ane DRE ART AR Méteer TITRE LOTERIE rene EEE il Let N (| 1 114 TON TR 1 li, na pt “ 0 nl HISTOIRE NATURELLE DISEAUX-MOUCHES D'ONLIIRIAIRS EN CONSTITUANT LA FAMILLE DES TROCHILIDÉS HISTOIRE NATURELLE OISEAUX-MOUCHES COLIBRIS CONS CPANME PA ME AN CTI DES NE OCERPPEDIES PAR E. MULSANT / | F5 ; Ja AS OC CORRESPONDANT DE DAIENSÉDICTUET CONSERVATEUR DE LA BIBLIOTHEQUE DE LA VILLE DE LYON, EC MENCUS ETC ETUI UE ÉbpouARD VERREAUX TOME QUATRIÈME 4 PARIS D'ENARI ONE AINEMMUIREAMPIRSUINE, 19, RUE DE LA MONNAIE ET CHEZ TOUS LES LIBRAIRES ET MARCHANDS NATURALISTES DE FRANCE ET DE L'ÉTRANGER 1857 A M. AUGUSTE SALLE MEMBRE | DE LA SOCIÉTÉ ENTOMOLOGIQUE DE FRANCE ET DE CELLE DE LONDRES DE LA SOCIÉTÉ DE GÉOGRAPHIE DE PARIS CORRESPONDANT DE LA SOCIÉTÉ ZOOLOGIQUE DE LONDRES; D'HISTOIRE NATURELLE DU MEXIQUE DE LA VARAGUASIA DE CARACAS, ETC., ETC, Monsieur, Vos voyages en Amérique, et votre séjour dans diverses parties de cette contrée ont procuré à la science des découvertes nombreuses, répandu votre nom dans les deux continents, et alimenté les Collections de divers naturalistes des deux Mondes; ils vous ont fourni le sujet de Mémoires dont se sont enrichis nos recueils péricdiques. Je vous dois particulièrement des communications, des conseils et les soins que vous avez bien voulu donner à la production des planches destinées à illustrer mon Histoire 1 : 4 naturelle des Oiseaux-Mouches. | L Puisse ce quatrième volume, que je me plais à abriter sous votre nom, vous redire ma reconnaissance et les sentiments d'affection avec lesquels, Je vous prie de me croire, : .E Votre tout dévoue É. MULSANT. Lyon, le 18 décembre 1877. DOC PENEENEENEEMTENTENNENNE AURARCOENTTNRENNEENLENLENTENN ET N TONER EEE ENTER TER CENTER ENTRER TENTE ENNEMI TENTNTENNENEnNrnt : CONSTITUANT LA FAMILLE DES TROCHILIDÉS ÉÆY: rue A D A ACC A A LH LA A LA M A Pr HISTOIRE NATURELLE | EAUIOTCHES COLTBRIS. PAR E. MULSANT GORRESPONDANT DE L INSTITUT, CONXSERVATEUR DE LA BIBLIOTHÈQUE DE LA VILLE DE LYON, ETG. ETC., ETG. ET, FE ÉpouarD VERREAUX OUVRAGE PUBLIÉ PAR LA SOCIÉTÉ LINNÉENNE DE LYON LYON AU BUREAU DE LA SOCIÉTÉ LINNÉENNE 2, PLACE SATHONAY dE ET CHEZ TOUS LES LIBRAIRES ET MARCHANDS NATURALISTES DE FRANCE ET DE L'ÉTRANGER 1877 r DE TN Tr ann nnEnreren nn rnnnONRnenEtE PTE TOR UnNA TEL terre TEMPO LANTERNE EE TETE UE CE TEE TEE TEE — 1" Livraison. DESCRIPTION D'UNE ESPÈCE NOUVELLE DE TROCHILIDÉ PAR E. MULSANT Présentée à la Société Linnéenne de Lyon le 12 octobre 1877. Lc BRANCHE DES LEUCOLIAIRES RAMEAU DES CHLOROLAMPATES Genre Arena, ARÈNE, Mulsani. Caractères. Bec subcylindrique jusque près de l'extrémité où il ess légèrement renflé, subcomprimé, puis rétréci en pointe, plus court que la moitié du corps. Mandibule noire. Mächoire parfois pâle sur sa moitié basilaire. Queue peu profondément entaillée ; à rectrices médiaires les plus courtes : les submédiaires à subexternes graduellement à peine plus longues : les externes un peu plus courtes que les subexternes : les mé- diaires d’un vert bronzé ou bronzées : les autres d’un noir violâtre ou bleu d’acier : quelques-unes à peine frangées de cendré. Dessus du corps paré, depuis la base du bec jusqu’à l’épigastre, de plumes squam- miformes, d’un vert d’eau. Aÿles étroites, prolongées jusqu'aux deux tiers ox trois quaris des rectrices médiaires. Dessous du corps paré, de- puis la base du bec jusqu’à l’épigastre, de plumes squaramiformes, d’un vert d’eau, luisantes ou brillantes sous certain jour. Vertex couvert de plumes soyeuses, blanches sur la région médiane. Sous-caudales blanches 6 MULSANT Q Dessous du corps revêtu de plumes soyeuses, blanches, sur la région longitudinale médiane. Ce genre. qui a quelque analogie avec les Thaumatias, se rapproche des Lepidopyga, dont il diffère par ses rectrices externes un peu plus courtes que les subexternes; par quelques-unes des rectrices brièvement frangées de cendré; par ses ailes moins longuement prolongées que les ectrices médiaires. - Arena Boucardi, MULSANT. o" Rostrum rectum, dimidia parte corporis subbrevius. Mandibula ni- gra; maæilla aliquoties dimidia parte basilari pallida. Capite, plumis brevibus,subsquamosis, viridibus disco obscuro.Corpore supra, et tectricibus caudae viridibus, aureo relucentibus. Cauda vix emarginata : rectricibus mediis brevioribus, aeneis aut aeneo-viridibus ; alis nigro-caerulescentibus apice vix griseo-marginatis, intermedis ad subexternas vix longioribus. Corpore subtus, a gula usque ad epigastrum squamoso viridi-caeruleo, pluribus-plumis-griseo-marginatis. Ventre albo, sericeo, lateribus pallide viridi-maculosis. Subcaudalibus albis, pedes nigri. Long. Bec, 0,017 à Om,0018 (7 à 81.), depuis l'extrémité des scutelles ; 0%,030 (9 L.), depuis la commissure. — Ailes, 0,050 (22 1/2 1.). — Rectrices médiaires, 0,028 (12 1/2 1.). — Submédiaires, 0",029 à 0%,080 (13 1/ 21.).— Intermédiaires, 0,030 (13 1/21.).— Subexternes, 0,031 (14 1.).— Externes, 0w,030 (13 1/21.).— Corps, 0®,045(20 1.). — Long. totale, 0,097 (44 1.). Le Thaumatias de Boucard. o* Bec droit ou à peu près, subcylindrique jusque près de l'extrémité, où il est légèrement renflé et snbcomprimé, puis terminé en pointe. Man- dibule noire, Mächoire parfois pâle sur sa moitié basilaire. Tête emplu- mée un peu moins avant que l'extrémité d2s scutelles, couverte de petites plumes squammiformes vertes, à disque obscur. Dessous du corps revêtu de plumes vertes, lustrées d’or, vues d’arrière en avant. Tectrices cau- dales de même couleur. Queue faiblement entaillée ; à rectrices médiaires bronzées ou d’un vert bronzé, un peu plus larges et un peu plus courtes que les autres : les submédiaires à externes d'un noir violâtre, à peine frangées de cendré à l'extrémité : les submédiaires à externes graduelle- ment à peine un peu plus longues : les externes un peu plus courtes que ESPÈCE NOUVELLE DE TROCHILIDÉ 7 les subexternes un peu moins foncées et un peu plus étroites que celles- ci. Ailes étroites, d’un brun violâtre; prolongées jusqu'aux deux tiers ou trois quaris postérieurs des rectrices médiaires. Dessous du corps paré, depuis la base du bec jusqu'aux épaules et à l’épigasire, de plumes squammiformes d’un vert d'eau ou d’un vert azuré : celles du ventre et quelques autres brièvement frangées de cendré et paraissant par là un peu séparées par des interstices blanchâtres. Ventre couvert de plumes soyeuses blanches, sur sa région longitudinale médiane, avec les côtés mouchetés de vert pâle. Sous-caudales blanches. Page inférieure de la queue moins foncée et plus violâtre sur les rectrices submédiaires à sub- externes. Pieds noirs. Q Semblable au Oo parle dessus du corps, la queue et les ailes. Des- sous du corps couvert de plumes blanches, soyeuses, sur la région mé- diane, avec les côtés mouchetés de plumes d’un vert tendre, frangées de cendré. Cette espèce nouvelle, provenant des dernières chasses de M. Adolphe Boucard, a été tuée en mai 1877, dans les environs de Punta Arenas, unique port de la république de Costa Rica, sur l’océan Pacifique. Ce village, comme l'indique son nom, est situé sur une pointe de sable, bordée d'an côté par la mer ; et de l’autre, par une rivière qui, sur une longueur de deux lieues, ne laisse souvent à la terre ferme que cent à cent cinquante mètres de largeur. La chaleur y est excessive, et le pays très-malsain, depuis le mois de mai jusqu’à celui de janvier. La végétation y est peu abondante et peu variée. Des mangliers couvrent les bords de la rivière, et des mimosas et des magnolias constituent les principales plantes croissant sur les rives de l'Océan. Puis, à quelques lieues de distance, se déploient de riches forêts tropicales. Le Th. Boucardi fréquentait principalement les fleurs d’une espèce d’arbre à coton ; on le voit volliger de bon matin jusqu’à dix heures, puis il disparaît pour aller, sans doute, dans les bois, passer les moments les plus chauds de la journée. Il fait une guerre acharnée au Pyrrophaena cinnamomeu, la seule espèce de Trochilidé qui se trouve aussi dans cette localité. M. Boucard, ce naturaliste voyageur dont les premiers voyages avaient enrichi la science d’assez nombreuses découvertes, doit bientôt publier le récit de ses nouvelles excursions daus l'Amérique centrale. 8 MULSANT. — ESPÈCE NOUVELLE DE TROCHILIDÉ Après un séjour de quelques mois aux États-Unis, il a poursuivi son voyage jusqu’à Panama, dont il a exploité pendant quelque temps les environs, puis il est arrivé à Costa-Rica vers la fin de décembre 1876. Depuis cette époque, jusqu’à la fin de mai, il a presque traversé deux fois le pays qu’il explorait, depuis le Pacifique jusqu’à l'Atlantique. Durant les cinq mois de son séjour dans la république de Costa-Rica, il a récolté deux cent cinquante espèces d'oiseaux, dans le nombre des- quels se trouvent de grandes raretés (1). On peut citer parmi les Trochilidés : Eugenes spectabilis, LAWRENCE, o” ct ©; Panterpa insignis, © et ®, CaBanis ; Oreopyra cinereicauda, espèce qui, jusqu’à ce jour, n'existait que dans la collection de cet auteur ; Selasphorus flammula, Sazvin, dont la © n’était pas encore connue, tué à une hauteur de 8 à 1,200 pieds, au sommet du volcan d’Trazu ou Cartago, sur lequel on ne trouve guère que des plantes alpines. Le terrain est couvert de scories. Cette espèce fréquentait principalement des bruyères et de petits arbustes couverts de plantes parasites sur les- quelles ce Trochilidé cherchait des millets et des insectes. Il fait la guerre au Selasphorus scintilla, qu’on trouve, mais plus rarement, sur ce même volcan. Nous ne pouvons que féliciter M. Boucard de l’heureux succès qu’il a obtenu, dans ce pays exploité déjà par MM. de Frantius, Hoffmann, Ellendorf, Warzewicz, Arcé, Carmiol, Zeledon, Cooper et autres. M. Boucard a été plusieurs! fois malade et a eu plusieurs accidents ; mais rien n’a pu ralentir son zèle, ni l’arrêter dans son entreprise. (1) Carponecles nitidus, SALVIN; Phainoptila melanoxantha (nouvelle espèce d'un genre nouveau, dont le mâle a été décrit dans les Proc. Zoo!l. Soc., et la femelle dans l'Ornitholo- gicat Miscellany, octobre 1877); Catharus gracilirostris, SALVIN ; Turdus nigrescens, CABA- Nis ; T'urdus absolelus, LAWRENCE; Parula gutturalis, CABANIS : Chlorophonia callophrys, CaBANis; Caliste Douri, SALVIN; Pezopetes capitalis, CABANIS ; Pyrgisoma Cabanisi, SCLATER et SALVIN; Molozone lemotis, CABANIS; Geotrygon Costariensis, LAWRENCE ; Odontophorus guttatus, GOULD ; Conurus Hoffmanni, CABANIS, ete., ete., etc. HISTOIRE NATURELLE DES OISEAUX-MOUCHES oU COLIBRIS CONSTITUANT LA FAMILLE DES TROCHILIDÉS QUATRIÈME TRIBU LES ORNISMYENS CARACTÈRES. — Queue souvent plus où moins irrégulière, de forme variée, sui- vant les espèces. Dessous du corps presque toujours paré, sur la gorge et le devant du cou, d’une sorte de cravate formée de plumes squammiformes d’un éclat métalli- que *, ordinairement rouges ou violettes. Poitrine revêtue de plumes soyeuses blan- ches. Bec grêle ; arqué ou droit ; subcylindrique ou faiblement et graduellement ré- tréci jusque près de l'extrémité, où il est légèrement renflé et subcomprimé, puis rétréci en pointe ; emplumé à sa base Jusqu'au bord antérieur des scutelles ; ordinai- rement moins long, parfois aussi long ou plus long que la moitié du corps. Ces Oiseaux, généralement de petite taille, se distinguent par léclat et la beauté de leur cravate; et le plus souvent par leur poitrine couverte de plumes soyeuses blanches. 1 Deux genres seulement font, jusqu'à présent, exception à cette règle : les Heliactin et Mellisuga. OIS.-MOUCH. — I\. 1 2 ORNISMYENS Cette tribu renferme, en général, les Trochilidés qui répondent le mieux, par la petitesse de leur taille, à l'idée que nous attachons au terme d’Oiseau-Mouche. X\s sont non-seulement remarquables par la délicatesse de leurs formes, l'élégance de leur corsage, la singularité de leur queue, mais par la vivacité de leurs mouvements et la rapidité de leur vol. Prompts à se mettre en colère dès qu'un autre oiseau vient à s'approcher de leur domaine, ils osent, grâce à la prestesse de leurs ailes, en attaquer de beaucoup plus gros qu'eux ; ils maitrisent leurs mouvements avec tant de facilité, soit en avant, soit en arrière, où en tenant leur corps dans une position verticale, qu’ils peuvent porter leurs attaques où ils veulent ; ils dirigent ordinairement leurs coups vers les yeux ou autres parties tendres du corps de leur ennemi et parviennent ainsi à le mettre en fuite. Quand ils se retirent de ces combats, leur vol est si rapide que l’œil n’a pas le temps de voir la direction qu'ils choisissent, et le bruit de leurs ailes peut seul indi- quer à l'oreille la route qu’ils ont prise. Nous les partagerons en quatre sections : A Rectrices médiaires ou submédiaires linéaires ou sublinéaires, au moins dans leur seconde moitié : les médiaires ou submédiaires près d'une fois ou plus d'une fois plus longues que le corps . . . . . . . . . . . . . 1" Section. AA Rectrices médiaires ou submédiaires ni linéaires ou sublinéaires, ni près d'une fois plus longues que le corps. B Rectrices presque divisées en deux branches; progressivement plus longues des médiaires aux externes : celles-ei onduleusement rétrécies jusque vers leur partie apicale; ovalairement renflées à cette dernière. Bas du dos orné d’une bande transversale lilanche . . . . . . . . . . .« . . . 2 Section. BB Rectrices externes non onduleusement rétrécies jusque vers leur partie api- cale : celle-ci non ovalairement renflée. C B2c arqué au moins aussi long que la moitié du corps. . . . . . . . % Section. CC Bee droit, ordinairement plus court que la moitié du corps , . . . . 4° Section. HELIACTINAIRES. — AELIACTIN 5 PREMIÈRE SECTION CaRACTÈRES. Rectrices médiaires ou submédiaires linéaires ou presque linéaires, au moins dans leur seconde moitié, et près d’une fois, ou plus d’une fois plus lon- gues que le corps. Bas du dos ou croupion sans bande transversale blanche. Ces Oiseaux se partagent en deux branches, ne comprenant chacune qu'un seul senre. (=) CarAcTÈREs. Ajoutez à ceux de la section : A Gorge et devant du cou ornés d’un rabat noir soyeux, graduellement ré- tréci jusqu'à l’épigastre. Tête parce de deux huppes. Queue à rectrices médiaireslesipluS lONGUCS EN 77 nciinaines: AA Gorge et devant du cou parés d une sorte de cravate formée de plumes squammiformes d'un éclat métallique. Tête sans huppe. Queue à rec- trices médiaires très-courtes : les submédiaires linéaires, les plus lon- gues plus erandes que le COTDSS M NT RAS tU naines. PREMIÈRE BRANCHE LES HÉLIACTINAIRES Gorae et derant du cou ornés d’un rabat noir, soyeux, graduellement rétréci jus - qu'à l’épigastre. T'éle garnie de deux huppes. Queue à rectrices médiaires les plus longues. Genre HELIACTIN, HÉLIACTIN, Bo. Botié, Isis (1831), p. 546. CARACTÈRES. Ajoutez à ceux de la branche : Bec droit; noir; presque aussi long que la moitié du corps. T'éte ornée, de chaque côté du vertex, d’une huppe parée de riches couleurs métalliques. Queue très-sin- 1 ORNISMYENS gulière ; à rectrices médiaires à externes presque toutes linéaires, au moins dans leur seconde moitié : les médiaires les plus longues, de moitié au moins plus longues que le corps : les autres graduellement moins longues. Dessous du corps paré, sur la gorge et le cou, d’une sorte de rabat, rétréci d'avant en arrière et formé de plu- mes noires soyeuses. La femelle est sans huppe et sans rabat. L'Oiseau compris dans cette coupe est le seul, avec la Mellisuga, dont la gorge et le cou ne sont pas parés d’une cravate formée de plumes squammiformes d’un éclat métallique. Ge genre est, jusqu'a ce jour, réduit à l’espèce suivante : 1. HELIACTIN CORNUTA, MaximiLiEN PR. DE W1Eb. o" Rostrum nigriun, reclum, dimidia parte corporis subbrevius, capite usque ad verlicem squamoso caeruleo-viridi; verlice utroque crista caeruleo-cupreo el auro mixta ornala. Corpore supra viridi. Cauda singularis : rectricibus angustis : me- diis viridibus, corpore longioribus, aliis albis, gradatim brevioribus. Corpore snb- tus, qula et collo amicto sericeo nigro oblriangulari ornatis ; pectore sericeo-albo ; ventris regione media alba, lateribus virescentibus. Subcaudalibus albis. ? Capite obscure viridi, inornalo. Reclricibus submediis ad externas macula oblique viridi maculatis. Corpore subtus albo. Troclilus cornutus, Pr. De Wie», Reise Bras. t. I, p. 190. — 7d. Beitr. t. IV p. 99, 16. — JaRD. Humm. B. t. II, p. 122, pl. 21, et p. 124, pl. 22. Trochilus dilophus, Vien.Lor, Tabl. Encyel. p. 573, 88. Trochilus biloplhus, TeMMINcK, pl. col..18, 3.— VALENCIENNES, Dict.d.Sc.nat.,t. XX XV, p.492. Mellisuga bilopha, Srepuexs. Gen, Zool. t. XIV, p. 251, 31, pl. 30. Ornismya chrysolophus, LEesson, Hist. nat. des Ois.-M. p. 55, pl. 7 (o*), 8(9 ). — 4. Suppl. p. 102, pl. 32. — Jd. Traité d'Orn. p. 276. Heliactinia chrysolopha, Reicaexs.'Troch. Enum. p. 9, pl. 814, fig. 4902-4. Heliactin cornuta, Gouzr, Monog. Troch. part. XI (1856), pl. 2, t. IV, pl. ccxur. Heliactinus cornutus, BurMeisr. Thier. bras. 2e part. p. 356. Catal. — Trochilus cornutus, Norpu. Verzeich., p. 5, 39.—Heliactin cornuta, Boté, în 1bis (1832), p. 516. — Heliactin cornutus. Boxap. Consp. Av. p. 85. — Jd. in Revue (1854), p. 296, 276. — Heliactinia chrysolopha, Reicuexs. Aufz. d. Col. p. 12. — Mellisuga cor- HÉLIACTINAIRES. — HELIACTIN D nuta, Gray et Mircn. Gen. t. 1, p. 113, 67. — CaBan. et HeiNe, Mus. Hein. part. III, p. 64, 141. — Gouzp, Introd. p. 120, 237. — ScLar. et Sazv. Nomencl. p. 88, 1.— Heliac- tin cornutus, G. R. GRAY, Hand List, t. I, p.145, 1877. — Trochilus bilophus, Règne ani- mal, éd. Masson (Oiseaux), p. 192. L'HÉLIACTIN AUX HUPPES D'OR s Bec droit; noir; à peine aussi long, depuis sa commissure jusqu'à sa pointe, que la moitié du corps. Téte triangulaire, emplumée jusqu’au bord antérieur des scutelles; parée, depuis la base du bec jusqu’au vertex, de plumes squammiformes, étroites, allongées, et semblant, par là, presque lisses ; passant, suivant le jour sous lequel on les examine, du noir de velours au bleu vert brillant; ornée, de chaque côté, d’une huppe, naissant au côté interne des yeux, et prolongé après le vertex, en se dirigeant un peu en dehors, composée de mèches de plumes presque capillai- res, de longueur inégales, brillantes : les internes d’un bleu vert : un peu plus lon- gues que les autres : celles de la moitié externe, de couleur métallique verte, puis de cuivre doré et rouge ; couvert, sur sa partie postérieure, de plumes squammuleu - ses vertes. Dessus du corps revêtu, jusqu'à l'extrémité des tectrices caudales, de plumes vertes, lustrées d’or, vues d’arrière en avant. Queue très-singulière; à rec- trices inégalement moins longues des médiaires aux externes : les médiaires étroites, légèrement renflées de la base au quart de la longueur, puis graduellement rétré- cies jusqu'à l’extrémité, vertes, de moitié environ plus longues que le corps : les submédiaires un peu moins longues, à peu près de même forme, blanches : les in- termédiaires à externes graduellement moins longues : les intermédiaires graduelle- ment rétrécies, blanches, terminées en pointe : les subexternes et externes étroites, de largeur presque uniforme jusque vers l'extrémité ; blanches, avec le côté externe verdâtre. Aÿ/es un peu moins longuement prolongées que les rectrices intermédiai- res ; d’un brun violacé. Dessous du corps orné d’un rabat formé de plumes soyeuses d'un beau noir, couvrant, jusque sur les côtés, la gorge et le cou et graduellement rétréci ensuite en se prolongeant jusqu’à l’épigastre ; revêtu, sur le reste, de plumes blanches soyeuses, avec les côtés du ventre verts ou vérdâtres. Sous-caudales blan- ches. Pieds bruns ou noirs; garnis de courtes plumes blanches sur les tibias; tarses presque dénudés ; doigts grêles. g Le jeune mâle se rapproche de la femelle; mais son bec est d'un jaune pâle à la base. Les plumes de la tête, d’un blanc verdâtre, ne se montrent que la seconde 2 ( ORNISMYENS année, ainsi que le rabat noir de la gorge, et les huppes d’or paraissent encore plus tard. Q Tête recouverte d'un vert grisätre, sans huppe. Queue presque semblable à celle du © : les rectrices médiaires vertes, moins étroites, subparallèles sur la ma- jeure partie de leur longueur, blanches à la pointe : les submédiaires à externes bar- rées d’une tache verte oblique : cette tache située près de la base sur les externes et s’en éloignant graduellement sur les autres et formant une rangée obliquement lon- gitudinale. Dessous du corps d'un blanc presque pur jusqu’à l’épigastre, un peu mé- langé de taches verdätres postérieurement. Le nid est garni, en dedans, de graines à houppes soyeusés, et revêtu, en de- hors, d’écailles de fougères et de fragments de feuilles de graminées. (Collection Verreaux.) Diamètre extérieur, 0,038 (17 1.), — Diamètre intérieur, 0",020 (9 1.). — Hauteur, 0,054 (23 L.). Cette charmante espèce habite le Brésil. (Verreaux, Bourcier, Gould, Elliot, Sal- vin, Loddisges, Muséum de Paris, Muséum britannique, Boucard, Bouvier, Sallé. 2 O '] ) 2 2 2 Elle a été trouvée par le prince de Wied, dans son voyage au Brésil, dans les provinces de Bahia, de Minas Geraës et de Campo Geral, principalement dans les ravins et les chaudes vallées, garnis de bois et de buissons. Elle y volait de fleurs en fleurs et n’y était pas rare. « C'est moi, ajoute le même naturaliste, qui ai communiqué cet oiseau à M. Tem- miuck, qui lui a donné le nom de 7. bilophus. M. Vieillot l'avait déja appelé delo- phus, et, par cette raison, je crois que la dénomination de cornutus mérite d’être admise. L'Héliactin aux huppes d’or est une des merveilles de la nature. Le Créateur l’a dédommagé de sa petite taille en lui donnant des beautés particulières. Sa robe n’a rien de remarquable ; la poitrine et la gorge, si brillantes sur une foule d’autres Oiseaux-Mouches, n’ont ici qu'un rabat soyeux, couleur d'ébène, toutes les magni- ficences ont été réservées pour les plumes de sa double-huppe. Jamais les couleurs les plus riches ne furent assemblées avec tant de profusion : le pourpre, l'azur, le ponceau, l’orangé et le vert changeant, se fondent et se marient harmonieusement, sous un glacis de l'or le plus étincelant. La petitesse de cet oiseau empêche souvent l’œil de l’apercevoir; mais quand il THAUMASTURAIRES. — THAUMASTURA 7 est en mouvement, son arrivée ou son passage rapide dans les airs s'annonce par une crépitation sonore et particulière ; on ne pourrait croire ce Liliputien capable de produire des sons aussi vibrants. Il habite Les contrées du nord du Brésil et se trouve rarement au sud de Bahia. Il aime le voisinage des hautes forêts; butine indistinctement sur toutes les fleurs odorantes que la nature fait éclore sans interruption dans ces provinces tropicales : les sarments fleuris des Mikanies, les corymbes des Eupatoires et une foule d’autres plantes l’attirent tour à tour. Dans son vol, les plumes de la queue se tiennent rapp:ochées et relevées de ma- nière à faire un angle droit avec le corps. Il se soutient dans cette attitude devant les fleurs, en faisant entendre un bruissement très-aigu ; mais avant de prendre son vol pour fuir à l'approche d’un ennemi ou d’un rival redouté, ses rectrices se déve- loppent subitement en un large éventail. Lorsque, vers le milieu du jour, la chaleur l’engage à prendre du repos, il gagne les lisières des forêts; 1l s’y abrite sous l’ombrage épais du magnifique Talauma, dont les corolles répandent au loin leur parfum. DEUXIÈME BRANCHE LES TIHAUMASTURAIRES CaracrÈREs. Gorge et devant du cou parés d'une sorte de cravate formée de plu - mes squammiformes d’un éclat métallique. T'éte sans huppe. Queue à rectrices sub - médiaires linéaires ; les plus longues, plus grandes que le corps. Cette branche est réduite au genre suivant. Genre THAUMASTURA, THAUMASTURE : CARACTÈRES. Ajoutez à ceux de la branche : Bec droit où presque droit ; noir, moins long que la moitié du corps. Queue sin- gulière ; à rectrices médiaires très-courtes : les submédiaires une fois et demie aussi 4 Nom indiqué par Bonaparte (Consp. Av., t.1, p. S5). 8 - ORNISMYENS longues que le corps, en partie étroites ow linéaires, ainsi que les suivantes : les intermédiaires à externes graduellement moins longues. La femelle a la gorge et le devant du cou revêtue de plumes soyeuses blanches. 1. THAUMASTURA CORE, Lrsson. s Roslrum nigrum; rectum aut subreclum: dimidia parte corporis brevius. Ca- pite obscure viridi. Corpore supra pallide viridi. Cauda singularis ; reclricibus mediis brevibus, latere interno viridibus, externo grisescentibus : submediis cor- pore duplo longioribus : latere inlerno cinereo, latere externo et apice viridibus ; intermediis ad externas subgradatim brevioribus, viridibus, lalere interno apice albis. Corpore sublus, gqula et collo squamosis rubro-roseis ; pectore sericeo-albo ; abdominis regione longitudinali media albida, laleribus virescentibus. Subcaudali- bus albis. Q® Cauda parum emarginala, rectricibus latiusculis ; mediis viridibus : submediis ad externas gradatim brevioribus, partim albis, macula viridi notatis. Corpore sublus albo, viridi maculoso. Ornismya Cora, Lesson et Garx. Voyage de la coquille (Ois.), pl. 13, fig. 4. — Lesson, Hist. nat. des Ois.-M. p. 52, pl. 6. — Zd. les Trochil. p. 109, 1114, pl. 39, 40. — Zd. Traité d'Or- nith. p. 275. — Zd. Man. d'Ornith. t. IT, p. 82. — Jd. Index, p. xxx11. Trochilus Cora, JARDiNE, Nat. Lib. H. B.t. 1, p. 129, pl. 25, — Tscaupr, Faun. Per. 10e liv. p. 245, 7. Thaumastura Cora, Des Murs, Voy. de Casteln. (Oiseaux), p. 41, 10. Thaumasturae Corae, Gouzp, Monog. Troch. part. XIII (1857), pl. 2, t. III, pl. ccur. Catal. — Calothrazx Cora, GRAY et Mircn. Gen. t. 1, p. 110, G.— Thaumastura Cora, Boxar. Av.t. I, p. 85, 1. — Reicuens. Aufz. d. Col. p. 13. — Zd. Enum. p. 10. — Bonar. in Re- vue (1854), p. 257, 295. — HarTLAUB, Journ. f. Ornith. (1857), p. 47, 42, — SALvIN, Proc. Zool. Soc. (1867), p. 98, 31. — SCLAT. et SaLv. Proc. Zool. Soc. (1868), p. 568, 8. — ScLa- TER et NaTIoN, Proc. Zool. Soc. (1871), p. 498. — Scrar. et Sazv. Nomencl. p. 85, 1. — GR. Gray, Hand List, t. I. p. 135, 1719. — CaBan.et Heixe. Mus. Hein. part. III, p. 58, 130. — GouLn, Introd. p. 93, 172. — Taczanowski, Proc. Zool. Soc. (1874), p. 548, 14. — Orthorhychus Cora, Cuvier, Règne animal; éd. Masson (Oiseaux), p.192. Lonc.— Bec, 0,016 (7 1/2 1.), à partir de la commissure;0",011 (5 L.), sur sa partie dénudée. — Ailes, 0®,037 (16 1/2 1.). — Rectrices médiaires, 0",015 (7 1.). — Submédiaires, 0",073 (35 1/2 1. — Intermédiaires, 0®,045 (20 1.). — Subexternes, 0®.,035 (15 1/2 L.). — Externes, Om,025 (10 1/2 1.). — Corps, 0,033 (15 1.).— Long. totale, 0,115 à 0,120 (51 à 54 1.). THAUMASTURAIRES. — THAUMASTURA 0] LA THAUMASTURE DE CORA © Bec droit ou à peu près; subcylindrique, noir ; à peine plus long, sur sa partie dénudée, que la tête, depuis la partie postérieure de celle-ci jusqu’à la commissure. Tête convexe; couverte, jusqu'au vertex, de plumes brièvement squammiformes d'un vert obscur, et moins sombre sur la nuque. Dessus du corps revêtu, jusqu’à l'extrémité des tectrices caudales, de plumes d’un vert un peu pâle, paraissant lus- trées d'or, vues d’arrière en avant. Queue très-singulière; à rectrices médiaires courtes, arrondies à l’extrémité, vertes ou verdâtres à leur côté interne, grisâtres à l’externe : les autres très-étroites, linéaires : les submédiaires Les plus longues, plus d'une fois plus longues que le corps; d’un blanc sale à leur côté interne, d’un vert obscur à leur côté externe et à l’extrémité : les intermédiaires à peine égales à la moitié des submédiaires, blanches ou d’un blanc cendré sur la moïtié basilaire de leur côté interne et à la pointe du même côté, d’un vert obscur sur le reste : les subex- ternes égales aux trois quarts des intermédiaires, d’un vert obscur, avec la moitié basilaire au moins de leur côté interne et l’extrémité du même côté d’un blanc sale: les externes, égales aux deux tiers des subexternes, d’un vert obscur, avec une par- tie du bord interne et l’extrémité blanches. A /es un peu plus longuement prolongées que les rectrices médiaires et à peine moins longues que les externes; d’un brun violâtre. Dessous du corps revêtu, sur la gorge et sur le cou, de plumes squammi- formes d’un rouge rose ou violacé, se détachant un peu du corps vers les angles pos- téro-externes : cette parure suivie, sur la poitrine, de plumes soyeuses d’un blanc cendré, formant une bande transversale étendue jusqu'aux épaules et remontant sur les côtés du cou ; couvert, sur l’épigastre, de plumes soyeuses d’un blanc sale mêlé de verdätre ; garni de plumes semblables sur la région longitudinale médiane, avec les flancs verdâtres. Sous-caudales blanches. Pieds bruns ; garnis sur les tibias de plumes verdâtres ; tarses peu emplumés; doigts grêles; ongles arqués. Ogs. Les submédiaires et externes sont souvent entièrement d’un vert obscur, ex- cepté l'extrémité de leur côté interne. $ Dans le jeune âge, le menton est vert; la queue presque arquée, à rectrices submédiaires à externes moins inégales en longueur : la gorge et le cou sont parse- més de très-petites mouchetures vertes sur un fond blanc. OIS.-MOUCH. — IV. £ 10 ORNISMYENS Plus tard, le devant du cou commence à se parer de plumes squammiformes d’un ; I rouge rose où violacé. Q La femelle a la queue moins profondément entaillée ; les rectrices, arrondies à l'extrémité ; les médiaires vertes, peu distinctement blanches à l'extrémité, plus longues que les subexternes : les submédiaires et intermédiaires blanches, avec une grande tache oblongue, d’un vert brunâtre, couvrant de la moitié aux cinq sixièmes de la longueur : les sabmédiaires les plus longues : les subexternes et ex- ternes graduellement plus courtes : celles-ci entièrement blanches. Dessous du corps couvert de plumes blanches soyeuses, parsemées de taches où mouchetures vertes. Sous-caudales blanches. Rectrices médiaires, 0,025 (11 1/2 1.). — Submédiaires, 0",027 (12 1.). — Intermédiaires, 0",030 (13 12 1.). — Subexternes, 0",024 (11 1.). — Externes, 0",020 (9 1.). Le nid est tapissé, en dedans, de graines à aigrettes, et revêtu, en dehors, d’écail- les de fougères et de fragments d’écorces, fixés à l'aide de fils d'araignées. (Gollec- tion Verreaux.) Diamètre extérieur, 0,038 (17 1.). — Diamètre intérieur, 0,020 (9 1). — Hauteur, 0",051 (23 1.). Cette espèce habite le Pérou. On la trouve en abondance dans la région comprise entre Lima et le port de Callao. Elle se rencontre aussi dans quelques vallées des cordillères de ce pays. (Verreaux, Bourcier, Gould, Elliot, Salvin, Sclater, Muséum de Paris, Muséum britannique, Loddiges, Boucard, Bouvier, Sallé.) Le nom de Cora, donné à cet Oiseau par Lesson, est celui de la prêtresse du So- leil, dans l'ouvrage de Marmontel, sur les Incas. Suivant feu Deville, cet Oiseau se trouve pendant les mois de février à mai, dans les humides districts bordant la rivière de Rimac, près de Lima. On le voit par grou- pes de cinq ou six individus, se poursuivant sans cesse les uns et les autres, en poussant des cris assez perçants. Ce Trochilidé est vif dans son vol, et permet rarement à un de ses semblables de s'établir dans son voisinage. THILMATURAIRES. — THILMATURA 11 DEUXIÈME SECTION CarAcTÈRES. Dessus du corps paré, sur le croupion, ou au bas du dos, d’une bande transversale blanche, souvent réduite à une tache blanche de chaque côté. Queue presque divisée en deux branches; à rectrices graduellement plus longues des médiaires aux externes : celles-ci onduleusement rétrécies jusque près de l’extré- mité, ovalairement renflées à cette dernière. Cette section est réduite au genre suivant : Genre THILMATURA, THILMATURE (RercHexBacu). REICHENBACH, Aufz. de Col., p.s. CaRACTÈRES. Ajoutez à ceux de la branche : Bec droit ; à peine plus long que la moitié du corps. Gorge et devant du cou pa- rés d’une sorte de cravate formée de plumes squammiformes d’un éclat métallique. Poitrine revètue de plumes soyeuses blanches. L’Oiseau que renferme cette coupe rappelle un peu le renflement terminal des rectrices externes des Platuraires, et semble se rapprocher de ces Oiseaux par la bande transversale blanche de son croupion ; mais il s’éloigne de ces Trochilidés par sa gorge et le devant du cou, parés d’une cravate de plumes d’un éclat métallique. Sous ce rapport, il paraît trouver, dans cette tribu, une place plus naturelle. Ce genre est réduit à l’espèce suivante : +2. THILMATURA DUPONTI, Lesson. Rostruin rectum, parte denudata vix capite longius. Capite fusceo viridi. Cor- Dore Supra viridi, fasciauropygiali transversa alba, saepe in medio lale interrupta. Cauda fere in duas partes divisa ; rectricibus mediis et submediis brevibus : exter- #s subexlernis duplo longioribus, brunneo, rufo et albo interseclis, ante apicem 142 ORNISMYENS dilatatum angustatis. Corpore sublus, qula et collo squamosis caeruleis nilentibus, pectore vilta transversa sericea alba. Ventre viridi, Subcaudalibus viridibus, albo- marginalis. Q Rectricibus mediis el submediis brecibus : aliis longioribus parallelis subae - qualibus, basi griseo-viridibus, postice brunneis, apice albis. Corpore sublus pal-- lide rufo. | Ornismya Duponti, Lesson, Ois.-M. Suppl. p. 100, pl. 1. Ornismya cœlestis, LEssoN, Traité, p. 276, 21. Ornismya Zemes, Lesson, Revue Zool. (1838), p. 315. Trochilus Duponti, JARDINE, Nat. Lib. H. B. t. I, p. 131, pl. 26. — Jd. (éd. 1843), p. 175, pl 26: Cynanthus Duponti, JARDINE, H. B. t. II, p. 145, pl. 18. — Id. éd. (1843), p. 171. Tilmatura Duponti, Reicuexs. Troch. Enum. p.5, pl. 711, fig. 4G10-4G11.— Vizzapa, Natu- ralez. t. II, p. 360, fig. 1. Tryphaena Duponti., Gouzn, Monog. Trochil. part. I (1850), pl. 14, t. II, pl. 158. — CHENU et Des Murs, Encyel. (Oiseaux, 2° part.), p. 255, fig. 167. Ornismya Duponti, MonTEs DE Oca, Naturalez. t. III, p. 103, sp. 23, pl. 7, fig. 23. — Id. Enrayo, p. 33, 23, pl. 7, fig. 23. Catal. — Mellisuga Duponti, Gray et Mirc. Gen. t. I, p. 113, 71. — Tryphaena Duponti, Boxar. Conxp. Av. t. 1, p. 84, 1. — Tilmatura lepida, Reicuexs. Aufz. d. Colib. p. 8. — Trochilus lepidus (Lichtenst.), 7 Mus. berol. — Tryphaena Duponti, SCLAT. et SALV. in Ibis (1859), p. 194. — 7d. (1860), p. 266, 14. — Tilmatura Duponti, Capa. et HEINE, Mus. Hein. part. 111, p.58, note. — ScLar. Catal. (1862), p. 300, 1792 — Thaumastura Duponti, Bonar. in Revue (1851), p. 257, 296. — Tryphaena Duponti, GouLn, Introd. p. 97, 177. — Tibnatura Duponti, ScLaT. et Sazv. Nomencl. p. 85, 1. — Tryphaena Duponti, G.R. Gray, Hand List. t. 1, p. 146, 1883. LA THILMATURE DE DUPONT © Bec droit ou à peu près ; noir; à peine plus long, sur sa partie dénudée, que la tête, depuis sa partie postérieure jusqu'à la commissure. Tête d’un vert obscur. Dessous du corps revêtu de plumes vertes, lustrées d’or, vues d’arrière en avant ; marqué, sur le croupion, d'une bande transversale blanche, interrompue dans son milieu, ou réduite à une tache de chaque côté. T'ectrices caudales d’un vert légère- ment bleuâtre. Queue presque divisée en deux branches, en partie étagées ; à rec- trices médiaires et submédiaires vertes, courtes, arrondies à l’extrémité : les autres THILMATURAIRES. — THILMATURA 13 graduellement plus longues : les intermédiaires terminées en pointe un peu émous - sée, brunes ou d’un brun verdâtre, tachées de blanc vers la base de leur côté interne, et blanches à leur pointe : les subexternes subparallèles, alternativement entrecou- pées de brun verdâtre, de roux et de blanc, avec l'extrémité subarrondie : les ex- ternes une fois plus longues que les intermédiaires, plus longues que le corps, paral- lèles sur la majeure partie de leur longueur, onduleusement rétrécies avant leur extrémité, ovalairement renflées à cette dernière, entrecoupées de brun bronzé, de roux et de blanc, et blanches à l'extrémité. T'ectrices alaires vertes. Ailes d’un brun violacé ; ordinairement à peine plus longuement prolongées que les rectrices submé- diaires. Dessous du corps paré, depuis le menton jusqu’à la partie antérieure de Ja poitrine, d’une cravate de plumes squammiformes d’un bleu brillant, mais brunes sur leur partie basilaire cachée ; couvert, après cette parure, de plumes d’un blanc sale, soyeuses, formant une bande transversale étendue d’une épaule à l’autre jus- que sur les côtés du dos ; revêtu sur le ventre de plumes vertes, presque lisses, lui- santes. Sous-caudales d'un beau vert, bordées de blanc. Pieds garnis, sur les tibias, de petites plumes verdâtres ; tarses dénudés , doigts noirs. $ Dans le jeune âge, le croupion est paré d’une bande transversale, blanche en devant, rousse postérieurement ; les rectrices parallèles, de longueur inégale; les subexternes et externes plus longues ; le dessous du corps d’un vert olivâtre foncé, sur le milieu de la gorge et de la poitrine, avec les côtés ornés d’une bande de blanc cendré mouchetée de vert olivâtre. Médiaires, 0",015 (7 1.). — Submédiaires, 0",018 (8 1.). — Intermédiaires, 0,023 (10 1.). — Subexternes, 0,022 (10 1.). — Externes, 0",021 (9 1,2 1.). Plus tard, la bande uropygiale se réduit souvent à une tache blanche de chaque côté; les rectrices s’allongent ; mais les intermédiaires sont encore les plus grandes, et quelques plumes bleues commencent à se montrer sur la gorge. À mesure que l’oiseau approche de l’âge adulte, les rectrices subexternes et ex- ternes se montrent plus longues ; d’abord presque égales ; puis les externes se rap- prochent de leur grandeur normale. ? La femelle a, sur le croupion, une bande transversale blanche ; les rectrices médiaires et submédiaires courtes : les autres, plus longues, presque égales, étroi- tes, parallèles, arrondies à leur extrémité, d’un vert grisätre sur leur moitié basi- laire, postérieurement brunes, avec l'extrémité blanche; le dessous du corps d’un roux pâle, soyeux ; les sous-caudales rousses. 14 ORNISMYENS Rectrices médiaires et submédiaires, 0",006 (3 1.). — Intermédiaires, 0",017 (7 3/4 1.). — Subexternes, 0,016 (7 1/21. — Externes, 0",015 (7 1.). OGrrismya rufula, DeLATTRE, Echo du Monde savant, 1843, n° 1070. Le nid est garni, à l’intérieur de bourre cotonneuse, et revêtu en dehors de fila- ments de végétaux et de lichens. (Collection Verreaux.) Diamètre externe, 0,040 (18 1.). — Diamètre interne, 0",028 (9 1.). — Hauteur, 0",025 (4447271); Il était placé dans la fourche d’un rameau. Cette espèce habite, suivant les saisons, le Mexique et le Guatemala. (Verreaux, Bourcier, Gould, Elliot, Sclater, Salvin, Muséum de Paris, Loddiges, Boucard, Bouvier.) Cet Oiseau, suivant MM. Sallé et Boucard, vit en compagnie des Paphosia Hele - nae et Atthis Heloisae. D'après le second de ces naturalistes, on le trouve, mais rarement, près de Cordola et de Jalapa, dans les pays montagneux et tempérés du Mexique; l'hiver, il se rend au Guatemala. Suivant M. Sallé, il a le vol haut et très-vif ; il se perche sur les branches sèches et élevées ; il bourdonne comme une cigale. Dans cette dernière localité, on le voit, d’après M. Skinner, jusque près des mai sons et dans les jardins garnis de fleurs capables de lattirer. Il a été dédié, par Lesson, à M. Dupont, alors marchand naturaliste de Paris, mort près de cette ville en juillet 1873, âgé de soixante -quinze ans. Le nom de Zemés, donné aussi par Lesson, est celui d’une divinité des Mexicains. ; Il ; TROISIÈME SECTION CarACTÈRES. Rectrices médiaires où submédiaires ni linéaires, ni sublinéaires ; moins longues que le corps ; les externes non subgraduellement rétrécies jusqu'à la fin ; ni ovalairement renflées à leur extrémité. Bec arqué au moins aussi long que la moitié du corps. Gorge et devant du cou ordinairement parés d’une cravate for- mée de plumes squammiformes de couleurs métalliques, se détachant souvent du AMALUSIAIRES. — AMALUSIA 15 corps, où peu appliquées sur lui, à ses angles postéro-externes, Poitrine couverte de plumes soyeuses blanches. Cette section peut être réduite à une seule branche. BRANCHE UNIQUE LES AMALUSIAIRES Les Ornismyens de cette branche sont faciles à reconnaître à leur bec plus ou moins arqué et généralement plus long que la moitié du corps. Ils habitent le Mexique, l'Amérique centrale, les parties occidentales de l’'Améri- que du Sud. Ces Oiseaux se répartissent dans les genres suivants : A Rectrices en partie rousses à leur côté interne. . ,. . . . . . . . . Amalusia. AA Aucune des rectrices rousses à leur côté interne, B Rectrices graduellement plus longues des médiaires aux externes : les inter- médiaires à externes rétrécies vers leur extrémité. . . . . . . . . Rhodopis. BB Rectrices médiaires et submédiaires très-courtes : les intermédiaires à ex- ternes allongées. CG Rectrices subexternes plus longues que les externes : celles-ci terminées en DOTE RE RC NC Glotnoiare CC Rectrices intermédiaires à externes de longueur presque égale, arrondies à TéuTex TÉL NET NT RC de OC Mania BBB Rectrices médiaires seules très-courtes : les submédiaires à externes al- longées, égales ou presque égales, parallèles, arrondies à l'extrémité . Myrtis. Genre AMALUSIA, AMALUSIE, Mursanr. CarACTÈRES. Ajoutez à ceux de la branche : Bec arqué ; un peu plus long que la moitié du corps: Rectrices en partie rousses à leur côté interne : les médiaires courtes : les intermédiaires à externes inégalement 16 ORNISMYENS plus longues : les subexternes près d’une fois plus longues que les intermédiaires : les externes, d’un dixième plus longues que les subexternes. Ces Oiseaux habitent le Mexique et le Guatemala. Ils sont faciles à reconnaître parmi les Trochilidés de la troisième section à leurs rectrices en partie rousses à leur côté interne. Tableau des espèces : a Rectrices intermédiaires à externes d'un vert obscur ou foncé : les subexternes et externes rousses à leur côté interne. . . . . . . . . . . . . enicura. aa Rectrices intermédiaires à externes rousses à leur côté interne, noires à l’ex- ÉCTRE Hiees +1. AMALUSIA ENICURA, VrerizLor. os Roslrum nigrum, arcualum, dimidia parte corporis sublongius. Capite obs- cure viridi. Corpore supra viridi. Cauda singularis, rectricibus medis ad exter- nas inaequaliter longioribus : mediis et submediis viridibus : intermediis ad exter- nas subparallelis, obscure viridibus : subexternis el exlernis latere interno rufis. Corpore.sublus, qula et collo squamosis violaceis : pectore sordide albido sericeo. Ventris regione media pallida, laleribus viridibus. Subcaudalibus viridibus, cine- reo-marginalis. ? Cauda emarginata; rectricibus intermediis ad externas basi rufis, postea cae- ruleo-nigris, apice albis. Gula el collo sericeis albis. Trochilus enicurus, VigiLror, Nouv. Diet. d'Hist. nat. t. XXIIL (1818), p. 429. — Zd. Tabl. Encyel. p. 562, 45. — Temminck, pl. col. 66, fig. 3. — JaARDINE, Nat. Libr. H. B., t. I, p. 177, pl. 27. — Sreruens, Gen. Zool. t. XIV, p. 238, ?, pl. 28. Ornismya heteropygia, Lesson, Hist. nat. Ois.-M. p. 72, pl. 15. Cynanthus enicurus, JARDINE, H. B. t. 1[, p. 145, 10. Thaumastura enicura, GouLp, Monog. Trochil. part. IV (1852), pl. 1,t. II, pl. 157. — Moxrss pe Oca, Naturalez, t. III, p. 203, pl. 9, fig. 33. — Id. Ensay. p. 45, 33, pl. 9, fig. 33. Catal. — Calothorax enicurus, Gray et Mrrcu. Gener. t. I, p. 110, 5. — Bonap. Consp. Av. t. 1, p. 85, 7. — Sccar. et SaALvIN, Ibis (1859), p. 121, 191. — 74. (1860), p. 12. — Calliphlox (Doricha) enicura, Reicnens. Aufz. d. Col. p.12. — Jd. Enum. p. 10. — Myrtis enicura, . CaBan. et Heine, Mus. Hein. part. III, p. 58, 131. — Doricha enicura, GouLv, Introd. p- 95, 176.— Sazar. Catal., p. 299, 1791. — Doricha henicura, ScLaT. et SALvIN, Nomencl. p. 85, 6. — Doricha enicurus, G. R. Gray, Hand List. t. I, p. 135, 1730. AMALUSIAIRES. — AMALUSIA 17 L'AMALUSIE A QUEUE SINGULIÈRE © Bee noir; arqué; subcylindrique jusque près de l’extrémité ; un peu plus long que la moitié du corps. T'éte subtriangulaire; emplumée plus avant que le bord an- térieur des scutelles ; marquée d’une tache postoculaire blanche souvent peu appa- rente ; revêtue de plumes d’un vert foncé ou obscur. Dessus du corps couvert, jus- qu'à l'extrémité des tectrices caudales, de plumes d'un vert paraissant lustré d’or, vues d’arrière en avant. Queue à rectrices médiaires courtes et les submédiaires un peu moins courtes, vertes, terminées en ogive : les intermédiaires à externes gra- duellement et inégalement plus longues, un peu étagées : les intermédiaires vertes, subparallèles à peine rétrécies d'avant en arrière, arrondies à leur extrémité : les subexternes plus d’une fois plus longues que ces dernières, d’un vert foncé ou d’un noir verdâtre ou violâtre, avec leur côté interne roux : les externes d’un dixième au moins plus longues que les subexternes, d’un vert foncé ou d'un noir verdâtre ou violâtre, avec leur côté interne roux : les externes d’un dixième au moins plus longues que les Subexternes, d’un vert foncé ou d’un noir verdâtre ou violâtre. Ales un peu moins longuement prolongées que les rectrices intermédiaires; d’un brun violacé. Dessous du corps paré, sur la gorge et le cou, d’une cravate formée de plumes squammiformes d’un éclat métallique d’un violet brillant : cette cravate par- fois d’un vert obscur près du menton, à peine arquée en arrière à son bord posté- rieur et subarrondie à ses angles postérieurs ; revêtu sur la poitrine, jusqu'à l’épi- gastre, de plumes soyeuses d’un blanc sale, constituant une bande transversale étendue d’une épaule à l’autre et parfois au devant de celles-ci; couvert, à partir de l’épigastre, de plumes vertes presque lisses, ordinairement en partie blanchâtres sur la région médiane. Sous-caudales vertes, frangées de blanc. Pieds garnis de petites plumes vertes sur les tibias ; tarses nus; doigts grèles, noirs. $ Dans l’âge non adulte, le mâle a les rectrices médiaires et intermédiaires gra- duellement plus longues, d’un vert pâle : les intermédiaires presque aussi longues que la moitié des externes : les subexternes et externes, de longueur égale, d’un roux päle à l'extrémité ; le dessous du corps, depuis la base du bec jusqu'a l’épigastre, d'un blanc légèrement roussâtre, et d’une teinte plus roussâtre ensuite, avec les côtés de l'épigastre d’un noir vert et ceux du ventre verdâtres. Loxc. — Bec, 0,020 (9 1.), depuis la commissure ; 0",017 (5 1/2 1.), sur sa partie dénudée. — Aïles, 0,037 (16 1/21.). — Rectrices médiaires, 0,007 (3 1/21.). — Submédiaires, 0" ,010 O1S.-MOUCH. — IV. 3 18 ORNISMYENS (4 4/2 1.) — Intermédiaires, 0",020 (6 1.). — Subexternes, 0,045 (20 1.). — Externes, 0,015 (23 L). ® Dessus du corps vert. Queue à rectrices de largeur médiocre et longueur moins inégales : les médiaires et submédiaires plus courtes, vertes, arrondies à l’ex- trémité : les submédiaires d’un vert bronzé à la base, parfois d’un brun verdâtre postérieurement : les intermédiaires à externes graduellement un peu plus courtes, rousses à la base, puis d’un noir bleuâtre au milieu, blanches à l’extrémité. Ales prolongées jusqu’à l'extrémité des submédiaires. Dessous du corps soyeux, rosâtre ou d’un rouge de chair; d’un roux plus pâle sur la région médiaire du ventre. Page inférieure de la queue analogue à la supérieure, mais noire sur les parties brunes et plus pâle sur les parties verdâtres. Trochilus Sivainsonii, Lesson, Trochil. p. 167, pl. 66. — JarniNE, Nat. Libr. Humm. Birds t. 11 (4843), p. 158, pl. 30. ; LoxG. — Ailes, 0®,035 (15 1/2 1.). — Rectrices médiaires, 0,020 (9 1.). — Submédiaires, 0",024 (41 1.). — Intermédiaires, 0,025 (11 1/2 1.). — Subexternes, 0",026 (11 3/4 1.). — Ex- ternes, 0,025 (11 1/21.). — Long. totale, 0",076 (34 1.). Le nid est ordinairement tapissé, à l’intérieur, de graines de saules et de jonc, et garni de lichens à l'extérieur. Cette espèce habite le Guatemala. (Verreaux, Bourcier, Gould, Elliot, Salvin, Lod- diges, Muséum de Paris, Muséum britannique, Boucard, Bouvier.) LA Dans aucune occasion, dit M. Salvin, je n'ai pu remarquer les mâles de cette es- pèce près de Duenas, pendant les mois de février et de mars; c’est seulement au mois de juin qu'on voit ces oiseaux se trouver ensemble. A cette époque, le nopal de la cochenille est en pleine floraison et un grand nom- bre d’Oiseaux-Mouches, surtout de cette espèce, visitaient la corolle de ces plantes. Pendant l'hiver, les femelles sont assez communes et fréquentent les mêmes lieux que la Cyanomya cyanocephala. Dans leur vol, les plumes de la queue de ces Trochilidés s’écartent de maniere à former un angle remarquable. M. Salvin, pendant son séjour en Amérique, avait trouvé trois nids de cette es- pèce. L’un d'eux, dit-il, était sur un caféier et contenait des œufs. Le second était curieusement situé sur le fruit en forme de coupe d’un nopal (Cactus coccinillifer). Les filaments lui servant d’attaches étaient habilement entrelacés autour des épines AMALUSIAIRES. — AMALUSIA 19 du fruit et servaient à le retenir solidement à sa place. Mais il était si peu profond que s’il n'avait pas eu des œufs, je l'aurais cru inachevé. Placé sur une base très- solide et n’étant pas exposé à être agité par le vent, l'oiseau avait sans doute jugé qu'une plus grande profondeur était inutile ; sa construction eût été sans doute dif- férente s’il avait été placé sur une branche. Le troisième nid reposait sur un dahlia, dans la partie la plus éloignée de la cour, et avait des oisillons. La femelle semblait être seule chargée du soin des petits, car je n’ai jamais vu le mâle dans la cour et surtout près de cet endroit. Quand la mère était sur son nid, quelquefois quand le soleil était très-chaud, elle me permettait d'approcher et mème de tenir la branche, quand elle était agitée par le vent, sans témoigner la moindre frayeur. Mais dans les temps sombres où plu- vieux, je ne pouvais approcher du nid de quatre ou cinq mètres sans la voir se dé- ranger. Souvent alors, après l'avoir vu fuir, je m’asseyais tout près, pour attendre son retour. Elle revenait toujours en rapportant un petit morceau de lichen qu’elle fixait sur la partie extérieure du nid; on aurait pu croire que le désir d’aller chercher ce lichen plutôt que la crainte, l'avait forcée à s’envoler. Quand elle était sur son nid, elle en remplissait toute la cavité; les ailes, à l’ex- ception de leur extrémité, étaient cachées par Les plumes du dos. Quand les petits arrivent à la vie, on les prendrait pour un objet noir, informe, ayant un long cou et presque pas de bec; mais leur croissance est rapide. Je n’ai jamais vu la mère se tenir sur le nid, quand ils sont éclos; elle parait les laisser exposés au soleil et à la pluie. Quand elle leur apportait la nourriture, elle se posait sur le bord du nid, tenant son corps très-droit. Le premier de ses petits s’est envolé le 15 octobre. Il se tenait sur le bord du nid; mais, à mon approche, il se laissa choir parmi les fleurs. Je le replaçai sur sa couche; un moment après, peu intimidé par sa chute, il s’envola de nouveau et le fit cette fois avec plus de succès ; il se posa sur un mur et vola bientôt sur un arbre, de l’au- tre côté de ce dernier. Le soir, je vis la mère lui apporter de la nourriture ; mais, à mon approche, ce jeune oiseau s’envola avec plus d’assurance sur un oranger, et n’ayant pas réussi à se poser sur un fruit, il se plaça sur le bord d’une feuille. Je ne lai plus revu de- puis. Le second prit son vol deux jours plus tard. So 20 ORNISMYENS 2. AMALUSIA ELIZAE, Lesson ET DELATTRE. © Rostrum nigrum, arcuatum, dimidia parte corporis sublongius. Capite oliva ceo-viridi. Corpore supra viridi. Cauda singularis, profunde furcata. Rectricibus mediis ad subexlernas gradatim longioribus : mediis et subinediis viridibus : aliis latere interno rufis, apice et lalere externo nigris. Corpore subtus, qula et collo squamosis rubro-violaceis ; peclore sericeo-albo ; ventris regione media alba, late- ribus subaureo-viridibus. Subcaudalibus albis. ® Cauda subtruncata;: rectricibus subexternis et exlernis apice albis. Corpore sublus, qula et collo sericeis albis. Trochilus Eliza, Lesson et DELATTRE, Revue Zool. (1839), p. 20. Thaumastura Elizae, Monres pe Oca, Proc. Acad. Philadelph. (1860), p. 552. — Zd. in Naturalez. t. IT, p. 27, pl. I, fig. 2. — Jd, Ensay. p. 7, 2, pl. 1, fig. 2. — Doricha Elizae, BoucarD, Ann. Soc. Linn. de Lyon (1875), p. 22. Catal., — Calothoraz Elizae, Gray et Mireu. Gen. t. I, p. 110,8. — Calothorax Eliza, ScLaT. p. 25 (1856),288,n. 2.— Lucifer (myrtis) Elizae, Reicuexg. Aufz. d. Col. p.13. — Lucifer Eliza, Bonar. in Revue (1854), p. 257, 293. — Doricha Elizae, Gou1», Introd, p. 94, 174. — G.R. Gray, Hand List, t. I, p. 135, 1731. — Doricha Eliza, ScLat. Catal. p. 299, 1790. ScLaT. et SALVIN, Nomencl. p. 85, 1. LonG.— Bec, 0,023 (10 1/21.) à partir de la commissure; 0,020 (9 1.) sur sa partie dénudée. Ailes, 0%,036 (16 1). — Rectrices médiaires, 0w,013 (6 1.). — Submédiaires, 0,017 (7 1/2 1.). — Intermédiaires, 0",031 (14 1.). — Subexternes et externes, 0w,140 (18 1.). — Corps, 0",036 à 0,038 (16 à 17 1.). — Long. totale, 0,095 à 0,100 (42 1/2 à 45 1.). — Largeur des rec- trices intermédiaires, 0,003 (1 1/2 1.). — Externes, 0",004 (2 1.). L'AMALUSIE D'ELIZA © Bec noir ; arqué ; presque aussi long que les deux tiers du corps. Téte recou- verte de plumes d’un vert olivâtre ou obscur. Dessus du corps revêtu, jusqu’à l’ex- trémité des tectrices caudales, de plumes vertes, lustrées d’or, vues d’arrière en avant. Queue profondément fourchue, à rectrices médiaires courtes, larges, subar- rondies postérieurement, d'un vert métallique : les submédiaires un peu plus lon- gues, une fois environ moins longues que les intermédiaires, vertes, comme les mé- diaires, à leur côté interne et à l'extrémité, rousses sur la majeure partie basilaire LR... AMALUSIAIRES. — AMALUSIA 24 de leur côté externe : les intermédiaires et subexternes graduellement plus longues, subparallèles, s’élargissant un peu vers l'extrémité, rousses jusqu'aux cinq sixièmes de leur côté interne, noires sur leur côté externe et à l’extrémité : la couleur noire s’élargissant vers cette dernière, d’une manière subarrondie : les externes obscures, à barbes étroites à la base, plus allongées à l'extrémité. Aves à peine plus longue - ment prolongées que les rectrices submédiaires; d’un brun violacé. Dessous du corps paré, sur la gorge et le devant du cou, d’une sorte de cravate formée de plu- mes squammiformes, d’un éclat métallique, d’un violet rouge ou d’un violet rouge cuivreux : cette parure, échancrée en are à son bord postérieur et un peu prolongée en arrière à ses angles postéro-externes qui sont subarrondis ; garni d’une sorte de moustache d'un vert grisâtre, naissant du bord antéro-inférieur des yeux et prolon- gée jusqu’à la région auriculaire ; couvert, sur la poitrine de plumes blanches, con- stituant une bande d’une épaule à l’autre et remontant un peu sur les côtés du cou ; ventre blanc sur la région médiane longitudinale, vert sur les côtés, d’un roux pâle à son bord postérieur. Sous-caudales blanches. Pieds garnis de petites plumes blanches sur les tibias ; doigts noirs, grèles ; ongles arqués. Q Dessus du corps vert. Queue à rectrices assez larges et de longueur un peu inégale : les médiaires vertes ou d’un vert pàle; les submédiaires vertes où d’un vert pâle à la base, puis noires postérieurement ; parfois avec le côté externe roux et l’interne vert : les intermédiaires rousses à la base, avec les deux cinquièmes pos- térieurs noirs : les subexternes et externes rousses à la base, puis noires, et blan- ches à l'extrémité Aves aussi longuement prolongées que les rectrices externes. Dessous du corps d'un blanc soyeux jusqu'au niveau des épaules, puis blanc légère- ment moucheté de vert sur l'épigastre et le ventre, avec les flancs de celui-ci d'un vert luisant. Sous-caudales d’un blanc flavescent. Bec, 0%,020 (9 1.). — Ales, 0",040 (18 1.). — Rectrices médiaires, 0,018 à 0",020 (8 à 9 1.). — Submédiaires, 0,023 (10 1/2 1.).— Intermédiaires, 0,025 (11 1/2 1.). — Subexternes, 0",024 (11 1.).— Externes, 07,022 (10 1.).— Corps. 0",025 (11 1/2 1.). — Long. totale, 0,081 (36 1.). Cette espèce habite le Mexique (Bourcier. Verreaux, Gould, Elliot, Salvin, Sclater, Muséum britannique, Muséum de Paris, Loddiges, Boucard, Bouvier, Sallé.) Cet oiseau a été découvert par M. Delattre, dans le pays appelé le Pas du Tau- reaw, entre la Vera-Cruz et Jalapa. 22 ORNISMYENS Il a été trouvé dans les mèmes lieux par M. Boucard, et, dans les plaines de Ca- marones, près Vera-Cruz, par ce dernier et par M. Sallé. Il a été dédié à M" Élise, épouse de M. Amédée Lefèvre, professeur de zoologie et de matière médicale à Rochefort. Il se distingue de l'A. enicura par son bec un peu plus long; par ses rectrices intermédiaires à externes moins longues, moins étroites, un peu élargies vers leur extrémité arrondie, rousses sur les cinq sixièmes de leur côté interne ; par le dessus du corps d’un vert luisant au lieu d’être d’un vert foncé; par sa cravate d’un violet rouge Où CUIVreux. M. Delattre a donné, sur ce Trochilidé, quelques détails qui s’accordent avec ceux qu'on va lire. « Get Oiseau, dit M. Montes de Oca, est un des plus rares Golibris du Mexique. Il est petit, d’une beauté remarquable et doué d’une rapidité de vol merveilleuse. Quand il fend les airs, il est presque impossible au regard de le suivre. Au bruit de ses ailes, on le prendrait aisément pour un gros bourdon. « Dans le voisinage de Jalapa, il est appelé Mirto de colo de tissera où suceur de myrle à queue de lance. «Il est d'une timidité extrême et differe un peu des autres espèces de ce pays par ses habitudes et sa manière de vivre. Il est très-matinal; disparaît après huit ou neuf heures du matin et se montre de nouveau vers quatre ou cinq heures du soir et ne se couche que lorsqu'il n’y voit plus. Je ne l'ai jamais vu dans les heures inter- médiaires du jour : il va probablement dans les forêts passer les moments de forte chaleur. « Quand on a vu cet oiseau s'occuper de sa nourriture dans un endroit, on est presque sûr de le retrouver dans le même lieu plusieurs jours de suite. Mais si on le manque après l’avoir ajusté, il faut attendre au lendemain pour essayer d’être plus heureux. «Il cherche ses aliments sur les fleurs de masapan et sur celles du tabac; mais il préfére, je crois, ces dernières. « Je lai trouvé aussi aux Barrancas de Jico (aux précipices de Jico), à trente milles de Jalapa. Il niche dans ce lieu. Son nid est petit, rond, plat au fond et moins épais que ceux de la plupart des autres Oiseaux-Mouches. AMALUSIAIRES. — RHODOPIS 23 Genre RHODOPIS, RHODOPIS (RercuenBacu). REIGHENBACH, Auw/fs. d. Colib. p.12. Bec médiocrement arqué ; égal aux deux tiers du corps. Queue singulière, bifur- quée ; à rectrices non en partie rousses sur l’un de leurs côtés, graduellement plus longues des médiaires aux externes : les intermédiaires à externes rétrécies vers leur extrémité : les externes terminées en pointe obtuse. Ces oiseaux se distinguent des Amalusies par leurs rectrices non en partie Trousses. 1. RHODOPIS VESPER, Lessow. © Rostrum nigrum, modice arcuatum, bis lertiam partem corporis subaequans. Capite viridi-obscuro. Corpore supra pallide viridi. Cauda bifurcata; rectricibus Submediis ad externas gradatim longioribus; mediis sordide viridibus : intermediis etsubexternis latere interuo partim grisescente. Corpore subtus, qula et collo squa- mosis violaceo-rubris ; pectore albo sericeo ; ventris regione media alba, lateribus griseo-viridibus. Subcaudalibus albis. 2 Cauda bis arcuata; rectricibus submediis ad externas basi viridibus, postice obscure viridibus aut nigris, externis et subexternis apice albis. Gula et collo seri- cas Sordide albis. Orrismya vesper, Lesson, Hist. nat. Ois.-M. p. 85, pl. 19. — Zd. les Trochil. p. 33, pl. 6. — Id. Rev. Zool. 1838, p. 14. — Id. Traité d'Orn. p. 273. — D'OrBiGNY et LAFRESN. Syn. av. 2, p. 282, 101. Cynanthus vesper, JARDINE, Humm. B. t. DENT Trochilus vesper, JARDINE, Nat. Lib. H. B.t. I, p. 127, pl. 24. — Gay, Hist. de Chil., zool. RECU PE Rhodopis vesper, Gourr, Monog. Trochil. part. XI (1856), pl. 8, t. IIL, pl. criv. Catal. Calothoraz vesper, Gray et Mircn. Gen. of. Bird, t. 1, p. 110, 13. — Thawimastura vesper, Bonap. Consp. Av. t. I, p. 85, 2. — Calliphlox (Rhodopis) vesper. REICHENS. Aufz. d. Col. p. 12. — Id. Enum. p. 10. — Lucifer vesper, Bonar. in Revue (1854), p. 257, 290. Rhodopis vespera, CApanis et HeinE, Mus. Hein. part. III, p. 55, note. — Gouzp, Introd. p- 9%. — Sczar. et Sazv. Proc. Zool. Soc. (1868), p. 569,9. — Scrar. Proc. Zool. Soc, ” 24 ORNISMYENS (1871), p. 498. — Rhodopis vesper, ScLAT. Catal. p.299, 1787. — Scrar. et SALv. Proc. Zool. Soc. (1867), p. 987, 33. — Id. Nomencl. p. 85, 1. — G.R. Gray, Hand List, t. I, p. 135, 1736. LonG.— Bec, depuis la commissure, 0",053 (14 1/2 1.); sur sa partie dénudée, 0",029 (121.). — Ailes, 0",055 (24 1/2 1.). — Rectrices médiaires, 0",025 (11 1/1 L.). — Submédiaires, 0",033 (15 1). — Intermédiaires, 0,036 (16 1.). — Subexternes, 0",034 (15 1/2 1.). — Externes, 0,019 (8 1/2 1.). — Corps, 0",045 (20 L.). — Long. totale, 0",115 (51 à 52 1.). LE RHODOPIS VESPER o Bec noir; médiocrement arqué; assez fort; à peu près aussi long que les deux tiers du corps ; subcylindrique ou faiblement et graduellement rétréci jusque près de l'extrémité, T'éte subarrondie; emplumée jusqu’au bord antérieur des scu - telles ; couverte de plumes d’un vert obscur ou d'un vert obscur grisâtre, plus peti- tes et squammuleuses sur le front; marquée d'une tache postoculaire blanche. Des- sus du corps couvert, jusqu'à l’extrémité du croupion, de plumes d’un vert tirant sur le vert d’eau, et paraissant lustrées d’or vues d’arrière en avant. T'ectrices caudules de mème couleur, parfois rousses à la base. Queue fourchue ; à rectrices médiaires courtes, vertes, en ogive à l'extrémité : les autres subgraduellement plus longues des submédiaires aux externes ; divisées en deux branches : les intermé- diaires assez larges, vertes où d’un vert métallique, terminées en ogive : les inter- médiaires graduellement retrécies de la base à l'extrémité, terminées en pointe ob- tuse, d’un vert sale ou foncé, avec leur côté interne blanc ou blanchâtre sur sa moitié iuterne : les subexternes et externes étroites, presque parallèles, terminées en pointe obtuse, d’un vert sale où brunâtre, avec la plus grande partie de leur côté interne très-étroitement grisätre à l'extrémité des barbes. Ailes prolongées au moins jusqu'à l'extrémité des submédiaires; d’un brun violâtre. Dessous du corps paré, sur la gorge et le cou, d’une cravate formée de plumes squammiformes d’un rouge violet, d’un éclat métallique : cette parure étendue jusque sur les côtés de la tête, un peu arquée en arrière à son bord postérieur; couvert, après cette parure, de plumes soyeuses blanches, formant sur la poitrine une bande transversale éten- due jusqu'au devant des épaules et souvent jusque sur les côtés du dos ; revêtu de plumes semblables sur la région médiane longitudinale du ventre, avec les côtés de celui-ci d'un vert grisâtre ou d’un vert päle mêlé de noir; revêtu, sur les flancs, d’une mèche soyeuse blanche, souvent peu apparente. Sous -caudales blanches. Ré- AMALUSIAIRES. — RHODOPIS 25 gion anale hérissée d'un duvet blanc. Pieds garnis, sur les tibias, de petites plu- mes vertes à la base, blanches postérieurement ; tarses nus; doigts noirs; ongles assez courts et arqués. Ogs. Quelquefois le ventre est presque entièrement blanc. z Queue arquée : les médiaires plus courtes : les submédiaires un peu plus lon- gues : les intermédiaires les plus longues : les subexternes et externes graduelle- ment plus courtes : les médiaires larges, vertes, arrondies à leur extrémité : les sub- médiaires d’un vert un peu pâle, luisant à la base, puis noires, avec l'extrémité marquée d’une tache blanche. Ailes presque aussi longuement prolongées que les rectrices externes. Dessous du corps revètu de plumes soyeuses d’un blanc sale, parfois un peu taché de vert obscur, avec les flancs verdâtres. Sous-caudales d’un blanc sale. > Le mâle, dans le jeune âge, a la queue presque tronquée ou à peine arquée : les médiaires les plus courtes : les submédiaires à subexternes presque égales : les externes un peu plus courtes : les submédiaires à intermédiaires vertes sur plus de leur moitié basilaire, noires postérieurement : les externes de même couleur, avec l'extrémité marquée d’une tache blanche. Le dessous du corps se rapproche de celui de la %. ? Bec, depuis la commissure, 0",033 (151.); sur sa partie dénudée, 0",027 (12 1.).— Ailes, 0,055 (24 1/2 1.). — Rectrices médiaires, 0",022 (10 1.). — Submédiaires, 0,030 (13 1/2 1.). — Intermédiaires, 0,035 (15 1/2 1.). — Subexternes, 0",030 (13 1/2 1.). — Externes, 0,027 (12 1). — Long. totale, 0,107 (48 1.. Le nid de cet Oiseau est formé de filaments de plantes et revêtu, en dehors, de petits lichens et de feuilles de graminées. (Collection Verreaux.) Diamètre externe, 0",065 (29 1.) — Diamètre interne, 0,035 (15 1/2 1.). — Hauteur, 0",045 (201.). jh Cette espèce habite le Pérou. (Verreaux, Gould, Elliot, Salvin, Muséum de Paris, Muséum britannique, Loddiges, Boucard, Bouvier.) Plusieurs exemplaires ont été trouvés par M. Wlhitely, près d’Arequipa, et deux autres près de Chiccata. 018.-MOUC:I. — IV. 26 ORNISMYENS 8. RHODOPIS ATACAMENSIS, LEeyBorp. M. Leybold a décrit dans les Annales de l'université de Santiago, sous le nom d'atacamensis, une espèce de Rhodopis qui a beaucoup de rapports avec le R. Vesper et qui n’en est peut-être qu'une variété. Elle est un peu plus petite que le R. Vesper, avec la cravate d’une nuance un peu plus claire. Rhodopis atacamensis, MaARTENS, LEYB0LD’s Excursion, in Journ. f. O. (1875), p. 442. Genre CALOTHORAX, CALOTHORAX, Gray. GRAY, Genera, t. I, p. 110. CARAGTÈRES. Ajoutez à ceux de la branche : Bec médiocrement arqué ; plus long que la moitié du corps. Queue singulière ; bifurquée ; à rectrices non rousses sur l’un de leurs côtés : les médiaires et submé- diaires très-courtes : les intermédiaires à externes allongées : les subexternes plus longues que les externes : celles-ci terminées en pointe. Les oiseaux de ce genre se distinguent des Amalusiaires par leurs rectrices non en partie bordées de roux, et des Rhodopis par leurs rectrices médiaires et submé- diaires très-courtes. Ce genre est réduit à l'espèce suivante : -1. CALOTHORAX LUCIFER, Swainson. o" Rostrum nigrum, modice arcualum, dimidia parte corporis sublongius. Ca pite olivaceo-viridi. Corpore supra viridi. Cauda bifurcata; rectricibus mediis ad subexternas subgradatim longioribus : mediis et submediis viridibus : aliis brun- neis, apice acutis : exlernis sublinearibus. Corpore subtus, qula et collo squaïosts, rubro-violaceis, nilentibus, margine postico bis arcuato, angulis posticis subrotun datis ; pectore sericeo-albo; ventris regione media alba, lateribus virescentibus. Subcaudalibus albis, disco virescente. AMALUSIAIRES. — CALOTHORAX 27 o Cauda subarcuata ; rectricibus mediis et submediis viridibus : aliis basi rufis, postea nigris, apice albis. Corpore sublus albo aut roseo-albo. Cynanthus Lucifer, SWAINsoN, Syn. Birds of Mexico, p. 442, 99. — 7d. Select. of B., pl. 770. Trochilus corruscus, LIcHTENSTEIN, Preis-verz. Mex. Th. (sept. 1830), n° 34-35. Ornismya cyanopogon, Lesson, Ois.-M. p. 50, pl. 5. — Zd. Suppl. p. 117, pl. 9 (non complé- tement adulte), p. 119, pl. 10 (jeune). — Zd. Traité, p. 274. Trochilus lucifer, JARDINE, Nat. Lib. H. B. t. II (1843), p. 105, pl. 14. Calothorazæ cyanopogon, Gouzp, Monog. Trochil. part. XIV (1857), pl. 1, t. III, pl. ex. — Vizzapa, in Natur. t. Il, p. 317, fig. 4. — BoucarpD, Troch. du Mex. in Ann. Soc. Linn. de Lyon, t. XXII (1875), p. 21. — Montres pe Oca, in Naturalez. t. II, p. (104, pl. 7, fig. 24. — 1d. Enrayo, p.24, 34, pl. 7, fig. 24. Catal. — Calothorax lucifer, Gray et Mircx. Gen. t. I, p. 110, 10. — Bonar. Consp. Av. t. I, p.85, 1. — Lucifer cyanopogon, ReicHeNs. Aufz. d. Col. p. 13. — Id. Enum. p. 10. — Ca- lothoraz Lucifer, CaBan. et HEINE, Mus. Hein. part. III, p. 55, 122. — GouLp, Introd. p. 90, 162. — Scrar. Catal. p. 298, 1784. — ScLar. Proc. Zool. Soc. (1864), p. 177, 104. — ScLaT. et SaLvix, Nomencl. p. 84, 1. — G. R. Gray, Hand List, t. I, p. 135, 1728. — Fixsca, Abhand. Naturw. Verein in Bremen (1871), p. 329. LoxG.— Bec, 0w,022 (10 1.) depuis la commissure; 0",019 (8 1/2 1.) sur sa partie dénudée. — Ailes, 0",038 (17 1.). — Rectrices médiaires, 0",011 (5 1.). — Submédiaires, 0,013 (6 1.). — Intermédiaires, 0,025 (11 1/2 1.).— Subexternes, 0,027 (121.).— Externes, 0",025 (11 1/21.). — Corps, 0,036 (16 1.). — Long. totale, Om,081 à 0",085 (36 à 38 L.). LE CALOTHORAX BARBE-BLEUE æ Bec noir; médiocrement arqué; subcylindrique ou graduellement et faible- ment rétréci jusque près de l’extrémité ; au moins aussi long depuis sa commissure jusqu’à sa pointe que la moitié du corps. Téte emplumée jusqu’à la partie antérieure des scutelles; couverte, jusqu’au vertex, de plumes d’un vert olivâtre ou grisâtre et terne ; marquée d’une tache postoculaire blanche. Dessus du corps revêtu de plu- mes vertes, paraissant lustrées d’or, vues d’arrière en avant. Queue bifurquée; à à rectrices médiaires et submédiaires vertes : les médiaires courtes, assez larges, terminées en ogive : les submédiaires prolongées jusqu’à la moitié de l’espace com- pris entre la pointe des médiaires et celle des intermédiaires, terminées en angle aigu : les trois autres brunes : les intermédiaires et les subexternes obliquement coupées vers l’extrémité de leur côté interne, et terminées en ‘pointe : les externes, étroites, graduellement rétrécies presque en alène, un peu moins longues que les 28 ORNISMYENS intermédiaires, et celles -ci un peu moins longues que les subexternes. Ailes un peu plus longuement prolongées que les submédiaires; d'un brun violätre où violacé. Dessous du corps marqué, près de la base du bec, d’une tache où d’un trait blanc; paré, sur la gorge et le cou, d’une cravate brillante d’un éclat métallique, formée de plumes squammiformes, rouges sur la région médiane, à reflets d’un bleu violet ou passant à cette couleur sur les côtés : cette parure échancrée dans le milieu de son bord postérieur et prolongée presque jusqu'aux épaules à ses angles postéro-externes et se détachant du corps; couvert, apres cette parure, de plumes soyeuses blanches depuis une épaule jusqu'à l’autre et remontant un peu sur les côtés du cou; ventre couvert, sur sa région médiane, de plumes blanches ou d’un blanc cendré où mélangé de verdâtre, plus ou moins d'un vert olivätre sur les flancs, avec la partie postérieure un peu roussâtre. Sous-caudales blanches, avec une légère tache verdàtre sur le disque. Pieds noirs; garnis, sur les tibias, de plumes vertes; tarses dénudés ; ongles grêles. ? Queue presque tronquée, arquée en arrière ou terminée par deux ares : les rectrices médiaires et submédiaires vertes : les submédiaires obtuses et postérieure- ment bordées de blanc : les autres rousses à la base, barrées de noir après la moitié de leur longueur et blanches à l'extrémité. Dessous du corps couvert, sur la gorge et le cou, de plumes soyeuses blanches ou d’un blanc sale : poitrine et ventre d’un roux pâle ou rosat, Sous-caudales blanches. Rectrices médiaires, 0®,023 (10 1/2 1.). — Submédiaires, 0",025 (11 1/21.). — Intermédiai- res, 0,026 (11 3/4 1.). — Subexternes, 0",027 (12 1.). — Externes, 0,024 (121.). Le nid est formé de coton, extérieurement revêtu de graines, unies à l’aide de fils d'araignées. (Collection Verreaux.) Diamètre extérieur, 0,040 (18 1.). — Diamètre intérieur, 0,026 (11 1/2 L.). — Hauteur, 0",040 (18 1.). Il était posé sur une branche horizontale. Cette espèce habite le Mexique. (Verreaux, Bourcier, Gould, Elliot, Salvin, Scla- ter, Muséum de Paris, Muséum britannique, Loddiges, Boucard, Bouvier, Sallé.) M. le duc de Rivoli paraît avoir été le premier à posséder cette belle espèce, et Swainson, en visitant la riche collection de ce noble duc, lui avait imposé le nom de Lucifer; mais la description qu’il en a donnée est assez imparfaite. AMALUSIAIRES. — CALOTHORAX 29 Suivant M. Boucard, cet Oiseau est très-commun dans les environs de Puebla, San-Andres, Chalchicomula et Mexico ; il y niche. Quand sa femelle est occupée aux devoirs de Pincubation, le mâle est ordinaire- ment perché près d'elle, veillant à sa sûreté. De temps en temps, il s'élève, en ligne droite, à perte de vue; puis revient, avec la même rapidité, reprendre sa place; il se rengorge alors pour faire briller au soleil la cravate splendide dont la nature l’a paré. Il est très-querelleur et fait surtout la guerre à la Phaeoptila sordida, fréquen- tant les mêmes localités. Or le voit souvent livrer la chasse aux insectes et faire la cour aux fleurs d’une sorte de Convolvulus, plante grimpante, croissant aux milieu des petits arbustes sur lesquels il aime à se percher. Cette belle espèce, connue sous le nom d’Ætoile du Mexique, se trouve sur les plateaux du riche pays de Jalapa. «Dans cette contrée, dit M. Bullock, où règne un printemps perpétuel et un climat d’une beauté exceptionnelle, l'habitation dans laquelle j’ai séjourné plusieurs semai- nes, n'avait qu'un étage, et, comme la plupart des maisons espagnoles, elle enclosait un jardin placé au centre. Le toit débordait les murs de six ou sept pieds et servait à couvrir un chemin faisant le tour du jardin. Il ne restait qu’un faible espace entre les tuyaux servant à la descente des eaux et les arbres du parterre; et, entre ces tuyaux et les branches des arbres, les araignées avaient construit de nombreuses toiles, dont les tissus formaient de véritables filets. Je m’amusais souvent à considérer les manœuvres de ce petit Oiseau-Mouche. Il faisait deux ou trois fois le tour de la cour, comme pour reconnaître son terrain, puis il s’'avançait vers les rets des araignées pour s’emparer des mouches les plus petites ou les plus faibles qui s’y trouvaient prises. En faisant la visite des labyrinthes formés par les piéges tendus par l’Arachnide perfide, il lui fallait beaucoup d’habileté et de précaution pour s’y mouvoir; car sou vent à peine y avait-il assez de place pour le jeu de ses ailes, et il aurait pu être enlacé lui-même et être entrainé à sa perte. Il n’osait, en général, s'adresser qu'aux toiles des araignées les plus faibles ; dans celles des grosses Mygales, l’animal octo- pode se dressait pour défendre son domaine et le butin obtenu par ses embüûches, et lOiseau était forcé de fuir. Quand il s’envolait, on aurait dit un rayon de lumière 30 ORNISMYENS s’échappant du jardin, et l'œil ne pouvait suivre sa trace qu'à l’aide de l'éclat de ses vives couleurs Après dix minutes d’un manége semblable, l’Oiseau allait se reposer sur la bran- che d’un avocatier {Laurus persea), pour y étaler au soleilsa brillante cuirasse, étincelant de tous les feux du rubis. Les Européens qui ont l’occasion de voir cet Oiseau, empaillé dans les salles d’un Musée, sont émerveillés de sa beauté; mais ceux auquels il est donné de admirer en vie ne peuvent plus le regarder dans cet état inanimé ; il n’est plus que l’ombre de lui-même. La raison en est facile à comprendre. Pendant la vie, les barbes et barbules des plumes de couleur métallique changent de position sur l’axe qui les porte, suivant la manière droite ou oblique dont les frappe la lumière, et les plumes de la queue du Lucifer, s’étalant comme celles du Paon, se modifient dans leur teinte, et sa cuirasse jugulaire passe du vif cramoisi à toutes les nuances du bleu. Genre MANILIA, MANILIE, Mursanr. CARACTÈRES. Ajoutez à ceux de la branche : Bec mediocrement arqué ; presque plus long que la moitié du corps. Queue sin eulière ; à rectrices non rousses en partie sur aucun de leurs côtés : les médiaires et submédiaires très-courtes : les intermédiaires à externes de longueur presque égale, arrondies à leur extrémité. Les Oiseaux de ce genre se distinguent des précédents par leurs rectrices inter médiaires à externes subparallèles de longueur presque égale, arrondies à leur ex- trémité. +1. MANILIA PULCHRA, GouLp. œ Rostruim subarcualum, dimidia parte corporis sublongius. Capite usque ad verticem obscure viridi. Corpore supra viridi. Cauda bifurceata ; rectricibus sub- mediis el mediis brevibus, viridibus : aliis elongatis, subparallelis, subaequalibus, virili-brunneis. Corpore subtus, qula et collo squamosis rubro-violaceis, angulis postice retro prolongatis; pectore sericeo-albo; ventris regione media alba, late- ribus viridibus. Subcaudalibus albis. aut disco virescente. AMALUSIAIRES. — MANILIA 31 Q Cauda bis arcuala, rectricibus mediis et intermediis viridibus : aliis bast rufis, postea nigris, apice albis. Corpore subtus, gula et collo albis aut roseo-albis. Calothorax pulchra, GouLp, Ann. and Mag. Nat. Hist. 3° série, t. IV, p. 97. — Id. Monog. Trochil. part. XIX (1860), pl. 2, t. IT, pl. cxziv. — MonrTes DE Oca, in Naturalez. t. III, p. 105, pl. 7, 25. — Id. Ensay. p. 25, 36, pl. 7, 25. EN Calothorazx pulchra, BoucarD, Soc. Linn. de Lyon, t. XXII (1875), p. 22. Catal. — Calothoraz pulchra, Scrater, Proc. Zool. Soc. (1859), p. 386, 174. — Gouzp, In- trod. p. 91, 163. — Calothorazx pulcher, SczaT. et SaLvix, Nomencl. p. 84, 2. — Manilia pulchra, G. R. Gray, Hand List, t. I, p. 135, 1734. Loxc.— Bec, 0,019 à 0®,020 (9 1.) depuis la commissure; 0",015 (7 1.) sur sa partie dénudée. — Ailes, 0®,037 (16 1/21.). — Rectrices médiaires, 0",012 (4 3/4 1.). — Submédiaires, 0,017 (7 1/2 1.). — Intermédiaires, 0",028 (12 1/2 1.). — Subexternes, 0",030 (13 1/2 1.). — Externes, 0,029 (13 1.). — Corps, 0,040 (18 1.). — Long. totale, 0",085 (38 1.). LA MANILIE BELLE « Bec noir ; un peu arqué ; à peine plus long que la moitié du corps. Téte cou- verte, jusqu'au vertex, de plumes d’un vert un peu obscur. Dessus du corps, tec- trices alaires et caudales revêtus de plumes vertes, paraissant lustrées d’or, vues d’arrière en avant. Queue profondément entaillée, à rectrices médiaires et submé- diaires très-courtes : les intermédiaires à externes de longueur un peu inégale, ar- rondies à leur extrémité : les médiaires et submédiaires vertes, luisantes, rétrécies d'avant en arrière et terminées en angle émoussé : les intermédiaires d’un brun violâtre ou verdâtre : les intermédiaires faiblement, et les externes plus faiblement moins longues que les subexternes : les intermédiaires et subexternes assez étroites, parallèles : les externes sublinéaires, étroitement barbées à leur côté externe. Ailes aussi longuement prolongées que les rectrices submédiaires; d’un brun violâtre ou violacé. Dessous du corps marqué d’une bande postoculaire blanche, prolongée sur les côtés du cou, jusqu'aux épaules ; paré, sur la gorge et le cou, d’une cravate for- mée de plumes squammiformes d’un éclat métallique, d’un rouge vineux ou d’un rouge violet : cette parure élargie d'avant en arrière, plus courte dans le milieu de son bord postérieur et prolongée jusqu'aux épaules à ses angles postéro-externes, en se détachant un peu du corps; couvert, après cette parure, de plumes blanches, jusqu’au côté des épaules, où ces plumes se lient à la bande postoculaire blanche. Ventre revêtu de plumes blanches sur sa région médiane, avec les flancs verts, mêlés 32 ORNISMYENS de grisâtre. Sous-caudales blanches. Page inférieure de la queue à rectrices mé-- diaires et submédiaires pâles : les autres d'un brun violätre. ç Queue terminée par deux ares faibles; à rectrices médiaires et submédiaires vertes : les intermédiaires d’un roux pâle sur les deux tiers basilaires, puis briève- ment verdâtres, et noires postérieurement : les subexternes d'un roux pâle sur près de leur moitié basilaire, puis brièvement verdâtres, ensuite noires, avec l'extrémité blanche : les externes d'un roux pâle sur leur moitié basilaire, noires ensuite, avec l'extrémité blanche, une fois plus longuement sur le côté externe que sur l'interne. Ailes aussi longuement prolongées que les rectrices médiaires. Dessous du corps d'un blanc soyeux jusqu'aux épaules, avec les côtés du cou verdâtre; orné d’une bande postoculaire blanche ; d’un blanc soyeux sur la région médiane de la poitrine et du veutre, avec les côtés d’un blanc roussätre. LonG. — Rectrices médiaires, 0,015 (7 1.). — Submédiaires, 0",020 (9 1.). — Intermédiai- res, 0",023 (10 1/2 1.). — Subexternes,.0",023 (10 1/21.). — Externes 0,022 (10 1.). Le nid est formé de coton et revêtu, en dehors, de feuilles et de fragments d’écor- ces, fixés à l’aide de toiles d'araignées. (Collection Verreaux.) Diamètre extérieur, 0",035 (15 1/2 1.). — Diamètre interne, 0",020 (9 1.). — Hauteur, 0,031 (141.). Cette espèce habite le Mexique. (Gould, Verreaux, Elliot, Salvin, Loddiges, Bou- card, Sallé.) La Manilia pulchra à été découverte, le 28 juin 1857, à Oaxaca, par M. Bou- card. Cet Oiseau venait, jusque dans les faubourgs de la ville, chercher sa nourriture sur les cactus servant aux Indiens à former des haies autour de leurs propriétés; il est d’une vivacité extrème. M. Rébouch, chasseur de M. Boucard, l’a tué à Putla, village à une quarantaine de lieues au nord-ouest de Oaxaca. M. Sallé l’a trouvé à San -Andres et à Chalchicomula, où il est assez rare. Il s> plaît, suivant ce naturaliste, dans les lieux se:s, dans la plaine et près des habita- tions. Il vit en compagnie, est très-querelleur, a le vol bas et se pose souvent sur une petite fleur rouge ; mais après dix heures, il se retire probablement dans les forêts, pour éviter la chaleur, car on ne le revoit plus. AMALUSIAIRES. — MYRTIS 33 La Manilia pulchra a de si grands rapports avec le Calothorax lucifer, qu’elle a longtemps passé pour une simple variété de ce dernier. M. Boucard, en en faisant la découverte, la regarda de suite comme distincte. M. Sallé, à qui il en avait envoyé divers exemplaires, fit remarquer à M. Gould combien ses rectrices étaient diffé- rentes de celles du C. lucifer, et ce savant lui imposa aussitôt le nom de C. pul- chra, sous lequel cet Oiseau figure dans sa Monographie. Ce Trochilidé diffère, en effet, du Calothorax lucifer par son bec plus faible ; > Ù Ï > par sa tête couverte, jusqu’au vertex, de plumes sensiblement plus petites et d’une teinte différente; par ses rectrices intermédiaires à externes presque parallèles et d'une longueur presque égale. Genre MYRTIS, MYRTIS (Rercuensaca). CARACTÈRES. Ajoutez à ceux de la branche : Bec arqué ; aussi long ou plus long que la moitié du corps. Queue singulière ; à rectrices médiaires courtes : les suivantes allongées, subparallèles, de longueur presque égale, brunes, subarrondies à l'extrémité. Ce genre ne renferme encore qu’une espèce. 1. MYRTIS FANNY, Lesson. œ Rostrum myrum, arcuatum, dimidia parte corporis longius. Capite brunneo- ciridi. Corpore supra viridi. Tectricibus caudae pallide viridibus. Cauda singula- ris; reclricibus mediis brecibus : aliis elongalis, parallelis, brunneo-viridibus, sub- aequulibus, laxate barbatis, apice subrotundatis. Corpore subtus, gula et collo Squamosis pallide caeruleis, margine postico squamoso cupreo-rubro; pectore et ventre sericeis albis, lateribus virescentibus. ? Cauda arcuata; rectricibus mediis viridibus, aliis basi rufis, postea nigris, apice albis. Corpore sublus rufo-albo, abdominis lateribus virescentibus. Ornismya Fanny, Lessox, Ana. des Sc. nat. t. IX (1838), p. 170. — Id. Rev. Zool. (1838), p. 514, 2). o1s.-MoucH. — IV 5 34 , ORNISMYENS Trochilus Labrador, Bourarer, Ann. Soc. d’Agr. de Lyon (1839), p. 389, pl. 8. — DELATTRE, Rev. Zool. (1839), p. 311 (9 ). Calothorax Fanny, Gour»p, Monog. Trochil. part. XIT (1856), pl. 6, t. IL, pl. eur. Catal. — Calothoraz Fanny, Gray et Mireu. Gener.t.1, p. 110, 14.— Thawmastura Fanny, Boxar. Consp. Av. t. 1, p. 85, 3. — Lucifer (Myrtis) Labrador, Reicuens. Aufz. d. Col, p. 13. — Zd. Enum. p. 10. — Lucifer Labrador, Bonar. in Revue (1854), p. 257, 292. — Myrtis Fanny, GaBax. et Hein. Mus. Heïn. part. IT, pl. 59, 132.— Myrtis Fanniae, GouLp, Introd. p. 93, 170. — Calothorax Fanniae, Sorar. Proc. Zool. Soc. (1858), p. 659, 69. — — Myrtis Fanny, Scrar. et SALY. Proc. Zool. Soc. (1867), p. 987. — Thaumastura (Myr-- this) Franciscae, ScLar. Catal., p. 299, 1783.— Myrtis Francescae, Id. Nomenel. p. 85, 1. — G.R. Gray, Hand List,t. I, p. 135, 1737.— Myrtis Franciscae, HeINE, Journ. f. Ornith. (1863), p. 208. LonG. — Bec, 0,020 (9 1.) depuis la commissure; 0,017 (7 1/2 1.) sur sa partie dénudée. — Ailes, 0,040 (18 1.). — ARectrices médiaires, 0",010 (4 1/2 1). — Submédiaires, 0",028 (12 4/2 L.). — Intermédiaires, 0",029 (13 1.). — Subexternes, 0",032 (14 1/2 1.). — Externes, 0,030 (13 1/21). — Corps, 0,036 (16 1.). — Long. totale, 0",085 (38 1.). LE MYRTIS DE FANNY o« Bec noir; arqué; assez grèle, un peu plus long que la moitié du corps. T'éte couverte, jusqu'au niveau du bord postérieur des yeux, de plumes squammiformes d’un vert brun. Dessus du corps et tectrices alaüres couverts de plumes vertes pa- raissant lustrées d'or, vues d’arrière en avant. T'ectrices caudales d’un vert pâle. Queue à rectrices médiaires courtes : les autres allongées, subparallèles, d’un brun lustré de verdàtre où d’un vert grisätre : les submédiaires d’un sixième environ moins longues que les trois suivantes : celles-ci de longueur presque égale, un peu lichement barbées, obtusément arrondies à leur extrémité : les externes aussi lar- gement barbées à leur côté externe qu’à l’interne. Ailes à peu près aussi longue- ment prolongées que les deux tiers des externes; d’un brun violàtre. Dessous du corps paré, sur la gorge et le cou, d’une cravate d’un éclat métallique, formée de plumes squammiformes d’un vert glauque ou d’un bleu pâle, avec le bord postérieur de cette parure formé de plumes squammiformes d’un rouge cuivreux : ce bord obtusément arqué en arrière, et subarrondi à ses angles postéro-externes ; poitrine et ventre d'un blanc sale, passant au blanc roussâtre, moucheté de vert sur les flancs. Sous-caudales blanches. Page inférieure de la queue analogue à la supé- rieure. Pieds noirs ; tarses brièvement emplumés. ORNISMYENS 30 # Le jeune mâle se rapproche beaucoup de la femelle ; mais on voit déjà, plus ou moins, poindre le commencement des plumes squammiformes : le blanc des plumes de la gorge et du devant du cou est plus pur que celui de la femelle, qui est un peu roussâtre. > Bec légèrement arqué. Dessus du corps d’un vert terne grisätre. Queue arquée en arrière ; à rectrices médiaires d’un vert pâle, assez larges, arrondies à l’extré- mité : les submédiaires à externes graduellement rétrécies sur le tiers postérieur au moins, d’un pâle fauve à la base, puis noires, et blanches ou d’un blanc sale à l’ex- trémité, et un peu plus longues à leur côté externe qu'à l’interne. Ailes d’un noir grisätre; moins longuement prolongées que les rectrices médiaires. Dessous du corps d’un blanc carné ou roussâtre : ventre d’un blanc presque pur sur le milieu, d’un blanc roussâtre sur les côtés. Sous-caudales blanches. Rectrices médiaires, 0,025 (11 1/2 1.). — Submédiaires, 0,080 (13 1/2 1.). — Intermédiai- res, 0m,032 (1% 1/21.). — Subexternes, 0",028. — Externes, 0,023 (10 1/2 1.). Cette espèce habite le Pérou et l’Équateur. (Bourcier, Verreaux, Gould, Elliot, Salvin, Loddiges, Boucard, Bouvier.) Le nid est formé d’écailles de fougères, tapissé à l’intérieur de graines à aigrettes soyeuses et garni de lichens à l’extérieur. (Collection Verreaux.) Diamètre extérieur, 0®,040 (18 1.). — Diamètre interne, 0,020 (9 1.). — Hauteur, 0,035 (CEMVRAGE à QUATRIÈME SECTION CARACTÈRES. Ajoutez à ceux de la tribu : Rectrices médiaires ou submédiaires non linéaires ou sublinéaires ; moins longues que le corps. Rectrices externes ni rétrécies jusque près de leur extrémité !, ni ova- lairement renflées à celle-ci. Bec droit, variablem2nt moins long ou plus long que 1 Excepté chez l1 dernière fraction, où elles sont parfois en triangle très-allongé ou en lame de poignard à deux tranchants, UP EME 36 ORNISMYENS la moitié du corps. Dessous du corps paré, presque toujours’, sur la gorge et le devant du cou, d’une sorte de cravate rose, ou rouge, ou violette, d’un éclat métal- lique. Poitrine couverte de plumes blanches ou cendrées. Ces Oiseaux, dont la queue est de forme variable, suivant les espèces, se distin- guent facilement de ceux des divisions précédentes, par les caractères indiqués ci-- dessus. On peut les partager en deux fractions : A Rectrices externes ni criniformes, ni capillaires, ni terminées en lame de poi- Sara deUX(rANChADES hs - F7ACHON AA Rectrices externes soit criniformes ou capillaires, soit terminées en lame de poignard à deux tranchants, soit en alène ou en angle très-aigu, soit très- courtes, ainsi que les trois ou quatre précédentes, parallèles et faiblement plus longues que les tectrices caudales, . . . . . . . . . . . 2? Fraction. ? PREMIÈRE FRACTION GaracTeRes. Rectrices ext2rnes ni criniformes, ni capillaires, ni terminées en triangle allongé et très-aigu, ou en lame de poignard à deux tranchants. Les Ornisnyens de cette section se distinguent aisément de ceux de la suivante par les caractères que nous venons d'indiquer. Les uns habitent la Californie ou le Mexique; quelques-uns les Antilles ou l'Amé- rique centrale; d’autres se trouvent au Brésil, dans la Nouvelle-Grenade ou à Equateur. Ces Oiseaux se répartissent en plusieurs branches. A Queue profondément entaillée ; à rectrices médiaires une fois au moins plus courtes que les externes. Gorge et cou parés d'une cravate d’un éclat mitallique. Poitrine ornée d’une bande transversale blanche. B Rectrices en partie rousses sur l’un des côtés : les médiaires une fois plus courtes que les externes : ces dernières, en ogive obtuse à l'extrémité. Dorichaires. BB Rectrices non en partie rousses sur l'un des côtés : les médiaires à ex- ternes ou subexternes graduellement plus longues : les médiaires deux fois au moins plus courtes que les externes . . . . . . . (Calliphloæaires. 4 A l'exception des Mellisugues. sh DORICHAIRES. — DORICHA 3% AA Queue tronquée ou non entaillée jusqu’à la moitié; à rectrices médiaires moins courtes que la moitié des externes. G Rectrices non en partie rousses. D Gorge et devant du cou parés d’une cravate d'un éclat métallique. E Tête verte. F Queue entaillée jusqu'au quart ou un peu plus. Rectrices externes terminées en angle aigu. . . . D de Ce OnTiSMTyainese FF Queue tronquée. Rectrices externes subarrondies à l'extrémité. . Catharmaires. EE Tête rouge. Queue presque tronquée ou peu entaillée . . . . . Calyptaires. DD Gorge, devant du cou et poitrine revêtus de plumes blanches. . . . Mellisugaires. CG Rectrices en partie rousses. G Rectrices un peu plus longues des médiaires aux externes. Cravate en partie rose, en partie blanche au moins sur la gorge. . . Stelluraires. GG Rectrices médiaires plus courtes ou à peine plus longues que les externes, la plupart terminées en angle aigu . . . . . . Sélasphoraires. PREMIÈRE BRANCHE LES DORICHAIRES CarACTÈRES. Ajoutez à ceux de la première fraction : Queue profondément entaillée ou fourchue, à rectrices en partie rousses sur l’un des côtés : les médiaires une fois au moins plus courtes que les externes : ces der- nières en ogive à l'extrémité. Cette branche est réduite au genre suivant : Genre DORICHA, DORICHE (Rercaenpacu). REICHENBACH. Aufz. d. Col. p. 12. CarACTÉRES. Ajoutez à ceux de la branche : Bec droit; à peine aussi long que la moitié du corps. Gorge et devant du cou parés d’une cravate formée de plumes squammiformes d’un éclat métallique. Poi- trine couverte de plumes soyeuses blanches. 3) ORNISMYENS Ces Oiseaux habitent : les uns, l'archipel des Lucayes ou de Bahama, à l'est de la Floride; les autres, Costa-Rica et Veragua. Tableau des espèces : a Rectrices submédiaires en partie rousses à leur côté interne. b Rectrices externes rousses sur une partie de leur côté interne . . . . . . ÆEvelynae. bb Rectrices externes brunes ou d’un brun noir. . . +. . . . . . . . . lyrura. aa Rectrices submédiaires d'un vert bronzé . ne ml OT UIES 11. DORICHA EVELYNAE, Bourcier. os Roslruin rectum, dimidia parte corporis subbrevius. Capite aeneo-viridi. Cor- pore supra viridi. Cauda profunde emarginata; rectricibus brunneis : submediis dimidia parte basali lateris inlerni rufa : intermediarum et subexlernarum. latere interno fere lolo rufo.Corpore sublus, qula el collo squamosis, regione media rubra, laleribus rubro-violaceis ; peclore villa transversali alba-sericea: epigastro rufo. Abdomine viridi rufo mixto. Subeaudalibus rufis. ? Cauda arcuala; reclricibus mediis subcaeruleo-viridibus : aliis basi rufis, poslea nigris : intermediis ad externas apice pallide rufis. Corpore sublus, gula et collo sericeis albis. Trochilus Evelynae, Bourcier, Proc. Z0ol. Soc. (1847), p. 256. Trochilus bahamensis, BrYanT, List of Birds seen at Bahamas, etc, p. 5. — Zd. Proc. S. N. H. Boston, t. VII (1859), p. 106. — Ja. p. 317. Calothorax Evelynae, Gourp, Monog. Troch. part. XXI (1861), pl. 7, t. IT, pl. czvi. Catal. — Calothorar Evelynae, GraY et Mirou. Gen. t. I, p. 110, 9, — Lucifer (Calothorax) Evelinae, ReicHeNs. Aufz. d. Col. p.13. — 7d. Enum. p. 10. — Callothorax Evellina, Bo- Nar. ên Revue (1854), p. 257, 304. — Doricha Evelynae, GouLzp, Introd. p. 95, 175. — ScLar. et Sazv. Nomenc]. p. 85, 3. — ELrioT, êx Ibis (1872), p. 353. — G.R. Gray, Hand List, t. I, p. 135, 1723. LoxG.— Bec, 0®,018 (8 1.), depuis la commissure; 0",013 à 0,014 (6 à 6 1/2 1.) sur sa partie dénudée. — Ailes, 0m,040 à 0%,042 (18 à 19 L.). — Rectrices médiaires, 0,010 (4 1/2 1.). — Submédiaires, 0,020 (9 1.).— Intermédiaires, 0,025 (11 1/21.). — Subexternes, 0",027 (121.). — Externes, 0,032 (14 1/2 1.). — Corps, 0,036 à 0",037 (16 1/2 1.). — Long. totale, 0,090 (40 1.). DORICHAIRES. — DORICHA 39 LA DORICHE D'ÉVELYNE S' Bec noir ; droit ou à peu près ; un peu moins long que la moitié du corps. Téte emplumée à peine aussi avant ou un peu moins avant que le bord antérieur des scu- telles ; revêtue, jusqu'au vertex, de petites plumes squammiformes d’un vert bronzé, paraissant obscures sur le disque. Dessus du corps recouvert de plumes vertes ou d’un vert pâle bronzé, paraissant lustrées d’or vues d’arrière en avant. Queue pro- fondément entaillée ; à rectrices brunes ou d’un brun lustré de verdâtre ou de vio- lâtre : les submédiaires rousses sur la moitié basilaire de leur côté interne : les in- termédiaires rousses presque jusqu’à l'extrémité de leur côté interne : les médiaires une fois moins longues que les externes : les submédiaires moins courtes : les inter- médiaires égales aux trois quarts- des externes : les subexternes presque aussi lon- gues que les externes : celles-ci les plus longues : les submédiaires à subexternes allongées, un peu rétrécies postérieurement à leur côté interne : les externes un peu plus étroites que les subexternes, un peu plus longues que le corps, depuis la com- missure du bec jusqu'à la région anale. Aves un peu moins longuement prolongées que les rectrices submédiaires; d’un brun violâtre ou violacé. Dessous du corps marqué d’une tache postoculaire blanche ; paré, sur la gorge et le cou et sur la par- tie antérieure de la poitrine, d'une cravate brillant d’un éclat métallique, formée de plumes squammiformes d’un rouge cuivreux sur la région médiane, passant au rouge violet ou violacé sur Les côtés : cette parure un peu échancrée dans le milieu de son bord postérieur, arrondie à ses angles postéro-externes ; poitrine marquée d’une bande transversale blanche soyeuse, remontant sur les côtés du cou, souvent jusqu’à la tache postoculaire ; épigastre d’un blanc roussâtre. Ventre couvert de plumes presque lisses d’un vert luisant, mêlées de quelques traces d’un roux pâle sur la ligne médiane et surtout sur la partie postérieure de l’abdomen. Sous-caudales rousses. Preds noirs, garnis, sur les tibias, de plumes rousses ; tarses peu emplu- més ; doigts et ongles très-noirs. o Dessus du corps, couvert de plumes d’un vert pâle grisâtre. Queue arquée en arrière : les médiaires d’un vert pâle bleuâtre : les autres roussâtres à la base, puis d’un noir verdâtre ‘postérieurement : les intermédiaires à externes d’un roux pâle à l'extrémité. Ailes aussi longuement prolongées que les rectrices externes. Dessous du corps revêtu, depuis rse jusqu'à l’épigastre, de plum?s blanches, soyeuses : lu c tu, depuis la gorge j ’à l’épig def , S0Y : 40 ORNISMYENS ventre à peu près de même couleur sur sa région médiane, avec les côtés d’un roux pâle. Rectrices médiaires à subexternes, 0,025 (11 1/2 L.). — Externes, 0,020 (9 1.). — Long. totale, O",081 (36 1.). Cette espèce habite les îles de Bahama. (Loddiges, Verreaux, Muséum de Paris, Elliot, Salvin, Sclater.) M. Swainson, 1l y a près de trente ans, avait obtenu ce Trochilidé, par l’inter- médiaire de lun de ses amis de Liverpool, et s'était fait un plaisir de l’offrir à M. Georges Loddiges. Depuis ce temps, il n’était arrivé aucun de ces Oiseaux dans les collections de l'Europe, quand le D° Bryant a retrouvé ce Trochilidé pendant un séjour de quatre mois, passés dans les îles de Bahama ou des Lucayes, et surtout à Nassau, chef-lieu de l’île de la Nouvelle-Providence. « Ge Colibri, dit ce naturaliste ‘, se trouve seulement à Nassau ou dans les îles voisines ; mais il y séjourne toute l’année et s’y montre en assez grande abondance. « En février et en mars (époque à laquelle ont été tués tous les individus rapportés par feu le D' Bryant), il se nourrissait exclusivement de petits pucerons verts, se trouvant en abondance sur une verbénacée des Indes occidentales (du genre Stachy- larpheta), plante croissant dans les pâturages secs, et portant une petite fleur bleue. « À part le besoin d’émigrer, que cet Oiseau n’éprouve pas, ses mœurs, suivant feu Bryant, différent peu de celles du petit Rubis (0. Colubris); mais il est plus querelleur et ose attaquer le Tyran à queue barrée (T'yranus caudifasciatus) quand ce dernier ose s’approcher de lui; son cri est aussi plus fort, plus perçant, et ille pousse plus fréquemment. « L'Oiseau fabrique son nid avec des matériaux du cotonnier géant; il le tapisse avec le duvet de l’asclepias ; il le revêt extérieurement de lichens et de fibres des végétaux. « J'ai trouvé trois de ces nids, ajoute M. Bryant ; l’un, le 3 mars, le second, le 10 avril, et le troisième, en mai ; le premier contenait deux œufs déjà à moitié cou- vés. L’incubation commence donc versle mois de mars. » « Cette espèce, dit M. Elliot, est encore très-rare dans les collections de l'Europe. Il en était arrivé des corps desséchés; mais on n’en a pas recu de bonnes peaux. » 4 Proc, Zool- Soc.,t. VIL. p.106. - DORICHAIRES. — DORICHA A1 +2. DORICHE LYRURA, Gourn. o* Rostrum rectum aut subrectum, dimidiam partem corporis subaequans. Fronte rubro-violacea; capite postea pallide viridi. Corpore supra pallide viridi. Cauda profunde emarginata; rectricibus mediis ad exlernas inaequaliter longioribus : mediis pallide viridibus : submediis aeneo-viridibus, latere interno basi rufo : intermediis brunneis, lalere interno rufo : externis brunneis. Corpore subtus, gula et collo squamosis cupreo-rubro-violaceis ; pectore sericeo albo; ventre viridi. Sub— caudalibus rufo-albis. Doricha lyrura, Gourr, Ann. and Mag. Nat. hist. (1869), 4° série, t. IV, p. 112. — EzLIOT, în Ibis (1872), p. 354. Loxc.— Bec, 0®,017 (7 1/2 1.), depuis la commissure; 0,014 (6 1/2 1.) sur sa partie dénu- dée. — Ailes, 0",040 (181.). — Rectrices médiaires, 0,010 (4 3/4 1.). — Submédiaires, 0",020 (9 1.). — Intermédiaires, 0,027 (12 1.). — Subexternes, 0,029 (13 1.). — Externes, 0",033 (15 1.) — Corps, 0®,035 (15 1/2 1.). — Long. totale, LA DORICHE PETITE LYRE œ Bec noir; droit ou à peu près ; presque aussi long que la moitié du corps. Téte emplumée jusqu’à l’extrémité des scutelles; parée, sur le front, d'une bordure de plumes squammiformes d’un rouge violacé, étendue d’une manière presque égale- ment étroite jusqu'au bord antérieur des yeux, revêtue ensuite, jusqu'au vertex, de plumes faiblement squammiformes d’un vert un peu pâle, paraissant lustrées d’or, vues d’arrière en avant. Dessus du corps revêtu de plumes d’un vert un peu pâle, presque lustrées d’or, vues d’arrière en avant. Queue profondément entaillée ou fourchue ; à rectrices inégalement plus longues des médiaires aux externes : les médiaires d’un vert un peu pâle : les submédiaires d’un vert bronzé, avec le tiers basilaire de leur côté interne bordé de roux : les intermédiaires et subexternes bru- nes, avec le côté interne roux, et les baguettes rousses à la base : les externes en- tièrement brunes où d’un brun noir lustrées de verdâtre : les médiaires à peine égales au tiers des externes, arrondies à l’extrémité : les submédiaires égales aux deux tiers des externes, graduellement un peu rétrécies d’avant en arrière : les intermédiaires allongées, un peu moins longues que les subexternes. Ailes un peu moins longuement prolongées que les submédiaires ; d’un brun noir violacé ; bor- O1S.-MOUCH, — IV. 6 42 ORNISMYENS dées de roux aux épaules et sous celles-ci. Dessous du corps paré, sur la gorge et le cou, d'une cravate d'un éclat métallique, formée de plumes squammiformes d’un rouge cuivreux où violet; couvert, sur la région auriculaire, de plumes en partie verdâtres ; revêtu, depuis la cravate jusqu'à l'épigastre, de plumes soyeuses blan- ches ; couvert ensuite, jusqu'à l'extrémité, de plumes presque lisses d’un roux pâle à la base, sur leur partie cachée, et vertes postérieurement sur leur partie appa- rente. Sous-caudales d'un blanc sale où roussâtre à la base, d’un roux pâle à l'extrémité. Pieds noirs ; tibias garnis de plumes vertes et postérieurément d’un roux pâle ; tarses peu emplumés. « Gette belle espèce, dit M. Elliot, voisine de Doricha Erelinue, est une des dernières nouveautés procurée par le D° Bryant pendant son séjour dans les Lu- cayes. » Cet Oiseau diffère principalement du précédent par la forme remarquable de sa queue, dont les plumes prennent la figure d’une lyre, quand elles sont étalées : de la son nom spécifique. On ne sait si cette Doriche se trouve dans quelques autres îles de ce groupe de Bahama où seulement dans celle portant le nom de Long-Island. 3. DORICHA BRYANTAE, Lawrence. © Roslrum rectuin aut subieclum, dimidiam partem corporis aequans. Capite uenco-viridi. Corpore supra viridi. Cauda profunde emarginatla; rectricibus medris ac extlernas aut subexternas inaequaliler longioribus : mediis et submediis aeneo- viridibus : aliis chalybeo-nigris, lalere interno fere loto rufo. Corpore subtus, gula et collo squamosis r'ubro-violaceis ; pectore albo sericeo ; epigastro viridi, regione media cinerea ; ventre antice viridi, postice rufo. Subcaudalibus viridibus fulvo- marginalis. ? Reclricibus mediis et submediis viridibus, postea nigris : subexternis el exler- nis basi castaneis, dein viridibus, poslea nigris, apice castaneis. Gula et peclore pallide castanetis. Doricha Bryantae, LAWRENCE, Descrip. of new spec. of T'rochil. x Ann. Lyc. of Nat. Hist. of New-York, t, VIII (1867), p. 483. — Zd, t. IX (1868), p. 123. DORICHAIRES. — DORICHA 43 Catal.— Doricha Bryantae, SALvIN, Proc. Zool. Soc. (1870), p. 209, 138. — Lawrence, Ann. of New-York (1867), t. VIII, p. 483 (o*). — Id. (1869), p. 123, 344. — FraxTzius, Journ. f. Ornith. t. XVII (1869), p. 316-344. — Sazvix, Proc. Zool. Soc. (1870), p. 209. LoxG. — Bec, 0%,018 (8 L.), depuis la commissure; 0,015 (7 1.), sur sa partie dénudée, — — Ailes, 0m,042 (19 1.). — Rectrices médiaires, 0®,011 (5 1.). — Subiédiaires, 0",015 (7-1.). — Intermédiaires, 0%,025 (11 1/2 1.). — Subexternes, 0",031 (14 1.).— Externes, 0",029 (19 1.). — Corps, 0,038 (17 1.).— Long. totale, 0",080 à 0,085 (36 à 38 1.). LA DORICHE DE BRYANT « Bec noir ; droit où à peu près; à peu près aussi long que la moitié du corps. T'ête emplumée presque jusqu'à l'extrémité des scutelles; revèêtue de petites plumes subsquammiformes d’un vert foncé, paraissant, sous certain jour, lustrées d’or. Dessus du corps, tectrices alaüres et caudales vertes, paraissant un peu lustrées d'or, vues d’arrière en avant. Queue profondément entaillée où fourchue ; à rectri- ces inégalement plus grandes des médiaires aux externes ou subexternes : les mé- diaires et submédiaires inégalement courtes, d’un vert bronzé : les autres d’un brun ou d’un vert obscur, bordées de roux sur la moitié au moins de leur côté interne : les externes souvent, en outre, d’un roux pâle à leur extrémité : les médiaires à peine plus longues de deux septièmes que les subexternes : les intermédiaires à externes subparallèles, étroites : les intermédiaires égales aux quatre cinquièmes des subexternes : les subexternes à peine aussi longues que les externes : baguettes des intermédiaires à externes en partie rousses. Aÿles à peine aussi longuement prolon- gées que les rectrices intermédiaires; d’un brun noir violacé. Dessous du corps mar- qué d’une tache postoculaire blanche; paré, sur la gorge et le cou, d’une cravate brillant d'un éclat métallique, formée de plumes squammiformes d’un rouge vineux : cette parure terminée par deux arcs à son bord postérieur ; revêtu, depuis cette pa- rure jusqu'au niveau des épaules, de plumes soyeuses, blanches, étendues jusque sur les côtés du dessus du corps ; épigastre couvert de plumes lisses, d’un vert lui- sant, avec la région médiane cendrée. Ventre d’un vert luisant sur sa partie anté- rieure, roux ou marqué de roux vers l’extrémité. Sous-caudales vertes, bordées de fauve. Page inférieure de la queue analogue à la supérieure, mais offrant , d'un vert bronzé, les parties brunes de dessus. Pieds noirs: médiocrement em— plumés. ? La femelle de cette espèce a été trouvée par M. Lawrence dans une collection A ORNISMYENS recue de Costa Rica de M. Garsia. L2 premier en donne la description sui- vante : Dessus du corps d'un vert cuivreux foncé. Queue à rectrices médiaires d’un vert bronzé foncé, avec l’extrémité noirâtre : les submédiaires vertes, avec l’extrémité largement noires : les intermédiaires d’abord de couleur châtaine, puis vertes à la base des barbes qui sont noires au bout : les subexternes et externes, châtaines à la base, puis vertes sur un petit espace, parées ensuite d’une bande noire, avec le bout châtain. Dessous du corps d'un brun noirâtre sur les côtés de la tête et du cou. Joues noires, bordées en dessus de châtain. Gorge et poitrine d'un châtain pâle. Ventre d’un châtain plus foncé sur les côtés, blanchâtre sur la région longitudinale médiane. Elle ressemble à la © de la Doricha Evelinae, mais sa couleur est plus foncée. Doricha Bryantae, LAwrEeNcE, Ann. Lyc. New-York, t. IX (1868), p. 123, 344. Cette espèce a été découverte par M. Julien Garmiol, le 27 février 1867. Elle habite les environs de Costa-Rica et de Veragua, la lagune de Castillo, la Cordillère de Ghucu, le volcan de Chiriqui, mais elle paraît moins abondante dans cette derniere localité qu'à Castillo. (Elliot, Salvin, Loddiges, Boucard.) Les mâles semblent être plus nombreux que les femelles. Ce Trochilidé a été dédié à M" Bryant, de Boston, veuve du naturaliste à qui l’on doit plusieurs belles découvertes faites dans le groupe des Lucayes où de Bahama. v DEUXIÈME BRANCHE LES GALLIPHLOXAIRES CARACTÈRES. Ajoutez à ceux de la section. Queue profondément fourchue; à rectrices non en partie rousses; graduellement plus longues des médiaires aux externes ou subexternes : les médiaires, deux fois au moins plus courtes que les externes. Tete verte. Gorge et devant du cou parés d’une cravate formée d’un éclat métallique, peu prolongée en arrière à ses angles posté- rieurs. Poitrine couverte d’une bande transversale de plumes soyeuses blanches. CALLIPHLOXAIRES. — CALLIPHLOX 45 Ces Oiseaux habitent : les uns, la Trinité, le Brésil, le Vén ézuela ; les autres, la Nouvelle-Grenade et l’Équateur. Ces Trochilidés peuvent être réduits au Genre CALLIPHLOX, CALLIPHLOX, Bot. BoiE, in Isis (1831), p. 544 Tableau des espèces : a Rectrices graduellement plus longues des médiaires aux externes : celles-ci les plus longues, terminées en angle aigu. Cravate d’un rouge améthyste. (Sous-cenrelCA PRIOR) EE OPA net AUSTIN a aa Rectrices graduellement plus longues des médiaires aux subexternes : cel- les-ei ordinairement un peu plus longues que les externes : ces dernières terminées en angle émoussé. Cravate d’un violet foncé. (Soussenre PAtlodice) ER VTT Celle 1. CALLIPHLOX AMETHYSTINA, Gmeurix. œ Rostrum rectum, dimidiam partem corporis fere aequans. Capite aeneo- viridi. Corpore supra viridi. Cauda profonde emarginata aut furcata ; rectricibus mediis ad externas subgradatim longioribus : mediis et submediis viridibus : aliis brunneis : externis longioribus, apice acutis. Alis reclricium mediarum apicem vix attingentibus. Corpore subtus, qula et collo squamosis, nitentibus roseo-viola- ceis; pectore transversim albo sericeo; epigastro cinereo; ventre lateribus viridi- maculosis, apice rufo. Subcaudalibus viridibus, albo marginatis. 9 Rectricibus subaequalibus, intermediis ad exlernas basi aeneo-viridibus, postea nigris, apice albis. Corpore sublus, gula et collo sericeis albido-griseis. L’'Améthiste, Burrox, Hist. Nat. t. VI (Oiseaux), p. 16. — Larx. Gen. Syn. t. II, p. 787, 59. L'Oiseau-Mouche à queue fourchue de Cayenne, Burrox, pl. enlum. no 672, fig. 1.— 14. éd, Sonnini, t. XVII, p. 160. Trochilus amethystinus, Guec. Syst. Nat. t. I, p. 496,54. — Lau. Index Ornith. t. I, p. 319, 62. — Vieizuor, Ois. dor. t. 1, p. 115. — Id. Nouv. Dict. d’Hist. nat. t. VII, p. 358, pl. B, 19, fig. 1. — Id. Tabl. Encyel. p. 561, 50. — Pr. ne Wien, Beitr. z. Naturg. Brasil. t. 1V, 46 ORNISMYENS p. 90, 13. — SHaw, Gen. Zool. t. VIII, p. 328. — JarDINE, Nat. Lib. Hum. B. t. II, p. 64, pl. 9. — 14. (1843), t. IT, p. 90, pl. 9. Amethystina Huinming-Bird, LATH. Gen. Hist. t. IV, p. 357. Ornismya amethystina, Lesson, Hist. des Ois.=M. p. 150, pl. 47 (o*). — Id. Tableau, p. xvi, 9 (o). — Id. Index, p. xxx, 24 (o')( 9 ?). — Id. Traité, t. I, p. 274; 10.— P. 90, pl. 30 le nid et œuf. Ornisinya amethystoides, Lesson, Trochilidés, p. 79, pl. xxv. Trochilus aimethystoides, JARDINE, Nat. Lib. Hum. B. t. II, p. 62. — Jd. éd. (1843), p. 88. Cynanthus amethystinus, JARDINE, Nat. Lib. t. I, p. 143. Calliphlox aimethystina, Gourp, Monog. Troch. part. XII (1856), pl. 14, t. II, pl. czix. — EzuioT, in Ibis (4876), p. 398. ® Ornismya amethystina, Lesson, Oiseaux-Mouches, Suppl. p. 138, 141, 142. pl. 22, 20 et 21. Trochilus campestris, Pr. DE Wie». Beitr. t. IV, p. 73, 9. Ornismya amethystoides, LEssox, Trochilidés, p. 81 et 83, pl. xxvi et xxvir. Catal. — Mellisuga amethystina, STEPHENS, Gener. Zool. t. XIV, p. 243. — Trochilus ame- thystinus, NorbMaNN, Verzeichin. (1835), p. 5, 40. — Gray et Mircn. Gen. t. I, p. 113, 72. — Tryphaena (trochilus) ainethystinus, BonaP. Consp. Av. t. I, p. 84, 2. — Calliphlox a amethystina, ReicHENg. Aufz. d. Col. p. 12. — Zd. Enum. p. 10. — Bonar. #7 Revue (1854), p. 297, 297. — CaBax. et HetNe, Mus. Hein. part. II, p. 58, 129. — GouLp, Introd. p. 97, 178. — Sozar. Catal. p. 300, 1793. — Scrar. et SALVIN, Proc. Zool. Soc. (1867), p. 752, 144. — Id. (1873), p. 288, 20. — G. R. Gray, Hand List, p. 146, 1884. — CaBan. Journ. f, Or- nith. (1874), p. 226. — Calliphlox aïnethystoides, GouLp, Introd. p. 98, 179. LE CALLIPHLOX AMÉTHYSTE œ Bec noir; droit; à peu pres aussi long que la moitié du corps. T'éte emplu- mée plus avant que les scutelles ; marquée d’une petite tache postoculaire blanche; revêtue de plumes d'un vert bronzé. Dessus du corps couvert de plumes vertes, paraissant lustrées d’or vues d’arrière en avant. Queue profondément fourchue; à rectrices graduellement plus longues des médiaires aux externes : les médiaires et submédiaires vertes : les autres brunes : les médiaires faiblement plus longues que les tectrices caudales, terminées en ogive : les submédiaires et intermédiaires gra- duellement rétrécies et terminées en angle émoussé : les subexternes subparallèles, subarrondies à l'extrémité : les externes parallèles sur la plus grande partie de leur longueur et terminées en angle aigu, d’un quart environ plus longues que le corps depuis la commissure du bec jusqu’à la région anale. Ales à peine plus longuement CALLIPHLOXAIRES. — CALLIPHLOX 47 prolongées que les rectrices médiaires; d’un brun violâtre. Dessous du corps paré, sur la gorge et le cou, d’une cravate, brillant d’un éclat métallique, formée de plu- mes squammiformes d'un rouge ou rose violet ou violacé; couvert, sur la poitrine, d'une bande transversale de plumes soyeuses blanches, dépassant à peine, à son bord postérieur, le niveau des épaules, et remontant sur les côtés de la parure ju- gulaire ; épigastre grisâtre, moucheté de vert; ventre vert où moucheté de vert sur les côtés, d’un vert grisâtre ou cendré sur la région médiane. Sous-caudales vertes, bordées de blanc. Pieds noirs ; tarses brièvement emplumés. é Dans le jeune âge, le mâle a la queue moins profondément entaillée ; la gorge et le cou, au lieu d’avoir une cravate d’un rouge améthyste, ont ces parties mou- chetées d’améthyste, ou seulement de brun sur un fond pâle ; dans le très-jeune âge, sur un fond d’un blane grisâtre ou d’un gris blanchâtre. ? M. Elliot a donné de la femelle la description suivante : Dessus du corps d’un vert doré, passant au vert brunâtre sur la tète. Queue ar-- rondie ou arquée en arrière; à rectrices larges, d’un vert brillant métallique : les autres, d’un gris clair brunâtre et légèrement teinté de vert luisant, à la base, puis noires et terminées de blanc. Ailes d’un brun violâtre. Dessous du corps d’un gris de souris pâle, plus clair sur la gorge, qui est mouchetée de brun. Ornismya amethystina, Lesson, Tabl. p. xvi, 9, 9? L’Oiseau-Mouche amethyste femelle, Lessox, Trochilidés, page 140, planche 52, se rapporte peut-être à un très-jeune o plutôt qu'à une femelle, d’après les expres- sions suivantes de Lesson : le gris enfumé clair qui règne sur le dessous du corps, depuis la gorge jusqu'aux sous-caudales, dessine des sortes d’écailles sur la gorge seulement. Peut-être faut-il rapporter au C. amethystina 9 le Trochilus brevicauda, Srix, Av. Brasil. tome I, page 79, 2, planche 80? Cet Oiseau habite la Trinité, le Brésil et Vénézuela. (Verreaux, Bourcier, Gould, Elliot, Sclater, Salvin, Loddiges, Muséum de Paris, Muséum britannique, Boucard, Bouvier, Sallé.) Cet Oiseau se trouve, au Brésil, dans les environs de Bahia, de Rio-Janeiro, de Minas-Geraës, etc. À Rio, il arrive en juillet et quitte ce pays après le mois d’octo- bre. M. le prince de Wied l’a vu butinant sur la Jatropha urens. 48 ORNISMYENS Le nid est tapissé, à l’intérieur, de graines cotonneuses; revêtu, à l'extérieur, de fragments d'écorces et de feuilles. (Gollection Verreaux.) Diamètre extérieur, 0w,040 (18 1.).— Diamètre intérieur, 0",016 (7 1/2 1.).— Hauteur, 0",050 (22 1/2 1.). Ce nid est ordinairement placé sur des arbres situés dans des lieux secs. L'espèce nommée, par Lesson, Ornismya amethystoides, n’est qu'une variété du Colliphlox amethystina, w’offrant, suivant M. Elliot, aucun caractère pouvant per- mettre de la séparer de l'espèce typique. Elle est seulement d’une taille un peu plus petite et provient généralement de la province de Minas-Geraës. Quant au Trochilus brevicauda de Spix, décrit d’après une femelle, la descrip- tion de cet auteur et la figure qu'il en a données sont si incomplètes qu'il faudrait avoir le type sous les yeux pour déterminer à quelle espèce cet Oiseau appartient réellement. Peut-être M. Elliot nous rendra-t-il un jour ce service. L’Améthyste est commun surtout dans l’intérieur du Brésil. On le trouve dans les jardins, quand les Orangers sont en fleurs ; dans les vallées, dès que la Marianeira commence à ouvrir ses corolles, pour annoncer le retour du printemps; dans les forêts où s’élève le Couratari, ce géant du règne végétal, dont le tronc sert à l’homme pour établir, sans beaucoup de peine, un pont sur un torrent ou une rivière. Lors- qu’un de ces arbres se trouve sur le bord d’un de ces cours d’eau, à peine le fer a-t-il à moitié séparé son pied de sa souche que le poids de sa vaste tête l’entraîne, et le colosse vient en gémissant briser son branchage sur la rive opposée. On est sûr de trouver toujours l’Améthyste autour des rameaux fleuris de ce géant. Le vol rapide et bruyant de cet oiseau le décèle longtemps avant que l’œil puisse le découvrir. Lorsqu'il bourdonne à une hauteur de plus de cent pieds et qu’il se joue autour de la cime de cet arbre dont les flancs semblent couverts de neige, son bruit frappe encore l'oreille avec autant de force que le ferait un gros bourdon à la dis- tance d’un pied. Quand cet oiseau est agité de colère ou enflammé du désir de plaire à sa com- pagne, les plumes roses de sa cravate se hérissent et forment un angle aigu avec le corps. L’Améthyste semble se montrer en plus grand nombre dans les jours chauds et orageux où d’épaisses vapeurs couronnent le sommet des mornes. Ces Trochilidés CALLIPHLOXAIRES. — CALLIPHLOX 49 descendent alors dans les cupueirs ou capuciros, couverts de Lantanas à fleurs roses ou orangées ; ils ne quittent plus ces fleurs aimées, même au moment des plus fortes pluies; et tandis que la plupart des Oiseaux cherchent à échapper à ces affreuses on- dées, dont la violence cause quelquefois leur mort, l'Améthyste semble se jouer de ces averses, et, sans en être affecté, poursuit au milieu des fleurs ses volages plaisirs. 2. CALLIPHLOX MITCHELLI, Bourcter. œ Rostrum rectum, dimidiam partem corporis aequans. Capite fusco-viridi. Cor- pore supra viridi. Cauda profunde emarginata; rectricibus brunneis : mediis bre- vibus : aliis ad subexternas subgradatim longioribus : externis subexternis paulu- lui brevioribus. Alis rectricium apicem non attingentibus. Corpore subtus, qula et collo squimosis vinoso-violaceis; pectore vilta transversa sericea alba. Epigastro et ventre viridibus : abdomine postice rufo. Subcaudalibus viridibus albido-margi- natis. Q Cauda truncata : rectricibus intermediis ad externas basi viridibus, dein brunneis, apice pallide fulvis. Corpore subtus, qula et collo albis viridi-maculosis. Pectore albo. Trochilus Mitchelli, Bourcier, Proc. Zool. Soc. part. XV (1847), p. 47. — Id. Rev. Zool. (1847), p. 259. Calliphlox Mitchelli, Gouzr, Monog. Trochil. part. XIX (1860), pl. 13, t. III, pl. czx. — EL- L10T, 2% Ibis (1876), p. 399. — Moxres »E Oca, in Naturalez. t. III, p. 169, pl. 9, fig. 31. — Ja. Ens. p. 43, 31, pl. 9, fig. 31. Catal. — Mellisuga Mitchelli, GRAY et Mircx. Gen. t. I, p. 113, 74. — Lucifer (caloithorax) Mitchelli, Reicuens. Aufz, d. Col. p. 13. — 14. Enum. p. 10. — Triphaena Mitchelli, Bo- NaP. in Revue (1854), p. 257, 299. — Calliphlox? Mitchelli, Goun, Introd. p. 98, 180. — ScLarT. et SaLv. Nomencl. p. 85, 2. — Philodice Mitchelli, MuLsanT et VERREAUX, Essai d'une classification, p. 86. — G. R. Gray, Hand List, p. 146, 1886. LoxG. — Bec, 0",017 (7 1/2 1.) depuis la commissure. — Ailes, 0,036 (16 1.). — Rectrices médiaires, 0,011 (5 1.). — Submédiaires, 0",013 (6 1.). — Intermédiaires, 0,025 (11 1.). — Subexternes, 0%,030 (13 1/2 1.) — Externes, 0",028 (12 1/2 1.). — Long. totale, 0",078 (35 1.). Largeur des rectrices subexternes, 0",003 (4 1/2 1.). — Des externes, 0",002 (4/5 1.). OI8.-MOUCH. — IV. oi En 50 ORNISMYENS LE CALLIPHLOX DE MITCHELL Bec droit; noir; à peu près aussi long que la moitié du corps. Téte emplumée plus avant que l’extrémité des scutelles ; marquée d’une tache ou d’une courte bande postoculaire blanche; couverte de plumes d'un vert obscur ou foncé. Dessus du corps révêtu de plumes d’un vert foncé ou légèrement bleuâtre sur le dos, d’un vert moins foncé ou plus clair sur le croupion et les tectrices caudales, et paraissant lustrées d’or, vues d’arrière en avant. Queue profondément entaillée, à rectrices d’un brun violâtre, lustré de verdâtre : les médiaires courtes : les submédiaires un peu plus longues que la moitié des subexternes : les intermédiaires égales aux cinq sixièmes de ces dernières : les submédiaires un peu moins longues que le corps : les externes un peu moins longues que les subexternes : les submédiaires rétrécies de la base à l'extrémité, terminées en angle aigu : les intermédiaires graduellement rétrécies sur la seconde moitié de leur côté interne, terminées en angle aigu : les subexter- unes, plus étroites, paralleles, subarrondies à l'extrémité : les externes sublinéaires, aussi largement barbées à leur côté externe qu'à l'interne. Ailes plus longuement prolongées que les rectrices submédiaires et moins que les intermédiaires ; d’un brun violâtre où violacé. Dessous du corps revêtu, sur la gorge et le cou, d’une cravate brillant d'un éclat métallique, formée de plumes squammiformes d’un violet viueux : cette parure étendue presque jusqu'au bord inférieur des yeux, un peu échancrée à son bord postérieur et arrondie à ses angles postéro-externes. Poitrine couverte d’une bande transversale de plumes soyeuses d’un blanc sale ou cendré : cette bande étendue d'une épaule à l’autre et remontant un peu sur les côtés du cou; épigastre et ventre revêtus de plumes d’un vert foncé, peu luisantes ; flancs marqués d'une mèche d’un blanc roussâtre et couvert de plumes rousses vers l’inser- tion des cuisses. Région anale hérissée d'un duvet blanc, à base noire. Sous-cau- dales vertes, bordées de blanc roussâtre. Pieds bruns, grêles ; tarses peu emplumés. ® Dessus du corps, vert. Queue tronquée ; à rectrices médiaires et submédiaires vertes : les intermédiaires à externes vertes à la base, puis brunes ou d’un brun noirâtre, avec l'extrémité d’un fauve ou roux pâle : cette partie roussâtre très- courte sur les intermédiaires, moins courte sur les subexternes et surtout sur les externes. Aÿ/es un peu moins longuement ou à peine aussi longuement prolongées que les rectrices médiaires. Dessous du corps d’un blanc soyeux et moucheté de ORNISMYAIRES 51 vert sur le devant de la gorge et du cou, avec les côtés de ce dernier et ceux de la partie antérieure de la poitrine vertes. Poifrine d'un blanc soyeux jusqu’à lépi- gastre : cette partie blanche formant une bande transversale passant au devant des épaules jusqu'au côté interne de celles-ci. Ventre roux. Sous-caudales d'un blanc pâle ou roussâtre. Pieds brièvement emplumés. Rectrices médiaires à externes, 0®,017 à 0,018 (7 1/2 à 8 L.). — Largeur, 0",006 (3 1.). Le nid est tapissé en dedans de graines cotonneuses et revêtu, en dehors, de fragments d’écorces et de feuilles. (Collection Verreaux.) Diamètre extérieur, 0®,040 (48 1.). — Diamètre intérieur, 0,018 (8 1.). — Hauteur, 0,050 Le DE Cette espèce habite les parties méridionales de la Nouvelle-Grenade et l'Équa- teur. (Loddiges, Verreaux, Bourcier, Gould, Elliot, Salvin.) Elle a été dédiée à M. Mitchell, le collaborateur de M: G. R. Gray, pour le Ge- nera of Brrds. M. Loddiges a été pendant longtemps le seul à posséder ce beau Trochilidé. M. Bourcier, dans un voyage en Angleterre, ayant obtenu la permission de visiter la collection de ce savant, donna la description des raretés inédites qu’elle renfer- mait et fit connaître ce pelit bijou. Il est encore peu commun dans les collections de Europe. TROISIÈME BRANCHE LES ORNISMYAIRES CARACTÉRES. Ajoutez à ceux de la section : Queue tronquée ou à peine entaillée jusqu’au tiers postérieur ; à rectrices non en partie rousses : les médiaires plus grandes que la moitié des externes : celles-ci ter- minées en angle aigu ou émoussé. Ces Trochilidés sont des Oiseaux voyageurs; ils habitent pendant l'été lAméri- 52 ORNISMYENS que du. Nord, les Etats-Unis ou la Californie, et émigrent dans des contrées d'une température plus douce vers l’époque de la mauvaise saison. Ils sont réduits au genre suivant : Genre ORNISMYA, ORNISMYE, Lesson. Lsson, Hist, nat. des Ois.-Mouch., tab. X. CarAcTERES. Ajoutez à ceux de la branche : Bec droit; à peu près aussi long ou un peu plus long que la moitié du corps. Queue entaillée à peine jusqu’au tiers postérieur : à rectrices médiaires à externes ou sub- externes graduellement plus longues : les externes terminées en pointe. Gorge et devant du cou parès d’une cravate formée de plumes squammiformes d’un éclat mé- tallique. Poïtrine revètue de plumes blanches. Tableau des espèces : a Cravate d'un rouge def. a COUUDTIS. aa Cravate violette. . . . , . . . . . . . . . . . . . . . . Alexandri. 1. ORNISMYA COLUBRIS, Linxé. o Rostrumn reclum, dimidiam parlem corporis aequans. Capite fuseo-viridi. Cauda emarginala; rectricibus submediis ad externas gradatim longioribus : exter- nis subextlernis brevioribus : mediis viridibus : aliis brunneis, postice acutis. Alis rectriciumn submediarum apicem attingentibus. Corpore subtus, gula et collo squa-- mosis, pectore sericeo albo; ventris regione media cinerea, lateribus viridibus. Sub- caudalibus albis. @ Cauda arcuata; rectricibus mediis viridibus : submediis ad externas basi viri- dibus, postea nigris, apice albis. Corpore sublus, sordide albo, lateribus viridi-ma- culalis. The Humming Bird, Caressy, Hist. of Carol. t. I, p. 65, pl. 65. The red throated Humming Bird, Evwanps, Hist. t. I, p. 38, pl. 38. Mellisuga carolinensis gutture rubro (Oiseau-Mouche à gorge rouge de la Caroline), Bris- sox, Ornith. t. III, p. 36, fig. 5 et G. . ORNISMYAIRES. — ORNISMFA : D3 Le Rubis, Burrox, Hist. nat. (Oiseaux), t. VI, p. 13. The throated Honey Sucker, PENNANT, Arct. Zool. t. Il, p. 76. Trochilus colubris, Lixx. Syst. Nat. 10° édit. t. I, p. 120, 6.— Zd. 12° édit. t. I, p. 191, 12. — Guec. Linn. Syst. Nat. t. I, p. 492. 12. — Lara. Index Ornith. t. I, p. 312, 38. — VireILor, Ois. de l'Amér. sept. (1807), t. I, p. 73, pl. 31, 32.— Boxar. the Gen. of North. Amer. birds, p. 98, 155.— Wizsow, Amer. Ornith. t. II, p. 26, pl. 10, fig. 3 (o),4 (9%) et nid.— 1d.édit. Onp. (1828), t. II, p. 76.— Wirso et Boxap. Amer. Ornith. t. II (1831), p. 206.— 74. Geosr. et comparat. List. p. 10. — Aupss. et Virizcor. Ois. dor. t. I, p. 66, 69 et 70, pl. 31, 32, 33 {le Rubis). — NVieizcor, Nouv. Dict. d'Hist. nat. t. VII (1817), p. 371. — Jd. Tabl. Encycl. (1823), p. 569, 78. — SHaw, Gen. Zool. t. VIII, p. 325, pl. 43 (o° 9). — Swaxs. et Ri- cHaRDs. Faun. boreal. Amer. t. II (1831), p. 323, 1, pl. 26 et 36. — Nurrazz, Man. (1832), t- I, p. 588. — AuDce. Ornith. Biogr. (1832), t. I, p. 248, pl. 47, ett. V, p. 544. — Id. Syn. p. 170. — Id. Birds Amer. t. IV, p. 190, pl. 253. — 1d. North. Zoo!l. t. II, p. 303. — Jar- DINE, Nat. Lib. Humm. Birds, t. I, p. 85, pl. 5. — 1d. (1843), p. 129, pl. 5.— BatrD, CASSIN et LAwRENCE, Birds of North Amer. (1858), p. 131. — Barr, BREvER and RipGeway, North Amer. Birds, t. II (18724), p. 462, pl. 47, fig. 5.— Ezrior Couss, Birds of Nord West, p. 271. Moxtes DE Oca, Naturalez. t. II, p. 22, pl. 2, 5. — 4. Ensayo, p. 12, 5, pl. 2, 5. Ornismya colubris, Lesson, Hist. des Ois.-Mouches, p. 151, pl. 48 (o*). 48 bis (jeune). — Id. Tabl, p. xvi. — Zd. Trochil. p. 1, pl. 1. — Zd. Index, p. xxx1v. Cynanthus colubris, JARDINE, Nat. Lib. H. B. t. II (1843), p. 169, 1. Orthorhynchus colubris. RAMON DE LA SAGRA, Hist. phys. et nat. de l'île de Cuba (Ornith. par Alcide d'Orbigny), 1839, p. 126, 57. ‘ Trochilus avrigaster, LAWRENCE, Ann. Lyc. New-York, t. VII, p. 58 (suivant M. Baird). Catal. — Trochilus colubris, Licar. Verz. (1823), p. 128. — Viæizror et Ouparr, Galerie, t. I, p.293. — Boxar. Journ. and phil. (1824), p. 30-31. — Mellisuga colubris, Gray et Mircu. Gen. t. I. p. 113, 32. — Trochilus colubris, Peagopt, Boston Journ. t. III (1840-41), p. 179. — BonaP. the Gener. (Ann. Lyc. New-York), p. 98. — Zd. Consp. Av. t. I, p. 81. 1. — Zd. Revue (1852), p. 256, 283. — Reicxens. Aufz. d. Col. p. 12. — Jd. Enum. p. 10. — Devirxe, Revue (1853), p. 216. — Woopn, Stigs. rep. (1853), p. 65. — Hox, Proc. Acad. phil. (1853), p. 401. — Sccater, Proc. Zool. Soc. (1853), p. 367, 161. — Zd. p. 286, 172. — REan, Catal. in Proc. Acad, phil.t. VI (1853), p. 401, 131. — Mellisuga colubris, Rurus Hay»monp, Proc. Acad. Philad. (1856), p. 288. — Orthorhynchus colubris, GunpLacx, Journ.f. 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Ornith. (1869), p.315, 341. — ELLior Coues, Synop. Boston, Nat. Hist. t. XII (1868), p. 132. — SaLvin, Proc. Zool. Soc. 1870), p. 208. — ALLEN. Bull. Mus. Comp. Zool. t. 11 (1871), p. 301.— Id. t. II (1872), p. 180. — Ezri0T. in Ibis (1872), p. 351. — G.R. Gray, Hand List, t. I, p. 133, 1744. — joues, Key (1872), p. 104. — Sxow, Birds Kans. (1873), p. 3. — GENTRY, Proc. Acad. phil. (1874), p. 106. L'ORNISMYE PETIT RUBIS © Bec droit; noir; subcylindrique; au moins aussi long depuis la commissure jusqu'à sa pointe que la moitié du corps. T'éle couverte de plumes d’un vert grisâtre ou obscur. Dessus du corps revêtu, jusqu'à l'extrémité des tectrices caudales, de plu- mes vertes où d’un vert bronzé, paraissant lustrés d’or vues d’arrière en avant. Queue peu profondément entaillée; à rectrices médiaires assez larges, vertes, ar- rondies postérieurement : les autres brunes : les subnédiaires à subexternes gra- duellement un peu plus longues : les externes un peu plus courtes : les submédiai- res à subexternes assez larges à la base, rétrécies où obliquement coupées sur le tiers postérieur de leur côté interne et terminées : les submédiaires et intermédiai- res en angles obtus : les subexternes et externes en pointe ou en angle tres-aigu. Ailes prolongées à peu près jusqu'à l'extrémité des rectrices submédiaires ; d’un brun violacé. Dessous du corps garni d’une sorte de moustache d’un vert brunätre passant sous l'œil et s’'épanouissant sur la région auriculaire ; paré, sur la gorge et le devant du cou, d'une sorte de cravate d’un éclat métallique, formée de plumes squammiformes d'un rouge de feu : cette parure étendue jusque sur les côtés du cou, tronquée ou à peine échancrée à son bord postérieur, arrondie à ses angles postéro- externes, se détachant peu du corps ; poitrine revètue de plumes blanches, soyeuses, formant un bande étendue d’une épaule à l’autre et remontant sur les côtés du cou ; couvert, à partir de l’épigastre, de plumes où d'un vert grisâtre, avec la région lon- gitudinale médiane du ventre en partie cendrée. lances parès d’une touffe soyeuse blanche. Région anale hérissée d'un duvet blanc. Sous-caudales blanches. Preds garnis, sur les tibias, de plumes verdàtres ou grisätres ; tarses dénudés. $ Dans le jeune âge du mâle, les plumes du dos sont souvent bordées de fauve ; la queue est moins entaillée ou terminée par deux arcs ; les rectrices sont en partie marquées d’une tache blanche où d’un blanc fauve à l'extrémité ; le dessous du corps est d’un blanc sale, marqué, sur la gorge et le cou, de petites mouchetures vertes, ORNISMYAIRES. — ORNISMYA 55 ou montre, suivant l'âge, quelques plumes d’un rouge cuivreux ou orangé; les côtès sont d’un vert nébuleux ou d’un gris roussâtre où verdâtre; le ventre est revêtu de plumes d’un fauve pâle sur la région médiane, et de plumes vertes, bordées de fauve roussâtre sur les côtés. Plus tard, il se rapproche du mâle adulte. Sous-caudales entièrement d'un roux pàle. Page inférieure de la queue d'un violet pâle. o Queue arquée en arrière où terminée par deux arcs; à rectrices médiaires vertes, subarrondies à l’extrémité : les submédiaires à subexternes d'un vert pâle presque jusqu'à la moitié, puis noires, et.marquées d'une tache blanche à l’extré- mité : les submédiaires et intermédiaires subarrondies à l'extrémité : les externes pâles ou grisâtres à la base, puis noires, et blanches à l'extrémité : celle-ci terminée un peu en angle. Dessous du corps d'un blanc sale roussâtre, jusqu’à la région anale, avec l’épigastre légèrement nébuleux sur le milieu et plus où moins moucheté de vert sur les côtés. Sous-caudales d'un fauve roux pâle. | Rectrices médiaires, 0®,025 (11 1/21.). — Submédiaires, 0",027 (12 1.). — Intermédiaires, 0,026 (11 3/4 1.). — Subexternes 0,024 (11 1.). — Externes, 0,023 (10 17/2 L.). Pendant l'hiver le petit Rubis habite la Floride, Cuba et quelques autres îles des Antilles, et, sur les parties occidentales, le Mexique et quelques points de l’Améri- que centrale jusqu'à Gosta-Rica. Dans la belle saison, il se rend aux États-Unis et s’avance jusqu'au Canada et peut-être même jusqu'à la baie d'Hudson ‘; il est moins abondant en Californie et dans d’autres localités rapprochées de l'Océan Pacifique. (Verreaux, Bourcier, Elliot, Gould, Sclater, Salvin, Muséum de Paris, Muséum britannique, Loddiges, Boucard, Bouvier, Sallé.) Le Buffon de l’Amérique du Nord, Audubon, a écrit sur cet Oiseau les détails qu'on va lire: « Dès qu'avril reparaït avec ses fleurs et ses parfums et que les arbres de la Pen- sylvanie et du New-Jersey commencent à étaler leur verdoyante parure, le Petit Rubis ne tarde pas à se montrer dans les provinces septentrionales des États-Unis. « Messager empressé du printemps, il y devance, de quelques jours, toutes les espèces de Fauvettes, de Moucherolles et autres Becs-fins. On le voit alors visitant chaque fleur qui s’entr’ouvre, voler des Bégonias aux Liserons et de celles-ci aux Althea ou a quelques autres vers lesquelles le portent ses goûts. Les prairies et les champs, les vergers et les jardins reçoivent tour à tour la visite de cet êtra 1 M. Mac Kenzie a vu, près de Place-River, un Oiseau-Mouche qui ne peut être que le petit Rubis. 56 ORNISMYENS aérien, lui donnent en échange des aliments et lui permettent de s’y livrer à ses ébats. « J’oreille l'entend avant que l'œil le puisse apercevoir; quand il s'arrête près d'une fleur, on dirait que, décomposé par un prisme magique, un rayon lumineux est venu le frapper, pour le caresser. La beauté de la gorge de ce bijou ne saurait se décrire ; c’est tout l'éclat mobile du feu, passant au noir profond du velours. « A l'exemple des Sphinx et des Bombyles, il plonge dans la coupe des fleurs sa langue gluante et divisée en deux lanières, enlace et ramène dans son gosier l’in- secte qu'il y a trouvé butinant. D'autres fois, comme le Papillon, il se contente de dérober aux nectaires les sucs emmiellés qu'ils renferment, et, à le voir presque immobile auprès des fleurs auxquelles il fait la cour, on dirait qu'une mä&in invisible le tient suspendu dans les airs, tant sont vives et précipitées les vibrations de ses ailes. « Cet Oiseau semble peu craintif tant que rien n’éveille son inquiétude soupçon- neuse ; il se plaît dans les jardins, entre même dans les serres ou les appartements ; mais si le moindre mouvement vient l’alarmer, il vart avec la vitesse du trait, avec la rapidité de l'éclair, et échappe à la vue en un clin d'œil. « Le Rubis ne pose jamais les pieds sur la terre !; l’air est son élément, comme l’eau celui du Cygne. « Dès l'aube du jour il est en mouvement et ne prend guère de repos que durant les heures les plus chaudes de la journée. On le voit alors sur les fils de fer servant à lier les poteaux des jardins, sur les rameaux desséchés, tantôt immobile et les ailes pendantes, faisant reluire au soleil son étincelante cuirasse, tantôt se jouant avec l’une de ses ailes, l’étendre en passant dans son bec chaque penne dans toute sa longueur. « Quel plaisir n’éprouve-t-on pas à suivre l'expression si vive et si passionnée de ces créatures charmantes! Le mâle ébourriffant son riche poitrail, pour en faire re- luire les écailles; pirouettant sur une aile et tournoyant autour de sa compagne ; puis, se jetant sur une fleur épanouie et chargeant son bec d’un butin qu’il vient lui présenter. Que ses allures alors sont vives! et combien ses yeux semblent dire tout son bonheur ! « Quand il est assuré de plaire, ses succès redoublent ses soins et enflamment son courage. Il ne craint pas de donner la chasse au Gobe-Mouche tyran, ni de se mesu- 1 Cette opinion, à ce qu'il paraît, est erronée ; il se pose quelquefois à terre, ORNISMYAIRES. — ORNISMYA 57 rer avec l'Oiseau bleu et le Martin, et, fier de ses exploits, il revient voler près de sa compagne et se pavaner de son audace. «Non, la parole ne saurait redire ces témoignages de fidélité et d’attachement que le mâle, si débile en apparence, donne à sa femelle comme preuve de son dévone- ment et comme gage de la sécurité qu'elle devra conserver sur le nid, où la retien— dront ses soins et sa tendresse maternelle. «Le nid est parfois posé sur les arbrisseaux des jardins, sur les pommiers et autres arbres des vergers. La partie extérieure est revêtue de Lichens d’un gris clair, et il est ajusté si proprement à l'arbre qu'à une certaine distance il semble faire partie de la branche lui servant d'appui. L'intérieur est formé de substances cotonneuses ou de fibres soyeuses obtenues de diverses plantes. La femelle y dépose deux œufs blancs, presque ovales, à peine plus gros qu'un petit pois. Dix jours sont nécessaires à les faire éclore, et l'Oiseau élève deux couvées dans une saison. « Quel sentiment de pitié et d'étonnement n’inspirent pas à l’observateur ces créa- tures si faibles, au moment où elles viennent de naître! Aveugles, nus et à peine plus gros qu’une abeille, ces nouveau-nés ne semblent que deux points organisés. Mais que d’anxiétés la présence d’un visiteur n'inspire-t-elle pas à la tendresse de la mère ! Elle descend sur les rameaux voisins, s'approche de l’importun, vole autour de lui, souvent en efdeurant son visage et en donnant tous les signes d’un véritable désespoir. « Au bout d'une semaine, les petits peuvent s’essayer à voler; mais il recoivent encore pendant quelques jours la nourriture de leurs parents. Ceux-ci la leur dé- gagent dans le bec, à la manière des pigeons. « Dès qu'ils ont conquis leur liberté, les petits s'associent probablement à d’autres jeunes couvées et font bande à part avec les vieux Oiseaux. Ils ne recoivent l’entier éclat de leur parure qu’au printemps suivant. » Le Petit Rubis s’apprivoise facilement. On a réussi à en garder plusieurs mois dans des serres, en les nourrissant avec du sucre fondu, et même à leur faire passer l'hiver. Ces Oiseaux vivent ordinairement solitaires; cependant quand il règne de grands vents, ils se rendent par centaines dans les plaines basses, dans les lieux abrités et se laissent parfois approcher d'assez près pour être pris avec un filet à papillons. Au mois de septembre ou dans les premiers jours d'octobre, au plus tard, tous les Petits Rubis émigrent vers le sud. Ils vont chercher des climats plus doux, dans l'in - 018.-MOUCH. — IV, 8 58 ORNISMYENS térieur de la Floride, à Cuba, dans les grandes Antilles, au Mexique jusqu’à Gosta- Rica et Veragua. Ils restent dans ces champs favorisés, jusqu’à ce qu’un nouveau printemps les rap- pelle dans les lieux où fut placé leur berceau et qui seront les témoins de leurs jours les plus heureux. « Dans l'ile de Cuba, dit d'Orbigny, dans l'ouvrage de Ramon de la Sagra, qui ne s’est arrèté, des heures entières, devant un oranger couvert de fleurs, pour con- templer ces légers Oiseaux, semblables à des Papillons aux ailes diaprées, qui s’y rassemblent de toutes parts et semblent se jouer autour de l'arbre, sans prendre un instant de repos ? Qui n’a cherché à s'emparer de ces êtres si brillants et si agiles? Mais si l’on parvient à en saisir ainsi, le pauvre captif perd bientôt de sa vivacité, de son air sémillant, et ne tarde pas à mourir sur les touffes de fleurs qu'une solli- citude intéressée lui prodigue en vain, car leurs parfums ne sont plus ceux qu’il pui- sait au fond de leur calice aux jours de sa liberté perdue. » Le Petit Rubis, suivant M. Sallé, niche parfois à Tospan. Il fait son nid sur de petits arbrisseaux et le construit avec des graines de Chardons et le tapisse de coton à l’intérieur. « Cet Oiseau, dit-il, se plait dans les lieux secs et ouverts : il vole bas ; cherche sa nourriture sur une petite fleur blanche qui croît partout dans la plaine, Il y en a beaucoup en février, mars et avril; mais alors il est rare de les tuer en parfait état. » M. Wilson, dans son Æisloire naturelle des Oiseaux de l'Amérique du Nord, a donné aussi de nombreux détails sur le Petit Rubis. « Get Oiseau, dit-il, arrive le 23 mars dans la Géorgie; quiuze jours plus tard, dans le comté de Burke, situé à soixante milles plus au nord ; et, le 25 avril, dans la Pensylvanie. « Qu'il est beau à voir, ajoute-t-il, quand, par une belle matinée, sous les rayons du soleil, il visite nos berceaux de Ghévrefeuilles ou les groupes de fleurs de nos jardins. « Quand il s'approche de leur coupe embaumée, il se tient un instant suspendu, immobile, en jetant autour de lui un coup d’œil rapide. Ses ailes, alors, vibrent avec tant de rapidité qu’elles ne se montrent plus que sous une forme vaporeuse. Il plonge, en voltigeant, sa langue tubulaire dans les corolles humides de rosée, en poussant des cris de reconnaissance pour les sucs emmiellés qu’elles lui livrent. QI visite tour à tour chaque fleur, et quand le soleil jette sur lui ses rayons, il ORNISMYAIRES. — ORNISMYA 59 les fait toutes pälir devant son éclat. Son dos est d’un vert d'éneraude lustré d’or, et les écailles de sa gorge ont toute la vivacité du feu. Mais chaque mouvement de son corps fait varier d’une manière féerique les teintes de sa robe : ainsi les écailles d'or bruni de sa gorge passent de la splendeur la plus merveilleuse au noir soyeux du velours. « Cest alors la saison la plus heureuse de sa vie : tout semble respirer en lui le plaisir et la passion. | « Vers le 10 mai, il commence à bâtir le nid destiné à servir de berceau à sa famille future. Il le fixe ordinairement sur la partie supérieure d’une branche horizontale. Dans les bois, il choisit très-souvent le Chène blanc; dans les vergers et les jardins, il le place ordinairement sur les Pommiers ou les Poiriers. IL a généralement un pouce de diamètre et autant de profondeur. «Il le tapisse à l’intérieur de coton, de graines à aigrettes soyeuses ou de la sub stance tomenteuse du Bouillon blanc, et il le garnit à l'extérieur de petits morceaux de Lichens d'un vert bleuâtre, adroitement collés à l’aide de sa salive gluante. « La base du nid s'étend sur les côtés de la branche, pour adhérer plus fortement a elle, et, vu de dessous, il ne parait qu’un nœud de mousse ou une protubérance accidentelle. « Le Petit Rubis dépose dans cette couche deux petits œufs blancs. Il fait sous ce rapport exception à la règle ordinaire, qui nous montre une fécondité plus grande chez les espèces les plus petites. Ainsi, l’Aïgle ne pond qu'un œuf ou deux; la Cor- neille cinq; les Mésanges, sept, huit où même davantage ; le Roitelet d'Europe, quinze. Comment les Oiseaux-Mouches sont-ils cependant si nombreux? Il faut l’at- tribuer sans doute au peu de dangers qu’ils courent. La Providence leur a donné une prestesse et un vol si rapide qu'ils n’ont à craindre aucun ennemi parmi la gent ailée. « Si un étranger s'approche du nid, il faut voir de quelle inquiétude les parents sont agités! Ils s’élancent vers l’importun, voltigent autour de sa tête et s’en appro- chent quelquefois de quelques pouces, en poussant des cris déchirants. Si le visiteur s'éloigne de quelques pas seulement, la femelle, si les petits sont nouvellement éclos, reprend sa place sur le nid, pour ne pas les laisser exposés aux injures de l'air. « Quand ceux-ci veulent recevoir leur nourriture, ils introduisent leur bec dans celui de leurs parents, pour y recueillir, avec leur langue, les substances alimentaires qu'ils leur apportent. 60 ORNISMYENS « Le Petit Rubis ne vit pas seulement du suc emmiellé des fleurs; il Jui faut, pour soutenir son énergie, une nourriture animale. Il la trouve dans les insectes, venant à son exemple butiner dans les nectaires des végétaux et dans ceux qu'il peut saisir ailleurs. On le voit parfois se livrer à la chasse des Tipulaires, qui, dans les belles soirées d'été, semblent, par troupes, danser en se balançant dans les airs. Pendant cette chasse, il prend de temps en temps quelques moments de repos sur une petite branche, puis il recommence ses attaques, avec une dextérité capable de mettre au défi les Gobe-Mouches les plus habiles. » Le Petit Rubis, come les autres Oiseaux -Mouches, vole avec une rapidité in- croyable; et quand il veut se reposer, il choisit toujours une petite branche d'un arbre où d’un buisson pour s’y poser ; il y fait sa toilette, en se servant de son bec pour arranger ses plumes. Son cri est faible et monotone. Il le pousse principalement quand il passe d’une fleur à une autre, ou le fait entendre dans ses combats avec ses pareils. Dans ces pe- tits corps régnent les passions les plus violentes. Deux mâles se rencontrent-ils sur la même touffe de fleurs? Ils s'attaquent aussitôt. Les combattants s'élèvent dans les airs, en tournoyant, en fondant l’un sur l’autre, en poussant des cris violents, et ils montent ainsi parfois à une telle hauteur qu'ils échappent à la vue. Mais le vain- ve queur revient ordinairement se pavaner de sa victoire dans l'endroit où s’est engag le combat. Le Petit Rubis est, aux États-Unis, l'Oiseau le plus généralement aimé. Quel- ques personnes ont essayé d'en élever. M. Coffer, du comté de Fairfox, en a conservé deux en cage, plusieurs mois, en leur donnant du miel dissous dans de l'eau Quand des papillons où autres insectes, alléchés par ce liquide sirupeux, se hasardaient à venir S'en abreuver, ces Oiseaux ne manquaient pas de faire leur profit de ces im- prudents. M. Wilson avait fait l'éducation de deux de ces Oiseaux, pris au nid. Il les laissait voler en liberté dans sa chambre, et souvent ils venaient se poser sur ses épaules, pour solliciter leur nourriture. « Le Petit Rubis, ajoute le :nème auteur, est tres -sensible au froid, et s’il est privé pendant quelque temps de l'action vivifiante des rayons du soleil, il languit et ne tarde pas à mourir. On m'avait apporté, dit-il, un très-beau mâle, je le mis dans une cage placée dans un endroit obscur de ma chambre ; après avoir volé de côté et d'autre, par un froid plus grand que de coutume, il se cramponna aux fils de fer de ORNISMYAIRES. — ORNISMYA 61 sa prison, et resta suspendu dans un complet engourdissement. À peine pouvait -on distinguer les mouvements de ses poumons, mouvements ordinairement si facilement appréciables ; il avait les yeux fermés et ne donnait aucun signe de vie quand on le touchait. Je le portai au grand air, je l'exposai aux rayons directs du soleil, dans un lieu abrité ; il reprit une activité visible ; il ouvrit les yeux et regarda autour de lui avec sa vivacité ordinaire. Quand il fut complétement remis, je lui donnai la liberté ; il vola aussitôt à la cime desséchée d’un Poirier, y resta quelques moments à faire sa toilette, puis il s'enfuit et disparut comme un météore. » : +2. ORNISMYA ALEXANDRI, Bourcier ET MuLsant. © Rostrum, dimidia parte corporis longius. Capite olivaceo-viridi. Corpore su- pra olivaceo-viridi. Cauda emarginala; rectricibus mediis ad subextlernas longiori- bus : externis paululum brevioribus : mediis viridibus : aliis brunneis, apice acutrs. Alis rectricium externarum apicem atlingentibus. Corpore sublus, qgula el collo squamosts, violaceis ; peclore sericeo albo; abdomine albido, lateribus viridi-macu- latis. Subcaudalibus albis. © Cauda furcrta; rectricibus subaequalibus : mediis viridibus : submediis ad exlernas basi viridibus postea nigris : intermediis ad externas apice albis. Corpore subtus, qula et collo albis. Ornismya Alexandri, Bourcrer et MucsanT, Ann. Soc. d'Agr. de Lyon, t. IX (1846), p. 330, — Id. Rev. Zool. (1846), p. 316, 20. Trochilus Alexandri, Goucr, Monog. Trochil. part. XIV, pl. 4, t. II, pl. 132. — Cassin, Birds of Calif. p. 141, pl. 22. — ZJ. Illust. of Birls Calif. (1856), pl. 22. — BairD, Cassin et Lawrence, Birds of North. Am?r. p. 133, pl. 14, fig. 3. — Man. M. Vircapa in Naturalez. p. 351. — Moxres De Oca, in Natural. p. 102, pl. 6, fig. 22. — Id. Ensayo, p. 32, pl. 6, fig. 22. Catal. — Mellisuga Alexandri, Gray et Mircx. Gener. t. 1, p. 113, 80. — Selasphorus (ar- chilochus) Alexandri, RetcnExe. Aufz. d. Col. p. 13, — Zd. Enum. p. 10. — Trochilus Alezandri, Journ. Acad. Nat. Sc. Phil. (1853), p. 269. — Bonap. Revue (1854), p. 256, 381. — Barr», Journ. f, Ornith. (1857), p. 257. — Xanraus (Joun), Proc. Acad. Philad. (1859), p. 190, 102.— Cara. et HeiNe. Mus. Hein. part. IN, p. 57, 128. — Gouzp, Introd. p. 87, 151. — Sccar. et SALviIN, Nomenel. p. 81. 2. — Ecrior Coues, Proc. Acad. Phil. (1868). p. 82. — HEERMANN, Report, p. 56. — G. R. Gray, Hand List, t. I, p. 136, 1785. — Bou- CARD, Ann. Soc. Linn. de Lyon, t. XXII (1875), p. 17. — T. Cassinii, Bonar. Mss. Loxc. — Bec, 0,020 (9 L.), depuis la commissure; 0",017 (7 1/2 1.), sur sa partie dénudée. — Ailes, 0,043 (19 1/21,). — Rectrices médiaires, 0,022 (10 L.). — Submédiaires, 0",026 62 ORNISMYENS (11 3/4 L.). — Intermédiaires, 0,065 (29 1.).— Subexternes, 0,067 (30 1.).— Externes, 0m,045 (20 1.). — Corps, 0,036 (16 L.). — Long. totale, 0",075 à 0,081 (33 1/2 à 36 1.). Largeur des rectrices médiaires, (0,008 (5 3/4 1.). — Des subexternes à la base, 0,005 (21/21.). — Des externes, 0,003 (1 1/2 1.) L'ORNISMYE D'ALEXANDRE © Bec noir ; droit où presque droit ; graduellement rétréci Jusque près de l’ex- trémité ; à peu près aussi long, depuis sa commissure, que la moitié du corps. T'éte subarrrondie ; emplumée jusqu'au bord antérieur des scutelles ; couverte de plunes squammuliformes d'un vert olivâtre. Dessus du corps revêtu de plumes vertes où d'un vert olivätre, paraissant lustrées d’or, vues d'arrière en avant. Queue faible- ment échancrée; à rectrices graduellement un peu plus longues des médiaires aux subexternes : les externes un peu plus courtes que ces dernières : Iles médiaires ver- tes, terminées en ogive ; les submédiaires à subexternes presque aussi larges, bru- nes où d'un brun lustré de verdâtre, obliquement coupées sur le quart postérieur de leur bord interne, terminées en pointe : les externes un peu plus étroites, plus pâles et terminées en pointe. Ailes aussi longuement prolongées que les rectrices exter- nes ; d'un brun violâtre ou violacé. Dessous du corps paré, sur la gorge et le cou, d’une cravate d'un éclat métallique brillant, formé de plumes squammiformes d’une belle couleur violette : cette parure tronquée où à peine échancrée en arc à son bord postérieur, subarrondie à ses angles postérieurs ; garni, entre les côtés de cette pa- rure et l'œil, de plumes capillaires d'un vert brun, formant une bande prolongée sur la région auriculaire ; couvert, sur la poitrine, de plumes blanches soyeuses, consti- tuant une bande transversale étendue au devant des épaules jusque sur les côtés du cou; ventre blanc ou blanc mêlé de vert sur sa région longitudinale médiane, avec les côtés verts. Sous -caudales blanches. Page inférieure de la queue analogue à la supéricure : les médiaires, d'un vert mi-doré. Pieds noirs; garnis, sur les tibias, de petites plumes verdâtres ; tarses presque nus; doigts grèles. $ Les jeunes mâles ont la queue un peu arquée en arrière ; les rectrices médiai- res d'un vert obscur. L?s submédiaires noires à la base, vertes à l'extrémité : les autres noires, avec l'extrémité blanche. Dessous du corps marqué, sur la gorge et le devant du cou, de mouchetures vertes sur un fond blanc; poitrine d’un blanc sale ou cendré, souvent mouchetée de vert; ventre d’un blanc cendré, avec les côtés plus où moins verts. ORNISMYAIRES. — ORNISMYA 63 A mesure que FOiseau approche de l’état adulte, la gorge ét Le cou commencent à se parer de quelques plumes d'un éclat métallique. © Tête brune où d’un brun verdâtre. Dessus du corps vert où d’un vert bronzé. Queue presque tronquée, terminée par deux faibles ares dirigés en arrière; rectrices médiaires d’un vert luisant : les submédiaires vertes, avec l’extrémité noire : les intermédiaires à externes d’un vert pâle ou grisätre à la base; puis noires, avec l’ex- trémité marquée d’une tache blanche, souvent nulle sur les intermédiaires. Dessous du corps d'un blanc soyeux sur la gorge et le devant du cou, et ordinairement mar- qué, sur ces parties, de mouchetures brunes où d’un brun verdâtre, presque linéai- rement disposées. Poitrine et ventre couverts de plumes soyeuses d’un blanc sale ou cendré ; plus claires sur la région longitudinale du ventre, plus obscures sur lépi- gastre ; côtés du ventre verts. Sous-caudales blanches. Cette espèce habite la Californie, le Nouveau-Mexique et le Texas, pendant l’été, et elle va passer l’hiver dans les contrées du Mexique d’une température plus douce. (Bourcier, Verreaux, Gould, Elliot, Salvin, Sclater, Muséum de Paris, Muséum bri- tannique, Loddiges, Boucard, Bouvier, Sallé.) Elle a été découverte par M. Alexandre, de Mexico, à qui M. Bourcier et moi l'avons dédiée. Elle a été collectée par M. John Xanthus près du fort Tejon, poste militaire des États-Unis, sttué au commencement de la vallée Tulare, entre la cascade et la chaine de montagnes voisines des côtes de la Californie. Ce Trochilidé a beaucoup d’analogie avec le T°. colubris, dont il se distingue aisé- ment par la couleur violette de sa cravate. On le trouve souvent en compagnie des Selasphorus platycercus et rufus. Le D° Heermann, qui a fait en Californie de belles collections d’Oiseaux, a trouvé une seule fois une paire du 7’. À lexandri dans le cimetière de la ville de Sacramento. Ces Oiseaux y sont restés pendant toute l’époque de l’incubation ; ils y ont élevé leurs petits; ils trouvaient leur nourriture dans les fleurs que des mains pieuses avaient apportées sur la tombe des nombreux étrangers ensevelis dans ce champ de repos. Le nid est construit avec des Mousses croissant sur les pierres et il est tapissé en dedans avec des graines à aigrettes soyeuses. On a beaucoup parlé de la Californie et peu de personnes savent le nom de celui qui, le premier, a indiqué les richesses métalliques du pays. O4 ORNISMYENS M. Duport (Saint-Clair), aujourd'hui l’un des membres les plus distingués de l’Académie de Lyon, après un long séjour au Mexique, où il avait trouvé, avee son frère Pedro, mon ancien condisciple, des procédés particuliers pour extraire l’argent de sa gangue, est le premier qui ait annoncé les richesses auriféres de la Cali- fornie *. « Nous avons vu, disait-il dans un autre ouvrage *, ce que produisent les gîtes auriferes de la Sibérie, à peine exploités, il y a trente ans, et nous sommes appelés à voir des résultats analogues en Amérique. « Sans pouvoir préciser le lieu où commencera cette lutte, je pressentais, en 1842 LE) qu'elle naitrait bientôt sur un immense horizon géologique qui se déroula de- vant moi, aussitôt que j'en atteignis le bord. « Après avoir parcouru, dans la direction du nord-ouest et sur une longueur de quinze cents kilomètres, la ligne qui passe par toutes les mines importantes du Mexi- que, je n'arrêtai à Guadalupe y Calro: alors, à l'aspect géognostique de cette con- trée presque inconnue, la fréquence des veines de quartz métallifere qui se mon- traient dans les courts espaces où la végétation ne recouvrait pas le sol, la présence de l'or et de l'argent, annoncée par des essais de minéraux d’aspects et de nature divers et recueillis, presque au hasard, dans la poussière produite à l'entour des filons, tout m'avertissait de la présence d'une masse inerte, silencieuse, n’atten- dant, pour se montrer, que la venue d’une population moins rare. «A mesure que la population des États-Unis animera ces déserts sur lesquels coule le Rio del Sacramento, on peut s'attendre à voir une poussière d’or se soulever sous ses pas, et, ajoutait-il plus loin, personne n'oserait affirmer que le vaste continent de l'Australie, à peine exploré, n'a pas aussi sa part des richesses métalliques encore iqnorées. » Ces prévisions n'ont pas tardé à se réaliser. M. Sutter, ancien capitaine de l’un des régiments suisses au service de la France, sous la Restauration, après le licenciement de ces régiments, en 1830, se rendit à New-York, puis en Californie, où il acheta une vaste étendue de terrains, apparte- nant à la Compagnie russe des pelleteries, et fonda une exploitation qui devint, en quelque temps, très-importante. 4 Dans son livre sur les Mines du Mexique, publié en 1843. ? De l'utilité d'une Banque territoriale hypothécaire. In-8, Lyon, 1819. : CGATHARMAIRES — CATHARMA 65 En 1848, en faisant réparer le bief d’une scie mise en mouvement par une roue hydraulique, on mit à nu des pépites et de nombreuses paillettes d’or. Cette décou- verte, que la déesse aux cent voix se chargea bientôt de répandre au loin, ne tarda pas à attirer en Californie une foule d'étrangers, poussés vers les rives du nouveau Pactole par l’auri sacra fames. QUATRIÈME BRANCHE LES CATHARMAIRES CARACTÈRES. Queue tronquée ; à rectrices non en partie rousses : les externes sub- arrondies à l'extrémité. Bec droit ; assez robuste ; un peu plus long que la moitié du corps. Tête verte. Arles prolongées jusqu'à l'extrémité de la queue. Gorge et devant du cou revètus d'une cravate formée de plumes squammiformes d’un rouge amé- thyste. Cette branche est réduite au : Genre CATHARMA, CATHARME, Erzior. EzLior, in Ibis (1876), p. 400. CarACTÈRES. Indiqués ci-dessus. La seule espèce connue de ce genre habite la Guyane. Elle se distingue des Ornismyaires par sa queue tronquée, par ses rectrices ex- ternes arrondies au sommet, au lieu d’être terminées en angle; par ses ailes prolon- gées jusqu’à l'extrémité de la queue; des Calyptaires par leur tête non rouge, etc.; des Mellisugaires par leur gorge et le devant de leur cou parés d’une cravate mé- tallique; des autres branches de cette section par les rectrices non en partie rousses. Elle a quelque analogie avec le Callyphlox amethystina par la couleur de la robe; mais elle se distingue de ce genre par sa queue courte et tronquée et par son bec plus long et plus robuste. OI8.-MOr:cH, — IV, 9 66 ORNISMYENS 1. CATHARMA ORTHURA, Lesson. © Rostrum nigrum, rectum, subrobustum, dünidia parle corporis sublongius. Capite et corpore supra, aureo-viridibus. Cauda truncata, rectricibus mediis aureo- viridibus : aliis basi aureo-viridibus, postea-nigris. Alis apicem caudae attingen- tibus. Corpore subtus, colli lateribus linea alba notatis ; qula et collo squamosis rubro-amethystinis ; ventris regione media alba, lateribus el subcaudalibus rufis. Ornismya Orthura, Lesson, Trochilidés, p. 85, pl. 28 (mâle presque adulte). — 74. p. 88, pl. 29 (o” (jeune âge). Catharma Orthura, Ezxior, in Ibis (1876), p. 400. Lonc.— Bec, 0,018 (8 1.). — Ailes, 0,037 (16 1/2 1). — Rectrices médiaires 0,015 (G 3/4 1.). — Externes, 0",015 (7 1.). — Longueur totale, 0®,067 (30 1.). LE CATHARME A QUEUE DROITE Bec noir; droit, assez robuste et un peu large à la base, graduellement et fai- blement rétréci jusque près de l'extrémité, où il est légèrement renflé et subcom- primé, puis rétréci en pointe ; un peu plus long que la moitié du corps. Téte, dessus du corps, tectrices caudales et alaires d'un vert doré où d’un vert bleuâtre doré. Queue peu allongée, dépassant à peine l'extrémité des ailes fermées; tronquée; à rectrices assez larges, arrondies à l'extrémité : les médiaires d’un vert doré : les autres vertes et dorées à la base, barrées de noir à l'extrémité. Ailes aussi longue- ment prolongées que la queue; d’un noir pourpré. Dessous du corps marqué d'un trait blanc, naissant de la commissure et prolongé, sur les côtés du cou, jusqu'à la région auriculaire : celle-ci couverte de plumes verdâtres. Devant de ia gorge et du cou parés d'une cravate formée de plumes squammiformes d’un rouge amé- thyste, avec les côtés verts : cette cravate tronquée où un peu arquée en arrière pos- térieurement. Poitrine ornée d’une bande transversale blanche, arquée en arrière, étendue jusqu'aux épaules et remontant sur les côtés du cou : cette bande suivie postérieurement, sur l’épigastre, d’une bordure noire assez étroite. Ventre blanc sur la région longitudinale médiane ; flancs et côtés d’un roux fauve ou d’un roux de cannelle. Sous-caudales de même couleur. Région anale blanche, duveteuse. Pieds bruns. CATHARMAIRES. — CATHARMA 67 5 Le mâle, dans le jeune âge, a le dessus du corps d’un vert doré, avec les plu mes frangées de roux où de fauve; les rectrices externes d’un noir pourpré : les subexternes et externes marquées, à l’extrémité, d’une tache blanche. Le devant de la gorge et du cou se rapproche de la couleur de ces parties chez la femelle, c’est-à- dire ils sont blanes et plus où moins mouchetés de plaques d’un rouge améthyste. Mais à mesure que l’Oiseau se rapproche de l’état adulte, les franges rousses ou fauves des plumes du dessus du corps disparaissent ; les rectrices médiaires se mon- trent d’un vert doré : Les autres, d'un vert doré à la base, barrées de noir à l’extré- mité : les taches blanches qui existaient à l’extrémité des externes et subexternes disparaissent ou sont peu marquées ; la cravate devient plus ou moins complétement squammiforme et d’un rouge améthyste. Cet Oiseau habite Cayenne. (Elliot.) Le Carthame à queue droite avait été décrit par Lesson, d’une manière assez exacte pour être reconnu. Get auteur avait surtout indiqué la longueur du bec, la brièveté et la forme carrée de la queue, comme servant à le séparer du Calliphlox amethyshina, avec lequel la couleur de sa robe lui donne une certaine analogie. Néanmoins tous les ornithologistes le considéraient comme un jeune où comme une vieille femelle du Calliphlox améthyste. Malheureusement l'artiste avait dénaturé la couleur de la queue. Il l’a représentée presque toute noire, tandis que la description de Lesson dit : « En dessus, les rectri- ces moyennes sont vertes et dorées : les latérales vertes et dorées à la base, puis noires à l'extrémité, excepté les deux plus externes qui sont terminées et œillées de blanc. » Les Oiseaux d’après lesquels Lesson a fait ses descriptions avaient été reçus de Cayenne par M. de Longuemare. M. Bourcier, qui avait communiqué à M. Lesson des Oiseaux-Mouches pour dé- crire son Ornismya amethystina, croyait que les plus jeunes de ces échantillons avaient recu le nom d’O. orthura du naturaliste de Rochefort, et il avait, à cet égard, fait part de sa pensée à M. Gould, et il a entraîné ce dernier à regarder VO. orthura comme se rattachant au Calliphlox amethystina. L'auteur de la Mono- graphie des Trochilidés avait cependant remarqué, parmi les Oiseaux de sa collec- tion, quelques individus placés avec ses Ainéthystes s’accordant très-bien, par la longueur de leur bec et de leurs ongles, avec la description donnée par Lesson, de 68 ORNISMYENS l'Oiseau dont il est question ?; mais l'opinion de Bourcier, réputé avec raison, comme l’un des plus habiles trochilidistes de cette époque, l'a entraîné dans l'erreur. On doit à M. Elliot, devenu possesseur des types de Lesson, d'avoir rétabli la vé- rité. L'Oiseau décrit par ce dernier auteur est non-seulement une espèce distincte, mais doit constituer un genre nouveau auquel M. Elliot a imposé le nom de Ca- tharma. Ce savant américain a en sa possession quatre échantillons de cette espece, tous provenant de Cayenne : deux mâles adultes : un jeune mâle et un autre, d'äge plus jeune, se rapprochant de la robe de la ©, mais indiquant la nature masculine par sa gorge marquée de quelques mouchetures d’un rouge améthyste. M. Elliot, à qui l’on doit déjà plusieurs rectifications heureuses dans la détermi- nation des espèces d’Oiseaux-Mouches, espère pouvoir nous rendre quelque jour le service de nous donner son opinion sur le 2”. brezicauda de Spix, s'il peut avoir sous les yeux le type de cet auteur. : : Quant à la figure, donnée par M. Gould dans sa monographie, comme étant la femelle de l'Améthyste, peut-être, comme le pense M. Elliot, faut-il la rapporter à celle du Catharme à queue droite. CINQUIÈME BRANCHE LES GALYPTAIRES CarACTÈRES. Ajoutez à ceux de la section : Queue tronquée ou à peine entaillée. Téfe au moins en partie rouge : Ces Oiseaux sont, comme ceux de la branche précédente, étrangers à l'Amérique méridionale. Is se divisent en deux genres : À Queue tronquée; à rectrices mtdiaires assez larges : les externes plus étroites, légèrement incourbées et terminées en pointe émoussée. Cravate en partie rouge, 4 Il avait également signalé l'erreur de Bourcier, disant que les plumes des jeunes et des femelles ont des diffé- rences marquées, puisqu'il est bien connu que, chez les espèces voisines, les femelles et les jeunes s> ressemblent d'assez près, sous tous les rapports, CALYPTAIRES. — ZEUCARIA 69 - en partie lilas, à plumes allongées et se détachant du corps aux angles posté- HETS à © 5 6 0 0 0 co Lo 2 0 85 éd 5 do open eee OMC AA Queue à peine ou faiblement entaillée : à rectrices externes arrondies à l'extré- HE CREME 016) 6 006, 0 br010 doi oo 0 «ct 00 CIC Genre LEUCARIA, LEUCARIE, Muzsaxr. CARACTÈRES. Ajoutez à ceux de la branche : Bec droit ; à peu près aussi long que la moitié du corps. T'éte au moins en partie rouge. Queue tronquée ; à rectrices peu larges : les externes plus étroites, surtout dans leur seconde moitié, terminées en pointe émoussée. Cravate en partie rouge, en partie lilas ; à plumes allongées, prolongées en arrière et se détachant du corps aux angles postérieurs. Portrine couverte de plumes blanches soyeuses. Ce genre est réduit à l’espèce suivante : -1. LEUCARIA COSTAE, BourciER. S Rostrum rectum, dimidia parte corporis sublongius. Capite violaceo-rubro. Corpore supra subcupreo-viridi. Cauda subtruncata; rectricibus subaequalibus, mediis el submediis viridibus : intermediis latere interno grisescenti : subex-— lernis prope scapos viridibus, lateribus grisescentibus : externis paululum brevio- ribus, subparallelis, angustioribus, postice subincurvis, apice obluse acutis. Alis rectricium apicem attingentibus. Corpore subtus, qula et collo violaceis, angulis postlicis ornamenti retrorsum prolongatis. Q Capile viridi. Rectricibus mediis aeneo-viridibus : aliis basi grisescentibus, postea nigris, apice albis. Corpore subtus cinereo-albo, gula viridi punclata. Ornismya Costae, Bourcier, Ann. Soc. d’Agr. de Lyon, t. III (1840), p. 225, pl. 2. — 1d. Rev. Zool. (1849), p. 294. — LonGuEMARE et Parzupari, Rev. Zool. (1840), p. 71. — LESsON, t. IV. vélins inédits (9°). — Prevosr et Des Murs, Voy.dela Vénus, pl.2 (9 ®).— Barr, Cassin et LAWRENCE, Birds of North Americ. p. 133, pl. 114, fig. 3. — Calypte Costae, Gourp, Monogr. Trochil. part. XI (1856), pl. 7, t. II, pl. 134. Atthiis Costae, Bairp, Cassin et Lawrence, Birds of North Americ. p. 128. Catal. — Mellisuga Costue, Gray et Mircx. Gen. t. I, p. 113, 83. — Selasphorus Costae, Boxap. Consp. Av. t. I, p. 82, 4. — Id. in Revue (1854), p. 257, 289. — Trochilus (atthis) 70 ORNISMYENS Costae, Retcnen8. Aufz. d. Col. p. 12. — — 4. Enum. p. 10. — Afthis Costae, XANTHUs (Joux), Proc. Acad. Philad. (1859). p. 190, 106. — Calypte Costae, Gourn, Introd. p. 88, 153. — ScLarT. et Sazv. Nomencl. p. 8%, 2. — Selasphorus (calypte) Costae, SczaT. Catal. p. 297, 1775. — Atthis Costae, Erzior Coues, List, ete., in Proc. Acad. Phil. (1868), p. 82. — G. R. Gray, Hand List, p. 145, 1868. — Boucarp, Ann. Soc. Linn. 1875), p. 20. Lonc. — Bec, 0,021 (9 1/2 L.), depuis la commissure ; 0w,017 (7 3/4 1.), sur sa partie dénu- dée. — Rectrices médiaires, 0,023 (10 1/2 1.). — Submédiaires, 0,25 (10 1.). — Intermédiai- res, 0®,027 (12 1.). — Subexternes, 0",026 (11 1/2 1.). — Externes, 0,025 (10 1.) — Corps 0,031 (14 1.). — Long. totale, 0,076 à 0,081 (34 à 36 1.). Largeur des rectrices médiaires, 0",005 (2 1/2 1.). — Subexternes, 0,002 (1 3/4 1.). — Ex- ternes, 0",0015 (1/2 1.). LA LEUCARIE DE COSTA os Bec noir; droit; subcylindrique ou graduellement rétréci Jusque près de lex- trémité ; à peu près aussi long depuis sa commissure jusqu'à sa pointe que les trois cinquièmes du corps. Téte emplaumée jusqu'au bord antérieur des scutelles : couverte depuis la base du bec jusqu'après le vertex de plumes squammiformes d’un rose métallique brillant. Dessus du corps revêtu, depuis la nuque jusqu’à l'extrémité, de plumes d'un vert pâle où parfois un peu cuivreux, paraissant lustrées d’or vues d'arrière en avant. Queue entaillée ; à rectrices de longueur peu inégale : les mé- diaires et les submédiaires les plus courtes, vertes, larges, subarrondies à l’extré- mité : les intermédiaires et subexternes un peu plus longues, presque égales, étroi- tement subarrondies à l’extrémité : les intermédiaires grisâtres à leur côté interne, vertes à l’externe : les subexternes vertes de chaque côté de la baguette, grisâtres près des deux côtés : les externes un peu plus courtes que les subexternes, étroites; presque parallèles, incourbées à leur extrémité, grisâtres des deux côtés, avec la ba= guette et l'extrémité vertes, terminées en angle émoussé. Ailes prolongées au moins jusqu’à l'extrémité des plus longues rectrices ; d'un brun violacé. Dessous du corps paré, sur la gorge et le cou, d’une cravate brillante formée de plumes squammi- formes d’un éclat métallique, d’un violet pâle ou d’un rose violet: cette parure étendue jusque sur les côtés du cou, plus longuement prolongée en arrière que les épaules à ses angles postérieurs se détachant du corps ; revêtu après cette parure, jusqu'à l’épigastre, de plumes soyeuses blanches ; couvert ensuite, jusqu'à l’extré- mité, de plumes d’un vert sale ou vert grisâtre. Sous-caudales d'un vert olivâtre sur le disque, bordées de blanc où b'anches à disque vert. Pieds noirs, garnis de CALYPTAIRES. — LEUCARIA 71 plumes verdàtres sur les tibias; tarses dénudés; doigts grêles ; ongles courts et arqués. $ Le mâle jeune ou non adulte a la tête en partie verte, ou n’offrant que quelques plumes d’un rouge violet. Dessous du corps couvert, sur la gorge et sur le devant du cou, de plumes cendrées ou d'un cendré verdâtre quand il est plus jeune, et en partie squammiformes et violettes, vers la base du devant du cou, quand il se rapproche de l’état adulte. Poitrine d'un blanc cendré. Ventre moucheté de vert sur un fond cendré. Q Tête verte. Queue à rectrices médiaires d’un vert bronzé; les autres, grises à la base, puis noires, et blanches à l'extrémité : toutes subarrondies au bout. Des- sous du corps couvert de plumes d’un blanc cendré ou grisâtre ; piqueté de vert ou de brun sur la gorge. Le nid est construit avec du coton, et revêtu extérieurement avec de petits Lichens. (Collection Verreaux.) Diamètre extérieur, 0",040 (18 1.). — Diamètre interne, 0",022 (11 1.). — Hauteur, 0,030 (44 1.). Cette espèce habite le Mexique, le sud de la Californie et le bassin du Colorado. (Bourcier, Gould, Elliot, Salvin, Sclater, Muséum de Paris, Muséum britannique, Loddiges, Bouvier, Sallé.) Elle a été dédiée à M. le marquis Costa de Beauregard. Puisse ce beau Trochilidé rappeler aux Savoisiens ce savant distingué qui a été l’une de leurs gloires les plus pures, par la noblesse de son caractère, l'élévation son esprit, la constance de ses affections, la vivacité de son amour pour la patrie et la solidité de sa foi. M. Costa (Louis-Marie-Pantaléon, marquis de Beau-Regard), né à Marlioz, le 19 septembre 1805, mort à la Motte-Servolex (Savoie), le 19 septembre 1864, fit ses études sous le savant abbé Rendu, devenu depuis évêque d'Annecy. Doué de rares qualités d'esprit, il fut dès sa jeunesse épris de l’histoire naturelle. À quinze ans, il avait déjà une certaine collection d’oiseaux et de minéraux. Son goût pour les sciences naturelles se développa à travers toutes ses études. — À vingt ans, il était déjà en correspondance avec divers savants. Il fut, à peu près vers cette époque, attaché à la maison militaire du prince de 72 ORNISMYENS Carignan (depuis Gharles-Albert), et, sans être aveuglé sur les défauts du prince, le marquis de Costa fit en toute circonstance preuve du plus admirable dévoue - ment. Il demanda et obtint du roi la permission de servir comme volontaire pendant la campagne de 1848 contre l’Autriche, et il accompagna le malheureux Charles- Albert jusqu’à Oporto, après le désastre de Novare. À la fin de la campagne de 1848, il fut nommé sénateur par le roi. Mais il dé- clina cet honneur, et fut nommé député par le vote de Chambéry. Pendant dix ans il siégea à la Chambre et fut la clef de voûte de l’opposition catholique et dynastique. Il n'avait que trop prévu les événements qui se sont accomplis. Aussi, lorsqu'il vit l'annexion de la Savoie, il se résigna. Il eut un mot, véritable expression de ses sentiments savoyards à cette époque : «Nous sommes trop fiers pour vous exprimer un regret. » Après l’annexion, M. de Costa renonça à la politique. Nommé sénateur par l’em- pereur, il refusa cette dignité, en disant qu'après avoir aimé la monarchie sarde toute sa vie il ne pouvait dans ses vieux jours en servir une ‘autre. Dès lors il se consacra à ses travaux littéraires et agricoles. I réunit une nombreuse et importante bibliothèque. I reprit ses publications historiques, que la vie publique lui avait fait négliger et vécut ainsi pendant les quatre dernières années de sa vie, qu'avaient abrégée les émotions et les déboires de la Chambre. J'eus, vers cette époque, l’occasion de faire sa connaissance, à Paris; pendant le peu de moments qu’il me fut donné de causer avec lui, je lui parlai de sa belle collection d'Oiseaux-Mouches, qui avaient été un des sujets chéris de ses études; il m'engagea à la visiter. Sa mort, arrivée quelques mois après, m'empêcha d’ac- cepter sa gracieuse invitation. Sa vie, si remplie de bonnes œuvres, il la couronna, à la mort, par la création d’un hôpital pour les pauvres. IL mourut fervent chrétien, entouré de ses enfants et de nombreux amis. Sa mort fut un deuil pour le pays, et, treize ans ont eu beau passer sur sa cendre, le temps si prompt à détruire toutes choses, n’a pu affaiblir _ le souvenir de sa mémoire vénérée. GALYPTAIRES. — CALYPTE Genre CALYPTE, CALYPTE, Gouin. CaracrTÈREs. Ajoutez à ceux de la branche : Bec droit; à peu près aussi long que la moitié du corps. Téte couverte, presque jusqu’au vertex, de plumes rouges. Gorge et devant du cou parés d’une cravate rouge, plus prolongée à ses angles postérieurs que dans le milieu du bord. Poi- trine revètue de plumes blanches. ÆRectrices externes subarrondies à leur ex- trémité. Les Oiseaux de ce genre se distinguent de ceux du précédent par leur queue à rectrices un peu plus longues des médiaires aux externes ou subexternes, et par leur cravate toute rouge. Tableau des espèces : a Dessus du corps vert. Rectrices en partie vertes. Cravate à angles postérieurs BRON bit 600 6 Morttg do olltal 0500 0 Gi Hilo 0 Sons do po Bio AE aa Dessus du corps d’un bleu verdâtre. Rectrices médiaires et submédiaires d'un bleu tendre. Cravate longuement prolongée en arrière à ses angles postérieurs . . Helenae. +1. CALYPTE ANNAE, Lesson. S Rostrum rectum, dimidiam parlem corporis aequans.Capite usque ad verticem Squamoso roseo rubro. Corpore supra viridi. Cauda vix emarginata; rectricibus mediis ad subexterans longioribus : exlernis paululum brevioribus : submediis ad externas angustioribus, olivaceo-viridibus, lateribus, aut saltem latere interno pallidiori. Corpore subtus, gula et collo squamosis cupreo-rubris niltidis : hujus ornainenti angulis posticis retrorsum prolongatis ; pectore cinereo. Subeaudalibu s olivaceo-viridibus, cinereo-marginatis. Q Capite viridi. Cauda subarcuata, reclricibus mediis viridibus : aliis basi pal- lidis aut viridibus, postea nigris : intermediis ad externas apice albis. Corpore sub- tus, qula et collo cinereis. Ornismya Annue, Lesson, Hist. nat. des Ois.-Mouches, p. 203, pl. 74. — Id. Traité d'Ornith. p. 281, 39. OIS.-MOUCH. — JV. 10 74 ORNISMYENS Trochilus Anna, Auous. Ornith. biogr. t. V, p. 258, pl. 425, fig. 1, 2, 3, 4 (o'), fig. 5 (9). HEgErMANN, Report upon Birds collect. on the Survey (1857), p. 56. — Bonar. Compar. list. p. 40. — Cassin (Joux), Illustrat. of the Birds of California, p. 147. Calliphlox Anna, GAMBEL, Notes on Calif. Birds, #x Proc. Acad. Philad. Trochilus icterocephalus, NuTTaL, Man. 2° édit. t. I, p. 712. Calypte Annae, GouLp, Monog. Trochil. part. XI (1856), pl. 5,t. II, pl. 135. — Boucar», Ois. du Mex. in Ann. Soc. Linn. (1875), p. 20. Atthis Anna, Barro, Cassin et LAWRENCE, Birds of North America, p. 137. Calliope Anna, Monres DE Oca, n Natural. p. 163, pl. 8, fig. 29. — Jd. Ensayo Ornith. p- 40, 29, pl. 8, fig. 29. Catal. — Mellisuga Anna, Gray et Mircu. Gener. t. I, p. 113, 61. — Trochilus (atthis) Anna, Reicuens. Aufz. d. Col. p. 12.— 74. Enum. p. 11.— Bonar. Consp. Av. t. I, p. 82, 2. — Id. in Revue (1855), p. 313, 97. — ScLaTEer, Proc. Zool. Soc. (1857), p. 126, 6.— Atthis Anna, XANTHUS (Jon), Proc. Acad. Philad. (1859), p. 190, 105. — Atfhis Annae, CABAN. et HEINE, Mus. Hein. part. III, p. 55, 123. — Calypte Annae, GouLp, Introd. p. 88, 154. — Selasphorus (Calypte) Annae, ScLaTER. Catal. p. 297, 1780. — ScLarT. et Sazv. Nomencl. p. 44, 1.— G. R. Gray, Hand List, t. 1, p.145, 1867.— Trochilus lamprocephalus, LicaTex. in Mus. Berol. LoxG. — Bec, 0,020 à Om,021 (9 à 3/4 L.), depuis la commissure; 0,015 (7 1.), sur sa partie dénudée. — Ailes, 0,050 à 0,052 (23 1.). — Rectrices médiaires, 0m,024 (11 1.). — Submé- diaires, 0,027 (121.). — Intermédiaires, 0,028 (12 1/2 1.). — Subexternes, 0,031 (14 1.). — Externes, 0,030 (13 1/2 1.).— Corps, 0,040 (18 1.). — Long. totale, 0®,085 (38 1.). — Lar- geur des médiaires, 0",010 (4 1/2 1). — Des externes, 0,005 (2 1/2 1.). LE CALYPTE D'ANNA o Bec noir ; droit; subcylindrique; à peu près aussi long que la moitié du corps. T'êle parée, depuis la base du bec jusqu'au vertex de plumes squammiformes, pas- sant, suivant le jour sous lequel on les examine, du vert olivâtre obscur au rose ou rouge rose métallique brillant. Dessus du corps couvert, depuis le vertex jusqu’à l'extrémité, de plumes vertes où d’un vert un peu cuivreux, lustrées d’or, vues d’arrière en avant. Queue très-faiblement entaillée ; à rectrices médiaires vertes, les plus courtes, larges, arrondies à leur extrémité : les submédiaires à subexternes graduellement un peu plus longues : les externes un peu plus courtes que les sub- externes : les submédiaires vertes avec les côtés de la baguette d’un pâle roussâtre : les subexternes et externes graduellement plus étroites : les subexternes pâles sur la plus grande partie de leurs deux côtés, avec les deux côtés de la baguette et l’ex- CALYPTAIRES. — CAZLYPTE, 75 trémité d’un vert olivâtre : les externes plus étroites, parallèles, pâles presque jus- qu'à l'extrémité de leur côté interne, d’un vert olivâtre sur Le reste. Ales prolon- gées jusqu'à l'extrémité des rectrices intermédiaires ; d’un brun violacé. Dessous du corps paré, sur la gorge et le cou, d’une cravate formée de plumes sqammiformes d’un éclat métallique brillant, couleur de cuivre de rosette ou d’un rouge cuivreux : cette parure étendue jusqu'aux côtés du cou, tronquée à son bord postérieur, mais allongée à ses angles latéraux postérieurs, se détache souvent des côtés du cou : couvert après cette cravate métallique jusqu'à l'extrémité, de plumes soyeuses d’abord d'un cendré grisâtre, puis d’un grisätre mêlé de vert, avec les côtés d’une teinte plus verte. Région anale hérissée d’un duvet blanc. Sous-caudales d’un vert olivâtre, bordées de cendré. Pieds assez robustes; garnis, sur les tibias, de plumes verdâtres; tarses noirs ; ongles courts et crochus. $ Le mâle, dans son jeune âge, a la tète d’un vertgrisâtre ; le dessous du corps vert; la queue arquée en arrière; les rectrices médiaires vertes : les intermédiaires à externes d’un vert päle à la base, noires postérieurement : les intermédiaires à externes blanches à l'extrémité; le dessous du corps cendré, depuis la base du cou jusqu’à la région anale. ? Tête verte ou d'un vert grisâätre. Rectrices médiaires vertes ; les submédiaires vertes à la base, noires postérieurement : les autres pâles à la base, noires posté- rieurement : les subexternes et externes blanches à l'extrémité. Dessous du corps revêtu de plumes soyeuses, cendrées, sur la gorge et le devant du cou : la première garnie de petites mouchetures verdâtres : le second, maculé de taches verdâtres. Poitrine cendrée. Ventre gris verdâtre, avec les côtés verts ou verdâtres. Le nid est formé de coton et revêtu, en dehors, de petits Lichens, fixés à l’aide de fils d'araignées (Collection Verreaux). Diamètre externe, 0,040 (18 1.). — Diamètre interne, 0",020 (9 1.). — Hauteur, 0,945 (20 1.). Ce nid, trouvé dans les environs de San-Francisco, était fixé à un rameau de Mohonia aquifohum. Les œufs ont de 0",012 à 0°,013 (5 1/2 à 6 1.) de longueur, et 0°010 (4 1/21.) de largeur. | Cette belle espèce habite diverses parties de la Californie. 70 ORNISMYENS M. John Xanthus l’a collectée pendant un séjour de dix-sept mois fait au fort Tejon, de la fin de mai 1857 au commencement de novembre 1858. Il doit publier un Mémoire sur les Oiseaux de ce pays, sur leurs mœurs, leurs habitudes, etc. M. Thomas Nuttall, dit M. Audubon, voyageant dans les montagnes Rocheuses, en Californie, eut le bonheur de rencontrer, dans une broussaille, le nid de cet Oiseau- Mouche, sur lequel reposait la femelle. Il s’approcha avec précaution et prit l’Oi- seau avec son chapeau, tandis que le mâle voletait autour de lui. Mon ami ne put capturer ce dernier. Le nid était fixé à une petite branche, dont plusieurs feuilles semblaient avoir été infléchies à dessein pour entrer dans la composition du nid ou pour le cacher. Ce nid est très-petit; à l'extérieur, il n’a qu’un pouce et quart de large à l’ouver- ture ; à l’intérieur, son diamètre est de cinq sixièmes de pouce et de huit lignes de profondeur. Il est de forme obconique, fait d’une substance cotonneuse enlevée à quelque espèce de Saule, mêlée d’écailles de châtons et de quelques plumes. Le Cal. Annae, suivant M. Henry (Charleton), est très-abondant en août et septembre dans la Californie. Il recherche alors le voisinage des ruisseaux descen- d'ant des montagnes. M. Gambel, de Philadelphie, qui a eu l’occasion de voir cette espèce dans les contrées occidentales de l'Amérique du Nord, a donné sur ce Trochilidé des détails pleins d'intérêt. « Get Oiseau, dit-il, passe l'hiver en Californie. Il se tient alors sur les côtés abrités des collines et dans les plaines, où quelques buissons toujours en fleurs lui fournissent sa subsistance. Mais il se montre en plus grand nombre, dans ce pays, vers la fin de février et en mars ; toute la terre est bientôt couverte de fleurs. «Il ne tarde pas à sentir le désir d'élever une jeune famille. Il choisit ordinai- rement, pour la cacher, un petit buisson ou les barrières servant à enclore les pro- priétés ; en avril et mai, on peut trouver ces nids dans tous les jardins. Dans d’au- tres endroits, il Le bâtit sur une branche basse et horizontale du Chêne toujours vert (Quercus agrifolia), abondant dans tout le pays. 1 Gouzvo, Mono;., t. III. CALYPTAIRES. — CALYPTE 77 « La couchette destinée à recevoir ses petits est construite avec du duvet ou la bourre soyeuse de diverses plantes entrelacées avec des toiles d’araignées. «J'avais vu souvent, le long des haies ou des barrières, ces Oiseaux recueillir ces toiles, et je pensais qu’ils les recherchaient pour y trouver les cousins et autres petits insectes pris dans ces filets ; mais, un jour, je trouvai un nid dont le fond, formé de fleurs de Ghène, était fixé à la branche à l’aide d’une couche épaisse de toiles d’arai- gnées. « Le cri de cet Oiseau ressemble à celui du Se/asphore roux; on dirait le mot cLep fréquemment répété. « Pendant le temps de l’incubation, les mâles ont un caractère agressif et sont prêts à se battre dès qu'un de leurs pareils se présente ; ils se poursuivent à travers les arbres en poussant des cris stridents. On croirait voir des météores passant entre les branches. « Quand ils veulent plaire, quand ils sont animés de colère ou agités par la crainte, les plumes de leur étincelante cuirasse se hérissent et leur donnent un air singulier. « Comme divers autres Trochilidés, cet Oiseau, par un temps clair, a l'habitude de s'élever très-haut dans les airs et d’en redescendre avec rapidité en poussant un cri particulier.» « M. Nuttall a rapporté de Californie la femelle de cet Oiseau, mais il n’avait pu s'emparer du mâle ; il lui croyait la tête jaune ; mais j’ai reconnu que cette couleur était due au pollen qui s’était attaché aux plumes, quand il enfoncait sa tête dans la corolle des fleurs. » Le Cal. Annae a été dédié à M” Anna, duchesse de Rivoli, épouse du maré- chal Masséna, dont la collection ornithologique a servi à fonder le Muséum d’his- toire naturelle de l'Académie des sciences de Philadelphie. f 9. CALYPTE HELENAE, LEmBEye. Rostrum rectum, subcylindricum, capite vixæ longius.Capile usque ad collum Squamoso rose0 -rubro nilenti. Corpore supra viridi caeruleo. Cauda vix emargi- naba; rectricibus apice rotundalis caeruleis : intermediis ad externas apice macula nigra notalis. Tectricibus alarum caeruleis. Corpore subtus, villa postoculari alba, T8 ns ORNISMYENS gula et collo squamosis cupreo aut roseo-rubris, hujus ornamenti angulis posticis relrorsum prolongalis ; pectore, et ventris regione media cinereis, lateribus vires- cenlibus. ? Capile brunneo-viridi. Corpore subtus qula et collo sericeis. Orthorhynchus Helenae, Aves de l'isla de Cuba (1850), p. 70, pl. 10, fig. ?. Orthorhynchus Boothi, Gunpracu, Journ. f. Ornith. (1856), p. 99, 119. Calypte Helenae, Gourr, Monog. Trochil. part. XI (1856), pl. 6, t. III, pl. 136. Catal. — Orthorhynchus Helenae ou Boot, Gunoz. Journ. of Ornith. (1861), p. 414, 419. — Calypte Helenae, Gouzp, Introd. p. 88, 155. — ELutor, ên Ibis (1872), p. 354. — GUNDL. Journ. (1874), p. 144. LonG. — Bec, 0",011 (5 1.). — Ailes, 0",033 (15 1.). — Rectrices médiaires, 0",019 (8 1/21.), — Submédiaires, 0,020 (9 1.). — Intermédiaires, 0,021 (9 1/2 1.). — Subexternes, 0,022, (10 1.). — Externes, 0,020 (91.). — Corps, 0m,024 (11 1.). — Long. totale, 0",056 (25 1.). LE CALYPTE D'HÉLÈNE © bec droit ; noir ; subeylindrique ; à peine aussi long que la tète. Téte subar- rondie; emplumée jusqu’au bord antérieur des scutelles ; revêtue jusqu’à la base du cou de plumes squammiformes d’un rouge rose métallique, très-brillant, passant au brun vert de velours sous un autre jour. Dessus du corps couvert de plumes d’un bleu vert ou verdâtre, luisantes, vues d’arrière en avant. T'ectrices caudales d’un bleu plus tendre. T'ectrices alaires d’un bleu vert. Ailes un peu moins longuement prolongées que les rectrices médiaires ; assez étroites ; d’un brun violet. Queue peu ou à peine entaillée ; à rectrices arrondies à l'extrémité : les médiaires et submé- diaires d’un bleu tendre : les intermédiaires à externes assez étroites, d’un bleu ten- dre, avec une tache noire à l'extrémité. Dessous du corps garni d’une sorte de moustache brune, filamenteuse, passant sous chaque œil et sur la région auriculaire; orné d’une bande postoculaire blanche, prolongée sur les côtés du cou; paré, sur la gorge et le devant du cou, d’une sorte de cravate brillante, formée de plumes squammiformes, passant du rouge cuivreux au rouge rose : cette parure, rétrécie d'avant en arrière, échancrée à son bord postérieur, longuement prolongée en ar- rière à ses angles postéro-externes, où elle se détache un peu du corps. Poitrine couverte de plumes soyeuses cendrées, étendues jusqu’au devant des épaules et re- montant sur les côtés du cou jusqu’à la bande postoculaire blanche. Épigastre et CALYPTAIRES. — CALYPTE 70 ventre revêtus de plames cendrées sur la région longitudinaire médiane et de plu- mes vertes frangées de roussâtre sur les côtés. Sous-caudales cendrées, avec une moucheture verte. Pieds noirs, assez forts; tarses brièvement emplumés. A & Tête verte avec quelques traces de plumes bleuâtres. Dessus du corps bleu ou d’un bleu verdâtre. Dessous du corps d'un blanc sale, depuis le bec jusqu'au niveau des épaules. Ventre d’un blanc sale sur la région médiane et de plumes vertes fran- gées de cendré sur les côtés. Un peu plus tard, quelques plunes blanches se montrent sur la gorge. Q Tête d'un vert brunâtre, peu luisant. Dessus du corps et rectrices d’un bleu vert : les intermédiaires à externes ordinairement blanches à l’extrémité. Dessous du corps d'un blanc sale ou cendré, depuis la base du bec jusqu'aux épauies. Sous- caudales parfois toutes blanches. Le nid a une forme obconique, c’est-à-dire rétrécie d’avant en arriere. Il est ta- pissé de bourre en dedans; en dehors, il est garni de graines implantées dans la bourre et garni de fragments de feuilles sèches ou autres matériaux. (Collection Verreaux.) Diamètre extérieur, 0",026 (11 1/2 1.).— Diamètre interne, 0,015 (7 1.). — Hauteur, 0",036 (461.). Cette espèce habite l’île de Cuba. (Verreaux, Gould, Elliot.) Elle a été découverte à Cuba par le D' Jean Gundlach, alors professeur de philo- sophie à Cadenas, et décrite, pour la première fois, par M. Lembeye. « À mon arrivée à Santiago, dit le naturaliste allemand, je trouvai cette espèce près de Cadenas; je la cherchai en vain dans d’autres parties de la côte. Elle est plus commune près de Santiago. Jusqu'à la fin de février, les mâles et les femelles sont presque semblables ; les premiers sont cependant plus bleus, sur Le dessus du corps. En mars, ces derniers acquièrent la parure de la tête et prennent la queue échancrée. Ils disparaissent en mai. « Get Oiseau , dit M. Lambeye, n’a, dans notre pays, point de rival pour la beauté. «A le voir scintiller, comme les plus belles constellations, imiter dans la rapidité de ses mouvements les fugitives exhalaisons qui glissent dans l’atmosphère, unir, aux formes les plus gracieuses, les richesses indescriptibles de sa robe, il semble avoir épuisé pour sa formation toutes les ressources de la nature. 80 ORNISMYENS « Dans nos jardins, jouissant d’un printemps éternel, quand il apparait, avec sa taille liliputienne et les dons si brillants dont il est orné, rien ne semble aussi par- fait dans les dons dela création. « Vers les derniers mois de l'année, il aime à fréquenter Les bords silencieux des eaux, où les lianes commencent à se couvrir de fleurs sous l’abri des Mangliers leur servant d'appui; avec quel plaisir alors on se plait à entendre le frémissement de ses ailes, lorsque, passant sur la tête des arbres les plus élevés, on peut à peine le distinguer au milieu des insectes innombrables voltigeant près de ces crètes ! «A cette époque, la flore de Cuba commence à offrir tous ses enchantements. Déjà, dans divers endroits, apparaissent les arcades des Orchidées, parasites singulières des arbres, s'attachant à toutes les hauteurs de leurs troncs et présentant les cou- leurs les plus variées, les formes les plus fantastiques et les plus capricieuses. « Diverses autres plantes grimpantes, de structures diverses, contribuent à mon- trer les richesses végétales de notre chaude contrée. « Ge n’est pas encore le printemps ; mais chaque plante a conservé son inflores- cence hivernale. « Les terres basses, visitées par notre Zun-Zun, recommencent déja à se parer de guirlandes dont les couleurs rose, jaune d’or ou rouge pourpré, contrastent avec le vert foncé du feuillage. «Quelques lianes entr'ouvrent aussi leur corolle au soleil. A l'aspect de ces coupes embaumées, l’'Hélène se précipite vers une fleur et disparaît bientôt à la vue. Mais chaque branche chargée des dons de Flore l’attire; chaque bouton s’entrouvrant Pap- pelle. Il s'approche tour à tour de l’un d’eux et disparaît comme l'éclair, ne laissant pour l’examiner ou l’admirer que l'instant fugitif pendant lequel il recueille les miellats des fleurs où les insectes s’abreuvent de ces sues sirupeux. «Quand il s'approche d’une corolle, il allonge, avec précaution, son cou entre ses pétales délicats, darde, jusqu’à ses nectaires, sa langue flexible et divisée en deux lanières, et fait briller comme des feux de Bengale l'éclat éblouissant de sa cuirasse. «J'ai eu le plaisir de voir et d'obtenir cet Oiseau en compagnie de M. Gundlach, qui a bien voulu, après cette chasse agréable, me communiquer les observations sui- vantes : «Le Calypte d'Hélène, me dit-il, joint à la beauté de son plumage un chant varié, soutenu et passablement fort pour sa petite taille. Il a quelque chose de celui du Spidals pretrei (le Tangara de Prêtre) et jouit de la faculté de se faire entendre avant d’avoir revêtu la robe brillante de l'adulte. FLAMPORNIS CALOSOMA ( Gynoxis fr iraçrans./ 0 CALLIGENIA OSCULANS ImpLemercier & C#Paris imp. Lemercier & C* Paris PANYCHLORA ALICLÆ (Bifrenaria Hedweni..) nn Pal < Devalet. ©. + ARIANAN S'OPEITE QE EEE EEE Te HISTOIRE NATURELLE DES EAUX MOUCHE OÙ COLIBRIS GONSTITUANT LA FAMILLE DES TROCHILIDÉS PAR e E. MULSANT CORRESPONDANT DE L'INSTITUT, CONSERVATEUR DE LA BIBLIOTHÈQUE DE LA VILLE DE LYON ETC. ETC., ETC: ET FE ÉpouARD VERREAUX OUVRAGE PUBLIÉ PAR LA SOCIÉTÉ LINNÉENNE DE LYON ris LYON ‘AU BUREAU DE LA SOCIÉTÉ LINNÉENNE 2, PLACE SATHONAY < ET CHEZ TOUS LES LIBRAIRES ET MARCHANDS NATURALISTES DE FRANCE ET DE L'ÉTRANGER 1377 rE nn EL MELLISUGAIRES. — MELLISUGA 81 «Son vol resemble à celui du petit Rubis ; tous les deux ont la queue très-courte et ne peuvent pas, par conséquent, exécuter les évolutions rapides produites par le Sporadinus Ricordi. « J'ai vu parfois ces Calyptes se battre entre eux, s'élever perpendiculairement dans les airs, en tournoyant, revenir à leur point de départ etrecommencer cette ma- nœuvre. Le silence qu'ils gardent, en volant ainsi, suffit pour les faire distmguer du Ricord. On n'entend dans leur ascension que le bourdonnement monotone de leurs ailes ; le Ricord, au contraire, en semblables circonstances, frappe l’oreille d’un son perçant. » SIXIÈME BRANCHE LES MELLISUGAIRES CARACGTÈRES. Ajoutez à ceux de la fraction : Queue tronquée ou non entaillée jusqu’à la moitié ; à rectrices non rousses : les médiaires plus longues que la moitié des externes. Gorge, devant du cou et poitrine couverts de plumes blanches ou tachetées de vert ou de brun. Cette branche est réduite au genre suivant : Genre MELLISUGA, MELLISUGUE, Brisson. Brissox, Ornithologie, t. III, p. 654. CarAcTÉRES. Ajoutez à ceux de la fraction : Bec droit ou à peu près; moins long que la moitié du corps. Queue terminée par deux arcs (), ou tronquée, ou arquée en arrière. Gorge et cou sans cravate mé- tallique. Ces Oiseaux se distinguent de tous les autres de cette section par l’absence d’une cravate de plumes métalliques sur la gorge et le devant du cou. OIS.-MOUCE. — IV. il 52 ORNISMYENS 11. MELLISUGA MINIMA, Linwé. © Rostruin rectum, nigrum, dimidia parte corporis brevius. Capite viridi aul griseo-viridi. Corpore supra viridi aut obscure viridi. Cauda bis arcuala; rectri- cibus mediis viridibus : aliis basi viridibus, postice nigro-chalybaeis. Alis usque ad apicem mediarum prolongatis. Corpore sublus, qula et collo albis, aliquoties viridi punclalis. Pectore sericeo-albo, lateribus nebulosis. Ventre albo, aliquoties viridi maculoso; lateribus virescentibus. Subeaudalibus albis. ? Corpore supra viridi aut flavescente viridi. Cauda arcuata; rectricibus basi viridibus aut obscure viridibus, dein brunneis aut fusco-brunneis : inlermediis ad externas apice albis. Corpore subtus albo. Mellisuga avis minima, SLOANE, Hist. of Jamaica, p.307 ,pl. 364, fig. 1. Polytmus minimus variegatus, BRowNE (P.), Givil an Nat. Hist. of Jamaie. p. 475(9Q ), n°38, pl. 264, fig. 1. Metllisuga (VOiseau-Mouche), BrissoN, Ornith. t. 111, p. 695, pl. 36, fig. 1. — Jd. édit. in-8, ta lPin. 20: Mellisuga dominicensis, Brisson, Ornith. t. III, p. 702, pl. 86, fig. 8($7?). Trochilus minimus. LINE, Syst. Nat. 10° édit. t. I, p. 121, 18.— Id. 12 édit, t. I, p. 193, 22. — Id. Guer. t. I, p. 500, 22. — Lara. Index Ornith. t. I, p. 320. — Enwarps, Glean, t. II, p. 105, pl. 105 (® ). — Sxaw, Gen. Zool. t. VIIT, p. 355, pl. 43. — Id. Nat. Mise. t. XII, pl. 489. — Jd. Zool. lect. I, pl. G2. Trochilus niger? GueL., ete. Le plus petit Oiseau-Mouche, Burrox, Hist. nat. (Oiseaux), t. VI, p. 11, pl. 1. — Jd. pl. en- lum. 276, fig. 1. Trochilus minutulus, Virizzor, Ois. de l’Amér. sept. t. II, p. 73. L'Oiseau-Mouche à ventre gris, Viizror, p. 99, n° 58. Le très-petit Oiseau-Mouche, VieiLor, Ois. dorés, t. I, p. 113, pl. 64. Trochilus minimus. VIRILLOT, Tableau encyel. p. 563, 73 (le plus petit Oiseau-Mouche). Least-Humming Bird, Lara. Gen. Syn. t. II, p. 788. — Jd. Gen. Hist. t. IV, p. 359. Trochilus Vieilloti, Suaw, Gen. Zool. t. VIII, p. 347. & Ornismya minima, LEssox, Ois.-M. pl. 79 (®). — Id. Index, p. xxvu, n° 70. Trochilus Catharinae, Sairt, Revue Zool. (1849), 498. Mellisuga humilis, Gosss, Birds of Jamaic. pd: Mellisuga minima, Gourr, Monog. Trochil. part. II (851) plus plis: MELLISUGAIRES. — MELLISUGA 83 Catal. — Mellisuga Vieilloti, Srepx. Gen. Zool. t. XIV, p. 249, 20. — Æylocharis nigra, Gray et Mirox. Gener. t. I, p.114, 16. — Mellisuga minima, Boxar. Consp. Av. t. I,p. 81. Id. in Revue (1854), p. 322. — ScLar. Proc. Zool. Soc. (1837), p. 233, 29. — Gouzp, Introd. p. 87, 152. — ScLar. et Sazv. Nomencel. p. 84, 1. — Mellisuga humila, Arerecur, Journ. f. Ornith. (1862), p. 201, 113. — Mellisuga iminima, Marca, Proc. Acad. Philad. (1863), p. 285, 79. — Mellisuga humilis, Marcu, Proc. Acad. Philad. (1863), p. 285, 79. — Melli- suga minima, G. R. GRAY, Hand List, t. I, p. 150, 1941. — D. G. Ecztor, r Ibis (1872), p. 394. — GuxpLacx, 2% Journ. f. Ornith. (1874), p. 307, 500. 9" Loxe. — Bec, 0%,0907 (3 1/2 L.). — Ailes, 0",087 (16 1/2 L.) — Rectrices médiaires, 0,016 (7 1/21.). — Submédiaires, 0,018 (8 L.). — Intermédiaires, 0,020 (9 1.). — Subex- ternes, 0,019 (9 1/2 1.). — Externes, 0®,018 (8 1.). — Corps, 0",027 (12 1.). — Long. totale, 0,03$ (17 1.) à 0,059 (24 1.). — Largeur des rectrices médiaires, (0",005 (4 1/2 1). — Externes, 0®,0035 (1 2/3 1.). Q® Rectrices médiaires, 0®,018 (8 1.). — Intermédiaires, 0",017 (7 1/2 1.). — Subexternes, 0%,016 (7 1/4 1.). — Externes, 0",015 (7 L.). LE MELLISUGUE LE PLUS PETIT s Bec noir; droit ou à peu près; égal environ aux deux cinquièmes du corps. Tête emplumée jusqu’à l'extrémité des scutelles ; couverte de plumes vertes ou d’un vert grisätre. Dessus du corps revètu de plumes vertes ou d’un vert obscur, parais- sant lustrées d’or, vues d’arrière en avant. Queue terminée par deux arcs; à rec- trices graduellement plus longues des médiaires aux externes et moins sensible- ment plus courtes des intermédiaires aux externes : les médiaires vertes ou verdâtres : les autres vertes à la base, d’un bleu d’acier postérieurement. Ales aussi longue- ment prolongées que les rectrices médiaires; d’un brun violâtre ou violacé. Dessous du corps revêtu, sur la gorge et le devant du cou, de plumes d’un blanc cendrè, ou ponctuées ou mouchetées de vert ou de brun. Poitrine d’un blanc soyeux, avec les côtés légèrement nébuleux. Ventre couvert de plumes blanches, marquées d’une tache verte, quelquefois mélangées de verdâtre sur la région médiane; flancs ver- dâtres. Sous-caudales blanches. Page inférieure de la queue lustrée de violâtre ou d’un vert violâtre sur les parties d’un brun violacé de la page supérieure. Pieds noirs, garnis de plumes cendrées sur les tibias. Tarses peu emplumés. $ Le mâle, dans le jeune âge, a le dessus du corps d’un vert grisâtre; les rectri- ces d’un brun verdâtre; le dessous du corps couvert de plumes d’un vert grisàtre, frangées de cendré, ou paraissant moucheté de vert grisätre sur un fond blanc cen- SA ORNISMYENS dré ; le ventre couvert de plumes vertes, frangées de cendré, avec la région mé-- diane cendrée ; les rectrices externes brièvement bordées de cendré. & La femelle a le dessus du corps revêtu de plumes vertes, d'une teinte légère- ment jaunâtre : cette couleur se prolongeant jusqu’à la moitié des rectrices médiai- res. Queue arquée en arrière; à rectrices submédiaires à externes graduellement un peu plus courtes : toutes verdâtres ou d’un vert obscur ou foncé à la base, puis brunes ou d’un brun noir postérieurement : les intermédiaires à externes marquées d’une tache blanche à l'extrémité. Dessous du corps d'un blanc pur. Le nid est tapissé, en dedans, d’une substance cotonneuse, fournie par le Bombax ceiba, et revêtu, en dehors, de petits Lichens. Diamètre extérieur, 0,027 (12 1.). — Diamètre interne, 0",015 (7 1.). — Hauteur, 0",020 (9 L.). — Profondeur, 0,043 (7 1.). Les œufs sont oblongs, arrondis au bout et d’un blanc très- pur ou pellucide. L’incubation dure douze jours ; les petits, après être éclos, restent dix-sept ou dix-huit jours dans le nid. Get Oiseau paraît nicher toute l’année, car M. Marsh a trouvé son nid dans tou- tes les saisons. Le M. minima habite la Jamaïque et une partie de l'ile de Saint-Domingue. Il . ne paraît pas, jusqu'à ce jour, avoir été trouvé ailleurs. (Verreaux, Bourcier, Gould, Elliot, Sclater, Salvin, Loddiges, Boucard, Bouvier, Sallé.) Les divers individus paraissent varier un peu de taille. M. Gosse, n’ayant pas re- connu ce petit Oiseau dans la description des auteurs qui lui donnent une taille dif- férente de celle qu'il attribue à cet Oiseau, rejette le nom spécifique de minima, pour lui donner celui d'humilis. Dans la collection Loddiges, qui s’est enrichie de celle de M. Bulloch et de celle de M. Leadbeater, se trouvent deux Oiseaux que la cage vitrée dans laquelle ils sont enclos empêche de bien examiner, et qui sont encore l'objet d’une discussion diffi- cile à résoudre, sans avoir les Trochilidés plus complétement sous les yeux. Feu Lod- diges les considérait comme appartenant à la même espèce; feu Bourcier et M. Gould considérent l’un de ces individus comme immature du Mellisuga minima où d’une autre espèce. MELLISUGAIRES. — MELLISUGA 85 Nous n’avons pu les voir assez bien pour porter un jugement. Cette question sera sans doute éclaircie plus tard. La Mellisuga minima, dit M. Browne, recueille, en volant, les miellats de fleurs, et passe de l’une à l’autre avec une inconcevable agilité. Get Oiseau est naturelle- ment d’un caractère doux ; mais quand il a une nichée, il devient farouche et agressif et chasse avec une véritable furie les Oiseaux qui osent s'approcher de son nid. Grâce à l’agilité de son vol, il peut aller en avant ou en arrière, ou tenir son corps dans une position verticale et attaquer ses adversaires partout où il veut, Il dirige ordinairement ses coups vers les yeux ou autres parties délicates de ses ennemis et les chasse honteusement. S'il est par hasard obligé de fuir, il le fait avec une rapidité telle que l'œil peut à peine le suivre dans les airs. «J'ai donné, dit M. Gosse, le nom d’Aumulis à ce Trochilidé, parce qu'on le voit sans cesse bourdonner sur les plantes herbacées que les autres Oiseaux ne fréquen- tent pas. «Dans nos pâturages négligés, la Verveine des Indes-Occidentales{Stachytarpheta) montre partout ses petites tiges à peine d’un pied de hauteur, parées de fleurs bleues. Les Mellisugues abondent, pendant l’été, autour de ces plantes, en volant de l’une à l’autre, pour leur dérober, comme les abeilles, les sucs emmiellés de leurs co- rolles. « En hiver, la rareté des fleurs de Verveine les porte à fréquenter les haïes et les bois. « J'ai examiné quelquefois, avec beaucoup de plaisir et d'intérêt, les évolutions de cette espèce sur un Moringa ‘. « Quand il n’y a près de cet arbre qu'un seul individu, il vole de fleurs en fleurs, en recueillant leur nectar, puis il va tranquillement se reposer, de temps en temps, sur une branche. Mais s’il en survient un second, le premier s'envole, se tient un instant suspendu dans les airs, à la distance de quelques mètres de l’arbre ; l’autre va bien vite près de lui, et, saus se toucher, ils s'élèvent ensemble jusqu’à 500 pieds de hauteur, en faisant beaucoup de bruit avec leurs ailes, puis ils se séparent et cha- cun redescend en ligne oblique, avec la vitesse d’une balle, et, décrivant un demi- cercle, revient à l’arbre qu'il avait quitté, comme s’il ne s’en était pas éloigné. « Quelquefois un Oiseau seul exécute ces sortes de manœuvres, et quand on le voit 4 Arbre de la famille des Légumineuses-Cæsalpinées. 86 ORNISMYENS voler, on croirait avoir sous les yeux un Bourdon s’élevant dans les airs. Rien ne donne, eu effet, une plus juste idée de la rapidité de ce bijou des tropiques que le vol rapide d’un insecte. « Le Mellisugue, au lieu d'étendre la queue en volant, comme le Colibri à tête notre et le Mango, aime ordinairement à la relever, mais ce n’est pas toujours. : «C’est, à ma connaissance, le seul Oiseau-Mouche qui fasse entendre un vrai chant. Au printemps, dès que le soleil se lève, il se perche sur les plus hautes branches d'un Oranger où d’un autre arbre, et fait entendre un son tres-faible, mais très-doux, une harmonie prolongée pendant dix minutes, mais peu variée; les autres Oiseaux-Mouches de ce pays ne font que gazouiller. « Les petits buissons de Lantana, abondants, sur les bords des chemins, et cou- verts de fleurs de couleur jaune ou orangée, sont les arbustes visités principalement par le Mellisugue. «Les chemins de la Jamaïque sont souvent tracés en lacets ou en zigzags pour adoucir la raideur des pentes et pour empêcher aux talus de se dégrader, on y im- plante des branches vertes de Bambous. De chaque œil de celles -ci naissent bientôt des pousses qui forment une barrière très-épaisse et dont les racines, en s’entre-croi- sant, retiennent solidement la terre. Les pousses, en s'élevant, déploient sur le che min leurs touffes gracieuses comme de longues plumes d’Autruche et forment pour le voyageur un abri contre la chaleur. «Un de ces chemins suit l’un des côtés de la montagne qui domine la vallée de Sainte-Élisabeth. Là, on rencontre fréquemment des nids du Mellisugue. Gravis- sant un jour un de ces sentiers, au mois de juin, Je trouvai deux de ces nids attachés à des branches de Bambou et un autre à peine commencé. Ce dernier n’avait encore que quelques couches de Coton, reposant sur des toiles d’Araignées tendues irrégu- lièrement entre deux branches parallèles et distantes environ d’un pouce l’une de l'autre. Les autres nids étaient tapissés en dedans de Coton, et revêtus extérieurement de Lichens. «Les vibrations des ailes des autres espèces d'Oiseaux-Mouches de la Jamaïque ne sont ni si grandes ni si rapides. Celles du Mellisugue imitent le bourdonnement d’un insecte ; mais celles du Polytmus ressemblent au bruit d’un rouet tournant avec rapidité. « Quand on cherche à saisir cet Oiseau avec un filet, il s’enfuit ; si on le manque, il ne tarde pas à revenir ; il regarde l’objet qui menaçait sa liberté et vole vers la figure de l’oiseleur qui cherchait à s'emparer de lui. » LUTTE STELLURAIRES.— STELLURA 87 SEPTIÈME BRANCHE LES STELLURAIRES CaRACTÈRES. Ajoutez à ceux de la section : Queue tronquée ou faiblement échancrée ; à reetrices en partie rousses : les mé- diaires à externes graduellement un peu plus longues. Gorge et devant du cou revè- tus d’une cravate colorée, en partie blanche sur la gorge. Cette branche est réduite au genre suivant : Genre STELLURA, STELLURE, Gouu. CARACTÈRES. — Ajoutez à ceux de la section : Tête couverte de plumes vertes. Dessous du corps paré, sur la gorge et le devant du cou, d’une sorte de cravate formée de plumes squammiformes de couleur rose et blanche. Poitrine revètue de plumes blanches. Rectrices submédiaires à subexter- nes bordées de roussâtre sur une partie basilaire de leur côté externe. Par ses rectrices en partie bordées de roux, la Stellure Calliope semble faire le passage aux Sélasphores. +1. STELLURA CALLIOPE, Gourp. œ Rostrum rectum, dimidia parte corporis sublongius. Capite obscure viridi. Corpore supra viridi. Cauda vix emarginata; rectricibus mediis ad subexternas gradatim sublongioribus, viridibus, latere interno et apice grisescentibus; subme- dis ad externas latere basilari externo rufo-marginatis. Alis rectricium externa- ru apicem attingentibus. Corpore sublus, qula et collo squamosis rubro-roseis, albo immixtis, hujus ornamenti angulis poslicis retrorsum prolongalis et a cor- 88 ORNISMYENS pore sejunclis. Pectore sericeo-albo; ventris lateribus griseo, viridibus. Subcauda - libus albis. Q Cauda subarcuata; rectricibus mediis basi cinereis : aliis basi cinereis, pos - tea griseo-viridibus, dein nigris, apice albis. Corpore subtus sordide albo. Trochilus (Calothorax) Calliope, Gourp, Proc. Zool. Soc. part. XV (1847), p. 11. Calothorax Calliope, Gouzr, Monog. Troch. part. XV (1857), pl. 2, t. II, pl. exzrr.—MonTEs DE Oca, in Naturalez. t. III (1875), p. 27, pl. 3, fig. 12. — Id. Ensay. p. 18, 10, pl. 3, fig. 10. Stellura Calliope, Ezrior (D.-G.), the new or heretof unfigured species of Birds of North Ame- rica, p.33, pl. 25. — M. ViLcapA, in Naturalez. t. II, p. 359. Catal. — Calothorax Calliope, Gray et Mrrox. Gen. t. I, p. 110, 6. — Lucifer (Calothorax) Calliope, Reicuexs. Aufz. d. Col. p. 13. — Zd. Enum. p. 10. — Callothorax Calliope, Bonar. 2x Revue (1854), p. 257, 302. — Selasphorus Calliope, XANTHUS (John), Pr. Acad. Phil. (1859), p. 190, 104. — Srellura Calliope, Gourv, Introd. p. 90, 161. — Ezrior, in Ibis (1872), p. 354. — ScLar. et Sazv. Nomencl. p. 84, 1. —- G. R. GRAY, Hand List, t. I, p.135, 1735. — Ezrior, in Ibis (1870), p. 277. Lonc. Bec, 0,016 à 0®,017 (7 1/2 à 7 3/4 L.), depuis la commissure; 0w,013 (7 L.), sur sa partie dénudée. — Ailes, 0,036 (16 1.1. — Rectrices médiaires, 0",020 (9 1). — Submédiai- res, 0",0205 (9 1/4 1.). — Intermédiaires, 0,021 (9 1/2 1.). — Subexternes, 0,021 (9 1/2 1.). — Externes, 0,120 à 0",022 (9 à 10 1.). — Corps, 0",033 (15 L.). — Long. totale, 0,078 à 0,081 (35 à 36 1.). Largeur des rectrices médiaires, 0,005 (2 1/2 1.). — Subexternes, 0w,00% (1 3/4 1.). — Ex- ternes, 0,003 (1 1/2 L), LA STELLURE CALLIOPE > Bec droit; noir; un peu plus long, depuis sa commissure jusqu'à la pointe, que la moitié du corps. T'éte couverte de plumes d’un vert obscur où peu luisant. Dessus du corps revêtu, jusqu’à l'extrémité des tectrices caudales, de plumes vertes (à base brune), paraissant lustrées d’or, vues d’arrière en avant. Queue assez faible- ment entaillée ; à rectrices verdâtres ou d’un vert grisâtre ; à baguette concolore : les intermédiaires à subexternes graduellement un peu plus longues:les externes sou- vent un peu moins longues que les subexternes : les médiaires larges, terminées en ogive : les autres assez étroites : les submédiaires à subexternes pâles à la base de leur côté interne, étroitement bordées de roux à la base de l’externe. Aÿles à peme aussi longuement prolongées que Les rectrices externes; d’un brun violacé. Dessous STELLURAIRES. — STELLURA 59 du corps parè, sur la gorge et le devant du cou, d’une sorte de cravate brillante, formée de plumes squammiformes d’un rouge rose, en partie blanches à la base et sur les côtés; cette parure mélangée ainsi de blanc et de rose, élargie d’avant en arrière, entaillée au milieu de son bord postérieur, prolongée en arrière à chacun de ses angles postéro-externes, dont les plumes allongées se détachent un peu du corps. Poilrine couverte de plumes soyeuses blanches, formant une bande transversale blanche, étendue d’une épaule à l’autre et jusque sur les côtés du dos. Ventre re- vêtu, depuis l’épigastre, sur la région médiane de plumes blanches, soyeuses, mé- langées d’un peu de vert obscur; côtés couverts de plumes lisses, vertes, où d’un vert un peu grisâtre. Sous-caudales blanches. Pieds bruns ; tibias garnis de plumes verdâtres ou cendrées ; tarses presque dénudés; doigts grêles. ? Dessus du corps revètu de plumes vertes, en partie frangées de cendré rous- sâtre. Queue obtusément arquée ; à rectrices médiaires un peu moins longues que les voisines : les submédiaires et intermédiaires presque égales : les suivantes un peu plus courtes : les médiaires cendrées à la base, puis d’un vert grisâtre : les submédiaires à externes cendrées ou blanchâtres à la base, passant au vert grisâtre, d’une manière graduellement plus courte des submédiaires aux externes, puis noi- res, avec l’extrémité blanche. Dessous du corps d’un blanc sale, ou légèrement d’un blanc carné. Sous-caudales blanches. Longueur des rectrices médiaires, 0",028 (12 1/2 1.). — Submédiaires, 0,030 (13 1/2 1.). — Intermédiaires, 0®,029 (13 1.). — Subexternes, 0®,025 (11 1/2 1.). — Externes;0",022 (10 1.). Largeur des médiaires, 0,007 (5 1.) ; — des submédiaires, 0,005 (2 1/2 1.) ; — des intermé= diaires, 0®,005 (2 1.) ; — des subexternes, 0,003 (1 1/2 1.). — des externes, à 0",0025 (1 1.). Cette espèce habite le Mexique et la Californie. (Verreaux, Gould, Loddiges, Elliot, Salvin, Boucard, Bouvier, Sallé.) Elle a été découverte sur les plateaux de Mexico, par M. Damien Floresi d’Areais, mort peu de temps après, de la fièvre, dans les contrées insalubres de Panama. Elle est très-distincte de toutes Les précédentes par la couleur rose de sa cravate et par les taches blanches de sa gorge. Par quelques-unes de ses rectrices bordées de roux, elle fait le passage au genre suivant. La Stéllure Calliope, dit M. Boucard, se trouve au Mexique, en même temps que le 7. Alexandri et les Selasphorus platycercus et rufus. Tous ces Oiseaux font le mène bruit en volant. En les entendant parcourir les airs, on croirait être entouré d'un essaim de Bourdons. O18.-MOUCH. — IV 12 90 ORNISMYENS HUITIÈME BRANCHE LES SÉLASPHORAIRES CARACTÈRES. Ajoutez à ceux de la section : Queue ordinairement arquée en arrière; à rectrices de longueur peu inégale ou un peu plus courtes des submédiaires aux externes; en partie rousses ou bordées de roux. Dessous du corps paré, sur la gorge et le devant du cou, d'une sorte de cra- vate, formée de plumes squammiformes d'un éclat métallique. Poitrine couverte de plumes soyeuses blanches. Les Sélasphoraires sont de petits Oiseaux-Mouches remarquables par la forme presque tronquée où arquée en arrière de leur queue; par leurs rectrices en partie rousses, ordinairement toutes ou presque toutes terminées par un angle aigu ; par leur cravate squammiforme, d’un éclat métallique. Ils habitent les pays rapprochés de l’océan Pacifique, et, suivant les espèces, depuis la Californie jusqu'à l’Amérique centrale et jusqu'à Veragua. Is se répartissent en deux genres : a Rectrices toutes arrondies ou subarrondies à l'extrémité SN A7ThIS aa Rectrices toutes ou presque toutes terminées par un angle aigu. . . . . Selasphorus. Genre ATTHIS, ATTHIS (Rercuensacu). R£eichExBAcH, Aufzs. d. Col. (4853). D: 42 CaRAGTÈRES. Ajoutez à ceux de la branche : Bec plus court que la moitié du corps. Queue tronquée ou à peine arquée en arrière. Rectrices toutes arrondies à l'extrémité ; en partie rousses. Ce dernier caractère suffit pour distinguer ce genre du suivant. ant M” -L SÉLASPHORAIRES. — ATTHIS 91 1. ATTHIS HELOISAE, Lessox Er DELATTRE. ©" Rostrum rectum, dimidia parte corporis subbrevius. Capite subfusco-viridi. Corpore supra viridi. Corpore supra viridi. Cauda truncata aut subarcuata ; rec- tricibus apice rotundatis : mediis viridibus, basi rufo-marginatis : submediis basi rufis postea viridibus aut obscuris:intermediis ad externas basi rufis, postea nigris, apice, albis. Corpore subtus, qula et collo squamosis rubro-violaceis nitidis, hujus ornamenti plumis angulorum posticorum inaequaliter prolongatis. Subcaudalibus albis. 9 Corpore subtus, gula et collo albis, viridi maculosis. Pectore sordide albo. Subcaudalibus pallide rufis. Ornismya Heloisae, Lesson et DELATTRE, Rev. Zool. (1839), p. 15. Selasphorus Heloisae, Gourr, Monog. Trochil. part. VIII (1854), pl. 2, t. III, pl. 141. Atthis Heloisae, Erziot (D. G.), the new and ther. unfig. spec. of Birds of north. America. (1869), n° 31, pl. 21. Selasphorus Heloisa, MoxTEs DE Oca, Naturalez. t. III, p. 19, pl. 1, fig. 3. — Jd. Exsayo (1875), p. 9, pl. 1, fig. 3. Catal. — Mellisuga Heloisae, Gray et Mirex. Gen. t. I, p. 113, 62. — Trochilus (atthis) He- loisae, Reicaene. Aufz. d. Col. p. 12. — 14. Enum. p. 10. — 7ryphaena Heloisae, Boxar. Revue (1854), p. 257, 301. — ScLatEer, Proc. Zool. Soc. (1858), p. 277, 19. — Jd. (1859), p- 367, 462. — Selasphorus Heloisae, SouATER, Proc. Zool. Soc. (1856), p. 288, 40. — Ja. (1859). p. 386, 173. — Id. Ibis (1859), p. 129, 192. — Zd. Proc. Zool. Soc. (1864), p. 177, 103. — Sazvin, Ibis (1860), p. 266, 13. — Atthis Heloisae, Gourr, Introd. p. 89, 160. — ScLATER, Catal. p. 298, 1783. — Sczar. et Sazv. Nomencl. p. 84. — G. R. Gray, Hand List, t. I, p. 145, 1870. — Error, Ibis (1870), p. 277. Loxc. — Bec, 0,013 (6 1.), depuis la commissure; 0",0045 (4 1/4 1.), sur sa partie dénudée. — Ailes, 0®,029 (13 1.). — Rectrices médiaires, 0",022 (10 1.). — Submédiaires, 0",022 (10 1.). — Intermédiaires, 0,022 (10 1.). — Subexternes, 0",021 (9 1/2 1.). — Externes, 0",020 (9 1.). —- Corps, 0",033 (15 1.). — Long. totale, 0,076 (34 1.). L'ATTHIS D’'HÉLOISE œ Bec droit ; noir; subcylindrique jusque près de l’extrémité, où il est rétréci en pointe; à peine aussi long sur sa partie dénudée que la tête. Téfe couverte de plumes vertes ou d’un vert brunâtre mi-lustrées d’or, vues d’arrière en avant. Des- de ORNISMYENS sus du corps revètu, depuis le con jusqu'aux tectrices caudales, de plumes vertes, lustrées d’or, vues d’arrière en avant : les tectrices caudales souvent d'un vert lége- rement bleuître. Queue tronquée ou à peine arquée en arrière; à rectrices médiai- res à intermédiaires presque égales : les subexternes et externes un peu plus cour- tes : les médiaires et submédiaires vertes, étroitement bordées de roux, des deux côtés de la base : les intermédiaires à externes rousses à la base, jusqu'à la moitié ou un peu plus de leur longueur, puis noires et marquées à l'extrémité d’une tache blanche, moins petite des intermédiaires aux externes. Aile: un peu moins longue - ment prolongées que la queue ; brunes où d'un brun obscurément verdâtre. Dessous du corps marqué d'une petite tache postoculaire blanche; paré sur la gorge, le de- vant du cou et une partie de la poitrine d’une cravate de plumes squammiformes d’un violet rouge ou rouge violet : ces plumes inégalement prolongées en arrière : celles qui forment les angles postérieurs de cette parure, plus allongées et prolongées jus - qu'au niveau des ailes, graduellement plus courtes depuis les angles postérieurs en remontant sur les côtés du cou : celles de la région médiane plus courtes que les externes : cette parure séparée par des plumes un peu filamenteuses, verdâtres. Poitrine et région longitudinale du ventre couvertes d2 plumes d'un cendré blan- châtre : côtés du ventre mouchetés de vert. Sous-caudales d'un blanc cendré. Pieds noirs ; tibias garnis de plumes vertes et blanches ; tarses peu emplumés. @ Dessus du corps à peu près comme chez le mâle. Dessous du corps couvert, sur la gorge et le devant du cou, de plumes soyeuses blanches mouchetées de vert. Poi- trine d'un blanc sale où cendré; côtés de l’épigastre marqués d'une tache d’un brun verdâtre. Ventre d'un blanc sale sur la région longitudinale médiane ; couvert sur les flancs de plumes d’un vert mi-doré, roussâtres à l'extrémité. Cette espèce habite, suivant les saisons, la Californie et le Mexique, et passe l'hiver dans l'Amérique centrale, principalement dans le Guatemala. (Verreaux, Bourcier, Gould, Elliot, Salvin, Sclater, Muséum de Paris, Muséum britannique, Dresser, Loddiges, Boucard, Bouvier, Sallé.) Ce Trochilidé a été découvert par M. Delattre, entre Jalapa et Quetepec. Pendant les beaux jours, on trouve cet Oiseau dans les environs de Cordoba, Jalapa, Ori- zaba, San -Andres et Truxtla. Il niche dans ce pays. Le , dit M. Delattre, est très matinal et cesse de chercher sa nourriture après neuf heures. Moins constant que beaucoup d’autres, il laisse souvent sa femelle, SÉLASPHORAIRES. — SELASPHORUS . 93 pour s’enfoncer dans la profondéur des forêts; mais on le trouve aussi courtisant les fleurs des champs. Suivant M. Boucard, on voit souvent ce Trochilidé en compagnie de quelques autres espèces, telles que Paphosia Helenae, Baucis Abeillei, Dorycha. eni- cura, etc. Il va passer l’hiver dans l’Amérique centrale. Le bruit qu’il fait, en volant, imite celui d’un Bourdon. La délicatesse de sa peau le rend d’une préparation difficile. D'après M. Sallé, cet Oiseau se plait dans les lieux sombres et humides. On le voit dans les environs de Tospan depuis février jusqu'en mars. Il y revient en juin. Il visite les mêmes fleurs que le Paphosia Helenae. Son vol est élevé, presque eon - tinuel et bourdonnant. Le mâle est très-matinal. Les mâles adultes sont très-rares. Genre SELASPHORUS, SÉLASPHORE, Swaixson. SwaAINxsox, Faun. bor. americ. (1831), t. II, p. 133. CaRACTÈRES. Ajoutez à ceux de la branche : Bec droit; un peu plus long ou un peu moins long que la moitié du corps. Queue ordinairement arquée en arrière; à rectrices en partie rousses ; toutes ou presque toutes terminées par un angle aigu. Gorge et devant du cou parés d’une sorte de cravate formée de plumes d’un éclat métallique. Poitrine couverte de plumes soyeu- ses blanches. Tableau des espèces : a Tectrices caudales vertes. Bb Rectrices médiaires vertes. CRÉSICANCELEN RE OST, PME Jo DRE D ea lit SANS CNE ER platycerceus. CORLCLOLOUT OR ANS en ARENA AR ee ME a ae Me et ets US da il /OneS 17 bb Rectrices médiaires bordées de roux. d Bord huméral des ailes vert ou seulement marqué d’une tache rousse. e Bord huméral des aïles entièrement vert. Cravate d’un rouge de chair. . flamimula. ORNISMYENS Le) + ee Bord huméral des ailes vert, marqué d’une tache rousse. Cravate d'un bleu cendré ou bleu ardoise. Mâchoire en partie pâle «+ . . . . . torridus. dd Bord huméral des ailes roux. Côtés du front d’un roux foncé. Cravate d'un TOUPeeeU ren ce ce CC TC COS aa Tectrices caudales au moins en partie rousses. y Rectrices intermédiaires à externes rousses au côté interne, brunes à externe M CC CN SCI gg Rectrices toutes rousses, avec l'extrémité brune; dessus du corps roux. rufus. 1. SELASPHORUS PLATYCERCUS, Swainson. S Loslrum rectum, dimidia parte corporis sublongius. Capite viridi, plumis frontalibus squanniformibus. Corpore supra viridi. Cauda subarcuata, rectrici- bus apice subaculis : mediis viridibus : aliis brunneis : submediis ad subexternas latere exlerno maxtna parte rufo marginatis. Corpore sublus, gula et collo squa- inosis roseo-rubris : hujus ornamenti angulis posticis subrotundatis et paululum retro prolongalis; peclore sericeo albo ; ventre albo, lateribus virescentibus. Sub- caudalibus albis. ® Corpore sublus, gula et collo albis, viridi maculalis. Rectricibus submediis ad exlernas basi partim rufis, dein viridibus, postea nigris, apice albis. Trochilus platycercus, Swaixs. in Phil. Mag. t. I (1827), p. 441, 95. Selasphorus platycercus, SWAINS. Faun. boreal. Americ. p. 135. Ornisya tricolor, LEsson, Suppl. p. 125, pl. 14. — Jd. Trochil. p. 156, pl. 60. Trochilus tricolor, Janine, Hum. B. t. II, p. 77, pl. 13. — Jd. (1843), t. II, p. 103, pl. 18. Ornismya montana, Lessox, Trochil. p. 161, pl. 63. 64 (jeune). Trochilus montana, JARDINE, Nat. Lib. H.-B. t. II, p. 67. — Id. (1843), p. 93. Selasphorus platycercus, GouLr, Monog. Trochil. part. HT (1852), pl. 7, t. IT, pl. 1x.— Barr», Birds N. Amer. 135, 922. — Bain», Unit. Stat. et Mex. Surv. t. II (1859), part. II, 6, pl. 5, fig. 1, 2. — Boucanr», i# Soc. Linn. de Lyon, t. XXII, p. 19. — Vircana, in Naturalez. t. II, p. 253. — Montres pE Oca, in Naturalez. t. III, p. 204, pl. 9, fig. 34. — Id. Ensay. p. 46, 34, pl. 9, fig. 34. Catal. — Mellisuga platycerca, Gray et Mirou. Gen. t. I, p. 113, T8. — Trochilus platycer- cus, Bivra, Catal. (1849), p. 444. — Selasphorus platycercus, Bonar. Consp. Av. t. I, p. 82, 3. — Id. in Revue (1854), p. 257, 287. — Reicnens. Aufz. d. Col. p. 13. — Id. Troch. SCLATER, Proc. Zool. Soc. (1856), p. 288, 39. — Id. (1858), p. 297, 17. — SGLaT. et SALVIN, éx Ibis (1859), p. 129. — Cn. Henry, x Proc. Acad. Phil. (1859), p. 106. Eaum. p. 10. SÉLASPHORAIRES. — SELASPHORUS 95 — Casa. et HeinE, Mus. Hein. part. III, (1860), p. 56, 12%. — Coop, Proc. Cal. Acad. (1861), p. 68. — Scrater, Catal. p. 298, 1782. — Id. Proc. Zool. Soc. (1864), p- 177, 102. — GouLp, Introd. p. 89, 159. — Coues, Proc. Acad. Philad. (1856), p. 57. — G. R. Gray, Hand List, t. I, p. 144, 1863. — Sorar. et SaLviN, Nomenel. p. 84, 3. — Coop, Proc. Cal. Acad. (1861), 68. — B. Cal. 1 (1870), p. 357. — ALLEN, Bull. Mus. Comp. Zool. t. III (4872), p. 180. — Horn, Proc. Boston Soc. (1872), p. 206. — Cours (E.), Proc. Acad. Phi- lad. (1866), p. 57, 50. — 7d. Key (1872), p. 185. — Baïrp et Ripé. North Amor. Birds (1874), 362, pl. 47, fig. 5. LE SÉLASPHORE A LARGE QUEUE > Bec noir; droit; subcylindrique jusque près de l'extrémité, où il est légèrement renflé et subcomprimé, puis rétréci en pointe; à peu près aussi long, depuis sa com - missure, que la moitié du corps. T'éle couverte, presque jusqu’au niveau du vertex, de plumes subsquammiformes d’un vert un peu pâle, à disque obscur. Dessus du corps couvert de plumes d’un vert un peu pâle, lustrées d’or vues d'arrière en avant. Queue un peu arquée en arrière : les médiaires d'un vert un peu pâle : les submédiaires à subexternes d’un brun légèrement lustré de violet améthyste, sur- tout sur le côté interne : les submédiaires et plus étroitement les intermédiaires bor- dées de roux jusqu'aux trois quarts de leur côté externe : les subexternes bordées de roux sur une étendue variable de leur côté interne : les médiaires ou submédiaires à externes graduellement un peu plus courtes : les médiaires à intermédiaires pos- térieurement rétrécies en pointe obtuse : les subexternes et externes subarrondies à l'extrémité. À iles prolongées à peu près jusqu’à l’extrémité des rectrices externes; d’un brun violätre ou violacé. Dessous du corps garni d’une sorte de moustache d'un vert brunätre naissant tres-étroite de la commissure, passant sous l’œil et s’épa - nouissant sur la région auriculaire; paré, sur la gorge et le cou, d'une cravate d’un éclat métallique, formée de plumes squammiformes brillantes, d’un rouge rose: cette parure tronquée à son bord postérieur, avec les angles postérieurs à peine prolongés en arriere et se détachant peu du corps; revêtu, sur la poitrine et sur la région longitudinale médiane du ventre, de plumes soyeuses blanches, avec les côtés du ventre verts. Flancs marqués d’une touffe blanche. Sous-caudales blan- ches. Pieds bruns ; tarses peu emplumés; doigts grèles; ongles courts et arqués. $ Dans le jeune âge, les rectrices intermédiaires à subexternes sont brièvement rousses à la base; la gorge et le devant du cou sont blancs, mouchetés de vert ; les sous-caudales rousses. 96 ORNISMYENS - Dans l’âge non adulte, la queue est arquée en arrière ; les rectrices intermédiaires à subexternes brièvement rousses à la base ; les ailes moins longues que les rectri- ces médiaires ; le dessous du corps pars2mé de plume; squammiformes d’un rouge rose sur un fond blanc. | & Queue à rectrices médiaires assez larges, d’un vert bronzé : les s bmédiaires vertes avec la parti? postérieure brun: : les intermédiaires vertes, avec la moitié basilaire de leur côté cxterne rousse, noires po:térieurement et à peine bordées de blanc à l'extrémité : les subexternes rou ses des deux côtés, presqu : jusqu’à la moitié de leur longueur, puis briévement vertes, pus noires, avec l'extrémité blanche : les exterues brièvement rousses à la base, puis vertes, puis noires, avec l'extrémité bla:.che. Dessous du corps moucheté de vert sur un fond blanc, sur la corge et le cou ; d'un roux pâle sur la poitrine et sur les côtés du ventre, avec la région mé- diane d'un blanc soyeux. Sous-caudales d’un roux pâle, bordées de blanc. Le nid est garni intérieurement de graines à aigrettes soyeuses et revêtu, en de- hors, de Lichens fixés à l’aide de toiles d'araignées. (Collection Verreaux.) Diamètre extérieur, 0,051 (23 1.). — Diamètre interne, 0",022 (10 1.). — Hauteur, 0,054 (23 1.). Œufs, largeur, 0",013 (6 1.); — largeur, 0,009 (4 1.5. Cette espèce habite, suivant les saisons, le Guatemala, le Mexique, la Californie, le Nouveau-Mexique, les côtes de l’océan Pacifique, et se trouve probablement jus- qu'aux montagnes Bleues. (Verreaux, Gould, Elliot, Salvin, Sclater, Muséum de Paris, Muséum Britannique, Loddiges, Boucard, Bouvier, Sallé.) Ce Sélasphore, suivant M. Boucard, est commun aux environs de Mexico, dans les mois de juin, juillet et août ; il niche dans le pays, et, vers le mois de septem- bre, il va, avec d’autres émigrants, vers les montagnes d’Oaxaca et vers le Guate- mala Il est alors très-gras ; on lui fait la chasse pour le manger. D'après M. Sallé, il se plaît dans les lieux secs et ombragés; s'approche des habi- tations ; vit en compagnie et visite les mêmes fleurs que le Calothorax lucifer, avec lequel il n’est pas rare de le voir. Dans les parties occidentales des Etats-Unis, cet Oiseau voyageur arrive vers le milieu du mois de mai près des sources d'[Idaho ! ct s’avance de plus en plus vers le 1 Voyez les notes données sur cette espèce par MM. Baird, Anderson, Dresser, Holden, Cooper, Al:en, Trippe, dans l'ouvrage de M. Elliot Coues : Birds of the Northwest. SÉLASPHORAIRES. — SÆELASPHORUS 97 nord, avec les jours de l'été. Les fleurs dont la terre est parée favorisent son séjour dans ces contrées ; on le trouve presque partout, dans les plaines, dans les vallées, jusqu’à la région des bois et presque jusqu'aux limites des neiges. Il fait la cour aux roses sauvages ef aux autres plantes capables de l’attirer. Quelquefois il s’enfonce dans la profondeur des forêts pour visiter les clairières; partout où s’épanouissent les dons de Flore, on dirait qu’il est chez lui. Son vol est rapide, et il fait entendre, en parcourant les airs, un cri semblable à un sifflement ; ce bruit suffit pour le distinguer du petit Rubis avec lequel il a de l’analogie, sous d’autres rapports. Le bruit de ses ailes a quelque chose de particulier ; il ressemble à la stridulation d'une sauterelle plutôt qu'au bruissement des plumes d’un Oiseau. Pendant les beaux jours de l’été, il a l'habitude de s’élever dans Les airs jusqu’à la hauteur de quarante à cinquante mètres, et, après quelques instants de suspen- sion, il redescend avec rapidité et recommence ce manége plusieurs fois de suite. Quelquefois on voit un certain nombre de ces Oiseaux se livrer à de pareils ébats pendant une demi-heure. Un jour, dit M. Holden, je dépouillai un épervier et je jetai un morceau de viande sur un arbre mort, situé près de moi; en un instant, trois de ces Oiseaux sont venus se poser sur la viande : le prenaient-ils pour une fleur ? Ce Sélasphore est d’une habileté incroyable à saisir les insectes; quand il est posé sur une branche, si l’un de ces petits volatiles passe à sa vue, il est bien sûr de ne pouvoir lui échapper. Cet Oiseau niche presque partout, et jusque sur les montagnes ; et il a probable- ment deux couvées pendant les beaux jours. J'ai eu une fois, dit le naturaliste précité, l’occasion d’admirer la prévoyance avec laquelle ce Sélasphore sait placer la couchette de ses petits. Un arbre était tombé sur un ruisseau ayant environ huit pieds de large. Un de ces Trochilidés avait bâti son nid sur une des branches les plus rapprochées de l’eau, mais placée de telle manière que le tronc de l’arbre servait à abriter le berceau de ses nourrissons contre le soleil et la pluie. Vers le mois de septembre ou d'octobre, ces Sélasphores de la Californie vont chercher des lieux plus doux. 1S.-MOUG1. — IV. 13 DR ORNISMYENS 8. SELASPHORUS FLORESII (LoppiGes), Gourp. o Rostrum rectum, dimidia parle corporis brevius. Capite usque ad verticem subviolaceo-rubro. Corpore supra viridi. Cauda subarcuala, rectricibus apice acutis aut subaculis : mediis viridibus : aliis rufis, regione media subcaeruleo-nigra, basi angusta, postea latiori, apicem induenti : externis subcaeruleo-nigris, latere in- terno basi rufo. Corpore sublus, qula et collo squamosis rubris, lateribus violaceo- rubris : hujus ornamenti angulis posticis relro prolongatis el à corpore sejungen- libus; pectore sericeo-albo ; ventris regione media albo=cinerea, lateribus viridi maculosis. Selasphorus Floresii (LoppiGes), GouLr, Monog. Trochil. part. XXIII (1861), pl. 10, t. II, p. exxxix. — VizLapa, in Naturalez. t. Il, p. 356. — Montres pe Oca, in Natural. t. III, p. 101, pl. 6, fig. 21. — Id. Ensay. p. 31, 21, pl. 6, fig. 21. Catal.—Selasphorus Floresii, GouLp. Introd, p. 89, 158. — ScLar. et SALvIN, Nomencl. p. 84, 4. — GR. Gray, Hand List, t. 1, p. 144, 1865, — Boucarp, ir Soc. Linn. de Lyon (1875), p. 20. LonG. — Bec, 0,015 (7 1.). — Ailes, 0",040 (18 1.). — Rectrices médiaires, 0,020 (9 1.). Externes, 0,024 (11 1.). — Long. totale, 0",072 (32 1.). LE SÉLASPHORE DE FLORESI © Bec droit; noir; moins long que la moitié du corps. Téte revêtue, jusqu'au vertex, de plumes d’un rouge violet ou violacé. Dessus du corps revêtu, jusqu'à l'extrémité des tectrices caudales, de plumes vertes, lustrées d’or, vues d’arrière en avant. Queue presque tronquée où un peu arquée en arrière; à rectrices médiai- res à subexternes ferminées en angle subogival. Les externes plus étroites, termi- nées en pointe : les médiaires d’un vert bronzé, bordées de roux : les submédiaires à externes rousses, avec la ligne médiane d’un noir bleuâtre : cette ligne étroite à la base, graduellement élargie jusqu'aux trois quarts ou quatre cinquièmes et couvrant ensuite toute extrémité : les externes d’un noir bleuâtre, avec une partie basi- laire de leur bord interne roux. At/es un peu moins longuement prolongées que les rectrices médiaires, d’un brun violâtre. Dessous du corps paré, sur la gorge et le devant du cou, d’une cravate formée de plumes squammiformes brillantes, d'un SÉLASPHORAIRES. = SELASPHORUS 99 rouge tira .t sur le violet : cette parure un peu échancré: en arc à son bord posté- rieur, prolongée en arrière à ses angles postéro-externes subarrondis et un peu détachés du corps; poitrine soyeuse blanche; ventre d’un blanc cendré sur sa région longitudinale médiane, moucheté de vert sur les côtés. Pieds pâles. Get Oiseau provient de Balanos, dans le centre du Mexique. Il avait été envoyé, en 1845, à feu M. Georges Loddiges, par -M, Floresi, dont il est destiné à perpétuer le souvenir. Il appartient aujourd’hui à M. Loddiges fils, qui a bien voulu me permettre gra- cieusement de visiter sa collection ; il n’existe, je crois, chez aucun autre (rnitholo- giste de l'Europe. +3. SELASPHORUS FLAMMULA, Sarvin. S Rostrum rectum, dimidia parte corporis subbrevius. Capite fusco-viridi. Cor- pore supra viridi. Czuda sublruncala; rectricibus apice acutis : mediis glauco- viridibus, lateribus rufis : aliis brunneis viridi relucentibus : submediis lateribus ullra medium rufis : intermedis lateribus fere usque apicem rufis : subexternis dimidia parte laleri inlerni rufis : submediis et externis apice albis. Corpore subtus, qula el collo squamosis carneo-rubris nilentibus ; pectore sericeo-albo; epigastri et venlris regione media sordide alba, lateribus plumis virescentibus albo-rufo immixtis. Subcaudalibus albis. Selasphorus flammula, Sazvin, Proc. Zool. Soc. (1864), p. 586, 16. Catal. — Selasphorus flammula, Xaxraus (John), Proc. Acad. Philad. (1859), p. 190, 1033. — Lawrence, Birds found in Costa-Rica, Ann. of New-York, t. IX (1870), p. 123, 343. — Sczar. et Sazv. Nomencl. p. 84, 2. — G.R. Gray, Hand List, t. I, p. 144, 1866. — LaAwRENcE, #72 Ann. of New-York, t. II, p. 123, 341. — FRranTzius, Journ. of Ornith. t. X VII (1869), p. 315, 343. LoxG. — 0®,013 (6 1.), à partir de la commissure; 0,011 (5 1.), sur sa partie dénudée. — Ailes, 0®%,040.(18 L.). — Rectrices médiaires, 0,024 à 0",025 (11 1.). — Submédiaires à subexternes, 0",026 (11 2/31.). — Externes, 0,020 à 0,021 (9 à 9 1/2 L.). — Corps, 0",033 (15 L.). — Long. totale, 0,071 (31 1.). 100 ORNISMYENS LE SÉLASPHORE FLAMMULE æ Bec noir; droit; graduellement rétréci jusque près de l'extrémité; un peu moins long sur sa partie dénudée que la tête; un peu plus long qu’elle depuis sa commissure, un peu moins long depuis cette dernière que la moitié du corps; mâ- choire parfois un peu roussâtre à la base. Téte subarrondie ; recouverte jusqu’à sa partie postérieure, de plumes subsquammiformes d'un vert un peu luisant, brunes à leur base, et paraissant bordées de brun noir. Dessus du corps revêtu, jusqu’à lex- trémité des tectrices caudales, de plumes d’un vert un peu plus clair, paraissant lustrées d'or, vues d’arrière en avant. Queue à rectrices submédiaires à subexternes à peu près égales : les médiaires et surtout les externes toutes terminées en pointe : les médiaires plus larges, d'un vert pàle ou légèrement bleuâtre, bordées de roux de chaque côté : les submédiaires et intermédiaires d'un vert brunâtre, lustrées de violätre ou d’un brun lustré de vert ou de violàtre : les submédiaires bordées de roux sur les deux côtés jusqu'aux deux tiers, et plus largement à la base de leur côté externe : les subexternes et externes d’une teinte plus brune et blanches à l’extré- mité : les subexternes rousses sur la moitié de leur côté interne. Ales presque aussi longuement prolongées que les rectrices subexternes ; assez étroites ; d’un brun noir violet, vertes sous leur bord huméral. Dessous du corps paré, sur la gorge et le cou, de plumes squammiformes, tantôt presque d'un rouge de chair, tantôt d’un amé- thyste cendré (peut-être par altération de couleur), luisantes ou peu brillantes : cette parure suivie, jusqu'à l’épigastre, de plumes soyeuses blanches : ces plumes blan- ches forment souvent une sorte d’épaulette au devant des épaules ; revêtu, depuis l'épigastre, de plumes verdâtres mêlées de cendré roussâtre, avec la région mé- diane souvent d’un blanc sale. Sous-caudales blanches. Pieds noirs ; tibias garnis de plumes d'un vert noir et puis rousses. « Cette espèce, dit M. Salvin, se rapproche du platycercus ; mais elle est d’une taille plus petite et a des rectrices d’une couleur différente. » Elle se trouve sur le volcan de Cartago (Costa-Rica). (Salvin, Elliot.) SÉLASPHORAIRES. — SELASPHORUS 101 _4. SELASPHORUS TORRIDUS, Sazvix. © Rostrum rectum, dimidia parte corporis brevius; maxilla basi carnea. Capite squamoso viridi, subnitenti. Corpore supra subcaeruleo-viridi. Cauda subarcuata ; rectricibus mediis aeneo-viridibus, lateribus rufis : aliis brunneis apice acutis aeneo-relucentibus : submediis dimidia parte basilari lateris externi rufis : alia- rum tertia parte lateris interni rufa.Alarum margine humerali viridi, macula rufa notato. Corpore subtus, gula et collo squamosis liliacino-rubris : hujus ornamenti angulis posticis retrorsum prolongatis, humeros attingentibus; pectore albo- sericeo; ventris regione media alba, lateribus viridibus ; subeaudalibus albis, late- ribus basi rufis. Selasphorus torridus, SALVIN, Proc. Zool. Soc. (1870), p. 208, 209, 136. Catal. — Selasphorus torridus, ScLaT. et SALviN, in Ibis, 1871, p. 463. — Jd. Nomencl. p-. 82 \07- Loc. — Bec, 0,014 à 0,015 (7 L.), depuis la commissure du bee; 0,011 (5 1.), sur sa partie dénudée. — Ales, 0,038 (17 1.). — Rectrices médiaires, 0,027 (12 1.). — Externes, 0w,024 (41 L.). — Corps, 0,033 (15 L.). — Long. totale, 0,070 (31 1.). Selasphorus ardens, SALvIN, Proc. Zool. Soc. (1870), p. 209, 137. Catal. — Selasphorus ardens, ScLAT. et SALVIN, ?#n Ibis (1871), p. 463. LE SÉLASPHORE BRULÉ æ Bec droit; noir; avec la mâchoire en grande partie pâle ou carnée ; un pen moins long que la tête sur sa partie dénudée; à peu près aussi long qu’elle depuis sa commissure ; subcylindrique ou subgraduellement rétréci jusque près de l’extrémité. Tête subarrondie ; emplumée jusqu'a la partie antérieure des scutelles; couverte, jusqu’au vertex, de plumes vertes squammiformes, brillantes sous leur plus beau jour. Dessus du corps revètu, jusqu'à extrémité des tectrices caudales, de plumes d’un vert légerement bleuâtre, paraissant lustrées d’or, vues d'arriere en avant. Queue presque tronquée ou un peu arquée en arrière : les médiaires plus larges, un peu obscurément d’un vert bronzé ou d’un vert bleuâtre, renflées vers leur base, graduellement rétrécies à partir des trois cinquièmes postérieurs, terminées en an- gle ; étroitement bordées de roux sur les côtés presque jusqu’à l'extrémité : les sub- 102 Fi ORNISMYENS" médiaires un peu moins larges, d'un bronzé obscur ou d'un brun bronzé lustré de verdâtre ou de violâtre, bordées de roux sur la moitié basilaire de leur côté externe, terminées en angle aigu : les autres de même teinte, graduellement plus étroites, bordées de roux à la base, sur la moitié ou sur le tiers basilaire de leur côté interne : les externes subparallèles, étroitement subarrondies à leur extrémité. Ailes à peu près aussi longuement prolongées que la queue; à première rémige incourbée posté- rieurementet barbée à son côté interne plus étroitement que la seconde et moins étroi- tement vers l'extrémité que dans sa première moitié; d'un brun noir violacé; mar- quées d’une petite tache rousse à l’angle huméral ; à bord huméral vert. Dessous du corps paré, sur la gorge et le cou, de plumes squammiformes d’un rouge lilas où d’un violtre améthyste : ces plumes, rousses à leur base sur leur partie cachée : celles des angles postérieurs de la cravate plus prolongées en arrière, voilant ordinairement le devant des épaules : cette cravate suivie, jusqu’à l’épigastre, de plumes soyeuses blanches ; couvert, à partir de ce dernier, de plumes en majeure parties blanches sur la région longitudinale médiane et vertes, à base brune, sur les côtés. Ælancs marqués d'une touffe soyeuse blanche. Sous-caudales blanches, avec les plumes latérales de la base d’un roux pâle et les autres parfois blanches à la base et d’un roux pile sur une partie du reste. Pieds noirs; tibias garnis de plumes d’un vert noir à la base et postérieurement blanches ou rousses ; tarses brièvement emplumés. Cette espèce a été découverte par M. Arcé sur le volcan éteint de Chiriqui. (Sal- vin, Sclater, Elliot.) Catte espècs, dit M. Salvin, a la gorge d’une couleur particulière; elle a l'air d’être fanée. Ce n’est ni le rouge brillant du S. scintilla, ni quelque chose de sem- blable à la gorge du S. platycercus: mais une nuance plus lilas. Les six mâles envoyés par M. Arcé étant tous semblables, on ne peut douter que la couleur indi- quée ne soit réellement la couleur naturelle. Les plumes latérales de la gorge sont allongées ; elles rappellent celles de l'Hé- loïse et rendent cette espèce distincte entre tous les Sélasphores, excepté S. scintilla, dont elle diffêre sous d’autres rapports. L'Oiseau le plus voisin paraît être le S. flam- mula ; mais elle diffère de ce dernier par la couleur de la gorge et par les caractères de la queue. SÉLASPHORAIRES. — SELASPHORUS 103 5. SELASPHORUS ARDENS, Sazvin. © Rostrum rectrum, dimidia parte corporis subbrevius. Capite fusco-viridi : frontis lateribus rufis. Corpore supra viridi : tectricibus caudae partim rufis. Cauda subtruncata; rectricibus brunneo-nigris aut subviolaceo-nigris : mediis late- ribus fere usque ad apicem rufis : submediis, laleris exlerni bis tertia parte ba- silaris rufa : intermediis usque ad dimidiam partem lateris externi rufis. Alarum margine humerali anguste rufo. Corpore subtus, gula et collo, squamosis, igneo- rubris. Pectore usque ad epigastrum sericeo, albo ; ventris regione media plumis- albis ; disco viridi, lateribus viridibus. Subcaudalibus albis. Selasporus ardens, SALvIN, Proc. Zool. Soc. (1870), p. 207, 137. Catal. — Selasphorus ardens, Scrar. et SaLviN, in Ibis (1871), p. 469. Loxc. — Bec, 0®,015 (7 L.), depuis la commissure; 0,011 (5 1.), sur la partie dénudée. — Ailes, 0,069 (31 1.). — Rectrices médiaires, 0",027 (12 1.). — Externes, 0",024 (11 1.). — Corps, 0,031 à 0",033 (14 à 15 1.). — Long. totale, 0",072 à 0,075 (32 à 33 1.). LE SÉLASPHORE A CRAVATE D'UN ROUGE ARDENT + Bec droit; noir; avec les bords de la mächoire ordinairement pâles; à peu près aussi long que la tête sur sa partie dénudée; plus long qu'elle à partir de sa commissure ; moins lon ; que la moitié du corps ; graduellement rétréci jusque près de l'extrémité. Téte subarrondie ; emplumée jusqu’à la partie antérieure des scu-- telles; revêtue de plumes peu squammiformes, d’un vert un peu obscur, peu luisan- tes ; avec les côtés du front en partie d’un roux foncé. Dessus du corps revêtu, jus- qu’à l'extrémité du croupion et sur les rectrices caudales, de plumes d’un brun vert, lustrées d’or, vues d’arrière en avant. Tectrices caudales en parties vertes, en partie rousses. Queue presque tronquée où un peu arquée en arrière; à rectrices médiaires à submédiaires terminées en angle plus ou moins émoussé; graduellement moins larges ou plus étroites des médiaires aux externes; toutes en grande partie d’un brun ou brun noir violâtre : les médiaire; à intermédiaires terminées en pointe un peu obtuse : les médiaires ovalairement élargies vers la base et graduellement rétrécies à partir des deux cinquièmes, bordées de roux foncé des deux côtés, pres- que jusqu’à leur extrémité, mais plus largement d’un côté que d’un autre : les sub- 104 ORNISMYENS médiaires également renflées à leur base et largement bordées de roux jusqu'aux deux tiers de leur côté externe : les subexternes rétrécies postérieurement en ligne courbe et subarrondies à l'extrémité. Ales aussi longuement ou un peu plus longue- ment prolongées que les rectrices externes; d’un noir brun violacé, avec le bord huméral brièvement roux ; à première rémige incourbée postérieurement ct à barbes de son côté Interne postérieurement et graduellement rétrécies jusqu'à l’extrémité. Dessous du corps paré, sur la gorge et le cou, de plumes squammiformes d’un rouge de feu très-brillant : cette cravate, suivie, jusqu'au devant des épaules, de plumes soyeuses blanches jusqu'à lépigastre ; garni, sur la région médiane du ventre, de plumes blanches où blanchâtres à disque verdâtre, d’un vert luisant sur les côtés : flancs marqués d’une touffe soyeuse blanche. Sous-caudales blanches. Pieds noirs. Cette espece a été découverte par M. Arcé, dans les environs de Calovevora et de Castillo. (Salvin, Elliot.) $ Rectrices médiaires d’un vert presque vert d’eau où vert bronzé, bordées de roux : les submédiaires bordées de roux des deux côtés de la base, d’un vert bronzé plus obscur postérieurement : les intermédiaires à externes rousses à la base, puis d’un noir bleuâtre ou verdâtre, avec l’extrémité d’un blanc roussâtre. Dessous du corps couvert, sur la gorge et le cou, de plumes soyeuses blanches parsemées de mouchetures squammiformes d’un rouge orangé où rouge de feu. Cette espèce, dit M. Salvin, a la gorge de la couleur de celle du S. platycercus, dont elle est tres-différente sous d’autres rapports. Les espèces dont elle est la plus voisine sont S. fammula et torridus: mais elle différe de ces deux Sélasphores par la couleur de sa gorge et par ses rectrices médiaires noires, bordées de roux au lieu de vert. Ge dernier caractère sert parfaitement à distinguer S. ardens de flammula. Son bec noir et ses plumes jugulaires allongées servent à le séparer du S. dor- ridus. Le ç' envoyé par M. Arcé n'était pas dans un état parfait, mais suffisant pour bien reconnaitre l'espèce. © 6. SELASPHORUS SCINTILLA, Gouzn. ©" Rostruim nigrum, rectum, dimidia parle corporis brevius. Corpore supra viridi. Cauda truncata; rectricibus postice acutis aut subacutis, rufis :mediis ad inter - medias regione longitudinali media nigra : subexternis el externis lalere interno SELASPHORAIRES. — SELASPHORUS 105 rufo, externo brunneo-nigro.Corpore sublus, gula et collo squamosis cupreo-aureis ; laleribus cupreo-igneo-rubris : kujus ornamenti angulis posticis retrorsum pro- longatis et a corpore disjunctis; pectore et ventris regione media albis, abdominis lateribus rufis. Subcaudalibus rufis. ? Mazxilla basi pallida. Rectricibus rufis, post medium transversim nigris. Trochilus scintilla, Gouzp, Proc. Zool. Soc. (1850), p. 162. . Selasphorus scintilla, Gouzp. Monog. Trochil. part. IT (1852), pl. 6, t. III, pl. exxxvint. Catat. — Selasphorus scintilla, CaBan. et HEINE, Mus. Hein. part. I, p. 56, 125. — GouLp, Introd. p. 89, 157. — Scrarer, Proc. Zool. Soc. (1867), p. 129, 155, 167. — Sazvin, Proc. Zool. Soe. (1870), p. 208, 209.— GouLp, Introd. p. 89, 157.— Cagan. et Haine, Mus. Hein. part. III, p.56, 125. — Sccar. et SALvIN, Nomencl. p. 84, 2. — G. R. GrAY, Hand List, t. I, p. 144, 1864. — FranTzius, Journ. f. Ornith. t. X VII (1869), p. 315, 342. — LAWRENCE, Birds in Costa Rica, #7 Ann. of New-—Vork (1870), t. IX, p. 123, 342. LonG. — Bec, 0",015 (71.), depuis la commissure ; 0",011 (5 1/2 1.), sur sa partie dénudée. — Ailes, 0,038 (17 1.) — Rectrices médiaires à intermédiaires, 0",025 (11 1/2 1.). — Exter- nes, 0,020 (91.) — Corps, 0,033 (15 L.). — Long. totale, 0",069 (31 1.). LE SÉLASPHORE ÉTINCELANT œ Bec noir; droit; un peu moins long que la moitié du corps. T'éle emplumée plus avant que le bord antérieur des scutelles ; verte ou d’un vert brouzé. Dessus du corps couvert de plumes vertes, lustrées d’or, surtout sur les tectrices caudales, quand l'oiseau est examiné d’arrière en avant. Queue tronquée, à rectrices de lon- gueur presque égale : les rectrices médiaires et externes un peu plus courtes, rétré- cies postérieurement et terminées en angle plus ou moins aigu : toutes en grande partie rousses : les médiaires à intermédiaires rousses avec une bande longitudinale noire sur la ligne médiane : cette bande ne couvrant à la base que la baguette, gra- duellement élargie jusqu'aux trois quarts et rétrécie ensuite jusqu’à l’extrémité : les subexternes et externes rousses sur leur côté interne, noires sur leur côté externe. Ales notablement moins longues que les rectrices ; d’un brun violâtre ou violacé. Dessous du corps paré, sur la gorge et le cou, d'une cravate d’un éclat métallique, formé de plumes squammiformes d’un jaune cuivreux ou cuivreux doré, passant sur les côtés au rouge de feu doré : cette parure élargie d’avant en arrière, prolongée en arrière à ses angles postérieurs dont les plumes sont allongées et se détachent du corps; poitrine couverte, jusqu'à l’épigastre, de plumes d’un blanc soyeux ; ventre 018.-MOucH. — IV. c 14 106 ORNISMYENS roussâtre, marqué, sur les flancs, d'une mèche soyeuse blanche. Sous-caudales rousses. Pieds noirs, brièvement emplumés de roux. $ Mandibule noire; mâchoire päle à la base. Queue obtusément arquée, à rec- trices médiaires à intermédiaires d’égale longueur : les subexternes un peu plus courtes ; toutes rousses à la base : les médiaires d’un vert grisâtre et mat sur leur quart postérieur : les autres barrées de vert noir après le quart de leur longueur : les intermédiaires à externes d’un roux plus pâle ou blanchâtre à leur extrémité. Dessous du corps marqué de petites mouchetures vertes et presque sérialement dis- posées sur un fond blanc. Poitrine et région médiane du ventre couvertes de plumes blanches : côtés du ventre roux. Le nid est tapissé intérieurement de graines cotonneuses, et revêtu, en dehors, de filaments de plantes et de feuilles fixés à l’aide de toiles de fils d’araignées. (Collec- tion Verreaux.) Diamètre extérieur, 0,036 (16 1.). — Diamètre interne, 0,024 (11 1.). — Hauteur, 0",060 CAIN Cette espèce habite Costa-Rica et Veragua. (Verreaux, Gould, Elliot, Salvin, Sclater, Loddiges, Sallé.) Elle à été découverte par M. Warszewiez, sur le volcan éteint de Chiriqui. M. Arcé a trouvé en abondance cet Oiseau dans la même localité. 47. SELASPHORUS RUFUS, Gmezix. œ Rostrum rectum, dimidia parte corporis sublongius. Capite griseo-viridi. Cor- pore Supra, lempore verno viridi, postea rufo. Cauda arcuata, rectricibus mediis ad submedias post medium angustatis postice acutis : externis et subexlernis latere evlerno poslice viridi-brunneis : aliis rufis macula brunneo-viridi oblonga postice notatis. Corpore sublus, gula et collo squamosis, rubro-aureo- cupreis; hujus orna- menti angulis poslicis retro prolongatis: pectore sordide albo; ventris regione media sordide alba, lateribus rufis : subcaudalibus albo-rufis. ? Rectricibus basi viridibus, postea nigris, apice albis. Corpore sublus, qula et collo albis, brunneo-viridi maculosis. Trochilus rufus, Gex. Linn, Syst. Nat. t. J, p. 447. — JARDINE, Nat. lib. H. B. t. II, p. 71, SÉLASPHORAIRES. — SELASPHORUS 107 pl. 11. — Zd. éd. (1843), p. 97, pl. 11. — Aupus. Birds North Amer. t. IV, p. 324, pl. 379 (o 2). — Id. Biogr. t. IV, p. 555. Trochilus ruber, Lartx. Index Ornith. p. 315, 48. Trochilus collaris, LarH. Index Ornith. t. I, p.318, 59. — Vreicror, Ois. de l’Amér. Sept.t. II, p- 75. — Sxaw, Gen. Zool. t. VIII, p. 343. Rujff-Necked honey Sucker, PenNanT, Arct. Zool. t. II, p. 177. Ruff-Necked Humming Bird, Lar. Gen. Syn. t. Il, p. 785, pl. 35. — Id. Suppl. p. 135. — Id. Gener. Hist. t. IV, p. 350, pl. 78. Le Sasin, Aupes. et Vieizcor, Ois. dor. t. I, p. 110, pl. 61, 62. Trochilus (Selasphorus) rufus, Swains. et Ricx. Faun. bor. Amer. t. II, p. 324, 113. Ornismya Sasin, Lessox, Hist. nat. des Ois.-Mouch. p. 190, pl. 66, 67. — Zd. Suppl. p. 121, pl. 11, p. 123, pl. 12, p. 124, pl. 13 (jeunes). — Zd. Trochil. p. 117, pl. 43 (œ'). Selasphorus rufus, Auous. Syn. Birds N. Amer. p.171, 254.— Gourp, Monog. part. III, pl. 5, t. IT, p. 141. — Boucar», Ois. du Mex. in Ann. Soc. Linn. de Lyon (1875), p. 18. — M. Vizzapa, i# Naturalez. t. Il, p.355. — Montres pe Oca, Naturalez. t. III, p. 9, pl. 5, 19, — Id. Ensay. p. 29, 19, pl. 5, fig. 19. — Barr», Birds of North Amer. p. 134. Catal. — Mellisuga rubra, GrAx et Mireu. t. I, p. 113, 60. — Selasphorus ruber, Bonar. Consp. Av. t. I, p. 82, 1. — Selasphorus ruber, Reicnens. Aufz. d. Col. p. 13. — Id. Enum. p- 10. — Calliphlox rufa, Gamsez, Kaliforn. Vogel, #7 Ericus. Arch. t. XIV (1848), p. 82. — Selasphorus rufus, ScLaAtER, Proc. Zool. Soc. (1857), p. 126, 5. — Ja. (1858), p. 297, 18. — Id. Catal. (1862), p. 297, 1781. — ScrarT. et Sazv. Proc. Zool. Soc. (1864), p. 172, 101. — CaBan. et Heixe. Mus. Hein. part III, p. 56, 126. — Xanraus (J.), Proc. Acad. Phi-- lad. (1859), p. 190, 103. — GouLp, Introd. p. 88, 156. — ScLar. et Sazv. Nomencl. p. 48, 1. — GR. Gray, Hand List, t. L,-p. 144, 1862. Loxc. — Bec, 0®,020 (9 1.), depuis la commissure; 0,015 (7 1.), sur sa partie dénudée. — Atles,0®,040 (18 1.). — Rectrices médiaires, 0",027 (12 1.).— Submédiaires, 0",026 (11 2/31.). Intermédiaires, 0,025 (11 1/2 1.). — Subexternes, 0,024 (11 1.). — Externes 0,022 (10 1.). Corps, 0,038 (17 1.). — Long. totale. 0,081 à 0",085 (36 à 38 1.). Largeur des rectrices médiaires à la base, 0",009 (4 1.); — des intermédiaires au milieu, 0,005 (2 1/2 L.) ; — des externes au milieu, 0,003 (1 1/21.). LE SÉLASPHORE SASIN œ Bec droit ou presque droit; noir ; subcylindrique jusque près de l’extrémité, où il est légèrement renflé et subcomprimé, puis rétréci en pointe; à peine plus long que la moitié du corps. T'éte couverte jusques après le vertex, de plumes d’un gris brun verdätre ; partie sourcilière verte ou rousse. Dessus du corps couvert de plu- 108 ORNISMYENS mes vertes durant la saison des amours et passant ensuite au roux dès l’époque de leur migration. Queue arquée en arrière; à rectrices médiaires à externes graduel- lement un peu plus courtes : les externes étroites, subparallèles jusque près de l’ex- trémité, rousses, bordées, au côté postéro-externe, de vert brunâtre : les sub- médiaires à subexternes rétrécies à partir de la moitié de leur longueur et terminées en angle aigu : les subexternes rousses, avec la moitié postérieure, ou plus de leur côté externe, bordée de vert bronzé : les intermédiaires rousses, avec le tiers posté- rieur de leur côté externe et l'extrémité de leur côté interne d’un vert brunâtre : les submédiaires et médiaires rousses, marquées, sur leur quart postérieur, d’une tache médiane d’un vert brunâtre. Ailes à peine aussi longuement prolongées que les rectrices intermédiaires ; étroites, brunes où d'un brun verdâtre. Dessous du corps paré, sur la gorge et le devant du cou, d'une cravate d’un éclat métallique, formée de plumes squammiformes d’un rouge doré cuivreux : cette cravate étendue presque jusqu'aux yeux, échancrée en arrière dans son milieu, et prolongée jusqu'aux épaules, à angles postérieurs arrondis; couvert, sur la poitrine, jusqu’à l’épi- gastre, de plumes soyeuses d’un blanc sale: de même couleur ou d'un blanc rous- sâtre sur la région médiane longitudinale du ventre, d'un rouge assez vif sur les côtés de celui-ci. Sous-caudales d'un blanc roussätre. Page inférieure de la queue analogue à la supérieure. Pieds noirs. T'arses peu -emplumés ; doigts noirs; assez grèles ; ongles arqués. $ Dans le jeune âge, la tête est d’un gris verdâtre ou d'un vert grisâtre; le des-- sus du corps couvert de plumes en partie brunes et en partie cuivreuses; les rectrices médiaires d’un vert pâle : les submédiaires à subexternes rousses à la base, puis noires, blanches à l'extrémité. Dessous du corps couvert, jusqu'à l’épigastre, de plu- mes soyeuses blanches, sur lesquelles commencent à se montrer quelques plumes squammiformes d'un vert brun ou obscur; ventre revêtu de plumes d’un blanc sale, marqué, sur les côtés, de plumes d’un vert obscur. Sous-caudales d’un blanc sale ou légèrement roussâtre. À mesure que l'Oiseau s'éloigne du premier âge, les plumes squammiformes se multiplient sur la gorge et le cou, commencent à prendre leur couleur orangée; les côtés du corps et les tectrices caudales deviennent rousses et les rectrices submé- diaires à externes changent la partie noire de la base en vert obscur. ? Dessus du corps semblable à celui du jeune mâle. Queue plus courte, à rectrices médiaires à sub2xternes presque égales : les externes moins longues : les intermé- SELASPHORAIRES. — SELASPHORUS 109 diaires à externes d'un vert pâle à la base, ensuite noires, puis blanches : à baguettes rousses à la base. Dessous du corps marqué, sur la gorge et le cou, de mouchetures d’un vert brunâtre ; poitrine et région médiaire du ventre d’un blanc sale : côtés de celui-ci roussâtres. Le nid est tapissé en dedans de filaments soyeux et revêtu, en dehors, de feuilles de Graminées et de fragments d’écorces, fixés à l’aide de fils d’Araignées, ou, sui- vant Audubon, de petits Lichens. (Collection Verreaux.) Diamètre extérieur, 0,033 à 0,040 (15 à 18 1.).— Diamètre interne, 0®,031 (14 1.).— Hau- teur, 0,036 à 0,056 (46 à 25 1.). Cette espèce habite, au printemps et pendant l'été, les parties de la côte occiden- tale de l'Amérique du Nord, depuis le golfe de la Californie jusqu’à la vallée supé- rieure de Rio-Grande; dans l’automne, elle se dirige vers le Mexique pour y passer l'hiver ; elle va même jusqu'à Guatemala. (Verreaux, Bourcier, Gould, Elliot, Sela- ter, Salvin, Loddiges, Muséum de Paris, Muséum britannique, Dresser, Boucard, Bouvier, Sallé.) Cet Oiseau semble représenter, près de l’océan Pacifique, le Petit Rubis si com- mun, pendant les beaux jours, sur les côtes orientales des États-Unis. Il a été, pour la première fois, signalé par le capitaine Cook sur la côte de Nootka‘. M. Nuttal l’a vu dans ces parages et a donné, sur ce Trochilidé, des détails inté- ressants. « Nous commencçämes, dit-il, à rencontrer ces Oiseaux en automne, près des Mon- tagnes Bleues, vers la rivière de la Colombie. À mesure que nous avancions vers l’ouest, ceux qui s’offraient à nos yeux étaient tous jeunes et pouvaient à peine être distingués des Petits Rubis de même âge. À « Le 16 avril, nous en vimes, pour la premiere fois, un certain nombre en âge adulte. Ils s’élançaient dans l’air, bourdonnaient et poussaient des cris à la manière des autres Trochilidés. «Quand un de ces Oiseaux s’approche d’une fleur, pour en recueillir les miellats, on croirait voir une pierre précieuse où une escarboucle magique, brillant de la couleur du feu, tant sa cravate est d’une beauté éblouissante, et semble lutter de splendeur avec les plus vifs rayons du soleil. 4 V. Troisième Voyage de Cook, traduit par le D' Pain. In-4°, t. III, p. 56. 110 ORNISMYENS « Vers la fin de mai, les femelles couvaient. Les mâles se tenaient non loin d'elles, avec une vigilance extrême, et prêts à chercher querelle à quiconque oserait les troubler. « Le 29 mai, je trouvai Le nid d’un deces Oiseaux. Il était placé dans l’enfourchure d'un Rubus nuthanus. 1 ressemblait à celui du petit Rubis, mais plus profond. La femelle couvait deux œufs. Le mâle veillait, près de là, sur sa compagne ; dès que j'approchai de son trésor, il s’élança vers moi comme un charbon enflammé, rasant ma figure à diverses reprises, et faisant entendre des crix aigus pour me forcer à fuir. « Une autre fois, je m'approchai d'un nid. La femelle était occupée à ses devoirs maternels; elle vint se placer sur le bord de sa petite couche; je m'éloignai bientôt, et tout danger lui paraissant passé, elle reprit sa place avec satisfaction. « Dans les combats fréquents que les mâles ont entre eux, ils s'élèvent quelquefois très-haut dans les airs en tournoyant l’un contre l’autre avec une grande rapidité et une fureur extrême ; après ces manœuvres, le vainqueur retourne sur la branche qu'il avait quittée et en fait, pendant plusieurs jours, le siége de sa station. « Dans ces luttes, ils font entendre un bruit imitant celui d’une baguette frappant vivement l'air, ou le cri de certains petits Mammiferes. La première fois que ces sons frappérent mon oreille, je cherchais vers la terre d’où ils pouvaient provenir, au lieu de croire qu'ils arrivaient de l'air. On pourrait les rendre par wkt, EPP sh 1vee. « M. le D' Townsend compare ce bruit au frottement de deux branches dans un moment de tempête, et ajoute qu'il n'aurait jamais pensé qu'une si faible créature pût produire un bruit aussi fort. | « Lorsque le temps est très-clair, on peut voir le mâle s'élever à une grande hau- teur, redescendre vers la terre, puis remonter de nouveau, en décrivant dans cet exercice la moitié d’un grand cercle et en poussant un cri étrange. J’ai entendu ce son bien des fois pendant le printemps et l’été dernier. Il ressemblait un peu à celui de l'Oiseau de nuit; mais je n’ai jamais été frappé de ce bruit dans les temps som- bres ou couverts. » Le Selasphorus rufus, dit M. Boucard, habite la Californie depuis le mois d'avril jusqu'à la fin d’août. Il y vit par paire et y niche. Il fait son nid sur de petits arbris- seaux ; on en trouve aux environs de San-Francisco et même dans les jardins. Quand le moment de quitter ce pays est arrivé, ces Oiseaux semblent, à la ma- niere des hirondelles, tenir conseil et s'entendre sur le moment du départ. SÉLASPHORAIRES. — SELASPHORUS 114 M. Laglaise, petit-fils du célebre naturaliste voyageur M. Lorquin, chassant un jour aux insectes, dans la Californie, et s'étant momentanément reposé sous un Chêne majestueux, à quelques lieues de San-Francisco, vit arriver sur cet arbre un grand nombre de ces Oiseaux, et, après une halte d’une heure environ, ils partirent vers le sud. Ils arrivent au Mexique vers le mois de septembre; on les y voit alors mêlés à d’autres Trochilidés; mais, à cette époque, leur plumage a changé de couleur ; leur dos est devenu roux et leur cravate moins brillante n’offre souvent plus que quel - ques plumes d’un vert doré. C’est qu'alors la saison des amours est passée et la nature a fait perdre à ce Tro - chilidé une partie des beautés dont elle l’avait paré pour plaire à sa compagne. Cela explique pourquoi on ne trouve pas ordinairement son nid au Mexique. Il parcourt tout le versant du Pacifique jusqu’à la Parada, dans l’État de Oaxaca ; on l’y trouve en quantité, depuis septembre jusqu’à la mi-novembre. Il se dirige alors plus au sud et va passer l’hiver dans l’Etat de Chiapas, et même, suivant divers naturalistes, jusqu'au Guatemala. DEUXIÈME SECTION CaracTÉRES. Ajoutez à ceux de la tribu : Bectrices soit étroites, parallèles, subarrondies à l’extrémité et toutes à peine plus longuement prolongées que les tectrices caudales ; soit en alène ou en angle très-aigu ; soit criniformes ou capillaires; soit terminées en lame de poignard à deux tranchants. Les Oiseaux de cette deuxième section ont, comme ceux de la précédente, une queue plus ou moins singulière ; mais ils s’éloignent de ces derniers par la confor- mation de cette partie du corps et surtout par celle de quelques-unes de leurs rec- trices, particulièrement des externes. La charmante famille des Colibris, dont cette section forme la terminaison, a donc à sa tête les Oiseaux les moins richement dotés ou les plus modestement vêtus, et, 112 ORNISMYENS en général, les plus remarquables par la taille et par la force de leur bec, et elle se termine par les Ornismyens qui, par leur petitesse et l’éclat de leur cravate, répondent le mieux à l’idée que nous inspire le nom d’Oiseaux-Mouches. Ces Oiseaux peuvent être partagés en trois branches : À Rectrices non en partie rousses. B Rectrices intermédiaires à externes de longueur presque égale : les externes ni eriniformes, ni capillaires, ni en lame de poignard à deux tranchants. BB Rectrices intermédiaires à externes parallèles, étroites, subarrondies à l'extrémité : toutes dépassant à peine l'extrémité des tectrices caudales. Myrmyaires. BBB Rectrices intermédiaires à externes étroites, allongées, termintes en pointe : les externes presque en forme de lame d'épée. . . . . . ÆEulidiaires. AA Rectrices en partie rousses. Rectrices intermédiaires à externes de longueur sensiblement inégale : les externes, soit capillaires ou criniformes, soit terminées en lames de Joignard à deux tranchants. . . . . . . . . ... . . « . Acesturaires. Le) PREMIÈRE BRANCHE LES MYRMIAIRES CaRACTERES. Ajoutez à ceux de la section : Rectrices intermédiaires à externes de longueur presque égale : les externes ni criniformes ou capillaires, ni en forme de poignard à deux tranchants : toutes dé- passant à peine l'extrémité des tectrices caudales. Cette branche est réduite au genre suivant : Genre MYRMIA, MYRMIE, Muzrsaxr. CARAGTÈRES. Ajoutez à ceux de la branche : Bec droit; plus court que la moitié du corps. Rectrices non en partie rousses; les intermédiaires à externes étroites, parallèles, subarrondies à l'extrémité, toutes à MYRMIAIRES. — MYRMIA 113 peu près de même longueur, dépassant à peine les tectrices caudales. Gorge et de- vant du cou parés d’une cravate d’un éclat métallique. Poïtrine couvert de plumes blanches soyeuses. t Ce genre est réduit à l'espèce suivante : L 1. MYRMIA MICRURA, Govur. os Rostrum rectum, dimidia parte corporis subbrevius. Capile aeneo-viridi. Cor- pore supra viridi. Cauda brevi, subarcuata; rectricibus mediis viridibus : aliis nigris, parallelis, subaequaliter terminatis, viæ tectricibus caudae longioribus. Cor- pore subtus, vilta longitudinali suboculari alba; qula et collo squamosis rubro- amethystinis : kujus ornamenti angulis posticis vix prolongatis, subrotundatis. Pectore et ventre albido-rufis. Subcaudalibus albis. 9 Corpore sublus albido-rufo, gula maculis duabus amethystinis notata. Rectri- cibus exlernis apice albis. Calothorax micrurus, GouLr, Proc. Zool. Soc. part. X VI (1853), p. 109.— Id. in Athenæum, novembre 1853. — Id. Monog. Trochil. part. VII (1854), pl. 2. Catal. — Acestura micrura, GouLp, Introd. p. 92, 167. — ScLar. et SALv. Nomencl. p. 84, 8. G. R. Gray, Hand List, p. 145, 1874. Loxe. — Bec, 0,015 (7 1.). — Ailes, 0",035 (15 1/2 1.).— Rectrices médiaires, 0",004 (21.). — Submédiaires, 0",006 (3 1.). — Intermédiaires, 0m,010 (4 3/4 1.). — Subexternes, 0,010 (4 3/4 1.). — Externes, 0w,010 (4 3/4 L.). — Corps, 0",033 (15 1.). — Long. totale, 0,033 (28 1.). LA MYRMIE A COURTE QUEUE Bec noir ; droit; moins long ou à peine aussi long que la moitié du corps. Téte d'un vert bronzé. Dessus du corps revètu de plumes vertes, paraissant lustrées d’or vues d’arrière en avant, Queue arquée ; à rectrices médiaires très-courtes, vertes, terminées en ogive : les autres noires ou d’un noir lustré de verdâtre ; moins lon- gues ou à peine aussi longues que les tectrices caudales : les submédiaires étroites, terminées en pointe : les intermédiaires à externes un peu moins étroites, de lar- geur parallèle, subarrondies à l'extrémité. Ailes un peu plus longuemert prolon- gées que la queue; d’un brun noir violâtre. Dessous du corps garni, sur le menton, OIS.-MOUCH. — IV. 15 114 ORNISMYENS de plumes rousses ; paré, sur la gorge et le thorax, d’une cravate d’un rouge amé- thyste; cette parure un peu prolongée à ses angles postérieurs et subarrondie à ceux-ci ; bordée sur les côtés d’une bande longitudinale d’un blanc roussâtre, nais- sant de la commissure, passant sous l’œil et prolongée sur les côtés du cou; poi- trine et ventre d’un blanc rosat, avec les côtés de l’épigastre marqués de plumes verdâtres, formant une légère bande transversale interrompue dans son milieu. Sous- caudales blanches. ç Dessous du corps d'un blanc roussâtre, lustré de pâle, rouge améthyste sur la gorge et le cou : rectrices intermédiaires à externes marquées d’une tache blanche à l’extrémité. Cet Oiseau diffère de tous les autres par sa queue extrêmement courte et à rectri- ces de longueur presque éga'e; par ses tectrices caudales et sous-caudales plus largement prolongées que les rectrices. Cette espèce habite le Pérou, où elle a été découverte par M. Warscewiez. Elle butinait sur diverses espèces de Mimosa. DEUXIÈME BRANCHE LES EULIDIAIRES CaRAGTÈRES. Ajoutez à ceux de la section : Rectrices intermédiaires à externes de longueur presque égale, parallèles, étroi- tes, allongées, terminées en pointe : les externes presque en forme de lame d'épée. Cette branche est réduite au genre suivant : Genre EULIDIA, EULIDIE, Muzrsanr. CARACTÈRES. Ajoutez à ceux de la branche : Bec droit; plus court que la moitié du corps. Rectrices non en partie rousses. de : AA d ô - 1 170) Gorge et devant du cou paré d’une sorte de cravate d’un éclat métallique. Poitrine couverte de plumes blanches soyeuses. EULIDIAIRES. — £EULIDIA 115 1. EULIDIA YARELLI (Lonpi@Ees), Bourcier. ©" Rostrum rectum ; dimidia parte corporis brevius. Capite subflavo-viridi. Cor- pore subflavo-viridi. Cauda singularis; rectricibus mediis et submediis viridibus : aliis brunneis : mediis brevibus, lalis : submediis basr sat lalis, postice angustatis : intermediis ad externas submediis duplo longioribus : intermediis et subexternis angustis subparallelis, postice angustioribus acuminatis : externis angustioribus, postice subulatis. Corpore subtus gula et collo, squamosis liliaco-caeruleis ; pectore, ventre et subcaudalibus sordide albis. © Cauda arcuata; rectricibus sat latis, apice subrotundatis, rectricibus subme- diis ad externas basi griseis, postea nigris, apice albis. Corpore subtus albo aut rufo-albido. Trochilus Yarelli (Loppices), BourGtEeR, Proc. Zool. Soc. part. XV (1847), p. 45. — Id. Re- vue Zool. (1847), p. 253. Calothoraz Yarelli, Gouzr, Monog. Trochil. part. III (1852), pl. 14, t. III, pl. czur. Catal. — Calothorax Yarelli, ReicHens. Aufz. d. Col. p. 43. — Jd. Trochil. Enum. p. 10. — Boxap. in Revue (1854), p. 257, 309. — Gouzp, Introd. p. 93, 171. — Myrtis Yarrelli, ScLaT. et Sazv. Nomencl. p. 85, 2.— G.R. Gray, Hand List, t. I, p. 136, 1738.— WuiTELy, Proc. Zool. Soc. (1873), p. 187, 1. LoxG.— Bec, 0,012 (3 1.), depuis la commissure; 0",010 (4 1/21.), sur sa partie dénudée. — Ailes, 0®,030 (13 1/2 1.). — Rectrices médiaires, 0,011 (5 1.). — Submédiaires, 0",024 (11 1.). — Intermédiaires et subexternes, 0",038 (17 1.). — Externes, 0",036 (16 1.). — Corps, 0,031 (31 L.). — Long. totale, 0,070 (31 1.). L'EULIDIE D'YARELL æ Bec droit; noir; graduellement rétréci jusque près de l’extrémité; un peu moins long que la moitié du corps. Téte revêtue de plumes d’un vert légèrement jaunâtre. Dessus du corps couvert de plumes semblables, paraissant lustrées d’or, vues d’arrière en avant. Queue singulière; à rectrices médiaires et submédiaires vertes : les autres brunes : les médiaires très-courtes, au moins aussi larges que longues, terminées en ogive : les submédiaires aussi longues que la moitié des mter- médiaires, assez larges à la base, graduellement rétrécies dans leur seconde moitié 416 k ORNISMYENS et terminées en angle aigu : les intermédiaires à externes de longueur presque égale, une fois plus longues que les submédiaires, étroites et parallèles sur leurs deux tiers basilaires, plus étroites sur leur tiers postérieur et terminées en pointe, en forme de lame de yatagan : les externes, plus étroites que les précédentes, sublinéaires et terminées en pointe. Ailes moins longuement prolongées que les rectrices ; d’un gris brun. Dessous du corps marqué d’une sorte de moustache étroite, roussâtre, passant sous l’œil et prolongée jusqu’à la région auriculaire ; parée, sur la gorge et le devant du cou, d’une sorte de cravate d’un éclat métallique, formée de plumes squammiformes d’un bleu lilas : cette parure plus bleue ou plus violacée au centre, un peu échancrée au milieu de son bord postérieur et peu prolongée en arrière à ses angles postérieurs subarrondis; couvert, sur le reste, de plumes soyeuses blanches ou d’un blanc sale avec les flancs verdâtres. Sous-caudales d'un blanc sale. Pieds bruns; tarses peu emplumés. ® La femelle a la queue arquée en arrière; les rectrices assez larges, subarron- dies à l'extrémité : les médiaires et submédiaires vertes, les autres grises à la base, puis noires, avec l’extrémité marquée d'une tache blanche. Cet Oiseau habite la Bolivie et le Pérou. (Loddiges, Elliot, Gould.) Cette espèce, très-rare encore dans les cabinets de l’Europe, a été décrite par M. Bourcier, d’après l’exemplaire existant dans la riche collection de feu Georges Loddiges ; elle existe aussi au Muséum britannique. Elle avait été dédiée par ce savant à M. William Yarell, longtemps vice prési- dent de la Société zoologique de Londres et dont le nom est bien connu des natura- listes. Gette espèce à été trouvée à Huasampilla, en septembre 1870, par M. Whitely, à une hauteur de 10,000 pieds. « Pendant plusieurs jours, dit ce voyageur, j’observais une paire de ces Oiseaux volant autour des fleurs d’un grand arbre, à une hauteur considérable. Je tirai plu- sieurs coups sans succès. Un jour, étant en position de bien viser, je fus assez heu- reux pour en tuer un; mais, à cause des broussailles épaisses dont la terre était couverte, je ne trouvai qu'avec beaucoup de difficulté l’Oiseau, prix de mon adresse; il était caché au milieu de feuilles mortes, dans les buissons. Figurez-vous mon bon- heur, en tenant entre les mains une Eulidie de Yarell, qu'on dit ne se trouver qu’à Arica, à une basse élévation. » ACESTURAIRES. — ACESTURA AA TROISIÈME BRANCHE LES AGESTURAIRES CaraAcTÈRES. Ajoutez à ceux de la section : Queve singulière; à rectrices intermédiaires à externes de longueur sensiblement inégale : les externes soit capillaires ou criniformes, soit terminées en lame de poi- gnard à deux tranchants. Ces Oiseaux se distinguent de tous les autres par les caractères indiqués ci- dessus. Ils se répartissent dans les genres suivants : A Rectrices non en partie rousses. B Rectrices externes capillaires ou criniformes. . . . . . . . . . . Acestura. AA Rectrices en partie rousses. C Rectrices externes capillaires ou criniformes. . . . . . . . . . . Polyxemus. CG Rectrices externes en lame de poignard à deux tranchants. . . . . . Chaetocercus. Genre ACESTURA, ACESTURE, Gouzp. GouLzp, Introd.,.p. 91. CARACTÉRES. Ajoutez à ceux de la branche : Bec soit à peine plus long que la moitié du corps ; soit un peu plus court. Queue singulière ; à rectrices non en partie rousses ; de longueur inégale : les médiaires à intermédiaires graduellement plus longues : les subexternes et externes plus cour- tes que celles-ci, criniformes ou capillaires. Gorge et devant du cou parés d’une cravate formée de plumes squammiformes d’un éclat métallique. Poitrine revètue de plumes blanches soyeuses. 118 ORNISMYENS Tableau des espèces : A Rectrices externes et subexternes criniformes : les intermédiaires les plus longues terminées en angle aigu. Cravate d'un violet pâle. Sous-caudales d'un blanc sale, avec une tache verte à la base . . . . . . . . . . . . . . Mulsanti. AA Rectrices externes seules criniformes, les subexternes ct intermcdiaires étroi- tes, parallèles : les subexternes plus étroites, terminées en angle. Cravate d'un violet rouge. Sous-caudales vertes. . . . . . . . . . . . . Heliodori. 1. ACESTURA MULSANTI, Bourcier. © Rostrum rectum, dimidia parte corporis subaequans. Capite viridi Corpore supra subeaeruleo-viridi. Cauda singularis; rectricibus mediis ad intermedias lon- gioribus, subextlernis el externis gradatim brevioribus, mediis el submediis viridi- bus : aliis brunneis : intermediis postice gradalim anguslioribus : subexternis et exlernis criniformibus. Corpore sublus vitta suboculari alba; qula et collo squa- mosis, violaceis, nilentibus; pectore sericeo albo; epigastlro el ventris lateribus viri- dibus. Subcaudalibus sordide albis, basi viridibus. o Cauda subarcuala; reclricibus basi viridibus, postea nigro-viridibus, apice rufis. Corpore sublus vilta suboculari brunneo-viridi; qula et collo albido-rufis. Ornismya Mulsanti, BourCIER, Ann. Soc. d'Agr. de Lyon, t. V (1842), p. 342, pl. xx. Calothorax Mulsanti, GourDb, Monog. Trochil. part. II (4851), pl. 9, t. III, pl. 145. Ornismya cyanopogon, D'Orr1G6NY (ELLI0T #n Ibis, 1877, p. 136). Catal. — Mellisuga Mulsanti, GrAY et Mircu. Gen. t. 1, p. 113, 63.— Calothorax Mulsanti, BoxaP. Consp.Av. t. I, p. 85, 4. — Lucifer (calothorax) Mulsanti, Reicuexs. Aufz. d. Col. p. 13. — 74. Troch. Enum. p. 10. — Calothorax Mulsanti, Boxar. Revue (1854), p. 257, 305. — Sczar. Proc. Zool. Soc. (1859), p. 146, 84. — Chaetocercus Mulsanti, CaBAN. et HEINE, Mus. Hein. part. III, p. 60, 134. — ScLar. Catal. (1862), p. 358, 1785. — Acestura Mulsanti, Gourp, Introd. p. 91, 16%. — 7d. Proc. Zool. Soc. (1870), p. 804. — ScLar. et SaLzv. Nomencel. p. 85, 1. — G. R. GRAY, Hand List, t. I, p. 145, 1871. — TaczaNowski, Proc. Zool. Soc. (1874), p. 544, 86. — 7d. (1874), p. 679, 676. — WuiTezy, Proc. Zool. Soc. (1874), p. 675. L'ACESTURE DE MULSANT o Bec droit; à peine aussi long que la moitié du corps; subcylindrique ou faible- ment et sraduellement rétréci jusque pres de l’extrémité, où il est légèrement renflé ACESTURAIRES. — ACESTURA 119 et subcomprimé, puis rétréci en pointe. T'éte marquée d’une tache postoculaire blan- che ; couverte, jusqu’au vertex, de plumes squammuleuses vertes où d’un vert légè- rement bleuâtre. Dessus du corps revêtu, jusqu’à l'extrémité des tectrices cauda- les, de plumes vertes où d’un vert bleuâtre, lustrées de brillant, vues d’arrière en avant. Queue singulière, à rectrices médiaires à intermédiaires graduellement plus longues : les subexternes et externes progressivement plus courtes que les intermé- diaires : les médiaires et submédiaires vertes ou d'un vert bleuâtre : les médiaires en ogive à l'extrémité : les submédiaires un peu plus longues, rétrécies postérieure - ment en angle aigu, un peu émoussé : les intermédiaires et subexternes brunes : les intermédiaires rétrécies à leur côté interne à partir de la moitié de la longueur et terminées en pointe ou en angle très -aigu : les subexternes etexternestrès étroites, criniformes : les externes à peine plus longues que les submédiaires. Ailes à peme plus longuement prolongées que les rectrices médiaires où submédiaires, d’un brun noir violacé. Dessous du corps couvert, sur le menton, de petites plumes squammi- formes d’un blanc sale ou avec l’extrémité d’un brun verdâtre ; paré, sur la gorge et le cou, de plumes squammiformes violettes où d’un violet un peu pâle ; orné, sur la poitrine, d’une bande transversale soyeuse, blanche, remontant plus où moins sur les côtés du cou; revêtu, à partir des épaules, de plumes vertes ou d’un vert bleuà- tre, avec la région longitudinale médiane du ventre blanche après l’épigastre. Sous- caudales d'un blanc sale ou tirant sur le fauve ou roussâtre, plus où moins tachées de vert. Preds garnis de plumes vertes sur les tibias; tarses garnis de plumes d’un brun fauve ; doigts noirs. ? Bec souvent un peu plus long. Téle et dessus du corps comme chez le . Queue obtusément arquée ; à rectrices vertes à la base, puis d’un vert noir ou obs- cur, rousses à l’extrémité. Ailes plus louguement prolongées que les rectrices. Dessous du corps revètu, jusqu’au niveau des ailes, de plumes blanches ou d’un blanc sale ou roussâtre ; orné d’une bande d’un brun vert ; naissant de la commissure du bec, passant sous l’œil et prolongée sur les côtés du cou, en s’incourbant et se rap- prochant postérieurement de sa pareille ; couvert, à partir du niveau des ailes, de plumes rousses sur les côtés, avec la région longitudinale médiane du ventre de celui-ci blanche : marquée, de chaque côté, d’une tache plurale blanche, souvent visible en dessus, à la base du croupion. Sous-caudales blanches Le nid est formé de coton et revêtu, à l’extérieur, de petits Lichens fixés à l’aide de fils d'araignées. (Collection Verreaux, Boucard.) 120 : : ORNISMYENS Diamètre extérieur, 0,045 (20 1.). — Diamètre intérieur, 0",024 (11 L.). — Hauteur, 0",03G (161.). Il était placé dans l’enfourchure d’un jeune rameau. P Cette espèce habite les régions tempérées des Andes, depuis Bogota jusqu’à Quito. (Bourcier, Verreaux, Gould, Elliot, Salvin, Sclater, Muséum de Paris, Boucard, Sallé, Bouvier.) Elle a été trouvée par M. Fraser, à Pallatanga et à Puellaro, dans l'Équateur. « Cet Oiseau, dit-il, est silencieux; il a le vol rapide et sans bruit. » « Ge Trochilidé, dit M. Withely, se trouve dans les forêts vierges qui couvrent les flancs des Cordillères orientales du haut Pérou ; à une hauteur de 8 à 9,000 pieds. «Il se pose sur la branche sèche d’un grand arbre, de manière à ne paraitre pas plus gros qu’une sorte d'abeille, aux yeux de l'observateur placé au pied de l'arbre. « Tout à coup, on le voit s’élancer dans les airs, en décrivant, à la manière des Bourdons, des cercles graduellement plus grands, puis il se dirige, avec la rapidité d’un éclair, vers les grandes plantes grimpantes dont la tige est chargée de fleurs, et, après une visite de quelques secondes à ces corolles, il retourne sur la branche morte qu'il avait quittée. « Sa nourriture consiste en très-petits insectes qu'il saisit dans les airs. Sa queue a sans doute une conformation providentielle pour lui permettre de pirouetter avec facilité; car il ne pourrait pas avoir des mouvements si agiles quand le vent souffle avec violence. » 8. ACESTURA HELIODORI, Bourcrer. o* Rostrum rectum, dimidia parte corporis subbrevius. Capite usque ad verticem subsquamoso subcaeruleo-viridi. Corpore supra subcaeruleo-viridi. Cauda singula- ris: rectricibus mediis ad intermedias longioribus : mediis et submediis viridibus : aliis viridi-brunneis : intermediis et subextlernis, subparallelis, subaequalibus : ex- ternis criniformibus , submediis vix longioribus. Corpore subtus vitta suboculari alba; qjula et collo squamosis rubro-violaceis, nitidis; hujus ornamenti angulis posticis retro prolongatis: peclore albo sericeo. Ventre viridi. Subcaudalibus viridibus. ACESTURAIRES. — ACEZSTURA 4121 Cauda subarcuata; rectricibus obscure viridibus, basi et apice rufis. Corpore subtus qula et collo sordide albis. Ventre pallide rufo. Subcaudalibus rufis. Ornismya Heliodori, Bourcier, Rev. Zool. (1840), p. 275. — Id. Ann. Soc. d'Agr. de Lyon, t. V, (14822), p. 308, pl. xv (o’), pl. xvi(Q ). Calothoraæ Heliodori, Goucr, Monog. Trochil. part. II (4851), pl. 8, t. III, pl. exzvu. Calothoraz decoratus, Goup, Proc. Zool. Soc. (1860), p. 309.— 74, Monog. Trochil. vol. III, p. 146. Acestura decorata, GouLp, Introd. p. 91, 165. Catal. — Mellisuga Heliodori, Gray et Mircx. Gen. t. I, p. 113, 66. — Calothorax Helio- dori, BoxaP. Consp. Av. t. I,p. 85. — Lucifer (calothoraæ) Heliodori, Rricaense. Aufz. d. Col. p. 13. — Zd. Trochil. Enum. p. 10. — Scrar. R. Bog. p. 13, 110. — Callothorax He- liodorus, Boxap. in Revue (1854), p. 257-308. — Chaetocercus Heliodori, CaABAN. et HEINE, Mus. Hein. part. III, p. 60, 133. — Acestura Heliodori, GouLp, Introd. p. 92, 166. — Id. Sczar. et Sazvin, Proc. Zool. Soc. (1870), p. 782, 77.— Id. Nomenel. p. 85, 2.— Aces-- tura Heliodore, G. R. Gray, Hand List, t. I, p. 145, 1872. Loxc. — Bec, 0®,016 (7 1/2 L.), depuis la commissure ; 0".010 (5 I.), sur sa partie dénudée. Ailes, 0,031 (14 1.). — Rectrices médiaires, 0,008 (6 3/4 1.). — Submédiaires, 0",013 (6 1.). — Intermédiaires, 0,022 (11 1.). — Submédiaires, 0®,020 (9 1.). — Externes, 0,015 (7 1.). — — Corps, 0%,030 (13 1/21.). — Long. totale, 0",070 (32 1.). L'ACESTURE D'HÉLIODORE © Bec droit; noir; un peu moins long que la moitié du corps. Téte couverte, jus- qu’au vertex, de plumes squammiformes, d’un vert légèrement bleuâtre; marquée d’une bande postoculaire blanche, prolongée sur les côtés du cou. Dessus du corps couvert, depuis la nuque jusqu’à l'extrémité des tectrices caudales, de plumes d’un vert bleuâtre un peu lustrées d’or, vues d’arrière en avant. Queue singulière : à rectrices médiaires et submédiaires vertes ordinairement subarrondies à l’extré- mité : les médiaires courtes : les intermédiaires un peu moins courtes : les intermé- diaires à externes brunes : les intermédiaires les plus longues : les subexternes et externes graduellement plus courtes : les intermédiaires assez étroites, subparal- lles, subarrondies à l'extrémité : les subexternes aplaties, presque linéaires, terminées en pointe : les externes subcriniformes, terminées en pointe. Ailes à peine aussi longuement prolongées que les submédiaires ou externes; d’un brun violacé ; bord huméral vert. Dessous du corps paré, sur la gorge et le devant du cou, d’une cravate d’un éclat métallique formée de plumes squammiformes d’un rouge violacé : 018.-MOUCH. — IV. LE 122 ORNISMYENS cette parure offrant ses angles postéro-externes prolongés en arrière jusqu'aux épaules, avec les plumes dirigées un peu en dehors et se détachant du corps; poi- trine, revêtue de plumes d’un blanc sale : ces plumes remontant sur les côtés du cou et souvent liées à la bande postoculaire blanche ; ventre vert, avec la région anté- rieure médiane souvent blanche. Flancs marqués d'une touffe soyeuse blanche. Région anale hérissée de duvet blanc. Sous-caudales vertes. Pieds noirs. $ Dans le jeune âge, la queue est de la forme de celle de la © ; les rectrices mé- diaires verdàtres ; les autres rousses barrées de noir, avec l'extrémité brieévement rousse ; le dessous du corps d’un blanc soyeux, légèrement rose jusqu’à l’épigastre, avec quelques plumes squammiformes d'un violet cuivreux, d'autant plus nombreu- ses que l'Oiseau se rapproche davantage de l’état adulte. $ La femelle a la queue un peu arquée en arrière ; à rectrices de largeur pres- que égale, rousses à la base : les médiaires postérieurement vertes, puis d’un brun obscur et rousses à l'extrémité. Dessous du corps couvert jusqu’à la poitrine, de plu- mes d'un blanc sale; marqué, sur l’épigastre, d’une bande d’un blanc rougeûtre; d’un roux päle sur le ventre. Sous-caudales rousses. Côtés du cou souvent d’un vert brunâtre. Gette espèce habite le Venezuela et la Colombie. (Bourcier, Verreaux, Gould, El- lot, Salvin, Muséum de Paris.) L’A. Heliodori à quelques rapports avec l'A. Mulsanti; il en diffère par ses rectrices intermédiaires subparalleles, au lieu d’être terminées en pointe ; par ses rectrices subexternes moins criniformes, moins étroites ; par sa cravate formée de plumes d’un rouge violacé au lieu d’être violettes, et ordinairement plus où moins prolongée en arrière à ses angles postérieurs. On considère généralement comme une variété de l'A. Heliodori YA. decorata, GOULD. Calothorax decoratus, Gourp, Proc. Zool. Soc. (1860), p. 309.— 7Zd. Monog. Trochil, part. xxIV (1861), pl. 9, t. IT, pl. 146. Catal. — Acestura decorata, Gour», Introd. p. 91, 165. , , . . . L'auteur en a donné la description suivante : Verte, dessus du corps et flancs d’un vert de pré foncé. Gorge et côtés du ACESTURAIRES. — POLYXEMUS 123 cou, d'un lilas brillant. Poitrine grise. Ailes et queue d'un brun pourpré. Bec noir. Loxc. — Bec, 0%,020 (9 1.). — Ales, 0,038 (17 1.). — Rectrices médiaires et submédiaires, 0%,020 (5 23 1.). — Long. totale, 0",081 (36 1.). Cette espèce, ajoute l’auteur, peut facilement être confondue avec À. Hehodori ; mais, quoique très-voisine de celle- ci, elle en diffère par sa taille un peu plus grande, par sa cravate non prolongée sur Les côtés (et sous ce rapport elle ressemble davan- tage à l'A. Mulsanti) par ses rectrices médiaires et submédiaires plus étroites et plus terminées en pointe, et enfin par son bec plus long. Parrie. On suppose que cet Oiseau provient d’Antioqua, dans la Colombie. Genre POLYXEMUS, POLYXÈME, Mursanr. CARACTERES. Ajoutez à ceux de la branche : Rectrices intermédiaires à externes de longueur sensiblement inégale : les exter- nes capillaires ou criniformes ; quelques-unes en partie rousses. Pottrine couverte de plumes squammiformes rousses. Ge genre, par ses rectrices externes criniformes et ses rectrices en partie rous- ses, fait le passage des Acestura aux Chaelocercus. 1. POLYXEMUS BOMBUS, Gouzp. d'Rostrum rectum, dimidia parte corporis brevius. Capite et corpore supra aeneo- viridi. Cauda singularis ; rectricibus mediis et submediis brevissiniis : intermediis longioribus brunneis, latere interno basali rufo-marginatis : subexternis et externis capillaribus nigris. Corpore subtus, gula et collo squamosis; pectore sericeo Tuf0 ; abdomine aeneo-viridi. 2 Rectricibus castaneo-brunneis fascia media transversa nigra. Corpore subtus caslaneo-brunneo. Catal. — Chaetocercus bombus, Gouzv. Proc. Zool. Soc. (1870), 823. 124 ORNISMYENS LE POLYXÈME BOURDON æ Bec droit; noir; moins long que la moitié du corps. Téte d’un vert bronzé. Dessus du corps couvert de plumes de même couleur, un peu lustrées d’or, vues d’arrière en avant. Queue singulière; à rectrices médiaires d’un brun verdâtre ; très-courtes, presque voilées par les tectrices caudales : les intermédiaires, les plus longues, allongées, brunes : les subexternes et externes moins longues, brunes, cri- niformes. Aves courtes, d’un brun violâtre. Dessous du corps paré, sur la gorge et le devant du cou, d’une sorte de cravate brillante, d’un éclat métallique, formé de plumes squammiformes d'un rouge cramoisi ; poitrine couverte de plumes soyeuses rousses, remontant sur les côtés du cou; ventre vert. Pieds noirs. ? La femelle est moins petite que le mâle. Elle a le dessus du corps vert; la queue, à rectrices de longueur presque égale, d’un brun châtain, barrées sur chaque plume d’une bande transversale noire; le dessous du corps d’un brun châtain. Gette espèce a été découverte par M. Buckley, en 1870, dans les environs de Canelos, région tempérée de l'Équateur, entre le Napo et le Gururay (Gould). Genre CHAETOCERCUS, CHAETOCERQUE, G. R. Gray. CARACTÈRES. Ajoutez à ceux de la branche : Bec un peu moins long que la moitié du corps. Rectrices intermédiaires à exter- nes, de longueur sensiblement inégale : les externes terminées en lame de poignard à deux tranchants. Gorge et devant du cou ornés de plumes d’un éclat métallique. Poitrine couverte de plumes blanches soyeuses. Les Oiseaux connus de ce genre habitent : l’un, la Trinité, l'autre, la Colombie. Tableau des espèces : a Parure jugulaire d’un lilas foncé... D D Rs ND Te AJOUTE aa Parure jugulaire d'un rouge cramoisi. . SN OS NC NAT ROSUEr ACESTURAIRES. — CHAETOCERCUS 125 1. CHAETOCERCUS JOURDANI, Bourcter. © Rostrum rectum, dimidia parte corporis subbrevius capite fusco-viridi. Cor- pore supra viridi. Cauda singularis rectricibus mediis et submediis viridibus, bre- vibus : intermediis et subexternis elongatis, dimidia parte basali subparallelis et rufis, postice acuminatis; brunneis : externis pugioniformibus. Corpore subtus, gula et collo squamosis saturate liliaceis, nilentibus pectore albo. Ventre viridi. Subcaudalibus albis basi viridibus. © Cauda subarcuata; rectricibus postice subrotundalis; rufis, post dimidiam partem transversim nigris. Corpore sublus albido-rufo. Ornismya Jourdani, BourcieR, Rev. Zool. (1839), p. 295. — Id. Ann. Soc. d’Agr. de Lyon (1846), p. 227, pl. 5 et G. Calothorar Jourdani, Gouro, Monog. Trochil. part. XXI (1861), pl. 8, t. 3, pl. cu. Catal. — Mellisuga Jourdani, GrAY et Mircx. Gener. t. I, p. 85, 6.— Calothorax Jourdani, Boxap. Consp. Av. p. 85, 6. — Lucifer (calothorax) Jourdani, REICHEN8. Aufz. d. Col. p. 13. — Zd. Trochil. Enum. p. 10. — Callothorax Jourdani, Bonar. in Revue (1854), p. 257, 306. — Chaetocercus Jourdani, GouLrp, Introd. p. 92, 169. — ScLar. et SALVIN, Nomencel. p. 85, 1. — G. R. Gray, Hand List, t. I, p, 145, 1876. Loxe.— Bec, 0®,015 (81.), depuis la commissure. — Ailes, 0",036 à 0®,040 (16 à 18 1.). — Rectrices médiaires, 0",010 (4 3/4 1.). — Submédiaires, 0,013 (6 1.).— Intermédiaires, 0",013 (G 1.). — Subexternes, 0,024 (11 1.) — Externes, 0,013 (6 L.). — Corps, 0,033 (15 L.). — Long. totale, 0w,072 (32 L.). LE CHAETOCERQUE DE JOURDAN Bec droit ; noir ; moins long que la moitié du corps. Téte revêtue de plumes vertes paraissant bordées de brun. Dessus du corps couvert, jusqu’à l'extrémité des tectrices caudales, de plumes vertes, paraissant lustrées d’or, vues d’arrière en avant. Queue singulière; à rectrices médiaires courtes, terminées en ogive : Les submédiaires un peu moins courtes : les intermédiaires et subexternes allongées, de longueur presque égale, étroites, subparallèles sur la majeure partie de leur lon - gueur, postérieurement terminées en angle : les externes de moitié au moins plus courtes que les subexternes, en forme de lame de poignard à deux tranchants : les médiaires et sabmédiaires verdâtres : les intermédiaires et subexternes brunes, avec 126 ORNISMYENS la baguette et le côté interne roux jusqu'à la moitié de la longueur : les externes brunes, raccourcies d'avant en arrière, presque sans barbes à l'extrémité. Dessous du corps paré, sur la gorge et le devait du cou, de plumes squammiformes bril- lantes, d’un lilas foncé ; cette cravate étendue à peu près jusqu'aux yeux et un peu prolongée en arrière à ses angles postérieurs subarrondis ; poitrine couverte de plu- mes soyeuses d'un blanc sale, constituant une bande transversale étendue jusqu'aux côtés du dos; épigastre et ventre d’un vert luisant. Flancs marqués d’une touffe soyeuse blanche. Sous-caudales blanches à la base, vertes à l'extrémité. Pieds gar- nis, sur les tibias, de plumes d’un vert obscur, puis blanches ; tarses noirs, briève- ment emplumés. ? Dessus du corps, vert. Tectrices caudules roussâtres. Queue arquée; à rec- trices rousses, barrées de noir où d’un vert noir vers les trois cinquièmes de leur longueur : les médiaires plus larges, arrondies à leur extrémité : les submédiaires à externes subparallèles : les externes rétrécies en pointe obtuse sur leur dernier quart. Dessous du corps revètu de plumes soyeuses d’un roux pâle, souvent avec Les côtés de lépigastre marqués d’une bande transversale noirâtre. Sous-caudales d'un roux pâle. Rectrices médiaires, 0,015 (7 1.). — Externes, 0,013 (6 1.). — Ailes, 0,031 (14 1). — Long. totale, 0,060 (27 1.). Le nid est formé de coton et revêtu extérieurement de petits Lichens. Il était posé sur un rameau etavait, sur l’un des côtés, une grande feuille servant à le cacher. (Collection Verreaux.) Diamètre externe, 0",083 (15 1.) — Diamètre interne, 0,022 (10 1.). — Hauteur, 0,030 (141). Cette espèce habite l'ile de la Trinité. (Bourcier, Verreaux, Gould, Elliot, Sal- vin, Loddiges.) Elle a été dédiée à M. le D' Jourdan, chargé par M. Punelle, maire de Lyon, d'y ‘ créer et organiser un Muséum d'histoire naturelle, dont il a été longtemps le direc- teur; professeur de zoologie à la faculté des sciences et, plus tard, doyen de cette faculté, etc., né à Heyrieu, en 1803; mort à Lyon, le 12 février 1873. M. Jourdan, officier de la Légion d'honneur, était l’un des membres les plus distingués de l’Académie de Lyon. Il a produit d'assez nombreux travaux, restés inédits où manuscrits, à l'exception de quelques mémoires mentionnés dans les comptes rendus de l’Institut. ACESTURAIRES. — CHAËTOCERCUS 127 2. CHAETOCERCUS ROSAE, Bourcier ET MuLsAanNT. à Rostrum rectum, dimidia parte corporis subbrevius. Capite subfusco-viridi. Corpore vix subcaeruleo-viridi. Cauda singularis : rectricibus mediis et submediis viridibus, brevibus : intermediis et subexternis elongatis, basi subparallelis, pos- tice acuminatis, brunneis, parte basilari prope scapum rufa : externis dimidio brevioribus, brunneis corpore subtus, qula et collo squamosis rubro-violaceis niten- tibus. Pectore albo. Ventre viridi. Subcaudalibus basi pallide rufis, disco postice viridi. Q Cauda subarcuata : rectricibus mediis el submediis viridibus intermediis et subexternis brunneis latere interno basilari et apice rufis : externis brunneis, apice rufis. Corpore subtus, qula et collo rufis. Trochilus Rosae, Bourcier et MucsanT, Ann. Soc. d’Agr. de Lyon, t. IX (1846), p. 316. Calothorax Rosae, Gourp, Monog. Trochil. part. XIV (1857), pl. 3, t. II, pl. exzix. Catal. — Trochilus Rosae, Rev. Zool. p. 316, 5. — Mellisuga Rosae, Gray et Mircx. Gen. t. I. p. 113, 64. — Lucifer (calothorax) Rosae, Reicueng. Aufz. d. Col. p.13.— 1d. Troch. Enum. p. 10. — Callothorax Rosa, Bonar. in Revue (1854), p. 257, 307. — Chactocercus Rosae, GouLp, Introd. p. 92, 168. — Sccar. et SALvIN, Proc. Zool. Soc. (1868), |p. 628, 77. — Id. Nomencl. p. 85, 2. — G. R. Gray, Hand List, t. I, p. 145, 1875. Loxc. — Bec, 0,013 (6 1.), depuis la commissure; 0",011 (5 1.)., sur sa partie dénudée. — Ailes, 0",035 (15 1/21.). — Rectrices médiaires, 0,009 (4 1.). — Submédiaires, 0",015 (15 1.). — Intermédiaires, 0",025 (11 1/2 1.).— Subexternes, 0,024 (11 1.). — Externes, 0,013 (6 1.). — Corps. 0%,035 (15 1.).— Long. totale, 0,070 (31 1.). LE CHAETOCERQUE DE ROSE Bec droit; noir ; un peu moins long que la moitié du corps. Zéte couverte de plumes vertes, peu luisantes; marquée d’une tache postoculaire blanche. Dessus du corps revêtu, jusqu’à l'extrémité des tectrices caudales, de plumes vertes, lustrées d’or vues d’arrière en avant. Queue singulière ; à rectrices médiaires vertes, très- courtes : les submédiaires ûn peu moins courtes, brunes : les intermédiaires à sub- externes presque égales, plus d’une fois plus longues que les submédiaires, rousses ou d’un roux rouge près de la baguette et sur celle-ci, sur la moitié basilaire de leur longueur, brunes sur le reste : les externes, une fois plus courtes que les subexter- 128 ORNISMYENS nes, graduellement rétrécies en lame de poignard. Aïles prolongées jusqu'aux deux tiers des rectrices intermédiaires ou des subexternes ; d’un brun violacé. Dessous du corps paré, sur la gorge et le devant du cou, d'une sorte de cravate d’un éclat mé- tallique, formée de plumes squammiformes d’un rouge cramoisi ou d’un rouge violet brillant : cette parure, échancrée en are à son bord postérieur, un peu prolongée en arrière à ses angles postéro-externes, tronquée à ceux-ci; poitrine revêtue de plumes soyeuses blanches, constituant une bande transversale blanche, remontant un peu sur les côtés du cou ; ventre revêtu de plumes vertes, presque lisses. Région anale hérissée d'un duvet blanc. Sous-caudales l’un roux pâle, souvent un peu lus- trées de vert. Pieds garnis, sur les tibias, de petites plumes vertes ; tarses presque nus ; doigts très-noirs. ç Queue courte, arquée où doublement arquée, à rectrices de largeur et de lon- gueur faiblement inégale : les médiaires plus courtes, vertes : les submédiaires vertes, avec l'extrémité obscure à baguette en partie rousse : les intermédiaires à externes rousses à la base et à l’extrémité, barrées de noir un peu après le milieu de leur longueur : les intermédiaires et subexternes arrondies à leur extrémité : les externes un peu plus courtes, rétrécies en pointe obtuse sur leur tiers postérieur. Ales un peu plus longuement prolongées que les rectrices externes. Dessous du corps revêtu, sur la gorge et le devant du cou, de plumes d’un blanc rosat où d’un roux pâle ; souvent marqué sur l’épigastre d’une bande transversale d’un vert noi- râtre, interrompu dans son milieu. Rectrices médiaires, 0,015 (7 1.). — Submédiaires, 0",018 (8 1.). — Externes, 0,013 (G 1.). — Long. totale, 0",060 (27 1.). Le nid est formé de coton et revêtu extérieurement de lichens. (Collection Ver- reaux.) Cette espèce habite le Vénézuela. (Bourcier, Verreaux, Gould, Elliot, Sclater, Salvin, Loddiges, Muséum de Paris, Muséum britannique, Boucard, Bouvier, Sallé.) Feu M. Bourcier et moi l’avons dédiée à ma bonne sœur, M" Rose Duquaire. Diamètre extérieur, 0,034 (15 1/2 1.). — Diamètre intérieur, 0,020 (9 L.). — Hauteur, 0n,025 414721): ADDITIONS ET RECTIFICATIONS Tome I, page 21 et 22. — Remplacez le texte des caractères des TROCHILIDÉS par le suivant : CARACTÈRES. Pieds non susceptibles de préhension ; courts; garnis de plumes ou rarement d'une manchette de duvet sur la jambe. Tarses ordinairement brièvement emplumés. Doigts au nombre de quatre : trois devant et un derrière : les deux internes sou- vent un peu unis à la base. Ongles de longueur médiocre, arqués, aigus. Bec droit ou arqué ; quelquefois assez fort, ordinairement grêle ou subcylindri- que; de longueur très-variable, parfois plus court que la tête, souvent aussi long ou plus long que la moitié du corps, rarement plus long que ce dernier; rétréci à Pex- trémité, en pointe de forme variable, exceptionnellement recourbée chez un petit nombre. Mandibules plus ou moins déprimée à la base, couvrant les bords de la mâchoire. Narines situées à la base du bec, latérales; généralement séparées l’une de l’au- tre par une arête de la mandibule. Aïles ordinairement longues ou assez longues, acuminées, falciformes; à pre- mière rémige ordinairement la plus longue : les autres graduellement plus courtes ; à baguettes généralement assez fortes, surtout chez les mâles , à barbes raides : les externes de la première rémige courtes et parfois nulles à la base de cette rémige : les internes de la même rémige plus courtes que celles de la seconde rémige. Queue de forme variable et souvent singulière ; à dix rectrices ‘, dont la longueur et la forme varient suivant les espèces. 1 Deux médiaires; deux submédiaires; deux intermédiaires ; deux subexternes; deux externes. OIS.-MOCCH. — IV. 17 130 ADDITIONS ET RECTIFICATIONS Langue très-extensible, pouvant saillir longuement hors du bec; formée de deux tuyaux cylindriques musculo-fibreux, soudés l’un à l’autre; divisée à sa partie anté- rieure en deux lanières terminées en spatules concaves en dedans : cette langue est portée par un appareil hyoïdien analogue à celui des Pics. Quand elle est dans l’état de repos, les cornes filiformes de l’os hyoïde refluent derrière le crâne et viennent aboutir sur les os du front ; et quand la langue est projetée par les muscles chargés de la faire saillir, les cornes hyoïdiennes se déroulent derrière le crâne et permet- tent ainsi à la langue de se porter en avant. œ', signifie mâle; ®?, est le signe de la femelle; $, indique l’âge jeune ou non adulte. Les Trochilidés se partagent en quatre tribus { : A tête ordinairement emplumée moins avant que la partie antérieure des scutelles ; sans huppe, aigrette ou panache; sans collerette sur les côtés du cou; à queue ordinairement régulière, non divisée en deux branches sur lesquelles les médiaires à externes sont étagées sur les externes ; à rectrices ni terminées en alène ou en lame de poignard, ni capillaires ou criniformes, ni terminées en palette ou partie ovalairement renflée; gorge et devant du cou non parés d’une cravate métallique, suivie d’une bande transversale blanche sur la poitrine, . . . . . . . . . . . . TROCHILIENS. ® = Tête soit ornée de huppes, d'une aigrette où d'un panache; soit d + , , AtA 1 5 parée d’une sorte de collerette sur les côtés du cou; parfois or- va 2 * J ” 2 née, sur la gorge et le devant du cou, d'un rabat formé de plu- as so à mes métalliques et non suivi d'une bande blanche sur la poitrine. + = . . CRT » SNS Rectrices ni divisées en deux branches sur lesquelles les submé- AS à « e : 1 NT TR DIN ONE diaires à externes sont étagées sur les externes ; n1 rétrécies en © | & alène où en lame de poignard, ni criniformes ou capillaires, ni ss à _. 5, £ terminées en palette. . . . . ... . . . . . . . . LOoPHORNIENS. Eh 5 © PRES ® 5 _ Queue soit divisée en deux branches sur lesquelles les sub- [sb] r] o sd = D PAL « “ 2 re 8 S& |5 à médiaires à subexternes subparallèles sont étagées sur 5 -& Eh à TUE : Sierre x EE) PONS les externes; soit à rectrices rétrécies en alène ou a + S = 8 à 5 8 terminées en raquette. . . . . . . . . . . . JLESBIENS. + À © mn | SE DE) > 3 | & 3% | Queue souvent singulière; à rectrices soit variablement de ea 5 5 : Fe : : PRET 2 UNE forme et de longueur inégale, soit en partie capillaires, m A Q sin De: . _ IRÈNE criniformes ou terminées en lame de poignard. Gorge et L Le) == | © devant du cou généralement parés d’une cravate métal- d a | © © Ë PRE , ee 2 | S lique, suivie d'une poitrine couverte de plumes blanches. ORNISMYENS. el 4 Les caractères des tribus, des branches et des genres sont pris sur les mâles. Bec ADDITIONS ET RECTIFICATIONS Tome I, page 24. — Remplacez le tableau par le suivant : Les Trochiliens se répartissent dans les branches suivantes : | Arqué en tiers de cercle, assez fort, rétréci en pointe à son extré- mité. Queue à rectrices de longueur peu inégale : les médiaires et SUPMEIAILES Presque ÉSAlES ES | EURE Rectrices médiaires et submé- EE RNCS + = SAS ET SE ns LE diaires presque égales : les © 2 CR SIREN : AE : S & CE: intermédiaires à externes ONE Ses ES Re EE UE _ graduellement à peine ou un SE < 6 © 2 & © L'ÉzS a peu plus courtes . . . . ue FER SE SN e = SE : Acese © = = &S = 2 S /Rectrices médiaires les plus 1 © SEE sn ssios aoron les DO CNE longues. rétrécies après les = — SES PE UE AAD SC ue S SALES submédiaires et ordinaire- > À se mi Q © L =. Æ SON EE ment allongées en forme de = 1 TS © 4 La c = E | ARE UE TLRS brins blanes ou pâles, les sub- Ÿ € FEES ENROMRLS Be à = (= DR ELLE médiaires à externes gra- ei CR S = = M OM SAS S = art de cercle, » non alrque on qu duellement plus courtes . . n | Baguette de la première ré- d'un mige dilatée sur plus de se, mais la moitié basilaire de sa £ longueur, déprimée ou aplatie sur cette partie . baguette de la première ré- squammiformes mige ni dilatée, ni dépri- mée sur sa moitié basi- telles que l’une des branches de la m latées, ou corps paré de plu- toujours plus long que la tête. alors baguettes des ailes di- parfois pâle à la b éclat métallique. nes lâchoire ordinairement noire ; OTAIT ENS NE Re at re Espace intermaxillaire plus large Espace intermaxillaire à peine aussi large ou moins large que l’une de branches de la mâchoire, au niveau de la partie antérieure des scutelles. Dessous du corps non filamenteux. Baguette de la première rémige ni dilatée ni aplatie. Rec- trices médiaires non prolongées en forme de brin. Bec droit ou peu arqué, moins long que les deux tiers du corps. 131 EUTOXÉRAIRES. GRYPAIRES. PHAETORNAIRES. CAMPYLOPTÉRAIRES,. LAMPORNAIRES,. LEUCOLIAIRES, 132 ADDITIONS ET RECTIFICATIONS Tome 1, p. 25. — Rectifiez de la manière suivante la première branche : PREMIÈRE BRANCHE LES EUTOXÉRAIRES CaracrÈRes. Bec fort ou assez fort, arqué en tiers de cercle, courbé jusqu’au ni- veau de la base du cou. Queue terminé en arc dirigé en arrière. Tome I, page 27. — 1. EUTOXERES AQUILA, Bourcier. Ajoutez à la synonymie : Catal. — Eutoxeres aquila, Sczar. Proc. Zool. Soc. (1855), p. 139, 63. — SaLvin, Proc. Zool. Soc, (1867), p. 152, 153. — Lawrence. Ann. Lyc. New-York, t. IX (1868), p. 120, 321. — FranTzius, Journ. f. Ornith. (1869), p. 315, 321. M. Salvin, après avoir eu sous les yeux un certain nombre d'individus de cette espèce, provenant de diverses localités, pense que les différences par lesquelles M. Gould a chérché à séparer quelques-uns de ces individus de l’Æ. aquila, sont trop faibles pour avoir une valeur spécifique. Celle de ces variétés à laquelle M. Gould a donné le nom de Salvini est celle que ce savant a fait figurer dans sa Monographie sous le nom de Z. aquila. Cette espèce habite Veragua, Costa-Rica et probablement toutes les parties de ce dernier pays, mais ne se trouve probablement pas, suivant M. Salvin, dans l’isthme de Panama. Tome T, page 29. — 2. EUTOXERES CONDAMINI, Bourcier. Ajoutez à la synonymie : Catal. — FEutoxeres Condamini, Taczaxowskr, Proc. Zool. Soc. (1874), p. 541, 8. ADDITIONS ET RECTIFIGATIONS 153 Tome I, page 31. — Intercalez avant le genre GRYPUS, Spix : DEUXIÈME BRANCHE LES GRYPAIRES CarAcTÈRES. Bec presque droit chez les uns ; sensiblement arqué chez les autres, mais non courbé jusqu'au cinquième de cercle; graduellement rétréci depuis la par- tie antérieure des scutelles jusque près de l'extrémité, où il est plus sensiblement rétréci en pointe; bien plus long que la moitié du corps. Mandibule chargée d’une arête dorsale bordée, de chaque côté, par un sillon plus où moins avancé ; souvent denticulée sur la partie antérieure de ses bords, au moins chez le +. Mächoire ordi- nairement pâle à la base. Baguettes des ailes non dilatées. Queue terminée en arc dirigé en arrière. Corps non paré de plumes squammiformes brillantes. Poitrine et côtés du cou parfois garnis'de plumes filamenteuses. Ces Oiseaux se distinguent facilement des précédents par leur bec non arqué jus- qu'au quart de cercle. MM. Salvin et Elliot ont fait une révision des Oiseaux de cette branche dans le journal Zbis (1873) et les ont répartis dans les trois genres suivants : A Bec droit ou presque droit. Mandibule offrant, de chaque côté de son arête dor- sale, un sillon avancé jusqu’à la moitié de la longueur du bec; un peu plus lon- gue que la mâchoire et incourbée à son extrémité, denticulée sur la partie antérieure de ses bords, au moins chez le &'. Scutelles non tronquées à leur D'ARDICEAD ÉÉTICURE SEE CL 1 NGTUDUS AA Bec plus ou moins sensiblement arqué. Mandibule offrant, de chaque côté de son arête dorsale, un sillon non avancé jusqu’à la moitié de la longueur du bec ; parfois denticulée sur ses bords ; non crochue à son extrémité. B Scutelles tronqués au devant. Rectrices de couleur foncée à la base, blanches OTBDIANCRAEES A lApONCS Glaucrs BB Scutelles obtus en devant. Rectrices soit blanches ou pâles à la base et quel- quefois à l'extrémité, soit de couleur foncée à la base et non blanches à la TES Cote co Le: PR 0e PS US Re MO Or EC Se UN DATA 134 ADDITIONS ET RECTIFICATIONS Tome I, page 33. — 2. GRYPUS NAEVIUS, Duuoxr. Ajoutez à la synonymie : Trochilus naevius, DUMONT, in TEMMINGK et LAUGIER DE CHARTROUSE, Nouv. Recueil de pl. color. pl. 120, fig. 3. Grypus ruficollis, Srerx. Gen. Zool. p. 256, 1. Le 1 Le] Mellisuga ? nacvia, Srepu. Gen. Zool. p. 248, 1 Grypus naevius, Cuenu et Des Murs, Encyel. (Oiseaux), p. 270, pl. Catal. — Grypus naevius, PELZELN, Ornith. brasil. part. IT, p. 27, 11. — Rhamphodon nae- vius, Bercerscn, Journ. f. Ornith. (1873), p. 273, 58. — Caranis, Journ. f. Ornith. (1874), p. 225. Euler, n° 220. — Trochilus squanosus (LICHTENSTEIN), #7 Mus. Berolin. Tome I, page 38. — Modifiez ainsi la description du Genre GLAUCIS, Bot : CaracTÈRES. Bec plus où moins sensiblement arqué. Mandibule chargée d’une arète dorsale bordée de chaque côté par un sillon non avancé jusqu’à la moitié de la longueur du bec; non crochue à l’extrémité. Mächoure pâle à la base. Rectrices de couleur foncée à la base, blanche où päle à la pointe. Ce genre a été réduit, avec raison, par MM. Salvin et Elliot, à Glaucis hirsutus. Voici ce que disent, à cet égard, ces savants. Le premier nom donné à cette espèce, par Gmelin, a été appliqué, sans aucun doute, à un individu provenant du Brésil. Lesson, le premier, a divisé l’espèce, en donnant le nom de Mazeppa à un individu de la Guyane. M. Lawrence a distingué ceux de l’Équateur sous le nom d’affinis, en leur donnant pour caractère la couleur plus foncée du dessous du corps, caractère, comme on sait, particulier aux mâles; puis M. Gould donna le nom de Melanura à des individus collectés sur les bords du Napo ou du Rio Negro; ensuite il appela lanceolata quelques-uns de ceux-ci, sup- posés immatures, dont les rectrices étaient terminées en angle aigu. Ajoutons que M. Gould, en faisant figurer les espèces ci-dessus mentionnées et décrivant quelques - unes d’entre elles, hésitait à les considérer comme formant plusieurs espèces. Quant à l’aeneus de M. Lawrence, provenant de Costa-Rica et dont le type est sous nos yeux, la couleur bronzée du dos et la teinte d’un rouge plus vif du dessous du corps se montrent ordinairement chez les individus des contrées méridionales. Sa mâchoire ne se voit pas noire chez les autres espèces de la même localité. ADDITIONS ET RECGTIFIGATIONS 135 & Tome I, page 39. — 1. GLAUCIS HIRSUTUS, Guez1ix. Ajoutez à la synonymie : Trochilus hirsutus, Dumoxr, Dict. des Se. Nat. t. X (1828), p. 47. — Léoraup, Oiseaux de la Trinidad, p. 129, 70. Trochilus superciliosus femelle, Lesson, Suppi. p. 38, pl. 7. — Id. Traité, p. 289.—JARDINE, Nat. Lib. H. B. t. Il, p. 120, pl. 27. — Burmæisr. Thier. Brasil. t. Il, p. 324. Trochilus ferrugineus, Maximis. Beitr. t. IV, p. 20. Glaucis hirsuta, SAzvin et Ezutor, in Ibis (1873), p. 276. Catal. — Glaucis hirsutus, Borë, Ibis (1831), p. 345. — Lawrence, Ann. Lyc. New-York, t. VII (1861), p. 319, 168. — ScLar. et SaALviN, Proc. Zool. Soc. (1868), p. 638, 70. — PeL- ZELN, Oruith. Bras. part. II, p. 27.— LayaRD, in Ibis (1873), p. 388, 73.—Journ. f. Ornith, (1874), p. 225. Tome I, page 43. — Var. ‘Mazeppa. Ajoutez à la synonymie : Glaucis Mazeppa, Gouz», Introd. p. 38. 6. Trochilus Mazeppa, Biyru. Catal. p. 88, 439. — Phaetornis Mazeppa, ScLar. Proc. Zool. Soc. (1870), p. 562, 27. Tome I, page 43. — Var. denea. Ajoutez à la synonymie : Glaucis aeneus, Lawrence, Ann. Lyc. New-York (1868), p. 121, 323. ‘Tome I, page 43. — Var. affinis. Ajoutez à la synonymie : Glancis affinis, Sczar. et Sazv. Proc. Zool. Soc, (1864), p. 364, 185. — Id. (1867), p. 752. — Id. p. 979, 92. — Id. 1873, p. 286, 1. — Lawrence, Ann. Lyc. New-York, t. VI, p. 261. {Tome I, page 44. — Var. melanura. Ajoutez à la synonymie : Glaucis melanura, Scrar. Proc. Zool. Soc. (1860), p. 304. — ScLar. et SALvIN, Proc. Zool. Soc. (1866), p. 193, 165. — Id. (1873), p. 286, 2. Tone 1, page 44. — 2. GLAUCIS DOHRNI, Bourcier £T MuLcsanrT. Ajoutez à la description : , Le Glaucis Dohrni décrit (loc. cit.) n’est peut-être que la femelle du Grypus Spiri, comme l'avait soupconné M. Gould. (Proc. Zool. Soc. 1860, p. 306.) Il reste à prouver que ce dernier Oiseau appartient au genre Grypus. Le seul 136 ADDITIONS ET RECTIFICATIONS individu conuu du G. Spixi existant dans la collection de M. Gould a la mandibule cassée, et n’a pas, sur la mâchoire, des dentelures plus visibles que chez la plupart des autres Oiseaux-Mouches. Tome 1, page 46. — A la suite du GLAUCIS DOHRNI, ajoutez le genre suivant et remplacez chez les espèces le nom de GLAUCIS par celui de THRENETES. Genre THRENETES, THRÉNÈTES, Gouz». GouLp, Introd.p. 40. Tableau des espèces : a Rectrices toutes de couleur foncée . . . . . . . . . ._ . . . . Antoniae. aa Rectrices blanches ou pâles à la base. d Dessous du corps non paré sur le cou d'une bande transversale d’un flave orangé; rectrices blanches à la base et à l'extrémité. . . . . . . . Ruckeri. bb Dessous du corps paré, sur le cou, d’une bande transversale d’un roux orangé. c Base et majeure partie des rectrices de couleur nankin ou d'un flave orangé. cervinicauda. ce Base et majeure partie des rectrices blanches. . . . . . . . . . leucurus. Tome 1, page 46. — 1. THRENETES (GLAUCIS) ANTONIAE, Bourcier ET MULSANT. Ajout:z à la synonymie : Threnetes Antoniae, SaLvin et ELLIoT, Ibis (1873), p. 278. Parrie. La Guyane. Tome I, page 47. — 2. THRENETES (GLAUCIS) RUCKERI, Bourcier. Ajoutez à la synonymie : Threnetes Ruckeri, SaLvin et ELz1oT, Ibis (1873), p. 278. Catal. — Glaucis Ruckeri, SaLaT. et SALvIN, Proc. Zool. Soc. (1864), p. 364, 186. — SaLvin, Proc. Zool. Soc. (1870), p. 204, 130. — Franrzius, Journ. f. Ornith. (1869), p. 315, 322. Tome 1, page 49. — Var. Fraseri, Ajoutez à la synonyimie : LAWRENCE, Ann. Lyc. New-York, t. VII, p. 319, 169. — 7Zd. t. IX, p. 121, 322. ADDITIONS ET RECTIFICATIONS 137 Tome I, page 40. — 3. THRENETES (GLAUCIS) RUCKERI. Ajoutez l'espèce suivante : 3. THRENETES CERVINICAUDA, Gowzp. © Rostrum robustum, subarcuatum, dimidia parte corporis longius. Mandibula nigra, haud denticulata. Scutellis antice obtusis; maæilla pallida, apice nigra. Cor- pore supra viridi aut aeneo-viridi. Alis rectricium mediarum apicem attingentibus. Cauda arcuata. Rectricibus flavo-rufis : externis et subexternis postice nigris aut brunneis. Corpore subtus, qula nigra : collo transversim pallide rufo. Peclore vi- ridi aeneo ; abdomine postice cinereo. Subcaudalibus viridibus cinereo-marginatis. Q Rectricibus flavo-rufis, postea nigris, apice albis. Threnetes cervinicauda, Gouzp, Proc. Zool. Soc. (1854), p. 109. — Jd. Monog. Trochil. part. XXIV (1861), fig. 2, t. I, pl. 24. — Sazvin et Ezrior, Ibis (1873), p. 278. Catal. — Threnetes cervinicauda, ScLarT. et SaLvin, Proc. Zool. Soc. (1867), p. 979-9383. — Id. (1873), p. 286, 3. Patrie. La Nouvelle-Grenade, l’Équateur, le Pérou. Tome I, page 49. —"4. THRENETES (GLAUCIS) LEUCURUS, L1NN£. Ajoutez à la synonymie : Trochilus leucurus, Dumonr, Dict. des Se. nat. t. X (1828), p. 52. Threnetes leucurus, SAzvix et Ecrior, Ibis (1873), p. 277. PATRIE. La Guyane. Tome I, page 54. — Remplacez le titre DEUXIÈME BRANCHE, Les PHAÉTORNAIRES, par TROISIÈME BRANCHE LES PHAËTORNAIRES Tome I, page 54. — Genre PHAETORNIS. Ajoutez à la description : MM. Salvin et Elliot ont fait une révision remarquable des espèces du genre Phae- torms (Ibis, 1873), et les ornithologistes leur doivent de la reconnaissance pour ‘avoir annihilé ou réduit à de simples variétés une foule de fausses espèces. OI8.-MOUCH. — IV. 18 138 ADDITIONS ET RECTIFICATIONS Nous rendrons service aux trochilidistes qui ne possèdent pas ce journal anglais en reproduisant une partie des observations de ces savants. Tome I, page 56. — 1. PHAETORNIS YARUQUI, BourciER. Ajoutez à la synonymie : Phaetornis Yaruqui, Bourcier, Comptes rendus (1851), p. 32, 187. — Sazvin et EzziorT, Ibis 1873), p. 11, 10. Catal. — Phaetornis Faruqui, Sczar. Proc. Zool, Soc.(1860), p.94,93.— Cassin, Proc. Acad. Philad. (1860), p. 196, 121. — Goup, Proc. Zool. Soc. (1870), p. 803. Cette espèce est facile à reconnaître entre toutes les autres à ses rectrices toutes d'un noir ou noir d'acier lustré. Tone I, page 58, — 2. PHAETORNIS GUYI, Lessox. Ajoutez à la synonymie : Phaetornis Guyi, Sazvix et Eztior, Ibis (1873), p. 12, 11. Catal. — Phaetornis Guyi, Sccar. Proc. Zool. Soc. (1855), p. 139, 65.— Id. (1859), p. 145, 70. — ScLAT. et SALvIN, Proc. Zool. Soc. (1868), p. 168, 98. — Wire, Proc. Zool. Soc.(1873), p. 189, 8. — Taczanowski, Proc. Zool. Soc. (1874), p. 541, 2. Tome I, page 58. — Var. Emiliae. Ajouter à la synonymie : Trochilus apicalis, Tscaunt, Faun. Per. p. 243, 2. Phaetornis Guyi, SALvIN et ELLI0T, Ibis (4873); p° 12; 117 Catal. — Phaetornis Emiliae, Scr.aTr. Proc. Zool. Soc. (1855), p. 139, 64. — SaLvin, Proc. Zool. Soc. (1867), p. 152, 154. — Franrzius, Journ. f. Ornith. (1869), p. 315, 325. — Law- RENCE, Ann. Lyc. New-York (1868), p. 121, 325. — Toxwoteucus apicalis, HEINE, Journ. f. Ornith. (1863), p. 177. M. Gould, disent MM. Salvin et Elliot, avait émis des doutes sur la validité de l'espèce que M. Bourcier et moi avions décrite sous le nom de Ph. Emiliae. I] est, en effet, difficile, pour ne pas dire impossible, de distinguer les individus de la Co- lombie de ceux envoyés du Venezuela. Cet Oiseau paraît se trouver jusqu’au sud des chaudes vallées de la partie orien- tale des Andes. Quelques individus ont été apportés du Pérou oriental par M. Whitely. Ge Tro- chilidé est rare à San-Antonio. 11 butine sur les fleurs de tabac, aux approches de la ADDITIONS ET RECTIFICATIONS 139 nuit; dans le jour, il fréquente les fleurs croissant dans les clairières un peu obseu- res des forêts. Le PI. À Emiliae habite non-seulement la Nouvelle-Grenade et la vallée de la Magdalena ; mais on le trouve jusqu’à Veragua et Costa-Rica. Ceux de l’Amérique centrale ont la teinte un peu plus bleue. Le T'. apicalis, de Tschudi, qui existe au Muséum de Berlin, et dont un exem- plaire typique a été envoyé des Andes du Pérou, par M. Philippi, ne diffère pas du Ph. À Emiliae. Tome I, page 60. — Remplacez dans le tableau des espèces le nom de Zongürostris par celui de cephalus. Tome I, page 61. — 1. PHAETORNIS SUPERCILIOSUS, Lixx£é. Ajoutez à la synonymie : Phaetornis superciliosus, CHenv et Des Murs, Encycel. (Oiseaux), p. 268, pl. 175. Catal. — Trochilus superciliosus, Srepx. Gen. Zool. t. XIV. p. 241, 30. — Phaetornis mala- - ris, ScLar. et SALvIN, Proc. Zool. Soc. (1867), p. 712. — Id. (1869), p. 979, 95. — Phae- tornis superciliosus, PELZELN, Sitzungherichte d. Akad. v. Wien, t. XX (1856), p. 156 (en partie). — Id. Ornith. Bras. t. I (1868), p. 26, 1. — Wuitezy, Proc. Zool. Soc. (1873), p. 188, 2. — Trochilus malaris, Sccar. et SaLvin, Proc. Zool. Soc. (1873), p. 286, 5. — Taczanowsk1, Proc. Zool. Soc. (1874), p. 541, 17. — Trochilus consobrinus (Bourcier) ReicueNBACH, Aufz. d. Col. — Trochilus Brasiliensis, Capanis, in Schomb. Reise Guian. t. IL, p. 708. — Trochilus maxillosus}? Cette espèce, comme l’ont remarqué MM. Pelzeln, Salvin et Elliot, a été décrite pour la première fois par Brisson, sur un individu envoyé de Cayenne à Réaumur, par M. Atur. La description de Linné, dans son Systema Naturae, et celle de Latham, dans son Index ornithologicus, ont été faites d’après celle de Brisson. MM. Salvin et Elliot ont nettement résumé, comme suit, ce qui regarde la syno- uyrie de cette espèce. M. Nordman, dans le voyage de M. Erman, a donné à ce Phaetornis le nom de malaris, qui doit faire place à celui donné plus antérieurement par Linné. En 1858, M. Lawrence a décrit, sous le nom de Moorei, un individu de cette es- pèce, provenant de l’Équateur. Le type de celle-ci a été envoyé à M. Gould, et MM. Elliot et Salvin ont pu se convaincre qu’il ne diffère pas des individus du swper-- 140 ADDITIONS ET RECTIFICATIONS _ciliosus, que ces savants avaient reçus des parties supérieures de l’Amazone et de l’'Équateur. Le Ph. Moorei a été donné, par M. Gould, dans son introduction, comme syno- nyme du PA. consobrinus, dont les caractères n’ont pas été formulés et dont le nom a été seulement indiqué par M. Reichenbach, dans son A ufz. d. Colib., comme syno- nyme du PA. malaris. M. Gould a décrit, sous le nom de Ph. fraterculus, un Ph. superciliosus d’une taille plus faible et ayant le bec un peu moins arqué ; nous en avons deux exemplai- res provenant de la Nouvelle-Grenade et de la vallée supérieure de l'Amazone, et nous ne pouvons trouver avec le Ph. superciliosus que de faibles différences sexuel- les ou individuelles. MM. Cabanis et Heine ont fait un changement de synonymie plus radical : ils ont associé le PA. Pretrei de Lesson et de Delattre, avec le superciliosus de Linné, en lui donnant le Brésil pour patrie. Mais rien ne nous autorise à penser que le PA. superciliosus ait été trouvé dans ce pays. Cayenne est le véritable habitat du 7”. superciliosus de Linné et du malaris de Nordmann. M. Gould, dans son introduction, a malheureusement adopté les idées de MM. Cabanis et Heine. Il avait établi une synonymie plus correcte dans sa Mo- nographie. En comparant les PA. de Cayenne avec ceux des parties supérieures de la vallée de PAmazone, on trouve chez les premières la gorge d’une couleur plus foncée et la bande jugulaire d’une teinte ordinairement plus pâle chez les derniers ; mais on ne peut tirer de là un caractère spécifique. Tome I, page 64. — 2. PHAETORNIS CEPHALUS, BourciEer et MULSANT. Ajoutez à la synonymie : Phaetornis longirostris, SaLvix et ELuior, Ibis (1873), p. 5, 2. Phatornis cephalus, Montes pe Oca, in Naturalez. t. III, p. 206. — Jd. Ensay, p. 48, 37, pl. 10, fig. 37. Phaetornis Boliviana, GouL», Introd, p. 42, 22. Catal. — Phaetornis cephalus, ScrarT. et SALvIN, Ibis (1859), p. 126, 176.— Phaetornis lon- girostris, SGLAT. et SALvIN, Proc. Zool. Soc. (1854), p. 864, 187.— SaLvin, Proc. Zool. Soc. (1870), p. 205, 131. — WYaTT, Ibis (1870), p. 376, 137. — Sazvin, Ibis (1872), p. 319. — ADDITIONS ET RECTIFICATIONS 141 FranTzius, Journ. f. Ornith. (1869), p. 315, 324.— Lawrence, Ann. Lyc. New-York, t. VIT, p. 319, 170. — Jd. t. IX, p. 121, 324. J'ai dit que M. Sallé, en raison de la provenance de cet Oiseau, et grâce à son coup d'œil exercé, avait reconnu, dans notre Ph. cephalus, le PA. longirostris de Lesson et de Delattre, dont la description est un peu incomplète, et aux motifs don- nés pour nous faire adopter le nom de cephalus il faut ajouter que le nom de lon- girostris a été appliqué à plusieurs autres Oiseaux-Mouches. En 1866, M. Lawrence a décrit, dans les Annales du Lycée de New-York, sous le nom de Cassini, un Oiseau collecté par M. Schott, attaché à l'expédition du lieu tenant Micheler à Atrato. Le type de cet Oiseau, examiné par M. Gould, ne diffère pas de notre Ph. cephalus. Le PA. Boliviana de M. Gould est un Oiseau immature du Ph. cephalus. Le sa- vant ornithologiste anglais a sans doute été induit en erreur, disent MM. Salvin et Elliot, en lui donnant la Bolivie pour patrie. Il a eu également tort en le rapprochant du Syrmatophorus ou en l’assimilant à ce dernier, qui s’en distingue facilement par ses tectrices caudales rousses. Tome I, page 68. — 3.PHAETORNIS SYRMATOPHORUS, Gourp. Ajoutez à la synonymie : Catal. — Phaetornis syrmatophorus, SCLATER, Proc. Zool. Soc. (1859), p. 145, 71.— GouL», Proc. Zool. Soc. (1870), p. 803. Tome I, page 70. — 4. PHAETORNIS HISPIDUS, GouLp. Ajoutez à la synonymie : Phaetornis hispidus, SczarT. et SALviN, Proc. Zool. Soc. (1866), p. 192, 166. — Phaetornis Oseryi, ScLAT. et SALVIN, Proc. Zool. Soc. (1867), p. 979, 94. — Id. (1873), p. 287, 7. — Id. (1873), p. 286, 4 (Phaetornis hispidus). Le Phaetornis villosus de M. Lawrence ne peut être séparé de cette espèce. Tome I, page 72. — 6. PHAETORNIS PRETREI, LEssonN et DELATTRE. Ajoutez à la synonymie : Phaetornis Pretrei, SALVIN et Error, Ibis (1873), p. 11, 9. Catal. — Trochilus ochropyqus (Narrerer) PELZELN, Ornith. bras. (1868), p. 27. Cette espèce a été décrite pour la première fois par le prince Maximilien; il l'avait 142 ADDITIONS ET: RECTIFICATIONS confondue avec le PA. superciliosus de Linné. Un peu plus tard, Lesson et Delattre l'ont décrite sous le nom qu'elle porte aujourd'hui. MM. Cabanis et Heine, et plus tard M. Gould, ont été mal inspirés en admettant les idées du prince Maximilien. Ce Trochilidé n’habite pas Cayenne, mais le Brésil, et on le reçoit assez souvent des diverses parties de cet empire. Tome I, page 77. — 7. PHAETORNIS SQUALIDUS (NATrEeERER), TEMMINCK. Ajoutez à la synonymie : Trochilus squalidus. Srerx. Gen. Zool. t. XIV, p. 241, 31. Catal. — Phaetornis brasiliensis, Gray et Mircu. Gen. of Birds, t. 1, p. 104, 4.— Phaetornis squalidus (NATTERER), PELZELN, Ornith. bras. t.1, p. 27.— EuLer, Journ. f. Ornith. (1868), p. 182.— BerLercx, Journ. f. Ornith. (1873), p. 273, 57.— Capanis, Journ. f. Ornith. (1874), p. 225. M. Gould, comme l'ont observé MM. Salvin et Elliot, a figuré dans sa monogra- phie cet Oiseau comme étant l'êntermedius de Lesson, avec lequel il n’a aucun rap- port. Dans son introduction, il a changé avec raison cette dénomination contre celle de squalidus donnée par Temminck. Ce Trochilidé est, en effet, assez bien repré- senté dans les planches coloriées de cet auteur. Je trouvai un jour, au Brésil, dit M. Euler, un nid de PA. squalidus fixé au re- vers d’une étroite feuille d'arbre, à quinz? pieds au-dessus du sol. Il ressemblait à une bourse ouverte, où mieux à un creuset, Il était garni en dedans du duvet des plantes, et revêtu, en dehors, de mousses fines, fixées à l’aide de fils d'araignées. Ces der- niers servaient aussi à attacher le nid à la feuille. Quand je découvris ce nid, l’'Oiseau travaillait encore à sa construction. Je voulus attendre trois jours, pour donner le temps à ce Colibri d'y pondre des œufs. Le quatrième jour, quand je montai sur l'arbre, je vis, à ma grande surprise, deux jeunes Oiseaux ayant huit jours ; l’Oiseau travaillait donc encore à son nid après l’éclosion de ses petits. Je trouvai cette ob- servation consignée dans les ouvrages de M. Burmeister, et elle est bien connue des gamins. s A Neu-Friburg habitait un M. Berke, qui faisait le commerce de procurer des nids et des œufs de Colibris aux amateurs; ceux-ci voulaient que les nids fussent parfaitement achevés; le marchand les payait alors plus cher aux dénicheurs. La ADDITIONS ET RECTIFICATIONS 143 contrebande se mêla bientôt à ce commerce. Les gamins attendaient que les nids fus- sent parfaitement achevés, et dans ceux des Phaelornis squalidus is plaçaient des œufs de glaucopis où de mango, Oiseaux très-communs ici, et ils les portaient à M. Beske. Cette fraude fournit une nouvelle preuve du peu de foi qu’il faut attacher au nid et aux œufs des Golibris, quand on n’a pas eu le bonheur de les trouver soi-même (Journ. f. Ornith. 1868, p. 182). Tome I, page 80, — 8. PHAETORNIS EURYNOME, Lesson. Ajoutez à la synonymie : Phaetornis Eurynome, CHenu et Des Murs, Encyel. (Oiseaux), p. 255, fig. 168. Catal. — Phaetornis Eurynome, ScLarT. et SALVIN, Proc. Zool. Soc. (1864), p. 265, 204.— Per- ZELN, Ornith. bras. p.27, 4. — Mac LEann. Ann. Lyc. New-York, t. VII, p. 291, 33. — Journ. f. Ornith. (1874), p. 225. Nous avons donné, par erreur, le Chili pour patrie à cette espèce. Tome I, page 83. — 9. PHAETORNIS ANTHOPHILUS, Bourcier et MULSANT. Ajoutez à la synonymie : Catal.— Phaetornis anthophilus, ScrarT. Proc. Zool. Soc. (1855), p. 139, 66. — PeLzern, Or- nith. bras. (1868), t. I, p. 27. — ScLar. et SALVIN, Proc. Zool. Soc. (1868), p. 678, 71. Feu Bourcier et moi avons présenté la description de cet Oiseau, en premier lieu, à la Société d'agriculture de Lyon. Quelques jours plus tard, Bourcier envoya cette description à la Revue zoologique qui, la première, le fit connaitre. L’Oiseau provenait de la vallée de la Magdelaine. L’habitat avait été omis dans le recueil de la Société d'agriculture. Depuis cette époque, M. Gould lui à assigné pour habitat la Colombie. M. Goering en a envoyé un individu collecté dans le Vé- nézuela, et M. Pelzeln à annoncé que Natterer en avait obtenu un autre exemplaire à Engenho de Gama. Tome I, page 85. — 10. PHAETORNIS BOURCIERI, Lesson. Ajoutez à Ja synonymie : Phaetornis abnormis (NATTERER), PELZELN, Ornith. bras. t. I, p. 56. Catal. — Absnetrornis alnormis, RricHene. Aufz. d. Col. p. 14. — Zd. Enum, p. 12. — Phae- tornis Bourcieri, ScraT. et SALviN, Proc. Zool. Soc. (1867), p. 752, 131. — Zd. (1873), p. 286, 6. 144 ADDITIONS ET RECTIFICATIONS M. Salvin, qui a pu examiner, à Vienne, le Phaetornis abnormis de M. Pelzelu, le regarde comme un véritable Phaetornis Bourcieri, e& M. Elliot, qui a eu cet Oiseau sous les yeux, a confirmé la justesse de cette observation. L’exemplaire existant dans le Muséum de Vienne avait été collecté par M. Natte- rer, à Marabitanas, sur les bords du Rio -Negro. Tome J, page 87. — 11. PHAETORNIS PHILIPPII, Bourcier et MuLSAxT. Ajoutez à la description : M. le D' Filippi, sénateur du royaume, professeur de zoologie et directeur du Muséum de l’université royale, associé de l’Académie de médecine de Turin, est mort à Modène où il résidait, le 9 février 1867 (Memorie della r. accademia delle scienze di Torino, t. XXIV, 1868, p. xvi). Tome I, page 96. — 3. PYGMORNIS STRIIGULARIS, GouLp. Ajoutez à la synonymie : Phaetornis striigularis, Scuar. Proc. Zool. Soc. (1854), p. 111, 11. — Zd. (1855), p. 139-67. — Pygmornis Amaura, ScLaT. et SaALvin, Proc, Zool. Soc. (1867), p. 752. — Id. (1873), p. 287, 8. Tome I, page 102. — 5. PYGMORNIS ADOLPHI (SALLE), GouLp. Ajoutez à la synonymie : Catal. — Phaetornis Adolphi, ScuaT. et SALVIN. Proc. Zool. Soc. (1864), p. 365, 188. — Sar- VIN, Proc. Zool. Soc, (1867), p. 152, 155. — Pygmornis Adolphi, LAWRENCE, Ann. Lyc. New-York (1868), p. 121, 326. — FranrTzius, Journ. f, Ornith. (1869), p. 315, 326. — Sar- vin, ên Ibis (1872), p. 319. Tome I, page 105. — PYGMORNIS PYGMAEUS, Spix. Ajoutez à la synonymie : Trochilus brasiliensis, D'ORBIGNY et LAFRESNAYE, Syn. Av. p. 32, 28. Phaetornis eremita, Gen et Des Murs, Encycel. (Oiseaux), p. 265, fig. 134. Catal. — Phaetornis eremita, PEeLzELN, Ornith. brasil. (1868), p. 27. 7. — Pygmornis davi- dianus, PELzELN, Ornith. bras. (1868), p. 27-8? — Pygmornis pygmaeus, LAYARD, in Ibis (1873), p. 388, 74. — Pygmaeus eremita, CABANIs, Journ. f. Ornith. (1874), p. 225. J’ai tué, dans ma cuisine, dit M. Layard, cette petite espèce d’Oiseau -Mouche, faisant la chasse à des araignées. Get Oiseau n’est pas rare dans les forêts ; il se plait surtout dans les parties de celles-ci où ne pénètre aucun rayon de soleil. Il fréquente divers arbrisseaux en fleurs, principalement les S/relitzia. ADDITIONS ET RECTIFICATIONS 14 (S1( Tome I, page 109. — Rectifiez de la manière suivante la quatrième branche : QUATRIÈME BRANCHE CAMPYLOPTÉRAIRES 2 LE Tome I, page 111. — Genre EUPETOMENA, GouLp. Ajoutez : Tableau des espèces . GHHÉTETEMRON LIN EMDICUE SEEN TT CL NE CEE D CO M ACTOUTA GOMNCECICEIDOITLINOMVIERTES NE ON IC M EI NE UE IEEE OR URI T Un AO Tome I, page 412. — Remplacez le nom d'EUPÉTOMÈNE HIRONDELLE par celui de EUPÉTOMÈNE MACROURE 2. EUPETOMENA HIRUNDO, Gouzp. S Rostruim validum, subrectum, nigrum, dimidia parte corporis brevius. Capite subcaeruleo-viridi,vertice viridi. Corpore supra viridi, dorso antice vix caeruleo- œiridi. Tectricibus caudae nigro-caeruleis. Cauda furcata, rectricibus nigro-cha- lybaeis ; mediis ad externas gradatim longioribus. Tectricibus alarum, caeruleo- viridibus, postice viridibus. Alis rectricium submediarum vix apicem atlingentibus. Corpore sublus usque ad epigastrum viridi aut caerulescente-viridi. Ventre viridi aut subcaeruleo-viridi. Subcaudalibus nigro-caeruleis. Pedibus nigris, plumulis nigris rufo-marginatis. c' Scapo primae remigiae valide dilatato. ? Scapo primae remigiae subdilatato. Evpetomens hirundo, Goux», Ann. and Magaz. Nat. Hist. t. XVI (1875); p. 370. . LonG. — Bec, 02,024 (11 1.). — Ailes, 0",081 (36 1.). — Rectrices médiaires, 0,042 (151.). — Submédiaires, 0,045 (20 1.). — Intermédiaires, 0",050 (22 1/2 1.). — Subexternes, 02,060 (27 L.). — Externes, 0,081 (36 L.). — Corps, 0,065 (29 1.). — Long. totale, 0",175 (78 1.). 91S.-MOUCH. — IV. 19 S L'AÉENRS 146 ADDITIONS ET RECTIFICATIONS L'EUPÉTOMÈNE HIRONDELLE © Bec noir; presque droit ; moins long que la moitié du corps ; subgraduellement rétréci jusque près de l'extrémité où il est légèrement renflé et subcomprimé, puis rétréci en pointe. Téte d’un bleu foncé, avec une teinte verte ou verdâtre sur le ver- tex. Dessus du corps vert. Queue profondément fourchue; à rectrices d’un bleu d'acier; graduellement plus longues des médiaires aux externes; à barbes larges, obliquement rétrécies à l'extrémité de leur côté interne : les externes et subexter- nes plus obliquement que les autres : les externes terminées en pointe, de moitié plus longues que le corps ; plus de deux fois aussi longues que les médiaires. Aves d’un noir violätre ; un peu plus longuement prolongées que les rectrices médiaires ; à baguettes noires : la première des rémiges élargie, subdéprimée et chargée d’une nervure jusqu’à la moitié de la longueur, assez brusquement rétrécie à partir de ce point jusqu'à l'extrémité ; canaliculée en dessous sur sa partie élargie. Dessous du corps revêtu de plumes vertes, un peu squammiformes sur la partie antérieure, plus lisses sur la partie postérieure ; marquée d’une touffe plurale parfois peu apparente. Sous-caudales vertes ; tarses noirs. . ? La femelle ressemble beaucoup au mâle; mais elle a la baguette des premières rémiges beaucoup moins dilatée que chez celui-ci. * Cette espèce a été trouvée par M. Whitely, à 4,800 pieds d’élévation, à Huito, dans la vallée de Santa-Anna (Pérou). Ces Trochilidés s’y trouvaient en assez grand nombre. Ils volaient dans des plai- nes désertes à la poursuite des insectes et semblaient prendre leur nourriture dans les airs, à la manière des Hirondelles ; et, à première vue, on les aurait facilement pris pour des Oiseaux de ce genre. : Cette espèce diffère de lZ. macroure par la queue plus courte, par ses rectrices plus longues et à barbes moins raides, et surtout par sa tête et sa poitrine vertes, au lieu d’être bleues. : ADDITIONS ET RECTIFICATIONS 1 Tome I, page 114. — Après TROISIÈME RAMEAU, LES CAMPYLOPTÉRATES;, ajoutez : Ces Trochilidés se répartissent dans les genres suivants : A Ailes arquées ou presque coudées extérieurement chez les ©; à baguette de la première rémige très-dilatée et non barbée au eôté externe de sa base chez le même sexe. B Rectrices médiaires notablement plus longues que les submédiaires. . . Sphenoproctus. BB Rectrices médiaires à peine aussi longues ou à peine plus longues que les SHDMÉGEUNRERS Lo 5 © be 06 Lo 0 0 Lo leo do & 616 toi 0 0, CONNUS AA Ailes régulièrement falciformes chez le &” ; à baguette de la première ré- mige faiblement dilatée ; moins déprimée que dans le genre précédent; barbée à son côté externe, chez le même sexe. G Quelques-unes des rectrices blanches postérieurement. Baguette de la premièremenmiee Sensiblementidilatée ATEN PF Geociro CG Aucune des rectrices blanches postérieurement. Baguette de la première rémige peu sensiblement dilatée. . . .». . . . . . . . . Aphantochroa. Genre SPHENOPROCTUS, SPHÉNOPROCTE, Capanis er Haine. :GaABANIS et HEINE, Mus. Hein., part. III, p. 11. Tome I, page 115. É 1. SPHENOPROCTUS (1. CAMPYLOPTERUS)PAMPA, Lesson. Ajoutez à la synonymie : Catal. — Campylopterus pampa, Sczar. Proc. Zool. Soc. (1856), p. 287, 22. — Id. (1859) p. 367, 149. — Sazvin (Ibis), 1860, 3. Cette espèce habite le Guatemala. Elle ne paraît pas se trouver dans la Nouvelle-- Grenade. 78. SPHENOPROCTUS CURVIPENNIS, LicHTENSTEIN. S Rostrum validum, subrectum, dimidia parte corporis longius. Mandibula nigra; mazilla chalybaeo nigra. Capile thalassino. Corpore supra, el tectricibus caudae- aeneo-viridibus. Reclricibus mediis submediis longioribus, aeneo-viridibus ; post dimidiam partem nigro-chalybaeis ; aliis aeneo-viridibus, chalybaeo-marginalis. Corpore sublus viridi. Subcaudalibus viridibus, rufescenti-lavatis. MZ +4 Lt A rss SRE RS Biét s: dr C'Ébèi :< / 148 ADDITIONS ET RECTIFICATIONS d' Alis subangulatis, scapis, praeserlim externo, valde dilatatis. ® Alis falcatis, scapis modice dilalatis. Capile pallidiori. Corpore graciliori. Trochilus curvipennis, LicHTENSTEIN, Preis-Verzeich. (1830), n° 32. Campylopterus pampa, MonrTes pe Oca, Proc. Acad. Phil. (1860), p. 552. — Jd. in Natura- lez. t. III, p. 30. — Id. Ensayo, p. 21, 12, pl. 8, fig. 12. Catal. — Sphenoproctus pampa, CABAN. et Heixe, Mus. Hein. part. III, p. 11 (en partie). Lonc. — Bec, 0",029 (13 1.).— Ailes, Om,U72 (32 1.). — Rectrices médiaires, 0m,058 (26 1.). — Submédiaires, 0,054 (24 1.). — Subexternes, 0,049 (22 1.). — Externes, 0",045 (20 1.). — Corps, 0,051 (23 1.).— Long, totale, 0",141 (63 1.). PATRIE : le Mexique. Cette espèce, dit M. Montes de Oca, se trouve quelquefois dans les environs de Jalapa, mais elle est plus abondante dans d’autres localités. Les habitants de Coate- pec lui donnent le nom de Chupa-mirto fandanguero où fandango, apparemment en raison de sa voix quelque peu musicale. Cet Oiseau habite les forêts pendant la saison hiémale. Il butine généralement sur les arbrisseaux nommés Asasaretos, qui sont alors en pleine fleur et densement garnis de feuilles d’un vert émeraude, parmi lesquelles il est difficile de laperce- voir. Il fait entendre son chant, principalement le matin. Le mâle seul chante, ou du moins il le fait plus que la femelle. On le trouve près de Cordoba, et il va, vers la fin de la belle saison, dans le Gua- temala. Il diffère surtout du pampa par une taille plus avantageuse et par sa tête d’un bleu plus pâle. Tome I, page 110. — 2. CAMPYLOPTERUS LARGIPENNIS, BurFFoN, BODDAERT. Ajoutez à la synonymie : Catal. — Campylopterus largipennis, Buyrn, Catal. (1849). p. 87, 434. — SoLaT. et SALVIN, Proc. Zool. Soc. (1867), p. 584, 174. — PezzeLzn, Ornith. bras, p. 28, 12. — TACZANOWSKI, Proc. Zool. Soc. (1874), p. 541, 5. Var. obscurus, ScLaT. et SALvIN, Proc. Zool. Soc. (1867), p. 584, 175. — LayaRD, in Ibis (1873), p. 388, 76. Cette variété, dit M. Layard, n’est pas rare à Para, sur les Ingha en fleur, au mois de novembre. ADDITIONS ET RECTIFICATIONS 149 Tome I, Paso 122. — 3. CAMPYLOPTERUS ENSIPENNIS, Swainsox. Ajoutez à la synonymie : Catal. Mellisuga ensipennis, Srepx. Gen. Zool. t. XXIV, p. 255, 37. — Campylopterus ensi- pennis, Scar. et SaLvIN, Proc. Zool. Soc. (1868), p. 169, 101. 2 Tome I, page 124. — 4. CAMPYLOPTERUS DELATTREI, Lessox. Ajoutez à la syronymie : Campylopterus Delattrei, Montes DE Oca, Natural. t. III, p. 20.— 74. Ensayo, p. 10, 4,pl.1, fig. 3. Catal. — Campylopterus Delattrei, ScLAT. Proc. Zool. Soc. (1859), p. 367, 150.— Ja, (1859), 385, 160. — Campylopterus hemileucurus, ScaT. Proc. Zool. Soc. (1864), p. 176, 95. — Capanis, Journ. f. Ornith. (1862), p. 162, 17. — Lawrence, Ann. Lyc. New-York, t. IX, p. 121, 327. — FranrTzius, Journ. f. Ornith. (4869), p. 315, 327. — SaLvin, Proc. Zool. Soc. (1875), p. 205, 132. Tome I, page 1431. — 6. CAMPYLOPTERUS LAZULUS, ViciLLor. Ajoutez à la synonymie : Polytmus (campylopterus) Ceciliae, BENVENUTI, 2n Mus. Flor. (1865), p. 202. — Error, in Ibis (1876), p. 10. Catal. — Campylopterus lazulus, Seat. Proc. Zool. Soc. (1857), p. 16, 5. — Id. (1868), p. 169, 100. — Sczar. et SALviN, Proc. Zool. Soc. (1870), p. 782, 75. Tome I, page 136. — Intercalez avant le Genre APHANTOCHROA le genre suivant, et remplacez, dans les espèces, le nom d'APHANTOCHROA par celui de PHAEOCHROA : Genre PHAEOCHROA, PHAËÉOCHROÉ, Gouzr. GouLp, Introd.,p.54. CarAcTÈRES. Ajoutez à ceux de la branche et à ceux indiqués au genre À phanto- chroa, p. 136 : Dessous du corps sans plumes squammiformes. Quelques-unes des rectrices blan- ches postérieurement. Baguettes des premières rémiges sensiblement dilatées. | 2 L ADDITIONS ET RECTIFICATIONS Tome I, page 137. — 1. PHAEOCHROA (1. APHANTOCHROA) CUVIERI, Derarrre et BourCIER. Ajoutez à la synonymie : Catal. — Campylopterus Cuvieri, ScuaT. Proc. Zool. Soc. (1856), p. 140, 6. — Phaeochroa Cuvieri, Sczar. et SALVIN, Proc. Zool. Soc. (1864), p. 365, 189. — Jd. (1867), p. 153, 157. — Campylopterus Cuvieri, LAwrENcE, Ann. Lyc. New-York, p. 319, 171. — Phaeochroa Cuvieri, Lawrence, Ann. Lyc. New-York, t. IX (1868), p. 121, 328. — Aphantochroa Cuvieri, Franrzus, Journ. f. Ornith. (1869), p. 315, 328. — Phaeochroa Roberti, SALvIN (1876), p. 205. Tome J, page 139. — Après le 2. PHAEOCHROA (2. APHANTOCHROA) ROBERTI, ajoutez: Genre APHANTOCHROA, APHANTOCHROA, Goun. GouLp, Introd. p. 55. CARAGTÈRES. Ajoutez à ceux de la branche et à ceux indiqués au genre À phanto- chroa, p. 156 : Aucune des rectrices blanche postérieurement. Baguettes des premières rémiges peu sensiblement dilatées. Tableau des espèces : a Gorge non marquée d'une plaque squammiforme d’un rouge améthyste. b Rectrices d'un bronzé obscur, passant au brun violâtre vers l’extrémité. Dessous du corps vert ou d'un vert pâle . . . . . . . . . . . cirrhochloris. bb Rectrices d'un vert bronzé. Dessous du corps blanc, moucheté de vert . . hyposticta. aa Gorge marquée d'une plaque squammiforme d'un rouge améthyste (sous- genre PIACOPROPUS) M OC. JUIUTIRS Tome I, page 139. — 1 (3). APHANTOCHROA CIRRHOCHLORIS, VieiLLor. Ajoutez à la synonymie : Catal. — Aphantochroa cirrhochloris, PELZELN, Ornith. bras. t. I, p. 28, 13. — BERLEPSCH, Journ. f. Ornith. (1873), p. 374, 59. — FranTzius, Journ. f. Ornith. (1873), p. 274, 59. ADDITIONS ET RECTIFICATIONS 151 2. APHANTOCHROA HYPOSTICTA, Gouzp. os Rostrum subarcuatum nigrum, vix dimidia parte corporis sublongius. Man- dibula nigra; maæxilla aliquotius basi pallida. Capite subrotundata ; plumis squa- mulosis viridibus, disco fusco. Corp5re supra viridi sublucido. Cauda subtruncata; rectricibus aeneo-viridibus. Alis post apicem rectricium paululum prolongatis. Cor- pore subtus sordide albo, viridi maculoso. Subeaudalibus obscure viridibus, griseo- marginaiis. Aphantochroa hyposticta, Goup, Proc. Zool. Soc. (1862), p. 124. Catal. — Aphantochroa hyposticta, WuirEeLy, Proc. Zool. Soc. (1873), p. 189, 7. — Tacza- Nowski, Proc. Zool. Soc. (1874), p. 545, 37. LoxG. — Bec, 0®,025 (11 1/2 L.), depuis la commissure. — Atles, 0",070 (31 1.). — Rectri- ces médiaires, 0,042 (19 1.). — Externes, 0®,040 (18 1.). — Corps, 02,055 (24 1.). — Long. totale, 0®,120 (54 1.). Patrie. L'Équateur, probablement près des bords supérieurs du Napo « Je tuai cet Oiseau, dit M. Whitely, perché sur la branche morte d’un arbre. » Cette espèce diffère de l'ApAh. cirrhochloris par son bec un peu plus long et plus arqué; par sa queue plus courte; par le devant de son cou et de sa poitrine mou- cheté de vert obscur, sur un fond blanc sale. Tome I, page 442. — Sous-genre (Placophorus) : 3 (4). APHANTOCHROA GULARIS, Gouzp. Ajoutez à la synonymie : Catal. — Aphantochroa gularis, Scrar.et SALVIN, Proc.Zool.Soc.(1867),p.752.— Id.(1873), p- 287. Tome I, page 143. — CINQUIÈME (QUATRIÈME) BRANCHE : LES LAMPORNAIRES. Après les Caractères (p. 144) ajoutez : Le tableau des genres peut être modifié de la manière suivante : A Téte non parée d’une bande longitudinale ou d’une ligne postoculaire blanche, naissant de l’angle postérieur de l’œil et prolongée sur les côtés du cou. B Rectrices intermédiaires à externes non blanches à leur côté interne. G Rectrices au moins en partie violettes, d’un rose violacé ou d’un pourpre violet. Aucune des rectrices en partie blanches à l'extrémité. . . . . Lampornis. 152 ADDITIONS ET RECTIFICATIONS OC Rectrices non en partie violettes. D Aucune des rectrices n'ayant une tache blanche à l'extrémité, chez les mâles. Rémiges non en partie rousses. E Rectrices au moins en partie d’un bleu d'acier. Mâchoire noire. . . . Chalybura. EE Rectrices d’un vert bronzé obscur ou presque noir. Mâchoire pâle ou Couleurade Cha DAS Hypuroptila. DD Rectrices externes et subexternes marquées d'une tache blanche, à l’ex- trémité chez le mâle. Rémiges en partie rousses. . . . . . . . Sternoclyta. BB Rectrices submédiaires à externes blanches à leur côté interne. . . . . Urochroa. AA Tête parée d'une bande ou ligne longitudinale blanche, naissant de l'angle postérieur de l'œil et prolongée sur les côtés de la base du cou. F Tête revêtue de plumes d'un vert brunâtre. Gorge et devant du cou non revêtus de plumes squammiformes, comme écrasées, . . . . . . Cœligena. FF Tête revêtue, au moins jusqu'au vertex, de plumes squammiformes très-brillantes, d'un vert de nuance variable, suivant les espèces. Gorge et devant du cou parés de plumes squammiformes, comme ÉCLASÉES, AU 7 DOrCOPUTE Tome I, page 144. — Genre LAMPORNIS, Swarnson. Rectifiez comme il suit les Caractères : CaracrÈRes. T'éte non parée chez les ©", d’une bande longitudinale ou d’une ligne postoculaire blanche, naissant de l’angle postérieur de l'œil et prolongée sur les côtés du cou. ÆRectrices submédiaires à externes d’un roux violacé, d’un pourpre violet ou d’une teinte rapprochée ; aucune d'elles en partie blanche à leur côté externe ou à l'extrémité. Remplacez le tableau des espèces par le suivant : a Région auriculaire couverte de plumes vertes ou d’un vert obscur. b Dessous du corps revêtu, sur la gorge et le devant du cou de plumes squam- miformes brillantes. € Poitrine non noire ou d’une teinte rapprochée sur sa région médiane. d Dessous du corps d'un vert bleuâtre sur le devant de la gorge et du cou, passant graduellement au vert bleuâtre sur la poitrine et au bleu sur lotventre. 5 2e lc or ac CRC CT UUENSISE ce Poitrine noire ou d’une teinte rapprochée sur sa région médiane. f Sous-caudales en partie vertes ou d'un vert foncé. ADDITIONS ET RECTIFIGATIONS 153 g Dessous du corps paré, sur la gorge et le devant du cou, de plumes d'un vert brillant, sous certain jour. Dos d’un vert mi-doré. Rectrices médiaires d’un brun pourpré, les autres violettes, bordées de bleu d'acier. . . . . . . . gramineus. . gg Dessous du corps paré, sur la gorge et partie du devant du cou de plumes d’un vert émeraude. Dessus du corps vert, barré d'une bande noire. Rectrices couleur de cuivre, bor- dÉeSIde ROIDOUSPE CES RE - (CULOSOM: ff Sous-caudales violettes, sans parties vertes. Dessous du corps paré, sur la gorge et le devant du cou, de plumes squam- miformes d'un jaune verdâtre. doré sous certain jour. Rec- trices médiaires d'un bronzé obscur : les autres violettes ou d’un rose violet. LB Dessous du corps revêtu, sur la gorge et le devant du cou, de plu- mes non brillantes. Poitrine noire sur sa région médiane. À Dessous du corps paré, sur les côtés de la gorge et du cou, de plumes vertes ou d'un vert bleuâtre ; orné, depuis la base du bec jusqu'à l’épigastre ou après, d’une bande lon - gitudinale noire. j Bande longitudinale noire notablement moins large, sur le devant du cou, que chacune des bandes vertes latérales. Dessus du cor?s d’un vert un peu cuivreux: . . .. .. Prevosk. jj Bande longitudinale noire plus large sur le devant du cou que chacune des parties latérales, d’un vert bleuâtre., ... À : É ( violicauda, BODDAERT. Dessus du corps d’un vert mi-doré . . : | mango, GouLn. aa Région auriculaire et côtés du devant du cou d’un rouge violacé ou d’une teinte rapprochée. Gorge verte, devant du cou, poitrine et mango, GOSSE, ELLIOT. ventre d’un noir verdâtre . ; & Porphyrurus, GouLp. + : Tome I, page 145. — 1. LAMPORNIS VERAGUENSIS, GouLp. Ajoutez à la synonymie : Lampornis Veraguensis, Scrar. Proc. Zool. Soc. (1856), p. 140, 8. — Id. (1867), p. 153, 161. — LAWRENCE, Ann. Lyc. New-York, t. VIII (1865), p. 177, 33. — Id. (1868), p. 121, 331. SALvIN, Ibis (1869), p. 318. — Franrzius, Journ. f. Ornith. (1869), p. 315, 331. — SaLvin, Proc. Zool. Soc. (1870), p. 207 M. Salvin a vu cet Oiseau butinant sur les Malvacées, à 4,000 pieds au-dessus des mers. Il se trouve sur un espace assez restreint. A Panama, vit le L. wiolicauda; à Costa -Rica, le L. Prevcsh : le Veraguensis occupe un espace peu étendu, entre les deux précédents. 0:S.-MOUCE. — IV. 20 154 ADDITIONS ET RECTIFIGATIONS Tome I, page 152. — Après le Lampornis gramineus intercalez le 3. LAMPORNIS CALOSOMA, Ecrior (V. p. 177), et ajoutez à la synonymie et à la description : Chlorolampis chlorolaemus, ErrioT, Ann. and Mag. Nat. Hist. 4° série (1870), p. 346. Lampornis calosoma, ErtoTr, Ibis (1872), p. 351. La patrie de cette espèce n’est pas bien connue. On le suppose des îles des Indes occidentales, qui sont encore imparfaitement explorées. M. Elliot, d'après les avis de M. Gould, l'avait d’abord placée dans le genre CAry- solampis ; il V’a, je crois, avec plus de raison, colloqué dans le genre Lampornis, l'après les conseils de MM. Sclater et Salvin. Towe I, page 152. — 4. LAMPORNIS AURULENTUS, VigiLzLor. Ajoutez à la description : Linné, selon l'observation de divers ornithologistes, a, le premier, décrit la femelle de cette espèce, sous le nom de 7. doiinicus, et, par respect pour ce père de la science, peut-être convient-il de substituer le nom linnéen à celui de Vieillot et de modifier comme suit la synonymie de cette espèce, qu'il faudrait intercaler avant le Lampornis Mango. 5. LAMPORNIS DOMINICUS, Virior. Trochilus dominicus, LiNx£, Syst. Nat. 12° édit. p. 191, 9 (9). — Gmez. Syst. Nat. t I, p. 249. Polytimus dominicus, Brissow, Ornith. t. VI, p. 672-673, pl. 35, fig. 4(Q }). Trochilus margaritaceus, GMeL. Syst. Nat. t. I(p. 490 (9 ). Le Hausse-col doré, ViEiLLoT, Oiseaux dorés, t. I, p. 29, pl. 12 (œ°).— Id. p. 31, pl. 13(9 ). — 14. Nouv. Dict. d'Hist. Nat.t. VII, p. 350. Polytmus aurulentus, Vieiror, Ois. de l’Amér. sept. t. II, p. 72. Trochilus aurulentus, Saaw, Gen. Zool. t. VIIT (1811), p. 306 (o', $). — ViæiLcoT, Tabl. Encycel. p. 555, 30. — Lara. Gen. Hist. t. IV, p. 307. — Dumonr, Dict. des Sc. Nat. t. X, p. 49. — Draprez, Dict. class. d'Hist. Nat. t. X, p. 318. — Lesson, Suppl. p. 68, pl. 16 (o”), p.73, pl. 17(@), p. 74, pl. 18 (jeune © ), pl. 19 (jeune œ').— Index, p. xu, 18.— Îd. Traité d’'Orn. p. 289. Margarochrysis auruwlenta, ReIcHENB, Enum. pl. 784, fig. 1822 (o”), 1823 ($ ou 9). ADDITIONS ET RECTIFIGATIONS 155 Lampornis aurulentus, Gouzr, Monog. Trochil. part. XV (185$), t. II, pl. 80. Trochilus virginalis, Gouzo, Monog. Trochil. part. XXIV (1861), p. 2, pl. SO. Lampornis dominicus, LINE ELLi1oT, Ibis (1872), p. 349. Catal. — Trochilus aurulentus, Stepx. Gen. Zool. t. XIV, p. 240. — Polytinus margarita- ceus, GRAY, Gen. t. I, p. 108, 13. — Zampornis margaritacewus, Bonar. Consp. Av. t. I, p. 72, 3. — Margarochrysis aurulenta, RetcaeNs. Aufz. d. Col. p. 11. — ÆEulampis au- rulentus, Boxar. Revue (1854), p. 250.— Lampornis aurulentus, GouLp, Introd. p. 68, 80. — Scrar. Proc. Zool. Soc. (1857), p. 233, 27. — Trochilus aurulentus, BRYANT, Boston, Proc. t. VI, p. 65. — Lampornis aurulentus, Cassix, Proc. Acad. Phil. (1860), p. 377, 11. — Gunpcacx, Journ. f. Ornith. (1874), p. 309, 43. — Suxpwazz ‘, Journ. f. Ornith. (1874), p. 307. — Trochilus dominicus, Gunpracx, Journ. f. Ornith. (1874), p. 307. Tome ], page 155. — 6 es LAMPORNIS MANGO, LixxE. Ajoutez à la description : La brièveté de la description donnée par Linné de son T'rochilus mango laissera toujours insoluble la question de savoir à quel Oiseau cet illustre auteur a voulu appliquer cette dénomination, et l’on ne peut, à cet égard, former que des conjec- tures. Il semble naturel de penser, avec M. Elliot, que le naturaliste suédois a eu en vue le Bourdonneur de Mango, mentionné par Albin, dont il cite l'ouvrage; et je me sens assez porté à incliner aujourd'hui vers cette opinion. Mais, d'autre part, M. Gould et beaucoup d’autres auteurs ont cru retrouver le Trochilus mango de Linné dans le T. wolicauda de Boddaert. Sans prétendre vouloir trancher la question, il faut probablement le rapporter au T. mango de Linné, avec ceux qui adoptent la première opinion. j Mango-Bird, Azeis, t. IL. p. 45, 119, fig. 6. Trochilus porphyrurus, Saaw, Nat. Mise. t. IX, pl. 333. — Id. Gener. Zool. t. VIII, p. 296 pl. 40. Lampornis mango, Gosse, Birds of Jamaica (1847), p. 88. — Error, #2 Ibis (1872), p. 350. Larpornis porphyrurus, Gourp, Monog. Trochil. part. XV (1858), t. IL, pl. Si. Trochilus bromicolor, in Mus. Berol. Le partisans de la seconde opinion donnent au T'. m#ango de Linné la synonymie suivante : Trochilus violicauda, BoppaerT, PI. enlum. p. 41, p. 67. 4 SuxpwaL (Charles-Jacob)}, né le 22 octobre 1801, à Hôgestadt, près Ystad, mort le 5 février 1875. 156 ADDITIONS ET RECTIFICATIONS Lampornis mango, Gouro, Monog. Trochil. part. XII (1856), pl. 17, t. IT, pl. 74. Trochilus atricapillus, Vieizor, Tabl. encycl. p. 553, 22. À Tome I, page 160, — 7 (5). LAMPORNIS PREVOSTI, Lesson. Ajoutez à la synonymie : Catal. — Lampornis Prevosti, SALvix, Ann. Lyc. New-York, t. IX (186$), p. 121, 330. — FRanTzius, Journ. f. Ornith. (1869), p. 315, 330. — ScLar. et SALvIN, Proc. Zool. Soc. (1870), p. 837, 95. Tome I, page 168. — A la suite du LAMPORNIS PORPHYRURUS ajoutez le genre suivant et remplacez chez les espèces le nom de LAMPORNIS par celui de CHALYBURA Genre CHALYBURA, CHALYBURE (Rricuenpacu). R£icHEzxBAcu, Aufz. d. Col. (1853), p.19. CarACTÈRES. Ajoutez à ceux indiqués au genre Lampornis, p. 144 : Téte non parée d’une bande postoculaire blanche. ectrices au moins en grande partie d’un bleu d'acier où d’une teinte rapprochée ; aucune d'elles blanche au côté interne où à l’extrémité. Machotre noire. Rémiges non en partie rousses. Tableau des espèces : a Sous-caudales blanches. b Région médiane de la poitrine et du ventre bleue (sous-genre Mathon), . ccæruleogularis. bb Poitrine et ventre verts . . . . . . . . . . . . . . . . Buffon. aa Sous-caudales vertes. Poitrine et ventre en grande partie de même cou- JEU UC 2 A DU7io, Tome I, page 468. — 1. CHALYBURA (7. LAMPORNIS) COERULEIVENTRIS, Gouco. Ajoutez à la synonymie : Catal. — ZZypuroptila coeruleigaster, SczATER, Proc. Zool. Soc. (1855), p. 139, 70. Tome I, page 170. — 2! CHALYBURA (8. LAMPORNIS) BUFFONI, Lessox. : Ajoutez à la synonymie : Catal. — Æypuroptila Buffoni, ScraAT. Proc. Zool. Soc. (1855), p. 139, 69. — LAWRENCE, Ann. Lyc. New-York, t. VII, p. 319, 178. — Chalybura Bufjoni, ScLaAT. et SALV. Proc. Zool. Soc. (1864), p. 365, 191. — Zd. (1868), p. 628, 74. 1 ADDITIONS ET RECTIFICATIONS 15 Tome I, page 172. — Es CHALYBURA (9. LAMPORNIS) VIRIDIS, VreiLLor. Ajoutez à la synonymie : Lampornis viridis, Ezu10T, ?n Ibis (1872), p. 348. Catal. — Lampornis viridis, TayLor, Ibis (1864), p. 169, 22. — Gunpracu, Journ. f. Ornith. (1874), p. 309. — Zd. SunDwaALL, p. 314. Tome J, page 174. — A la suite de la CHALYBURA (LAMPORNIS) VIRIDIS ajoutez le genre suivant et remplacez chez les espèces le nom de LA MPORNIS par celui de HYPUROPTILA Genre HYPUROPTILA, HYPUROPTILA, Gourn. GouLp, Proc. Zoo. Soc. (1851), p. 198. CaRaAcTÈREs. T'éte non parée, chez le 5’, d’une bande ou ligne postoculaire blan- che, naissant de l’angle postérieur de l’œil et prolongée sur les côtés du cou. Æec- trices bronzées ou d’un bronzé pourpré : aucune d’elles n’étant blanche au côté interne m1 à l'extrémité, ou n’offrant à cette derniere qu’une très-étroite bordure ? = blanche. Mächoire couleur de chair, à la base. Tableau des espèces : a Sous-caudales d’un pourpre violacé. Rectrices d’un noir bronzé. . . . . Melanorrhoa. aa Sous-caudales blanches. Rectrices bronzées ou d’un bronzé légèrement pourpré. b Croupion et tectrices caudales d’un bronzé violâtre. Cou et poitrine couverts de plumes squammiformes vertes ; ventre vert, lisse . . . . . . . JIsaurae. bb Croupion et tectrices caudales verts ou d’un vert bronzé. Dessous du corps VE INEGHAICES COR ÉNETI O ON O ON EM NN T7 COTOUTE . Tome I, page 174, — 1. HYPUROPTILA (10. LAMPORNIS) MELANORRHOA, Sazvix. Ajoutez à la synonymie : Catal. — Chalybura melanorrhoa, SALviN, in Ibis (1872), p. 317. — FRANTzIUS, Journ. f. Ornith. (1869), p. 315, 333. La femelle, dit M. Salvin, dont je possède une peau, recue depuis peu de temps, de Costa-Rica, n’a, je crois, pas été décrite. 158 ADDITIONS ET RECTIFICATIONS Elle ressemble beaucoup à celle de l’Zsaurae, mais elle a la queue d’un bronzé pourpré profond, et la région auriculaire obscure, au lieu d’être d’un blanc pur. Tome 1, page 174 — 2. HYPUROPTILA (11. LAMPORNIS) ISAURAE, GouLp. Ajoutez à la synonymie : Catal. — Chalybura Isaurae, SALvIN. Proc. Zool. Soc. (1867), p. 152, 156. — LAwRENCE, Ann. Lyc. New-York (1868), p. 122, 334. — SaLvin, in Ibis (1869), p. 318, 2. — FRANTZIUS, Journ. f. Ornith. (1869), p. 315, 334. Hypuroptila wrochrysia, GouLp, Proc. Zool. Soc. part. X XIX, p. 198. Tome I, page 173. — Après la description du LAMPORNIS CALOSOMA (placé après le L. GRAMINEUS) ajoutez le genre suivant: Genre STERNOCLYTA, STERNOCLYTE, Goun. GouLzp, Introd., p. 57 CARACTÈRES. Z'é/e non parée d’une bande ou ligne longitudinale postoculaire blan- che, naissant de l'angle postérieur de l’œil et prolongée sur les côtés du cou. Rec- trices bronzées ou d’une teinte rapprochée : les intermédiaires à externes marquées d’une tache blanche à l'extrémité. Rémiges en partie rousses. Tome I, page 178. — 1. STERNOCLYTA CYANEIPECTUS, GouLp. Ajoutez à la synonymie : Catal. — Stenoclyta cyaneipectus, SoLaT. et SaLvin, Proc. Zool. Soc. (1868), p. 628, 72. Tome I, page 179. — Rectifiez comme il suit les Caractères du Genre COELIGENA: CARACTÈRES. Tête parée d’une bande ou ligne postoculaire blanche, naissant de l’angle postérieur de l'œil et prolongée sur les côtés de la base du cou; revêtue jusqu'au vertex de plumes d’un vert brunâtre. Gorge et devant du cou non revêtus de plumes squammiformes comme écrasées. Tome 1, page 180. — 1 COELIGENA CLEMENCIAE, Lesson. Ajoutez à la synonymie : Catal. — Delattria Clemenciae, Scrar. Proc. Zool. Soc. (1856), p. 287, 30. — Zd. (1858), p. 297, 13. — Id. (1859), p. 367-155. ADDITIONS ET RECTIFIGATIONS 159 Cet Oiseau est nommé vulgairement chocolatero, au Mexique. Il butine sur les fleurs de Comburi (Figue Banane). (Sallé.) Tome I, page 182. — 2! COELIGENA HENRICII, Lesson er DELATTRE. Ajoutez à la synonymie:, Catal. — Delattria Henrici, Proc. Zool. Soc. (1956), p. 287, 28. — Id. (1858), p. 297, 11. — Id. (1859), p. 357, 153. Tome I, page 185. À 8. COELIGENA VIRIDIPALLENS, Bouncrer gr MuzsanT. Catal. — Delattria viridipallens, Scar. et Sazvin, Ibis (1859), p. 129, 188. — Sazvin, Ibis (1860), p. 263, 9. Les Cœligena leucotis et Xanthusi trouveront leur place plus loin. Tome 1, page 192. — Genre UROCHROA, Gouzp. Rectiñez comme il suit les Caractères de ce genre : CaRAcTÈRES. Téte non parée d’une bande ou ligne longitudinale postoculaire blanche, naissant de l’angle postérieur de l’œil et prolongée sur les côtés du cou. Rectrices intermédiaires à externes blanches à leur côté interne. Tome I, page 192. — 1. UROCHROA BOUGHERI, Bourcier. Ajoutez À la synorymie : Urochroa Bougheri, Gourp, Proc. Zool. Soc. (1870), p. 803. Tome I, page 192. — Aprèsle COELIGÈNE DE XANTHUS ajoutez le genre suivant : Genre OREOPYRA, ORÉOPYRE, Gouu. GouLp, Proc. Zool. Soc. (1860), p. 212, — 1d., Introd.tothe Trochil. p. 141. CaracrÈREs. Bec droit ou à peu près; fort ou assez fort; un peu moins long ou aussi long que la moitié du corps ; graduellement un peu rétréci jusque près de l’ex- trémité, où il est légèrement renflé et subcomprimé, puis rétréci en pointe. Téte parée, au moins jusqu'au vertex, de plumes squammiformes vertes, brillantes ou étincelantes sous leur plus beau jour; parée d’une bande ou ligne longitudinale blanche, naissant de l’angle postérieur de l’œil et prolongée sur les côtés de la base du cou. Queue tronquée ou peu profondément entaillée, à rectrices non en partie 169 ADDITIONS ET RECTIFICATIONS blanches. Ales à peu près ou aussi longuement prolongées que les rectrices exter- nes. Dessous du corps revêtu, sur la gorge et le devant du cou, de plumes squam- miformes, comme écrasées. ‘ Ces Trochilidés semblent, jusqu’à présent, habiter seulement les provinces de Costa-Rica et de Veragua. Les Oiseaux de ce genre ont, comme ceux du genre cœligena, une ligne ou bande longitudinale, prolongée à partir des yeux, sur les côtés de la base du cou; la queue tronquée ou peu profondément entaillée. [ls semblent, sous ce rapport, avoir beau- coup d’analogie avec les Trochilidés qui les précèdent, surtout avec le Cæl. viridi pallens, comme l’a jugée M. Salvin. Ils ont été moins heureusement rapprochés des Heliomaster et des Eustephanus par M. Gould. Tableau des-espèces : a Gorge et devant du cou parés de plumes squammiformes blanches, peu bril- lantes. b Rectrices d'un bleu d'acier. . ss nn. lEUCASPIS: bb Rectrices d'un gris cendré, avec l'extrémité noire. . . . . . . . . cinereicauda. e Gorge et devant du cou parés de plumes d’un rougeâtre violacé ou lilas violacé. d Queue d’un bleu d'acier. . . . . . . . . . . . . . . . . calolaema. dd Queue à rectrices médiaires vertes, les autres d'un vert cendré. Gorge et devant du cou parés de plumes d'un lilas ou lilas violacé . . . . hemileuca. 1: OREOPYRA LEUCASPIS, Gourp. ©" Rostrum rectum, nigrum, dimidia parte corporis brevius. Capite squamoso, wiridi, nilidissimo. Corpore supra viridi, viæ aeneo relucenti cauda emarginala ; rectricibus nigro-caeruleis : subexternis et exlernis, latere exlerno subobscuriori- bus. Corpore subtus, vitta postoculari alba; gula et collo squamosis, plumis depres- sis albis, paru lucidis : hujus ornamenti laleribus viridibus ; tectricibus auricula- ribus filamentosis nigris ; peclore viridi; ventre griseo-viridi, regione longitudi- nali media pallidiori. Subcaudalibus griseo-viridibus, cinereo marginatis. ® Cauda subemarginata. Corpore sublus rufo aut rufo-cinnamomeo. Subcauda- libus cinereis, disco virescenti. + CHRYSOLAMPIS MOSQUITUS Se /Devo Let. €. TTHALURANIA COLUMBICA (Opuntiz Samranre Imp. Lemercier # CF Paris —1 Lhevale AD mp. Lemercier & C'*Paris T HELIOMASTES CONSTANTI + CHRYSOMIRUS PRASINUS (Pilumna fradrans llUmna 1ragrans © CONTENT A Ra rt CE HISTOIRE NATURELLE AUX-MOUCHES CONSTITUANT LA FAMILLE DES TROCHILIDÉS. PAR E. MULSANT D CORRESPONDANT DE L'INSTITUT, < FR CONSERVATEUR DE LA BIBLIOTHÈQUE DE LA VILLE DE LYON S ' ETC. ETC., ETC. ne “ : : ET FE S o o EDOUARD VERREAUX OUVRAGE PUBLIÉ PAR LA SOCIÉTÉ LINNÉENNE DE LYON AU BUREAU DE LA SOCIÉTÉ LINNÉENNE 2, PLACE SATHONAY ET CHEZ TOUS LES LIBRAIRES ET MARCHANDS NATURALISTES DE FRANCE ET DE L'ÉTRANGER 1878 FE 0000 ADDITIONS ET RECTIFICATIONS 161 Oreopyra leucaspis, GouLp, Proc. Zool. Soc. (1860), p. 312. — 74. Monog. Trochil. part. xx, (1861); pl: 6; t. 1, pl. 26%. Gatal. — Oreopyra leucaspis, GouL, Introd. p. 141. 294. — Sazvin, Proc. Zool. Soc. (1864), p. 585. — 1d. (1867), p. 153. 160.— SaLvin, Ibis (1869), p. 318, 4.— LaAWRENGE, Ann. Lyc. New-York; t. IX (1869), p. 125, 347. — FranTzus, Journ. f. Orn. (1869), p. 316, 347. — SALVIN, Proc. Zool. Soc. (1870), p. 205 ei 206. Loc. — Bec, 0",017 (7 3/4 1.). — Ailes, 0,063 (38 1.). — ZRectrices médiaires, 0",034 (15 1/2 L.). — Intermédiaires, 0®,038 (17 L.). — Externes, 0,040 (19 1.) — Corps, 0v,040 (9 L.). — Long. totale, 0,105 à 0",110 (47 à 49 1.). Largeur des rectrices médiaires, 0",008 (3 1/2 1.). — Des externes, 0,009 (5 1.). L'ORÉOPYRE A GORGE BLANCHE o Bec droit; noir ; un peu plus court que la moitié du corps. T'éfe revètue jus qu'au vertex ou un peu après, de plumes squammiformes d’un vert pâle resplendis- sant, passant au vert bleuâtre, très-brillantes vues sous leur plus beau jour. Dessus du corps revêtu, depuis le vertex ou la nuque, jusqu’à l’extrémité du croupion et sur les tectrices alaires, de plumes vertes où d’un vert légèrement cuivreux, lus- trées d’or, vues d’arrière en avant. Queue entaillée environ jusqu’au cinquième où sixième postérieur ; à rectrices assez larges, graduellement un peu plus longues des médiaires aux externes : les médiaires à intermédiaires arrondies à leur extrémité : les subexternes et externes postérieurement rétrécies en ligne courbe à leur côté interne; toutes d’un bleu d'acier, d’un violâtre verdâtre ou d’une teinte rapprochée. Arles à peu près ou un peu plus longuement prolongées que les rectrices externes ; d’un brun violâtre ou d’un brun fauve violätre. Dessous du corps orné d’une ligne postoculaire blanche ; paré, sur la gorge et le devant du cou, de plumes squammi- formes, comme écrasées, d’un blarc peu luisant : cette parure arquée en arrière à son bord postérieur et bordée de chaque côté, jusqu'aux yeux, de plumes lisses, d’un vert mélangé de brun et paraissant noires sous certain jour; revêtu ensuite, jusqu’à l’épigastre, de plumes d’un vert pâle ou bleuâtre, paraissant sous leur plus beau jour presque glacées et brillantes ; couvert, sur l’épigastre, de plumes d’un vert cuivreux. Ventre d’un gris cendré sur sa région longitudinale médiaire, avec les côtés verdâtres. Sous-caudales d'un vert grisâtre, bordées de cendré. Ongles obscurs. $ Le plumage des mâles varie avec l’âge. Chez quelques-uns, dit M. Salvin, la OIS.-MOrCH. — IV. 21 162 ADDITIONS ET RECTIFICATIONS gorge n’est blanche qu’en partie et d’un noir bronzé foncé sur le reste. Chez d’autres, on voit quelques plumes bleues entre les blanches; mais chez les Oiseaux moins jeunes, il y a de ces plumes bleues dans la périphérie de la gorge. Chez d’autres, quelques plumes bleues se montrent entre les blanches. Les plumes de la tête pas- sent, suivant l’âge, par toutes les nuances, depuis le vert sombre jusqu’à la brillante couronne de l’Oiseau adulte. Le ventre est vert, avec la région longitudinale médiane pâle ou grisätre. Sous-caudales bronzées, bordées de blanc. Les dissections faites par M. Arcé montrent que tous ces Oiseaux sont des mâles, et je pense que tous ces jeunes Trochilidés, de mème que ceux de lZ. fernanden- sis, ne sont jamais vêtus, même dans les premiers temps, comme la femelle. ® Dessus du corps du corps à peu près comme celui du ©. Queue à rectrices intermédiaires à externes, marquées à l'extrémité d’une tache blanche, plus grande des intermédiaires aux externes. Bord huméral des ailes roussâtre. Dessous du corps roux ; marqué d'une tache postoculaire blanche, depuis la base du cou jusqu'à l'extrémité du ventre. Sous-caudales cendrées, en partie verdâtres sur le disque des plumes. Cette espèce a été découverte par M. Warszewiez, sur le volcan de Chiriqui, à 10,000 pieds de hauteur. (Elliot, Verreaux, Gould, Salvin, Loddiges.) M. Salvin a dit, à propos de cet Oiseau : « En arrivant au volcan de Chiriqui, localité où M. Warszewicz a obtenu le pre- mier individu de cette espèce, M. Arcé nous a procuré une série très-intéressante de peaux. Il m'écrit que les femelles ressemblent à celles d'Oreopyr a calolaema, ayant la poitrine couleur d'un roux cannelle. Si cette observation est juste, nous au- rions trois espèces d'Oreopyra dont les femelles se ressemblent de tres-près, c’est à-dire leucaspis, cinereicauda et calolaema. Alors le vrai O. caslaneipes (anthro- cephala ? castaneiventris, Gourp) sera probablement la ç du lewcaspis. L'examen attentif de nombreux échantillons du castaneiventris montre que les individus de Chiriqui ont le dessus du corps d'un vert plus brillant, ayant le croupion coloré comme le dos. « Dans les lieux où on ne trouve que le calolaema, les spécimens du castanei- venlris ont le dos d'un vert moins brillant et le croupion un peu bleuâtre. Le bec parait aussi un peu plus court. » D'après ce qui vient d’être dit, il faut considérer, jusqu’à observations contraires, ADDITIONS ET RECTIFICATIONS 162 l’'Anthocephala castaneiventris, GouLp, Introd. p. 115, 238, comme la 9 de O. leucaspis, dont le synonyme serait, d’après M. Salvin, Trochilus castaneoventris, GouLp, Proc. Zool. Soc. (1860), p. 163. : Adelomya? custaneiventris, Gouzp, Monogr, Trochil. t. III, p. 303. Oreopyra castaneiventris, SALVIN, Proc. Zool. Soc. (1864), p. 585. Panterpe insignis ® , LAWRENCE, Ann. Lyc. New-York, t. VIII, p. 46. Catal. — Awthocephala? castaneiventris, Gouz», Introd. p. 115, 228, et les autres ouvrages dont nous avons donné la liste t. III, p. 124. Suivant nos connaissances actuelles, la distribution géographique des trois espèces suivantes serait, selon M. Salvin, la suivante : O. leucaspis est restreinte au volcan de Chiriqui. O. cinereicauda se trouve également dans le voisinage de Cartago et de Costa- Rica. O. calolaema habite les endroits précités et s'étend jusqu’au district de Calobre et de Veragua. 2. OREOPYRA CINEREICAUDA, Lawrence. S Roslrum reclum aut subrectuim, nigrum, dimidiam parlem corporis aequans. Capite usque ad verticem squamoso chalybeo-viridi, nilidissimo. Corpore supra viridi. Tectricibus caudae obscure aeneo-viridibus. Cauda parum emarginata; rec- Éricibus cinereo-griseis; mediis obscurioribus : omnibus ad apicem nigricantibus. Corpore subtus; vitla postoculari alba; gula et collo squamosis albis,plumis depres- sis ; pectore viridi, nitido : lateribus subluteo-viridibus. Abdomine cinereo, aeneo- viridi lavato. Subcaudalibus obscure aeneo-viridibus, plumis cinereo-marginatis. Oreopyra cinereicauda, Lawrence, » Ann. Lyc. Nat. Hist. New-York, t. VIII (1867), p. 485. Catal. — Oreopyra cinereicauda, Lawrexce, Ann. Lyc. Nat. Hist. t. IX (1867), p. 125, 350. — Id. t. VII (1867), p. 485. — Id. t. VIII (1867), p. 485. — Id. t. IX (1869), p. 125. 350. Franrzius, Journ. f. Ornith. (1869), p. 316, 350. — SaLvin, Proc. Zool. Soc. (1870), p. 205. Jonc. — Bec, 0",020 (9 1.). — Ales, 0,065 (29 L.). — Queue, 0,040 (18 1L.). — Long. totale, 0%,110 (51 1.). 164 ADDITIONS ET RECTIFICATIONS L'ORÉOPYRE A QUEUE CENDREE © Bec droit; noir; aussi long que la moitié du corps. T'éle couverte, jusqu’à la nuque, de plumes squammiformes d’un vert bleuâtre, très-brillantes. Dessus du corps couvert de plumes vertes lustrées d’or, vues d’arrière en avant. Tectrices caudales d'un vert bronzé foncé. Queue un peu entaillée; à rectrices d’un gris cen- dré ou d’un cendré grisâtre : les médiaires un peu plus sombres ; noirâtres à l’ex- trémité ; à baguettes d’un brun pourpré. Ales d'un brun violâtre ; à peu près aussi longuement prolongées que les rectrices externes. Dessous du corps marqué sur la tête d’une ligne postoculaire blanche, prolongée sur les côtés du cou; revêtu, sur la gorge et le devant du cou, de plumes blanches, comme écrasées, presque étendues jusqu'aux yeux. Poitrine couverte de plumes d’un vert brillant, passant au vert jaunâtre sur les côtés. Ventre cendré, lavé de vert ou vert bronzé, au moins sur les côtés. Sous-caudales d'un vert bronzé, plus ou moins sombre, bordées de blanc ou de blanc cendré. ç La femelle ressemble à peu près à celle du O. leucaspis; elle a, comme celle- ci, le dessous du corps d’un roux cannelle; mais elle a le bec un peu plus long. Cette espèce a été découverte par M. Garsia, dans les parties montagneuses de environs de Cartago (Gosta-Rica) et envoyée à M. Lawrence qui en a donné la des- cription. (Salvin, Elliot.) Os. Elle a beaucoup d’analogie avec O. leucaspis. Elle en diffère par le bec un peu plus long ; par la tête d’un bleu vert ou d’un vert bleuâtre ; par les plumes de la gorge et du devant du sou presque étendues jusqu'aux yeux et non parées d’une bordure noire, et surtout par ses rectrices d’un gris cendré. 3! OREOPYRA CALOLAEMA, Sazvix. o" Rostrum rectum, dimidiam partem corporis aequans. Capite usque ad verti- ce caerulescenti viridi, nilidissimo; nucha obscure viridi, lateribus nigris. Dorso, leclricibus caudae et alarum, viridibus aut viridescentibus. Cauda subemarginata; reclricibus chalybaeo-caeruleis. Corpore subtus, vitta posloculari alba : teciricibus auricularibus, filamentosis nigris; mento, qula el collo, squamosis, violaceo-rubi- ADDITIONS ET RECTIFICATIONS 165 dis, phumis depressis. Pectore viridi aut viridiscente. Ventre obscure cinereo, viæ viridi lavalo. Subcaudalibus virescentibus, plumis albido marginatis. o Capile viridi. Cauda truncata; rectricibus mediis aeneo-viridibus : aliis basi concoloribus dein nigro-chalybaeis, apice pallidis. Corpore subtus rufo aut rufo- cinnamomeo, fere usque ad oculos. Subcaudalibus pallide rufis. Oreopyra calolaema, Sazvin, Proc. Zool. Soc. (1864), p. 584, 14. — Id. (1867), p. 153, 158. Oreopyra venusta, LAWRENCE, Ann. Lyc. Nat. Hist. New-York, t. VIII (1867), p. 484. Catal.— Oreopyra calolaema, SALvin, Proc. Zool. Soc. (1867), p. 153, 158.— Id. Proc. Zool. Soc. (1870), p. 205, 206. — Lawrence, Ann. Lyc. New-York (1869), p. 125, 349 (Calo- laema).— Franrzus, Journ. f. Ornith. (1869), p. 316, 349. Loxe. — Bec, 0",020 (9 1.). — Ailes, 0,065 (29 1.). — Rectrices médiaires, 0,036 (16 L.). — Externes, 0,038 à 0,040 (17 à 1.). — Corps, 0,042 (19 1.). — Long. totale, 0,105 à 02,110 (47 à 49 1.). ORÉOPYRE A QUEUE D'UN BLEU D'ACIER æ Bec droit; aussi long que la moitié du corps. Mandibule noire. Mächoire brièvement pâle à la base, noire sur le reste. Téte parée, jusqu’au vertex ou un peu après, de plumes squammiformes d’un vert d’eau ou d’un vert bleuâtre, très-bril- lantes. Dessous du corps et tectrices alaires couverts de plumes vertes lustrées d’or, vues d’arrière en avant. Queue un peu entaillée ; à rectrices assez larges, graduel- lement un peu plus longues des médiaires aux externes; toutes d’un vert bleuâtre, d’un bleu verdâtre ou bleu d’acier : les dernières paraissant un peu obscures posté- rieurement : les subexternes et externes souvent blanches à l’extrémité. Ales à peine aussi longuement prolongées que les rectrices externes, d’un brun violâtre. Dessous du corps marqué d’une ligne postoculaire blanche prolongée sur les côtés du cou; garnis souvent, sur le menton, de petites plumes vertes frangées de blanc; parée, sur la gorge et le devant du cou, de plumes squammiformes, comme écra- sées, d’un lilas légèrement cuivreux, d’un rougeâtre violacé ou lilas violacé : cette parure bordée, de chaque côté, de plumes vertes ou d’un vert obscur ou noirâtre, quelquefois frangées de blanc; couvert, sur la région auriculaire, de plumes fila- menteuses noires. Poitrine d’un vert bleuâtre. Ventre revêtu de plumes d’un cen- dré obscur, à peine lavées de vert. Région longitudinale médiaire du ventre ordi- nairement plus pâle, blanche ou d’un blanc cendré. Sous-caudales blanches ; à 166 ADDITIONS ET RECTIFIGATIONS disque vert ou d’un vert bronzé, ou vertes bordées de blanc ou de cendré, Pieds bruns ; tarses brièvement emplumés. e Tête couverte, jusqu'au vertex où un peu après, de plumes squammiformes d’un vert assez brillant. Dessus du corps vert où d’un vert bleuâtre, lustré d’or vu d'arrière en avant. Queue à rectrices de longueur presque égale : les médiaires d’un vert bronzé ou cuivreux : les autres, de même couleur à la base, barrées de noir bleuâtre ou violätre après la moitié, puis marquées à l'extrémité d’une tache pâle, graduellement plus longue sur les externes, couvrant sur celles-ci, presque le quart postérieur. Baqguelte d'une teinte plus claire sur les parties plus claires. Dessous du corps presque soyeux; d'un roux päle ou presque orangé : la couleur rousse s'étendant au devant des épaules, sur les côtés du dos. Sous-caudales d’un roux pâle. D’après l’idée que j'ai adoptée, dit M. Salvin, tous les Oréopyres de Calobre, ayant la poitrine couleur cannelle, appartiennent à cette ©. Bec, 0",020 à 0,022 (9 à 9 1/2 1.). — Ailes, 0",055 (24 1/2 L.).— Rectrices, 0,033 à 0,035 (45 à 15 1/21.). — Long. totale, 0",095 (43 1.). Oreopyra hemileuca, Sazvin, Proc. Zool. Soc. (1864), p. 584, 13. Cette espèce a été découverte par Arcé, dans la république de Gosta-Rica, volcan de Cartago ; on la trouve dans la Cordillère de Tolé, dans celle de Chucu (Ve- ragua). « Plusieurs individus trouvés dans cette dernière localité s'accordent avec ceux de Costa Rica, dit M. Salvin, mais ceux-ci ont quelques plumes châtaines de chaque côté du menton et semblent indiquer que ces individus doivent être les mâles adultes de O. castaneirentris. La présence de ces plumes ne confirme pas cepen- dant cette opinion, puisque ces plumes châtaines se trouvent assez fréquemment dans cette partie, chez les individus des autres espèces non encore adultes. C’est peut-être la coloration de la femelle adulte. L’O. venusta de M. Lawrence ressemble, dit cet écrivain, à l'O. calolaema, pour la distribution des couleurs, mais, chez cette dernière, le dessus de la tête et la poi- trine sont d’une bleu verdätre, et la gorge d'un violet rouge brillant ; tandis que, dans la venusta, il n’y a point de teinte bleue, et la gorge ne peut pas être dite bril- lante. ADDITIONS ET RECTIFIGATIONS 16 1 4 OREOPYRA HEMILEUCA, Sazvin. « Rostrum rectuin, dimidiam partem corporis aequans. Capite usque ad verti- cem squamoso, coruscanti-viridescenti. Corpore supra viridi. Tectricibus caudae et alarum viridibus. Cauda truncata aut vix emarginata; rectricibus mediis virides- centibus; aliis cinerascenti-viridibus, fascia subapicali aeneo-viridi : subexternis el externis apice albis. Corpore subtus, vitta postoculari alba; mento viridi; qula et collo amethystinis ; pectore et ventre albis. Subeaudalibus albis. © Corpore subtus, albo. Oreopyra hemileuca, SALvIN, Proc. Zool. Soc. (1844), p. 584, 13. Catal. — Oreopyra hemileuca, SALviN. Proc. Zool. Soc. (1864), p. 585. — LawREeNCE, Ann. Lyc. Nat. Hist. New-York, t. IX (1868), p. 125, 34S.— FranTzius, Journ. f. Ornith. (1869), p. 316, 348. Loxc.— Bec, 0,022 (10 1.). — Azles, 0",065 (29 1.). — Rectrices médiaires, 0",038 (17 1.). . — Submédiaires, 0,039 (17 1/3 1.). — Intermédiaires, 0",040 (18 1.). — Subexternes, 0,041 (18 1/2 1 ) — Externes, 0,040 (18 1.). — Corps, 0,042 à 0",050 (19 à 221.). — Long. totale, 0®,105 à 0,110 (47 à 49 1.). Largeur des rectrices médiaires 0®,007 à 0",008 (3 1/4 à 3 2/3 1.). — Des externes, 0,010 (CRIPAGE L'ORÉOPYRE A GORGE D'UN LILAS VIOLACÉ Bec droit; aussi long que la moitié du corps ; ordinairement noir, parfois pâle à la base de la mâchoire. Téte parée, jusqu’au vertex, de plumes squammiformes d'un vert d’eau, étincelantes ; couverte, sur la nuque, de plumes d’un vert obscur ou noirâtre. Dessus du corps revêtu de plumes vertes, lustrées d’or vues d’arrière en avant. Zectrices alaires de même couleur. Queue presque tronquée ou à peine entaillée : à rectrices assez larges : les submédiaires à subexternes presque de même longueur cu graduellement un peu plus longues de celles-là à celles-ci : les mé- diaires et externes ordinairement un peu plus courtes : les médiaires et submédiaires vertes ou verdâtres : les autres, d’un vert cendré ou grisâtre, postérieurement bar- rées de vert bronzé, paraissant parfois obscures à leur côté externe : les subexter - nes et externes blanches à l'extrémité. Ailes à peu près aussi longuement prolon - gées que les rectrices subexternes : d’un brun violätre. Dessous du corps marqué 168 ADDITIONS ET RECTIFICATIONS d’une bande ou lin: longitudinale blanche, naissant de l’angle postérieur de l'œil et prolongé sur les côtés de la base ; orné, sur le menton, de petites plumes vertes ou frangées de blanc; paré, sur le devant de la gorge et du cou, de plumes squam- miformes, serrées, paraissant comme écrasées, d'un lilas violacé pâle ou améthyste, peu luisantes : cette parure arquée à son bord antérieur, arquée en arrière à son bord postérieur, subparallèle sur les côtés, plus longue que large, prolongée au moins jusqu’à la base du devant du cou : couvert, sur la région auriculaire, de plu- mes filamenteuses obscures. Poitrine et ventre revètus de plumes blanches, presque soyeuses, avec les côtés mouchetés de vert, et verts près des ailes. Sous-caudales blanches. Page inférieure de la queue plus pâle que la supérieure. Pieds bruns ; tibias garnis de petites plumes vertes, blanches à l'extrémité; tarses peu em- plumés. & Elle diffère du mâle par sa tête d’un vert peu luisant; par ses rectrices exter- nes marquées à l'extrémité d’une tache blanche plus grande ; par Le dessous de sa gorge blanche, mouchetée de vert; par sa poitrine et son ventre blancs. Sous-cau- dales blanches à l’extrémité. Cette espèce a été découverte par M. Arcé, dans l'Amérique centrale, près de Costa-Rica (Turrialba, Tucurrigue). (Salvin, Elliot.) Tome I, page 206. — 1. DOLEROMYA FALLAX, Bourcrer ET M:Lsanr. Ajoutez à la synonymie : Catal. — Dolerisca fallax, TayLor, Ibis (1864), p. 91, 92. — Sccar. et SaLviN, Proc. Zool. Soc. (1868), p. 168, 99, var. Dolerisca cervina, GouLp. Tome I, page 207. — 2) DOLEROMYA SORDIDA, GouLp. Ajoutez à la synonymie : Cyanomya sordida, Sccar. Pro. Zool. Soc. (1859), p. 886, 168. Tome J, page 241. — Henre LEUCOLIA Ge genre doit être partagé en deux, d’après les caractères déjà indiqués : 1° Tête bleue. Rectrices submédiaires à externes non barrées de brun avant ÉR E CGe « 2° Tête verte. Rectrices submédiaires à externes barrées de brun avant RextrÉMIIER: AIME NI EN RL EE LPO NT 212002 TE mn à ADDITIONS ET RECTIFICATIONS 169 Genre CYANOMYA, CYANOMYA, Ercior. M. Elliot, dans l'Ibis (1876), p. 312, a donné le tableau suivant du genre Cya- nomya : a Dessous du corps entièrement blanc. b Queue d’un vert clair. Sommet de la tête d'un bleu métallique, parfois avec JESREHELSEVIOIA FES Ce CRC CR O2 dricolor: bb Queue d’un rouge bronzé. Sommet de la tête d’un violet métallique, avec JESTERCLSIDIEATEES ER Ce LU OTICENSe aa Poitrine et abdomen blancs. Flancs d’un vert métallique ou bronzé. chSous-caudales dun grIS Er dre M | cyanocephala. d Sous-caudales d'un rouge bronzé . . . . . . . .7. . . ,. . microrhyncha. e Sous-caudales blanches. Sommet de la tête bleue , ,. . . . . . Franciae. f Sous-caudales blanches. Sommet de la tête et nuque bleus . . . . cyaneicollis. En regardant la distribution géographique de ce genre, on voit, dit M. Elliot, que le Mexique en contient trois espèces : 1° C. quadricolor, dans le nord; 2° C. violiceps, à l’ouest; 3° C. cyanocephala, au sud. Gette dernière espèce s'étend jusqu’au Guatemala et Honduras. On dit que ce dernier pays est aussi l’habitat de microrhyncha, mais cette donnée n’est pas certaine. Sur le côté ouest de l'Amérique, en allant vers le sud, on trouve, Franciae, dans la Colombie, et cyaneicollis, dans le Pérou. Suivant M. Gould, jusqu’à ce jour on ne connaît aucune espèce de cyanomya de l'Équateur, ni à l’est des Andes. Lesson était évidemment dans l’erreur, quand ila donné le Brésil pour patrie de cyanoce- phala. Tome I, page 215. — { CYANOMYA (3. LEUCOLIA) QUADRIGOLOR, VrerLLor. Ajoutez à la synonymie et à la description : Cyanomya quadricolor, ELzior. Cette espèce, dit M. Elliot (Ibis, 1876, p. 313), décrite d’abord par Vieillot, res- semble à la violiceps. Mais on peut la distinguer de cette dernière par la couleur de la 01S.-MOUCH. — IV, , 22 170 ADDITIONS ET RECTIFICATIONS queue, qui est d’un vert olive pâle, sans nuance du rouge bronzé, qu'on voit sur les rectrices des espèces voisines. Le dessus de la tête est d’un vert bleuâtre, avec des reflets pourprés. Sous tous les autres rapports, les deux espèces se ressemblent beaucoup. J'ai remarqué, ajoute M. Elliot, que quelquefois le dessus de la tète a des teintes pourprées comme le violiceps. J’ai dans ma collection un individu qui a la tête et le cou de violiceps, et qui serait cette espèce si l’on supprimait la queue ; mais les rec- trices appartiennent certainement à quadricolor. Les couleurs des plumes de la queue de cette dernière paraissent fournir les caractères particuliers servant à faire distinguer cette dernière espèce. la Tome T, page 213. — 2. CYANOMYA (2. LEUCOLIA) VIOLICEPS, GouLp. Ajoutez à la synonymie et à la description : Cyanomya violiceps, Error, in Ibis (1876), p. 318. Aucun des caractères indiqués par M. Gould, pour distinguer cette espèce, dit M. Elliot, ne me semblent suffisants pour la constituer. La seule distinction appréciable entre la €. quadricolor et la C. violiceps réside dans la couleur de la queue. Chez cette dernière, elle a une nuance d’un rouge bronzé, que je n'ai rencontrée chez aucun individu de quadricolor. Si l’on trouvait des individus de cette dernière ayant cette nuance, il faudrait réunir ces deux es- pèces- J'ai un individu provenant de Oaxaca (Boucard) qui a la tête d’un vert foncé bleuà- tre, et ressemblant, sous ce rapport, à C. quadricolor, avec la queue d'un rouge bronzé. On peut voir, par là, à quel point il ressemble au véritable woliceps. Si cet individu n'appartient pas à cette dernière espèce, ce n’est qu'une variété de localité différente. Tome 1, page 249. — 3, CYANOMYA (5. LEUCOLIA) CYANOCEPHALA, Lesson. Ajoutez à la synonymie et à la description : Cyanomya cyanocephala, Ezior, in Ibis (1876), p. 814. Catal. — Cyanomya cyanocephala, ScLar. et Sazv. Ibis (1859), p. 127. — MonTes De Oca, Proc. Acad. Phil. (1860), p. 80. Lesson, dit M. Elliot, a décrit cette espèce comme étant un jeune de C. quadri- ADDITIONS ET RECGTIFICATIONS 174 color ;-mais la description et les planches sont assez bien pour montrer qu'il avait sous les yeux un individu appartenant à la C. cyanocephala. Cette Cyanomya a une étendue d'habitat plus grande que la plupart des autres. On la trouve dans le Mexique, aux environs de Gordova (d'où je l’ai reçue de M. Sallé) jusqu'au Guatemala et dans le Honduras. M. Gould, dans son introduction, sépare, sous le nom de C. guatemalensis, les individus provenant du Guatemala, quoique dans sa monographie il ait avancé qu'il n y avait pas de différence entre les individus de ce dernier pays et ceux du Mexique. Dans son introduction, il les caractérise ainsi : Les individus de Guatemala ont la queue d’un vert bronzé, tandis que ceux du Mexique l'ont d’un vert olive. Il est vrai que, chez un certain nombre d'individus, on peut observer ces différen- ces d’une manière plus ou moins appréciable; mais ce caractère variable n’est pas suffisant pour constituer une espèce. La différence est si légère et si difficile à établir que je suis forcé, dit M. Elliot, de regarder le qguatemalensis comme une variété locale de C. cyanocephala. J'ai depuis longtemps dans ma collection, ajoute ce savant américain, un individu approchant du C. cyanocephala; mais qui diffère de toutes les autres espèces décri- tes. On le dit du Honduras. Il se rapproche de cyanocephala; mais il en diffère, et, quoique adulte, il s'éloigne de celle-ci par plusieurs caractères assez importants. J'ai pu me convaincre, dans la famille des Trochilidés, que la longueur du bec n’a pas une valeur spécifique ; mais, chez tous les individus de ce groupe que j'ai obte- nus, je n’ai jamais vu parmi les adultes une pareille différence. En dehors de sa taille et de la petitesse de son bec, sa queue et ses tectrices cau- dales sont différemment colorées, et, quoique rapproché du viridifrons, il ne res- semble à aucun autre. J'ai cru devoir en donner la description pour attirer sur lui l’attention des orni- thologistes. La C. cyanocephala, dit M. Sclater, est abondante dans les environs de Duenas. Elle fréquente les forêts garnies d’arbrisseaux et butine principalement sur un arbre de vingt à trente pieds de hauteur, portant des grappes de fleurs blanches, et ayant le tronc et les branches couverts d’épines. Son écorce déchirée laisse suinter un suc laiteux, susceptible de déterminer des ampoules sur la peau. 172 ADDITIONS ET RECTIFICATIONS Quand cet Oiseau cherche sa nourriture sur cet arbre, il se tient d’abord comme suspendu à deux ou trois pouces devant un bouquet de fleurs, et dès qu’il aperçoit l’objet de ses recherches, soit miel, soit insecte, il s’élance, allonge sa langue, puis revient à la première position. Il passe ainsi de fleur en fleur, en répétant les mêmes manœuvres, jusqu'à ce qu’il ait visité toutes Les branches de l’arbre. Cet Oiseau ne vole pas longtemps. Il se repose souvent, en choisissant pour cela une petite branche morte ou dépouillée de ses feuilles, au sommet de l’arbre, ou même au milieu des rameaux. Il met à profit ces instants de repos pour réparer le désordre de ses plumes et pour nettoyer son bec, en ne cessant d’agiter ses ailes et sa queue. Dès qu’il a fini, il jette les regards autour de lui, pour trouver des fleurs fraîches sur lesquelles il puisse s’élancer. Son cri peut se rendre par le mot chirik, répété souvent et avec une grande rapidité. I le fait entendre surtout en volant d’un endroit à un autre ou en poursuivant un rival. Le bourdonnement produit par ses ailes a du rapport à celui que fait entendre un gros Hanneton ou autre Coléoptère ; mais avec un peu d'habitude, l'oreille s’habitue aisément à le reconnaître, sans le voir. 4! CYANOMYA MICRORHYNCHA, Error. Rostrum breve. Capite et occipite saturate caeruleis, metallicis ; nucha et dorso splendide metallico viridibus. Corpore supra postice aeneo rubro. Cauda splendide metallico-aenea. Alis subviolaceo-brunneis. Corpore subtus, qula, pectore et ven- tris regione longitudinali media albis, plumis aliquot metallico-viridibus sparsis ; lateribus el subcaudalibus aeneo-rubris, metallicis. Cyanomya microrhyncha, ELzuioT ên Ibis (1876), p. 316. LonG. — Bec, 0®,135 (6 1.). — Ailes, 0,060 (27 1.). — Queue, 0",029 (13 1). — Long. totale, 0",092 (41 L.). Parrie. Honduras. Tome I, page 247. — 5/CYANOMYA (4. LEUCOLIA) FRANCIAE, Bourcier ET MULSANT. Ajoutez à la synonymie et à la description : Cyanomya Franciae, Ezuior in Ibis (1876), p. 316. Cette espèce de la Colombie paraît commune dans les environs de Bogota. C'est ADDITIONS ET RECTIFICATIONS 173 la plus brillante des espèces de ce genre ; elle est voisine de C. cyanocephala; mais elle en diffère par ses sous-caudales blanches, et par les côtés du cou et des flancs d'une teinte plus agréablement brillante. Tome I, page 212. — 6/ CYANOMYA (1. LEUCOLIA) GYANEICOLLIS, Gouzo. Ajoutez à la synonymie et à la description : Cyanomya cyaneicollis, Ezior, in Ibis (1876), p. 316. Je ne connais, dit M. Elliot, de cette espèce, que deux individus faisant partie de la collection de M. Gould. Elle se rapproche certainement de Franciae par le bleu de sa tête, prolongé sur la nuque, comme chez cette dernière espèce. Mais, pour avoir la certitude qu’elle forme véritablement un type spécifique, il serait nécessaire d’en voir un certain nombre d'individus. Tome I, page 224. — Avant le tableau des espèces intercalez le Genre LEUCOLIA, MULSANT. (Voir page 211.) Id. — 1. LEUCOLIA VIRIDIFRONS, Ezzior. Ajoutez à la description : M. Elliot a réuni ce Trochilidé aux Cyanomies avec lesquelles il a beaucoup d’ana- logie de conformation et dont il s'éloigne par sa tête d'un vert foncé pleinement mé- tallique. Il sert de transition du genre précédent à celui-ci. La Z. viridifrons se rapproche des C. quadricolor et cyanocephala. Elle a les flancs d'un vert métallique, comme la dernière. M. Rebouch en a procuré à M. Elliot trois individus provenant des environs de Putla. Tome I, page 225, — 2. LEUCOLIA MILLERI (LoppiGes) Bourcier. Ajoutez à la synonymie : Catal. — Trochilus Milleri, Lopnices, FRASER, Proc. Zool. Soc. (1843), p. 114. — Thauma- tias Milleri, Scrar. Proc. Zool. Soc. (1857), p. 17, 19. — Agyrtria Milleri, ScLar. et SALV. Proc. Zool. Soc. (1867), p. 584, 183. Tome I, page 227. — 3. LEUCOLIA NIVEIPECTUS, CaBanis ET HE1INE. Ajoutez à la synonymie: Thavmatias chionopectus. Tayror, Ibis (4864), p. 92, 100. 174 ADDITIONS ET RECTIFICATIONS 1 Tome T, page 233. — 6. LEUCOLIA CANDIDA, Bourcier Er MuLsanT. Ajoutez à la synonymie : Thaumatias candida, ScxaT. Proc. Zool. Soc. (1856), p. 287, 36, Thauinatias candidus, ScraT. et Sav. Ibis (1859), p. 130, 200. — Scrar. Proc. Zool. Soc. (1859), p. 386, 165. — Sarvin, Ibis (1860), p. 270, 20. — Zd. (1872), p. 320. LonG. — Bec, 0,020 (9 1.). — Ailes, 0,049 (22 1.). — Long. totale, 0,099 (44 1.). Tome I, page 233. — 1. THAUMATIAS NITIDIFRONS, GouLp. Ajoutez à la synonyinie : Thaumatias nitidifrons, ScLaTER. Proc. Zool, Soc. (1860), p. 304-808. Id. — Intercalez dans le tableau des espèces : d bis. Tête d'un vert métallique. Rectrices d’un pâle bronzé verdâtre : les sub- médiaires à externes barrées de noir avant l'extrémité. Dessous du corps couvert, sur la gorge et la partie antérieure de la poitrine, de PlUMES DIeUES CR ; neglectus. 2. THAUMATIAS NEGLECTUS, Ezrior. œ Rostruin gracile, dimidiam partem corporis subaequans. Mandibula nigra. Maxilla carnea. Capile metallico-viridi; nucha et dorsi antica parte concolori- bus; dorsi postica parte el leclricibus caudae aeneo-viridibus lucidis. Caula sublruncata; rectricibus aeneo-viridibus : submediis et intermediis apice brunneis : subexternis et externis ante apicem transversim nigro vittatis. Corpore sublus, gula et pectoris parle antica metallico-caeruleis; pecloris postica parte el laleribus viridibus. Abdomine albido. Subcaudalibus pallide brunneis, albo-marginatis. ® Rectricibus externis apice albis. Corpore sublus, gqula et pectoris antica parte albis, metallico-viridi punctulatis ; qula, pectoris et ventris lateribus viridi- bus. Ventre albido, viridi punctulato, subcaudalibus albidis. Thaumatias neglectus, ELLior, in Ibis (1877), p. 140. LonG. — Bec, 0%,020 (9 1.). — Ales, 0",056 (25 L.). — Queue, 0",038 (17 L.). — Long. totale, 0®,096 (43 1.). ADDITIONS ET RECGTIFICATIONS 175 LE THAUMATIAS NÉGLIGÉ Bec grèle, à peu près égal à la moitié du corps, rétréci en pointe à son extré- mité. Mandibule noire; mâchoire couleur de chair, avec l’extrémité obscure. Téte d'un vert métallique passant au vert bleuâtre. Nuque et partie antérieure du dos, d'un vert métallique; partie postérieure du dos, croupion et lectrices caudales d’un vert bronzé clair. Queue tronquée ou à peu près; à rectrices d’un pâle bronzé verdâtre : Les submédiaires et intermédiaires d’un brun luisant à leur extrémité : les subexternes et externes barrées d’un brun noir avant l'extrémité, et plus pâles à cette dernière qu’à la base. Ales presque aussi longuement prolongées que les rectrices, d’un brun violâtre. Dessous du corps couvert, sur la gorge et la partie antérieure de la poitrine, de plumes d’un bleu métallique (ces plumes paraissant blanches, mélangées de bleu à la base, peut-être par leur disposition désordonnée). Flancs et partie postérieure de la poitrine verts. Ventre blanchâtre. Sous-caudales d’un brun pâle, bordées de blanc. Pieds noirs. Q Tête et partie supérieure du corps d’un vert de pré lustré d’or, vues d’arrière en avant. Queue semblable à celle du mâle, avec les rectrices externes marquées d’une tache blanche à l'extrémité. Dessous du corps couvert, sur la partie médiane de la gorge, de la poitrine et du ventre, blanchâtres, pointillées de vert métallique; côtés de la gorge, de la poitrine et du ventre verts. Sous-caudalés blanches. Loc. — Bec, 0,020 (9 1.). — Axes, 0m,054 (24 1.). — Queue, 0,033 (15 1.). — Long. totale, 0®,099 (44 1.). Cet individu femelle est en mauvais état. Deux individus de l’O. bicolor, de M. d’Orbigny, existent au Muséum de Paris, sous les n° 349 et 385. L’un est un mâle, monté sur un pied, portant le nom de Circe latirostris, de l'écriture de Bourcier : l’autre est une femelle en peau et dans un mauvais état, portant la provenance des Yungas, de la main de M. d’Orbigny. Ces Oiseaux n’ont rien de commun avec les Trochilidés, dont ils portent les noms; ils appartiennent au genre Thaumatias, et M. Elliot a appliqué à cette espèce nou- velle pour la science le nom de Th. neglectus. Ces Oiseaux ont été communiqués à M. Elliot par l’obligeant M. Oustalot, à qui j'ai dû moi-même de pouvoir les examiner. 176 ADDITIONS ET RECTIFICATIONS Tome I, page 241. — 5 (4). THAUMATIAS BREVIROSTRIS, LEesson. Ajoutez à la synonymie : Agyrtria brevirostris, BerLerscx, Journ. f. Ornith. (1873), p. 376, 74. — Capanis, Journ. f. Ornith. (1874), p. 225. Tome I, page 244. — 6 (5). THAUMATIAS ALBIVENTRIS, VieiLLor. Ajoutez à la synonymie : Agyrtria albiventris, GABANIS, Journ. f. Ornith. (1874), p. 225. Tome I, page 248. — 7 (6). THAUMATIAS LINNAEÏI, GouLp. Ajoutez à la synonymie : Thaumatias Linnaei, PELzELN, Reise d. fregate Novara (1869), p. 54. Tome I, page 250. — 8 (7). THAUMATIAS MACULICAUDA, GouLp. Ajoutez à la synoaymie : Agyrtria maculicauda, ScLaT. et Sarv. Proc. Zool. Soc. (1867), p. 584, 184. Tome I, page 253. — 10 (9). THAUMATIAS FLUVIATILIS, GouLrpr, Ajoutez à la syronymie: Thaumatias fluviatilis, ScLaT. et Sazv. Proc. Zool. Soc. (1866), p. 194, 171. — Id. (1867), 752, 150. — Id. (1869), p. 379, 108. — Id. (1873), p. 288, 27. M. Elliot a ajouté à ce genre les deux espèces suivantes : THAUMATIAS NITIDICAUDA, Error. o Bec droit ou presque droit ; graduellement et faiblement rétréci jusque pres de l'extrémité, où il est renflé et subcomprimé, puis rétréci en pointe, Mandibule noire, chargée d’une arête s’évanouissant vers son quart basilaire. Méchoire pâle sur sa moitié basilaire, noire sur sa moitié antérieure. T'éte montrant à découvert une partie de scutelles ; revêtue de plumes assez petites, subsquammiformes, vertes. Dessus du corps couvert de plumes vertes, paraissant lustrées d'or, vues d’arrière en avant. Queue un peu arquée en arrière; à rectrices assez largement barbées ; les médiaires d’un cinquième ou d’un quart plus courtes que les submédiaires, arrondies à l’extrémité : les submédiaires à externes graduellement un peu plus ADDITIONS ET RECTIFICATIONS 177 courtes, d’un bleu noir où d'un bleu d'acier : les subexternes et externes, grisâtres à l'extrémité. Ailes aussi longuement prolongées que les rectrices intermédiaires ; d'un brun violâtre. Dessous du corps paré, depuis la base du bec, jusqu'aux épau- les et à l’épigastre, de plumes squammiformes d'un vert d’émeraude, passant au vert päle, lustré d’or : les plumes près du menton surtout, parfois brièvement fran- gées de cendré blanchâtre ou laissant entre elles apparaître la couleur blanche. Ventre blanc sur sa région longitudinale médiaire, couvert sur les côtés de plumes vertes, lisses. Sous-caudales blanches. Page inférieure de la queue dun bleu d'acier. LoxG. — Bec, O",01S8 (8 1.), depuis la commissure, 0,015 (7 1.), depuis l'extrémité des scu- telles ; ailes, 0®,0524 (26 1.).— Queue, rectrices médiaires, 0",020 (9 1.).— Submédiaires, 0,021 (9 1.).— Externes, 0,022 (10 1.). — Corps, 0,045 (20 1.). — Longueur totale, 0",085 (38 1.). THAUMATIAS NITIDICAUDA, Ezcrror Bec droit ou presque droit ; graduellement retréci jusque près de l'extrémité, où il est légèrement renflé et subcomprimé, puis retréci en pointe ; couleur de chair avec l’extrémité noire ou noirâtre. Mandibule chargée d’une arête s’évanouissant vers le quart basilaire. Tête laissant une partie des scutelles non emplumée ; recou- verte jusqu'au vertex de plumes assez petites, subsquammiformes, vertes, à disque obscur ; couverte après le vertex de plumes comme le dessus du corps. Celui-ci revêtu de plumes vertes, paraissant lustrées d’or, vues d'arrière en avant. T'ectri- ces caudales d'un vert bronzé. Queue presque tronquée à rectrices assez largement barbées : les médiaires d’un vert bronzé, subarrondies à l’extrémité : les autres d’un bleu d'acier, luisantes: les médiaires un peu plus courtes que les submédiaires : les submédiaires à subexternes presque de même longueur : les externes un peu plus courtes : les subexternes et externes marquées, à l'extrémité, d’une tache grisâtre : les intermédiaires à peine frangées de grisâtre. Ailes un peu plus longuement pro- longées que les rectrices les plus longues ; d’un brun violâtre. Dessous du corps paré jusqu'à l’épigastre et jusqu'aux épaules, de plumes squammiformes vertes, ou d’un vert un peu pâle et mi-dorées dans leur plus beau jour : celles du menton et quelques autres brièvement frangées de blanc cendré et laissant quelques intersti- ces blancs. Ventre offrant sa région longitudinale médiaire couverte de plumes blanches soyeuses, formant une bande longitudinale assez étroite, élargie postérieu- OIS.-MOUCI. — IV. Fe 178 ADDITIONS ET RECTIFICATIONS rement d'avant en arrière : couvert de plumes vertes sur les côtés. Sous-caudales blanches : les dernières plumes teintées de blanc grisâtre. Page inférieure de la queue d'un vert doré sur les médiaires : les autres plus violettes que sur la page supérieure. Pieds noirs : jambes couvertes de plumes vertes, blanches à l'extrémité. Bec, 0,021 à 0%,022 (9 1/2 à 10 1.), depuis la commissure ; 0,019, depuis l'extrémité des seutelles. — Ailes, 0,055 (24 1/2 L.). — Rectrices médiaires, 0,029 (13 1.). — Subexternes, 0,030 (13 1/21). — Externes, 0",027 (12 1.). — Corps, 0%,045 (20 1.).— Long. totale, 0",090 (40 1.). Tome I, page 257. — 1. LE UCIPPUS CHLOROCERCUS, GouLp. Ajoutez ä la synonymie : Leucippus chlorocercus, ScLaT. et Sazv. Proc. Zool. Soc. (1866), p. 194, 170. — Id. (1867), p. 979, 107. — Id. (1873), p. 288, 26. Tome TJ, page 259. — 2. LEUCIPPUS CHIONOGASTER, Tscuupri. Ajoutez à la synonymie et à la description : Leucippus chionogaster, TAczanowski, Proc, Zool. Soc. (1874), p. 542, 9. Leucippus pallidus, TAczanowskr, Proc. Zool. Soc. p. 542, 10. Leucippus leucogaster, ELLioT, Ibis (1876), p. 8. Tschudi l'avait d'abord appelé 7°, leucogaster ; il lui a donné plus tard le nom de chionogaster : ce nom doit être conservé, comme exprimant la dernière pensée de l’auteur. Plusieurs individus de cet Oiseau ont été trouvés par M. Jelski dans la partie cen- trale du Pérou méridional, près de Soriano, Pampa Jesus, Pumamarca. Ge voyageur en a trouvé deux nids le 8 mars et le 15 avril 1873. Le nid a la forme cylindrique plus où moins régulière. Le tissu en est serré, solide et soigné; garni extérieurement de larges plaques de Lichens et tapissé intérieurement du duvet des plantes composées. Le ZL. pallidus de M. Taczanowski n’est autre, selon M. Elliot, que l’Oiseau nommé T'urneri (Bourcier), dont le type est entre les mains du savant américain, et le Turneri n'est qu'une légère variété du chionogaster. Tome I, page 251. — 1. LEUCOCHLORIS ALBICOLLIS, VisiLcor. Ajoutez à la synonymie : Thaumatias albicollis, BurMeister, Journ. f. Ornith. (1860), p. 245, 43. Agyrtria albicollis, Bercerscu, Journ, f. Ornith. (1873), p. 276, 63. ADDITIONS ET RECTIFICATIONS 4179 Tome I, page 266. — 2 ELVIRA CHIONURA, Gourp. Ajoutez à la synonymie : Evpherusa niveicauda. LAWRENCE, Ann. Lyc. New-York, t. VIII, p. 134. Catal. — Thaumatias chionurus, SALvIN, Proc. Zool. Soc. (1867), p. 156.174. — Æwpherusa chionura, LAWRENCE, Ann. Lyc. New-York (1869), p. 121, 361. — Franrzius, Journ. f. Ornith. (1869), p. 317, 361. — Thaumatias chionurus, SALvIN, Proc. Zool. Soc. (1870), p. 210. +. Tome I, page 268. — 3. ELVIRA GUPREICEPS, Lawrence. Ajoutez à la synonymie : Evpherusa cupreiceps, Lawrence, Ann. Lyc. New-York, t. VIIL, p. 348, 6. Catal. — Eupherusa cupreiceps, LAWRENGE, Ann. Lyc. New-York, t. IX (1868), p. 127, 862. - — FranTzius, Journ. f. Ornith. (1869), p. 317-362. JE Tome I, page 270. — 1. EUPHERUSA NIGRIVENTRIS, Lawrence. Ajoutez à la synonymie : et à la description : Catal.— Evpherusa nigriventris, LAWRENCE, Ann. Lyc. New-York, t. IX (1868), p.127, 269, — Franrzius, Journ. f. Ornith. (1869), p. 317, 363. M. Arcé a trouvé plusieurs individus de cette espèce remarquable dans la cordil- lère de Chucu. M. Salvin décrit comme suit la femelle, qui jusqu’à ce jour n’avait pas bien été caractérisée. Supra viridescens, pileo paulo obscuriore : subtus sordide alba, hypochondriis vix virescente tinctis; alis purpurascenti nigris,secundariis ad basin rufis, Cauda sicut in mari. (Proc. Zool. Soc. (1870), p. 210.) + Tome I, page 272. — 3. EUPHERUSA EXIMIA, DeLarrre. Ajoutez à la synonymie : Catal. — Ewpherusa eximia, Sera. et SALvin, Ibis (1859), p. 130, 209. — Id. (1860), p. 271, 22. — Lawrence, Ann. Lyc. New-York (1869), p. 127, 360.— FranTzius, Journ. f. Ornith. (1869), p. 317, 362. Tome I, page 274. — À EUPHERUSA EGREGIA, Sccarer Er SALvix. Ajoutez à la synonymie : Catal.— Ewpherusa cyregia, Scrar. et SALviN, Proc. Zool. Soc. (1870), p. 146 et p. 210, 141. 180 ADDITIONS ET RECTIFICATIONS Tome I, page 276. — 1. GHRYSOBRONCHUS VIRESCENS, DumoxT. Ajoutez à la synonyme : Catal. — Trochilus chloroleucurus (SAUCEROTTE). Tome J, page 287. — 3. CHRYSOBRONCHUS LEUCORRHOUS (ScLATER Er SALVIN) GOULD. Catal. — Polytmus leucorrhous, ScLaT. et SALVIN, Proc. Zool. Soc. (1867), p. 584, 182. — Id. (1867). p. 748, 145 et 752. — Id. (1873), p. 288, 23. Tome I, page 284. — IAMAZILIA CINNAMOMEA, Lesson. Ajoutez à la synonymie : Catal. — Amazilia corallirostris, ScLaT. Proc. Zool. Soc. (1858), p. 358, 10.-— Jd. (1859), p. 386, 169. — Scrar. et SaLviN, Ibis (1859), p. 130, 197.— SALVIN, Ibis (1860), p. 268,17. — Pyrrhophaena cinnamomea, Lawrence, Ann. Lyc. New-York, t. TX (1868), p. 20, 61. / Tome I, page 256. — 2. AMAZILIA GRAYSONI, LAWRENCE. Rectifiez de la sorte la description : Amazilia (pyrrhophaena) Graysoni, LAWRENCE, Ann. Lyc. New-York (1856), p. 40%. Bec légèrement arqué; déprimé à la base; d’un jaune orangé, avec lextrémité noire. Queue légerement entaillée; d’un roux cannelle, avec l'extrémité noire, lus- trée de vert. — Dessus du corps d’un vert lustré d’or, vu d’arrière en avaut, avec le front nuancé de roussâtre. Loxe.— Bec, 0",027 (12 1.) -- Ailes, 07,072 (32 1.). — Queue, 0,047 (21 1.). — Long. totale, 0",126 (56 1.). Pyrrhophaena Gra,soni, LAWRENCE, GRAYsON, Proc. Boston Soc. Nat. Hist. t. XIV (1870-71). p. 283. Dans ma visite aux Trois-Maries, dit M. Grayson, j'ai eu la bonne fortune de découvrir cette espèce. Ces Oiseaux sont abondants dans cette île, où les mâles semblent se faire entre eux une guerre continuelle. Ils attaquent chaque Oiseau et mème les Papillons osant s’approcher de la plante en fleurs qu’ils ont choisie ; ils la gardent comme un trésor. Ils semblent, dans leur vol à travers les bois, glisser comme un rayon de soleil. Ils poussent alors un eri perçant, pouvant se traduire par doit, tivit, toit. Les combats qu’ils se livrent prennent quelquefois un caractère féroce. ADDITIONS ET RECTIFICATIONS 181 Un jour, j'examinais un grand nombre de ces Oiseaux agités d'une manière ex- trème autour des plantes de tabac en fleurs (ils semblent les rechercher beaucoup), quand deux beaux mâles s’élancèrent tout à coup l’un contre l’autre, en se livrant, au -dessus de ma tête, un combat terrible. Chacun d’eux, en se jetant sur son adver- saire, engageait ses mandibules dans celles de celui-ci; ils cherchaient en même temps à se déchirer avec leurs griffes. Dans ce combat, ils pirouettaient en l'air, en faisant mouvoir leurs ailes avec une grande agilité. Dans ce furieux conflit, dans lequel la passion et l’acharnement étaient portés au plus haut degré, je parvins, après les avoir regardé longtemps, à les prendre sous mon chapeau ; et tandis que je les tenais chacun dans mes mains, ils cherchaient encore à continuer le combat. Souvent j'ai vu ces Oiseaux, posés sur une branche, s’élancer, comme de véri- tables Gobe-Mouches, sur les petits insectes passant à leur portée. Aussi ai-je toujours trouvé leur gésier rempli de Diptères ou autres petits in- sectes. Je n’ai jamais vu cette espèce sur le continent; elle semble particulière à cette localité, où d’autres espèces inédites pourraient se trouver ; je suis surpris de n’avoir rencontré que peu d’autres Oiseaux de cette famille, dans ces îles où il existe un si grand assemblage de fleurs luxuriantes et de plantes sauvages et grimpantes entre- lacées, et dont les fleurs semblent rivaliser avec la toilette brillante de ces Oiseaux. Tome I, page 287. — 3. AMAZILIA DUMERILI, LEsSon. Ajoutez à la synonymie : Catal. — Armazilia Dumerili, SALvin, in Ibis (1860), p. 270, 19. — Lawrence, Ann. Lyc. New-York, t. IX (1869), p. 237, 15. 2 Tome I, page 292. — 6. AMAZILIA LESSONI, MuLsANT ET VERREAUX. Ajoutez à la synonymie : Catal, — Asrnazilia pristina, Sczar. Proc. Zool. Soc. (1871), p. 498. — Taczanowsxi, Proc. Zool. Soc. (1874), p. 543, 13. Cetle espèce, dit le professeur Nativa de Lima, était perchée sur une plante du jardin, près de ma fenêtre, et chantait agréablement par intervalles. Fomne I, page 295. — 7. AMAZILIA YUCATANENSIS, Capor. Ajoutez À la synonymie : Catal. — Pyrrhophaena yucatanensis, LAwRENCE, Ann. Lye. New-York, t. IX (1869), p. 204. 182 ADDITIONS ET RECTIFICATIONS { Tome I, page 296. — 8. AMAZILIA CERVINIVENTRIS, Gouzpn. Ajoutez à la synonymie : Catal.— Amazilia cerviniventris, SCLATER, Proc. Zool. Loc. (1856), p. 287, 34. — Pyrrho- phaena cerviniventris, SALVIN, Ibis (1866), p. 195, 40. Cette espèce, dit M. Gould, se rapproche de l’Ariana Riefferi, mais elle a le bec plus robuste, les ailes d'un brun violacé uniforme, et la couleur marron des rectri- ces et des sous-caudales d’une teinte plus claire. Tome I, page 300. — 2 PYRRHOPHAENA CASTANEIVENTRIS, GouLp. Ajoutez à la synonymie: Trochilus castaneiventris, Goucn, Proc. Zool. Soc. (1850), p. 163. Catal. — Aïnazilia castaneiïventris, ScLaT. Proc. Zool. Soc. (1857), p. 16, 18. Tome I, page 301. — 3. PYRRHOPHAENA OCAI, Gourp. Ajoutez à la synonymie : Catal, — Armazilius Ocai, ScLAT. Proc. Zool. Soc. (1859), p. 367, 158. {. Torne I, page 178. — 4. PYRRHOPHAENA BERYLLINA, LicuHreNSTEIN. Ajoutez à la synonymie : Amazilius Arsinoe, ScLaT. Proc. Zool. Soc. (1856), p. 287, 32. — Id. (1858), p. 297, 14. — 14. (1759). p. 367, 157, et p. 186, 170. — JZd. (1859), p. 367, 157. — Id. (1759), p. 386, 170. — Amazilia Arsinoe, ScLaT. et SALvIN, Ibis (1859), p. 130, 199. — Amazilia beryllina, SaLATER, Proc. Zool. Soc. (1864), p. 177, 106. M. Elliot a ajouté à ce genre l'espèce suivante : {PYRRHOPHAENA LUCIDA, Errtor. © Rostrum rectum aut subrectum, dimidiam partem corporis aequans, carneo, apice obscuro. Capite saturale viridi. Corpore supra viridi, lucido. Tectricibus caudae saturale aeneo-brunneis. Cauda truncata; rectricibus mediis ad inter- medias rufo-aeneis, prope Scapos obscurioribus : subexlernis et externis subcae- rulescenti nigris, rufo-aeneo marginalis : colore islo fasciam transversam sub- terminalam formante, praecipue sub pagina inferiori. Alis rectricium apicem attingentibus, corpore sublus, qula, pectore, abdomine et lateribus viridibus. Sub- caudalibus saturate aeneo-bruneis. ADDITIONS ET RECTIFIGATIONS 183 Lowc. — Bec, 0®,020 (9 1.). — Ailes, 0,056 (25 IL.). — Ailes, 0",036 1 1/4 1.) — Longueur totale, 07,094 (42 1.). Amazilia lucida, EzuoT, Annals and Mag. nat. Hist., 9 1., 1877,t. XX, p. 404, in-8. LE PYRRHOPHÈNE BRILLANT « Bec droit ou presque droit ; de force médiocre; égal environ à la moitié de la longueur du corps ; d’un rouge brunâtre, peut-être couleur de chair, durant la vie, avec l'extrémité obscure. T'éfe d’un vert de pré foncé, métallique. Dess us du Corps d’un vert plus clair que celui de la tête, paraissant lustré d’or, vu d’arrière en avant. T'ectrices caudales d'un brun bronzé et foncé. Queue tronquée ou à peu près ; à rectrices de largeur médiocre : les médiaires à intermédiaires d’un bronzé rougeâtre, d’une couleur plus foncée sur la partie discale des plumes, le long de la baguette: les subexternes et externes d’un noir bleuâtre, bordées de bronze rougcâtre : cette couleur d’un noir bleuâtre, constitue une bande transverse subter- minale, principalement visible sur la surface inférieure. Az/es à peu près aussi lon- guement prolongées que les rectrices ; d’un brun violâtre. Dessous du corps revêtu sur la orge, la poitrine, l’abdomen et les flancs, de plumes d’un vert de pré, métal- liques ; ventre marqué sur sa partie inférieure d’une tache d’un gris de souris. Cuisses blanches, duveteuses. Sous-caudales d’un brun bronzé et foncé, bordées de blanc. Patrie. La Colombie. Cette espèce a beaucoup de rapports avec le P. Devillei et ressemble par le des- sus de sa tête à l'Arsana Feliciae ; mais elle constitue une espèce très-listincte, et n’a guère d'autre ressemblance avec les espèces ci-dessus nommées que par le dessous de son corps d’un vert luisant, comme chez plusieurs autres espèces voisines. Tome I, page 309. LT LEUCODORA (HEMISTILBON) NORRISI, BourctER. Ajoutez à la synonymie : Thouwmatias Lerdi, Montes DE Oca, Naturalez. t. III, n° 23, pl. 2, fig. 7.— Zd. Ensayo, p. 15, = none . ct dre 184 ADDITIONS ET RECTIFICATIONS Towe I, page 311. — à LEUCODORA EDWARDI, DeLaTrre ET BourciER Ajoutez à la synonymie : Saucerottia Ediwardi, Sczar. et SALvIN, Proc. Zool. Soc. (1864), p. 365, 198. — Zrythronota Ediwardi, LAwRrENcE, Ann. Lyc. New-York, t. VII, p. 292, 42. — FRanTzius, Journ. f. Ornith. (186), p. 517, 358. Tome 1, page 313. — 3! LEUCODORA NIVEIVENTRIS, GouLrp. Ajoutez à la synonymie : Catal. — Saucerottia niveiventris, ScLAT. Proc. Zool. Soc. (1856), p. 140, 10. — ScrarT. et SALVIN, Proc. Zool. Soc. (1864), p. 365, 199. — Sazvin, Proc. Zool. Soc. (1867), p. 155, 172, — Eupherusa niveiventris, LAWRENCE, Proc. Acad. Philad. (1867), p. 232,2. — Erythronota niveiventris, SALVIN, Ibis (1869), p. 318, — Sazvin, Proc. Zool. Soc. (1870), p. 210, 142. L'habitat de cette espèce paraît restreint au district de Veragua. Nous en avons vu un bel individu trouvé sur la ligne du chemin de fer de Panama. Cette espèce, dit M. Salvin (Proc. Zool. Soc. (1867), p. 154, 172), est rare. Elle différe surtout de la ZL. Edivardi par la couleur plus foncée de sa queue, caractère qui paraît être constant chez cette espece. ] Tome 1, page 346. ARIANA RIEFFERI, Bourcier sr MULSANT. Remplacez, par la synorymie suivante, celle du Tome I : Catal. — Hylocharis fuscicaudatus, Gray et Mircx. Gener. t. I, p. 114, 26, — Polytmus Riefleri, Gray et Mitcu. Gener. t. 1, p. 108, 72. — Amazilius Riefferi, Boxar. Consp. Av. t. I, p. 78, 10. — Id. Revue (1854), p. 254, 201 — Asmazilia Riefferi, Reicuexs. Aufz. d. Col. p.10. — Amazilus Riefferi, Scrar. Proc. Zool. Soc. (1856), p. 140. — Jd. (1857), p. 16. — Id. (1859), p. 135, 82. — Ainazilia Riefferi, ScraT. et SALVIN, Ibis (1859), p. 130, 198. — Sazvin, Ibis (1860), p. 270, 18. — Scrar. Proc. Zool. Soc. (1860), p. 94, 103. — Id. (1860), p. 283, 73. — ScLar. et SALVIN, Proc. Zool. Soc. (1864), p. 365, 197. — Law RENGE, Ann. Lyc. New-Vork (1865), p. 183, 50. — Sazvix, Proc. Zool. Soc. (1867), p. 156, 173. — Pyrrhophaena Riefferi, FRanTzius, Journ. f. Ornith. (1869), p. 317, 357, — Asma - ziia Riefferi, LAWRENCE, Ann. Lyc. New-York, t. VII, p. 292, 40. — Jd. (1869), p. 127, 327. — ScLarT. et SALVIN, Nomencl. p. 92, 10. — Pyrrophaena Riefferi, CABAN. et HEINE. Mus. Hein. p. 36, 74. — GouLn, Introd. p. 158. 346. — Jd. Proc. Zool. Soc. (1870), p. 808. — Amazilia Riefferi, Proc. Zool. Soc. (1870), p. 210, 141.— Wyarr, x Ibis (1871), p. 378. 153. — SaLviw, Ibis (1872), p. 320. — Amazilia Dubusi, Bonar. Revue (1854), p. 254. — Sccar. Proc. Zool. Soc. (1860), p. 287.— Zd. (1859), p. 386, 173. — Pyrrhophaena Dubusi, Cagaw. et Haine, Mus. Hein. p. 36, 75.-— Ainasilia Riefferi, Journ. f. Ornith. (1862), p. 163, 119. — G. R. Gray, Hand List, p. 122, 1680. — Trochilus arsinoides (SAUCEROTTE), in Mus. Berol. ADDITIONS ET RECTIFICATIONS 185 Tome I, page 320. — 2. ARIANA VIRIDIGASTER, Bourcrer er MULSAxT. Ajoutez à la synonymie: Catal. — Amazilia viridiventris, WYaTT, in Ibis (1871), p. 378, 154. Tome I, page 235. — ARIANA FELICIAE, Lessonx. Ajoutez à la synonymie : Catal. — Erythronota Feliciae, Scrar. et SaLvin (1868), p. 629, S1. Tome I, page 327. — 5. ARIANA WARSZEWICZI, Caisaxis ET HE1NE. Ajoutez à la synonymie : Catal. — Saucerottia Warszewiezi, Wxart, èn Ibis (1871), p. 378, 155. Tome I, page 328. — 6! ARIANA SOPHIAE, Bourcter ET MULSANT. Ajoutez à la synonymie : Oo Catal. — Saucerottia Sophiae, Scxar. Proc. Zool. Soc. (1855), p. 141, 105. — Hemithylaca Hoffmanni, Journ. f, Ornith. (1862), p. 163, 120. — Saucerottia Sophia, Franrzios, Journ. f. Ornith. (1869), p. 317, 359. — Lawrence, Ann. Lyc. New-York (1869), p. 127, 359. Tome I, page 146. — D ARIANA SAUCEROTTEIÏI, DELATTRE ET BoOURC:'ER. Ajoutez : SAUCEROTTE (Adolphe-Nicolas), né à Lunéville (Meurthe), le 8 juin 1800, mort dans la même ville le 27 octobre 1860 (V. la notice publiée sur ce naturaliste par LerEBouLLET, et lue à la Société des sciences naturelles de Strasbourg, le 2 juil- let 1861). à Tome 1, page 332. — 8. ARIANA CYANIFRONS, BourciEr ET MUuLSANT. Ajoutez à la synonymie : Catal. — Saucerottia cyanifrons, Proc. Zool. Soc. (1857), p. 17, 15.— WyarTT, in Ibis (1871), p. 378, 156. Tome I, page 335. — TETE POLYTMUS, LixxE. Ajoutez à la synonymie : Trochilus polytmus, CHeNv et Des Murs, Encycl. (Oiseaux) p. 223, fig. 184. Aîthurus polytinus, ELrioT, in Ibis (1872), p. 353. Catal. — Polytmus cephalater, Scrar. Proc. Zool. Soc. (1861), p. 79, 47. — ALBRECHT, Jour?. f. Ornith. (1862), p. 201, 47. G1S.-MOTCH. — IV. 20 n'es 186 ADDITIONS ET RECTIFIGATIONS Aithurus fuliginosus (Hizc), Marsn, Proc. Acad. Philad. (1863), p. 285, 191. — Trochilus Maria (Hz), Marsu, Proc. Acad. Philad. (1863), p. 285, 192. M. Gould considère ces deux derniers Oiseaux comme identiques avec l’Aithurus polytinus. ct Tome IF, page 3. — 1. HELIOPAEDICA (5. COELIGENA) XANTHUSI, LAWRENCE (V. tome I, page 190). Ajoutez à la synonyinie : Heliopaedica Xanthusi, Error, Birds North Amer. pl. x1. Catal. — Amazilia Xanthusi, LAWRENCE, Ann. Lyc. New-Vork (1860), p. 109. — /eliopae- dica castaneo-cauda, LAWRENCE, Ann. Lyc. New-York (1862), p. 145. Tome IT, page 3. — 2. HELIOPAEDICA (4. COELIGENA) LEUCOTIS, ViEILLOT (V. tome I, page 187). Ajoutez à la synonymie : Catal.— Basilinna Leucotis, ScLaT. Proc. Zool. Soc. (1856), p. 287, 37. — Heliopaedica me- lanotis, SoLarT. et SALVIN, Ibis (1859), p. 130, 202. — SaLzvin, Ibis (1860), p. 271, 31. — — Scar. Proc, Zool. Soc. (4864), p. 176, 98. — Sapphironia lucida, ScLaT. Proc. Zool. Soc. (1858), p. 297, 16. — Zd. (1859), p. 386, 164. — Trochilus cuculliger, LIGHTENSTEIN, List. Preis. Verz. (1830), 8. Tome IT, page 7. — 2! CHRYSURONIA OENONE, Lesson. Ajoutez à la synonymie : Catal. — Chrysuronia OEnone, ScLaAT. Proc. Zool. Soc. (1855), p. 141, 104. — Id. (1858), p. 460, 7%. — Id. (1869), p. 629, 82. — ScLar. et SaLvin, Proc. Zool. Soc. (1870), p. 782, 86. Tome IT, page 10. — 3/ CHRYSURONIA JOSEPHINAE, Bourcier Er MULSANT. Ajoutez à la synonymie : Catal. — Chrysuronia Josephinae, ScLaT. Proc. Zool. Soc. (1857), p. 263, 21. — ScLarT. et SALVIN, Proc. Zool. Soc. (1867), p. 752. — Jd. (1867), p. 979, 109. — Ja, (1873), p. 289, 29. Tome II, page 13. — 4! CHRYSURONIA ELICIAE, BouRcier ET MULSANT. Ajoutez à la synonymie : Catal. — Chrysuronia Eliciae, ScLaT. et SaLvin, Ibis (1859), p. 130, 201. — ScLar. et Sar- VIN, Proc. Zool. Soc. (1864), p. 365. — Lawrence, Ann. Lye. New-York, t. VII (1862), p. 465, — Id. (1868), p. 128, 364. — FrRanTzius, Journ. f. Ornith. (1869), p. 317-364. — SALVIN, Proc. Zool. Soc. (1870), p. 211, 143. — Id. Ibis (1872), p. 320. ADDITIONS ET RECTIEFEICATIONS 187 Tome II, page 45. — Après CHRYSURONIA ELICIAE, ajoutez : + 5. CHRYSURONIA HUMBOLDTI, Bourcrer ET MuLsant. os Rostrum rectum, dimidia parte corporis aequans. Mandibula et maxilla car- neis aut pallidis, apice nigris. Capite caeruleo. Corpore supra, antice viridi, postice aeneo-viridi; tectricibus aeneo-viridibus. Corpore subtus, gula et collo violaceo- caeruleis pectore viridi; ventre viridi, regione longitudinaliter media alba. ? Capite aeneo-viridi. Rectricibus intermediis ad externas apice albis. Corpore sublus albo, lateribus albo-maculoso, aut lateribus viridibus. Trochilus Humboldti, Bourc. et MuzsanT, Ann. de la Soc. d’Agric. de Lyon (1852), p. 142. Chrysuronia Humboldti, Gouzr, Monog. Trochil. t. V, pl. 328. Catal. — Chrysuronia Humboldti, Reicnens. Aufz. d. Col. p. 9. — Id. Enum. p.5.— GouLp, Introd. p. 165, 366.— CAhrysurisea Humboldti, CaABAN. et HEINE, Mus. Hein. part. IE, p. 42, D. — Chrysuronia Humboldti, G. R. GrAY, Hand List, t. I, p. 133, 1709. ? Thaumatias viridicaudus ? LAWRENCE, Ann. Lyc. New-York (1866), t. VIII, p. 404. Lonc. — Bec, 0m,020 (9 L.). — Azles, 0®,065 (29 I.).— Rectrices médiaires, 0",032 à 0",033 (14 1/2 à 15 L.). — Submédiaires, 0,035 (15 1/2 1.). — Intermédiaires, 0,037 à 0,039 (16 1/2 à 17 1/21.). — Subexternes, 0,036 à 0m,038 (16 à 17 1.). — Externes, 0",033 à 0,035 (15 à 15 1/2 1.). — Corps, 0,042 à 0w,045 (19 à 20 1.) — Long. totale, 0,095 à 0,100 (43 à BENIE)* LA CHRYSUROMIE DE HUMBOLDT Bec droit; assez fort; de la longueur de la moitié du corps. Mandibule et mâchoire pâles ou couleur de chair, avec le bout noir. T'éte bleue ou d’un vert bleu, depuis le front, presque jusqu’au vertex ; ces plumes passant au vert d’eau sur la base du cou. Dessus du corps d’un vert de pré jusqu'au milieu du dos et passant ensuite au vert cuivreux jusqu'à l'extrémité des tectrices caudales. T'ectrices alaires vertes. Queue tronquée ; à rectrices de largeur médiocre; d’un vert d’eau où d’un vert bronzé : côté extérieur des externes d’un vert brunâtre. Dessous du corps paré, sur la gorge et jusqu'à la base du cou, de plumes squammiformes violettes, bril- lantes sous certain jour ; puis revêtu, jusqu'aux épaules, de plumes vertes, luisan— tes ; couvert, sur le reste, de plumes vertes, avec la partie longitudinale du ventre ordinairement blanche, souvent d’une manière assez étroite. Page inférieure de la queue d’un vert d’eau luisant; baguettes d’un vert brun. 18 ADDITIONS ET RECTIFIGATIONS [#2] ? T'éle d’un vert bronzé. Rectrices d'un vert bronzé : les intermédiaires à exter- nes marquées d’une tache blanche à l’extrémité : cette tache graduellement moins courte des intermédiaires aux externes, couvrant sur celles-ci le septième postérieur de la longueur. Dessous du corps couvert, sur la région longitudinale médiane, de piumes blanches, soyeuses ; parsemé sur les côtés de la gorge, du cou, de la poitrine et du ventre de mouchetures vertes, plus rapprochées les unes des autres près des côté, et contiguës sur ceux-ci. Cette espèce habite l’Équateur. Tome 11, page 16. — 1. HYLOCHARIS SAPPHIRINA, GuELIx. Ajoutez à la synonymie : Catal. — Jlylocharis Sapphirina, ScLAT. et SaLviN, Proc. Zool. Soc. (1867), p. 584. 185. — Id. (1867), 752. — Id. (1867), p. 979, 111. — Id. (1873), p. 289, 32. Tome IT, page 19. — 2. HYLOCHARIS CYANEA, VieiLLor. Ajoutez à la synonymie : Trochilus cyanus, VigioT, Nouv. Dict. d'Hist. nat. t. XXIIT, p. 436. — Jd. Tabl. encycl. p. 998, 39. Trochilus azureus, LiICHTENSTEIN, Doublet, p. 14, 125-26. Ornismya cyanea, Lessox. Hist. nat. Ois.-M. p. 299, pl. 71, etc. Trochilus cyaneus, JARDINE, Nat. Libr.t. I, p. 107, pl. 7. Ornismya cyana, D'ORBIGNY et LAFRESNAYE, Syn. Av. 2, p. 30, 17. Catal. — Hylocharis cyanea, ScLaT. et SALVIN, Proc. Zool. Soc. (1866), p. 195, 174. — Id. (1867), p. 752. — PeLzEeLn, Reise Freg. Novara (1869), p. 94.— Sczar. et SALVIN, Proc. Zool. Soc. (1873), p. 289, 31. — Capanis, Journ. f. Ornith. (1874), p. 225. — Trochilus di- chrous (LICHTENSTEIN), in Mus. Berol. + Tome 11, page 25. — 1. PANTERPE INSIGNIS, Camaxis £r HE1NE. Ajoutez à la synonymie et à la description : ©" lanterpe insignis, CABaANIs, Journ. f. Ornith. (1862), p. 164, 21. Catal. — Panterpe insignis, FraxTzius, Journ. f. Ornith. (1869), p. 316, 345. @ M. Lawrence a trouvé dans une collection de Costa-Rica, à la Société smithson- nienne, avec un ©" de Panterpe insignis un Oiseau qu'il considère comme la femelle de cette espèce, et dont il a donné la description suivante : Bec noir. Téle d’un vert foncé, lustré de cuivreux. Dessus du corps d'un vert de ADDITIONS ET RECTIFIGATIONS 189 pré luisant. Queue à rectrices médiaires d’un vert bronzé : les submédiaires à ex- ternes de même couleur : les intermédiaires à externes postérieurement noires et d'un fauve pâle ou cendré à l'extrémité. At%/es d’un brun violâtre. Dessous du corps roux ; orné d'une large tache blanche naissant du bord des yeux et étendue jus- qu'aux oreilles, bordée au-dessous par une bande noire prolongée sur les côtés du cou. Sous-caudales d’un fauve grisâtre. D Tome II, page 20. — 1. EUCGEPHALA CHLOROCEPHALA, BourciEer. Ajoutez à la synonymie : Catal. — Eucephala chlorocephala, Ezx10T, 22 Ibis (1874), p. 88, 3. Tome II, page 31. — 2. EUCEPHALA GAERULEA, VreiLrcoT Ajoutez à la syronymie: Catal. — Eucephala casrulea, TAxLor, Ibis (1864), p. 92, 102. — ScLar. et Sazvin, Proc. Zool. Soc. (1866), p. 197, 173.— Ja. (1867), p. 584, 186. — Id. (1867), p. 752.— Id. (1867), p. 979, 110. — Zd. (1873), p. 289, 30. Tome I, page 224 — Mettez après l'EUCEPHALA CAERULEA 3. EUCEPHALA WIEDI, Lessox. © Rostrum rectum, dimidiam partem corporis aequans ; mandibula nigra.Mazxilla basi pallida aut carnea, apice nigra. Capite et corpore supra, cupreo viridibus. Cauda viz aut paululum emarginata: rectricibus nigro-chalybaeis, apice virescen- tibus. Corpore sublus, menlo caeruleo, gradatim in viridem vertente. Pectore et centre viridibus. Trochilus cyanogenys, MaxIMILIEN, prince DE Wie», Beïtrage, t. IV, p. 70-72. — Jarnixe, Nat. Lib. H. B. t. III, p. 86. — Id. (1843), p. 115. Ornismya Wiedi, Lessox, Suppl. p. 150, pl. 26. Chlorestes cyanogenys, ReicHexs. Troch. Enum. p. 4, pl. 692, fig. 4536-37. Catal. — Hylocharis cyanogenis, Gray, Gen. t. I, p. 115, 40. — Saucerottia cyanogenys, Bo- ap. Consp. Av. t. T, p. 77, 3. — Hylocharis Wiedi, Boxar. Consp. Trochil. (Revue, 1854), p- 255, 234. — Chlorestes cyanogenys, REicHExe. Aufz. d. Col. p. 7. — Encephala cyano- genys, GouL», Introd. p. 167, 376. — Chlorestes cyanogenys, Caran. et HEINE, Mus. Hein. part. II, p. 46, 101. — Here, Journ. f. Ornith. (1863), p. 196. — Evcephala cyanogenys G. R. Gray, Hand List, t. I, p. 148, 1901. — Error, #2 Ibis (1874), p. 89, 9. Loxce. — Bec, 0®,015 (7 1.). — Azles, 0®,056 (25 1.). — Rectrices médiaires, 0,018 (8 1.). — Externes, 0®,020 (9 1.). — Corps, 0®,030 (13 1/2 1.). — Long. totale, 0,058 (61 190 + ADDITIONS ET RECTIFICATIONS L'EUCEPHALA DE WIED © Bec subcylindrique, un peu renflé et subcomprimé avant la pointe ; à peu près égal à la moitié du corps. Mandibule noire. Mächoire jaunâtre ou couleur de chair à la base, noire antérieurement. T'éte verte ou d’un vert cuivreux. Dessus du corps d'un vert cuivreux, paraissant lustré d’or vu d’arrière en avant. Queue faiblement échancrée ; à rectrices arrondies à l'extrémité; graduellement plus longues des mé- diaires aux subexternes : les externes un peu plus courtes que ces dernières ; toutes d'un bleu d'acier, avec l'extrémité verte ou lustrée de vert. Ailes prolongées jusqu’à l'extrémité de la queue; d’un brun violâtre. Dessous du corps bleu sur le menton, et passant graduellement au vert sur la poitrine et jusqu’à l'extrémité du corps. Région anale blanche. Parrie. Le Brésil. Cette espèce a été découverte par le prince Maximilien de Wied, et M. Lesson a cru devoir dédier cet Oiseau au voyageur célèbre qui a tant enrichi les sciences natu- reiles et surtout l’ornithologie. Os. Elle se rapproche beaucoup de VZ. caerulea, et plusieurs ornithologistes l'ont considérée comme une variété de cette espèce; mais elle paraît s’en distinguer par une taille plus faible ; par sa tête et le dessus de son corps d’un vert cuivreux ; par son menton blanc, passant graduellement au vert, sur la poitrine, ete. Tome Il, page 34. — 4 (8). EUCEPHALA SCAPULATA, GouLp. Ajoutez à la synonymie : Catal. — Eucephala scapulata, ELutoT, Ibis (1874), p. 88, 5. Tome I, page 35. — 5 (4). EUCEPHALA SUBCAERULEA, ELLioT. Ajoutez à la synonymie : #7 Catal. — Eucephala subcaerulea, Ezuior, Ibis (1874), p. 88, 7. Tome II, page 36. — 6 (5). EUCEPHALA HYPOCYANEA, Gourp. Ajoutez ä la synonymie et à la description : Catal. — ÆEucephala hypocyanea, SczarT. et SALvVIN, Proc. Zool. Soc. (1867), p. 584, 187. — Ezzi10T, Ibis (1874), p. 88, 6. ADDITIONS ET RECTIFICATIONS 191 Patrie. Cette espèce habite l’intérieur de la Guyane et les bords du Rio-Negro. Cette espèce n'existait encore que dans la collection de M. Gould, où elle était représentée par un seul exemplaire. M. Sclater en a obtenu de M. Wallace un individu tué par ce voyageur à Cobati, sur les bords de la rivière ci-dessus nommée. La femelle a le dessous du corps d’un blanc sale, avec quelques plumes faiblement bordées de vert. Les tectrices caudales ont la couleur bronzée comme chez le ©’ (V. Proc. Zool. Soc. (1867), p. 989). Tome Il, page 37. — 7 (6). EUCEPHALA SMARAGDINEA, GouLp. Ajoutez à la synonymie: Catal. — Eucephala smaragdinea, Erxior, Ibis (1874), p. 88. 2. Tome Il, page 39. — 8 (7). EUCEPHALA CAERULEO-LAVATA, Gouzp. Ajoutez à la synonyimie : Catal. — Eucephala caeruleo-lavata, Error. Ibis (1874), p. 88, 4. Tome Il, page 40. — Ajoutez au genre Ewcephala l'espèce suivante : 9. EUCEPHALA LERCHI, MuLsanNT ET J. VERREAUX. & Rostrum rectum aut subrectum, dimidiam partem corporis aequans. Mandi- bula nigra. Maxilla basi carnea, apice nigra. Capite caeruleo nitenti. Corpore supra, dorso caeruleo-viridi, wropygio aeneo-viridi, tectricibus caudae cupreo- viridibus. Cauda emarginata, rectricibus nigro-chalybaeis. Corpore subtus, qua squamoso antice caerulea, postice caeruleo-viridi; ventre caeruleo-viridi. Subcau- dalibus viridibus. Thalurania Lerchi, Muzsanr et J. VERREAUX, Ann. de la Soc. Linn. de Lyon, t. XVIII (1870- 71), p.109. Eucephala Lerchi, EzxioT, in Ibis (1874), p. 264. Loxc. — Bec, 0,022 (9 1/2 1.). — Ailes, 0,045 (20 1.). — Rectrices médiaires, 0,025 (10 4/2 1.). — Externes, 0",030 (13 1/21.). — Corps, 0",045 (20 1.). — Long. totale, 0",103 (46 1.). 192 ADDITIONS ET RECTIFICATIONS L'EUCÉPHALE DE LERCH « Bec presque droit; de force médiocre; à peu près la moitié de la longueur du corps ; graduellement rétréci d'avant en arrière jusqu'au tiers de sa longueur, subcylindrique ensuite jusque près de l'extrémité, où il est légèrement renflé et subcomprimé, puis rétréci en pointe. Mandibule noire, chargée d’une arête ba- silaire, à peine avancée jusqu'au cinquième de sa longueur. Mächoire päle à la base, noire à l'extrémité. Narines en partie découvertes. Scutelles en partie voilées par les plumes. Téte revêtue, jusqu'au vertex, de plumes squammiformes d’un bleu brillant. Nuque, cou, dos et tectrices alaires revêtus de plumes d’un vert bleuâtre, passant au vert bronzé sur le croupion, et au vert bronzé un peu cuivreux sur les tectrices caudales. Queue sensiblement entaillée ; à rectrices d’un noir bleu d'acier, graduellement un peu plus longues des rectrices médiaires aux externes ; à barbes de largeur médiocre. Ailes d’un noir violacé, prolongées jusqu'à l’extrémité des rectrices médiaires. Dessous du corps revêtu de plumes squammiformes brillantes, bleues vers la base du bec, puis d’un vert bleu ou bleuätre jusqu’au niveau des épau- les. Æpigastre et ventre couverts de plumes subsquammiformes, d’un vert bleu et en partie brunes. Région anale hérissée d'un duvet blanc, à base noire. Sous-cau- dales d'un vert luisant : les dernières plumes de celles-ci violacées. Page inférieure de la queue analogue à la supérieure, mais plus luisante et de teinte un peu moins foncée. Cette espèce a été découverte dans la Nouvelle-Grenade, par M. le D' Lerch, qui a bien voulu nous la confier pour la décrire. Cet Oiseau, unique encore dans les collections de l'Europe, fait aujourd'hui partie de celle de M. Elliot. Tome II, page 44. — 1. ULYSSES GRAYI, DELATrRE ET BourciER. Ajoutez à la synonymie : Catal. — Eucephala Grayi, EzioT, Ibis (1874), p. 88, 1. Tome Il, page 46. — 2! CIRCÉ LATIROSTRIS, Swaïxsox. Ajoutez à la synonymie : Catal. — Circe latirostris, ScuarT. Proc. Zool. Soc. (1858), p. 297, 15. — ScLar. et SALVIN, Proc. Zool. Soc. (1859) p.367, 160. — Zd. (1864), p. 177, 107. — GraAysoN, Proc. Bost. Soc. nat. Hist. (1879), 1871) p. 282. ADDITIONS ET RECTIFIGATIONS 193 SL Tome II, paze 22. — 1. POLYERATA AMABILIS, Gouzp. Ajoutez à la synonymie et à la description : Catal. — Julyamia amabilis, Sczar. Proc. Zool. Soc. (1857), p. 17, 22. — 74. (1864), p. 368, 201. — Lawrence, Ann. Lyc. New-York, t. VII, p. 292, 44. — Ja. t. IX, p. 127, 366. — Franrzus, Journ. f. Ornith. (1869). p. 317, 366. — Damaphila amabilis, Proc. Zool. Soc. (1870), p. 210, 145. Ops. Les individus de cette espèce, provenant de Bugaba et de Chiriqui, dit M. Sal- vin, différent de ceux de Gosta-Rica et de Panama, par le bec plus long et surtout (en vieillissant) par le dessus de la tête plus brillant; mais ces différences sont à eine suffisantes pour justifier une synonymie différente de cette espèce. Tome II, page 56. — L DAMOPHILA JULIAE, Bourcier. Ajoutez à la synonymie : Catal. — Julyamia typica, Cassin, Proc. Acad. Phil. (1860), p. 194, 116. — SaLar. Proc. Zool. Soc. (1860), p. 283, 74. — ScLar. et SALvIN, Proc. Zool. Soc. (1864), p. 365, 200. — Lawrence, Ann. Lyc. New-York, t. VII, p. 292, 43. — Jd. t. IX (1869), p. 127, 365. — FranTzius, Journ. f. Ornith. (1869). p. 317, 365. — SaLviN, Proc. Zool. Soc. p. 211, 144. — Wyarr, Ibis (1871), p. 35S, 177. Te Tone II, page 60. — 2. DAMOPHILA FELICIANA, Lrssox. Ajoutez à la synonymie : Hylocharis Feliciana, Cuexu et Des Murs, Encycl. (Oiseaux), p. 278. Tome I, page 64. — 3! EMILIA GOUDOTI, Bourcrer Tr Mursaxr au lieu de MULSANT ET VBRREAUX. Ajoutez à la synonymie : Catal. — Hylocharis Gouloti, SoratT. Proc. Zool. Soc. (1857), p.17, 16. Tome IT, page 63. — Avant Genre LEPIDOPYGA, LÉPIDOPYGE. Ajoutez le genre suivant : Genre ARENA, ARÈNE, Mursanr. Caracrëres. Bec subeylindrique jusque près de l’extrémité, où il est légèrement renflé, subcomprimé, puis rétréci en pointe, plus court que la moitié du corps. Man- dibulé noire. Mächoire parfois pâle sur sa moitié basilaire. Queue peu profondément entaillée; à rectrices médiaires les plus courtes : les submédiaires à subexternes gra duellement à peine plus longues : les externes un peu plus courtes que les subex- OIS.-MOUCE. — IV. L ee 194 ADDITIONS ET RECTIFICATIONS ternes : les médiaires d'un vert bronzé ou bronzées : les autres d’un noir violâtre ou bleu d'acier : quelques-unes à peine frangées de cendré. Dessus du corps paré, de- puis la base du bec jusqu'à l’épigastre, de plumes squammiformes, d’un vert d’eau. Ailes étroites, prolongées jusqu'aux deux tiers ou trois quarts des rectrices médiai- res. Dessous du corps paré, depuis la base du bec jusqu'à l’épigastre, de plumes squammiformes, d'un vert d’eau, luisantes ou brillantes sous certain jour. Vertex couvert de plumes soyeuses, blanches sur la région médiane. Sous-caudales blanches. ç Dessous du corps revêtu de plumes soyeuses, blanches, sur la région longitu- dinale médiane. Ge genre, qui a quelque analogie avec les Taumatius, Se rapproche des Lepido- pyga, dont il diffère par ses rectrices externes un peu plus courtes que les subexter- nes; par quelques-unes des rectrices brièvement frangées de cendré ; par ses ailes moins longuement prolongées que les rectrices médiaires. ARENA BOUCARDI, Mursaxr. ©" Rostrum rectum, dimidia parle corporis subbrerius. Mandibula nigra; maæilla aliquoties dimidia parte basilari pallida. Capite, plumis brevibus, subsquamosis, viridibus disco obscuro. Corpore supra, el tectricibus caudae viridibus, aureo relu- centibus. Cauda vix emarginata : rectricibus mediis brevioribus, aeneis aul aeneo- viridibus ; alits nigro-caerulescentibus apice viæ griseo-marginatis, intermediis ad subeæternas vix longioribus. Corpore sublus, a qula usque ad epigastrum squamoso viridi-cacruleo, pluribus -plumis-griseo-marginalis. Ventre albo, sericeo, lateri- bus pallide viridi-maculosis. Subcaudalibus albis, pedes nigri. LoxG. — Bec, 0®,017 à Om,O18 (7 à 8 1.), depuis l'extrémité des scutelles, 0",038 (13 1/2 1), depuis la commissure. — Ailes, 0,050 (22 1/2 1.). — Rectrices médiaires 0",028 (121/21.). — Submédiaires, 0,029 à 0,030 (13 1/21.).— Intermédiaires, 0,030 (13 1/2 1.).— Subexternes, 0,081 (14 1.). — Externes, 0,030 (13 1/2 L.).— Corps, 0,045 (20 1). — Long. totale, 0w,097 (a41.). L'ARÈNE DE BOUCARD Bec droit ou à peu près, subeylindrique jusque près de l'extrémité, où il est légerement renflé et subcomprimé, puis terminé en pointe. Mandibule noire. Wa- choire parfois pâle sur sa moitié basilaire. Téte emplumée un peu moins avant que ADDITIONS ET REGTIFICATIONS , 195 l'extrémité des scutelles, couverte de petites plumes squammiformes vertes, à disque obscur. Dessous du corps revêtu de plumes vertes, lustrées d’or, vues d’arrière en avant. Tectrices caudales de mème couleur. Queue faiblement entaillée ; à rectri- ces médiaires bronzées ou d’un vert bronzé, un peu plus larges et un peu plus cour- tes que les autres : les submédiaires à externes d’un noir violâtre, à peine frangées de cendré à l’extrémité : les submédiaires à externes graduellement à peine un peu plus longues : les externes un peu plus courtes que les subexternes, un peu moins foncées et un peu plus étroites que celles-ci. Aÿles étroites, d’un brun violâtre; pro- longées jusqu'aux deux tiers ou trois quarts postérieurs des rectrices médiaires. Des - sous du corps paré, depuis la base du bec jusqu'aux épaules et à l’épigastre, de plu- mes squammiformes d'un vert d’eau ou d’un vert azuré : celles du ventre et quel- ques autres brièvement frangées de cendré et paraissant par là un peu séparées par des interstices blanchätres. Ventre couvert de plumes soyeuses blanches, sur sa région longitudinale médiane, avec les côtés mouchetés de vert pâle. Sous-caudales blanches. Page inrérieure de la queue moins foncée et plus violâtre sur les rectri- ces submédiaires à subexternes. Pieds noirs. Q Semblable au & par le dessus du corps, la queue et les ailes. Dessous du corps couvert de plumes blanches, soyeuses, sur la région médiane, avec les côtés mou- chetés de plumes d’un vert tendre, frangées de cendré. Cette espèce nouvelle, provenant des dernières chasses de M. Adolphe Boucard, a été tuée en mai 1877, dans les environs de Punta-Arenas, unique port de la répu- blique de Costa-Rica, sur l'océan Pacifique. Ce village, comme l'indique son nom, est situé sur une pointe de sable bordée d’un côté par la mer, et de l’autre, par une rivière qui, sur une longueur de deux lieues, ne laisse souvent à la terre ferme que cent à cent cinquante mètres de lar- geur. La chaleur y est excessive, etle pays très-malsain, depuis le mois de juillet jus- qu'à celui de janvier. La végétation y est peu abondante et peu variée. Des man- gliers couvrent les bords de la rivière, et des mimosas et des magnolias constituent les principales plantes croissant sur les rives de l'Océan. Puis, à quelques lieues de distance, se déploient de riches forêts tropicales. L’A. Boucardi fréquentait principalement les fleurs d'une espèce d'arbre à coton ; on le voit voltiger de bon matin jusqu'à dix heures, puis il disparait pour aller, sans doute, dans les bois, passer les moments les plus chauds de la journée. 196 ADDITIONS ET RECTIFICATIONS Il fait une guerre acharnée au Pyrrhophaena cinnamomaea, la seule espèce de Trochilidé qui se trouve aussi dans cette localité. M. Boucard, ce naturaliste voyageur dont les premiers voyages avaient enrichi la science d'assez nombreuses découvertes, doit bientôt publier le récit de ses nou- velles excursions dans l'Amérique centrale. Après un séjour de quelques mois aux États-Unis, il a poursuivi son voyage jus- qu'à Panama, dont il a exploité pendant quelque temps les environs, puis il est arrivé à Costa-Rica vers la fin de décembre 1876. Depuis cette époque, jusqu’à la fin de mai, il a presque traversé deux fois le pays qu'il explorait, depuis le Pacifique jusqu'à l'Atlantique. Durant les cinq mois de son séjour dans la république de Costa - Rica, il a récolté deux cent cinquante espèces d'Oiseaux, dans le nombre desquels se trouvent de gran- des raretés 1. On peut citer parmi les Trochilidés : Zugenes spectabihis; LAWRENCE, 9 et 9; Panterpa insignis, # et ?, CABANIS; Oreopyra cinereicauda, espèce qui, jusqu’à ce jour, n'existait que dans la collection de cet auteur; Se/asphorus flammula, SAL - vix, dont la ® n’était pas encore connue, tué à une hauteur de 8 à 1,200 pieds, au sommet du volcan d'Irazu ou Cartago, sur lequel on ne trouve guère que des plantes alpines. Le terrain est couvert de scories. Cette espèce fréquentait principalement des bruyères et de petits arbustes couverts de plantes parasites sur lesquelles ce Trochilidé cherchait des miellats et des insectes. 11 fait la guerre au Selasphorus scintilla, qu'on trouve, mais plus rarement, sur ce même volcan. Nous ne pouvons que féliciter M. Boucard de heureux succès qu’il a obtenu, dans ce pays exploité déjà par MM. de Frantzins, Hoffmann, Ellendorf, Warszewicz, Arcé, Carmiol, Zeledon, Cooper et autres. M. Boucard a été plusieurs fois malade et a eu plusieurs accidents; mais rien n’a pu ralentir son zèle, ni l'arrêter dans son entreprise. 1 Carpon?ctes nitidus, SALVIX ; Phainoptila melunox intha nouvelle espèce d'un genre nouveau dont le mäle a été décrit dansles Proc. Zoo!. Soc., et la femelle dans l'Ornithological Miscellany, octobre 1877; Catharus gracilirostris, SALVIN; Turdus nigrescens, CaABanis; Turdus absoletus, LAWRENCE; Parula gutturalis, CaBaxis ; Chlorophonia callophrys, CaBaxis; Caliste Douri, SALVIN; Pezopetes capitalis, CABANIS; Pyrgis soma Cabanisi, SCLATER et SaLvix; Molozone lemotis, Cauaxis; Geotrygon Costariensis, LAWRENCE; Odon- tophorus guttatus, Goun; Conurus Ioffmanni, Cagaxis, etc., etc, ebc. ADDITIONS ET RECTIFICATIONS 197 + Tome II. page 6$. — 1. LEPIDOPYGA CAERULEOGULARIS, REICHENBACH. Ajoutez à la synonymie : Trochilus (glaucis?) caeruleogaster, GouLp, Proc. Zool. Soc. (1847), p. 96. Trochilus Duchassagni, BourciEr. Catal. — Æylocharis caeruleogularis, Sczar. Proc. Zool. Soc. (1846), p. 140, 12. — Sapphi- ronia caeruleogularis, LAWRENCE, Ann. Lye. New-York, t. VII (1861), p. 319, 174. — Id. t. IX (1868), p. 128, 367. — Scrar. et SALvIN, Proc. Zool. Soc. (1864), p. 365, 202. — SaLviN, Proc. Zool. Soc. (1867), p. 156, 174. — Id. (1870), p. 211. — FranTzius, Journ. f. (1869), p. 317, 367. — Wxarr, Ibis (1871), p. 378, 159. Tome If, pige 71. — Genre SPORADINUS (BoxaPaRTE). Ajoutez: Tableau des espèces : a Rectrices médiaires d’un vert bronzé ou obscur. b Rectrices largement barbées. Poitrine couverte de plumes obscures sur sa partie CHAOS RE NT TE TEE RE ITR Te Re Do RELETUNSE bb Rectrices de largeur médiocre : dessous du corps revêtu de plumes squammi- formes d’un vert pâle brillant. CHREEUNSYCEROPSCUL EE ER NM EE APR COT AT ceRhete din DAITIAN CS IT ACCTLUSS aa Rectrices assez étroites : les médiaires d’un vert bleuâtre : les autres d’un bleu noir à leur côté interne, paraissant brunes à l’externe. . . . . . . . . Maugaei. Tome II, page 7. — 1. SPORADINUS ELEGANS, AUDEBERT ET VIEILLOT. Ajoutez à la synonymie : Sporadinus elegans, Error, ?n Ibis (1872), p. 356. Catal. — Sporadinus elegans, ScuaT. Proc. Zool. Soc. (1857), p. 233, 28. Trochilus elegans, BRYANT, Boston Proc. Soc. Nat. Hist. t. XI (1866-68), p. 95. 2É Tome II, page 74. — 2. SPORADINUS RICORDI, ajoutez : GERvAIS. Ajoutez à la synonymie : Sporadinus Ricordi, Erxior, in Ibis (1872), p. 356. Catal, — Chlorestes Ricordii, Gunpracn, Journ. f. Ornith. (1856), p. 99, 118. — 7d. (1861), p. 334. — Id. (1874), p. 142. 198 ADDITIONS ET RECTIFICATIONS Tome II, page 77, L SPORADINUS MAUGAEI, VisircLor. Ajoutez à la synonymie : Sporadinus Maugaei, Error, #n Ibis (1872), p. 356. Trochilus Maugaei, HaRTLAUR, Isis (1845).— Guxoracn, Journ, f. Ornith. (1874), p. 209. ec Chlorestes Gertrudis, GuNpracx, Journ. f. Ornith. (1874), p. 312, 315. Tome Il, page 79. — Genre CHLOROLAMPIS, Cagaxis ET HEINE. Heine a indiqué ce genre sous le nom de CAloauges (Journ. f. Ornith. (1863), p. 200). Tome II, page 79, — 1/ CHLOROLAMPIS AURICEPS, GouLp. Ajoutez à la synonymie : Chlorostilbon auriceps. ELLioT, x Ibis (1875), p. 168. Tome I, page SM. — 2. CHLOROLAMPIS CANIVETI, LESSON. Ajoutez à la synonymie : Chlorostilbon Caniveti, ELL10T, in Ibis (1875), p. 168. Catal. — Sporadinus Caniveti, ScLaT. Proc.Zool. Soc. (1856), p. 287, 15.— Id. (1859), p. 367, 159.— Chloauges Caniveti, HEINE, Journ. f. Ornith. (1863), p. 200, 2.— Chlorolampis Sal- vini, CABAN. Journ. f. Ornith. (1862), p. 164, 122. — Lawrence, Ann. Lyc. New-York (1868, p. 128, 368. — FRANTzIUS, Journ, f{. Ornith. (1869), p. 317, 368. — CAloauges Sal- vini HEINE, Journ. f, Ornith. (1863), p. 200, 4. — Chloauges Osberti, Id. (1863), p. 200, 3. Tome IT, page 92. — Genre CHLOROSTILBON, GouLo. Les citations des catalogues, sans descriptions, rendent si incertaine la synonymie des espèces, remaniées avec bonheur et talent par M. Elliot, que nous renvoyons à son travail sans y rien ajouter. Tome J], page 92. — 1. CHLOROSTILBON SPLENDIDUS, Vi:1LLoT. Ajoutez à la synonymie : Ornismya aureoventris, D'ORBIGNY et LAFRESN. Syn. Av. t. II, p. 28, 8. Chlorostilbon splendidus, ELL1oT, #n Ibis (1875), p. 165. Tome II, page 97. — 2. CHLOROSTILBON PUCHERANI, Bourcier ET MULSANT. Ajoutez à la synorymie : Chlorostilbon Pucherani, EzioT, t% Ibis (1875), p. 161. ADDITIONS ET RECIIFICATIONS 199 Towe If, page 100. — 3. CHLOROSTILBON HAERBELINI, BourcIER ET MULSANT. Ajoutez à la synonymie : Chlorostilbon Haerbelini, Euxriort. in Ibis (1875), p. 160. ParTrie. Le Vénézuela, la Colombie, la Nouvelle-Grenade, Panama. Tome II, page 402. — Genre CHRYSOMIRUS, MuLsaxr. Tome 1, page 102. — 1. CHRY SOMIRUS ANGUSTIPENNIS, Fraser. Ajoutez à la synonymie : Chlorostilbon angustipennis, Error, in Ibis (1875), p. 153. Tome IL, page 103. — 2. GHRYSOMIRUS ATALA, Lessox. Ajoutez à la synonymie : Chlorostilbon Atala, EzioT, 2x Ibis (1875), p. 159. Catal. — Chlorostilbon charibaeus, LAWRENCE, Ann. Lye. New-York. t. X, p. 2? Tome II, page 108. — 3. CHRYSOMIRUS PRASINUS, LAWRENCE. Ajoutez à la synonymie : Chlorostilbon prasinus, EzrioT. în Ibis (1875), p. 163. PATRIE. Cayenne, l’'Equateur, le Pérou. Tome II, page 112. — 1. PANYCHLORA POORTMANNI,BourciER ET MüLSaAxT. Ajoutez à la synonymie : Panychlora Poortmanni, ErioT, in Ibis (1875), p. 170. Pañnichlora aurata, CaBax. et HEINE, Mus. Hein. part. III, p. 150, 110. Elle vit plus au sud quele P. Poortmanni et se montre un peu plus dorée (Heine). Smaragditis maculicollis, REICHENS. Aufz. d. Col. p. 7. — Id. Enum. p. 4, pl. 694, fig. 4545- 4546. — HEINE, Journ. f. Ornith. (1863), p. 205. Catal. — Hylocharis Poortmanni, SCLATER. Proc. Zool. Soc. (1855), p. 141, 106. Tome IT, page 115. — 2. PANYCHLORA ALICIAE, Bourcier ET MuLsanT. Ajoutez à la synonymie : Panychlora Aliciae, ELzL10T, in Ibis (1875), p. 171. Tome II, page 417. — 3. PANY CHLORA STENURA, Cagaxis ET HEINE. Ajoutez à la synonymie : Pañichlora stenura, EixioT, ?n Ibis (1875), p. 171. Catal. — Chlorostilbon acuticaudus, Sccater, Proc. Zool, Soc. (1860), p. 304-308. — Pany- chlora stenura, Scat. et SALVIN, Proc. Zool. Soc. (1870), p. 782-87. — Chlorostilbon Ali- ciae, WYxATT, 22 Ibis (1871), p. 379. 200 ADDITIONS ET RECTIFICATIONS Tome If, page 131. — 1] EULAMPIS JUGULARIS, LiNNÉ. Ajoutez à la synonymie Trochilus cyanomelas, GMeL. Syst. Nat. t. I, p. 498, G2. Eulampis jugularis, EzxioT. èn Ibis (1872), p. 325. Catal. — Eulampis jugularis, Sozarer. Proc. Zool. Soc. (1871), p. 272, 18. — Trochilus cya- neus, LaTu, Ind. Ornith, t. I, p. 309. Tome II, page 135. — 2. EULAMPIS HOLOSCERICEUS, Lixx£. Ajoutez à la synonyinie : Evulampis holoscericeus, ELri0oT, in Ibis (1872), p. 525. Catal. Eulampis holoscericeus, CASsIN, Proc. Acad. Philad. (1860). p. 377, 12, — ScLATER, Proc. Zool. Soc. (1871), p. 272, 19. Tome IT, page 138. — 1. I0OLAEMA SCHREIBERSI, Lonpicrs £r Bouncier. Ajoutez à la synonymie : Catal.— Jolaema Schreibersi, ScLaT. et Sazv. Proc. Zool. Soc.(1867), p.979, 99, — 74. (1873), p. 287, 14. — Jnolaema Schreibersi, Taczaxowskt, Proc, Zool. Soc. (1874), p. 543, 16. — lonolaima, Cassin, Proc. Acad. Philad. (1860), p. 184, 120 (@ ?). Tone 11, page 143, — Ajoutez à la fin de la quatrième branche : Les Oiseaux de ce genre, dit M. Elliot (Ibis (1876), p. 402), constituent un groupe bien marqué parmi les Trochilidés, et chaque espèce offre un caractère différent pour la distinguer facilement des autres. La seule à laquelle on puisse, avec doute, assi- gner un rang spécifique, est le P. corruscans; mais l'avenir nous fournira sans doute des indications suffisantes pour nous permettre de décider quelle doit être sa position dans ce genre. M. Elliot a donné le tableau suivant des espèces : a Plumage général d'un vert métallique. b Partie supérieure de la gorge et du menton, couvertures des oreilles et abdo- men d’un bleu foncé. Partie inférieure de la gorge et de la poitrine d’un vert métallique clair ou pâle. me LUS c Gorge et partie supérieure de l'abdomen d'un vert foncé métallique. Couver- tures des oreilles et abdomen d'un vert foncé . . . . . . . . . . Thalassina. d Couvertures des oreilles d'un bleu violet. Gorge et dessous du corps d'un vert métallique . . . . . 0 où COUPON ADDITIONS ET RECTIFICATIONS 201 e Couvertures des oreilles, menton et abdomen d'un bleu foncé. Gorge à re- HetsirouseseMétAlIQUeS SEE CC ET D CONTUSCUNSe f Couvertures des oreilles d'un rouge métallique. Sous-caudales blanches . serrérostris. aa Plumage général brun métallique. Gouvertures des oreilles d’un bleu violet. Gorrerdiunsvertmetal QUE 0 Delprinae. Les espèces du genre Pe/asaphora, ajoute le mème auteur, à une exception pres, sont largement distribuées. P. anais, de Vénézuela, se montre dans tous les pays longeant la mer Pacifique, y compris le Guatémala. P. thalassina est commune au Mexique et abondante au Guatémala. P. cyanotis à une tres-grande étendue : Gosta-Rica, au nord; le Vénézuela, à l'est ; et le midi jusqu'au Pérou. P. serrirostris est la seule espèce généralement bornée au Brésil, de Bahia jus-" D , qu'à Rio. (Elle a été trouvée par M. d'Orbigny dans la Bolivie.) P. Delphinae est un des Oiseaux-Mouches les plus largement distribués ; on le trouve dans toute l'Amérique centrale, la Trinité, les Guianes, et le long des pays du nord et de l’ouest de l’Amérique méridionale, jusqu’au Pérou. L'habitat de corruscans n’est pas connu. Tome If, page 143. — Au lieu de PETASO?PHORUS, mettez PETASOPHORA Tome II, page 144. — 1. PETASOPHORA ANAIS, Lesson. Ajoutez à la synonymie : Catal. — Colibri Anaïs, Proc. Zool. Soc. (1853), p. 139, 71. — Id. (1859), p. 145, 77. — Id. (1860), p. 94, 97. — Lawrence, Ann. Lyc. New-York (1869), p. 125, 352, — Id. (1869), p. 237, 14. — PeLzeLn, Reise d. freg. Novara, (1869), p. 55. — ScLar. et Sazv. Proc. Zool. Soc. (1870), p. 782, 81. — Taczanowsxr, Proc. Zool. Soc. (1874), p.541, 6.— Petasophora iolata, SCLATER, Proc, Zool. Soc. (1860), p. 81, 37.— Id. (1860), p. 94, 97.— Gouzp, Proc. Zool. Soc. (1860), p. 803. — WyarTr, Ibis (1871), p. 378, 150. — Taczanowskr, Proc. Zool. Soc. (1872), p. 541. 61. — Wurrezy, Proc. Zool. Soc. (1873), p. 188, 3. Li Cette espèce, dit M. Whitely, fréquente les Lianes grimpant sur les arbres, et se tient généralement à une grande élévation. OIS.MOUCH. — IV, 202 ADDITIONS ET RECTIFICATIONS JL Tome II, page 448. — 2. PETASOPHORA THALASSINA, SwWarnsonx. Ajoutez à la synonymie : Catal. — Petasophora thalassina, SALVIN, Ibis (1860), p. 260, 4.— Scrarer, Proc. Zool. Soc. (1864), p.177, 105, Tome II, page 150. — 3. PETASOPHORA CYANOTIS, BoURCIER ET MULSANT. Ajoutez à la synonymie ; Catal. — Petasophora cyanotis, CaABan. Journ. f. Ornith. (1862), p. 162. — FRANTzIUS, Journ. f. Ornith. (1869), p. 316, 352, — W varr, èn Ibis (1871), p. 377, 149. — WuniTezy, Proc. Zool. Soc. (1873), p. 784, 3. — Petasophora Cabanidis, Heinz, Journ. f. Ornith. (1863), p. 182. — 14. (1869), p. 316. Tone I, pige 153. — 4. PETASOPHORA SERRIROSTRIS, VrE1LLoT. Ajoutez à la synonymie : Ornismya petasophora, D'OrBIGNY et LAFRESN. Syn. Av. t. II, p. 28, 12. Catal. — Petasophora serrirostris, GABAN. Journ. f. Ornith. (1874), p. 225. Trouvée par M. d'Orbigny dans les Yungas de la Bolivie (Elliot, Ibis (1877), p. 197). Tome 11, page 457. — 5. PETASOPHORA DELPHINAE, Lesson. Ajoutez à la synonymie : Catal. — Petasophora Delphinae, Sarvin. Ibis (1860), p. 24, 5. — Wuirezy, Proc. Zool. Soc. (1872), p. 784, 4. Tome Il, page 161. — 1. OROTROCHILUS PICHINCHAE, BourciEeR ET MULSANT. Ajoutez à la synonymie et à la description : Catal. — Oreotrochilus pichincha, NEwTox, Ibis (1859), p. 399. — ScLATER, Proc. Zool. Soc. (1860), p. 79, 32. L'Orotrichile du Pichincha, comme celui du Chimborazo, dit M. Salvin, se trouve seulement près de la limite de neiges perpétuelles; mais il paraît avoir un habitat plus étendu que ce dernier. Il ne se trouve pas seulement au Pichincha, mais aussi sur l’Antisana et sur le Cotopaxi. Lors de ma première visite au Pichincha, ces Oiseaux se nourrissaient par terre, cherchant leur nourriture sur les touffes de Mousses, à mesure que la neige fon- dait. Ils n'étaient pas rares à Guagua; mais on les voit toujours isolés. Ils sont très ADDITIONS ET RECTIFICATIONS 203 vifs, très-remuants et peu timides. Ils se reposent à peine une seconde sur une petite motte, et volent d’une motte sur une autre; quelquefois ils vont jusqu’à quarante ou cinquante mètres. Dans une seconde visite, le Cauquiraga insignis était en fleur ; ils butinaient sur ces plantes; mais ils chassaient aussi parmi les Mousses. Les vibrations de leurs ailes produisent une sorte de bourdonnement pendant leur vol; ils se reposent parfois, les plumes en désordre, sur les Chuquiraga ou d’autres petits végétaux. Ils diffèrent du Chimborazo sous ce rapport. M. le professeur Jameson a trouvé, le 2 novembre 1858, un de ces Oiseaux, con— struisant son nid, dans une ferme, à Antisana. Il était attaché à une tresse de paille, pendant du toit d’une maison située à une élévation de 13,454 pieds au-dessus du niveau de la mer. Ge nid est d’un tissu compacte de laine, de poils, mélangés avec des mousses sèches et des plumes. Son ouverture est située au sommet. M. Fraser dit que de la bouche d’un de ces Oiseaux, tué sur le Pichincha, coulait un fluide d’un jaune très-pâle et légèrement sucré ; mais je n’en ai jamais trouvé ni dans le jabot, ni dans le gésier. J'ai vu trois de ces Oiseaux s’accrochant aux roches ; ce qui m'explique l’usage de leurs ongles forts et robustes. Ils se trouvaient sous une sorte de corniche de rocher, bien propice pour y placer leur nid. En me voyant, ils s’envolèrent et revinrent vers le lieu qu'ils avaient quitté et répétèrent cette manœuvre trois ou quatre fois sous nes yeux. En examinant cet endroit presque inaccessible, j’ai trouvé beaucoup de fiente, in- diquant qu’ils y nichent ou s’y retirent en société. Le colonel Stacey, dans une visite à cette montagne, portait un chapeau en toile cirée d’un jaune brillant ; un de ces Oiseaux volait autour de sa coiffure : le prenait-il pour une fleur ? Pendant cette visite, faite le 5 juin, il n’y avait pas de neige sur la terre. Ges Oiseaux étaient rares et timides. Ils se pourchassaient les uns et les autres, au nom- bre de deux ou de trois, avec la rapidité de l'éclair. Si j'avais eu une tente, j'aurais voulu m'installer quelque temps dans ce lieu, pour compléter mes observations 20 ADDITIONS ET RECTIFIGATIONS Tome If, page 166. — 2. OROTROCHILUS CHIMBORAZI, DELATTrRE ET BOURCIER. Ajoutez à la synonymie et à la description : Catal. — Oreotrochilus Chimborazo, NEWTON, in Ibis (1859), p. 399. — ScLATER, Proc. Zool. Soc. (1860), p. 79, 31. Je l'ai vu quelquefois, dit M. Sclater, sur l'Arbor maria, mais il butine ordinai- rement sur les Chardons. Il est commun et peu timide; il a un cri où un chant qu'on entend à une grande distance. Dans le mauvais temps, et surtout quand le vent est très-fort, il semble se traîner sous les végétaux du nom de paja. Tome 11, page 172. — 4. OROTROCHILUS LEUCOPLEURUS, GouLp. Ajoutez à la synonymie : Id. — Intercalez dans le tableau des espèces : Trochilus leucopleurus, GL. Gay, Hist. de Ghil. (Zoologie), (1847), p. 277, 7. Catal. — Trochilus leucopleurus, Zucuor», in Journ. f. Ornith. (1855), p. 53. — Orcotrochi- lus leucopleurus, ScaT. et Sazv. Proc. Zool. Soc. (1867), p. 328. — PerzeLn, Reise d. freg. Novara (1869), p. 54. — Martexs LeyBozp’s, Exc. Journ. f. Ornith. (1875), p. 441. Get Oiseau, dit M. Zuchold, se plait sur une partie des hauteurs des Gordilleres, et y est très-commun. On trouve souvent son nid, d'après M. Martens, dans les mines abandonnées. Il est fait avec des filaments de plantes grossièrement unies, et tapissé en dedans avec le duvet de certaines composées. Les Orotrochiles sont tous des Oiseaux des Andes ; mais le leucopleurus est celui qui se trouve le plus au sud. Tome I, page 178. — 1. FLORISUGA MELLIVORA, Lixxé. Remplacez la synonymie du catalogue à paitir de Sclater, Proc. Zool. Soc., page 5 (1860) par la suivante : Trochilus mellivorus, Guvier, Règne anim. t. I, p. 414. — Scrar. et SaLv. Proc. Zool. Soc. (1860), p. 95, 110. — — 74. (1864), p. 365, 193. — TavLon, Ibis (1864), p. 91, 95. — Law- RENCE, Ann, Lyc. New-Vork (1862), p. 292, 38. — Sazvin, Proc. Zool. Soc. (1867), p. 155, 169. — ScLar. et SaLv. Proc. Zool. Soc. (1867), p. 584, 180. — Id. p. 752. — Id. p. 979, 101. — Zd. (1868). p. 628, 75. — Lawrence, Ann. Lyc. New-York, t. IX, p. 122, 337. — ScLAT. et SALV. Proc. Zool. Soc. (1870), p. 837, 92. — SaLvin, Ibis (1871), p. 319.—ScLAT. et SaLv. Proc. Zool. Soc. (1573), p. 287, 17. — Lavarn, Ibis (1873), p. 388, 75. — FRANT- ADDITIONS ET RECTIFICATIONS 205 zivs, Journ. f. Ornith. (1869), p. 315, 337. — ScLar. et Sav. Nomencl. p. 83, 1. — G.R. Gray, Hand List,p. 134, 2721. Tome 11, page 483. — 2. FLORISUGA FUSGCA, Vieizcor. Ajoutez à la synonymie : Florisuga atra, Des Murs, Voyage de Castelnau, p. 39, 4. — Jd. Oiseaux de l'Amér. du Sud, p. 39. 4. Catal. — Trochilus ater, Bivra, Catal. p. 88, 436. Tome I page 494. — 1. PATAGONA GIGAS, Vicizror. Ajoutez à la synonymie et à la description : Ornismya gigantea, »'OrBiGny et LaFREsN. Syn. Av. t. IT, p. 26, 1. Trochilus gigas, Cr. Gay, Hist. de Chil. (1847), p. 271. Patagona gigas, Des Murs, Voyage de Castelnau, p. 38, pl. 1. — Id. Oiseaux de l’Amér. du Sud, p. 38, pl. 1. Catal. — Trochilus gigas, FRAsSER, Proc. Zool. Soc. (1843), p. 114. — BcyTrx, Catal. (1869). p. 87, 153. — Patagona gigas, HARTLAUB, ?n Journ. f. Ornith. (1857), p. 44, 33. — Pe- ZELN, Reise d. freg. Novara (1869), p. 54. — Taczanowskt, Proc. Zool. Soc. (1874), p.545, 39. — Marrexs, LeyBoLp's, Exeurs. Journ. f. Ornith. (18 }), p. 442. — ScLar. et SALv, Proc. Zool. Soc. (1867), p. 983. Cet Oiseau est commun dans le centre de Chili. A Valparaiso, en 1834, dit un voyageur, j'ai vu plusieurs de ces Oiseaux au mi- lieu du mois d'août, et l’on m’a dit qu'ils étaient arrivés depuis peu des déserts du nord. Vers le milieu de septembre (équinoxe de printemps au Chili), leur nombre était plus considérable. = Ils remplacent alors d’autres espèces qui émigrent vers Le sud. Ils construisent un nid proportionnellement profond pour sa largeur. Il a environ trois pouces et demi de hauteur et un pouce trois quarts de profondeur à l’intérieur. Il est tapissé intérieu- rement du duvet d’une fleur composée, et formé de fibres entrelacées, et fixé d’un côté à quelque branche. M. Beckley a trouvé, le 8 décembre, vers le sud de Chiloé, le nid d’un de ces Oiseaux contenant deux œufs presque éclos. Il était formé de substances cryptogami - ques en forme de fils rouges très-fins, et était extérieurement revêtu de mousses. 206 ADDITIONS ET RECTIFICATIONS Cet Oiseau émigre en général. Il en est cependant qui restent tout l’hiver dans la Terre de Feu. Le vol de ce Trochilidé peut se comparer à celui des Syrphes ou à celui des Sphynx. Quand il se dirige vers une fleur, il agite ses ailes avec un frémissement lent et sonore, qui diffère de la vivacité des mouvements vibratoires des autres espèces de cette famille. Sa queue, alors, s’ouvre et se ferme comme un éventail, tandis que le corps se tient dans une position verticale. Mais en faisant successivement sa cour à toutes les fleurs d’un arbre, il ne se borne pas à leur dérober leurs sucs emmiellés; il enlace aussi les insectes visitant ces coupes embaumées, et en garnit son estomac. En satisfaisant ainsi ses plaisirs et ses besoins, il fait entendre de temps à autre un cri extrêmement aigu. . Tome I!, page 212. — 1. EUGENES FULGENS, SwaiNson. Ajoutez à la synonymie : Catal. — Cœligena fulgens, ScLAT. Proc. Zool. Soc. (1859), p. 367, 152, et 386, 161. — Id. (1860), p. 176, 96. — Sccar. et SALV. Ibis (1859), p. 128, 155. — SaLvin, Ibis (1860), p: 201; 7 ai Tome 11, page 215. — 2. EUGENES SPECTABILIS, Lawrence. Ajoutez ä la synonymie : et à la description : Catal. — Æugenes spectabilis, SALVIN, Ibis (1869), p. 316. — FRanTzius, Journ. f. Ornith. (4869), p. 315, 319. — Lawrence, Ann. Lyc. New-York, t, X (1871), p. 140. Cette espèce avait été fondée sur une femelle, et M. Salvin la trouvant mal éta- blie pensait que peut-être elle se rapportait à l'Zugenes fulgens. M'étant procuré, dit M. Lawrence, des individus mâles adultes, collectés par M. le D' C.-H. van Platten, près de San José, Gosta-Rica ; j’ai pu avec satisfaction faire la comparaison avec l’Æ. fulyens. Les différences me paraissent justifier la validité de la nouvelle espèce. Eugenes spectabilis, LAWRENCE, Ann. Lyc. New-York, t. IX (1868). p. 121, 329. — Id. t. X (1871), p. 440. — SaLvin, in Ibis (1869), p. 316. — Franrzius, Journ. f. Ornith. (1869), p. 315, 319. Tome II, page 218. — 1. LAMPROLAEMA RHAMI, Lesson. Ajoutez à la synonymie : Catal. — Delattria Rhami, ScLATER, Proc. Zool. Soc. (1856), p. 287, 19. — Zd. (1857), p.212. ADDITIONS KT RECTIFICATIONS 207 — Id. (1858), p. 297, 12. — Id. (1859), p. 367, 154. — Zamprolaema Rhami, Scrar. et SaLv. Ibis (1859), p. 129, 189. — Scrarer, Proc. Zool. Soc. (1864), p. 176, 97. Tome Il, page 221. — 1. LAMPROLAEMA RUBINOIDES, Bourcier ET MuULsanr. Ajoutez à la synonymie : Catal. — Clytolaema rubinoides, SAzvin, Proc. Zool. Soc. (1855), p. 140, 100.— Phaeolaema rubinoides, Sczarer, Proc. Zool. Soc. (1859), p. 145, 72. — Trochilus rubinoides, Journ. f. Ornith. (1857), p. 44, 38. — Clytolaema rubinoides, HAMiztoN, Ibis (1871), p. 307, 34. — BerLerscx, Journ. f. Ornith. (1873), p. 975, 62. Tome II, page 230. — 3. GLYTOLAEMA MATTHEWSI (LoppiGEes) BourciERr. Ajoutez à la synonymie : Catal. — Panoplites Matthewsi, WamireLy, Proc. Zool. Soc. (1873), p. 784, 1. — Zd. (1874), p. 676. — Taczanowskt (1874), p. 544, 27. Tome IT, page 255. — 2. PANOPLITES FLAVESCENS, Loppices. Ajoutez à la synonymie : Mellisuga Judith, BenvenuTi, Ann. Mus. Flor. (1863), p. 203, 11 (voy. Ezrtor, Ibis (1876), p. 10). Catal. — Panoplites flavescens, SczarT. Proc. Zool. Soc. (1855), p. 141, 101. — Wyarr, Ibis (1871), p. 376, 140. Tome II, page 237. — Ajoutez à la fin des Caractères des Héliotrixaires : Les trois espèces qui constituent ce genre, sont généralement répandues, dit M. Elliot, dans l’Amérique centrale et dans une partie de l’Amérique du sud; mais on ne les trouve pas plus au sud que le Brésil, sur le côté oriental, et que le Pérou, sur le côté occidental. Tome IT, page 237. — 1. HELIOTHRIX AURITUS, GMELIN. Ajoutez à la synonymie : et à la description : Heliothrix auritus, Des Murs, Voyage de Castelnau, p. 38, 2. — Id. Oiseaux de l’Amér. du Sud, p. 38, 2. Catal. — Æeliothrix auritus, HarrLaur, Journ. f. Ornith. (1867), p. 44, 34.—ScraT. et SaLv. Proc. Zool. Soc. (1862), p. 365. — Id. (1867), p. 584, 181. — Id. (1867), p. 979, 104. — 208 ADDITIONS ET RECTIFICATIONS Id. (1868), p. 169, 106. — Id. (1373), p. 288, 22. — GouLp, Proc. Zool. Soc. (1870), p. 803, — Wire, Proc. Zool. Soc. (1873), p. 489, 9. — CaBax. Journ. f. Ornith. (1874), p. 225. — Error, Ibis (1876), p. 395. Cette espèce, décrite d’abord par Gmelin, est la seule connue des anciens, comme l’a remarqué M. Elliot. Elle n’a pas eu beaucoup de synonymes, si ce n’est celui de nigrotis, donné par Lesson à la femelle. On la trouve depuis Le Brésil, jusqu’à la partie orientale du Pérou. Les individus provenant de l’'Équateur ont été considérés, par M. Gould, comme une espèce distincte et désignés sous le nom de longirostris. Ils ont la taille un peu plus grande, le bec plus long, la tête dépourvue du brillant qu’on voit chez les au- tres. «J’en possède, ajoute le savant américain, un individu représentant cette variété. Je l’ai comparé soigneusement avec les autres auritus, et je n'ai trouvé aucune dif- férence qui puisse le faire séparer de cette espèce. Tome II, page 240. — 1. HELIOTHRIX AURICULATUS, LicHTENSTEIN. Ajoutez à la synonymie et à la description : Heliothriæ Poucheti, Cuenu et Des Murs, Encycl. (Oiseaux), p. 278. Catal. — Heliothrix auriculatus, GABANIS, Journ. f. Ornith. (1874), p. 225. — ELxioT, én Ibis (1876, p. 396. Cet Oiseau, dit M. Elliot, se distingue facilement des autres espèces de ce genre, par sa gorge d’un vert métallique, au lieu d'être blanche. En 1859, M. Gould a décrit, sous le nom de pharinolaema, des individus venus des bords du Rio-Napo et différents de l’Æ. auriculatus, par la gorge entièrement d’un vert métallique. Dans sa monographie, l'Oiseau est représenté de profil et l’on ne peut pas juger de l'étendue du vert sur la gorge, tandis qu'il dit, dans sa des- cription : Menton, gorge et côtés du cou d’un vert brillant, caractères qui s’appli- quent parfaitement aux individus des o adultes qui se trouvent sous mes yeux. Les échantillons de ma collection montrent que l'étendue de vert de la gorge varie; chez les uns, elle s’étend à peu de distance du menton, et se prolonge chez d’au- tres jusqu’à la poitrine. Ces variations prouvent qu'on ne peut pas établir une espèce sur l’étendue varia- ble de la couleur verte de la partie antérieure du dessous du corps. ADDITIONS ET RECTIFICATIONS AC] © © JL Tome Il, page 242. — 8: HELIOTHRIX BARROTI, BourciErR ET MULSANT. Ajoutez à la synonymie et à la description : Catal. — Æeliothriæ Barroti, LAWRENCE, Ann. Lye. New-York (1861), p. 291, 36. — FranT- zius, Journ. f. Ornith. (1869), p. 316, 351.— Lawrence, Ann. Lyc. New-York, t. IX (1868), p. 125, 351. — Gourn, Proc. Zool. Soc. (1870), p. 803. — SaLvin, Proc. Zool. Soc. (1870). p. 209. — Zd. Ibis (1872), p. 326. — EzzioT, in Ibis (1876), p. 397. M. Elliot, qui a discuté avec tant d'intelligence les fausses espèces introduites dans ce genre, dit à propos de Barroti : M. Gould a décrit de nouveau cet Oiseau, sous le nom de 77. purpureiceps, et, dans son introduction, il donne à un individu de cette variété le nom de wohfrons. I] le sépare par le motif que la couleur métal- lique de la tète se borne au vertex. J'ai dans ma collection des individus collectés sur le volcan de Chiriqui par M. Arcé, qui représentent les deux formes séparées de Barroti, par M. Gould. Ces Oiseaux montrent que le caractère donné par ce savant n’a pas une valeur spécifi- que. Il serait difficile de supposer que des espèces si rapprochées et se ressemblant de si près, qu'on est obligé de les examiner avec soin pour y trouver des différences, puissent se trouver dans le même pays et sur les mêmes montagnes. L’A. violifrons de M. Gould n’est assurément qu'un synonyme de Barroti. Tome IT, page 246. — 1. EUSTAPHANUS GALERITUS, MoLina. Ajoutez à la synonymie Trochilus galeritus, VANSrEGEN, Syst. Nat. (1796), t. I, p. 199, 4. Ornismya sephanoides, D'OrBIGNY et LAFRESN. Syn. Av. t. II, p. 29, 16. Trochilus sephanoides, CL. Gay, Hist. d. Chil. (Zool), p. 275, 4. Eustephanus galeritus. Fraser, Proc. Zool. Soc. (1843); p. 115. — Perzezn, Reise d. freg. Novara, (1869), p. 154. — Scrar. Ibis (1871), p. 181. — En. Reep, Ibis (1874), p. 82, 83. — SaLvin, Ibis (1875), p. 376. — Martens, Leveocb's, Excurs. Journ. f. Ornith. (1875), p. 442. Tome If, page 248. — 2. EUSTAPHANUS FERNANDENSIS, Kix@. Ajoutez à la synonymie et à la description : Ornismya Fernandensis, D'Orrieny et LAFRESN, Syn. Av. t. II, p. 29, 18. Trochilus Fernandensis, CL. Gay, Hist. d. Chil. (Zool.), p. 276, 6. OIS.-MOUCE. — IV. 27 210 ADDITIONS ET RECTIFICATIONS Trochilus Stockesi, CL. Gay, Hist. d. Chil. (Zool.), p. 276, 5. Catal. — Eustephanus Fernandensis, PELzELN, Reise d. freg. Novara (1869). p. 55. — Mar- rexs, Leysozn's, Excurs. Journ, f. Ornith. (1875), p. 442. M. Bridges, vers 1892-53, avait visité Mas a Fuera et y avait collecté un grand nombre d'Oiseaux, dont la plupart des collections de l’Europe se sont enrichies. Il paraît avoir été le premier à reconnaître que le Æ. Fernandensis et Stochesi sont les deux sexes de la même espèce. Il l'avait dit à J. Verreaux. Malheureusement il ne reste aucun récit de ses voyages. Tome I, page 251. — 3. EUS TAPHANUS LEYBOLDI, GouLp. Ajoutez à la synonymie et à la description : Catal. — Æustephanus Leyboldi, SorarT. Ibis (1871), p. 181. — En. R£eo, Ibis (1874), p. 84, 4 Ibis (1875), p. 370 et 377. M. Gould, dit M. Salvin (Ibis (1871), p. 182), a décrit un Oiseau ayant beaucoup de ressem blance avec Stochesi : mais il en differe par sa gorge mouchetée d’une manière différente ; ce qui lui donne plus de ressemblance avec galeritus ; les bords internes des rectrices sont complétement blancs. Plusieurs Oiseaux-Mouches, col- lectés en même temps, différent légèrement de £. Fernandensis. Ne faisant aucun doute que le Sfockesi ne soit la femelle de Fernandensis, je ne doute pas également que les Æ. Leyboldi verts ne soient la femelle de l’Oiseau rouge de Mas a Fuera. Tome I, page 254. — 1! CRYSOLAMPIS MOSCHITUS, Livxé. Ajoutez à la synonymie : Chrysolampis moschitus, Des Murs, Voyage de Castelnau (1835), p. 40, 7. — Trochilus mos- chitus, CuviEr, Règn. anim. éd. Masson, p. 43, fig. 2. Chrysolainpis moschitus, HARTLAUB, Journ. f, Ornith. (1857), p. 44, 39. — Cassin, Proc. Acad. Philad. (1860), p. 124, 117.— TayLor, Ibis (1864), p. 52, 37.— ScLar. et SaLv. Proc. Zool. Soc. (1868), p. 626, 79. — ScLar. Proc. Zool. Soc. (1870), p. 562, 31. — WvarTr, Ibis (1871), p. 378, 158. Tome IT, page 269. — 1. HELIOMASTES CONSTANTI, DELATTRE. Ajoutez à la synonymie : Catal. — Heliomaster Constanti, ScxATER, Proc. Zool. Soc. (1856), p. 257, 15. — SALvIN, Ibis (1859), p. 129, 190. — Zd. (1860), p. 164, 123. — Lawrence, Ann. Lye. New-York (1868), p. 126, 253. — FranTzius, Journ. f. Ornith. (4869), p. 317, 258. ADDITIONS ET RECTIFICATIONS 211 Tome IN, page 271. — 2. HELIOMASTES LONGIROSTRIS, VigirLor. Ajoutez à la synonymie : Ornismya longirostris, D'ORBIGNY et LAFRESN. Syn. Av. t. II, p. 29, 15. Catal. — Heliomaster longirostris, LAWRENCE, Ann. Lyc. New-York, t. IX (1868), p. 126, 354. — FrRanTzius, Journ. f. Ornith. (1869), p. 317, 354. Tome II, page 275. — 4 HELIOMASTES PALLIDICEPS, GouLp. Ajoutez à la synon ymie Catal. — Heliomaster pallidiceps, LAWRENCE, Ann. Lyc. New-York (1868), p. 126, 355. — FRranTzius, Journ. f. Ornith. (1869), p. 317, 355. — SaLvix, Ibis (1872), p. 313, 320. Tome IF, page 278. — 1. GALLIPEDIA REGIS, ScarerBERs. Ajoutez à la synonymie : Ornismya Angelae. D'ORBIGNY et LAFRESN. Syn. Av. t. II, p. 28, 11. Catal. — Heliomaster Angelae, Burmeist. Journ. f. Ornith. (1860), p. 24%, 42. — J4. Proc. Zool. Soc. (1865), p. 466, 67. Tome II. page 26. — 1. DOGIMASTES ENSIFER, BorssonxNeau. Ajoutez à la synonymie : Docimaste ensifer: Caexu et Des Murs, Encycel. (Oiseaux), p. 247, fig. 164 et 189. Catal. — Docimastes ensifer, ScLATER, Proc. Zool. Soc. (1858), p. 155, 42. — Ja. (1860), p. 81, 40. — Waixezy, Proc. Zool. Soc. (1873), p. 189, 10. — Taczanowskr, Proc. Zool. Soc. (1874), p. 543, 17. Docimastes Schliephackei, Gouzp, Proc. Zool. Soe. (1870), p. 803. Tome II, page 289. — DIPHLOGÉNAIRES. Infercalez dans le tableau des genres celui de SATURIA, d’après la modification apportée à ce tableau tome III, page 1 : C bis. Gorge parée d’une plaque métallique. Pieds non pattus. . . . . . . AHelianthea. C ter. Gorge non parée d’une plaque métallique. Pieds pattus. . . . . . . Saturia. Tome IL, page 290. — 1. PTEROPHANES TEMMINCKI, Borssonxeau. Ajoutez à la syronymie: Catal. — Pterophanes Temmincki, PELZELN, Reise d. freg. Novara (1869), p. 55. — Tacza- NOWSKI, Proc. Zool. Soc. (1874), p. 543, 20. Tome II, page 293 — 1. HELIANTHEA PORPHYROGASTER, LicHTENSTEIN. Ajoutez à la synonymie : Helianthea typica, Ecuor, Ibis (4874), p. 332. Tome II, paze 295. — 2. HELIANTHEA BONAPARTEI, Borssonxe au. Ajoutez à la synonymié : Helianthea Bonapartei, Error, Ibis (1872). p. 332. 21e ADDITIONS ET RECTIFIGATIONS Ajoutez à l'article concernant M. J. Verreaux : Voyez la notice publiée sur cet ornithologiste dans l’Zbis (1874), p. 467 et suiv. Tome II, page 299. — 1. SATURIA ISAACSONNI, Parzupakxi Ajoutez à la synonymie : Eriocnemis ? Isaacsoni, ELLI0T, Ibis (1872), p. 294. Tome II, page 306. — 1. CALLIGENIA LUTETIAE, DELATTRE ET BOURCIER. Ajoutez à la synonyinie: Helianthea Lutetiae, SouATER. Proc. Zool. Soc. (1860), p. 81. — GouLn, Proc. Zool. Soc. (1870), p. 803. — PerzEeLw, Reise d. freg. Novara (1869), p. 55. — Ezrior, in Ibis (1874), p. 993. Patrie. L'Equateur, les bords du Rio-Negro, le volcan de Puracé. Cette espèce est facile à reconnaire à la tache flave de ses rémiges secondaires. Tome II, page 309. — 2. GALLIGENIA DICHROURA (JELSK1), TACZANOwSKI. Ajoutez à la synonymie : Helianthea dichroura, Ezuior, in Ibis (1874), p. 334. Cette espèce se rapproche de /7. osculans, par ses rectrices médiaires d’un vert cuivreux. Tome Il, page 310. — 8. CALLIGENIA OSCULANS, GouLp. Ajoutez à la synonymie : Helianthea osculans, ELL10T, ên Ibis (1874), p. 334. Parrie. Cette espèce a été découverte par M. Whitely, près de Cachapata, au Pé- rou, à une altitude de 11,000 pieds. Tome 11, page 311. — 4. GALLIGENIA EOS, GouLo. Ajoutez à la synonyinie :} Helianthea eos, ELL10T, in Ibis (1874), p. 333. PaTrie. Merida, Venezuela. Cette espèce est encore très-rare dans les collections. ADDITIONS ET RECTIFICGATIONS 213 Tome II, page 313. — 5. CALLIGENIA VIOLIFERA, Gouzp. Ajoutez à la synonymie : Helianthea violifera, GouL», in Ibis (1874). Cette espèce est également très-rare dans les collections. Tome II, page 316. — Remplacez le tablean des espèces du Genre HOMOPHANIA par le suivant : a Poitrine au moins en grande partie blanche. b Dessus de la tête paré, sur sa région médiane, de plumes squammiformes vertes ou bleues, non étendues jusqu'aux yeux, laissant les côtés noirs. e Poitrine parée d’une bande transversale blanche. d Région médiane du dessus de la tête bleue ou d’un bleu cendré ou azuré. Rectrices submédiaires à externes noires postérieurement. Gorgeet devant du cou verts sur leur tiers médiaire, avec les côtés noirs. . . . . . torquata. dd Région médiane du dessus de la tête verte ou d’un vert bleuatre. Rectri- ces submédiaires à externes d’un vert noirâtre postérieurement. Gorge et devant du couverts sur presque les deux tiers médiaires, avec iles COLÉSENOILS IE M CC EE 0 due ce Poïitrine parée d’une grosse tache blanche, bh Plumes squammiformes de la tête d'un vert doré étendu jusqu'aux yeux. e Front noir. Gorge et devant du cou parés de plumes squammiformes variant du vert au vert bleuâtre et même au bleu. . . . . . . . . . . insectivora. ee Front vert. Gorge et devant du cou parés de plumes d'un vert doré, paraissant, sous certain jour, obscures sur leur disque. . . . . . Conradi. aa Poitrine couverte d’une grosse bande transversale rousse ou d'un roux OT AN EC EE UE een OU die ee AC: Tome If, page 322. — A la fin de la description du H. I NCA, ajoutez la note placée tome III, page 8. Tome Ill, page 2. — 1. EUDOSIA TRAVIESI, MULSANT ET VERREAUX. Ajoutez à la description : M. Édouard Traviès est mort à Paris le 10 novembre 1876, à l’âge de soixaute- huit ans. Tome III, page 4. — Genre PILONIA, M ÜLSsANT. Ajoutez ! M. Elliot a donné des espèces de ce genre le tableau suivant : a Plumage général d’un brun pourpré. b Gorge d’un gris foncé, sans éclat MÉLAINQUE ES NT puce 214 ADDITIONS ET RECTIFICATIONS bb Gorge d’un pourpre métallique brillant. . . . . . . . . . . . . Wailsoni. aa Plumage général noir. e Tache jugulaire d'un vert métallique, quelquefois avec des reflets bleus. . . Prumnelli. ce Tache jugulaire d'un pourpre foncé métallique . . . . . . . . . . dissimilis. JUS 0 L'Oiseau auquel M. Elliot a provisoirement donné le nom de dissimilis exige de D j nouvelles observations avant de prendre rang comme espèce, et la Lampropygia purpurea, dont on ne connait que deux individus existant dans la collection de M. Gould, n'a pas des caractères assez tranchés pour avoir une valeur spécifique. Tome Ill, page 9, — Genre LAMPROPYGIA M. Elliot a donné de nos Lampropygiens le tableau suivant : a Partie supérieure de la gorge d'un rouge de cuivre. Queue d’un roux olivâtre JONCÉ M RE RP RC 0. Ne Le CCŒIENCE aa Partie supérieure du corps d’un vert d'olive foncé. Queue d'un vert d'olive DATANT COUV IOTU aaa Partie supérieure du corps d'un brun noirâtre. Queue d'un vert d'olive foncé, teintée de pourpre. . . . . . . . . . . . . . . . boliviana. Tome III, page 12. — Ajoutez après la LAMPROPYGIA COELIGENA La L. cœligena a été décrite pour la premiere fois par Lesson, qui en a donné une bonne figure, et je suis surpris, dit M. Elliot, qu’elle ait été confondue avec d'au tres Trochilidés envoyés des environs de Bogota. La Z,. columbiana a une taille plus grande, soit 0",157 (70 L.), tandis que la caeligena n'a guère que 0",148 (66 L.). Cette dernière a le sommet de la tête, le dos et les parties humérales des ailes d’un rouge de cuivre obscur, avec un lustre métallique, tandis que les mèmes parties, dans la coluinbiana, sont d'un brun incli- nant au vert d'olive, avec la tête brillante. La queue des deux espèces est diverse- ment colorée. Elle est d’un rouge bronzé dans la coeligena ; elle a une teinte d’un vert olivâtre dans l'autre. Lorsqu'on regarde la coeligena d’arrière en avant, il semble qu’il y ait une ligne de séparation entre les plumes bronzées du dos et les plumes métalliques du erou- pion, tandis que dans la columbiana la couleur du dos se lie insensiblement à celle du croupion, sans offrir la moindre distinction. ADDITIONS ET RECGTIFICATIONS Tome III, page 17. — 1. DORYFERA JOHANNAE, BourcireR. Ajoutez à la synonymie : Catal. — Doryfera Johannae. ScratER, Proc. Zool. Soc. (1855), p. 139, 79. — Scrar. et SÂLv. Proe. Zool. Soc. (1867), p. 752. — Id. (1873), p. 287, 18. Doryfera Ludovicae, ScraT. et SaLv. (1860), p. 95, 109. — Id, SaLvin, Proc. Zool. Soc. (1867), p. 153, 163. — Lawrence, Ann. Lyc. New-York (1868), p. 332. Towe IIf, page 21. — 2. AGLAEACTIS CASTELNAUDI, BourcierR ET MuLsant. Ajoutez à la synonymie : Aglaeactis Castelnaudi, Voyage de Castelnau, p. 38, 3, pl. x1, fig. 3. — Zd. Des Murs, Ois. nouv. p. 38, 3, pl. XI, fig. 3. Tome IIT, page 24. — 3. AGLAEACTIS CUPRIPENNIS, Bourcier ET MuLsaxr. Ajoutez à la synonymie : Catal. — Aglaeactis cupreipennis, SczaTER, Proc. Zool. Soc. (1857), p. 17, 18.— 7d. (1860), p. 63 et p. 70, 47. — Id. p. 81, 38. — Perzern, Reise d, freg. Novara, p. 55. — Wxart, in Ibis (4871), p. 377, 144. Cette espèce, dit M. Wyatt, est commune dans la Colombie. On la trouve de 9,000 à 10,500 pieds de hauteur, Nous en avons trouvé un nid sur un buisson, dans le Paramo. Il était composé d’une substance spongieuse et apparemment cryptoga- mique, et contenait des œufs blancs. Tone III, page 26. — 4. AGLAEACTIS CAUMATONOTA, Gouzp. Ajoutez à la synonymie : Catal, — Aglaeactis olivaceocauda, Lawrence, Ann. Lyc. New-York, t. VIII (1867), p. 470, 8, est le même que caumatonota, suivant M. Sazviw, Ibis (1868), p. 1 15. Tome I, page 29. — 1. ERIOCNEMIS D'ORBIGNYI, Bourcter ET MULSANT. Ajoutez à la descriptior : Cette espèce, suivant M. Elliot (Ibis, 1877, p. 136), est l’Eriocnemis glaucopoi- des, D'ORBIGNY et LAFRESNAYE, Syn. Av. t. IT, p. 27, 7, suivant l’exemplaire du Muséum de Paris. ; Nous conserverons néanmoins le nom de d’Orbigny en l'honneur du savant à qui l'histoire naturelle des Trochilidés doit de remarquables découvertes. 216 | ADDITIONS ET RECTIFICATIONS Tome I, page 31. — 2. ERIOCNEMIS ALINAE, Bourcier. Ajoutez à la synonymie : Catal. — Eriocnemis Alinae, ScLatTErR, Proc. Zool. Soc. (1855), p. 140, 90. — Wuirery, Proc. Zool. Soc. (1873), p. 784, 5. Tome IIT, page 32. — 3. ERIOCNEMIS VESTITA (LoxXGuEMARE), LESSON. Ajoutez à la synonymie : Mellisuga (Eriocnemis) Ridolfii, BeNVENUTI, in Ann. d. r. Mus. Florent. (1865), p. 205. (V. Ezutor, èn Ibis (1876), p. 10.) Tome III, page 3$. — 7. ERIOCNEMIS NIGRIVESTIS, Bourcirer ET MULSANT. Ajoutez à la synonymie : Catal. — Eriocnemis nigrivestis, EcLror, in Ibis (1872), p. 295, 4. Tome TT, page 45 — 10. ERIOCNEMIS CUPREIVENTRIS, Fraser. Ajoutez à la synonymie : Trechilus cupreoventris, Fraser, Proc. Zool. Soc. (4840), p. 15. — Ornismya maniculata, (LESSON). — Ornismya glomata, (LessoN) ( $). Tome IT, page 47. — 11. ERIOGNEMIS LUCIANI, Bourcier ET MuLsanT. Ajoutez à Ja synonyimie : Catal. — Æriocnemis Luciani, PELzELN, Reise d. freg. Novara (1869), p. 55. Tome II, page 53 — Après l'ERIOGNEMIS AURELIAE ajoutez l'espèce suivante : 15. ERIOCNEMIS ASSIMILIS, Ecrior. Capite, nucha et tectricibus caudae rufescenti-fuscis, dorso nitide smaragdinis : corpore sublus viridi-metallico, plumis omnibus griseo-fusco marginalis el viæ purpureo-nitentibus. Abdomine magis cinereo-cervino : tibiae plumis mediocriter elongatis, sordide cervino-alhis : subcaudalibus dorso concoloribus : alis pur- pureo -fuscis : cauda violaceo-nigra, rectricibus centralibus ad basin-aeneo lavatis : rostro nigro; pedibus fuscis. Eriocnemis assimilis, Ezrior, Bulletin de la Société de Zoologie, t. I (1876), p. 227. ADDITIONS ET RECTIFICATIONS RUE Bec, 0",027 (12 1.). — Ailes, 0",055 (24 1/21.) — Queue, Om,38 (17 L).- Long. totale, 0m,095 (43 L.). Bec noir. Téle, nuque et couverture caudale d’un cuivreux rouge. Ailes d’un brun violâtre. Queue bronzée à la base, passant au noir vers l'extrémité. Dessous du corps d'un vert luisant, légèrement cuivreux, plus clair sur la gorge. Abdomen jaune brunâtre. Tarses garnis de plumes duveteuses jaune-brunâtres, mais plus claires que celles de l'abdomen. Couverture sous-caudale d'un vert luisant, bordée de brunâtre à l'extrémité des plumes. Pieds d’un brun clair. Oss. Cette espèce d'Zriocneinis a été apportée de la Bolivie par M. Buckley. Le petit nombre d'exemplaires collectés par ce voyageur provenait des environs de Jilotilo et d’Apollo. Elle est très-voisine de l’Z. Aureliae, Bourcter et MuLsanr ; mais elle a les plu - mes duveteuses des tarses d’un jaune brundtre uni, tandis que celles de lAureliae sont blanches, avec quelques-unes carnées ou roussâtres à la base. Il y a, entre ces deux espèces, la même différence qui existe entre l’Eriocnemis lugens et E. squa- mata de Gould, et celles-ci ont généralement été acceptées, par les naturalistes, comme de bonnes espèces. La gorge est plus claire que la poitrine, mais lAureliae a la gorge et le devant du cou couverts de plumes squammiformes plus larges, moins brillantes et d’une teinte noirâtre bien différente de couleur de celle d: l’assunulis. La taille des deux Oiseaux est à péu près la même. Si on peut voir quelque diffé- rence, c’est que cette espèce est un peu plus petite et a les pieds garnis de houppes beaucoup plus courtes. M. Elliot possède, dans sa collection, deux exemplaires parfaitement semblables. Tome III, page 63. — 1! THALURANIA COLUMBICA, Bourc'Eer ET MULSANT, Ajoutez à la fin de la variété venusta l'observation suivante, de M. Salvin : Il n’est guère possible de distinguer les jeunes Oiseaux de Santa Fé de ceux de la Th.columbica de la Nouvelle-Grenade ; cependant, chez les vieux individus de cette dernière, le bleu du dos ne paraît pas avoir la même étendue que ceux de la ve- nust«. Tome III, page 67. — 5. THALURANIA ERIPHILE, Lresox. Ajoutez à la synonymie : Trochilus excisus (LicaTENSTEIN), èn Mus. Berlin. 01S.-MOUCH. — IV. 28 218 ADDITIONS ET RECTIFICATIONS Tome IN, page 73. — 8. THALURANIA FURCATOIDES, Gourv. Ajoutez à la synonymie : Lriocnemis furcatoides, LAyARD in Ibis (1873) p. 388, 78. Tome II, page $6. — Après HELIANGELUS CLARISSAE, LONGUEMARE, ajoutez 8. HELIANGELUS TACZANOWSKI, PELZELN. Corpore supra viridi, pileo obscuriore, nuch1 et uropygio nilore aurescente; gula juguloque brunneo-nigris, plumis stricte albidis, pectus versus latius viridi margi- natis ; qulæ macula rufo-violacea metallica viride splendente ; villa pectorali trans- versa alba, cirea 2°" lala » abdoïnine viridi medio ochraceo atdmixto, tectricibus caudac inferioribus albis, centro nigro-brunneis; caudae parum rotundalae rectricibus mediis aureo-viridibus, reliquis biunnescenti-chalybaeis, nonnullis macula terminali minutissima alba; roslro nigro, pedibus nigrescentibus. Heliangelus Taczanorwskhi, in Ibis (1877), p. 538. Lonc.— Bec, O",O1S (8 1.) — Ailes, 0",063 (28 1.). — Rectrices médiaires, 0,042 (19 1.). — Rectrices externes, 0,38 (17 1.). — Long. totale 0",094 (42 L.). Parrie. Bogota (découverte par M. Münsberg). Cette espèce, décrite par M. Pel- zeln, a beaucoup d’analogie avec l'A. Clarissie, LoNcusmar:; mais elle a les ailes beaucoup plus courtes; le b2c, au contraire, plus long (chez le © et le jeune © de Clarissae, les ailes ont 0",541, et le bec 0",016); la couleur du thorax est plus foncée dans la 9 de Clarissae, ct la plaque jugulaire est d’un violet plus bleuâtre. Get Oiseau diffère de 77. strophianus, GouLp, par sa taille de moindre dimension ; par son bec beaucoup plus long ; par sa queue un peu arrondie, au lieu d’être échan - crée ; par son croupion non brunâtre. Il s'éloigne de 71. Spencei par sa taille un peu supérieure ; par son front dépourvu de taches d’un gris d'argent; par sa couleur métallique d’un lustre brillant. Tome jji, page 95. — 1. HELIOTRYPHA EXORTIS, Fraser. Ajoutez la synonymie suivante : Ieliotrypha Parzudaki, Scuarer, Proc. Zool. Soc. (1855). p. 140, 85. ADDITIONS ET RECTIFICATIONS 249% Tome IN, page 120. — 9 METALLURA SMARAGDINICOLLIS, D'ORBIGNY ET [.AFRESNAYE. Ajoutez à la synonymie : Catal. — Trochilus smaragdinicollis, Gourp, Proc. Zool. Soc. (1847), p. 94. — Metallura smaragdinicollis, Sccar. et Sazv. Proc. Zool. Soc. (1873), p. 191, 16. — Zd. (1874), p. 677. Tome III, page 123. — 1. ANTHOCEPHALA CASTANEIVENTRIS, Gourn. Cette espèce est à supprimer ; l'Oiseau de ce nom passe généralement pour être la femelle de l'Oreopyra leucaspis (V. t. IV, p. 163). Tome III, page 144. — 1. BAUCIS ABEILLEI, Decarrre er Bouncier Ajoutez à la synonymie : Myabellia typica, SALvIN, in Ibis (1860), p. 262, 8. Tome IIT, page 162. — 1. RHAMPHOMICRON MICHRORYNCHUM, Boissoxxrac. Ajoutez à la synonymie : Rliamphomicron microrhynchum, Scrxar., Proc, Zool. Soc. (1855), p. 140, 95. Tome III, page 172. — 6. RHAMPHOMICRON HERRANI, DELATTRE ET BoURCIER. Ajoutez à la synonymie Rhamphomicron Herrani, Gnenvu et Des Murs, Encycel. (Oiseaux), p. 275. Tome II, page 178. — 1.0XYPOGON GUERINI, BoissoNxEeau. Ajoutez à la synonymie : Oxypogon Guerini, Caexu et nes Murs, Encycel. (Oiseaux), p. 246, fig. 163. Catal. Oxypogon Guerini. — Trochilus parvirostris Fraser, Proc. Zool. Soc. (1849), p. 122. — Sczar. Proc. Zool. Soc. (1840), p. 140, 97. Tome III, page 182. — 2.0XYPOGON LINDENI, BorssoxxEaAU. Ajoutez à la synonymie : Ozypogon Lindeni. Cent et Des Murs, Encyel. (Oiseaux), p. 160, fig. 171. Tome II, page 201 et 202. — Mettez TELAMON STICTILOPHUS au lieu de STRICTILOPHUS Tome II, page 245. — 1. LOPHORNIS ORNATA, Larnam. Ajoutez à la synonymie : Lophornis aurata. Voy. de Casteln. (1835), p. 41. — Des Murs, Oiseaux de l'Amérique méri- dionale, p. 41. 220 ADDITIONS ET RECTIFIGATIONS Catal. ZLopliornis ornatus, Cuvirr, règne anim., (181%), t.1, p. 444. — Loplornis aurata, HArTLAUB, Journ. f. Ornith., (1857), p. 45-40. — ZLophornis ornatus, TAYLOR in Ibis (1864), p. 91-96. — Crthorhynchius ornatus, ErricT n Ibis, (1872), p. 355. Tome II, page £36. — 1. TRICHOLOPHA POPELAIRII, Du Bus. Ajoutez à la synonymie : Gouldia Popelairii, ScLAT., Proc. Zool. Soc. (1855), p. 141, 108. Tome HI. page 261. — 4. STEGANURA PERUANA, GouLn. Ajoutez à la synonymie : Steganura peruana, GouLrp, Ann. and Mag.,t. VIII, (1871), p. G2. Catal. Trochilus platurus. Tscaupr, Faun. peruan., p. 245. Tome IT, page 263. — 5. STEGANURA ADDAE, Bourcirna. Ajoulez à la synonymie : Spathura rufo-caligata, Ann. and Mag., t. VIII, (1871), p. 62. Tome JT, jage 2€3. — 1. URALIA SCISSURA, GouLrp. Ajoutez à la synonymie : Spathura scissura, Gouzr, Ann. and Mag..t. VIIT, (1871), p. G2. Tome II, rage 269, — 1. CYNANTHUS CYANURUS, SrernEexs. Ajoutez à la synonymie : Cynantlius cyanurus. — Lesbia cyanura,ScLaT. et Sazv., Proe.Zool. Soc. (1868), p. 169,104. Tome If, page 293. — 1. LESBIA GOULDI, LoppiGes. Ajoutez à la synonymie Lesbia Gouldi. ScraT. Proc. Zool. Soc. (1855), p. 140, 94. Tome IV. page :9 — 3. SELASPHORUS FLAMMULA, SaLvix. Ajoutez ja rectification suivante : M. Boucard a trouvé, au mois de mars, sur le volean d’Irazu ou de Cartago, à 5 où 10,000 pieds de hauteur, le Se/asphorus flammula de M. Salvin, dont la femelle était encore inconnue. Les individus qu'il a eu la bonté de me communiquer, m'ont permis de donner de cette espèce une description plus exacte et plus complète, destinée à remplacer celle donnée à la page 99 du t. IV. ADDITIONS ET RECTIFICATIONS | 2. SELASPHORUS FLAMMULA, Sazvix. « Rostrum rectum, nigrum, dimidia, parte corporis brevius. Cauda arcuata. Bectricibus mediis et submediis sat lalis, postice sinuatim angustatis : medirs viri- dibus, latere basilari interno rufis : submediis ad externas latere basilari exlerno rufis : aliis non sinuatim angustalis subviolaceo-brunneis, latere interno partim rufis : externis angustiorihus, subparallelis. Corpore sublus, gula et collo squamo- sis marcido-liliaceis. Pectore sericeo-albo. Epigastri facia transversa viridi. Ven- tris regione longitudinali media alba, lateribus viridibus, rufo imnuxlis. Subcau- dalibus basi subroseis, apice albidis. LE SÉLASPHORE FLAMMULE + Bec noir; droit; subcylindrique ou faiblement et graduellement rétréci jusque près des l'extrémité, où il est légèrement renflé et subcomprimé, puis rétréci en pointe : moins long que la moitié du corps. Téte subarrondie; couverte, presque jusqu’à la moitié antérieure des scutelles, de plumes plus petites, subsquammifor- mes, vertes ou d’un vert bronzé, dont les lus latérales sont bordées de roux; cou- verte ensuite et sur le dos, de plumes graduellement un peu plus grandes, d’un vert un peu plus clair, paraissant lustrées d’or vues d’arrière en avant. T'ectrices cau- dales de mème couleur. Queue un peu arquée en arrière; à rectrices médiaires et submédiaires Les plus longues ; les intermédiaires à externes graduellement un peu plus courtes : les médiaires et submédiaires assez larges, sinueusement rétrécies sur leur tiers ou quart postérieur et terminées en pointe obtuse : les médiaires vertes ou d’un vert bronzé métallique, parées d’une bordure rousse sur les deux tiers de leur côté interne : les submédiaires d’un brun subviolacé : les intermédiaires à externes non sinuées, graduellement moins larges sur leur moitié postérieure, terminées en ogive plus ou moins étroite; brunes ou d’un brun verdâtre : les intermédiaires ct subexternes bordées de roux à la base de leur côté interne : les externes plus étroi- tes, bordées de roux à la base de leur côté interne. Ales étroites, prolongées jus- qu'aux trois quarts ou quatre cinquièmes des rectrices externes : d’un brun violâtre. Dessous du corps paré, sur la gorge, le cou et la partie antérieure de la poitrine, de plumes squammiformes d’un rouge lilas, comme fanées : cette parure échancrée 222 ADDITIONS ET RECTIFICATIONS ee en arc à son bord postérieur, prolongée jusqu'aux épaules à ses angles postérieurs. Poitrine couverte de plumes blanches, soyeuses. Ventre marqué au devant d’une bande grèle, transversale, de plumes vertes ; d’un blanc sale sur sa région longitu- dinale médiane, avec les côtés verts, mélangés de roussâtre. Sous-caudales rosâtres à la base, d’un blanc sale à l'extrémité. Pieds noirs. Cet Oiseau fréquentait des plantes parasites, croissant sur ce terrain volcanique, et des fleurs de Bruyère, sur lesquelles il cherchait des insectes et des miellats. La femelle, qui n’était pas connue, a été découverte par M. Boucard. En voici la description : Bec et dessus du corps presque semblable à celui du mâle. Queue arquée en ar- riere; à rectrices un peu plus courtes des médiaires aux externes : les médiaires et submédiaires, assez larges sur leurs deux tiers basilaires, sinueusement rétrécies sur le dernier tiers et terminées en pointe obtuse : les médiaires d’un vert bronzé, bor- dées de roux sur une partie basilaire de l'un de leurs côtés : les intermédiaires à ex- ternes en ogive à l'extrémité, brunes ou d’un brun verdâtre, bordées de roux à la base de leur côté interne : les submédiaires d’un blane sale à l'extrémité : les sub- externes d’un blanc roussâtre ou d’un roux päle sur le quart postérieur de leur côté externe, d’un blanc sale sur un peu moins de leur côté interne : les externes d’un roux b'anchâtre sur le tiers postérieur de leur côté externe, et d’un blanc sale sur le tiers de leur côté interne. Dessous du corps couvert, sur la gorge, le cou et la poitrine, de plumes frangées de blanc, marquées sur le disque d’une tache verte : ces taches formant des rangées ou presque des lignes longitudinales ; couvert d’une épaule à l’autre de plumes blanches soyeuses. Épigastre marqué de chaque côté d'une trace verdâtre. Ventre blanc soyeux sur sa région longitudinale médiane, d’un blanc roussâtre sur les côtés. Sous-caudales d’un blanc roussâtre. Pieds noirs. CATALOGUE : DES PRINCIPALES PUBLICATIONS RELATIVES AUX OISEAUX-MOUCHES Acosta (joseph). Histoire naturelle et morale des Indes, tant orientales qu'oceidentales, trad. en français par Robert Régnault. Paris, Marc Ory, MDCVI in. Apaws (H.). Humming Birds described and illustrated. London, 1856, in-12 fig. ALBIN (Eleazar). — 1. A natural History of Birds, illustrated with two hunderd and five copper plates, curiously engraved, from the life, and exactly colour’d by the author, to wich are added notes and observations by W. lerham. London, 1738-1740 2 vol. in-4, fig. 1 Supplement to natural History, in-4. . Histoire naturelle des Oiseaux, ornée de 306 estampes qui les représ2ntent parfaite- ment au naturel, dessinées et gravées par Éléazar Albin, trad. de l'anglais. La Haye, Co 1750, 3 vol. in-4. . Histoire naturelle des Oiseaux, augmentée de notes et de remarques par Derham, trad. de l’anglais. La Haye, 1750, 3 vol. in8. ALBRECINT (R.). — 1. Die Vôgel der Brahama Inseln, trad. de l'anglais de Bryant (Jowrn. [. Orn. (1860), p. 48-60. in-8). 2. Ornithologie Cuba’s nach G. N. Lawrence und J. Gundlach (Journ. f. Orn. (1861), p. 198 215). 3. Zur Ornithologie of Jamaica, nach Osburn, Sclater and Gosse (Journ. f. Orn.. (4862), p. 132-207, in-8). 224 CATALOGUE DES PRINCIPALES PUBLICATIONS ALLEN (J.-A.). — 1. Catalogue ofthe Birds found at Springerfield Massachusetts, with notes on their migrations, habits, etc., (Proc. Essex institut., t. IV, p. 48-98, in-8). — 2. Catalogue of Birds of Massachusetts (Proc. Esseæ inst.,t. IV, n° 3, p. 92-96, in-S). — 3. Arrangement of families of Birds (adopted provisionly) by the Smith. Institut. (Miscellan. collect., vol. VII, Waskington, 1869, in-8). AugertT Du PeriT-THouars. Voyez Du Petit-Thouars. AupEgERrT (Jean-Baptiste) et VigiLLor. Histoire générale et particulière des Golibris, Oiseaux- Mouches, Jacamars et Pomerops. Paris, Desray, an IX 1802, 2 vol. in-fol. AubUBON (John-James). — 1. The Birds of America (engraved) from original drawings (Made in the United-States and their territories. London, 1826-1849, -4 vol. in-fol. atl. fig ). __ 2, The Birds of America. New-York, 1840-1844, 7 vol, in-8, with 500 couloured plates. _ 3, Ornithological Biography, or an account of the Habits of the Birds of the United States of America, interpersed with delineations of American scenenery and manners. Boston (or Edinburgh), 1831-1839, 5 vol. gr. in-8. — 4. Synopsis of the Birds of North America. Edinburgh, 1839, in-8. AzarA (Félix d').—1{. Apuntamientos para la Historia natural de los paraxos de Paraguay y Rio de la Plata. Madrid, 1802, 3 vol. in-8. — 2, Voyages dans l'Amérique méridionale, par F. d'Azara, depuis 1781 jusqu'à 1801, pu- bliés d’après les manuscrits de l'auteur, avec une notice sur sa vie et ses écrits, par C A. Walckenaer, enrichis de notes par Cuvier. Parèis, 1809, 4 vol. in-8 et atlas in-4. Banier. Observations sur la nourriture des Colibris et des Oiseaux-Mouches. (Observations sur la physique, sur l'histoire naturelle et sur les arts.) (Journal par l'abbé Rozier, jan- vier 1778, p. 32-33, in-4). 3aiRp. (J.-F.). -— 1. List of Birds found in Vicinity of carlisle Cumberland country (Silliman journ., XLV (1844), p. 171, 273, in-8). - 2, Catalogue of North American Birds chiefly in the Museum of the Smith. Instit. Washington, 1858-1859, in-8 (United States and Mexico boundary Surrey, 82, (4859), part IT, pl. v, fig. 42). __ 3, The Birds of North America; the Descriptions of species based chiefly on the collec- tions of the Smith. Instit. with the cooperation of John Cassin and G. N. Lawrence. Philadelphie, 1860, 2 vol. in-4. __ 4, Review of American Birds chiefly of the Museum of the Smith. Inst. Washington, 1864-1872, in-8. -_ 5, List of Birds of Alaska, with Descriptions of new species (Transactions of the Chi- cago Acad., t. I, 1869, in-S). — 6. À History of North American Birds. Boston (1874), 2 vol. in-8 avec Brewer et Rid- geway. RELATIVES AUX OISEAUX-MOUCHES 225 == Bazpaxus (Edward). Journal für Ornithologie. Cassel, 1860-1866 (t. VIII à XIV), in-8, avec Cabanis. BarNarD (Vincent). Catalogue of the Birds of Chester country Pensylwiana, with their times of arrive in Spring, from Observations for ten success Years (Smith. Inst. Report for 1860. Washington, p. 1861, 434-438, in-8). Barrzerr. Voy. Selater et Salvin. n°° 3 (1866), 5 (1867) et 14 (1873), in-8. Bares. Voy. Sclater, n° 15. Bezk (Robert). 1 — Catalogue of Birds collected and observed around Lake superior and Hu- ron (Proc. an the nat. Soc. of Montral 1861). — 2, Canadian naturalist (1861), p. 270-275, in<. BELLo y Espinosa. — 1. The naturalist of the Rive Amazons ({Zoolog. notisien aus Porto- Rico. (Zool-Garten (1871), p. 348, trad. par Martens). — 2, Notizen aus Puerto Rico. Zoo!. Gart., p. 328. BeLr. Voyez Salvin, n° 10. BENvENuT1 (Henri). Descrizione de quatre nuove specie della famiglia dei Trochilidi, provenienti delle Nuova Granata di Silvia di Brasil. Firenza. 1863, in-4. Revue et Mag. e Jour. (1863), p. 206-208. BERLEPSsH (le comte). Zur Ornithologia der Provinz Santa Catharina sud Brasilien (Journ. f. Orn., t. XXIV,(1873), p. 235-253, p. 8-9, in-8. — Revue et Magaz. de Zool. (1869), 206, 208.) BLACKBURN. Birds dawns from Nature. Glascow, 1868, in-fol. 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Gatalogue of Birds of the Vicinity of Lima (Proc. Boston nat. Soc. ITist., t. IX (1862), p. 122 et suiv.). BoppazrT (Pierre). — 1. Tables et planches enluminées d'Histoire naturelle de M. D'Aubenton, avec les dénominations de MM. de Buffon, Edward, Linnaeus, Latham. Utrecht, 1783, in-8. — 2. Reprint of Boddaerts, tables des planches enluminées d'Hist. nat. edited by W.B. Te- gemeier. London, publ. at the field office, in-4. Bot (F.). Remerkungen ueber Species und einige Ornithologische Familien und Sippen (sis (1831), p. 538-548, in-1). BoissonEau. — 1. Nouvelles espèces d’Oiseaux-Mouches de Santa-Fé de Bogota (Revue Zool. (1839), p. 354-356). — 2. Oiseaux nouveaux ou peu connus à Santa-Fé de Bogota(Rev. Zool. (1840), p. 2-8, in-8). BonAPARTE (Charles-Lucien). — 1. The genera of North American Birds, and a Synopsis of the Species found within, the territory of the United States ; systematically arranged in orden and Families (Annals of Lyc. nat. Historg of New-York. 1826, t. Il, in-8). — 2. Observations on the Nomenclature of Wilson's Ornithology (Journ. of Acad. of Philadelph., t. IV, (1834), p. 25 et suiv.). — 3. American Ornithology or natural History of Birds, inhabiting the United States, not given by Wilson. Philadelphia, 1825-1833, 4 vol. gr. in-#, fig. — 4. AGcographical and comparative List of the Birds of Europa and North America. Lon- don, 1838, in-8. — 5. Sur les Trochilidés (Comptes rendus de l'Acad. des Se. (1850), p. 379-383, in-4). — 6. Conspectus Avium. Lugduni Batavorum, t. 1 (1850); t. II (1857), in-8. — T7. Conspectus systematis Ornithologiæ. Comptes rendus (1854), p. 183 (Ann. des Sc. natur., 1854, p. 105 et suiv.). — 8. Conspectus Trochilorum. (Revue et Magasin de Zoologie 1854, p. 248-257, in-8). BoNNATERRE (l'abbé J.-P.) Tableau encyclopédique et méthodique des trois règnes de la Nature, continué par Vieillot. Paris, 1823, 2 parties en 1 vol. in-4. Borowsk1 (Georges-[enri). Gemeinnützige Naturgeschicte des Thierreiches. Berlin (1780-89), 10 vol. in-8. fig. (avec Herbst). BoTrTeri. Voyez Sclater, n° 10. Boucarp (Adolphe). — 1. Voyez Sclater, n° 11, 24 et 34. — 2. Notes sur quelques Trochilidés (Ann. Soc. Linn. de Lyon, t. XXI, 1874, p. 277- 283, in-8). — 3. Notes sur les Trochilidés du Mexique fAnn. Soc. Linn. de Lyon, t. XXII, 1875, p. 14-26, in-8). BoucarD. — Voyez MULSANT. RELATIVES AUX OISEAUX MOUCHES 297 Bourcter (Jules). — 1. Description d'une espèce nouvelle d’Oiseau-Mouche (Z. Labrador): Ann. Soc. d'Agric. de Lyon, t. II (1839), p. 389,392, in-8. 2. Description de quelques espèces nouvelles d'Oiseaux-Mouches. (Revue Zoologique, 1839, p. 294-295, in-8.) — Ann. Soc. d'Agric.de Lyon, t. III (1840). 225-7-8. 3. Oiseau-Mouche nouveau (Q. Æeliodori). Revue Zool. (1810), p. 275, in-8. 4. Description de l'adulte de l’'Ornismya(Bonapartei). Revue Zool (1841), p. 177, in-8. 5. Description et figures de trois nouvelles espèces d’Oiseaux-Mouches (Ann. Soc. d'Agr. de Lyon, 1842, p. 307-309, pl. XIV, XV, in-8). 6. Description et figures de plusieurs espèces nouvelles d'Oiseaux-Mouches (Ann. Soc. d'Agr. de Lyon, t. V, 1842, p. 344-45, pl. XIX, XX et XXI, in-8). — Des- cription de trois nouvelles espèces d'Oiseaux-Mouche:, (Revue Zoologique, 1841, p. 373-374, in-8). (Reproduction du travail précédent). 7. Description de deux nouvelles espèces d’Oiseaux--Mouches (Revue Zool., 1843, p- 2, in-8). (Travail présenté d'abord à la Société d'Agriculture). 8. Oiseaux-Mouches nouveaux et mal connus (Revue Zoo!., 1843, p. 70-72, in-8 ; tra- vail présenté d’abord à la Soc. d'Agric. de Lyon). 9. Oiseaux -Mouches nouveaux. (Revue Zool., 1843, p. 99-104, in-8; travail présenté d’abord à la Soc. d’Agric., 36-49). 10. Description de nouvelles espèces de Trochilidés {Revue Zool., 1846, p. 312-313). 11. Description de quinze espèces du cabinet de M. Loddiges. (Proc. Zool. Soc. 1847, p. 42-47). Reproduction de ce travail (Revue. Zool., 1847, p. 253-260, in-8). 12. Description de deux espèces nouvelles de Trochilidés. (Proc. Zool. Soc. 1847, p. 48, in-8). Reproduction de ce travail (Revue Zool. 1847, p. 261-263, in-8). 13. Note sur onze espèces nouvelles de Trochilidés. Comptes rendus de l’Acad. des Se., 1851, p. 186-188. Reproduction de ce travail (Revue Zool., 1851, p. 96-97, in-8). 14. Nouvelles espèces du genre Metallura, Goucp (M. Primolinus, Revue de Zool.,1853, p. 295, in-8). 15. Nouvelle espèce du genre Æylocharis (Revue Zool. (185%), p. 457). 16. Description d'une espèce nouvellement connue du genre Pygmornis (Revue Zool. (1856), p. 552). 17. Voyez Delattre et Bourcier. Bourcier et MursanT. — 1. Description et figures de plusieurs espèces nouvelles d'Oiseaux- Mouches (Ann. de la Soc. d’Agric., 1843, p. 36-49, in-8; pl. 1, IT, II, IV, V, VI). — En partie reproduites dans la Revue Zool. (1845), p. 343. in-8. 2. Description et figures de vingt espèces nouvelles d'Oiseaux-Mouches (Ann. de la Soc. d’'Agric. de Lyon, 1846, p. 312 332). — Revue Zool. (1846), p. 514-316. 3. Description d’une espèce nouvelle d’Oiseau-Mouche (Ann. de la Soc. d'Agrie. 1847, p. 136). 228 CATALOGUE DES PRINCIPALES PUBLICATIONS Bourcier Er MuzsanT. — 4. Description de trois nouvelles espèces d'Oiseaux-Mouches (Ann. de la Soc. d'Agric, de Lyon, 1847, p. 623 624, in-8).— Revue Zoo. (1847), p. 401,in-8. — 5. Description de quelques nouvelles espèces d'Oiseaux-Mouches {Revue Zool., 1848, p- 269-275). — G. Description d’une espèce nouvelle d'Oiseau-Mouche (Ann. de la Soc. d'Agrie., 1850-1851, p. 199, in-8). — 7. Description de quelques nouvelles espèces d'Oiseaux-Mouches (Ann. de la Soc. d'Agric. de Lyon, 1852, p. 139-141, in -8). — 8. Description de deux nouvelles espèces d'Oiseaux-Mouches (Arn.Soc. Linn.de Lyon, 1856, p. 187-189, in-8). Bourcier et Jules et Edward Verreaux. Note du genre Lophornis (Lophornis Verreauxt) (Revue et Mag. de Zool., 1853. p.193). BrancorT (Edward). Essay on the natural History of Guiana. London, 1769, in-8. 3RIDGES (Thomas). Voyez Sclater, n°5 5 et 8. et Fraser n° 2. Brisson (Mathurin-Jacques). Ornithologie, ou méthode contenant la division des Oiseaux en ordres, sections, genres et espèces, et leurs variétés. Paris, 1760, G vol. in-4 (Oiseaux-- Mouches dans le t, 111). BRowNE (Patrick). The civil and natural History of Jamaica. London, 1789, in- fol. Bry (Jean-Théodore). Collectiones peregrinantium in Indiam Orientalem et Indiam Occidentalem, XXV partibus comprehens J.-T. de Bry et Mattheo Merian publicatæ Francfarti ad Mœnuin, 1590-1634, XXV part. in-fol. BRyANT (Henry). — 1. A List. of Birds seen at the Bahamas from janv. to mai 14, 1859, with Descriptions of new or little known Species (Proc. of the Boston Soc. nat. Hist., t. VII, 1859-61, p. 102-134 et p. 317, in-8). — 2. Id. Journ. of Orn. 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Berlin, 1865, 2 vol. in-8 (Les Oiseaux-Mouches se trouvent dans la 2° theil, 3° Heft). — 3. Zur Fauna von Süd-America; briefliches aus Mendoza (Journ. f. Orn. (1858), t. VI, p. 152-162, in-8.) . Reise in Urugay 1856 (Petermann Mittheil., 1857, p. 407-410). — 5. Reise durch die Pampas (Zschrift allg. Erdkunde, I, 1857, p. 217-245, 295-312). | — 6. Systematisches Verzeichniss der in den la Plata Staaten beobachteten. Vogel-Arten (Journ. f. Orn., (1860), t. VII, p. 241-268, in-8). — 7. Reise durch einige nordliche Provinzen der la Plata Staaten. Berlin, 1861, in-8 (Zei- tsche für all. Erdhkund, t. IX). — 8. Ueber die von Azara beschriebenen Kolibri-arten Tor. f. Orn. (1835), t. XIII, p. 225-229, in-8). — 9. Extract from a Letter concerning Specimens of Heliomaster Angelae (Proc. Zool. Soc. (1855), p. 446, in-8). — 10. Ueber die von Azara beschriebenen Kolibri-Arten Nachtrag (Journ f. Orn.,t. XIV, p. 83-90, in-8). — 11. Ueber neue oder weniger bekannte exotische Vôgel (Jowrn. f. Os t. XIV, p. 159- 165, in-8). GaBanis (Jean). — 1. Journal für Ornithologie. Casse, 1853-1869. Leipsig, 1810 et suiv., in-8. — 2. Verzeichniss der Vügel welche aud seiner Reïse in Nord America beobachteten wür- den, von prinz von Wied neu Wied {Jouwrn. f. Orn., (1858), p. 96-124, n-8). — 3. Museum Heinianum. Halberstadt, 1860, avec M. Ferd. Heine (La 3° partie ren- ferme les Oiseaux-Mouches). — 4. Uebersicht der in Berliner Museum befindlich Vôügel von Costa Rica (Journ. f. Orn., (1860), p. 321-336 ; 401-416; (1861), p. 1-11; 81-96; (1862), p. 161-176.) — D. Ueber neue Order venig-bekannte Vôügel (Journ. f. Orn., (1866), p. 159 et suiv.). — 6. General Index für Ornithologie systematischer Index (Journ. f. Orn., Cassel, (1870), in-8). — 7. Vügel der peruanischen Ornis die von Jelski gesammelt würden {Jouwrn. [. Orn., (1874), p. 77-100, in-8). — 6. Ueber der von Gundlach auf Portorico entdeckte Vôügel (Journ. f. Orn., (1873), p. 223). — 9. Neue peruanische Vügel des Herrn Jelski (Jowrn. f. 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Lemercier & C' Paris -DOCIMASTES ENSIFERUS S OROTROCHILUS-CHIMBORAZO (Chuqurraga Insignis) 1 (0) C / * VA AL Ra ur eu CE CL PL DR LLC LC Cr A A LC CC EE Er Ca Un CE UC CO UE Qt pa rca HISTOIRE NATURELLE ISEAUX-MOUCHES OÙ COURIR ES CONSTITUANT LA FAMILLE DES FTROGHILIDÉS ETTNNEEE TETTLE CE TEE NOEL NULL PAR D MUISANT | CORRESPONDANT DE L'INSTITUT, ONSERVATEUR DE LA BIBLIOTHÈQUE DE LA VILLE DE LYON ETC. ETC., ETC. ET) FEW ÉpouARD VERREAUX OUVRAGE PUBLIÉ PAR LA SOCIÉTÉ LINNÉENNE DE LYON LYON 2 AU BUREAU DE LA SOCIÉTÉ LINNÉENNE 2, PLACE SATHONAY ET CHEZ TOUS LES LIBRAIRES ET MARCHANDS NATURALISTES DE FRANCE ET DE L'ÉTRANGER 1878 [ nn RELATIVES AUX OISEAUX-MOUCIIES 241 LAWRENCE (Georges-N.). — 27. Descriptions of new species of Birds from Mexico central America, and South America (Ann. Lyc. New-York (1871), t. X, p. 1-21, in-8). — 28. Birds of Western and nord Western Mexico. based upor Collect. Made, by col. A. J. Grayson cap Xanthu*, and Ferd. Bischoff (Memoirs of the Boston Soc. of nat. 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(1855), p. 131-164). . List of Mammals and Birds collected by M. Bridgesin the Vicinity of the Town of David in the province of Chiriqui in state of Panama (Proc. Zool. Soc., (1856) p. 138-145). [SL 6. Catalogue of Birds Collected by M. Auguste Sallé in the Southern Mexico, with Des- criptions of new species (Proc. Zool. Soc., (1856), p. 283-311). | . Further additions to the late list of Birds received in Collections from Bogota (Proc. Zool. Soc., (1857), p. 15-20). : 8. List of Birds collected by M. Thomas Bridges in the Valley of San José in the state California (Proc. Zool, Soc., (1857), p. 125-127). 9. List additional species of Mexican Birds, obtained by M. Auguste Sallé from the environs of Jalapa and S. Andres Truxla (Proc. Zool. Soc., (1857), p. 201-207). 10. On a Collection of Birds made by signor Matteo Botteri in the vicinity of Oribaza in Southern Mexico (Proc. Zool. Soc., (1857), p. 210-215). 11. On Collection of Birds received by M. Sallé from Southern Mexico (Proc. Zool. Soec., (1857), p. 226-237). Collection made in the state of Vera Cruz by M. A. Boucard. 12. Liste des Oiseaux rapportés et observés dans la République américaine par M. Sallé, pendant son voyage de 1849 à 1851 (Proc. Zool, Soc., (1857), p. 230-237, in-8). 13. On the general geographical Distribution of the Members of the class Aves (Journ. of Proc. of Linn. Soc., (1857), p. 130-145). 14. 1d. Traduction allemande par Heine. —-Die Geographische Verbreitung der Vôgel (Journ. f.Orn., (1860), p. 34-46). 15. On a Collection of Birds transmitted by M. H. W. Bates from the Upper Amazon (Proc. Zool. Soc., (1857), p. 261-268). 16. Notes on some Birds from Southern Mexico (Proc. Zool. Soc., (1858) p. 95-99). 17. On a Collection of Birds received by M. Auguste Sallé from Oaxaca in Southern Mexico (Proc. Zool. Soc., (1858), p. 294-305). 218 CATALOGUE DES PRINCIPALES PUBLICATIONS ScLaTER (Philip Luttley). — 18. List of Birds collected by Feorge Cavendish Taylor in th republie of Honduras (Proc. Zool. Soc., (1858), p. 356-360). — 19 List of Birds collected by M. Louis, Fraser at Cuença Gualaquiza and Zamora, Ecua- dor (Proc. Zool. Soc., (1858), p. 449-161). — 20. On the Birds collected by M. L. Fraser in the vicinity of Riobamba. Ecuador (Proc. Zool. Soc., (1858), p. 549-554). — 21. List of the first Collection of Birds Made by M. Louis Fraser at Pallatanga (Ecua- dor), with notes and Descriptions of new species (Proc. Zool. Soc., (1859), p. 135-147). — 22. Note sur quelques oiseaux du Mexique {Revue et Mag. Zool., (1859). — 23. On a new serie of Birds collected in the Vicinity of Jalapa in Southern Mexico (Proc. Zool. Soc., (1859), p. 362, 369). — 24, List of Birds collected by M. Boucard in the state of Oaxaca in the Southern-Wes - tern Mexico with Descriptions of new species (Proc. Zool. Soc., (1859), p. 369- 393). — 25. List of additional sp2cies of Birds collected by M. Louis Fraser at Pallatanga (Ecua- dor), with notes and Descriptions of new species (Proc. Zool. Soc., (1860), p. 63, 72). — 26, List of Birds collected by M. Fraser in the Vicinity of Quito, and during Exceur- sions to Pichincha and Chimborazo, with notes and Descriptions of new species (Proc. Zool. Soc., (1860), p. 73-83). __ 927, List of Birds collected by M. Fraser in Ecuador at Nanegal, Calacali, Perucho and Puellaro, with notes and Descriptions of new species (Proc. Zool. Soc., (1860), p. 83-97). __ 28, Notes on a Collection of Birds from the vicinity of Oribaza and neighbouring parts of Southern Mexico (Proc, Zool. Soc., (1860), p. 250 -254). _ 29, Contributions to the Ornitholog y of Guatemala (Zbés, (1860), p. 28, 30). _ 30, List of Birds collected by M. Fraser at Babaïoyo (Ecuador) with Descriptions of new species (Proc. Zool. Soc., (1850), p. 272, 299). — 81, List Birds collected by M. Fraser at Esmeraldas (Ecuador) with Descriptions of new species (Proc. Zool. Soc., (1860), p. 291-298). _— 32, List ofa Collection of Birds Made by the late M. W. Osburn in Jamaica, with notes (Proc. Zool. Soc., (1861), 69-82). — 33, Catalogue of a Collection of american Birds belonging to P. L. Sclater. London, 1862, in-8. : __ 3%, On some Birds recently collectel by M. Boucard (Proc. Zool. Soc., (1862), p. 18- 20). 35. List of a Collection of Birds procured by M. George Withe in the vicinity of the Gity of Mexico (Proc. Zool. Soc., (1864), p. 172-179). 26. Exhibition of specimens of Heliomaster Angelae, and notes thereupon by prof. Bur- meister (Proc. Zool. Soc., (1855), p. 466, 467). RELATIVES AUX OISEAUX-MOUCHES 249 Sezater (Philip Luttley). — 37. Exhibition of some specimens of Ewstephanus fernandensis and Æ. Stockesi, witha letter by Herr E. L. Landbeck (Proc. Zool. Soc., (1866), p.556,557)- 38. Notes on the Birds of Chili (Proc. Zool. Soc., (1867), p. 319, 340). 39. On the Birds of the vicinity of Lima (Peru), with notes on their habits by prof. Nation (Proc. Zool. Soc., (1869), p. 146-148; (1871), p. 496-498). 40. On the Land-Birds of Juan-Fernandez (Ibis, (1871), p. 178-183, 41 Observations on the Birds of Santa Lucia, by Rev. J.-E. Semper with notes by Sclater, (Proc. Zool. Soc:, (1872), p. 647-653). 42. Voyez Layard (Jbis, (1873), p. 374). 43. On small Collection of Birds from Barbados, west Indies (Proc. Zool. Soc., (1874), p. 174, 175). 44. Note on 16 species of Texan Birds named by M. Giraud of New-York in 1841 (Proc. Zool. Soc. (1855), p. 65). 45. Catalogue of a Collection of american Birds. London, 1862, in-8. ScLATER et SaLviN. — 1. On the Ornithology of central America (bis, (1859), p. 126). 2. Notes on a Collection of Birds from the isthmus of Panama (Proc. Zoo!. Soc., (1362), p. 342-373). 3. Catalogue of Birds collected by M. Bartlelt on the river Ucayali (Estern Pern) with notes and Description of new species (Proc. Zool. Soc., (1866), p. 175-201). rs List of Birds collected by M. Wallace, on the lover Amazon’s and Rio Negro (Proc. Zool. Soc. (1867), p. 566-596). 5. Catalogue of Birys collected by M. Bartlett on the river Huallaga (Estern Peru), with notes and Descriptions of new species (Proc. Zool. Soc., (1867), p. 748-759). 6. List of Birds collected at Pebas (upper Amazon’s by M. John Hauxwell, witth notes and Descriptions of new species (Proc. Zool. Soc., (1867), p. 977-981). 7. On Peruvian Birds collected by M. H. Whitely (/roc. Zool. Soc., (1867), p. 982- 991; (1868), p. 563, 570; (1869), p. 151, 158; (1870), p. 835-839; (1874), p. 677, 680; (1876), p. 13, 18, 19). 8. On venezuelan Birds collected by M. Goering (Proc. Zool. Soc., (1878), p.165, 173, 626, 632; (1870), p. 779-788; (1875), p. 234, 238). 9. Descriptions of four new species of Birds from Veragua (Proc. Zool. Soc. (1868), p. 388, 390). 10. Second List of the Birds collected During the Surwey of the States of Magellan by D. Cunninghan. (bis (1859), p.283. Ibis (1870), p. 499). (Proc. Zool. Soc., (1869), p. 361-364). 11. On a collection Made by M. H. S. Le Strange near city of Mexico. (Proc. Zool. Soc. (1869), p, 361-364, in-8. 12. On some Collections of Birds from Veragua (Proc. Zool. Soc., (1870), p. 175-219). 01S.-MOUCH, — IV. 32 250 CATALOGUE DES PRINCIPALES PUBLICATIONS ScLATER et SALvIN. — 13. On Birds collected by M. George Whitely on the coast of Honduras (Proc. Zool. Soc. (1870), p. 835, 839). — 1%. Nomenclator Avium neotropicalium, sive Avium quæ in regione neotropica hue hu- jusque repertæ sunt, nomina systematica disposita, adjecta sua cuique speciei patria, accedunt genera et species novarum diagnoses. Londini, in-8. — 15. Onthe Birds of (extern Pern), with notes on the habits of the Birds, Edward Bartlet, (Proc. Zool, Soc., (1873), p. 252-311). ScorT (W.-D).Partial List of the summer Birds of Kanawha contry West Wirginia (Proc. Bost. Soc. nat, Hist., t. XV, (1872-73), p. 219-227, in-8). SeLey (Prideaux John). — 1. Voyez Jardine illustrations. SEempEr. (Le Rév. J.-E). Voyez Selater, n° 41. SHaw (George). — 1. General Zoology or systematic natural History, with Plates. London. Le t. VII (1812) renferme les Oiseaux Mouches. A partir du t. IX l'ouvrage a été continué par Stephens (Francis). — ?. The naturalist’s Miscellany, or coloured figures of natural objects drawn and descri- bed immediately fom nature. London, 1785-1813, 24 vol. in-8 (avec Nodder). — 3. Museum leverianum, ete. London, 1792-96, vol. in-4, fig. SLoaNE. À voyage to islands Madera, Barbados, Nieves, Saint-Christophe and Jamaica. London, 1725. Sonnini. Voyez Buffon. SpaLowskt. (Joachim-Joseph). Beytrag zur Naturgeschichte der Vogel. Wien., 1870 et suiv., 6 part., in-4, fig. SPARRMAN (Andreas). Museum carlsonianum. L. Holmiae, 1768-1789, 4 fase. in-fol. Six (J.-B.). — 1. Avium fspecies novæ quas in itinere per Brasiliam 1817-1820 collegit et descripsit. Monachii, 1824-26, 2 vol. in-4, pl. — ?. Reise in Brasilien. München, 1823, 3 vol in-4 et atlas (avec Martins). — 3 Voyage dans l'intérieur du Brésil, Munich, 1823-24, in-4, fig. avec Martins (Gharles- Frédéric-Philippe de). STEPHENS (James-Francis). General Zoology (Continuation de Shaw, à partir du 9 volume). Le t. XIV° renferme les Oiseaux-Mouches. SUNDWALL (Charles). — 1. Folgarne à ün Saint-Barthelemy, efter de af. Dr À von Goës hems- tändi Samlingarna bestämde (O/verigt af E. Vetenshaps Akademiens fürhandlingar (1869), p. 579-591, in-S),. — ?. Falgarne pä on Porto-Rico, efter M. Hjalmarsons insamlingar framställda (Ofverigt K. Vetenskaps Akademiens fürhandlingar, (1869), p. 593-604). — 3. Ueber Mührings Vügelnamer (Journ. f. Orn. (1857), p. 242, 257). RELATIVES AUX OISEAUX-MOUCHES 251 Swarnxson (William). — 1. Zoological illustrations or original figures and Descriptions of new, rare or interesting animals. London, 1829-33, G vol. in-8, pl. — 2. On Several Groups and forms in Ornitholozy not Nithert» defined (Zoo!. 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Paris, 1820-1826, 2 vol. in-4. — 4. Voyez Bonnaterre. Vizcaba (Manuel P.), Aves de la valle de Mexico, 1869 (Naturaleza, t. II, p. 94-146). WAGnEr (André). Bericht ueber die Leistungen in der Naturgeschichte der Vôügel während, 1841-1816, in-8 (Archiv. von Erichson). WaLLacE. Voy. Sclater et Salvin, n° 4. WATERTON (Charles). Essay on natural History chiefly Ornithology. London, 1843,2 vol. in-8. W&pbERBURN. V. Martens. Wuwaron (J.-M.) Catalogue of the Birds of Ohio (Ohio Report for 1860, Columbus, 1861, p. 599-380, in-8). WuitEe (George). Voyez £clater, n° 35. WyTELy (H.) — 1. Notes on Humming-Birds collected in high Peru (Proc Zool. (1873), p. 1$7-191, in-S). — 2. Additional notes, 1873, p.784. — © lurther notes on Humming-Birds collected in high Peru (Proc. Zool. Soc., (1074), p. 675, 676, in-S). ,, — 4. V. Sclater et Salvin, ns 7 et 13. WiruexiY (P. D). Geological Survey of Californien Ornithology, vol. I, edited by S. F. Baird, from the M. S. notes of J. G. 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Notes on some Birds ofthe United-States of Columbia (Zbës, 1871, p. 113- 131; 373-384, in-8). Xanruus (John). — 1. Catalogue of Birds collected in the vicinity of fort Tejon, California (Proc. Acad. Philadelph., (1859), p. 189-193, in-8). null) isa NY DLPEET: | wi à.» 484 sus! . ARTS 1 Abeillei, Abnormis. . Acuticaudus. . Addae. . Adela. . Adelae . Adolphi. Adorabilis . TABLE DES NOMS SPÉCIFIQUES . baucas Abellei . sue . phaetornis (ametornis) Bourcieri. . . pauhyclora stenura steganura Addae. . orotrochilus Adelae. . . pygmornis (eremita) Adolphi . . Dialia adorabilis. . AEneicauda. . AEneicaudus. . AEneocauda. . AEneicauda. . AEneicaudus . AEneocaudus . AEneus. AEquatorialis. AEquatorialis . AEquatorialis. Affinis. . Affnis . Affinis . Aglaiae . St mt à metallura aeneicauda. metallura aeneicauda. panychlora stenura. . . Glaucis hirsutus. . grypus aequatoriahis . . phaeolaema rubinoïdes. . . aglaeactis cupripennis. . glaucis hirsutus. . phaetornis supercitionis (Natterer) thaumatias brevirostris . Ariana Rüiefferi.. . li gs IIT 418, — INMAAS = NUE 242 319 26 Albicollis . Albicrissa . Albigularis. Albeiostris. Albiventris. Albiventris. Albocoronata . Albogularis. . Albigulari-. Albogularis. . Albogulai is Albus. . Alexandri . Alice. Alicia. . Aliciae. Alicia. Alina. Alina: . Aline. . Allard . Alticola. Amabilis. . Amaryllis . Amaura. Amazili ? Amaili. Amazilia. . Amazilia. . Amazilicula. Amaziliculus. . Amethysticollis. . Amethystina. . Amethystinus. Amethystoides. Anais. . Anais Anais Angela. Angelae. Angustipennis. Anna. Annae. . Anthophila. Anthophilus. . Antiqua. Antoniae. . Antonia. Apicalis. Apicalis. . Aquila . TABLE DES NOMS SPÉCIFIQUES leucoch'oris albicollis. . . heliomastes albicrissa. . schistes Geoffroy. . leucolia leucogaster. . thaumatias albiventris. . Jeucolia leucogaster. . . microchera albocoronata. . . leucochloris alberollis? . schistes Gcoffroyi. . leucochloris albogularis. . lamporus violicauda © . ornismya Alexandri. panychlora Aliciae. . panychlora Aliciae. . panychlora Aliciae. . panychlora stennra. . eriocnemis Alinae. metellura tyrianthina. . amailia alticola. . . polyerata amabilis. . . Jesbia Victoriae. . pygmornis striigularis. . ariana Riefferi. amazilia Lessoni . amazibla Dumerili. . amazilia leucophaea . . amazilia lenophaea. heliangelus amethyticollis. . calliphlox amethystina. . . calliphlox amethystina. . . petasophora Anais, . petasophora thalassina. . petasophora cyanotis. callipedia Angelae. chlorostilbon angustipenis. . calypte Annae . phaetornis anthophilus. . . ariana erythonota. . glaucis Antoniae. . . threnetes Antoniae. . thaumatias apicalis. . phaetornis Guyi, var. Emiliae. . eutoxeres aquila I 264, — | 234, — I 415, — I A6, — I 52, — | 5, — 323 136 138 27 Ardens.. Ardens.…. Arsenii. . - Arsinoe. Arsinoides. Aspasiae. . Aspasiae. . Assimilis, . Assimilis. . Afacamensis. . Atala. . Ater. Atra, Atratus. Atricapillus. Atrigaster. . Atrimentalis. . Atriventris. Audeberti. . Audeberti . Audeneti. . Augusta. Augustae. . Augusti. Aurantius . Aurata . Auratus. Auratus. Aureiventer. . Aureoventris.…. Aureiventris. . Aureliae. . Aureo-viridis. Aurescens. Auriceps. . Auriculata. Auriculatus. . Auriculatus. . Aurigaster. Aurigaster . Aurogaster. Aurita . Auritus. : Auritus. . . Aurora. Aurulenta . Aurulentus. Avocetta. . Azara. . Azarae. Azureus. G:<.-MOUCH. — IV. TABLE DES NOMS SPECIFIQUES - selasphorus torridus. . - selasphorus ardens. . heliopaedica leucotis. - pyrrhophaena beryllina. . ariana Riefferi. . pygmornis griseogularis. . pygmornis Idaliae. . Chrysomirus angustipennus. . eriocnemis assimilis . . Rhodopis atacamensis. . Chrysomirus atala. florisuga fusca. florisuga fusca. - lampornis mango. + lampornis violicauda . - eulampis holoscericeus . - pygmornis striigularis . - eucephala caerulea. . - chlorostilbon splendidus . - polemistria Vieilloti . phaetornis (anisoterus) Augusti. . - (Gmelin) ? Indeterminé. - panychlora Poortmanni . - eulampis jugularis. - lophornis ornata. . chlorostilbon splendidus. - chlorostilbon splendidus. - eriocnemis Aureliae . . chalybura viridis . - clytolaema aurescens. chlorolampis auriceps. . heliothrix auriculatus. heliothrix auriculatus. . heliothrix auritus. | ornismya colubris. helianthea Bonapartei. . beliothrix auritus. . heliothrix auritus. . eulampis jugularis. . diphlogena iris? . | lampornis aurulentus (Dominicus). lampornis Dominicus. . avocettula recurvirostris. . callipedia Angelae, . Indéterminé. hylocharis cyanea. I IT IT Il 105, Ta 93, 258 Bahamensis. Barrah.. - . Barral mn IBArrOIL. - Barteletti. . Benjamini . Benjaminus Beryllina. . Beryllinus. Beskii. . Bicolor . Bicolor . Bicolor . Bifurcata. . Bifurcata. . Bifurcatus . Bilobus. Bilopha. Bilophus. Bipartitus . Boliviana Boliviana. . Bombus. Bonapartei. Boothi. . Boucardi. . Boucardi. . Bougueri Bourcieri. . Braccata, . . . Brachyrhynchus . Brancofoti . Branickii. . Brasiliensis, Brasiliensis. Brasiliensis. Brasiliensis. Brasiliensis. Brevicauda. Brevicaudatus. Brevicandus . Brevirostris. . Bromicolor. Bryantae. . Buftoni . Cabanidis. . Cabanisi. Caelestis. . Caelestis. . Caeligena. . Caclina. TABLE DES NOMS SPÉCIFIQUES . doricha Evelynae . . nodalia Barrali. - nodalia Barrali. heliothrix Barroti. + thaumatias Bartletti. . urosticte Benjamini. . pyrrhophaena beryllina. caphallepis Delalandii. - chlorostilbon splendidus. + thaumatias compsa Q.. thalurania Wagleri. . + lesbia Eucharis. lesbia nuna. discura longicauda. cynanthus cyanurus. . lampropygia boliviana. . phaetornis cephalus. . polyxenus bombus. helianthea Bonapartei. calypte Helaenae. . arena Boucardi. arinia Boucardi. urochroa Bougheri. . phaetornis Bourcieri. ariana. Sophiae. ramphomicron microrhynchus . eulampis jugularis. lampraster Branickii. . glaucis hirsutus. . pygmornis pygmaeus. phaetornis squalidus. phaetornis superciliosus. pygmornis pygmaeus. calliphlox amethystina? chrysomirus prasinus. calliphlox amethystina. . thaumatias brevirostris . lampornis porphyrurus . + doricha Bryantae. . chalybura Bufoni. | patasophora cyanotis . . cynanthus cyanurus . tilmatura Duponti. . lampropygia cœligena. . lepydopyga cœruleogularis. I 08e CPE GARDIEN Ne Caeruleicapilla. . Caeruleiceps. . . . . . Caeruleigaster. Caeruleigaster . . Caeruleigularis. . Caeruleiventris. . . Caeruleogaster. . Caeruleogaster. Caeruleogularis. Caeruleogularis. .. . Caeruleiventris. . Caeruleogularis. . Caeruleo-lavata , Caerulescens. Caeruleus . Caligata. Caligatus. . Calliope. Calolaema . Calosoma . . . . . Campestris. Campiloptera . Campylopterus. . Campylopterus. . Campylostylus. Candida. Candidus. . Caniveti. Caniveti. Capensis . Carbunculus. . Carmioli. . Caroli. . CarOMS LA = Nes Cassini. Cassini. Castaneiventris. . Castaneocauda. Castaneiventris. . Castelnaudi. Castelnaudii Castelnaui . Catharinae. Caudacutus. Caudatus. . . Caumatonota . Caumatonotus. Ceciliae. Ceciliac. Cephala. TABLE DES NOMS SPÉCIFIQUES . eucephala caerulea, . chrysuronia ? (Gould). . thaumatias cœruleiceps . - lampornis cœruleiventris. . . Chalybura caeruleiventris. . . lepidopyga cœruleigularis . . chalybura caeruleiventris. . . lampornis cœruleiventris. . . chalybura caeruleiventris . lepidopyga caeruleogularis. . chalÿbura caeruleiventris. . . hypuroptila caeruleiventris. - lepidopyga caeruleigaris. + eucephala caeruleo-lavata. . . lepidopyga caeruleogularis. . eucephala caerulea. . ariana Sophiae. . stellura Calliope. . oreopyra calolaema. . . lampornis calosoma. . calliphlox amethystina. . sphenoproctus pampa. . campylopterus largipennis. aphantochroa cirrhochloris . leucolia candida. . . chlorolampis auriceps. . . chlorolampis Caniveti. (Gmelin)? indéterminé. . Chrysolampis moschitus. . Chalybura melanorrhoa . leobia Caroli. . . phaetornis cephalus . . ornismya Alexandri . . oreopyra leucaspis ®. . heliopaedica Xanthusi. . mt 0 pyrrhophaena castaneiventris . aglaeactis Castelnaudi. . . . . . . . . mellisuga minima. - callipedia Angelae. callipedia regis" T.. . aglaeactis caumatonota. . . orotrochilus Estellae . . campolypturus lazulus. . phaetornis cephalus. . II 31, II 68, I 168, II 68, . I 68 {II 39, EUEA jose I st I 65, I 300, IV 260 Celestis. Cephalater. Cephalatra. Cephala. Cephalus. . Cervina. Cervinicauda . Cervinicauda. . Cerviniventris. Chalcotis. . Chalybaea . Chalybaeus,. Charibaeus. Chimborazi. Chimborazo. Chionogaster . Chionopectus . Chionura. . Chionurus . Chionura. . Chionurus . Chlorocephala. Chlorocephalus. . Chlorocercus . Chlorolaema. . Chlorolaemus . Chlorolaimus . Chlorolaemus . chlorolophus. . Chloroleucurus. . Chlorolophus . Chloropogon . Chlorospila. Chlorura. . Chrysobronchos . Chrysobronchus . Chrysochloris. Chrysogaster . Chrysogaster. Chrysogaster . Chrysogastra . Chrysolopha Chrysolophus. Chrysorama. . Chrysura. . Chrysurus. Chrysurus . Chrysurus. Chrysurus. Chrysurus. Ciliatus. . TABLE DES NOMS SPÉCIFIQUES GmatUTASDUbOR RE aitRUrUS POÏYIMUS CNE NN ET phaetornisNCCphalUS Eee nc CCE I adelomyaNCenviNA Re ET RC Lee 1 207, — If BlAUCIS TEUCUTUS EN ER US NE I threnetes Cervinicaudas Mn. NIV amazilia (myletes) cerviniventris. PEtASOPROrAESeNTITOSIEIS Re ee ee CR Il polemisiniaNielou- 0 EME NC PATIl Chrysominus Atlas IV orotrochilus /Ghimborazi en II . Jeucippus chionogaster . . . . . . . . I 259, — IV mt agent Cr mt (4 léucolamiyeipECtuS CON ClVITANCMONUTA MC 1 266, — IV leucippus nivéicauda "1... 0.1" eucephala CHlOrOCephAlE NN MIT . Jeucippus chlorocercus . . . . . . . . 1 257, — IV chrysolampis chlorolaema . . . . . . . . . . . . Il eulampis holoscericeus. . . . . .… . + , + . . . "I .Jampornis CAlOSOME LUN . LSez CHIONOlOPRUS CR I . Chrysobronchus virescens. . . . . . . . . . . . . IV : 2bellona ex se. à el . urolampra chloropogon. . . . . . . . . . . . . II adelomya chlorospila. . . . . . . . . . . . . . Il chrysobronchus virescens. . . . . . . . . . . . . I . chrysobronchus virescens. + +... + à I . Chrysomirus angustipennis. . . . «+ + à à chlorostilbon angustipennis . . . . . . . . . . . . Il héliactiteornuta OS M eriOCHEMIS CHPYSOTANA. rene rl chrysuronia chrysuro. “Le, sell elfe tale. +. eus 5e oi IT ICOMETES SPATPANUEUS MR ONE TI > SECYDUS IS DIR IeE PT E C I . cometes phaon. : ACOMETCS SPAS ADUUS AE A de ee LIT (Latham) indéterminé. 275 Cinereicauda. . Cinereicollis. . Cinereus. . Cinnamome: . Cinnamomea . Cinnamomeus. Creer : Cirrhochloris . Cissurus. Clarissa. Clarissae . Clarisse. Clemenciae. Clemenciae. Cleopatra. Colubris. . . Colombiana. . Columbiana. . Columbica. . Columbicus. . Comatonota. . Compsa. Concinna - Condammei. . Condamini. Condaminii. Conradi. . Consobrinus. Constanti . Conversi. . Conurus. . Cora. . Carat : Corallirostris . Corinne. Cornuta. Cornuius. . Coruscans. Corruseus. Coruscus. . Costae . Crispa . Crispus. . Cristatellus. Cristata. . Cristatus. . Cristatus. . Crypturus. . Cuculliger . TABLE DES NOMS SPÉCIFIQUES . Oreopyra cinereicauda. .… . .- . (Mieillot) indéterminé. . Campylopterus largipennis 9. . eustephanus fernandensis, . amazilia (errana) cinnamomea. circe latirostris. . . aphantochroa cirrhochloris . uralia scissura. . heliangelus Clarissae. . cœligena Clemenciae . . lampropygia Clemenciae. . . . trochilus Cleopatra (Gould, Miss.). . campylopterus lazulus. . . ornysmia colubris. . NÉE: L - . Jlampropygia columbiana . . . Il 132, thalurnia columbica. . aglaeactis caumatonota. . . . . thaumatias compsa. . . (Stephens) indétermmé eutoxeres Condamini. . homophania Conradi. . phaetornis superciliosus. . heliomastes Constanti. . . prymnacantha Conversi. . (Stephens) indéterminé. thaumastura Corae. . . amazilia (errana) corallirostris. . . heliomastes longirostris. heliactin cornuta. . petasophora Anaïs. calathorax lucifer. . ramphomicron heteropogon. . leucaria Costae. petasophora serrirost:is. petasophora serrirostris. . bellona exilis. . bellona cristata DENON EEE RE RL panychlora Aliciae. . . heliopaedica melanotis. . 1 2828 I 139, — PA A80— w IV =H H EShHn 1 < CE] 262 Cupreiceps. Cupreicauda. . Cupreicauda. . Cupreocaudus . Cupreocauda. . Cupreiventris . Cupreoventris . Cupripennis. . Cupripennis. . Curvipennis. Cuvieri. Cuvieri. Cyanicollis. Cyana . Cyanus. Cyanea . Cyaneipectus . Cyanipectus. . Cyanopectus. . Cyaneus. Cyaneus. . Cyanieollis. Cyonicalor. Cyanifrons. Cyanomelas. . Cyanocephala. Cyanocephala. Cyanocephala. Cyanicollis. Cyanocollis. Cyanogenys. . Cyanogenys. . Cyanomelas. . Cyanomelas. . Cyanipectus. . Cyanopectus. . Cyanopectus. Cyanopogon. Cyanopogon. Cyanopterus. . Cyanotis. . Cyanotus. Cyanura. Cyanurus. Cyanura. . Cyanurus. Cyanus. Daphne. Dasypus. . Davidianu:. Decorata. TABLE DES NOMS SPÉCIFIQUES elvira cupreiceps. . metallura Jelskii. metallura cupreicauda . eriocnemis cupreiventris. . aglaeactis cupripennis. . . eriocnemis cupreiventris. Sphenoproctus curvipennis.. aphontochroa Cuvieri. phaeochroa Cuvieri. . cyanomya cyaneicollis. . phaeochroa cuvieri . hylocharis cyanea. hylocharis cyanca. sternoclyta cvaneipectus. hylocharis cyanea. eulampis jugularis ? (Latham). cyanomya cyanicollis leucolia quadricolor . ariana (hemithylaca) cyanifrons . + eulampis jugularis: + cyanomia quadricolor. . (Gmelin), indéterminé. cyanomia cyanocephala. cyanomya cyanicollis. eucephala Wiedi. . chrysomirus prasinus. . eulampis jugularis. . . lepidopyga caeruleigularis. leucolia niveiventris. stenoclyta cyaneipectus. . . leucolia niveiventris. acestura Mulsanti. calotthorax lucifer. pterophanes Temmincki. petasophora cyanotis. pyrrhophaena cyanura. cynanthus cyanurus. . Cynanthus cyanurus. . . Indéterminée. chrysomirus Prasinus.. . eriocnemis Alinae. . pygmornis (eremita) pygmaeus. . acestura heliodori. I 268 I 109 IT 110 IL 45 II 24 I 45 IV 147 Lede IV 150 I 212 [ 137 ….…… + MISES II 49, —. JV 488 : 1 178 II 20 I 242, — IV 473 ne I 216 I 332, — IV 185 Un. Il 132 1 215, — IV 179 [ 219 I 212 IV 189 IV 189 IV 200 IV 157 I 9227 [ 178 I 227 IV 118 JW 27 IT 290 I 430, — IT 151 I 307 IL 269: III 268-269 IT [ I 110 106 397 Decoratus, Decorus. * De Filippi. . Delalandi. Delattre. Delattrei. . Delattrei. . Delphina. . Delphinæ. Derbyanus. Derbyana.. Derbyanus, Derbyii. Devillei. . Dichroura. Dichrous. . Dichrous. . Dilophus. Dispar. . Dissimilis. Dohrni. Dominicus. Dominicensis. Dominicensis. . Dominicus. Dominicus. Dominicus. D'Orbignyi. Doubledeayi. . Doubledeayi. . Du Busi. . Duchassagni. . Dumerili. . Dumerili. . Duponti. Dyselia. Dyselius. . Edwardi. . Egregia. Egregius. . TABLE DES NOMS SPÉCIFIQUES . acestura Heliodori. . idas magnificus. . phaetornis Philippi. . . cephallepis Delalandü. . | campylopterus Delattrei. . telamon Delattrei. ie | petasophora Delphinae. . + + + + - docimastes ensifer. | eriocnemis Derbyi. . pyrrhophaena Devillei. . + + . =. Calligenia Dichroura. CE + + . - . Chrysuronia chrysura (Reichenbach). . hylocharis cyanea. . . |. beliactin cornuta. Ê . heliotrypha exortis. . 0 Opilona Prunellis.- . glaucis Dohrni. . lampornis gramineus. . lampornis aurulentus. . mellisuga minima. . .-lampornis gramineus. . lampornis aurulentus. . lampornis Dominicus. . - eriocnemis d'Orbignyi. . ” circe Doubledeayi. 0..." CIrCe lALITOSÉrIS. . ariana Riefferi. 5 . *. . lepidopyga caeruleosularis. . amazilia Dumerili. . … . « . . pyrrhophaena Devillei. . thilmatura Duponti. . eriocnemis dyselia. . leucodora Edwardi. . . eupherusa egregia. . . . chlorostilbon egregius. Pre . chrysolampis moschitrs ? (Gmelin). . sporadinus elegans. sporadinus incertus. . | chrysuronia Eliciae. . | amalusia Elizae. . . phaetornis (toxoteuches) Guyi. FE | amalusia enicura. . . . |. docimastss ensifer. T7 I 44, II 49, I 347, I 287, I 311, I 276, I 76, Il 43, I 58, IV 264 Ensifera. Ensiferus. Ensipennis. Eos. Episcopus. Eremita. Eryphyla. . Eryphyle . Eryphila. . Erythronota. . Erythronota. . Erythonotus. . Esmeralda. Estella. Estellae. Enanthes. Eucharis. . Euchloris. Euphrosinae. . Eupogon. . Eurynome. Eurynomus. Euryptera. Eurypterus. . Evanthes. . Evelynae. . Evelyna. Excisus. Exilis. . Eximia. Eximia . Exortis. Falcata. Falcatus. Fallax. Fanniac. Fannyi. Fanniae. Fanny. Fasciatus. Fasciatus. Faustina. . Fuastinae. . Felicia. Feliciae. Feliciae. Feliciana. . Feliciana. . Fernandensis. Ferugineus. Festivus. TABLE DES NOMS SPÉCIFIQUES docimastes ensifer. - campylopterus ensipennis. . - calligenia cos. + pymornis pygmaeus ?. + pygmornis pygmaeus. thalurania eryphile. . ariana erythronota. . panychlora Poortmanni . orotrochilus Estellae . . ramphomicron microrhynchus. . lesbia Eucharis. . panychlora Aliciae. . . doryfera Euphrosinae. . metallura Hedwigae. phactomis Eurynome. avocettinus eurypterus. . avocettinus eurypterus. . ramphomicron microrhynchus. doricha Evelynae . - thalurania eryphile. . . bellona exilis. . . eupherusa eximia. . eupherusa egregia. . heliotrypha exortis. . campylopterus lazulus. . . doleromya fallax. . thalurania cryphile. . myrtis Fanny. . lampornis mango (violicauda). . Indéterminé. cyanomya cyanocephala. ariana (erythronota) Feliciae. . ariana Sophiae. ariana (erythronota) Feliciae. . damophila Feliciana. . eustephanus fernandensis. . . glaucis hirsutus. . . polemistria Vieilloti. II 287 1 123 : I 341 : « + + + ‘ATOS I 166, — IV 141 IT “67 I 323 II 413 IL 169 Il 126 III 289 Il 417 I 189 IL 407 I 80 IT 264-265 II 264 IT 163 IV 38 IV 217 IL 196 j. & I 274 I 276, — ‘IV 179 . IT 1 132 I 206 I 67 IV 33 I 156 I 220 I 325, — IV 185 I 328 I 325 II 60 : II 248 IV 135 à III 230 Filicaudus. Filippi.. - - Fimbriata. Fimbriatus. Flabellifera. . Flabelliferus. Flammifrons. Flammula. Flavescens. Flavicauda. Flavicaudatus. Flavifrons. Flavifrons. Floresi. Floresi. Floriceps. . Fluviatilis. Forcipatus. Forficata. . Forficata. . Forficata. . Forfcatus. Forficatus. Forfcatus. Francia. Franciae. . Franciscae. Fraseri. Fraterculus. . Frontalis. . Frontalis. . Fulgens. Fulgidigula. Fulgidus. . Fulginosus. Fulvifrons. Fulviventris. Fulvus. Furcata. . - Furcatus. . Furcatus. . Furcatoïides. Furcifer. BRSCAR Fuscicauda. . Fuscicaudatus. Fuscus. Gabriel, . Galathea, . . Galerita. . Galeritus, . . « 013.-MOUCH, — IV. TABLE DES NOMS SPÉCIFIQUES + acestura Mulsanti (Lichtestein ss). - ns phoetornis Philippü. . , . , . florisuga mellivora. . . . . florisuga meilivora. . . . . . eustephanus galeritus. . . . . selasphorus flammula. panoplites flavescens. : =. . euclosia Lafresnayi. . chlorostilbon splendidus. - - - chlorostilbon Pulcherani. . . . . lampornis Floresi. . . . . , . selasphorus Floresi... . . . - anthrocephala floriceps. . . . thaumatias fluviatilis. thalurania furcatoides. . . . . . thalurania furcatoides. . . . . cynanthus cyanurus. . . . . + eupetomena macroura. . . . eustephanus galeritus. . . « . cyanomya Franciae.. . myrtis Fanny. glaucis RUCKCHO EC phaetornis superciliosus. - : thalurania glaucopis. - - -: . lolaema Schreiïbersi. . + eugenes fulgens. .« + + . . . . homophania fulgidigula. lamprolaema Rhami (Lichtenstein, Mss.) . aithurus polytmus. . . . . . . hylocharis sapphyrina (Lath. ?) . doleromya fallax.. . - . . + (Gmelin) indéterminé. thalurania furcatas . thalurania Tschudi. . . thalurania furcatoides. . . . . - callipedia furcifer. . . . : . florisuga fusca.. . . . . . - pyrrhophaena beryllina. . . . Ariane Her - - florisuga fusca. . + . . . . 2A7, 49, 135, heliothrix Barroti (Delattre, Écho du Monde savant). chrysomirus prasinus. eustephanus galeritus. . . . florisuga mellivora. . 181 266 Gayi. . . Geoffroyi. . « Geoffroyi. . Georgina. . Georginac. +. Gertrudis. Gibsoni. Gigantea. . Gigas. . Glaucopis. . Glaucopoides. Glomata. Glyceria. . . Glycerium. Godini. Gürgo. . . Goudoti. Gouldi. . Gouldi. Gouldi. Gracilis. Graminea. Gramineus. Granadensis. , Granatinus. Grata. . CTAYI Ne 0. Graysoni. . Griseigularis. Griscogularis. Guatemalensis, Guermi. Guyanensis. Guimeti. Gularis. Gularis, ,. . Guy. … . Guyi. . Gyrinno. . Haeberlini. Hedwigae, Helena. Helenae. Helenac. Helianthea. Heliantheus. . Heliodori. . Helios. . Heloisa. Heloisae. Hematorhyncha. TABLE DES NOMS euclosia Gayi. . . schistes Geoffroyi. . + . . schistes personatus. + + + «+ avocettinus eurypterus. . . . . + sporadinus Maugei. . . . . . . Fausse espece. «rt. patagona gigas. + + + + » + patagona gigas. . . . . . , . thalurania glaucopis. . . . . . eriocnemis d'Orbignyi. eriocnemis cupreiventris. zodalia glyceria. . cynanthus cyanurus. eriocnemis Godini. . cynanthus cyanurus. . emilia Goudoti . lophornis Gouldi. . lesbia Gouldi. . . . . . . . petasophora serrirostris. . . lesbia gracilis. lampornis graminea, . . . phaeoloema rubinoides. . . . . eulampis jugularis. hypolia Leadbeateri. . UlYSSES Grayi. . amazilia (errana) Graysoni, . pygmornis (eremita) griseogulanis, . Cyanomya Cyanocephala. . oxypogon Guerini. . . «+ + klais Guimeti. 4, . + + « chrysolampis moschitus. aphantochroa (phacophorus) gulams. . lampornis gramineus. . . . . phaetornis (toxoteuches) Guyi. . thalurania furcata. . . chlorostilbon Haerbelini.,. . . . . metallura Hedwigae. . + paphosia Helenae. . . . calypte Helenae, . « . . . helianthea porphyrogaster . acestura Heliodor:, . . idas magnificus. + + + + - - atthis Heloisae. . . + «+ « * Indéterminé. SPÉCIFIQUES II 190 II 155 IT 153 II 265 IV 198 IV 195 IV 203 IT 194 IT 59 IV 245 IV 216 III 283 IT 269 IT 36 IIT 269 II 62 III ,216 IT 293 IL 155 III 295 146-148 II 221 IL 4132 II 207 IV..149 IV 180 1099 11,222 II 178 II: 129 II 255 I 14 I 149 IV 137 71 IV 199 If 107 IT 205 INT IIT 293 IV. 120 IN 211 Le ol Hemileuca. . Hemileucurus. Hemileucurus. Henicura. . Henrica. Henrici. Henryi. Herrani. Hesperus. . Heteropogon. Heteropygia. . Heterura. . Hirsuta. Hirsutus. . Hirundinacea. Hirundinaceus. Hirundo. Hispida. Hispidus. . Hoffmanni. . Holoscericea. . Holoscericeus. Humboldti. Hamilis. Hypochlora. . Hyperythrus. Hypocrysia. Hypocyana. Hypoleucus. Hypoleucus. . Hypophaeus. . Hyposticta. Icterocephalus. Idaliae. Igneus . Imperatrix. Inca. . Incertus. Inornata. Inornatus. . Inornata. . Insectivora. Insectivorus. . Insignis. Insularis. Intermedia. Intermedius. . Intermedius, , Iodura. , , Iodurus. . , TABLE DES NOMS SPÉCIFIQUES . - oreopyra hemileuca. . . . . campylopterus Delattrei. +. .< . elvira hemileucura. + + *< . amalusia enicura. See | caeligena Henrici.. . . . + + heliodoxa jacula. . . .< . ramphomicron Herrant . . . . helianthea hesperus. . , . ramphomicron heteropogon . . . amalusia enicura. . + eutoxeres aquila. « . . . glaucis hirsutus. _—— 0 eupetomena macroura. . . proymnacantha Langsdorffi. eupetomena hirundo. . . . 5 | phaetornis hispidus. . . +. . ariana (erythronota) Sophiae. | eulampis holoscericeus. + + . - chrysuronia Humboldti. . .< - mellisuga minima. . * thalurania hypochlora. campylopterus hyperyterus. + * helianthea aurora. . . . . eucephalahypocyanea. . .< *- cyanomia Franciae, . . * leucippus chionogaster. . . chrysolampis moschitus. . | aphantochroa hyposticta, + . calypte Anna . . . < . . . pygmornisIdaliae. . . +. . chlorostilbon Pucherani . + . Eugenia imperatrix. « + . . homophania inca. . . sporadinus incertus. . . , | callipedia Regis. . . . . . adelomya inornata. . , + Î homophania insectivora. . oreopyra leucaspis. . . . panterpe insignis. 0 . . chlorostilbon insularis ? | phaetornis squalidus . + . . . pygmornis Longuemareus, . | pyrrhophaena iodura. , , I Il Il I Il 182, 134, 303, 320, 25, II IV 299 265. TABLE DES NOMS SPÉCIFIQUES Li AN ONCE, | DIoCHOptera 10l16MAa TS) 0 SR A de rule Re "SOMMES À petasophora ATAISS Us. fois ice Let Cie ICI IT 146-147 DIAEUS ES ee de de Iridescens . - « « » RUE ; smarapdo=chrysis irridescens nn IT SD lridescens .« + « « + + + (tisse "5... diphosentiris. Do Il 202 IRAACSONR ._. 0. 50, (SAtUTIA IS2ACSONE Re © CT NII 00 Isaurae LU... "hypurophlaisaurae RE - I 174, — IV 158 Jacnlat….… : 1. © . « + - “heliodoxajaculas sc ue OT 02 | LE D Kiss © | heliodoxa Jameson. TI 207 JADETrSONL.. .. . … e » Jameson. + + + : . + + orotrochitus Pichinenae. SO CZ Janthinotus. .« + « + + * * petasophora serrirostris. . . . . . . « . . . . . Il 154 JANINE SE Sue | Jardin Ce. panophitis Jardinei.…. . + . … . «+ . . . . . |. “1233-25 JAN CN nn \ Jelskts - . à à à . à metallura Jelski. um, 5. OTIIM00 Jelskue nu, à à .: à Sthalurania JelskKi MON ES M Ti Johannae . , . . . . . . . doryphera Johannae sn. . & . .. Se & OI Josephinae. . * . . . . . chrysuronia Josephinae. . . . , . . . II 10, — IV 186 Jourdani. =. 04? 11, + + : chactocercus Jourdani. "m0 On. MIN de? JuCuNda. ,. + à» + + e“ariana Rien nn Sn NT 0 Judith. . . . . . . . . +. panophites flavescens. . . . . . . . . 1 319, — IV 207 Jugularis.. . . . . . . +. eulampis jugularis. . . . . . . . . . Il 131, — IV 200 Jui 0 1e | Juliae. . . . . , . - . { damophila juliae “1156, NIV JUUE ER PL ce ee ) Kieneri. 1, ... Sepanura Under Wood". RE King. "en. + © : : + . eustephanus galerie "m0 Kingii.. . . . . + . . cynanthus cyanurus. . . . . . . . . . . . . - Ill. 268 Labrador. . . . . . + . . mYTUS ANNE ne IV NS Lactea . . . . + 4 . + thaumatias Linnaei $ . . . . . . . . . + . + . I 248 Lactea . . . . . + . . . hylocharis lactea. . . . . . . + .:. . « + + + - I 23 lanceolatuse . , .n. . -lolaucié hirsutts 6..." UNE Letitia, se + 4", + & MbtiHae. Se HR | mythinia Letitiae . . . . . . . . . + . + + + : III 245 Lafresnayi. + . . . : . . euclosia Lafresnayi. . . à © à à © COOTIRASr Lalandi. . . . . . . . +. cephallepis Delalandci. . . . . . . . + « + + - HT 187 Lamprocephalus (Bonap.) . « . calypte Annae. RE LS Lamprogeneias. . . . . . . Lampornis Prevosti. (Reichenbach) Lamprus. . . . . . . + +. chlorostilbon Pucherani. . . . . . . . . . + . . Ü 97 PanCeolatus. ee Me M plauciS DirsutUs ENS ORNE Cie RE 1, 43 Langsdorffii. . . . . . . . prynnacantha Langsdorffi. . . . . . . + « + + - : IT 238 Largipennis. . . «< . . . . campylopterus largipennis. . . . . + - + + + + - 11149 Lasiopygus. . . . . . . < heliotryphaexortis . . . . . . . . . . . Il 95, IV 148 Latipennis . . . . . . + . campylopterus largipennis. . . . . . I 120 Latipennis. + . «s.. + « . campylopterussensipennis. "#4. + + + © + eo 1122 Latirostris. . . . . . + . amazilia Lessoni. . 1 293 Laos 0. 0.0.0." hylOChATIS SAPPDNENOE CCE CE Il 17 Jatinostris 0 ..0.0.2.."circe Doubledeayi et CS CC IL 26 Eazula. -: . Lazula . . . Eazulinua . + Lazulus. .- . Bazulus. . . Lazulus. . Leadbeateri. Leocadiae . Lepida . : Lepidus. . . Lerchi. . Perd 020 Lereboulleti . Lessoni . . Lessoni. Lessoni Lessoni. Leucaspis . . Leucocrotaphus. . Leucocrotaphus. . Leucogaster. . Leucogaster. . Leucogastra. Leucophaea. . Leucophrys . Leucopleurus. Leucoproctus.. Leucopygius . Leucopygus Leucorrhous . Leucocotaphos Leucotis. Leucura. Leucurus . Leyboldi . Libussa. Lichsteini . Ligonicauda. . Ligonicaudus Lindeni. Linnaei. Loddigesi . Longicauda. . Longicaudus . Longirostris . Longirostris . Longirostris . Longirostris . Longirostris . Longuemarei . Longuemareus. . TABLE DES NOMS circe latirostris . circe Doubledeayi. hylocharis lactea. campylopterus lazuius. . circe latirostris. lampornis Lazulus. hypolia leadbeateri. . heliomastes Leocadiae. . tilmatura Duponti. eucephala Lerchi . leucodora Norris: ° circe Doubledeayi. amazilia Lessoni. . . circe latirostris. cyanomya cyanocephala . avocetula recurvirostris . oreopyra leucaspis. . heliothrix auritus. heliopaedica leucotis. . leucolia leucogaster . leucippus chionogaster. . leucolia leucogaster (Reich., amazilia leucophaea . phaetorma squalidus. orotrochilus leucopleurus. SPECIFIQUES Coll. Heine). chrysobronchus leucorrhous. . . .. . florissuga furca phaetornis squalidus. chrysobronchus leucorrhous. . heliopaedica leucotis. heliopaedica leucotis urochroa Bougueri. . glaucis (threnetes) leucurus eustephanus Leyboldi. heliangelus clarissae (R eichenbach). panophites flayescens. discura longicauda. oxypogon Lindeni + thaumatias Linnaei. . cephallepis Loddigesi. discura longicauds . . phaetornis cephalus. . eulampis doloscericeus. . . beliothrix aritus. . heliomastes longirostris . . . phaetornis cephalus . phaetornis longuemareus. . pygmornis longuemareus. . II 47, IV 19 se 2 RSS I 131, IV 149 7 I 131-132 II 207 IL 276 IV "42 : IV 491 = . IV 483 I D % I 232 I 4 I 220 II 263 IV 162 II 238 VI 184 AR I Ca 1 259, IV 178 I 291 TS IT 472 : I 281 II 183 lle I 281, IV 180 NME L'1E7 site, 1 EE LE I 19 L FH 4% IT 251 IT 84 III 249 Il 182 I 248 III 491 IT 248 I 65, IV 140 ; II 136 2 20 INTIMES IT 274 SE 1 6% 24 DO = + 2 MIS 20 Longuemari. . Lophote:. . Luciae . Luciani. Ducians 1... : ucidar. = = Lucida . Lucidus. Lucifer . Ludovicae . Ludovicae? Lugens. Lugubris. . Lumachella. . Lumachellus . Luminosa . Latetiae . . Lydia. . Lyrura. Macrocerca. . Macroura . Macrourus. Maculata. . Maculatus . Maculatum. Maculatus . Maculatus . Maculicauda . Maculicaudus . Maculicollis. . Magica . Magnifica . Magnificus. Malaris. Malvina . . Mango . Mango . Maniculata. Margaritaceus . . MATE Nu Maria» . Mariae . Marmoratus. . Mathewei . Maugaci. . Maugaeus . Maugeana . Mangeanus. . Mangeis. Maugei ®. . . Mavors. . , : TABLE DES NOMS SPÉCIFIQUES . pigmornis longuemareus. . . . +: . . . . . . Jophornis lophotes ? . thalurania luciae, . "0, IMAGE Es sucette . |. thaumatias Juciae. , . . ele oo . eriocnemis Lucian: . IMC SC | heliopaedica AeuCOUS EE EME Sn cn TAB, . pyrrhophaena lucida . . RER Et se Pcoclisena Clemenciac ER CR . calothorax lucifer « . . . . Se tee Mdoryiera l'udovicae- EN Se ..dorifera Veraguensis 0 FRE Ce. erocnemis lusens. NS AMC en een . orissuga fuscas. . 4m MNT + à ee cle augastus Jlumachellus. . . . . . He le ete ee . lepidopyga luminosa. =. 0. callisenia Dutetiie- ee CR nn ne thalurania verticeps. . + . « © + « « + « « ACdoNiChAlyrUrA . MEN Re ele ee ee hylonympha macrocerca . . + « .« + + + + eupetomena macroura. « . « , » « + + + ul . + ithaumatias Dinpaei en. un ut à à à à + : . Jlampornis gramineus. , , + + + + + + + . eTYpUS NACVIUS ee MER eo ne: taumatias TINNAEl Re Sr ee lampornis gramineus. . . . . . . . . . thaumatias maculicauda. . . . . . . . . . thaumatias maculicauda. , , . . +. . . . . . . . panychlora Poortmanni. . . . . . .< + + + I 215, CITCE MATICA, +, NUS te ie, = ete DATA ICS ee eee ee . . phaetornis superciliosus . . . . . . . . * + 61, thaumatias TNnAC EC EE on MlaMpOTIS Mano Re Se JaMpPornis POTPLVTUNU Mel tele ee De ce . eriocnemis cupreiventris . . . « « + + + + Ill 45, , thaumatias Luciae. . - . .… . + + - . 0 aithurus polytmus. « . . . « «+ + + + « + l 33, . pyrrhopheana Devillei ? (Bourcier). . , + * , . lampornis gramineus (Vieillot) . . ,. . + + * . , “clytolaema Matthews ER ER CR LE . . Sporadinus Maugaei 4 © . … + er n + © « ? . . : sporadinus (marsyas) Maugaei, . . , + + + Il 77, . - "Sporadinue Maupael te CR ce ele de . + thaumatias Linnaei. à à à à, nus ee ee em … belianpelS MATOS Fm EE ss ee ee I 94 II 62 I 240 IT 47 IV 186 IVin482 I 180 IV - 26 I 132 1199 IT 53 Il 183 IT 147 II 67 Il 306 IVaem IT 75 111-112 I 248 I 149 I 34 I 248 I 149 I 250 251 IV 199 II 49 IT 211 IV 439 248 T1 155 I 163 IV 0216 I 240 IV 186 II 230 TT aa77 IV 198 T7 I 249 TN SZ Maxillosus. : Maximus. * Maynensis . Mazeppa. . Media . Melananthera. Melanorrha. . Melanogaster . Melanogaster . Melanogenys . Melanalophus. Melanorhynchus Melanorrhoa . Mélanotis . Melanotis . Melanotus . Melanura . Melanurus. Meliphila . Meliphila. . Mellisugus. . Mellisugus. . Mellisugus. Mellisugus. Mellisuga . Mellivora . Mellivorus. Merritti. Mesoleuca. Mesoleucus. . Metallicus . Mexicanus. Micraster . Microrhyncha. Microrhychum. . Microrhynchus. . Microrhyncha. Micrura. Micrurus. . Milleri . Milleri . Minima- Minimus Minutulus.…. Minullus. . Mirabilis. . Mitchelli. . Mocoa . Modestus. . Montana. Montanus . TABLE DES NOMS SPECIFIQUES phaetornis superciliosus? . . . . indéterminé, . * hypolia Otero (Reiïchenb.) ? 2 Slaucius hireutus . chrysomirus Prasinus. . . steganura melananthera . . hypuroptila melanorrhoa. . orotrochilus melanogaster, . . eugenes fulgens . .« « + + + adelomya melanogenys . Indéterminé. chrysomirus angustipennis. chalapura melanorrhoa . phaetornis (milornis) eurynome. . heliopaedica leucotis . . . glaucis hirsutus. , . . . . chrysomirus Prasinus. leucolia leucogaster . faumatias compsa . chrysomirus Atala. + . leucolia leucogaster. . chrysomirus Atala. . . . florisuga mellivora. . , . à KiasGuimeHs CC lepidolarynx mesoleucus. chlorostilbon splendidus (Gould). - eulampis holoscericeus . helymus micraster. Ramphomicron microrhynchus cyanomya microrhyncha. . , myrmia MICTUTA. « » + » . leucolia Milleri . . . . orotrochitus leucopleurus (Loddiges, Fraser). mellisuga minima . . .« . . indéterminé. . mellisuga minima . . loddigesia mirabilis.. . . . . calfiphlox Mitchelli. . . . . . cynanthus mocoa . . chlorolampis auriceps. . salasphorus platycercus . Il 187, Il 225 271 IV 4530 IV 135 I 43 II 109 IX 257 IV 175 II 176 Il 213 III 131 II 103 1 174 19:50 IV 186 1 4% 109-110 1231 1 256 II 103 1 231 IE 106 II 178 IT 141 HN283 IT 134 II NU 95 III 162 IV? IV 113 IV 173 IV 82-83 IV :82 III 252 IV 48 THIN 27 II 80 IV 272 Moorei Moschita. . Moschitus . Mosquera . Mosquerae. . Mosquitus . Mossai . Mulsanti. Multicolor. Mystacinus. Mystax . Mystax. . . Naevia . Naevius. Napensis. . Nattereri. . Neera . Neglectus . Niger. . Niger. . Nigra. . Nigricincta. Nigricinctus. . Nigricollis. Nigrirostris . Nigrivestis.. Nigriventris. . Nigrofasciata . Nigrofasciatus. Nigrotis. . Nitens . . Nitidicadea. Nitidifrons. Nitidissimus, à Nitidus. Niveicauda. Niveipectus. Niveiventer. . Neveiventris . Niveoventer. . Nobilis. Norrisi. Nuna. . INunR ee. Obscura. . . Obscurus.. +. Obscurus. . Oabscurus. . OC Ochropygus. Oenone. . . . TABLE DES NOMS SPÉCIFIQUES phaetornis superciliosus. : . chrysolampis moschitus. . . eriocnemis mosquerae. . . chrysolampis moschitus. . zodalia glyceriae . . . acestura Mulsanti . Indéterminé . . . . . lepidolarynx mesoleucus . . polemistria Vieilloti . . -. . lepidolarynx mesoleucus. . grypus naevius. . . . . . chrysomirus. prasinus.. . . augastes superbus. . . . . chrysurogouronia Josephinae. . thaumatias neglectus. florisuga fusca . . mellisuga minima ? . pygmornis nigricinctus. lampornis violicauda , Indéterminée. eriocnemis nigrivestris . eupherusa nigriventris. . thalurania nigrofasciata. . . heliothrix auritus . . . . . chlorostilbon Haeberlini. thaumatias nitidicauda. . thaumatias nitidifrrons. . chlorostilbon Pucherani . lampornis mango. elvira chionura. . leucolia niveipectus. . . . . leucodora niveiventris. . oreonympha nobilis . leucodora (hemistilbon) Norrisi. lesbia nuna. lesbia Gouldi. . . . pygmornis Idaliae. campylopterus largipennis . . {Gmelin) indéterminé. clytolaema rubinea. pyrrhophaena Ocai . . . . phaetornis (amisoterus) Pretrei chrysuronia oenone. . . . . 270. 233 VI Il Olivaceus . Olivaceo-cauda. . Opaca. . Opacum. . Opacus. Opisthocomus. Orbignyi (d’). Ornata . Ornatus. Ornata . Ornatus. Orthura. Orthurus. . Ortoni . Osberti. . Osculans. . Oseryi . Otero. . Ourissa. Ourissa . Paganus. . Pallidiceps. Pallidus. Pamela. Pamelae. Pampa . Pampa . Paradisea . Paradiseus. Parvirostris. . Parvirostris . Parvul2. Parzudaki .. . Parzudaki . Paulinae. . Payoninus. Pectoralis . Pegasus. . Pella . Personatus. Peruana. Peruanus . Peruviana . Peruanus . Petasophora. . Petasophorus . Phaenolaema . : Phaenoleuca (Hartl.). Phaeopyga. Phacopygus. . Phaeton . O1S.-MOUCH. — IV, TABLE DES NOMS SPÉCIFIQUES . ramphomicron olivaceus. . aglaeactis caumatonota metallura cupreipennis . - cephallepis Loddigesn. a — mt mt À eriocnemis d'Orbignyi. bellona cris. a.? . lophornis ornata. catharma orthura . - zodalia Ortoni . - chlorolampis Caniveti . - colligenia osculans. - phaetornis hispidus. . + hypolia Leadbeateri + hypolia Otero . sporadinus ? Maugaei. - chrysolampis moschita. . - heliomastes pallidiceps. . - leucippus chionogaster. . aglaeactis Pamelae. . - sphenoproctus pampa. - sphenoproctus curvipennis . - panoplites flavescens . - topaza pella. - microchera parvirostris. - oxypogon Guerini. - aglacactis cupripennis. . - sporadinus Ricordi. . - heliotrypha exortis. . - mefallura tyrianthina.- . - _ phaetornis ? indéterminé. - lampornis gramineus. + chrysolampis moschitus . - trochilus pella . - schitses Personatus. . steganura peruana. - chrysomirus prasinus. . petasophora serrirostris . heliothrix auriculatus. chlorostilbon augustipennis . chlorostilbon splendidus . 282, Il 85, I II 103, 35 273 III 169 III 26 III 140 III 4191 III 29 III 290 III 216 IV 65 III 282 IV 198 II 310 I 70 Il 207 III 209 IV 666 II 257 II 275 IV 178 III 19 I 115 I 235 IT 136 III 178 II 25 (TNT III 59 IL 417 148-149 IT 257 II 123 II 153 III 261 II 103 II 153 II 241 II 104 II 93 Phaeton. Phaenolama Phainolaema . Phaon. . Philippi Pœbe. . Pichincha . Pichinchae. Pileatus. Biol 0 Platura. Platurus. . Platycerca. . … + » Platicercus. Polyocerca. Polytmus . POOTMANT Poortmanni. . Popelairei . Porphyrogaster . Porphyrura. . Porphyrurus . Poucheti. . Pouchetti . Prasioptera. Prasina. Prasinus. . Prasinus. Prasinus. . Prasinus. . Pretrei. Prevosti. Primoliüi. . Primolina . PrMONNUS, Pristina. Prunellei. . Prunelli. Prunellii. . - Puber (Siebold) . . . . Pucherani . ue Puella (Bonap.) . . . . Pulcher. Pulchra. Pumilus. HEC INGOLe Punctatus (Vieillot) . . Punctulatus. . Pumilus. BUMICEUSS ee ce > Purpuratus . RBUTPUTERS . chlorostilbon splendidus . heliothrix auriculatus. + (Cometes phaon . ENONCE ._ phaetornis (amatornis) Philippi. . chrysomirus Prasinus. orotrochilus Pichinchae . bellona cristata. . heliomaster Leocadiae. discura longicauda. selasphorus platycereus . . eupherasa poliocerca . . aithurus polytmus . panychlora Poortmanni. . . tricolopha Popelairei. . helianthea porphyrogaster . lampornis porphyrurus . heliothrix auritus. . eulampis jugularis. chlorostilbon Pucherani. chlorostilbon Prasinus. . . chrysomirus angustipennis . (Lichtenstein), Mus. de Berlin. phaetornis (anisoterus) Pretrei. lampornis Prevosti. . metallura Primolina . metallura Primolina . . amazilia Lessoni. . pilonia Prunelli. chlorostilbon Pucherani . thalurania venusta. manilia pulchra. . chrysomirus angustipennis . . lampornis Mango. . Jampornis Mango (Gmelin) . chrysomirus angustipennis . bellona cristata. Indéterminé. . Jampropygia Wilsoni. TABLE DES NOMS SPÉCIFIQUES . chrysomirus angustipennis ? Mus. de Munich. Il 161, TABLE DES NOMS SPÉCIFIQUES 75 BA pureCeps - - beliothrixeBarnotit nt UC M 0 ITR 24 Pygmaea. . ; : Be eus. PYÉRTONNS TA E ESP OI VENUS D MO LNIS D y CMAEUS = I 105 Pygmaeus (Swainson) . . . . mellisuga minima. SR ne COCHE IDy Ta e -MR Do - IIM 27 QUAI mn ponnis violicauda se NI QUO ES CE cyanomyalquadricoOlon ee M TS GS mnetallura quitensts ee ITS BOSS Cometes parc anus et MIN 270 RETOURS CCE cu oo FORNS IMemlo en oo 0 oo ou croco me I A ROC TE Ori era trectiros iris ee 2 IR 02 Reco vocettula recunvirostiis TN O2 ROUES MMM OM NM M EE HONTE à 6 umo lt o polo oo 0 II 7 REDIDAC CN lophornis Gouldi. . D LOU DL NE UE LT RÉ CE AO SEC TlOpRUS ee TION 02 RE RAS Re Rae ER Regulus. . . . telamonDele tire ER PR TT 2 O1 Reichenbachi (Mus. Hein. P- 2). chrysolampis moschitus. Remigera . . . . . + + steganurus Underwoodi, Mus. Hein.. . . . . . . . . IV 167 Rhami. . . . . +: + + : lamprolaema Rhami. . . . RS D EE UE AUS Rhodotis. . . . . + : + + petanophora iolata (Saucerotte, He) }- RICORUE CCS SPORAdINUS A RICO EE CC TIR RO TE CC riocremistves tite NII Go 6 do ec on Et Gites » à 0 à o eme 0 oo e LS RO ue 00 Gb 0 GC MIND 0 Le à 0 6 0 0 como clone C2 RO EEE ph: cochrorebR ben te Eee CU IS Robinson. . . . . . . . . eustephanus fernandensis. . . . . . . . . . . . Il 248 ÉROSR — Rosaese | CHAELOCELCUSER OS 20 CS NE Ruber. . CL SCT SDhOTUS QUI TE EC CIN 00 FOOD 6261 ee cle Babies | CIMOIAEMAITUPINER SRE 221? 228 Rubinoïdes. Nphacoliemasubinvides EE EU ST 2 Rubinoïdes. -Mphacolaema aequatorialis Se ee. OT 225 Rubra . SClASDROTUSEUTUS EE SE CO Ce CC IN UE Ruckeri. iplaucissRuckeDE rs en cc UC RTE TE 7) Ruckeri. “MthrenetespRUCkEC ES RC Ce I ETS 0 Rufa. SC lASDRONUS ETUIS CR CC IN RE 06 CIYLO A EMARRUDINEd EN Ne - Indéterminé. SUTaMphOoMICrONEIUICEPS er RO TUE CTVPUS NA VIUS M CU ET UC TS 2 - chrysuronia chrysura. Ruficaudatus . Ruficaudatus. . . . . Ruficeps. D 0: ROME ce © 6 6 à Ruficollis d’Orb. Rufgaster . re: : Brent ENTER pygmornis (eremita) pygmaeus. . ... . . . . I 105, 106 ROC CA ES tepanura A ddae EE CTI 0S BOITE Lo dec oo C'ÉÉEm AE ee © cho 0 000 0 oroMo co 00 IT CIS RH TO tiCte Tu for a CUITMI0S ES © © 6 0 0 cor cCiMETER IDNGNR © à © o» oo oo co omogeon 0 NW A BNE. o © © © o © 0-0 CEE Mo © oo 0 cuommeoro- oo nie ! 169 276 RUES Ou Russata. Rutila . Sabina . Sabinae. Sagitta . Salvadori. . Salvini . Salvini . Sapphirina. Sapphirina. Sapphirinus. Sapphirinus. , Sapphiropyga. Sapho. . Sapho. . Sasin. Saucerottcei. Saul, Saulac , Saulii. Scapulata . Schliephackei. Schimperi . Schreibersi. Scissura , , Sontilla. Sclateri. Scutatus . Sephanoides, , Serrirostris. Similis . Simplex, Simplex. S:mplex (Lesson). Sitkensis, . Smaragdicaudus . Smaragdinis . Smaragdina. Smaragdina. Smaragdineum. Smaragdinicollis . Smaragdinipectus. Smaragdinis. . Smaragdinus . Smaragdo-cærule Solstitialis. Sophia . Sordida. Sophiae. Sparganura. TABLE DES NOMS SPÉCIFIQUES selasphorus rufus . eriocnemis Aurelia®. . amazilia cinnamomea. adalomya malanogenys. . hypolia Otero. . cyanthus cyanurus. chlorolampis Caniveti. cutoxes aquila . hylochalis sapphirina . hilocharis lactea. . hylocharis sapphirina. hylocharis lactea. . eriocnemis sapphiropyga. cometes sparganurus . selasphorus rufus . ariana (erythronata) Saucerottei. . euclosia Gayi. . eucephala scapulata. docimater ensifer. . circe latirostris (Saucerotte, MHss ). iolaema Schreibersi. uralia scissura . selasphorus scintilla. . heliomaster longirostris . augustes superbus . eustephanus galeritus . petasophora serrirostris . chlorostilbon Pucherani . aphantochroa cirrhochoris . eriocnemis cupreiventris . calothorax lucifer. selasphorus rufus (Rathke). cynanthus Mocoa. . eucephala smaragdina. chrysomirus angustipennis . eucephala smaragdina. metallura smaragdinicollis . eriocnemis smaragdinipectus. chrysomirus angustipennis. . cynanthus Mocoa . cuvvphala smaragdina. steganura solstitialis . ariana Sophiae. doleromya sordida. cometes sparganurus. . IT 106 57 284 131 209 268 Sparganurus . Spatuligera. . . . . Spectabilis. Spencei . Spixi. Splendens . Splendens . Splendens . Splendidus. Squalida. . Squalidus. . Squamata . Squamigularis. . . . Squamosa . Squamosus. Squamosus. Stanleyi. Stellatus. . Stenura. Stokesi . SU Striatus (Gmel.). . Strictilophus . Striigularis. Strüigularis. Stockesi. Strophiana. Strophianus. . Strumaria . Stuartae. . Suavis . Subcaerulea. . Suecicus (Mus. Gôtzian). . Subfurcata. Superba. Superba. Superbus. . Superbus . Superciliosus . Superciliosus. Superciliosus . . . , Surinamensis (Spalowsky). Surinamensis . Surinamensis . Swainsoni . Swainsoni . Sylphia. Syrmatophorus. . Taczanowski . Temmincki. Temmincki. TABLE DES NOMS SPÉCIFIQUES cometes Sparganurus. - . . . . . steganura Underwoodi. . . . . . . eugenes spectabilis. . heliangelus Spencei. ." =. = . grypus Spixi. DR . campylopterus Villaviscencio. . . hypolia Otero et Leadheateri. . . . . campylopterus Villavicencio. . chlorostilbon splendidus . phaetorni squalidus. . eriocnemis squamata . D ONENEL ETES do oo à ou 6 Go lepidolarynx mesoleuseus. . . grypus naevius . ramphomicron Stanleyi. . aithurus polytmus . panychlora stenura. GAS eustephanus fernandensis ® . . Sindétermine 0 CE ON . telamon strictilophus. . pygmornis strigularis. pygmornis griseogularis. . eustephanus fernandensis. heliangelus strophianus. . . idas magnificus. heliomaster longirostris . amazilia Riefferi. . eucephala subcaerulea. trochilus Alexandri. . thalurania furcatoides. . heliomastes longirostris . heliomastes longirostris . . augastes superbus. . phaetornis superciliosus . . phaetornis Pretrei. , glaucis hirsutus ®. . . topaza pella. - . glaucis (threnetes) leucurus. . florisuga mellivora. . . sporadinus elegans. AMAlUSIANENICUT AN SC - lesbia Gouldi. . . phaetornis syrmatophorus . . steliangelus Taczanowski. . . . . . . . pterophanes Temmincki . - lepidolarynx mesoleucus. . . . I Il 117 278 Tendali. Tephrocephala. . Tephrocephalus . Terpna. Thalassina. Thalassinus. . Thaliu ? Thaumatias. . Thaumatias. . Thaumatias. . Theresiae . ; Tobaci (Gmel.). . Tobagensis (Lath.). Tobago (Shaw) ?. Tomineo (Gmel.). Torquata . ; Torquatus (Shaw). Tricolopha. Traviesi. Tricolor. . Tristis . Tschudi . Tschudii. . Turneri. Typica . Typica. . MVPICA un Typica (myabellia) . Typica . Typus. . Tyrianthina. . Tyvianthinus . Underwoodi. . Urochrysa . Uropygialis. . Varius (Gmel.) . Ventilabrum. . Venusta. Venustissimus. 1e Venustus (Mus. berl.). Veraguensis. . Veraguensis. . Verreauxi . Versicolor. Versicolor. Verticalis . Verticalis . Verticeps . Vesper. Vespera. TABLE DES NOMS SPÉCIFIQUES . calothorax Tendali (Reichenb). ” thaumatias albiventris. . thaumatias terpna . . petasophora Anais. . petasophora thalassina. . (Reichenbach). . thaumatias albiventris. . Chrysobronchus virescens. . . thaumatias Linnaei . chrysobronchus Theresiae. . thaumatias Linnaei. . Indéterminc. . homaphania torquata . Indéterminé. . tricolopha Popelairei. eudosia Traviesi. . . selasphorus platycercus . patagona gigas . thalurania nigrofasciata . leucippus chionogaster. . . helianthea porphyrogaster. . . damophila Juliae. . . Jlampropygia coeligena. . . baucis Abeillei . . ariana Saucerottei . phactornis Guyi. . metallura tyrianthina. steganura Underwoodi. . . Chalybura urochrysia. . eriocnemis vestita. . indéterminé. : . steganura Underwoodi. . thalurania columbica. . eulampis jugulaaris. . . augastes scutatus. . doryfera veraguensis . . lampornis veraguensis. . . polemistria Verreauxi. . . thaumathias brevirostris. . cephallepis Delalandiü. . . Cyanomya cyanocephala . . Cyanomya quadricolor. . . thalurania Eriphile. | rhodopis Vesper. . 214-245 I 253 IT 14% 1 148 I 245 I 276 I 248 I 279 IV 176 II 316 IT 235 IT 3 IV 94 II 194 NT 76 I 259 II 293 IV 194 IT 10 IT 144 I 331 1258 III 117 IT 254 1.476 III 33 IT 255 IT 65 II 132 1199 I 146 UT 221 I 241 IT 187 1,220 I 216 nn 167 TV 28 Vestita . Vestita . Vestitus. Victoriae . Vieillotti . Vieillotti. . Viellotii. Yillaviscencio. Villaviscensio. Villosus. Viola. . Violacea. . Violaceus. . Violicauda . Violiceps. . Violifer. Violifera. . Violifrons . Violifrons . Virescens . Virescens . Virginalis . Viridans. . Viridicaudata . Viridicaudatus. Viridicaudus . Viridiceps . Viridifrons. Viridigaster. . Viridigastra. . Viridipallens . Viridipectus. . Viridipectus . Viridis . Viridis . Viridis . Viridissima . . Viridissimus. . Viridiventris . Vulcani. Vulgaris. . Walgleri . Warzewiczi . Wattertoni. Whitheliana. . Wiedi. . Williami. . Wilson. Xanthusi. . Xicotengal, TABLE DES NOMS SPÉCIFIQUES eriocnemis cupreiventris. eriocnemis vestita. . Jesbia Victoriae. . petasophora serrirostris . . polemistria Vieilloti. . mellinsuga minima. . campylopterus Villavicencio. . . phaetornis hispidus. . heliotrypha viola. . eulampis jugularis. . lampornis Mango . . cyanomia violiceps. calligenia violifera. . doryfera Johannae heliothrix Barroti. - chrysobronchus virescens. . Le chrysobronchus viridissimus. . + lampornis Dominicus. . aithurus polytmus. . pygmornis Idaliac. - chrysobronchus viridissimus. . (Saucerotte) chrysobronchus viridissimus. . Jeucolia viridiceps. . Jeucolia viridifrons. mn ariana viridigaster. coeligena viridipallens. . . thaumatias Linnaei. . . thalurania nigrofasciata. . . chalybura viridis, p. 148. chrysobronchus virescens. chrysobronchus viridissimus. . thaumatias Linnaeiï. . ariana viridigaster. . ramphomicron Stanleyi. . . leucochloris albicollis (Wied). . thalurania Wagleri . © . ariana (erythronota) Warszwizcii . thalurama Wattertoni. . iolaema Whitheliana. . eucephala Wiedi . . metallura Williami. . . pilonia Wilsoni. . heliopaedica Xanthusi. . heliopaedica leucotis . IT AC ENTRE ENT I 219 280 Yarelli. Yaruqui. . Yucatanensis . Zemes. . Zonura. Zonura . TABLE DES NOMS SPÉCIFIQUES . eulidia Yarelli. RON - phaetornis (toxoteuches) Yaruqui. . amazilia (myletes) yucatanensis. - tilmatura Duponti. pygmornis (eremita) griseogularis. - deleromya (pheoptila) sordida. TABLEAU DES TROCHILIDES PREMIÈRE TRIRBU — 7ZROCHILIENS PREMIÈRE DIVISION PREMIÈRE SECTION PREMIÈRE BRANCHE. — ZUTOXÉRAIRES Genre EUTOXERES (REICHENBACH). aquila, Bourcter. Veragua, Costa-Rica, Colombie « . . . . . . LL 2 Var. heterura, GouLr. Équateur. Var. Salvini, Gourp. Veragua, Costa-Rica. Condamini, Bourcier. Équateur. Pérou. . . . . . . : . . Im 29 DEUXIÈME BRANCHE. — GRYPAIRES Genre GRYPUS, Spix. (Sous-genre Andr'odon.) CCJULORANSMOOUD PC CE NT I 32, — IV 134 (Sous-genre Grypus.) HLTÉCIUS DUMONT ABLE RET N CRT- C T - PSS OIS.-MOUCE. — IV. 36 282 TABLEAU DES TROGHILIDÉS SDL OULD. BLESSE TN CRC TT I Dohrni, Bourcrer et MursanT. Équateur. An. (G. Spixi @ ? — I 44, — IV Genre GLAUCIS, Boté. hirsutus, GMeLin. Brésil, la Trinité . . . . . .. ,. . 139, — IV Var. nazeppa, Lessox. Nouvelle-Grenade. Var. melanurus, Gouzp. Bords du Napo. Var. lanccolatus, Para. Var. affinis, LAWRENCE. Équateur. Var. aeneus, LAWRENCE. Costa-Rica. Genre THRENETES, Bourcier et MULSANT. Antoniae, Bourcier et MuLsanT. Les Guianes. . . . . . I 46, — IV Rucheri, Bourcier. Veragua, Costa-Rica, Colombie. . . I 47. — IV Var. Fraseri, GouLrp. Equateur. CETDIMCAUAG, (GOULD, LES GUIDES IINT leucurus, Linxé. Les Guianes, bords du Napo, Équateur. , I 49, — IV TROISIÈME BRANCHE. — PHÆTORNAIRES Genre PHAETORNIS SWaAIxsON. (Sous-genre Toxoteuches.) Faruqui, Bourcier. Equateur. à. . . à =. … . LI 56, — IV Guyi, LEsson, Trinité, Venezuela, Equateur, Pérou. . . L[ 58, — IV Vars Drultae UT TC 7 (Sous-genre Phœtornis.) superciliosus, LIiNN£. Guianes, Nouvelle-Grenade, Pérou . I 61, --- IV Var. fraterculus, Gouzp. Nouvelle -Grenade, Amazone. Var. consobrinus, (BOoURCIER). cephalus, Bourcier et MuzsanrT. Mexique, Amérique centrale, Nouvelle- Grenade, Équateur. . , .°. . . . . . . "I 64, — IV Var. Cassinii, LAWRENCE. Var. bolivianus, GouLp. syrmatophorus, GouL. Équateur. does 00e TMS SIN hispidus, GouLp. Colombie, Equateur, Amazone, Pérou . . I 70, — IV (Sous-genre Anisoterus.) Pretrei, LEsson et DELATTRE. Brésil. . . , . . . ,. . I 72,.— 1 Augusti, BourcIiER et MULSANT. Venezuela, Colombie . . . . . . I (Sous-genre Milornis.) squalidus, (NATTERER) Temminck. Brésil.. . . ... .-. I 77, — IV mi (ee) A ni < Eurynome, Lessox. Brésil. 36 135 135 136 136 137 137 138 138 138 139 TABLEAU DES TROCHILIDÉS anthophilus, Bourcter et MuLsanTt. La vallée de la Magdelaine, le Menezuela -Nouvelle=Grenade Brésil EN OR TN 25 (Sous-genre Ametornis.) Bourciert, Lesson. Cayenne, le Brésil. . . . . . . . I S5, — Philippii, Bouraïer et MuLsanT. Pérou, Bolivie. Genre PYGMORNIS (BONAPARTE). (Sous-genre Pygmornis.) Idaliae. Bourcier et MuLsaNT. Brésil Var. vèridicaudatus, GouLp. Var. obscurus, GouLp. Longuemareus, LEssox. Guianes, Trinité, Venezuela SÉTUGULATIS, (GOULD ACOlOMbIe M 1%, — (Sous-genre Eremita.) griseogularis, Goucp. Colombie. . Var. sonura, GouLp. Adolphi (SALLE) GouLp. Mexique, Amérique centrale. . . I 102, — DYJIRTEUS IS PIXCMBLESI EEE OS Var. episcopus ? GouLp. nigricinctus, LAWRENCE. Amazone supérieur. QUATRIÈME BRANCHE. — CAMP YLOPTÉRAIRES PREMIER RAMEAU. — EUPÉTOMÉNATES Genre EUPETOMENA, GouLo. macroura, GMELIN. Brésil, Amazone. . hirundo. Gourv. Pérou. . DEUXIÈME RAMEAU. — CAMPYLOPTÉRATES Genre SPHENOPROCTUS. pampa, LEssox. Guatemala. curvipennis, LICHTENSTEN, Mexique. + … … + … à 117, — Genre CAMPYLOPTERUS, SwalnsoN. largipennis, Burron, Bopparrt. Guianes. . . . . . I 119, — ensipennis, SWAINSON, Tabago, Venezuela . . . . . I 123, — Delattrei, Lesson. Mexique, Amérique centrale . . . . I 124, — Villavicencio, Bourcier. Équateur, Bords du Napo . . + . - : lazulus, NVigiror. Venezuela, Colombie, Équateur CU ER rufus, LESsoN, Guatemela. Hyper ythrus CABANIS GUIAReS nm Une IV IV IV IV 90 111 145 re I © Æ Ta 148 149 149 129 149 . 133 135 284 TABLEAU DES TROCHILIDÉS Genre PHAEOCHROA, Gourp. Cuvieri, DELATTRE et BourGIER. Panama, Costa-Rica, Venezuela, COlOMbIE A + OPEN EE M ER CO A RIT Roberti, SaLviN. Guatemala. Genre APHANTOCHROA, Gourp. cirrhochloris, NigirLoT, Brésil. à à . à _. … ul 429 hyposticta, Gourp. Équateur, Bords edu Napo 2 gulaiis, Gourn. Bords AU Napo TA — CINQUIÈME BRANCHE. — LAMPORNAIRES Genre LAMPORNIS, SWAINSON. veraguensis, Gourn. Veragua. . . . . . . . . . I 146, — gramineus , GMELIN. Guiares, Venezuela, ., . . . . . . . . calosoma, ELrioT. Nouvelle-Grenade. . . . ,. . . . I 117, — { aurulentus, Viriror. Haïti, Porto -Rico, île Saint-Thomas. { dominicus, © Linwé. Prevosti, LEsson, Mexique, Amérique centrale... . . I 140, — li violicauda (Burrox), BoppAErT, Brésil, Paraguay, Nouvelle-Grenade. Équateur, Pérou, Bolivie . . . . . . . . . I . 155, — ne GOoULD. | mango, Gosse. ELLIOT. Jamaïque . . . . . . . . . I 163. — | porphyrurus. SHAW. Genre CHALYBURA (REICHENBACH). caeruleiventris, GouLp, Nouvelle-Grenade. . . . . . I 168, — Buffoni, Lessox. Nouvelle-Grenade.. . . . . . . . I 170, — viridis, NIEILLOT. Porto-Rieo à , . ©. “112, Genre HYPUROPTILA, GoULD. melanorrhoa, SALviN. Costa-Rica, Veragua . . . . . I 174, — Isaurae, GouLp. Boca del Toro, Costa-Rica. . . . . . I 174, — urochrysia, Gourb. Panama Genre STERNOCLYTA, GouLp. cyaneipectus, Gouzp. Venezuela. . . . . . . . . 1 178, — Genre UROCHROA, Gourp. Bougueri, Bourcige. Equateur. + : . .. . . . : I 19%, — Genre CŒLIGENA, LEssox. Clemenciae, Lesson. Mexique. . . . . . . . . . I 180, — Henrici, Lesson et DELATTRE. Guatemala. . . . . . I 182, — viridipalleus, BourciEr et MuLsANT. Guatemala . . . I 183, — A4 IV IV IV AV IV IV 159 TABLEAU DES TROCHILIDES 285 Genre OREOPYRA, GouLp. ( leucaspis, ©, Gourp. Volcan de Ghiriqui. . . . . … . . > © Lo KG) l — Ç , Gou», castaneiventris (Anthocephala). . . . . . . IV 163 cinereicauda, LAWRENCE. Cartago, Costa-Rica. . .: , . . . . . IV 163 calolaema, Sar:vin. (Costa-Rica, Veragua, Calowovera, cordillère de Tolé, cordillère de Chueu.. . . ARRET ET PR ARTS PR II 1164 Remnrileuca SA MINMCOSta RICA NE NRE NN ET CL INC SIXIÈME BRANCHE. — LEUCOLIAIRES PREMIER RAMEAU. — LEUCOLIATES Genre DOLEROMYA, (BONAPARTE). . fallax, Bourcier et MursanT. Venezuela . : . : : . I 206, — IV 168 (Sous-genre Pæoptia.) Soir, GOULD AMERIQUE EE NT 207 IV rCS Genre CYANOMYA (BONAPARTE). JuadniColor, NUELLLOT MEXIQUE A LOTS 1109) DIOLCEPSAGOULD MEXIQUE ET 210 VO cyanocephala, Lessox. Mexique, Guatema'a . . . . . I 219, — IV 170 Var. gualemalensis, GouLp. Men ONLINE ELEIOR SHONAUTAS ECC UT RC D NT Franciae Bourcter et MurzsanT. Colombie . . . . . I 217, — IV 172 CUDACOUIS NI GOUTD A PÉLOURS ER I 1 VIT Genre LEUCOLIA, MursaxrT. COLA UTONS ETPIOT EMEIQUER IN RE NS ET TT COTE ET 7S Milleri (LopoiGes) Bourcier. Colombie, Rio-Negro . . I 225, — IV 173 niveipectus, CaApanis et HeiNe. Guianes, Trinité, Venezuela. I 225, — IV 173 CRILICON SN COUDE QUALEUT EE IR "9 leucogaster, Gourv-Guianes, "Brésil, AMAZON CM NN TRS Candidn, BOURGIER CE MULSANT ET. 253 INT Genre THAUMATIAS, (BONAPARTE). nitidifrons, Gouzp. Patrie incertaine. . . . . . . I 238, — IV 174 HOTTECLUSREPTION NU CASSER CRT TEL caeruleiceps, Gourr. Nouvelle-Grenade . . . . . + . . . . Im 239 rca PawRENce Honduras 0 ON NORTON TOR 1220 DRCOMOSRLS A IESSON BLESSE NERO RE TRE ENT 117 G IDE NIS NEIL LOT B LES NE RIM 2 2 NET G Linnaei, Gourp. Trinité, Guiane, bords de l’Amazone, nord du Brésil, Venezuela. MAN AS VINS = TV 176 maculicauda, Gourp. Guianes anglaise, nord du Brésil. . 1 250, — IV 176 286 TABLEAU DES TROCHILIDÉS apicalis \\Gourp. Nouvelle-Grenade. … "CON NESNN:252 tenpra, Heinc. Nouvelle-Grenade We NN RER NE UT 255 fluviatilis Gourb. Amazone supérieur, bords du Napo . . 1 251, — IV 176 nihidicauda, ELTIOT EME RER TE RE OT EE RTC Bartletti}\GOULD/APÉTOUM(UCAyAL) EE PRE EE T5 Ccomnsa, HEINE- Brésil Guianes "D CU OT 256 Genre LEUCIPPUS (BONAPARTE). (Sous-genre Talaphorus.) chlorocercus, Gourv, Pérou, Amazone supérieur. . . , I 2 chionogaster, Tscauni. Pérou, Bolivie . . . . «4 . . I 259, — IV 158 Gene LEUCOCHLORIS (ReIcHENBACH). AbICOUIS ONVIEILLOD Pré 261 NAS Genre ELVIRA, MULSANT et VERREAUX. hemileuca, Gourp. Bords du Napo, Équateur. . . . . . . . . . I 264 chionura, Gouro. Veragua, Panama. . . . . . . . 1 266, -—- IV 179 cupreiceps, LAWRENCE. Costa-Rica, Bassania. . . . . I 268, — IV 179 Genre EUPHERUSA, (GouLD. nigriventris, LAWRENCE. Costa-Rica . . . . . . . I 270, — IV 179 pohocerca: LOT, MEXIQUE I 271 eximia, DELATTRE. Guatemala, Mexique. . . . . . . I 272, — IV 179 egregiaæ SCLATER et SALVIN. Veragua, Castello, Calovevora, COSTA RICA EN OC TN 27 IV A20 Genre CHRYSOBRONCHUS (BonaPanrE). virescens, DUMONT. Brésil, Venezuela, Nouvelle-Grenade. I 276, — IV 180 viridissimus, VIEILLOT. Guianes, Venezuela. . . . . . . . . . T .279 leucorrhous (ScLATER et SALVIN) Rio-Negro . . . . . I 281, — IV 180 DEUXIÈME RAMEAU. — AMAZILIATES Genre AMAZILIA, (REICHENBACH). (Sous-genre Err ina.) cinnamomea, LEssoN. Guatemala, Porta-Rica. . . . I 284, — IV 180 Graysoni, LAWRENCE. Trois-Maries . . . . . . . . I 286, — IV 180 (Sous-genre Amazilia.) Dumerili, LESSON. Équateur M ee TRS io— RIVES alticola, GOULD. Équateur, PÉTOUM ES RSR cr ET CRT I 289 leucophaea, REICHENBACH. Pérou LÉ ER our Ê-LEMETE e I 291 Lessoni, MuLSANT et VERREAUX. Équateur, Pérou. . . . 1 292, — IV 181 (Sous-genre Myleles.) yucatanensis, GaBot. Mexiqne. . . . . . . . . . I 295, — IV 181 cerviniventris, Gourp. Mexique . . . . . . . . . I 296, — IV 182 TABLEAU DES TROCHILIDÉS Geare PYRRHOPHAENA, Capaxis et HEINE. iodura, CaBanis et HeiNe. Colombie. . - °. : . CASTOMNELUENEIEES R AOULD-(UDIOMPIC. EN RE PR Oear GouLr aNexIque ENORME ETTER 012 beryllina; WiIGETENSTEIN MEXIQUE OO NN NS; PicrdaEirior GolombIe NSP CRT RENE AN SIREN 07 Devillei, Bourcier et MursaNT. Guatemala. . - - . . . CYUREUAGOUEDEENICARA SUISSE CT Genre LEUCODORA, MuLsAnT. (Sous-genre Hemistilbon.) Norrisi, Bourcrer. Équateur. . . . -: : . . 2: . I 310, (Sous-genre Leucodora.) Edrcardi, Derarrre et Bourcier. Panama, Costa-Rica 314% NIDELDENCIES GOUED: VeLAEUA CU 2 TS, Genre ARIANA. MursaxT et VERREAUX. (Sous-genre Ariana.) Riefferi, Bourcrer et MuLsanT. Mexique, Amérique centrale, Colombie, RŒUA LEUR AU A A I 10: Var. suavis, CABANIS et HEINE. viridigaster, BourGIER et MULSANT. Colombie, Nouvelle- (ÉRONEO TE MORE MO MENT UNS © te io ee rer MPG (Sous-genre Erythronota.) erythronota, Lessox. Trinité, Tabago, Venezuela . . . . . Helrcrae MEsSSoN- Venezuela BLESSE TRS 25 (Sous-genre Sauierottia.) Warszewiczi, Capanis et HEINE. Veragua, Bords de la Magdeleine, NFCROZHCIA EE RE RUE CU CURE RENE NT 507 Sophiae, BourciEer et MuLsaANT. Amérique certrale; Nouvelle-Gre- DATE RE CU ER 0 PS CU te TT 520! Saucerottei, DELATTRE et BourciEr. Nouvelle-Grenade. 1 331, (Sous-genre Hemithylaca.) cyanifrons, BourcIier et MuLSANT. Colombie. . . . . I 332, Genre AITHURUS, CapaANIs et HEINE. noirs ME METAE © NON ONE CU CT CUT SES TROISIÈME RAMEAU. — HYLOCHARATES Genre HELIOPEADICA, GouLp. Xanthiust, MANRENGE CAO ON OT 0 190: leucotis, VieizroT. Mexique, Guatemala. . . . . . I 187, IV TN IV HV JE! IV 287 299 300 182 182 182 305 307 183 182 182 182 323 183 186 186 2338 TABLEAU DES TROCHILIDÉS G:nre CHRYSURONIA, (BONAPARTE). chrysura, Lesson. Brésil méridional, République argentine, Paraguay. . Oenone, Lesson. Nouvelle-Grenade, Colombie, Venezuela. Josephinæ, Bourci£r et MULSANT Amazone supérieur . Eliciae, Bourcier et MULSANT. Guatemala Humboldti. Bourcier et MuLsaNT. Equateur. Genre HYLOCHARIS, Bot. sapphirinia, GMELIN. Brésil, Bords de l'Amazone. cyanea, VIeiLLoT, Brésil . lactea, LEsson. Brésil . Genre PANTERPE, CABANIS et HEINE. insignis, CaBanis et HEINE. Costa-Rica, Genre EUCEPHALA (R£ICHENBACH). chlorocephala, Bourcier. Equateur. caerulea, VigiLLoT. Trinité, Guiane, Brésil, Venezuela . Wiedi, Lessox. Brésil. scapulata, GouLp. Guiane? . subcærulea, ELrioT. Brésil ? hypocyanea, Gourp. Guiane, Rio-Negro. smaragdinea, GouLp, Brésil. caeruleo-lavata, Gourr. Brésil. AT Lerchi, MuLsanT et J. VERREAUX. Nouvelle- Grenade G2nre ULYSSES, MuLsAnNT et J. VERREAUX. Grayi, DELATTRE et Bourcier, Nouv.-Grenade, Équateur. Genre CIRCE, GoULD. Doubledeayi, Bourcier. Mexique. latirostris, Swainsox. Mexique. magica, MULSANT et VERREAUX. Basse-Colifornie, Genre POLYEARTA, CABaNIS ET HEINE. amabilis, GouLrp. Costa-Rica, Nouv.-Grenade, Equateur. Genre DAMOPHILA, (REICHENBACH). ‘Juliae, BourcIER. Panama, Nouvelle-Grenade, Equateur. feliciana, Lesson. Equateur. QUATRIÈME RAMEAU. — CHLOROLAMPATES PREMIER GROUPE €enrs EMILIA, MULSANT et VERREAUX. Goudoti, Bourcier et MuLsanT. Colombie. Il Il IT IT IL Il II IT IT IT IT IT IT LU IT II Il II Il — 46, — Il 17 IV IV IV IV IV IT IV IV IV IV IV IV IV IV IV IV IV II IV Il IV IV IV IV 193 193 193 TABLEAU DES TROCHILIDÉS Genre ARINIA, MuLsanT. ( Arena.) _ Boucardi, Mursanr. Costa-Rica Genre LEPIDOPYGA, (REICHENBACH). (Sous-genre Erasmia.) luminosa, Lawrence. Nouvelle-Grenade. . (Sous-genre Lepidopyga.) cœæruleogularis, KREICHENBACH. Amérique centrale, nade.. Genre SPORADINUS, (BONAPARTE.. elegans, AUDEBERT et VIeiLcoT. Saint-Domingue . (Sous-genre Sporadinus.) Ricordi, Gervais. Cuba. incertus, GOULD. inconnue {Sous-genre Marsyas.) Maugaei, Vieirror. Porto-Rico. Genre CHLOROLAMPIS, Capaxis et HEINr. auriceps, GouLr. Mexique. Caniveti, Lesson. Mexique . . . . . . DEUXIÈME GROUPE Genre SMARAGDOCHRYSIS, GouLp. iridescens, Goucp. Brésil (Novo-Friburgo) . Genre PTOCHOPTERA. Errior. iolaema (NATTERER). Pelzeln, Rio-Necro. TROISIÈME GROUPE Genre CHLOROSTILBON, GouLo. splendidus, Vieizcor, Bolivie, Pérou, Buenos-Ayres. Var. egregius? HEINE. Pucherani, Bourcier et Muzsanr. Brésil. insularis, LAWRENCE. Trois-Maries . . . Haebelini ReicHENBacH. Panama, Nouvelle-Grenade, Venezuela Genre CHRYSOMIRUS, Mursanr. (Sous-genre Chrysomirus.) II IT II IT IT Il II Il IT Nouvelle - Gre- 68, — GE 15) angustipennis, Fraser. Panama, Veragua, Colombie Venezuela, Equateur . RES Atala, LEsson. Trinité, Guianes, Amazone, Venezuela. (Sous-genre Prasitis.) OIS.-MOUCE. — IV. Il Il 102, — 4105, — IV IV Il IV IV IV Il IV IV IV Il Il IV IV IV 37 197 197 197 76 198 198 198 86 89 198 198 100 199 199 199 290 : TABLEAU DES TROCHILIDÉS prasinus, Lesson. Guiane, Venezuela, Brésil, Amazone . II 108, — IV 199 Var. peruanus, GouLp. Var. napensis, GouLp. Var. brevicaudatus, GoULD. Var. daphne, Bourcier et MULSANT. CINQUIÈME RAMEAU. — PANYCHLORATES Genre PANYCHLORA, Capanis et HEINE. Poortmanni, Bourcier et MuLrsanT. Colombie. . . . II 112, — IV 199 Var. maculicollis REICHENBACH. Aliciae, Bourcier et MuLsaAnNT. Venezuela, Curacas . . II 116, — IV 199 Var. aurata? CaBaAniIs et HEINE. stenura, CABANIS et HEINE. Venezuela.. . . . . . IL 117, — IV 199 DEUXIÈME DIVISION PREMIÈRE SECTION PREMIÈRE BRANCHE. — TROCHILAIRES Genre TROCHILUS, LiNNé. pella, Link. Brésil, Amazone infer. . . . . . . IIS pyra, Gourp, Guiane, Rio-Negro, Amazone. . . . . . . . . . II 127 DEUXIÈME BRANCHE. — EULAMPAIRES Genre EULAMPIS, Bo. jugularis, Linné. Martinique, petites Antilles. . . . II 131, — IV 200 holoscericeus, Linné. Antilles. . . . . . . . . II 134, — IV 200 Var. chloronemus, GouLr. TROISIÈME BRANCHE. — I0OLÆMAIRES Genre IOLAEMA, GouLp. Schreibersi(Nerrerer, Lobpices), BourcIER, Rio-Négro. II 138, — IV 200 Wateliana (Gourn. Andes du Pérou TR . TABLEAU DES TROCHILIDÉS QUATRIÈME BRANCHE. — PÉTASOPHORAIRES Genre PETASOPHORA, J.-R. Gray. Anais, Lesson. Véuezuela, Colombie, Equateur. thalassina, SWwAIxsoN. Mexique, Guatemala. . . . . [I 148, — cyanotis, BourciER et MuLsanT. Costa-Rica, Venezuela, les bords du Pacifique JUSQU AU RÉTOU CN NT ER TES 0 SENRNOSCRSANITEIL LOT BLESSE ES Delphinae, Lessox. Trinité, Guianes, nord et ouest de l'Amérique méri- DONAlEs MERE NN en lee 2e 0e celle 197 CINQUIÈME BRANCHE. — OROTROCHILAIRES Genre QROTROCHILUS, (BONAPARTE). Pichinchae, Bourcrer et MuzsanT. Les régions élevées des cordillères et de l'Équateur. EU MO TT AS DONNE 3 ON LS Fe Chimborazi, DELATTRE et BourciEr. Chimborazo, dans le voisinage des ROTOS CONTES NS 5 So OEM SR NT AE — Estellae, D'OrBIGNy. Bolivie. ; 3 leucopleurus, Gouzp. Andes méridionales. . . . . . II 172, — Adelae, D'OrBIGNY. Bolivie. SIXIÈME BRANCHE. — FLORISUGAIRES Genre FLORISUGA, Group. mellivora, Linné. Trinité, Tabago, Guianes, Brésil, Venezuela, Nou - velle-Grenade, Mexique, Amérique centrale, Équateur et Pérou OLIEN TARN CR CRE OC MN ne a nl AIS ES fusca, Vieizcor. Brésil. Mie SURETSS SEPTIÈME BRANCHE. — EUCLOSIAIRES Genre EUCLOSIA, MuLsANT et VERREAUX. Lafresnayi, BoissoNeau. Colombie. Gayi, Bourcrer et MursantT. Venezuela, Nouvelle-Grenade. Équateur, Pérou. IV IV I IV Il IV IV Il Il - 1291 29» TABLEAU DES TROCHILIDÉS DEUXIÈME SECTION PREMIÈRE FRACTION PREMIER GROUPE PREMIÈRE BRANCHE. — PATAGONAIRES Genre PATAGONA. J.-B. (RAY. gigas, VIEILLOT. Chili, Bolivie, Équateur . . . . I 194, — IV 2% DEUXIÈME BRANCHE. — HÉLIODOXAIRES Genre EUGENIA, GouLn. imperatriæ, (ourp. Équateur. . . . . . ,. . . . . . . . . Il 198 Genre LAMPRASTER, Taczaxowski. BTAMICRIL, ÉVACZANOWERI. PÉTOU IT 200 fonre HELIODOXA, (1ou1». Jacula, GouLv. Colombie, Pipagan, Veragua, Costa-Rica . . . . . Il 202 jamesoni, BourciEr. Équateur. . . . à . . + à : -, … * IT 204 Genre HYPOLIA, MuLsANT. Leadbeateri, Bourcrer et MuzsanT. Colombie . . . . Il 207 Otero, Tscuipi ou LEODBEATORI, Var.? Pérou, Bolivie. . . . . . . II 209 splendens, Gourr. Venezuela. . . . ,. . . . . . . . . . . Il 214 Genre EUGENES, GouLD. fulgens, Swainson. Mexique. Guatemala . . . . . II 212, — IV 206 spectabilis, LAWRENCE. Costa=-Rica, . . . . . . . II 215. — IV 206 TROISIÈME BRANCHE. — CLYTOLÉMAIRES Genre LAMPROLAEMA, (REICHENBACH). Rhami, Lesson. Mexique, Guatemala. . . . . . . II 218, — IV 206 Genre PHAEOLAEMA, (REICHENBACH). rubinoides, Bourcter et MucsanT. Nouvelle-Grenade, Colombie, Équa- LOU NE EU O, 22 Ce a ii\ fe 40) eguatorialis, GourD. Équateur. :…. & 4. . « M. CU OMIIU 22 Genre CLYTOLAEMA, GouL. aurescens, GouLp. Vallée de l’Amazone et de Rio-Negro, . . . . Il 225 TABLEAU DES TROCHILIDÉS Rubinea, GouLo. Brésil oriental, Inficandis, @, Vreirror _- Il Mattherrst, BOURCIER NApO, PÉTOU M 17 220, — TV Genre PANOPLITES, GouLp. Jardinei, BouRCIER. Équateur, é TS 2 UN | flavescens, Lopnices. Nouvelle-Grenade, Équateur, Pérou. . II 235, IV DEUXIÈME GROUPE QUATRIÈME BRANCHE. — HÉLIOTHRIXAIRES fenre HELIOTHRIX. auritus, GMELIN. Brésil, Pérou oriental . . . . . - II 237, — IV avriculatus LiCHTENSTEIN. Brésil, Napo . . . . . . II 240, — IV Var. phainolaima, GouLp. Barroti, Bourcier et MULSANT. Amérique centrale, Guatemala, Colombie, FAURE Te ee 0 out. D UIUS 210 Var. purpureiceps, GouLp. TROISIÈME GROUPE CINQUIÈME BRANCHE. — CHRYSOLAMPAIRES Genre EUSTEPHANUS (REICHENBACH). galeritus, MoriNa. Depuis Lima jusqu’à la Terre de Feu, suivant les SAISONS D CE ne ee CO iE- es Sn 24087 NIV fernandensis, Kinc. Juan Fernandez. . . . : . . IL 248, — IV DeyboldiAGoucn, Mas aber RL I 51e IN Genre CHRYSOLAMPIS, Bot£. moschitus, LIiNNE. Trinité, Guiane, Brésil, Venezuela, Colombie. ADNAZONE ee 0 ee De 0 HI 204 NIV chlorolaema, Errtor. Nouvelle-Grenade? . . : II SIXIÈME BRANCHE. — AVOCETTINAIRES Genre AVOCETTULA (REICHENPACH). recurvirostris, SWAINSON, Guiane. . . . . . . Il Genre AVOCETTINUS, (BONAPARTE). evrypterus, LADDIGEsS. Nouvelle-Grenade . , . . . . . Il 208 208 210 25% 262 to Le ‘ TABLEAU DES TROCHILIDÉS QUATRIÈME GROUPE SEPTIÉÈME BRANCHE. — CALLIPÉDIAIRES Ceire H:LIOMASTES (BoNaA PARTE). Constanti, DELATTRE. Costa-Rica., Guatemala. . . . II 269, — ldongirostris VieiLor. Trinité, Guiane, Venezuela. Amazone, Améri- que centrale, Colombie: +... "211, — Var. Sclateri, GaBANIS et HEINE. Var. Stuartae, LAWRENCE. albicrassa, Gouzn. Équateur. . . . . . . . . . . pallidiceps, Gourp. Mexique, Guatemala, Nicaragua . II 275, — Leocadiae, Bourcier et MursanT. Mexique. Gere CALLIPEDIA (REICHENBACH). regis, SCHREIBERS. Brésil méridional, Paraguay. . . . IL 278, — G2nre LEPIDOLARYNX (REICHENBACH). mesoleucus TEMMINCK. Brésil. . DEUXIÈME FRACTION PREMIÈRE BRANCHE. — DOCIMASTAIRES &enre DOCIMASTES, GouLp. ensifer, Boissoxxau. Colombie, Equateur, Pérou. . . . II 286, — DEUXIÈME BRANCHE. — DIPHLOGÉNAIRES Genre PTEROPHANES, GOULD. Temminchi, Boissonneau. Colombie, Équateur, Pérou. . II 290, — Genre HELIANTHEA, GouLp. porphyrogaster, LicHTENSTEIN. Colombie, Nouvelle-Grenade . Bonapartei, BoissonNEAU. Colombie . . . . . . . II 295, — Genre SATURIA, MULSANT. Isaacsoni, PARzUDAKI. Santa-Fè de Bogota. . . . . II 299, — Cenre DIPHLOGENA, GouLD. Iris, Gouzp. Bolivie. IV IT IV IV Il 210 211 211 TABLEAU DES TROCHILIDÉS Aurora, GouLp. An. Isis. G, Bolivie. . hesperus, Gourr. Équateur . &enre COLLIGENIA, MuLsAnT. Lutetiae, DELArTRE et Bourcier. Pérou. Dichroura (Jersrkt) TAczANowskI, Pérou central oseulans, Gourp. Pérou. . Eos, Gourp, Colombie, Venezuela . violifera, Gourp. Colombie, Pérou, Chili. Genre HOMOPHANIA, Capanis et HEINE. torguata, BoissoNNEAU. Venezuela, Équateur fulgidiqula, GouLp. Équateur . insectivora, Tscxupi. Pérou. #enre EUDOSIA, MuLsanT. Traviesi, Muisanr et VERREAUXx. Nouvelle-Grenade . Genre PILONIA, MuLsANT. Prunelli, Bourcter et MuzsanT. Colombie. Var. dissimilis, ELLI0T. Welsoni, DELATTRE et Bourcier. Nouvelle-Grenade. Var. purpurea, GouLr. Genre LAMPROPYGIA, Capanis et HEINT. II Il Il Il Il Il IT IT cœligena, LEsson. Venezuela, Nouvelle-Grenade, Pérou. III columbiana, Error. Venezuela, Colombie. boliviana, GouLp, Bolivie TROISIÈME SECTION PREMIÈRE BRANCHE. — DORYFÉRAIRES Genre DORYFERA, GouLn. Johannae, Bourcier, Colombie. Euphrosinae, MuLsanrT et VERREAUX. Equateur, Nouvelle-Grenadce. veraguensis, SALVIN. Veragua, Costa-Rica, Veragua. Ludoviciae, Bourcier et Muzsantr. Nouvelle-Grenade . rectirostris, GouLp. Equateur . I DEUXIÈME BRANCHE. — AGLAEACTAIRES Genre AGLAEACTIS. GouLp. Pameläe D'OrPIGNY et LAFRESNAyY. Andes de la Bolivie Il Il 200, SD IN 310 IN 1, — IN GE, NN 316, — IV ONE y PV IH II III 10, — IV II III 196, — IV I I I I III 1 214 12 13 21 1985 199 200 202 19 296 TABLEAU DES TROCHILIDÉS Castelnaudi, Bourcier et MuLsanT. Andes du Pérou, voisines de la BOLIVIE CC EU EAN NE EP E E MP ITR cupripennis, Bourcier et MULSANT. Pérou, . . . . III 24, — caumatonota, GouLn. Pérou, Bolivie. . . . . . . III 26, — TROISIÈME BRANCHE. — ÉRIOCNÉMAIRES Genre FRIOCNEMIS REICHENBACH. Orbignyi, Bourcier et MucsanT. Pérou, Bolivie . . . III 29, — Alinae, Bourcier. Colombie. . . . . . . . . . III 30, — vestita, (LONGUEMAIN) LESsoN. Venezuela, Nouv.-Grenad:. III 32, — sinaragdinipectus, (oULD. Équateur . Godini, BoURCIER. Équateur. : sapphiropyga, (JELSK1) TaczANowsKk1, Pérou central nigrivestis, Bourcier et MuLsanT. Équateur. . . . . III 38, — Derbyi, DELATTRE et Bourcier. Colombie. chrysorama, ELLioT. Equateur. cupreiventris Fraser. Colombie. . . . . . . . . II 45, — Luciani, Bourcier et Mursant. Equateur. . . . . . III 47, — Mosquerae, DELATTRE et Bourcier. Nouvelle-Grenade dyselia, ELLIOT. Équateur. Aureliae, Bourcier et MuzsanT. Colombie, Napo, Équateur : assünilis. KLriorT. Bolivie . . . lugens, (XOULD. Équateur . squamata, GouLb. Equateur. QUATRIÈME BRANCHE. — THALURANIAIRES Genre HYLONYMPHA GouLp. macrocerca, GouLp. Brésil ? Genre THALURAXNIA, Group. + glaucopis, GMELIN. Brésil. Luciae. LAWRENCE. Iles des Trois-Maries . columbica, Bourcier et MuLsanT. Nouvelle -Grenadc . . III 63, — hypochlora, Gouzr. Equateur... eriphile, Lesson. Brésil. , . . + . . . . II 067, — Var. verticeps, GOULD. Jels ki TACZANOWSRI. MPÉTOU Central:# M .L 5. AU "0" furcata, GMELIN. Cayenne. . Var. forficata, HEINE. Var. subfurcata, HEINT. IV IV IV IV IV IV I] II III IV I] Il] IV III 111 II] IV Il] III HI] III III IV I] I] III II 215 215 215 316 TABLEAU DES TROCHILIDÉS furcatoides, GouLp. Para (Brésil.) An furcata. Var. nigrofasciata, GouLp. Équateur, Pérou . Var. Tschudi, GouLr. Var. viridipectus, GouLp. Wattertoni (Loppices), Bourcier. Guiane anglaise refulgens, Gourr. Trinidad. Wagleri, Lesson. Brésil . CINQUIÈME BRANCHE. — HÉLIANGÉLAIRES Genre HELIANGELUS, GouL.D. Clarissae, LoNGuEMaRr. Colombie. strophianus, GouLo. Équateur , Pérou Spencei (Loppices), Bourcier. Venezuela amethysticollis, D»'OrBIGNY. Bolivie, Nord du Pérou, Équateur mavors, Gouzp. Andes de la Colombie. . Genre HELYMUS, MuLsanT. micraster, GOULD. ÉQUATEUR. Genre HELIOTRYPHA, GouLp. ezortis, FRAsER. Colombie, Equateur . . : . .. III . 9 viola, Gourp, Équateur. . SIXIÈME BRANCHE. — UROSTICTAIRES Genre NODALIA. Barrali, Mursanr et VerREAUux. Magdeleine Genre UROSTICTE, Gouzp. Benjamini, Bourcier, Équateur. rufocrissa, LAWRENCE. Equateur. . SEPTIÈME BRANCHE. — MÉTALLURATRES Genre METALLURA, Goup. (Sous-genre Lavinia.) Hedriigae, (Jezsxkr), TAczANowski. Pérou central. (Sous-genre Metallura.) Jelshkii, CABanis. Pérou central. cupreicauda, GouLp. Bolivie aeneicauda, Gourp. Bolivie. O1S.-MOUCH. — IV. II] III II] IT III III III III IT III III IV IT III IT III II III III II 38 93 109 101 103 107 109 110 111 298 TABLEAU DES TROCHILIDÉS Primolina, BouRGIER, Équateur. Williami, DeLATTRE et Bourcier. Nouvelle- (Grenade, quitensis, GouLp. Équateur. Er à à tyrianthina, Loppices. Venezuela, Nouvelle-Grenade, Équateur, Pérou. smaragdinicollis, D'ORBIGNY et LAFRESNAYE. Bolivie. Pérou. III 120, — chloropogon, GaBanis et HEINE. Patrie incertaine. HUITIÈME BRANCHE. — ADELOMYAIRES Genre ANTHOCEPHALA, GouLp. floriceps, Gour.p. Colombie . Genre ADELOMYA, (xouLD. inornata, Gouzp. Bolivie, Pérou . chlorospila. Gourb. Andes du Pérou. cervina, GouLp. Colombie. melanogenys, Fraser. Venezuela, Colombie, Bords du Napo, Équateur. NEUVIÈME BRANCHE. — MICROCHÉRAIRES Genre MICHROCHERA, GouLp. albocoronata, LawrexcCr. Venezuela, Nouvellc-Grenade parvirostris, LAWRENCE. Costa-Rica, Nicaragua Genre KLAIS, ReicHENxsacu. Guimeti Bourcirr et MuLsANT. Venezuela, Colombie. Var. Meritti. LAWRENCE. Genre BAUCIS, Rricurxracr. Abeillei, Derarrre et Lessox, Mexique, Guatemala. . III 143, — DIXIÈME BRANCHE. — SCHISTAIRES Genre AUGASTES, GouLn. luinachellus, Lessox. Brésil . superbus, ViEILLot. Brésil. . Genre SCHISTES, (:oULD. personatus, GOoULD. Équateur. : : Geoffroyi, BourciEerR et MuLsanT. Nouvelle-Grenade. Var. albogularis, GouLp. II] II II IT II IT III IT III IT 113 114 115 117 219 122 125 427 128 130 131 134 136 139 219 TABLEAU DES TROCHILIDÉS 299 DEUXIÈME TRIBU. — ZOPHORNIENS PREMIÈRE DIVISION PREMIÈRE SECTION PREMIÈRE BRANCHE. — ZUPOGONAIRES Genre RAMPHOMICRON (BONAPARTE). (Sous-genre Ramphomicron.) microrhynchus, BoisSoNNEAU. Colombie, Équateur, Pérou. III 162, — IV 219 Stanleyi, BourciER et MULSANT. Équateur. Le RE Que TIC heteropogon, BoISSONNEAU. Venezuela Colombie DRE IT TO ONVACEUS AM ANRENCE BOIRE NN IT 1169 (Sous-genre Eupogonus.) HUSICENS AG OUED BOLIVIE eee NAT Herrani, BourciErR et DELATTRE. Andes de la Colombie et de l'Équa- FOUR AE en re ile Css INR d ee REIN 219 Genre OREONYMPHA, Group. RODELS AC OULD IP ÉLOU NE ee ER NT IN I NN NT RS SAT ME7S DEUXIÈME BRANCHE. — OXYPOGONAIRES Genre OXYPOGON, Group. Guerini, BoissonNneau. Colombie. . . . . . . . … III 178, — IV 219 Linden ePSezuDAIEN'eneuela CII 182 IV DEUXIÈME SECTION TROISIÈME BRANCHE. — BELLONAIRES Genre CEPHALLEPIS, Bor£. DETATARADANGELCLOT ETES EEE TS 127 DOAAITES A GOULD BTE IE ME CP O1 300 TABLEAU DES TROCHILIDÉS Genre BELLONA, MULSANT et VERREAUX. cristata, LiNNë. Ile Saint-Vincent, Barbade. Var. ornata, GouLp. eæilis, GMELIN. Antilles, (Martinique, Sainte-Croix, Nevis). DEUXIÈME DIVISION QUATRIÈME BRANCHE. — TÉLAMONAIRES Genre TÉLAMON, MULSANT et VERREAUX. Delattrei, Lesson. Amérique centrale, Panama, Colombie, Equateur. Pérou. sticlilophrus, SALvIN et ELLior. Venezuela, Colombie, Equateu. CINQUIÈME BRANCHE. — LOPHORNAIRES Genre PAPHOSIA, MUISANT et VERREAUX. ITelenae, DeraTrRe. Mexique, Guatemala, Costa-Rica. . Genre DIALIA, MULSANT. adorabilis, SaALvix. Volcan de Chiriqui.. Genre IDAS, MuLsaNT. maganificus, VigiLLor. Brésil. Genre LOPHORNIS, LESsonx. =: ornata, LATHAM. Guyane, Trinité, Brésil, Venezuela... . . II 215, Gouldi, Lessox. Colombie, l’Amazone. SIXIÈME BRANCHE. — POLÉMISTRIAIRES Genre POLEMISTRIA, CaABANIsS et HEINE. (Sous-genre Aurinia). Verreauxi, Bourcier. Colombie, Amazone. . (Sous-genre Polemislria.) Vieilloti, Lessox. Brésil. III IT HT [I II I] IV II II II 199 201 205 208 219 218 TABLEAU DES TROCHILIDÉS TROISIÈME TRIBU. — ZLESBIENS PREMIÈRE BRANCHE. — PRYMNACANTHAIRES Genre TRICHOLOPHA, HEINE. Popelairei, Du Bus. Pérou. - . Genre PRYMNACANTHA, CaBaxis et HEINE. Langsdorffi, VieiLcot. Brésil. Conversi, Bourcier et Muzsanr. Costa-Rica, Colombie, Équateur. Gezre MYTHINIA, MüLsanT. Letitiae. Bourcisr et MuzsanrT. Bolivie. . DEUXIÈME BRANCHE. — PLATURAIRES Genre DISCURA (REICHENBACH). longicauda, Gueux. Brésil. . Genre LODDIGESIA (MaTrews), Gouzp. mirabilis (MATTAEWS), BourcIER. Pérou. . Genre STEGANURA (REICHENBACH). Underiwoodi, Lessox. Venezuela, Colomhie. . melananthera, JARDINE. Équateur. solstitialis. Govip. Équateur. - peruana, GouLcp. Pérou. Addae, Bourcier. Bolivie. . Genre URALIA, MtTLsANT et VERREAUY. scissura, Gouin. Pérou. - TROISIÈME BRANCHE. — LESBIAIRES Genre CYNANTHUS (BONAPARTE). cyanvTuws, STEPHENS. Pérou, Caracas . mocoz, DELATTRE et BourciEr. Bolivie, Pérou, Equateur. Genre COMETES, GouLo. sparganwrus, SHAW. Pérou, Bolivie. . Phaon, Gourp. Bolivie, Pérou, Equateur. II IT HI III III III III III III III III III III III III III 301 235 302 TABLEAU DES TROCHILIDÉS Genre ZODALIA, MULSANT. Ortoni, LAWRENCE. Équateur. . 6 ele 2 Cons ct lee lYCERTAC AGOULD ACCIOMbIE OI 280 Genre LESBIA, LESSON. Victoriae, Bourcier et MULSANT. Colombie, Equateur. . . . . , . III 286 Eucharis, Bourcier et MuLsanT. Colombie. . , . . . . . . . III 289 INUNUAIIESSONC IP ÉTOU NE MOT IT 2 0 1 Gouldi, Loppices. Colombie. -: à: : à M... TI] 205 gracilis, GouLp. Équateur 2... 0 ee CPP MIS Genre LEOBIA, MULSANT. Carali BOURCIER (PÉTOU III 207 QUATRIÈME TRIBU. — ORNISMYENS PREMIÈRE SECTION PREMIÈRE BRANCHE. — HÉLIACTINAIRES Genre HELIACTIN, Boré. cornuta, prince DE WiED. Brésil... IV nl DEUXIÈME BRANCHE. — THAUMASTURAIRES THAUMASTURA (BONAPARTE). COrA BESSON, Pérou RE Te IV 8 DEUXIÈME SECTION BRANCHE UNIQUE. — THILMATURAIRES Genre THILMATURA (RE1ICHENBACH). Duponti, Lesson. Mexique, Guatemala. . . . . . . . . . . . IV 11 TABLEAU DES TROCHILIDÉS lROISIÈME SECTION BRANCHE UNIQUE. — AMALUSIAIRES Genre AMALUSIA, Mursanr. enicura, NIEILLOT. Guatemala . Elizae, Lessox et DELATTRE. Mexique. Genre RHODOPIS (REICHENBACH). Vesper, LEessox. Pérou. atacamensis ? LeyBozp. Chili. Genre CALOTHORAX, J. 1. Gray. Lucifer, SwAINsSox. Mexique. Genre MANILIA, MULSANT et VERREAUX. pulchra, Gourpr. Mexique. Genre MYRTIS (REICHENBACH). Fanny, Lessox. Équateur, Pérou. QUATRIÈME SECTION PREMIÈRE FRACTION PREMIÈRE BRANCHE. — DORICHAIRES Genre DORICHA. (REICHENBACH). Evelinae, Bourater. Iles de Bahama. lyrura, Gouvp. Iles de Bahama. Bryantae, LAwrENcE. Costa-Rica, Veragua. DEUXIÈME BRANCHE. — CALLIPHLOXAIRES Genre CALLIPHLOX. Box. amethystina, Gueux. Trinité, Brésil, Venezuela Mitchelli, Bourcier. Nouvelle-Grenade, Équateur. TROISIÈME BRANCHE. — ORNISMYAIRES Genre ORNISMYA, LEsson. colubris, Linné. États-Unis, Cuba, Mexique, Californie . Aleæandri, Bourcier et MursanT. Californie, Texas, Mexique. IV IV IV IV IV IV IV IV IV 33 5 & rs (M ds dd © ©! 304 TABLEAU DES TROCHILIDÉS QUATRIÈME BRANCHE. — CA THARMAIRES Genre CATHARMA. ErLior. orthura, LEsson. Cayenne. CINQUIÈME BRANCHE. — CAL VEPOTAURPRIES Genre LEUCARIA, MuLSAnT. Costae, Bourcier. Mexique, Californie méridionale. Genre CALYPTE. GouLp. Annae, LEsson. Californie. - ITelenae, LEMBEYE. Cuba. SIXIÈME BRANCHE. — MELLISUGAITRES Genre MELLISUGA, Brisson. minima, LINNÉ. Jamaïque, Saint-Domingue. SEPTIÈME BRANCHE. — STELLURAIRES Genre STELLURA, (our. Calliope. Gourr. Mexique, Californie. HUITIÈME BRANCHE. — SÉLASPHORAIRES Genre ATTHIS (ReiCcHENBACH). Ileloisae, LEssox et DELATTRE. Mexique Amérique centrale. fenre SELASPHORUS, SWAINSON. phatycereus, Swaixsox. Californie, Mexique, Gualemala. . Floresii (LopniGes), Gouzo. Mexique . flammula. SALvin. Costa-Rica . . . . . . . . . JV: torridus, SALvIN, Volcan de Chiriqui (Nouvelle-Grenade\. . ardens, SALVIN. Calovavera. . scintilla, Gourp.Costa-Rica, Veragua. rufus, GMeLiN. Californie, Mexique, Guatemala. PREMIÈRE BRANCHE. — MYRMIAIRES Genre MYRMIA, MIULSANT. micrura, GouLvo. Pérou. 19, — IV IV IV IV IV IV IV IV IV IV IV IV IV IV HV 69 82 87 91 113 TABLEAU DES TROCHILIDÉS DEUXIÈME BRANCHE. — ÆULIDIAIRES Genre EULIDIA, MULSANT. Farelli (Loppices), Bourcier. Bolivie. Pérou. . TROISIÈME BRANCHE. — ACESTURAIRES Genre ACESTURA, GOULD. Muisanti, Bourcier. Andes tempérées, depuis Bogota, jusqu’à Quito. Heliodori, Bowroier. Venezuela, Colombie. 2 ? Genre POLYXEMUS, MuLsANT. bombus, GouLp, Équateur. Genre CHAETOCERCUS, J.R. Gray. Jourdani, Bourcier. Trinité. Rosae, Bourcter et MULSANT. Venezuela. OIS.-MOUCH, — IV. IV IV IV IV IV IV 118 120 123 125 127 TABLE DES MATIÈRES DU TOME QUATRIÈME ACESEURASIGOULD. AN Re CN A7 Heliodori, BourRCIER.. . . . . 121 | Mulsanti, BOURCIER.. . . . . 118 AMALUSIA, MULSANT, . : . . . . 45 | CHICUEA, AVIETÉCOE D. 16 | Elizae, LessoN et DELATTRE. . . 20 APHANTOCHROA, Gourp. . . . . . 180 AHINTÉ MUESANTE 0000. Le. “612 222 Boucardi (Arena, 193)... . . . 194 ATTHIS, (REICHENBACH). . . . . . 90 Heloïisae, DELATTRE et LEssoNx. . 91 CRÉFIPHEOZ BOIRE 45 amethystina, GMELIN. . . . . 45 Mitchelli, BOURCIER. . . . . . 49 | CALOEHOBBX, GRAS ln 2 US 0 26 lucifer, SWAINSON. - - . . : 26 CATHARMASSERIOTE - = 2 | 65 OFÉDUTA, ÉESSON NN nn 66 CHAETOCERCUS, GRAY. . . . . . . 1224 Jourdani, BOURCIER.. : . 125 Rosae, BourciEr et MUuüLSANT. . 127 | CHRYSURONIA. CYANOMIA, EzrioT. = microrhyncha. ELLIOT. DORICHA (REICHENBACH). Bryantae, LAWRENCE . Evelynae, Bourcier. . lyrura, Gourp. ERIOCREMIS. assimilis, ELLIOT. . EUCEPHALA. Lerchi, MuLsaANT ct VERREAUX. | VC ESSON EE EULIDIA, MüLsANT. . . Yarelli (Loddiges), Bourcier. EUPETOMENA. hirundo, Gouzp. HELIA CTIN. Boi£.. à cornuta, PR. DE Wie. HELIANGEIUS. Taczanowski, PELZELN Humboldti, Bourcier et Mursaxr. (o2] 1 [es & O2 & & 1 à © W 1 D 303 TABLE DES MATIÈRES HYPUROPTILE GOULL 157 Lucida, ELLIOT. . . . Lo mEE LEUCARIA, MULSANT. . . . . . . 69 | RHODOPIS, (REICHENBACH).. . . . . 23 Costae, BoURCIER.. . _. . . . 69 atacamensis, LEYBOLD. . . . . 26 MANILIA® MULSANT eu © on : L- 30 Vesper, LESSON. . eu. 23 DUICHPA, COULD M NU 30 | SELASPHORUS, SWAINSON. . . . . . 98 MELLISUGA, BRissON. . . . . . . s1 ALUENS ASADBVIN. ee er OS MINIMA, LANNE CU nn Le 82 flammula, SALVIN.- 0 DO 99 MYRTIS, (REIGHENSBAGH). . . . . . 33 Floresil, GOULD nn 98 HANNV MLESSON Un. 93 platycercus, SWAINSON. . . . . 94 OREOPYRA, Gouzn. . . . . . . . 159 DufUS, GMÉLIN. 106 Calolaema, SALVIN. . . . . . 164 scintilla, Gouzp. . . . . . . 104 cinereicauda, LAWRENCE. . . . 163 torridus, SALVIN. . . . . . .. 1401 hemileuca, SALVIN. . : . . . 167 | STELLURA, Gouzn. . . . . . . … 87 leucaspis, Gourp. . æ . . . 160 Calliope, GouLp. . . 0 87 ORNISMYA, LESSON. . . . : D1 | SPHENOPROCTUS, Capanis et ane 117 Alexandri, BOURCIER et Mon GI Curvipenni, LICHTENSTEIN . . . 147 COLUDTIS, LINNE. .. . . D2 | THAUMASTURA, (BONAPARTE). . . . . 7 PHAEOCHROA, Gouzp. . . . . . . 149 Corae, LESsoN. . . . . . . . 8 POLYXEMUS, MuzsantT.. . . . . . 123 | THILMATURA. (REICHENBACH).. . . . 11 bombus, GOULD. . . 10.. CAPE Duponti, LESSON. . . . . . . 11 PYRRHOPHAENA, Capanis et Ha 7 THRENETES, GouLD. . . . os 150 AIDDITIONS EVRECTIFICATIONS 170 CATALOGUE DES PRINCIPALES PUBLICATIONS RELATIVES AUX OISEAUX-MOUCHES . . . . 223 TABLE DES NOMS SPÉCIFIQUES. Be RC 0 mt ir ee TU. 2 me 0e 255 TAGBLLAUNDES (DROGHIDIDESS col TABLE DES MATIÈRES DU TOME QUATRIÈME. . . . . . . . . . ... . . . . 307 FIN DU TOME QUATRIÈME ET DERNIER LYON. — MPR:MER.E PITRAT AiNÉ, RUE GENTIL.4 TILMATURA DUPONTI — EUGENES FULGENS. TGAS Gr PATAGONA ( PRIMNACANTHA LANCSDORFFI (Opuntia Salmiana/ Imp Lemercer & C CC CAS ie Dan do ” “1 RENE x 2: es 0 : iris = JE CU re dr . = = L PSE EE EE er ECO ET SN Sema à Se 2 = _ = æ dE Fe 22e RE ESS = = : CES « D dat dns 1é. Een + SNS RAR TE TR T et # PE = Tara 3 EE = SITE ES = œ : RER RE 2 He dns RS SCSI nur ; is ar apple seras mi at au r TOUR G 5 2e ra era matt es LC e Te et Docs TE RE Sr DE RTS LE Rene Sr BE DE EEE Dép nerer sd tnt SLT LT D Tor ET or Er SE ets me Do ot A 2 I UE 2e Loan Panne A M dev aan nb A ns RER Lots De L'IIEEZ Cr EEE AR D RD PO D ST no DCE LT SD DONNE TENT EEE LEE TETE LT RP = : she Re rer res Er Cane pri Earl qe EE ER IE EE T pu de node due — REC RE PRES ET SE TE STE TE = - RE ST eee TS Er PT nd ps une ny ns et ne end! ; ” eus nes " 5 > : ne crue Deere e J - Z ie es ee DE LS ne er ; Les , : “ = = = 3: à … vi - = certes == er _ = #