, où il cache en partie une fente om- bilicale. Le bord droit est tranchant, mais épaissi à l'intérieur et sillonné transversalement dans toute sa longueur. Toute la surface extérieure de la coquille est chargée de petits sillons transverses, réguliers, dont un ou deux plus gros bordent la suture. Sur ces sillons descendent obliquement de petites côtes longitudinales ob- solètes, presque effacées, el dont plusieurs individus manquent tout-à-fait. Notre première variété a les sillons transverses plus gros et plus profonds, el à peine si l'on remarque quelques rôles longitudinales. Dans la deuxième variété, la coquille, plus petite, a les côtes et les sillons presque égaux, tandis que dans la dernière les cô'es sont devenues proéminentes, et elles semblent crénelées par les sillons trausverses. Lorsqu'on examine à la loupe des individus bien conservés de cette coquille, outre les accidens dont nous avons parlé, on remarque encore à la surface un réseau extrêmement fin de stries transverses et longitudinales. Commune dans les grès marins : les grands individus de celte espèce ont 3o millim. de long, et i5 de large. f lo. Buccin aplati. B ucc inum patidu/n. Desh. B. testa ovato-inflaiây lœvigatd- depressâ, patulà; spirâ brevi,acu- minatà; aperturd magnd^ omtd, basi lalè profundèque emargt- natâ; columelld arcuatd, callosd; labro tenid, aciito, simpHci. Desh. Desc. Coq. foss. env. de Paris, t. i. p. 646, pi. 88. f. 5. 6. Localité : Valmondois. Ce Buccin a beaucoup des apparences des Ancillaires, mais il n'a pas, comme dans ces dernières, la spire cachée par la couche ver- nissée que l'on voit dans toutes les coquilles de ce dernier genre. Ce Buccin, remarquable par sa forme, se rapproche par ses carac- tères de l'espèce vivante, nommée Buccinum lœvissimum par La- marck. Il est ovale-ventru, très déprimé. Sa spire est très courte, pointue, formée de trois ou quatre tours très étroits ; le dernier est si grand qu'il constitue à lui seul presque toute la coquille. Sa surface est lisse, et sa base présente une zone oblique limitée en dessus par un angle vif et aboutissant à l'échancrure terminale; celte échancrure est large et profonde. L'ouverture est ovale, di- latée; la columelle, creusée dans toute sa longueur, est revêtue d'un large bord gauche , sur lequel s'étale une large callosité épaisse; sur cette callosité vient s'appuyer l'extrémité du bord droit. Entre elle et le bord est creusée une gouttière peu profonde, dont l'extrémité vient aboutir à un petit sillon qui circonscrit ex- térieurement la base de la spire ; le bord droit est mince et tran- chant; il est simple dans toute sa longueur. Il est très rare de rencontrer des individus bien conservés de cette espèce. Les plus grands ont 40 millim. de long, et Sa de large. 2^ SECTION. NASSES. + II. Buccin de Dujardin. Buccinum Dujardinii» Desh. B, testa ovato-twgidd,lœvi; sp'ird coiikd; anfractibus convexiuscuUs ; ai2 HISTOIRE DES MOLLUSQUES. ultimo ventricosOj varice obliqua sœpè ornato; infernè 3-5 striato! aperturd ovall callosd dimidiam longUudtnem œq liante, supernè angidatd; lahro incrassato, iiilits sidcato. Buccinum ca//oiH/72. Dujard. ïouraine. p. 88. u"5. pi. ao. f. 5et7. Nassa lœvigata. Pusch. Pol. Paleon. p. 122.11° 3. pi. 11. f. 8. Habite. . . Fossile de la Touraine, des environs de Vienne, en Au- triclie, el des environs de Bonlt aux. Déjà il existait un Buccinum callosum dans l'ouvrage de Wood, lors- que M. Dujardiu a publié l'espèce que nous venons de décrire, sous ce même nom de Callosum que nous lui avions imposé dans notre collection. Comme l'ouvrage de M. Dujardin est postérieur à celui de Wood, nous changeons le nom spécifique et nous pro- posons d'y substituer celui de l'auteur, auquel la science est rede- vable de l'excellent mémoire sur la géologie de la Touraine. Espèce singulière qui, par l'ensemble de sa forme, rappelle un peu sous un plus grand volume, YAuriciila ringens de Lamarck, au- jourd'hui le type de notre genre Ringicule. Cette coquille est ovale- globuleuse. Sa spire pointue est plus courte que le dernier tour, elle est composée de huit tours étroits et convexes, dont les premiers sont ordinairement plissés. Le dernier tour est globu- leux, il se termine à la base en une échancrure large et peu pro- fonde qui est subtrigone. Son sommet aboutit à une petite carène qui circonscrit le bourrelet terminal ; au-dessus de crtte carène, le dernier tour est pourvu de deux ou trois stries Iransverses. Tout le reste de la coquille est lisse. L'ouverture est ovale et très petite, proportionnellement à la grosseur de la coquille. Son bord droit est épaissi et gaini à l'extérieur d'un bourrelet comparable à celui des Casques. La columelle porte à 5on extrémité supérieure une grosse callosité que l'on peut comparer à celle du Buccinum ma- culattim, par exemple, ou bien encore à celle du Buccinum dislor- tiim de Gray. Le bord droit, en s'appuyant sur cette callosité, y laisse une petite rigole assez profonde. Les grands individus de cette espèce ont 16 raillim. de long, et 10 de large. •j' 12. Buccin arrondi. Buccinum conglobolum. Brocchi. B. testa solidd, transveisim crebrc sidcatd^ anfractu primo globoso; spird abbreviatd; labro dextro intîis plicato; altero adnato, rugo- so; basi reflcxà; profonde obliqué emarginald, Brocchi. Conch. Foss. subap. t. 2. p. 33/», pi. 4. f. i5. Borson. Oritl. Piémont, p. 56. n° 6. Habile. . , Fossile du Plaisantin, BUCCIN. ai3 Espèce fort leiuarqunble par sa forme et ses caractères. Elle est ovale-ventrue, subglobuleuse, épaisse et solide. Sa spire poinliie est moins lougue que le dernier tour, et est composée de huit tours étroits, convexes, sur lesquels s'élèvent un grand nombre de petites côtes Iransverses, convexes, lisses, serrées, et entre lesquelles se montrent des stries longitudinales, assez régulières ; le dernier tour est globuleux, il se termine en avant, en une échancrure très oblique, profonde, dont le bord droit est fortement relevé vers le dos. L'ouverture est très petite relativement à la grosseur de la coquille, elle est ovale-obroade. Le bord droit tranchant s'épaissit subitement à l'intérieur, et quelquefois il est épaissi eu debots, sans cependant former un bourrelet, comme dans les Casques; à l'intérieur, ce bord droit porte douze plis assez gros, entre lesquels il y en a un plus petit et plus court. La columelle est profondé- ment arquée dans le milieu ; elle est garnie d'un bord gauche, sur lequel on remarque quelques rides irrégulières, et à la partie su- périeure une petite côte décurrente. A la base, le bord gauche se relève en une lamelle épaisse, dont l'extrémité vient se confondre avec le pli saillant qui limite, à l'intérieur, l'échancrure termi- nale. Il y a plusieurs variétés dans cette espèce. Dans le plus grand nombre des individus, les petites côtes transverses sont égales et serrées ; dans d'autres, une petite côte alterne avec les grosses ; dans d'autres enfin, cette petite côte intermédiaire disparaît complète- ment, et cette variété semblerait constituer une espèce distincte, si elle ne se rattachait au type de l'espèce par les variétés intermé- diaires que nous venons de mentiouner. Les grands individus ont 40 millim. de long, et Sa de large. f i3. Buccin maillot, Buccinum pupa. Brocchi. B. testa solidd, ovato-oblongd, inflatâ, transversïm obsolète striatd, labro dextro intus sulcato, altero membranaceo supernè uniplicato; basi brevi rejlexd, profundè emarginatd. Brocchi. Conch. Foss. subap. t. a. p. 335. pi. 4. f. i4. Borson. Orilt. Piémont. p. 37. u° 7. Habite. . . Fossile du Plaisantin. Cette espèce a beaucoup d'analogie avec le Buccinum conglobatum ; elle est plus allongée. Sa spire est aussi longue que le dernier tour, les sept ou huit tours dont elle est formée, sont plus aplatis. Toute la surface est finement striée transversalement. L'ouverture est ovale-obronde et très petite relativement à la grosseur de la coquille. Son bord droit s'épaissit subitement et il porte à l'intérieur sept à huit grosses dentelures. Le bord gauche est court, il s'étale et se •214 HISTOIRE DES MOLLUSQUES. lenveise sur la colunicllc, il est lisse et saus rides, l-'échaiicrure lermiiiale esl très roui le-, toil ol)liqiie et très profonde. D'après les observations de M. Micheiotii, de Turin, cette espèce ne serait qu'une variété de la précédente. Les grands individus ont 45 millim. de long, et 26 de laige. -}- 14. Buccin obli({tie. Bucclnum ohlîquatwn. Brocchi. B. testa ovalà,transversun sulcatâ ,anjracùbus spirœ supremh longi- tudioalittr rugosis; labio dextro exttts incrassato^ altero clilalato, calloso, granulis pUcisque exasperato. Brocchi. Conch. Foss. subap. t. 2. p. 336. pi. 4. f. ifî. a. b. Buccinum mutabile, Var. ^. Bronn. Leihea. Geogn, t. 2. p. 1099. Borson, Orilt. Piémont, p. 37. n" 8". Habite. . . Fossile du Plaisantin et des environs de Perpignan. Par l'ensemble de ses caractères, celle coquille se rapproche beaucoup du Buccinum mutabile. Elle est ovale-oblongue, à spire conique et pointue, à laquelle on compte huit tours convexes, dont les trois ou quatre premiers sont ordinairement plissés dans leur longueur, tandis que les suivans sont lisses et ne présentent que deux ou trois stries transverses au-dessous de la suture. Ce qui est re- marquable , c'est que le dernier tour est couvert de stries transverses dans toute sa hauteur; ces stries sont peu pro- fondes, également distantes, et les intervalles qui les séparent restent aplatis. L'ouverture est étroite, ovale-obronde, son angle supérieur est très rétréci et très profond. Le bord droit est lé- gèrement festonné dans sa longueur, il esl un peu sinueux vers la base, et il s'épaissit subitement à l'intérieur; de ce côté, il est pourvu de nombreux sillons simples qui pénètrent au fond de l'ou- verture. La columelle est profondément excavée dans le milieu, elle est garnie d'un bord gauche qui s'étale sur le ventre du der- nier tour, en une callosité large et épaisse, sur laquelle on remar- que quelques rides irrégulières sur la partie comprise dans l'inté- rieur de l'ouverture. Celtecoquille est longue de 24 millim,, et large de 16. •f i5. Buccin interrompu. 5«c«>«M/// interruptum.^Tocvhx. B. testa ovato-acutd, inflatâ, anfractu primo infernè sulcato, siilcis 5, 6 scrobiculatis; spird cancellatd, hinc indè ■veluti decortud; lahio dextro iniiis granulato, altero supernè niguloso. Buccinum mutabile. Dub. de Montp. Conch. Foss. p. 26. n" 2. pi. i . f, 3o. 3i. Brocchi. Conch. Foss. subap. t. 2. p. 34o. pi. 5. f. 3, a. b. Habite... Foss. du Plaisantin; on la trouve aussi à Sales, près Bordeaux. HUCCIN. 21 5 Cette coquille a Ijeaucouj) d'analoi;ie avec le iiuccinum ohliquatuni d'une part, et avec \ii Mutahileàn l'autre. Elleesl ovale-globuleuse. Sa spire est courte et pointue, et l'on y compte sept à huit tours étroits et convexes; sur le dernier s'élève quelques côtes longitu- dinales qui disparaissent peii-à-peu et sont remplacées sur le der- nier tour par une ou deux stries transverses qui avoisinent la su- ture. Le dernier tour est globuleux; il est lisse dans le milieu, mais il est profondément sillonné à la base. L'ouveriure est ova- laire; le bord dioit tranchant s'épaissii subitement en dtdaus, et de ce côté, il est garni de plis aigus qui pénètrent assez avant dans l'ouverture. La coiumelle est assez épaisse, le bord gauche l'est au^si, mais il est court et sans callosité, ce qui distingue éminemment cette espèce du Mutablle et de ses variétés. Celte coquille est longue de 25 millim.,et large de i8. •j- i6. Buccin quadrille. Buccinum claihr'atum» Boni. B. testa ovato-ventricosd, longitudinaliter plicatd, transversïm sul- catà;spiid exsertiusculd, apice acutd; anjractibus convexiSy ad su- turam canaliculatis : ultimo anfraclu globoso, basi profundè emar- ginato; aperturd ovatd; labro acuto, indis plicato, labio siuislio, angusto, callo destituto. Boru. Mus. p. 26r. pi. 9. f. 17. 18. Schrot. Einl. t. i. p. 897. Gmel.p. 3471. n° 8. Buccinum clathratum. Gmél. p. 8495. n» lio. Brug. Encycl. méth. Vers. t. i. p. 275. \\° 43. Dillw. Cat. t. 2, p. 636, n" 117. Knorr. Test, diluv. t. 2. pi. c. 4. f. 7- Brocchi. Conch. Foss. subap. p. 338. n° 21. Bronn. Leth. géog. t. 2. p. 1102. n» 6. pi. 41. f. 32. a. b. Borson. Oritt. Piémoot. p. 36. n" 5. Habite. . . Fossile en Italie et aux environs de Perpignan. Born, le premier, a mentionné cette espèce et eu a donné une figure dans son Tcstacea musai cœsarei vendobomensis. Si l'on en croit cet auteur, la coquille qu'il décrit, est vivante et provient des mers de l'Inde. Ceux desConchyîiologues qui ont suivi et qui ont men- tionne cette espèce, ont admis l'opinion de Born, et il en est résulté que la plupart des auteurs récens recherchent encore une coquille vivante dont les caractères s'accorderaient avec ceux assignés par Born à son espèce. On trouve, dans les mers de l'Inde, nue Nasse subglobuleuse qui a la plupart des caractères de celle de Born, et plusieurs personnes ont pensé qu'il fallait lui imposer le nom de 2l6 HISi'OIKE DES MOLLUSQUES. liiiccinum clatliratiim. Nous pensons que les deux espèces mises en regard doivent avoir leur nom, car r;lles se distiugiienl constam- ment. Dans notre conviction, la coquille, décrite par Born, était fossile, et sa ligure a conservé à celte espèce la teinte grisâtre qu'elle a ordinairement, lorsqu'elle a été retirée des terrains argi- leux où on la rencontre en Italie. Il est bien à présumer que Eru- guières, entraîné par l'opinion de Born, aura cru que cette espèce vivait encore dans l'Océan de l'Inde, mais sa description est telle- ment exacte qu'elle ne peut s'appliquer qu'aux individus fossiles, et non à l'espèce vivante qui en est voisine. Nous ferons remarquer un double emploi assez singulier de Gmelin, qui reproduit la même espèce, non pas sous deux noms, comme ce pourrait arriver, mais sous le même nom de Clalhratum emprunté à Born. Cette coquille est ovale-globuleuse, ventrue; elle est largement qua- drillée par des plis longitudinaux et par des sillons transverses plus ou moins écartés, selon les individus, au nombre de onze ou douze, sur le dernier tour. L'ouverture est ovalaire, sillonnée en dedans; les sillons sont presque tous bifides vers l'extrémité du bord droit; le bord gauche est très étroit et sans callosité. Les grands individus ont 35 millim. de long., et 25 de large. f 17. Buccin prismatique. Buccinuin prismaticum. Broc. B. testa ovato-obloiigà, long'iludinal'Uer costatà; striis transvzrsis crebris,elevatis, labro columellaii supernè unipUcato,basi rcflexd, emarginatà. Philip. Enum. MoU. Sicil. p. 225. n° 1. Brocchi. Conch. Foss. subap. t. 1. p. 337. pi. 5. f. 7. Desh. Exp. de Morée. Moll. p. 196. n" 333. Borson. Oritt. Piémont, p. 36. u" 4. Habile. . . Fossile du Plaisantin et de l'Astesan. Très belle espèce, ovale-conique, à spire très pointue, un peu plus longue que le dernier tour; elle est formée de onze tours très con- vexes sur lesquels on voit un grand nombre de côtes longitudi- nales qui descendent un peu obliquement du sommet à la base; quelquefois les côtes sont un peu anguleuses; obtuses dans quel- ques individus, elles sont souvent un peu tranchantes à leur bord. Outre ces côtes, toute la surface est ornée d'un très grand nombre de stries transverses, régulières, également espacées, au nombre de treize ou quatorze sur les premiers tours. L'ouverture est régu- lièrement ovalaire; son bord droit peu épais est sillonné en de- dans ; et le bord gauche court et mince sort à peine de l'ouverture pour former une courte callosité lisse et sans rides. UUCGIN. 217 Celte espèce a 87 millim. de lonj,', et 21 de large. Il existe en Sicile, aux environs de Palerme, une coquille fossile qui a beaucoup d'a- nalogie avec celle-ci, mais elle est constamment plus longue, les plis longitudinaux sont plus nombreux, et son ouverture est plus arrondie. Il faudra probablement en faire une espèce distincte, à moins que l'on ne trouve des variétés intermédiaires pour la réu- nir au Buccinum prismaticumde Brocchi. * *f 18. Buccin allongé. Buccinum elongatum. Sow. B. testa ovato-conicâ, elongatd, apiceacuminatâ; spirâ exsertd; an- fractibus convexiusculis, longitudinaliter tenue plicatis, transversîm strîatis; aperturâ ovato-angustà, basi subcanaliculatd, profundè emarginatd; labro tenui, simpUci; labio tenuissimo^ supernè di- latato. Sow. Min. Conch. pi. iio. f. i. Habite. . . Fossile dans le crag d'Angleterre. Coquille qui par sa forme rappelle un peu le Buccinum retlculatum de Linné, mais elle est toujours plus grande, et son test est constam- ment mince et fragile. Elle est ovale-conique, à spire allongée et pointue au sommet; elle est à-peu-près aussi longue que le der- nier tour; elle se compose de huit tours médiocrement convexes, sur lesquels se relèvent de petites côtes longitudinales étroites et serrées qui disparaissent habituellement sur le dernier tour; elles sont remplacées par des stries; des stries transverses, nombreuses, forment avec les côtes un réseau à mailles quadrangulaires, mais oblongues. Le dernier tour est ovale-globuleux, il se prolonge à la base en un canal très court que termine une échancrure large et profonde. L'ouverture est ovale-oblongue. Le bord droit reste mince et simple. Sa columelle est revêtue d'un bord gauche assez large, mais'très mince, qui s'étale en un feuillet à peine apparent sur une petite portion du ventre du dernier tour. Celle espèce est longue de 5o miliim., et large de 2 3. -[- ig. Buccin croisé. Buccinum retïcosuum. Sow. B. testa ovato-conicdj spirâ exsertd; anfractlbus nume rosis con~ vexis, eleganter decussatis ; aperturd ovato- angustd ; labro tenu! simplici. Sow. Min. Conch. pi. 110. f, 2. Habite. . . Fossile, dans le crag d'Angleterre. Cette belle espèce de Buccin se distingue facilement. Il est ovale- conique. Sa spire, aussi longue que le dernier tour, est aiguë au sommet et composée de 8 tours très convexes ; le dernier est subglobuleux, et il se termine à la base par une échancrure large et ai8 HISTOIRE DES MOLLUSQUES. piol'onde. Toute la surface île la coquille est couveile d'un rcàeau rendu élégant par sa régulariié. Il est formé par l'entrecroisenieut de petites côtes ou de stries longitudiuales et de stries trausver- ses, toutes celles-là ne sont pas égales, il yen a ordinairenient une plus 6ne entre deux plus grosses. L'ouverture est ovale- oblongue; son bord droit est tantôt mince et tanlôi un peu épaissi en dedans', mais il reste toujours simple. La coiumelle est res- serrée vers la base, et elle est accompagnée d'un bord gauche fort étroit et très mince, qui s'élargit un peu sur le ventre du dernier tour, et prend la forme d'une callosité très mince. Cette coq. a 42 millim. de long et 2 3 de large. -}- ao. Buccin rugueux. Buccinum nigosiiin. Sow. Ji. testa ovato~conicà , elongald, spird aculd tiltimo anfraclu lon~ flore; anfractibuscorivexinsculis, costuHs longitudinalibus angustis dhtantibus ornatis, striis transversis ttumerosis dectissatis ; ajier- tiird ovato-angustd; lahro lenui simplici ; columelld arcuatd , labio brevi tenui vestitâ. Sow. Min. Conch. pi. no. f. 3. Habite. . . Fossile du crag d'Angleterre, Espèce allongée, étroite, subturricnlée, ayant la spire plus longue que le dernier tour. Les tours sont larges, médiocrement con- vexes, et l'on y remarque un petit nombre de côtes étroites et longitudinales, séparées par des espaces plus larges qu'elles; outre ces côtes, on trouve encore sur la surface extérieure un grand nombre de stries transverses fines, serrées, obsolètes, que Ion pourrait comparer à celles du Buccinum prismaticum de Broc- chi. L'ouverture est ovale, courte petite; son bord droit est mince et simple à l'intérieur. La coiumelle est épaisse, et le bord gauche qui la revèl est assez large, mais très minre et coupé dans toute son étendue. Celte coquille a 35 millim. de long et 17 de large. -}- ai. Buccin dentelé. Buccinum serratum. Biocchi. B, lesld ovntO'oblongd ^ longiludinaliler costatd , striis elevatis transversis, coslas longitudinales decussantibus • basi erectiuiculd emarginald. Philip. Euura. Moll. Sicil. p. ii^i. n° 2. Brocchi Conch. foss. subap. I. 2. 338. pi. 5 f. 4- Korson, Oriti. Piémont, p, 88. n^g. Habile. , . Fossile du Plaisantin. M. Kiener, dans son Spccies des coquilles vivantes, a donié le BUCCIN. 2iy lium de Seiratum à une espèce très disliucle de celle-ci, à laquelle uous avous diî imposer un nom Douvean, l'espèce de Brocchi de- vaut rester eu possessiou du nom que le savant italien lui a donné le premier. Le Eunciiiumscrratum est une coquille ovaie-oblongue, à spire allongée et pointue, uu peu plus longue que le dernier tour. Toute la surface est élégamment treillissée par l'entrecroise- ment de petites côtes longitudinales égales, de stries Irausverses, à-|)eu-jrès aussi grosses que les côles. Les tours sont très con- vexes, leur suture est subcanaliculée, et des côtes longitudinales se terminent eu dentelures, petites, qui couvrent la suture. L'ou- verture est régulièrement ovalaire; le bord droit tranchant s'é- paissit assez subitement; il est chargé, en dedans, d'un grand nombre de plis qui se prolongent jusqu'au fond de l'ouverture. La columelleest régulièrement arquée dans sa longueur, et elle est accompagnée, dans toute sa hauteur, d'un bord gauche, mince et étroit. Cette belle espèce a 38 millim. de long et 1 3 de large. Nous con- naissons une variété beaucoup plus ventrue, car sur 3o millim, de longueur elle en a i8 de large. t22. Buccin é\é^ant. Buccinum e/egans.Duj. B. testa oblongâ, subturritâ, longitudinaliter costatd, argutè slria- tâ; anfractibus lotiindatis, iiiterdîim varicosis costis ia-i5 inter- stitid non œquantlbus ; apcrturâ subrotundd ; labio surpernè urii- dentato ; labro crasso intiis sulcato. Dujardin. Tour. p. 88. n« 7, pi. 20. f. 3 et 10. Habile. . . Fossile de la Touraine. Le Bucciu élégant est une petite coquille ovale -conique, à spire poiutue, un peu plus longue que le dernier tour; on y compte 8 tours convexes, dont le dernier est arrondi et terminé à la base par une échancrure assez large et profonde. De petites côtes lon- gitudinales sont rangées régulièrement sur toute la surface de la coquille, et elles sont traversées par un grand nombre de stries fines, très serrées, et dont lésa ou 3 premières sont un peu plus grosses que les autres. L'ouverture est ovale, elle est petite. Le bord droit est épais, il est régulièrement strié en dedans, |Le bord gauche est étroit, simple, et sans callosité. Cette petite coquille n'a pas plus de 14 millim. de long et 8 de large. t 2:^. Buccin flexueux. Bucciniimflexuoswn. Brocchi. B. testa turrild, costellis longitudinalibusjlexuosissulcis transversisfi- liformibus; Libio dextro intiis sulcato, altero hcfi, basi reflexd, emarginatd. 2 20 HISTOIRE DES MOLLUSQUES. Boiion Orilt. Piémont, p. 38. n° lo. Urocchi. Concli. Foss. subap. l. a,. p. 33«j. pi. 5 f. 12. Habile.... Foss. du Plaisantin. Jolie petite espèce, allongée, conique, que l'on reconnaît facilemeut par les petites côtes longitudinales, légèrement courbées eu S ita- lique, dont elle est ornée ; ces cotes sont régulières, serrées et étroites, et elles sont traversées par un grand nombre de stries transverses, très fines, capillaires, et des plus régulières. La spire est plus longue que le dernier tour, elle compte 8 tours convexes, étroits, à suture subcanaliculée. L'ouverture est petite, ovalaire. Son bord droit est mince, et finement sillonné en dedans. La co- lumelle, assez profondément arquée dans le milieu, est accompa- gnée d'un bord gauche très mince et très étroit. Cette coq. est longue de 18 à 20 millim. et large de 9 à 10. i" 24. Buccin costulé. Buccinuni costulatum, Brocchi. D, testa ovato-acutd^ longUudinaliter plicatâ^ transversim sulcatd; aufractihus marginatls ; labro inlùs siilcato. Brocchi. Conch. foss. subap. t, a. p. 343. pi. 5 f. 9. EorsonOritt. Piémont, p. 38. n» i 3. Habite.... Fossile dn Plaisantin. Petite coquille qui a quelque analogie avec une espèce vivante de la Méditerranée, et dont Gualtieri a donné une médiocre figure. Mais celte analogie, au dire même de Brocchi, n'est point assez parfaite pour que l'on regarde comme identique les deux espèces. Celle-ci est ovale-conique, à spire pointue, un peu plus longue que le dernier tour. On compte 8 tours à cette spire; ils sont à peine convexes et nettement séparés entre eux par une suture canaUculée et bordée d'un petit bourrelet assez large. Toute la surface est ornée d'un réseau formé par l'entrecroisement de pe- tites côtes longitudinales et de stries transverses. L'ouverture est petite, ovalaire; son bord droit est tranchant et profondément sil- lonné à l'intérieur. Le bord gauche est mince, et il sort un peu de l'ouverture pour former une callosité étroite. Celte petite coquille est longue de 18 millim. et large de 9. f 25. Buccin natté. Buccinum intexlum. Duj. D. testa ovato-turritâj sulcis longitudinalibus striisque traits versis decussatd ; spird elongatd ; anfractibus convexis, lenùs su- tiiram striis profundiorihus exaratis, cingulatis : ulliino sape va' ricoso ; aperlurà bis quintam partent longitudinis œqitante ; labio i>ix calloso ,' labro crasso, intus striato. Dujardin. Touraine. p. 88. n" 4. pi. 20. f. 9, IBUCCIN. 22 1 Habite... Fossile de] la Touraine. Jolie espèce qui a la plus grande analogie avec le Buccinum mu- sivum de Brocchi , peut-être même devrait-on la considérer comme une simple variété de l'espèce d'Italie; cependant elle présente quelques différences constantes que nous allons signaler. Elle est toujours plus petile, sa spire est en proportion plus courte ; les côtes longitudinales et les stries transverses sont dis- posées de manière à laisser entre elles de petits espaces qua- drangulaires enfoncés, tandis qu'au IMusivum ces espaces sont remplis ; dans Ylntextum^ les sutures sont bordées et élégamment crénelées par une strie transverse plus profonde qui détache l'ex- trémité supérieure des côtes. L'ouverture est ovalaire, Je bord droit est mince, finement dentelé en dedans, le bord gauche est plus large vers la base de l'ouverture que dans le Mttsivum ; la callosité occupe la même place, et a à-peu-près la même forme. Cette coquille est longue de i5 millim., et large de 7. f 26. Buccin mosaïque. Buccinum musivum. Brocchi, B. testa oblongd; anfractibus omnibus reticulatis , areolis qua- dratis ; labro intùs riigoso, lab'io glabro- basi reflexà. emarglnatâ , Philip, Euum, Moll. Sicil. p. aa6. n° 3. Brocchi. Conch. Foss. subap. t. 2, p. 34o. pi. 5. f. r. Borson. Oritt. Piémont, p. 36. n° 2. Habite... Fossile du Plaisantin. Ce Buccin a son analogue vivant dans la Méditerranée, et parti- culièrement dans les mers de Sicile. Nous l'avons vu entre les mains d'un marchaud d'histoire naturelle qui, ayant long-temps habité la Sicile, en rapporta des collections nombreuses. Je crois que l'individu vivant fait actuellement partie des collections du Muséum ; ne l'ayant pas sous les yeux, nous décrivons l'espèce d'après les individus fossiles. On les trouve aussi bien dans le Plaisantin, que dans les terrains plus récens de" la Sicile. Cette coquille est allongée, conique. La spire est plus longue que le dernier tour; elle est formée de huit à neuf tours peu convexes, dont toute la surface est découpée en petites portions subqua- drangulaires, par l'entre-croisement de stries longitudinales et Iransverses , presque égales. L'ouverture est ovalaire, étroite} son bord droit, peu épais, est garni en dedans de sillons peu ap- parens. La columelle est régulièrement arquée, et le bord gauche qui la garnit, très étroit dans sa moitié antérieure, s'étale en une callosité demi-circulaire, étroite, et monte sur la partie du ventre du dernier tour qui est la plus voisine de l'ouverture; la forme 2-22 HISTOIRE DES MOLLUSQUES. de celte callosilé est tellement particulière, qu'elle rend très fa- cile l'espèce à séparer de ses congénères. L'échancrure terminale est médiocre, elle est très oblique, et plus profonde que large. Les grands individus de cette espèce ont 3i millim. de long, et i5 de large. "f 27. Buccin de Vénus. Buccinum Veneris. Bast. B. testa ovato-ohlongd, angustd, spirâ exsertà , acuminatd; an- fractibits in medio anguiatis, crenatis, transversim regulariier^ strialis ; aperturd ovatd, supernè acuminatd, basi latè et ohHqtits- simè f.marginatd ; labro incrassato, inlîts sulcato. Faujas. Mém. du Mu«. t. 3. pi. 10. f. 2. Bast. Foss. de Bord. p. 47. n° i. pi. 2. f. i5. Habite... Fossile aux environs de Dax et de Bordeaux. Fort belle espèce de Buccin que l'on rencontre abondamment dans les deux localités que nous venons d'indiquer. Elle est allongée, o\ale-conique; sa spire, longue et pointue, a une longueur égale à celle du dernier tour. On y compte dix tours, anguleux dans le milieu, obliquement déprimés à leur partie supérieure, et ayant l'angle médian élégamment crénelé. Toute la surface est ornée d'un grand nombre de stries transverses, plus ou moins serrées, selon les individus. L'ouverture est ovalaire, rétrécie supérieurement en un angle assez profond. L'échancrure ter- minale présente des caractères tout particuliers : elle est large, mais extrêmement oblique ; lorsqu'on la regarde par la base, on la trouve dilatée et subinfundibuliforme de ce côté. Le bord droit est tranchant, il s'épaissit en dedans, et de ce côté il est garni de sillons dans toute sa hauteur. Le bord gauche est étroit, mince appliqué dans toute son étendue. Les grands individus de celte espèce ont 53 millim. de long, et 25 de large. 28. Buccin à collier. Buccinum baccatum. Bast. B. testd elongato-acuminald , transversim basi striald ; anfractihiis in medio angulato iubercnlosis, supernè marginatis^ tuberculosis ; aperturd ovatd ; labro tenui simplici. Bast. foss. de Bord. p. 47. n° 2. pi. 2. f. 16. Dujardin. foss. de Tour. p. 87. n" i. pi. 20. f. 8. Dub. de Monip. Conch. foss. p. 28, n° 6. pi. i f. 24-25. Habite. . . Fossile, à Dax, à Bordeaux , aux environs de Vienne, en Autriche, et dans les faluns de la Touraine. Cette coquille ressemble an Bticcinum reneris du même auteur ; elle BUCCIN. 223 est ordinairement plus petite, et toujours plus étroite. Sa spire, al- longée et pointue, est plus longue que le dernier tour; elle se compose de dix tours, anguleux dans le milieu, un peu creusés à leur partie supérieure, et ornés, d'un double rang de tubercules, dont l'un garnit la suture, et l'autre est placé sur l'angle des tours. Ces tubercules sont égaux et arrondis; le dernier tour est sensiblement atténué à la base; il porte à cette extrémilé des stries transverses qui vont graduellement, en s'amoindrissant, à me- sure qu'elles remontent vers le dos. 11 y a des variétés dans lesquelles toute la coquille est striée. L'ouverture est ovalaire; le bord droit, légèrement dilaté, est mince et simple; l'échaiicrure terminale est large, profonde, mais moins oblique que dans le Buccinum Feneris. Les grands individus de celte espèce ont 45 millim. de long, et 20 de large. Il existe un assez graud nombre de variétés: dans les unes, le nom- bre des tubercules est beaucoup plus considérable: dans les au- tres, ils ont une tendance à s'effacer, et c'est cette variété que l'on rencontre le plus spécialement en Touraine. f 29. Buccin de la Touraine. Buccinum Turonense. Duj. B. testa oblongà, subturritâ, longiludinaliter costatd^ lineis trarisver. sis elevatis cinclâ ; costis ii-i3 exsertis, anguUis^ granifeiis ; an~ fractïhxis convexis ^ uonnunqttàm varicosis ; aperlurd roduntatd; lahio supernè unidentato ; labro crasso 5-6 deutato. Buccinum g raniferum . Duj. Touraine, pi. 89 .n°8, pi. io.f. ii. 12, Habite. . . Fossile dans les faluns de la Touraine. Petite coquille ovale-oblongue, à spire pointue, un peu plus longue que le dernier tour. On compte huit tours à cette spire; ils sont convexes, et ils portent un nombre assez considérable de petites côtes longitudinales qui descendent perpendiculairement d'une suture à l'autre; ces côtes sont traversées par un petit nombre de stries qui s'élèvent au sommet des côtes sons forme de petits tu- bercules : le dernier tour est globuleux, et présente les mêmes accidens que ceux qui précèdent. L'ouverture est petite, ovale- oblongue. Le bord droit épaissi, en dehors, par la dernière côte, est garni, en dedans, de six dentelures égales, et également dis- tantes. La columelle est courte, régulièrement arquée, et elle est accompagnée d'un bord gauche étroit, et assez épais. L'é- chancrure terminale est large et profonde. Cette petite espèce, assez commune dans le terrain tertiaire de la Touraine, a 10 millim. de long, et 5 de large. 2â4 ItlSTOinE DES MOLLUSQUES. M. Kiener, ayant employé le nom de Buccinum graniferum dans son Species des coquilles vivantes, et ce nom ayant été publié quelques années avant le mémoire de M, Dujanlin, nous nous trouvons dans l'obligation de cbanger le nom de l'espèce fossile, pour éviter toute espèce de confusion entre des espèces qui ont entre elles peu d'analogie, 'f 3o. Buccin granulé. Buccinum granulatum. Sow. B. testa ovato-conicd, apice acutâ^ anfractibus convexis, sutura pro- fundd simpUci separatis, costulis lungitudinalibus, slriisque trans' versalibus decussat'is- costulis granulosis- aperturd minimd, ovato- rotundd; labro incrassato, intiis pauci-dentato; columellâ callosâ, Sow. Min. Conch. pi. no. f. 4. Habite. . . Fossile dans le grag d'Angleterre. Petite coquille qui, par l'ensemble de ses caractères, se rapproche beaucoup du Buccinum macula des auteurs anglais, qui vit encore dans les mers d'Europe. Cette coquille est ovale-conique. La spire, pointue au sommet, est formée de huit tours, dont le dernier est un peu plus court que tous les aulres réunie. Toute la surface est treillissée par de petites côtes longitudinales obliques, et des stries transverses un peu plus fines que les côtes, au point d'intersection desquelles s'élève une petite granulation. L'ouverture est petite, arrondie; son bord droit, épaissi en dedans, porle un petit nom- bre de dentelures, dont les moyennes sont les plus grosses. La columelle est garnie, dans sa longueur, d'un bord gauche asscA épais, qui s'étale en une callosité qui garnit la partie la plus voi- sine de l'ouverture. L'échaucrure de la base est petite et peu pro- fonde. Cette coquille est longue de 12 millim., et large de 7. •f* 3i. Buccin Aeva\-stv\é. Buccinum semi-strlatum.^TOCC. B. tesld ovato-acutà- spird exserld^ acuminatd; anfractibus con- vcxiusculis, primis longitudinaliter pUcatis^ alteris supernè stria- tis : ultimobasi slriato, in medio lœvigato; aperturd ovato-angustâ; labro temù, intiis striatoj columelld supernè^ callo tenni angusto iiestitd. Buccinum corniculum. Brocchi. Conch. Foss. subap. t. 2. p. 342. Buccinum semistriatum. Brocchi. Loc. cit. Suppl. p. 65i. pl.i5. f.i5. Nassasemistriata. Borson. Orilt. Piémont, p. 39. n°i5. pl.r.f. 10. Id. Erong.Vicent. p. 65. pi. 6. f. 8. Desh. Exp. se. de Morée. Zool. p. 197. n° 338. Philip. Euum. Moll. Sicil. p. 227. u° 11. Habite. . . Fossile dans les terrains subapenuins, en Italie, en Sicile, en Morée, aux environs de Porpi;^nnn. BUCCIN. 225 Broccbi avait d'ahord confondu cette espèce avec le lincclnum corni- culum; plus tard, il s'aperçut de son erreur, et la reclifia dans le supplément de son ouvrage sur les fossiles subapennins. Celte co- quille est d'un médiocre volume, elle est ovale-conique. Sa spire pointue est un |)eti plus courte que le dernier tour : les tours de spire sont médiocrement convexes; les quatre ou cinq premiers sont chargés de petits plis longitudinaux. Les suivans ne présen- tent plus que des stries trausverses à leur partie supérieure, et l'une d'elles, plus grosse que les autres, forme un bourrelet au- dessous de la suture; le dernier tour est ovalaire, il est lisse dans le milieu, et strié à ses deux extrémités. L'ouverture est médiocre, ovale-oblongue, atténuée à ses extrémités. Le bord droit, mince et tranchant, est sillonné à l'intérieur. La columelle est arquée dans le milieu, et la callosité dont elle est revêtue, mince et étroite, s'étale sur la partie du ventre qui avoîsine le plus l'ouverture, elle forme dans cet endroit une languette semi-lunaire, à-peu-près de la même forme que celle du Duccinnm miisivum. Cette espèce pré- sente un assez grand nombre de variétés, car on trouve des indivi- dus presque entièrement lisses, et d'autres dont tonte la surface est couverte de stries; entre ces deux états, on trouve tous les in- termédiaires. Les grands individus de celte espèce ont 20 millim. de long, et 12 de large. 32. Buccin de Dale. Buccinum Dalei. Sow. B. testa ovato-globosd, apice obtiisii; anfractibiis convexis, transver- sïm obsolète striatis : ultimo basi latè et profonde emarginato; apertnrâ ovald, supernù angulatâ; labro teniii, simplicl; columelld regulariter excavatâ; labio sinistre lenuissimo angtisto, Sow. Min. Concb. pi. 486. f. 2. Habite. . . Fossile dans le Crag d'Angleterre. Par l'ensemble de sa forme, cette espèce ressemble un peu au Bucci- num mutabile, elle est plus grande et beaucoup plus mince, et elle se distingue du reste par tous ses caractères spéciaux. Elle est ovale-globuleuse. Sa spire, courte et obtuse, est composée d'un petit nombre de tours convexes, sur lesquels on remarque un assez grand nombre de stries traniverses, obsolètes, presque effacées, qui souvent disparaissent sur le dernier tour. L'ouverture est assez grande, ovalaire; sou bord droit reste mince et simple, dans toute son étendue. La columelle est excavée régulièrement en segment de cercle; elle est accomj)agnéc d'un bord gauche extrêmement mince, étroit et appliqué dans foute son étendue. L'échancrure de ToMiî X. ir> 226 HISTOIRE DES MOLLUSQUES. la base e'.l élaigie et profonde^ et un peu moins relevée vers le dos, que dans beaucoup d'autres P.uccins. Cette espèce paraît assez commune dans les terrains tertiaires, connus en Angleterre sous le nom de Crag. Elleestlongue de 45 milliio., et large de 27. Il y a des individus plus grands. 4° SECTION. LES MONODONTES. f 33. Buccin à fissure. Buccinum fissuratum. Desh. B, testa ovato-ventr'icosà, lœvigatd; spird brevi,conicd; ultimo an- fractit ad basim sulco unico cincto; apertitrâ ovatd; columeîld ar- ciiald, callosd; labrotenu't, simplici^ ad basim unidenlato. Desh. Desc. Coq. foss. env. de Paris, t. 2, p. 656. pi. 87. f. 21. 22. Localités : Noailles, Abbecoui t. Cette espèce est ovale-oviforrae, à spire très courte, à laquelle on compte quatre ou cinq tours très étroits, en partie recouverts par l'expansion supérieure de la callosité coiumellaire ; le dernier tour est terminé à la base par une écliancrure large et profonde, et il présente, un peu au-dessous du milieu, un sillon profond, oblique, aboutissant au bord droit et se terminant par une petite dent peu saillante. Toute la surface est lisse; cependant, dans la plupart des individus, on remarque des sortes d'accroissement irrégnlières, onduleuses, indiquant le contour du bord droit. L'ouverture est ovale oblougue. La columelle, arquée dans sa longueur, est termi- née en pointe à son extrémité : elle est recouverte par un bord gauche épais et calleux, sur l'extrémité supérieure duquel le bord droit vient s'appuyer. Ce bord est un peu onduleux dans sa lon- gueur, mais il est mince, simple et tranchant. Cette espèce est celle qui a le plus de ressemblance avec le Buccinum crassum de Chemnitz, mais on ne peut la considérer comme son analogue, car la position du sillon est tout-à-fait différente, aussi bien que la forme du bord droit. Cet te coquille est longue de 42 raillim., et large de 3o. ■j- 34. Buccin obtus. Buccinum ohtuswn. Desh. B. testa ovatn-globulosd^ lœvigatd, basi substriatd ■ spird bre- fissimd, obtusdf ultimo anfractu ad basim unisulcato ; apertnrd ovatd; columeîld arcuald, callosd; basi planulatd ; labro sim— plici, siipernè incrassato. Desh. Descr. des Coq. foss. env. de Paris, t. 2. p. 657, pi. 88. f. r.a. Localité : CLaumont. On distingue facilement cette espèce de la précédente, avec laquelle BUCCIN. 227 elle a de l'analogie: elle est beaucoup plus globuleuse ; sa spire, très courte, est presque enlièremeut enveloppée par le dernier tour et la callosité columellaire j la surface extérieure offre quel- ques stries d'accroissement irrégulières, et vers la base un petit nombre de stries Iransverses obsolètes ; vers le tiers inférieur se montre le sillon oblique ; mais ce sillon est moins profond et plus étroit que dans les autres espèces, il est placé un peu plus bas; sa terminaison sur le bord droit a lieu un peu plus vers l'extré- mité. L'ouverture est ovale-oblongue : son extrémité supérieure est terminée par une gouttière oblique, placée entre une grosse callobité columellaire et l'extrémité du bord droit ; la colunielle rst arquée dans sa longueur, aplatie à son extrémité, à la ma- nière de certaines Pourpres, et recouverte dans tDute sa longueur par un bord gauche, épais, recouvrant inférieurement un om- bilic, circonscrit en dehors par un petit angle saillant. Le bord droit est épaissi à sa partie supérieure, et dans le reste de son étendue, il est simple et tranchant. Celle espèce est longue de 4i millim., et large de 3o. j- 35. Buccin semicostiilé. Buccinum semicostatum, Desh. B, testa ovato-ventricosd, depressâ, lœvigatd; supernè ult'tmo an- fractu semicostato, ad basim transversïm obsolète striatOy pro» fundè u/iisulcato ; costis undulosis , plicœformibus ; aperturd ovatd; coîumelld arcuatd, supernè callosà^ basl contortâ, planu- laid ; labro incrassato^ simplici. Desh, Descr. Foss. env. de Paris, t. 2. p. 657. pi. 88. f. 3. 4. Localité: Soissous, Cette espèce a beaucoup d'analogie avec le Buccinum Jlssuratum, et elle s'en distingue non-seulement par les côtes, mais beaucoup mieux par la forme de la columelle. Cette coquille est ovale- ventiue, à spire courte, composée de cinq ou six tours étroits, en partie recouverts par les restes de la callosité columellaire. A sa partie supérieure, ce dernier tour est nu, orné d'un petit nombre de côtes longitudinales, un peu onduleuses, en forme de plis, et qui s'arrêtent assez brusquement vers le milieu de la lon- gueur, un peu au-dessus du sillon transverse ; ce sillon est moins profond que dans la plupart des espèces précédentes, et au- dessous de lui, ou remarque quelques stries trausverses, peu profondes. L'ouveiture est ovale ; elle est proportionnellement plus large que dans les autres espèces. La columelle, arquée dans sa longueur, se termine en pointe à son extrémité, et cette ex- trémité est sensiblement contournée. Le bord gauche est large- i5. »28 HISTOIRE DES MOLLUSQUES. menl étalé, fort épais à sa partie supérieure. I.c bord droit est épaissi supérieurement, et il est creusé, enire son extiémilé et la rallosité columellaire, en une petite j^outlière oblique. Ce Lord est mince et tranchant dans le reste de son étendue. La base de la columelle est aplatie comme dans les Pourpres. Cette coquille, nou moins rare que les précédentes, est longue de 42 millim., et large de 3r. f* 36. Buccin tiare. Buccinum tiara. Desh. B. testa ovatâ, transverslm striatâ ; spird acutâ, contabulald ; an- fractibiis angustis, transverslm tenue striatis, supernè nodulis hrc- vibus regidariter coronatis ; uliimo anfractu ad basiin sulco profundo cincto ; aperturd ovatd ; cohimelld arcuald, siibcallosd ; labro tenu'i, supernè emarginato, infernè unidcntalo, Desh, Descr. Foss. env. de Paris, t. 2. p. 655. pi. 87. f. a3. 2/,. Localités: Abbecourt, Nouilles. Coquille singulière, que M. Defrance prit pour une Slruthiolaire, lorsqu'il n'en connaissait qu'un seul individu mutilé. Depuis, ajanl recherché cette espèce dans les deux localités où on la rencontre très rarement, nous avons pu obtenir un individu dont le bord droit était assez bien conservé. Nous avons pu dès-lors nous as- surer que cette coquille n'appartenait point au genre Strulhiolaire, mais qu'elle se rapprochait des l'ucrins par la plupart de ses caractères. Elle estovale-oblongue, ventrue. Sa spire, conique, est formée de sept à huit tours, dont la partie supérieure est plane, et forme une rampe spirale, remontant jusqu'au sommet. Le bord externe de cette rampe est couronné de tubercules ohms en forme de grosses crénelures; le dernier tour est beaucoup plus grand que la spire ; il est ventru dans le milieu, et l'on y remarque, vers le tiers inférieur de sa longueur, un sillon oblique, étroit et profond, dans le fond duquel se trouvent des écailles irrégulières, dont le contour indique la forme que déviait avoir la dent saillante sur le bord droit ; ce sillon aboutit, en effet, sur le bord, et se termine par uue petite dent comparable à celle des Monoceros^ ou plutôt à celle de certaines Turbinelles {Turhi- nella leucozonalis et cîngulifera Lamk.). La base de la coquille est terminée par une écliancrure large et profonde. L'ouverture est ovale-oblongue, rétrécie à ses extrémités. La columelle est courbée en arc de cercle; elle est revêtue d'un bord gauche fort épais, appliqué dans toute son étendue, plus mince et plus large dans sa partie supérieure. Le bord droit, par son extrémité .su- périeure, vient s'appuyer sur une callosité columellaire, dont il est .sépaié par une échancriirc comparable à celle du Bucànum BUCCIN. 229 slromboidcs, mais moins profoude ; ce bord est mince et simple dans toute son étendue. Les grands individus de cette espèce, très rare et très fragile, ont 75 millim. de long, et 40 de large. M. Kiener conciliera difficilement les deux opinions qu'il a publiées au sujet du Purpura nassoidcsàe MM. Quoyet Gaimard: en effet, à la page 43 des Pourpres de M, Kiener, on trouve la Pourpre nassoïde, et l'auteur renvoie à la planche 38, fig. 7 à 9 du Voyage de l'Astrolabe. M. Kiener, dans cette partie de son ouvrage, décrit cette coquille comme une Pourpre. Dans le genre Buccin, nous trouvons, à la page 69, un Buccumm gual- tcrianui7i, après la description duquel M. Kiener ajoute l'ob- servation suivante: « Nous rapportons à cette espèce une co- quille décrite et fig-u-ée par MM. Quoy et Gaimard sous le nom de Purpura nassoidcs » (Voyage de l'Astrolable, pag. 564, pi. 38, fig. 7-10). » L'individu qui a servi à ces naturalistes nous paraît être une coquille seulement plus petite et moins fraîche de conservation ; mais elle présente exactement les mê- mes caractères que celle dont nous venons de donner la des- cription. A cette note, nous ajouterons celle que donne M Kie- ner pour le Purpura nassoidcs : « Cette espèce, dit-il, établie par MM. Quoy et Gaimard , et décrite dans leur Voyage de l'Astrolabe, pag. 564, est bien distincte des autres Pourpres par la forme, qui a quelques rapports avec certains Buccins nas- ses. » A laquelle de ces opinions de M. Kiener doit-on s'arrêter .î* Les figures de M. Kiener, mises en regard, ne paraissent pas représenter la même espèce, quoiqu'il y ait entre elles beaucoup d'analogie: elles devraient cependant être identiques, puis- qu'elles ont été faites sur une même espèce. Pour nous, l'espèce dont il est question est unePoupre; nous l'avons sous les yeux, et nous pensons que le Buccinuin gualterianuin doit rentrer dans la synonymie du Purpura nassoidcs. Cette note aurait dû être jointe à la description du Purpura nassoidcs -^ mais, lorsque nous avons décrit cette espèce, nous n'avions pas remarqué le double emploi de M. Kiener, et nous le signalons ici, dans ledou- b'e but d'éviter au lecteur la recherche infructueuse du Bucci- nuni gualtcrianum , et pour rendre plus complète ia synonymie du Purpura nassoidcs. &3o HISTOIRE DES MOLLUSQUES. EBURNE. (Eburna.) Coquille ovale ou allongée, à bord droit très simple. Ouverture longitudinale échancrëe à sa base. Golumelle ombiliquée dans sa partie supérieure, et canaliculée sous l'ombilic. Testa Oi>ata vel elongata : labro simplicissimo. Apertura longitudinaliSy basi emarginata. Columella superne umbili- cata, infra umhllicuin canalicidata. Observations. — Le genre que nous présentons ici, quoique tenant de très près aux Buccins par ses rapports , en est émi- nemment distingué par la position singulière de l'ombilic de la columelle, et surtout parce que cet ombilic se prolonge inférieu- rement en un canal qui occupe le reste du bord gauche, ce qui ne se rencontre, ni dans les autres genres de cette famille, ni ailleurs. Or, ce caractère nous a paru si éminent, que nous avons jugé convenable d'établir le genre dont il s'agit, quoiqu'il soit peu nombreux en espèces. Les Éburnes sont des coquilles lisses à l'extérieur, assez sem- blables aux Buccins par leur forme générale, ainsi que par l'é- chancrure de leur base, mais qui en sont très distinctes par le caractère que l'on vient de citer. [En instituant le genre Éburne, Lamarck lui donne pour type le Buccinum glabratum de Linné, qui est une coquille lisse, po- lie, ayant la columelle ouverte par un ombilic assez grand qui se continue en gouttière jusque près de la base de cette colu- melle. A cette espèce type, Lamarck en joignit quelques autres, qui, dans les anciennes collections, étaient toujours dépouillées de leur épidémie, et polies artificiellement. Ces coquilles ont, comme la première que nous avons mentionnée, un ombilic ou- vert, quelquefois même calleux ou canaliculé; mais elles n'ont jamais naturellement ce vernis brillant qui revêt le Buccinum glabratum. Il y avait donc deux sortes de coquilles dans le genre Éburne de Lamarck, et cependant les zoologistes acceptèrent ce genre, sans y apporter de changemens, jusqu'au uioment où db ÉBURNE. 23 X nouvelles explorations tirent connaître un nombre considérable d'espèces dans le genre Ancillaire : alors on s'aperçut, et ce fut M. Sowe.rby le premier, que le Bnccinum glabratum devait ap- partenir à ce genre. Les autres Ébnrnes furent également mieux connues ; on eut leur opercule, on les vit recouvertes d'un épi- derme semblable à celui des Buccins, et enfin l'animal décrit par MM. Quoy et Gaimard ne laisse plus de doutes sur la place que devaient occuper les espèces en question. De toutes ces ob- servations, il résulta le démembrement et la disparition com- plète du genre Éburne de Lamarck, car la première espèce va dans le genre Ancillaire, comme nous l'avons dit, tandis que toutes les autres doivent aller dans le genre Buccin, parmi les Buccins proprement dits, ayant un opercule corné presque aussi grand que l'ouverture, et onguiculé au sommet. Il nous reste à faire quelques observations sur plusieurs es- pèces attribuées par les auteurs au genre Éburne de Lamarck. M. Kiener admet que le Bnccinum glabratum est une véritable Ancillaire; il conserve en même temps le genre Éburne, qu'il réduit à quatre espèces, parmi lesquelles il y a quelques con- fusions. M. Sowerby le jeune , dans son Conchological illustra- tion , admet neuf espèces dans le genre Eburne réformé ; mais parmi ces espèces, il y en a deux qui ne pourront rester dans le genre, car l'une est le Buccinuin plumbeum de Chemnitz, qui n'a aucun des caractères des Éburnes proprement dites, et l'autre est VEburjia australis, pour laquelle l'auteur a fait un singulier double emploi. On retrouve, en effet, la même espèce dans la Monographie des Cancellaires , publiée par le même au- teur sous le nom de Cancellaria spirata. Ce qui paraîtra singu- lier, c'est que cette même espèce, représentée deux fois dans le même ouvrage, dans deux genres différens , n'a pas conservé les mêmes caractères sous la main du dessinateur et du graveur. En effet, dans la Cancellaire, il y a trois plis à la columelle, tandis que dans celle de l'Éburne il n'y aucune trace de ces plis. M. Sowerby peut seul apprendre comment ces modifications se sontopéréesdans cette espèce, en passant de l'un à l'autre genre. Nous ne terminerons pas ce qui a rapport au genre Éburne sans dire quelques mots de l'animal. Il présente tous les carac- tères des Buccins : il rampe sur un pied épais et robuste, ova- 2D2 HISTUIllE DES MOLLUSQUES. laire en avant, poiutu en arrière, et portant à l'extrémilé pos- térieure un opercule assez grand qui clôt l'ouverture assez exactement. La tête est grosse; elle se bifurque en avant en deux tentacules allongés et coniques, à la base extérieure des- quels se montrent les points oculaires. La bouche est armée d'une trompe cylindrique, et le manteau se transforme en avant en un canal cylindracé assez long, qui est destiné à porter l'eau sur les branchies.] ESPECES. I. Eburne allongée. Eburna glahrata. Lamk. (i) E. testa ovato-eïongatd, basi bisulcatâ, lœvissimd, nUidd,paUidè lu— teâ; anfractibus convexiusculis ^ siipernè confluuntihus ; snturls ob- soletis. Buccmiirn glabratum. Lin. SysJ. nat. éd. 12. p. i2o3. Gmel. p. 3489. n°8i. Lister. Conch. t. 974. i- 29. Bouanui. Recr. 3. f. 149. Gualt. Test. t. 43. Cg. T. D'Aigenv. Couch. pli 9. fig. G. ad sinistram. l-avanne. Coucli. pi. 3 1. fig. F i. Knoir. Vergn. 2. t. 16, f. 4. 5. Martini. Conch. 4. t. 122. f. 11 17. Biiccinum glahrattim.Bnig. Dict. n" 28. Eburna glabrata. Encycl. pi. 401. f, i. a. b. * Wûod. Ind, Test. pi. 23. f. 79. Sow. Geuera of Shells. f. i. Jnc'dlaria glabrata. Sow. Spec. Conch. i""^ fasc. p. 10. pi. 2. i. 60 à 64. * Id. Sow. Conch. Man. f. 455. * Desh. Encyc. mélh. Vers. t. 3. p. io5. n** i. * Lia. Syst. nat. éd. 10. p. 739. * Klein. Tent. Ostrac. pi. 3. f. 47. (i) Celte coquille, comme l'a très bien senti M. Sowerby, n'appartient pas au genre Éburne, mais présente tous les carac- tères des Àncillaires par la forme de la columelle, par le poli de la surface extérieure, et enfin par la manière dont les sutures sont cachées. ÉBURNE. 233 * Lin. Mus. Ulric. p. 6ii. * Perry. Conch. pi. 3i. f. 4. * Brookes. Introd. of Conch. pi. 6. f. 8o. * Crouch. Lamk. Conch. pi. 19. f. 5. * Roissy. Buf. Moli. t. 6. p. 3i. n" i. pi. 5;. f. 7. * £burna flucida. Schum. 7ioa\, Sy st. p. 206. * Bucclnum gîabratum . Born. Mus. p. aS;. * Id. Schrot. Einl. t. i. p. 340. n° 33. * Id. Dillw. Cat. t. 2. p. 6ai. n° 78. Habile l'Océan Américain el peul-ètie celui de l'Inde. Mon cabinet. Belle coquille, extrêmement lisse, vulg. nommée Ylvoire, Long. 3 pouces. Eburne de Ceylan. Eburna zeylanica. Lamk. E. testa ovato-conicd, aplce acutd, Icevi, albd, maculis luteo-fulvis pictd; nnfractibui convexis; suturis dislinctis; spird apice cœruled, columellœ canali squammifero , Lister. Conch. t. 982. f. 42. Klein. Ostr. t. 2. f, 47- Gualt. Test. t. 5i. flg. B. Martini. CoDcli. 4. t. 12a. f. 1119. Buccinum zeylanicum. Brug. Dict. i\° 27. Eburna zeylanica. Encycl. pi. 401. f. 3. a. b. * Desh. Encycl. mélh. Vers. t. 2. p. 106. n° 2. * Kiener. Spec. desCoq. p. 3. n° i. pi. 2. f. 4- *' Roissy. Buf. Moll. t. 6. p. 32. n° 3. * Buccinum gîabratum, Schrot. Einl. t. r. p. 34i. ' <"■• * Id. Gmel. p. 3489. * Buccinum zeylanicum. Dillw. Cal. t. 2, p. 621. n" 77. * Blainv. Malac. pi. 28. f. i. * Wood. Ind. Test. pi. 23. f. 78. * Sow. Conch. Man. f. 426. Habile sur les côtes de Ceylan. Mon cabinet. Celle-ci est remarquable par les écailles violacées qui garnissent le canal de sa columelle. Longueur : 2 pouces 4 lignes. Eburne canaliculée. Eburna spirata. Lamk. (i) '^ E. testa ovato-acutd, 'ventricosd, lœvi, albdy maculis lutco-fulvis pictd; anfiactibus supemè canaliculatis : canalis margine externo (1) Les auteurs confondent, sous le nom de cette espèce, plu- sieurs autres Éburnes qu'il est possible de distinguer par les ac 234 HISTOIRE DES MOLLUSQUES. aculo; spirâ apice cœnded ■ callo columelUe umbilicum partïm ob- te génie. Buccinum spiratum. Lin. Syst. nat. éd. la. p. i2o3. Gmel.p. 3487. n" 70. Lister. Conch. t. 983. f. 4a, c. Bonanni. Recr. 3. f. 370. Rumph. Mus. t. 49. %• D. Petiv. Gaz. t. 101. f. i3. et Amb. t. 9.f. ai. D'Argenv. Conch. pi. 17. Cg. N. Favanne. Conch. pi. 33. fig. E i. Seba. Mus. 3. t. 73. f. 21. 22, a4. aS. Knorr.Vergn. 2. t. 6. f. 5. et 3. t. 3. f. 4. Martini. Conch. 4- »• 122. f. 11 18. Buccinum spiratum. Var. [a]. Brug. Dict. u° a6. Eburna spirata. Encycl. pi. 401. f. a, a. b. * Regeuf. Conch. t. I. pi. 10. f. 41. * Lin. Syst. nat. éd. 10. p. 789. * Lin. Mus. Ulric. p. 6rr. * Perry. Conch. pi. 3i. f. 3. * Roissy. Buf. MoU. t. 6. p. 32. n°2, * Buccinum spiratum. Born. Mus. p. 256. * Id. Schrot. Einl. t. i. p. 338. n° 32. Var. 1. * Desb. Encycl. œéth. Vers. t. 2. p. 106. n° 3. * Reeve. Conch. Syst. t. 2. p. 240. pi. 271. f. 3. * Kiener. Spec. des Coq. p. 7 . n" 4 . pi . r . f . i . ciden.s de la columelle. Nous remarquons, en effet: 1° des indi- vidus qui ont à la base un large ombilic simple et sans callosité; 2° des individus à ombilic plus étroit, du centre duquel descend une callosité comparable à celle des Natices ; 3° des individus ayant l'ombilic étroit ou fermé, simple, mais leur columelle est canaliculée. Ces trois groupes devront constituer trois espèces avec leurs variétés , à moins que plus tard la connaissance des animaux ne vienne prouver que ces coquilles sont seulement des variétés d'un seul type, M. Kiener rapporte à cette espèce, comme jeune âge, une jolie coquille, rare encore dans les collec- biens, et qui, selon nous, doit être séparée en espèce distincte: elle est plus globuleuse; le canal de la spire est beaucoup plus étroit, enlin la coloration est différente pour le nombre et la dis- position des taches, qui ici sont plus régulières. ÉBURNE. a!i5 * Id. Burrow. Elem. of Conch. pi. i6. f. 6. * Id. Dilhv. Cat. t. 2, p. 620. 11° 76. JEa;a. i>a/-, * Id. Wood. Ind. Test. pi. 23, f. 77. * Quoy etGaim.Voy, del'Astr. Zool.t. 2. p. 458. pi. 3i. f. ioài3. Habite les mers de Ceyian. M. Macleay. Mon cabinet. Coquille grosse, ventrue, pesante, très canaliculée. Le bord externe de son canal, étant aigu, la distingue éminemment. Longueur: 2 pouces 3 lignes. 4. Eburne parquetée. Ehurna areolata. Lamk. M, testa ovatO'Ventricosd, lœv), albd, macidis riijïs quadratis triseria- tis tessellaldf anfractibus supernè angulatis, sitprà planocavis : angulo obliiso; spird apîce albâ' columellœ canali nudo. Lister. Conch. t. 981. f. 41. Bonanni. Recr. 3. f. 70. Rumph. Mus. t, 49. fig. C. Petiv. Amb. t. 9. f. 20. Seba. Mus. 3. t. 73. f. 23. 26. Favanne. Conch. pi. 33. fig. E 2. Martini. Conch. 4. t. 122. f. 1120. 1121. Buccinum spiratum. Var. [b]. Brug. Dict. n" 26. * Buccinum spiratum. Var. 2. Schrof. Einl. t. i. p. 339. * Buccinum spiratum. "Var. Dilhv. Cat. t. 2. p. 620. n" 76. * Eburna tessellata. Swain. Zool. illustr. i""" série, t. 3. pi. i45. * Desh. Encycl. mélb. Vers. t. 2. p. 106. n° 4. * Kiener. Spec. des Coq. p. 4. u" a. pi. 2. f. 3. Habite les mers de la Chine. Mon cabinet. Ses caractères distinctifs sont constans ; ainsi c'est une véritable espèce. Longueur : 2 pouces. 5. Eburne boueuse. Eburna lutosa. Lamk. E, testa ovalo—acutd^ subventricosd, lœvigatd, squalidè albidd^ zonis duahus aut tribus obscure fulvis; anfractibus supernè angulo ob- tusîssimo prœditis; umbilico semi-obtecto, Encycl. pi. 401. f. 4. a. b. * Eburna pacifica, Swain. Zool. illustr. i""' série, t. 3. pi. i46. * Desh. Encycl. mélh.Vers. t. 2, p. 107. n" 5. * Reeve. Conch. Sjst. t. 2. p. 240. pi, 20. f. 5. * Kiener. Spec. des Coq. p. 6. n° 3. pi. 3. f. 6. Habile. . . Mon cabinet. Celle-ci est encore très distincte des pré- cédentes, et n'est plus que légèrement plauulée au sommet de ses tours. Sa coloration n'offre rien d'agréable. Longueur : 2 3 ligues. 236 HISTOIRE DES MOLLUSQUES. VIS. (Terebra.) Coquille allongée, turriciilée, très pointue au sommet. Ouverture longitudinale, plusieurs fois plus courte que la spire, ëchancrëe à sa base postérieure. Base de la colu- melle torse ou oblique. Testa elongata, tuvrita^ apice peracuta . Apertuvalongi- tudlnalis^ spirâ duplo vel ultra hrevior^ hasi posticè emar- ginata. Columellœ basis contorta 'vel obliqua. Observations. — C'est Brugiiières qui a établi ce genre aux • dépens du genre Buccirmin de Linné; et il l'a fait avec d'autant plus de raison, qu'indépendamment de la forme très turriculcc de la coquille des Vis, la columelle très courte offre un carac- tère particulier, et que l'animal, selon A.danson, n'a point d'o- percule. Les Vis se reconnaissent faciltment au premier aspect. Leur forme générale est à-peu-prés la même que celle des Turritelles; niais leur ouverture et l'échancrure de leur base postérieure les en distinguent. Elles n'ont point un ombilic canaliculé, comme les Éburnes , et elles diffèrent des Buccins par une ouverture plusieurs fois plus courte que la spire. Ces coquilles sont ma- rines, lisses ou munies de stries trausvorses, avec ou sans créne- lures. On en connaît un assez grand nombre d'espèces. [Tel que Bruguières l'a réformé, le genre Terebra est très naturel. On pourrait en juger d'après les coquilles elles seules, car elles ont un ensemble de caractères qui leur sont propres. Il était donc utile d'abandonner la méthode linnéenne, d'après laquelle les espèces du genre Vis constituent une simple section des Buccins. Pour que le genre qui nous occupe ait définitive- ment acquis toute sa valeur, il lui manquait une sanction, celle que donne la connaissance de l'animal. Pendant long-temps on crut le connaître, parce que Adanson avait décrit, comme ap- partenant à ce genre, un animal qui, en effet, en est voisin, et (jui dépend évidemment du genre Buccin. Adanson, et non Bruguières, comme on le croit ordinairement, est le créateur di: genre 7'tTc^r«. Malheureusement, trompé par des caractères superliciels, parmi les cinq espèces qu'il a introduites dans son VIS. 2^7 genre, il n'y en a réellement que deux qui doivent y rester. Cette confusion ,de la part d'un observateur aussi attentif qu'Adanson, en a déterminé une autre de la part de M. de Blainvillo (|ui, prenant le Buccin décrit sous le nom de Terehra, par Adan- son, pour le type du genre Tcrebra ^ a cru nécessaire d'établir, sous le nom de Subala, un genre nouveau qui devenait inutile, puisqu'il correspond avec la plus grande exactitude au i^enro Terebra réformé de Bruguières, et tel que Lamarck lui-même l'a caractérisé. Sur nos observations, M. de Blainville reconnut le double emploi qu'il avait fait, et le supprima à l'article Te- rebra, du Dictionnaire des sciences naturelles. Depuis cette ('po- que, MM. Quoy et Gaimard firent connaître l'animal véritable du genre Vis, et l'on s'aperçut qu'il avait la plus grande .iiialo- gie avec celui des Buccins. Cependant il offre aussi des diffé- rences qui sont assez notables, et qui méritent d'être prises en considération. C'est un animal qui rarape sur un pied court et très épais, beaucoup moins long que la coquille; sa longueur dépasse même rarement celle du dernier tour, et il contracte en marchant une adhérence très solide avec les corps sous-jacens, de ma- nière à pouvoir soulever la coquille longue et pesante qu'il porte sur lui. Sa tête est grosse, proboscidiforme, cylindracee, et elle porte de chaque côté un tentacule court et conique, ayant l'œil placé au côté externe de la base. Le manteau, après avoir re- vêtu l'intérieur de la coquille, se prolonge en avant en un canal charnu, cylindrique, qui passe par l'échancrure antériemo do I;, coquille. Contrairement à l'opinion depuis long-temps reçue, l'animal porte à l'extrémité postérieure de son pied , un ()j)er- cule corné, ovale-onguiculé, formé d'élémens imbriqués : cet opercule a la plus grande analogie avec celui des EburncN. M. de Blainville lui-même est un des premiers naturalistes qui donna des détails anatomiques sur le genre qui nous occupe. Ces détails sont consignés dans le Forage autour du monde , commandé par M. Freycinet; on les trouve à la pi. 69 de la partie zoologique, publiée par MM. Quoy et Gaimard. Lamarck n'a inscrit qu'un petit nombre d'espèces dans le genre Vis; elles sont au nombrede vingt-quatre, mais les deux derniè- res, comme nous l'avons dit depuis long- temps, sont, de véritables 238 HISTOIRE DES MOLLUSQUES. Buccins. Dans les Proceedings of the zool.snc, (i834), M. Grny a donné des renseigneniens sommaires sur les espèces du genre Terebra\ aux espèces décrites, il eu ajoute vingt autres, mais au lieu de rejeter parmi les Buccins les deux dernières espèces dont nous parlions tout-à-l'heure, il les maintient dans ie genre Vis, et y ajoute quelque-, espèces qui dépendent évidemment du même groupe; mais rien ne justifie jusqu'à présent l'opinion de M. Gray : aussi elle est restée sans partisan. M. Kiener a ajouté un moins grand nombre d'espèces dans sa Monographie. Tout récemment M. Hinds a publié, dans les Proceedings de la Société zoologique de Londres, le prodrome d'une mono- graphie du genre Terebra, et il porte le nombre des espèces connues vivantes à 108. A ces espèces vivantes, nous pour- rons en ajouter trente-deux de fossiles, qui toutes, sans excep- tion, appartiennent aux terrains tertiaires. ESPÈCES. I. Vis tachetée. Terebra maculata. Lamk. T. tesld conico-subulatd, crasse, ponderosd^ lœvi, alhâ^ macuUs fusco-cœruleis seriat'is cincld, wersîts basim pallidà tuteo-macuia - ta; anfractibus planulatis. Buccinum maculatum. Lin. Syst. nat. éd. 12. p. iao5. Giiiel. p. 3499. n" i3o. Lister. Conch. 1,846. f, 74. Bonanui. Recr. 3. i. 317, Rumph. Mus. t. 3o. fig. A. Petiv. Amb. t. 5. f. 4. Guall. Test. t. 56.fig. I. D'Argenv. Conch. pi. 1 1. fig. A. Favanne. Conch. pi. 39. tig. A. Seba. Mus. 3. t. 56. f. 4- 6. Knorr. Vergn. 3. t. 20. f. 2. et t. 19. f, 6. Alailiui. Conch. 4. t. i53. f. i44o. Terebra maculata. Eucycl. pi. 402. f. i. a. b. * Quoy et Gaim.Voy. de l'Uranie. Zoo), pi. 69. f. 6. • Desh. Encycl. mélh.Vers. t. 3. p. 1128, u" i. * Kiener, Spec. des Coq. p. 4. n° i. pi. r.f. i. • Kûsler. Conch, Cab, p. 11. n" 10. pi. a.f, 7. 1 1. 3. f. i. • Alêne tachetée. Blainv. Malac.pl. 16. f, 2. * Fab. Columna. Aquat. et tenest. Observ. p, lui. 1. 3. * Lin. Syst. nat. ôd. lo. p. 741. Excl. plur. synon. * Lin. Mus. Ulric. p. 6i3. * Brookes. Inlrod. of Conch. pi. 6. f. 3i. * Roissy. Buf.Moll. t. 6. p. 35. n» r. * Subiila maculata. Schum. Nouv. Syst. p. 2 33. * Buccinum maculatum, Born. Mus. p. 261. * Id. Schrot. Einl. t. x. p. 348. n° 42, * /«r.Dillw. Cal. t. 2. p. 642. n° i32. ^/j^^ exclus. * Id. Wood. Ind. Test. pi. 24. f. 129. * Hinds. Proc. ofzool. soc. 1844. p. 169. n°i. Habile l'Océan des Moluques et la mer Pacifique. J'en possède un exemplaire recueilli sur les rives de Owyhée, l'une des îles Sandwich, où le capitaine Cook fut tué par les sauvages. Mon ca- binet. Cette Vis est la plus belle de son genre, et c'est du moins la plus grosse à son dernier tour. Sa surface lisse et bien maculée la rend fort remarquable. Longueur : 4 pouces 9 lignes. Vis flambée. Terehra flammea . Lamk. T. testa ^ lurrîto-subulatà, prœlongd, longitudinaliler undatîmque stnatâ, albtdd, flammis longltudinalibus mfo-fusch phtà; anfrac- tibus^ convexiuscidis, medio sulco imprcsso dimls et infrà trans- versîm excavatis. Lister. Conch. t. 841. f. 69. Martini. Conch. 4. t. i54, f. 1446. Kiener. Spec. des Coq. p. 12. n» 8, pi. 5, f. 10. Kiister. Conch, Cab. p. 6. n° 4. pi. i. f. 7. Schrot. Einl. t. r.p. 400. Buccinum. n° 168. Buccinum subulatum. Var. Dillvv. Cat. t. 2. p. 643. Desh. Encycl. mélh.Vers. f. 3. p. 1128. n" 2. Hinds. Proc. ofzool. soc. 1844. p. r6o. n" 3. Hab. l'Océan des Grandes-Indes. Mon cab. Long. : 5 pouces une lig. 3. Vis crénelée. Terehra crenulata. Lamk. T. testa turrito-subulatâ, Ice.i, albidâ; anfraclibus nmrgine superiore plicato-crenatis, punctis mfis biserialhn cinctis : supremis sulco impresso transverslm divisis. Buccinum crenulatum. Li„. Sysl. nat. éd. 12. p i2o5. Gmel, p. 35oo. n° i32. Lister. Conch. t. 846. f. 75. Rumph. Mus. t. 3o. fig. E. Petiv. Amb. t. 8. f. i3. Gualt. Test. t. 57. fig. L. Seba. Mus. 3. t. 56, f. 9. 10. 24o HISTOIRE DES MOLLUSQUES. Koorr. Vergu. i. t. 8. f. 7. Favanne. Conch. pi. 40. fig. A i. Marliui. Conch. 4. t. i54. f- i445. Terehra creniilata. Encycl. pi. 402. f. S. a. b. * Lin. Syst. nat. éd. 10. p. 741. * D'Argenv. Conch. pi, 14. fig. Y. * Lin. Mus. Ulric. p. ()i3. * Perry.Conch.pl. 16. f. 2. * Ciouch. Lamk. Conch. pi. 19. f. 6. * Bucclnum crenulatum. Born. Mus. p. îfiB. * Icf. Schrot. Einl. t. i. p. 35o. n» 44. * Id. Dillw. Cat. t. 2. p. 644. a" i36. Excl. var. * Id. Wood. fnd. Test. pi. 24. f. i33. * Desh. Eucycl. mélh.Vers. t. 3. p. 1 129. n° 3. * Kiener. Spec. des Coq. p. i3. n" 9. pi. 5. n" 9. 9 a. * Kûster. Conch. Gab. p. 8. n° 6. pi. r. f. 10. pi. 3. f.7. 8, * Hinds. Proc. of zool. soc. p, 160. n° 7. Habite l'Océan des Grandes-Iudes. Mon cab. Espèce remarquable par les crénelures de la sommité de ses tours. Long. : 4 pouces 3 lign. 4. Vis polie. Terehra dimidiaia. Lamk. T. testa turritO'Subulatâ, Icevi^ luteo-carneâ, macuîis albis loiigitu- dinalibus undatis suhbifidis ornatd; anfractîbits planulatis^ stipemè sulco impresso divisis : supremis longitudinaliter strialif, Buccinum dimidiatum. Lin. Syst. nat. éd. 12. p. 1206, Guel. p. 35oi. n° i38. Lister, Conch. t. 843. f. 71. Ronanni. Recr. 3. f. 107. Rumph. Mus. t. 3o. fig. C. Petit. Amb. t. i3.f. 17. Gualt. Test. t. 57. fig. M. Seba. Mus. 3. t. 56. f. i5. 19. Knorr.Vergn. 1. 1. 23. f. 5, et 6. t. 18. f. .'î. Martini. Conch. 4. t. i54. f. 1444. Kiener. Spec. des Coq. p. 6. n° 3. pi. 2. f. 2. a. b. Kûster. Conch. Cab. p. 7. n° 5. pi, 1. f. 8. pi. 4. f. 2 3. fi. /jec^cj/m. Chemn. Conch. t. ii.p.gS.pl, 188. f. 1817. 1818. Id. Kiisler. Conch. Cab. p, i3, n° 12. pi. 3. f. 9. 10. Perry, Conch, pi. if». f. i. Subula dimidiata. Schum. Nouv, Syst. p« 2 33. Buccinum dimidiatum. Var. P, Rom. Mus, p. ïCG. Hinds. Proc. of zool. ser. p, ir)0.n"S. VIS. a4i - / i55. f, lt^S5. \b'\ Par. testa luteo^fidvà. * Desh. Encycl. méth. Vers. t. 3. p. ii3o, n° 8. * Kiener. Spec. des Coq. p. 32. n° 27. pi. 12. f. 26. 26 a. * Kuster. Conch. Cab. p. i5. n° 14. pi, 3. f. 3. * Lin. Syst. nat. éd. 10. p. 742. * Lin. Mus. Ulric. p. 614. * Buccinum duplicatum . Born. Mus. p. 265. * Id. Schrot. Einl. t. 1. p, 354- n° 48. * Id. Dillw. Cat. t. 2. p. 648. n° i45. * Id. Wood. Ind. lest. pi. 24. f. 142. Habite l'Océan indien. Mon cabinet. Longueur: 3 pouces; de sa va- riété: 3 pouces 4 lignes trois quarts. 9. Vis Tour-de-Babel. Terebra babyionia. Lamk. T. testa turrito-subulatd , longitudinaliter undatimque pUcatd : 16. 244 HISTOIRB DES MOLLUSQUES. nlicis retusis albis ; interstîtits luteis ; anfractibus supemè con- fc'xis, infrù planulatis^ transverslm tristriatis : iillimo infein? ru/o, minutissimè striato. Encyclùp. pi. 402. f. 5. * Kiister. Conch. Cab. p. 14. n° i3. pi. 5. f. 6. * Desh. Encjcl, méth. Vers. t. 3, p. ii3i. n^g. * Kiener. Spec. des Coq. p. 38. n» 33. pi. 14, f. 35. Habite... Mon cabinet. Longueur : 2 pouces 7 lignes et demie. 10. Vis froncée. Terebra corrugata. Lamk. T. testa turrito-subulatâ , luteo-fulvd ; anfractibus supemè sulco impresso divisis, infernè planulatis, biseriatini spadiceo-punc- tatis; suturis marginatis : margine tumido, plicis transversis fimbriato • plicarum interstitiis spadiceis . Kieuer. Spec. des Coq. p. aS. n" 20. pi. i3. f. 3i. * Kuster. Conch. Cab. p. 3o. 11° 36. pi. 6. f. 14. Habite... Mon cabinet. Les deux rangées de points de chaque tour et le bourrelet 'frangé qui accompagne chaque suture la rendent remarquable. Longueur : 2 pouces 4 lignes et demie, et un peu plus, la pointe de mon exemplaire étant cassée, II. Vis du Sénégal. Terebra senegalensis. Lamk. (i) T. testa turrito-subulatâ, longitudinaliter striata\ parte superiore castaneo-rubrd, inferiore luteo-rufesccnte : anfractibus convexius- culis, supernè sulco impresso divisis: ultimo obsolète striato. * /iuccinumfernigineum. Boro. Mus. p. 263. f. 7. * Lister. Conch. pi. 843. f. 71.? * Le Faval. Admis. Seneg. p. 54. pi, 4. f. 5. * Buccinum dimidiatum. Var. Dillw. Cat. t. 2. p. 65o. (i) La Vis Faval d'Adanson est certainement la même espèce que le Terebra senegalensis de Lamarck ; il en est de même du Buccinum ferrugincum de Born. Ainsi, de toute manière, le nom de Senegalensis ne pourra pas rester, et comme le nom d'Adanson est le plus ancien, nous proposons de reitituer à l'espèce la dénomination de Terebra faval. Selon des circon- stances qui ne sont pas bien connues et qui tiennent probablement à la nature des eaux, on a du Sénégal une variété qui est d'une couleur ocreuse et rutilante : c'est celte variété qui constitue le Buccinum ferrit^ineum de Born. VIS. ^45 * Kiener. Spec. desCoq. p. 27. n° 22. pi. 8. f. i5a, b,c. * Kûster. Couch. Cab. p. 22. 11° 25. pi. 5. f. 7. 8. xo. * Terebra plicaria. Bast. Mém. sur les foss. de Bord. p. Sa. n" i. pi. 3. f. 4. * Terebra /aval. Dujardin, Touraine. p. 90. n° i. * Terebra fuscata.BTonn. Lelh. Geogn. t. a. p. iio3. pi. 42. f. 5. Exclusis plerisque sy non) mis. Habile les mers du Sénégal. Mon cabinet. Espèce distincte par les proportions de ses parties et sa coloration ; elle n'a que quelques niaculations brunâtres, et est comme veinée dans sa moitié infé- rieure. Longueur : 2 pouces 4 lignes trois quarts. 12. Vis bleuâtre. Terebra cœrulescens . Lamk. (i) T. testa turritd, lœvigatd, cœrulescente aiit albo cœruleoque varia; anfractibus planiuscuUs, indivisis, subconnatis, longitudinal iter et undaihu venosis ; sutitris obsoletis. * Buccinum cinereum. Born. Mus. p. 267. pi. 10. f. i r. 12. * Id. Gmel. p. 34o5. * Id. Dillw. Cat. t. 2. p. 648. n° 146. Exclus, plur. synoym. (i) Le Buccinum hecticum de Linné ne serait-il pas de la même espèce que celle-ci? Liuné rapporte dans sa synonymie deux figures : celle de Gualtieri, pi. 56, f. C, pourrait se rap- porter avec assez de certitude au Cœrulescens \ l'autre figure est le n° 21 de la planche 56 de Seba; elle se rapporte à une toute autre espèce que celle de Gualtieri. Cette seconde figure a des rapports avec le Terebra dimidiata, mais elle est trop dou- teuse pour qu'on puisse la citer à cette espèce ou à toute autre. Dans sa phrase malheureusement trop courte , Linné dit anfrac- tibus bifidis, ce qui ne saurait se rapporter au Terebra cœrules- cens. Le Buccinum cinereum de Born nous paraît être la même coquille que le Terebra cœrulescens de Lamarck; aussi pen- sons-nous que le nom spécifique de Born doit être substitué à celui de Lamarck. Nous ne savons sur quoi Chemnitz se l'onde pour rétablir le Buccinum hecticum de :Linné sur une variété du Terebra dimidiata de Lamarck; rien ne justifie cette opi- nion à laquelle M. Kiisler s'est rangé. Selon nous, le Buccinum hecticum est au nombre de ces espèces qu'il faut abandonner, à cause des incertitudes qu'elles entraînent toujours avec elks dans la nomenclature. 246 HISTOIRE DES MOLLUSQUES. * Id. Wood, Ind. Test, pi, 24. f. i4 3. * Kiener. Spec. des Coq. p. 17. vP 11. pi. 6. f. 12 à 12 d. * Kusier. Concli. Cab. p. 10. n" 9. pi. 2. f. i à 6. Habile les mers de la Nouvelle-Hollande. Mon cabioel. Longueur : 25 lignes un quart. i3. Vis striatnie. Terebra striatula. Lamk. (i) T. testa ttirritd, tongiludinaliter et obliqué striafà, squalidè albidd aut pallidèjulvà, macitlis fusco-cceritlescentibiis signatd- anjrac- tibus convexiuscnlis^ stipernè sulco iin presse divisis. Martini. Conch. ^.X. r54. f. 1447. * Kiisler. Conch. Cab. p. 5. n** 2. pi. 2. f. 2. Habile. . . Mon cabinet. Longueur : 2 pouces 4 lignes. 14. Vis chlorique. Terebra chlorata. Lamk. T. testa turritd, lœvigatd, squalidè albidd^ maculis et venis hileoUs obscure pictd; anjrnctibus convexiusculis ^ supernè sulco impresso divisis, injra suturas appressis, planis; spird versus extremitatem longitudinaliter striatd. An Buccinum hecticiim? Lin. Gmel. p. 35oo. n" i33. * Kiener. Spec. des Coq. p. 8. n" 4. pi. 4. f. 8. 8 a. * Terebra Knorrii. Gray. Proc. of Zool. Soc. i834. p. Jg. * Kiister. Conch. Cab. p. 24. n° 28. pi. 6. f. 2. * Knorr. Vergn. t. 3. pi. 23. f. * Hinds. Proeed. of Zool. Soc. 1843. p. 161. n° 22. Habite. . . Mon cabinet. Longueur : 22 lignes un quart. 1 5. Vis céiitine. Terebra cerithina. Lamk. T. testd turrito-acutâ, infernà lœvigatd, supernè longitudinaliter striatd, squalidè albidd, lineis longitudinalibus palUdè luteis pictd; anfractibus convexo-planis, supernè sulco impresso divisis, infrà suturas marginatis. * Kiener. Spec. des Coq. p. 33. 11° 28. pi. 11. f. 25, * Kiister. Conch. Cab. p. 17. n" 17. pL 4. f, 6. * Hinds. Proc. of Zool. Soc. 1^48. p. 161. n° 24. Habite les mers de Timor. Mon cabinet. Longueur : 2 pouces une ligne et demie. 16. Vis petite-rave. Terebra raphanu/a. Lamk. T. testd turrito-subulatd, g'abrâ, nitiduld, albd; anfractibus con- (i) Cette espèce ne se trouve pas dans l'ouvrage de M. Kie- ner, d'après la figure de Martini, à laquelle Lamarck renvoie; elle paraît une variété du Faval d'Adanson. VIS. 247 vexiuscuiis, supernè sulco impresso divisis, iiifernà Icevibus; suturis iinimarginatis : cingulo planulato, lœv'i. * Kiener. Spec. des Coq. p. 21. n" 16. pi. 10. f. 20. * Kiister. Conch. Cab. p. 16. n" 16. pi. 4. f- i- * Hinds. Proc. of Zool. Soc. 1843. p. 161. n°23. Habile. . . Mon cabinet. Coquille bien distincte de la suivante. Lon- gueur : u3 lignes et demie. 17. Vis cingulifère. Terebra cingulifera. Lamk. T. testa turrito-siibulatâ, longitudinatiter slriatd, albldd; slriis tc- nuissimis, undulatis ; anfractibus convexiuscuUs, supernè sulco impresso divisis, infrà striis tribus minoribus impressis cinctis, propè suturam marginatis. * Kiener. Spec. des Coq. p. Sg. n° 34. pi. i3. f. 3, * Kiister. Conch. Cab. p. 18. n° 19. pi, 4. f- 8. * Hinds. Proc. of. Zool. Soc. 1843. p. 161. n° 56. Habite. . . Mon cabinet. Le renflement de la partie supérieure de chaque tour la fait paraître comme cerclée sous les sutures. Lon- gueur : 2 pouces 8 lignes. 18. Vis queue-de-rat. Terebra myuros. Lamk. T. testa turrito-subulatâ, gracili, perattgustâ, acutissiniâ, longitudi- naliter et obliqué striatd, rufo-rubcnte ; anfractibus planulatis, trisulcatisy subdecussatis, propè suturas bimarginatis , Lister. Conch. t. 845. f. 7 3. Rumph. Mus. t. 3o. fig. H. Petiv. Amb. t. 5, f, 12. Knorr. Tergn. 6. t. 22. f. 8. 9. Martini. Conch. 4- 1. i55. f. i456. lluccinum strigilatum. Gmel. p. 3 5o i. n*^ 1 35, exclus, -varietatibus. * Duccinum strigilatum. Wood. InJ. Test. pi. 24. f. 140. * Desh.Encycl.méth. Yers. t. 3. p. iiSi.n" 10. * Kiener. Spec. des Coq. p. 40. n° 35. pi. i4. f. 34. * Kùsler. Conch. Cab. p. 20. u" aS, pi. 3. f. 2. pi. 5. f. 3. 4- Habile l'Océan des Grand.'s-Indes et des Moluques. Mon cabinet. Ses doubles bourrelets et son défaut de maculations, aiasi que sa forme particulière, la distinguent du B. strigilatum de Linné, avec lequel Martini et Gmelin l'ont confondue. Vuig. VAignille-tn-ssée, Longueur: ■?. pouces 9 lignes un quart. 19. Vis scabrelle. Terebra scabrella. Lamk. T. testa turrito-subulatâ, angustâ, scabriusculà, longitudtnaliter minutissimè striatà transversîmque sttlcatd, subdecussatà, albido- 248 HlSTOlllB DES MOLLUSQUES. cinered,//ammulis fiiscis pictd; anfracûhus convcxo-flams; suUi- ris bimarginatis : cinguUs asperatis. * Terebra myuros. Yav. Kieuer. Spec. des Coq. pi. i4. f. 34 a. Habite les mers de la Nouvelle-Hollande. M. Macleay. Mon cabi- net. Les deux cordonnets qui accompagnent chaque suture sont comme tressés par de petits plis longitudinaux et obliques qui les rendent un peu rudes au toucher. Cette espèce a de grands rap- ports avec celle qui précède, et n'en diffère presque que par les légères aspérités que l'on remarque à sa surface, outre celles de ses sutures. Longueur: aS lignes et demie. 20. Vis forêt. Terebra strigilata. Lamk. (i) T, testa tiinito-subulatà, lotigitudinaliler et obliqué strintâ, nkiduld, in junioribus cinereo-cœrulescente, in adultis luteo-rufescenle; an— (i) Il est évident que Linné a confondu deux espèces sous le nom de Buccinum strigilatiim. La figure citée de Rumphius re- présente le Terebra myuros de Lamarck, tandis que les figures de Gualtieri et de d'Argenville doivent se rapporter à une autre espèce très distincte à laquelle Lamarck a cru devoir conserver de préférence le nom linnéen. Quant à Graelin, il fait, pour cette espèce, une confusion qu'il est utile de signaler. En effet, sous le nom de Buccinum stri- gilatum f il réunit plusieurs espèces à titre de variétés: la pre- mière a été nommée Terebra myuros par Lamark ; la seconde (Var. p. Gmel.) constitue le Terebra strigilata du même auteur. De la synonymie de cette variété, il faut en retrancher la figure de Chemnitz (fig. i, p. 235, vign., f. 1). Quant aux deux autres variétés, elles appartiennent à deux espèces très distinctes, qui n'ont point de rapports avec les deux précédentes. Ce n'est pas là tout ce qu'il faut relever dans l'ouvrage de Gmelin: on trouve, en effet, à la page 35o2 un Buccinum commaculatum qui est un double emploi de la variété a du Strigilatum qui, comme nous venons de le dire , est le Terebra myuros. Le Buccinum commaculatum étant un double emploi, doit être supprimé, et, pour éviter dans l'avenir de fâcheuses confusions de nomencla- ture, il serait peut-être utile de supprimer aussi le Strigilatum lui-même, puisqu'il contient deux espèces dans Linné et au moins quatre dans Gmelin. M. Hinds, dans le travail qu'il a pu- VIS. a49 fractibus plano-convexis^ propè suturas fascià albâ fusco-maculatâ cinctis : maculis quadratis. Bucclnum strigilalum. Lin. Syst. nal. 2. p. iao6. n" 484^ ^'w. syn. exclus. Gualt. Test. t. 57. fig. O. D'Argenv. Conch. pi. u. fig. R. fig- mediociis. Favaniie. Conch. pi. ^Q. fig- L r. idem. Born, Mns. t. 10. p. 264. f. 10. icon optîma. ^n Martini. Concb. 4.t. 235."Vign. 40. f. 3? * Murex strigilatus . Gmel. p. 3564. * Wood. Ind. Test, pi, 24, f. i4r. Buccinum comlnum. * Desh. Encycl. mélh.Vers. t. 3. p. ii3i. n" n. * Kiener.Spec. des Coq. p. 29. n° 24. pi. 9. f. 18. a. b. c. * Kûster. Conch. Cab. p. 28. n° 33. pi. 4. f. 8. 9. * Lin. Mus. Ulric. p. 614. * Schrot. Einl. 1. r, p. 353. n» 47. * Buccinum strigilatum. Dillw. Caf. t. 2. p. 647. n" i43. Var. cxcl. Habile l'Océan des Grandes-Indes. Mon cabinet. Jolie coquille, très distincte par la rangée de taches brunes qui occupent le bord infé- rieur de la fascie blanche de chaque suture. Le sommet de sa spire est bleuâtre. Longueur : a 3 ligues et demie. 31. Vis îinéolée. Terebra lanceata. Lamk. (r) T. testa turrito-subulatà, glaberrimâ, albâ , pellucidâ, lineis luteis longitudinalibus remotis, ad suturas interruptis,- an/raclibus indi- visis, planulalis, lœvibus : supremis longitudinaliter striatis. Buccinum lanceatum. Lin. Syst. nat.éd.12. p. 1206. Gmel. p.35oi. n° 137. blié l'année dernière sur le genre Terebra y propose de rétablir le Bucc'motiim coin mac ulatiim , et de lui donner comme synony- mie le Terebra myiiros de Lamark. Nous pensons que le nom de Lamark doit rester, puisque, comme double emploi, le Corn- macidaturn doit disparaître. (i) Nous n'admettons pas dans cette espèce les diverses va- riétés que M. Kiener y introduit; la forme de l'ouverture, les accidens du bourrelet de la columelle, les plis-des premiers tours diffèrent dans ces coquilles, et pour nous, les variétés 22 a et 22 b constituent une espèce toujours distincte du véri- table 'Terebra lanceata^ dont M. Kiener ne donne qu'une seule fiyure. 2 5o HISTOIRE DES MOLLUSQUES. Rumph. Mus. t. 3o. Cg. G, Petiv. Amb. t. i3. f. 20. D'Argenv. Conch.pl. ir. fig. Z. Knorr. Vergn. 6. t. 24. f. 4. Martini. Conch. 4. t. i54. f. i45o. * Kiisler. Conch. Cab. p. 6. a" 3. pi. i. f. 4. 5. 6 * Buccimim lanceatiim. Born. Mus. p, 266. * Id. Schrot. Einl. t. 1. p. 354. n" ^9. * Id. Diiiw. Cat. t. 2. p. 649. 11° 149. * Desh. Encycl. méth. Vers. t. 3. p, ri 02. n" 12. * Kiener. Spec. des Coq. p. 20. n° i5. pi. 10. f. 11. Excl. variet. Habite l'Océan des Moluques. Mon cabinet. Jolie coquille. Longueur: 19 lignes et demie, 21. Vis aiguillette. Terebra aciculina. (i) Lamk. T. testa turrlto-siibidald, glahrà, pellucidd, albido cinereâ- anfrac— tibus indivisis, pîanulatis, prœsert'tm propè suturas longitudinaliter striatis. Peliv. Gaz. t. -jS. f. 6. Buccinum cinereiim. Born. Mus. t. 10. f. ri, 12. Gmel. p. 35o5. n° 167. * Desh. Encycl. méth. Vers. t. 3, p. ii32.n° i3. * Kiener. Spec. des Coq. p. 18. n° i3. pi, 7. f. i3. Habite. - . Mon cabinet. Longueur : i5 lignes. 23. Vis graimleuse. Terebra granulosa. Lamk. T. testa conico-acutâ, subturritd, longitudinaliter et obliqué striatd^ striis minutis impressis distantibus cînctâ, cinereo-lutescente aut cœndescente ; anfractibus convexis, propè suturas biseriatïm gra- nulosis : ultimo lœvigato, basi striato. * Buccinum vittatum. Var. Kiener. Spec. des Coq, p, 25. pi. g.f. 3o. (1) Si cette coquille de Lamarck est la même que le Bucci- num cincrciim de Born, comme l'établit la synonymie, Lamarck aurait eu tort de changer son nom spécifique, mais il se pour- rait que ce Bdccinum cinereiun appartînt à une autre espèce, ie Terebra cœriilesccns de Lamarck. Les figures que donne M. Kie- ner de \ Aciculina nous confirment dans cette opinion, que le Buccinum cinereum est ia même espèce que le Cœrulescens. La citation de Born doit donc disparaître de la synonymie du Tere- bra aciculina. VIS. aSi Habite les mers du Sénégal. Mon cabinet. Elle a quelquefois une pe- tite fascie bleuâtre au sommet de ses tours. Longueur: il lignes. 24- Vis buccinée. Terebra vittata, Lamk, (i) Z, testa conico-acutâ, subcurrltâ, albido-corneâ vel cinereo-cœru- lescente ,- anfractibus convexis, striis impiessls tenuibus distant tibus cinctis, stipernè bicingidatis : cinguUs plicato^ granulosis ; faiice fulvo-fuscescente. Buccinum vittatttm. Lin. Syst. nat. éd. ra. p. 1206. Gtnel. p. 35oo. n° i34. Lister. Conch. t. 977. f. 34. Petiv. Gaz. t. 98, f. i5. Klein. Osfracol. t. 7. f. 121. Favanne. Conch. pi. 40. fig. C. 2. Knorr. Verg. 6. t. 36. f. 4. Buccinum viitatum, Schroëtter, Einl. in Conch. i, p. 352. n" 46. t. 2. f. 7. icon optima. Martini. Conch. 4. t. i55. f. i46i. 1462. Terebra vittata. Encyclop. pi. 402. f, 4. a. b. * Vis buccin. Blainv. Malac. pi. 16. f. 3. * Perry. Conch. pi. 3 1. f. ï. * F.burna moniVu. Schum. Nouv. Syst. p. 206. * Buccinum viitatum. Born. Mus. p. 264. * Id. Dilw. Cat. t. 2. p. 646. n° i4r. * Id. Kiener. Spec. des Coq. p. 25. n» 26. pi. 9. f. 29. * Wood. Ind. Test. pi. 24. f. i38. Habite l'Océan indien. Mon cabinet. Espèce en quelque sorte (t) Cette coquille n'appartient pas au genre Terebra; quoi- que plus allongée que la plupart des Buccins, c'est dans ce genre cependant qu'elle doit prendre place. M. Kiener dans ses planches donne le nom de Buccin Vis à cette espèce : dans le texte, on la trouve sous celui de Buccin granuleux, nom attri- bué dans les planches à une coquille dont l'auteur a fait plus tard une variété de la première. M. Kiener prend mon Bucci- num nie'anoides pour une variété de celui-ci; mais il se trompe, ce Melonoicles a des caractères qui lui sont propres. On doit approuver M. Kiener d'avoir fait passer ces espèces parmi les Buccins; mais, contrairement à son opinion, il faut les regarder comme trois espèces distinctes. •2^2 HISTOIRE UES MOLLUSQUES. luoyeune entre les Buccins et les vis; néanmoins la longueur de la spire, comparée à celle de l'ouverlure, décide son genre. Lon- gueur totale: a pouces une ligne. *f 25. Vis zébrée. Terebra strigata. Sow. T, testa conico-subulalâ ^ crassâ ^ lœvigatd, apice plicatd, alùd. flammulis castaneis undulatis pictd ; anfractibus planulatis, in medio sulco b'iparthis ; aperturd ovato'oblongd, basi latè pro~- fundéque emarginatâ ^ albd ; columelld cylindraced, brevi, basi * unipiicatd. Sow. Tank. Cat. app. p. 23. Keeve. Conch. syst. t. 2. p. 245. pi. 347' 1. -5. Rnccinum elongattim, Wood. InJ. Test. Suppl. pi. 4. f. i5. Terebra zébra, Kiener. Spec. des Coq. p, 5. n" 2. pi. 3. f. 5. Terebra flammea. Lesson. lilustr. de Zool. pi, i8. Terebra zébra. Kuster. Conch. cab. p. 25, n" 29. |)l. 6. 1'. 3. Terebra strigata. Hinds. Proc. of Zool. Sop. 1843. p. 160, n" 2. Habile Panama, Quoique cette espèce ne soit répandue dans les collections que de- puis un petit nombre d'années, elle a cependant reçu plusieurs noms; nous lui conservons le plus ancien, celui que M, Sowerby lui a donné dans le Catalogue de Tankarville. Cette belle espèce, par sa forme, se rapproche du Terebra maculata. Elle est allongée, conique, très pointue au sommet, et formée de seize à dix-huit tours, dont les premiers sont plissés longitudina- lement, tandis que les suivans sont lisses; tous sont divisés en deux parties presque égales, par un sillon Iransverse. L'ouverture est assez grande, oblongue : son angle supérieur est très profond. Elle est blanche en dedans, et la coluinelle, assez épaisse et cy- lindracée, présente, près de la base, un petit pli oblique, assez semblable à celui du Terebra maculata. Cette coquille est remar- quable par sa coloration. Sur un fond d'un beau blanc, elle est ornée de belles flammules onduleuses assez régulières, d'un brun marron, plus ou moins foncé. Cette coquille est longue de 90 millim., et large de aS. f 26. Vis tigrine. Terebra tigrina. Desh. T. testd turrito-subulatd, lœvi, albd, nitidd, rubro uniseriatim ma' culatd ; maculis quadrangularcbus y anfractibus planulatis, trans- verslm bipartitis: tiltimo biserialhn maculato ; aperturd angustd ^ columelld brevi, conicd, basi unipiicatd. Buccinum tigrinum, Gmel. p. 2602, Schrot. Einl. t. i. p. 401, Bucçinumn" 170, VIS. a53 Guah. Index, pi. 56. f. G. Seba. Thés. J. 3. pi. 56. f. A. Martini. Couch. t. 4. p. 297. pi. i54. f. 1448. Buccinum felinum. Dillw. Cat. t. a. p. 644. n° i35. Buccinum tigrinum. Wood. Ind. Test. pi. 24. f. iSa. Terebra muscaria, Var. fj. Kiener. Spec. des Coq. pi. 3. f. 46. Id. Kiister. Conch. Cab. pi. i. f. 3, Habile Comme le témoigne cette synonymie, cette espèce, connue de quel- ques-uns des anciens ronchyliologues, a été inscrite par Gmelin, dans son Catalogue, sous le nom de Buccinum tigrinum, que nous conservons à l'espèce. Depuis , M. Dillwiii lui a donné celui de Buccinum felinum , et enfin M. Kiener, et à son exemple M. Kiister, ont regardé cette espèce comme une variété du Te- rebra muscaria. Cependant elle se distingue très nettement, et nous avons déjà vu un assez grand nombre d'individus pour nous permettre de constater l'identité et la constance de ses ca- ractères. Celte espèce reste toujours beaucoup plus petite que le Muscaria. elle est aussi en proportion plus large à la base ; elle est allongée, subulée; ses bords sont aplatis et partagés en deux parties iné- gaies par un sillon transverse. Dans la plupart des individus et surtout dans lei jeunes, ce sillon est ponctué. La suture l'est également, et quelquefois elle est garnie de très fines écailles. Son ouverture est oblongue, courte, et un peu dilatée; son bord droit est très mince, très oblique, à l'axe longitudinal, et sinueux en forme d'^ italique très allongée. La columelle est conique, large à la base, pointue au sommet. Elle présente, à la base et du côté interne, une sorte de méplat, résultant d'une érosion que l'animal fait subir à sa coquille. Cette columelle, qui est plus courte que l'extrémité du bord droit, porte, à son extrémité, un petit pli oblique. Toute cette coquille est d'un beau blanc ; elle a, dans ses reflets, quelque chose d'opalin ; elle est ornée immé- diatement au-dessus de la suture, d'une seule rangée de taches quadrangulaires, d'un rouge ferrugineux. A la base du dernier tour, se montre un second rang de taches semblables aux pre- mières. Assez rare dans les collections. Cette espèce a 64 millim. de long, et 17 de large. t 27. Vis ornée. Terebra ornata. Gray. T. testa conico-subulatâ , crassà , ponderosà lœvigatd^ maculis a54. HISTOIRE DBS MOLLUSQUES. fiiscls quadratis triseriaûin pietâ; anfractibus planulalisy suîco transverso bipartltts ; aperturd angustd, Ittteold, vel auranhacà ; labro incrassato ; colnmclld brevisswiâ , conforta, basi obliqué truncatd. Graj. Proc, Zool, Soc. 1834. p. 62. Reeve. Conch. Syst. t. 2. p. 245. pi. 274. f. r. Hinds. Proc. Zool. Soc. 1843. p. 160, n° 6. Habite la mer de Panama, Très belle espèce qui, par sa coloration, a quelque rapport avec le Terebra subulata. Elle est allongée, épaisse, plus large à la base que la plupart de ses congénères. Par cette forme , elle se rap- proche du Tertbra macidata. Ses tours sont nombreux, à peine convexes, et ils sont partagés en deux moitiés égales par un sillon transverse; toute leur surface reste lisse. L'ouverture est d'un jauae-orangé, plus ou moins intense, selon les individus. Le bord droit s'épaissit avec 1 âge, et il est médiocrement sinueux dans sa longueur. La columelle est de la même couleur que l'ouverture, elle est tiès épaisse, cyliudracée, tordue dans sa longueur , très courte et obliquement tronquée à la base. L'échaucrure terminale est large, profonde, très oblique, et un peu prolongée en canal. La coloration de cette espèce la rend facile à distinguer: sur un fond blanc, d'un blanc jaunâtre, se dessinent trois rangées trans- verses de taches quadrangulaires, d'un brun foncé ; le troisième rang est coupé en deux par la suture. Sur le dernier tour, à ces trois rangs vient s'en ajouter un quatrième, qui occupe la base de la coquille. Les grands individus de celte espèce ont gS millim. de long, et 23 de large. •f 28. Vis perlée. Terebra gemmulata. Kiener. T. testa turrito-subulatdj peracutd, fiavd, albo cinctà; anfractibus subplanulatis, longitudinaliter obsolète costatis, ad suturant de— pressis, biseriatîm gramdosis ; aperturd ovato-angustd ; labro te- nui arcuato ; columelld rectd^ fuscescente, basi profundè emar- ginatd; ultimo anfractu zona aibd basi circumdato. Kiener. Spec. des Coq. p. i5. n° 1 1. pi. 5. f. 11. 11 a. Kiisler. Conch. Cab. p. 26. n» 3o. pi. 6. f. 6. Hinds. Proc, of Zool. Soc. 1844. p. 161. n° 18. Habite... Espèce fort remarquable, et dont nous ne connaissons jusqu'à présent qu'un petit nombre d'individus. Comme toutes les autres espèces du même genre, elle est allongée, subulée, à spire très pointue. VIS. - â55 I^s tours sont au nombre de U; sur les premiers se montre un assez grand nombre de côtes longitudinales, relevées et rappro- cbées ; sur les derniers tours, elles ont une tendance à s'éloigner et à s'effacer. Ces côtes sont légèrement courbées dans leur longueur. Cette courbure est semblable à celle du bord droit de l'ouverture. Immédiatement au-dessous de la suture, il y a un sillon transverse, bordé de chaque côté d'une rangée de petites perles blanches, régulièrement disposées. Les granulations de la rangée supérieure sont les plus petites. Celles de l'autre rang occupent une petite zone blanche qui circonscrit le sommet des tours. Le dernier tour présente à la base une zone blanche étroite, semblable à la pre- mière; ces zones blanches ressortent agréablement sur le brun fauve de la coquille. L'ouverture est oblongue, son échaucrure terminale est profonde; sa columelle est presque droite, d'un brun plus foncé que le reste de l'ouverture, et elle est circonfcrite en dehors par un petit bourrelet oblique qui va gagner l'extrémité antérieure de la lèvre droite de l'échancrure. Cette espèce a 5o millimètres de long, et 1 1 de large. f 39. Vis chevillette. Terebra hastata. Kiener. T. testa ehngato-turritâ, acuminatà, loiigitudinaliter plicatâ, albd, Jusco unizonatâ; anfractibus planulatis, suturis crenulatis ^ con- junctis; aperturd angustâ, hrevi ; columdlâ incrassatd, brevi, con- tortâ, basi carinatâ , Buccinum hastatitm. Grael. p. 35o2. Schrot.Einl. t. r. p. 402. Buccinum, u° 176. Dillw. Cat. t. a. p. 65i. n" i53. Buccinum hastatum. Martini. Conch. t. 4. p- 3oo. pi. i54. f. i453. i454. Kiener. Spec. des Coq. p. 22. n° 17. pi. 10. f. 23. Kùsler. Conch. Cab, p.9. n" 7. pi. I. f. II. 12. Hinds. Proc. of Zool. Soc. 1844. p^ 162. n° 43. Habite.,.. Petite espèce bien distincte parmi ses congénères; elle est allongée et un peu subcylindracée. La ligne de son profil n'est point droite, comme dans les antres espèces, mais sensiblement cour- bée, surtout vers l'extrémité postérieure. Lestouis sont aplatis; ils sont chargés d'un grand nombre de petits plis très réguliers, qui, commençant à la suture, y forment des crénelures régulières. La forme de l'ouverture donne des caractères toujours propres à distinguer facilement celte espèce. Ea effet, elle est courte et étroite; l'extrémité de la columelle est déparée par celle du bord droit ; cette columelle est conique, très courte, épaisse, et divisée 256 HISTOIRE DBS MOLLUSQUES. en deux parties bien distinctes : l'une comprend deux petits plis obliques ; l'autre une carène qui circonscrit presque horizontale- nieut la base de lacolumelle. La coloration de cette espèce consiste en une zone d'un brun plus ou moins foncé qui occupe la moitié antérieure des tours de spire, tandis que l'autre moitié reste blan- che. Sur le dernier tour, on voit deux zones brunes, interrom- pues par une petite zone blanche. Cette espèce est longue de 25 millim. et large de 8. ■\- 3o. Vis de Dussumier. Terebra Dussumieri. Kiener. T. testa turrito-subulatd, angustâ, fuscescente, albo in medio uni- zonatd, longitudinaliter plicatd ; anfractibus planulatis, in medio sulco bipartitis ; aperturd elongato-angustd, fuscescente, in medio albo'zonatd y columelld contortâ^ basi latè einarginatd. Kiener. Spec. des Coq. p. 3r. n° 26. Kiister. Concb. Cab. p. 20. n° 22. pi. 5. f. 2, Hinds. Proc. of Zool. Soc. i844- P- 161. n° 14. Habite les mers de Chine. Belle et grande espèce qui a beaucoup de rapport avec le Terebra duplicata de Lamarck. Elle s'en distingue constamment, non- seulement par sa laille qui est plus grande, mais encore par la disposition particulière des plis qui couvrent les tours. Ces tours sont aplatis et ils sont divisés en deux parties presque égales par un sillon transverse, sur lequel règne une zone blanchâtre. Les plis longitudinaux sont assez brusquement interrompus par ce sil- lon, et l'on voit les stries d'accroissement former une inflexion assez profonde au point d'intersection. La portion inférieure des plis est courbée ; la portion supérieure est droite, et sur le dernier tour ces plis s'arrêtent insensiblement un peu avant la base. L'ou- verture est allongée, étroite, deux fois aussi haute que large. Le bord droit est simple, d'un brun foncé en dedans, divisé en deux par une fascie d'un beau blanc. La columelle est arquée, convexe, brune en dedans ; elle est circonscrite par un angle assez aigu, qui se contourne à la base de la coquille, et va se confondre avec l'extrémité antérieure du bord droit. Toute cette coquille est d'un brun marron un peu foncé, et les tours sont ornés de deux zones blanchâtres ; l'une à la suture, l'autre au milieu des tours. Celte espèce, assez rare encore dans les collections, a gJ millimètres de long, et 1 5 de large. f 3i. Vis de Lamarck. Terebra Lamarkii. Kiener. T, testa turrito-subulatd, longitudinaliter undatini et tenue costatâ, fusco-grised • anfractibus sulco transverso bipartitis, basi pronè VIS. 2^7 suturas fasciâ alhâ fusco'maculatâ distinctis ; aperturâ-elongatâ- angustdffuicescente, zona albâ intiis interruptd, Kiener. Spec. des Coq. p. 3o. n" aS. pi. 9. f, 19. Kiister. CoDcb. Cab. p. 21. n° 24. pi, 5, f, 5. Terehra duplicata. Var. Hinds. Proc. Zool. Soc. i843. p. 161. n° i3. Habite.,. M. Kiener a eu raison de séparer cette espèce du Terebra duplicata de Lamarck, avec laquelle elle a en effet beaucoup de rapport. M. Hinds, dans le Prodrome d'une Monograpbie du genre Te- rehra, qu'il a publiée dans les Proceedings Zool. Soc„ii'a point adopté celte espèce. Il est à présumer qu'il n'a point assez fait attention à la constance de ses caractères. Le Terebra Lamarckii est une coquille allongée, subulée, et brunâtre au sommet. Ses tours sont légèrement convexes, et divisés en deux parties presque égales par un sillon transverse. Toute la surface est couverte de petites côtes longitudinales, aplaties, en proportion plus larges et moins nombreuses que dans le Terebra duplicata. Dans le Du- plicata^ la suture est creusée d'un canal très étroit; daus le La- marckii, ce canal manque toujours. L'ouverture est allongée, étroite; elle est d'un brun assez foncé, et la lèvre droite, légère- ment sinueuse, est simple et tranchante. La columelle des deux espèces présente quelques différences. La carène qui circonscrit la base du Lamarckii est plus large, plus empalée, et laisse un bour- relet terminal, plus étroit que dans l'autre espèce, La ligne blanche qui se voit à l'intérieur de l'ouverture, est plus dans le milieu du bord droit, que dans le Duplicata où elle occupe le côté antérieur. Une coloration constante vient s'ajouter à tes caractères et con- firme l'espèce. Tous les individus que uous avons vus, sont d'un brun grisâtre-pàle, et les tours de spire sont ornés, immédiate- ment au-dessus de la suture, d'une zone blanche sur laquelle sont rangées en une seule série, des taches quadrangulaires, d'un brun rouge assez foncé. Celle belle espèce a 70 millim. de long, et 12 de large, •j* 32. Vis striée. Terebra striata. Quoy. T, testa turritdj basi leviter ventricosd, albido fulvoque mamioratd ; anfractibus convexiusculis, supernè stdco divisis, longitrorsitin se- paratïni striatis : ultime anfractu lined rii/d bicincto. Quoy et Gaim. Voy. de l'Astr.t, 2, p. 468. pi. 36. f. 23 a4. i833, Terebra affinis. Gray. Proc, of ZùoI. Soc. i834. p. 60. Id. Hinds. Proc. of Zool. Soc 1844. p. 164. n" 66, Tome X. 17 258 HISTOIRE DES MOLLUSQUES. Habite les Carolines? Petite espèce, conique, assez peu pointue, légèrement ventrue à la base, dont les tours de spire sont larges, bifides, et tous séparé- ment striés en long par des sillons profonds, rougeâtres, écartés les uus des autres, et qui, en passant d'un tour à l'autre, ne se correspondent pas toujours. Le ruban qui borde chaque tour près des sutures devient tuberculeux vers la pointe de k spire. Une strie décurrenle, double ou même triple sur le dernier tour, se perd insensiblement sur les autres. L'ouverture est allongée, la cohimelle tordue, avec un pli très oblique à-la base. Le fond de la coquille est brun, avec des maculatures fauves, quadrilatères, allongées. Cette coquille a 55 millimètres de long, et 9 de large. I' 33. Vis chapelet. Terebra monilis. Quoy. T. testa elongato-subulatâ, angusld, aciiminatâ, flavdj anfractibus planulatis, basi stipernc marginatis, albo-maculalis, transversîm obsolète striatis ; aperturd angustd , basi profundè et obliqué emarginatâ ; labro simplici ; columelld brevi; labio angtisto, subcalloso indutâ, Quoy et Gaim. Voy. de l'Astr. Zool. t. 2. p. 467. pi. 36. f. 21. 22. Kiener. Spec. des Coq. p. 26. n° 21. pi. 12. f. 29. Kiister. Conch. Cab. p. 29. n° 35. pi. 6. f. 10. Hinds. Proc. of Zool. Soc. 1844. p. i63.no 55. Habite les îles Mariannes ou les Caroiines? d'après M. Quoy. Espèce remarquable, qui, par sa forme, ne manque pas d'analogie avec le Terebra viyuros de Lamarck. Elle est allongée, étroite, composée d'un grand nombre de tours, aplatis et ornés, au sommet, d'un bourrelet quelquefois saillant dans certains individus, sur lequel sont disposés avec assez de régularité nue rangée de tuber- cules obsolètes, d'un beau blanc. Tout le reste de la coquille est d'un jaune fauve. Au-dessus de ce bourrelet, les tours portent habitueliement trois stries trausverses peu apparentes. L'ou- verture est de la même couleur que le reste de la coquille; elle est petite , étroite, et son angle supérieur est coupé par une petite gouttière antérieure. L'échancrure terminale est très oblique, et elle se prolonge un peu sous forme de canal. La colu- melle est fortement tordue dans sa longueur, et elle est toujours accompagnée d'un bord gauche qui se détache dans presque toute son étendue, sous la forme d'une lamelle courte et assez épaisse. Cette espèce a 55 millim. de long, et 8 de large. VIS. ftS9 -f 34. Vis parée. Terehra concinna. Desh. T. testa suhulatd, anguslà, anfractibus planulatis, longitudina- liter, profundè striatis suturis subcrenulatis ; aperturd mi- nïmà elongatâ, angustd, anfractibus supernè zonuld albd punc- tisque/uscis ornatis : ultimo basl zona albd instructo. Bucciniim strigilatum.'^AT. p. Gmel. p. 35oi. Schrot. Einl. t. i. p. 4oi. Buccinum. n» 173. D'Argenv. Conch. pi. n. f. R. Buccinum concinnum. Dillw. Cat. t. 2. p. 647. n" I44. Habite Aroboine. Espèce voisiae du Strigilata, mais dislincfe. La seule figure de d'Ar- genville en donne une idée satisfaisante: c'est uue des trois es- pèces confondues par Linné dans son Buccinum strigilatum. Elle est une des espèces les plus élroites , proporlionuellement à sa longueur. Elle se compose de dix-sept ou dix-huit tours à peine convexes, sur lesquels s'étendent, d'une sulure à l'autre, des stries étroites, mais enfoncées, d'une parfaite régularité, et se suivant, d'un tour à l'autre, du sommet à la base. Il n'existe aucune trace de stries transverses^ et les tours ne sont point di- visés par un sillon médian, comme dans la plupart des autres es- pèces. L'ouverture est petite, étroite, près de deux fois aussi longue que large. Son bord droit est brun en dedans, et divisé à-peu-près, par le milieu, par une zone étroite d'un beau blanc. La columelle est oblique; elle est accompagnée à la base d'un petit bourrelet blanc, qui la contourne jusqu'à l'extrémité de l'échancrure terminale. Ou remarque à son extrémité un petit bourrelet brun, décurrent, en forme de pli, et qui circonscrit en dedans l'échancrure de la base, de la même manière que dans les Buccins. La coloration de cette espèce la rapproche beau- coup du Terebra stiigdata de Lamarck. Elle est d'un brun violacé pâle, quelquefois grisâtre, et les tours sont ornés, à leur sommet, d'une zone blanche plus ou moins large, selon les in- dividus, sur laquelle sont rangées, en une seule série, des ponc- tuations d'un brun i-ouge, a^sez grosses, arrondies ou subquadran- gulaires. A la base du dernier tour, à l'endroit même ou s'ap- plique 1 extrémité du bord droit, se trouve uue autre zone blanche, étroite et sans ponctuation. Cette espèce est longue de 35 millim., et large de 6. 17. a6o HISTOIRE DES MOLLUQUES. Espèces fossiles, 1. Vis plicatule. Terebra plicatula, Lamk. T. testa tubulatâ ; anfractibus plicatis ; plicis crebris : infertorïhus obsoleùs, Terehra plicatula. Annales, vol. a. p. i66. U" i, * Roissy. Buf. Moll. ». 6. p. 36. n° 3. * Desh. Encycl. mélh. Vers. t. 3. p. iiSa. n° 14. Habite... Fossile de Grignoii. Mon cabinet. Celte Vis acquiert près d'un pouce de longueur. Le dernier tour de la spire est à-peu- près lisse; les autres, surtout les supérieurs, sont plissés longitu- dinalement. 2. Vis scalarine. Terehra scalarina. Lamk. (i) T. testa conicd, longitudinaliter costatâ, apice basique transverslm striatd ; anfractibus convexis^ subturgiis. Terebra scalarina. Ann. ibid. n° 2. * Fusus scalarinus. Desb. Coq. Foss. de Paris, t. 2. p. 574. n" 56. pi. 73. f. 27. 28. * Roissy. Buf. Moll. t. 6. p. 36. n° 4. Habite... Fossile de Parues. Cabinet de M. Defrance. Très belle espèce de Vis fossile découverte dans le sable coquillier de Parnes. Sa niasse présente un cône beaucoup moins allongé que dans les autres Vis. Par sa forme générale, et par les rôtes lougitudiuales parallèles et distantes dont elle est ornée, elle ressemble, au pre- mier aspect, à un jeune Scalata [^Turbo scalaris de Linné]; mais sou otiverture, sa columelle torse, et l'échaocrure de sa base, nous obligent de la ranger parmi les Vis. La longueur de cette coquille est d'un pouce et un peu plus. Son sommet est en mame- lon lisse; ses côtes longitudinales, sur le ventre de chaque tour, sont un peu plus élevées et comme pincées ou comprimées laté- ralement. (i) Celte coquille n'est point un Terebra, elle est courte, costulée, terminée par un canal court et un peu relevé. Ces caractères nous l'ont fait placer parmi les Fuseaux ; mais peut- être n' appartient-elle pas non plus à ce genre, car elle a dans l'ouverture quelque chose qui rappelle les Cassidaires. COLUMELLAIRBS. 261 LES GOLUMELLAIRES. Point de canal à la base de V ouverture , mais une échan- crure subdorsale ^ plus ou moins distincte , et des plis sur la columelle. Dans la coquille de ces Trachélipodes, le canal de la base de l'ouverture a tout-à-fait disparu, etla columelle, offrant constamment des plis dentif ormes, a dû servir à caractériser la famille. Les Columellaires effectivement constituent une famille naturelle, nombreuse en races diverses, et fort remarquable par la beauté des coquilles qui y appartiennent. Ces co • quilles faisaient partie du genre Voluta de Linné, genre immense en étendue, auquel Linné associait des coquilla- ges de familles différentes. Maintenant réduite, dans notre méthode, et ne com- prenant plus, parmi les coquilles qui ont des plis sur la columelle, celles dont l'ouverture est essentiellement entière à sa base, ni celles qui se terminent inférieurement par un canal, cette belle famille embrasse encore cinq genres distincts qui sont les suivans : Colombelle, Mitre, Volute, Marginelle et Folvaire. [La plupart des conchyliologues n'ont point adopté la famille des Columellaires de Lamarck, Cette famille, créée pour la première fois en 1809, dans sa Philosophie zoologique, était alors composée des cinq genres: Cancellaire, Marginelle, Co- lombelle. Mitre, et Volute. Dans l'ordre général, Lamarck lui avait assigné sa place entre la famille des Purpurifères et celle des Enroulées. Dans l'extrait du cours publié en 1812, La- marck fit subir à cette famille une seule modification qui con- siste dans la création du genre Volvaire, et le rapprochement de ce genre des Marginelles. Du reste, cette famille reste dans les mêmes rapports que dans sa méthode précédente. G, Cuvicr, dans la i"^* et dans la 2^ édition du Règne animal , conserva au genre Volute de Linné à-peu-près toute son étendue, en le a62 HISTOIRE DES MOLLUSQUES. subdivisant en un assez grand nombre de sous-genres, parmi lesquels figurent tous ceux que Lamarck a compris dans sa fa- mille des Columellaires. Les rapports que Cuvier donne à ce groupe sont, du reste, assez semblables à ceux de Lamarck, mais dans un ordre inverse. Dans ses tableaux systématiques, M. de Férussac modifia la famille des Enroulées de Lamarck en la réduisant aux trois genres : Vis, Mitre et Volute; il trans- porta les Marginelles et les Volvaires dans la famille des En- roulées, et le genre Colombelle fut compris dans la famille des Pourpres. M. de Férussac démembra le genre Volute, réformé par Lamarck, adopta le genre Yèt d'Adanson , et fit de ce seul genre une petite famille qui suit celle des Columellaires. Nous- même, sans partager entièrement les opinions de M. de Fé- russac, avions pensé que les Colombelles se rapprochent plus des Buccins que des Mitres et des Volutes, et en conséquence, nous avions proposé de faire passer le genre Colombelle dans la famille des Purpurifères. Depuis, nous avons pu nous assurer que Lamarck avait deviné mieux que personne la place du genre que nous venons de mentionner, car son animal se dis- tingue à peine de celui des Mitres. Quand on considère, dans leur ensemble, les coquilles qui constituent la grande famille des Columellaires de Lamarck, on est naturellement porté à les rassembler, comme l'a fait ce célèbre zoologiste, et l'on se per- suade aisément qu'elles constituent un ensemble naturel. Si l'on vient à considérer les animaux seul?, cette opinion se trouve un peu ébranlée, parce que ces animaux ne présentent pas dans tous les genres des caractères semblables, soit pour la forme des tentacules et la position des yeux, soit pour l'étendue du pied et du manteau. Il faut ajouter, cependant, que malheureuse- ment on ne connaît encore qu'un bien petit nombre d'ani- maux dans les divers genres de la famille des Columellaires; cependant, avec ceux qui sont connus, on peut établir une sé- rie dans laquelle on voit s'opérer des changeinens remarqua- bles dans certaines parties extérieures, sans que les parties principales de l'organisation aient éprouvé des changeniens aussi notables. L'animal des Colombelles n'a pas le manteau plus développé que celui des Buccins, mais il a la tête petite, les tentacules VIS. 263 grêles, et les yeux placés à la base externe , exactement comme dans les Mitres. Dans les Mitres, le pied et le manteau restent également petits, mais la trompe s'allonge outre mesure; tandis que dans les Volutes il y en a qui ont le pied réduit, comme dans les deux genres précédens ; mais déjà le lobe gauche du manteau s'élargit et sécrète un bord gauche calleux qui ne se voit pas dans les genres précédens. Dans le genre Volute lui- même, on voit le pied se développer insensiblement, se relever sur la coquille, et en couvrir une partie, et c'est de là que pro- viennent ces dépôts vernissés qui couvrent quelquefois une grande partie de la surface extérieure des Volutes. Dans le genre Cymhiiim de Montfort, le pied principalement prend un développement énorme; le lobe gauche du manteau ne prend pas une extension aussi grande que dans les Volutes propre- ment dites. Enfin, dans les Marginelles et les Volvaires, qui établissent un passage entre la famille des Columellaires et celle des Enroulées, les deux lobes du manteau se dilatent pour couvrir la plus grande partie de la surface de la coquille. Les observations qui précèdent conduisent naturellement à celte double conséquence, que la famille des Columellaires est naturelle, et doit rester telle que Lamarck l'a composée, et en- suite qu'elle sert véritablement de groupe intermédiaire entre la famille des Purpurifères et celle des Enroulées. Dans notre opi- nion, la famille des Columellaires ne doit subir qu'une seule mo- dification, qui consiste à faire rentrer le genre Volvaire dans celui des Marginelles . ] COI.OMBELI.E. (Golumbella.) Coquille ovale, à spire courte, à base de l'ouverture plus ou moins échancrëe et sans canal. Des plis sur la columelle. Un renflement à la paroi interne du bord droit, rétrécissant l'ouverture. Testa ovalis; spira hrevis. Apertiirœ hasis suhemarginata: canali nullo, Columella plicifera. Labrum interne gibbuni, aperturam coarctans. 264 HISTOIRE DES MOLLUSQUES. Observations. — Les Colnmhelles sont des coquilles cour- tes, petites, assez épaisses, souvent striées transversalement, et très variées dans leurs couleurs. Elles paraissent avoisiner les Mitres. Linné les a confondues parmi ses Volutes; mais elles s'en distinguent essentiellement par le renflement de la paroi in- terne de leur bord droit, renflement qui rend l'ouverture de la coquille étroite et sinueuse, et parce que l'animal qui les pro- duit est muni d'un petit opercule. Ces coquilles sont marines, littorales, et les espèces déjà con- nues sont fort nombreuses. L'animal des Colombelles est un Trachélipode, dont la tète est munie de deux tentacules portant les yeux au-dessous de leur partie moyenne. Un siphon au-dessus de la lête pour la respiration. Un très petit opercule elliptique et fort mince, at- taché au pied. [Dans nos observations générales sur la famille des Columel- laires, nous avons déjà donné quelques détails sur le genre Co- lombclle; mais ils sont trop insuffisans, et nous devons actuelle- ment les compléter. Le genre Colombelle, fondé par Lauiarck, rassemble un assez grand nombre de petites coquilles qui toutes présentent ce caractère commun d'une ouverture étroite, à bords parallèles, et presque toujours rétrécis par un renflement du bord droit. A ce caractère, Lamarck en avait joint un au- tre, celui de plis columellaires, semblables à ceux que l'on voit dans les Mitres ; mais Lamarck, à ce sujet, s'en est laissé impo- ser par une simple apparence dans un grand nombre d'espèces, et aussi par l'introduction de véritables Mitres dans le genre Co- lombelle. Il existe, en effet, des Mitres qui ont le bord droit épaissi en dedans, et qui, sous ce rapport, ont beaucoup d'ana- logie avec les Colombelles; mais si l'on vient à user ces coquil- les, de manière à mettre à nu la columelle dans toute son éten- due, on reconnaît que, dans les Mitres, les plis se continuent jusqu'au sommet; tandis que, dans les Colombelles, ces plis n'existent réellement pas : il faut donc croire que Lamarck avait pris pour des plis, dans les Colombelles, les tubercules ou les crénelures qui se voient sur la columelle, et que l'on peut com- parer à ce qui se remarque aussi, soit dans les Casques, soit dans certaines Pourpres. Ces observations rendent nécessaire la COLOMBELLE. 205 réforme des caractères génériques, et en même temps la sépara- lion en deux parts des pspèces de Colombelles de Lamarck : celles sans plis qui restent dans le genre réformé, et celles qui passent dans le genre Mitre. Nous avons fait remarquer précédemment que, malgré l'er- reur de Lamarck, à l'occasion des plis des Colombelles, ce savant zoologiste avait discerné, avec la plus grande sagacité, la place que ce genre doit occuper dans la série. Nous avons vu les ani- maux de plusieurs espèces appartenant à deux groupes bien distincts de Colombelles, les unes courtes et renflées, telles que le Cvlunibella rustica; les autres, Buccinoïdes et allongées, telles que le Columbella comdus {Buccinum Linncei, PayraudAu). Ces animaux ont la plus grande ressemblance avec celui des Mitres. Leur pied est allongé, étroit, peu épais, tronqué en avant, un peu dilaté à cette extrémité , exactement comme dans les cônes et les Mitres. La tête est petite, aplatie ; elle ressemble à un V, dont le sommet serait appuyé sur un col étroit et court. Les tentacules forment les deux branches du V; ils sont cyiindracés, coniques; ils sont pédicules à la base, dans le tiers de leur lon- gueur environ, et c'est au sommet de ce pédicule que se trouve placé l'organe de la vision. Ces pédicules sont soudés dans toute leurlongueurau côté externe des tentacules. La bouche est située en avant et en dessous de la léte ; elle se présente sous la forme d'une petite boutonnière, au travers de laquelle l'animal fait sortir une trompe cylindracée très longue, dépassant souvent en longueur celle de l'ouverture de la coquille. Le manteau est mince, diversement coloré, suivant les espèces; il revêt tout l'intérieur de la coquille, et il se prolonge en avant en un tube cylindrique assez gros, que l'animal porte souvent en avant, et qui passe par l'échancrure terminale de la coquille. A l'extré- mité postérieure du pied, l'animal porte un petit opercule corné, assez comparable à celui des cônes. Les Colombelles sont des animaux de rivages ; il y en a quel- ques-unes, cependant, qui vivent plus profondément, et que l'on ne peut obtenir qu'au moyen de la drague. Toutes sont petites, d'un médiocre volume ; souvent elles sont ornées de très agréables couleurs, et quelques-unes prennent des formes très élégantes. Le plus grand nombre des espèces vivent dans les mers 266 HISTOIRE DES MOLLUSQUES. chaudes; on en connaît quelques-unes dans les mers tempérées; nous n'en connaissons point encore dans les mers glaciales. La- marck n'a connu qu'un petit nombre d'espèces de ce genre ; il en confondait quelques-unes dans son genre Buccin, et quel- ques autres parmi les Mitres. Depuis que le goût de la con- chyliologie s'est répandu, et que les mers sont accessibles aux voyageurs, on a ajouté un nombre très considérable d'espèces, que M. Kiener a porté d'abord à cinquante-trois, et M. So- werby, plus récemment, en a décrit cent deux espèces dans la quatrième partie de son Thésaurus conchyliorum. Nous croyons que ce nombre pourrait s'accroître encore, car, dans notre seule collection, nous comptons une vingtaine d'espèces qui n'ont point été décrites dans les ouvrages que nous venons de men- tionner. Les espèces fossiles sont peu nombreuses: nous en con- naissous quatorze seulement qui appartiennent, sans exception, aux deux étages supérieurs des terrains tertiaires, car jusqu'à présent aucune espèce de ce genre n'est connue dans le bassin de Paris. ] ESPÈCES. I. Colombelle strombiforme. Columbella stromhiformis» Lamk. (i) C, testa ovato- turbinât à, subulatâ, lœviusculd, caslaneà, strigisalbis longitudinalibus breviuscidis ornatâ; anfraciïbus superiiè angida- tis; sp'trd exserliuscutd; labro rnajuscido, crasso^ intus dentkulato. * An eadem? Sow. Gênera of Shells. f. i. * Desh. Encycl. mélh. Vers. t. 2. p. s5i. n" J. * Reeve. Conch. Syst. t. 2. p. 218. pi. aS;. f. i ? * Kiener. Spec. des Coq. p. 3. n° i. pi. i. f. i. * Sow. Thés. Conch. p. iio. n° r. pi, 36, f. i. 2. (i) Dans la plupart des collections, on réunit au Columbella strombiforinis de Lamarck, une coquille qui lui ressemble beau- coup ; M. Sowerby la distingue d'après des caractères qui pa- raissent de peu de valeur, mais qui en acquièrent par leur constance. Celte espèce, à laquelle le zoologiste anglais donne le nom de Coluinbclla major^ est la variété de M. Kiener du Strom- biformis de Lamarck. COLOMBELLS. 267 * Buccinum stromblforme^ Wood. Ind. Test. Sup. pi. i. f. 18. * Blainv. Malac. 1. 29. f. 3. Habite la mer Pacifique, sur les côtes d'Acapulco. MM. de Hum- boldt et Bonpland. Mon cabinet. Elle est striée transversalement à sa base, et a deux plis sur la colunielie. Longueur : i pouce. 2. Colombelle étoilée. Columhella rustica. Lamk. (i) C. testa ovato-turblnatd, lœvî, albo spadiceoque reticiilatâ^ propè su- turas macnlis albis angularibus stellatis ornatâ; labro intîis den- ticulato. Vûluta rustica. Lin. Sjst. nat. éd. 12. p. 11 90. Gniel. p. 3447. vfi 36. Lister. Concb. t. SaS. f. 46. et t. 826. f. 49. Petiv. Gaz. t. 3o. f. 6. Gualt. Test. t. 43. fig. E. G. H. Adans. "Voyage au Sénég. pi. 9. f. 28. le Siger. Knorr. "Vergn. 6. t. 18. f. 4. Martini. Conch. 2. t. 44. f. 469. 470. * Philip. Enum. Moll, Sicil. p. 228. n° i. *■ Blainv. Faune franc, p. 2o5. n° i. pi. 8. f. 8. g. lo. * An eadem? Sow. Gênera ofShells. f. 3, * Desh. Encjcl. méth.Vers. t. 2. p. iSi. n° 2. * Reeve. Conch. Syst. t. 2. p. 218.pl. 257. f. 3.' * Kiener. Spec. des Coq. p. 7. n° 5. pi. i. f. 3. 3 a. pi. 2. f. i. * Sow. Thés. Conch. p. ii4. n° 10. pi. 36. f. 19.22. 24. * foluia rustica. Délie Chiaje dans Poli. Testac. t. 3. 2^ part, p. 33. pi. 4 6. f. 39. 40. 4i. * Foluta rustica. Lin. Syst. nat. éd. 10. p. 73i. (i) M. Kiener rapporte à cette espèce le Columbella reAicu- lata de Lamarck : mais cette espèce, qui est des mers du Brésil, se distingue toujours, et doit être conservée dans les catalogues. M. Kiener sépare du Rustica, sous le nom de Columbella sport' giarum , une coquille plus allongée, il est vrai, que la plupart des individus du Rustica, mais qui cependant doit y rentrer à litre de variété. Nous avons eu occasion d'observer le Columbella rustica sur une grande étendue de côtes, et nous nous sommes assuré, par une foule de variétés, que ces individus allongés ne peuvent constituer une espèce à part: ils sont habités par un animal identique ave-c celui des individus à spire courte. i6S HISTOIRE DES MOLLUSQUES. * Roissy. Buf. Moll. t. 6. p. 6. n° a. * Voluta nistica. Boni. Mii';. p. 223. * Id. Olivi. Zool. Adriat. p. 141. * Id. Dillw. Cat. I. i. p. 533. ii» 75. * PajT. Cat. des Moll. de Corse, p. r64. n» Sag. Habite l'Océan Atlantique et celui des Antilles. Mon cabinet. Jolie coquille, lisse, réticulée de rouge-brun, comme ponctuée de blanc et uiarquée contre les sutures de taches blanches, irrégulières et sielli formes. Longueur : 9 lignes un quart. 3. Colotnbelle commune. Columbella mercatoria. Lamk. C. testa ovalo-turbinatâ, transverslm su/catd, albâ, lineolis ru/o~ fiiscis transversis suhfasciculatis pictd, i/iterditm fasciatà; labro intîis denttculato. yoluta mercatoria. Lin. Omel, p, 3446. u° 35, Lister. Conch. t. 8a4. f. 43. Bonanni. Recr. 3. f. 36. Àmpliata. Peliv. Gaz. t. 9. f. ',. Gualt. Test. t. 43. fig. L, AJans. Sénég. pi. 9. f. 29. le Starou. Knorr. Vergn. 4. t. 12. f. 5. Martini. Conch. 2. t. 44. f. 452-458. Encycl. pi. 375, f. 4. a. b. * Mus. Gotlv. pi. 16. f. 120. b. d. 6. * Voluta mercatoria. Lin. Syst. nat, éd. 10. p. 730. * Brookes. Inirod. of Conch. pi. 6. f. 72. * Roissy. Buf. Moll. t. 6. p. 6. u" 5. * Columbella variab'dis. Schuni. Nouv. Sysf. p. a45. * yoluta mercatoria Born. Mus. p. 222. * Id. Schrot. Einl. t. i. p. 2i5. n° 18. yoluta mercatoria. Dillw. Cat. t. r. p. 53a. n° 74. * Blainv. Faun. franc, p. 207. pi. 8. f. 6. * yar. scalaris. Sow. Gênera of Shells. f. 9. * Desh. Encycl. méth.Vers. t. 2. p. 252. n° 3. * yar. scalaris. Reeve. Conch. Syst. t. a. p. 219. pi. 258. f. 9. * Kiener. Spec. des Coq. p. 23. n° 19. pi. 5. f. r. i a. i b, * Sow. Thés. Conch. p. ii5. n° 14. pi. 36. f. 28 à 32. Habite l'Océan Atlantique, sur les côtes de l'île de Corée, et les mers des Antilles. Mon cabinet. Petite coquille assez jolie, et commune dans les collections. Longueur : 9 lignes. 4. Golombelle jaunâtre. Columbella flavida. Lamk. t\ testa ovato-lurbinatà, lavi, hasi striatd, flavicante; spird exser^ tiusculd; labro itillis denliculato. COLOMBELLE. 269 Buccinum fiavum. Brug. Dict. n° 53. • Kiener. Spec. des Coq. p. 34. n» 3o. pi. 8. f. 3, • Columbella punctata. Sow. Gênera ofShells. f. 5. • Id. Reeve. Coiich. Sjst. t. a. p. 218. pi. aSy. f. 5. • Sow. Thés. Conch. p. 118. u" aa. pi. 3;. f, 55. 56. Habite. . . Mon cabinet. Longueur : 9 ligues un quart. 5. Colombelle semi-ponctuée. Colombella semipunctata. Lamk. (i) C. testa ovato-turbinatâ, turgidà, lœvi, basi striatd, parte inferiore rufây albo-punctatà, siiperiore pallidiore, macuUs albis iriegulari~ bus pictâ; spirâ obtusiusculâ; labro intîts denticulato . Lister. Conch. t. 826. f. 48. Gualf. Test. t. 43. fig. D. Martini. Conch. 2. t. 44. f. 465. 466. Buccinum punctatum. Brug. Dict. n° 5a. • Foluta torva. Pars. Dillw. Cat. t. r.p. 533. n» 76. • foluta discors. Gmel. p. 3455. • Sebrot. Einl. t. i. p. 279. n° i35, • Martini. Conch. t. 4- pK i5o. f. 1400. • Id. Wood Ind. Test. pi. 21. f. i3i. • Foluta discors. Dillw. Cat. t. i. p. 556. n» i34. • Kiener. Spec. des Coq. p. 38. n° 34. pi. 8. f. x. Exclus, varier. " Sow. Thés. Conch. p. 119. n» 23, pi. 37. f. 58 à 61. Habite sur les côtes orientales de l'Afrique, Mon cabinet. Jolie co- quille luisante et agréablement colorée. Longueur ; 9 lignes, 6. Colombelle bizonale, Colombella bizonalis. Lamk. (2) C. testa ovato-turbiitatd, lœvi, basi striatd, albâ; strigis longitudina- (i) Nous rapportons à cette espèce le Foluta discors de Gmelin, parce qu'elle lui est identique, et cette identité nous conduit à proposer de substituer le nom plus ancien de Gmelin à celui de Lamarck. (a) Cette coquille est une véritable Mitre: elle a des plis à la columelle, tandis que les Colombelles proprement dites n'en ont point ; il est à présumer que Lamarck se sera laissé tromper par le bord droit, très épais dans cette espèce, ce qui lui donne de la ressemblance avec les Colombelles: mais elle n'est pas la seule des Mitres qui offre le même caractère. Lamarck a repro- duit cette espèce dans le genre Mitre, sous le nom de Littcrutn. 9^0 HISTOIRE DES MOLLUSQUES. libus luteo-Tufis confettis in zonas duabus dispositis : columellâ quadriplicatd Martini. Conch. i. t. 44> f> 463. 4(14. Encycl. pi. 3^5. f. 7. a. b. Habite. . . Mon cabinet. Ouverture un peu dilatée inférieurement. Longueur : 10 lignes et demie. ^. Colombelle réticulée. Columbella reticulata. Lamk. (1) C. testa ovato-turbinatd, Icevi, basi striald, albd, lineis spadiceis re- ticulatdf pliais columellœ obsoletis, Encycl. pi. 875. f. 2. a. b. * Columbella rustica.Vàr. Kiener. Spec. des Coq. p. 8. pi. 2. f, 2. * Sow. Thés. Conch. p. ii5. n» 12. pi. 36. f. 23. 26. Habite. . . Mon cabinet. Longueur : 8 lignes, 8. Colombelle hébraïque. Columbella hebrœa, Lamk. (2) C. testd ovatooblorigd, lœvi, basi striald^ albd, litturis fiiscis longi- tudinalibtis iriterruptis fasciatd; columellâ quadriplicatd. Habite. . . Mon cabinet. Longueur : 8 lignes un quart. 9. Colombelle panthérine. Columbella pardalina. Lamk. C. testd ovalt, lœvi, basi striald, albd, maculis rujo-fuscis pictd; co- lumellâ obscure plicatd. * QuoyetGaim.Voy. de l'Astr. Zool. t. 2. p. 586.pl. 40. f. 29. 3o. * Desh. Encycl. mélh.Vers, t. 2. p, 252. n° 4. * Kiener. Spec. des Coq. p. 36. n" 32. pi. 4. f. 3. * Sow. Thés. Conch. p. 124. n° 38. pi. 38. f. 90. 91. 92. Habite. . . Mon cabinet. Le fond blanc de cette coquille ressort en taches rondes entre ses maculations brunâtres. Long. : 7 ligues. 10. Colombelle écrite. Columbella scripta. Lamk, (3) C. testd avait, lœvi j basi striatd, albd, litturis fuscis minimis fascia- tïm cinctd; columelld bipUcatd, extîis denticulatd . (i) M. Kiener rapporte cette espèce au Columbdln mstica à titre de variété: pour nous, elle nous paraît distincte, opinion que partage aussi M. Sowerby. (2) Cette coquille est une véritable Mitre: Columellâ quadri- plicata , dit Lamarck , le prouve suffisamment. D'après M. Kiener, celte espèce ne serait qu'une autre variété du Mitra litterata, dont le Colombella bizonalis serait aussi une variété impor- tante. (3) M. Sowerby, dans son Thésaurus conchyliomm , donne COLOMBELIiE. 27 1 * Desh, Encycl. mélh.Vers. t. 2. p. 253. n» 6. * Kiener. Spec. des Coq. p. 5o. n° 45. pi. 6. f. 3. 3 a. * Colombella versicolor. Sow. Proc. of Zool. Soc. t. 2, p. 119. * Id. Sow. Thés. Conch.p. 117. n° 18. pi. 37. f. 41 à 46. Habite — Mon cabinet. Petite coquille, ayant des fascies transverses de linéoles brunes verticales ressemblant à des caractères d'écriture. Longueur : 5 lignes 3 quarts. 11, Colombelle ovulée. Colunibella ot^ulata. Lamk. C. testa ovalij nilidâ^ transversïm et m'mutissimè strialây rufo-cas- taneâ, maculis albis irregularibus sparsis ornatd; spird brevi, ob- tusiusculd. * Desh. Eucycl. méth.Vers. t. 2. p. 253. n" 7. * Kiener. Spec. des Coq. p. 40. n° 36. pi. 14. f. 3, * Sow. Thés. Conch. p. 120, n" 27. pi. 37. f. 67. 68.69. Habite. . . Mou cabinet. Plis de la columelle obsolètes; bord droit légèrement denté. Longueur : 6 lignes. 12. Colombelle luisante. Columbella nitida. Lamk. (i) C. testa ovato-oblongd,lœvi, nltldd, albd, maculis punctisque fuîvi s à cette espèce un nom nouveau, celui de Columbell versicolor. M. Sowerby veut justifier ce changement en disant que l'espèce de Lamarck a été établie avec une seule variété, peu impor- tante, dans une espèce qui en contient plusieurs autres ; mais ce motif ne paraîtra pas suffisant aux yeux des zoologistes qui adoptent les principes rigoureux de la nomenclature. Si ce pré- texte de changemens, dans les noms spécifiques, était changé en principe, il y a une foule d'espèces qui, déjà établies sur de bonnes observations, devraient changer de nom à mesure qu'elles seront mieux connues, et cela est inadmissible. (i) Plusieurs conchyliologues, et M. Sowerby entre autres, attribuent à cette espèce le Buccinum nitididum de Linné : eu effet, la plupart des caractères assignés par Linné, à son es- pèce, conviennent au Columbella nitida de Lamarck; mais pour nous l'identité n'est pas parfaite, parce que Linné dit : longitu- dinaliter striato-rugosà ^ ce qui ne peut pas convenir à une co- quille lisse et polie, qui entrerait dans le genre Marginelle si elle avait des plis à la columelle. 272 HISTOIRE DES MOLLUSQUES. aul rubris irregularibus pictd; spirâ brevi; columelld subhiplicatd . Lister. Conch. t, Sa^. f, 49. b. * Reeve. Conrh. Syst. t. a. p. a 19. pi. a58. f. 7. * Kiener. Spec.desCoq. p. 39. ij° 35. pi. i5. f. i. * Sow. Thés. Conch. p. lar. n" ag. pi. 40. f, i6a. * Colombella nitidula. Sow. Gênera of Shells. f. 7. * Desh. Encycl. méth.Vers. t. a. p. a53. n° 5. Habite les mers des Antilles. Mon cabinet. Jolie coquille, très variée dans la disposition et la couleur de ses taches. Longueur : 7 lignes et demie. i3. Golombelle foudroyante. Columbellafulgurans. Lamk. C, testa ovatd, dorso Icevi, basi striatd, spadiceo-nigricaute; itrigis albls longitudinalibus angtdato-flexuosis fiilmen (emulantibitsf spird brevi, obtusd; aperturd ringente, subviolaced. Petiv. Gaz. t. 49. f- 9. 10. Encycl. pi. 374. f. 7. a, b. * Foluta flammea.Yav. p.Gmel. p. 3435. n° 2. * Lisler. Conch. pi. 837. f. 49 e. * Desh. Encycl. méth.Vers. t. a. p. aSi. a° 8. * Sow. Thés. Conch. p. ia5. n» 40. pi. 38. f. 94. 95. 96. * Buccinum fu/gurans.Wood. Ind. Test. Supp. pi. 4. f. 19. Habite. . . l'Océan Indien.? Mon cabinet. Jolie coquille, remarqua- ble par sa coloratiou, à bord droit épais, gibbeux, très denté. Lon- {;ueur : 7 ligues 3 quarts. 14. Golombelle rubanée. Columhella mendicaria. Lamk. C. testa ovatd, ventiicosd^ nodtdosd, transverslm striatd, tœniis al- terné nigris et albis aiit luteotis cinctd- aperturd subcinnamomed ; labro crasso, dentato. Foluta mendicaria. Lio. Syst. nat. éd. 12, p. 1191, Gmel. p. 3448. n° 38. Lister. Conch. t. 826. f. 47. Petiv. Gaz. 1. 11. f. 5. Gualt. Test. t. 5a. fig. E. Knorr.Vergn. 4. t. 16. f. 3. Dana. Martini. Conch. 2. t. 44. f. 4^0, 461. Encycl.pl. 875. f. 10, a. b. * Foluta mendicaria. Lin. Syst. nat. éd. 10. p. 781. * Foluta mendicaria. Horu. Mus. p. a2 4. * Id. Schrol. Eiiil. t. i. p. ai8. n" 21. * Id. Dillw. Cal. I. I. p. 536. n° 82. COLOMBELLE. 273 * Qu.oy et Gaim.Voy. del'Astr. Zool. t. 2. p. 584. pi. 40. f. 27. a8. * Sow. Gênera of Sbells. f. 4. * Desli. Encycl. méth.Vers, t. 2. p. a54. n^g. * Reeve. Concli. Syst. t, 1. p. 218. pi. 257. f. 4. * Kiener. Spec. des Coq. p. 48. n° 43. pi. 6. f. i. i a. Habite les mers de l'Inde. Mon cabinet. Petite coquille, comme zébrée par des rubans alternativement blancs et noirs qui la ceignent. Elle est obscuréuieut noduleuse. Spire tantôt obtuse, tantôt plus saillante et pointue. Longueur : 7 lignes 3 quarts. ib. Golombelle tourterelle. Columbella turtun'na. Lamk. C. testa ovato-turbinatd, supernè lœv'igatd, infernè transversïrn atriatd, , alèd, lineolis ptinctisque fulvis pictd; spirâ brevi; aperturd rin- gente subrosed. Encycl, pi. 374. f. 2. a. b. * Desb. Encycl. méth.Vers. t. 2. p. a54. u° 10. * Kiener. Spec. des Coq. p. 16. n" i3. pi. ir.f. 3. * Sow. Thés. Conch. p. ii6. u° 17. pi. 37. f. 38.39.40. Habile... Mon cabinet. Ouverture fortement dentée, tant .<;ur la columelle que sur le limbe interne du bord droit. Longueur : 6 lignes et demie. 16. Golombelle ponctuée. Columbella punctata. Lamk. C, testa ovato-turbinatd y infernè transversïrn striatd, injundo spa- diceo-nigricante punctis albis laxi dispersis pictd; spirâ brevi, ob- tiisd; labro crasso^ dentato. Petiv, Gaz. t. 18. f. i. Martini. Conch. 2. t. 44. f. 471. Encycl.pl. 374. f. 4. a. b. * Columbella f ulgurans. Y ar. Kiener. Spec. des Coq. p. 35. u" 3r. pi. 7. f. I e. * Desb. Encycl. méth.Vers. t. 2. p. 2 55. n" 11. Habite l'Océan Indien. Mon cabiuet. Les points blancs de son der- nier tour sont ronds ; mais sur la spire, on ne voit que de petites taches blanches et oblongues. Longueur : 6 lignes et demie. 17. Golombelle unifasciale. Columbella unifasclalis. C. testd ovatd, in/ernè transversïrn striatd, fulvo-rufescente- ultimo an frac tu supernè fascid obscure albd cincto; spirâ breviusculd, obtusà. [bi] Var. testd penitus et exquisitè striatd ^ fascid nuUà; spirâ exser— tiusculd. Habile les mers de l'Ile de-France. Mon cabiuet. Quatre plis à la co- lumelle. Longueur : 6 iipînes nu quart Tome X. i8 274 HISTOIRE DES MOLLUSQUES, i8. Colombelle zonale. Columbella zonalis. Lumk. (i) C. testa parvâ^ ovato-oblougà, transversïm stiiatâ, longitudinaliter et obsolète costulaid, stihnodulosd, fasciis alterné albis et nigris cinctâ; spïrâ exsertù. Martini. Conch. 2. t. 44. f- 459. * Voluta costica.Max. 8, Gmel. p. 8447. * Schrot. Einl. t. i. p. 273. Voluta, n» iio. * Voluta nana. Dillw. Cat. t. i. p. 536. n° 83. Habite. . . Mon cabinet. Celle-ci est distincte, par sa forme, du C, mendicaria, sa spire étant presque aussi longue que le dernier tour. Elle lui ressemble d'ailleurs par sa coloration. Longueur: 4 lignes un quart. *|* 19. Colombelle grande. Columbella major. Sow. c. testa ovatd, média gibbosâ, castaneâ, albido-punctulatà; spirâ hreviusculd, pyramidali, acuminatd; anfractibus lœvigat'is; ultime maxime , supernè rolundato-turgido , itifrà spiraliter sulcatoj aperturd elongatd^ flexuosd^ albd^ supernè obtuse angulatd; labro albo, iutiis denticulato; labio columcUari supernè calli/erOj infrà plicato- rugos o . Sow. Proc. of Zool. Soc. Lond. i832. p. 119. Columbella strombiformis.'^ SX. Kienei'.S'^QC.àesÇtQq. p. 3. pi. i. . f. i.a. Columbella major. Sow. Thés. Conch. p. 1 10. n" 2. pi. 36. f. 3.4.6. Habite les mers de l'Amérique Méridionale. Presque tous les auteurs confondent cette espèce avec le Columbella strombiformis de Lamarck. M. Sowerby, le premier, l'a distinguée d'après des caractères constans, dont ou saisit bien la valeur lors- qu'on vient à les comparer avec ceux de l'espèce que nous venons de mentionner. Par sa taille et par sa forme, elle se rapproche considérablement du Strombijormis; elle a proportionnellement la spire plus étroite et plus allougée. Les tours sont à peine convexes et ne sont point subanguleux dans le milieu. L'ouverture est toute blanche ; elle est étroite; son angle supérieur est un peu porté en dehors, comme dans le Strombijormis. Son bord droit est in- (i) Cette espèceavait déjà reçu le nom de Voluta nana de Dill- wyn, avant que Lamarck la mentionnât : elle doit donc repren- dre son premier nom , et sera inscrite sous celui de Columbella nana. COLOMBELLE. 275 fléchi dans sa longueur, liés épaissi en dedans, et chargé d'une douzaine de grosses dentelures, dont les moyennes sont les idus épaisses, Lacoiumelle, outre les granulations irrégulières, présente deux plis profonds. Une coloration assez constante vient à l'ap- pui des caractères propres à cette espèce. Sur un fond d'un brun rougeâtre, plus ou moins foncé, toute la base du dernier tour est ornée de fines ponctuations blanches, ou d'un fauve j)àle. Vers le sommet des tours, et principalement à l'angle de l'ouverture, il y a quelques grandes taches d'un beau blanc. Cette coquille est longue de 3o millim. et large de i8. f 20. Colonibelle de Vay la. Co/umbella Paytensis. Lesson. C, testa oblongd, castaned, albido maculatd et guttatd; spird acu- minatâ; anfractibus '],poslicè angulatis : iillimo ventricoso, injrà spiraliter sulcato; aperlitrd latd, ohlongd, intlis violascenle^ sic pernè angulatd; labio externo stibjlc.xuoso^ subincrassafo, i/itits denùculato; columelld infrà uitituberculatd; labii interni margine ad basin denticuUs 6. Lesson. Revue Zool. 1842. p. 184. n" 2, Sow. Thés. Conch. 4^ fasc, p. n6. «" i6. pi. 36. f. 36. 37. Columbella vaytalida. Kiener. Spec. des Coq. p. 5. n° 3. pi. r. f. 2. Habile les côtes du Pérou. Celle-ci est une des plus grandes espèces du genre. Elle est ovale- ventrue, elle a de l'analogie avec le Columbella strombiformis, mais elle s'en distingue par un grand nombre de caractères. Sa spire couoïde compte sept à huit tours creusés, au-dessous de la suture, d'une rigole assez large et peu profonde. Le dernier tour est ven- tru, et il est sillonné à la base. Tout le reste de la coquille est lisse. L'ouverture est allongée, plus large en proportion que dans la plupart des autres espèces. Elle est d'un violet pâle en dedans. Son bord droit, médiocrement épaissi dans le milieu, porte de grosses dentelures inégales. La colunielle présente, à la base d'un bord gauche très court, une rangée de six gros tubercules aplatis; enfin cette colunielle présente, vers son milieu, un seul pli assez profond. Toute cette coquille est d'un brun marron foncé, et elle est toute couverte de très fines ponctuations arrondies, d'un blanc fauve, irrégulièrement éparses. Cette coquille a 3o millim. de long, et 17 de large. -j- 21. Colonibelle de Plee. Cohiinbella Pleei. Kiener. C, testd bret'i, crassiusculd, lœvigatd, albicaate, macuiis uariis aitran- tiacobiunneis pictd; spird brevi, submiicronatd^ propè apicem gra- nosd; anfractu ultimo maximo, lœvi, ad basin et propè externam i8. TinQ HISTOIRE DES MOLLUSQUES. partem lahli externi transversïm siilcato; apertitiâ stibsinuosâ, pur- piirascente roseâ^ ad basin coliimella (lenlictilis parvis 5 externis, ittlernis duobits validis. Kiener. Spec. des Coq. p. 24. n° ao. pi. 5. f. 1. Columbella ritdis. Sow. Thés. Couch. p. 116. n" i5. pi. 36. f. 33. 34. 35. Habite Masbale et Dumuguetle. On confondrait facilement cette espèce avec le Columbella mcrcato- ria. Elle eu a toutes les apparences; on pourrait même croire qu'elle constitue une simple variété; mais il suffit d'en observer un certain nombre d'individus pour se convaincre qu'elle doit for- mer une espèce toujours distincte. Sa spire , courte et conique, compte sept à huit tours étages, aplatis, divisés en deux parties à- peu-près égales: l'une supérieure et aplatie, l'autre inférieure, for- mant un angle presc|ue droit avec la première. Le dernier tour est élargi au milieu, attéuué à la base, et se termine par une ouverture étroite, sinueuse dans le milieu; le bord droit, infléchi vers le milieu de sa longueur, est très épaissi en dedaus; il est garni de petites dents aiguës, dans toute sa lougueur, La columelle présente vers la base un pli très profond. Toute la surface de cette coquille est couverte de petits sillous inégaux, subgrauuleux. La coloration est assez variable, et elle a beaucoup de rapports avec celle du Mercatoria, tantôt jaunâtre, tantôt brune, avec des points blancs ou des flammules de la même couleur. Les grands individus ont 27 millim. de long, et 16 de large. f aa. Colonibelle rembrunie. Columbella fuscata. Sow. C. testa ovato-acuminald, medio ventricosd, castaned, albidd guttu- lald, epidermide fuscd iiidutd; spird acuminatâ- anfractihus 7; ult'imo maximo; aperturâ elongatd, flexuosâ; périt rcmatis albidi aut violacei medio intîis denticulatd ; columellœ diinidio inferiore denticutato. Sow. Proc. of Zool. Soc. Loud, i832. p. 117. Columbella meleagris. Kieuer. Spec. des Coq. p, 10. n* 7. pi. 3. f. 3. Sow. Thes.Conch. p. 114. n" n.pl, 36. f. 20. aS. Habite l'Amérique œéridiouaie (Panama, Sainte-Hélène, Monte- Christi). Espèce lrè.s voisine, pour la forme et la coloration, du Columbella rustica de Lamarck. On rencontre, parmi les individus de la Mé- ditenanée, quelques-uns que l'on pourrait confondre avec le Co- lumbella fuscata, sans quelques caractères constans qui servent à reconnaître ces espèces. Celle-ci est ovale-ventrue, à spire comte COLOMBELLE, 277 et conique, composée de six à sept tours, dont les premiers sont violacés; le dernier est renflé dans le milieu, atténué à la base ; il est lisse, comme le reste de la fanfare. L'ouverture est d'un blanc rosé ou violacé : elle est en fente très étroite. Le bord droit, renflé dans le milieu, présente dix ou onze dentelures peu saillantes : les antérieures sont obsolètes. Lacolumelle est épaisse, garnie vers la base d'un petit bord gauche renversé, demi-circulaire, sur lequel on compte quatre ou cinq dents qui ressemblent à des plis. A l'ex- térieur, celte coquille, sur un fond d'un beau brun marron, est ornée d'un très grand nombre de poncluations blanches, irrégu- lièrement éparses.Vers le milieu du dernier tour, il arrive souvent que les taches se réunissent et forment une zone transverse de lâches blanches irrégulières. Enfin, au somme! des tours, et immé- diatement au-dessous de la suture, se montre une zone dentelée, blauche, qui forme une sorte de collier à plaque triangulaire. Cette espèce est longue de 25 roillim.,et large de i4. f 23. Co\omhc\\e aranéeuse.Columbellaaraneosa.Kïen. C. testa oblongd, lœvîgatà, pallescente, strigis macnîisque castaneis undatis punctisve albh ornatd; splrœ apice nigricanle; anfracti- bus 6, postîcè subnodulosis : ultimo magno, anticè transversim stiiato ; aperttirâ latiusculd , labio externo exths strlato, interna denticults externis S-g, interuis 2-3; canali latîusculo. Kiener. Sj.ec. des Coq. p. 49- »" 44- pi- 9- f- 4- C. bidentata. Sow. Thés. Conch. p. ii8. n» i\. pi. 37. f. 53. 54. Habite la rivière des Cygnes à la Nouvelle-Hollande. Par sa forme , cette espèce se rapproche du Columbella mercatoria, cependant elle est en proportion plus allongée et plus étroite. Sa spire est allongée, conique, noire au sommet, un peu plus courte que Touverture, composée de sept à huit tours convexes, lisses, dont le dernier, très atténué à la base est à peine strié à son extré- mité antérieure. L'ouverture est blanche, allongée, étroite. Le bord droit, peu épaissi dans le milieu, porte sur l'épaississement cinq ou six petites dentelures. La columelle est presque droite, et pré- sente un pli assez saillant dans le milieu. Sur un fond d'un beau blanc transparent, celte coquille est ornée d'un fin réseau, irrégu- lier, formé de petites linéoles onduleuses qui s'entrecroisent diver- sement. Ces linéoles sont d'un brun fauve plus ou moins foncé. Cetle coquille est longue de 1 7 millim;, et large de huit, f 24. Colombelle de Duclos. Columbella Duclosiana. Sowerby. C. testa ovatd, utrinquè acuminatd, longitudinaliter coslatd, satio- 378 HISTOIRE DÈS MOLLUSQUES. ratcfuscd, zon'ts bin'ts paîlidittribus ; spirâ acumtnatd ; anfracti" ùi/s6, coslalh; iillhni mai;iii parle vcntrall longitudinaliter cos- tato, interslitiis coslaruni liansvcrsïm slrialis^ dorsali lœvigald, anticè tmnsversïm striald ; aperliird Intiitsciild, flej,uosd , nigri- cante; lahio externo crasso , inlits denlicidis 8-g, posticis majori- bus; intenio posticè callifero ; canali breviter acuminafo, subre- flexo; epidermide crassiusculd. Sow. Thés. Conch. p. ii3. u" 8, pi. 36. f. i5-i6. Habile sur les cotes de Malacca. Espèce fort belle, et bien facile à distinguer : elle a un peu l'appa- rence d'une Cancellaire. Elle est ovale-oblongue, renflée dans le milieu. Sa spire, courte et conique, se compose de six tours élroits, sub-auguleux dans le milieu , ornés de rotes longitudi- nales régulières, entre lesquelles se uioutrent des stries trans- verses, fines et serrées; ces côtes et ces stries diminuent peu-à- peu et disparaissent sur le dos du dernier tour ; cependant les stries transverses se montrent à la base de la coquille, et se con- tinuent le long du bord droit : celui-ci est épaissi en dedans et en dehors; l'ouverture est étroite, un peu contournée en S; elle est brunâtre. L'épaississement du bord droit est d'un blanc vio- lâtre, et il porte huit à neuf dentelures obtuses, dont les trois ou quatre premières sont les plus grosses. La columellc est sensible- ment renflée dans le milieu, et elle est garnie d'une série de tu- bercules très effacés. Cette coquille est d'un beau brun marron foncé, couleur qui est interrompue dans le milieu du dernier tour par une ou deux zones d'un brun plus pâle. Elle est longue de 20 millim. et large de 9. *f 25. Colombelle pâle. Columhella pallida. Desh. C. testa mioimd ovato'Ventricosd, transverslm tenue striacd^ albâ vel stibjlavd, flammulis rubescentibtis ad basin picld ; an/ractibus angustis in medio sub-angulatisy longitudinatiter costatis : uUimo stipernè titbercitlato ; aperturd angustd, albd, sintiosd. Cotitmbella nana. Kiener. Spec. des Coq. p. 53. i\° 48. pi. 14. f. 4. Habile... La Colombelle zonale de Lamarck devant reprendre le nom AcNana puisque Dillwyn lui avait donné cette épithète, il est nécessaire d'imposer un autre nom au Cotumbella nana de M. Kieuer. Petite coquille qui , par sa forme générale, se rapproche un peu du Columbella mcrcalorla. Elle est ovale-ventrue. Sa spire est plus courte que le dernier tour; elle est composée de sept tours sub- anguleux à leur partie supérieure, et sur lesquels sont disposées COLOMBELLK. 279 avec régularité un assez grand nombre de petites côtes longitudi- nales. Sut- le dernier loin-, un tubercule peu saillant s'élève sur l'angle, et le plus i-ouvent ce tubercule est d'un blanc mat et opa- que, tandis que le reste de la coquille est d'uu blanc jaunâtre et transparent. Outre ces côtes, toute la surface est envahie par un grand nombre de stries transverses, régulières, et obscurément ponctuées. L'ouverture est petite, très étroite, toute blanche, et infléchie en S italique très allongée. Le bord droit est infléchi dans toute sa longueur, et très épaissi en dedans, et fortement deuté. Toute cette coquille est blanche, ou d'un blanc fauve, et les individus qui ont conservé quelque fraîcheur sont ornés, à la base du dernier tour, de flammules étroites, d'un fauve rougeâtre. Cette petite coquille a 8 millimètres de long, et 5 de large. i" 26. Colombelle des Philippines. Colmnhella Philippi- nariim. Reeve. C. testa ovato-turbinatâ, lœvi, albâ, nigro-tindat'im Tariegatâ; spirâ breviter conicd; anfractibus 7 : ultimo maximo, posticè rotundato- angidato , anticè conico , basi transversim striato ; labii externi medio crassimento, dentîculato, labîo interno laminant sublevatam columellarem efformante ; canaïi reflexo. Reeve. Proc. of Zool. Soc. 1842. A/. Couch. Syst. t. 2. p. 2i8.pl. 257. f. 9. Sow. Thés. Conch. p. 122. n" 3i. pi. 37. f. 74. 75. 76. Habite l'île de Luçon. Espèce conoïJe qui, par sa forme, semblerait rattacher les colom- belles aux cônes : elle est allongée, conique, La spire, pointue, forme à-peu-près le tiers de la longueur totale. Les tours sont étroits, séparés par une suture légèrenient canaliculée ; ils sont lisses, et le dernier, atténué à l'extrémité antérieure, porte des sillons transverses à cette extrémité seulement. L'ouverture est blanche, allongée, très étroite. La columelle est à peine creusée dans le milieu. Le bord droit est médiocrement épaissi à l'inté- rieur, justement vis-à-vis de l'excavation de la columelle. Il ré- sulte de cette disposition que les bords de l'ouverture restent parfaitement parallèles. Sur le bourrelet du bord droit se relèvent quatorze ou quinze dentelures, petites et inégales. A l'extrémité antérieure de la coquille se voit une échancrure assez allongée, et relevée obliquement, un peu à la manière des Cassidaires. Sur un fond d'un beau blanc, cette coquille est ornée d'un grand nombre de flammules onduleuses, quelquefois confuses, du plus beau brun. Il y a des individus où ces flammules étant petites et éparses, le aSo HISÏOIRB DES MOLLUSQUES. fond blanc domine ; il y en a d'autres où elles s'élargissent , se coufoudent, et ces individus deviennent presque entièrement bruns. Cette espèce, l'une des grandes du genre, a 28 millimètres de long, et i4 de large. •f* 27. Colombelle splendide. ColumheUa splendidula. Sowerby. C. testa oblongâ , Icevi , auvantiacâ , maculis albis castaneisque ■variegatâ ; spirâ brevhisculd, subacuminatâ ; anfractibus 7-8, brevibus ; ultimo magno , anticè transversîm striato; apertitrâ subjleritosd, albd; labio externo cxdts X'aricoso, margine tenuius- culo; labio interna anticè laminam levatam colttmellarem in- itructo; canali brevi^ subvejlexo, Sow. Thés. Conch. p. 120. n» 26. p.l. 37. f. 65, 66. Habite Manille. Coquille ovale-oblongue, qui, par ses caractères, se rapproche assez du Columbella semi-punctata de Lamarck ; elle a également des rapports avec le Columbella fiavida. Elle a la spire moins courte que la première, et elle est un peu plus ventrue que la seconde. Sa spire est obtuse, convexe, formée de sept à huit tours, à peine convexes, rentrés les uns dans les autres comme les tuyaux d'une lunette. Le dernier tour est plus grand que la spire : il porte à la base cinq à six côies transverses, et il y en a quatre ou cinq autres qui se montrent seulement sur la partie extérieure du bord droit ; tout le reste delà coquille est parfaitement lisse. L'ouverture est blanche, très étroite. Le bord droit, renflé dans le milieu, est armé de sept à huit dents, dont les trois moyennes sont les plus grosses. La columelle est épaisse, cylindracée, revêtue d'un bord gauche très court, à la base duquel on remarque une rangée de petits tubercules très effacés. La coloration de cette espèce est assez variable. Les deux principales variétés ont été figurées par M. Sowerby. Dans la première, sur un fond d'un jaune fauve, assez foncé, se montrent quelques zones transverses d'un brun noir, dont l'une, entre autres, borde les sutures. Dans les in- tervalles, il y a quelques linéoles blanches onduleuses, ou en zigzag. Dans la seconde variété, les zones brunes sont rem- placées par les inflexions que prennent régulièrement les linéoles blanches ; il y a de plus, vers les sutures, une rangée de grandes taches blanches irrégulières. Celte coquille, assez rare dans les collections, a 20 millim. de long, et 1 1 de large. COLOMBELLK. 28 1 7 28. Colombelle de Boivin. ColumbeUa Bowini. Kiener. C. testa ovatâj crassâ, lœvi, r/igrd, albo-guttaiâ ; apice acumi- nato, anfractibus 6-7 , brevibus, tribus ultimîs posticè tubercu- latis ; tiltimi magni parte ventricali nonnunquàm rugis non- niiUis instructo; aperturâ latiusculâ , posticè angulatdf intus albd; margine interna labii externo fusco, denticulato. Kiener. Spec. des Coq. p. 47. n° 42. pi. 11. f. i. Sow. Thés. Conch. p. 126. n° 43. pi. 38. f. 100. Habile l'Amérique centrale, dans le golfe de Nocoiyo. Très jolie coquille ovale-ventrue, buccinoïde, à spire courte et co-' nique, formée de sept à huit tours, dont les premiers sont lisses, à peine convexes, tandis que sur les derniers s'élève, vers la base, une rangée de gros tubercules coniques, pointus au sommet. Le dernier tour est conoïde, atténué à la base. On remarque, à la surface, des stries transverses, peu apparentes, et de la base des tubercules part une petite côte longitudinale, qui ne dépasse pas le milieu du dernier tour. L'ouverture est ovale-oblongue. Le bord droit est dilaté, à son angle supérieur, en une oreillette comparable à celle de certains Strombes. Dans le reste de la longueur, le bord droit est épaissi de chaque côté; il est d'un brun vineux en dedans, et il porte de ce côté une série de petits plis Iransverses. La columelle est blanchâtre, cylindracée, poin- tue à la base, et accompagnée d'un bord gauche mince et étroit, Sur un fond d'un brun noirâtre, très intense, toute la surface de cette coquille est parsemée d'un grand nombre de petites taches blanches arrondies, irrégulièrement éparses. Chacun de» tubercules est marqué en dessus d'une tache blanche. Cette jolie coquille est longue de 17 miilim., et large de 11. "f* 29. Colombelle fauve. ColumbeUa fuha. Sow. C. testa ovato-siibulatâ, fulvâ , epidermide minulissimè reticulatd, indutd ; anfractibus 10, superioribus longitudinaliter costatis ; ultimo infra spir aliter striato^ supernè longitudinaliter costato ; aperturœ labio externo dentibusque externis albis. Sow. Proc. of Zool. Soc. Lond. 1882. p. ii5, Sow. Thés. Conch. p. i38, n» 80. pi. 39. f. 148. Habite à Panama, sous les pierres. Cette coquille a quelques rapports avec la Colombelle scalarine. Elle est allongée, buccinoïde. Sa spire, pointue, est plus longue que le dernier tour, .Ses tours, au nombre de neuf ou dix, sont peu convexes, mais nettement séparés par une suture un peu bordée ; ils sont ornés de petiles côtes longitudinales, régulières, élégam- 202 HISTOIRE DES MOLLUSQUES. ment contournées dans leur longueur. Sur les premiers tours, ces côtes sont traversées par de petits sillons transverses qui dispa'- raissent sur les trois ou quatre derniers tours ; le dernier est at- ténué à la base, strié transversalement ; l'ouvei turc qui le ter- mine est alloiii^ée, fort étroite. Le bord droit est à peine épaissi en dedans, et il est pourvu d'un petit nombre de dentelures qui diminuent graduellement vers l'extrémité antérieure. La colu- melie est blanchâtre comme le reste de l'ouverture, et elle est accompagnée d'un bord gauche très étroi», et à peine saillant. Toute cette coquille est d'un brun fauve uniforme, plus ou moins foncé, selon les indiviJus, et souvent elle est ornée sur le dernier tour d'uue petite zone blanche qui en occupe le milieu. Les grands individus ont 32 millim. de long, et 12 de large. i* 3o. Colonibelle unicolore. Columbella unicolor. Sow. C. testa ovatâ, medio 'vc/itricosd , castaned ; anfractthus 6-7, /œc/- bus ; sutura profundiuscido ; aperturd latiusculà, ad basin subef— fusa ; canali brevissimd y lahio externo exths subincrassato , intîis denticulis obsoletiuscuUs nonnulUs. Sow. Proc. of Zool. Soc. i832. p. 119. Sow. Thés. Conch. p. i33. n" 64. pi. Sg. fig. 129. Habite les îles Gallopago. Petite espèce buccinoïde, à spire allongée, conique, composée de six à sept tours convexes, lisses, dont le dernier est finement strié à la base. L'ouverture est petite, courte, rougeâlre ; son bord droit, peu épaissi dans le milieu, est tantôt simple, tantôt pourvu d'un petit nombre de dentelures obsolètes. La columelle est blan- châtre; vers la base elle est garnie d'un petit bourrelet longitudi- nal , au-dessus duquel se relève un bord gauche très court. Celte petite coquille est d'une couleur uniforme, d'un brun corné, plus ou moins foncé selon les individus. Les grands individus ont i4 millim. de long et 6 de large. •j* 3i. Colonibelle varie'e. Columbella varia. Sowerby. C. testd oblongd , decussato-costald, apice acuminatd ■ anfractibus 8-^ fuscis f albido varie galis , longltudinaliter costalis ; intersti- tiis costarum sidcatis ; apcrlurd subovali ; labii externi exths in- crassati margine supcrnè emarginato. Sow, Proc. of Zool. Soc. i832.p. 116. Sow. Thés. Conch. p. i3o. u" 54. pi. 116. X17. Habile à Panama , sous les pierres. Très belle espèce , allongée , buccinoïde , à spire pointue , aussi Ion- COLOMBELLE. 283 gue que Couverture, et à laquelle on compte dix tours nettemeut séparés par une suture bordée d'un petit bourrelet. Toute cette co- quille est ornée de côtes longitudinales, ouduleuses , entre lesquelles on remarque des stries transverses, obsolètes; ces stries dispa- raissent même quelquefois sur le dernier tour. L'ouverture t-st allongée, étroite. Le bord droit est peu renflé dans le milieu, et il est garni de petits plis peu apparens. La columelle est presque droite, cylindracée, et accompagnée d'un bord gauche étroit et peu apparent. Cette coquille présente un assez grand nombre de va- riétés. Il y a des individus d'un brun fauve uniforme et d'autres marbrés de blanc et de brun. Il y en a aussi qui sont marbrés de brun sur un fond d'un jaune fauve. Cet te espèce, assez rare encore dans les collections, a 23 millim. de long et lo de large. "f 32. Colombelle couronnée. Columhella coronaia. Sow. C, testa oblongo-acuminatâ^ albâ, brunneo-vartegatd ; anfractibus 7-8 lœvibus, tribus ullimis série unicd tiiberculorum mucronatorum coronatis; labio externo intiis denticulato. Sow. Proc. ofZool. Soc. Lond. 18 32. p. 11 4. Sow. Thés. Conch. p. i35. n" 70. pi. Sg. f. i34. Habite l'isthme de Panama , sous les pierres. Coquille ovale-oblongue , cylindracée, ayant la spire aussi longue que le dernier tour. On y compte sept à huit tours peu convexes , dont les quatre premiers sont lisses, tandis que les derniers sont couronnés par une rangée de petits tubercules pointus. La base de ces tubercules se prolonge en une petite côte obsolète. La co- quille est lisse, si ce n'est à la base du dernier tour, où elle offre des siries transverses peu profondes. L'ouverture est étroite, d'un brun violacé. Le bord droit, épaissi en dedans et en dehors, porte à l'intérieur six dents, qui vont graduellement eu diminuant , du sommet jusqu'à la base. La columelle est épaissie, cylindracée, et elle présente à la base d'un bord gauche très étroit une rangée de cinq petits tubercules. La coloration de celte espèce consiste en petites taches irrégulières, quelquefois réticulées, d'un brun foncé, sur un fond blanc. Otte espèce est longue de 20 millim. et large de 9. f 33. Colombelle flexueuse. Columbella fluctuata. So- werby. c. testa oblongiiâ ^albd ^ nigro vel castaneo-maculatà et flucluatâ ; epidermide fiiscâ ; spirœ apice pleriimque eroso ; anfractibus'). Ion- gitudinaliter costatis ; ultimi costis abbreviatis ; aperturd medio 284 HISTOIRE DES MOLLCSQUKS. coarctatâ ; labio cxterno supernè emarginato , interno in/rà den- tic.ulalo, Sow.Proc. Zool.Soc.p. iio. Sow. Thés. Conch, p. i38, pi. Sg. f. iSg. Gray dans Griff. Anim. Kingd. pi, 41. f. 6. Kiener. Spec. des Coq. p. 45. n° 46. pi, 9. f. a. Habite le golfe de Nocoiyo. Très jolie espèce de Colombelle, à laquelle nous rendons le premier nom qui lui a été donné par M. Sowerby. Elle est allongée , sub- cylindracée. Sa spire, à-peu-près aussi longue que l'ouverlure , est 1res pointue an sommet , et ses tours, au nombre de douze . sont étroits , médiocrement convexes et ornés de petites côtes lon- gitudinales assez régulières. Sur le dernier tour , ces côtes des- cendent un peu obliquement jusqu'à la I)ase. L'ouverture est allongée , très étroite et toute blanche. Sou bord droit est sensi- blement infléchi, et il est médiocrement épaissi en dedans. Sur un ronflement assez court, il porte trois ou quatre dents obsolè- tes et inégales. La columelle est assez épaissej elle est accompagnée d'un bord gauclie, mince, tiès étroit, à peine saillant , à la par- tie antérieure duquel on voit une petite rangée de quatre ou cinq petits tubercules. La coloration de cette espèce la rend très re- marquable. Sur un fond d'un brun noir très intense se dessinent avec élégance des lignes blanches très obliques , qui quelquefois s'infléchissent en zigzag. Il y a des individus chez lesquels ces lignes jblanches sont coupées par d'autres non moins obliques , mais qui parcourent la coquille dans un sens opposé. Il en résulte alors un réseau dont les mailles sont trapézoïdes ; une zone blan- che règne le long de la suture. Cette belle espèce a 22 millim. de long et 12 de large. "î* 34. Colombelle buccinoïde. Columhella huccinoides. Sow. C. testa, oblongâ, lœvi, plceo-nigrâ, propc suturas pallidè maculatd; spird acttminatd; anfractibus 8; ultlmo infrd spiraliter striato; labio externo extîis subincrassato , intîis obsolète denticulato ; apertuid margine superiori subemarginatd^ canali brevissimo, Sow. Proc. of Zool. Soc. i832.p. 114. Sow. Thés. Conch. p. i33. n" 63. pi. Sg. f. 128. Habite les rivages du Pérou. Coquille allongée, étroite, à spire aussi longue que le dernier tour, composée de 738 tours, à peines convexes, lisses, dont le dernier seul présente à la base quelques stries obsolètes. L'ouverture est d'un blanc violacé. Son pourtour est d'un brun assez foncé. Le bord COLOMBELLE. 285 droit est à peine infléchi en dedans et peu épaissi , el les dente- lures à peine apparentes qui s'y trouvent sont au nombre de quatre ou cinq. La columelle est cylindracée, pourvue d'un bord gauche très mince et à peine apparent. Cette coquille se distingue parti- culièrement par sa coloraliou, qui est d'un brun noir très foncé, sur lequel se dessinent deux rangées de petites taches blanches, l'une sur le milieu du dernier tour, l'autre près de la suture. Cette espèce 317 millimètres de long, et 7 de large, -j- 35. Golombelle jaune. Columhella lutea. Quoy. C. testa ovaio-conicd ; apice peracutà^ Icev'i basi itriatd^flavâ; colti- melld tantlsper rugosd. * Quoy et Gaim. Voy. Astrol. t. 2. p. 586. pi. 40. f. 28. a4. * Kiener. Spec. des Coq. p. 3r. n° 27. pi. 16. f. 3. Habile les îles de la mer du Sud ? Cette espèce ressemble beaucoup, pour la forme, au Buccin semi- convexe; mais sa couleur est bien différente, puisqu'elle est d'un jaune clair uniforme. Elle est allongée, conique, à spire très pointue, lisse, excepté le dernier tour, qui présente quelques stries transverses à sa base. Le bord droit est arrondi sans renflement, et la columelle a quelques plis transverses qu'on ne voit bien qu'à la loupe. Le canal s'allonge, et se recourbe un peu plus que dans les autres espèces. Cette coquille est longue de 22 millim., large de 7. t 36. Golombelle terpsichore. Columbella terpsic/iore. So- werby. c. testd oblongd, crassiusculd, costellatd, albicante, maculis itrigilis- (]ue ftiscis concinnè ornatâ; splrd pyramidal! , snbaciiminntd, apicf obtusiusculo ; anfractibus 6, lœvibiis, primis lon^Uudmaltter costel- lalis : idlinio primum costellato, deindè lœvigato, posiicè tubevculis parvis instructo, ad basin spiraliter tenuiter stilcalo • aperturd latiusculd, labio externo inths denticulato [nuUo modo tumldo), rugis ad basin columellœ parvis. Sow, Gêner, of Sbells. f. 6. Reev. Couch. Sysl. t. 2. p. 219. pi. 258. f. 6. Kiener. Spec. des Coq. p. 58. i\° 52. Sow. Thés. Conch. p. 126. n" 42. pi. 38. f. 98. 99. Habite les Indes occidentales. Très jolie espèce qui se rapproche du Columbella lyra de M. So- werby, ainsi que du Lineolata de M. Kiener. Si l'on s'en rappor- tait aux figures que donne M. Sovverby de celle espèce, dans les deux ouvrages que nous avons cilés, on trouverai! de notables dil- 286 HISTOIRE DES MOLLUSQUES. férences avec la coquille figurée par M. Kieuer sous le même nom; mais il en existe de non moins grandes entre la figure du Gênera et celle du Thésaurus ^ et nous concluons naturellement que cette co- quille est très variable ; s'il en était aulrement, on pourrait croire que plusieurs espèces différentes ont été représentées sous un même nom. LaColombelle terpsichore appartient au groupe des espèces Buccinoïdes. Elle est allongée, la spire est presque aussi longue que le dernier tour, et est composée de 9 à i o tours convexes, sensible- ment étages, et sur lesquels sont disposées avec régularilé des cotes longitudinales, droites, qui se correspondent régulièrement du sommet à la base. L'ouverture est petite, étroite, d'une teinle vio- lette très pâle. Le bord droit, peu épaissi en dedans, présente un petit nombre de plis qui ne sont bien apparens que dans les vieux individus. Le dernier tour est atténué à la base; il présente de ce côté, des stries transversales fines et serrées. La coloration de cette coquille la rend très élégante. Sur un fond blanc jaunâtre, les premiers tours sont ornés de deux rangées de points, d'un lirun très intense, placés, l'une à la base, l'autre au souimet. Sur le der- nier tour, il y a quatre, quelquefois cinq rangées de ces ponctua- tions, et elles alternent avec des points d'un blanc pur et opaque, d'une autre nuance que le blanc du reste de la coquille. Celte jolie espèce, rare encore dans les collections, a 20 millimètres de long et 10 de large. "1 37. Colombelle rougeâtre, Columbella ruhicundula. Qiioy. C. testa ovato-coiùcd, apice crassiusculd^ transversim striatâ; fusco- rubente, epidermide pUoso tectd; anjractibus turriculatis. Quoy et Gaim. Voy. Astr. t. 2. p. 588. pi. 40. f. ib-iCy. Kiener. Spec, des Coq. p. 3o. n°26. pi. 16. f. i. Habile Tonga-tabou. Coquille conique, un peu ventrue, dont le canal assez allongé est recourbé, le sommet épais, ipoinlu, les tours 'de spire saillans, luri iculés un peu, comme dans les Mitres, avec lesquelles plusieurs espèces de Colombelles ont la plus grande ressemblance. Il en est même dont la connaissance seule de l'animal peut indiquer le genre. Notre espèce est striée assez largement en travers. Les sil- lons sont à peine visibles au commencement de la spire. Ce sont eux qui forment les bourrelets de la columelle. Sa couleur est un rouge brun uniforme, assez vif, recoouvert par un épidémie sca- rieux, poilu sur le relief des stries. L'ouverture est resserrée et rouge violacé. Cette coquille est longue de 20 millim., et large de ro. COLOMBELLE. 287 f 38. Colombella unizonale. Columbella unifasciata. Sow. C. testa oblongo-pxramidali, lœviy castaneo-nlgricante ; anfracti- biis sex medio spiraliter albido unifasciatis ; aperturâ brevius- culd ; perltremate întîis dentkuUs nonnuUis. Sow. Proc. of Zool. Soc. Lond. i832. p. 114. Sow. Thés. Conch. p. i33. n" 65. pi. Sg. f. r3o. Columbella unizonalis. Gray Beccb. Voy^ Zool. Habite à Yaiparaiso, Très petite espèce, ovale-conique, buccinoïde , toute lisse, si ce n'est « à la base du deruier tour, où elle est Gnement striée. L'ouverture est petite, subquadrangulaire : elle est d'un blanc violacé; son bord droit, médiocrement épaissi, porte un petit nombre de den- telures, et l'on voit sur la columelle quatre ou cinq petits tuber- cules qui simulent assez bien les plis des Mitres. Cette petite coquille est d'un brun marron foncé , et elle est ornée , sur le mi- lieu du dernier tour, d'une petite zone étroite et très nette, d'un blanc jaunâtre. Elle est longue de 8 millim., et large de 3 et demi. f 39. Colombelle à petites rides. ColumheUa riigulosa. Sowerby. C. testa obovatâ, rugulosd , crassd ; violaceo-nigiicante, fasciâ an- tîcâ macuhsque parvis albidis ornatâ ; aiifractibus 5, longitttdina- liter costatis , tenuiter densatlm striatis , slriis anticis fortioribus ; aperturâ latiuscidà, dentibus Internis labii externi paucis, majus- culis. Sow. Thés. Conch. p. i33. n" 66. pi. 39. f. i3i. Habite i'ile de Chalham. Coquille buccinoïde, ovale-oblongue, ayant la spire courte, convexe et obtuse. Cette spire se compose de cinq à six tours, peu con- vexes, sur lesquels sont disposées, sans beaucoup de régularité, de petites côtes longitudinales, un peu arquées dans leur lon- gueur. Ces côtes sont quelquefois interrompues par des espaces lisses. On remarque aussi à la surface un assez grand nombre de stries transverses, régulières, rapprochées et très peu profondes. L'ouverture est petite, d'un brun vioiàtre, quelquefois livide. Le bord droit porte en dedans cinq dentelures obtuses, blanchâtres. La columelle est épaisse, simple, et revêtue d'un bord gauche peu saillant , sur lequel il y a quelques rides. La coloration de celte espèce est assez variable. Il y a des individus d'un brun presque 288 HISTOIRE DES MOLLUSQUES. noir, et ornés sur le dernier tour d'une petite fascie Iransverse, blanchâtre ; chez d'autres la fascie moyenne est plus large, et elle est irrégulièreoieut découpée sur ses bords; de plus, dans i'iu- tervalle des stries, il y a souvent des points d'un blanc bleuâtre. Cette petite espèce, assez commune, a 12 millim. de long, et 6 de large. I* 4o« Colombelle scalarine. Columbella scalarina. Sow. C, testa Ofatd, longiludinalitercostald^ apice pyramidali ; anfracti- bus 8-9 supernè contabulatis , longiludinaluer costat'is, interstitiis costnrum decussatis; costis ad bas'in continuis ; aperlurd coarc- tatd, supernè emarginatd; peritremate intus denliculato, denficulis majoriùus superioribus. Sow. Proc. of Zool. Soc. Locd. i832. p. 116. Sow. Thés. Conch. p. 1 3o. n" 55. pi. 39. f. ii8. Habite Panama, sous les pierres. Cette coquille a beaucoup de rapports avec le Columbella varia; elle s'en distingue cepeudant d'une manière très nette. File est allon- gée, buccinoïde ; sa spire est très pointue, et l'on y compte neuf tours étroits, peu convexes, et nettement séparés par un petit re- bord qui accompagne la suture. Toute la coquille est ornée de côtes longitudinales droites, non infléchies, sur lesquelles passent un petit nombre de fins sillons trausverses qui forment un réseau sur les premiers tours, et qui disparaissent insensiblement sur les derniers; cependant il en reste un certain nombre à la base; ils sont même généralement plus gros que ceux des premiers tours. L'ouverture est étroite, blanche en dedans. Le bord droit , peu épaissi, porte quatre grosses dentelures. La columelle présente, à l'origine du bord gauche, sept à huit tubercules arrondis, d'un blanc roujjeàtre. Cette coquille, sur un fond d'un blanc jaunâtre, est ornée sur le dernier tour de deux fascies inégales, d'un bru» assez foncé. Il y a des individus qui sont bruns et ornés, dans le milieu du dernier lour, d'une seule fascie blanchâtre. Cette belle espèce a ai millim. de long, et 14 de large. + 4'' Colombelle élégante. Columbella elegans. Sow. C. testa elongcto-subulatd, albd, fusco-variegatd et reiiculatd, epi~ dermide tenui fulvd indutd; anfractibus 1 1 - 1 2 primis lavibus^ CW' terls longitudinaliter costatis ; ultîmo infrà spiraliter sulcato; lahio externo incrassato; peritremate subreflexo, supernc intîts emargi- nato, demîim dentibus nonnullis internis; labio iiiterno lamcUari; canali incrassato. Sow. Proc, of Zool. Svic. Lond. i832. p. 114. COLOMBELLE. 289 Kiener. Spec. des Coq. p. 56. n" 5o. pi. 12, f. 2. Sow. Thés. Coiicli. p. i3fi. n" 74. pi. 39. f. iSg. Habile Guacamayo, dans rAméiique centrale. Coquille allongée, étroite, blanche, variée de fauve et réticulée ; épi- derme léger, jaunâtre. La spire porte onze ou douze tours: les pre- miers sont lisses, les autres couverts de côtes longitudinales ; le dernier est sillonné en dessous. Le bord droit est épaissi ; le con- tour de l'ouverture est réfléchi en dessous, marginé à l'intérieur, et garni de quelques dents. Le bord gauche est lamelleux. Le canal terminal a ses bords épaissis. Cette coquille a 36 millira. de long, et i3 de large. -j- 42. Colombelle aîbine. Columbella albina. Kiener. C. testa oblongo-acuminatà, lœvi, albidâ^ coloribus variis ornatd; spirâ elongatiusciild, anfractibus 9, breviusctilis. subcylindraceis : iiitimo magno, antè suturam tumidiusctiîo, posticè nonnimqitàm iubtuberculifero; aperturd breviusadd^ latiusculd; labio extenio subincrassato j intiis dentlculato; canali brevi, lato. Kieuer. Spec. des Coq. p. 32. n" 38. pi. r3. f. 4. Sow. Thés. Couch, p. i23. n» 34.pl. 38. f. 81.82. Habite Puerto-Galero, île de Mindoro. Espèce facile à distinguer, et qui ne manque pas d'analogie avec une coquille fossile que l'on rencontre quelquefois dans les faluns de la Touraine. Elle est allongée, étroite. La spire est aussi longue que le dernier tour; elle est pointue ; les tours sont aplatis et net- tement séparés par un bourrelet convexe et nue suture assez en- foncée. L'ouverture est très petite et fort étroite; elle est blanche en dedans ; son bord droit est épaissi en dedans, et il porte, dans sa longueur, cinq à six dentelures, dont les quatre premières sont les plus grosses. La coUimelle est cyliudracée, épaisse; elle a un pli oblique vers la base, et elle porte ordinairement trois ou quatre petits tubercules alignés dans la direction longitudinale. Toute cette coquille est polie, brillante, sans strie5,si ce n'est vers la base du dernier tour. Elle est blanche et ornée de deux ou trois fascies Iransverses, jaunâtres, d'un brun verdâtre : ces fascies sont com- posées de taches interrompues et sont très variables, quant à leur largeur et à la disposition des taches. Cette coquille est longue de 18 millim., et large de 7. f 43. Colombelle tachetée. Columbella maculosa. Sow. C.testdoblongo-subtdatâ, albidd, iiregulariter fulvo maculatd; splrd acumiuato-pyramidali ; anfractibus 9-ro; primls 7-8 îœvigatis; Tome X. ip apO HISTOIRE DES MOLLUSQUES. cœteris tuberculorum série iinicd coronatis; ultimo série allerâ ad jeclâ; aperlurd brevi, canali subrecurvo. Sow. Proceed. of Zool. Soc. Lond. i832. p. ii6. Sow. Thés. Conch. p. i35. pi. Sg. f. i35. Habite les rivages de l'Aniéiique centrale. Celle-ci est très allongée et fort étroite. Sa spire, très pointue, compte douze louis, dont les neuf premiers sont entièrement lisses, tandis que sur les trois derniers, il y a une rangée de tuber- cules subspiniformes au sommet; un second rang de tubercules semblables existe sur le dernier tour, un peu au-dessous du pre- mier. L'ouverture est allongée, très étroite. Le bord droit est peu épais; il est garni en dedans, de trois ou quatre plis, et il présente à sa partie supérieure une petite échancrure comparable à celle des Pleurotomes. La columelle est droite, cylindracée et revêtue d'un bord gauche court et assez épais. Sur un fond blanc, cette coquille est ornée de marbrures fauves ou brunâtres. Elle est longue de a5 miilim., et large de 8. •j" 44- Colombelle turriculée. Columhella turrita. Sowerby. C. testa elongato-pyramidatd^ spird siibulatd; anfractibus lo atbidis fusco reticulatis , et propè suluram articulatis ; aperturd oblongd supernè acuminatà, subcanaitferd; labio externo incrassalo ; péri- tremate albo^ subreflexo, intîts Icefi • columelld arcuatd. Sow. Proceed. of Zool. Soc. Lond, i83a. p. Ii5. Sow. Thés. Conch. p. i35.n°73.pl. 39. f. 137. i38. Habile les rivages de l'Amérique centrale. Très belle espèce, allongée, subturriculée, à spirelongue et'pointue, composée de 12 ou i3 tours à peine convexes , qui paraissent lisses, mais qui, examinés sous un groisissement suffisant, se montrent chargés d'un très grand nombre de stries traiisverses , excessivement fines, un peu ondulcuses, ou plutôt tremblées. Par son dernier tour, cette espèce se rapproche un peu du Columbella lanceolata; en effet, il y a, à l'opposite de l'ouverture, un indice de varice, et le bord droit est très saillant eu dehors, tandis qu'en dedans il est simple, et non renflé, comme dans le plus grand nom- bre des Colombelles. Toute l'ouverture est du plus beau blanc. La columelle, régulièrement arquée dans sa longueur, se prolonge en un canal court, relevé vers le dos, et terminé par une échancrure profonde. La coloration de celte espèce consiste le plus ordinaire- ment en fines linéoles, d'un brun noir, en zigzag, formant des angles très aigus; elles sont seirées quelquefois à ce point que la coquille paraît être brune. M. Sowerby a figuré une variété re- COLOMBELLE. 29 I marquable qui , sur un fond d'un blanc jaunâtre, est ornée de linéo- les brunes très fines , très régulières , mais peu apparentes à cause de leur finesse. Cette belle espèce a 3o millim. de long et 1 1 de large. La variété est un peu plus grande. f 45. Golombelle dorsale. Columhella dorsata. Sowerby. C. ieitâ oblongo-pyramidali, albd, lineis irregularibus,/lexuosis, con- fettis, castaneisobtectd; anfractibus % lœvibus, supernà turgidulis ; ultiml lateribus inflatis, dorso prominente-, sutura distincld; aper- turâ angustâ, flexuosd, albd; perilremate extùs incrassato ,- labio columellari exarato. Sow. Proc. ofZool. Soc. Lond, i832. p. rao. Sow.Thes. Concb. p. i36. n» 76. pi. 39. f. 140. i4i. Habite les rivages de la Colombie. Cette espèce est du voisinage du Columbelîa lanceolata. Elle a la spire allongée, pointue, aussi longue que le dernier tour; celui-ci est gros, subglobuleux, dilaté latéralement, non-seulement par l'é- paississement considérable du bord droit, mais encore par une sorte de grosse varice éloignée de l'ouverture. On trouve de plus, sur le milieu du dos, une grosse gibbosilé; aussi quand on regarde cette coquille par la base, le milieu du dernier tour a un profil triangulaire. L'ouverture est singulière, elle est toute blanche. Son angle supérieur est long et étroit. Le bord droit, médiocre- ment épaissi en dedans, porte 4 ou 5 dentelures oblongues et peu saillantes. La columelle est droite, elle est accompagnée d'un bord gauche, appliqué, peu épais, et subitement interrompu vers le mi- Ueu de la longueur totale de l'ouverture. Cette coquille semble toute brune; lorsqu'on l'examine a la loupe, on voit que celte coloration est due à un grand nombre de linéoles onduleuses , très rapprochées, sur un fond blanchâire ou brunâtre. Cette espèce, assez rare encore dans les collections, a aS millim. de long et 12 de large. •\ 46. Golombelle recourbée. Columbelîa recurva. Sow. C. testa oblongâ, turritd , fuhd ; spirâ acuminato- pyramidali; ' anfractibus lo-n; primis & longitudinaliter costatis ; cœleris série luberculorum unicd instructis • ullimi dorso subgibbo ; parte inferiore transversïm striatd ; aperturœ elongatœ canali Longius- culo, recurva ; labio exteriio reflexo, incrassato . Sow. Proc. of Zool. Soc. Lond. 18 Sa, p. 11 5. Sow. ïhes. Couch. p. iSg. n» 84. pL 4o. p. iSa, Habite les rivages de l'Amérique méridionale. 292 HISTOIllE DES MOLLUSQUES. Celle-fi ,-iviji.siiiH plus (iiiauiuiue .lUlie le Columl/ella lanceolata de Sowerhy. Elle i-^l allongée, élroilp. Sa spire, très poiolue, est formée de dix tours, dont les premiers, à peine convexes, sont chargés de petites cotes longitudinales. Sur les quatre derniers, ces côtes !-onl plus largement espacées, et elles portent, vers le milieu de leur longueur, un tubercule assez gros et blanchâtre. Sur le milieu du dos du dernier tour, se trouvent trois petits tubercules, rapprochés, apiLS une petite interruption des tuber- cules des tours précédens. L'ouverture est très étroite, contour- née en S italique très allongée : elle est blanche en dedans. Le bord droit est jaunâtre, épaissi de chaque côté. Le bourrelet in- térieur est dénué de dents. La columelle est gonflée dans le mi- lieu de sa longueur, et elle est accompagnée d'un bord gauche, étroit, épais et peu saillant. Le dernier tour se termine en un canal très étroit, relevé vers le dos, terminé par une échancrure oblique, dont une des lèvres, celle qui prolonge la columelle, est la plus longue. Cette coquille est d'un brun rougeâtre uniforme. Elle est longue de 3o millini., et large de i?.. f 47- Colombelle bossue. Columbella gibberula, Sow. C, testa ovaio-pyramidali ; spird subnlatd ; anfractibtis 8-9, pal- lidis , brttnneo nubeculalls , iiltimi dorso siipernè gibberulo , ad iitriimque latus varicoso ; aperturd breviuscidd • periticmate in- crassato , expanso, inths denticuUs nonnuUis ; labio interna su- pernè calloio, medio arcualo; cana'i brevi, rejlexo. Sow. Proc. of Zool. Soc. Lond. i832. p. ii5. Kiener. Spec. des Coq. p. 44. n" 39. pi. i5. f. 3, Sow. ïlies, Conch. p. i36. n° 76. pi. 39. f. 142. 148. Habite les rivages de l'Amérique méridionale et centrale. Espèce très singulière, (pii, par sa forme générale, se rapproche du Columbella dorsata de Sowerby, et est constamment plus petite. Sa spire est allongée-pointue, subturriculée, composée de huit tours aplatis, à suture simple, et faiblement canaliculés. Le dernier tour diffère des précédens, non-seulement parce qu'il s'aplatit latéralement, mais encore par une grosse gibbosité, qu'il porte sur le milieu du dos. L'ouverture est petite, étroite, un peu en forme de losange. Le bord droit est très épaissi en dehors ; en de- dans il est un peu renflé, et il est à peine dentelé; ce bord droit s'ap|>uie, par son sommet, sur une grosse callosité blanche qui apjiartieiit à la columelle. Celle-ci est cylindracée, simple, poin- tue à son extrémité antérieure, et accompagnée d'un bord gauche MITRE. 293 blanc, étroit, mais très épais. Tonte la coquille est lisse, si ce n'est à la base du dernier tour, où il y a quatre ou cinq stries Iransverses. La coloration de cette espèce consiste en un réseau de ponctuations ovalaires blanches, sur un fond d'un fauve jau- nâtre pâle. On remarque aussi une linéole d'un brun rougeâlre. sur la gibbosité dorsale, immédiatement au-dessous de la suture. Cette curieuse espèce a 14 millim. de Ion-, et 7 de large. "f 48. Colombelle lancéolée. Columhella lanceolata. Sow. C. testa ohlongâ , tuiritd, albUd fidvo varia ; spirà acuminato-py- ramidali; anfractibus io-\ï ; primîs 6-7 lœvigatis ; cœteris série iinicâ tuherculorum instructis ; ultime dorso snhgibbo , parte in- ferïore transversim striatà ; aperturœ elongatœ canali breviuscitlo^ subrecurvo; labio externo incrassatOy'vaviciformi, Sow. Proc. of Zool. Soc. Lond. i832, p. n6. Kiener. Spec. des Coq. p. 43. n» 38. pi. i5. f. 2, Sow. Thés. Conch. p. iSg. u" 35, pi. 40. f. i5j. i54. i55. Habite les îles Gallopagos. Coquille fort remarquable, allongée, étroite, à spire pointue, pres- que aussi longue que le dernier tour: celte spire est d'un brun noirâtre au sommet. Les premiers tours sont chargés de plis lon- gitudinaux, qui se changent peu-à-ptu en côtes, sur chacune des- quelles s'élève un tubercule; ces tubercules forment un angle sur le milieu de chaque tour. Sur le dernier, les côtes disparaissent, les tubercules eux-mêmes ne sont [)Ius qu'au nombre de deux : l'un, oblique, opposé à l'ouverture; l'autre, gros et obtus, situé au milieu du dos; par cette disposition, le dernier tour devient réellement triangulaire. L'ouverture est longue et étroite; elle est blanche, si ce n'est à la base où elle est jaunâtre ou brunâtre. Le bord droit est très épais en dedans, mais il est dénué de den- telures, si ce n'est dans quelques individus, où l'on en voit quel- ques-unes de très obsolètes. La columelle est simple, elle est revê- tue d'un bord gauche, qui s'élaroji en une calloîité qui, comme dans les Nasses, occupe une partie du ventre du dernier tour. Sous un épiderme d'un brun verdâtre et qui est singulièrement découpé en un résean très fin, la coquille est blanchâtre, quelque- fois linéolée, assez souvent marbrée de fauve. Cette espèce remarquable est longue de 07 millim. et large de i5. 2p4 HISTOIRE DES MOLLtJSQDES. MITRi:. (Mitra.) Coquille turriculce ou subt'usiforme, à spire pointue au sommet, à base échancrée et sans canal. Golumelle char- gée de plis parallèles entre eux, transverses, et dont les inférieurs sont les plus petits. Bord columellaire mince et appliqué. Testa tutrita vel suhfusiformis^ apice acutâ^ hasi emar- ginatâ; canali nuUo. Columella plicata : plicis omnibus pa- 7-alleliSj transversis ; inferioribus minoribus. Labiuni colu- mellare tenue j adnatum. Les Mitres forment un genre très naturel , nombreux en es- pèces, et qui est bien dlslingué des Volutes. Non-seulement elles en diffèrent par une forme plus allongée, la plupart étant tur- riculées ou subfusiformes, mais en outre par des caractères précis. En effet, les Mitres diffèrent constamment des Volutes: i" parce que le sommet de leur spire est véritablement pointu, et non terminé en mamelon; a» parce que les plis de leur columelle vont insensiblement en diminuant de grandeur vers le bas, de manière que les inférieurs sont toujours plus petits que les au- tres. Ces plis sont transverses et tous parallèles entre eux. Ici, le bord columellaire existe: il est mince, appliqué, et quelquefois ne paraît que vers la base de la columelle. Le drap marin n'est pas non plus entièrement nul dans les Mitres, car j'en possède plusieurs qui en sont encore munies. Quoique les Trachélipodes qui produisent ces coquilles ne soient pas encore connus, leurs rapports prochains avec ceux qui forment les Volutes indiquent qu'ils doivent être aussi privés d'opercule. Les Mitres sont agréablement variées dans leurs couleurs. Elles vivent, comme les Volutes, dans les mers des payscliauds. Parmi les espèces connues de ce genre, plusieurs sont rares, précieuses et fort recherchées. En France, les conchyliolo- gistes nomment Minarets celles qui sont grêles, allongées, fort pointues. MITRE. 295 On en connaît un assez grand nombre d'espèces dans l'état fossile, et même dont les analoi^ues vivans n'ont pas été ob- servés. [Lorsque Lamarck sépara le genre Mître des Volutes de Linné, il se laissa guider par les caractères extérieurs des co- quilles des deux genres. En effet , malgré leur analogie, on re- marque entre elles des différences constantes, non-seulement dans la forme générale, mais encore dans la disposition des plis de la columelle. Lorsque l'observation se borne à un petit nombre d'espèces, lorsque surtout on néglige les espèces fos- siles, les caractères du genre Mitre paraissent d'une constance suffisante pour prendre beaucoup d'importance, malgré leur peu d'apparence. Le caractère dominant qui sépare les Mitres des Volutes consiste en ce que, dans le premier de ces genres, les plis columellaires vont graduellement en diminuant d'ar- rière en avant, tandis que, dans les Volutes, ces plis diminuent d'avant en arrière, par conséquent, dans un sens diamétrale- ment opposé. Si à ce caractère on joint celui de la forme exté- rieure, plus cylindracée dans les Mitres que dans les Volutes, on trouve la limite des deux genres d'une manière nette et tranchée ; mais si l'on vient à rassembler les espèces vivantes et fossiles des deux genres que nous comparons, on verra, d'un côté , les Volutes s'allonger et prendre la forme extérieure des Mitres, et d'un autre, un certain nombre de coquilles ambiguës, qui, en prenant des formes plus trapues, ont les plis columel- laires égaux entre eux, et ne pourraient appartenir ni à l'un ni à l'autre des genres en question, si on admettait leurs caractères en toute rigueur. Il est évident pour nous que ces espèces à plis égaux, dont les formes participent à-la-fois de celles des Volutes et des Mitres, établissent le passage entre les deux genres, et font voir que Linné, en les réunissant, avait montré, comme à son ordinaire, une grande sagacité. A.vant de décider si ces deux genres devaient être maintenus dans une méthode naturelle, les zoologistes sentaient le besoin d'appuyer leur opinion sur des faits plus importans. Adanson avait fait connaître l'animal d'une Volute, mais celui des Mitres n'avait point été mentionné, et personne n'en avait donné d^ figures. MM. Quoy et Gaimard, dans leur second voyage de circumnavigation, furent les premiers 2(^() HISTOIRE DES MOLLUSQUES. qui donnèrent des figures et des descriptions de plusieurs espèces de Mitres, dont ils observèrent les animaux. D'après ces savans voyageurs, les Mitres sont des animaux extrêmement apathi- ques, qui marchent sur un pied petit et étroit, peu épais, dilaté en avant dans quelques espèces. La tète que porte l'animal est très petite; elle est en forme d'un grand V, dont les tentacules formeraient les deux branches : ces tentacules sont grêles, coniques, pointus au sommet; les yeux n'y occupent pas la même place; leur position paraît varier, selon les espèces: ainsi ils sont, à la base des tentacules, dans les Mitra marmomta, cpiscopalis, zcbra, nigra et retusa , d'aprèsles figures deMM. Quoy et Gaimard ; ils sont placés plus en avant, vers le tiers ou le mi- lieu de la longueur, dans les Mitra concvala, adusta et riigosa. Quant à nous, qui avons observé plusieurs espèces de la Méditerranée, nous avons toujours trouvé des tentacules courts, subcylindracés, pédicules à la base, le pédicule remontant jus- que vers le tiers de la longueur du tentacule, et soudé dans toute sa longueur; le point oculaire est placé au sommet du pédicule. Une particularité bien remarquable, dans l'orga- nisation du genre qui nous occupe, c'est que l'animal est pourvu d'une trompe dont la longueur excède de beaucoup celle de tous les autres Mollusques. Dans la Mitre épiscopale, par exem- ple, la trompe a au moins une fois et demie la longueur de la coquille; elle est cylindracée dans presque toute sa longueur; son extrémité libre se termine en un renflement ovalaire, fendu dans une partie de sa longueur, et dans lequel se trouve un su- çoir. Le manteau revêt l'intérieur de la coquille, comme dans tous les autres Mollusques, et il se prolonge en avant en un ca- nal charnu plus ou moins long, cylindrique, qui' passe par l'é- chancrure de la coquille, et qui sert à porter l'eau dans la ca- vité branchiale. MM. Quoy et Gaimard ont observé combien les animaux des Mitres sont apathiques : ils en ont eu de vivans pen- dant plusieurs jours , et il leur fallait un temps considérable de tranquillité pour les décider à se mouvoir. Pendant cette im- mobilité, ces animaux se contentent de lancer leur longue trompe dans différentes directions , pour reconnaître, à ce qu'il paraît, les corps qui les environnent, et peut-être chercher leur nour- riture, sans se donner la peine de se déranger. MITKK. 207 Depuis la publication de l'ouvrage de Lamarck, les espèces du genre Mitre se sont considéral)lement accrues. Ce n'est point en exagérer le nombre, que de le porter à aSo espèces vivantes, et il est à présumer que ce nombre s'accroîtra encore, car il n'est presque point de collections , où l'on n'en remarque quelques espèces nouvelles. Quant aux espèces fossiles / elles sont moins nombreuses; nous en comptons 70 environ, ce qui porte au moins à Sao les espèces actuellement connues, dans le genre qui nous occupe, A mesure que nous avons étudié la synonymie des espèces aujourd'hui inscrites dans les ouvrages, nous nous sommes aperçu d'un assez grand nombre* d'erreurs que nous avons chei clié à rectifier dans les notes. Nous nous sommes atlaché parliculièrement à l'ouvrage de M. Kiener, dans lequel nous recherchons avec empressement les espèces de Lamarck. Malheureusement ici, comme dnns plusieurs des genres que nous avons déjà annotés, l'ouvrage de M. Kiener laisse de fâ- cheuses lacunes. C'est pour cette raison que nous n'avons pu don- ner de renseignemenssur cinq ou six espèces de Lamarck. Nous espérions rencontrer ces renseignemens dans l'ouvrage que pu- blie M. Kiister. Ce naturaliste s'est malheureusement trop atta- ché à suivre l'ouvrage de M. Kiener, et s'est borné à faire copier les figures des espèces qu'il ne possédait pas, et n'a fait aucune recliflcation, soit dans les déterminations spécifiques, soit dans la synonymie de l'auteur qui lui a servi de guide,] ESPÈCES. I. Mitre episcopale. Mitra episcopalis. Lanik. (1) M. testa turrilà, lœvi^ albd, riibro-maculatâ : maculis itifcrioribui quadratis transvcrslm seriatis : superioribus irregularibits; anfrac- tuum marglne superiore intégra; columellâ qiiadriplicàtâ- labro posticè denticulato. (i) Peut-être faudra-t-il distinguer comme espèce une co- quille que l'on confond avec celle-ci ; elle est cependant tou- jours plus petite, en proportion plus étroite : elle n'est pas le jeune âge , elle n'en a pas la forme et le peu d'épaisseur ; au lieu de huit ou neuf séries transverses de taches que porte le der- apS HISTOIRE DÈS MOLLUSQUBS. Voîuta ep'iscopalis . Lin.Sysf^ nat. éd. 12. p. 1193. Gmel.p. 3459. n" 94. Lisler, Concli. t. 839. f. 66. Bonanni. Recr, 3. f. lao. Rumph. Mus, t. 29. fig. K. Peliv. Amb. t. i3. f. 11. Guall. Test. t. 53. fig. G. D'Argenv. Conch. pi. 9. fig. C. Favanne. Conch. pi. 3i. fig. C 2. Seba. Mus. 3. t. 5i. f. 8-19. Knorr. Vergn. 1. 1. 6. f. 2. Regetif. Conch. i. t. 3. f. 33. Martini. Conch. 4. t. i47.f. i36o. i36o a. Encycl. pi. 369. f. 2 et 4. Mitra ep'iscopalis. Aun. du Mus. vol. 17. p. 197. n" i. * Swain. Zool. illus. 2" série, t. 2. pi. 4. * IJesh. Èncycl. mélh. Vers. t. 2. p. 449. n° 4. * Wood, Ind. Test.pl. 121. f. i43. * Reeve. Conch. Syst. t. 2. p. 252. pi, 279, f. r. * Kiener. Spec. des Coq. p. 3. n° r. pi. i. f. i. * Kùster. Conch, Cab. mitra. p. 34. n" i, pi. 7. f. 9-10. * Knorr. Deli. nat. Select, t. i. Coq. pi. Bill. f. 3. * Swammerd. Biblia nat. pi. 7. f. 4. * Voluta mitra episcopalis. Lin. Syst. nat. éd. 10. p. 73a. ** Lessons on Shelis, pi, 2. f, lo, * Perry. Conch, pi. 39, f. 4. * Roissy. Buf. Moll. t. 5. p. 442. n° i. * Voluta mitra episcopalis. Born. Mus. p. 228, * Id. Schrot. Einl. t. i. p. 23o. * Voluta episcopalis. Dillw. Cat, t, i. p. 559. n" 146. nier tour des grands individus, ceux-ci en ont seulement cinq. Les figures de d'Argenville, Favanne, celles de Seba, pi. 5i. f. 8, 9, i5, 16, 17, et d'autres encore donnent une idée suffi- sante de l'espèce que je propose d'établir. Nous avons vu avec surprise que M, Kùster joignait à la synonymie de cette espèce le Voluta Schrœteri. Cette coquille est extrêmement différente de V Episcopalis -, pour le prouver il suffit de dire que ce Mitra Schrœteri est la même espèce que celle nommée Mitra cormculoris par Lamarck, n" 36. MITRE. 299 * MUra episcopalis. Sow. Gênera ofShells. f. i. * Blainv. Malac. pi. 28 bis. f. i. * Qiioy etGaim.Voy. de l'Astr. Zool. t. 2. p. 634. pi. 45. f. 137. Habile rOcéaii des Grandes-Indes. Mon cabinet. Très belle coquille, remarquable par la vivacité de la couleur de ses taches. Ses der- niers tours sont très lisses; mais les supérieurs présentent des stries transverses très fines, munies de points enfoncés. I,ongueur : 3 pouces 1 1 lignes. Mitre papale. Miù-a papalis. Lamk. M, testa tiirritdj crassd, ponderosâ, striii impresso-punctatis remo- tiuscuiis cuictd, albd, rubro maculatd: muculis irregularlbiis trans- versîm seiialis; anfractuum margine superiore pUcis dentiformibus coronato; coliimelld subqidnquepUcatd; tabro posticè denticulato. y oluta papalis. Lin. Syst. nat. éd.12. p.1194. Gmel. p. 3459. n^gS, Lister. Conch. t, 889. f. 67. Bonanni, Recr, 3. f. 119. Rumph. Mus. t. 29. fig. I. Petiv. Amb. t. i3. f. 12. Gualt. Test. t. 53. fig.I. D'Argenv. Conch. pi. 9. fig. E. Favanne. Conch. pi. 3r. fig. D 2. Seba. Mus. 3. t. 5i.f. i-5. Knorr. Vergn. i. t. 6. f. i. Regenf. Conch. i. t. i. f. i. Martini. Conch. 4. t. 147. f. i353. i354. Encycl. pi. 870. f. i, a. b. Mitra papalis. Ann. ibid. n" 2. * Voltita papalis. Lin. Syst. nat. éd. 10. p. 73a. * Perry. Conch. pi. 89. f. i. * Roissy. Buf. Moll. p. 442. n°2. * Schum. Nouv. Syst. p. 289. * Voluta mitra papalis. Born. Mus. p. 229. * Voluta papalis. Dillw. Cat. t. r. p. d6o. n''i47. * Desh. Encycl. méth.Vers. t. 2. p. 449. u° 5. * Wood. Ind. Test. pi. 21. f. 144. * Kiener. Spec. des Coq. p. 8. n° 6. pi. 2. f. 3. 3 a. * Kiister. Conch. Cab. p. 36. n" 2. pi. 7. f. i. 2. Habite l'Océan des Grandes-Indes, les côtes des Moluques. Mon ca- binet. C'est la plus grande et la plus belle de son genre. Ses taches sont d'un rouge de sang très vif, et les plis dentiformes qui cou- ronnent la sommité de ses tours la caractérisent. Vulg, la Tkiare. Longueur : 4 pouces 8 lignes. 3oO HISTOIRE DES MOLLUSQUES. 3. Mitre pontificale. Mitra pontificalis . Lamk. M. testa ovalo-turrhà ^ slr'iis iiiiprcssis cinctd, punctis majusculis per- Joratd, albâ, maculis aitrantio-rubris irregularibus pictd; anfrac- tiiuni margine superiore elevato^ tiiberciilis crassis coronato; colii~ melld (juadriplicatd. Lister. Concli. t. 84o. f. 68. Petiv. Amb. t. g. f. i5. Guall. Test. t. 53. fi;;. I. ad dexteram. Seba. Mus. 3. t. 5 i. f. 87. figurée quatuor. Knoir.Vergu. 4. l. 28. f. 2. Martini. Conch. 4. 1. 14:. - i355. i356. Encycl. pi. 870. f. 2. a. b. Mitra pontificalis. Ann. ibid. p. 198. 11° 3. * Foluta papalis.Var. p. Gmel. p. 3459. * VolutatUiara. Dillw. Cat. t.i. p. 56i. ii"r48. £x /J/nw. solanderi. * Desb. Encycl. métb.Vers. t. 2. [>. 45o. n" 6. * Wood. Ind.Test, pi. 21. f. i45. * Kicner. Spec. des Coq. p. 7. n" 5. pi. i. 1. 2. * Kiisler. Conch. Cab. p. 39. u" 4. pi. 7. f. 6. 7. * Valeutyn. Amboina. pi. 5. 1'. 45. * Perry. Conch. pi. 39. f. 2. 3. * Brookes. Introd. of Conch. pi. 6. f. 71. * Foluta papalis.yar. [j. Schroi. Einl. f. i. p. aSa. * Mitra coronata. Sclinm. Nonv. Sy.st. p. aSg. * Mitra papalis. Burrow. Elem. of Conch. pi. i5. f. 4. Habite l'Océan de; Grandes-InJes. Mon cabinet. Espèce voisiné de la précédente par ses rapports, mais qui en diffère constamment par sa taille et par les caractères précités, "Vulg. la Petite Thiarc. Longueur: 2 pouces 2 lignes. 4. Mitre pointillée. Mitra puncticulata. Lamk. M. testa ofato-acutd , transversîm stviatd, luteo-riijesccnte, infernè al- bido-zonatd, flammulis fuscis longitudinalibus picld; striis impres- sis, punctatis^ subdenticulatis; anfiactibus tuberculato-coronatis ; columelld quadriplicatd . Seba. Mus. 3. t. 5o.f. 29. 3o. Favanne. Conch. pi. 3i. fig. D 3. Mitra puncticulata. Ann. ibid. n° 4- * Desb. Encycl. métb.Vers. t. 2. p. 45o. u° 7. * Kiener. Spec. des Coq. p. 10. n" 8. pi. 7.f. 20. * Kùster. Conch. Cab. p. rao. n" 1 15. pi. 17 f/. f. i. 2. * Rammerer. Rudelst. Cab. pi. 9. f. 8. MITRE. 3oi * 7'o/uta (iigitalis.Xar, Dillw. Cat. I. i. p. SSg. Habile l'Océan Indien. Mon cabinet. Celle espèce se disljngiie de la suivante, en ce que les tubercules qui couronnent ses tours sont assez fjrands pour faire paraître la spire comme muriquée et éla- gée. Ces nièaies tubercules sont un peu pointus. Long. : 17 lignes. 5. Mitre millepore. Mitra millepora. Lamk. (i) M. testa ovalo-oblongd,transvcrshn striatd, albo Ititeo rufo et fusco •varia; striis impressis, excavato-punctatis; anjractuum margine superiore tuberculis parvii obtusis coronato; columellâ qutnquepll- catd. An voiuta pertusa? Lin. Syst. nat. 2. p. ngî. n° 424. Seba. Mus. 3. t. 5o. f. 28. Voiuta digitalis, Chemn. Couch. 10. t. iji. f, i432. i433. Encycl. pi. 370. f. 5. Mitra millepora. Aun. ibid. n°5, * Voiuta periusay^Y. ^.Gmç.\. ^. 3458. * Voiuta digiialis.'DiWw. Cat. t. i. p. SSg. n° i45. Exclus, var. * Id. Wood. Ind. Test. pi. 21. f. 142. * Kiener. Spec. des Coq. p. ir. n° 9. pi. 7. f. 19. * Kûsler. Conci). Cab. p. 45. n° i3, pi. 8, f. 11. 12. Habite rOcéan Indien. Mon cabinet. Celle-ci a ses stries plus serrées et plas régulièrement piquetées que l'espèce précédente. Sa spire n'est point étagée, et les tubercules qui eu couronnent les tours sont petits et obtus. Longueur : 21 lignes 3 quarts. 6. Mitre cardinale. Mitra cardinalis. Lamk. (2) M. testa ovato-acutd, transversim striatd, punctis minntis perforatd , albd; maculis spadiceis ut pliirimiim tessellatis seriatis; columellâ quinqueplicatà, (i) Ce nom de Mitra millepora doit être changé contre celui de Mitra digitalis, parce que ce nom est le preitiier que l'espèce ait reçu; il a été donné par Chemnitz, comme le constate la sy- nonymie de Lamarck lui-même. (2) Nous avons plusieurs questions à discuter dans cette note: d'abord qu'est-ce que le Voiuta pertusa de Linné? On trouve pour la première fois ce Pertusa dans la 10* édition du Systema naturœ. La phrase qui le caractérise est si courte et si vague qu'elle pourrait s'appliquer à un assez grand nombre d'espèces. Linné renvoie à une seule figure de Gualtieri, la- 3o2 HISTOIRE DES MOLLUSQUES. Lister. Conch. t. 838. f. 65. Gualt. Test. t. 53.fig. G.ad dexteram. quelle, assez douteuse elle-même, me paraît représenter une va- riété du Mitra versicolor. En passant dans le Muséum Vlricœ , cette espèce prend un tout autre caractère : la description est plus complète, la phrase caractéristique plus étendue; mais Linné soupçonna alors que ce Pertusa pourrait bien être une simple variété du Foluta mitra. On pourrait croire néanmoins qu'il est plus facile de déterminer l'espèce linnéenne. Pour y parvenir, j'ai mis en rej^ard les trois espèces auxquelles les ca- ractères de Linné peuvent s'appliquer, c'est-à-dire le Mitra milUpora, le Mitra canlinalis et le Mitia versicolor. Il résulte de cette recherche faite avec la plus scupuleuse attention, que l'on peut appliquer le nom de Pertusa à l'une quelconque de ces espèces, tant les caractères sont peu précis. J'engage les naturalistes, que de telles questions intéressent, de recommen- cer la même épreuve pour s'assurer de l'exactitude de ce que j'avance. Dans la iv,* édition, la confusion augmente par l'addi- tion, dans la synonymie, de trois ligures de Seba (t. 3, pi. 5o, f. 28, /|7, h8). La figure 28 pourrait, à la rigueur, convenir au Mitra niillepora de Lamarck. Quant aux figures 4? et 48, elles représentent bien évidemment des variétés du Mitra scabrius" cala. Il n'est pas étonnant qu'une espèce rendue aussi vague occasionne tant de divergence dans les opinions des natura- listes. Gmelin commence par introduire, sous le nom de Linné, cinq espèces bien distinctes. Dillvryn rejette le Pertusa, tel que Gmelin l'a fait, mais il prétend que le Pertusa de Linné est le Foluta cardinalis de Gmelin, et en même temps les Mitra car- dinalis et archiepiscopalis de Lamarck. Quant à Lamarck , il a encore une autre opinion que ses prédécesseurs : il rapporte , il est vrai, avec doute, le Pertusa de Linné à son Mitra millepora, qui est le Digitalis de Cheronitz. Pour faire voir combien cette divergence a été générale, j'ajouterai encore que Born a cru trouver l'espèce de Linné dans le Versicolor. M. Sowerby , dans son Gênera, applique ce nom au Mitra cardinalis , tandis que M. Anton, dans son catalogue, adopte la manière de voir de MITRE. 3o3 Seba. Mus. 3. t. 5o. f. 5o.5i. KnoiT.Vergn. 4. t. 28. f. 3. Voluta pertusa. Born. Mus. t. 9. f. x i. 12. Martini. Conch. 4. t. 147. f- i358. iSSg. Voluta cardinalis, Gmel. p. 3458. n° gS. Encycl. pi. 369. f. 3. a. b. Mitra cardinalis. Ann. ibid. p. 199. n° 6. * Voluta pertusa. Ti'xWw. Cal. t. i. p. 553. n» l44. Non Li/mei. * Mitra pertusa. Sow. Gênera of Shells. f. 2. * Id. Reeve. Conch. Syst.t.2. p. 252. pi. 279, f. 2. * Jd. Swainson, Exol. Conch. p. 24. pi. 3o. * Desh. Encycl. méth.Vers. t. 2. p. 448. n° a. * Wood. Ind.Test. pi. 21. f. i4r. * Kiener. Spec. des Coq. p. 4- n° 2. pi. 3. f. 6. 6 a. * Mitra Lamarkii. Id. p. 5. n° 3. pi. 3. f. 7. * Kùster. Conch. Cab. p. 38.n°3.pl. 7.f. 3. 4■ Habite l'Océanlndien. Mon cabinet. Plus grande et moins rare que les deux Mitres qui précèdent, celte espèce esl éminemment dis- tinguée par ses petites taches carrées et d'un rouge brun, disposées par rangées transverses sur un fond blanc, avec quelques nébulo- sités violâtres. Longueur : 2 pouces une ligne. 7 . Mitre archiépiscopale. Mitra archiepiscopalis. Lamk. M. testa ovato-acutd, fulvâ- maculis rufis inœqualibus subseriatis; ttriis transversis puncticulatis; labro crenulato; columelld quinque- plicatd. Lamarck: tôt capita qiiot sensiis . J'ai insisté avec quelque détail sur cet exemple de confusion, pour faire sentir la nécessité de la réforme que j'ai déjà proposée plus d'une fois, dans le cours de mes annotations, et qui consiste à supprimer définitivement des catalogues ces espèces incertaines de Linné, dont le nom peut s'appliquer à plusieurs de nos espèces plus sévèrement ob- servées et circonscrites. Une autre question se présente: qu'est-ce que le Mitra ar- chiepiscopalis àeY.SLm&rc^'i C'est un mélange de plusieurs espè- ces, une variété du Scabriuscula, Gualt. 53. fig. L. Seba 5o, 47, une variété du Versicolor, Gualt. 5/i, H; une variété du Cardi- milis, Encycl. 36g, f. i. a. b. D'où nous concluons à la suppres- sion de l'espèce et à la distribution de la synonymie, de la ma- nière que nous venons de l'indiquer. 3o4 HISTOIRE DP.S MOLI.USQUFS, Guall. Test. t. &■?. fi;;. I.. H I. r,.\. fi-. H. .Seba. Mus. 3. t. 5o. I'. .',7. Favantie. Conch. pi. 3r. flg. C '>. Encycl. pi. 869. f. i. a, b. Mitra arcliupiscopalis, Ann. ibid. n" 7. H.ibile l'Océan Indien. Mon cabiuel. Voisine delà précédente par ses rapports, mais plus petite et moins belle, cette espèce s'en distin- gue par ses stries plus serrées, régulièrement pointillées, par sa couleur sombre, blanc-fauve nué de brun, avec des taches rousses inégales, subsériales, et surtout par son bord droil crénelé. Lon- gueur : 7.1 lignes. 8. Mitre fleurie. Mitra versicolor. Martyns. (i) M. testa suhfusiformi, lutescente, albo rufofuscoque maculatâ et ne- bulosd; stries transversis puncticulatis; labro crenulato; coltimelld quadripUcatd. Mitra versicolor. Martyns. Conch. i. f. 9.3. T^oluta niibila. Gmé. p. 34 5o. n^ i43. Mitra iiirsicolor. Ann. ibid. n" 8. * f'olttta nubila. Chemn. Conr-li. 1. 1 1. p. 17. pi. i j^. f.i^oS.iyoô; * roluta nubiia.Dilhv. Cat. 1. i. p. 558. n" 143. » Kisner. Spoc. génér. des (Joq. p. G.n" 4- p'. 7. f. 18. * Desh. Encycl. mélh. Vers. t. 2. p. 448. n» 3. * Kiister. Conch. Cab. p. 5. i35. n" 122. pi. 17 d. f. 10. ir. Habile les mers de la Nouvelle-Hollande et sur les côtes des îles des Amis. Mon cabinet. Celle espèce est différente du f^. nubila de Chemnilz. Elle est munie transversalement de stries un peu dis- tantes, et iineiiiciil pointillées. Les interstices de ces stries forment (i) Le Foluta nubila de Cheiîinitz est exactement la même espèce que le Mitra versicolor de Martyns. Ce qui a pu faire croire à Laitiarck que ces espèces sont différentes, c'est que les figures de Chemnitz sont incorrectes, et faites d'après des indivi- dus d'une coloration plus intense que ceux que l'on voit le plus habituellement dans les collections. S'il était possible de déter- miner exactement le Foluta riiffina de Linné, ce serait, je pense, plutôt à cette espèce qu'au Mitra adusta de Lamarck qu'il fau- drait la rapporter. Dillwyn pense que ce Foluta raffina et le Mitra adusta ne sont qu'une seule e» même espèce. MITRE. 3o5 des rides aplaties qui sont traversées par des stries longitudinales très fines. Longueur: 17. lignes trois quarts. 9. Mitre sanguinolente. Mitra sayiguinolenta. Lamk. (i) ,V. testa ovato-fusiformi, albd, maculis flammulisque sangiitneis pictâ; stdcis transcersis excavato-piinctatis; columelld qulnqueplicald . Voluta nubila. Cheniu. Conch.ii. t. 177. f. ï-joS .i')0&. syn. excl, Mitra sanguinolenta. Aun. ibid. p. 200. u° 9, * Kieuer. Spec. des Coq. p. 19. n" 16. pi. 14. f. 45. * Kiister. Conch. Cab, p. 88. n" 67. Exclus. C/iemn . synoni . Habile. . . l'Océan austral ? Collect. du Mus. Espèce fort jolie et très rare. Sa superficie offre des sillons transverses munis de gros points enfoncés, et des riaes ou très petites cotes longitudinales qui la fout paraître un peu granuleuse. Longueur: 33 millimètres. 10. Mitre ferrugineuse. Mitra ferruginea, Lamk. .1/. testa ovato-fusiformi , albà^ aurantio vel ferra gineo maculât â ; sttlcis transi'crsis elevatis ; columelld subquinqueplicatd. An Martini. Conch. 4. t. 149. f. i3So.» i38i.^ Mitraferruginea. Ann. ibid. n° 10. [i] Var. tesld elongatd, subtitrrild. T^olutamitra abbatis. Cheuin. Conch. 11. t. 177. f. 1709. 1710. * Swaiii. Zool. lUust. i'"'^ série, t. i. pi. 66. f. 2. * Desh. Ency, mélh. Vers. t. 2, p. 461. n° 37. * Kiener. Spec. des Coq. p. 24, n° 21. pi. 8. f. 23. * Kuster. Conch. Cab. p. 68. u" 4a. pi. i3. f. 1.2. * Voluta vituUna. Diliw. Cat. t. i. p. 553. n° 124. * Voluta abbatis. Dillw. Cab. t. 1. p. 557. u° 140. (1) Si la figure que donne M. Kiener, du Mitra sanguino- lenta, représente fidèlement, comme je le crois, l'espèce de La- marck, il en résulterait pour moi, du moins, que Lamarck aurait entendu une espèce dans sa description, et l'aurait confondue avec une autre dans sa synonymie; ou pour être plus net, la description et la synonymie comportent deux espèces: celle de la synonymie me paraît être une variété de la précédente (Fo- liita nubila ,Ci\emn.y, Mitra versicolur, la seule figure de M. Kie- ner, représente pour moi le Mitra sanguinolenta. M. Kiister admet à la fois, sous le nom de Sanguinolenta les deux espèces, en question, puisqu'il introduit dans sa synonymie les figures de Chemnitz et celles de M. Kicucr. Tome X. 20 3o6 HISTOIRE DES MOLLUSQUES. * Wood. lud. Test. pi. 21. f. 137. Habile.,. Mon cabinet. Celle-ci est dépourvue de points enfoncés, et offre des sillons élevés qui la traversent. Longueur: i3 lii^nes et demie ; l'exemplaire du Muséum a 46 millimètres. Le mien est un individu jeune. 11. Mitre térébrale. Mitra terebralis. Larak. M. testa turritdj prœlongâ , lutescentc, Jlammiil'is spadiccis longi- tudinalibiis oinatâj sulcis transversis elevatis ; costis longitu- dlnalihus crebris parvulis inœquaUbtts sulcos decussantibus ; co- lumella sexplicatd. Mitra terebralis. Ann. ibid. p. 201. u" 11. * Kiener. Spec. des Coq. p. a 3. n° 20. pi. 8. f. 21. * Kiister. Conch. Cab. p. 70. n° 44. pi. i3. f. 5. 6. Habite... Mon cabinet. Cette espèce très remarquable semble tenir le milieu entre la précédente et celle qui suit. Elle est allongée , turriculée, et offre huit tours despire. Son ouverture est blanche. Longueur : 3 pouces une ligne. 12. Mitre rôtie. Mitra adusta. Lamk. (i) M. testa fus'ijormi-turritâ, albido-liitescente , macuUs rufo-fttscis longitudinalibus ornatâ ; srtriis transversis impressis remotitis- culis puncticulatis ; suturls crenulalis y columelld cjuintfuep/i- çatâ. Lister. Conch. t. 822. f. 40. Seba. Mus. 3. t. 5o. f. 49. Knorr. Vergn. a. t. 3. f. 5, Martini. Conch. 4. t. 147. f. i36r. Volutapertusa. Grael. p. 3458. n° 92, Encyclop. pi. 569. f. 5. a. b. Mitra adusta. Ann. ibid. n° 12. [6] Var. testa breviore , ventricosiore ; maculis nigricantibus. * Reeve. Conch. Syst. t. 2. p. 252. pi. 279. f. 3. (1) Schroëter et Gmelin ont commis une erreur en appliquant à cette espèce le nom de Foliita pertasa, qui appartient à une autre. Dillvs^yn lui-même a eu tort d'assimiler au Mitra adusta de Lamarck le Ruffinn de Linné , quoique la trop courte des- cription linnéenne laisse beaucoup de doute. En s'aidant de sa synonymie, il y aurait plus de raisons de penser que le Versi- color est la même espèce que le Raffina. MITRE, 307 * Kiener. Spec. des Coq. p. 22. n" 19. pi. 6. f. i5. * Kùster. Conch. Cab. p. 40. n" 5. p), 7. f. 5. * Volitta pertusa. SchroX. Einl. t, i. p. 228. n" 33. Non Linnœi, * Vûluta Raffina. Dillw. Cat. t. i. p. 545. n" 106. Non Linnœi. * Mitra adiista. Sow. Gênera of Shells. f. 3. * Quoy et Gaim. Voy. de l'Astr, Zool. t. 2. p. 638. pi. 55. f. 8. 9. * Encyclop. méth. Vers. t. 2. p. 460. n» 36. * Wood. Ind. Test. pi. 20. f. io3. Habite les côtes de Timor. Mon cabinet. Bord droit un peu crénelé postérieurement. Longueur : 2 pouces 8 lignes, La variété [b] est plus raccourcie, plus ventrue, en fuseau court, et offre sur un fond roussâtre des taches brunes, presque noires. Long. : 28 lignes. 1 3. Mitre granulée. Mitra granulosa. Lamk. (i) M. testa subtitrritdj decussatd, granosd, rufo-fucescente ; granis conferlis, crassiuscidis, transversïm et longitudinalitev ordina- tis ; columelld quadriplicatâ, Martyns. Conch. i. f. 19. Martini. Conch. 4. t. 149. f. i3go. Encyclop. pi. S^o. f. 6. Mitra granulosa. Ann. ibid. n" i3. * Kiener. Spec. des Coq. p. 25. n°23. pi. 8. f. 22. * Kiister. Conch, Cab. p. 69. n° 43. pi. i3. f. 3. 4. * Voluta nodidosa. Gmel. p, 3453. n° 58. Var. p. * Schrot. Einl. t, i. p. 277. Voluta r\'^ ra5. * Voluta nodulosa. Dilhv. Cat. t. i. p. 544» ^ ^o^- Variet. exclus. * Desh. Encyclop. méth. Vers. t. 2. p. 460. n° 35. Habite l'Océan des grandes Indes. Mon cabinet. Ses tours sont lé- gèrement étages. Longueur : 20 lignes trois quarts, i4. Mitre safranëe. Mitra crocata.ljdimk. M, testa ovato-turritd ^ decussatd, granulosa , croceâ; anfiaclihtts (i) Nous avons plusieurs observations à faire au sujet de cette espèce : 1° le noin de Grmudnsa, donné par Laniarck doit être changé pour celui de Nodulosa, proposé pour la première fois par Gmelin ; a° Lamarck introduit dans la synonymie de l'espèce la figure 19 de Martyns, qui pour nous constitue une espèce à part ; 4° Dilhvyn confond à tort avec le Nodulosa le Mitra crocata de Lamarck, qui est toujours parfaitement dis- tinct. 3o8 HISTOIRB DES MOLLUSQUES. basi Uned albd cinctis, supernè angulat'is : angulo granis emi- nentioiibus coronalo ; columclld quadriplicata. Mitra crocata. Aun. ibid. p. 202. u» 14. Voluta iiodulosa. Var. Dillw. Cat. l. i. p. 544. Syn, pi. exclus, * Kiener. Spec. des Coq. p. 89. i\° 87. pi. 27. f. 85, * Kùster. Conch. Cab. p. Sa. n" 119. pi. 17. d.{. 6. Habite... Les mers des Indes orientales.' Mou cabinet. Cette espèce, plus petite, mais plus élégante que celle qui précède, est très rare, et paraît même inédite. Sa spire est étagée, et cbacun de ses tours est terminé inlérieuremeut par une ligne blanche trans- verse ; mais le dernier porte cette ligne vers sa partie supérieure. Longueur : r5 lignes, i5. Mitre bicolore. Mitra casta. Lamk. (i) M. testa ttirrkd, lœvi^ bruned, albo-fasciatd; spirœ /asciis seriatîm punctatis, stibplicatis; columeilâ sexpllcatd. M'Urafasciata, Martyns. Concb. i. f. 20. Voluta casta. Chemu. Conch. 10. p. i36. Vign. 20. fig. C. D. Gmel, p. 3453. n° 137. Mitra casta. Ann. ibid. u° i.ï. * Mitra malronalis. Sébum. Nouv, Syst. p. 23g. * 3Jitra casta. Swain, Zool. Illuslr, i" série, t. i. pi. 48. * Voluta casta, Dillw. Cat. t. i, p. 554. n" 127. * Mitra casta. Kiener. Spec. génér. des Coq. p. io5. n° io3. pi. 33. f, 109. * Desh. Ency. mélh. Vers. t. 2. p. 460. n° 34. * Swain. Zool, Illuslr. i« série, f. i. pi, 48, * Wood. lud. ïest. pi. 20. f. 124. (i) Malgré l'habitude où l'on est de donner à cette espèce le nom que Chemnitz lui a imposé, nous proposons de lui resti- tuer un nom plus ancien de plusieurs années, celui de Martyns: cela serait d'autant plus convenable que l'auteur anglais a eu le mérite en même temps de désigner le genre Mitre, de la ma- nière la plus précise. Toutes les espèces de ce genre sont dé- signées sous le nom de Mitra , et celle-ci sous celui de Mitra fasciata. M. Kiener attribue à tort à Swainson l'introduction de celte espèce dans le genre Mitre: c'est Lamarck, le premier, qui l'a placée dans sou véritable genre, en publiant sa Mono- graphie d«-s Mitres, dans le tome i5 des Annales du Muscitm. MITRE. 3og Kiister. Conch. Cab. p, 60. n" 3i. pi. 11. f. 10. 11. Habite les côtes septentrionales de l'île d'Amboine, Longueur, selon les figures de Chemnitz : 1 pouces et un peu plus. 16. Mitre rayée. Mitra nexilis. Lamk. (i) M. testa subfusijormi, transirrsim fusco-lineatd, punctis atbis cinctd. Martyns. Conch. r. f. 22. Mitra nexilis, Ann. ibid. n" 16, Habite sur les côtes des îles des Amis. Celte Mitre et la précédente offrent tant d'intérêt par leurs caractères, que j'ai dû les men- tionner, quoique je ne les connaisse pas. ly. Mitre olivaire. Mitra olivaria. Lamk. (2) M. testa ovatO'fusiformi j lœviuscidà, albidd, fiisco-fasciatd ; slriis trarisversîs obsoletis ; columelld quinquepUcatà, An Lister. Conch. t. 8i3. f. -iS. a? Encyclop. pi. 87 i. f. 3. a. b. Mitra olivaria. Ann. ibid. n" 17. * VoUita Niicea. Dillw. Cat. t. i. p. 538. n" 87. * Voliita olivaria. Dillw. Cat. t. i. p. 558. n" t^-i. * Wood. Ind. Test. pi. 20. f. 84. * Reeve. Conch. Syst. t. 2. p, 252. pi. 280. f. 6. * Voluta nticea. Gronov. Zooph. p. 398. n''ji3i9. pi, 18. f. ri, * Wood. Ind. Test. pi. 2r. f. i38. * Id. Gmel. p. 3449. * Scbrof. Einl. t. i. p. 3oi. * Desh. Encycl. mélh. Vers. t. 2. p. 459. u° 32. (i) Il est évident pour moi que cette espèce doit être sup- primée : elle ne diffère en rien du Mitra filosa , n" 33 ; en les réunissant, on fera disparaître un double emploi fâcheux. (2) Si Lamarck avait consulté l'ouvrage de Gronovius, il y aurait trouvé cette espèce, inscrite et figurée sous le nom de Vo- luta nucea : il faut donc rendre à l'espèce le nom de Gronovius, puisqu'il est le premier donné. Diliwyn fait, à l'occasion de cette espèce, un double emploi bien évident; pour s'en convaincre il suffit de comparer les ligures de Gronovius et de l'Encyclopédie. Ce qui a pu tromper Dilhvyn, c'est que la figure de Gronovius représente un individu sans couleur, tandis que celle de l'Ency- clopédie en représente un très beau, tel qu'il est très rare d'en voir dans les collections. 3 10 HISTOIRE DES MOLLUSQUES. * Kieuer. Spec, des Coq. p. loi. u" 99. pi. 3i. f. 102. * KùsltT. Conch. Cab. p. 91. n" 70. pi, 16. f. i à 4. Habite... Mou cabinet. Espèce rare, ayant un peu la forme d'une olive, et à spire pointue, beaucoup plus courte que le dernier tour. Longueur: 23 lignes. 18. Mitre scabriuscule. Mitra scahriuscula. Lamk. M, testa fusiforniiy longitudinalUer siriatây transwcrsè rugosd ; rugis ut plurimhm albo fuscoquc articiilatis / anfractibus convcxis ; co- luntelld quadripUcald, perforaid • lahro crenulato. Voluta scabrhtscula. Lin. Syst. nat. éd. 12, p. 1192. Gmel. p. 3450. n° 48. Mitra spkœrulata. Martyns. Conch. i. f. 21. Encycl. pi. 371. f. 5. a. b. Mitra scahriuscula. Ann. ibid. p, 2o3. n" 18. * Kiener. Spec. géuér. des Coq. p. 14. n" 12. pi. 4. f. 9. 9 a. * Foluta scahriuscula. Boru. Mus. p. 225.'' * Schub. et Wagn. Suppl. à Chemn. p. 80. pi. aaS. f. 3090. 8091. * Desh. Encycl. méth. Vers. t. 2. p. 459. n" 33. * Wood. lud. Test. pi. 20. f. 96. * Kiister. Conch, Cab. p. 41. n" 6. pi. 7. f, 8. pi. 9. f. i. a. * Knorr. Vergn. t. 4, pi. 1 1. f. 3. * Gualt. Ind. Test. pi. 53. f. L. * Buccinum scabriculum. Lin. Syst. nat. éd. 10. p. 740 * Foluta exasp'-.rata. Yar. p. Guiel. p. 3453. * Foluta leucosloma. Gmel. p. 3457. n" 88. * Gualt. Ind. pi. 54. f. L.' * Seba. Mus. t. 3. pi. 5o. f. 47. 48. * Schrot. Eiul. t. r. p. 297. n° 2i3. * Foluta scahricula, Dillw. Cat. t. i. p. 5.12. n" 99. Exclus, variet. Habite l'Océan des grandes Indes, les côtes des îles des Amis. Mon cabinet. Très belle et très rare espèce, qui paraît plus ou moins perfectionnée dans ses caractères, selon qu'elle vit, ou dans l'Océan Pacifique, ou dans les mers de l'Inde. Elle est allongée, fusiforme, â tours arrondis. Dans les nidividus de la mer Pacifique, les rides transverses sont toutes articulées de blanc et de brun; mais dans ceux de l'Océan indien, la moitié suj)érieure de la coquille est grisâtre, légèrement nuée de fauve, et ce n'est que sur le dernier tour, principalement sur la zone du milieu, que les rides sont ar- ticulées de blanc et de rouge bruu. L'exemplaire que je possède est au nombre de ces derniers. Longueur : 25 lignes. 19. Mitre granatine. Mitra granatina. Lamk. M. testa Jusiformi, longiludinaliter slriatd, albidd, suhfasciald; MITRE. 3ll cingulis elcvalis, angustis, gvanulatis, alùo spadiceoque articulalis; columelld suhquinquepUcatd, Rumpli. Mus. t. 29. fig. T. Petiv. Amb. t. 9. f. 18. Encycl. pi. 371. f. \. a. b. Mitra granatina. Ann. ibid. n" 19. * Knorr. Vergn. t. 5. pi. i5, f. 8. * Volutascabiiciila. Var. Dillw. Cat, t. i. p. 542. n" 99. * Kieiier, Spec. des Coq. p. 16. n" i3. pi. 4. f. 10. * Desh. Encycl. métb. Vers. 4- f- 2. p. 458. n" 3o. * Kûster. Conch. Cab. p. 127. n° ii3. pi. 17 c. f. 11. Habite l'Océan des grandes Indes. Mon cabinet. Voisine de la pré- cédente par ses rapports, celle-ci s'en distingue par ses cordelettes transverses qui, au lieu d'être aplaties, sont distinctement granu- leuses. Elle est d'ailleurs moins grande et moins vivement colo- rée. Longueur: 22 lignes. 20- Mitre à créneaux. Mitra crenifera. Lamk. (1) M. testa fusiformi, albd, spadiceo seu jusco fasciatâ • fasc'ûs mar- gine superlore lobatis- rugis transversis graimlatis ; columelld quadripHcatd, Seba. Mus. 3. t. 49. t. 19. ao. Encycl. pi. 370. f, 3. a. b. Mitra crenifera. Ann. ibid. p. 204. n° 20. * Knorr. Vergn. t. 3. pi. 27. f. 3. * Foluta clathrus. Gmel. p. 34Ô7. n» 86. * Scbrot. Eiul. t. i. p. 296. Voluta. n» 208. * Voluta clathrus. Dillw. Cat. t. i. p. 54i. n° 97. * Voluta crenifera. Dillw. Cat. t. i. p. 542. n° 98. * Desh. Encycl méth. Vers. t. 2. p. 459. n° 3r. (i) Peut-être le Voluta raffina de Linné (Syst. nat. édit. 12. p. 1192. n°4i8) est-il la même espèce que celle-ci: on lui trouve quelques caractères communs, mais l'identité ne peut être établie, parce que la description de Linné est trop courte, et n'est point accompagnée d'une synonymie suffisante. Nous joignons au Mi- tra crenifera de Lamarck le Voluta clathrus de Gnielin et de Dillwyn. Ce Clathrus a été établi siu' une figure de Knorr, qui représente un individu du Crenifera, plus jeune et plus pâle: au reste cette espèce a la plus grande analogie avec le Mitra sca- briuscula, n** 18. 3 12 HISTOIRE DES MOLLUSQUES. * Wood. Ind. Test. pi. 20. f. 94. gS. * Kiener. Spec. des Coq. p. 18. n° i5. pi. .\. f. n, * Kiister. Conch. Cab. p. 126. n" 112. pi. l'^'c. f. 10. Habite les mers de l'Indt;. Mon cabinet. Elle est forl jolie, vivement colorée, peu ventrue, et remarquable par les crénelures du bord supérieur de ses zones, lesquelles ressemblent à celles des ancien- nes fortifications. Longueur : 14 lignes 3 quarts. 21. Mitre serpentine. Mitra serpe?itina. Lamk. (i) M. testa subfusiformi, alhâ, aurant'io-zonatà ^ lineis spadïccis long'i- tiidinalibus undatis pictâ ; striis Iransversis e.ccavalo-puiutalis ; columelld quinque seit sexplicatd. Encycl. pi. 370. f. 4. a. I). Mitra serpentina. Ann. ibid.n'>2i, * Knorr. Vergn. t. 5. pi. 18. f. f>. * Scbrot. Einl. t. i. p, 298, folitta. n° 2i5. * f'oluta variegata. Gmel. p. 3457. n° 89. * Volutavariegata, Dillvv. Cat. t. i. p. 545. n" 107. * Voltita serpentina. Dillw. Cat. 1. i.p. 557 n" i4j. * /^. Wood. fnd. Test.pl. 21. f. i38. * Schnb. et Wag. Cbemn. Supp. p. 86. pi. 225. f. 400/1. a. b. * Desb. Eiicycl. niélli.Vers. t. a. p. 458. n" 28. * Kiener. Spec. des Coq. p. 1 3. n" ri. pi. 6. f. 17. * Kùster. Concb. Cab. ji. 5o. n" 20. pi. 9. f. i3. i4- Habite l'Océan Indien, Mon cabinet. Plus jolie encore, et au moins aussi rare que la précédente, celte espèce est remarquable par ses lignes longitudinales, ondées, colorées d'un rouge brun. Les in- terstices de ses stries offrent des cordeieltes lisses, un peu aplaties, et ses tours de spire présentent un angle obtus vers leur sommet. Longueur: i5 ligues et demie. 22. Mitre rubanée. Mitra tœniata. Lamk. (2) .V, testa elongatdjfiisiformi, nngiistà, zoriis alternat im litteis et ai~ t?is ornatd : earttmdem marginibus nigris; costis longitudinalibus (i) Celte r-spèce avait été déjà nommée par Gmelin Voluta variegata, elle doit donc reprendre son premier nom et devenir le Mitra imriegata. Dillvs^yn fait à son sujet un double emploi, en la reproduisant plus loin sous le nom de Serpentina. (2) Lamarck confond sous ce nom deux espèces : l'une de Chemnitz, nommé Regina par M. Sowerby; l'autre de l'Encycio- MITRE. 3l3 ohtusis; interstitns Iransversè striatis; columelld quadriplicatâ; la- bro interne stiiato. Cliemn. Conch. lo. t. i5r, f. i4 44. i445. Encycl. pi. 373. f. 7. a. b. Mitra tœniata. Ann. ibid. n" 22. * Valentyn. Amboina. pi. 2. f. 12. * Voluta tœniata. Dillw. Cat. 1. 1. p. 55o. Wi 17, E.tcl. dans. syn. * Kiener. Spec.desCoq. p; 68. n° 67. pi. 19. f. r. Habite l'Océan Indien. Mon cabinel. Très belle espèce, toujours dis- tincte de la suivante par sa forme et sa coloraliou. Elle est fort allongée, et sa base forme une espèce de queue nn peu ascendante. C'est une de celles auxquelles on donne vulgairement le nom de Minarets. Longueur : 2 3 ligues et demie. Mais elle devient plus grande. 23. Mitre plicaire. Mitra plicaria. Lamk. M. testa ovato-fusiformi^ longitudinaliler plicatà, allùdà, fasciis fusco-nigris interruptis cinctd; plicis elevatis^ remoliusculis, anticè stibspinosis; anfractibits supernè angiilatis : ultimo zond Hvidd cincto; columelld quadripUcatd; labro inlîts striato. roluta plicaria. h\n. Syst. nat. éd. 12. p. iigS. Gmel. p. 3452. n" 55. Lister. Concb. t. 820. f. 37. Bonanni. Recr. 3. f. 65. Petiv. Gaz. t. 56. f. i. Gnalt. Test. t. 54- fig. F. D'Argenv. Conch. pi. 9. lig. Q. Favanne. Conch. pi. 3i. fig. I. Seba. Mus. 3. t. 49. f- 23. 24. Knorr.Vergn. 1. 1. i5. f. 5. 6. et 3. I. 27. f. 4. Martini. Conch. 4. ». 148. f. 1862. r363. Encycl. pi. 373. f. 6. Mitra plicaria. Ann. ibid. p. 2o5. n° 23. * Voluta plicaria. Lin. Syst. nat. éd. 10. p, 732. * Id. Lin. Mhs. Ulric. p. 596. pédie, à laquelle reste le nom de Tœniata. MM. Schubert et Wagner rapportent au Tœniata de Lamarck, une espèce qui nous paraît différente de celles comprises par Lamarck, dans sa synonymie ; cependant elle se rapproche plus de la figure de l'Encyclopédie que de celle de Chemnitz. 3l4 HISTOIRE DES MOLLUSQUES. * Schuui. Nouv. Syst, p.238. * Volula pîicaiia. P.orn. Mus. p. 227. * Id. Schrot. Einl. t, i. p. 227. n° 32. * Id. Dillw. Caf. t. I. p. 55o. n» 118. * Desh. Encycl. mélh.Vers. t. 2. p. 457. u" 26. * Wood. Ind, Test, pi. 20. f. 1 15. * Kiener, Spec. des Coq. p. 75. n° 73. pi. 20. f. 63. * Kiisler. Coach. Cab. p. 53. n° 24. pi. 10. f. i. 2. Habite l'Océan Indien. Mon cabinet. C'est une des moins efQlces et des plus communes parmi les Minarets. Bien plus raccourcie et autrement colorée que la précédente, elle est fortement plissée, et a sa spire bien étagée, presque muriquée, l'extrémité des plis formant une saillie un peu pointue à l'angle des tours. Elle est ri- dée transversalement vers sa base. Long. : 2 3 lignes un quart. 24. Mitre ridëe. Mitra corrugata. Lamk. (i) M. testa ovato—jusifortni^ loiigitudinaliter plicatd, transversc rugo- sâ^ albidâ; fasciis cingtilisque Juscis-j anfracùbus supcrnc angula- tis.'uliimi anfractds angulo'submurlcato; columellâ quadripUcatd. Rumph. Mus. t. 29. fig. S. Petiv. Amb. t. i3. f. 7. Gualt. Test. t. 54. fig. A. E. Seba. Mus. 3. t. 49. f. 3r. Sa. 35. 36. 38. 43. 44. Encycl. pi. 373. f. 8. a, b. Bïttra corrugata. Ann. ibid. n" 24. [^] Var. testa rubente; zonis albis. Kaorr.Vergn. 6. t. 12. f. 5. Martini. ConcL. 4. t. 148. f. i364. * Klein. Tentam. Ostrac, pi. 5. f. 87. * Kùster. Conch. Cab. p. 54. n° aS. pi. 10. f. 6? pi. 11. f. 4. * Voluta rugosa.Gaie\. p. 3456. n^Sa. * Schrot. Einl. t. i. p. 201. Voluta. n" 186. * Voluta rugosa, Dillw. Cat. t. i. p. 55i. n" 119. * QuoyetGaim.Vuy. del'Astr. Zool.t. 2. p. 641. pi. 45. f. 10. * Desh. Encyc. mélh.Vers. t. 2. p. 457. n" 27. * Wood. Ind. Test. pi. 20. f. n6. (i) Gmelin ayant établi cette espèce dans la i3*^ édition tiu Systema natiirœ, sous le nom de Voluta rugosa^ il seia nécessaire de substituer celle dénomination à celle de Laraarck, cjui est de beaucoup postérieure. MITRE. 3l5 * Kiener. Spec. des Coq. p. 71. m 70. pi. 22. f. 67. Excl. var. Habite l'Océan Indien. Mou cabinet. Celle-ci n'est pas moins com- mune que la précédente, et s'en rapproche beaucoup par ses rap- ports; mais elle est un peu moins ventrue, et s'en dislingue sur- tout par ses rides transverses, quoique petites, et par sa colora- tion, offrant, sur un fond blauc, des zones brunâtres et des fascies de même couleur, qui ne sont jamais interrompues. Longueur : 19 lignes. 3.5. Mitre costellaire. Mitra costellaris. Lamk. (i) M. testa fitsiformif transversè striatà^ fuscatd, albo-fasciatà ^ costis longitiidinalibus crebris; anfractibus supernè angulalis^ ad angu- lum crenato-muricatis; columellà quadripUcatd . Gualt. Index. Test. t. 54. fig. D. Chemn. Conch. 10. t. i5i. f. i436. i437. Eucycl. pi. 373. f. 3. (i) Chemnitz confond cette espèce avec la suivante, sous le nom de Voluta subdivisa ; je crois que Lamarck, après avoir con- servé ce nom dans les A.nnales, a eu raison de le rejeter. Pour- quoi, en effet, serait-ce plutôt l'une que l'autre de ces espèces qui conserverait le nom de Chemnitz? C'est le hasard ou l'arbi- traire seul qui pourrait résoudre cette question, et rien dans la nomenclature ne doit être livré au hasard ou à l'arbitraire. La nomenclature a ses règles dictées par le bon sens, et je pense que dans cette occasion, et dans tous les cas semblables, il faut suivre l'exemple de Lamarck, donner à chaque espèce un nom nouveau, pour que le nom ancien ne soit plus un sujet de doute et de polémique. M. Kiener nomme Mitra intermedia , une belle et grande va- riété de cette espèce; nous l'avons sous les yeux, et nous n'aper- cevons de différences que dans la taille, et quelques nuances dans la coloration, mais pour nous ces différences sont insuffisantes pour fonder sur elles une bonne espèce. Il serait possible que le Mitra hybrida de M. Kiener ne soit aussi qu'une autre variété du Mitra costellans; il est vrai que la coquille de M. Kiener est rouge, mais l'on sait que les coquilles brunes ou noirâtres pren- nent cette couleur lorsqu'elles ont été long-temps exposées aux influences atmosphériques. 3i6 HISTOIRE DES MOLLUSQUES. Milra costellarîs. Ann. ibiJ. p. 206. n" iS. [b"] Var. costis laxioribus. * Volttta costellaris . Dillw. Cal. t. i. p. 548, u" ii3. * Desh. Eocycl. mélh.Vers. t. 2. p. 456. n° 24. * Wood. Ind.Test.pl. 20. f. no. * Kiener. Spec. des Coq. p. 69. n° 68. pi. 19. f. 6. * Mitra intermedia. Kiener. Spec. des Coq. p. 73. n" 71. pi. 22, f. 70. * Kiister. Concli. Cab. p. 42. n° 8. pi. 8. f. 3. 4. Habile l'Océan Indien. Mon cabinet. Quoique voisine des précé- dentes, on l'en dislingue facilement en ce qu'elle est allongée, élroite, que sa spire est bien étagée, et que ses côtes sont fré- quentes el menues. Longueur: 21 lignes. 26. Mitre en lyre. Mitra Ijrata. Lamk. M. testa fusiformi, angustâ, mutîcd^ albidd,fascUs spadiceisciuctd; costis longicudinalihus angitstis creberrimis^ interstitùs transversè striatis; anfractibiis supernè obtusissimc angnlatis; cohimelld qua- driplicatâ. Chemn.Concb. 10. t. i5i. f. 1434. i435. Encycl. pi. 873. f. i. a. b. Mitra subdivisa. Ann. ibid. n° 26. * Voluta subdivisa. Dillw. Cat. t. i. p. 548. n" 114. * Desh. Encycl. métb. Yers, t. 2. p. 456. n" aS. * Wood. Ind. Test. pi. 20. f. 1 1 1 . * Kiener. Spec. des Coq. p. 8i.no 79. pi, 23. f. 71. * Kiister. Concb. Cab. p. 46. n° 14. pi- 8. f. i5. 16. Habile l'Océan Indien. Mon cabinet. Elle est très différente de celle qui précède, avec laquelle cependant on l'a confondue. C'est, en effet, une coquille tout-à-fait mutique, l'angle de chaque tour étant très obtus et sans aspérités. Elle offre, dans toute sa longueur, une multitude de côtes étroites qui ressemblent, en quelque sorte, aux cordes d'une lyre. Longueur ; 20 lignes un quart. 27. Mitre me'longène. Mitra inelongena. Lamk. (i) M. testa fusiformi, alhidâ, riifo-fuscesceittc fascialà; costellis longi- tudinalibus creberrimis; striis transversis infra suturas profundio- ribus- spird peracutd; columcild quadriplicatd . (i) M. Kiener, dans son Species des Coquilles vivantes , ne donne pas la figure de cette espèce; on trouve à sa place, et sous MITRE. 3l7 Eocycl. pi. 373, f. 9. Mitra melongena, Ann. ibid. n" 27. * yoluta melongena. Dillw. Cat. t. i, p. 549. n° ii5. * Desh. Encycl. méih. Vers. t. 2. p. 455. a" 22. * Wood. Ind. Tesl. pi. 20. f. 112, Habite. . . l'Océan Indien? Mou cabinet. Plus ventrue au milieu, el autrement colorée que le M. lyrata, bien distinguée du M. cos- tellaris, par son défaut d'angles et d'aspérités, elle constitue une espèce particulière, rare, et très distincte. Elle a plusieurs zoues transverses, les unes d'un roux très brun, les autres d'un fauve li- vide. Longueur : 17 lignes un quart. 28. Mitre sanglée. Mitra cinctella. Lamk. M. testa fusiformi, transversà stiiatd, albidd, zonis lividis lineisque aliis rubris, aliis cœruleis cinctd; costis longitudinaUbits infernè obsoletis; anfractihiis supcrnè obtuse augulatis; cohtmeltà cjiiadri- plicatd. Mitra cingulata. Ann. ibid. p. 207. u° 28. * Desh. Encycl. mélb.Vers. t. 2. 456. n° 23. ' Kiener. Spec. des Coq. p. 70. n" 69. pi. 20. f. 62. * Kùster. Couch. Cab. p. 116. n" 100. pi. 17 b. f. 7, 8. Habite. . . l'Océan Indien .>* Mon cabinet. C'est avec l'espèce suivante que cette Mitre a le plus de rapports, et néanmoins elle parait devoir en être distinguée. Elle est allongée, fusiforme, blanchâtre, zonée obscurément, el est ornée, sur chacun de ses tours, de deux lignes transverses, l'une rouge, l'autre bleuâtre. Son bord droit est slrié intérieurement. Longueur : 2 pouces une ligne. son nom, une variété du Mitra vulpecula. M. Kiener aurait sans doute évité cette erreur en pesant chacun des mots de la phrase caractéristique de Lamarck; il connaît cette phrase cependant, puisqu'il l'a reproduite textuellement dans l'ouvrage que nous citons, et il aurait dû s'apercevoir que les caractères principaux de forme, de coloration, du nombre des côtes donnée» par La- marck au Melongena, ne s'accordent pas avec ceux de cette va- riété du Vulpccula; enfin, Lamarck ajoute que cette coquille a des rapports avec les Mitra costellaris et Lyrata, et ne mentionne pas le Fulpecida. Si, à tous ces renseignemens, on ajoute la fi- gure citée de l'Encyclopédie, on aura de la peine à se rendre compte de l'erreur de M. Kiener. 3l8 HISTOIRE DES MOLLUSQUES. 39. Mitre renardine. Mitra vulpecula. Lamk. M. testa fusiformi, transversïm impresso-str'iatâ, longitudinaliter et oltusè costatd, luteo-rufescente, fusco-zonatd; apice basique, ni- gricantibus; columellâ quadriplicatd; labro Intiis striato. Voluta vulpecula. Lin. Syst. nat. éd. 12. p. iigiî. Gmel. p. 345i. n'54. Rudoph. Mus. t. 29. fig. R. Petiv. Amb.t. i3. f. 6. Gualt. Test. t. 54. fig. B. C. Seba. Mus. 3. t. 49. f. 27. 28. 29. 3o. 39. 40. Knorr.Vergn. 3. t. i5. f. 2. et 5. t. 16. f. 3. Martini. Conch. 4. t. 148. f. i366. Encycl. pi. 373. f. 2. Mitra vulpecula. Ann. ibid. n" 29. * An eadem.Yar.? Mitra vittata. Swain. Zool. illuslr. i'"'' série, t. r. pi. 23. * Lin. Syst. nat. éd. 10, p. 732. * Lin. Mus. Ulric. p. 5g5. * Roissy.Buf.MoIl. t. 5, pi. 56. f. 9. * Foluta vulpecula. Born. Mus. p. 227. * Id. Schrot. Einl. t. i. p. 22(1. n° 3i. * Id. Dillw. Cat. t. r. p. 547. n" 112. * Id. Wood. Ind. Test. pi. 20. f. 109. * Mitra vulpecula. Kiister. Conch. Cab. p. 58. n° 29. pi. 10. f. 12. i3.pl. ri.f. I. 2. 3. * Desh. Encycl. mélh.Vers. t. 2. p. 454. n" 20. * Mitra vittata. Kiener. Spec. desCoq. p. 67. n" 66. pi. 20. f.6i. * Mitra vulpecula. Kiener. Spec. des Coq. p. 76. n" 74. pi. 21. f. 64. * Mitra melongena. Kiener. Spec. des Coq. p. 77. n" 75. pi. 21. f. 65. * Id. Kùster. Conch. Cab. p. 57. n" 27. pi. 10. f. 8. 9. Habite l'Océan Indien. Mon cabinet. On la dislingue par ses côtes longitudinales obtuses, lesquelles sont presque nulles vers la base du dernier tour. Sa columeile et son bord droit sont maculés de brun. Longueur : 22 ligues un quart. 3o. Mitre nègre. Mitra caffra. Lamk. (i) M. testa fusiformi, medio lœvi, zonis alternaûm alho-lutcis et rufo (i) Il est à présumer que le Vnhna wonode Linné n'cstfjn'une MITRE. 3l9 fuscescentil/us ornatâ; basi transversè rugosâ; spirâ longUtidina- itter pllcatâtransverslmque striatâ; columelld quadripUcatà . Foluta caffra. Liu. Syst. nat. éd. 12. p, 1192. Gmel. 345i. n° 5i. Gualt, Test. 1. 53. Cg. E. Seba. Mus. 3. t. 49. fig. 21.22. 41. Knorr. Vergn. 5. t. 19. f. 4. Martini. Conch. 4. t. 148. f. i369.'i370, Encycl. pi. 373. f. 4. Mitra caffra. Ann. ibid. p. 208. n" 3o. * Volula caffra. Lin. Syst. nat. éd. 10. p. 732. * Id. Lin. Mus. Ulric. p. SgS. * Voluta caffra. Born. Mus. p. 226. * Id. Schrot.Einl. t. i. p. 22 5. n» 29. * Id. Dillw. Cat. t. i. p. 546. n° 109, * Mitra bifasciata. Swain. lUust.Zool. t. I. pi. 35. et t. 2. pi. 88. fig, duce med. Mit. caffra. * An eadem. Var.? Mitra zonalis. Quoy et Gaim. Voy. de l'Astr. Zool.t. 2. p. 654. p'. 45 bis. f. 16. 17. * Desh. Encycl. mélh. Vers. t. 2. p. 455. n" 21. * Wood. Ind. Test. pi. 20. f. 106. * Kiener. Spec. des Coq. p. 78. n° 76. pi. 21. f. 66. * Kuster. Conch. Cab. p. 56. n° 26. pi. 10. f. 6. 7. Habite les mers de l'Asie. Mon cabinet. Bord droit strié à l'intérieur^ Longueur: 20 lignes un quart. Mitre sangsue. Mitra sanguisuga. Lamk. (i) M. testa fusiformi , transversïm impresso-striatd, longitudinaliter cos- talâ, fulvo-cœrulescente ^ albo^zonatâ; costis gramdaùs sangitineis; columelld quadripUcatà, variété du Caffra. Ce qui me porte aie croire, c'est que, pour les deux espèces, Linné, dans sa synonymie, renvoie aux mômes figures de Seba, citées ainsi deux fois pour des espèces distinctes aux yeux de leur auteur, cependant Linné donne pour caractère au Voluta morio de n'avoir que trois petits plis à la columelle,il y en a toujours quatre au Volatacaffra. (1) Linné réunissait, sous le nom de Voluta sanguisuga, toute la synonymie de cette espèce et de la suivante nommée Stigma- taire par Lamarck; il nous semble que Lamarck aurait dû de préférence donner le nom linnéen à son Stigmataria , et Linné 3itO HISTOIRE DES MOLLUSQUES. Voluta sangulsuga. \Àn. Syst. nat. éd. 12. p. 1192. Gmel. p. 345o. n» 5o. Lister. Conch. t. 821. f. 38. Petiv. Gaz. t. 4. f. 5. Jn Gualt. Index. Test. t. 53. fig. F. Seba. Mus. 3. t. 49- f- n- 12. i5. 16. Martini. Conch. 4. t. 148. f. iS^S. iS;/,. Eacycl. pi. 373. f. 10. Mitra sanguisttga. Aun. ibid. n° 3r. * Liu. Syst. nal. éd. 10. p. 732. * Voluta saiiguisuga, Born. Mus. p. aaG. * lil. Schrot. Einl. t. i. p. 224. n° 28. * Id. Dillw. Car. t. i. p. 546. n° 108. Exclus i>ariet. * Desh. Eucycl, mélh. Vers. t. 2. p. 454. n"* 18. * Wood. Ind. Test, pi. 20. f. io5. * Kiener. Spec. des Coq. p. 80. n« 78. pi. 24. f. 75. * Kùster. Conch. Cab. p. 58. f. 28. pi. 10. f. 10. 11. Habite l'Océan indien. Mon cabinel. Espèce très jolie, mais impar- faitement figurée dans la plupart des ouvrages, ce qui l'a fait confondre avec la suivante. Ses cotes longitudinales sont très menues, granuleuses, et d'un rouge vive. Longueur: 17 lignes, 32. Mitre stigmataire. Mitra stigrnataria. Lamk. M. testa cyllndraceo-fustformt, transversîm Impresso-striatd, lon- gitudinaUter costatày cinereo-cœrulescente, lineis punclatis san— guineis cinctà costis granosis; columelld triplicatii. Ruinph. Mus. t. 29. fig.V. Petiv. Amb. t. i3. f. 9. Knorr.Vergu. 4. t. n. f. 4. Regeuf. Conch. i. t. 1. f. 5. Martini. Conch. 4. t. i43. f. 136;. i368. An voluta granosa? Chemn. Couch. 16. t. i5i. f. i442. i443. Mitra sligmutaria. Ann. ibid. n° 32. * Foluta sanguisuga. Var. Dillw. Cat. t. i. p. 546. * Schub.etVag. Cheinn. Supp. p. 85. pi. aaS. f. 4002. 4oo3. * Quoy etOaini. Voy.del'Aslr. Zool. t. 2. pi. 642. pi. 45. f. 11. 12. dit que les fascies transverses du Snngidsugu sont formées de points rouges; ce serait donc à celle-ci qui n'a pas de fascies, de points rouges, que conviendrait la dénomination nouvelle, celle de Linné devant appartenir à la suivante. MITRE. 3a I * Desh. Encycl. mélh. Vers. 1. i. p. 454. n" 19. * Kiener. Spec. des Coq. p. 79. n" 77. pi. 34. f. 74, * Kiister. Concli. Cab. p. 48. n" 17. pi. 9.f. 5. 6. pi, 10. f. 4. 5. Habite l'Océan Indien. Mon cabinet. Jolie coquille, plus grêle que la précédente, et qui s'en dislingue par des rangées transverses de points rouges situés sur les côtes, et par sa columelle à trois plis. Longueur : i5 lignes et demie. 33. Mitre filifère. Mitra filosa. Lamk. (i) M, testa fusiformi, tenuissimè cancellatd, cinguliferd, stramined- cingiilis elevatis, angustis, crebriSy intense riihris; columelld qiia- (IripUcatà. Gualt.Test. t. 53. fig. H. F oluta filosa. Born. Mus. p. 225. t. 9. f. 9. 10. Favanne. Conch. pi. 3i. fig. C 7. Foluta filosa. Gmel. p. 3465. n" m. Mitra filosa. Ann. ibid. p. 209. n" 33. * Voluta fdaris . Lin. Manlissa. p. 548. * Id. Gmei. p. 3457. * Id, Dillw. Cat. t. i, p. 54o. n''93. * Mitra filosa. Scbub, et Wagn. Supp. à Chemn. p. 8i.pl. aaS. f. 3092. 3093. * Desh. Encycl. méth.Vers. t. 2. p. 453. n° i6. * Croucb. Lamk. Couoh. pi. 19. f. 3. * Mitra nerilis. Martyns. Univ. Conch, pi. 22. * Foluta leucosticta. Yar. p. Gmei. p. 3452. n" 85. * Foluta filosa. Dillw. Cat. t. i. p. 54o. n° 94. * Schrot. Einl. t. i. p. 3oi. n° 225. * Kiener. Spec. génér. des Coq. p. so. n° 17. pi. 5. f. 12. 12 a. * Wood. Ind.Test. pi, 20. f. 91. * Kiister. Conch. Cab. p. 47. n° i5. pi. 9. f. 3. 4. pi. i3. f, 1 1,12. (i) La description que Linné donne de son Foluta filaris dans le Mantissa ne rae laisse aucun doute sur son identité avec le Fo- luta filosa de Born. Je suis étonné que les auteurs qui ont étu- dié Linné avec soin n'aient pas reconnu le fait; aussi nous en- gageons ceux que ces questions intéressent, à revoirie Mantissa, la coquille à la main, et ils seront étonnés de l'exactitude et de la précision d'une description très courte cependant. En consé- quence, nous proposons de rendre à l'espèce son nom linnéen. Nous ajouterons que le MUra nexilis de Lamarck, n° 16, est un double emploi de celle-ci. Tome X. 21 32 2 HISTOIRE lîES MOLLUSQUES. * iVltra ncj-i/is. Kiister. Concli. Ci\h. p. 6/|. n" 36. pi. r^. 1. 7. Habite.., Mon cabinet. Jolie espèce, facile à reconnaître parles nombreuses cordelettes élevées et purpurines qui l'entourent et l'ornent agréablement. Longueur : 16 ligues. 34. Mitre fendillée. Mitra fis sur ata. Laink. . M. testa fusiformi ^ lœvissimâ, pallidè griseâ; lineis albis obliquis re- ticidatim cancellatis fissuras œmulantibus; columeltd quadiipUcatd , Encycl. pi. 371. f. i.a. b. Mitra fissurata. Ann. ibid. n° 34. * Voluta fissurata . Diilw. Cat. t. i. p. 54 1. n" gS. * Desh. Encycl. mélh.Vers. t. 2. p. 453. n" 17. * Wood. lud. Test. pi. 20. f. 92. * Keeve. Couch. Syst. t. 2. p. 252. pi. 280. f. 5. * Kiener. Spec. des Coq. p. 38. n° 37. pi. 33. f. iio. * Kiister. Conch. Cab. p. I25. no no. pi. 17 c, f. 8. Habile. . . Mon cabinet. Espèce rare, très singulière, et dont la sur- face, quoique fort lisse, ressemble, par ses lignes en réseau, à de la faïence légèrement fendillée. Elle est fusiforme-cylindracée. Bord supérieur des tours resserré près des sutures. Longueur : 17 lignes 3 quarts. 35. Mitre lactée. Mitra lactea. Lanik. M. testé fiisiformi, siiblœvigatd,peUucidd,alhd;strlistransversis oh- soletls sttbpuncticutatis; columelld quadriplicatd. Chemn. Concb. 11. t. 179. f. 1735. i73fi. Encycl. pi. 371. f, 2. a. b. Milra lactea. Ann. ibid. p. 210. n° 35. * Folttta Schrœltri. Yar. B. DilIw. Cal. t. i. p. 539. * Desh. Encycl. niéth.Vers. t. -a. p. 453, n" i5. * P'oluta Se /irœ te ri. Wood. Ind.Test. pi. 20. f. 87. * Kiister. Concb. Cab. p. laS. n" m. pi. i-j c. (. 9, Habite... les côles occidentales d'Afrique? Mon cabinet. Celle es- pèce, que Chemnitz regarde comme une variété de la suivante, me paraît en être bien distincte. Non-seulement elle dwient plus grande, mais elle est uuicolore, et lorsque les individus ne sont pas usés ou roulés, on aperçoit des stries transverses un peu poin- tillées que l'autre n'offre pas. Longueur : i ', lignes un quart. 36. Mitre corniciilaire. Mitra cornicularis. Lamk. (i) M, testd sublurritd, basi ihx emarginatà, lœvi, corned, albo fulvo- que nebulald; columelld quadriplicatd. (i) Schroëter avait pris cette espèce pour le Corniculn de MITRE. 32?) Foluta comicula. Scluoëtter. Einl. in Conch. i, t, i. f. i3. Voliita Sclirceteri. Chemn. Conch. ii, t. 179. 1733. 1734. Mitra comicula. Ann. ibid. n° 36. * Foluta cornicula. Gmél. p. 8449. ''°" Linnei. * Foluta Schrœteri. Dilw. Cat. t. r. p. 539. n" 90. Excl. variet. * Kiener. Spec. des Coq. p. 82. n° 3o. pi. 12. f. 33. Habite les côtes occidentales d'Afrique. Mon cabinet, At-elle quel- que chose de commun avec le V, comicula de Linné.? Ses tours sont à peine convexes et presque continus, et la pointe de sa spire est émousséc. Longueur : 9 lignes et demie. 3y. Mitre jaunâtre. Mitra tutescente. Lamk. /!/. testa subturritâ, basi aiix emargînatâ, lœvi, corneâ, lulescente aut pallidè fulvâ , immaculalâ- columelld triplicatà. Mitra liitescens. Ann. ibid. n" 87. * Foluta lutescens. Délie Chiaje dans Poli. Testac. t. 3. a» p. 35. pi. 46. f. 3i. 32. * Foluta Schrœteri. Var. C. DiUw. Cat. t. i. p. 539. * Payr.Cat. desMoll. de Corse, p. i64.u°33o. pi. 8. f. 19. * Kiisler. Conch. Cab. p. 89. n° 68. pi. i5. f. 19. 20. * Desh. Encycl. méth.Vers. t. 2. p. 452. n° 14. * Kiener. Spec. des Coq. p. 3r. n° 29, pi. 11. f. 32. Habite les côtes occidentales d'Afrique. Mon cabinet. Celle-ci est, sans doute, très voisine de la précédenle; mais elle est unicolore et n'a que trois plis à la columelle. Longueur : 7 lignes un quart. 38. Mitre striatule. Mitra striatiila. Lanik. (i) M. testa subturritâ j acutà, striis elegantissimc cinctâ^ alhido-fulvâ; Linné, mais le vrai Comicula est la même coquille que celle nommée Cornea par Lamarck, n° 40. Chemnitz reconnut l'erreur de Schroëter, et proposa le nom de Vnluta Schrœteri pour l'es- pèce de cet auteur. Ce nom , à cause de sa priorité , doit être substitué à celui de Lamarck, et l'espèce deviendra le Mitra Schrœteri. Sous le nom de Mitra tesscllata^ M. Kiener figure une espèce à laquelle il rapporte, comme synonymie, le Vohua Schrœteri Ae Chemnitz, et il ne s'aperçoit pas que déjà il a men- tionné la même figure à une autre espèce, le Mitra cornictdaris de Lamarck. Cependant cette figure de Chemnitz ne peut con- venir à deux espèces à-la-fois. (t) Si la figure citée de Lister, pi. 8ig, f. 33, représente réel- 21. 39-4 HISTOIRE DES MOLLUSQUES. nnfraclihus mnrg'ine superiore appreasis; coliimeUd cju'inque seii sexpUcatà, Lister. Concli. l. 819. f. 33. Encycl. pi. 372. f. 6. Mitra striatula. Ann. ibid. n" 38. * Voluta barbadcnsis. Gmel. p. 3455. n" 74. * Schrof. Einl. t. i.p, 281. Voluta. n" 149. * Voluta barbadensis. Dillw. Cat. t. i. p. 54 r. n" 96. * Desh. Encjd. mélh.yers. t. 2. p. 452. 11° i3. * Wood. Ind. Test. p). 20. f. 73. * Kiener. Spec. des Coq. p. 36. n" 35. pi. i3. f. 4i. * Kûster. Conch. Cab. p. 75. n° 5i. pi. 14. f. 4. 5. Habite les mers d'Amérique. Mon cabinet. Ses stries fines, serrées, et régulièrement espacées, la caractérisent. Sa base est médiocre- ment échancrée. On en voit beaucoup de petits individus dans les collections. Longueur: 19 lignes. Mais rare, de cette taille. 39. Mitre subulëe. Mitra siihulata. Lamk. M. testa fusiformi-turritd, subulald, longitudinaliter transversïmque impresso-stiiatd, albido-comeâ, fulvo-nebulosd; caudd subreflexd- columellâ quadriplicatd , An Schroëter. Einl. in Couch. 1. 1. i. f. 17. Mitra suhulata. Ann. ibid. p. an. n° Sg. * ^o/h^c cofia^a. Gmel.p. 3458. * Id. Dillw. Cat. t. i. p. 543. n" loi. * Kiister. Concb. Cab. p. 1 12. n" 96. pi. 17 b. f. 1.2. Habite. . . Mon cabinet. Celle-ci est allongée, étroite, subulée, et a l'aspect d'une Yis. La série transverse, voisine de cbaque suture, est plus profonde que les autres. Longueur : 16 lignes et demie. 40. Mitre cornée. Mitra cornea. Lamk. (1) M, testd ovato-fusijormi , acutd, medio Icevigatd, apice basique transversïm striatd, corneo—fuscescente; columelld quadriplicatd. lement celte espèce , ce qui n'est pas douteux, il faudra ad- mettre avec Dillwyn que, reconnue par Gmelin, il lui a donné le nom de Foluta barbadensis. Dès- lors, l'identité de l'espèce de Gmelin et de celle de Lamarck se trouve établie, et le nom de Barbadensis , le premier en date, doit rester à l'espèce. (1) Le Voluta cornicula de Linné me paraît être exactement la même espèce que le Mitra cornea de Lamarck. Les deux MITRE. SaS Mitra comea. Ann. ibid. n" 40. * Foluta corniciila. Lin. Syst, Eat. éd. 12. p. 1 191. n° 4i5. * Id. Dillw. Cat. t. i. p. 538. n" 89. Synon. Chemn. Exclus. * Id. Olivi. Adriat. p. i4i * Voluta lavigata. Gmel. p. 3455. * Schrot. Eiul. t. i. p. 279. Voluta. n" iSg. * Martini. Coiicb. t. 4. pi. ï5o. f. 1408. * Volula lœvigata. Dillw. Cal. t. i.p. 556. n» ij6. * Mitra comea, Payr. Cat. des Moll. de Corse, p. i65. vfi 332. pi. 8. f. 20. * Id. Philip. Enum. Moll. Sieil. p. 229. Do 2. * Blainv. Faune franc, p. 216. n" 2. pi. 8 B. f. i. Habite les côtes occidentales d'Afrique. Mon cabinet. Sou dernier tour est ventru, lisse, mais ridé transversalement à sa base, qui est à peine échancrée. Spire pointue. Longueur : 12 lignes et demie. 4i. Mitre bigarrée. Mitra tringa. Lamk. (i) M. testa ovatvacutdy lœvi, basi rugosd^ albd, maculis ferrugineis inœqualibus pictd; columelld triplicatd; labro interne striato^ gib- bosiilo. courtes phrases de Linné sont tellement précises et s'accordent avec une telle exactitude à l'espèce en question, que je n'hésite pas à réunir, sous une commune synonymie, la coquille de Linné et celle de Lamarck. L'espèce devra naturellement reprendre son nom spécifique et deviendra le Mù}'a cornicula. La coquille que Schroëter, Einl. pi. i, f. i3, donne comme le Cornicula de Linné, en est très différente, et par la forme et par la colora- tion. L'espèce de Schroëter a été donnée comme Cornicula par Gmelin. Dillwyn rejette avec juste raison le Cornicula de Schroëter, de la synonymie de celui de Linné, mais il y introduit une autre coquille qui vient des Antilles, qui a en réalité beaucoup d'analogie avec le vrai Cornicula y et qui cependant s'en distin- gue toujours. (i) Si l'on s'en rapportait uniquement à la synonymie de Linné, on ne pourrait se décider à comprendre cette espèce parmi les Mitres, car la figure B de la planche ^'i de Gualtieri, conviendrait mieux au Colurnbella ntstica, qu'à une Mitre. Quant au Bigni d'Adanson, si la figure n'est pas très bonne, du ciaÔ' HISTOIRE DliS MOLLUSQUES. Voluta truii^'a. Lin. Syst. nal. éd. 12. p. iiyi. Exclus, synon, Gmel. j). 3449. 11" 44. Gualt. Test. t. 43. fij;. B. Schroëler. Einl. ia Conch. i. p, 220, u" 23. t, i. f. la. Encycl. pi. 874. f. 10. a. b. Mitra tringa. Ano. ibid. n° 41. * Voluta tringa. Dillw. Cat. t. i. p. 338. n" 88. * Columbella tringa. Kiener. Spec. des Coq. p. 26. n° 22, pi. 9. f. 3, * Id. Sow. Thés. Conch. p. 119. n^ 24. pi. Sy. f. 62. Habite la Méditerranée, sur les côtes d'Afrique. Mou cabinet, Elle a neuf ou dix tours. Les trois plis de la columelle sont peu apparens, et elle semble se rapprocher des Colombelles par le rentlemeut de son bord droit. Longueur : 1 1 lignes. 42. Mitre mélanienne. Milra melaniana. Lamk. (i) M. testa /usiform'ij Iceiigatdj/usco-nigricante; spiid acntd; colu- mellâ quadripUcatd. Voluta iiigra. Chemn. Conch. 10. t. i5i. f. i43o. i43i. Gmel. p. 3452. n°i32. Mitra melaniana. Ann. ibid. p. 21a. n° 42. * Voluta nigra. DlUw. Cat. t. i. p. 553. n" 126. * Wood. Ind. Test. pi. 20. f, i23. * An eadem? Swain. Zool, illustr. 2^ série, t. 1. pi. 5. * Kiener. Spec. des Coq. p. 27. n° aS. pi. lo. f. 29, moins la description nous apprend qu'elle n'a point de plis sur la columelle. Si cette synonymie n'est point acceptable pour l'espèce en question, la description très courte de Linné ne laisse cependant aucun doute, et son espèce est bien la même que celle de Laraarck. Celte espèce n'est point une Mitre, mais une Colombelle. (i) Voilà encore une rectification à faire dans la nomencla- ture de Lamarck, et que lui-même indique dans sa synonymie. Cette espèce doit donc reprendre son nom de Nigro. M. Quoy, par un double emploi, a donné le nom de Mitra nigra à une espèce très différente de celle de Clicmnitz. Comme cette coquille de M. Quoy doit nécessairement changer de nom, nous proposons de lui consacrer celui du savant voyageur, et de l'inscrire sous lo nom de Mitra Quoyi. MITRE. 327 * Kûsler, Coiich. Cub. p. 44- n" 10. pi. 8. f. 8. Habile les, côtes c'e la Guiiiée, de l'InJe, et du Groenland, selon les auteurs cilés. Espèce bien remarquable, partout brune ou noiiâtre et ayant l'aspect d'une Mélanie. Elle est peu ventrue, à tours mé- diocrement couvexes, dont le deruier est un peu strié à sa base. Coluraelle blanche. Longueur : 46 ou 47 millimètres. Collection du Muséum. 43. Mitre pie. Mitra scutulata. Lamk. T, testa ovato-acutd, iransversîm strîatâ, fusco-nigricante,albo-ma' culatd; columelld quadriplicatà . Folula scutulata, Chemu. Conch. 10. t. i5i. f, 1428. 1429. Gmel. p. 3452. n° i3i. BJitra scutulata. Ann. ibid. n° 43. * Voluta scutulata. Dilhv. Cat. t. i. p. 553. n° laS. * Wood. Ind. Test. pi. 20. f. 122. * Kieuer. Spec. des Coq. p. 64. u° 17. f. S;. * Kiister. Conch. Cab. p. 42. pi. 8. f. i. 2. Habite l'Océan Indien. Celle-ci m'est inconnue; ainsi je rae borne à la mentionner. 44' Mitre dactyle. Mitra dactjlus. Lamk. M. testa ovato-turbinatdy striis impressis obsolète punctulatis cinctd, albidd, fulvo-nebulosâ ■ spirâ brevissimd, subdecussatd; columelld ^ sexplicatd. Voluta dactylus. Lin. Syst. uat. éd. 12. p. nSS.Gmel. p. 3445. n° 25. Lisler. Conch. t. 81 3. f. 23. Seba. Mus. 3.t. 53.fig. S. Chemn. Conch. 10. t. i5o. f. i4ii. i4ra. Encycl. pi. 372. f. S.a.b. Mitra dactylus. A.nn. ibid. u° 44. * Gualt, Ind. Test. pi. 28. fig. P. ■* Voluta dactjlus. Born. Mus. p. 21g. * Id. Schrot.Einl. t. i. p. 208, n° 10. * Id. Dilhv. Cat. t. i. p. 52a. n° 47- ^ariet. excl. * Blainv. Malac. pi. 28 bis. f. 3. * Desh. Encycl. méth.Vers. t. 2. p. 452. n° 12. * Wood. Ind. Test. pi. 19. f. 47. * Reeve. Conch. Syst. t. 2. p. 2 53, pi. 280. f. 7. * Kiener. Spec. des Coq. p. i«>2. n° 100, pi. 3i. f. io3. * Kûster. Conch. Cab. p. 94. n» 73. pi. 16. t. 7. 8. 328 BISTOIUE DES MOLLUSQUES. Habite dans le golfe du Bengale. Mon cabinet. Coquille peu com- mune, épaisse, turbinée comme un cône, à spii'e fort courte, lé- gèrement Ireillissée. Longueur : 17 lignes. 45. Mitre gauffrée. Mitra fenestrata. Lamk. M. testa ovato-cylindraceâ, subturbinatd, clatlirald, albido-fulvd ; costelUs longitttdinalibus obtusis ; cirigulis transvcrsis actitioii- bus, fusco-maculatls , costellas decussanlibus ; spird brevissimd, acutd ; cotumelld novemplicatd, Eucyclop. pi. 372. f. 3. a. b. I>Jitra fenestrata. Ann. ibid. n" 45. * Guait. Ind. pi. 26. f. P. * Voluta fenestrata. Dillw. Cat. t. i. p. 522. u°48. * Id. Wood. Ind. Test. pi. 19. f. 48. * Kiener. Spec. des Coq. p. 106. n° 102. pi. 3i. f. 104. * Kùster. Concb. Cab. p. 93. n" 72. pi. 16. f. 5. 6. Habile les mers de l'Inde. Mon cabinet. Coquille 1res raie, précieuse, plus petite, moins turbinée et moins épaisse que la précédente. Spire courte et conique. Longueur: 12 ligues et demie. 40'. Mitre crénelée. Mitra creimlata. Lamk. M. testa cylindraced, striis Impresso-punctalis cincld, albd^ luteo— nebulosd ; suturls labroque crenulatis j spird brevissimd , conicà ; cotumelld octoplicatd. Voluta crenulata. Chemn. Conch. 10. t. i5o. f. i4i3. i4i4. Gmel. p. 3452. n» i3o. Encyclop. pi. 372. f. 4» a- 1^» Mtra crenulata.Ana. ibid. p. 21 3. n"46. * Lister. Conch. pi. 8i3. f. 23. a. * Cylindra coronata.&àxuva. Nouv. Syst. p. a36. * Schrot. Einl. t. i. p. 258. VolutavP 39. : ; * Fohita creniilata. Dillw. Cat. t. i. p. 523. n** 49. * Jd. Wood. Ind. Test. pi. 19. f. 49- Dcsh. Encycl. méth. Vers. I. 2. p. 45i, n° ir. * Kiener. Spec. des Coq. p. io3. n» loi. pi. 32. f. io5. * Kiister. Conch. Cab. p. gS. pi. i6. f. 9. 10. Habite l'Océan des Grandes-Indes. Mon cabinet. Celle-ci est plus cylindracée que celle qui précède. Elle est finement striée et lreillis.séc, et a ses sutures marginées et crénelées. Longueur ; i3 lignes et demie. 47. Mitre tricotée. Mitra teMurata. Lamk. M. testa ovato-acutd^ venlricosd, albo-ferrugineoque variegatd; COLOMBEIiLE. 829 sulcls transvcrsis impressis distantlbus : intersthiis rugœformi- bus graiiosis ; striis longitudinalibus impressis confertis; colu- mellâ quadripUcatd, l.ister. Conch. t. 819. f, 36. Encyclop. pi. 37a. f. 2 . a. b. Mitra t ex tu rata. Ann. ibid. u" 47. * ro/uta textiirala. Dilhv. Cal. t. i. p. SaS. n" 5o. * Schiib. et Wagn. Chemn. Suppl. p. 87. pi. 225. f, 4oo5. a. b. * Desh. Eocyclop. mélh. Vers, f. 2. p. 45 1. n° 10. * Wood. Ind. Test. pi. 19. f. 5o. * Kieuer. Spec. des Coq. p. 12. 11° 10. pi. 2. f. 4- * Kiister. Concb. Cab. p. 5r. n" 21. pi. 9. f. i5. i6, - Habile... Mon cabiuet. Elle s'éloigne un peu des piécédenles par sa forme et le nombre des plis de sa columclle. Spire un peu saillante. Longueur; 14 ligues un quart. 48. Mitre petit-cône. Mitra conulus. Lamk. (i) 31. testa obversc conicâ , albo-virenle , lineis fuscis lenuissimis remotiitsculis cinctd ; spirâ brevi^ coiiico-acutd , crenulatd et granosd ; ultimo anfractu basi transversim striato ; columelld sexplicatâ. Lister. Conch. t. 8i4- f. 28. b. P^oluta conus. Chemn. Concb, 10. t. i5o. f. i4i5. i4i6. Gmel. p. 3449. n° 140. Encyclop. pi. 382. f. 2. a. b. Mitra conulus. Ann. ibid. n° 48. * Schrot. Einl. t. r. p. 281. Foluta. n° 148. * Voluta conus. Dilhv, Cat. t. i. p. 325. n" 5i. * Id. Wood. Ind. Test. pi. 19. f. 5i. * Kiener. Spec. des Coq. p. 109. n° 107. pi. 34. f. m. * Kùster. Concb. Cab. p. 98. n° 78.pl. 16. f. i3. 14. Habite. .. Mon cabinet. Coquille turbinée, ayant la forme et l'aspect d'un petit cône, mais dont le genre est caractérisé par les plis de sa cûlumelle. Longueur: 14 lignes trois quarts. 4^, Mitre limbifère. Mitra limbifera. Lamk, (2) M. testa ovato-fusiformiy Icevigatd^ basi rugosd, aurantlo-fulvd ; (i) Ce nom de Conulus doit être changé pour celui de Conus, donné d'abord par Chemnitz à l'espèce, (2) Le Voluta auranùa de Gmelin, que Lamarck cite ici avec 33o HISTOlKIi DES MOLLUSQUliS. aiifractuum infrnornm limho albo plan'iusculo ; columclld ongueur : io lignes un quart. 5i. Mitre amphorelle. Mitra amphore lia. Lamk. (i) M. testa ovato-acutd, Icevigatâ, basi transversè sulcatâ , olivacco^ fuscà; anfractuum limbo stiperiore lutescente ; columclld qua- driplicatà, supernc callosâ. doute, a été établi pour les figures iSgS, 1394 de Chemnitz. Si l'on compare ces figures à celle du Limbifera que donne M. Kiener, on s'apercevra qu'elles diffèrent; mais ces diffé- rences suffisent-elles pour établir deux espèces? M. Kiister, dans la nouvelle édition de Chemnitz qu'il publie, attache au Mitra Peronii de Lamarck ces figures iBgS, iSgZl. S'il était vrai qu'elles appartinssent à cette espèce, il aurait fallu rétablir le Milra aiivantia de Gnieliu, et y rapporter le Mitra Peronii, comme double emploi. (1) D'après la figure que M. Kiener donne de cette espèce, MITRE. 33 1 yiitia aniphorclla. Anii. ibid. n° 5i. * Kiener.Spec. des Coq. p. S^. n" 56. pi. 17. i'. 54. Habite. . . Mon cabiuet. Coquille ovale, lisse el bombée en son mi- lieu, pointue et sillonnée aux exliémilés, et ayant une callosité blanchâtre au sommet de sa coiunielle. Long. : près d'un pouce. 02. Mitre couronnée. Mitra cojonata .lu^mk. M. testa ovato-fusiformi^ striis ejccavato-punctalis, cinctà, Julvà ici spadiced; anfractuum limbo superiore alho subcrenato- columelld quinquepUcatâ , Foluta coronata. Chemn. Concb. 11. t. 178. f. 1719. 1720. Encycl. pi. 371.!. 6. a. b. Mitra coronata. Anu. ibid. n° Sa. * Wood. Ind. Test. pi. ar. f. 146. * Voluta coronota. Diliw. Cat. t. i. p. 56i. n" 149. * Desh. Encycl, métb. Vers. t. 2. p. 461. n° 38. * Kiencr. Spec. des Coq. p. 61. pi. i8. f. 60. * Kùster. Conch. Cab. p. 88. n" 66. pi. 26. f. 5. 6. Habite. . . Mon cabinet. Celle-ci est plus allongée el moins bombée que la précédente, et a ses tours bordés de blanc et un peu créne- lés sous les sutures. Longueur : 1 1 lignes trois quarts. 53. Mitre zébrée. Mitra paupercida. Lamk. (1) M. testa ovato-oblongâ, lœvigalâ, basi striatâ^ albà, lineis spadiceis long'uudinalibus radiatïm pictd; columelld quadriplicatd; labro siimoso. Folula paupercida. Lin. Syst. nat. éd. 12, p. 1190. Excl. Bon, syn, Gmel. p. 3447. n" 37. Lister. Conch. t. 819. f. 35. elle nous paraît un double emploi du Mitra scutulata, n° 43. Nous avons une variété de cette dernière dont les tours sont ornés d'une fascie blanche au-dessous de la suture; elle ne diffère en rien de \ Amphorella figurée par M. Kiener. (1) Dillwyn confond avec le Paupercida^ à titre de variété, une espèce très distincte, à laquelle Lamarck a donné le nom de Mitra refusa, n" 61. De son côté, Lamarck confond aussi avec le Paupcrcula une autre espèce qui est non moins distincte que la précédente, et qui est le Voluta pica de Chcninitz. Il faut donc dégager cette variété de Lamarck, et lui donner place parmi les espèces, sous le nom de Mitra pica. 33a HISTOIRE DES MOLLUSQUES. Giialt. Test. t. 54. Cg. L. Knorr. Vergn. 4. t. 26. f. 5. Martini. Conch. 4. t. 149. f. i386, 1387. Encyol. pi. 37ii.f. 8. a. b. Mitra zébra. Ann. ibid, p, 2i5. n° 53. [^] Var. testa penitùs transverstm striatà; labro non sinnoso. An Voluta plca? Chemn. Conch. ii. t. 178. f. 1721. 172a Eacycl. pi. 372. f. 7.3. b. * KiioiT. "Vergn. t. 4. pi. 26. f. 5. * Wood. Ind. Test. pi. 20. f. 75, * Lin. Syst. nat. éd. 10. p. 73i. * Mitra radiata. Schutn. Nouv. Syst. p. 238. * yoluta paiiperctila, Born. Mus. p. 25 3. * Quoy et Gaim. Voy. de l'Astr. Zool. t. 2. p. 643. pi. 45. f, i3 à i5. * Desh. Eucycl.niélh.Vers. t. 2. p. ^61. n^Sg. * Kiener. Spec. des Coq. p. 48. n° 47. pi. i5. f. 48. * Kiisler. Conch. Cab. p. 71. n» 46. pi. i3. f. 9. 10. Habite l'Océan Indien. Mon cabinet. Jolie coquille remarquable par les raies longitudinales, ondées, et d'un beau rouge-brun, dont elle est ornée. Longueur : 16 lignes et demie. 54. Mitre cucumérine, Mitra cucumerina. Lamk. M. testa ovatâ, ventricosâ, sulcis elevntis cinctâ, aurantlâ- ultimo anfractufasciâ albâ subinterruptà cincto- spird apice obtnsd • co- lumellà quadrîplicatd, Martini. Conch. 4- '• i5o. f. iSgS. iSgg, Encycl. pi. 375. f. i. Mitra cucumerina. Ann. ibid. n° 54. * Schrot. Einl. t. 1. p. 277. Foluta. n° 129. * Foluta ferrugata. Dillw. Cat. t. i. p. 535. n» 79. * Id. Wood. Ind. Test. pi. 20. f. 77. * Desh. Encycl. mélh.Vers. t. 2. p. 462. n° 40. * Kiener. Spec. des Coq. p. 62. n° 61. pi. 9. f. 24. * Kûsler. Conch. Cab. p. 65. n» 38. pi. 12, f. 10. ri. Habile... Mon cabinet. Celte Mitre ressemblée un petit barillet ventru, bien cerclé. Longueur: un pouce. 55. Mitre patriarchale. Mitra patriarchalis, Lamk. M. testa ovatâ, transversè striatd, basi granosd, alhd,fuli>o i angulatà, deciissatlm strîatd, granulatd , scaird, alhd 'vel viola- cescenfe, pallidè fusco-zonatd; coliimelld qtùnquepUcatd ^ labro crenulato, inlîis str'iato, Voluta exasperata. Chemn. Conch. t. lo. p. 172. pi, i5i. f. 1440. i44r. Id. Gmel. p. 3453. Id. Dillw. Cat, t. I. p. 543. n° 100. Id. Wood. Ind. Test. pi. ao, f. 97. Habite... Petite espèce qui a beaucoup d'analogie avec le Mitra torulosa de Lamarck ; elle s'eu distingue par ses côtes longitudinales plus nom- breuses, et non prolongées par un tubercule à leur extrémité su- périeure. La surface est striée transversalemeni et ces stries sont découpées en granulations par d'autres stries longitudinales, La spire est conique, pointue, plus longue que l'ouverture, et elle se compose de neuf à dix tours, légèrement convexes. La columelle est large, et épaisse; sa base est percée d'un ombilic élroil, dont la circonférence est limitée en dehors par un petit bourrelet oblique et décurrent. Le bord droit est assez épais, crénelé dans sa lon- gueur, et finement strié en dedans. Toute l'ouverture est d'un violet pâle, et la columelle porte cinq plis; il y en a quatre seulement dans le Mitra torulosa. Sur un fond d'un blanc un peu grisâtre, cette coquille est ornée, sur le milieu du dernier tour, d'une fascie d'un brun violacé, plus ou moins foncé, selon les individus ; une autre zone semblable occupe la base du dernier tour. Cette espèce est longue de 2 5 millim. et large de 12. f 87. Mitre reine. Mitra regina. Swain. M. testa elongato-angustd, subturritd, fusiformi, longitudinaliter costellatd, transversïm striatd^albo-hited, transversim fmco flavo- •vel litteo~rubescente fasciatd ; anfraclibus convexiuscidis : ultimo basi attenuato, canali brevi contorto terminato; aperturd fulvd^ elongato-angustd; labro obtuso, simplici; columelld in medio qua- dripUcatd. Voluta pli caria longissima. Chemn. Conch. t. 10. p. 139. et p. 173. pi. i5i. f, 1444. 1445. Voluta plicaria.Yar . p. Gmel, p. 3452. Mitra tœniata. pars. Lamk. n" 22. Voluta tœniata. Dil'.w, Cat. t. i. p. 55o. n** X17. Id. Kteuer. Spec. des Coq. viv, p. 66. 11° 65. pi. 19. f. a. Mitre rubanée. Blainv. Malac. pi. 28. f, a. Mitra tœniata, Nob. Encycl, mélh.Vers. t. 2. p. 408. n» 2((. 346 HISTOIRE DES MOLLUSQUES. Voluta lœniata.Vf ooi. Ind. Test. pi. 20. f. 114. /(/.Wood. Supp. pi. 3. f. lo. Reeve. Conch. Syst. t. 2. p. aSa, pi. 280. f. 4. Kiister. Conch. Cab. p. 43. u" 9. pi. 8. f. 5. 6. Habite les mers de la Chine. En publiant cette espèce, Chemnilz l'a confondue avec une au- tre, et il devint nécessaire de lui imposer un autre nom. Aussi Lamarck, dans les annales du Muséum , la rapporta au 3Iitra tœniata, figuré dans ['Encyclopédie, quoiqu'en réalité, le tœniata différât spéciliquement de la coquille de Chemnilz. Il fallait donc conserver au tœniata son nom, et en imposer un qui restât défini» tivement à l'espèce de Chemnilz. D'après M. Sowerby, ce serait M. Swainson, qui, le premier, aurait proposé le nom de lUitra re- gina pour cette belle espèce. Cette Mitre est l'une des plus belles du genre, elle est allongée, étroite, fusiforme. Sa spire pointue est un peu plus longue que le dernier tour. Les tours sont au nombre de onze ou douze; les pre- miers sont un peu convexes, les suivans sont subanguleux vers le milieu ; il s'élève à leur surface des petites côtes longitudinales, rapprochées, régulières, qui se continuent d'un tour à l'autre, et qui parviennent jusqu'à la base du dernier tour. Outre ces côtes, la coquille est encore ornée d'un grand nombre de stries transverses, inégales, assez régulières, plus profondes dans l'interstice des côtes que sur les cotes mêmes. Le dernier tour est atténué à la base, où il se prolonge en un canal court , légèrement contourné sur lui-même, et relevé en dessus. L'ouverture est allongée, étroite; elle est d'un beau blanc. Le bord droit est obtus, il est presque insensiblement infléchi en dedans; il porte un petit nombre de taches d'un roux vif, qui correspondent aux zones de la même couleur de l'exté- rieur, La columelle est allongée, cylindracée, et elle porte quatre plis très inégaux, le supérieur est très gros et subbifide, le quatrième çst obsolète, et à peine apparent. Sur un fpnd d'un blanc tantôt grisâtre, tantôt jaunâtre, cette coquille est ornée de zones trans- verses, élégantes, brunes, jaunâtres ou fauves, plus ou moins fon- cées selon les individus. Les grands individus ont go millim. de long et 24 de large. -|- 88. Mitre ambiguë. Mitra ambigua. Swain. M. testa ovato-oblongâ, apice acuminatà, fuscescente, transversim te- nuç striald, striis puncticulatis; anfractibus ptanis, ad suturant te- nue crenulatis; aperturd elongato-angustâ, fuscà ; labro incras- sato, dentato, crenulato^ columelld subrectd, albo quinqueplicatd. MITRE. • 347 Swain. Zool. illustr. 2" série, t. i. pi. 3o, f. 2. Kiener. Spec. des Coq. p. 40. n° 3g. pi. 6. f. 16. Jn Voluta crassa.Vfooà. Iiid. Siipp. pi. 3. f. 18 ? Habite les mers de l'Iudeet l'île de France, d'après M. Kiener. M. Kiister rapporte à tor: à cette espèce le Mitra Coffeaà& M.Wag- ner. Ces deux espèces sont très distinctes, le rapprochement des figures seules le prouve suffisamment. Cette coquille a beaucoup de rapports avec le Mitra adusta de Lamarck; elle s'en distingue constamment par des caractères qui lui sont propres. Elle est oblongue, un peu ventrue dans le milieu, atténuée à ses extrémi- tés. Sa spire, conique et pointue, est un peu moins longue que l'ouverture. Les tours sont au nombre de dix, ils sont aplatis et finement crénelés à leur sommet. Toute la surface est couverte de petites stries transverses, dont les plus profondes sont à la base du dernier tour; toutes ces stries sont finement ponctuées. L'ouver- ture est allongée, étroite, d'un brun marron clair; son bord droit est épais, obtus, et il est garni, dans toute sa longueur, non -seu- lement d'une rangée de petites dentelures, mais encore de petits plis irréguliers et blanchâtres. La columelie est presque droite, et l'on y voit facilement cinq plis obliques, d'un assez beau blanc. La coloration de cette coquille la rend assez facile à reconnaître ; elle est d'un brun marron foncé uniforme, quelquefois interrompu vers le milieu des tours par une zone mal arrêtée sur ses bords, d'un brun beaucoup plus pâle. Cette espèce est longue de 55 millim. et large de aa. I ^g. Mitre éraaillëe. Mitra nitens. Kiener. Bl, testa elongato-acuminatâ , transverslm sulcatâ, longiludinaliter tenue striatd,albd,/usco-maculatd, in medio fasciatà; spird acu- mînato-subulatd^ anfractibus conj'unctis, sulcis carinatis^ inœqua- libus; aperturd albd, elongato-angusld; labro crenulalo; columelld rectd, sexplicatd, Kiener. Spec. des Coq. p. 1 13. n° 1 1 1. pi. 29. f. 96. Habite... M. Kiister prend pour cette espèce une coquille différente, qu'il figure sous le même nom. Petite coquille très élégante, et très rare encore dans les collections. Elle est allongée, un peu subcylindracée. Sa spire, un peu plus courte que le dernier lour, est très pointue au sommet. Ou lui compte onze tours, sur lesquels sont placés avec beaucoup de ré- gularité trois sillons transverses, dont le sommet est aigu et pres- que tranchant. Dans les interstices, on voit de fines stries longitu- 348 HISTOIRE DES MOLLUSQUES. dinales, régulières, imprimées assez profondément. Sur le dernier tour, s'élèvent douze sillons qui vont graduellement en diminuant d'arrière en avant ; ce dernier tour est lui-même conique, atté- nué à la base, ce qui lui donne assez le caractère des Conœlix de M. Swainson. 1/ouverlure est très allongée et très étroite, à hords parallèles. Le bord droit est assez épais, et régulièrement festonné dans toute sa longueur. La columelle est cylindracée, droite, et elle présente, dans le milieu, six plis imbriqués. La coloration de cette coquille contribue à la rendre plus élégante; elle est d'un beau blanc laiteux, et le dernier tour porte, vers le milieu, une ceinture assez large de grandes taches brunes; de plus il y a de pe- tites taches de la même couleur, parsemées en petit nombre sur tout le reste de la surface. Celle belle Mitre a 23 millim. de long et 8 de large. *f 90. Mitre glabre. Mitra glabra. Swain. M. testa elongato-turr'itd, apice actimînatd, transvers)m irregula- riter striatâ^ striis puncticulatis, castaneà; aperturd tlavâ, an- gustd • labro tentii, simplici; columelld quadriplicatd, obliqué profundcque emarginatd. Swains. Exot, Conch. p. 26. pi. i8. Habite... Cette espèce pourrait bien être la même que celle nommée plus lard Mitra buccinata par MM. Qiioy et Gaimard. Elle est très allongée, subturriculée; elle est, de toutes les espèces, celle qui a la spire la plus longue, en proportion du dernier tour. Celte spire a près de deux fois la longueur de l'ouverture; elle se compose de dix tours, larges, à peine convexes, qui paraissent lisses, mais qui, vus sous la loupe , présentent des stries transverses, irrégulières et obsolètes, peu profondes, et finement ponctuées. A la base du dernier tour, il y a un petit nombre de stries écartées, et plus ap- parentes que les autres. L'ouverture est fauve dans toutes ses parties, elle est étroite, un peu dilatée vers la base; son bord droit est simple, mince et tranchant. La columelle est presque droite, et elle porte quatre plis obliques, blanchâtres. Toute la coquille est d'un beau brun marron foncé; les stries sont noirâ- tres, et l'on remarque des lignes longitudinales d'un brun plus intense, qui sont les restes d'anciens péristonies. Cette espèce, rare encore dans les collections, a 70 millim. de long, el 18 de large. •f 91. Mitre de Quoy. Mitra Quoyi. Nobis. M. testa ovato-Jusi/brnii, acittd, lœvi, anticè transversim striald, MITRE. 349 nigrd; aperturâ ampld, posticè canaliculatâ ; columelld triplicatd. Mitra nigra. Quoy. Voy. de l'Aslrol, p. 644. pU 45. f. 16 à 18. Mitra nigra, Kiener. Spec. des Coq. p. 44- n° 4^^. pL 12. f. 37. Habite le havre r.aiteret, à la Nouvelle-Irlande. Celte Mitre, qu'il ne faut pas confondre avec la Mélanienne de La- marck, qui est beaucoup plus grande, a des rapports, pour la forme seulement, avec la Cornée du même auleur. Elle est petite, ventrue, pointue, entièrement noire, striée en travers en avant, lisse dans le reste de son étendue. Son ouverture est ovalaire, un peu évasée, formant un canal rétréci en arrière. La columelle a trois plis, le postérieur plus grand et blanchâtre. Nous avons vu, à l'occasion du Mitra melania de Lamarck, que cette espèce avait été nommée Nigra par Chemnitz, et que, par con- séquent, le nom de Mitra nigra ne pouvait plus être accepté pour une espèce différente. C'est pour cette raison que nous donnons le nom de Mytra Quoyi à l'espèce que ce savant voyageur a décrite le premier, sous le nom de Mitra nigra. Cette coquille est longue de 20 millim., et large de 8. f 92. Mitre fraise. Mitra fraga. Quoy et Gaimard. M. testd ovato-angustd, utrinquè attenuatd, transversïm sulcatd, in inlersliliis sulcorum longitudinaliter tenitissimè striatd , auran- tiacd, sulcis albo-puncliculatis ; anfractibus convexiuscuUs ; aper- turâ eloiigatd , angustd; labroobtuso^dentato ; columelld obliqua, quadripUcaid. Quoy et Gaim. Voy. de l'Astr. Zool. t. 1. p. 660. pi. 45. bis. f. 28. 29. Kiener. Spec. des Coq. p. 63. n° 62. pi. 9. f. 26? Kiisler. Conch. Cab. p. i33. u» 120. pi, 17 d. f. 7-8. Habite... Après avoir décrit celte espèce à la page que nous venons de citer, M. Kiener donne encore ce même nom de Fraga à une autre Mitre voisine du Patriarchalis, à la page 90. Cette dernière de- vra nécessairement changer de nom. Cette espèce est allongée, atténuée à ses extrémités. Sa spire, ob- tuse, est un peu plus courte que l'ouverture; elle se compose de sept à huit tours peu convexes, sur lesquels se voient trois sillons transverses, très réguliers, égaux ; il y en a treize sur ce dernier tour; lorsqu'on examine à la loupe les intervalles de ces sillons, on y remarque de très fines stries longitudinales. L'ouverture est allongée, étroite ; elle ressemble à celle des colombelles, par l'é- paississement du bord droit à l'intérieur, et les dentelures qui 350 HISTOIRE DES MOLLUSQUES. sont sur ce reoflemenl ; elle esl d'un lieau jaiiûe orangé. La colu- melleest assez épaisse, cylindracée, et l'on y voit quatre plis, dont le premier est fort gros. Toute la coquille est d'un beau jaune orangé, quelquefois rougeâtre, et elle est ornée de petites taches blanches, disposées assez agréablement sur le sommet des sillons. Cette petite coquille a i6 millimètres de long, et g de large. •j* 93. Mitre de Savigny. Mitra Savignyi, Payraudeau. M. testa minimà , elongatâ, longlludinalitp.r costatà^ fulvâ vel fuscâ, albo unizonatd, zona puncticulis fttlvis sttbarticiUatâ ; aperturâ angustd ^ fuscâ ; labro tenui, inths profundè strinto ; columelld quadriplicald. Kûster. Conch. Cab. p. 83. n» 63. pi. i5. f. 6. 7. 8. Payr. Cat. desMoll. de Corse, p. 166. pi. 8. f. 23. 24. a5. Philip. Enum. Moll. Sicil. p. aSo. n° 4. Mitra microzonias. Blainv. Faun. franc, p. a 18, n° 4, Kiener. Spec. des Coq. p. 100. n" 98. pi. 28. f. 93. Habite la Méditerranée.  la page gS de sa monographie des Mitres, dans la note relative au Mitra microzonias^ M. Kiener met la phrase suivante, que nous copions textuellement : « M. Payraudeau, dans son catalogue de la Corse, lui a donné le nom de Mitre Savigny, Les individus de la Méditerranée que cet auteur a décrits sont beaucoop plus pe- tits que ceux de l'Océan indien, mais du reste parfaitement sem- blables. » D'après celte note, la Mitre Savigny se trouve donc réunie au Microzonias, à titre de variété. Cependant celte opi- nion de M. Kiener n'est pas certaine pour lui-même, car à la page loo du même ouvrage, on trouve la description de la Mitre Sa- vigny, avec une noie dans laquelle l'auteur dit qu'en effet cette espèce a été confondue avec le Mitra microzonias, avec laquelle il continue à lui trouver beaucoup d'analogie. Cette observation était nécessaire pour prémunir les personnes qui, en consultant l'ouvrage de M. Kiener, pourraient conserver quelque doute sur la valeur de l'espèce de M. Payraudeau, laquelle doit être conser- vée dans les catalogues. Jolie petite espèce qui se distingue facilement de ses congénères par sa forme el sa coloration. Elle esl allongée, étroite. Sa spire est formée de sept tours, sur lesquels ou remarque de grosses cotes obtuses, qui disparaissent presque toujours sur le dernier tour. L'ouverture est très petite, d'un brun intense en dedans; son bord droit esl mince, simple, et garni à l'intérieur de stries qui s'enfoncent profondément. La columelle présente constamment MITRE. 35 1 quatre plis; il y a des individus où le pli antérieur est peu appa- rent. La coloralion de celte espèce est assez variable : il y a des individus d'un jaune fauve, d'autres d'Une couleur cornée, d'autres d'un brun plus foncé ; tous portent vers le milieu du dernier tour une zone blanche, étroite, qui est accompagnée, de chaque côlé, d'une rangée de ponctuations brunes. La disposition de ces ponc- tuations donne une apparence particulière à la zone blanche qu'elles accompagnent. Celte petite espèce est longue de 9 millimètres, et large de 3. t 94. Mitre colombelliforme. Mitra columbelUfomiis. Kiener. M. testa ovato-elongatâ y fuscescente, in medio zond pallidiorê or- natd, transversim tenue striatd, striis tenuissimè puncticulatis ; aperturd elongato-angustd ^ albd; labro incrassato, supernù uni- dentato; columelld albd, quinqueplicatd . Kiener. Spec. des Coq. p. 47. n° 46. pi. i5. f. 46. Kiister. Conch. Cab. p. 122, n° 107. pi. 17 c. f. 4. 5. Habite les mers de Madagascar, d'après M. Kiener. Espèce fort intéressante, ovale-oblongue, à spire conique, pointue, un peu plus courte que l'ouverture, et formée de huit à neuf tours à peine convexes, sur lesquels sont rangées avec régularité uu grand nombre de fines stries transverses, sur lesquelles se voient des ponctuations extrêmement fines. L'ouverture est toute blan- che, le bord droit, très épais, a de la ressemblance avec celui des Colombelles, mais il en diffère, car il reste lisse en dedans. La co- lumelle étroite, prend plus de la moitié de sa longueur, et elle porte, dans cet endroit, cinq plis du plus beau blanc. La coloration est peu variable ; sur un fond d'un brun marron assez foncé, la par- lie supérieure des tours est ornée d'une zone blanchâtre. Cette espèce, assez rare encore dans les collections, est longue de 3; millim., et large de 17. t 95. Mitre jaune. Mitra lutea. Quoy et Gaimard. M. iesid etongato-acuminatâ ; spirâ conicc, acutissimâ; anfractlbus plants ^ primis tenuissimis striatis : ultimo lœvigato ; aperturd albd^ elongato-angiisld; labro incrassato, coarctato, intiis subgibboso; columelld rectd, quinqueplicatd. Quoy et Gaim.Voy. de l'Aslr. t. 2. p. 65o. pi. 45 bis. f. 7. 8. 9. Aneadem spec. Kiener. Spec. des Coq. p. 5r. n° 5o. pi. i5. f. 47? Habite la Nouvelle-Guinée. Nous doutons de l'identité de l'espèce de M. Kiener avec celle de MM. Quoy et Gaimard. Celle de M. Kiener est plus grande, plus 352 HISTOIRE DES MOLLUSQUES. foncée en couleur, et elle a des stries ponctuées qui manquent au type de l'espèce. M. Kiener rapporte aussi au Mitra lutea le Milra acuminata de M. Swainson. Nous n'admellons pas celte opinion; l'espèce de M. Swaiuson doit être conservée. D'après la figure de M. Kiister, cet auteur aurait pris pour le Mitra lutea une espèce difiérente de toutes les autres; il faudra donc la rétablir dans les catalogues sous un autre nom. Quant à la synonymie de M. Kiisler, elle nepeut être reçue, puisqu'elle rassemble les trois espèces que M. Kiener mentionne. Petite espèce qui, par ses caractères, rentre dans le groupe des Mitres colombellifoimes. Elle est allongée, étroite. Sa spire est aussi lon- gue que l'ouverture, très pointue au sommet, et composée de neuf à dix tours, aplatis, et à suture linéaire et très fine. Sur les pre- miers tours, on remarque des stries transverses, fines et régulières, et très finement ponctuées ; elles s'effacent insensiblement sur l'a- vant dernier tour, et disparaissent presque entièrement sur le der- nier. L'ouverture est blanche, étroite; son bord droit est épais, in- fléchi en dedans comme celui des Colombelles, et épaissi dans l'endroit de son inflexion; mais il reste simple et lisse, et n'a point de dentelures comme les Colombelles, La columelle est presque droite ; elle est garnie de cinq plis obliques, dont le dernier est à peine apparent. Sous un épiderme d'un jaune verdâlre, cette co- quille est d'uu jaune fauve uniforme; je ne l'ai jamais vue rouge- orangée, comme celle représentée par M. Kiener, Les grands individus ont 3o millim. de long, et 1 3 de large. f 96, Mitre zonée. Mitra zonata. Swainson. M. testa elongato-angustâ^ fusiformi, acuminata, lœvigatâ, nigrd, supernè zona fiiscescenle, fusco-marmoratâ circumdatâ ■ aper— turâ elongatâ^ bau latiore; labro tenui, simpUci; columelld obliqué sexplicatd. Swains, ZooUillustr, i"^^ série, t. i, pi. 3. Risso. Hist, nat. des Moll, pi. 6, f. 78. Kiener, Spec. des Coq. p, 107. u° io5. pi. 33. f. 108. Wood. Ind. Test. Supp. pi. 3. f. i3. Kiisler. Conch. Cab. p. 1 10, n. 98, pi. 17 a. f. 17. i8. Habite la Méditerranée, la mer de Nice, et la rade de Toulon. Nous avons vu dans la collection de M. Uonueau, ancien chirurgien de la marine, et amateur distingué de conchyliologie, l'individu de cette espèce très rare, qui a éié recueilli dans la rade de Tou- lon. Cette coquille, la plus grande du genre que l'on trouve dans nos mers, paraît habiter à d'assez grandes profondeurs; c'est ce MITRE. 353 qui explique son extrême rareté dans les collections. Par sa forme générale, elle se rapproche beaucoup du Mitra casta ou du Mitra fissurata de Lamarck. Elle est ovale-allongée, à spire pointue aussi longue que le dernier tour. Les tours sont à peine convexes, la suture qui les sépare est peu apparente. L'ouverture est médiocre, elle est blanche en dedans; son bord droit, simple et tranchant, est un peu dilaté vers la base. La columelle est oblique, pointue à son extrémité, et elle porte six plis très obliques, imbriqués comme dans les Conœlix. Toute la surface de cette coquille est lisse et po- lie; toute sa base est du plus beau noir, et cette couleur se ren- contre sous la forme d'une zone étroite, à la base des tours précé- dens, La partie supérieure des touis est ornée d'une large zone d'un fauve brunâtre, sur laquelle sont distribuées un grand nom- bre de petites taches brunâtres, irrégulières. Celle belle coquille a 65 millim. de long, et 1 8 de large, f 9^. Mitre conoviile. Mitra olwœformis. Kiener. M, testé, elongalo-cylindraceà, lœvigatâ, lutescente, basi "violaceo- maculatà; spirâbrevissimd^acutd; aperturà elongato-angustà; la- bro incrassato, simpUci ; columellâ rectâ, basi quinqiieplicatd f pliais imbricatis. Mitra conovula. Quoy et Gaim. Voy. de l'AstroI. t. 2. p. 655. pi. 45 bis. f. i8 à 22. Swain. Zool. illustr. 2*^ série, t. 2. pi, 6. f. 3. Kiener. Spec. des Coq. p. loS. n" 106. pi. 32. f. 107. Kûster. Conch. Cab. p. 97. n" 76, pi. 27. f. 9. Habite l'île de Vanikoro. Celle espèce appartient à la section des Conœlix de M. Swain- son ; son nom indique que par sa forme elle se rapproche des Olives, elle en a même le brillant et le poli. Elle est allongée, étroite, subcylindracée. Sa spire, très courte, est quelquefois ob- tuse, quelquefois elle est pointue, et on y compte cinq à six tours très étroits, sur lesquels il y a une ou deux stries profondément ponctuées. Le dernier tour est conoïde, plus large au sommet qu'à la base, il est entièrement lisse et brillant. L'ouverture est très étroite, son ani^le supérieur est très aigu, et creusé d'une petite gouttière triangulaire qui remonte jusqu'à la suture. Le bord droit est épais, simple. La columelle est di oite, et forme avec le bord opposé un angle très aigu. Elle porte à la base cinq plis imbri- qués. Toute celle coquille est d'un jaune fauve, quelquefois d'un jaune paille; son sommet est noirâtre, et l'extrémité antérieure de la columelle porte une tache violâlre. Cette espèce est longue de 22 millim,, el large de 8. Tome X. «3 354 HISTOIRE DES MOLLUSQUES. 'f 98. Mitre bicolore. Mitra blcolor. Swainson. 7)/, testa eloTigato-cyitndraced, alhd, in mcdio zona fuscd latû or- natd; spird brevi^ conicd, apice acutâ, fiiscescente; anfraclibus an- gustis, prirnis punctictdatis : idtimo lœvigato, hasi pauci-stiiato; aperturd angustissimd ; labro simplici; columelld rectd, quinqtie pUcatd; apice Juscescente , pUcis imbricatis. Swains. Zool. illustr. a*' série, t. i. pi. 19. f. 2. Kiister. Conch. Cab. p. 9^. u°7i. pi. 27. f. 8. Kiener. Spec. des Coq, p. 106. 11° 104, pi. 32. f. 106. 106 a. Habite l'Océan Auslral. Jolie espèce, dont la forme se rapproche beaucoup de celle des Olives. Elle est allongée, subcjlindracée. Sa spire est courte, pointue, brune au sommet, et composée de dix tours étroits, à peiue con- vexes, dunt les premiers sont pourvus de deux rangées de ponc- tuations assez grosses. Le dernier tour est lisse, si ce n'est à la base, où il présente quelques stries obliques. L'ouverture est fort étroite, l'angle supérieur se termine en une petite rigole lé;;ère- ment renversée à son extrémité. Le bord droit est assez épais, ob- tus. La columelle est épaisse, cylindracce, et elle porte cinq plis obliques, imbriqués, ce qui devrait faire passer cette coquille parmi les Conœlix de M. Swainson; cette columelle se termine en avant, en une pointe assez aiguë, teintée de brun. La colo- ration de cette espèce la rend facile à distinguer. Elle est d'un blanc jaunâtre, et un peu au-dessous du milieu du dernier tour elle est ornée d'une large zone d'un beau brun, sur laquelle on remarque à l'aide de la loupe un grand nombre de petites linéoles blanchâtres. Cette jolie coquille est longue de 20 millim., et large de 8. "t 99. Mitre ponctuée. Mitra punclata. Swainson. M, testa ohlongo-turhinatd ^ conoideà ; spird brevissimd, snbplanu- latd, ad apicem mucronatd; ullimo anfractu basi attenuatOy transversïm striato, striis tenue puncticulatis ; aperturd elongato- angusld^pallidèflavd; labro incrassato, simplici, obsolète crenu- lato; columelld basi sexplicatd. Conœlix punctatus. Swaius. Zoo], ill. i'''^ série, t. i. pi. 24. f. 3. Habite... Celte Mitre a toul-à-fait la forme d'un cône; elle appartient par conséquent au groupe des Conœlix de M. Swainson. Elle est allon- gée, tiirbinée,àspire plate, pointue au sommet, et composée d'un grand nombre de tours étroits, profondément striés et ponctués ; le dernier tour est liés grand ; il est subauguleux au sommet , MITRE. 355 atténué à la base, et toute sa surface est ornée de stries trans- verses et régulières, également distantes, au fond desquelles on découvre de fines ponctuations. L'ouverture est allongée, étroite, d'un jaune fauve pâle, ses bords sont presque parallèles; le droit est médiocrement épaissi, un peu infléchi dans son milieu , et il porte dans toute sa longueur des crénelures presque effacées qui correspondent à la terminaison des stries extérieures. La colu- melle est droite, cylindracée, elle est garnie, à la base, de six plis imbriqués. Toute cette coquille est d'une couleur uniforme, d'un jaune fauve pâle, sur lequel les stries sont d'une teinte un peu plus foncée. Cette jolie espèce a 22 millim. de long, et 1 1 de large, t 100. Mitre marbrée. Mitra conica. Deshayes. M, testa canoïded, lœvigatd ; spird conico-acutd^ brevl ; anfractihiis angustisy primisfuscis, transversè striatis, alteris Icevigatîs : ullimo basi striato , striis puncticulatis ; aperturâ elongato-angustd ^ fuscd; labro obtuso, albo ; columelld rectd, sexplicatd, plicis im~ bricatis. Imbricaria conica, Schum. Nouv. Syst. p. 286. pi. 21. f. 5. Mitra marmorata. Quoy et Gaim. Voy. de l'Astr. t. 2. p. 647. pi. 45 bis. f. I à 4. Mitra marmorata, Kiener. Spec. Gén. des Coq. p. 110. pi. 34. f. 112. Mitre décorée. Blaiuv. Malac. pi. 28 bis. f. 7. Mitra marmorata. Schub. et Wagu. Chemn. Sup. p. 84. pi. 225, f. 4000. 4001. Conœl'ix marmoratus. Swains. Zool. illustr. i""^ série, t. r. pi. 24. f. I. Mitra marmorata. Reeve. Concli. Syst. t, 2, p. 253. pi, 280. f. 8. Id. Kiisler. Conch. Cab. p. 52. u° 22, pi, 9, f. 17. 18. Habite l'Océan Austral. M. Kiister, dans l'ouvrage que nous venons de citer, donne, sous le nom de Conica , une autre espèce de Mitre qui n'est point le véritable Conica de Schumacher ; il suffit pour s'en convaincre de comparer les figures en question. Nous avons rendu à celte espèce son premier nom, qui, oublié dans l'ouvrage de Schumacher, n'a point élé connu de M. Swainson, qui a imposé à l'espèce un autre nom plus généralement adopté, • Celle jolie espèce a la forme d'un cône. Sa spire courte, très poin- tue, est formée de huit à neuf tours très étroits, dont les premiers seul bruns et striés, les suivans sont lisses, si ce n'est le dernier, 23. 356 HISTOIRE DES MOLLUSQUES. qui à la base offre un petit nombre de stries ponctuées. L'ouver- ture est allongée, très étroite ; elle est d'un brun noirâtre dans le fond; son bord droit est épaissi, obtus, simple et blanc. La colu- melle est droite, elle porte six plis, qui semblent imbriqués les uns sur les autres. La coloration de cette espèce est très agréable; elle est ornée de dix à douze linéoles , d'un rouge ferrugineux sur un fond d'un brun gris, sur lequel sont distribuées irréguliè- rement de petites taches assez semblables à des têtes de Notes. Cette jolie espèce est longue de 28 millimètres, et large de i3. Il y a une variété, en proportion plus étroite, et à spire plus allongée, •f loi. Mitre de Vaiiikoro. Mitra Vanikorensis. Quoy. M, testa elongato-turlniiatà, coniformi, sitpernè albo-zonatâ, fusces- cente, albo tenue punctatd, transverslm ttriatd, striis distantibus, tenuissimè puncticulatis ; spirà brevi, anfractibus numerosis an- gustis; aperturd angusld, iittus flavesccnte ; labro obtitso, simplici : columelld rectd, sexplioald, plicis imbricatis. Quoy et Gaim. Voy. de l'Astr. Zool. t. 2. p, 649. pi. 45 bis. f. 5. 6. Kiener. Spec. des Coq. p. m. u" 109. pi. 34. f. ii3, ii3a. Kiister. Concb. Cab. p. 148. n° 149.pl. 17 e, f. 17. Habite l'île de Vanikoro. Très jolie petite espèce de Mitre, qui , par sa forme, rentre dans le groupe des Conœlix de M. Swainson. Elle est allongée, conoïde, subcylindracée, à spire très courte, en cône très surbaissé, et mucroné au sommet. Cette spire compte dix à onze tours, dont la suture linéaire est un peu profonde, et dont la surface est ornée de deux stries profondément ponctuées; le dernier tour est conoïde, subcylindracé, subitement rétréci à son extrémité anté- rieure , où il est terminé par une échancrure profonde , et relevée vers le dos ; toute la surface est chargée de stries très Ones qui se rapprochent graduellement vers l'extrémité anté- rieure; écartées vers le sommet, elles sont très rapprochées à la base, et toutes sont très finement ponctuées. L'ouverture est pres- que aussi longue que le dernier tour ; elle est d'un brun fauve à l'intérieur, blanchâtre vers le pourtour. La columelle est droite, et elle porte six plis à la base. La coloration est d'un brun mar- ron assez vif, sur lequel ressortent agréablement de très fines ponctuations blanches, d'un blanc pur et mat. A la partie supé- rieure du dernier tour, il y a une zone blanche assez large, au- dessus de laquelle l'angle est couronné par une série de taches alternativement blanches et brunes. MITRE. 357 Celle jolie coquille, rare encore dans les collections, à 20 tnillim. de long, et 10 de large. Espèces fossiles, \. Mitre petites-côtes. Mitra crebricosta. Lamk. 3/. testa ovato-fus'iformi ; costis crebris longitudinalibus^ infernè obsoletis; columtlld qitadripUcatâ. Mitra crebricosta. Annales du Mus. vol. 2. p. 58. n" i. * Desh. Encycl. méth. Vers. t. 2. p. 464. n° 48. * Desh. Coq. foss. de Paris, t. 2. p. 666. n° 3. pi. 89. f. 21, 2a. Habile... Fossile de Grignon. Mou cabinet et celui de M. Defrance, Longueur de l'individu que je possède: 4 lignes el demie. 2. Mitre monodonte. Mitra monodonta. Lamk. M. testa ovato-aciitâ, lœviusculâ, supemè longitudinaliter slriatd ; labro intîis unidentato. lUitro monodonta. Ann. ibid. n° 2. * Desh. Encycl. méth. t. 2. p. 464. n° 49. * Desh. Foss. de Paris, t. 2. p. 671. n" 11. pi. 88. f. 24. 25. a6. Habite... Fossile de Grignon. Mon cabinet. Elle est remarquable par une dent placée sur la face interne du bord droit de sou ou- verture. Longueur : 6 lignes trois quarts. 3. Mitre raarglnée. Mitra marginata» Laml> M. testa ovatâ^ lœviusculd ; anfractibus margine variadoso crenula- toque siibdupUcatis. Mitra marginata. Ann. ibid. n° 3. et l. 6. pi. 44. f. 7. a. b. * Desh. Encycl. méth. Vers. t. 2. p. 465. n*" 5o. * Desh. Coq. foss. de Paris, t. 2. p. 669. n" 7. pi. 88. f. i3. 14. Habite... Fossile de Grignon. Mon cabinet. Le bord supérieur de chaque tour de spire offre un petit bourrelet crénelé qui distin- gue cette espèce. Longueur : 5 lignes. 4. Mitre plicatelle. Mitra plicatella. Lamk. M. testa fusiformi, Icevigatd; anjractibus margine subplicatis; colu- mellâ quadripUcatd. Mitra plicatella. Ann. ibid. n° 4. et t. 6, pi. 44. f. 8. * Desh. Encycl. méth. Vers. t. 2. p. 465. u*» 5i. * Desh. Coq. foss. de Paris, l. 2. p. 667. n" 4. pi. 88. f. 7. 8. Habite... Fossile de Grignon. Cabinet de M. Z)e/ra«ce. Elle est lisse, un peu plissée sur le bord de ses tours de spire. 358 HISTOIRE DES MOLLUSQUES. 5. Mitre labratule. Mitra labraUda. M, tend ovato-aciitâ, lœvhiscidâ, supernè costulis striîsquc tmitiver- sis decussatâ; lahro ci-as.w, marginato. Mitra labratclla. Encycl. pi. 892. f, 3. a. b. Mitra labralula. Ann. ibid. n" 5. * Roissy. Biif. MoU. t. 5. p. 443. n"4. * Desh. Encycl. métb.Vers. t. 2. p. 465. n" 52, * Desh. Coq. foss. de Paris, t. 2. p. 672. n° 12. pi. 88. f. 9. 10. 18. 19. Habite. . . Fossile de Grignon, où elle est assez commune. Mon ca- binet. Longueur : 10 lignes un quart. 6. Mitres côtes-rares. Mitra raricosta. M. testa ovato-acutà; costis longitudinalibus, distanlibus, muticis; labro crasso, marginato, intîis siibunidentato. foluta labiata. Chemn. Conch. 11. t. 212. f. 3oo8. Sooy. Mitra raricosta, Ann. ibid. n° 6. * Desh. Coq. foss. de Paris, t. 2. p. 675. u" 17. pi. 88. f. 11. la. * Roissy. I$uf. MoU. t. 5. p. 443. n" 5. * Desb. Encycl. métb.Vers. t. 2. p. 466. n° 53. Habite... Fossile de Grignon. Mon cabinet. Elle est remarquable par les côtes rares et longitudinales dont elle est ornée à l'exté- rieur. Sa columelle a quatre plis, et laisse voir la lèvre gauche qui la recouvre. Longueur : 9 lignes. 7. Mitre vmsXÛ Mitra mixta. M, testa fusiformi,lcevigatâ^ baù apiceque obsolète striatd, aperturâ vix emarginatà. Mitra mixta. Ann. ibid. p. Sg. n° 7. * Desh. Encycl. métb.Vers. t. 2. p. 466. n° 54. * Desh. Coq, foss. de Paris, t. 2. p. 670. n" 10. pi, 88. f. 22. a3. 29. 3o. Habite... Fossile de Grignon. Mon cabinet. Elle a des rapports avec certaines Marginelles; mais elle a les plis des Mitres, et n'a point de bourrelet marginal. Longueur : 9 lignes un quart, 8. Mitre cancelline. Mitra cancellina. M. testa subfusîformi, lœvigatâ; labro interne striato; aperturâ basi subintegrd. Mitra cancellina. Ann. ibid. n" 8, * Desh. Encycl, métb.Vers. t. 2. p. 466. n" 55. * Desh. Coq. foss. de Paris, t, 2, p, 669. n" 8. pi. 88. f. i5 à 17. Habite. . . Fossile de Grignon. Cabinet de M. Dejrance. Le bord droit de son ouverture est strié intérieurement. MITRB. 359 9. Mitre tarière. Mitra terebellum. Lamk. M, testa fas'if ormi-turr'uà ^ lœv'igatây infernh striatd- aperturd basi subintcgrà. Encycl. pi. 392, f. a. a, b. c. d. Mitra terebellum. Ann. ibid. n° 9. * Desb. Encycl. métb.Vers. t, 2. p. 467. n° 56. * Desh. Coq. foss. de Paris, t. 2. p. 668. pi. 89. f. 14. i5. Habite. . . Fossile de Grignon. Mon cabinet. Coquille grêle, un peu turriculée, et à peine écbaucrée à la base de son ouverture. Lon- gueur : 7 lignes. 10. Mitre fuselline. Mitra fus ellina. Lamk. M. testa ovato-fusiformi, lœvi, minuta, basi transverslm strialdj an- fractibus supernè marginatis. Mitra fusellina. Ann. ibid. u° 10. * Desh. Encycl. méth.Veis. t. 2. p. 467. n°57. * Desh. Coq. foss. de Paris, t. 2. p. 667. n° 5. pi. 89. f.i8,ig.2o. Habite. . . Fossile de Grignon. Cabinet de M. Defrance. Elle est fort petite, et n'a que 4 ou 5 millim. de longueur. 1 1 . Mitre graniforme. Mitra granîforjnis. Lamk. M. testa ovatdy longitudinaliter costulald; anfractibus marginatis. Mitra graniformis. Ann. ibid. n° 11. * Desh. Encycl. mélh.Vers. t. a. p. 467. n° 58. * Desh. Coq, foss, de Paris, t. 2, p. 670. n° 9, pi. 89. f.ri.ia.ii. Habite. . . Fossile de Parues, près Maguy. Mon cabinet. Espèce très petite, fort jolie, et bien caractérisée par ses côtes lougitudiuales et par les bourrelets de ses tours. Longueur: a à 3 lignes. 12. Mitre mutique. Mitra mutica. Lamk, M, testa ovato-acutâ, lœvigatd-j anfractibus undiquè simpUcibtis; pli- cis columellœ quaternis, Encycl, pi. 392. f. i. a. b, Mitra mutica. Ann. ibid, p. 60, n" 12. * Desh. Encycl. méth.Vers. t. 2. p. 467. n" Sg. * Desh. Coq. foss. de Paris, t. 2. p. 674. n° i5. pi, 88. f. 27. 28. Habite. . . Fossile de Grignon. Mon cabiuet. Elle est remarquable en ce que ses tours ne sont nullement striés. Longueur : 1 1 lignes et demie. i3. Mitre allongée. Mitra elongata. Lamk. M. testa fusiformi-lurritâ, lœvigatâ; columcltd subquUiqucplicatd. D'Argenv. Fossiles, pi. 29. [Buccinite. 2" fig. du n° 6.] 36o HISTOIRE DES MOLLUSQUES. Milra elongata. Ann. ibid. n° i3. [^] EadeiTty striis transversis viz perspicuis. * Desh. Encycl. niéth.Vers. t. 2. p. 468. d° 60. * Desh. Coq. foss. de Paris, t, 2. p. 665. n" i. pi. 89. f. 7. 8. Habite. . . Fossile de Montmirail, en Brie. Mon cabinet. Coquille allongée, turriculée, lisse, et qui a 2 pouces une ligne de lon- gueur. Sa variété est encore un peu plus longue. i4' Mitre citliarelle. Mitra citharella Lamk. (i) M, testa ovato~acutâ, subventricosd ; costis longitudinalibus^ dis- tantibus, miiticis ; columelld ntidd, qiiadriplicatd. Habite.... Fossile de Grignon. Cabinet de M. De/rance, Elle a beaucoup de rapports avec la Mitre côles-rares ; mais elle est plus ventrue. Son bord droit n'a ni bourrelet ni dent inté- rieure, et sa columelle n'est pas recouverte par un bord gauche apparent. I i5. Mitre de Dufresne. Mitra Dufresnel. Basterot. M. testa ovato-oblongd^ crassd^ poiiderosd, lœvigatd^ vcl obsolète striatd; spird hreviusculd, obtiisd; anfractibus coiivexiiisculis : idiimo magno^ basi altenuato ; apertiird elongato-angusld ; labio obtuse, simplici; columelld in iiiedio inflatâ, quinquepUcatd. Bast. Foss. de Bord. p. 44. n° r. pi. 2. f. 8, Habite fossile à Dax, et aux environs de Bordeaux. lille est la plus grande espèce fossile connue; par ses caractères, elle se rapproche un peu du Mitra episcopalis- cependant sa spire reste en proportion plus courte. Cette spire est à-peu-près du tiers de la longueur du dernier tour: elle est obtuse au sommet, et elle est composée de sept à huit (ours, larges et médiocrement convexes; le dernier se rétrécit à la base, et il est terminé par une échan- crure large et profonde. L'ouverture est étroite, allongée, un peu plus large à la base que dans le reste de son étendue. Le bord droit est obtus, simple. La Columelle est légèrement renflée vers le milieu, dans l'endroit où elle porte cinq plis, dont l'antérieur est peu apparent. Cette coquille est lisse ; il y a des individus où l'on remarque un très petit nombre de stries transverses, dis- tantes, presque effacées. Cette coquille est longue de 97 millim., et large de 33. (t) Cette espèce a été établie par Laraarck pour une variété jeune du Mitra raricosta; elle devra donc disparaître du cata- logue. MITRE. 36 1 •j- 16. Mitre fusiforme. Mitra fusiformis. Broc. M. testa elongato-tiirrild, angiisiây lœvigatâ; anfractibits iiumero- sis, convexiusculis : ultimo basi obliqué substriatâ; columcUd in- crassatd, quinqueplicatd, plicis obliquis subimbrlcatîs . Aldrov. de Testac. p. 355. f. 5. Brocc. Conch. Foss. Subap. 1. 1. p. 3i5. n° 16. Desh. Exp. deMoiée. Zool. p. aor. 11" 365. pi. 24. f. 32. 33. Habite fossile en Italie et en Morée. Coquille allongée, étroite, à spire longue, pointue, aussi longue que le dernier tour. Cette spire se compose de onze à douze tours assez étroits, peu convexes, à suture étroite et superficielle; ils sont lisses; le dernier tour, atténué à sa base, offre au-dessus de l'é- chancrure qui le termine un petit nombre de stries obliques, obsolètes, qui vont graduellement en se perdant, depuis les supé- rieures jusqu'aux inférieures. L'ouverture est oblongue, étroite, . très létrécie supérieurement; son bord droit est assez épais, simple dans toute son étendue. La columelie est large et épaisse. Le bord gauche ne devient saillant qu'à son exirémité antérieure, au-dessus d'une fente ombilicale, étroite, limitée en dehors par un gros bourrelet décnrreut. Sur le milieu de la columelie , on compte cinq plis obliques, presque également espacés, tranchans à leur extrémité, subimbriqués, mais graduellement décroissans depuis le supérieur qui est le plus gros, jusqu'à l'inférieur que l'on voit à peine ; l'échancrure de la base est étroite, oblique, et assez pro- fonde. Les individus fossiles se trouvent en Italie et. en Morée. Ils ont 60 millim. de long, et 1 8 de large, f 17. Mitre de Brongniart. Mitra Brongnarti. Desh. M. testa elongalâj fiisiformi, acutd, longitudinaliter costatà ; costis supernè ttndulosisy longitudinalibus, basi evanescentibus ; anfracti- bus convexis, supernè tenue striatis ; aperturd elongatd ; columelld subquadriplicatd . Desh. Coq. Foss. de Paris, t. 2. p. 665. n° 2. pi. 99. f. 9. 10. Desh. Encyc. méth. Vers.it. 2. p. 468. n° 61. Habite fossile à Parnes, Liancourt, Mouchy-le-Chàlel. Celte Mitre est la plus grande des espèces connues aux environs de Paris, et, parmi les fossiles, une des plus grandes du genre. Elle est très allongée, étroite, fusiforme, à spire longue et pointue, plus longue que le dernier tour; on y compte dix à onze tours con- vexes, finement striés à leur partie supérieure, immédiatement au- dessous de la suture. Ces tours sont ornés, dans leur longueur, de 362 HISTOIRE DES MOLLUSQUES. côtes pliciformes, petites, courtes, plus ou moins nombreuses, selon les individus, et manquant quelquefois sur le dernier tour. Celui-ci, atténué à la base, est ordinairement mutique, et présente rarement de ce côté quelques stries obsolètes. La base de la colu- melle est circonscrite par un bourrelet tendu sur lui même, dont le centre est occupé par une fente ombilicale , que le bord gauche recouvre ordinairement dans une partie de sa longueur. L'ouver- ture est oblongue, étroite, un peu plus large dans le milieu qu'à ses extrémités; le bord droit en est mince, tranchant et sinueux à sa partie supérieure : en se joignant à l'avant-dernier tour, il forme une échancrure anguleuse assez profonde. La columelle est presque droite ; sur le milieu elle porte deux à quatre plis obscurs, dont le dernier surtout est presque toujours à l'état rudimentaire. Le bord gauche est mince et appliqué dans toute son étendue. Cette coquille est longue de 85 millim., et large de aS. •f* i8. Mitre scrobiculée. Mitra scrohiculata. Broc. M. testa ftisiformi, transversè conferlim sulcalà, interstitiis crcnu- lato-punctatis ; columellâ ([uadripUcatâ. Aldrov. De Test. p. 355? Brocchi. Couch. Foss. Subap. t. a. p. 817. pi. 4. f, 3. Bast. Foss. de Bord. p. 44. u" 2. Desh. Encycl. méth. Vers. t. 2. p. 4fi8. n" 62. Habite... Fossile du Plaisantin, de Crète Sanesi, et du Piémont. Comme l'a reconnu M. Kiener, cette espèce fossile, par l'une de ses variétés, a en effet la plus grande analogie avec le Mitra Isabella de M. Swainson; mais l'espèce vivante diffère suffisamment de la fossile pour que toutes deux soient conservées dans la nomencla- ture. Le Mitra scrohiculata de Brocchi est l'une des plus grandes espèces fossiles connues. Elle est très allongée, étroite, subfusi- t'oime. Sa spire, très pointue, est un peu plus courte que le der- nier tour; elle est formée de onze à douze tours larges, à peine convexes ; le dernier est atténué à la base, où il se prolonge en un canal court et large, terminé par une échancrure large et peu profonde, qui se relève^ un peu vers le dos. L'ouverture est al- longée, étroite, à bords presque parallèles; le droit est obtus et simple. La columelle est allongée, cylindracée; elle porte dans le milieu trois plis obliques, dont l'antérieur est peu apparent. Les accidens extérieurs sont très variables dans celle espèce. Dans le plus grand nombre des individus, la surface est couverte de stries transverses, très écartées et profondément ponctuées; ces stries sont presque effacées sur le milieu du dernier tour, dans les grands MITRE. 363 individus, et elles se changent en rides assez profondes à la base du dernier tour. Dans une série considérable d'individus, on voit les stries s'élargir et se creuser insensiblement, et l'on arrive enfin à une dernière variété, dans laquelle toute la surface est occupée par des' sillons transverses à sommet aigu ; au lieu de ponctuations se trouvent des stries longitudinales, qui découpent la surface en petites portions subquadrangulaires. Les grands individus de cette espèce ont 98 millimètres de long, et 2 3 de large. f 19. Mitre striatule, Mitra striatula . Brocchi. M. testa fusiformî, glaberrimâ^ striis filiformibtis, distantibns^ le- viter crenulatis,transversè succinctâ ; columellâ subtriplicatâ. Brocchi. Conch. Foss. Subap. t. 2. p. 218. pi. 4. f. 8. Desh. Encycl. méth. Vers. t. a. p. 469, n° 64. Habite... Fossile du Plaisantin, de la Sicile et des environs de Perpignan . Cette Mitre a de l'analogie avec le Scrobiculata, mais elle en diffère constamment par une taille beaucoup plus petite. Elle est allon- gée, fusiforme, étroite. Sa spire est aussi longue que le dernier tour; elle est très pointue, et composée de dix tours peu con- vexes, sur lesquels sont distribuées un petit nombre de stries transverses, profondément ponctuées; ces stries sont au nombre de deux ou trois sur les premiers tours, il y en a une quinzaine sur le dernier ; leur nombre est variable cependant, car il y a des individus où elles sont pour ainsi dire dédoublées. L'ouverture est allongée, très étroite. Le bord droit est mince, tranchant et sim- ple. La columeile porte, dans le milieu, quatre plis peu obliques. Les grands individus de cette espèce ont 36 millimètres de long, et 1 1 de large, -j- 20. Mitre plicatule. Mitra pUcatula. Brocchi. M. testa fusiformî, glabrd; anfractibus obsolète pllcatis, basi rec- tîiisculâ; columellâ quadriplicatd ; labro interne striato. Brocchi. Conch. Foss. Subap. t. 2. p. 3i8. pi. 4. f. 7. Desh. Encycl. méth. Vers. t. 2. p. 469. n" 66. Habite... Fossile du Plaisantin. Petite espèce fort élégante, allongée, étroite, fusiforme, que l'on re- connaît facilement aux petites côtes longitudinales, plus ou moins étroites, qui sont régulièrement disposées à la surface des tours; ces côtes sont presque toujours un peu infléchies dans leur lon- gueur ; elles sont lisses, ainsi que les intervalles qui les séparent. Le dernier tour est un peu plus court que la spire ; il se pro- longe, à la base, en un canal étroit, assez long, sur le dos duquel 364 HISTOIRE DES MOLLUSQUES, il y a un petit nombre de petits sillons obliques. L'ouverture est allongée, très étroite; son bord droit est mince, tranchant, fine- ment strié à l'intérieur. La columelle porte, dans le milieu, quatre gros plis subtransverses. La longueur de cette espèce est de 20 millimètres , sa largueur de 7. f 21. Mitre pyramidelle. Mitra pyramidella, Brocchi. M. testa fusiformi, lœvigatâ; apice spird longitudinaliter costula- td; columelld quadriplicatd^ basi longiusculd^ leviter incurva; la- bro interne striato. Brocc. Conch. Foss. Subap. t. 2. p. 3i8, pi. 4. f. 5. Desh. Encycl. méth.Vers. t, 2. p. 469. u" 65. Habite... Fossile Crète Sanesi. Petite coquille qui ne manque pas d'analogie avec le Mitra ebcnus de Laraarck; cependant elle reste constamment distincte par ses ca- ractères. Elle est allongée, fusiforme. Sa spire, très pointue, est plus longue que le dernier tour; elle se compose de douze tours cylindracés, dont les premiers sont profondément plissés dans leur longueur, tandis que les derniers sont lisses; le dernier est atténué à la base, et prolongé en un canal étroit, sur le dos duquel on re- marque quelques sillons obliques. L'ouverture est allongée, très étroite. Le bord droit est simple, mince et strié en dedans. La columelle est droite, et elle présente dans le milieu quatre gros plis, dont le premier est réellement énorme, en proportion de la grosseur de la coquille. Celte petite espèce est longue de 25 millim-, et large de 8. •f* 22. Mitre cupressine. Mitra cupressina. Brocchi. M. testd turritd , subulatd , longitudinaliter costatâ , transversim strintd, basi elongatd, flexuosd; columelld triplicatd. Brocc. Conch. Foss. Subap. t. 2. p. Sig. pi. 4. f. 6. Desh. Encycl. méth.Vers. t. 2. p. 470. n° 67. Habite... Fossile du Plaisantin. Petite coquille très élégante, et que l'on prendrait pour un Fuseau, tant est prolongé le canal qui la termine. La spire est allongée, pointue, un peu plus longue que le dernier tour; les tours sont au nombre de onze ou douze, ils sont peu convexes, et les premiers sont bordés d'un petit bourrelet. Toute la surface est découpée en un réseau formé de petites côtes longitudinales obliques, traversées par un grand nombre de stries transverses un peu moins grosses et un peu moins saillantes que les côtes. L'ouverture est petite, fort étroite, prolongée à la base en un canal assez long, étroit* Le bord MITRE. 365 droit est mince, tranchant, simple. La columelle est munie, dans le milieu, de trois gros plis peu obliques. Cette petite espèce est longue de i5 à 20 millim., et large de 4 à 5. •J* a3. Mitre costulée. Mitra costulata. Desh. M. testa elongato-angustâ; costis crebris, longitiidlnalibus ornatâ; anfractibiis convex'msculis : ultimo spirâ longiore, projundè basi emarginato; apertiird oblongâj columelld subarcuatd, quadriplU catâ; plicis inœqualibus' labro incrassato, in medio subdentalo. Desh. Coq. foss. de Paris, t. 2. p. 673. pi, 90. f. i. 2. Habile... Fossile à Mouchy, Parnes. On serait teiilé de confondre celte espèce avec le Mitra crassidens, à titre de variété; cependant elle se distingue non-seulement par le plus grand nombre de ses plis longitudinaux, mais encore par la co- lumelle et les plis qu'elle porte. Cette Mitre est allongée, étroite; sa spire, un peu plus courte que le dernier tour, est composée de sept à huit tours aplatis ou à peine convexes, sur lesquels sont disposées avec assez de régularité des côtes longitudinales, rapprochées, peu épaisses, légèrement ar- quées dans leur longueur et un peu obliques; la surface n'offre aucune strie transverse ; le dernier tour est terminé à la base par une échancrure profonde relevée vers le dos. L'ouverture est fort étroite. La columelle, à peine arquée dans sa longueur, est munie de quatre plis graduellement décroissans. Le bord droit est épaissi, obtus, et pourvu d'une dent peu saillante à sa partie interne et submédiane. On trouve à Valognes, dans le terrain tertiaire, une variété de cette espèce, remarquable par la régularité de ses côtes et leur plus grande épaisseur. Cette coquille est longue de 27 millim., et large de 1 1. ■j- 24- Mitre à grosse lèvre. Mitra labrosa. Desh. M. testa ovato-angustâ , elongatd ^ utrinquè attenuatd; spivd acumi- natd • anfractibus convexiusculis , supernè obscure transverslm striatis; aperturd angiistissimd ; columelld quadriplicatd^ plicis majoribus; labro extîis incrassato, gibboso, dilatato. Desh. Coq. foss. de Paris, t. 2. p. 673. pi. 88. f. 20. 21. Habite... Fossile à Mouchy, Coquille singulière, et qui diffère essentiellement de la Mitre labra- tule, avec laquelle elle a cependant quelques rapports. Elle est ovale-oblongue, étroite, à spire pointue, plus longue que le der- nier tour. On y compte sept à huit tours à peine convexes, à la partie supérieure desquels il y a quelques stries transverses, peu ^66 HISTOIRH t>ËS MOLLUSQUES. constantes et obsolètes : le dernier tour est atténué à son extré- mité, et terminé par une petite échancrure un peu relevée vers le dos. L'ouverture est très étroite. La columelle est très étroite, épaisse, et garnie de quatre gros plis presque ci^aux et peu obli- ques. Ce qui rend surtout cette espèce remarquable, c'est la forme de son bord droit: il est garni en dehors d'un gros bourrelet très épais, dilaté, semblable à celui de la plupart des Tritons; ce bord est simple en dedans et légèrement infléchi à sa partie supé- rieure. Cette coquille, assez rare, est longue de 26 millim., et large de 12, en y comprenant l'épaisseur du bourrelet marginal. f aS. Mitre subplissëe. Mitra suhplicata. Desh. M. testa ovato-elongatâ ; spirâ acuminatâ , conîcd, lœvigatâ , obso- lète longitudinalUer plicatd; ultlmo anfractu lœvigato; aperturd angiistd ; columelld quadriplicatd ^ pUcis subœqualibus ; labro in- crassato, lœvigato ; snpernè obscure unidentalo. Desh. Coq. Foss. de Paris, p. 675. pi. 89. f. 1.2. Habile... Fossile à Grignon, Parnes, Valmoudois. Il y a peu de différence entre cette espèce et le Mitra labratula ; et nous l'aurions réunie à ses variétés, si quelques individus, qui ont conservé des traces de leur première coloration, ne nous avaient aidé à trouver des caractères distinctifs, constans pour les deux espèces. La Mitre subplissée est plus venlrue que le Labralule. Sa spire est proportionnellement plus courte, et son dernier tour plus grand. Cette spire est conique, composée de sept tours aplatis, sans stries transverses, mais obscurément plissées dans leur longueur ; les plis, peu réguliers, disparaissent vers le dernier tour, qui est tout- à-fait lisse. L'ouverture est très étroite, rétrécie à ses extrémités. La columelle, oblique, à peine courbée dans sa longueur, est légè- rement renflée dans l'endroit où sont placés les quatre plis presque égaux dont elle est pourvue. Celte columelle est accompagnée d'un bord gauche très mince, plus large à sa partie inférieure qu'à la supérieure. Le bord droit est épais, obtus, évasé, el présentant, dans la plupart des individus, un renflement court, obtus, et peu marqué à sa partie supérieure. L'angle supérieur de l'ouverture est très aigu , mais non échancré. La coloration consiste en une série régulière de flammules courbées, d'un jaune ferrugineux, placées à la partie supérieure des tours. Les grands individus de cette espèce, plus rare que la plupart de celles du même genre, ont 33 millim. de long, et i5 de large. MITRE. 367 f 26. Mitre à dent épaisse. Mitra crassidens. Desli. M. testa angiistd, ob'ongd, longitudlnalitcr plicatâ ; plic'is distant l- btts, subregularibus ; aperturâ angustà ; cotumelld quadripticatd; labro incrassato, siipernè dente acuto, magno, instructo. Desh. Coq. Foss. de Paris, t. 2. p. 676. pi. 90. f. 3. 4. 7. 8. Hal)ite.,. Fossile à Grignon, Mouchy. Malgré les rapports de cette espèce avec le Mitra obliquata^ nous croyous devoir h séparer, car elle a des caractères que nous avons constamment retrouvés dans tous les individus. Elle est ovale-oblongue, plus ou moins étroite, selon les individus, ^a spire est conique j pointue, plus courte que le dernier tour, et composée de sept à huit tours étroits, aplatis, sur lesquels s'élè- veul un petit nombre de plis longitudinaux, distans, peu réguliers, et rendant la coquille polygonale, lorsqu'ils se succèdent, du som- met à la base. Du reste, la coquille est lisse, et son dernier tour, rétréci à son extrémité, est terminée par une échancrure assez pro- fonde et à peine oblique. li'ouverture est très étroite. La colu- melle, assez épaisse, porte vers le milieu quatre plis presque égaux; elle est revêtue d'un bord gauche mince, également large dans toute sa longueur ; le bord droit est épaissi, et il est singulier par la forme de la dent qu'il porte à sa partie supérieure : ;1 semble que cette deut, relevée sur le bord droit, ayant été ramol- lie, a été infléchie à la pariie interne du bord, où elle est saillante. Cette dent est grosse, conique et pointue. D'autres espèces de Mitres sont également denlifères, mais leur dent n'a pas la même forme que celle-ci. Cette espèce est assez commune , et il est à présumer qu'elle a été confondue avec le Mitra raricosta. Elle est longue de 23 millim., et large de i3. t 27. Miire à côtes obliques. Mitra ohliquata. Desh. M. testa ovato-oblongâ, longitudinaliter costatd/ costis subarcuatis, obliquis ; anjractibus convexiusculis ■ apcrturd oblonad, augustd ; columelld quadripUcatd • plicis minoribus, subœqualibus ; labro in~ crassato, simplici. Desh. Coq. Foss. de Paris, t. 2, p. 677. pi. 89. f. 3. 4. p|. 90. f. 5. 6. Habite... Fossile à Parnes, Mouchy. Coquille ovale-oblongue, ayant une spire conique et pointue, plus courte que le dernier tour, et composée de huit tours peu con- vexes, ornés de côtes longitudinales assez régulières, mais assez variables pour le nombre, selon les individus. Ces côtes sont peu 368 HISTOIRE DES MOLLUSQUES. saillantes; elles sont pliciformes, à peine courbées et obliques; elles se prolongent jusqu'à la base du dernier tour, et se terminent à un bourrelet oblique, aboutissant à l'échancrure terminale. Cette échancrure est profonde et renversée vers le dos; on y remarque, sur toute sa surface, d'autres stries que celles des accroissemens. L'ouverture est allongée, 1res étroite. La columelle, épaisse vers le milieu de sa longueur, porte dans cet endroit quatre plis assez gros et presque égaux; elle est accompagnée d'un bord gauche, large, peu épais, et nettement limité en dehors. Le bord droit est épais, obtus, simple, et un peu renversé en dehors. Les grands individus de celte coquille, assez commune, ont 33 millim. de long, et i6 de large. "f 28. Mitre de Lajoye. Mitra Lajoyi. Desh. M. testa ovatd, utrinquè attenuatd, striis transversis et costults Ion- ghndinaUbus clathraiâ; splrd acuminatd , conicd ; anfractibus supernè depressis, convexiusculis ; apertiird oblongd, angustd ; co- lumelld incrassatd y quadriplicatd ; plicis maximis , subcequaUbus ; labro incrassato, supernè unidentato. Desb. Coq. Foss. de Paris, t. 2. p. 678. pi. 89. f. 5. 6. Habite... Fossile à Assy, Valmondois. Avant M. Lajoye, à qui nous devons et dédions cette belle espèce, nous n'en connaissions qu'un seul individu, roulé et mutilé, que nous avions trouvé à Valmoiidois. Celte coquille est ovale-oblon- gue, ventrue dans le milieu. La spire est conique, moins longue queledernier tour; les six ou septtours, dont elleesl composée, sont peu convexes et légèrement déprimés à leur partie supérieure ; le dernier tour est atténué à son extrémité, où il est terminé par une échancrure profonde et oblique, non relevée vers le dos. Toute la surface extérieure est couverte d'un réseau assez grossier, et à grosses mailles, résultant de l'entre-croissement de stries trans- verses assez grosses, avec des côtes longitudinales, nombreuses, irrégulières, étroites et peu épaisses. L'ouverture est très étroite, et elle est rétrécie par quatre gros plis columellaires peu obliques, presque égaux, et dont le dernier est un peu plus petit que les autres. Le bord droit est épaissi, et il porte à sa partie supérieure une grosse dent obtuse en foVme de mamelon, placée vis-à-vi» l'enfoucement columellaire qui précède les plis. Celte coquille, rare, est longue de 5o millim., et large de a3, f 29. Mitre parisienne. Mitra parisiensis. Desh. hl. testd ovato'ohlongdy subventricosd, lœvigatd; spiid conicd; ultimo anjractn supernè tuherculis inajoribiis coronalo ; coliimelld qtia- VOLUTE. 369 dripllcatâ, inmedio inflatâ; labro incrassato, intus supernè uni- dent ato. Desh. Ency. méth. Vers. t. a. p. 470. n" 6g. Desh. Coq. Foss. de Paris, t. 2 p. 677. pi. 89. f. 16. 17. Habite... Fossile à Parues, Mouchy. Belle coquille remarquable, dont nous ne connaissons qu'un petit nombre d'individus. Elle est ovale-ventrue. Sa spire, à-peu-près aussi grande que le dernier tour, est formée de neuf à dix tours aplatis ou à peine convexes; ils ne sont point également larges dans toute leur étendue, sa suture, dans son développement, ayant des irrégularités comparables à celles de certains Strombes vivans. Ces tours sont obscurément interrompus d'une manière irrégu- lière par une ou deux côtes longitudinales variciformes ; le der- nier tour est couronné, à sa partie supérieure, par un petit - nombre de gros tubercules obtus, dont la base se prolonge quel- quefois en une côte longitudinale, courte et obsolète. L'ouverture est étroite, allongée. La columelle est épaisse, cylindracée et ren- flée dans le milieu: c'est sur ce renflement que sont placés quatre gros plis columellaires, presque égaux. Le bord gauche, mince supérieurement, s'élargit et s'épaissit à sa partie iuférieure. Le bord droit est fort épais, et présente, à sa partie supérieure et interne, une dent en mamelon, placée vis-à-vis et un peu au- dessus du premier pli de la columelle. Les iudividus que nous possédons de cette espèce sont longs de 48 millimètres, et larges de 23. Nous en avons vu de plus grands. VOLUTE. (Voluta.) Coquille ovale, plus ou moins ventrue, à sommet ob- tus ou en mamelon, à base echancrée et sans canal. Columelle chargée de plis, dont les inférieurs sont les plus grands et les plus obliques. Point de bord gauche. Testa ouata, plus minusi^è -ventricosa; apice papillari ; basi emargiîiata ; canali nuUo. Columella plicata : plicis inferioribus majoribus et magis obliqiiis. Lamina columel- laris nulla. Observations, — Le genre Voluta de Liiiué, quoique carac- térisé d'une manière assez distincte, d'après la considération TOMK X. 24 3yO HISTOIRE DES MOLLUSQUES. de l'existence des plis sur la columelle de la coquille, est très peu naturel; car il réunit des coquillages de familles diffé- rentes qu'il faut distinguer, séparer et écarter, parce qu'elles ne s'avoisinent point. Il comprend effectivement des coquilles à ouverture entière, comme les Auricules; d'autres à ouverture canaliculée à la base , comme les Fasciolaires et les Turbinelles qui avoisinent les rochers; enfin, d'autres encore 'dont l'ouver- ture est simplement échancrée à sa base, comme celle des Buccins, etc. , ce qui lui donne une étendue extrêmement oon- sidérable, nuisible à l'étude des espèces , et défectueuse à l'égard des rapports entre les objets réunis.' Bruguières avait commencé la réforme de ce genre trop nombreux établi par Linné, en supprimant avec raison les es- pèces dont la coquille n'est pas échancrée à sa base. J'ai en- suite porté plus loin cette réforme, et j'ai séparé du genre Fo- luta de Linné les Mitres, les Colombelles, les Marginellei, les Canceliaires et les Turbinelles, qui sont des genres distingués d'une manière remarquable des véritables Volutes, et dont deux sont d'une autre famille. Le genre des Volutes, tel qu'il est ici caractérisé, est beau- coup plus circonscrit qu'il ne l'était, paraît plus naturel, et n'offre plus d'association disparate , comme auparavant. Il comprend néanmoins un grand nombre d'espèces, parmi les- quelles quantité sont très précieuses par leur rareté, par la beauté, la "vivacité et la diversité de leurs couleurs. On peut dire que c'est un des plus beaux genres de la conchyliologie, et qu'il forme un des plus riches ornemens des collections. Les espèces sont en général lisses, brillantes, et il ne paraît pas qu'aucune d'elles soit pourvue de drap marin. Dans les unes, la coquille est très ventrue et presque bombée comme les Tonnes; dans d'autres, elle est simplement ovale et chargée de tubercules plus ou moins piquans; enfin, dans d'autres encore, elle est ovale-conique, allongée, presque fusiforme ou turricu- lée, et se rapproche de la forme des Mitres. Ces considéra- tions fournissent des moyens de diviser le genre, sans rompre les rapports qui lient entre elles les espèces et en facilitent l'étude. Ces co(juillages sont tous marins, et vivent en général dans VOLUTE. 871 les mers des pays chauds. Aucune des espèces connues de ce genre ne vit dans nos mers. C'est avec les Mitres que les Volutes ont le plus de rapports; mais elles en sont éminemment distinguées : i" par les plis de leur columelle, dont les inférieurs sont les plus gros et les plus obliques ; a° par l'extrémité de leur spire, qui est obtuse ou en mamelon. J'ai distingué les espèces de ce genre en quatre petites fa- milles, que les rapports indiquent assez bien, mais que l'on ne doit pas béparer, parce qu'elles sont liées entre elles de manière à devoir constituer un seul genre. L'animal des Volutes est un Trachélipode carnassier qui ne respire que l'eau. Sa tète est munie de deux tentacules pointus, portant les yeux à leur base extérieure. Sa bouche est en trompe allongée, cylindrique, rétraclile, garnie de petites dents crochues. Un tube pour conduire l'eau aux branchies et sail- lant obliquement derrière la tête; pied fort ample; point d'o- percule. [Lamarck, comme on le sait, est celui des zoologistes qui, après Bruguières, a porté le plus loin la réforme du genre Vo- lute de Linné. Cette réforme arrêtée, selon nous, dans de sages limites, n'a point paru suffisante à quelques personnes, et les conchyliologues anglais, particulièrement, suivant les traces de Denys de Montfort, ont reproduit récemment, non-seuiement le genre Cymhium de cet auteur, mais y ont ajouté un genre Mclo, qui, à nos yeux, n'est pas plus utile que le premier. Comme nous l'avons déjà dit, les genres ne peuvent être reçus qu'au- tant qu'ils sont mesurés sur des caractères égaux et compara- bles ; ils ne peuvent être introduits dans une méthode naturelle, qu'autant qu'ils portent le cachet d'un ensemble de caractère, dont les limites sont bien déterminées; il faut, en un mot, qu'ils puissent entrer dans la philosophie delà science, et s'harmoniser avec tous les autres genres déjà adoptés dans la méthode. Dans notre pensée, le genre Volute, tel que Lamarck l'a conçu, est naturel, et mérite d'être conservé dans son ensemble; et il nous suffira, pour le prouver, d'examiner d'une manière géné- rale ce qui e?t connu sur ce genre. Lorsque Lamarck réformait le genre Volute de Linné, il ne 24.' 372 HISTOIRE DES MOLLUSQUES. connaissait qu'un seul animal des Volutes proprement dites : c'est celui du Voluta IScptuni , pour lequel Adanson a fondé son genre Yet. Cette espèce appartient à la section des Vo- lutes à ouverture ample, dont Montfort a fait son genre Cyni' hium. Lorsque MM. Quoy et Gainiard revinrent de leur pre- mier voyage de circumnavigation, ils rapportèrent l'animal du Voluta Ethiopica; M. de Blain ville, dans la partie zoologique du voyage, donna la figure à la description de cette espèe. Pour terminer ce que l'on connaît de ce groupe de Volutes, nous ajouterons que M. Kiener, dans son Species des coquilles, repro- duisit une nouvelle figure de l'Yetd'Adanson, figure qui fut reco- piée un peu plus tard par M. Kùster, dans la nouvelle édition du grand ouvrage de Martini et Chemnitz. On devait désirer que les animaux d'autres espèces de Volutes, appartenant aux trois autres groupes de Lamarck, fussent observés, et l'on doit à MM. Quoy et Gaimard la connaissance de plusieurs espèces intéressantes, auxquelles M. d'Orhigny en a ajouté quelques autres dans son voyage de l'Amérique du Sud. Au moyen de ces divers maté- riaux, il est permis aujourd'hui d'apprécier la valeur des di- vers genres que l'on a proposés aux dépens des Volutes de Lamarck. Si nous prenons le genre Volute dans son ensemble, nous le voyons commencer par des coquilles amples, minces, à spire très courte, à columelle concave, portant de grands plis obli- ques. Si les coquilles de ce groupe étaient complètement isolées, on comprendrait que l'on ait voulu en faire un genre; mais on voit, dans une série considérable d'espèces, les caractères se mo- difier et passer insensiblement vers un autre groupe, dans le- quel la coquille reste mince, mais la columelle est déjà redres- sée, et la spire élancée; peu-à-peu le test s'épaissit, l'ouverture se rétrécit, et l'on passe aux espèces d'un troisième groupe, au- quel le Voluta musicalis, par exemple, pourrait servir de type. Il est à peine nécessaire de parler du genre Melo , dans lequel on propose de réunir celles des espèces à très grande ouver- ture, et à test mince, qui sont couronnées d'épines. En nous aidant des matériaux publiés parles voyageurs, sur les animaux des Volutes, nous verrons que les caractères du genre persistent dans les groupes principaux établis par Lamarck. C'est VOLUTE. 373 ainsi que nous trouvons, dans toutes les espèces, le pied très grand, et toujours dépourvu d'opercule. Nous voyons aussi que le siphon charnu, qui sert à porter l'eau sur les branchies, est très gros et très épais, et prolongé à la base en deux appen- dices tentaculiformes que l'on ne remarque dans aucun autre genre connu. Il est remarquable que ce caractère se montre dans toutes les espèces connues jusqu'à présent. Dans toutes les espèces la tête est large, aplatie, et elle porte en avant une paire de tentacules très écartés entre eux, généralement courts et cylindracés; les yeux sont sessiles en arrière de ces tentacules, et rarement ils sont proéminens ; au-dessous de la tête, se voit une fente longitudinale, par laquelle passe une trompe cylindrique, épaisse et charnue, au moyen de laquelle l'animal attaque d'autres Mollusques', perfore leur coquille, et suce la matière animale qu'elle renferme. D'après la figure de l'Yet, que donne M. Riener, les tentacules seraient en forme d'oreillette triangulaire, tandis que, d'après Adanson, ces ten- tacules sont courts, mais cylindracés. Il reste à examiner un autre caractère qui paraît particulier à quelques Volutes: c'est celui qui est relatif à l'étendue du manteau. Il y a un certain nombre d'espèces, sur la coquille desquelles le bord gauche n'offre point de limites ; on voit ce bord gauche s'étendre plus ou moins loin, et revêtir une grande partie de la spire et du ventre du dernier tour. M. d'Orbigny a fait voir que cela était dû au développement excessif que prend quelque- fois le bord gauche du manteau, qui vient se renverser jus- que sur le dos de la coquille, envahit sa spire dans toute sa longueur, et revêt toutes les parties qu'il touche d'une couche polie et vernissée , tout-à-fait comparable à celle des olives et des porcelaines. Lorsque l'on examine un grand nombre d'es- pèces de Volutes, on remarque tous les degrés entre ce dévelop- pement extrême du manteau, dont nous venons de parler, et la réduction de cet organe aux proportions ordinaires chez les autres Mollusques. Ce développement a lieu, non-seulement dans certaines espèces de Volutes à test épais, mais se montre aussi dans la section des Cymbium , et on le remarque particu- lièrement dans les Voluta porcina et prohoscidalis de Lamarck. Ce qui complète l'ensemble des caractères du genre Volute, 3^4 HISTOIRE DES MOLLUSQUES. c'est que tous ces animaux, sans exception, ont la mènic ma- nière de vivre. Adansou a dit, le premier, que les espèces du Sénégal s'enfoncent dans le sable, et s'y cachent entièrement. Cette observation a été répétée par tous les voyageurs qui ont trouvé des Volutes vivantes. A-insi, comme on le voit d'après ce qui précède, le genre Volute doit rester tel que Lamarck l'a réformé, et il faut reje- ter d'une méthode naturelle les divers genres qui ont été proposés par MM. Broderip et Sowerby, ainsi que par M. Swainson, et que quelques autres naturalistes ont adoptés sans en avoir suffisamment examiné la valeur. Les caractères des coquilles se nuancent entre eux ; les animaux des divers groupes ont des caractères semblables, tous ont une même manière de vivre; il est doue naturel de voir dans cet ensemble un genre, dont la valeur est comparable à celle d'autres groupes analogues. Le nombre des Volutes est assez considérable, et pour facili- ter leur distinction spécifique, il est uliie de les partager en plusieurs groupes, d'après les caractères extérieurs les plus saillans. C'est ainsi que l'on pourrait adopter la disti'ibution qui a été proposée par M. Sowerby, dans son Gênera, en prenant pour caractères principaux les accidens du sommet de la spire. D'autres personnes, à l'exemple de Lamarck, ont préféré dis- tribuer les espèces en trois ou quatre groupes, d'après l'ensem- ble des caractères. Cette méthode est la plus rationnelle, aussi nous pensons que l'arrangement de Lamarck peut être conservé, en apportant quelques modifications dans le rapprochement des espèces. On en connaît aujourd'hui un assez grand nombre à l'é- tat fossile, distribuées pour la plupart dans les terrains ter- tiaires. Il y en a cependant quelques-unes de mentionnées dans les terrains crétacés.] ESPÈCES. [a] Coquille ventrue, bombée. Les Gondolières. [Cimbiolœ .'] I. Volute nautique. Voluta nautica. Larak. (i) V. testa ventricosissimâ , tumidd, fulvo-rufcsccute ; spiiâ iicvis- (i) M. Kiener confond avec cette espèce le Folata tesselata, VOLUTE. 375 simâ, spinis l/revil/iis, vcrsîis axem penîtus inflexis corouatâ; colu- mellâ Itiplicatâ. Seba. Mus. 3. t. 64. f. 2. Martini. Conch. 3. t. 75, f. 785. Encyclop. p!. 387. f, 2. * Voluta œthiopica. Var. D. Dillw. Cat. f. i. p. 575, ' Desli. Encjciop. niélb. Vers. t. 3. p. 11 35. n° i, * Kiener. Spcc. des Coq. p. 5. n" 2. pi. 2. * Kiister. Conch. Cab. p. 207, n° 2. pi. 43. f. 2. pi. 46. f. 2. Exclus, varietatibus . Habite l'Océan asiatique. Mon cabinet. Grande et belle coquille , très bombée , singulièrement remarquable par la direction des épines qui couronnent sa spire. Ces épines sont courtes, surtout dans les vieux individus, pliées en deux, et toutes couchées hori- zontalement, se dirigeant vers l'axe de la spire. Long. : 7 pouces 9 lignes. Volute diadème. Voluta diadema. Lamk. (i) V. testa ventricosd, Julvo-aurantiâ ^ interdîim albo-marmoratâ j spird spinis fornicatis , rectiusculis coronatâ • columellâ tri— plicatâ. n° 5, qui est cependant bien distincte par le nombre des plis coluraellaires. (i) En étudiant cette espèce et la suivante, on reconnaît que, contrairement à l'opinion de M. Kiener, elles doivent être toutes deux conservées. Les phrases de Lamarck les caractérisent suf- fisamment, mais la synonymie n'est point assez correcte, et nous concevons que l'erreur soit facile, lorsque l'on s'en rapporte uniquement à elle. Pour rendre à la synonymie de ces espèces sa netteté, il suffit de retirer de celle-ci, pour la transporter au Voluta ariiiata^ les citations de Rumphius et de Petiver. Parmi les coquilles figurées par M. Kiener, sous le nom de Voluta ar- mata^ se trouve le Diadema y le Ducalis de Lamarck; de plus, une troisième espèce, pi, 8, f. 2. Mais le véritable Armata n'est point dans cet ouvrage, quoiqu'il y ait six figures qui portent ce nom. M. Kiister, en adoptant l'opinion de M. Kiener, établit trois variétés auxquelles il attribue une synonymie qui est la reproduction de celle de Lamarck, à laquelle il n'apporte au» cune amélioration. 376 HISTOIRE DES MOLLCSQUES. Rumph. Mus. t. 3i. fig. B. Petiv. Amb. t, 7. f. 5. Giiall. Test. t. 29. Cg. H. Jn Favanne. Coiich. pi. 28. fig. B. 3? spinis nimium longis. Marliui. Coucli. 3. t. 74. f. 780. Encyclop.pl. 388. f. 2. Volula diadema. Annales du Mus. vol. 17. p. 57. n" i. * Voluta cethiopica. Dillw. Cat. t. i. p. 57$, Var. E. * Melo diadema. Reeve. Conch. Syst. t. 2. p. 256. pi. 283. f. i. * Desh. Encyclop. méth. Vers. t. 3. p. 11 35. n° 2. * Swains, Conch. Exot. pi, 6. ?.' * Seba. Mus. t. 3. pi. 65. f. 12. pi. 66. f. i3, * Kiener. Spec. des Coq. pi. 7. Vol. armata. Var. * Kûster. Conch. Cab. pi. 4r. f. i. 2. Habile rOcéan asiatique. Mon cabinet. Celte belle Volute constitue une espèce très distincte , et qui acquiert aussi un assez grand volume. Elle est marbrée de blanc sur un fond jaunâtre ; mais , dans son plus grand accroissement, elle est presque unicolore. Ses épines sont des écailles concaves, voûtées, pointues, presque droites, peu fréquentes sur le sommet du dernier tour, et plus grandes à mesure qu'elles s'approchent du bord droit. Longueur: 7 pouces I ligne. 3. Volute armée, V^oluta armata. Lamk. V. testa ventrîcosâ, siipernè attenuatâ, luteo-aurantid, anteriiu alho- marmoratâ; spird spinis redis prœlongis coronatd ; columelld tripUcatâ. Martini. Conch. 3. t 76. f. 787. 788. Encyclop. pi. 388. f. i. Voluta armata. Ann. ibid. n^ 2. [b] Var. testa transverslm bijasciatâ, Seba. Mus. 3. t. 65. f. 1.2. * Voluta cethiopica. Var. F. Dillw. Cat. t. i. p. 575. * Kuster. Conch. Cab. pi. 43. f. i. 2. Habite les mers du cap de Bonne-Espérance. Collect. du Mus. Elle est distincte de la précédente par les longues épines dont elle est couronnée , et parce que son dernier tour s'amincit davantage vers son sommet. 4. Volute ducale, Voluta ducalis. Lamk. V. t'.stâ cylindraceo-venlricosd, albidâ, maculis castaneis irregU" laribus biseriathn cinctd, venis rufis longitudinalibus flextwsis VOLUTE. 377 subret'iculatâ ; spirâ spinls brevissimis coronatd; coîumellâ quadri- plicatâ. Voluta ducaîls. Ann. ibid, n» 3, Varietatibus exclusis. * Schub. et Wagn. Suppl. à Chemn. p. 12. pi. 218. f. 3o36. 3o37, * Foluta armata. Far. Kiener. Spec. des Coq. pi. 9. f. 2. * Id. Kiister. Conch. Cab. p. 212, Habite l'Océan indien. Mon cabinet. Celle-ci est remarquable par ses épines très courtes, qui ressemblent à des dents ou à de pelits tubercules pointus, et qui sont toujours dépassées par le mame- lon très saillant et très renflé de la spire. Longueur : a pouces 8 lignes. 5, Volute mouchetée. Voluta tessellata. Lamk. (i) V. testa ventricosd , albido sulphureâ; zonis duabits fusco-tessel- latis ; spirâ spinis brevibus incwvis coronatd ; columelld tjttadri- pHcatâ. Lister. Conch. t. 797. f. 4. Bonanni. Recr. 3. f. i. Seba. Mus. 3. t. 65. f. 10. et t. 66. f. 6. Martini. Conch. 3. t. 74. f- 781. Voluta tessellata, Anu. ibid. p. 58. n° 4. * Lesser. Testaceotheol. p. 238. f. n° 55, * roluta œthîopica. Var. A. Dillw. Cat. t. i. p. 574. n" 178. * Swains. Exot. Conch. pi. 12. * Voluta nautica. Var. Kiener. Spec. des Coq. p. (5. pi. 3. f. a. * Id. Kiister. Conch. Cab. p. 200. pi. 41. f. 3. Habite... Collect. du Mus. Elle paraît constamment distincte de celle qui suit, en ce qu'elle est plus bombée, et qu'elle offre deux ran- gées de taches brunâtres, presque carrées. Les épines qui la cou- ronnent sont moins nombreuses et plus inclinées vers l'axe de la spire. Longueur : 8 centimètres. 6. Volute éthiopienne. Voluta œthîopica. Lin. (a) V. iesld obovatd, ventricosd, aiirantio-cinnamomed , immaculatd ; (i) Martini n'a pas toujours distingué bien nettement ses espèces de Volutes, et la synonymie en est défectueuse. Ici, il confond avec le Voluta tessellata une variété du Voluta œthio- pica qui se distingue par tous les caractères les plus es- sentiels. (2) Il est certain que Linné , sous le nom de Foliita œthio- 378 HISTOIRE DES MOLLUSQUES. spird spinis hrcvlbus crebris complicatis reclîuscuUs coronatâ; columelld qtiadriplicatâ. Fotuta cethiopica. Lin. Sy St. nat. éd. 12. p. iigS. Gmel. p. 3465. n» ii3. Lister. Conch. t. 8or. f. 7. b. Gualt. Test. t. 29. C-j. i. KnoiT. Delic. nat, Select ? tab. B. VI. f. 2. Martini. Conch. 3. t. 7 5. f. 784. Encycl. pi. 387. f. i. yoluta œthiopica. Ann. ibid. n" 5. [^J y ai; testa fasciâ alhd transversali. D'Argenv. Conch. pi. 17, fig. F. Seba. Mus, 3. t. 65. f. 4. 11. et t. 66, f. 9. Martini. Conch. 3. t. 73. f. 777-779. [c] Far, fasciis duabus fuscis. Knorr. Vergn. 2. t. 4. f. i. Martini. Conch. 3. t. 74. f. 782. Encycl, pi. 388. f. 3. * Lin. Syst. nat. éd. 10. p. 733. Excl. plitr. synon. * Lin. Mus. Ulric. p. 598. * Roissy. Buff. Moll. t. 5. p. 437. n" 3. * Cymbium œtlnopicum. Schum. Nouv. Syst. p. 237, * Schrot. Einl. t. r. p. 242. n" 44. * roluta œthiopica. Var. B. C. Dillw, Cat. t. i. p. 575. * Quoy et Gaim. Voy. de i'Uranie. Zool. pi. 71. f. i. 2. * Wood. Ind, Test, pi. 21, f. 175. * Desh. Encycl. méth. Vers. t. 3. p. 11 36. n» 3. * Swains. Exot. Conch. pi. 39. * Kiener. Spec. des Coq. p, 6. n° 3. pi. 5. pica, rassemblait toutes les espèces connues de son temps, qui ont la spire couronnée d'écaillés plus ou moins longues et re- dressées. La synonymie de Linné, dans les deux éditions prin- cipales du Systema, les descriptions et surtout celle du Muséum JJlricœ, ne laissent aucun doute à cet égard. Gmelin a ajouté à la confusion à laquelle Dillwyn a porté remède, en divisant toute cette synonymie en plusieurs variétés qui correspondent assez exactement aux espèces de Lamarck. Ici se reproduit encore une fois l'inconvénient grave de conserver un nom lin- néen auquel il est loisible d'appliquer plusieurs espèces. VOLUTE. 3^9 r Kiister. Concb. Cab. p. 208. n" 3. pi. 3g, f. 3. 4. 5. pi. 41. f. 4. Habile l'Océan africain, le golfe Persique, etc. Mon cabinet. Celle Volute, assez commune dans les colleclions, n'est jamais marbrée ni tachetée comme les précédentes. Les jeunes individus n'ont que trois plis à la columelle. Longueur, 4 pouces 3 lignes : elle devient beaucoup plus grande. Vulg. la Couronne d'Ethiopie, y. Volute melon. Foluta melo. Soland. V, testa ventricosissirnd^ apice coarctalà, albiJo-lutescente ; ma- culis fnscis raris subtriseviatis ; spird muticà, ferè occultatà ; columclld qnadriplicatd . Knorr. Vcrgn. 5. t. 8. f. i. Favanne. Conch. pi. 28. fig. F. Martini. Conch. 3. t. 72. f. 772. 773. Voluta indica. Gmel. p. 3467. n° lao. Encycl. pi. SSg. f. i. Voluta melo. Ann. ibid. p. Sg. n° 6. * Kiister. Conch. Cab, p. 218. n° 10. pi. 40. f. 2. 3. * Mus. Goltw. pi. 10. f. 64. * Dillw. Cal. t. I. p. 58o. n" 188. * Voluta indica. Wood. Ind. Test. pi. 21. f. i85. * Desh. Encycl. mélh. Vers. t. 3. p. 11 36. n° 4. * Swains. Exot. Conch. pi. 22. * Ulelo indicus. Sow. Gênera of Shells. f. i. 2. * Kiener. Spec. des Coq. p. 14. n° lo- pi- ^5. Habite l'Océan indien. Mon cabinet. Espèce très belle et constam- ment distincte de toutes celles que l'on connaît. Elle offre une coquille ovoïde, très ventrue, bombée, et tellement resserrée au sommet, qu'on voit à peine le mamelon de la spire. Sa base est très ridée. Longueur : près de 6 pouces. 8. Volute de Neptune. Voluta Neptuni. Gmel. V. testa obovatâ, ventricoso-tumidd^ rufo-fuscescentc- spird pe- nitîis obtectd, carinatd; columelld quadripUcatd. Lister. Conch. t. 795. f. 2. et t. 802. f. 8. Gualt. Test. t. 27. fig. AA. Adans. Seneg. pi. 3. f. i. l'yet, Seba. Mus. 3. t. 64. f. 3. t. 65. f. 3. 7. et t. 66. f. 4. Martini. Conch. 3. t. 71. f. 767-771. Voluta Neptuni. Gmel. p. 3467. n° 117. Ejusd. Voluta navicula, p. 3467. n° 1 18. Encycl. pi. 386. f. i. Voluta Neptuni. Aun. ibid. n° 7. 38o HISTOIRE DES MOLLUSQUES. * Concha persica major. Aldrov. deTestac. p. 560. * Fab. Columna aquat. et terrest. Obs. p. LXIX. f. 4." * Jonst. Jlist. nat. de Exang. pi. 17. f, i5. * Mart. Conch. t. 3. p. i3. vignette. * Dillw. Cat, t. I. p. 578. 11" i84. * Wood. lad. Test. pi. 21. f. 18 1. * Reeve. Conch. Sy.st. t. 2. p. 257. pi. 284. f. i. Cymba Nepluni. * Desh. Encycl. méth. Vers. f. 3. p. 1187. n° 5. * Cymba ^eptuni, Sow. Gênera of Shells. f. i. * Id. Brod. dans Sow. Spec. Conch. p. 5. u° i. f. 2. a. b. c. d. * Kiener. Spec. des Coq. p. i3. n° 9. pi. i. et pi. 9. f. i. * Kuster, Conch. Cab. pi, 42. f. 3. pi. 47. f. 2 à 6. pi. B. * D'Orbig. dans Web. et Berth. Voy. aux îles du cap Vert. p. 85. n° 114. Habite l'Océan africain, le golfe Persique. Mon cabinet. La spire, entourée d'une carène, caractérise cette espèce. Son mamelon paraît dans les jeunes individus, et se trouve tout-à-fait recouvert dans les vieux. Alors ceux-ci offrent une grande coquille très bombée, ridée à sa base, et d'un roux foncé ou rembruni. Vulg. la Tasse de Neptune. Longueur : 7 pouces une ligne. 9. Volute gondole. Voluta cymbium. Lamk. (1) F. testa ovatdj albo rufoque marmoratd ; spirâ canaliculatâ, mar- ginato-carinatâ ; mamii/d terminali consp'icud; columellœ plicis variis. (i) Le Voluta cymbium de Linné n'est pas l'espèce qui porte actuellement ce nom dans Laraarck et la plupart des auteurs ; si l'on s'en rapportait uniquement à la synonymie de Linné, il en serait d'elle comme de plusieurs autres ; il faudrait l'abandon- ner, parce que Linné y rapporte plusieurs espèces. Mais en consultant la description dans le Muséum Utricœ, il est facile de reconnaître dans cet ouvrage le Foluta c/wZ^/z/w. Linné supprime toute la synonymie, et il ne mentionne la figure B de la planche 29 de Gualtieri, que pour lui servir de terme de comparaison, et signaler les différences de son espèce avec celle-là. La des- cription de Linné sert de contrôle à sa synonymie, et permet de la rectifier. Pour nous, nous avons la conviction que le Foluta cymbium de Linné est le même que l'espèce à laquelle Lamarck a donné le nom de Foluta proboscidalis. C'est donc à celte VOLUTE. 38 1 Voluta cjmltlum. Lin. Gmel. p. 3466. n" ii4. Lister. Conch. t. 796. f. 3. Gualt. Test. t. 29. fig. 15. D'Argenv. Conch. pi. 17. fig. G. Favanne. Conch. pi. 28. fig. C. 4- Seba. Mus. 3. t. 65. f. 8. 9. Martini. Conch. 3. t. 70. f. 762. 763, Encycl. pi. 386. f. 3. a. b. Voluta cymbium. Ann. ibid. p. 60. 11° 8. * Mus. Gottw. pi. 10. f. 68. a. b. * Born. Mus. p. 236. * Schrot, Einl. t. i. p. 243. n^ 45. * Voluta glans. Burrow. Elem. of Conch. pi. i5. * Dillw. Cat. t. I. p. 576. n« 181. f. 5. * Blainv. Malac. pi. 29. f. 2. * Blainv, Faune franc, p. 226, n° r. * Wood. Ind. Test. pi. 21, f. 178. * Swains. Zool. ill. 1'' série, t. 2. pi. 84. * Desh. Encycl. méth. Vers. t. 3. p. iiS?. n° 6. * Swains. Exot. Conch. pi. 34. * Cymba cymbium, Sow, Gênera of Shells. f. 2. * Id. Erod. dans Sow. Spec. Conch. p. 7. f. 9. a. b. c. d. * Kiener. Spec. des Coq. p. 12. n° 8. pi. i3. * Cymbium cisium. Meuke, Synop. édit. ait. p. 87. * Id. Kùster. Conch. Cab. p. 2i5. n° 8. pi. 41. f. 5. 6. pi. 48 f. T. 2. Habite l'Océan Atlantique. Mon cabinet. Cette coquille est moins bombée que la précédente, et se distingue par sa spire canaliculée et carénée en spirale, ayant, dans tous les âges, son mamelon a découvert. Les plis de la columelle varient de quatre à six dans les individus, selon leur âge. Longueur : 5 pouces 9 lignes. Vulg. le Cliar de Neptune. 10. Volute bouton. Voluta olla. Lin. V. testa ovatâ, ventricosd^ pallidè luteo-fulvâ, immaculaiâ ; spird canaliculatd, oblusd : mamilld glandiformi prominente; columelld adultorum biplicatd, dernière que doit revenir le nom de Voluta cymbium de Linné. Ce sont ces motifs qui probablement auront ditenniné M. Menke à proposer le nom de Voluta cisium pour le Cymbium de I,amarc'k. 382 HISTOIRE DES MOLLUSQUES. roluta alla. Lin. Sys\. nat. éd. 12. p. 1196. Gmel.p. 3466. n° ii5. Bonanni. Recr. 3. f. 6. Guall. Test. t. 29. fig. A. Klein. Oslr. t. 5. f, 97. D'Argenv. Conch. Append. pi. 2. ûg. H. Far. marmorala. Favanne. Conch. pi. 28. fig. C. 2. idem. Knorr. Vergn. 6. t. 22. f. 2. Martini. Conch. 3. t. 71. f. 766. Schroëter. Einl. in Conch. i. p. 245. n» 46. t. i. f. 14. Encycl. pi. 385. f. 2. Voluta olla. Ann, ibid. n" 9. [b] Far. labro dilatatissimOj extîts sulco transversali dist'incto. Lister. Conch. t. 794. f. i. * Mus, Gotw. pi. 10. f. 68. * Conclia persica minor. Aldrov. de Test. p. 56o. * Fab. Columna. Aquat. et Terres. Observ. p. i.xix. f. G. * Jonst. Hist. nat, desExang. pi. i7.f. 14, * Lesser. Testaceolheol. p. 238. f. n. n° 54. * Lin. Syst. nat. ôd. 10. p. 734. * Lin. Mus. Ulric. p. 599. * Croucb.Lamk. Conch. pi. 19. f. 9. * Cymbium papillatum . Schum. Nouv. Syst.p. 237. * Born. Mus. p. 236. * Dilhv. Cat. t. i. p. 578. n° i83. * Wood. Ind. Test. pi. 21. f. 180. * Desh. Encycl. mélh.Vers. t. 3. p. 1137. n" 7. * Swains. Exot. Conch. pi. 26. * Cymba olla. Brod. dans Sow. Spec. Conch. p. 7. f. i. a. b. c. d. * Kiener. Spec. des Coq. p. 11. n" 7. pi. 14. * K lister. Conch. Cab. p. 214. n° 7. pi. 47. f. i. Habite l'Océan des Grandes-Indes. Mon cabinet. Celle-ci est très dis- tincte par la forme de sa spire. Le sommet de chaque tour est ob- tus, arrondi, et se replie pour former un canal en spirale. Le ma- melon terminal est allongé, glandiforme, bien saillant. Les jeunes individus seuls ont trois plis à la columelle. Longueur: 4 pouces une ligne. II. Volute proboscidale. Voluta proboscidalis. Lamk. (i) F , testa elongalâ, ve/itricoso-cylindraced^ palitdèjulvd; suturts nul- (1) Comme nous l'avons fait observer précédemment, à l'occasion du Voluta cyiiihium y c'est à celle-ci que se rapporte VOLUTE. 383 Us; spirâ truncatâ ^ cannatâ:mam'dlâobsoletâ; columellâ quadri- pîicatâ. Lister. Conch. t. 800. f. 7. Encycl. pi. SSg, f. 2. Voluta proboscidalis. Ann. ibid. n" 10, * Voluta cymhium. Liu. Syst. nat. éd. 10. p. 733. U° 374. * Lin. Mus. Ulric. p. Sgg. * Lio. Syst. nat. éd. 12. p. 1196. n" 436. * Cymba proboscidalis. Sow. Gênera of Shells. f. 3. * Id. Brod. dans Sow. Spec. Conch. p. 5. f, 5. a. b. c. d. * Kiener. Spec. des Coq. p. 1 5. n" i r . pi, 1 1 . * Knorr. Del. nat. Select, t. i. Coq. pi. bvi. f. 3, * Voluta porcin a.Mzx.D'iWvi. Cat. t. i.p.577. * Desh. Encycl. méth.Vers. t. 3. p. ir38. n° 8. * Cymbium proboicidalis.V>.\Ji%Ke.T, Conûi. Cab. p. 220. n"!!. pi. 49. f. 1.2. * D'Orbig. dans Web. et Berth.Voy. aux Canaries, p. 86. n°ii6. Habite l'Océan des Philippines. Mon cabinet. Grande coquille fort singulière en ce que son dernier tour fait lui seul toute sa longueur. Deux lignes élevées et obsolètes en traversent obliquement le dos. Sa spire est comme tronquée, et, quoique un peu enfoncée, n'a point de canal; ses bords sont bien carénés, et le mamelon qui la termine est presque entièrement recouvert. Longueur : 10 pouces et demi. 12. Volute porcine. Voluta porcina. Lamk. Vf testa subcylindricâ, apice truncatâ^ albidâ; spirâ plano-concavâ ^ marginato'carinatâ : mamillà parlîm tectâ ; columellâ tri seit qua- driplicatâ. Adans. Seneg. pi. 3. f, 1. le Philin. Seba. Mus. 3. t. 65. f. 5. 6. et t. 66. f. 5. Knorr. Délie. Tab. B. 6. f. 3. £/V«(f.Vergn. 2. f. 3o. f. i. Martini, Conch. 3, t, 70, f, 764, 765, Encycl. pi, 386. f. 2. Voluta porcina. Ann. ibid. p. 6r. n" 11. * Kiener. Spec. des Coq. p. 16, n° 12. pi. 12. * Kùster, Conch. Cab. p. 221. n'^ 12. pi. 48. f. 3. 4. la description du Cymhium de Linné : c'est donc à elle seule que doit revenir le nom linnéen. 384 HISTOIRE DES MOLLUSQUES. * D'Orbig, dans Web. et Bertb.Voy. aux Canar. p. 85. n° ii5. * Fàh. CoXumoa de purp. p. 3o. f. 3. * Dan. Major. Fab. Colum. de piirp. p. 4i. * Dillw. Cat. t. 1. p. 577. no 182. Excl. var. * Wood. Ind. Test. pi. 21. f. 179. * Desb. Encycl. mélh.Vers. t. 3, p. 11 38. n" 9. * Swains. Exot. Concb. pi. iS. * Cymba poicina. Brod. dans Sow. Spec. Concb. p. 6. f. 5. a. b. c. e. g. b. i. k. Habite l'Océan africain. Mon cabinet. Linné a confondu cette espèce , avec son F. cjvw^/wm, qui en est constamment distinct. Celle dont il s'agit ici n'est jamais marbrée, n'a point sa spire canaliculée, et n'est point bombée comme la V. gondole. C'est avec la V. probos- cidale qu'elle a les plus grands rapports ; mais cette dernière est toujours allongée, devient bien plus grande, et a deux lignes dor- sales qui ne se montrent point dans la V. porcine. Celle-ci a son bord droit dilaté inférieurement. Longueur : 5 pouces 5 lignes, Vuig. la Cuiller de Neptune. i3. Volute pied-de-biche. Voluta scapha. Gmel. V. testa turbinato-'ventrlcosâ, crassd, ponderosd, albidd, Uneis longi' tudinalibus angulato-flexuosis rujls vel spadiceis undatâ; ultimo anfractu antcrihs obtuse angulato; labro subulato; columellâ qua- driplicatâ. Lister. Concb. t. 799. f. 6. Bonanni. Recr. 3. f. 10. Gualt. Test. t. aS.fig. S. Klein. Ostr. t. 5. f. 94. Seba. Mus. 3. t. 64. f. 5. 6. Martini. Concb. 3. t. 72, f, 774.6! t. 73. f. 775. 776. Foluta scapha. Gmel. p. 3468. n° 121. Encycl. pi. Sgi. fig. a. b. f'oluta scapha. Ann. ibid. n° 12. Q^] Far. testa rubente, subnodulosâ, * Scbrot. Einl. t. i.p. 3o5. Folula. n° 237. * Dillw. Cat. t. i.p. 573. u° 175. * Wood. Ind. Test. pi. 21. f. 172. * Desh.Ency. méib.Vers. t. 3. p. ii38. n° 10. * Swaius. Exot. Concb. pi. 1 3 et 48. ■* Foluta fasciata. Schub. et Wagn. Supp. à Chemn. p. 9. pi. 216. 1'. 3029. 3o3o. * Kiener. Spec. des Coq p. Sg, n° 5o. pi. 16,17. 18 et 46. f. a. VOLUTE. 38!î * Kuster. Conch. Cab. p.172. d° 21. pi. 3o. f. 6. 6. pi. 33.f.5.G. pi. 39. f. 12. pi. 40. f. I. Habite les mers du cap de Bonne-Espérance; la variété [b] se trouve sur les cotes de Java. Mon cabinet, pour l'espèce principale. Co- quille belle et assez rare, et qui devient très épaisse, pesante, et presque ailée par le développement de son bord droit, qui forme un sinus en canal dans sa partie supérieure. I.a variété [b] a le fond rosé ou couleur de chair, les lignes ondées et les taches d'un rouge brun. On est tenté à son aspect de la distinguer comme une espèce. Longueur de la première : 5 pouces 1 1 lignes. i4- Volute du Brésil. Voluta brasiliana. Soland. (i) y. testa obovatd , subturriiiatà , injlatd ^ pallidè Ititeâ , imrnacu- latd ; iiltimo anfraclii supernè obtuse angulato : angulo nodoso ; spirâ brevi, conicd- coltimellâ tripUcatd, Voluta colocynthis . Chemn. Conch. 11. t. 176. f. iGgS. 1696. Voluta brasiliana. Aun. ibid. p. 62. n" i3. * D'Orbig. Voy. Moll. p. 424. pi. 60. f. 4 à 6. * Wood. Iud.Test.pl. 21. f. 174. * Kiener. Spec. des Coq. p. 6t. 11° 5i. pi. 3o. * Kuster. Conch. Cab. p. 174. n''22. pi. 28. f, i. a. Habile les mers du Brésil. Collection du Mus. Celte Volute, très rare, a des rapports évidens avec la précédente ; mais elle est plus petite, moins épaisse, et unicolore. Longueur: 86 millimètres. Vulg. la Coloquinte. [b] Coquille ovale, épineuse ou tuberculeuse. Les Muricines. [^Muricinœ^ i5. Volute impe'riale. Voluta imperialis, Jj^mk. V. testa turbinatd^ carneâ, macuUs Uneisque angulatis rubro-fuscis undatd ; spirâ spinis longis erectis subincurvis coronatd; columelld quadripUcatd. Martini. Conch. 3. t. 97. f. 934. 935. Encyclop. pi. 382. f. i. Voluta imperialis. Ann. ibid. n" 14. * Desh. Eucycl. mélh. Vers. t. 3. p. 11 3g. n° 11. (i) A ce nom de Brasiliana, emprunté à Solander, il y en a un autre qui doit être préféré, comme le plus ancien: c'est celui de Cliemnitz, mentionné par Lamarok d.ins sa synonymie. Tome X. 2J 386 HISTOIRE DES MOLLUSQUES. * Schul). et Wagn. Siii)pl. à. Chem. p. (i, pi. 214. 2i5. * Kieiier. Spcc. des Coq. p. 17. n" i3. pi. 19, * Kiister. Conch. Cab. p. 2o3. tx° ^-j. pi. i8, 19. pi. 20. f. i. 2. * Folitta vesperlilio. Var, "V. Born. Mus. p. 23i, * Dillw. Cal. t. I. p. 564. n° i55. Par. excl. * Wood. lud. Test. pi. 21. f. i52. Habite l'Océau orienlal des Grandes-Indes. Mon cabinet. Volute très rare, précieuse, et l'une des plus belles de ce genre. Sa spire est courte, et élégamment couronnée d'épines, dont celles du dernier tour sont très grandes, presque droites, un peu courbées en dedans à leur sommet. Sur un fond couleur de chair, elle est ornée de quantité de lignes en zig-zag et de taches angulaires, les unes et les autres d'un rouge brun, avec une disposition dans les taches à former deux zones plus colorées. Longueur : 5 pouces II lignes. 16. Volute peau -de -serpent. Voluta pellis serpentis. Lamk. y, teslâ omto-oblongâ,paUidè carned, Vends macnlisqtie rufis orrtatd ; tillimo anfraclu siipernè obtuse angidato : angulo nodis posticè plicatis instructo ; spirdconicâ^ tuberadis acutis brevibus mur'watâ; colitmellâ qiiadriplicatd. Rumph. Mus. t. 32. Gg. I. Petiv. Amb. t. i5. f, 13. Seba. Mus. 3. t. 67. Séries infima. An Knorr. Tergn. 2. t. 6. f. /i ? Encyclop. pi. 378. f. i. a. b. Voluta pellis serpentis. Ann. ibid. p. G3. n° i5. * Valentyn, Amboina pi. i. f. 1. * Lesser. Testaceolhéol. p. 246. f. n" 60. * Voluta 'vespertdio. Var. B. Dillw. Cat. t. r. p. 564. * Desh. Encyclop. mélh. Vers. t. 3. p. 1139. n° 12, * Kiener. Spec, des Coq. p. 22. n° 19. pi. 23. * Kiister, Conch. Cab. p. 192. n" 39. pi. 36. f. 3. Habite l'Océan des Grandes-Iudes. Mon cabinet. Cette Volute; fort rare dans les collections, est une des espèces assez nombreuses et constamment distinctes que l'on a confondues avec le V. ■vesper- tilio. Elle est grande, allongée, ornée de nébulosités fines et de taches rousses sur un fond de couleur de chair un peu pâle. Son dernier tour est presque mulique, et sa spire est légèrement tuber- culée. Le bord droit ne forme point de pli ou d'angle dans sa VOLUTE. 387 partie supérieure, comme dans l'e'^pèce suivante. Longueur: 4 pou- ces 4 lignes. Volute chauve-souris. Voluta vespertiUo.LÀn, (i) F. testa turliinatd, tuherculis latidis distamibtis acutis armatâ, albldâ velgriseo-fulvd, lineis angidato-flextiosis maculisquc aiigularlbus riifo-fuscis pictd ; sp'trd muricatd y labro siipernè sinn instrttcto ; columelld quadriplicatd . Foluta vespertilio. Vin. Syst. Nat. éd. 12. p. 1494. Gmel. p. 3i6i. n° 97. Lister. Concli. t. 808. f. 17. Bonanui. Recr. 3. i. 294. Rumph. Mus. t. Sa. fig. H. Peliv. Arab. t. i5. f. 8. Guall. Test. t. 28. fig. F. G. I. M. V. Klein. Oslr. t. 5. f. 89. Seba. Mus. 3. t. 67. Série infimd demptd. Knorr. Tergn. i. t. 22. f. 3. Marliiii. Conch. 3. t. 98. f. 937 — 939. Encyclop. pi. 378. f. 2. a. b. Foluta vesperiiUo. Aiin. ibid. n° ifi. [^] Far testd abbreviatd, Martini. Conch. 3. t. 97. f. gSô. * Mus. Goltv. pi. 17. f. 121. 122. ia3. * Knorr. Delic. nat. Select, t. i. Coq. pi. B. vi. f. 5. (i) Lorsque cette espèce était peu répandue dans les collec- tions, il a été facile de se tromper sur la valeur de ses princi- pales variétés; et comme ses variétés sont nombreuses, il a fallu les rassembler et les étudier avec soin pour s'assurer de leurs véritables rapports. Il est résulté pour nous de cet examen, (juc trois autres espèces de Laniarck peuvent être réunies à celle-ci, à titre de variété : c'est le Pcllis serpcntis que M. Kie- ner attribue à tort à Linné ; c'est le Foluta mitis; et enfin le Scrpentina. Si l'on a sous les veux un grand nombre d'indivi- dus de ces diverses variétés, on les voit se fondre les unes dans les outres par une foule de nuances, tandis que l'on voit rester constans les véritables caractères spécifujucs, que l'on retrouve dans le sommet, réchaucrurc de la base, le nombre, la forme et la position relative des plis de la coluraelle. 23, 388 HISTOIRE DES MOLLUSQUES. * Valentyn. Amhoina. pi. 7. f. 62. * Lin. Syst. nat. éd. 10. p. 733. * Lin. Mus. Ulric. p. 598. * Crouch. Lamk. Conch. pi. 19. f. 10. * Volutavespertilio. Schum. Nouv. Sjst. p. 237. * Born. Mus. p. a3o. * Schrot. Einl. t. i. p. 234. u» 37. * Dillw. Cat. t. I. p. 563. n° i54. yarîet. exclus. * Wood. Iiid. Test. pi. 21. f. i5i, * Quoy et Gaini. Voy. de l'Astr.' Zool. t. 2. p. 629. pi. 44. f. 3. 4. 5. * Kiener. Spec. des Coq. p. 21. 11° 16. pi. 20 et 21. f. 12. * Kiister. Conch. Cab. p. 197. n° 44. pi. 20. f. 5. pi. 22. f. 1.2. 3. pi. 28. f. 7. 8. pi. 34. f. I à 4. 9. 10. [c] T'ar. testa fascid albâ latlsslmà transversali. Cliemn. Conch. lo. t. 149. f. 1399. i4oo» \d\ Far. testa transverslm bifasciatd: fasciis albidls spadiceo vel fusco maculatis, Chemn. Conch, 11. t. 176. f. 1699. 1700. [e] Var. testa castaneâ, immaculatâ. Chemn. Conch. 10. t. 149. f. 1397. 1398. [/] Var. lesta reticulo arachiiideo pictd, è Novell. -Holl. * Peliv. Gaz, f. 70. f. 10. * Swains. Zool. Illuslr. 2^ série, t. 2. pi. 84. Habite l'Océan des G ranJes-Indes, des Moluques et de la Nouvelle- Hollande. Mon cabinet. Quelque nombreuses que soient les variétés de cette Volute, on ne saurait la confondre avec la précédente. Elle est toujours véritablement turbinée, moins allongée, à spire bien muriquée, et à tubercules du dernier tour beaucoup plus grands que les autres, et bien écartés. Long. : 3 pouces 9 lignes ; de la variété [f] : a pouces 9 lignes. Mon cabinet. 18. Volute douce. Voluta mitis. Lamk. (i) V, testa ovato-oblongd, subturbinatd, luteo-fulvd^ famm'is angu- laiibus spadiceis ornatd ; anfractïbus primariis tuberculato-no- dosis : ultimo mtitico ; columellà quadriplicatd. (i) M. Kiener dit justement que cette espèce n'est qu'une variété du Pellis serpcntis. Nous avons sous Its yeux une série de variétés dans laquelle on voit la disparition inseusiblo des tubercules pointus do la spirt». VOLUTE. 389 Voluta mitisi Ann. ibid, p. 64. n» 17. [^] Var. testa brcviore^ mine dcxtrâ, nitnc sinistrorsd ; Jlammis con- Jluentibus fuscatis. Seba. Mus. 3. . 57. f. 4. 5. Martini. Conch. 3. t. 98. f. 940. Chemn. Conch. 9. t. 104. f. 888. 889. Testa smistra. * Voluta vespertilio. Far. C. Dillw. Cat, t. i. p. 564. * Kiener. Spec, des Coq. p. 24. n" 18. pi. 24. f. i. 2. * Kiister. Conch. Cab. p. 190. n» 38. pi. 22, f. 4. pi. 33. f. 3. 4. Habile les mers de la Nouvelle-Hollande et des Grandes-Indes. Col- lection du Mus, et mon cibiuet, pour la variété [b]. Cette es- pèce, extrêmement rare, diffère essentiellement de la précédente, en ce que sa spire n'est nullement muriquée, mais simplement noduleuse, et quesonde.-nier tour est tout-à-fait mutique. Lon- gueur: 8 centimètres; de la variété [b]: 22 lignes et demie. Volute neigeuse. VoltUa nwosa. Lamk. V. testa ovatd, pallidà fulvâ seu roseâ, maciilis niveis ndspersd; fasciis duahus transi'ersh Jusco-imeatis : lineolis longitudinalibus ; columellâ quadrlpUcatâ. Voluta nivosa. Ann, du Mus. vol. 5. p. j58. pi. 12. f. 2. a. b. et vol. 17. p.64.n" 18. FA] Var. testa breviore, supernè tubercuUferâ. Ann. vol. 5. pi. 12. f. 3. * Roissy. Buf. Moll. t. 5, p. 439- "° ^• * Wood. Ind, Test. pi. 2 1 . f. 171. * Swains. Exot. Conch. pi. 5. * Schub. et Wagn. Suppl. à Chemn. p. 7. pi. 216. f. 3o25. . 3026. * Kiener, Spec. des Coq. p. 43. «" 36. pi. 34. * KiJUer. Conch. Cab. p, i55. n" 5. pi. 29. f. 1.2. pi. 3o. f. i. 2, * Dillw. Cat. t. I. p. 573. n» 174. * Blainv. Malac. pi. 29. f. r. Habile les côtes de la Nouvelle-Hollande. Péron.Mon cabinet. Jolie coquille, offrant, sur un fond ventre de biche un peu rosé et par- semé de petites taches blanches ou neigeuses, deux fascies trans- verses composées de linéoles brunes verticales , plus ou moins interrompues. L'espèce se divise en deux variétés remarquables : dans la première, la coquille est mutique, à peine tuberculée sur les premiers tours de la spire ; dans la seconde, elle est plus raccourcie, anguleuse et tuberculeuse, même sur le dernier tour. Longueur : 2 pouces 9 lignes et demie. 3qO UlSTOiUE DES MOLLUSQUES. 20. Volute serpentine. Voluta serpentina. Lamk. y, testa cyUndraceo-fus'iformî, anterius obsolète tuberculatd, albà^ lineis fulvis longitudinalibus Jletuosii pictâ ; cingulo obliqua granoso ad basirn columcllœ ; columellâ qiiadriplicatd, Voluta serpentina. Aiin. du Mus. vol. 17. p. 65. n» 19, * Voluta vespertilio. far. Kiener. Spec. p. 22, pi. aa. f. i. * Kiister. Concl». Cah. p. 193. 11° -io. pi. 36, f. i. 2. Habite l'Océan des Grandes-IiiJes. Mon cal)inel. Peu ventrue, et cylindratée-fusifoime, elle offre une spire courte, légèrement tu- berculeuse. Ses raies colorées sont comme serpentantes. Espèce très rare. Longueur : 2 pouces 3 lignes. [c] Coquille ovale, siibtiiberciileuse. Les Musicales, \_Mu$icales]. 21. Volute bois-veiné. Voluta hebrœa. Lin. F. testa ovato-turbinatd , crassd, albido-fulvâ, lineis spadiceis undatis, veniformibus conferttm fasciatis cinctâ ; ultime anfractu supernè tubcrculis majusculis muricato ; ::pirâ conicd, tubercu- lato nodosd ; columellâ pliais quinque injeiioribus majoribus ; c.œteris superioribus minlmis. Voluta licbrœa. Lin, Syst iiàl. éi. 12. p. 1194. Gmel.p. 346i.n°98. Lister. Concli. t. 809. f. 18. Bonanni. Recr. 3. f. 293. D'Argenv. Concb. pi. 14. fig, D. Favaune. Conch. pi. a3. fig. B. Seba. Mus. 3. t. 57. f. 1. 2. 3. 6. Knorr. Vergn. i. t. 24. f. 1.2. et 6. t. i5 f. i. Martini. Conch. 3. t. 96. f. 924. gaS. Encyclop. pi. 38o. f. 2. Voluta hebrœa, Ann. ibid, n" 20. * Le Murex à bec de corbeau. Rondel. Hist. des Poiss. p. 60. * Gessner. de Crust. p. a45. * AIdrov, deTeslac. p. 34 1. * Klein. Osirac. pi. 5. f.. 88*. * Born. Mus. p. 23r. * Schrot. Einl. t. i . p. 235. n" 38, * Mus. Gotlv.pl. 16. f. 118. c. 119. a. * Rariora. Mus. Besleriani.pl. 21. f. 7. * Linné. Syst. nat. éd. 10. p. 733. * Lin. Mus. Ulric. p. 397. *Schum. Ncuv. Syst. p. 2 38. VOLUTE, 3g I * Dillw. Cat. t. I. p. 565. n° iS;, * Wood. IikI. Test. pi. 21. f. i54. * Desh. Encyclop. inélh. Vers. t. 3. p. ri4o. n° r3, * Kiener. Spec. des Coq. p. iS. n° 14. pi. aS. et pi. a6. f. i. * Kùster. Conch. Cab. p. 201, n° 46. pi. 11. f. 5. 6. Habite l'Océan indien et celui des Antilles. Mon cabinet. Belle co«» quille, la plus grande des Musicales, et qui serait précieuse sî elle n'était conunune. Sa moitié inférieure est lurbiuée, terminée par une rangée de grands tubercules non piquans. L'autre moitié constitue une spire conique, une peu tuberculeuse. Long.: 4 pou- ces 3 lignes. 22. Volute musique. Voluta jnusica. Lin. V. testa ovato-titrbinatâ , albidd , quadrifasciatâ : fasciis alternis : aliis lineis fuscis transversis parallelis ; aliis pimctis composais, ad marglnes macidis nigris majoribus instructis ; ulllmo anfractu anteriîis 'valdè tuberculato ; spird tuberculis asperatd • columelld plicis sex inferioribus majoribus; cœtcris minimis. Voluta musica. Lin. Syst. Nat. éd. 12. p. 1194. u" 4»7. Gmel. p. 3460. n°. 96. Lister. Conch. t. 8o5. f. 14. Bonanni. Recr. 3 f. 296. 297. Gualt. Test. t. 28. fig. X. ZZ. D'Argenv. Conch. pi. 14. fig. F. Favanne. Conch. pi. 2 3. fig. G. i.G. 2. Seba. Mus. 3. t. 5;. f. 7—19. Knorr. Vergn. i. t. 23. f. r. et 2. t. i5. f. 4. 5. Martini. Conch. 3. t. 96. f. 927-929. Encycl. pi. 38o. f. i. a. b. Voluta musica. Ann. ibid. p. 66. n» 21. \b\ Var. testa uiolacescente. * Dumoiitet. Cat. de St.-Géuev. pi. 44. f. 18. * Wood. Ind. Test. pi. 21. f. 147, * Desh. Encycl. méth. Vers. f. 3. p. 1140. n" 14. * Kiener. Spec. des Coq. p. 25. n° 19. pi. 27. * Kiister. Conch. Cab. p. 189. n" 3j. pi. 2 t. f. i à 4. * Lin. Mus. Ulric. p. 597. * Mus. Gottv. pi. 16. f. ii5. a. b. 116. a. b. c. 117. a. b. c. d. 118. a. b. X19. b. c. d. e. * Murray. Fiindam. Test. Amasn. Acad. t. 8. p, j43. pi. i.i. i^j. * Lesser. Testaceotheol. p. 246. f. n° 5 8. * Lin. Syst. Nat, éd. 10. p. 7 33. Zg2 HISTOIRE DES MOLLUSQUES. * Roissy. Buff. Moll. t. 5. p. 436. pi. 56. f. S. * Schum. Nouv. Sysl.p, o.38. * Klein. Tent. Osirac. pi. 5. f. 88. * BorD. Mus. p. aSo. * Schrol. Einl. t. r. p. 232. n° 36. * Dillw. Cat. t. I. p. 56i. n» i5o. P^ar. exclusis. Habite rOcéan des Antilles. Mon cabinet. Coquille commune dan» les collections, et remarquable par les fascies ponctuées et sans lignes, dont les deux bords offrent des tacbes plus grandes, qui ressemblent à des notes de musique. Les tubercules de son dernier tour se prolongent postérieurement en côtes obtuses. Long. : 2 pouces 8 lignes. •23. Volute chlorosine. Voliita chlorosina. Larnk. (i) V. testa ovato-'turbinatd , anteriUs tuherculatâ, albo-lutescente ; fasciis fulvo'fuscis interruptîs y guitis spadiceîs raris ; columellâ d^cempitcatd: pUcis inferioribus majoribus. Voluta chlorosina. Ann. ibid. ii" 22. * Voluta musica. Var. Kûster. Conch. Cab. p. 190. Habite.. . Collect. du Mus. On distingue cette Volute de la pré- cédente, en ce qu'elle n'a point de zone ponctuée ni de lignes trans- verses fines et parallèles , et que le fond de sa couleur est jaunâtre. Quant à la forme, c'est à-peu-près celle du V. musica; mais la coquille est moins grande. Longueur: 55 millimètres. 24. Volute thiarelle. Voluta thiarella. Lamk. F. testa ovato-oblongà, anterius tuberculis obtiisis instruc/â, albidà, transverslm quadrifascialâ .-fasciis alternis : n/iis lineis transversis parallelis • aliis punctatis ad margincs albo fuscoque articulatis ; columellâ decem seu duodecim plicatâ : superioribus minimis. Lister. Concb. t. 806. f. i5. Seba. Mus. 3. t. 57, f, 21. Knorr. Vergn. 3. t. 12. f. i. Cbemn. Conch. 10. t. 149. f. 1401, 1402. Encycl. pi. 38o. f. 3. a. b. Voluta thiarella, Ann. ibid. n° 2 3. [i] Var, zond undato-nebulosd. (1) M. Kiener dit que cette espèce a été établie par Lamarck sur âes coquilles en mauvais état, usées et roulées. Malheureu- sement M. Kiener ne donne pas la figure de cette espèce. VOLUTE. 393 * Voluta mus'ica, Var. B. Dillw. Cat. t. i. p. 562. * Voluta guinaica. Conch. Lamk. Conch. pi. 19. f. 11. * Desh. Encycl. méth. Vers. t. 3. p. ir4i. n" i5. * Kiener. Spec. des Coq. p. 28. n° 21. pi. 28, f. i. * Kùster. Conrh. Cab. p. 186. n» 35. pi. 34. f. 5. 6. Habite... les mers d'Amérique? Mon cabinet. Celte espèce dif- fère éminemment des trois précédentes par sa forme allongée, non turbinée, par ses tubercules peu élevés, presque nodiformes, et par les dix ou douze plis de sa columelle. Elle est ornée de lignes musicales transverses et d'une zone étroite , semée de points rouge- brun. Longueur: 2 pouces 7 ligues. Vi5. Volute carnéolée. Voluta carneolata. Lamk. V. testa ovatd j muticâ , albido-luteâ , vel carned, vel croced, Uneis punctis macuUsqtte fasciatim cinctd ; costis longitudinalibus cras- sisobtiisis; coliimelld decemplicatd : siiperioribus mlnimis. Encycl. pi. 879. f. 4. a. b. Voluta carneolata. Ann. ibid. p. 67, n°. 24. \b'\ Var. trarisi'ers'im riigosa. [f] eadem, penitùs rubente. Kuorr. Vergn. 6. t. 23. f. i. Martini. Conch. 3. f. 96. f. gSo. 93 r. * Mus. Gottv. pi. 16. f. 19.0. c? * Voluta musica. Var, C. Dillw. Cat. t. i. p. 562. * Voluta guinaica. Rrookes. Int. of. Couch. pi. 6. f. 70. * Kiener. Spec. des Coq. p. 29. n° 22. pi. 29. f. 2. * Kiister. Conch. Cab. p. 186. u° 34. pi. 21. f. 7. S. Habile. .. Collent, du Mus.; et mon cabinet, pour la variété [c]. Elle ne devient jamais grande comme le V. thlarella , ni large comme le f . musica. On la reconnaît au premier aspect par ses côles longitudinales grosses et obtuses. Elle varie du blanc pâle ou jaunâtre à la couleur de chair, au fauve orangé, et enfin au rouge-brun. Longueur: 46 à 48 millimèlres; de la variété [c] : 22 lignes et demie. 26. Volute de Guinée. Voluta guinaica. Lamk. V. testa ovatd^ anterîiis tubercnlatd, albidd, violacco-iiebulosd; 11- neis fuscis transvcrsïni fasciatis decussatis; fasciis Jusco-punctatii; columelld quatuordecimplicatd : superioribus mi/iimis, Voluta musica guineensis. CheniD . Couch . 11. t. 178. f. 1717.1718. Voluta guinaica. Ann, ibid. n° 25. "*■ Voluta l'irescens. Yar. P>. Dillw. Cal. t. i, p. 562. ' Kiener. Spec. des Coq, p. 26. n" 20. pi. 29. f. i. 394 HISTOIRE DES MOLLUQUES. * Kùsler. CoDch. Cah. p. 188. u" 36. pi. 26. f. 7. 8. Habite... les côtes de la Guinée? Mon cabinet. Espèce très dislincle du V , musica par sa forme nioins élargie, sa coloration particu- lière, et les plis nombreux de sa columelle. Longueur : 2 pouces 4 lignes. Vulg. la Musique de Guinée. 27. Volute lisse. Voluta lœvisiata. Lamk. V. testa ovatdj muticd^ obsolète nodulosâ, albidd , cinereO'TÏolaces- cenle; Uneis fusais transversïm fasciatis decussatis ; fasciis fusco- punctatis; columelld octoplicatd : plicis minoribus ternis, EucjcI. pi. 379. f. 2. a. b. Voluta lœvigata. Ann. ibid. n° 26. * Kiener. Spec. des Coq. p. 3o. n» 28. pi. 28. f. a. * Kiister. Concb. Cab. p. i85. n" 33. pi. 38. f. 3. Habite. . . Mon cabinet. Les Modulations de sa spire sont peu émi- nentes, et le sommet de chacun de ses tours est orné de lignes rouges verticales. Longueur : 2 3 ligues. 'VUilgairemeut, h 3Jusiqua lisse. 28. Volute polyzonale. Voluta polyzonalis. Lamk. (i) V. iestd ovato-turbinatd , cinereo-virescenle , spadiceo-punclatd ; iœniis pluribus transversis lacteis; gutlis fuscis raris; ultitno an- fractu supernè angulato^ tubcrcuUs subacutis coronato; spird brevi, conicd; columelld duodecimplicatd : superioribus minimis. (i) M. Kiener confond avec le Polyzonalis deux des espèces de Lamarck, les Voluta fiilva et sitlcata, M. Kiener donne la figure de la première, et non celle de la seconde. Il nous semble que pour appuyer cette opinion, il aurait fallu qu'au lieu d'une simple assertion, M. Kiener discutât chacun des caractères que Lamarck donne à ses espèces ; mais il aurait été bien plus es- sentiel encoi-e d'apporter en preuve les figures bien faites des types de Lamarck, dont M. Kiener dispose. Or, cette variété du Polyzonalis, que M. Kiener croit être le Voluta fiiha, n'est pas le type de Lamarck, et rien ne prouve que dans cette substitution l'erreur ne vienne pas de M. Kiener. Quant au Voluta costata, à en juger par la description et la figure de Chemnitz, elle constitue une espèce parfaitement distincte que Lamarck a eu raison de maintenir. En effet, cette coquille a beaucoup plus de rapports avec le Voluta thianila qu'avec le VOLUTE. 395 Seba. Mus. 3. (. 07. f. 22. Mailini. Conch. 3. t. 97. f. 93^. 933. Encycl. pi. 379. f. i. a. b. Voluta polrzonalis. Ann. ibid. p. &%, 11027, [b\ Var. valdè punctata, * Folitta virescens. Dillw. Cat. t. i. p. 562. n" i5i. T'ariet. excl. * Wood. Ind. Test, pl.ai.f. 148. * Kiener. Spec. des Coq. p. 32. n° 23. pi. Sa. f. i et 2. * Kuster. Conch. Cab. p. 18 r. u" 3o. pi. 20. f. 3. 4. Habite l'Océan Indien. Mon cabinet. Coquille fort rare et très pré- cieuse. Ce qui la rend remarquable, c'est d'offrir cinq ou six ru- bans transverses, et d'un blanc de lait, sur un fond cendré, quel- quefois verdâtre, parsemé de points ronge-brun, et de présenter en outre des taches brunes ou uoirâlres, écartées, assez semblables à des notes de musique. Les tubercules de son dernier tour se ter- minent postérieurement en côtes étroites. Cette coquille est striée tsansversalement à sa base et à son sonunet. Longueur : 2 pouces 2 lignes. Vulg. la Musique verte. 2g. Volute fauve. F'olutafulua. Lamk. F. testa ovato-turbinatd, transversîm striatd,fuhorubeUd, lœniis qua- tuor albidis cinctd; ultimi anfractûs angulo tubcrculis coronato; spirâ brevi^ conicâ, nodulosd; columellà duodccim ad quatuorde- cim plicatd : superioribus minimis. Encycl. pi. 382. f. 3. a. b. Volutajulva. Ann. ibid. n° 28. * Voluta 'virescens. \ar. C. Dillw. Cat. t. i. p. 56a. * Foluta polyzonalis. \ar. Kiener. Spec.desCoq. p. 3a. pi. Sa. f. a. * Id. Kiister. Conch. Cab. p. i8a. Polyzonalis, et; il suffit de consulter le texte de Chemnitz pour s'en convaincre. Il est à remarquer, en général, que les per- sonnes qui font de l'iconographie conchyliologique, appuyée d'un texte plus ou nioins étendu, ne se préoccupent pas assez des travaux de leurs devanciers, et ne se figurent pas les peines, les soins, les études qu'a exigés, par exemple, l'ouvrage de Chemnitz, et ces personnes devraient éviter de porter des juge- mens peu fondés, d'après la seule inspection de figures qui, pour être moins achevées que celles que l'on exécute aujour- d'hui, n'en ont pas moins le mérite d'une exactitude naïve. 3q6 histoire des mollusques. Habile. , . l'Océan Indien? Mon cabinet. Coquille aussi et peut-être plus rare que la précédente, avec laquelle elle a les plus grands rapports, quoiqu'elle en soit très distincte. En effet, elle est plus petite, traversée partout par des stries élevées, et n'offre quelques points colorés que vers sa base. Elle est peu connue. Longueur : 2 1 lignes et demie. 3o. Volute sillonnée. Fohita sulcata. Lamk. (i) F. testa ouatd, scabrâ, transversïm sulcata, alb'uld- cost'is longitudi- nalihus obtusis; spîrâ nodulosd; ore croceo, Chemn. Conch. lo. t. 149. f. i4o3. 1404. Voluta sulcata. Ann. ibid. n° ag. * Volula pUcata. Dillw. Cat, t. i. p. 563, n" iSî. * f'otuta musica. Var. 8. Gniel. p. 346o. * yoluta polyzonalis, Kiener. Spec. des (ioq. p. Sa. * roluta plicata.Wood. Ind. Test. pi. 21. f. 149- * Kïister. Conch. Cab. p. i83. n"3r. pi. 34. f. n.is. Habite. . . Elle appartient encore à la division des Volutes musicales, mais sa coloration n'en offre plus les caractères. Ne la connaissant pas elle-même, je renvoie à l'ouvrage cité de Chemnitz, qui en a publié la description et la figure. 3i. Volute iioduleuse. Voluta nodulosa. Lamk. (2) V. tesld ovald, costato-tiodulosd, albido—fulvd, maculis rufo-fuscis irregularibus biseriatïm cinctd; columelld septemplicatd : supcrio- ribus minlmis. (i) Comme le savent tous les conchyliologues, les Mitres faisaient partie du genre Voluta de Linné, et y ont été mainte- nues par les auteurs linnéens. Il est arrivé qu'une coquille du genre Mitre a été nommée Voluta sulcata par Gmelin, et adop- tée par Dillvyn. Ce dernier auteur, pour ne pas répéter le même nom, en citant le Voluta sulcata de Lamarck, qui n'est point une Mitre, mais une véritable Volute, a été obligé de changer son nom; mais on conçoit qu'aujourd'hui il peut y avoir à-Ia-fois un Mitra sulcata pour l'espèce de Gmelin, et un Volutn sulcata pour celle de Lamarck. (2) D'après M. Kiener, cette espèce devrait disparaître, parce que Lamarck l'aurait faite avec des individus en mauvais état du Voluta musica Ac Linné. VOLUTE. 397 * Voluta musïca.y&T. B. Kitster. Conch. Cab.'p. 190. Habite. . , Mon cabinet. Celle-ci est la dernière de la division des musicales, et, comme la précédente, sa coloration n'en offre pas plus les caractères. Cinq grands plis à la columelle, et deux autres très petits. Longueur : 2 pouces 3 lignes et demie. [cl] Coquille allongée, ventrue, presque en fuseau. Les Fusoïdes. [ Fusoideœ]. 32. Volute émaillëe. Foluta magnifica. Chemn. V, testa ovato-ohlongd, 'ventricosà, palUdèfulçd^fasciis Inlls tribus aiirantio-castaneis albo fuscoque macnlatis cinclâ; ipirâ conoidedy exsertiusculd ; coltimelld quadiiplicatd. Voluta magnifica. Cbemu. Conch. 11. t. 174. f- 1693. et t. 175. f. 1694. Voluta magnifica. Ann. ibid. p. 69, n° 3o, * Perry. Conch. pi. 18. f. r. * Dillw. Cat. t. I, p. 573. n" 176. * Wood. Ind.Test. pi. ai. f. 175. * Kiener. Spec. des Coq. p. 42. n° 35. pi. 33. * Kùster. Conch. Cab. p. r54. n° 4. pK aS. 04. Habite les mers de la Nouvelle-Hollande [Péron\; les côtes de l'île de Norfolk. Mon cabinet. Grande et très belle coquille, nouvelle- ment déciiuverte dans l'Océan austral, et fort remarquable par les vives couleurs dont elle est émaillée. Klie offre, sur un fond isa- belle ou ventre de biche, trois ou quatre zones transverses, larges, d'un orangé marron, ornées de taches blanches bastées ou en fer de lauce, de différentes grandeurs, entremêlées de taches brunes nébuleuses. Columelle orangée. Longueur : 7 pouces 8 lignes. 33. Volute ancille. Voluta ancilla. Soland. (1) V. testa ovato-oblongd, ventricosiusculd, albidd seu pallidè fulvd, in- terdîim flammulis rufis angustis longitudinaîibus undatis picld; suturis anfraciuum subplicatis; spird conoidea, exsertiusculd; co- lumelld tripUcatd. (i) Nous ne savons comment concilier la description que donue M. Kiener de cette espèce avec sa figure; car cette fi- gure a quatre plis à la columelle, tai:dis qu'elle ne devrait en avoir que trois, d'après la description. Celte obscrv.Tlioii s'ap- plique aussi à resp(''co suivanle. La dcscriplion dit (ju'rlle doit dgS HISTOIRE DES MOLLUSQUES. Knorr. Vergn, 4. t, ay. f. 1.2. Favanne. Coiich. pi. 28. fig. E. Voluta spectabilis. Gmel. p. 3/|G3. h" 142, Eneycl. pi. 385. f. 3. Voluta ancilla. Anu. ibid. i.° 3i. * Davila. Cal. t. i.pl. 8. f. S. * Kammeier. Rudolst. Cab. pi. 6, f. i. * Desh. Eneycl. mélh.Vers. t. 3. p. 1 141. n" 16. * Kiener. Spec. des Coq. p. 49. n° 33. pi. 5i. Voluta magellanica . * Id. Kùster. Concli. p. i53. u° 2. pi. 32. f, 4. * D'Orbig.Voy. Moll. p. 4^5. Habite au délioit de Magellan. Mon cabinet. Elle est voisine de la précédente par sa forme; mais elle est moins grande, moins ven- true, et surtout beaucoup moins belle. Cette coquille n'est pas rare dans les collections. Longueur : 5 pouces. 1 1 lignes. 34* Volute magellanique. Voluta magellanica. Ghemn. V . testa ovato-oblongà, alhidâ ; flamm'is angustis îonglludinalibus undatis ferrugineis^spiià conicd, exsertâ; columellà quadrîplicatd, Voluta magellanica. Chemn. Conch. 10. I. 148. f. i383. i384. Gmel. p. 3465. n° iio. Encycl.pl. 385. f. i. a. b. Voluta magellanica. Ann. ibid. n" 32. * Voluta ceramica. Var.^ pars. Gmel. p. 3463. * Voluta magellanica. pars. Dillw. Cat. t. r. p. 571. (i) * Wood. Ind. Test, pl.ar. f. 168. * Voluta ancilla. Kiener. Spec. des Coq. p. 89. u° 32. pi. Sa. * Id. Kiister. Conch. Cab. p. i52. n° i. pi. 32. f. i. avoir quatre plis; la figure représente une coquille dont la co- lumelle n'a que trois plis. D'après cela, il serait probable que, par inadvertance, les noms des espèces eussent été transposés dans les planches de M. Kiener. M. Kûster, qui a copié les fi- gures de M. Kiener, a commis la même faute ; poiu'nous, sonjFo- liitn ancilla est le Magellanica de Lamarck, et son Magellanica est V Ancilla. (i) Dillwyn confond avec le Magellanica une espèce tou- jours distincte, et que Lamarck avait déjà séparée avant la pu- blication de l'ouvrage de l'auteur anglais : c'est le Voluta ancilla, nommé aussi Spectabilis par Gmelin. VOLUTE. 399 * D'Orbig.Voy. MoU. p. 425. Habite au détroit de Magellan. Mon cabinet. Plus rare et moins grande que celle qui précède, elle lui ressemble par sa forme; mais sa columelle est comme tronquée obliquement à sa base, et offre quatre et que^quefois cinq plis tous rapprochés les uns des autres. La coquille est d'ailleurs constamment ornée de flammes rousses longitudinales, plus ou moins eu zig-zag. Longueur; 3 pouces. Elledevieut néanmoins un peu plus grande. 35. Volute robe-turque. Voluta pacifica. Soland. F , testa ovato-fusiformi, anter'iiis tiiberculiferâ , pallidè fulvà vel carneâ- faseiis tribus fusco-maculatîs; xenulïs spadiceis; columelld quinqueplicatâ. Buccinum arabicum. Marlyns. Concb. 2, f. 52. Folula arabica. Gmel. p. 346i. n" i44- Fohita pac'ifica. Cbemn. Conch. 11. t. 178. f. 1713, 1714, Voluta pacifica. Ann. ibid. t. 17. p. 70. n° 33. * Dillw. Cat, t. I. p. 565. n" i56. * Wood. lud.Test. pi. 21. f. i53. * Desh. Encycl. méth.Vers. t. 3. p. 1141. n» 17. * Swains. Exot. Conch. pi. 14 et 43. * QuoyetGaim.Voy. del'Astr, Zool. t.2.p. 625. pi. 44, f. 6, * Kiener, Spec. des Coq. p. 44. n° 37, pi. 37. f. i. 2. * Kiister, Conch. Cab. p. 157. pi. 26. f. i. 2. Habite les côtes de la Nouvelle-Zélande. Mon cabinet. Très belle, très rare et très précieuse Volute. Dans sa jeunesse, elle est d'une couleur de chair presque rosée, avec des veinules d'un rouge brun, ondées ou en zig-zag, et elle offre trois bandes transverses, com- posées de taches irrégulières, brunes ou de couleur marron. Cet état me paraît être celui de sa plus grande beauté ; car, en vieillis- sant, ses couleurs se rembrunissent et rendent son aspect moins agréable. Son dernier tour est couronné de tubercules inégaux, et sa spire est siiy^ilement noduleuse. Longueur : 3 pouces 4 lignes. 36. Volute foudroyée. Voluta fiilminata, Lamk. (i) V, testa fusiformi, transvershn impresso-striatd, obsolète decussatâ, nnteriiis longitudinaliter costatd^ fulvo-carneâ; lineii longitudina- iihus flexuoso-undalis spadiceis; columellà novemplicatd. (i) Non-seulement M. Schumacher change le nom de cette espèce, mais il en fait un genre nouveau, sous le nom de Fulgo- raria, qu'il intercale parmi les quatre démembremens qu'il pro- 400 HISTOIIIE DES MOLLUSQUES. Martini. Conclu 3. t. 98, f. 941. 942 . Voluta riipestris. Gmel. p. 3464. \\° 106. Encycl. pi. 38 1, f. 2. a. b. Voluta fulminata. Ann. ibid, n° 34. * Schrot. Einl. t. i. p. 275. Voluta.u" 119. * Voluta rupestris, Dillw. Cat. t. 1. p. 571. n° 170. * Ici. Wood. Ind. Test. pi. 21. f. 167. * Desh. Eucycl. méll). Vers. t. 3. p. 1142. n° 18. * Kùster. Coiich. Cab. p. iSg.pi. 22. f. 5.6. . * Perry. Conch. pi. 17. f. 4. * Fulgoraria cliinensls. Schum. Nouv. Syst. p. 242. * Kiener. Spec. des Coq. p. 46. n° 39. pi. 42. f. i. Habile. . . Mon cabinet. Coquille rare, très précieuse, et fort re- cherchée dans les collections. Sur un fond presque couleur de chair, elle offre des raies longitudinales ondées, en zigzag, d'un rouge brun, et qui représentent les traits de la foudre. Sa colu- melie a neuf plis émiuens, entre lesquels on en aperçoit quelques- uns plus petits. Longueur : 3 pouces une ligne. 37. Volute queue-de-paon. Foluta junonia, Chemn. V. testa ovato-fusiformi , Icevi ^ albo-flavescente , maculis subqua- dratls rubris seriathn tessellatd ; spirâ sub apice cancellatd ; colu' mellâ subseptempUcatâ. Favanue. Conch. pi. 79. fig. A. Voluta junonia, Chemn. Conch. 11. t. 177. f. 1703. 1704. Voluta junonia, Ann. ibid. n° 35. * Kiister. Conch. Cab. p. 161. n° 10, pi, 27. p. i. 2. * Dillw. Cat. t. I. p. 572. n° 173. * Wood. Ind. Test. pi. 21. f. 170. * Swains. Exot. Conch. pi. 33. * Kiener. Spec. des Coq. p. 48.'no 41. pi. 45. f. i. Habite. . . . Mon cabinet. Volute très précieuse, l'une des plus rares que l'on connaisse , et singulièrement remarquable par sa colora- tion. Elle est ovale-allongée, subfiisiforme, lisse, striée transversa- lement à sa base, et un peu treillissée nu-dessus de son sommet. Sur un fond d'un blanc jaunâtie, elle offre une multitude de taches pose pour le genre Turbinelle. Cet arrangement 11e peut être adopté. L'on ne peut conserver non plus le nom que donne Lamarck à cttle espèce, puisque long-temps avant, elle avait étô nomnire Volttta rtipcstris par Gmrlin. VOLUTE. 401 iViin ronge rembruni, les unes rondes, les autres presque carrées, et disposées par rangées transverses, voisines les unes des autres. Longueur : 3 pouces 8 lignes et demie. 38. Volute ondulée, f^oluta undulata. Lamk. ' V, testa ovato-fusiformi^ leevigatâ, alhldo-flavescentc, Tpaculis fulvis aut molaceis nebuîatâ; lineis spadiceis longitudinalibus crebris undatlm flexuosis ; columellœ pVicis prœc'tpuis qiiatern'is, interdum duabus minoribus adjunctis, Voltiia undulata, kan. du Mus. vol. 5. p. 157. pi. 12. f, i, a. b. et vol. 17. p. 71. n° 36. * Crouch. I-amk. Conch. pi. 19. f. la. * Roissy. Buf. Mol. p. 438, n" 4. * Dillw. Cat. t. I. p. 571. n° i6o. * Wood. Ind. Test. pi. 21. f. 166. * Uesh. Êncycl. méth. Vers. t. 3. p. 1142. n° ig. * Swainson. Exot. Conch. pi. 27. * Quoy et Gaim. Voy. de l'Ast. Zool. t. 2. p. 628. pi. 44. f. r. 2. * Perry. Concli. pi. 17. f. 3. * Scliub. et Wagn. Supp. à Chemn. p. 8. pi, aifi. f. 3027. 0028. * Kiener. Spec. des Coq. p. 52. n" 44. pi. 44. f. i. * Kuster. Conch. Cab. p. lôS.n" i3. pi. 3.f.3. 4. Habite sur les côles de la Nouvelle-Hollande, au détroit de I'.asse, et à l'île Maria \Péroii\. Mon cabinet. Espèce fort belle, très distincte, l singulièrement remarquable par ses lignes onduleuses, et qui était inédite et extrêmement rare dans les collections, lorsque Pérou en a rapporté de beaux individus de son voyagea la Nouvelle-Hol- lande. Longueur : environ 3 pouces. '89, Volute poncticulée. Voluta lapponica. Lin. V. lesta ovatâ, subfusifonn't , lœvi^ basi transveisè striatdf albâ,fulv0' nebulatd, punctis lineoHsque spadiceis creberrimis scriatïm cinctd; spirâ infrà apicem longitudinalitcr striatd ■ cohimellâ septempU- catd: siiperioribus duabus minoribus. Voluta lapponica. Lin. Syst. nat,. éd. 12. p. 1195. Gmel. p. 3463. n" io3. Rumph. Mus. t. 37. f. 3. Seba. Mus. 3. t. 57. f. 25. 26. Knorr. Vergn. 6. t. 11. f. 2. Martini. Conch. 3. t. 89. f. 872. 873. et t. gS. f, 920. 941. Encyciop. pi. 38 1. f. 3. a. b. Voluta lapponica. Ann. du Mus. vol. 17. p. 71. n" 3;. * Schum. Nonv. Syst. p. 238. Tome X. 26 402 HISTOIRE DES MOLLUSQUES. * Schrot. Eial. t. i, p. 241. n" 43. * Dillw. Caf. t. I. p. 570. n° 166. * Wood. Ind. Test. pi. 21. f. 16 3. * Kiener. Spec. des Coq. p. 55. 11° 66 pi. 63. f. i. * Kiister, Conch. Cab. p. 166. n» i5. pi. 35. f. i à 4. Habite l'Océan des Grandes-Indes. Mon cabinet. Espèce peu com- mune , ayant à-peu-près la forme du V. imdulata , et offrant, sur un fond blanchâtre, nué de taches fauves, une multitude de très petits points et de linéoles d'un roujje brun , disposés par rangées transverses , nombreuses et serrées. Sa spire, un peu gon- flée à sa base, semble acuminée, malgré le petit mamelon qui la termine. Longueur : 2 pouces 8 lignes et demie. Elle devient plus grande. 4o. Volute pavillon. Voluta vexlUum. Chemn. F, testa ovatd, suhfusiformi, lœvi, nitidâ, albidd, tœn'ds aurantio- rubris numerosis cinctd ; idtimo an/raclu supernc tubercuUs com - pressis remotiusculis coronato ^ columelld sex ad octoplicatû : tribus superioribus minimis, Rumpb. Mus. t. 3^. lig. 2. D'Argenv. Conch. Append. pi; 2,fig.G. Favanne. Conch. pi. 33. fig. O i. Knorr. Vergn. 5. t. i. f. i. Martini. Conch. 3. t. 120, f. 1098. Mala. Voluta ■vexillum. Chemn. Conch. 10. p. i36. Vign. 20. fig. A. B. p'oluta "vexillum. Gmel. p. 3464. n° 104. Encyclop. pi. 38 1. f. a. b. Voluta vexillum. Ann. ibid. p. 72. n" 38. * Desh. Encycl. méth.Vers. t. 3. p. 11 43. u° 20. * Kiener. Spec. des Coq. p. 53. n" 45. pi. 44. f. 2. * Kuster. Conch. Cab. p. 164. n" i.'i. pi, 33. f. i. 2. pi. 35. f. 5, 6. * Kamsmerer. Rudolst. Cab. pi. 8. f. i. 6. * Perry. Conch. pi. i8. f. 2. * Roissy. Biif. MoU. t. 5. p. 437. n" 2. * Dillw. Cat. t. I. p. 563. n° i53. * Schrot. Einl. t. i. p. 270. Voluta. n° 162. * Wood. Ind. Test. pi. 21. f. i5o. * Swains. Zool. illustr. 2^ série, t. 2. pi. 77. Habite l'Océan des Grandes-Indes. Mon cabinet. Coquille très rare, l'une des plus belles et des plus précieuses de sou genre, et remar- quable par les rubans transverses, d'un rouge-orangé très vif, dont elle est ornée. Sa spire est conique, obscurément noduleuse, et n'est VOLUTE. 4o3 point reconnaissable dans la figure citée de Martini.Yu]^, le Pai>il~ Ion d'orange. Longueur : -a pouces 1 1 lignes et demie. 4i. Volute volvacée. Foluta vohacea, Lamk. (i) V, testa ovato-oblongd , subpyriformi ^ lœvi, albido-flavescente , (i) Gmelin, depuis long-temps, avait donné le nom de Fo- lutaflavicans à celte espèce, comme d'ailleurs le témoigne la synonymie de Lamarck lui-même ; il faut donc lui restituer cette première dénomination. Un autre changement est égale- ment nécessaire. La variété introduite par Lamarck doit être réintégrée dans les catalogues, à titre d'espèce, parce qu'en effet, elle est toujours distincte de celle-ci. En la rétablissant sous le nom de Foluta volva , il conviendra d'extraire avec elle la synonymie telle que nous venons de la compléter. M. Kiener a bien distingué aussi les deux espèces de La- marck ; il conserve le nom de Volvacea à la variété, et cepen- dant il la caractérise avec la phrase caractéristique de Lamarck, qui se rapporte au type de l'espèce; et de plus, M. Kiener ren- voie aux figures de Seba, qui représentent aussi le même type. Enfui, au lieu de restituer à l'espèce le nom de Foluta Jlacicans^ M. Kiener préfère celui de Voliita pinictata àe Wood (Suppl., pi. 3, f. 19), parce qu'il croit que ce Panctata est de la même espèce ; mais en cela il se trompe. Après avoir cité à tort les figures de Séba pour la variété du Volvacea de Lamarck, M. Kiener les mentionne encore pour son Punctata; et, en et- fet, c'est à cette espèce seule qu'elles se rapportent. Je doit faire remarquer que sans doute, par suite d'une faute typogra- phique, M. Kiener cite la planche 67 de Séba à l'une des es- pèces et la planche 65 à l'autre. Celte planche ne peut être ici mentionnée, puisqu'elle ne contient aucune figure qui se rap- porte à l'une des espèces en question , et que d'ailleurs les fi- gures de cette planche sont toutes numérotées, et non indiquées par des lettres, comme la planche 67. Toutes les observatiuui qui précèdent s'appli(juent aussi à l'ouvrage de M. Kùster. Ce iKituraliste trop confiant, n'ayant point vérifié la synouymm qu'il adopte, y introduit une grande confusion. 86. 4o4 HISTOIRE DES MOLLUSQUES. infrà suturas fusco-nebulatâ; spirâ brevi ; columelld quadri- plicatâ, Seba. Mus. 3. t. 67. fig. A. B. Martini. Conch. 3. t. gS, f. 92a. qîB. Voluta flavicans. Gmel. p. 3464. n" io5. Voluta volvacea. Ann. ibid. n° 39. Voluta volva. Chemn. Conch. 10. t. 148. f. 1389. iBgo. Gmel. p. 3457, xP ia6. * Foluta/lavicans. Vf ood. Ind. Test. pi. 21. f, i65, * Reeve. Conch. Syst. t. 2. p. aSS. pi. 282. f. 2. * Voluta punctata. Kiener. Spec. des Coq. p. 64. n° 54. pi. 46, f.i. * Id. Kûster. Conch. Cab. p. 816. n° 17; pl. 28. f. 5. 6. [i] Var. testa elongatâ. * Voluta volva. Dillw. Cat. t. i. p. 572, n" 172. * /rf.Wood. Ind. Test, pl, 21. f. 169. * Voluta volvacea. Kiener, Spec. des Coq.p. û6. n** 47- pl. 47. f. '. * Id. Kûster. Conch, Cab. p, 169. n° 18. pl. 3r. f. 9. 10. Habite l'Océan Africain, les côtes de la Guinée. Colleclion du Mus. Celte Volute est fort rare, mais n'offre rien de bien agréable dans son aspect. Elle a la forme générale d'une grande Marginelle qui serait privée de rebord. Sa couleur est d'un blanc sale, un peu jaunâtre, et elle est nuée de brun sous les sutures de chaque tour despire, ainsi que dans le voisinage de la columelle. Longueur : 62 miiliuu. 4a. Yolute parée. P^oluta fesiim. L^mk, V, testa fusi/ormiy'vcniricosâj longitudinaliter costatâ, carned, fuîvo- maculatdy lineolis 'verticalibus gultisque spadiceis raris seriatlm cînctâ; columelld triplicatd, Voluta festiva. Ann. ibid. p. 73. n" 40. * Kiener. Spec. des Coq. p. 3i. n° 24, pl. 22. f. 2, * Kûster. Conch. Cab. p. 184. n° 32. pî. 38. f. 4. * D'Orbig.Voy. MoU. p. 426. Habite. . . les mers de l'Amérique Méridionale? Collection du Mus, Très belle et très rare coquille qui avoisine le V, magellanica par ses rapports, mais qui en est très distincte et plus ornée. Côtes longitudinales bien exprimées sur la spire, plus effacées dans la moitié inférieure du dernier tour. Longueur : 71 millim. 43. Volute mitrée. Voluta mitrœjonnis. Lamk. V. testa ovalo-fusiformi, albidd^ fusco-macidatâ; costis longltudina- libus creberrîmis y transversè spadicco-imeatis; columelld multipli~ data : plicis inferioribus majoribus subtemis. VOLUTE. 4o5 Voluta m'Urœfonnis. Ann. ibid. n" 41. * Kiener. Spec. des Coq. p. 36. n» 39. pi. 41. f, 2. * Kùster. Couch. Cab. p. 178. n°27. pi. 38. f. 2. Habite les mers de Java [M. LeschenauU], et celles de la Nouvelle- Hollaude [Péron]. Mon cabiuet. Le mamelon bien exprimé qui termine le sommet de la spire, étant fort petit, donne à cette spire l'apparence d'être pointue, à la manière des Mitres. Ce qui dis- tingue singulièrement celte coquille, ce sont les côtes longitudinales nombreuses et serrées dont elle est munie, lesquelles sont maculées de brun et traversées par des linéoles rougeâtres qui lui donnent un aspect fort agréable. Sa base est striée transversalement. Lon- gueur : 21 lignes. /\^. Volute noyau. Voluta nucleus. Lamk. F, testa ovatd, longitudinaliter costatâ, fulvâ, albo castaneoque ma- dilata; spirâ brevi; colitmellœ pUcis duabusinferioribusmajoribus. Foluta nucleus, Ann. ibid. no 4a. • Kiener. Spec. des Coq. p. 37. n" 3o. pi. 40. f. 3. * Kiister. Conch. Cab. p.. 179. no 28. pi. 25. f. 45. Habite. . . Je l'ai acquise avec d'autres venant de la mer du Sud. Mou cabinet. Beaucoup plus petite que l'espèce ci-dessus, et res- semblant par ses couleurs et ses côtes à une très petite Harpe, elle semble être l'analogue vivant du F. harpula, qui se trouve fossile en abondance à Grignon, quoique sa spire soit un peu plus rac- courcie. Quelques stries transverses très fines s'observent sur la base de la coquille. Longueur : 9 lignes et demie. f 45. Volute de Broderip. Voluta Broderipii. Gray. F, testa ovato—ventricosâ, lœvlgatd, apice subtruncatd; spirâ brc v'issimâ, latè canaliculatà; anfractibus supernè spinis obliquis^ squamosis, armatis; aperturd intîis lutescente, magnd; labro sim— plici; columelld subrectd, quadriplicatâ, pUcis inœqualibus, Gray dans Griffilb. Anim. Kingd. pi. 26. Suppl. Kiener. Spec. des Coq. p. 7. n" 4. pi. 6. Kiister. Conch. Cab, p. 210. n° 4. pi. 42. f. 2. Habite. . . Cette espèce appartient encore à la section des Cymblum, elle est ovale-ventrue. Sa spire est tronquée, extrêmement courte et .\ peine saillante au sommet ; ce sommet est formé par un gros ma- melon rougeâlre, lisse, auquel on compte quatre à cinq tours; les tours suivans sont au nombre de trois seulement ; ils sont creusés à leur partie supérieure par une gouttière aplatie, superficielle, bor- dée eu dehors par un angle étroit, sur lequel se relèventtrès obli- 4o6 HISTOIRE DES MOLLUSQUES. quement un granJ nombre d'épines squamiformes, aplaties, creu- sées en dessous, et dirigées très obliquement vers le sommet. Le dernier tour, alléniié à la base, se termine en une large et profonde édiancrure. L'ouverture est 1res grande, d'un blauc jaunâtre, pas- sant à un jaune plus vif sur son pourtour. La columelle est à peine creusée, elle porte, vers le milieu, quatre plis très inégaux; le premier ou antérieur est énorme, le dernier est très petit. Cette coquille est d'un gris fauve terne, une zone pâle et sans tache se remarque sur le milieu du dernier tour ; en dessus et en dessous de cette zone, la coquille est ornée de belles flammules étroites, assez régulières, d'un beau brun marron; sur les vieux individus, ces flammules disparaissent, elles sont remplacées d'abord par quel- ques gros points qui eux-mêmes s'évanouissent et laissent la co- quille d'un gris brun à-peu-près uniforme. Cette grande et belle espèce a 17 centimètres de long et 12 de large. •f 46. Volute de Milton. Foluta Miltoni. Gray. V, testa ovatd^ temii^ lœvigatâ, albido-flavâ^ Uneis flcxuosis, macu- lisque fuscis ornatdj spirâ brevi, apice obtusâ; anfractibus cana- liculatls^ sp'tn'is fornicatls coronatis; apertwà albo liitescente, am- pUssimâ; labro temà, acuto, fragili; columellâ tiiplicatà. Gray. dans Griffith. Anim. Kiugd. pi. 29. Kiener. Spec. des Coq. Voluta. p. 10. n" 6. pi. 10. Jay. Cat. on the Shells. p. 126. pi. 10. V. armata. Var. ? Xùster. Concb, Cab. p. 21 3. n° 6; pi. 42. f. i. Habite. . . Grande et belle espèce de Volute qui appartient à la section des Cymbium et qui a des rapports, par ses caractères, avec le foluta diadema de Lamarck. Elle est régulièrement ovalaire. Sa spire, très courte, commence par un gros mamelon blanchâtre, composé de cinq tours. Le reste de la spire n'eu présente que trois autres; ces derniers tours sont séparés entre eux par une suture creusée en une profonde rigole ; sur l'angle obtus qui forme leur sommet, se relèvent à des distances assez égales, de longues épines ployées en deux et creusées en dessous ; ces épines sont un peu infléchies vers le som- met. Tout le reste de la coquille est lisse. vSon ouverture est très ample, ovalaire, dilatée dans le milieu; elle est d'un blauc jau- nâtre, et sa columelle porte, vers le milieu, trois gros plis saillans, mais minces, de la même couleur. Cette coquille est d'une très belle coloration. Sur un fond d'un brun rougeâtre, un peu nua- geux, se dessinent de grandes taches blanches et plus souvent trian- gulaires, très inégales et irrégulièrement disposées, qui souvent VOUTTE. 407 sont bordées de linéoles d'un brun foncé, descendant en zigzag du sommet à la base. Cette belle espèce, rare encore dans les collections, a 18 centimètres de long et 10 de large. t 47* Volute cymbiole. Voluta cymhiola. Chemn. V , testa ovato-oblongâ, ad basim attenuatâ, lœvigatâ, griseo flaves- cente, maculis albis trîangularibus ornatà, lineisque fuscescentibus îrregularUer aspersâ; spird brevi, oblusâj anfractUms basi tuber- culis acutis coronatls; aperturâ rubescente^ elongato-angustd; co- himellâ in medio quadripUcatâ. Chemn. Conch. t. 10. p. 141. pK ï48. l i385. i386. Sow, Tankarv. Cat. pi. 3. f. r. Wood. Ind. Test, Suppl. pi. 3. f. 5. Voluta coronata. Kiener. Spec. des Coq. p. 49. n° 42. pi, 41. f. i. Voluta cjmbiola.'Reeve. Conch. Syst. t. 2. p. 254.pl. 282. f, i. Dillw. Cat, t, i.p. 576. n° 180. Voluta coronata, Kûsler. Conch, Cab. p.162. n° n. pi. 3i. f. i, 2. Habite les mers de l'Inde. M. Kiener donne le nom de Coronata à celte espèce, parce que, dit- il, il y a déjà dans Lamarck un Voluta cymbiola qui est différent de celle-ci ; il y a là une erreur matérielle, puisqu'on effet il n'y a point d'espèce de ce nom dans l'ouvrage en question. Coquille restée très rare jusqu'à préseul dans les collections, et dont nous ne connaissons jusqu'à présent que les quatre figures mention- nées dans notre synonymie : ces figures ne se ressemblent pas sous le rapport de la coloration, mais elles sont semblables dans leurs formes et leurs caractères extérieurs. Celte coquille est ovale- oblongue, plus ventrue à sa partie supérieure que dans la plupart des autres espèces, ce qui rapproche sa forme de celle des Pyrules. La spire est conique, très courte; elle commence par un gros ma- melon rougeâtre et lisse; ses tours sont étroits, un peu creusés à leur partie supérieure, et ils portent à la base une rangée de tuber- cules pointus, subspiniformes ; le dernier tour s'atténue à la base, où il est terminé en une échancrure étroite et profonde. L'ouver- ture est allongée, étroite, un peu dilatée dans le milieu; elle est rougeâtre; son bord droit reste mince et tranchant. La columelle est à peine excavée dans le milieu, elle porte dans cet endroit quatre plis obliques presque égaux. Comme nous le disions précé- demment, la coloration est assez variable. Dans l'individu figuré par Chemnilz , la coquille, sur un fond d'un fauve rosé très frais, est ornée de taches nuageuses, subtriangulaires, blanches etparse- 4o8 UlSrOIUIi DES ^MOLLUSQUES. niées incgulièieniniit de taches d'un roux, brun foncé. La figure de M. Kicutir se rapproclie de celle de Clieiunil/. Seulement, aux points dont uousveuoiis de parler, s'ajoutent des taclies allongées, lougiuuliuales, étroites, de la même couleur. Dans la ligure de M. Keeve, les points irréguliers n'existent pas, ils sont remplacés par des lignes longitudinales brunes, qui servent de base aux taclies triangulaires blaiiclies qui ornent la coquille. Ces taches triangu- laires sont très nettes et ressortent sur un fond d'un fauve rosaire assez intense. Enfin, l'individu figuré par M. Sowerby diffère de tous ceux que nous venons de citer, car il est d'un fauve brun, orné détaches triangulaires blanches, mais les ligues et les points bruns ont presque entièrement disparu. Celte coquille a 75 millim. de long et 35 de large. •f 48. Volute harpe. Voluta harpa. Swains. y. testa ovalo-oblo/igd, longitudinaliter coslatâ, albd, viibro trans- wersîm Uiieatâ, macttUsque ntbris triseriatlmpictd; spirâ elongato- conUd, npice obtitsd^ anjractibiis siipernè emarginatisj aperturd ovato-angiisld, atbd; labro incrassatOy extîis margiiiato, simplic't; cohtmelld arcuatd, triplicatd, transversîm lugosd, Vohita harpa, Swains. Exot. Conch. pi. 4i. Fol. anua. Lesson. Illust. de Zool, pi. 44. Voluta anna. Kiener. Spec. des Coq. p. 34. n° 27. pi. 40. f. i. Id. Kuster. Conch. Cab. p. 176. n° aS. pi. 26. f. 3. 4. Habile... M. Kiener donne, sous le nom de llarpa^ une autre espèce que celle- ci, et qu'il attribue à M. Sowerby. Nous avons inutilement cher- ché le nom et l'espèce dans les ouvrages du naturaliste anglais. Nous sommes obligé de changer le nom que M. Lesson a proposé pour cette espèce, parce que, dès 1820, M. Swainson, dans Exot. Conch., lui avait imposé le nom que nous lui avons con- servé. Cette intéressante coquille a de l'analogie avec une espèce fossile que l'on rencontre aux environs de Paris, et à laquelle on a donné le nom de Voluta turg'idula. Elle est ovale-oblongue. Sa spire, obtuse au sommet, forme un peu moins du tiers de la longueur totale. Elle se compose de six tours à peine convexes, et ayant à leur partie supérieure nu bord assez large, élégamment crénelé par le sommet des côtes, qui se prolongent en un petit tubercule pointu. Le dernier tour est atténué à la base , et l'on remarque de ce côté un petit nombre de sillons transverses, le resie de la coquille étant lisse; toute la surface est ornée d'un assez grand VOLUTE. 409 nombre de côtes longiludinales, régulières, légèrement conlour- iiées à leur extréiiiilc uiilérioire sur le dernier tour. L'ouverture est d'un blanc laiteux ; elle est allougée, étroite, et son bord droit est ordinairement garni d'une dernière côte plus épaisse que les autres. La columeile est à peine concave: elle porte en avant trois petits plis inégaux , et elle est revêtue d'un bord gauche peu épais, sur lequel se montrent de fines rides transverses. Celte espèce est d'une coloration très élégante, qui consiste en linéole* transverses, étroites, irrégulières, d'un rouge safrané assez vif , et il y a de plus sur le dernier tour trois séries de taches quadran- gulaires, écartées, de la même couleur. Cette espèce, rare encore dans les collections, a 5o millim. de long , et 25 de large. '|'49' Volute à bouche jaune. Folutaluteostoma. Chemn. F, testa ouato-subcylindraced ; spirâ brevi^ conicà, apice obtusâ ; anfractibus In medio angulatis, albd, venis fitsccscentibus undulatd, tuberculis acittis , coronatis; aperturd elougato-angustâ y luted ; columelld siibrectd, basi quadriptica.tâ. Voliita luieostoma. Chemn. Couch. t. ir, p. 18. pi, 177. fig. 1707. 1708. Walch. Naturf. t. 19. pi. 3. f. r. Favanne. Cat. rais. pK 3. f. 636. Voluta iniperialis. Variété, Dillw. Cat, t. i. p. 565. Foluta C/trysostoma. Swains. Exot. Conch. pi, 45. Kùster. Conch. Cab. p, 196, n° 43, pi. 27. f. 10, 11. Habite... Coquille que l'on pourrait confondre avec le Foluta vespertilio^ si elle ne se distinguait constamment parla couleur de son ouverture, et par quelques autres caractères qui lui sont propres. Elle est ovale-subcylindracée, à spire courte et obtuse au sommet. Les tours sont étroits, anguleux dans le milieu, et ils sont couronnés d'une rangée de gros tubercules pointus. La surface de la coquille est lisse ; son ouverture est allongée, étroite, et d'une belle couleur jaune. La columeile est presque droite , et elle porte à la base quatre gros plis presque égaux. Sur un fond d'un beau blanc grisâ- tre, cette Yolute est ornée d'un réseau élégant de linéoles onduleu- ses, irrégulières, d'un brun marron foncé. Elle est assez variable en sa coloration , car cet individu représenté par M. Swainson , au lieu du fin réseau qui se montre ordinairement sur la surface, est marbré de grandes ta<:hes brunes. Cette coquille est longue de 5o millimètres, et large de 28. 4lO HISTOIRE DES MOLLUSQUES. "f 5o. Volute ornée. F'oluta pulchra. Sow. y, testa oblongo-ovalà, snbfasiformi, lœvi, nhuld, carned, albido^ maculatâ, mactilis spadicels Iriseriat'im irrcgulariter dispositis ornnld; anfractibus supernè adpressis, tuberculis acutiusctdis, sub- compressis, coronatis; aperturd supernè actttd- columelld quadri- plicatâ. Sow, Tankar. Cat. pi. 3. f. 2. Habite... Cette coquille, par sa forme générale, se rappproclie du f'oliita thia- rella de Lamarck ; mais comme son test est moins épais, elle a éga- lement de l'analogie avec le T'oluta vespertUio. Sa spire est conique, courte, obtuse au sommet; les premiers tours sont plissés dans leur longueur, les suivans sont anguleux dans le milieu, et por- tent sur cet angle une rangée de tubercules obtus, dont la base se prolonge sur le dernier tour, jusque vers le milieu de sa longueur j ce dernier tour est un peu cylindracé; il s'atténue assez brusquement à la base, où il est terminé en une échancrure étroite et peu. pro- fonde. L'ouverture est allongée, à bords presque parallèles ; elle est d'un beau rose pourpré très pâle. La columelle est presque droite, et elle porte à la base quatre plis très obliques cl d'un beau blanc. Toute cette coquille est lisse, et elle est remarquable par la fraî- cheur de ses couleurs. Sur un fond -d'un fauve rosé pâle , elle est couverte d'un grand nombre de taches subcirculaires d'un beau blanc, et de plus , elle est ornée sur le dernier tour de trois zones Iransverses et étroites , de ponduatious d'un beau brun rouge. Celte espèce, fort rare dans les collections, a 60 millim. de long, et 28 de large. f 5i /Volute rouge. Voluta rutila. Brod. y. testa ovato-oblongâ^ rufescente , mactilis subtrigonis, confluenti- bus, crocco-rubrîs varîd^ spîrâ brevî, sutura sîmpUci, apice pap'd- larly subgranulato ; anfractu basali tuberculis armato, fasciisquc duabus latisiatcrriiptis, rulilis ornato; columelld quadripUcatd. Brod. Zool. jour. t. 2. p. 3o. pi. 3. f. i à 3. Voluta aulica. Kiener. Spec. des Coq. p. 67. n° 48. pi. 47> f» '• Reeve, Conch. Syst. t. 2. p. 255. pi. 282. f. 3. yoluta aulica. Kùster. Conch. Cab. p. 167. n° 16. pi. 32. f. a. 3, Habite... M. Kiener a pris cette espèce pour le yoluta aulica de M. Sowerby. Il est facile de les distinguer, et de rectifier cette erreur. M. Kùster, VOLUTE. 4ll en suivant trop scrupuleusement les opinions de M. Kiener, est tombé dans la même faute que lui. Très belle espèce de Volute, des plus faciles à distinguer à cause de sa coloration. Elle est ovale, à spire courte, coni(iue et très obtuse. Cette spire commence par un mamelon subgranuleux; et il se con- tinue en quelques tours aplatis et lisses; le dernier est ventru dans le milieu, atténué vers la base, où se voit une échancrure subtrian- gulaire peu profonde. L'ouverture est ovale-oblongue, terminée supérieurement en un angle très aigu; elle est d'un fauve rou- geâtre en dedans, et sa columelle, de la même couleur , est un peu excavée, et présente trois plis médiocres très obliques. Toute la surface est lisse, et elle est ornée d'une coloration très vive et très brillante, qui consiste en un réseau de taches subtriangulaires d'un beau rouge vif sur un fond blanc. Le dernier tour présente deux zones transverses, dans lesquelles les taches blanches sont moins nombreuses. Cette belle espèce, très rare il y a quelques années dans les collec- tions, y est aujourd'hui très répandue. Elle a 40 millim. de long , et 3o de large. f Sa. Volute royale. Voluta aulica. Sow. V. testa ovato—oblongd, apice obtusd, lœvigatd, albo lutcoque nebu- losâ; spirâ brevi, conicd, anfractibus planis : iiltimo supernè ob- tusissimè angulato; aperturd magnd^ ovato-angiislâ, profundè basi emarginatd; labro simplici, erpanso^ obtuso; columellâ qiia- dripllcatâ, plicis albis, Sow. Tankarv. Cat. pi. 6. Reeve. Concb. Syst. t. 2. p. -^,55. pi. 28a. f. 4. Habite l'Océan Austral, d'après M. Kiener; l'Océan Indien, d'après Solander. Très belle espèce de Volute, rare encore dans les collections, et que M. Kiener a confondu avec une espèce parfaitement distincte, connue sons le nom de Voluta rutila. Le Foluta aulica, par sa forme générale et par sa coloration, se rapproche du Voluta pellis- serpentis, ou plutôt du Voluta mitis de Lamarck; seulement elle acquiert une plus grande taille, et sa spire commence par un ma- melon obtus, rougeàtre et lisse. La spire est courte et conique, les tours sont aplatis, conjoints» et le dernier présentée sa partie su- périeure un angle très obtus, n-peu-près comme dans le Voluta mitis- nous avons un exemplaire chez lequel cet angle supérieur est beaucoup plus prononcé ; le dernier tour est atténué à la base, où il se termine en une échancrure profonde et oblique ; il est en- 4l2 IIISTOIIIE DES MOLLUSQUES. lièieriieiil lisse comme lout le resie de la coquille. L'ouverture est grande, ('iruile, un peu dilatée vers la base, blanche ou d'un blanc roussâtre. Le bord droit est simple, assez épais et courbé dans sa Jongiieiii'. La coliimelle porte à la base quatre gros plis fort obli- «jues et blauchàtres. La coloration de cette espèce paraît peu va- riable, elle consiste eu taches nuageuses ou marbrées d'un rouge ferrugineux sur un fond blanc. Les grands individus de celte espèce ont 1 1 centimètres de longueur, et 55 millim. de large. •f 5^. Volute allongée. Voluta elongata, Swains. V. leslà ovato-cylindraced, p'aUidc fulvâ, lineis fuscescentlbus, pro— fiindè undulatis omatd- spird conicd, apice ohtusâ^anfractlbus in rncdio a/igulaltSy tuberculis minimis coronatls : ultimo ovato, basi profundè emarginato; apcrturd ovato-angustd, albo fuhd; labro incrassato, reflexo, viarginato; columelld rectd, in medio quadri' plicatd. Swains. Exot. Concb. pi. 20. 21. Habite les mers Australes. M. SwainsoQ a figuré pour la première fois, dans son Exotic concho- logy, une belle espèce de Volute sous le nom d'£/on^fl^fl. M.Kie- ner a décrit et figuré sous ce même nom une coquille qui diffère d'une manière notable de la première, tant par sa forme que par sa coloratiou ; cepeudaut l'éditeur de la seconde édition de l'ou- vrage de M. Swainson admet la figure deM. Kiener dans la synony- mie de l'espèce, ce qui ferait croire qu'elle est très variable. Quant à nous, nous n'osons introduire dans la synonymie les figures de M. Kiener. Très belle espèce qui ne manque pas d'analogie avec quelques-unes des variétés du Voluta pacifica, mais elle s'en distingue toujours par des caractères qui lui sont propres. Elle est allongée, étroite. Sa spire, coui(|ue, commence par un petit mamelon lisse, tandis que les tours qui suivent sont anguleux dans le milieu, et ils por- tent sur l'augle une série de petits tubercules pointus, courts, qui ordinairement disparaissent presque entièrement sur le dernier tour. Celui-ci est ovalaire, dilaté à la base et terminé de ce côté par une échancrure large et profonde, et fortement renversée vers le dos. Toute la surface est lisse et polie. L'ouverture est allongée, étroite. Son bord droit est épais, renversé en dehors et souvent garni d'un bourrelet extérieur; l'anglesupérieur se relève sur l'a- vant-dernier tour, un peu à la manière des Strombes. Un bord gauche, large et assez épais, se renverse sur la columelle et vient VOLUTE. 4 I 3 déborder à la base de la coquille. Celfe columelle est presque droite; on y remarque, un peu au-dessous de l'insertion du bord droit, une callosité assez épaisse, et dans son milieu quatre gros plis blanchâtres. Cette coquille est d'une belle couleur fauve uni- forme, et elle est peinte d'un grand nombre de linéoles brunes pro- fondement anguleuses. Ces linéoles ne sont pas régulières, elles sont plus ou moins serrées, et elles deviennent plus larges sur le milieu et à la base du dernier tour. Cette belle espèce a 1 1 centimètresde long, et 48 millini. de large. t 54, Volute anguleuse. Foluta angulata. Swains. r. testa ovato-oblongâ,lœvlgatâ,fulvâ, lineis fuscis angidatis ful- guratâ; spirâ brevi, conicâ, acuminatâ, anfractibus in medio an- gidatis; aperturâ aurantiacd, elongatd, dilata td; columelld tri- pltcatâ, Swains. Exot. Conch. pi. 3 et 4. Volula nnsica. Schub. et Wagn. Suppl. à Chemn. p. 10. pi. 217. f. 3o3i. 3o32. Kiener. Spec. des Coq. p. 65. n" 55. pi. 38. Kùster. Conch. Cab. p. 171. n» 20. pi. 25, f. i. 2. pi, 36. f, 5. Foluta angulata. D'Orb.Voy. MoU. p. 423. pi. 60. f.i à 3. Habite les côtes de Palagonie, Pendant long-temps, on crut que cette coquille provenait du banc de Terre-Neuve ou des côtes de l'Amérique septentrionale. Elle était connue, dans le commerce, sous le nom de Folute de la pèche, et plusieurs personnes, en la voyant revêtue dans une partie de sa surface, d'une couche vitrée et terne, supposaient qu'elle était à demi digérée par les Morues.qui en faisaient leur nourriture; mais on sait aujourd'hui par les observations de M. d'Orbigny, que cette espèce est en abondance sur les côtes de Patagonie, et que si elle est revêtue d'une couche vitrée, elle la doit à la structure de l'animal qui l'habite. Celle coquille est allongée; par sa forme et ses caractères, elle se rapproche un peu du Foluta magellanica, et elle est véritablement intermédiaire, par la forme et la grosseur de ses phs, entre les Volutes proprement dites et le genre Cym- bium de Montfort. Elle est ovale-cylindracée. Sa spire est courte et pointue et formée d'un petit nombre de tours, dont le dernier est angulaire à son sommet. Ce dernier tour est atténué vers la base, où il se termine en une échancrure laige et peu pro- fonde. L'ouverture est d'un jaune orangé pâle; elle est grande, subquadrangulaire, un peu évasée dans le milieu. La columelle est presque droite, et cette partie est remarquable par les trois 4l4 HISTOIRE DES MOLLUSQUES. gros plis très épais qu'elle porte dans le milieu. Le bord gauche ne présente point de limites déterminées, il se continue sur presque ton le la surface de la coquille, en une lame qui s'amincit considé- rablement, qui est blanchâtre et d'un jaune orangé très pâle. Toute la surface est lisse, et les parties que l'aulmal laisse à dé- couvert sont d'un fauve pâle et ornées de ligues angulaires d'un beau brun. Celte espèce a i4 centimètres de long, et 55 millimètres de large. Il y a des individus qui atteignent une plus grande taille. *î' 55. Volute éclair. Voluia fulgetrum. Sow. V. testa oblongdy lœvi; spirâ acurninatd, apice papillosâ, lœv't, pallidè carned • spadiceo anguloso-strigatd {quasi fulguratd)^ anfractu ultimo .. p. 699.. pi. 90. f. 16. 17. Habite. . . Fossile de Chauinonl et de Courtagnon. Mou cabinet. Es- pèce remarquable par la double couronne de dents qui orne le sommet de chacun de ses tours. Outre ses stries transverscs, elle en a de longitudinales assez serrées. Longueur : environ 9. pouces. 9. Yolute côtes-crénélées. Folitta crenulata. Lamk. F. testa ovato-aculd^ Iransverslm striald, îongitudinalitcr costatd : costis granoso-crenidatis; anfractibus supernè angulo duplici den- tato coronatis; columellâ quadripUcatâ . Brand. Foss. Hant. t. 5, f. 71? Encycl. pi. 384. f. 5. Voluta crenulata. Ann. du Mus, vol. i. p. 478. n° 8. et vol. 17. p. 77.009. * Brong.Yicent. p. 63. * Bronn. Lélb. Géogn. t. 2. p. 1106. pi. 42. f. 4, * Desh. Encycl. méth.Vers. t. 3. p. ri45. n°28. * Desh. Coq. foss. de Paris, p. 693. n° i5. pi. gS. f. 7. 8. 9. Habite. . . Fossile de Courtagnon. Mon cabinet. Cette espèce a beau- coup de rapports avec la précédente; mais, outre qu'elle est en- tièrement granuleuse, les intervalles qui séparent ses côtes sont très étroits et n'offrent point de stries longitudinales comme dans le V.bicorona. Longueur : 18 lignes. 10. Volute petit-dé. P^oluta digiialina. Lamk. V . testa ovatd, decussatd ^ subgranosâ; spird brevi. T'oluta dig'Ualiua. Ann. du Mus. vol. 17. p. 7 7. n° 10. * Desh. Coq. foss. de Paris, t. 2. p. 693. n° i6. pi. 93. f. i. ■?.. Habite... Fossile de Courtagnon. CoUect. du Mus. Celte Volute n'est peut-être qu'une variété du F, crenulata ; mais elle est plus raccourcie, plus bombée, éminemment treillissée, et moins gra- nuleuse. Sa spire est courte, presque obtuse. Le dernier tour forme un bourrelet en couronne à sa suture. Longueur : 26 millim. 11. Volute treillissée. Foluta clathrata. Lamk. F. testa ovalo-acutd^sulcis transversis longitiidinalibusque cancellatd; costis exUibus longitudinalibiis remotis; anfractibus supernè an- gulo duplici dentato coronatis^ columelld mulliplicatd , Murex suspensus, Brand. Foss. Hant. t. 5, f, 70, Voluta clathrata. Aun. ibid. n" 11. VOLUTE, 419 Habite. . . Fossile de Courtagnon. Mon cabinet. C'est encore une Volute très voisine des précédentes par ses rapports; néanmoins elle en est réellement distincte. Elle est éminemment treillissée, même entre ses côtes qui sont bien séparées. Longueur : 18 lignes. 12. Volute ambiguë. Voluta ambigua. Lanik. V. testa ovato-oblongâ j transversè striatâ, longitudlnaliter costatâ; ullimo anfractu supcrnè angulato : angulo simplici denticulato; spird brevi, conico-acutd- labro interne sulcato; columeilâ tri seu quadriplicatâ. Stiombus ambiguus. Brand. Foss, Haut. t. 5. f. 69. Voluta ambigua. Ann. ibid. n" 12, * Desh. Coq. foss. de Paris, t. 2. p. 691. pi. 93. f. 10. ir. Habite. . . Fossile de Courtagnon. Mou cabinet. Celle-ci se distingue principalement des trois espèces qui précèdent, par l'angle simple du sommet de son dernier tour, et parce que son bord droit est sillonné en son limbe interne. Longueur : 17 lignes. i3. Volute petite-harpe. Foliita harpula. Lamk. V. testa ovato-fusiformi, longitudinaliter costatd; anjractibus su— pernc crenatis, subcanallculatis; columeilâ multiplicatâ : plicis tri- bus infimis majoribus : penuhimo elatiore. Encycl. pi. 383.1". 8. F'oluta harpula. Ann. du Mus. vol. i. p. 478, n° g. et vol. 17. p. 78. n" i3. [A] Var. testa minore; costis supernè denticulatis. * Desh. Encycl. métb.Vers. t. 3. p. 1146. n" 29. * Desh. Coq. foss. de Paris, t. 2. p. 702. n° 27. pi. 91. f. 10. 11. Habite. . . Fossile de Grignon, où elle est très commune. Mon cabi- net. Côtes fréquentes et disposées à-peu-près comme celles du F. mitrcejormis. Longueur : 1 8 lignes et demie. La var. [b] est plus petite, striée transversalement à sa base, ainsi qu'au limbe interne de son bord droit, et à ses côtes deuticulées près de leur sommet. On pourrait peut-être la distinguer comme espèce. 14. Volute labrelle. Voluta lahrella. Lamk. F. testa ovato-turbinatd, venlricosâ, basi transversè sulcatd; idtimo anfractu supernè angulato, suprà plana; spird brevi, infernè cari- natdj supernè decussatïm striatd, acutd; columeilâ quinque seu sex- plient d. Encycl. pi. 384. f. 3.a. b. Foluta labrella. Ann. du Mus. vol. i. p. 478. B*^ 10. et vol. 17. p. 78. n" 14. 27. 420 HISTOIRE DES MOLLUSQUES. * Desh. Eiicycl. mélh.Vers. t. 3. p. 1146. u" 3o. * Desh. Coq. l'oss. de Paris, t. 2. p. G94. n° 17. pi. 91. f. i à 6. Habile. . . Fossile de Grignon. Mo» cabinet. Coquille courle, tnrbi- née, ventrue, un peu carénée à la base de sa spire. Columellc cal- leuse dans sa partie supérieure, et munie de cinq à six plis dont les deux inférieurs sont les plus grands. Celle coquille est assez épaisse. Longueur : 21 lignes et demie. i5. Volute ficuline. Voluta ficulina. Lamk. Ci) r, testa ovatO'turbinatây transversè striatd ; ultimo anfraclu spinis coronato; spirâ brevi, acutâ; labro crassliisculo, exliis marginato^ intîis striato, supernè arcuato- colitmellœ plicis infcrioribiis qua- tuor aiel quinque majorihus. Voluta ficulina. Aun. du Mus. vol. 17. p. 79. u° i5. [6] Var. testa depressiusculd; striis transversis ohsoletis. Voluta depressa. Ann. du Mus. vol. 479. u° 12. * Voluta depressa. Desh. Coq. foss.de Paris, t. 2. p, 688. n^g. pi. 93. f. 14. i5. Habite... Fossile des environs de Bordeaux, communiqué par M. Ko- drigues. Mon cabinet. Longueur ; près de 2 pouces. La var. [b] est un peu déprimée, surtout du côté de l'ouverture, et se trouve aux environs de Beauvais. 16. Volute rare-épine. Voluta ra/ ispi na.Lsinik. V, testa obovalà^ basi transversè sulcald; ultimo anfraclu superni spinis raris instructo; spirâ brevissimd, mucronald ; labro crass"^ marginato, intus striato; columelld callosâ, depressd, tripUcald. Encycl. pi; 384- f. 2, a. b. Volata rarispina. Ann. du Mus. vol. 17. p. 79. n° i6. * East. Fu^.s■. de Bord. p. 43. pi. 2. f. i. * Phil, Enum. Moll. SiciL p. 23i. * Desh. Encycl. métb.Vers. t. 3. p. 1146. n° 3i. * Desh. dans Lyell. i'^ édit. t. 3. pi. 2. f. i. * Broun. Léth. Geogn. t. a. p. 1107.pl. ^^.f. 40. (i) La variété de cette espèce constitue une espèce très dis- tincte propre aux epvirons de Paris, et que l'on ne rencontre pas dans les terrains de la Gironde. Lamarck avait d'abord distingué cette espèce, sous le nom de Depressa, dans les An- nales du Muséum. Nous l'avons rétablie dans notre ouvrage sur les fossiles des environs de Paris. VOLUTE. 421 Habite,.. Fossile des euvirous de Dax. Mon cabinet. Elle est ovoïde, et n'offre sur le sommet de son dernier tour que deux ou trois épines distantes. Spire très courte, presque nulle, ne présentant qu'une pointe très aiguë. Longueur: 17 lignes 3 quarts. 17. Volute à bourrelet. Voluta variculosa. Lamk. f^. testa oblongd, subfusiformi, lœvigatâ- varice marginale inter" dhmque donali notatd; plicis columellrp snbquaternis . Volula variculosa. Ann. du Mus. vol. r. |). 479- n° i3. et vol. 17. p. 79. n° 17. * Desh. Coq. foss de Paris, t. 2. p. yoî. \\° 28. pi, 94. f. 8. 9. * Desli. liiicycl, mélli.Ver.'i. 1. 3. p. 1147. n" 32. Habite, . , Fojsile de Griguon. Mon cabinet. Petite coquille, remar- quable par le bourrekt extérieur de son bord droit. Elle paraît lisse; mais quand on l'examine à la loupe, on voit qu'elle est fi- nement striée transversalement. Longueur : 7 lignes un quart. 18. Volute initréole, Voluta mitreola. Lamk. y. tes ta ovato-aculd, lœvi; labro inliis obsolète bidentato. Voluta mitreola. Aun. du Mus. vol. i. p. 479. 11° 14. et vol. 17. p, 80, n° 18. * Desh, Coq. foss. de Pari>. l. 2. p. 703. n° 2(). pi. 94 bis. f. 12 à 14. Habite. . . Fossile de Griguon. Cabinet de M, Defrauce. Longueur : à peine 9 millim. f 19. Volute antique. Foluta antiqua. Brod, V. testa ovato-fusiformi, costis magnis, longiîudinalibus, elevatis ; spird mediocri^ columelld qiiadriplicald. Brod. Zool. journ, t. 3. p. 234. pi. Supp. 19. Faujas. Mont, de St. -Pierre de Maëstricht, p. i37. pi. 20. f, i. 2. Habile... Fossile dans la craie supérieure de la montagne St.- Pierre, près Maëstricht. En comparant la figure donnée par Faujas à celle de M. Broderip, et en les rapprochant toutes deux de l'espèce même dont on n'a ordinairement que le moule, nous nous sommes assuré que les deux figures eu question, malgré leur différence, représentent néanmoins une même espèce. Celte coquille est allongée, fusiforme, et elle a un peu de l'appa- rence du Foluta Lamberti. Sa spire, courte et conique, com- mence par un gros mamelon obtus, lisse, tandis que sur les tours suivans on remarque des côtes longitudinales, élroiles, assez nom- breuses, qui s'élargissent et disparaissent insensiblement sur le 4aa HISTOIRE DES MOLLUSQUES. dos du dernier tour; ce dernier tour est lisse à la base, il s'at- ténue et se prolonge un peu à la manière des Fuseaux. ï-a colu- melle était assez épaisse, on le voit par la grandeur de l'impres- sion ([u'elle a laissée dans !e moule. Elle portait vers le milieu de sa longueur quatre plis proémiuens, écartés et inégaux. L'échantillon que nous avons de celte espèce a i3 cenlinièlres de long, et 60 millimètres de large; ceux de M. Kroderip sont un peu plus grands, mais ceux qu'a figurées Faujas auraient iS à 20 centimètres de longueur, s'ils étaient complets. f 20. Volute de Lambert. Voliita Lamberti. Sow. F. testa elongato—angustà j su/'fusiformi, lœv'igatd, apice obtusd • spirà conicd, elongatd ; anfractibiis convcxiuscuUs : ultimo basi subcanilaculato, attenuato, vix emarginato ; aperturâ ovato-an- gusld, ittrinqiiè angustatd; columelld lecld, quadriplicatd, Sow. Min. Conclu pi. 129. Parkiu. Org. rem. t. 3. p. 26.pl. 5. f. i3. Bast. Coq. Foss. de Bord. p. 40. n" i. Dujard. Touraine. p. 3oo. Habite... Fossile dans le crag d'Angleterre, les Faluns de la Tour- raine, ceux d'Angers, et aux environs de Dax et de Bordeaux. Belle espèce fossile qui, par sa forme générale , se rapproche du Foluta mageilanica de Lamarck; elle avoisine aussi le Foluta papUlaris de M. Sowerby ; mais elle reste distincte de toutes les espèces vivantes actuellement connues. Elle est allongée-étroite, ventrue dans le milieu, atténuée à ses extrémités. Sa spire. est assez allongée, conique, obtuse au sommet, et composée de cinq à six tours à peine convexes, dont !a suture est simple et superfi- cielle; le dernier tour s'atténue vers la base et se prolonge eu un canal, dont l'extrémité est à peine échancrée. Par sa terme gé- nérale, et surtout par le larcclère du canal terminal, cette co- quille se rapproche du Fasciolarla tulipa de Lamarck. L'ouver- ture est allongée, étroite, rétrécie à ses extrémités. Son bord droit est simple; il s'épaissit dans les vieux individus. Sa columelle est droite, et elle présente, daus le milieu, quatre plis subtrans- verses, dont l'un est presque elfacé et ne se voit bien que lorsque la coquille a été cassée. Les grands individus de celte espèce ont i5 à 16 centimètres de long, et 60 millimètres de large, •f" 21. Volute ventrue. Voluta ventricosa. Defrance. F, testa ovato-turbinatd, supcrnc ventricosa : spird brcv'i, aciimi- natd ; anfractibus convexis, longitiidinaliter costatis, supcrnc bi- VOLUTE. 4^3 fariàtn nodoso -spincsis ; ultîmo basi strîato ; aperttirâ ovalo- oblongâ ; cohimelld supernè rugoso-callosâ , in medio pUcis tenuibus instructâ. Desh. Coq. foss. de Paris, t. 2. p. 683. pi. 9a. f. 9. 10. Habite... Fossile de Parncs et Courlaguon. Nous avions d'abord pensé qu'il était nécessaire de réunir cette espèce à la Volute harpe, à titre de variété ; mais, ayant pu en examiner plusieurs individus, et un, entre autres, qui a conservé des traces de sa coloration, nous avons été convaincu de la né- cessité d'en faire une espèce, à laquelle nous avons conservé le nom que lui a donné M. Defrance, dans sa collection. Par ses caractères, cette Volute tient à-la-fois du Voluta harpa et du Depressa. Elle est ovale, ventrue. Sa spire, courte, est com- posée de cinq ou six tours, dont les deux ou trois premiers forment au sommet un petit mamelon cylindroïde ; les suivans très convexes, ornés de côtes longitudinales, étroites, régulières, tranchantes au sommet et divisées, à leur partie supérieure, en une double rangée de petits tubercules pointus ; le dernier tour est très grand, conique ; les côtes dontil est pourvu, très saillantes à sa partie supérieure, s'abaissent rapidement et disparaissent vers le tiers inférieur. Toute la base de la coquille est couverte de petits sillons obliques, presque égaux et également distans. L'ou- verture est assez grande, oblongue. La columelle, à peine exca- vée dans sa partie moyenne, est garnie, dans cet endroit, de cinq ou six plis très fins; l'inférieur seul est très gros. Dans les vieux individus, la partie supérieure de la columelle est revêtue d'une callosité ridée. Le bord droit est simple et traruchant. Les vestiges décoloration consistent en linéoles jaunâtres onduleuses, qui des- cendent à la base du dernier tour, entre chaque côte ; ces linéoles ressemblent à celles que l'on voit sur la Volute foudroyée. Dans la Volute harpe, dont nous avons aussi des individus avec les traces de l'ancienne coloration, elles consistent en un grand nom- bre de linéoles transverses, étroites, semblables à celles du Vo- luta spinosa. Cette espèce, assez rare, est longue deSo millim. et large de 87. i* 22. Volute changée. Fohita mut ata. Desh. F. testa ovato-oblongâ , teniii, Jragili, longitiidlnaliter costellatâ, ad basim tenue itriatâ ; spirâ brevi, acutâ ; anfractibus convexis, supernè obliqué depressis, ad peripheriam obsolète spinosis ; aper- turâ elongatd, angustâ ; columellâ rectd, obliqué triplicatà ; labro tenui, simpliei. 424 HISTOIRE DES MOLLUSQUES. Desh. Coq. Foss. de Paris, t. ■>.. p. 682. pi. 92. t'. i. 2, Habite... Fossile de Mary, ïancioii, Relz, Valmondois. On prendrait facilement cette coquille pour une variété modifiée de la Volute harpe; mais lorsqu'on Teludie avec toute l'attention convenable, on lui reconnaît bientôt des caractères particuliers que n'offre jamais l'espèce dont nous venons de parler. Celle-ci est oblonyue, éiroite, sa spire e^t courte et pointue; on y compte six à sept tours convexes, étroits, séjjarés par une suture formant un petit bourrelet que n'a jamais la Volute harpe. C'est au-des- sous de ce bourrelet que commence «ne dépression oblique, qui s'étend jusque vers le milieu des tours; il est limité, 'en dehors, par un angle obtus, se montrant particulièrement vers le sommet des côtes longitudinales : ces côtes, en nombre variable, selon les individus, se terminent à, cet angle supérieur par un tubercule pointu. Le dernier tour est très grand, subcylindracé, les côtes se prolongent jusque vers la base; elles sont remplacées, dans cet eiidroii, par des stries transverses, onduleuses et peu profon- des. L'ouverture est allongée, étroite. La columelle, à peine juflé- chie, présente vers le milieu trois plis très inégaux. Le bord droit est simple, un peu épaissi dans certains individus, et détaché, à sa partie supérieure, de rrivant-dernier tour, par une petileéchancrure assez profonde, placée à l'endroit où se termine le petit bourrelet des sutures. Il est assez rare de rencontrer entière cette espèce. Elle est longue de 60 millim., et large de 32. •f 23. Volute dégénérée. Voluta depauperata. Swains. V, testa ovato-oblongd, longitiidinaliter costatd^ hasi terme striatâj sphâ brevi, conicâ; anfractibus sttpernè depressis, tuberculis bre- l'ibits, acutis, coronatis. Sow. Min. Conch. pi. 396. f. 4. Desh. Coq. Foss. de Paris, t. 2. p. 684. pi. 92. f. 5. 6. Habite... Fossile de Valmondois, Mary, Tancrou et Barton, près de Londres. Petite coquille ovale-oblongue, ayant quelques rapports avec les jeunes individus de la Volute harpe, mais toujours bien distincte par des caractères particuliers. Sa spire est courte et conique, formée de sept à huit tours peu convexes, ayant la suture bordée par un petit bourrelet aplati ; ils sont déprimes à leur partie supé- rieure, ou mieux encore, creusés d'une petite gouttière trans- verse; c'est sur le bord extérieur de cette gouttière, que viennent se terminer, en un tubercule pointu, les côtes longitudinales ; ces VOLUTE. 425 côtes sont plus ou moins nombreuses, selon les individus, et dans quelques-uns elles sont presque effacées ; lisses à leur partie supé- rieure, elles sont traversées à la base du dernier tour par des stries fines et régulières. L'ouverture est allongée , étroite. La columelle, faiblement arquée, porte dans le milieu trois plis inégaux, et elle paraît dépourvue de bord gauche. Le bord droit est mince, tranchant et simple. Les grands individus de celte espèce, assez rare, sont longs de 40 millimètres, et larges de 20, f 24. Volute petite-bulbe. Voliita bulbula. Lamk.' f. testa ovato-subfus'iformi, lœvigatd • spird conicd, acuminatd, lirai; anfractlbus conre.tiusculis, primis tenue costellatis , apcr- turd oblongd; columetldin medloqnculri seu quinqueplicald; labro teinii, Lamk. Ann. du Mus. t. i. p. 478. n° 11. Fasciolaria bulbula. Defr. Dict. des Srien. Natur. t. 16. p. 97, Desh. Coq. Foss. de Paris, t. 2. p. 685. pi. 90. f. i3. 14. Habite... Fossile de Grignon, Courtagnon, Parnes. Coquille ovale-oblongue , apparlenant réellement aux Volutes et non aux Fasciolaires, comme l'a pensé M. Defrance. Sa spire est conoïde , peu allongée, pointue ; on y compte sept à huit tours étroits, à peine convexes, et dont les premiers sont ornés d'un réseau assez fin, formé par l'entre-croisement de petites côtes lon- gitudinales, étroites, et de stries fines et transverses. Tout le reste de la coquille est parfaitement lisse. Le dernier tour, ventru à sa partie supérieure, s'atténue insensiblement vers la base, où il se termine en une échancrure large et peu profonde. L'ouverture est ovale- oblongue. La columelle, presque droite, paraît n'avoir que deux plis vers le milieu de sa longueur ; mais si on la regarde oblique- ment, ou mieux encore, si l'on a cassé le bord droit, on voit que ces deux premiers plis sont accompagnés de deux ou trois autres beaucoup plus fins. Le bord droit est simple, mince et tran- chant . Celte espèce est peu variable. On en voit quelques individus un peu plus ventrus. Les plus grands ont 60 millimètres de long, et 3o de large. •f 25. Volute linéolée. Voliita lineolata. Desh. P'. testa ovato-clavatd^ pjruliformi ; spird brevi, acutd ; anfrac- tibus convexis, primis longitudinaliter costellatis, alteris lœvigatis .• ultimo supernè ventricoso, ad basîm attenuato subcaudato, lineolis rubescenlibtis , transversis, numerosis, regidaribus^ ornato ; aper- 4a6 HISTOIRE DES MOLLUSQUES. tiirâ ovatâ; columellâ rectâ in medio triplicalâ- labro tcnuhsimOj s'impUci. Desh. Coq. Foss. de Paris, t. 2. p. 686. pi. 92. f. 11. 12. Habite... Fossile de Parues et Muucliy, Il y a beaucoup de ressemblance entre celte coquille et la Bulbi- forme. Cependant ces deux espèces se reconnaissent très bien, et elles se distingueraient non moins facilement quand même celle- ci n'aurait conserve, comme l'autre, aucune trace de colo- ration. Par sa lorme, cette coquille se rapproche des Pyrules de la section des Ficoïdes. Elle est ovale-oblongue, à spire pointue et propor- tionnellement plus étroite que dans les autres espèces de la même forme. Cette spire est composée de six à sept tours convexes, étroits ; les premiers sont ornés de petites côtes longitudinales très serrées, traversées à leur partie supérieure par quelques stries; cescôles disparaissent rapidement sur les derniers tours, et elles sont remplacées par une double série de tubercules très petits, placés à la partie moyenne et supérieure des tours. Le dernier tour est très grand, ventru supérieurement, et prolongé à la base en un canal large et court , que termine une échancrure large et peu profonde; toute la surface de ce tour est lisse, et elle est ornée d'un grand nombie de linéoles transverses, d'un louge ocracé, étroites, régulières, et également distanies. L'ouverture est ovale-oblongue, La c.olumelle est droite, pointue à son extrémité ; elle ne semble avoir de bord gauche qu'à sa partie supérieure, où elle est revêtue d'une callosité large et peu épaisse ; vers le milieu de sa longueur, on remarque trois plis très obliques, minces et distans. Le bord droit est mince, simple et tranchant. Cette coquille est assez rare. Les grands individus ont 55 millim. de long, et 29 de large. \ 26. Volute strombiforme. Voluta strombiformis. Desh. V, testa ovato-turbinatâ, magnâ, lœvigatâ ; spirâ brevi, conicâ; anfractibus subplaiiis^ anguslis; idtimo supernc tubcrcuUs cras- sis long'msculis coronato ; aperturâ oblongà, subquadrUaterâ ; columellâ in medio triplicatâ ^ basi callosd ; labro tenui, supernè profundii emarginato. Desh. Coq. foss. de Paris, t. a. p. 687. pi. 92. f. i3. 14. Habite... Fossile de Valmondois et Mary. Grande et belle espèce, que l'on peut comparer, pour sa forme ex- térieure, au Foluta brasiliana, en supposant cette dernière moins ventrue. Elle est allongée, turbinoïde, et a aussi quelque res- VOLUTE. 4^7 semblance avec certains Stiombe«. Sa spire est Uès courte et co- niiiiie, obtuse au sommet. On y compte cinq tours étroits «t aplatis, lisses, dont le dernier, subanguleux à sa circonférence, est couronné supérieurement par sept ou huit gros tubercules co- niques, subtriaugulaires, obtus au sommet, plus ou moins al- longés, selon les individus; toute la partie intérieure de ce der- nier tour est lisse; il s'atténue à la base, et se termine en une large échancrure peu profonde. L'ouverture est très ample, al- longée, subquadrangulaire. La columelle, presque droite , est pourvue dans le milieu de trois gros plis inégaux et obliques. Le bord gauche s'étale sur toute la surface inférieure du dernier tour, et dans les vieux individus il s'épaissit en une large callo- sité, à bords saillans, comparable à celle du Volula rarîspina^ que l'on trouve aux environs de Bordeaux. Le bord droit est simple, peu épais; à sa partie supérieure il forme un angle cor- respondant à la rangée de tubercules, et il se détache de l'avant- dernier tour par une échancrure assez large et profonde, com- parable à celle du Voluta proboscidalis, par exemple, et de quel- ques autres espèces analogues. Dans les localités où se trouve cette Volute, toutes les coquilles sont roulées et fatiguées : celle-ci l'est également, et nous n'avons encore vu aucun individu dans cet état de fraîcheur qui rend si remarquables les coquilles fossiles du bassin de Paris. Les grands individus de cette belle et rare espèce ont gS millimètres de long, et 57 de large. f 27. Volute athlète. Voluta athleta. Sow. F. testa ovato-turbinatâ, muricoideà; spi'râ conicâ, acuminald; an- fractibus superioribus longitudinallter costellatis, transverslm de- pressis : ullimo anfractu supernè spinis longiusculis coronato, ad baslm obsolète striato ; aperturâ elongato-angustâ ; columelld tripUcatâ, supernà callosd ; labro tenui, simpUci. Strombus athleta. Brmd.Yoss. Hant.pl. 5.f, 66. Foliita athleta. Sow. Min, Conch.pl. 396. f. i. 2. 3. Desh. Coq. foss. de Paris, p. 689.pl. 93. f. 12. i3. Habite... Foss. de Monneville,Houdan et deBarton, près de Londres. Par sa forme, cette espèce a quelque ressemblance avec certaines Pyrules : Pyrula vespertilio^ par exemple. Elle est ovale-turbi- noide. Sa spire est courte, conique et pointue, composée de sept à huit tours, dont les deux ou trois premiers forment un petit mamelon lisse, tandis que les deux ou trois suivans sont chargés de petites côtes longitudinales, divisées à leur sommet par une dé- 428 mSTOlIlE DES MOLLUSQUES. pression transverse, des bords de laquelle le sommet des cotes s'élève en petites épines ; les côtes disparaissent dans presque tous les individus vers l'avanl-dernier tour, et elles sont remplacées par une série de tubercules spiniformes, plus ou moins allongés, selon les individus. Le dernier lour est conoïde ; il est lisse, si ce n'est à sa base, où l'ou remarque quelques stries obsolètes trans- verses. L'ouverture est allongée, étroite. La columelle est revêtue à sa spire supérieure d'une large callosité lisse; à sa partie moyenne, qui est un peu renflée, on trouve trois ou quatre plis inégaux très oblique?. Le bord droit est mince et tranchant, et simple dans toute son étendue. Le plus grand individu que nous u) ous vu aux environs de Paris est long de 5o millimètres, et large de 43, en y comprenant la lon- gueur des épines. Les individus que l'on trouve eu Angleterre sont plus grands. -j- 28. Volute étroite. Voluta angusta. Desh. f^. testa eloitgato-subfusiformi , angustd ; spirâ acinninatâj costato- nodulosd ; anfrnctibus convcxluscidis, sxipernv, tcnuissimc .■■Iriatis : ultinio spirâ subœquali, supcrnc nodidoso, adbasim hcv'igato; aper- turà elongatà, angustd; columcUd recld, obscure tr'iplicatd. Desh. Coq. Foss. de de Paris, t. a. p. 697.pl. 94.1". 5. 6. Habite... Fossile de. Kélheuil, Guise-Lamothe, Soissons. On prendrait cette espèce pour une Mitre, si on la jugeait d'après sa forme extérieure ; mais les plis de la columelle ne laissent aucun doutej ils ont bien tous les caractères de ceux des Vo- lutes. Celte coquille est très allongée, très étroite : elle a une res- semblance éloignée avec le Foluta muricina, et peut-être trou- vera-t-on, par la suite, des variétés qui permettront de réunir ce que nous regaidons aujourd'hui comme deux espèces distinctes. La spire, allougée, très pointue, est presque aussi grande que le der- nier tour : elle est formée de dix à onze tours peu convexes, assez larges, sur lesquels s'élèvent huit à dix côtes longitudinales peu saillantes, prolongées vers le milieu de chaque tour eu un gros tubercule obtus, comprimé latéralement et très court ; à leur partie supéiieure les tours sont ornés de stries transverses extrê- mement fines; le dernier tour est atténué à son extrémité, et ter- miné en une échancrure assez large et peu profonde. L'ouverture est étroite, à bords parallèles. La columelle est presque droite, et l'on n'y voit facilement qu'un seul pli; on n'aperçoit les deux autres que lorsque le bord droit a été cassé. Ce bord droit est simple, mince, fragile et anguleux à sa partie supérieure. VOLUTE. 429 Celte coquille, assez commune, est longue de 67 millimètres, et large de 24. f 29. Volute toriileuse. Foluta torulosa. Desh. V. testa eloiigato-angitstd, longitudinaliter costatd; costls simpli- cibuSj angustls ; spird acuminatâ; anfractibits convexiiisculu : ultimo spird longiore ^ basi contorto , tenue striato; aperlurd angustd ; columelld obscure triplicatd ; labro simplici incras- sato. Desh. Coq. Foss. de Paris, t. 2. p. 699. pi. 91. f. 12 à i5. Habite... Fossile de Parues et de Mouchy, Belle espèce de Volute, que nous prenions d'abord pour le Voluta costaria de Lamark, mais qui en est constamment et parfaitement distincte. Cette coquille est allongée, étroite, subfusiforme, à spire longue et pointue, presque aussi longue que le dernier tour, compo- sée, dans les grands individus, de huit à neuf tours à peine convexes, sur lesquels sont disposées régulièrement neuf à dix côtes étroites, convexes, simples, droites, non courbées dans leur longueur, et se correspondant quelquefois d'un tour à l'autre, de manière à rendre la coquille régulièrement polygone. Quelques stries d'ac- croissement se remarquent entre les côtes, et l'on voit, à la base du dernier tour, un petit nombre de stries transverses très fines ; tout le reste de la surface i st parfaitement lisse. La base du dernier tour est un peu prolongée, contournée, et terminée par une échan- crure large et peu profonde. L'ouverture est allongée, étroite. La columelle, presque droite, présente vers la base trois plis obli- ques, très inégaux, et elle est accompagnée d'un bord gauche très mince, mais assez large. Le bord droit est épais, renversé en dehors et simple dans toute son étendue. Les grands individus dé cette espèce, assez rare, ont 65 millimètres de long, et 24 de large. •j- 3o. Volute de Brander. Voluta BranderL Defr. V. testa ovttto-oblongdj glanciiformi, longitudinaUler costatd ; costls crassis, convexis-, spira acuminatâ; an^ractibus convexiusculis^ supernè submarginatis; aperturd elongatd^ angustd ^ columelld triplicatd^ aliquandb rugis transversalibus instructd ; labro incras- sato^ simplici. Desh. Coq. Foss. de Paris, p. 701. pi. 90. f. i5. 16. Habile... Fossile de Monneville, Valmondois. Cette Volute a beaucoup de ressemblance avec le Voluta liarpula.l.Wti s'en distingueau premier aspect par ses grosses côtes longitudinales, beaucoup moins nombreuses sur chaque tour que dans l'espèce 43ô HISTOIRE DES MOLLUSQUES. que nous venons de citer. Elle est ovale-oblongue, atténuée à ses extrémités. La spire est assez allongée; on y compte sept à huit tours à peine convexes, nelteraeut séparés par un petit aplatisse- ment à leur partie supérieure; ses côtes sont simples, épaisses et à peine obliques ; sur la base du dernier tour elles sont traversées par quelques stries onduleuses. L'ouverture est très étroite. La columelle, garnie par un bord gauche assez épais, présente à la base trois gros plis presque transverses, et au-dessus d'eux un assez grand nombre de rides transverses, simulant des plis coiuaiellai- res. Le bord droit est fort épaissi à l'intérieur ; il est simple dans toute sa longueur. Nous avons vu un individu sur lequel existent encore quelques traces de coloration : elles consistent, sur le der- nier tour, en trois zones transverses, formées chacune de quatre ou cinq linéoles lapprochées, de couleur de rouille. Peut-être que leFoluta costala de M.Sowerby (Min. Conch. pi. 290. t. i. 2, 4) est de la même espèce que celle-ci; mais nous n'osons l'affirmer, n'ayant , pour nous guider, qu'une figure qui nous paraît mé- diocre. Les grands individus de celte espèce ont 38 millimètres de long, et 19 de large. ■\ 3i. Volute tourelle. F^ohitn perfusa. Swa'ms. F. testa elongato-nngustd, longitiidlnaliter et regulariter costatâ ; cost'is simplicihus; spiid elongalo-conicà; aplce papillari ; anfrac- îihus convexiusculis, supernè subdepressis^ striads ; striis punct'i- culatis; aperturâ elongato-angiistd ; labro simplici ; columellâ in medio bipUcatd. Swains. Zool. Illust. 2^ série, t. 2. pi. 53. f. 2. Habite... Fossile de Courtagnon. Cette espèce est intermédiaire tntre les dernières variétés du Foluta muricina de Lamarck et notre Foluta turgidula. Elle est allongée, étroite, sa spire régulièrement conique, est presque aussi longue que l'ouverture. Celte spire commence par un pelil mamelon lisse; c'est au quatrième tour que commencent les côtes longitudinales qui se continuent sur tout le reste de la coquille. Ces côtes sont assez nombreuses, simples, à peine contournées dans leur lon- gueur; elles sont obtuses, peu épaisses et, dans quelques indivi- dus, elles ont une tendance à se prolonger en tubercules vers le sommet du dernier tour. Ce dernier tour s'atténue à sa base, où il se termine en une échancrure peu profonde. L'ouverture est allon- gée, étroite. Le bord droit est simple; il s'épaissit et se renverse en dehors, dans les vieux individus. La columelle est un peu sail- VOLUTE. 43 I lante dans le milieu, et c'est sur cette portion proéminente que se voient les deux plis qu'elle porte. Outre les accidcns dont nous avons parlé, on remarque encore sur les individus bien frais, des stries transverses , fines , profondément ponctuées sur le sommet des tours. Cette coquille, assez, rare, a 85 millimètres de long, et 35 de large, f 32. Volute papillaire. Volata papillaris , Borson. V. testa ovato-ohlongd, lœvigatà, l'cl transverslm obsolète stiiatâ ; spirâ aciitâ ; anfractibus primls longttiidinaliter pltcatis, alleris lœvigatis; aperturà ovato-angustâ, utrinquè attenuatd, basi sube- marginatâ ; columcllâ arctiatd, biplicatd. Borson. Oryct. Pedem. p. 26. n° a. pi. i. f. 8. Vohita magorum. Pusch. Pod. pi. ii. f. 2. p. ii'j exclus, synO' nymla. Habite... Fossile de Dax, et de la Superga, près Turin. M. Borson avait donné le nom de Papilùaris h cette coquille, long- temps avant que M. Sowerby appliquât ce même nom à une es- pèce vivante très différente de celle-ci ; l'espèce de M, Sowerby devra donc recevoir un antre nom. Cette coquille fossile a un peu l'aspect d'une Mitre. Elle est ovaie- oblongue. Sa spire est conique et pointue. On y compte sept à huit tours médiocrement convexes, dont les premiers sont plissés longitudinalenient, tandis que les derniers sont euiièrement lisses. Dans quelques individus, on remarque des stries Irans- verses, qui paraissent dues plutôt à la coloration, car elles ne sont point enfoncées. L'ouverture est petite et étroite; elle est atténuée à ses extrémités : son bord droit est épais et simple. Lacolumeile est médiocrement arquée dans sa longueur; vers la base, elle présente deux plis très obtus, et au-dessus d'eux, quelques rides transverses. Cette espèce, assez rare, a 40 millimètres de long, et 18 de large. j 33. Volute simple. Fohita siinplex, Desh. V. testa elongato-angustâ, lavigatâ, basi obsoltti slrlatd; spirâ co- nicdf acuminatd ■ anfractibus convexiiiscuîis, primis costellatis; aperturd aiigustdj coliimellà recta, basi triplicaid; lalro simp/ici intîts incrassato. Desh. Coq. foss. de Paris, t. 2. p. 704. pi. 94, f. 12. i3. Habite... Fossile de Betz. Nous devons la connaissance de celte espèce à M. Lajoye qui en a fait la découverte dans la localité que nous venons de citer, Cette co- 432 HISTOIRE DES MOLLUSQUES. quille a Leaucoup de ressemblance avec oerlaines Mitres, et on pourrait la prendre pour une variété de la Mitre labralule, si l'on ne faisait attention aux plis de sa columelle. Celte coquille est al- longée, étroite. Sa spire, un peu plus courte que le dernier tour, est formée de sept tours à peine convexes, dont les trois ou quatre premiers sont garnis de petites côtes longitudinales peu saillantes et courbées. Tout le reste de la coquille est lisse, si ce n'est la basedu dernier tour, où l'on remarque quelques stries transverses, obsolètes. L'ouverture est étroite, allongée. La columelle, droite, est garnie à la hase de trois plis obliques et inégaux, et dans le reste de son étenduej de petites rides transverses comparables à celles du Volula mtisica et d'autres espèces. Le bord gauche est étroit et peu épais. Le bord droit est simple et épaissi à l'intérieur. Celte espèce, dont nous n'avons vu qu'un seul individu, parait très rare. Elle est longue de 89 millimètres, et large de iG. MAlR.GlNEJjJ.lE. (Margiiiella.) Coquille ovale-oblongue, lisse, à spire courte, et à bord droit garni d'un bourrelet en dehors. Base de l'ouverture à peine ëchancrée. Des plis à la columelle, presque égaux. Testa oi^ato-oblonga, lœvis; spira brebis ; lahrum extiis varice marginatnm. Aperturœ hasis suhemarginaia. Colu- inella plicata : plicis suhœquaUhus. Observations. — Les Margiiielies sont des coquilles généra- lement lisses, polies, munies la plupart d'assez belles couleurs, et remarquables par le boiu'relet ou le rebord saillant qui gar- nit à l'extérieur le bord droit de leur ouverture. Elles tiennent de très près aux Volutes par leurs rapports; mais leur colu- melle n'en offre point réellement les caractères, et bien moins encore ceux des Mitres. D'ailleurs leur ouverture occupe pres- que toute la longueur de la coquille, leur spire étant fort courte, quelquefois même presque nulle. Linné les rapportait à son genre Foluta; mais il est évident qu'elles constituent un genre très particulier, tant par leur forme singulière, que par l'état des plis de leur columelle, et enfin parce que la base de leur ouverture est à peine écliancrée. Les Margiuelles habitent dans les mers des pays chauds; et dt-jà l'on en connaît un assez MARGINELT.E. 433 grand nombre d'espèces, parmi lesquelles celles qui n'ont pres- que plus de spire semblent faire une transition naturelle à notre famille des Enroulées. L'animal des Marginelles est un trachélipode à deux tenta- cules pointus, (]ui portent les yeux près de leur base extérieure, et à un tube cylindrique se prolongeant obliquement au-dessus de la tête, formé par un repli du manteau, et qui sert à faire arri- ver l'eau aux branchies. Son disque ventral dépasse postérieu- rement la coquille. Point d'opercule. Depuis la création du genre Marginelle par Lamarck, il sem- blait qu'il ne devait éprouver aucun changement, soit dans sa composition, soit dans ses rapports avec ses genres circonvoi- sins. Il n'en a pas été ainsi, et cependant rien ne justifie les chan- gemens que l'on a proposés. Linné, comme on le sait, rapportait une partie des Margi- nelKs à son genre Bulle; une autre partie, et c'est la plus con- sidérable, à son genre Volute. Dès ses premières classifications, Lamarck rassembla sous un même caractère les espèces qui étaient alors connues, et son genre très naturel a été assez gé- néralement adopté. Cependant nous devons faire remarquer que plusieurs auteurs, attachés à la lettre de Linné, ont conserve- ces coquilles parmi les Volutes, tandis que d'autres, tels que M. Schumacher, par exemple, ont démembré le genre en deux autres {Byalina et Persicida)^ et un peu plus tard, M, Risso en détachait un petit genre sous le nom iVErato. Lamarck lui- même, se fondant sur un caractère incomplètement observé, avait proposé pour des coquilles analogues aux Marginelles, son petit genre Volvaire, dont les rapports, d'abord incertains, ont été enfin fixés dans cet ouvrage. A cette courte histoire des mo- difications apportées au genre Marginelle, nous devons ajouter que, quelques années avant la publication des premiers travaux de Lamarck, Humphrey avait indique le genre Marginelle dans le catalogue de la collection de Galonnés, sous le nom de Cucu- mis. Mais, comme on le sait, ni M. Humphrey ni Lamarck ne senties créateurs du genre: Adanson l'avait crée bien caracté- risé, dans son Voyage au Sénégal, sous le nom de Porcellana. Parmi les genres que nous venons' de mentionner, il en est quelques-uns qui ne méritent aucun examen. C'est amsi que Tome X, 28 434 HISTOIRB DES MOLLUSQUES. le genre Hyalina de M. Schumacher, correspondant au genre "Volvaire de Lamarck, n'a pas besoin d'être autrement men- tionne; le genre Pcrsicula du même auteur, destiné aux espèces de Marginelles, dont la spire est entièrement cachée, n'a pas besoin d'être examiné non plus, puisqu'il suflit d'avoir sous les yeux un petit nombre d'espèces des Marginelles, pour voir que ces deux groupes se lient de la manière la plus intime. Pour M. Schumacher, le genre Marginelle est réduit à celle des es- pèces dont la spire est saillante. Quant au genre Erato de M. Risso, adopté par plusieurs zoologistes, il mérite d'être examiné avec plus d'attention, et cet examen nous conduit à le réunir aux Marginelles. En effet, lorsque l'on a sous les yeux des espèces qui appartiennent à ce petit groupe, on leur trouve un cachet particulier : ce sont des coquilles pyriformes, à spire très courte, ayant l'ouverture très étroite, à bords presque pa- rallèles, la columelle droite portant quelques petits plis à la base ; l'ouverture a les bords dentelés de chaque côté, à la manière des Porcelaines; du reste, la coquille est lisse et polie, comme dans les Marginelles, et l'ouverture est également garnie d'un bourrelet marginal. La seule différence qu'il y aurait entre les Eratos et les Marginelles proprement dites, consisterait princi- palement en ce que, dans les unes, il n'y a pas de dentelure sur les bords columellaires, tandis qu'il en existe dans les autres. Mais ce caractère n'a pas une valeur considérable, car il y a des espèces fossiles chez lesquelles ces dentelures n'existent pas. Pour nous^ le genre Erato a besoin d'être confirmé par l'observation de l'animal, avant d'être définitivement adopté, et nous le considérons comme un petit groupe de Marginelles qui sert d'un point de liaison de plus, entre ce genre et les Por- celaines. Les détails que Lamarck a donnés sur l'animal des Margi- nelles sont empruntés à Adanson : c'est là , au reste , que tous les naturalistes les ont puisés, puisque Adanson est le seul qui, jusqu'à présent, ait donné la description de la figure d'une es- pèce de ce genre. Nous avons eu occasion, pendant notre séjour sur les bords de la Méditerranée, d'observer vivantes plusieurs espèces de Marginelles. Ce sont, en général, des animaux ornés des plus vives couleurs; ils rampent sur un pied large, mince, MÂRGINELLE. 435 qui déborde la coquille dans presque toute sa circonférence, mais principalement en arrière. Comme dans les Porcelaines, le manteau a deux lobes qui se relèvent sur la coquille et la re- couvrent jiresque entièrement, si ce n'est au milieu du dos, où elle reste à découvert dans un espace généralement étroit. La tète est aplatie, petite ; elle porte en avant une paire de tenta- cules coniques, assez courts, en arrière desquels sont placés les yeux. Ces yeux sont sessiles ou à peine proéminens; ils ne sont point sur les côtés, comme dans la plupart des autres mollusques, mais ils sont tout-à-fait en dessus. A sa partie an- térieure, le manteau se prolonge en un petit tube charnu très court, cylindracé, et qui porte l'eau sur les organes de îa respi- ralion. Dans quelques espèces, le manteau_, renversé sur le des- sus de la coquille, est orné de petits tubercules saillans, com- parables à ceux des Porcelaines. Les Marginelles sont nombreuses, et vivent particulièrement dans les mers des pays les plus chauds; on en compte au moins 80 espèces répandues dans les collections, et 25 à 3o à l'élat fossile. Ces dernières sont propres aux terrains tertiaires. ESPÈCES. [a] Spire saillante. I. Marginelle neigeuse. Marginella glabeUa. Lamk. M. testa ovato-ohlongà^ griseo-fulvd ^ zonis rufo-rubentihus cincld, maculis minimis albis adspersâ- spbâ brève conicd, apice obtusâ; columellà quadriplicatd. Voluta glabcUa. Lin. Syst; nat. éd. 12. p. 11 89. Gmel. p. 3445. n°32. Lister. Conch. t. 818. f. 2g. Klein. Osir. t. 5. f. 92. Adaus. Seneg. pi. 4. f. i. la Porcelaine. Knorr.Vergn. 4. t. 21. f. 3. Martini. Conch. 2.1. 42. f. 429. Encycl. pi. 377. f, 6. a. b. * Voluta glabclla. Born, Mus. p. 221. * Ici. Schrot. Eiul, t. i. p. 21 3. n" 16, * Id, Dillw. Cat. t. I. p. 529. n" 65. * Id, Wood. Ind. Test. pi. 20. f. 64. 28. 436 HISTOIRE DES MOLLUSQUES. * Sow, Gener. of Sliells. f. i, * Reeve. Conch. Syst. t. a. p. aSo. pi. 378. f. i. * Mus. GoUw. pi. aS. f. 171. a. b. 172, a. b. * Voltita glabella. Lin. Sysl. nat. éd. 10, p. 730. * Lin. Mus. Ulric. p. 5y4. * Guall. Ind. Test. pi. a3. f. L. * Roissy. Buf. Moll. t. 6. p. 8. n» r. * Schum. Nouv. Sysl. p. 2 35. * Desh. Encycl. mcih.Vers. t. 2. p. 409. n° r. * Kiener. Spec. des Coq. p. 6. n" 5. pi. i . f. i. 2. Habite les mers du Sénégal et celles des Antilles. Mon cabinet. Pelle espèce, très distiucte, et dont on trouve peu de bonnes figures. Limbe interne du bord droit crénelé. Long. : 16 lignes et demie. 2. Marginelle rayonnee. Marglnella radiata. Laink. (1) M, testa ovato~ohlongâ, alhidâ, strigis luteo-rufis longitiidinalikiis angustis undulatis crebris radiatïm pictà; spïrd brève conicd, ob- tuse; columellâ quadripUcatâ; labro intiis lœvi, Voluta zébra. Leach. Miscell. Zooi. i. t. 12. f. i. * Foluta zébra, Wood. Ind. Test. pi. 21. f. 164. * Id. Swains. Exot. Conch. pi. 44. * Id. DiUw. Cat. t. I. p. 570. n" 167. * Mitra zébra. Kiister. Conch. Cab. p. 74. n° 5o. pi. 11. f. 6. 7. * Voluta radiata. Kiener. Spec. des Coq. p. 58. n° 4y. pi 43. f. 2. * Desh. Encycl. méth.Vers. t. 2. p. 410. n° 3. Habite. . . Communiquée parM. Alex. Macleay. Mou cabinet, lîelle coquille, d'une forme semblable à celle de la précédente, mais très différente par sa coloration et par l'intérieur de son bord droit. Longueur ; 19 lignes. 3. Marginelle nubéculée. Margùiella nuheculata, h. (2) M. testa ovato-oblongâ, subturbinatâ, albidâ^ JlammtiHs longitudi- nalibus undatis pallidè fulvis uno latere nigrinis; idthno anfractu snperiiis obtuse angidato; spird brève conicd, obtusiusculd; colu- mellâ quadriplicatd; labro intiis lœvi. (i) Nous pensons, avec la plupart des conchyliologues, que cette espèce est une Volute. Quel que soit, au reste, le genre où on la place, on doit lui rendre son premier noiii spécifique de Foluta zébra .^ que lui donna Leach avant Lamarck. (2) Gronovius le prenjier ayant donné le nom de Voluta py- rum à cette espèce, elle devra reprendre cette dénomination MARGINEIiLE. 4^7 Lister. Couch. l. 8i8. f. 32. Martini. Couch. 2. t. 42. f. 434- 4^5. Encycl. pi. 377. f. 2. a. b. * Klein. ïentam. Oslrac. pi. 5.f, 92. * Knorr. Vergu. t. 5. pi. 2 3. f. 3. * Voluta.picta, DiUw. Cat. t. i. p. Sag. 11° 66. * Id. Wood. lod. Test. pi. 94, 20. f. 65. * Reeve. Couch. Syst. t. 2. p. 249. P'- 277* f- 4. * Kiener, Spec. des Coq. p. 8. u° 7. pi. 1. f. 3. * Voliita pyrum.GïonQ\.'LQO^h. ^. 298. n° i3i8. pi. 19. f.i3.i4. * Desh. Encycl. méth. Vers. t. a. p. 410. n° 2. Habite. . . Mon cabinet. Elle est très distincte du M. glabella par l'angle obtus de sou dernier tour, par le limbe interne de son bord droit qui est lisse, et sa coloration. Long. : 14 lignes 3 quarts. 4. Marginelle bleuâtre. Marginella cœrulescens. Lamk. (i) M. testa ovato-oblongâ^ albido-cœrutescente; spirâ brevi, subacutd- labro intits castaneo, margine interiore lœvigato; columellâ qua— driplicatd. Lister. Conch. t. 817. f. 28. Adans. Seneg. pi. 4. f. 3. l'Egouen. Martini. Conch. 2. t. 4. f, 422. 423. Voluta prunum. Gmel. p. 3446. n° 33. Encycl. pi. 376. f. 8. a. b. * Crouch. Lamk. Conch. pi. 19. f. i3. * Voluta prunum. Dillw. Cat. t. i. p. 53o. n° 69. * Id. Wood. Ind. Test. pi. 20. f. 68. * Desh. Encycl. mélh.Vers. t. 2. p. 411. n° 5. * Kiener. Spec. des Coq. p. i3. u» 16. pi. i. f. 4. Habite l'Océan Atlantique, sur les côtes de l'île de Gorée. Mon ca- binet. Elle est quelquefois un peu zonée, et toujours sans taches. Longueur : i5 lignes. 5. Marginelle cxnc^-^Ms.Marginella quinqueplicnta. Ijzmk. M. testa ovato-oblongâ, squalidè albidâ; immaculatd; spird bre.vissi- mà, apice obtusiusculdj plicis cclumellœ quinis; labro intus lœvi. dans nos catalogues, et y être inscrite sous le nom de Marginella pyrum. (1) Le nom que Lamarck donne à ceste espèce devra être également changé, puisque déjà elle avait été nommée Voluta prunum par Gmélin. 438 ÎIISTOIRE ntîS MOLLUSQUES. Eucycl. pi. :)7G. f. 4. a. b. * Desli. Eiicycl. méili. Vers. t. 2. ji 410. n° 4. * Schub. etWagn. Suiipl. à Cbemn. p, 91. pi. 2?.5. f, 4008. 4009. * Kainnierer. Rudolst. Cab. pi. J. 1'. 4. 5. * Kiener. Spec. des Coq. p. i3. n" 17. pi. s. f. 5. Habile... Mon cabitiet. Le bourrelet de son bord droit est fort éjiais. Longueur : 14 ligues. 6. Marginelle galonnée. Marginella limbata. Lamk. 31. testa ovato-oblongâ ^ alhidâj stiigis loiigilndinaUhus angustis un- datis pallidè liitcis iineatdtij}ird brève conicà; labro intlis crenalo, cxlùs l'arice transversîm tineato : îineoUs rufo- fuscis; columellà quadriplicatd. Encycl. pi. 376. f. 2. a. b. * Kiener. Spec. des Coq. p. 9. n" 10, pi. 2. f. 6. * Mus. Gottv. pi. 25. f. 169 à — h. Habite... Mon cabinet. Espèce bien reniarquable parles caractères de son bord droit. Le sommet de sa spire est un peu obtus. Lon- gueur : II lignes 3 quarts. 7. Marginelle rose. Marginella rosea. Lamk. M. testa ovatâ, alho roseoque tesscllatd; spirâ conoideâ, ohtusdj la- bro intîts lœvi, exius ^varice transversîm ruhro-Uneato; columelld quadriplicatd. * Desh. Encycl. mélb.Vers. t. 2. p. 4ii. n° 6. * Kiener. Spec. des Coq. p. 8. n° 8. pi. 2. f. 9. Habite... Mon cabinet. Espèce fort jolie, parquetée de rose et de blanc, particulièrement sur le milieu de son dernier four, où son parquetage imite celui dun damier. Long. : 10 lignes et demie. 8. Marginelle bifasciée. Marginella hifasciala. Lamk. M. testa ovato-oblongd, nitidd, antcrilis loDgitudiiiallter costulald^ griseo-ftdvd , fasciis duabus fuscescentibus cinctâ; punctis nigrinis per séries transversas disposilis; spird cxsertiusculd; labro inlîis cren'ato; columelld quadriplicatd . An Martini. Conch. 2. t. 42. f. 43i.^ Encycl. pi. 077. f. 8. a. b. * Roissy. Ruf. MoU. t. 6. pi. 57. f. 2. * Desh. Eucycl. mélb.Vers. t. 2. p. 411. n° 7. * Kiener. Spec. des Coq. p. 4. u° 2. pi. 2. f. 8. Habite les mers du Sénégal. Mon cabinet. Petite coquille, singulière par les côtes lor)gitudinales de sa partie antérieure, cl par ses points noirâtres disposés en lignes transverses. Ses deux fascies sont subjnterronipues et distantes. Longueur : près de 11 lignes. MARGINELLE. 4^9 9. Marginelle féveroUe. Marginella faha, Lamk. M, testa ovatO'ollongâ, antenîts longitudinaliter costulatâ, aîb'idâ, juho-nehulalày nigro-punrtatâ : punctîs sœpiîis oblongis, pcr sé- ries transversas longititdinalesque digcstis;spird exsertiusculâ; la- hro intiis cremdato; columeltâ quadriplicatâ. Voluta faba. Lin. Syst. nat. éd.12. p. 1189. Gmél. p. 3445. n° 3i. Petiv. Gaz. t. 10. f. 5. Gualt. Test. t. 28. fig. Q. Adans. Seneg. pi. 4. f. 2. le Narel. Knorr.Vergn, 4- 1- i?- f- 6. Martini. Conch. 2. t. 42. f. 432. 433. Eiicycl. pi. 377. f. I. a. b, * T'olnta faba. Diilw. Cat. t. i. p. SaS. n" 63. * Klainv. Malac. pi. 3o. f. 5. * Wood. Ind. Test. pi. 20. f. 63. * Desh. Encycl, inéth.Vers. t. 2. p. 412. n° 8. * Kiener. Spec. des Coq. p. 3. n" i. pi. 2. f. 7. * Mus. Gollv. pi. 25. f. 1*70. a. b. c. d. e. * Voluta faba. Lin. Syst. nat. éd. lo. p. 730. * M. bifasciata. Sow. tankar. Cat. pi. 2. f. 3. 4. * Koissy. Buf. Moll. t. 6. p. 9. n° 2. * Voluta faba. Born. Mus. p. 221. * Id. Schrot. Einl. t. i. p. 212. n° i5. Habile les mers du Sénégal. Moh cabinet. Elle est distincte de la précédente par son défaut de fascies, et ses points la plupart oblongs. Longueur : 1 1 lignes. 10. Marginelle orangée. Marginella aiirantia. Lamk. M. testa ovatây auranlio-rubeute; spirâ conoided, obtusiusculd j la- bro intîis crenato- columellâ quadriplicatâ. * Kiener, Spec. des Coq. p. 9. n° 9. pi. 3. f. 11. Habite. . . Mon cabinet. Sa couleur n'est point uniforme, car elle offre quelques petites maculations blanches et irrégulières. Lon- gueur : S lignes. 11. Marginelle double - varice. MaigineUa hivaricosa. Lamk. (i) M. testa ovalO'oblongây albd; %'aricibus duobus utrisque luteo-au- rantiis, spirâ adnatis : labri varice aliarum, altéra latere opposite; spirâ brevissimây aciitd; columellâ quadriplicatâ. (i) Il n'eût pas été impossible de laisser à cette espèce le 440 UlSTOlUli DES MOLLUSQUES. J'oluta maif^iiiata. Born. Mus. p. ^20. t. g, f. 5. 6. Favanne. Conrh. pi. 2;). fi;,'. E. Chemii, Couch. 10. I. i5o. f. 1421. Folitta mar^iiiata. Gmel. p. 34Î9. n° .'\2. Eucycl. pi. 37C. f. 9, a. b, * Voluta margînata. Diliw. Cat. t. i. p. 528. n° 62. * Id. Wood. Ind. Test. pi. 19. f. 62. * Sow. Gênera of Shelis. f. 3. * Marginella marginata. Reeve. Conch. Syst. t. 2. p. 25o. pi. 278. f. 3. * Desb. Encycl. mélb.Vers. t. 2. p. 412. n» 9. * Kiener. Spec. des Coq. p. 20. 11° 27. pi. 3. f. lo. Habite les mers du Sénégal. Mon cabinet. Les deux varices sont lan- lôl colorées particulièrement, et tantôt ne le sont pas. Celle qui est sur le côté opposé au bord droit est moins prononcée, et ce- pendant assez distincte. Longueur : 10 lignes trois quarts. 12. Marginelle longue-varice. Margùiella long'warLcosa. Laink. (i) M, tcsiâ ovato-oblongâ, nitidd^ pallidè fulvâ, maculis albis minimis irregularibus adspersâ- labri varice lotigo, usqttà ad apiccm spi- rœ adnatOy lulco-macidato; spiid brcvlssimd; columelld quadripli- cald; labro intits obsolète crenalo. nom que Born le premier lui imposa: il y a assez de différence entre le nom générique et le spécifique pour pouvoir accepter dans la nomenclature un Marginella niarginata. (2) Ce Marginella longivaricosa avait été déjà nommé Guttata par Dillwyn avant Lamarck; il faut donc lui restituer son premier nom de Guttata. Nous avons ajouté à la synonymie de cette espèce les figures 417 et 418 de Martini, parce qu'elles en offrent tous les caractères. M. Kiener est d'une autre opi- nion; il cite ces figures pour son Marginella Largillieri ^ mais à tort, selon nous, et pour s'assurer que M. Kiener se trompe, il suffit de mettre en regaril les deux espèces et les deux figures citées. Le Marginella Largillieri \\ a pas la spire «ipparcnte, le bord n'a pas de taches fauves, et les plis de la coluinelle sont disposés d'utie manière toute différente. Dans la coquille de Martini , la spire est saillante et le bord droit est tacheté de fauve, comme l'indique la description et la figure. Au reste, MARGINELLE. 44^ * Marlini. Conch. I. >.. p. 104. pi. 42. f. 417. 418. * Voluta pcrsicala.'Var. C. Scbrot. Einl, t. i. p. an, * Foluta guttala. Dillvv. Cat. t. i. p. 5l6. n° 57. * Uesh. Encycl. mélh. "Vers. t. 2. p. 41a. u" 10. * Kiener. Spec. des Coq. p. 21. n» 29. pi. 3. f. 12. Habite les mers du Sénégal. Mon cabinet. La varice de son bord droit s'élendant jusqu'au sommet de la spire, caractérise celte es- pèce. Ses petites taches blanches la rendent comme porphyrisée. Longueur : 9 lignes et demie. i3. Marginelle mouche. Marginella muscaria. Lamk. M. testa parvuld, ovato-oblongd^ diaphanâ, albd, interdhm luteo- aiirantid' spird exsertiusculd, obtusd; columelld quadriplicatâ ; labro intîts lœvi. * Desh, Encycl. métb.Vers t. 2. p. 41 3. n° 11. * Kiener. Spec. des Coq. p. 11. n" 12. pi. 3, f. 14. Habite les mers de la Nouvelle-Hollaude, près de l'île Maria. Péron. Mon cabinet. Elle est si commune qu'on la ramasse dans son lieu natal par poignées. Longueur : 5 lignes et demie. i4. Marginelle formicule. Marginella formicida. Lamk. M. testd parvd ovato-oblongd, anterius longitudinaliter coslalà, al- bidâ atit corneo-lutescente; anfractibus supernè angulatis : angulo costis subcre/iato; spird exsertiusculd; columelld quadriplicatâ; labro intiis lœvi. * Kiener. Spec. des Coq. p. 6. n° 4. pi. 3. f. i3. Habite les mers de la Nouvelle-Hollande, près de l'île Maria. Péron. Mon cabinet. Petite coquille, à côtes nombreuses. Long. : à peine 5 ligues. i5. M.diV^me\\e éh\xvr\ée. Marginella eburnea. Lamk. M. testd fossili, parvd, ovato-oblongd; spird exsertiusculd; margini- bus anfractuum conjluentibus; columelld quadriplicatd; labro mu- tico. Marginella eburnea, Ann. du Mus. vol. 2. p. 61. n" r. * Roissy. Buff. Moll. t. 6. p. 9. n° 4. nous nous servirons de M. Kiener contre lui-même, puisque, après avoir cité ces deux figures de Martini, pi. 42, f. 4^7 ^t 418 pour le Marginella Lnrgillieri , il les mentionne également pour le Marginella longivaricosa de Lamarck. 442 HISTOIRE DES MOLLUSQUES. * P.rong.Vice. p. 64. iio i. el t. 6. pi. 44. f. 9. * Desh. Encycl. mélh.Vers. I. 2. p. 4i3. n° i3. * Desh. Coq. foss. de Paris, t. 2. p. 707. n" i. pi. gS. f. 14 à 16, 20 à 22. Habite... Fossile de Grignon. Mon cabinet. Elle est le plus sou- vent d'un blanc et d'un luisant d'ivoire. Long. : environ 5 lignes. 16. Marginelle dentifère. Marginella dentifera. Lamk. M. testa fossiliparvd^ gracili^ spirà elongatâ^ subpyramidall; labro hrevi, intîis unidentato. Marginella dentifera. Ann. ibid. n° 2. * Roissy. Buf. Moll. t, 6. f. lo. n^ 5. * Desh. Encycl. mélh.Vers. t. 2. p. 4i3. n° 12. * Desh. Coq. foss. de Paris, t. 2, p. 707. n° 2. pi. gS. f, 27.28.29. Habite. . . Fossile de Grignon. Cabinet de M. Defrance, Petite co- quille, grêle, à spire allongée en pyramide, et ayant une petite dent à l'intérieur de son bord droit. 17. Marginelle ovulée. Marginella ouulata. Lamk. M. testa fossilij parfd, ovatd; spird brcvissimâ; labro intiis sidcato; columelld quinque seu sexplicatd. Marginella ovidata. Ann. ibid. n° 3. Encycl. pi. 376. f. a. b. * Roissy. Buf. Moll. t. 6. p. 10. a" 6. * Desh. Encycl. méth.Vers. t. 2. p. 416. n° 20. * Desh. Coq. foss. de Paris. I. 2. p. 709. n° 4. pi. 96. f. 12. i3. Habile. . . Fossile de Grignon. Mon cabinet. Coquille ayant l'aspect d'une petite ovule ou d'une jeune porcelaine. Sa spire est très courte et un peu pointue ; son bourrelet marginal étroit et peu épais. Longueur ; 5 lignes 3 quarts. (b) Spire non saillante. i8i Marginelle dactyle. Marginella dactjlus. Lamk. M. testa oblongà, angustd, subtereti, griseo-fulvd ; apice obtuso; aper- turd (ihgustd- columelld qidnqueplicatd; labro indts lœvigato. * Kieuer. Spec. des Coq. p. 28, n° 89. pi. 4- f- ^6, Habite... Mon cabinet. Coquille singulière par sa forme. Longueur ; 10 lignes 3 quarts. 19. Marginelle bullëe. Marginella hullata. Lamk. (i) M. testa ovato-oblongâj cylindraceâ, albidd, fasciis crebris angUstîs (i) En mentionnant cette espèce, connue depuis long-temps. MAR6INELLÉ. 44^ rtibro-livldis cinctây apice obtnso; colitmelld quadripUcatâ; labro inlîis lavigato. Lister. Ccncb. t. 8o3. f. ii. KnoiT.Vergn. 4. t. 23. f. i. et l. 27. f. i. Martini. Conch, 2. t. 42. f. 424. 425. Cliemn. Conch. 10. t. i5o.f. 1409. 1410. Lamarck a rendu la synonymie assez exacte; et à l'exception des ligures de l'Encyclopédie et de Martini et de Lister, toutes les autres se rapportent au Voluta bnllata de Born. La figure de l'Encyclopédie a probablement trompé Lamarck, et c'est à l'espèce qu'elle représente que cet auteur a consacré le nom de Bullata dans sa collection; mais il est évident que cette es- pèce est très différente du vrai Bullata. Il est facile de recti- tifier la synonymie en supprimant les figures 424» 4^5 de Mar- tini, ainsi que celle de l'Encyclopédie. M. Kiener n'a pas tenté cette rectification : il a laissé sous le nom de Bullata la coquille de l'Encyclopédie, et a donné à tort le nom de Margmella. Bel- langeri au véritable Bullata de Born. M. Kiener commet une autre faute : il donne comme synonymie du Marginella bullata de Lamarck la figure de Knorr, Vergnug. t. 4> pl- 23, f. i, et pour son Marginella Bellangcri une autre figure de Knorr, Vergnug. t. 4> pl- 27 f- i- Ces deux figures cependant rie repré- sentent qu'une seule et même espèce : l'une la montre en des- sus, la seconde, du côté de l'ouverture. Toutes deux représen- tent très fidèlement le Marginella bullata de Born, et non celle de la collection de Lamarck ; toutes deux représentent le Mar- ginella Bellangeri de M. Kiener, qui est la même espèce que le Bullata de Born, comme nous le disions précédemment. Chem- nitz, en reproduisant le Foluta bullata de Born, h soin de ne citer qu'avec doute la figure de la planche 8o3 de Lister, et en cela il a raison, et tout le reste de la figure, description et synonymie, s'accorde avec le Bullata de Born, ou leBellangeride M. Kiener. Ainsi , pour rendre à la nomenclature son exactitude, il con- vient de rendre au Marginella bullata son premier nom, sauf à donner celui de Bellangeri à l'espèce confondue avec la pre- mière, et qui est représentée dans l'Encyclopédie. 444 UISTOIRIÎ DES MOLLUSQUES. yoluta. bullata. Gmel. p. 3452. u° lag. Eucycl. pi. 376. f. 5. a. b. * Bonau. Observ. Circavivent. Coq. f. i3. * Marginella Dellangeri. Kiener. Spec. des Coq.viv. Margln. p. 27. n° 38. pi. 9. f. 43. * Sow, Tankarv. Cat. pi. •.>.. f. r. * Voluta bullata. Wood. Ind. Test. pi. 20. f. 79. * Voluta bullata. Born. Mus. p. a 18. * Id. Diliw. Cat. t. r. p. 53i. n° 71. Habite l'Océan Indien. Mon cabinet. Longuenr : 10 lignes; mais il paraît qu'elle devient beaucoup plus grande. uo. Marginelle cornée. Marginella cornca. Lamk. M. testa ovatO'oblongâ^ nîtidd, albido-griseâ^ zoiiis tribus /uteolis obscure cirictà; apîce obtuse; labre intus crenato^ anterius apicem superante; columelld septemplicatâ, * Desh. Encycl. mélh. Vers. t. 2. p. 4i5 n° 18. * Kiener. Spec. des Coq. p. 29. n° 41. pi. 4. f. 17. Habile... Mon cabinet. Longueur: 9 lignes un quart. 2 1 . Marginelle aveline. Mai^ginella avellana. Lamk. M. testa obovatâ, apice retuso-concavâ, nitldâ, pallidè fulvây punctis ru/is creberrimis adspersd; columelld octoplicatd- labro intus cre- nulato, Encycl. pi. 377. f. 5. a. b. * Kiener. Spec. des Coq. p. 22. n° 3o. pi. 4. f. 18. Habite... Mon cabinet. Ouverture blanche, quelquefois une ou deux zones obscures sur le dernier tour. Longueur : 9 lignes et demie. 22. Marginelle tigrine. Marginella persicula.Lsunk , N. testa obomtd^ apice retuso-concam, albd, punctis luteis conferlis adspersd; columelld septemplicatd ; labro inlîis crenulato. Voluta persicula, Liu. Syst. nat. éd. 12. p. 1189. Excl, var. Gmel. p. 3444. n° 29. Lister. Conch. t. 8o3. f. 10. Petiv. Gaz. t. 8. f. 2. Bonanni. rec. t. 3; f. 246. Gualt. Test. t. 28. fig. C. D. E. Martini. Conch. a. t. 4a. f. 421. Bona. Encycl. pi. 377. f. 3. a. b. * Voluta persicula.y ar. A. Schrot. Einl, t. 1. p. 210. n" i3. * Id. Dillw. Cat. t. i. p. SzJ. n° 55. * Id. Wood. Ind. Test. pi. 19. f. 55. MARGINELLE. 445 * Desb. Encycl. mélh.Vers. t. 2. p. 414. n° 17. * Kiener. Spec. des Coq. p. 23. n° 3r. pi. 5. f, 19. * Mus. Gottw. pi. 8. f. 48. a. b. * Folitta persicnla. Lin. Syst, nat. éd. 10. p. 780. * Barrelier. Plant. perGall. pi. i326,f. 33. * Roissy. Buf. Moll. t. 6, p. 9. n" 3. * Persîcula fasciata. Schum. Nouv. Syst. p. 2 35. * Voluta persicnla. Var. P. Born. Mus. p. auo. Habite l'Océan atlantique austral. Mon cabinet. Espèce distinct^ de la suivante, au moins par sa coloration. Long. : 9 lignes et demie. 23. Marginelle rayée. Marginella lineata. Lanik. (i) M. testa olovatii, apice retuso-concavà, aïbd, lineis spadiccls retno- tUiscidis prop'e labrum subramosis cinctd; cohtmelld subseplempli- catâ; labro iritus strialo. Voluta persicnla. Var. [i]. Lin. Syst. nat. éd. la. p. 1189. Gmel. p. 3444. li" ag. Lister. Concb. t. 8o3. f. 9. Petiv. Gaz. t. 8. f. 10. Bonauni. Recr. 3. f. 238. Gualt. Test. l. a8. fig. B. Adaus. Seneg. pi. 4. f. 4- le Bobi. Knorr.Vergn. 6. t. 21. f. 6. Martini. Conrh. 2, t. 42. f. 419. 420. Encycl. pi. 377. f. 4. a. b. * Wood. liid. Test, pi. 19. f. 56. * Reeve. Concb. Syst. t. 2, p. aSo. pi. 278. f. 2. * Desb. Encycl. mctb.Vers. t. 2. p. 414. n° 16. * Kiener. Spec. des (^oq. p. 23. n° Sa. pi. 5. f. 22. * Mus. Gollw. pi. 28. f. 5o. a. b. c. * Croucb, Lamk. Concb. pi. 19. f. i4' * Fol.ii/a persicula.Yar. A. Born. Mus. p. 220. Yig. p. 210. f. D. * Id. Var. B. Scbrot. Einl. t. r. p. 211. * Voluta persicnla. Burrow, Elem.ofConcb.pl. 1.5. f, 3. * Volula cingulata, Dillw. Cal. t. r. p. SaS. n° 56. * Marginella bobi. Blainv, Malac. pi. 3o. f. 6, (1) Cinq ans avant Lamarck, Dillwyn avait donné le nom de Voluta cingulata à cette espèce; il convient donc pour être juste de lui restituer ce preinier nom, et de l'inscrire à l'avenir sous celui de Marginella cingulata. 446 HISTOIRE DBS MOLLUSQUES. * Marginella persicula. Sow. Gênera of Sliells. f. 2. Habite les mers du Sénégal. Mon cabinet. Quoique voisine de la pré- cédente, elle en diffère constamment j-ar les caractères de sa colo- ration. Longueur: 10 lignes. 24. Marginelle parquetée. Marginella tessellata. Lamk. ^1. testa obovalâ, apice rettisd, albidd^ puncds rufis quadratis Crans- verslm seriatis tessellata : scriis confcrl'is j columelld plicis pra ci- puis quinis instructà : suprà aliis duobits seu tribus minimis; labro - intîis crenulato. An Volula porccUana? C\\tmu. Concb. 10. t. i5o. f. i4iy. l'iîo. Gmel. p. 3449. n» iSg. * Desb.Encycl. mélb.Yers. t. 2. p. 4i3.n° 14- * Kiener. Spec. des Coq. p. 24. u" 33. pi. 5. f. 20. Habile... Mon cabinet. Ses points ue sont pas sagittés comme dans la figure citée de Chemuitz, mais carrés. Long. : 7 lignes et demie. a5. Marginelle interrompue. Marginella interrupta. L. i>y. testa parvd, obovatd, apice retusâ, albidd, liiieis transversis coii- fei-tissimis interruptis purptircis pictâ; columelldsubquadrtpUcatd ; labro i/itiis obsolète crenulato, * Le Ducliou. Adans. Seneg. p. 61. pi. 4. f. 5. * Desb. Encycl. métb.Vers. t. 2. p. 414. u° i5. * Mus. Gottw. pi. 8. f. 49. Habite... Mon cabinet. Espèce fort petite et très distincte de toutes les autres. Longueur : 5 ligues. -j-26. Marginelle d'Adanson. Marginella Jdansoni. Kiener. M. Testa ovato-oblongd , lœvigatd , albo-flavd, lincis nigris, exili- bus undulatiSj loiigitudinaliler pictis ; spird conicd ^ anfractibus longitudinaliler plicatis : ultimo plicis brevibus ornato; aperturâ elongato-angustâ, inltts albâ; labro rejlexo, incrnssato, denticu- lato; columelld rectd^quadriplicatà. Kiener. Spec. des Coq, p. 5. n° 3, pi. 7. f. 27. Narel.jAdans. Voy. au Sénég. p. Sg. pi. 4. f. 2- Habite les côtes du Sénégal. Comme l'a très bien senti M. Kieuer, en établissant cette espèce, elle est extrêmement voisine du Marginella bifasciata de Lamarck.Iicst probable que plus tard elle y sera jointe à titre de variété; car, par sa forme, par les plis de la columelle, elle ne dilïèi-e pas du Bifas- ciata: elle se distingue uniquement par la couleur, et tous ceu.K qui étudient les coquilles savent combien ce caractère est peu im- portant, surtout lorsqu'il est pris d'une manière trop absolue. Sur le Bifasciata ^o\\ remiuqnc un très grand nombre de poucluatinns; iMARGlNELLE. ^/^y dans VÀdansoni^ il semble que ces ponctuations, ayant pris do la longueur, se soient réunies les unes aux autres pour former des li- gnes longitudinales, onduleuses, et d'un noir assez intense. Nous avons un individu dans lequel on aperçoit les points dans l'épais- seur des lignes; ils y sont plus larges, et d'une nuance plus foncée. Ce qui tend encore à prouver que celte espèce n'est qu'une variété du Bifasciata, c'est qu'il y a des individus chez lesquels, indépen- damment des linéoles, on trouve encore des taches nuageuses, dis- posées en deux zones, et qui caractérisent \e Bifasciata. L'ouver- tureest allongée, étroite; elle est d'un beau blanc laiteux. Le bord droit est très épai?, renversé en dehors, lisse en delans, dans les jeunes individus, crénelé dans toute sa hauteur, dans les vieux, La columelle est droite, et les quatre plis qu'elle présente sont exac- tement semblables à ceux du Dlfasciata. Sur un fond d'un-bianc jaunâtre ou fauve, cette coquille est ornée d'un grand nombre de linéoles onduleuses, descendant du sommet à la base des tours. La spire est courte, conique, ponctuée;ses tours sont plissés longi- tudinalement, et sur le dernier, les plis s'arrêtent brusquement à la partie supérieure. Cette coquille est longue de 3o millim. et large de 4i5. \ 27. Marginelle à grosse lèvre. Marginella labiata. Kiener. M. testa ovato-conoideâ^ si/pernù tiirgidtûd, anticc attenuatd, lœvi- gatd, cdbo-roscd^ vel pallidc Jlavd ; spird brevissimd , ohtiisd; nper ■ turd\ elongato-angustd; labro incrassaio, emarginato, intiis deiiti- culato; columelld quadriplicatd. Kiener. Spec. des Coq. p. 35. n"47. pi. n. f. 2. Reeve Conch. Sysf. t. 2. p. 349, pi. 277. f. 7. Habite les mers de l'Inde. Par sa forme générale, cette espèce se rapproche un peu du Margi- iiella qninqucplicata de Lamarck. Elle est ovale^oblongue, renflée supérieurement, atténuée à la base. Sa spire est courte et obtuse ; elle est composée de quatreà cinq tours, dont le dernier constitue à lui seul presque toute la coquille. L'ouverture est allongée, très étroite. Par sou extrémité postérieure, le bord droit vient s'ap- puyer jusque vers le sommet delà spire ; ce bord est large et épais; il est garni, en dehors, d'un bourrelet marginal , dont le pourtour est d'un jaune orangé pâle ; eu dedans , il est garni de fines den- telures. La columelle est épaisse, et l'on y compte quatre gros plis, dont les antérieurs sont plus obhques et plus rapprochés. Celteco- quille est d'une couleur uniforme, d un bluac fauve et grisâtre. 448 HISTOIRE DES MOLLUSQUES. très pâle, et il y a des individus sur lesquels on distingue difficile- ment deux zones trausverses un peu plus foncées. Sa longueur est de 28 millim. et sa largeur de 17. "f 28. Marginelle helniatine Marginella helmàtina. Rang. M. testa ovato-oblongâ, griseo-fiilvâ , fascUs dtiabiis fitsccsceutilius c'inctd, punctls nigricantiluts per séries transi'crsas dis/ipsitis; spird brevl, conicà; labro intiis crassato; columelld quadiiplicatâ. Rang. Mag. de Zool. Kiener. Spec. des Cocf. p. 10. n° 1 1. pi. 7 f. 28. Habite vers l'embouchure de la Gambie. Celte jolie petite espèce a été découverle par M. Rang, et décrite par lui, pour la première fois, dans le Magasin de Zoologie. Par sa forme, elle se rapproche du Marginella rosea de Lamarck. Elle est ovale-oblongue. Sa spire, conique et obtuse au sommet, compte cinq à six tours médioi;rement convexes; le dernier est atténué à la base. Son ouverture est longue et étroite, d'un très beau blanc. Le bord droit est très épais, fortement renversé en dehors, et fine- ment dentelé en dedans. La columelle est droite, et elle porte qua- tre plis, dont les deux antérieurs sont plus rapprochés que lesdeux autres. Celte coquille est ordinairement d'un gris rosaire, couleur produite par un très grand nombre de ponctuations grises, dispo- sées eu une muililude de linéoles Iransverses. Le dernier tour est orné de deux fasciesde ponclualions, grosses et arrondies. Cette jolie espèce a 18 à 20 niillim. de long, et 10 à 12 de large. •f" 29. Marginelle Piarcourcie. Marginella curta Sowerb. 3/. testâ-ovatd, tinernscentc fulvâ ; spird brcvi ; labti externl reflexi margine externd castaned , facie albà\ labii intermexpansi et in- crassati margine castaned ; columelld /juadriplicntd, plicis ceqiia- libus. Sow. Proced. of. Zool. Soc, Loid. p. io5. Kiener. Spec. des Cloq. p. 12. n° i5. pi. 7 f. 3o, Habite à Iquiqui et à Payia, Coquille ovale, renflée, à spire courte, composée de cinq à six tours, dont les premiers sont d'un brun foncé; le dernier est rentlé à sa partie supérieure, atténué à la base. L'ouverture est oblongue-étroi- te;eile est d'un fauve brun en dedans, son pourtour est blanc. Le bord droit est large et épais; il est simple, garni, en-dehors, d'un bourrelet dont le bord supérieur est jaune. Le bord gauche s'élale en une large callosité, assez épaisse, subcalleuse, bordée en dehors d'une zone jaunâtre. La columelle est droite, et elle présente vers sa base quatre plis, dont les deux antérieurs sont plus rapprochés marginelle; 449 que les autres. A l'extérieur, cette coquille est d'un fauve grisâtre, et souvent elle est ornée de points d'un blanc mat, et quelquefois épais, et disposés en zones transverses. Cette coquille est longue de 2 5 millim, et large de 1 5. "f 3o. Marginelle de Goodall. Marginella Goodallû Sow. M. testa subovatâ , extremitatibus suhacumînatis , flavido-carneâ , albido-guttatâ ; spird hrevi ; anfracta ultimo maximo , supernè rotundato-angulato, sutura inconspicuâ ; apertitrâ angustâ; colu~ mellâ quadripUcatâ, plicis validis ; labii externi margine interna denticulato. Marginella Goodalll. Sow. Tank. Cat. pi. 2. f. 2. Wood. Ind. Test. Suppl. pi. 3. f. 7, Reeve. Conch, Syst. t. 2. p. 25o. pi. 277. f. 8. 9. Kiener. Spec. des Coq. p. 7. n" 6. pi. 7. f, 29. Habite. .. Celle espèce, rare encm-e dans les collections, se dislingue facilement parmi ses congénères ; par sa forme générale, elle se rapprocbe du Marginella bifasciala de Lamarck; elle esl cependant plus courte et plus ventrue ; sa spire, courte et obtuse, est formée d'un petit nombre de tours convexes, dont la suture est cachée par la ma- tière vilrée qui revêt toute la coquille; le dernier tour est atté- nué à la base. L'ouverture est étroite, d'un beau brun fauve ou canelle. Le bord droit esl de la même cuuleur; il est épais et ob- tus, bordé en dehors et dentelé en dedans. La colunielle est droite, et porte à la base quatre gros plis, liés écartés entre eux. Toute cette coquille est d'un beau brun fauve , et elle est ornée de grandes taches arrondies, du plus beau blanc. Elle a 25 millimètres de long, et i5 de large. f 3i. Marginelle olive. Marginella olivœformis. Kiener. M, testa ovato-ohlongâ^ angustâ, lœvigatà^ roscd, albo longitudina- Uter tenuissimè,strigatâ ; spird brevi, obtusd^ aperturâ flavescente labro incrassato, simplici^ albo; columelld quadriplicatd, plicis dua- bus anticis, longioribus. Kiener. Spec. des Coq. p. 12. n° 14. pi. 8. f. 36. Habile les côtes du Sénégal. Petite coquille ovale-oblongue , subcylindracée, dont la spire est courte et obtuse. Le dernier tour est peu atténué à la base, où il est termiué par une échancrure large et peu profonde. L'ouver- ture est allongée, fort étroite, un peu dilatée vers son exlrémilé antérieure; celle ouverture est tantôt blanche, tantôt d'un beau jaune fauve. Son bord droit est simple, fort épais, élargi el comme TOMK X. 29 45o HI5TOIftE DES MOLLUQUES. écrasé; il est toujours d'un beau blanc. Sa columeUe est droite, calleuse à la partie supérieure; elle présente en avant quatre plis, dont les deux antérieurs se prolongent plus en dehors que les deux autres. Les individus que l'on rencontre le plus abondamment sont d'une couleur rosée ou d'un fauve pâle, sur laquelle, à l'aide de la loupe, on dislingue un grand nombre de petites iinéoles longi- tudinales blanches. Il y a des individus chez lesquels In couleur blanche domine, et d'autres où l'on voit trois zones peu apparentes, d'un rose un peu plus foncé. Celte petite espèce est longue de 17 millimètres, et large de 9. •f 82. Marginelle élégante. Marfrinella elegans. Kiener. M, testa ovatà, obtusd ; spird brevissimâ, alho-grised ^ griseo-trans- verslm mullifasciatd; aperturd elongalo - angiistd , aurantiacd , labro incrassato , marginato , obsolète dcnticulato ; columelld rectd, sexplicatd. An Lister. Conch. pi. 8o3. f. 11 ? Voluta elegans. Gmel. p. 3448. n° 40. Shrot. Einl. t. i. p. aôg. Voluta. n° 98. Martini. Conch. t. 2. p. 106. pi. 42. f. 424. 425. Voluta elegans, Dilw. Cat. t. i. p. 53i. n° 70. Margiuella elegans, Kiener, Spec. des Coq. p. i5. n° 19. pi. 8. f. 35. An eadem. Wood. Ind. Test. pi. ao. f. 69. Reeve. Conch. Syst. t. 2. p. 249, pi. 277. f. 5. 6, Habite les mers des Indes orientales (Kiener). M. Kiener dit, à la page i5,déjà citée à l'occasion de celte espèce: « Elle a été nommée par plusieurs auteurs Bullata; mais comme ce nom est déjà employé pour une espèce de Lamarck, nous avons cru devoir lui conserver celui à' Elegans, qui lui a été donné par Lister. » Il y a là une grave erreur : Lister, pas plus que les autres naturalistes antérieurs à Linné, n'avait une nomenclature binaire; cette nomenclature binaire, imaginée par le législateur d'Upsal, est un des plus beaux titres de ce grand génie à la reconnaissance éternelle des naturalistes de tous les temps. Si M. Kiener veut ou- vrir l'ouvrage de Lister à l'endroit que lui-même a cité, il trou- vera celte courte phrase latine qui se rapporte à la figure i r en question : jBMcc/««m paivum, subllvidum, levitcr ex fiisco fasc'ta- îum, ])h'"ase dans laquelle le mot elegans ne se trouve pas^ mais qui peut laisser du doute sur l'identité de cette coquille avec celle de M. Kiener. Belle et rare espèce, ovale, à spire très courte, mais encore apparente; elle se trouve sur la lioùle des deux sections des marginelics de MARGINELLE. 45 1 Lamarck. Son ouverture est presque aussi longue que la coquille même. Son bord droit est épaissi, et obscurément dentelé chez les vieux individus. Ce bord est d'un très beau jaune orangé. La colu- melle est droite, épaisse : elle porte six plis, dont les antérieurs sont les plus gros ; à partir du troisième pli, on voit une large zone d'un beau jaune orangé, qui se contourne sur la base de la coquille. Sur un fond d'un blanc gris perlé, cette coquille est ornée d'un grand nombre de petites zones transverses, d'un gris plus foncé. Cette coquille est longue de 3o millimèti-es, et large de 17. ^ f 33. Marginelle onduleuse. Marginella undulata. Desh. M. testa ovatâ, albo-grlseâ, line'is pallidè nigris, undatis ^ strigatâ ; spird brevi, obtusâ- ultimo anfractu basi zona aurantiacd margi- nale ; aperiurâ elongato-angustà^ albd- labro simplici, marginato lutescente- columellâ quînq}iepîicatd. Foluta glabella undulata. Chemn. Conch. t. 10. p. 166, pi, i5o, f. 1423. 1424. Voluta gîahella. Var. Gmel. p. 3445. Voluta strigata. Dillwyn. Cat. t. i. p. 53o. n°68. Marginella strigata. Kiener. Spec. des Coq. p. 14. n° i8.pl. 8. f. 37. Voluta strigata. Wood. lud. Test, pi. 20. f. 67. Habite les côtes de Guinée. M. Kiener, dans sa monographie des Marginelles, attribue à Chem- nitz le nom de Strigata, qu'il préfère pour celte espèce; cela prouve que M. Kiener a cité de mémoire, car Chemniiz nomme Undu- lata sa coquille, et c'est Dillwyn le premier qui lui a imposé celui de Strigata ; ce dernier doit être abandonné pour reprendre celui de Chemnitz, qui est plus ancien. Par sa forme générale, celte espèce rappelle le Marginella elegans de Lamarck. Elle est ovale, presque aussi obtuse à une extrémité qu'à l'autre. Sa spire est très courte, et l'ouverlure est presque aussi longue que toute la coquille; cette ouverture est un peu di- latée dans le milieu. Son bord droit est simple, renversé en dehors, et d'un jaune orangé pâle. La columelle porte cinq gros plis, dont les deux antérieurs sont les plus rapprochés, et celui du milieu le plus gros; ces deux plis antérieurs sont compris dans la hauteur d'une zone orangée qui se contourne obliquement à la base de la columelle, et vient se terminer à l'angle antérieur du bord droit. Cette coquille est d'un blanc gris pâle, et elle est ornée d'un très grand nombre de lignes longitudinales, fioement onduleuses. Les grands individus ont 35 millinièlres de long, et 20 de large. 29, 452 HISTOIRE DES MOLLUSQUES. •f 34. Marginelle clandestine. Marginella clandestina. Brocchi. M. testa mlnutisslmâ, ovato-globosâ, alio-grised • spirâ uivolutd ; aperturâ elongato-angustâ ; lahro intus reJlexOy tenue denticulato- coliimellâ rectâ, obliqué quadrlpl'icatâ, Voluta clandestina. Brocchi. Conch. Foss. Subap. t. 2. p. 64a, 1)1. i5. f. II. Savigny. Descr, de l'Egypte, pi. 6. f. a6. « Phil. Moll. Sicil, p. a3i. 11° a, Kiener. Spec. des Coq. p. 39. n^Si. pi. i3. f. i. Habite la Méditerranée, principalement les mers de Naples et de Sicile. Elle est la plus pelile des espèces connues: elle ressemble, par sa forme, à une très petite Porcelaine ;carsou bord droit, au lieu d'être réfléchi en dehors, l'est en dedans, ce qui contribue à rétrécir l'ouverture, exactement comme cela a lieu dans les Porcelaines ; elle est toute lisse. La spire est entièrement involute, et l'extré- mité supérieure du bord droit vient s'appuyer sur son sommet. Ce bord est très finement dentelé en dedans. La columelle est droite, et, à l'aide d'un grossissement suffisant, on y aperçoit quatre plis obliques. Celle petite coquille est toute lisse, d'un blanc gri- sâtre, uniforme et translucide. Brocchi l'a trouvée à l'état fossile, dans les terrains tertiaires d'Italie ; on la trouve également aux environs de Palerme. Les grands individus de cette espèce n'ont pas plus de 3 raillimèlrcs de long, et un peu moins de large, •f 35, Marginelle cypréole. Marginella Iceuis. Desh. ni. testa ovnto-subtiirbinatd, lœvi, nitidd, albd ; spird brevi , obtitsd; aperturâ angustd ; labro incrassato, inlits reflcxo, tenue denticulato; columelld rectd, basi quadriplicatd. Cfprœa voluta. Montagu. Test, Brit. p. ao3. i\° 4. pi. 6. f. 7. Voluta lœvis. Donovan, Brit. Shells. t. 5. p. i65. Marginella Donovaui. Payr. Cal. p. 167. n° 335. pi. 8. f. 26. 27. f'oluta lœvis. Dillw. Cat. t. i. p. 527. n° 61, Erato lœvis. Gray. Sow. Cat. of Cyprjeolae. p. i5. n" 3, Conch. illustr. f. 57. Id. Reeve. Conch. Syst. p. 260. pi. 285. f. 3. Erato cyprœola. Risso. Nice. p. 240. f. 85, Id. Phil. Enum. Moll. Sicil. p. a33. Fossilis-voluta cyprœola. Brocchi. Conch. Foss, Subap. t. 2, p. 321. pi. 4. f. 10. MARGINELLE. 4^3 M. Donovanl. Kien. Spec. des Coq. p. i6. n'^ 3i. p!. 8. i. 84. Habite la Méditerranée et l'Océan d'Europe. C'est avec cette espèce que M. Ilisso a établi son petit genre Erato; nous avons dit précédeaimeni pourquoi nous ne l'avions pas adopté. Cette coquille et quelques autres qui l'avoisinent, sont réellement intermédiaires entre les Margicelles et les Porcelaines. Elle est ovale-renflée, et, par sa forme générale, se rapproche un peu du Marginella qnadripUcata de Lamarck. Elle est renflée à sa partie supérieure. Sa spire est courte et obtuse, et son dernier tour est très atténué à la base. L'ouverture est allongée, étroite, presque aussi longue que la coquille. Ses bords sont parallèles; le droit est très épais, infléchi en dedans, comme celui des Porcelaines, mais de plus légèrement bordé en dehors. Ce bord est finement dentelé dans toute sa longueur. La columelle est droite, et souvent, sur- tout dans les vieux individus, elle est garnie de petites dentelures semblables à celles du bord droit; indépendamment de ces dente- lures, la columelle présente à sa base quatre petits plis très obli- ques, dont les deux premiers sont les plus apparens. Ces plis ne paraissent pas pénétrer dans l'intérieur de la coquille, ce qui ajou- terait une ressemblance de plus avec les Porcelaines. Cette coquille est toute blanche, ou d'un blanc grisâtre. Elle est longue de 10 millimètres, et large de 6. + 36. Marginelle fasciée. Marginella zonata. Kiener. M. testa minimâ, elongato-angustâ, cylindraceâ, albâ, zona fus- cescente, latissimâ, ornatd; aperttirâ angustd ; lahro albo, simplici, intîis reflexo ; columellâ basi quadriplicald ; plicis (equalibus. Kiener.Spec.desCoq. p. 41. n° 53. pi. i3. f. 4. Habite... Celle-ci est l'une des plus petites espèces du genre ; elle appartien- drait au genre Volvaire de Lamarck si ce genre était conservé. Elle est allongée, étroite, cylindracée, à spire courte et obtuse. Son ouverture est presque aussi longue que la coquille ; elle est très étroite, un peu plus élargie vers la base. Son bord droit est blanc, un peu épaissi en dehors, infléchi en dedans et simple, et pourvu d'une petite tache roussâtre dans son angle supérieur. La columelle est droite, et on y compte quatre plis, dont les an- térieurs sont les plus gros. Cette coquille est facile à reconnaître par sa coloration. Elle est blanche, et le milieu du dernier tour porte une large zone d'un brun roux, plus ou moins foncé, selon les individus. Cette petite coquille a 8 millimètres de long, et 3 de large. 454 HISTOIRE DBS MOLLUSQUES. i* 37. Marginelle lactée. Marginella lactea. Kiener. M. i^stâ niinimâ, clongato-angusld, cylindraced, albd, translucïdâ; spird brevi, ohtttsd ; aprviurd elongato-angustissimd ; labro in- tiis injlexo, simplici ; columelld rectd, basi quadriplicatd ; pUcis duabtis anticis, gcminatis. Kiener. Spec. des Coq. p. 42. n° 54. pi. i3. f. 3. Petite espèce qui se rapproche beaucoup du Marginella acenaceade M. Kiener : elle est également voisine du Volvaria pallida ; elle se distingue facilement de ces deux espèces. Elle est petite, al- longée, étroite, subcyliudracée. Sa spire est courte et obtuse, composée d'un petit nombre de tours étroits, dont les premiers sont d'un blanc mat ; le dernier est cylindracé, atténué à la base, et terminé par une dépression plutôt que par une échancrure. L'ouverture est allongée, très étroite, si ce n'est vers la base, où elle est un peu plus élargie. Le bord droit est simple, un peu in- fléchi en dedans, et médiocrement épais. La columelle est droite, à peine excavée vers son extrémité antérieure. Elle porte quatre plis, dont les deux antérieurs sont les plus rapprochés, et séparés des deux suivans par un intervalle plus profond. Cette petite coquille est d'un blanc laiteux uniforme. Elle est longue de 8 à 9 millimètres, et large de 3. ^ 38. Marginelle grain d'avoine. Marginella açenà- cea, Kiener. M. testa elongatO'ongustd, cylindraced^ nltidd, paUidè albo-flaves- cente^ flavo transversm trigonatd; spird brevi, conicd; anfrac- tibus via; perspicuis : ultimo maximo basi vix emarginato ; aper— turd elongato-angnstâ ; labro in medio iittits coarctato ; co- lumelld qtiadripUcald, Kiener. Spec. des Coq. p. 17. u° 23. pi. 6. f. 24. Habite les mers des Indes Occidentales, d'après M. Kiener. Petite coquille qui a beaucoup d'analogie avec le Foluta pallida des auteurs anglais {Volvaria pallida Lamarck). Elle est al- longée, cylindracée. Sa spire est courte, obtuse, et ses tours con- joints sont à peine apparens. Le dernier est très grand, atténué à la base, où il est terminé par une échancrure peu profonde. L'ouverture est allongée, très étroite, principalement dans le niiheu. Le bord droit est simple, déprimé et un peu infléchi en dedans, à la manière de celui des Colombelles, La columelle porte à la base quatre plis, dont le premier est le plus petit. Toute cette coquille est d'un blanc jaunâtre transparent, et elle est ornée MAKGINELLE. 455 sur le dernier tour de trois zones d'on fauve pâle; les deux su- périeures sont les plus apparentes. Celte petite cofinille a 12 millimètres de long, et 5 de large. f 39. Marginelle de Largillier. Marginella Làrgillieri. Kiener. M. testa ovatâ, Jlavesceiite, albo-punctatâ-^ spirâ involutà; ultimoan- fraetu basi nttenuato; aperturà angustd; labro utroque lalere mar— ginato, intiis tenue denticulato ; columellâ callosd, basi quadrîpli- catd, plicis duabiis anticis, inœqualibus, geminatis. Kiener. Spec. des Coq. p. 43, n° 55. pi. 11 f. 3. Habite l'Océan Atlantique Austral , la baie de Baïa ( M. Kie- ner). Jolie espèce, assez rare encore dans les collections et qui , par sa forme générale, se rapproche du Marginella sarcla de M. Kiener. Elle est ovale, à spire obtuse, complètement involvée. Toute sa sur- * face est lisse. L'ouverture est fort étroite. Le bord droit est épaissi en dedans et en dehors; il est d'un jaune orangé, plus ou moins foncé, selon les individus; il est dentelé en dedans. La columelie est droite, calleuse à sa partie supérieure, et chargée, à la base, de qua- tre gros plis peu obliques, dont les deux premiers sont réunis en un seul très gros et comme tordu, à la base de la columelie. La co- loration de cette coquille est peu Tariabie; elle est d'un jaune rou- geâtre, ou brunâtre pâle, et toute sa surface est parsemée de nom- breuses taches arrondies ou oblongues, d'un beau blanc mat. Cette espèce a 18 à 20 millim. de long, et 12 à 14 de large, f 4*>' Marginelle grain d'orge. Marglnellti hordeola. Desh. 3/. testa min'imd, ovato-oblongâ ; spird apice obtusd ; ultimo anjractu œquali seu paulô breviore ; anfractibtts suturis corrfluentibus; aperturà angustissimd , quadripUcatâ, plicis incrassatis ; labro crassissimo, simplici. Desh. Coq. Foss. de Paris, t. 2, p. 708. pi. gS. f. 26-29. Habite... foss. de Grignon et de Parnes. Peut-être cette coquille n'est-elle qu'une variété de la Marginelle Éburnée. Nous la séparons sur plusieurs caractères, qui séparé- ment n'ont pas une grande valeur , mais qui en prennent par leur constance. Cette coquille est toujours très petite, et comme on la trouve très épaisse et dans un état qui indique l'âge adulte, on ne peut la pren- dre pour les jeunes individus de la Marginelle éburnée ; car, ayant des individus jeunes de cette dernière, ils ont encore le bord droit mince et tranchant, lorsqu'ils ont acquis une taine|deux ou trois fois 456 HISTOIRE DES MOLLUSQUES. plus grande que celle de l'espèce dout nous nous occupons. La Mar- ginelle ciaiu d'orge a la spire presque aussi longue que le dernier tour, ol)tuse au sommer, composée de quatre tours à peine convexes, et dout la suture est cachée sous la couche vernissée qui couvre toute la coquille j ce dernier lour est subanguleux à sa partie su- périeure, atténué à sa base ; c'est à peine si l'on peut distinguer la petite échancrure qui la termine, réduite à une petite ondulation. L'ouverture est très étroite. Les bords sont parallèles, ce qui n'a pas lieu d'une manière aussi parfaite dans la Margioelle éburuée. La columelle est droite et garnie de quatre gros plis rapprochés et obtus. Le bord droit est simple, très épaissi et placé de manière à couvrir un peu l'ouverture. Cette petite espèce est assez commune. Elle est longue de 6 millim. et large de 3. f 4i. Marginelle nitidule. Marginella nitidula. Desh. M. testa ovulatâ; sp'irâ brevUsimà, depressâ; ullimo anfiactu conoîdeo^ supernè dilatatOy lœvigato; aperlurd elongato-angustâ, columellâ quadiipUcatà ; plicis œqualibus, subtransversis, atigustis; labro extus marginato, sirnplici. Desh, Coq. Foss. de Paris, t. 2. p. 709. pi. gS.f. 10. 11. Habite fossile deParnes. Voisine, par sa forme, de la Marginelle ovulée, celle-ci s'en distingue constamment par de très bons caractères ; elle a une forme à-peu- près semblable; cependant elle est plus turbinoïde. Sa spire est plus courte et plus aplatie, formée d'un petit nombre de tours très étroits, presque entièrement cachés par l'enduit vitreux qui recouvre toute la coquille; la surface extérieure est lisse et bril- lante. L'ouverture est allongée, étroite, La columelle présente constamment quatre plis transverses 1res étroits, très saillans, sub- lamelliformes. Le bord droit, à sa partie supérieure, se prolonge au-delà de l'avant-dernier tour, et va s'appuyer presque sur le som- met de la spire. Il est garni , en dehors, dans toute sa longueur, d'un bourrelet très épais, et limité en dehors par un angle aigu ; il est à peine infléchi en dedans, et simple dans toute son étendue. Une petite coquille que l'on trouve au Sénégal a beaucoup de res- semblance avec celle-ci, et l'on pourrait la prendre pour son ana- logue, si les plis de la columelle étaient semblables. L'espèce fos- sile, rare aux environs de Paris, est longue de 14 millim,, et large de 9, ■\- 42. Marginelle angystome. Marginella angystojna. Desh. M, testa eiongato-angustd, subcjUndraced, Icevigatd ; spirà involutd; MARGINELLE. 4^7 aperlurdclongato-angustissimd\ columcUà quinqucvel sexplicatà, pliais inœqualibus ; labro incrassato, intùs reflexo , tenue dend- citlato, Desh. Coq. foss. de Paris, t. 2. p. 710. pi. gS. f. 23-25. Habile fossile de Parnes, GrignoD, Mouchy. On a probablement confondu cette espèce avec la Marginelle ovulée; mais elle s'en distingue constamment par des caraclères non équi- voques. Elle est oblongue-subcjiindracée, sans spire apparente et ayant le sommet caché sous une petite callosité. L'extrémité an- térieure est peu rétrécie, et terminée par une petite échancrure plus profonde que dans les espèces précédentes. L'ouverture est extrêmement étroite, aussi longue que la coquille. La columelle est garnie de cinq à six plis rapprochés, épais, graduellement dé- croissans. Le bord droit est épaissi, renversé eu dedans, et garni, dans presque toute sa longueur, de petites dents obsolètes. Cette petite espèce est longue de 8 millim., et large de 4. j* 43. Marginelle ampoule. Marginella ampulla. Desh. M. testa minimâ, conoideâ , subiurbinatâ ; spird brevissimâ ; iiltimo anfractu supernè dilatato , basi attenuato ; aperturâ angustissimd ; columelld intîis marginatd, obsolète plicatd; labro incrassato^ mths inflexo, Desh. Coq. foss. de Paris, t. 2. p, 711. pi. 95. f. 17-19. Habile fossile de Valmondois. Très petite coquille, qui, par ses caractères, se rapproche du Voluta cyprœola de Brocchi, mais qui doit constituer une espèce distincte par ses caractères les plus essentiels. Elle est suglobuleuse, dilatée, à spire courte, formée d'un petit nombre de tours à peine dis- tincts ; le dernier tour est très grand et constitue à lui seul pres- que toute la coquille; il est lisse, conoïde,très rétréci à sa base et à peine échancré. L'ouverture est droite, extrêmement étroite. La columelle est garnie, dans toute sa longueur, d'un petit bourrelet intérieur , comparable à celui de certaines porcelaines. Nous ne découvrons qu'un seul pli à la base; mais nous sommes convaincu qu'à un âge différent de celui de nos individus, il doit y avoir des plis, comme dans l'espèce de l'auteur italien. Le bord droit est très épais , obtus et placé de manière à faire saillie en dehors et à se renverser un peu à l'intérieur de l'ouverture. On remarque en de- dans quelques dentelures irrégulières. Cette petite coquille paraît fort rare. Elle est longue de 6 millim. et large de 4. 458 HISTOIRE DES MOLLUSQUES. VOI.VAIRŒ. (Volvaria.j Coquille cylindracée, roulée sur elle-même, à spire presque sans saillie. Ouverture étroite, aussi longue que la coquille. Un ou plusieurs plis sur la partie inférieure de la columelle. Testa cjUndracea^ convoluta; spirâ vix exscrtâ. Aper- tiira angusta, longUudine testœ. Columella inferne pli- ci fera. Observations. — Ce genre fait évidemment le passage de la famille des Columellaires à celle des Enroulées ; il appartient à la première par les plis de la columelle des coquilles qu'il em- brasse, et à la seconde par la forme de ces coquilles, lesquelles sont enroulées sur elles-mêmes par des tours dont la largeur égale la longueur de l'axe. C'est avec les Marginelles que les Volvaires ont le plus de rapports; mais en général elles n'of- frent plus de bourrelets à l'extérieur de leur bord droit qui est peu épais, tranchant. Quelquefois seulement on en aperçoit .en- core quelques vestiges peu remarquables. Les espèces de ce genre sont la plupart de petite taille, surtout quelques-unes d'entre elles. Toutes sont marines. [Dans nos généralités sur les Marginelles, nous avons dit que le genre Volvaire de Laraarck avait besoin d'une réforme con- sidérable, et que le plus grand nombre des espèces devait passer au genre Marginelle. On voit, en effet, que les carac- tères du genre Volvaire ont très peu de valeur, et qu'il y a, parmi les Marginelles, des espèces auxquelles ces caractères pourraient convenir. Lamarck dit, dans ces caractères, que dans les Volvaires, il y a un ou plusieurs plis columellaires, et parmi les six. espèces qu'il caractérise , toutes ont de trois à cinq plis, et nous n'en avons jamais vu qui n'en aient qu'un ou deux ; sous ce rapport, les Volvaires sont donc identiques avec les Margi- nelles; aussi nous avons dit depuis long-temps que si le genre Volvaire pouvait être conservé, il ne devait contenir que celles des espèces chez le.squelles le bord droit reste simple et n'est point épaissi. Dans ces espèces, les plis de la columelle sont plus rapprochés à la base et sont en proportion beaucoup plus pe- VOLVAIRE. 4^9 tits que dans les Marginelles. Ce genre, d'après ce que nous venons de dire, se trouverait réduit à deux espèces fossiles qui sont propres aux terrains Parisiens, auxquelles on pourrait peut-être joindre le Vobaria pallida [^Voliita pallida de Linné). Ainsi réduit , le genre Volvaire est réellement intermédiaire entre les Marginelles et plusieurs des genres de la famille des Enroulées , mais ils appartiennent cependant encore à la famille des Columellaires. ] ESPÈCES. 1. Volvaire à collier. Volvaria monilis. Lamk. (i) /'. testa ovatd, siihcylliidncâ, opacd, tiitidd, lacled ; spirâ vlx per- spîcud; colnmellâ subqidnquepUcatâ. Voliila monilis. Lin. Syst. nat. éd. 12, p^ ii8g. Gmel, p. 3443. n° 27. * Marliui. Conch. t. 2. pi. 42. f. 426, * Voluta monilis. Boni. Mus. p. 219. * Id. Schrot. Einl. t. i. p. 209. n° 12. * Id. Dillw. Cat. t. 1. p. 624. 11° 53. * Blarginella monilis. Kiener. Spec. des Coq. p. 18. n° 24. pi. C. f. 2 3. Habile les mers du Sénégal, et, selon Linné, celles de la Chine. Mon cabinet. Petile coquille opaque, luisante, d'un blanc de lait écla- tant, et qui fait tellement la transition des Marginelles aux Vol- vaires, qu'on aperçoit encore, sur certains individus, quelques ves- tiges de bourrelet, mais sans épaisseur. On s'en sert à faire des colliers j et j'en possède un assez grand nombre d'exemplaires en- core réunis sous cette forme. Longueur: 4 à 5 lignes. 2. Volvaire hyaline. Volvaria pallida. Lamk. V. testa ovato-oblongd, cylindraced, tenui, pellucidd, alhido-corned ; spirâ vix prominuld, obtusâ ; columelld basi incurva, qiiadripli- catd. Voluta pallida. Lin. Syst. nat. éd. 12. p. 1189. Gmel. p. 3444. n° 3o. Lister. Conch. t. 714. f. 70. (i) La coquille que Wood a figurée dans son Index, sous le nom de Voluta momlis, est une espèce différente, qui a beaucoup plii# de rapport avec le Marginella intermpta de Lamarck. 46'0 HISTOIRB DES MOLLUSQUES. An Adans. Seneg. pi. 5. f. 2? le Falier. Martini. Conch. a. t. 42. f. 426. Schroëtter. Einl. inConch. i. p. 211. t. i.f. 10. a. b. * Volula paUida.D\\\\s . Cal. t. i . p. 827. n° 5g. Syn.plur. exclus. * Marginclla pallida. Kiener. Spec. des Coq. p. 40. n° Si. pi. i3. f. 2. * Bulla pallida. Linn. Syst. nat. éd. 10. p. 727, * Id. Liun.Miis. Ulric. p. 588. * Crouch.Lamk. Conch. pi. 19. f. i5. * Hyalina pellucida. Schuni. Nouv. syst. p. 434. Habite les mers du Sénégal. Mon cabinet. Celle-ci est bien transpa- rente, d'un corné blanchâtre, quelquefois obscurément fasciée de fauve. Longueur : 5 lignes trois quarts. 3. Volvaire grain -de-blé. V^oharia triticea. Lamk. V. testa ovalo-oblongâ^ subcylindricà, albidây fulvo-fusciatâ ; spirâ subprominuld ; labro versus médium depresso j columelld rcctâ, subquadriplicatâ. Petiv. Gaz. t. 102. f. 1 3. Adaiis. Seneg. pi. 5. f. 3. le Siméri. Martini. Conch. 2. t. 42. f. 427. Voluta exilis. Gmel. p. 3444- n° 28. [b] Var. testa albidd aut rubente ; fasciis nullis. * An eadem spec? Voluta exilis. Délie Chiaje dans Poli. Testac. t. 3, p. 3o. pi. 46. f. 35. 36. * Schrot. Einl. t. i. p. 270. Voluta n" 100. * Voluta exilis. Dillw. Cat. t. i. p. 525. n° 54. Variet, exclus. " Id. Wood. Ind. Test. pi. 19. f. 54. * Marginella triticea. Kiener. Spec. des Coq. p. 19. no a8. pi. 6. f. 25. * Philip. Enum. MoU.Sicil. p. 232. n" i. pi. la. f. i5. Habite les mers du Sénégal. Mon cabinet. Longueur: 4 lignes trois quarts. 4. Volvaire grain-de-riz. Voharia oryza. Lamk. V. testa parvâ, obovatd, albd,fulvo latè zonatd; spirâ vix prominuld; columelld rectd, quadriplicatd. An Adans. Seneg. pi. 5. f. 4 ? le StipoD. ^«Martini. Conch. 2. t. 42. f, 428.' Encyclop. pi. 374. f. 6. a. b. * Voluta millaria. Dillw. Cat. t. i. p. 524. n" 52, Syn. plur. exclus. * Marginella miliacea. Var. Kiener. p. 20; pi. 6. f. 26. a. Habile... les mers du Sénégal? Mon cabinet. Il parait que cette pe- VOLVAIRE. 4^1 lite coquille est quelquefois toute blanche- mais je ne la connais qu'avec une large zone. Néanmoins, Adanson dit que la lèvre gauche (la columelle) de son Stipon est munie de huit ou dix dents, tandisque celle de notre espèce n'en offre queq uatre. Long. 3 lign. 5, Volvaire grain-de-mil. Volvariamiliacea. Lamk. (i) V . testa minimd, obovatd^ albâ, subpellucidd ; spirâ vix conspicud; columeilà rectd, subquinquepUcatà. An Toluta miliaria? Lin. Syst. nat. éd. 12. p. 1 1 89. Gmel. p. 3443. n" a6. * An 'voluta miliaria P SchTQl. Einl. t. i. p. 209. * Payr, Cat. des MoU. de Corse, p. 168. n° 887. pi. 8. f, 28. 29. * Kiener. Spec. des Coq. p. 19. n" a6. pi. 6. f. 26. Exclus, va- rie tate. * Philip. Enum. Moll. Sicil. p. sSa. n° a. * Desh. Expéd, de Morée. p. 20a. n° 36o. Habite la Méditerranée. . . Mon cabinet. C'est une des plus petites coquilles connues, surtout dans ce genre. Elle est un peu transpa- rente. Longueur : près de 2 lignes. 6. Volvaire bulloïde. Voharia bulloides. Lamk. (a) V. testa fossili, cylindricd, transversè striatd : striis impresso-ptmo' tatis : spird subinclusd, mucronatd; columelld basi quadripUcatd. (i) C'est bien à celui-ci que l'on doit rapporter le Voluta miliaria de Linné et non à la précédente, comme a fait Dyllwin: il suffit de lire attentivement les phrases de Linné pour s'en convaincre. Nous avons quelques raisons de douter de l'identité des coquilles figurées par M. Riener, sous le nom de Miliacea^ avec celles que mentionne ici Lamarck. Lamarck mentionne une coquille toute blanche. M. Kiener, après avoir modifié la phrase caractéristique, Ggure une espèce linéolée transversalement et d'un jaune fauve: peut-être M. Kiener a-t-il eu raison dans sa substitution, car il serait possible que Lamarck n'eût eu dans sa collection que des individus roulés et blanchis sur les plages, et ayant perdu, comme cela se voit fréquemment, les deux linéoles transverses que portent la plupart des individus. M. Kie- ner propose de plus de joindre à cette espèce ie Voharia oryza ; mais nous pensons que cette espèce doit être conservée : ses ca- ractères sont conslans. (a) Dillv/yn cite, dans la synonymie de son BuUa cylindracea, 402 HISTOIRE DES MOLLUSQUES. Volvaria bulloides, Ann. du Mus. vol. 5. p. 29. n" i, Encyclop. pi. 384. f. 4. a. b, * Roissy. Buf. MoU. t. 5. p. 329. pi. 55. f. 2. Habile. . . Fossile de Grignon. Mon cabinet. Elle est cylindrique, à spire comme enfoncée, n'offrant qu'une petite pointe à peine en saillie. Les trois plis de la columelle sont obliques. Long. : 8 lignes, f 7. Volvaire aiguë. Volvaria acutiuscula. Sow. y. testa elongato-cylindraceâ, supemè acutd, infernc attenuatâ, transversïm tenue striatâ ; striis temdssimis, approximatis^ punc- tîculat'is ; aperturd angiistà, supernè ieviter arcuatd, infernc latioïc; columelld basi quadripUcatâ. Desh. [Coq. foss. de Paris, t. 2. p. 712. pi. gS. f. 4. 5. 6. Sow. Min. Conch. pi. 487. /rf. Gen.ofShells. f. 3. Habite fossile, dans les environs de Paris, et en Angleterre, dans l'argile de Londres. Ce fut en Angleterre, dans les argiles de Londres, que cette espèce fut d'abord découverte; elle a été retrouvée nouvellement aux en- virons de Paris, dans les parties supérieures du calcaire grossier. Elle est allongée, cylindracée, et son extrémité supérieure n'est point obtuse, ni percée d'un ombilic. Une petite callosité recouvre le sommet, s'élève au-dessus de lui, et c'est sur elle que vient s'appuyer l'extrémilé du bord droit. Par celle disposition, l'ou- verture est réellement un peu plus grande que la coquille. Cette ouverture est allongée, étroite, courbée à sa partie supérieure, un peu élargie vers la base. La columelle porte, à sou extrémité, quatre petits plis obliques, presque égaux. Le bord droit est mince et tranchant, simple dans tonte sou étendue. Toute la sur-, face extérieure est chargée de stries très fines, rapprochées, lé- gèrement convexes, et très finement ponctuées. Celte espèce est longue de 18 millimètres, el large de 6. le Fuh'aria bulloides de Lamarck: et il a tort, puisqu'il com- pare avec une véritable Bulle vivante une coqiiille fossile d'un tout autre genre. ENROULÉES, 4^3 LES ENROULÉES. Coquille sans canal, mais ayant la base de son owerture échaticrée ou versatite, et ses tours de spire étant larges , comprimés, enroulés de manière que le dernier recouvre presque entièrement les autres. Les E ïiroulées consûtnent ladernière famille denosTra- chélipodes. De même que les columellaires, leur coquille n'a point de canal inférieurement, et la base de son ouver- ture est echancrëe ou versante. Ce qui la rend remarqua- ble, c'est que ses tours de spire sont larges, comprimés, et s'enveloppent successivement de manière que le dernier recouvre presque entièrement les autres. Il en résulte que la cavité spirale de la coquille est large et étroite, ce qui montre que le corps de l'animal est lui-même aplati. Des six genres qu'embrassent les Enroulées, les deux premiei's comprennent des coquilles dont le bord droit de l'ouverture est roulé ou recoui-bé en dedans. Voici ces six genres : Ovule, Porcelaine, Tarière, Ancillaire, Olive et Côîie. [Presque tous les conchyliologues ont adopté la famille des Enroulées de Lamarck. En effet, il y a peu de familles qui paraissent aussi naturelles que celle-là, surtout lors- qu'on en a retiré le genreCône qui, évidemment, n'en a pas les caractères. Gomme on le sait, toutes les coquilles de cette famille ont un poli naturel qui leur est donné par l'animal qui développe sur son test une large expansion de son manteau qui vient sécréter à la surface une couche vernissée, dont les couleurs sont ordinairement des plus brillantes. Ces caractères ne se montrent pas dans les Cônes, puisqu'ils sont toujours recouverts d'un épidémie quelquefois épais et tenace, que l'on était habitué d'enlever dans les anciennes collections, pour polir artificiellement les coquilles, et rendre, par ce moyen , un vif éclat à leurs 464 HISTOIRE DÈS MOLLUSQUES. couleurs. Un autre caractère sépare encore les Cônes des Porcelaines , c'est que chez eux il y a un opercule, tandis que cette partie n'existe dans aucun des genres de îa fa- mille des Enroulées. AlU reste, ces différences dans la coquille sont suffisamment justifiées par celles qui se mon- trent entre les animaux. L'animal des Cônes , en effet, se rapproche plus de celui des Buccins que de celui des Por- celaines ou des autres genres de la famille qui nous occupe. Maintenant il reste à examiner si parmi les autres genres de la famille des Enroulées, les caractères sont assez uni- formes pour constituer un groupe naturel. Il est certain ,. comme nous le verrons un peu plus tard , que les Ancil- laires et les Olives n'ont point de rapports immédiats avec lesOvules et les Porcelainesj chez ces animaux, le pied ren- versé sur la coquille remplit le rôle du manteau des Por- celaines; ce pied, prolongé en avant, cache quelquefois entièrement la tête et ne laisse plus paraître au dehors que le siphon branchial. Cette portion antérieure du pied prend une forme triangulaire, et n'est séparée du reste que par un sillon que l'on peut comparer à celui qui divise les Lobaires et les Bulles. Il est vrai que dans les Olives , outre cette disposition du pied, la tête peut se montrer un- peu au dehors, et les tentacules sortir de leur enveloppe- charnue. Néanmoins, les deux genres dont nous venons de parler présentent de profondes différences, et méritent de former à l'avenir une petite famille naturelle , que l'on ne pourra pas éloigner sans doute de celle des Enroulées,, car il serait possible que le genre Tarière, dont nous n'a- vons encore rien dit, eût un animal intermédiaire entre les deux groupes, comme Lamarck semble l'avoir pres-^ senti.] OWLi:. (Ovula.) Coquille bombée , atténuée et subacuminée aux deux bouts } à bords roulés en dedans. Ouverture longitudinale, OVULE. 465 étroite, versante aux extrémités, non dentée sur le bord gauche. Testa targida, utrinquè atteniiata, subacumînata ; mar- ginibîis convolutis. Apertura longiiudinalis , arigusta , ad exlremitates effusa ; margine sinistro vel columellari edentulo. Observations. — Les Ovules, que Briiguières a le premier dis- tinguées, et que Linné confondait parmi ses Btilla, forment un genre naturel très voisin des Porcelaines par ses rapports. Ce sont en effet des coquilles bombées, subfusifurmes, atté- nuées et quelquefois comme rostrées aux deux bouts, à-peu- près lisses, et fort rapprochées des Porcelaines par leur con- formation. Elles sont enroulées sur elles-mêmes de manière que leur cavité tourne autour de l'axe de la coquille et l'enve- loppe entièrement , en sorte qu'elles n'ont réellement point de spire. Dans la coquille parfaite, le bord droit de l'ouverture est replié et comme roulé en dedans. Il est quelquefois plissé et comme denté ; mais le bord gauche ou columellaire ne l'est jamais. Ce caractère du bord gauche jamais denté, et celui d'un dé- faut constant de spire, suffisent pour distinguer les Omles des Porcelaines. Enfin leur bord droit, replié ou roulé en dedans, ne permet pas qu'on les confonde avec les Bulles, celles-ci ayant toujours le leur bien tranchant. Les coquilles de ce genre n'ont jamais sur leur bord gauche de lame particulière appliquée; il est toujours nu , lisse, et plus ou moins bombé. Il en est de ces co(iuilles comme des Porce- laines; elles n'ont ni drap marin ni opercule. [ Lorsque Lamarck a adopté le genre ovule de Bruguières, on connaissait à peine l'animal des Porcelaines, et celui des Ovules était entièrement inconnu. Il n'était guère possible d'établir de comparaison entre ces deux groupes, si ce n'est au moyen des coquilles, et par leurs caractères extérieurs, elles ont une ana- logie que personne n'a jamais contestée. Aussi, lorsque MM. Quoy et Gaimard, au retour de leur première circumnavigation, eu- rent rapporté l'animal de V Ovula oviformis y et lorsque M. de Tome X. 3o 466 HISTOIRE DES MOLLUSQUES. Blainville en eut donné une description et une figure, les zoolo- gistes ne furent point étonnés de trouver, entre cet animal et celui des Porcelaines, une identité complète. M. de Blainville a conclu de l'examen comparatif des deux genres, que celui des Ovules devait disparaître et rentrer comme sous-division dans le genre des Porcelaines. L'examen que nous avons fait d'une espèce vivante de la Méditerranée, nous a convaincu de la jus- tesse de l'opinion de M. de Blainville, et cependant nous avons cru remarquer, entre les Ovules et les Porcelaines, quelques légères nuances qui subsistent dans les animaux aussi bien que dans leurs coquilles. C'est ainsi que dans V Ovula spclta , par exemple, la tête est beaucoup plus large que dans les Porcelaines figurées par M. Quoy, ainsi que dans les deux Ovules représentées par ce môme naturaliste. La tète n'est point prolongée en trompe cylindracée , elle est ouverte en dessous par une ouverture buccale qui donne passage à une trompe cylindracée ; les tentacules sont allongés, très pointus, et ils portent les yeux, non sur le tiers inférieur de leur longueur , mais tout-à-fait à la base externe, sur un renflement à peine saillant. Dans presque toutes les Porcelaines, la partie du manteau qui se renverse sur la coquille est garnie de papilles tentaculiformes plus ou moins nombreuses. Dans l'Ovule en question, le manteau est parfaitement lisse, ses deux lobes sont très inégaux; le gauche est le plus grand, et à lui seul il enveloppe presque toute la coquille. Lorsque l'animal marche, il étale un grand pied plat , linguiforme, qui dépasse un peu la longueur de la co- quille en arrière. Le tube charnu du manteau , qui passe par l'échancrure antérieure de la coquille, est petit et souvent sort à peine au dehors, Lamarck n'a connu qu'un petit nombre d'espèces appartenant au groupe des Ovules. M. Sowerbj, dans une monographie qu'il a publiée en i83o, dans la première partie d'un Species conrhylionnn qui malheureusement n'a pas eu de suite, a porté à 27 le nombre des espèces vivantes. Depuis cette époque, quel- ques autres ont été répandues dans les collections. Quant aux espèces fossiles, elles sont peu nombreuses. Aux deux espèces mentionnées par Lamarck , nous en avons ajouté une propre (vux environs de Paris, qui est d'autant plus intércssaulo, qu'elle OVULE, 467 est chargée de gros tubercules, et que par l'ensemble de ses ca- ractères elle devient une liaison de plus entre les Ovules et les Porcelaines. Enfin, nous mentionnerons encore une coquille très remarquable qui appartient aussi au bassin de Paris, où. elle est extrêmement rare, elle semble rattacher, par ses caractères, les Ovules aux Tarières; elle est involvée, à la manière de ce der- nier genre , mais sa spire se prolonge en un rostre canaliculé comme celui des Ovules. ] ESPÈCES. [a] £ord droit denté par des plis. I. Ovule des Moluques. Ovula oviformis, Lamk. O, testa ovato-inflatâ, medio ventricosà, lœvi, lacteâ; extremhatibus prominuliSj subtruncatis; fauce aurantiacd. Biilla ovum. Lin. Sysl. nat. p,d. 12. p. 1181. Gmel. p. 342a. n" i. Lisler. Conch. t. 711. f. 65. Bonanni. Recr. 3. t". 2 52. Rumph. Mus. t. 38. fig. Q. Petiv. Gaz. t. 97. f. 7. et Amb. t. 8. f. 6. Gualt. Test. t. i5. fig. A. B. D'Argenv. Conch. pi. 18. fig. A. Favanne. Conch. pi. 3o. fig. N. Seba. Mus. 3. t. ']&. figutœ très. Knorr. Vergn. 6. t. 33. f. i. Martini. Conch. r. t. 22. f, 2o5. 206. Encycl. pi. 358. f. i. a.b. Ovula oviformis. Ann. du Mus. vol. 16. p. ito. vP t, * Mus. GoUw. pi. 7. f. 43. * Lesser. Testacéolhéol. p. i35. n° 22. * Lin. Syst. nat. éd. 10. p. 725. * Lin. Mus. Ulric. p. 584. * Perry. Conch. pi. 53. f. i. * Crouch. Lamk. Conch. pi. 19. f. 16. * Roissy. Ruf. Moll. t. 5. p. !\it. n° i. pi. 56. f. 4. * Ovula aléa. Schum. Nouv. Syst. p. 258. " Bulla ovum. Born. Mus. p. 198. * Jd. Schrot. Einl. t. i. p. 167. n" i. * Bulla ovum. Diliw. Cat. t. i. p. 472. n" i, * Blainv. Malae. pi. 3r. f. i. * Bulla ovum, Wood, Ind. Test, pi. 18. f, i, 3pi 468 HISTOIRE DES MOLLUSQUES. * Qiioyet Gîiim.Voy. de l'Uranic, Zool.pl. ^5. f. 2. 3. * Sow, Gênera of Shclls. pi; 2. f. i, 2, 3. * Ovulum oviim. Sow, Spec. Conch. p. 4. f. i à 5. * Kiener. Spec. des Coq. p. 3. n° i. pi. i. et pi. 3. f. 5. * Quoy et Gaim.Voy. de l'Aslr. t. 3. p. 5o. n° i. pi. 4:- f. 7 * Desh, Encycl. mélh.Vers. t. 3. p. 684. n° i. Habite l'Océan des Moluques et celui des îles des Amis. Mon cabi- net. Coquille oviforme, d'un blanc de lait en dehors, d'une cou- leur orangée un peu rembrunie en dedans, et ayant ses deux e.\- trémilés saillantes et tronquées. Dans sa jeunesse, elle est mince, comme papyracée, partout très blanche, et a son bord droit tran- chant. Dans celle espèce, comme dans toutes les autres, l'ouver- ture occupe toute la longueur de la coquille. C'est, de toutes les Ovules j celle dont le ventre est le plus bombé. Longueur: 3 pouces 5 lignes. 2. Ovule anguleuse. Ot^ula angulosa. Lamk. (i) O. testa ovato-ventricosâ^ subgibbosd, albà; ventre mcJ'io iransver- sïm obtuse augulato, li/ieis prominulis c'incio- extremitatibus obtu~ sis- fauce roseo-violaceâ. Ovula costellata. Ann. ibid. n° 2. * Cyprœa tortiUs. Martyns. Univ. Conch. pi. 60. * Chemn. (^onch.t. 10. p. 128. * Bulla ovum.Yav. p. Gniel. p. 3422. * Bulla imperialis. Dillw, Cat. f. i. p, 473. n° 2. * /t^.Wood. Ind. Test, pi. 18. f. 2. * Kiener. Spec. des Coq. p. 4. n° 2. pi. 2. f. r, * Quoy et Gaim.Voy. del'Astr. p. 5. vP 2. pi. 47. f- 3 " ^• * Valentyn. Amboina. pi. 4. f. 3 2. * Sow. Spec. Conch. p. 6. f. G à 9. * Ora/a cf)/«OT^fl.Schub. et Wagn. tiuppl. à Chemn. p,i 16. pi. 228. f. 4043. 4044. * Desh. Encycl. mélh.Vers. t. 3. p. 6S4. n» 2, Habile. . . l'Océan des Grandes-Indes? Mon cabinet. Celle espèce, quoique très voisine de la précédeule par ses rajiports, eu est con- stamment distincle, et toujours plus petite. Elle est ovale, un peu bossue, commeatiguleuse transversalement dans sa parlie moyenne, (i) Cette espèce, ayant été nommée Cyprœa tortlUs long-temps avant Lamarck, doit devenir V Ovula tortUis dans une bonne nomenclature. OVULE. 469 avec des lignes Iransverses légèrement en saillie. Elle est blanche en dehors, et offre à l'intérieur une teinte d'un rose violet. Lou- gueur : 17 lignes. 3. Ovule à verrues. Ovula ^ernicosa. Lamk. O. lesta ovatd^gibhosd, transversè angulatd, albà; 'vcrrucd globosà ad utramqiœ extremitatem in foved inclusd. Bulla verrucosa. Lin. Syst. nat. éd. 12. p. 1182. Gmcl. p. 34a3. n° 5. Listel'. Conch, t. 712. f. 67. Rumph, Mus. t. 38. fig. H. Petiv. Amb. t. 16. f. 23. Giialt, Test. t. 16. fig. F. D'Argenv. Conch. pi. 18. fig. M. Seba. Mus. 3. t. 55. f. 17. K.norr.Vergn. /, . t. 26, f. 7. Martini. Conch. i. t. 33. f. 220, aai. Encycl. pi. 357. f. 5. a, b. Ovula ■verrttcosa. Ann. ibid, p, m, n° 3. [b'\ Var. testd cœritlescente. * Lesser. ïestacéothéol. p. i35. n° 24. * Bulla vernicosa. Lin. Sysl. uat. éd. lo, p, 726. * Id. Lin. Mus. Ulric. p. 585. * Roissy. Buff. Moll. t. 5. p. 422. u° 3. * Bulla verrucosa. Born. Mus. p. 199. * Id. Schrot. Einl. t. i. p. 170. n° 5. * Id. Dillw. Cal. t. i. p. 475. n" 10. * Ovulum verrucosum. Sow. Spec. Conch, p. 6. pi. i. f. 10. 11. la. * Blainv. Malac.pl. 3i. f. 4. * Wood. Ind. Test. pi. 18. f. 10. * Sow. Gênera of Shells. pi. i. f. 2. 3. * Reeve. Conch. Syst. t. 2. p.-266. pi. 290. f. a. 3. * Sow. Spec. Conch. p. 6. f. 10 à 12. * Kiener. Spec. des Coq. p. 5. n" 3. pi. a. f. 3. * Quoy et Gaim.Voy. del'Astr. t. 3. p. 53. n° 3. pi. 47. f. 8. 9. * Desh. Encycl. méth. Vers. t. 3, p. 684. n" 3. Habite l'Océan des Grandes-Indes. Mon cabinet. Coquille ovale, bos- sue, anguleuse sur le dos, d'un beau blanc, teinte de rose à ses ex- trémités, et fort remarquable par la verrue singulière dont elle est munie à chaque bout. Longueur : près d'un pouce. 4. Ovule lactée. Oi^ida lactea. Lamk. O. testd ovaldy subgibbosd^ lœvi, extîis intUsque candidd; columelld bail compressd. 470 HISTOIRE DES MOLLUSQUES. Omla laclea, Aun. ibid. n" 4. [^] Eadcm minor^ albo-cœrulescens, * Sow. Spec. Concli. p. 5. f. i3. 14. * Kiener. Spec. des Coq. p. 8. n" 6. pi. 6. f. i. * Desli. Encycl. niélh. Vers. t. 3. p. 685. 11° 4. Habite les mers de Timor. Mon cabinel. Petite coquille ovale, à peine un peu bossue, non rosirée aux exlrémilés, et d'un beau blanc. Longueur : 7 lignes un quart ; de sa variété : 6 ligues trois quarts. 5. Ovule incarnate. Oi>ula carnea. Larok. O. testa ovatd, gibbd, utrinquc suhrostratd, carneo-rubente; laùroar- cuato; columellâ anlerilts unlplicatâ, Dulla carnea. Poiret.Voy. 2. p. ïi'. Bu/la carnea. Gmel. p. 3434. n° 5o. Encycl. pi. 357.f. a.a.b. Ovula carnea. Ann. t. 16. p. m. n°5. * Desh. Encycl. méth.Vers. I. 3. p. 685. n° 5. * Bulla carnea. Délie Chiaje dans Poli testac. t. 3. a*^ part. p. 18. pi. 46. f. I. 2. * Barrelier. Plant, per Gall. pi. i326. f.'34. * Payr. Cat. des Moll. de Corse, p. 168. n° 338. * Scbub. etW^agn. Suppl. àChemn.p.iiS. pi. aaS. f. 4041. 4o4a. * Sow. Zool. journ. t. 4.p. i5i, * Philip. Enum. Moll. Sicil. p. 234. n° 3. * Wood.Ind. Test. pl.i8. f. 4. * Sow. Spec.Conch. p. 5. f. 17. 18. * Kiener. Spec. des Coq. p. 10. n° 8. pi. 6. f. 2. Habite la Méditerranée, sur les côtes de la Barbarie. Mon cabinet. Coquille plus petite encore que la précédente, un peu bossue, lé- gèrement en pointe aux deux bouts, et d'une couleur de chair rou- geâtre ou vineuse, mais plus pâle sur le dos et en dessous. Long. : 5 lignes un quart. 6. Ovule grain-de-blé. Ovula tiiticea. Lamk. (i) O. testa ovalo-oblongâ, lœvi, rubro-aurantid; îabro albido; columellâ anterilts unipUcatâ. (i) Dillwyn préfère pour cette espèce le nom que Solander lui a imposé daus un ouyrai^e resté manuscrit, à celui donné et publié par Lamarck daus les Annales du Muséum. Dillwyn au- OVULE. 471 Peliv. Gaz. t, 66. f. 2? Ovula triticea, Ann. ibid. 11" 6. * Bulla lepida. Dilhv. Cat. I. i. p. 474. n"5. * Payr. Cat. des MoU. de Corse, p. 169. n° SSg. pi. 8, * Sow. Spec. Concli. p. 6. f. 35. * Kiener. Spec. des Coq. p. 1 5. 11° 1 3. pi. 6. f. 3. Habite les côtes de l'Afrique. Mon cabinet. C'est la plus petite des Ovules connues, et elle a beaucoup de rapports avec la précédente; mais elle est plus étroite et très peu bombée. Son bord extérieur, presque droit, est blanc, ainsi que le pli tuberculeux du sommet de sa columelle. Longueur : 5 lignes. 7. Ovule grain-d'orge. Oi>ula hordacea, Lamk. O. testa ohlongd, utrinquc acutiusculd; riibro-castaned , dorso anticè subangulato ,- columellâ siipernè uniplicatà. Ovula hordacea. Ann. ibid. p. 112. n" 7. ' * Sow. Spec. Conch. p, 10. f. 53. * Kiener. Spec. des Coq. p. 16. n° 14. pi. 6. f. 6. Habile les côtes de l'Afrique? Collect. du Mus. Coquille voisine de celle qui précède, mais plus grêle, presque cylindracée, et un peu anguleuse sur le dos antérieurement. Elle offre un gros pli blanc au sommet de sa columelle. Longueur : 1 1 à 12 millim. [b] Bord droit lisse, non denté. 8. Ovule gibbeuse. Omla gihbosa. Lamk. o, testa ovato-ohlongâ, iitrinqiiè obtusâ^ angulo elevato obtitso cinc- td, albo-flavescente. Bulla gibbosa. Lin. Syst. nat. éd. 12. p. ïi83. Gmel. p. 3423. l'ait dià se souvenir qu'un nom spécifique n'a de valeur, dans la nomenclature, qu'autant que par sa publication il peut être connu de tous ceux qui sont intéressés à le savoir. Si un nom de manuscrit ou de collection de Solander peut être connu à Londres, il ne l'est point à Paris ni ailleurs; il n'existe réelle- ment pas dans la science. On peut exiger de ceux qui écrivent sur les diverses branches de l'histoire naturelle, de connaître tout ce qui est publié dans chacune d'elles ; mais on ne peut exiger qu'ils sachent ce qui est en manuscrit, soit dans une biblio- thèque , soit dans diverses collections publiques ou particu- lières. 47^ HISTOIllE DES MOLLUSQUES. Columu. Purp. p. 29. t. 3o f. 5. Lister. Conch. t. 711, f. 64. Bonanni. Recr. 3. f. 249. 339. Peliv. Gaz, t. i5. f. 5. Gualt. Test. t. i5. f. 3. D'Argenv. Conch. pi. 18. fjg. Q. Favanne. Couch. pi. 3o. iig. G. i. Seba. Mus, 3. t. 55. f. 18. Knorr. Verg. i. t. 14. f. 3. 4, et 6, t. 32. f, 4, Martini, Conch. i, t. 22. f. ati-ai4. Encyclop. pi. 35;. f. 4. a. b. Ovula gibosa. Ann. ibid. n° 8. ^ * Mus. Gottw. pi. 8. f. /.6. a. * Dan. Major, fab. Colum. de Purp. p. 44. Bulla gibbosa. Lin. Syst. ual. éd. 10. p. 726. Jd Lia. Mus. Uiric. p. 585. * Perry. Conch. pi. 53. f. 2. *■ Roissy. Buf, Moll. t. 5. p. 422. n^ 4. * Schumm. Nouv. Syst. p. 258. Bu/la gibbosa. Boni. Mus. p. 200. * Id. Schrot. Einl. t. i. p. 170: n" 6. * Id. Dillw. Cat. t. i.p. 476. n» 11, Omliim gibbosum. Sow. Spec. Conch. p. 7. pi. a. f. a8 à 3i. * Blainv, Malac. pi. 3i. f. 22. * Bulla gibbosa. Wood. Ind. Test.pl. 18. f. 11. * Sow, Gênera of Sheils. pi. i, f, 4. * Reeve. Conch. Syst. t. 2. p. 266. pi. 290. f. 4. * Sow. Spec. Conch. p, 7, f, 28 à 3r. * Kiener. Spec. des Coq. p. 17. n° i5, pi, 2. f. a. * Desh. Encycl. méth. Vers. t. 3. p. 685. n° 6, Habile les mers du Brésil. Mon cabinet. Coquille ovale-oblongue, obtuse aux deux bouts, et très remarquable par l'angle ou pli transversal qui fait une forte saillie sur son dos. Elle est commune dans les collections. Longueur : 1 1 lignes et demie, 9. Ovule aciculaire. Ovula acicularis. Lamk. (1) O, testa lineari, perangustd, dlaphand^ ciiiereo-cœrulesccnte ; extre- mitatibus subacutis , labro vtj; inarginaco. (ONous ferons, au sujet du nom que Dillwyn consacre à cette espèce, la même observation que pour V Ovula triticca, n" 6. OVULE. 473 Ovula acicularis. Ann. ibid, n" 9. * Lister. Conch. pl.7ii,f. 66? * Bulla secale. Dillw. Cat, t. I. p. 4:4. n» 7. * Ici. Wood. Ind. Test. pi. 18. f. 7. * Sow. Spec. Conch. p. 10. f, 49 à Sa. * Kiener, Spec. des Coq. p. 21. n° 18. pi. 5. f. 2. Habite l'Océan des Antilles. Mangé. Mou cabinet. Espèce qui paraît très distincte des deux suivantes, dont elle se rapproche par ses rap- ports. Elle est subcylindrique, grêle, d'un cendré bleuâtre, et res- semble à un grain d'avoine allongé et peu renflé. Elle n'offre qu'un sinus léger et oblique sur sa columelle. Longueur: 6 lignes et demie. [o. Ovule spelte. Ovulaspelta. Lamk. (i) O, testa oblongâ, ad utramqtie extremitatem obsolète roslratd, lœvi, allié; dorso tumidiusculo • labro arcuato , margîne inlîis incras- sato. JJiilla spelta. Lin. Syst. nal. éd. 12. p. 1182. Gmel. p. 34a3.n° 4» Lisler. Conch. t. 712. f. 68. Gualt. Test. t. i5. f. 4. Martini. Conch. 1. 1. 2 3. f. 21 5. 216. Ovula spelta. Ann. t. 16. p. 11 3. n° 10. * Bidla spelta. Lin.Syst. nat. éd. 10. p. 726. * M Oliv. Adriat. p. 157. ;^.;^;,3 * Id. Dillw. Cat, t. i.p. 475. n° 9. * Ovulum secale. Sow. Spec. Conch. p. 8. pi. 2. f. 36. * Payr. Cat. des Moll. de Corse, p. 169. n" 34o. * Sow. Zool. Journ. t. 4. p. i5S. * Philip. Enuin. Moll. Sicil. p. 2 33. u**2. pi. 12. f. 17, * Desh. Eucycl. méth. vers. t. 3. p. 685. n° 7. * Bulla spelta. Born. Mus. p. 199. (i) Nous ne rapportons pas dans la synonymie de cette es- pèce VOviilutn spelta de M. Sovs^erby (Spec.Conch., pi. 2, fig. /|3), parce que ses caractères ne s'accordent pas avec ceux du Bulla spelta de Linné. Linné dit de sa coquille: U trinque obtiisiuscida denticiilo obsoleto ad apicem coluniellœ.'LQ Spelta de M. Sowerby n'a ni l'un ni l'autre de ces caractères : ce n'est donc point le vé- ritable Spelta, tandis que les caractères en question se montrent très bien dans l'espèce que M. Sowerby nomme ÏOvuluni secale; aussi c'est celle-là qixe nous rapportons au Spelta. 474 HISTOIRE DES MOLLUSQUES. * Id. Schrot, Einl. t. i. p. 169.1104. * Biainv. Fauii. franc, pi. 9. A. f. 5, * Wood. Ind. Test. pi. 18. f. 9. * Kiener. Spec. des Coq. p. aa. n° 19.pl. 5. f. 4. Habile la Méditerranée. Mon cabinet. Coquille blanche, lisse, un peu renflée sur le dos, et qui n'est ni carénée ni striée transversalement, comme l'indiquent les figures citées de Lister et de Martini. Elle offre un petit pli au sommet de sa columelle, et a sou bord droit marginé,en dedans. Longueur; 8 lignes un quart. II. Ovule birostre. Ovula birostris. Lamk. (i) O. testa oblongd, dorso tumidiusculd, ad iitramque extremitatem ros- tratày lœviy albà; labro margine exteriore incrassato. Bulla birostris. Lin. Syst. nat. éd. la. p. n8a. Gmel. p. 3423. n°3. An. Lister. Conch. t. 7 1 1 . f. 66 ? Knorr. Vergn. 6. t. 20. f. 5. Favanne. Conch. pi. 3o fig. K. t. Martini. Conch. i. t. 23. f. 217. a. b. Encyciop. pi. 357. f. i. a. b. Ovula birostris. Ann. ibid, n» 1 1. * Crouch. Lamk. Conch. pi. 19. f. 17. * Wood, Ind. Test. pi. 18. f. 6. * Sow. Gênera of Shells.pl. i. f. 5. * Reeve. Conch. Syst. t. a. p. 266. pi. 290. f. 5. * Schub. etWag. Supp. à Chemn. p. 116. pi. 228. f. 4045. 4046. * Kiener. Spec. des Coq. p. 24. n° 21. pi. 5 f. i. * Desh. Encycl. méth. vers. t. 3. p. 686. n" 8. * Radius brevirostris. Schum. Nouv.Syst. p. aSg. * Bulla birostris. Born. Mus. p. 198. * Id. Schrot. Einl. t. i. p. 168. n° 3. * M Dillw. Cal. t. I. p. 474.n° 6. ' (i)M.Risso ayant trouvé un jeune individu de V Ovula spelta, en a donné une figure grossie, et en a fait un genre sous le nom de Syninia. M. Kiener a pris cette figure pour celle de VOvidu birostris. Si la figure du Birostris, que l'on voit dans l'ouvrage de M. Kiener, est fidèle, comme nous le croyons, il suffira de la mettre en regard de celle de M. Risso pour se convaincre qu'elles représentent deux espèces bien distioctes.] OVULB. 475 * Blainv, Faune, l'ranç. pi, 9. A. f. 6. Habite les côtes de Java. Mon cabinet. Celte espèce est im peu plus grande que celle qui précède, el s'en distingue principalement en ce qu'elle est biroslrée, et que soq bord droit est muni d'un bour- relet en dehors. Ou la nomme vulgairement la Faiisse-navelte ; mais elle est constamment distincte de l'espèce qui suit. Longueur : 8 lignes un quart; mais je n'ai qu'un jeune individu. 12. Ovule navette. Ovula voli^a. Lamk. O. testa medio ventrîcosâ ^tumidd, utrinquè rostratd, albidd ; rostris prœlongis, cylindraceis, obliqué striatis. Dulla volva. Lin. Syst. nat.éd. 12. p. ii82.Gmel. p. 342a. n» 2. Lister. Couch. t. 71Ï. f. 63. Maîa. D'Argenv. Conch. pi. 18. fig. I. Favanne. Conch, t. 3o. fig. K 2. Seba. Mus. 3. t. 55. f. i3-i6. Knorr. Vergn, 5. t. i. f. 2. 3. et 6. t. 32. f. i. Martini. Conch. i. t. 23. f. 218. Encycl. pi. 357. f. 3. a. b. Ovula volva. Ann. ibid. n° 12. \b'\ Eadem albido-rosed^ transversîm striatd. * Balla volva, \Àa. Syst. nat.édit. 10. p. 725. * Bulla volva. Herbst. Hist.Vern. pi. 45. f. i. * Lin. Mus. Ulric. p. 584, * Lessons on Shells. pi, 2. f, 8, * Perry. Conch. pi. 53. f. 3. * Roissy. Buf. Moll. t. 5. p. 42. n° 2. * Bulla volva. Schrot. Einl. t. i.p. 168. n" 2. * Id. Eurrow. Elem. of Conch. pi, 14. f* 5. * Id. Dillvv. Cat. t. i.p. 473, n° 2. * Blainv. Malac. pi. 3i. f. 3. * Wood. Ind.Test.pl. 18. f. 3. * Sow. Gênera of Shells. pi. i. f. i, * Reeve. Conch. Syst. t. 2. p. 266. pi. 290. f, i. * Sow. Spec. Conch. p. 9. f. 56. 57. * Desh, Encycl. méth. vers; t. 3. p. 686. n» 9. * Kiener. Spec. des Coq. p. 26, n" 25. pi. 4. f. i. Habite l'Océan des Antilles; Mon cabinet. Coquille bien singulière par sa forme, précieuse dans le commerce, assez rare, et toujours fort recherchée dans les collections, surtout lorsqu'elle est bien conservée. Elle est presque globuleuse dans son milieu, et se ter- mine à chaque extrémité par un bec long, grêle, cylindracé et ca- 4y6 HISTOIRE DES MOLLUSQUES. naliculé. Longueur : 2 pouces 10 lignes et demie. La vaiiclé teinte de rose est fort rare. Je la crois des côtes du Brésil. [Collect. du Mus.] •j- i3. Ovule adriatique. Oi^ula adriaiica. Sowerby. O, testa oblongo-ovali, subventrïcosd, ittri/iquè subacuminatdj palUdè carned^ kjalind; tab'ù exleini margine arigusto^ inths denticulato' coltimellàsupernè imiplicatd, iiifrà subdepressd, inths marginatd. Sow. Zool. Journ. t. 4. p. i5o. Sow.Spec. Conch. p. 4. f. 23. 24. Pliilip. Enum. Moll. Sicil. p. 233. n" i. pi. la.f. i3. Kiener. Spec. des Coq. p. 9. n° 7. pi. a. f. 4. Habile dans l'Adriatique et dans la mer de Sicile. Cette espèce a des rapports avec VOvula carneola. Elle est plus grande, plus mince, et sa coloration est constamment plus pâle. Elle est ovale-oblongue, enflée vers son extrémité postérieure, at- ténuée en avant, et présentant à l'extrémilé opposée un petit rostre très court. L'ouverture est plus longue que le dernier tour, elle est étroite, un peu dilatée vers la base. Le bord droit épais, faiblement bordé en dehors; il est renversé en dedans, et finement crénelé dans toute son étendue. Sur le sommet de la coluraelle se voit une callosité oblique, d'un blanc rosé qui contribue à former le canal postérieur. La base de la columelle est droite, lisse et un peu tordue vers son extrémité. Toute la coquille paraît lisse; mais, vue à la loupe, on remarque des stries tiansverses très Gnes au sommet et à la base. Celte coquille est d'un blanc uniforme, dans la plupart des individus; teintée de rose dans une variété assez con- stante; son lest est milice et transparent. Elle est longue de 2 3 millim. et large de 11. f 14. Ovule intermédiaire. Ot^ula intennedia. Sowerby. O. testa ovato-oblongd, uliinquà subacnminatd ; dorso suprà médium transverslm subangulato; labio coltimellari propè extremitatem obliqué uniplicato : labii externi margine interna edentulo. Bonan. Observ. Circa. viv. Coq. f. ai? Lister. Conch. pi. 712. f. 68.^ Sow. Spec. Conch. p. 9. f. 3a, 33. Kiener. Spec. des Coq. p. 23. n" 20. pi. 4. f. 3. Habite. . . Espèce curieuse, qui semble tenir le milieu entre ÏOvula gibbosa et V Ovula acicularis. Elle est allongée, un peu enflée dans le milieu, également atténuée à ses extrémités; un angle obtus et transverse la divise eu deux parties égales. L'ouverture est allongée, étroite, OVULE. 477 un peu tlilalce vers la base; elle est d'un blanc rose, très pâle en dedans; ses extrémités sont terminées par des rostres à-|ieu-près égaux ; le postérieur est très étroit, et à son orii;ine, il porte une callosité en forme de plis très obliques. Le bord droit est très épais; il est simple, renversé en dehors, et non involvé en dedans, comme dans beaucoup d'autres espèces. Tout le ventre de la co- qtiilie est garni d'uue couche calleuse très lisse, et d'un blanc d'i- voire. On remarque au sommet et à la base de celte coquille un petit nombre de stries rapprochées et onduieuses. On eu voit aussi quelques antres sur la surface : elle sont obsolètes et beaucoup plus espacées. Toute cette coquille est du plus beau blanc, si ce n'est le bord droit, qui est jaunâtre. Elle est longue de 34 millim., et large de i5. •f i5. Ovule ^erle. Oi^ula margarita. Sowerby. O, testa ovali-sulglobosâ^ supernè obtiisd, infrà si(bacuminatâ , al~ bd; columellâ intus propè basin depresso-concavd • lab'ù externi margine rotiindato , intus denliculato. Sow. Spec. Coucli. p. 4- f. 19. 20. Kiener. Spec. des Coq. p. 11. n° 9. pi. 6. f. 4. Habile dans la mer Pacifique. Petite espèce ovale-globuleuse, se rapprochant des Porcelaines par sa forme générale. Son exlrémilé antérieure est atténuée en un bec très court et pointu. L'ouverture est très étroite, un peu dilatée vers son exlrémilé antérieure. Le bord droil un peu épaissi en dehors, fortement renversé en dedans, est finement dentelé dans toute son étendue; ce bord droit est fortement courbé dans toute sa longueur; il est semblable à un arc qui embrasserait la coquille par les extrémités de son axe. On voit au sommet de la columelle une petite callosité oblique qui contribue à circonscrire le canal supérieur de l'ouverture. Toute cette coquille est d'un blanc laiteux; elle est parfaitemeut lisse dans toutes sas parties. Elle est longue de i3 millimètres, et large de 8, •f 16. Ovule ouverte. Ouida patula. Sowerby. O, testa tenta, ovato-oblongti, medio siibventricosd , iupernè coarc- tatd; aperturd latiusculd; labii externi margine arcualo , acuto ; columelld supernè iiniplicatd, propè basin lo/igiludinaliter sulcato- impressd. BuUa patula. Pennant. Zool. Brit. t. 4. p. 117, pi. 70. f. 85. A. Id. Dillw. Cal. t. i. p. 475. n° 8. Ovulum patulum. Sow. Spec. Couch. p. 10. pi. 2. f. 58. Habite dans l'Océan Britannique. 478 HISTOIRE DES MOLLUSQUES. Coquille fort singulière, qui conserve à l'état adulte les caractères du jeune âge. Elle est ovale-oblongue, renflée dans le milieu, at- ténuée à ses extrémités, le rostre de l'extrémité postérieure plus allongé et plus large que le canal de la base. L'ouverture est ol)- longue, dilatée dans le milieu, rétrécie et canaliculée à chacune de ses extrémités. Le bord droit est simple, à peine épaissi; il n'est renversé ni en dedans ni en dehors. La rolumelle est simple, re- dressée à son extrémité antérieure. Toute cette coquille est d'un blanc laiteux, un peu diapbane, quelquefois légèrement teinte de rose, un peu pâle. Sa surface est parfaitement lisse. Cette espèce, très rare, est longue de 2 5 millimètres, et large de i5. Espèces fossiles, 1. Ovule passérinale. Omla passennalis.L&nik. O. testa ovato-ventricosâ, lœvl, vlx rostratâ; labro arcualo lœvlssimo. Ot'ula passerinalis. Annales du Mus. vol. i6. p. ii4. n° i. Habite... Fossile des environs de Fiorenzola, dans le Plaisantin. Cabinet de feu M. Faujas. Petite ovule très distincte comme es- pèce, et dont l'analogue vivant n'est pas encore connu. Elle est ovale, ventrue, à peiue rostrée, et n'offre ni dents ni plis sur le bord droit. On voit un gros pli vers l'extrémité antérieure de la columelle. La grosseur de cette coquille est à-peu-près égale à celle d'un œuf de moineau. Sa longueur est de 23 niillim. 2. Ovule birostre. Ouula birosiris. Lamk. Ovula birostris. Ann. ibid. n" 2. Habite... Fossile des environs de Fiorenzola, dans le Plaisantin, Cabinet de feu M. Faujas, Elle ressemble en tout à son analogue vivant, qui habite sur les côlçs de Java. Son bord extérieur est bien marginé en dehors. Elle a un pli obliquesur la columelle du bec antérieur. Longueur : 28 millim. -j- 3. Ovule tuberculeuse. Ovula tuherculosa. Duclos. o. testa magnâ^ ovatd, inflatâ, lœvigatd, dorso bituberculatâ ; latere postico subpiano, angulis callosis circuindato; aperturd elongatd , angiistd, arcuald, anticù latiore; labro supernè exserto, subauricu~ itformi. Cyprcea Deshayesii. Gray. Mon. des Cyp. Zool. Journ. I. 4. p. 83. n" 64. Cyprœa tuberculosa. Sow. Add. et Corr. à la Monog. des Cyp, Zool, Journ, t. 4. p- 221.pl, 3o, Suppl. OVtJLE. 479 Desh. Coq. Foss. des env. de Paris, t. a. p. 717. pi. 96. f.ï6.pl. 97. f. 17. Habile fossile de Rétheuil et de Guise-Lamolhe. M. Duclos, le premier, fit connaître celte coquille, en distribuant aux collecteurs une figure lithographiée qui la représente exactement. Cette planche, isolée et sans texte, n'appartenant à aucun recueil connu, n'a été sans doute connue que d'un très petit nombre de personnes, et nous aurions pu, malgré cette publication peu usi- sitée, donner à cette espèce un autre nom ; mais nous avons pré- féré celui-ci, déjà inscrit dans quelques collections. L'Ovule tuberculeuse est une des plus rares et des plus précieuses co- quilles du bassin de Paris. Elle est remarquable par sa taille et par les caractères qu'elle présente; elle se rapproche à quelques égards du Cfprœa mus, ayant comme elle des tubercules sur le dos. Mais elle n'appartient pas aux Porcelaines proprement dites; l'absence des deuts sur le bord de l'ouverture lui fait prendre place parmi les Ovules. Elle est ovale-oblongue, trèsventrue, fort élargie pos- térieurement, et aplatie de ce côté. Cet aplatissement est rendu plus remarquable, parce qu'il est circonscrit de chaque côté par une callosité oblongue, qui remonte et disparaît vers le dos. Sur la ligne médiane et dorsale s'élèvent deux tubercules inégaux : celui qui est le plus en arrière est le plus saillant, et il est com- primé d'avant en arrière; le second tubercule ressemble à une grosse pustule arrondie, placée à peu de distance du premier. La coquille est aplalie en dessous. L'ouverture est allongée, courbée dans sa longueur, et principalement vers son extrémité postérieure ; elle se dilate légèrement vers la base, et dans l'endroit de celte dilatation les bords sont évasés et un peu infundibuliformes. Le bord droit est très épais; il porte du côté de l'ouverture quelques grosses rides irrégulières ; à l'extrémité postérieure de l'ouverture, il se prolonge en une sorte d'oreillette recourbée qui cache toute l'échancrure de ce côté , lorsqu'on la regarde de face. Toute la sur- face de cette coquille est hsse; mais l'état fossile lui a ôlé le bril- lant qu'elle devait avoir durant la vie de ranimai. Les grands individus ont laS millim. de long et 92 de large. -j- 4- Ovule moyenne. Oi'ula média. Nobis. O. testa ovato-oblongâ^ niinimà,Jœvigatd^fragiUssimd,apice mucro- natd, basi attenuatâ; aperturâ angnstâ; labro tenuissimo, basi si- nuoso, Desh. Coq. Foss. des env. de Paris, t. i. p, 718. pi. 1^^, f, 34-36, Habite fossile de Grignon et de Bejne. 480 HISTOIRE DES MOLLUSQUES. Ce n'est qu'avec doute que nous plaçons celte coquille parmi les Ovules; elle n'en a jias tous les caraclères,et peul-êlre convien- drait-il delà mettre au nombre des Tarières; mais elle n'a pas non plus exactement les caractères de ce dernier genre. Nous la plaçons ici, en attendant de nouvelles observations. Nous n'avons vu jus- qu'à présent que quatre OH cinq individus de cette espèce : ils étaient tous de la même taille et offraient les mêmes caractères. Nous avions d'abord pensé qu'ils étaient de jeunes individus du Tare-- hélium convolutum ■ mais dans une de nos dernières excursions à Grignon, ayant eu occasion de voir un assez grand nombre d'in- dividus de tous les âges, nous ne leur avons jamais trouvé, à un de- gré quelconque, les caractères particuliers de l'espèce qui nous oc- cupe. Celte petite coquille est ovale-obiongue, ventrue à sa partie supé- rieure, rétrécie à sa base. Sa surface est lisse, polie, si ce n'est vers l'extrémité antérieure, où l'on trouve, à l'aide d'un grossissement convenable, quelques stries transverses. La spire semble saillante, et ne l'est cependant pas ; elle est complètement iuvolvée par le dernier tour. Ce qui donne au sommet de la coquille l'apparence d'une spire saillante, c'est parce que du centre s'élève un petit cône résultant du prolongement des deux bords de l'ouverture et de leur enroulement; ces deux bords, dans le prolongement, ne laissent entre eux qu'une fente extrêmement étroite, et non un ca- nal élargi, comme dans les Ovules. L'ouverture est peu élargie, elle est subquadrangulaire ; son bord droit, très mince et très fra- gile, est légèremeut courbé en avant et infléchi à son extrémité an» térieure. Cette inflexion ressemble un peu à celle des Tarières, mais elle n'est pas semblable à celle du Terebcllum coiivolutum^ lorsqu'il est encore à la taille de notre coquille. Cette espèce curieuse semble intermédiaire, par ses caractères, entre les Ovules et les Tarières, et peut servir à indiquer les rapports des deux genres. Sa longueur est de 7 millim., et sa largeur de 4. M. Sowerby ayant, avant nous, donné le nom à' Intermédiaire à une espèce vivante d'Ovule, nous nous trouvons dans la nécessité de cbaucer le nom de celle-ci. PORC£l.AINi:. (Cyprœa.) Coquille ovale ou ovale-obiongue, convexe, à bords roulés en dedans. Ouverture longitudinale, étroite, dentée PORCELAINE. /{St des deux côtés, versante aux deux bouts. Spire très petite, à peine apparente. Testa oi^ata vel ovato-ohlonga, coni>exa^ marginibus in- volutis. Apertura longitudinalis, angustata^ utrinque den- tata, ad extremitatea effusa. Spira minima^ obtecta. Observations. — Les Porcelaines sont en général des coquilles lisses, luisantes, agréablement variées dans leurs couleurs, et qui n'ont jamais de drap marin. Elles constituent un genre très natu- rel, bien distinct, fort nombreux en espèces, et singulièrement remarquable par les différens états delà coquille du même indi- vidu, selon l'âge de l'animal et à certaines époques de sa vie. Dans leur état complet , ces coquilles [enroulées autour de leur axe longitudinal, de manière que le dernier tour enveloppe presque entièrement les autres] sont ovales, convexes en des^ sus, un peu aplaties en dessous et ont leur spire presque tota- lement cachée ou recouverte. Leur ouverture s'étend dans toute leur longueur, est étroite et dentée sur ses deux bords, lesquels sont roulés en dedans. Mais, dans la jeunesse de l'animal, ces mêmes coquilles pré- sentent une forme bien différente ; car alors leur ouverture est plus lâche, surtout inférieurement, n'est point dentée, et a son bord droit tranchant [Encyclop., pi. 349, ^S- ^- ^-J- Ensuite, lorsqu'une de ces coquilles a acquis la forme générale qui ca- ractérise son genre, elle n'est pas encore complète, parce qu'elle n'a que son premier plan de matière testacée ; que sa spire, quoique très petite, n'est pas encore recouverte , et que les cou- leurs qui doivent l'orner dans son état complet ne sont point encore acquises [Encyclop., pi. 349. flg. c.]. Ainsi les individus de chaque espèce de Porcelaine peuvent être trouvés sous trois états différens : 1° sous l'état de pre- mière jeunesse : la coquille de ces individus est alors très im- parfaite, et ressemble à un petit cône mince, à columelle cour- bée et tronquée à sa base, et n'offre nullement le caractère du genre; 2° sous l'état moyen d'accroissement: la coquille, dans cet état, est conformée comme l'exprime le car.actère de ce genre; elle est mince, offre une spire saillante, et n'a que son premier plan de matière testacée, muni de couleurs particu- TOMF. X. 3i 38a HISTOIRE DES MOLLUSQUES. Hères ; 3" enfin sous l'état adulte ou de développement complet: alors la coquille est plus épaisse, a un second plan de matière testacée dont les couleurs sont différentes de celles de sou pre- mier plan, et sa spire est recouverte. Le second plan dont est munie la coquille complète lui a été fourui par les dépôts des deux ailes membraneuses du manteau de l'animal, qui, dans l'état adulte de cet animal , ont pris beau- coup d'accroissement et sont devenues fort grandes. Ces deux ailes se déploient sur le dos de la coquille, au moins dans les mouvemeus de translation, la recouvrent alors entièrement, et y déposent les matériaux de son second plan testacé. Il résulte des dépôts ou de la transsudation des deux ailes de l'animal sur la coquille, qu'outre que ceflc-ci en acquiert plus d'épais- seur, elle se trouve alors émaillée de couleurs très différentes de celles dont la coquille inférieure ou première était ornée. J'ajoute que l'on a des observations qui tendent h prouver que l'animal des Porcelaines, parvenu à pouvoir former une coquille complète, a encore la faculté de grandir, et qu'alors il est obligé de quitter sa coquille j)our en former une nouvelle : il en ré- sulte qu'un même individu a pu former successivement plu- sieurs coquilles à plan simple et plusieurs autres à plan double ou complètes, ce que prouvent évidemment des Porcelaines complètes de la même espèce et de différentes grandeurs. Il faut donc distinguer soigneusement trois états très particu- liers, dans lesquels les Porcelaines peuvent se rencontrer dans le cours de leur formation, si l'on ne veut s'exposer à prendre pour espèces différentes trois individus qui appartiennent à la même. Dans quelques espèces , le lieu de la spire présente un en- foncement ou une fossette qui imite un ombilic ; mais dans d'autres, cette fossette s'efface insensiblement, et se prête diffi- cilement à une division des espèces. Il en est de même des deux bords extérieurs de la coquille, dont tantôt l'un et l'autre sont dilatés, tantôt un seul est dans ce cas, et tantôt ni l'un ni l'autre ne sont saillans ou reiiHés. li'aniraal des Porcelaines a sur la tête deux tentacules coni- ques, effilés, à pointe très fiue, portant les yeux près de leur base à leur côté externe. Le tube par lequel cet animal reçoit PORCELAINE. 4^3 l'eau qu'il respire est court, placé sur le cou, formé par la par- tie antérieure de son manteau, et logé dans l'échancrure de la coquille, qui termine son ouverture du côté de la spire. Enfin son pied est un disque ventral, charnu, linguiforrae, sur lequel il se traîne dans ses mouvemens de translation. Les deux ailes amples et membraneuses dont cet animal est muni dans son état adulte sont placées aux côtés du corps, et ne sont que des extensions de son manteau. Lorsque ce Mollus- que sort de sa coquille pour se déplacer et chercher sa nourri- ture, ces ailes se redressent et s'étendent sur la convexité de la coquille, la couvrent ou l'enveloppent entièrement, et alors la coquille n'est plus apparente. A l'endroit où ces ailes se joi- gnent par leurs bords, on voit sur la coquille une ligne longi- tudinale d'une couleur particulière qui indique leur réunion; mais comme dans beaucoup d'espèces ces ailes sont inégales , de manière que l'une recouvre l'autre, alors la coquille complète n'offre point la ligne dont il s'agit. Dans leur état de repos, les Porcelaines se tiennent enfoncées et cachées dans le sable, à quelque distance des rivages de la mer, dans les climats chauds et tempérés. On en connaît beau- coup d'espèces; mais leur détermination est difficile, parce que les caractères indépendans des couleurs de la coquille sont peu nombreux. [ Depuis que Lamarck a publié son travail sur les Porce- laines, beaucoup d'observations ont été faites sur ce genre par divers naturalistes, et il est bon de les présenter ici d'une ma- nière succincte. Comme on a pu s'en apercevoir, Lamarck .1 donné des renseignemens incomplets sur l'animal des Porce- laines; MM. Quoy et Gaimard, d'abord à la suite de leur pre- mier voyage de circumnavigation, el, plus tard, dans le grand ouvrage qu'ils ont publié au retour de l'expédition de l'Astro- l;.be, ont fait connaître un assez jgrand nombre d'animaux de Porcelaines, et c'est au moyen des observations de ces deux la- Ijoiieux naturalistes, que l'on peut compléter aujourd'hui les ca- ractères zoologiques du genre. D'un autre côté, plusieurs natu- iMiistes anglais, et particulièrement M. Gray, ont rassemblé de nombreux matériaux pour compléter la monographie du genre qui nous occupe. Ces matériaux, en jermettaut de mieux np- 3i. 484 HISTOIRE DES MOLLUSQUES. précier les rapports des Porcelaines avec les genres environnans, ont donné le moyen de diviser le genre en groupes naturels, et d'indiquer d'une manière plus exacte les rapports des espèces. On doit à M. de Blainville la première description anatomi- que de l'animal d'une Porcelaine. Cet animal est un Gastcropode qui rampe sur un pied large et aminci par ses bords. En avant, une tète aplatie, porte deux grands tentacules coniques, à la base desquels se montrent des yeux assez grands portés sur un ren- flement généralement peu saillant; ce renflement est tantôt sur le tentacule, tantôt au point de jonction de ce tentacule avec la tête. L'extrémité antérieure deJa tête est coupée en arc de cercle, et présente en dessous une petite fente buccale eu forme de boutonnière : c'est au fond de celte fente que l'on trouve la véritable bouche garnie de lèvres et renfermant une longue langue armée de crochets, et qui descend jusque dans la cavité viscérale. Le manteau est très ample dans les Porce- laines: il s'élargit en deux larges expansions qui, au moment où l'animal marche, se renversent sur le dos de la coquille , et se rejoignent, tantôt vei's le milieu du dos, lorsque les lobes sont égaux, tantôt vers le côté droit, lorsque ces lobes sont inégaux. Comme le savent très bien les naturalistes, ce manteau sécrète sur la coquille une couche particulière qui ne s'y voyait pas dans le jeune âge, et nous n'avons pas à revenir sur le phéno- mène des diverses couches colorées des Porcelaines, qui a été très bien expliqué par Bruguière et par Lamarck ; mais ce qui est particulier aux Porcelaines, c'est que leur manteau est orné, sur toute sa surface, de tubercules saillans qui quelquefois même s'allongent en tentacules plus ou moins nombreux. Il y a même des espèces chez lesquelles ces tentacules sont divisés et ra- meux ; les deux lobes du manteau se joignent on avant pour former un canal qui fait saillie au dehors par l'écliancrure anté- rieure de la coquille. Ce canal est généralement court, simple, dans quelques espèces; il est frangé ou cilié dans les autres. Les Porcelaines sont des Mollusques qui ont les sexes séparés sur des individus différens; ils appartiennent par conséquent à la classe des Paracéphalophores dioïques de M. de Blainville. La cavité respiratrice est très grande; elle occupe presque tout le PORCELAINE. 485 dernier tour de la coquille, et elle contient sur le côté gauche un double peigne branchial qui tapisse presque toute la voûte de cette cavité. Lamarck partageait encore l'opinion de Bruguière relative- ment à la faculté dont les Porcelaines auraient joui de changer leur coquille à mesure de leur accroissement. On sait que, d.ins une même espèce de Porcelaine , il existe fréquemment des in- dividus de tailles diverses qui sont tous à l'état adulte. Bru- guière s'imagina que l'animal d'un de ces petits individus parfaits n'étant pas arrivé à tout son développement pouvait abandon- ner cette coquille trop petite pour en reconstruire une autre, et répéter plusieurs fois cette opération dans le cours de sa vie. Bruguière s'appuyait sur une comparaison qui n'est pas suffi- samment juste , prise dans la faculté dont jouissent les Crusta- cés, de changer de peau chaque année, à mesure que leur ac- croissement l'exige. D'abord, quoique la coquille soit une dépendance de 'la peau des Mollusques , on ne peut cependant la comparer à la peau durcie des Crustacés qui constitue leur carapace; tout est différent, non-seulement par la manière dont ces parties solides sont produites, mais encore parles moyens à l'aide desquels l'animal est fixé au corps solide qui le protège. Lorsqu'un Crustacé change de peau, sa carapace se fend, et l'animal en sort dans un état de mollesse qui se conti- nue pendant plusieurs jours; c'est alors que la nouvelle peau se sécrète partout à-la -fois et se durcit en même temps sur toutes les parties du corps. L'accroissement des Mollusques est tout différent : l'animal est tenu à sa coquille par un muscle columellaire plus ou moins étendu, et c'est son man- teau qui, depuis la sortie de l'œuf, est chargé de l'accrois- sement de la coquille , à laquelle il ajoute des couches très minces qui se dépassent sur le bord droit. Les expériences de Réaumur, que sans doute Bruguière avait mises en oubli, prouvent de la manière la plus irrévocable que le bord du manteau correspondant au bord droit de la coquille est seul chargé de la sécrétion de la partie extérieure du test. Aussi il est de toule impossibilité à un animal mollusque de refaire avec leurs couleurs les premiers tours de sa spire, et il périt constam- ment s'il est dépouillé de son test, quelles que soient du reste 486 HISTOIRE DES MOLLUSQUES. les précautions que l'on prenne pour prolonger son existence. Comment admettre, d'ailleurs, dans l'hypothèse de Brujjuière et de Lamarck, qu'un animal mollusque peut détacher le muscle qui le fixe à sa coquille, pour sortir de cette coquille? Comment ensuite pourrait-il sécréter à-la- fois de toutes les parties de son corps im test nouveau, coloré comme le premier, lorsque l'organe de la sécrétion est arrivé à un point de développement qui ne lui permet plus de rétrograder vers l'état du premier âge qu'il lui faudrait pour recommencer ses fonctions. Il nous semble évident, d'après ce que nous venons d'expo- ser, qu'il est impossible aux animaux des Porcelaines de quitter leur première coquille pour en faire une autre, comme l'ont supposé Bruguière et Lamarck. Dans tous les êtres organisés, parmi les plantes comme parmi les animaux, on est habitué à observer de très grandes différences dans la taille des individus d'une même espèce. On n'a pas cherché à expliquer ce phéno- mène par des lois contraires à l'organisation des êtres; on y a vu une règle générale à laquelle les Porcelaines n'ont point été soustraites, et l'on peut dire que, dans une même espèce, des individus adultes, de petite et de grande taille, sont arrivés au même âge et ont subi les mômes modifications. Ce que l'on n'admettrait pas pour une coquille aussi ouverte qu'une Pa- telle, par exemple, ou pour une coquille turriculée, on ne sau- rait le concevoir pour une Porcelaine, l'accroissement des Mol- lusques étant soumis aux mêmes lois. Nous n'avons plus à revenir sur le genre Péribole d'Adan- son, tous les naturalistes savent aujourd'hui que cet observa- teur, trompé par la différence qui existe entre le jeune âge et l'état adulte des Porcelaines, a fait de ce jeune âge le genre dont nous venons de parler. A mesure que les espèces nouvelles se sont ajoutées à celles que Linné a inscrites dans son catalogue, on a vu combien le genre Porcelaine était naturel; aussi personne n'a songé à le diviser en de nouveaux genres. Cependant M. Gray, après avoir publié une Monographie des Cyprées,dans le Zoo- logical Journal, dans un autre opuscule, a proposé de joindre les Ovules et les Eratosaux Porcelaines, de constituer une famille avec les genres que nous venons de mentionner, et de séparer des Porcelaines de Lamarck trois genres, sous les noms de Lu- PORCELAINE. 48^ poniay Cyprœoinila et Trwia. Ces trois genres, rejetés par les naturalistes anglais, ne nous paraissent pas fondés sur des ca- ractères assez considérables pour être conservés dans une mé- thode naturelle; pour nous, ils représentent de petits groupes d'espèces, et peut-être M. Gray aurait-il pu ajouter encore au nombre de ces nouveaux genres; le genre Trivia, par exemple, contient toutes les espèces qui sont sillonnées, telles que les Cyprœa pediculus , europea , australis , etc. M. Gray range lui- môme dans ce nouveau genre les Cyprœa radians et pustulata; mais il en écarte le Nucleus et le Madagascariensis , parce que sans doute ces espèces ont les extrémités un peu phis canalicu- lées. Le genre Luponia rassemble celles des espèces dont le bord droit vient s'infléchir vers le sommet, et se termine en s'y ap- puyant, comme cela se voit dans le Cyprœa elegans, par exem- ple , et le Cyprœa dactylosa de Lamarck. Enfin le genre Cyprœ- omla ne contient qu'une espèce, c'est le Cyprœa cqpensis, qui ne nous paraît offrir aucun caractère générique qui lui soit propre. En conservant au genre Cyprœa les limites que lui ont im- posées Linné et Lamarck , il renferme aujourd'hui un nombre très considérable d'espèces, tant vivantes que fossiles. Lamarck, comme on le voit ici, ne connaissait que 68 espèces vivante^ et 18 fossiles. Ce nombre a été plus que doublé, de sorte qu'au- jourd'hui on compte tout près de aoo espèces dans ce beau genre. Comme le dit Lamarck, les espèces sont difficiles à dé- terminer. Si dans les vivantes la forme fait quelquefois défaut, le naturaliste est guidé par la coloration. La difficulté s'accroît pour les espèces fossiles: aussi les naturalistes en ont-ils dimi- nué ou augmenté le nombre, selon qu'ils ont attaché plus ou moins de valeur à des accidens, que les uns ont considérés comme des caractères spécifiques, et d'autres comme de sim- ples variétés. Aujourd'hui que l'espèce s'établit non plus sur un seul individu, mais sur un grand nombre, les conchyliolo- gues considèrent comme de la même espèce les individus qui offrent l'identité la plus parfaite. Si cette manière de détermi- ner les espèces a l'avantage d'être nette et précise, elle fait peut-être passer sous un titre qui ne leur appartient pas, de simples variétés qui deviennent ainsi 'des parasites dans la no- menclature. ] 4bb HISTOIRE DES MOLLUSQUES. ESPÈCES. I. Porcelaine cervine. Cyprœa cer^tna. Lamk. (i) C. testa ovato-ventncosâ^ julvâ aut castaned ; guttis albidis parvis numerosissimis sparsis ; lined longltudinali recta ^ paUidà ; labro intlts viotacescenle. Lister. Conch. t. 697. f. 44» Bonanni. Recr. 3. f. 267. Knorr. Vergn. i. t. 5. f. 3. 4. Martini. Conch. i. t. 26. f. 257. 258. Chemn. Conch. 10. t. i45. f. i343. Cjprœaovulata. Gmel. p. 3!{0i. 11° 18. Encyclop, pi. 35 1. f. 3. Cyprœa cervus. Ann. du Mus. vol. i5. p. 447. n" i. Cyprœa cervus. Linné. Manlissa. p. 548. Peny. Conch. pi. 22. f. 72. Cyprœa cervina. Gray. Monog. of Cypr. Zool. Journ. t. i. p. i4o. Desh. Eucy. Mélh. Vers. t. 3, p. 812. u° i. Sow. Juu. Conch. III. f, 175, Reeve. Conch, Syst. I. 2. p. 263. pi. 287, 288. f. 17$. Kiener. Spec. des Coq. pi. a et 3. f. Habite les mers de l'Amérique. Mon cabinet. C'est une des plus grandes de ce genre. Elle est ventrue, comme enflée, et se distingue par ses taches petites, nombreuses et d'un beau blanc. Sa raie longitudi- nale est droite, blancliâlre, ou d'un fauve pâle, et à bords bien ler- miués, surtout dans les individus de taille moyenne. Longueur: 4 pouces une ligue; Vulgairement le Firmament. Porcelaine exanthème. Cyprœa exanthema. Lin, (2) C. testa ovato-cfUndricd ^ fui va ; macuUs albidis rotitndis subocellatis sparsis; Uncd longitudinali pallidd ; labro inlhs violacés centc. (1) On ne peut en douter, le Cyprœa cervus de Linné est bien la même espèce que celle-ci. Il est remarquable que La- marck, après avoir adopté le nom linnéen dans les Annales du Muséum, le rejette ici et le change sans nécessité. Nous propo- sons de rendre à l'espèce le nom de Cyprœa ce/vus. Tlusieurs auteurs, et notamment Gmelin et Dillwyu, ont confondu celte espèce avec la suivante. (2) Born confond avec cette espèce la précédente , quoique PORCELAINE. 4^9 Cyprcea exaiUliema. Lin. Syst, uat. éd. 12, p. 11 72, Gmel. p. SSg;. n" I. Ejusd. Cfprœa zébra, p. 34oo. n" 8. Lister. Conch. t. 669. f. i5. t. 698. f. 45. et t. 699. f. 46. Bonanni, Recr. 3. f. 25;. 266. Gualt. Test. t. 16. fig. N. O. Seba. Mus. 3. t. 76. f. 4. 5. et i5. Marlini. Conch. i. t. 28. f. 289. et t. 29. f, 298-300. Encyclop. pi. 349. %. a. b, c. d. e. Cyprœa exanthema. Auu. ibid. n" 2. [i] Eadem maciilis perparvis ocellalis, Favanue, Conch. pi. 29. fig. ?>. i. * Marti. Couch. t. i. pi. 26. f. 556. * Regeiif. Conch. pi. lo. f. 38. * Wood. Int. Test. pi. 16. * Dillw. Cat. t. I p. 436. n" i. excl. plus, syn. * Mus. Goltow. p!. 4. 1. 14. a- h. Junior, f. 14. c. d. e. f, * Valentyn. Aniboina. pi. 2. f. i3. Junior, id. pi. 9. f. 85, * Herbst. Hist. Verni, pi. 44. f. i. * Barrelier. Plant, per Ital. pi. i325, f. 22. bien distincte : c'est pour cette raison que nous n'admettons la citation de son ouvrage qu'en restreignant et en corrigeant sa synonymie. Le Cyprcea zébra de Linné n'est autre chose qu'une variété jeune de l'Exanthème , et quoique séparée par Born et d'autres conchyHologues, nous la réunissons avec toute sa sy- nonymie. Graelin prend le jeune âge de cette espèce pour des espèces distinctes, et il le reproduit sous trois noms, comme il est facile de le constater. M. Kiener figure, pi. 21 de sa Mono- graphie des Porcelaines, une coquille qu'il donne comme va- riété de V Exanthema; nous avons de la peine à nous persuader qu'une coquille qui diffère autant du type de l'espèce en soit une variété. La coloration est à-peu-près semblable; mais l'ou- verture est bien différente; elle n'est point dilatée à la base: le bord droit dépasse le gauche à son extrémité postérieure ; la forme générale est très différente: ici elle estoviforme; dans le type, elle est ovale allongée. La coquille de M. Kiener se rapproche du Cyprœa nivosa de M. Gray, dont elle reste distincte par plu- sieurs caractères. 490 HISTOIRE DES MOLLtQUES. Roi-sy. Jiuf. Moll. t. 5. p. 4t5. n» 2. Scliumm. Nonv. Sysl. p. 246. Buni. Mus. p. i-^i. ixclus. plur. syn, Schroi. Einf. t. i. p. gS. n° i. Cyprœa exanlhenm. Var. Junior. Cyprœa zcbra. Lit). Syst.'iial. éd. 12 p. 1 174. n° 332. D'Argenv. Conch. pi. 18. f. 3, Korn. Mus. p. 177. pi. 8. f. G. Schrot. Êinl. t. i. p. loi. n° 8. pi. i. f. 6. lilaïuv. Malac. pi. 3o. f. i. 2. Cyprœa bljasciata. Gmel. p. 34o5. 11° 33. Cyprœa plumbea. Gmel. p. 34o3. u° 17. Cyprœa dubia. Gmel. p. 34o5. xi" 3o. Giay. Monog. of Cypr. Zool. Joiuii. t. i. p. r3y. Desh, Encycl. mélh. Vers. t. 3. p. 81 3. u° 2. Gray. Desc. Cat. Schells. p. 2. n» 7. Sow. jun. Conch. III. f. 170. Kienèr. Spec. des Coq. pi. 4. et pi. 5. f. i. Junior, pi. 9. et pi. ro. f. i. Habile l'Océan des Antilles, etc. Mon cabinet. Elle devient aussi fort grande, el est parsemée de taches blanchâtres, rondes, souvent ocu. Ices et inégales, sur un fond fauve. Sou intérieur est d'un bleu violet, el les dents de l'ouverture d'une couleur marron. Les ligures citées de V Encyclopédie la représentent dans les différens étals par où elle passe avant d'arriver à celui où elle est complète. Longueur: 3 pouces 7 lignes. La "Var. [b] est si particulière qu'on pourrait la distinguer comme espèce. Elle est plus effilée, plus cylindracée, et ses taches sont extrêmement petites, d'un blanc violàtre, el la plu- part ocuiées. Longueur: 2 pouces 10 lignes. Vulg. le Faux Argus. Porcelaine Argus. Cjprœa Argus. Lin. C. testa ovato-oblongdfSubcylindricd, albido-flavescente, ocellis fulvis adspersd; subtùs maculis quatuor fuscis. Ciprœa Argus. 'Liu. Syst. nat. éd. 12. p. ii73.Gmel. p. 3398 n** 4- Lister. Conch. 1. 7o5. f. 54j- Bonnarii. Recr. 3. f, 263. Rumph. Mus. t. 38. fig. D; Peliv. Gaz. t. 97. f. 6. et Amb. t. 5. f. 9. Gualt. Test. t. 16. lig. T. Klein. Oslr. t. 6. f. loi. D'Argenv. Conch. pi. 18. fig. D. Favanne. Conch. pi. 29. fig. B. a. Knorr. Vergn. 3. t. 11. f. 5. Martini. Conch, i. t. 28. f. 285. a86. PORCELAINE. 49* Cbemn. Conch. lo, t. i.;5. f. i344. i345, Encyclop. pi. 35o f. i. a. b. Cypiœa Argus. Ami. ibiJ. p. 44S. n° 3. * Regeut, Conch. pi. 5. f. 67. * 'Valenty'u.'Amboina. pi. 10 f. 88, * Lin. Syst, Dat. éd. 10. p. 7J9. * Lin. Mus. Ulric. p. 567. * Farrelier. Plant, per Ital. pi. loaS. f. 25. * Perry. Conch. pi. 20. f. 7. * Roissy. Buf. MoU. t. 5. p. 4i5. n° i. * Born. Mus. p. 174. * Schiot. Einl. t. i. p. 97. n° 4- * Dillw. Cal. t. I. p. 440. n" 5. * Wood. Ind. Test. pi. 16 f. 5. * Gray. Monog. of Cypr. Zool. Journ. t. r. p. 141. n° 1 1. * Desh. Encycl. méth. Vers. t. 3. p. 8i3. n" 3. * Gray. Descr. Cat. Shells. p. 2. n" 6. * Sow. jiin. (]oncli. m. f. ia5. * Kiener. Spec. des Coq. pt. 87. et 38. f. i. Habite l'Océau des Grandes-Indes. Mon cabinet. Très belle espèce, re- marquable par ses taches assez grandes, lesquelles sont constituées par une multitude de petits cercles d'un fauve brun, dont le centre montre le fond de la coquille; mais plusieurs de ces taches, plus grandes que les autres, sont pleines et tout-à-fait d'un fauve foncé. Le dessous de la coquille offre quatre larges taches d'un brun noi- râtre, deux sur chaque bord de son ouverture. Cette espèce, sans être rare, est recherchée dans les collections. Longueur: 3 pouces 9 lignes. 4. Porcelaine lièvre. Cyprœa testudinaria , Lin. C. testa ovato-ohlongd y siibcylindricâ , albido fulvo castaneoque ne- bulosa , punctuUs albidis furfuraceis adspersd ; extremltatibiis de- pressis ; apertiiid albd. Cjprœa testudinaria. Lin. Syst. nat. éd. 12. p. 1173. Gmel. p, 3399. n° 5. Lisler. Conch. t. 689. f. 36. Rumph. Mus. t. 38.Cg.C. Petiv. Amb. t. 8. f. 7. Knorr. Vergn. 4. t. 27. f. 2. Favanne. Conch. pi. 3o. fig. O. Martini. Conch. i. t. 27. f. 271. 37». Encycl. pi. 35 1. fîg. O. Hg2 HISTOIHE DES MOLLUSQUES. Cjprœa tcstudinaria. Ann. ibid. ii° 4. * Lin. Syst. iial. éd. 10. p. 719. * Lia. Mus. LUiic. p. 567. * Perry. Concb, pi. 20. f. i. * Boni. Mus. p. 175. * Schrolt. Einl. t. i. p. 98. vP 5. * Dillw. Cat. t. I. p. 440. n°6. * WooJ. Ind. Test. pi. 16. f. 6. * Gray. Monog. of Cypr. Zool. Journ. t. i. p. i38. * Desh. Encycl. mélh. Ters. t. 3. p. 8i4. n° 4. * Gray. Descr. Cat. Shells. p. 3. 11° x5. * Sow. jun. Coiich. III. f. iSa. * Kiener. Spec. desCo((. pi. i5 et 16. f. i. ; Habite l'Océan des Grandes-Indes. Mon cabinet. C'est encore une des grandes espèces de ce genre 5 elle acquiert même un peu plus de lon- gueur que la précédente, et se distingue facilement de toutes les autres par sa forme et ses couleurs. "Vulg. le Lièvre. Longueur: 4 pouces. 5. Porcelaine Maure. Cyprœa mauritlana. Lin. (i) C. testa ovato-triqtietrd , gihbâ, posterius depressd, siihlus plana, dorso fulvo-Juscà^ maculatd ; laterlbus infràque nigerrimis tabro intîis cœrulescente. Cjprœa mauritlana. Lia, .Sysl.nat. éd. 12. p. 11 76. Gmel. p. 3407. n°4i. Lister. Couch. I, 703. f. Sa. Bonanni. Recr. 3. f. 261. Rumph. Mus. t. 38, fig. E. Petiv. Gaz. I. y6. f. 8. (i) Born figure, sous le nom de Cyprœa fragili s de Linné, le jeune âge du Mauritiana, et en cela il se ;trompe, car le Fmgilis de Linné est sans le moindre doute le jeune âge du Cyprœa arabica, comme il est facile de s'en assurer par la description dans le Muséum Ulricœ et la synonymie. Il est curieux de re- marquer les nombreux doubles emplois auxquels celte espèce a donné lieu ; il est vrai que le jeune âge dillère d'une manière bien notable de l'adulte; néanmoins, avec un peu d'attention, Gmelin aurait pu en éviter plusieurs : c'est ainsi qu'il cite les mêmes ligures pour le Cyprœa regina et pour le Bulla ovata, etc. PORCELAINE. 49^ GtiaU. Test. t. i5. fig. S. Seba. Mus. 3. t. 76. f. 19. KnoiT. Vergn. i. t. i3. f. i. aa. t. 27. f. 5, el 6. t. iS. f. 2. Favaiine. Concli, pi. 3o. fig. ¥. 2. Martini. Conch. i. t. 3o. f. 317-319. Cyprœa reo-iria. i^hemn. Cunch. 10. t. 144. f. i335. i336. Encycl. pi. 35o. f. 2. a. b. Cyprœa mauritiana. Ann. ibid. n° 5. ''Junior. Cyprœa undata. Chemn. Concli. t. 10. p. 102, pi. x44. f. 133;. * Cyprœa undidala, Grael. p. 34o6. 11° 118. * Cyprœa undata. Dillw. Cat. t. i. p. 445. 11° 16. * Cyprœa rcgina. Gmel. p. 34o6- * Cyprœa fragiUs. Born. Mus. p. 179. pi. 8. f. 6. * Cyprœa turbinata, Gmel. p. 34o4. 11° a2. * Cyprœa Irifasciata. Gmel. p. 34o5. u° 3i. * Dulla ovata. Gmel. p. 3432. 11° 34. * Mus. Goltw. pi. 6. f. 29. 3o. Junior, pi. 7. f. 34. * Lin. Syst. liai. éd. 10. p. 721. * Lin. Mus. Ulric. p. 571. * Ptiry. Conch.pl. 21. f. 6. 7. * Roissy. Biif. Moll. t. 5. p. 4'7. n" 5. * Junior cyprœa fra^ilis, Born. Mus. p. 179. pi. S. f. G. * Senior, l'.orn. Mus. p. 180. * Junior. Dulla cyprœa. Korii. Mus. p. 206. pi. 9. f. 2. * Schiot. Einl. t. i. p. 107. 11° 16. * Burrow. Elem. of Concb. pi. 25. f. i. a. * Dillw. Cit. t. I. p. 447. n" 20. * Wood. Ind. Test. pi. 17. f. 20. * Quoy el Gaiai. Voy. de l'Astr. t. 3. p. 35.pl. 48. f. 2. à 4. * Gray. ilonog. of Cypr. Ziol. Journ. I. i. p. 79. * Sow. Geiier. of Sliells. f. i. 2. * Desh, Encycl. mélh. Vers. t. 3. p. 81 5. a" 5. * Gray. Desc. Cat. Sliells. p. 3. n" 11. * Sow. jun. Gonch. m. f. 164, * Kiener. Spec. des Coq. pi. Sy et 4o. f- i. * Gray d.ins Bechee. Voy. Zool. p. i32. * Menke. Spec. Moll. Nouv. lloli. p. 29. n° i5 1. Habile les mers de l'Ile-de-France, de l'Inde el de Jiva. Mon cabi- net. Cloipiille bien caractérisée par sa forme et ses couleurs, el qui, dans son état parfait, est jiesante, ovale, trigone, bombée en dessus, aplatie en dessous, et à côtés comprimé''. Les parties noires de celle 4q4 histoire des mollusques. coquille ont été d'abord d'un fauve ou roux livide, et l'ou en ren- contre beaucoup d'individus qui sont encore dans cet état. Celte espèce est commune dans les collectious. l.ongucur : a pouces 10 lijjnes. 6. Porcelaine géographique. Cyprœa mappa,] C. lesta ovalo-ventiicosd ^ albidâ^ caracteribus fulvis inscriptd ; Uned longiliidinali rarnosd ; gultis albïdis sparsis. Cyprœa mappa. Lin. Syst. nal. éd. 12. p. 1173. Guiel. p. 3^97. n°2. Rumph. Mus. t. 38. fig. B. Petiv. Gaz. t. 96. f. 6, et Amb. t. 16. f. 2. D'Argenv. Conch. pi. iB.fig. B. Favanne. Conch. pi, 29. fig. A. 3. Seba. Mus. 3. t. 76. f. 3. i3. 17. Knorr. Vergn. 1. t. 26. f. 3. Martini. Conch. i. t. 25. f. 245. 246. Enc.clop. pi. 35a. f. 4, Cyprœa mappa. Ann. ibid. p, 440. n° 6. [A] Eadem roseo ùncta. * Knorr. Délie, nat. sélect, l. 1. Coq. pi. B. IV. f. . * An eadem? Aldrov. de Test. p. 557. fig. infér. * Lin. Sjst. nat. éd. 10. p. 718. * Lin. Mus. Uiric. p. 565. * Perry. Conch. pi. 23. f. i. * Roissy. Buf. Mol!, t. 5. p. 4i6. n* 3. * Boru. Mus. p. 172. * Schrot. Einl. t. i. p. gS. n° 2. *Wood.Ind. Test. pi. 16. f. 2. * Diilw. Cat. t. I. p. 438. n° 2. * Gray. Monog. of Cypr, Zool. Jour. t. i. p, 76. n"* 2. *Sow. Gênera of Sheils. f. 3. * Desh. Encyclop. méth. Vers. t. 3. p. 81 5. 11° 6. * Gray. Descr. Cat. Sheils. p. 2. n" 8, * Sow. jun. Conch. III. f. 70. et 99. * Kiener. Spec. des Coq. pi. ao. f. i. 2. Habite l'Océau des Grandes-Indes. Mon cabinet. Belle espèce sin- gulièrement caractérisée par sa ligne dorsale constamment rameuse. Elle est ovoïde, bombée, à côtes bien arrondies, et couleur de chair en dessous, Vulgalr. la Carte gJogrnph'ujue, Longueur ; a pouces 9 liguer. La Var. [h] est j'ort rare tt très belle, PORCELAINE. 49^ 7. Porcelaine arabique. Cyprœa arabica. Lin. (i) C. testa ovato-ventricosâ, alèidd , caracteribus fnsc'ts inscriptd ; lineâ longitudinali simplici; laCeribus fusco-maculatis , obsolète angulatis. Cjprœa arabica, Liu. Syst. nat. éd. 12. p. rijS. Gmel. p. SSgS. n" 3. Lister. Couch. t. 658. f. 3. Gualt. Test. t. 16. fig. V. Knoir. Vergn. 3. t. 12. f. 2. et 6. l. 20. f, a. Martini. Conch. 1. 1. 3i. f. 828. Encyclop. pi. 352. f. i. 2. Cyprœa arabica. Ann. ibld. n° 7. \b\ Var, laterum aiigulo eminentiore ^ dorso maculis irregularibus notato. D'Argenv. Conch. Append. pi. 2. fig, I, Favanne. Conch. pi. 29. fig. A. 2. Knorr. "Vergn. 2. t. 16. f. r. Marliui. Conch. i. t. 3i. f. 33o. 33i. Encyclop. pi. 352. f. 5. * Junior. Rondel. Hist. des Poiss. p. 67. * Junior. Gesner. de Crust. p. 254. f. 2. * Id. Aldrov. de Teslac. p. 555, * Jd. Jonst. Hist. nat, de exang. pi, 17. f. 7. i * Lin. Mus. Ulric. p. 566. n° 180. * Schrot. Einl. t. i, p. gS. n» 3. * Cyprœa fragilis. Schrot. Einl. t. i, p. 106. n» 14. * Cjprœa, fragilis. \Àn. Mus. Ulricse. p. 570. n° 188. * Burrow. Elem, of Couch. pi. 14. f. i, * Wood. Ind. Test. pi. 16. f, 3. * Dillw. Cal. t. r. p. 438. u" 3. * Linné. Syst. nat. éd. 10. p. 718. * Rariora. Mus. Besleriaui. pi. 21. f. S, * Specim. demi. Herbst. Hist. Verm. pi. 44- f. 8. * Junior. Cyprœa fragilis. Lia. Syst. nat. éd. 10. p. 720. id. éd. la. p. ii75.u° 338. (i) Il n'y a pour nous aucun doute, le Cjprœa fragilis de IJnné a été établi avec déjeunes individus de V Arabica. Il suffit (ic lire attentivement la description que donne Linné dans le Muséum Ulricce, pour se convaincre de la justesse de notre opinion, 4g6 HISTOIRE DES MOLLUSQUES. * Id. Giialt. Test. pi. i6, f. Q. * Barrelicr. Plant, per Ital. pi. i325. i" . io, * Lessons. OnShells. pi. 2. f. a. 3. * Junior. Perry. Concb. pi. 2a. f. i. * Perry. Conch. pi. 21. f. r. ' * Shum. Nouv. Syst. p. 246. * Boni. Mus. p. 171. Vig. f, b, et p. 173. Var. p. exclus. * Savii;iiy. Egyp. Coq. pi. 6. f. 28. * Quoy etGaim. Yoy. de l'Astr. t. 3. p. 37. pi. 48. f. 5. * Gray. Monog. of Cypr. Zool. Jour. t. i. p. y6. exclura varittate secundà. * Desh. Eucyclop. mélh. Vers. t. 3. p. 816, n* 7. * Gray. Descr. Cat. Shells. p. 2. u° 9. * Sow. Concb. nian. f. 445. 446. * Sow. jun. Couch. 111. f. 85. * Kiener. Spec. des Coq. pi. 17. f. r. 2. * Meuke. Spec. Moil. Nouv. HjII. p. 29. n» 149. Habite l'Océan des Grandes-Indes. Mon cabinet. Celte espèce est bien distinguée de la précédente par sa ligne dorsale non rameuse, et par les taches brunes ou noiràlres de ses deux bords. Sa fare inférieure est aplatie, d'un blanc teint de fauve, et les dents de l'ouverture sont d'une couleur marron. La coquille imparfaite est cendrée avec des bandes Iransverses nuées Je biun. Longueur: 3 poures el une demi-ligne ; la Var. [b] a 2 pouces 6 lignes et demie. On rencontre des individus compltls et parfaits de celle espèce à diffiTL'nles tailles, 8. Porcelaine arlequine. Cypœa histrio. Gmel. (1) C. testa ovato-turgidd^fith'â^ albido-ocellatd : ocellis suhpolygonîs; la- teribus nigro-maculatis. Lister, Conch. t. &5q. f. 3. a. Bonanni. Recr. 3. f. 260. (i) Le nom de cette espèce doit être changé. Marty ns, en 1 785, lui a donné celui de Cyprœa reticulata, et c'est deux années plus tard qu'elle est inscrite, sous le nom de Cyprœa histrio^ dans le Muséum Geversianuni ^ nom adopté par Gmelin et en- suite par les autres naturalistes. Gmelin fait encore ici un dou- ble emploi. On trouve un Histrio auquel [il rapporte la figure de Martyns, puis un Reticulata pour la figure de Rumphius, pi. 39, f. R , qui représente la mèrae espèce, mais avec moins de perfection. PORCELAINS. 497 Runiph. Mus. t. 3g. fig. K. Petiv. Amb. I. i6. I. 3. Kiion-.Vergu. 2. t. i6. f. i. Cyprœa arlequina. Chemn. Coucli. lo. I. i45. f. ï346. i347. Cyprcea histrlo. Gmel. p. 34o3. u" lao. Encycl. pi. 35i. f. i. a. b, Cyprœa liislrio. Aun. ibiJ. p. 45o. ii° 8. Testa incompleta. Cypra-a amethrstea. I.in. Gmel. p. 34or. lo. Listtr. Coiich. t. 662. f. 6. Rumph. Mus. t. 39. fig. Q. Petiv. Amb. t. 16, f. 5. Seba. Mus. 3. f. :6. f. 33. KnoiT.Vergn. 5. t. a8. f. 5. MailiDÏ. Couch. i. t. 25. f. 247-249, * Mus. Gollw. pi. a, f. 7. 8. Junior, pi. 3. f. i3. Junior, pi. 10. f, 66. a. b. * Valenlyn. Amboina. pi. 4- f. 3i. * Cyprœa arabica, yar. p. Boni. Mus. p. 173. * AVood. Ind. Test. pi. 16. 1. 4. * Cyprœa reticulata. Martyns. Univ. Concb. pi, i5. * Id, Gmel. p. 3420. * Dillw. Cat. t. I. p. 439. n° 4. * Quoy el Gaim.Voy. de l'Aslr. t. 3. p, 3o. pi. 47. f. 10. 1 1, * Cyprœa araùica.Var. 2. Gray. Monog. of Cypr. Zool. Journ. p, 77, * Desh. Encycl. mélh.Vers. t. 3, p. 817. h" 8, * Cyprœa araiica.Yar. Giay. Descr. Cut, Shelis, p. 3. * Sow. juii, Couch. III. f. 80. et 166. •Kiener. Spec. des Coq. pi. 4. f- 3. et pi. î8. f, i. Habite TOcéan Indien, les côles de Madagascar. Mou cabiiul. Celte ej" pèce est plus rare que celle qui précède, plus bombée, et s'en dis- tingue aisément par ses taches polygones et assez serrées. Toutes ces taches sont bien circonscriles, ce qui n'a point lieu dans le Cjprœa arabica. Sa face inférieure est un peu violàîre, lé.^èrement bossue du côté du bord gauche. Lorsqu'elle est incomplèlc, elle offre, sur tin fond bleuâtre ou violet, des bandes !ransvernra ratliis. Kii'iier. Spor, de< Coq. pi. ri. 1'. r. -i, * Cjjjrœa slercoraiiti. KieiKM . Spec. dt;.s Coq. pi. ii. t. i. Hiiliile Ifs iiitTs orc!(!inUiU's de rAlrique. Mon cabinet. Celle Poice- laiiH-, (pifToii nomme vuli;aireiiic'iit \e Lapin lorsqu'elle est parfailf, t't VEcailte lor.siiirelie n'a point sa dernière couche testacée, se dis- tiii{;ue de la prcccdcnte en ce qu'elle est bossue, d'une couleur livide, et chargée de petites taches rousses, lares et éparseà. Les deuls de son ouverture sont blanches, et leurs interstices rembrunis. Long. : 2 pouces 5 lignes. 12. Porcelaine saif^iiante. Cjprœa mus. Lin. C. testa ovatà, gibbd, subutberculatà, clnereà ^antcrius macula fitsco' sanguined insignitd; lincd dorsali albd, giiltls ntfo-fuscis utioqite la- tere ieriathn picld ; lateribus uudatïm uebiilosis. Cfprcea mus. Lin. Sy^t. nat. éd. 12. p. 1176. Gmel. p. 3407. n" 43. Rumph. Mus. t. Sg. fig. S. Peliv. Amb. t. 16. f. 4. Seba. Mus. 3. t. 76. f. 33. 34. Knorr.Vergn. 3. t. la. f. 3. Fa vanne. Conch, pi. 3o. fig. A. Martini. Conch. i. t. a3. f. aa3. aa3. Eucycl. pi. 354. f, I. Cyprœa mus, Ann. ibid. n» la. * Junior, Bulta feiruginosa, Gmel, p, 3432. * Junior. Mus. Gotlw. pi. 8. f. 53. * Lin. Syst. nat. éd. 10. p, 731. * Lin. Mus. Ulric. p, 572. * Perry. Conch. p!. ai, f. a. * Born. Mus. p, 18 r. * Schrot. Einl. I. I . p. 1 10, n" 18. * Dilhv. Cat. f. I. p. 448. n° 22. * Wood. Ind.Test. pi. 17. f. 11. * Kiener. Spec. des Coq. pi. aS. f» i. *Schrot. Einl. t. i. p. 188. nulla.i\°3. * Martini. Conch. t. i. p. a96.pl. 22. f. 209. 210. * Dulta Jemtginosa. Dilhv. Cat. t. i . p. 477- "° i3. * Blainv. Faune franc, p, 239. n° i. pi. 8 B. f. 11. * nulla fcrruginosa,Wood, Ind. Test. pi. 18. J. i3. * Oray. Monog. of Cypr. Zool. Journ. 1. 1. p. 496. i»°64. * Dcsh. Encycl. mélh.Vers. t. 3. p. 820. n" i3. * Gray. Descrip. Cal. Shells. p. 5. u° 33. * Scw. jun. Conch. 111. f. i56. 157. PORCELAINE. 5oi Habite l'Océan Américain et la MéJi terra née. Mon cabinet. Elle est ovale, presque deltoïde, nu peu bossue, et munie antérieurement de deux ou trois tubercules écartés. Elle offre, sur un fond cendré, une ligne dorsale blanche, accompagnée sur les côtés de petites taches très rembrunies, et en avant une autre large et sanguinolente qui la rend remarquable. Les dents de son ouverture sont de couleur mar- ron.Vulg. le Léopard ou le Coup-dc-Poignard. Long. : 2 pouces. 3. Porcelaine gésier. Cyprœa ventriculus. Lanik. (i) C. testa ovato-ventricosâ, castaneà, siihtus albidà; maculd dorsali albd lanceolatd; lateribus cinereo-lividis, transversïm lineatis. Cyprœa ventriculus . Ann. ibid. p. 45a. n° i3. * Cyprœa carneola. Martyns. Univ. Conch. t. 1. pi. 14. * Cyprœa acliatina. Dillw. Cat. t. i. p. 446. u* 18. * Quoy et Gaim.Voy. de l'Uranie. Zool. pi. 7a. f. 6. 7. * Wood. Ind. Test. pi. 17. f. 18. * Cfprœa achatinot Gray. Monogi of Cypr. Zool. Journ. t. i. p. 148. n°>i. * Desh. Encycl. méth.Vers. t. 3. p. 8ao. n" 14. * Cyprœa acliatina . Sow. jun. Conch. III. f. 78. * Kiener.Spec. desCoq. p. 38. f. 3. Habite les mers de la Nouvelle-Hollande. Collect. du Mus. Nouvelle espèce, voisine des deux précédentes, mais qui en est très distincte. C'est une coqtiille ovale, bombée sans être bossue, épaisse, pesante, et qui ressemble, en quelque sorte, à un estomac d'oiseau. Longueur: un peu plus de a pouces et demi. (1) Espèce très bien figurée par Martyns, Universal Concho- logysl. Soiis le nom de Cyprœa carneola^ Dillwyn, quia connu le travail de Lamarck sur les Porcelaines, publié dans le tome XV des Annales du Muséum, change les noms spécifiques de Lamarck et de Martyns pour celui à'Achatina donné par Solan- der, dans un catalogue manuscrit de la collection de Portiand. Un manuscrit n'étant pas une publication, et la nomenclature devant se fixer sur la date d'ouvrages imprimés, on ne peut ad- mettre un précédent comme celui-là , et cette espèce doit con- serrer le nom que Lamarck lui a imposé, puisque déjà avant Martyns, Linné avait donné le nom de Carneola à une espèce très différente de celle-ci. ao-a HISTOIRE DES MOLI.TTSQCES. 14. Porcelaine aurore. Cyprœa aurora. Solander. C. testa ovato-ventiicosd, titrgidd, ntbglobosâ^ aiirantid, ImmaculaLd, Interibus albis; fauce aurantid. C)pia'a auianthtm. Marlyns, Concli. 2. f. Sg. Kavatiiie» Concli, pi. 3o. fig. S. Cipm-ii aiirnntuim. Gtiiel. ]). 34o3. ti" rai. Cyniœa aiirorct Sulaiidii. Ciiemii. Cundi. 11. I. l8o. f. 1737. i73o. (à l>iaa awoin. Aiin. ibid. n° i4. * Uee^c. Coiich, Sy»!. t. 2, i». 263. pi. ii86. l. i4i- * Kiener, Spcc. des Coq. pi. 26 et 27. f. i. * Dillw. Cat. I. i.p. 441. n° 8. * WooJ. Ind. Test. |)1. 16. f. 8. * Gray. Moiiog. of Cypr. Zuol. Joiini. p. i5o. 11° a4. * Gray. Descr. Cat. Sheils. p. i. n° 1. * Sow. jun. Conch. 111. f. 141. Habite les mers de la Nouvelle-Zélaude, des îles des Amis, d'Olaïti, etc. Mon cabinet. Coquille très belle, fort rare, bombée, presque globu- leuse, d'une couleur orangée, sans ligne dorsale et sans lâches. Ses côtés, ainsi que ses extrémités et sa face inférieure, sont blancs; mais les interstices des dents de son ouverture sont d'un orangé vif et même rougeâlre. On la nomme VOraiige. Long. : 3 pouces et demi. i5. Porcelaine tigre. Cyprœa tigris. Lin. C. testa ovato-ventricosà, tiirgidd^ albo-cœrulescente, sitbths albd ; dorso giittis riigris majuscnlis numerosis sparsis; iuied dorsali rectd, fernigineâ; anticè labiis rctusis. Cjpraa tigris.Vin. Syst. nat. éd.ia. p.1176. Gmel. p. 3408. n' 44. Lister. Conch. t. 68i. f. 29. Rumph. Mus. t. 38. fig. A. Petiv. Gaz. t. 96. f. 8. Gualt. Test. t. 14. fig- G. I- L. D'Argenv. Conch. pi. 18. fig. F. Favanne. Conch. pi. 3o, fig. L 2. Seba, Mus. 3. t. 76. f. 7. 9. 14. Kuorr ."Vergn. 6, t. 31. f. 4. Martini. Conch. 1. 1. 24. f. 23a-234. Encycl.pl. 353. f. 3. Cyprœa tigris. Ann. ibid. n° i5. Testa incompleia. Lister. Conch, t, 6-72. f. 18. Gualt. Test. t. 16. fig, S. PORCELAINE. 5o3 Seba. Mus. 3. t. 76. f. 1.2. 8. Bon». Mus. •). 182. t. 8. f. 7. Cyprœa feminea . Gmél. p. 3409. n° 47. * Gesnei-, de Crust. p. a54. f. i. * Aldrov. Test. p. 556. 557. f. 2. 3. 4. * Ronan. Recr. part. 3. f. 23i. 202. * Mus, Gollw. pi. I. f. I. 2. 3. 4. pi. 2. f. 6. pi. 3.f. 11. Junior, pi. 10. f. 65 a. * Valenlyn. Amboina. pi. i . f. 3. pi. 3. f. 29. pi. 4. f, 3o. * Lin. Syst. nat. éd. 10. p. 721. * Lin. Mus. Ulric. p. 573. * Barrelier. Plant. perGall. pi, i326.f. 24. * Schrot.Einl, t. i. p. iro. n°i9. * Cyprœa flammea. Gmel. p. 34o8. n° 45. * Cyprœa iigrlna. Gmel. 34o4. a? 29. * Quoy et Gaim.Voy. de l'AsIr. t. 3. p. 29, pi. 47- f- i. 2- * Gray. Monog. of Cypr, Zool. Journ. t. r. p. 367. n* 37. * Desh, Encycl. méth.Vers. t. 3, p. 817. n" 9. * Gray. Descr. Cat. Shells. p. 2. n° 3. * Sow. jun. Conch. 111. f. 90, * Menke. Spec. Moll. Nouv.-HoU, p, 28. n" 147. * rar. intense castanea. Perry. Conch. pi. 19. f, i. * Roissy. Buf. MoU. t. 5. p. 416, n» 4- pi. 56. f. 3, * Schum. Nouv. Syst. p. 246. * Quoy et Gaim.Voy. de l'Urauie. Zool. pi, 70. f. i à 3. * Dillw. Cat. t. I. p. 449. n° 23. * Wood. Ind. Test. pi. 17. f. 23. * Knorr.Vergn, t. 5. pi. 8. f. 2. 3. Habite les mers de Madagascar, de l'Ile-de-France, de Java, des Mo- luques, etc. Mon cabinet. C'est encore une des plus belles espèces de ce genre, et à-la-fois une des plus communes dans les collections. Elle est ovale, ventrue, très bombée, épaisse, et devient presque aussi grosse que le poing. Quoique très blanche en dessous, son dos est orné d'une multitude de grosses taches noires, arrondies, éparses sur un fond blanc nué d'un gris bleuâtre. Sa ligne dorsale est ferrugi- neuse, droite, quelquefois onduléîs. Longueur : 4 pouces 2 lignes. Cette espèce se trouve dans l'état parfait et complet à différentes tailles ; ce qui prouve qu'après avoir fait une coquille complète, l'a- nimal grandit encore et en forme d'autres. 5o4 HISTOIRE DES MOLLUSQUES. i6\ Porcelaine tigrine. Cyprœa tigrina. Lamk. (i) C. testa 0,'atd, ventricosiiisculd^ albidà,suhtits çlbd^dorso gultis fusco- nigris pan'itlîs punct'tjurmibits sparsis; Uncâ dorsali iindosâ, ferrugi- nedj anticè labiis proininiilis. Lisler. CoDch. t. 68i.f. a8. Guall. Test. t. 14. Cg. H. Knorr. Vergn. i. t. 26. f. 4. Martini. Conch. i. t. 24. f. a35-a36. Encjcl. pi. 353. f. 5. Cyprœa gutlata. Add. ibid. p. 453. n° 16. [^] Eadem castaneo-rnbra. * Coquille de Vénus. Rond, Hist. des Poiss. p. 66? * Id. AIdrov. Test. p. 554. * Bonanni. Recr. 3. f. a53. * Barrelier. Plant, per Gall. pi. t325. f. ar. a3. * Dillw. Cat. t. I. p. 449. n° a^- * Wood. Ind. Test. pi. 17. f. 24. * Giay. Monog. of Cypr. Zool. Journ. t. i. p. 368. * Desh. Encycl. mélh.Vers. t. 3. p. 818. n° lo. * Gray. Descr. Cat. Shells. p. 2. n» 4. * Sow. jun. Concb. III. f. i34 et 168. 169. * Kiener, Spec. des Coq. pi. 41. f. i. pi. 42. f. i. t a. Habile l'Océan Indien, Mon cabinet. Toujours d'une taille inférieure à celle de la précédente, et bien moins bombée, elle n'offre sur sa par- tie convexe que de petites taches ponctiformes, brunes et éparses. Longueur : 2 pouces 8 lignes ; de sa var.: 2 pouces 5 lignes et demie. Cette dernière est très rare. Toute sa partie convexe est d'un marron rougeâlre et foncé, qui cache, en grande partie, les points dont elle est tigrée. Mon cabinet. 17. Porcelaine taupe. Cyprœa talpa. Lin. C. testa ovato-oblongdf subcyUndricd,fulvd;zonis tribus palUdè albis; subttts lateribusque fusco-nigricantibus , Cjprœa talpa. Lin. Sysl, nat. éd. 12. p. 1174. Gmel. p. 3400. n° 9. (i) Gmelin avait déjà donné ce nom à une autre espèce, avant que Lamarck l'imposât à celle-ci. Il est vrai que l'espèce de Gradin ne restera pas, puisqu'elle a été établie pour une variété jeune de l'espèce précédente. Néanmoins, pour éviter toute confusion , il conviendrait de substituer au nom de Ti- grina celui de Pantherina proposé par Solander et adopté par Dillwyn. PORCELAINE. 5o5 Lister. Conch. t. 668. f. i4, Rumph. Mus. t. 38.fig. I. reliv.Amb, t. i6. f. I. Gualt. Test. t. i6. fig. N. D'Argenv. Conch. pi. i8. fig. H. Favanne. Concb. pi. 29. fig. Ci. Knorr.Vergn. i. t. 37. f. a. 3. Regenf. Conch. r, t. 10. f. 37. Martini. Conch. i.t. 27. f. 373. 174. Encycl. pi. 353. f. 4. Cfprœa talpa. Ann. ibid. n° 17. * Sow. jun. Conch. 111. f. ii3. * Mus, Goltw. pi. 5. f. 16. a.b. * Lin. Syst. nat. éd. 10. p. 750. * Lin. Mus. Ulric. p. 568. * Born. Mus. p. 177. n * Schrot. Einl. t. 1. p. loa. n° 9. * Dillw. Cat. t. I. p. 442. n° 10. * Wood. Ind. Test. pi. 16. f. 10. * Quoy et Gaim.Voy. de l'Astr. p. 34. pi. 48. f. i. * Gray. Monog. of Cypr. Zool. Journ. t. i. p. i4a. * Desh. Encycl. mélh.Vers. t. 3. p. 820. n° i5. * Gray. Descr. Cal. Shells. p. 4. n° a8: * Kiener. Spec. des Coq. pi. 12. f. 2. Habite l'Océan Indien, les côtes de Madagascar. Mon cabinet. Coquille oblongue, peu bombée, à dos d'une couleur fauve, avec trois zones pâles ou d'un blanc jaunâtre, et ayant la face inférieure et les côtés d'un roux très brun, presque noir.VuIg. le Café au lait. Longueur: a pouces 9 lignes. 18. Porcelaine carnéole. Cyprœa carneola. Lin. C. testa ovato-oblongâ, paUidd,fasci'ts incarnatis cinctd; lateribits are- noso-cinere'ts; faiice violaced. \ Cyprœa car/zeo/a. Lin. Syst. nat. éd. la.p. ii74.Ginel. p. 34oo.n°7. Lister. Conch. t. 664. f. 8. Rumph. Mus. t. 38. fig. K. Gualt. Test. t. i3.fig. H. D'Argenv. Conch. pi. 18. fig. O. Favanne. Conch. pi. 29. fig. C 5. Knorr.Vergn. 6. t. 17. f. 4. Born, Mus. t. 8. f. a. p. 176. Martini. Couch. i.t. 28, f. 387. a88. 5o6 HlSTOIIlli DES MOLLUSQUES. Kiicycl. j)!, 354. f. 3. Cyprœa cavneola. Ann. ibid. 11" 18. * Sow. jui). Couch. m. f. i65. * Kiener. Spec. des Coq. pi. 37. f. 3. * Mus. r.ctlvv. pi. 5. f. 20. * Lin. Syst. nat. éd. ro. p. 719. * Lio. Mus. TJhic. p. 568. * Schrot. Einl. I. i. p. loo. n^ 7. * Cj-prœa crassa. Gmel. p. 3421. n" 108. * Dillw. Cat. l. T. p. 442. n" 9. * Wood.lDd, Test.pl. 16. f. 9. * Gray. Moiiog. of Cypr. Zool. Journ. I. i. p. 147; * Desh. Encycl. méth. Vers, t. 3. p. 121. n" 16. * r.ray. Dcscr. Cat. Shells. p. 4. n" 21. Habite l'Océan des Grandes-Indes. Mon cabinet. Coquille oblongue, mé- diocrement bombée, non niarginée, ayant trois ou quatre zones rou- geâtres ou couleur de chair, et les côtés comme sablés par une multi- tude de très petits points blanchâtres sur un fond cendré. Longueur : 2 3 lignes et demie. Elle devient un peu plus grande. 19. Porcelaine souris. Cyprœa lurida. Lin. C. testa ovato-oblongâ, liiridâ; zonîs Hais pallidis; extremitatibus in- carnatis, nigro-bimaculalis. Cyprœa lurida. Lin. Syst. nat. éd. 12. p. 1175. GœeLp. 34oi. n" xi. Lister. Conch, t. 67i.f. 17. et t. 673. f. 19. Bonanui. Recr. 3. f. aSi. Gualt. Test. t. i3. fig. E. L D'Argenv. Conch. pi. 18. fig. C Adans. Seneg. pi. 5. fig. D. Martini. Couch. i.ït. 3o. f. 3i5. Encycl. pi. 354. f. -2. Cyprœa lusida. Ann. du Mus. vol. 16. p. 89. n° 19. * Philip. Enum. Moll. Sicii. p. ^34. u" i. * BlaiuT. Faun. franc, pi. 9. f. 2. * Dillw. Cat. t. I. p. 443.no II. * Wood. Ind. Test. pi. 16. f. 11. * Gray. Monog. of Cypr. Zool. Journ. t. i. p. i45. Dq 16. * Mus. Gottw. pi. 5. f. 16 c. * Délie Chiaje. Testée. de^Poli. t. 3. 2* part. p. 10. pi. 45. f. 21. a4. * Lin. Syst. nat. éd. 10. p. 720. * Crouch. Lamk. Conch. pi. 19. f. 18. 19. * Sow..juD. Coucb.^lU. f. 8a. PORCELAINE. 507 * D'OiI), daus VVebb. et Berth.Voy. aux Can. [,. 8;. u" 120. * Kiener. Spec. des Coq. pi. 2 3. 1. r * Boni. Mus. p. 178. * Scbrot. Einl. t. i. p. io3. n° 1 1. * BiiiTow. Elem. of Conch. pi. 14. f. 3 * Desh. Encycl, méth.Vers. t. 3. p. 8a r. 11° 17. * Giay. Descr. Cat. Sheils. p. 5. n° 3i. Habile l'Océan Atlantique, les mers du Sénégal, etc. Mon cabiuel. Es- pèce for; remarquable par les deux tacbes noires qui sont à cbacuue de ses extrémités. Sa couleur est d'un gristle souris, avec deux zones transversales très pâles, blanchâtres ou bleuâtres. Elle n'est pas très commune. Longueur : 20 lignes et demie. , Porcelaine neigeuse. Cyprœa vitellus. Lin. 0. testa ovato-ventrîcosâ, subtiirgidâ, fulvâj guttiilis punctisquc nh'eis adspersd- laleribus substriatis arenaceîs. Cjprœa vitellus. Lin. Syst. nat. éd.ia. p.1176. Gmel. p. 3407. n° 42. Lister. Conch. t. 698. f. 40. Bonanni. Recr. 3. f. 264. Rumph. Mus. t. 38. fig. L. Petiv. Gaz. t. 80. f. 2. Guall. Test. t. i3. fig. T.V. Knorr.Vergn. 6. t. 20. f. 3. Favanne. Conch. pi. 3o. fig. I i. I 2. Martini. Conch. r. t. 2 3. f. 228. Encycl, pi. 354. f. 6. Cyprœa -vitellus, Ann. ibid.'n" 20. * Mus.Gottw. pi. 2. f. 9. * Lin. Syst. nat. éd. 10. p, 721. * Lin. Mus, Ulric' p. 572, * Perry. Conch. pi, i3. f. 3. * Born. Mus. p. 181. * Schrot. Einl. t. i.p. 109. n° 17. * Dillw. Cat. t. I. p. 448, n" 21. * Wood. Ind. Test. pi. 17. f, 21. * Quoy et Gaim.Voy. de l'Astr. t. 3. p. 39. pi. 48. f. 8. 9. * Gray. Monog. of Cypr. Zool. Journ. t. i. p. i5o. n° 26. * Desh. Encycl. méth.Vers. t. 3. p. 822. n" 18. * Gray. Descr. Cat, Sheils. p, 3. n° 16. * Sow. jun. Conch. III. p. 66. * Kiener. Spec. des Coq. p, 19. f. i. * Menke. Spec.;Moll, Nouv.-HoU. p. 29. n° i5a. 3o8 HISTOIRB DES MOLLUSQUES. * Gray. Add.el Corr. Monog. ofCypr. Zool. Journ. t. 4. p. 74. n" a5. Habite l'Océan Indien. Mou cabinet. Jolie Porcelaine, bien caractéri- sée par ses petites tai lies d'un blanc de lait, éparses sur un fond fauve ou jaunàlre. La coquille jeune, quoique complète, est ovale- oblongue, médiocrement bombée; mais celle qui, par l'âge avancé de ranimai, a acquis son plus grand volume, est alors très bombée, et fort rembrunie sur les côtés. Long. : a pouces 4 lignes. 21. Porcelaine tête-de-serpent. Cyprœa caput serpentis. Lin. C, testa ovatàf scutcllatd^ subths plannlatâ; dorso gibbo, macul'is punc- thquealbis reticulato; lateribus depressis fusco-nigricantibus ;fauce albidâ. Cyprœa caput serpentis. Lin. Syst. nat. éd. 10. p. 1175, Gmel. p. 3406. n° 39. Lisler. Conch. t. 70a. f. 5o. Bouanni. Recr. 3. f, a58. Rumph. Mus. t. 38. fig. F. Peliv. Gaz, t. 96. f. 9. lo.etAmb. t. 16. f. 7. Gualt. Test. t. i5. fig. I. O. Adaus. Sénég. pi. 5. fig. G. Knorr.Vergn. 4. t. 9. f. 3. Favanne. Conch. pi. 3o. fig. F i. Martini. Conch. r. t. 3o. f. 3i6. Encycl. pi. 354- f. 4. Cyprœa caput serpentis. Ann. ibid. p. 90. n*ai, Jonst. Hist. nat. deExang. pi. 17. f. i3. Lin. Syst. nat. éd. 10. p. 720. Lin. Mus. Ulric. p. 571. Perry. Conch. pi. ai. f. 4- Mus. Gottw. pi. 16. f. 3i. et pi. 7.f. 3a a. Coquille de Vénus. Rondel. Hist. des Poiss. p. 68. Gesner. de Crust. p. a55. f. i. Aidrov. de Testac. p. 555. Mus. Moscardo. p. a 09. f. a. Junior. Cyprœa reticulum. Gmel. p. 3407. n* 40. Lisler. Conch. pi. 701. f. 49- Martini. Conch. pi. a6, f. aSg. Quoy et Gaim.Voy. de l'AsIr. p. 33. pi. 47. f- i4. i5. Gray. Monog. of Cypr. Zool. Journ. t. i. p. 495- n° 61, Brookes. lutrod.of Conch. pi. 5. f. 61. Roissy. Buf. Moll. t. 5. f. 417^ n» 6. PORCELAINE. 5Ô9 " 011). Mus. p. 171. Vigu. f. O. et p. 179. * Shrot. Eiul. t. i. p. 107. n" i5. * Biirrow. Eleiu. of Couch. pi. i4. f. a. * Dillw. Cat. f. 1. p. 446. n° 19. * Wood. liid.Test. pi. 17. f. 19. * Desh. Encycl. mélb.Vers. t. 3. p. Saa. n" 19. * Gray. Descr. Cat. Shells. p. 8. n" 63. * Sow. jun. Conch. III. f. 127 et i3r. * Menke. Spec.Moll.Nouv.-HoU. p. 29.11° i56. Habite l'Océan Indieu, )es côtes de l'Ue-de-Fiance, du Sénégal, etc. Mou cabinet. Ses deux côtés dilatés, aplatis et presque trauchans, lui donnent la forme d'un écusson. Elle est très commune. Long. : 17 lignes. Porcelaine cendrée. Cyprœa cinerea, Gmel. (1) C, testa opato-oblongâ; cinereâ, immaculatâ; fasciis dtiabus paliiclisj lateribus submarginatîs; fauct dentibus albidis. Lister. Concli, t. 667. f. 11. Guall. Test. t. i6. fig. M. Martini. Conch. i. t. a5. f. a54. i55. Cyprcsa cinerea. Gmel. p. 8402, n* 16, Cjrpraa cinerea. Ann, ibid. n° aa, ♦Schrot. Einl. t. i. p. 134.»° 6. *Dill\v. Cat.t. i.p,45i. n» 27. •Wood.lDd.Test.pl. 17. f. 37. * Gray, Monog. of Cypr. Zool. Joiirn. t; i. pï 145; * Cyprœa sordida, Desh. Encycl, mélb.Vers. t, 3. p. 8a3, tfi it * Gray. Descr. Cat, Shells. p. 4. û" 20. * Sow, jun. Conch. lil, f. î63. * Cyptcea sordida. Kieûer. Spec, des Coq. p. a6, f. a. Habile... l'Océan Asiatique? Mou cabinet. Coquille ovalcoblongue^ peu bombée, mince, à côtés un peu mari;incs sans dilatation, d'un cendré légèrement roussâtre, avec deux fascles transverses d'un blanc pâle ou bleuâtre, et saiis aucune tache. Elle a à-peu -près la forme et la taille du Cypr. lurida. Long. : 16 lignes et demie. (i) Le C) prœa sordida de Lamarck a été établi avec ties in- dividus bien fiais et maculés du Cyprœa cinerea de Gnielin. Ce double emploi une fois reconnu, les deux espèces de Laraarck doivent être réunies sous le nom de Cyprœa cinereo. 5lO HISTOIRE DES MOLLUSQUES. 23. Porcelaine fasciée. Cyprœa zonata. Ghemnitz. (i) C, testa ovatà, cincrco-cœrulescente flammls ^ falvis ttndatls fasciatd; la- teribus albidis,purpureo-giittatis. Cyprœa zonata. Chemn. Conch. lo. t. 145. f. 1842. Cyprœa zonaria. Gmel. p. 3414. n° 119. Cyprœa zonata. Ann. ibid. n" 23. * Dillw. Cat. t. I. p. 454. n" 36. ♦Wood. Ind.Test.pl. 17. f. 34. * Gray. Monog. of Cypr. Zool. Journ. t. i. p. 388. n» 53. * Desh. Encycl. mélh.Vers. t. 3. p. 3a3, n° -lO. * Gray. Descr. Cat. Shclis. p. 10. n° 83. ' Sow. juu. Conch. Ili. f. 79? Habite les côtes Je Guinée. CoUect. du Mus. La coquille de Chcmnilz paraît être imparfaite; mais parmi celles du Muséum se trouve uu in- dividu complet, qui offre néanmoins trois bandes Iransverses, com- posées chaciinc duue série do flammes rousses ondées ou en zigzags. Les côtés, sans être marginés soûl blanchâtres, et parsemés de gros points purpurins. La spire est légèrement enfoncée. Longueur : 35 millim. 24. Porcelaine sale. Cyprœa sordlda. Lamk. C. testa ovalo-ventricosd^ snbcïnercâ Tel puUidè fuhd, ad lalcrn ma~ cuiis sordidis minimls irregidaribus notatd ; zo/iis bin's a/bidis. Cyprœa sordida. Ann. ibid. n° 24. Habile. . . Mou cabinet. Sa couleur est d'un f.iuve très pâle ou d'rn gris un peu couleur de chair. Ses deux zones î-onl peu apparentes, et elle est comme salit sur les côtés par des points noirâtres el irré- gutiers. Longueur : 17 lignes el demie. 25. Porcelaine ictérine. Cyprœa icterina. Lamk. C, testa ovaio-oblongd, pallidè liitescente et viridcscente ; Uncis diia- bus transversis fascal'is dislantibiis ; infernd facie albidd. Cyprœa icterina, Ann. ibid. p. 91. ii° a5. * Gray. Monog. ofCypr. Zool. Journ. f. i. p. 386. n" 5o. * Kiener. Spec. des Coq. jil. 34- f. 3. Habile. . . Mon cabinet. Cette coquille, que je crois inédite, parait (i) M. Kiener, sous ce noii!, figure une espèce différente du Zonata; elle a des raj)porls avec quelfjues vaiiélés du Caurlca dont elle se distingue aussi. PORCELAINE. 5ll complète, et constitue une espèce très distincte. Sa couleur csl d'un blanc jaunâtre mêlé d'une nuance de vert. Lon^j. : r pouce. 26. Porcelaine miliaire. Cyprœa miliaris. (i) C. testa ovatd, Dentricosd, luteo-Uvidd^ punctis alb'is ocetUsqae pal~ lidis adspersâ ; lateribus albîdis, fulvo-guttatis . Lisler. Conch. t. 701. f. 48. Martini. Conch. i. t. 3o. f. SaS. Cypœa miliaris, Gmel. p. 3420. n" 106. Cyprœa miliaris. Ann. ibid. n° 26. * Cyprœa Lamarckii, Gray. Monog. of Cyp. Zool. Journ. t. i. p. 5oG. n° 76. * Cyprœa miliaris, Desh. Encycl. méth. Vers. t. 3. p, 824. u" 22. * Gray. Descr. Cat. Shells. p. 8. n° 60. Cypr. Lamarckii. * Cyprœa Lamarckii. Sow. jun. Conch. 111. f. 12. et 96. *" Kieiier. Spec. des Coq. pi. 8. f. 2. et pi. 3o. f. 2. Habite l'Océan des Grandes-Indes. Mon cabinet. Elle a de grands rapports avec le Cyprœa ocellata ; ma.\s, outre qu'elle est beaucoup plus grande, son dos n'est jamais orné de points noirs entourés d'un cercle blanc. Son extrémité postérieure est rayée par des lignes longitudinales d'un roux marron. Longueur : 20 lignes et demie. 27. Porcelaine rougeole. Cyprœa variolaria. Lamk. (2) C, testa oi'atd ; dorso fiavescente, maculis albidis nebulato ,- latC' ribus incrassatis, albis, purpureo-guttatis . (i) Le Cyprœa miliaris de Lamarck est une espèce bien ù'is- ûnciG àw Miliaris de Gmelin, avec laquelle elle est ici confondue. "Lg Miliaris de Gmelin est une variété de VErosa^ et c'est là qu'elle doit se trouver dans la synonymie. Il était nécessaire pour éviter toute confusion de donner à la coquille de Lamarck un nouveau nom, et c'est ce que M. Gray a fait en lui im[»osant celui du célèbre auteur de cet ouvrage. (2) On trouve dans Gmelin un Cyprœa crue nta éiSihW sur une figure de Gualtieri. Cette figure laisse beaucoup d'incertitude sur l'espèce qu'elle représente, et ce que Gualtieri en dit ne peut suppléer à l'incorrection de cette figure. Dans notre opi- nion , l'espèce de Gmelin doit être regardée comme non avenue, et rien ne prouve que M. Dillwyn ait eu raison de lui rapporter le Cyprœa variolaria de Lamarck. Aussi, nialgiV- l'opinion du 5i2 HISTOIRK DKS MOLLUSQUES» Ruinpli. Mus. I. 38. lig. O. Pftiv. Amb. t. 8.f. 8. Martini. Conch. i. t. "xg. f. 3o3. Encyclop. pi. 353. f. 2. Cypra-a variolaria. Ann. ibid. n° 37, * Cyprœa cruenta. Gmel. p. 34ao. n" io3?.* * Id. Dillw. Cal. t. 1. p. 460. n" 49- * 2d. Wood. Ind. Test. pi. 17. f. 47. * Sow. jun. Conch. III. f. 112. * Cjprœacaurica, Y ar. Gmel. p. 34 1 5. •Quoy etGaini. Yoy. de l'Aslr, t. 3. p. 38. pi. 48. f.6.7. * Cyprœa cruenta. Gray. Monog. of Cypr. Zool. Journ. t. i. p. 490. n" 58. * Desh. Encycl. métb. Vers. t. 3. p. 824. 11° 23. * Gray. Descr. Cal. of Shells. p. 9. 11° 74. * Savigny. Egypte. MoU. pi. 6. f, 29. * Kiener. Spec. des Coq. pi. 27. f. 2. 3. Habile l'Océan Indien. Mon cabinet. Espèce bien distincte, la coquille offrant sur ses côtés des taches d'un rouge pourpre, presque violet, éparses sur un fond blanc, et qui imitent celles de la rougeole. Le bord droit de son ouverture est grossièrement denté. Longueur: 18 lignes. a8. Porcelaine roussette. Cyprœa ru fa, Lamk. (i) C, testa omlà, emarginald^ fulvo - rufcscente ; dorso stthfasciato et maculis albidis nebulato / lateribus subtusqus fidvo-civceU ; fauce dcntibus albidis, Martini. Conch. t. f. 26. f. aô;. a^S. Cypiti-a pyninu Gmel. p, 3^»li. ti° Sg. Encyclop.pl. 353. f.l. Cyprœa riifa. Anu. ibiJ» p. 92. n"> 28» * Cyprœa pyrum. Délie Chiaje dans Poli. Testac. t. 3. 2« part, p, 124 pi. 45. f. 14 a 17. -- - - ... . . . . - -VJ savant anglais, nous pensons que respèce doit conserver !e nom que Lamarck lui a imposé. (î) Cette espèce, à tiotre cotinaissance, a reçu déjà cinq à six noms; parmi eux, un seul, le plus ancien doit être préféré j ce devrait être celui Av Born; mais Born a appliqué à celte es- pèce un nom linnéen qui ne saurait lui convenir. C'est donc le nom spécifique de Gmelin qui «loit être adopté à l'exclusion de tous les autres, puisque après celui de Born il est le plus ancien. PORCELAINfi. 5lJ * Cyprœajlaveola. Boni. Mus. p. 190. A'on Liniiei. * Crprœa cinnamomea. Olivi. Zool. Adrial. p. r34. * Cyprœa pyrum. Phil. Enum. Moll. Sicil. p. 235. n° 2. * Blainv. Faune franc, pi. 9. f. i. * Booan. Recr. p. 146. f. aSg. * Cyprœa macutosa. Gmel. p. 3412. n°6o. * Gualt. Index. Test. pi. 14. f. E. * Schrot. Einl. t. i. p. i38. n° 16. * Cyprcea pyrum. Dillw. Cat. t. r. p. 457. n° 42. * Id. Wood. Ind. Test. pi. 17. f. 40. * Id. Gray. Monog. of Cypr. Zool. Journ. t. r, p. 371. n" 3a. * Desh. Encycl. méth. Vers. t. 3. p. 8a4, n° 24. * Cyprœa pyrum. Gray. Descr. Cat. Shells. p. 10, n° 81. * Id. Sow. jun. Conch. III. f. 72. * D'Orb. dans Web et Berth. Voy. aux Canar. p. 87. \\° 121. * Kiener. Spec.des Coq. pi. 28. f. 2. Habite l'Océan africain, les côtes du Sénégal, la Méditerranée. Mon cabinet. Elle est ovale, un peu allongée, à bords non dilates, d'un roux ferrugineux ou rougeâtre. Ses côtés, ses extrémités et sa face inférieure offrent une couleur de safran ou un aurore rous'âlre. Dans la coquille très jeune et complète, les côtés sont glauques, et le dessous couleur de chair. J'en ai reçu de très beaux individus du golfe de Tarente. Longueur : 19 lignes et demie. 29. Porcelaine lynx. Cyprœa lynx. Lin. (i) C, testa ovatâ, ventricosd, albd • dorso nebulato, siibpitnclato fulvo vel cœrulescente ; giittis fitscis raris sparsis • llned dorsati Jlaves- cente; rima croceâ. Cyprœa lynx. Lin. Syst. nat. éd. 12. p. 1177. Gmel. p. 3409. n" 48. Lister. Conch. t. 683. f. 3o. Rumph. Mus. t. 38. fig. N. Peliv. Gaz. t. 97. f. 17. (1) La description que donne Linné du Cyprœa FanelU, dans le Muséum Ulricœ, ne permet pas de douter que cette espèce a été faite sur de jeunes individus du Cyprœa lynx. Ceux des au- teurs qui ont étudié les ouvrages de Linné, avec le plus de soin, rapportent au Fanelli loule la synonymie dans laquelle le jeune Lynx est représenté. A titre de variété du Fanelli, Dillwyn confond d'autres jeunes Porcelaines appartenant certainement à plusieurs autres espèces. Tome X, 33 §l4 HISTOIRE DES MOLLUSQUES. Giialt. Test. t. i3. fig. Z. et f. 14. fi^. B. C. J). Seba. Mus. 3. t. 55. Knorr. Vergii. 6, t. a3. f. 6. Born. Mus. p. i83. t. 8. f. 8. 9. Martini. Conch. r. I. aS.!". aîo. aâi. Kncyclop. pi. 355. f. 8. a. b. Cyprœalynx. Ann. ibid. n" 29. Testa incompleta. Lister. Conch. t. 684. f. 3t. Gualt. Test. t. i6. fig. R. Martini. Copch. r. t. a5. f. aSo. ^5j. Cyprœa squalina, Gmel. p. 3420. n° 10 1. * Mus. Gotlw. pi, I. f. 5. et f. e. Junior, pi. 5. f. 18. J. e. f. * Lin. Syst. nat. édit. 10. p. 721. * Murray. Fundam. testac. Aniœn, Acad. t. 8. p. 142. pi. a.f. 10. * Lin. Mus. Ulric. p. 578. * Perry. Conch. pi. aa. f. 3. * Schrott. Einl. t. i. p. 112. n» 20. * Dillw. Cat. t. I. p. 45o. n"25. * Wood. Ind. Test. pi. 17. i.i5. * Gray. Monog. of Cypr. Zool. Journ. t. 1 1. p. i5i. u" 27. f Desh. Encycl. mélh. Vers. t. 3. p. 825. n° i5, * Gray. Descr. Cat. Shells. p. 2. 11" 5. * Sow. jun. Conch. III. f. 107. et 118. * Kiener. Spec. des Coq. pi. aS. f. 2. Junior, pi, 38. f. 3, * Besch.Voy. Zool. p. tSa. p. r83. * Menke. Spec. Moll. Noiiv. HoM. p. 28. n» 148. * Cyprœa Vanelli. Lin. Syst. nat» éd. 10. p. 720, * Id. Lin. Mus. Ulr.c. p. 569. n" 186. * Id. Lin. Syst. nat. éd. ra. p. 1175. n° 336. " Cyprœa Vanelli. Schrot. Einl. t. i. p. ro5. n" 12. * Knorr. Vergn. t. 4. pi. 9. f. 6. * Cyprœa Vanelli. Dillw. Cat. I. i. p. 443. n" 12. * Id. Wood. Ind. Test. pi. 616. f. 12. Habile l'Océan indien, les côtes de Madagascar, de l'Ile- de- FVance , et-. Mon cabinet. Coquille commune dans les roUeclions, et d'un as|)e(t asse^ agiéabîe , surtout lorsqu'elle a acquis sou plus grauJ voliunc. Alors elle est 1res bonibée. Longueur: 21 lignes et demie. 3o. Porcelaine rôtie. Cyprœa adusta,Oi\^vçiXi, (i) ^S\ îl •'Si bien certnin potn' nous quip celle espèce ()(! J •>• PORCELAJNE. 1)^3 C. testa ovato-ventricosâ , anticc subumbiticatd ; f/orso fuscp-rufis- cente; zonis binis obscurls ; laterlbits st(btHsque nigris. Lister. Concli. t. 657. f. 2. Ofprœa arlusta. Chemn. Conrh. 10. t. i45. f. .i34_i. Cyprœa adusta. Ann. ibid. n" 3o. * Linn. Syst. naf. éd. 12. p. 1177. n° 346. * Martini. Conch. t. i.pl. 26. f. 2619. 270. * Cyprœa pu/la. Gmel. p. 34r2. n"jJ5r. * Dillw. Cat. t. I. p. 452. n" 3i. * Wood. Ind. Test. pi. 17. f. 3i. * Cyprœa onyx. Linn. Syst. nat. éd. 10. p. yaa. /. 6, Regenf. Conch. i. t. 12. f. 14. Martini. Conch. i.l. 3i. f. 336. Eucyclop. pi. 355. f. 5. Cyprœa cribraria. Ann. ibid. n** 35. * Mus. Gottw. pi. 2 f, 9. * Liu, Syst. nat. éd. 10. p. 733, * Lin. Mus. Ulric. p. 577. * .4n varietas? Perry. Conch. pi. 2x. f. 5, D20 lllblOlKii Uhb MOLLUSQUES. * Uoni. Mus. |). 186, * Sclirot. F.iiil. I. I. |). ntj. Il" v.ij. * Qiioy el Gaiiii. Voy. de l'Aslr. l. 3. p. 41. [il. 48. f. la. * Dillw. Cat. t. I. p. 458. n" ',.',. * Wood. Ind. Test. pi. 17. f. 42. * Gray. Mouog. of Cypr. Zool. Jour. t. i. p. 082. * Desh. Encyclop. luéih. Vers. l. 3. p. 828. u' 3i. * Gray. Descr. Cat. Shells. p. 10. u" 78. * Sow. jun. Conch. III. f. 63. * Kiener. Spec. des Coq. pi. 29. f. i . Habite... Mon cabinet. Coquille oblongue, peu renflée, d'un jaune fauve un peu cannelle, et ornée d'une multitude de taches rondes, d'un blanc de lait, qui lui donnent l'aspect d'un crible. Elle n'est pas moins jolie que la précédente. Vulg. le Petit-Argus. Longueur: i3 lignes. 36. Porcelaine grive. Cyprœa titrdus. Lamk. C. testa ovato-ventricosd , turgidd, albidd; punctisfulvis inœqualibus spai'sis; aperturd basi dilatatd. Encyclop. pi. 355. f. 9. Cyprœa turdus. Ann. ibid. u" 36. * Perry. Conch. pi. 21. f. 3. * Gray. Monog. of Cypr. Zool. Journ. t. i. p. 5oi. i\° 70. * Wood. Ind. Test. Suppl. pi. 3. f. 6. * Desh. Eiicy. Méth. Vers. t. 3. p. 828. n° 32, * Gray. Descr. Cat. Shells. p. 8. n" 62. * Savigny. Egypl. Coq. pi. 6. f. 3i. * Mus. Gottw. pi. 7. f. 33 1. * Var. alba. Sow. jun. Conch. III. f. 54. * Sow. jun. Conch. III. f. 178. * Kiener. Spec. des Coq. pl. 4. f. 2. Habite... Mon cabinet. Coquille ovale, bombée, ovilorme , à dos d'un blauc légèremeul bleuâtre, parsemé de points roux, inégaux el cpars. Elle ea blanche en dessous, el son ouverture est dilatée inté- rieurement. Longueur: 12 lignes el demie. 'in. Porcelaine olivacée. Cypi'œa olivacea. Lamk. (i). C. testa ovalo-oblongd ^ flavo-v'u'idescente ^ pnncth fulvls confertis (i) La description de cette espèce, dans le Muscurn Ulricœ (Cyprœa cirouex'), ne laisse aucun doute sur sou ideiuitc u\cc le Crjirœu ulivacca, var. b, de Laïuarck. De ce l'ail il d(;ii lésiil- POUCELAlNi:. 5ai huIhciiLuù, lateribus xentreque albidis ^ iminactUatis ; limd flaves- cinte, intus vlolactà . Martini. Concli. i. t. 27. 1". 278. 279. Cjprœa ovum. Gmel. p. 3412. u° 65, Cyprœa oUvacea, Aiui. ibid. p. gS. n° 37. \b\ Var. macula dorsali rufo-fuscd . Cyprœa erronés. Lin. Syst. nat. éd. 10. p. 723. u" 3ii. * Id, Lin. Mus. Ulric. p. 577. n° 202. * Id. Lin. Syst, nat. éd. 12. p. 1178. n° 35». * Cyprœa erronea. Born. Mus, p. i85. * Cyprœa erronea, Gmel. p, 3412. * Id, Dillw. Cat. t, i. p. 456. n° 41. * Mus. Gottw.pl. 6. f, 28. * Cyprœa erronea. Schrolt. Einl. t. i. p. 118. n» 28. * Quoy etGaim. Voy. de l'Astr. t. 3. p. 42. pi. 48. f. i3. * Cyprœa subjlava, Gmel. p. 34i3,n° 71. * Schrot. Einl. t. i. p. 148. n° 54- * Id. Dillw. Cat. t. i. p. 453. u° 32. * Id. Wood. Ind. Test. pi. 17. f. 3a. * Cyprœa erronés. Gray. Monog. of. Cypr. Zool. Journ. t. i. p. 385. n°49- * Id. Gray. Uescrip. Cat. Shells. p. 11. n" 94. * td.Sovi. jun. Conch, 111. f. 124. 128. 129. i32. * Kiener. Spec. des Coq. pi. 29. f. 4, * Menke. Spec, Moll. Nouv. Holl, p. 3o. n° 160. Habile. . . Mon cabinet. Espèce bien distincte, ayant un peu l'aspect d'une olive par sa forme ovale-oblongue, cylindracée, et par sa couleur d'un jaune verdâtre , nuée de très petites taches fauves et serrées. Le dessous et les côtés sont immaculés et d'un blanc pâle. Longueur : 1 3 lignes trois quarts. 38. Porcelaine tête-de-dragon. Cyprœa stolida, Linné, C. testa oblongâ, albidâ; maculis dorsalibus fulvis, albo-punctatis, quadralis, angalis decurrentibus ; atiticd extremitate sursîtm promi~ nuld , rimd rufescente. ter deux choses: \° la variété de Lainarck redevient le type de l'espèce ; 2° res|)èce reprend son nom linnéen. Le Cyprœa sub- flm'ii de Gmelin, adopté par Dillwvn, nous ])araît un double emploi de l'espèce de Linné, et nous l'ajoutons à notre syno- nymie. sa HISTOIUE blîS liioLLUSQUliS. Cyproià stolida. Lin. Syst. nul. éJ. 12. j>, 1 180. u° 8eola, haunk, [i) C, testa ovatâ, margînalâ^ luteo-nebulatâ, sitbtîis albâ; lateribus albi- dis, fusco-punctatis. (i) Sous le nom de Cyprœa Jlmeola , Linné, aussi bien dans le Muséum Ulricœ que dans la 12® édition du Systema naturœ , a établi une espèce à laquelle il n'ajoute aucune synonymie; mais dans le premier de ces ouvrages il donne une description qui prouve que la coquille voisine de celle de Lamarck en diffère cependant par plusieurs caractères. Lamarck semble le recon- naître, et cependant il a le tort d'appliquer le noin de Linné à une autre espèce que celle de ce grand naturaliste. Il faut laisser à l'espèce de Linné son nom, et il faudrait en donner un autre à l'espèce de Lamarck, si Linné lui-même ne nous évitait ce soin. En effet, comme Dillwyn l'a reconnu le premier, et M. Gray ensuite , le Cyprœa spurca de Linné est la méiiie es- pèce que le Flaveola ('i>/,i de J.inné. PORCF.LA.11VJÎ. 5a7 Cypriea sangiànolenta. Ann. il)id. n" 43. * Adans. Seneg. pi. 5. f. E. "^ Schrot. Einl. t. r. p. 137. Cyprœa. i)° i5. * D'Argenv. Conch. pi. 18. f. K. *Dillw, Cat. t. I. p. 445. n" i5. ^ Wood. Ind. Test. pi. 17. f. lâ. * Swains. Zool. ill. i'^ série. (. 3. pi. 182. * Gray. Monog. of Cypr. Zool. Journ. t. i. p. 390. n" 55. * Desh. Encycl. méth.Vers. t. 3. p. 83o. n" 37. * Gray. Descr. Cat. Shells. p. 11. n^ 90. * Sow. jun. Conch. ill. f. 108. * Kiener. Spec. des Coq. pi. 33. f. i. * FossUis. Dujardin. Toiiraine. p. 3o3. n° i. Habite. . . Mon cabinet. La coloralion de ses côtés rend cette espère fort remarquable. Longueur : 1 1 lignes trois quarts. 44« Porcelaine poraire. Cyprœa poraria.JÀn. (i) C, testa ovatà fiiîvd; punctis ocellisque albis sparsis : ocelles circula fusco circumvallatls ; lateribns ventreque incarnalo-piirpureis, imma- citlatis. An Cyprœa poraria ? Lin. Syst; nal. 2. p. i tSo. n° 363. Born. Mus. p. 192. t. 8. f. 16. Martini. Conch. i. t. 24. f. 237. a38. Cyprœa poraria. Ann. ibid. n" 44. * Lin. Syst. nat. éd. ro. p. 724. * Schrot. Einl. t. r. p. 128. n° ig. Exclus, synon. * Grny. Descr. Cat. Shells. p. 7. n" 5o. * Seba. Mus. t. 3. pi. 55. f. 19. n° 5. * Gmel. p. 3417. n° 92. Exclus, plur. synoiiy. * Encycl. méih. pi. 356. f. 4. * Dillw. Cat. t. I. p. 465. n" 58. * Wood. Ind. Tes!, pi. 17. f. 55, * Gray. Monqg. of Cypr. Zool. Journ. t. i. p. 599. n" 80, (t) Nous pensons que l'espèce de Linné est bien la même (pie celle de Lamarck. Si Lamarck avait consulté la description de Linné dans le Muséum Ulricœ, il n'aurait conçu aucun doute et aurait facilement reconnu l'espèce linnéenne. Gmeliii confond avec cette espèce, à l'exemple de Martini, une autre coquille toujours distincte, et ({ueDillwyn, le premier, a inscrite sous le nom de Crptrea gangrenosa, ■JO.S HISTOIRE DES MOLt-USQUF.S. * Desh. Encycl. met h. \' ers. I. "}. p. 835. ii"49. * Lin. Mus. Ulric. p. 58 i. ' Sow. Conch. III. f. 68. Habite les côtes du Sénégal, d'où je l'ai reçue. Mou cabinet. Les indi- vidus de notre espèce n'ont pas la ligne dorsale exprimée dans les fi- gures citées. Son dos, d'un fauve roussâtre, offre des points blancs et épars, parmi lesquels plusieurs, cerclés de brun, forment des ocelles peu remarquables. Les côtés et le ventre sont d'un blanc purpurin et légèrement violet. Longueur : 7 lignes et demie. 45. Porcelaine petil-ours. Cjprœa itrsellus. Gniel. C. testa ovalo-oblongâ, albd; zonis tribus rufis Inœqualibus; extretnUa- tihiis lateribitsque ftisco-punctatis. Rumph. Mus. t. Sg. fig. O. Oualt. Test. t. 1 5. fig. L. Martini. Conch. r. t. 24. f. 241. Nala, Cyprœa wsellus. Gmel. p. 34i i. n" 5 8. Encycl. pi. 356. f. 6. Cyprœa ursellus. Ann. ibid. p. 98. 11" 45. * Dillw.Cat. t. i.p. 455. n° 38. * Wood. Ind. Test. pi. 17. 1. 36. * Cyprœa hiniiido.Yar. 2. fiiay. Monog. of Cypr. Zoo!. Journ. t. i. p. 577. * Kiener. Spec. des Coq. pi. 33. f. 4. Habile l'Océan des Grandes-Indes. Mon cabinet. Elle a des rapports avec la suivante, mais elle s'en distingue par la couleur rousse de ses bandes dorsales, et surtout par les points d'un roux brun qui se trou- vent à ses extrémités el le long de ses côtés. Ces points manquent souvent dans les jeunes individus. Longueur : 7 ligues un quart. 46. Porcelaine aselle. Cyprœa asellus. Lin. C, testa ovato-ollotigà^ alla ; zonis tribus fusco-riigris; extremitatibus lateribusque immaculatis; aperturà clentibus inœqualibus. Cyprœa asellus. Lin. Syst. nat. éd. 12. p. 1178. Gmel. p. 34ii. n° 56. Lister. Conch. t. 666. f. 10. Bonanni. Recr. 3. f. 236. Rumph. Mus. t. 39. fig. M. Peliv. Gaz. t. 97.f. n. et Amb. t. 16. f. iS. Gualt.Tesl. t."i5. fig. M. CC. DD. D'Argenv. Conch. pi. 18. fig. T. Favanue. Conch. pi. 29. fig. P. Adans, Sénég. pi. 5. fig. H. POr.CELAlNB. r)2Q Knorr.Vergn. 4' t. 2 5. f. 3. Mailiiii. Concli. i. t. 27. f. 280. 281. Encjcl. pL 356. f. 5. Cyprœa asellus. Ann. ibid. n" 46. * Mus. Gotlw. pi. 6. f. 26. * Lin. Syst. nat. éd. 10. p. 722. * I in. Mus. Ulric. p. 576. "^ 15ane!ier. Plant, per Gai), pi. iSsG. f. 27. * Perry. Concli. pi. 19. f. 3. * Born.Mus. p. i7i.Vign. fig. D. et p. 18 5. * Sclnot. Eiiii. t I. p. 1 17. n° 27. * Blainv. Fauii. franc, pi. 8 B. f. 9 10, * Dillw. Cat. t. r. p. 456. n" 40. excltisa 'var. C. * Wood. Iud.Test.pl. 17. f. 38. * Gray. Monog. of Cypr. Zool. Jouin. 1. i. p. 376. * Desh. Eucycl. métli.Vers. t, 3. p. 834. n° 48. * Gray. Descr. Cat. p. 9. n» 66. * Sow. juu. Conch. 111. f. 93. * Kiener. Spec. des Coc]. pi. 3r. f. 3. Habile l'Océan asiatique et celui d'Afrique. Mon cabinet. Coquille très commune, et facile à reconnaître. Elle est d'un blanc de lait, avec trois zones très brunes, presque noires, qui la traversent et s'inter- rompent près du bord. "Vulg. le Peth'Ane. Longueur : 10 ligues. ,47. Porcelaine collier. Cyprœa moniliaris. Lamk, (i) C. testa ovatà, alla; zoiiis tribus incarnatis obsclctU; apcrtiirà dent'i- bns siibœqualibus. Peliv. Gaz. t. 97. f. 10, Cyprœa moniliaris. Ann. ibid. n° 47, * Cjprœn clandeslina. Lin. Syst. nat. éd. t2. p, 1177, * Id. Gmel. p. 34ro. n° Sa. ' Id. DilUv. Cat. t.i. p. 453. n° 33. * Gray. Dcscr. Cat. Sliells. p. 12. n" 98. * Sow, jun. Conch. III. f. 87. (1) 11 est certain, comme M, Gray l'a reconnti , que cette espèce est la luéme que le Clandcstinn do Linnc'' : ell« devra en conséquence changer son nom ponr celui de laftné. Dillwyn fait un double eir.ploi avec cette espèce, en ia citant d'abord sous le nom linnéen, et en la reproduisant ensuite comme va- jiclé de VJscUns dont elle reste toujours dislincle. ÏOME X. 34 53o HISTOIRE DES MOLLUSQUES. * Cyprœa aselliis.Var. C. Uillw. Cat. t. i. p. 456. * Cyprœa clandeslliia. Oray. Monog. of (;_v]ir. Zool. Jouni. p, 374. u" 36. * Wood. IiuI.Tcst. Siippl. pi. :5. f. 17. Habile lOtTaii Asialique. Mon cabinet. Elle se distingue de la précé- dente par ses trois zones constamment très pâles. Long. : 9 lignes. 48. Porcelaine piqûre- de-mouche. Cyprœa stercus mus- carum. Lajuk. (i) C. testa ovato-oblongd, exigud ^albido-carneà ; puncùs rulnginosls spar» sis; rima Jlavescente. Martini. Conch. i. t. 28. f. 290.291. Cyprœa atomaria. Gmel. p. 34 12. 11° 67. Encyclop. pi. 355. f. 10. Cyprd-a stercus muscarum. Aun. ibid. n" 48. * Dillw. Cat. t. I. p. 458. n° 43, * Wood. lut!. Test. pi. 17. f, M , * Gray. Monog. of. (yp. Zool, Journ. t. i. p. j8u. * Desli. Encycl. mélb, vers. t. 3. p. 834. n" 4''>. * Mus. Gottw. pi. 8. f. 5i. h? * Cyprœa piinctata. Lin. Maut. p. 54?. * Id. Gmel. p. 34i4. »" i fS. * Scbrot. Einl. t. i. p. 140. n" aS. * Cyprœa punctata. Gr.iy. Descr. Cat. Shells. p. 9. 1»° 70. * Id. Sow. juii. Conch. 111. f. 117. * Cypra'a atomaria. Kiener. Spec. des Coq, pi. Sg. f. 2. Habite. . . Mon cabinet. Petite coquille ovale-oblongne, blanche avec une légère teinte couleur de chair, et parsemée de points ronge - bruns, écartés ou un peu rares. Longueur: 7 lignes. 49. Porcelaine pois. Cyprœa cicercula. Lin. C' testa ovato-globosd , turgidà , ulrinqitè roslratd , granulosd , (1) Il est certain que cette espèce de Lainarck est spéciri(|iie- metit la même que le Cyprœa punctata de Linné : il faut donc lui restituer ce nom. Lamarck avait nu'me reconnu l'identité de son espèce avec le Cyprœa atoinaria de Gmclin , et il aurait dû appliquer ce nom dans le ras où il aurait conçu quelques doutes au sujet du Punctata de Linné. Gmclin fait encore pour cette espèce un double einploi bien évident. PORCELAINE. 53l alhâ mit pallidè jitlvâ • lined dorsali impr ess , rlmâ perau— gitstd. Cyprcea cicercuîa. Lin. Syst. Nat. éd. la. p. iiSi.Gmel. p. 34iq. ■Lister. Conch. t. 710. f. 60. Bonanni. Recr. 3. f. 243. AmpHata. Runipli. Mus, t. 39. fig. K. Petiv. Amb. 1, 16. f. 21. Born. Mus. p. igS. t. 8. f, 19. Martini, Conch. r. t. 24. f. 243. 244. Encyclop. pi. 355, f. i, a. b. Cyprœa cicercula. Ann. ibid. p. 99. r." 49. [b'\ Var. testa lœvittscidâ , posticc non roslratd^ lact,'d. * Mus. Gollw. pi. 8. f. e. f. * Lin. Syst. Nat, éd. 10. p. 725 . * Peiiy. Conch. pi. 23. f. 7. * Schrol. Kiul. t. i. p. 470. n" 43. * Dillw. Cat. t. I. p. 470. n" 68. * Wood. Ind. Test. pi. 17. f. 65. * Gray. Moiiog. of. Cypr. Zool. Journ, t. i. p. 5r5. n° 88. * Dt^sh. Ency. mélh. Yers. t. 3. p. 834, n*^" 47. * Giay. Descr.Cal. Siiells. p. 6. u° 43. * Sow, jun, Conch. 111. f. 84. * Kienei'. Spec. des (^oci?. pi. 5o. f. 3. 4. Habile l'Océan des Grandes-Indes , les côtes de Timor. Mon cabinet. Coquille presque g'obti'eiise, bîimbée, roslrée aux deux bonis, et chargée de point-; élevés t;ui la rendent granuleuse. Sa face infé- rieure , un peu C'iivexe , est siriée transversalement par le prolongement des dL-iils de l'oiiveilure. Longueur : 9 ligues. Sa var. vient de Timor, d'où elle fut lapporlée par M. Leschenaull. Mon cabinet. Porcelaine perle. C)j)rœa /ota. L\n. (^i) C, testa ovatd f siibturgidd, ÎKviss'imd, ai/ni, margine cxtcrlors siiprd crenidato. (i) Malgré la desciiplion que Linné donne de cette espèce dans le Muséum Ulricœ, il est bien difficile aiijourd'hui de la reconnaître. Je n'ai jamais vu dans les collections une coquille qui convînt ans caractèros du Lola de Linné. Nous avons vu des coquilles roulées, blanchies au soleil, qui avaient ù-peu»prÙ3 34, 532 HISTOinr. DKS MCn.LUSQUF.S. Cyprtva Iota. Liii. Sysf. Nat. i'A. io. p. 920. n" îof). Gaiel. p. 3/,o2, 110 i3, P.orn. Mus. t. 8. f. 4 5. Martini. Concli. i. t, 3o f. 322. Cyprcra Iota. Ann. ibid. n" /ïo. * Lin. Mus. Uliic. p. 570. 11° 187. * Lin. Syst. Nat. éd. 12. p. H75. n" 387. * Schrot. Einl. t. i. p. io5. \\° i3. * Dillw. Cat. t. I. p. 444. u" i3. * Gray. Monog. of Cypr, Zool. Jonrn. t. 3. p. 572. n° iio. Habile l'Océan Asiatique. Mon cabinet. Coquille ovale, bombée, très lisse, blanche, marginée latéralement, surtout à son bord droit, et dont le bourrelet de celui-ci est muni de poiiMs enfoncés. Longueur : 7 lignes et demie. Elle devient plus grande. 5i. Porcelaine globule. Cyprœa globulus. Lin. C, testa ovato-'ventricosâ, stihglobosâ, iitrinquè rostralà^ lutco-fuh'à, punctis rufo-Juscis sparsis, l'incâ dorsali mtlld. Cyprœa globulus. Lin. Syst. Nat. éd. 12. p. 1181. Gnit-I. p. 3', 19. »• 99- Rumph. Mus. t. 39. fig. L. Petiv. Gaz. t. 97. f. 14. et Amb. t. iG. f. 19. Guait. Test. t. 14. fig. M. Murray. Testaceol. t. i. f. 12, Knorr, Vergn. 6. t ar. f. 7. l'.orn. Mus, p. igS. t. 8. f. 20. Optima. Miirtini. Concli. i. t. 24. f. 242. Chemn. Conch. 10. t. 145. f. iSSg. ij^o. Opi'ima. Encyclop. pi. 356. f. 2. Cyprœa globulus. Ann. ibid. n"5i. ' Mus. Gottw. pi. 8. f. 44. c. d. *■ Lin. Syst. Nal. éd. 10. p. 725. * Lin. Mus. Ulric. p. 583. * Schrot. Einl. t. i. p. i32. n° 44. * Dillw. Cat. t. I. p. 470. i\° 70. tous les caiactèrcà du Cyprœa Iota, cm qui nous fait pciiscr que depuis long-temps ccUe espèce devait être rejette patuii les incertaines. Quant au Lota de Lamarck, M. Gr.iy le rap- porte comme individu blanchi, au Cyprœa Jlavrola. POllCELAlKIv. 533 * Wood. îiid. Test. pi. 17. f. 67. * Gray. Mouog. of Cypr. Zool. Jouru. t. i p. 5i 7, n^ 90. * Desh. Ency. métli. Vers. t. 3. f. 833. no ,',5. * Sow. juu. Conch. III. f. 78. Habite l'Océan Asiatique. Mo» cabinet. Elle est distinguée du C. ciccr- cida, principalement parce qu'elle est presque lisse, d'une cou- leur fauve ou rousse, et qu'elle manque de ligue dorsale. Long.; 8 lignes. 52. Porcelaine ovulée. Cjprœa ovula. Lamk. C. testa ovato-ventrlcosd, albd ; labro excîts marginato; apcrlurd laxisslmd ; dentibus columellœ minimis. Encyclop. pi. 355. f, 2. a. b. Cyprœa ouuluta. AiiD. ibid. Do 52. * Reeve. Conch. Syst. t. 2. p. 263. pi. 286. f. i45. * Kiener. Spec. des Coqs. pi. 5i. f. 3. * Cjprœa carnea. Var. Gray. Monog. of Cypr. Zool. Jouru. t. J, p. 569. * Sow. jun. CoDch. 111. f. x45. Habite... Mon cabinet. Celle-ci, quoique très distincte , parait inédite. Elle est ovale-globuleuse, bombée , lisse, mince , marginée seulement sur le bord droit, et a son ouverture fort lâche, dilatée, munie sur le bord gauche de dents très petites et fort courtes. Longueur: 8 lignes et demie. 53. Porcelaine étoilée. Cyprœa hehola. Lin. c. testd ovato-turgidd , subtriquetrd , marginatd ; dorso albido, maculis fulvis substeîlatis picto ; lateribus fidvo-ftiscis ; ventre aiirantio . Cyprœa helvoîa. Lin. Syst. Nat. éd. 12. p. 1180. Gmel. p. 3417. no 90. Lister. Conch. t. 691. f. 38. Rumph. Mus. t. 39. fig. B. Petiv. Amb. t. 16, f. 17. Martini. Conch, i. t. 3o, f. 326. 327. Encyclop. pi. 366. f. i3. Cyprœa helvola. Ann. ibid. p. 100. n° 53. * Lin. Syst. Nat. éd. 10. p. 724. * Lin. Mus. Ulric. p. 679. * Perry. Conch. pi. 19. f. 6. * Born. Mus. p. 19 r. * Schrot. Einl. I. i. p. 126. n" 37. * Philip. Enum. méth. Sicil. p. 236. no 7. 634 IIISIOIUE DES MOLLUSQUES. * Knon. A'cii;ii. I. rt. pi. i/,. f. G. 7. * Dillw. Cat. t. I. p. /,fi.',. ti" î5n. * Wood. Ind. Ti'sl. pi. 17. 1. 53. * Gray. Monog. of C)j)r. Zool. Joiiin. t. i, p. 5o8. n" 78. * Desh. Encycl. mélh. Vers. t. 3. p. 833. n«> .'(4. * Gray. Uescr. Cat, Shells. p. 7. 11° 55. * Sow. jtin. Conch. III. f. 12. * Kiener. Spec. des Coq. pt. 28. f. 1. Habile l'Océan indien, les côtes des Maldives, etc. Mon cabinet Elle a nn peu l'aspect du C. caput serpentis ; mais elle est plus pelilCj et ses côtés, ainsi que sa face inférieure, sont d'un orange roussàlrc. On voit sur son dos quantité de points serrés les uns contre les autres, et parmi eux des taches rousses, presque en étoiles et éparses. Lon- gueur: 8 ligues trois quarts. 54. Porcelaine arabicule. Cyprcea arahicula. Lamk. c. testa ovatâj marginatd, albidâ ; characteribus fulvo^^fuscis in~ scrlptis; marginibus carnets, violaceo-maculalis ; aperttinv denllbiis aUndls. Cyprcea arabicula, Ann. ibid. n° 54. * Gray. Descr. Cat. Shells. p. 3. d^ 16. * Sow. jun. Conch. UI. f. 77. , * Kiener. Spec. des Coq. pi. 28, f. 3. * (^irav. Monog. of Cypr. Zooi. Journ. t. i. p. 78. pi. 7 et 12. i. 4. * Wood. Ind. Test. Suppl. pi. J. f. 7. Habile les côtes occidentales du Mexique, près d'Acapulco. MIM. de Humboldt el ISoupland. Mon cabinet. Cette pelile Porcelaine, qui est dans l'élat parfait, ressemble beaucoup au C. arabica; cependant elle est conslamment de 1res petite taille, les dents de son ouverlurc sont blanchâtres et non de couleur marron, et sa ligne dorsale est un peu rameuse. Sa face iuféi ieure est aplatie et d'un fauve pâle. Longueur: 9 lignes. 55. Porcelaine graveleuse. Cyp/œa staphylœa. Lin. (i) c. iesld ovatd , sttbspnd'iccd , puncùs albidis eUvalis scabriusculd ; extremitatibus croceis ; rentre sulcato. (i) M. Gray, dans sa Monographie des Porcelaines, considère le Cyprcea limacina do Laniarck comme ime variété de colle-ci. Nous avons vu un assez grand nombre d'individus de l'une et do l'autre espèce, et nous les avons toujours facilement recon- nus à des caractères qui leur sont propres. fOUUELAlMî. 535 Cypiica ita[)hyl(ua. Lin, Svst. Nal. cJ. 12. p. ii8i. tlmt-i. p. 3419. 11» 97. r.iialt. Test. t. 14. fig. T. D'Argenv. Coiuh. pi. 18. fig. S. Kiiorr. Vergn. 4. t. 16. f. 2. Boni. Mus. p. i9i. t. 8, f. 18. Martini. Conch. i. t. 29. f. 3t3. 3i4. Encyclop, pi. 356. f. 9. a. b. Cyprœa stnpltylœa. Anii. ibid. no 55. * Mus. Gotlw. pi. 5. f. 18. 1. m. n? * Lin. Syst, Nat. éd. 10. p. 725. * Mus. Ulric. p. 583. " Schrot. Einl. t. i. p. i3i. n" 42. * Dillw, Cal. t. I. p. 469. n» 67. * Wood. Ind. Test. pi. 17. f. 64. * Gray. Monog. of Cypr. Zool. Journ. t. i. p. 5i4. uo 84. exclusa varietate, B, * Desb. Ency. métb. Vers. t. 3. p. 8324. 43. * Gray. Descr. Cat. Shclls. p. 6. n^ 44. exclusa Cypr. limacina. * Kiener. Spec. des Coq. pi. 36. f. 2. Habile. . . Mon cabinet. Coquille constamoient très petite et toujours bien distincte. Elle est ovale, peu bombre, d'un fauve légèrement pourpré, et chargée d'une multitude de points élevés, granuleux et blaucbàlres. Ses deux extrémités sont teintes d'un jaune sairan. Le dessous de la coquille est sillonné dans toute sa largeur. Lonijueur: 7 lignes trois quarts. 56. Porcelaine pustuleuse. Cyprœa pustidata. Larak. C. lesta ovatd, cinereo-plumbeà^ verrucis croccis exasperald ; ventre fuscato, siilcis aîbls transcersis str'iato. .^rt Lister. Coud), t. 710. f. 62 .'' Cyprœa pustidata. Ann. ibid. p. lor. u" 56. * Schrot. Kinl. t. i. p. 146, n^ 47. * Dillw. Cal. t. I. p. 469. n" 66. * Wood. Ind, Test. pi. 17. f. 63. * Gray, Monog. of Cypr. Zool. Jourc. t. 1. p. 5i3. Ho 85, * Sow. Gênera, of Shells, f, 5, * Tr'wia pustulata. Gray. Descr. Cat, Shells. p, 16. n" i38, * Sow. jun. Conch, lil. f, 71. * Kieuer. Spec. de-. Coq. pi. 2. f. 3, Habite les cèles o mSlOlUli DliS JMOIiLUSQUES. jiar ses raiiporls à la précûJt-ntc ol à celle (ji.n suit, mais qui en est bien Ji.sliuclc. Son dos est charjjé de vernies ai londies, d'un orangé roiijje ou ^a^^a^, dont le» pitis grosses ^on^ dans le milieu. Longueur; 7 ligne;. 57. Porcelaine grenue. Cyprœa nncleus. Lin. C, lesld ovatd, siibrostratd; margiiiatâ^ albd, dorso granosd ; granis lateralihiis sulc'is coadunatls ; ventre latè sulcato, Cyprœa nucleus. Lin. Syst. Nat. éd. 12. p. 1181. Gmel. p. 34i8. n" 95. Rumpli. Mus. t. 39. fig. I. Peliv. Gaz. t. 97. f. 12. et Amb. t. i6. i". 11» Gualt. Test. t. i/i. fig. Q. R. S. D'Argenv. Conrh. pi. iS. fig. V. Favaune. Conch. pi. 29. fi;^. Q. i. Knorr. Vergu. 4. t. 17. f. 7. P.orn. Mus. p. 194. t. 8. f. 18. Eniyclop. pi. 355. f. 3. Cyprœa nucleus. Ann, Ibid. n" 57. [1^] l'ar. testa depressiusculd, albo-violacescentc, * Mus.Gottw.pl. 8. f. 44. a. b. * Lin. Syst. Nat. éd. 10. p. 724. * Lin.Mus.Ulrie. 582. * Perry. Concli. pi. 23. f. 5. * Schrot. Einl. t. i. p. i3o. n» 41. * Dil!w. Cat. t. i.p. l^Ç)&. n° Ç>S.exclusd viirietate, * Giay. Monog. of Cypr. Zool. Journ. l. i. p. 5i5. ij° 87. * Desh. Ency, niéih. Vers. t. 3. p. 682. 11° 42. * Gray. Descr. Cat. Shells. p. 6. n° 45. * Sow. juu.CoDch.Ill. f. 86. * Kiener. Spee. des Coq. pi. 3. f. 2. Habite l'Océan des Grandes-Indes et la mer Pacifique. Mon cabinet. C(!lle cociuiile est chargée de grains inégaux, blancs, dont ceux des cotes sont liés entre eux par des stries élevées. Sa ligne dorsale est un sillon longitudinal très prononcé. Longueur: i3 lignes. Sa var. se trouve sur les côtes d'Otaïti, où ou en forme des colliers. Lou- gueui': ir lignes. M. Fayole. Mon cabinet. 58. Porcelaine limacine. Cyprœa limacina. Laiiik. c. testa ovato-oblongd, cinereo-violaced vel fuscatâ, granis albis distinclis ad.persd; extremitatibus aurantiis; rimdfulvd. Lister. Concli, t. 708. f. 58. POKCELAINE. 537 Regenf. Couch. i. i. la. f. 75. Martini. Concli, i.t. 29. f. 3x2. Cyprœn Umacina. Ann. ibid. 11° 58. Cyprœa nucleus. Quoy et Gaim. Vov. de l'Aslr. p. ^o. pi, 48. f. 10. II. * Cyprœa nucleus. Var. Dillw. Cal. t. i, p. 468. Cyprœa staphylœa. Var. Gray. Mono;,', of Cypr. Zool. Joiirn. t. i. p. 5i3. * Cyprœa interstincta.Wood . Ind. Test. Siippl. pi. 3. f. 9? * Cyprœa slaphylœa. Sow. juii. Conch. III. f. 83. Cyprœa staphylœa junior. Kiener. Spec. des Coq. pi, 22. f. ■». el pi. 35. f. I. Habite, , . Mon cabinet. Celle-ci, d'une forme plus allongée que celle de la précédente, n'a plus ses verrues latérales liées enire elles el comme enchaînées par des rides transverses. Elles sont d'aillcnrs peu élevées, très inégales, et toutes séparées- Ses extrémités sont teintes de jaunr-orangé, et les sillons transverses de son ventre n'atteignent pas ses bords latéraux. Longueur : r3 lignes. 5q. Porcelaine cauris. Cyprœa moneta. Lin. (i) C. testa ovatà, marginatâ^ albido-lutescente; marginihus tnmidis nodo- sis; -ventre planulato, pallido. Cyprœa moneta. Lin. Syst. nat. éd. 12. p, 1178. Gmel. p, 3414. n°8i. Lister, Concb. t, 709, f, Sg. Bonanni. Recr. 3, f. 233. Rumpli. Mus. t, 39. fig. C. Petiv. Gaz. t. 97. f, 8. et Amb. t. 16. f. r4. (i) Cette espèce est mentionnée dan.s les catalogues des co- quilles de la Méditerranée: elle se trouverait à Toulon, en Corse, en Sicile; mais personne ne dit avoir vu l'animal vivant. Cette coquille, ainsi que le Cyprœa annulas, étaient, il y a peu d'années, l'objet d'un assez grand commerce, parce qu'elles servaient de monnaie dans la traite des noirs. JN'est-il pas possible que des événemcns maritimes, comme des naufrages, par exemple, soient la cause de la présence de ces espèces dans les régions de la Méditerranée les plus fréquentées par le commerce, car elles ne se rencontrent pas dans les régions sauvages des côtes de Barbarie. 538 lUSKJIKE DES MOLLUSQUES. Guull. Ti-l. t. 14. f. 3-5. J3'Argeiiv. Conch. pi. iS. fi-. K. Favanne. Conch. pi. 29. fig. G. Knorr.Vergu. 4. t. 24. f. 4- Mariini.Coucb. i. t, 3i. f. 337. 338. et specimina dccorticata. f. 33y. 340. Eiicycl. pi. 356. f. 3. Cyprna moneta. Ann. ibid. p. 102. n" 5g. * Mus. Gottw. pi. 7. f. 42. * Munay. Fiind. Test. Amœu. Acad. t. 8. p. 142. pi. 2. f. 11. * Gefiier. de Crust. p. 2 55. f. 3. * Aldrov, de Test. p. 558. f. 10. * Jonst. Hisl. nat. de Exang. pi. 17. f. 11. * Lin. Sysl. nat. éd. 10. p. ■jaS. * Liu. Mus. Ulric. p. 578. * Barrelier. Plant, per Gall. pi. i326. f. 26. * Lessons on Shells. pi. 2. f. 4. * Periy. Conch. pi. 22. f. 4- * Roissy. Buf. Moll.t. 5. p. 418. n" 8. * Boni. Mus. p. i7i.Vign. fig. E. et p. 187. * Schrot. Eiul. t. I. p. 120. n" 3o. * Buriow. Elem. of Conch. pi. 14. f. 4. * Payr. Cat. des Moll. de Corse, p. 170. n° 342. * Philip. Enum. Moll. Sicil. p. 235. n" 3. * Biainv. l'aune franc, pi. g. f. 3. 4. 5. * Quoy elGaim.Voy. de l'Astr. t. 3.p. 4 4. ph 48. f. 17. * Dillw. Cat. t. I. p. 458. n» 45. cxclusd varktate. * Wood. Ind. Test. pi. 17. f. 43. * Gray. Monog. of Conch. Zool. Journ. p. 492. u° 60. ' Des'n. Eiirjcl. niélh.Vers. t, 3. p. SSi.n" 40. * Gray. Descr. Cat. Shells. p. 8. n» 65. * Sow. jun. Conch. 111. f. 128. i3o. * Kiener. Spec. des Coq. p. 3'i. f. i. * Menke. Spec. Moll. Nouv.-Holi. p. 3o. n<» i58. Habile les mers de ITndc, les côtes des Maldives, l'Océan Atlan- tique, etc. Mon cabinet. Petite coquille très commune que l'oa coij— uaîl sous le nom de Moitnaie-dc-Guiru'e , Lougueuf : i4 lignes. 60. Porcelaine à bourrelet. Cyprœa obvelatn. Luink. C, testa ovatd^ niarginatà, doiso cœrttteiceiitc; marginibus albldis^ lœvissimis , tumidis, dorso elevatioribus; ventre comxxiuscido. Cyprœa obvelata. Ann. ibid. n° 60. PORCELAlNIi. 53^ * Mus. Gotlw. 1)1. 7. f, 3!. * Cyprœa moneta.Ynv. Dillw. I. r. \u 45(). Gray. JMoiiog. of Cypr. Zool. Josini. l. i. \\ 4(j3. n" 61. * S"vv. juo. Cioucli. lil. f. i3. * Kieuer. Spec. des Coq. pi. 34. f. 4. Habile les mers de la Nouvelle-Hollande. Mon cabinet, Celle espèce, liés voisine de la précédente, en paraît constamment distincte, ses bords étant sans nodosités, très renflés et plus élevés que le dos qu'ils recouvrent en partie. Ce dernier est légèrement bleuâtre, et circon- scrit par une ligne jaune peu apparente. Long. : 10 ligues et demie. Porcelaine anneati. Crprœa annuhis. Lin. (i) C. testa ovatà, marginatâ^ albidd^ marghàbus depvessis lœvibus; dorso lineà flavâ circumdato. Cyprœa annulus. Lin. Syst. nat. éd.i a. p. 1 179. Gmel. p. 34i6.u°82. Ronanni. Recr. 3. f. 240. 241. . Rumpb. Mus. t. 39. fig. D. Petiv. Gaz. t. 6.f.8. Gualt. Test. t. 14. f. 2. Knorr.Vergn. 4. t. 9. f. 4. Martini. Conch. i. t. 24. f. 23g. 240. Encycl. pi. 356. f. 7. Cyprœa annulus. Ann. ibid. n" 61. * La 4® espèce de coquille de "Vénus. Rondel. Hist. des Poiss. p. 68. * Mus. Gottw. pi. 7.f. 33 g. * Lin. Syst. nat. éd. 10. p. 723. * Lin, Mus. Ulric. p. 678. * Perry. Conch. pi. 22. f. 6. 8. * Born. Mus. p. 187. * Schrot.Einl. 1. 1. p. i2i. n" 3i. * Payr. Cat. des Moll. de Corse, p. 169. n" 341. (i) M. Payrauileau ainsi que M. Philippi citent cette es- pèce dans les mers de Corse et de Sicile; elle se trouverait en même temps dans les mers de l'Inde. Si ce fait est vrai, et j'en doute , ce serait un exemple de plus de l'idenlilé d'une même espèce vivant à de grandes distances et sous des cliinals assez dilfèrens. On a cité cette espèce à l'état fossile, en Piémont, à la Stiperga près Turin : elle a été également mentionnée ;iux environs de Dax; mais un nouvel examen nous fait croire /lue les coquilles fossiles constituent une espèce distincte. 54o IIISTOIKE DES .MOLLUQUE6. * i'iiil. lùuiiii. iMoil. Sicil. p. 235. n" 4. * Sow.jun. Coiicli. III. f. iiit. * Broch.Voy. Zoul. |)/i3J. * Gesner. de Clnist. p. aS.'î. 1'. u. * AIdrov. de Test. p. 505. * Mus. Moscardo. p. 209. f. 3. * l^lainv. Faune franc, pi. 9. f. 6. * Quoy el Gaim.Voy. de l'Astr. t. 3. p. 45. pi, 48. 1. 14 à i6. * Dillw. Cat. t. I. p. 459. Il" 46. * Wood. Ind. Te.st. pi. 17. f. 44. * Gray. Monog. of Cypr. Zoo!. Journ. t. 1. p. 494. u" 62. * Desh. Eucycl. mélh.Vers. t. 3. p. 832. n" 41. * Giay. Descr. Cat. Sliells. p. 8. n» 64. * Kiener. Spec. des Coq. pi. 34. f. 2. * Mcnke. Spee. Moli. Noiiv.-Holl. p. 3o. n" 157. Habile les côles des Moluques. Mon cabinet. Cette espèce a des rap- ports évidens avec les deux précédentes; mais ses côtés ne sont point renflés en bourrelet, et une ligne jaune ou orangée trace un anneau coloré autour du dos de la coquille. Longueur: 11 lignes. On dit qu'on la trouve fréquemment près d'Alexandrie. 62. Porcelaine rayonnante. Crprœa radians. Lamk. C. testa siiborbiciilatd^ palUdè riibclld; dono striis prominulis ntroque latere divaricatîs subradiato; Uneâ donali impressd; lateribus dUatatis depressis; ventre plano^ striato, Cyprœa radians. Ann. ibid, n° 62. * Cyprœa oniscus. Wood. Ind. Test. pi. 17. f. 58. * Davila. Cat. t. i. pi. i5. fig. I. * Gray. Monog. of Cypr. Zool. Journ. t. 3. p. 364. n° 94. * Trivia radians. Gray. Descr. Cat. Shells. p. 16. n» 137. * Suw. jun. Conch. 111. f. 146. * Reeve. Conch. Syst. t. 2. p. 263. pi. 286. f. 146. * Kiener. Spec. des Coq. pi, a3. f. 3. Habite les côtes occidentales du Mexique, près d'Acapulco. MM. de Humboldt et Bouplaud.Mon cabinet. Coquille presque orbicnlaire, large et aplatie en dessous, avec des stries transverses qui se conti- nuent sur les côtés et remontent sur le dos jusqu'au sillon dorsal, où elles s'arrêtent en formant chacune un épaississement tuberculeux. Le dos est élevé sans èire arrondi on enflé. Diam. longit. : 9 lignes. 63. Porcelaine cloporte, Cyprœa oniscus. Lamk. (i) (i) Lamarck iiienlionne pour cette espèce une figure de Lis- tORCELAlIVE. 54 i C. testa ovcito-glohosâ^ inflatà^ snhi'esiculosd, albidc-cuviuci, iminacu- latd- striis transversis siihramosis; Uned ilorsali impiessà- veiilie convexo^ striaio; apcriiirâ ialissimd. Konanni. Recr. 3. t'. aSçj. Lister. Conch. t. 706. f. 55. Favanne. Conch. p!. 29. fig. H 3. Martini. Concli. i. t. 29. f. 3o6. 807. Cyprœa oniscus. Ann. ibid. p. io3. n° 63. * Cyprœa aperta. Gray. Monog. of Cypr. Zool. Journ. t. 3. p. 571. n" 109. * Wood. Ind. Test. Suppl. pi. 3. f. 10. * Sow. jiin. Conch. 111. f. 144. * Iviener. Spec. des Coq. pi. 5i. f. 2. excl. var. * Cypiœa pediculus, Var, p Gmel. 34 18. * Schrot. Eiui. t. i. p. il^->.. n° 33. * Dillw. Cat. t. I. p. 466. n° 61. excluso Listeri synon. * TrUia aperta. Gray. Cat. Shells. p. i3. n° 108. Habile l'Océan américain. Collect, du Mus. Quoique cette espèce ait de grands rapports avec la suivante, elle est beaucoup plus grosse, plus vésiculeusej ses siries dorsales sont lisses et jamais granuleuses* son ouverture large et très dilatée la caractérise particulièrement. "Vulg. la Tortue. Longueur: 21 millimètres. 6^. Porcelaine pou-de-mer, Cyprœa pediculus. lÀn. [i) c, testd ovato-ventrlcosd y albido-rubelld, fusco~maculatd ; s tri! s transversis subgranosis ; Uned dorsali impressd ; ventre convexhiS' culo • striato ; rimœ lah'ùs inœqualibtts . ter (pi. 706, f. 55) qui ne la représente pas. Cette figure doit entrer dans la synonymie de l'espèce précédente, le Cyprœa radians. Cette erreur facile à rectifier a été reproduite par Dill- wyn, et c'est sans doute par suite de cette incorrection que Wood dans son catalogue a donné le Radians sous le nom d' Oniscus. (i) Les figures que Linné cite dans sa synonymie ne sont pas toutes également bonnes. Néanmoins nous reconnaissons deux espèces sous cette commune dénomination, celle de Rumphius qui est VOryza de Lamarck et l'espèce d'Adanson que Lamarck rapporte à VOryza, mais qui nous paraît être une espèce très distincte des deux autres. Born répète la confusion synonviuicine de Linné, ainsi que le plus grand nombre des auteurs qui l'ont suivi, tels que Schrnter, Gmelin et même rJiilwyn, quoique ce 542 HISTOIRE DES MOLLUSQUES. Cyprœa pcdiculiis. Lin. Syst. nal. éd. 12 p. iiSo. Syn. plnr. exclus. Gmel. p. 3468. (lOgS. Lisler. Conch. t. 706. f. 56. r,iialt. Test. I. i5. fig. P. D'Argenv. Coiicb. pi. 18. fig. L. et Zoomorph. pi. 3. fig. I. K. Favannc. Conch. pi. 26. fig. H i. dernier ait eu le soin de rapporttn- à la synonymie des variétés qui constituent autant d'espèces distinctes. Lamarck. a resserré l'espèce dans de plus élroites limites. Toute sa synonymie se rapporte à une seule espèce; mais cette espèce doit- elle conser- ver le nom linnéen? Pour répondre à celle question, il faut étu- dier l'espèce dans le Muséum lllricœ où elle est brièvement décrite. Celte description pouvant s'aj)p!iquer à plusieurs es- pèces, ia synonymie elle-même comprenant toutes les espèces sillonnées connues du temps de Linné, notre réponse peut être prévue d'après les principes que nous avons suivis, et pour nous cette espèce doit être de celles qu'il faut abandonner: aussi nous pensons que l'exemple de Diilwyn sera suivi, et un autre nom sera imposé, car celui de sulcata proposé par l'auteur anglais ferait double emploi avec le sulcata de Gmelin qui appartient à une autre espèce. Plusieurs con- chyliologues confondent avec le Cyprœa pediculus une espèce des mers d'Europe qui lui ressemble, mais qui reste toujours distincte, c'est le Cyprœa campe a de Monlagn, Cyprœa cocci- ïtella de Lamarck. On a sottvent cité le Cyprœa pediculus à l'é- tat fossile dans diverses localités des terrains tertiaires de l'Eu- rope ; nous avons examiné la phipatt de ces coquilles, et nous nvons reconnu qu'à l'exception d'une seule sur !a(iuelle on pourrait élever encore quelques doutes, toutes les autres con- stituent des es[)èces distinctes. La coquille fossile que nous re- gardons comme l'analogue du Pediculus, se trouve en Touraine et se confond habituellement avec les variétés de plusieurs au- tres espèces qui y sont très commîmes. Quant au Pediculus cité par Lamarck aux environs de Paris, nous avons démontré de- puis long temps, dans notre ouvrage sur les fossiKs de Paris, que la coquille l'ussile est une t spèce très distincte et du Pedi- culus et de toutes les autres. PORCELAIXB. 543 Rnorr. Vei-gn. 6. t. 17. f. 5. Marliui. Conch. 1. t. 29. f. 3ro. 3i i . Eiicyclop. pi, 356. f. i. a. Cyprœa pediculns. Ann. ibid. n° 64. * Coll. des Ch. Cal. du Moll. des Finist. p. 55. n" t. * Biainv, Faune Franc, pi. 9 A. f. 7.? * Cyprœa sulcata. Dillw. Gat. t. i. \\ 466. n° 62. cxcl. vaiietatibus. * Id. Wood. Ind. Test. pi. 17. f. 59. * Cyprœa pedic'.diis. Gray. Monog. oi'Cypr. Zoo!. Jour, t, 3. p. 370, n" 100. * De^i.Enry. métii. Vers. t. 3. p. 83i. n» 39. * Mus. Gotlw. p!, 8, f. 45. a. b. c, d, e. * Délie Chiaje. Testac. de Poli. t. 3. 2*^ part, p. 10. pi. 45 f, 22. 23. * Lîn. Syst. Nal. éd. 10. p. 724. *■ Lin. Mus, Ulric. p, 382. * LessonsonSlieils.pl. 2. 1". 3. * Roissy, Schiot, Eiiil. Buf. Moll. t. 5. p. 4 «8, n° 9. * Rorn, Mus, t. i. p. 129. n° 40. p, 19'j, exclus, pttir. syn, * Trivla pediculits. Gray. Desc. Çat. Sliells. p. i5. n° i32. * Sow. Concb. Mau, f, 449- 45o. * Sow. jun. Conch. III. f. 29. 6t 148. * Reeve. Concb. Sysl. t, 2. p. 263. p!. 286, f, 148. * Kit-ner. Spec. des Co([, pl. 40. f. 2. * FossUis. Duj, Foss, de Touraiue. p. 3o3. n° 6, Habile i'Océan dc> Antilles, etc. Mon cabinei. Coquille petite et fort comnuiiie. Elle est bombée, înavginée au bord droit, d'un gris de lin un peu rosé ou rougeâlre, avec quelques taches brunes irrtgulieres. Ses slries Iransverses sont granii!cu>es ou graveleuses, et son sillon dorsal n'atteint point ses extrémité-. Loiiguetn- : 6 lignes. 65. Porcelaine grain-de-riz, Cyprœa oryza. Lamk. C. testa ovato-globosà , tmmarginald , nivfâ ; striis tenuissimis transvcrsis lœvibtis ; liiicd dorsali impressd ; rimii' labiis sulxcqna- libus. Rumpb, Mus. t, 39. fig. P. Peliv. Amb. t. 16. f. 22. «lualt. Test. t. 14. fig. P. Adaris. Seneg. pl, 5. f. 3, le Biiou. Cypra'a oryza. Ann. ibîd, p, 204. u° 65, [//] Eadem^ minhiia, fusca. * Mus. Gotiw. pl. 5. f. 2f. ç7 * Délie Çbjaje. Poli. Teil, t. .3. 20 part. p. 1 1. pl. 46'. f. 19. 20, 544 IIISTOIKE DES MOT'\ Eadem miriima- dono siiblavigalo, * Philip. Enum. Mol!. Sicil. p. 236. n" S. * Coll. des Ch. Cat. des Moll. du Tinist. p. 55. * l^lainv.Faun. franc, pi. 9 A. f. i. * Bouch. Chantr. Cat. des Moll. du Boul. p. «9. * An Cyprœa pcdiad us? Gerville.Cat. des Coq. de la Manche, p. 3 .{. n** I. * Mus. Gotlw. pi. 8. {. 9. Il ? * Délie Chiaje dans Poli. Test. t. 3. p. 2. la. pi. 45. f. 25. 26. * Cyprœa pcdkulits. 0\W\. Zool. Adriat. p. i34. * Payr. Cal. des Moll. de Corse, p. 170. u° 344. * Cyprœa curopea. Moul. Test. brit.Suppl. p. 88. * Pennani. Zool. brit. t. 4. p. 252. pi. 73. * D'Acosta. Brit. Conch. p. 32. pi. 2. f. 6. * Donovan. Brit. Shells. t. 2. pi. 43, * Cyprœa europea. Dlllw. Cat. t. i.p. 467. n° fij. * / nS, * Trivia eiiropea. Gray. Descr. Cat. Sliells. p. 14. n» 118. * Cyprœa etiropea. Sow. jim. Coiicli. III. p. 142. * Desh, Exp. se. de Morée. Moll. p. 202, * FossHis. Bronn. Letli. Géog. t. 2. p. 11 15. pi. 42. f. 7. Habile... Mon cabinet. Coquille grisâtre, fauve ou rosée, tantôt la- cliée de brun, et tantôt immaculée. Le bord droit de son ouverture est plus long que le gauche, et courbé anlérieurement. Cette coquille se dislingue du C. pediculus^ en ce qu'elle n'a point de sillon dorsal, et que ses stries Iransverses sont toutes et toujours très lisses. Longueur : 6 lignes un quart. Elle est souvent bien plus petite. 67. Porcelaine australe. Cyprœa australis. Lanik. C. testa ovatd, albiiid, maciiUs raris palliclè cnrneis pictd; extremitati- hus roseis ; striis transvrrsis ante lineam donalem interriipth ; labro lo/igiore, extiu marginato. * Quoy et Gaini.Voy. de l'Aslr. t. 3. p. 48. pL /,8. f. 19 à 26. * Gray. Monog. of Cypr. Zool. Journ. f. 3. p. 570. n° 108. * Trh'ia australis. Gvay. Descr. Cat. Shells. p. i3. n° iro. ^^ " Menke. Spec. Mol!. Nouv.-Holl. p. 3o. n° 162. Habite les mers de la Nouvelle-Hul lande. M. Macleay. Mon cabinet. '' Elle diffère de la précédente par sh ligne dorsale, quoique faiblement marquée, et phr ses stries qui s'interrompent avant d'y arriver. Lon- gueur : 6 lignes. 68. Porcelaine albelle. Cyprœa albella. Lamk. C, testa ovatd, lalerilnis d'datatd^ iœv't; clorso Tentreque alli'is; margi— nihiis Jïacidis; iiifimd /acte pland. * Gray. Monog. of Cypr. Zool. Journ. t. 3. p. hi-}.. 11" 1 1 r. Habite les mers de l'Ile-de-France. Mon cal>inet. Elle est un peu scuti- forme, et a les dents de son ouverture raccourcies. Longueur : 7 lignes et demie. '\ 6g. Porcelaine princesse. Cyprœa vaJentia. Perry. C, testa orbiculato ovald, gibhd, albidd ; dorso Uneotis fuscis ornato, Jincd dorsali ccntrali , simp/ici , basi planidatd ; lateribus rotuiidatis, gihbis, paUidè incarnalis fusco-macidatis ^ extremilatibus concentricè fkscolineatis. Cypitea valentia. Perry. Conch. pi. 23. f. 2. Cyprœa pr'inceps, Gniy. Monog. of Cypr. Zool, Journ. t. i, p. 75. Id. Gray. Descr. Cat. Shell.s. p. 2. n° 2. Cyprœa valentia. Gray. ad et Cor. lo a Mono, of Cypr, Zool. Jouni, t. 4. p. là^, u» I. TOMF, X. 35 54^ HISTOIRE DES MOLLUSQUES. Cjjjrcea prlnceps. Sow. ']uu. Conch. lU. n" i. f. t. Id. Kiener. Spec, des Coq. pi. 7 et 8. f. i. Habite le golfe Persiqiie. [Coquille globuleuse, ovale, convexe, blanche; le dos est orné de lignes brunes ^ diversement recourbées. A la partie supérieure des cotes, près du centre , il y a deux taches subquadran- gulaircs; lu ligne dorsale est près du centre et droite; les cotés sont arrondis, convexes , couleur de chair , avec des taches brunes de dif- férentes grosseurs; les extrémités sont niargiuées, accompagnées de lignes brunes concentriques ; la base est blanche, arrondie, penchée un peu auiotir de l'ouverture. Les dents du bord intérieur sont petites, serrées; la face de la columelle est [trofonde; les plis du bord extérieur sont plus larges et plus espacés; les tours sont en partie visibles, coniques, convexes; le dedans est blanc. Nous empruntons à M. Gray la description de cette coquille, très rare et fort inléressaule. Elle n'existe encore dans a.icune des collections de Paris; nous n'avons pu la décrire comme nous le faisons des autres espèces. Cette grande coquille, qui a des rapports avec le Cyprœa tigris,Si gS millimètres de long et 70 de large.] •j- 70. Porcelaine mélanostome. Cjprœa cameleopardalis. Perry. C. testa Oi-ali, turgidd , itihfuicd , transversè obsoletissimè brunneo~ fasciatà, guttuUs elevatiusculis ^ niveis conspersd • ventre convexius- ctdo^ exlremUalibiisque atbidis, laLtribus dorsalibus subincrassatis , utidque extremitate sub/oveolatis ; dcntibus labii externi mediocribiis, iiiterai minoiibus, interstitdsjusco-violacescentibus. Cyprœa cameleopardalis. Perry, Conch. pi, 19. f. 5. Id. Gray. Descr. Cat. Shels, f. 3. n" 19. Cyprœa melanosloma, Sow. Tank. Cat. add. p. 3i. MZool. Journ. t. 2. p. 495. pi. 18. f. 34. Gray. add. el corr. Monog. of. Cypr. Zuol. Journ. t. 4. p, 75. n. ?.5. Cyprœa melanostorna. Sow. Jun Conch. III. f. 64. 65. Cyprœa cameleopardalis . Kiener. Spec. des Coq. p!. 24. Habite dans la mer Rouge et l'Océan indien. Cette coquille a les plus grands rapports avec le Cyprœa vitellus ^ et il est à présumer qu'elle aéié long-temps coufoudue avec elle a litre de variété, car, considérée d'abord comme rare, cette espèce n'a paséié plus tôt signalée qu'elle s'est trouvée dans presque toutes lescolhe- tions. Sa forme est cmblobie à celle du vitellus, et cependant im peu plus allongée, et ses extrémités sont un peu plus proloii;;r(s. Son ouverture est assez large, dilatée vers la base, les bords en sont PORCELAINE. 547 également dentelés ; le s;auche présente une série de sillons qui s'en- foncent en dedans, et dont les interstices sont d'un violet noirâtre, ce qui a valu à l'espèce le nom de Mélanostonie que lui a donné M.Sowerby. Les callosités sont blanches, elles s'étalent de chaque côté, sous la forme de languettes demi-circulaires, et elles ne présen- tent jamais les fines stries qui caraclériseut le l'itetlus. Dans les in- dividus jeunes , on voit assez distinctement quatre zones d'un fauve très pâle qui ont une tendance à se confondre avec la couleur d'un gris fauve qui forme le fond. Sur cette coloration sont irrégulière- ment éparses un assez grand nombre de taches arrondies , inégales et saillantes, d'un très beau blanc. Quelques personnes persistent à conserver a cette espèce le nom de Cyprcea melanostoma ; mais il est évident qu'elle a été très nettement distinguée , dès 1811, parPerry, qui lui a consacré celui de Cameleopardalis. Cette espèce est longue de 6S millimètres, et large de 42. *f 71. Porcelaine cervinette. Cyprœa ceivinetta. Kiener. C, testa ovnto-oblongd , cjlùidrace.d , Jlavescente , fitsco Iransversim (juaclrifasciatd , subtils castancd, mactilis albulis iiia'.. Habite dans l'Océan indien .•* Cette espèce, distinguée par M. Kiener, n'est peut-être qu'une variété iniermédiaiie enlie les Cyprœa exantliema et ceivus de Linné, Elle est ovale-allongée, subcyiindracée, toujours plus petite que ces deux espèces, avec lesciuelles nous la comparons. Son ouverture est allon- gée cl s'élargit i^rndiicllemenl du sommet à la base. Le bord droit est plus étroit que le gauche; il est dentelé en Jedans; ses dentelures sont d'un brun for.cé , et se conliuneut en dehors par autant de pe- tites côtes qui atteignent prescpie la limite extérieure de ce bord droit. Le bord gauche ou eolumellaire présente à sa partie supérieure une callosité as«cz grosse, qui complète le canal postérieur de l'ouver- ture. Sur la partie interne de la columelle se montrent un assez grand nombre de plis transverses dans le milieu, et obliques eu av;int et en arrière, peu saillans : les antérieurs sont un peu plus écartés que les postérieurs. Ces plis semblent se prolonger assez loin sur le bord gauche , mais si l'on y applique le doigt , on s'aperçoit qu'ils sont re- présentés par des lignes alternativement blanches et brunes, noyées dans l'épaisseur de la callosité; il sei iblerait que les plis existent, mais en dessous de la couche vernissée et transparente. A la base de la columelle se voit un pli hruu, détacliéde tous les autres par une 35. 548 HISTOIRE DES MOLLUSQUES. ('■rhancriiie large et peu profonde ; ce pli suit une direction presque perpendiculaire à celle des autres. Sur un fond d'un brun fauve^ relie coquille offre quatre zones transverses, égales, d'un brun plus foncé, et toute sa surface est irrégulièrement parsemée de taches blanches, arrondies, au centre desquelles il y a souvent un petit point brun. Le bord gauche est d'un brun foncé, passant insensiblement au brun fauve clair; tandis que le bord gauche est d'un fauve un peu rou- geâtre. Cette espèce se distingue facilement de celles avec lestiuelles nous l'avons comparée, d'abord par sa forme générale et sa colora- tion, et plus spécialement par les caractères de son ouverture. Elle est longue de 80 millimèlres et large de 4o. -j- 72. Porcelaine de Scott. Cyprœci Scnttii. Brod. C. testa ovato-obloiigd , suhpyr'iformi, gibbd , pallidc Jerruglneâ ^ ma- culis atro-ferrugineis , subliis planulalà, fusco-nigricante , inlîts nl- bidd ; apertitrœ ouveile-Hollande. Très belle coquille, qui, par sa forme générale, se rapproche un peu du Cypra'a slercoraria. Cependant la plupart des individus sont en pro- portion plus étroits ; mais cette coquille est variable sous le rapport de la forme , car nous avons dans notre colleclion deux individus beaucoup plus ventrus que tous ceux figurés jusqu'à ce jour. Cetlo coquille est ovale-ventrue, atténuée à ses extrémités, aplatie en des- sous, et son ouverture assez large est presque médiane. Les flancs sont garnis de bourrelets devenant très épais ci très saillans aux ex- trémités. Le bord droit est tout-à-fait aplati en dessous , et il est li- mité eu dehors par uu angle plus aigu que dans la plupart des autres espèces; il est armé eu dedans d'un assez grand nnmbre de dentelures égales, mais les extrémités en sont entièremenl dénudées. La colu- melle ne porte qu'un petit nombre de dentelures vers la base; elles sont irrcgulières et obsolètes. Les échancrures qui lerniinent l'ouver- ture sont très profondes, et fortement renversées vers le dos de la coquille. Lorsque cette coquille est fraîche, elle est d'une belle co'o- ration. L'ouverture tsl blanchâtre en dedans, et la base ainsi qu»; lis callosités sont d'un beau brun ral'é brûlé, et ornées sur les flancs, de l'OUCELAlNE. ^49 grosses taches arrondies d'un beau bruu uoiiàtie. Eu dessus, la co- quille est d'un gris livide , et elle est ornée de taches irrégulières d'un brun très foncé; celles occupant le dos représentent assez exac- tement des caractères hébraïques. Les grands individus ont 76 millimètres de long et 47 de large, f 73. Porcelaine sableuse. Cyprœa arenosa. Gray. C. testa ovali-ovatà, subventricosà , pallidèfuscd , quadrljasciatd ; basi coiwexd; marginibas incrassatis, angulatis , supra arenoso-cinere'u ; aperturd deitlibusque minutis , albis, Gray. Moiiog. of Cypr. Zool. Journ. t, i . p. i4:. pi. 8 et 12. f. 6. Wood. lud. Test. Suppl. pi. 3. f. 5. Gray. Descript. Cat. Shells. p. 4. n" 26. Sow. jun. Conch. 111. f. 75. Kiener. Spec. des Coq. pi. 2. f. 4- Habite dans l'Océan Pacifique. Coquille qui, par sa forme générale , se rapproche beaucoup du Cyprœa ventriculiis de Lamarck. Elle est régulièrement ovalaire, aplatie en dessous, convexe en dessus, élargie sur les côtés. L'ouverture est submédiane en fente très étroite , à peine arquée dans sa longueur, el très peu dilatée à la base. Le bord droit est dentelé dans toute sa longueur, mais les dentelures ne dé- passent pas le côté interne ; il en est de même pour le côté gauche; mais sur le bord intérieur de la columelle les dents se continuent en forme de plis profonds qui se perdent à l'intérieur. Les dents de l'ouverture sont égales des deux côtés, si ce n'est à la base de la colu- melle, où l'on en voit deux ou trois plus grosses que les autres. Toute la surface inférieure de la coquille est d'un beau blanc vers l'ouverture, passant au jaunâtre et au fauve vers les bords. Les bords sont garnis de bourrelets épais , dont la substance est chargée de granulations inégales et blanchâtres qui ressemblent à des grains de sable enfon- cés dans une matière vitrée très polie. Ces callosités laissent à décou- vert une grande partie du dos de la coquille, et l'on voit quatre zones transverses d'un brun rougeàtre sur un fond d'un beau gris perlé. Cette coquille, assez rare encore dans les collections , a 35 millimètres de long et 24 de large. *f 74. Porcelaine ivoire. Cyprœa eburna. Barnes. C. testd oblongo-ovatd, nived: marginibus incrassatis, rotundatis; extre- mitate anteriori siiprà obscure joveolatd. Barnes. Ann. Lyc. Nat.Hist. t. i. p. r33. pi. 9. f. 2. Cyprœanivea. Gray. Report proc. Zool. Soc. Zool. Journ. t. t. p. kio. Cyprœa eburna. Gray. Monog. of Cypr, Zool. Journ. t. i. p. 5 10. 55o HISTOIHE DES MOLLUSQUES. Kioiier. Spec, des Coq. pi. S. f. 3, Hal)ile les mers de Cliine et lOcéau Pacifique. Après avoir adopté cette espèce sous le même nom, M. Gray, daus son catalogue desciiptif, la rapporte au Cyprœa turdiis, à titre de variété très jeune. Belle espèce, facile à distinguer, puisqu'elle est du petit nombre de celles qui soûl toutes blanches. Elle est ovale, oblongue, très convexe, atté- nuée à sou extrémilé autérieure, un peu aplatie en dessous. Son ouverture assez étroite, un peu dilatée vers la base, permet d'aper- cevoir la couleur d'un beau jaune fauve de l'intérieur. L'ouver- ture est garnie de chaque côté de 14 ou i5 dentelures, grosses, épaisses et courtes. Son extrémilé postérieure est un peu inclinée à gauche, et l'échancrure qui la termine de ce côté est oblique, pro- fonde, et ses extrémités sont inégales , celle qui appartient au bord droit étant plus proéminente que l'autre. Le bord droit est un peu saillant en dehors et il est garni, dans toute sa longueur, d'une série de petites lacunes que l'on voit se prolonger sur toute la partie anté- rieure du bord gauche: des lacunes semblables se montrent sur un assez grand nombre d'autres espèces. Toute cette coquille est d'un beau blanc d'ivoire, un peu grisâtre en dessus. Cette espèce, assez rare encore dans les collections , a 47 millimètres de long, et 28 de large. f ^5. Porcelaine irui tée. Cyprœa guttata. Gmel. C, testa ovatd, fulvâ ^ guttulis punctisque niveis adspersâ ; basi albd, riifo-fulvo venosâ; marginïbus subincrassatis , suprà acittis, nifo-flavo^ costato-striatis , Gmel. p. 3402. n° i5. Martini. Concb. I. i. pi. aS. f. 252. 253. Schrol. Eiul. t. i. p. i34. n» 5. Dillw. Cat. t. I. p. 444, n°ii4. Wood. Ind. Test. pi. 17. f. 14. Gray. Monog. of Cyp.Zool. Journ, t. i. p. 5ii.n"83. Sow. Zool. Jour. t. 2. p. 496. pi. 18. f. I. 2. Gray. Descr. Cal. Shells. p. 7. n° 4g. Sow. jun, Conch. 111. f. 176. Recv. Concb. Syst. t. 2. p. 264.pl. 288. f. 176. Kiener. Spec. des Coq, pi. 43. f. i. Habite la mer Rouge. Très belle et très rare espèce, dont la forme est assez semblable à celle du Cyprœa eburna; elle est ovoïde, subpyrifornie, atténuée à son extrémilé antérieure, rétrécie en dessous , ayant une ouverture assez PORCELAINE. 55 1 large el aiviuéeà son extrémité postérieure; celte onverliire est dila- tée à son exlréniilé autérienre, et son bord droit est beuucoup plus étroit que le jjaiiche ; de l'un et l'autre côlé , les deulelures se prolon- gent sur toute la largeur des bords j et sur le côté gaurhe, elles se bi- furquent souvent avant d'atteindre la limite de ce bord; ces dente- lures sont d'un très beau brun, sur un fond du plus beau fauve. Sur les extrémités de la coquille les côtes se relèvent et se prolongent en dessus jusqu'à la limite des bourrelets. Les échancrures qui terminent l'ouverture sont lai ges et profondes ; la postérieure est comprise entre deux lèvres inégalesj celle qui dépend du bord droit est la plus proéminente. Sur un fond du plus beau fauve, tirant un peu à l'o- range, cette coquille est ornée d'un petit nombre de petites taches blanchâtres jaunâtres , qui , pour leur distribution , rappellent un peu celles du Cyprœa cameleopardalis , Cette belle et rare espèce est longue de 65 millimètres et large de 38. j" y6. Porcelaine gonflée. Cyprœa physis. Brocchi. C. testa ocato-in/latâ, anficè attenuatd , subtîis convexiiisculd, albi , lateribus aurantiacâ ^ supcrriè fusco-hizonatâ , maculis irregularibus /uscis aspersd ; aperturd latd, basi diîatatd; labro tenue dentato ; cohimella edentulâ , basi obsolète dentatd, Cyprœa physis. Brocchi. Conch. Foss. Subap. t. 2. p. 284, n° 5. pi. 2.f. 3. Sow. jun. Conch. lU. f. 179. Cyprœa achatidea. Reeve. Conch. syst. t. 2. p. 264. pi. 28g. f. 17g. Cyprœa Graji. Kiener. Spec. des Coq. f. 3. Habite la Méditerranée; fossile dans les terrains subapennins. Nous rendons à cette espèce le nom que Brocchi le premier lui a donné, car pour nous l'identité de l'espèce fossile avec la vivante est incon- testable. Il est à présumer que M. Sowerby, en inscrivant celte es- pèce sous le nom A' Achatidea, dans ses Illustrations conchyliologiques, n'avait pas reconnu son identité avec le Cyprœa physis de Brocchi. Celte coquille, fort rare encore, est ovale globuleuse; par sa forme elle se l'approche du Cyprœa vitdlus. Elle est convexe en dessous; son ouverture est assez large, blanche ; son bord droit |)orle un grand nombre de Gués dentelures égales, La columelle est dépourvue de dents, si ce n'est vers son extrémité antérieure , oîi l'on eu remarque quelques-unes d'obsolètes. L'échancrure antérieure est large, mais peu profonde; la postérieure, au contraire, est plus profonde et plus étroite. Tout le dessous de la coquille est d'un beau blanc, passant insensiblement au jaune orangé, qui est la couleur des flancs de la coquille ; cette couleur est disposée en une zone qui circonscrit les 002 UlâTOIHB DES MOLLUSQUES. boune'ets. Eu dessus, la coquille est d'uu gris ceudré; elle est ornée de deux zones transverses, d'un bruu assez foncé, et elle est parse- mée d'un grand nombre de taches irrégulières, souvent coufltieules, d'uu brun assez intense. I C!- grands individus ont 38 millim. de long el 25 de large. •f 77. Porcelaine mignonne. Cyprœa puchella. Swains. C. teslâ ovatd , albidd , obscure fascialà, fulvo punctatà , maculis dorsalibus duabus fulvis irregularibits signala ; lateribus albïdo-fla— vescentibus , nigro fusco-guttatis ; basi convexd, stiiatd, striis ele- vatiSy spadiccis. Swains. Exol. Conch. p. 25. pi. 35, Gray. Monog. of Cypr. Zool. Journ. t. i. p. 379. n" 42. Gray. Descr. Cal. Sliells. j). 9. no nj. Sow. jun. Conch. lll.f. 40. Kiener. Spec. des Coq. pi. 28 f. 2. 3. Habite les mers de la Chine. Fort jolie espèce de Porcelaine, resiée raie pendant long-temps dans les collections. Elle est oblongue, pyri- l'orme, plus atténuée à son extrémité antérieure que la plupart des autres du même genre. Elle est convexe en dessous, et ses extrémités sont relevées, de sorte que, placée sur un plan horizontal , elle n'y tou- che que par son centre. Son ouverture est allongée, très étroite, plus rétrécie dans le milieu qu'à ses cxtiémilés j elle est terminée par des cchancrures profondes; l'antérieure est dilatée et un peu infuu- dibuliforme. Le bord droit est large, convexe, et il est garni, ainsi c)ue le gauche, d'un grand nombre de plis d'un beau brun , se conti- nuant en dehors dans une zone étroite pour le bord droit, beaucoup plus large pour le gauche. Ces plis bruns ressorlent agréablement sur le fond blanc de la base de la coquille. Sur les flancs , les bourrelets sont peu épais, et ils sont parsemés irrégulièrement de belles taches arrondies, d'un très beau brun. Ou remarque de plus, en avant et en arrière, de chaque côté des échancrures, une tache brune assez large. En dessus, la coquille est d'un fauve-grisâtre; elle porle sur le milieu du dos une zoneassez large de taches brunes quadrangulaires , inlerrompues; toute la surface est irrégulièrement parsemée de taches inégales, très menues, d'un brun pâle. Cette espèce a 43 milimètres de long et 26 de large. •f 78. Porcelaine de Reeve. Cyprœa Reevii. Gray. C, testa ovatd, temà, frag'di , subtiis albà^ extremitatibns purpurascentc, superiiè pallidè Jlavd, Jlavo intensiore quadrifaiciatd ; aperturd an- gustd, basi dilatatà, tenuissimè dentatà. l'OKCELAINlî. 553 Giay. Cat. des Cypr. dans Sow. Jun. Conch. III. Sow. juii. Couch. III. f. 52. Kieiier. Spec. des Coq. pi. 87. f. a. Menke. Spec. Moll. Nov. Holl. p. 29. a" i53. Habite la Nouvelle-Hollande. Coquille qui atteint à-peii-près la gros- seur du Cyprœa lurida, et qui coustilue une espèce parfaitement distincte de ses congéuères. Elle est ovale-ventrue, son test reste mince. Tous les individus que nous avons vus avaient l'apparence d'être jeunes. L'ouverture est étroite, dilatée à la base, et garnie dans toute sa longueur d'un grand nombre de dents très fines. Celles du bord columellaire descendent sur toute la hauteur de la columelle, sous forme de plis. Celte columelle présente à la base un bord inté- rieur blanchâtre, et aussi profondément dentelé que le bord droit. L'éihancrure postérieure est plus oblique, plus étroite, et plus profonde que l'antérieure. La spire reste constamment apparente; elle est toujours revêtue d'uue couche transparente, de couleur grenat. Le dessous de celte coquille est blanchâtre; elle devient d'un rouge pourpre peu foncé à ses extrémités; en dessus elle est d'un fauve pâle, et la plupart des individus présentent quatre zones Iransverses, d'un fauve un peu plus foncé ; deux de ces zones occupent les extrémités ; les deux autres se voient sur le milieu du dos. Celte coquille, rare encore dans les collections, a 40 millimètres de long et 25 de large. f 79. Porcelaine tessellëe. Cyprœa tessellata. Swains. C. testa ovatd, gibbd , aurautiacà ^ ad lalera tesseris albis fuscisque altérais tessellata ; basi albidd , dentibus luteo-fuscis. Swain. Zool. illusl. i''^ série, t. 2. pi. 3. Gray. Monog. ofCypr. Zool. Journ, t. i. p. i5o. n° 26. Wood. Ind. Test. Suppl. pi. 3 f. i. Gray. Descript. Cat. Shells. p. 6. n° Sg. Gray. AdJ. et Curr. Monog. of Cypr. Zool. Journ. t. 4. p. 74. Uo 24. Sow. jun. Couch. III. f, 94. Kiener. Spec. des Coq. pl. 22. f. 3, Habite la Nouvelle-Zélande. Fort belle espèce de Porcelaine, rare encore dans les collections; elle se distingue très facilement. Elle est ovale-globuleuse, très convexe en dessus, aplatie en dessous , garnie à sa circonférence de bourrelets assez épais, et subrostrée à ses extrémités. L'ouverture est submédiane , un peu infléchie dans le milieu , à bords parallèles, et finement dentelée de chaque côté ; les dents sont égales, et sont d'un beau brun-roussàtre, tranchant agréablement sur le fond blanc-jaunâtre de l'ouverture. Les échan- 554 HISTOXHE DES MOLLCSQUKS. crure;, lerminales sont égales, élioiles et peu profondes. Le dessous de la coquille est d'une belle couleur jaune, nuagée de blauc. Sur les extrémités des boun e'els el en dessus , se voient de chafiue côté deux grosses taches arrondies d'un beau brun-marron foncé; deux autres taches plus petites, et un peu moins foncées, se voient à chaque extrémité, de chaque côté du canal de l'échancrure terminale. Le dos de la coquille présente deux zones blanchâtres trausverses, sur un fond d'un beau jaune tirant à l'orangé. Celle belle espèce a ^2 millimètres de long et 22 de large. f 80. Porcelaine cylindrique. Cjprœa cjlindrica. Born. C. testa oblongo-elliptiid , siihcjlindricâ , albido-cœntlesccnte , obscure fusco-lv'ifasciatà , punct'isque fitUis nebulatd ; spird plana; basi sub- cylindricâ, sernistilcatd, nlbd ; labro marginato , derttibus maximis; columelld convexhiscuîd. Cyprœa cjlindrica, Born. Mus. p. 184. pi. 8. f. lo. Schrot. Einl. t, i.p. 160. n° 109. Gmel. p, 34o5. n° 34. Dillw. Cat. t. I. p. 452. a° 29. Wood. Ind. Test. pi. 17. f. 29 ? Gray. Monog. of Cjpr. Zool. Journ. t. i.p. 882. u° 45. Sow. Gênera of Shells. f. 4. Gray. Descr. Cat. Shells. p. 9. n" 72. Sow. jun. Couch. III. f. loi, Kientr. Spec. des Coq. pi. 16. f. 3. Habite les mers de la Chine. Cette espèce mérite bien le nom que Born lui a imposée. Elle est une des plus allougées ; elle est étroite, cylin- dracée. Son ouverture est blanchâtre, seusiblenieut dilatée à sou extrémité antérieure. Le bord droit est étroit, un peu épaissi en dehors , garui en dedans de grosses dentelures écartées, au nombre de 16 ou 17 , el se continuant au dehors par autant de petites côtes qui ne dépassent pas la largeur de ce bord. Les denleluies du bord gauche sont bien différentes; celles du milieu sont lines , serrées , peu apparentes el trausverses; à l'extrémité postérieure, elles sont plus longues it plus espacées; mais à l'extrémité antérieure, elles deviennent graduellement plus grosses el plus séparées entre elles. La dernière forme un gros pli oblique qui occupe l'extrémité de la columelle. Daus les individus encore jeunes, les dents médianes sont très courtes, tandis que celles des extrémités sont plus longues. Dans les vieux, elles sont presque égales, elles occupent presque toute la surface du bord gauche. Lorsque la coquille est jeune, elle est PORCELAINE. 555 d'un violel pâle, el elle esl ornée de quelques Inches d'un brun-roux, ordiDairement disposées en lieux ou trois zones ttnnsverses ; dans les individus adulles, la cociuille esl d'un i;ri-.-ceudré , très finement ponctué de brun , avec quelques taches nuageuses d'un brun plus foncé sur le milieu du dos. La spire est tronquée, subombiliquée, et deux taches d'un brun foncé se remarquent à chaque extrémité de la coquille sur les parties latérales du canal terminal, dont la partie supérieure est blanche, ainsi que tout le dessous de la coquille. Les grands individus ont Sa millimèli'es de long et i5 de large. "f 8i. Porcelaine vergetée. Cyprœa tabescens. Dillw. C. testa oblongo-ellipticâ, snbcyUndncây subumbillcatd, albido cœrules- cente, interruptè fusco trifasriatà punctisque fitlvis nebulatâ ; basi albà; labro marginato, siiprâ fusco maculato ; dentibus approximatif- columellâ concavâ. Dillw. Cat.t. I. p. 463. n° 54. Cyprœa stolida 'var. Zî. Gmel. p. 34 r 7- Scbrol. Einl. I. i. p. i4i. n° 26. pi. i. f. 7. Cyprœa teres. Gmel. p. 34o5. Wood. Ind. Test. pi. 17. f. 5r. Cray. Monog. des Cyp. Zool. Journ. t. i. p. 38 1. i\° 44. Martini. Conch. f, i. pi. 22. f. 294. agS. Gray. Descr. Cat. Shells. p. 9. n" 75. Sow. jun. Conch. 111. f. 14. Kiencr. Spec. des Coq. pi. 5. f. 3. Habite l'Océan indien. [Coquille allongée, cylindracée, atténuée, à ses extrémités, ayant la spire ombiliquée et notablement dépassée par le prolongement en bec du canal postérieur ; en dessous elle est un peu aplatie, et bordée à la circonférence d'un bourrelet étroit, et assez saillant. L'ouverture est étroite , à peine courbée dans sa lon- gueur, un peu dilatée à la base. Les bords sont garnis dans toute leur hauteur de dentelures très liues , se prolongeant un peu sm- le côté droit , et qui, sur le gauche, sont à ras de la surface. Les deux ou trois dernières dents columellaires sont plus écartées et un peu plus grosses que les précédentes; la dernière, épaisse et assez large, est séparée par une échancrure étroite el profonde. Le dessous de la coquille est d'un beau blanc; les bourrelets sont ornés de grosses ponctuations , d'un brun pâle et violâtre. Sur le dos , cette coquille présente, sur un fond d'un roux très pâle, quatre zones transverses, étroites, de taches subquadrangulaires d'un brun-roussàlre, peu foncé. Indépendamment de ces zones, il existe souvent une tache irrégu- 556 HISTOIRE DES MOLI.USQIJES. lièriî sur !e milieu du Jos , et de plus, loule la suilacc dorsale est chargée d'une mullitude détaches roussâtrcs, iiré;;ulières et souvent couiluentes. Les grauds individus de celle espèce assez rare soûl longs de 3o millimètres et larges de 22. f 82. Porcelaine de Walker. Cyprœa Walkeri. Gray. C. testa ovato-oblongà ^ sitbpjriform'i ^ anticè attenuaià ^ suhtus con- vexiusculd ■ aperturâ multidentatà, wolaced ; labro molacescenle , latere colnmellari flavescente^ maculis atro'purpureis, irregulariter spnrsis ornato; spird umbUicatd, supernù grised, trifasciald; fasciis angustis maculis subqiiadrangtdaribus. Gray. Descr. Cat. Shells. p. 11. n° 94 a. Sow. juû. Conch. 111. f. aa. Mediocris. Kiener. Spec. des Coq. pi. 14. f- 3. Habite l'Océan indien et les îles Philippines. [Cette coquille ne manque pas de rapports avec le Cyprœa sangninolenta. Elle est ovaie-subpy- riforme, atténuée à son extrémité antérieure, médiocrement convexe en dessous et garnie de bourrelets latéraux peu saillans, surtout du côté gauche. L'ouverture est en fente étroite, un peu dilatée à son extrémité antérieure; elle esl fortemeol recourbée à l'extrémité op- posée ; son bord droit dépasse le gauche , se courbe subitement pour venir s'implanter vers le sommet de la spire. L'échaucrure posté- rieure est très oblique et très profonde , l'antérieure l'est beaucoup moins. Les dents du bord droit sont fines, égales; celles du gauche sont beaucoup plus fines et plus serrées ; les deux avant-dernières sont très grosses, et séparées de la dernière par une échancrure large et peu profonde. Ces dents sont jaunâtres et ressortent sur un fond violet du bord droit et du bord columellaire ; le côlé gauche et sa callo- sité sout d'un fauve clair et un peu livide. Vers la limite supérieure des bourrelets se montre un petit nombre de taches arrondies , d'un brun violâtre un peu foncé. Aux extrémités de la coquille, et sur les parties latérales des échancrures, on voit une tache violette diffuse, moins foncée que les taches arrondies des bourrelets. Sur im fond d'un gris-verdâtre, le dos de la coquille est orné dans le milieu d'une très large zone brune, bordée en dessus et en dessous d'une petite zone de points bruns quadrangulaires. En avant de ces deux zones, on en trouve une troisième un peu plus pâle; de plus, toute la sur- face dorsale est couverte d'une mullitude de très petites ponctuations, souvent conflueules, et assez également réparties. Cette espèce, rare encore dans les collections, a 3o millimètres de long et 27 de large. POnCRLAINE. Ob^ •{• 83. Porcelaine pâle. CyprœapaUiila.Qi\:^y . C. testa ovato-turgldà, suht'us alhù, in îaterihus pnnctulis pallidc fitscîs notatd ; Tnaculâ dorsali irre<;ularifuscescente ornatà, palUdè grtsed, flavo punctulis minutis inegularibtts irroratd. Gray. Descr. Cat. Shells. p. lo n° 85. Sow. jiin. Conch. 111. f. 19 et 76, Habite... Celte espèce ne manque pas d'analogie avec le Cyprœa punctulata. Elle s'en distingue par sa forme plus ovalaire, et par plusieurs parties de sa coloration. Elle est ovale-oblongne , ovi- i'orme, très bombée en dessus , un peu aplatie en dessous , atténuée à son extrémité antérieure; elle est garnie, de ce côté, de deux bour- relets qui font une saillie notable. L'ouverture est assez fortement arquée à son extrémité postérieure. Le bord droit est armé, à son côté interne, de 18 ou 19 dents égales; celles du côté gauche sont plus petites, mais elles \oiit graduellement en s'accroissant vers la base; vers l'extrémité antérieure, l'ouverture est sensiblement dilatée, et récliaticrure qui la termine de ce côté est plus oblique et plus j.rofondeque celle de l'exlrcmité opposée. L'ouverture et le dessous de cette coquille sont d'un beau blanc. Sur les flancs, et vers la limite des bourrelets, on remarque un petit nombre d'assez grosses ponc- tuations d'un brun-pâle. En dessus, la coquille est d'un blauc-grisàtre; elle est toute couverte d'un grand nombre de ponctuations très fines, irrégulières, quelquefois conQuentes, d'un fauve pâle. On remarque sur le milieu du dos une tache irrégulière, formée de l'assemblage d'un grand nombre d'autres d'un brun assez foncé. Cette espèce est longue de 3o millimètres et large de 17. -|- 84* Porcelaine peinte. Cyprœa picta. Gray. C. testa ovato-oblongâ , subumbilicatâ , albidâ , obscure trifascîatâ punctis maculisqi/e fuscis nebidatd, basi atbido-piirpured , margi- nibus livido-purpureis , n'igro macidatis ; aperlurd albidd lab'ù den- tibus minutis, itiœqualibus; columelld lœvi, Gray. Monog. of Cypr. Zool. Journ. t. i. p. 3S9, n" 54. p!. 7. f. 10. Gray. Descr. Cat. Shells. p. 10. n° 82. Sow. jun. Conch. III. f. 162. Habite les mers d'Afrique. [Celte coquille a des rapports avec le Cyprcea sangninolentatEWe est ovale-oblongue, aplatie en dessus, atténuée à son extrémité antérieure, et bordée sur les flancs de bourrelets qui s'épaississent particulièrement à son extrémité antérieure. L'ouverture est à peine arquée dans sa longueur 5 elle se dilate graduellement d'avant en arrière, et elle est armée, de cha(iue côté, de dentelures nombreuses, courtes, égales sur le côté droit, plus fines et plus HISTOIRE DES MOLLUSQUES. rapprochées sur le gauche. Les trois premières dents columellaires sont plus grosses que les autres et plus écartées. Les échancrures terminales de l'ouverture sont peu profondes et peu élargies. Le dessous de la coquille est teinté d'un violet pâle et blanchâtre, pas- sant sur les côtés à un violet plus brunâtre qui se termine à la limite des bourrelets latéraux. Sur ces bourrelets, se montrent un petit nombre de grosses ponctuations d'un brun noirâtre, irrégulièrement distri- buées. Les bords intérieurs de l'ouverture sont blancs. En dessus, la coquille est d'un gris-bleuâtre ; elle est ornée de deux zones brunâtres, dont une est médiane, et l'autre occupe l'extrémité pos- térieure de la coquille; outre les deux zones, la coquille est encore ornée de petites taches ou ponctuations d'un brun plus ou moins foncé. Elles sont quelquefois très rapprochées ou confluenles, et alors le fond bleuâtre disparaît presque entièrement. Cette espèce est longue de 3o millimètres et large de 28. -{- 85. Porcelaine pointiilée. Cj'prœa irrorata. Gray. C. testa ovato-oblongd, subcylindraceà, aiiticè angnstiore , stibtîts de- pressa albd^ stipernè Jlavo violacescente^punctuîisfuscis inegularUer irrorata ; apertiirà angustâ, dentibus brevibus armatdy anticis emi- iientioribus. Gray. Descr. Cat. Shells. p. 12. u" loi. Sove. jun. Conch. lllus. p. 9.5. Habite les mers du Sud. [Petite espèce qui se rapproche nn peu du Cy- prœafelina, et mieux encore du Cyprœa hirundo. Elle est ovale- oblongue, subcyliiidracée, un peu réuécie en avant, aplatie en des- sous. Les échancrures qui terminent l'ouverture sont étroites, assez profondes, et la postérieure est plus dilatée à sa partie supérieure qu'à son entrée. L'ouverture est en fente foi l étroite ; elle est garnie des deux côtés de fines dentelures qui dépassent à peine ses bords. Ce qui rend cette espèce facile à distinguer, c'est que les dents anté- rieures, surtout les colnmellaires sont plus grosses et beaucoup plus proéminentes que les antres ; la première dent est même séparée des autres par une échaucrure très étroite et très profonde. Toute la base de la coquille est d'un très beau blanc; en dessus, elle est d'un fauve pâle uu peu violacé, et toute par>emé<^ de petites taches d'un brun pâle, arrondies et inégales; quelques-unes de ces taches sont plus rapprochées sur les deux extréniiiés. Cette petilecoquille, as-ez rare, est longue de i4 millimètres, et large de 8. •j- 86. Porcelaiîie liavéole. Cyprœa flaveola. Linné. C, testa cblo/igo-ovatâ, lutco fuscd , punctis ocellisque albidis con- PORCELAINE, SSp fertis ornatâ ; ocellis ptipillo fusco-notath ; basi albâ convexius- culâ ; marginibus subincrassntis , suprâ foveolatis , atro fuscoque maculatis ; dentibus obtusis. Lin. Mus. Lliic. p. 58 1. n° 209. Lin. Syst. nat. p. 1 17g. Gtnel. p. 3416. n° 86. Dillw. Cat. t. I. p. 462. n" 5r. Gray. Monog. of Cypr. Zool. Joiirn. t. r. p. 5o2. n" 72. Habite les Antilles (M. Hotessier). [Comme nous l'avons vu, Lamarck a atlribué le nom de celte espèce à une coquille de la Méditerranée voisine de celle-ci, et nommée Spurcn^id^v Linné. La Porcelaine fla- véole est une petite coquille ovale-ventrue, élargie dans le milieu, et aplatie en dessous, à-peu-près de la même manière que le Cyprœahel- vola. Son ouverture est presque médiane; elle est à peine arquée dans sa longueur, et sensiblement dilatée à son extrémité antérieure. Cette ouverture est garnie,dechaque côté, de 14 ou i5 grosplisraynn- nans, courts, épais et rapprochés. Ceux de la columelle sont comme écrasés. L'échancrure antérieure est étroite et peu profonde. Les bords dépassent un peu le dos de la coquille à son pourtour, et l'on voit, à la jonction de ces bords avec le dos, une série de petites lacunes peu enfoncées, dont le fond est teinté d'un brun roux très foncé. Tout le dessous de cette coquille est d'un blanc jaunâtre ; le dessus est fauve, et il est tout parsemé de ponctuations d'un fauve plus in- tense, souvent entourées d'une sorte d'iris blanchâtre. CetlecoquilleaaS millimètres de long, et 17 de !ari;e. -\ 8y. Porcelaine esontropie. Cfprœa esontropia. Duclos. C. testa ovato-oblongà , stibumbilicatâ ^ luteâ vel cinnamomeà, ma- culis rotundis , albis , subœqitalibus , confert'is ornatâ ^ saltîis albâ ^ in later'ibus fusco-punctatâ. Duclos. Mag. de zool. i833. pi. 36. Kiener. Spec. des Coq. pi. 29. f. 2. Habite... [Cette co(|uille a tellement de ressemblance avec le Cyprcea cn^/n/va, qu'on serait tenté de la regarder comme une simple variété. M. Duclos l'a cependant séparée, d'après un caiaclère qui paraît avoir assez de constance, ce qui rend l'espèce facile à distinguer. Dans le Cyprcea cribraria, le dessous et les côtés de la coquille sont du plus beau blanc : ici cette couleur persiste; mais il y a de plus que dans le Cribraria^ et principalement vers le bord externe de la cal- losité du bord gaucbe, un grand nombre de ponctuations arrondies, d'un beau brun rougeâtre. Ou remarque encore quelques autres dif- férences j ainsi l'extrémité postérieure de l'ouverture est plus prolon- 'j6o histoire des mollusques, gée, un peu moins subitement tronquée que dans le Crlbrarla; l'ou- verture elle-inême est toujours jilus large, dilatée à l'extrémilé anté- rieure ; les dentelures du bord droit sont un peu plus grosses, au nombre de i6 ou 17, tandis quecellesdu bord gaucbe sont en pro- porlion un peu plus fines. Cette coquille, assez rare encore dans les collections, a 3o millimètres de long, et 17 de large. •f 88. Porcelaine de Beck. Cypi^œa Beckii, Gask. C. testa ovato-oùlongàj suhcylindraceà, grised, Jusco-ntaculatà ^ siih- tîts albâ, castaneo multi—punctatd ; spird umbilicatà ; apcrlwd un- gustd, dentatd^ utroque latere sulcatd, extremitatibus sudrostratd. Sow.jun. CoDch. III. f. 97. Habile dans la MerRougeet l'Océan Indien. [Petite coquille fort iuléres- sante, ovale-obloiigue, subcylindracée, ayant des rapports bien évi- dens avec le Cyprœa slollda de Linné. Son ouverture est étroite, blancbe, et armée, de chaque côté, de grosses dents qui se continuent en dehors; celles du côté droit jusque vers la limite exléiieure de ce bord ; celles du côté gauche envahissent presque la moitié exté- rieure de ce bord : on compte i5 à 16 dents sur le bord droit, et 12 ou 1 3 sur le gauche. Les extrémités de l'ouverture forment un petit canal terminé par une échancrure. Le sommet de la spire est creusé en un ombilic assez profond. Les callosités latérales sont courtes, peu épais- ses et laissent à découvert tout le dos de la coquille. La coloration de cette espèce la reud assez facile à distinguer de ses congénères. Sur un fond d'un gris pâle et bleuâtre se montrent des taches irrégulières, irrégulièrement disposées, d'un brun fauve peu foncé. Sur le milieu du dos, plusieurs de cestachus réunies forment uneligure irrégulière; dechaque côlé des extrémités dcTouverture, etendessus, on remarque une petite tache brune assez semblable à celle du Cyprœa fclina, par exemple ; les callosités sont blanches et chargées d'un grand nombre de ponctuations d'un brun marron assez foncé. Celle jolie petite espèce a 1 7 millimelres de long et 9 de large. •j* 89. Porcelaine chat. 6y/?r<7i«yê/i/«a. Gmel. C testa oblongo-ovatd , aUndo-cceruleiccnte , obscure fuscO'Irîfasciatd , punclidisquc fulvis nebulatd ; basi convcxiusculd , marginibus lu- teis iiigro^ guttatis . Gmel. p. 3412, n° &&, Schrœt. Einl. t. i. p. it^ô. n° 24. Lisler. Conch. pi. 680. f. 7. Marlini, Conch, t. i, pi. 38. f. 283, 284. Dillw. Cat, t, i.p.^So. u<' a6. PORCELAINE. 56l Wood. Ind. Test. pL 17. f. a6. Cypiœa hinindo. Var. B. Laaik. Giay. Monog. of Cypr. Zool. Journ. t. i. p. 384. "° 48. Gray. Descr. Cat. Shells. p. 11. n" 93. Sow. juu. Couch. 11). f. r35. iS;, Kiener. Spec. des Coq. pi. 33, f. 3. Habile dans l'Océan indien el les mers d'Afrique. [Lamarck considère celle espèce comme une variété de son Cyprœa liirundo; mais elle mérite d'être distinguée, et en complétant sa synonymie, nous lui avons rendu son premier nom, que Gmelin lui avait donné. Sa forme est ovale-oblongue, elle est uu peu aplatie eu dessous, très convexe eu dessus, un peu plus atténuée en avant qu'en arrière. La spire est entièrement cachée et non ombiliquée. L'ouverture n'est j)oinl mé- diane; elle est étroite, un peu dilatée à sou extrémité antérieure, lé- gèrement arquée dans sa longueur. Le bord droit est largement den- telé dans toute sa hauteur ; les dentelures sont courtes et dépassent à peine le bord intérieur de l'ouverlure ; les dents du bord i^auche sont plus fines, plus nombi euses, et par conséquent plus rapprochées ; la dernière dent autérieure est séparée des autres par une échancrure étroile, profonde. Les échaucrures terminales sont égales, seulement l'antérieure est plus oblique et plus dilatée. Le dessous de la coquille et les callosités latérales sont d'un beau jaune fauve uniforme, ornées sur les côtés de grosses ponctuations d'un brun noiiâtre, en petit nombre, et irrégulièrement éparses. En dessus, la coquille est d'un gris bleuâtre assez foncé, parsemé d'un très grand nombre de ponc- tuations arrondies, inégales, d'un brun roux assez intense. Quatre zones transverses, quelquefois très obscurément indiquées, se mon- trent sur le dos de la coquille; enfin, à chaque extrémité, on voit comme dans le Cypieea hirundo, deux grosses taches brunes. Celte espèce est longue de 22 millimètres, et large de i3. po. Porcelaine gangreneuse. Cyprœa gangrenosa. Dilw. C, testa ovato-ohlongd, 'vulni-grised , margiiiatd , punctis ocellisqne albidis sparsis ,• oceUis pupillo fusco-iiotatis ; basi convexiusculd albidd, margine siiprà denticulatd ■ exlremitaùbus brunneis, siiprà bimaculatis. Cj7>/'£ta^orana.var.V.A.Martini. Conch. t. i.p. 394.pl. 3o. f. 324. SaS. Schrot. Eiul. t. x. p. 128. Gmel. p. 3417. Cfprœa poraria (pro Martinii sjnonjmo) . Dillw. Cat. t. I . p. 465. n« Sg. Wood. Ind. Test. pi. 17. f. 56. Mala. Gray. Monog. of Cypr, Zool. Journ. t. i. p. 5o3, u" 73. Tome X. 3G 56a HISTOIRE DES MOULUSQUES. Gray. Descr. Cat. Shells. p. 7. n" 53. Sow, jun. Coiich. III. f. 88. Kienor. Spec. des Coq. pi. 5o f. a. Habile les côtes de la Cliine, Pelile coquille bien farile à distinguer parmi ses congénères. De forme ovale-oblongne , elle est un peu di- primce en dessous. Son ouverture cstélioile, dilaiée vers la base, est armée, de chaque côté, d'un assez grand nombre de i;rosses dénis éga- les et plus découpées sur le bord droit cjue siirle gauche. La spire est peu saillante. Les bords sont garnis de callosités qui s'étalent plus du côié gauche que du colé droit. L'échancrure antérieure de l'ouver- ture est petite et dilatée ; la postérieure est étroite et profonde. Le long du bord droit, on trouve une série de petites lacunes irréguliè- res. La dernière dent columellaire est profondément séparée des précédentes par une échancrure assez large. Toute la surface infé- rjeurede la coquille est du plus beau bianc ; les échancrures de l'ou- verture sont teintes d'un beau brun rongeàtre, et cette couleur se répète en dessus en deux ponctuations à chaque extrémité. Le fond de la coquille est d'un fauve un peu brunâtre, et il est tout parsemé de taches blanches irréguliéres, comparables à celles du Cypnva ri- tellus • au centre de quelques-unes de ces taches, se montre un point d'un brun livide. Cette jolie espèce 317 millimètres de long et 10 de large. •{■91. Porcelaine jaunâtre. Cjprœa lulea. Gronov. C. testa ovato-oblongâ, anticè atlennatd, subtiis convexiusculd, Ititeo- fiavd , fnsco multi-punctatd ^ supernè albo-bizoïiatd , Jlavo puncti- culatd ; aperturd angustd ; columeltd dcntibus minortbus annald. Gronov. Zooph, pi. 19. f. 17, Schrot. Einl. t. i, p. 168. Gmel.p. 3414. n° 78. Dilhv. Cat. t. i. p. 456. n" 39. Wood. Ind. Test.pl. 17. f. 87. Cyprœa Humphieysii. Id. Gray. Descr. Cat. Shells. p. ri. n" 92. Jd. Sow. jun. Conch. 111. f. 55. Kiener. Spec. des Coq. pi. 14. f. 4. Habite... [Il est à présumer que cette espèce a été établie avec déjeunes individus du Cjpra-a Humphieysii àt M. Gray. Nous avons sous les yeux une coquille dont les caractères s'accordent exactement avec la caractéristique de Gronovius, et avt c sa figure. Si, comme nous le croyons, elle est une jeune Hitmphreysii, cette espèce devra changer de nom, et prendre celui écLutea^ qui est plus ancien. PORCEI.AINE. 563 Petite elus raccourcie, plus bombée, et toute blanche. Lon- gueur : 37 millim. 5. Porcelaine rousse. Cyprœa rufa. Lamk. (i) Cyprœa rufa. Ann. ibid. n" 5, (1) Il est à présumer que la coquille fossile que Lamarck re- garde comme l'analogue du Cyprœa rufa est le Cyprœa porcel- lus de Brocchi. Nous n'apercevons en effet que de très petites différences entre l'espèce vivante et la fossile, cl nous pensons qu'elles peuvent être réunies à titre de variété. 072 HISTOIUE DES MOLLUSQUES. * Cyprœa porcellus. Brocc. Conch. Foss. Subap. t. 2. p. ^83. a" 3. pi. 2. f, a. Habile. . . Fossile du Plaisanlin. Cabinet de feu M. Faujas. Elle ne diffère de l'analogue vivant déjà cité que par l'altération de ses cou- leurs. Longueur : 36 millim. 6. Porcelaine antique. Cyprœa antiqna. Lanik. C. testa ovalo-oblongâ^vcntricosâ^ rud'i, immarglnatà, sitbtus planlus- culd; rima angiistalâ. Cyprœa antiqna. Ann. ibid. n° 6. Habite. . . Fossile de la vallée de Ronca, dans leVicenlin. Cabinel de l'eu M. Faujas. Longueur: 29. millim. y. Porcelaine rudérale. Cyprœa ruderalis. Lamk. C. testa Gvato-oblonqd, nicii, lateribus obsolète marginatâ. Cyprœa ruderalis. Ann. ibid. p. io6. n° 7. Habite. . . Fossile des mêmes lieux que le précédent. Mon cabinel. Celle-ci n'est point bombée comme celle qui précède. Ses côtés sont légèrement convexes. Longueur ; près de 8 lignes. 8. Porcelaine fabagine. Cyprœa fahagina. Lamk. (i) C. testa ovatdj sitbventricosàj suhtîis plano-convexâ; uno latere obscure marginato. Cyprœa fabagina. Ann. ibid. n" 8. * Cyprœa diluviana. Gray. Monog.of Cypr. Zool. Journ.p.1/,9. n° a3. * Crprœafabagina. Gray. Descr. Cat. Shells. p. 5. u» 37. Habite. . . Fossile des environs de Turin. Mou cabinet. Forme rappro- chée de celle du C. flaveola, mais sans enfoncement distinct près de la spire. Longueur : 22 millim. g. Porcelaine flavicule. Cyprœa Jlancula. Lamk. C. testa ovato-oblongâ, venlricosd, hinc marginatd; dorso Jiavesccnte^ punctis albidis notato. Cyprœa flavicula. Ann. ibid. n" 9. Habite. . . Fossile des environs de Fiorenzola, dans le Plaisantin. Cabi- net de feu M. Faujas. Sa forme est aussi un peu rapprochée de celle du C. flaveola; mais la coquille est un peu plus grande, marginée d'un seul côté, et à dos jaunâtre, parsemé de points blancs. Lon- gueur : 29 millim. (1) M. Gray a changé inutilement, selon nous, le nom de cette espèce inscrite dans les catalogues long-temps avant la publication de la Monographie publiée en 1824 dans le Zoolo- gical journal. PORCELAINE. 5^3 îo. Porcelaine ambiguë. Cyprœa ambigua. Lamk. C. testa ovato-i'entricosâ , iitrinquè attenuatd, subtils convexiusculd ; rimd flexunsà , Cyprœa ambigua. Aun. ibid. n° ro. Habite. . . Fossile des environs de Bordeaux. Collection du Mus, Co- quille se rapprochaul, par sa forme, du C. staphylœa, mais uu peu plus grande et plus rétrccie aux extrémités. Elle n'est point granu- leuse sur le dos, et sa face inférieure n'est point sillonnée transver- salement. Longueur: 21 millimètres. n. Porcelaine gonflée. Cyprœa inflata (i). Lamk. C. testa ovato-ventricosâ ^ turgidd , subgibbosd; labro exteriore marginato. Cyprœa inflata. Ann. ibid. u° 11. et t. 6. pi. 34. f. i. * Roissy, Buf. MoU. t. 5. p. 419. n" lo. * Gray.Descr. Cat. Shells. p. 5. n" 35. * Gray. ad. et Corr. Monog. of Cypr. Zool. Journ. t. 4. p. 76. Hq 3o. * Desh. Coq. Foss. de Paris, t. 2. p. 724. n° 14. pi. 97. f. 7. 8. * An eadem? Cyprœa ovif'ormis . Sow. Min. Conch. pi. 4. Habile. . . Fossile de Grignou ; se trouve aussi dans le Plaisantin. Mou cabinet et celui de feu M. Faujas. Coquille 1res rapprochée, par la forme et la taille, du C. tardas ; néanmoins son ouverture n'est pas aussi dilatée iuférieureraent. Longueur: i3 ligues. 12. Porcelaine colombaire. Cyprœa coliimharia. Lamk. C. testa ovato-oblongdj subvcittricosd; labro extcriio marginato, anticè prominulo, Cyprœa columbaria. Ann. ibid. p. 107. n° 12. Habite... Fossile de... Collect. du Mus. Cette Porcelaine se rapproche entièrement, par la forme et la taille, du C. sanguinolenta ; cepen- dant elle un peu plus bombée. Elle est toute blanche. Longueur ; 25 mill. i3. Porcelaine dactylée. Cyprœa dactylosa. Lamk. c, testa oblongd, ventricoso-cylindraced^ obtusd, transversim sulcatd ; labro exteriore marginato, (i) Brocchi cite cette espèce eu Italie, dans les terrains du Plaisantin. Nous avons examiné beaucoup de Porcelaines fossiles de ce pays, et jamais nous n'avons vu d'esj)i;t;es analogues à celles de Paris. M. Miclielotli tious a assuré qu'en effet celte In- fhita de Biocchi était fort diflércnto de celle de Lamarck. 5^4 HISTOIRE DES MOLLUSQUES. Cjyrœa dactylosa. Ann, ihitl. ii"ij. * Cyprœa sulcosa, Lamk. Méin. sur les Foss. de Paii». p. 21. n". 3. * Id. Desh. Coq. Foss. de Paiis. I. 2. p. 716. n" 7. \^\. 97. f. i. 2. * Cypro'ti gervUei. Sow. Gênera of Shell, f. 8. * Gray. Moiiog. ofCypr. Zool. Journ, t. 3. p. 574. n" ii3. * Luponia dactjlosa. Gray. Doser. (îat. Shells. p, i5. n° 106. Habile... Fossile très rare, qui paraît avoir été recueilli à Grignon. Mou cabinet. Très belle espèce de Porcelaine, éminemment dis- tincte de toutes celles qui sont connues, et surtout de celles qui composent la division des sillonnées. Elle est oblongue, ventrue, cy- lindracée, obtuse , partout slrice ou sillonnée transversalement. Sa face intérieure n'offre aucun aplatissement, et son dos ne présente aucun sillon longitudinal qui interrompe ses stries. Le bord droit de l'ouverture est légèrement margiuô en dehors, et dépasse autérieu- vement, La spire ne paraît point et n'offre aucun enfoncement dans son voisinage. Une strie très fine se trouve interposée dans chaque interstice dcspius grandes. Longueur: ifi lignes. ï4. Porcelaine spliéricule'e. Cyprœa sphœiiculata, Lamk. C, testa subglohosà, injlatd, transvenhn striatd; sulco dorsali ntdlo; labro exteriore marginato. Cyprœa sphœriculata, Ann. ibid. n" 14. * Gray. Monog. of Cypr. Zool. Journ. t. 3. p. 567. n° loi. * Trivia spliœricidata. Gray. Descr. Cat. Shelis, p. 14. n° 114. Habite... Fossile des environs de Fiorenzola, dans le Plaisantin. Col- lect. du Mus. Cette Porcelaine se rapproche du C. oniscus par sa taille et sou aspect; mais elle manque de sillon dorsal, et son ou- verture n'est point dilatée. Ou peut la confondre avec le C. pcdi- ciilus, ses stries n'étant point graveleuses, et sa forme enflée, presque sphérique, s'éloigiiant de l'ovale. Elle n'est peut-être qu'une variété fort grosse et plus globuleuse du C. coccinella. Longueur: 22 milli- mèlres. i5. Porcelaine pou-de-mer. Cyprœa pediculus. Lin. Cjprwa pediculiis. Ann. ibid. n° 5. Habite... Fossile de Grignon, et des environs d'Angers. Mon cabinet. 16. Porcelaine coccinelle. Cyprœa coccinella. Lamk. Cyprica coccinella. Ann. ibid. p. loS, n° 16. Habile... Fossile de Grignon. Mon cabinet. ij. Porcelaine pisoline. Cyprœa pisolina.hd.mk. C. testa glohosâ, pisiformi, dorso larissimd ,• labro exteriore marginato; rima cwvd, plicato-dentaid. PORCELAINE. ÔyS Cyprœapisollna. Ann. ibid. n" 17. * Gray. Monog. of Cypr. Zool. Jouni. t. 3. p. 567, n° 105, Habite.,. Fossile des environs d'Angers. M. Ménird. Mon rabinet. Jolie petite Porcelaine, très distincte comme espèce, et dont l'ana- logue vivant n'e>t pas encore connu. Elle est globuleuse, n'offre sur le dos ni stries transverses, ni sillon longitudinal, n'est point ros- trée aux extrémités comme le C. cicercula, et a le ventre en partie sillonné. Longueur du plus fort individu: 5 lignes. 18. Porcelaine ovulif'orrae. Cyprœa ovuliformis. Lamk. C. testa ovato-turgidd, anticc obtusd^ lœvi^ immarginatd ; columellœ dentibns absoletis. Cyprœa ovulata. Ann. ibid. n° i3. Habite... Fossile des environs d'Angers. M. Ménard. Mon cabinet. On la prendrait d'abord pour une ovule, les dents de son bord coiu- mellaire paraissant à peine. Elle est plus petile encore que le C. pisoitita, et quoique très bombée, elle est moins globuleuse, et n'ap- partient nullement à la division des Porcelaines striées. Longueur: 4 lignes un quart. •f 19. Porcelaine de Brocchi. Cyprœa Brochii. Desh. C. testa ovatâ ^sublùs deprcssd, laferibus marginatd^dilatatâ ; aperturd angttstd, arcuatd, suhmedld ; labro iriciassato,multi-dentato, dentibns brevibtts ; columelld tenue pUcatd^ basi emarginatd. Cyprœa annulus. \ar. Brocchi. Conch. Foss. Subap. t. 2 p. 282. pi. 2, f. I. a. b. Brong. Viceuf. p. 62. Cyprœa annidus, Id. Bast. Coq. Foss. de Bord. p. 40. u" 2. Habite... fossile des environs de Dax, de la Superga, près Turin, et du Plaisantin. [ Presque tous les auteurs ont confondu cette espèce avec celle qui vit dans l'Océan indien, et que Linné a nommée Cyprœa annidus. Il existe cependant des différences constantes entre ces espèces : c'est ce qui nous détermine aujourd'hui à séparer, sous le nom du savant Brocchi, l'espèce fossile que le premier il a figurée. Par sa forme générale, cette coquille se rapproche beaucoup àcV An- nulas. Elle est ovale, convexe en dessus, aplatie en dessous. Un des premiers caractères qui la distinguent de V Annulas, c'est que l'ex- trémité postérieure du bord droit dépasse le gauche, ce qui n'a pas lieu dans l'espèce vivante. L'ouverture est subuiédiane, étroite, à peine dilatée à la base. Les dents du bord droit sont courtes, mul- tipliées, égales, et toujours plus nombreuses qne dans le Cyprœa annidus. Celles du bord gauche sont petites, lapprochées, obsolètes, uu peu rayonnantes à l'extréaiilé postérieure de l'ouverture j la S76 HISTOIRE DES MOLLUSQUES. prcmicri" antérieure est séparée des autres par une échaiicrure élroile el peti profonde. Les différeuces que nous venons de signaler, nous les avons observées sur uu grand nonil)te d'iudividus, pour nous assurer cpi'elles sont constantes, et peuvent par conséquent servir à distinguer les espèces que nous avons comparées. Celte coquille est longue de 29 millimètres, et large de 22. f 20. Porcelaine angistome. Cyprœa angystoma. Desh. C, testa ovatd ^ inflatd , lœvigatd; spird sulco depresso circumdatd • aperturd eîongatd , super ne inflexd , angusthsimd ^ dentato-plicald, tnferiic dilatatd ; dentibus subœqualiùus , regularibus, Deshayes. Coq. Foss. desenv. de Paris, t. 2. p. 728. pi. gS. f. Sg. 40. Habite... fossile deChaumont. Celte coquille a inconlestablement beau- coup plus de rapports avec le Cyprœa inflata de Lamarck, mais plu- sieurs bons caractères la distinguent. Elle est oviforme, plus élargie à sa partie postérieure qu'à l'antérieure. La spire n'est point saillante, mais elle est recouverte d'une callosité circonscrite en dehors par un sillon. Toute la surface est lisse. L'ouverture est sublatéiale , très étroite ; son extrémité postérieure est fortement infléchie , et elle se termine par une échancrure élroile et profonde, que n'a pas le Cyprcea inflata. Une callosité placée au sommet de la columelle forme le bord gauche de cette échancrure , tandis que le bord droit , détaché en une sorte d'oreillette, la couvre en partie ; à sou extré- mité antérieure on voit entre les bords une dilatation remarquable , un peu infundibuliforme; celte extrémité se termine aussi par une échancrure plus profonde que la postérieure, étroite et courbée dans sa longueur. Le bord droit de l'ouverture est plus étroit que le gauche; tous deux sont garnis, daus leur longueur, de dentelures égales et régulières. Cette cocjuiUe est rare; nous n'en avons vu que deus individus. Le plus grand a 47 millimètres de long et 3i de large. •|* 21. Porcelaine exerte. Cyprœa exerta.Yie,û\. C. testd ovatO'oblongd^ siipcrnè inflatd , basi attenuatd ; spird exertd^ aciiminatd ; aperturd angustissinid, basi paulb latiore- labris tenue denticulatis, Deshayes. Coq. Foss. des env. de Paris, t. 2. p. 725. pi. 94 bis. f. 35 . 36. 37. Habite... fossile de Rétheuil. [C'est à M. Lévesque que nous devons la connaissance de celte jolie espèce. Elle est petite, ovale-oblon- gue, renflée supérieurement, atténuée à son extrémiié antérieure. Sa surface esl toute lisse, brillante, ell'ou y remarque (juelques liuéoles blanchâtres qui pourraient beui être des traces de sa première colora- PORCELAINE. 5^7 tion. Elle est du petit nombre des espèces dont la spire est saillante; quoique courte, on y compte cependant huit tours très étroits et aplatis. L'ouverture est extrêmement étroite , et ressemble beaucoup à celle du Cyprœa globulus. Le bord droit remonte jusqu'au sommet de la spire, dont il est séparé par une petite échancrure étroite et profonde. Vers îa base, à l'endroit où l'ouverture s'élargit un peu , les bords s'évaseut et se renversent sensiblement en dehors. Les deux bords de l'ouverture sont garnis, dans toute leur longueur, de dente- lures très fines; celles de l'extrémité antérieure sont un peu plus grosses que les autres. Nous ne connaissons qu'un seul individu de cette espèce; il a i5 millimètres de long et 89 de large. "i* 22. Porcelaine de Levesque. Cyprœa Levesquei. Desh. C, testa ovatâ, injlatd, oviformi, lœi'igatd ; aperluid magna, arcuatd^ posticè l'ix emarginatâ ; marginibus obsolète denticulalis. Deshayes. Coq. Fos. env. de Paris, t. 2. p, 722. pi, 94 bis. f. 33. 34. Habite. . . fossile de Piétheuil et du Soissonnais. Nous ne connaissons encore que deux individus de cette belle espèce: l'un provient de la collection de M. Petit, de Soissons, et appartient actuellement à la collection de M. Michelin; l'autre nous a été communiqué par M, Levesque. Coquille ovifornie, renflée dans le milieu; elle s'atténue de la même manière à ses deux extrémités. Toute sa surface est lis^e. Sa spire est involvée complètement, et son ouvertuie est proporliouneliemeut plus large que dans la plupart des autres espèces. Sous ce rapport, elle a quelque ressemblance avec le Cyprœa mus encore jeune. Le bord droit, assez épais et aplati, vient s'incliner au-dessus du sommet, et il n'est point échancréj comme cela a lieu dans les autres espèces du même geure. Il n'en est pas de même du côté de la base, où l'on trouve une échancrure large et peu profonde. Les bords de l'ouverture sont obscurément plissés, et les plis soûl peu nombreux et dislans, mieux marqués sur le côte gauche que sur le droit. L'individu que nous avons sous les yeux a 5o millimètres de long et 99 de large. '\ 23, Porcelaine moyenne. Cyprœa média. Desh. C. testa ovato-obloiii^d, in medio injlald, œqualiler cxtremitatibus at- tenuatd ^ lœvigatd ; aperturù c.ngmtd, mx injUsd , iiitiis pticald, utrdque extrcmitalc emarginatâ. Deshayes. Cuq.Foss. env. de Paris, t. 2. p. 72 ^ pi. qS. f. 37. 38. Hubiie. . . fossile de Vulniondois. Coquille ovale-oblonguf, toute lisse, cnilée ihuis le milii'u, tl piesipie Tome X. ^7 578 HISTOIRE DES MOLLUSQUES. également rélrécie à cliajue extrémité; elle esl'cependant un peu plus ohiuse du coté postérieur; elle est beaucoup moius enflée que le Cypnea angystoma ^ et par sa forme se rapprocbe assez bien de 17m- flata • mais elle diffère e-sentiellemeiit de celle dernière par les ca- ractères de son onvertnie. Celte ouverture est placée presciue dans l'axe de la coipiille ; elle est étroite , presque droite; les bonis en sont presque parallèles dans toute sa longueur; à l'inlérieur ils sont gar- nis de vingt-deux ou vingl-lrois plis égaux, qui ne se prolongent pas à l'extérieur. A l'exlrémilé antérieure de la columelle, et au des- sous des derniers plis , on voit une petite callosilé oblique, fjrmant une partie du bord intérieur de l'échancrure. Les échu:icriires sont presque égales, étroites, peu profondes, et parfaitement découvertes. Cette coquille, très raie, e.l longue de 37 millimelres, et large de a5. -{- 24. Porcelaine cre'nelée. Cyprœa crenata. Desh. C. testa minimd, ovatd ^ supernè injlatd , trausversïm eleganter sulcatà, dorso longitudinaliter sulcatà ^ siilco utroque lateie crcnulato y aper- turd utrinquè plicatâ. Deshayes. Coq. Foss. Euvir. de Paris, t. 2. p. 728. pi. 94 bis. f. 3o.-32. Habite. . . fossile de Viviay près Cliaumout. C'est à notre ami, M. Duchàtel , que nous devons la connaissance de celte curieuse espèce. Elle a des caractères ambigus qui la mettent sur les limites des genres Marginelle et Porcelaine. La jugiant d'a- prè'^ sa forme, nous l'aurions comprise an nonibre des Margitielles, si elle eût eu des plis columellaires, semblables à ceux des coquilles de ce genre. Celte coquille est ovale-oblongue, reutlée à sa partie supérieure. La .spire est un peu plus longue que rouveitnre, et sur le milieu du dos on trouve un sillon longitudinal, bordé de chaque côlépur des tuber- cules assez gros, réguliers , desquels partent des sillons transverses, simples, qui se rendent veis l'ouverture et y pénètrent , en se con- tournant sur les bords. Il y a quelques sillons de plus que de tuber- cules ; cela lient à ce que deux sillons naissent de la bifurcation d'un tubercule. L'ouviriuie est allongée, élroile, et à peine échancrée à son extrémité supérieure. Le bord droit est un peu renfle dans le mi- lieu, ce qui donne à l'ouverlure plutôt la forme de celle des Margi- nelles que des l'orceldines. Nous ne connaissons encore qu'un seul individu de celle jolie coquille; il est long de 4 millimelres et large de 3. •f 25. Porcelaine pédiculaire. Cyprœa pedicularis. lùesh, C. testa mcnimâf ovatd^ mblùs deprcssd, utrinquè a-qualiter atleiniatà, PORCELAINE. 679 transversîm stilcatd ; sulcis simplicibits, angulosis^ stilco longiludinali subniediano , doisali ^ intcrruptis ; nperturd angustd , arcuotd, extre- mitatibus vit emarginatâ. Cyprœa pediculits. Lamk. Aun. Mus. t. 2. p. 20. n° i, et t. 6. pi. 44. fii;. [inala). Deshayes. Coq. Foss. Env. de Paris, t. 2. p. 727. pi. 97. fig. 9, xo. Cyprœa Lamarckii. Habite. . . fossile de Grignon , Valmoudois , Tancrou, Lamarck a confondu celle espèce rare et curieuse avec le Cyprœa pe- diculus , que l'on trouve communément vivant dans l'Océan euro- péen. Il ne faut pas une comparaison bien longue et bien attentive pour reconnaître les différences spécifiques qui existent entre ces deux coquilles. Celle-ci est petite, ovale-oblongue, enflée dans le mi- lieu et pr«que également réirccie à ses extrémités; sa surface est ornée de gros sillons transverses, au nombre de onze ou douze, painii lesquels quelques-uns sont Lifides; ses sillons sont gros, angu- leux au sommet et interrompus vers le milieu du dos par un sillon iougitudmal , comparable à celui du Cyprœa pediculus.^n dissous, la coquille est déprimée ; on voit de ce coté des sillons se rapprocher sensiblement pour entrer dans l'ouverture, en se contournant sur les bords. Cette ouverture est étroite , régulièrement arquée , et ses bords sont parallèles; ses extrémités sont terminées par une échan- ciure très courte et à peine creusée. Nous n'avons emore vu qu'un petit nombre d'individus de cette es- pèce; les plus grands ont i3 millimètres de long et 10 de large. *f 26. Porcelaine coccinelloïde. Cyprœa coccinelloides, Sow. C. testd ovato-spJiœroided, longitiidiiiallter strlatd; strlis nume rosis , acutis j continuis ; aperturd pariim arcuatd. Sow. Min. Conch. t. 4. p. 107. pi. 378. f. i. Gray, Monog. of Cypr. Zool. Journ. t. 3. p. 567, n" io3. Trivia cocciiielloides. Gray. Descript. Lat. Shells. p. 54. u° 117. Habite. . . fossile dans le Crag ù'Anglelerie. Petite coquille globuleuse qui, ainsi que l'indique son nom, se rappro- che du Cyprœa coccinella de Lamarck. Elle est ovale-globuleuse, chargée de fins sillons, au nombre de treize ou quatorze; ils parlent de chaque côté de l'ouverture pour venir se réunir sans interruption sur le dos; quelques-uns de cls sillons sont bi'urques, et (juelques autres plus petits s'étliaj)[)ent des exliémilés de l'ouverture pour garnir le sommet et la ba^e. L'ouverture est très étroite ; son bord droit est convexe et à peine bordé eu dehors ; le gauche est plus 37, 58o HISTOIRE DES 3I0LLUSQUES. large et dénué de callosilés, si ce n'est, vers l'extrémité postérieure (le l'ouverture, où l'on en remarque une peu saillante, circoiiscrile dans l'échancrure postérieure. Il existe dans les faluiis de la Tou- raine une espèce cxlrèmement voisine de celle-ci et qui n'en est peut-iHre qu'une variéic, Cetle coquille est longue de 9 millimètres et large de 7. •f 27. Porcelaine élégante. Cyprœa elegans. Defr. C. testa tenui, suôovato-obloiigà , obtnsd , albd , cancellatâ, coslato- striatâ ; striis numerosis tenuibus ; interstitiis conccntricc striatis. Defranie, Dict. Se. Nat. t. 43. Sowerby. Gênera of Shells. f. 7. Gray. Mono;;, of Cypr. Zool. Journ. t. 3. p. SyS, n" 114. Luponia elegans. Gray. Doser. Cat. Shells. p. 12. 11" io5. Desh. Coq. Foss, de Paris, t. 2. p. 725. u" (>. pi. 97. f. 3. a. b. Habile. . .fossile de Grigi)on,Mouchy, Acy, et llauteville près Vaîognes. Coquille des plus remarquables que l'on connaisse à l'élat fossile. Elle est ovale-oblongue, peu eijflée, plus obtuse du côté postérieur que de l'antérieur. Toute .sa surface est couverte par un réseau très élé- gant, formé par l'enlrccroi.çement de sillons trausver»es, étroits et très réguliers, et de stries longitudinales, un peu plus fines et un peu moins saillantes que les siilons. Dans la plupart des individus, surtout dans les plus gros, un sillon un peu plus fin ^ient se placer entre les plus gros. L'ouverture est allongée, étroite; ses bords sont presque parallèles, et l'on y voit aboutir des sillons exlérieurscjni, après s'être indéchis sur les bords , viennent rentrer eu dedans ; l'ouverture se termine poslérieiuement par une dépression couqiarable à celle du Cyprœa inflala ; antérieurement ele se prolonge en une sorte de pe- tit canal dilaté et peu allongé. Cette espèce, assez rare, est longue de 22 millimètres et large de 14. -}- 28. Porcelaine allongée. Cyprœa elongnta. Brocchi. C. testa ovato-subcylincl ricd , oblongd , tenui, fragili, anticc attenuatd, basi angustd; aperturd angustd , labio in medio latloie , tenue den- tato y columelld parce dcntatd ; dentibns obsoletis, Brocchi. Coucli. Foss. vSubap. t. y. p. 284. n" 4. pi. r, f. 12. a.b. Habite. . . fossile du Plaisantin. Le Cyprœa tabescens rappelle celle espèce pour son volume et ses formes générales; le fossile se disliugtie cependant de l'espèce \ivanle j)ar tous ses caractères, et si nous la nicnlionno:)s c'e.^t pour en don- ner un aspect général. Cette co(|ull!e est ovale-oblongue, étroite, sub- cjlindraci'c, ;,tiéiuiée à .«on extrémité antérieure. Son ouverture est assi /. large, un j eu dilatée à la base, scusibhment létrécie dans le mi' POllGELAINlï. 58 1 lien, à cause de l'élargisseinpiit du bord droit dans celle partie de sa lnn},Mieur;co bord rst garni dans toute sa haulcur d'un grand nombre de fines donielnies cgnies et courtes, qui ne se prolongent pris en de- hors de l'ouxerture. La colunielle est [)re5i]ue entièrement dénuée de dénis ; on en rcmarciue un pelit nombre d'obsolètes à la base, L'ex- trémilé du !)ord droit dépasse an peu celle de la colunielle, il s'inflé- cbit fortement pour venir s'appuyer tout près dn sommet de la co- quille. Par celte disposition, rérhan(rure postérieure est étroite et très oblique; l'antérieure est plus large et moins profonde. Les glands individus de celte espèce ont 38 millimèlres de long el 20 de large. •f 09. Porcelaine lyncoïde. Cyprœa lyncoides. Brongn C. testa ovatd, anticè attenttatdj subtùs planiiisculd, supernè siihgibbosà, aperttird suhmedid, angustâ^ basi dUatatd; labro dentibus obîongis, rugcvformibiis armato ; columelld obsolète dentatd; basi cmarginatd, Brong, Vicenl. p. 62, pi. 4, f. n. Bast. Coq. foss. de Bord. p. 41. n" 5. Habite, . .fossilede la Snperga, près Turin, et des environs de Bordeaux. Cette coquille offre peu de différence avec le Cyprœa leporina; peut- être pourrail-ou la considérer comme une simple variété, cepen- dant elle n'a pas un des caractères prédominans du Leporina; dans celte dernière , l'ouverture a la forme d'une 5 1res allongée; ici, au contraire, l'ouverture est droite, étroite à son extrémité pos- térieure, di'alée à l'antérieure; elle est piesque médiane, c'est-à- dire que le bord droit est presque aussi large que le gauche. Sur le bord interne on compte 20 à 22 dentelures assez épaisses, obtuses , égales , transverses dans le milieu , un peu obliques à l'ex- trémité postérieure. Les dents de la columellesont moins apparentes, plus courtes et la première aniérieure, est séparée des autres par une gouttière un peu oblique, creusée dans toute la hauteur du plan columellaire : l'échaucrure antérieure est peu profonde, la postérieure est plus profonde, plus élroite. Celte espèce est longue de 44 millimèlres el large de 27. f 3o. Porcelaine subrostrëe. Cyprœa suhrostrata. Gray. C. testa Ofald , -ventricosâ, albâ; spird convexd , basi convexius- culâ; extremitatibus subproductis , margiriatis • lateribits siibincras- sa/is rotundatis ; columelld lœvi , pland^ projundd . Gray. Monog. of Cypr. Zool. Journ. t. i. p. 369. n° 3o. Gray. Descr. Cal. Shells. p. 5. n° 36. Habite. . . fossile d'Orglande et de Neîiou. Coquille fossile bien distincte de toutes ses congénères. Par sa forme, elle 582 HISTOIRE DES MOLLUSQUES. se rapproche un peu du Cypraa wiilata de Lamarck; mais elle s'en dis- tingue émineaimenl par ses autres caractères. Elle est ovale-allongée, suhpyri forme, très convexe en dessus , ayant le dessous très étroit , et sans apparence de bourrelets latéraux. La spire est saillante, et l'on y compte trois tours. L'ouverture est sulimédiane, elle est très faiblement arquée dans sa longueur, très étroite, et à peine dilatée vers l'extré- milé antérieure; à chaque exirémité, cette ouverture est prolongée plus que dans les autres espèces; les échancrures leiininales sont plus larges que l'ouverture, elles sont dilatées et renversées sur le dus. Le bord droit est épais, dentelé sur son bord interne, et ses dents sont courtes et égales. Les dentelures du bord gauche sont moins nom- breuses, elles sont plusobsolèles, et on les voit descendre perpendi^ culairement sur la face interne de la columelle; la dernière dent du côté antérieur est séparée des autres par une gouttière descendant obliquement sur toute la hauteur du plan columellaire. Toute celte coquille esl liscylindrique, pointue au sommet. Ouverture ]onf>ituclinale, étroite supérieurement, échan- crée à sa base. Columelle lisse, iroDquée inf'érieurement. Testa convolitta, .mbcyUndrica., apîce acuta. Àpertura longitudinalis^ siiperne angustata, hnsi emarginata. Colu- mella lœi'is ^ inferne truncata. Observations. — Il semble que le genre Bnlla de T.inné fut pour lui une sorte de réceptacle on de lieu provisoire où il pla- çait toutes les coquilles nnivalves qui l'embarrassaient dans leur classification. Aussi les î'rtr/èré.?, qu'il ne pensa pas à caractériser comme genre particulier, furent-elles regardées par lui comme du même genre que les Ovules, les Bulles proprement dites, les Agathiiies, certaines Pyrules, etc., malgré la disparité de ces associations. Les Tarières sont des coquilles enroulées sur elles-mêmes, à bord droit, simple et trancbant, à ouverture longitudinale, ré- trécie dans sa partie supérieure, et à columelle lisse, tronquée à sa base. Elles sont assez jolies, très lisses, dépourvues de drap marin, et ont le test mince, enroulé autour de l'axe longitu- dinal, sous la forme d'un cône allongé, presque cylindrique, pointu au sommet. Vues du côté du dos, ces coquilles sont échancrées irréguliè- rement à leur base. Leurs rapports les plus évidens les rappro- chent des Ancillaires, des Olives et des Cônes ; enfin, les Porce- laines, dans leur premier état, leur ressemblent un peu. On ne connaît que trois espèces de ce genre, dont une seule dans l'état vivant ou frais. [Nous n'aurons presque rien à ajouter aux généralités du genre Terebelluin. Aucune espèce nouvelle n'a été découverte depuis la publication de l'ouvrage de Lamarck, et les rapports qu'il a in- diques pour ce genre, adoptés par les conchyliologistes, doivent être maintenus, puisque aucun fait n'est venu les infirmer. L'a- nimal des Tarières est toujours inconnu, et l'on peut encore supposer avec Lamarck que le genre en question est intermé- diaire entre la famille des Porcelaines et celle des Olives. 584 HISTOIRE DES MOLLUSQUES. M. Sowerby, dans son Gênera ofShclb , avait pensé que les Ta- rières ne sont pas éloignées des Strombes, et ii fondait son opi- nion sur les rapports existans entre le Strotnbus terehcllatas et les Tarières elles-mêmes. Cette opinion doit rester incertaine, jusqu'au moment où IVinimal des Tarières déterminera rigou- reusement la place que ce genre doit occuper dans la méthode.] ESPÈCES. I. Tarièi-e subulée. Terebellum suhidatum. Lamk. T. testa cyUndraceo-suùulatd , teniii, lœvi, nitiJd ; spirâ distinctd; labio columel/d culnato. n alla terebellum. lÀn. Syst. Nat. éd. 12. p. 1 185. Gmel, p. 3428. n° 22. Terebellum subulatum. Anu. du Mus. vol. 16. p. Soi. n° i. [a] Var, testa spadiceo-nebulosd, quadrifasciatd. Mon cabinet. Lister. Concb. t. 9 36. f. 3o. Gualt. Test. t. 2 3. fig. O. D'Aigenv. Conch. pi. n. fig. G. Favanne. Conch. pi. 19. fig. D. Knorr. Yergn. 2. t. 4. f. 5. Martini. Conch. 2. t. 5i. f. Sôg. Eneyclop. pi. 36o. f. i. a. b. [b} Far. testa lineis spadiceis flexuosls obtiqiùs transversim pictd. Mon cabinet. Lister. Conch. t. 736. f. 3i. Knorr. Vergn. 2. t. 4. f. 4, Eneyclop. pi. 36o. f. i. c. [c] Far. testa punctatd. Mon cabinet. Lister. Conch. t. 737. f. 32. Rumph. Mus. t. 3o. fig. S. Petiv, Amb. t. i3. f. 24. Terebellum punctatum. Chemn. Conch. 10. l. 146. f. 1.362. i363. [cl] Far. testd albd. Mon cabinet. Martini. Conch. 2. t. 5 r. f. 568. * Klainv. Malac. pi, 27, f. i. * Lesser. Testaceotheol. p. i44. f. n° 34. * Klein. Tentam. Ostrac. pi. 2. f. 48. 49. * Sow. Gênera. ofShells. f. i. 2. * Reeve. Conch. Syst. t. 2. p. 267. pi. 29. f. ii. * Sow. Man. Conch. f. 462. * Conus terebellum. Lin. Syst, nat. éd. 10. p. 718. TARIÈRE. 585 * Id. Lin, Mus. Ulric. p. 564. * Brookes. Iiitrod. cf Coiich. pi. 5. f. 63. * Crouch. Lanik. Concli. pi. 20. t'. i. * Roissy. Buf. Mol!, t. 5. p. 424. n» i. pi. ^it. f. 5, * Schuiii. Nouv. Syst. p. 206. * BuUa terehellum, Rorn. Mus. p. 20. * Ici. Schrot. Einl. t. i. p. 182. n» 20. * Mus. Gotlw. pi. 43. f. 53. a. b. * Burrow. Elem. of Conch. pi. 14. f. 8. * nnlta terehellum. Dillw. Cat. t. i. p. 489. n° 41. * Id. Wooci. Ind. Test. pi. 18. f. 41. * Desh, Ency. mélh. Vers. t. 3. p. 1004. n° i. Habile l'Océan Indien. Mou cabinet. Cette belle espèce est la seule con- nue de ce genre comme vivant actuellement dans les mers. C'est une coquille allongée, cylindracée-conique, pointue au sommet, très lisse et à spire distincte. L'ouverture est un peu moins longue que la co- quille, et son bord gauche, tout-à-fait appliqué sur la columelle, est néanmoins bien apparent. Elle offre des variétés si remarquables, sur- tout dans la disposition de ses couleurs, c'est-à-dire des nébulosités, des bandes, des lignes ou des points dont elle est ornée, qu'on pour- rait les distinguer comme des espèces particulières. Sa longueur va- rie de 19 à 22 lignes. Tarière oublie. Terebellum convolutum. Lamk. T. testa fossili, subcyîindncâ, obtusiusculd; sp'ird nulld; aperlurâ lon- gititdine tcstœ. Bulla sopita. Brand. Foss. t. i. f. 29. a. Ejusd. bulla volutata. f. 6. f. 75. Encycl. pi. 36o. f. 2. a b. Terebellum convolulum. Ann. ibid. p. 802. n" 2. et t. 6. pi. 44. f. 3. * Aldrov. Mus. métall. pi. 211. f, i. 2. * Reeve. Conch. syst. t. 2. p. 268. pi. 291. f. 4. * Sow. CoDch. Mon. f. 45i. * Desh. Coq. foss. de Paris, t. 2. p. 787. pi. 95. f. 32. 33. * Galeotti. Brab. p. 148. * Blainv. Malac. pi. 27. f. 2. * Roissy. Buf. Moll. t. 5. p. 42$. n° 2. * Sow. Gênera of Shells. f. 4. * Desh, Encycl. méth.Vers. t. 3. p. ioo5. 11° 2. * Sow. Min. Conch. pi. 286. * Bronn.Lelh. Géog. t. 2. p. 1114. pi 42. f. i3. Habite. . . Fossile de Grignon. Mou cabinet. Coquille mince, fragile, 586 HISTOIRE DES MOLLUSQUES. cvliiidracce, Icgèremenl ventrue, roulée en cornet ou eu oublie, de niiinière que le boni droit de son ouxortuie s'élend jusqu'à son som- n.el, où elle se termine par une pointe fort émou'isée, ne laissant pa- raître aucune spire. Longueur : i pouces ■>. lignes. 3. Tarière fusiforme. Terebellum fiisiforme. T. ttsid fossili, cjlindraceo~Jusiformi, elongald; spirà exquishd. Terebellum fusiforme. Ann. ibid. n° 3. * Des!). Encycl. méth. Vers. t. 3. p. ioo5. n° 3. * Reeve. Conch. Sjst. t. i, p. 268. pi. 291. f. 3. * Desh. Coq. foss, de Paris, t. 2. p. 738. u° 2. pi. gS. f. 3o. 3i. * Roissy. Buf. Moll. t. 5. p. 426. n» 3. * Sow. Gênera ol" Shells. f. 3. Habile. . . Fossile dont 1h localité n'est pas bien connue. Mon cabinet. Celle espèce se rapproche beaucoup du T. subulatuni; niai!> elle est fusiforme, moins pointue au sommet, et laisse voir cinq tours de spire. L'individu que je possède n'offie inférieuremenl que le moule inté- rieur de la coquille; mais il est suffisant pour indiquer les différences qui caraclériseol cette espèce. Longueur : a pouces 4 lignes. ASrCII.I.Aini:. (Âucillaria.) Coquille oblongue, subcylindrique; à spire courte, non canaliculée aux sutures. Ouverture longitudinale, à peine échancree à sa base, versante. Un bourrelet calleux et oblique, au bas de la colunielle. Testa ohlonga, subcylindrica; spira hrevis^ ad suturas non canaliculata. Aperlura longitudinalis, basi vîx emargina- ta , effiisa. Varix callosus et obliqiais ad basim columellœ. Observations. — Les Ancillaires ressemblent beaucoup aux Olives par leur aspect, et elles paraissent en quelque sorte inter- médiaires entre celle-ci et les Tarières. Mais les tours de leur spire ont leur bord supérieur appliqué contre le tour précédent, et ne sont point séparés par un canal en spiral, comme dans toutes les Olives, c'est-à-dire que leurs sutures sont simples. Le bourrelet calleux et oblique de la base de leur columelle les dis- tinf;ue des Tarières, qui toutes ont la columelle lisse, et il les distingue en outre des Buccins , avec lesquels quelques espèces un peu ventrues pourraient se confondre. A.NCILLAIRE. L'ouverture ^esJncilhdrcs est plus longue que large; mais sa longueur n't-gaje janiais celle de la coquille. Elle est un peu éva- sée infV'rieurement, et offre à peine une échancrure à sa Jjase. Les Anc'dUiircs sont marines; maison n'eu connaît encore que peu d'espèces dans l'état frais ou vivant; celles qui sont connues dans l'éial fossile sont plus nombreuses. [Dans nos généralités sur la famille des Enroulés de Lamarck, nous a-'ons fait apercevoir que cette famille aurait besoin d'être divisée, et cette division se trouverait justifiée par les diffé- rences considérables qui se montrent entre les animaux des Porcelaines et dîs Ovules, d'un côté, et ceux des Ancillaires et des Olives, de l'autre. Pour se convaincre de ce que nous avan- çons, il suffit de comparer les figures de ces divers genres, que l'on trouve dans le Voyage de l' Astrolabe Ae MM.Quoy et Gaimard. La famille des Cyprées se trouverait réduite aux deux genres Porcelaine et Ovule, et celle des Olivaires comprendrait les deux genres Ancillaire et Olive. Lorsque l'on consulte la longue liste des auteurs qui ont parlé des Ancillaires,' on s'aperçoit que le premier naturaliste qui ait donné un renseignement, incomplet, il esterai, sur l'a- nimal de ce genre, est Forskal, qui en trace une figure, à la planche 4o de son Voyage en Arabie. Celte figure, inscrite sous le nom de Volute, n'a point été mentionnée depuis 1775, elle devait rester incompréhensible, jusqu'au moment où d'autres animaux du même genre seraient observés. Aussitôt que les figures de MM. Quoy et Gaimard ont été publiées, il a été facile de reconnaître que la Volute de Forskal était une véritable An- cillaire. Lamarck avait d'abord proposé ce genre, sous le nom d'An- cilla, dans ses premières méthodes conchyliologiques; mais l'analogie de ce nom avec celui du genre Ancille qui est fluvia- tile, lui a fait renoncer à cette première dénomination et lui a fait adopter celle qui est actuellement admise chez les auteurs. Dans l'intervalle, F. de Roissy avait proposé pour le genre un autre nom, celui d'Anaulax, c|ue l'on trouve pour la première fois dans les Mollusques Au Bulfon de Sonnini, que l'on doit à la plume de ce savant naturaliste. Quelques espèces ont été con- fondues parmi les Bulles par Linné d'abord, et par ceux des au- 588 HISTOIRE DES MOLLUSQUES. leurs qui se sont aHaciiôs à la lollre du Systema iintiirœ. Ces rspôccssont inscrites sous le nom (!e Bulla, dans lo'Cataloytie. de Dillwin et même dans Vliidcx tcstaccnlngicits de M. Wood, pu- blic depuis, en i838, M. Lea , dans son ouvrasse sur les fossiles tertiaires de rAmérique Septentrionale, ayant observé une petite espèce qui porte une dent vers le sommet de !a columelle, en a fait un i^enre {)articulier sous le nom de Monoptignia. Ce genre ne pouvait être adopté, car depuis lonj^-temps nous connaissons une espèce vivante qui présente ce même caractère et qui con- serve en même temps tous les autres caractères des Ancillaires. L'animal des Ancillaires est très curieux, il paraît beaucoup trop grand pour pouvoir rentrer dans sa coquille. Son pied est très considérable , beaucoup plus long et plus large que la co- quille, sur laquelle il se renverse de tous cotés pour la cacher presque entièrement. Ce pied est bifurqué à son extrémité pos- térieure, et il se prolonge à son extrémité antérieure en une proéminence subcéphalique , de forme pyramidale , triangulaire, obtuse au sommet et circonscrite à sa base par un sillon qui la distingue du pied proprement dit. Cette espèce de lobe antérieur peut se comparer à celui des Bulles ou des Bullées. Le dos de la coquille est dégagé de son enveloppe charnue, et son échancrure est assez relevée pour permettre au siphon branchial dese porter au dehors. Ce siphon est un petit canal charnu, cylindracé, ou- vert à son extrémité ; il n'est autre chose qu'un prolongement du manteau destiné à porter l'eau dans la cavité branchiale. Lorsque l'on dégage la partie antérieure de l'espèce de capuchon dont elle est couverte, on trouve au-dessous une tête très petite, en forme de grand V, parce qu'elle se prolonge en avant par deux petits tentacules coniques; de cette tête sort une trompe grêle et cylindracée, dont l'animal se sert pour attaquer sa proie. Vers l'extrémité antérieure du pied, en dessous et vers le sillon qui le sépare du lobe antérieur, on retrouve une ouverture par- ticulière qui est celle des canaux aquifères, au moyen desquels l'animal peut se gonfler d'une assez grande quantité d'eau. Comme on le voit d'après cette description, l'animal des An- cillaires n'a presque point d'analogie avec celui des Porcelaines, tandis qu'il en a beaucoup, comme nous le verrons bientôt, avec celui des Olives. Déjii, il existe dans un genre qui paraît fort AKGILLAIRE. SSp éloigné de celui-ci, une disposition du pied se rapprochant un peu de celle que l'on remarque dans les Ancillaires ; nous vou- lons parler de l'animal des Natices, dont le pied prolongé en avant, en forme de coin, sert à l'animal à s'enfoncer sous le sable dans lequel il se cache. Les Ancillaires ont une semblable ma- nière de vivre; aussi il faut les chercher sur'Ies plages sableuses, et non attachés aux rochers, comme la plupart des autres Gas- téropodes. Lamarckn'a connu qu'un très petit nombre d'espèces vivantes appartenant au genre Ancillaire. M, Sowerby, dans la i"^*^ li- vraison (la seule publiée) de son Sptcles Conchyliorum^ a donné une monographie, dans laquelle il porte à 20 le nombre des es- pèces vivantes; mais il faut dire que dans ce nombre est com- prise V Eburna glabrata de Lamarck, véritable Anciliaiie, comme nous l'avons dit au sujet des Eburnes. Depuis la publication de l'ouviage de M. Sowerby, quelques espèces ont encore été ajoutées; quant aux fossiles, elles sont moins nombreuses et se distribuent dans les difïérens terrains tertiaires de l'Europe; mais c'est dans les environs de Paris que l'on en rencontre le plus. ESPÈCES. I. Ancillaire canelle. Ancillaria citummomea. Lamk. (î) yt . testa oblongd, 'vciitricoso-cjli/idraced ^ castaiico-Julvd; aiifractlbus sttneruè albido-Jasciaùs; varice columellari riijo, substriato. Chenil). Concli. 10. t. 147. f. i38i. (i) Dillwyn rapporte à celte espèce le Bulla Cyprœa de Linné, et je partage son opinion. Linné dit, en effet, de sa coquille, qu'elle est ovale, à sutures oblitérées, à sommet peu saillant; l'ouverture plus dilatée postérieurement ; la columelle tordue (il faut se rappeler que le côlé postérieur de Linné est vérita- blement l'antérieur par rapport à l'animal) ; elle est de la gros- seur d'un gland et plus. Linné ajoute : Je place ici cette coquille, de peur (ju'on ne la confonde avec celle du n" 359 [Cyprœa Spiiicn], qui Huit, avec l'âge, par rapprocher les luirds et y acqué- rir des dents. D'après cette observation, il sera conxcuahîe de rendre à l'esp-cc le nom linnécn. 5gO HISTOIRE DES MOLLUSQUES. Kncycl. pi. 393. f. 8. a. h. Ancillaria cinnamomca. Ami. du Mus. vol. 16. p. 2o.\. n„ i. * Blainv. Malac. pi. 9.8. f. 3? * Mus. Gollw. pi. 43. ï. 40, (I. * Aiiaulax ci/mamomea. Ko'issy. But". Moll. t. 5. p. 43i. n° i. * Aticilla brunnea. Schum. Nouv. Syst. p. 244. * Dulla cyprœa. Lin, Syst. nal. éd. 12. p. ii85. * Id. Dillw. Cat. t. I. p. 490. 11° 42. * Croiich. Lamk. Conch. pi. qo. f. 2. * Ancilla marginata. Sow. Geuera of Sliells. f. i. " Sow. Spec. (;onch. p. 4. f. 10 à i3. * Desh. Encycl. mélh. Vers. t. 2. p. 41. n° i. * Sow. Conch. Man. f. 456. * Kiisler. Conch. Cab. Genre Olive, pi. 5. f. i5. 16. Habite. . . Mon cabinet. Coquille oblongue, cylmdracée, peu ventrue, pointue au sommet; mais sa spire est courte, et elle a l'aspect d'une petite Olive. Elle est d'un marron fauve, avec une zone blanche près du bord supérieur de chacun de ses tours; ou voit un sillon dorsal Iransverse et très oblique vers la partie inférieure du dernier. Son bourrelet columeliaire est épais, roussâtre et strié. Longueur: 10 lignes et demie. 2. Ancillaire ventrue. Ancillaria ^entricosa. Lamk. [i) A. testa ocatd, 'vcntricosd ^ auiantio-ftdvà; spird apice oblusiuscnlà; va- rice columellari all/o, Iceviusculo, Martini. Concb. 2. t. 65. f. 731. Ancillaria ■veiitricosa. Ann. ibid. n° 2. * Uulla 'ventricosa, Dillw. Cat. t. i, p. 4yo. n" 43. * Wood. Ind. Test. pi. 18. f. 43 . * Sow. Spec. Conch. p. 6. f. 26 à 82. * Desh. Encycl. mélh. Vers. I. 2. p. ^1. n° 2. Habite. . . Mon cabinet. Cette espèce est plus ventrue, et par consé- quent moins cyliiidracée que celle qui précède. Le< sutnrcs de ses tours sont comme fondues et indistinctes, et son bourrelet collumel- laire est épais, blanc et presque lisse. Longueur : près de 10 lignes. (i) Lainarck rapporte à son Ancillaria ventricosa une figure de Martini qui ne peut donjicr qu'une idée peu exacte de son espùce,puis(pie ceite figure, comme le dit Martini lui-même, appaitientau gcurc Peribole d'Adatison, et représente unejeunc Porcelaine. ANCILLAIBE. Sgi Peut-être pourrait-on y rapporlrr le /^/joTO^vi brevior crocens de Lis- ter [Concli. t. 746, f. 40] ; mais, oulre que la figure dont il s'agit représente une coquille beaucoup plus grande, la spire montre des sutures très distinctes que la nôtre n'olfre pas. 3. Ancillaire bordée. Jncillaria marginata. Lamk. A. testa ovatd, Vi-iUricosâ, alh'uld; spird cjtserto-aciitd, carinulatd; an- jractibiis supernè macttlis lufis seriatïm marginatisj aperturd l'aai emargînatd; callo colttmellari angusto, stiiato, Encycl. pi. SgS.f. 2. a. h. Ancillaria marginata. Aiin. ibid. n° 3. * Sow. Spec. Conch. p. 7. f. 40 à 4 3. * Reeve. Conch. Syst. p. a42. pi. 272. f, 5. Habile l'©céan austral, dans le voisinage de la Nouvellc-Holianie. Mou cabinet. Celle-ci s'éloigne un peu, par sa forme, des autres espèce; de ce genre, et a toul-à-fai! l'aspect d'un lîuccin ; mais la biise de sa co lumeile offrant un bourrelet oblique, quoique peu épais, m'autorise à la rapporter ici. Longueur; 14 ligues et demie, 4. Ancillaire blanche. Ancillaria candida. Lamk. A. testa elongatd, scmicylindiicd,candidd; suturis anfiactimm obsole- tis; varice cohimellari substriato. Martini. Conch. 2. t. 65. f. 722. Voliita ampla. Gmel. p. 3467. n° 116. Encycl. pi. Sy'i. f. 6. a, b. Ancillaria candida. Ann. ibid. n'' 4. * Butla ampla.Wood. lud. Test. pi. 18. f. 44? * Desh. Encycl. méth.Vers. t. 2. p. 42. n° 3. * Schrot. Eiul. t. i. p. 3o3. Voluta. u" 282. * Foluta ampla. Dillw. Cat. t. i. p. 490. "° 44. * Sow. Spec. Conch. p. 3. f. 5. 6. 7. Habile. , . fvlon cabinet. Coquille allongée, un peu étroite, semi-cylin- drique, pointue au sommet, et à spire courte, dont les sutures des tours sont presipie eftacées. Elle est toute blanche; maison aperçoit sur cerlaius individus quelques taches oraugées vers leur si.nimet. L'ouverture est un peu évasée dans sa partie inférieure. Longueur; i3 lignes et demie, •f 5. Ancillaire éburnée. Ancillaria eburnea. Desh. A. testa ovato-acutd, candidd . intiis Jlai'escente ^ spird cxscrliitsculd , aciitd; varice col uniellari minimo , albo , striato ; labro de.itro basi dentifero. Desh. Encycl. uiélli. Vers, f. 2. p. /|2. Habite... 5g2 HISTOIRE DES MOLLUSQUES. Petite coquille d'un blanc d'ivoire , c'esl-à-dire jaunâtre , ovaiaire pointue au sommet. Ses tours de spire sont confondus. Elle est toute lisse. On voit à la base un double sillon étroit et déprimé , qui aboutit obliquement vers l'angle du bord droit, où il donne nais- sance à une petite dent assez sadlante. La spire est allongée et l'ou- verture assez courte, étroite, peu évasée à sa base. Le bourrelet columellaire est d'un blanc plus éclatant, il est petit et strié. Un dépôt calcaire se remarque sur la columelle à l'angle postérieur de l'ouverture. En dedans, cette coquille est d'un fauve très pâle. Elle est longue de 17 millimètres. f 6. Ancillaire australe. Ancillaria ausUalis. Sow. A. testa obovaid , fuscâ ; splrâ acum'matd, albo fuscoque cingidatd ; ultirno anfractu propè basim lined inpressd, et balteis duolnts cinctà: balteo supcriorejiisco , inferiure et 'varicem columellarl clbïcantibus, sulco siiprà varicem pro/uiido ; 'varice siihato ; aperturd siipernè subacumiiiatd, infrà emarginatd / labio externo propè basim obsolète iiindentato; callo per œtatem spiram obtegente. Sow. Spec. Conch. p. 7. f 44 à 46. Junior. Quoy et Gaiai. Voy. de l'Aslr. t. 3. p. 20. n° 20; n° 2. pi. 49. f. i3 à 1 7 . Senior. Reeve. Coucb. Syst. t. 2. p. 241. pi. 272. f. i. a. Habite les bords de la Nouvelle-Hollande. MM. Quoy et Gaimard ont fait Ggurer de magnifiques individus de cette belle espèce. Ceu.\ représentés par M. Sowcrby étant beaucoup plus petits ne donnent qu'une idée imparfaite du dcve'oppemeut que prend quelquefois cette coquille. L'Ancillaire australe ne manque pas d'analogie avec les variétés allongées d'une espèce fossile connue sous le nom de Glandiforme. Elle est allongée, étroite, buccinoide, atténuée à ses extiéniilés. La spire est un peu plu» courte que l'ou- verture; elle est conique et poin'ue dans le jeune âge; dans les vieux individus, elle est revêtue d'une couche calleuse très épaisse qui la recouvie et ne laisse plus saillante que la pointe de la spire. L'ex- trémité antérieure du dernier tour est occupée par une large zone , précédée par un sillon peu profond, se terminant sur le bord droit en une petite dent peu >aillanle. La callosité inférieure est parta- gée «^ntre deux paris inégales , noii-seulement par ii!i sillon mais encore par une notable différence dt; coloration. La première zone est blanchâtre, la seconde est d'un brun fauve uniforme. L'ou- verture est ovale-obloiigue; elle est d'un bcu binu marron en de- clans. Lu coUimelle est arquée dans sa longueur; eile est garnie dans su biiuleur d'un bord gauche calleux et blanc.liàire 5 à 5a base elle pré- ANciLLAiRfi. 5g3 sente une callosiié peu épaiiso , divisée en deux parties égales par un sillon oblique. La coloraiion de rette espèce la rend facile à dis- tinguer. La callosité supérieure est d'un brun fauve; le milieu du dernier tour est d'un brun bleuâtre, el la base reprend la couleur de la spire. Les grands individus de celte espèce ont 4o millimètres de long et 30 de large. *j" 7. Ancillaire Mauritienne. Ancillaria Mauritiana.Sovr. A. testa ovato-oblongây ventricosd^ castaneo-fulvâ , marginibus nmli— diorlbus ; spird brevisslmâ, superioribus anfractuum marginibus obtuse angulatis; ultimo anfractu balteo solitario et sulco lato suprà yaricem adjeclo^ baltei marglne superiore levato ; varice albo, glaberrimo; aperttird ampllssiuâ , supernè obtu.ùusculd ^ stibtîis e/jusà; labio externe supernè emarginato, edenttilo. Sow. Spec. Conch. p. 3. f. i. 2. Ancillaria volutella. Desh, Mag. de Zooi. îMoll. iSji. pi. 3i. Sow. Coiab. INIaii. 562. Reevo. Conch. Syst. I. 2. p. a4i. p'. 272- t. 3. Habile l'ile de Saint-Maurice. Coquille assez siirgulière, différant d'une manière asssz sensible des autres espèces du même genre, et qu'il faut admettre cependant parmi les Ancillairts. Elle est ovale-oblongue, un peu cylindracée, ventrue dans le milieu, tronquée à ses exliémiiés. La spire est courte, subtronquée^ composée d'un petit nombre de tours aplatis à leur partie supérieure. Les sutures sont cachées sous un dépôt brillant, d'un fauve clair. Le dernier tour constitue à lui seul presque toute la coquille: il porte à la base une large bordure oblique, saillante, divisée au sortir de l'ouverture en trois parties presque égales qui Guissent par se fondre et disparaître, avant que cette bordure ait atteint l'extrémité antérieure du bord droit. Une échaucrure très large et peu profonde termine la coquille à son extrémité antérievire; elle est si grande qu'elle permet de voir l'enroulement de la coquille lors- qu'on la regarde par la base. L'ouverture est très grande, atténuée à son extrémité postérieure, où le bord droit se déiache de l'avanl- dernier tour par une écliancrure peu profonde, de la largeur de la partie plate de la spire. Cette ouverture est d'un blanc jaunâtre en dedans ; le bord droit est mince et présente une légère sinuosité concave dans le milieu. La base de la columelle porte un boin-relet assez long, toujours blanc, lisse, et légèrement tordu dans sa lon- jïneur. Toute celte coquille fst mince, d'un beau brun fauve uni- forme. La bordure inférieure est ordinairement nn peu pins foncée. ToMK X. 38 594 HISTOIRE DES MOLLUSQUES. On connaît actuellement dans les collections une belle variclé, du blanc le plus pur. Celle espèce est longue de .(7 millimètres et large de 25. ■j- 8. Ancillaire sillonnée de blanc. Ancillaria albisuî- cata. Sow. A, testa ovato-oblongd^ subventricosâ, castaned; spird brevissiinà, pie riimqite mticronatd, nonnunqiiàm obtusissimd, ad basïm obscure al— bido-fasciatd^ anfractu ultimu ad basim lacteis daobus i/istriicto, margine superioris albo : su'co suprà raricem inconspiciio; varice al^ ■ bo, obliqua^ striato; aperturd supernè acuminatd, siibtus efjiisd; mnr- gine lab'd externi supernè pleriimque crassiusculc, injrà actito, wii- dentato, Sow. Spec. Concb. p. /|. f, i4 à 19. Ancilla marginata. Sow. Gêner, of Shells. f. T. Habile l'Océan ludieu. MM. Quoy et Gaimard ont décrit et figuré sous ce nom une espèce bien dii^lincle de celle-ci ; elle nous paraîl avoir beaucoup plus de rapjiorts avec V Ancillaria niucronala. Le nom que M. Sowerby donne à son espèce ne lui convient guère, puisque d'après lesfigures de cet auteur, l'espèce en question ne présente presque jamais le caractère que son nom indique comme l'un des plus essentiels. M. Sowerby l'admet aussi comme variété des coquilles qui paraissent assez distinctes les unes des autres, soit par la longueur de la spire, soit par la disposition des sillons de la callosité inférieure. Celle coquille est ovale-oblongue, subcylindracée, à spire courte, en- tièrement envabie par le dépôt veinisséqui caractérise toutes les es- pèces du genre. Une zone blanche, étroite, se montre ordinairement à la place que doit occuper la suture des côtes. Le dernier tour est grand, il présente à la base une zone assez large, parlant du milieu de la columelle et allant gagner obliquement l'extrémité aniérieure du bord droit ; celle zone, plus saillante que le reste de la surface, est partagée en deux parties égales par un sillon oblique qui aboutit an milieu de l'écbancrure inférieure. Cette échaiicrure est large, peu profonde. Le bord droit est siuq)le, assez épais. La co!ume:ie est creu- sée dans le milieu et se termine en avant par un gros bourrelet blanc chargé de fines siries obliques. A sou extrémité antérieure, au-des- sous du point où se termine la bordure, le bord droit porte une pelite dent un peu concave à sa partie externe. Toute cette coquille est d'un fauve brunâtre, plus ou moins foncé, selon ses variétés. Elle est longue de 3o niillim., et large de iT,. ANCILLAIRE. SgS •f g. Ancillaire exiguë. Âncillaria exigua. Sow. À, testa exigudj oblongd; spirâ aciiminafd, longitudinem npeiturœ cequante; itltimo anfractu balleo basait un'ico et sulco supra varicem instriicto; varice brevi, obliqué striatp; plicà solilarid columellari in superiore aperturœ parte positd; lubio externo edentulo. Sow. Spec. Conth. p. 6. f. 33. 3/i. 35. Habite... Petite coquille 1res singulière que l'on dislingue avec facilité parmi les autres espèces du même genre. Elle est petite, ovalaire, lisse et bril- lante, avant la spire et le dernier tour couverts d'un même enduit, sans qu'il soit possible de compter les tours qu'elle renferme. Celle spire e-t pointue au .-ommet; le dernier lour présente à la base et parlant du summet de la columelle, une large zone obli(]ue un peu saillanle, mais sans aucune sorte de division. L'ouverture est petite, élioiie, plus large à la base, où elle se termine par une échajjcrure large cl un peu profonde. Le bord droit est simple, sans dent à son exlréinltc ; mais ce qui rend plus particulièrement remarquable celle espèce, c'est qu'elle porte au sommet de la columelle un gros pli trian- gulaire qui obstrue la parlie supérieure de l'ouverture; ce pli ne se contourne pas sur la columelle, et en cela il ressemble aux jilis que l'on remarque sur lesRicinu'es. Celle petite espèce, rare encore dans les collections, est d'un blanc d'ivoire quelquefois nuancé de fauve pâle. Elle esl longue i!e 1 1 mlllim., et large de 6. + 10. Ancillaire oblongue. Ancillaria ohlonga. Sow. A, testa oblongâ, pallidè brunned; spirâ acuminatd; apice obtuso; an- fractu idlimo fusco-marmorato, siipernc balteato, balteo fusco-macii— lato;infia lineâ impressâ obsoletissimd, balieis duobus fusco~macu~ latis et sulco suprà 'vnricem instritcto; varice albo, obliqué slriato; aperlurà supernè acuminatd^ infra emargmalà- labio externo propè basim obsoletissimè unidentato, Sow. Spec. Conch. p. 7. f. 38. 89. Habite les bords de la Nouvelle-Hollande et de la Nouvelle-Guinée. Cette espèce a de l'analogie avec V Ancillaria marginataàeVànMvrcV; elle eu est cependant distincte par sa forme plus allongée et surtout par sa coloration. Elle est ovale-allongée, buccinoïde; sa spire est aussi longue que l'ouverture, elle est pointue, conique, et malgré la callosité qui la couvre, on peut compter les cinq tours dont elle esl composée, parce qu'ils sont bordés d'une zone assez large de taches allongées d'un 1res beau brun, qui ressortenl sur le fond d'un blanc jaunàlre de cette partie de la coquille. Le dernier tour est ventru dans 38, 596 IirSTOIRE DES MOI.I.USQUES. le milieu, il est allénué à son extréniitéanlérieure et terminé par une échancriire étroite et assez profonde. Une zone assezlarge, d'un beau blanc, part obliquement du milieu de la coiumelle et va gagner l'ex- trémité aulérieure du bord droit ; ( elte zone est partagée en deux parties inégales par un sillon aboutissant au sommet de lechancrure de la base. L'ouverture est ovalaiie, blanche en dedans j la coiu- melle est régulièrement arquée et terminée par un bourrelet blanc, cylindracé, strié très obliquement et contourné dans sa longueur. Le dernier tour est orné, sur la partie non occupée par les callosités, de fuies linéules fauves, en zigzag, ou simplement ondulées. Cette espèce, fort rare encore dans les collections, a a5 miUim. de long, el 10 de large. Espèces fossiles. 1. Ancillaire glandiforme. Ancillaria glandiformis. Lamk, A. testa ovatà, ■ventricosuisculà, siibacittâ, suhtiis callosâ; iuturis an- fractuum occultatis. Encycl. pi. SgS. f. 7. a. b. Ancillaria glanctiformis. Ki\n. du Mus. vol. 16. p. 3o5. u^ i. * Ancillaria injlala. Borsoii. t)rjc. Péd. p. aS, n" 5. pi. r. f. 7. * Anatitax injlata. lîrong. Vie. pi. 4. f, ra. * Bast. Foss. de IWd. n. 42. 11° a. * Desh. Encycl. méth.Vers. t. 2. p. 42. vP 5. * S;)\v. Gênera of Shells. f. 3. * Ancillaria coniis. Andreo. JîuU. de Mosc. t. 0. pi. •i. f. i. * Ancillaria coniformis. Puscli. Pal. Pol. p. ri6. pi. ii.f. i. * r>ronn. Léih. Oéogii. 1.2. ji. ma. pi. 42. f. u. Jiabite... Fossile des environs de l'ordeaux. Mon cabinet. Coquille oblongui', li'irèremenl ventriie, un peu puintuc au sommet, calleuse en dessous, et en quelque soi te glandiforme. F,lle est lisse, sauf les sil- lons obliques de sa luniic postérieure, et .semble ini peu déprimée. Ses sniures sont fondues e-i effacées. Longneuf : 18 lignes et demie. 2. Ancillaire buccinoïcie. Ancillaria biiccinoides. Ltttnk. A. tcstii ui-ato-acnft!^ ad spirani basimqtie margaritaceâ; callo columellœ striato. An Lister. Coucb. 1. io:)4. f. 8.^ Kiicycl. pi. 393. f. I. a. b. Ancillaria hiiccinoidcs. Aiin. ibid. n" 2. el t. G. pi. 44. f. 5. * Iloissy. Bnf. Moll. I. 5. p. ,32. u" 5. pi. ;>. 6. f. 7. * Âncilla suhulata. Sow. Gênera of p.lu IN. f. •>., * Fav.nnne. ronrii. p!. fifi. f. 1 11. ANCILLAIKE. 697 * Desh. Eiicycl. niélli.Vers. t. •>.. p. 43. n" 6. * Desli. Coq fiiss. de Paris, t. a. p. 730. 11° r. pi. 97. t'. 11 à 14. Habile. . . Fossile iIh Grignon, Mon cabinet Coquille ovale, pointue au sommet, et qui ressemble beaucoup à un Buccin; mais sa coiume'ie ofiVc inféiiemenieut une callosité oblique et striée. Sa spire et sa base sont luisantes et comme nacrée^. Longueur : 19 lignes. 3. Ancillaire subulée. Ancillaria subulata. Lamk. A. testa subtttrrità, lœv'igatd, nitidd; spirâ elongatd^ siibulatd- fasciis transversis suturalibiiS} callo colnmellœ stiiato. Kuorr. Foss. 2. t. 48. f. 18. Eucycl. pi. 393. f. 5. a. b. Ancillaria subulata. Ann. ibid. n° 3. * iloissy. Buf. Moll. t. 5. p. 432. n* 4. Habite... Fossile des environs de Villers-Colerel». Mon cabinet. Co- quille presque turricuiée, moins ventrue, moins blanche et plus lui- sante que celle qui précède. La longueur de l'ouverture égale à peine la moitié de celle de la coquille. Celle ci a 16 lignes un quarl. 4. Ancillaire olivule. Ancillaria olivula. Lamk., A. tesld cylindraced, mucronatd; labro basi unidentato } callo coltimellas striato. Eucycl. pi. 393. f. 3. a. b. Ancillaiin olivula. Ann. ibid. p. 3o6. n° 4« * Roissy. Buf. Moll.. t. 5. p. 433. u° 6. * Desh. Eucycl. métb.Vers. t. 2. p. 45. :i" y. * Desh. Coq. foss. de Paris. I. 2. p. 735. n° 6. pi. 96. f. 6. 7.10.11. Habite. . . Fcssile de Courtagnon et de Grignon. Mou cabinet. Sutures des tours irrégulières, comme fondues el presque effacées. Long. ; 10 lignes et demie. 5. Ancillaire à gouttière. Ancillaria canalifera. Lamk. (i) A. testa cylindraced, mucronatdj labro antiquo canalifero- callo colu- mellœ subplicato. Eucycl. pi. 393. f. 3. a. b. Ancillaria canalifera. Ann. ibid. u° 5. et t. 6. pi. 44. f. 6, * Bronn. Léth. Géogn. 1. 2. p. 11 10. pi. 4a. f. 10. (1) Lamarck a laissé subsisti r un double emploi au sujet de cette espèce; il la reproduit, en effet, parmi les Olives, sous le nom d'Oliva canalifera. Cette Olive doit donc être supprimée, parce que, en effet, l'espèce dont il est question est une véritable Ancillaire. SpS HISTOIBB DES MOLLUSQUES. * Oliva strlata. Swain. Zool. ill. a^ série. I. 2. pi. 40. f. 2? * Roissy. Buf. MoU. t. 5. p. .',33. n" 5. * BasI. Foss. de Bord. p. 49.. \x° 1. ' AriciUaria tunitellala . Sow. Min. Conch. pi. 99. f. i. 2. * Desh. EiicjcI. uiélli.Vers. t. 2. p. 46. u" 12. * Dtsli. Coq. foss. de Paris, t. 2. p. 734. pi. 96. f. i4- i5. Habile. . . Fossilede Grij^noii. Mou cubiiiet. Llle e.st allongée, cylindra- cée, mucronée au soniniel, un peu déprimée iniéiieurenient. Le som- met du bord droit offre une gouttière ou petit canal dans le lieu de sa jonction à la spire. Elle a des stries longitudinales d'accroissement apparentes et nn peu sinueuses ou irrégulières. Long. : i pouce. •f 6. Ancillaire obsolète. Ancillnria obsoleta, Brocchi. A. teslâ ûvato-elongatà, utrâque extremhate attenuatdy basi angitstâ emarginald ; spiiâ actità^ callosd; apertitrd ovato-oblongd; labro simpUci, basi dentato; columelld arcuatd, siipernè , latissimè callosd ^ basi callo angitsto cylindraceo tenue strialo teiminatd. Bucc. obsoletum. Brocc. Coiicli. Subap. p. 33o. pi. 5. f. 6. Habite* . . fossile dans les terrains subapennins du Plaisantin. Cette espèce fossile a beaucoup d'analogie avec VAncillarla glandiformis deLamarck; elle en a également avec notre Ancillnria elongata. Elle se distingue néanmoins par des caractères particuliers, de chacune de ces espèces. Elle est allongée, étroite, bucciuoïde. Sa spire pointue et conique est à-peu-près aussi longue que l'ouverture; elle est entièrement couverte par une couche calleuse, sur laquelle se montre ordinaire- ment un petit sillon transverse qui marque la suture du dernier tour. Ce dernier tour porte sur son extrémité antérieure une large zone qui part de la partie supérieure de l'ouverture pour se rendre à l'extrémité antérieure du bord droit; au-dessus de cette zone on remarque un sillon très déprimé, qui, en aboutissant sur le bord droit, se prolonge en une petiie dent aplatie. L'ouverture est ova- laire. Le bord droit est mince et tranchant. La columelle est réguliè- rement arquée, et de sa partie supérieure s'échappe une large callosité couvrant ime partie du ventre du dernier tour, et venant se con- fondre avec celle de la spire. A la base, cette columelle est subite- ment tronquée ; sa callosiié est cylindracée et chargée de stries très fines et très obliques. L'échancrure qui termine l'ouverture est très étroite et très profonde. Cette coquille est longue de 22 millimèli es, et large de 10. f 7. Ancillaire renflée. Ancillaria inflata. Desh. A. iestd ovato-acutd, ventricosd ; spird subbrevi, conicd, acutd, niti~ ANCILLAIRE. 699 diss'imâ ; aperturâ subtetragond ; columelld callosà- varice colu- viellari brevi, striato. Desh. Encyc. niéili Yers. I. 2. p. 44- Habile. . . fossile des environs de Paris. Qnoiqne voisine de YAncillaria buccinoides an Lamarck, cette espèce s'en distingue assez facilement. Quelques personnes cependant l'ont confondue avec elle, et M. Sowerby, dans le Minerai Conchology, ne les a pas distinguées; il les a représentées loules deux dans la planche 333, ce qui donne un moyen bien facile de les reconnaître. Ce qui me coufirine dans l'opinion que l'on doit admettre notre nouvelle espèce, c'est la comparaison que nous avons pu faire de leur coloration qui est fort différente, r omnie nous le verrous bientôt. L'Ancillaire renflée est toujours d'un moindre volume que la Buccinoïde : elle est ovale, atténuée aux deux extrémités ; elle semble composée de deux cônes soudés base à base: celui formé par la spire est régulièrement conique, pointu, très lisse, couvert d'un enduit brillant cachant les sutures ; il forme un angle obtus à l'endroit de sa jonction avec le reste de la coquille; l'autre a son sommet à la base de la coquille : il est curvi- ligne, il comprend un peu plus de la moitié de la longueur totale. Le ventre de la coquille n'est point lisse comme la spire: il est marqué de stries un peu obliques, irrégulièrement espacées, qui indiquent les accroissemens. La base est revêtue d'une bande oblique divisée en trois autres par deux sillons : la première est comprise entre le bourrelet et un sillon superficiel aboutissant au milieu de l'échan- crure de la base; la seconde est au-dessus de celle-ci; le sillon qui la sépare de la troisième est quelquefois à peine sensible, il est cepen- dant plus marqué vers la columelle que vers le bord droit, où il disparaît entièrement dans quelques individus. L'ouverture est la moitié de la longueur de la coquille; elle est subquadrangulaire, plus large dans le milieu qu'à ses extrémités ; la lèvre droite est mince et tranchante dans toute son étendue; à sa jonction avec le bord gauche, elle présente un sinus bien prononcé. Dans cet endroit, la columelle est garnie d'une callosité assez épaisse, lisse et polie; cette callosité descend en s'amincissant sur la columelle jusqu'à l'origine du bourrelet; celui-ci est médiucre, garni de quelques sillons; sa lon- gueur égale presque celle du bord droit, ce qui n'a pas lieu dans le Buccinoïde. Nous possédons un individu de cette espèce qui a conservé des traces bien sensibles de sa primitive coloration. La spire est d'un blanc jaunâtre; cette couleur a une teinte plus foncée vers les sutures; la callosité columellaire est de la même couleur, mais le bourrelet est blanc teinté de jaune à sa base. Le ventre de la coquille est d'un gris 60O JUSTOIKE IJlib MOriLUSQUi:S. cendré. La bande de la hase esl d'une coiilt'ur orangée, el le pour- tour de 1 echuncrnre est d'iia h!ann jaunâtre très clair; à l'intérieur, elle est blanche et le limbe est jaune. Nous le faisons remarquer encore une fois, cette coloration est tolalemeut différente de celle de VAncillaria buccinoidcs. Les j.lus grands individus n'ont que 35 miliiraèlres de longueur. i* 8. Ancillaire allongée. Jncillaria elongata. Desh. A. testa ovato- elongata^ utrdqiie exlremilale atlenuatàj spirà prœlongd, obtusd; aperlurd ovatd^ mediocri ; colttmellâ callosd, arcuatd ; varice angusto tin'tstrialo. Desb. Encycl. méili.Vers. t. t.. p. 45^ Habile... Fossile des falnns de la Touraine. Notre espèce a beaucoup d'analoqie avec celle de Ikocchi, cependant elle n'est pas lotit-à-raiî semblable, ce qui nous a forcé de les sépa- rer. L'Anc-illuire allongée est fort longue, fort étroite, peu calleuse, rétrécie à ses d^tix extrémités, ce qui lui dunne la forme d'un ovale très long et très étroit. Sa spire occupe plus de la moitié de la lon- gueur toiale, elle est couverte d'une couche lisse qui en cache tous les tours ; son extrémité est arrondie et obtuse. La base est séparée en deux parties inégales par un double sillon descendant de l'ouverture au bord droit ; l'intervalle enlie les deux sillons est le plus étroit. L'ouverture est ovalaire, rétrécie à ses deux extrémités; elle est plus courte que la spire, et à peine calleuse sur la columelle; celle-ci est arquée médiocrement et terminée ;i sa base par un bourrelet oblique, étroit, le plus souvent lisse ou présentant une strie seulement. La base est échancrée, mais cette échancrure est médiocre. Elle est longue de 33 millim. et large de la. OUVE. (Oliva.) Coquille subcylindrique, enroulée, lisse; à spire courte, dont les sutures sont canaliculées. Ouverture longitudi- nale, échancrée à sa base. Columelle striée obliquement. Testa subcylindrica^ convohua, lœvis; spirâ brei^i;sutu- ris canaliculatis. Apertura longitudinalis ^ hasi emarginata. Columella oblique striata. Observations. — Les Olives sont des coquilles très lisses, bril- lantes, agrcvibloment variées dans leurs couleurs, et <]ui n'ont OLlVJi. 6oi jamais de (Irap marin. Elles sont distinguées des Cônes cylindra- cés , qu'on nomme vulgairement Rouleaux, par le canal qui sépare les tours de leur spire tt par les stries de leur columellc. On ne peut les confondre avec les Volute^ ni avec les Mitres, les coquilles de ces genres n'ayant les tours de leur spire séparés que par de simples sutures. D'ailleurs, dans toutes les Olives, le bord gauche ou colu- mellaire offre, à sou extrémité supérieure, une callosité en saillie qui concourt à la formation du canal de la spire, et qui carac- térise éminemment ce genre. Enfin, à la base de leur columelle, on aperçoit les vestiges de la callosité très oblique qui forme un des caractères des Ancillaires, et qui montre les rapports entre ces deux genres. Mais les Ancillaires n'ont point leurs sutures canaliculées, ni leur columelle striée. La coquille de l'Olive a l'ouverture longitudinale et étroite, comme celle du Cône et des autres coquilles de la famille des Enroulés. Le test s'enroule autour de l'axe longitudinal, lais- sant un vide à la place de cet axe, et le dernier tour recouvre tellement les autres, qu'il ne laisse à découvert que leur partie supérieure, et conséquemment qu'une spire fort courte. Or, cette ouverture, étant étroite et allongée, montre que la cavité spirale qui contient l'animal est comprimée dans sa largeur. Il paraît que, dans la formation de l'Olive, le test se compose de deux plans différens de matière testacée , presque comme dans les Porcelaines : car, en enlevant le plan extérieur, ou trouve, en général, un plan différemment coloré ; et, comme les Olives sont toujours lisses et privées de drap marin, il est pro- bable que, pendant la vie de l'animal, elles sont souvent enve- loppées ou recouvertes par le manteau. Mais on ne voit pas sur les Olives la ligne dorsale qui indique la jonction des lobes la- téraux de ce manteau, comme on l'observe dans beaucoup de Porcelaines. Linné n'a pas distingué les Olives de ses Voluta^ et même il les a réimies presque toutes comme constituant des variétés d'une seule espèce, à laquelle il a donné le nom de Volutu Oliva, Il est néanmoins certain que les Olives maintenant connues pré- sentent un assez grand nombre d'espèces très distinctes entre elles, indépendamment des variétés que chacune d'elles peut 6o2 HISTOIUE DES MOLLUSQUES. offrir; mais on no saurait disconvenir que, parmi la plupart de ces espèces , les variétés ne soient souvent nombreuses. Le genre des Olives est facile à reconnaître par les caractères que j'ai cités; mais il semble difficile à étudier dans ses es- pèces, parce que les différences de forme, quoique concou- rant avec les divers modes de coloration à les caractériser, sont souvent peu considérables ou tranchées. Et cependant ces es- pèces, leurs variétés même, sont constantes dans les lieux d'ha- bitation oii on les recueille, ce que le nombre des individus des unes et des autres que j'ai observés m'a forcé de reconnaître. Aussi chaque espèce de ce genre , y compris ses variétés , est tellement circonscrite par les caractères qui la déterminent, qu'en vain voudrait-on lui en associer aucune autre, on ne le pourrait pas, tant les caractères qui lui sont propres la sépa- rent de ses congénères. Ces coquillages, comme les Cônes et les Volutes, vivent dans les mers des pays chauds. Les animaux qui y donnent lieu sont des Trachélipodes qui ne respirent que l'eau, et qui probable- ment sont carnassiers. Ils ont la tète munie de deux tentacules longs et aigus; les yeux situés vers le milieu de ces tentacules; un tube au-dessus de la tête, apportant l'eau aux branchies. Point d'opercule. [Si l'on voulait tracer l'histoire du genre Olive, on aurait à mentionner un grand nombre d'auteurs qui ont représenté un nombre d'espèces plus ou moins considérable. Parmi ceux qui ont précpdé Linné, Gualtieri doit plus particulièrement attirer noire attention. Il faut se rappeler que dans cet ouvrage, Tour- nefort, notre célèbre botaniste, a établi la classification; aussi on doit être moins surpris d'y trouver un assez bon nombre de genres vraiment naturels. Celui des Olives est de ce nombre, et il serait irréprochable, si l'on n'y remarcjuait la seule espèce vi- vante de Tarière. En présence d'un genre aussi naturel, on doit reprocher à Linné de ne l'avoir point adopté, d'avoir confondu toutes les Olives parmi ses Volutes, et ce qui est pire encore, d'avoir rapporté toutes les espèces à une seule. A la même époque que Linné, Adanson avait séparé les Olives des Volutes, mais ayant négligé d'observer complètement l'animal, il les rap- porta à son genre Porcelaine , qui représente . comme nous le OLIVE. 6o3 savons déjà, le genre Margiuelle de Lamarck. Ainsi, pour Adanson, les Olives et les Margineiles appartenaient à un même genre, confusion qui n'aurait pas eu lieu de la part d'un aiisài excellent observateur, s'il avait comparé les animaux des deux genres. C'est Briiguière qui, dans l'Encyclopédie, détacha des Volutes de Linné le genre qui nous occupe, et lui imposa le nom qu'il porte encore aujourd'hui. Comme nous l'avons dit dans les généralités de la f,imille des Enroulés, ce genre a beaucoup plus de rapport avec les Ancillaires qu'avec les Porcelaines, pour la forme de la coquille, et surtout ]»ar les caractères des animaux- Or, nous le répétons, les Olives et les Ancillaires doivent se dé- tacher de la famille des Porcelaines pour former une petite fa- mille particulière. Il faut regarder comme non avenus le peu de détails que Lamarck donne sur l'animal des Olives. Ces détails empruntés à Adanson ont rapport aux Margineiles. L'animal des Olives n'a été réelleVnent connu que depuis la publication du Voyage de l' As- trolabe àe'MM.Quoj et Gaimard. Cet animal est un Gastéropode rampant sur un pied allongé, étroit, linguiforme, quelquefois un peu plus court que la coquille, et, dans quelques espèces, plus allongé qu'elle. Ce pied, très épais, se relève de chaque côté et vient s'appliquer sur la coquille, à-peu-près comme le fait le manteau des Porcelaines, mais plus exactement comme le fait celui des Ancillaires; il se prolonge en avant en une sorte de lobe triangulaire fendu dans le milieu et détaché du reste par un sillon abSez profond qui le circonscrit à la base ; déjà un sem- blable lobe existe dans les Ancillaires, mais il est plus grand que celui des Olives, il s'avance davantage sur l'extrémité anté- rieure de la coquille et il est dépourvu d'ailleurs des appendices pointus ouauriculiformes qui, dans lesOlives, le terminent surles côtés. Le pied, dans les Olives, couvre beaucoup moins la co- quille; il laisse la spire à découvert, et l'extiémité antérieure, plus dégagée, permet à la tête de se montrer. Cette tête est fort petite relie consiste presque entièrement en deux tentacules ré- unis à la ba-.e. Ces tentacules ressemblent un peu à ceux des Strombes, la base en est plus épaisse, cylindracée, tronquée au sommet et portant l'œil sur la troncature; le reste du tentacule est plus grêle, allongé, pointu au sommet, et part latéralement t)o4 HISTOIKE VUS MOLLUSQUES. de rextrémiU' aniérieure tie la b;ise. Cette base constitue à-peii- près le tiers de la loni;iicui- du tentacule. Au-dessous de la tète se montre ii;ie petite lente buccale. Le manteau olïre deux ca- ractères particuliers aux Olives; après s'èlre roulé eu un tuyau cvlindritjue pour porter l'eau aux branchies, il fournit dans l'é- chancrure même de la coquille une duplicature qui se porte au dehors sous la forme d'une languette triangulaire, libre et flot- tante, placée derrière le siphon. Les tours de la spire dans les Olives sont toujours séparés les uns des autres par un petit canal étroit et assez profond; ce canal est destiné à contenir un petit appendice flabelliforme postérieur du manteau: on ignore l'usage de cet appendice qui ne se trouve que dans le genre des Olives. M. Quoy auquel la science est redevable d'une anatomie de l'Olive, fait remarquer l'extrême étroitesse de l'œsophage de cet animal, et il se demande comment une nourriture un peu solide peut franchir un canal qui ne dépasse guère le volume d'un gros fd. Il faut se souvenir de la dilatabilité des divers or- ganes des Mollusques, et il est à présumer que dans celui-ci l'œsophage peut se dilater assez pour admettre des alimens suf- Bsans. Les Olives sont des animaux très carnassiers ; on les pêche facilement dans les lieux où elles habitent, en envoyant au fond de la mer une ligne à laquelle on a attaché des morceaux de chair crue; les Olives s'y attachent et ne quittent l'appât que près de la surface; avancés à la portée d'une poche en filet, on les y fait tomber. Les Olives habitent en grand nombre les plages sableuses et nn peu profondes des pays chauds ; elles s'enfoncent sous le sable comme font lesNatices, les iV,ncillaires et plusieurs autres Mollusques, qui probablement dévorent les Mollusques bivalves ou les animaux mous habitant 1er. mêmes régions. On compte aujourd'hui un grand nombre d'espèces d'Olives dans les collections, mais on manque encore d'une monographie bien faite de ce genre difficile. Si un certain nombre d'espèces est assez facile à reconnaître, il en est d'au- tres dont les nombreuses variétés semblent lier à un même type des espèces qui paraissent bien distinctes en l'absence de ces in- termédiaires. Les espèces fossiles sont peu nombreuses, et toutes, sans exception, sont distribuées dans les terrains tertiaires.] 6oc> ESPECES. I. Olive porphyre. Oliva porphjria. Lanik. O. lesta ma^nà , nlhido-carneà, rufo-maculatd, Uneis nijis angularibus ornatd ; spirâ basique l'ioloceo—tinctis. Voiuta porphyria.Wn, Syst. Nat. éd, 12. p. 1187. Syn. pi. excl. Gmel. p. 3438. n» 16. Gualt. Test, t. 24. fi[,'. P. D'Argenv. Conch. pi. i3. fig. K, Favaiine. Cunch. pi. 19. fig. K. Knorr. Délie, t. R. 4. f. 4. Ejtiscl, Vergn. i. t. i5 I". i. Martini. Couch.a, t, 44". f. 485. 486. et t. 47. f. 498. Encyclop. pi. 36 1. f. 4, a. b. OUva porphjria. Ami. du Mus. vol. 16. p. Sog. 11° i. * Foluta porphjria. Lin. Syst. uni. édit. 10. p. 72g. plitr. Sjnon. exclu. * Perry. Conch. pi. 41. f. 3. * Brookes. Inirod. of Conch. pi. 6. f. C8. * Roissy. Bnf. Moll. t. 5. p. 429. n" i. pi. "îô. f. 6. * Schiim. Nouv. Syst. p. a43. * Foluta porphjria. Born, Mu';. p. ara. * M Schroi. Einl. t. i, p. 201. n" 7. *■ Ici. Dillw. Cat. I. I. p. 5 10. n° 29. * Blainv. Maine, pi. 3o. f. 4. * Wood. Ind. Test. pi. 19. f. 29. * Sow. Geiu-ia of Slieils. t. i. ^ Desli.Eiicyrl. Méih. Viis. 1, r. p. fi'iH. n" S. * Kùster. Conch. Cab. p. 10. n° 3. pi. a. f. 5. pi. 6. f. t. 2. » Pieevc. Conch. Syst. I. 2. p. 243.pl. 273. f. i. Habile les mers de l'Aniéricpie méridionale, les côtes du Brésil. Mon cai)inet. C'est la plus belle et la [lUis grande des espèces de ce genre. El!e est cyluidracée, et se termine supérieurement par une spire courte et acuininée. Sur un fond couleur de chair, cette belle coquille offre qnamité de li<;nes d'un rouge brun, anguleuses ou deltoïdes, inégalcj entre elles, et des taches rousses ou marron, irrégulières, et dont plusieurs sont assez grandes. Vulg. VOlivc de Panama. Lon- gueur ; 3 pouces II lignes. J'en possède un individu (jui est ceint, vers le milieu, d'un cordon plissé et élevé. Est-ce une variété ou la 9uile d'une maladie de l'animal ? 6o6 niSTOIUE DES MOLLUSQUES. 2. Olive textlline. Oh'fa textilina. Lamk. O. testa albido-ctnerid , lineis pitnctatïs flcxuosis suhretîcitlntâ fasciis (itialms fiiscis cltaracterilnn inscfiijtis ; callo caiialis prominente . Lister. Coiicli. t. 725. f. 12. Peliv Gaz. t. 102. f. 19. Martini. Cuiicli. a. t. .jï. f. SSg. 56i. Eucjcl. pi. 362. f. 5. a. b. Oliva textilina, Anu. ibid. 11" 2. * Ktiorr. Vergn, t. 3. pi. 2. f. 4? «« ^«'"^ ■'' * Voluta oliva, "Var. a. Born. Mus. p. 21 3. * /df. Dilhv. Cat. t. i. p. 5ii. i\°Zi. Var. A. * KustiT. Concli. Cab. p. 1 1. n» 4. pi. 7. f. i. 2. * Quoy et Gain). Voy. de l'Aslr. Zool. t. 3. p. 14. n" 5. pi. 46. f. i. Habite l'Océan des Antilles. Mon cabinet. Grande et belle Olive d'un aspect grisâtre, moiré et comme satiné. Elle oflVe , sur un fond bianchâtre, quantité de linénles ponctuées , en zigzags, irrégulières, diversement serrées , et deux bandes transverses plus ou moins marquées, composées de petites lignes brunes, serrées en zigzags , et qui ressemblent à des caractères d'écriture. Longueur : 2 pouces 9 lignes. 3. Olive érylhrostome. Oliva erythrostoma. Lanik. (i) O. testa albidâ, Uncis luteo-fuscis flexuosis longiludiualilius pictà ; fasciis dunbus fusais subinterruptis ; ore croceo, Rumph. Mus. t. Sg. f. i. Gualt.TesI. t. 24. Kg. H. O. Regenf. Conoh. 1. t. 2. f i5. Martini. Conch. 2. t. 45. f. 476. 477. Oliva erythrostoma. Ann. ibid. n° 3. [éj T^ar. tesld intense ru(à Mon cab. Encyclop. pi. 36i. f. 3. a. b. * [c] Far. testa magnà ; ore. pallido, * Lister. Concb. pi. 727. t. 14. * Martini. Conch. t. 2. p. i.')2.pl. 48. f. Sig, (1) Martini confond plusieurs espèces avec celle-ci, et dans sa synonymie y rapporte le Fnluta Porphyria de Linné qu'il dé- crit un peu plus loin sous le nom de Castra Tiirici. Cette er- reur de la part de 31ar!ini se conçoit difficilement, car toitt le monde sait combien l'espèce linnéenne est facile à reconnaître^ soit par la description, soit par la synonymie. OLIVE. 607 * Knorr. Vei-gn. t, 3. pi. 2. f. 3. * Kammerer. Rudoîst. Cab. pi. 4. f. 3 ? * Schiitn. Nouv. Syst. p. 24't. * Voliita Ollva, Var. Boni. Mus. p. 212. * Foltita erythrostoma. Diillw. Cat. t. r. p. 5ir. * Voluta porphyria, Var. B. Schrot. Einl. t, i.p. 202. * Id. Yood. Iiid. Test. pi. 19. f. 3o. * Kiister. Concli. Cab. p. 6, n" i. pi. i. f. 5o8, * Qiioy et Gaini. Voy. de l'Astr. Zool. t. 3. p. 8. 11° i. pi. l^G. f, 7 à 19. * Menke. Moll. Noiiv, Holi. Spic. p. 29.1.° iSg. Habite... Mon cabinet. Grande et belle coquille, distinguée éminem- ment par la belle couleur d'un rouge orangé ou de safran qui s'offre à son ouverture, c'est-à-dire à l'inlérieur du bord droit. Au dehors, elle présente des lignes d'un brun viulâtre et jaune , disposées en zigzags irréguliers sur un fond blanchâlre. Deux zones rembrunies la traversent, et une troisième, mais imparfaile, se montre à son extrémité postérieure. Longueur : 2 pouces 7 lignes, Vulg. la Boitrlu- aurore, 4. Oiive pie. Oliva pica. Lamk. O. testa fuscd^ albo-maculatd : macidis phiribus subtrigonis ; ore can- dido. Oliva pica. Ann. ibid. p. 3 10. n" 4. Habile les mers de la Nouvelle-Ho'lande. Mou cabinet. Sur une cou- leur brune ou d'un fauve tiès rembruni, cette Olive offre des taclies d'un beau blanc, irréguliéres, et dont plusieurs sont trigones ou deltoïdes. Ces taches sont plus fréquentes et pins marquées sur ie-î jeunes individus que sur les vieux. L'ouverture est d'une granilc blancheur. Longueur: 3 pouces une ligne. 5. Olive tremuline. Olmi tremulina. Lanik. O. testa albidodutescente ; lineis %nolaceo-/i/sris longitiidinalibus /!<•• xuosîs remotiuscidis ; fasciis duabus fiiscis ; orc pallido. Lister. Conch. t. 727. f. 14. Oliva tremulina, Ann. ibid. n" 5. * Seba. Mu*, t. 3. pi. 53. f. a. b. c. e. Habite.. . Mon cabinet. Belle Olive, qui paraît avoir des rapporl.s a\.'(; VO, erythrostoma, mais qui s'en distingue constammrnt par ses ligms longiludinales plus séparées , jamais nuées de jaune, et par la couiciir pâle de son ouverlure. Longueur ; 2 ponces 10 lignes. 6. Olive anguieuse. Oliva angulata. Lamk. (i) (1) Nous avons déjà fait remarquer ailloms (juc; Dillwyn a K- 6o8 HISTOIRE ri;s Moi>i-u.sQnr.s. O. testa cylindraceo-venlilcosà ^ pondemscî, alliido-ciiii'rcà , fpacUcco- piinctatâ ■ itneis fiifc'is irregtttarihiis trr.nsversis ; Inbro crasso^ obso- lète angulato. Martini. Concli. 2. t. 47. f. 499. 5oo. Encyclop. pi. 363. f. 6. a. b. Oliva angulata. Ann. ibid.ii" 6. * Foltita iiicrassata. Dillw. Cat. t. i. p. 5i6. n» 35. * Id Wood. Ind. Test. pi. ly. f. 35. * Desli. Eiicycl. Méth. Vers. t. 3. p. 649. n° 9. * Kiisler, Cniich. Cal», pi. 2. f. i. a. * Davila. Cat. t. i. pi. i5. f. F. * Voliita oliva. Yar. fi. Giuel. p. 344o. * Schrot. Eiui. t. i. p. aSi. Foluta u° 17. Habite... Mon cabinet. Coquille épaisse , pesante, ventrue, presque ovale, et dont le dernier tour olfre untérieurenienl nu angle fort oblu.r. 5o2. Encydop. pi. 366. f. 3. a, b. O/iva maura. Aon. ibid. p. 3ii. u° 7. {b] Var. testa luteo-olivaced, lineis suhfuscis perpaucis cïnctâ. Mon cabinet. Chemn. Conch. 10, t. 147. f. 1382. Encycl. pi. 365. f. 2. et pi. 366. f. i. [c] Var. testa fulvo-castaned^ bifasciatd. Knorr. Vergn. 3. t. 17. f. 3. Regenf. Conch, i. t. i. f. 2. Martini. Conch. 2. t. 45. f. 474. [d] Var. testa /ulvo-virente^ undatïm ritsco-maculatd. Mon cab. Martini. Conch. 2. t. 47. f. 5o3. 5o4. Encycl. pi. 365. f. 3. * Voliita o/«'«. Var. A. Born. Mus. p. 21 5. * Volutn ul'u'a. Var. A. Schrot. Einl. t. ï. p. 2o3. * Mus. Gotlw. pi. 43. f. 49. 5o. * Vaienl. Aniboiua. pi. 8. f. 70. 71, * Voluta oUva. Heibst. Hist. Verm. pi. 46. f. 2. * Perry. C mch. pi. 41. f. i. * Biookes. Itiiroduc. of Conch. pi. 6. f. 69. * Croiiih. Lamk. Conch, pi. 20. f. i3. * Foluta oliva. Var. M. H. N. O. P. Q. Dillw. Cal, t. i. p. Sia. 5i 3. * [e] Var. iestd fulvd fusco longitudiiialiter strigatd, * Martini. Conch. t. 2. p. 167. pi. 47. f- 5o5. 5o6. * Seba. Mus. t. 3. pi. 53. fig. M. G. * Martini. Conch. t. 2. pi, 47. 1'. 5oi. 5o2. * Voîuta oliva. Far, x. Boni. Mus. p. ii5. * Pointa oliva. far, b. Schrol. Eiul. t. i, p. 204. * Folula oliva. Wood. Ind. Test. pi. 19. f. 3i. ' Oliva maura, Sow. Ciouch. Man. f. 457. * Desh. Encycl. Méih. Vers. t. 3. p. 649. n° 10. * Kùsler. Conch. Cab. p. 7. n° 2. pi. 1. f. 2, 3. 4, pi. 2. f. 3. /j. 6. 7.8. 9. pi. 5. f. 17. * Sow. Gênera of Shell<. f. 2. * Quoy el Gaim.Voy. de l'A^tr. t, 3. p. i3. n° 4. pi. 46. f. 20. ar. * Keeve. Conch. Sysl. t. 2. p. a 43. pi. 278. 1. 2. Habile l'Océan des Grandes-Indes, et la var. [b] sur les côtes de la Nouvelle-Hollande. Mou cabinet. Espèce remarcjuable par sa forme, et surtout par sa spire qui esl 1res courte, rétuse el niucronée. La coquille [a] est lonle noire h lV\lé:eiir. A'u':,'. !a "fforeiquc, l.oil- TOME X. 3^ 6^9 HISTOIRE DES MOLLUSQUES. gueur : 2 pouces 3 lignes. La var. [bj, ou la Datte cerclée, est d'un jaune olivâlre, avec deux ou plusieurs lignes brunes qui la ceignent. La var. [c], ou la Feuve étliloplcnne, qu'on nomme aussi le Manteau de deuil, est d'un fauve niarion, avec deux zones transverscs, formées par des taches noires angulaires tt carrées, lùifin, la var. [d], ou la Datte moirée, est d'un fauve verdàlre, et ondée ou moirée de taches rembrunies, dont les unes sont angulaires et les autres en zigzags. 8. Olive sépulturale. Oliça sepidtumlis [i]. Laink. O. testa c) lindraced, apice letusd, cinereo-Ttrescenlc; Jasciis duabus nigris i/iteriiiplis- ore candido. Guall. Tesl. t. 24. fig. E. Encycl, pi. 365. ï. i. OUva sepulturalis. Ann. ibid. n" 8. \b] Far. testa longitudinaUternigro-maculatd. Mon cabinet. * yoluta oliva. Far. K. Diliw. Cal. t. i. p. 5i3. Habile. . . l'Oiéan des Grandes-Indes .» Mon cabinel. Sa spire est extrê- mement courte, réluse. Longueur : 2 pouces 3 lignes. 9. Olive foudroyante. Oliva fulminans. Lamk. O. testa cylindiuced, apice retusd^ cinerco-viridesccnte; lincis fiiscis longitudinatibus flexuoso-angulalis; ore candido. Chemn. Conch. 10. t. 147. f. 1374. Encycl. pi. 364. f. 4. a. b. Oliva fulminans. Ann. ibid. p. 3i2. n° g. * Voluta oliva. Far. L. Dilhv. Cal. t. i. p. 5i3. * Martini. Conch. I. 2. p. i54. pi. Si. f. 563. * Seba. Mus. t. 3. pi. 53. f. «. * Valentyn. Anib.Verhaud. pi. 8. f. 70. Habile. . . Mon cabinet. Spire très réluse; c;iliosilé du sommet de la columelle un peu forle et saillante. Longueur : 2 3 lignes. 10. Olive irisante. Oliva irisans. Lanik. O, testa cylindricdj liiieis liUco-fuscis flciuosis in fundo alhido subreii- cuialdj bifasciatd; spirà acuminald; columeild basi subcarneâ. (i) Celte espèce, ainsi que la suivante : Oliva Jiilminans, pourront disparaître sans inconvénient de la nomenclature du genre Oliva; elles ont été établies sur des variétés de V Oliva maura. On voit dans une grande série ces variétés se rattacher au type de l'espèce par un grand nombre de nuances insensibles, la seule différence que Laniarck a aperçue se montre dans la co- loration qui, on le sait, est 1res variable dans ce genre. OLIVE. Gll Oliva Irisans. Aun. ibid. n° lo. * rolitta oliva. Var. B. Dillw. Cat. t. i. p. 5i2. Habile. . . Mon cabinet. Elle est élégamment ornée Je ligneseii zigzags, serrées, briiues el bordées d'un jaune orangé. Deux zones rembrunies et réticulées la traversent. Longueur : 22 lignes el demie. 11. Olive élégante. Olwa elegans. Lamk. O. testa cyUiidraccd, alhîJd; lineis flexuoso-angulat'is ^ interruptis , suh- punctatls, lutcis fuscis et, cafiilcsccntibus; spird vclusd, nntcronatd. Encycl. |,l. 367, f. 3, a. b. Oliva clfgans. Anij. ibid. n° 11. [h] T'ai: testd zoiiis duahm finis cinclâ. Mon cabinet. Lisler. Coiicb. l. 728. f. i5. Encjel. pi. 362, f, 3. a. b. * Voitita oliva. Var. C. Dillw. Cit. t. i. p. 5 11. * Quoy el Ctin.uVoy. de l'Aslr. Zool. I. 3. p. 10, u° 2. pi. ^,6. f. \. 2. i. 4. * Menke. Moll, P^'ouv.-Holl. Spec. p. 28. n" 140, Habite, . . Mon cabinet. Oiivia-luri' blunclie, teinte de couleur clecbair au bas de la colunielle. Longueur; 17 à i8 lignes; de la var, [b] : 2 pouces. Celle-ci vient des mers de Ce)lan, M. Mucleay. 12. Olive épiscopale. Oliva episcopalts. Lanik. O. testa cyUndraceâjCrassiuscii/d, ulùidd ^ punciis /utco-Juscis nehula" ta; oie violaceo. Lisler. Concb. t, 719. f. 3. Gualt. Test, t. 23. fit;. F. Oliva episcopalis. Ann. ibid. p. 3i3.u'' 12. * Foluta oliva. Far. D. Dillw. Cat, t. i. p. 5i2. * Desh. Encycl. mélh. Vers. t. 3. p. 649. n" 11. * Menke. Moll. Nouv.-Holl. Spec. p. 28, u° i4i. Habite. . . Mon cabinet. Coquille blanche, mouchetée de points bruns mêlés d'un peu de jauue ou d'orangé, el remarquable par le beau violet de l'intérieur de son bord droit. Sa spire est convexe, terminée en pointe. Longueur: 21 ligues et demie. i3. Olive veinulée. Olii^a venulata. L^mk. O. testd cyliudracco-ventricosd, ulbido-lutcsccnle; lineis/lctiiods angu- latis fusco-punctntis; spird acutà. Martini. Concb, 2. t. 46. f. 488. Encyclop. pi 36 1. f. 5. Oliva veuitlala. Ann. ibid. n" ij. * Volwa ispiiUda Var. 11. l'orn. Mus, p, 21^1, 39. 6l2 HISTOIRE DES MOLEtJSQCES. * Desh. Encjcl.Mélli. Vtis. I. ?.. p. r.5o. n" 12. * Kusler. Ci.ncl). Cal), pi. (5. i'. 5. Hal)i'e. . . Mou cabinet. Coquille ovale, pointue an sommet, et d'un aspect grisâtre. Elle offre , sur un fond d'un blanc jaunâtre, quantité de traits en zigzags, ponctués de brun, et des taches jaunâtres, Iriangulaires-aiguës, qui ne sont que les parties nues du fond. Lon- gueur : 22 lignes et demie. i4. Olive maculée. Olwa giittata. h^mk. O. testa cylindraceo-ventricosà ^ albidd^ maculis fusco ■'vlolaceis sparsis; svirà acutà; ore aurantio. Lister. Concb. t. 720. f. 5. Rumpb. Mus. I. Sg. f. 6. Petiv. Anib. t. 22. f. 5. Gualt. Test. t. 23. fig. L. Knorr. Vergn. 2, t. 10. f, 6, 7. Martini. Conch. 2. t. 46. f. 49t. 492. Encycl. pi. 368. f. 2. a. î). Ollva gutlata. Ann. ibid. \\° j4. [^] Var. testa macidh minimis fuscacis conferth suhiiehidald. Mon cabinet * Mus. Goltw. p!. 42 r. 4. 5. a. b? * Seba. Mu<. t. 3. pi. 53. f. ui. * T'ohUa hpidula. Var. E. Gmei. p. 3443. * Foluta aiicnta. Uilw.Cai. t. i, p. 5i4, n''32, * Id. Wool. liid. 'IV-.-t. pi. 19. f. 32. * Desl). Ency.l. niclh. A^ers. 1. 3. p. GJo. n" i3, * Kusler. Conch. Cab. p. 14. u° 7. |-1. C f. 12. i3. Habiie l'Océan des Graudes-Indcs, cl sa variité, les uicr.sdo lu Nouve'lc- Hollaiidc. Mon cabiuel. Celte Oise est cncor;- tiiiu (îvpéc.e bien tran- chée dans ses caiaclères, et qu'on ne saurait coufondii' avec aucuiie de celles déjà exposées. Sur un fond blanchâtre, elle oiTrc une nnilli- lude de taches ou guullelellcs d un biun ruugeàlre ou violet, il cpii sont inégales et éparses. Ces taches, d'un violet jdus l'ouc.é sur les bords supérieurs des tours, lont paiailie ces bords cunune crénelés. Lon- gueur: 22 lignes et demie. ib. Olive angulaire. Oliça leucophœa. Lamk. (i) O. lesld cylindracco-vcntricosdj alliidà • idiinio anfractu medio Irans- verslm angulato ; spird aculà • ore alliido. (i) Celle Oliva leucopliœa de Lam;irck n'est attire chose qu'une variété blanclie et an^tilense de l'Olim gultata. Si, cti OLIVE. 6l3 Lister. Conch. I. 717 f. i. Martini. Conch. 2. t. 5i. f. 564. Voluta annnlata. Gmel. p. 344 i. n" r8. Encyclop. pi. 363. f. 2. Oliva leucophœa. Ann. ibid. p. 3 14. n* i5. * Voluta annnlata. Dillw. Cat. t. i. p. 5i5. no 33. * Id. Wood. Ind. Test. pi. 19. f. 33. Habite... l'Océan Indien? Coilenl. àa Mus. Son angle transversal la rend très remarquable. i6. Olive réticulaire. Oliva reticularis. Lamk. O. testa cylindraceâ, albâ, subbifasciatd , Uneis fulvo-rufis siibpunctatis, flexuoso-angulatis reticulatâ; spirâ acutâ. Encyclop. pi. 36i. f. i. a. b. Oliva reticularis. Ann. ibid. n°. 16. * Kuster. Conch. Cab. p. r3. n» 6. pi. 6. f. 3, 4. Habite... Mon cabinet. Sur un fond blanc, elle offre quantité de lignes en zigzags, ronsses, subponctuées. Dans les espaces qu'embrassent deux bandes transverses, ces lignes, plus épaissies et plus colorées, imitent, en quelque sorte, des caractères d't'ciilure. Le bord supérieur du dernier tour est comme dentelé par des taches d'un brun violet, composéesde lignes repliées en faisceau. Longueur : 21 ligues et demie. 17. Olive flammulée. Oliva flammulata. Lamk. O. testa cylindraceâ , Uneis rufts et an^ulatis itndatd ; maculis albis, trigono-aciitis y transversis, inœquaUbiis ; spirâ acutâ. Martini. Conch. 2. t. 49- f. Saô. Encyclop. pi. 36;. f. 5. Oliva flammulata. Ann. ibid. n" 17. * Le Girol. Adanson. Voy. Sénég. p. 61. pi. 4- f. 6. * Voluta ispidida. Var. A. Born. Mus. n. ?i6. * Voluta oliva. Var. T. Dillw. Cat. t. r. p. 5t3, * Desh. Encycl. Meth. Vers. t. 3. p. 65i. n" 14. effet, on rassemble un grand nombre d'individus de ces deux espèces, on trouve des Guttata qui deviennent insensiblement anguleuses, et qui, perdant insensiblement leurs taches, devien- nent entièrement blanches. Dans cette variété blanche, il y a des individus anguleux, comme dans le Guttata; avec une trentaine d'individus bien choisis, on en a assez pour prouver que les deux espèces dont il est question n'en font réellement qu'une seule. Gl4 HISTOIRE DES MOLLUSQUES. * Mus. Gûtiv. pi. 42. f. 1). r. * KiHler. Coiich. Cah. [>. la. ii" 5. |)1. 4. f- 5. Habite .. Mon cabinel. Coquille cylimlrncce, peu ventrue, d'uu gris roussâlre, nuée de linéoles anguleuses d un roux brun , et ornée de flammulesou taches blanclies, trigones, aiguës el iuégales. Lougueur : i4 liï;nes et demie, 18. Olive granitelle. Oli'ua granitella. Lamk. O. testa cjlinf/raced,/ulfO-casCaned, maculis alhis trigonis nùnimis et creberiim'is pîctâ; spirdbrevissimâ, mticronatd; ore albo. Oliva granitella. Ann. ibid. n" r8. [^] Var. testa rufo-undulatâ ; maculis rarinsciilis. Mon cabinet. Habite... Mon cabinet. Belle coquille, fort remarquable par la multitude el la petitesse de ses taches blanches et trigones sur un loud roussâtre. Longueur : 2 pouces 5 lignes. 19. Olive aranéeuse, Oài^a araneosa. Lamk. O. testd cflindraccd, fuho-rufescente, obsolète undatâ ; lineolis fuscis aut nigris tenuissimis transversis ^ spird acutd; ore atbo. Martini. Conch. 2. t. 48. f. Sog. 610. Encyclop. pi. 363. f. i. a. b. Oiiva araneosa. Ann. ibid. p. 3r5. n° 19. Habite... l'Océan Austral.^ Mon cabinet. Espèce rare. Ses linéoles trans- verses sont d'une Gnesse extrême, et imitent en quelque sorte les fils d'une toile d'aTaignée, Spire un peu saillante et pointue. Longueur; 2 pouces. 20. Olive littérée. Oliva litterata. Lamk. O. testd cylindraced, elongatd, cinereo fulvoque undatâ ; fasciis duahits characteribus castaneo-fuscis inscriptis; spird erserto-acutd, Encyclop. pi. 36a. f. i , a. b. Oliva litterata, Ann. ibid. n° 10, * Mus. Goltw. pi. 42. f- 14. a- * Blainv. Malac. pi. 28 bis. f. 5. * Desh. Encycl. niéth. Vers. t. 3. p. 65 1. n" i5. Habite. .. l'Océan des Grandes-Indes .!> Mon cabinet. Belle et grande Olive, à spire élevée et pointue, reni.irquablepar ses deux zones transverses, lesquellts sont formées de lignes d'un brun marron, interrompues, qui imitent des caractères d'écriture, el qui tranchent sur un fond d'un cendré violâire, une de lignes fauves, j^âles el angulaires. De petites taches blauciies et trigones paraissent eà et là. Longueur : 2 pouces 8 lignes. OLIVE. 6l5 21. Olive écrite. Olwa scrîpta. Lamk. O. testa cflindraceâ, reticulo temù fidvo coloratâ ; fascits characterum fuscorum obsoletis ; spirâ brevi • ore cœrulescenle. Encycl. pi. 362. f. 4. a, b. OUva scrlpta. Ann. ibid. n° ar. [è] Vai: spirâ elatiore. Mon cabinet. * Desh. Encycl. méth. Vers. t. 3. p, 65i. n° i6. * Menk. Moll. Nouv. Holl. Spec. p. 28. n» i43. Habile... Mon cabinet. Celle-ci n'est point rare dans les collections, e cependant je n'en connais de figure que dans rEncyclopêdie. Elle est plus ou moins foncée en couleur, selon que le réseau fin et d'ua fauve brun qui la couvre est plus ou moins apparent. Ses deux zones transverses, composées de traits bruns, presque en forme de lettres, sont aussi plus ou moins exprimées, selon les individus. Longueur ; 21 ligues et demie; de sa var. : 2 pouces. 22. Olive tricolore. Olwa tricolor. Lamk. O. testa cjlindraceâj albo îuteo viiidique subtessellatïm macidatâj zonls duabus aut tribus viridibus cinctâ ; spirâ breviy variegatâ. Lister. Conch. t. 739. f. 26. Gualt. Test, t. 24. fig. I. L. N. Martini. Coucb. 2. t. 48. f. 5u. 5ii . a. Encyclop. pi. 365. f. 4. a. b. OUva tricolor. Ann. ibid. p. 3i6. n° 22. * Var. palUdior. Martin. Conch. t. 2. p. i54. pi. 45. f. 478, 479* * Voluta Oliva. Var. V. Born. Mus. p. 218. *Id. Var. E. Dillw. Cat. t. i. p. 5ia. * Voluta ventricosa. Var. C, Dillw. Cat. t. i. p. 5i5. * Martini, t. 2. pi. 45. f. 47S. 479- * Desh. Encycl. mélh. Vers. t. 3. p. 652. n° 17. Habite l'Océan des Grandes-Indes, les côtes de Java, de Timor, etc. Mon cabinet. Coquille très-commune dans les collections, et fort jolie par les couleurs dont elle est ornée. Sur un fond blanc, presque entière- ment caché par les autres couleurs, elle offre deux ou trois zones verdâtres, et dans leurs intervalles, quantité de petites taches nuées de verl et de jaune. Son ouverture est blanche ou d'un blanc bleuâtre; mais la base de sa columelle est teiute de couleur de chair. Longueur : 21 ligues. 23. Olive sanguinolente. Oliça sanguinolenta. Lamk. o. testa cylindraceâ y lincolis rufo-fuscis in fundo albo tenuissimè re- ticulatây zonis duabus fascis cinctâ ; columelld aurantio-rubrd. 6i6 HiSTOinE ors molluquks. Lister. Coiicli. t. 73t). f. 28. Seba. Mus. 3. l. 53. fi^'. H. I. O. Martini. Coiich. 2. t. 48. f. 5ia. 5i3et 65i (i). 0/iva sanguinolenta. Ann. ibid. 11° aS. [3] F'ar. Reticulo laxo. Mon cabinet. * Voluta Ollva. Var. p. Rorn. Mus. p. 2x3. * Voltita oliva, Var, 1. Dillw. Cat. t. i. p. 5i2. * Desh, Encycl. méth. Vers. t. 3. p, 652, n° 18. * Ollva zébra. Kiisler. Conch. Cab. p!. 5. f. 5. 6. * QiioyetGaim. Voy. de l'Astr. Zool. t. 3. p. ii.n" 3. pi. 46. f. 5. 6. Habite l'Océan des Grandes-Icdes, les côtes de Timor. Mon cabinet. Sa spire est très courte , et ?a columelle, d'un orangé fort rouge, paraît comme sanguinolente. Elle est encore assez commune. Longueur: environ 18 lignes; de sa \ar.: 20. 24. Olive mustéline. Olwa miistelina. Lamk. O. testa cylindrlcà, albido—grised ; li/icis rufo-fuscis flexuosis long'Uu~ dlnal'thus ; spird hrevi ; ore vlolaceo. Lister. Conch. t. 7 3i.f. 20. Martini. Conch, 2. t. 48. f. 5i5. 5i6. Oiiva mustelina, Ann. ibid. n° 24. * Seba Mus. t. 3. pi, 53. f. Ii. * Voltita oliva. "Var. G, Dillw. Cat. t. i p. .^12. Habite... l'Océan Américain.' Mon cabinet. Elle paraît avoir des rap- ports avec la variété de VO. glandiformis ,• mais son ouverture, d'un beau violet, et sa forme plus cylindrique, ainsi (|ue sa coloration, l'en distinguent. Longueur : lo lignes trois quarts. 25. Olive de deuil. Olwa lugubris. Lamk. O. testa cylindraceâ, alhidâ ; maculls fuscis cœruleo-nehulatis diversi— Jormilms; spird exsertiiisculà, actiminatd ; ore -violacée. Oiiva lugiihris. Ann. ibid. p. 317. n" 2$. '^ Menke. Moll, Nov. Holl. Spec. |/. 28. n° 144. Habite l'Océan des Grandes-Indes, Mon cabinet. Il me paraît que cette espèce n'a pas encore été figurée, et cependant elle est assez remar- quable, et n'est point rare dans les collections. Ses taches, disposées (i) Martini cite deux fois cette figure 56 1 pour deux de ses espèces, et à la même page de son ouvrage ; mais pour ce genre, cet auteur a été si mal guidé dans la distinction de ses espèces, il a laisse régner tant d'incertitudes, qu'il faut regarder cette partie de son travail comme non avenue. OUVE, 617 it's unes |iai' masses , les autres par traits en zigzaj^s , lui donnent un aspect rembruni. Columelle blanche; bord droit violet à l'intérieur. Longueur ; 20 lignes. 26. Olive funébrale. OUvaftmebralis. Lamk. O. testa cylindrace.â, flavidâ • macidis oUvaceo-fuscis ; spird brevi ; ore alhldo. Martini. Conch. 2. t. 45. f. 480. 48i. Oliva funebralis . Ann. ibid. n° 26. * Foluta oliva. Var. F. Diliw. Cat. t. I. p. 5 12. * Desch. Encycl. méth. Vers. t. 3. p. 653. n" 19. * Kiisler. Conch. Cab. pi. r. f. 9. 10. Habile l'Océan des Grandes-Indes. Mon cabinet. Elle a quelques rap- ports avec la précédente ; mais ses taches sont disposées sur un fond jaunâtre, sa spire est très courte, et son ouverture est blanchâtre, Longueur : près de i5 lignes. aj. Olive glandit'orme. Olwa glandiformis. Lamk. O. testa ovato-cylindraceâ , siipernè turgidulâ . mac/dis exigu'is fusco- rubiginosis subtessellatà; spird refusa, mucronatd; ore albo. Oliva glandiformis. Ann. ibid. n° 27. [i] Var. testa rubente^ lineis purpureis longitudinalibiis Jlexuosis or- natd. Mon cabinet. Adans. Seneg. pi. 4. f. 6. LeGirol. Habile... les mers de l'Amérique méridionale? Mon cabinet. Elle res- semble assez , par sa forme, à un gros gland, et elle est finement marquetée de rouge-brun ou de couleur de rouille sur un fond blan- châtre; quelquefois les mailles de son réseau forment des ondes en zigzags. Cette espèce est peu commune. Longueur : 21 lignes. Sa Var. vient des mers du Sénégal. Elle est moins ventrue, et un peu plus petite. aS. Olive du Pérou. Oliva periwiana. Lamk. (i) O. testa ovald, siibventricosd , albidd ; punctis fusco-riibris acervatïm undatis • spird brei'i , mucronatd • ore albo. Encyclop. pi. 367. f. 4. a. b. Oliva peruviana. Ann. ibid. n" 28. [^] Eadem intensiîis colorata. *■ Kammerer. Rudolst. Cab. pi. 4. f. 4. 5. (i) L'espèce suivante, Oliva senegalensis , n'est qu'une va- riété de celle-ci, à laquelle Lamarck a donné le nom d'un pays où elle ne se rencontre jamais. 6l8 HISTOIRE DES MOLLUSQUES. * Wooil. Itul. Test, siippl. pi. 4. f. 35. * D'Orb. Voy. MoU. p. 419. n° 3i6. * Desh. Encjcl. mélh. Vers. t. 3. p. 653. u° 20. Habite les côtes du Pérou. Domhey. Mon cabiuet. Cette Olive constitue une espèce bien distincte par sa forme et ses couleurs. Longueur : 19 lit;nes et demie. 29. Olive du Sénégal. Olwn senegalensis. Lamk. O. testa ovatâj anierihs iurgldulâ, albidd ; lirteis rubris longltud'inali- bus undallm fiexuosis f spirâ breviusculâ. D'Argenv. Conch. pi. i3. ûg. S. Favanue. Conch. pi. 19. fig. R. Encycl.pl. 364. f. 3. Oliva senegalensis. Ann. ibid. p. 3i8. n° 29. Habite les côles du Sénégal. Mon cabinet. Coquille ovale , bombée, à spire en cône court et pointu, et fort remarquable par sa colora- tion. Vulg. la Popeline. Longueur: 17 lignes trois quarts. 30. Olive fusiforme. Olii^a fusiformis. Lamk. O. testa ventricosâ , iitrinquè attenuatâ, albâ ; lineis fulvis undatim Jlexuosîs ; spirâ aciitâ. Seba. Mus. 3. t. 53. fig. R. An. Martini. Conch. 2. t. 5i. f. 562? Encycl. pi. 867. f. i. a. b. Oliva Jusiformis . Ann. ibid. n° 3o. Habile... Mon cabinet. Elle semble avoir des rapports avecl'O./jerM- viana; mais elle en est très distincte par sa spire éle\ée et pointue. Sur un fond d'un blanc de lait très brillant, elle est ornée de lignes rousses ondées ou en zigzags, qui lui donnent un aspect agréable. Longueur : 21 lignes et demie. 3i. Olive ondée. Oliva undata. Lamk. (i) O. testa ovatd , ventricosâ , albido-cinered , lineis fuscis fiexuosisque undata ; spirâ brevissimâ ; colttmellâ callis compressis tuberculald. Lister. Conch. t. 740» f- 29. Martini. Conch. 2. l. 47. f. 5o7. 5o8. Chemn. Conch. 10. t. 147. f. i373. Encycl, pi. 364. f. 7. a. b. Olii'a undata, Ann. ibid. n° 3r. (i) Martini fait un singulier mélange de cette espèce avec deux autres qui en sont très distinctes : l'une très voisine de V Oliva irisans de Lamarck, et l'autre est le Fusiformis. OLIVE. 619 * Mus. Gottw. pi. ',i. f. II, 12. * Valentyîi. Anib. Yerhaiid, pi. 8. f. 71. * Blainv. Malac, pi. 28. bis. f. 4. * Kiister. Conch. Cab. pi. 5. f. 7. 8. 12. * Voluta ventricosa. Pars. Dillw. Cat. t. i, p. 5j5. n'^ 34. * Id. WooJ. Ind. Tesl. pi. ry. f. 34. Hbile les mers deCejlan. M. Macleay. Mon cabinet. Espèce constam- ment distincte et bien caractérisée par sa forme, ainsi que par les callosités de sa coiumelie. Elle est ovale, ventrue, à spire très courte, et offre, sur un fond blanchâtre, des lignes brunes, longitudinales, en zigzags irréguliers, et quelquefois de larges taches d'un brun rous- sâlre. Longueur : 20 lignes trois quarts. 32. Olive enflée. Olwa inflata. Lamk. O. testa ouata, venlrîcosâ, albido-lutescente , fusco-pimctatâ; spirâ bievi^ mucronatd; columellà callis tuberculatâ. Encyclop. pi. 364. f. 5. a. b. Oliva inflata. Ann. ibid. p. Sig. n° Sa. * Mus. Gottw. pi. 43. f. 45. a. b. f. 35. Habite... Mon cabinet. Elle ressemble assez à la précédente par les cal- losités de sa coiumelie, et même par sa forme ovale, un peu ventrue ; mais elle est colorée dilféremment, et sa spire, quoique très courte, est plus éminemment mucronée. Longueur: 18 lignes. 33. Olive à deux bandes. Oliva bicîncta. Lamk. O. testa ovatd, a>entricosd, albd, punctîs patlidè cœmleis adspersd; fasciis duabus transversis fulvo.fuscis ; spird brevi, mucronatd ^ co- lumellà tuberculatd. Encyclop. pi. 364. f, i. a. b. Oliva bicingulata. Ann. ibid. n° 33. * Kammerer. Rudolst. Cab. pi. 3. f. 7, 8; * Mus. Gotlw. pi. 43. f. 29. 6. 32. 37. b. c. d. 426. * AIdrov. de. Testac. p. 558. f. 5. 6. ? * Lister. Concb. pi. 735. f. 25. * Klein. Tenlam. Ostrac. pi. 5. f. 91. a. b. * Voluta ventricosa. Var. B. Dillw. Cat. t. i. p. 5i5. * Meuke. Moll. Nov. Holl. Spec. p. a8. u° 45. Habile,.. Mou cabinet. Elle est bien distincte des deux précédentes et cependant elle leur ressemble par sa forme générale, par sa spire courte et mucronée, et par les tubercules comprimés de sa coiumelie. Elle est parsemée de points ou de gouttelettes d'un gris bleuâtre, et offre deux bandes transveises, brunes ou couleur de rouille, qui sont quelquefois interrompues. Longueur: i4 lignes et demie. 620 HISTOIRE DKS MOLLUSQUES. 34. Olive harpulaire. Oliva Imrpularia, Lamk. O. Itslâ cyllndraced ^ fiilvâ atit spadictà, hizonntà ; macuUs albis trigo- nis exigu'is; costellh longitudinalibus obsolatissimis ; spirà exscrto- acutd ; ore albldo. Chemn. Concli. 10. t. 147. f. 1376. 1377. Oliva harpulav'ia. Ami. ibid, n^ 34. * Kùsler. Conch. Cab. pi. 5. f. 9. 10. f Habite.,. Mon cabinet. Elle est d'un roux brun ou d'un brun rou- geâtre, marquée de très petites taches blanches et trigones, et offre deux zones transversales. Ses petites côtes ne sont que des espèces de stries longitudinales peu sensibles au toucher, et cependant percepti- bles. Longueur : environ 22 lignes. 35. Olive hépatique. Oliva hepatica, Lamk. O. tesld cyUndraced , elongatd , castaneo-fuscesceiitc , obscure zonatâ- spirâ convexo-acutd, variegatà; ore albo. Oliva hepatica. Ann. ibid. p. 320. n° 35. Habite... Mon cabinet. Celle-ci est allongée, cylindracée, d'un marron brunâtre, presque sans aucune tache. Spire médiocre, pointue, pa- nachée de blanc et de brun. Columelle striée transversalement dans toute sa longueur, et d'un beau blanc ainsi que le bord droit. Lon- gueur: 23 lignes et demie. 36. Olive rôtie. Oliua ustulata. Lamk. O. testa cyUndraced , fulvo-fuscd , Uneis albidis cinctâ ; spirâ exserto- aciitd • ore a/bido. Oliva ustulata. Ann. ibid. u° 36. Habite... Mon cabinet. Cette coquille nous paraît inédite, et néanmoins elle est réellement distincte par ses lignes blanchâtres transverses, sur un fond très rembruni. Spire un peu élevée et pointue. Lon- gueur : 17 lignes et demie. 37. Olive aveline. Oliça avellana. Lamk. O. testa cylindrlcâ, fulvo rubente^ undis minimis vix perspiculs reticu- latâ ; spirâ retusâ ; ore albo. Oliva avellana, Ann. ibid. n" 37. Habite... Mon cabinet. Ses ondes menues et en zigzags, et sa spire ré- fuse , la rendent très remarquable. Longueur : 16 lignes un quart. 38. Olive marquetée. Oliva tessellata, Lamk. O. testa cyUndraced, luteâ; guttulis violaceo-fuscis sparsis; spirâ oreviy callosd ; ore violaceo. Lister. Conch. t. 721. f. 6. Gualt.Test. t. a3. %. T. OLIVE, 621 Marliiii. CoDch. a. t. 46. f. 493. 49/,. Encyclop. j)!. 368. f. i. a. b. Oliva tessellata. Ann. ibicl. u" 38. * Cylindrus tigrinus. Meusch. Mus. Gevers. p. 370. 11° 1 120. * Voluta ispidula. Var. Gmel. p. 3443» * Foluta ùgrïna. Schrol. Einl. 1. i. p. 247. Volula. n°4. * Desh. Eiicycl. méth. Vers. t. 3. p. 654. n° ai. * Mus. Gottw. pi. 42. f. 5. f. i5. h. Volula oliva. Var. 1 , Born. Mus. p. 21 5. * Kùster. Conch. Cab. pi. 3. n° 8. pi. 6. f. 78. Habite... Mon cabinet. Petite Olive fort jolie, et très distincte de \0, gtitlata, quoique tachetée de la même manière. Sa spire est calleuse, en sorte que son canal n'est conservé que sur le bord du dernier tour- Longueur : 1 1 ligues et demie. 39. Olive carnëole. Oliva carneola. Lamk. O. testa cylindraced^ luteo-aurantiâ, subfasciatd • spirâ oblusd, semi- callosd ; oie alho, Martini. Conch. 2. t. 46. f. 495. Voluta cariieolus. Gmel. p. 3443. n° 24. EucjcI. pi. 365. f, 5. a. b. Oliva carneola. Ann. ibid. p. 32 1. n° 39. * Seba. Mus, t. 3, pi. 53, f, k. * Volula oliva. Var. N. Born. Mus. p, 214, * Voluta carneola, Dillw. Cat. I. i. p. 020. n° 43. * Id. Wood. Ind. Test. pi. 19. f. 43. * Desh. Ency. mélh. Vers, t. 3. p. 6.54. n° 22, * Kiister. Conrh. Cab. p, 16. n" 9. pi. 6, f. 10. ir. Habile.,. Mon cabinet. Coquille ovaie-cylindracée, obtuse au som- nift, d'un jauiie orangé, souvent lâchée de violet près de la spire. Elle olfre tantôt une large zone blanche qui l'entoure, tantôt deu\ l'ascius blanches et étroites, et tantôt une couleur non interrompue par aucune bande. Longueur: 10 lignes. 40. Olive ispidule. Oliva ispidida. Lin. O. testa f.jlindraced, angusld, colore varid ; spird p rominuld, aculd { ore fuscato. Voluta ispidula. Lin. Syst. Nat, éd. 12. p. 1188. Gmel. p. 3442, n" 23. Oliva ispidula, Ann. ibid. n° 4o. [a] Var, testa albd, maculis parvis violaceo-fuscis insignild ; zona cœruleo-violaced infràspiram. Mon cabinet, Seba, Mus. 3. t. 53, fig, X. ^22 HISTOIRE DES MOLLUSQUES, Knorr. Vergii. 3. t. 19. f. 3. Marliui. Concb. 1. t. iç). f. 524. SaS. Ericyclop. pi. 360. t. 6. a. h. [b'] Var. testa alla; zonU duabus vel tribus cœruleo-fuscis. Mon ca- binet. Bonanni. Recr. 3. f. 369. Rumph. Mus. I. 39. f. 7, Petiv. Gaz. t. 59. f. 8.et Amb. t. 22. f. 7. Martini, Concb. 2. t, 49. f. 53o. [c] Far. testa fulvo'lutescente, violaceo-gtittatà. Mon cabinet, Martini. Concli. 2, t. 49, f. 322. 523. et 527-529, [t/] Var, testa fulvo-cmrulescente ntbulatd ; inacuUs violaceo-fuscis. Mon cabinet. * Mus. Gotlw, pi. 42. f. 21. 22. 23. 24. * Voluta ispidula. Lin. Syst. nat. éd. 10, p. 73o. * Id. Lin. Mus. Ulr, p, 594. * Martini. Conch. t, 2. pi. 49- f- 53o. 53i. el 534 à 538. * Voluta ispidula. Born. Mus. p. 216. exclus, plur. a'uriet, * Id. Schrot. Einl. l. i. p. 267. n" 9. * Volataoliva. Var. S. Diilw. Cat. t. i. p. 5i3. * Voluta isindula. Dillw. Cat. I. i. p. 517. n" 38. variet. exclus. * Id. Wood. Ind. Test. pi. 19. f. 38. * Desh. Eucy. niélb. Vers, t, 3. p. 655. u" 23. * Kiister. Couch. Cal), pi. 4. t. 1 à 4 et 6 à 10. pi. 6. f. i3. 14. Habite l'Océan-Iudien. Mon cabinet. Celle Olive offre beauroiip de va- riétés dans ses couleurs ; mais tontes ces variétés appai tiennent à une espèce caractérisée par une fi)rn»e cylindiacée, une spire un peu élevée et pointue, et la couleur rembrunie, eiiluniée ou violàlre de l'ouverture. Longueur des plus grandes: 17 lignes. 4i. Olive oriole. Oliva oriola. I.amk. O. testa cyllndraced , angustà ^ castaned; spird hrcvi, acutd; ore albo. Martini. Concb. 2. t. 49. (.537. 538. Encycl. pi. 366. f. 3. a. b. Oliva oriola. Aun. ibid. 11041. \b\ Var. testd luted. Mon cabinet. Martini. Concb. 2. t. 49. f. 534-536. Encyclop. pi. 367. f. 2. a, b. * Voluta oliva. Var. V. DiUvv. Cat. t. x, p. 5i3. * Desh. Eiicy. mélh. Ver., t. 3. p. 655. n" y.4. * Kiister. Conch. Cab. pi. 4. f. i5, 18. 19. Habile... l'Océan Indien!' Mou caiiinet. QnchpuM'upporl que celle OLIVE. 623 Olive ait avec la précédente, elle s'en distingue toujours aisément par sa spire plus courte, et par sou ouverture blanche, rarement pâle ou altérée. Longueur : i3 lignes et demie. 42. Olive blanche. Olwa candi da. Lamk. O. testa ovato-cylindraceâj albd; immaculald ; spird subacutd ; pîicis columellœ remociusculis. Encyclop. pi. 368. f. 4. a. b. Oliva candida. Ann. ibid. p. 322. u" 42. [^] Var. testa pallidè citrind. Mon cabinet. * Kiister. Couch. Cab. pi. 6. f. 9. Habile. . . Mon cabinet. La forme de celle-ci présente un léger renfle- ment qui n'a point lieu dans les deux précédentes; et quant à sa coloration, elle est toute blanche, immaculée, sans être néanmoins fossile. Longueur : i5 lignes trois quarts. 43. Olive vol u telle. Olwa volutella. Lamk. O. tesld ovato-conicd, suhcœrided^ ad spîram basimque hUeo-fuscatd ; spird validé productd^ acutd. Oliva volutella. Ann. ibid. n° 43. * Swain. Zool. UI. 2" série, t. 2. pi. 40. p. i. * Gray dans Btecb. Voy. Zool. p. i3i. * Ollva cœrulea. Wood. Ind. Test. Suppl. pi. i. f. 36, Habite les côtes du Mexique. MM. de Humboldt et Bonpland, Mon cabinet. L'élévation de sa spire , dont les tours sont aplatis, donne à cette Olive une forme toul-à-fait particulière. L'ouverture est d'un roux brun, et occupe à peine les deux tiers de la longueur de la coquille. Celle-ci est bleuâtre; mais sa base et sa spire sont d'un jaune brun. Longueur: 14 lignes. 44. Olive tigrine. Ollva tlgrlna. Larnk. O. testa cjUndraeeo-ventricosd ^ albidâ ; pitnctis livîdis Uneisque fiisci Jlextioso-angulatis ; spird brevi. An Gualt. Tesl. t. 23. fig. PP.? Martiiii. Couch. 2. t. 45. f. 47^. Oliva tigrlna. Ann. ibiJ. n° 44. * Wood. Ind. lest. pi. 19. f. 42. Habite... Mon cabinet. Coquille cyliudracée, ventrue, à spire très courte, mucronée, et à bords des sutures non flambés. Ses points snut d'un cendré livide, et disposes eu lignes fléchies. Ouverture blanche. Longueur: 21 li.;iies. 45. Olive du Brésil. Ollva bras l lie nsls. Gheinn. o. testa turbinatd; strigis longitudinallhiis redis aliernalhn albidis et 6^4 HISTOIRE DES MOr.LUSQUES. pallldè fdlvis ; Uncolis fincls caplllariliiis transvenls ; splrd lalà, de- pressd ; columelld SKpemè callosâ. Chemn. Concb. lo. l. 147. f. 1367. i36S. Oliva brasiliana. Ann. ibid. n° 45. : * Kammerer. Rudolsl. Cab. pi. 4. f. i. 2. * Schumm. Nouv. Syst. p. 144. * Desh. Eiicycl. mélh. Vers. t. 3. p. 657. n** 28, * Swaiii. ZooU. ill. i'"*' sér. 1, 1, pi. 42.; * D'Orbig. Voy. moll. p. 420. n" 827. * Kùster. IJonch. Cab. pi. 5. f. j. 2. ■ Voluta piiii^ws. Dillw. Cat. I. i. p. 5 16. 11° 36. * IJ. Wood. Iiul. Test. pi. 19. 1". 36. Habite les cotes du Brésil. Mon cabinet. Coquille très singulière par sa forme, ayant presque l'aspect d'un cône, et à spire large, coiirle, aplatie, mucronée au centre, et dont le canal ne se continue pas jus- qu'au sommet. Columelle blanche, très calleuse supérieurenieiil. Lon- gueur : environ 22 lignes. /^6. Olive utricule. Olwa utriculus. Lamk. (1) O, testa ovatd^ anternts x'entricosd , cinereo-cœrulescente ; basi zona obliqua, luled, fusco—flammulatd • spird conoided, acutd ,• columelld callosd, albd. Lister. Conch. t. 723. f. 10. et pi. 730. f. 19. Petiv. Gaz. t. 19. t. 9. D'Argenv. Concb. pi. i3. fig. M. Favanne. Conch. pi. 19. fig- E. 3. Knorr. Vergn. 2. t. 12. f. 4. 5. Martini. Conch. 2. p. 180. pi. 49, f. SSg. Ô40. t. 5o. f, 54r. 5.|a, et t. 5r. f. 565. 566. Voluta utriadus . Gn»i-i. p. 3441. 11° 19, Var.jdeiis. exclus, Encyclup. pi. 565. f. 6. ;i.b. <•. (i) Le Voluta utriculus de Gmelin est un assemblage inco hérent de cinq à six espèces qui n'ont j)resque point de rapport entre elles. Parmi ces espèces se trouve le T^ohda glhbosa de Born. Born a très bien caractérisé cette espèce, et lui a donné une synonyiTiie irréprochable qui correspond à celle de X Utri- culus réformé ] Far. testd infrà spircm tur^iditld. Mon cabinet. * roliita ispidula. Var. C. Dillw. Cat. t. i. p. 5r8. *Kuster. Conrh. Cab. pi. ?>. f. 14. Habile... Mon cabinet. Coquille jaunâtie, marquetée ou ondée par des lâches livides ou d'un brun pâle, et ayant à sa base une large zone, oblique, et d'un jaune un peu intense. Longueur : r; lignes et demie. 5i. Olive testacee. Olwa testacea. Lamk. o. testa cyHndraceo-i'entricosd,doiso testacea ^ spird basique fuscatis ; oie sulwiolaceo , in fente pattdo. OUva testacea. Ann. ibid. n" 5i. Habite la mer du Sud, sur les côtes du Mexique. MM. de Humboldl et Bonpland. Mon cabinet. Espèce 1res distincte de toutes celles de son genre, ayant la spire courte, très bruue, ainsi (|ue la base du dernier tour , et le dos couleur de bois ou de lerre cuile. Sou ouveiiiire, par un écartement du boid droit, est graduellement dilatée vers sa base. Columelle calleuse supérieurement. Longueur : environ 3 pouces. 52. Olive hiatule. Olwa hiatula Lamk. (i) O. testd ventricosoconicd, albidd vel cinereo-cœriilescente,venis flexuo- sisfuscis undntd ; spird promincnte^ acutd ; ore infernè patulo. ^nGualt. Test. t. 23. fig. SS.? Encyclop. pi. 368. f. 5. a. b. Olivahiatula. Ann. ibid. p. 325. u° Sa. [l)\ Var. testd minore, maculis partis pallidè fascis notatd. Mon cabinet. Lister. Conch. t. 729, f, 17. Adans. Seneg. pi. 4.f. 7. l'Agaron. Martini. Conch. 2. t. 5o. f. 55S. (i) Cette espèce a son analogue fossile aux enviions de Bordeaux et de Dax. Lamarck l'a inscrite sous le nom A'Olivi plicaria. Il sera donc convenable de joindre ces deux espèces qui n'en font réellement qu'iuie seule. 40. 628 HISTOIRE DES MOLLUSQUES. Voluta liiatula. GniH, p. 344a. u" 20. * Ancilla mactilaïa. Scliumm. Nouv. Syst. p. 244. * Foluta liiatida. Dillw. Cal, I. i. p. 5i8. 11° 39. * Id. Wood. Iiid. Test. pi. 19. f. 39. * Desh. Eucyclop. niélli. Vers. t. 3. p. 656. n° i5. * Hiatula Lamarkii. Swain. Zool. ill. 2* série, t. 2. pi. 76. f. a. *Kùster. Conch. Cab. pi. 3. f. i5. Habile l'Océan Américain austral et les côtes du Sénégal. Mon cabinet. Elle a beaucoup de rapports avec la précédente par la forme de son ouverture; mais sa spire plus élevée, et sa coloralion bien différente, l'en distinguent. La partie inférieure de sa columelle est plissée très obliquement, et le pli le plus bas est plus gros que les autres. Ces plis sont très blancs, taudis que dans la var. [b] ils sont d'un brun marron. Longueur de l'espèce principale : 22 ligues. 53. Olive obtusalre. OUya obtusaria. Lamk. O. testa majusculd, cylindraced, patlidè carned^ maculis m/o-castaneis irregularibus crebris itndatd, sub-bifasciatà ; sptrd brevi, obliisd^lon~ gitudinaliter fusco-lineatd • oie albido. Habite... Mon cabinet. Grande et belle Olive, remarquable par sa spire courte, obtuse et rayée de brun. Columelle striée inférieurement, non calleuse. Longueur : 2 poures ri lignes. 54- Olive de Coylan. Oliva zeilanica. Lamk. O. lesld cytlndraced^ aurantio-luted ; lineis lon^itudinaiibiis creberrimis iindatîm Jlej uosis fasco-cœruiesceiilihus ; sfurd exserto-ticuld, fiisco- subliiieald . Habile les mers d'.; Ceyiaii. M. Macleay, Mou cabinet. Espèce fort jolie par sa coloration, offrant, sur un fond d'un jaune presfiue orangé, quantité de lignes longitudinales serrées, ondées, légèrement fléchies, un peu eu réseau ei d'un brun nué de bleu. Ouverture blanche. Lon- gueur ; 2 pouces 7 lignes. 55. Olive nébuleuse. Olwa nebulosa. h^^mk. O. testa ovato- cylindraced ^ ciiiereo luleo cœrideoqite nebulosd ; basi zond luteo-fulvà, fusco-Jlammidatd ; spird exsertiusculd, acutd ; au- fractibus convexis , margine sitperiore fusco-punctatis ; columelld callosd. Martini. Conh. 2. t. 49. f. 539. 540. • Kiisler. Conch. Cab. pi. 4. f- n. 12. Habite les côtes de Ceyian. M. Macleay. Mon cabinet. Plus petite et moins jolie que celle qui précède, cette espèce nous paraît néanmoins distincte de toutes les Olives que nous connaissons. Longueur : i5 li- gnes trois quarts. OLIVIÎ. 629 02. Olive fëverolle. OlwaJahagina.L-Amk. O. testa brevij ovatd, albo fuscoque vel fidvo-varie^atd ; spird hrevi, acutd. Martini. Conch. 2. I. 49. f. 532. 533. Encycl. pi. 363. f. 5. a. b. OUva fabagina. Ann. ibid. 11° 53. * Foluta ventricosa. Yar, D. Dillw, Cat. t. i, p. 5i5. * Kùsler. Conch. Cab. pi. 4. f. t3. 14. Habite... Il n'y a point de doute qne cette Olive ne soit nne espèce très distinguée de celles que l'on connaît, tant sa forme est particulière. Elle est singulièrement courte, relativement à sa largeur. Je ne pos- sède point cette espèce. 57. Olive conoïdale. Olwa conoidalis Lamk. (i) O. testa ovatc-conicâ, cinereo-lutescente aut virescente, venosd ; an— franctuum margine superiore maculato- spirce canali angustissimo. Lister. Conch. t. 725. f. i3. Petiv. Gaz. t. i5a. f. 6. Martini. Conch. 2. t. 5o. f. 556. Voluta jaspidea. Grael. p. 3442. n° ai. OUva conoidalis. Ann. ibid. n° 54. [3] Far. testa punctiferd . Lister. Conch. t. 726. f. i3. a. [c] Var. testa graciliore, achatind. Mou cabinet. * Schrot. Einl. t. i. p. 254. foluta. n" 26. * Foluta jaspidea. Dillw. Cal. t. 1. p. 519. n° 41. * Id. Wood. Ind. Test. pi. 19. f. 4i- ' Desh. Encycl. méth. Vers. t. 3. p. 656. 11° 26. (i)Je ne cesserai de le répéter, si l'on veut avoir une nomen- clature en histoire naturelle, il ne faut, sous aucun prétexte tolé- rer les changemens dans les noms spécifiques. La loide l'antério- rité doit être inflexible: si elle cessait de l'être, la confusion s'accroîtrait sans cesse , et deviendrait un obstacle puissant aux progrès de la science. Malheureusement Lamarck n'a pas assez senti la nécessité de la sévérité qui doit régner dans la nomenclature, et il s'est trop souvent permis de changer les noms donné.s par ses devanciers. Aujourd'hui il faut restituer à toutes les espèces leur premier nom : celle-ci deviendra donc VOliva jaspidea. 630 HISTOinE DES MOLLUSQUES. * Kùsler. Concb. Cab. pi. 3. f. iH. |laljile l'Océan dis Antilles. Mou ciibinet. Ttlite Olive ovale-conique, à spire élevée et poinlue, et qui a l'aspect d'un Buccin, hlle varie à tond blancliàire, janiiâtie, ou coulcuf de cliair, obscurément niou- cbelé on veiné. Le bord supérieur des tours offre une zone panachée et ta(h«lée de blanc et de rouge brun. La bande oblique de la base •nésenie une zone plus large, et diversement panacliée. Longueur : 8 lignes. La var. [c] est plus petite, et habite les mers du Sénégal. 58. Olive ondatelle. Oli(^a undatella. Lamk. O. testa ovato-con'tcdjfuscescente; anjractuum margine superiorc fascid luted angusld, transversim fiisco-lineatd ; zona bascos laid luted , li- neis /iiscis pictd ', ore fusco. Oliva undatella. Ann. ibid. p. 326. n° 55, * Gray. dansBeech. Voy. Zool. p. i3i. pi. 36. f. aS. 27.26. Habite l'Océan Pacifique, sur les côtes d'Acapulco. MM. de Humboldt et Bonpland. Mon cabinet. Celle-ci, voisine de la précédente, eu dif- fère par sa spire moins élevée, par sa columelle striée différemment, et par ses caractères dé coloratjon. Longueur : 6 lignes. 59. Olive ivoire. Oliva eburnea Lamk. (i) o. testd cylindraceo-conicâ , all>d,fasciis duabus purpureis înterrupû^ distantibus cinctd; spird prominente. Martirii. Conch. 2. t. 5o. f. 557. Oliva eburnea. Ann. ibid. u° 56. [^] Var. penitîis alba. Mou cabinet. Martini. Conch. 2. t. 5o. f. 558. Voluta nivea. Gmel. p. 3442. n" 22. * Voluta nivea. Dillw. Cat. t. i. p. 5 19. n» 40. ^ Id. Wood. Ind. Test. pi. 19. f. 40. * Desh. Encycl, méth. t, 3. p. 647. n° 4- * kùsler. Conch. Cab. pi. 3 f . 17. 18. Habite la mer d'Espagne, selon Gmelin. Mon cabinet. Quoique très voisine de l'O. conoidalis , celte espèce en est bien disliucle par sa spire plusallongée, de manièreque l'ouverture n'a que la moiliéde la longueur de la coquille. Elle est blanche, avec deux zones écartées, tachetées de pourpre. Quelquefois on aperçoit des ondes purpurines entre les deu$ zones. Longueur : 3 ligues un quart. (i) Voici encore une esjjèce à iac|uelle on deyra rendre §pp ))it;mit'r nom, donne par Gmelin, comme Laiyarpk le constate lui-même dans sa svnonvmic. OLIVB. 63l 60. Olive naine. Oliua natia. Lamk. O. testa exigtiâ, ovatâ, cinereo-lividâ , l'tneis fusc'is mit purpureis iin- datd; spiid gihbosulâ, prominente ; coUimellâ callosd. J.ister, Conch. t, 733. f. 22. Martini. Conch. 2. t. 5o. f. 543. 544. Encyclop, pi. 363. f. 3, a. b. OUvanana. Ann. ibid, n° 5?. [^] Var. testa minore; spirâ vix gibbosuld. Mon cabinet (t). Martini. Conch- 2. t, 5o. f. 545—54?. ^ f'olutaispidula. \ar. Ç. Boru. Mus. p. 217. * Desh. Encycl. met. Vers. t. 3. p. 647. n° 5. * Gray. dans Beech. Yoy. p. i3i. * Kiisler. Conch. Cab. pi. 3. f. 3. 4. * Voluta micans. Dillw. Cat. t. i. p. 52 1. n». 44, * Schrot. Einl. t. i. p. 253. Voluta. n° 21. * Foîuta nitidula. Dillw. Cat. t. i. p. 52i. n** 45. * Schrot. Einl. t. i. p. 253. Voluta. n° 4. * Voluta micans. Wood. Ind. Test. pi. 19. f. 44. * Kuster. Conch. Cab. pi. 3. f. 6. 7. Habite l'Océqn américain. Collect, d^ M\is., pour l'espèce principale; mon cab., pour la var. [b]. Longueur de celle-ci : 4 lignes. 61. Olive zonale. Olwa zonalis. Lamk. O. testa minimdj ovatâ, fasciis albis et fuscis aut fulvis alternatim zo- natd' spild conicd- aperturd breviusculâ . Oliva zonalis. Ann. ibid. p. 327. n° 58. * Gray. Dans Beech. Voy. Zool. p. i3i. pi. 36. f. 25. Habite les mers du Mexique, près d'AcapuIco. MM. de Humboldt et Bonpland. Mon cabinet.- Très petite Olive, d'une forme ovale, un peu conique. Ouverture de moitié plus courte que la coquille. Longueur de celle-ci : 2 lignes 3 quarts. 62. Olive grain-de-riz. Olwa oryza. I^anik. O. testd minimdy ovato-conicd, candidd, immaculatd ^ spirâ conoide^. Martini. Conch. 2. t. 5o. f. 548. Qliva oryza. Arin. ibid. n° 5p. * Voluta oq'^a. I)illyv. Cat. t. i, p. 522. n° 46. (i) Lamarck confond ici deux espèces très distinctes. Lî^ va- riété figurée, il est vrai, d'une manière imparfaite par Martini, constitue une espèce toujours différente de Y Oliva nana. Cette variété deviendra \ Oliva nitidida de Dillw^yn. 632 HISTOIKl'. DKS MOLI.Tl^QUES. • Wood. Ind. Josl. pi. 19. I'. 46. * Kiisler. Conch. Cal). |,I. 3, f. 8. Habite... Mon cabinet. Lonj^ueur : 3 lignes. t 63. Olive tëhuelche. Olwa tehuelchana. D'Orb. O, testa elongatd^ aiigustatd, albidd; spird elorigatd, acuminatd; aper~ turd triangulari, atiticè dilatatd, postict angustatd; labro columellari lœvigato, anticè uniplicato . D'Orbig. Voy. en Am. Moll. p. 418. pi. 49- f. 7-12. Habile la baie de San-Blas, en Palagonie. L'animalj avec les mêmes formes que dans VO. puelchana, est encore un peu moins volumineux, les lobes du bouclier sont plus étroits, très acumiiiés. Sa couleur est d'un blanc uniforme ; l'opercule est plus étroit, plus allongé. Coquille étroite, très allongée; spire allongée, conique, à sommet aigu, composée de cinq tours assez larges, fortement séparés par le canal suturai profond; bouche large en avant, très étroite eu arrière; co- lunielle pourvue d'un seul pli en avant et légèrement encroûtée en arrière du bord postérieur. Couleur blanche; elle diffère de l'O. puelchana par sa forme plus allongée, plus aiguë, par sa couleur blanche uniforme, par son bord columellaire pourvu d'un seul pli, au lieu de trois. Elle s'enfonce profondément dans le sable au niveau des plus basses marées. Elle est longue de 8 millim., et large de 3. Nous empruntons à M. d'Orbigny la description textuelle de cette es- pèce et de la suivante, ce naturaliste ayant donné les figures intéres- santes des animaux et des détails curieux sur leur manière de vivre. INous ajouterous ici quelques observations qui n'ont pas trouvé place dans nos généralités. M. d'Orbigny admet une famille pour les Olives, dans laquelle il introduit les trois genres : Olive, Ancillaire et Cône. Nous avons eu occasion de discuter la valeur des caractères de ces genres,et nous avons fait voir que celui des Cônes n'avait aucun rapport avec ceux auxquels M. d'Orbigny les associe, •f 64. Olive puelche. Olwa puelchana. D'Orb. o. testa omto-conicd, fusco-violaced, anticè posticèque atbido-cinctd; spird elongatdj couicd, apice acuminatd; aperturd anticè dilatatd, posticè angustatd; columellâ lœvigatd, anticè triplicatd. D'Orb.Voy en Am. Moll. p. 418. pi. 49. f. iS-rg. Habite la baie de San-Blas, en Patagonie. Animal peu volumineux, enveloppant seulement la partie antérieure de la coquille; le pied, ovale transversalement, se relève sur la coquille; bouclier très étroit, déprimé, pourvu de deux lobes lancéolés et for-> OLIVE. 633 lement acuminés latéralement; tube long; sur la partie postérieure du pied un oi.ercule subtriangulaire, allongé, corné, mince. Couleur de l'animal, d'un jaune très pâle. Coquille ovale, allongée, coniquej spire allongée, occupant la moitié de la longueur totale, conique, à sommet acuminé, composé de sept tours aplatis, bien séparés par le canal suturai ; bouche étroite eu arrière, élargie en avant; bord columellaire lisse, marquée en avant de trois petits plis obliques ; en arrière, il y a un large encroûte- ment peu convexe, sa couleur est variable, blanchâtre, nuagée de fauve ou violet foncé, a\ec une ligne blanche transversale près du sil- lon antérieur, et une autre sur la suture. Cette jolie petite espèce, bien distincte par son bord columellaire lisse, par sa spire saillante, habite en grand nombre les patiies peu agitées des bancs de sable de la baie de San-Blas, en Patagonie. Nous l'a- vons recueillie au niveau des marées basses ordinaires. Elle s'enfonce sous le sable, et laisse en dehors une légère trace. Nous l'avons placée avec du sable dans un vase, où elle vécut plusieurs jours; c'est alors que nous nous sommes aperçu d'un manège assez singulier : souvent, au milieu de sa marche rapide, elle développe tout d'un coup les lobes de sou pied, s'élance dans les eaux, y papillonne à la manière des Pléropodes, puis se laisse tomber au fond, où elle recommence à ramper en se cachant sous le sable. Elle est longue de la millim. et large de 5. 65. Olive columellaire, Oliva columellaris. Sow. O. testa oblongâ, depressd, fuscd; apice, basique, fasciis duabus albidis; labio columellari alboy incrassato, calloso; callo supernè inter supe- riorem labii externi partem et spiram interposito-, plicd ttnicd ad ba— sim internam columel/œ; aperturd supernè acutd, subtils effusd; mar- gine albido; operculo tenui, lanceolato, corneo. Sow. Tank. Cat. App. p. 34. Wood. Ind. Test. Suppl. pi. 4- f. 34. D'Orb.Toy. Mol!, p. 419. n° 3i5. Habite les mers du Pérou. Petite coquille très singulière, allongée, très pointue au sommet, dilatée à la base. Ou compte sept à huit tours à la spire; ils sont aplatis, d'un blanc jaunâtre, et séparés entre eux par une suture canaliculée étroite et profonde. L'ouverture est petite, en triangle, très allongée très étroite à son extrémité postérieure et dilatée à sa base ; son bord droit est mince et tranchant ; en dedans il est d'un beau brun mar- ron, avec une zone blanchâtre médiane. La columelle est blanche, chargée dans toute sa longueur d'une énorme callosité, à la base de 634 HISTOIRE UES MOLLUSQUES. laquelle se trouve l'indice d'un bourrelet très oblique; celte colu- meile est simple et sans plis: du milieu de sa longueur s'échappe une zone d'un blanc d'ivoire venant aboutir obliquement à l'anî^le anté- rieur du bord droit. Celte petite coquille se reconnaît assez bien à la coloration : elle est d'un brun grisâtre foncé, et elle est ornée de trois zones blancLes Iransverses. Il y a cependant des individus blan- châtres, et d'autres presque entièrement bruns, chez lesquels les zones transverses ont disparu à-peu-près. Cette petite espèce est longue de 17 millim., et large de 8, ■j- 66. Olive à deux plis. Olwa bipUcata. Sow. O. testa ovali, griseo-fuhescentc^ ïongitudinaliter substr'iatà, lœv't; spird subacuminatà-^ sutura subjiiscd; columelld lœvi ^ supernè callosd, ad basim biplicatd; aperturd^ columellœ basi, cinguloque basali -violaceo tinctis. Wood. Ind. Test. Suppl. pi. 4. f. 33. Oliva nux. Oliva bipUcata. Sow. Tank. Cat. App. p. 33. OUvancillaria auricularia . D'Orb.Voy, p. 421. pi. âg. f. 20-22. Habite la côte nord de l'Amérique. M. D'Orbigny a confondu cette espèce avec Voliva aurlciilaria de La- marck. Ces coquilles sont cependant très différentes, et malgré la brièveté de la description de Lamarck, il est impossible de s'y mé- prendre. UOliva bipUcata est une jolie espèce ovale-glandifortne, à spire pointue, peu allongée, blanchâtre ou brunâtre, composée de six 4 sept tQurs aplatis et séparés par un canal très étroit, l^e dernier tour, rétréci à son extrémité antérieure, se termine par une échaa- crure large et peu profonde, entourée par une zone columellaire lisse et d'un beau violet. L'ouverture est allongée, très étroite à son extrémité postérieure, dilatée à sa base; son bord droit est mince et tranchant. La columelle est obliquement tronquée à son extrémité antérieure; au-dessus de la troncature elle porte un pli saillant et oblique, divisé en deux par une faible rainure; au-dessus, la colu- melle est lisse, mais épaisse et calleuse dans le reste de son étendue ; cependant elle est loin de présenter l'aplatissement et l'énorme callo- sité qui caractérise l'Olive auriculaire. Vers le milieu de la colu- melle, au-dessus du bord gauche, part obliquement un petit sillon brunâtre qui va gagner l'extrémité antérieure du bord droit ; ce sillon circonscrit la zone lisse qui occupe la base delà coquille. Le reste de la surface est lisse et poli, et il faut un grossissement assez fort pour apercevoir les stries d'accroissement. Tout le milieu de la coquille est d'un gris tantôt brunâtre, tantôt violdlre. L'intérieur de l'ouverture, ainsi que la base de la columelle, sont teints de violet peu foncé. OLIVE. 63? (lelte espèce esl longue de aS millimèlres el large de 14. Il existe une \ uriété d'un biuii gris Irèsi il tense,el nncaulreqiii est presque blanche. Espèces Jossiles. 1. Olive à gouttière. Olwa canalifera. Lamk. O. testa snbfusi/ormi ; spirâ conico-acutâ ; callo columellœ canaUJero. Olîva canalifera. Ann. du Mus. vol. 16. p. 327. n» i. Habite... Fossile des environs de Paris, etc., communiquée par M. Moniforl. Mon cabinet. Olive cylindracée-conique , offrant à la base de sa columelle une callosité oblique, striée avec un sillon par- ticulier plus grand, qui ressemble à une gouttière. Long.: 14 lignes et demie. 2. Olive plicaire, Olwa plicaria. Launk. O. testa elongatd, cyimdraceo-conicâ ; spirâ aculd , breviusculâ ; co- lumellà lonoltudinaliler plicatâ. Qitva pUcaria. Ann. ibid. n° 2. Habite... Fossile des environs (^e Bordeaux. Mot! cabinet. Son ouver- ture est ample et lâche inferieurement, comme daus l'O. hiatula. Ses plis columellaires sont tellement obliques, qu'ils §ont presque longitudinaux. Longueur: i3 lignes. 3. Olive chevillette. Oliva clai>ula. Lamk. O. testa cylindraceo-subulatd ; spirâ prominente, acutd; striis colu- mellœ numerosis. Oliva clavula. Ann. ibid. p. 828. n° 3. * Bast. Coq. Fos. de Bord. p. 42. n. 2. pi. 2. f. 7. * Reeve. Conch. Syst. t. 2. p. 244. pi. 273. f. 4. * Sow. Gênera ofShells. f. 4, * Desh. Ency. mélh. Vers. t. 3. p. 647. n° 3. Habile... Fossile des environs de Bordeaux; communiquée avec la précédente et beaucoup d'autres , par M. Dargelas. Mon cabinet. Petite Olive cylindrique-subulée, grêle, à spire élevée et pointue, et à columelle multi-striée transversalement et obliquement. Long.: 8 lignes 3 quarts. 4. Olive mitréole. Oliva mitreola.\^?imk, o. testa fusiformi-sul/idatà^ lœingald ; spird elongatd, açii(d ; colu- melld basi striato-pUçatd, Oliva mitreolfi. hnn. ibid. n° 4. et t. 6. pi. 44. f. 4. *B.oissy.Çu|f. B^Jioll. t. 5. p. 43o. n. 2. * Desh. ÇpcypI. tf^k\k- Y^^rs. '• 3. p. 648. n. ^. 6'i6 HISTOIRE DES MOLLUSQUES. Habile... Fossile de Orign()i),etc. Mon cabinet. Petite Olive luisante, à spire conique subulée, aussi longue que l'ouverture^ et qui a six uu sept tours. Sa longueur est de 7 lignes 3 quarts. 5. Olive de Laumont. Olii'a Laumontiana. Lamk. O. testa ovato-stibulatd, nitiduld, subviolaced ; cotumelld basi subbi- p/icatd. OUva laumontiana. Ann. ibid. n° 5. *Desh. Encycl. méth. Vers. t. 3. p. 648. n° 7. Habite... Fossile d'Ésanville, près d'Aumont , et au-dessous d'Ecouen ; observée et communiquée par M. Gilet-Laumout. Mon cabinet. Cette Olive, plus petite et moins effilée que la précédente, est luisante, d'un blanc violâtre ou rosé. La base de sa columelle offre deux ou trois plis. Longueur: 5 lignes i quart. f 6. Olive de Brander. Oliva Branderi. Sow. O. testd ovato-ventricosd , lœvigatd ; spird brevi, conicd ; anfractibus plants^ angttstis, sutura profundd separatis ; ultimo anfiactu basi attenuato, callo bipartito circumdato ; columelîd arcuatd^ basi pro- fundè bi seu triplicatd. Sow, Min. Conch. pi. 288. f. i. 2. Voluta hispidula. Brand. Foss. haut. f. 72. Desh. Coq. Foss. env.de Paris, t. 2. p. 740. pi. 96. f, 17. 18. Habite... Fossile du Valmoudois et des terrains tertiaires du Hamp- shire, en Angleterre. Espèce bieu distincte, et dont ta forme rappelle, dans une taille plus petite, celle de l'Olive du Brésil. Elle est glandiforme, ovale-ob- longue, à spire courte, conique, pointue, composée de six ou sept tours étroits et aplatis. Le canal de la suture présente un caractère particulier : son bord extérieur est fort saillant 5 il est très profond et très rétréci par uu petit bourrelet appliqué sur le tour précédent. De celte manière le canal est plus large au fond qu'à son entrée, et il suffit de le voir de profil pour s'en convaincre. Le dernier tour est grand, un peu conoïde dans les vieux individus, et terminé à la base par uneéchancrure large et profonde. Cette base est enveloppée sous une surface calleuse, divisée en deux parties inégales par un sillon profond. L'ouverture est ovale-oblongue, plus large dans le milieu qu'aux extrémités. La columelle est terminée par un gros bourrelet oblique, tordu et divisé en deux parties égales par uu sillon assez profond. Deux strios se voient sur la partie supérieuie, trois sur l'inférieure. Le bord droit est tranchant, épaissi à sa partie supé- rieure, et profondément détaché de l'avant-derriier tour. OLIVE. 637 Cette espèce, assez rare, est longue df 34 millimètres et large de 18. ^ t 7. Olive niiidule. Oliva nitidula. Desh. O. testa elongatd, angustà, politd, nitidd ; spirâ acumînatd ; ultimo anfractu breviore ; apertuvd angtistd, hasl dilatatd ; columellâ le- vtler arcuatd, callo simpUci terminatd. Desh. Coq. Foss. envir. de Faris. t. 2. p. i. pi. 96, f. 19. ao. Habite... Fossile de Grignon, Beyne, Courtagnon, Parnes, Nous distinguons cette espèce de l'Olive mitréole, dont elle a presque tous les caractères extérieurs, parce que sa columelle nous a con- stamment offert des différences qui nous paraissent suffisantes pour la distinction des espèces. Elle est allongée, étroite, généralement plus grande que la Mitréole. Sa spire, pointue, est toujours plus courte que le dernier tour; elle est formée de huit à neuf tours aplatis, et dont la suture est occupée par un petit canal très étroit et peu profond ; le dernier tour est entouré à la base par une petite callosité divisée en deux par un petit filet à peine saillant, venant aboutir au sommet de l'échancrure. I,'ouverture est allongée, étroite, et offre la forme d'un triangle très aigu. Le bord gauche est plus dilaté vers la base que dans les autres espèces. La columelle est lé- gèrement arquée vers son extrémité, qui est occupée par un petit bourrelet très oblique, lisse ou à peine strié. Le bord droit est mince et tranchant, et. vu de profil, il offre constamment une sinuosité médiane rentrante, et une saillie en arc de cercle à son extrémité. Les grands individus de celle espèce ont 28 millimètres de long et 11 de large. t 8. Olive de Marmin. Oliva Marmini. Michelin. o. tstd elongatd, angustd , (jpice. actiminatâ, nltidâ ; spird acumi- natà, ultimo an/ractu suhcvquali ; apertuvd angustd j columetld callo tripariito i/istrucld; basi callo minimo, substriato, terminatd. Michelin, Keprés. de quelques Coq. f, 6. et 7. Desh. Coq. Foss. des environs de Paris, t. 2, p. 741. pi. 96. f. 23. 24. Habite... Fossile de Talmondois. Cette coquille a beaucoup de ressemblance, par sa forme générale, avec l'Olwa mitreola. Elle est étroite, à spire pointue, presque aussi longue que l'ouverture. Elle est formée de sept à huit tours aplatis, séparés par une suture dont le canal est étroit et peu profond. Le dernier tour est légèrement ventru dans le milieu, et sa base, à partir de la columelle, est circonscrite par une callosité assez épaisse, partagée en trois parties légèrement convexes. A son extrémité, la 638 HISTOIRE DES MOLLUSQUES. columelle est terminée pai' un pelil bourrelet sur lequel se montrent quelques stries obsolètes. L'ouverture est allongée, éiroile. Son bord droit, mince et tranchant, est plus long que la columelle. Cette coquille, assez rare, est longue de 20 millimètres et large de 7. tm DU blXîÈRtÊ VOLtMfe. TABLE DES MATIERES CONTENUES DANS LE DIXIÈME VOLUME. LES PURPURIFERES Pages i Cassidaire. Cassidaria 4 Oniscie. Oniscia i r Casque. Cassis 17 Kicinule. Ricinnla 46 Pourpre. Purpura 55 Licorne. Monoccros 117 Coucholépas, Concholepas laS Harpe. Harpa 127 Tonne. Dolium i35 Buccin. Buccinum i48 Tritoninm \ 162 Buccinum i53 Nassa I . . . i53 Eburne. Ehurna 2 3o "Vis. Terehra , 236 LES COLUMELLAIRES 261 Colombelle. Columhella 263 Milre. Mitra 294 Yolute. Voluta 369 Marginelle. Marginella 432 Volvaire. Volvaria 458 LES ENROULÉES 463 Ovule. Ovula , 464 Porcelaine. Cjpraa 480 Tarière. TerebeUum 583 Ancillaire. AncUlaria 586 Olive. Oliva 600 FIN DE LA TABLE. *>>.' -A ■f^^'.--:-^ J:>.-:*ï^