L ———— BD D) DD HARvARD CC é = BOUGHT WITH DH BA GLRTAONRr es NVÉE RE D D'ANNENC EE ASYE f OF BOSTON, MASS. (Class of 1829). Mon 1,/561. NUS 6 BAD on ANT HISTOIRE NATURELLE DES CORALLIAIRES ou POLYPES PROPREMENT DITS. TOME TROISIÈME. 3 Ta FA À n 4 v 4e cer HISTOIRE NATURELLE DES CORALLIAIRES OU POLYPES PROPREMENT DITS PAR H. MILNE EDWARDS, MEMBRE DE L'INSTITUT, Doyen de la Faculté des Sciences de Paris, Professeur-Administrateur au Muséum d'histoire naturelle. TOME TROISIÈME. PARIS A LA LIBRAIRIE ENCYCLOPÉDIQUE DE RORET, RUE HAUTEFEUILLE, 12. 1860. Tous droits réserves. M L ET FENTE + à ENT ra CARS LA SM A? Mi VE HISTOIRE NATURELLE CORALLIAIRES oU POLYPES PROPREMENT DITS, SUITE DE LA SECTION DES MADRÉPORAIRES APORES. CINQUIÈME GROUPE PRINCIPAL. FAMILLE DES FONGIDES. (FUNGIDÆ.) Un des caractères les plus généraux et les plus frappants des espèces qui constituent cette famille, consiste dans la forme courte et étalée du polypier, soit qu’il reste simple, soit qu'il devienne composé en se multipliant par bourgeonnement ; mais celle tendance au développement horizontal n’est pas absolue et d’ailleurs ne présenterait pas par elle-même une assez grande valeur pour servir à définir un type particulier, si à ce trait extérieur ne venait se joindre un caractère orga- nique d'une haule importance. Nous avons vu déjà que les loges comprises entre les lames Coralliaires. Tome 3. 1 2 ZOANTHAIRES SCLÉRODERMÉS APORES. cloisonnaires sont tantôt libres dans toute leur profondeur, comme chez les Turbinolides et les Dasmides, tantôt fermées de distance en distance par des traverses lamellaires épithé- liques, comme chez les Oculinides etprincipalement chez les Astréides. £ Les Fongides montrent dans la structure de leurs loges interseptales une disposition nouvelle, et qu’on ne rencontre pas ailleurs. Le tissu épithélique y manque complètement, de même que dans les Turbinolides, mais le sclérenchyme der- mique des faces latérales des cloisons tend à se développer par places au-delà du plan de ces lames verticales et forme des saillies semblables à des verrues ou à des tubercules qui s’avan- cent vers celles de la cloison voisine et s’y soudent ; il en résulte que les loges viscérales sont plus ou moins traversées par des sortes de barreaux souvent très-etendus en hauteur, mais ne sont jamais complètement fermées (1). Cet appareil intercloi- sonnaire diffère beaucoup, comme on le voit, de l’endothèque des Astréides, tant par sa nalure même que sous le rapport de son agencement; on peut considérer les parties qui le com- posent, comme les analogues développés à l'extrême des grains qu'on observe sur les faces des cloisons dans la plupart des Turbinolides, des Astréides et des Madréporides. Ces organes transversaux, que nous avons proposé d'appeler Synapticules, varient un peu dans leur forme. Le plus souvent, et nous croyons que c’est le cas pour toutes les espèces de la sous-famille des Fongiens et pour la plupart des Lophosériens, lorsqu'on sépare violemment deux cloisons contiguës, on remarque, sur chacune des faces qui se regardaient, de fortes trainées verticales ou légèrement obliques, de malière sclérenchymateuse compacte, qui sont ordinairement continues et égales, mais qui quelque- fois se montrent comme étranglées de distance en distance, ou tout à fait interrompues; dans quelques genres, tels que les Trochoséris et Psammoséris, ces synaplicules verticales sont pelites, peu nombreuses et occupent seulement le fond des loges; mais la tendance au développement appendiculaire des (1) Voyez pl. D 11, fig. 14. FONGIDES. 3 cloisons se manifeste encore ici d’une manière remarquable par le grand nombre et la forte saillie des grains cylindro- coniques et subspiniformes, qui hérissent leurs faces latérales. Les synapticules paraissent n'avoir été vues par aucun des observateurs qui nous ont précédés, et l’on n’en trouve même pas l'indication sur les cloisons de Fongies dessinées avec tant de soin par M. Dana, dans le magnifique atlas de son grand ouvrage sur les Zoophytes. Dans les espèces simples, les calices sont ordinairement superficiels et renversés latéralement; ils sont toujours im- parfaitement circonscrits dans les espèces composées. Celles- ci s'accroissent par gemmation lalérale et jamais par fissi- parité. Les cloisons ou les rayons septo-costaux sont formés par des lames parfaites ou faiblement perforées et ont toujours leur bord libre denté ou échinulé. Le polypier étant élendu en forme de disque ou de lame foliacée, les murailles occupent la base des individus. Les lämes sclérenchymateuses qui les constituent sont souvent continues ; mais, dans beaucoup de cas aussi, elles sont plus ou moins perforées (!). En sorte que les Fongides, tout en se plaçant naturellement parmi les Madréporæres apores, mon- trent pourtant dans la structure de leur polypier, l'indication très-nelle d’un passage aux Madréporaires perforés, qui peut être suivi principalement par les genres Anabacia et Gena- bacia. Du reste, elles se distinguent bien des groupes précé- dents, par la présence des synapticules ; et leur forme générale les fait ressembler aux Echinoporines et aux Mérulinacées. C'est à M. Dana qu'on doit l'établissement de cetle fa- mille, et ce savant zoologiste l’a renfermée dans des limites qui sont, à très-peu de chose près, celles que nous adop- tons ici. En 1849, M. Haime et moi avons publié une mono- graphie de ce groupe (2). (1) Voyez pl. D 14, fig. 1c. (2) Comptes-Rendus des séances de l’Acad. des Sciences, 1849, t. XXIX, p. 70, et Annales des Sciences naturelles, série 3, t. XV, p.72. 4 ZOANTHAIRES SCLÉRODERMÉS ÀAPORES. Les Fongides comptent quelques représentants dans la for- mation silurienne; elles ne deviennent un peu nombreuses qu'à l’époque des dépôts crétacés, et la majeure partie des espèces appartient à l’époque actuelle. C'est parmi elles qu'on rencontre les Madréporaires de la plus grande taille; il n’est pas rare de voir des individus ayant un décimètre de diamètre, et dans quelques espèces celte quantité peut être doublée ou même triplée. La modification la plus importante que nous offre le poly- pier des Fongides, consiste dans la structure de la muraille qui tantôt est continue et tantôt perforée. Cetle différence nous a paru motiver la subdivision de cetie famille en deux sous- familles : 1° Les Foxciexs dont la muraille ou le plateau commun est plus ou moins poreux et ordinairement échinulé ; 2° Les Lornoseriens dont la muraille ou le plateau com- mun n'est ni perforé ni échinulé. PREMIÈRE SOUS-FAMILLE. FONGIENS. (FUNGINÆ.) Les Fongiens sont caractérisés par un disque ou un plateau mural dépourvu d’épithèque, en général fortement échinulé el toujours plus ou moins poreux. Parmi les dix genres que renferme celte sous-famille, sept sont jusqu’à présent exclusivement composés d'espèces vivan- les, el les trois autres exclusivement composés d'espèces fos- siles. Deux de ces derniers sont propres à la formation juras- sique et l’autre à la formation crétacée. Le Lableau suivant indique les caractères les plus saillants de ces dix divisions génériques. La structure subpoutrellaire des genres Anabacia et Genabacia nous porte à en former un pelit groupe distinct des huit auires dont les cloisons sont constituées par des lames presque entièrement continues ; ce qui donnera lieu à l’élablissement de deux Agèles : les Fungia- cées el les Anabaciacées. FONGIDES. 5 [ simple et discoïde . ........... FUnGl. Cr adhérant par . ap longs sa base et et assez) concave . . PODABACIA. ment om= radiés; breux;lelibre et forte- T6 olypier] ment con- constituées rayons p par Fee sépto- vexe . . . . HALOMITRA. de se composé; re courts et peu nom- FONGIENS nee à lepolypier REA breux. . ...... CRYPTABACIA. norR la muraille tous subradiés ; ceux du centre cloison dit, ei multilamellés, les autres ï LS paucilamellés . . . . . . .. HERPETOLITHA. de deux sortes; Ceux qui ocCu- pent la ligne centrale subra- diés, les autres non radiés. . POLYPHYLLIA. | | tous semblables et non radiés . LITHACTINIA. | | simplement granulée, le polypier simple. . . . . . . MICRABACIA. MAN EE A. subpontrellaires ; la muraille in- STATE. Se distincte ; le polypier COPBORE 2 = 620 le del 22008 GENABACIA. PREMIER AGÈLE. FONGIACÉES. (FUNGIACEÆ.) “Cloisons constituées par des lames presque continues; la muraille toujours bien distincte et ordinairement échinulée. Genre I. FUNGIA. Fungia (pars), Lamarck, Sysf. des anim. s. vert., p. 369, 1801. Fungia (pars), Monomyces (pars) et Haliglossa (pars), Ehrenberg, Corall. des roth. Meer., p. 48, 50 et 71, 1834. Herpetolithus (pars), Leuckart, De Zooph. Cor. et gen. Fung., p. 52, 1841. Fungia et Zoopilus, Dana, Expl. exped. Zooph., p. 318, 1846. Fungia, Milne Edwaräs et J. Haime, Comptes-rend. de l’Acad. des Sc., t. XXIX, p. 71, 1849. Le polypier est simple et discoïde. Lorsqu'il est très-jeune, il est subturbiné et fixé (1), mais il ne tarde pas à devenir libre par rupture de pédicelle, etil ne présente plus ile traces d’adhérence (1) Le constatation de ce fait est due à Stutchbury (4x account of the mode of Growth of the genus Fungia (Transactions of the Linnean Society, 1833, tXVIL; p.495, pl. 32)- 6 ZOANTHAIRES SCLÉRODERMÉS APORES. lorsqu'on l’observe dans l’état adulte (1). La muraille est sensible- ment horizontale, plus ou moins hérissée de dents ou d’épines _et irrégulièrement perforée; dans quelques espèces, ces perfora- tions disparaissent quelquefois avec l’âge. Le calice est subplan ou convexe; ses bords sont renversés et il présente dans son milieu une petite fossette, au fond de laquelle on distingue quel- quefois une columelle rudimentaire. Les cloisons sont fort nom- breuses, plus ou moins dentées sur leur bord, et unies entre elles par des synapticules très-fortes; celles des ordres inférieurs se soudent à leurs voisines des premiers cycles; elles présentent souvent à l'extrémité interne de leur partie supérieure un lobule que M. Dana appelle très-justement la dent tentaculaire, parce que c’est sur elle que repose le tentacule. La conformation générale des parties molles de ces Madrépo- raires a été observée et figurée par plusieurs voyageurs (2), mais il n’a pas été fait de recherches sur leur structure intérieure. Toute la portion supérieure du corps de l'animal, correspondante à la partie lamellifère du polypier, est garnie de tentacules épars qui ne sont pas groupés en forme decouronne comme chez la plupart des Zoanthaires. Dans les espèces figurées par MM. Quoy et Gaimard, ces appendices sont assez longs, mais dans celies observées par M. Dana, ils sont remarquablement courts. Ils paraissent être terminés par une petite ventouse; cependant, quand lanimal a été renversé, il ne peut pas reprendre sponta- nément sa position naturelle. Lamarck, dans son Histoire des animaux sans vertèbres, a com- pris dans ce genre, non-seuiement les espèces qui viennent se ranger sous la précédente, caractéristique, maïs encore un Di- ploctenium (Fungia semilunata), un Flabellum (F. comipressa), une Cyloseris (F. cyclolites), et enfin trois espèces composées qui ont été prises depuis pour types d'autant de genres. Après toutes ces éliminations, le groupe des vraies Fongies correspond assez exac- tement à l’ensemble des polypiers que Linné confondait sous le (1) Au sujet du mode de développement du polypier des Fongies, je ren- verrai à un mémoire publié par M. Haime et moi en 1848 (Observ. sur la structure et le développement des polypiers ; Annales des Sciences nat. série 3, t. IX, p. 76, pl. 6). (2) Forskal, Descript. animalium quæ in itinere orientali observavit Icones nove, p!. 48. — Eschscholtz, Isis, 1825, p. 746, pl. 5, fig. 19. — Quoy et Gaimard, Voyage de l’Astrolabe; Zoophytes, pl. — Règne animal de Cuvier; Zooph., pl. 82, fig. 1. FONGIDES. F 7 nom de Madrepora fungites, Le Zoopilus de M, Dana, considéré par cet auteur comme un polypier ayant appartenu à une espèce composée, nous paraît au contraire avoir tous les caractères des véritables Fongies, et nous ne voyons aucune raison pour l'en séparer. Les espèces assez nombreuses, comprises dans cette division, se rapportent à trois types secondaires bien distincts. Les unes ont les cloisons fortement dentées ou épineuses, et l’épithète de lacerantes leur convient bien ; les autres, que nous nommerons subintegræ, offrent des lames cloisonnaires très-finement dentées ou crénelées sur leur bord libre et enfin nous désignerons par le nom de lobiferæ celles dont les mêmes organes sont largement découpés, de manière à présenter des séries de lobes irréguliers. Toutes les Fongies appartiennent à l’époque actuelle, et on les trouve principalement dans l’océan des deux Indes et dans la mer Rouge. Les fossiles qu’on a décrits sous ce nom trouvent leur place naturelle dans d’autres genres, tels que Cyclolites, Micrabacia, Anabacia, etc. $ A.— Le bord des cloisons muni de dents spiniformes. (FUNGIÆ LACERANTES.) $ B. — Le polypier circulaire ou subcirculaire. 4. FUNGIA PATELLA. Fungus sazeus Nili major, Ch. de l'Ecluse, Exot., p. 125. 1605. Fungus lapideus, J. Bauhin et H. Cherler, Hist. plant. univers., t. III, p. 813. 1651. Champignon marin, etc., Seba, Loc. rer. nat. Thes., t. III, p. 204, tab. ex, no 2. 1798. Madrepora fungites, Forskal, Descript. anim. et Icon. rer. nat., p. 154, tab. xuir, fig. 1, 2, 3. 1779. Madrepora patella, Ellis et Solander, ZoopA., p. 148, tab. 98, fig. 4, 2, 5, 4. 1786. Madrepora patella, Gmelin, Linn. Syst. nat., édit, 13, p. 3757. 1789. Madrepora fungites, Esper, Pflans, t. I, p. 66, Madrep., tab. 1. 1791. Madrepora patella, Esper, ibid., t, 1, Forts., p. 75, lab. Lxur. 1797. Fungia agariciformis et patellaris, Lamarck, Syst. des anim. sans vert., p. 370. 1801. Fungia agariciformis, Oken, Lehrb. der Zool., t. 1, p. 74. 1815. Fungia patellaris, Lamarck, Hist. nat. des anim. sans vertèbr., 1. II, p. 256. 1816.— 2e édit., p. 372. Fungia agariciformis, Schweigger, Handb. der Naturgesch., p. 114. 1820. Fungia patellaris, Blainville, Dict. sc. nat., t. XVII, p. 216. 1820. 8 ZOANTHAIRES SCLÉRODERMÉS APORES. Fungia patellaris, Lamouroux, Exp. méth., p. 52, tab. xxviu, fig. 1, 2, 3, 4. 1821. Fungia patellaris, Lamouroux, Encycl. (Zooph.), p. 419. 1824. Fungia agariciformis, Samuel Stutchbury, An account of the mode of growth of the genus Fungia, in Trans. of the Linn. Soc.,t. XVI, p. 495, tab. xxxri, fig. 1-5. 1833. Fungia agariciformis, Ehrenberg, Corall. des roth. Meer., p. 48. 1834. Monomyces patella, Ehrenberg, ibid., p.77. Fungia agariciformis, F.-S. Leuckart, De Zooph. Corall. speciatim de gen. Fungia, p. 42, tab. 1v, f. 1-4. 1841. Fungia agariciformis, Dana, Zooph., p.292, pl. 18, fig. 5. 1846. Fungia patellaris, Milne Edwards et J. Haime. Ann. sc. nat., 5e série, t. IX, pl. 6, fig. 4. 1848. Fungia patella, Milne Edwards et J. Haime, Ann. d. sc. nat., 3e sér., t. XV, p- 77. 1851. Polypier à bords quelquefois sublobés dans les grands exemplaires, quelquefois plat et subdiscoïde, mais en général un peu concave en dessous et convexe en dessus. Les jeunes restent fixés assez long- temps, et conservent, après s'être détachés, une cicatrice large qui tend à disparaitre de plus en plus, et dont on ne trouve plus de traces dans les individus adultes. Les côtes sont très-serrées, peu inégales, bien marquées dans toute leur longueur, quoique moïns nettes près du centre ; elles sont formées par des pointes cylindro-coniques, simples, serrées et modérément saillantes, moins régulières. Le centre de la surface supérieure est, en général, un peu proéminent; la fossette centrale étroite, un peu allongée, assez profonde. Columelle rudimen- taire ; sept ou huit cycles cloisonnaires, rarement plus. Cloisons fort minces, légèrement flexueuses, à bord assez régulièrement divisé en petites dents subspiniformes très-rapprochées, qui se prolongent, sous forme de stries, sur le haut des faces latérales ; celles-ci sont très-fine- ment granulées. Les individus adultes sont ordinairement larges de 10 centimètres; on en voit rarement de 15 à 20. Habite la mer Rouge et l’océan Indien, et se trouve aussi à l’état fossile dans les terrains récents de la mer Rouge. M. Dana l’a recueillie à Singapore et dans la mer de Sooloo. Les anciens auteurs, L’Ecluse, j. Bauhin, etc., regardaient cette es- pèce comme une production du Nil (1). (1) « Ces champignons, dit M. Peyssonnel (Traité du Corail, 2e part. du ma- nuscrit, p. 39), ressemblent aux Monomadrépores, à la différence que celles-ci conservent leurs tuyaux élevés, au lieu que les champignons de la mer Rouge, de même que quelques-uns que j’ai observés dans la Méditerrannée, s’épanouis- sent, s’élargissent à leur sommet et deviennent plats. Les feuillets de la Mo- nomadrépore venant à s’élargir et à s'étendre horizontalement, donnent à ces corps la figure de champignons. » Il y a cette différence entre les champignons terrestres et les marins, que les terrestres ont les feuilles dessous, et ceux de la mer les ont dessus, parce que ces feuillets ne sont que l’épanouissement de la Madrépore. Ainsi, quoique je FONGIDES. 9 2. FUNGIA TENUIFOLIA. Fungia agariciformis var. tenuifolia, Dana, Zooph., p. 292, pl. 18, fig. 6, 1846. Fungia tenuifolia, Milne Edwards et J. Haime, Ann. des sc. nat., 3° sér., t. XV, p. 78, 1851. Cette espèce a beaucoup de rapports avec la précédente (F. patella) à laquelle M. Dana la réunit. Elle s’en distingue pourtant par sa forme en général plus convexe, ses épines costales beaucoup plus grèles, ses cloisons plus minces, plus nombreuses, et moins fortement den- tées. Les dents cloisonnaires sont très-petites, subégales, courtes et peu pointues. Les petites cloisons ont la partie interne de leur bord supé- rieur entière et relevée de manière à former un petit lobe tentaculaire. Diamètre, 10 ou 12 centimètres; hauteur, de 5 à 7. Habite la mer Rouge. L’exemplaire figuré par M. Dana, et qui est un jeune, provient de Tahiti. 3. FUNGIA DISCUS. Fungia discus, Dana, Zooph., p.291, pl. 18, fig. 3, 32. 1846. —— Milne Edwards et J. Haime, Ann. des sc. nat., 3e sér., t. XV, p.78, 1851. Polypier presque discoïde, plan sur les deux surfaces, si ce n’est dans leur mieu, où l’on voit une faible saillie. Côtes peu inégales, serrées, bien distinctes sur presque toute la longueur du rayon, formées par des épines cylindro-coniques qui sont plutôt fortes que grêles et subégales, mais inégalement rapprochées. Fossette centrale étroite, médiocrement profonde, un peu allongée. Columelle tout-à-fait rudi- mentaire; sept ou huit cycles cloisonnaires. Cloisons sensiblement droites, peu inégales, anguleuses, médiocrement serrées ; quelquefois elles sont entremèêlées de petites pointes grêles. Les petites cloisons ont leur partie supérieure interne relevée et coupée obliquement en de- dans, de manière à former un petit lobe tentaculaire assez distinet : ce lobe est entier du cûté interne et subdenté extérieurement. Dia- mètre du polypier, environ 43 centimètres; son épaisseur au milieu, près de 3. Habite Madagascar. M. Dana l’a recueilli aux îles de la Société, à Tahiti. n’aie point examiné ces champignons pétrifiés dans la mer, je ne balance point de croire que ce sont de véritables genres ou espèces de Madrépores, qui con- tiennent comme les autres une pourpre ou ortie qui les forme. » Dans mes voyages en Egypte, en 1714 et 1715, je n’ai jamais oui dire que le Ni! produisit de ces champignons. Etant logé chez M. Lemaire, consul de la nation française, il me montra de ceux qu’on lui avait apportés de la mer Rouge, très-féconde en ces productions. » 10 ZOANTHAIRES SCLÉRODERMÉS APORES. 4. FUNGIA CONFERTIFOLIA. Madrepora echinata, Esper, Pflanz., t. I, p. 72, Madr., tab. n, fig. 4. 1791. (Non Pallas.) . Fungia agariciformis, Lamarck, Hist. des anim. sans vertèbr., t. IT, p. 256. 1816.— 2e édit., p. 372 (Synon. excl.). (Non Lamk. Synon. des an. sans vert.) Fungia agariciformis, Blainville, Dict. des sc. nat:, t. XVII, p. 216. 1820. —— (pars), Ehrenberg, Corall. des roth. Meer., p. 48. 1834. Fungia confertifolia, Dana, Zooph., p. 297, pl. 19, fig. 5 et 6. 4846. —— Milne Edwards et J. Haime, Ann. des sc. nat., 3° sér., t. XV, p. 79. 1851. Polypier subcirculaire ou un peu déformé. Surface inférieure concave, hérissée d’épines cylindro-coniques, fortes, serrées, simples, un peu inégales, éparses vers le centre, mais disposées sur le reste du disque en lignes costales droites, et un peu inégales de 4 en 4 ou de 8 en 8. Surface supérieure convexe. Fossette centrale oblongue, extrêmement étroite, peu profonde; on distingue à peine quelques traces d’une columelle. Sept à huit cycles eloisonnaires. Cloisons serrées, minces, très-peu inégales quant à leur saillie, légèrement flexueuses, et pré- sentant sur leurs bords de petites dents un peu faibles et un peu iné- gales : les cloisons des cinq premiers ordres sont un peu épaissies dans leurs deux tiers internes, et ont leur bord irrégulièrement dé- chiqueté. Les cloisons des cycles inférieurs ont leur partie tentaculaire un peu élevée et coupée obliquement en dedans. Le diamètre est fré- quemment de 2 décimètres ou même plus pour une hauteur de 6 à 8 centimètres. Habite les iles Fidji, suivant M. Dana. Lamarck l'indique comme se trouvant dans la mer Rouge et l'océan Indien. Un petit polypier provenant de Dorey, et rapporté par MM. Quoy et Gaimard, qui l’ont étiqueté F. patellaris, parait être ur jeune de cette espèce. 5. FUNGIA DENTATA. Fungia dentata, Dana, Zooph., p. 295, pl. 18, fig. 7. 1846. —— Milne Edwards et J. Haime, Ann. des sc. nat., 3° sér., t. XV, p. 80. 1851. Polypier élevé. Surface inférieure très-convexe, hérissée de fortes épines cylindroïdes, échinulées au sommet et quelquefois ramifiées, qui suivent des directions irrégulières, sont éparses près du centre, mais se disposent ailleurs en séries costales très-distinctes et sensible- ment droites. Entre chacune de ces côtes épineuses, qui sont peu dis- semblables entre elles, on remarque ordinairement, près du bord du polypier, trois petites côtes peu saillantes qui correspondent aux eloi- sons des deux derniers cycles. Surface supérieure fortement saillante dans le milieu. Fossette centrale oblongue, étroite, assez profonde et offrant des rudiments d’une columelle trabiculaire. En général sept cy- FONGIDES. 11 cles, mais le dernier manque fréquemment dans quelques parties de deux systèmes, en même temps que sur d’autres points il peut se déve- lopper des cloisons d’an huitième cycle. Les primaires, les secondaires et les tertiaires sont presque égales, plus élevées que toutes les autres et très-faiblement épaissies; leur bord est finement épineux, comme plissé et un peu irrégulièrement déchiqueté; les cloisons du quatrième cycle leur ressemblent beaucoup, mais s’avancent moins vers le centre ; celles du cinquième sont plus régulièrement dentées, et montrent un angle élevé dans leur partie tentaculaire ; les autres cloisons sont très- minces et peu élevées. Le diamètre des grands exemplaires est de 2 centimètres, et leur hauteur de 1. Habite Ceylan et les mers de la Chine. Un petit individu de la Nou- velle-Hollande, rapporté par MM. Quoy et Gaimard, parait être un Jeune de cette espèce. 6. FunGiA DANAI. (PI. D 10, fig. 4.) Fungia echinata, Dana, Zooph., p. 294, pl. 18, fig. 8 et 9. 1846. (Non Madr. echinata, Esper nec Pallas.) Fungia Danæ, Milne Edwards et J. Haime, Ann. des sc. nat., 3° sér,, tk XV, p. 89, 1851. La surface supérieure du polypier un peu concave. Quarante-huit côtes principales sensiblement droites, distinctes jusque près du cen- tre, mais beaucoup plus saillantes dans leur partie extérieure et for- mées par des épines très-fortes, très-sranulées, inégales, quelquefois bifurquées, en général d'autant plus grandes qu'on les observe plus près du bord ; un égal nombre de côtes encere assez fortes, mais beau- coup plus courtes, alternant avec celles-ci, et dans chacun des espaces compris entre ces quatre-vingt-seize côtes, sept autres côtes un peu inégales, suivant leurs ordres et à peine épineuses. Le centre du disque mural est faiblement épineux, et ne présente pas de traces d’adhé- rence. Surface supérieure ua peu élevée vers le centre. Fossette cen- trale petite, étroite, un peu allongée et profonde. Columelle rudi- mentaire. Huit cycles complets. Cloisons très-inégales en épaisseur et en élévation. Celles des trois premiers cycles subégales, fortes, les plus élevées à peu près droites; leurs faces sont finement granulées, et leur bord présente de grosses épines serrées, un peu inégales et mousses au sommet. Les cloisons du quatrième cyele sont presque aussi fortes et aussi élevées dans leur partie extérieure, mais elles sont tron- quées dans leur partie interne : celles du cinquième cyele, moins longues et plus amincies en dedans, n’ont de grandes épines qu’en dehors; celles du sixième cycle restent beaucoup plus basses, plus minces, et présentent sur leur bord de petites dents encore épineuses ; enfin les autres cloisons sont extrêmement minces, très-peu élevées et seulement crénelées. Diamètre, 16 centimètres; hauteur, 5. Habite Manille (expédition de {4 Bonite). M. Dana l’a trouvée dans la mer des Indes et aux îles Fidji. 12 ZOANTHAIRES SCLÉRODERMÉS APORES. 7. FUNGIA REPANDA. Madrepora fungites, Ellis et Solander, Zooph., pl, 449, tab. xxxvm, fig. 5, 6. 1786. Fungia agariciformis, Lamouroux, Exp. méth., p. 52, tab. xxxvin, fig. 5, 6. 1821. Fungia agariciformis, Lamouroux, Æncycl. (Zooph.), p. 419. 1824. Fungia repanda, Dana, Zooph., p.295, pl. 19, fig. 4, 2, 3. 1846. —— Milne Edwards et J. Haime, Ann. des sc. nat. 3 sér., t. XV, p. 81. 1851. Polypier subcireulaire ou légèrement oblong, peu élevé. Surface infé- rieure subplane. Côtes alternativement un peu inégales, très-serrées, de moins en moins distinctes, à mesure qu’elles approchent du centre, et constituées par Ces épines cylindro-coniques un peu fortes, subégales et assez serrées. Surface supérieure presque plane. Fossette centrale étroite, profonde, un peu oblongue. Columelle rudimentaire. Cloisons très-peu inégales en saillie : on en compte de 240 à 260 dans les grands individus; elles sont serrées, sensiblement droites, médiocrement minces. Leur bord supérieur est divisé en dents anguleuses, un peu aiguës, assez serrées et assez semblables entre elles. Le diamètre des individus est de 10 à 15 centimètres, pour une hawteur de 3 environ. Habite les îles Fidji et les Indes orientales, suivant M. Dana. 8. FUNGIA CRASSILAMELLATA. Fungia crassilamellata, Milne Edwards et J. Haime, Ann. des sc. nat., 3e sér., t. XV, p. 82, 1851. Polypier subhémisphérique, à surface inférieure concave , et pré- sentant au centre une cicatrice large d’un centimètre, La muraille est perforée, si ce n’est près de cette cicatrice. Côtes serrées, étroites, peu élevées, formées par des séries simples d’épines, qui sont petites. co- niques, et plus lâches vers le centre du disque mural. Fossette calici- nale oblongue, étroite, assez profonde, à columelle tout-à-fait rudi- mentaire. On trouve des cloisons d’un sixième cycle, mais qui sont rarement paires : les secondaires sont égales aux primaires ; celles des quatre premiers cycles sont débordantes inférieurement, un peu on- duleuses, excessivement épaisses, amincies à leur bord supérieur, qui est assez finement, mais irrégulièrement denticulé ; leurs faces laté- rales sont couvertes de grains épais, très-serrés et très-fins. Les synap- ticules verticaux arrivent jusqu’à 5 millimètres du bord supérieur des cloisons. Hauteur du polypier, 5 centimètres; diamètre, 10; étendue de la fossette, 3; sa profondeur, 2; épaisseur des grandes cloisons, 3 ou 4 millimètres. Patrie inconnue. FONGIDES. 13 9. FunGraA LINNÆI. Champignon marin, etc., Seba, Loc. rer. nat. Thes., t. IIT, p. 204, tab. cxr, no 1. 1758. Madrepora fungites (pars), Linné, Syst. nat., éd. 12, p. 1273. 1767. —— var. Esper, Pflanz., t. I, p. 72, tab. n, fig. 2. 1791. » Zoopilus echinatus, Dana, Zooph., p. 319, pl. 21, fig. 6. 1846. Fungia dentata? (pars), ibid., pl. 20, fig. 1. Fungia Linnœi, Valenciennes, Cat. du Mus. d’hist. nat. (mss). —— Milne Edwards et J. Haime, Ann. des sc. nat., 3° sér., t. XV, p. 89, 1851. Polypier en général peu élevé. Surface inférieure un peu concave, couverte de papilles cylindroïdes granulées, assez inégales, ordinaire- ment simples, mais quelquefois un peu ramifiées en certains points, inégalement serrées, éparses au milieu, mais disposées sur le reste de la surface en côtes épineuses , un peu inégales de 4 en 4, mais sur- tout de 8 en 8. Surface supérieure plusou moins convexe, suivant les individus. Fossette centrale fort étroite, un peu allongée et assez pro- fonde. Columelle tout-à-fait rudimentaire. Sept ou huit cycles cloi- sonnäires. Cloisons minces, serrées, très-peu flexueuses, très-peu iné- gales, de 4 en #4, dans les parties extérieures du polypier; mais près du centre on en compte vingt ou vingt-six qui sont un peu plus élevées et plus fortes que toutes les autres; les cloisons des deux derniers ey- cles sont excessivement minces et peu élevées. Toutes les cloisons ont leur bord assez profondément divisé en dents un peu irrégulières dans leur forme, mais en général peu pointues, subéchinulées et un peu serrées; les faces latérales sont couvertes de grains très-fins. Largeur du polypier, 2 décimètres ou mème plus; hauteur, 5 à 7 cen- timètres. Habite les mers de la Chine. M. Dana l’a recueilli aux îles Fidji. 10. FUNGIA ACTINIFORMIS. Fungia actiniformis, Quoy et Gaimard, Voy. de l’Astrol., Zool., t. IV, p.480, Zovph., pl. 14, fig. 1, 2. 1833. —— Milne Edwards, Ann. de la 2e éd. de Lamk., t. IL, p. 574. 1836. —— Leuckart, De Zooph. Corall. et gen. Fungia, p. 46, 1841. —— Dana, Expl. ezped. z0o0ph., p. 299. 1846. —— Milne Edwards et J, Haime, Ann. des sc. nat., 3° sér., t. XV, p. 83, 1551. Le Muséum d'histoire naturelle de Paris possède un seul exemplaire de cette espèce, revêtu de ses parties molles et conservé dans l'alcool. Cette circonstance ne nous a pas permis d'étudier complètement le polypier. Sa forme est subdiscoïde et peu élevée; les côtes sont nom- breuses, fines et faiblement épineuses, peu inégales; les cloisons iné- gales en saillie, et les principales présentent des dents assez grandes, 14 ZOANTHAIRES SCLÉRODERMÉS APORES. mais peu épaisses, anguleuses, assez serrées et un peu inégales. Dia- mètre, 10 à 12 centimètres ; épaisseur, 2. Habite la Nouvelle-Irlande. $ À (page 7).—— $ BB. — Le polypier allongé et sub- elliptique. 11. FunGiA EHRENBERGI. Haliglossa echinata, Ehrenberg et Hemprich, Corall. des roth. Meer., p. 50. 1834. Herpetolithus Ehrenbergii, Leuckart, De Zooph. Corail. et gen. Fungia, p.52, tab. 11, 1841. Fungia Ehrenbergii, Dana, Zooph., p. 305, pl. 19, fig. 2. 1846. Fungia echinata, Milne Edwards, Atlas du Règne animal de Cuvier (Zooph.), pl. 82, fig. 2 ; Fungia Ehrenbergi, Mine Edwards et J. Haime, Ann. des sc. nat., 3° sér., t. XV, p. 85. 1851. Polypier un peu épais, convexe en dessus, un peu concave en des- sous et sans traces d’adhérence. Surface inférieure fortement hérissée de papilles spiniformes échinulées et comme étoilées, saïllantes et ir- régulières ; plusieurs d’entre elles se ramifient dans les grands indi- vidus; celles qui sont rapprochées du bord sont en général simples, mais grandes, et se disposent en séries costales. La fossette centrale est extrèmement longue, étroite et peu profonde. Columelle trabicu- laire et tout-à-fait rudimentaire. Cette espèce est une de celles qui pré- sentent le plus grand nombre de cloisons; car, dans les grands exem- plaires, on en compte jusqu’à 800 ou même plus. Ces cloisons sont un peu flexueuses, alternativement minces et un peu plus fortes : les principales sont peu inégales entre elles en saillie, en épaisseur, et même en étendue; elles sont granulées latéralement, et leur bord est divisé en dents rapprochées, assez grandes, peu inégales, faiblement échinulées au sommet. Le grand axe est de 20 à 30 centimètres; le petit axe n’est guère que le tiers de cette longueur. La hauteur est de 4 ou 5 centimètres. Les synapticules sont verticales, un peu flexueuses et très-fortes. Habite la mer Rouge et se trouve fossile dans les terrains récents de l'Egypte. 12. FUNGIA ECHINATA. Fungus marinus, ete., Seba, Loc. rer. nat. Thes., t, TI, p.205, tab. ox, n°4, 1758. Madrepora echinata, Pallas, Elench. z00ph., p. 284. 1766. Madrepora pileus, var. Esper, Pflans., Forts., t. I, p. 90, Madr., tab. Lxxur, 1797. Fungia limacina, var. lobata subfurcata, Lamarck, Hist. des anim. sans vertèbr., t. II, p. 237. 1816. — 2e éd., p. 573. FONGIDES. 15 Fungia pectinata, Ehrenberg, Corall. des roth. Meer., p. 50. 1834. Fongie limace, Blainville, Man. d’actin., pl. 51, fig. 5, 1834. Fungia pectinata et Herpetolithus Ruppelii, Leuckart, De Zooph. Cor. et gen. Fungia, p.42 et 54, tab. 1. 1841. Fungia pectinata et Ruppelii, Dana, Zooph., p. 302 et 304. 1846. Fungia echinata, Milne Edwards et J. Haime, Ann. des sc. nat. 36 sér.,t. XV, p. 84, 1851. Gette espèce diffère très-peu de la F. Ehrenbergi, elle a la même forme oblongue; mais, en général, elle est moins convexe, et même, dans les grands échantillons, les épines murales sont à peine rami- fiées. Le caractère qui la distingue le mieux consiste dans l’irrégula- rité beaucoup plus grande des dents cloisonnaires qui sont aussi plus minces et plus échinulées. Habite les mers de l'Inde et de La Chine. Les espèces suivantes, que nous n'avons pas observées par nous- mêmes, doivent probablement rentrer dans la section des Fungiæ la- cerantes. 13. FuxGIA HORRIDA, Dana, Zooph., p. 298, pl. 19, fig. 7.— Est remar- quable par ses cloisons épineuses et les épines costales grosses et ramifiées. — Voici la description que nous trouvons dans ouvrage de M. Dana : — « Orbiculaire presque plate. Polypier à cloisons. fortement inégales, écartées, grossièrement découpées; surface in- férieure à côtes écartées et fortement échinulée. — Habite les îles Fidji. » 14. FUNGIA GIGANTEA, Dana, tbid., p. 303, pl. 19, fig. 12. — « Diffère de la F. Ehrenbergi, par les dents cloisonnaires, qui ne sont pas gra- nuleuses et un peu plus fortes, quoique de même forme. Un exem- plaire est long de 14 pouces, large de 6 et épais de 3. L’oririme (fossette bueale) fait presque les deux tiers de la longueur totale du polypier. — Habite les îles Fidji. » 15. FUNGIA ASPERATA, Dana, #bid., p. 303, pl. 19, fig. 14. — «Grande, oblongue-elliptique, trois fois plus longue que large, concave ou sub- plane inférieurement. L’oririme médiane du polypier dépassant ur peu la moitié de la longueur totale. Les dents des cloisons fortes ; grossières et spiniformes. » Les dents de cette espèce sont extrême- ment serrées. — Patrie inconnue. 16. FunGra crassa, Dana, #bid., p. 304, pl. 19, fig. 13. — « Grande, très-allongée, deux fois aussi longue que large, fortement convexe et comprimée latéralement, très-contave en dessous. Polypier très- solide ; cloisons fortement dentées, non granuleuses, à dents rondes, souvent larges d’une ligne 1/2 à 2 lignes; oririme divisée en 4 ou ou 5 parties; les épines de la surface inférieure très-serrées. — Ha- bite les îles Fidji. » 16 ZOANTHAIRES SCLÉRODERMÉS APORES. $ AA. — Les cloisons munies de dentelures très-fines sur leur bord libre et plus ou moins épaissies dans leur partie interne ( FUNGIÆ SUBINTEGRÆ). 17. FUNGIA SCUTARIA. Fungus saxeus? Rumphius, Herb. Amboin., t. VI, p. 248, tab. Lxxxvui, fig. 4, 1750. Fungi marini, etc., Seba, Loc. rer. nat. Thes., t. III, p. 209, tab. cxur, n° 28, 29 et 30. 1758. Fungia scutaria,Lamarck, Hist. des anim. sans vertèbr., p. 370. 1801. —— Lamarek, Hist. des anim. sans vertèbr., t. 11, p. 236. 1816. —2e édit. p:912. —— Blainville, Dict. des sc. nat., t. XVII, p. 216, 1820, —— Lamouroux, Encycl. (Zooph.), p. 419. 1824. —— Ehrenberg, Coral. des roth. Meer., p. 50. 1834. —— Leuckart, De Zooph. Cor. et gen. Fungia, p. 49. 1841. —— Dana, Zooph., p. 301, pl. 19, fig. 10. 4846. —— Milne Edwards et J. Haime, Ann. des sc. nat., 3e sér., t. XV, p. 85, 1851. Polypier irrégulièrement elliptique, mince; la surface inférieure subplane, montrant une cicatrice centrale, des trous muraux très-peu nombreux, une muraille épaisse et des côtes subégales peu prononcées, formées par des séries de très-petites épines échinulées et peu serrées et qui sont plus lâches et moins serrées dans le voisinage de la cica- trice. Surface supérieure subplane. Fossette centrale profonde, allongée dans le sens du grand axe du polypier; des traces d’une columelle trabiculaire. Plus de 300 cloisons; elles sont serrées, peu élevées, on- dulées, fort minces, mais légèrement épaissies dans leurs parties in- ternes, peu inégales en saillie et en épaisseur, mais l’étant beaucoup en étendue ; toutefois les petites se continuent encore profondément au moyen d’une lame très-mince. Leurs faces sont couvertes de grains très-fins et serrés, et leur bord présente des dents anguleuses extrémement fines et régulières. Grand axe du polypier, environ 10 centimètres; petit axe 7; épaisseur dans le milieu 2. Habite la mer Rouge. 18. FuNGIA PAUMOTENSIS. Fungia paumotensis, Stutchbury, Trans. linn. Soc. London, t. XVI, p. 485, tab, xxxu, fig. 6, 1853. (Jeune.) — Dana, Expl. exped. Zooph., p. 500, pl. 49, fig. 8, 1846. Cyclolithes paumotensis, Bronn, Ind. paléont., p. 315, 1848. Fungia paumotensis, Milne Edwards et J. Haime, Ann. des sc. nat, 3° série, t. XV, p. 86, 1851. Polypier irrégulièrement elliptique, médiocrement élevé, à surface FONGIDES. L 54 inférieure concave et montrant une cicatrice très-effacée. Muraille épaisse, et ne présentant qu’un très-petit nombre de trous. Côtes très- serrées, alternativement inégales près du bord extérieur du polypier, subégales dans le reste de leur longueur; leurs épines sont serrées, un peu fortes, un peu irrégulières, subgranulées, un peu obtuses, plus sail- lantes dans le voisinage du bord extérieur. Surface supérieure convexe. Fossette centrale profonde, étroite, allongée dans le sens du grand axe ; des traces d’une columelle rudimentaire. Plus de 300 cloisons serrées, flexueuses, très-minces, mais graduellement épaissies dans leur partie supérieure et interne, couvertes de grains très-fins, à bord régulière- ment crénelé, dont les dents très-fines sont plus serrées et moins an- guleuses qne dans la F. scutaria. Hauteur, 3 ou 4 centimètres ; grand axe, 10 ; petit, 7. Habite les îles Sandwich, et, suivant M. Stutchbury, les îles de la Société. Cette espèce se distingue de la F. scutaria par ses épines murales plus fortes, et ses cloisons plus épaisses en dedans et à dents plus rap- prochées, La Fungia integra, Dana (Zooph., p. 296, pl. 19, fig. 4), est proba- blement très-voisine de cette espèce ; mais elle est de forme cireulaire. Cet auteur la décrit ainsi : « Grande, orbiculaire. Polypier à cloisons inégales, faiblement dentées; surface inférieure à rayons écartés et inégaux, fortement épineux ; les épines souvent groupées, petites au centre. » $ AAA. — Le bord des cloisons largement découpé en lobes irréguliers. (Funcræ LoBIFERZ.) 19. FUNGIA DENTIGERA. Fungia dentigera, F.-S. Leuckart. De z00ph. corall., Spec. de gen. Fungia p 48, tab. un, fig. 4 et 2. 1841. — Dana, Explor. Exped., Zooph., p. 301, pl. 18, fig. 4. 1846. — Milne Edwards et J. Haime, Ann. des sc. nat., 3 série, t. XV, p. 86. 1851. Polypier elliptique, médiosrement épais. Surface inférieure un peu concave, montrant une muraille épaisse avec quelques trous irréguliers, une cicatrice centrale, et des côtes tantôt plus, tantôt moins inégales et formées par des séries d’épines très-serrées, granulées et obtuses, dont plusieurs sont souvent très-rapprochées; ces épines sont plus petites près du centre et vers le bord extérieur. Surface supérieure un peu con- vexe. Fossette centrale assez profonde, très-étroite, allongée, dans le sens du grand axe. Columelle tout-à-fait rudimentaire ou nulle. Plus de 300 cloisons flexueuses, serrées, minces, inégales en étendue, mais peu inégales en hauteur et en épaisseur, latéralement couvertes de grains Coralliaires. Tome 3. 2 18 ZOANTHAIRES SGLÉRODERMÉS APORES. fins ét siriées près de leur bord, qui présente de petites dents angu- leuses très-fines et très-régulières : une trentaine de cloisons principales atteignent jusqu'au centre en ne s’épaississant que très-faiblement dans leurs parties internes; toutes les autres s'arrêtent brusquement à des distances mégales du centre (suivant les ordres auxquels elles appartiennent), et se terminent en haut par un lobe arrondi, distinet, et très-épais, qui correspond à un tentacule, en même temps que dans. leurs parties profondes elles se continuent vers le centre en une lame extrêmement mince. Grand axe du polypier, 40 ou 12 centimètres; pêtit axe, 7 ou 8 ; épaisseur, 3 ou 4. Habite la mer Rouge; les iles Sandwich, suivant M. Dana. 20. FUNGIA DIVERSIDENS. Fungia diversidens, Milne Edwards et J. Haime, Ann. des sc. nat., 3° sér, t. XV, p. 87. 1851. ù Polypier elliptique, peu élevé, subplan en dessous, à peine convexe en dessus. Muraille très-peu perforée, et présentant dans son milieu une cicatrice assez petite. Côtes très-nombreuses, très-étroites, serrées, assez saillantes, droites, distinctes depuis le bord de la cicatrice, fine- ment découpées en petits lobes spinuleux égaux. Fossette centrale grande, un peu étroite, allongée, assez profonde. Golumelle bien dé- veloppée, formée par des trabicules ascendantes un peu grêles et très- serrées. Quatorze ou seize systèmes apparents, par suite de l’inégal développement d’un ou plusieurs des systèmes réels. Sept cycles com- plets, et en outre des cloisons d’un huitième dans les grands systèmes. Les cloisons ont leur bord très-diversement découpé, suivant les ordres auxquels elles appartiennent et le point où on les ohserve. Celle des trois premiers cycles présentent ordinairement, vers le dedans et vers le dehors, de grandes dents en forme d’angle ouvert, mais plus petit qu’un droit; vers le milieu de ces cloisons, les dents se terminent en angle obtus, et non loin de leur sommet elles montrent, de chaque côté, un autre angle qui rencontre souvent les dents voisines. Les cloi- sons des ordres inférieurs ont plus ordinairement leur. bord découpé en lobes arrondis; et au-dessous des sinus assez profonds qui séparent ces lobes, on voit souvent des trous de différentes grandeurs, et qui résultent vraisemblahlement de la rencontre des lobes par une partie élevée de leurs bords latéraux. Au reste, ces dents et ces lobes sont toujours un peu irréguliers et un peu différents suivant les individus, et ils semblent aussi varier un peu avec l’âge. Toutes les cloisons sont très-minces et très-serrées ; celles des derniers cycles divergent un peu de leurs voisines d’ordres supérieurs. Leurs faces latérales sont cou- vertes de grains bien distincts, épars et très-serrés; les synapticules sont assez larges. Hauteur du polypier, 2 centimètres ou 2,5; grand axe, 13; petit axe, 10 ; étendue de la fossette, 5; profondeur, un peu plus de 1. Patrie inconnue. FONGIDES, 19 21. FUNGIA CRASSITENTACULATA. Fungia crassitentaculata, Quoy et Gaimard, Voy. de lAstrol., Zool., t. IV, p. 182, Zooph., pl, 14, fig. 5, 4. 4855, —— Leuckart, De 500ph. corall. Spec. de gen. Fungia, p. 47. 1841. —— Dana, Zooph., p. 299. 1846. —— Milne Edwards, Afias du règ. anim. (Zooph.), pl. 82, fig. 1. —— Milne Edwards et J. Haime, Ann. des sc. nat., 3e sér., t. XV, p. 88, 4851. Nous ne connaissons qu’un exemplaire de cette espèce; c’est celui qui a été rapporté par Quoy et Gaimard. Une cicatrice très-prononcée au centre de la muraille semble indiquer qu'il est très-jeune. Sa forme est discoïde, mais un peu oblongue. La surface inférieure est plane et marquée de côtes sublamellaires, peu saillantes, et alternativement un peu inégales, à dents petites et très-serrées. Surface supérieure subplane. Fossette centrale un peu allongée, étroite, assez profonde ; quelques trabicules columellaires. Sept cycles cloisonnaires; le dernier manquant dans quelques parties des systèmes. Cloisons minces, très- inégales, en saïllie suivant les ordres, finement granulées latéralement, à bord profondément divisé en lobes arrondis ; ces lobes sont inégaux sur une mème cloison, et les plus grands sont les plus rapprochés du centre ; les grandes cloïsons unt ces lobes très-prononcés, quelquefois un peu sublobulés eux-mêmes, mais en général entiers. Les divisions du bord sont beaucoup plus égales dans les petites cloisons. Grande largeur du polypier, 7 centimètres; se hauteur, près de 2. Habite Vanikoro. Genre II. PODABACIA. Agaricia (pars), Schweïigger, Handb. der Naturg., p. 415, 1820. Pavonia (pars), Dana, Expl. Exped., Zooph., p.322, 1846 Podabacia, Milne Edwards et J. Haime, Compt.-rend. de l’Acad. des Sc., t. XXIX, p. 71, 1849. Le polypier est composé et adhérent par sa base. Il est cons- titué par une lame assez épaisse et repliée de manière à former une coupe ou une corbeille. Extérieurement on ne voit que le plateau commun qui est fortement échinulé et irréguliérement perforé. Toute la surface interne est couverte de calices distine- tement radiés et épars autour d’un parent central. Les rayons septo-costaux sont très-longs ec assez nombreux. Ce genre ne contient encore qu’une espèce, laquelle appar- tient à l’époque actuelle. Il se trouve indiqué dans l'ouvrage 20 ZOANTHAIRES SCLÉRODERMÉS APORES. de M. Dana, qui le définit très-justement en l'appelant une Ha- lomitre retournée et pédonculée. PODABACIA CRUSTACEA. Madrepora crustacea, Pallas, Elench. zooph., p. 271. 1776. Madrepora pileus, Esper, Pflanz., t, 1, p. 87, Madrep., tab. vi. 1791. (Jeune.) Agaricia explanata, Schweigger, Handb. der Naturg., p. 415. 1829. Pavonia eæplanulata, Dana, Explor. Exped., Zooph., p. 522. 1846. Podabacia cyathoides, Milne Edwards et J. Haime, Brit. foss. Corals, Intr., p. Ixviij. 1850. Podabacia crustacea, Milne Edwards et J. Haime, Ann. des sc. nat., 3° sér., t. XV, p. 98, 1851. Polypier fixé par son milieu, formé d’une lame étalée ou relevée par les bords, ou quelquefois dédoublée et sublobée. Surface extérieure ou inférieure criblée d’un grand nombre de petits trous, et hérissée de très-petites papilles spiniformes et échinulées, très-serrées et subsé- riées. Calices d’une seule sorte, subradiés, à fossette petite, mais bien distincte, à columelle tout-à-fait rudimentaire. Rayons septo-costaux longs, dirigés pour la plupart vers le bord extérieur du polypier. IL paraît y avoir deux cycles complets, et seulement quelques eloisons d’un troisième cycle. Les rayons sont peu élevés, alternativement minces et épais; leur bord très-déchiqueté; leurs faces finement gra- nulées. Des synapticules verticales bien développées et médiocrement écartées. Cette espèce forme des corbeiïlles larges de 30 centimètres, et probablement même beaucoup plus grandes ; son épaisseur n’est guère que de 1 ou 2 centimètres. Habite Ceylan et le détroit de Malacca; M. Dana l’a aussi trouvée sur d’autres points de la mer des Indes orientales; Pallas l'indique comme provenant de l’océan Américain, mais cela est peu probable. Genre Ill. HALOMITRA. Fungia (pars), Lamarcek, Syst. des anim. s. vert., p. 370, 1801. Halomitra, Dana, Expl. Exped., Zooph., p. 311, 1846. Le polypier est composé, libre et fortement convexe. Sa forme a été comparée très-justement par Rumpf à celle d’un bonnet polonais. Toute la surface supérieure est couverte de calices distinctement radiés et épars autour d’un parent central. Les rayons sepLo-costaux sont très-longs et assez nombreux. Le pla- teau commun est très-fortement échinulé. Ce genre est très-voisin du précédent, dont il ne diffère que FONGIDES. 21 par sa forme générale et la liberté de sa base. Il appartient à l’époque actuelle. HALOMITRA PILEUS. Mitra polonica, Rumpf, Herb. Amboin., t, VI, p. 248, tab, Lxxxvili, fig. 3. 1750. Madrepora ficeus, Maratti, De plant. z0oph., p. 46. 1776. Madrepora pileus, Pallas, Elench. z00ph., 285. 1796. —— Linné, Syst. nat., éd. 12%, p. 1273. 1767. Fungia pileus, Lamarck, Syst. des anim. sans vert., p. 370. 1801. —— Lamarck, Hist. des anim. sans vert., t. IT, p. 257. 1816 — 2e éd., p. 374. —— Blainville, Dicé. sc. nat., t. XVII, p. 217. 1820. —— Lamouroux, Encycl. (Zooph.), p. 420. 1824. Halomitra pileus, Dana, Expl. Exped., Zooph., p.311, pl. 21, fig. 2. 1846. —— Milne Edwards et J. Haime Ann. des sc. nat., 3° sér., t. XV, p.97. 1851. Polypier en lame assez mince. Surface inférieure montrant des trous muraux assez grands et irréguliers, et hérissée de nombreuses épines et de grosses papilles qui sont ramifiées et échinulées ; ces grosses papilles sont plus abondantes près des bords du polypier. Surface su- périeure très-fortement convexe, présentant des calices assez serrés, tous de même sorte, à centres très-distincts. Fossettes centrales bien marquées, un peu profondes. Columelle papilleuse, mais rudimentaire. Trois cycles de cloisons; le dernier cycle est ordinairement incomplet dans deux des systèmes. Rayons septo-costaux médiocrement longs, un peu élevés, assez serrés, alternativement très-inégaux en épaisseur, mais très-peu inégaux en étendue ; la plupart ont une direction perpen- diculaire au bord extérieur du polypier, et sont à peu près droits : ceux qui occupent les côtés des calices sont fortement courbés et re- viennent, par leurs extrémités, à la direction générale. Les rayons principaux sont très-épais, lobés, avec les lobes renflés, denticulés et fortement échinulés ; ils présentent en dedans un lobe bien distinct. Les petites cloisons sont fort minces et lobées. Les synapticules sont verticales, bien développées et un peu écartées. La hauteur des grands échantillons est de 20 centimètres ou même plus; la hauteur des ca- lices, 15 millimètres. Habite l'océan Indien et Pacifique. C’est probablement au genre Halomitre qu’il faudra rapporter la Polyphyllia fungia, Dana (op. cit., p. 316), qui, suivant cet auteur, est circulaire, convexe, sans calices disposés en une série médiane, et qui offre des centres calicinaux distincts. Voici la description qu’en donne M. Dana : « Circulaire, convexe et concave en dessous ; polypes complètement épars. Polypier assez fort, épais de 4 à 6 lignes; oririmes profonds, larges de 1 ligne à 1 ligne 1/2 ; « 22 ZOANTHAIRES SCLÉRODERMÉS APORES cloisons non radiées, très-saillantes, très-minces, découpées et dente- lées, longues de 3 à 5 lignes, et les marginales de'6 à 12 lignes; sur- face inférieure à rayons serrés et échinulés. » Genre IV. CRYPTABACIA. Fungia (pars), Lamarck, Syst. des anim. s. vert., p. 370. 1801. Agaricia (pars), Schweïigger, Handb. der Naturg., p. 415. 1820. Herpolitha (pars), Eschscholtz, Isis, p. 746. 1825. Polyphyllia (pars), Blainville, Dict. des Sc. nat., t. LX, p. 305. 1830. Cryptabacia, Mine Edwards et J. Haime, Compt.-rend. del’ Acad. des Sc., t. XXIX, p. 71. 1849. Le polypier est composé, libre, toujours oblong, convexe en dessus, concave en dessous. Tous les calices sont distinctement radiés; ceux qui occupent la ligne centrale le sont cependant plus distinctement que les autres. Les rayons septo-costaux sont courts et peu nombreux. Le plateau inférieur est irrégulière- ment perforé et échinulé. Les Cryptabacies diffèrent des genres Podabacia et Halomitra par la présence d’une série centrale de calices principaux et par le faible développement des rayons septo-costaux. Elles se dis- tinguent des Polyphyllies avec lesquelles Blainville, M. Ebrenberg et M. Dana les ont confondues, en ce que tous leurs calices sont nettement radiés. Nous ne connaissons encore que deux espèces qui sont l’une et l’autre vivantes. 1. CRYPTABACIA TALPINA. Fungus marinus, etc., Seba, Thes., t. III, p. 205, tab. ext, n° 6, et tab. cxn, n° 51. « Fungia talpina, Lamarck, Syst. des anim. sans vert., p.370. 1801. —— talpa, Oken, Lehrb. der Naturg., Zool., t.1, p. 74, 1815. —— Lamarck, Hist. des anim. sans vert., t. II, p. 257. 1816. — 2e édit. P. 573. —— talpa, Blainville, Dict. sc. nat., t, XVII, p. 216. 1820. Agaricia talpa, Schweigger, Handb. der Naturg., p. A5. 1820. Fungia talpa, Lamouroux, Encycl. (Zooph.}, p. 419. 1824. Herpolitha talpa, Eschschol{z, Isis, p. 746. 1825. Polyphyllia talpa, de Blainville, Dict. des sc. nat., t. XL, p. 505. 1350.— Man., p. 559. —— Ebrenberg, Corail. des roth. Meer., p.52. 1834. Polyphyllia sigmoides, Ehrenberg, ibid., p.52. Est un jeune exemplaire. Polyphyllia talpa, Dana, Explor. Exped., Zooph., p. 313, pl. 21, fig. 5. 1846. w FONGIDES. 23 Polyphyllia sigmoides, Dana, ibid., p. 314. Cryptabacia talpa, Milne” Edwards et J. Haime, Brit. foss. Corals, Intr., p. Ixvij. 1850. Cryptabacia talpina, Milne Edwards et J. Haime, Ann. des sc. nat., 3° sér., t. XV, p. 95. 1851. Polypier en lame assez mince, très-allongé, ayant quelquefois la forme d’une croix à trois branches. Surface inférieure montrant des trous petits et irréguliers, assez espacés, et hérissée de très-petites papilles échinulées très-serrées. Tous les calices subradiés, mais ceux qui occupent le sommet le sont beaucoup plus distinctement : il paraît y avoir dans ces derniers, cinq cycles, dont le dernier serait incomplet dans deux des systèmes. Les rayons septo-costaux très-courts : Les uns extrêmement épais et renflés au milieu, subcristiformes; d’autres al- ternant avec ceux-ci moins élevés, très-minces, venant fréquemment s’unir entre eux par un prolongement de leur lame au-devant des grosses cloisons. Toutes ces lames septo-costales profondément créne- lées et échinulées sur leur bord supérieur, et très-granulées latérale- ment. La columelle rudimentaire. La longueur de ce polypier est de 15 ou 20 centimètres pour une largeur de 6 à 8. On trouve quelquefois des exemplaires courbés ou même repliés sur eux-mêmes. La largeur des calices centraux est de 6 ou 7 millimètres. Habite Manille. Lamarck l'indique comme provenant de l'océan In- dien. 2. (CRYPTABACIA LEPTOPHYLLA. Polyphyllia leptophylla, Ehrenberg, Corull. des roth. Meeres, p. 52. 1834, —— Dana, Explor. Exped., Zooph., p. 314, pl. 20, fig. 6. 1846. Cryptabacia leptophylla, Mine Edwardset J, Haime, Ann. des sc.nat., 5 sér., t. XV, p. 96. 1851. Cette espèce, distinguée par Ehrenberg, est très-voisine de la C. talpa, dont elle en diffère par ses cloisons principales plus minces, plus régulièrement développées et plus crépues. Patrie inconnue. Genre V. HERPETOLITHA. Fungia (pars), Lamarck, Syst. des anim. s. vert., p. 370. 1801. Herpetolitha (pars), Eschscholtz, Isis, p. 746. 1825. Haliglossa (pars), Hemprich et Ehrenberg, Corail. des roth. Meer., p. 50. Herpetolithus (pars), Leuckart, De zooph. cor. Spec. de gen. Fungiu, p. 56. 1841. —— Dana, Explor. Exped., Zooph., p. 306. 1846. Herpetolitha, Mine Edwards et Jules Haime, Brit. foss. Corals, Introd., p. xlvij. 1850. Le polypier est composé, libre, oblong, fortement échinulé 24 ZOANTHAIRES SCLÉRODERMÉS APORES. en dessous. La surface supérieure présente des calices subradiés de deux sortes; les uns, multilamellés, sont disposés en série et occupent la ligne centrale; les autres sont paucilamellés et ir- régulièrement épars. Les rayons septo -costaux sont forts, al- longés, alternativement minces et épais. Les polypes ont été observés à l’état vivant par M. Dana; ils ne s'élèvent que fort peu au-dessus du polypier et ne sont pour- vus que de tentacules rudimentaires, lesquels ne paraissent être que de petits renflements de la membrane circumlabiale. Ce genre a été établi par Eschscholtz pour recevoir les Fon- gies composées de Lamarck ; nous en avons séparé les Crypta- bacies, dont tous les calices sont distinctement radiés. Nous ne connaissons encore qu’une espèce bien caractérisée, laquelle vit dans l’océan Indien. Celles qui ont été décrites par M. Dana n’en sont peut-être que des variétés. HERPETOLITHA LIMAX. Fungus marinus, ete., Seba, Loc. rer. nat. Thes., t. IT, p. 204 et 205. tab, exr, nos 3 et 5. 1758. Madrepora pileus, Ellis et Solander, Zooph., p. 159, tab. Lxv. 1786. (Non Linné.) Madrepora limax, Esper, Pflanz., t. I, Forts, 77; Madr., tab. Lxin. 1797. Fungia limacina, Lamarck, Syst. des anim. sans vert., p. 370. 1801. Fungia limax, Oken, Lehrb. der Naturg., Zool., t. I, p.74. 1815. Fungia limacina, Lamarck, Hist. des anim. sans vert., t. II, p. 257. 1816. — 2e édit., p. 375. —— Blainville, Dict. des sc. nat. t. XVII, p. 216. 1820. —— Lamouroux, Exp. méth., p. 52, tab. xzv. 1821. Herpolitha limaz, Eschscholtz, Isis, p. 746. 1895. Haliglossa limacina, Ehrenberg, Corall. des roth. Meeres, p. 51. 1834. Haliglossa interrupta, Ehrenberg, ibid, p. 51. Haliglossa foliosa, Ehrenberg, ibid., p. 51. Haliglossa stellaris, Ehrenberg, ibid., p.51. Est un exemplaire monstrueux, à 4 branches. Herpetolithus limacina, Leuckart, De xooph. cor. Spec. de gen. Fungia, p. 56. 1841. Herpetolithus stellaris, interrupta et foliosa, Leuckart, ibid., p. 58 el 59. Herpetolithus limacinus. Dana, Zooph., p. 507, pl. 20, fig 2. 1816. Herpetolithus interruptus ? ibid., p. 308. Herpetolithus foliosus ? ibid., p. 308, pl. 20, fig. 5. Herpetolithus stellaris? ibid., p. 309. Herpetolitha limacina, Milne Edwards et J. Haime, Brit. foss. Corals, Intr., p. lvij. 1850. FONGIDES. 25 Herpetolitha limax, Milne Edwards et J. Haïme, Ann. des sc. nat., 3e sér., t. XV, p. 94. 1851. Polypier en lame assez mince, très-allongé, un peu convexe en dessus; la surface inférieure criblée de trous allongés et semblables à ceux que produirait une lame tranchante comme celle d’un canif, et hérissée de papilles spiniformes très-serrées et simples. Le grand axe de la surface supérieure est occupé par un grand sillon qui résulte de la réunion des fossettes centrales d’une série de calices subradiés ; lors- que cette série se bifurque, ce qui arrive assez souvent, le poiypier prend la forme d’une croix à trois branches. Les calices subradiés de la série centrale presque confondus entre eux, ayant la plupart de leurs cloisons parallèles, et seulement limités par quelques cloisons courbées dans le sens opposé; les autres calices ne sont pas radiés et ne sont indiqués que par de petites fossettes, qui, à des distances très- inégales, semblent interrompre les rayons septo-costaux ; ceux-ci sont tous sensiblement parallèles et perpendiculaires au bord du polypier. Ces rayons sont alternativement inégaux en épaisseur, les grands épais, les petits très-minces, tous finement denticulés; leurs faces montrent des cannelures verticales granulées. Ceux des calices du grand axe sont plus longs et plus nombreux que ceux de tous les autres calices; mais leur nombre varie dans tous. Columelle spongieuse, ru- dimentaire. Il n’est pas rare de trouver des exemplaires de cette es- pèce ayant 30 millimètres de longueur ou même plus, pour une lar- geur une fois et demie ou deux fois moindre ; l'épaisseur est de 2 ou 3 centimètres. Habite l'océan des Indes orientales (suivant Lamarck). M. Dana décrit deux espèces qui ne sont peut-être pas distinctes de celle-ci. .Ce sont : Herpetolithus strictus (op. cit., p. 309, pl. 21, fig. 1), de Tahiti; et H. crassus (op. cit., p. 310, pl. 20, fig. 5), des îles Fidji. Genre VI. POLYPHYLLIA. Polyphyllia (pars), Quoy et Gaimard, Voy. de l’Astrol., Zooph., p.184. 1833. —— Milne Edwards et J. Haime, Compt.-rend. de l'Acad. des Sc., t. XXIX, p. 71. 1849. Le polypier est composé, libre, oblong, convexe en dessus et concave en dessous. La surface inférieure est échinulée. Les calices qui recouvrent la surface supérieure sont de deux sortes: les uns, subradiés, occupent la ligne centrale ; les autres, non radiés, sont représentés par des lames septo-costales courtes et séparées de celles qui les précèdent et qui les suivent, par des James transverses minces. Ces petites lames transverses, qui ne sont que le prolongement interne des cloisons d’un eycle infé- + 26 ZOANTHAIRES SULÉRODERMÉS APORES. s rieur, paraissent être analogues à des columelles rudimentaires et indiquent les centres calicinaux. Lés polypes ne paraissent se développer que d’une manière très-incomplète et ne porter chacun qu’un seul tentacule qui correspond à la grande lame septo-costale dont il vient d’ètre question. M. Dana, qui, ainsi que Quoy et Gaimard, a eu l’oc- casion de voir ces animaux à l’état vivant, nous apprend aussi que ces appendices labiaux sont très-courts (op. cit.). Les auteurs de ce genre y comprenaient aussi la Fungia talpa de Lamarck (Cryptabacia), qui diffère de la Polyphyllia pelvis en ce que tous ses calices sont assez distinctement radiés. Ce petit groupe, dans les limites que nous lui assignons ici, fait le passage des Cryptabacies aux Lithactinies. Une espèce, Poly- phyllèa substellata, se rapproche beaucoup des premières, et nous sommes encore incertains sur la place qui lui convient le mieux. 4. POLYPHYLLIA PELVIS. (PI. DA, fig. 1.) Fungus saxeus oblongus? Rumph., Herb. Amboin., t. VI, p. 248, tab, Lxxxvim, fig. 2. 1750. Polyphyllia pelvis, Quoy et Gaimard, Voyage de l’Astrolabe (Zooph.), p. 185, pl. 20, fig. 8 et 10. 1853. Polyrhyllie tronquée, Blainville, Man. d’actin., pl. 52, fig. 1. 1854. Polyphyllia peluis, Dana, Zooph., p.515. 1846. + —— Milne Edwards et J. Haime, Ann. des sc. nat., 5° sér., t. XV, p. 99. 1851. Polypier en lame assez mince, elliptique. La surface inférieure percée de trous petits, mais bien distincts et un peu écartés, et cou- verte de stries costales suhégales et irrégulièrement échinulées, qui toutefois ne présentent jamais de fortes épines, et sont plus saillantes sur les bourrelets concentriques. Ces côtes se continuent assez nétte- ment des parties centrales aux parties mürginales. La ligne centrale des calices radiés s’étend presque d’une extrémité à l’autre du polypier; dans ceux dont les centres sont les plus distincts, on compte douze cloisons alternativement inégales. Ces cloisons, de même que celles qui couvrent le reste de la surface supérieure, sont, les unes très- épaisses, les autres très-minces; les premières sont légèrement angu- leuses, épineuses sur leur bord, un peu renflées dans leur milieu, striées et granulées latéralement ; sur presque toute la surface du po- lypier elles sont sensiblement droites et parallèles à leurs voisines, longues de 4 à 6 millimètres et perpendiculaires au bord; les petites cloisons ont leurs crénelures profondes et serrées; elles sont moins élevées que les principales, mais aussi prolongées qu'elles, et se ren- FONGIDES. . “ 27 contrent fréquemment au-devant de celles-ci par leur bord interne qui se recourbe plus ou moins. Les synapticules sont fortes, verticales et un peu arquées. Les exemplaires que nous avons observés sont longs de 20 à 30 centimètres, pour une largeur de 7 à 10; ils sont épais seulement de 5 ou 6 millimètres. Habite Vanikoro et la Nouvelle-Irlande, d’où Quoy et Gaimard l'ont rapportée. Ces mêmes voyageurs ont trouvé à la Nouvelle-Zélande un exemplaire qui difère de celui que nous venons de décrire, par des cloisons principales un peu moins renflées et plus serrées, mais qui ne nous paraît pas devoir constituer une espèce distincte. 2. POLYPHYLLIA SUBSTELLATA. Polyphyllia substellata, de Blainville, Dict. sc. nat., t. LX, p.335. 1830. — Manuel, p. 559 (sans description ni figure). —— Milne Edwards et J, Haime, Ann. des sc. nat., 5° sér., t. XV, p. 100. 1851. Polypier en feuille mince, ressemblant beaucoup par la forme gé- nérale à la Polyphyllia pelvis. La surface inférieure finement échi- nulée, costulée seulement sur les bords, percée à des distances iné- gales de trous bien distincts et à peu près arrondis. Surface supérieure un peu convexe; la ligne centrale distincte, mais formée d’une suite de calices seulement substellés, et dont les cloisons un peu arquées sont dirigées obliquement vers l’une des extrémités du polypier ; sur le reste de la surface les cloisons soni, les urnes droites, les autres un peu arquées, soit d’un côté, soit de l’autre, d’où résulte une apparence un peu étoilée, mais sans qu’il existe toutefois de centres calicinaux distincts. Les cloisons sont de deux sortes : les principales fort épaisses, surtout dans leur milieu, longues de 3 ou 4 millimètres, à bord con- vexe rarement subanguleux, crénelé et échinulé, à faces latérales très-sranulées; elles portent ordinairement du côté interne une ou deux petites dents paliformes très-minces. Les petites cloisons, qui alternent avec les précédentes, sont toujours bien moins élevées; leur bord est horizontal et régulièrement crénelé; elles se confondent au- devant des principales dans des amas transversaux de substance com- pacte finement granulée. Epaisseur du polypier, 6 ou 7 millimètres. Habite l’île Waigiou (Moluques). Blainville (Dict. des se. nat., t. LX, p.305, et Man.,p. 339) a nommé Polyphyllia echinata, cristata et coadunata, trois polypiers du musée de Caen dont il n’a pas donné la description, et que nous n’avons pas retrouvés dans la collection de cet établissement. 28 ZOANTHAIRES SCLÉRODERMÉS APORES. Genre VII. LITHACTINIA. Lithactinia, Lesson, Ilustr. zool. 1833. Polyphyllia? (pars), Dana, Expl. Exped., Zooph., p. 317, 1846. Le polypier est composé, libre et discoïde. Le plateau com- mun est échinulé. Tous les calices sont semblables entre eux, non radiés et représentés par des lames septo-costales, courtes, séparées de celles qui les précèdent, et de celles qui les suivent, par des lamelles transverses et minces; ces lamelles transverses, qui sont en continuation avec le bord interne des cloisons in- férieures, paraissent être analogues à des cloisons rudimentaires. Ce genre nous montre la confusion des individus portée aussi loin que possible ; il n’existe pas ici un seul centre calicinal dis- tinct, et jusqu’à présent nous ne connaissons pas d'autre exem- ple de ce fait parmi les polypiers. 1. LiTHACTINIA NOVÆ-HIBERNIÆ. Lithactinia Novæ-Hiberniæ, Lesson, Ilustr. zoo! , pl. 6, fig. 1 et 2. 1835. —— Dana, Expl. Exped., Zooph., p. 316. 1846. —— Milne Edwards et J. Haïme, Ann. des sc. nat., 5° sér., t. XV, p.101. 1851. Polypier en lame mince, presque plane ou légèrement bosselée en dessus. Surface inférieure présentant quelques lignes concentriques peu prononcées, percée de trous assez petits, bien distincts et un peu irréguliers, couverte de papilles granulées, et, en général, peu sail- lantes, qui ne se disposent nettement en séries costales que tout près du bord du polypier. La surface supérieure ne présente pas un seul calice radié, mais est couverte de cloisons alternativement inégales, dont les principales sont épaisses, longues de 4 ou à millimètres, un peu saillantes et un peu anguleuses en dedans, épineuses sur leur bord, très-granulées latéralement, sensiblement droites et perpendi- culaires au bord du polypier. Les petites cloisons, qui alternent avec celles-ci, sont moins élevées, à bord horizontal et profondément denté, très-minces, et s’unissent fréquemment entre elles par leur bord in- terne au-devant des cloisons principales où elles se courbent plus ou moins. Diamètre du polypier, 14 centimètres; son épaisseur, 6 à 8 millimètres. Habite la Nouvelle-Irlande. Il nous paraît probable que la troisième section du genre Poly- phyllia de M. Dana comprend les Lithactinies, puisque, d'après cet auteur, leur caractère est de manquer de calices disposés en série mé- FONGIDES. 29 diane, et d’avoir les centres calicinaux indistincts. Les deux cer décrites sont : 2. LITHACTINIA? PILEIFORMIS. — Polyphyllia pileiformis, Dana (Expl. Exped., Zooph., p.317, pl. 21, fig. 4). — «Très-grande, presque hé- misphérique ou en forme de bonnet, à sommet très-largement ar- rondi ; les jeunes individus patelliformes. Polypier mince, épais d’un tiers de pouce, fragile ; cloisons partout isolées, longues de 2 à 3 li- gnes; en aucun point on n’observe d’oririmes distinctes. — Habite les îles Fidji. » Dana. 3. LITHACTINIA? GALERIFORMIS. — Polyphyllia galeriformis, Dana (op. cit, p. 317, pl. 21, fig. 3). — « Conique-hémisphérique, piléiforme, avec l’extrémité étroite ; les jeunes individus renversés, en forme de coupe et hémisphériques. Polypier tout-à-fait mince, épais d’un quart de pouce et fragile; cloisons partout isolées, longues d’une demi-ligne à deux lignes; en aucun point on n’observe d’oririmes distinctes. — Habite les iles Fidji. » Dana. ê Genre VIII. MICRABACIA. Fungia (pars), Goldfuss, Petref. germ., t. 1, p. 50. 1826. Cyclolites (pars), Bronn, Index paléont., p. 374. 1848. Micrabacia, Milne Edwards et J. Haime, Compt.-rend. de l’Acad. des Sc.,t. XXIX, p. 71. 1849. ï Le polypier est simple, lenticulaire, plano-convexe et sans trace d’adhérence. La muraille est sensiblement horizontale ; elle présente dés côtes fines, non échinulées et simplement gra- nulées, qui alternent avec le bord extérieur des cloisons; les sillons intercostaux montrent des séries régulières de petites per- forations. Les cloisons sont médiocrement nombreuses, droites, denticulées et restent libres par leur bord interne. La columelle est rudimentaire ou nulle. Ce petit genre se distingue bien des Fongies dont le polypier est également simple, par ses côtes non échinulées et qui ne correspondent pas au bord inférieur des cloisons. On ne con- naît encore que deux Micrabacies qui appartiennent à la for- mation crétacée. 1. MICRABACIA CORONULA. Porpites minor, Lhwyd, Lithoph. Brit. Iconogr., tab. m, fig. 151. 1760. Porpite, Knorr et Walch, Rec. des mon. des catast., 1. III, p. 158, suppl. pl. 6*, fig. 4, 5, 6, 7. 1775. 30 ZOANTHAIRES SCLÉRODERMÉS APORES. Cyclolites, William Smith, Strata ident. by org. Foss., p.12, Greensand, fig. 5. 1816. Fungia coronula, Goldfuss, Petref. Germ., 1. I, p. 50, tab. x1v, fig. 10. 1826. —— Milne Edwards, Ann. de la 2e éd. de Lamarck, t. II, p. 315. 1836. —— F.-Ad. Rœmer, Verst. des Norddeutsch. Kreidegeb, p. 25. 1840. —— Morris, Cat. of Brit. Foss., p. 58. 1843. . Fungia coronula, Reuss., Verst. der Bœhmischen Kreideform., p. 62. 1845. Fungia clathrata? Geinitz, Grundr. der Verst., tab. xxin, fig. 2. 1849. Cyclolites coronula, Bronn, Index paleont., p.374. 1848. Micrabacia coronula, Milne Edwards et J. Haime, Brit. foss. Corals, p. 60, tab. x, fig. 4. 4850. — Ann. des sc. nal., 3e sér., t, XV, p. 89. 1851. Stephanophyllia coronula, Quenstedt, Handb. der Petref., p.657, pl. 59, fig.10. 1852. Micrabacia coronula, Pictet, Traité de Paléont., t. IV, p. 421, pL 56, fig. 1. —— Bronn et Rœmer, Lethea geogn., partie V, p. 146, Atlas, pl. 296, fig. 12. Polypier court ; la surface inférieure horizontale ou légèrement con- cave, la supérieure un peu convexe. Disque mural complètement nu, et régulièrement perforé de petits trous intercostaux. Côtes serrées, presque droites, également fines, non saillantes et très-légèrement échinulées; douze d’entre elles naissent au centre du disque, mais bientôt elles se bifurquent, et les vingt-quatre côtes ainsi formées se divisent de nouveau. Vers le milieu du rayon du disque, chaque côte se bifurque encore, une fois, et les côtes qui en résultent sont groupées deux par deux vers la périphérie de la muraille; les granu- lations dont elles sont toutes formées ne sont pas très-distinctes, êt sont disposées en rangées simples. Fossette caliculaire petite et peu profonde, mais bien marquée et souvent un peu allongée en travers. Columelle très-petite, oblongue et subpapilleuse. Cloisons formant cinq cycles complets et correspondant aux espaces intercostaux : celles du dernier cytle presque rudimentaires; les autres élevées, minces, droites et unies par des trahicules subspiniformes; celles du pre- mier cycle les plus grandes et légèrement épaissies dans leur milieu; les secondaires presque aussi larges ; toutes ont leur bord supérieur finement dentelé, et sont beaucoup plus minces à leur angle exté- rieur et inférieur que partout ailieurs. Diamètre, 6 ou 8 millimètres ; hauteur, 3. Groupe de la craie tuffeau : Le Mans, Essen, Warminster. 2. MICRABACIA' BEAUMONTII. Micrabacia Beaunontii, Milne Edwards et J. Haime, Ann. des sc. rat.,3e sér., t. XV, p. 90. 1851. Polypier eourt, à bords tranchants, à surface inférieure subplane et légèrement saillante au milieu. Surface supérieure faiblement con- vexe, à fossette centrale arrondie et un peu plus prononcée que dans FONGIDES. 31 la M. Coronulæ. Cinq eyeles complets. Claisons minces, fortement gra- nulées latéralement. Diamètre, 7 millimètres; hauteur, 2. Groupe néocomien : Caussols (Var). DEUXIÈME AGÈLE. ANABACIACÉES. (ANABACIACEÆ.) Cloisons subpoutrellaires ; la muraille indistincte: les côtes lisses où à peine granulées. Genre IX. ANABACIA. Pungia (pars), Defrance, Dict. des sc. nat., t. XVII, p. 247. 1820. Cyelolites (pars), Blainville, Dict. des sc. nat. t. LX, p. 304. 1830. Anabacia, D'Orbigny, Note sur des pol. foss., p. 41. 1849. Le polypier est simple, libre et sans trace d’adhérence;il a la forme d’une lentille plane-convexe. La surface supérieure mon- tre au centre une fossette petite et peu prefonde, où lon ne dis- tüingue aucune trace de columelle. Les cloisons sont subpou- trellaires, extrèmement nombreuses et minces, finement et ré- : gulièrement crénelées; elles se terminent à la face inférieure du polypier, par un bord costal crénelé de la mème manière que le supérieur, sans qu'il y ait de muraille basilaire distincte. Les cloisons des derniers cycles s'unissent par lear bord interne à leurs voisines dés premiers. Les Auabacies diffèrent des autres espèces simples de cette sous-famille, les Fongies et les Micrabacies, par l'absence de muraille proprement dite et par leurs cloisons beaucoup moins parfaites. Les espèces connues appartiennent à la formation jurassique. 7 1. ANABACIA COMPLANATA. Button sione, John Morton, Nat. hist. of Northamptonshire, p. 182, pl. 9, fig. 4, 1712. Porpite circulaire, Guettard, Mém. sur les sc. et les arts, t. III, p. 429, pl. 42, fig. 6-12, et p. 452, pl. 21, fig. 12-15. 1770. Porpite, Knorr et Walch, Rec. des mon. des cataster, 1. If, p. 25, pl. F 3, fig.6 et 7. 1775. Fungia complanata, Defrance, Dict. sc. nat., t. XVII, p. 217. 182. 392 ZOANTHAIRES SCLÉRODERMÉS APORES. Dur orbulites, Lamouroux, Expos. méth., p. 86, tab. Lxxxin, fig. 4, 2, 3. 1821. Fungia lœvis, Goldfuss, Petref. germ., t. I, p. 47, pl. 14, fig. 1. 1826. Cyclolites lævis, de Blainville, Dict. sc. nat., t. LX, p.501. 1830, — Man., p. 335. Fungia lœvis, Milne Edwards, % éd. de Lamarck, t. IT, p.375. 1836. Fungia complanata, Milne Edwards, ibid. Fungia orbulites (pars), Michelin, Zcon. z00ph., p. 221. 1845. Cyclolithes orbulites et complanatus, Bronn, Index paleont., p. 514. 1848. Anabacia orbulites, D'Orbigny, Prodr. de paléont., 1. I, p. 521. 1850. Anabacia bajociana, ibid., p. 292. Anabacia orbulites, Milne Edwards et J. Haime, Brit, foss. Corals, p. 121, pl. xxix, fig. 5. 1854. Anabacia complanata, Milne Edwards et J. Haime, Ann. des sc. nat., 3° sér., t. XV, p. 90. 1851. Fungia lœvis, Quenstedt, Handb. der Petref., p: 659, pl. 59, fig. 18 et 19. 1852. Polypier affectant la forme d’une lentille plane-convexe,avec un bord épais et arrondi. Fossette caliculaire circulaire, petite et peu profonde. Cloisons très-nombreuses (140 à 150), très-serrées, égales en épaisseur et en hauteur, mais variant entre elles en largeur (c’est-à-dire dans la direction du centre du polypier à sa circonférence), et terminées par un bord finement et régulièrement denticulé ; les petites cloisons se réunissent aux grandes par leur bord interne, de façon à faire paraître celles-ci bifurquées. Surface inférieure du polypier souvent concave. Diamètre, 16 à 18 millimètres ; hauteur, environ 7 millimètres. Groupe oolitique inférieur : Environs de Caen; Hirson (Aisne); plaine entre Toul et Nancy ; environs de Bath, Dundry ; Conlie, Gué- ret; — Goldfuss cite la Suisse. La Fungia heteroclita, Defrance (Dict. des sc. nat., t. XVII, p. 217), n'est probablement qu’un exemplaire en bon état de cette espèce. Ce nom à été mal imprimé et changé en celui de liticulata dans la 2° édi- tion de Lamarck, et par suite de cette erreur typographique, M. Bronn, dans son Index paléontologique, signale comme espèce distincte un Cyclolithes liticulatus. 2. ANABACIA HEMISPHERICA. Porpita, Button stone John Walcott, Descr. and fig of petref. found near Bath, p. 47, fig. 62, var. E. 1775. Anabacia hemispherica, Milne Edwards et J. Haime, Brit. foss. corals, p. 142, tab. xxv, fig. 2. 1851. — Ann. des sc. nat., 5e sér., t. XV, p. 91. 1851. j Polypier presque hémisphérique ; sa surface inférieure légèrement concave vers le centre; la surface supérieure fortement convexe, et présentant au sommet une fossette circulaire ou elliptique bien mar- FONGIDES. 32 quée, mais peu profonde. Cloisons très-minces, très-serrées, et parais- sant se dichotomiser à la surface intérieure du polypier; leur bord supérieur est faiblement dentelé, et leur tissu paraît plus serré que dans les autres espèces du même genre; on en compte environ 160. Diamètre, 1 centimètre ; hauteur, presque autant. Groupe oolitique inférieur : Dundry. M. Michelin possède un échantillon provenant de Châtillon-sur-Seine, qui se rapproche un peu par la forme générale de l'An. hemispherica ; il a 4 centimètre de diamètre et 6 millimètres de hauteur. Nous ne sommes pas sûrs que cette espèce soit réellement distincte de la précédente. 3. ANABACIA BOUCHARDI. Fungia orbulites (pars), Michelin, Icon. z00ph., pl. 54, fig. 1. 1845. Anabacia Bouchardi, Milne Edwards et J. Haime, Polyp. foss. des terr. paléoz., p.422. 1851. — Ann. des sc. nat., 5e sér., t, XV, p. 92. 1851. —— Pictet, Traité de Paléontol., t. IV, p. 422, pl. 56, fig. 2. 1857. Polypier un peu élevé, plan en dessous, subconique en dessus, à fossette centrale légèrement oblongue. Cloisons excessivement fines et nombreuses. Diamètre, 2 centimètres 1/2; hauteur, 1 1/2. Groupe oolitique inférieur : Marquise (Pas-de-Calais); Grosmont, près Avallon. 4, ANABACIA NORMANIANA, D’Orbigny, Prodr. de paléont., t. I, p. 241. 4850. — M. D'Orbigny appelle ainsi un polypier très-plat, large de 15 millimètres, qui provient du lias des Landes (Calvados). Genre X. GENABACIA. Pungia (pars), d’Archiac, Mém. de la Soc. géol. de France, 2° sér., t. V, p. 369. 1843. Cyclolites (pars), Bronn, Ind. paléont., p. 375. 1848. Genabacia, Milne Edwards et J. Haime, Compt.-rend. de l’Acad. des Sc., t. XXIX, p. 71. 1849. Le polypier est composé, sublenticulaire, et présente du reste dans sa structure les plus grands rapports avec le genre précé- dent. Le plateau commun ne se distingue que par sa position du reste de la surface. On observe au centre un caliceparent, lequel est entouré d’un ou de plusieurs cercles de calices plus petits et à cloisons confluentes. Les Genabacies ne sont en quelque sorte que des Anabacies composées. Elles se séparent des autres genres gemmipares de Coralliaires. Tome 3. 3 34 ZOANTHAIRES SCLÉRODERMÉS APORES. cette sous-famille, én cé que leurs cloisons sont subpoutréllaires et que léur surface inférieure ne présente pas de muraille pro- prément dite. Les deux seules espèces connues appartiennent à la formation jurassique. 1. GENABACIA STELLIFERA. Fungia stellifera, d’Archiac, Mém. de la Société géol. de France, 2 sér.; t. V, p. 569, pl, 25, fig. 2. 1843. Cyclolites stelliferus, Bronn, Index paléont., p. 515. 1848. Genabacia stellifera, Milne Edwards et J. Haime, Brit. foss. Corals, Intr., p. lvij. 1850. —— D’Orbigny, Prodr. de pal.,t.I, p. 321. 1850. * —— Mine Edwards et J. Haime, Ann. des sc. nat., 5e sér.,t. XV, p. 92. 1851. —— Pictet, Traité de Paléontol., t. IV, p. 422, pl. 56, fig. 3. 1857. Polypier libre et sans trace d’adhérence, circulaire, à bords mousses, à surface inférieure concave dans son milieu, à surface supérieure for- tement convexe ou mème subconique. Les calices à fossette circulaire très-peu prononcée, le central ayant une quarantaine de cloisons; les autres disposés autour de lui circulairement, le plus ordinairement en une seule série, quelquefois en deux, et présentant seulement une vingtaine de cloisons. Tous les rayons sont fins, égaux, serrés, réguliè- rement crénelés, parfaitement confluents, et se dirigent en dessous pour aboutir au centre ou dans le voisinage. On ne connaît que de petits exemplaires larges de 2 ou 3 centimètres, et hauts de 1 1/2. Groupe oolitique inférieur : Marquise (Pas-de-Calais) ; Quincy, Spon- ville (Meuse); chemin d’Aubenton à la Fobie-Not (Aisne). 2. GENABACIA SANCTI-MIHIELI. Genabacia Sancti-Mihieli, Milne Edwards et J. Haime, Ann. des sc. nat., 3e sér., t. XV, p.93. 1851. Nous avons observé dans la collection de M. Michelin ce petit poly- pier, qui est arrondi et convexe, qui paraît être adhérent, et présente dans son milieu un calice parent, entouré d’une simple série de calices un peu plus petits. Chaque polypiérite est pourvu d’un rudiment de co- lumelle et de quatre cycles cloisonnaires dans le grand calice ; 14 ou 16 cloisons dans les autres. Ces cloisons sont alternativement inégales, les principales épaisses. Largeur du polypier, 15 millimètres; hauteur, 10. Groupe oolitique moyen : Saint-Mihiel. FONGIDES. 35 DEUXIÈME SOUS-FAMILLE. LOPHOSÉRIENS. (LOPHOSERINÆ.) Lophoserinæ et Cyclolitinæ, Mine Edwards et J. Haime 3 Compt.-rend. de l’'Acad. des Sc., t. XXIX, p. 71 el 72, 1849. La muraille n’est jamais perforée, ni échinulée chez les Lophosériens. Des dix-neuf genres de cette sous-famille, sept sont exclusi- vement composés d'espèces fossiles; sept ne comprennent que des espèces vivantes, el cinq renferment à la fois des espèces fossiles et de l’époque actuelle. Le tableau suivant contient l'indication des caractères aux- quels ces divers genres se reconnaîtront le plus facilement. APORES. La RODERMES 2 ZOANTHAIRFS SCLE 36 *SIMASAHIVA “VIDIUVOY *SIHASOU() *SIHASOIVH *SIUISOLATT *KOITAIAN *SIMISOLOUY *SIHASOHdO'T *STUISONO!") *SIMASOUGNVE IU *STHASOHLYA") *SIMASOHDOUT, *SIHASONYHdALS *SIUTSONAYS4 *SIMASVI(T *SIUAS0 791") *SIHBSOUAN) *SD19400#1V4 *S411101947) + + + + snpuojuoo Sinofnoy 01198 U9 sootçeo so7 soçduns sanofno} | sos10asur1} | Saur|[02 Sp Sono eo oo + eo + + + -sarggn8gut no soçdnymu }1ed sgred9s + + *sJurjSIP U9IQ S217U99 are see die +: 2 OO UI JUOUP)OUISIDUT . . L3 L L] L1 L2 *SJ119$ se 2 \ -U09419 quowoyrepiedu - S91} “PPOILES Sal { s8uo[- 591) + + + SJHISUOIII9 JUWJJOU S9911P9 SOI 39 £syanoo-souy sanofno} + + + + S991/P9 S9p 9098 Jo squonguoo | S9S12ASUE1) saygrdétod sa] queqaod o1d£jod np so9ssa1p xnes09-0o7dos )SOUITI09 S9P £ysodu109 Soimoy SP OUIOJUI 998} EI suoÂez SOI Jed £ogddoçaagp ua1q 39 osnatided lorjowunos © £ sg1ped juowu9qou sgaed9s uou + + + + + + soej xnop { syano9 sanoy Ans SaJaJIomeo J91d \ aordAjod af -Kjod np S29SS91p Sa;]m9} SA] / quefe Loarequaut pui n0 2sN2[N910qn7 | | | SNATASOHAOT AE unwuuwu09 ajaçdwoo onboqyrdg eun,p 12400991 | aved SaordAjod np oo8qans Noos LE np Does où oo +: + + nu jee sosnoiquou surour no SRId D RE RS 7 7 D nn remis RS ant | à ne ee + + + + + + + + + sasnoiquiou-s91} 39 SAJUPPIOGYP UOU | Æ ee ee ee + + “sed sop [fsosnoiquou Juowa0TpEU 72 fsaeunaniuesupe ee cnrs ou ce CSI ON sed SOJUEP109P-SQ1) + nn ne or à « + *sjouéip-s91} SOI OP 70, jouustp-sau} 401 9P UM |, onu eue ER D Se 0 de DU a mit ere OOOI-UOU ee + + + + + + ‘osnogded 39 09dd010a9p 0914}, untoo £ayatd aprem PI * 91QN suost0[25919d | 09 onbauitd9 € ». sat -9{Nu NO Lun p 9712AN0991 ouroqut paoqanot edsopuris xnequesstun,s) APP + + *ouioqui piOQ An9f Jed S91QIT 1UEJS01 FONGIDES. 3> Genre XI. CYCLOLITES. Cyclolites, Lamarck, Syst. des anim. s. vert., p. 369. 1801. Fungia (pars), Goldfuss, Petref. Germ., t. 1, p. 48. 1826. Cyclolithus, Ehrenberg, Corall. des roth. Meeres, p. 52. 1834. Cyclolithes, Bronn, Ind. paléont., p. 374. 1848. Funginella, D’Orbigny, Note sur des ol. foss., p. 11. 1849. Le polypier est simple, libre et sans trace d’adhérence, cir- culaire ou elliptique. La muraille est sensiblement horizontale et garnie d’une forte épithèque plissée concentriquement. La . columelle est rudimentaire. Les cloisons sont très-minces, ex- cessivement nombreuses, délicatement et régulièrement dente- lées sur leur bord libre ; les plus petites d’entre elles s'unissent en général par leur bord interne à celles des cycles les plus anciens. Ce genre n’est connu qu’à l’état fossile; il a commence à se montrer à l’époque de la formation jurassique, et paraît s'être continué jusqu’à celle de la formation tertiaire moyenne. Il est surtout abondant dans les dépôts crétacés. D'Orbigny appelle Funginella les espèces dont la fossette centrale est circulaire, réservant le nom de Cyclolites à celles qui ont cette dépression plus ou moins allongée. Outre qu’on trouve tous les intermédiaires entre l’un et l’autre état, ce carac- tère ne coïncide jamais avec d’autres différences de quelque importance, et, par conséquent, nous ne l’avons pas adopté. $ À. — Le polypier étant sensiblement circulaire ou à peine oblong. $ B. — Le polypier très-mince, sa hauteur n'égalant pas le quart de son diamètre. 1. CYCLOLITES ALPINA. Funginella alpina, D'Orbigny, Prodr. de paléont., t. II, p. 403. 1850. Cyclolites ? alpina, Milne Edwards et J. Haime, Ann. des sc. nat., 3° sér., t. XV, p. 109. 1851. Cyclolites alpina, J. Haïime in Hébert et Renevier, Bull. de la Soc. de stat. de l'Isère, 2e sér,, t. III, p. 73.1854. Polypier très-aplati, légèrement elliptique, à bords minces ; surface inférieure un peu saillante au milieu, n’offrant que de faibles bour- 38 ZOANTHAIRES SCLÉRODERMÉS APORES. relets concentriques et recouverte d’une épithèque mince qui laisse apercevoir les stries costales ; surface supérieure à peine convexe ; fos- sette centrale bien marquée, tantôt arrondie, tantôt oblongue; sept cycles cloisonnaires, ordinairement complets; cloisons très-serrées, très-minces, droites, finement denticulées et granulées, assez inégales ; celles des trois premiers cycles épaissies dans leur portion moyenne et supérieure. Diamètre, 4 centimètres; épaisseur, à peine 1. Formation éocène : Saint-Bonnet ; Faudon. 2. (CYCLOLITES LENTICULARIS. Cyclolites lenticularis, d’Archiac, Mém. Soc. géol. de France, 2 sér., t. ITI, p. 401, pl. 8, fig. 2. 1850. Cycloseris lenticularis, Milne Edwards et J. Haime, Polyp. foss. des terr. paléoz., p.127. 1851. Cyclolites lenticularis, Milne Edwards et J. Haime, Ann. des sc. nat., 3e sér., t. XV, p. 108. 1851. Polypier circulaire, peu épais, à surface inférieure plane, présentant une épithèque peu développée; à surface supérieure très-faiblement convexe; à fossette calicinale ronde, petite, mais bien marquée. Cinq cycles complets. Cloisons très-serrées, médiocrement minces, fortement crénelées, et présentant des synapticules très-développées ; celles des trois premiers cycles sensiblement égales ; les petites se soudent aux plus grandes par leur bord interne. Diamètre, 7 millimètres; hau- teur, 11172: Formation éocène : Biarritz; Rocca-Esteron ; San-Dalmazzo. 3. CYCLOLITES ALTAVILLENSIS. Cyclolites altavillensis, Defrance in Milne Edwards et J. Haime, Ann. des sc. nat., 5e sér., t. XV, p. 108. 1851. Polypier discoïde, très-mince, à surface inférieure légèrement con- vexe, souvent adhérente à un petit corps étranger, présentant une épi- thèque assez forte, mais très-peu plissée. Surface supérieure subplane, à fossette centrale petite et arrondie, Six cycles complets. Cloisons assez serrées, minces, un peu inégales, droites, hérissées latéralement de grains très-saillants ; les petites se soudent par leur bord interne à leurs voisines d'ordres supérieurs. Diamètre, de 10 à 12 millimètres ; épaisseur, 2. Formation éocène : Hauteville. 4. CYCLOLITES DESHAYESI. t Cyclolites Deshayesi, Milne Edwerds et J. Haime, Ann. des sc. nat., 3e sér., t. XV, p. 107. 1851. Polypier subcirculaire, mince, à bords faiblement anguleux, à sur- FONGIDES. 39 face inférieure subplane, qui laisse voir quelques stries costales sous uncépithèque.assez mince et faiblement plissée. Fossette centrale bien marquée, petite, allongée. On compte plus de 200 cloisons, qui ont leur bord profondément et régulièrement crénelé. Ces cloisons sont fort minces, excessivement serrées et très-peu inégales en élévation et en épaisseur. Hauteur, 3 ou 4 millimètres; diamètre, 3 ou 4 cen- timètres. Cette espèce, que nous avons observée dans la collection de M. Mi- chelin, est étiquetée comme provenant de la Normandie, mais sans autre indication de gisement. 5. (CYCLOLITES HAUERIANA. Cyclolites Haueriana, Michelin, Icon. 300ph., p. 284, pl. 64, fig. 4. 1846. Funginella Haueriana, D'Orbigny, Prodr. de pal., t. II, p.202. 1850. Cyclolites Haueriana, Milne Edwards et J. Haime, Ann. des sc. nat., 3e sér., t. XV, p. 106. 1851. —— Reuss, Mém. de l’Acad. de Vienne, t. VII, p. 124. 1854. Polypier subcirculaire ou très-légèrement allongé, assez mince, à bords minces, suhplan en dessous et un peu saillant au milieu. Epi- thèque assez mince ; quelques plis d’accroisseraent. Fossette centrale arrondie, grande et peu profonde. De cent trente à cent quarante cloisons, alternativement un peu inégales, toutes droites, très-minces, à bord profondément dentelé ; les dents sont afongées, si ce n’est près du bord du polypier, et très-séparées entre elles. Diamètre, 4 centi- mètres ; hauteur, de 7 à 10 millimètres. Groupe de la craie tuffeau : Corbières. 6. CYCLOLITES PLACENTULA. Cyclolites placentula, Reuss, Mém. de l’Acad. de Vienne, t. Vil, p. 195, pl. 17, fig. 4-5. Polypier subeirculaire, irrégulier. Surface inférieure un peu concave et fortement plissée ; face supérieure un peu renflée vers les bords et gibbeuse au centre. Fossette centrale longue et large. Cloisons nom- breuses (plus de 300), garnies de denticules marginales arrondies; assez fortes de 5 en 5; les autres très-minces. Craie de Gosau. $ À (page 37). —— BB. — La hauteur du polypier égalant environ le tiers de son diamètre. 7. CYCLOLITES NUMISMALIS. Echinites striis capillaceis, Ch. N. Lang, Hist. lap. fig. Helvetiæ, p. 127, pl. 36, fig. 1 et 2. 1708. 4o ZOANTHAIRES SCLÉRODERMÉS APORES. Porpite, Guettard, Minér. du Dauphiné, pl. 3, fig. 3 et 4. 1779. Madrepora porpita, Esper, Pflanz. (Petref.), t. I, tab. x, fig. 1, 2, 3. 1800. — (Non Linné.}) Paraît être un jeune. Cyclolites numismalis (pars), Lamarck, Hist. des anim. sans vert., t. II, p. 253. 1816. — 2e édit., p. 367. —— Defrance, Dict. sc. nat., t. XI, p. 287. 1818. —— Schweigger, Handb. der Naturg., p 414. 1820. —— Goldfuss, Petref. Germ., t.T, p. 48, pl. 14, fig. 3. 1826. Cyclolites porpita, Blainville, Dict. des sc. nat., t. LX, p. 301. 1830. — Man., p. 335, pl. 51, fig. 1. Cyclolites discoidea, Michelin, Icon. zooph., p.16, pl. 4, fig. 1. 184. Cyclolites numismalis, Bronn, Ind. paléont., p. 374. 1848. Cyclolites discoidea, D'Orbigny, Prodr. de paléont., 1. IT, p. 201. 1840. Cyclolites Guettardi, Milne Edwards et J. Haime, Polyp. foss. des terr. paléoz., p. 125. 1851. Cycloliles numismalis, Milne Edwards et J, Haime, Ann. des sc. nat., 3° sér., t. XV, p. 102. 1851. Polypier régulièrement circulaire ou très-faiblement oblong, à bords arrrondis ou anguleux, peu élevé, subplan en dessous où l’épithèque est fortement plissée, légèrement convexe enr dessus. Fossette calicinale bien marquée, assez grande, oblongue. Sept cycles complets. Cloisons peu inégales, très-minces, toutes sensihlement droites, et ne se soudant que très-peu par leur bord interne. Diamètre, 3 centimètres, rarement plus; hauteur, à peu près 1. Groupe de la craie tuffeau : Montdragon ; Uchaux. 8. CYCLOLITES DISCOIDEA. Porpite circulaire, Guettard, Mém. sur les sc. et les arts, t. IIX, p. 460, pl.23, fig. 4 et 5. 1770. » Fungia discoidea, Goldfuss, Petref. Germ., t. I, p. 50, pl. 14, fig. 9. 1826. Cyclolites discoidea et hemispherica, Blainville, Dict. sc. nat., t. XL, p. 301. 1839. — Man., p. 359, pl. 6, fig. 6. Cyclolites discoidea, Milne Edwards, 2e édit. de Lamarck, t. II, p. 568. 1856 Cyclolites hemispherica, Michelin, Icon. zo0ph., p. 282, pl. 64, fig. 2. 1846. Cyclolites corbieriaca ? Michelin, Icon., p. 284, pl. 64, fig. 5. 1846. Funginella hemispherica, D'Orbigny, Prodr. de pal., t. 2, p. 202. 1850. Funginella discoidea, D'Orbigny, Prodr. de pal., L. IL, p. 502. 1850. Cyclolites hemispherica et discoidea, Milne Edwards et J. Haime, Polyp. foss. des terr. paléoz., p. 195. 1851. Cyclolites discoidea, Milne Edwards et J. Haime, Ann. des sc. naë., 3° sér., & XV, p.104. 1851. —— ? var. corbierensis, J. Haime in d’Archiac, Bull. de la fSoc. géol., 2e sér., t, XI, p. 190. 1854. FONGIDES. 41 Cyclolites discoidea, Reuss, Beitræge zur Charact. der Kreideschichten in den Ostalpen. Mém. de l’Acad. de Vienne, t. VII, p. 124. 1854. Polypier circulaire, à surface inférieure subplane, présentant des bourrelets un peu irréguliers et une épithèque assez mince ; la surface supérieure inégalement convexe suivant les individus. Fossette cen- trale petite, peu profonde, arrondie ou à peine oblongue. Cloisons ex- cessivement nombreuses, très-minces, très-serrées, toutes sensiblement droites, très-peu inégales, à bord régulièrement crénelé. Diamètre, 6 centimètres ; hauteur, 2 ou 3. Groupe de la craie tuffeau : Bains de Rennes; Carcassonne; environs de Castres; département de l’Orne. M. D’Orbigny ajoute le Beausset et Périgueux. Dans la variété décrite par M. Michelin sous le nom de Cyclolites corbierensis, les bords du polypier sont plus minces, les cloisons plus fines et un peu plus flexueuses que dans les échantillons que nous décrivons. Peut-être faudra-t-il rétablir l’espèce de M. Michelin que nous réunissons encore avec doute à la C. discoidea ? M. Reuss a conservé le nom de Cyclolites hemispherica, pour un fossile qu’il considère comme étant spécifiquement distinct du précé- dent, et qui a, en effet, la fossette centrale plus allongée (op. cif., p. 124, pl. 22, fig. 14 à 16). 9. CYCLOLITES CANCELLATA. Fongites, Faujas Saint-Fond, Hist. nat. de la mont. Saint-Pierre de Maës- tricht, p. 200, pl. 358, fig. 8 et 9. 1795. Fossil from S.-Peter’s mount, Parkinson, Org. rem., t. II, pl. 12, fig. 41. 4820. Fungia cancellata, Goldfuss, Petref. Germ., t.1, p.48, pl. 14, fig. 5. 1826. Cyclolites cancellata, Blainville, Dict. sc. nat., t. LX, p.301. 1850. — Man., p. 358. —— Morren, Descr. corall. belg., p.50. 1832. —— Milne Edwards, 2% éd. de Lamarck, t. II, p.568. 1856. —— D'Orbigny, Prodr. de paléont., t. II, p. 257. 1850. —— Milne Edwards et J. Haime, Ann. des sc. nat., 3° sér., t. XV, p. 105. 1851. Polypier subhémisphérique, à surface inférieure un peu concave, et présentant des plis concentriques peu prononcés; à surface supérieure assez régulièrement convexe. Fossette centrale bien marquée, légère- ment oblongue. Cloisons très-nombreuses, très-minces, très-serrées, presque droites, très-peu inégales, unies par des synapticules très- rapprochées. Diamètre, de 2 centimètres 1/2 à 3; hauteur, 1. Groupe de la craie blanche : Maëstricht ; Royan ; environs de Tours. e :. ZOANTHAIRES SCLÉRODERMÉS APORES. 10. CYCLOLITES GUERANGERI. Cyclolites semiglobosa (pars), Michelin, Icon. z00ph., p.195, pl. 50, fig. 42, 1845. (Individu usé.) Cyclolites Guerangeri, Milne Edwards et J. Haime, Ann. des sc. nat., 3° sér., t. XV, p. 107. 1851. Polypier à bords minces, assez régulièrement convexe en dessus, subconcave en dessous, mais présentant au centre une légère saillie conique. Epithèque bien distincte, mais très-mince, peu plissée, lais- sant apercevoir des stries radiées très-inégales. Fossette centrale petite, arrondie, peu marquée. Cloisons très-serrées, se rapportant à sept cycles; mais le dernier cycle cst incomplet dans quelques points. Elles sont un peu inégales, généralement minces, surtout extérieurement; les principales sont légèrement épaissies dans leurs parties internes. Les adhérences des petites cloisons par leur bord interne ne sont guère visibles que dans les exemplaires roulés. Les synapticules ont la forme de plis radiés assez prononcés dans leurs parties supérieures. Hauteur, de 6 à 8 millimètres ; diamètre, 2 centimètres ou même plus. Groupe de la craie tuffeau : le Mans. M. Michelin possède un grand exemplaire de Cassis (Bouches-du-Rhône), qui ne paraît pas différer de cette espèce. 11. CYCLOLITES VICARYI. Cyclolites Vicaryi, J. Haime in d’Archiac, Hist. des progr. de la géol., t. III, p. 129. 1851. —— Milne Edwards et J. Haime, Ann. des sc, nat., 3e sér., t. XV, p. 107. 1851. —— d’Archiac et J. Haime, Anim. foss. de l’Inde, p. 192, pl. 19, fig. 8. 1853. Polypier circulaire, peu élevé ; face inférieure concave en dessous, présentant une légère saillie dans son milieu et de petits bourrelets concentriques. Epithèque bien développée. Surface supérieure un peu convexe, à fossette centrale circulaire et peu profonde. Il parait y avoir six cycles cloisonnaires complets; les cloisons sont très-serrées, très- minces, droites et subégales. Hauteur, 6 millimètres; diamètre, un peu plus de 2 centimètres. Formation éocène : Scinde. $ À (page 37). —— $ BBB. — La hauteur du polypier égale à environ la moitié de son diamètre. 42. (CYCLOLITES UNDULATA. Fungia undulata, Goldfuss, Petref. germ., t. I, p. 49, pl. 14, fig. 7. 1826. Fungia radiata, Goldfuss, ibid., p. 47, pl. 14, fig. 8. ‘ FONGIDES. 43 Cyclolites undulata, Blainville, Dict. sc. nat., t. LX, p.301. 1830. — Man., p. 325. Cyclolites semiradiata, Blainville, Dict., p. 301, et Man., p. 335. Cyclolites undulata et semiradiata, Milne Edwards, Ann. de la 2e éd. de La- marck, t. 11, p. 568. 1856. é Fungia undulata, Geinitz, Grundr. der Verstein., pl. xxuu À, fig. 1. 1845- 1846. Cyclolites undulata, Michelin, Icon. z00ph., p. 245, pl. 64, fig. 3. 1846. —— D'Orbigny, Prodr. d pal., t. IT, p. 201. 1850. —— Milne Edwards et J. Haime, Ann. des sc. nat., 3° sér., t. XV, p. 104. 1851, —— Reuss, op. cit., Mém. de l’Acad. de Vienne, t. VII, p. 421, pl. 22, fig. 11-13. 1854. —— Catullo, Dei terreni di Sedimento superiore della Venezie, pl. 1, fig. 20. Polypier circulaire ou un peu elliptique, à surface inférieure légère- ment concave, avec une faible saillie conique au milieu, à épithèque fortement plissée. Surface supérieure fortement gibbeuse au milieu, très-aplatie sur les hords. Fossette centrale très-allongée et étroite, ayant ure position variable par rapport au grand axe du polypier, et en général oblique. Cinquante-deux cloisons principales environ, entre lesquelles sont trois cloisons plus petites. Les cloisons principales sont un peu saillantes et un peu fortes; les autres très-minces. Toutes sont finement et régulièrement crénelées. Grand axe, 5 ou 6 centimètres ; petit axe, 4 ou 5 ; hauteur, 2. Groupe de la craie tuffeau : Gosau ; Corbières. M. D’Orbigny ajoute le Beausset et les Pyrénées catalanes. 13. CYCLOLITES RUGOSA. Cyclolites rugosa, Michelin, Icon. zooph., p. 283, pl. 64, fig. 6. 1846. —— Milne Edwards et J. Haime, Ann. des sc. nat., 3e sér., t. XV, p.106. 1851. Polypier subhémisphérique, à surface inférieure très-légèrement concave, avec quelques gros bourrelets d’accroissement. Fossette cen- trale allongée en travers. Cloisons très-nombreuses, très-serrées, très- inégales, épaisses de quatre en quatre; les autres très-minces. Diamè- tre, 6 ou 7 centimètres ; hauteur, 3. Groupe de la craie tuffeau : Montagne des Cornes (Corbières); Bal- lesta (Ariège). 14. CYCLOLITES BORSONI. Cyclolites Borsoni, Michelin, Icon., p. 35, pl. 8, fig. 4. 1841. —— Milne Edwards et J. Haime, Ann. des sc. nat,, 3e sér., t. XV, p. 108. 1851. C’est un polypier subdiscoïde, un peu épais, plan en dessous, qui 44 ZOANTHAIRES SCLÉRODERMÉS APORES. paraît avoir une épithèque, mais dont nous n’avons vu que de très- mauvais échantillons dans la collection de M. Michelin. Formation miocène : Turin; la Roche de Baldi (Astesan). $ AA. — Le polypier étant subelliptique, ou elliptique. 15. CYCLOLITES POLYMORPHA. Very rare fossils, Parkinson, Org. rem., t. IT, p.114, pl. 10, fig. 4, 2, 3, 4. 1820. Fungia polymorpha, Goldfuss, Petref. germ., t. I, p. 48, pl. 14, fig. 6 a-m (exclus. e et f). 1826. Cyclolites elliptica (pars), Michelin, Icon. z0oph., p. 281, pl. 61, fig. 1b (non la figure 1 a). 1846. Cyclolites polymorphus, Bronn, Ind. paléont., p. 575. 1848. Cyclolites polymorpha, Milne Edwards et J. Haime, Polyp. paléoz., p. 1%. 1851. — Ann. des sc. nut., 3° sér., t, XV, p. 105. 1851. —— Pictet, Traité de Paléontol., t. IV, p. 425, pl. 56, fig. 4. Polypier de forme un peu irrégulière, en général subelliptique, un peu élevé, à surface inférieure présentant une forte épithèque à plis très-prononcés ; la surface supérieure convexe, et ayant son point cul- minant à une certaine distance du centre. Fossette centrale bien mar- quée, médiocrement profonde, allongée dans une direction variable suivant les individus, et ordinairement oblique au grand axe du poly- pier; la partie qui avoisine cette fossette est toujours plus ou moins renflée. Cloisons excessivement nombreuses, très-minces, très-serrées, finement et régulièrement crénelées, flexueuses, très-peu inégales, mais pourtant un peu plus fortes de quatre en quatre. Les grands individus ont 6 ou 7 centimètres de longueur ou même plus; leur hauteur est de 3 ou 4. Groupe de la craie tuffeau : port de Figuières ; Allauch (Bouches-du- Rhône), Piolence près Orange (Vaucluse); Corbières; Gosau; Riol ; Brignoles ; environs de Castres. 16. CYCLOLITES ELLIPTICA. Fungites, J.-J. Scheuchzer, Herb. diluv., tab. xx, fig. 1. 1793. —— Jose Torrubia, App. para la hist. nat. espanola, pl. 19, fig. 5. 1754. Hysterapetra où Cunnolites, d'Argenville, Oryctol., p. 229, tab. wir, fig. 5. 1755. Porpite elliptique, Guettard, Mém. sur les sciences et les arts, t. III, p. 459, pl. 21, fig. 17, 18. 1770. Fungites, Born, Lithophyt. Born. t. IT, tab. n, fig. 5. 4775. Cyelolites hemispherica et elliptica, Lamarck, Hist, des anim. sans vert., p. 369. 1801. FONGIDES. 45 Cyclolites elliptica, Lamarck, Hist. des anim. sans vert., t, II, p, 234. 1816. — 2e éd., p. 367. Cyclolites hemispherica, Lamarck, ibid., p. 255. — 2e édit., p. 367. Cyclolites hemispherica et elliptica, Defrance, Dict. sc. nat., t. XIE, p. 287. 1818. Cyclolites elliptica, Lamouroux, Exp. méth., p.52. 1821. —— Lamouroux, Encycl. (Zooph.), p. 235. 1824. Fungia polymorpha (pars), Goldfuss, Petref. germ., t.I, p.48, tab. xiv, fig. 6e et f. 1826. Cyclolites elliptica, Michelin, Icon. zooph., p. 281, pl. 64, fig. 1 a. 1846. (Non la fig. 10.) —— Milne Edwards et J, Haime, Ann. des sc. nat., 5e sér., t. XV, p.103. 1851. Fungia elliptica, Quenstedt, Handb. der Petref., p.658, pl. 59, fig. 24. 1852. Cyclolites elliptica, Reuss, op. cit., Mém. de l’Acad. de Vienne, t. VII, p. 123, pl. 22, fig. 7. 1854. —— Catullo, Dei terreni di Sedimento superiore della Venezie, p, 30, pl.1, fig. 19. 1856. Polypier faiblement elliptique, un peu épais, à surface inférieure plane et munie de gros bourrelets concentriques, à surface supérieure convexe; à fossette centrale bien marquée, très-longue dans le sens du grand axe, médiocrement profonde. Cloisons excessivement nom- breuses, très-serrées, très-minces, dentelées, très-peu inégales, mais un peu plus fortes de 4 en 4, un peu courbées près de la fossette. Les synapticules verticales, très-serrées, bien développées, mais fréquem- ment interrompues sur leur longueur. Grand axe des grands exem- plaires, 7 à 9 centimètres ; petit axe, de 5 à 6; hauteur, 4. Groupe de la craie tuffeau : Corbières; Martigues; Gosau; Royan; environs de Perpignan ; Uchaux; Montferrand (Aude). 17. CYCLOLITES DEPRESSà. Cyclolites depressa, Reuss, Mém. de l’Acad. de Vienne, t. VII, p. 122, pl. 29, fig. 4-6. Polypier elliptique et épais. Surface inférieure convexe vers les bords et fortement plissée; surface supérieure uu peu gibbeuse. Fos- sette centrale longue et étroite, mais peu profonde (occupant au moirs la moitié de la longueur du grand axe). Cloisons fines, très-nom- breuses (plus de 500) et subégales. Craie de Gosau. 18. (CYCLOLITES SCUTELLUM. Cyclolites scutellum, Reuss, Mém. de l’Acad. de Vienne, t, VII, p. 195, pl. 2, fig. 1-3. 1854. Polypier assez régulièrement elliptique et très-mince. Surface infé- 46 ZOANTHAIRES SCLÉRODERMÉS APORES. rieure fortement plissée et subpectinée; surface supérieure un peu gibbeuse vers le milieu. Fossette calicinale très-courte et très-étroite. Cloisons très-fines et au nombre d'environ 300. Grand axe, 4 cenfimè- tres ; petit axe, environ 3,3. Craie de Gosau. 19. CYCLOLITES NUMMULUS. Cyclolites numinulus, Reuss, Mém. de l’Acad. de Vienne, t. NI, p.195, pl. 95, fig. 5-8. Polypier elliptique, épais. Surface inférieure un peu concave et à peine plissée; surface supérieure renflée. Fossette centrale assez lon- gue et large. Cloisons très-dissimilaires ; les principales à grosses dents marginales arrondies, les autres de deux ou trois grandeurs. Grand axe, environ 15 millimètres. Craie de Gosau. 20. CYCLOLITES MACROSTOMA. Cyclolites macrostoma,Reuss, Mém. de l’ Acad. de Vienne, t. VIE, p.122, pl. 22, fig. 8-10. Polypier elliptique, épais. Surface inférieure un peu convexe et for- tement plissée; surface supérieure régulièrement bombée. Fossette centrale très-grande, occupant près des quatre cinquièmes de la lon- gueur du grand axe et très-profonde. Cloisons très-inégales alternati- vement. Grand axe ayant quelquefois plus de 11 centimètres. Craie de Gosau. Nous rapportons avec doute au genre Cyclolites plusieurs fossiles, seulement indiqués par M. D’Orbigny et que nous n'avons pas eu occasion d'observer par nous-mêmes. Ce sont : 24. CycLozirzs ? ELEGANS, Milne Edwards et J. Haïme, Pol. foss. des terr. pal., etc., p. 126, 1851. — Funginella elegans, D'Orbigny, Prodr. de pal., t. If, p. 181, 1850. Groupe de ia craie tuffeau : île d'Aix. 22. CYCLOLITES VARIOLATA, D’Orbigny, Ibid., p. 201. Groupe de la craie tuffeau : Soulage. 23. CYCLOLITES ? GIGANTEA, D’Orbigny, Ibid., p. 201. Groupe de la craie tuffeau : le Beausset. 24. CYCLOLITES ? MARTINIANA, Milne Edwards et J. Haïime, Pol. foss. des terr. pal., ete, p. 126, 1851. — Funginella martiniana, D'Orbigny, Prodr., t. 11, p. 202, 1850. Groupe de la craie tuffeau : les Martigues. FONGIDES. 47 95. CYCLOLITES? LIGERIENSIS, Milne Edwards et J. Haime, Pol. foss. des terr. pal., êtc., p. 126. — Funginella numismalis, D'Orhigny, Prodr., t. Il, p. 275, 1850 (non Cyclolites numismalis, Lamarck). Groupe de la craie blanche : Saint-Christophe (Indre-et-Loire). 26. CyCLoLiTES ? ASSILINA, Milne Edwards et J. Haïime, /. c., p. 126. — Funginella assitina, D'Orbigny, Prodr., t. I], p. 110. Groupe néocomien : Saint-Auban (Var). “ 27. Cycroures cupuraria, D'Orhigny, Ibid., p. 2175. Groupe de la craie blanche : Royan; silex de Languais (Dordogne). 28. CYCLOLITES ? NEOCOMIENSIS, Milne Edwards et J. Haime, Ann. des se. nat., 3° série, t. XV, p. 109, 1851. — Funginella neocomiensis, D’Orbigny, Prodr. de pal., t. IE, p. 91, 1850. Groupe néocomien : Fontenoy ; Chenay. Genre XII PALÆOCYCLUS. Cyclolites (pars), Lamarck, Syst. des anim. s. vert., p. 369, 1801. Palæocyclus, Milne Edwards et J. Haime, Compt.-rend. de l’Acad. des Sc., t. XXIX, p. 71, 1849. Cyclophyllum, D'Orbigny, Prodr. de pal., t. 1, p. 47, 1850 (non Hall.). Le polypier est simple, court, en général discoïde, libre et sub- pédicellé. La muraille est recouverte d’une épithèque complète. Le calice est circulaire et présente au centre une fossette bien marquée. La columelle est rudimentaire. Les cloisons sont mé- diocrement nombreuses, fortes, un peu débordantes, droites, libres entre elles par leur bord interne, granulées latéralement et dentelées sur leur bord libre. Ce petit genre ressemble aux Cyclolites par sa muraille garnie d’une épithèque; mais il s’en distingue par la présence d’un petit pédicelle, par des cloisons beaucoup moins nombreuses et qui toutes restent libres à leur bord interne. Les Paléocycles sont les seules Fongides qu’on rencontre dans le terrain paléozoïque et ils appartiennent tous à la formation silurienne. $ À. — Cloisons étant alternativement inégales. 1. PALÆOCYCLUS PORPITA. Fossile Querfurtense, Buttners, Corall. subterr., p. 25, tab. ni, fig. 5. 1714. Fungitarum capitula, etc., Magnus Bromel, Acta liter. suec., t. II, p. 446, fig. a-h, 1128. 48 ZOANTHAIRES SCLÉRODERMÉS APORES. Madrepora simplex, etc., Fougt, Amœn. acad., t, 1, p.91, tab.1v, fig. 5, 1749. Madrepora porpita, Linné, Syst. nat., éd. 12, p. 1272. 1767. Cyclolites numismalis, Lamarck, Syst. des anim. sans vert., p. 569. 1801. Porpites hemisphericus, Schlotheim, Petref., t. I, p. 349. 1820. Madreporites porpita, Walhenberg, Nov. act. Soc. scient. Upsal, t. VIII, p.95. 1821. Cyciolites numismalis, Hisinger, Lett. suec., p. 100, tab. xxvin, fig. 5. 1837. Palæocyclus porpita, Mine Edwards et J. Haime, Brit. foss. Corals, Intr., p. xlvj. 1850. — Polyp. des terr. paléoz. (Archives du Muséum, t. V), p. 204. 1851. — Ann. des sc. nat., 3° sér., t. XV, p. 110. 1851. — Brit. foss. Corals, p. 246, pl. 57, fig. 1. 1855. Polypier discoïde, à surface inférieure plane, sans trace d’adhérence, ou présentant un pédicelle conique fortement recourbé et aplati. Sur- face supérieure convexe en dehors, fortement excavée dans son milieu. Vingt-huit ou trente cloisons principales, égales, alternant avec un égal nombre de plus petites. Toutes sont épaisses, très-serrées en dehors et parfaitement droites, fortement crénelées. Diamètre, de 12 à 15 mil- limètres; hauteur, 3. Système silurien : Gothland ; Dudiey. 2. PALÆOCYCLUS FLETCHERI. Palæocylus Fletcheri, Milne Edwards et J. Haime, Polyp. des terr. paléoz. (Arch. du Mus., t. V), p. 205. 1851. — Ann. des sc. nat., 3° sér., L. XV, p. 111.1851.— Brit. foss. Corals, p. 248, pl. 57, fig. 3. 1855. _— Pictet, Traité de Paléontol., t. IV, p. 424, pl. 56, fig. 5. Polypier très-court, subturbiné, à base brièvement pédicellée et forte- ment courbée ; bourrelets d’accroissement assez prononcés ; épithèque très-mince. Calice à bords feuilletés, à cavité profonde. Trente-six à trente-huit cloisons principales, alternant avec un égal nombre de plus petites ; elles sont assez épaisses, serrées, très-peu élevées et à peine dé- bordantes, très-granulées, ayant des denticulations assez fortes, serrées, un peu plus écartées près du centre. Hauteur du polypier, { centimè- tre; son diamètre, 2. Système silurien : Dudley. 3. PALÆOCYCLUS RUGOSUS. Palæocyclus rugosus, Milne Edwards et J. Haime, Polyp. des terr. paléoz. (Arch. du Mus., t. V), p. 206. 1851.— Ann. des sc. nat., 5° sér., L. XV, p. 111.1851.—Brit. foss. Corals, p. 248, pl. 7, fig. 4. 1855. Polypier cylindro-turbiné, quelquefois un peu allongé, à base sub- pédicellée très-fortement repliée sur elle-même et aplatie, à bourrelets d’accroissement très-prononcés. Calice circulaire à cavité grande et assez profonde. Ving-six à vingt-huit cloisons principales alternant avec un égal nombre de plus petites : elles sont un peu épaisses, régu- lièrement dentées, un peu étroites en haut. Les grands individus ont FONGIDES, 49 10 ou 12 millimètres de hauteur, leur diamètre calicinal étant égal ou un peu moindre ; chez les jeunes le calice est déjà presque aussi large, et la hauteur n’est guère que la moitié du diamètre. Système silurien : Wenlock ; Dudley. $ AA. — Toutes les cloisons étant subégales. 4. PALÆOCYCLUS PRÆACUTUS. Cyclolites prœæacuta, Lonsdale in Murchison, Silur. System., p.693, pL 15, fig. 4. 1839. Cyclolites lenticulata, ibid., p. 603, pl. 15, fig. 5. (Non Porpites lenticulatus, Scklotheim.) Cyclolites præacutus, Eichwald, Sil. schist. syst., p. 201. 1840. Discophyllum prœæacutum et lenticulatum, D'Orbigny, Prodr. de paléont., t. 1, p. 47. 1850. Palæocyclus prœacutus, Milne Edwards et J. Haime, Polyp. foss. des terr. pa- léoz., etc., p. 205. 1851. — Ann. des sc. nat,, 3° sér., t. XV, p. 110. 1851. Brit. foss. Corals, p. 247, pl. 57, fig. 2. 1855. Polypier cyclolitoïde, plus mince que le P. porpita. Surface inférieure presque plane, quelquefois légèrement saillante au milieu, recouverte d’une épithèque assez mince. Quarante-huit cloisons subégales, peu élevées, régulièrement crénelées : il ne paraît pas y avoir de petites cloisons alternant avec celles-ci. Diamètre d’un grand individu, 2 cen- timètres ; sa hauteur, 3 millimètres. Système silurien : Marloes-bay (Pembrokeshire). Genre XIII CYCLOSERIS. Fungia (pars), Lamarck, Hist. des anim. s. vert. t. Il, p. 236, 1816. Cyclolites (pars), Michelin, Icon. zooph., p. 50, 1845. Cycloseris, Milne Edwards et J. Haime, Compt.-rend. de l'Acad. des Sc.,t. XXIX, p. 72, 1849. Actinoseris, D'Orbigny, Note sur des pol. foss., p. 12, 1849. Le polypier est simple, libre et sans traces d’adhérence. La muraille est sensiblement horizontale, nue et présente des stries costales finement granulées. Les cloisons sont très-nombreuses, finement dentelées sur leur bord supérieur; les petites s'unissent aux grandes par leur bord interne. Les Cycloséris ressemblent à beaucoup d’égards aux Cyclo- lites et aux Paléocycles, mais elles s’en distinguent bien par leur muraille nue et délicatement costulée, Ce genre renferme des espèces vivantes et des espèces fossiles du terrain tertiaire et de la formation crétacée. Coralliaires.- Tome 3. 4 50 ZOANTHAIRES SCLÉRODERMÉS APORES. $ [70e Polypier un peu épais. 1. CYCLOSERIS CYCLOLITES. (PI. D19, fig. 3.) # Fungia cyclolites, Lamarck, Histoire des anim. sans vert., t. IL, p. 236. 1816. — 2e édit., p. 371. —— Lamouroux, Encycl. (Zooph.), p. 418. 1824. —— Blainville, Dict. se. nat.,t. XVII, p. 216. 1820. —— Bjiainville, Dicé. sc. nat.,t. XL, p. .1830. —— Leuckart, De zooph. cor. et spec. de gen. Fungia, p. 46. 1841. —— Dana, Zooph., p. 289. 1846. Cycloseris cyclolites, Milne Edwards et J. Haime, Polyp. paléoz., p. 126. 1851. — Ann. des sc. nat., 3e sér., t. XV, p. 412. 1851. Polypier ayant à peu près la forme d’un demi-ellipsoïde plus ou moins convexe en dessus, concave en dessous. La muraille est seule- ment granulée dans son milieu, et montre extérieurement des côtes plus ou moins prolongées, fines, serrées, alternativement inégales, sublamellaires près du bord du polypier. Fossette centrale étroite, profonde, très-allongée dans le sens du grand axe chez certains indi- vidus, mais beaucoup moins chez d’autres. Sept à huit cycles cloison- paires; le dernier ne se montre ordinairement que dans quelques systèmes et dans une des moitiés des autres. Cloisons élevées, iné- gales, minces, serrées, à bord finement dentelé : les principales un un peu épaissies dans leurs parties internes; celles des ordres infé- rieurs se soudent par leur bord interne à celles des premiers cycles. Toutes présentent sur leurs faces des grains serrés et sensiblement disposés en séries radiées. Grand axe, 6 centimètres dans les grands individus; petit axe, à ; hauteur, 2 1/2 ou 3. Habite les mers australes. Est aussi subfossile des terrains récents de l'Egypte. | La Fungia glans, Dana, Zooph., p. 290, pl. 18, fig. 2, 1846, nous pa- rait être la mème espèce. 2. CYCLOSERIS SEMIGLOROSA. Cyclolites semiglobosa (pars), Michelin, Icon. z00ph., p. 50, pl. 50, fig. 1, b, c (non 12). 1845. Funginella semiglobosa, D'Orbigny, Prod. de pal., t. II, p. 181. 1840. Cycloseris semiglobosa, Milne Edwards et J. Haime, Polyp. foss. des terr. paléoz., p. 127. 1851. — Ann. des sc. nat., 3° sér., t. XV, p. 115. 1851. —— Bronn et Roemer, Lethœu geognostica, Atlas, pl. 294, fig. 15. Polypier ayant la forme d’une lentille plan-convexe, à bords arron- FONGIDES. 51 dis. Côtes fines, serrées, granulées, subégales, peu distinctes. Surface supérieure convexe, à fossette centrale arrondie, petite et peu pro- fonde ; cinq cycles cloisonnaires complets, mais les cloisons du der- nier cycle rudimentaires; celles des quatre premiers un peu fortes, un peu inégales, droites. Hauteur, 3 millimètres; diamètre, 7 à 9. Groupe de la craie tuffeau : Le Mans. $ AA. — Polypier très-nunce. $ B. — Sept ou huit cycles cloisonnaires. 3. CYCLOSERIS HEXAGONALIS. Fungia hexagonalis, Milne Edwards et J. Haime, Ann. des «sc. nat., 3e sér., t. IX, pl. 6, fig. 2. 1848. Cycloseris heæagonalis, Milne Edwards et J, Haime, Polyp. foss. des terr. paléoz., p.126. 1851. — Ann. des sc. nat., 5e sér., t. XV, p. 113. 1851. Polypier très-légèrement convexe en dessus dans le milieu, sub- plan en dessous, hexagonal dans le jeune âge; mais par les progrès du développement les angles marginaux s’arrondissent, et le contour de- vient subcirculaire en même temps qu’il est un peu plissé. On ne dis- tingue aucune trace d’adhérence même dans les très-jeunes individus; le centre de la surface inférieure très-finement granuK. Les stries cos- tales deviennent pourtant distinctes à une certaine distance du bord ; elles sont très-fines, très-peu saillantes, délicatement granulées et un peu inégales alternativement, ou bien de 4 en 4 dans leurs parties exté- rieures. Fossette centrale petite, un peu oblongue. Columelle rudimen- taire. En général sept cycles complets, et même quelquefois on observe des cloisons d’un huitième cycle; les deux moitiés d’un demi-système sont ordinairement inégales, celle qui avoisine la cloison primaire étant la plus développée. Les cloisons sont inégales suivant les ordres auxquels elles appartiennent, très-peu élevées, très-granulées ou subéchinulées sur leurs faces et sur leur bord, minces, un peu plus saillantes et plus épaisses dans leurs parties internes. Largeur, 4 ou 5 centimètres; épais- seur au milieu, 5 ou 6 millimètres. Habite les Philippines. 4. (CYCLOSERIS SINENSIS. Cycloseris sinensis, Milne Edwards et J. Haime, Ann. des sc. nat., 3° sér, t. XV, p. 112. 1851. Polypier circulaire, extrêmement mince, concave en dessous, légè- rement convexe en dessus, Côtes extrêmement fines, formées de séries simples de grains, très-peu inégales, distinctes jusque vers le centre. Fossette centrale petite, légèrement oblongue. Columelle papilleuse, peu développée. Huit cycles complets. Cloisons très-serrées, très-minces, 52 ZOANTHAIRES SCLÉRODERMÉS APORES. peu inégales en épaisseur, très-fortement granulées latéralement, à bord régulièrement crénelé, constituées par des lames fenestrées. Dia- mètre, de 3 à 5 centimètres; hauteur, de 10 à 15 millimètres. Habite les mers de la Chine. La Fungia tenuis, Dana, Zooph., p. 290, pl. 18, fig. 1, 1846, pourrait bien ne pas différer de cette espèce. Elle est de l’océan Pacifique. En voici la description : « Petite, orbiculaire, presque plate et on- dulée, épaisse d’une ligne 1/2 à 2 lignes. Polypier mince et fragile, à bord subaigu ; cloisons très-minces, très-finement dentelées, inégales; surface inférieure très-finement et un peu échinulée. » Dana. $ AA (page 51). —— BB. — Six cycles cloison- nares. 5. CYCLOSERIS PEREZI. Porpites ? Fortis, Mém. sur l’hist. nat. de l'Italie, t. IT, p. 40, pl. 5, fig. 3. 1802. Cyclolites Borsonis, Michelin, Icon. z00ph., p. 266, pl. 61, fig. 2 (non Michelin, pl. 8, fig. 4). 1846. Cycloseris? Perezi, J. Haime in d’Archiac, Hist. des progrès de la géol., t. IH, p. 229. 1850. Funginella Perezii, D'Orbigny, Prodr. de pal., t. ÊL, p. 333. 1850. Cycloseris Peresi, Milne Edwards et J. Haime, Ann. des sc. nat., 3° sér., t. XV, p. 115. 1851. —— J. Haime, Mém. de la Soc. géol., 2e sér., t. IV, p.288. 1852. —— d’Archiacet J. Haime, Anim. foss. de l'Inde, p. 195. 1853. Polypier subcirculaire, nummiforme, à surface inférieure subplane et montrant une épithèque rudimentaire ; surface supérieure à peine convexe. Fossette centrale peu prononcée, arrondie ; six à sept cycles cloisonnaires. Cloisons droites, minces, assez serrées, finement et régu- lièrement dentées, striées latéralement, inégales en saillie ; celles des trois premiers cycles plus élevées que les autres. Diamètre, de 3 à 4 centimètres ; hauteur, 1. Formation éocène : environs de Nice; Gap; Faudon, Saint-Bonnet (Hautes-Alpes). 6. CYCLOSERIS ANDIANENSIS. Cyclolites andianensis, d'Archiac, Mém. Soc. géol. de France, 2e sér., t. III, p. 401, pl. 8, fig. 1. 1850. Cycloseris andianensis, Milne Edwards et J. Haime, Polyp, foss. des terr. paléoz., p.127. 1851. — Ann. des sc. nat., 3° sér., t. XV, p. 114. 1851. —— Pictet, Traité de Paléontol., t. IV, p. 45, pl. 56, fig. 6. Polypier circulaire ou subcirculaire, nummiforme, très-plat, à sur- FONGIDES. 53 face inférieure plane, et montrant des côtes distinctes seulement près du bord extérieur. Fossette calicinale circulaire, large et très-profonde, proportionnellement au peu d’épaisseur du polypier; six cycles, mais le dernier très-inégalement développé; les systèmes inégaux et difficiles à reconnaitre. Cloisons inégales, assez minces, sensiblement droites, montrant latéralement des stries peu prononcées. Diamètre, de 12 à 16 millimètres; épaisseur, 1 1/2. Formation éocène : Biarritz. 7. CYCLOSERIS NICÆENSIS. Cyclolites niciensis, Michelin, Icon. z00ph., p. 266, pl. 61, fig. 1. 1846. Fungineila niciensis, D'Orbigny, Prod. de pal., t. II, p. 333. 1850. Cycloseris niciensis, Milne Edwards et J. Haime, Polyp. foss. des terr. paléoz., p. 127. 1851. —— Milne Edwards et J. Haime, Ann. des sc. nat., 5e sér., t. XV, p. 114. 1851. Cycloseris nicæensis, J. Haime, Mém. de la Soc. géol. de France, 2e sér., t. IV, p.288. 1852. Polypier assez mince, un peu oblong et à bords irréguliers. Fossette centrale peu marquée, subcirculaire ; six cycles cloisonnaires. Cloisons assez droites : celles des trois premiers ordres égales et un peu fortes; les autres plus minces. Hauteur, 1 centimètre; grand axe, 8; petit axe, Ô. Formation éocène : comté de Nice. $ AA (page 51). —— BBB. — Cing cycles cloison- nares. 8. (CYCLOSERIS CENOMANENSIS. Actinoseris cenomanensis, D'Orbigny, Prod. de pal., 1. III, p. 180. 1850. Cycloseris cenomanensis, Milne Edwurds et J. Haime, Polyp. foss. des terr. paléoz., p.127. 1851. — Ann. des sc. nat., 5° sér., t. XV, p. 115. 1851. Polypier circulaire, nummiforme, large de 10 à 15 millimètres pour une épaisseur de 2 ou 3, très-peu convexe én dessus, légèrement con- cave en dessous, et presque lisse au centre. Les côtes assez saillantes vers la périphérie du polypier, et alternaiivement un peu inégales. Fossette calicinale petite et circulaire. Cloisons droites, un peu sail- lantes, un peu inégales, minces, unies par des synapticules bien déve- loppés et sensiblement verticaux. Groupe de la craie tuffeau : le Mans. Nous rapportons avec doute au genre Cycloseris deux espèces que nous n'avons pas pu étudier par nous-mêmes : C.? pRovinCIALIS, Milne Edwards et J. Haïme, Pol. foss. des terr. 54 ZOANTHAIRES SCLÉRODERMÉS APORES. pal. ete, p. 127, 1851.— A ctinoseris provincialis, D'Orbigny, Prod. de paléont., t. Il, p. 203. Groupe de la craie tuffeau. C. FILAMENTOSA, Milne Edwards et J. Haïme, Pol. foss. des terr. pal., etc., p. 127, 1851. — Fungia filamentosa, Forbes, Geol. trans., t. VII, p. 163, pl. 19, fig. 11. 1830. Groupe de la craie blanche : Pondichéry. La Fungia lenticularis, Risso, Hist. natur. de l’Europe mérid., t. V, p.358, 1826, parait appartenir à ce genre, mais est tout-à-fait indéter- minable. Elle est fossile de la Trinité. M. Bronn (Index paléont.), p. 374, l’appelle Cyclolites lenticularis. Genre XIV. GYROSERIS. Gyroseris, Reuss, Characteristik der Kreideschichten in den Ostalpen, Mém. de l’Acad. de Vienne, t. VIL, p. 126. 1854. Polypier simple, de forme presque trochoïde, libre, mais pré- sentant des traces d’un pédoncule très-étroit. Fossette large et évasée; columelle grande et papilleuse. Cloisons non débordantes. Ce genre, établi récemment par M. Reuss, ne nous est connu que par la description et les excellentes figures que ce zoologiste en a données. On n’en a trouvé encore qu’une seule espèce. GYROSERIS PATILLARIS. Gyroseris patellaris, Reuss, loc. cit., p. 126, pl. 7, fig. 12-15. Polypier très-évasé. Muraille irrégulièrement costulée. Calice peu profond et à hords très-épais. Columelle formée d’un groupe de tu- bercules arrôndis. Cloisons subégales et fortement crénelées sur le bord. Diamètre, 25 millimètres. Craie de Goseau. Genre XV. DIASERIS. Fungia (pars), Michelin, Mag. de z0ol., t. V, 1843. Diaseris, Milne Edwards et J. Haime, Compt.-rend. de l'Acad. des Sc., t. XXIX, p. 72, 1849. Le polypier est simple, libre et discoïde; il a une muraille nue et costulée, et il présente la mème structure que les Gycloséris ; mais à l’état jeune il est formé d’un certain nombre de lobes pétaliformes séparés, qui plus tard se soudent plus où moins in- complètement par leurs bords. | FONGIDES. 55 Nous ne connaissons dans toute la classe des Coralliaires au- cun autre exemple de ce mode de constitution. Les Diaséris appartiennent à l’époque actuelle. 4. DIASERIS DISTORTA. (PI. D 12, fig. 4.) Fungia distorta, Michelin, Mag. de zool., t. V (Zooph.), pl. 5. 1843. Diaseris distorta, Milne Edwards et J. Haime, Brit. foss. Corals, Intr., p. xlix. 1850. — Ann. des sc. nat., 5e sér., t. XV, p.118. 1851. Polypier suhdiscoïde, assez mince, à contour irrégulièrement circu- _ laire,composé de 4,5 ou 6 pièces inégales et incomplètement soudées, qui ne correspondent pas aux systèmes cloisonnaires. Plateau commun un peu concave, montrant les lignes de soudure de différentes pièces. Côtes distinctes, granulées, un peu flexueuses, alternativement un peu inégales, très-peu saillantes. Surface supérieure très-légèrement con- vexe vers le milieu. Fossette centrale à peine allongée. Systèmes très- difficiles à déterminer; il paraît y avoir sept ou huit cycles, dont le dernier serait incomplet. Les cloisons sont inégales, serrées, minces en dehors, finement et régulièrement crénelées sur leur bord, granuloso- striées latéralement, un peu flexueuses. Les cloisons principales s’é- paississent graduellement dans leurs parties voisines du bord interne, lequel est toujours mince; celles d’ordres inférieurs s'unissent à leurs voisines des premiers cycles. Diamètre, 5 centimètres; hauteur, 1. Patrie inconnue. 2. DIASERIS FREYCINETI. Diaseris Freycineti, Milne Edwards et J. Haime, Ann. des sc. nat., 3° sér., t. XV, p. 118. 1851. Nous donnons ce nom à des fragments d’une autre espèce qui se trouvent ans la collection du Muséum d'histoire naturelle, et qui pro- viennent de l’expédition du capitaine Freycinet. Ils diffèrent par la moindre taille des cloisons, qui sont aussi beaucoup plus serrées, plus épaisses extérieurement et plus crépues. Patrie inconnue. Genre XVI. PSAMMOSERIS. ne (pars), J.E. Gray, Ann. and Mag. of Nat. Hist., 2°sér., t. V, p. 40, 1850. Psammoseris, Milne Edwards et J, mire Pol. foss. des terr. pal., etc., p. 127, 1851. Le polypier est très-peu élevé et fixé sur une coquille qu’il 56 ZOANTHAIRES SCLÉRODERMÉS APORES. entoure de toutes parts, si ce n’est devant le péristome de celle- ci. La muraille est épaisse, nue, fortement granulée et à peine striée en dessous. La columelle est papilleuse. Les cloisons sont peu élevées, très-épaisses, couvertes sur leur bord libre et sur leurs faces, de grains très-saillants et extrêmement serrés; celles de l’avant-dernier cycle beaucoup plus développées que celles du dernier et rapprochées entre elles au-devant de ces der- nières. Ce zoophyte est remarquable par son mode d’adhérenee et par sa structure extrêmement granuleuse. PSAMMOSERIS HEMISPHERICA. Heterocyathus hemisphericus, J.E. Gray, Ann. and Mag. of Nat. Hist., 2e sér., t. V, p. 410. 1850. Psammoseris hemispherica, Milne Edwards et J. Haime, Polyp. des terr. pa- léoz., etc. (Arch. du Mus., t. V), p.127. 1851. — Ann. des sc. nat., 3° sér., t. XV, p. 116. 1851. Polypier extrêmement court; quatre cycles complets. Toutes les cloi- sons inégales, suivant les ordres auxquels elles appartiennent; les pri- maires très-épaisses, surtout près de la columelle. Les plus étendues après elles sont celles du quatrième ordre; puis viennent les secon- daires, celles du cinquième ordre, et enfin les tertiaises, qui sont beau- coup plus petites que toutes les autres. Toutes ces cloisons sont fort serrées, peu élevées, et ont leur bord faiblement arqué. Hauteur du polypier, 4 millimètres ; son diamètre, 12. Habite les mers de la Chine. Genre XVIL STEPHANOSERIS. Heterocyathus (pars), Milne Edwards et J. Haime, Ann. des Sc. nat., 3° sér., t. IX, p. 324, 1848. Stephanoseris, Milne Edwards et J. Haime, Pol. foss. des terr. pal., ete., p. 127, 1851. Le polypier est très-court et fixé sur une coquille qu’il entoure de toutes parts. La muraille est très-développée, nue, fortement granulée et à peine striée en dessous. La columelle est papil- teuse et peu développée. Les cloisons sont très-élevées, suben- tières et très-granulées latéralement; celles de l’avant-dernier cycle sont plus développées que celles du dernier. Il existe des palis devant tous les cycles, le dernier excepté. Nous avions primitivement décrit, parmi les Hétérocyathes, FONGIDES. 57 dans la famille des Turbinolides, l'espèce qui sert de type à ce genre; elle s’en rapproche en effet beaucoup par ses palis et ses cloisons subentières; mais un examen plus approndi de la struc- ture de son sclérenchyme a porté M. Haime et nous à croire qu’elle est en réalité mieux placée parmi les Fongides où la re- tient son affinité bien évidente avec la Psammoséris : elle parait ne différer de cette dernière que par ses cloisons plus débor- dantes et par ses palis. Du reste, il est remarquable que c’est le seul Coralliaire de cette famille qui présente ce dernier ca- ractère. r STEPHANOSERIS ROUSSEAUI. Heterocyathus Roussæanus, Milne Edwards et J. Haime, Ann. des sc. nat., 3° sér., t. IX, p. 324, pl. 10, fig. 9. 1848. Stephanoseris Rousseaui, Milne Edwards et J. Haime, Polyp. des terr. pa- loz., etc. (Arch. du Mus., t. V), p.127. 1851. — Ann. des sc. nat., 5° sér , t. XV, p.117. 1851. Polypier à base plus large que le calice; le milien de la surface inférieure hérissé de grains papilleux; les côtes ne commençant à se montrer que sur les côtés de cette surface : elles sont extrêmement iné- gales et hérissées de gros grains ramifiés ; les primaires, les secondaires et les tertiaires excessivement larges, surtout ces dernières, et princi- palement dans leur partie inférieure ; celles des deux autres ordres bien distinctes, mais très-fines. Quatre cycles de cloisons ; six systèmes égaux. Cloisons non débordantes en dehors, épaisses, s’amincissant graduellement de dehors en dedans; le bord extérieur de celles du dernier cycle finement denticulé et échancré à leur point de jonction avec la côte. Palis un peu étroits. Hauteur totale, 10 millimètres, dont il faut retrancher 4 pour la place occupée par la coquille; diamètre du calice, 10; celui de la base, un peu plus; cloisons primaires débor- dantes de 2 1/2. Habite Zanzibar. Genre XVII . TROCHOSERIS. Anthophyllum (pars), Michelin, Icon. zooph., p. 149, 1844. Trochoseris, Milne Edwards et J. Haime, Compt.-rend. de l’Acad. des Sc., t. XXIX, p. 72, 1849. Le polypier est simple, trochoïle ou cylindroïde et adhérent. La muraille est nue et présente sur toute sa hauteur des stries costales fines. La columelle est papilleuse. Les cloisons sont très- nombreuses et très-fortement granulées sur leurs faces latérales. Les Trochoséris sont, avec les Gyroséris, Psammoséris et Ste-. 58 ZOANTHAIRES SCLÉRODERMÉS APORES. phanoséris, les seules espèces simples et fixes de la famille des Fongides; elles s’en distinguent bien par leur forme générale et leurs cloisons très-nombreuses et non débordantes. Des divers Trochoséris connues, l’une est vivante et les au- tres se trouvent à l’état fossile dans les terrains crétacés et ter- tiaires. 1. TROCHOSERIS STOKESI. , Trochoseris Stokesi, Milne Edwards et J. Haime, Ann. des sc. nat., 5° sér., LE XV, p. 119. 1851. Holoseris crispa, L. Rousseau, Voy. au pôle sud de Dumont d’Urville, Zool., t. V, pl. 29, fig. 3. 4854. (Non Milne Edwards et J. Haime.) Polypier très-mince, fixé par un pédoncule médiocrement large et court, subcupuliforme, à bords irrégulièrement circulaires. La surface inférieure présente des stries costales très-fines, alternativement iné- gales, peu distinctes, surtout près de la base. Surface supérieure con- cave, à fossette centrale petite, à peine oblongue. Columelle délicate- ment trabiculaire. Sept à huit cycles cloisonnaires, systèmes un peu irréguliers. Cloisons fines, toutes très-peu élevées, inégales en étendue, à bord finement lacinié, granulées et échinulées latéralement, un peu épaissies dans le voisinage du bord interne, qui reste toujours mince; les petites s'unissent en dedans à leurs voisines des ordres supérieurs. Hauteur, 2 centimètres ; diamètre, 7. Habite les Philippines. 2. TROCHOSERIS DISTORTA. Caryophylloïde simple, Guettard, Mém. sur le sc., 1. III, p. 450, pl. 21, fig. 9. 1770. Anthophyllum distortum, Michelin, Icon. z00ph., p.149, pl. 45, fig. 8. 1844. Trochoseris distorta, Milne Edwards et J. Haime, Brit. foss. Corals, Intr., p. xlix. 1850. —— D'Orbigny, Prod. de pal., t. IT, p. 426. 1850. —— Milne Edwards et J. Haime, Ann. des sc. nat., 3e sér., t. XV, p. 119. 1851. Polypier fixé par une large base, médiocrement élevé, à bords étalés et lobés. Murailles nues, formées de feuillets très-minces qui le recou- vrent, et montrant des côtes serrées, alternativement un peu inégales, subgranulées et un peu irrégulières, mais non bifurquées. Calice large, à contours inégaux et sinueux, en général peu profond. Fossette cen- trale bien marquée, faiblement oblongue, montrant au fond une colu- melle formée de papilles inégales et très-serrées. Sept ou huit cycles cloïsonnaires ; les systèmes peu complets, mais cependant en général faciles à reconnaitre. Cloisons assez minces, très-serrées, à bord libre presque horizontal et finement dentelé, généralement mince; pourtant les principales sont un peu épaissies, surtout en dedans. Les faces laté- FONGIDES. 59 rales sont couvertes de grains très-saillants et très-serrés. Hauteur, 2 ou 3 centimètres ; largeur variant de 3 à 6, où mème plus. Formation éocène : Auvert, Valmondois, Chars près Marinne, Nesle. M. D'Orbigny cite Assy. 3. TROCHOSERIS ? LUBATA. Trochoseris lobata, Reuss, Mém. de l’Acad. de Vienne, t. VII, p.126, pl. 18, fig. 1 et 2. 1854. Ce polypier est fixé par une très-large base et ressemble beaucoup au précédent, mais est plus élevé et paraît être beaucoup plus com- pacte. Nous ne le connaissons que par l’ouvrage de M. Reuss, et ce n’est pas sans quelque hésitation que nous lui avons conservé la place assignée par ce naturaliste. , Trouvé dans la craie de Gosau. Nous croyons devoir rapporter à ce genre le fossile décrit récem- ment par M. Catullo, sous le nom de Fungia berica (Dei terreni di Sedimento superiore delle Venezie, p. 29, pl. 1, fig. 17). C’est un poly- pier subdiscoïde, à bords ondulés, multicloisonné et de grande taille. Il appartient au calcaire grossier. Genre XIX. CYATHOSERIS. Pavonia (pars), Blainville, Dict. des Sc. nat., t. LX, p. 831, 1830. Meandrina (pars) et Agaricia (pars), Michelin, Icon. zooph., p. 155 et 156, 1843. Cyathoseris, Milne Edwards et J. Haime, Compt.-rend. de l’Acad. des Sc., t. XXIX, p. 72, 1849. Oulophyllia (pars), D'Orbigny, Prodr. de pal., t. W, p. 426, 1850. Le polypier est composé, adhérent et plus où moins trochoïde. Les calices sont superficiels et assez distinctement radiés. Les cloisons sont longues et épaisses, confluentes et très-fortement granulées latéralement. Le plateau commun est nu et strié exté- rieurement., Quelquefois il forme des plis rentrants qui s'élèvent de manière à constituer des lobes ou des collines à la surface du polypier. Les Cyathoséris présentent une structure très-semblable à celle du genre précédent; ce sont en quelque sorte des Trocho- séris composées. Elles appartiennent à la formation éocène des environs de Paris. 60 ZOANTHAIRES SCLÉRODERMES APORES. Y 1. CYATHOSERIS INFUNDIBULIFORMIS. Pavonia infundibuliformis, Blainville, Man, d’actin., p. 366. 1830. Agaricia infundibuliformis, Michelin, Icon. z00ph., p. 156, pl. 43, fig. 12. 1843. Cyathoseris infundibuliformis, Milne Edwards et J. Haime, Brit. foss. Corals. Intr., p. xlix. 1850. —— D'Orbigny, Prod. de pal., t. II, p. 426. 1850. —— Milne Edwards et J. Haime, Ann. des sc. nat., 5° sér., t. XV, p. 120, 1851. Polypier sabcyathoïde, fixé par un large pédoncule, à plateau com- mun finement strié de côtes peu inégales, à bords lobés et repliés en dedans, de manière à former à la surface supérieure des crêtes ou des collines. Le calice central plus grand que les autres ; tous ont une fos- sette bien marquée et une columelle délicatement papilleuse. Une vingtaine de cloisons par calice, en général peu inégales en étendue, mais un peu irrégulières; quelques-unes épaisses en certains points; leur bord présente des crénelures serrées, et leurs faces sont couvertes de grains très-rapprochés. La hauteur des exemplaires est de 3 ou 4 centimètres, rarement plus. Formation éocène : Auvert, Valmondoïis. 2. CYATHOSERIS VALMONDOISIACA. Meandrina valmondoisiaca, Michelin, Icon. z00ph., p. 155, pl. 43, fig. 13. 1843. Cyathoseris valmondoisiaca, Milne Edwards et J. Haime, Polyp. foss. des lerr. paléoz., p. 128. 1851. Oulophyllia valmondoisiaca, D'Orbigny, Prod., t. II, p.426. 1850. Cyathoseris valmondoisiaca, Milne Edwards et J. Haime, Ann. des sc. nat., &e sér., t. XV, p. 121. 1851. —— Pictet, Traité de Paléontol., t. IV, p. 495, pi. 56, fig. 7. Ce polypier diffère de la C. infundibuliformis en ce que les collines arrivent presque jusqu’au centre, et séparent des séries calicinales sim- ples. Nous sommes portés à croire que ce n’est qu’une variété de l’es- pèce précédente. Formation éocène : Auvert, Valmondois. D’Orbigny ajoute Assy et Bouconvillers. 3. CYATHOSERIS HAIDINGERI. Cyathoceris Haïdingeri, Reuss, Mém. de l’Acad. de Vienne, 1. VII, p. 126, pl. 20, fig. 7 et 8. Polypier cyathiforme; muraille ondulée et fortement costulée. Ca- FONGIDES. 61 lices subégaux et groupés très-irrégulièrement. Cloisons épaisses et fortement crénelées. Craie de Gosau. 4. (CYATHOSERIS RARISTELLA. Cyathoseris raristella, Reuss, Mém. de l’Acad. de Vienne, t. VII, p. 127, pl. 20, fig. 9. Cette espèce, de même que la précédente, ne nous est connue que par le travail de M. Reuss; elle offre des calices plus écartés et à cloisons plus épaisses. Craie de Gosau. Genre XX. MÆANDROSERIS. Mæandroseris, Louis Rousseau, Voy. au pôle sud de D'Urville, Zool., t. V, p. 121, 1854. Le polypier est composé, adhérent, épais et méandrinoïde. Le plateau commun est nu, sublobé et finement costulé. Les calices se groupent en séries linéaires simples; ils sont séparés par des collines simples et très-peu saillantes. Les centres calicinaux sont bien distincts et présentent une columelle papilleuse. Les cloi- sons sont bien radiées, assez nombreuses, très-granulées et très- crépues. Ce genre se distingue du précédent par la présence de collines inurales indépendantes du plateau commun qui limitent les sé- ries calicinales. Les deux espèces connues appartiennent à la période actuelle. 1. MZÆANDROSERIS BOTTÆ. Mœandroseris Bottæ, Louis Rousseau, Voy. au pôle sud de Dumont d’Ur- ville, Zool., 1. V, p.121; Zooph., pl. 28, fig. 1. 1854. Polypier arrondi, adhérent dans une faible étendue, convexe en des- sus. Plateau commun un peu bosselé, marqué de stries très-délicates, serrées, alternativement inégales, finement dentées et un peu flexueu- ses. Columelle papilleuse, bien développée et enfoncée. On compte dans chaque calice de 30 à 40 cloisons qui sont serrées, légèrement épais- sies dans leur milieu, alternativement inégales, très-granulées latéra- lement et à bord régulièrement dentelé et crépu. La largeur des calices est de 7 ou 8 millimètres. Fossile des dépôts récents des bords de la mer Rouge. 62. ZOANTHAIRES SCLÉRODERMÉS APORES. 2. MAÆANDROSERIS AUSTRALIÆ. Mæandroseris Australiæ, L. Rousseau, Voy. au pôle sud de Dumont d'Ur- ville, Zool.,t. V, p.122; Zooph., pl. 98, fig. 2. 1854. Polypier en masse convexe, gibbeuse, présentant mème quelquefois à sa surface des crêtes et des tubercules irréguliers. Séries calicinales courtes, un peu confuses, séparées par des collines très-peu saillantes. Les centres calicinaux bien distincts. Columelle papilleuse assez bien développée. Cloisons serrées, minces, très-crépues. On en compte une vingtaine par calice; elles sont peu inégales en épaisseur, mais de grandeurs variables, les petites s’unissant fréquemment à leurs voi- sines d'ordre supérieur par leur bord interne. Largeur des calices 3 millimètres. Habite l’Australie. Genre XXI. COMOSERIS. Pavonia (pars) et Meandrina (pars), Michelin, Icon. zooph., p. 98 et 100, 1843. Siderastrea (pars), M'Coy, An. and Mag. of Nat. Hist., 2e sér., t. XI, p. 419, 1848. : Comoseris, D'Orbigny, Note sur des pol. foss., p. 12, 1849. Le polypier est épais et a un plateau commun recouvert d’une épithèque complète. La surface supérieure est couverte de calices serrés, confluents et séparés en certains points par des collines irrégulières. La columelle est rudimentaire. Les cloisons sont un peu irrégulières et unies par des synapticules spiniformes. Ce genre se distingue bien des Cyathoséris et des Méandro- séris par l’épithèque qui recouvre son plateau commun; ce ca- ractère ne se retrouve pas ailleurs parmi les Fongides composées. Les quatre espèces que nous connaissons appartiennent à la formation jurassique. $ À. — La laryeur des calices étant de 2 millimètres ou un peu plus. 4. (COMOSERIS IRRADIANS, Siderastrea meandrinoides, M'Coy, An. and Mag. of Nat. Hist., 2e sér., t. XI, p. 419. 1848. (Non Pavonia meandrinoides, Michelin.) Comoseris irradians, Milne Edwards et J. Haime, Brit. foss. Corals, p. 101, tab. x1x, fig. 1. 1831; — Ann. des sc. nat., 5° sér.,t. XV, p. 139. 1851. FONGIDES. 63 Comoseris irradians,. Etalon, Etudes paléontolog. sur le Haut-Jura, p. 121 (Mém. d. lu Soc. d'Emulation du Doubs. 1859). -Polypier orbiculaire ou sublobé, libre ou fixé par une très-petite portion du plateau commun; épithèque cireulairement plissée. Sur- face supérieure convexe, inégale, et ordinairement divisée en un cer- tain nombre de vallées rayonnantes, irrégulières, par des collines sail- lantes qui ressemblent beaucoup à celles de l’Aspidiscus. La plupart de ces collines sont droites ou légèrement flexueuses, et souvent se rencontrent vers le centre du polypier, mais sont plus ou moins régu- lièrement centrifuges vers le bord de la masse commune. Dans quel- ques exemplaires elles sont séparées par des dépressions très-larges, peu profondes, contenant de nombreux calices disposés sans ordre ; mais ordinairement elles se multiplient davantage, surtout vers la circonférence du polypier, et souvent chaque vallée contient seulement une seule rangée de calices. Les calices sont donc originairement épars; le centre de chacun d’eux est rendu distinct par l’existence d’une petite fossette bien marquée; mais ils sont complètement confluents par leur circonférence, et leurs cloisons passent sans interruption d’une chambre viscérale dans une autre. Les rayons septaux se redressent sur les collines et y deviennent parallèles ; ils rencontrent au sommet de ces crêtes ceux du côté opposé, et s’y unissent sans présenter aucune trace de sillon ou de séparation entre eux. Columelle feprésentée seu- lement par une ou deux papilles qui paraissent être simplement les denticulations internes de quelques-unes des cloisons. Il y a seulement deux cycles complets; quelquefois, mais rarement, on trouve quelques cloisons tertiaires, et le nombre total des rayons septaux est, par con- séquent, douze, quatorze ou seize. lis sont. tous assez épais ; leur bord est fortement crénelé, et 1ls sont unis latéralement par de nombreuses synapticules isolées. Les cloisons secondaires ne sont pas aussi grandes que les primaires, et souvent s’y unissent par leur bord interne. Quel- ques cloisons sont droites, mais la plupart sont plus ou moins courbées au point où elles passent d’un polypiérite dans un autre. La largeur des calices n’est guère plus de 2 millimètres. Groupe oolitique moyen : Valfin, dans le Haut-Jura ; Steeple-Ash- ton ; Malton, en Angleterre. Cette espèce porte dans le musée de Bonn le nom manuscrit de Meandrina Gallii, Goldfuss. 2. COMOSERIS VERMICULARIS. Meandrina vermicularis, M'Coy, Ann. of Nat. Hist., S. 2, V.2, p. 402. 1848. Comoseris vermicularis, Milne Edwards et J. Haime, Brit. foss. Corals, p. 122, tab. xxiv, fig. 1. 1851.— Ann. des sc. nat., 3° sér., t. XV, p-. 140. 1851, —— Pictet, Traité de Paléontol., t. 1V, p. 426, pl. 56, fig. 8. Polypier convexe; à surface supérieure couverte de crêtes épaisses, 64 ZOANTHAIRES SCLÉRODERMÉS APORES. tranchantes, très-flexueuses, un peu rameuses et très-rapprochées entre elles. Cloisons murales très-minces, très-serrées, et montant parallèle- ment entre elles jusqu’au sommet des crêtes où l’on distingue une ligne murale très-délicate; environ 40 de ces cloisons occupent l’espace d’un centimètre, et elles varient un peu en grandeur alternativement. Les vallées comprises entre les crêtes sont profondes, mais peu larges, de façon que lorsque la structure du polypier est masquée par des inerustations, on croit voir une Méandrine ; mais dans les échantillons en bon état de conservation, il est facile de reconnaître que les vallées renferment une série ordinairement multiple de calices distincts dont les cloisons sont confluentes, mais dont les fossettes sont bien délimi- tées. Dans chaque calice on trouve 12 cloisons, très-serrées, un peu épaissies vers le milieu, et faiblement denticulées sur le bord. Dans les polypiérites situés au fond de ces dépressions, la plupart des cloi- sons suivent la direction générale de la vallée; mais dans ceux qui sont situés plus près du sommet des collines, la plupart des cloisons se disposent perpendiculairement à la ligne murale ; quelques-unes d’entre elles seulement sont plus ou moins courbes. Diamètre des ca- lices, environ 2 1/2 miliimètres; largeur des vallées, de 5 à 8 milli- mètres. Groupe oolitique inférieur : Bath; Leckhampton. $ AA. — La largeur des calices étant au moins de 3 mulli- mères, 3. (COMOSERIS? TUBEROSA. Pavonia tuberosa, Goldfuss, Petref., p. 42, tab. xn, fig. 9. 1826. Oulophyllia? tuberosa, Milne Edwards et J. Haime, Ann. des sc. nat., 5e sér., t. XI, p. 270. 1849. Les séries calicinales sont longues, presque toutes parallèles, sim- ples, et larges de 3 millimètres; les calices serrés et à centres bien distincts. Groupe oolitique moyen : Wurtemberg. 4. (COMOSERIS MÆANDRINOIDES. Pavonia meandrinoides, Michelin, Icon. 300ph., p. 100, pl. 22, fig. 3. 1845. Meandrina Edwardsii, ibid., p.98, pl. 48, fig. 6. 1843. Latomeandra Edwardsii, Milne Edwards et J. Haime, Ann. sc. nat., 3° sér., t. XI, p. 272. 1849. Comoseris meandrinoides, D'Orbigny, Prod. de pal., t. II, p. 40. 1850. Microphyllia Edwardsii, D'Orbigny, ibid. p. 40. Comoseris meandrinoides, Milne Edwards et J. Haime, Polyp. foss. des terr. paléoz., etc. (Arch. du Mus.,t. V), p.131.1851.— Ann. des sc.nat., 3e sér., t. XV, p. 141. 1851. FONGIDES. 65 Comoseris meandrinoides, Etalon, Etudes paléontolog. sur le Haut-Jura, p. 122 (Mém. de la Soc. d'Emulation du Doubs. 1859). Polypier subsphérique. Collines extrêmement flexueuses et très- longues, inégalement espacées, peu saillantes. Calices épars, à centres distincts, mais à peine indiqués par une fossette centrale. Douze ou quatorze cloisons un peu épaisses, confluentes et un peu flexueuses, peu inégales. Largeur des calices, de 3 à 4 millimètres. Groupe oolitique moyen : Département de la Meuse. M. D’Orbigny cite la Rochelle, Tonnerre, Chatel-Censoir et Saint-Puits (Yonne). L’A garicia irregularis, D'Orbigny (Prod., t. II, p.39), est une Como- séris indéterminable ; elle est de Chatel-Censoir. Nous sommes portés à croire que l’Agaricia elegans, Michelin (Icon., p.102, pl. 19, fig. 4), est une jeune Comoséris. Genre XXII LOPHOSERIS. Pavonia (1) (pars), Lamarck, Hist. des anim. s.vert., t. II, p. 238. 1816. Agaricia (pars), Schweïigger, Handb. der Petref., p. 415. 1820. Lophoseris, Milne Edwards et J. Haime, Compt.-rend. de l’Acad. des Se., t. XXIX, p. 72. 1849. Le polypier est composé, adhérent, foliacé et il s'élève ordinai- rement sous forme de crêtes ou de lobes irréguliers qui sont cou- verts de calices radiés et confluents. On ÿ remarque souvent des collines ou des carènes saillantes, mais dont la direction est toujours verticale et non transverse et qui paraissent être, non pas des analogues de collines murales, mais des commencements de nouvelles crêtes calicifères. La columelle est tuberculeuse et quelquefois rudimentaireLe plateau commun est nu et finement strié. La forme très-mince des expansions du polypier des Lo- phoséris distingue bien ce genre des Fongides composées que nous avons décrites précédemment, Toutes les espèces connues appartiennent à l'époque actuelle. (1) Nous avons changé ce nom, parce que Hubner l’avait employé avant 1816, pour désigner un genre de Lépidoptères. Coralliaires. Tome 3. 5 66 ZOANTHAIRES SCLÉRODERMÉS APORES. $ À. — Le polypier formé de lames dressées qui présentent des cabices sur leurs deux faces. $ B. — Carènes verticales plus ou moins nombreuses sur les faces latérales des lames dressées. 1. LOPHOSERIS CRISTATA. Grand agaric, Favanne, Catal. ou descr. du cabinet de M. de ***, p. 453, pl. 8, fig. 204. 1784. Madrepora cristata, Ellis et Solander, Zooph., p. 158, tab. xxx, fig. 3-4. 1786. Madrepora cristata, Gmelin, Linn. syst. nat., éd. 15, p. 31758. 1789. Madrepora boletiformis, Esper, Pflanz., t. 1, Forts., p. 61, Madr., tab. Lvr. 1797. Pavonia boletiformis, Lamarck, Hist. des anim. sans vert., t. II, p. 40. 1816. — 2e édit., p. 578, Agaricia boletiformis, Schweigger, Handb. der Petref., p. 415. 1820. Pavonia boletiformis, Lamouroux, Exp. méth., p. 55, pl. 51, fig. 3 et 4. 1821. —— Deslongchamps, Encycl. (Zooph.), p. 604. 1824. —— Blainville, Dict. des sc. nat., t. XX XVIIL, p. 168. 1825. —— Bhinville, Dict. des sc. nat., t. LX, p. 350. 1830. —— Ehrenberg, Coral. des roth. Meeres, p. 105. 1834. Pavonia agaricites, Milne Edwards, Atlas du règne anim. de Cuvier (Zooph.), pl. 84, fig. 2. Lophoseris boletiformis, Milne Edwards et J. Haime, Brit. foss. Corals, Intr., p. xlix. 4850. Lophoseris cristata, Milne Edwards et J, Haime, Aan. des sc. nat., 3° sér., t. XV, p. 121. 1851. Polypier en touffe formée de lames dressées, lobées et cristiformes, couvertes de calices sur leurs deux faces? ces lames sont assez minces, surtuut près de leur bord, en général assez larges, quelquefois coales- centes, et elles donnent souvent naissance à des crètes ascendantes ou à des lignes verticales saillantes. Les calices sont assez serrés, et les rayons septo-costaux par conséquent médiocrement allongés. Fossette centrale bien distincte et un peu profonde. Columelle représentée par un petit tubercule souvent rudimentaire, ou nulle. Trois cycles cloisonnaires, le dernier manquant dans un ou deux des systèmes; les secondaires seulement un peu plus petites que les primaires, qui sont un peu épaisses et un peu élevées; les tertiaires très-minces. Toutes sont faiblement dentées sur leur bord, un peu granulées, principale- met développées dans la direction verticale, un peu courbées dans l’autre sens. La largeur des invididus est environ de 3 millimètres ; l'épaisseur des lames frondiformes, de 4 à 6. Habite l’île de France, les Seychelles, la mer Rouge. Un exemplaire du détroit de Malacca, dont les calices sont un peu plus petits, ne nous FONGIDES. 67 paraît pas différer de cette espèce. Lamarck indique l’océan Austral en mème temps que l’Indien. La Pavonia decussata, Dana (Expl. exped., Zooph., p. 329, pl. 22, fig. 4), qui est des îles Fidji, nous paraît ne pas différer de cette espèce. 2. LOPHOSERIS FRONDIFERA. Pavonia frondifera, Lamarck, Hist. des anim. sans vert., t. II, p. 241. 1816. — 2e édit. p. 379. —— Deslongchamps, Encycl. (Zooph.), p. 605. 1824. —— Dana, Expl. Exped., Zooph., p. 328, pl. 24, fig. 3. 4846. Lophoseris frondifera, Milne Edwards et J. Haime, Ann. des sc. nat., 39 sér., t. XV, p. 122. 1851. Polypier formé d’expansions foliacées, lobées, arrondies au sommet, un peu irrégulières et coalescentes, ascendantes. Ces feuilles dressées sont multicarénées sur leurs faces latérales. Les centres calicinaux bien distincts ; une petite columelle tuberculeuse. Seize à dix-huit cloisons très-minces, alternativement inégales en saillie, serrées, à peine den- tées. La hauteur est de 10 à 15 millimètres ; la largeur des calices, 2 millimètres Habite les mers australes, suivant Lamarck. M. Dana l’a recueillie aux îles Fidji et à Singapore. 3. LOPHOSERIS DIVARICATA. Pavonia divaricata, Lamarck, Hist. des anim. sans vert., t. II, p. 240. 1816. — 2e édit., p. 578. —— Deslongchamps, Encycl. (Zooph.), p. 605. 1824. —— Blainville, Dict. des se. nat., t. XXX VIII, p. 168. 1825. —— Dana, Expl. exped., Zooph., p. 527, pl. 22, fig. 6. 1846. Lophoseris divaricata, Milne Edwards et J. Haime, Ann. des sc. nat., 3° sér., t. XV, p. 125, 1851. Cette espèce ressemble beaucoup à la L. cristata par la forme et la structure de ses calices, dans lesquels cependant les cloisons sont en général un pêu moins nombreuses; mais elle en diffère par les lames frondiformes beaucoup plus serrées, plus épaisses, plus lobées, plus contournées et munies de crêtes ascendantes, mais plus ou moins obli- ques. Ces frondes sont épaisses de 5 à 7 millimètres, et les calices larges de 2 ou 3. Habite Tongatabou. M. Dana FA trouvée aux îles Fidji. Lamarck in- dique l’océan Indien. 68 ZOANTHAIRES SCLÉRODERMÉS APORES. $ À (page 66). —— $ BB.— Pas de carènes verticales sur les faces latérales des lames dressées. 4. LopxHosErIs KNORRI. Masse coralline à feuilles garnies d’un nombre infini de petites étoiles, Knorr, Delict. nat. select., p. 25, tab. À, x, fig. 4. 1760. Pavonia cristata, Lamarck, Hist. des anim. sans vert. t. II, p. 239. 1816 — 2e édit., p.377. (Non Madrepora cristata, Ellis.) —— Deslongchamps, Encycl. (Zooph.), p. 604. 1824. —— Blainville, Dict. sc. nat., t. XX VIII, p. 167. 1826. Lophoseris Knorri, Milne Edwards et J. {Haime, Ann. des sc. nat., 3° sér., t. XV, p. 123. 1851. Polypier en feuilles cristiformes, lobées, très-minces. Calices disposés en lignes transversales arquées, plus rapprochés de leurs voisins de la même série que de ceux des séries inférieure et supérieure; à fossette bien distincte, mais sans columelle ; de dix à quatorze cloisons très-peu élevées, fines et très-granulées, alternativement inégales en épaisseur et en saillie. Epaisseur des lames calicifères, 2 ou 3 millimètres; largeur des calices, 2 millimètres. Habite les mers d'Amérique. La Pavonia formosa, Dana (op. cit., p. 325, pl. 24, fig. 2), qui est des îles de la Société, nous parait très-voisine de cette espèce. M. Dana en donne la description suivante : « En touffe hémisphérique, à feuilles minces, bifaciales, lobées, subdivisées, courbées et subcrépues. Poly- pier à feuilles épaisses d’une ligne 1/2 à 2 lignes, ordinairement aiguës sur leur bord ; oririmes longues d’une demi-ligne, formant souvent des séries transverses, avec les intervalles un peu convexes et larges d’une ligne à 1 ligne 1/2. Cloisons très-délicates.ftrès-serrées, très-peu inégales alternativement. » 5. LOPHOSERIS CACTUS. Madrepora cactus ? Korskal, Descr. anim., p.134. Pavonia cactus, Hemprich et Ehrenberg, Corall. des roth. Meeres, p.105. 1834. (Rapporté au Madrepora cactus, Forskal.) —— Milne Edwards, Ann. de la 2e édit. de Lamarck, t. IT, p.378. 1856. Pavonia cactus, Dana, Zooph., p. 324. 1846. Lophoseris cactus, Milne Edwards et J. Haime, Ann. des sc. nut., 3e sér., t. XV, p. 125. 1851. Polypier en touffe. Frondes foliacées très-minces, médiocrement ser- rées, contournées, un peu lobées. Calices à centres écartés, souvent un peu épars, mais paraissant, sur beaucoup de points, se disposer sur des lignes transversales et paralièles, Columelle bien distincte, formée par un petit tubercule. Deux cycles complets; des cloisons d’un troi- sième dans deux ou trois systèmes. Rayons septo-costaux serrés, très- FONGIDES. 69 allongés et subparallèles dans la direction longitudinale des frondes cristiformes, beaucoup moins développés et un peu courbés dans l’autre sens, très-peu élevés, denticulés, un peu granulés; alternativement inégaux en épaisseur, les principaux étant surtout un peu épais vers leur bord interne. Epaisseur des frondes, 1 ou 2 millimètres; grande largeur des individus, 3 ou 4. L’animal est vert et sans tentacules, suivant M. Ehrenbers. Habite la mer Rouge. La Pavonia prætorta, Dana, Zooph.,p. 325, pl. 22, fig. 5, qui provient des îles de la Société, nous paraît ne pas différer de cette espèce. 6. LopxosEris MUELLERI. Pavonia obtusangula, Ehrenberg, Corall. des roth. Meeres, p.105. 1834. (Non Lamarck.) Lophoseris Mülleri, Milne Edwards ct J. Haime, Ann. des sc. nat., 39 sér., t. XV, p.124. 1851. Cette espèce ressemble beaucoup à la L. cactus, mais a des feuilles plus épaisses et les centres calicinaux très-écartés. On distingue une petite columelle tubersuleuse. Douze rayons septo-costaux très-serrés, finement granulés, à peine denticulés, alternativement inégaux en épaisseur. Patrie inconnue. $ AA. — Le poiypier formé d’une lame étalée qui ne pre- sente de calices qu'à sa surface supérieure. 7. LOPHOSERIS EXPLANULATA. (PI. D 41, fig. 2.) Agaricia explanulata, Lamarck, Hist. des anim. sans vert., t. IL, p. 244. 1816. — 2e édit., p. 383. (Syn. excl.) Agaricia explanata, Lamouroux, Encycl. (Zooph.), p. 14. 1824. Agaricia explanulata, Milne Edwards et J. Haime, Ann. des sc. nat., 5e sér., t. XV, p. 424. 1851. Polypier largement fixé et étalé en lame mince. Plateau commun bosselé et montrant des stries costales fines, alternativement un peu inégales. Surface supérieure subgibbeuse. Calices épars, serrés, à fos- sette centrale bien prononcée. Columelle formée par un tubercule assez bien développé, mais dont la grosseur varie beaucoup dans les divers individus. Trois cycles cloisonnaires, le dernier manquant ordinaire- ment dans deux des systèmes. Cloisons assez serrées, alternativement inégales, fréquemment géniculées en dehors, granulées latéralement, très-peu dentées sur Le bord, élevées ou même subanguleuses, les prin- 70 ZOANTHAIRES SCLÉRODERMÉS APORES. cipales épaisses dans leur milieu, les autres fort minces. Epaisseur du polypier, 3 millimètres; largeur des calices, 3 ou 4. Habite probablement l'océan Indien, suivant Lamarck. 8. LOPHOSERIS DIFFLUENS. Âstrea diffluens, Lamarck, Hist. des anim. sans vert., t. IT, p.266. 1816. — 2e édit., p. 416. Astrea diffluens, Lamouroux, Encycl. (Zooph.), p. 128. 1824. Agaricia diffluens, Blainville, Man. d'actinol., p. 364. Lophoseris diffluens, Milne Edwards et J. Haime, Ann. des sc. nat., 3° sér., tUXV, tp. 195-1851: Polypier en lame mince, étalée et paraissant être encroûtante ; à sur- face plane ou très-légèrement gibbeuse, montrant rarement quelques lignes un peu saillantes. Calices épars, serrés, à fossette centrale très- petite et peu profonde. Columelle rudimentaire ou nulle. Dix ou douze cloisons peu serrées, également minces, alternativement inégales en étendue, peu dentelées et peu granulées, un peu flexueuses, mais non géniculées. Epaisseur du polypier, 3 millimètres ; largeur des calices, de 2 millimètres et demi à 3. Patrie inconnue. 9. LoPpnosErIs EHRENBERGI. Lophoseris Ehrenbergi, Milne Edwards et J. Haïme, Ann. des sc. nat., 5e sér., t. XV, p. 125. 1851. Polypier fixé par son milieu, formé d’une lame médiocrement mince et étalée. Plateau commun bosselé et montrant des stries costales assez fines, alternativement inégales. Surface supérieure légèrement gib- beuse, montrant rarement de légères lignes saillantes. Calices épars ou disposés sur des lignes obscurément concentriques à fossette centrale très-petite et peu profonde. Columelle papilleuse rudimentaire. Vingt à vingt-quatre cloisons assez minces et toutes également serrées, cré- nelées et denticulées, alternativement inégales en étendue, flexueuses ou subgéniculées en dehors; les petites fréquemment soudées à leurs voisines par leur bord interne. Epaisseur du polypier au moins { cen- timètre ; largeur des calices, 5 nulhmètres. Fossile des dépôts récents de l'Egypte. 10. Lopnoseris? VENUSTA. — (Pavonia venusta, Dana, Expl. exped., Zovph., p.326,1846.)— «En touffe hémisphérique; feuilles minces, bi- faciales, lobées, subdivisées, courbées et fortement crépues. Polypier à feuilles plus minces que dans la formosa; oririmes tout-à-fait pe- tites, souvent dépassant un peu 1/2 ligne; interstices tout-à-fait plans, souvent larges de 2 lignes 1/2; cloisons très-délicates, alter- nativement très-inégales. » Dana. FONGIDES,. 71 411. Lopmoserts ? Danar.—(Pavonia boletiformis, Dana, op. cit., p. 327, pl. 22, fig. 7. Non Lamarck.) — « Subhémisphérique ; feuilles bifa- ciales, minces, ondulées et un peu crépues ; les lobes excèdent rare- ment un pouce en largeur, à bords aigus et ordinairement sinueux. Polypier à surface égale et non carénée. Cloisons läches. Oririmes souvent longues d’une ligne 1/2. — Habite la mer Soloo. » Dana. 12. Lopnoseris? LATA.— (Pavonia lata, Dana, op. cit., p. 330, pl. 23, fig. 1.) — « Très-grande, à feuilles larges d’un pied, planes ou légè- rement ondulées, épaisses à la base d’un demi-pouce à 3/4 de pouce, à bords minces et à peïne lobés. Polypier à bords fragiles et à sur- face tout-à-fait lisse ; cloisons lâches; oririmes longues d’une ligne et demie et rarement disposées en séries 'transverses. — Habite les iles Fidji. » Dana. 13. LophosEris? CRAssA. — (Pavonia crassa, Dana, op. cit., p. 331, pl. 23, fig. 2.) — « Très-grande, à feuilles larges de 6 à 9 pouces, très-fortes, presque plates ou un peu ondulées ou courbées, pauci- lobées, dressées, agrégées et coalescentes, à bords ordinairement aigus. Polypier solide, à bord non fragile, à surface non carénée ; cloisons serrées; oririmes à peine oblongues, quelquefois subsériées. — Habite les îles Fidji et Singapore. » Dana. 14. Lopnoseris? cLAvUS. — (Pavonia clavus, Dana, op. cit., p. 332, pl. 24, fig. 4.)— « Dressée, cylindrique, large de 1 à 3 pouces, quel- quefois un peu comprimée, arrondie au sommet, rarement lohée et fourchue. Polypes à tentacules peu prononcés, d’un vert brillant. Polypier avec les oririmes écartées d’une ligne à 1 ligne 1/2 et plus petites au sommet; cloisons entières. — Habite les îles Fidji. » Dana. Nous doutons fort que ce Coralliaire appartienne au genre Lopho- seris et même à la famille des Fongides. Cependant, M. Dara assure que ses polypes sont de tout point semblables à ceux des Pavonies. La Pavonia latistella, Dana (op. cit., p. 332. DAstrea difftuens, Quoy et Gaimard, Voy. de l’Astrol. Boon. ., p.212, pl, fig. 15 et 16), est prohablement une Lophoséris encroütante. Elle est de la Nouveller Irlande. Genre XXIII PROTOSERIS. Protoseris, Milne Edwards et J. Haïime, Brit. foss. Corals, p. 103, et Pol. foss. des terr. pal., p. 129. 1851. . Le polypier est composé et formé de lames foliacées ascen- dantes, lobées et plrées en cornet. La face extérieure de ces lames montre un plateau commun dépourvu d’épithèque et marqué de stries costales fines. La face intérieure présente des calices superficiels épars et qui ne sont jamais séparés par des collines 72 ZOANTHAIRES SCLÉRODERMÉS APORES: ni par des crêtes. La columelle est papilleuse. Les cloisons sont flexueuses et confluentes. Ce genre a beaucoup d’affinité avec les Lophoséris; mais il s’en distingue bien par sa forme frondescente, la disposition de ses calices, et sa columelle papilleuse. Nous ne connaissons en- core qu’une espèce qui a été trouvée par M. William Walton dans le coral-rag d'Osmington, près Weymouth. . PROTOSERIS WALTONI. Protoseris Waltoni, Milne Edwards et J. Haime, Brit. foss. Corals, p. 105, tab. xx, fig. 1. 14851. — Ann. des sc. nat., 5e sér., t. XV, p. 126. 1851. Polypier subcratériforme, formé de lobes invaginés; stries costales granulées, bien marquées, quoique très-fines, et alternativement un peu plus saillantes; elles sont presque droites et s’étendent depuis la base jusqu’au bord du polypier, mais en se dichotomisant quelquefois. Le plateau commun présente quelques bourrelets transversaux dis- tincts, mais médiocrement prononcés. La surface supérieure, ou plutôt interne, est presque lisse et couverte de calices superficiels, irréguliè- rement disposés. Ces calices sont individualisés par la présence d’une petite dépression centrale ou fossette bien caractérisée, quoique peu profonde, mais ne se distinguent plus vers leur circonférence, où les cloisons d’un individu passent sans interruption dans la chambre vis- cérale d’un individu voisin. Au centre de chaque fossette calieinale, il existe une petite columelle papilleuse formée par les dents internes des cloisons. On compte de 30 à 40 rayons costaux par chaque calice, mais la moitié d’entre eux seulement arrive jusqu’à la fossette : ce sont de petites lames fines, à bords crénelés, presque toutes égales en épaisseur ; quelques-unes sont droites, les autres plus ou moins cour- bées, où même flexueuses, et plusieurs s’unissent à leurs voisines par Jeurs extrémités,yde manière à offrir l’apparence d’une bifurcation. Groupe oolifique moyen : Osmington (Angleterre). Genre XXIV. MYCEDIUM. Agaricia (pars), Lamarck, Syst. des anim. s. vert., p. 373. 1801. Mycedium (pars), Oken, Lehrb. der Naturg., Zool., t. I, p.69. 1815. Mycedia (pars), Pavonia (pars) et Phyllastrea, Dana, Expl. exped., Zooph., p. 269, 323 et 339. 1846. Helioseris , Milne Edwards et J. Haime, Compt.-rend. de l’Acad. des Sc., t. XXIX, p. 72. 1849. Mycedium, Milne Edwards et J. Haïme, Ann. des Sc. nat., 3° sér., t. XV, p. 130. 1851. Le polypier est composé et formé d’expansions frondiformes. FONGIDES. 73 Les calices sont circonscrits, penchés, submamillaires et disposés en séries parallèles autour du parent qui reste ordinairement plus développé que les autres individus. Les rayons septo-costaux sont fort longs. Le plateau commun est nu et costulé. Les Mycédies ressemblent aux Agaricies, mais elles montrent un degré de plus dans la circonscription des individus. Ce n’est guère que dans le jeune âge que les calices restent unis en sé- ries, et ils tendent toujours à s’isoler par les progrès du dévelop- pement; pourtant il faut remarquer que les divers exemplaires d’une même espèce préseñtent sous ce rapport d’assez grandes variations, La présence d’un parent central plus développé que les autres calices et la forme générale du polypier peuvent encore servir à distinguer ce groupe des précédents et même plus sûre- ment que le degré de rapprochement des bourrelets calicinaux ; puisqu'en se basant sur ce dernier caractère, M. Dana a été conduit à séparer du Mycedium elephantotus d’Oken, qu’il con- sidère comme une Agaricie, une espèce évidemment très-voisine qu'il nomme Phyllastrea, et qu’il place parmi les Astréides. Avant que la figure de cette espèce ne fût publiée, nous avions établi nous-mêmes, dans le t. XXIX des Comptes-rendus, le genre Helioséris, pour un beau polypier qui se rapporte à la même forme; puis, dans l'introduction de notre Monographie des poly- piers fossiles de la Grande-Bretagne et dans le t. V des Archives du Muséum, nous avions remplacé ce nom par celui de M. Dana, qui lui était antérieur ; maïs ayant été à même récemmment de consulter l'ouvrage d’Oken que nous n’avions pas pu nous pro- curer plus tôt, nous avons reconnu que le Mycédium de cet au- teur avait droit de priorité sur les deux autres noins. En effet, Oken renfermait dans ce genre la Madrepora elephantotus de Pallas et la Madrepora cucullata d'Ellis, qui ne forment qu’une même espèce, et de plus la Madrepora ampliata d'Ellis, dont Ehrenberg a fait avec raison le genre Merulina. I] est donc con- venable de laisser à celle-là la dénomination proposée par Oken. Qn doit remarquer qu'à certains égards, les Mycédies se lient aux Echinopores. - Les quatre espèces connues appartiennent à l’époque ac- tuelle. 74 ZOANTHAIRES SCLÉRODERMÉS APORES. $ À. — Les rayons septo-costaux peu serrés. 1. MYCEDIUM ELEPHANTOTUS. Madrepora elephantotus, Pallas, Elench. z00ph., p.168. 1666. Madrepora cucullata, Solander et Ellis, Zooph., p. 157, tab. x, fig. 4,2. 1786. —— Esper, Die Pflanz., t. 1, Forts. 85, tab. Lxvn. 1797. Madrepora elephantotus, Gmelin, Linn. Syst. nat., éd. 13, p. 3799. 1789. Agaricia cucullata, Lamarck, Syst. des anim. sans vert., p. 313. 1801. Mycedium elephantotus et cucullatum, Oken, Lehrb. der Naturg., Zool., t. I, p. 69. 4815. Agaricia cucullata, Lamarck, Hist. des anim. sans vert., t. II, p.242. 1816.— 2e édit.. p. 380. —— Lamouroux, Exp. méth., p. 54, tab. xun, fig. 1, 2. 1821. —— Blainville, Man. d’actin., p. 866, pl. 56, fig. 3. 1854. Mycedia cucullata, Dana, Zooph., p. 559. 1846. Mycedium elephantotus, Milne Edwards et J. Haime, Ann. des sc. nat., 3° sér., t. XV, p. 151. 1851. Polypier fixé par son milieu, étalé en lame mince qui, en se déve- loppant, se replie et se contourne sur les bords. Surface inférieure montrant des stries costales granulées très-fines et sensiblentent égales; surface postérieure montrant des calices inégalement serrés, suivant les points cù on les observe et dans les divers exemplaires. Ces calices, à l'exception du parent central et de ceux qui l’approchent le plus, ont la forme de demi-ellipsoïdes ou de nids de pigeon; et souvent plusieurs d’entre eux s'unissent par lenr bord, qui est assez saillant ; leur fossette est profonde, et l’on y remarque souvent une columelle saillante qui manque complètement dans un grand nombre d’entre eux. Dans le calice parent, on compte cinq cycles cloisonnaires com- plets et bien distincts; dans les autres, il y a seulement de 16 à 20 cloisons principales subégales, un peu saillantes, légèrement dente- lées, faiblement épaissies près du bord extérieur, et alternant avec un égal nombre de cloisons rudimentaires; elles ont toutes une direction longitudinale dans leur partie costale, et celles qui occupent les côtés des calices sont très-peu courbées. Les lames calicifères sont épaisses de 4 à 5 millimètres seulement; la grande largeur des calices varie de 3à 5 Habite les mers d'Amérique. 2. MYCEDIUM TUBIFEX. Phyllastrea tubifex, Dana, Zooph., p. 270, pl. 16, fig. 4. 1846, Mycedium tubifex, Mine Edwards et J. Haime, Ann. des sc. nat., 3° sér., t. XV, p. 132. 1851. Cette espèce, qui est des Fidji, diffère du M. elephantotus par ses cloisons moins nombreuses et ses calices plus éloignés. FONGIDES. 75 3. MycEDIUM OKENI. (PL. D 42, fig. 1.) Mycedium Okeni, Milne Edwards et J. Haime, Ann. des sc. nat., 3° sér., t. XV, p. 132. 1851. Polypier en feuilles très-minces, à surface inférieure marquée de côtes serrées, médiocrement fines, alternativement inégales et cou- vertes de grains très-fins. La surface supérieure montrant des calices inégalement rapprochés, et ayant, pour la plupart, la forme de nids de pigeon, avec des bords assez saillants. Columelle spongieuse, bien développée; 18 à 20 cloisons très-minces en dedans, ainsi que dans leur partie costale, un peu épaissies sur le bord du calice, subégales, à bord fortement denté, substriées latéralement, altersant avec un égal nombre de cloisons rudimentaires. Epaisseur de la lame calici- fère, environ 1 centimètre; grande largeur des calices, un peu plus. Patrie inconnue. Cette espèce ressemble beaucoup, sous certains rapports, aux Echi- nopores, et notamment à l'E. aspera; cependant elle s’en distinguë tout de suite par ses calices penchés. $ AA. — Les rayons septo-costaux serrés. 4. MYCEDIUM ELEGANS. (PI. D 19, fig. 2.) Madrepora elephantotus?, Esper, Die Pflans., t. 1, p. 126, tab. xvim. 1791. {Non Pallas.) Agaricia elephantotus?, Schweigger, Handb. der Natury., p. 415. 1820. Pavonia elephantotus, Dana, Expl. exped., Zooph., p. 324. 1816. Helioseris elegans, Milne Edwards et J. Haime, Compt.-rend., t. XXIX, p. 72. 1849. Mycedium elegans, Milne Edwards et J. Haime, Ann. des sc. nat , 5° sér., t. XV, p. 132. 1851. Polypier en lames minces, sublobées, à surface inférieure un peu bosselée et marquée de stries costales granulées très-fines et serrées, alternativement inégales. Calices épars ou irrégulièrement disposés en lignes parallèles au bord, ayant la forme de petits mamelons pen- chés, écartés. Fossette centrale bien marquée. Columelle formée par un tubercule comprimé. Trois cycles cloisonnaires; le dernier manque ordinairement dans un système. Rayons septo-costaux inégaux, très- saillants et épais dars leur portion septale, plus minces et très-longs dans leur portion costale, à peine dentés sur leur bord, très-finement granulés. Épaisseur des lames calicifères, 3 à 5 millimètres : largeur 76 ZOANTHAIRES SCLÉRODERMÉS APORES. en travers des calices, près de 4. Les synapticules sont allongées et sensiblement horizontaies. Habite les Indes orientales, suivant Esper. La Pavonia papyracea, Dana (op. cit, p. 323, pl. 22, fig. 3), nous paraît être le jeune âge d’un polypier appartenant à ce genre. — Mer Soloo. Genre XXV. LEPTOSERIS. Leptoseris, Milne Edwards et J. Haime', Compt.-rend. de l'Acad. des Sc., t. XXIX, p. 72. 1849. Le polypier est composé, adhérent, très-mince. Le plateau commun est nu, et délicatement strié. Le centre de la surface supérieure est occupé par le polypiérite parent. Autour de celui- ci, on observe des calices plus petits, très-imparfaitement cir- conscrits, mais bien radiés. Les rayons septo-costaux sont très- longs. La columelle est tuberculeuse. Ce genre est très-voisin du précédent; mais il nous paraît devoir en être distingué en raison de la diffluence des calices qui sont toujours très-peu nombreux et unis par des rayons septo-costaux extrêmement étendus. Il appartient à l'époque actuelle. | 1. LEPTOSERIS FRAGILIS. Leploseris fragilis, Milne Edwards et J. Haime, Compt.-rend. de l’Acad. des sc., t. XXIX, p. 72. 1849, — Ann. des sc. nat., 3° sér., t. XV, p.153. 1851. —— L. Rousseau, Voy. au pôle sud de Dumont d'Urville, Zoo!., t. V, p.125; Zooph., pl. 29, fig. 1. 1854. Polypier en lame très-mince, subeupuliforme, fixé au milieu par un pédoncule assez gros et'court. Surface inférieure un peu bosselée et très-délicatement striée de côtes inégales et serrées; les bords sont quelquefois sublobés. La surface supérieure plus ou moins concave, parcourue par des rayons extrèmement longs, interrompus en quel- ques points seulement par des centres calisinaux peu distincts. Le calice parent plus développé que tous les autres. Une columelle tuberculeuse bien marquée. Les rayons sont finement échinulés sur leurs bords et sur leurs faces; ils sont très-serrés, tous très-peu élevés, un peu flexueux, alternativement ou de quatre en quatre inégaux en épais- seur, surtout en certains points. Les exemplaires que nous avons ob- servés sont larges de 8 centimètres ; leur épaisseur près du centre est de 2 ou 3 millimètres, et seulement d’un demi près du bord. Habite l’ile Bourbon. FONGIDES. 77 2. LEPTOSERIS EDWARDSI. Leptoseris Edwardsi, L. Rousseau, Voy. au pôle sud de Dumont d’Urville, Zool., t.V, p.123; Zooph., pl. 29. fig. 2. 1854. Polypier en feuilles minces, infundibuliformes ou un peu irrégu- lièrement contournées. Plateau commun marqué de stries seillantes peu inégales et subflexueuses. Centres calicinaux médiocrement dis- tincts; columelle rudimentaire. Rayons septo-costaux à peine radiés, alternativement inégaux en saillie et en épaisseur, très-longs, unis latéralement par des synapticules très-visibles, à bord supérieur irré- gukèrement découpé; on en compte environ 24 par calice. Les fossettes calicinales sont un peu rapprochées dans le sens des arcs concentri- ques, mais ces arcs sont éloignés entre eux bien que d’une manière inégale. Patrie inconnue. Genre XXVI. HALOSERIS. Agaricia (pars), Ehrenberg, Corall. des roth. Meer., p. 106. 1834. Pavonia (pars), Dana, Expl. Exped., Zooph., p. 322. 1846. Haloseris, Milne Edwards et J. Haime, Compt.-rend. de l’Acad. des Sc., t. XXIX, p. 72. 1849. Le polypier est composé et fixé. Il forme des expansions folia- cées très-découpées, crépues, dont la surface externe ou infé- rieure est.nue et délicatement striée et la surface interne cou- verte de très-longs rayons, sur le trajet desquels on distingue à peine quelques centres calicinaux. La columelle est rudimen- taire. Ce genre, dont on connait une seule espèce qui est vivante, se distingue bien des Lophosériens qui précèdent par ses calices indistincts. HALOSERIS CRISPA. Agaricia crispa, Ehrenberg, Coral. des roth. Meer., p.106. 1854, Pavonia crispa, Dana, Zooph., 322. 1846. Haloseris lactuca, Milne Edwards et J. Haime, Brit. foss. Corals, Intr., p. 1. 1850. Haloseris crispa, Milne Edwards et J. Haime, Polyp. foss. des terr. paléoz., p. 150. 1851. — Ann. des sc. nat., 3° sér., 1. XV, p. 134. 1851. Haloseris crispa, L. Rousseau, Voy. au pôle sud de Dumont d’Urville, Zool., 1. V, p. 120; Zooph., pl. 27, fig. 2. 4854. (Non la figure 3 de la pl. 19, qui représente la Trochoseris Stokesi.) Polypier formant de petites lames frondescentes, extrêmement décou- 78 ZOANTHAIRES SCLÉRODERMÉES APORES. pées et contournées. La surface extérieure marquée de côtes fines peu inégales, subdichotomes, légèrement flexueuses'et un peu échinulées. La surface interne parcourue longitudinalement par des rayons septo- costaux serrés, un peu inégaux de quatre en quatre, très-granulés, tous très-peu élevés, très-longs, et interrompus sur quelques points, de ma- nière à indiquer des centres calicinaux qui restent toujours très-peu distincts. Il nous a paru que quatre cycles, dont les derniers, Incomplets dans quelques systèmes, concouraient à constituer ces calices. Nous n'avons observé que de très-petits exemplaires de cette espèce, ayant seulement 3 centimètres de hauteur; les lames sont épaisses d’un millimètre. . | Habite les Philippines. Genre XXVII. OROSERIS. Agaricia (pars), Michelin, Icon. zooph., p. 57. 1842. Oroseris, Milne Edwards et J. Haime, Pol. foss. des terr. pal., ete., p. 130. 1851. Le polypier est composé et formé de lames peu épaisses. Le plateau commun est nu ou recouvert d’une épithèque rudimen- taire. Les calices sont subconfluents et irrégulièrement séparés par des collines transverses subcristiformes, qui en général ne limitent p&æ des séries simples et ne s'étendent pas sur toute la largeur du polypier. La columelle est rudimentaire. Ce genre se rapproche beaucoup des Comoséris, mais il en diffère par son plateau commun dépourvu d’épithèque et par la minceur plus grande de son polypier. Les espèces connues sont fossiles et appartiennent soit au terrain secondaire, soit au terrain tertiaire. $ À. — Collines rares et écartées. $ B. — De 2% à 26 cloisons. 1. OROSERIS SPÆLEA. Agaricia spælea, Valenciennes, Catal. du Mus. de Paris. (Mss.) Oroseris spælea, Milne Edwards et J.Ilaime, Ann. des sc. nat., 5° sér.,t. XV, p. 133. 1851. Polypier étalé en lames minces qui se recouvrent, La surface supé- rieure traversée par des crêtes assez nombreuses et peu saillantes, en forme d’ares concentriques, produite principalement par le bord exté- rieure relevé des séries calicinales, caractère qui rapproche cette es- FONGIDES. 79 pèce des Agaricies proprement dites. Entre deux crêtes qui se suivent on compte une ou plusieurs séries de calices, mais ceux-ci sont pres- que toujours entourés d’un faible hourrelet et assez écartés entre eux. 24 ou 26 rayons septo-costaux, alternativement peu inégaux, très-fins, confluents. La largeur des individus est de 4 ou 5 millimètres. Groupe oolitique moyen : Saint-Mihiel et Verdun. 2. OROSERIS PLANA. Agaricia Sæmmerringii, Michelin, Icon. zooph., p. 105, pl. 23, fig. 2. 1843. (Non Goldfuss.) , Agaricia? plana, D'Orbigny, Prod. de pal., 1. II, p. 39. 1850. Oroseris plana, Milne Edwards et J, Haime, Polyp. foss. des terr. paléoz., p. 131. 1851. — Ann. des sc. nut., 5e sér., t. XV, p. 138. 1851. Polypier mince, à surface subplane. Quelques collines minces et peu saillantes entre lesquelles on voit souvent plusieurs séries de cen- tres calicinaux. Ceux-ci sont bien distincts et peu profonds. Les rayons septo-costaux sont longs, parfaitement confluents, subégaux, flexueux. Il paraît y en avoir 24 par individu. (D’après M. Michelin). “Groupe oolitique moyen : Mecrin et Hannonville (Meuse). $ À (page 78). —— $ BB. — Une vingtaine de clor- sons. 3. OROSERIS APENNINA. Agaricia apennina, Michelin, Zcon. zooph., p. 57, pl. 12, fig. 1. 1842. (Mau- vaise.) Agaricia apennica, Bronn, Index palæont., t. I, p. 19. 1848, Oroseris apennina, Milne Edwards et J. Haime, Polyp. foss. des terr. pal.,ete., p. 1351. 1851. —— Milne Edwards et J. Haime, Ann. des sc. nat., 3° sér., t. XV, p.137. 1854. Polypier en lame assez mince, présentant en dessous de gros bour- relets et des stries costales fines, alternativement un peu inégales. La surface supérieure montre quelques collines courtes et peu prononcées entre lesquelles sont des calices épars à centres distincts et sans colu- melle. Cloisons alternativement très-inégales, les principales saillantes et un peu fortes, peu serrées, confluentes et plus prolongées dans une direction que dans l’autre. Epaisseur du polypier, { centimètre en- viron; largeur des individus, à peu près autaut. Formation miocène : La Superga près Turin. Cette espèce paraît se rapprocher un peu du genre Protoseris. 80 ZOANTHAIRES SCLÉRODERMÉS APORES. $ AA. — Collines nombreuses et rapprochées, mais toujours irrégulières. 4. OROSERIS? RAMULOSA. Agaricia ramulosa, Michelin, /con. z0oph., p. 224, pl. 54, fig. 8. 1845. —— D'Orbigny, Prodr. de pal., t. I, p. 323. 1850. Polypier formé de lobes ascendants ; vallées bien circonscrites, larges de 4 millimètres. Centres calicinaux distincts et rapprochés; présen- tant chacun 12 ou 14 cloisons peu inégales en épaisseur, assez minces. Groupe oolitique inférieur : Luc, Langrune (Calvados). C’est vraisemblablement à cette même espèce qu’appartiennent les Agaricia sulcata et conveæa, D’Orbigny (1. c., p. 323). Ce sont des fos- siles de Ranville et de Luc, tout-à-fait altérés et indéterminables. 5. OROSERIS? GRACIOSA. Agaricia graciosa, Michelin, Icon. zooph., p. 104, pl. 93, fig. 3. 4843. Oroseris ? graciosa, Milne Edwards et J. Haime, Pol. foss. des terr. pal., elc., p. 131. 1851. — Ann. des sc. nat., 3e sér., t. XV, p. 138. 1851. Polypier assez mince, à surface subplane. Vallées un peu irrégu- lières, simples, assez profondes, à calices peu distincts, larges de 4 millimètres. Collines inégalement saillantes. Cloisons subégales, mé- diocrement minces, serrées. (D’après M. Michelin.) Groupe oolitique moyen : Sampigny. Voïci les noms des fossiles mentionnés par M. D’Orbigny, fit nous paraissent devoir rentrer dans le genre Oroseris : OROSERIS? NEOCOMIENSIS, Milne Edwards et J. Haime, Pol. foss. des terr. pal., etc., p. 131. 1851. — Agaricia neocomiensis, D'Orbigny, Rev. et Mag. de zool., p. 179. 1850. Groupe néocomien : Chenay, Fontenoy, les Saints, Leugny, Saint- Sauveur. OrosERIS ? ELEGANTULA, Milne Edwards et J. Haime, Pol. foss. des terr. pal., etc., p.131.— Agaricia elegantula, À Orbigny, Prodr. de pal., 4.1, p. 293. 4850. Groupe oolitique inférieur : Langres. Genre XXVIITL AGARICIA. Agaricia (pars), Lamarck, Syst. des anim. s. vert., p. 375. 1804. Undaria, Oken, Lehrb. der Naturg., t. 1, p. 69. 1815. Pavonia (pars), Lamarck, Hist. des anim. s. vert., t. Il, p. 239. 1816. FONGIDES. : 81 Agaricia, Milne Edwards et J. Haime, Ann. des Sc. nat., 3° sér., t. XV, p. 127. 1851. Le polypier est composé, foliacé et de forme irrégulière. Les calices sont souvent presque délimités et toujours disposés en séries transversales ou concentriques simples qui sont séparées par des collines inégales. La columelle est tuberculeuse. Le pla- teau commun est nu et finement strié. Les Agaricies ne partagent qu'avec les Mycédies et les Pachy- séris le caractère d’avoir les calices délimités au moins de deux côtés ; mais dans celles-ci les centres sont tout-à-fait indistincts, et dans les premières, au contraire, la circonscription est plus prononcée, et la disposition sérialaire est souvent très-obscure. Les espèces bien caractérisées sont vivantes; nous en rappro- chons provisoirement une espèce fossile de la formation crétacée. Les dernières espèces du genre Oroséris font presque le pas- sage aux Agaricies, en raison de leurs séries calicinales simples ; mais pourtant on remarque toujours ici une tendance plus pro- noncée à la délimitation des calices. $ À. — De 20 à 24 cloisons par cahce. 1. AGARICIA AGARICITES. Agaric, d'Argenville, Oryctol., p. 362, tab. xxn, fig. 7. 1755. Agaricus seu Fungus quercinus, Seba, Loc. nat. thes., t. III, p. 203, tab. «x, n° 6, C. 1758. Madrepora agaricites, Pallas, Elench. s00ph., p. 285. 1766. —— Linné, Syst. nat., éd. 19, p. 1274. 1767. —— Ellis et Solander, Zooph., p. 159, tab. zx. 1786. —— Esper, Die Pflans., t.1, p. 152; Madr., tab. xx. 1791. Pavonia cristata, Lamarck, Hist. des anim. sans vert., p. 372. 1801. Undaria agaricites, Oken, Lehrb. der Naturg., Zool., t.T, p. 69. 1845. Pavonia agaricites, Lamarck, Hist. des anim. sans vert., t. 11, p. 239. —— Deslongchamps, Exposit. méth., p. 53, tab. Lx. — Encycl. (Zooph.), . p.604. 1824. —— Blainville, Dict. sc. nat., t. XX XVIII, 167. 1825. Pavonia cristata, Ehrenberg, Coral. des roth. Meeres, p. 104. 1834. Madrepora agaricites, Dana, Explor. exped., Zooph., p. 542. 1846. Agaricia agaricites, Milne Edwards et J. Haime, Monogr. des Fongides (Ann. des sc. nat., 3° sér., t. XV, p. 127. 1851). Polypier en lames cristiformes, un peu contournées, lobées, coales- centes, peu épaisses, mais surtout amincies vers le sommet, présentant sur leurs deux faces des calices disposés en séries transversales. Les collines qui séparent ces séries sont, en général, élevées, mais très-iné- galement saillantes, souvent subcristiformes, ascendantes, minces au Coralliaires. Tome 3. 6 82 © ZOANTHAIRES SCLÉRODERMÉS APORES. sommet. Les vallées sont courtes pour la plupart, et les calices qu’elles renferment tendent à se circonscrire au moins partiellement. La fos- sette centrale est bien marquée et profonde. Columelle formée par un tubercule assez bien développé. De vingt à vingt-quatre cloisons par calice, médiocrement serrées, étroites, très-finement denticulées, peu granulées, se continuant sans interruption par-dessus les collines d’un calice dans un autre; elles sont minces, alternativement inégales, et les plus grandes sont un peu épaissies dans leurs parties internes. Epaisseur des frondes, 1 centimètre 1/2 environ ; largeur des vallées, 5 ou 6 millimètres. Habite les mers d'Amérique. * 2. AGARICIA FORSKALI. Agaricia Forskali, Milne Edwards et J. Haime, op. cit., Ann. des sc. nat., 3e sér., t. XV, p. 199. 1851. Polypier étalé, en lame assez mince, à plateau commun marqué de côtes assez fines, alternativement inégales; surface supérieure légère- ment concave montrant des calices serrés, disposés en séries courtes, séparées par des collines peu prononcées et obscurément concentriques. Les calices paraissent tendre à se circonserire un peu : ils sont subin- fundibuliformes et an peu profonds. Columelle papilleuse, rudimen- taire. Vingt à vingt-deux cloisons médiocrement minces, serrées, cré- nelées et granulées, subcrépues, peu inégales en épaisseur, suivant presque toutes une même direction générale, très-peu flexueuses et jamais géniculées. Largeur des calices, de 5 à 6 millimètres ; épaisseur du polypier, de 7 à 8. Fossile des dépôts récents de la mer Rouge. $ AA. — De 16 à 20 cloisons par calice. 3. AGARICIA LAMARCKI. Agaricia undata, Lamarck, Hist. des anim. sans vert., t. I, p. 242. 1816. — 2e édit., p. 381. (Non Madrepora undata, Ellis.) Agaricia Limarcki, Milne Edwards et J. Haime, Ann. des sc. nat., 3e sér., t. XV, p. 198. 1851. Polypier en lame mince, étalée ; à plateau commun montrant de gros bourrelets et marqué de stries costales très-fines, alternativement un peu inégales. Surface supérieure présentant des collines larges, peu saillantes, inégales, sensiblement parallèles au bord et subconcentri- ques, à sommet obtus. Les vallées sont peu profondes, et les centres calicinaux y sont très-rapprochés. Ces centres sont toujours bien dis- tincts, et montrent une columelle formée par un gros tubercule un peu chicoracé. Les calices ne tendent pas à se circonscrire latéralement. De seize à vingt cloisons, assez minces, serrées, très-finement dentelées, se continuant sans interruption par-dessus les collines d’un individu à un autre, alternativement inégales en saillie et en épaisseur; les FONGIDES. 83 principales qui unissent les calices dans une même série souvent fort épaisses dans leur milieu. Epaisseur du polypier, 7 ou 8 millimètres; largeur des vallées, près de 4 centimètre ; les calices larges de 2 milli- mètres en travers. Habite l’océan Indien, suivant Lamarck. $ AA. — De 10 à 12 cloisons par calice. 4. AGARICIA UNDATA. Madrepora undata, Ellis et Solander, Zooph., p. 157, tab. xc. 1786. —— Esper, Die Pflanz.,t. 1, p. 98; Madr., tab. xxvin. 1797. Agaricia undata? Lamarck, Hist. des anim. sans vert., p. 373. 1801. —— :Oken, Lehrb.der Naturg., Zool.,t.1, p. 69. 1815. —— Lamouroux, Exp. méth., p 54, lab.xL. 1824. —— Lamouroux, Encycl. (Zooph.), p. 13. 1824. —— et Pavonia unduta, Blainville, Dict. sc. nat.,t. LX, p.326 et 331.830. — Man., p.361 et 565. Agaricia undata, Milne Edwards et J. Haime, Ann. des sc, nat., 5° sér., t, XV, p. 499. 1851. Polypier en lame extrèmement mince, épaisse à peine de 2 milli- mètres, à surface inférieure très-délicatement striée de côtes alterna- tivement inégales ; la surface supérieure montre des calices cenfondus en petites séries penchées obliquement du côté du bord extérieur, et bordées par des petites collines en bourrelet. Ces collines sont très- espacées. Les calices d’une même série sont petits, serrés et très-peu limités entre eux. Columelle saillante, un peu comprimée. Dix ou douze cloisons alternativement inégales. Largeur des calices, 1 millimètre 1/2. Patrie inconnue. La Mycedia fragilis, Dana (Zooph., p. 341, 1846), qui est des mers d'Amérique, nous paraît être très-voisine de cette espèce. En voici la description : « Unifaciale, largement étalée et un peu hypocratériforme, très- mince; polypes petits, souvent en séries transverses qui sont séparées par des collines égales, larges d’une ligne 1/2. Polypier avec le bord subpapyracé et _. une étendue considérable, translucide et tout-à- fait fragile, et souvent composé près du bord de calices en séries; fossettes à peine profondes de 3/4 de ligne; calices (oririmes) larges de 3/4 de ligne; surface supérieure très-finement striée et présentant des ondes concentriques. — Habite les Indes occidentales. » Dana. ESPÈCES DOUTEUSES. 5. AGARICIA? ATACIANA. Meandrina ataciana, Michélin, Icon. zooph., p. 295, pl. 69, fig. 1. 1847. Latomeandra ? ataciana, Milne Edwards et J. Haime, Ann. sc. nat., 3° sér., t. XI, p. 271. 1849. 84 ZOANTHAIRES SCLÉRODERMÉS APORES. Mycrophyllia ataciana, D'Orbigny, Prod. de pal.,t. XI, p. 208. 1850. Agaricia? ataciana, Milne Edwards et J. Haime, Ann. des sc. nat., 3° sér., t. XV, p. 129. 1851. Polypier un peu épais, présentant à la surface supérieure des col- lines très-prononcées, épaisses, presque parallèles entre elles, un peu inégales et irrégulières. Vallées assez profondes. Centres calicinaux peu distincts. Cioisons égales, fines, serrées, se continuant sans interruption d’une vallée dans une autre : on en compte 26 dans l’espace de 1 cen- timètre. Largeur des vallées, 7 ou 8 millimètres ; leur profondeur, 4 ou 5. Fossile de la craie tuffeau : Corbières. C’est sans doute ici qu’il faut admettre dans ce genre les 4 espèces suivantes qui sont décrites par M. Dana : AGARICIA PLANULATA, Dana (Exypl. eæped.,Zooph., p. 338).—«Largement étalée, fixée par un point de sa surface inférieure, n'ayant qu’une ligne 1/2 d'épaisseur. Polypes en série ou épars. Polypier à collines interstitiales peu prononcées, ou à calices polygonaux presque su- perficiels et larges d’une à deux lignes; surface inférieure à plis rayonnés et concentriques, à stries très-fines et un peu diver- gentes. » Dana. AGARICIA? GIBBOSA. — (Mycedia oibbosa, Dana, tbid., p. 31). — « En masse irrégulièrement arrondie, gibbeuse et angulaire, largement étalée inférieurement, à peine ondulée et pédonculée au centre ; polypes souvent en séries réticulées, mais généralement épars; sur- face réticulée, à bords triangulaires et presque aigus; vallées courtes, larges de 1 à 3 lignes, et les plus grandes souvent réticulées au fond. Polypier très-finement strié en dessous. — Habite les Barbades. » Dana. AGARICIA? DANAI. — (Mycedia cristata, ibid., p. 343; nen Agaricia cristata, Lamarck). — « Bifaciale et dressée; frondes longues et profondément lobées; lobes arrondis et garnis de crêtes ; polypes subsériés et souvent épars; collines quelquefois transversales, mais généralement sinueuses et réticulées, subaiguës et chtuses et ren- fermant des calices larges de 2 lignes à 2 lignes 1/2. — Habite les Indes occidentales. » Dana. AGARICIA? FOSSATA. — (Psammocora? fossata, ibid., p.347, pl. 26, fig. 2). — «Subcylindrique, épaisse de à pouces, à surface presque unie, plane et arrondie au sommet; surface à calices souvent longs d’un pouce, méandroïdes et contenant six polypes; d’autres simples, profonds d’une ligne 1/2 et larges d’une ligne 1/2 à 2 lignes; collines arrondies. — Habite les îles Fidji. » Dana. Cette espèce serait peut-être mieux placée dans le genre Méandro- séris. L’Agaricia purpurea, Lesueur (Mém. du Muséum, t. VI, p. 277, pl. 15, FONGIDES. 85 fig. 3, 1820), qui est de l’ile Saint-Thomas n’est pas déterminable, M. Dana la nomme Mycedia purpurea (Zooph., p. 340). Nous ignorons si c’est à ce genre qu'on doit rapporter l’Agaricia radiata, Risso (Hist. nat. de l’Eur. mérid., t. V, p. 359, 1826). Genre XXIX. PACHYSERIS. Agaricia (pars), Lamarck, Hist. des anim. s. vert.,t. II, p. 243. 1816. Pachyseris, Milne Edwards et J. Haime, Compt.-rend. de l’Acad. des Sc.,t. XXIX, p. 72. 1849. Le polypier est composé, adhérent, foliacé et de forme très- variable. Les calices sont disposés en séries simples, séparées par des collines inégales, et ceux d’une même série sont complé- tement confondus entre eux. Les cloisons sont très-fines et très- serrées. La columelle est tuberculeuse, moniliforme, en général bien distincte. Le plateau commun est nu et finement strié. Les Pachyséris sont les seules Fongides dont les calices se confondent en séries, à la manière des Méandrines. La plupart des espèces appartiennent à l’époque actuelle; on en connaît une de la formation éocène. $ À. — Les collines subcristiformes. 1. PACHYSERIS RUGOSA. (PI. D10, fig. 2.) Agaricia rugosa, Lamarck, Hist. des anim. sans vert., t. IT, p. 243. 1816. — 2e édit., p. 581. —— Lamouroux, Encycl. (Zooph.), p. 13. 1824. Pachyseris rugosa, Milne Edwards et J. Haime, Brit. foss. Corals, Intr., p. 1. 4850.— Monogr. des Fongides (Ann. des sc.nat., 5e sér., t. XV, p.135. 1851). Polypier de forme extrêmement irrégulière, à plateau commun mar- qué de stries très-fines, alternativement un peu inégales, à surface su- périeure présentant des replis très-épais et très-enchevêtrés, couverts de tous côtés de collines serrées, légèrement ascendantes, terminées en arêtes, très-inégales et souvent subcristiformes ; les vallées sont assez profondes et montrent une columelle constituée par une série de petits lobes distincts et égaux. Les cloisons sont très-serrées, très-minces, légèrement débordantes, étroites en haut, fortement granulées, légère- ment élargies près de la columelle, alternativement un peu inégales. Largeur des collines à leur base, environ 2 millimètres. Habite les mers australes. M. Michelotti paraît l'avoir trouvée à l'état fossile sur les côtes de l’île de Cuba, auprès de la Havane. 86 ZOANTHAIRES SCLÉRODERMÉS APORES. 2. PACHYSERIS VALENCIENNESI. Agaricia rugosa?, Dana, Explor. exped., Zooph., p. 336, pl. 22, fig. 1. 1846. (Non Lamarck.) Pachyseris Valenciennesi, Milne Edwards et J. Haime, Ann. des sc. nat., 5e sér., {. XV, p. 135. 1851. Polypier en lame mince, an peu concave dans le milieu et légère- ment gisbeuse près des bords. Plateau commun irrégulièrement bos- selé et couvert de côtes irrégulières, médiocrement serrées. La surface supérieure présente les collines très-fréquemment interrompues, ser- rées, courtes, inégales et subcristiformes, minces au sommet, saillantes pour la plupart et anguleuses; les vallées sont par conséquent assez profondes et étroites. Columelle peu développée, formée de trabiculins lamellaires irréguliers et non partagés en une série de lobules. Cloisons très-minces, très-serrées, très-granulées, un peu crépues, étroites en haut, un peu débordantes, sensiblement égales. Largeur des collines à leur base, de 1 à 2 millimètres ; épaisseur de la lame qui constitue le polypier, 4 ou 5. Habite Singapore. M. Dana la trouvée aux îles Fidji. 3. PACHYSERIS SPECIOSA. Agaricia speciosa, Dana, Explor. erped., Zooph., p. 337, pl. 21, fig. 7. 1846. Pachyseris speciosa, Milne Edwards et J. Haime, Ann. des sc. nat., 5° sér., t. XV, p. 156. 1851. Polypier fixé par une base centrale étroite, en feuilles très-minces, concave au milieu et cyathoïde. Surface extérieure ou inférieure cou- verte de petites côtes ou stries fines, alternativement un peu inégales, légèrement ondulées et rayonnant de la base vers le bord libre du polypier. Surface supérieure présentant des vallées peu profondes et des collines disposées en ondes concentriques. Les collines sont en arêtes et partout presque également élevées ; les vallées se bifurquent quelquefois, mais en s’éloignant aussi peu que possible de la directien générale. Columelle bien développée. Cloisons peu ou point débor- dantes, excessivement minces, sensiblement parallèles entre elles, très-serrées et très-étroites, à bord irrégulièrement denticulé, parais- sant se rapporter à deux ordres, mais qu’il est très-difiicile de distin- guer, tant la différence est tbe: Epaisseur de la lame qui constitue le polypier, de 2 à 3 millimètres; largeur des collines à leur base, 2 millimètres. Habite l’océan Indien, suivant M. Dana. $ AA. — Le ssmmet des collines mousse. 4. Pacayseris MURCHISONI. Agaricia Murchisoni, J.Haime; voyez d’Archiac, Hist. des progr.. de da Géol., t. III, p. 229. 1551. FONGIDES, 87 Pachyseris Murchisoni, d'Archiac et J. Haime, Anim. foss. de l'Inde, p. 194, pl. 12, fig. 9. 1853. _— J,Haime, in Hébert et Renevier, Bull. de la Soc. de statist. de l'Isère, 92e sér., t. III, p. 75. 1854. Les séries sont plus larges que dans aucune autre espèce du genre; elles paraissent être courtes et irrégulières ; les collines sont médiocre- ment élevées, et leurs versants forment un angle de plus de 90° dont le sommet est un peu émoussé; les vallées montrent dans leur milieu un sillôn prononcé où l’on distingue de petits amas columellaires al- longés et un peu espacés. Cloisons très-minces, granulées, alternative- “ment inégales, très-serrées (on en compte 16 dans l’espace d’un canti- mètre) ; les vallées sont larges d’un centimètre environ et profondes de 3 millimètres. Fossile du terrain éocène : Sinde; Saint-Bonnet. 5. PACHYSERIS LÆVICOLLIS. Agaricia lævicollis, Dana, Explor. exped., Zooph., p. 358, pl. 29, fig. 2. 1846. Pachyseris lævicollis, Milne Edwards et J. Haime, Ann. des sc. nat., 5° sér., t. XV, p. 156. 1851. Polypier étalé en lame mince. La surface inférieure marquée de stries granuleuses fines, droites, parallèles, alternativement inégales et dont les plus petites sont très-peu distinctes. A la surface supérieure les collines sont subparallèles, quelquefois dichotomes, à sommet émoussé ; les vallées étroites et assez peu profondes. Columelle rudimentaire. Cloisons très-minces, très-serrées, de deux ordres, mais peu inégales, à bord supérieur denticulé, flexueux et crépu ; elles sont un peu débor- dantes. Epaisseur du polypier, de 2 à 3 millimètres ; largeur des col- lines à leur base, 2 millimètres. Une cassure longitudinale montre une muraille assez épaisse et des synapticules hoyizontales, assez fortes, distantes entre elles d’un cinqmème de millimètre environ. Habite les Indes orientales, suivant M. Dana. L’Agaricia undata, Dana (Zooph., p. 336, pl. 24, fig. 8; non Madr. undata, Ellis et Solander), qui est des mers d'Amérique, appartient encore au genre Pachyseris. Voici la description qu'en à donnée M. Dana : « Très-largement étalée et souvent plane et subcucullée, à peine lobée; bords minces et non retournés ; coltines longues et sub- égales, presque larges d’un tiers de pouce, arrondies et triangulaires, peu prononcées vers le bord du polypier. — Habite les Indes occiden- tales. » L] Genres douteux. 1° POLYASTRA. Nous ne connaissons pas le polypier d’après lequel M. Ehren- berg a établi ce genre (Corall. des roth. Meeres, p. 106, 1834); mais nous sommes portés à croire qu'il appartient à la famille des Fongides. Il est ainsi décrit : Oris disco imperfecle aut vage 88 ZOANTHAIRES SCLÉRODERMÉS APORES. circumecriplo, vage nec seriatim polystomo, collibus venoso-reticu- latis, irreqularibus, stirpe effusa inæquali. L'espèce typique porte le nom de Polyastra venosa. 2° ASTREOMORPHA. M. Reuss a établi sous ce nom un nouveau genre qu’il range dans la famille des Fongides, mais qui paraît appartenir plutôt à celle des Astréides, car les cloisons, au lieu d’être réunies en- tre elles par des synapticules, le sont par des planchers. Sous les ” autres rapports, ces polypiers ressemblent beaucoup aux Tham- nastrés. Les calices sont petits, très-irréguliers et complètement confluents. Les rayons septo-costaux sont très-courts et se conti- nuent sans ligne de démarcation, d’un polypiérite à l’autre, mais ne s'unissent à la columelle qu’à l’aide d’une série de petites poutrelles équidistantes, qui circonscrivent des pores disposés en séries verticales. La columelle est styliforme, mais rudi- mentaire, M. Reuss décrit deux espèces de ce genre, savoir : l4streo- morpha Goldfussi (Reuss, Beüræge zur Charakteristik der Krei- deschichten inden Ostalpen, Mém. de l'Acad. de Vienne, t. VIE, p. 127, pl. 16, fig. 8 et 9) et l'A. crassisepla (loc. cit., p. 127, pl 16, Gg. 5 à 7), qui se trouvent l’une et l’autre à l’état fossile dans le terrain crétacé de Gosau. SECTION DES MADRÉPORAIRES PERFORÉS. (MADREPORARIA PERFORATA.) Polypier composé entièrement ou presqu'entiérement de cœænenchyme poreux ou réliculé; appareil seplal bien caracté- risé et composé primitivement de six éléments, mais n'élant représenté quelquefois que par des séries de trabicules ; tra- verses rudimentaires ; pas de planchers. En général, l'appareil mural constitue la plus grande partie de ces polypiers et ne présente pas de lames costales. La mu- raille est Loujours perforée; enfin la cambre viscérale est pres- qu'entièrement ouverte depuis sa base jusqu'au sommet, et n’est occupée ni par des traverses bien développées ou des synapti- cules, comme chez la plupart des Madréporaires apores, ni par des planchers, comme cela a lieu chez les Madréporaires tubu- lés et les Madréporaires rugueux. Ce groupe, élabli par M. Haime et nous en 1830, se com- pose de deux familles qui se distinguent principalement par la texture du système costal, Ce sont : 1° Les Manrérorines, chez lesquels le système mural est bien développé et simplement poreux; les cloisons principales la- mellaires et peu ou point perforées. 2° Les Pomnes, chez lesquels le polypier est entièrement composé de sclérenchyme réticulé ou trabiculaire, et l'appa- reil costal composé seulement de séries de trabicules. PREMIÈRE FAMILLE. MADRÉPORIDES. (MADREPORIDÆ.) Polypier très-poreux, mais dont le sclérenchyme est d'un issu assez serré et ne consiste pas seulement en une réunion de trabicules, comme chez les Poritides. Cloisons principales 90 ZOANTHAIRES SCLÉRODERMÉS PERFORÉS. bien développées, toujours lamellaires et parfaites, ou n’offrant que ça et là quelques perforalions. Daos notre premier travail sur la classification générale des Coralliaires, ce groupe était représenté par deux familles, celle des Madréporides et celle des Eupsammides (1). Mais une étude plus approfondie des espèces dont elle se compose, nous a con- -duit à penser qu'il était préférable de les réunir toutes en un seul groupe, el dans le tableau méthodique publié en 4851 par M. Haime et nous, la division des Madréporides a la même valeur qu'ici (°). Les Madréporides forment trois sous-familles, qui se distin- guent entre elles de la manière suivante : ne présente pas de cæœnenchyme indépendant. ÆEursammINx. MaDRÉPORIDES /cffre un cænenchyme dont le FR très-abondant ; np ‘inégalement développées; | grandes que les autres. M&sDREPORIN&. ses six cloisons principales PAM développées.. TURBINARIN&. PREMIÈRE SOUS-FAMILLE. EUPSAMMINES. (EUPSAMMINEÆ.) Cloisons bien développées et formant plusieurs cycles; celles du premier ordre égales entre elles, et celles du dernier cycle courbées vers celles du cycle immédiatement supérieur, de sorte que le calice ne présente pas la forme régulièrement radiée qui se remarque d'ordinaire chez les Zoanthaires {°). Muraille formée par des lignes verticales de nodules sclérenchymateux qui restent assez distincts entre eux et se souüleni par leurs points üe contact, de manière à laisser entre ces points autant de pertuis, qui s’oblilèrent parfois vers la base du polypier, mais sont toujours bien distincts dans le voisinage du calice. (1) Milne Edwards et J. Haime British. foss. Corals, Introd., p. Lr et xiv. 1850. (2) Monographie des Polyp. foss. des terr. palæoz., p. 132. (Archives du Muséum, t. V.) (3) Pour la disposition de ces cloisons, nous renverrons aux figures qui ac- compagnent la monographie de cette famil e, publiée par M. J. Haime et nons, dans les Annales des Sciences nalurelles, 1848, série 3, t. X, pl. 1. MADRÉPORIDES. g1 Les Eupsammines sont tantôt simples, lantôt aggrégés; les polypiérites sont presque toujours cylindro-coniques, et ne pré- sentent ni exothèque, ni périlhèque. La muraille est faiblement costulée et n'est jamais revêtue d’une épithèque complète, son lissu à l'aspect dn chagrin ou d'une substance vermoulue. L'appareil seplal, comme nous l'avons déjà dit, est bien déve- loppé et offre toujours six systèmes égaux. On compte tantôt #, lantôt 5 cycles de cloisons; quelquefois même, il y à des rudiments d’un sixième cycle; mais ce qu'il importe surtout de noler, c’est que lés cloisons du dernier cycle, quel que soit celui-ci, pe sont jamais situées dans le plan du rayon qui irait des circonférences du calice à son centre : elles sont toujours plus ou moins arquées, et la loi qui règie leur direction est Lrès- simple. Effectivement, lorsque dans un syStème, les cloisons du dernier cycle sont de quatrième et de cinquième ordre, chaque cloison de quatrième ordre diverge de la cloison primaire voisine, et celle de cinquième ordre de la secondaire, pour s'aller souder l’une à l’autre au-devant de lacloison tertiaire, avec laquelle elles contractent une intime adhérence dans leur partie inférieure. Lorsqu'il y a » cvcles, ce sont les cloisons 6, 7, 8et 9 qui dévient de la direction du rayon. Chaque moitié du système - ressemble alors à un système entier à 4 cycles : d’un côté, la cloison 6 diverge de la primaire voisine, et la cloison 8 de la tertiaire pour venir se souder ensemble el avec la cloison 4 comprise entre elles deux; et d'autre part, la cloison 7 diverge de la secondaire, et la cloison 9 de la tertiaire pour se réunir à la coison 5 qu'elles bornent à droite et à gauche. Outre les adhérences que nous venons d'indiquer, ii arrive quelquefois que les cloisons du pénullième cycle se courbent vers les Lertiaires, ce qu'on voit dans l’Endopachys Macluru ; et même dans les Stéphanophyllies, les tertiaires se dirigent vers la secondaire, de sorte que les primaires restent seules libres parmi toutes les cloisons du calice. Ces diverses soudures des cloisons.entre elles donnent à l’en- semble du calice un aspect étoilé très-remarquable, qu'on ne retrouve pas avec aulant de netteté en dehors de.cetle famille. 92 ZOANTHAIRES SCLÉRODERMÉS PERFORÉS. A la vérité, ce caractère est considérablement affaibli dans quel- ques genres (Leplopsammie, Endopsammie, Cœænopsammie), où le 4° cycle, qui est-le dernier, est incomplet ou rudimentaire ; mais là encore la même tendance se manifeste, et, dès que les cloisons de quatrième et de cinquième ordre se développent suf- fisamment, on les voit également se courber vers les terliaires. Avec cetie direction arquée des cloisons du dernier cycle coïncide presque toujours, mais à un degré plus ou moins mar- qué, l’adhérence de ces cloisons par léurs parties extérieures avec celles des premiers ordres. L'adhérence à lieu par les faces qui se regardent, et, dans la plupart des cas, la soudure s'opère par l’intermédiaire d’un tissu granuleux, lâche el peu abondant, qui s’étend entre les cloisons rapprochées. Il est aussi à noter que presque loujours, dans cette famille, les cloisons du dernier cycle sont plus développées en hauteur et en largenr que celles du cycle immédiatement supérieur. Les genres Endopsammie, Leptopsammie et Cœnopsammie, échappent seuls à celle règle. Presque partout, les cloisons principales sont des lames par- faites et à bord libre enlier. Au contraire, dans celles des der- niers cycles, les lignes de nodules restent séparées en plusieurs points, et principalement près du bord; il en résulle que ces lames cloisonnaires sont plus ou moins criblées, et sont décou- pées dans leur partie libre. Ces divisions du bord ressemblent en général à des crénelures longues et déliées, ou à des lobes aux contours variables et mal définis; elles ne se montrent ja- mais sous forme de lobes arrondis, ou de dents à large base, ou de dents spiniformes. Elles sont en outre très-fragiles et pres- que friables, et ce caractère, joint à leur irrégularité, les fait assez facilement distinguer des découpures que présentent les Astréides. Les cloisons des Eupsammides sont toujours bien dévelop- pées de dehors en dedans. Elles ne restent jamais libres par leur bord interne et inférieur, et elles re se rencontrent jamais directement par ce bord avec celles qui leur sont opposées; en d’autres termes, il existe toujours, suivant l'axe vertical du MADRÉPORIDES. 93 polypiérite, une columelle à laquelle la plupart des cloisons viennent aboulir vers le centre. Celte columelle présente, suivant les espèces, d'assez grandes différences dans son degré de développement, et peut-être dans son origine. Cependant, elle n’est jamais formée par une seule masse compacte, et son Lissu est loujours plus où moins spon- gieux, au moins à une certaine hauteur. Le plus souvent il se détache du bord interne des cloisons de petits trabiculins lamel- leux, minces, irréguliers, qui, suivant différentes directions et se soudant entre eux par les points où ils se louchent, forment au fond du calice un amas dont l'aspect rappelle celui du diploé des 05. Nous ajouterons que, dans cette famille, on ne trouve jamais de palis, et que les loges intercloisonnaires sont ouvertes dans toute leur hauteur, ou fermées seulement de distance en dis- tance par un petit nombre de traverses incomplètes. Le lableau suivant donne la clef de la distribution des Eup- sammiies en groupes génériques : | dépourvue d’appendices.. . . ÆEupsammtA. P P | Hbre | bourvne d’appendices alifor- | OS A. PVC lefei-haqete ENpopaCuys. | Fée bien dé- (distinctes. . . . . BALANOPHYLLIA. re mp à indistinctes; des cunéi- \largement\ côtes granulations mu- simple forme ; | fixée : le rales confuses. . HETEROPSAMMIA. base quatrième minces, à peine à 'S, pie incomplet ('granulées. . . . LEPTOPSAMMIA. on rudi- mentaire; épaisses, couver- cloisons l vertes de grains EUPSAMMIDES très-forts . . . . EUDOPSAMMIA. à polypier \discoïde ; à muraille horizontale... . . . . . . .. STEPHANOPHYLLIA, / distincte [toutes bien et en déve- \bourgeonnement. DENDROPHYLLIA. rudi- | général | loppées; men- | bien dé- { multipli- ffissiparité. . . . . LOBOPSAMMIA. taire ; {veloppée :} cation par cor1- | colu- | cloisons posé ; / melle fdu4ecycle\en partie radimentaires.. . . COENOPSAMMIA. thèque rudimentaire ou nulle. . ........ STEREOPSAMMIA. | | bien distinct; masses encroütantes dont les po- lypiers sont en général assez intimement scu- dés entre eux latéralement. Columelle très- j HE VOD DER AE ee celle de ci 4 + « + ASTROÏDES. 94 ZOANTHAIRES SOLÉRODERMÉS PERFORÉS. Genre TI. EUPSAMMIA. Madrepora (pars), Pallas, Elenchus Zooph., p.305. 4766. Turbinolia (purs), Lamarck, Hist. des anim. s. vert., t. IE, ,p. 282, et 2° édit., p. 362. —— Goldfuss, Petref. Germ., t. 1, p. 52. Eupsammia, Milne Edwards et J. Haime, Monogr. des Eupsammides, (Ann. des se. nat., 3° sér., t. XX, p. 77, 1848), et Distrib. méthod. (Polyp. des terr. paléoz., p. 133). Polypier simple, subturbiné, peu ou point comprimé, sans appendices costaux, à base libre et dans laquelle les traces de l'adhérence primitive disparaissent peu à peu. Fossette calici- nale assez profonde, étroite. Cloisons nombreuses, larges, ser- rées, tiès-peu débordantes et fortement granulées sur leurs faces latérales; celles du dernier cycle plus développées que celles du pénultième. Muraille nue, présentant des côtes simples, distinc- tes depuis la base du polypier, faiblement vermicellées, peu iné- gales, serrées et formées par des séries de grains assez saillants et bien distincts entre eux. Ce genre ne se compose que d’espèces fossiles qui appartien- nent toutes à la période Miocène. $ À. — Polypier yeu ou point comprimé à sa base, qui est ombiliquée. $ B. — Forme générale plus ou moins régulièrement conique. $C. — Columelle constituée par plusieurs tuber- cules isolés. 1. EUPSAMMIA TROCHIFORMIS. Madrepora trochiformis, Pallas, Elench. z00ph., p. 505. 1766. Caryophylloide simple, infundibuliforme, gréle, strié longitudinalement, et à ouverture oblongue, Guettard, Mém. sur diff. part. des sc. let arts, 1. I, p. 385, pl. xxxm, fig. 2 et 3. 1770. Caryophyllite simple, conique, et Turbinolite de première grandeur, G.Cuvier et Alex. Brongniart, Essai sur la géogr. minér. des environs de Paris, p.81, plu. 1808. Turbinolia clavus, Lamarck, Anüm. sans vert.,t. Il, p. 232. 1816. — 2° éd., p. 562. Furbinolia sulcata, Schweigger, Beobacht. auf naturhist. Reisen, tab. vu, fig. 65. 1819. Turbinolia elliptica, Alex. Brongniart, Descr. géol. des env. de Paris, p.33, pl, vin. 1822. MADRÉPORIDES. - 95 Turbinqlia elliptica, Goldfuss, Petref. Germ., p. 52, tab. xv, fig. 4. 1896. —— clavus, Defrance, Dict. des Sc. nat., t. LVI, p. 91. 1898. —— elliptica, Defrance, Dict."t. LVI, p.92. 1828. Fait double emploi avec T. clavus. —— Ch. Morren, Descr. Corall. foss. in Belgio repert. p.31. 1898. —— Milne Edwards, Annot. de Lamarck, t. 11, p. 564. 1856. Fait double emploi avec T. clavus, Lamarck. —— Bronn, Lethæa geogn., p. 898, pl. xxxvi, fig. 2. 1837. Les détails de la figure sont inexacts. —— Gileotti, Mém. cour. ‘par l'Académie de Bruxelles, t, XII, p. 163. 1857. —— Nyst, Descr. des coq. et polyp. foss. des terr. tert. de la Belgique p. 629, pl. xzvin, fig. 11. 1843. —— Michelin, Icon. Zooph., p. 159, pl. 45. fig. 6. 1844. —— Graves, Topogr. géogn. de l'Oise, p. 700. 1847. Eupsammia trochformis, Milne Edwards et J. Haine, Monogr. des Eupsam- mides (Ann. des Sc. nat., 3° sér., t. X, p. 78, pl. 4, fig. 5.) Turbinolia elliptica, Quenstedt, Handb. der Petref., p. 656, pl. 59, fig. 3. 1852. —— Pictet, Trailé de Paléontol., pl. 106, fig. 9. Polypier en cône droit, allongé et très-légèrement comprimé, pré- sentant, non loin du bord du calité, un faible rétrécissement zonaire, qui détermine au-dessus de lui un bourrelet peu saillant; à base om- biliquée. Côtes très-serrées, fines, presque égales, formées par des séries généralement simples en bas et doubles en haut de grains pointus et saillants. Calice en ellipse peu allongée ; les sommets du grand axe très-légèrement anguleux, la fossette très-étroite et peu pro- fonde. Les axes sont entre eux comme 100 : 125. Columelle se mon- trant sous forme de six petits tubercules comprimés, disposés en série dans la direction du grand axe, assez distants entre eux, opposés aux cloisons tertiaires. Les cloisons très-larges, peu débordantes, minces, à faces couvertes de grains ronds très-nombreux. Celles des quatre premiers cycles droites ; les primaires à bord arqué, fortement épaissi dans sa partie inférieure, où il touche presque à celui des cloisons opposées. Les secondaires diffèrent à peine des primaires, d’où l’ap- parence de douze systèmes. Hauteur 50 millimètres, grand axe du calice 20, petit 16, profon- deur de la fossette 5. Fossile du terrain tertisire des environs de Paris, et aussi des en- virons de Louvain, suivant M. Nyst. Palias a bien décrit cette espèce, et a fait très-justement remarquer l’analogie de sa structure avec celle du Madrepora ramea ; seuiement, il s’est trompé en donnant comme synonymes quelques espèces sim- ples figurées par Fougt dans les Amænitates Academicæ, et qui ap- partiennent au genre Cyathophyllum. 96 ZOANTHAIRES SCLÉRODERMÉS PERFORES. $ A.—— $ B (page 94). 0 $ CC. — Columelle formée par une seule masse allongée. $ D. — Côtes ne se divisant pas en trois dans leur moitié supérieure. 2. EUPSAMMIA BAYLIANA. Eupsammia Bayliana, Milne Edwards et J. Haime, op. cit. (Ann. des Sc.nat., Se.sér., t. X, p. FU Polypier en cône droit, élevé et très-légèrement comprimé ; très-lé- gèrement renflé dans sa partie inférieure; une toute petite concavité à la base. Côtes très-serrées, très-semblables à celles de l'E. trochifor- mis, toutes formées par des séries de grains au moins doubles en haut. Rapport des axes du calice, 100 : 120. Fossette profonde. Columelle bien développée, composée de petits rubans tordus et penchés les uns sur les autres. Cloisons un peu étroites, minces, non sensible- ment débordantes, à faces couvertes de grains très-peu saillants, mais très-serrés. Hauteur 30 millim., grand axe du calice 17, petit 14; profondeur de la fossette 10. Fossile de Grignon. $ A. —— $ B (page 94). —— CC (page 96). $S DD. — Côtes se divisant pour la plupart en trois à une certaine hauteur. 3. EUPSAMMIA HALEANA. Turbinolia caulifera ?, Conrad, Proceed. of the Acad. of nat. Sc. of Philad.s vol. III, p. 286. 1847. Eupsamnria Haleana, Alcide d'Orbigny, mss. —— Milne Edwards et J. Haime, loc. cit. Espèce très-voisine de la précédente. Base ombiliquée. Côtes très- serrées, composées de séries de grains très-fins, très-saillants et très- réguliers, lesquelles, pour la plupart, sont doubles dans leur partie inférieure et se trifurquent à une certaine hauteur. Columelle assez développée, spongieuse , mais assez dense. Cloisons très-serrées , ex- trèmement minces, à faces couvertes de grains nombreux, petits et pointus. Celles du dernier cycle se soudent vers les 2/3 de la largeur des cloisons voisines. Hauteur 25 millimètres , grand axe du calice 19; petit 16, d’où le rapport approximatif 100 : 118. Fossile de l’Alabama. Nota. La forme générale de l’unique échantillon que nous ayons vu MAPHÉPORIDES. 97 diffère peu de celle de PE. trochiformis, mais la base est faiblement courbée dans le sens du petit axe du calice. $ À (page 94). —— $ BB. — Polypier cylindroïde, à base convexe. 4. EUuPSAMMIA SISMONDIANA. Turbinolia Sismondiana, Michelin, Icon. z00ph., p. 37, pl. 8, fig. 13. 1841. —— Michelotti, Foss. des terr. mioc. de l'Italie sept., p. 25. 1847. Eupsammia Sismondianu, Milne Edwards et J. Haime, loc. cit. Polypier droit, peu élevé, à base subglandiforme et ombiliquée. Côtes très-serrées, à grains peu distincts. Calice subovalaire, à centre papilleux, suivant M. Michelin, qui, plus heureux que nous, a sans doute vu des échantillons dégagés de leur gangue. Cloisons serrées, médiocrement minces. Hauteur 25 millimètres, grand axe du calice 10, petit 18. Fossile de la colline de Turin. $ AA. — Polypier fortement comprimé et lisse en dessous. 5. EUPSAMMIA BRONGNIARTIANA. Eupsammia Brongniartiana, Mine Edwards et J. Haime, op. cit. p.81, pl.1, fig. 7. Polypier ayant la forme d’un pain de sucre, très-comprimé infé- rieurement, n’offrant pas de petite fossette basilaire. Côtes serrées, lé- gèrement vermicellées, notablement inégales ; celles qui correspon- dent au quatrième cycle de cloisons étant les plus larges et formées de quatre séries de grains. Calice subelliptique, les sommets du petit axe presque rectilignes et plus élevés que ceux du grand axe. Rapport des axes, 400 : 445. Fossette ealicinale assez grande, très-profonde. Colu- melle bien développée, formée d’un tissu finement spongieux. Cloi- sons partout minces, serrées, un peu étroites, à grains des faces petits et serrés. Celles du dernier cycle ne se soudant à leurs voisines que tout près de la columelle. Hauteur 25 millimètres, grand axe du calice 20, petit 14; profon- deur de la fossette 9. Fossile des environs de Paris. Genre II. ENDOPACHYS. Endopachys, Lonsdale, Journ. of the geol. Soc. of London, t. 1, p. 214. 1845, —— Milne Edwards et J. Haime, Monogr. des Eupsammides (Ann. des scien. nat., sér. 3, 1. X, p. 81). Polypier simple, droit, très-comprimé inférieurementi, libre et Coralliaires. Tome 3, 7 98 ZOANTHAIRES SCLÉRODERMÉS PERFORÉS. sans trace d’adhérence, à base ayant la forme d’une carène qui se continue, avec des appeudices alitormes des côtes latérales. Côtes droites, ne commencant qu'à une certaine distance de lextréinité basilaire, formées par des séries de grains peu dis- tinctes. Les latérales très-saillantes dans leur moitié inférieure. Calice à axes inégaux et situés sur deux plans ditférents, à fos- sette longue et étroite. Columelle peu déveleppée, spongieuse. Cinq cycles de cloisons. Celles-ci un peu étroites, un peu débor- dantes, serrées, à faces peu granulees. Les deux espèces qui composent le petit groupe ainsi défini, ont beaucoup d’affinité avec les Eupsammies; mais elles s'en dis- tinguent de même que de toutes les autres Eupsammides, par leur forme comprimée et leurs appendices latéraux. L'une d'elles est vivante, et nous ignorons sa patrie; l’autre appartient au ter- rain éocène de l’Alabama. C’est pour cette dernière que Lonsdale a établi dernière- ment le genre Endopachys, mais il y a rapporté à tort la Twr- binolia elliptica de Brongniart, qui est une Eupsammie, et Îles Turbinolia Stokesii de M. Lea, et semigranosa de M. Michelin, qui sont des Turbinolides. 1. Enpopacuays MACLURII. Turbinolia Maclurii, Lea, Contrib. to geol., p.195, pl. 6, fig. 206. 1855. —— Michelotti, Specim. Zoop. dil., p.57. 1838. Endopachys alatum, Lonsdale, Journ. of geol. Soc. of London, t. I, p. 214, fig. a. 1315. Endopachys Moclurii, Milne Edwards et J. Haime, Monogr. des Eupsam., oc: cit, p.82 pl 4, 5-2: —— Piciet, Traité de Paléont., pk 106, fig. 10. Polypier à carène très-dévelappée , un peu épaisse, aussi étendue que le calice, à surface très-finement granuleuse , se continuant sur les bords latéraux, qui sont simples dans leur ticrs supérieur. Les autres côtes primaires garnies dans leur milieu d’un très-gras tuber- cule oblong et suberistiforme. Calice elliptique; rapport des axes, 100 : 180. Les sommets du petit axe sur un plan un peu supérieur et légèrement rentrants ; ceux du grand axe arrondis. Fossette calicinale médiocrement profonde. Cloisons larges, serrées, très-minces. Les primaires et les secondaires égales, un peu épaissies près de la colu- melle, les seules libres en dedans. Toutes contractent des adhérences extérieurement. Hauteur 25 millimètres, grand axe 25, petit 14. Fosaile de l’Alabama. Coll. A. D'Orbigny. MADRÉPORIDES, 99 2. ENDOPACHYS GRAYI. ÆEndopachys Grayi, Milne Edwards, loc. cit., p. 81, pl. 4, fig. 2, 2a, Polypier à carène un peu étroite, séparée par une échancrure des expansions des côtes latérales. Ces expansions minces, plus déve- ioppées inférieurement , mais se continuant presque jusqu’en haut. Toutes les autres côtes fines, très-serrées, indistinctes à la base, épais- sies en haut, formées de grains sublamellaires, peu inégales. Les sil- lons intercostaux tout-à-fait superficiels. Calice subelliptique, les som- mets du grand axe un peu anguleux et sur un plan un peu inférieur à celui du petit axe. Rapport des axes 100 : 170. Fossctte étroite et très-profonde. Columelle très-peu développée. Cloisons très-serrées, un peu étroites, extrémement minces, légèrement épaissies en de- hors et près de la columelle, soudées entre elles extérieurement. Hauteur 30 millimètres, grand axe du calice 38 ; petit axe 22; pro- fondeur de la fossette 15. Habite. Genre II BALANOPHYLLIA, Balanophyllia, Searles Wood, Descriptive Catal. of the Zooph. from the Crag (Ann. and Mag. of nat. hist, t. XI, p. 11. 1844). Polypier simple, figé par une large Hase, ou seulement pédi- cellé, plus poreux que celui des Dendrophyllies. Pas d’appendices costaux. Côtes fines, serrées, subégales. Coluinelle bien déve- loppée, ne faisant jamais saillie au fond de la fossette. Cloi- sous ininces, serrées. Le dernier cycle complet et bien déve- loppé. rattis M. Wood a établi ce genre pour un fossile du Crag, en faisant wès-bien ressortir son affinité avec les Dendrophylies. Nous en rapprochous plusieurs espèces vivantes et fossiles, Toutes se dis- tinguent facilement de l'Endopsammie et de la Leptopsammie, qui sont, du reste, sunples et adhérentes, par le complet déve- loppement des cloisons-du dernier cycle. Leurs côtes distinctes les différencient de l'Hétércpsammie. Il est possible que nous décrivions comme Balanophyllies quel- ques polypiérites de Dendrophyllies qui n'auraient pas encore bourgeonné; cependarutnous sommes portés à croire, par analo- gie, que les espèces sociales de cétte famille commencent à se mul- tiplier de très-bonne heure, et qu'elles n’atteignent pas le degré de croissance auquel nous trouvons d'ordinaire les Balano- phyllies, sans avoir produit déjà quelques petits gemmes. 100 ZOANTHAIRES SCLÉRODERMÉS PERFORÉS. D’après l’état de la base, ce genre se divise en deux sections bien distinctes : 1° Les BaLANoPHYLLIES FIxEs, qui ‘adhèrent aux corps étran- gers par une large base. 2° Les BALANOPHYLLIES PÉDICELLÉES, Gui sont rétrécies à leur base et deviennent libres quand elles avancent en âge. ire SECTION. BALANOPHYLLIES FIXES. $ À. — Épithèques s'élevant assez près du bord du calice. $ B. — Cing cycles de cloisons. $ C. — Bord du calice peu ou point comprimé. 1. BALANOPHYLLIA CALYCULUS. Richard Cowley Taylor, Antidil. zo0l. (Magaz. of nat. Hist., vol. III, p. 272, fig. d. 1850). Balanophyllia calyculus, Searles Wood, op. cit. (Ann. and Mag. of not. Hist. t. XIII, p. 12. 1844). —— Milne Edwards et J. Haime, Monogr. des Eupsam. (Ann. des scien. nat., sér. 3,t. X, p. 84). Polypier un peu court, subeylindrique et seulement un peu rétréci au-dessus de la base, entouré d’une épithèque qui s'élève presque jusqu’au bord du calice. Quand cette épithèque est enlevée, on voit des côtes droites, égales, fines, serrées, toutes formées par des séries simples de petits grains peu distincts. Calice subovalaire. Columelle médiocrement développée. Cinq cycles de cloisons. Celles-ci larges, minces; les primaires et les secondaires presque égales : elles sont un peu épaissies près du centre ainsi que les tertiaires. Celles du dernier cycle se soudent aux eloisons du cycle qui précède, à peu près à égale distance de la columelle et de la muraille. Les loges intercloison- naires sont assez grandes. Le diamètre du calice est à peu près égal à la hauteur, qui est ordinairement de 25 millimètres. Fossile du Crag de Sutton en Angleterre. $ A.—— & B (voyez ci-dessus). —— & CCG. — Bord du calice comprimé. 2. BALANOPHYLLIA VERRUCARIA. Madrepora verrucaria, Pallas, Elenchus Zoophytorum, p. 280. 1766. Madrepora verrucaria, Maratti, De plant. zo0ph., p. 45. 1776. —— ?Othon Fabricius, Fauna groenlandica, p. 456. 1788. Caryophyllia Europea?, Risso, Hist. nat. de l'Eur. mérid., t. V, p. 352. 1826. me verrucaria, Milne Edwards et 3. Haime, op. cit., p. 85, pl. 1, ig. 6, 62, MADRÉPORIDES, 101 Polypier court, droit, comprimé surtout en haut, fixé par une base au moins aussi large que le calice. Epithèque n’arrivant ordinaire- ment qu’à la moitié de la hauteur. Côtes médiocrement fines, ser- rées, subvermicellées , un peu inégales, formées par des séries sim- ples ou doubles de grains très-peu distincts. Calice ayant la forme d’un 8, par suite de la rentrée des sommets du grand axe. Rapport des axes 100 : 215. Fossette grande et profonde. Columelle bien déve- loppée, à surface supérieure plane, finement spongieuse, formée par des trabiculins lamellaires très-minces. Cinq cycles de cloisons. La di- vergence de celles du dernier cycle est assez faible. Cloisons non dé- bordantes, un peu étroites, minces et serrées, soudées entre elles exté- rieurement. Celles des premiers ordres ont leur bord subentier ou très-finement denticulé; les autres sont criblées et à bord irrégulière- ment crénelé. | Hauteur, 15 millimètres; grand axe du calice 15 ; petit axe 7; pro- fondeur de la fossette 6. Habite la Corse. $ À (page 100). —— BB. —— Quatre cycles de cloi- sons. 3. BALANOPHYLLIA CYLINDRICA. Furbinolia cylindrica, Michelotti, Specim. Zooph. dil., p. 73. 1838. —— Michelin, Zcon. Zooph., p.58, pl. 8, fig. 45. 1841. La base est beau- coup trop pointue dans cette figure. —— Michelotti, Foss. des terr. mioc. de l'Italie sept., p.25. 1847. Balanophyllia cylindrica, Miine Edwards et J. Haime, op. cit., p.85. Polypier en cône allongé et cylindroïde, un peu grêle, légèrement courbé, entouré d’une épithèque qui s'élève beaucoup. Côtes formées par des séries simples de grains peu distincts. Calice circulaire. Quatre cycles de cloisons. Celles-ci assez minces, à faces granulées. Hauteur, près de 3 centimètres ; diamètre du calice 1. : Fossile de Turin et de Vérone. $ AA. — Épithèque tout-à-fait rudimentaire. S D. — Cing cycles de cloisons. $ E. — Cloisons peu débordantes. SF. — Polypier plus ou moins comprimé près du calice. 4. BALANOPHYLLIA ITALICA. Caryophyllia italica, Michelin, Icon. Zooph., p.46, pl. 9, fig. 15. 1841. Balanophyllia italica, Milne Edwards et J. Haime, Monogr. des Eupsam., loc, cit., p. 86. 102 ZOANTHAIRES SCLÉRODERMÉS PERFORÉS. Polypier subturbiné, droit, légèrement comprimé près du. calice, peu élevé. L’épithèque s'arrêtant à très-peu de distance de la base, Côtes formées eu général par une double série de petites pointes grêles. Calice subelliptique ; les sommets du grand axe arrondis et à peu près sur le même plan que le petit axe. Rapport des, axes 100 : 140. Fossette assez grande et assez prafende. Columelle spon- gieuse, médiocrement développée. Cinq. cycles de cloisons. Les cloi- sons principales un peu débordantes, à bord faiblement arqué en de- dans et très-finement denticulé, à faces couvertes de grains fins. Les autres cloisons très-minces , très-criblées, couvertes de grains sail- lants et à bord très-déchiqueté. Hauteur, 15 millimètres : grand axe du calice 14; petit axe 10; profondeur de la fossette 6. Habite la Méditerranée, et se trouve aussi à l’état fossile dans le terrain pliocène de l’Astesan. 5. BALANOPHYLLIA TENUISTRIATA. Balanophyllin tenuistriata, Milne Edwards et J. Haime, Monogr. des Eup- sam., loc. cit., p. 112. Polypier élevé, droit, assez fortement comprimé dans sa partie su- périeure, sa moitié inférieure étant subcylindrique et un peu grêle. L’épithèque l'entoure jusqu'auprès du calice. Sous cette épithèque, les côtes sont extrêmement fines et serrées, formées par des séries or- dinairement simples de petites granulutions très-rapprochées. Calice elliptique. Rapport des axes, 100 : 185. Columelle étroite, allongée, formée par des trabiculins sublamelleux et dressés. Cinq cycles de cloisons. Les cloisons du dernier cycle divergent faiblement. Les pri- maires et les secondaires subégales, très-légèrement épaissies près de la columelle, minces, à faces couvertes de grains assez saillants. Hauteur, 30 millimètres ou un peu plus; grand axe du calice, 15; petit axe, 8 ou 9. Fossile des environs àe Paris. $ AA. —— Ç D. ——< E (page 101). SFF.— Polypier un peu comprimé près de sa base. 6. BALANOPHYLLIA DESMOPHYLLUM. Balanophyllia desmophyllum, Milne Edwards et J. Haime, loc. cit. p. 86, et British fossil Corals, p.55, pl. 6, fig. 1. Dendrophyllia ?, Lonsdale, dans Dixon, Geol. and foss. of the Chalk form. and Tertiazy Deyposits of Sussex, p.131, pl. 1, fig. 4. 1850. Polypier droit, an peu élevé, subturbiné, un peu comprimé dès la base. Epithèque tout-à-fait rudimentaire. Côtes presque droites, serrées, inégales ; les primaires et les secondaires très-larges, surtout en haut, et formées par des séries de granulations doubles ou triples. Celles qui correspondent aux cloisons du troisième et du quatrième MADRÉPORIDES. 103 cycle. formées par une série double près du calice, mais toujours simple dans presque toute son étendue : elles ne se montrent que vers le tiers inférieur du polypier, tandis que toutes les autres apparais- sent dès la base. Les granniations des côtes très-fines et bien dis- tinctes. Calice subelliptique. Rapport des axes, 100 : 160. Les sommets du grand axe arrondis et moins élevés que le petit axe. Fossette étroite et profonde. Columelle spongieuse, médiocrement développée, à sur- face plane. Cinq cycles de cloisons. Celles du cinquième cycle impai- res. Cloisons principales débordantes, très-minces, à bord arqué en haut, vertical en dedans, entier ; leurs faces latérales sont couvertes de grosses granulations. Les autres cloisons sont extrémement minces, très-criblées, à burd irrégulièrement crénelé. Hauteur, 15 millimètres ; grand axe du alice 8 ; petit axe 5; pro- fondeur de la fossette 5. Fossile de l'argile de Londres, à Bracklesham-Bay. $ AA. —— Ç D {page 101). $ EE. — Cloisons non débordantes. 7. BALANOPHYLLIA BAIRDIANA. Balanophyllia Bairdiana, Milne Edwards et J. Haime, op. cif., p. 87. Polypier droit, élevé, comprimé, surtout près du calice. Epithèque rudimentaire. Côtes très-serrées, un peu vermicellées, formées par des séries doubles, ou le plus souvent simples, de grains un peu ir- réguliers, grêles et pointus. Calice subelliptique. Rapport des axes 100 : 185. Les sommets du grand axe en angle obtus. Fossette mé- diocrement profonde. Columelle spongieuse, peu développée. Cinq cycles de cloisons. Celles-ci minces, très-serrées, à peine débordantes, couvertes de grains coniques saillants régulièrement, disposés en séries parallèles au bord. Hauteur, 40 millimètres ; grand axe du calice 22; petit 12; profon- deur de la fossette 6. Habite. $ AA (page 101). —— DD. — Quatre cycles de cloisons. $ G.— Côtes principales plus sallantes que les autres. 8. BALANOPHYLLIA GENICULATA. Caryophyllia geniculata, d'Archiac, Mém. de la Soc. géol. de France, 2e sér.., t. Il, p. 195, pl. 7, fig. Ta. 1846. Dans cette figure, les côtes princi- pales sont trop saillantes. —— Milne Edwards et J. Haime, loc. cit., p. 87. Polypier allongé, subcyiindrique, légèrement courbé dans son mi- lieu, mais assez subitement, d’où résulte une sorte de bourrelet sail- 104 ZOANTHAIRES SCLÉRODERMÉS PERFORÉS. lant au point de la courbure. Epithèque tout-à-fait rudimentaire. Côtes serrées, formées par une série au moins double de grains. Celles des premiers ordres plus larges, mais à peine plus saillantes que les autres. Calice circulaire. Quatre cycles de cloisons. Les cloi- sons des ordres supérieurs un peu épaisses; celles du dernier cycle s’unissant très-vite à leurs voisines. Hauteur, 25 millimètres; diamètre du calice 9. Fossile du port des Basques dans le terrain nummulitique. $ AA (page 101). —— $ DD (page 103). $ GG. — Toutes les côtes égales. 9. BALANOPHYLLIA CUMINGII. Balanophyllia Cumingii, Milne Edwards et J. Haime, loc. cit., p. 87, pl. 4, fig. 8. Polypier peu élevé, un peu contourné, légèrement comprimé, montrant des vestiges d’une épithèque à peine distincte. Les trous de la muraille grands et bien visibles. Côtes formées par des séries sim- ples de grains pointus. Calice subovalaire, un peu irrégulier. Le grand axe un peu moinsélevé que le petit. Rapport des axes 100 : 150. Fossette grande, très-profonde. Celumelle formée d’un tissu spongieux, lâche, bien développée, ne faisant pas saillie au fond du calice. Quatre cycles de cloisons. On distingue à peine des rudiments d’un cinquième cycle. Cloisuns inégales, très-minces, étroites, à peine dé- bordantes. Les primaires à bord interne sensiblement vertical ; celles du dernier cycle se soudant à la tertiaire non loin de la columelle : elles sont très-criblées. Les faces présentent des grains coniques es- pacés, peu distincts. Hauteur, 15 millimètres; grand axe 12; petit 8; profondeur de la fossette 6. Habite les Philippines. 9° sECTION* BALANOPHYLLIES PÉDICELLÉES. $ H. — Côtes à peu près égales. 10. BALANOPHYLLIA PRÆLONGA. Turbinolia prœælonga, Michelotti, Specim. Zooph. diluv., p. 67. 1838. —— Michelin, Zcon. Zooph., p. 40, pl. 9, fig. 1. 1841. Les côtes ne sont pas assez marquées dans la figure. —— Michelotti, Foss. des terr. mioc. de l'Italie sept., p. 27. 1847. Balanophyllia præœlonga, Milne Edwards et J. Haime, Loc. cit., p. 86. Polypier en cône allongé, courbé à l’extrémité inférieure, qui est subpédicellée. Pas d’épithèque. Côtes serrées, égales, à peu près MADRÉPORIDES. 105 droites. Calice subovalaire. Cloisons serrées, un peu épaisses, très- larges. Le diamètre du calice est d’environ 25 millimètres pour une hauteur de 50 millimètres. Fossile de la colline de Turin. $ HH. — Les côtes principales plus saillantes que les autres. 11. BALANOPHYLLIA GRAYESII. Turbinolia elliptica, var. d’Archiac, Mém. de la Soc. géol. de France, t. V, 2e part., p. 388. 1843. Turbinolia Gravesii, Michelin, Icon. Zooph., p. 155, pl. 45, fig. 7. 1844. —— Graves, Topogr. géogn. de l'Oise, p. 700. 1847. Balanophyilia Gravesii, Milne Edwards et J. Haime, loc. cit., p. 86. Polypier en cône allongé, un peu courbé, très-légèrement comprimé, à base atténuée et subpédicellée; l’arc de courbure est dans le plan du petit axe du calice. Pas d’épithèque. Les côtes des premiers or- dres, légèrement saillantes en haut, assez larges, formées par des sé- ries doubles ou triples de petits grains; celles qui correspondent aux cloisons du dernier cycle, formées par des séries simples. Calice sub- elliptique. Rapport des axes 100 : 130. Columelle étroite et spon- gieuse. Les cloisous secondaires presque égales aux primaires. Celles de sixième et de septième ordre très-larges ; celles de huitième et de neuvième se soudant vers la moitié des cloisons 4 et 5. Les grains des faces forts, coniques et saillants, espacés entre eux, disposés peu ré- gulièrement en séries parallèles au bord supérieur. Hauteur, 35 millimètres ; grand axe du calice 13, petit 10. Fossile de Verneuil-les-Aulnay et &e Henonville (Oise). Genre IV. HETEROPSAMMIA. Heteropsammia, Mine Edwards et J. Haime, Monogr. des Eupsammides (Ann. des se. nat., t. X, p. 89. 1848). Polypier simple, droit, fixé sur une coquille univalve, qu’il enveloppe de toutes parts, coutinuant à croître par sa base pen- dant toute la durée de sa vie. Pas d’épithèque. Toute la sur- face extérieure dépourvue de côtes distinctes, mais couverte de petites stries ou de petites papilles très-serrées, qui sont for- mées par le rapprochement de grains trés-fins, ct offrant un as- pect velouté. Columelle spongieuse, bien développée. Cloisons épaisses extérieurement, serrées, un peu débordantes. Ce genre ne renferme encore qu’une espèce qui est vivante, et habite les mers de la Chine. L’absence de côtes distinctes le sépare bien des Balanophyllies avec lesquelles il a beaucoup 106 ZOANTHAIRES SCLÉRODERMÉS PERFORÉS. d’aïfinité; au reste, ce caractère n’appartient qu’à lui dans toute la fainille des Eupsammides. Ce fait remarquable de parasitisme, sur une coquille qui est enveloppée par le sclérenchyme, rappelie tout-à-fait le genre Hétérocyathe de la famille des Turbinolides. 4. HETEROPsAMMIA MICHELINIH. Heteropsammia Michelinii, Milne Edwards et J. Haime, loc. cil., p. 89. 1848. Heterocyathus eupsammides, Gray, Descrip. of some Corals Ann. of Nat. Hist., 2e sér.,t. V, p. 419. 1850. Polypier très-court, à base plus large que le calice. Celui-ci en forme de 8. Le petit axe plus élevé que le grand, et à sommets rentrants; ceux du grand axe arrondis. Rapport des axes, 100 : 150. Columelle bien développée, d’un tissu finement spongieux, et à surface veloutée, ne faisant pas saillie dans la fossette qui est peu profonde. Cinq ey- cles de cloisons ; celles des trois premiers ordres presque égales, un peu déhordantes, un peu étroites, épaisses, et d’une texture spon- gieuse ; celles du dernier cycle plus larges que ceiles du cycle qui pré- cède, minces, s’unissant deux par deux tout près de la columelle, à bord interne fortement concave vers le milieu de sa hauteur, puis de- venant fortement couvexe inférieurement. Hauteur du polypier avec celle de la coquille incluse, 40 millimè- tres; grand axe du calice 18; petit axe 4: profondeur de la fossette 3. Habite Wanpoa (Chine). 2. HETEROPSAMMIA CUCHLEA. Madrepora cochlea, Spengler, Beskrivelse over et ganske besonderligt Corall. prodeskt (Nue Samling of det Danske videnskabenes Selskubs Skriften, t. 1, p. 240, fig. a-c. 1781), —— Gmelin, dans Linné, Systema naturæ, édit. 15, t. VI, p. 2765. Heteropsammia cochlea, Milne Edwards et J. Haime, Distrib. mélhod. (Polyp. des terr. Palæoz., p. 135). Ce petit polypier parait différer de l'espèce précédente par la forme arrondie de son calice et par la manière dont les cloisons des 2° et 3e cycles sont unies entre elles extérieurement par un tissu spon- gieux, tandis que les cloisons primaires restent libres. Trouvée à Tranquebar et à l’île Bourbon. Genre V. LEPTOSAMMIA. Leptopsammia, Milne Edwards et J. Haime, Monogr. des Eupsammides, loc. cit. p. 90. Polypier simple, fixé. Muraille mince et translucide. Côtes dis- tinctes dès la base, formées par des séries de grains fins. Colu- melle très - développée, saillante. Cloisons non äébordantes, MADRÉPORIDES; 107 médiocrement serrées, très-minces, à peine granulées; celles de cinquième ordre rudimentaires. Les Leptosammies ont, de mème que les Endopsammies, les cloisons de cinquième ordre rudimentaires; mais, elles en dif- fèrent par leurs cloisons minces et presque lisses sur les faces. LEPTOPSAMMIA STOKESIANA. Leptosammia Stokesiana, Mine Edwardseet J. Haime, Loc. cit., pl. 1, fig. 44. Polypier élevé, subturbiné, un peu contourné, montrant à diverses hauteurs des bourrelets circulaires. Des vestiges d’une épithèque ex- trémement mince et tout-à-fait basilaire. Côtes fines, serrées, for- mées par des séries simples ou doubles de grains fins et pointus. Les pertuis de la muraille très-petits. Calice elliptique. Rapport des axes, 100 : 125. Fossette assez grande et médiocrement profonde, Columelle très-développée, formée par des trabiculins lamelleux, très-minces, diversement contournés, faisant saillie dans la fossette. Les cloisons de cinquième ordre tout-à-fait rudimentäires. On voit aussi des ru- diments d’un sixième ordre. Cioisons assez larges. Les primaires à bord faiblement arqué en haut et en äedans, vertical dans toute sa partie interne; les secondaires presque égales. Les cloisons du qua- trième ordre fortement courbées vers les tertiaires, qu’elles atteignent à peu de distance de la columelle ; celles des derniers ordres à bord irrégulièrement denticulé, et à peine trouées en quelques points. Les granulations des faces peu nombreuses et très-peu saillantes; elles se disposent en séries écartées et parallèles au bord. Hauteur 24 millimètres; grand axe du calice 10; petit axe 8; pro- fonceur de la fossette 5. Habite les Philippines. ° Genre VI. ENDOPSAMMIA. Endopsammia, Milne Edwards et J. Haime, Monogr. des Eupsammides (Ann. des scienc. nat., série 3, t. X, p. 91). Polypier simple, droit, fixé. Une épithèque pelliculaire extré- mement mince, et intimement confondue avec le tissu sous-ja- cent, comme dans les Flabellines. Côtes droites. Columelle spon- gieuse, bien développée. Quatre cycles de cloisons; le dernier cycle presque rudimentaire. Cloisons un peu débordantes, épaisses, à faces couvertes de grains très-gros et très - sail- Jants. | L’imperfection du quatrième cycle est un caractère commun a ce genre et au précédent; mais les cloisons principales sont très-différentes. Elles sont ici fortement granulées, épaisses, et débordent un peu la muraille; tandis que, dans la Leptopsam- 108 ZOANTHAIRES SCLÉRODERMÉS PERFORÉS. mie, elles sont très-minces, presque lisses sur les faces, et pas du tout débordantes. La seule espèce que nous connaïssions a été rapportée des Philippines par M. Cuming, et faisait partie dela riche collection de M. Stokes, qui, malheureusement, a été vendue en détail par les héritiers de ce naturaliste et se trouve dispersée aujourd’hui, ENDOPSAMMIA PHILIPPENSIS. Endopsammia Philippensis, Milne Edwards et J. Haime, loc. cit., pl. 1, fig. 5, 52. Polypier court, cylindrico-turbiné, à base très-large. Muraïlle mon- trant d'assez grands pertuis près du calice. Côtes un peu larges, formées par des séries simples de granulations. Calice circulaire , à fossette grande, proportionnellement assez profonde. Colurnelle très- développée, d’un tissu spongieux assez dense, qui ne s'élève pas dans la fossette. Les cloisons du quatrième cycle presque rudimentaires. Les tertiaires moins élevées, mais presque aussi larges que les pri- maires, et plus larges que les secondaires, dont elles se rapprochent beaucoup près de la columelle. Quoique très-petites , celles de qua- trième ordre se courbent vers les tertiaires. Les primaires, un peu dé- bordantes, faiblement arrondies en haut, à bord interne oblique, et finement denticulé. Les cloisons des trois premiers ordres épaisses, et à faces couvertes de grains très-forts. Hauteur, 7 millimètres ; diamètre du calice 7; profondeur de la fos- sette 3. Habite les Philippines. Genre VII. STEPHANOPHYLLIA, Stephanophyllia, Michelin, article Asfrée du Dict. des sc. nat., Sup- plém., t. I, p. 484. 1841. —— Milne Edwards et J. Haime, Monogr. des Eupsammides (Ann. des sc. nat., sér. 3,t. X, p. 92). Polypier simple, libre et sans trace d’adhérence, discoïde, à muraille horizontale, sans épithèque. Côtes fines, droites, rayonnant régulièrement du centre, formées par des séries simples de grains peu distincts. Calice circulaire. Cinq cycles complets, et quelques cloisons d’un sixième cycle. Cloisons ne débordant pas extérieurement, larges, élevées, minces et ser- rées, à faces couvertes de pointes coniques, se soudant entre elles par leur bord supérieur ou interne; les primaires seules restent libres. M. Michelin a établi ce genre, en 1841, pour quelques es- MADRÉPORIDES. 109 pèces fossiles des terrains subapennins, et il l'a bien caractérisé; mais il y a rapporté à tort, dans son Iconographie Zoophytolo- gique, la Turbinolia Iialica de Michelotti, qui appartient à la fa- mille des Turbinolides. Ce petit groupe, ainsi restreint, se reconnaît aisément au mi- lieu des autres Eupsammides, par sa forme cyclolitoïde qui lui est tout-à-fait particulière. Les espèces qui le composent se séparent très-nettement en deux sections, qui, peut-être lorsqu'elles seront mieux connues, devront constituer deux genres différents. Les unes, les Stéphanophyllies propres, ont une fossette calici- nale bien marquée, une columelle distincte, des cloisons angu- leuses et déchirées, et sont fossiles des terrains tertiaires. Les autres,que nous appellerons Stéphanophyllies lentilles, ont la fossette calicinale superficielle ou nulle, la columelle tout-à- fait rudimentaire, les cloisons arrondies et à bord fin&êment den- ticulé, et sont fossiles de la craie. 1e secTion. STÉPHANOPHYLLIES PROPRES. 1. STEPHANOPHYLLIA ELEGANS. Fungia elegans?, Bronn, Lethæa geogn., p. 900, pl. xxxvi, fig. 7. 1837. Stephancphyllia elegans, Michelin, Icon. Zooph., p.32, pl. 8, fig. 2. 1841. —— Michelotti, Foss. des terr. mioc. de l'Italie sept., p. 20, pL. 1, fig. 13 et 14. 1847. —— Mike Edwards ct J. Haime, loc. cit., p. 95, pl. 1, fig. 10, 102. —— Reuss, op. cit. (Naturwiss. Abhandl. de Haidinger,t. II, p.9,pl , fig. 1. 1848.) La figure 2 parait être une autre espèce. Polypier discoïde, à muraille criblée de grands trous, et présen- tant une faible saillie au milieu. Côtes fines, formées par des séries simples de grains, ne correspondant pas au bord inférieur des cioi- sons. Calice circulaire, montrant près de la muraille un rétrécisse- ment circulaire, au-dessus duquel les cloisons saillent un peu en dehors. Fossette peu profonde. Columelle formée par cinq ou six pe- tits tubercules distincts, disposés en série. Sept ordres de cloisons. Les primaires seules restent libres; les tertiaires se soudent aux secon- daires à une très-grande distance de la columelle; celles de quatrième et de cinquième ordres aux tertiaires; la cloison 5, à la cloison 4; ja elcison 7, à la cloison 5. Toutes ces adhérences se font à une grande distance, et le trajet des dernières cloisons est très-sinueux. De ces diverses dispositions des cloisons résulte, pour le calice vu d’en haut, l'aspect d’une croix de Malte, dont les six branches sont séparées entre elles par les cloisons primaires. Le bord libre des cloisons est 110 ZOANTHAIRES SCLÉRODERMÉS PERFORÉS. ‘anguleux et denticulé ; leurs faces sont couvertes de pointes coniques espacées, et disposées en séries radiées. Diamètre du nolypiérite, 12 millimètres; hauteur 5. Fossile de Tortone. Coll. Michelin et E. Nota. Peut-être y a-t-il deux espèces confondues sous ce nom : celle que nous décrivons, à laquelle se rapporteraient les figures de Mi- chelin et celle de Michelotti portant le n° 14, et une seconde qui se- rait figurée dans la planche de Bronn, et sous le n° 13 de Michelotti ? 2. STEPHANOPHYLLIA DISCOÏDES. Stephanophyllia discoïides, Milne Edwards et J. Haime, ÆEwpsam. (loc. cit., p. 95), et British fussil Corals, p. 54, pl. 6, fig. 5. Cette espèce est très-voisine de la précédente ; elle n’en diffère que parce qu’elle est plus petite, et comparativement beaucoup plus plate, sa hauteur étant à peine de 1 millimètre pour un diamètre de 5. Fossile d’'Haverstock-Hill dans l'argile de Londres. - 3. STEPHANOPHYLLIA NysTiI. Stephanophyllia imperialis, Nyst, Descrip. des Coquilles et Polyp. foss. de Peigique, p.635, pl. 48, fig. 17. Stephanophyilia Nysti, Milne Edwards et J. Haime, British fossil Corals, p. 55. Cloisons disposées comme chez le S. elegans, mais beaucoup plus élevées, plus minces et plus angulaires; elles sont denticulées exté- rieurement et présentent sur leurs faces latérales des stries radiées qui ressemblent à des synapticules incomplètes. Diamètre, environ 25 millimètres. Du Crag, à Anvers. 4. STEPHANOPHYLLIA IMPERIALIS. Fungia agaricoïdes ?, Risso, Hist. nat. de l'Europe mérid., t. V, p.358, pl.9, fig. 52 et 53. 1826. Stephanophyllia imperialis, Michelin, Icon. Zooph., p. 51, pl. 8, fig. 1.184. —— Michelutti, Foss. des terr. mioc. de l’Ilalie sept., p. 20. 1847. —— Milne Edwards et J. Haime, Eupsammides, loc. cit., p. 94. S. agaricoïdes, Pictet, Traité de Paléont., pl. 106, fig. 11. M. Michelin décrit ainsi cette espèce : «S. orbicularis, superne lamellosa; lamellis regulariter cénnexis, majoribus minoribusque foliaceis, dentatis, plicatis; céntro profundo ; pars inferior plana, subexcavata; striis radiatis granulosis, rugosis, in- terstitiis sæpe perforatis. » Diamétre près de 3 centimètres. Du terrain tertiaire de l’Astesan. MADRÉPORIDES. 111 2e secTION. STÉPHANOPHYLLIES LENTILLES. M. Alcide D'Orbigny a cru devoir élever cette division au rang des genres et y a donné le nom de Discopsammia. (Note sur des Polypiers fossiles, p. 10, 1849.) À. — Cloisons secondaires plus petites que les tertiaires, ptus P q qui viennent se souder au-devant d'elles. 5. STEPHANOPHYLLIA SUECICA. Stephanophyllia suecica, Michelin, Mss. —— Milne Edwards et J. Haime, Eupsammides, loc. cit., p.94. Polypier ayant la forme d’une lentille plano-convexe. Muraille pré- sentant &e petits trous peu visibles, et des côtes très-fines et à peine granuleuses. Calice convexe, à fossette tout-à-fait superficielle ou nulle. Columelle extrêmement réduite. Cloisons minces, très-serrées, à hozd libre, fortement arqué, denticulé?, à faces couvertes de grains coniques très-saillants. Les tertiaires viennent se souder entre elles au-devant des secondaires, qui n'arrivent qu’à une certaine distance du centre. Hauteur 3 millimètres; diamètre 6. Fossile d’Ignaberga (Suède). $ AA. — Cloisons secondaires plus grandes que les ter- haires, qui S'y soudent à quelque distance du centre. 6. STEPHANOPHYLLIA BOWERBANKII. Stephanophyllia Bowerbanki, Milne Edwards et J. Haime, £upsammides (loc. cit, p. 94), et British fossil Corals, p.54, pL. 9, fig. 4. Discopsammia Bowerbankii, Prod., t. 11, p. 180. Cette espèce est très-voisine de la précédente : elle est un peu plus large et un peu moins haute. Elle en diffère de plus en ce que les cloisons secondaires arrivent jusqu'au centre, et que les cloisons ter- tiaires s’y soudent par leur bord interne à quelque distance de ce centre. Hauteur 2 millimètres ; diamètre 8. Fossile de la craie irférieure à Douvres. 7. STEPHANOPHYLLIA RADIATA. Fungia radiata, Goldfuss, Petref. Germ., t. I, p. 47, pl. 14, fig. 1. 1896. —— Roencr, Versteinerungen des Norddeutschen Kreidegebirges, p. 25. Cyclolites ? radiata, D'Orbigny, Prod;. de pal., t. II, p. 275. 1850. Fungia rudiata, Quenstedt, Handb. der Petref., p. 658, pl. 59, fig. 17. 4852. 112 ZOANTHAIRES SCLÉRODERMÉS PERFORÉS. Stephanophyllia astreata, Milne Edwards et J. Haime, British foss. Corals, p. où Cette espèce se distingue de la précédente par sa fossette calicinale qui est grande, et loge une columelle bien développée. Groupe de la craie blanche : Aïx-la-Chapelle. 8. STEPHANOPHYLLIA CLATHRATA. Fungia clathrata, Hagenow Monogr. der Rügen’schen Kreid-Versteinerungen. (Leonhard et Bronn Jahrb. für Mineralogie, 1840, p. 648, pl. 9, fig. 3). Espèce très-voisine de la S. Bowerbankii, mais qui paraît en différer en ce qu'elle serait plus élevée et aurait le disque mural garni de plis concentriques très-marqués et la base plus saillante. Du terrain crétacé à Rugen. Genre VIIT. DENDROPHYLLIA. Madrepora (pars), Tournefort, Marsilli et Linné, Pallas, Ellis et So- lander, Esper, etc. Caryophyllia (pars), Lamarck, Syst. des anim. sans vert., p. 370: 1801, et Hist. des anim. sans vert., t. Il, p. 228. 1816. Lithodendron (pars), Schweigger, Handb. der Naturgesch., p. 416. Dendrophyllia, de Blainville, Dict. des sc. nat., t. LX, p. 319. 1830. Oculina (pars), Ehrenberg, Curall. des roth. Meeres, p. 80. Dendrophyllia, Dana, Expl. exp., Zooph., p. 386. —— Milne Edwards et J. Haime, Eupsammides (Ann. des sc. nat., 2° sér., t. X, p. 95), et Distrib. méth., Polyp. foss. des terr. paleoz., p. 136. Polypier composé, en général dendroïde. Polypiérites cylin- driques ou cylindro-turbinés, naissant par bourgeonnement. Côtes fines, vermicellées, formées par des séries de grains tou- jours plus simples près du calice où elles sont aussi plus droites. Calice subcirculaire ou à axes très-peu inégaux, à fossette pro- fonde. Columelle plus ou moins développée, ordinairement sail- lante. Cloisons non débordantes, minces, serrées; toutes celles du quatrième cycle bien développées. D. de Blainville a établi ce genre aux dépens des Caryophyllies de Lamarck, et l’a caractérisé de la manière suivante : « Animaux actiniformes, pourvus d’un grand nombre de ten- tacules bifides, au milieu desquels est la boucle polygonale, contenus et à peine saillants dans des loges assez profondes, rayonnées par des lames nombreuses, très-saillantes, d’un poly- pier calcaire, largement fixé, arborescent ou dendroïce, strié en dehors, lacuneux intérieurement et comme tronqué. » MADRÉPORIDES, 113 C’est par une double erreur que ces polypes sont ainsi définis. . En effet, il nous paraît hors de doute que les tentacules bifides, semblables aux pinces d’une écrevisse, figurées, en 1750, par Vi- taliano Donati (Della Stor. nat. marina dell Adriatica, tab. VT), sont de pure imagination et n’ont jamais appartenu à aucun Zoanthaire. De plus, c’est à tort que Linné, et, après lui, tous les auteurs, et M. de Blainville lui-même, ont rapporté le Madrepora ramea à l'espèce de Donati. La figure donnée par cet auteur est trop grossière pour que nous puissions affirmer qu’elle repré- sente l’Oculina prolifera, comme c’est probable; mais il nous paraît impossible d'admettre qu’elle soit celle de la Dendrophyl- lia ramea, puisqu’une coupe verticale grossie montre des plan- chers un peu espacés, que les polypiérites ont sur les rameaux une disposition essentiellement différente, que leur forme est subturbinée, et qu’enfin il est dit dans le texte que les branches ont moins de quatre lignes en grosseur. Schaw paraît être le premier naturaliste qui ait observé les polypes de la Dendro- phyllie, mais il les a sans doute vus hors de l’eau, car il men- tionne seulement des sortes de filandres grèles qu’il a pris pour des racines. Peyssonnel les a beaucoup mieux étudiés. Son ma- nuscrit contient sur ces animaux des observations exactes que nous avons citées en partie dans l’Introduction historique de cet ouvrage (Voyez t. [, p. xvr et suivantes) (1). Enfin, le mode de conformation de ces animaux a été représenté, il y a une ving- taine d’années, dans les planches que nous avons jointes à la grande édition du Règne animal de Cuvier (Zooph., pl. 83, fig. r). Quoique M. de Blainville n’ait pas exposé les caractères de (1) Nous avons eu aussi l’occasion d'observer les animaux à l’état vivant, et nos avons reconnu que «…. les pieds en s'étendant, dit encore Peyssonnel, remplissaient les intervalles des cloisons qu’on observe dans la Madrépore, et, en les repliant, leurs extrémités se ramassaient jusqu’au centre où l’on voyait quantité de mamelons jaunes semblables aux petits pieds de l’ortie rouge dé- crite par Rondelet. Ce cœur ou centre s'élève parfois jusqu’au-dessus de la surface, s'ouvre, se dilate comme la prunelle de l'œil. F’avais le plaisir de voir remuer toutes ces pattes ou pieds, de voir agir le cœur ou centre. En relevant la Madrépore de l’eau, je voyais le centre s’enfoncer et se resserrer, l’animal se recoquiller daus son trou, et tout cela très-distinctement. La chair de ces animaux est très-délicate ; elie se met en pâte et fond très-facilement dès qu’on la touche; aussi je ne pus ni la disséquer ni en détacher aucune pièce ou partie. Trois jours après avoir conservé ces Madrépores en vie, elles jetèrent une bave ou mucosité transparente, semblabie à de la gelée, qui couvrait toute leur extrémité... Lorsque l'animal est mort et qu'il déssèche par l’air ou par le soleil, il prend une couleur obscure et purpurine, comme l’a fort bien observé Imperato..…. Enfin, lorsque l’on détache toutes les parties de l'animal, le bout de la Madrépore devient blanc. » (Traité du Corail, 2e part., p. 30.) Coralliaires. Tome 3. 8 114 ZOANTHAIRES SCLÉRODERMÉS PERFORÉS. structure du polypier des Dendrophyllies, nimême l'aspect étoilé des calices, déjà indiqué par Guettard, il a dû nécessairement être guidé par leur facies tout particulier ; car, sur les six espè- ces qu'il cite, nous avons pu nous assurer que quatre d’entre elles sont bien réellement des Dendrophyllies, et que sa Dendro- phyllia cariosa appartient à un genre très-voisin. Quant à la sixième, qui est pour lui la Dendrophyllia semi-ramea, De Haan, Mus. Leyde (du Japon, Siébold), nous ne la connaissons pas au- trement. Les Dendrophyllies forment, avec les Lobopsammies, les Cænopsammies, les Stéréopsammies et les Astroïdes, les seuls genres d’'Eupsammides à polypier composé. Elles se distinguent de ces dernières par l’état rudimentaire de leur épithèque, et des Stéréopsammies par leur columelle bien développée. Chez les Cœnopsammies, il n’y a que trois cycles cloisonnaires bien développés et complets, avec les rudiments d’un quatrième. Au contraire, dans les Dendrophyllies et dans les Lobopsammies, on compte toujours quatre ou cinq cycles complets; cependant ces genres se distinguent très-bien entre eux par le mode de multiplication, qui se fait par bourgeonnement chez l’une et par fissiparité chez l’autre. Ce groupe contient des espèces vivantes et des espèces fossi- les. Parmi les premières, deux se trouvent assez abondamment dans la Méditerranée; les espèces fossiles appartiennent toutes aux terrains tertiaires. On peut diviser ce genre en trois sections, d’après leur mode de gemmation et de croissance, savoir : 1° Les DENDROPHYLLIES ARBORESCENTES, dont le polypier se développe beaucoup en hauteur et dont la gemmation est alterne distique. 2° Les DENDROPHYLLIES BRANCHUES, qui ressemblent plus ou moins aux précédentes par la forme générale du polypier, mais dont la gemmation est plus ou moins irrégulière. 3° Les DENDROPHYLLIES MASSIVES, qui ont aussi la gemmation irrégulière, mais ne s'élèvent pas en forme d’arbre ou de touffe et ressemblent à une masse astréoïde. 1e secrion. DENDROPHYLLIES ARBORESCENTES. Polypier formant un tronc arborescent, de chaque côté du- quel les branches nées par bourgeonnement se disposent en MADRÉPORIDES. 115 séries verticales et se ramifient à leur tour d’une manière al- terne distique. 1. DENDROPHYLLIA RAMEA. Corallioides seu Corallii albi varietas, Lobel, Plant. s. stirp. hist., p. 650. 1576. Coralloides, etc., Lobel, Icon. stirp. seu plant. pl. 253. 1591. Madrepora ramosa?, Imperato, Historia naturale. 1599. — 2e édit., p. 629, fig. . 1672. Corallii albi varietas stellata, J. Bauhin et H. Cherler, Hist. plant. univers., t. III, fig. 1, p. 806. (Copiée de Lobel.) Coralliis affinis madrepora ramosa, ibid., p. 807. (Fig. copiée d'Imperato.) Corallium album alternum, John Parkinson, Theatr. bot., p. 1300, n° 3. 1640. Coralliis affinis Madrepora ramosa, Chabræus, Scirp. icon. et Sciagr., p.574. 1677. Porus magnus corallo affinis, Morison, Plant. hist. univers, t, I, p. 656, pl. 10, fig. 1. 1680. (Edit. de 1715.) Madrepora, Tournefvrt, Institutiones rei herb., t. III, tab. 540. 1700. Figure très-grossière. Grand Madrépore rameux, Marsilli, Hist. phys. de la mer, tab. xxx, fig, 144, 1795. Porus magnus, Thomas Shaw, Voy. dans plus. prov. de la Barbarie et du Levant, trad. franç., t. El, pl. 127, fig. 36. 1743, Madrepora ramosa, Giuseppe Ginanni, Opere postume, t.T, p. 54, tab. n. 1757. Madrepora ramea, Linné, Syst. nat., t. I, pars u, p. 797, édit. x. 1760. — _ Edit. xu, p. 1280. 1767. —— Pallas, Elench. Zooph., p 302. 1766. Madrépore, J.—E. Roques de Maumont, Mém. sur les pol. de mer, p.66, pl. x. 4782. Madrepora ramea, Solander et Ellis, Nat. hist. of Zooph., p. 155, tab. 38. 1786. —— Esper, Die Pflanzenthiere, 1.1, p. 98.— Madrep., tab. 1x et xa, 1791. Carophyllia ramea, Lamarck, Syst. des anim. sans vert., p. 570. 1801. —— Lamarck, Hisé. des anim. sans vert., t. II, p. 228. 1816. — 2e édit., p. 354. —— Eichwald, Zoologia specialis, t. Y, p.187. 1829. Caryophyllia arborea, de Blainville, Dict. des Sc. nut., t. VIT, p.195. 1817. Lithodendron rameum, Schweiïgger, Handb. der Naturg., p. 416. 1820, Caryophylla ramea, Lamouroux, Expos. mélh. des genres de polyp., p. 30, tab. 38. —— Lamouroux, Encycl. méth. Zooph., p.171. 1824. —— Risso, Hist. nat. de l'Eur. mérid., t. V, p. 355. 4826. Dendroghyllia ramea, Blainville, Dict. des Sc. nat., t. LX, p. 620. 1830. — Man. d’actin., p. 354, pl. Lui, fig. 2. Oculine ramea, Ehrenberg, Coral. des rothen Meeres, p. 80. 1854. —— Philippi, Archiv fur Naturg. de Wiegmann, p. 119. 1839. Dendrophyllia ramea, Milne Edwards, Atlas du Règne animal de Cuvier (Zooph.), pl. 85, fig. 1, 12, 1b. 116 ZOANTHAIRES £SCLÉRODERMÉS PERFORÉS. Dendrophyllia ramea, Dana, Zooph., p.386. 1846. —— Milne Fdwards et J. Haime, Eupsammides (Ann. des Sc. nat., t. X, p. 97). Polypier dendroïde; trone et rameaux principaux assez gros, et continuant à s’accroitre en même temps que se montrent de nouveaux polypiérites; ceux-ci cylindracés, ordinairement courts, ascendants, disposés sur les branches principales, suivant deux lignes verticales opposées. Les perforations de la muraille visibles seulement tout près du bord des calices. Côtes vermicellées, surtout sur les gros rameaux, très-légèrement saillantes, beaucoup plus larges et irrégulières à la base du polypier, formées de grains assez gros et très-rapprochés. Ca- lice légèrement elliptique, à fossette assez profonde. Columelle séria- laire, comprimée, formée de petites lames ascendantes un peu con- tournées, au nombre de quatre à six, saillant beaucoup dans la fossette. Cinq cycles de cloisons dans les calices terminaux ; quatre seulement dans les autres. Cloisons minces, surtout au bord libre qui est légè- rement arqué en haut et en dedans; celles du dernier cycle se soudant à leurs voisines, non loin de la muraille. Dans les calices terminaux, les secondaires sont presque égales aux primaires; dans les autres, elles sont un peu moins développées. Les grains des faces sont petits, peu saillants et espacés. — Ce polypier atteint jusqu’à près de 1/2 mètre en hauteur, ets’étend peu en largeur. Les calices terminaux ont leur grand axe de 12 ou 14 millimètres, et les autres de 8 ou 10 pour une profondeur de 5 ou 6. Habite la Méditerranée, et aussi Madère, suivant M. Dana. ame SECTION. DENDROPHYLLIES BRANCHUES. Polypier se développant beaucoup en hauteur et ressemblant à un arbre ou à un buisson, mais bourgeonnant d’une manière : plus on moins irrégulière et n’offrant pas une disposition alterne distique. ÇA.— Le polypiérite souche occupant l'axe &u potypier, et les polypiérites secondaires se disposant autour de lui suivant plusieurs séries verticales. $ B. — Branches hbres. 2. DENDROPHYLLIA TAURINENSIS. Dendrophyllia ramea, Michelin, Icon. Zooph., p. 51, pl. 10, fig. 8. 1842. Dendrophyllia Taurinensis, Milne Edwards et J. Haime, Eupsammides (loc. cit., p. 99). Oculina sulcata, Michelotti, Foss. mioc. de l’Ital. sept., p. 45. Polypier en tronc dressé et suhconique, présentant cinq séries ver- MADRÉPOPIDES. 117 ticales assez régulières de polypiérites ascendants, médiocrement al- longés, assez rapprochés entre eux. Les grains des côtes bien distincts et assez gros. Calice subcirculaire ou légèrement elliptique. Son grand axe est environ de 8 millimètres. La hauteur totale de l'échantillon que nous décrivons est de 9 centimètres. Fossile du terrain tertiaire à Turin. 3. DENDROPHYLLIA DIGITALIS. Héliolithe conique, à étoiles dispersées irrégulièrement, d'un peu plus de 2 li- gnes de diamètre, à rayons fourchus, Guettard, Mém. sur diff. part. des sc. et arts, t. II, p. 224, pl. 55, fig. 8. 1770. Dendrophyllia digitalis, Blainville, Dict. des Sc. nat., t. LX, p. 520. 1830. —— Michelin, Zcon. Zooph., p. 52, pl. 10, fig. 40, 1842, et pl. 74, fig. 4. 1847. —— Milne Edwards et J. Haime, op. cit, p. 99. Polypier dressé, subconique. Polypiérites courts, assez rapprochés, disposés verticalement sur cinq ou six séries verticales, et horizonta- lement sur des lignes spirales ascendantes, courtes, et qui ne se con- tinuent pas entre elles. Côtes assez fines, très-faiblement saillantes, formées par des séries de simples grains très-rapprochés, séparées par des sillons assez profonds, et très-flexueuses sur la masse commune. Calices subcireulaires. Columelle spongieuse, assez développée. Cinq cycles dans l'étoile terminale. Quatre cycles dans toutes les autres. Les cloisons du dernier cycle se soudent à leurs voisines à peu près vers le milieu de leur largeur. Toutes sont minces et scrrées. Hauteur de 10 à 15 centimètres; diamètre des calices de 5 à 6 mil- limètres. Fossile des falunières de la Touraine. S À (page 116). —— Ç BB. — Branches se soudant entre elles aux points de rencontre. 4. DENDROPHYLLIA CRIBROSA. Dentipora cribrosaet Dentipora anastomozens, Blainville, Man. d’actin., p.382. Dendrophyllia cribrosa, Milne Edwards et J. Haime, Distrib. mélhod. (Polyp. foss. des terr. Pclæoz., p. 137). Polypier formant d’assez grosses branches qui s’anastomosent fré- quemment. Calices disposés en 4 ou 5 séries verticales sur ces bran- ches, assez écartés entre eux, très-peu saillants à la surface, circulaires et peu profonds. Côtes très-vermicellées, formées par de petites pointes en séries simples, irrégulières et très-souvent interrompues. Colu- melle bien développée, oblongue, peu saillante, et formée de petites pointes. Cloisons très-minces, étroites, peu ou point débordantes et formant 4 cycles, dont le dernier est ordinairement incomplet dans deux des systèmes, qui alors ressemblent à la moitié de chacun des autres systèmes. Les cloisons du 4° cycle forment, en se soudant 118 ZOANTHAIRES SCLÉRODERMÉS PERFORÉS. entre elles, un angle très-marqué au-devant des tertiaires. Celles des deux premiers cycles entières, les autres assez fortement dentées. Patrie inconnue. $ AA. — Le polypiérite souche déviant plus ou moins de l’axe du polypier et ne pouvant être distingué sûrement au milieu des polypiérites secondaires qui sont nés par bourgeonnement. SC. — Tous les polypiérites allongés, libres par les côtés dans une grande étendue, et formant un polyprer plus ou moins dendroïde. $ D. — Les polypiérites les plus jeunes turbines et tournés les uns vers l'axe du polypier, les autres en dehors. 5. DENDROPHYLLIA CORNIGERA. Madrépore rameux, à calices de substance aisée à froisser, Marsilli, His. phys. de la mer, p.137, tab. xxx, fig. 156. 1725. Grand Pore, Recueil des planches sur les sciences et les arts, vol. VI, p. 16, pl. zxxxvi, fig. 2. 1768. Madrepora ramea var., Esper, Die Pflans., Madrep., tab. x. 1791. Caryophyllia cornigera, Lamarck, Hist. des anim. sans vert.,t. IT, p.228, 1816. — 2e édit., p. 353. —— JLamouroux, Enc. méth. Zooph., p.172. 1824. Dendrophyllia cornigera, Blainville, Dict. des Sc. nat., t. LX, p. 320. 1850. Cladocora anthophyllum (pars), Ehrenberg, Coral. des rothen Meeres, p. 85. 1834. Caryophylla cornigera, Dana, Explor. exped., Zooph., p.382. 1846. Dendrophyilia cornigera, Milne Edwards et J. Haime, Monogr. des Eupsam., p. 100. Polypier dendroïde, présentant ordinairement un gros tronc et des rameaux qui naissent à peu près tous à la même hauteur, et qui se dirigent en dehors. Ils sont longs, cylindro-turbinés, ascendants et oblques, souvent un peu arqués, assez écartés entre eux et divergents. Ils bourgeonnent très-peu, et la position des jeunes ne parait déter- minée par aucune tendance particulière. Côtes subplanes, faiblement vermicellées, formées par des grains peu distincts. Calices subellipti- ques ; les axes sont entre eux à peu près comme 100 : 130. Columelle oblongue, bien développée. Cinq cycles. Les cloisons du dernier cycle se soudant à leurs voisines non loin de la muraille. Cloisons assez larges, très-minces, très-serrées, à faces montrant quelques grains fins. MADRÉPORIDES. 119 Hauteur, 20 à 30 centimètres; grand axe des grands calices 20 mil- limètres. Habite la Méditerranée et le golfe de Gascogne. 6. DENDROPHYLLIA GRACILIS. Dendrophyllia gracilis, Milne Edwards et J. Haime, Monogr. des Eupsam- mides, loc. cit., p. 100, pl. 1, fig. 13. Polypier en buisson. Polypiérites cylindro-turt ‘nés, allongés, grèles, recourbés et ascendants, bourgeonnant chacun deux ou trois fois à une même hauteur, et non loin du calice. Les pertuis de la muraille visibles presque partout. Côtes à peine vermicellées, très-fines , peu serrées, à grains petits, distincts, et en séries simples. Calices subellip- tiques , à fossette profonde. Rapport des axes, 100 : 140. Columelle formée d'un tissu lamello-spongieux très-fin, qui ne s'élève pas au fond de la fossette. Ordinairement quatre cycles. On en compte cinq dans quelques calices, ou seulement dans quelques systèmes. Cloisons extrêmement minces, serrées, étroites en haut, à bord libre, oblique, finement et irrégulièrement denticulé, subégales. Celles du dernier cycle se soudant à leurs voisines à peu près vers le milieu de leur largeur. Hauteur, environ 5 centimètres ; grand axe des calices 7 millimè- tres ; petit axe 5; profondeur 4. Habite la Chine. $ AA. —— $C (page 118). —— $S DD. — Les poly- piérites les plus jeunes cylindriques et se dirigeant tous en dehors. 7. DENDROPHYLLIA AXIFUGA. Dendrophyllia axifuga, Milne Edwards et J. Haime, Eupsammides, loc. cit., p.101. Polypier dendroïde. Les jeunes polypiérites courbés à leur base et subitement dressés, naissant non loin du calice de l'individu qui les porte, et toujours du côté le plus éloigné de l’axe du poliypier. Côtes fines, vermiculées, formées par des séries souvent interrompues de grains crépus. Calices circulaires, profonds. Columelle très-développée, formée par des trabiculins lamellaires, minces et contournés. Cinq cycles. Cloisons très-minces, très-étroites, non débordautes. Les secon- daires sensiblement égales aux primaires. Hauteur du polypier, 15 centimètres; diamètre des calices, 10 mil- limètres ; leur profondeur, 7. Habite le port Essington. 120 ZOANTHAIRES SCLÉRODERMÉS PERFORÉS. $ AA (page 118). —— & CC.— Les polypiérites ne s’éle- vant tous que très-peu à la surface d'un gros tronc commun où ls sont rassemblés en une sorte de touffe. 8. DENDROPHYLLIA AMICA. Caryophyllia amica, Michelotti, Specim. Zooph. dil., p. 85, tab. 5, fig. 5. 1828. Dendrophyllia irregularis, Michelin, Icon. Zooph., p. 52, pl. 10, fig. 41. 1842. Dendrophyllia cornigera, Michelin, Zcon. Zooph., p. 52, pl. 10, fig. 9. Sous ce nom sont figurées des branches séparées du polypier. Dendrophyllia amica, Milne Edwards et J. Haime, Eupsammides, loc. cit., P. 101, pl. 1, fig. 9. (Jeune.) Polypier en touffe assez dense. Polypiérites cylindracés, allongés, bourgeonnant irrégulièrement un certain nombre de fois, et contrac- tant entre eux des adhérences. Une épithèque basilaire. Côtes fines, ser- rées, séparées par des sillons bien marqués, presque droites, formées par des séries simples de grains distincts. Calices subelliptiques. Rap- port des axes 100 : 120. Columelle bien développée, s’élevant beau- coup dans la fossette et formée d’un tissu lamello-spongieux lâche. Cinq cycles. Cloisons assez larges, serrées, extrêmement minces. Celles du dernier cycle se soudant à leurs voisines avant que celles-ci aient at- teint à la moitié de leur largeur. Les grains des faces bien marqués, médiocrement saillants, épars. Des traverses très-minces, sensiblement horizontales, se voient de loin en loin dans une coupe verticale. Ce polypier s'étend en largeur beaucoup plus qu’en hauteur; les plus grands polypiérites sont longs de 6 ou 7 millimètres. Le grand axe des calices est de 13 millimètres, le petit de 11. Fossile des falunières de la Touraine et des environs de Turin. On trouve fréquemment cette espèce à l’état jeune, et présentant un polypier simple cylindro-turbiné. Elle ressemble alors beau- coup à une Balanophyllie, et c’est ainsi qu'elle a été confondue par M. Wood avec la Balanophyllia calyculus, et par M. Michelin, avec la B. ifalica. Lorsque le calice n’est pas usé, la saillie que fait la colu- melle la sépare tout de suite des Balanophyllies qui ont toujours une columelle à surface plane. 9. DENDROPHYLLIA CECILLIANA. Dendrophyllia Cecilliana, Milne Edwards et J, Haime, Eupsammides, loc. cit., p. 102. Polypier ayant tout-à-fait la forme générale de la D. amica. Côtes subégales, un peu larges, formées par des séries doubles ou triples de prolongements aigus et très-grèles. Calices subelliptiques, à fossette assez profonde. Columelle très-développée, oblongue, très-saillante, formée de petites lames plissées et verticales. Quatre cycles complets. 1 MADRÉPORIDES. 121 Cloisons excessivement minces, serrées, non débordantes; les secon- daires un peu moins larges que les primaires, etayant comme elles le bord entier et mince ; celles du dernier cycle plus grandes que les tertiaires, et se soudant au-devaut d'elles. Grand axe des ca!lices, 8 millimètres; petit axe 6. Habite les îles Liewkiew, Chine. 3e secrion. DENDROPHYLLIES ENCROUTANTES. Polypier ne se développant que peu en hauteur et ressem- blant à une masse astréiforme. 10, DENDROPHYLLIA DENDROPHYLLUIDES. Dendrophyllia dendrophylloides, Milne Edwards et J. Haime, Eupsammides, loc. cit., p.102. — British fossil Corals, p. 56, pl. 6, fig. 2, 2*, 2P, 2e, Oculina ? dendrophylloides, Lonsdale; dans Dixon, Geol. and foss. of the Chalk form. of Sussex, p. 132, pl. 1, fig. 3. 1850. Dendrophyllia dendrophylloides, Pictet, Traité de Paléont., pl. 106, fig. 12. Polypiérites épars autour d’un axe vertical, formant des saïllies très-inégales. Le cœnenchyme beaucoup plus compacte que dans les autres espèces. Côtes un peu grosses, très-flexueuses, à grains très- peu distincts. Calices circulaires. Quatre cycles. Cloisons assez minces. Diamètre des calices, 4 millimètres. Fossile de l’argile de Londres, à Bracklesham-Bay. 11. DENDROPHYLLIA IRREGULARIS. Astroîte ramifié à grosses dranches rondes, à étoiles d'environ 1 pouce de dia- mètre, qui ont plus de trente-six ou quarante rayons, Guettard, Mém.t.Tl, p. 444, pl. 56, fig. 1. 1770. Dendrophyllia irregularis, Blainville, Dict. des Sc. nat., t. LX, p.320. 1830. Dendrophyllia Theotdolvensis, Michelin, Zcon. Zooph., p. 509, pl. 74, fig. 3. 1847. Polypier en masse encroûtante , ressemblant un peu à une Astrée, médiocrement élevé, à surface supérieure subplane. Polypiérites ver- ticaux, parallèles, faisant saillie au-dessus d’un cœnenchyme très-dé- veloppé, assez dense, et recouvert d’une épithèque pelliculeuse blanche. Calices circulaires. Columelle formée d’un tissu lamello- spongieux très-abonidant. Cinq cycles de cloisons. Cloisons étroites, un peu épaissies à leur bord interne. Diamètre du calice, 13 millimètres; de la columelle, 4 ou 5. Dans une coupe verticale, on voit quelques traverses simples, hori- zontales, écartées entre elles d’environ 5 millimètres. Les faces des cloisons sont marquées de petits grains disposés en séries obliques en haut et en dedans. Fossile de Dax et de Doué. 122 ZOANTHAIRES SCLÉRODERMÉS PERFORÉS. 12. DÉNDROPHYLLIA? COCCINEA. Dendrophyllia coccinea, Dana, Explor. exped., Zooph., p. 588. 1846. «€ D. humilis, subramosa, coccineo-aurantiaca, polypis grandibus, 18-20 tentaculatis. Corallum striatulum, caliculis cylindricis, inæqua- libus, apertura angulosa, fere 1/2 lata. » (Dana, L. cit.) . Habite Singapore et les iles Feejee (Dana). M. Dana rapporte à cette espèce l’Oculina coccinea Ehrenberg, qui est décrite de la manière suivante : \ - & Sesquipollicaris, pumicacea, dendroïides, ramosa, rudis, ramulis lateralibus, brevibus, inæqualibus, cylindricis, confertis, superficie striata, apertura angulosa, 4-5”? lata ; animali coceineo-aurantiaco ele- gantissimo, longe 18-20 tentaculato. Stellæ profundiores quam in ra- mea, nonnullæ majores quam in Micrantha. » (Ehrenberg, Corall. des rothen Meeres, p. 80. 1834.) 13. DENDROPHYLLIA? DIAPHANA. Dendrophyllia diaphana, Dana, op. cit., p. 389. 1846. «€ D. humilis, subramosa, fusca , polypis 3-4” latis. Corallum cali- culis cylindricis, vix ellipticis, extus tenuissime striatis et scabriuscu- lis; parietibus tenuibus et diaphanis, margine integris; cella profun- diore (fere 1/2”); lamellis 6-10 majoribus et 2-3 intermediüis, valde minoribus. » (Dana, /. cit.) Habite Singapore. 14. DENDROPHYLLIA? NIGRESCENS. Dendrophyllia nigrescens, Dana, op. cit., p. 387. 1846. « D. arborescens, 3° alta, ramis elongatis, fere in plano digestis, nigrescens, ore longe exserto, et apice radiate striato, lateque virente cum margine brunneo, tentaculis pallido-brunnescentibus. Corallum superficie subcellulosum et non striatum, caliculis cylindricis vel sub- turbinatis fere 3°” latis et 3-4” longis, subfragilibus, cellis profundis. » (Dana, /. cit.) Habite les iles Fidji. {3. DENDROPHYLLIA? MICRANTHUS. Oculina micranthus, Ehrenberg, Corail. des rothen Meeres, p. 80. 1834. « Octo-pollicaris, pumicacea, habitu Rameæ stellis crebrioribus et cum ramis angustioribus (2 1/2-3°”° latis), calycibus stellarum profun- dioribus, interstitiis porosioribus. » Berolini in Museo regio specimina exhibentur. » (Ehrenberg, 1. cit.) MADRÉPORIDES. 123 16. DENDROPHYLLIA? SCABROSA. Dendrophyllia scabrosa, Dana, Explor. exped., Zonph., p. 390. 1846. « Cylindro-turbinée , haute d’un demi-pouce , et également large, extérieur finement strié, et villeso-scabreux ou spinuleux; bord pres- que entier; cellule profonde (presque d’un demi-pouce) ; lamelles très- inégales, environ douze plus grandes, avec trois plus petites intermé- diaires; ces dernières denticulées. Couleur, à l’état frais, presque noire. Les côtes sont beaucoup plus épaisses que dans la Dendrophyllia dia- phana, et cellulaires. La cellule adulte contient probablement qua- rante-huit lamelles. — Singapore. » (Dana, L. cit.) Cette espèce, regardée par M. Dana comme le polypiérite souche d’une Dendrophyllie encore jeune, pourrait tout aussi bien être une Balanophyllie. L’Oculina Poppelackii (pars), Reuss (Naturwiss. Abbandl., v. Hai- dinger, t. 1, p. 16, pl. 2, fig. 6, 1848), est une Dendrophyllie den- droïde, de la formation miocène de la Moravie, dont les calices ont 6 millimètres de largeur, et dont les cloisons sont assez épaisses. Quelques autres espèces ont encore été décrites sous le nom de Dendrophyllies ; nous nous sommes assurés qu’elles appartiennent réellement à d’autres genres et à une autre famille; ce sont la Den- drophyllia rubeola de MM. Quoy et Gaimard, et les Dendrophyllia bre- vicaulis, dichotoma et glomerata de M. Michelin, qui doivent être re- portées dans le groupe des Astréides. Nous ne citons ici que pour mémoire les fossiles suivants, de la foz- mation éocène du nord de l'Amérique, qui ne sont connus que par des empreintes très-incomplètes : Dendrophyllia lœvis, Lonsdale. Quat. journ. of the geol. Soc. of Lond. t. 1, p. 516. 1845. Dendrophyllia? ibid., p. 517. Cladocora ? recrescens, ibid, p. 517 et 518, fig. a. Caryophyllia subdichotoma, ib., p. 519. Genre IX. LOBOPSAMMIA. Lithodendron (pars), Goldfuss, Petref. germ., t. 1, p. 45. Dendrophyllia (pars), Blainville, Dict. des Sc. nat., t. LX, p. 320. —— Michelin, Icon. 200ph., p. 155. Lobopsammia, Milne Edwards et J. Haime. — Eupsamnides (Ann. des Sc. nat., 3° sér,,t. X, p. 105. 1848). Polypier composé. Multiplication par fissiparité successive. Calice à bords irréguliers. Toujours quatre cycles complets et bien développés. Tous les autres caractères des Dendro- phyllies. 124 ZOANTHAIRES SCLÉRODERMÉS PERFORÉS. Ce petit genre se distingue du précédent et du suivant qui, comme lui, ont un polypier composé, par la manière dont l’ac- croissement se fait. Dansles Dendrophyllies etles Cœnopsammies, c’est toujours par le développement de nouveaux bourgeons sur les côtés ou près de la base des anciens polypiérites ; ici, au con- traire, le polypier compose se constitue uniquement au moyen de la division successive des calices en moitiés à peu près éga- les. Il résulte de ce mode de multiplication une irrégularité dans la forme de ces calices, que nous ne retrouverons pas ail- leurs dans la famille des Eupsammides. Les deux seules espèces connues sont fossiles du bassin pa- risien. 1. LOBOPSAMMIA CARIOSA. Corallite strié longitudinalement, Guettard, Mém., t. IT, p. 416, pl. vu, fig. 2, 3, 4,5, 6 et 7. 1770. Lithodendron cariosum, Goldfuss, Petref. Germ., t. 1, p. 45, tab. x, fig. 7. 1826. Caryophyllia cariosa, Blainville, Dict. des Sc. nat., t. LX, p. 312. 1830. Dendrophyllia variabilis, Blainville, Dict. des Sc. do t. LX, p. 320. Fn dou- ble emploi avec la Car, cariosa. Michelotti, Specim. Zooph. dil., p. 52. 1838. Dendrophyllia cariosa, Michelin, Icon. Zooph., p. 155, pl. 43, fig. 10. —— Graves, Topogr. géogn. de l'Oise, p. 701. 1847. Lobopsammia cariosa, Milne Edwards et J. Haime, Eupsammides, loc. cit., p. 106. —— Bronn et Rœmer, Atlas, Zu Lethæa geognostica, pl. 25, fig. 6. Polypier dendroïde, à tronc extrêmement gros et court, dichotome, mais peu ramifié, à rameaux un peu dirigés en dehors, ordinairement bien séparés et très-courts. Côtes fines, à grains peu distincts, vermi- cellées, un peu irrégulières. Calices à bord irrégulier, en forme de 8 ou trigone. Columelle spongieuse, médiocrement développée. Quatre ou cinq cycles. Cloisons minces, un peu épaissies à la columelle, ser- rées, un peu étroites. Ce polvpier ne s'élève à guère plus de 3 centimètres ; la grande diagonale des calices est de 8 millimètres. Fossile des environs de Paris, à Acy, Auvert et Valmondois. 2. LOBOPSAMMIA PARISIENSIS. Lobophyllia Pariensis, Michelin, Icon. Zooph., p. 155, p'. 45, fig. 11. 1844. —— Milne Edwards et J. Haime, Eupsammia, loc. cit. p. 106. Nous ne connaissons que des morceaux de ce polypier faisant partie de la collection de la Faculté des Sciences et de celle de M. Michelin. I ne diffère de l'espèce précédente que parce que les calices restent unis en séries. Fossile des environs de Paris. MADRÉPORIDES. 125 Genre X. CŒNOPSAMMIA. Caryophyllia (pars), Lamarck, Hist. des anim. sans vert., t. II, p. 224. Astrea (pars), Blainville, Manuel d’Actinol., p. 366. Cladocora (pars), Ehrenberg, Corall. des roth. Meer., p. 86. Tubastræa, Lesson, Voy. aux Indes orien. de Belanger. 1834. Caryophyllia (pars), Dana, Explor. eæped., Zooph., p. 378. Cœnopsammia, Milne Edwards et 3. Haime, Monogr. des Eupsam. (Ann. des Sc. nat. t. X, p. 106). Polypier composé. Multiplication par bourgeonnement latéral ou subbasilaire. Polypiérites cylindriques. Côtes fines, subver- micellées inférieurement, formées de séries de grains toujours simples près du calice. Calice subcirculaire ou à axes très-peu inégaux. Columelle plus ou moins développée. Cloisons non dé- bordantes, peu serrées et formant trois cycles complets seule- ment. Les cloisons du cinquième ordre sont toujours rudimen- taires ou nulles. Ce genre a été créé par M. Lesson sous le nom de Tubastræa ; mais ce mot hybride, qui, d’ailleurs, pourrait donner une fausse idée des affinités du groupe, avait déjà été employé par M. de Blainville pour désigner de véritables 4stréides ; nous avons donc dû lui en substituer un autre. Les Cœnopsammies ne pourraient être confondues qu’avec les Dendrophyllies et les Lobopsammies, auxquelles d’ailleurs elles sont intimement liées; cependant, l'aspect étoilé des calices de celles-ci les différencie suffisamment. Toutes sont vivantes, et habitent les mers chaudes de l’ancien continent. * Il est assez difficile de distinguer et de caractériser nettement les espèces de ce genre; elles sont d’abord presque toutes très- peu différentes entre elles, et, de plus, on observe de fréquentes variations entre les polypiers appartenant à une mème espèce, et même dans les polypiérites d’un même polypier. 126 ZOANTHAIRES SCLÉRODERMÉS PERFORÉS. $ À. — Gemmation plus ou moins irrégulière. Polypier en touffe assez semblable à ceux des Asrrées. $ B. — Columelle rudimentaire (réduite à deux ou trois petits lubercules). $C. — Tissu de la muraille assez lâche. 1. CŒNOPSAMMIA COCCINEA. Caryophyllia calycularis (pars), Lamarck, Hist. des anim. sans vert., t. II, p- 226 (1816).— 2e édit., p. 348. Astrea calycularis, Blainville, Man. d’actin., pl. uv, fig. 2. 1854. Tubastræa coccinea, Lesson, Voy. aux Pndes orient. de Ch. Belanger, Zool., p. 515, et Atlas Zooph., pl. 1. 1854. Cœnapsammia coccinea, Milne Edwards et J. Haime, Eupsam., loc. cit., p.107. Polypier en touffe astréenne plus ou moins élevée et lobée. Poly- piérites cylindriques, s’élevant un peu au-dessus du cœnenchyme qui est médiocrement développé. Tissu de la muraille un peu lâche; les trous grands et bien visibles. Côtes assez fines, médiocrement serrées, subégales, vermicellées inférieurement, à grains peu distincts. Calices circulaires, à fossette grande et profonde. Columelle très-réduite, et faisant à peine sie. Cloisons étroites en haut, à bord libre , assez . mince, épaissies en dehors; les grains des faces assez serrés, très-pe- tits, épars. Les secondaires un peu moins larges que les primaires ; les tertiaires peu développées; celles de quatrième ordre presque rudi- mentaires; pas de cloisons de cinquième ordre. L’échantillon décrit par Lesson est de 8 centimètres; diamètre des ONE 10 millimètres; profondeur de la fossette, 8. Habite les mers de l’Inde, d’après Péron et Lesueur; la Nouvelle- Zélande, d'après Quoy et Gaimard ; Borabora, Carolines, d’après Lesson et Garnot. Ç À. —— $ B (voyez ci-dessus). $ CC. — Tissu de la muraille dense. 2. CŒNOPSAMMIA FLEXUOSA. Madrepora flexuosa, Solander et Ellis, Nat. hist. of Zooph., tab. 32, fig.1. 1786. Caryophyllia flexuosa, Lamarck, Hist. des anim. sans vert., t. 11, p.227, 1816. — 2e édit., p. 352. —— Blainville. Dict. des Sc. nat., t. VII, p.195. 1817. —— Lamouroux, Exp. méth. des g. de pol., p. 49, pl. 32, fig. 1. 1821. —— Lamouroux, Enc. méth. Zocph., p.170. 1824. Cladocora flezuosa, Ehrenberg, Corail. des rothen Meeres, p.86. 1834. Caryophyllia fleæuosa, Dana, Explor. expéd., Zooph., p. 381. 1846. Cœnopsammia fleæœuosa, Milne Edwards et J. Haime, Eupsam., loc. cit., p. 108. MADRÉPORIDES. 127 Espèce bourgeonrant très-près de la base, ou par une expansion de la base elle-même. Polypier en touffe peu élevée, et incrustant. Poly- piérites courts, cylindriques , assez serrés, libre dans presque toute leur hauteur. Le tissu de la muraille très-dense. Côtes fines, serrées, bien distinctes, presque droites, égales, à grains arrondis. Calices sub- circulaires ou subovalaires, à fossette assez grande et profonde. Colu- melle se montrant sous forme de trois petites pointes, qui font à peine saillie dans la fossette. Les cloisons de quatrième ordre presque rudimentaires ; pas de cloisons de cinquième ordre. Cloisons un peu étroites en haut, très-inégales, épaisses surtout extérieurement. Les primaires ont leur bord faiblement arqué en haut et en dedans. Entre leurs deux lames, il existe un canal, qu’on voit très-bien en les bri- sant par le haut. Les faces sont couvertes de grains fins, très-serrés, et disposés en séries parallèles au bord libre. Hauteur d’un polypiérite, 12 ou 15 millimètres ; diamètre du calice, 7 ou 8; profondeur, 4 ou 5. Habite l’océan Indien ? $ À (page 126). —— $ BB. — Columelle bien développée. $ D. — Cloisons médiocrement minces. SE. — Bord des calices assez élevé au-dessus de la surface du cœænenchyme ; fossette calici- nale profonde. SF. — Cœnenchyme peu ou point crépu. 3 CŒNOPSAMMIA EHRENBERGIANA. Cœnopsammia Ehrenbergiana, Milne Edwards et J. Haime, Eupsam., loc. cit., p. 109, pl. 1, fig. 12. Espèce très-voisine de la C. coccinea. Le polypier est ordinairement moins élevé, et les polypiérites plus saillants. La columelle est beau- coup plus développée, et formée par un faisceau de petites pointes qui font très-peu saillie dans la fossette. Les cloisons sont très-étroites, à bord irrégulièrement denticulé. Il y a toujours des cloisons de qua- trième ordre ; quelquefois même on voit des cloisons de cinquième ordre rudimentaires. Diamètre des calices, 10 ou 12 millimètres; profondeur, 8. Dans une coupe verticale, on voit de distance en distance des tra- verses minces et sensiblement horizontales. Habite les Seychelles ; la mer Rouge; et est aussi fossile des ter- rains récents de l'Egypte. 128 ZOANTHAIRES SCLÉRODERMÉS PERFORÉS. $ À (page 126).— — $ BB.— —S D.—— $ E (page 127). $S FF. — Cœnenchyme très-fortement crépu. 4. (CŒNOPSAMMIA GAIMARDI. Cœnopsammia Gaimardi, Milne Edwards et J. Haime, Ewupsam., loc. cit., p. 109. Elle ne diffère de la précédente que par ses calices moins élevés, son cœnenchyme beaucoup plus abondant et à surface très-crépue, et par les pointes irrégulières et lâches de sa columelle. Habite la Nouvelle-Zélande, d’après Quoy et Gaimard. $ A.——< BB.——< DD(page 127).——. MADREPORA CRIBRIPORA. Madrepora cribripora, Dana, Explor. exped., Zooph., p. 470, pl. 34, fig. 1, 4a, 4p. Polypier arborescent ou cespito-arborescent, à branches divergentes et de 9 à 12 millimètres d'épaisseur ; ramuscuïes allongés, atténués et subaigus (quelques-uns longs d’environ 7 centimètres); surface géné- rale scabre et très-poreuse. Calices apicaux trapus, larges de 2 à 3 1/2 millimètres, assez longs et striés. Calices latéraux très-courts, arrondis ei nariformes, fragiles, assez rapprochés, hien ouverts. Etoile cloison- naire peu distincte, une grande cloison un peu saillante. Iles Fijii, dans des eaux peu salées. 6. MADREPORA GRAVIDA. Madrepora gravida, Dana, Explor. exped., Zooph., p. 470. Polypier arhorescent très-grand et fort; branches divergentes, à di- visions très-écartées, larges de 2 à 5 centimètres, devenant peu à peu coniques vers le hout et recouvertes latéralement de ramuscules oblongo-coniques, d’environ 1 centimètre de long. Calices apicaux un peu renflés, mais pas proéminents, et larges d’environ 3 millimètres ou un peu plus. Calices des ramuscules très-petits, très-rapprochés,, courts, labiés et fragiles; ceux des grosses branches pas distincts. Mers de l'Inde. Le Heteropora tylostoma de M. Ehrenberg (Coral. des roth. Moeres, p. 113) prend place dans cette subdivision. SA. —— SB. —— SCC. —— SE. —— SF (voyez page 136). $ GG. — Calices tubuliformes et médiocrement saillants. T. MaDREPORA VALENCENNESII. Polypier arborescent, dont les branches cylindriques et subulées naissent souvent au nombre de 3 ou 4 presqu’à la même hauteur et 138 ZOANTHAIRES SCLÉRODERMÉS PERFORÉS. divergent dans tous les-sens, Calices latéraux serrés, trèstinégaux, tu buliformes,. saillants d'environ 2 millimètres, complètement libres et à: bord. circulaire. Calices apicaux grands et saillants: Cænenchyme ré ticulé, peu abondant. Diamètre dés grosses branches, près: de? centis mètres. Ceylan. . 8. MADREPORA SECUNDA. Madrepora-muricata, Esper, Die Pflansenth. Fortset:, L, pe 55, pl: 52. Madreporacervicornis (pars), Lamarck, Hist. des anim. sans vert.,t. 11, p:281. Madrepora secunda, Dana, Zooph., p. 481, pl. 4a, fig: 4, 44, 4, Espèce assez voisine du M. Valencennesti, mais s’en distingüant par ses petits calices apicaux, et ses calices latéraux grêles, très-com- primés, nariformes et fendus en dessus, mais immergés sur la face inférieure des rameaux. Orifices oblongs. Singapore. 9. Maprepora ROUSSEAUIT. Polypier-en toutfe; branches courtes et très-prolifères: Calices api- caux gros, proéminents, à bords très-épais.et larges, d'environ 3 mil: limètres. Calices latéraux très-inégaux; les uns presque immergés, d’autres subverruciformes et d’autres tubuliformes; ayant 3 ou 4 mil- limètres de long, environ 2 millimètres de large, et subcostulés. Bran- ches principales n’ayant guère plus de 1 centimètre de large; branches terminales subulées. Iles Seychelles. 10: MADREPORA ARBUSCULA: Madrepora:muricata? Esper, Pflansenth. Fortset., 4, pl. 49: Madrepora arbuscula, Dana, Explor. exped., Zooph., p. 475, pl. 40; fig. 2. Polypier arborescent, à bränches divergentes, cylindriques, de 14 à 20 millimètres d'épaisseur ; ramuseules supérieurs ayant souvent plus de 7 centimètres de long, courbés et atténués graduellement. Surface un peu rugueuse. Calices apicaux saillants, larges (ayant pkus de 3 mil- Jimètrés de diamètre), à orifice petit (environ { millimètre); les calices latéraux inégaux, assez rapprochés, tubuliformes, dressés, striés, tron- qués un peu obliquement au sommet, pas comprimés, et très-courts sur la face inférieure des branches, mais ayant sur le-côté supérieur plus de 3 millimètres de long. Etuile très-distincte. Mers de l'Inde; Sucloo. Nous croyons pouvoir placer ici le MaprEPORA ROSARIA de M. Dana (op. cit. p. 465, pl. 36 fig. 3.3), mais nous ne le faisons qu'avec in- certitude, car cet auteur ne dit pas si le cœnenchyme est réticalé ou non. Du reste, cette espèce est remarquah!e par son polypier très- touffu et dont les calices forment souvent des groupes en manière de roseties: Iles Fidji. MADRÉPORIDES. 1 39) SA. ——$B. —— ÇCC (voyez page 135). SE. —— SF (voyez page 136). $ GGG. — Calices tubuliformes el assez proéminents, mais ne ressemblant pas à de petites branches et ne donnant pas au poly- pier l'aspect d'un buisson épineux. $H.— Branches. presque dde mi peu proh/ères. 11. MADREPORA, PROLIFERA: Corallium album, minus muricatum, Sloane, Jamaïca,t.I, pl 17; fig. 2. Madrepora muricata,, Esper, Die. Pflanzenth. Fortset., 1, p. 53, pl..50. Madrepora prolifera, Lamarck, Hist. des anim. sans vert., t. II, p. 281. (2° édit. p. 449). —— Blainville, Manuel d'Actinologie, p. 390. ——* Danä, Ezxplor: exped\, Zooph:, p. 480. Polypier plus touffu et à branches un peu moins divergentes que dans les espèces précédentes. Calices latéraux tubuliformes, souvent longs de 4 ou 5 millimètres, fortement striés à l'extérieur et ayant assez fréquemment le bord externe très-saillant, de façon à donner à l’orifice une direction très-oblique en haut où même en dedans. Ca- licesapicaux grands et proéminents (environ 3 millimètres de large” sur 4 ou 5 delong). Grosseur des fortes branches, environ 1 1/2 centi- mètre. Antilles. Le MADREPORA PROLIFERA de Quoy et Gaimard (Voy. de l'Astrol., Zool., t. IV, p. 235, pl. 19, fig. 4), ne paraît pas appartenir à cette espèce, mais n’est pas déterminable. 12. MADREPORA REGALIS. Heteropora regalis, Ebrenberg, Corallenthiere des rothen Meeres, p. 111. Espèce très-voisine du M. prolifera, mais ge les branches plus grosses (environ 2 centimètres d'épaisseur); les ca!ices plus finement striés, et-leccænenchyme plus poreux, Origine incertaine (Océan indien ?). 140 ZOANTHAIRES SCLÉRODERMÉS PERFORÉS. S A. —— $B (voyez page 135). SCC—— $E.-——< KF (voyez page 136). SGGG (voyez page 139). SUH. — Branches hérissées de beaucoup de jeunes pousses divergentes. 13. MADREPORA HORRIDA. Madrepora horrida, Dana, Explor. exped., Zooph., p. 472, pl. 59, fig. 2, 22. Polypier arborescent, assez semblable au M. cervicornis par son port, mais ayant les branches hérissées par une multitude de groupes de cellules prolifères et par des ramuscules qui s’en détachent pres- qu’à angle droit, dans toutes les directions. Calices apicaux tubuli- formes, médiocres. Calices latéraux tuhuliformes, striés et très-iné- gaux; les uns très-courts, d’autres ayant 5 ou 6 millimètres de long. es Fidji. 44. MADREPORA DIVARICATA. Madrepora divaricata, Dana, Explor. exped., Zooph., p. 477, pl. 41, fig. 9, 2. Poclypier en arbuscule ‘ouffu, à branches nombreuses et diver- gentes, subcylindriques, prolifères, et ayant près de 2 centimètres d'épaisseur. Surface unie. Calices apicaux saillants et larges (3 1/2 mil- limètres de diamètre). Calices latéraux très-robustes, à peine striés; quelques-uns allongés et tubuliformes (de 5 millimètres de longueur), d’autres même plus grands et prolifères, mais beaucoup étant au con- traire plus petits, nariformes et arrondis; les plus petits ayant près de ? millimètres de diamètre, et à étoile bien caractérisée. Iles Fidji. SA. —— KB. ——. CC. —— KE (voyez page 136). SEP. — Beaucoup de culices complètement iminergés dans le cœnenchi;ÿme entre d'autres qui sont sailants. SF. — Ca'ives trréqu'ièrement réticulés 15. MADREPORA ABROTANOÏDES. Madrepora abrotanoïdes, Lamarck, Hist. des Anim. sans vert., t. 9, p. 2e édit., p. 448. —— Blainville, Manuel d’actinologie, p 390 Heteropora abrotanoïdes, Ehrenberg, Corallenth., p.115. Madrepora abrotanoïdes, Dana, Eæplor. exped., Zooph., p. 477, pl. 41, fig. 1, 12. Polypier arborescent, en touffe, à branches très-divergentes et ren- dues très-irrégulières par le développement d’une multitude de jeunes MADRÉPORIDES. 141 pousses, subtuberculiformes, disposées irrégulièrement tout autour et dans toute leur longueur. Les branclies terminales très-grosses à leur base, pointues au bout et de forme conique. Calices apicaux, larges d'environ 4 millimètres. médiocrement saillants, et à bords épais et arrondis. Les calices latéraux très-inégaux ; les uns tubuliformes, proé- minents, prolitères et presque aussi gros que les précédents, d’autres beaucoup plus petits, et d’autres encore complètement immergés, qui se trouvent disséminés parmi les précédents, mème sur les petites branches. Cœnenchyme généralement spongieux et réticulé, mais de- venant assez compacte et échinulé vers le bas du polypier. Diamètre des grosses branches, environ 5 centimètres. Océan indien ou Polynésie. Le MADREPORA APROTANOIDES de Quoy et Gaimard (Voyage de l’As- trolabe, Zool.,t. 1V, p. 232, pl. 19, fig. 1 et 2) ne paraît pas appar- tenir à cette espèce, mais ne nous semble pas être déterminable. SA. —— 5. —— SCC. ——$E (voyez page 136). SEE. — Calices sub-costulés. 16. MADREPORA FLORIDA. Madrepora florida, Dana, Zooph., p. 465, pl.37, fig. 1. Polypier arborescent, à branches très-larges, à divisions éloignées entre elles, diminuant graduellement de grosseur et recouvertes de tubercules composés de petits groupes de calices courts, en forme de rosettes saillantes et distribués assez régulièrement sur toute leur sur- face. Calices très-inégaux, souvent courts, tuhuliformes, assez trapus et striés ; quelques-uns subnariformes et d’autres qui sont situés entre les tubercules, immergés. Etoile cloisonnaire distincte, à 6 rayons; les deux grosses cloisons guère plus développées que les autres. Iles Fidji. SA. —— BB. —— CC. —— E (voyez page 136). S FFF. — Calices presque immergés sur les, grosses branches, el proënunents seulement sur les branches terminales. 17. MADREPORA POCILLIFERA. Madreypora pocillifera, Lamarck, Hist. des anim. sans vert. t, II, p. 280. 2e édit., p. 148. —— Blainville, Manuel d'actinologie, p. 390. —— ? Quoy et Gaimard, Voyage de l'Astrolabe, Zool., t. IV, p. 236, pl.19, fig. 5 (mais pas les figures 6-10). —— Dana, Explor, exped., Zooph., p. 484. x42 ZOANTHAIRES SCLÉRODERMÉS PERFORÉS. Polypier rameux, à hranches presque cylindriques, peu “acumi- nées et-arrondies au bout. Calices apicaux remarquablement srands et ouverts; à bords épais. Calices latéraux sübégaux , peu ‘saillants, presque complètement immergés sur les:grosses branches; vbliques ét cochléariformes sur les'branches terminales. Diamètre des calices apicaux , 4 millimètres, dont 2 millimètres pour l’orifice, Calices Haté- raux-environ moitié noins grands. Diamètre des branches terminüles, environ 4 centimètre. Origine incertaine (Océan indien ou austral?). Cette espèce est caractérisée ici d’après l'échantillon pour lequel Lamarck l’a établi, et par conséquent il ne peut y avoir aucune in- certitude quant à la détermination ; mais il est à remarquer que les Madrépores que M. Ehxenberg a décrits sous de même nom ‘ne peu- vent y êtrerapportés. 18. MADREPORA ASPERA. Madregora aspera, Dana, Eæplor. exped. Zooph., p. 468, pl. 38, fig. 1, 42, {b. Polypier arborescent, à branches divergentes écartées, subeylindri- ques, atténuées et prolifères vers le sommet. Surface scabre et d’une structure entièrement poreuse. Calices apicaux trapus, peu proémi- nents. Calices latéraux labiés, inégaux, à lèvres courtes, fragiles, di- vergentes; pas serrés et souvent indistincts ; orifices larges ; cloisons très-étroites ; deux plus saillantes. Iles Fidji. 49. MADREPORA EXIGUA. Madrepora exigua, Dana, Explor. exped., Z ooph., p. 469, pl..38, fig. 2, 22,2%. Polypier arborescent, à branches divergentes peu nombreuses, grêles (environ 6 ou 7 millimètres de diamètre), courtes et aeuminées. Ca- lices latéraux très-courts, nariformes-arrondis, ayant à peine 2 mili- mètres de longueur, médiocrement serrés et à orifice circulaire. Six cloisons bien distinctes, dont deux ur peu plus saillantes que les autres. Îles Fidji. . 20. MADREPORA HEBES. Madrepora hebes, Dana, Explor. exped., Zooph., p. 468, pl. 55, fig. 5. Polypier arborescent, à branches divergentes et prolifères vers le bout, ramuscules gros et très-obtus. Calices latéraux très-courts, ren- flés, très-rapprochés, égaux, labiés, garnissant également toute la sur- face des-branches et ayant près de 2 millimètres de large. Les calices apicaux ayant environ 4 millimètres, un peu renflés, mais à peine proé- minents. Etoiles cloisonnaizes assez distinotes ; les deux grosses cloi- sons assez bieu développées. Iles Fidji. MADRÉPORIDES. 143 SA. —— $B. —-—$CC (voyez page 1 36). S EE. — Cœnenchyme échinulé ou subcostulé, peu po- reux à la surfase. SJ. — Calices proéminerts sur Les grosses bran- ches, aussi bien que sur l'extrémité des branches terminales, 21. MADREPORA FHARAONIS. Espèce très-voisine du M. abrotanoides par son port et la disposition des calices, dont les uns sont tubuliformes et très-saillants, tandis que beaucoun d’autres, situés entre les précédents, sont immergés dans le cænenchyme, mais ayant ce dernier tissu très-distinctement échinulé à sa surface et peu poreux, même sur les jeunes branches. Calices api- caux médiocres, larges d'environ 2 millimètres et peu proéminents ; les autres presque aussi grands et trè:-finement costutés lorsqu'ils sont tubuliformes, très-inégaux. Diamètre de la plupart des branches, en- viron 1 1/2 centimètre vers leur base, et s’acuminant graduellement, mais formant quelquefois des troncs d’origine beaucoup plus gros. Mer Rouge. TPE MADREPORA EHRENBERGI. . Heteropora pocillifera, Ehrenberg, op. cit., p. 110. Polypier subarborescent, à branches grêles, cylindriques et assez souvent coalescentes. Calices apicaux tubuliformes, à bords minces et de grandeur médiocre. Calices latéraux iubuliformes, garnis de côtes échinulées, souvent subnariformes, prolifères et presque jamais im- mergés. Cœnenchyme dense et fortement échinulé, même à l'extrémité des jeunes pousses. Diamètre des grosses branches, environ 1 1/2 cen- timètre; celui des petites, un peu moins de 1 centimètre. Mer Rouge. 23. MADREPORA NOBILIS. Madrepora nobilis, Dana, Explor. exped., Zooph., p. 481, pl. 40, fig. 5, 34. Polypier en arbuscule très-grand, à ramifications divergentes, sub- prolifères. Branches fortes (souvent environ 2 4 /2 centimètres d'épais- seur), divergentes et cylindriques; ramuscules du sommet presque aussi gros et coniques au bout. Surface rugueuse. Calices apicaux grands (plus de 3 1/2 millimètres de large) et à peine saillants, Ca- lices latéraux très-serrés > presque dressés, forts; les uns immergés, mais la plupart longs d'environ 3 4/2 millimètres , pas comprimés, fendus au bout, à bord peu épaissi, striés et rarement prolifères. Etoile septale très-distincte, avec les deux grandes cloisons bien dé- veloppées. Singapore. 144 ZOANTHAIRES SCLÉRODERMÉS PERFORÉS. 24. MADREPORA AUSTERA. Madrepora austera, Dana, Explor. exped., Zooph., p. 479. Espèce voisine du M. abrotanoïdes , par son port, mais dont la sur- face est plus rugueuse et les calices plus striés ; il y a aussi moins de calices immergés. Origine inconnue. SA. —— B. — SCC. ——$ EE (voyez page 143). $ JJ.— Calices peu ou points proëminents sur les grosses branches. SK. — Catces grands. 25. MADREPORA BOREALIS. Polypier touffu (peut-être cespiteux); branches très-prolifères. Ca- lices apicaux peu ou point distincts des latéraux ; ceux-ci inégaux, grands, subtubuliformes , serrés et médiocrement saillants sur les pousses terminales, subégaux, verruciformes ou immergés, à bords très-minces et assez écartés entre eux sur les grosses branches. Cœnen- chyme rugueux, subcostulé. Diamètre des calices, 2 millimètres ou un peu plus. Diamètre des grosses branches, 1 1/2 centimètre ou dayan- tage; celui des branches terminales, environ 8 millimètres. Mer Blanche, près d’Archangel. 26. MADREPORA IMPLICATA. Madrepora implicata, Dana, Explor. exped., Zooph., p. 466, pl. 37, fig. 2, 22. Polypier cespito-arborescent, très-rameux, à branches rapprochées, courbes, s’enchevétrant d’une manière tortueuse, souvent coalescentes et légèrement atténuées vers le bout. Tiges ayant moins de 1 centimètre d'épaisseur; les ramuscules environ #4 millimètres. Surface scabre et vermiculée par des pores ou sillons linéaires et tortueux. Calices api- caux cylindriques et ayant près de 2 millünètres de large ; les calices latéraux courts, arrondis, nariformes, épais et fragiles dans le voisi- nage du sommet des branches, et devenant peu ou point distincts à une petite distance au-dessous. Etoile cloisonnaire pas distincte. lles Fidji. à 27. MADREPORA TORTUOSA. Maüdrepora tortuosa, Dana, op. cit., p. 467, pl. 37, fig. 3. Espèce voisine de la précédente par le port, mais à branches moins grêles, et n'ayant pas la surface striée par des lignes ponctuées. Iles Fidji. 28. MADREPORA PUSTULOSA. Polypier arborescent, à grosses branches cylindriques, peu ra- MADRÉPORIDES. 145 meuses, si ce n’est vers le bout où elles deviennent très-prolifères. Calices apicaux tubuliformes, prolongés et subcostulés. Calices latéraux tubuliformes et assez saillants sur les jeunes pousses, mais devenant verruciformes sur les grosses branches, très-serrés et inégaux. Cœnen- chyme finement échinulé. Diamètre des grosses branches ayant près de 3 centimètres, à peu de distance des branches terminaies (à en- viron 3 centimètres); ces dernières très-acuminées. Iles Seychelles. $ A.—— $ B. —— $CC. ——$EE. —— $S JT (voyez page 144). $ KK. — Calices très-petits. 29. MADREPORA STIGMATARIA. Madrepora stigmataria, Lamarck, Mss. Collection du Muséum de Paris. Polypier rameux, très-étalé, à branches presque cylindriques, sou- vent coalescentes et disposées presqu’en éventail. Calices terminaux médiocres, peu saillants et à hords arrondis. Calices latéraux petits, très-peu proéminents, subtubuliformes ou cockléariformes près de l’ex- trémité des branches, verruciformes ou complètement immergés sur les grosses branches. Diamètre extérieur des calices, environ 2 milli- mètres; intérieur, moins de 4 millimètre. Cœnenchyme échinulé ou même granulé sur les grosses branches. Diamètre des grosses branches, environ 1 4/2 centimètre ; des petites, environ 8 millimètres. Iles Seychelles. 30. MADREPURA ARABICA. Polypier arborescent; branches divergentes, tortueuses, cylindri- ques et peu prolifères, si ce n’est vers leur extrémité où se voient des touffes de ramuscules. Calices petits, à bords minces. Calices apicaux, peu distincts des autres; ceux-ci subtubuliformes vers l’extrémité des ramuscules, mais complètement immergés sur les branches, où ils sont poriformes et très-écertés entre eux. Cœnenchyme échinulé, mais pas subcostulé, Diamètre extérieur des calices latéraux, environ 1 1/2 mil- limètre; orifices, moins de 4 millimètre. Diamètre des grosses bran- *ches, environ 1 1/2 centimètre; des ramuscules, environ 6 millimè- tres. Mer Rouge. 31. MADREPORA VIRGATA. Madrepora virgata, Dana, Explor. exped., Zooph., p. 471, pl. 39, fig. 1. Polypier arborescent, à branches grêles (environ 1 centimètre de large), cylindriques, subulées, un peu contournées, et ne se divisañt que fort peu. Calices latéraux petits, médiocrement serrés, subégaux, Coralliaires. Tome 3. 10 146 ZOANTHAIRES SCLÉRODERMÉS PERFORÉS. tubulaires, obliques. Calices apicaux peu différents des autres. Cæ- nenchyme à peine poreux, finement granulé. Iles Fidji. 32. MADREPORA RAMICULOSA. Madrepora ramiculosa, Dana, Explor. exæped., Zooph., p. 465, pl. 55, fig. 4, 4. Polypier en touffe, à branches rameuses et se divisant en ramus- cules très-serrés, subcylindriques et atténués vers le bout, de 3 à 5 millimètres d'épaisseur. Calices apicaux saillants d’environ 4 milli- mètres et ayant souvent plus de 2 millimètres de large; les calices latéraux écartés, courts, nariformes et arrondis. Calices des grosses branches immergés et présentant une étoile cloisonnaire très-distincte. Iles Fidji. SA.—— $B.—— $< CC (voyez page 136). $S EEE. — Cœnenchyme assez dense et finement granulé à sa surface. 33. MADREPORA LAXA. Madrepora laxa, Lamarck, Hist. des anim. sans vert., t. II, p. 280. — 2e édit., p. 448. —— Blainville, Manuel d’actinologie, p. 390. —— Deslongchamps, Encyclop., p. 04. Polypier arbcrescent, à branches cylindriques, grèleset très-diver- gentes. Calices apicaux médiocres, à bords épais. Calices latéraux très- inégaux, les uns tubulifommes, d’autres verruciformes. Surface gra- nulée. Recueilli par Peron pendant son voyage aux terres australes, mais ne portant pas d'indication de localité. Les quatre espèces suivantes nous paraissent devoir être placées ici, car M. Dana dit qu’elles ont :e polypier lisse, particularité qui dépend probablement de la structure dense et finement granulée du cœnen- chyme. 34. MADREPORA FORMOSA. Madrepora muricata? Ellis et Solander, p. 74, pl. 57. Madrepora plantaginea? Quoy et Gaimard, Voyage de l’Astrolabe, Zool., t. IV, p.254, pl. 19, fig. 3. Madrepora formosa, Dana, Explor. exped., Zooph., p. 475, pl. 38, fig. 4, 4. Polypier arborescent, très-rameux, à branches divergentes, cylindri- ques et grèles (de 6 à 13 millimètres de large). Ramuscules courbes, &ternes et prolifères. Surface générale unie. Calices apicaux saillants de plus de 2 millimètres, et larges de près de 2 millimètres; les au- tres petits, dressés, tubuliformes, arrondis au bout, peu serrés et à ori- : MADRÉPORIDES. 147 fice circulaire très-petit, jamais immergés. Etoile cloisonnaire dis- tincte. les Fidji et mers de l'Inde. 35. MADREPORA BRACHIATA. Madrepora brachiata, Dana, op. cit., Zooph., p. 474, pl. 38, fig. 3, 52, 5b. Polypier arborescent, à branches divergentes, écartées, allongées, droites, cylindriques et épaisses de 17 à 18 millimètres; les ramus- cules supérieurs ayant souvent plus de 7 centimètres de long, et mé- dioerement prolifères au sommet. Surface assez unie, mais garnie de calices latéraux forts, très-serrés, dressés, subégaux, tubuliformes, un peu comprimés, tronqués obliquement au bout, très-finement striés à l'extérieur, et à orifice oblong. Etoile calicinale distincte; deux des cloisons beaucoup plus saillantes que les autres. Mers de l’Inde. Sooloo. 36. MADREPORA GRACILIS. Espèce assez véisine du M. formosa, mais caractérisée par des ca- lices petits, égaux et nariformes. Surface unie. Iles Fidji et mer de Sooloo. 37. MADREPORA HUMILIS. Madrepora humilis, Dana, op. eit., Zooph., p. 485, pl. 41, fig. 4, 42, pl. 51, fig. Aa, 4b, 40. À Polypier en arbuscule très-bas, trapu, à branches divergentes, courtes, subprolifères, cylindriques et obtuses. Calices apicaux grands (environ 5 millimètres de large) et à peine saillants. Calices latéraux égaux et lisses, assez serrés, forts, nariformes et à orifice oblong. Etoile calicinale à peine marquée ; les deux grosses cloisons presque coales- centes. Iles Fidji. $ À (voyez page 135). S BB. — Calices tubulijormes et très-p'oëminents, de facon à donner au polypier l'aspect. d'un buisson d'épines. $ L.— Cœnenchyme presque lisse, à tissu serré et finement granulé. 38. MADREPORA ECHINATA. (Planche E1, fig. 4.) Madrepora echinata, Dana, Explor. exped., Zooph., p. 464, pl, 56, fig. 1, 14 Polypier arborescent, à ramifications très-écartées entre elles ; bran- 148 ZOANTHAIRES SCLÉRODERMÉS PERFORÉS. : ches très-grêles vers le bout, mais ayant quelquefois 2 centimètres de diamètre, et recouvertes irrégulièrement de ramuscules polypifères capillaires, très-serrés, de façon à constituer des cylindres échinulés d'environ # à 5 centimètres de largeur. Surface à peine poreuse. Ramuseules de près de 2 centimètres de long et composés d’un petit nombre de calices tubuliformes, minces et unis. Les calices simples, longs d'environ 1 centimètre ou davantage, et n'ayant pas tout-à-fait 4 1/2 millimètre de large. Iles Fidji. Le MADREPORA TUBULOSA (Heteropora tubulosa, Ehrenberg, op. cit, p. 110) ressemble beaucoup à l'espèce précédente, mais les calices tubuliformes sont plus gros. Origine inconnue. 39. MADREPORA CARDUUS. Madrepora carduus, Dana, Explor. exped., Zooph., p. 464, pl. 56, fig. 2,22. Espèce très-voisine de la précédente par son port, mais ayant les ra- muscules qui cntourent les branches, plus longs et très-touffus, de façon à constituer des cylindres échinulés de 5 à 6 centimètres de large ou même plus, et ayant les calices plus courts et finement striés. Iles Fidji. $ A. —— S BB (voyez page 147). $ LL. — Cœnenchyme à tissu granu'é et presque lisse, mais offrant, d'espace en espace, de petites fossettes aliongées, de facon à avoir un aspect vermoulu. 40. MADREPORA LONGICYATHUS. Polypier subarboreseent, dont les branches principales sont diver- gentes et entourées d’une multitude de jeunes pousses irrégulières, formées tantôt par un ou deux calices tubuliformes très-allengés, d’au- tres fois par un faisceau de ces calices, dont la portion terminale est toujours libre dans une longueur très-considérable. Origine inconnue. $ 4. —— S BB (voyez page 147). $ LLL. — Cœnenchyme fortement costulé. 41. MADREPORA DURVILLEL. Madrepora rosea (pars), Esper, Die Pflanzenth. Madrep., pl. 15, fig. 2. Polypier très-semblable au M. echinata par son port et la disposi- MADRÉPORIDES. 149 tion des calices, mais ayant la surface externe de ceux-ci ainsi que le cœænenchyme intermédiaire couverts de côtes saillantes et échinulées. Le Maprepora aysTRiIx de M. Dana (op. cit., Zooph., p. 476, pl. 40, fig. 1, et 31, fig. 5, 52) paraît devoir prendre place à côté des espèces de ce groupe, mais 1! ne ressemble pas autant à un buisson épineux. C’est un polypier trapu, rameux, à divisions rapprochées, et à branches divergentes et prolifères. Les calices apicaux sont oblongs, larges d’un peu plus de 2 millimètres. Les calices latéraux sont inégaux, de 3 à 9 millimètres de long, divergents, robustes, épars, tubuliformes ou tubo-nariformes, quelques-uns immergés, d’autres prolifères, à stries très-fines et rudes, et à bord mince. Îles Fidji. $ AA, — Polypier subfasciculé, composé d'un petit nombre de tiges simples ou peu branchues, naissant d'une base commune. | 42, MADREPORA DEFORMIS. Madrepora deformis, Dana, Explor. exped., Zooph., p. 484, pl. 45, fig. 1, qd Polypier subcespiteux , branches peu nombreuses, d’environ 2 1/2 ou 3 centimètres de large, souvent ployées irrégulièrement, s’élevant d’un base commune, allongées, obtuses, subprolifères et souvent coa- lescentes. Surface rugueuse. Calices inégaux ; les uns tubuliformes et longs de 5 à 8 millimètres, sur 2 1/2 millimètres de large, d’autres pro- lifères et courbés, et d’autres encore très-courts, mais point inmergés. Tahiti. 43. MADREPORA CUSPIDATA. Madrepora cuspidata, Dana, Explor. exped., Zooph., p. 485, pl. 42, fig. 1, 12. Polypier subcespiteux, composé de plusieurs branches allongées, cuspides et presque simples, qui naissent sur une base commune et ont de 5 à 15 centimètres de haut, sur 2 1/2 d'épaisseur. Calices sail- lants sur une des faces seulement, courts, sublabiés, dressés, fragiles et séparés par des calices immergés. Tahiti. $ AAA.— Polypier en forme de rosette, constituant une touffe arrondie en dessus. $ L.— Base encroûtante. 44. MADREPORA PLANTAGINEA. : Madrepora muricata? Esper, Die Pflansenth., t. I, pl. 54. Madrepora plantaginea, Lamarck, Hist. des anim. sans vert., t. II, p. 279.— 2e éd., p. 447. 150 ZOANTHAIRES SCLÉRODERMÉS PERFORES. Madrepora plantaginea, Blainville, Manuel. d'actin., p. 390. —— ?Quoy et Gaimard, Voyage de l'Astrolabe, Zool., t. 4, p. 254, pl. 19, fig. 3. —— Dana, op. cit., p. 459. Touffe arrondie, dont les branches partent en manière de gerbé, d’une base tuberculeuse ou pied subcentral, et donnent naissance à beaucoup de jeunes pousses latérales jusque vers leur extrémité, de façon à avoir des formes très-irrégulières. Calices terminaux gros, à bords très-épais, arrondis et peu saillants (environ 5 millimètres de large et 1 millimètre d'ouverture). Calices latéraux très-inégaux; les uns tubuliformes et très-proéminents, d’autres verrueiformes, ou même tout-à-fait immergés, à tissu réticulé. Cœnenchyme très-spongieux dans les petites branches, mais devenant assez dense et finement échi- nulé vers la base du polypier. Mers de l’Inde ? Nous avons décrit cette espèce d'après un échantillon déterminé par Lamarck. Le Madrepora plantaginea de M. Dana est une espèce différente. 45. MADREPORA VALIDA. Madrepora valida, Dana, Explor. exped., Zooph., p. 461. Polypier cespiteux; ramuscules subdigitiformes très-inégaux, proli- fères, et ayant environ 5 à 6 centimètres de long sur 15 à 48 millimè- tres de large. Calices latéraux très-forts, inégaux, subtubuliformes, adhérents et presque lisses extérieurement (longueur de 4 à 9 milu- mètres sur un peu plus de 2 millimètres de large). Etoile assez dis- tincte; les deux grosses cloisons se réunissant inférieurement. Iles Fidji. 46. MADREPORA VERRUCOSA. Madrepora verrucosa, Milne Edwards et J. Haime, Atlas du Règne anim. de Cuvier, Zooph., pl. 81, fig. 1, 12. Polypier en touffe, dont la disposition générale nous paraït se rap- procher beaucoup du M. plantaginea, mais dont nous ne connaissons que des fragments. Branches grèles et prolifères. Calices apicaux peu distincts des autres. Calices latéraux tubuliformes et assez proéminents vers l'extrémité des ramuscules, mais subverruciformes vers le bas des branches. Cœnenchyme spongieux et réticulé dans les jeunes pousses, mais dense, échinulé ou à surface granulée à peu de dis- tance da sommet. Tonga-Tabou. Peut-être ne faudrait-il pas distinguer spécifiquement ce polypier du M. valida. 47. MADREPORA FORSKALII. Madrepora Forskalii, Ehrenberg, op. cit., n. 113. MADRÉPORIDES. 151 Polypier en touffe cespiteuse, moins bombée que dans les espèces précédentes, mais ressemblant beaucoup au M. plantaginea. Ramus- cules plus grêles. Calices latéraux plus tubuliformes, plus grêles et plus saillants vers le bout des branches, mais presque tous immergés vers le bas du polypier. Cœnenchyme dés grosses branches fortement échinulé. Mer Rouge. Le Hereropora Hewpricai de M. Ehrenberg (op. cit., p. 109) ne nous paraît pas différer spécifiquement de cette espèce. Ce zoologiste croit pouvoir y rapporter le Madrepora muricata rufescens de Forskal et le Madrepora abrotanoïides de Shaw (Voyage, pl. 30). 48. MADREPORA CEREALIS. . Madrepora muricata, var.; Esper, Pflanz. Fortsetz, I, p. 56, pl. 53. Madrepora cerealis, Dana, Explor. exped. , Zooph., p. 460, pl, 35, fig. 2, 22. Polypier ressemblant à celui du M. plantaginea par son port, mais ayant les calices plus petits. Mer Sooloo (Philippines). 49. MADREPORA HAIMEI. Polypier en touffe irrégulièrement cespiteuse, assez semblable au M. plantaginea, mais ayant les calices très-grêles, tubuliformes, tron- qués obliquement au bout et à orifice ovalaire ou même presque li- néaire. Mer Rouge. 50. MADREPORA GUNAGRA. Polypier en toufle cespiteuse, ressemblant beaucoup au M. planta- ginea, mais ayant les calices courts, arrondis et groupés irrégulière- ment, de façon à simuler des nodosités. Orifice des calices remar- quablement petit. L Origine inconnue. 51. MADREPORA ECHIDNŒA. Madrepora rosea (pars), Esper, Die Pflanzenth., t. I, pl. 15. Oculina echidnœa, Lamarck, Hist. des anim. sans vert., t. II, p. 286.— 2 édit., p. 457. Heteropora echidræa, Ehrenberg, Corallenthiere des rothen Meeres, p.111. Madrepora echidnæa, Dana, Explor. exped. , Zooph., p. 458, pl. 55, fig. 5. Polypier en touffe probablement cespiteuse, mais dont nous ne con- naissons que des branches détachées, ressemblant beaucoup au M. plantaginea, mais ayant les calices latéraux plus allongés et fortement labiés, à peu près comme chez le M. longicyathus. Origine inconnue. 152 ZOANTHAIRES SCLÉRODERMÉS PERFORÉS. 52. MADREPORA SERIATA. Heteropora seriata, Ehrenberg, op. cit., p. 113. Espèce très-voisine du M. plantaginea, mais disposée en touffe plus régulièrement arrondie et dont les branches terminales sont digiti- formes, peu prolifères et très-obtuses au bout. Calices apicaux gros et courts. Calices latéraux subtubuliformes ou subcochléariformes, peu saillants et ayant une tendance assez marquée à former des séries ver- ticales. Mer Rouge et iles Seychelles. 53. MADREPORA TUBICINARIA. Madrepora tubicinaria, Dana, Explor. exped., Zooph., p. 451, pl. 39, fig. 7, 7a, Polypier cespiteux, arrondi, à branches qui ne s’étalent que peu au- tour de leur base commune, mais à divisions serrées. Ramuscules subcy'indriques, arrondis au bout et assez forts (6 à 9 millimètres de diamètre). Calices apicaux très-épais et peu saillants (2 à 3 lignes de large ou un peu plus). Calices latéraux réguliers, tubuliformes, très- couchés contre la surface du polypier, à laquelle ils adhèrent dans toute leur longueur, ayant environ 1 millimètre de large sur 3 à 4 de long, minces, à bords très-fragiles, et substriés extérieurement; leur ouverture large, circulaire et dirigée en haut. Etoile cloisonnaire à six branches courtes. Iles Fidji. Par son port, cette espèce est intermédiaire entre les Madrépores à forme complètement cespiteuse et les Madrépores cespitoso-arbores- cents. 54. MADREPORA TENUIS. Madrepora tenuis, Dana, Erplor. exped., Zooph., p. 451. Polypier cespiteux et ne s’étalant que peu. Ramuscules prolifères et très-grêles (n'ayant guère que 4 millimètres de large, tandis qu’ils’ ont souvent 6 ou 7 centimètres de long). Calices apicaux petits, pas très- saillants, et ayant environ 1 1/2 millimètre de large; les autres tubuli- formes, mais très-rapprochés de la surface générale du ramuscule dont ils dépendent, grèles et à bord fragile, délicatement scabre et un peu strié extérieurement. Orifice caliculaire circulaire. Etoile cloisonnaire pas distincte ; les deux grandes cloisons un peu saillantes. Origine inconnue. MADRÉPORIDES. 153 $ AAA (voyez page 149). $ LL. — Base du polypier élevée en forme de pédon- cule, élargie en dessus de façon à constituer une sorte de plateau dont naissent les branches constitutives de la touffe. 55. MADREPORA NASUTA. Madrepora nasuta, Dana, Explor.eæped., Zooph., p. 455, pl. 54, fig. 2. Polypier cespiteux, court, pédonculé, légèrement convexe et pourvu d’une base compacte, plan-obconique, presque nu en dessous. Surface supérieure occupée par des ramuscules digitiformes très-serrés, rare- ment prolifères, subeylindriques, épais et subaigus; ceux des parties marginales allongés et horizontaux. Calices latéraux très-saillants, na- riformes, comprimés, très-délicatement striés et à orifice oblong. Etoile cloïsonuaire souvent distincte, avec les deux grosses cloisons mé- diocrement développées. Tahiti. | 56. MADREPORA DIGITIFERA. Madrepora digitifera, Dana, op. cit., Zooph., p. 454. Polypier conformé comme dans l'espèce précédente, mais les calices sont fendus et ni nariformes, ni comprimés; ils se détachent à angle droit des ramuscules, et sont striés extérieurément. Origine inconnue. 57. MADREPORA GLOBICEPS. Madrepora globiceps, Dana, op. cit., Zooph., p. 454, pl. 34, fig. 3. L Polypier cespiteux, convexe en dessus, pourvu d’ure portion basi- laire solide, en forme de disque, et ressemblant au M. nasuta par sa forme gérérale, mais ayant les ramuscules digitiformes obtusément arrondis ou tronqués au bout. Calices apicaux à peine saillants et larges d'un peu plus de 2 millimètres; les autres très serrés, courts, tubuliformes ou tubo-nariformes, obscurément striés, à sommet obli- que et à oriäce elliptique. Etoile cloisonnaire distincte. Tahiti. 58. MADREPORA EFFUSA. Madrepora effusa, Dana, op. cit., Zooph., p. 455. Polypier ressemblant beaucoup à celui du M. nasuta, maïs ayant les calices latéraux plus uniformes et les calices apicaux deux fois aussi larges; les ramuscules plus courts et plus inégaux ; ceux des bords coalescents. Mers de l’Inde, Ceylan. 154 ZOANTHAIRES SCLÉRODERMÉS PERFORÉS. 59. MADREPORA RETUSA. Madreporu retusa, Dana, op. cit., Zooph , p. 462. Polypier cespiteux, ressemblant beaucoup au M. plantaginea. Ra- museules oblus et tronqués au sommet. Calices apicaux peu distincts. Calices latéraux serrés, subtubuliformes, adhérents, grêles et disposés par groupes au sommet des ramuscules, très-inégaux ; les uns longs de près de 8 millimètres, d’autres à peine saillants. Lèvre allongée. Ori- fice souvent oblong. Etoile cloisonnaire à peine marquée. Iles Fidji. 60. MADREPORA ACERVATA. Madrepora acervata, Dana, op. cit., Zooph., p. 460. Polypier cespiteux, peu élevé. Calices apicaux larges, à bords très- épais et à orifice petit, à peine saillants et réunis souvent en groupes au sommet des ramuscules; les calices latéraux tubuliformes, accolés aux ramuscules et presque lisses extérieurement. Etoile calicinale très-distincte ; les deux grosses cloisons se rencontrant presque. Singapore. Le MaprEpoRA CORYMBOSA de M. Dana (op. cif., p. 456) nous parait devoir prendre place dans cette subdivision, mis ne pas se rap- porter à l'espèce précéderament décrite sous le même nom par La- marck. & $ AAAA. — Polypier corymbiforme ou subvasiforme; ses principales branches s'étalant en forme d'om- belle ou de feuilles à peu près horizontales et portant sur leur face supérieure une multitude de ramuscules ascendants. SM.— Branches peu coalescentes. 61. MADREPORA CORYMBOSA. Madrepora corymbosa, Lamarck, Hist. des anim. sans vert., t. 2, p. 279; de édit., p. 447. —— Blainville, Manuel d’actinologie, p. 390. Heteropora corymbosa, Ehrenberg, op. cit., p. 112. Madrepora corymbosa, Dana, op. cit., p. 456. Polypier très-rameux, à branches étalées circulairement en forme de vase, mais peu coalestentés mème vers la base, hérissées en dessous de beaucoup de jeunes pousses très-courtes et portant à leur face supé- rieure une foule de ramuscules astendants, gréles et acuminés, dis- posés en corymbe. Calices terminaux allongés, grèles. Calices latéraux tubuliformes vers le sommet des ramuscules, cotrts et même immergés MADRÉPORIDÉS. 155 un peu plus bas. Parois des calices minces et fenestrées. Cæœnenchyme très-poreux, échinulé inférieurement. Océan indien. 62. MADREPORA MILLEPORA. Heteropora millepora, Ehrenberg, Corallenth. des rothen Meeres, p. 109. Madrepora millepora, Dana, Æicplor. exped., Zooph., p. 446, pl. 35, fig. 2, 22, Polypier cespiteux, large, légèrement convexe, à pédencule court et à branches se réunissant en réseau ouvert. Surface supérieure garnie de ramuscules assez grèles (larges de plus de 4 centimètres, mais n'ayant guère plus de 1/2 centimètre d'épaisseur), presque sim- ples et point prolifères vers le sommet. Calices courts, labiés, très- serrés et imbriqués sur les ramuscules centraux, mais s’étendant beaucoup sur les ramuscules marginaux, et ayant un peu plus de 1 millimètre de large. Calice apical ayant environ 2 millimètres de large et 1 millimètre de saillie. Mers de l'Inde. Le HETEROPORA MICROCLADOS de M. Ehrenberg (op. cit., p. 109) se rapproche beaucoup des espèces précédentes. Le polypier est composé d’une expansion en forme de réseau, dont la face supérieure est garnie de petites branches serrées, courtes et grêles. Les calices sont très-petits et peu saillants; il y en a beaucoup à la face inférieure de la fronde. Origine inconnue. 63. MADREPORA SUBULATA. Madrepora subulata, Dana, Explor. exped., Zooph., p. 448, pl. 33, fig. 5, 32. Polypier couché, plat en dessus, à branches lâchement coalesçentes, rameuses et épaisses d’environ 1 centimètre. Ramuscules de la face inférieure peu nombreux, presque nus et rentrant dans le plan de la fronde ; ceux de la face supérieure grèles, subulés, un peu onduleux, subaigus, presque simples et longs d’environ 6 centimètres sur 5 à 7 millimètres de large. Calices labiés, mais très-petits et très-courts. Etoile non distincte, les deux grandes cloisons très-développées. Ca- lice apical très-saillant et ayant près de 2 millimètres de large. Mers de l’Inde. 64. MADREPORA ACULEUS. Madrepora aculeus, Dana, Explor. exped., Zooph., p. 450, pl. 52, fig. 6, 6a, 6b. Polypier couché, à hanches fortes (&e 2 à 7 centimètres d'épaisseur), très-inégalés et se ramifiant fort souvent. Ramuscules inférieurs courts, anguleux, horizontaux et couverts de longs calices tubuleux ; ceux de la face supérieure dressés, mais courbes à leur base; très-rap- prochés, anguleux, subaigus et grèles (ayant souvent plus de 4 centi- mètres de long sur 4 à 5 millimètres d'épaisseur). Calices apicaux sail- lants (souvent de plus de 2 millimètres), les autres très-serrés, petits, arrondis, nariformes et à bord mince. Etoile cloisonnaire en général distincte; les deux grosses eloisons médioerement développées. Iles Fidji. 156 ZOANTHAIRES SCLÉRODERMÉS PERFORÉS. 65. MADREPORA PROSTRATA. Madrepora pocellifera var. B? Quoy et Gaimard, Voyage de l’Astrolabe, Zoo!., t. IV, p. 258, pl. 19, fig. 8. Madrepora prostrata, Dana, Explor. exped., Zooph., p. 447, pl. 53, fig. 4 ta-At. Polypier cespiteux, couché, à sommet plat et à branches lâächement coalescentes, surface inférieure peu garnie de ramuscules et n’offrant que des calices immergés. Ramuscules de la surface supérieure pres- que cylindriques, obtus, presque simples, et épais d'environ 6 milli- mêtres. Calice apical court et ayant environ 2 millimètres de large, les autres calices très-serrés , longs, égaux, labiés et s’étalant. Etoile cloisonnaire bien marquée ; les deux grandes cloisons médiocrement développées. Les polypes sont de couleur verte, et un de leurs tentacules est beaucoup plus long que les autres. Iles Fidji, etc. $ AAA (voyez page 154). j S MM. — Branches très-coalescentes, se réunissant en forme de frondes. 66. MADREPORA GRANULOSA. Polypier étalé, à branches grèles, coalescentes, en forme de larges feuilles réticulées, à grandes mailles, même vers leur base, et portant à leur face supérieure une multitude de ramuscules subcylindriques, branchus et arrondis au bowt. Calices apicaux gros, digitiformes, à ori- fice très-petit. Calices latéraux très-espacés et peu saillants ou même immergés. Cœnenchyme très-épais, dense, très-régulièrement échi- nulé ou granulé à la surface. Ile Bourbon. 67. MADREPORA FLABELLIFORMIS. Polypier étalé en forme d’éventail. Branches très-coalescentes, pres- que confondues vers la base du polypier, mais bien distinctes dans le reste de leur longueur, et constituant une large fronde réticulée, dont la face inférieure est hérissée d’une multitude de petites pousses verruciformes, entre lesquelles il y a beaucoup de calices immergés. Surface supérieure garnie de ramuscules très-courts et très-prolifères. Calices grèles, allongés, souvent labiés. Cœnenchyme spongieux et grossièrement échinulé. Océan indien, 68. MADREPORA APPERSA. Heteropora appersa? Ehrenberg, Corallenth. des rothen Meeres, p. 109. Madrepora appersa, Dana, Explor. exped., Zooph., p. 457, pl. 54, fig. 3. MADRÉPORIDES. 157 | | Polypier à branches couchées horizontalement, et coalescentes en une fronde très-large, presque entière, aplatie et nue inférieurement. Ramuscules dressés, très-serrés, spiciformes, longs de 6 à 7 centimè- tres, et larges d’environ 7 millimètres. Calices apicaux un peu sail- lants ; les autres très-serrés, égaux, appliqués contre la surface du po- lypier, subimbriqués, rostro-nariformes et très-délicatement striés. Etoile eloisonnaire très-distincte ; les 2 grosses cloisons asssez saillantes et se rencontrant inférieurement. ] Singapore. 69. MADREPORA PAXILLIGERA: Madrepora paæxilligera, Dana, Explor. exped., Zooph., p. 452, pl. 34, fig. 1. Polypier très-large, pédonculé, cespiteux et plan en dessus. Base de la fronde solide, épaisse et en forme de disque. Surface inférieure à peine convexe, nue et pédonculée au centre. Surface supérieure oc- cupée par des ramuscules digitiformes épais, subeylindriques, sub- aigus, rarement fourchus, en général hauts d’environ 7 à 8 centimè- tres sur à peu près 1 1/2 ou 2 centimètres de diamètre, mais courts sur les bords. Calices apicaux courts et petits (ayant environ 2 milli- mètres de large); les autres un peu inégaux, très-serrés, un peu sail- lants, comprimés, nariformes ou quelquefois fendus, striés, à ouver- ture oblongue et à étoile cloisonnaire à peine distincte. Tahiti. 10. MADREPORA CYTHEREA. Madrepora cytherea, Dana, Zooph., p. 4, pl. 32, fig. 52, 3b. Polypier vasiforme, pédicellé. Fronde très-large et épaisse de 3 à 5 centimètres. Rameaux coalescents, en réseau. Face inférieure plane et dépourvue de branches ; celles de la face supérieure très-rapprochées, courtes (longueur d’environ 1 à 2 centimètres) et prolifères. Calices labiés ; lèvre allongée, mais à peine aplatie. Calice apical allongé, cy- lindrique, long d’environ 4 à 6 millimètres, et ayant environ 1 1/2 millimètre de large. Tahiti. L'espèce de vase constitué par ce polypier a souvent plus d’un mètre de large, et se trouve élevé sur un pédicule haut de 3 à 6 cen- timètres. 11. MADREPORA SPICIFERA. Madrepora corymbosa (pars), Lamarck, Hist. des anim. sans vert., t. IT, p. 279, et 2e édit., p. 447. Madrepora spicifera, Dana, Zooph.,-p. 449, pl. 33, fig. 4, 4a, 4b, 5, et pl. 31, fig. 6 a, d, c. Polypier en forme de large vase peu profond, fragile et porté sur un pédoncule court. Surface inférieure presque dépourvue de calices. Surface supérieure garnie de petites branches grèles, presque sim- 158 ZOANTHAIRFS SCLÉRODERMÉS PERFORÉS. ples, subaiguës (longues d’environ 2 centimètres, sur 4 ou 5 millimè- tres de large), et couvertes de calices imbriqués. Calices labiés. Lèvre un peu avlatie et tronquée. Etoile cloisennaire peu distincte. Singapore et îles Fidji. M. Dana pense que le polypier décrit par M. Ehrenberg, sous le nom de Heteropora microclados (Corallenth. p. 109), pourrait bien ne pas différer de cette espèce, mais dans ce cas il ne ressemblerait pas au Madrépore en touffe, figuré par Ellis, et rapproché du premier par le savant zoologiste de Berlin. 72. MADREPORA HYACINTHUS. Madrepora hyacinthus, Dana, Zooph., p. 444, pl. 32, fig. 2. Polypier vasiforme. Fronde de 2 à 3 centimètres d'épaisseur, à branches médiocrement coalescentes. Surface inférieure garnie de ra- muscules très-rapprochés, qui s’étalent obliquement en dehors et sont souvent prolifères. Ramuscules de la surface supérieure grêles et pres- que simples, mais quelquefois prolifères et ayant de 1 à 2 centimètres de long. Calices tubo-labiés, pas fragiles, et longs d’environ 2 à 3 mil- limètres; la vre pas du tout aplatie. Etoile cloisonnaire des cellules peu distincte. Calice apical cylindrique et proéminent. Iles Fidji. 73. MADREPORA SURCULOSA. Lithodendron calcareum sessile? Rumph, Herbarium Amboynense, t.VI, pl. 86, fig. 2. Madrepora corymbosa (pars), Lamarek, Hist. nat, des anim. sans vert., t. II, p. 279. Madrepora surculosa, Dana, Zooph., p. 445, pl. 32, fig. 4. Polypier cespiteux, large et peu concave ou même légèrement con- vexe; pédicule court et s’élargissant supérieurement. Fronde épaisse d'environ 3 à 4 centimètres, et à branches coalescentes. Surface infé- rieure aplatie et dépourvue üe prolongements ramusculaires, mais garnie de nombreux calices tubulaires. Surface supérieure couverte de ramuscules ascendants, cuniques ou plutôt en forme de broches et subaigus, mais souvent prolifères vers le sommet. Calices serrés. et très-fsiblement labiés; la grande lèvre pas aplatie. Calice apical ey- lindrique et d'environ 2 millimètres de large ; les caïices subapiçaux très-petits. Etoile pas distincte. Iles de la Société et mers de l'Inde. 74. MADREPORA CONVEXA. Madrepora convexa, Dana; Explor. exped., Zooph., p. 449. Polypier cespiteux, large, à pédoncule court, convexe en dessus et à branches presque horizontales et coalescentes en réseau. Face infé- rieure aplatie et présentant un petit nombre de ramuscules nus et MADRÉPORIDES. i59 subangulaires. Ramuscules de Îa portion centrale de la face supérieure grêles, presque simples, mais quelquefois prolifères , rarement angu- laires, et longs d'environ 5 centimètres sur 1/2 centimètre de large; ceux des bords hérissés de groupes prolifères. Calices apicaux courts, - cylindriques et larges d’environ 2 millimètres ; les autres labiés, fra- giles, à lèvre large, allongée et très-aplatie. Etoile cloisonnaire très- distincte et à 6 rayons, dont 2 plus grands que les autres. 75. MADREPORA EFFLORESCENS. Mad epora efflorescens, Dana, Explor. exped., Zooph., p. 4, pl. 35, fig. 6. Ce polypier, dont on ne connait que des fragments, parait être va- siforme et composé de branches coalescentes qui constituent des lames ou frondes solides, d’environ 12 à 18 millimètres d'épaisseur, réticu- lées vers le bord seulement, et costulées par la réunion des branches. Face inférieure unie. Face supérieure couverte de ramuscules naiïs- sants, très-courts, qui ont environ 12 millimètres de long sur 3 milli- mètres de large près du bord, tandis que ceux du milieu de la fronde ne sont pas gréles et sont prolifères. Calices de la face inférieure courts ; ceux de la face supérieure labiés, à lèvre allongée et dressée; le calice apical cylindrique, ayant un peu plus de 2 millimètres de ‘long sur 1 millimètre de large. Des côtes de Ceylan. $ AAAAA. — Polypier foliacé et peu prohfère. $ O. — Composé de larges feuilles ou frondes qui s'éten- dent à peu près horizontalement ou oblique- nent, el qui ne portent pas de ramuscules pro- prement dits à leur surface supérweure. Calk- ces apicaux bien caractérisés. $ P, — Calices lubiés. 16. MADREPORA CONIGERA. Madrepora conigera, Dana, Expior. exped., Zooph., p. 440, pl. 32, fig. 1,1%, Polypier foliacé, à frondes trapues, lobées et quelquefois profondé- ment subdigitées sur le bord et couvertes en dessus de protubérances coniques, grosses et courtes. Surface inférieure unie et portant des ca- lices très-courts. Les calices de la face supérieure très-rapprochés, la- biés, à lèvre allongée, presque dressée et aplatie. Etoile cloisonnaire peu distincte; les deux grandes cloisons peu développées. Singapore. 160 ZOANTHAIRES SCLÉRODERMÉS PERFORÉS. $ AAAAA. — — Ç O (voyez page 159). $ PP, — Calices tubuliformes. 77. MADREPORA PALMATA. Corallium porosum album, latissimum, muricatum, Sloane, Jam., t. I, pl. 17, fig. 3. Madrepora muricata, var., Esper, Die Pflanzenth. Fortsetz, I, pl. 51. Madrepora palmata, Lamarck, Hist. des anim. sans vert., 1. II, p. 278. — 2e édit. p. 446. | —— Deslongchamps, Encyclop., p. 503. —— Blainville, Manuel d’actin., p. 389. —— Dana, Explor exped., Zooph., p.456, pl. 51, fig. 41. (Calices grossis,) Polypier constituant des frondes très-larges, qui s'étendent oblique- ment, s’enveloppent plus ou moins à leur base et se divisent profon- dément en lobes dont la longueur est souvent de près d’un mètre, sur environ à décimètres de large et 3 à 5 centimètres d'épaisseur. Ca- lices de la face inférieure des frondes courts et nariformes ; ceux de la face supérieure en général cylindriques, à sommet oblique, et très- inégaux (ayant souvent un peu plus de 4 millimètres de long sur en- viron 3 millimètres de large); quelques-uns nariformes ou arrondis et à peine saillants. Etoile cloisonnaire distincte. Aftilles. 78. MADREPORA ALCES. Corallium, Seba, Thesaurus, t. IT, pl, 113. Maürepora muricata var., Esper, Die Pflanzenth. Fortsetz, I, pl. 83. Madrepora palmata (pars), Lamarck, loc. cit., p. 278 (2° édit., p. 446). Madrepora alces, Dana, op. cit., Zooph., p. 457, pl. 31, fig. 12. Cette espèce se distingue de la précédente par la forme des frondes qui sont profondément digitées. Les lobes sont étroits, oblongs ou li- gulés, et ont souvent environ 6 décimètres de long, sur 5 à 10 centi- mètres de large et 1 à 3 millimètres d'épaisseur. Calices de la face inférieure des frondes très-nombreux et courts ; ceux de la face supé- rieure tubuliformes, inégaux (de 4 à 6 millimètres de long sur environ 2 millimètres de large), dressés, jamais nariformes et souvent in- distincts. Etoile cloisonnaire distincte, mais avec les deux grandes cloi- sons presque réunies. Antilles. 79. MADREPORA FLABELLUM. Madrepora flabellum, Lamarck, Hist. des anim. sans vert., t. IL p. 278.— 2e édit., p. 447. —— Blainville, Man. d’actin., p. 590. —— Deslongchamps, Encyclop., p. 503. —— Dana, op. cit., Zooph., p. 458, pl. 51, fig. 13. Espèce qui ressemble assez au M. palmata par son port, mais dont MADRÉPORIDES. 161 les frondes sont beaucoup plus minces vers le bord, et les calices beau- coup plus petits. Le bord des frondes se compose de ramuscules nais- sants, qui sont aplatis et n’ont qu'environ ÿ millimètres d'épaisseur. Calices tubuliformes grêles, jamais nariformes, groupés quelquefois en lignes etn’ayant qu'environ 3 millimètres de long, sur 1 à 2 de large; beaucoup de cellules immergées. Etoile cloisonnaire à peine perceptible. Antilles. 80. MADREPORA CYCLOPTERA. Madrepora cycloptera, Dana, op. cit., Zooph., p. 439. Polypier foliacé, à frondes très-larges, lobées et portant de grandes tubérosités arrondies et très-écartées. Calices très-rapprochés sur la face supérieure des frondes. Longueur des frondes, souvent 2 mètres ou davantage, sur de 7 à 14 centimètres d'épaisseur. Les touffes paraissent avoir environ 3 mètres de diamètre. Ile de Wake, dans l'Océan pacifique. 6 AAAAA (voyez page 159). $ OO. — Polypier composé de larges feuilles dres- sées (pas de calices apicaux distincts). 81. MADREPORA LABR9OSA. Madrepora labrosa, Dana, Explor. exped., Zooph., p. 486, pl. 45, fig. 3; pl.31, fig. 102, 10b. Polypier lamelleux, à feuilles dressées, obtuses, larges de 2 1/2 à 5 centimètres, sur 1 à 3 1/2 centimètres d'épaisseur, et à bord arrondi. Calices très-serrés , dressés, courts, très-forts, pas striés et cochléari- formes (largeur environ 3 1/2 ou 4 millimètres; longueur un peu moindre ; épaisseur du bord, plus de 1 rnillimètre). Mer de Sooloo. 82. MADREFORA SECURIS. Madrepora securis, Dana, Explor. exped., Zooph., p. 486, pl. 45, fig. 2, 22. Cette espèce se distingue de la précédente par la forme des calices. dont le bord est entier et pas développé en forme de lèvre d’un côté seulement. Les feuilles dressées qui composent le polypier sont tron- quées carrément au bout. Mers de l'Inde. 83. MADREPORA CUNEATA. Madrepora cuneata, Dana, op. cit., Zooph., p. 487. Polypier encroûtrant, dont s'élèvent quelques lames larges et dres- sées, à bord tranchant. Calices très-rapprochés, tubuliformes, d’en- viron 3 millimètres de long sur moins de 2 de large. Iles Fidji. Coralliaires. Tome 3. 11 162 ZOANTHAIRES SCLÉRODERMÉS PERFORÉS. ESPÈCES FOSSILES. Il existe un certain nombre de polypiers fossiles qui doivent prendre place dans cette grande division du genre Madrépore, mais comme on n’en connaît que des fragments, il serait difficile de ranger ces Zoophytes dans le cadre adopté ci-dessus pour la classification des espèces ré- centes, et par conséquent il nous a semblé préférable de les réunir ici provisoirement. 84. MADREPORA SOLANDER:. Heliolithe branchu ? Guettard, Mem., t. III, pl. 31, fig. 44-47. Madrepora Solanderi, Defrance, Dict. des Sc. nat., t. XXVIIL, p. 8. Madrepora cariosa, Goldfuss, Petref. Germ., t.1, p.22, pl. 8, fig. 8. Madrepora Solanderi, Michelin, Icon. z0oph., p.165, pl. 45, fig. 7. Astreu Solanderi, Quenstedt, Handb. der Petref., p. 645, pl. 57, fig. 12. 4852. Polypier arborescent. Branches subeylindriques. Calices immergés (ou usés par le frottement), grands et très-écartés. Cœnenchyme très- poreux. Du terrain tertiaire du bassin de Paris (Mary, Auvert, Graux, Val- mondois, etc.). 85. MADREPORA GERVELLII. Madrepora Gervellii, Defrance, loc. cit. —— Michelin, Icon. zooph., p. 165, pl. 4, fig. 8. Polypier rameux, cylindrique. Calices écartés, saillants, subverru- ciformes et espacés assez régulièrement en quinconce. Cœnenchyme réticulé. Terrain tertiaire de la Manche (Hauteville). 86. MADREPORA ORNATA. Madrepora ornata, Defrance, Dict. des Sc. nat., t. XX VIII, p.8. —— Michelin, Zcon. zooph., p. 164, pl. 45, fig. 17. Polypier rameux. Calices grands, très-écartés, saillants, dirigés très- obliquement vers le haut, à 12 rayons bien distincts. Cœnenchyme réticulé près des calices et strié sur les branches. Terrain tertiaire des environs de Paris (Chaumont, Grignon, Parnes, ete.). 87. MADREPORA EXARATA. Madrepora exarata, Michelotti, Spec. 3001. dil., p. 186, pl. 6, fig. 6. —— Michelin, op. cit., p.67, pl. 44, fig. 5. Polypier rameux, à branches cylindriques. Calices médiocres, sub- verruciformes ou immergés, inégaux et peu ou point dressés. Turin. MADRÉPORIDES. 163 88. MADREFORA DEFORMIS. Heliopora deformis, Michelin, Icon. z00ph., p. 164, pl. 45, fig. 6. Madrepora deformis, Milne Edwards et J. Haime, Polyp. des terr. paléoz., p. 140. Polypier probablement arborescent, dont les fragments appartien- nent à des tiges assez grosses, portant des commencements de bran- ches groupés très-irrégulièrement. Calices immergés, médiocres, très- écartés. Terrains tertiaires du bassin de Paris (Auvert). 89. MADREPORA LAVANDULA. Madrepora abrotanoides, Michelotti, Spec. z00ph. del., p.185, pl. 6, fig. 7. Madreéporà lavandula, Michelin, Icon. zooph., p. 67, pl. 14, fig. 2. Polypier probablement cespiteux. Branches spiciformes, atténuées vers le bout. Calices dirigés très-obliquement vers le haut, saillants, substriés, de grandeur médiocre et subégaux. Fossile du terrain tertiaire miocène (Turin, Dax). Nous rapporterons avec doute au genre Madrepora, un fossile de la formation crétacée de Hallthor. C’est l’Asfrea bipartita, Quenstedt, Handb. der petref., p. 645, pl. 57, fig. 29, 1852. 2° sECTION,. MADREPORZÆ DISTICHÆ. Calices disposés principalement sur les bords latéraux de branchés aplaties. 90. MADREPORA ELEGANS. (Planche E 1, fig. 5, 5b.) Polypier flabelliforme, réticulé, à branches très-aplaties. Cœnen- chyme assez dense, granulé et très-abondant. Polypiérites distiques, se détachant des bords latéraux des branches, très-proéminents, très- espacés. Calices arrondis au bout et à orifice très-petit. Origine inconnue. On trouve dans les ouvrages de divers naturalistes du dix-septième siècle, des figures de plusieurs polypiers qui appartiennent au genre Madrépore, mais qui ne sont pas déterminables ; par conséquent, nous avons cru inutile de les citer ici. TROISIÈME SOUS-FAMILLE TURBINARINES. (TURBINARINE.) Polypier composé, se multipliant toujours par gemmation. Cœnenchyme très-abondant, distinct du tissu mural, spongieux 164 ZOANTHAIRES SCLÉRODERMÉS PERFORÉS. et réticulé. Chambre viscérale présentant au moins six cloisons principales également développées. Ce pelit groupe, établi en 1850 par M. Haime et nous, comprend cinq genres qu'on peut distinguer de la manière suivanle : spongieuse et bien dé- foliacé ou massif; NElODDÉC EEE TURBINARIA. columelle UT ES MOT E OMAN TE ASTREOPORA. TURBINARINÆ Ve 5 à polypier arborescent ; HUILE D NE : DENDRacIs. commente l papillaire-- 1e ACTINACIS. 115) ET NES A OR PRE SE ER EEE RAT QE PALÆAIs. Genre XIV. TURBINARIA. Madrepora (pars), Pallas, Elench. z00ph., v. 332. Turbinaria, Oken, Lehrb. der Naturgesch. zool., t. 1, p. 67. 1845. Explanaria (pars), Lamarck, Hist. des anim. sans vert., t. 11, p. 254. Gemmipora, Blainville, Dict. des scienc. nat., t. LX, p. 352. 1830. Turbinaria, Milne Edwards et J. Haime, Polyp. des terr. paléoz., p. 141. Polypier en général foliacé. Cæœnenchyme abondant, assez dense et délicatement échinulé. Cloisons presque toutes de même grandeur. Calices proéminents. Columelle spongieuse, bien développée. Ce genre a été établi en 1815 par Oken et doit conserver par conséquent le nom que cet auteur lui a donné; mais la plupart des zoophytologistes y appliquent celui de Gemmipora employé par Blainville. $ A. — Polyprer s'étalant au-dessus d'un pédoncule basi- laire en forme de coupe. 1. TURBINARIA CRATER. Madrepora crater, Pallas, Elen. zooph., p. 552. Turbinaria crater, Oken, Lehrb. der Naturgesch., Zoo!., t. 1, p. 67. Explunaria infundibulum, Eichwald, Zool. spec., t. I, p. 184. Gemmipora crater, Blainville, Manuei d’actin., p. 587, pl. 56, fig. 6. Explanaria infundibulum, Lamwarck, Hist. des anim. sans vert., t IT, p. 255 (2e édit. p. 398). Gemmipora crater, Dana, Explor. exped., Zooph., p. 411. Polypier mince, régulièrement cratériforme dans le jeune âge, mais MADURÉPORIDES. 165 se contournant plus ou moins par les progrès du développement. Ca- cices petits, arrondis, peu proéminents et à bords épais, très-serrés, ayant environ 3 millimètres de large, sur 1 ou 1 1/2 millimètre de haut. Cloisous au nombre de 12, subégales et s’avançant de suite jus- qu’à la columelle, de facon à ne donner à la fossette calicinale que très-peu de profondeur. Columelle médiocre et souvent ovalaire. Cœæ- nenchyme d’une texture très-fine et ayant un aspect spongieux. Océan pacifique. 2. TURBINARIA PELTATA. Madrepora peltata, Esper, Die Pflanzenthiere, 1. L, p. 27. Madrep., pl. 42 et 86, fig. 2. Explanaria crater, Schweigger, Handb., p. 49. Gemmipora peltata, Blainville, Manuel d'actinologie, p. 387. Tubularia cupula, Ehrenberg, op. cit., p. 81. Gemmipora peltata, Dana, op. cit., Zooph., p. 410, pl. 50, fig. 4. Polypier cratériforme dans le jeune âge, mais devenant peltiforme et mème diversement contourné chez les grands échantiilons. Calices très-espacés, grands, cylindriques, à bords épais, ayant en général en- viron 8 ou même 10 millimètres de large. Cloisons très-nombreuses (32) et ne se réunissant à la columelle qu’assez loin de leur extrémité supé- rieure, de facon à donner à la fossette calicinale une profondeur con- “idérable et beaucoup de largeur. Columelle grande et bombée en-des- cus. Cœnenchyme plus grossier que chez le T. crater. Iles Fidji. 3. TURBINARIA PATULA. Tubularia peltata, Ehrenberg, Corallenthiere des rothen Meeres, p. 81. »| Gemmipora patula, Dana, op. cit., p. 410. Polypier assez semblable au précédent par son port, mais ayant les calices beaucoup plus petits (environ 2 1/2 à 4 millimètres). Patrie inconnue. 4. TURBINARIA CINERASCENS. Madrepora cinerascens, Ellis et Solender, Nat. Hist. of Zooph., p. 157, pl 45. —— Esper, op. cit., Madrep., pl. 68. Turbinaria cinerascens, Oken, Lehrb. der Naturgesch., Zool., t, I, p. 67. Eæplanaria cinerascens, Schweigger, Handb., p. 419. Turbinaria cinerascens, Dana, op. cit., p. 411. Polypier cratériforme, mince , souvent contourné. Surface externe jroncée. Calices médiocres et à fossette très-profonde. Mers de l'Inde. Cette espèce est très-voisine de la T. mesenterina et a été souvent confondue avec elle, fais paraît devoir en être distinguée à raison de sa forme générale. 166 ZOANTHAIRES SCLÉRODERMÉS PERFORÉS. 5. TURBINARIA CYATHIFORMIS. Gemmipora cyathiformis, Blainville, Dict. des sc. nat., t. LX, p. 332. —— Michelin, Icon. zooph., p. 65, pl. 13, fig.8. Explanaria cyathiformis, Geenitz, Grundr. der verst., p. 569. Turbinaria cyathiformis, Milne Edwards et J. Haime, Pol. des terr. palæoz., p. 141. Polypier cyathiforme , très-évasé et beaucoup plus épais que dans toutes les espèces précédentes. Calices médiocres et peu proéminents, ayant souvent 4 ou 5 millimètres de diamètre, avec une ouverture d'environ 2 millimètres. Fossette peu profonde. Cloisons un peu irré- gulières, en général 24. Columelle large. Cœnenchyme grossier, très- poreux et formant en dessous une couche épaisse dans laquelle les ca- vités viscérales ne se prolongent pas. Fossile du terrain miocène de Dax. r $ AA. — Polypier s’étalant en forme de larges feuilles ir- régulières, très-contournées, mas ne s’élevant que peu. 6. TURBINARIA MESENTERINA. (PI. E1, fig. 1a, {b.) Explanaria mesenterina, Lamarck, Hist. des anim. sans vert., {, II, p. 255 (2e édit., p. 399). Gemmipora mesenterina, Blainville, Manuel d’actinol., p.387. Ezxplanaria mesenterina, Milne Edwards, Atlas du Règne anim. de Cuvier, Zooph., pl. 85 ter, fig. 2, 2a, Explanaria cinerascens ? Ehrenberg. Polypier en général foliacé, contourné, irrégulièrement bossué en dessus, quelquefois encroûtant. Calices très-saillants , fort espacés, à bords épais et de grandeur médiocre (diamètre environ 3 millimètres). Cloisons nombreuses (24), subégales et ne s'étendant qu’à peu de dis- tance de la muraille, de façon à rendre la fossette calicinale très- ouverte; celle-ci large d'environ 1 à 4 1/2 millimètre et très-profonde. Columelle très-large, mais en général peu visible à cause de la pro- fondeur de la fossette. Cœnenchyme très-rude. Mer Rouge et Océan indien. Le polvpier décrit par M. Dana sous le nom. de Gemmipora cineras- cens (op. cit, p. 401), pourrait bien être une espèce distincte des pré- cédentes. Nous sommes porté à croire aussi que l’Explanaria mesenterina de Quoy et Gaimard (Collect. du Muséum), quoique très-voisine du Tur- binaria cinerascens, doit en être distinguée spécifiquement, car la fos- sette calicinale est beaucoup moins profonde ; mais nous n’en con- naissons qu’un fragment. MADRÉPORIDES, 167 $ AAA. — Polypier composé de frondes réunies en groupe. 7. TURBINARIA FRONDESCENS. Gemmipora frondescens, Dana, op. cit., p. 412. Polypier composé de frondes dressées, sinueuses, quelquefois lobées. Calices serrés, courts, subcylindriques, à orifice profond. Iles Fidji. 8. TURBINARIA BRASSICA. Gemmipora brassica, Dana, op. cit., p. 415, pl. 29, fig. 1. Frondes larges, minces et disposées irrégulièrement en cornets. Ca- lices très-espacés, très-proéminents et médiocres. Fossette large et profonde. Cloisons nombreuses et petites. Columelle très-large. Cette espèce se distingue aussi du T. frondescens, par l'abondance de rides très-marquées à la face inférieure des extrémités des frondes. Iles Fidji. Ç AAAA. — Poiypier massif, alomérule. 9. TURBINARIA PALIFERA. Astrea palifera, Lamarck, Hist. des anim. sans vert., t. IL, p. 262.-— 2e édit., p. 499. Gemmipora palifera, Blainvike, Manuel d’actin., p. 387. —— Dana, op. cif., p.409, pl. 29, fig. 2, Polypier en masse arrondie ou lobée. Calices très-serrés et à bords épais. Ïles Fidji. L’ASTREOPORA STELLUTATA de Blainville (Manuel d’actinologie, p. 383, pl. 60, fig. 4. — Dana op. cit., p. 416), nous parait devoir prendre place ic1. Les calices sont médiocrement saillants, très-espacés et à fos- sette peu protonde ; les cloisons sont nombreuses et égales; la colu- melle est grande; enfin, le cænenchyme à un aspect vermoulu. Genre XV. ASTREOPORA. Astrea (pars) Lamarck, Hist. des anim. sans vert., t. IL, p. 261. Astreopora, Blainville, Dict. des scien. nat., t. LX, p. 348. 1830. Polypier massif. Cœnenchyme d’un tissu très-lâche et forte- ment échinulé à la surface. Cloisons inégalement développées, non débordantes. Pas de columelle. 168 ZOANTHAIRES SCLÉRODERMÉS PERFORÉS. $ À. — Polyner dont le cœnenchyme est fortement échi- nulé à sa surface. 1. ASTREOPORA PULVINARIA. Astrea pulvinaria, Lamarck, Hist. des anim. sans vert., t. II, p. 262. Polypier encroûtant, massif. Cœnenchyme poreux, très-échinulé. Calices inégaux, peu saillants, à bords arrondis et presque contigus. Cloisons inégales, les 6 principales se réunissant dans l’axe de la chambre viscérale, assez près de l’orifice du calice pour que le fond de la fossette soit en général très-visible du dehors, Iles Fidji, etc. 2. ASTREOPORA MYRIOPHTHALMA. (Planche E 2, fig. 4.) Astrea myriophthalma, Lamarck, Hist. des anim. sans vert., t. II, p. 2614. — (2e édit., p. 407). , Astreopora myriophthalma, Blainville, Manuel d’actin., p. 383. —— Milne Edwards et J. Haime, Pol. des terr. palæoz., p. 141. Espèce très-voisine de l’A.pulvinaria, maïs ayant les cloisons moins développées, et par conséquent la fossette calicinale beaucoup plus pro- fonde. Mer Rouge. 3. ASTREOPORA ASPERIMA. Goniopora asperima, Michelin, Zconogr., pl. 45, fig. 5. Explanaria asperima, Geinitz, Grundr. der verst., p. 569. Asireopora asperima, Milne Edwards et J. Haime, Pol. des terr.palæoz., p.14. Polypier massif. Calices assez serrés et très-peu proéminents. Fos- sette peu profonde, ayant 2 millimètres de diamètre ou un peu plus. 6 cloisons principales minces, mais très-développées, et 6 secondaires médiocres ; quelques traverses incomplètes dans la partie inférieure des loges. Cœænenchyme trés-srossier, très-poreux et échinulé à sa sur- face. Fossile du terrain tertiaire éocène. Valmondois. 4. ASTREOPORA SPHŒROIDALIS. Astrea sphæroïdalis, Michelin, Zcon., pl. 44, fig. 92. Astreopora sphæroïdalis, Milne Edwards et J. Haime, Polyp. palæoz., p. 141. Polypier massif, élevé. Calices serrés, à bords minces et à peine saillants. Fossette grande, évasée et ayent généralement environ 2 1/2 millimètres en dizmètre. Cloisons secondaires presque aussi dévelop- pées que les primaires; cloisons du troisième cycle petites. Cænen- chyme spongieux, à tissu grossier et très-irrégulier, médiocrement échinulé à sa surface. Fossile du terrain éocène. Parnes, Valmondois. MADRÉPORIDES. 169 $ AA. — Polypier dont le cœnenchyme est poreux, mais granuleux, plutôt qu'échinulé à la surface. D. ASTREOPURA PUNCTIFERA. Astrea punctifera, Lamarck, Hist. des anim. sans vert., t. II, p. 260.— 2e édit., p. 407. Astreopora punctifera, Blainville, Manuel d’actin., m 383. —— Dana, op. cit., p. 416. Polypier globuleux. Calices petits, inégaux et peu saillants. Surface cœnenchymateuse intermédiaire ponctuée et poreuse, mais presque lisse. Mers de l'Inde. 6. ASTREOPORA PANICEA. Heliopora panicea, Blainville, Dict. des scien. nat., t. LX, p. 358. 1830. Astrea panicea, Michelin, Iconogr., pl. 44, fig. 11. Porites ? panicea, Lonsdale dans Dixon, Geol. and foss. of the Chalk form. of Sussex, p. 156, pl. 1, fig. 7. 1850. Astreopora panicea, Pictet, Paléont., t, IV, p. 431, pl. 106, fig. 15. Polypier encroûtant ou frondiforme. Calices petits, peu saillants, bords minces et assez espacés. Fossette calicinale peu profonde et n'ayant guère que À millimètre de large. Six cloisons principales minces et bien développées, et six cloisons secondaires très-petites. Cœnenchyme poreux, mais pas échinulé à la surface, dans les parties bien conservées; dans les parties usées, offrant une texture spongieuse très-irrégulière. Fossile du terrain tertiaire éocène. Valmondois. Genre XVI. DENDRACIS. Madrepora, Defrance, Dict. des Sc. nat., t. XXVIIL, p. 8. ——. Michelin, Iconogr. zooph., p. 165. Dendracis, Milne Edwards et J. Haime, Compt.-rend. de l’Acad. des scien:, t. XXIX, p. 70. 1849. Polypier arborescent. Cœnenchyme très-dense, granulé à la surface. Calices submammiformes. Pas de columelle. Cloisons peu nombreuses, subégales et à peine débordantes. 4. DENDRACIS GERVILLI. (Planche E5, fig. 1.) Madrepora Gervillii, Defrance, Dict. des scien. nat., t. XX VII, p. 8. —— Michelin, Zconogr., p. 165, pl. 45, fig. 8. Dendracis Servillii, Milne Edwards et J. Haime, Brit. foss. Corals, p. xx. 170 ZOANTHAIRES SCLÉRODERMÉS PERFORÉS. Polypier à branches cylindriques, dichotomes. Calices petits, à bords arrondis. Fossile du terrain tertiaire à Hauteville, dans le département de la Manche. Nous croyons devoir rapporter à ce genre le fossile décrit par Lons- dale sous le nom de Madrepora tubulata (Quat. Journ. of the Geol. soc. of Lond., t. 1, p. 520 et 521, fig. a, b, 1845), mais qu'il ne faut pas confondre avec l’Astrea tubulata, de Defrance. Cette espèce n’est connue que par une empreinte. Rameaux larges de 6 ou 7 millimètres. Calices écartés, larges de 1 millimètre 1/2, très-peu saillants. Six cloisons principales, alternant avec six rudi- mentaires. On l’a trouvé dans la formation éocène à Jacksonborough (Amérique du Nord). Genre XVII. ACTINACIS. Actinacis, D'Orbigny, Note sur des Polyp. foss., p. 11. 1849. —— Milne Edwards et J. Haime, Distrib. méthod. (Polyp. des terr. paléoz., p. 142). Polypier à cæœnenchyme très-développé, assez dense et gra- nulé. Cloisons subégales, un peu débordantes. Columelle pa- pilleuse. Des palis bien développés devant toutes les cloisons. On ne connaît aucune espèce récente appartenant à cette petite division générique, dont létablissement est dû à Ale. D'Orbigny. 1. ACTINACIS MARTINANA. Actinacis martinana, D'Orbigny, Note sur des Polyp. foss., p. 11 (1849), et Prod., t. II, p. 209. —— Milne Edwards et J. Haime, Polyp. palæoz., p.142. —— Reuss, Beitræge zur charakteristix der Kreideschicht in den Os- talpen (Mém. de l’Acad. de Vienne, t. VIT, p. 127, pl. 24, fig. 12-15). Polypier subdendroïde. Calices circulaires peu saïllants, espacés et séparés par une surface cæœnenchymateuse qui présente de gros grains souvent disposés en séries subvermiculées. Cloisons subégales, au nombre de 24, un peu débordantes et à fonà faiblement arqué. Palis larges, assez minces, arrondis. Diamètre des calices, 1 1/2 millimètre. Fossile du terrain crétacé à Figuières et à Gosau. 2. ACTINACIS HAUERI. Actinacis Haueri, Reuss, op. cit. (Mém. de l’Acad. de Vicnne, t. VII, p. 128, pl. 8, fig. 15 et 14). Calices beaucoup plus petits que dans l’espèce précédente. Cœnen- chyme plus compacte; les vermiculations plus grosses, et les pores intermédiaires beaucoup plus petits. Terrain crétacé de Gosau. MADRÉPORIDES. 171 3. ACTINACIS ELEGANS. Actinacis elegans, Reuss, loc. cit., pl. 24, fig. 16-18. Calices ne différant que peu de ceux de VA. martinana, mais le cænenchyme couvert de gros tuhercules subarrondis, avec de gros pores aux points de rencontre des sillons qui séparent ces éminences. Terrain crétacé de Gosau. Genre XVIII PALÆACIS. Palæacis, Haïme, note inédite. Polypier libre, mais composé, arrondi et très-comprimé à sa base. Calices disposés l’un au sommet et les autres par paires sur les deux arêtes latérales. Cœnenchyme finement ver- miculé. Ce n’est qu'avec doute que nous placons ici cette petite divi- sion générique, que M. Haime a proposée pour des fossiles dont la structure ne nous est que très-imparfaitement connue et dont nous n'avons vu que des contre-moules. Il ne nous paraît pas bien certain que ce soientmême des Coralliaires; mais en atten- dant plus de renseignements, nous donnerons ici la description de ces corps, qui nous a été remise par notre regretté collabora- teur, peu de temps avant sa mort. PALÆACIS CUNEIFORMIS. (Planche E1, fig. 2.) Polypier cunéiforme, très-comprimé à sa base, dont le bord est fai- blement arqué. Les stries costales qui recouvrent les polypiérites et le cænenchyme, sont fines, flexueuses et fréquemment interrompues. Le nombre des calices varie dans tous les exemplaires que nous avons examinés; dans les plus jeunes, il est de 2 et 3; dans les plus avancés, de 4 ou 5. Les calices s'ouvrent tous sur les côtés du polypier ; ils sont subcirculaires ou un peu oblongs. Ils paraissent avoir été partagés par deux grandes cloisons, dont on ne voit plus que des traces fort obscures dans la direction de l’axe vertical du polypier. Les cloisons étaient probablement fort minces dans nos exemplaires; elles ont toutes été détruites et n’y sont plus représentées que par des stries fines, peu inégales, au nombre de 30 ou 40. La hauteur du polypier le plus grand parmi ceux que nous avons observés, est de 2 centimètres ; la largeur des calices est environ de 4 millimètres. Trouvé dans le terrain carbonifère à Spurgen Hill (Indiana), par M. S. A. Cassedois, de Louisville. 172 ZOANTHAIRES SCLÉRODERMÉS PERFORÉS. DEUXIÈME FAMILLE. PORITIDES. (PORITIDÆ.) Polvpier composé, entièrement formé par un sclérenchyme réticulé, trabiculaire et poreux; les individus toujours intime- ment soudés entre eux, soit directement par leurs murailles, ou par l'intermédiaire d'un cænenchyme spongieux et se multi- pliant par gemmation, ordivairement extra-caliculaire el sub- marginale. Appareil septal toujours plus ou moins distinct, jamais complètement lamellaire, et formé seulement par des séries de trabicules qui constituent par leur réunion une sorte de treillage irrégulier et plus ou moins lâche. Murailles pré- sentant la même structure poreuse et irrégulière. Chambres viscérales contenant quelquefois de petites traverses rudimen- taires, et n’élant jamais divisées par des planchers (1). Celte famille, établie par M. Dana en 1846, a élé modifiée dans sa constilulion par M. Haime et nous dans la monogra- phie que nous en avons donnée en 1851 dans les Annales des sciences naturelles (série 3, Lome XVI). Nous partagerons les Poritides en deux sous-familles, Savoir : 1° Les Porrrnx, chez lesquels le cœnenchyme est rudi- mentaire ou nul ; 2 MowriporiÆ, qui ont un cœnenchyme spongieux ou aréolaire bien développé. (1) La structure de ces polypiers a été représentée dans des figures que nous avons publiées dans l'Atlas de la grande édition du Règne animal de Cuvier (Zooph., pl. 84bis), et que M. Haime et nous avons reproduites dans la Mono- graphie citée ci-dessus. PORITIDES. k -" 149 PREMIÈRE SOUS-FAMILLE. PORITIENS, (PORITINE.) Ce groupe, caractérisé par l'absence plus ou moins com- plète de cænenchyme, comprend les Porilides et les Alvéopo- rides de M. Dana. Il se compose de neuf genres, qui peuveñt être distingués entre eux par les caractères suivants : pen développées; un tibercule columel- ayant des palis Hire EEE UNS UT SET PORITES. bien caractérisés ; murailles pis HUE pas de tuberceule colu- MATE. CPAM ENEAELR RHODAROFA. subla- nues(trabécullaires. . (GONIOPORA. non PÈRE FE lsublamellaires . . LITHAROEA. confluen-| iles tes et to \SEYIOEES SLR ps P L PORITIENS ù D ANET à n'ayant asvelop- \poutrellaires seulement... . . .. ALVEOPORA. pas pées, de palis ; (ne formant pas de séries méan- cloisons con- droides: ter ARR RER: MICROSOLENA. fluentes ; calices /disposés en séries linéaires, avec \ es calices intermédiaires. . . MEANDRAROEA très-développées, sublamellaires, serrées et con- \ | fluentes; calices subsérialaires. . . . . . . . . ... COSCINAROEA. Genre |. PORITES. Madrepora (pars), Pallas, Esper, Ellis, etc. | Porites (pars), Lamarck, Hist. des anim. sans vert., t. IL, p. 267. 1816. —— Milne Edwards et J. Haime, Compt.-rend. de l’Acad. des scien., t. XXIX, p. 258. 1849. Polypier composé de sclérenchyme irrégulièrement réticulé et spongieux, à épithèque basilaire mince ou rudimentaire. Calices peu profonds, à bords plus ou moins nettement poly- gonaux, simples, et quelquefois très-peu marqués. Cloisons ordi- nairement au nombre de douze, quelquefois moins nombreuses, peu développées, et en général peu distinctes des palis; ceux-ci sont papilleux, au nombre de cinq, six ou plus, et sont disposés en un cercle shnple, qui entoure un tubercule columellaire, le plus souvent peu développé et peu visible. Lamarck a établi ce genre, mais en y comprenant beaucoup d'espèces qui n’y trouvent plus leur place dans la classification adoptée ici. 174 ZOANTHAIRES SCLÉRODERMÉS PERFORÉS, Le genre Stylaræa que M. Haime et nous avions formé pour un Poritine à columelle styliforme, y rentre. Presque toutes les espèces connues appartiennent à l’époque actuelle; une seule a été trouvée à l'état fossile dans les terrains tertiaires. $ À. — Polypier rameux, en touffe déndroïde. 1. PORITES FURCATA Porites furcata, Lamarck, Hist. des anim. sans vert., t. II, p. 271. 1816. — 2e édit., p. 457. Porites recta, Lesueur, Mém. du Mus., t. VI, p. 288, pl. 17, fig. 16. 1820. Porites furcata, Eudes Deslongchamps, Encyl. (Zooph.), p. 653. 1824. Porites recta, Deslongchamps, ibid., p. 651. Porites furcata, Blainville, Dicé, des sc. nat. t. XIII, p. 51. 1826. Heliopora furcato, Blainville, Manuel d’actin., p.392. 1834. Porites furcata, Dana, Expl. exp., Zooph., p. 555. 1846. Porites recta, Dana, ibid., p. 556. Porites furcata, Milne Edwards, Atlas du Règne anim. de Cuvier, Zooph., pl. 84bis. 1850. -—— Milne Edwards et J. Haime, Monogr. des Poritides (An. des se. nat., t. XNI, p. 24, pl. 1, fig. 4). Polypier en touffe rameuse, multicaule, à branches cylindroïdes, serrées et peu divergentes, mousses et légèrement comprimées au som- met. Une épithèque mince, pelliculeuse, recouvrant les calices les plus vieux jusqu’aux deux tiers de la hauteur des rameaux. Calices peu inégaux, presque superficiels, polygonaux, à murailles minces et crénelées, larges de 1 millimètre ou un peu plus. Cloisons indistinctes. En général, cinq ou six palis arrondis et un péu saillants, très-rare- ment sept ou huit. Il existe entre eux une petite fossètte bien dis- tincte, au fond de laqueile on ne distingue pas de tubercule colu- mellaire. Le diamètre des rameaux est d’environ 15 millimètres ou un peu plus. Habite Saint-Barthélemy et Saint-Christophe, suivant Lesueur ; la Barbade, suivant Dana. M. Dana rapporte, avec doute, à cette espèce le Porites flabelliformis de Lesueur. Le Porites cyLziNprica de M. Dana (op. cit, p. 559, pl. 54, fig. 4) ressemble beaucoup au P, furcata, mais a les branches plus grêles et plus dressées. Les calices paraissent être aussi moins profonds. Il se trouve aux îles Fidji. 2. PORITES CLAVARIA. Porus sive corallium astroites, etc., R. Morison, Plant. hist. univ.; t, T, p.657, sect. 15, Lab. 10, fig. 11. 1745. PORITIDES. 175 Corallium poris stellatis, Seba, Thes. loc. rer. nat., t. IIF, p. 2092, tab. c1x, no 11. 1758. Madrepora porites (pars), Pallas, Elench. z00ph., p. 324. 1766. —— (pars), Linné, Syst. nat., édit. 12, p. 4279. 1767. Madrepora porites, Ellis et Solander, Zooph., p. 172, tab. xLvu, fig. 4, 2. 1786. —— Esper, Pflanz., t.1, p.155, Madr., tab. xx1. 1791. Porites clavaria, Lamarck, Hist. des anim. sans vert., t. II, p. 270, 1816. — 2e édit., p. 455. Porites conglomerata (pars), Lamarck, Hist. des anim. sans vert., 1. II, p.269. 1816. — 2e édit., p. 434. Poriles clavaria, Lesueur, Mém. du Mus., t. VI, p. 289, pl. 17, fig. 17. 1820. EN Lamouroux, Exp. méth., p.61, pl. 47, fig. 1, 2. 1821. —— Deslongchamps, Encycl. méth., Zooph., p. 652. 1824. © —— Blainville, Dict. des sc. nat., t. XLIUII, p. 50. 1826. —— Ehrenberg, Corall. des roth. Meeres, p.117. 1834. —— Dana, Expl. exp., Zooph., p. 554. 1846. —— Milne Edwards et J. Haime, Monogr. des Poritides, loc. cit., p. 26. Polypier dendroïde, à rameaux subcylindriques, divergents, un peu reuflés au sommet. Calices peu inégaux, larges de 1 millimètre 1/2, presque superficiels, à murailles peu distinrtes des cloisons : celles-ci, au nombre de douze, médiocrement minces, alternativement iné- gales. Les primaires sont seules munies de palis qui sont arrondis et bien distincts ; mais presque toujours l’une d’elles est moins dé- veloppée que les autres, et ne porte qu’un palis rudimentaire; l’es- pace central laissé entre les cinq palis apparents est très-petit, et oc- cupé par un tubercule columellaire un peu plus grêle que les palis qui l'entourent. Les rameaux ont 2 ou 3 centimètres de diamètre. Habite les Antilles. Lamarck l'indique aussi des mers de l’Inde, et M. Ehrenberg de la mer Rouge. 3. PORITES CONFERTA. Madrepora conglomerata, Esper, Pflanz., t. 1, Suppl., p. 74, tab. zx. 4797. Porites furcatæ (var. 2), Lamarck, Hist. des anim. sans vert., t, II, p. 271. 1816. — 2e édit., p. 457. Porites conferta, Dana, Expl. exped., Zooph., p. 557. 1846. —— Milne Edwards et J. Haime, Monogr. des Poritides, loc. cit., p.27. Polypier ayant des rapports par l’aspect général avec la P. furcata, dont il diffère seulement par des branches un peu plus divergentes et plus atténuées au sommet. Les calices larges de 1 millimètre ou un peu plus, sont un peu inégaux, et ont des bords muraux minces et beaucoup plus nets. Les cloisons sont peu distinctes et fort étroites ; les palis bien développés et un peu saillants, au nombre de six (très-ra- rement plus) ; et presque toujours l’un d’eux est beaucoup plus petit, et situé un peu en dehors du cercle formé par les cinq autres. Or re- marque quelquefois au centre un tubercule styliforme très-grèle. Le diamètre des rameaux est de 4 ou 2 centimètres. Habite Madagascar, suivant Esper. 176 ZOANTHAIRES SCLÉRODERMÉS PERFORÉS. 4. PORITES NIGRESCENS. Porites nigrescens, Dana, Zooph., p. 557, pl. 54, fig. 1. 1846. —— Milne Edwards et J. Haime, loc. cit., p. 32. En touffe rameuse ; rameaux allongés, assez serrés, quelquefois coa- lescents, flexueux, subeylindriques, graduellement atténués au som- met, obtus. Tiges quelquefois épaisses à la base de 1 pouce à 1 pouce 1/2. Ramuscules épais de 4/3 à 1/2 pouce, et longs de 2 pouces à 2 pouces 1/2. Polypier solide. Calices assez grands, à peine excavés ou superficiels. Murailles larges et granuleuses. Habite les îles Fidji. Cette espèce, qui ne nous est connue que par l'ouvrage de M. Dana, pourrait bien n’être pas distincte de la P. conferta. 5. PORITES LÆVIS. Porites levis, Dana, Expl. exped., Zooph., p. 559, pl. 54, fig. 5. 1846. —— Milne Edwards et J. Haime, Monogr. des Poritides, loc. cit., p. 27. Polypier très-voisin par son port de la P. conferta, mais avant le sommet des rameaux un peu comprimé. Les calices sont superticiels, à murailles très-peu distinctes, un peu inégaux, larges de 1 millimè- tre 1/4. Douze cloisons peu inégales, et terminées chacune par un ou deux petits tubercules graniformes un peu plus petits que les palis : ceux-ci ordinairement au nombre de six, mais avec l’un d’eux rudi- mentaire. Un tubercule columellaire bien distinct. Toutes ces parties étant très-rapprochées, l’aspect du calice est entièrement granuleux ou finement papilleux. Le diainètre des rameaux est de 10 ou 15 mil- limètres. Habite Tongatabou, les îles Fidji, ete. 6. PORITES FLEXUOSA. Porites flexuosa, Dana, Expl. exped., Zooph., p. 554, pl. 53, fig. 6. 1846. —— Milne Edwards et J. Haime, Monogr. des Poritices, loc. cit., p.31. En touffe rameuse courte; rameaux flexueux, divergents, très- courts, épais de 1/2 à 2/3 de pouce, renflés au sommet, très-obtus ou subtronqués, quelquefois subflabelliformes, larges de 1 pouce et lobés. Polypier très-poreux, spongieux au sommet. Calices larges presque | de 4/5° d’une ligne, peu profonds, plans au milieu, à murailles ob- tuses. (D’après M. Dana, loc. cit.) Habite la Barbade. 1. PORITES COMPRESSA. Porites compressa, Dana, Expl. exped., Zooph , p. 552, pl. 55, fig. 5. 1846. —— Milne Edwards et J. Haine, Monogr. des Poritides, loc. cit., p. 51. En touffe rameuse, sublamelliforme et dressée, coalescente infé- PORITIDES. 177 rieurement, lobée ou rameuse dans ses parties supérieures; lobes comprimés, larges de 1/2 à 3/4 de pouce, rarement de 1 pouce 1/2, longs de 1/2 pouce, subtronqués au sommet, et épais de 3 ou 4 li- gnes, non claviformes. Polypier solide. Calices larges de 1/2 ligne, nettement polygonaux, très-peu profonds, plano-coniques. Murailles aiguës et très-minces. (D’après M. Dana.) Habite les îles Sandwich. 8. PORITES MORDAX. Porites mordax, Dana, Expl. exped., Zooph., p. 552, pl. 53, fig. 3. 1846. —— Milne Edwards et J. Haime, Monogr. des Poritides, loc. cit., p.31. En touffe rameuse ; branches presque simples et un peu comprimées, souvent unies en lame dans leurs parties inférieures; ramuscules longs de 1 pouce 1/2 à 2 pouces, épais de 1/3 de pouce et larges de 1/3 de pouce à 1 pouce, plans-arrondis au sommet, non claviformes. Poly- pier fort et solide, à surface très-échinulée. Calices larges de 3/4 de ligne, profonds et coniques. Murailles aiguës, échinulées. (D’après M. Dana.) 0 Habite les îles Sandwich. 9. PORITES MUCRONATA. Madrepora porites, Esper, Die Pfianz., t. I, p.135; Madr., tab, xx1, À. 1791. —— Dana, Expl. exped., Zooph., p. 558, pl. 54, fig. 2. 1846. —— Milne Edwards et J. Haime, Monogr. des Poritides, loc. cit., p.32. La touffe rameuse est d’un brun très-foncé; les rameaux sont forts, divergents, presque cylindriques, atténués au sommet et souvent comprimés inférieurement. Les ramuscules ont environ 1/2 pouce de diamètre à la base; ils sont longs de 1 pouce à 1 pouce 1/2, et souvent coalescents. Les calices sont à peine excavés, et il y en a environ sept ou sept et demi dans un 1/2 pouce. Les murailles sont granu- leuses et moitié moins larges que les calices. Les six points situés au- tour du centre des calices (les palis) sont petits, mais distincts. (D’après M. Dana.) Habite la mer de Sooloo. La PORITES PALMATA, Dana (Zooph., p. 558, pl. 54, fig. 3), qui provient également de la mer Sooloo, nous paraît une variété de la précédente, à rameaux moins coniques au sommet. 10. PORITES LOBATA. Dana, Zooph., p.562, pl. 55, fig, 1. 1846. Masse lobée, en lames très-épaisses et gibbeuses. Polypier ayant les calices angulaires, plauo-coniques, larges de près de 3/4 de ligne. Mu- railles très-minces et aiguës. (D’après M. Dana.) Habite les îles Sandwich. Coralliaires. Tome 3. 12 175 ZOANTHAIRES SCLÉRODERMÉS PERFORÉS. 11. PORITES FLABELLIFORMIS. Porites flabelliformis, Lesueur, Hém. du Mus., t. VI, p. 989. 1820. _— Deslongchamps, Enéycl., Zooÿh., p. 652. 1824. _— Mine Edwards et J. Haime, Monogr. des Poritides, loc. cit. »P. 31. Rameaux flabelliformes au sommet et divergents, opposés, disposés horizontalement sur une tige Subtomprimée. Habite la Guadeloupe. 12. PORITES DIVARICATA. Porites divaricata, Lesueur, Mém. du Mus., t. VI, P: 288. 1890. —— Deslongchamps, Encycl., Zooph., p. 652. 1894. —— Dana, Expl.exped., Zooph., p. 556. 1846. —— Milne Edwards et J. Haime, Monogr. des Poritides, loc. cit., p. 30. Rameaux grèles, écartés, subcomprimés, divergènts, renVersés Sur les côtés, bilobés aux extrémités. Habite la Guadeloupe. $ AA. — Polypier encroûtant ou en masse convexe et gibbeuse, ou lobée. S B. — Columelle peu développe. SCC. — Muruulles épaisses. 13. PORITES ASTROÏDES. Porites astreoides, Lesueur, op. cit., Mém. du Mus., t. NI. —— Larnarck, Hist. des anim. sans vert., L. AL, p. 269. — 2e édit, p. 455. —— Blainville, Man. d’actin., p.395, pl. 61, fig. 5. —— Dana, op. cit., p. 561. Polypier encroûtant ou massif, très-irrégulièrement bosselé en dessus et très-rude. Murailles très-épaisses, à texture grossière et très-échinulée. Douze rayons cloisonnaires bien distincts. Polypes d’une couleur jaune de soufre, avec les tentacules bruns à la base et portant une petite tache noire à leur extrémité. Mers des Antilles. 14. PORITES ALYEOLATA. Polypiër encroûtant ét donnant naissance à des masses gibbeuses üu lébées. Calices très-profonds. Cloisons minces. Palis très-faibles. Murailles épaisses, très-rudes , mais igranulées ‘plutôt qu'échinülées. Diamètre des calices, environ 1 millimètre. Mer Rouge. PORITIDES. 479 15. PORITES GAIMARDI. Porites conglomerata, Quoy et Gaimard, Voy. de l’Astrol., Zooph., p. 249; pl. 18, fig. 6-8. 1835. Porites arenacea (pars), Lamarck, Hist. des anim. sans vert., t. I, p. 270. 1816. — 2% édit., p, 435. .… Poriles Gaimardi, Milne Edwards et 3. Haime, Monogr. des Poritides, loc. cit., p. 28. Polypier en masse convexe, subgibbeuse. Calices peu inégaux, sub- polygonaux, un peu profonds, à murailles distinctes et peu épaisses. Douze cloisons bien développées et subégales, minces : les six princi- pales munies d’un petit palis arrondi; la plupart des secondaires présentant aussi de petits palis, et en général soudées aux primaires dans leur partie interne. Largeur des calices, 1 millimètre 1/4. Habite Vanikoro, la Nouvelle-Irlande, l'Australie, etc. Les Polypes sont violets et ont douze tentacules courts, d’après Quoy et Gaimard. 16. PORITES CRIBRIPORA. Dana, Expl. exped., Zooph., p. 564, pl. 55, fig. 5. 1846. Encroûtante et convexe, à bord épais et recourbé en dessous, à sur- face couverte de petites gibbosités. Polypier à calices très-petits, punc- tiformes ou coniques. Murailles obtuses. (D’après M. Dana.) Habite les îles Fidji. 17. PORITES LIMosA. Dana, Expl. exped., Zooph., p. 563, pl. 55, fig. 2. 1846. En masse gibbeuse. Polypier ayant les cellules peu profondes, larges de 4/5*% de ligne, planes au fond. Murailles obtuses, mais minces. (Dana, loc. cit.) Habite les îles Fidji. | 18. PORITES FRAGOSA. Dana, Expl. exped., Zooph., p.565, pl. 55, fig. 9. 1846. En masse dressée, à surface subangulaire et gibbeuse. Polypier ayant les calices subangulaires, peu profonds, larges de 2/3 de ligne, plans au milieu. Murailles obtuses. (Dana, Zoc. cit.) Habite les îles Fidji. $ AA —— SB (voyez page 178). $C. — Murailles minces. 49. PORITES CONGLOMERATA. Madrepora conglomeräta, var., Esper, Die Pflanz., 1. 1, Suppl., p.71, tab. 117, A. , | 1797. 180 ZOANTHAIRES SCLÉRODERMÉS PERFORÉS. Porites conglomerata, Lamarck, Hist. des anim. sans vert., t. II, p. 269. — 2e édit., p. 434. —— Deslongchamps, Encycl., Zooph., p.651. 1824. —— Blainville, Dict. des sc. nat., t. XLIII, p. 50. 1826. —— Ehrenberg, Corall. des rothen Meeres, p. 117. 1834. —— Eichwald, Zoo!., Spec., t. I, p. 185. —— Milne Edwards et J. Haime, loc. cit., p. 29. Polypier en masse convexe, gibheuse, souvent profondément lobée. Les caliees inégaux, beaucoup plus grands sur les mamelons que dans les parties concaves, un peu profonds, à murailles bien distinctes et assez minces. Douze cloisons bien développées, peu inégales, souvent unies deux par deux à leur bord intérieur. Palis très-peu développés et très-enfoncés. Un tubercule columellaire petit et peu saillant. Ear- geur des petits calices, 1 millimètre; des grands, À 1/2 ou même 2. Habite la mer Rouge. 20. PORITES LUTEA. Porites conglomerata, var. lutea, Quoy et Gaimard, Voy. de l’Astrol., Zooph., p. 249. 1835. (Non Lamarck.) —— Dana, Expl. exped., Zooph., p. 561, pl. 55, fig. 3. 1846. Polypier en masse convexe et gibbeuse, à calices polygonaux un peu inégaux, larges de 1 millimètre ou 1 millimètre 1/2, très-peu pro- fonds, à bords minces et distincts. En général, douze cloisons médio- crement minces, alternativement un peu inégales, très-distinctes des palis. Ceux-ci sont saillants, ordinairement au nombre de cinq ou six, très-rarement plus; et, dans l’espace central très-rétréci qu'ils laissent entre eux, on remarque quelquefois une petite pointe columellaire très-grèle. Ces polypes, suivant Quoy et Gaimard, sont jaunes et présentent douze tentacules très-petits. Commun dans la mer Rouge ; trouvé aussi à Tongatabou et aux îles Fidji. 21. PORITES ARENOSA. Madrepora arenosa, Esper, Pflanz., 1. I, Suppl., p. 80, Madr., tab. 1xv. 1797. Porites arenacea, Lamarck, Hist. des anim. sans vert., t. II, p. 270.816. — 2e édit., p. 455. —— Deslongchamps, Encycl., Zooyh., p. 651. 1824. Porites arenaceus, Blainville, Dict. des sc. nat., t. XLIII, p. 50. 18%6. Porites arenacea, Ehrenberg, Corail. des roth. Meeres, p.119. 1834. —— Dana, Expl. expea., Zooph., p. 567. 1846, Porites arenosa, Milie Edwards et J. Haime, Monogr. des Poritides, loc. cit., p. 29. Polypier en masse ctonvexé, gibbeuse, lobée et mamelonnée., Ca- lices inégaux, plus grands à la surface des mamelons, plus petits sur les parties planes ou concaves, un peu profonds, à murailles polygo- PORITIDES. . 181 nales bien marquées. Douze cloisons distinctes, peu inégales, assez minces, souvent unies en dedans. Palis médiocrement développés; un, deux ou trois autres plus petits. Un tubercule columellaire ordinaire- ment bien visible, quoique un peu moins gros et moins sailiant que les palis. Largeur des grands calices, 1 millimètre 1/2. Habite la mer Rouge, les îles Seychelles, l’île Bourbon, Vanikoro, etc. 22. PORITES FAVOSA. Dana, Expl. exped., Zooph., p. 564, pl. 55, fig. 4. 1846, En masse épaisse, columniforme, à surface subgibbeuse, à sommet tronqué. Polypier ayant les calices profonds, assez larges, coniques. Murailles aiguës. (D’après M. Dana.) Habite les îles Fidji. 23. PORITES INCRUSTANS. Astrea incrustans, Defrance, Dict. des sc. nat, t. XLII, p. 384. 1826. Tethia asbestella, Michelotti, Specim. zooph. dil., p. 218. 1838. (Non La- marck.) Porites Collegniana, Michelin, Icon. z00ph., p. 65, pl. 13, fig. 9. 1842. Porites Collegnoana, Michelotti, Foss. des terr. mioc. de l’Ital. sept., p. 46. 1847. Porites incrustans, Milne Edwards et J. Haime, Poll. foss. des terr.pal., elc., p. 145. 1851. —— Pictet, Traité de paléont., pl. 106, fig. 17. Porites collegniana, Reuss, Naturw. Abhandal. v. Haïdinger, t. II, p. 28, pl.5, fig. 3. 1848. Polypier en masse étalée, convexe ou sublobée. Calices un peu iné- gaux, peu profonds; à murailles minces et polygonales, crénelées. Douze cloisons bien prononcées, minces et terminées par deux ou trois petits tubercules un peu moins gros que les palis; en général peu iné- gales, et rapprochées âeux par deux à leur partie interne. On remar- que ordinairement cinq palis triangulaires assez gros, et de plus un, deux ou trois plus petits. Au milieu d’eux est un petit tubercule co- lumellaire. Largeur des calices, 1 millimètre 1/2 ou un peu plus. Fossile du terrain miocène. Turin, environs de Bordeaux et de Dax, Carry (Bouches-du-Rhône). M. Reuss cite aussi ce fossile comme se trouvant dans les terrains tertiaires de la Bohème, des environs de Vienne, de la Basse-Autriche, de la Hongrie et de la Moravie. $ AA. — (voyez page 178). $ BB. — Columelle très-développee. 24. PORITES PUNCTATA. Madrepora punctatu, Linné, Syst. nat., 10e édit., sp. 25. 1757. 182 ZOANTHAIRES SCLÉRODERMÉS PERFORÉS. Madrepora punctata, Linné, Syst. nat., 12e édit., p. 1277. 1767. —— Esper, Die Pflans., t. 1, Suppl., p. 86, Madr., tab. xx. 1797. Porites punctata, Ehrenberg, Corall. des roth. Meeres, p. 118. 1834. Styluræa Muileri, Milue Edwards et J. Haïme, Pol. foss. des terr. pal., etc, p. 143. 4851. Porites punctata, Milne Edwards et J. Haime, Monogr.des Porit., loc. cit., p.30. Polypier à surface gibbeuse. Le tissu mural présente en quelques points de légères saillies. On compte douze cloisons subégales, entière- ment poutrellaires, minces. Le tubercule columellaire arrondi, très- prononcé, quoique médiocrement saillant. Largeur des calices, 1 mil- limètre 1/2. Patrie inconnue. Les espèces suivantes ne nous paraissent pas devoir prendre place dans le genre Porites, bien que M. Dana les y ait rangées. En effet, elles diffèrent de toutes les précédentes par le développement consi- dérable du cœnenchyme. Il nous paraît probable qu’elles devront constituer une division particulière ; mais n’ayant pas eu l’occasion de les étudier, nous ne croyons pas devoir leur donner un nom nou- veau. 25. POoRrITES? DANE. Porites contigua, Dana, Eæpl. eæped., Zooph., p. 560, pl. 54, fig. 6. (Non Ma- drepora contiqua, Esper.) Porites Danæ, Milne Edwards et J. Haime, op. cit., p.32. En touffe rameuse très-serrée, convexe en dessus; à rameaux com- primés, crépus, lobés, et anguleux, épais au sommet, de 1 ligne 1/2 à 3 lignes, obtus. Polypier solide. Pas de cellules, mais de très-petits pores indistincts qui, vus à la loupe, sont entourés par six granules, les autres granules étant épars. (D’après M. Dana, loc. cit.) Habite les iles Fidji. 26. PoRITES (?) EROsA. Porites erosa, Dana, Expl. exped., Zooph., p. 565, pl. 55, fig. 8. 1846. En masse épaisse, dressée, columniforme, tronquée au sommet, profondément découpée. Surface latérale subtuberculeuse et rare- ment subcarénée. Polypier sans cellules, à étoiles assez distinctes, ex- cepté au sommet, à cercles réguliers de six et douze granules. (D’après M. Dana.) Habite la mer Sooloo. 27. PORITES (?) INFORMIS. Dana, Expl. exped., Zooph., p. 565, pl. 55, fig. 6. 1846. En masse épaisse , dressée, gibbeuse et lobée; polypes d’un jaune pâle, entourés de brun; tentacules rudimentaires. Polypier sans cel- lules, à étoiles à peine distinctes, à pore central très-petit et entouré PORITIDES, 133 de six granules; douze granules extérieurs épars. Cœnenchyme for- tement échinulé. (D’après M. Déma.)| Habite les iles Fidji. 28. POoRITES (?) MONTICULOSA. Porites monticulosa, Expl. exped., Dana, p. 566, pl. 55, fig. 7. 1846. En masse épaisse, dressée , columniforme ou lobée; à sommet ar- rondi et tronqué ; à surface partout déchirée angulairement et mon- ticuleuse; monticules latéraux serrés, sauvent subtriangulaires etas- cendants, jamais coalescents de manière: à former des carènes : ceux du sommet un peu plus petits. Polypes bruns, à lèvres semi-lunaires et jaunes , à tentacules blanchâtres rudimentaires. Polypier sans cel- lules, à étoiles à peine distinctes, à pore central très-petit. (D’après M. Dana.) | Habite les iles Kidji. Genre II. RHODARÆA. Rhodaræa, Milne Edwards et J. Haïme, Comptes - rendus, t. XXIX, p. 259. 1849. — Monogr. des Poritides, loc. cit., p. 42. Polypier massif, à calices polygonaux assez profonds. Mu- railles bien développées et assez élevées, simples, spongieuses. Trois cycles cloisonnaires. Cloisons peu dévéloppées, trabicu- laires. Columelle rudimentaire ou nulle. Six palis trés-gros et saillants, situés devant les cloisons secondaires, et formant une rosette au centre du calice. Les Rhodarées offrent presque tous les caractères des Porites ; seulement les murailles sont ici très-distinctes et élevées, les pa- lis sont parfois beaucoup plus régulièrement développés, et il n'existe pas de tubercule columellaire. Nous ne connaissons que trois espèces vivantes et une fossile du terrain miocène. 4. RHODARÆA CALICULARIS Astrea calicularis, Lamarck, Hist. des anim. sans vert, L. 11, p. 266. 1846. — 2e édit., p. 416. | —— Lamouroux, Encycl., Zooph., p.128. 1824. Dipsastrea calicularis, Blainville, Dict. sc. nat., t. LX, p.358. 1830. — Ma- nuel, p. 373. Bhodarœæa calicularis, Milne Edwards et J. Haime, Brit. foss. Corals, Introd., p. lvi. 1850, — Monogr. des Poritides, p. 42. Polypier en masse gibbeuse. Epithèque bien développée. Calices HUE, poIrponeE à murailles un peu épaisses, irrégulièrement 184 ZOANTHAIRES SCLÉRODERMÉS PERFORÉS. spongieuses. Les cavités calicinales sont grandes et profondes, et leur centre est occupé par six palis gros et saillants, au milieu desquels il ne paraît pas y avoir de columelle. Trois cycles cloisonnaires. Cloisons minces, extrêmement étroites et peu développées, découpées, peu iné- gales. Diagonale des calices, 3 ou 4 millimètres; leur profondeur, 2. Dans une coupe verticale les murailles sont subdistinctes; les eloisons constituées par des trabicules simples, horizontales et un peu inégales, et viennent s’appuyer par leur extrémité interne sur les styles nodu- leux qui forment les palis. Habite la Nouvelle-Hollande. 2. RHODARÆA GRACILIS. Polypier massif, globuleux. Calices polygonaux. Palis beaucoup plus grêles que dans l’espèce précédente. Murailles minces et très- poreuses. Diamètre des calices, environ 2 millimètres. Patrie inconnue. 3. RHopaRæA? LAGRENEII. Rhodarœa Lagreneii, Milne Edwards et J.Haime, Monogr. des Poritides, p. 43. Polypier en masse élevée et lobée. Calices un peu inégaux, polygo- naux, à muraïlles simples et médiocrement épaisses, larges de 4 mil- limètres. Trois cycles. Les cloisons minces et sublamellaires, inégales, les petites se soudant à leurs voisines d’ordre supérieur. Les palis mé- diocrement gros. Habite la Chine. L’unique exemplaire que nous avons examiné est très-roulé, et il nous reste quelques doutes sur ses véritables affinités. 4. RHODARÆA RAULINI. Rhodarœæa Raulini, Milne Edwards et J. Haime, Pol. foss. des terr. pal., etc., p.145. 1851. — Monogr. des Poritides, p. 43. Polypier massif, médiocrement élevé, à surface subplane ou légère- ment convexe. Epithèque commune complète. Murailles un peu épaisses, présentant un léger sillon sur leur sommet. Calices subcir- culaires, larges de 5 ou 6 millimètres, profonds de 2. Trois cycles com- plets. Cloisons médiocrement minces extérieurement, serrées , subla- mellaires, légèrement débordantes. Six palis très-gros et saillants, si- tués devant les cleisons secondaires. Fossile du terrain miocène. Dax. Genre IIIL PROTARÆA. Le Protaræa, Milne Edwards et J. Haime, Pol. fos. des terr. paléoz., p- 146. 1851. — Monogr. des Poritides, p. 46. Polypier encroûtant, massif, à murailles sim ples et polygonales, PORITIDES. 185 portant aux angles de la plupart des calices de petites pointes saillantes. Les calices sont peu profonds et privés de plis. Cloisons sublamellaires, à bord dentelé; les dents internes simulent une petite columelle. Le genre Litharæa est, parmi les Poritides, celui qui se rap- proche le plus des Protarées ; maïs celles-ci s’en distinguent par des cloisons plus fortes et moins trabiculaires, en mème temps que par la présence de petites colonnes murales. On connaît deux espèces qui sont propres au terrain silurien inférieur de l'Amérique septentrionale. 1. PROTARÆA VETUSTA. Porites vetuska, Hall, Paleont. of New-York, t. I, p. 71, pl. 15, fig, 5. 1847. Astreopora vetusta, D'Orbigny, Prodr. de pal., t. I, p. 25. 1850. Protaræa vetusta, Milne Edwards et J. Haime, Pol. foss. des terr. paléoz., p. 208, pl. 14, fig. 6. 1851. Polypier s’étalant sur des coquilles sous forme de croûtes, minces. Calices peu inégaux, larges de 1 millimètre 1/2 à 2 millimètres. Mu- railles un peu épaisses. Douze cloisons alternativement un peu iné- gales, un peu épaisses en dehors et amincies en dedans. Fossile du terrain silurien inférieur de l’Amérique septentrionale, à Oxford, Cincinnati (Ohio), Madison (Indiana); suivant M. Hall, on le trouve aussi à Watertown, Jefferson county. 2. PROTARÆA VERNEUILI. Protaræa Verneuili, Milne Edwards et J. Haime, Pol. foss. des terr. paléoz., p. 209. 1851. Cette espèce diffère de la précédente par ses calices larges de 3 mil- limètres, à murailles minces et à colonnes grêles, et par ses vingt cloi- sons assez minces et peu inégales. Silurien inférieur. Alexanderville (Ohio). Genre IV. LITHARÆA. Astrea (pars), Defrance, Goldfuss, Michelin, etc. Litharæa, Milne Edwards et J. Haime, Comptes-rendus, t. XXIX, p. 258. 1849. — Monogr. des Poritides, loc. cit, p. 35. Siderastræa (pars), Lonsdale, dans Dixon, Geol. of Sussex, p. 138. Polypier composé de sclérenchyme irrégulièrement réticulé, à épithèque mince ou rudimentaire. Calices médiocrement pro- fonds, à bords subpolygonaux et simples. Ordinairement trois cycles cloisonnaires. Cloisons bien développées, surtout dans le 186, ZOANTHAIRES SCLÉRODERMÉS PERFORÉS. voisinage de la mule où elles sont sublamellaires, très-échi- nulées latéralement, à bord supérieur profondément crénelé. Columelle spongieuse, formée par les pointes trabiculaires les plus internes des cloisons, et présentant une surface subpapil- leuse. Pas de palis. Les Litharées sont très-voisines, par leur aspect général, des Goniopores, dont elles se rapprochent aussi par leurs calices po- Iygonaux et l'abseuce de palis ; mais elles présentent des cloi- sons beaucoup moins trabiculaires, et qui rappellent même celles de certaines Astréides. Sous ce rapport, elles constituent parmi les Poritides un des points extrêmes, dont l'opposé est re- présenté par les Alvéopores. Toutes les espèces de ce genre sont fossiles, et n’ont été ren- contrées jusqu’à présent que dans l'étage éocène, à l'exception d’une seule qui est miocène. ) 4. LiTHARÆA WEBSTERI. Astrea Websteri, Bowerbamk, On the London clay Formation (Gharlesworth's Mag. of Nat. Hist., nouv. série, t. IV, p. 24, fig. a, b. 1840). Litharœa Websteri, Milne Edwards et J. Haime, Brit, foss. Corals, p. 38, tab. vi, fig. 1. 1850. — Monogr. des Poritides, loc. cit., p 35. Siderastræa Websteri, Lonsdale, dans Dixon, Geol. and foss. of the tert, and cret. form. of Sussex, p.138, tab. 1, fig. 5. 1850. | Polypier encroûtant, ordinairement fixé sur des cailloux roulés, et formant une masse convexe aux bords de laquelle on distingue quel- quefois les traces d’une épithèque rudimeniaire. Polypiérites unis en quelques points par un cœnenchyme spongieux, mais ailleurs très- rapprochés et séparés seulement par des murailles simples et minces. Calices infundibuliformes, mais peu profonds. Columelle bien déve- loppée, spongieuse, ne faisant pas saillie au fond de la fossette, ét tér- minée per une surface subpapilleuse. Cloisons mincés eu dedans, épaissies en dehors, très-échinulées latéralement, serrées, non débor- dantes, à bord oblique et crénelé, formant trois cycles complets et quelquefois un quatrième incomplet. Les cloisons secondaires diffèrent à peine de celles du premier ordre; les tertiaires, assez bien dévelop- pées, se courbent vers celles du second cycle, et s’y unissent par leur bord interne auprès de la columelle. Une coupe horizontale, faite à une pétite distance du calice, montre des chambres viscéréles cylin- droïdes, des murailles spongieuses et une columelle très-développée. La structure fenestrée dés cloisons esttrès-apparente dans une ssetion verticale. Largeur des calices, près de 4 millimètres, leur profon- deur, 2. Du terrain éocène à Bracklesham-bay (Angleterre). PORITIDES. 187 2. LITHARÆA HEBERTI. Litharæa Heberti, Milne Edwards et J, Haime, Brit. foss. Corals, p. 39. 1850.— Monogr. des Poritides, loc. cit., p. 36. Polypier en masse convexe, souvent formé de couches superposées. Epithèque commune peu développée. Murailles à peine distinctes. Calices polysonaux et peu profonds. Columelle peu développée et paraissant n’être formée que par les dents internes des cloisons. Cloi- sons non débordantes , épaisses surtout en dehors, fortement échinu- lées sur leurs faces latérales, terminées par un bord spinuleux pres- que horizontal et formant seulement deux cycles. Les douze cloisons sont presque égales, très-poreuses; les granulations spiniformes qu’elles présentent latéralement sont souvent assez développées pour rencontrer celles de la cloison voisine. Largeur des calices, 3 milli- mètres. Du terrain éocène à Auvert, Valmondois, Hauteville. 3. LITHARÆA BELLULA. Astrea bellula, Michelin, Zcon., p. 158, pl. 44, fig. 2. 1844, Litharæa bellula, Milne Edwards et J. Haime, Monogr. des Poritides, loc. cit. p. 56. Polypier en masse convexe, quelquefois subgibbeuse. Calices peu inégaux, à murailles peu marquées et régulièrement polygonales. Fossettes médiocrement profondes. Columelle papilleuse , peu déve- loppée. Deux cycles complets et des cloisons tertiaires dans deux des systèmes : en tout, seize cloisons peu inégales, un peu épaisses, fai- blement granulées, légèrement flexueuses, à bord denté; la dent la plus interne plus marquée que les autres et simulant un petit palis. Largeur des calices, 4 millimètre 1/2, rarement 2 ; profondeur, 1/2. Du terrain éocène à Auvert, Parnes, Valmondois. 4. LITHARÆA DESHAYESANA. El Porites Deshayesiana, Michelin, Zcon., p. 164, pl. 45, fig. 4. 1845. Litharæa Deshayesana, Milne Edwards et J.Haïme, Pol. foss.des terr. paléoz., etc., p.143. 1851. — Monogr. des Poritides, loc. cit., p. 37. Espèce voisine de la P. bellula, mais ayant les murailles très-peu marquées. Columelle lâche, médiocrement développée. Douze eloi- sons peu inégales, fort minces, un peu contournées, à peine lamel- laires, avec des trous fort grands et montrant des grains peu saillants. Largeur des calices, 4 millimètre 1/2 ou 2 millimètres. Du terrain éocène à Parnes et Auvert. 5. LITHARÆA AMELIANA. Astrea Ameliann, Defrance, Dict. se. nat.,t. XL, p. 584. 4826. Astrea muricata, Goldfuss, Petref. germ., t.1, p. 71, pl. 24, fig. 3. 1826. 188 ZOANTHAIRES SCLÉRODERMÉS PERFORÉS. Dipsastrea muricata, De Blainville, Manuel d’actin., p.313. 1834. Astrea Ameliana, Michelin, Zcon., p. 157, pl. 44, fig. 3. 1844. Litharæa Ameliana, Milne Edwards et J. Haime, Monogr. des Poritides, loc. cit., p. 37. —— Pictet, Traité de Paléont., 1. IV, p. 432, pl. 106, fig. 18. Polypier convexe, rarement subgibbeux, oblong, et paraissant avoir été fixé sur des fucus ou des tiges molles qui ont disparu pendant la fossilisation, car on trouve un canal central ouvert aux deux bouts et tapissé d’une épithèque mince. Cœnenchyme rudimentaire. Murailles assez régulièrement polygonales, bien distinctes en haut, à bords droits et un peu élevés. Fossettes larges et peu profondes. Columelle très-développée et peu distincte du bord des cloisons. Cloisons serrées, à bord oblique muni de dents serrées, minces, mais très-granulées, peu inégales : on en compte en général vingt-huit; quelquefois, au milieu de la masse, on trouve un calice plus grand, qui en a au moins quarante-deux ; les plus petites s'unissent aux plus grandes dans le voisinage de la columelle. Largeur des calices, 3 ou # millimètres, très-rarement plus. Du terrain éocène à Grignon et Ronca. 6. LITHARÆA GRAVESI. Astrea crispa, Michelin, Icon., p. 162, pl. 44, fig. 7. 1844. (Non Lamarck.) Litharæa Gravesi, Milne Edwards et J. Haime, Pol. foss. des terr. pal., etc., p. 443. 1851. — Monogr. des Poritides, loc. cit., p 38. Polypier convexe, libre. Calices polygonaux, à bords assez minces et saillants. Cœnenchyme très-peu abondant. Fossettes calicinales très-peu profondes. Columelle spongieuse, médiocrement développée. Trois cycles complets. Cloisons extrêmement minces, munies de grains coniques très-saillants. Les secondaires égales aux primaires ; les ter- tiaires se soudent aux secondaires vers le milieu de celles-ci. Largeur des calices, 3 ou 4 millimètres. Du terrain éocène inférieur à Cuise-la-Motteæ 7. LITHARÆZA DESNOYERSI. Litharæa Desnoyersi, Milne Edwards et J. Haime, Monogr. des Poritides, loc. cit., p. 38. Polypier en masse lobée et subdendroïde. Calices un peu inégaux, assez profonds, à murailles très-minces, polygonales, crénelées et un peu en zigzag. Dix-huit à vingt cloisons très-minces, peu inégales, peu granulées , à bord libre oblique, divisé en dents ou en épines bien distinctes et d'autant plus écartées qu’elles sont plus internes. Ces denticulations forment au milieu des calices une columelle papil- leuse lâche. Largeur des calices, 4 millimètres ; leur profondeur, 2. Du terrain éocène à Hauteville (Manche). PORITIDES. 189 8. LITHARÆA RAMOSA. Litharæa r@mwsa, Milne Edwards et J. Haime, Monogr. des Poritides, loc. cit., p. 38. Polypier dendroïde, à rameaux divergents cylindroïdes, de 1 centi- mètre de diamètre environ. Calices polygonaux, un peu obliques et plus développés dans leur partie supérieure, peu inégaux, à murailles simples et minces. Douze cloisons peu inégales, minces en dedans, un peu épaissies et souvent géminées en dehors. Diagonale des calices, 2 ou 3 millimètres ; leur profondeur, 1/2. « ‘Du terrain miocène à Dax. 9. LITHARÆa GOLDFUSSI. On ne trouve ordinairement que des restes très-incomplets de cette espèce. Souvent on ne distingue plus qu’un amas de petites colon- “nettes cylindroïdes ou subprismatiques, résultant du remplissage des polypiérites et de la disparition presque complète du sclérenchyme ; mais M. Haime a vu dans la collection de M. A. W. G. van Riemsdijk un exemplaire bien conservé sur certains points de sa surface, et y a remarqué des murailles très-minces et un peu saïllantes, une colu- melle peu développée et douze cloisons assez minces, et dont le bord est profondément divisé; les calices varient en largeur de 2 à 3 mi- limètres. Le plateau commun présente une épithèque bien développée et fortement plissée. Craie supérieure. Maestricht. Il nous paraît probable que le fossile décrit et figuré par M. Reuss, sous le nom de Porites stellutata (Mém. de l’Acad. de Vienne, 1854, t. VIL, p. 129, pl. 13, fig. 9 et 10), appartient à cette division généri- que. En effet, nous n’y apercevons aucun indice de l’existence de palis.-Il a été trouvé dans la formation crétacée de Gosau. Genre V. GONIOPORA. Goniopora, Quoy et Gaimard, Voy. de l’Astrol., Zooph., p. 218. 1833. Goniopora et Porastrea, Milne Edwards et J. Haime, Comptes-rendus, t. XXVIL, p. 496. 1848. Goniopora, Milne Edwards et J. Häime, Monogr. des Poritides, loc. cit., p. 38. Polypier à épithèque rudimentaire, à murailles distinctes, éle- vées et fenestrées, simples, Calices profonds. Columelle spon- gieuse irrégulière. Ordinairement trois cycles cloisonnaires. Cloisons distinctes; les trabicules qui les forment sont assez grosses, surtout celles de la partie interne, et elles présentent 190 . ZOANTHAIRES SCLÉRODERMÉS PERFORÉS. dans les calices jeunes et marginaux une sorte de lobe pali- forme, lequel disparaît entièrement dans les calices adultes. Les Goniopores ressemblent beaucoup aux Litharées, dont elles diffèrent par leurs cloisons irrégulièrement trabiculaires : elles se rapprochent par ce caractère des Rhodarées ; mais dans ces dernières les palis sont toujours très-développés et persis- tants. . | Toutes les espèces appartiennent à l’époque actuelle. On sait, par les observations” de Quoy et Gaïmard et pär celles de M. Dana, que les polypes sont susceptibles de sallonger beau- coup. : 1. GONIOPORA PEDUNCULATA. Goniopora pedunculata, Quoy et Gaimard, Voy. de l’'Astrol., Zooph., p. 218, pl. 16, fig. 9-11. 1833. —— Blainville, Manuel d’actin., p. 398, pl. 61, fig. 4, 1834. ——— Dana, Expl. exped., Zooph., p. 569. 1846. —— Mine Edwards et J. Haime, Monogr. des Poritides, loc. cit., p.39. Polypier en masse convexe ou sublobée, entouré inférieurement de rubans épithécaux distincts. Calices généralement peu inégaux : pour- tant de distance en distance, on en remarque quelques-uns très-grands et d’autres très-petits ; ils sont, en général, au moins aussi profonds que larges, et leur cavité est subcirculaire. Les murailles sont subpo- lygonales, un peu épaisses, quoique simples, irrégulièrement perfo- rées et crénelées au sommet. Dans les calices de moyenne taille il y a trois eycles cloisonnaïres; mais le dernier est rudimentaire, et les cloisons secondaires sont bien moins développées que les primaires. Dans les grands calices le nombre des cloisons est rarement plus con- sidérable ; mais toutes les cloisons sont bien mieux développées, et leurs trabicules internes forment, en s’entremèlant, une petite colu- melle spongieuse. Les cloisons sont assez minces, étroites, et leur bord profondément découpé. Dans les jeunes calices marginaux, qui sont peu profonds, la saillie interne des cloisons simule des palis, Mais on n’en trouve plus de traces dans les individus adultes. Les grands calices ont de 4 à 5 millimètres; les moyens, 2 1/2 ou 3. Une voupe verticale montre des murailles assez denses et des poutrelles septales lâches. Les animaux , d’après Quoy ‘et Gaiïmard, sont d'un beau vert- jaunâtre, cylindroïdes, élevés, et présentent vingt-quatre tentacules alternativement un peu inégaux en grosseur. Habite la Nouvelle-Guinée. 2. GONIOPORA WIRIDIS. Astrea viridis, Quoy et Gaimard, Voy. de l’Astrol., Zooph.. p. 204, pl. 16, fig. 1-3. 1835. : PORITIDES. rgr Astroitis viridis, Dana, Expl. exped., Zooph., p. 406. 1846. Goniopora viridis, Milne Edwards et J. Haime, op. cif., p. 40. Cette espèce est très-voisine , par la forme et les caractères géné- raux, de la G. lobata. Elle en diffère surtout par ses calices un peu plus grands, les murailles beaucoup plus minces, ainsi que les cloi- sons, et une columelle d’un tissu spongieux lâche, beaucoup plus marquée. Les calices rnarginatx ne présentent qu’une indication de obes paliformes. Largeur dès calices, 5 millimètres. Lés polypes, d’après Quoy et Gaimard, Sont cylindriques, longs de plus de 6 lignes (ou environ 44 millimètres), striés en long ‘et en travers et mamelonnés pendant leur contraction; latéralement ils sont ‘d'an gris bleuâtre ; la bouché saillante; 48 tentacules alternativement inégaux et d’un beau vert. Habite l'ile de Vamikoro et la Nouvelle-Guinée. 3. (GONIOPORA LOBATA. Goniopora lobata, Mile Edwards et J. Haïime, op. cif., p. 40. Polypier en masse convexe ou sublobée, montrant sur sés bords in- férieurs des rubans ‘épithécaux distincts. Calices inégaux, moins pro- fonds que larges, à bords subpolygonaux , simples ét un peu épais, mais amincis vers la partie moyenne de chacun des côtés. Les mu- railles sont Spongieuses et d’un tissu lâche irrégulier. On compte èn général trois cycles complets : les cloisons sont assez minces, étroïtes en haut; les petites se courbent en dedans vers leurs voisines d'ordre supérieur. La largeur des calices est de 3 ou 4 millimètres. Une sec- tion verticale montre un tissu très-poreux et lâche, dans lequel on distingue à peine les nuraïlles des cloisons. Dans les jeunes calices marginaux qui sont peu profonds, le bord interne des grandes cloisons est saillant et simule des palis. Habite la mer Rouge. 4, (GONIOPORA SAVICNYI. Astrea, Savigny, Descr. de l'Egypte, Polypès, p. 254, pl. 5, fig. 2. 1809. Goniopora Savignyi, Dana, Ezpl. éxped., Zooph., p. 570. 1816. —— Mile Edwards et J. Haïme, op. cit, p. 40. Polypier en masse élevée et profondément lobée, ‘dont les parties supérieures seules paraissent être vivantes. Les ‘lobés sont arrondis au sommet. Calices inégaux, polygonaux, aussi profonds que larges, à murailles simples et assez épaisses. Columelle rudimentarre. En gé- néral, trois cycles cloisonnairés. Cloisons minces, surtout en dehôrs, étroites en haut, inégales suivant‘les ordres. Dans les calices margi- naux, qui sontipeu profonds, les-grandes (cloisons ont leur bord in- terne saillant, mais le lobe paliforme qu’elles présentent disparaît complètement dans les individus adultes. qui recouvrent le reste de la surface. La largeur des calices varie de 2 à 3 ou même 4 millimètres. 192 ZOANTHAIRES SCLÉRODERMÉS PERFORÉS. Dans une coupe verticale on remarque un tissu très-poreux et irrégu- lier. Habite les Seychelles et la mer Rouge. 5. GONIOPORA STOKESI. Goniopora Stokesi, Milne Edwards et J. Haime, op. cit., p. A. Polypier hémisphérique libre, à face inférieure d’un tissu aréolaire, presque complètement couverte d’une épithèque mince, plissée con- centriquement. Multiplication s’opérant avec activité par bourgeonne- ment submarginal, ou sur les murailles mêmes, aux points de réunion de plusieurs calices. Les polypiérites toujours intimement soudés par les murailles. Celles-ci sont simples, très-minces, finement crénelées en haut et régulièrement fenestrées, les trous se disposant à la fois en séries verticales et horizontales, c’est-à-dire que ceux de plusieurs sé- ries verticales sont opposés et n’alternent jamais. Calices très-inégaux, polygonaux, très-profonds. Columelle spongieuse assez bien marquée. Trois cycles et quelquefois des cloisons d’un quatrième dans éertains systèmes. Les cloisons sont inégales, larges à la hauteur de la colu- melle, mais tout-à-fait rudimentaires dans la partie supérieure du ca- lice, constituées par des lames très-minces et fenestrées, assez peu gra- nulées. Celles du dernier cycle divergent de leurs voisines de l’ordre immédiatement supérieur, et rencontrent celles du premier ou du deuxième ordre, suivant que les cloisons inférieures appartiennent au troisième ou quatrième cycle. Grande diagonale des grands calices, 5 ou 6 millimètres; profondeur, 6 ou 7. Patrie inconnue. 6. (GONIOPORA COLUMNA. Goniopora columna, Dana, Expl. exped., Zooph., p. 469, pl, 56, fig. 5. 1846. —— Milne Edwards et J. Haime, op. cit., p. 41. Polypier dressé, haut de 1 à 2 pieds, cylindro-comprimé, et sub- claviforme, épais de 2 à 4 pouces; sommets arrondis et bifur- qués en haut; polypes cylindriques, saillants de 2 ou 3 lignes, d’une teinte lilas pâle, ayant de 18 à 24 tentacules. Polypier très-poreux. Calices anguleux, excavés, larges d’une ligne et demie; bord aigu, . granuleux; cellules peu marquées dans les parties inférieures du po- lypier. (D’après M. Dana.) Habite les îles Fidji. | 9 7. GONIOPORA ? LICHEN. Porites lichen, Dana, Expl. exped., Zooph., p. 566, pl. 56, fig. 2. 1846. Poriles reticulosa, Dana, ibid., p. 567, pl. 55, fig. 1. Goniopora ? lichen, Milne Edvvards et J. Haime, op. cit., p. 42. Nous rapportons avec doute aux Goniopores cette espèce qui ne nous paraît avoir aucun des caractères des Porites. C’est un polypier en- PORITIDES. 193 croùtant, à surface mamelonnée et gibbeuse, d’un tissu très-poreux, suivant M. Dana, et dont les calices sont polygonaux , peu profonds, larges de trois quarts de ligne (mesure anglaise); murailles minces et peu élevées. Habite les îles Fidji. Genre VI. ALVEOPORA, Alveopora (pars), Quoy et Gaimard, Voy. de l’Astrol., Zooph., p. 238. 1:33. — Blainville, Man. d’actin., p. 394. 1834, Poraræa, Milne Edwards et J. Haime, Comptes-rendus, t. XXIX, p. 259. 1849. — Polyp. foss. des terr. paléoz., p.145. Alveopora, Milne Edwards et J. Haime, Monogr. des Poritides, loc. cit., p.43. x Polypier à calices polygonaux, profonds. Murailles simples, minces et largement fenestrées. Cloisons représentées par de simnles séries de trabicules spiniformnes espacées, qui quelquefois se croisent ou se ramifient vers le centre de la cavité viscérale, de manière à constituer une sorte de fausse columelle. Deux ou trois cycles cloisonnaires. Epithèque commune basilaire et pel! culeuse. Quoy et Gaimard ont établi ce genre pour deux espèces nou- velles, qu’ils ont très-imparfaitement décrites et figurées. Lors de la publication de notre premier travail sur ces polypiers, M. aime et nous avions pu examiner qu’une seule d’entre elles (Alveopora rubra), et nous avons reconnu son étroite parenté avec les Montipores ; c’est pourquoi nous avons réuni ces polypiers sous le premier de ces noms et nous avons créé le genre Poraræa pour les Poritides que Blainville et M. Dana avaient placées dans le genre Alveopora. Mais plus récemment nous avons pu retrou- ver, dans la collection du Muséum de Paris, l’autre Alvéopore de Muoy et Gaimard, et il nous a été facile de voir qu’elle pré- sente tous les caractères de nos Porarées; il en résulte que, dans notre Monographie des Poritides, nous avons cru devoir repor- ter dans le groupe des Montipores, l 4lveopora rubra de Quoy et Gannard, et conserver le nom d’Alvéopore pour leur 4/veopora viridis et les espèces que nous avions nommées Porarées en 1849. Les Alvéopores sont très-remarquables parmi les autres Pori- tide: en ce qu’elles montrent avec exagération le caractère es- sentiel de la famille, c’est-à-dire la porosité des murailles unie à la structure trabiculaire de l'appareil septal. Toutes les espèces sont vivantes. Coralliaires, Tome 3. 43 194 ZOANTHAIRES SCLÉRODERMÉS PERFORÉS. 1. ALVEOPORA FENESTRÉTA. Pocillopora fenestrata, Lamarck, Hist. des anim. sans vert., ti, p.275. 1816. — 2% édit., p. 443. —— Deslongchamps, Encycl., Zooph., p. 631. 1824. Alveopora fenestrata, Dana, Expl. exped., Zaoph., p. 514. 1846. _— Milne Edwards et J. Haïme, Monogr. des Poritides, p. 44. Polypier dendroïde, à rameaux ou frondes-un peu divergentes, lé- gèrement comprimées, renflées etgibbeuses dans dèur partie supé- rieure, montrant près de leur base des lambeaux d’une épithèque pel- liculeuse. Calices inégaux, subpolygonaux, à murailles assez.fortes, criblées de grands trous qui alternent avec ceux -des séries verticales voisines. Six cloisons dans les grands calices : dans les petits ôn n’en compte souvent que quatre ou mème deux, représentées par des sé- riés de-trabieules styliformes qui sont très-écartées les unes’des au- tres, souvent courbées ‘en:haut eten bas, de manière à rencontrer celles qui sont au-dessus ou au-dessous, en même temps qu’elles tou- chent vers le centre à celles des cloisons opposées, et quelquefois même s’y entremélent de manière à simuler une sorte de columelle ‘spongieuse lâche. Largeur des grands calices , 2 millimètres ou un peu plus. Habite l'Océan pacifique. 2. ALVEOPORA VIRIDIS. Alveopora viridis,, Quoy .et Gaimard, Voyage de l'Astrolabe, Zooph., p. 240, pl. 20, fig. 1-4. 1833. (Très-mauvaises.) Alveopora spongiosa, Dana, Expl. exped., Zooph., p. 513, pl. 48, fig. 5. 4846. Alveopora viridis, Milne ‘Edwards et J.'Haïme, Monoÿr.des Poritides, p.45. Polypier découpé en lobes ou frondes comprimées et élargies au sommet. Calices un peu inégaux et subpolygonaux, larges au plus de 2 millimètres et généralement plus petits. Muraïlles ün peu fortes’et subépineuses au sommet. Six cloisons représentées par destrabicules très-courtes et très-écartées. Habite le havre Carteret à la Nouvelle-Irlande (d’après Quoy et Gai- | mard). M. Dana l’indique des îles Fidji. Les polypes, d’après Quoy et Gaïmard, sont bruns'et verts, avec douze tentacules cylindriques et un peu courts. 3. ALVEOPORA DÆDALEA. Madrepora dædalea , Forskal, Descr. anim. in itin. orient. obser., p. 135, tab. xxXvir, fig. B. 1775. Aléyonella Savignyi, Audouin, dans Savigny, Descr. de l'Egypte, Polypes, p. 252, pl. 5, fig. 4. 1809. Alveopora dœædalea, Blainville, Dict. sc. nat., t. LX, p, 359.1850. —, Manuel, p. 394. PORITIDES. 199 Porites dædalea, Ehrenberg, Corall. des rothen Meeres, p.117. 1834. Alveopora dædalea, Dana, Expl. exped., Zooph., p. 52, pl. 48, fig. 4. 4846. Pocillopora fenestrata, Milne Edwards et J. Haime, Ann. sc. nat., 3° sér., t. IX, pl. 5, fig. 1. 1848. (Non Lamarck.) * Poraræa fenestrata, Milne Edwards et J. Haime. Brit. foss. Corals, Introd., p. lvi. 1850. Alveopora dœdalea, Milne Edwards et J, Haïme, Monogr. des Poritides, p.45. Polypier en masse très-profondément lobée ; les lobes serrés, dressés, étroits à la base, renflés et gibbeux au sommet, montrant dans leurs parties inférieures une épithèque pelliculeuse qui recouvre les calices des individus déjà morts. Calices polygonaux très-inégaux : ceux du sommet des lobes toujours beaucoup plus petits que ceux de leurs faces latérales. Murailles minces, criblées de trous assez réguliers. Six cloisons, et:des rudiments. d’un deuxième eycle. Les poutrelles qui les composent assez longues, grêles, peu serrées, suivant des directions un peu irrégulières. Largeur des calices latéraux, 2 millimètres 1/2; des calicés terminaux, 1 millimètre 4/2 à 2 millimètres. Habite la mer Rouge. Le PORITES CLAVARIA, Audouin, figuré par Savigny (Egypte, p. 234, pl. 4, fig. 6), pourrait bien appartenir encore à la même espèce. 4. ALYEOPORA OCTOFORMIS. Alveopora octoformis, de Blainville, Dicf. sc. nat., t. LX, p. 359, 1830. — Man., p. 394. (Sans description.) —— Milne Edwards et J. Haïme, op. cit., p. 46. Polypier en masse gibbeuse. Calices polygonaux profonds, larges de 4 à 5 millimètres. Murailles à trous très-grands et régulièrement disposés en séries. Trois cycles cloisonnaires : le dernier très-incom- plet. Les trabicules qui représentent les cloisons, très-grèles et très- courtes. Le Habite Sumatra. 5. ALVEOPORA RETEPORA. Madrepora retepora, Solanderet Ellis, Zooph., p. 172, tab. uv, fig. 3, 4,5. 4786. Madrepora retepora, Gmelin, Linn. Syst. nat., 13° éd., p. 3770, 1788. Porites reticulata, Lamarck, Hist. nat. des anim. sans vert. t.II, p, 269. 1816. — 2e édit., p.433. —— Lamouroux, Exp. méth., p. 60, tab. iv, fig. 3,4, 5. 1821. —— Deslongchamps, Encycl., Zooph., p.651. 1824. —— Blainville, Dict. des sc. nat., t. XLIII, p. 50. 1826. Alveopora retepora, Blainville, Dict. des se. nat., t. LX, p. 359. 1830. — Ma- nuel d'actin., p. 394, pl. 59, fig. 3.. Porites Peroni, Blainville, Dict. sc. nat., Atlas, pl. 39, fig. 3. 1830. 196 ZOANTHAIRES SCLÉRODERMÉS PERFORÉS. Alveopora retepora, Dana, Expl. eæped., Zooph., p. 512. 1846. _= Milne Edwards et J. Hrime, op. cit., p. 45. Cette espèce, à en juger par la figure d’Ellis, forme des masses con- vexes, à calices polygonaux, peu inégaux, larges de 3 ou 4 millimè- tres. Les pores muraux sont très-grands et réguliers, et les trabicules cloisonnaires très-grêles et très-écartées. Patrie inconnue. Genre VII. MICROSOLENA. Microsolena, Lamouroux, Exped. méthod. des genr. de pol., p. 65.1821. Atveopora, Michelin, Icon. 00ph., p. 110. 1843. (Non Quoy et Gai- mard.) & Dendraræa, D'Orbigny, Note sur des pol. foss., p.9. 1849. Polypier à plateau commun entouré d’une forte épithèque, à calices peu profonds. Cloisons assez nombreuses, confluentes et formées de poutrelles écartées. Ni palis, ni murailles distinctes. Lamouroux, et plus tard Blainville, ont regardé le fossile qui a servi de type à ce genre, COMME voisin des Tubulipores (qui sont des Bryozoaires), parce qu’ils ont pris ses poutrelles cloison- naires pour le remplissage de prétendus tubes analogues à ceux des Cériopores. M. Michelin a le premier reconnu la véritable vature de ces Zoanthaires ; mais il les a nommés à tort Alvepora. En réalité, les Microsolènes diffèrent très-peu des Coscinarées, et ne sen distinguent que par leur tissu lâche, leur épithèque complète et leurs trabicules septales plus écartées. Toutes les Microso!ènes sont fossiles et appartiennent à la pé- riode jurassique. Quand ils sonten mauvais état de conservation, il est parfois difficile de les distinguer des Thamnastrées et des Oroseris. ÇA. — Polypier massif, plus où moins turbiné. 1, MICROSOLENA POROSA. Microsolena porosa, Lamouroux, Exp.méth., p.65, tab. Lxx1v, fig. 24, 25 et 26. 1821. —— Bronn, Syst. de Urwelt., pl. 4, fig. 14. 1824. —— Defrance, Dict. se. mat., t. XXXI, p. 45, atlas, pl. des Poi. pierr. foss., fig. 5. 1824. —— Blainville, Manuel d’actin., p. 425, pl. 69, fig. 5, et pl. 74, fig. 5. 1834. —— Bronn, Lethœa geognostica, pl. 15, fig. 6. 1855. Alveopora microsolena, Michelin, Icon., p.227, pl. 55, fig. 1. 1845. Microsolena porosa, Milne Edwards et J. Haime, Monogr. des Poritides, p. 50 (Ann. des Sc. nat., sèrie 3, t. 16). PORITIDES. ” 197 Polypier turbiné, fixé par un pédoncule et entouré extérieurement d’une épithèque complète, plissée et très-forte; surface supérieure légèrement convexe. Calices superficieis, indistincts, sans murailles. Cloisons passant directement d’une cellule calicinale dans une autre, très-peu flexueuses, minces, peu serrées, formées par des poutrelles lâches. Trois cycles, le dernier incomplet. Columelle rudimentaire ou nulle. Diamètre des calices, environ 4 millimètres. Fossile de Langrune (Calvados). 2. MICROSOLENA REGULARIS. Alveopora microsolena, M'Coy, On Mesozoic Radiata (Ann. and Mag. of nat. hist., 2e sér., t. II, p. 419. 1848). Microsolena regularis, Milne Edwards et J. Haïme, Brit. foss. Corals, p.122, tab. xxv, fig. 6. 1851.— Monogr. des Poritides, p. 51. Polypier massif, subturbiné, sublobé sur les bords, plus ou moins convexe. Dans les oxemplaires usés que nous avons observés, le bord extérieur des cloisons avait l'apparence de stries costales moniliformes ; les nodules sclérenchymateux qui constituent les trabicules sont pres- que à une égale distance de ceux d’une même série et de ceux de la série voisine, de façon qu'ils semblent disposés régulièrement suivant trois lignes droites, l’une presque verticale, et les deux autres obliques et se coupant à angle droit. Calices très-superficiels; leurs fossettes très-peu profondes, mais bien marquées et très-éloignées les unes des autres. Les rayons septo-costaux au nombre de trente ou quarante, très-minces, très-étendus , surtout ceux qui sont perpendicuiaires au bord du polypier, presque égaux, assez serrés, complètement con- fluents et trabiculaires. Le diamètre des polypiérites est à peu près de 3 millimètres. Grande oolithe. En Angleterre, à Bradford-Hill et à Dunkerton. M. M’Coy l'indique aussi de Minchinhampton. 3. MICROSOLENA AGARICIFORMIS. Microsolena agariciformis, Etalon, Etudes paléontol. sur le Haut-Jura, p.125. 1859. (Extr. des mém. de la Soc. d'Emulation du Doubs. 1859.) Polypier subturbiné, commencant par une masse plus ou moins con- vexe, puis devenant plane ; couches superposées, se dépassant un peu et formant sur les bords des lobes arrondis ou anguleux. Calices ré- gulièrement distribués, très-superficiels, indistincts. Fossette très- étroite, assez profonde. Cloisons très-fines, un peu flexueuses, dispo- sées à se grouper par faisceaux en s’avançant dans le calice, mais rayonnant dans tous les sens; très-nombreuses (70 ou davantage, quelquefois 96). Epithèque très-forte, plissée, complète et montant jusqu’au bord de la surface calicifère. Côtes non visibles. Diamètre des calices, 6 à 7 millimètres. ‘ Fossile du terrain corallien du Haut-Jura, à Valfin. Oo. ZOANTHAIRES SCLÉRODERMÉS PERFORÉS. 4. MICROSOLENA PAVONIA. Microsolena pavonia, Etalon, loc. cit. Polypier turbiné, fixé sur un pédoncule étroit, à surface supérieure plane ou convexe, et divisé en lobes anguleux sur les hords. Calices indistincts, à fossette assez profonde, sinueuse, en entonnoir. Cloisons minces, pas disposées à se grouper en faisceaux, et au nombre de 60 à 64 seulement. Epithèque complète, laissant voir sur quelques points des côtes égales, moniliformes, fines, dichotomes et disposées en fais- ceaux radiés. Diamètre des calices, 6 à 8 millimètres. Terrain corallien du Haut-Jura, à Valfin. 5. MICROSOLENA CONICA. Microsolena conica, Etalon, op. cit, p.124. Polypier de petite taille, turbiné, un peu étalé. Calices très-super- ficiels, leur entrée n’étant guère marquée que par la réunion des cloi- sons qui sont au nombre de 40, et disposées régulièrement. Epithè- que très-forte. Côtes très-fines et disposées comme dans le M. pavonia. Diamètre des calices, 2 1/2 millimètres. Terrain corallien du Haut-Jura, à Valfin. 6. MICROSOLENA IRREGULARIS. Microsolena irregularis, D'Orbigny, Prod. de Paléont., t. Il, p. 37. 1851, —— Milne Edwards et J. Haime, op. cit., p. 51. Thamnastrea? irreguluris, Milne Edwards et J. Haime, ci-dessus, t. IT, p. 584. Microsolena?irregularis, Etalon, op. cit., p.125. Polypier turbiné, très-étalé, à surface supérieure plane et à pour- tour non échancré. Calices inégaux, assez profonds, quelquefois sub- circulaires ; des arêtes larges et arrondies entre les centres. Cloisons grossières, irrégulières (24 à 36). Columelle rudimentaire et spon- gieuse. Epithèque complète. Diamètre des calices, 5 millimètres. M. Etalon rapporte à cette espèce l’Agaricia granulata de M. Mi- chelin (Iconogr., p. 100, pl. 28, fig. 1. — Centrastrea granulata, D'Or- bigny, Prodr. de Pal., p. 37), qui, dans notre Monographie des Pori- tides, avait été rangé avec doute dans le genre Oroseris, sous le nom de O0. Sancti-Mihieli (Monogr. des Fongides, p. 138. Ann. des Sc. nat., série 3, t. 15). Et comme cet auteur a eu l’occasion d’examiner beau- coup d'échantillons bien conservés, tandis que les individus étudiés précédemment étaient fort incomplets, nous avons lieu de croire que son opinion est fondée. 7. MICROSOLENA ? GRANULATA. Agaricia granulata, Goldfuss, Petref. Germ., t. 1, pl. 38, fig. 4. LL Nous sommes portés à croire que ce fossile appartient au genre Mi- crosolena, et se rapproche beaucoup du M. irregularis; mais il ne PORITIDES. . 199 nous est connu que par la figure que nous venons de citer. M. D’Or- bigny a eru reconnaître dans ce dessin l'indication de palis autour d’une columellé papilleuse, et il a établi pour cette espèce le genre Actinaræa (Note sur dès pol. foss., p. 11, 1849). Il est possible que ce caractère existe réellement, et que ce popier doive être distingué des Microsolena; mais comme l’exemplaire figuré était évidemment dans un très-mauvais état de conservatiou, il nous paraît prudent de le rapprocher simplement de la forme bien connue à laquelle il res- semble le plus; il a, au reste, les plus granüs rapport avec le Micro- soléna irregularis. Ce fossile, que M. D’Orbigny (Prodr. de Pal., t. L, p. 387) appelle Actinaræa granulata, provient du coral-rag de Natheim, dans le Wurtemberg. Le Stylastræa confusa de M. D'Orbigny (Prodr., t. Il, p. 36) res- semble beaucoup à l’espèce précédente et ne devrait peut-être pas en être distingué. Il nous a paru cependant avoir plus d'analogie avec les Thamnastrées (voyez t. II, p. 384). Du reste, il est trop impar- faitement connu, pour que l’on puisse le déterminer avec sûreté. $ A. — Polypier disposé en grandes plaques ou lames. 8: MICROSOLENA EXCAVATA. Microsolena excavata, Etalon, op. cit., p. 195. Polypier en lame épaisse, plane. Calices profonds, un peu inégaux, séparés entre eux par un bourrelet-très-épais et arrondi. Cloisons très- minces, très-régulières et très-serrées, à trabicules fines; 4 cycles complets. Diamètre des calices, 5 millimètres. Terrain. corallien (couche Dicératien), à Valfin. 9. MICROSOLENA EXPANSA. Microsolenc expansa, Etalon, op. cit., p. 426. & Polypier formé de lames minces (1 à 2 centimètres d'épaisseur sur 10 à 20 de diamètre), à surface supérieure plane. Calices superficiels, - à fossette subcylindrique et peu profonde. Cloisons minces, écartées, peu nombreuses, constituant deux cycles et se groupant en faisceaux de deux sortes. Columelle faible, simple ou formée de deux ou trois trabicules. Diamètre des calices, 8 à 9 millimètres. Terrain corallien (groupe Glyptien), à Saint-Claude (Haut-Jura). $ AAA. — Polypier gibbeux, digitiforme ou dendroïde. 10. MICROSOLENA EXCELSA. Siderastrea incrustata, MCoy, On Mesozoic radiata (Ann. and Mag. 0f nat. hist., 2 sér., t. II, p. 419. 1848). Pas l’Alveopora incrustata, Michelin. Microsoleñna excelsa, Milne Edwards et J. Haime, Brit. foss. Corals, p. 124, tab. xxv, fig. 5. 1851. — Moncgr. des Poritides, p. 52. 200 ZOANTHAIRES SCLÉRODERMÉS PERFORÉS. Polypier subdendroïde à rameaux dressés, cylindriques , digiti- formes : base couverte d’une épithèque commune forte et plissée, qui se montre encore à diverses hauteurs sur les rameaux. Le reste de la surface est couvert de calices ayant à leur centre une petite los- sette très-peu profonde, mais bien marquée. Ces calices sont pres- que égaux et subpolygonaux. Columelle papilleuse rudimentaire. On compte en général vingt-quatre cloisons, c’est-à-dire trois cycles ; mais quelquefois il y a des tertiaires qui manquent. Les cloisons sont -on- fluentes, presque égales, minces et courbées ou flexueuses en dehors. * Elles sont formées de trabicules bien séparées. Les rameaux sont larges de 15 à 20 millimètres, et les calices de 2. De la grande oolithe, aux environs de Baïh. M. M’Coy l'indique e assi à Minchinhampton. Le fossile mentionné par M. M’Coy sous le nom de Goniopora race - mosa (1. c., p. 419) et rapporté à l’Alveopora racemosa, Michelin, dif- fère probablement très-peu de cette espèce. Il est de Minchinhamy ton. 11. MICROSOLENA RACEMOSA. Alveopora racemosa, Michelin, Zcon. z00ph., p. 110, pl. 9, fig. 6. A843. Dendraræa racemosa, D'Orbigny, Prodr. de pal., t. II, p. 57. 1851. Microsolena racemosa, Mine Edwards et J. Haime, Pol. foss. des terr. pal., etc., p. 144. 1851. Polypier dendroïde, à rameaux divergents et cylindriques, d’envi- ron 2 centimètres de diamètre. Calices presque superficiels, larges de 3 ou 4 millimètres, à fossette centrale petite et très-peu marquée. Une douzaine de cloisons un peu irrégulières dans leur forme et dans leur direction, composées de poutrelles grosses, écartées et un peu inégales. Du coral-rag, à Sampigny (Meuse), et Alençon (Orne). 12. MICROSOLENA G1BBosA. Microsolena gibbosa, Etalon, op. cit. p.197. Polypier pédonculé, mais convexe et gibbeux, ou divisé en lobes assez élevés. Calices superficiels subégaux, à fossette étroite. Clo'sons irrégulièrement ondulées, à tubercules grossières (36 à 40). Colu- melle rudimentaire. Du terrain corallien, à Valfin. 13. MICROSOLENA TENUIRADIATA. Microsolena tenuiradiata, Etalon, op. cit., p. 196. Polypier de petite taille, dressé et lohé. creusés , et offrant une fossette (u peu serrées, subégales, ordinair Calices superficiels, un peu ylindrique assez profonde. Clo:sons ement radiées, mais souvent confuses, PORITIDES. : 201 à trabicules fines, et formant quatre cycles complets; quelquefois cinq. Diamètre des calices, 5 millimètres. Du terrain corallien, à Valfin. 14. MICROSOLENA TULVINATA. Microsolena pulvinata, Etalon, op. cit., p. 127. Polypier petit, digitiforme, à rameaux cylindriques. Calices peu serrés, assez profonds, légèrement polygonaux, et séparés entre eux par des saillies assez larges, qui donnent à la sarface une apparence pulvinée ; fossette profonde. Pas de columelle. Cloisons serrées (ordi- nairement 72). Pas de bourrelets épithécaux. Diamètre des calices, 4 à 5 millimètres. Longueur des branches, 1 à 1 1/2 centimètre. Du terrain corallien, à Valfin. 15. MICROSOLENA CATINATA. Microsolena catinata, Etalon, op. cit., p. 127. Polypier dendroïde ; rameaux aplatis, peu nombreux, à surface bos- selée, et garnis de bourrelets épithécaux irréguliers. Calices superfi- ciels; fossette à peine marquée. Cloisons très-fines, peu flexueuses (60). Diamètre des calices, 3 à 3 1/2 millimètres. Du terrain corallien, à Valfin. 16. MICROSOLENA INCRUSTATA. Alveopora incrustata, Michelin, Icon. 300ph., p.111, pl. 25, fig. 8. 1845. Microsolena incrustata, Milne Edwards et J. Haime, Pol. foss. des terr. pal., etc., p. 144. 1851. — Monogr. des Poritides, p. 52. Ce polypier qui ne nous est connu ,que par la figure donnée par M. Michelin, forme une masse dendroïde serrée, dont les rameaux sub- cylindriques sont entourés, près de lear base et sur plusieurs points de leur surface, par des rubans épithécaux très-marqués, qui couvrent plus ou moins les anciens calices. Les cloisons paraissent être au nombre de dix ou douze, et le diamètre des rameaux est de 19 ou 45 milli- mètres. Coral-rag. Mécrin, Saint-Mihiel, Landeyron. 17. MiCROSOLENA TUBEROSA. Alveopora tuberosa, Michelin, Icon., p. 110, pl. %5, fig. 7. 1845. Microsolena tuberosa, D'Orbigny, Prodr. de paléontol., t. II, p. 37. 1851. —— Milne Edwards et J. Haime, Monogr. des Poritides, p.53. Cette espèce, à en juger par la figure donnée par M. Michelin, est une masse gibbeuse, couverte entièrement de calices à centres assez distincts, larges de près de 3 millimètres, et qui montrent une dou- zaine de cloisons formées par des poutrelles à nodules allongés. Coral-rag. Saint-Mihiel. 202 ZOANTHAIRES SCLÉRODERMÉS PERFORÉS. 18. MiIcROSOLENA KŒCHLINI. Microsolena Kæœchlini, J. Haime, Notes inédites. Polypier en masse conyexe. Calices larges d’un.centimètre, inégaux et inégalement serrés. 48 cloisons un peu flexueuses, serrées, assez minces. Groupe-oolithique moyen : chemin couvert à Belfort, Ligsdorf, entre Idinkel.et Largue (Haut-Rhin). L’ASTREA GEOMETRICA, Goldfuss (Petref. germ., t. 4, p. 67, pl. 23, fig. 1. 1829. — Synastrea geometrica, D'Orbigny, Prodr. de pal., t. 2, p. 278. 1850), nous paraît pouvoir être rapproché de ce genre ; c’est un fossile mal caractérisé, dont lés polypiérites ont près d'un centimètre de lar- geur et environ 48 cloisons minces et peu fléxueuses: Craïe supéfieure : Maestricht. La TURBINOLOPSIS OCHRACEA de Lamouroux (Exp. méth., p. 85, pl. 82, fig. 4 à 6) paraît être une jeune Wicrosolena en mauvais état de conservation. : Le genre ANOMOPHYLLUM, Ad. Roemer (Versts. des Nord deutschen Ool. geb., p. 21, 1836), nous parait plus voisin des Microsolena que d’aucun autre genre. Il en diffèrerait par le grand écartement des centres calicinaux, et peut-être aussi par leplus grand développement de l'individu parent. L'espèce pour laquelle il a été fondé est un polypier du terrain ju- rassique du Hanovre, que M. Roemer nomme Anomophylkum Munsterè (ibid, p: 21, tab. 1, fig. 6). Malheureusement, l’échantillon.qui a été figuré par cet auteur, et ceux que nous avons eu occasion d'observer dans la collection zoologique du Muséum de Paris, sont tellement roulés, qu’il serait bien difficile de les caractériser avee certitude. Genre VII MEANDRARÆA. Méandraræa, Etalon, Etudes paléontol. sur le Haut-Jura, p. 128: 1859: Ce genre nouvellement établi par M. Etalon, et que nous n’a- vons pas eu l’occasion d’étudier, paraît représenter parmi les Poritides la conformation propre aux Latiméandres parmi les Astréacées. Il se: distingue des: Microsolènes par ses calices dis- posés én séries linéaires méandriformes, qui sont séparées par: des collines arrondies et peu saiilantes. Les cloisons sont peu nombreuses et confluentes. Cé genre n’a encore été trouvé qu’à l’état fossile dans le ter- rain oolithique. PORITIDES. 203 1. MEANDRARÆA MARCOUANA. Meandraræa marcouana, Etalon, loc. cit. Polypier élevé, lohé, le plus souvent sous la forme d’une petite masse convexe, gibbeuse, composée de colonies qui se superposent. Calices bien distincts, médiocrement profonds, disposés.en séries assez longues, surtout vers le pourtour. Collines simples, irrégulières, con- tournées au centre, droites vers la circonférence, épaisses et arrondies. Cloisons fines , plus ou moins géniculées vers le point de rencontre dés calices; généralement au nombre de 20. Base offrant quelques bour- relets épithéeaux. Diamètre des séries, 1/2 à 2 millimètres. Terrain corallien, à Valfin. 2, MEANDRARÆA SULCATA. Meandraræa sulcata, Etalon, op. cit., p. 129. Polypier en lame peu épaisse, irrégulière. Séries longues, parallèles. Calices presque superficiels, mais à centres distincts. Collines presque droites. Cloisons minces, serrées (46 à 64 centimètres). Epithèque com- plète, même fortement ondulée. Diamètre des séries, moins de 2 mil- limètres. Terrain corallien, à Valfin. 3. MEANDRARÆA CRIBRIFORMIS. Meandraræà cribriformis, Elalon, loc. cit. Polypier en lames un peu irrégulières. Calices quelquefois distincts ou disposés en séries courtes vers le centre. Cloisons plus minces et plus nombreuses que dans le M. sulcata ; collines plus écartées (à 3 millimètres). Terrain corallien, à Valfin. Genre IX. COSCINARÆA. Coscinaræa, Milne Edwards et J. Haîme, Compt.-rend., t. XXVIE, p. 496. 1848. (Imprimé par erreur Coscinastrea). — Monoÿr. des Poritides, p. 48. Polypier massif, d’un tissu dense, à plateau commun formé par une lame striée, paraissant imperforée et dépourvue d’épi- thèque., Calices assez profonds, souvent formant de petites sé- ries, se multipliant par gemmation caliculaire et submarginale. Point de palis ni de murailles distinctes entre les individus. Cloisons nombreuses, serrées, très-régulièrement fenestrées, à bords crépus et passant sans interruption dans celles dés indivi- dus adjacents. 204 ZOANTHAIRES SCLÉRODERMÉS PERFORÉS. Les Coscinarées se distinguent bien par leurs cloisons con- fluentes de toutes les autres Poritides, si ce n’est des Microso- lènes, qui ont les trabicules septales beaucoup plus écartées et sont enveloppées d’une épithèque complète. COSCINARÆA MEANDRINA. Meandrina, Savigny, Descript. de l'Egypte, Polypes, p. 234, pl. 5, fig. 4. 1809. Astrea meandrina, Ehrenberg, Corall. des rothen Meeres, p. 98. 1854. Coscinaræa Bottæ, Milne Edwards et J. Haime, Ann. des sc. nat., 3° sér., t.1X, pl. 5, fig. 2. 1848. Coscinaræa meandrina, Milne Edwards et J. Haime, Pol. foss. des terr. pal., etc., p. 144. 1851. — Monogr. des Poritides, p. 49. Polypier en masse convexe. Plateau commun, formé par une lame parfaite, très-finement granulée et costulée. Epithèque rudimentaire ou même nulle. Calices à contours très-irréguliers, assez profonds, ordinairement subpolygonaux, quelquefois confondus. Les bords de ces calices sont très-épais, crépus et résultent de l’union directe des cloisons, qui sont larges, assez minces, granulées et extrêmement ser- rées. Elles sont peu inégales, les plus petites se soudant aux plus grandes par leur bord interne. On en compte ordinairement plus de quarante dans chaque calice; mais il est très-difficile de dire à quel ordre appartient chacune d’elles. Leur bord est légèrement arqué en haut et en dedans, régulièrement erénelé; les dents étant très-faibles, subégales, larges à l'extrémité et ordinairement bifides. Ces dents ar- rivent presque au centre, où elles simulent une columelle papilleuse très-peu développée. Loges extrêmement étroites. Grande diagonale des calices de 10 à 15 millimètres; leur profondeur, 4 6u 5. Dans une coupe verticale on voit que les cloisons des calices voisins se rencon- trent par leurs bords extérieurs, sans qu’il y ait de muraille propre- ment dite, ni rien qui en tienne lieu. Toutes les cloisons sont réguliè- rement fenestrées, mais elles tendent à former des lames moins crblées dans leurs parties inférieures. Les traverses sont excessivement minces, écartées entre elles de 2 ou 3 millimètres, un peu ramifiées; elles manquent dans beaucoup de points, et ne se rencontrent que très-in- férieurement dans les loges. Habite la mer Rouge et se trouve à l’état subfossile dans les terrains récents de l'Egypte. Nous croyons devoir rapporter au genre Coscinaræa le Poritien fos- sile décrit par M. Reuss sous le nom de Porites mammillata (Mém. de l'Acad. de Vienne, 1854, t. 7, p. 129, pl. 10, fig. 9 et 10). C’est un polypier massif, dont la surface est mamelonnée et dont les calicessont confluents. Les cloisons sont très-développées, sublamellaires, crénelées à leur bord supérieur, plutôt que denticulées et très-serrées. On aper- çoit un tubercule columellaire au centre des calices, mais pas de palis. De la formation cretacée de Gosau. PORITIDES. 205 GENRES DOUTEUX. Genre X. PLEURODICTYUM. Pleurodictyum, Goldfuss, Petrefacta Germanie, t. 1, p. 113. 1829. Le fossile d’après lequel ce genre a été établi est trop incom- plètement connu pour que l’on puisse le caractériser d’une ma- nière satisfaisante. Pour les uns, c’est un Alcyonien; pour d’au- tres, un Bryozoaire; mais, d'après l'étude que nous en avons faite, nous avons acquis la conviction que c’est le moule intérieur d’un polypier fixé sur un tube de serpule ou sur quelque corps analogue, et qu’il doit prendre place parmi les Poritiens. Cette question a été examinée attentivement par M. Haime et nous, dans notre Monographie des polypiers des terrains paléozoïques, et les nouvelles observations publiées à ce sujet par M. King ne nous paraissent infirmer en rien le résultat auquel nous nous étions arrêtés. En admettant que le corps serpuliforme logé dans le Pleuro- dictyum w’y appartienne pas, et que celui-ci soit un moule in- térieur, on peut penser que ce zoophyte avait les caractères suivants : Polypier massif; à plateau commun recouvert d’une épithèque complète; à murailles simples et percées de trous petit$ et un peu espacés; à cloisons formées par des poutrelles assez rap- prochées. Ce genre aurait donc beaucoup d’affinité avec les Litharæa, et ne paraîtrait en différer que par le développement plus con- sidérable de l’épithèque, l'épaisseur des murailles et la structure simplement poutrellaire des cloisons. On n’en connaît qu’une seule espèce, savoir : le PLEURODICTYUM PROBLEMATICUM. Astroita, Peter Wolfart, Hist. nat. Hass. inf., p. 30, tab. xxv, fig. 5. 1719. —— George Liebknecht, Hass. subterr. spec., tab, n, fig. 4. 1759. Corps particuliers, etc., Knorr et Waïch, Rec. des mon. des Catastr.,t. LIT, p.199. Suppl. pl. 10 6, fig. 1, 2,3. 1775. Pleurodictyum rroblematicum, Goldfuss, Petref. germ., t. 1, p.113, pl. 58, fig. 18, et t. IL, pl. 160, fig. 19, 1829. —— Bronn, Leth. geogn., t.I, p. 56, tab. ir, fig. 12. 1835-37, —— Phillips, Palæoz. foss., p. 19, pl. 9, fig. 24. 1841. —— De Verneuil et J. Haime, Bull. Soc. géol. de France, 2° sér., t. VI, p. 162. 1850. 206 ZOANTHAIRES SCLÉRODERMÉS PERFORÉS. Pleurodyctyum problematicum , Milne Edwards et J. Haime, Pol. foss. des terr. paléoz., p. 210, pl. 18, fig. 3, 4, 5 et G. 1851. — Monogr. des Poritides, p. 48. —— Quenstedt, Handb. der Petref., p. 671, pl. 60, fig. 19. 1852. —— King, on Pleurodictyum problematicum (Ann. and Mag. of Nat. Hist., sér. 2, t. XVIL, p. 131,.pl. 10, fig. 1-9. 1856). Cette espèce est propre au terrain Dévonien et se trouve en France à Néhou, dans V'Eifel et dans le Hartz en Allemagne, aux environs de Tôrquay, en Angleterre, en Espagne à Aleje; enfin dans le comté de Jefferson, aux Etats-Unis d’Amérique. Genre XI. DICTYOPHYLLIA. Nous avons d’abord considéré ce genre (Monogr. des Astréides, Ann. des sc.nat., 3° sér., t. XI, p. 285) comme pouvant se rap- procher des Méandrines. Dans le Tableau de la classification des Polypes, placé en tête de notre Monographie des Polypiers des terrains paléozoïques, nous l'avons rangé avec doute près des La- toméandres, en indiquant toutefois que ses cloisons vermiculées, et peut-être subtrabiculaires, semblaient indiquer des affinités avec les Poritides. Malheureusement, les seuls ectypes que nous avons pu observer ne présentent jamais de caractère assez net pour nous permettre de décider la question; et si aujourd’hui nous gegardons comme plus convenable de placer ce polypier à la fin de la famille que nous venons d’étudier, c’est seulement parce que nous soupconnons que les Coscinarées donneraient une empreinte extrêmement semblable à celle des Dictyophyllies, excepté sous le rapport des murailles qui sont très-marquées dans ces dernières, et marquent complètement chez le genre vivant. Quoi qu'il en soit, l'espèce dont les affinités naturelles sont si incertaines est très-facile à reconnaître, etil en a été donné de très-bonnes figures. Blainville, qui a établi cette division générique (Dict. des sc. nat., t. LX, p. 523, 1830), nomme Dictyophyllia hemispherica, unipolypier du terrain, jurassique qui est dans la collection de M. Michelin ; nous nous sommes assurés que cet échäntillon est loin d’appartenirau genre Dictyophyllia, et n’est pas autre chose qu’une Styline très-roulée. Enfin, M. Fischer de Waldheim a décrit et figuré avee soin un fossile qui lui a été présenté comme provenant du terrain carhonifère de Russie, et qui ne diffère en rien de l'espèce de Maëstricht ; il l'appelle Dictyophyllia alternans (Bull.:soc. imp. nat. de Moscou, t. XNI, p. 665, pl. 14, fig. 1, 1843). PORITIDES. 207 On ne connaît donc jusqu’à présent qu’une seule Dictyo- ‘phyllie, qui est la : LT DicrxoPHY£LiA, RETICULATA, Blainville, Dict. sc. nat., t. LX, p- 325; Man. d'actin., p.360, pl. 53, fig. 4.— Faujas Saint-Fond, Hist. nat. de la mont. Saint-Pierre, p. 190, tab. xxxŸ, fig. 1. — Meandrina reticulata, Goldfuss, Petref. Germ. p. 63, tab. xx, fig. 5. Craie supérieure. Maëstricht. DEUXIÈME SOUS-FAMILLE. .MONTIPORINÆ. Alveoporinæ, Milne Edwards et J. Haïime, Polyp. foss. des terr. pal.,etc., EL Edwards ét J. Haime, Monogr. des Poritides, p. 04. Cæœnenchyme abondant et spongieux. Les deux genres dont se compose celte ;sous-famille ne ren- ferment que des espèces vivantes. Le premier a:quelques-rap- ports de forme ‘avec les Madrépores, et le second établit, à certains égards, un passage vers la famille des Fongides ; mais la structure trabiculaire de leur polypier, et principalement de leurs cloisons, ne peut laisser aucun doute sur leurs vérita- bles affinités. Faute de renseignemerits suffisants sur les espèces typiques du genre Alveopora: de Quoy et Gaimard, ce nom avait été appliqué à l’une des divisions de ce groupe, et de là le mode de désignation erroné qui avait été d’abord adopté. pour celle sous-famille, par M. Haime et nous, dans le tableau général de la classification ‘dés Coralliaires, inséré dans notre travail sur les polypiers fossiles des terrains paléozoïques. Genre XII. MONTIPORA. Montipora, Quoy et Gaimard, Voy. de l’Astrol., Zooph., p. 247: 4833. —— Blainville, Manuel d’actin., p.388.4834. Manopora, Dana, Explor. exped., Zooph., p. 489. 1846. Alveopora, Mine Edwards et J..Haïme, Polyp. foss. des terr.pal., etc., p- 146. 1851. (Non Blainville.) Polypier dé forme très-variable. Cœnenchyme très-abondant, 208 ZOANTHAIRES SCLÉRODERMÉS PERFORÉS. très-poreux, vermiculé et finement échinulé ou d'un aspect dé- licatement spongieux, offrant le plus souvent des saïllies plus ou moins irréguliéres, et différentes suivant les espèces. Calices circulaires, à ouverture distincte, situés entre les saillies du cœ- nenchyme, et jamais sur ces saillies elles-mêmes, à cavité pro- fonde. Ni columelle, ni palis; appareil septal très-peu déve- loppé, représenté par six ou douze cloisons formées de trabicu- les spiniformes écartées ; les cloisons du deuxième cycle, quand elles existent, sont toujours rudimentaires, et les primaires sont ordinairement inégales entre elles. Quoy et Gaimard ont établi ce genre pour un zoophyte qu’ils ont découvert pendant leur voyage autour du monde, et D. de Blainville en a rapproché, avec beaucoup de sagacité, plusieurs des Porites et des Agarices de Lamarck. Dernièrement, M. Dana vient d’y ajouter un certain nombre d’espèces nouvelles, mais il a changé, sans motif suffisant, le nom proposé longtemps avant par les naturalistes de l’Astrolabe. Nous avons expliqué plus haut, pourquoi, dans le tableau gé- néral de la classification des Polypes, qui précède notre Mono- graphie des Polypiers paléozoïques, ce genre se trouve décrit sous le nom d’A4lveopora. $ A. — Polypier subdendroïde ou en forme de touffe ra- meuse à branches digitiformes. 1. MONTIPORA MONASTERIATA. Madrepora monasteriata, Forskal, Descr. anim. in itin. orient. observ., p.133. 1775. Madrepora monostriata, Gmelin, Linné, Syst. nat., 13° éd., p. 3773. 1788. Porites spumosa, Lamarck, Hist. des anim. sans vert., 1. 11, p. 273. 1816 — 2e édit., p. 440. —— Eudes Deslongchamps, Encycl., Zooph., p. 654. 1824. —— Blainville, Dicé. sc. nat.,t. XLIII, p. 52. 1826. Montinora spumosa, Blainville, Manuel d’actin., p. 389. 1834. Madrepora (porites) spongiosa, Ehrenberg, Corall. des roth. Meeres, p. 115. Madrepora (porites) circumvallata, Ehrenberg, Coral. des roth. Meeres, p.115. 1824. Porites mecndrina, ibid., p. 418. Manopora circumvallata, Dana, Expl. exped., Zooph., p. 496. 1846. Montipora monasteriata, Milne Edwards et J. Haime, Monogr. des Poritides, p. 57. Polypier élevé, subdendroïde, épais, lobé, extrémement mame- PORITIBES. ‘209 lonné ; les lobes ou rameaux très-inégalemeéut:rapprochés, quelquefois soudés au sommet. Sur la surface des mamelons seulement :on0b- serve entre les calices, des saïllies cænenthymateuses qui sont en. gé- néral grosses, peussaillantes, très-inégales:et ordinairement peu nom- breuses; entre les mamelons, au contraire, les calices sont très-rap- prochés, et le cæœnenchyme, qui est finement échinulé, ne présente pas de saillies. Les calices sont inégaux, ordinairement larges d’un peu plus qu’un demi-millimètre. Les cloisons primaires inégales ; les se- condaires rudimentaires. Habite la mer Rouge. M. Dana ajoute Singapore. Cette espèce a été rapportée par Lamarck et les auteurs qui l'ont suivi, à la figure 4 de la planche A 1 du tome 1° des Del. nat. sel. de Knorr; pour motre part, nous ne lui trouvons aucune ressem- blance avec cette figure qui ne représente peut-être pas même un Montipore. : 2. MONTIPORA RUS. Madrepora rus, Forskal, Descr. anim. in itin. orient. observ., p.135, 1775. —— Gmelin, Linn. Syst. nat., 15°.édit., p. 37173. 1788. Porites rus, Blainville, Dict.-sc.nat,;t. LX,p. 360. 1830. — Manuel, p.396. Montipora rus, Milne Edwards et J. Haime, op. cif., p. 58. Polypier subdendroïde, à branches épaisses, obtuses et irrégulière- ment mamelonnées. Les calices très-serrés et très-inégaux dans les anfractuosités, très-écartés au contraire sur les parties saïllantes, où ils'sont séparés pour la plupart par de grosses verrues obtuses, iné- -gales, quelquefois allongées et subanguleuses. Le cænenchyme est fin et assez dense. Cloïsons inégales : on distingue ordinairement des cloisons secondaires peu développées. Largeur des grands ‘calices, 1 millimètre. Habite la mer Rouge. Cette espèce est très-voisine de la M. monasteriata ; elle ‘paraît ce- pendant s’en distinguer par ses verrues beaucoup plus grosses et plus obtuses et par ses calices plus grands et plus profonds. 3. :MONTIPORA “RUBRA. Alveopora rubra, Quoy et Gaimard, Voy. de l'Astrol., Zooph., p. 249, pl. 19, fig. 11-14. 1833. —— Dana, Explor. exped., Zooph., p.315. 1846. Montipora rubra, Milne Edwards et J. Haime, op. cit., p. 62. Polypier dendroïde, à rameaux peu divergents, cylindroïdes pt atté- nués aux extrémités. Calices très-petits et peu distincts, très-peu li- mités et situés au fond de petites cavités subpolygonales, formées par les saillies subanguleuses, mais un peu irrégulières, d’un cœnen- chyme aréolaire assez fin. Six cloisons très-petites et un peu épaisses en Gehors; dans quelques individus il paraît y avoir des rudiments d’un second cycle. Le diamètre des calices est à peine de 4/2 milli- Coralliaires. Tome 3. 14 ,? 210 ZOANTHAIRES SCLÉRODERMÉS PERFORÉS. mètre. Une section verticale montre un tissu spongieux irrégulier dans lequel on ne distingue ni cloisons ni murailles. Suivant Quoy ei Gaimard, les polypes ont douze tentacules courts, gros, élargis et arrondis à leur extrémité : ils sont d’un rouge-brun vif. Habite la Nouvelle-Irlande. 4. MONTIPORA COMPRESSA. Millepora compressa, Linné, Syst. nat., 12e édit., p. 1283. 1766. —— Esper, Die Pflans., t. 1, p. 205, tab. x. 1791. Manopora compressa, Dana, Explor. exped., Zooph., p. 494. 1846. Montipcra compressa, Milne Edwards et J. Haime, Loc. cit. Nous ne connaissons pas cette espèce, qui nous parait très-voisine de la M. rubra. M. Dana, qui le premier a reconnu ses véritables affi- nités, la décrit de la manière suivante : M. à tige rameuse, subdicho- tome et lobée. Polypier fragile, granuloso-échinulé. Calices partout un peu proéminents, échinulés et ayant six rayons. De la Méditerranée ? 5. MONTIPORA DIGITATA. Munopora digitata, Dana, Explor. exped., Zooph., p.508, pl. 48, fig. 1. 1846. Montipora digitata, Milne Edwards et 3. Haine, Monogr. des Poritides, p.65. Petit, rameux, souvent digité, à branches suhulées, légèrement comprimées, souvent tortueuses, épaisses de 1/4 de pouce, subégales, obtuses. Polypes jaunes, à tentacules courts et égaux. Polypier tout- à-fait lisse, à cellules enfoncées, larges de 1/6° de ligne. Des iles Fidji. 6. MONTIPORA TORTUOSA. Manopora tortuosa, Dana, Explor. exped., Zooph., p. 5U9, pl. 48, fig. 2. Montipora tortuosa, Milne Edwards et J. Haime, op. cit., p. 66. Rameux, à branches souvent longues de 4 pouces, épaisses de 1/4 de pouce, courlées ou tortueuses , subeylindriques, un pau compri- mées. Polypier tout-à-fait lisse, à cellules enfoncées, larges de 1/4 de ligne. De Singapore. 7. MONTIPORA EROSA. Manopora erosa, Dana, Explor. expéd., Zooph., p. 504, pl. 46, fig. 5. 1846. Montipora erose, Milne Edwards et J. Haime, op. cit., p. 65. En touffe rameuse, dressée ; à tiges subanguleuses, fortes, tubercu- leuses au sommet, usées, obtuses. Polypier sans papilles. Cellules en- foncées, éparses partout, même au sommet, à six rayons. Des îles Fidji. PORITIDES. 2135 8. MONTIPORA CAPITATA. Manopora capitata, Dana, Explor. exped., Zooph., p. 504, pl. 47, fig. 4. 1846. Montipora cagitata, Milne Edwards et J. Haime, op. cit., p. 65. En touffe rameuse, à branches épaisses de 1/2 pouce à 1 pouce, souvent irrégulièrement renflées ou noduleuses, très-fréquemment coalescentes, arrondies au sommet. Polypier entièrement couvert jus- qu’au sommet des papilles serrées, oblongues, épaisses de 1/2 ligne à 1 ligne, obtuses. Calices enfoncés, très-petits. Des îles Sandwich. 9. MOoNTIPORA CRISTA-GALLI. Madrepora abrotanoides, Audouin, ap. Savigny, Descr. de l'Egypte, p. 234, Polypes, pl. 4, fig. 4. 1809. Porites crista-galli, Ehrenberg, Corail. des rothen Meeres, p. 116. 1834. Manopora crista-galli, Dana, Explor. exped., Zooph., p. 494, pl. 46, fig. 1. 1846. Manopora nudiceps, Dana, op. cit , Zooph., p. 505. 1846. Montipora crista-galli, Milne Edwars et J. Haime, Monogr. des Poritides, p. 56. Polypier en masse subfoliacée, épaisse, lobée et digitée, à branches coalescentes inférieurement, quelquefois simplement mamelonnée. La surface est toujours hérissée @e papilles cylindroïdes, mousses, serrées, saillantes, peu inégales, quelquefois soudées deux par deux ou trois par trois, et alors subanguleuses. Calices peu apparents, épars dans les intervalles des papilles, un peu inégaux ; les plus grands à peine larges de { millimètre. En général douze cloisons, très-inégales entre elles. Habite la mer Rouge. 10. MONTIPORA STYLOSA. Porites stylosa, Ehrenberg, Corall. des rothen Meeres, p.118. 1834. Manopora stylosa, Dana, Expl. exped., Zooph., p. 500. 1846. Montipora stylosa, Milne Edwards et J. Haime, op. cit., p. 59. Polypier en masse élevée, épaisse, subdendroïde, à lobes dressés, maraelonnés et subdivisés, coalescents, surtout dans leurs parties in- férieures. Toute la surface couverte de papilles échinulées cylin- droïdes, grèles, inégales, plus saillantes autour des calices. Ceux-ci un peu inégaux, larges environ de 4 millimètre et montrant ordinai- rement douze cloisons distinctes, alternativement inégales. Habite la mer Rouge. 411. MONTIPORA HISPIDA. Manopora hispida et spumosa, Dana, Zooph., p. 495 et 496, pl. 44, fig. 4 et 5, 1846. (Non Porites spumosa, Lamarck.) —— Milne Edwards et J. Haime, Loc. cit., p. 63. APS (OPEL 212 ZOANTHAIRES SCLÉRODERMÉS PERFORÉS. En touffe dressée, gibbeuse, subrameuse, à lobes courts, forts, sou- vent tuberculeux, rarement angulaires, quelquefois subclaviformes au sommet. Polypier fragile, très-spinuleux, à papilles serrées, épaisses au sommet et obtuses. Calices enfoncés, à bord non saillant, ayant de six à douze rayons. De Singapore. Cette espèce, que nous croyons distincte de la M. stylosa, s’en rap- proche cependant plus que d'aucune autre. $ AA. — Polypier en forme de feuilles ou de frondes dres- sées et disposées Souvent en touffe. 42. MoNTiIPORA FOLIOSA. Choana saxea, etc., Gualtieri, Ind. testarurn, tab. xuti, in verso. 1742. Coralium a' calice, Seba, Loc. rer. nat., thes., t. IT, p. 205, tab. ex, n° 7. 1758. ï Madrepora'foliosa, Pallas, Elench. Zooph., p.333. 1766. —— Ellis et Solander, Zoopk., p. 164, tab. zn. 1786. ——. Gmelin, Linn., Syst. nat., 13e édit., p. 3766. 1788. * ., —— Esper, Pflanz., t. I, suppl., p. 67, tab. Lvin À, et tab. LvmB, fig. 4 : et 2. 4797. | Porites rosacea, Lamarck, Hist. des anim. sans vert. t. I, p. 272. 1816. — 2e édit., p. 439, —— Lamouroux, Exped. méth., p. 61, tab. zn. 1821. —— Deslongchamps, Encycl., Zooph., p.654. 1824. Porites rosaceus, Blainville, Dict. des sc. nat., t. XLIIT, p.51. 1826. Porites foliosa, Ehrenberg, Corall. des rothen Meeres, p.117. 1834. Montipora rosacea, Blainville, Manuel d’actin., p. 389. 1834. Manopora foliosa, Dana, Expl. exped., Zooph., p.497. 1846. Montipora foliosa, Milne Edwards et J. Haime, loc. cit. Polypier formé de lames assez minces, dressées, tournées en cor- nets et concentriques, sublobées et plissées, souvent munies latérale- ment de crêtes ou d’aspérités irrégulières. La surface interne de ces lames est couverte de très-petites saillies Spinuleuses, inégales et uniés en paquets où en séries verticales très-serrées et irrégulières. Les calices sont écartés, larges d’un demi-millimètre seulement, or- dinairement entourés d’un anneau papilleux, et très-peu distiricts au milieu des petites cavités laissées entre les Saillies cœnenchymateuses. A la surface extérieure des lames il existe très-peu de papilles saïl- lantes, et les calices sont plus faciles à observer. Huit à douze cloi- sons très-peu développées, inégales et irrégulières. Ce polypier forme quelquefois de très-grandes rosaces du Corbeilles. Habite l’océan Indien (suivant Lararék), la mer Rouge (suivant Ehrenberg). Nous sommes portés à croire que la Madrepora patinæformis d’Es- PORITIDES. 213 per (Pflanz., t. I, suppl., p. 94, Madr., tab. Lxxv et LxxvI), ainsi que le pense M. Dana, appartient à cette espèce où à une très-voisine. | 13. MONTIPORA LIMA. Agaricia lima, Lamarck, Hist. nat. des anim. sans vert., (. IT, p. 243. 1816.— 2e édit., p. 582. MS —— Lamouroux, Encycl., Zooph., p.14. 1824. Montipora lima, Blainville, Man. d’actin., p. 389. 1834. Manopora lima, Dana, Zooph., p. 505. 1846. Montipora lima, Milne Edwards et J. Haïme, op. cit., p. 60. Polypier en lame mince dont les bords se recourbent en dedans. La face inférieure presque lisse, d’un tissu assez dense, et presque entiè- rement dépourvue de calices. La face supérieure ou interne montrant des séries longitudinales et radiées de papiiles minces et cristiformes, qui, le plus souvent, s’unissent et se soudent entre elles de manière à former des arêtes étroites et irrégulièrement découpées. Dans les sillons qu'elles laissent entre elles, on remarque des calices larges d’un demi-millimètre environ, et munis d’un bord échinulé faisant saillie, surtout inférieurement. Cloisons peu distinctes, peu nombreu- ses et inégales. Habite les mers australes, suivant Lamarck. M. Dana l'indique de la mer Sooloo. 14. MONTIPORA PHRYGIANA. Madrepora phrygiana, Esper, Pflanz., t. 1, suppl., Madr., tab. Lxxxiv. 1797. Porites angulata, Lamarck, Hist. des anim. sans vert., t. II, p. 271. 1816. — 2e édit., p. 438. jé —— Deslongchamps, Encycl., Zooph., p. 653, 1824. —— Blainville, Dict. des sc. nat., t. XLIII, p. 51. 1826. Heliopora angulosa, Blainville, Manuel d’actin., p. 392. 1954. Montipora phrygiana, Milne Edwards et J. Haime, op. cit., p. 61. Polypier en frondes ou rameaux comprimés, contournés, lobés, présentant sur leurs faces latérales des saïllies cænenchymateuses qui ordinairement entourent les calices d’un bord polygônal , proéminent surtout à sa partie inférieure, et souvent s’unissent entre elles de ma- nière à constituer des côtes ou arêtes longitudinales. Les calices sont enfoncés, larges d’un peu plus d’un demi-millimètre. Les eloïsons pri- maires sont un peu inégales, et les secondaires peu développées et peu fombreuses. Les frondes sont épaisses de 2 à 6 millimètres. Le tissu coffmun est spongieux et un peu lâche. Habite l'Océan austral, suivant Lamarck. 15. MONTIPORA EXPANSA. Manopora expansa, Dana, Expl. exped., Zooph., p. 498, pl. 45, fig. 2. 1846. Polypier en lame flabelliforme, épaisse de 2 ou 3 millimètres, à face inférieure presque lisse, et ne montrant qu'un petit nombre de 214 ZOANTHAIRES SCLÉRODERMÉS PERFORÉS. calices; la surface supérieure, au contraire, est hérissée d’une multi- tude de papilles inégales, serrées, cylhindro-coniques, entre lesquelles on distingue des calices rapprochés et larges d’un demi-millimèire. Cloisons inégales et peu nombreuses. Cœnenchyme spongieux, un peu lâche. Les polypes, suivant M. Dana, ont les tentacules blancs et tuber- culiformes. Habite Singapore. 16. MONTIPOPA PALMATA. Manopora palmata, Dana, Expl. exped., Zooph., p. 495, pl. 44, fig. 2. 1846. Montipora palmata, Milne Edwards et J. Haime, loc. cit. Petit, rameux, souvent irrégulièrement palmé, à rameaux très- comprimés, rarement subulés et digités, épais de 2 à 3 lignes. Polypes d’un brun pâle, avec le disque tacheté; les tentacules aplatis : les uns d’un bleuâtre ou lilas pâle ; ies autres, alternant avec les précé- dents, d’un brun pâle, avec un point blanchâtre sur la surface supé- rieure près du sommet. Polypier fragile , papilleux, à cellules nom- breuses présentant de six à douze rayons. Des iles Fidji. 47. MOoNTIPORA MULTILOBATA. Montipora multilobata, Milne Edwards et J. Haime, Loc. cit. Polypier en touffe serrée, formée de lames un peu épaisses, multi- lobées, très-mamelonnées et digitées, très-irrégulièrement contournées. Cœnenchyme spongieux, arénoso-échinulé, dans lequel les calices, larges d’un demi-millimètre, sont rares et à peine distincts: Les lames ont environ 5 millimètres d'épaisseur près de leur sommet. Habite la mer Rouge; les Seychelles. Mus. de Paris. 18. MONTIPORA? GEMMULATA. Manopora gemmulata, Dana, Explor exped., Zooph., p.491. 1846. —— Milne Edwards et J, Haime, Loc. cit. : Etalé, en feuille contournée, voisin par son port des Gemmipores; lames formant une touffe, épaisses de 1 ligne à 1 ligne 1/2. Calices épars, courts, subtubuliformes, à douze rayons très-nets et un peu elliptiques. Surface extérieure lisse et non striée. . - + Patrie inconnue. $ AAA. — Polypier en forme de lame étalée. 19. MONTIPORA VERRUCOSA. Porites verrucosa, Lamarck, Hist. des anim. sans vert.,t. I1, p. 271. 1816.— 2° édit., p. 439. —— Deslongchamps, Encycl., Zooph., p. 439. 1824. PORITIDES, 215 Porites verrucosa, Blainville, Dict. des sc. nat., t. XLIII, p. 51. 1896. Porites venosa, Ehrenberg, Corall. des rothen Meeres, p. 118. 1834. Manopora venosa, Dana, Expl. exped., Zooph., p. 501. 1846. Manopora verrucosa, Dana, ibid., p. 506. Manopora planiuscula, Dana, ibid., p. 507, pl. 47, fig. 3. Rr verrucosa, Milne Edwards et J. Haime, Monogr. des Poritides, p. 55. Polypier en lame étalée, fixée par son milieu, où elle est assez épaisse, mince sur les bords, à surface supérieure subgibbeuse, et couverte de petits mamelons fort nombreux, arrondis, plus ou moins élevés, mais tous à peu près de même forme, plus gros et plus abon- dants sur les gibbosités, assez également écartés. Dans les espaces qui les séparent, on compte un grand nombre de calices circulaires, profonds, peu inégaux, larges d'un millimètre et à murailles indis- tinctes. Douze cloisons enfoncées, alternativement inégales. Il arrive souvent que tantôt 2, tantôt 4 cloisons primaires se développent plus que les autres et s’unissent au centre. Le tissu du cæœnenchyme est finement spongieux. A la face inférieure du polypier il n’existe pas de mamelons, et les calices ont un bord circulaire un peu saillant. Habite Tonga-Tabou et les îles Fidji. 20. Montipora Quoy1? Montipora verrucosa, Quoy et Gaimard, Voy. de l'Astrol., Zooph., p. 247, pl. 20, fig. 14. 1853. Alveopora verrucosa, Milne Edwards et J. Haime, Polyp. foss. des terr. pal., etc., p. 147. 1851. Montipora Quoyi, Milne Edwards et J. Haime, Monogr. des Poritides, p. 55. MM. Quoy et Gaimard caractérisent ainsi la seule espèce qui a servi de type à leur genre Montipora, et qui, disent-ils, n’a pu être retrou- vée à leur retour : « M. explanata, lutescente; conulis inæqualibus, elevatis, denticulatis, compressis. Polypis flavis, tentaculis brevibus. » Habite l’île de Tonga. C’est avec beaucoup de doute que nous séparons cette espèce de la précédente, et seulement parce que la description et la figure qu’en ont données ces auteurs ne conviennent pas aux échantillons qui ont reçu de Lamarck le nom de Porites verrucosa. D'après les naturalistes de l’Astrolabe, ce polypier aurait les saillies cœnenchymateuses coni- ques et comprimées, tandis qu’elles sont arrondies et obtuses dans celui de Lamarck : mais comme d’une part ils avouent n’avoir pu retrouver l'échantillon d’après lequel ils ont fait leur dessin, et que d’un autre côté nous avons vu dans la collection du Musée de Paris un polypier rapporté de Tonga par Quoy et Gaimard, et qui est réelle- ment la Porites verrucosa de Lamarck , nous soupconnons que cet exemplaire pourrait bien être celui que ces savants ont vainement cherché à leur retour, et qu’ils ont dessiné d’une manière inexacte. 216 ZOANTHAIRES SCWÉRODERMÉS PERFORÉS. Quant à la Montipora verrucosa, Blainville (Manuel d'actin:., p.388; pl. 61, fig. 4), elle n’est pas déterminable; mais-elle paraît se rappro- cher de la M. tuberculosa plus que d'aucune autre espèce: 21. MONTIPORA INCRASSATA. Manopora inerassata, Dana, Explor.eæped., Zooph., p: 505, pl. 47, fig. 1.1846; Etalé, épais, un peu ondulé, sublobé. Surface rude, anguleuse ou couverte de saillies polygonales très-irrégulières. Polypier peu fragile, non spinuleux. Calices nombreux, larges de 1/3 de ligne, partout épars, quelquefois avec un bord élevé, ayant de six à douze rayons. Des îles Fidji. — D'après M. Dana. IL serait possible, comme le fait remarquer M. Dana, que cette es- pèce fût identique avec la Montipora verrucosa de Quoy et Gaimard. 22. MONTIPORA PAPILLOSA. (Planche E 5, fig. 2.) Agaricia papillosu, Lamarck, Hist. nat. des anim. sans vert., t. IT, p. 245. 1816. — 2e édit., p. 382. —— Lamouroux, Encycl., Zooph., p. 13: 1824. Montipora papillosa, Blainville, Manuel d’actin., p. 389, pl. 61, fig. 2. 1834, Manopora papillosa, Dana, Expl. exped., Zooph., p. 506. 1846. Montipora papillosa, Milne Edwards et J. Haime, Monogr. des Poritides, p- 56. Polypier en lame mince, un peu irrégulière, sublobée. Face infé- rieure montrant des saillies arrondies, éparses, inégales, souvent ter- minées par des calices ; ceux-ci sont rares dans les intervalles. Face supérieure couverte de séries très-serrées, longitudinales et radiées de grosses papilles arrondies, qui sont en général très-rapprochées et s'unissent même en quelques points de manière à figurer des sortes de collines ou de crêtes. Dans les sillons étroits laissés entre ces séries de tubercules, se trouvent de nombreux calices superficiels, larges à peine d’un demi-millimètre ef munis d’un petit nombre de cloisons peu distinctes. Le cœnenchyme est finement spongieux. Habite Tonga-Tabou. 23. MONTIPORA COMPLANATA. Porites complanata, Lamarck, Hist. des anim. sans vert., t. II, p. 272. 1816, — 2e édit., p. 439. —— Blainville, Dict. des sc. nat., t. XLIII, p. 51. 1896. Montipora complanata, Milne Edwards et J. Haime, loc. cit. Polypier en lame étalée, mince et subplane. Le cœnenchyme de la surface inférieure fin, serré et ne montrant qu'un petit nombre de calices. La face supérieure présentant une grande quantité de pores caliculaires peu inégaux et à peu près également espacés, à peine larges d’uñ demi-millimètre, ouverts dans un cœnenchyme spongieux, PORITIDES. 217. plus irrégulier et plus lâche que celui de la face inférieure, et ne formant pas de saillies distinctes. On compte en général six cloisons principales un peu épaisses, mais inégales, et. l’on aperçoit souvent d’autres cloisons rudimentaires. L’épaisseur du polypier est de 2 ou 3 millimètres. Patrie inconnue. Du voyage de Péron et Lesueur aux terres australes. 24. MONTIPORA TUBERCULOSA. Porites tuberculosa, Lamarck, Hist. des anim. sans vert., (. IE, p, 272. 1816. — 2e édit., p. 439. —— Blainville, Dict. des se. nat., t. XLIIT, p. 51. 1826. Montipora tuberculosa, Blainville, Dict. des sc. nat., t. LX, p. 354. 1850. — Manuel d’actin., p. 388. —— Milne Edwards et J. Haime, loc. cit, Polypier étalé en une lame assez épaisse, à surface gibbeuse. Calices superficiels, assez serrés, larges de 2/3 de millimètre, ouverts dans un cœænenchyme spongieux et un peu dense, qui forme en certains points des saillies arrondies, très-coniques, plus ou moins élevées, mais tou- jours très-petites. On ne voit en général, dans chaque calice, que six cloisons, dont deux ou trois sont plus développées que les autres, mais encore inégalement. Patrie inconnue, 25. MONTIPORA GRANDIFOLIA. Manopora grandifolia, Dana, Expl. exped., Zooph., p. 499, pl. 45, fig.4.1846. Espèce formant une feuille mince, épaisse de 1 ligne 1/2, presque dressée, large et subflabelliforme, à bord faiblement lobé. Polypes à tentacules aplatis, courts, jaunâtres ; disque d’une couleur cendrée pâle et marqué de douze lignes blanches rayonnées. Polypier fragile, spinuleux, très-semblable à celui du M. expansa. Calices petits, de 1/3 de ligne, souvent imparfaitement délimités. Surface extérieure eou- verte de calices serrés, très-courts, ayant les bords aigus. De Singapore. — D’après M. Dana. Cette espèce est très-voisine de la M. expansa, peut-être même n’en est-elle pas distincte, 26. MONTIPORA? CALICULATA. Manopora caliculata, Dana, Expl. exped., Zooph., p. 492, pl. 44, fig. 1. 1846. Montipora caliculata, Milne Edwards et J. Haime, Monogr. des Poritides, p. 63. Polypier poreux, convexe, subgibbeux, avec un bord réfléchi, épais. Calices subiubuliformes, souvent anguleux, serrés, larges de 3/4 de ligne , très-courts et peu saillants. Cellules à douze rayons. Des îles Fidji. — D’après M. Dana. 218 ZOANTHAIRES SCLÉRODERMÉS PERFORÉS. $ AAAA. — Polypier encroûtant ou massif. 27. MONTIPORA EFFUSA. Moanopora effusa, Dana, Expl. exped., Zooph., p. 500, pl. 46, fig. 4. 1846. Montipora effusa, Milne Edwards et J. Haime, loc. cit. Polypier étalé, encroûtant, à bord libre dans une faible étendue, recouvrant souyent des Serpules ascendantes, et dès-lors devenant ra- meux, avec des branches tortueuses, cylindriques, épaisses de 2/3 de pouce. Surface papilleusc, à spinules longues de 1/2 ligne à 1 ligne, quelquefois comprimées et subconfluentes. Calices larges de 1/3 de ligne, à douze rayons. De Tahiti. — D’après M. Dana. 28. MONTIPORA NODOSA. Manopora nodosa, Dana, Expl. exped,, Zooph., p. 501, pl. 46, fig. 2. 1846. Montipora nodosa, Milne Edwards et J. Haime, loc. cit. Polypier encroûütant, arrondi. Surface tuberculeuse, à tuhercules subconiques. Tissu peu fragile, spinuleux; spinules très-serrées, lon- gues à peine de 1/2 ligne, un peu comprimées et obtuses. Calices pe- tits, larges de 1/5° de ligne, à six rayons. Polypes d’un lilas pâle, à tentacules peu développés, à disque blanc sur le bord, et présentant douze crénelures courtes. Des iles Fidji. Cette espèce paraît extrêmement voisine de la M. hispida. 29. MONTIPORA SCABRICULA. Manopora scabricula, Dana, Expl. exped., Zooph., p. 502, pl. 46, fig. 3. 1846. Montipora scabricula, Milne Edwards et J. Haime, loc. cit. Polypes d’un vert-olive, à tentacules courts. Disque à douze rayons, dont six alternativement plus grands et plus saillants. Polypier assez solide, partout très-fiiement spinuleux, encroñtant, arrondi, gibbeux, les tubereules de la surface arrondis; spinules à peine longues de 1/6° de ligne et jamais lamelleuses. Calices très-petits, larges de 1/5° ou de 1/6° de ligre, ayant de six à douze rayons. Des îles Fidji. 30. MOoNTIPORA LICHEN. Manopora lichen, Dana, Expl. exped., Zooph., p. 492. 1846. —— Milne Edwards et J. Haime, Loc. cit., p.62. Etalé, encroûtant, très-contourné et inégal, souvent lobé, épais de 1/8° de pouce. Polypier ayant les calices très-courts et à peine tubu- liformes. Cellules à six rayons, avec des rayons intermédiaires quelque- fois distincts. Habite Taïti. PORITIDES. 219 31. MontTiIPORA DAN&. Manopora tuberoulosa, Dana, Expl. exped., Zooph., p. 507, pl. 47, fig. 2. 1846. (Pas la Porites tuberculosa, Lamarck.) | Montipora Danæ, Milne Edwards et J. Haime, loc. cit. - Polypier formant une masse convexe, couverte de gros tubercules arrondis, larges de 2 à 3 lignes; quelques-uns oblongs et courbés, d’autres presque hémisphériques. Les calices sont larges de 1/3 de ligne et ont six rayons distincts, avec un égal nombre d’intermédiaires ordinairement visibles. Des îles Fidji. 32, MONTIPORA FOVEOLATA. Manopora foveolata, Dana, Expl. exped., Zooph., p.507. 1846. Montipora foveolata, Milne Edvwvards et J. Haime, loc. cit. Polypier massif, encrcûtant, presque plan et un peu ondulé en des- sus, à alvéoles profondes. Calices situés au fond de ces fossettes, larges de 1 ligne; interstices minces, quelquefois subaigus. Des îles Fidji? Genre XIII. PSAMMOCORA. Psammocora, Dana, Expl. exped., Zooph., p. 344. 1846. Polypier de forme très-variable. Cœnenchyme subcompacte, formé d’un tissu lamello-fasciculé, et ayant sa surface vermi- culée et subpapilleuse. Calices superficiels, sans murailles pro- prement dites, à bords indistincts et confondus avec le cæœnen- chyme. Cloisons épaisses, assez bien développées, serrées, un peu irrégulières, et formées par de fortes trabicules spiniformes. Columelle rudimentaire. Ce genre a été établi par M. Dana aux dépens des Pavonies de Lamarck, dont il diffère réellement beaucoup.Il se distingue des Montipores par son cœnenchyme beaucoup plus dense, ses calices non limités et ses cloisous plus développées. Il a des rap- ports de forme et d’aspect avec les Lophoseris, et peut être con- sidéré comme établissant en quelque sorte un passage entre les Fongides et les Poritides ; mais sa structure trabiculaire le rat- tache incontestablement à ces dernières. 220 ZOANTHAIRES SCLÉRODERMÉS PERFORÉS. $ À. — Polypier crépu. 1. PSAMMOCORA OBTUSANGULA. (PL E5, fig. 3.) Pavonia oblusangula, Lamarck, Hist. des anim. sans vertèbres, t. IE, p. 240. 1816. — 2e édit., p.379. —— Deslongchamps, Encycl., Zooph., p.605. 1824, Psammocora obtusangula, Dana, Expl. exped., Zooph., p. 345. 1846. —— Milne Edwards et J. Haime, Monogr. des Poritides, p. 67. Polypier en touffe serrée, composée de petites frondes anguleuses et plissées, quelquefois coalescentes, maïs toujours très-rapprochées. Cesfrondes montrent sur leurs faces des collines obtuses et peu élevées, entre lesquelles sont situés des calices petits et peu distincts. On y compte de six à dix cloisons uu peu épaisses et quelquefois soudées deux à deux par leur bord interne. On distingue en général un petit tubercule columellaire. Ces calices sont larges tout au plus de 1 mil- limètre, mais ils ne sont pas hien délimités, et sont plus ou moins confondus dans un cœnenchyme subvermiculé et arénoso-spinuleux. Les frondes sont épaisses de 2 à 4 millimètres. Habite Tongatabou. 2. PSAMMOCORA CONTIGUA. Madrepora contigua, Esper, Die Pflansz., t. I, suppl., p. 81, tab. Lxvi. 1797. Pavonia plicata, Lamarck, Hist. des anim. sans vert., t. II, p. 240. 1816. — 2e édit., p. 378. —— Eudes Deslongchamps, Encycl., Zooph., p. 605. 1824. Pavonia contigua, Blainville, Dict. des sc. nat., t. LX, p. 350, 1830. — Ma- nuel d'actin., p.365. Psammocora plicata, Dana, Expl. exped., Zooph., p.346, pl. 3%, fig. 2. 1846. . Psammocora contiqua, Mine Edwards et J. Haime, Loc. cit., p.67. Polypier en touffe assez dense, formée de frondes comprimées, dres- sées, plissées et anguleuses. Ces frondes présentent latéralement des collines verticales plus ou moins saillantes, entre lesquelles les calices sont disposés en séries un peu irrégulières. Ces calices, qui sont super- ficiels, et larges seulement de 1/2 millimètre, montrent dans leur mi- lieu un très-petittubercule columellaire. Six ou huit cloisons épaisses, très-peu distinctes, se continuant avec les grains irréguliers d'un cœæ- nenchyme arénoso-spinuleux et dense. Les frondes sont épaisses de 2 à 4 millimètres, et assez écartées entre elles dans les parties supé- rieures. Habite l'océan Indien, suivant Lamarck, et les îles Fidji, d’après M. Dana. 3. PSAMMOCORA PLANIPORA. Porites planiporus, Ruppel, mss., Collect. du Muséum. Psammocora planipora, Milne Edwards et J. Haime, op. cit, p. 68. PORITIDES. 221 Polypier en touffe peu élevée, formée de frondes dressées, assez épaisses, mamelonnées et quelquefois subanguleuses à leur sommet, où elles sont moins serrées que dans leur milieu. Ces frondes sont ‘ fréquemment coalescentes, et épaisses de 1 centimètre et plus. Les calices sont épars, larges au plus de 4 millimètreret superficiels. Léurs cloisons, au nombre de six à huit,sont épaisses et très-peu distinctes; enfin le cænenchyme dans lequel elles se confondent est très-spinuleux et médiocrement serré. Habite la mer Rouge. SA. = Polypier assif et gibbéux où lobe. 4. ‘PSAMMOCORA HAIMIANA. Psamocora Haïriana, Valenciennes, Catal. du Muséum, ms. —— Milne Edwards et J. Haime, op. cit. —— L. Rousseau, Voy. au pôle sud par Dumont-Durville, Zobl., t. V, »"p. 119, Zooph., pl. 27, fig. 1. 1854. Polypier en masse convexe, sublobée, présentant sur toute sa sur- face de légères saillies subpolygonales, entre lesquelles sont situés des calices de 1 millimètre 1/2 environ (la largeur des polygones étant à peu près de 5 millimètres). La fossette calicinale est bien marquée. On compte en général douze cloisons, serrées et peu inégales ; mais ce nombre est quelquefois moindre. Le cœnenchyme est médiocrement dense , et présente, dans ses stries vermiculaires, de gros grains oblongs au milieu de granulations beaucoup plus petites et oiqurs un peu irrégulières. Habite les iles Seychelles. 5. PSAMMOCORA DIGITATA. Psammocora digitata, Milne Edwards et J. Haime, loc. cit., p. 68. Polypier massif, présentant à sa surface de grosses colonnes cylin- driques dressées. Il ressemble beaucoup, par la forme de ses calices et l'aspect de son cœnenchyme, à la P. Haimiana; mais ici la fossette calicinale est peu marquée. On distingue une petite columelle papil- leuse, et les cloisons s’unissent deux par deux ou trois par trois à leur partie intérne. Les stries septo-costales montrent aussi de distance en distance des granulations plus grosses, plus inégales et plus irrégu- lières. Les colonnes dressées ont 2 ou 3 centimètres d’épaisseur; les polygones qui entourent les calices, 3 à 4 millimètres. Habite les mers de la Chine. 6. PSAMMOCORA ? COLUMNA. Psammocora columna, Dana, Exvpi. exped., Zooph., p.347, pl. 95, fig. 4. 1846. —— Milne Edwards et J. Haime, oc. cit. Polypier dressé, épais, subdivisé en haut, à lobes dressés et serrés, 222 ZOANTHAIRES SCLÉRODERMÉS PERFORÉS. cylindro-comprimés, tronqués au sommet, larges de 1 à 3 pouces. Surface égale, à cellules profondes, subangulaires, quelquefois lobées, larges de 1 ligne, quelquefois longues de 3 lignes et alors contenant trois polypes. Collines arrondies. Habite les îles Fidji. 7. PSAMMOCORA ? EXESA. Psammocora exesa, Dana, Zooph., p. 348, pl. 26, fig. 1. 1846. —— Milne Edwards et J. Haime, Loc. cit. Polypier dressé, très-épais, subdivisé, à lobes dressés et serrés, sub- cylindriques, épais de 1 à 3 pouces, à surface inégale et souvent gib- beuse, arrondis etsubtronqués au sommet. Cellules larges de 1 ligne1/2, irrégulières, presque superficielles, souvent imparfaitement diffluen- tes. Collines peu prononcées. Polypes d’un brun pourpre, dépour- vus de tentacules. Habite les îles Fidji. SECTION DES MADRÉPORAIRES TABULÉS. (MADRE PORARIA TABULATA.) Polypier composé essentiellement par un système mural très- développé, et ayant les chambres viscérales divisées en une série d’étages par desdiaphragmes complets ou planchers trans- versaux. Appareil septal rudimentaire, manquant presque complètement ou n'étant représenté que par des trabicules qui s'étendent plus ou moins dans les espaces intertabulaires. Les diaphragmes lamellaires, ou planchers qui ferment à di- verses hauteurs la chambre viscérale des polypiérites, diffè- rent des traverses des Astréides en ce qu'ils ne dépendent pas des cloisons, et qu'ils forment les divisions horizontales com- plètes en s'étendant d’un paroi à l’autre de la cavité générale, au lieu d'occuper seulement la largeur des loges intercloison- naires. Quant à l'appareil septal, quoique plus ou moins rudi- mentaire, il offre e même mode de disposilion que nous avons rencontré dans les sections précédentes, e! ne présente jamais l'apparence cruciale qui caractérise la plupart des Madrépo- raires r'ugueUx. Ce groupe a élé établi par M. Haime et nous dans l’intro- duction de notre Monographie des Coralliaires fossiles de la Gran:le-Bretagne (!); mais d'après les nouvelles observations faites par M. Agassiz sur les Millépores, il est probable qu'il devra subir de grands changements, ou bien être placé tout entier dans une autre classe du règne animal. Il se compose de quatre familles qui peuvent être distinguées entre elles par les caractères suivants : 5 D (1) La famille des Milléporées de Blainville (Manuel, p. 400) se composait essentiellement de Bryozoaires. . 224 MADRÉPORAIRES TABULÉS. cellulaire ou tubulaire ; pourvu d’un ccœnenchyme foliacé ou massif. . . MILLEPORIDÆ. abondant, de structure compacte; en touffe ar- Does borescente. . . . . . SERIATOPORIDÆ. n’offrant que peu ou point Ur de cœnenchyme, et lesmu- râilles soudées directe- ment entre elles, et EE. TNT FAVOSITIDEÆ. épaisses et compactes. TuEcinæ. PREMIÈRE FAMILLE. MILLÉPORIDES. (MILLEPORIDÆ .) Polypier composé principalement d'un cœnenchyme lrès- abondant, distinct des murailles des polypiérites, et d'une ctructure tubulaire ou cellulaire. Cloisons peu nombreuses. Planthers bien développés et nombreux. Au moment d'envoyer ce chapitre à l'impression, nous ap- prenons que M. Agassiz à étudié le môde d’organisalion des parties molles des Millépores et a constaté que ces zoophytes ne sont pas des Coralliaires, mais bien des Acalèphes hydroïdes, très-voisins des Hydractinies. M. Dana partage l'opinion de M. Agassiz, et ce dernier pense que les Favosites, ainsi que loutes les autres espèces dont les cloisons ne sont pas conti- nues verticalement, c’est-à-dire nos Sclérodermés tabulés et rugueux, doivent être considérés comme étrangers à la classe des Coralliaires (!). Mais les fails sur lesquels il se fonde ne sont pas encore assez bien connus pour que nous puissions en discuter la valeur, et, jusqu’à plus ample informé, nous conli- nuerons à ranger les polypiers dont il est ici question, d’après la méthode adoptée dans nos précédents ouvrages. Ce groupe se compose de dix genres reconnaissables aux caractères suivants : (1) Agassiz; les animaux des Millépores sont des Acalèphes hydroïdes etnon des polypes. (Bibl. univ. de Genève; Ar des Scien., mai 1859, t, V, P. 80.) MILLÉPORIDES. 225 | spongieux, irrégulièrement | réticulé et très-déve- | rudimen- ; Jp: . 1850. Catenipora escharoides, Hall, Handb. der Petref., p.412. 1830. —— Steininger, op cit. (Mém. Soc. géol. de France, t. I, p. 341. 1831). —— Morren, Descr.corall. Belg., p. 68. 1832. Halysites escharoides, Fischer, Oryct. de Moscou, p.164, pl. 38, fig. 3. 1837. (Sous le nom d’Halysites Jacowickyi, dans l’éd. de 1830.) Catenipora escharoides, Hisinger, Leth. suec., p. 94, tab. 20, fig. 9. 1837. —— Eichwald, Si. schist. Syst. in Esthland, p. 199. 1840. —— Castelnau, Terr. Si. de l’Amér. du Nord, p. 45, pl. 17, fig. 3. 1845. Halysites escharoides, Geinitz, Grund. der Verst., p.581, pl. 25 A, fig.11.1845-46. Halysites catenulata, Keyserling, Reise ir das Petschora-land, p. 175. 1846. Halysites escharoïdes, D'Orbigny, Prod. de paléont., t. 1, p. 50. 1850. Halysites catenulata, ibid., p.109. Halysites escharoïdes, Milne Edwards et J. Haime, Polyp. foss. des terr, pa- læoz., p.284, 285. — Brit. foss. Corals, p. 272, pl. 64, fig. 2,2. Maiiles du réseau caténiforme de la surface supérieure du poly- Coralliaires. Tome 3. 19 290 ZOANTHAIRES SCLÉNODERMÉS TABULÉS. pier, petiteset polygonales ; leurs côtés formés par 2 ou 3 individus, rarement plus. Calices elliptiques, dont le grand axe mesure 1 à 2 millimètres. 42 cloisons. Planchers très-développés ét très-serrés. Du terrain supérieur de l’Angleterre, du Groningue, de Gothland, de la Russie et de l'Amérique septentrionale. Genre XVI. SYRINGOPORA, Tubipora (pars), Linné, Parkinson, Fleming, etc. Syringopora Goldfuss, Petref. Germ., t. 1, p. 75. 1826. Harmodites Fischer, Notice sur des polypiers fossiles, p. 19. 4828. Polypier fasciculé, formé de polypiérites cylindroïdes très-longs, sensiblement parallèles ou un peu contournés, libres latérale- ment et unis seulement par des tubes de connexion horizontaux. Murailles bien développées et entourées d'une forte épithèque. Calices circulaires. Cloisons minces, en nombre variable. Plan- chers serrés, infundibuliformes, reçus les uns dans les autres. Les Syringopores ressemblent beaucoup par leur forme géné- rale, aux Alcyonaires du genre Tubipore, et lorsque les cloisons de ces polypiers sont complètement détruites, ainsi que cela a lieu le plus souvent, il est difficile de les en distinguer ; mais dans plusieurs échantillons bien conservés, nous avons pu constater d’une manière indubitable l'existence de ces parties qui sont caractéristiques des Madréporaires. Ces fossiles se distinguent facilement des autres Halysitiens et mème de tous les autres Favositides, par le mode d’union de leurs polypiérites. On ren- contre des Syringopores dans les terrains silurien, dévonien et carbonifère, mais on n’en a trouvé aucune trace dans les cou- ches moins anciennes. $SA.— Polypiérites unis entre eux par des tubestrès-nombreux. $ B.— Les tubes de connexion disposés très-régulière- ment, de façon à représenter une série d'étages. 1. SYRINGOPORA TABULATA. Syringapora tabulata, Van Cleve, Mss. —— Mile Edwards et J. Haime, Polyp. foss. des terr. Re p. 288, pl. 15, fig. 5, 52, 5b. Polypiérites longs, très-droits, fort rapprochés, en général distants seulement de la moitié de leur diamètre (qui est d'environ 1 milli- mètre). Tubes de connexion gros, ordinairement situés à la même hauteur dans les individus adjacents, et pouvant s'unir entre eux au FAVOSITIDES. 291 moyen de petites expansions murales ; distants d'environ 2 millimè- tres. Du terrain dévonien de l'Ohio, et peut-être aussi du terrain silurien d’Indiana. ‘ _ $ À (page 290). $ BB. — Les tubes de connexion disposés assez régulière- ment en verticilles, maïs ne se correspondant pas entre les divers polypiérites, et par con- séquent ne simulant pas des systèmes ho- rizontaux ou étages. 2. SYRINGOPORA VERTICILLATA. Tubipora Struez, Wahlenberg, Nov. act. Soc. Upsal, t. VIII, p. 99. 1821. Syringopora verticillata, Goldfuss, Petref. Germ., t. 1, p. 76, tab. %, fig. 6. —— Hall, Handb. der Petref., p. 411. 1830. —— De Blainville, Manuel d’actin., pl. 55, fig. 1. 1834. Hasmodites verticillata, D'Orbigny, Prod. de paléont., t. 1, p. 50. 1850. Syringopora verticillata, Milne Edwards et J. Haime, Polyp. foss. des terr. palæoz., p. 291. Polypiérites droits, parallèles ou très-peu flexueux, cylindroïdes, ayant environ 3 millimètres de diamètre, et très-éloignés entre eux (2 ou 3 fois leur diamètre). Tubes de connexion nombreux et subver- ticillés. Planchers nombreux et en forme d’entonnoir, maïs moins alongés que dans la plupart des espèces. Du terrain silurien de l’île de Drummond, sur le lac Huron. Le SYRINGOPORA LONSpazIaNA de M. M’Coy (Synop. of the silurian Loss. of Ireland, p. 65, pl. 4, fig. 20), paraït être très-voisin de cette espèce, mais les polypiérites sont moins réguliers. Du reste, il n’est que très-imparfaitement connu. 3. SYRINGOPORA CONFERTA. Hasmodites confertus, Keyserling, Reise in das Petschora-land,, p. 172, tab, 5, fig. 3. 1846. Alvealites confertus, D'Orbigey, Prod. de paléont., t. I, p.160. 4850. Syringopora conferta, Milne Edwards et J, Haime, Polyp. foss. des terr.pa- læoz., p. 295. Polypiérites cylindroïdes, grêles (1 millimètre), généralement serrés. Tubes de connexion très-rapprochés et réguliers. Du terrain éarbonifère de la Russie. 292 ZOANTHAIRES SCLÉRODERMÉS TABULÉS. $ A (page 290). $ BBB.— Les tubes de connexion disposés irrégulière- ment, de facon à ne pas simuler des étages dans l’ensemble du polypier et à ne pas constituer des verticilles. $ C. — Les polypiérites presque droits ou légè- rement flexueux. 4. SYRINGOPGRA PARALLELA. Mineral coral., John Beaumont, Philos. trans.,t. XIII, p.280, n° 150, fig. 26. 1683. Harmodites parallela, Fischer, Notice sur des Tubip. foss., p. 23. 1828. Harmodites radians, ibid., p. 20, fig. 2 et 5. Harmodites confusa, ibid., p. 21. Harmodites parallelus, Fischer, Oryct. de Moscou, p. 161, pl. 37, fig. 6. 1857. Aulopora conglomerata, ibid., p.163, pl. 57, fig. 2 et 3. 1837. (Sous le nom d'Harmodites confusa, dans éd. de 1830.) Syringopora parallela, Lonsdale dans Murchison, Verneuil et Keyserling, Russ. and Ural, 1.1, p.591. 1845. Harmodites parallelus, Keyserling, Reise in Petschora-land, p.173. 1846. —— Milne Edwards et J. Haime, Polyp. foss. des terr. palæoz., p. 288. Polypier formant des masses considérables. Polypiérites très-longs, assez serrés, mais un peu inégalement; distants de la moitié de leur diamètre ou de leur diamètre entier ; très-peu flexueux, pas géniculés et presque parallèles entre eux. Les tubes de connexion nombreux, en général distants de 2 millimètres. Diamètre des polypiérites, 1 1/2 millimètre. Du terrain carbonifère de Sablé et de diverses localités en Russie. L’AuULOPORA TUBÆFORMIS de Fischer (op. cif., p. 163) paraît étre un jeune polypier de cette espèce. 5. SYRINGOPORA RETICULATA. C4 Tubipora strues, affinis, elc., Parkinson, Org. rem., t. II, pl. 2, fig. 4. 1808. Erismatolithus tubiporites (catenatus) (pars), W. Martin, Petref. Derb., pl. 42, fig. 2. 1809, (Non la fig. 1, que ses polypiérites trés-grêles et très-écartés font ressembler à la Syringoporu filiformis.) Syringopora reliculata, Goldfuss, Petref., 1. I, p. 76, tab. 25, fig. 8. 1826. Tubipora strues, Fleming, Brit. anim., p. 529. 1828. —— S. Woodward, Syn. tab. of Brit. Org. rem., p. 5. 1830. Harmodites radians, Bronn, Leth. geogn., t. I, p. 51, tab. 5, fig. 7. 1835. Syringopora reticulata, Phillips, Geo. of York, 1. IE, p. 201. 1856. + — Portiock, Report. on the Geol.of Londonderry, p. 537, pl. 22, fig. 7. 1845, FAVOSITIDES. 293 Syringopora catinata, M’Coy, Syn. Carb. foss, of Irel., p. 189. 1844, Harmodites strues, D'Orbigny, Prod. de palébnt., t. 1, p. 162. 1850. Syringopora reticulata, Milne Edwards et J. Haime, Polyp. foss. des terr. palæoz., p. 290. — Brit. foss. Corais, p. 162, pl. 46, fig. 1, 12. Polypiérites très-longs, irradiant faiblement, écartés en général de 1 ou 2 fois leur diamètre, droits où légèrement flexueux. Tubes de connexion gros, médiocrement nombreux, disposés un peu irréguliè- rement, distants entre eux de 3 ou 4 millimètres. Diamètre des poly- piérites, 1 ou 2 millimètres. Du terrain carbonifère du Limbourg, de lAngleterre et de lIr- lande. L'HARMODITES GRACILIS ‘de M. Keyserling (Reise in das Petschora- land, p. 173, pl. 3, fig. 4), nous parait être une variété à petits poly- sérites de cette espèce. 6. SYRINGOPORA CÆSPITOSA. Syringopora cæspitosa, Goldfuss, Petrefacta Germaniæ, {. I, p. 76, &b. 2, fig. 9. 1826. Harmodites cæspitosa, D'Orbigny, Prod. de paléont., t.T, p.109. 1850. Syringopora cæspitosa, Milne Edwards et J. Haime, Polyp. foss. des terr. palæoz., p. 294. Espèce très-voisine de S. reticulata, maïs avant les polypiérites plus rapprochés. : Parait provenir äu terrain dévonien de Pañrath. 7. SYRINGOPORË FASCICULARIS. Tubipora fascicularis, Linné, Syst. nat., édit. 12, p.1271. 1767. Syringopora filiformis, Goldfuss, Petref. Germ., t. 1, p. 113, tab. 38, fig. 16. 1829. —— Morren, Descr. Corall. Bely., p.70. 1832. Aulopora serpers, De Blainville, Manuel d’actin., pl. 81, fig. 1. 1854. Syringopora filiformis, Lonsdale dans Murchison, Sil, Syst, p. 685, pl. 15 bis, fig. 12. 1839. Aulopora tubæformis, ibid., p.676, pl. 45, fig. 8, et peut-être aussi dr 0 serpens, ibid., p. 675, pl. 45, fig. G. Harmodites filiformis, D'Orbigny, Prod., t. 1, p. 50. 1850. Aulopora ançglica et À. irregularis, ibid., p. 51. —— Mine Edwards et J. Haime, Polyp. foss. des terr. palæoz., p. 295. Brit. foss. Corals, p. 274, pl. 65, fig. 1, 14, {b, 1c. Ce polypier commence par être rampant et bourgeonne au-dessous ou derrière les calices, qui sont relevés ; deux bourgeons naissent de chaque individu et divergent de leur parent, de façon à former, en se multipliant, une sorte de réseau rampant, à mailles un peu inégales, et à ressembler beaucoup à un Awlopora. Mais bientôt les polypié- rites se développent davantage et s’allongent beaucoup dans le sens 204 ZOANTHAIRES SCLÉRODERMÉS TABULÉS. vertical, dé manière à constituer un polypier fasciculé et dense, dans lequel les polypiérites sont un peu inégalement écartés entre eux d'ane ou deux fois leur diamètre. Muraille épaisse. Epithèque forte. Les polypiérites peu géniculés, larges d’environ 3/4 de millimètre, ét unis par un petit nombre de tubes de connexion, qui sont fort gros. Dü terrain silurien supérieur de l’Angletérre, du Groningue ét de Gôthland. Le SyriNGoPoRA ExILIS de Goldfuss (voy. MimeEdwards.et J. Haime, Polyp, des terr. palæoz., p. 295) parait être très-voisin du S. fascicu- laris, mais les polypiérites sont flexueux, un peu irréguliers et très- serrés. Le SYRINGOPORA CHEVIANA (Milne Edwards et J. Haïmeé, loc. cit.) n’est aussi que très-imparfaitement connu. Les polypiérites, larges seulement de 2/3 de millimètre, sont peu flexueux et distants entre eux d’une ou deux fois leur diamètre. Du terrain dévonien de l’Ohio. Le Syrwcopora Troors (Milne Edwardset J. Haime, op. cit. p. 296) est un fossile du même terrain que le précédent, dont les polypiers sont plus gros (ayant près de 4 millimètre), un peu plus flexueux et plus écartés entre eux. $ A.—— BBB. (page 292). $ CC. — Les polypiérites géniculés (c'est-à-dire ployés, de facon à offrir une série de coudes) ou très-fleæueux. 8. SYRINGOPORA GENICULATA. Tubipora musica, affinis, Parkinson, Organ. rem., t. II, pl. 4, fig. 4 et 2. 1808. Peut-être la fig. 1 de la pl.3, qui est de Mendip Hills, est-elle de la même espèce. Cependant les polypiérites paraissent un peu plus flexueux. Cette dernière a reçu de Fleming, 2. c., le nom de Tubipora ramulosa. Tubipora catenata, Fleming, Brit. anim., p.529. 1828. (Non Martin.) Tubipora ramulosa, S. Woodward, Synopt. tab, of Brit. Org. rem., p. 5. 1830. (Non Syringopora ramulosa, Goldfuss.) Syringopora geniculata, Phillips, Yorksh., t. IT, p. 201. pl. 2, fig. 1. 1856. —— Portlock, Rep. on Londonderry, p. 537, pl. 22, fig. 6. 1843. —— M'Coy, Syn. carb. foss. Irel., p. 190. 1844. Harmodites geniculata, D'Orbigny, Prod., t. 1, p. 462. 1850. Syringopora geniculata, Milne Edwards et J. Haïme, Polyp. foss. des terr. palæos., p. 291.—Brit. foss. Corals, p.165, pl. 26, fig. 2, 22 et fig. 4. —— Pictet, Traité de paléontol., pl. 107, fig. 8. Polypiérites très-longs, très-légèrement divergents, très-vapprothés et larges de 4 1/2 à 2 millimètres. Tubesde connexion nombreux, courts, FAVOSITIDES. 295 disposés irrégulièrement et écartés de. 2 ou 3 millimètres. Cloisons minces, petites et au nombre de 44. Du terrain carbonifère d'Angleterre et d'Irlande. 9, SYRINGOPORA RAMULOSA. Tubipora, Knorr et Walch., Rec. des mon. de catast., t, II, p.168. Suppl., pl 6°, fig. 1, 1775. Syringopora ramulosa, Goldfuss, Petref. germ., p.76, pl. %, fig. 7. 1826. —— Morren, Deser. Coral. in Belg. repert., p. 69, 1852, —— Phillips, Geol. of York, t. 1], p. 201, pl. 2, fig. 2. 1836. —— Portlock, Rep. on Londonderry; p. 557. 1843. _—— M'Coy, Syn. Carb. foss. of Irel., p.190. 1844. Harmodites ramulosus, Keiserling, Reise in das Petschora-land, p. 154. 1846. —— D'Orbigny, Prod. de paléont., t.I, p. 162. 1850. Syringopora ramulosa, Milne Edwards et J. Haime, Polyp. foss. des terr. palæoz., p.289. — Brit. foss. Corals, p.161, pl. 46, fig. 5, 52, 5b, 5°. Polypier très-voisin du S. disans, mais qui s’en distingue, parce que les polypiérites sopt un peu plus écartés entre eux et toujours subgéniculés aux points de naissance des tubes de connexion. Epithè- que très-finement plissée en travers. Les tubes de connexion situés à environ 4 centimètre de distance. Diamètre des polypiérites, 2 4/2 ou 3 millimètres. Du terrain caxbonifère de la Belgique, de la Prusse, de l'Angleterre et de la Russie. L’Harmonites RuGosA de D’Orbigny (Prod. de paléont., t. I, p. 50) paraît être voisin du S. ramulosa, mais avoir l’épithèque beaucoup plus fortement ridée transversalement. De Ohio. 140. SYRINGOPORA BIFURCATA. Tubiporites fascicularis ? Wahlenberg, Nov. act. Soc. scient. Upsal, t. VIII, p. 99. 1821. Aulopora serpens ? ibid. Le jeune âge. Syringopora reticuluta, Hisinger, Leth. suee., p.95, tab. 27, fig. 2. 4857. (Non Goldfuss.) Les polypiérites sont trop écartés dans cette figure. Aulopora serpens? ibid., p. 95, tab. 27, fig. 4. Le jeune âge. Syringopora reticulata, Lonsdale, dans Murchison, Si. Syst., p. 684, pl.45 bis, fig. 10. 1839. Syringopora bifurcata, ibid., p. 685, pl. 45 bis, fig. 11. Harmodites catenatus (pars), Geinitz, Grund. der Verst., p. 565. 1845-46. Harmodites bifureata, D'Orbigny, Prod. de paléont., 1. 1, p.56. 1850. _—— Milne Edwards et J. Haime, Polyp. foss. des terr. palæoz., p. 287. Brit, foss. Corals, p. 272, pl. 64, fig. 5. Polypiérites droits ou légèrement géniculés aux points d’origine des tubes de connexion, qui sont gros, bien développés et souvent un peu ascendants. Diamètre des polypiérites, 1 1/2 à 2 1/2 millimètres. 296 ZOANTHAIRES SCLÉRODERMÉS TABULÉS, Distance entre eux égale à une ou deux fois leur diamètre ; distance entre les tubes de connexion, environ 5 millimètres. Du terrain silurien supérieur de l'Angleterre, de Groningue et de Gothland. 11. SYRINGOPORA VERNEUILI. Syringopora Verneuili, Milne Edwards et J. Haime, Polyp. des terr. palæoz., p. 289. Polypiérites longs, distants entre eux de 2 ou 3 fois leur diamètre, subflexueux et anguleux aux points d’origine des tubes de connexion, qui sont distants de 2 ou 3 millimètres. Diamètre des polypiérites, 2/3 de millimètre. Du terrain dévonien de l'Ohio. 12. SYRINGOPORA CANCELLATA. Harmodites cancellatus, Eichwald, Zooph. spec., t.1, p.191, tab. 2, fig. 7. 1829. Harmodites elegans, ibid., p. 194, tab. 2, fig. 8. Est un exemplaire dépouillé de l’épithèque. Syringopora cancellata, Milne Edwards et J. Haime, Polyp. foss. des terr. palæoz., p. 287, pl. 15, fig. 2, 22. Polypiérites irès-inégalement rapprochés, flexueux et assez forte- ment géniculés aux points d’origine des tubes de connexion, où ils se touchent presque, de facon que ces tubes sont très-peu développés. Calices ayant 1, 2/3 de millimètre de diamètre. Du terrain silurien supérieur de Groningue et de la Russie. $ AA. — Polypiérites n'offrant que A -po de tubes de connexion. 13. SYRINGCPORA DISTANS. Harmodites distans, Fischer, Notice sur des Tubip. foss., p. 19, fig. #. 1828. Harmodites stonolifera, ibid., p. 21. Harmodites ramosa, ibid., p. 22 Harmodites distans, Fischer, Oryct. de Moscou, pi. 37; fig. 4. 1850. — Edit. de 1857, p. 161. (La figure 2 paraît se rapporter plutôt à la S. parallaia.) Harmodiles stolonifera , ibid., pl. 37, fig, 4. (Portant dans l'édit. de 1837 le nom d’Aulopora serpens, p.162.) Harmodites ramosa, ibid., pl. 37, fig. 5. (Sous le nom d’Aulopora intermedia, p. 162, de la 2e édit. ) Harmodites catenatus, De Koninck, Anim. foss. des terr. carb. de Belg., p.14, pl. B, fig. 4. 1842, (Sun. excl.) Syringopora distans, Lonsdale, dans Murchison, Verneuil et Keyserling, Russia and Ural, t. I, p. 592. 1845. Harmodites distans, Keyserling, Reise in Petsch., p. 174. 1846. FAVOSITIDES. 297 Harmodites catenatus, Michelin, Icon. zooph., p.258, pl. 60, fig. 6. 1846. Peut-être aussi la figure 2 de la pl, 16. —— Milne Edwards et J. Haime, Polyp. foss. des terr. palæoz., p. 286, pl. 20, fig. 1. Polypiérites allongés, contournés, quelquefois un peu géniculés, très-grêles, entourés d’une forte épithèque plissée, inégalement es- pacés, mais restant, en général, écartés de 2 ou 3 fois leur diamètre, qui est d'ordinaire à peine de 2 millimètres. Les tubes de connexion situés à 5 ou 6 millimètres de distance. Du terrain carbonifère de la Belgique et de la Russie. 14. SYRINGOPORA SERPENS. Madrepora tubulis, etc., Fougt, Linné, Amœn. Acad., t.1, p.105, tab. 4, fig. 22 et 26. 1749. N Tubipora serpens, Linné, Syst. nat., éd. 12, p. 1271. 1767. Catenipora axillaris, Lamarck, Hist. des anim. sans vert.,t, Il, p. 207. 1816. — 2e édit., p. 322. —— Lamouroux, Exp. meéth., p.66. 1821. Tubiporites serpens, Kruger, Geschichte der Urwelt., p. 263. 1823. Catenipora axillaris, Lamouroux, Encycl. Zooph., p. 177. 1824. Aulopora conglomerata, Lonsdale, dans Murchison, Silur. Syst., p. 675, pl. 15, fig. 3. 1839. (Non Goldfuss.) Aulopora Lonsdalei, D'Orbigny, Prod. de paléont.,t. I, p.51. 1850. Syringopora serpens, Milne Edwards ct J. Haime, Polyp. foss. des terr. pa- læoz., p. 294. — Brit. foss. Corals, p 275, pl. 65, fig. 2, 2. Polypier d’abord rampant, à stolons dichotomes et semblable à un Aulopore; puis se dressant. Les polypiérites sont alors très-serrés, larges de 1 1/2 millimètre. Tubes de connexion peu nombreux. Stries cloisonnaires au nombre de 18. Du terrain silurien supérieur de l’Angleterre. 15. SYRINGOPORA TUBIPORUIPES. Syringopora, Hall, Geol. of New-York, 4 part., p. 160, n° 65, fig. 5. 1845. Syringopora tubiporoïdes, Yandell et Shumard, Contrib. to the Geol. of Ken- tucky, p.8. 1847. —— Milne Edwards et J. Haime, Polyp. foss. des terr. palæoz., p.292. Polypiérites longs, ascendants, flexueux, cylindroïdes, naissant les uns les autres par une base grêle, et distants d’environ 1 1/2 fois leur diamètre qui est de 3 millimètres ou un peu plus. Epithèque : complète , à plis un peu obliques. Tubes de connexion irréguliers. Cloisons paraissant être au nombre de 24. Des stries costales, petites et serrées, se voient quelquefois quand l’épithèque est usée. Du terrain dévonien de l'Amérique du nord. 298 ZOANTHAIRES SCLÉRODERMÉS TABULÉS. 16. SYRINGOPORA ABDITA. Syringopora abdita, De Verneuil, inédit. —— Milne Edwards et J. Haime, Polyp. foss. des terr, palæoz., p. 295, " pl. 15, fig. 4, 42, 4b, 4, Polypiérites cylindriques , un peu géniculés ou coutbés, allongés, inégalement espacés. Epithèque très-fortement plissée en travers. Tubes de connexion très-rares et peu marqués. Calices circulaires, peu inégaux, à fossette profonde. Cloisons tout-à-faït rudimentaires et nombreuses (environ 30). Planchers extrêmement serrés et ayant la forme de cornets qui s’engainent. Diamètre, 5 millimètres. Du terrain dévonien de Néhou, dans le département de la Manche. Le SvriNGoPoRA YAnDELLI (Milne Edwards et J. Haime, Po/yp. des terr. palæoz., p. 296), est une espèce mal connue, provenant des ter- rains anciens de l’Ohis, et ayant les tubes de communication petits et rares. Ses polypiérites sont légèrement flexueux, larges de 4 4/2 milli- mètre et écartés de deux fois leur diamètre. Le SyriNGopora LAxA de M. Phillips (Geol. of Yorkshire, p.201 ; — M'Coy, Carb. foss. of Ireland, p. 190; — Portlock, on Londonderry, p. 338), n’a été caractérisé que par la phrase suivante : Branches (ou polypiérites) très-lâches, irrégulièrement coalescentes, avec peu ou point de tubes de communication. Nous croyons devoir considérer comme de jeunes Syringopores, les fossiles qui ont été désignés sous les noms suivants, mais qui ne sont que fort mal connus. Aulopora companuläta M. M'Coy (Synopsis of the carb. of Ireland, p- 196, pl. 26, fig. 15), du terrain carbonifère de l'Irlande, Aulopora gigas M'Coy (op. cit., pl. 27, fig, 44); même origine. Jania bacillaria M’Coy (op. cit., p. 197, pl 26, fig. 11). Cladochonus brevicollis M'Coy (Ann. of Nat. hist., série 2, t. III, p. 128). Cladochonus tenuicollis M'Goy (Ann. of Naf. hist, série 2,t. XX, p.227, pl. 11, fig. 8). Nous sommes disposés à croire qu’il en est de même des fossiles suivants. Janina antiqua M'Coy (Carb. foss. of Ireland, p. 497, pl. 26, fig. 2; — Cladochonus antiqua, du même auteur, op. cit. (Ann. of Nat. hist., série 2, t. HE, p. 134). Jania crassa M'Coy (Carb. foss., pl. 27, fig. 4; — Cladochonus crassus, Ej., Ann., t. IL, p. 134). Le SyriNGorora cœspirosa de Lonsdale (voy. Murchison, Silur. syst. pl. 15 bis, fig. 13 ; Hurmodites Lonsdalei D'Orbigny, Prodr.t. 1 p. 50), pourrait bien ne pas appartenir à ce genre; mais il est trop mal connu pour que nous puissions rien prouver à ce sujet. fAVOSINIDES 199 Gente XVII. THECOSTEGITES. Harmodites (pars), Michelin, Iconographie coophytologique, p.185. ThecostegitesMilneEdwardset J. Haime, Po/yp. des terr.palæoz., p.267. Polypier ayant beaucoup d’analogie avec les Syringopores, mais dont les polypiérites ne communiquent pas entre eux à l’aide de tubes muraux et sont unis d'espace en espace par des expansions lamelleuses en forme de planchers exothécaux, dis- posés en étages. Les planchers proprement dits sont sensiblement horizontaux ; les cloisons:sont peu développées et au nombre de 12; enfin les calices sont circulaires, et les polypiérites cvlindri- ques et courts. 1. THECOSTEGITES BoUcHARDI. Harmodites Bouchardi, Michelin, Icon. 500p4., p. 485, pl. 48, fig. 10. 1845. Harmodites Bouchardi, D'Orbigny, Prod.de paléont., 1.1, p.108. 1850. Geoporites americana, ibid, p. 408. Geoporites Boloniensis, ibid., p.109. Thecostegites Bouchardi, Milne Edwards et J. Haime, Polyp. foss. des terr. palæoz., p. 297, pl. 14, fig. 1, 42, 1. Polypier encroûtant, constamment fixé sur d’autres fossiles (coquilles ou coralliaires) et formant des masses généralement peu épaisses. Pa- lypiérites cylindriques, naissant par bourgeonnement extracalicinal et unis entre eux par des expansions minces et membraniformes, qui sont probablement des dépendances de l’épithèque, et qui sont dis- posés sur des plans horizontaux, de facon à constituer une série de divisions ou étages à peu près égales, et situés à environ 1 millimètre de distance. La surface du polypier est légèrement convexe ou sub- gibbeuse, et les calices presque égaux et larges dé 4 à1 1/2millimètre, sont situés à des distances qui égalent à peu près leur diamètre. Douze petites dents cloisonnaires égales. Planthers horizontaux et très-rap- prochés, les uns correspondant aux expansions circummurales, les au- tres alternant avec ceiles-ci. Du terrain dévonien de Ferques, près Boulogne-sur-Mer, et proba- blement aussi de l’Eifel et de l'Amérique septentrionale. 2. THECOSTEGITES AULOPOROÏDES. Thecostegites auloporoïdes, De Verneuil et J. Haime, op. cit. (Bull. de la Soc. géol. de France , 2% sér., t. VIE, p. 162. 1850). —— Mine Edwards et J. Haime, Polyp. foss. des terr. palæoz., p. 298. Polypier subrameux. Polypiérites un peu rampants à la manière des Aulopores. Calices inégalement sèrrés et larges de 2/3 de millimètre. Douze dents cloisonnaires. Du terrain dévonien des Asturies, 300 ZOANTHAIRES SCLÉRODERMÉS TABULÉS. 3. THECOSTEGITES PARVULA. Thecostegites parvula, De Verneuil et J. Haime, op. cit. (Bull. de la Soc. géol. de France, 2e sèr., t. VII, p. 162. 1850). —— Milne Edwards et J. Haime, Polyp. foss. des terr. palæoz., p.298. Polypier en lame mince ou encroûtant. Calices égaux et également espacés, terminant des polypiérites qui sont presque droits et très-peu saillants à la surface du polypier. Cœnenchyme presque compacte. Du terrain dévonien des Asturies. Genre XVIIL CHONOSTEGITES. Chonostegites Mine Edwards etJ. Haime, Polyp. des terr. palæoz. p. 299. Polypier composé de polypiérites parallèles, à accroissement intermittent, formés par des séries d'entonnoirs évasés, recus les uns dans les autres et unis par le bord mural de ces expansions qui se rencontrent suivant des lignes polygonales. Murailles re- couvertes d’une épithèque complète. Chambre viscérale des polypiérites fermée par des planchers un peu irréguliers et libres. Stries costales très-faibles. Ce genre se rapproche des Thécostegites plus que de tout autre. | CHONOSTEGITES CLAPPI. Chonostegites Clappi, Milne Edwards et J. Haïme, Polyp. foss, des terr.palæcoz.. p. 299, pl. 14, fig. 4, 42. Pelypier élevé. Polypiérites annelés, garnis d’une épithèque à gros plis irréguliers et unis par des expansions murales qui terminent su- périeurement les sortes d’entonnoirs à l’aide desquels ils sont formés. Des stries cloisonnaires égales et nombreuses, qui entourent une por- tion circulaire lisse et convexe des planchers. Du terrain dévonien de l'Ohio. Genre XIX. FLETCHERIA. Syringopora? Hisinger, Leth. suec., p. 96. Fleteheria, Milne Edwards et J. Haime, Polyp. des terr. palæoz., p. 300. Polypier composé de polypiérites cylindriques qui se multi- plient par gemmation calicinale et qui ne sont unis latéralement ni par des tubes ni par des expansions murales. Epithèque com- plète. Murailles fortes. Calices circulaires ou légèrement défor- més, à bords minces. Cloisons rudimentaires. Planchers com- plets, horizontaux, très-développés. FAVOSITIDES. 301 Ce genre se distingue de tous les autres Halysitiens, par ses polypiérites libres ou ne se soudant qu’accidentellement. FLETCHERIA TUBIFERA. Syringopora? Hisinger, Leth. suec., p. 96, tabl. 27, fig. 5. 1837. Fletcheriæ tubifera, Milne Edwards et J. Haime, Polyp. foss. des terr. palæoz., p. 300, pl. 14, fig. 5. Polypier fasciculé, formé par la réunion de tubes assez longs, cy- lindroïdes, serrés et ascendants. Calices très-inégaux, à cavité très- grande. Stries cloisonnaires peu distinctes, fines et nombreuses. Plan- chers rapprochés, horizontaux ou légèrement inclinés, occupant toute la longueur de la chambre viscérale et paraissant être lisses en dessus. Longueur des calices, 5 millimètres. Du terrain silurien de Gothland. CINQUIÈME sous-FAMILLE. POCILLOPORINES. (POCILLOPORINÆ). Polypier massif, gibbeux où subdendroïde. Murailles épais- ses, imperforées, formant vers la surface un cænenchyme abon- dant et compacte. Cloisons tout-à-fait rudimentaires. Ce groupe ne comprend que deux genres, reconnaissables aux caractères suivants : 10 Calices ovalaires et offrant au centre une saillie columellaire, PocitLopore. 20 Calices irréguliers, allongés transversalement et offrant en dedans trois dents cloisonnaires ; pas de saillie colu- MOULE Are te eee eee lee oh do yo Si CoENITES. Genre XX. POCILLOPORA. Madrepora (pars), Elis et Solander, Pallas, etc. Acropora (pars), Oken, Lehrbuch. der Naturgesch., Zool., t. I, p. 66. 1815. Pocillopora (pars), Lamarck, Hist. des anim. sans vert., t. 11, p. 273. — 2° édit., p. 144. —— de Blainville, Manuel d'actinologie, p. 398. Calices très-peu profonds et présentant au milieu une saillie épaisse et transversale qui ressemble à une columelle. Surface du cœnenchyme granulée. Planchers très-régulièrement déve- loppés et horizontaux. Ces polypiers sont plus ou moins rameux et constituent des 302 ZOANTHAIRES SGLÉROPERMÉS TABULÉS. touffes arrondies vers le sommet desramuscules, où les calicessont très-rapprochés; mais par les progrès de la croissance, le cœnen- chyme dont la texture est compacte, ne tarde pas à se dévelop- per beaucoup. Les calices sont petits, èt l’appareil costal peu développé. Enfin, les chambres viscérales s’oblitèrent plus ou moins complétement, lorsque l'individu est arrivé au térme de sa croissance, et tantôt cette oblitération a lieu dans toute leur étendue (1), d’autres fois vers la partie supérieure, seulement de facon à laïsser libres les espaces situés entre les planchers à quel- ‘ que distance de la surface du polypier; mais toujours le rem- plissage se fait dans le voisinage du calice, et il en résulte que la partie superficielle du polypier offre une structure compacte, lors mème que sa partie profonde est plus ou moins caver- neuse (2). C'est chez les espèces frondiformes que ce remplissage s'étend le moins. Il est aussi à noter que les cloisons sont tou- jours plus ou moins rudimentaires; mais que souvent l’une d’elles se prolonge de fason à rejoindre la columelle. Presque toutes les espèces de ce genre appartiennent à l’épo- que actuelle et se trouvent dans J'océan Pacifique ou les mers d'Asie. Les espèces fossiles sont de la période tertiaire: $ À. — Polypier cespiteux. $ B.— Polypier à branches gréles, point verruqueux. 4. POCILLOPORA ACUTA. À (PL F4, fig. 2.) Madrepora damicornis (pars), Pallas, Elench. z0oph., p. 334. Pocillopora acuta, Lamarck, Hist, des anim. sans vert. t. II, p. 274.— 92e édit., p. 442. —— Blainville, Manuel d'actinologie, p.398. —— Ehrenberg, Corall. des rothen Meeres, p. 127. —— Milne Edwards, Atlas du Règne animal de Guvier, Zooph., pl. 84, fig. 5, 32, SP. —— Dana, Expl. exped., Zooph., p. 524. Polypier en touffe arrondie, dont les branches subeylindriques et acuminées vers le bout, sont médiocrement serrées et divergent beaucoup à leur origine, puis se courbent un peu; les ramuscules terminaux très-grèêles (ayant environ 2 millimètres en travers). Calices assez serrés, fortement échinulés sur les bords, disposés très-irrégu- lièrement, même vers l’extrémité des jeunes branches, et ayant à peu (1) Voyez à ce sujet les figures que nous avons données dans l’Atlas de la grande édition du Règne animal de Cuvier (Zooph. pl. 81, fig. 36). @) Voyez planche F4, fig. 1<. PAVOSITIDES. 303 près 1 millimètre d'ouverture. Chambres viscéräles S’oblitérant pres- que toujours, de facon que le polypier présente partout à l’intérieur une structure compacte. Habite les mers de la Nouvelle-Hollande. 9, POCILLOPORA SUBACUTA. Espèce très-voisine du P. acuta, mais formänt une touffe beaucoup plus serrée, à branches plus courtes, plus droites et moins régulière- ment cylindriques. Les ramuscules terminaux ayant environ 3 milli- mètres en diamètre. Calices serrés, ayant environ 2/3 de millimètre de large, disposés d’une manière subsérialaire sur les plus jeunes branches et très-finement échinulés sur les bords. Des traces d’une saillie columellaire ‘et de rayons. Habite les îles Seychelles. Le PocicLopora aApicuLaTA de M. Ehrenberg (op. cit., p. 127), est très-voisin du P. subacuta; il est caractérisé de la manière suivante : P. semipedalis, cæspitoso-hemispherica, depressa, ramosissima, ramis crassis, tortuosis, compressis, angulosis, verrucoso-ramulosis, ramulis brevibus, acutis, ad apices acervatis, ut in prioribus (non ciliatis?). A. bulbosa differt ramis brevioribus, versus apicem minus attenuatis, ramulisque brevioribus; a P. favosa ramulis acutis, nec obtusis differt ; a P. acuta vamis crassioribus, ramulis brevioribus, recedit. » Origine inconnue. 3. POCILLIPORA CESPITOSA. Pocillopora cespitosa, Dana, op. cit., p.525, pl. 49, fig. 5, 52. Polypier cespiteux, peu élevé, à divisions très-nombreuses, courtes et très-serrées; les dernières grêles et presque acuminées. Calices grands, ayant près de 1 1/2 millimètre de large. Ni columelle, ni cloi- sons bien distinctes. Iles Sandwich. Cette espèce parait irès-voisine du P. subacuta, mais M. Dana la range dans la division des Pocillopores dont les branches sont verru- queuses; ce qui nous fait supposer que les divisions terminales sont beaucoup plus verruciformes que chez les espèces précédentes. $ A (page 302). $ BB. — Branches verruqueuses vers le bout. $ C. — Branches arrondies ou ne s’élargissant que peu. $ D. — Très-divisées au sommet. 4, POCILLOPORA DAMICORNIS. Madrepora damicornis, Esper, Die Pflansenth., Madrep., pl. 46A. 304 ZOANTHAIRES SCLÉRODERMÉS TABULÉS. Acropora damicornis, Oken, op. cit., t. I, p. 66. Pocillopora damicornis (pars), Lamarck, Hist.des anim. sans vert.,t.1I, p.274. — 9e édit., p. 442. —— Blainville, Manuel d'actin., p. 398, pl. 59, fig. 1. —— Quoy et Gaimard, Voy. de l’Astrel., Zool., t. IV, p. 244; Zooph., pl. 20, fig. 7-5. —— Ehrenberg, op. cit., p.127. —— Dana, op. cit., p. 527, pl. 49, fig. 7. Polypier cespiteux, à branches très-serrées, trapues, élargies plutôt que cylindriques, et offrant souvent, sur leur faces latérales, de petits prolongements en forme de crêtes qui, en se développant, deviennent de nouvelles branches ; les ramuscules ne s’allongeant que très-peu, de facon à avoir l’aspect de grosses verrues plutôt que de tigelles, etse réunissant souvent, de manière à former de petites expansions palmées. Singapor, les îles Fidji, etc. 5. POCILLOPORA BULBOSA. Madrepora damicornis (pars), Esper, Die Pflansenth. Fortsetz, 1, p.38, pl. 46. Pocillopora bulbosa, Ehrenberg, Corall. des rothen Meeres, p. 127. —— Dana, Expl. exped., Zooph., p. 527, pi. 49, fig. 6. Polypier en touffe, très-rameux. Ces ramuscules terminaux souvent subdigitiformes et réunis en groupes serrés, mais non confluentis et pas palmés vers le bout. Singapore. Ce polypier pourrait bien ne pas être distinct spécifiquement du P. damicornis. $ A (page 302). —— BB. —— $C (page 303). $ DD. — Branches peu divisées vers le bout (générale- ment élargies). 6. POCILLOPORA BREVICORNIS. Pocillopora brevicornis, Lamarck, Hist. des anim. sans vert., 1. II, p. 275. — 2e édit., p. 445. _—— Blainville, Manuel d'actin., p. 598. —— Dana, Expl. exped., Zooph., p.526, pl. 49, fig. 8. Polypier en toufle, cespiteux, à branches très-grosses, très-courtes, subfrondiformes vers ie bout, et terminées par ur grand nombre de ramuscules subverruciformes. Calices très-serrés, petits, faiblement échinulés sur les bords, et disposés très-irrégulièrement. Iles Sandwich, îles Fidji, Ceylan, etc. ; 7. POCILLOPORA LOBIFERA. Espèce voisine du P. damicornis, mais dont les divisions terminales FAVOSITIDES. 305 oft la formé de lobules trapus, à base ovalaire et à sommet arrondi, et dont les calices sont remarquabléement profonds. L’exemplaire de la collection du Musée qui a servi à l'établissement de cette espèce, est étiqueté comme provenant de la mer des Indes. Lé Pocrzitopora HEmrricait d’Ehrenberg (Corallenth. des rothen Meeres, p. 128), parait être très-voisin de l’espèce précédente. 8. POCILLOPORA FAVOSA. Pocillopora favosa, Ekrenberg, Corall. des rothen Meeres, p. 127. Polypier en touffe à branches grosses, élargies, subfrondiformes, hérissées latéralement d’une multitude de prolongements subverruci- formes, et terminées par de grosses divisions sublobiformes, verruci- fères. Calices très-serrés, profonds, à bords échinulés, Saillie columel- laire assez distincte. Mer Rouge et iles Seychelles. Le PociLLopora FAvosA de M. Dana (0p. cit., p. 528, pl. 50, fig. 1) nous paraît différer notablement de cette espèce. Les prolongements verruciformes sont plus courts et moins serrés. Ce polypier provient des iles Sandwich. Ù Le Pociccopora CLavaRIA de M. Ehrenberg ne parait différer que très-peu du P. favosa. Dé même que celui-ci, il ressemble beaucoup au P. verrucosa de Lamarck, mais ses branches ne sont que peu ou point élargies. Origine inconnue. $ A (page 302). —— $ BB (page 303). $ CC. — Branches frondiformes, très-larges. $ E. — S'élevant beaucoup. $ F. — Porlant des prolongements verru- ciformes sur leur bord supérieur aussi bien que latéralement. 9. POCILLOPORA VERRUCOSA. Madrepora verrucosa, Ellis et Solander, op. cit., p. 172. Pocillopora verrucosa, Lamarck, Hist. des anim. sans vert., t. IT, p. 275. — 2e Edit, p. 443. —— Blainville, Manuel d’actin., p. 398. —— Ehrenberg, op. cit, p.198. Polypier en touffe formée par des branches élargies, plus ou moins frondiformes et garnies latéralement d’une multitude de prolonge- ments verruciformes, allongés et subégaux. Calices profonds, offrant des stries costales bien caractérisées et une saillie columellaire bien Coralliaires, Tome 3. 20 306 ZOANTHAIRES SCLÉRODERMÉS TABULÉS prononcée. Cœnenchyme assez abondant et à surface granulée entre les calices, qui sont situés à la base des verrues. Ile Bourbon et mers de l'Inde. Le PociLLoporA VERRUCOSA de M. Dana (op. cit., p. 529, pl. 50, fig. 3), paraît être une espèce différente et se rapprocher davantage du P. clavaria. 10. POCILLOPORA SQUARROSA. Pocillopora squarrosa, Dana, Expl. exped., Zooph., p. 530, pl, 50, fig. 5, 52. Espèce très-voisine du P. verrucosa, maïs les branches frondiformes sont plus renflées vers le bout, et les prolongements verruciformes plus irréguliers et plus tuberculeux. Iles de la Société (Tahiti). 11. Pocizropora Eypouxi. (PL. F4, fig. 12.) Polypier en touffe composée de grandes frondes dressées, contour- nées, irrégulièrement lobées et garnies latéralement d’une multitude de prolongements verruciformes, coniques, subégaux ettrès-rapprochés, mais beaucoup moins saillants que chez le P. verrucosa. Cloisons plus développées, et cœnenchyme plus granulé que dans l’espèce précédente. Chambre viscérale ne s’oblitérant que rarement, de facon que les planchers restent distincts et écartés dans presque toutes les parties du polypier. Paraît provenir de l’océan Pacifique. 42. POCILLOPORA ELONGATA. Pocillopora elongata, Dana, op. cit., p. 531, pl. 50, fig. 4, 42. Espèce très-voisine de la précédente, mais dont les branches sont beaucoup moins élargies. ‘Habite Ceylan. S À (page 302). —— Ç BB (page 303).—— CC —— $ EE (page 305). $ FF. — Sommet des branches nues. 13. POCILLOPORA LIGULATA. Pocillopora ligulata, Dana, Expl. exped., Zooph., p. 551, pl. 50, fig. 2, Branches très-minces, élargies, et portant des prolongements ver- ruciformes sur leurs faces latérales seulement; ceux-ci petits, obliques et tendant à se réunir en crêtes verticales. Des îles Sandwich, | FAVOSITIDES, 307 S A (page 302).——S$ BB (page 303).——SCC (page 305). $ EE. — Branches frondiformes ne s’élevant que très- peu et ne portant pas de prolongements verruciformes sur leur bord supérieur. 14. POCILLOPORA MEANDRINA. Pocillopora meandrina, Dana, op. cit., p. 535, pl. 50, fig. 6, 6a, Gb. Polypier en touffe subhémisphérique, à branches lamelleuses, sou- veni sinueuses, nues sur le bord supérieur et portant latéralement des prolongements verruciformes angulaires et quelquefois prolifères. Cloisons et columelle peu ou point marquées. Texture intérieure très- caverneuse. N Iles Sandwich. 15. POCILLOPORA ELEGANS. Pocillopora elegans, Dana, op. cit., p. 532, pl. 51, fig. 1. Branches lamelleuses, presque simples, larges, peu élevées et tron- quées supérieurement. Eminences verruciformes, petites et irrégu- lières. Rayons cloisonnaires peu distincts. Columelle peu développée. Iles Fidji. 16. POoCILLOFORA GRANDIS. Pocillopora grandis, Dana, op. cit., p. 533, pl. 51, fig. 2,22, 2b, 2. Polypier en touffe hémisphérique, composée de larges feuilles ou lames très-écartées entre elles, un peu sinueuses vers le haut, tron- quées supérieurement et garnies d’éminences verruciformes, sub- égales et très-nombreuses. Iles Fidji et Tahiti. 17. POocILLOPORA PLICATA. Pocillopora plicata, Dana, op. cit, p. 534, pl. 50, fig, 7, 7a à 7°. Branches lamelliformes, très-larges, minces, ne se divisant que peu, tronquées supérieurement et portant latéralement des éminences ver- ruqueuses très-espacées ou disposées en séries subcristiformes et sou- vent plissées. Rayons cloisonnaires et columelle très-distincts. Cham- bres viscérales peu ou point oblitérées. Iles Sandwich. $ AA. — Polypier massif et glomérulé inférieurement, el irrégulièrement ramifié vers le haut. ® 18. POCILLOPORA INFORMIS. Pociliopora informis, Dana, op. cit., p. 555, pl. 51, fige 3, 3% \ 308 ZOANTHAIRES SCLÉRODERMÉS TABULÉS. Polypier formant des trognons irréguliers, massifs à la basé ét très- ramifiés supérieurement; en partie nus, en partie verrucifères ou portant des prolongements irréguliers. Calices petits et présentant une columelle grêle. Souvent une cloison bien distincte. Habite les iles Sandwich. Les corps que M. Ebrenberg a désignés sous les noms de Pocillopora polymorpha et de Pocillopora agariciformis (op. cit., p. 129), n’ap- pertieanent pas à celte classe et paraissent devoir prendré place parmi les algues. $ AAA. — Polypier gibbeux ou divisé en lobes arrondis, mais pas rameux. 19. POCILLOPORA MADREPORACEA. Alveolites madreporacea, Lamarck, Hist. des anim. sans vert., t. II, p.186.— 2e édit., p. 287. Madrepora glabra, Goldfuss, Petref. Germ., t. I, p.25, pl. 30, fig. 7. —— Michelin, Zcon. zooph., p. 66, pl. 14, fig. 1. Pocillopora madreporacea, Milne Edwards et J. Haime, Polyp. des terr. pa- læ0z., p. 197. Polypier dépourvu de prolongements verruciformes, couvert de petits calices circulaires, très-peu profonds. Columelle rudimentaire, mais distincte. Tissu caverneux intérieurement. Fossile du terrain tertiaire miocène de Turin et de Dax. Genre XXI. CŒNITES. Cœnites, Eichwald, Zoolog. special., t. 1, p. 479. 1829. Limaria Steininger, op. cit. (Mém. de la Soc. géol. de Frances t: I, p. 339. 1531.) | Polypier massif, dendroïde ou en forme de fronde. Cæœnen- chyine à surface lisse. Calices de forme irrégulière, toujours al- longés en travers et présentant ordinairement en dedans trois saillies cloisonnaires inégales. Ce genre se distingue très-facilement des Pocillopores par la forme des calices et ressemble aux Alvéolites par la disposition des saillies cloisonnaires. Nous ajouterons que ce n’est pas sans hésitation que M, Haime et nous avons rangé les Cœnites dans la classe des Coralliaires, car ils offrent beaucoup de ressem- blance avec certains Bryozoaires; mais ik est probabie qu'ils se rapprochaient des Favositides par leur mode d'organisation. Ils n’ont été trouvés qu’à l’état fossile dans les terrains silurien et dévonien. FAVOSITIDES. 309 $ A. — Polypier à rameaux cylindroïdes. 1. CŒNITES JUNIFERINUS. Cœnites juniperinus, Eichwalll, Zool. spec., t. 1, p.197. 1829. Limaria clathrata, Lonsdale dans Murchison, Silur. Syst., p.692, pl. 46 bis, fig. 7, 72. 1859. (Non Steininger.) Limaria Lonsdalei, D'Orbigny, Prod., t. I, p. 49. 1850. Limaria ramulosa, Hall, Paiéont. of New-York, t. II, p. 142, pl. 39, fig. 4. 1852. Cœænites juniperinus, Milne Edwards et J. Haïñne, Polyp. foss. des terr. pa- læoz., p.501. — Brit. foss. Corals, p. 276, pl. 65, fig. 4, 42. Polypier dendroïde, à rameaux subflexueux, mais peu ou point coa- lesceuts. Calices serrés, point saillants, très-allongés transversalement ou mème sublinéaires, et présentant 3 dents, dont l’une est opposée à l’échancrure qui sépare les deux dents de l’autre bord. Cœnenchyme peu développé. Diamètre des branches, 5 ou 6 millimètres. Calices ayant { millimètre de large sur 1/4 @e millimètre de long. Du terrain silurien de Dudley, Angleterre, et de Russie. 2. CŒNITES INTERTEXTUS. Cœnites intertertus, Eichwald, Zool. spec., t. I, p. 179, pl. 2, fig. 16. 1829. Limaria fruticosa, Lonsdale ir Murchison, Si, Syst., p. 692, pl. 16 bis, fig. 8. Sa, 8b, 1859. (Non Sicininger.) Cœniles intertextus, M'Coy, Brit. palæoz. foss., p. 22. —— Milne Edwards et J. Haime, Polyp. fuss. des terr. palæoz., p, 302.— Brit. foss. Corals, p. 276, pl. 65, fig. 5, 52. —— Pictet, Traité de Paléontol., pl. 10, fig. 8. Polÿpier rameux, à branches cylindriques, non coalescentes. Calices médiocrement serrés, saillants, à bords élevés et subtriangulaires, à sommet un peu arrondi. Trois dents cloisonnaires à peu près égale- ment développées et situées chacune sur l’un des côtés du calice. Dia- mètre des branches, 5 à 8 millimètres. Largeur des calices, 2/3 de millimètre. Du terrain silurien supérieur de l’Angleterre et de la Russie. 3. CŒNITES FRUTICOSUS. Limaria fruticosa, Steininger, Mém. Soc. géol. France, t. 1, p. 539. 1851. Cœnites fruticosus, Milne Edwards et J. Haime, Polyp. foss. des terr. palæoz., p. 505. Polypier à rameaux c7lindroïdes libres, hérissés comme une râpe. Calices obliques, triangulaires, un peu saillants. Paraît se trouver dans le terrain dévonien de l’Eifel. 4, CŒNITES CLATHRATUS. Limaria clathrata, Steininger, op. cit. (Mém. Soc. géol. de France, 1. 1, p. 539. pl. 20, fig. 6, 1851). 310 ZOANTHAIRES SCLÉRODERMÉS TABULÉS. Cœnites clathratus, Milne Edwards et J. Haime, Polyp. foss. des terr. palæoz., p. 305. Cette espèce est remarquable par la coalescence de ses rameaux qui forment une sorte de réseau. Calices anguleux. Parait provenir du terrain dévonien de l’Eifel. 5. CŒNITES? STRIGOSUS. Coœnites strigosus, M'Coy, Ann. of nat. hist, série 2, t. VI, p. 280. 4850. — Brit. palæoz. foss., p.22, pl. 1°, fig. 8. —— Milne Edwards et J. Haime, Brit. foss. Corals, p. 278. Polypier à branches cylindriques et dichotomes. Calices triangu- laires et se continuant supérieurement avec un sillon vertical, de façon à paraître très-allongés dans le sens de l’axe des branches. Du terrain silurien supérieur de Dudley, en Angleterre. Nous ne connaissons ce fossile que par la description et les figures que M. M'Coy en a données, et nous doutons beaucoup que ce soit un Cœnites. $ AA. — Polypier lamelleux, pédonculé. 6. CŒNITES LAPROSUS. Cœnites labrosus, Milne Edwards et J. Haime, Polyp. foss. des terr, palæoz., p. 302. — Brit. foss. Corals, p.277, pl. 65, fig. 6, 62. Polypier pédonculé, s’étalant en une lame cyathoïde subplissée. Ca- lices espacés et presque formés par une lèvre saillante qui est très- légèrement échancrée au milieu. Les trois dents peu développées, mais distinctes. Largeur des calices, près de 1 millimètre, Du terrain silurien supérieur de l’Angleterre. DS $ AAA. — Polypier gibbeux ou en masse convexe. 7. CŒNITES LINEARIS. Cœnites linearis, Milne Edwards et J. Haime, Polyp. des terr. palæoz., p.502. — Brit. foss. Corals, p.271, pl. 65, fig. 3. Polypier composé de lames minces superposées et formant une masse convexe ou gibbeuse. Calices serrés, peu ou point saillants, li- néaires, à dents très-peu distinctes et larges de 4 millimètre ou un peu plus, sur 1/5 de millimètre d’avant en arrière. Du terrain silurien d'Angleterre. M. Steininger rapporte à ce genre deux espèces nouvelles, qu'il dé- signe sous les noms de Limaria escharoïdes et de L. punctata (Stei- ninger, Verst. des Ueberg. geb. der Eïfel, p. 11). : Le LiMARIA ANGULARIS D’Orbigny (Prod. de paleont., t. 1, p. 49; — Escharina angularis Lonsdale, dans Murchison, Silurian Syst., pl. 15, fig. 20, 204), paraît être un Bryozoaire. SÉRIATOPORIDES. 311 TROISIÈME FAMILLE. SÉRIATOPORIDES. (SERIATOPORIDÆ.) Polypier en‘touffe arborescente. Cœnenchyme compacte et abondant. Chambres viscérales se remplissant par l’accroisse- ment continu de la columelle et des murailles, et montrant seu- lement quelques traces de planchers. finement échinulé {à peine visibles. . . . . SERIATOPORA. etles calices sérialaires;s SERIATOPORIDES cloisons ltrès-distinctes. . . . . RHABDoPoRA. ayant le cœnenchyme/vermiculé et les calices écartés. . . . . . . .. TRACHYPORA. lisse, et les calices écartés. . . , . . . .. : + DENDROPORA. Genre I. SERIATOPORA, Seriatopora, Lamarek, Hist. des anim. sans vert., t. I, p. 282. 1816. Polypier arborescent. Cœnenchyme finement échinulé. Calices disposés en séries ascendantes. Cloisons rudimentaires, à peine visibles. Columelie large, compacte et placée dans la direction de l'axe des branches. Chambres viscérales s’oblitérant en géné- ral presque complètement (1). 1. SERIATOPORA SUBULATA. Madreporc seriata? Pallas, Elench. zooph., p.336. —— Ellis et Solander, op. cit., p.171, pl. 51, fig. 1 et 2. Seriatopora subulata, Lamarck, Hist. des anim. sans vert., t. II, p. 282. — 2e édit., p. 451. —— Lamouroux, Exposit. méfhod., p. 61, pl. 31, fig. 1 et 2. —— Blainville, Manuel d'actin., p. 397. —— Ehrenberg, op. cif., p. 122. —— Dana, op. cit., p.520. Touffe lâche. Branches fortes, très-divergentes dans tous les sens, souvent courbes, ne naissant pas par faisceaux et assez souvent coa- lescentes. Calices disposés normalement à la surface des branches, et formant des séries assez écartées, entre lesquelles le cænenchyme est très-échinulé et présente, en général, une ligne longitudinale suberis- tiforme. : (1) Voyez, au sujet de la structure de ces polypiers, les figures que nous en avons données dans l’Atlas de la grande édition du Règne animal de Cuvier (Zooph., pl. 81, fig. 21, 2+). 312 ZOANTHAIRES SCLÉRODERMÉS TABULÉS. 2. SERIATOPORA CERVINA. Porites cervina, Lamarck, Hist. des anim. sans vert.,t. Il, p. 271. — 2e édit., p. 458. Espèce très-voisine du S. subulata, maïs ayant le cœnenchyme plus échinulé, les calices disposés en séries moins régulières, et la columelle plus développée. Origine inconnue. 3. SERIATOPORA ELEGANS, (PI. F 4, fig. 32, 5.) Pocillopora acuta, Milne Edwards, Atlas du Règne animal de Cuvier, Zooph., pl. 81, fig. 2, 22. Espèce très-voisine du S. subulata, mais ayant les calices plus grands et disposés obiiquement, la portion supérieure de leur bord labial étant beaucoup plus saillante que la portion inférieure. Les séries ca- licinales au nombre de 6 ou de 8 vers l’exirémité des branches, mais beaucoup plus nombreuses et peu distinctes vers le has. Cloisons ru- dimentaires et nombreuses. Columelle peu développée, Singapour. 4. SERLATOPORA HYSTRIX. Seriatopora hystriæ, Dana, op. cif., p. 921, pl. 49, fig. 3, 52, 3b. Espèce très-voisine du S. elegans, mais ayant les calices disposés en séries longitudinales plus distinctes et plus espacées. Six lames cloi- sonnaires. Iles Fidji. 5. SERIATOPORA LINEATA. Lithodendron lithoreum? Rumpb, Herbarium Amboinense, t, VI, pl. 86, fig. 3. Millepora lineata ? Linné, Syst. nat., édit. 12, p. 1985. Millepora lineata, Esper, op. cit., Miliep., pl. 19. Seriatopora subulata var., Lan:arck, Hist. des anim. sans vert., t, LI, p.282. Seriatopora lineata, Schwveiger, Handb., p. 415. —— Ehrenberg, op. cit., p. 193. —— Dana, Expl. exped., Zooph., p. 520. Cette espèce ressemble au S. elegans par la forme voûtée du bord supérieur des cellules, mais ses branches sont plus grèêles ct devien- nent subparallèles vers le bout, de facon à former des touffes dont la disposition est assez régulière. 6. SERIATOPORA SFINOSA. Miliepora lineata? Foxskal, Descrip. animalium quæ itinere orientali obser- vavit, p. 157. Seriatopora subulata, Ehrenberg, Corall. des rothen Meeres, p. 122. Polypier formant un buisson très-lâche, non fasciculé, et hérissé > SÉRIATOPORIDES. 313 par une multitude de jeunes branches en forme d’aiguillons qui maïs- sent presqu’à angle droit tout autour des branches principales; celles-ci fortes et devenant très-grosses vers le bas (6 à 7 millimètres de large). Calices subovalaires, surmontés d’une lèvre saillante, voûtée et échinulée. Columelle très-distincte et comprimée. Cloisons assez bien développées. Cœnenchyme assez abondant et à surface granu- loso-échinulée. Mer Rouge. 7. SERIATOPORA CALIENDRUM. Seriatopora culiendrum, Ehrenberg, op. cit., p. 123. —— Dana, Explor exped., Zooph., p.522, pl 49, fig. 4. Espèce très-voisine du S. lineata, mais ayant les calices droïts, la por- tion supérieure de leur bord labial ne s’avançant pas en forme de voûte. Columelle peu marquée. Cloisons tout-à-fait rudimentaires. Mer Rouge. 8. SERIATOPORA VALIDA. Seriatopora validu, Ehrenberg, op. cit., p. 195. Polypier en buisson fasciculé, serré. Branches souvent coalescentes, presque toutes verticales, naissant sous des angles très-aigus et ayant environ 4 millimètres de diamètre. Calices petits, sans prolongement labial et formant des séries très-rapprochées, mais généralement bien distinctes. Cloisons rudimentaires. Cœænenchyme à surface granulée. Origine inconnue. 9. SERIATOPORA OCTOPTERA. Seriatopora octoptera, Ehrenberg, Corall. des rothen Meeres, p. 123. —— Dana, op. cit., p. 521. Polypier formant un buisson fasciculé et peu élevé, dont les bran- ches naissent très-obliquemeni (sous un angle d’environ 30°). Les ra- muscules terminaux courts, gros jusqu’auprès de leur ssmmet, où le cænenchyme mural forme une sorte d'étoile terminale beaucoup mieux marquée que dans les autres espèces du même genre. Calices petits, peu allongés, sans saillie labiale et ne formant, en général, que des séries peu distinctes et fort rapprochées. Cœnenchyme très-échi- nulé et à tissu moins compacte que d'ordinaire. Longueur des bran- ches, 3 ou 4 millimètres. , Habite la mer Rouge, 10. SERIATOPORA OCELLATA. Seriatopora ocellata, Ehrenberg, Corull. des rothen Meeres, p. 122. Polypier rameux, à branches fortes (7 à 8 millimètres de diamètre), généralement subquadrangulaires, trapues vers le bout et coales- centes. Calices plus grands que dans les espèces précédentes (ayant un peu plus de À millimètre dans la direction de leur grand axe) et 314 ZOANTHAIRES SCLÉRODERMÉS TABULÉS. disposés, très-près les uns des autres, en séries qui sont séparées par des espaces assez larges et presque glabres. Origine inconnue. Le Porites cERVINA de Lamarck (op. cit, t. II, p. 271) est une Se- riatopora en mauvais état de conservation. Genre II. DENDROPORA. Dendropora, Michelin, Icon. zool., p. 187. 1845. Polypier arborescent, formé de branches cylindroïdes, grêles. Cœnenchyme lisse. Calices écartés et entourés d’un petit bour- relet. Cloisons très-petites et peu distinctes. DENDROPORA EXPLICATA. Dendropora explicita, Michelin, Icon. zooph., p. 187, pl. 48, fig. 6. 1845. —— Milne Edwards et J. Haime, Polyp. foss. des terr. palæoz., p. 304. —— Pictet, Traité de paléont., pl. 407, fig. 9. Polypier rameux, dont les branches naissent les unes des autres sous un angle d'environ 85°, et sont presque droites, subtétragonales et très-finement granuloso-striées, suivant leur longueur. Cälices es- pacés, subovalaires, pourvus d’une bordure murale assez saillante, et décussés (c’est-à-dire opposés 2 par 2, et les paires alternant entre elles). Dents cloisonnaires peu ou point distinctes. Diamètre des bran- ches, 1 1/2 millimètre. Du terrain dévonien à Ferques près Boulogne-sur-Mer. Genre III. RHABDOPORA. Dendropora (pars), M'Coy, op. cit. (Ann. of nat. hist., série 2°, t. IIN, p. 129). Rhabdopora, Milne Edwards et J. Haïme, British. foss. Corals, p. Lxttr. Polypier formé de branches prismatiques. Cæœnenchyme échi- nulé. Calices disposés en séries. Cloisons très-distinctes et légè- rement débordantes. ». RHABDOPORA MEGASTOMA. Dendropora megastoma, M’Coy, op. cit. (Ann. and. Mag. of nat. hist., 2e sér., t. III, p. 129. 1849). Rhabdopora megastoma, Milne Edwards et J. Haime, Brit. foss. Corals, p.165. —— Polyp. foss. des terr.palæoz., p. 305. —— Pictet, Traité de paleont., pl. 107, fig. 10. Polypier rameux. Branches tétraédriques, naissant sous un angle d'environ 70°, et ne différant que peu en grosseur (épaisses d’un peu THÉCIDES. 315 plus de 4 millimètre). Cœnenchyme à surface granulée ou subéchi- nulée et très-obscurément striée. Calices disposés en séries verticales, simples, sur chaque face des branches, espacés, un peu allongés ver- ticalement et un peu saillants. Dents cloisonnaires bien marquées, au nombre de 12, et subégales. Du terrain carbonifère de l’Angleterre. Le Pocizzopora APpRoxIMATA de M. Eichwald (Z0o!. spec., t. I, p. 182) parait appartenir à ce genre. Genre IV. TRACHYPORA. Trachypora, Milne Edwards et J. Haime, Polyp. des terr. paléoz, p. 158. 1851. Polypier dendroïde, à branches cylindriques. Cœnenchyme offrant des stries costales très-srosses, vermiculées, très-irrégu- lières et subéchinulées. Calices écartés et entourés d'un petit bourrelet. Pas de cloisons distinctes. TRACHYPORA DAVIDSONI. Trachypora Davidsoni, Milne Edwards et 5. Haime, Polyp. foss. des terr. palæoz., p.305, pl. 17, fig. 7,72. —— Pictet, Traité de paléont., pl. 107, fig. 41. Polypier composé de branches grêles et cylindroïdes. Calices cu- puliformes, subovalaires, distribués irrégulièrement, et très-écartés entre eux. Cœnenchyme irrégulièrement costulé par des stries longi- tudinales qui paraissent résulter de la confluence de tubercules échi- nulés, et qui sont unies latéralement par de petites traverses, de façon à circonscrire de petites fossettes et à donner à la surface du polypier un aspect vermiculé. Du terrain dévonien de Ferques près Boulogne-sur-Mer. QUATRIÈME FAMiLLE. THÉCIDES. : (THECIDÆ.) Polypier massif. Polypiérites soudés entre eux par leurs murailles qui sont épaisses et compactes. Cloisons lamellaires, bien développées dans toute la profondeur de la chambre vis- cérale, mais n’atteignant pas tout-à-fail jusqu'au centre de cette cavité. Planchers horizontaux, bien développés. Cette petile famille est propre au terrain silurien el ne se 316 ZOANTHAIRES SCLÉRODERMÉS TABULÉS. compose que de deux genres : les Tuecia qui ont les cloisons subconfluentes extérieurement, et les Cocumnania, où la muraille est bien distincte des cloisons. Genre I. THECIA. Agaricia (pars), Goldfuss, Petref. Germ., t. I, p. 109. Porites (pars), Lonsdale dans Murchison, Silur. Syst., p. 687. Thecia, Milne Edwards et J. Haime, Compt.-rend. de l’'Acad. des se., t. XXIX, p. 263. 1849. Polypier massif, présentant un faux cœnenchyme compacte et très-développé, qui est formé par la soudure latérale des cloi- sons entre elles. À la surface du poiypier, ces cloisons sont sub- confluentes. Calices très-peu profonds; chambre viscérale étroite: planchers épais. THECIA SWINDERNANA Agaricia Swinderniana, Goldfuss, Petref. Germ., t.1, p. 109, pl. 38, fig. 3. 1829. Agaricia Swinderiana, Morren, Descr. Corall. Belg., p. 46. 1852. Porites expatiata, Lonsdale in Murchison, Si. Syst., p. 687, pl. 15, fig. 3. 1839. Le grossissement 3 & est inexact. Porites Swinderrana, Bronn, Ind. paléont., p. 1051. 1849. Thecia Swindernana, Milne Edwards et J. Haime, Brit. foss. Corals, Introd., p. zx. 1850, et p. 258, pl. 65, fig. 7, 72. — Polyp. foss. des terr. palæoz., p. 507. Astreopora expiciata, A. D'Orbigny, Prod. de paléont., t. I, p. 50. 1850. Paleopora ? (Thæcia) expiciata, M'Coy, Brit. palæoz. foss., p.14. Polypier en masse subgibbeuse où subplane, libre ou fixé par le milieu et toujours assez mince, Plateau inférieur recouvert d’une épithèque mince et plissée. La surface supérieure couverte de calices superficiels, plus petits dans les dépressions que sur les gibbosités, souvent polygonaux, et séparés quelquefois par un faible sillon intra- mural, mais en général à cloisons confluentes par leur périphérie. Une petite fossette calicinale très-peu profonde, entourée par les cloi- sons et n'offrant pas de trace de columelle. Cloisons au nombre de 12 à 18, bien développées, un peu épaisses, légèrement fiexueuses, al- ternativement un peu inégales en étendue, mais également fortes et serrées ; leur bord supérieur horizontal. Une section verticale fait voir que le faux cœnenthyme résultant de la soudure des cloisons est très-développé, très-compacie et disposé en manière de muraille épaisse entre les chambres des polypiérites adjacents. Planchers assez forts et occupant seulement la partie centrale de la chambre viscérale, qui n’est pas envahie par le tissu septo-mural. Largeur des calices, environ 4 millimètre. * THÉCIDÉS. 319 Du terrain silurien supérieur de Gothländ, du Groninguë ét de VAn- gleterre. L’ASTREA GRANULATA de Morren (Descr. Corail. in Belgio repert., p. 59, pl. 19, fig. 1, 2) nous paraît être un exemplaire usé de cette espèce. 2. THECIA GRAYANA. Thecia Grayana, Milne Edivards et J. Haime, Polyp. des terr. palæoz., p.307. — Brit. foss. Corals, p. 279, pl. 65, fig. 8. Polypier mince, fixé. Epithèque du platéau très-forte et à plis con- centriques. Calices subégaux, plans en dehors et creusés au centre d’une fossette arrondie, un peu profonde. Cloisons au nombre de 12, égales, serrées, très-épaisses et portant sur leur bord supérieur une double sérié de grains assez gros. Diamètre des calices, environ 1 millimètre. Du terrain silurien supérieur de FAngleterre, à Dudley. Nous sommes portés à croire que le Monticularia Sternbergt (Lons- dale, dans Murchison, de Verneuil et Keyserling, Russia and Owral, t. I, p. 625), est un moule de Thecia. Genre II. COLUMNARIA. Columnaria (pars), Goldfuss, Petref. Germ., t. 1, p. 72. 1826. Favistella, Dana, Espl. exped., Zooph., p.538. 1846. Polypier massif. Calices polygonaux. Murailles compactes, mais bien distinctes des cloisons qui sont libres entre elles et bien développées, quoique minces. Planchers horizontaux. Ce genre n’a été bien délimité que par M. Dana sous le nom de Favistella, mais a été établi longtemps avant d’une manière moins précise par Goldfuss sous le nom employé ici. 4. COLUMNARIA ALVEOLATA Columnaria alveolata, Goldfuss, Petref. Germ., t. 1, p.72, lab. 24, fig. 7. 1826. —— Bronn, Leth. Geogn , 1. I, p. 51, tab 5, fig. 6. 1835. Columnaria multiradiata, Castelnau, Syst. Sil. de l'Amér. sept. p. 44, pl. 19, fig. 1. 1843. Columnuria alveolata, Hall, Paléont. of New-York,t I, p.47, pl. 192, fig. 1. 4847. Favistella stellata, Haïl, ibid., t. I, p. 275, pl. 75, fig. 1. Columnaria alveolata, Milne Edwards et J, Haime, Polyp. foss. des terr. palæoz., p. 509. Polypier en masse astréiforme, élevée. Calices très-inégaux dans les divers échantillons et souvent dans le même exemplaire ; les plus grands ayant 5, 6 et jusqu'à 7 millimètres de diamètre. Murailles toujours simples et polygonales, assez épaisses. Cloisons au nombre de 12 à 18, peu inégales, quoique alternativement un peu différentes, 318 ZOANTHAIRES SCLÉRODERMÉS TABULÉS. bien développées, très-minces, se prolongeant sans interruption dans toute la hauteur de chaque polypiérite, mais n’atteignant pas tout-à- fait jusqu’au centre où les planchers sont lisses; quelques-unes se re- courhent un peu vers leurs voisines; des vestiges d’autres cloisons rudimentaires entre les précédentes. Les traverses intercloïisonnaires se correspondent à peu près dans les diverses loges de la cavité vis- cérale et viennent se confondre au centre de celle-ci, de façon à cons- tituer les planchers communs qui sont légèrement convexes et situés à environ À ou 1 1/2 mullimètre les uns des autres. Du terrain silurien inférieur des Etats-Unis d'Amérique (Ohio, In- diana, etc.). 2. COLUMNARIA GOTHLANDICA. Columnaria Gothlandica, Milne Edwards et J. Haime, Polyp. foss. des terr. pulæoz., p. 309, pl. 14, fig. 2, 22. —— Pictet, Traité de Paléont., t. IV, p. 448, pl. 107, fig. 12. Polypier en masse astréenne. Calices inégaux, polygonaux. Murail- les assez minces. Planchers supérieurs lisses dans leur milieu; 18 à 22 cloisons très-minces, subégales, n’arrivant qu'à une certaine dis- tance du centre et légèrement courbées en dedans ; ur nombre égal de cloisons très-petites, alternant avec les précédentes. Planchers dis- tants de 1 1/2 à 2 millimètres, légèrement convexes et minces. Grande diagonale des calices, 7 millimètres ; leur profondeur, 3 millimètres. Du terrain silurien supérieur du Gothland. Le CoLUMNARIA SULCATA de Goldfuss est un Cyathophyllum altéré (Petref. Germ., t. 1, p. 72, pl. 24, fig. 9), et le CoLUMNARIA LÆvIS, du même auteur (0p. cit, pl. 24, fig. 8), nous paraît appartenir au genre Lithostrotien. SECTION DES MADRÉPORAIRES TUBULEUX. (MADRE PORA RIA D UBULOSA.) Polypier simple ou composé. Murailles non perforées. Cavités viscérales ne présentant ni columelle, ni planchers, ni cloisons. Système costal rudimentaire et représenté seulement par des stries costales non saillantes à la face interne des murailles. Cette division, établie par M. Haime et nous en 1850, ne se compose que d'une seule famille, celle des AULOPORIDES. (AULOPORIDÆ.) Les deux genres qui constituent ce petit groupe, sont fossiles et se distinguent entre eux par leur base qui est tantôt libre, tantôt rampante. - Genre [. AULOPORA. Milleporites, Knorr et Walch, Rec. des monum. des catastr., t. IX, p. 157. Aulopora, Goldfuss, Petref. Germ., t. I, p. 82. 1829. Stomatopora Bronn, Lethea geognost., t. 1, 54. 1835. Polypier fixé, rampant, se multipliant par gemmation latérale et composé de polypiérites cylindroïdes ou en forme de cornets, plus ou moins libres entre eux latéralement et recouverts d’une épithèque complète. Stries cloisonnaires peu ou point distinctes. Chambre viscérale des jeunes communiquant avec celle de l'in dividu souche. Les Aulopores ressemblent beaucoup à certains Bryozoaires, tels que les Alectos et les Criserpies (1), mais s’en distinguent (1) Voyez notre Mémoire sur les Crisies, etc. (Ann. des Scien. nat., 2e série, t. IX, pl. 4, fig. 1-4.) 320 ZOANTHAÏRES SCLÉRODERMÉS TUBULEUX. par la confluence des cavités viscérales chez les individus qui naissent les uns des autres, et par l'existence de stries cloison- naires. Cependant ces caractères ne sont pas toujours bien tran- chés, et il est possible que l’on ait confondu sous ce nom des êtres d’une structure différente. Il est aussi à noter que les Au- lopores ont la plus grande analogie avec les très-jeunes Syrin- gopores; mais ils restent rampants, tandis que ceux-ci s'élèvent en faisceaux. Toutes les espèces bien caractérisées appartiennent au terrain dévonien. 1. AULOPORA REPENS. Milléporites repens, Knorr et Walch, Rec. des mon. des catastr., t. HI, p. 157. Suppl, pl. 6*, fig. 4. 1775. : Tubiporites strpens, Schlotheim, Petrefact., re part., p. 367. 1820. Aulopora serpens, Goldfuss, Petref. Germ., t. 1, p. 82, tab. 29, fig. 1. 1529. (Non Jubipora serpens L.) —— Holl, Handb. der Petref., p. 413. 1830. Alecto serpens, Sleininger, op. cit. (Mém. Soc. géol. de France, t. I, p. 341, pl. 20, fig.9. 1851.) Aulopora serpens, Merren, Descr. Corall. in Belg. repert., p. 71. 1832. Stomatopora serpens, Bronn, Leth. geogn., t. T, p. 54, tab 5, fig. 10. 14835. Aulopora serpens, Keyserling, Reise in das Petschora-land, p. 184. 1846. Aulopora reticulum, Steininger, Versf. der Eïifei., p. 15. 1849. Olopora $érpens, D’Orbigny, Prod. 1.1, p. 109. 1850. —— De Verneuil et J. Haime, op. cit. (Bull. Soc. géol. de France, 2 sér., t. VII, p. 162. 1850). Aulopora repens, Milne Edwards et J. Haime, Polyp. foss. des terr. palæoz., p. 512. —— Quenstedt, Handb. dér petref., p. 638, pl. 56, fig. 19 et 20. Polypier rampant, toujours très-peu élevé et formant à la surface du corps qu'il recouvre, soit un réseau, soit une plaque mince. Poly- piérites cylindro-turbinés, entourés d’une épithèque complète, cou- chés dans toute leur longueur et relevés seulement à l'extrémité su- périeure où le calice présente un petit bourrelet lahiai ciroulaire, et quelquefois intérieurement 12 petites dents cloïsonnaires subégales. La gemmation a lieu près du calice, soit sur une ligne qui se prolonge dans la direction du parent, soit latéralement; et suivant que la mul- tiplication est lente ou active, la réunion des polypiérites nés de la sorte constitue un réseau plus ou moins serré, ou bien une plaque continue dans laquelle ceux-ci sont tous soudés entre éux par léurs côtés. La longueur des individus est ordinairement de 3 à 5 millimè- tres, et le diamètre des calices varie de 1/2 à.1 1/2 millimètre; le dia- mètre du polypiérite n’est pas beaucoup plus grand. D'après les variations dans la taille des polypiérites, on serait, au premier abord, disposé à les considérer comme appartenant à plusieurs L AULOPORIDESe 321 espèces distinctes; mais nous avons trouvé tous les intermédiaires entre les extrèmes. Du terrain dévonien de Ferques près Boulogne-sur-Mer, de lEifel, de la Russie et de l'Espagne. 2. AULOPORA TUBÆFORMIS. Aulopora tubæformis, Goldfuss, Petref., t. I, p. 83, tab. 29, fig. 2. 1829. Alecto tubæformis, Steininger, op. cit. (Mém. de la Soc. géol. de France, t. I, p. 341. 1851.) Aulopora tubæformis, Milne Edwards et J. Haime, Polyp. foss. des terr. pa- læoz., p.313. Cette espèce présente les mêmes variations dans le mode de grou- pement des polypiérites que l'A. repens, mais les individus ont une forme un peu plus turbinée, et les calices sont subovalaires, à bords très-minces et aussi grands que le diamètre des polypiérites (4 1/2 mil- limètre). Du terrain dévonien de l’Eifel. M. Hall rapporte à cette espèce un Aulopore qui se trouve fixé sur le Cystiphyllum americanum (Geol. of New-York, 4° partie, p. 209). 3. AULOFORA CUCULLINA. Aulopora cucullina, Michelin, Zcon. z0oph., p. 186, pl. 48, fig. 5. 1845. Aulopora tubæformis ? ibid., p. 186, pl. 48, fig. 4. Aulopora cucullina, Milne Edwards et J. Haime, Polyp. foss. des terr.palæoz., p. 515. Ce polypier, très-voisin de A. fubæforinis, paraît s’en distinguer par un mode de groupement toujours lâche, par la forme plus déci- dément turbinée des polypiérites et par la grande ouverture des ca- lices, qui ont les bords minces et suhovalaires (1 à 2 millimètres de diamètre). Du terrain dévonien à Ferques, Nahou et Viré. 4. AULOPORA CONGLOMERATA. Aulopora conglomerata, Goldfuss, Petref. Germ., t. 1, p. 85, tab. 29, fig. 4. 1829. —— Morren, Descr. Coral. in Belg. repert., p.71. 1832. —— D'Orbigny, Prod. de paléont., t. I, p.109. 1850. —— Milne Edwards et J. Haime, Polyp. foss. des terr. palæoz., p.515. Ce polypier offre un groupement très-serré et un peu irrégulier. Les individus sont longs, cylindriques, très-relevés et libres en haut dans une certaine étendue. Calices circulaires et dont le diamètre égale presque celui du polypiérite (environ 4 millimètre); bord labial un peu épaissi. Quand l’épithèque est enlevée, on distingue 12 stries costales. Du terrain dévonien de l’Eifel et de Bemberg. Die D'Orbigny, ce fossile se trouverait aussi à Ferques. Coralliaires. Tome 3. 21 L2 392 ZOANTHAIRES SCLÉRODERMÉS TUBULEUX. L'AUroPora sPicara de Goldfuss (Pefref. Geïïh., t. 1, p. 83, pl. 29, fig. 3), ne nous paraît être qu’une variété rameuse de VA. conglünie- rät: On Va trouvé à Néhou, dans le département de la Manche, aussi bien que dans l'Eifel. Lonsdale rapporte avec doute, à l'A. conglomerata, un polypier du terrain silurien de l’île de Dago (dans l’ouvraÿe de MM. Murchison, de Verñeuil et Keÿserling, sur la Russie et l’Oural, t. I, p. 626). Genre Il PYRGIA. Pyrgia, Milne Edwards et 3. Haime, Polyp. des terr. palæoz., p.310. Polypier simple, ayant la forme d’un cornet libre, pédicellé et entouré d’une forte épithèque. Calice circulaire, très-profond et ne présentant que des traces obscures de stries cloisonnairés. 4. PyrGIA MICHELINI. Pyrgia Michelini, Milne Edwards et J. Haime, Polyp. foss. des terr.pelæoz., p.510, pl. 17, fig. 8, 84, 8b. —— Quenstedt, Handb. der Petref., p.658, pl. 56, fig. 18. Polypier rappelant la forme d’une pipe, courbé à une faible dis- tance au-dessous du calice et se prolongeant en un pédicelle très- grand, droit et subulé. Au point de courbure naissent souvent 1 ou 2 éperons divergents. Longueur, environ 45 millimètres. Diamètre du calice, 4 ou 5 millimètres. | Du terrain carbonifère de Tournay, en Belgique. 2. PyrGla LABECHI. Pyrgia Labechii, Mine Edwards et J. Haime, Polyp. des terr. palæoz., p. 511. — Brit. foss. Corals, p. 166, pl. 46, fig. 5, 52. Cette espèce diffère de la précédente par la brièveté du pédoncule et l’absence d’éperons; les stries cloisonnaires ‘paraissent être aussi beaucoup plus nombreuses. Du terrain carbomifère, à Frome en Angleterre. SECTION DES MADRÉPORAIRES RUGUEUX. (MADREPORARIA RUGOSA.) Dans cette division, comprenant des polypiers simples et composés, l'appareil septal ne forme jamais six systèmes dis- tincts, comme dans tous les Zoanthaires précédents, el paraît dériver toujours de.quatre éléments primitifs. Quelquefois cette disposition est mise en évidence par le grand Géveloppement de quatre cloisons principales ou par l'existence d’un égal nombre de dépressions qui occupent .le fond du calice.et affec- tent une disposition cruciale. Dans d’autres cas, il n'y a qu'une de ces excavations ou une des cloisons principales qui soit bien développée, de manière à interrompre la forme étoilée de l’ap- pareil septal (pl. G', fig. 2, 3°). Enfin, dans d’autres cas en- core, on ne peut découvrir aucune trace de groupes ou systèmes distincts dans l'appareil septal qui n’est représenté que par des stries nombreuses s’élevant de la surface supérieure des plan- chers ou des vésicules endothécales vers la paroi intérieure de la muraille (pl. G!, fig. 1°, 1°; pl. G?, fig. 19. Les polypiérites sont toujours parfaitement distincts entre eux et ne sont jamais unis par un cœnenchyme indépen- dant. Les murailles sont en général très-peu développées. La chambre viscérale est ordinairement occupée par une série de planchers ou par un tissu vésiculaire, et souvent cette endothè- que constitue la principale partie du polypier. Il est aussi à noter que les cloisons, quoiqu'en général très-incomplètes, ne sont jamais poreuses ni poutrellaires; enfin, leurs faces latérales ne portent jamais de synapticules proprement dites et ne son! même que très-rarement granulées. Les individus se multiplient par gemmation et jamais par fissiparité. Les bourgeons reproducteurs se développent en gé- 324 ZOANTHAIRES SCLÉRODERMÉS RUGUEUX. néral à la surface du calice des parents, ce qui arrête souvent l'accroissement de ces derniers et amène une superposition de générations (voyez pl. G!, fig. 1*, 1°). Dans d’autres cas, le bourgeonnement est latéral. Le groupe des Zoanthaires rugueux, établi par M. Haime et nous dans notre Monographie des Coralliaires fossiles de la Grande-Bretagne, se compose presqu’entièrement d'espèces fossiles appartenant aux terrains anciens. Il se subdivise en quatre familles qui peuvent être caractérisées de la manière suivante : | | complètes, unies par des tra- | s'étendant sans| verses lamellai- IntOTERDUION A NTES MENÉS LE STAURIDEÆ. est pour- dans vu‘d’un \toute la hauteur/libres latérale- appareil | dela chambre | ment; ni traver- Manrépo- costal viscérale et | ses, ni planchers. CYATHAXONIDÆ. RAIRES bien RUGUEUX, (distinct ; jincompiètes, ne formant pas de lames dont cloisons f continues dans toute la hauteur le polypier de la chambre viscérale, qui est | ordinairement subdivisée par une | série de planchers superposés. CYATHOPHYLLIDÆ. est composé essentiellement d’un tissu vési- culaire et ne présente que de faibles traces d’un appareil septal ie SL RME PEN CYSTIPHYLLIDÆ. PREMIÈRE FAMILLE. STAURIDES. (STAURIDÆ.) Cloisons bien développées, constituées par des lames par- faites qui s'étendent sans interruption dans toute la hauteur de la chambre viscérale, qui sont unies latéralement par des tra- verses lamellaires et qui soni disposées en quatre systèmes, caractérisés en général par l'existence de quatre grandes cloi- sons primaires formant une croix. Murailles bien développées et imperforées. On peut distinguer de la manière suivante les divisions gé- nériques établies, en 1850, dans celle petite famille par M. Haime et nous. STAURIDES. 325 pas de columelle ni de côtes murales. Sraurla. composé, STAURIDÆ (une columelle styliforme et des côtes. HoLocysris. dont le polyp'er (systèmes septaux bien caractérisés par est quatre grandes cloisons. . . . . . . . PoLycoETIa. simple, | systèmes septaux confus. . . . . . . . METRIOPHYLLUM. Genre I. STAURIA. Columnaria (pars), Lonsdale (Murchison, Verneuil et Keyserling), the Geology of Russia and the Ural Mountains, t. 1, p. 601. Stauria, Milne Edwards, British. foss. Corals, p. LXIV. 1850. Polypier composé, massif, astréiforme et s’accroissant par gemmation caliculaire. Polypiérites revêtus d’une épithèque complète qui est intimement unie à la muraille et ne présente pas de stries costales. Cloisons larges et glabres; les principales au nombre de 4, s’'unissant entre elles par leur bord interne en forme de croix régulière, et plus saillantes que les autres vers le centre du calice. Pas de columelle. Traverses de deux sortes; les unes périphériques et vésiculaires; les autres centrales, simples et horizontales. 1. STAURIA ASTREIFORMIS. Madrepora aggregata, etc., Fougt, Linné, Amœn. Acad., 1.1, p. 97, pl. 4, fig. 16. 1749. Madrepora favosa (pars), Linné, Syst. nat., édit. 19, p. 1275. 1767. Columnaria sulcata, Lonsdale in Murchison, Verneuil et Keyserling, the Geol. of Russia, vol. I, p. 601, pl. A, fig. 1. 1845. (Non Goldfuss.) Stauria astreiformis, Milne Edwards et J. Haime, Brit. foss. Corals, Intr., p. Lx1V. 1850.— Polyp. foss. des terr. palæoz., p. 516, pi. 4, fig. 1, a, 1b, 1c,14, —— Pictet, Traité de paléontol., pl. 107, fig. 13. Polypier astréiforme. Polypiérites assez élevés, soudés entre eux pour la plupart, mais quelquefois en partie libres. Calices inégaux, cireu- laires chez les individus qui sont écartés entre eux, mais en général polygonaux et présentant des bords simples et minces. Cloisons minces, serrées, formant 4 cycles; ceux du premier cyde atteignant jusqu’au centre du calice; les quatre systèmes un peu irréguliers. Calices assez profonds (4 millimètres) et ayant 6 ou 7 millimètres dans leur grande diagonale. A l’aide d’une section verticale on voit que les murailles sont assez fortes, et que les traverses endothécales sont vésiculaires et disposées sur deux rangs près de la muraille, mais simples et à peu près horizontales vers le centre, où elles sont distantes d'environ 1 mil- limètre entre elles. Du terrain silurien supérieur de Gothland et de Dago. \ 326 ZOANTHAIRES SCLÉRODERMÉS RUGUEUX. La CoLumnaria suLcara de M. Emmons (Gel. of New-York, part. 2e, p. 276, n° 73, fig. 2) paraît se rapporter à cette espèce et provenir du calcaire silurien inférieur. Genre II. HOLOCYSTIS. Holocystis, Lonsdale, ap. cit. (Quarterly journal of the geol. Soc. of Lon- don, t. V, p. 83. 1849.) Polypier composé, massif, astréiforme; gemmation extracali- culaire. Polypiérites unis entre eux par leurs côtes qui sont bien développées, et n’étant pas entourés d’une épithèque. Cloisons bien développées, mais ne s'étendant pas jusqu’au centre du calice où se trouve une petite columelle styliforme. Traverses endothécales d’une seulé sorte, simples, sensiblement horizon- tales et placées dans les différentes loges intercloïsonnaires, À des hauteurs correspondantes, de facon à former par leur réu- nion, des planchers qui sont traversés par les cloisons primaires. HOLOGYSTIS ELEGANS. Astrea, Fitton, On the strata below the Chalk (Trans. Soc. geolog., 2e sér., vol. IV, p. 352. 1843.) Astrea elegans, Fitton, Quart. journ. geol. Soc, vol. IIF, p. 296. 1847. Cyathophora elegans, Lonbäite ,0p. Cit. (Quart. Journ. geol. Soc., vol. V, part. 1, p.83, tab. 1v, fig. 49, 15. 1849.) Holocystis elegans, Milne Edwards et J. Haime, Brit. foss. Corals, p. 70, pl. x, fig. à 1850. Polypier astréiforme, constituant une masse convexe. Gemmation extracaliculaire ; les jeunes naissant au point de jonction de plusieurs calices. Polypiérites unis entre eux latéralement, soit directement par leurs murailles, soit au moyen des côtes, qui sont épaisses et en gé- néral assez bien développées. Calices subpolygonaux, tantôt unis par leurs bords, tantôt séparés par un large sillon; à fossette profonde. Colu- melle très-petite, styliforme. Trois cycles complets : les 4cloisons primai- res beaucoup plus développées queles autres. Cloisons un peu débordan- tes, serrées, épaisses en dehors, très-légèrement granulées, très-inégales suivant leurs ordres; leur bord parait être entier. Traverses endothé- cales horizontales ou légèrement convexes, distantes entre elles d’un demi-millimètre environ. Traverses exothécales très-semblables aux précédentes. Largeur des calices et profondeur de la fossette, au plus 3 millimètres. Du terrain néocomien, Angleterre, à Redhill-Cutting, Atherfeld, île de Wight. Le genre TerrAcOCŒNIA de D'Orbigny (Prod. de paléont., t. II, p. 124) ne paraît pas différer du précédent, mais est incomplètement carac- térisé. Cet auteur y rapporte une espèce nommée T. Dupinana(D'Orb., goc. cit). STAURIDES. 327 Genre IL POLYCŒLIA. Cyathophyllum Germar, Verst. des Mansf. Kupferschiefers, p. 31. Polycælia King, on some families and. genera of Corals (Ann. of nat. hist, série 2, t. III, p. 388, 1849). Polypier simple, trochoïde, et ayant le calice divisé en 4 sys- tèmes par autant de grandes cloisons. Ce genre, établi par M. King, d’après son Turbinalia Donatiana, ne nous est connu que par la description très-succincte que cet auteur en a donnée, et par quelques figures incomplètes. 4. PorycÆLiA DONATIANA. Turbinolia donatiana, King, Catal. of the org. rem. of the Perm. Rocks of Northumberland, p.6. 1849. Calophyllum donatianum, King, Permian foss. of England, p.25, pl.5, fig. 1. 1850. Polycælia donatiana, Mile Edwards et J. Haime, Polyp. des terr. palæoz., p.317. — Brit. foss. Corals, p. 149. Polypier en cône allongé, vermiforme ; strié longitudinalement. Cloisons un peu écartées; 4 principales ; 16 plus petites. Traverses épaisses, espacées irrégulièrement. Terrain permien d'Angleterre. 2. PoLyCÆLIA PROFUNDA. Cyathophyllum profundum, Germar, Verst. des Mansf. Kupferschiefers, p.37. | 1840. _— Geinitz, Neue Jahrb. für Miner.und Geol., p. 579, pl. 10, fig. 142.1842. —Verst. der Deutsch. Zechsteinsgeberges, p. 17, pl. 7, fig. 7. 1848. Petraria dentalis ? King, Catalogue, p. 5. ; Caryophyilia quadrifida, Howse, Transact. of the Tyneside nat. hist. Soc., LI, p. 260. 1848. Petraria profunda, King, Permian foss. of England, p. %5, pl. 5, fig, 2. 1850. Polycœlia profunda, Milne Edwards et J. Haime, Polyp. des lerr. palæoz., p. 517.— Brit. foss. Cor als, p. 149. Polypier conique et légèrement courbé. Calice profond, Cloisons au nombre de 24, dont 4 principales (d’après M. Geinitz). Du Zechstein inférieur, près de Hettstædt en Allemagne. Nous ne sommes pas certains de l'identité de cette espèce avec celle décrite brièvement par M. King, et provenant du terrain permien du nord de l’Angleterre. 328 ZOANTHAIRES SCLÉRODERMÉS RUGUEUX. Genre IV. METRIOPHYLLUM. Cyathophyllum (pars), Michelin, Iconogr. z00ph., p. 183. Metriophyllum, Milne Edwards et J. Haime, British foss. Corals, p.zxix et 317. 1850. ; Polypier simple, turbiné, subpédicellé. Epithèque complète. Cloisons en lames bien développées, non interrompues, légère- ment courbées, s'étendant pour la plupañt jusqu’au centre de la cavité viscérale et groupées en quatre faisceaux, mais ne présen- tant pas une croix à 4 branches distinctes, comme dans les autres genres de cette famille. Traverses endothécales bien développées, simples, horizontales et se correspondant de facon à constituer des planchers. Ce petit groupe établit le passage entre les Staurides bien ca- ractérisés et les Cyathophyllides. 4. METRIOPHYLLUM BOUCHARDI. Cyathophyllum mitratum, Michelin, Icon. zooph., p. 185, pl. 47, fig. 7. Metriophyllum Bouchardi, Milne Edwards et J.Haime, Polyp. des terr. palæoz., p. 518, pl. 7, fig. 1, 12, 1b, 2, 2a, Polypier allongé, cylindro-turbiné, à peu près droit, restant assez longtemps fixé dans le jeune âge, mais devenant libre à l’état adulte. Bourrelets d’accroissement assez marqués. Epithèque mince et laissant apercevoir des côtes suhégales. Calice subcirculaire, à bords minces et médiocrement profonds. Cloisons principales au nombre de 22 ou 24; minces en dedans, légèrement courbées vers le centre du calice et alternant avec des cloisous rudimentaires; une section verti- cale fait voir que les traverses endothécales sont épaisses, équidistantes et disposées en manière de plancher, quoique séparées par des cloisons continues. Terrain dévonien, à Ferques près Boulogne. 2. MetrioPayLLum BATTERSBYI. Metriophyllum Battersbyi, Mine Edwards et J. Haime, Polyp. des terr. pa- læoz., p.518. — Brit. foss. Corals, p. 222, pl. 49, fig. 4. Nous ne connaissons cette espèce que par une coupe horizontale faite à peu de distance du calice. On y voit bien nettement les eloi- sons groupées en quatre faisceaux, et on en compte 48 qui arrivent jusqu'au centre et qui alternent avec d’autres cloisons plus minces et plus étroites. On distingue aussi quelques traverses. Diamètre, un peu plus de 2 centimètres. Terrain dévonien, à Torquay en Angleterre. CYATHAXONIDES. 329 DEUXIÈME FAMILLE. CYATHAXONIDES. (CYATHAXONIDÆ.) Polypier ayant l'appareil septal bien développé; les cloi- sons s'étendant sans interruption depuis la base jusqu'au sommet de la chambre viscérale, et laissant entre elles des loges qui sont ouvertes dans toute leur hauteur, et ne présen- tent ni traverses, ni planchers, ni synapticules. Les cloisons du premier ordre ne sont pas notablement plus développées que les autres, et ne forment pas une croix à quatre bran- ches comme chez la plupart des Staurides. Par le grand développement des cloisons et l'absence d’en- dothèque, ce petit groupe rappelle la famille des Turbinolides parmi les Madréporaires apores, et elle semble en êlre le re- présentant dans la section des Madréporaires rugueux. Chez les Staurides, les Cyathophyilides et les Cystophyllides, le sys- tème endothécal est toujours bien développé. Cette division établie par Haime et nous en 1850, dans notre travail sur les Coralliaires fossiles de l'Angleterre, ne comprend encore qu’un seul genre. Genre CYATHAXONIA. Cyathophyllum (pars), De Konineck, Anim. foss. du terr. carbon. de la Belgique, p. 22. 1842. Cyathaxonia, Michelin, Iconogr. zoophytolog., p. 258. 1846. Polypier simple, libre, finement pédicellé, et avant la forme d’un cône allongé et courbé. Epithèque complète. Une fossette septale bien développée, située du côté de la grande courbure du polypier. Columelle styliforme et très-saillante. Cloisons glabres, nombreuses et allant pour la plupart s'unir à la colu- melle. Ce genre, établi par M. Michelin, se compose d’espèces propres aux terrains paléozoïques. 4. (CYATHAXONIA CORNU. Stylina simple, Parkinson, Intr. to the study of fossil Organic remains, pl. 10, fig. 4. 1822, 330 ZOANTHAIRES SCLÉRODERMÉS RUGUEUX. Cyatophyllum mitratum (pars), De Koninck, Anim. foss. du terr. carb. de la Belg., p.22, pl. C, fig. 5e et 5f. 1842. (cœt. exc.). Non Goldfuss. Cyathaxonia cornu, Michelin, Icon. z00ph., p. 258, pl. 59, fig. 9. 1846. Cyathaxonia mitrata, D’Orbigny, Prod. de paléont , 1, 1, p. 158. 1850. —— M'Coy, Brit. palæoz. foss., p. 109. Cyathaxonia cornu, Milne Edwards et J. Haime, Polyp. foss. des terr. pa- læoz., p. 320, pl. 1, fig. 5, 52, 5. — Brit. foss. Corals, p. 166. —— Pictet, Traité de paléontol., pl. 107, fig. 15. Polypier cylindro-conique, arqué en forme de corne, pointu à la base, entouré d’une épithèque mince et présentant de très-faibles bourrelets circulaires, mais jamais épineux. Calice circulaire, assez profond, à bords minces. Columelle cylindro-conique, très-saillante, légèrement comprimée dans le plan de la courbure, et d’une texture compacte, mais creusée d’un petit canal central. Fossette septale bien marquée, mais étroite. Cloisons extrêmement minces, étroites, hautes et formant 4 cycles; celles des trois premiers ordres subégales, alter- nant avec un égal nombre de plus petites, et arrivant pour la plupart jusqu’à la columelle, où elles présentent ordinairement un petit lobe arrondi ; celles du troisième ordre courbées vers les secondaires et s’y soulant près du centre. Hauteur du polypier, 10 ou 145 millimètres ; diamètre du calice, 4 millimètres. Du terrain carbonifère de Tournay, en Belgique ; se trouve aussi à Kendel, en Angleterre. 2. (CYATHAXONIA CYNODON. Turbinolia cynodon, Rafinesque et Clifford, op. cit. (Ann. gén. de phys. de Bruæelles, t. V, p. 254. 1820.) Cyathophyllum Michelini, Castelnau, Terr. sil. de l’Amér. du Nord, pl. 22, fig. 3. 1845. Cyathaxonia cynodon, Milne Edwards et J. Haime, Polyp. foss. des terr. pa- læoz., p. 321, pl. 1, fig. 4, 42. Polypier assez semhlable au précédent par sa forme générale, mais plus allongé, moins courbé et très-aigu à la base. Epithèque très- mince, laissant apercevoir de petites côtes droites, fines et égales, qui, vers le haut du polypier et de deux en deux, sont armées d’une série de petites épines formées par des prolongements de l’épithèque; jamais d’épines vers la base du polypier. Calice subcireulaire pro- fond. Columelle très-saillante, pleine et très-comprimée au sommet, mais subcylindrique dans le reste de sa partie libre. Cloisons bien développées, au nombre d'environ 36; minces. Hauteur du polypier, environ 25 millimètres; diamètre du calice, 6 ou 7 millimètres. Du terrain carbonifère de l'Amérique septentrionale, près de Louis- ville et à Pittsburg. 3. CYATHAXONIA TORTUOSA. Cyathophyllum plicatum (pars), De Koninck, Foss.des terr. carb. de Belg., p. 22, pl. C, fig. 4 et 46. 1842. (Cœt. excl.). Non Goldfuss. | CYATHAXONIDES. 33% Cyathazonia tortuosa, Michelin, Icon. z0oph., p. 258, pl. 59, fig. 8. 1846, Cyathazonia plicata, D'Orbigny, Prod. de paléont., t. I, p. 158. 4850. Cyathaæonia tortuosa, Milne Edwards et J. Haime, Polyp. foss. des terr. Paiæoz., p. 322. Polypier allongé, contourné, entouré d’une épithèque plissée et présentant quelques bourrelets d’accroissement. Cälice cirotlaire. Co- lumelle un peu forte, médiocrement saillante, comprimée et à section ovalaire. Fossette septale bien marquée. Cloisons principales au nombre de 28, égales, minces, légèrement épaissies en dehors et al- ternant avec un égal nombre de cloisons très-petites. Hauteur, près de 4 centimètres ; diamètre du calice, 15 millimètres. Du terrain carbonifère de Tournay. 4. CYATHAXONIA KONINCKI. Cyuthaæonia Konincki, Milne Edwards et J. Haime, Polyp. des terr. palæoz., p. 521. Polypier subpédicellé, légèrement courhé et garni d’une épithèque très-forte, un peu plissée. Calice subovalaire, médiocrement profond. Columelle très-saillante et fortement comprimée au sommet. 26 cloi- sons principales fort minces, alternant avec un égal nombre de cloi- sons rudimentaires. Hauteur, 6 millimètres; Diamètre du calice, pres- qu’autant (jeune âge). Du terrain carbonifère de Tournay. 5. CYATHAXONIA DALMANI. Cyathazonia Dalmani, Milne Edwards et J. Haime, Polyp. foss. des terr. pa- læoz., p. 322, pl. 1, fig. 6. Polypier turbiné, médiocrement allongé, très-légèrement courbé, quelquefois un peu contourné et présentant de faibles bourrelets d’accroissement. Calice circulaire, à bords tranchants et à fossette grande et assez profonde. Columelle saillante, très-fortement com- primée, suberistiforme; une fossette septale peu marquée et située au côté de la grande courbure du polypier, maïs un peu variable dans sa position. Une trentaine de grandes cloisons un peu épaissies en dehors, étroites en haut, légèrement courbées près de la colu- melle, alternant avec un égal nombre de plus petites. Hauteur, 2 cen- timètres; diamètre du calice, 15 millimètres; sa profondeur, 6 mulli- mètres. Du terrain silurien supérieur de Gothland. 6. CYATHAXONIA PROFUNDA. Cyathazonia profunda, Milne Edwards et J. Haime, Polyp. foss. des terr. palæoz., p. 525. Nous ne connaissons ce fossile que par le moule extérieur de son ca- 332 ZOANTHAIRES SCLÉRODERMÉS RUGUEUX, lice ; celui-ci était subcirculaire et profond ; la columelle forte et à section subelliptique; les cloisons principales au nombre de 24, assez fortes, bien développées, alternant avec un égal nombre de cloisons plus petites, et se disposant près de la columelle d’une manière subrami- fiée. Diamètre, 48 millimètres. Du terrain carbonifère de l’Oh1o. 7. (CYATHAXONIA? SILURIENSIS. Cyathaxonia siluriensis, M’Coy, op. cit. (Ann. of nat. hist, sér. 2, 1. VI, p.281. 1850).— Brit. palæoz. foss., p. 56, pl. 1°, fig. 11. —— Milne Edwards et J. Haime, Brit. foss. Corals, p 279. Nous plaçons ici, avec doute, cette espèce que nous ne connaissons que par l’ouvrage de M. M’Coy. Elie a été caractérisée de la manière suivante : Polypier conique, allongé et haut d’environ 13 millimètres, sur 5 de large. 60 ou 70 cloisons radiaires, fortes, s'étendant jusqu’à la columelle, et se dédoublant près de la muraille, de facon à être creusées d’une fente triangulaire. Surface externe présentant des sil- lons longitudinaux, grossiers, qui correspondent aux fentes cloison- naires aussi bien qu'à chacune des bifurcations des cloisons. Du terrain silurien d’Angleterre. TROISIÈME FAMILLE. CYATHOPHYLLIDES. (CYATHOPHYL LIDÆ.) Polypier simple ou composé. Cloisons toujours plus où moins incomplètes el ne s'étendant pas sous la forme de lames conti- nues dans toute la hauteur de la chambre viscerale, mais in- terrompues soit dans leur partie extérieure, soit vers leur bord interne; celles du premier eyele à peu près semblables aux aulres, et ne formant pas une croix à quatre branches net- tement caraclérisée. Chambre viscérale fermée par une en- dothèque bien développée et ordinairement divisée vers le centre par une série de planchers superposés et plus ou moins étendus. Cette famille établie en 1850 par M. Haime et nous, se com- pose presqu'entiérement de fossiles propres aux terrains pa- léozoïques, et a été subdivisée en trois groupes de la manière suivante: CYATHOPHYLLIDES. 333 irrégulier, interrompu par une grande fossette septale ou une grande cloison. ZAPHRENTINÆ. linterrompues vers le cen- CYATHOPHYLLIDÆ tre de la chambre vis- ayant régulièrement | cérale, où le plancher le système septal radié ou CSA QUES LE Fe de elfe CYATHOPHYLLINÆ. quadrifasciculé ; cloisons interrompues vers le de- hors et unies à une co- lumelle essentielle. . . AXOPHYLLINÆ. PREMIÈRE SOUS-FAMILLE. ZAPHRENTINES. (ZAPHRENTINÆ.) Une fosselle septale en général bien développée ou repré- sentée tantôt par une crète, tantôt par un sillon, d'où résulle une irrégularité plus ou moins grande dans la disposition ra- diaire de l'appareil septal; cloisons interrompues dans leurs parties internes ; le plus souvent la columelle manque complète- ment, et lorsqu'elle existe, elle ne parait pas être essentielle. Toutes les espèces de ce groupe ont un polypier simple, libre et subpédicellé. La plupart des Zaphrentines présentent en un point déterminé du cercle radiaire, une dépression plus ou moins profonde, que nous avons appelée fossetle septale. Dans les espèces dont les planchers sont bien développés, on voit au- tant de ces fossettes superposées, et lorsqu'elles sont un peu pro- fondes, leur ensemble rappelle le siphon des Orthocères : aussi les a-t-on souvent désignées sous ce nom; mais jamais elles ne traversent les planchers et n’établissent une communication entre les diverses loges intertabulaires. Nous ignorons complè- tement quels étaient le rôle et l'importance de ces fosseltes chez les Zoophytes qui en étaient munis; mais il nous a semblé qu'il fallait tenir compte de ce caractère remarquable, et nous avons réuni dans un même groupe lous les genres qui présen- tent nettement cette particularilé organique, en y joignant quelques polvpiers dont la fosseile septale est évidemment re- présentée sur un sillon ou même sur une cioison crisliforme. Toutefois il faut remarquer que le groupe ainsi constitué ne se délimite pas d’une manière nelle, et qu'il offre de nom- breux passages avec les Cyathophylline. Ce groupe se divise en onze genres qui sont reconnaissa- bles aux caractères indiqués dans le tableau suivant. ERMÉS RUGUEUX. La ZOANTHAIRES SCLERO. 334 *KATTIXHIOIN OP “HA TTAUSAUVE “ŒATIVH “HASTAHIOHOONE, *KATIXHAOHAO!T ‘KATIAHIONAN "SOXT NY "NATIAHAONIVH ‘RATISHIOSINY "KATTAHAON VIN Y *SUNAUHAYZ + + + «51e 9qns Sa1PPU09a$ 19 SOLBLANIT SUOSIO[O SAT fauoueperonao 9s1A1p sed 901çe) *SOIBUUTIA SUOSIO[D SAPURLB SI04} op Jo opedes 97795507 e7 9p uorunga ef AE SoqourIG oajenub © Xj019 09 FSIAIP 99110) uses ee + *orexdos 07798507 e7 098çduroi mb our -11d uos10[o qun s194 oppivd opueis u9 quro8Ip 98 SUOSIOI!) soso se: * oxreunpuos UN * “OUT III + + “JUaalIPEI S0950ds1p SUOS101N) “fu NO eo o[e7d98 972850 4 « © oUete sp sen ere) nette » Vue *“QUA0;1}SII affa 09 ouf 0j 9P J9 991[9 NP 917099 A[ SI24 | O[AUIQPISUO9 2NPU99 UN sup J18A0099p % anargdns rauour1q RP RS 27 ue SON SCI ND Sep -uw8snçd dnooneoq stou {so[edqui-s919 SUOSI019 OC CCC CCC *QHIOu 94} =nv,[ Sup opejdos 9])9850J ®[ 194 JUOUAANÈQIIT JUPISIIAUOI 9 “saorpeo sop gro oun suvp onb airepes uotJISOds(p un JuBAJO.U *991[09 NP OXE,[ SIA quowoïarmnñoi 708$e S9JU9H19AU0I 39 sa1e39qns Su0S10[") + + + 0 + + ‘sape}d9s S27}9880F SIOIT, “ayedas 9119850} afnos ouf} *s99dd0[249P at saçedos 3 ‘a WN[09 59}12SS0J SHOBQID Sa] 4 “A nn n6 | | | J194AN09 gun JUIN} -ua ,nbso4d morigdns JOUE [d “apLOISIpqNs ï J41d410q “Juogre | ‘PAINEUEAVZ -$91} no 9pI04201} CYATHOPHYLLIDES. 335 Genre 1. ZAPHRENTIS, Caryophyllia (pars), Lesueur, 0p. cit. (Mém. du Muséum, t. V, p. 297. 1820.) Zaphrentis, Rafinesque et Clifford, Prodr. d’une monog. des Turbino- lies foss. du Kentucky. (Ann. gén. des sc. phys. de Bruxelles, t. V, p. 234. 1820.) Caninia, Michelin, Dict. des sc. nat, Supplém., t. I, p. 485. 1841. Siphonophyllia, Scouler, dans M’Coy, Carb. foss. of Ireland, p.187. 1844. Zaphrentis, Milne Edwards ‘et J. Haime, Polyp.des terr. palæoz. p. 164. Polypier simple, allongé, libre, et finement pédicellé, entouré d’une épithèque complète; à calice plus ou moins profond; pas de columelle ; une seule fossette septale très-développée et occupant la place d’une des cloisons ; cloisons nombreuses et en général bien développées, à bord dentelé et s'étendant à la surface des planchers jusqu’au centre de la chambre viscérale ou très-près. Ce genre a été établi pour la première fois en 1820, par Rafi- nesque et Clifford dans leur Prodrome d’une monographie des Turbinolies; mais ce travail est resté tout-à-fait inaperçu et n’a été cité par aucun des auteurs qui ont écrit depuis sur la Zoo- phytologie. Vingt ans plus tard, en 1840, M. Michelin qui n'avait pas eu connaissance du genre Zaphrentis, Va de nouveau caracté- risé au congrès de Turin, et l'ayant dédié à Ch. Bonaparte, prince de Camino, y donna le nom de Carinia. Enfin, nous le retrouvons encore dans l'ouvrage de M. MCoy, sous le nom de Siphono- Phyllia. Tandis que M. De Koninck l’a considéré eomme devant rentrer dans le genre Amplexus de Sowerby, avec lequel il a en effet la plus grande affinité, M. Ale. D'Orbigny conserve à la fois le genre Amplexus, le genre Caninia de M. Michelin et le genre Siphonophyllia de M. M'Coy, bien que ce dernier auteur ait lui- même reconnu leur identité; il définit les Siphonophyllia des Caninia, dont le siphon (fossette séptale) est central. Mais, outre que ce caractère n'existe pas dans la Siphonophyllia de M. MCoy, nous voyons la position de cette fossette varier trop souvent dans les différentes espèces pour qu'il soit possible de lui attribuer une importance générique. $ À. — Planchers médiocrement développés et à fossette septale bien marquée. 1. ZAPHRENTIS CORNICULA. Caryophyllia cornicula, Lesueur, op. cit. (Mém. du Mus., t, VI, p. 297, 1820.) 336 ZOANTHAIRES SCLÉRODERMÉS RUGUEUX. Zaphrentis phrygia, Rafinesque et Clifford, op. cit. (Ann. des sc. phys. de Bruxelles, t.V, p. 255. 1820.) Caninia punctata, D'Orbigny, Prod. de paléont. stratig., t. 1, p.105. 1850. Zaphrentis cornicula, Milne Edwards et J. Haïme, Polyp. foss. des lerr. pa- tæos., p. 327, pl. 6, fig. 4, 42, 4b, 46, 44, 16. Polypier en cône médiocrement allongé, à base assez fortement ar- quée, surtout dans le jeune âge, entouré d’une épithèque mince et présentant quelques bourrelets ainsi que quelques étranglements circu- laires. On distingue sur certains individus des côtes égales et assez fines, qui viennent couper obliquement la ligne dorsale correspondante à la grande courbure. Calice circulaire, grand et profond ; fossette septale oblongue, profonde, située du côté de la grande courbure, et se pro- longeant en haut sous forme d’une rainure bien marquée, Appareil elcisonnaire assez régulièrement radié. On compte ordinairement de 72 à 92 cloisons alternativement un peu irégales, qui sont très-serrées, minces, fort étroites en haut, non débordantes. Leur bord est divisé en pointes saillantes, serrées, à peu près horizontales et plus grandes sur le milieu de la partie libre. Les principales cloisons arrivent jus- qu’au centre de la fossette calicinale, où elles sont légèrement cour- bées et un peu relevées. Dans certains individus dont le plancher su- périeur est enlevé, et dont peut-être les cloisons ont été partiellement détruites, on voit une petite partie lisse sur le milieu des planchers. Les grands exemplaires ont 8 centimètres de hauteur, le calice est large de 5 et profond de 3. On trouve fréquemment des jeunes qui ne sont hauts que de 3 centimètres et larges de 2. Du terrain dévonien de l'Amérique septentrionale: chute de l'Ohio, île Saint-Joseph dans le lac Huron et Indiana. Le CyATHOPHYLLUM AMMONIS de M. de Castelnau (Terrain silur. de l'Amérique du nord, pl. 21, fig. 1), paraît être une espèce de Za- phrentis très-voisine de la précédente. Il est probable que le C. dilata- tum et le C. conicum du même voyageur (op. cit., pl. 21, fig. 2 et 3), n’en diffèrent pas spécifiquement. 2. ZLAPHRENTIS CENTRALIS. Zaphrentis centralis, Milne Edwards et J. Haime, Polyp. foss. &es terr. pa- læoz., p. 398, pl. 3, fig. 6. Polypier en cône courbé, médiocrement allongé, sans bourrelets saillants, à épithèque mince. Calice circulaire. Fossette septale, large, centrale et se prolongeant un peu du côté de la petite courbure. Une quarantaine de cloisons fortes et bien développées, alternativement un peu inégales et paraissant se rapprocher en 4 groupes. Hauteur, 3 centimètres; diamètre du calice, 2 centimètres. Du terrain carbonifère de l'Amérique septentrionale, près de Louis- ville dans le Kentucky. CYATHOPHYLLIDES, 337 3. ZAPHRENTIS RAFINESQUII. n Zaphrentis Rafinesquii, Milne Edwards et J. Haime, Polyp. foss. des terr. palæoz., p.529, pl. 5, fig. 7,7a, Tr, Polypier long, irrésulièrement courhé et contourné, montrant quel- ques bourrelets d’accroissement très-prononcés. Calice circulaire, à bords très-minces et très-profonds. Fossette septale un peu étroite, si- tuée du côté de la petite courbure. 32 cloisons principales, extrème- ment étroites dans presque toutes leurs parties libres, un peu fortes, dentelées, se prolongeant inférieurement jusqu'au centre du calice, où elles sont légèrement flexueuses, mais non relevées. Elles alternent avec un égal nombre de cloisons moins développées. Du terrain dévonien de l'Amérique septentrionale (chute de l’Ohio). 4. ZAPHRENTIS CLIFFORDANA. Zaphrentis Clifforduna, Milne Edwards et J. Haime, Polyp. foss. des terr. palæoz., p. 529, pl. 5, fig. à. Polypier en cône courbé, allongé, sans bourrelets saillants. Epithèque mince, laissant apercevoir des côtes serrées, égales, planes, un peu étroites. Calice circulaire , assez profond. Fossette septale assez grande, oblongue, située du côté de la petite courbure. 32 ou 36 cloisons sub- égales, fortes, un peu épaisses en dehors, amincies en dedans, arri- vant pour la plupart au centre du plancher supérieur, sur lequel elles sont très-peu courbées et non relevées. Leur bord libre parait coupé obliquement. On distingue entre ces cloisons, un égal nombre de cloisons rudimentaires. Hauteur, 3 où 4 centimètres ; diamètre du calice, de 1 1/2 à 2. Du terrain carbonifère de l'Amérique septentrionale, dans le Ken- tucky. 5. ZAPHRENTIS DALI. Zaphrentis Dali, Milne Edwards et J. Haime, op. cit., p. 329. Polypier en cône allongé, courbé, légèrement contourné et avec des bourrelets irréguliers. Calice oblique, subcirculaire, à cavité pro- fonde. Fossette septale bien prononcée, située du côté de la petite courbure. 60 à 70 cloisous hien développées, minces, alternativement un peu inégales; la plupart atteignant jusqu’au centre, où elles sont un peu courbées, surtout celles qui avoisinent la fossette septale. Hauteur, 5 centimètres; diamètre du calice, 2,5. Du terrain carbonifère de l'Amérique septentrionale (Ilinois). Cette espèce ressemble beaucoup à la précédente, mais ses cloisons sont plus minces èt en nombre double. 6. ZAPHRENTIS STOKESI. Zaphrentis Stokesi, Milne Edwards et J.Haime, Polyp. foss. des terr. palæoz., p. 550, pl. 5, fig. 9. Coralliaires. Tome 3. 22 338 ZOANTHAIRES SCLÉRODERMÉS RUGUEUX. Polypier allongé , sans bourrelets d’accroissement, courbé, légère- ment comprimé dans le sens opposé à la courbure. Calice subellipti- que, médiocrement profond. Fossette septale située du côté de la grande courbure. 64 cloisons principales, subégales, assez minces, très-légèrement épaissies à la muraille, où l’on distingue quelquefois les deux feuillets qui les forment, alternant avec un égal nombre de cloisons rudimentaires, et se continuant, suivant une direction un peu flexueuse, jusqu’au centre du plancher supérieur, lequel est un peu relevé. Hauteur du polypier, 8 centimètres; largeur du calice, 4; sa profondeur, près de 2. Du terrain silurien de l’île Drummond, dans le lac Huron. 7. ZAPHRENTIS MICHELINI. Zaphrentis Michelini, Milne Edwards et J. Haime, Pclyp. foss. des terr. pa- læoz., p. 330, pl. 5, fig. 8, 82. Polypier subturbiné, très-légèrement courbé, à épithèque très-forte, à bourrelets saillants et inégaux. Calice subovalaire, peu profond. Fossette septale située du côté de la grande courbure, mais atteignant presque jusqu’au centre du calice. 36 cloisons fortes, arrivant au bord de la fossette où elles sont un peu flexueuses, alternant avec un égal nombre de cloisons plus petites. Hauteur, 5 centimètres ; largeur du calice, 4; sa profondeur, 1. Du terrain dévonien de l’Eifel, dans la Westphalie. 8. ZAPHRENTIS CORNUCOPIAE. Caninia cornucopiae, Michelin, Icon. zo0ph., p. 256, pl. 59, fig. 5. 1846. Zaphrentis cornucopiae, Milne Edwards et J, Haime, Polyp. des terr. palæoz., p. 531, pl. 5, fig. 4, 4a. — Brit. foss. Corals, p. 167. Polypier en cône allongé, courbé, finement pédicellé, à bourrelets d’accroissement faiblement marqués. Calice ovalaire, profond. Fos- sette septale centro-dorsale, allongée. 32 grandes cloisons un peu épaisses en haut, mais très-éiroites, arrivant jusqu’au bord de la fos- sette septale, sur les côtés de laqueile elles sont légèrement courbées et soudées entre elles, mais relevées. Elles alternent ayec un égal nombre de cloisons plus minces, mais encore assez bien développées. Hauteur, 2 centimètres, rarement plus; grande largeur du calice, au moins À ; sa profondeur, près de 1 centimètre. Du terrain carbonifère à Tournay (Belgique). M. M’Coy paraît V’a- voir trouvé aussi à Glascow en Ecosse, et dans l’üe de Man. 9. ZAPHRENTIS KONINCKI. Zaphrentis Konincki, Milne Edwards et J. Haime, Polyp. foss, des terr. pa- læoz., p. 351, pl. 5, fig. 5, 5a. Polypier ayant la même forme et à peu près les mêmes proportions que la Z. Cornucopiæ, mais en différant par son calice circulaire, ses CYATHOPHYLLIDES. 339 éloïsons principales au nombre de 30, plus épaisses et plus larges en haut, et qui forment un lobe saillant près de la fossetite septale. Cette fossette est plus large au milieu et moins prolongée du côté de la grande courbure. Les petites cloisons sont tout-à-fait rudimentaires. Du terrain carbonifère de la Belgique (à Tournay et Ath). 10. ZAPHRENTIS PHILLIPSI. Zaphrentis Phillipsi, Milne Edwards et J. Haime, Polyp. foss. des terr. palæoz., p. 532, pl. 5, fig. 4, 12. — Brit. foss. Corals, p. 168, pl. 54, fig. 2, 2a, 2», —— Pictet, Traité de paléontol., pl. 407, fig. 16. Polypier en cône courbé, un peu allongé, présentant quelques bour- relets assez prononcés, quelquefois même une véritable solution de continuité dans la muraille. Epithèque forte. Calice circulaire, à bords très-minces, à cavité très-profonde. Fossette septale grande, située du côté de la grande courbure, mais rapprochée du centre et élargie en dedans, profonde et présentant dans son milieu une cloison bien séparée des autres. 32 cloisons principales minces et très-étroites, atteignant jusqu’au bord de la fossette septale, où celles qui sont pla- cées du côté de la grande courbure sont un peu dérangées de la di- rection radiaire. Elles alternent avec un nombre égal de plus petites, et sont assez nettement partagées en 4 systèmes par suite d’une lé- gère saillie que font en dedans les 3 cloisons primaires formant croix avec celle de la fossefte septale. On compte 7 cloisons principales dé- rivées dans chacun des deux systèmes situés du côté de la petite cour- bure, et 8 dans les deux autres. Hauteur, 2 cent. 3; diamètre du ca- lice, 1,5; sa profondeur autant. ! Du terrain carbonifère à Sablé; à Tournay, Ath (Belgique), et Frome (Angleterre). 11. ZAPHRENTIS DELANOUI. Cyatkophyllum mitratum (pars), De Koninck, Foss. carb. de Belg., p.29, pl. C, lig. 5a, 3b, 5e (cœæt. excl.). 1842. Zaphrentis Delanouii, Milne Edwards et J. Haime, Polyp. foss..des terr. pa- læoz., p. 532, pl. 5, fig. 2, 2a, 2b. Polypier en cône un peu allongé, à peine arqué, ne présentant que de très-faibles bourrelets d’accroissement. Calice circulaire , à bords minces, très-profond. Fossette septale bien marquée, située du côté de la petite courbure, un peu rapprochée du centre où elle est un peu plus élargie et où elle est limitée par un plancher rudimentaire, dont la surface est lisse dans une petite étendue. 28 à 30 cloisons principales assez fortes, étroites en haut, alternant avec un nombre égal de pe- tites ; celles qui sont situées du côté de la petite courbure un peu dé- rangées de la direction radiaire, et s’unissant entre elles sur les bords latéraux de la fossette septale. Hauteur, 3 cent. ; diamètre du calice, 1,5; profondeur, autant. Du terrain carbonifère de Tournay. 340 ZOANTHAIRES SCLÉRODERMÉS RUGUEUX. Le Caninia ibicina de Lonsdale (dans Murchison, de Verneuil et Keyserling, Russia and Ural, p. 607, pl. À, fig. 6) parait se rapporter à cette espèce et provient du terrain carbonifère supérieur de Velikovo, en Russie. 12. ZAPHRENTIS DESORI. Zaphrentis Desori, Milne Edwards et J. Haime, op. cit., p. 3353. Polypier médiocrement allongé, en cône courbé. Fossette septale très-prononcée, allongée, située du côté de la petite courbure. Une quarantaine de cloisons assez bien développées, un peu épaisses en dehors, médiocrement serrées etse prolongeant: presque jusqu’au cen‘re du plancher supérieur, où elles sont légèrement courbées. Elles al- ternent avec un égal nombre de cloisons rudimentaires. Hauteur, 3 centimètres ; diamètre du calice, 2. Du terrain dévonien de l'Amérique septentrionale (Tenessée). Cette espèce est très-voisine de laZ. Cliffordana, mais s’en distingue par ses bourrelets plus prononcés et ses cloisons plus nombreuses. 43. ZAPHRENTIS GRIFFITHI. Zaphrentis Griffithi, Milne Edwards et J. Haime, op. cit., p. 533. — Brit. foss. Corals, p. 169, pl. 24, fig. 3, 54. Polypier court, turbiné, légèrement courbé, à épithèque mince et à plis d’accroissement légèrement marqués. Calice circulaire médio- crement profond, à bords minces. Fossette septale grande et profonde, atteignant jusqu’au centre du calice, située du côté de la grande courbure du polypier. Une indication de deux autres petites fossettes formant la croix avec celle-ci. 36 cloisons principales, alternativement un peu inégales et s’unissant 2 par 2 à leur bord interne où elles sont légèrement courbées, peu serrées, un peu épaissies en dehors; celles qui avoisinent la fossette septale un peu déviées de la direction radiaire, et s’unissant entre elles par leur bord interne, de manière à constituer les parois latérales de cette fossette. Un égal nombre de cloisons sont rudimentaires. Planchers peu développés. Hauteur du polypier, 2 cent. 5; diamètre du calice, un peu plus. Du terrain carbonifère, à Clifton (Angleterre). 14. ZAPHRENTIS SPINULOSA. (Planche 5, fig. 7, 72.) Zaphrentis spinulosa, Milne Edwards et J. Haime, Polyp. foss. des terr. palæoz., p.354. Polypier turbiné, médiocrement allongé, faiblement courhé et lé- sèrement contourné, présentant quelques bourrelets irréguliers et une épithèque mince qui, sur les parties voisines de la base, forme de petites pointes coniques et subspiniformes. Calice circulaire, médio- crement profond. Fossette septale médiocrement développée, située près de la muraille, mais ayant une position variable par rapport à la courbure, Une trentaine de cloisons médiocrement minces, très-fai- CYATHOPHYLLIDES. 341 blement courhées près de la fossette septale ; un égal nombre de cloi- sons rudimentaires. Hauteur, près de 3 centimètres; diamètre du calice, de 1,5 à 2. Du terrain carbonifère de l’Iliinois (Amérique Septentrionale). 15. ZAPHRENTIS ENNISKELLINI. Zaphrentis Enniskellini, Milne Edwards et J. Haime, Polyp. foss. des terr. palæoz., p. 354.— Brit. foss. Corals, p. 179, pl. 54, fig. 1. Polypier en cône courbé, médiocrement allongé, à base très-gréle, entouré d’une épithèque mince, sans bourrelets d’accroissement. Ca- lice circulaire , à bords très-minces , à cavité grande et extrêmement profonde. Fossette septale bien prononcée, située du côté de la petite courbure, et n’atteignant pas tout-à-fait jusqu’au centre. Une quaran- taine de cloisons principales, extrémement étroites en haut, très- minces, droites ou à peine courbées en dedans; deux d’entre elles sont un pou plus fortes que les autres et viennent former un angle au-devant de la fossette septale; les cloisons principales alternent avec un égal nombre de cloisons très-petites. Hauteur du polypier, 6 centimètres; profondeur du calice, 3,5; son diamètre 3. Du terrain carbonifère dans le comté de Sligo en Irlande. = 16. ZAPHRENTIS DENTICULATA. Anthophyllum denticulatum, Goldfuss, Petref. Germ.,t.1, p. 46, tab. 15, fig. 41. 1826. ° Zaphrentis denticulata, Milne Edwards et J. Haime, Polyp. foss. des terr. palæoz., p.35. L’échantillon figuré par Goldfuss est engagé par sa base dansla roche, ce qui pourrait faire croire qu'il était fixé. Le calice est sensiblement circulaire et peu profond. Fossette septale un peu petite et rapprochée du centre. 44 cloisons égales, bien développées, larges, régulièrement dentées et pourvues, en dedans, d’un lobule; elles alternent avec un égal nombre de cloisons. plus petites et surtout plus minces. Hauteur présumée, 4 ou 5 centimètres ; largeur du calice, un peu plus de 2. Du terrain silurien de l'Amérique septentrionale (Niagara). 17. ZAPHRENTIS CASSEDAYI. (PI. G1, fig. 2.) Polypier régulièrement conique, pointu à la base, droit ou à peine courbé. Bourrelets d’aceroissement très-peu ‘prononcés. Toute la sur- face est couverte de petites épines coniques, assez régulièrement espa- cées. Calice circulaire et profond. Fossette septale grande, oblongue, très-profonde, centro-latérale. 24 elcisons principales, minces, peu inégales, se soudant entre elles chliquement par leur bord interne, de manière à former la paroi de la fossette septale. Un égal nombre de cloisons encore bien développées, mais un peu plus petites que les précédentes. En plaçant le calice devant l'observateur, de façon que le 342 ZOANTHAIRES SCLÉRODERMÉS RUGUEUX. prolongement. latéral de la fossette centrale soit en bas, on voit que chacune de ces petites cloisons s’unit à sa grande voisine de droite pour la partie droïte du calice, et à sa grande voisine de gauche, pour la partie gauche. La hauteur du polypier est d'environ 2 centi- mètres ; le diamètres du calice, 1. Formation carbonifère : Spurgen Hill (Indiana). Nous dédions cette espèce à M. $. A. Casseday, de Louisville, qui l’a découverte avec la Zaphrentis compressa et la Z, prona. 18. ZAPHRENTIS COMPRESSA. (Planche G 1, fig. 3.) Polypier fortement comprimé, cunéiforme, étroit, pointu à la base, droit ou à peine courbé dans le sens du grand axe du calice. Bour- relets d’accroissement très-peu marqués. Calice elliptique, dont le, petit axe fait à peu près la moitié du grand. Le plancher supérieur n’est lisse, au centre, que dans une très-faible étendue. La fossette. septale oblongue, bien marquée et très-profonde, située du côté de la grande courbure. 22 cloisons subégales, fortes, un peu épaisses dans leur moitié externe, bien développées, droites et alternant avec un égal nombre de cloisons très-petites. Hauteur du polypier, 2 cen- timètres 1/2; grand axe du calice, à peine 1. Formation carbonifère : Spurger Hill (Indiana). Nous regardons comme une variété de cette espèce, un polypier (pl. G1, fig. 4) de la même localité, qui est beaucoup plus court et plus large que les échantillons précédemment décrits, dont le plan- cher supérieur est lisse dans une étendue plus grande, et dans lequel on compte une trentaine de cloisons principales. 19. ZAPHRENTIS PRONA. Polypier allongé, pointu, plus ou moins arqué, à bourrelets d’ac- croissement peu.prononcés. Calice circulaire ou subelliptique. Fos- sette septale bien marquée, profonce, située du côté de ia petite cour- bure et arrivant jusqu’au centre du calice. Les cloisons sont en même nombre et offrent la même disposition que dans la Z. Cassedayi. Hau- teur du polypier, de 2 à 3 centirnètres; diamètre du calice, 1. Formation carbonifère. : Spurgeu Hill (Indiana). $ AA. — Planchers médiccrement développés et fosselle septale peu prononcée. 20. ZAPHRENTIS TORTUOSA. Cyathophyllum plicatum (pars), de Koninck, Anim. foss. du terr. carb. de Belg., p. 22, pl. C, fig. 4a, 4b (cœt. excl.). 1842. Non Goïdfuss. Zaphrentis tortuosa, Milne Edwards et J. Haime, Polyp. foss. des terr.palæoz., p. 332. Polypier très-long, courbe, tortueux, à accroissement intermittent. CYATHOPHYLLIDES. 343 Epithèque forte. Calice grand, profond et subcirculaire. Fossette sep- tale subdorsale, étroite et faiblement marquée. Une centaine de cloi- sons très-étroites, très-minces, serrées, alternativement un peu diffé- rentes et arrivant jusqu’au centre du calice, où elles sont un peu tordues. Hauteur, 8 centimètres; diamètre du calice, 3 ou 4. Terrain carbonifère, à Tournay, en Belgique. 21. ZAPHRENTIS CYATHOPHYLLOIDES. Zaphrentis Cyathophylloides, Milne Edwards et J. Haime, Polyp. foss, des terr. palæoz., p. 356, pl. 5, fig. 8, 82. Polypier allongé, cylindro-conique, arqué ou un peu contourné, présentant quelques bourrelets. Calice circulaire, médiocrement pro- fond, à bords assez épais. Une fossette septale très-étroite, un peu rap- prochée du centre et située en dehors &u plan de la courbure. Une soixantaine de eloisons médiocrement étroites en haut, un peu épaisses extérieurement, très-minces en dedans, et arrivant jusqu’au centre où elles sont un peu courbées et relevées en un lobe peu prononcé; celles qui avoisinent la fossette septale sont dérangées de la direction radiaire, et subparallèles entre eïles; an nombre égal de petites cloisons alternent avec les précédentes. Traverses endothécales petites et nom- breuses, ne paraissant pas dans l’intérieur du calice. Hauteur, 6 cen- timètres ; largeur du calice, 2,5 ; sa profondeur, 4,2. Du terrain dévonien de Ferques, département du Pas-de-Calais. 22. ZAPHRENTIS GUERANGERI. Zaphrentis Guerangeri, Milne Edwards et J. Haime, Polyp. foss. des terr. pa- læoz., p. 356, pl. 5, fig. 9, 9. Polypier en cône médiocrement allongé, pédicellé, un peu courbé, à bourrelets d’accroissement extrêmement faibles. Calice subcirculaire, à cavité assez grande et assez profonde, à bords minces. Fossette sep- tale petite, rapprochée de la muraille, située en dehors du plan de la courbure. Une quarantaine de cloisons extrèmement minces et étroites, arrivant presque jusqu’au centre du plancher supérieur, sur lequel elles sont un peu courbées et relevées; ce plancher est comme en- touré d’un sillon bien marqué. 40 cloisons très-peu développées al- ternent avec les principales. Les loges intercloisonnaires sont remplies par des traverses nombreuses et subvésiculaires, qui les rendent tout- à-fait superficielles. Hauteur, 5 à 6 centimètres; largeur du calice, près de 4; sa profondeur, près de 2. Du terrain carbonifère, à Juigné, département de la Sarthe. 23. ZLAPHRENTIS EXCAVATA. Zaphrentis excavata, Milne Edvvards et J.'Haiïme, Polyp. foss. des terr. pa- lævs., p.537, pl. 2, fig. 5, 52. Polypier turbiné, pédicellé, droit ou à peine courbé à la base et pourvu de faibles bourrelets d’accroissement. Calice subcireulaire, à bords min- 344 ZOANTHAIRES SCLÉRODERMÉS RUGUEUX. ces, à cavité large et extrêmement profonde. Fossette septale petite, un peu rapprochée du centre. Environ 90 cloisons très-étroites, très- minces, alternativement un peu inégales, à bord finement dentelé, les principales à peine courbées près du centre. Vers les bords du ca- lice, les loges intercloisonnaires montrent quelques vésicules endothé- cales saillantes. Hauteur, 4 centimètres; diamètre du calice, un peu plus ; sa profondeur, près de 3. Terrain carbonifère de Juigné, près Sablé. 2%. ZAPHRENTIS OMALINSI. Zaphrentis Omalinsi, Milne Edwards et J. Huime, Polyp. foss. des terr. pa- læo3z., p. 357, pl. à, fig. 5, 52. Polypier en cône médiocrement allongé et un peu couché, sans bourrelets saïllants. Calice circulaire, assez profond, à bords minces. Fossette septale très-petite, dorsale. 26 cloisons assez minces, fort étroites en haut, arrivant jusqu'au centre du calice, où elles sont lé- gèrement courbées et un peu relevées; un égal nombre de cloisons ru- dimentaires. Hauteur, 2 centimètres 5; diamètre du calice, 1,2; sa profondeur, 0,6. Terrain carbonifère, à Tournay, Belgique. 25. ZAPHRENTIS MARCOUI. Zaphrentis Marcoui, Milne Edwards et J. Haime, Polyp. des terr. palæoz., p. 371. Polypier en cône allongé, presque droit, sans bourrelets. Epithèque mince et laissant voir une cinquantaine de côtes planes, égales et un peu larges en haut. Calice circulaire, médiccrement profond. Fossette septale très-peu marquée. 26 cloisons subégales, fortes, un peu épaisses en dehors, un peu amincies en dedans, droites, assez larges, attei- gant jusqu’au centre; leur bord libre est coupé obliquement et pa- raît entier, sans doute parce qu'il est usé. Hauteur, 3 centimètres; diamètre äu calice, 1,8. Du terrain silurien supérieur de l'Amérique septentrionale, à Lock- port. 26. ZAPHRENTIS NŒGGERATHI. Cyathophyllum ceratites ? (in parte), Goldfuss, Petref. Germ., pl. 17, fig. 23 et 24 (cœt. excl.). 1896. Zaphrentis Nœggerathi, Milne Edwards et J, Haime, Polyp. foss. des terr. pa- læ03., p.358. Polypier subturbiné, un peu court, légèrement courbé. Calice cir- culaire, très-peu profond. Fossette septale très-peu marquée, située du côté de la grande courbure. Une quarantaine de cloisons, toutes sensiblement égales, légèrement épaissies en dehors et flexueuses en dedans. Hauteur, 2 centimètres ; diamètre du calice, autant. Du terrain dévonien de l’Eifel. CYATHOPHYLLIDES. 345 97. ZAPHRENTIS BOWERBANKI. Zaphrentis Bowerbanki, Milne Edwards et J. Haime, Polyp. des terr. palæoz., p. 558. — Brit. foss. Corals, p. 170, pl. 54, fig. 4, 4. Polypier allongé, cylindroïde, très-fortement courbé en arc, à bour- relets d’accroissement assez bien marqués et recouverts d’une forte épithèque, à pédicelle très-grêle. Calice circulaire. Une petite fossette très-rapprochée du centre, dans laquelle la cioison située du côté de la petite courbure se prolonge beaucoup. 24 cloisons principales très- minees, un peu inégales, arrivant, pour la plupart, presqu'au centre; elles alternent avec un égal nombre de cloisons rudimentaires. Hau- teur du polypier, 4 ou 5 centimètres; diamètre du calice, 412 mil- limètres. s Du terrain carbonifère, à Oswestry et Frome en Angleterre, et de Irlande. $ AAA. — Planchers très-développes et fossette septale bien marquée. 28. ZAPHRENTIS PATULA. Caninia patula, Michelin, Icon. zooph., p.255, pl. 59, fig. 4. 1846. Cyathopsis fungites, M'Coy, Brit. palæoz. foss., p.91. Zaphrentis patula, Milne Edwards et J. Haime, Polyp. foss. des terr.palæoz., p. 558. — Brit. foss. Corals, p. 171. Polypier en cône ur peu allongé, fortement courbé, finement pédi- cellé, à bourrelets d’accroissement bien marqués. Calice large et pro- fond. Fossette septale profonde, large, toujours située du côté de la grande courbure et éloignée du centre. Une quarantaine de grandes cloisons égales, très-minces, se continuant sur le plancher supérieur sous forme de stries peu courhées. Hauteur, 5 ou 6 centimètres; dia- mètre du calice, près de 4; sa profondeur, 1,5. Du terrain carbonifère près de Boulogne, à Tournay, et suivant M. M'Coy, aussi en Angleterre. 29. ZAPHRENTIS CYLINDRICA. Cyathophyllum fungites, Portlock, Rep. on the Geol. of Londonderry, etc., p. 532. 1645. (Non Turbinolia fungites, Fleming.) Caninia gigantea, Michelin, Icon. Zooph., p. 81, pl. 16, fig. 1. 1845. Syphonophyllia cylindrica, Scouler in M’Coy, Syn. of the carb. foss. of Ireland, p. 487, pl. 27, fig. 5. 1844. Caninia gigantea et Syphonopayllia cytindrica, D'Orbigny, Prod. de paléont. stratig., t. T1, p. 158. 1830. Zaphrentis cylindrica, Milne Edwards et J. Haime, Polyp. foss. des terr. pa- læoz., p. 559. — Brit. foss. Corals, p.171, pl. 35, fig. 1, 12, {b. Polypier très-long, subcylindroïde, plus ou moins arqué, à bourre- lets d’accroissement très-marqués. Fossette septale proportionnelle- 346 ZOANTHAIRES SCLÉRODERMÉS RUGUEUX. ment un peu petite, variant beaucoup dans sa position, par rapport à la courbure du polypier, mais toujours excentrique et située à peu de distance du bord extérieur. Au moins une soixantaine de grandes cloisons qui sont minces, serrées, subégales, et qui alternent avec un égal nombre de cloisons très-petites ; elles arrivent sous forme de stries, presque jusqu’au milieu du plancher supérieur; les planchers sont extrèmement serrés et très-étendus, et les loges intercloisonnaires sont remplies par des traverses vésiculaires qui paraissent indépendantes des planchers. Hauteur, 2 ou 3 décimètres ou même plus; diamètre, de 5 à 7 centimètres ; profondeur du calice, 2. Terrain carbonifère à Sablé, à Tournay, en Angleterre et en Irlande. 30. ZAPHRENTIS GIGANTEA. Caryophyllia gigantea, Lesueur, op. cit. (Mém. du Mus., t. VI, p. 290. 1820). Turbinolia Bugeros, Rafinesque et Clifford, op. cit. (Ann. des se. phys.de Bruæ., tV, p. 255. 1820). | Cyathophyllum gigas, Glapp, in Yandell et Shumard, Contrib. to the Geol. of Kentucky, p.S. 1847. Zaphrentis Clappi, De Verneuil et J. Haime, op. cit. (Bull. de la Soc. géol. de France, 2 série, t. VIT, p. 161. 1850). Zaphrentis gigantea, Milne Edwards et J. Haime, Polyp. foss. des terr. pa- læoz., p.340, pl. 4, fig. 1, 4a, 4, 10. Polypier eylindro-conique, très-long, à bourrelets d’accroissement larges et peu saillants. Fossette septale proportionnellement un peu petite et située très-près de la muraille. Au moins 70 cloisons égales, minces, arrivant sur la partie supérieure des planchers jusqu’à une petite distance du centre, où elles sont légèrement flexueuses; un égal nombre de cloisons rudimentaires. Planchers très-grands, enva- hissant les loges intercloisonnaires, où l’on ne voit pas de traverses vésicalaires indépendantes, et lisses en dessous dans une grande étendue. La longueur du polypier est fréquemment de 46 à 50 cen- timètres ou mème plus; le diamètre du calice, de 7 ou 8 centimètres. Du terrain dévonien de l'Amérique septentrionale (Ohio). Lesseur pensait que sa Caryophylla pulmonea (loc. cit., p. 297), pouvait bien être une variété de cette espèce. 31. ZAPHRENTIS RŒMERII. Zayhrentis Ræmeri, Milne Edwards et J. Haime, Polyp. des terr. palæoz., p. 541. Polypier en cône médiocrement allongé, très-fortement arqué, à bourrelets d’accroissement très-prononcés. Epithèque finement plissée, laissant apercevoir des côtes nombreuses, planes, égales et médiocre- ment larges. Fosseite septale bien marquée, tout-à- fait marginale, si- tuée du côté de la grande courbure. On compte toujours une qua- rantaine de cloisons principales qui sont un peu inégales, minces, légèrement flexueuses en dedans, un peu écartées et qui alternent CYATHOPHYLLIDES. 347 avec un égal nombre de cloisons plus petites. Planchers très-dévelop- pés. Hauteur, 4 ou 5 centimètres; diamètre du calice, 3 ou un peu plus. Terrain silurien supérieur de l'Amérique septentrionale. 32. ZAPHRENTIS HALLI. Zaphrentis Halli, Milne Edwards et J. Haime, Polyp. des terr. palæoz., p.341: Polypier long, cylindro-turbiné, courbé , et de plus, un peu con- tourné. Epithèque assez forte, à bourrelets saillants, très-rapprochés: Calice circulaire. Fossette septale peu marquée et paraissant rapprochée de la grande courbure. Une cinquantaine de cloisons très-minces, sub- égales, étroites en haut, arrivant, pour la plupart, jusqu’au centre du plancher supérieur, où elles sont un peu flexueuses. Un égal nombre de cloisens plus petites, alternant avec les précédentes. Une section verticale montre des planchers qui occupent au moins le tiers du dia- mètre du polypier, et dont les prolongements extérieurs dans les loges intercloisonnaires simulent des traverses convexes. Longueur, 45 centimètres; diamètre du calice, 4. Terrain dévonien de l'Amérique septentrionale. 33. ZAPHRENTIS STANSBURYI. Zophrentis Stansburyi, 3. Hal, in Stansbury's Explor. of the valley of the great salt Lake of Utah, p. 408, pl. 1, fig. 5. 1852. Polypier allongé, fortement courbé, pointu inférieurement, à bour- relets d’accroissement peu prononcés. Calice un peu elliptique. Fos- sette septale située du côté de la grande courbure. Le dernier plan- cher paraît être lisse au milieu. Une quarantaine de cloisons un peu fortes, légèrement flexueuses, peu inégales, étroites; quelquefois on en voit de rudimentaires dans les intervalles de celles-ci. La zône ex- térieure de la chambre viscérale paraît être remplie par un tissu vé- siculaire ; les planchers sont très-rapprochés et très-développés. Hau- teur du polypier, de 5 à 8 centimètres; largeur du calice, de 3 à 4, Formation carhonifère : Great Salt Lake, Montagnes Rocheuses. Zaphrentis? multilametla, J. Hall, ibid, p. 408, pl. 1, fig. 2, est un fossile extrêmement altéré, qui nous paraît appartenir à cette espèce. Les fossiles que Rafinesque et Clifford ont désignés sous les noms de Zaphrentis campanula, Z. carinata, Z. concava et Z. ungulata (op. cit, Ann. des sc. phys., t. V, p. 235), ne nous paraissent pas déter- minables et appartiennent probablement à quelques-unes des espèces décrites ci-dessus. Genre II. AMPLEXUS, Amplexus, Sowerby, Miner. conchol., t. 1, p.165. 1814. Cyathopsis, D’Orbigny, Prod. de puléont., t. 4, ps 105. 1850. 348 ZOANTHAIRES SCLÉRODERMÉS RUGUEUX, Ampleæus, Milne Edwards et J. Haime, Monog. des polyp. des terr. palæoz., p. 342. Polypier très-long, entouré d’une épithèque ; cloisons ne s’é- tendant pas jusqu’au centre de la chambre viscérale et laissant la surface supérieure des planchers lisse dans son milieu. Fos- sette septale bien caractérisée dans la partie supérieure du po- Iypier, mais tendant à s’effacer dans les étages inférieurs. Plan- chers extrêmement développés et sensiblement horizontaux. Ce genre, qui avait d’abord été considéré comme faisant par- tie de la elasse des Céphalopodes, a les planchers plus développés qu'aucun autre Cyathophyllide; mais il a, du reste, les plus grands rapports avec les Zaphrentis, dont il ne diffère que par des cloisons moins étendues. M. D'Orbigny a formé une divi- sion particulière, sous le rom de Cyathopsis, pour les espèces où il a constaté la présence d’une fossette septale ; mais nous nous sommes assurés que ce caractère est commun à tous les 4m- plexus ; il ne nous paraît donc pas y avoir de raison pour les subdiviser de la sorte. Le genre Calophyllum de M. Dana (Eïplor. exped., Zooph., p. 115) ne paraît pas différer du genre 4mplexus. 1. AMPLEXUS CORALLOIDES. Amplexus coralloides, Sowerby, Mineral conchology, vol. 4, p. 165, pl. 72. 1814. —— Bronn, Sys{. der Urweitichen Konchylien, p. 49, tab. 1, fig. 13. 1824. Amplexæus Sowerbyi, Phillips, Geol. of Yorkshire, 1. II, p. 205, pl. 2, fig. 24. 1836. Amplezus coralloides, De Koninck, Anim. foss. des terr. carb. de la Belg., p. 27, pl. B, Gg. 6. 1842. Ampleæus Sowerbyi, M'Coy, Syn. carb. foss. of Ireland, p. 185. 1844. Amplexus coralloides, Michelin, Icon. Zooph., p. 256, pl. 59, fig. 6. 1846. —— M'Coy, Brit. paléoz. foss., p. 92. —— Milne Edwards ct J. Haime, Polyp. foss. des éerr. palæoz., p.342. — Brit. foss. Corals, p. 173, pl. 56, fig. 1, 4a, 4b, 4c, 1d, 4e. —— Quenstedt, Handb. der Petref., p. 661, pl. 59, fig. 51 et 52. 1852. On n’a pas encore, que nous sachions du moins, trouvé d’exem- plaires entiers de cette espèce. On en rencontre seulement des segments plus ou moins allongés, dont la grosseur varie depuis 6 millimètres jusqu’à # ou 5 centimètres, mais qui sont souvent assez grands pour montrer que ce polypier cylindrique était extrèmement long. I était irrégulièrement contourné, à bourrelets d’accroissement très-peu mar- qués, et entouré d’une épithèque qui, le plus souvent, a disparu et laisse apercevoir des lignes verticales équidistantes , correspondant au bord extérieur des cloisons. On ne connait pas le calice. Les cloisons CYATHOPHYLLIDES. 349 sont toutes égales, écartées, minces, tout-à-fait marginales; leur nombre varie avec l’âge et la grosseur du polypier, depuis 28 jus- qu’à 58. Les planchers sont très-développés et très-rapprochés, lisses dans leur plus grande étendue. On remarque très-près de leur bord une légère dépression correspondant à la fossette septale, laquelle chez tous les Amplexus, de même que chez les Zaphrentis, est tou- jours beaucoup plus prononcée sur le dernier plancher que sur les autres. Du terrain carbonifère de la Belgique (à Tournay), de l’Angleterre, de l'Irlande et de l'Amérique septentrionale. * e 2. AMPLEXUS CORNU-BOVIS. Cyathophyllum mitratum (pars), De Koninck, Anim. foss. du terr. carb. de la Belg., p. 22, pl. C, fig. dd (cœt. excl.). 1842. — Un jeune; pas l’Hippurites mitratus Schlotheim. Cyathophyllum rlicatum (pars), ibid, pl. C, fig. 40, 4, 4e, — Le calice de la fig. 4d est trop évasé; le trou de la fig. 4° est accidentel et ne correspond pas à la fossette septale, comme on pourrait je croire. Caninia cornu-Bovis, Michelin, Icon. Zooph., p.185, pl. 47, fig. 8. 1845. Cyathopsis cornu-Bovis, D'Orbigny, Prod. de paléont. univ., t.1, p. 105. —— M'Coy, Brit. palæos. foss , p.90. Amylezus cornu-Bovis, Milnc Edwards et J. Haime, Polyp.foss. des terr. palæoz., p. 3543-44, pl. 2, fig. 1, 1a, 1b, 1, 1d. — Brit. foss. Corais, p. 174. —— Pictet, Traité de paléontol., pl. 107, fig. 17. Polypier cylindro-conique, très-allongé, très-fortement couxbé, sou- vent un peu contourné. Bourrelets d’accroissement assez bien mar- qués. Epithèque fortement plissée. Fossette septale arrondie, située très-près de la muraille et du côté de la grande courbure. Calice assez profond. Une trentaine de cloisons très-minces, égales, droites, alter- nant avec un même nombre de cloisons plus petites. Planchers très- grands, lisses dans une étendue considérable. Hauteur, 6 ou 7 centi- mètres, quelquefois 10 ou même plus ; diamètre du calice, 2; diamètre des planchers, 1,5. Du terrain carbonifère de Tournay (Belgique); peut-être aussi de Ferques (département du Pas-de-Calais), et de Corwen en Angleterre. 3. AMPLEXUS VANDELLI. Amplezus Yandelli, Milne Edwards et J. Haime, Polyp. foss. des terr. palæoz., p. 544, pl. 5, fig. 2, 22. Polypier très-long, cylindroïàe, irrégulièrement contourné, mon- trant des bourrelets d’accroissement et des rétrécissements bien marqués. Calice médiocrement profond; le plancher supérieur lisse dans une grande étendue. Fossette septale profonde, arrondie, très- rapprochée de 13 circonférence. 76 cloisons alternativement plus 350 ZOANTHAIRES SCLÉRODERMÉS RUGUEUX. grandes et plus petites, minces, droites et très-6troites. Longueur, 7 centimètres ; diamètre du calice, 1,5. 6 Du terrain dévonien de l’Amérique septentrionale (chutes de FOhio). 4. AMPLEXUS NODULOSUS. Ampleæus nodwosus, Phillips, Palæoz. foss., p. 8. 1841. Amplexus serpuloides, De Koninck, Anim. foss. des terr. carb. de Belg., p.98, pl. B, fig. 7 et 8. 1842. Ampleæus nodulosus, M'Coy, Syn. carb. foss. of Ireland, p.185. 1844. Amplexus serpuloides, Michelin, Icon. zooph., p. 257, pl. 59, fig. 7. 1846. Ampleæus nodulosus, Milne Edwards ét. Haime, Polyp. foss. des terr. pa- læoz., p. 545. — Brit. foss. Corals, p.175. Polypier très-long, subeylindrique, légèrement flexueux, entouré d’une épithèque assez forte et présentant , à des distances de 3 milli- mètres, des bourrelets saillants et en forme d’arêtes circulaires. Une trentaine de cloisons tout-à-fait marginales. Le plus grand des échan- tillons que nous avons observés, mais qui n’était pas entier, a 6 centimètres; son diamètre est de 6 millimètres. Du terrain carbonifère de la Belgique (à Visé), de l'Angleterre et de l’Iriande. 9. AMPLEXUS ANNULATUS. Amplexzus annulatus, De Verneuil et J. Haime, op. cit. (Bull. de la Soc. géol. de France, 2 série, t. VIL, p.161. 1850.) —— ‘Milne Edwards et J. Haime, Polyp. foss. des terr. palæoz., p. 345. Polypier très-long, un peu contourné, pourvu d’une épithèque fine- ment plissée, présentant, à des distances de 2 centimètres environ, des bourrelets circulaires en arêtes saillantes, et au-dessus de ces bourre- lets, un rétrécissement assez marqué. Calice circulaire. 32 cloisons un peu écartées, minces et très-peu développées. Dans une section ver- ticale, on voit des planchers serrés, à peu près horizontaux et qui s'étendent d’uue paroi de la muraille jusqu’à l’autre. Un exemplaire incomplet a 41 centimètres de longueur; son diamètre est de 1,8. Du terrain dévonien en France, à Viré, et à Brulon (Sarthe), et en Espagne, dans les provinces de Léon et des Asturies. 6. AMPLEXUS SPINOSUS. Ampleæus spinosus, De Koninck, Ann. foss. des terr. carb. de Belg., Fe 28, pl. C, fig. 1. 1842. Cyathaxonia spinosa, Michelin, Icon., p.257, pl. 9, fig. 10. 1846. —— D’Orbigny, Prod. de paléont., t. I, p.158. 1850. Calophyllum spinosum, M'Coy, Brit. paléos. foss., p. 91. Amplexus spinosus, Milne Edwards et J. Haime, Polyp. foss. des terr. palæos., p.346. — Brit. foss, Corals, p. 176. Polypier allongé, cylindro-turbiné, un peu contourné, à base aiguë, entouré d’une épithèque rudimentaire, et ne présentant que de fai- CYATHOPHYLLIDES. 351 bles bourrelets d’accroissement. On distingue des côtes planes, sub- égales, serrées, simples dans la moitié supérieure du polypier, mais présentant dans la moitié inférieure des séries de petites épines as- cendantes. Calice assez profond. Une petite fossette septale. Le plan- cher supérieur médiocrement étendu, surtout dans les individus jeunes, et faisant quelquefois une légère saillie dans la cavité calici- nale. 16 cloisons principales très-minces, très-étroites en haut, à bord concave en dedans, denticulées, légèrement courbées vers le centre, alternant avec un nombre égal de cloisons très-petites. Hauteur, 3 où 4 centimètres ; largeur du calice, 1. Du terrain carbonifère de la Belgique (Tournay), et de PAngleterre (ile de Man). 7. AMPLEXUS HENSLOWI. Cyathophillum ceratites, Michelis, Icon. z00ph., p.181, pl. 47, fig. 5.1845. (Non Goldfuss.) Amplezus Henslowi, Milne Edwards et J. Haime, Polyp. foss. des terr. palæoz., p. 346. — Brit. foss. Corals, p.176, pl. 34, fig. 5, 52. Polypier turbiné, médiocrement allongé, légèrement courbé, mon- trant de faibles bourrelets d’aceroissement, et, lorsque l’épithèque est enlevée, d'assez nombreuses côtes égales et planes. Le calice de tous les exemplaires que nous avons vus s’est trouvé empâté , et mous ignorons la position de la fossette septale; mais des coupes verticales nous ont montré un calice profond et des planchers un peu erchevé- trés, très-développés, et tous fortement inclinés en bas, du côté de la petite courbure. Ces planchers s'étendent presque d’une paroi de la muraille à la paroi opposée. Il paraît y avoir des cloisons nombreuses, étroites en haut, et alternativement inégales. Hauteur des grands in- dividus, 6 centimètres; diamètre du calice, 4 ou 5. Du terrain carbonifère de France (Visé et aux environs de Bou- logne), de l'ile de Man. Il est probable que l’un des fossiles figurés par Goldfuss, sous le nom de Cyathophyllum ceratites, appartient à cette espèce, mais ne proviendrait pas de la localité indiquée par cet auteur ; c’est celui re- présenté dans la pl. 18, fig. 26 et 2" (Petref. Germ., t. 1). 8. AMPLEXUS? TINTINNABULUM. e Ampleæus tintinnabulum, Quenstedt, Handb. der Petref., p.661, pl. 59, fig.35. 1852. C’est un polypier droit, eylindro-conique, qui paraît formé de cor- nets muraux emboités les uns dans les autres. Les côtes sont larges et très-peu nombreuses. Carbonifère : Kildare. Nous ne connaissons pas les espèces suivantes, et elles ne nous pa- raissent pas avoir été caractérisées de manière à être déterminables. AMPLEXUS TORTUOSUS Phillips (Palæoz. M’Coy, Synop. of the car- 352 ZOANTHAIRES SCLÉRODERMÉS RUGUEUX. bonif. foss. of Ireland, p. 8, pl. 3, fig. 8). « Cylindrique, allongé et tortueux. Les planchers non crénelés vers leur circonférence. Environ 24 cloisons marginales entières. Cylindre tubulaire annelé et strié longitudinalement à l'extérieur. » Du terrain dévonien de l’Angle- terre et de l'Irlande. AMPLEXUS ORNATUS, Eichwald (Bull. de l'Acad. des $c. de St.-Péters- bourg, 1840, t. VII, p. 82). Provenant de Bystriza. AMPLEXUS DECORATUS, Eichwald (Bull. de la Soc. des nat. de Moscou, 1846, 1. XIX, p. 108); de la Russie occidentale. AMPLEXUS ARUNDINACEUS, Lonsdale (New South Wales and van Die- mans land by Sirezelcki, p.267, pl. 8, fig. 1). Provenant de l’Australie. Genre IIL MENOPHYLLUM. Menophyllum, Milne Edwards et J. Haime, Brit. foss. Corals, Introd., p. LXVI. 1850. — Polyp. foss. des terr. palæoz., p. 348. Polypier simple, libre et subpédicellé, entouré d’une épithèque complète: trois fossettes septales, dont l’une, comprise entre les deux autres, plus prononcée. Plancher supérieur lisse, en forme de croissant, dornit la concavité est tournée du côté de la fossette septale principale. Le Menophyllum a beaucoup d’affinités avec les Amplexus, mais il s’en distingue bien, ainsi que de toutes les autres Za- phrentines, par ses trois fossettes septales et ses planchers en croissant. La seule espèce connue est du terrain carbonifère. MENOPHYLLUM TENUIMARGINATUM. Menophyilum tenuimarginatum, Milne Edwards et J. Haime, Polyp. foss. des terr. palæoz., p. 548, pl. 5, fig, 1, 12. Polypier médiocrement allongé, en cône fortement courbé, à base très-grêle. Epithèque mince, finement plissée. Pas de bourrelets d’ac- croissement. Calice subcirculaire, à bords extrèmement minces, à ca- vité grande et profonde. Fossette septale principale bien marquée, al- longée, un peu étroite et profonde, située du côté de la grande courbure et présentant une petite cloison dans son milieu. Les fos- settes latérales plus petites, étroites, mais très-rapprochées du centre, faisant, avec la principale, un angle d’environ 80°. Flancher supérieur occupant la moitié du fond de ia cavité calicinale, limité à ses extré- mités par les fossettes septales latérales, un peu bombhé et bosseié. 32 cloisons principales alternant avec un nombre égal de cloisons rudimentaires; elles sont extrèmement minces et étroites, surtout en haut. Les 16 qui occupent ia moitié du calice correspondant à la grande courbure, sont disposées obliquement de chaque côté de la CYATHOPHYLLIDES, 353 fossette septale principale, et sont à peu près parallèles dans chaque faisceau. Les 16 cloisons qui occupent l’autre moitié du calice, sont régulièrement radiées. Hauteur, 2 centimètres; diamètre du calice, 1,5; sa profondeur, 1. Du terrain carbonifère, à Tournay. Genre IV. LOPHOPHYLLUM. Lophophyllum, Milne Edwards et J. Haime, Polyp. des terr. palæoz., p. 349. Polypier subconique, entouré d’une épithèque complète ; co- lumelle lamellaire et cristiforme occupant le centre du calice et se continuant, par une de ses extrémités, avec une petite cloi- son située au milieu de la fossette septale, et par l’autre extré- mité, avec la cloison primaire opposée. La présence d’une petite columelie cristiforme sépare bien ce genre de toutes les autres Zaphrentinæ, où cette partie axillaire du polypier manque com- plètement. Nous connaissons trois espèces, deux appartiennent au terrain carbonifère, et la troisième au dévonien. 4. LoPpHoPHyLLUM KONINCKI. Lophophyllum Konincki, Milne Edwards et J. Haime, Polyp. foss. des terr. palæoz., p. 349, pl. 5, fig. 4, 4. Polypier en cône, court, courbé à la base, qui est gréle, un peu trapu, entouré d’une épithèque, montrant des bourrelets d’accroisse- ment très-peu saillants. Calice circulaire, à cavité grande et profonde, une dépression sur le plancher supérieur autour de la columelle; celle-ci en crète saillante, forte , allongée, située au centre du calice et se continuant manifestement avec la cloison qui se termine en de- hors à la grande courbure. Cette columelle parait souvent épaissie par une petite expansion en collerette qui l'entoure vers le milieu de sa partie libre. Fossette septale placée du côté de la grande courbure, assez bien marquée, mais peu étendue. 32 cloisons principales bien développées, subégales, légèrement épaissies en dehors, minces en dedans, où certaines d’entre elles sont très-faiblement courbées et s’upissent à leurs voisines par leur bord interne; elles sont médiocre- ment étroites en haut, et ont leur bord légèrement arqué en dedans ; elles alternent avec un nombre égal de cloisons très-petites. Hauteur, 12 millimètres ; diamètre du caïce, autant ; sa profondeur, G. Du terrain carbonifère de Tournay. 2. LoPHOPHYLLUM DUMONTI. Lophophyllum Dumonti, Milne Edwards et J. Haime, Polyp. foss. des terr.pa- læoz., p.350, pl. 3, fig. 3, 32. —— Pictet, Trailé de paléontol., p. 455, pl. 107, fig. 18. Coralliaires. Tome 3. 23 354 ZOANTHAIRES SCLÉRODERMÉS RUGUEUX. Polypier en cône courbé, allongé, atténué à la base, entouré d’une assez forte épithèque, et montrant des bourrelets d’aceroissement mé- diocrement prononcés. Calice circulair: un peu oblique, assez profond. Fossette septale grande, très-profonde et s'étendant presque jusqu’au centre du calice. Columelle petite, un peu saillante, comprimée, se continuant avec la cloison qui se termine en dehors à la petite cour- bure, et rapprochée de ce côté du polypier. Environ 32 cloisons prin- cipales assez bien développées, coupées obliquement, minces; celles qui sont situées près de la fossette septale s’unissant entre elles au bord de cette fossette ; elles sont notablement plus grandes que les cloisons qui occupent la moitié du calice voisin de la petite courbure. 32 cloisons très-petites, alternant avec les principales. Hauteur du po- lypier, 2 centimètres; diamètre du calice, 2 millimètres; sa profon- deur, 6 ou 8. Du terrain carbonifère, à Tournay. 3. LOPHOPHYLLUM? BICOSTATUM. Anthophyllum bicostatum, Goldfuss, Petref. Germ., vol. I, p. 46, pl.15, fig. 12. 4896. Ellipsocyathus bicostatus, D’Orbigny, Prod. de paléont., t. I, p. 405, 1850. Lophophyllum? bicostatum, Milne Edwards et J. Haime, Polyp. foss. des terr. palæoz. p. 350. Polypier droit ou à peine courbé, allongé, présentant latéralement deux lignes verticales saillantes, parallèles et opposées l’une à Fautre. Calice circulaire, médiocrement profond, à bord épais. Columelle très-comprimée, forte, en continuation avec une petite fossette sep- tale. 32 cloisons principales un peu épaisses, à bord subentier? alter- nant avec un égal nombre de cloisons plus minces et plus petites. Le bord libre des grandes cloisons est convexe en haut, concave en de- dans, et devient horizontal près de la columelle, où ces lames sont très-légèrement flexueuses et très-minces. Hauteur, 6 centimètres; diamètre du calice, près de 3 centimètres; sa profondeur, 1. Du terrain dévonien, à Heisterstein, Prusse rhénane. Genre V. ANISOPHYLLUM. Anisophyllum, Milne Edwards et J. Haime, Brit. foss. Corals, p. EXvI. 1850. Polypier simple, subpédicellé, trochoïde, à calice profond. Trois cloisons primaires très-développées, dont la médiane est opposée à une fossette septale qui s’'avance beaucoup vers le centre et se confond avec le fond du calice. Planchers peu dé- veloppés. Pas de columelle. Ce genre est remarquable entre toutes les Cyathophyllides par ses trois grandes cloisons primaires. Le Baryphyllum présente à CYATHOPHYLLIDES. 355 peu près la même disposition, mais sa forme générale est extré- mement différente. ANISOPHYLLUM ÀGASSIZI. Anisophyllum Agassizi, Milne Edwards et J, Haime, Polyp. foss. des terr. pa- læoz., p. 351, pl. 3, fig. 2, 22. ‘Polypier conique, médiocrement allongé, légèrement courbé, en- touré d’une épithèque rudimentaire qui laisse apercevoir des côtes droites, planes, subégales et un peu étroites. Calice subcirculaire, un peu oblique, assez profond. Fossette septale grande, presque centrale et peu distincte de la cavité calicinale. Les 3 grandes cloisons primaires venant se rencontrer au centre du calice, par leur bord interne; elles sont étroites en haut et assez épaisses. Toutes les autres cloisons, y com- pris la 4° primaire, sont très-peu développées, droites et assez régu- lièrement radiées. Dans chaque système on compte ordinairement 4 cloisons petites, mais distinctes et subégales, qui alternent avec 4 au- tres tout-à-fait rudimentaires. Hauteur, près de 2 centimètres; dia- mètre du calice, 4; sa profondeur, 8 millimètres. Du terrain dévonien dans le Tenessée, aux Etats-Unis d'Amérique. Genre VI. BARYPHYLLUM., Baryphyllum , Milne Edwards et J. Haime, Brit. foss. Corals, p. LXvI. 1850. Polypier très-court, subdiscoïde, à muraille nue, à calice su- perficiel, à fossette septale peu marquée et représentant l’une des branches d’une croix dont les trois autres sont formées par des cloisons primaires bien développées. Les cloisons des ordres inférieurs ne se dirigent pas radiairement vers le centre du po- lypier, mais se portent obliquement sur les cloisons principales. Pas de columelle. Les loges intercloisonnaires paraissent pleines. Le Baryphyllum a beaucoup d’affinités avec l’Anisophyllum ; il en diffère par sa forme générale et la disposition irrégulière de l'appareil radiaire. BARYPHYLLUM VERNEUILANUM. Baryphyllum Verneuilanum, Milne Edwardse J.Haime, Polyp. fuss, des terr. palæoz., p. 352, pl. 6, fig. 7, 72. —— Pictet, Traité de paléontol., pl. 107, fig. 19. Polypier très-court, à surface inférieure un peu convexe, presque lisse dans son milieu, présentant de grosses côtes très-semblables aux cloisons, un peu saillantes et séparées par de grands sillons. Surface supérieure ou calicinale subplane. Fossette septale peu marquée, al- longée. La cloison primaire qui lui est opposée, est plus grande que les 356 ZOANTHAIRES SCLÉRODERMÉS RUGUEUX. autres. Toutes les cloisons sont fort épaisses et un peu débordantes en haut et en dehors ; les principales lésèrement flexueuses. On compte dans chaque système 6 et rarement 7 cloisons dérivées, qui sont sen- siblement droites, situées à peu près parallèlement entre elles, et de façon que leur bord interne vient rencontrer la cloison primaire, sui- vant un angle aigu. Hauteur, 5 à 7 millimètres ; diamètre, 20 à 25. Du terrain dévonien, dans le Tenessée (Etats-Unis d'Amérique). Genre VII. HALLIA. Hallia, Milne Edwards et J. Haime, Brit. foss. Corals, p. Lxvir, 1850. Polypier simple, libre, subpédicellé; les cloisons bien déve- loppées, régulièrement radiées dans une moitié du calice, mais dans l’autre moitié elles se disposent obliquement et parallèle- ment entre elles, comme les barbes d’une plume, de chaque côté d’une grande cloison qui s'étend de la muraille jusqu’au centre du calice, où sa partie interne simule une columelle lamellaire. Pas de fossette septale. Ce genre, que nous dédions au savant paléontologiste améri- cain James Hall, est très-remarquable par l'existence d’une grande cloison qui dépasse le centre calicinal, et par la disposi- tion pinnée des cloisons voisines. 1. HALLIA INSIGNIS. (PL. 6, fig. 3.) Hallia insignis, Milne Edwards et J. Haime, Polyp. foss. des terr. palæoz., p. 553. Polypier conique, un peu allongé, arqué, atténué à la base, pré- sentant des étranglements et des bourrelets irréguliers. Lorsque l’épi- thèque et la muraillle sont usées, on voit des stries costales fines et serrées. Ces stries correspondent au bord extérieur des lames cloison- naires, et 1l y en a deux pour chaque cloison. Il existe sur le milieu de la grande courbure un petit sillon dorsal que les stries costales voisines viennent couper à diverses hauteurs, suivant un angle aigu. Calice ovalaire, penché du cûté de la petite courbure, assez profond. Environ 70 cloisons principales, serrées, bien développées, très-minces, arrivant jusqu’au fond du calice, où elles sont sublobées pour la plu- part; quelques-unes sont légèrement courbées près de la cloison cris- tiforme. Un égal nombre de cloisons rudimentaires. On aperçoit dans les loges des traverses obliques. Hauteur, 5 ou 6 centimètres; grand axe du calice, 3; petit axe, 2,5. Du terrain dévonien, à Columbus (Ohio), Etats-Unis d'Amérique. CYATHOPHYLLIDES: 357 2. HaALLiA PENGELLYI. Hallia Pengellyi, Milne Edwards et J.Ilaime, Polyp. des terr.palæoz., p.354. — Brit. foss. Corals, p. 225, pl. 49, fig. 6, 62, 6. Nous ne connaissons qu’une coupe horizontale polie, subcirculaire, seulement un peu plus allongée dans un sens que dans l’autre. 54 cloisons principales, très-épaisses, toutes droites et régulièrement ra- diées dans leurs parties extérieures, munies en dedans d’un lobe pa- liforme très-étendu et plus mince qu’elles. Ce sont les lobes des cloi- sons voisines de la cloison cristiforme qui affectent une disposition pinnée. Cette cloison est moins étendue que dans la H. insignis. Les cloisons principales alternent avec un égal nombre de cloisons plus petites et plus minces. Les traverses sont très-minces et très-serrées. Diamètre, au moins 4 centimètres; l’une, occupée par les lobes pali- formes, forme une ellipse longue de 22 millimètres et large de 15. Terrain dévonien, à Torquay. Le CYATHOPHYLLUM PLICATUM de Goldfuss (Petref. Germ., t. I, p. 54, pl. 15, fig. 12) paraît appartenir à ce genre, mais n’est que très-im- parfaitement connu. Il provient du Kentucky. Genre VIII AULACOPHYLLUM. Polypier turbiné, libre, subpédicellé; cloisons nombreuses, bien développées; dans une moitié du calice, elles sont régu- lièrement radiées, mais dans l’autre moitié, elles sont séparées en deux faisceaux par un sillon très-étendu, au fond duquel elles viennent s’entrecroiser en affectant une disposition pinnée. Pas de columelle ; planchers médiocrement développés. Le caractère principal de ce genre ne permet de le confondre avec aucune autre Cyathophyllide. Des trois espèces que nous décrivons, lune appartient au terrain silurien, et les deux autres sont dévoniennes. 1. AULACOPHYLLUM SULCATUM. Caninia sulcata, D'Orbigny, Prod. de paléont. univ., t, 1, p. 105. 1850. Aulacophyllum sulcatum, Milne Edwards et J. Haime, Polyp. foss. des terr. palæoz., p.395, pl. 6, fig. 2, Polypier en cône, médiocrement allongé, fortement courbé, présen- tant quelques bourrelets d’accroissement. Calice médiocrement pro- ond, subovalaire, oblique et tourné du côté de la petite courbure jusqu’au fond de ja cavité calicinale; ce sillon est la ligne de ren- contre des cloisons de toute une moitié du calice, qui sont situées obliquement de chaque côté, et qui viennent s’y croiser suivant un angle très-aigu, mais sans se souder par leur hord interne; les cloi- 358 ZOANTHAIRES SCLÉRODERMÉS RUGUEUX. sons de l’autre moitié du calice sont assez régulièrement radiées et arrivent jusqu’au fond de la cavité calicimale ; il y en a en tout 70 qui sont minces, bien développées, mais étroites en haut, et un égal nombre de cloisons rudimentaires. Heures 6 centimètres; grand axe du calice, 4,5; petit, 3,7. Du terrain dévonien de l'Ohio (Etats-Unis d'Amérique). 2. AULACOPHYLLUM ELHUYARI. Aulacophyllum Elhuyari, De Verneuil et J. Haime, Bull. de la Soc. géol. de France, 2e sér., t. VII, p. 161. 1850. —— Milne Edwards et J. Haime, Polyp. foss. des terr. palæoz., p. 355. Polypier en cône allongé et courbé, atténué dans sa moitié infé- rieure, à calice subcirculaire et un peu penché du côté de la petite courbure. Sillon bien marqué, se terminant en une petite fossette au fond du calice. Une quarantaine de cluisons principales, un peu épaisses en dehors, légèrement flexueuses en dedans, arrivant pour la plupart jusqu’au centre; plusieurs d’entre elles rencontrent leurs voi- sines par leur bord interne ; celles qui se terminent dans le sillon se croisent avec celles qui leur sont opposées. Un égal nombre de cloi- sons très-petites. Les loges intercloisonnaires sont peu profondes, et lorsque les cloisons sont un peu brisées, le plancher supérieur est mis à nu. Hauteur, 4 ou 5 centimètres ; diamètre du calice, 2,5. Du terrain dévonien, à Sabero (Leon). 3. AULACOPHYLLUM MITRATUM. Hippurites mitratus (pars), Schlotheim, Petrefactenkunde, 1re part., p. 352. 1820. Turbinolia obliqua, Hisinger, Anteckningar, t. V, p.198, pl. 8, fig. 7. 1831. Turbinolia furcata, Hisinger, ibid., p.128, tab. 7, fig. 4. — Est un jeune. Le sillon est mal représenté et ressemble trop à une fossette de Zaphrentis. Il est terminé en haut par une échancrure due au mauvais état de conservation du fossile. Turbinolia mitrata, Hisinger, Lethea suexica, p. 100, pl. 28, fig. 10 (var. obliqua), et fig. 11 (var. fuscata). 1837. Cyathophyllum mitratum, Geinitz, Grund. der verst., p. ST1, pl. 55 A, fig. 8, 1845-46. Aulacophyllum mitratum, Milne Edwards et J, Haime, Polyp. foss. des terr. palæoz., p. 556, pl. 2, fig. 6. — Brit. foss. Corals, p. 280, pl. 66, fig. 1, 1e,1r. —— Pictet, Traité de paléontol., pl. 107, fig. 20. Polypier allongé, fortement arqué, entouré d’une épithèque mince, présentant de faibles bourrelets d’accroissement. Près du bord du ca lice, le sillon présente la forme d’une fossette septale rudimentaire ; mais un peu plus près du centre, les cloisons se croisent avec celles du côté opposé. On en compte 34 principales, qui sont assez fortes, surtout en dehors, et qui, pour la plupart, atteignent jusqu’au centre. CYATHOPHYLLIDES. 359 Elles alternent avec ur nombre égal de cloisons rudimentaires. Hau- teur, 4 ou 5 centimètres; diamètre du calice, près de 2. Du terrrin silurien supérieur du Gothland et dé Dudley, en Angle- terre. Genre IX. TROCHOPHYLLUM. Trochophyllum, Milne Edwards et J. Haïme, Polyp. foss. des terr. palæoz., p. 356. Polypier trochoïde, libre, subpédicellé. Calice peu profond. Fossette septale presque rudimentaire. Cloisons bien dévelop- pées, régulièrement radiées, à bord entier. Pas de columelle. Planchers peu développés. Par ses cloisons entières et sa fossette septale peu prononcée, le Trochophyllum se sépare bien des autres Zaphrentines. Il fait le passage aux Cyathophylline. TROCHOPHYLLUM VERNEUILANUM. Trochophyllum Verneuilanum, Mine Edwards et J. Haime, Polyp. foss. des terr. palæoz., p. 357, pl. 5, fig. 6, 62. Polypier allongé, cylindro-conique, courbé. La surface de l’exem- plaire que nous avons observé est altérée et, dans l’état normal, présen- tait probablement de larges côtes planes. Calice circulaire, très-peu profond, montrant au milieu une petite dépression. Fossette septale in- diquée seulement par la brièveté de la cloison située le plus près de la grande courbure. 20 cloisons toutes égales, à l'exception de celle que nous venons d'indiquer, serrées, bien développées, droites, arrivant presque jusqu’au centre, extrèmement épaisses en dehors, amincies en dedans, à bord entier, oblique et légèrement concave. Hauteur, près de 2 centimètres; diamètre du calice, 8 à 9 millimètres. Du terrain carbonifère du Kentucky, aux Etats-Unis. Genre X. HADROPHYLLUM. ophyllum, Mine Edwards et J. Haime, Polyp. des terr. palæoz., D. 397, Polypier libre, très-court, subpédicellé, entouré d’une épi- thèque ; calice très-peu profond ; loges intercloisonnaires super- ficielles; une fossette septale très-grande, formant la croix avec trois plus petites. Radiation un peu irrégulière. Cloisons très-peu élevées. Pas de columelle. Les Hadrophylles, par leur forme générale et leurs loges in- terseptales superficielles, ressemblent aux Baryphyllum, dont ils diffèrent par leurs fossettes septales; ces fossettes rappellent ce 360 ZOANTHAIRES SCLÉRODERMÉS RUGUEUX. qu'on observe dans les Omphyma; seulement, dans ce dernier genre, on n’en voit jamais une qui soit notablement plus déve- loppée que les trois autres. Nous connaissons seulement deux espèces de ce genre; elles ont été trouvées dans le territoire dévonien. 1. HanroPHyLLUM ORBIGNYI. Hadrophyllum Orbignyi, Milne Edwards et J. Haime, Polyp. foss. des terr. palæoz., p. 557, pl. 6, fig. 4, 44 Polypier très-court, droit, subturbiné, conico-convexe inférieure- ment; les stries costales paraissent égales, médiocrement larges et subplanes, mais elles ne sont plus distinctes dans les exemplaires al- térés que nous avons observés. Il y avait sans doute une épithèque. Galice circulaire plan ou à peine concave. Les 4 fossettes septales sont un peu rapprochées du centre, qui est lisse dans une très-petite étendue; elles sont oblongues et se rétrécissent du côté de la circon- férence. Trois sont semblables et petites, la 4° est beaucoup plus grande, et inégalement partagée en deux par une cloison un peu courbée. Les systèmes dont les limites sont indiquées par les fossettes, sont formés chacun de 7 cloisons principales un peu irrégulières. Dans les deux systèmes opposés à la grande fossette septale, les cloi- sons sont peu inégales et ne s’unissent entre elles que dans le voisi- nage des fossettes; mais dans les deux autres systèmes, les cloisons s’anissent de proche en proche par leur bord interne, de manière à former, près du centre, un faisceau simple. Toutes ces cloisons sont un peu épaisses en dehors et minces en dedans, très-peu élevées et à bord horizontal. Il paraît aussi y en avoir de rudimentaires. Hauteur, 1 centimètre ; diamètre, 1,5 ou un peu plus. Du terrain dévonien de l’Indiana et de l’Ohio {Etats-Unis). 2. HADROPHYLLUM PAUCIRADIATUM. Hadrophyllum pauciradiatum, Milne Edwards et J. Haime, Polyp. foss. des terr. palæoz., p. 558, pl. 6, fig. 5, 5a. Polypier très-court, subturbiué et légèrement courbé, à épithèque mince, mais distincte, à bourrelets d’accroissement à peine indie Calice subcirculaire, presque superficiel. La fossette septale principale assez grande, située du côté de la grande courbure, mais arrivant presque jusqu’au centre ; les autres fossettes très-peu marquées. On compte seulement 16 cloisons épaisses et ressemblant à de gros plis qui tendent à se réunir en quatre groupes, vers le centre, et qui al- ternent avec des cloisons rudimentaires, auxquelles elles se soudent. Hauteur, 1 centimètre; diamètre du calice, 12 millimètres. Du terrain dévonien de l’Eifel (Allemagne). CYATHOPHYLLIDES. 361 Genre XI. COMBOPHYLLUM. Combophyllum, Milne Edwards et J. Haime, Polyp. des terr. palæoz., p. 359. 1851. Polypier trés-court, subdiscoïde, libre et sans traces d’adhé- rence. Muraille costulée et dépourvue d’épithèque. Calice super- ficiel. Une seule fossette septale bien développée. Cloisons assez régulièrement radiées et atteignant presque jusqu’au centre. Loges intercloisonnaires pleines. Pas de columelle. Les Combcphylles sont très-distincts des autres Zaphrentines par leur forme très-courte et leur muraille costulée. Les deux espèces connues appartiennent à l'étage dévonien. 1. ComBoPHyLLUM OsISMORUM. Combophyllum Osismorum, Milne Edwards et J. Haime, Polyp. foss, des terr. palæoz., p. 559, pl. 2, fig. 2, 2a, 2b, 2e, Polypier cyclolitoïde, à surface inférieure presque plane au milieu et convexe sur les bords, montrant des côtes hien marquées, un peu saillantes, striées en travers, alternativement un peu inégales et de- venant plus fortes vers la circonférence, où elles déhordent un peu. Le calice est subplan et présente dans son milieu une petite concavité. Fossette septale assez large et peu profonde. 14 cloisons principales assez régulièrement radiées, un peu fortes et saillantes, alternant avec un égal nombre de cloisons rudimentaires; les cloisons paraissent cré- nelées sur leur bord. Hauteur, 2 millimètres ; diamètre, 7 ou 8. Du terrain dévonien inférieur, près de Brest. 2. COMBOPHYLLUM LEONENSE. (PL. 6, fig. 6, 6a.) Discophyllum Leonense, De Verneuil et J. Haime, op. cit. (Bull. Soc. géol. de France, 2e sér., t. VIE, p. 461. 1850). Combophyllum Leonense, Milne Edwards et J, Haime, Polyp. foss. des terr. palæoz., p. 359. Polypier discoïde, très-mince, à surface inférieure plane et mon- trant des stries costales assez fines, droites, mais dont les plus petites rencontrent souvent les plus grandes par leur extrémité rapprochée du centre. Calice subplan. Fossette septale bien marquée, et s'étendant du bord du calice jusqu’au centre. 26 cloisons principales, fortes, épaisses surtout daps leur moitié interne, paraissant tendre à former quatre groupes vers le centre, et alternant avec un égal nombre de cloisons rudimentaires. Hauteur, 2 ou 3 millimètres ; diamètre 12. Du terrain dévonien, à Pêna de la Venera (Leon). 362 ZOANTHAIRES SCLÉRODERMÉS RUGUEUX. x Nous sommes portés à croire que la Fungia prœcox de M. Fr. Rœmer (Rhien. Uebergangsgeb., p. 58, pl. 3, fig. 1), a été restaurée d’après un moule de Combophylle. DEUXIÈME SOUS-FAMILLE. CYATHOPHYLLINÉS. (CYA THOPHILLINÆ.) Polypier simple ou composé. Appareil septal régulièrement radiaire ou également divisé en quatre groupes, par un égal nombre de fossettes septales superficielles. Cloisons interrom- pues dans leurs parties internes. Des planchers plus ou moins développés. Pour distinguer entre eux ces polypiers, il faut prendre prin- cipalement en considération les caractères fournis par leur structure interne, et pour constater ces particularités de struc- ture, il faut en général faire des coupes verticales et trans- versales. Nous avons été conduits de la sorte à y admettre vingt-deux divisions génériques, dont les traits les plus sail- lants sont indiqués dans le tableau suivant : 3 36 CYATHOPHYLLIDES, sosrresesseres see esse eee * “OIteeumnt0 opjoUre] 97104 oûm 07104 mb 39 ‘sroqouEIÉ S9p JUomOA *HAT11H40ISIT") -grmos un ojuouuns mb ‘onpioy UOu 2TJAUNIO SSNEJ AUN,P AULIOF SNOS 89ITE9 NP 913009 NE FUEAYIYS SUOSIOTO ‘orduns ra1d4104 *AITeT *SIXVNOHD * * * * ‘ * * *S09SN9JOCIEO UOIQ ZOSSE SOUIOQUI SATITEMNUT S9(F [OUR] NO “soyuop soyatdÂtog QUO} *NOLIOMISOBIIT * "+": "ouoqui aJ[UINUT 8P }U10q -TÂYS *9s0dw09 zo1dA104 ATOUT “VHNLSVSAITIEX * * * * * * * *SaPAdOTOAYP JUOWIIOPAUT SOUIOQUI SATIIEINU 09 au] “squanquoo sayu9tdATOZ *HATTAHAONNIAGS "tt": * *‘S97107-SQ1} SOUIOQUE SOTTTEINIQ ST ERO EE e OE e ee +2 péne De De eee se -oddoçea9p nod pe3500-01dos ourgsÂs *OTRUTIIIOUMOITO 97919 “HATIAHIONNG ‘stungs quemaqerdtuoo sayuordAtod oreurSieuqns TOUT | *aIteNo1s9A nss1} un,p \‘9ddoçoa gun ed agmoque 350 1nb ‘ouroqut |-9p U9Iq) JUOUTANNES S9JIUITTOP NO “HOTTAHIAHOVE * * * “‘JNEU 9J SJ9A Soiqiy sayrigrdAfON ‘a7e197ET UOrpeLumer) JAN E seduessedop au) 18509 squanqpuoo sayugldArod a d q I 9 ÿ À 5) JOTT I 9P I 1 HÿlGATO 9P -07das gsodw09 a1dÂ104 *YIHLIMG "+++: "+: "Juonpuos J9 WI9JX0 OJIEINUI ET OP SI0H9P U9 FUEPUIIYS emuaJsÂs “onrep ; Fe \ -LI ju9 KATIAHAOIIAT, *“AANOLYYXS 9YLTOOU9,] SUP sed quepuoyo,s ou {edos ome1sAS “UUONOENTP Stun9x + : | “Bof YIAVINANMOY teste tt + + + orduos qeydes owgqsÂs soygtdÂtOg ue *99SH19)0BIRO U91q He end à ‘ 9ULI9FUI à : “HATIAHAOQNE * * * * * * * *SOUMOJIIpEI squouryBUOpoid sop Jed o0edso uo o0edso,p stungr sa}191dAO4 AT[TRINUT auf] rs ne neo cie DO D TO A ONE CRE ET “orduns aordA[oZ Rens sue AE RATTAHAONA tte +++ + (ojduis rerd{{od) oqeugosta o1quieqo PJ 9p 917099 OT SA0A OJ[TEI Le sl nur e] op Juewonbryqo quoquour mb sognbre sote] Sop JE S39STAIP JUOMIQINEII SAIEUUOSTOTIIOUT S930T rs QE I : RCE cotes De airetetianne stp | au} NATIXHIOHIALY SUOSIOT9 S0p 9UOJUL " & : erduuts rordAod) Saxe mn LE -Âs QNUOIXO J 8p UOISI0Y EL IE QUO} 2J[OUNIO0 2SSNEF auf . saddoraagp-seny sioqouerd -IS9A sayuotd | jour “HATTAHIONOHY) °°°" * ** "ajounro) ,SSNET 9P SEX * 2ITBFUATIPII 9UI97X9 OT[TEIRN Sep TE? FOR ae SA. , 4 sogstaip aprem À 9s0d1m00 ; “HATIAHAONNONG * * * * * * * * + *SANEJUOUIPNI SUOSIO[O { esCdw09 zo1d TOY ne lues de sun quauu op no dd nd di st ne " Dh ‘soguy } ax | quiog À eidmms ROTT Fe te ! l 5 4 ATTAHIOANVE) sogddoçoagp uorq suostogo ‘aqduts 11dAtoq | n650p quvsster su0S101D pen cr dotdAOZ “vRSYIALaauig *(ardunis rordAod) sa9çns0s soppremuu fortemneurpor onbeqrtdg "an p107 OT[OTINTON ee. LA | | ecsny ou quaanos JueumOp | np Lroporoqur | | HATTAHAOMLYAD ttes eresss ss ss. "(psodmoo | À 39 sroqoueyd sop o17u99 : } soso ; | | | jouer ‘orduns joue ao1dâçod) ooddoçeaop ueiq enbeqrrdr /neubsnfquepua9,ssuost019 #NITIXHdOHLVA") 364 ZOANTHAIRES SCLÉRODERMÉS RUGUEUX. Genre XII. CYATHOPHYLLUM. Madrepora (pars), Linné, Syst. nat. Cyathophyllum, Goldfuss, Petref. Germ., t. 1, p. 54. 1826. Floscularia (pars), Eichwald, Zool. spec., t. 1, p. 188. 1829. Peripoedium, Strombodes, Cyathophyllum et Pterorhiza, Ehrenberg, Corallenthiere des rothen Meeres, p. 84, 87 et 88. 1834. Petreia, Munster, Beitræge zur Petrefactenkunde, heft I, p. 42. 1839. Strephodes, MCoy, op. cit. (Ann. of nat. Hist., sér. 2, t. III, p. 4. 1849. Polypier tantôt simple, tantôt composé, et, dans ce dernier cas, se multipliant par gemmation, soit calicinale, soit latérale ; cloisons bien développées et s'étendant jusqu’au centre du ca- lice, où elles sont légèrement courbées et relevées de manière à produire quelquefois l'apparence d’une columelle rudimentaire ; planchers occupant seulement le centre de la chambre viscé- rale; ses parties extérieures sont remplies par de nombreuses traverses vésiculaires ; une seule muraille située extérieurement et paraissant entièrement constituée par une épithèque com- plète. Goldfuss, qui a créé ce genre et a donné d’excellentes figures des espèces typiques, y a placé quelques polypiers qui doivent en être séparés, tels que les Cystiphyllum et les Thecocyathus. M. Eichwald, frappé du mode de multiplication de certaines espèces, en a formé sous le nom de Floscularia une division particulière qui comprend aussi une Acervulaire. M. Ebrenberg a également cherché à établir plusieurs sous-groupes d’après les différents modes de reproduction; mais ces caractères, qui sont ordinairement employés d’une manière très-utile dans la classe des Coralliaires, paraissent ici n'avoir aucune valeur, car ils ne sont même pas constants dans une même espèce. La structure intérieure du polypier fournit seule des bases solides QUE la ca- ractéristique des genres de cette famille. C.S. Rafinesque et J. D. Clifford ont publié en 1820, dans le tome V des Annales générales des sciences physiques de Bruxelles, un Prodome d’une Monographie des Turbinolies fossiles du Kentucky. Ce petit travail contient la description sommaire d’un certain nombre d’espèces qui toutes appartiennent à la fa- mille des Cyathophyllides, et non pas à celle des Turbinolides, comme pourrait le faire croire le titre du mémoire. Ces auteurs établissent cinq sous-genres, dont deux sont reconnaissables, CYATHOPHYLLIDES. 365 quoique très-brièvement caractérisés, et ont été adoptés par nous; ce sont les Zaphrentis et les Omphyma. Quant aux trois autres sous-genres, Turbinolia, Campsactis et Exostega, ils nous semblent devoir rentrer dans le genre Cyathophyllum, mais ils sont définis d’une manière trop imparfaite pour que nous puissions l’affir- mer. Les diagnoses spécifiques sont, s'il est possible, plus obs- cures encore, et nous sommes forcés, bien qu’à regret, de ne tenir aucun compte de la plupart d’entre elles. $ A. — Polypier simple, ne formant avec deux ou trois de ses congénères que des aggrégats accidentels. 1. CYATHOPHYLLUM CERATITES. Cyathophyllum turbinatum (pars), Goldfuss, Petref. Germ., t. 1, p. 50, pl. 16, fig. 8°, 8d, 8f, 8e, 8h. 1826. — (Non Madrepora turbinata L.) Les grands in- dividus ne sont pas réellement reçus par la base dans l’épithèque, comme le moatre la figure 8f. Cyathophyllum ceratites (pars), ibid., tab. 17, fig. 4 et 2%. — La figure 5 de la pl. 17, rapportée à tort au Cyathophyllum vesiculorum (qui est un Cystiphyl- lum), est un exemplaire en mauvais état qui paraît encore appartenir à cette espèce. Cyathophyllum turbinatum, Hall, Handb. der Petref., p.416. 1830. Cyathophyllum ceratites, Deshayes, Coq. caract. des terr., p. 247, pl. 41, fig. 2. 1831. Cyathophyllum turbinatum, D'Orbigny, Prod. de paléont., t. I, p.105. 1850. —— Milne Edwards et 3. Haime, Polyp. foss. des terr. palæoz., p. 561 et 362. — Brit, foss. Corals, p. 224, pl. 50, fig. 2. Polypier simple (quelquefois 2 ou 3 individus se tiennent par k base, mais cette réunion est évidemment accidentelle), turbiné, al- longé, légèrement courbé, à bourrelets d’accroissement assez mar- qués. Epithèque très-forte. Calice à bords minces, assez profond. Une ou deux fossettes septales rudimentaires. Cloisons minces, dentelées, alternativement plus grandes et plus petites, mais très-peu inégales, étroites en haut, droites, n’arrivant pas tout-à-fait jusqu’au fond de la fossette calicinale, qui est un peu vésiculeux, de même que les loges intercloisonnaires ; le nombre de ces cloisons varie, avec la taille des individus, de 60 à 120. Les grands exemplaires ont jusqu’à 15 centi- mètres; le diamètre du calice, 7 ou 8; sa profondeur, 4 ou 5; beaucoup d'échantillons ont un diamètre de 5 centimètres seulement, ou même moins. Fossile du terrain dévonien de l’Eifel, en Allemagne, et du Devons- hire en Angleterre. 366 ZOANTHAIRES SCLÉRODERMÉS RUGUEUX. 2. (CYATHOPHYLLUM RŒMERI. Cyathophyllum dianthus (pars), Goldfuss, Petref. Germ.; t.1, p. 54, tab. 16, fig. 1e. 1826. — Est un échantillon monstrueux. —— Milne Edwards et J. Haime, Polyp. foss. des terr. palæoz., p. 362, pl. 8, fig. 5, 5. — Brit. foss. Corals, p. 224, pl. 50, fig. 3. Polypier simple, en cône allongé, courbé, libre , à épithèque mon- trant des plis saillants, principalement du côté de la grande courbure. Calice subcirculaire, à cavité grande et profonde. 74 eloisons alterna- tivement un peu plus épaisses et un peu plus minces, très-serrées, non débordanies, dentelées, étroites et à bord légèrement arqué vers le haut, arrivant jusqu’au centre, où elles sont légèrement courbées. Hauteur, 4 centimètres; diamètre du ealice, 2,5 ; la profondeur, 1,5. Terrain dévonien, dans l’Eifel et Bensberg, en Prusse; probablement aussi à Torquay, en Angleterre. 3. CYATHOPHYLLUM VERMICULARE. Cyathophyllum vermiculare, Goldfuss, Petref. Germ., t. I, p. 58, tab. 17, fig. 4. 1896. Turbinolia corniculata ? Steininger, op. cit. (Mém. Soc. géol. de France, t. I, p. 384. 1831). Cystiphyllum vermiculare, D'Orbigny, Prod. de paléont., t. I, p. 106. 1850. Cyathophyllum vermiculare, Milne Edwards et J. Haime, Polyp. foss. des terr. palæoz., p. 365. Polypier simple, eylindrique, très-allongé, contourné, à bourrelets d’accroissement très-saillants, à épithèque très-fortement plissée. Ca- lice circulaire, médiocrement profond. On distingue un vestige de fessette septale. De 64 à 100 cloisons très-minces, dentelées, alternati- vement petites et grandes; celles-ci arrivant jusqu’au centre, où elles se courbent très-légèrement. Longueur, 13 centimètres ou même plus pour un diamètre calicinal de 3 centimètres ; profondeur du calice, 1,5. Terrain dévonien; Eifel. 4. CYATHOPHYLLUM GOLDFUSSI. Cyathophyllum Goldfussi, Milne Edwards et J, Haime, Polyp. foss. des terr. palæoz., p. 365, pl. 2, fig. 3, 32. Polypier simple, en cône fortement courbé, un peu court, à bour- relets d’accroissement irès-marqués, à épithèque très-épaisse. Calice circulaire, médiocrement profond. Cloisons à peine débordantes, al- ternativement très-petites et très-épaisses (paraissant entières), à bord arqué en haut; on en compte 44 de chaque sorte dans un grand échantillon. Diamètre du calice, 3 centimètres ; hauteur du polypier, un peu plus de 2. Terrain dévonien; Eifel. CYATHOPHYLLIDES. 367 Ÿ. CYATHOPHYLLUM? EXCENTRICUM. Cyathophyllum excentricum, Goldfuss, Petref. Germ., t. ï, p. 55, tab. 16, fig. 4. 1826. —— Milne Edwards et J. Haime, Polyp. foss. des terr. palæoz., P. 565. Polypier en cône légèrement courbé, beaucoup plus développé du côté de la grande courbure, présentant, dans l’unique exemplaire que nous avons examiné, une forte intevruption dans son développement, d’où résulte, vess son milieu, une véritable solution de continuité de la muraille, Calice subovalaire peu profond et à bords minces. Du côté de la petite courbure on observe une très-petite fossette septale. 62 cloi- sons alternativement un peu inégales, droites; les grandes arrivent presque jusqu’au centre. Hauteur, 4 centimètres ; longueur du ca- lice, 2,5, Du terrain carbonifère de la Prusse, à Ratingen. 6. CYATHOPHYLLUM? LOvENI. Madrepora simplex, etc, var. à, Fougt, Dissert. de Coralliis Balticis (Linné, Amen. acad., t. I, p. 190, tab, 4, fig. 4. 1749). Fungites, Th. Pennant, op. cit. (Philos.trans., t. XLIX, 2e part, p. 915, tab. 15, fig. 8 et 9. 1757). Cyathophyllum plexzuosum ? Hisinger, Leth. suec., p. 102, pl. 29, fig. 3. 4837. (Non Goldfuss.) — Les bourrelets de la muraille ne sont pas assez pro- noncés. Tryplasma articulata, Lonsdale in Murch. Vern. et Keys., Russia and Ural, t. I, pl A, fig. 8. 4845. (Non Cyathophyllum articulatum, Hisipger.) Cyathophyllum ? Loveni, Milne Edwards et J. Haime, Pclyp. foss. des terr. Palæoz., p.364. — Brit. foss. Corals, p. 280, pl. 66, fig. 2. Polypier simple, ou accidentellement agsrégé, très-long, subeylin- drique , subpédicellé, légèrement courbé vers la base, Les intermit- tences dans le développement sont si prononcées qu'il en résulte des bourrelets saillants et anguleux, et des étranglements rapprochés, et même, de distance en distance, de véritables solutions de continuité dans la muraille. Les côtes sont en général distinctes, un peu épaisses, toutes égales et planes. Calice circulaire, peu profond; une soixan- taine de cloisons alternativement petites et grandes, serrées, épaisses, à dents fortes et très-rapprochées; les grandes cloisons correspondent aux sillons intercostaux, et les petites au milieu des côtes. Hauteur, 5 ou 6 centimètres; largeur du calice, un peu plus de 1 ; sa profondeur, 5 millimètres. Du terrain silurien supérieur du Gothland et de Dudley, en Angle- terre. M. M’Coy parait l'avoir trouvé aussi en Irlande, dans le comté de Mayo, et l’a rapporté au C. flexuosum de Goldfuss (M'Coy, Siurian fossils of Ireland, p. 61). 368 ZOANTHAIRES SCLÉRODERMÉS RUGUEUX. 7. CYATHOPHYLLUM ANGUSTUM. Cyathophyllum angustum, Lonsdale, dans Murchison, Sil. Syst., p. 690, pl. 16, fig. 9. 1839. —— D'Orbigny, Prod. de paléont., t. I, p.47. 1850. —— Milne Edwards et J. Haime, Polyp. foss. des terr. palæoz., p. 365.— Brit. foss. Corals, p. 281, pl. 66, fig. 4, 42. Polypier simple , droit, présentant quelques bourrelets d’accroisse- ment, allongé, comprimé (peut-être accidentellement), probablement haut de 10 centimètres, pour une largeur d’un peu plus de 4. Les cloisons sont distantes entre elles d’un millimètre et demi environ. Dans une section verticale, on voit des petits planchers serrés et un peu irréguliers qui n’occupent guère, au centre, qu’une largeur de 7 millimètres; tout le reste de la chambre viscérale du polypier est rem- pli par des vésicules assez régulières, un peu obliques et inclinées en haut et en dedans; elles sont larges à peine d’un millimètre et demi. Terrain silurien supérieur, dans le Wenlock Shale, à Attwoods Shaft et à Lickey, en Angleterre. 8. CYATHOPHYLLUM DECHENI. Cyathophyllum ceratites (pars), Goldfuss, Petref. Germ., t.I, p.57, tab. 47, fig. 26 et peut-être 2b, 2e, 2 (cœt.excl.). 1826. —— D'Orbigny, Prod. de paléont., t. I, p. 105. 1850. —— Milne Edwards et J. Haime, Polyp. foss. des terr. palæoz., p. 305. Polypier simple, libre, pédicellé, en cône courhé, un peu allongé, plis de l’épithèque très-marqués. Calice à cavité grande et profonde. Une soixante de cloisons non débordantes, un peu épaisses, dentelées, alternativement un peu inégales, à bord légèrement arqué en dedans. Hauteur du polypier, 3 ou 4 centimètres; diamètre du calice, 2 ou 3; sa profondeur, 1. Terrain dévonien de l’Eifel, et de Ferques. 9. CYATHOPHYLLUM OBTORTUM. Strombodes vermicularis, Lonsdale, Trans. of the geol. Soc. of London, 2° sér., t.V, pl. 58, fig. 7. 4840. (Non Cyathophyllum vermiculare Goldfuss.) — Phillips, Palæos. foss., p. 11, pl. 7, fig. 44. 1841. Cyathophylium obtortum, Milne Edwards et J. Haime, Polyp. foss. des terr. palæoz., p. 366. — Brit. foss. Corals, p. 225, pl, 59, fig. 7. Polypier allongé, cylindroïde. Calice circulaire. 32 ou 34 cloisons principales, très-peu épaissies dans leur moitié extérieure, extrème- ment minces en dedans, où elles sont très-courbées et tordues, alter- nant avec un égal nombre de eloisons plus petites et encore plus minces ; des traverses vésiculaires bien développées dans les parties extérieures de la chambre viscérale. Hauteur, environ 6 centimètres ; diamètre du calice, 2,5. Terrain dévonien, à Torquay, en Angleterre. CYATHOPHYLLIDES. 369 10. CYATHOPHYLLUM MICHELINI. Cyathophyllum dianthus, Michelin, Icon., p. 182, pl. 47, fig. 4. 1845. (Non Goldfuss.) Cynthophyllum Michelini, De Verneuil et J. Haime, op. cit. (Bull. de la Soc. géol. de France, 2e sèr., 1. VII, pl. 161. 1850). —— Milne Edwards et J. Haime, Polyp. foss. des terr. palæoz., p. 366. Polypier simple, fixé, turbiné, un peu courbé à la base. Epithèque assez forte et ayant quelquefois une apparence subradiciforme d’un côté seulement et dans les parties inférieures. Bourrelets d’accroisse- ment assez bien marqués. Calice circulaire, à cavité grande et prc- fonde. Une fossette septale rudimentaire du côté de la grande courbure. Une soixantaine de cloisons très-minces en dedans, très-étroites, alter- nativement un peuinégales, arrivant pour la plupart jusqu’au centre, vers lequel elles sont sourent un peu contourrées. Hauteur, 2 ou 3 centimètres; diamètre du calice, autant; sa profondeur, 1,5. Terrain dévonien, à Ferques (Pas-de-Calais), dans l’Eifel et à Fer- rones dans les Asturies. 11. CYATHOPHYLLUM BOUCHARDI. Cyathophyllum Bouchardi, Milne Edwards et J. Haime, Polyp. foss. des terr. palæoz., p. 367, pl. 10, fig. 2, 2a, 2. Polypier allongé, droit ou légèrement courbé, entouré d’une forte épithèque, et présentant des bourrelets en géréral bien prononcés. Calice circulaire, assez profond. 56 à 69 cloisons droites, alternative- ment un peu inégales , bien développées, un peu étroites en haut, dentelées, un peu épaissies près de la muraille, mais peut-être par l'effet de la fossilisation. Hauteur du polypier, de 5 à 10 centimètres; diamètre du calice, 2,5 à 3; sa profondeur, 1,5. Une coupe verticale montre dans les loges intercloisonnaires, des vésicules obliques et très- inégales, et au centre, des planchers légèrement convexes dans leur milieu, un peu enchevêtrés, mais bien développés. Terrain dévonien, à Ferques, près de Boulogne-sur-Mer. 12. CYATHOPHYLLUM HETEROPHYLLUM. Cyathophyllum heterophyllum, Milne Edwards er J. Haime, Polyp. foss. des terr. palæoz., p. 367, pl. 10, fig. 1,12, 1». —— Pictet, Traité de paléontol., pl 108, fig. 1. Polypier simple, ordinairement court et trapu, un peu courbé, présentant quelquefois, du côté de la grande courbure et dans ses parties inférieures, des prolongements de l’épithèque en forme de crampons. Environ 96 cloisons larges, droites, formant un gros bour- relet autour de la cavité calicinale, alternativement minces et épaisses. Souvent on trouve entre elles d’autres cloisons rudimentaires. Hau- teur, 4 centimètres; diamètre du calice, 5; sa profondeur, 1,5. Dans une coupe verticale, on voit que les loges intercloisonnaires sont rem- Coralliaires. Tome 3. 24 370 ZOANTHAIRES SCLÉRODERMÉS RUGUEUX, plies par de petites vésicules assez régulières, inclinées en bas et en dedans. Les planchers paraissent très-peu développés, et lorsque la section n’est pas faite exactement suivant l’axe du polypier, on voit au centre la tranche des cloisons principales qui sont bien développées et s'étendent fort loin. Terrain dévonien, dans l’Eifel. 13. CYATHOPHYLLUM MARGINATUM. - Cyathophyllum marginatum, Goldfuss, Petref, Germ.,t.1, p. 55, pl. 16, fig.3. 1826. —— Milne Edwards et J. Haime, Polyp. foss. des terr. palæoz., p. 568. Polypier simple, turbiné , fortement courbé, enveloppé d’une forte épithèque. Cloisons à bord fortement arqué en haut, de façon à si- muler un fort bourrelet autour du calice. Les cloisons paraissent cou- pées par une muraille plus intérieure, mais qui n’est probablement que la section des traverses endothécaies. La cavité calicinale a 3 cen- timètres de diamètre et est entourée extérieurement d’une bordure large de 6 millimètres. On compte environ 80 cloisons alternative- ment un peu inégales. Hauteur, 2 ou 3 centimètres. Terrain dévonien de l’Eifel. 14. (CYATHOPHYLLUM PSEUDO-CERATITES. Madrepora simple, etc., var. e, Fougt, op. cit. (Linné, Amæn. Acad., 1. 1, p.490, tab. 4, fig. 7. 4749). Fungites, Th. Pennant, op. cit. (Philos. trans., vol. 49, 2e part,, p. 514, tab, 15, fig. 7. A7). Cyathophyllum pseudo-ceratites, M’'Coy, Brit. palæoz. foss., p. 50, pl. 1B, fig. 20. Cyathophyllum recurvum, Milne Edwards et J. Haime, Polyp.foss. des terr. palæoz., p. 368. Cyathophyllum pseudo-ceratites, Milne Edwards et J. Haime, British fossil Corals, p. 289, pl. 66, fig. 3, 34, 5b. Polypier simple, en cône allongé ou subcylindroïde, à base grêle et très-arquée, épithèque assez forte. Bourrelets d’accroissement peu marqués. Calice subovalaire, profond. Une fossette septale rudimen- taire du côté de la grande courbure. 38 cloisons assez développées, minces, un peu épaissies en dehors et alternant avec un égal nombre de plus petites. Hauteur, de 4 à 6 centimètres, quelquefois plus ; lar- geur du calice 2; sa profondeur, 1,5. Terrain silurien supérieur du Gothland et de Dudley. Le fossile désigné par Eichwald sous le nom de Cyathophyllum ce- ratites (Silur. syst. in Esthland, p.201) et trouvé à Reval, parait se rapprocher de cette espèce. Nous sommes également portés à y réunir le Turbinolopsis elongata, de M. Portlock (Report on the Geol. of Londonderry, p.329, pl. 24, fig. 9). Quant au Turbinolopsis eleganta du même géologue (op. eit., p. 329, pl. 20, fig. 7), c’est une empreinte qui ne nous parait pas déterminable. CYATHOPHYLLIDES. 371 15. CYATHOPHYLLUM MURCHISONI. Palæosmilia Murchisoni, Milne Edwards et J. Haime, op. cit. (Ann. sc. nat., 3° sér., t. X, p. 261. 1848), Strephodes multilamellatum, M'Coy, op. cit. (Ann. and. Mag. of nat. Hist., . 2e sér., t. III, p. 5. 1849). Cyathophyllum Murchisoni, Milne Edwards et J. Haime, Polyp. foss. des terr. palæoz., p.369. — Brit. foss. Corals, p.178; pl. 55, fig. 3, 32, 5h, Polypier très-long, subcylindrique, courhé, à peine comprimé, montrant des bourrelefs circulaires très-prononcés, et distants entre eux d'environ 5 millimètres. Calice subovalaire. Rapport des axes, . 100 : 130. Le grand axe est dans le sens de la courbure. Cloisons très-minces et très-serrées, subégales, au nombre de 150 environ, at- teignant jusqu'au centre, droites ou à peine courbées. Hauteur, 15 centimètres; grand axe du calice, 4; petit, 3. Une section verticale montre des planchers très-petits, assez écartés. Les traverses vésicu- laires sont très-petites et presque aussi hautes que larges; les cloisons sont bien développées. Terrain carbonifère (calcaire de montagne) à Frome, Cliflon, ete., en Angleterre; et à Kendal, etc., en Irlande. Le Cystiphyllum excavatum de M. Keyserling (Reïse in das Petschora- land, p. 159, pl. 1, fig. 4), et le Cystiphyllum obliquum, du même géologue (op. cit., p. 160, pl. 1 fig. 5), nous paraissent se rapporter à cette espèce. 16. CYATHOPHYLLUM WRIGHTI. Cyathophyllum Wrighti, Milne Edwards et J. Haime, Polyp. foss. des terr. palæoz., p.570. — Brit. foss. Corals, p.179, pl. 34, fig. 6, 62. Cette espèce est fort voisine de la précédente, mais elle est moins longue , recourbée seulement près de la base et très-fortement com- primée près de son exirémité supérieure. Calice allongé dans le plan de la courbure, plan sur les bords, à cavité centrale étroite et peu profonde. Les axes calicinaux sont entre eux comme 100 est à 200 ou même 220. Au moins 130 cloisons, alternativement un peu inégales, minces, droites ou légèrement courhées en dedans. Hauteur, 7 centi- mètres ; grand axe du calice, 5; petit axe, 2 ou un peu plus. Terrain carbonifère, à Frome, en Angleterre. 17. CYATHOPHYLLUM MULTIPLEX. Cyathophyllum multiplex, Keyserling, Reise in das Petschora-land, p. 163, tab, 2, fig. 1. 1846. —— Milne Edwards et J. Haime, Polyp. foss. des terr. palæoz., p. 310. A en juger par la figure de M. Keyserling, ce polypier est droit, co- nique et est régulièrement annelé par des bourrelets d’accroissement saillants. La hauteur est de 5 centimètres , et le diamètre de 3. Dans une section verticale, l’aire extérieure se montre remplie de vésicules 372 ZOANTHAIRES SCLÉRODERMES RUGUEUX. petites et subégales. Les planchers sont subvésiculeux, convexes exté- rieurement et concaves dans leur milieu. Terrain carbonifère, à Ylytsch dans le Petschora. 18. CYATHOPHYLLUM SHUMARDI. Cyathophylium Shumardi, De Verneuil, mss. —— Milne Edwards et J. Haime, Polyp. foss. des terr. palæoz., p. 310, pl. 7, fig. 5. Polypier allongé, contourné, à épithèque mince et facile à détacher, montrant des bourrelets saillants, coupants, assez également rappro- chés. Environ 60 à 80 côtes subégales, serrées, bien distinctes. Calice circulaire assez profond. 30 ou 40 cloisons épaissies en dehors, égales, amincies en dedans, à bord régulièrement dentelé, droites, mais de- venant un peu flexueuses près du centre. Un égal nombre de cloisons tout-à-fait rudimentaires. Longueur, 6 ou 7 centiraètres, ou même plus ; diamètre, 1,5. Terrain silurien supérieur dans le Tenessée, aux Etats-Unis d’Amé- rique. 19. CYATHOPHYLLUM DAMNONIENSE. Cystiphyllum Damnoniense, Lonsdale, op. cit. (Geol. trans., 2 série, t. V, p. 705, pl. 58, fig. 11. 1840). Cyathophyllum Dammnoniense, Phillips, Pal. foss., p.9, pl. 4, fig. 11. 1841. —— Milne Edwards et J. Haime, Polyp. foss. des terr. palæoz., p. 371. — Brit. foss. Corals, p. 295, pl. 50, fig. 1. Polypier simple, allongé, à peu près droit, subturbiné. Au moins une centaine de cloisons alternativement un peu inégales, serrées, fort minces en dehors, épaissies dans leur moitié interne, légèrement courbées. Traverses extrêmement serrées, vésiculeuses, un peu irré- gulières, plus petites et plus abondantes dans les parties extérieures. Le diamètre des grands exemplaires est de 8 centimètres. Terrain dévonien, à Torquay, Plymouth, etc., en Angleterre. 20. CYATHOPHYLLUM LESUEURI. Cyathophyllum ? Hall, Geol. of New-York, part. 4, p. 160, n° 53, fig. 1. 1843. Cyathophyllum Lesueuri, Milne Edwards el J. Haime, FN: foss. des terr. palæoz., p. 371. Polypier en cône, fortement courbé, à base grêle et à calice large. Epithèque mince. Bourrelets d’accroissement très-faibles. Côtes larges, égales, à peine saillantes. On voit dans les endroits usés, comme dans la figure donnée par M. Hall, que ces côtes correspondent à l’espace qui sépare les cloisons principales. Les granges cloisons paraissent être au nombre de 70, et il y en a un égal nombre de plus petites qui al- ternent avec elles. Hauteur, 6 ou 7 centimètres; diamètre du calice, 4 Terrain dévonien, à Caledonia, Etat de New-York. CYATHOPHYLLIDES. 373 24. CYATHOPHYLLUM RECTUM. Strombodes ? rectus, Hall, Geoi. of New-York, part. 4, p. 210, n° 48, fig. 5. 1843. Cyathophyllum rectum, Milne Edwards et J. Haime, Polyp. foss. des terr. pa- læoz., p. 372. Polypier turbiné, allongé, droit ou à peine courbé, finement pé- dicellé. Epithèque mince. Bourrelets très-faibles. Côtes planes, un peu larges, droites, subégales, correspondant aux espaces intercloison- naires. Des sillons distincts sur le milieu des côtes indiquent le bord extérieur des cloisons. D’autres sillons très-faibles indiquent des cloi- sons rudimentaires. Une cinquantaine de cloisons principales. Hau- teur, 3 ou 4 centimètres ; diamètre du calice, 1,5 ou 2. Les exemplaires que nous avons observés ont tous leur calice em- pâté de la substance de la roche. Terrain dévonien, à Moscow, aux Etats-Unis d'Amérique. 22. CYATHOPHYLLUM DISTORTUM. Strombodes distortus, Hall, Geol. of New-York, part., p. 210, n° 48, fig. 4. 1843. Strombudes ? ibid., n° 49, fig. 2. — Est probablement un jeune. Cyathkophyllum distortum, D'Orbigny, Prod. de paléont., t. I, p. 106. 1850. —— Milne Edwards et J. Haime, Polyp. foss. des terr. palæoz., p. 372. Polypier allongé, irrégulièrement cylindro-turbiné, un peu con- tourné. Epithèque forte; bourrelets très-sailiants et coupant; les plus forts espacés et séparés par d’autres plus faibles. Cloisons peu nom- breuses, espacées, très-minces, de 26 à 34 dans les adultes. Tous les individus que nous avons examinés ont leur calice empâté. La forme générale varie beaucoup : certains individus sont grêles et longs, d’autres gros et courts; les premiers longs de 4,8 centimètres, avec un diamètre de 1; les autres longs de 3, avec 2 ou 2,5 de diamètre. Terrain dévonien, à Moscow, Etats-Unis. Le STROMBODES sIMPLEX de M. Hall (Geo. of New-York, 4° partie, p. 209, fig. 6) est voisin de cette espèce, mais paraît être remarquable par la double courbure de ses cloisons, qui sont fort étendues de de- hors en dedans. Il se trouve aussi dans le terrain dit Hamiltonien, à un endroit nommé Moscow dans l’état de New-York. 23. (CYATHOPHYLLUM STUTCHBURYI. Turbinolia fungites, Phillips, Geol. of New-York, 2 part., p. 205, pl. 2, fig. 23. 4836. (Non Fleming.) Turbinolia expansa, M'Coy, Syn. of carb. foss. of Ireland, p.186, pl. 28, fig. 7. 1844. Cyathophyllum expansum, D'Orbigny, Prod. de paléont., t.1, p. 159. 1850. (Non Fischer.) Cyathophyllum Stutchburyi, Milne Edwards et J. Haime, Polyp. fass. des lerr, 374 ZOANTHAIRES SCLÉRODERMÉS RUGUEUX. palæoz., p. 373.— Brit. foss. Corals, p. 179, pl: 51, fig. 1, 12, 2, 22; pl. 33, fig. 4. Polypier droit ou très-légèrement courbé, tantôt aussi large que haut, tantôt très-allongé, présentant des bourrelets d’accroissement en général bien prononcés, mais inégalement espacés. Calice subcir- culaire, montrant une petite cavité centrale peu profonde, près de la- quelle on observe dans quelques exemplaires des traces d’une petite fossette septale. Autour de la cavité centrale existe un large bourrelet, et plus en dehors une zône plane ou légèrement concave. Cloisons au nombre de 120 à 140, bien développées, alternativement un peu inégales, minces, serrées, presque toutes parfaitement droites; la moitié d’entre elles arrive jusqu’au centre, et l’autre moitié s’en approche beaucoup. Il n’est pas rare de trouver des individus longs de 15 à 20 centimè- tres, pour un diamètre de 6 à 8. Mais il en existe aussi doni le calice est au moins aussi large, et qui ne sont hauts que de 4 centimètres. Terrain carbonifère de l'Angleterre et de l'Irlande. 24. CYATHOPHYELUM CELTICUM. Turbinolia celtica, Lamouroux, Exp. méth., p. 85, tab. 78, fig. ï et 8. 1821. —— Deslongchamps. Encycl., Zooph., p. 761. 1824. Petraia celtica, Lonsdale, op. cit. (Geol. trans., 2 série, t.V, p. 697, pl. 58, fig. 6. 1840). Turbinolopsis celtica, Phillips, Palæoz. foss., p. 5, pl. 1, fig. 1. 1841. Cyathophyllum celticum, D'Orbigny, Prod. de paléont., t. I, p. 105. 1850. —— Milne Edwards et J. Haime, Polyp. foss. des terr. palæoz., p. 575. — Brit. foss. Corals, p. 226. Cette espèce n’est connue que par des figures grossières que nous venons de citer et qui ont été faites d’après des moules très-impar- faits. Elle présente de 36 à 48 cloisons alternativement inégales, et dont les principales, atteignant jusqu’auprès du centre, sont un peu contournées. Terrain dévonien, à Kerliver, près Faon, département du Finis- tère, etc., et à Torquay, etc., en Angleterre. 95. CYATHOPHYLLUM BINUM. Turbinolopsis bina, Lonsdale in Murchison, Siur. Syst, t. I, p.692, pl. 16bis, fig. 5. 1839. Turbinolopsis? ibid., p. 695, pl. 16 dis, fig. 6. Petraia bina, M'Coy, Syn. sil. foss. of ireland, t. LX. 1846. Streptelasma bina, D'Orbigny, Prod. de paléont., t. I, p. 47. 1850. Cyathophyllum binum, Milne Edwards et J. Haime, Polyp. foss. des terr. palæoz., p.514. — Brit. foss. corals, p.227. Les exemplaires figurés dans le Silurian System, sont des moules presque indéterminables, qui présentent en général 72 cloisons alter- nativement inégales, dentées et un peu courbées vers le centre. Ils proviennent du grès du Caradoc, de Marloes-Bay et de Bromsgrove Lic- CYATHOPHYLLIDES. 55 key, dans le Worcestershire, et font partie de la collection de la Société géologique de Londres. Nous avons observé, dans cette même collec- tion et dans le Musée de Bristol, des moules semblables trouvés à Tortworth, Nash Scar, Follywoodet Corston Turnpike, près de Presteign. Il est très-probable que tous ces moules appartiennent à la même es- pèce que les polypiers d’Altwoods Shaft, Leach Heath, Falfield et Tortworth, qui ont la forme de coins allongés et courbés, présentant d’assez faibles hourrelets d’accroissement ; ils sont entourés d’une épithè- que bien marquée et montrant des cloisons très-minces. Ils sont longs de 5 ou 6 centimètres, et leur diamètre au calice est de 2. Suivant M. Lonsdale, on rencontre encore cette espèce dans le calcaire d’Ay- mestry, à Bringwood Chase, Downton on the Rock, près Ludlow et Botville, près Church Stretton, et dans le calcaire de Wenlock, à Newswood, Eastnor-Park, et sur les pentes occidentales des monts Malvern, près Presteign. Les localités citées par le même auteur dans le grès de Caradoc, sont : Golingad, Llandovery , Bog Mine Shelve, Salop. M'Coy cite beaucoup de localités en Irlande, dans les comtés de Kerry, Galway et Mayo. Les fossiles désignés sous les noms de Turbinolopsis bina, Phillips (Palæoz. foss. p. 4, pl. 1, fig. 2), de T. pauciradialis, Ph. (op. cit., p.5, pl. 1, fig. 4), de T. elongata, Ph. (op. cit., p. 6, pl. 2, fig. 6b), de T. rugosa, Ph. (op. cit., p. 7, pl. TC), de T. pleuriradialis, Ph. (op. cit., p. à et 6, pl. 2, fig. 5a et 56), nous paraissent appartenir à cette es- pèce ou à des espèces très-voisines, mais ils ne sont que très-impar- faitement conservés. 26. CYATHOPHYLLUM BUCKLANDI. Petraia gigas, M'Coy, op. cit. (Ann. and Mag. of nat. Hist., 2e série, t. III, p. 1. 1849). —— Milne Edwards et J. Haime, Polyp. foss. des terr. palæoz , p. 590. — British fossil Corals, p. 226. Ce polypier est simple et n’est connu que par un moule en cône obtus, légèrement courbé, et long de 2 pouces anglais et 7 lignes. On compte 36 grandes cloisons qui alternent avec un égal nombre de cloisons un peu plus petites, et qui sont un peu contournées dans leurs parties internes. Du terrain dévonien, à New-Quay, Angleterre. $ AA. — Polypier quelquefois simple, mais le plus souvent devenant composé et astréiforme ou fascicule. 21. (CYATHOPHYLLUM HELIANTHOIDES. Cyathophyllum Helianthoides, Goldfuss, Petref. Germ., t. I, p.61, tab. 20, fig. 2 a 4. — La figure 2f représente un individu du lac Erié trop mal conservé pour être considéré avec certitude comme appartenant à cette espèce. Tab. 24, fig. 1. Les bourrelets calicinaux de la figure 42 ne sont pas assez prononcés, 1826. 3 76 ZOANTHAIRES SCLÉRODERMÉS RUGUEUX. Favastra Helianthoidea, De Blainville, Dict. sc. nat., t. LX, p.541. 1850. — Manuel d’actinologie, p. 575. Turbinolia Helianthoides et Astren Helianthoïdea, Steininger, op. cit. (Mém. . Soc. géol. de France, t.1, p.344 et 45. 1831). Monticularia areolata, ibid., p.346, pl. 20, fig. 40. — Est un moule. Cyathophyllum Helianthoides, Morren, Descr. Corall. Belg., p.58. 1852. Astrea Helianthoides, Lonsdale, op. cit. (Géol. trans., 2e série, t. V, p.697. 1840). Discophyllum Helianthoides, D'Orbigny, Prod. de paléont., t. I, p. 106. 1850. Cyathophyllum Helianthoides, Milne Edwards et J. Haime, Polyp. foss. des terr. palæoz., p. 519, pl. 8, fig. 5. — Brit. foss. Corals, p.227, pl. 51, fig. 1, 12. Polypier simple ou composé. Dans le premier cas, il estsubturbiné, court, large, et le calice a ses hords renversés, de manière à former un bourrelet plus ou moins saillant autour de la fossette centrale. De 60 à 80 cloisons égales, légèrement épaissies en dehors par les granula- tions et les stries de leurs faces latérales ; elles arrivent presque toutes jusqu'au centre, où elles sont légèrement courbées et où elles présen- tent, dans les exemplaires en bon état de conservation, de petits lobes paliformes bien marqués, qui, par leur réunion, forment une couronne dans la fossette calicinale ; les bords du calice sont circulaires et un peu feuilletés. La hauteur du polypier est de 3 centimètres environ, pour un diamètre de 6 ou 8. Le diamètre de la couronne des lobes paliformes, 4 centimètre. Lorsque le polypier est composé, il est plus ou moins astréiforme, et les polypiérites, unis latéralement entre eux, sont limités par des lignes polygonales, en général peu saillantes. Les calices sont ordinairement plus petits, très-inégaux, et les cloisons peu nombreuses. On remarque une variété dont les bourrelets calicinaux sont très-renflés et saillants. Une section verticale montre des plar- chers médiocrement développés et peu distincts au milieu de la cham- bre viscérale du polypiérite, tandis que toutes les parties latérales sont occupées par des vésicules assez régulières et très-abondantes. Terrain dévonien, à Visé, département de la Sarthe, à Plymouth, en Angleterre, dans l’Eifel, le Luxembourg, etc., et aux Etats-Unis d'Amérique. 28. CYATHOPHYLLUM REGIUM. Cyathophyllum regium, Phillips, Geol. of York, 2 part., p. 201, pl. 2, fig. 25, 26. 1856. Astrea carbonaria, M'Coy, op.'cit. (Ann. and Mag. of nat. Hist., 2e sér., t. III, p.125. 1849). Favastrea regia, D'Orbigny, Prod. de paléont., t. I, p. 160. 1850. Cyathophyllum regium, Milne Edwards et J. Haime, Polyp. foss. des terr. palæoz., p. 316. — Brit. foss. Corals, p. 180, pl. 52, fig. 1, 1, 2,5, 4, 42. Polypier astréiforme, ressemblant beaucoup, par ses caractères ex- térieurs, au C. helianthroïdes. Calices polygonaux, très-inégaux , sé- parés par des lignes en arêtes simples èt ordinairement bien mar- quées, à cavité centrale assez grande et peu profonde; les parties CYATHOPHYLLIDES. 377 extérieures des calices planes ou même subconcaves , séparées de la cavité centrale par un bourrelet peu prononcé, qui résulte de la lé- gère saillie du bord interne et supérieur des cloisons. Environ 120 à 130 rayons cloisonnaires, très-fins et serrés, subégaux en dehors, sub- géminés, alternativement un peu différents en dedans, où la moitié d’entre eux s'arrêtent à une faible distance du centre, tandis que les autres y atteignent et y sont un peu relevés et légèrement flexueux. Ils forment en ce point une sorte de fausse columelle oblongue, qu présente, dans le sens de son grand axe, un sillon assez semblable à une fossette septale rudimentaire. La diagonale des calices varie de 3 à 6 centimètres. Terrain carbonifère, à Bristol, Corwin, etc., en Angleterre. Le CYATHOFHYLLUM CRENULARE de M. Phillips (palæoz. foss., pl. 2, fig. 27, 28; — Astrea crenularis, M'Coy, Syn. of carb. foss. of Ireland, p. 187; — Actinocyathus crenularis, d'Orbigny, Prod., t. 1, p. 160), nous paraît appartenir à cette espèce, bien que les calices soient plus petits que dans les échantillons ordinaires. Nous croyons devoir y rapporter également le Peripædium heliops de M. Keyserling (Reise in das Petschora-land, p. 157, pl. 1, fig. 3). 29. CYATHOPHYLLUM ARTICULATUM. + Madrepora turbinala (pars), Esper, Pflanz. petref., tab. 3, fig. 3 et 4. 17... Madrepora articulatus, Wahlenberg, op. cit. (Nov. act. Soc. Upsal, t. VII, p.87. 1821). Cyathophyllum vermiculare, Hisinger, Anteckn., t. V, p. 130, tab. 8, fig. 8. 1851. (Non Goldfuss.) Lithodendron cæspitosum, Ch. Morren, Descr. Corall. in Belg. repert., p. 47. 1852. (Non Goldfuss.) Cyathophyllum vermiculare, Hisinger, Leth, suec., p. 102, pl.29, fig. 2.837. — Polypiérite isolé. Cyathophyllum articulatum, ibid., p. 102, pl. 29, fig. 4. Cyathophylium cœspitosum, Lonsdale, Si. Syst, p.690, pl. 16, fig. 10. 14839. Cyathophyllum dianthus (pars) ? Lonsdale, ibid., pl. 16, fig. 12° (cæt. excl.). Cyathophyllum cœspitosum, Eichwald, Silur. Syst. in Esthland, p. 203. 1840. —— D'Orbigny, Prod. de Paléont., 1.1, p. 47, 4850. —— Milne Edwards et J. Haime, Polyp. foss. des terr. palæoz., p. 371 et 78. — Brit. foss. Corais, p. 282, pl. 66, fig. 4, 42. Polypier fasciculé. Polypiérites serrés, subcylindriques, élevés, pré- sentant, à des distances rapprochées, des étranglements et des bour- relets successifs assez marqués, entourés d’une épithèque mince, qui laisse apercevoir des côtes médiocrement serrées. Les calices termi- naux portent des jeunes qui se développent d’abord en hauteur. Il paraît y avoir une soixantaine de cloisons minces, égales et assez serrées. Hauteur, 15 centimètres ; diamètre des grands calices, 1,5. Une section verticale montre au centre du polypiérite de petits planchers un peu enchevêtrés, et sur les parties latérales des vésicu- 378 ZOANTHAIRES SCLÉRODERMÉS RUGUEUX. les un peu inégales, presque aussi hautes que larges. Les cloisons sont bien développées. Terrain silurien supérieur du Gothland, de l’Esthonie et de Dudley. Le Craporora suLcATA de Lonsdale (dans Murchison, Silurian Syst., p- 692, pl. 16 bis, fig. 9) nous paraît être une variété de cette espèce ayant les bourrelets peu développés. Il a été trouvé aussi en Irlande (M'Coy, Syn. cf silur. foss. of Ireland, p. 61). Nous sommes portés à croire que le Cyathophyllum cœspitosum de ce dernier géologue (op. eit., p. 61), appartient aussi à cette espèce. 30. CYATHOPHYLLUM STEININGERI. Cyathophyllum dianthus (pars), Goldfuss, Petref. Germ., t. 1, p.54, pl. 16, fig. 42,40, 1c, 14. 4826. (Non pl. 15, fig. 15.) Cyathophyllum Steiningeri, Milne Edwards et J. Haime, Polyp. foss. des terr. palæoz., p.315. Polypier simple ou fasciculé. Polypiérites allongés, cylindro-tur- binés, présentant d’assez forts bourrelets d’accroissement et quelque- fois, dans leurs parties inférieures, des prolongements épithécaux en forme @e crampons. Le bourgeonnement parait être toujours latéral. Calices circulaires, profonds, à bords minces. Une cinquantaine de eloi- sons principales minces, étroites en haut et légèrement courhées vers le centre; un égal nombre de cloisons rudimentaires. Hauteur, 7 à 8 centimètres ; diamètre des grands calices, 1,5; leur profondeur, autant. Terrain dévonien de l’Eifel. 31. CYATHOPHY£LLUM TRUNCATUM. Madrepora composita, etc., Fougt. op. cit. (Linné, Amœn. Acad., t.T, p.95, tab. 4, fig. 10. 1749). Fungites, Th. Pennant, op. cit. (Phil. trans., t. XLIX, 2e part., p.514 et 516, tab. 45, fig. 6 et 12. 1757). Madrepora truncata, Linné, Syst. nat., éd. 10, t. I, p. 795. 1758. — Fauna suecica, p. b56. 1761. Strombodes truncatus, Schweigger, Handb. der Naturg., p. 418. 1820. Madreporites truncatus, Wahlenberg, op. cit. (Nov. acta Soc. scient. Upsal. .. vol. 8, p.97. 1821). Strombodes truncatus, Eichwalä, Zool. spec., t.I, p. 188. 1829. Floscularia corolligera, ibid., p. 188, pl. 11, fig. 4. Strombastrea truncata, De Blainville, Dict., t. LX, p. 542. 1830. — Manuel d’aclinologie, p. 376. Caryophyllia explanata, Hisinger, Leth. suec., p. 101, tab.98, fig. 15. 1837.— La fig. 9 est peut-être un individu séparé. Cyathoghyllum dianthus, Lonsdale, Silur. Syst., p. 690, pl. 16, fig. 12, 124 (cæt. excl.). 1859. (Non Goldfuss ) — Var. prolifera, Eichwald, Silur. Syst. in Esthland, p. 200. 1840. Cyatkophyllum subdianthus, D'Orbigny, Prod. de paléont., t. I, p. 47. 1850. CYATHOPHYLLIDES. 379 Cyathophyllum truncatum, Milne Edwards et J. Haime, Polyp. foss. des terr. palæoz., p.319. — Brit. foss. Corals, p.284, pl. 66, fig. 5, 5a, 5b, 5e, Ce polypier se présente sous la forme d’une masse turbinée, assez élevée, dont l'individu souche occupe la base. Surface supérieure con- vexe, montrant des calices de grandeurs très-différentes, ordinaire- ment libres entre eux par leur bord, mais quelquefois rapprochés et soudés. Gemmation exclusivement calicinale; les jeunes, quoique toujours fixés sur leur parent, en sont promptement indépendants par les côtés, et prennent rapidement les caractères de l’adulte : c’est- à-dire qu’ils deviennent régulièrement turbinés, médiocrement allongés et fixés par une base assez droite. Leur muraille présente fréquem- ment des bourrelets d’accroissement très-marqués, et elle est recou- verte d’une énithèque très-mince. Calices circulaires ou légèrement déformés, à bords tranchants, un peu renversés en dehors, et présen- tant une large bordure plane autour de la fossette calicinale, qui est assez grande et médiocrement profonde. En général, 50 ou 60 cloisons très-épaisses et très-serrées en dehors, plus minces en dedans. La moitié d’entre elles un peu plus fortes et plus étendues que les autres, avec lesquelles elles alternent, arrivent jusqu’au centre, où quelques- unes sont légèrement courbées. Des sections transversales mettent en évidence la grande épaisseur des murailles et la confusion de la partie extérieure des cloisons en une masse compacte ; les rayons cloison- naires se prolongent jusqu’au centre des planchers, et les loges sont di- visées par des traverses obliques. Une coupe verticale montre la dis- position des planchers qui sont étroits, relevés sur les côtés et un peu confondus en dehors, avec les traverses irrégulières des loges intercloi- sonnaires. Hauteur des polypiérites, 3 à 4 centimètres ; diamètre des ca- lices, ordinairement un peu moins; leur profondeur, 5 ou 6 millimètres. Terrain silurien supérieur du Gothland, de Dago, de l'Angleterre et de l'Irlande. Le CYATHOPHYLLUM PROFUNDUM de M. Dale Owen (Report on the geolog. of Iowa, p. 16, fig. 5), nous paraît appartenir à cette espèce, 2 32. CYATHOPHYLLUM DIANTHOIDES. Cyathophyllum dianthoides, MCoy, op. cit. (Ann.and Mag. of nat. Hist., 2 sér., t. III, p. 7. 1849). J —— Milne Edwards et J. Haime, Polyp. foss. des terr. palæoz., p. 390.— British fossil Corals, p. 182. Cette espèce ressemble beaucoup par l’aspect général au C. érunca- tum, pourtant ses cloisons sont beaucoup plus minces, et les polypié- rites plus cylindriques; le bord des calices parait également tronqué. On compte 96 à 100 cloisons, minces, droites, crénelées, et alternati- vement un peu inégales en étendue. Le diamètre des calices est de 45 millimètres. Une section verticale montre de larges planchers sub- horizontaux, un peu vésiculaires en certains points, et dans les parties latérales un tissu vésiculaire assez régulier. Du terrain carbonifère, à Kendal, Angleterre. 380 ZOANTHAIRES SCLÉRODERMÉS RUGUEUX. 33. (CYATHOPHYLLUM DIANTHUS. Cyathophyllum dianthus (pars), Goïdfuss, Petref. Germ., t.1, p.54, pl. 15, fig. 13. 1826. (Non les figures de la pl. 16.) —— Milne Edwards et J. Haime, Polyp. foss. des terr. palæoz., p. 381. Polypier subfasciculé. Gemmation quelquefois latérale, mais princi- palement caliculaire; les grands calices sont couverts de jeunes indivi- dus. Polypiérites subturbinés, rapprochés ; les bords calicinaux, qui sont un peu feuilletés, sont ordinairement libres. Calices circulaires, extrêmement inégaux, assez profonds. Cloisons dentelées, peu inégales, mais pourtant alternativement un peu plus petites; on en compte en- viron une soixantaine dans les grands calices; la convexité en haut et la concavité en dedans de leur bord libre sont peu marquées ; elles sont étroites dans leurs parties supérieures et un peu courbées près du centre. Largeur des grands calices, 5 centimètres ; leur profondeur, près de 2. Terrain dévonien de l’Eifel. 34. CYATHOPHYLLUM HYPOCRATERIFORME. Cyathophyllum hypocrateriforme, Goldfuss, Petref. Germ., p.57, (ab. 17, fig. 1. 1826. Cyathophyllum turbinatum (pars), ibid., pl. 46, fig. 8a, 8P et &c (cæt. excl.).— Les jeunes ne sont pas en réalité aussi nettement reçus dans l’épithèque, la- quelle est d’ailleurs plus irrégulière et moins détachée qu’on ne le voit dans la figure. Cyathophyllum explanatum, ibid., p. 56, tab. 16, fig. 5. — Individus jeunes. Favastrea hypocrateriformis, De Blainville, Dicé. sc. nat., t. LX, p. 340. 1850. — Manuel, p. 315. Turbinolia turbinata (pars), Steininger, op. cit, (Mém. de la Soc. géol. de France, t. I, p. 344. 1851). Favastrea hypocrateriformis, D'Orbigny, Prod. de paléont., t. I, p. 107, 1850. Cyathophyllum hypocrateriforme, Milne Edwards et J. Haime, Polyp. foss. des terr. palæoz., p.381. Polypier élevé, tantôt simple, tantôt composé et subfasciculé ou as- tréiforme. Bourgeonnement toujours extracaliculaire et paraissant s'effectuer avec beaucoup d'activité. Les bords des calices sont en gé- néral libres vers la périphérie du polypier, mais sur d’autres points, ils sont soudés entre eux, suivant des lignes qui formeut des arêtes assez saillantes. Calices à cavité grande et profonde, un peu renversés, très-inégaux ; les grands entourés de très-petits. Une cinquantaine de cloisons droites et presque horizontales vers l'extérieur des calices, as- sez fortement convexes dans leur milieu , subégales, très-minces, peu serrées. dentelées, arrivant jusqu'à une très-petite distance du centre, où l’on distingue une petite partie de la surface du dernier plancher, et étant très-légèrement courbées à leur extrémité interne. Hauteur du polypier, 8 centimètres ; largeur des plus grands calices, 3 centimè- CYATHOPHYLLIDES. 381 tres; leur profondeur, au moins 1 centimètre. Une section verticale moutre que les planchers sont assez bien développés, et les vésicules latérales assez régulières. On trouve souvent des exemplaires simples ou groupés par très- petites masses, et dans cet état ils ont été confondus par Goldfuss avec son Cyathophyllum turbinatum (C. ceratites); mais ils s’en distin- guent aisément par leurs calices renversés en dehors. Terrain dévonien de l’Eifel. Le C. ceratites de Hisinger (Lethea suecica, p.101, pl. 28, fig. 15), et le C. turbinatum du même auteur (op. cit., p. 102 pl. 29, fig. 1), paraissent se rapporter également à cette espèce, mais proviennent du terrain silurien de Gothland. 35. CYATHOPHYLLUM HEXAGONUM. Madrepora truncata? Esper, Die Pflanz. Petref., tab. 4. (Non Linné.) Cyathophyllum hexagonum, Goldfuss, Petref. Germ., 1. I, p.61, tab. 20, fig. 1. 1826. — Dans cette figure la couronne des faux palis n’est pas assez grande. Favastrea hexagona, De Blainville, Dice. sc. nat., t. LX, p. 340. 1830. — Manuel, p. 315. Astrea hexagona, Steininger, op. cit, (Mém. Soc. géol. de France, t. I, p.345. 1831). Cyathophyllum hexagonum, Morren, Descr. Corail. in Belg. repert,, p. 57. 1832. Astrea ananas, Ad. Rœmer, Verst. der Harzegeb., p. 5, tab. 2, fig. 11, 1843. Cyathophyllum hexagonum, Milne Edwards et J. Haime, Polyp. foss. des terr. palæoz., p. 582. — Brit. foss. Corals, p. 298, pl. 50, fig. 4, 4a, Polypier astréiforme. Gemmation caliculaire et extracaliculaire. Ca- lices polygonaux, très-inégaux, assez profonds, limités par des mu- railles peu saillantes, mais bien distinctes, toujours simples et très- minces. 46 cloisons alternativement petites et grandes; les 23 petites s'arrêtent à peu de distance de la muraille ; les grandes sont minces, denticulées, horizontales près du bord, puis très-fortement convexes en haut et en dedans, enfin elles présentent, près du centre, de petits lobes paliformes, dont l’ensemble forme une couronne hien distincte. Hauteur du polypier, environ 6 centimètres; grande diagonale des grands calices, 12 ou 45 millimètres; leur profondeur, 5 ; diamètre de la couronne des lobes paliformes, 3 millimètres. Terrain dévonien de Torquay (Angleterre), de Montignies et Chimay, en Belgique, de Bemberg, en Prusse, et de Grund dans le Hartz. 36. (CYATHOPHYLLUM QUADRIGEMINUM. Favositles striata? Defrance, Dict. des Sc. nat.,t. XVI, p. 298. 1820. Cyathophyllum quadrigeminum, Goldfuss, Petref. Germ., t. I, p. 59, tab. 19, fig. 4 et 5f, tab. 18, fig. 6. 1826. Columnuria sulcata, ibid., p. 72, tab. 24, fig. 9. 382 ZOANTHAIRES SCLÉRODERMÉS RUGUEUX. Montastrea adamantina et M. coniformis, De Blainville, Dict., t. LX, p. 539. 1850. — Manuel, p. 374. Favastrea quadrigeminata, ibid., p. 340. — Manuel, p.375. Favastrea alveolata, ibid. Favosites quadrigemina, ibid., p.367.— Manuel, p. 405. Columnaria sulcata, Hall, Handb. der Petref., p. 401. 1830. Astrea alveolata, Steininger, op. cit. (Mém. de la Soc. géol. de France, t, I, p. 545. 1851). Monticularia heæagona, ibid., p. 346. Est un moule. Cyathophyllum quadrigeminum, Bronn, Leth. geogn., t. Y, p.50, tab. 5, fig. 1. 1835-37. Lithostrotion quadrigeminum, D'Orbigny, Prod. de paléont., t. I, p. 106. 1350. Favastrea quadrigemina, ibid., t. L, p. 107. Favastrea sulcata, ibid., t. I, p. 107. Cyathophyllum quadrigeminum, Milne Edwards et J. Haime, Polyp. foss. des terr. palæoz., p.383. Polypier astréiforme. Calices polygonaux, très-inégaux, profonds. Gemmation le plus souvent caliculaire. En général 46 cloisons égales, minces, étroites, serrées, à bord äroit et oblique, arrivant presqu’au fond de la fossette calicinale et légèrement courbées. La largeur des calices est très-variable, les plus grands ayant de 8 à 10 millimètres et à peu près autant de profondeur. Nous avons vu un exemplaire chez lequel, dans une moitié de sa masse, les individus sont isolés et res- semblent beaucoup au C. cœspitosum, par les caractères extérieurs, tandis que dans l’autre moitié, ils sont intimement soudés, comme cela a lieu habituellement. Terrain dévonien, à Visé (Sarthe), à Bemberg, Eifel, Dollendorf (Prusse), et en Turquie. 31. (CYATHOPHYLLUM CÆSPITOSUM. Cyathophyllum cæspitosum, Goldfuss, Petref. Germ., 1. I, p. 60, tab. 19, fig. 2. 1826. Cyathophyllum hexagonum (pars), ibid., tab. 19, fig. 54, 5P, 5° (cœæt. excl.). Cyarophyllia dubia, De Blainville, Dict. sc. nat., t. LX, p. 511. 1850.— Ma- nuel, p. 345. Cyathophyllum cœæspitosum, Lonsdale, op. cit. (Geol. trans., 2 sér., 1. V, 3e part., pl. 58, fig. 8. 1840). —— Phillips, Palæoz. foss., p. 9, pl. 5, fig. 10. 1841. Cladopore Goldfussi, Geinitz, Grund. der verst., p. 569. 1845-46. Diphyphyllum cæspitosum, D'Orbigny, Prod. de paléont., t. I, p.106. 1850. Cyathophyllum cœæspitosum, Milne Edwards et J. Haime, Polyp. foss. des terr. palæoz., p.384. — Brit. foss. Corals, p.229, pl. 51, fig. 2, 22, 2». Polypier élevé, fasciculé ou subastréiforme. Gemmation principale- ment calicinale. Polypiérites cylindroïdes et ne présentant que de faibles bourrelets d’aceroissement. Calices ordinairement circulaires, quelquefois rapprochés et polygonaux, assez profonds. De 40 à 50 CYATHOPHYLLIDES. 383 cloisons alternativement un peu inégales, minces, étroites en haut, droites, munies d’un petit lobe près du centre. Diamètre des calices, environ 4 centimètre. Les planchers sont assez bien développés. Les vésicules des loges intercloisonnaires, petites. Dans une coupe hori- zontale, le point où s'arrêtent les traverses simule une muraille inté- rieure peu éloignée de l’extérieure. Terrain dévonien, à Torquay et Plymouth, à Bemberg et dans PEifel. Il existe quelques doutes au sujet de la détermination d’un fossile d’Uchta, que M. Keyserling a désigné sous le nom de Lithodendron cæspitosum (Reise in das Petschora-land, p. 168, pl. 2, fig. 6) et que l’on devra probablement rapporter à cette espèce. 38. CYATHOPHYLLUM BOLONIENSE. Montastrea Boloniensis, De Blainville, Dict. sc. nat., t. LX, p.539. 1830, — Manuel, p.394. Cyathophyllum hexagonum, Michelin, {con., p.181, pl. 47, fig. 2. 1845. (Non Goldfuss.) — Dans cette figure, les cloisons sont trop inégales. Lithostrotion arachnoides, D'Orbigny, Prod. de paléont., t. I, p. 106. 1850. (Non Astrea arachnoides, Defrance.) Cyathophyllum Boloniense, Milne Edyvards et J. Haime, Polyp. foss. des terr. palæoz., p. 38b. — Brit. foss. Corals, p, 230, pl. 52, fig. 4, 12. Polypier astréiforme, en masse subcirculaire peu élevée. Calices polygonaux, très-inégaux, séparés par des murailles minces, droites, à cavité assez profonde. Environ 42 à 46 cloisons subégales, très- minces, striées latéralement, finement dentées, droites; la moitié d’entre elles s’arrêtent à une faible distance du centre, les autres atteignent un peu plus loin et présentent un très-petit lobe paliforme, er général peu visible. Toutes ces cloisons sont larges, et leur bord supérieur s’avance un peu obliquement jusqu’à une certaine distance de la muraille, puis devient légèrement convexe-en dedans. La diago- nale des grands calices est de 2 centimètres, ou un peu moins. Terrain dévonien à Ferques près Boulogne, et à Torquay. Cette espèce est très-voisine du Cyathophyllum hexugonum, mais s’en distingue par ses cloisons plus égales, moins saillantes à une petite distance des murailles, et munies de lokes paliformes beaucoup plus petits. 39. CYATHOPHYLLUM? PARACIDA. Cyathophyllum paracida, MCoy, op. cit, (Ann. and Mag. of nat. Hist., 2e sér., 1. III, p. 7. 1849). —— Milne Edwards et J. Haime, Polyp. foss. des terr. palæoz., p, 385. — Brit. foss. Corals, p. 181, pl. 37, fig, 1, a, 4b. Polypier fasciculé. Gemmation calicinale ; les grands calices portent 3 ou 4 jeunes. Polypiérites libres latéralement, cylindroïdes, sans bourrelets d’accroissement. Calices cireulaires. 32 cloisons subégales, 384 ZOANTHAIRES SCLÉRODERMÉS RUGUEUX. minces, unies extérieurement par des traverses vésiculaires. De grands planchers horizontaux. Diamètre des polypiérites, de 6 à 10 millimè- tres. Terrain carbonifère, à Mold, en Angleterre. 40. CYATHOPHYLLUM MARMINI. Cyathophyllum profundum, Michelin, Icon. z00ph., p.184, pl. 48, fig.1. 1845. (Non Geinitz.) Cyathophylium cæspitosum, ibid., p.184, pl. 47, fig. 5. (Non Goldfuss.) Lithostrotion profundum, D'Orbigny, Prod. de paléont., 1.1, p. 106. 1850. Cyathoghyllum Marmini, Milne Edwards et J. Haime, Polyp. foss. des terr. palæoz., p. 586. — Brit. foss. Corals, p. 251, pl. 52, fig. 4, 4. Polypier subfasciculé ou astréiforme. Multiplication presque tou- jours latérale. Polypiérites médiocrement élevés, entourés d’une épi- thèque bien développée. Calices très-inégaux, circulaires lorsqu'ils sont libres, ou polygonaux lorsqu'ils sont soudés. Cavité calicinale grande et profonde. Une quarantaine de cloisons, subégales en cer- tains points et un peu différentes sur d’autres parties des calices; ces cloisons sont minces, finement denticulées et atteignent, pour la plu- part, jusqu’au fond de la cavité calicinale, où elles paraissent ne pré- senter qu'un lobe rudimentaire; elles sont un peu saillantes à une petite distance du bord extérieur, où, par leur ensemble, elles simu- lent le sommet d’une muraille intérieure. Largeur des calices, 10 ou 12 millimètres, rarement plus, leur profondeur étant de 6 ou 7. Tra- verses nombreuses. Terrain dévonien à Ferques, Torquay et Teignmouth. L 41. CYATHOPHYLLUM FLEXUOSUM. Madrepora comyposita, etc., Fougt, Corallia Baltica (Linné, Amœn. acad., t.1, p. 96, tab. 4, fig. 13 et no 5. 1749). Madrepora flexuosa, Linné, Syst. nat., édit. 42, p. 1278. 1767. Caryophyllia flexæuosa, Lonsdale in Murchison, Si. Syst., p. 689, pl. 16, fig. 7. 1839. (Non Lamarck.) Diphyphyllum flexuosum, D’Orbigny, Prod de paléont., t. I, p. 38. 1850. Cyathophyllum flexzuosum, Milne Edwards et J. Haime, Polyp. foss. des terr. palæoz., p. 386.— Brit. foss. Corais, p. 285, pl. 67, fig. 2, 2a. Polypier dendroïde. Gemmation calicinale. Polypiérites cylin- droïdes, allongés, recouverts d’une épithèque peu développée et mon- trant une vingtaine de stries costales. Diamètre des plus gros polypié- rites, 3 ou 4 millimètres. Terrain silurien supérieur de Gothland, d’Angleterre (à Malvern) et d'Irlande. 42. (CYATHOPHYLLUM RUGOSUM. Astrea rugosa, Hall, Géol. of New-York, 4e part., p. 159, n° 32, fig. 2. 1843. Cyaihophyllum dianthus, ibid., p. 160, n° 35, fig. 2. CYATHOPHYLLIDES. 385 Astrea rugosa, Dale Owen, Rep. on Geol. of Jowa, Wisconsin and Illinois, p. 58, pl. 7, fig.-6. 1844. Cyathophyllum Euglyptum, Clapp, in Yandell et Shumard, Contr. to Gecl. of Kentucky, p. 7. 1847. Astrea rugosa, ibid., p. 8. Favastrea rugosa, D'Orbigny, Prod. de paléont., t. 1, p. 107. 1850. —— Milne Edwards et J. Haime, Polyp. foss. des terr. palæoz., p. 387, pl. 12, fig. 4, 42, 1e. Polypier en général astréiforme, rarement fasciculé. La gemmation parait être à la fois latérale et caliculaire. Calices très-inégaux, assez régulièrement polygonaux, à bords renversés, limités par des mu- railles extérieures minces et un peu élevées. Columelle rudimentaire ; des lobes paliformes bien marqués. Une quarantaine, au moins, de cloisons principales, très-minces, peu inégales, atteignant presqu’au centre, où elles sont légèrement recourbées ; alternant quelquefois avec un égal nombre de eloisons rudimentaires. Traverses très-abon- dantes et très-serrées dans l'aire costale ou extérieure, mais étant fort rares en dedans de la muraille interne. Grande diagonale des calices, 1 centimètre 5. Dans certains états de fossilisation, les individus se détachent facilement les uns des autres et sont entourés d’une épi- thèque qui forme des plis transversaux, saillants et obliques. Terrain dévonien des Etais-Unis (Ohio et Kentucky). 43. CYATHOPHYLLUM SEDWICKI. Cyathophyllum Sedgwicki, Mine Edwards et J. Haime, Polypn. foss. des terr. palæoz., p. 581. — Brit. foss. corals, p.251, pl. 52, fig. 5, 32. Polypier astréiforme , à calices inégaux, polygonaux, limités par des lignes murales à peu près droites. Gemmation latérale et calicu- laire. 32 à 40 cloisons bien développées, un peu inégales, les unes plus petites et minces dans toute leur étendue; les autres grandes, minces extérieurement, un peu épaissies vers les trois quarts de leur trajet, et de nouveau amincies vers le centre , où elles sont un peu courbées, et présentent un très-petit lobe paliforme. Les traverses vé- siculaires sont généralement petites, mais un peu inégales, et s’arré- tent vers le milieu de l’épaississement des cloisons principales. Grande diagonale des calices, en général 15 millimètres; largeur de la cou- ronne des lobes paliformes, à peine 2. Terrain dévonien de l’Angleterre (à Torquay). Cette espèce est très-voisine du C. Boloniense, dont elle diffère prin- cipalement par l’épaississement des cloisons principales, à une petite distance du centre. 44. CYATHOPHYLLUM? PSEUDOYERMICULARE. Cyathophyllum pseudovermiculare, M'Coy, op. cit. (Ann. and Mag. of nat. Hist., 2e sér., t. IL, p. 8. 1819).— Brit. palæoz. foss., p.86, pl. 111°, fig. 8. —— Milne Edwards et J. Haime, Polyp. fuss. des terr. palæoz., p.388.— Brit. foss, Corals, p.182. Corallhiaires. Tome 3. 25 386 ZOANTHAIRES SCLÉRODERMÉS RUGUEUX. Ce polypier, d’après M’Coy, est allongé, cylindrique et flexueux. Sa surface est très-irrégulière et annelée transversalement. Il forme de petits rameaux cylindriques situés à des distances inégales. De larges planchers ondulés, occupant plus de la moitié du diamètre total des polypiérites ; les parties latérales remplies par un tissu cellulaire lâche. De 24 à 27 cloisons qui s'arrêtent à une grande distance du centre. Terrain carboniïère de l'Irlande. 45. CYATHOPHYLLUM RADICANS. Cyathophyllum radicans, Goldfuss, Petref. Germ., t. I, p. 55, pl 16, fig. 2. 1826. —— D'Orbigny, Prod. de naléont , t. I, p. 106. 1859. —— Milne Edwards et J. Haïime, Polyp. foss. des terr. palæoz., p. 388, pl. 15, fig. 5. Polypier fasciculé, en masse un peu irrégulière. Bourgeonnement latéral. Polypiérites subeylindriques très-rapprochés, entourés d’une épithèque fortement plissée et qui, d’un côté seulement des polypié- rites, forme des sortes de pieds ou de racines qui s’attachent au po- lypiérite voisin, sur toute sa largeur. Calices circulaires, peu pro- fonds. Cloisons assez serrées, minces, toutes égales, à bord à peine arqué en dedans, au nombre de 24 ou 26. Hauteur du polypier, 7 ou 8 centimètres; diamètre, 1 ; profondeur de la fossette, 1 1/2. Terrain dévonien de l'Allemagne (Bemberg et Eifel). Nous rapportons avec doute au genre Cyathophyllum, les fossiles mentionnés par divers auteurs sous les noms suinantse mais que nous n'avons pas eu l’occasion d'examiner. CYATHOPHYLLUM? VANUXEMI (Hall, Geol. of New-York, p. 49, fig. 3; —Milne Edwards et J. Hairae, polyp. palæoz., p.391). Polypier turbiné, à épithèque forte et à bourrelets peu marqués. 34 cloisons principales droites, épaisses, et arrivant jusqu’au centre de la cavité viscérale. Du terrain dévonien, à Moscow, aux Etats-Unis d'Amérique. CYATHOPHYLLUM ? BurrTint (Milne Edwards et J. Haïme, loc. cût. — Cyathophyllia duplicata de Koninck, Anim. foss. des terr. carb. de la Belgique, p. 19, pl. D, fig. 3, et pl. G, fig. 10). Polypiérites droits, cy- lindro-turbinés, de 2 ou 3 centimètres de diamètre, de 6 à 8 de hau- teur, et réunis en faisceaux, mais paraissant avoir été rapprochés ac- cidentellement. Du terrain earbonifère, à Visé. CYATHOPHYLLUM? CORNICULUM, Keyserling (Petschora, p. 166, pl. 2, fig. 4; — Milne Edwards et J. Haime, loc. cit.). Petite espèce, coni- que, un peu courbée, à bourrelets prononcés. Du terrain carbonifère, à Ylytsch. CYATHOPHYLLUM ? Z16ZAG (Milne Edwards et J. Haïme, loc. cit. ; — Petraria zigzag M'Coy, Silur. foss. of Ireland, p. 60, pl. 4, fig. 17). Moule intérieure, dont les côtes sont tès-fexueuses. Du terrain silu- rien de l'Irlande. CYATHOPHYLLIDES. 387 CyarHoPHYLLUM? Lorrsi (Milne Edwards et J. Haime, Loc. cit. ; — Caryophyllia calyculuris Steininger, op. cit., Mém. de la Soc. géol. de France, t. 1, p. 344). Polypier composé. Polypiérites turbinés, à ca- lice profond, et offrant de 44 à 52 rayons cloisonnaires. Du Iran dévonien de l’Eifel. TURBINOLIA INCRUSTATA Kutorga (Beëtr., p.25, pl.5, fig, 3; — Cya- thophyllum ? incrustatum, Milne Edwards et J. Haïime, Loc. cit,). Po- lypier conique, droit et très-altéré. De Stadierw, en Russie. La TURBINOLIA ACUMINATA, de Kutorga (op. cit., p. 26, pl. 6, fig. 4; — Cyathophyllum ? acuminatum, Milne Edwards et J. Haime, loc. cit.) n’est peut-être qu’un échantillon encore plus altéré de l’espèce pré- cédente. CYATHOPHYLLUM PLICATUM, Kutorga (loc. cit., p. 26, pl. 6, fig. 5;— Cyathophyltum? Kutorge, Milne Edwards et J. Haime, Loc. cit.). Poly- pier obconique, courhé à sa base et paraissant avoir été fixé, qui ne peut pas être rapporté au Cyath. plicatum de Goldfuss. CYATHOPHYLLUM FASCICULUS, Kutorga (op. cit., p. #1, pl. 8, fig. 6, et pl. 9, fig. 4). Polypier composé. Polypiérites un peu flexueux, de 2 1/2 millimètres de diamètre. 24 cloisons. De Camby. Les Turbinolia conica de Fischer (Oryctogr. de Moscou, p. 153, pl. 30, fig. 6), T. arietina du même auteur (0y. cit., pl. 30, fig. 4; — et T. ibicina (loc. cit., pl. 30, fig. 5. — Siphonophyllia tbicina, D'Or- bigny, Prod., t. I, p. 158), paraissent appartenir à ce genre, mais ne sont pas déterminables. Ces fossiles proviennent du terrain carboni- fère de Miatchkova. Les fossiles du terrain carbonifère de Petschora, que M. Keyserling a désignés sous les noms de Cyathophyllum arieti- - num (Reise, p.165, pl. 11, fig. 3), et de C. tbicinum (op. cit., p. 167, pl. 41, fig. 5; — Dephyphyllum ibicinum D'Orbigny, Prod., p. 159), paraissent être distincts spécifiquement des précédents. Les Cyathophyllum galea, C. discus, C. obsoletum, C. explanatum, C. Eifeliense et C. primævum de M. Steininger ( Verst. der Uebergangsgeb. der Eifel, p. 14 et 15), proviennent du terrain dévonien de Gerols- tien, mais n’ont pas été décrits avec assez de détail pour être recon- raissables. La même remarque s'applique aux fossiles suivants : PETRARIA RADIATA, Munster Beitr. zur Petref., fase. 1, p.42, pl. 5, fig. 4; — Cyathophyllum radiatum D'Orbigny, Prod., t. 1, p. 158. PETRARIA DECUSSATA, Munster, op. cit., p. 43, pl.3, fig. 1; — Cya- thophyllum radiatum D'Orbigny, loc. cit. PETRARIA SEMISTRIATA, Munster, op. cit., pl. 3, fig. 2; — Cyathophyl- lum semaistriatum D’Orb., loc. cit. PETRARIA TENUICOSTATA, Munster, op. cit., pl. 3, fig. 3; — Cyatho- phyllum tenuicostatum D'Orb., loc. cit. Perraria Kocuir, Munster, op. cit., pl. 3, fig. 5; — Cyathophyllum Kochii D'Orb., loc. cit. _ 388 ZOANTHAIRES SCLÉRODERMÉS RUGUEUX. Le Cyathophyllum lituoides, Munster (Beitr. zur Petref., 3 th., p. 114, pl. 9, fig. 12), est un fossile remarquable par sa forme cylin- droïde, recourhé en crosse, et sa forte pellicule plissée; mais il n’est pas bien certain que ce soit un Coralliaire. Du terrain dévonien, à _Geyser. Le Madrepora undulata de Parkinson (Org. rem. t. I, p. 56, pl. 6, fig. 10; —Astrea undulata de Fleming, British animals, p.5 10), pourrait bien être un Cyathophyllum astréiforme; mais nous sommes disposé à croire qu'il n'appartient pas au terrain palæozoïque, et qu'il se rap- porte au genre Isostrea. Nous sommes porté à croire que le genre Tryplæsma de Lonsdale { Murchison, de Verneuil et Keyserling, t. 1, p. 613) devra rentrer dans le genre Cyathophyllum; cet auteur y assigne, il est vrai, pour caractère d’avoir les cloisons percées de trous et terminées par une rangée de petits tubes, et cette structure anormale, si elle existe, dis- tinguerait ces fossiles de tous les autres Cyathophylliens; mais nous n’avons pu découvrir rien de semblable dans son Tryplæsma articu- lata, et il est probable qu'il s’en est laissé imposer par quelque dis- position accidentelle. L'espèce typique de cette division est-le Try- plæsma æquabilis de Lonsdale (op. cit., pl. A, fig. 7), polypier simple, allongé et légèrement courbé, qui a été trouvée dans le terrain silu- rien, à Petropoolofsk. Le genre Discophyllum de M. Hall (Paléont. of New-York) ne con- tient qu'une espèce (le D. peltatum, loc. cit., pl. 75, fig. 3), qui nous paraît avoir été établie d’après une empreinte de Cyathophyllum. Le Strephodes gracilis de M. M'Coy (op. cit., Ann. of nat. Hist., 1830, t. VI, p. 378) paraît devoir ètre rapporté aussi à c6 genre ou au genre Ptychophyllum. Genre XIII. ENDOPHYLLUM. Endophyllum, Milne Edwards et J. Haime, Polyp. des terr. palæoz., p. 393. Polypier composé; polypiérites unis entre eux par des murailles extérieures rudimentaires et un tissu vésiculaire irrégulier; mu- railles intérieures bien marquées; cloisons bien développées, ais se prolongeant très-peu en dehors des murailles internes ; planchers petits. Ce genre relie en quelque sorte les Cyathophyllum et les Acer- vularia ; il présente à peu près la structure générale des premiers, mais les parties extérieures des individus sont presque complè- tement vésiculaires et sont séparées des parties centrales par une muraille bien caractérisée; ies Acervulaires en diffèrent par la présence de leur épithèque et le plus grand développement de CYATHOPHYLLIDES. 389 Papparei! septal dans l’espace compris entre les deux tubes mu- Taux. Nous ne connaissons encore que deux espèces, qui sont pro- pres au terrain dévonien de l’Angleterre. 1. ENDOPHYLLUM BOWERBANKI. Endophyllum Bowerbanki, Milne Edwards et J. Haime, Polyp. foss. des terr. palæoz., p. 5394. — Brit. foss. Corals, p. 253, pl. 55, fig. 1. Polypier astréiforme; polypiérites plus ou moins intimement unis entre eux par des murailles extérieures rudimentaires et un issu vé- siculaire irrégulier. Murailles intérieures bien marquées, circulaires, souvent doubles. 30 ou 32 cloisons principales, assez bien développées, un peu minces, très-flexueuses en dedans, atteignant jusqu’à une pe- tite distance du centre, alternant avec un nombre égal de cloisons plus petites. Ces cloisons ne se prolongent que peu ou point en de- hors de la muraille interne, sous forme de stries costales qui se per- dent dans le tissu vésiculaire. Planchers assez bien développés, un peu irréguliers. Diamètre des cercles muraux, environ 2 centimètres ; ils sont distants entre eux, de ? ou 1,5, quelquefois de 2 centimètres. Terrain dévonien, à Torquay en Angleterre. 2. ENDOPHYLLUM ABDITUM. Endophyllum abditum, Milne Edwards et J. Haime, Polyp. foss, des terr. pa- læoz., p. 594. — Brit. foss. Corais, p. 255, pl. 52, fig. 6. Polypiérites plus ou moins intimement soudés par des murailles polygonaies assez fortes. Murailles intérieures minces, souvent dou- bles, à contours un peu irréguliers ; l’espace compris entre les deux murailles occupé par de grandes vésicules sur lesquelles on dis- tingue quelques stries costales. De 34 à 40 cloisons principales très- minces, surtout en dedans, où elles sont fortement courbées, alternant avec un égal nombre de cloisons plus petites. Diagonale des grands polypiérites, 4 ou 5 centimètres; diamètre des cercles muraux, 3 cen- timètres. Terrain dévonien, à Teinmouth, Angleterre. Genre XIV. CAMPOPHYLLUM. Campophyllum, Milne Edwards et J. Haïme, Brit. foss. Cor. Intr., p. EXVII. 1850. Polypier simple, libre, subpédicellé, entouré d’une épithèque. Calice profond. Cloisons assez bien développées. Planchers très- larges et lisses vers le centre. Les loges intercloisonnaires rem- plies de petites vésicules. Ce genre présente avec les Cyathophylles les mêmes rapports 390 ZOANTHAIRES SCLÉRODERMÉS RUGUEUX. que les Amplexus avec les Zaphrentis, c'est-à-dire qu'ayant une organisation très-semblable à celle des Cyathophyllum, il en dif- fère pourtant par ses cloisons moins étendues et ses planchers beaucoup plus développés. Cette division ne renferme jusqu’à présent que des espèces simples, mais peut-être devra-t-on l’aug- menter de quelqués polypiers composés qui sont encore mal con- nus, tels que le Cyathophyllum paracida de MCoy (voyez p- 383). 1. CAMPOPHYLLUM FLEXUOSUM. Cyathophyllum flexuosum, Goldfuss, Petref. Germ., t. I, p. 57, tab. xvu, fig. 34 et 32.1826.— La figure 6 ne montre pas exactement les vésicules endothécales. Turbinolia flexuosa (pars), Steininger, op. ci£. (Mém. Soc. géol. de France, t. I; p.344. 1851).— M. Steininger fait aussi rentrer dans cette espèce le Cyatho- phyilum verniculare de Goldfuss et une partie du C. ceratites de ce même auteur. Cyathophyllum flezuosum, Bronn, Lethœæa geogn., 1. 1, p.49, tab. 5, fig. 2. 1835-31. Cyathophyllum turbinatum, Phillips, Palæos. foss., p. 8, pl. 7, fig. 9. 1841. Cyathophyllum fleæuosum, Michelin, Icox., p. 183, pl. 47, fig. 6. 1845. —— Geinitz, Grund. der Verst., pl. 25 À, fig. 7. 1845-46. —— Mine Edwards et J. Haime, Polyp. foss. des terr. palæoz., P. 395, pl. 8, fig. 4, 42. Polypier très-long, courbé et contourné; à bourrelets d’accroisse- ment gros et larges ; à épithèque mince. Calice circulaire, profond, à bords minces. Le plancher supérieur lisse au milieu, dans une petite étendue. Cloisons fort étroites, minces, très-peu inégales alternative- ment, et au nombre d'environ cinquante. Dans une coupe verticale on voit que la chambre viscérale est occupée par des planchers hori- zontaux et très-serrés, et que les loges intercloïisonnaires sont rem- plies par de petites vésicules arrondies et dont on compte 3 ou 4 en travers. Longueur, 8 à 10 centimètres ; diamètre du calice, 16 millimè- tres ; sa profondeur, presqu’autant. Du terrain dévonien de l’Eifel, de la Belgique, de l'Angleterre, et probablement de Ferques. 2. CAMPOPHYLLUM DUCHATELI. Campophyllum Duchateli, Milne Edwards et J. Haime, Polyp. foss. des terr. palæoz., p. 396. Ce polypier est voisin du précédent, mais il est moins long, seule- ment un peu courbé et non contourné. Les bourrelets d’accroissement sort gros et irréguliers. Au moins 50 cloisons alternativement iné- gales, très-étroites en haut, denticulées. Les planchers sont très- étendus et moins serrés que dans l'espèce précédente. Longueur, 6 centimètres; diamètre du calice, 2.5 ; sa profondeur, près de 2 cen- timètres. Du terrain dévonien de Mons. CYATHOPHYLLIDES. 391 3: CAMPOPHYLLUM MurCHIsoN1. Campoplyllum Murchisoni, Milne Edwards et J. Haime, Polyp. foss. des terr. palæoz., p. 396. — Brit. foss. Corals, p.184, pl. 56, fig. 2, 22, 3. Polypier médiocrement allongé, courbé, non contourné , à bourre- lets d’accroissement peu prononcés. 66 cloisons alternativement un peu inégales, médiocrement minces ; un égal nombre de cloisons ru- dimentaires. Planchers très-larges. Vésicules latérales petites, peu nom- breuses et formant tout au plus 2 ou 3 rangées verticales. Hauteur, 7 ou 8 centimètres; diamètre du calice, 3,5, quelquefois plus. Du terrain dévonien carbonifère de l’Angleterre. Le Cyathophyllum priscum de Munster (Beitr.zur Petref., t. IX, p.114, pl. 9, fig. 11) paraît appartenir à ce genre ; il provient du terrain dé- vonien de Schübelhammer. Genre XV. PACHYPHYLLUM. Pachyphyllum, Milne Edwards et J. Haime, British foss. Corals, p. EXvII. 1850. Polypier composé, se multipliant par bourgeonnement latéral. Polypiérites n'étant pas séparés par une épithèque individuelle, mais unis entre eux dans leurs parties inférieures par un grand développement des côtes et de l’exothèque; cloisons bien déve- loppées; planchers assez étendus. Les Pachyphylles se distinguent de toutes les autres Cyatho- phyllides par le développement de leurs côtes et de leur exo- thèque : ce caractère les rapproche de la famille des Astréides. . Les deux espèces de ce genre appartiennent à l'étage dévo- nien. 1. PacaypxyLLum BoucHARpi. (PL. 7, fig. 7, 72, 7b.) Lé Pachyphyllum Bouchardi, Milne Edwards et J, Haime, Polyp. foss. des terr. palæoz., p. 397. Polypier épais, en masse irrégulière mais non dendroïde ; les calices inégalement espacés à sa surface ; nous avons cru y apercevoir quelques rares exemplaires de fissiparité. Côtes nombreuses, très-développées, toutes égales, assez fortes, à bord crénelé, séparées par des sillons bien marqués, médiocrement saillantes, s’unissant avec celles des polypiérites voisins, et étant géniculées en certains points et con- fluentes ailleurs. Murailles fortes et distinctes. Calices circulaires un peu profonds, à bords un peu élevés. Une trentaine de cloisons sub- égales, un peu débordantes, étroites en haut, un peu épaisses en de- hors, minces en dedans, atteignant jusqu’au centre du plancher su- 392 ZOANTHAIRES SCLÉRODERMÉS RUGUEUX. périeur, où elles sont très-légèrement flexueuses; elles alternent avec un nombre égal de cloisons rudimentaires. On distingue dans quel- ques individus des traces de fossettes septales. Une coupe verticale montre des planchers minces, horizontaux , assez étendus, très-rap- prochés, ainsi que des vésicules exothécales un peu irrégulières et très-serrées. Largeur des calices, 15 à 20 millimètres; leur profondeur, 6 ou 8. Du terrain dévonien, à Ferques. 9. PACHYPHYLLUM DEVONIENSE. Pachyphyllum Devoniense, Milne Edwards et J. Haime, Polyp. foss. des terr. palæoz., p. 397. — Brit. foss. Corals, p.254, pl. 52, fig. 5, 52. Ce polypier ne nous est connu que par une seule coupe polie, qui paraît présenter la plupart des caractères des Pachyphyllum. Les mdi- vidus ne sont pas circonscrits, sans que pourtant leurs rayons soient complètement confluents ; leurs parties extérieures sont principale- ment constituées par un tissu vésiculaire, lequel est traversé par des côtes très-peu prononcées, mais distinctes; à une certaine distance du centre du polypiérite, on observe une zône très-marquée, subcir- culaire ou elliptique, qui est formée par un léger épaississement des cloisons, et qui semble représenter une muraille rudimentaire. 44 à 48 cloisons très-minces, alternativement inégales en étendue; les plus grandes fort amincies en dedans, où elles sont un peu flexueuses et paraissent munies d’un lobe paliforme; elles s'arrêtent à une petite distance du centre. La largeur des individus est environ de 2 centi- mètres; celle des zûnes murales, de 4 centimètre, tout au plus. Du terrain dévonien, à Torquay, Angleterre. Genre XVI. STREPTELASMA. Streptelasma, Hall, Paléont. of New-York, t. 1, p. 17. 1847. Polypier simple, libre, subpédicellé ; muraille nue et montrant de petites côtes distinctes depuis la base; calice profond ; cloisons bien développées, courbées vers le centre; planchers peu éten- dus et un peu entremèêlés. M. Hall, qui est l’auteur de ce genre, lui a donné un nom indi- catif du caractère sur lequel il le fondait; mais il est à remarquer que les cloisons sont ici beaucoup moins contournées vers le centre que dans plusieurs autres Cyathophylliens. Pourtant nous avons conservé cette division, parce que nous sommes assuré qu’elle offre en réalité une particularité très - remarquable parmi les Cyathophyllides ; en effet, aucun autre genre de cette famille ne nous montre des murailles costulées et complètement dépourvues d’épithèque, ainsi qu’on l’observe constamment chez CYATHOPHYLLIDES. 393 : : - les exemplaires de ce groupe qui nous sont parvenus dans un bon état de conservation. Le genre Streptelasma parait carac- tériser le silurien inférieur dans l'Amérique septentrionale. 1. STREPTELASMA CORNICULUM. Streptelasma corniculum, Hall, Paleont. of New-York, t.I, p.69, pl.25, fig. 1, 1847. — Exemplaire presque adulte et en mauvais état. Streptelasma crassa, ibid., p. 70, pl. 25, fig. 2. — Est une base usée. Streptelasma multilamellosa, ibid., p. 70, pl. 25, fig. 3. — Est une base usée, Streptelasma parvula, ibid., p.71, pl. %, fig. 4. — Est un jeune individu. —— D'Orbigny, Prod. de paléont.,t.I, p.24. 1850. Streptelasma corniculum, Milne Edwards et J. Haime, Polyp. foss. des terr. palæoz., p.398, pl. 7, fig. 4, 42, 4. Polypier en cône très-allongé, très-légèrement courbé à l’état adulte (il l'est davantage dans le jeune âge), se terminant inférieurement en pointe aiguë. Muraille présentant de faibles bourrelets d’accroisse- ment, entièrement nue. 130 côtes très-fines, sublamellaires , alterna- tivement un peu inégales, striées latéralement, généralement droites, mais offrant de légères flexuosités très-rapprochées. On distingue près de la base du polypier, une ligne dorsale et deux latérales, indiquées surtout par l’obliquité des côtes voisines, et qui correspondent aux côtes primaires. Calices circulaires, à cavité grande et profonde, pré- sentant une fossette septale rudimentaire du côté de la grande cour- bure. Au moins une soixantaine de cloisons principales, un peu étroites en haut, mais paraissant avoir un bord entier, assez fortes en dehors, se courbant vers le centre et s’entremélant un peu sur le plancher supérieur, où elles font une légère saillie. Elles alternent avec un égal nombre de cloisons plus petites; une section verticale montre des planchers convexes assez peu étendus et un peu irrégulers. Les grands individus ont plus de 10 centimètres de hauteur; leur calice ayant 3 centimètres 5 de diamètre, pour une profondeur de 2,5 cen- timètres. Du terrain silurien inférieur de l'Ohio et d’Indiana, aux Etats-Unis d'Amérique. 2. STREPTELASMA ? EXPANSA. Streptelasma expansa, Hall, Paleont. of New-York, t. I, p. 17, pl. 4, fig. 6. 1847. —— D'Orbigny, Prod. de paléont., t. T, p. 24. 1850. —— Milne Edwards et J. Haime, Polyp. foss. des terr. palæoz., p. 399. Nous rapportons, avec un peu de doute, à l'espèce nommée S. ex- pansa par M. Hall, les petits échantillons de Drummond Island, figurés depuis longtemps par M. Stokes (Geol. trans., 2° série, t. 1, pl. xxix, 1824), et qui sont moins larges au calice que ceux repré- sentés par l’auteur américain. Ils sont turbinés, droits ou légèrement courbés, toujours très-petits, à calice très-profond, et n’ont qu'un petit nombre &c cloisons qui sont bien développées; les plus grands ont 10 304 ZOANTHAIRES SCLÉRODERMÉS RUGUEUX. à 15 millimètres de hauteur, et le diamètre de leur calice est un peu moindre. 11 est fort possible que ce ne soient que des jeunes de $. cor- niculum ; mais le mauvais état dans lequel nous les avons observés, ne nous permet pas, quant à présent, de décider la question. Du terrain silurien inférieur de l’île Drummond, sur le lac Huron. Le STREPTELASMA PROFUNDA Hall (op. cit., t. f, p. 49, pl. 12, £g. 4) n’est connu que par des échantillons en très-mauvais état de conser- vation. Genre XVII, OMPHYMA. | Madrepora (pars), Linné, Syst. nat. Turbinolia (pars), Lamarck, Hist. des anim. sans vert., t. IL, p. 231. Oinphyma, Rafinesque et Clifford, op. cit. (Ann. des sc. phys. de Bru- æelles, 1820, t. V, p. 234). Polypier simple, turbiné, subpédicellé; muraille présentant une épithèque rudimentaire et donnant naissance à des appen- dices radiciformes; cloisons très-nombreuses, régulièrement radiées; 4 fossettes septales rapprochées du centre, dont deux sont plus marquées que les deux autres; planchers très-déve- loppés, le dernier étant lisse dans son milieu. Par ce dernier caractère, les Omphyma se rapprochent des Campophyllum, mais elles en différent par leurs prolongements radiciformes et leurs fossettes septales. Toutes les espèces sont de l'étage silurien. 1. OMPHYMA TURBINATA. Madrepora simplex, turbinata, etc., Fougt, op. cit. (Linné, Amæn. Acad., vol. E, p. 87, tab. 4, fig. 1,2 (cœt. excl.). 1749). Madrepora turbinata, Linné, Fauna suec., p.536. 1761. — Syst. nat., éd. 12, p. 1272. 1767. —— Esper, Pjlans. petref., tab. 9, fig. 4 et 2 (cœt. excl.). Turbinated madreporite, Parkinson, Org. remains, t. IL pl. 4, fig. 2. 1808. Turbinolia turbinatu (pars), Lamarck, Hist, des anim. sans vert., t. II, p.251. 1816. — 2% édit., p. 360. Turbinolia cyathoides, Lamarck, loc. cit., p. 251. Madreporites lurbinatus (pars), Wablenberg, op. cit. (Nov. acta Soc. Upsal, t. VILI, p. 96. 1821.) Turbinolia cyathoides et turbinata, Lamouroux, Expos. méthod., p. 51. 1821. —— Deslongchamps, Encycl., Zooph., p. 760. 1824. —— Defrance, Dict. sc. nat.,t. LVI, p. 91. 1898. Caryophyllia turbinata (pars), Al. Brongniart, Tab. des terr., p. 451. 1829. Omphyma turbinata, Milne Edwards et J. Haime, Brit. foss. Corals, p. 287, pl. 69, fig. 4, 12. — Polyp. des terr. palæoz., p. 400. CYATHOPHYLLIDES. 395 Polypier droit, court; souvent une fois plus large que haut; les pro- longements radiciformes paraissent toujours limités à la moitié infé- rieure du pelypier. Epithèque mince; bourrelets d’accroissement en général peu prononcés; le bord du calice légèrement feuilleté, sub- circulaire. Cavité calicinale grande et profonde. Le dernier plancher lisse dans une grande étendue ; les quaire fossettes septales bien pro- noncées; 2 d’entre elles plus grandes que les deux autres. 100 à 120 cloisons minces, peu élevées et semblables à des plis, alternativement un péu inégales en étendue, droites ou très-légèrement flexueuses dans les parties qui approchent le plus du centre. Une section verti- cale montre des planchers larges et bien développés, sensiblement horizontaux; les parties latérales de la chambre viscérale occupées par de grandes vésicules inclinées en bas et en dedans. Hauteur du polypier, 4 ou 5 centimètres; diamètre du calice, 7 ou 8 ; sa profon- deur, au moins 2. Du terrain silurien supérieur de Gothland, d'Angleterre et d'Ir- lande. 2. OMPHYMA SUBTURBINATA. (Planche G 2, fig. 1, 4b, 1c.) Madrepora simplez, turbinata, ete. (pars), Fougt, op. cit. (Linné, Amæn. acad., t. I, tab. 4 fig. 5 (cœæt. excl.). 1749). Madrepora turbinata (pars), Esper, Pflanz. petref., tab. 2, fig. 4, et tab. 3, fig. à. Turbinated madreporite, Parkinson, Org. remains, t. Il, pl. 4, fig. 1. Peut- être aussi fig. 3. 1808. Turbinolia verrucosa et echinata, Hisinger, Anteckn., 1. V, p. 198, pl. 8, fig. 5 et 6. 4851. Turbinolia turbinata, var. verrucosa et echinata, Hisinger, Leth. suec., p.100, tab. 98, fig. 7 et 8. 1857. — La figure 6 est peut-être un jeune usé. Cyathophyllum turbinatum, Lonsdale in Murchison, Silur.Syst., p.690, pl.16, fig. 11, 114. 1839. —— Eichwald, Si. Syst. in Esthland, p. 200. 1840. Cyathophyllum subturbinatum, D'Orbigny, Prod. de paléont., t. 1, p. 47. 1850. Omphyma subturbinata, Milne Edwards et J. Haime, Polyp. foss. des terr. palæoz., p. 401. — Brit. foss. Corals, p.288, pl. 68, fig. 1, 12, 4b, 4°. Polypier allongé, droit, ou légèrement courbé à la hase, cylindro- turbiné, à pédicelle grêle, attaché par de grandes racines qui ne pa- raissent jamais naître plus haut que la moitié inférieure du polypier. Bourrelets de la muraille en général assez prononcés. Epithèque très- mince. Calice circulaire, médiccrement profond, à bord légèrement épaissi, mais non feuilleté. Plancher supérieur lisse au milieu, dans une assez petite étendue. Les fossettes septales plus petites et moins profondes que dans l'O. turbinata. 80 cloisons assez fines, alternative- ment un peu inégales. Dans une section verticale, on voit des plan- chers très-grands, très-nombreux ét assez forts, horizontaux dans leur milieu et relevés par les côtés. Les parties extérieures de la chambre 396 ZOANTHAIRES SCLÉRODERMÉS RUGUEUX. du polypier sont occupées par de grandes vésicules obliques et iné- gales. La hauteur ordinaire est d’environ 1 décimètre, mais il n’est pas rare de trouver des échantillons ayant le double ou le triple. Le diamètre du calice est à peu près le tiers ou au plus la moitié de la hauteur. Du terrain silurien supérieur de l’Angleterre, du Gothland et de la Russie. L’EzLipsocYATHUS GRANDIS de D’Orbigny (Prod. de paléont., t.1, p.48) paraît être uu exemplaire de cette espèce, qui aurait été comprimé accidentellement. 3. OmpxymA MURCHISONI. Cystighyllum siluriense (pars), Lonsdale in Murchison, Silur. Syst., p. 691, pl. 16 bis, fig. 2 (cœt. excl.). 1859. Omphyma Murchisoni, Milne Edwards et J. Haime, Polyp. foss. des terr. pa- læoz., p. 402. — Brit. foss. Corals, p. 289, pl. 67, fig. 3, 32, 5, Polypier en cône allongé, légèrement contourné vers la base. Pro- longements radiciformes se montrant quelquefois jusqu’à une petite distance du calice, mais très-peu nombreux. Bourrelets d’accroisse- ment en général très-peu marqués. Calice circulaire, médiocrement profond, à plancher lisse dans une assez grande étendue, présentant dans les parties extérieures des vésicules interseptales saillautes. Au moins une soixantaine de rayons cloisonnaires très-minces, médiocre- ment serrés, droits ou très-légèrement flexueux en dedans; ils sont alternativement un peu moins étendus de dehors en dedans; mais ceux qui le sont Le plus s'arrêtent toujours à ure certaine distance du centre. Hauteur du polypier, 4 ou 5 centimètres ; diamètre du calice, 2,5; sa profondeur, 6 ou 7 millimètres. Dans une section verticale on voit des planchers très-développés, dont la plupart dévient plus ou moins de la direction horizontale, et dans les parties latérales, des vé- sicules, très-sgrosses et inégales, dont la convexité est tournée en haut et en dedans. Terrain silurien de Wenleck, Angleterre. 4. OMPHYMA GRANDIS. Cyathophyllum grande, Barrande, mss. Omphyma grandis, Milne Edwards et J. Haime, Polyg. foss. des terr. palæoz., p. 405. Polypier turbiné, court, à surface inférieure présentant des restes de quelques prolongements radiciformes. Calice à bords feuilletés, épais, à cavité très-grande et un peu profonde, montrant un grand plancher et des fossettes septales peu prononcées. De 100 à 120 cloisons alternativement un peu inégales, assez serrées; les loges intercloison- naires remplies de vésicules jusqu'aux planchers. Hauteur, 6 à 7 cen- timètres; diamètre du calice, 10 à 12; sa profondeur, 2. Du terrain silurien supérieur de la Bohême. CYATHOPHYLLIDES. 397 5. OMPHYMA VERRUCOSA. Omphyma verrucosa, Rafinesque et Clifford, op. cit. (Ann. gén. de phys. de Bruxelles, t. V, p. 255. 1820). Coral, Stokes, op. cit. (Géol. trans., % sér., t. I, pl. 29, fig. 1 (de gauche), a et 2b. 1824.) Omphyma verrucosa, Milne Edwards et J. Haime, Polyp. foss. des terr. pa- læoz., p.405. Cette espèce est allongée, cylindro-turbinée, scuvent courbée. Les bourrelets d’aceroissement sont très-prononcés ; ses prolongements ra- diciformes espacés, mais quelquefois situés très-près du calice. Sa hauteur est d'environ 6 ou 7 centimètres; le diamètre du calice, de 3 ou 4. Terrain silurien de l’île de Drummond sur le lac Huron. Genre XVIII. GONIOPHYLLUM. Turbinolia (pars), Hisinger, Lethæa suec., p. 101. Goniophyllum, Milne Edwards et J. Haime, British foss. Corals, In- trod., p. LxIx. 1850. Polypier simple, pyramidal, à 4 pans, libre et subpédicellé, en- touré d’une épithèque. Calice profond, quadrilatéral. Cloisons fortes, nombreuses, arrivant jusqu’au fond du calice. 4 fossettes septales situées dans les angles de la cavité calicinale. Planchers peu développés. Par leurs fossettes septales,-les Goniophylles se rapprochent des Omphyma, mais ils s’en distinguent bien, de même que tous les autres Cyathophylliens, par leur forme générale et le faible développement des planchers. M. Girard a considéré l’espèce type comme la valve d’une coquille de Brachiopode; elle a en effet quelque ressemblance extérieure avec les Calcéoles de Lamarck, mais les coupes que nous en avons fait faire ne nous laissent aucun doute sur ses vé- ritables affinités. 1. GONIOPHYLLUM PYRAMIDALE. Turbinolia pyramidalis, Hisinger, Antaleck., etc., t. V, p. 128, tab. 7, fig. 5. 1851. —— Hisinger, Lethœa suec., p.101, tab. 98, fig. 12. 1837. Calceola pyramidalis, Girard, op. cit. (Leonhard et Bronn, Jahrb. fur miner. Geol., p. 252, fig. a, b, c. 1842.) Petraia quadrata, M'Coy, Syn. of the sil. foss. of Ireland, p. 61, pl. 4, fig.18. 1846. Goniophyllum pyramidale, Milne Edwards et J. Haime, Brit. foss. Corals, 398 ZOANTHAIRES SCLÉRODERMÉS RUGUEUX. Introd., p. zxix. 1850. — Polyp. foss. des terr. palæoz., p. 404, pl. 2, fig. 4,42. — Brit. foss. Corals, p. 290. Polypier en pyramide à 4 pans, légèrement courbé, à pédicelle grèle, entouré d’une assez forte épithèque qui présente des plis transversaux assez bien accusés, et souvent, du côté de la grande cour- bure, des sortes d’expansions subradiciformes. Calice quadrilatéral, médiocrement profond; les deux côtés perpendiculairés au plan de la courbure, parallèles entre eux et inégaux; les deux autres égaux entre eux et obliques l’un vers l’autre du côté de la petite courbure. Quatre fossettes septales assez bien marquées, placées en croix, sui- vant les deux diagonales du quadrilatère. 72 cloisons un peu épaisses, très-peu élevées, se prolongeant presque jusqu’au centre, où elles sont légèrement flexueuses. La hauteur est en général de 2 à 3 cen- timètres, mais elle varie beaucoup dans ses rapports avec la largeur du calice, et, ordinairement, ce sont les individus les plus élevés qui ont le calice le moins large. Les diagonales de ce calice, qui sont tou- jours presque égales, ont de 2 centimètres 5 à 3,5 ou même 4. Du terrain silurien supérieur de Gothland et d'Irlande. 2. (GONIOPHYLLUM FLETCHERI. (Planche G 2, fig. 2.) Goniophyllum Fletcheri, Mine Edwards et J. Haime, Polyp. foss. des terr. pa- læos., p. 405. — Brit. foss. Corals, p. 290, pl. 68, fig. 3, 52. Polypier allongé, presque droit; les plis de l’épithèque très-forts. Calice presque carré, assez profond. Il parait y avoir une cinquantaine de cloisons un peu épaisses en dehors. Hauteur, 26 millimètres; un des côtés du calice, 1,2. Terrain silurien, à Dudley, Angleterre. Genre XIX. CHONOPHYLLUM. Cyathophyllum (pars), Goldfuss, Petref. Germ., t. 1, p. 59. Chonophyllum, Milne Edwards et J. Haime, Polyp. foss. des terr. palæoz., p. 405. Polypier simple et principalement constitué par une série de planchers infundibuliformes, superposés et invaginés, dont la surface présente un grand nombre de rayons cloisonnaires éga- lement développés et s'étendant du centre à la circonférence. Pas de columelle, ni de muraille, Les Ghonophylles ont des rapports avec les Strombodes, mais ils restent toujours simples et ne présentent pas de murailles; ils diffèrent des Ptychophylles par l'absence de tout organe central. CYATHOPHYLLIDES. 399 4. CHONOPHYLLUM PERFOLIATUM. Cyathophyllum plicatum, Goldfuss, Petref. Germ., 1.1, p. 59, tab. 18, fig, 5. 1826. (Mais pas l'espèce de même nom dans cet ouvrage, tab. 15, fig. 12, qui est indéterminable. Goldfuss a reconnu lui-même ce double emploi, après la publication de son livre et a changé le nom de piicatum sur l'échantillon du musée de Bonn, en celui de perfoliatum que nous avons adopté.) Chonoghyllum perfoliatum, Milne Edwards et J. Haime, Brif. foss. Corals, Introd., p. 255 et 299% pl. 50, fig. 5, et pl. 68, fig. 2, 22. — Polyp. foss. des terr. palæoz., p. 405 et 406. —— Pictet, Traité de Paléontologie, pl. 108, fig. 2. Polypier droit, assez allongé. Galice médiocrement profond, à ca- vité subconique. De 60 à 74 rayons cloisonnaires, égaux, droits et at- teignant jusqu’au centre. On distingue quelquefois un vestige de fos- sette septale rudimentaire. Hauteur, 8 centimètres, pour un diamètre de 5 ou 6. Parait se trouver dans le terrain dévonien, à Torquay, et dans le terrain silurien, à Wenlock. 2. CHONOPHYLLUM ELONGATUM. Chonophyllum elongatum, Milne Edwards et J. Haime, Polyp. foss. des terr. palæoz., p. 496, pl. 8, fig. 1, 12. Polypier allongé, cylindro-turbiné, droit ou très-faiblement arqué, présentant un grand nombre de bourrelets saillants et de solutions de continuité. Epithèque bien développée. Les parties extérieures du po- lypier subvésiculaires. Calice médiocrement profond. 74 à 76 rayons cloisonnaires très-minces et égaux. Hauteur, 7 à 8 centimètres; dia- mètre du calice, 2 à 3. Terraia dévonien, à Nehou, département de la Manche. Genre XX. PTYCHOPHYLLUM. Fungites (pars), Schlotheim, Pefrefactenkunde, t. I, p. 247. Strombodes (pars), Lonsdale (Murchison Sil. Syst.). Ptychophyllum, Milne Edwards et 3. Haime, British foss. Corals, In- trod., p. LxIx. 1850. Polypier simple, pédicellé, principalement constitué par une série de planchers suübinfundibuliformes et superposés, et dont Ja surface présente de nombreux rayons cloisonnaires assez éga- lement développés; ces rayons sont fortement tordus vers le centre des planchers, de manière à constituer une fausse colu- meble. La présence de cette fausse columelle sépare ce genre des Chonophylles, avec lesquels il a du reste les plus grands rap- ports. 400 ZOANTHAIRES SCLÉRODERMÉS RUGUEUX. 1. PTYCHOPHYLLUM PATELLATUM. Fungites patellatus, Schlotheim, Petrefactenkunde, 1re part., p. 247. 1820. (Rapporté à tort à la Madrepora petella d'Esper, qui est une Fongie.) —— Kruger, Geschichte der Urwelt, t. IT, p.253. 1893. —— Hisinger, Lethæa suec., p. 99, pl. 98, fig. 3. 1837. Strombodes plicatum, Lonsdale, Silur. SYSt Gp. 691, pl. 16 bis, fig. 4. 1839. Strombodes plicatus, M'Coy, Sil. foss. of Ireland, p. 61: 1846. Cyathophyllum petellatum, Bronn, Znd. paléont., t, I, p. 369. 1848. Cyalhaxonia plicata, D'Orbigny, Prod. de paléont., t.1, p. 48. 1850. —— Milne Edwards et J. Haime, Polyp. foss. des terr. palæoz., p. 407. — Brit. foss. Corals, p. 291, pl. 67, fig. 4, 42. Polypier peu élevé, pédicellé, droit ou très-faiblement arqué, à épithèque plissée, à calice très-renversé et à bords feuilletés : ce qui donne à l’ensemble la forme d’un champignon. Fausse columelle pe- üte. Par suite du renversement du calice, il existe un bourrelet très- prononcé auiour de Ja fossette centrale , qui est proportionnellement assez profonde. On compte une centaine de cloisons environ, qui sont alternativement un peu différentes, un peu épaisses en dehors, très- minces en dedans, où les grandes se tordent fortement et se relèvent un peu au centre. Hauteur, 3 à 4 centimètres, rarement plus; largeur du calice, 6 à 10; sa profondeur, 1,5. Des terrains siluriens de Gothland, de Wenlock et d'Irlande. * 2. PTYCHOPHYLLUM STOKESI. Coral, Stokes, op. cit. (Geol. trans., 2e sér., 1.1, pl. 29, fig. 1 (de droite). 1824.) Ptychophyllum Stokesi, Milne Edwards et J. Haime, Brit. foss. Corals, Intr., p. cxix. 1850. — Polyp. foss. des terr. palæoz., p. 407. a Polypier à pédicelle peu distinct, entièrement feuilleté extérieu- rement, un peu court. Calice renversé, à fossette grande et assez pro- fonde. Près d’une centaine de rayons cloisonnaires très-minces, sub- égaux, rapprochés deux par deux, tordus au centre, de façon à constituer une fausse columelle très-grosse. Hauteur, 4 centimètres ; largeur du calice, 6 ; sa profondeur, 4,5. Terrain silurien de l’île de Drummond, sur le lac Huron. 3. PTYCHOPHYLLUM EXPANSUM. (PI. 8, fig. 2, 2a.) Ptychophyllum expansum, Milne Edwards ct J. Haime, Polyp. foss. des terr. palæoz., p. 408. Polypier court, large, pédonculé, à calice renversé et à bords feuil- letés. Epithèque bien marquée. Fossette calicinale assez profonde. Fausse columelle large et peu saillante. Environ 70 cloisons (rare- ment plus), égales, légèrement épaissies en dehors et minces en de- CYATHOPHYLLIDES. 4oi dans. Hauteur, 3 centimètres; diamè#e, 4 ou 5; profondeur du ca- lice, 1. Terrain dévonien, à Nehou, département de la Manche. Genre XXI. HELIOPHYLLUM. Strombodes (pars), Phillips, Palæoz. foss., p. 10. Teliophyllum, Hall, (dans Dana, Explor. exped., Zooph., p. 356. 1846). Polypier simple, turbiné. Cloisons bien développées et don- nant naissance latéralement à des prolongements lamellaires qui s’avancent de la muraille vers le centre, suivant une direc- tion arquée et ascendante, de manière à constituer dans l'axe de la chambre viscérale des planchers irréguliers ; ces prolonge- ments lamellaires vers la périphérie du polypier sont unis entre eux par des traverses verticales. L’Héliophylle se distingue très-bien des autres Cyathophyl- lides, par la structure très-remarquable de ses loges intercloison- naires. 4. HELIOPHYLLUM HALLI. (PI. 7, fig. 6, 62,6b.) Strombodes helianthoides, Phillips, Fig. and descr. of palæoz. foss., p. 10, pl. 5, 132. 1841. (N'est pas le Cyathophyllum helianthoides, Gold- fuss.) —— Hall, Geol. of New-York, 4e part., p. 209, n° 48, fig. 3. 1843. Cyathophyllum tur binatum, ibid., no 49, fig. 1, (Non Goldfuss.) Cyathophyllum (intérieur), Castelnau, Terr. sil. de l'Amér. du Nord, pl. 16, fig. 5. 1843. Heliophyllum Halli, Milne Edwards et J. Haime, Brit. foss. Corals, p. 235, pl. 51, fig. 3. — Polyp. foss. des terr. palæoz., p. 408. Polypier turbiné ou cylindro-conique, en général assez allongé et faiblement courbé à la base, entouré d’une épithèque et présentant de légers bourrelets. Calice circulaire, médiocrement profond. Une petite fossette septale. Cloisons très-minces, serrées, assez larges en haut où elles sont arrondies, dentelées sur leur bord libre, alternati- vement un peu inégales, un peu contournées vers le centre; elles sont au nombre de 80 ou même plus. Dans une coupe verticale on voit que les proiongements latéraux des cloisons sont arqués et as- cendants ; ceux qui occupent la partie supérieure des loges viennent se terminer au bord libre des cloisons, ceux qui sont situés plus infé- rieurement s'unissent au centre pour former des planchers irrégu- liers. Ces prolongements, qui ferment incomplètement les loges in- tercloisonnaires, sont distants entre eux d’un peu plus de 1 millimètre, et sont unis par des traverses simples, serrées, qui viennent les Coralliaires. Tome 3. 26 { 402 ZOANTHAIRES SCLÉRODERMÉS RUGUEUX. couper à angle droit. Hauteur, 5 ou 6 centimètres ; diamètre du ca- lice, 4. Du terrain dévonien, à Torquay en Angleterre et dans l'Ohio, etc, aux Etats-Unis d'Amérique. Genre XXII. CLISIOPHYLLUM. Cyathophyllum (pars), de Koninck, Keyserling. Clisiophyllum (pars), Dana, Explor. exped. Zooph., p. 361. 1848. —— Milne Edwards et J. Haime, British foss. Corals, p. Lxx. Polypier simple, turbiné, subpédicellé, recouvert d’une épi- thèque; cloisons bien développées et s’élevant, au centre du calice, sur les planchers soulevés, tout en restant droites; au sommet du cône, ainsi formé, on remarque une lame columel- laire, plus ou moins distincte du bord interne d’une des cloi- sons principales; loges interseptales, remplies de traverses abon- dantes. Ce genre, ainsi défini, se rapproche beaucoup des Lithostro- üon;il en diffère en ce qu'il reste toujours simple, et que ses planchers et sa columelle sont beaucoup moins distincts, en même temps que ses cloisons sont plus développées. M. Dana comprend dans ce groupe certaines espèces compo- sées, qui sont probablement des Lithostrotion ou des Lonsdalia. 4. CLISIOPHYLLUM HISINGERI. Clisiophyllum Hisingeri, Milne Edwards et J. Haime, Polyp. foss. des terr. valæoz., p. 410, pl. 7, fig. 5, 54, Polypier allongé, en cône fortement courbé, très-atténué à sa base, présentant de très-faibles bourrelets d’aceroissement et une épithèque bien développée et fortement plissée. Calice circulaire, à bords minces, à fossette grande et profonde. 44 cloisons égales, très-étroites en haut, très-minces, régulièrement radiées et arrivant jusqu’au centre du calice, où elles se relèvent sans se tordre, de manière à constituer une fausse columelle conique très-saillante. Les loges sont divisées par des traverses subvésiculaires fort nombreuses. Hauteur, 6 centi- mètres ; diamètre du calice, 3,5; profondeur de la fossette, près de 2; la columelle fait une saillie de 1 centimètre. k Terrain silurien supérieur de Gothland. 2. CLISIOPHYLLUM TURBINATUM. Turbinolia fungites (pars)? Fleming, Brit. anim., p.510. 1828. Cyathophyllum fungites, De Koninck, Anim. foss. des terr. carb. de Belgique, pl. 24, pl. D, fig. 2. 1842. CYATHOPHYLLIDES. 4o3 Clisiophyllum turbinatum, M'Coy, op. cit. (Ann. of nat. Hist., série 9, t, VI{, p- 169. 1851). — Brit. palæoz. foss., p. 88 et 96, fig. 1, 1r, 4c. Clisiophyllum Konincki, Milne Edwards et J. Haime, Polyp. foss. dés terr. palæoz., p. 410. Clisiophyllum turbinatum, Milne Edwards et J. Haime, British fossil Corals, p.184, pl. 55, fig. 1, 2. Polypier en cône courbé, tantôt médiocrement allongé et plus ou moins trapu, tantôt long et assez grêle, présentant une forte épithèque et des bourrelets d’accroissement assez gros et irréguliers. Calice cir- culaire, à cavité assez profonde, à bords minces et un peu renversés, 44 cloisons principales, dont la moitié à peine se relèvent au centre en se courbant très-légèrement sur une columelle lamellaire qui est assez bien développée; ces cloisons sont assez minces et, extérieurement, elles alternent avec un égal nombre de rayons rudimentaires. Une section verticale montre une aire extérieure remplie par des vésicules très- longues et très-inciinées, une aire moyenne peu distincte de la précé- dente, et une aire centrale offrant des lignes relevées en forme de tente, qui indiquent les petits planchers traversés paz les cloisons princi- pales. Les grands individus ont 5 ou 6 centimètres de hauteur avec autant de diamètre, ou seulement un diamètre de 2,5 ; on en trouve beaucoup n'ayant que 3 centimètres de longueur; la saillie de la fausse columelle est large de 8 millimètres, Du terrain carbonifère de Visé, en Belgique, et à Oswestry, Wel- lington, etc., en Angleterre. La TürgiNOLIA mirraïA de M. Portlock (Rep. on the Geol. of London- derry, p. 331) paraît appartenir à cette espèce. 3. (CLISIOPHYLLUM CONISEPTUM. Cyathophyllum coniseptum, Keyserling, Reise in Petschora-land, p. 164, pl. 2, fig. 2. 1864. Cyüthaxonia conisepta, D'Orbigny, Prod. de paléont., t. I, p.158. 1830. Clisiophyllum coniseptum, Milne Edwards et J. Haime, Polyp. foss. des terr. palæoz., p. 411. — Brit. foss. Corals, p. 185, pl. 37, fig. 5, 52. Polypier eylindro-conique, très-allongé, arqué, présentant des bour- relets d’accroissement en général peu prononcés. Calice circulaire. Fausse columelle conique, saillante, montrant au sommet une lame columeliaire peu développée. De 60 à 70 cloisons, alternativement inégales ; un certain nombre des plus grandes avancent jusqu’au centre et se relèvent sur la pseudo-columelle, en suivant une ligne très- flexueuse. Toutes ces cloisons sont minces. La longueur du polypier est environ de 6 à 7 centimètres, pour un diamètre calicihal de 2 1/2 à 3. Nous avons vu un exemplaire mutilé qui devait avoir eu 2 décimètres de longueur pour uze largeur de 5 centimètres. Du terrain carbonifère, à Corwen, etc., en Angleterre, et d'Ylytsch, en Russie. 4o4 ZOANTHAIRES SCLÉRODERMÉS RUGUEUX. 4. CLISIOPHYLLUM BOWERBANKI. Clisiophyllum Bowerbanki, Mine Edwards et J. Haime, Polyp. foss. des terr. palæoz., p. A1. — Brit. foss. Corals, p. 186, pl. 37, fig. 4, 42. Polypier en vône allongé, très-arqué, à base très-atténuée, ne pré- sertant que de très-faibles bourrelets d’accroissement. Calice circu- laire. 70 cloisons ou même plus? les principales se relèvent principa- lement au centre, où elles sont peu flexueuses ; 8 d’entre elles sont beaucoup plus prononcées que toutes les autres et atteignent jusqu’au sornmet du cône columellaire. Hauteur, 4 ou 5 centimètres; diamètre du calice, 2,5. Terrain carbonifère d’Irlande. Le CLISIOPHYLLUM BIPARTITUM M’Coy (Ann. of nat. Hist., 1849, série 2, t. II, p. 2) est très-voisin de cette espèce, mais ne paraît pas offrir la même disposition dans les cloisons principales. Du comté de Derby, en Angleterre. 5. CLISIOPAYLLUM DANAANUM. Clisiophyllum Danaanum, Milne Edwards et J. Haime, Polyp. foss. des terr. palæoz., p. 412. Polypier en cône courbé, à bourrelets très-saillants et irréguliers, entouré d’une épithèque très-plissée. Calice circulaire , à bords un peu renversés, à fossette grande et profonde. Fausse columelle très- grosse et saillante. Environ 70 cloisons égales, serrées, un peu étroites en haut, un peu épaisses en dehors, à bord mince et dentelé, attei- gnant, pour la plupart, jusqu’au centre du calice, où elles se relèvent en se courbant un peu. Il ne parait pas y avoir de cloisons rudimen- taires. Hauteur, 3 centimètres; diamètre du calice, près de 2,5 ; pro- fondeur du calice, 1,5. Terrain silurien supérieur, dans le Tennessée, aux Etats-Unis. 6. CLISIOPHYLLUM KEYSERLINGII. Clisiophyllum Keyserlingii, M'Coy, op. cit. (Ann. and Mag. of nat. Hist., 2° sér., t. IT, p. 2. 1849). — Brit. palæoz. foss., p. 94, pl. 3°, fig. 4. —— Milne Edwards et J. Haime, Polyp. foss. des terr. palæoz., p.412. — Brit. foss. Corals, p.186. Polypier en cône allongé, souvent un peu contourné, présentant d'assez gros bourrelets d’accroissement. Calice circulaire. Pseudo-colu- melle conique et formée par des prolongements relevés et tordus des principaux rayons cloisonnaires. 40 à 50 cloisons principales, un peu épaissies dans leur moitié extérieure, alternant avec un égal nombre de cloisons très-petites. Les parties extérieures du polypier très-vési- culeuses. L’aire pseudo-columellaire assez distincte. Hauteur, 6 à 10 centimètres ; diamètre du calice, 3 ou 4. Terrain carbonilère , à Oswestry en Angleterre, et à Visé en Bel- gique. CYATHOPHYLLIDES. 405 Le CYATHOPHYLLUM VERMICULARE de M. Portlock (Rep. on the Geol. of Londonderry, p. 331), paraït appartenir à cette espèce. 7. CLISIOPHYLLUM COSTATUM. Cyathoxonia costata, M'Coy, op. cit. (Ann. and Mag. of nat. Hist., 2e sér., t. IL, p. 6. 1849). — Brit. palæoz. foss., p. 109, pl. 3°, fig. 2. Clisiophyllum costatum, Milne Edwards et J. Haime, Polyp. foss. des terr. palæoz., p.412. Cette espèce a été établie d’après un petit polypier haut de 2 cen- timètres, qui nous parait un jeune Chsiophyllum, et qui doit probable- ment se rapporter à l’une des espèces précédemment décrites, ce que nous ne pouvons pas décider en ce moment. Il est conique; son ca- lice est circulaire et a 1 centimètre de diamètre. On compte 26 cloi- sons qui sont assez épaisses en dehors. Terrain carbonifère du Derbyshire. Le TurBiNoLta srriATA de D’Orbigny (Paléont. de l'Amérique mérid., p. 56, pl. 6, fig. 4 et 5; — Cyathoxonia striata, ejusd., Prod., à. I, p; 158), paraît appartenir aussi à ce genre ; il provient du terrain car- bonifère de Yarbichambi, en Bolivie. 8. CLISIOPHYLLUM HAIMEI. Polypier allongé, cylindroïde, irrégulièrement contourné et arqué, à bourrelets d’accroissement inégaux et bien prononcés. Calice sub- circulaire. De 24 à 26 cloisons principales, assez minces et un peu flexueuses, alternant avec un égal nombre de cloisons plus petites. Columelle bien marquée, un peu saillante. Les planchers bien déve- loppés. Hauteur du polypier, de 5 à 8 centimètres; diamètre du ca- lice, de 12 à 45 millimètres. Formation dévonienne : Etrœung (Nord). Genre XXII. AULOPHYLLUM. Turbinolia (pars), Fleming , British animals. | Clisiophyllum (pars), M'Coy, op. cit. (Ann. of nat. Hist., t. III, p. 3.) Aulophyllum, Mine Edwards et J. Haïme. Brit. foss. Corals, Intr., p. Lxx. 1850. Polypier simple, subpédicellé, entouré d’une épithèque com- plète. Lames septo-costales nombreuses, bien développées. Deux murailles, lextérieure épithécale, l’intérieure presque centrale et columellaire. Pas de columelle. Planchers peu développés. Les Aulophylles se rapprochent beaucoup par la structure de leurs polypiers, des Acervulaires et des Smithies, mais ils en dif- fèrent en ce qu’ils restent toujours simples et que leurs planchers sont proportionnellement moins développés. Ils sont propres. au 406 ZOANTHAÏRES SCLÉRODERMÉS RUGUEUX. terrain carbonifère, tandis que les deux genres que nous venons de citer ne se rencontrent, au contraire, que dans les terrains silurien et le dévonien. 4. AULOPHYLLUM FUNGITES. Fungites, David, the Hist. of Rutherglen and Eastkilbride, p. 327, pl. 20, fig. 6. 1795. Turbinolia fungites, Fleming, Brit. anim., p. 510. 1828. —— S. Woodward, Syn. tab. of Brit. Org. rem., p. 7. 1850. Cyathophyllum fungites, Geinitz, Grund. der verst., p.571. 1845-56. Clisiophyllum polapsum, M’Coy, op. cit. (Mag. and Ann. of nat. Hist., 2e sér., t. IIE, p. 3. 1849). Aulvphyllum polapsum, Milne Edwards et J. Haime, Brit. foss. Corals, Intr., p. Lxx. 1850. — Polyp. foss. des terr. palæoz., p. A15.— Brit. foss. Corals, p. 188, pl. 57, fig. 3. Polypier allongé, cylindro-conique, subpédicellé, arqué, présentant de faibles bourrelets d’accroissement, et entouré d’une épithèque bien marquée. Sommet du polypier subcireulaire; la muraille intérieure formant un cercle qui n’est que le tiers de celui de la muraille exté- jrieure. Lesrayons septe-costaux au nombre de 180 environ, minces, à peu près droits, alternativement inégaux. La moitié d’entre eux seu- ement traversent la muraille intérieure pour arriver à peu près jus- qu’au centre; les autres n’occupent que l’aire externe. Hauteur, 8 centimètres environ; diamètre de la muraille extérieure, 2,5; de l’in- térieure, 8 millimètres. Il arrive fréquemment que dans les échan- tillons usés, la muraille interne fasse une forte saillie, et c’est ce qui a fait que M. M’Coy considère cetie espèce comme ayant une celumelle saillante et se rapprochant du genre Clisiophyllum ; mais en réalité elle en difière beaucoup. Terrain carbonifère, à Kildan, Angleterre. 2. AULOPHYLLUM BOWERBANKI. Aulophyllum Bowerbanki, Milne Edwards et J. Haime, Polyp. foss. des terr. palæoz., p. 414. — Brit. foss. Corals, p. 189, pl. 56, fig. 1. Polypier allongé, subeylindrique, arqué, présentant latéralement une ligne sailiante qui semble correspondre à une série de fossettes septales rudimentaires. Le diamètre de la muraille interne à peu près égal à la moitié du diamètre total. Les rayons septo-costaux au nombre de 120 à peu près, alternativement inégaux; les principaux un peu forts. Nous ne connaissons cette espèce que par un exemplaire brisé, dont la hauteur devait être d’environ 2 décimètres; son diamètre étant de 4 centimètres 5. Terrain cerbonifère de l'Irlande. CYATHOPHYLLIDES. 407 Genre XXIV. ACERVULARIA. Madrepora (pars), Linné, etc. - Acervularia Schweigger, Handbuch der Naturg., p. 418 (1820). | Polypier composé, fasciculé ou plus souvent massif, s’accrois- sant par pemumnation caliculaire. Polypiérites présentant deux murailles espacées, comme dans les Aulophylles. Appareil septo- costal bien développé entre les deux rurailles, mais beaucoup moins dans l'aire centrale. Pas de columelle. Planchers peu développés. Schweigger a établi ce genre pour la Madrepora ananas, dé- crit dans l'Amænitates academicæ de Linné, fossile qui est assez bien figuré pour qu'il ne reste aucun doute sur ses caractères génériques, et nous ne concevons pas comment ce polypier a pu être confondu par D'Orbigny avec les Lithostrotion, qui ont une structure et un aspect très-différents. 1. ACERVULARIA LUXURIANS. Madrepora composita, etc., Fougt, op. cit. (Linné, Amœn. Acad. t. I, p. 95, tab. 4, fig. 8. 1749.) Fungites, Th. Pennant, op. cit. (Philos. trans., t. XLIX, 2 part., p. 515, tab. 15, fig.11. 1757.) Madrepora ananas (pars), Linné, Syst. nat., éd. 19, p. 1275. 1767. Madrepora truncata, Parkinson, Org. remains, t. 11, pl. 5, fig. 2. 1808. (Non Linné.) Madrepora ananas, Parkinson, loc. cit., pl. b, fig. 4. 1808. (Non Linné.) Floscularia luxurians, Eichwvald, Zoo!. spec., t. I, p. 188, tab. 11, fig. 5. 1829. Astrea ananas, Hisinger, Leth. suec., p. 98, pl. 98, fig. 1. 1837. Caryophyllia truncata, Hisinger, op. cit., p. 101, pl. 28, fig. 14. 1837. Cyaithophyllum dianthus (pars), Lonsdale, in Murchison, Silur. syst., p. 690, pl. 16, fis. 122, 124. 1839. (Non Goidfuss.) Astrea ananas, Lonsdale, in Murchison, Silur. syst., p. 688, pl. 16, fig. 6. 4839. (Non Lamarck.) d Lithostrotion Lonsdalei, D'Orbigny, Prod. de paléont., 1.1, p. 48. 1850. Acervularia ananas, M'Coy, Brit. palæoz. foss., p. 35. Acervularia luxurians, Miine Edwards et J. Haime, Polyp. foss. des terr. palæoz., p. 415. — Brit. foss. Corals, p. 292, pl. 69, fig, 2, 2a,2b, 9e 94, 2e, 9f, 3 Polypier en masse convexe, ordinairement élevé. Polypiérites quel- quefois libres par leurs côtés, et alors cylindriques, mais le plus sou- vent serrés les uns contre les autres, prismaliques et intimement soudés par leurs côtés, Quelquefois on voit des polypiérites se ré- trécir et devenir libres dans leurs parties supérieures, tandis qu’ils 408 ZOANTHAIRES SCLÉRODERMÉS RUGUEUX. sont soudés inférieurement. Tous les individus sont entourés d’une épithèque bien développée. La gemmation est principalement cali- cinale. Les lignes d’union des polypiérites sont polygonales, très- minces, légèrement en zigzag et forment des arêtes peu sailiantes. Les murailles intérieures sont très-marquées et sont indiquées en haut par des bourrelets saillants et toujours régulièrement circulaires. Calices très-inégaux dans les divers exemplaires ou dans une même masse. Fossettes calicinales un peu profondes. En général 54 cloisons dans les grands calices, de 30 à 35 dans les plus petits, subégales et un peu épaissies dans leurs parties extérieures, mais plus minces et alternativement inégales en dedans de la muraille intérieure; les plus grandes arrivent seules jusqu’au centre, où elles sont droites et très- légèrement dressées. L’aire comprise entre les deux murailles est subplane en haut ou légèrement concave. Largeur des grands poly- gones terminaux, 15 millimètres ; des petits, 5 ou 6, ou même moins; diamètre des calices proprement dits, 7 ou 8 dans les grands poly- gones; ce rapport varie avec l’âge, l’aire extracalicinale étant très- peu développée dans les jeunes individus; profondeur des grandes fossettes calicinales, 3 millimètres. Terrain silurien supérieur, en Angleterre, à Dudley, en Gothland, et Dalécarlie en Suède. Le Porites AsTREIFORMIS de M. Dale Owen (Report. on the Geol. of Iowa, pl. 13, fig. 8) paraît appartenir à cette espèce. 2, ACERVULARIA TROSCHELI. Cyathophyllum ananas (pars), Goldfuss, Petref. Germ., t. I, p. 60, pl. 19, fig. 4b. 1826. (Non la fig. 42.) Acervularia Troscheli, Milne Edwards et J. Haime, Polyp. foss. des terr. pa- " læoz., p. M6. Polypier astréiforme. Individus polygonaux, séparés par des mu- railles extérieures minces et un peu saillantes. Muraille intérieure assez bien marquée, mais peu proéminente. Fossette calicinale grande et un peu profonde; nous n'avons pas vu au fond de cette cavité les faux palis indiqués dans la figure de Goldfuss. 28 à 34 rayons cloison- naires, minces, droits, égaux dans l'aire costale cu extérieure, deve- nant alternativement un peu inégaux en dedans de la muraille in- terne. Les traverses sont une fois plus serrées que dans l’A. Goldfusst. Grande diagonale des polypiérites, en général 12 millimètres; dia- mètre du calice, 5. Terrain dévonien des environs de Namur, de l’Eifel et du Hartz. 3. ACERVULARIA CORONATA. Acervularia coronata, Milne Edwards et J. Haime, Polyp. foss. des terr. pa- læoz., p. 416. — Brit. foss. Corals, p.257, pl. 55, fig. 4, 4s, 4r, Ce fossile nous est connu seulement par une coupe polie, mon- trant des polypiérites soudés par des murailles épithécales, polygo- CYATHOPHYLLIDES, 409 näles et en zigzags très-peu prononcés. Murailles intérieures bien marquées, ayant un très-petit diamètre, par rapport à la longueur de la diagonale des polypiérites. En général, 28 rayons très-minces, mais un peu épaissis par des granulations latérales près de la muraille ex- térieure, où ils sont un peu courbés pour la plupart. Ces rayons sont égaux entre eux, dans l’aire comprise entre les deux murailles ; mais la moitié d’entre eux seulement pénètrent dans la chambre viscérale, et s’avancent jusqu’à une petite distance du centre, où chacun d’eux présente un petit lobe paliforme très-net. Les cloisons sont légèrement épaissies à la muraille. Les traverses exothécales sont très-serrées. Diagonale des polypiérites, 10 à 15 millimètres; diamètre de la mu- raille extérieure, 2 1/2 ou 3. Terrain dévorien des environs de Torquay, en Angleterre. 4. ACERVULARIA GOLDFUSSI. Cyathophyllum ananas, Goldfuss, Petref., t.1, pl. 60, fig. 42. 1826. (Non la fig. 46.) —— Hall, Handb. der Petref., p. 416. 1830. —— Morren, Descr. Corall. in Belgio repert., p.56. 1832. Astrea basaltiformis, Ad. Rœmer, Verst. der Harzgeb., p. 5, tab. 2, fig. 12. 1843. Acervularia Goldfussi, De Verneuil et J. Haime, op. cif. (Bull. Soc. géol. de France, 2e sér., t. VIII, p. 461. 1850.) Lithostrotion ananas (pars), D'Orbigny, Prod. de paléont., t. I, p. 106. 1850. Acervularia Goldfussi, Milne Edwards et J. Haine, Polyp. foss. des lerr. pa- læoz., p. M7. — Brit. foss. Corals, p. 256, pl. 53, fig. 3, 3. Polypier en masse astréiforme. Les lignes polygonales de la surface supérieure bien prononcées et un peu en zigzag; leur grande dia- gonale est de 7 ou 8 millimètres. La muraille intérieure bien mar- quée et un peu forte, un peu débordée par les cloisons, et ayant seu- lement 2 millimètres 1/2 de diamètre. 24 à 26 cloisons, à peu près droites et très-minces, alternativement un peu inégales en dedans. Traverses assez rapprochées, mais beaucoup moins que dans l'A. Troschili. Terrain dévonien de Namur, Aix-la-Chapelle , le Hariz; Torquay en Angleterre, et Sobero en Espagne. 5. ACERVULARIA INTERCELLULOSA. Astrea intercellulosa, Phillips, Palæoz. Fossils of Cornwal, p. 12, pl. 6, fig. 17. 1841. Favastrea intercellulosa, D'Orbigny, Prod. de paléont., t. I, p. 107. 1850. Acervularia intercellulosa, Milne Edwards et J, Haime, Polyp. foss. des terr. palæoz., p. 417. — Brit. foss. Corals, p. 237, pl. 55, fig. 2, 2a. Polygones inégaux, circonserits par des murailles extérieures en zigzags bien marqués. Muraille intérieure rendue distincte par un épaississement des cloisons et formant des cercles très-grands relati- 41o ZOANTHAIRES SCLÉRODERMÉS RUGTIEUX. vement à la largeur @es polygones. 40 à 44 cloisons fort peu proron- cées dans les parties extérieures du polypiérite, où elles sont en quel- que sorte perdues dans le tissu cellulaire, épaisses à la muraille interne, et de nouveau amincies en dedans, où la moitié d’entre elles atteignent à une petite distance du centre, et sont munies d’un lobe paliforme. Grande diagonale des polygones, 15 millimètres environ, pour un diamètre calicinal de 10. Terrain dévonien, à Torquay, en Angleterre. 6. ACERVULARIA PENTAGONA. Cyathophyllum pentagonum, Goldfuss, Petref. Germ., t. I, p. 60, tab. 19, fig. 3. 1826. Favastrea pentagona, De Blainville, Dict. sc. nat., t. LX, p. 340. 1830. — Manuel d'actinologie, p. 379. Cyathophyllum pentagonum, Morren, Descr. Corall. Belg., p. 56. 1832. Astrea pentagona, Lonsdale, Géol. trans., 2e sér., t. V, pl. 57, fig. 1. 1840. (Non la fig. 12.) —— Phillips, Palæoz. foss., p. 11, pl. 6, fig. 15. 1841. Acervuluria pentagona, Michelin, Zcon., p. 180, pl. 49, fig. 1. 1845. Acervularia ananas, ibid., p. 180, pl. 47, fig. 1. Lithostrotion pentagonum, D'Orbigny, Prod. de paléont., t.T, p. 106. 1850. Acervularia pentagona, M'Coy, Brit. palæoz. foss., p. 91. —— Milne Edwards et 3. Haime, Polyp. des terr. palæoz., p. M8. — Brit, foss. Corais, p.258, pl 53, fig. 5, 5a, 5b. —— Pictet, Traité de Paléontologie, pl. 108, fig. 3. Polypier en masse astréiforme. Polypiérites un peu inégaux, poly- gonaux. Leur grande diagonale est en général de 5 millimètres, le diamètre de la muraille intérieure étant à peine de 1 1/2 millimètre. 18 à 24 rayons cloisonnaires, subégaux, minces et à peu près droits. Les lignes d'union des individus sont un peu en zigzag. Terrain dévonien de Ferques, près Boulogne, de Torquay, en Angie- terre, de l’Eifel, du Limbourg, etc. 7. ACERVULARIA DAVIDSONI. Acervularia Davidsoni, Milne Edwärds et J. Haime, Polyp. foss. des terr. palæoz., p. 418, pl. 9, fig. 4, 42, 4. Polypier astréiforme, à surface subplane. Sommets des polypiérites en polygones un peu inégaux et un peu irréguliers, dont les côtes sont un peu en zigzag. Murailles intérieures peu distinctes au dehors et indiquées par un bourrelet circulaire peu prononcé, qui circons- crit un calice un peu profond, et dont le diamètre fait à peu près la moitié de la grande diagonale des polygones. Une quarantaine de rayons cloisonnaires, minces, droits, qui commencent à la muraille épithécale, et dont la moitié seulement traverse la muraille intérieure et atteint jusque près du centre, en présentant un petit lobe pali- forme. Dans une coupe horizontale ou dans certains états de fossili- CYATHOPHYLLIDES. 4ri sation, la muraille intérieure est bien prononcée. Les traverses sont serrées dans l’aire comprise entre les deux murailles. Grande diagonale des polygones, de 10 à 12 millimètres; diamètre des calices, 4 ou 5. Terrain dévonien, à Ferques et au chutes de Ohio. 8. ACERVULARIA LIMITATA. Astrea pentagona (pars), Lonsdale, Geol. trans., 2 sér., t. V, pl. 58, fig. 42. 4840. (Non la fig. 1.) Acervularia limitata, Milne Edwards et J. Haime, Polyp. foss. des terr. pa- læoz., p. 419. — Brit. foss. Corals, p. 238, pl. 54, fig. 1. Ce polypier ne nous est connu que par une section polie. Polypiérites circonserits par des lignes polygonales bien prononcées et en zigzag. Les murailles intérieures sont au contraire très-peu marquées, et indi- quées surtout par un faible épaississement &es cloisons. En général, 26 cloisons, médiocrement minces et granulées latéralement, souvent un peu courbées dans l'aire comprise entre les deux murailles; la moitié d’entre elles s’arrête à la muraille interne, celles qui pénètrent dans la chambre intérieure ne paraissent pas être munies en dedans d’un lobe paliforme. Diagonaie des polypiérites, 7 ou 8 millimètres ; diamètre des murailles intérieures, 2 1/2. Terrain dévonien, près de Torquay. 9. ACERVULARIA BATTERSBYI. Acervularia Battersbyi, Milne Edwards et J. Haime, Polyp. foss. des terr. palæoz., p. 419. — Brit. foss. Corals, p. 239, pl. 54, fig. 2. Une coupe horizontale polie montre des individus très-intimement unis et limités seulement par une muraille extérieure en zigzag, très- mince et-très-peu marquée, qui forme des polygores irréguliers; les murailles intérieures sont au contraire très-épaisses, et n’ont qu’un assez petit diamètre relativement à l’étendue des polygones, dont elles n’occupent pas le milieu; elles paraissent formées par un tissu exothécal très-dense. En général, 36 cloisons égaies dans l’aire exté- rieure, fort minces, pour la plupart très-courbées et subconfluentes ; elles sont un peu épaissies à la muraille interne : la moitié d’entre elles seulement se prolonge de facon à atteindre jusqu'à une petite distance du centre de la chambre viscérale, où elles présentent un petit lobe paliforme. Les traverses sont très-abondantes et très-serrées dans l’aire extérieure, mais on n’en distingue que peu ou point en dedans de la muraille interne. Grande diagonale des polygones, 15 à 20 millimètres; diamètre des calices, 5 ou 6. Terrain dévonien, à Torquay. 10. ACERVULARIA RŒMERI. Astrea Hennahi, Ad. Ræœmer, Verst. der Harzgbirger, p. 5, tab. 2, fig, 13. 1843. (Non Lonsdale.) Astrea parallela? ibid., tab. 3, fig. 1. — Paraît être un exemplaire de la même dir ZOANTHAIRES SCLÉRODERMÉS RUGUEUX. espèce, coupé obliquement et dans lequel les murailles extérieures sont peu marquées. Phillipsastrea parallela? D'Orbisny, Prod. de paléont., t.1, p.107. 1850. Acervularia Rœmeri, De Verneuil et J. Haime, op. cit. (Bul. Soc. géol. de France, 2° série, t. VEL, p. 162. 1850.) —— Milne Edwards et J. Haime, Polyp. foss. des terr. palæoz., p. 420, — Brit. foss. Corals, p. 239, pl. 54, fig. 3. Polypier massif, à surface subplane. Polypiérites prismatiques inti- mement soudés entre eux. Murailles extérieures fort minces et souvent difficiles à distinguer dans certains états de fossilisation. La grande diagonale est de 6 à 8 millimètres; le diamètre de la muraille inté- rieure étant de 2 millimètres. Au moins 26 à 28 rayons septo-costaux, qui sont fort minces et fortement courbés ou flexueux en dehors. Terrain dévonien, à Torquay, dans le Bartz, et en Espagne. 11. ACERVULARIA ANANAS. Madrepora composita, elc., Fougt, op. cit. (Linné, Amœn. Acad., 1. I, p. 92, tab. 4, fig. 9. 1749.) Madrepora ananas, Linné, Syst. nat., éd. 19, p. 1275. 1767. Acervularia Baltica, Schweïgger, Handb. der naturg., p.418. 1820. —— Eichwald, Zool. spec., t.I, p. 187. 4829. Favastrea Baltica, De Blainville, Dict. sc. nat., t. LX, p.340. 1830.— Manuel d’actinologie, p. 35175. Acervularia ananas, Milne Edwards et J. Haime, Polyp. foss. des terr. pa- læoz., p. 421. Cette espèce, grossièrement figurée par Fougt, nous paraît différer de l'A. luxurians par le grand nombre de ses rayons septo-costaux et par le petit diamètre des murailles intérieures, proportionnellement à la diagonale des polyriérites, qui est d'environ 12 millimètres. Terrain silurien supérieur, dans l’île de Gothland. Genre XXV. SMITHIA. Astrea (pars), Phillips, Palæoz. foss., p. 12. Smithia, Milne Edwards et J. Haime , Polyp. foss. des terr. palæoz.. p- 42. Polypier composé, astréiforme, se multipliant par gemmation submarginale. Polypiérites, toujours intimement soudés entre eux, ayant la même structure que lés Acervulaires, si ce n’est qu'ils manquent de murailles extérieures distinctes et que leurs rayons septo-costaux sont plus ou moins confluents. Pas de columelle. Nous avons nommé ce genre en mémoire de W. Smith, l’au- teur du remarquable ouvrage intitulé : Strata identified by organic CYATHOPHYLLIDES. 413 fossils, et l'un des fondateurs de la paléontologie. Les Smithies ont beaucoup d’affinité avec les Acervulaires; elles s’en distin- guent surtout par le mode d'union des polypiérites, qui ne sont pas circonscrits par des murailles épithécales. Les Phillipsastrea en diffèrent par la présence d’une columelle styliforme. Toutes les espèces connues appartiennent à l'étage dévonien. 1. SMITHIA HENNAHI. Astrea Hennahi (pars), Lonsdale, in Sedgwick et Murchison, Géol. trans., 5e sér., t. V, p. 697, pl. 58, fig. 3. 1840. —— Phillips, Palæoz. foss., p.12, pl. 6, fig. 16. 1841. Les petites cloisons ne sont pas assez marquées. Cyathophyllum Hennahii, Broun, Index paléont., t. I, p. 368. 1848. Lithostrotion Hennahii et Actinocyathus Hennahïi, D'Orbigny, Prod. de pa- lœæont., t. 1, p.106 et 107. 1850. Phillipsastria Hennahii (in parte), D'Orbigny, ihid., p. 107. Smithia Hennahi, Milne Edwards et J. Haime, Polyp. foss. des terr. palæoz., p. 4921. — Brit. foss. Corals, p. 240, pl. 54, fig. 4. Arachnophyllum Hennahi, M'Coy, Brit. palæoz. foss., p.72. Acervularia seriaca, Quenstedt, Handb. der Petref., p. 664, pl. 60, fig. 3. 1852. La coupe horizontale polie de ce polypier montre des cercles muraux bien marqués, quoique minces, distants entre eux de 2, 3 ou 4 fois leur diamètre, mais très-inégalement écartés dans un même exemplaire. Les rayons costaux, au nombre de 24 ou 26 dans chaque individu, sont tous à peu près également minces, et paraissent un peu granulés sur leurs faces; en général ils sont beaucoup plus étendus dans une direc- tion que dans la direction opposée, plus droits et plus confluents dans la direction principale que dans l’autre sens, où ils sont irrégulière- ment flexueux, anguleux ou géniculés : la moitié de ces rayons s’arrête à la muraille, l’autre moitié s’épaissit un peu en ce point, pour s’a- mincir de nouveau et atteindre presque jusqu’au centre de la chambre viscérale, où l’on distingue des traces de petits lobes paliformes. Dia- mètre des cercles muraux, 3 ou 4 millimètres. Dans une section ver- ticale on voit que les loges intercostales sont remplies par des vésicules très-petites et assez régulières. Les traverses des loges intercloison- naires sont presque horizontales et s’unissent dans l’axe des chambres des polypiérites, pour former de petits planchers très-serrés. Terrain dévonien, à Torquay. 2. SMITHIA PENGILLYI. Astrea Hennahii (pars), Lonsdale, in Sedgwick et Murchison, Geol. trans., 2e sér., t. V, 5° part., p. 697, pl. 58, fig. 5a. 1840. Smithia Pengillyi, Milne Edwards et J. Haime, Polyp. foss. des terr.palæoz., p. 422. — Brit. foss. Corals, p. 241, pl. 55, fig. 1. Cercles muraux peu prononcés, et indiqués surtout par un léger 414 ZOANTHAIRES SCLÉRODERMÉS RUGUEUX. épaississement des cloisons, très-inégalement écartés. Une quarantaine de rayons costaux ou plus, alternativement inégaux en épaisseur, granulés latéralement, en général plus aïlongés dans un sens que dans l’autre, et plus confluents dans la direction principale, flexueux et fréquemment anguleux dans la direction opposée ; la moitié d’entre eux s'arrête à la muraille; ceux de l’autre moitié s’épaississent en ce point et deviennent extrémement minces près du centre; ils sont munis d’un appendice paliforme. Le diamètre des cercles muraux est de 5 à 6 millimètres; quelquefois un peu plus; les traverses sont très-serrées. Terrain dévonien, à Torquay et Plymouth. 3. SMITHIA BOLONIENSIS. Smithia Boloniensis, Milne Edwards et J. Haime, Polyp. foss. des terr. pa- læoz., p. 423. Nous ne connaissons cette espèce que par un échantiülon usé, mais elle nous paraît très-distinete par la complète confluence des rayons costaux et leur disposition très-flexueuse. Les calices sont régulièrement circulaires, distants d’une fois ou deux leur diamètre. 24 à 26 rayons minces, courbés, alternativement un peu inégaux en dedans des mu- railles. Diamètre des calices, 2 millimètres ou 2 1/2. Terrain dévonien, à Ferques. 4. SMITHIA BOWERBANKI. Smithia Bowerbanki, Mine Edwards et J. Haime, Polyp. foss. des terr. pa- læoz., p. 425. — Brit. foss. Corals, p. 241, pl. 55, fig. 2. Cercles muraux bien marqués, très-écartés, quoique inégalement. 18 ou 20 rayons costaux complètement confluents, minces, plus dé- veloppés et plus droits dans un sens que dans l’autre, mais en général très-flexueux et vermiculés, d'autant plus minces qu’on les observe à une plus grande distance du calice et s’épaississant à la muraille, où ils deviennent inégaux. Les grandes cloisons ne paraissent pas tout- à-fait atteindre jusqu’au centre et semblent privées de lobes pali- formes. Les traverses sont très-petites. Diamètre des cercies muraux, un peu moins de 2 millimètres. Torquay. Genre XXVI. ERIDOPHYLLUM. Eridophyllum, Milne Edwards et J. Haime, Brit. foss. Corals, Intr., p. LxxI. 1850, Polypier composé, fasciculé, se multipliant par gemmation latérale ou calicinale. Polypiérites allongés, cvlindroïdes et mu- nis d’une épithèque épaisse qui donne naissance à une série de prolongements subradiciformes, courts et épais, lesquels s’éten- CYATHOPHYLLIDES. 415 dent sur l'individu le plus proche. Planchers bien développés et occupant toute l’aire centrale circonscrite par la muraille interne. Appareil septo-costal remplissant l'aire extérieure située entre les deux murailles, mais ne se prolongeant pas dans l’aire centrale. Ce genre remarquable se distingue bien des Acervulaires par le mode d'union des polypiérites en même temps que par le peu de développement des cloisons en dedans de la muraille interne. Les deux espèces types appartiennent au terrain dévo- nien de l'Amérique du Nord, nous y ajouterons, avec doute, une troisième espèce, provenant de Gothland, dont nous n’avons pas pu étudier la structure intérieure. 4. ERIDOPHYLLUM VERNEUILANUM. Eridophyllum Verneuilanum, Milne Edwards et J. Haime, Brit. foss. Corals, Introd., p. zxxr. 1850. —— : Milne Edwards et J. Haimé, Polyp. foss. des terr. palæoz., p. 424, pl. 8, fig. 6, 62. — Brit. foss. Corals, p. 235, pl. 55, fig. 1. Polypier fasciculé. Polypiérites un peu irréguliers, et assez écartés. Gemmation latérale; les plis de l'épithèque ordinairement obliques soit en haut, soit en bas. Crampons très-forts, ascendants, bien es- pacés, bien qu’inégalement. Muraille extérieure mince. Muraille inté- rieure d’un très-petit diamètre, mais très-nette ét très-prononcée. En dedans de celle-ci on ne voit pas de traces de cloisons; elle circons- crit un cylindre fermé par des planchers horizontaux superposés. 22 rayons costaux, peu inégaux, minces, mais bien développés, occu- pant l’aire comprise entre les deux murailles, et dans les loges qu’ils forment. On voit dans une section horizontale plusieurs rangées de traverses. Diamètre des individus, 7 à 10 millimètres ; de la muraille intérieure, 2 millimètres. . LR Du terrain dévonier, à Torquay, Angleterre. 2. ERIDOPHYLLUM STRICTUM. Eridophyllum strictum, Milne Edwards et J. Haime, Polyp. foss. des terr. palæoz., p. 424, pl. 8, fig. 7. Polypiers serrés, allongés, cylindro-turbinés, s’unissant par des crampons peu prononcés et inégalement espacés. Gemmation calici- nale; 3 ou 4 jeunes se montrent à la fois dans un mème calice. Dia- mètre des grands individus, 8 à 10 millimètres; de la muraille in- * terne, un peu plus de 2. Terrain dévonien, aux chutes de l'Ohio. 3. ERIDOPHYLLUM? RUGOSUM. Eridophyllum? rugosum, Milne Edwards et J. Haime, Polyp. foss. des terr. palæoz., p. 425, pl. 10, fig. 4, 4a, 4. 416 ZOANTHAIRES SCLÉRODERMÉS RUGUEUX. Polypiérites longs, grèles, parallèles ou légèrement flexueux et serrés. Epithèque très-forte, délicatement striée en travers et dans une direction oblique et ascendante. Crampons forts et bien détachés ; les jeunes individus naissent sur ces prolongements. Cloisons paraissant être au nombre de 20 environ. Diamètre des polypiérites, 3 ou 4 mil- limètres. Terrain silurien supérieur de Gothland. Genre XXVIL SPONGOPHYLLUM. Spongophyllum, Milne Edwards et J. Haime, Polyp. des terr. palæoz. p. 425. Polypier massif, astréiforme. Polypiérites prismatiques soudés par leur muraille épithécale; pas de murailles intérieures, pas de columelle. Cloisons nombreuses, très-minces et en quelque sorte perdues dans le tissu vésiculaire, qui remplit presque entière- ment les chambres viscérales. De petits planchers horizontaux au centre de ces chambres. Ce genre est remarquable par le faible développement des lames cloisonnaires qui paraissent strier la surface des vésicules, plutôt que les traverser nettement, et qui rappellent ainsi les côtes des Zonsdalia. Nous ne connaissons qu’une espèce. SPONGOPHYLLUM SEDGWICKI. Spongophyllum Sedgwicki, Milne Edwards et J. Haime, Polyp. foss. des terr. palæoz., p. 425. — Brit. foss. Corals, p. 242, pl. 56, fig. 2, 2a, 2h, 2e, 24, 2e, Polypier massif. Calices polygonaux, très-inégaux, limités par des murailles assez fortes. Columelle nulle. 14 ou 16 rayons cloisonnaires, extrèmement minces, atteignant en général jusqu’à une petite dis- tance du centre, légèrement flexueux et souvent très-difhciles à dis- üinguer au milieu du tissu vésiculaire qui remplit les chambres des polypiérites. Ils alternent quelquefois avec un égal nombre de cloi- sons rudimentaires. Une section verticale montre les vésicules iné- gales, en général très-allongées et un peu irrégulières, qui occupent toutes les parties extérieures des cavités viscérales; mais il y a au centre de petits planchers horizontaux. Diagonale des grands calices, 6 ou 7 millimètres, rarement plus. Terrain dévonien, à Torquay. Genre XXVIII. STROMBODES. Mudrepora (pars), Linné, Syst. nat, éd. 12, p. 1277. Strombodes (pars), Schweegger, Handbuch der Naturg., p. 418. 1820. Strombostrea, Blainville, Dict. des Sc. nat., t. LX, p. 341. 1830. CYATHOPHYLLIDES, 417 Lamellopora, Dale Owen, Report on the Geol. of Iowa, p. 360. Arachnophyllum, Dana, Explor. exped. ; Zooph., p. 360. Cylicopora, Steinenger, Verst. der Uebergangsgeb. der Eifel, p.117. Polypier composé, massif, s’accroissant par gemmation cali- culaire ou sabmarginale. Polypiérites essentiellement constitués par une série de planchers infundibuliformes qui sont unis entre eux par des trabicules vésiculaires, de manière à former une masse columnaire; les sommets de ces polypiérites en général polygonaux, bien circonscrits et couverts de nombreux rayons septo-costaux. Murailles extérieures très-peu développées; les intérieures également rudimentaires. Pas de colunielle. Schweigger a établi ce genre pour 2 espèces figurées dans les Ameænitates academicæ. L'une (Madrepora stellaris, L.) présente en effet les caractères que nous venons d'indiquer; mais la se- conde (Madrepora truncata, L.) doit rentrer dans le groupe des Cyathophyllum. Dans ces derniers temps, la signification du mot Strombodes a beaucoup varié. C’est ainsi que M. Ehrenberg, puis M. Lonsdale l'ont appliqué à des Cyathophyllides simples, et ce dernier auteur appelle au contraire Acervuluria, une espèce qui ne diffère que très-peu du Strombodes stellaris de Schweigger ; tandis que MM. de Blainville et Steininger ont changé, le pre- mier enaStrombastrea, Pautre en Cylicopora, le nom proposé en 1820 par le naturaliste prussien. M. Dana et M. Bronn ont re- gardé comme un Cyathophylle, le Strombodes un peu altéré, mais pourtant bien caractérisé, qu’a figuré Goldfuss ; en même temps, M. Dana a créé le genre Arachnophyllum pour un polypier qui n’est pas autre chose qu'un Strombode bien conservé. M. D'Or- bigny est arrivé de son côté à un résultat semblable, et tout en adoptant le genre de Schweigger pour l'espèce de Goldfuss, il forme une coupe (Aclinocyathus) pour le véritable Strombodes - représenté par M. Lonsdale sous le nom d’Acervularia baltica ; quelques années avant, M. Dale Owen avait augmenté d'un nouveau nom (Lamellopora), cette synonymie déjà suffisamment embrouillée. Toutes les espèces que nous allons décrire appartiennent ex- clusivement à l'étage silurien ; nous sammes porté à croire que la Cylicopora fasciculata Steinimger {Verst. der Uebergangsgeb, p- 17), doit se rapporter à l’une de celles-ci, et n’est indiquée que par erreur comme provenant du terrain dévonien de Gerolstein. : Coralliaires. Tome 3. 21 418 ZOANTHAIRES SCLÉRODERMÉS RUGUEUX. 4. STROMBODES TYPUS. Arachnophyllum typus, M'Coy, op. cit. (Ann. of nat. hist., sér. 2, t. VI, p.378. 1850). — Brit. palæoz. foss., p. 38, pl.1B, fig. 27. Strombodes Labechii, Milne Edwards et J. Haime, Polyp. foss. des terr. pa- læoz., p. 427. Strombodes typus, Milne Edwards et J. Haime, Brit. foss. Corals, p. 293, pl. 71, fig. 1, 12,1b. Polypier en masse subturbinée, à surface supérieure légèrement convexe, à plateau commun présentant des bourrelets inégaux et très- saillants, et recouvert d’une épithèque très-mince ; le sommet des in- dividus formant des polygones irréguliers, dont les lignes de sépara- tion sont produites par des arêtes fortes et principalement relevées à leurs points de rencontre. Versle milieu des polygones, on distingue un faible bourrelet circulaire très-peu proéminent, dont le cercle cor- respond à la partie supérieure des murailles, et circonscrit les ca- lices proprement dits. Les rayons cloisonnaires n’ont, en réalité, qu’une très-petite étendue, mais ils se confondent avec les rayons costaux, qui se prolongent beaucoup en dehors, jusqu’à ce qu'ils at- teignent les limites des individus. Ces rayons sont très-fins et très- serrés. On en compte environ une centaine pour chaque indi- vidu; mais le tiers seulement arrive jusqu’au centre de la fossette calicinale, où ils se recourbent et font une légère saillie; ils parais- sent pour la plupart présenter de petits lobes paliformes. Les rayons marginaux ou costaux sont encore plus fins que les précédents, et ils s’y soudent dans leur partie interne. Entre tous ces rayons s’éten- dent des traverses très-fines, très-serrées et équidistantes ; il y en a une quinzaine dans une longueur de 2 millimètres. L'ensemble de ces rayons et de ces traverses, vu à la loupe, représente un réseau très- fin et très-régulier. Des coupes verticales et horizontales montrent la structure essentiellement vésiculeuse de ce polypier. Une section faite suivant un plan passant par la base et un des diamètres de la face supérieure, fait voir une succession de lignes horizontales ondulées et parallèles, qui corresponderit à des couches plus denses, dans un tissu finement celluleux ; ce tissu esttrès-délicatement traversé par des rayons verticaux qui apparaissent sous la forme de petites stries lon- gitudinales. Une section horizontale montre des murailles cireulaires bien marquées, et chaque individu ainsi coupé présente à sa surface uu réseau régulier, dont les mailles deviennent plus grandes et moins régulières, à mesure qu'on s'éloigne davantage du centre; en beau- ‘coup de points on ne voit plus de traces de rayons dans cette zône ex- térieure, qui est alors entièrement occupée par-des vésicules. Grande diagonale des polygones à la surface supérieure, 2 centimètres au plus ; diamètre des calices, 7 ou 8 millimètres. Terrain silurien supérieur, à Wenlock, en Angleterre. CYATHOPHYLLIDES. 419 2. STROMBODES MURCHISONI. Acervularia baltica (pars), Lonsdale, in Murchison, Sil. syst., p.689, pl. 16, fig. 8, 8e, &d, 8° (cœt. excl.). 1839. (Non Schweigger). Actinocyathus baiticus, D'Orbigny, Prod. de paléont., t. I, p. 48. 1850. Strombodes Murchisoni, Milne Edwards et J. Haime, Pol. foss. des terr. pa- læoz., p. 428. — Brit. foss. Corals, p. 295, pl. 70, fig. 1, 12, 4b, 16, 14. Polypier en masse subturbinée, à plateau inférieur présentant des bourrelets d’accroissement très-irréguliers et recouvert d’une très- forte épithèque. La surface supérieure est légèrement convexe; les polygones sont séparés par des arêtes plus ou moins saillantes et, en général, un peu plus relevées à leurs points de rencontre. Bourrelets calicinaux petits, mais assez distincts. Une fausse columelle un peu re- levée. Nous avons pu distinguer sur quelques individus seulement, des traces de lobes paliformes très-petits. Les rayons septo-costaux sont extrêmement fins et nombreux, on en compte jusqu’à 100; mais la plupart s'arrêtent à une distance plus ou moins grande des bords des polygones, et une quarantaine seulement s’approchent du centre; il est probable que vingi seulement sont munis d’un lobe paliforme. La diagonale des polygones est d'environ 2 centimètres 5 ; le diamètre des bourrelets calicinaux, 8 millimètres. Une section verticale montre une structure presque complètement vésiculaire ; c’est à peine si-dans la partie qui correspond à l'axe central des individus, on distingue quelques stries verticales interrompues, représentant la coupe des cloisons : les lignes transversales ondulées qui indiquent les diffé- rentes couches intimement soudées, dont est composé le polypier, sont surtout relevées aux points correspondant aux arêtes polygonales, et sont presque horizontales dans le reste de leur étendue. Terrain silurien supérieur, à Dudley et Wenlock, en Angleterre, et à Egool en frlande. 3. STROMBODES PHILLIPSI. Acervularia baltica, Phillips, Palæoz. foss. of Cornwall, Devon, etc., p. 13, pl. 7, fig. 18e. 1841. Actinocyathus Phillipsii, D'Orbigny, Prod. de paléont., t. I, p. 108. 1850. Strombodes Phillipsii, Milne Edwards et J. Haime, Polyp. foss. des terr. pal., p. 499.— Brit. foss. Corais, p.294, pl. 70, fig. 2, 22. Polypier à surface plane ou légèrement convexe, les polygones qui indiquent les limites des individus , inégaux et formés par des arêtes irrégulièrement saïllantes ; les stries costales se continuent souvent sur ces arètes, d’un polypiérite à l’autre; des bourrelets calicinaux très-forts et saillants, d’un très-grand diamètre par rapport à la lar- geur des polygones ; les fossettes calicinales assez grandes et peu pro- fondes. Columelle rudimentaire et très-peu élevée. Environ 80 rayons septo-costaux, grêles, serrés , desquels partent latéralement des tra- verses très-fines et très-serrées ; la moitié d’entre eux à peu près ar- rivent près du centre, et parmi ces derniers, la moitié seulement, 420 ZOANTHAIRES SCLÉRODERMÉS RUGUEUX. c’est-à-dire une vingtaine, portent un lobe paliforme arrondi et hien développé; l’ensemble des lobes paliformes, qui sont tous sensible- ment égaux, forme autour du centre columellaire une couronne assez régulière. La diagonale des polypiérites est de 2 centimètres à 2,9; le diamètre des bourrelets calicinaux est de 10 à 13 millimètres, et il ya5 ou 6 traverses dans l’espace d’un millimètre. Terrain silurien supérieur à Wenlock. 4. STROMBODES PENTAGONUS. Strombodes pentagonus, Goldfuss, Petref. Germ., t. I, p.62, tab. 21, fig. 2. 1826. Strombastrea quinquangulosa, De Blainville, Dict. sc. nat., t. LX, p. 341. 1850. — Manuel, p. 376, pl. 54, fig. 4. Strombodes pentagonus, Hall, Handb. der Petref., p 418. 1830. —— Bronn, Leth. geogn., t. 1, p. 49, tab. 5, fig. 5. 1855-37. Cyathophyllum strombodes, Bronn, Index paléont., t. 1, p. 370. 1848. Strombodes pentagonus, D'Orbigny, Prod. de paléont., 1. 1, p. 107. 1350. —— Milne Edwards et J. Haime, Polyp. foss. des terr. palæoz., p. 450. Polypier en masse turbinée et rappelant beaucoup par sa forme gé- nérale, aussi bien que par celle des polygones, ie Sérombodes Labechü. Ilen diffère pourtant par ses polygones plus réguliers, ses murailles intérieures allongées et infundibuliformes, et peut-être aussi par des vésicules plus grosses. Il paraît exister au moins une cinquantaine de rayons septo-costaux. La diagonale des polygones est d'environ 15 mil- limètres, ou un peu moins. Tous les échantillons que nous avons observés sont considérable- ment altérés, et par conséquent il est très-difficile de bien caractériser l'espèce. Terrain silurien supérieur, aux environs de Louisville, de Qué- bec, etc., aux Etats-Unis d'Amérique. 5. STROMBODES STRIATUS. Favastrea striata, D'Orbigny, Prod. de paléont., 1.1, p. 48. 1850. Strombodes striatus, Milne Edwards et J, Haime, Polyp. foss. des terr. pa- læoz., p. 450. C’est avec beaucoup de doute que nous conservons cette espèce, qui ne nous parait avoir été établie que sur des individus très-grands du Strombodes pentagonus. Les polyganes ont jusqu’à 3 centimètres de largeur, et les cloisons sont plus nombreuses et aussi fines que dans la dernière espèce. Telles païaissent être les seules différences qui sé- parent ces polypiers; du reste, ils sont tous les deux extrèmement al- térés. Terrain silurien, à l’île de Drummond, sur le lac Huron. CYATHOPHYLLIDES. 4ss 6. STROMBODES STELLARIS. Madrepora composita, etc., Fougt, op. cit. (Linné, Amœn. Acad., t. I, p. 94, tab. 4, fig. 11 et no 4, 1749). {Peut-être aussi la fig. 18.) Madrepora stellaris, Linné, Syst. nat., éd. 19, p. 1277. 1767. Strombodes stellaris, Schweigger, Handb. der Naturg., p. 418. 1820. Madreporites stellaris, Eichwald, Zool. spec., t. I, p. 188. 1829. Strombastrea stellaris, De Blainville, Dict. sc. nat., t. LX, p. 342. 1830, — Manuel, p.316. Cyathophyllum stellare, Bronn, Ind. pal., t. I, p. 370. 1848. Sfrombodes stellaris, Milne Edwards et J. Haime, Polyp. foss. des terr. pa- læoz., p. 451. Nous ne connaissons ce fossile que par la figure grossière donnée par Linné, dans les Amænitates academicæ, et peut-être fait-il double emploi avec lune des espèces qui sont décrites précédemment. Il pa- rait voisin du S. pentagonus, par l’allongement de ses cornets mu- raux ; Mais ceux-ci sont d’un diamètre beaucoup plus grand par rapport à celui des polypiérites, qui est d'environ 15 millimètres. Suivant Fougt, ce polvpier se trouve fossile sur les rivages du Kylle et de Slite en Gothlandig, 7. STROMBODES DIFFLUENS, Acervularia baltica (pars), Lonsdale, in Murchison, Sur. syst, pl. 16, fig. 8 el 82. 1839. : Strombodes diffluens, Milne Edwards et J. Haime, Polyp. foss. des terr. palæoz., p. 451. — Brit. foss. Cerals, p. 294, pl. 71, fig. 2, 2, Polypier en masse subgibheuse, à plateau inférieur entouré d’une épithèque mince et montrant des lignes d’accroissement assez sail- lantes. Calices en forme de petits hourrelets circulaires, du centre desquels partent des rayons très-fins, partout serrés, flexueux exté- rieurement, qui se prolongent beaucoup en dehors et se confondent avec ceux des calices voisins. Ces rayons sont égaux au dehors de la fossette; mais en dedans de cette cavité, qui est bien marquée, quoique peu profonde, ils sont alternativement un peu inégaux, sur- tout en étendue, la moitié d’entre eux s’arrêtant à quelque distance du centre, et les autres atteignant jusqu’au centre, où ils se relèvent un peu, de manière à simuler une petite columelle. Quelques-uns d’entre eux sont un peu courbes vers le centre. On en compte 35 ou 40 dans chaque fossette. Le diamètre des bourrelets calicinaux est de 6 à 7 millimètres. Ces bourrelets sont distants entre eux, quelquefois du double de leur diamètre ; la profondeur de la fossette est au moins d’un millimètre. Une section verticale montre un tissu vésiculaire assez dense, à cellules un peu inégales, et traversé par des stries septo-costales, verticales, en général distinctes, quoique peu pro- noncées. «. . Terrain silurien supérieur, à Wenlosk. 422 ZOANTHAIRES SCLÉRODERMÉS RUGUEUX. Le STROMBODES INFUNDIBULARIUS (Lamellopora infundibularia, Dale Owen, Rep. on the Geot. 6f Wiscousin, etc., p. 70, fig. 1) est une pe- tite espèce qui ne paraît différer que peu du S. pentagonus. Il est pos- sible qu'il faille y rapporter aussi l’Astrea mamillaris du même géo- logue (op. cit., p. 14, fig. 3). Genre XXIX. LITHOSTROTION. Madrepora, Parkinson, etc. Lithostrotion (pars), Fliming, British anim., p. 508. 1828. Lithodendron, Phillips, Ilustr. of the Geol. of York, t. Il, p. 202. Stylaræa? Lonsdale dans Murchison, Verneuil et Keyserling , Russia and Ural, t. 1, p. 621. Columnaria, Dana, Expl. exped., Zooph., p. 363. Sephonodendron et Nemaphyllum, M'Coy, op. cit. (Ann. of nat. Hist., série 2, 1. ILE, p. 15). 1849. Acrocyathus et Lasmocyathus, D’Orbigny, Prod. de Paléont., t. 1, p. 160. Polypier composé, se multipliant par gemmation latérale. Polypiérites entourés d’une épithèque complète, tantôt restant libres entre eux latéralement, tantôt complètement soudés par leurs murailles. Cloisons assez bien développées. Chambres vis- cérales présentant dans leurs parties extérieures, des traverses vésiculaires, et dans leurs parties centrales, des planchers bien développés, qui sont traversés par une columelle styliforme. Fleming comprend dans ce groupe 4 espèces : la première avait déjà été anciennement nommée par Lhwyd Liüthostrotion, et c’est elle que l'on doit considérer comme le type du genre; la seconde espèce (Lithostrotion marginatum) paraît aussi devoir s’y placer, mais elle est trop imparfaitement décrite pour être déter- minée spécifiquement. Quant aux deux autres, elles n’appartien- nent pas à la même division, le Lüthostrotion floriforme est une Lonsdaleia, et le Lithostrotion oblongum, une Isastrea. Le genre Lühostrotion a été établi d’après la considération de la forme prismatique des polypiérites, et c’est encore d’après ce carac- tère que M. Lonsdale, en confondant les genres Lihostrotion avec les Lonsdaleia, a formé le groupe des Stylustrea pour des polypiers qui nous semblent très-voisins des espèces dont nous donnons la description ici; que M. Dana a conservé le genre Columnaria, en changeant la signification de ce mot créé par Goldfuss, et que M. M'Coy, qui rejette complètement le nom de Fleming comme synonyme des Strombodes de Schweigger, a proposé le petit CYATHOPHYLLIDES. 422 groupe des Nemaphyllum. Nous nous sommes assuré, pour les po- lypiers présentant la même organisation que le Lithostrotion stria- tum de Fleming, que le degré de rapprochement et de soudure des individus est très-variable dans une même espèce, et par con- séquent ne saurait avoir une importance générique ; les genres Li. thodendron de Phillips, Axinura de Castelnau, Siphonodendron de M'Coy et Acrocyathus de D'Orbigny, qui sont tous synonymes, et qui n'avaient été établis que pour séparer les espèces à polypiérites libres latéralement de celles dont les individus sont prismatiques et soudés, ne doivent donc former avec ces dernières qu’un seul et même groupe auquel nous conservons le nom de Züthostro- tion, parce qu’il est plus ancien que les autres. Toutes les espèces sont carbonifères, à l'exception d’une seule que Goldfuss a indi- quée comme provenant du terrain dévonien de Bensberg. 1. LITHOSTROTION MAMILLARE, Astrea mamillaris, Castelnau, Terr. sil. de l'Amér, du Nord, pl. 24, fig, 5. 1843. _ Axinira canadensis, ibid., pl. 24, fig. 4, Acrocyatus floriformis, D'Orbigny, Prod. de paléont.,t. I, p. 160. 1850. Lithostrotion mamillare, Milne Edwards et J. Haime, Polyp. foss« des terr. palæoz., p. 453, pl. 15, fig. 4, 12, 1», Polypier tantôt en touffe subdendroïde, tantôt moitié dendroïde, moitié astréiforme, ou tout-à-fait massif, suivant les divers degrés de rapprochement des individus. Calices circulaires ou polygonaux, ex- trêmement inégaux, profonds. Dans les calices polygonaux, les bords sont simples et très-minces; tantôt on voit des calices petits au milieu des grands, tantôt un grand nombre de petits groupés par places. L’ou- verture du calice large, évasée en haut, mais non déjetée en dehors; son centre est monticuliforme et terminé au sommet par une columelle qui est un peu saillante, comprimée et subcristiforme, mais petite et peu distincte du dernier plancher. Dans la direction du grand axe horizon- tal de la columelle, on observe de chaque côté une très-petite fossette septale peu prononcée, mais un peu plus marquée d’un côté que de l’autre. Dans chacune de ces petites fossettes, on voit une cloison qui avance plus près de la columelle que toutes les autres; cependant on distingue dans les calices bien conservés un certain nombre de rayons cloisonnaires, qui remontent sur la columelle en suivant une route un peu flexueuse. Le plus souvent ces rayons sont brisés, et on croi- rait alors que le plancher est lisse. Le nombre des cloisons varie, sui- vant la grandeur des calices, depuis 18 jusqu’à 46; et entre ces cloi- sons, qui sont bien développées, fort minces, droites, subégales, dis- tinctes depuis la muraille, on en voit souvent un égal nombre de cloi- sons rudimentaires intercalées. Les grandes cloisons sont légèrement concaves dans deur partie supérieure, non débordantes, puis un peu 424 ZUANTHAIRES SCLÉRODERMÉS RUGUEUX. convexes dans le milieu, et de nouveau concaves en has. Les individus qui restent libres latéralement sont droits ou légèrement contournés ; ils sont totalement recouverts d’une épithèque mince, finement plissée, qui laisse à peine distinguer la direction de côtes droites et égales. Dans les individus devenus prismatiques par rapprochement, mais qui sou- vent se détachent sans se briser sous le marteau, les pans de la mu- raille sont irrégulièrement scalariformes, et on distingue mieux alors des côtes très-fines et égales, peu serrées. Dans une coupe verticale, la muraille intérieure est indiquée par une ligne parfaitement verticale, étroite mais non interrompue. Les traverses extérieures à cette mu- raille sont très-convexes, un peu inclinées en bas et en dedans, et forment de grandes vésicules plus larges que hautes; celles qui sont en dedans de la muraille et qui concourent à la formation des plan- chers, sont plus serrées et relevées vers la columelle : elles sont dis- tantes entre elles de 2/3 de millimètre environ, et à peu près droites. Hauteur des plus grands polypiérites (brisés), 25 centimètres; largeur des grands calices, 2 ou 2 1/2. L’altération la plus profonde qui s’ob- serve dans ces fossiles, consiste dans la complète disparition de la co- lumelle, et les planchers se succèdent alors, sans connexion entre eux, comme dans les Armnplexus. Terrain carbonifère de l'Amérique septentrionale. 2. LITHOSTROTION JUNCEUM. Junci lapidei, David Ure, Hist. of Rutherglen and East Kiülbride, p.351, tab. 19, fig, 12. 1795. Caryophyllia juncea, Fleming., Brit. anim., p. 509. 1828. —— S. Woodward, Tab. of Brit. org. remains, p. 6. 1830. Lithodendron junceum, Keferstein, Nat. der Erdkorp , t. II, p. 785. 1834. Lithodendron sexdecimale, Phillips, Geol. of York, t. I, p. 202, pl. 2, fig. 41, 12, 15. 1856. Caryophyllia sexdecimalis, De Koninck, Foss. des terr. carb. de Belg., p. 17, pl. D, fig. 4. 1812. Cladocora sexdecimalis, Morris, Cat. of Brit. foss., p. 33. 1843. Lithodendron coarctatum, Portlock, Rep. on {he Geol. of Londonderry, p. 356, pl. 22, fig. 5. 1843. — Parait être une variété à petits polypiérites. Lithodendron sexdecimale, MCoy, Syn. carb. foss. of Ireland, p. 189. 1844. Lithodendron coarctatum, ibid., p. 188. Pladocora sexdecimalis, Geinitz, Grund. der Verst., p. 570. 1845-46. Diphyphyllum sexdecimale, D'Orbigny, Prod. de paléont., t. I, p. 159. 1850. Siphonodendron sexdecimale, M'Coy, Brit. palæoz. foss., p. 109. 1851. Lithostrotion junceum, Milne Edwards et J. Haime, Polyp. foss. des terr. palæoz., p.435. — Brit. foss. Corals, p. 197, pl. 40, fig. 4, 41a,4b. Polypier fasciculé. Polypiérites allongés, cylindriques, inégalement rapprochés, droits ou un peu irréguliers, rarement coalescents, forte- ment courbés en dessus de leur point d’origine, entourés d’une épi- thèque finement plissée. Columelle assez forte, un peu comprimée. - CYATHOPHYLLIDES. 425 16 à 18 cloisons principales, qui alternent avec un égal nombre de plus petites, et qui atteignent très-près de la columelle. Diamètre des polvpiérites, 2 à 3 millimètres. Terrain carbonifère, à Visé en Belgique, à Oswestry, etc., en An- gleterre, à Cookstown, etc., en Irlande, et à Ilinsk dans l’Oural. 3. LITHOSTROTION MARTINI. Erismatolithus, ete., W. Martin, Petref. Dub., pl. 17. 1809. Caryophyllia fasciculata, Fleming, Brit. an., p. 509. 1828. (Non Lamarck.) Lithodendron fasciculatum, Phillips, Geol. of York, t. KI, p. 202, pl. 2, fig. 16 et 17. 1836. Caryophyllia fasciculata, De Koninck, Anim. foss. des terr. carb. de Belg., p.17, pl. D, fig. 5, pl. G, fig. 9. 1842. Lithodendron cæspitosum, M’Coy, Syn. carë. foss. of Ireland, p. 188. 1844. (Non Goldfuss.) Lithodendron fasciculatum, Lonsdale, in Murchison, Verneuil et Keyserling, Russ. and Ur., t. I, p.600. 1845. Cladocora fasciculata, Geinitz, Grund. der Verst., p.570. 1845-46. Diphyphyllum fasciculatum, D'Orbigny, Prod. de paléont., t. 1, p.159. 1850. Lithodendron Martini, Milne Edwards et J. Haime, Polyp. foss. des terr, palwcz., p. 456. — Brit. foss. Corals, p. 197, pl. 40, fig. 2, 2a, 2b, 2e, 94, 2e, 2f, 2. Siphonodendron fasciculatum, M'Coy, Brit. palæoz. foss., p. 108. 1851. Polypier en gerbe. Polypiérites très-aïlongés , cylindriques, légè- rement flexueux, souvent coalescents, montrant sous l’épithèque des côtes fines, planes, serrées, droites, bien distinctes. Calices circulaires. Columelle assez mince et très-comprimée. Cloisons extrêmement minces, assez serrées, droites ou à peine courbées, dont 26 princi- pales se montrent très-près du centre, sur les planchers, et 26 très- petites s’éloignent fort peu de la muraille. Planchers distants entre eux d’un millimètre à peine, presque horizontaux dans leur milieu, très-relevés par les bords. Diamètre des calices, 9 millimètres, dia- mètre de la surface lisse des planchers, 2. Du terrain carhonifère, à Visé, en Belgique, et à Oswestry, Bris- tol, etc., en Angleterre. 4. LITHOSTROTION IRREGULARE. Screiws Stone, Rob. Plot, Nat. hist. of Straffordshire, p.195, tab. 19, fig. 5. 1686. Madrepora? elc., Parkinson, Org. rem., t. IE, pl. 6, fig. 8. 1808. La fig. 3 est une coupe polie qui se rapporte peut-être à la même espèce. Caryophyllæa, Gonybeare et W. Phillips, Ouél. of the Geol. of Engl. and Wales, p. 359. 1822. Caryophllia fasciculata, De Blainville, Dict. sc. nat.,t. LX, p. 311. 1830.— Manuel, p.545. (Non Lamarck.) Carycphyllæa fasciculata, Woodwarü, Tab. of Brit. Org. rem., p. 6. 1830. Lithodendron irregulare, J. Phillips, Geol. of York, t. 11, p. 202, pl. 2, fig. 14, 45. 1836. 426 ZOANTHAIRES SCLÉRODERMÉS RUGUEUX. Cladocora irregularis, Morris, Cat. of Brit. foss., p.33. 1843. Lithodendron fasciculatum, Portlock, Rep. on Londonderry, p. 335. 1845. (Non Phillips.) Lithodendron irregulare, ibid., p. 536. Diphyphyllum irregulare, D'Orbigny, Prod. de paléont., t. I, p. 159. 1850. Lithostrotion irregulare, Milne Edwards et J. Haime, Polyp. foss. des terr. palæoz., p. 436 et 457. — Brit. foss. Corals, p. 198, pl. A1, fig. 1, 12, 4h, 4e, Là, 4e. Polypier formant des touffes très-considérables. Polypiérites extrè- mement longs, cylindriques, flexueux, surtout inférieurement, où ils portent des bourgeons, dont beaucoup ont avorté et semblent s'être soudés aux polypiérites voisins. Columelle très-peu comprimée. Cloi- sons extrêmement minces, assez écartées; les principales (au nombre de 18 dans les jeunes et 24 dans les adultes) arrivant presque jusqu’au centre; les tertiaires se rapprochant beaucoup des secondaires, non loin de la columelle; les autres cloisons presque rudimentaires. La partie lisse des planchers peu étendue, ceux-ci distants entre eux d'environ 1/2 millimètre. Diamètre des calices, 5 miilimètres; de la partie lisse des planchers, à peine 2. Terrain carbonifère de l'Angleterre, de l'Irlande et de la Russie. Nous sommes porté à croire que le Lifhodendron costatum Lons- dale (Russia and Ural, t. 1, p. 598, fig. a, b) est un échantillon de cette espèce, dont l’épithèque a été enlevée, et que la Cladocora sar- mentosa (Lonsdale, op. cit., p. 600) s’y rapporte également, mais que sa columelle a été détruite. 5. LITHOSTROTION AFFINE. Madrepora, Knorr et Waïch, Rec. des mon. des Catastr., pl. G 1*, fig. 2, 1775. Madrepora pectinata,ete., Parkinson, Org.rem., t. IT, pl. 6, fig. 5, et peut-être fig. 9. 1808. Erismatolithus madreporites (affinis), Will. Martin, Petref. Derb., pl. 31, 1809. Caryophyllia affinis, Fleming, Brit. anim., p. 509. 1898. —— De Blainville, Dict. sc. nat., t. LX, p.511. 1850. — Manuel, p. 346. Caryophyilia affinis, Woodward, Syn. tub. of Brit. org. rem., p.6. 1850. Lithodendron affine, Keferstein, Naï. des Erdkorp., t. II, p. 78b. 1854. Lithodendron longiconicum, Phillips, Geol. of York, t. II, p. 205, pl. 2, fig. 18. 1836. Lithodendron sociale, Phillips, ibid., p. 203, pl. 2, fig. 49. Nous paraît être un exemplaire dont les polypiérites sont un peu plus rapprochés. Litnodendron sociale et L. longiconicum, Portlock, Rep. on Londonderry, p. 835 et 36. 1843. Lithodendron affine et L. sociale, M'Coy, Syn. carb. of Ireland, p. 188 et 89. 1844. Diphyphyllum longiconicum et L. sociale, D'Orbigny, Prod. de paléont., t. I, p. 159. 1850. Lithotrotion affine, Milne Edwards et J. Haime, Polyp. foss. des terr. pa- læos., p. 457 et 58. — Brit. foss. Corals, p. 200, pl. 39, fig. 2, 2, 2h, CYATHOPHYLLIDES. 427 Polypier en touffe dendroïde. Polypiérites dressés, cylindro-tur- binés, très-allongés, portant de distance en distance des bourgeons qui se recourbent en haut, se soudant souvent entre eux, et sont entourés depuis la base jusqu'au sommet d’une épithèque mince, un peu plissée. Dans les points où cette épithèque est usée, on aperçoit de petites côtes planes, égales et serrées. Calice circulaire, à fossette grande et profonde. Columelle compacte, comprimée et saillante au fond du plancher calicinal, sous forme d’une petite crête. Cloisons étroites, serrées, les principales subégales, au nombre de 30 ou 32; les autres en même nombre, presque rudimentaires et ne paraissant pas à la surface des planchers. Ces cloisons sont minces, assez serrées, et paraissent être deuticulées. Les planchers très-rapprochés, convexes dans leur milieu et se relevant beaucoup par les côtés, à peine dis- tants entre eux d’un millimètre, simples, réguliers, traversés dans leur milieu par la columelle, à laquelle ils sont intimement soudés. La sur- face lisse de ces planchers, sur laquelle les cloisons ne se prolongent pas, a 4 millimètres de largeur, pour un diamètre calicinal de 10 ou 12. Terrain carbonifère, en Angleterre et en Irlande. Le LITHODENPRON ANNULATUM Lonsdale (Russia and Ural, t. 1, p. 599, pl. A, fig. 5) ne paraît différer du précédent que par des bourrelets d’accroissement plus prononcés. Il est du terrain carbonifère de l'Oural. 6. LITHOSTROTION PHiILLIPs1. Lithodendron fasciculatum, Keyserling, Reise in Petschora-land, p.170, pl. 3, fig. 2. 1846. (Non Phillips.) Lithodendron Phillipsi, Milne Edwards et J. Haime, Polyp. foss. des terr. pa- læoz., p. 459. — Brit. foss. Corals, p. 201, pl. 59, fig. 3, 32. Ce polypier ressembie extrèmement au Lithostrotion Martini; il en diffère par la fréquente coalescence des polypiérites, qui s’unissent en petites séries par leurs parties latérales, de manière à rappeler un peu la disposition des Halysites. Il parait y avoir une trentaine de cloi- sons qui sont alternativément un peu inégales. La columelle est peu comprimée. Diamètre des calices, 7 ou 8 millimètres. Terrain carbonifère, en Irlande et Russie. 7. LITHOSTROTION PAUCIRADIALE. Lithodendron pauciradiale, M’Coy, Syn. carb. foss. of Ireland, p. 189. 1844. Siphonodendron pauciradiale, M'Coy, New spec. of palæoz. Corals (Ann. and Mag. of nat. Hist., 2 série, t, III, p. 135. 1849.) Diphyphyllum pauciradiale, D'Orbigny, Prod. de paléont., t. I, p. 159. 1850. Lithostrotion pauciradiale, Milne Edwards et J. Haime, Polyp. foss. des terr. palæoz., p. 439. Polypiérites lisses, légèrement fiexueux, souvent coalescents. 10 ou 11 cloisons principales, alternant avec un égal nombre de plus petites ; toutes fort minces. Diamètre des individus, 3 millimètres. Terrain carbonifère de l’Irlande. 428 ZOANTHAIRES SCLÉRODERMÉS RUGUEUX. &. LITHOSTROTION ANTIQUUM. Lithodendron cæspitosum, Goldfuss, Petref. Germ., t. I, p. 44, tab. 15, fig. 4. 4826. — Figure trés-bonne, mais montrant des branches principales un peu plus grosses que nature. (Rapporté à tort à la Madrepora cœspitosa, Linné.) Lithodendron cœæspitosum, Hall, Handb. der petref., p. 418. 1830. Caryophyllia cœspitosa, Blainville, Dict., t. LX, p. 512. 1850 — Manuel, p. 346. Caryophyllia fleæuosa, ibid., p. 342. — Ce fossile est très-imparfaitement dé- crit, mais ne parait différer de la figure de Goldfuss que par la forme un peu plus grèle des polypicrites. Pladocora cæspitosa, Geinitz, Grund. der Verstein, p. 569, pl. 25 À, fig. 6. 1845-46. Cladocora antiqua, Bronn, Ind. paléont., p. 505. 1848. Lithostrotion antiquum, Milne Edwards et J. Haime, Polyp. foss. des terr. palæoz., p. 459 et 440. Polypier fasciculé. Polypiérites allongés, cylindriques; les jeunes divergent beaucoup du parent. Epithèque mince et finement plissée. Calices à cavité large et médiocrement profonde. Columelle un peu grosse et un peu comprimée. Dans les grands calices, on compte 32 ou 34 cloisons très-minces, alternativement un peu inégales en éten- due, un peu débordantes, arrondies en haut, étrokes, à bord entier? vertical ou légèrement concave en dedans et devenant presque hori- zontal sur le plancher. Diamètre des polypiérites, 5 ou 6 millimètres; les traverses extérieures distantes entre elles d’un demi-millimètre. Paraït provenir du terrain dévonien de Bensberg. Q, LITHOSTROTION HARMODITES. Lithodendron irregulare, Castelnau, Terr. sil. de l’Amér. du Nord, pl. 25, fig. 1.1843. (Non Phillips.) Lithostrotion harmodites, Mine Edwards et J. Haime, Polyp. foss. des terr. palæoz., p. 440, pl. 45, fig. 1, 12. Polypier fasciculé. Polypiérites cylindroïdes , légèrement flexueux, en général distants entre eux d’une fois ou une fois et demie leur dia- mètre, entourés d’une épithèque complète et présentant des bourre- lets assez prononcés; ces polypiérites sont uris entre eux par des tubes de connexion bien développés et semblables à ceux des Syrin- gopores. Calices circulaires. Columelle petite, un peu comprimée. 18 cloisons principales alternant avec un égai nombrg de cloisons très- petites, minces, presque aäroites, arrivant près du centre des planchers qui sont bien développés et sensiblement horizontaux. Diamètre des polypiérites, 5 millimètres. Terrain carbonifère de l'Amérique septentrionale. CYATHOPHYLLIDES. 429 10. LITHOSTROTION STOKESI. Lithostrotion Stokesi, Milne Fdwards et J. Haime, Polyp. foss. des terr.palæoz., p. 440. —— Pictet, Traité de Paléontologie, pl. 408, fig. 4. Polypiérites cylindriques, parallèles, assez espacés, présentant de. fort hourrelets d’où partent des expansions murales unissant entre eux les individus. Ces expansions ne sont pas toujours complètes, mais elles ne paraissent jamais affecter la forme de tubes de connexion. Les planchers sont bien développés. Nous avons pu compter 36 cloi- sons très-minces, qui nous ont semblé peu inégales et peu dévelop- pées. Le diamètre des polypiérites est de 5 o1 6 millimètres. Terrain carbonifère des environs du lac Wennipeg , dans l’Améri- que du nord. 41. LITHOSTROTION DECIPIENS. Nemaphyllum decipiens, M'Coy, op. cit. (Ann. and Mag. of nat. Hist., 2e sér., t. III, p. 18. 1849.) Lithostrotion decipiens, Milne Edwards et J, Haime, Polyp. foss. des terr. palæoz., p. 441. / Selon M’Coy, cette espèce, qui a la même grandeur que le L. irre- gulare, en diffèrerait par ses cloisons plus droites et ses vésicules ex- térieures beaucoup moins obliques. Terrain carboniïère du Derbyshire. 12. LITHOSTROTION CONCAMERATUM. Lithodendron concameratum, Lonsdale, in Murchison, Verneuil et Keyserling, Russ.and Ural,t. 1], p.599. 1845. —— Keyserling, Reise in Petschora-land, p.169, tab. 5, fig. 1. 1846. Diphyphyllum concameratum, D'Orbigny, Prod., t. I, p. 159. 1850. Lithostrotion concameratum, Milne Edwards et J. Haime, Polup. foss. des lerr. palæoz., p. 441. C’est un fossile qui paraît différer du L. harmodites par ses poly- piérites droits, sans bourrelets d’accroissement, de 3 millimètres de diamètre, et dont les planchers sont fortement soulevés au milieu. Il est également pourvu de tubes de connexion, d’une columelle assez forte et un peu comprimée, et de 18 cloisons principales. Terrain carbonifère de la Russie. 13. LITHOSTROTION BASALTIFORME. Lithostrotion, Lhrvyd, Lithophyllacii Britanici Schnographia epistola, tab. 27. 1760. —— Parkinson, Org. rem., t. II, pl. 5, fig. 3 et 6. 1808. Astrea basaltiformis, W. D. Conybeare et W. Phillips, Outlines of the Geol. - of England and Wales, p. 359. 1822. Astrea arachnoides, Defrance, Dict., t, LXIT, p. 383. 1896. 430 ZOANTHAIRES SCLÉRODERMÉS RUGUEUX. Lithostrotion striatum, Fleming, Brit. anim., p.508. 1828. Columnaria striata, De Blainville, Dict., t. LX, p.516. — Manuel, p. 360, pl. 52, fig. 3. Lithostrotion striatum, S. Wooäward, Syn. tab. of Brit. org. rem., p. 5. 1830. Cyathophyllum basaitiforme, Phillips, Geol. of York, t. II, p. 202, pl. 2, fig.21, 22. 1836. Astrea hexagona, Portlock, Rep. on the Geol. of Londonderry, p. 332, pl. 25, fig. 1. 1845. Astrea basaltiformis, ibid., p. 333. : Lithostrotion microphyllum? Keyserling, Reise in das Petschora-land, p. 156, tab. 1, fig. 2. 1846. Lithostrotion striatum, M'Coy, Syn. carb. foss. of Ireland, p.188. 1844. Nemaphyllum minus, M'Coy, op. cit. (Ann. and Mag. of nat. Hist., 2e sér , t. IL, p. 47. 1849). — Brit. palæoz. foss., p. 99, pl. 5B, fig. 3. Lithostrotion hasaltiforme, Milne Edwards et J. Haime, Polyp. foss. des terr. palæoz., p. 441 et 442. — Brit. foss. Corals, p.190, pl. 38, fig. 3, 54, 5b. Polypier astréiforme. Polypiérites complètement soudés par leurs murailles et prismatiques. Calices très-inégaux. Dans une coupe ho- rizontale, on distingue des murailles extérieures, minces et très- nettes, et des murailles internes qui sont seulement indiquées par la limite des traverses vésiculaires dont les parties extérieures des loges sont remplies. Columelle petite, comprimée, mais un peu renflée au milieu. 40 à 50 cloisons un peu serrées, extrèmement minces, très- finement flexueuses, alternativement un peu inégales; les grandes arrivent seules près de la columelle. Grande diagonale des grands ca- lices, 10, 12 où même 15 millimètres; diamètre des murailles inté- rieures, à ou 6. Terrain carbonifère de l’Angleterre, de l'Irlande et de la Russie. 44. LITHOSTROTION ENSIFER. Lithostrotion ensifer, Milne Edwards et J. Haime, Polyp. foss. des terr. pa- læoz., p.442. — Brit. foss. Corals, p. 195, pl. 58, fig. 2, 2a. Polypier à surface plane ou subconvexe. Polypiérites n'étant séparés entre eux que par une muraille épithécale très-mince, et qui en cer- tains points est très-peu distincte. Calices polygonaux, souvent mal dé- limités, subplans dans leurs parties extérieures, à fossette un peu pro- fonde. Columelle forte et comprimée, très-saillante. Une trentaine de cloisons minces et assez droites, alternativement un peu inégales en étendue ; quelques autres rudimentaires. Largeur des polypiérites, 8 ou 40 millimètres. Terrain carbonifère, à Clifton, en Angleterre. 45. LITHOSTRUTION ARANEA. Astrea hexagona, var. minor? Portlock, Rep. on Londonderry, p.332, pl. 23, fig. 2. 14843. Astrea aranea, M'Coy, Syn. carb. foss. of Ireland, p. 487. 1844. ’ CYATHOPHYLLIDES. 431 Nemaphyllum aranea, M'Coy, New spec. of palæoz. Corals (Ann. and Mag. of nat. Hist., 2e série, t, III, p. 135. 1849.) Lasmocyathus aranea, D'Orbigny, Prod. de paléont., t. I, p. 160. 1850. Lithostrotion aranea, Milne Edwards et J. Haime, Polyp. foss. des terr. pa- læoz., p. 445. — Brit. foss. Corals, p. 195, pl. 39, fig. 1, 12. Polypier massif. Calices irrégulièrement polygonaux, quelques-uns de leurs côtés étant formés par des lignes courbes. Murailles intérieures assez bien marquées. Columelle comprimée, à section fusiforme. Rayons cloisonnaires fort minces, mais bien développés, légèrement flexueux , 22 à 24 principaux s’arrétant à une petite distance de la columelle; un égal nombre de rayons très-peu développés, n’attei- gnant pas jusqu’à la muraille intérieure. Les grandes diagonales des ealices sont de 10 à 13 millimètres; le diamètre de la muraille inté- rieure est de 5 ou 6. Les traverses de l’aire extérieure sont très-nom- breuses et forment de petites vésicules très-serrées. Les planchers pa- raissent nombreux et fortement soulevés au centre par la columelle, Terrain carbonifère de l'Irlande. 16. LIiTHOSTROTION PoRTLOoCK1. Astrea irregularis, Portlock, Rep. on the Geol. of Londonderry, p. 535, pl. 23, fig. 3 et 4. 1843. (Non Defrance.) —— M'Coy, Syn. of the carb. foss. of Ireland, p. 187. 1844. Astrea Portlocki, Bronn, Ind. paléont., p.128. 1848. Nemaphyllum Clisioides, M’Coy, op. cit. (Ann. and Mag. of nat. Hist., ® sér., t. III, p. 18. 1849.) Lithostrotion Portlocki, Milne Edwards et J. Haime, Polyp. foss. des terr. pa- læoz., p. 445. — Brit. foss. Corals, p.194, pl. 42, fig. 1, 42, etc. Polypier astréiforme. Polypiérites un peu inégaux, prismatiques et complètement soudés par leurs murailles extérieures, qui sont rninces, mais bien distinctes. Murailles intérieures à peine indiquées dans quel- ques calices. Environ 22 à 36 cloisons alternativement très-inégales en étendue, peu serrées, excessivement minces, légèrement flexueuses ; les grandes atteignant presque jusqu’à la columelle. Celle-ci est grosse et très-légèrement comprimée , saillante. Diagonale des poiypiérites, 5 à 7 millimètres. Une section verticale montre, dans les parties exté- rieures des polypiérites, 2 ou 3 séries longitudinales de traverses vé- siculeuses fortement inclinées en dedans, et de planchers bien déve- loppés, très-relevés au milieu et un peu divisés extérieurement. Terrain carbonifère, en Angleterre et en Irlande. 47. LiTHostTRoTION MCoyANuM. Lithostrotion M°Coyanum, Mine Edwards et J. Haime, Polyp. foss. des terr. palæoz., p. 444. — Brit. foss. Corals, p. 195, pl. 492, fig. 2, 2a, 2b. Cette espèce est très-voisine du L. Portlocki; elle nous paraît ce- pendant en différer par ses polypiérites plus petits et beaucoup plus inégaux, ses murailles intérieures plus prononcées et ses 20 ou 24 cloi- 432 ZOANTHAIRES SCLÉRODERMÉS RUGUEUX. sons un peu épaisses et alternativement moins inégales. Diagonale des grands individus, 3 millimètres, rarement 4. Les cloisons for- ment un bourrelet saillant autour de la columelle, qui est saillante elle-même. Terrain carbonifère de l'Angleterre. 18. LITHOSTROTION? SEPTOSUM. Nemaphyllum septosum, M’Coy, op. cit. (Ann. and Mag. of nat. Hist., 2° sér., t. IL, p. 19. 1849.) | Lithostrotion ? septosum, Milne Edwards et J. Haime, Polyp. foss. des terr. palæoz., p. 444. — Brit. foss. Corais, p. 196. Les calices, suivant M. M’Coy, sont polysonaux, larges de 5 lignes (angl.). Dans une section verticale, la columelle est mince, pläte, large de 3/4 de ligne. L’aire interne est remplie de traverses, ordinai- rement simples, légèrement arquées. Aire extérieure large, pleine de nombreuses petites traverses vésiculaires, inclinées en bas et en de- dans. Dans une section horizontale on compte 43 cloisons minces, dont 24 seulement atteignent jusqu’au centre, et les autres à la moitié de l’aire interne. Terrain carbonifère de l'Irlande. 19. LiTHOSTROTION LÆVE. Columnaria lævis, Goldfuss, Petref. Germ., 1. 1, p. 72, tab. xxiv, fig. 8. 1826. Lithostrotion lœæve, Bronn, /kd. Paléont., t. I, p. 661. 1848. _— Milre Edwards et J. Haime, Polyp. foss. des terr. palæoz., p. 445. Le polypier sur lequel a été établie cette espèce est extrêmement altéré. Calices polygonaux, inégaux. 16 ou 18 cloisons principales, n’arrivant pas tout-à-fait jusqu'au centre, excessivement minces, droites, alternant avec un égal nombre de très-petites; diagonale des grands calices, 40 à 12 millimètres. Goldfuss indique cette espèce comme provenant de Naples, mais elle appartient vraisemblablement au terrain carbonifère. 90. LITHOSTROTION MAJOR. Stylaxis major, M'Coy, op. cit. (Ann. and Mag. of nat. Hist., 2e sèr., t. III, p. 120. 1849). — Brit. palæoz. fossils, p. 101, pl. 3 A, fig. 4. _— Milne Edwards et J. Haime, Polyp. foss. des terr. palæoz., p. 454. Lithostrotion major, Milne Edwards et J. Haime, British fossil Corals, p. 201. Les calices, suivant M. M’Coy, sont larges de six lignes (anglaises), presque hexagonaux. 63 cloisons, dont la moitié atteint jusqu’à la co- lumelle, qui est large d’une ligne, tandis que l’autre moitié s’arrète à la muraille interne. L'aire externe montrant de nombreuses vési- cules entre les rayons septo-costaux. Dans une section verticale l'aire interne est large et présente des traverses arquées, ascendantes vers la columelle qui forme à peu près au travers 3 cellules allongées. CYATHOPHYLLIDES. 433 L’aire extérieure remplie de très-petites vésicules hémisphériques, très-inelinées en bas et en dedans. Terrain carbonifère, dans le Derbyshire. 21. LITHOSTROTION ARACHNOIDEUM. Nemophyllum arachnoideum, M'Coy, New genera and sp. of palæoz. Corals (Ann. and Mag. of nat. Hist., 2e sér., t. EL, p. 45, fig. 3 0, et p. 16. 1849). Stylaxis arachnoidea, Milne Edwards et J, Haime, Polyp. foss. des terr. pa- læoz., p. 454. Lithostrotion arachnoïdeum, Milne Edwards et J. Haime, British fossil Corals, p. 202. Suivant M. M'Coy, les calices sont polygonaux, larges de 6 à 9 li- gnes (anglaises); la columelle est très-mince et large d’une ligne. Dans une coupe verticale, l'aire interne plus large que l’extérieure, pré- sentant de chaque côté de la columelle deux rangées de traverses ar- quées et peu relevées en haut et en dedans des murailles distinctes. Aire extérieure remplie de traverses vésiculaires beaucoup plus petites et plus courbées en dedans. De 50 à 55 cloisons très-minces, altorna- tivement inégales en étendue, les grandes atteignant jusqu’au centre, les petites traversant à peine la muraille interne. Terrain carbonifère du Derbyshire. 22, LITHOSTROTION FLEMINGI. Stylaxis Flemingii, M'Coy, loc. cit., p. 121. 1849. —— Milne Edwards et J. Haime, Polyp. fuss. des terr. palæoz., p. 454. Lithostrotion Flemingi, Milne Edwards et J. Haime, British fossil Corals, p- 205. . Les calices, suivant M. M'Coy, sont généralement hexagonaux, karges de 3 lignes (anglaises). Une coupe verticale montre une evlu- melle mince et plate; dans la zône interne, de petites traverses vési- culaires dressées sur la columelle, et dans l’aire extérieure, de petites traverses vésiculaires inclinées dans la direction opposée. Dans une section horizontale, la columelle est large d’une ligne et entourée - d'environ 43 cloisons minces, alternativement inégales. Terrain carbonifère du Derbyshire. Le LiTHOSTROTION? DERBIENSE (Stylastrea inconferta, Lonsdale, Russia and Ural, t. 1, p. 622, pl. A, fig. 2. — Lithostrotion inconfertum D'Or- bigny, Prod., t. 1, p. 159. — Lihostrotion Derbiense Milne Edwards et 3. Haime, Polyp. des terr. palæz., p. 445, et Brit. foss. Corals, p. 201. —Stylaxis trregularis M'Coy, Brit. palæoz. foss., p. 101, pl. 3 A, fig. 5) est un polypier astréiforme , dont les calices sont polygonaux et ont 10 à 42 millimètres de large, dont les planchers sont horizontaux, et la columelle paraît avoir été détruite. La prétendue multiplication par fissiparité que Lonsdale a sru avoir observée et qui a déterminé ce pa- Coralliaires. Tome 3. 28 434 ZOANTHAIRES SCLÉRODERMÉS RUGUEUX. léontologiste à séparer génériquement ce fossile des Lithostrotions, ne nous semble pas exister. Terrain carbonifère de l’Oural. Le LiTHosTROTION STELLARE (Bronn, Index paléont., t. I, p. 662. — Columnaria stellaris Steininger, op. cit.; Mém. de la Soc. géol., t. I, p. 343) a des tubes de 2 lignes de large avec un centre plein et proé- minent. 11 paraît provenir du terrain dévonien de l'Eifel. Le fossile figuré par M. Morton, sous le nom de Stylina (Amer. Journ. of Sc, 1835, t. XXIX, p. 152, pl. 14, fig: 25), paraît appartenir aussi à ce genre, et M. Haime, qui avait eu l’occasion d’ex examiner un échantillon, le considérait comme devant constituer une espèce distincte, à laquelle il donna le nom de Lifhostrotion canadense. Le genre DipaypayLium de Lonsdale (dans Murchison, Verneuil et Keyserling, op. cit., t. 1, p. 623) a été établi d’après un polypier fas- ciculé, qui nous paraît être un Lithostrotion dont la columelle aurait été détruite. C’est le Diphyphyllum concinnum Lonsdale, loc. cit., pl. A, fig. 4. — Diphyphyllum latiseptum M'Coy, Ann. of. nat. Hist., série 2, t. LI, p. 8) qui se trouve dans le terrain carbonifère de l'Angleterre aussi bien que dans l’Oural. Les polypiérites sont allongés, eylindri- ques, garnis d’une épithèque mince et de bourrelets très-faibles; la muraille interne est assez distincte. 32 cloisons fort minces et autant de cloisons rudimentaires alternent. Les planchers sont bien développés et lisses au milieu. Enfin, l’aire extérieure est remplie de traverses très-inelinées et un peu vésiculeuses. Diamètre, près d’un centimètre. Genre XXX. CHONAXIS. Chonaxis, Milne Edwards et J. Haime, Polyp. des terr.palæoz., p. 446. 1851. Polypier composé; les parties extérieures des polypiérites for- mées d’un tissu vésiculaire, dense, dans lequel ne se prolongent que peu ou point les rayons costo-septaux ; murailles internes , assez bien marquées; cloisons lamellaires bien développées, un peu étroites; le centre des chambres viscérales occupé par une série de planchers que traverse une columelle lamellaire. Ce genre fait en quelque sorte le passage des Lithostrotion aux Lonsdaleia ; il a les planchers des premiers et les vésicules extérieures des dernières. Nous ne connaissons qu’une espèce qui appartient au terrain carbonifère. CHonaAxIS VERNEUILI. Chonazis Verneuili, Milne Edwards et J. Haime, Polyp. foss. des terr. pa- læoz., p. 446, pl. 11, fig. 5, 52. CYATHOPHYLLIDES. 435 Polypiérites tantôt libres, tantôt serrés et soudés latéralement. Mu- raille intérieure assez marquée. Aire extérieure très-étendue, traversée par des stries costales et remplie de vésicules un peu inégales, mais très-petites et très-inclinées en dedans; on en compte jusqu’à 10 dans le rayon d’une section transversale. 44 cloisons assez bien dévelop- pées, assez minces, étroites. Traverses internes un peu. irrégulières, simples ou ramifiées extérieurement, distantes en général de 2/3 de millimètre, ascendantes et se continuant avec des planchers bien dé- veloppés, superposés, bien distincts dans leurs parties extérieures, en forme de capuchons un peu coniques et qui se recouvrent les uns les autres. La série de ces planchers est traversée dans toute sa longueur par une columelle sublamellaire peu développée, et qui ne paraît pas interrompue dans les espaces intertabulaires. Diamètre des polypié- rites, au moins 2 centimètres 5 ; de la muraille intérieure, 12 milli- mètres ; des planchers, 7; les cloisons n’ont pas tout-à-fait 2 millimè- tres de largeur. Terrain carbonifère de la Russie. Genre XXXI. PHILLIPSASTREA. Erismatholithus (pars), Martin, Petref. Derb. 4809. Tubipora (pars), S. Woodward, Synop. table of Brit. org. rem., p. 5. Sarcinula (pars), MCoy, op. cit. (Ann. of. nat. Hist., t. IL, p. 124.) Phillipsastrea (pars), D'Orbigny, Note sur des polyp. foss. p. 12. 1849. Polypier composé, astréiforme, se multipliant par gemmation submarginale; polypiérites intimement ‘unis, à rayons septo- costaux bien développés et confluents; murailles épithécales rudimentaires ou nulles; murailles internes, en général distinctes et cylindriques; planchers peu développés et traversés par une columelle styliforme. Les Phillipsastrées diffèrent des Smithies par la présence de leur columelle, De même qu’on peut regarder celles-ci comme des Acervulaires à cloisons confluentes, les Phillipsastrées peu- vent être brièvement définies des Lithostrotions confluents et dépourvus de murailles extérieures. M. MCoy a fait une Sarcinule de l'espèce qui a servi de type au genre que nous venons de décrire; mais quoique très-mal limité et très-vaguement caractérisé, le groupe auquel Lamarck a donné ce nom est complètement différent et trouve sa place naturelle dans la famille des Astréides. L’un des deux fossiles que D'Orbigny appelle Phillipsastrées doit être reporté parmi les Acervulaires, et les caractères génériques donnés par cet auteur sont tout-à-fait inexacts, 436 ZOANTHAIRES SCLÉRODERMÉS RUGUEUX. 1. PuHrILLIPSASTREA VERNEUILI. Philipsastrea Verneuil, Milne Edwards et J. Haime, Polyp. foss. des terr. -palæoz., p.447, pl. 10, fig. 5. Polypier à surface plane, formé de couches superposées. Polypié- rytes à rayons tout-à-fait confluents en dehors; un bourrelet circulaire assez saillant autour de la fossette calicinale; celle-ci bien marquée et même un peu profonde. Columelle saillante. 28 à 32 rayons cloi- sonnaires égaux, assez forts, un peu saillants, granulés ou finement striés en travers, se continuant directement d’un individu à un autre, quelquefois en suivant une direction un peu flexueuse. Diamètre des bourrelets calicinaux, 5 ou 6 millimètres ; ils sont distants entre eux d’une fois ou deux cette largeur. Terrain dévonien, au Wisconsin (Etats-Unis). 9. PHILLIPSASTREA RADIATA. Erismatolithus tubiporites (radiatus), Martin, Petref. Derb., pl. 18. 1809. : Tubipora radiata, S. Woodward, Syn. tab. of Brit. org. rem., p. 5. 1830. Astrea Hennakii (pars), Phillips, Palæoz. foss., pl. 7, fig. 15 D (cæt. exc.), (non Lonsdale). 1841. Sarcinula placenta et S. Phillipsi, M'Coy, op. cit. (Ann. and Mag. of nat. Hist., 2 sér., t. II, p.124 et 123. 1849.) Phillipsastrea Hennahii (pars), D'Orbigny, Prodr., L. I, p. 107. 1850. Phillipsastrea radiuta, Milne Edwards et J. Haime, Polyp. foss. des terr. pa- læoz., p. 448. — Brit. foss. Corals, p. 203, pl. 37, fig. 2, a. Polypier à surface plane. Calices très-inégalement espacés, à bords très-peu saillants, à cavité un peu profonde. Columelle mince et com- primée, en général peu distincte. 24 à 30 rayons septo-costaux, pres- que complètement confluents en dehors, très-minces, devenant alter- nativement inégaux près des murailles, où s'arrêtent un certain nombre d’entre eux. La largeur des calices est de 2 ou 3 millimètres; leur profondeur est { 1/2. Terrain carbonifère du Derbyshire. 3. PHILLIPSASTREA TUBEROSA. Sarcinula tuberosa, M'Coy, 0p. cit, (nn. and Mag. of nat. Hist., 2e sér., 1, III, p. 124. 1849). — Brit. palæoz. foss., p- 110, pl. 3 B, fig. 8. Phillipsastrea tuberosa, Milne Edwards et J. Haime, Polyp. foss. des terr. pa- læoz., p. 449. — Brif. foss. Corals, p. 204. Polypier à surface supérieure plane. Calices saillants, en forme de mamelons, en général très-distincts entre EUX, mais inégalement écartés. 32 rayons septo-costaux extrèémement minces , confluents, assez flexueux én dehors, mais peu ou point géniculés. Les calices ont à peine 4 millimètres de diamètre. Les traverses intercostales sont CYATHOPHYLLIDES. 437 subpolygonales, une fois plus longues que hautes, un peu inégales et disposées en séries concayes ou flexueuses. Terrain carbonifère du Derbyshire. Ce fossile ne diffère que peu du P. radiata et pourrait bien en ètre une simple variété. Genre XXXIL. SYRINGOPHYLLUM. Madrepora, Linné, Syst. nat. Syringophyllum, Milne Edwards et J. Haime, Brif. foss, Corals, p. LxxII. 1850. Polypier composé, astréiforme, se multipliant par bourgeon- nement latéral. Polypiérites munis de murailles très-fortes. Côtes très-développées, se soudant avec celles des individus voisins et unies entre elles par une excthèque abondante. Cloisons bien développées et débordantes. Planchers petits. Columelle styli- forme. Ce genre a de grands rapports avec les Phillipsastrées, mais ses murailles sont beaucoup plus fortes, ses calices sont saillants, et la distinction entre les individus est beaucoup plus marquée, quoiqu'il n’existe pas de murailles épithécales. La forme des calices, qui sont munis de cloisons débordantes, jointe à la struc- ture du tissu costo-exothécal, donne à ces polypiers une grande ressemblance avec les Stylines, ressemblance qui est encore augmentée par la présence d’une petite columelle styliforme ; mais dans ces dernières on ne distingue jamais de planchers, et les systèmes de cloisons se rapportent à un autre type. 1. SYRINGOPHYLLUM ORGANUM. Madrepora composita, etc., Fougt, op. cit. (Linné, Amæn, Acad. 1. I, p.96.— Tab. 4, fig. 6, n° 1. 1749). Madrepora organum, Linné, Syst. nat., éd, 12, p. 1278. 1767. Sarcinula organon, Schweïsger, Handb. der Naturg., p. 420. 1820. Sarcinula organum, Goldfuss, Petref., p, 73, tab. 24, fig. 10. 1826. Sarcinula organon, Eichwald, Zool. spec., t. I, p. 189. 1829. Sarcinula organum, Holl, Handb. der Petref., p. 401. 1850. —— DeBlainville, Dict.,t. LX, p.314. 1830.— Manuel, p.348. —— Morren, Descr. corall. Belq., p. 67. 1832. —— Hisinger, Leth. suec., p. 97, tab. 98, fig. 8. 4837. La séparation des di- vers individus est trop marquée dans la figure 82. —— Ejichwald, Ueber das silurische Schichten Syst. in Esthland, p.199. 438 ZOANTHAIRES SCLÉRODERMÉS RUGUEUX. Astreopora organum, D'Orbigny, Prodr. de Paléont., t. I, p. 50. 1850. Syringophyllum organum, Milne Edwards et J. Haime, Brit. foss. Corals, Intr., p. zx. 4850. — Polyp. foss. des terr. palæoz., p. 450. Polypier en masse astréiforme, à surface convexe, un peu élevé, présentant des calices en général peu inégaux, circulaires, assez sail- lants, distants entre eux d’au moins une fois leur diamètre. Gemma- tion latérale. Côtes égales, minces, un peu saillantes, séparées par de grands sillons, droites ou très-légèrement flexueuses, arrivant jus- qu’au fond des espaces intercalicinaux; elles y rencontrent celles des individus voisins auxquelles elles se soudent par leur bord externe sous un angle variable, ou en se continuant directement avec elles, de facon que la confluence est incomplète et même rare, et que cepen- dant il n’existe pas de lignes polygorales autour des divers individus. La fossette calicinale est peu profonde, elle s’est trouvée empâtée par la roche dans tous les individus que nous avons eu l’occasion d’ohser- ver; pourtant nous avons Cru y voir une columelle styliforme un peu comprimée et une disposition cruciale des cloisons principales, mais nous devons être très-réservé sur ce point. Le nombre des cloi- sons, de même que celui des côtes, est de 24 ou 26 dans les individus adultes; elles sont bien développées, un peu débordantes, un peu épaisses et alternativement inégales. Le diamètre des calices est au plus de 3 millimètres. Dans les individus de Gothland, comme celui figuré par Hisinger, qui ont été altérés sans doute par des eaux aci- dulées, le tissu costal et endothécal paraît disposé par étages super- posés et séparés par des espaces vides; mais dans un très-bel exem- plaire de Dudley, dont nous avons fait faire une coupe verticale, nous nous sommes assuré que cette disposition n'existe réellement pas : les côtes se prolongent entre les divers individus, comme dans les Astrées et les Stylines, et les espaces qui les séparent sont remplis par une exothèque abondante et serrée; les murailles sont bien dis- tinctes et épaisses. On voit, d’après l’exposé de ces caractères, que cette espèce a de très-grands rapports avec les Stylines, mais il nous a paru y voir des planchers comme ceux que montre la figure d’Hisinger, et une disposition cruciale des cloisons caractéristique de nos Cyatho- phyllides. Dans le terrain silurien inférieur, à Coniston; dans le terrain silu- rien supérieur de Gothland, Dudley, Groningue et Soudewilzin. 2. SYRINGOPHYLLUM? CANTABRICUM. Phillipsastrea cantabrica, De Verneuil et J. Haime, op. cit. (Bull. Soc. geol. de France, % sér., t. VII, p. 162. 1850). Syringophyllum cantabricum, Milne Edwards et J. Haime, Polyp. foss. des terr. palæoz., p. 451.— Brit. foss. Corals, p. 242, pl. 54, fig. 5. Polypier en masse subplane. Calices inégalement distants, en gé- néral d’une fois leur diamètre, un peu saillants. Côtes irrégulièrement confluentes, longues, flexueuses ou géniculées, égales, assez minces, CYATHOPHYLLIDES. 439 * distantes entre elles de 2/3 de millimètre, présentant des crénelures fines et serrées. 15 ou 16 cloisons principales un peu débordantes, à bord arqué et finement crénelé, arrivant à une petite distance du centre où elles s’amincissent beaucoup et présentent un petit lobule; elles alternent avec un égal nombre de cloisons plus petites. La mu- raille est bien marquée et même un peu épaisse. La columelle paraît être un peu comprimée. Diamètre des calices, 3 à 4 millimètres; leur profondeur, À. Terrain dévonien à Tournay, en Belgique; à Teignmouth, en An- gleterre, et au pont de Valcos, en Espagne. 3. SYRINGOPHYLLUM ? TORREANUM. Phillipsastrea torreana, De Verneuil et J. Haime, op. cit. (Bull. Soc. géol. de France, 2e sér., t. VII, p. 162. 1850). Syringophyllum torreanum, Milne Edwards et J. Haime, Polyp. foss. des terr. palæoz., p. 452. Polypier à surface plane. Calices assez saillants, distants de deux fois au moins leur diamètre, qui est de 2 1/2 millimètres au plus. Côtes irrégulièrement confluentes et formant des angles aux points où elles se rencontrent, très-minces, écartées de 1 millimètre, au nombre de 20 à 22, rarement 24. Columelle ronde, petite, saillante. 10 à 12 cloisons principales s’arrêtant à une petite distance du centre, alter- nant avec un égal nombre de très-petites murailles bien distinctes, mais fort minces. Terrain dévonien de l'Espagne, à Sobero. TROISIÈME SOUS-FAMILLE. AXOPHYLLINES. (AXOPH YLLINÆ.) Chambre des polypiérites présentant dans leurs parties ex- ternes un tissu vésiculaire qui n’est que peu ou point traversé par les rayons costaux ; deux murailles distinctes; cloisons la- mellaires bien développées, touchant par leur bord interne à la columelle, qui est essentielle. Cette sous-famille se compose de trois genres caractérisés de la manière suivante : columelle lamellaire, simple.. . . . . . . . . .. PETALAxIS. AXOPHYLLINÆ A7 ayant la jcolumelle très-grosse et formée de lames tordues. Polypier composé. LonspaLEna, simple. . AXOPHYLLUM. 44o ZOANTHAIRES SCLÉRODERMÉS RUGUEUX. Genre XXXIIH PETALAXIS. Stylaxis (pars), Milne Edwards et J. Haime, Polyp. des terr. palæoz.., p. 452. Petalaxis, Milne Edwards et J. Haïme, Brit. foss. Corals, p. 204. Polypier composé, astréiforme; polypiérites prismatiques , ayant leurs parties extérieures formées d’un tissu vésiculaire dans lequel les rayons septo-costaux ne se prolongent que peu ou point; les murailles intérieures assez bien marquées ; cloisons lamellaires bien développées ; columelle lamellaire. M. MCoy a considéré les espèces de ce groupe comme se multipliant par fissiparité; mais il ne nous parait pas douteux que la reproduc- tion ait lieu au contraire par bourgeonnement marginal. Les Stylaxis ressemblent beaucoup par leur aspect général aux Lüthostrotion massifs; ils en différent par la structure de lap- pareil septal. Ils se distinguent bien aussi des Axophyllum et des Lonsdaleia par leur columelle, qui reste mince et lamellaire, et qui n’est jamais formée, comme dans ces deux derniers genres, par des feuillets tordus et enveloppants. 4. Prraraxis M’CoyanA. Styleris M'Coyane, Milne Edwards et J. Haime, Polyp. foss. des terr. palæoz., p. 455, pl. 12, fig. 5, 52. Polypicr astréiforme. Calices polygonaux, tous intimement soudés. Columelie libre en haut dans une assez grande étendue, étroite, éga- lement mince sur toute la largeur, et ayant la forrne d’une latte. L’aire costale petite. Murailles internes circulaires, assez bien marquées. 16 à 18 cloisons principales, suhégales, droites, assez larges, attei- gnant presque à la columelle, à laquelle toutefois elles ne se soudent jamais. Elles alternent avec un égal nombre de cloisons beaucoup plus petites. La grande diagonale des polypiérites est en général de 6 millimètres; le diamètre de la muraille interne étant 4. Dans une section verticale on voit que la partie extérieure des individus est remplie par des traverses vésiculaires, sur lesquelles les rayons cos- taux apparaissent sous forme de stries très-peu saillantes; ces tra- verses sont plus hautes que larges, fortement convexes en haut et en dedans, et par leur bord interne prolongé inférieurement elles consti- tuentune muraille bien marquée. Il n’y a en général qu'une vésicule dans l’espace qui sépare la muraille de l'épithèque ; les cloisonsontleur bord interne droit et entier, et ne contractent pas d’adhérence avec la columeile ; elles sont constituées par des lames parfaites, larges de 1 4/2 millimètre; les traverses endothécales sont horizontales ou un CYATHOPHYLLIDES. 441 peu irrégulières, un peu relevées, un peu ramifiées et s’insèrent en dedans de la columelle. Terrain carbonifère, à Colonna sur l’Oka, en Russie. 2. PETALAxIS PORTLOCKI. Stylaxis Portlocki, Milne Edwards et J. Haime, Polyp. foss. des terr. pa-. 1@03., p. 433. Petalaxis Portlocki,. Milne Edwards et J. Haime, Brit. foss. Coruls, p. 204, pl. 38, fig. 4, 4. Nous ne connaissons cette espèce que par un polypiérite prismati- que détaché d’une masse astréiforme. Il diffère de l'espèce précédente, dont il a les proportions, par des cloisons principales plus minces et qui se soudent à la columelle , et en ce que les petites cloisons sont encore plus étroites. Terrain carbonifère de Galles, en Angleterre. Genre XXXIV. AXOPHYLLUM. Cyathophyllum (pars), de Koninck, Mss. Musée de Paris. ‘ Arophyllum, Milne Edwards et Haïime, Brit. foss. Corals, p. Lxxu, 1850. Polypier simple, turbiné, entouré d’une épithèque complète ; les parties voisines de l’épithèque subvésiculaires; une muraille intérieure bien marquée; cloisons lamellaires bien développées ; columelle très-grosse, cylindrique et formée de lamelles tordues. Ce genre diffère de Lonsdaleia en ce que son polypier reste toujours, simpie; du reste, il présente la mème structure, si ce nest que ses rayons costaux sont plus développés et presque lamellaires. 1. AXOPHYLLUM EXPANSUM. Axophyllum expansum, Milne Edwards et J. Haime, Polyp. foss. des terr. palæoz., p. 455, pl. 12, fig. 3, 52, 5b. L Polypier allongé, turbiné, entouré d’une épithèque assez mince et présentant des hourrelets d’accroissement bien marqués et quelque- fois coupants; calice circulaire, bords minces et quelquefois subfeuil- letés, à fossette centrale peu profonde. Columelle un peu saillante, assez forte et très-faiblement elliptique. En général une soixantaine de cloisons au moins, alternativement un peu inégales en épaisseur et en étendue, droites, serrées, à bord libre, sensiblement horizontal dans ses deux tiers extérieurs, d’où la forme subplane du calice; ces cloisons sont épaisses et s’amincissent seulement un peu en approchant de la columelle. Hauteur des grands individus, 3 centimètres; diamètre de leur calice, 2,5. Terrain carbonifère, à Visé en Belgique. 442 ZOANTHAIRES SCLÉRODERMÉS RUGUEUX. 9. AXOPHYLLUM RADICATUM. Cyathophyllum radicatum, De Koninck, mss. Axophyllum radicatum, Milne Edwards et J. Haime, Polyp. foss. des terr. palæoz., p. 456, pl. 12, fig. 4, 42. —— Pictet, Traité de paléontologie, pl. 108, fig. 5. Polypier subturbiné, légèrement courbé, présentant des bourrelets d’accroissement en général très-marqués et irréguliers. Epithèque très-développée et s’allongeant, principalement sur l’un des côtés du polypier, en tubercules verruqueux ou même subradiciformes. Calice subcirculaire ou un peu déformé, à bords assez minces, à fossette un peu profonde. Columelle très-grosse, saillante, subcylindrique. En gé- néral 72 rayons épais, serrés, droits, alternativement inégaux en éten- due, leur bord supérieur est un peu concave dans les parties extérieures. Hauteur du polypier, 3 ou 4 centimètres; grande largeur du calice, presqu’autant. Une section verticale, faite suivant l'axe du polypier, montre une columelle très-grosse dans ses parties supérieures et formée par des lames repliées et tordues. Les cloisons proprement dites sont fort étroites, et les loges comprises entre elles sont fermées à des distances assez rapprochées par des traverses en général simples et légèrement inclinées en bas et en dedans. Les parties extérieures sont remplies par des vésicules allongées en travers, un peu inégales, deux fois aussi larges que hautes, et inclinées en dedans; les bords internes des vésicules les plus intérieures forment par leur union une muraille assez distincte. Les plus grandes vésicules ont jusqu’à 2 mil- limètres de largeur. Terrain carbonifère, à Visé en Belgique. 3. AXOPHYLLUM? KONINCKI. Axcphyllum? Konincki, Milne Edwards et J. Haime, Polyp. foss. des terr. palæoz., p. 456, pl. 13, fig. 2, 22, 2. Polypier turbiné, droit, entouré d’une très-forte épithèque plissée transversalement et légèrement débordée par les rayons costaux. Ca- lice circulaire, à bords en bourrelets et à fossetté peu profonde. Colu- melle cylindrique saillante. 48 rayons septo-costaux, très-peu inégaux, alternativement épais en dehors etserrés, amincis en dedans. Hauteur du polypier, 4 centimètre ; diamètre du calice, 6 ou 7 millimètres. Une section verticale montre une columelle cannelée, rugueuse, et qui paraît formée par un faisceau de lames tordues. Les cloisons pro- prement dites fort étroites ; elles présentent des traverses très-serrées, simples, subhorizontales ou très-lésèrement inclinées en dedans. La muraille intérieure est mince, mais bien marquée, et les côtes parais- sent constituées par des lames bien développées, dont les faces laté- rales offrent des stries subverticales radiées. Ces stries sont coupées transversalement par de grandes traverses convexes qui sont paral- lèles au bord supérieur de ces mêmes côtes. Terrain carbonifère de Visé, en Belgique. CYATHOPHYLLIDES. 443 Genre XXXV. LONSDALEIA. Stylina (pars), Parkinson, op cit. 1822. Lithostrotion (pars), Lonsdale, dans Murchison, Verneuil et Keyser- ling, Russia and Ural, t. 1, p. 602. Strombodes et Lonsdaleia, MCoy, op. cit. Ann. of nat. Hist., série 2, t. III, p. 10 et 11. 1849. Polypier composé, fasciculé ou astréiforme, se multipliant par bourgeonnement latéral et submarginal ; deux murailles bien distinctes; l'aire extérieure vésiculaire ; cloisons lamellaires bien développées; columelle très-grosse, cylindroïde et formée de la- melles tordues, qui se recouvrent les unes les autres. Lonsdale et la plupart des auteurs récents ont considéré les espèces douées des caractères précédents, comme devant former le genre Lithostrotion de Fleming; mais la figure de Llwid citée par ce dernier naturaliste ne peut laisser aucun doute sur la si- gnification de ce nom, qui doit évidemment appartenir aux polypiers auxquels nous l'avons appliqué ci-dessus. M. MCoy, qui rejette, sans en donner de raisons, le genre de Fleming, appelle Strombodes les Lithostrotion de Lonsdale; mais il change ainsi la signification donnée antérieurement à ce mot par Schweigger et Goldfuss. Comme en même temps il a créé un nouveau genre pour les espèces qui présentent la même structure, mais dont les polypiérites restent libres par leurs murailles, nous avons étendu au groupe tout entier le nom de Lonsdaleia, appliqué seulement par M. M'Coy aux espèces fasciculées. 1. LONSDALEIA FLORIFORMIS. Stone found in Wales? Liwid, op. cit. (Philos. Trans., vol. 21, p.187, n° 252, fig. 5 et 4. 1700). Erismatolithus madreporites (florifornis), W. Martin, Petref. Derb., tab. 45, fig. 5 et 4, et pl. 44, fig. 5. 1809. Compound Stylina, Parkinson, Intr. to the Study of foss. org. rem., pl. 10, fig. 5. 1822. Astrea florida, Defrance, Dict. Sc. nat., t. XLII, p. 383. 1826. Lithostrotion floriforme, Fleming, Brit. anim., p.598, 1828. —— Wooëward, T@b. of Brit. org. rem., p. 5. 18530. Columnaria floriformis, De Blainville, Dict., t. LX, p. 516. 1830. — Manuel, p. 550. Cyathophyllum floriforme, Phillips, Z1. of Géol. of York, t. II, p. 202. 1856. Astrea emarcida, Fischer, Oryct. de Moscou, p. 154, pl. 31, fig. 5. 1837. AStrea pentagona? Fischer, ibid., p. 154. 444 ZOANTHAIRES SCLÉRODERMÉS RUGUEUX. Astrea mamillaris , Fischer, ibid., p. 154. pl. 51, fig. 2 et 5. Cyathophyllum expansum, Fischer, ibid., p.155, pl. 51, fig. 1. 1837. (Sous le nom d’Astrea expansa dans l'explication des planches de l'édition de 1850.) Lithostrotion maxillare et L. astroides, Lonsdale in Murch., Vern. et Keys., Russ. and Ur., t. 1, p. 606 et 607, fig. a, b, c. 1815. Cyathophyllum astrea, Bronn, Ind. paléont., p.367. 1848. Strombodes conaxis, M'Coy, op. cit, (Ann. and Mag. of nat. Hist., 2e sér., t. III, p. 10. 1849). ! Lithostrotion mamillare, D'Orbigny, Prodr. de Paléont., t.1, p. 159. 1850. Lithostrotion floriforme, Milne Edwards et J. Haime, Polyp. foss. des terr. palæoz., p. 456. Lonsdaleia floriformis, Milne Edwards et J. Haime, Brit. foss. Corals, p.205, pl. 43, fig. 1, La, 4b, 10, {d, 4e, 2, 22. Polypier astréiforme; polypiérites prismatiques, séparés par des murailles exothécales bien développées, très-inégaux à la surface. Ca- lices assez profonds. Columelle forte, très-saillante, comprimée: à son sommet, qui a la forme d’une petite crête, et présentant sur les par- ties latérales des arêtes ascendantes et courbes très-prononcées. 24 cloi- sons principales assez minces, étroites, formant en général un bour- relet un peu saillant autour de la fossette. calicinale, alternant avec un égal nombre de cloisons plus petites. Les prolongements costaux des rayons cloisonnaires assez bien marqués sur l'aire extérieure ; la dia- gonale des grands polypiérites varie de 15 à 20 millimètres, et quel- quefois on en observe de 30 millimètres, le diamètre de la muraille intérieure étant de 7 ou 8, rarement de 10, et celui de la columelle de 3. Une section verticale montre des traverses inter-septales dis- tantes de 2/3 âe millimètre , presque horizontales ou un peu ascen- dantes vers la columelle; des murailles internes un peu marquées. Les vésicules extérieures sont très-inégales, très-obliques en Gedans, et dans une section horizontale on en compte 4 ou 5 entre les deux murailles. Une coupe faite dans ce dernier sens montre des feuillets _concentriques de la columelle traversés par des rayons assez régu- liers et épaissis ; elle est assez dense dans son milieu. Terrain carbonifère, à Bristol et Whitehaven en Angleterre, à Bo- rovitchi près Valdoï, en Russie. 2. LONSDALEIA BRONNI. Lonsdaleia Bronni, Milne Edwards et J. Haime, Polyp. foss. des terr. palæoz., p. 459, pl. 11, fix. 1, 12. Polypier fasciculé ou astréiforme ; polypiérites ordinairement soudés par leurs murailles épithécales, quelquefois restant libres entre eux. L’aire extérieure de leur sommet légèrement concave et striée par le prolongement costal des rayons cloisonnaires. Muraille interne bien marquée et circonscrivant un cylindre, dont le diamètre est assez grand par rapport à celui dw polypiérite. Columelle très-grosse , médiocre- ment saillante, à section subelliptique, présentant vers son sommet des stries courbes et tordues. Une trentaine de cloisons étroites, en- :CYATHOPHYLLIDES. : 445 tières, subégales, un peu épaissies en dehors, à bord interne vertical ; on remarque entre leurs prolongements costaux un égal nombre, de stries rudimentaires. Une section verticale montre les arêtes spirales et ascendantes qui couvrent la surface de la columelle. Celle-ci est formée par un grand nombre de feuillets tordus, qui se recouvrent complè- tement les uns les autres. Les claisons sont étroites et séparées de la columelle par un très-petit espace; elles présentent des traverses sub- horizontales, ordinairement simples et extrêmement serrées. La mu- raille intérieure est bien marquée, et les parties latérales comprises entre elle et la muraille épithécale sont remplies par des vésicules un peu inelinées en dedans, en général au moins deux fois plus larges que hautes, mais de grandeur très-inégale. Largeur des po- lypiérites, 2 centimètres 5 ; diamètre de ja muraille intérieure, 12 mil- limètres, de la columelle, 5 ou 6. Terrain carbonifère de Russie. 3. LONSDALEIA PAPILLATA. Cyathophyllum papillatum, Fischer, Oryct. du gouv. de Moscou, p. 155, pl. 51, fig. 4. 1837. Columnaria T'roasti, Castelnau, Terr. sil. de Dub du Nord, pl. 19, fis. 2 1843. Lithostrotion floriforme, Lonsdale in Murch.,Vern. et Keys., Russia and Ur., t. I, p. 609, fig. a, b, c. 1845 (non Fleming). Lithostrotion emarciatum, ibid., p. 605, fig. a, f. Les différences signalées par Lonsdale entre ces deux espèces nominales tiennent uniquement à la fossilisa- tion. Lithostrotion floriforme, Keyserling, Reise in das Petschora-land, p. 154, tab. 1, fig. 1. 1846 (synon. exclus.). Strombodes emarciatum, M'Coy, op. cit. (Ann. and Mag. of nat.Hist., 2: sér., t. III, p. 156. 1849). Lithostrotion floriforme, D'Orbigny, Prodr. de Paléont., t. I, p. 159. 1850. Lonsdaleia rugosa, Milne Edwards et J. Haime, Polyp. foss. des terr. pa- 1æoz., p. 460, pl. 11, fig. 2, 2a.— Brit. foss. Corals, p. 207. —— Pictet, Traité de paléontologie, pl. 108, fig. 6. Polypier massif. Sommets des polypiérites polygonaux, souvent té- tragonaux, à bords simples et minces. L’aire extérieure presque plane; fossette calicinale assez grande et assez profonde. Columelle médiocre- ment grosse, peu saillante, un peu amincie au sommet et présentant latéralementdes côtes un peu arquées et subverticales. 22 à 24 cloisons principales, assez minces, à bord interne, ne touchant pas tout-à-fait à la columeile ; elles alternent avec un égal nombre de petites cloisons. Grande diagonale des polypiérites, en général 15 millimètres; dia- mètre de la muraille, 7 ou 8; largeur des cloisons, 1-1/2 ; diamètre de la columelle, 2 1/2. Dans une section verticale, la muraille interne est mince, mais distincte, et parait formée par le bord interne des vésicules de l’aire extérieure, lesquelles sont un peu inégales, fortement arquées, peu inclinées en dedans, plus larges que hautes, et montrant à leur surface de faibles traces de prolongements costaux. Une coupe hori- C2 446 ZOANTHAIRES SCLÉRODERMÉS RUGUEUX. zontale traverse ordinairement 3 vésicules dans l’espace qui sépare les deux murailles. Les traverses de l’aire interne sont distantes à peu près de 1 miliimètre, simples, presque horizontales, ou légère- ment arquées, soit en haut, soit en bas. Terrain carbonifère, à Petschora, en Russie, et dans le Derbyshire. 4. LONSDALEIA RUGOSA. Lonsdaleia rugosa, M'Coy, op. cit. (Ann. and Mag. of nat. Hist,, 2e sér., t. III, p. 13. 1849). —— Milne Edwards et J, Haime, Polyp. foss. des os palæoz., p. 461.— Brit. foss. Corals, p. 208, pl. 38, fig. 5. Polypiérites ordinairement libres latéralement, subcylindriques, montrant des bourrelets d’accroissement extrèmement prononcés et recouverts d’une très-forte épithèque, extrêmement inégaux en dia- mètre (les plus grands ayant 16 millimètres). Columelle large. Une quarantaine de cloisons minces et subégales. Terrain carbonifère, à Mold et à Corwen, en Angleterre. 5. LONSDALEIA DUPLICATA. Lonsdaleia crassiconus, M'Coy, op. cit. (Ann. and Mag. of nat. Hist., 2e sér., t. III, p. 12. 1849). —— Milne Edwards et J. Haime, Polyp. foss. des terr. palæoz., p. 461. Lonsdaleia duplicäta, Milne Edwards et J. Haime, Brit. foss. Corals, p. 209. Polypiérites ordinairement libres, ne présentant extérieurement que de faibles bourrelets d’accroissement, larges de près de 2 centi- mètres. Columelle médiocrement large. 24 ou 26 cloisons subégales, assez minces. L’aire extérieure remplie par de très-grandes vésicules. Terrain carbonifère, à Arnside, Kendal, Bakewell, dans le Derby- shire, en Angleterre. Le LonspaLerA? srycasrRærormis de M. M’Coy, (op. cit., p. 14) nous paraît être une variété de l’espèce précédente. Nous croyons devoir y rapporter aussi l’Erismatolithus madrepo- rites duplicatus de W. Martin (Petref. Derb., pl. 30. — Caryophyllia duplicata Fleming, Brit. Ann., p. 509. — Wooward , Synop. table of Brit. org. foss., p. 5. — Cladocora duplicata Geinitz, Grundr. der Verst., p. 507). Ce fossile provient de Bakewell, en Angleterre. QUATRIÈME FAMILLE. CYSTIPHYLLIDES. (CYSTIPHYLLIDÆ.) Polypier essentiellement composé d'un tissu vésiculaire el ne présentant que de très-faibles traces d’un appareil cloisonnaire. Cette famille ne renferme qu'un seul genre. CYSTIPHYLLIDES. 447 Genre CYSTIPHYLLUM. Cyathophyllum (pars), Goldfuss, Petref. Germ., t. I, p. 58. Cystiphyllum, Lonsdale, dans Murchison, Silur. Syst., p. 691. Cystiphyllum, Dana, Expl. exped., Zooph., p. 360. Polypier simple, turbiné; la chambre viscérale entièrement remplie de petites vésicules qui ne sont pas traversées par des lames cloisonnaires; la surface du calice montre seulement quelquefois des traces de stries radiées. Epithèque complète, mais mince. Ni muraille interne, ni columelle. Cette division générique a été indiquée par nous en 1836, et a été définitivement établie en 1830 par Lonsdale. 1. CYSTIPHYLLUM VESICULOSUM. Cyathophyllum vesiculosum, Goldfuss, Petref. Germ., p. 58, pl. 17, fig. 5, et tab. 18, fig. 1. 1826. . Cyathophyllum secundum, ibid., p.58, tab. 18, ig. 2. C’est un échantillon dé- ‘ pouillé de son épithèque. Cyathophyllum ceratites (pars), Goïldfuss, ibid., tab. 17, fig. 2%. Cystiphyllum vesiculosum, Phillips, Palæoz. foss., p. 10, pl. 4, fig. 12. 4841.+ —— De Verneuil et J. Haime, op. cit. (Bull. Soc. géol. de France, 2e sér., t. VIL p. 162. 1850). Cystiphyllum secundum, D'Orbigny, Prodr. de Paléont., t. I, p. 106. 1850. Cystiphyllum vesiculosum, Milne Edwards et J. Haime, Polyp. foss. des terr. palæoz., p. 462. Polypier très-allongé, un peu contourné, subeylindrique, enveloppé d’une épithèque très-forte, présentant des bourrelets assez prononcés et sensiblement horizontaux. Fossette calicinale un peu profonde ; lorsqu'il existe des stries cloisonnaires, elles sont plus distinctes vers les parties extérieures; les vésicules sont inégales, larges de 2 à 3 millimètres, les plus grandes occupent le centre. La hauteur varie depuis 7 à 8 centimètres jusqu’à 20 et même 30. M. Pengilly (à Torquay) possède même un exemplaire long de 35 centimètres, et large seulement de 4. On trouve fréquemment des individus moins grands et dont le diamètre est de 7 à 8 centimètres. Terrain dévonien, à Torquay, à Plymouth et à Mudstone, en Angle- terre ; à Eifel et en Keldenich, dans la Westphalie ; à Corn-Island et aux chutes de l'Ohio, en Amérique; à Millar, en Espagne. 2. CYSTIPHYLLUM LAMELLOSUM. Cyathophyllum lamellosum, Goldfuss, Petref. Germ., 1.1, p.58, tab. 18, fig. 3. 1826. Cyathophyllum placentiforme, ibid., p. 58, tab. 18, fig. 4. 448 ZOANTHAIRES SCLÉRODERNÉS RUGUEUX. Cystiphyllum placentifarme et melon D’ Orbigny, Prodr. de Paléont., t. I, p. 106. 1850. —— Milne Edwards et J. Haime, Polyp. foss, des terr. palæoz., p. 463. Polypier de forme irrégulière, en général très-peu élevé, enveloppé d’une épithèque et constitué par l’empilement, suivant un axe très- obliqué, de disques extrêmement minces et à bords tranchants, qui ont un diamètre de plus en plus grand, et s’éloignent davantage entre eux à mesure qu'ils sont plus élevés dans l’ordre de superposi- tion. Le calice est subcireulaire et presque superficiel; il présente des traces de fossettes septales et de grosses vésicules soulevées. Dans les jeunes individus on voit des stries cloisonuaires nombreuses et assez bien marquées. La hauteur du polypier est à peine de 2 ou 3 centimètres, pour un diamètre de 5 à 6. Terrain dévonien, Eifel. 3. (CYSTIPHYLLUM AMERICANUM. Cystiphyllum cylindricum, Hall, Geol. of New-York, part. 4, p. 209, n° 48, fig. 1,2. 1845. Non Lonsdale. —— Milne Edwards et J. Haime, Polyp. foss. des terr. palæoz., p. 464. Polypier allongé, cyliadro-turbiné, droit ou à peine courbé, en- touré d’une épithèque mince, et présentant des bourrelets d’accrois- sement plus ou moins marqués. Lorsque l’épithèque est enlevée, on aperçoit quelquefois des stries costales très-fines, égales, uniformément écartées et droites. Calice circulaire, à bords minces, excavé. Rayons cloisonnaires distincts, et se prolongeant jusque près du centre sous forme de stries fines : on en compte plus d’une centaine. Hauteur, 8 à 9 centimètres; diamètre du calice, 4 ou 5. Une section verticale montre un tissu entièrement vésicuieux, mais qui est très-dense dans les parties extérieures; les vésicules qui occupent la périphérie du po- lypier sont en général petites et obliques en bas et en dedans; celles du centre sont plus grandes, un peu inégales, à peu près horizon- tales, plus larges que hautes; les plus fortes ont 3 millimètres de lon- gueur, et 4 ou 1 1/2 de hauteur; les petites n’ont que 1 millimètre de largeur. Terrain dévonien, au lac Skeneateles, dans l’Amérique septen- trionale. 4. CYSTIPHYLLUM CYLINDRICUM. (PI. 15, fig. 4, 42) Fungites gothlandicus, Bromel, op. cit. (Acta Liter. suec., 1728, t. II, p.464). Cystiphyllum cylindricum, Lonsdale in Murchison, Si. Syst. ù Pe 691, pl. 16 bis, fig. 3. 1839. _—— Milne Edwards et J. Haime, Polyp. foss. des terr. palæoz., p. 464.— Brit. foss. Corals, p. 297, p. 72, fig. 2,22, 2b, 26, Polypier allongé, cylindroïde, sensiblement droit, présentant de nombreux bourrelets, saillants et un peu obliques, et entouré d’une épi- HÉqueAS forte, qui souvent donne naissance à des prolongements radici- CYSTIPHYLLIDES. 449 formes. On trouve accidentellement plusieurs individus réunis par ces sortes de crampons. Calice circulaire peu profond, à bord simple, couvert de grosses vésicules de 2 millimètres, sur lesquelles on distingue les stries cloisonnaires. Hauteur, 5 centimètres; diamètre du calice, 1 à 4,5. Une section verticale monire des vésicules un peu obliques sur les parties latérales, mais à peine plus allongées que celles du centre. Terrain silurien, à Benthal Edge, Dudley, en Angleterre; Ardaun el de Cong, en Irlande. 5. CYSTIPHYLLUM GRAYI. Cystipkyllum Grayi, Milne Edwards et J. Haime, Polyp. foss. des terr. pa- læoz., p. 465. — Brit. foss. Corals, p. 279, pl. 72, fig. 5, 54. Polypier allongé, turbiné, droit, à pédicelle atténué, montrant quel- ques bourrelets d’accroissement et entouré d’une épithèque mince, qui laisse apercevoir 70 côtes planes et égales, correspondant aux es- paces intereloisonnaires. Calice circulaire , à bords feuilletés, à cavité grande et profonde, montrant dans le fond seulement de fines stries cloisonnaires, et partout ailleurs des vésicules un peu renflées, un peu inégales, dont les plus grandes sont larges de 2 centimètres. Hauteur, 6 à 7 centimètres; diamètre du calice, 3,5; sa profondeur, 2,5. Une coupe verticale montre des vésicules très-obliques dans les parties latérales et fort irrégulières dans le milieu de la chambre vis- cérale. Terrain silurien, à Dudley en Angleterre. 6. CYSTIPHYLLUM SILURIENSE. Cystiphyllum siluriense (pars), Lonsdale in Murchison, Sil. Syst., p. 691, pl. 46 bis, fig. 4. 1839. Non la figure 2, qui est une Omphyme. Cyathophyllum vesiculosum, Eichwald, Si. Syst. in Esthland, p. 201. 1840. Cystophyllum siluriense, Milne Edwards et J. Haime, Polyp. foss. des terr. palæoz., p. 465. — Brit. foss. Corals, p. 298, pl. 72, fig. 1, 12. —— Pictet, Traité de Paléontologie, pl. 108, fig. 7. Polypier turbiné, droit, un peu court, très-large, montrant quel- ques bourrelets d’accroissement, entouré d’une épithèque assez forte, qui présente quelques prolongements radiciformes. Calice subcir- culaire, à bords minces, à cavité très-grande et un peu profonde, ne montrant que près du bord des traces obscures de stries cloisonnaires, et rempli de vésicules très-inégales et peu renflées, si ce n’est vers le centre. Une section verticale fait apercevoir ces mêmes caractères dans les vésicules ; celles des parties latérales sont très-obliques, celles qui occupent le milieu de la chambre viscérale sont plus régulières et plus élevées. Hauteur du polypier, 4 ou 5 centimètres; diamètre du ca- lice, 6; sa profondeur, 2. Terrain silurien, à Wenlock, en Aélotere : à Ardaun et à Cong, en Irlande, et à Reval et Powlowsk, en Russie. Coralliaires. Tome 3. 29 45e APPENDICE. 7. CYSTIPHYLLUM IMPUNCTUM. Cystiphyllum impunctum, Lonsdale in Murchison, Verneuil et Keyserling, Russia and Ural, t.1,.p. 615. 1845. —— Mine Edwards et J. Haime, Polyp. foss. des terr. palæoz., p. 466. « Tiges cylindriques, groupées, présentant extérieurement des stries longitudinales peu marquées, et des lignes d’aceroissement irrégu- lières ; sous la muraille extérieure (épithèque), de larges et profonds sillons fortement ponctués; lames vésiculaires inégales ; pas de cloi- sons ni de stries radiées. » (Lonsdale, lieu cité.) Terrain silurien, aux bords du lac de Petroporlofsk, en Russie. Le Cysripayzium ExCAVATUM de M. Keyserling (Reise in das Pets- chora-land, p. 159, pl. 1, fig. 4) est un fossile à stries radiées, très- prononcées, et nous doutons beaucoup qu’il appartienne réellement à ce genre. APPENDICE. Polypiers de la sous-classe des Cnidiaires, dont les carac- tères sont mal connus et dont les affinités sont très-douteuses. Genre DISTICHOPORA. Lamarck a établi ce genre pour un polypier très-singulier que Pallas avait décrit sous le nom de Müillepora violacea, mais que lon ne connaissait que d’une manière très-imparfaite. Les par- ties molles de ce Zoophyte n’ont pas encore été observées, et d’après l’étude que nous avons faite de la structure intérieure de sa dépouille solide, il nous reste beaucoup d'incertitude quant à la place qu'il doit occuper dans une méthode de clas- sification naturelle. La plupart des zoologistes le considèrent comme appartenant à la grande division des Madréporaires, et en effet il offre quelques traits de ressemblance avec les Favosi- tides; mais à d’autres égards il sen éloigne considérablement, et nous paraît avoir plus d’analogie avec les Alcyonaires. IL affecte la forme dendroïde, et se compose de branches presque cylindriques, un peu contournées et noueuses, qui s’éta- lent sur un seul plan vertical, et qui présentent de chaque côté, sur ce même plan, un sillon occupé par des pores à contour irré- gulier. À l’aide d’une section verticale on voit que ces orifices APPENDICE. 451 sont la términaison d’autant de longues cellules tubulaires qui sont disposées en faisceau et rangées transversalement sur deux ou plusiéurs plans, comme nous l'avons représenté dans l'Atlas dela grande édition du Règne animal de Cuvier (Zoophytes, pl. 85, fig. 46). Après s'être élevées en ligne presque droite, ces loges se. recourbent des deux côtés, de façon à représenter une sorte d’éventail; elles sont d’abord à peu près cylindriques et s’é- vasent légèrement en montant, mais vers le haut elles se défor- mént en $e comprimant mutuellement, et elles se terminent par des orifices qui sont généralement triangulaires et disposés sur un seul rang à l'extrémité des branches, mais sur deux rangs ver- ticaux sur les parties latérales de celles-ci. Sur les deux surfaces opposées de la branche, comprises entre ces séries d'ouvertures, le polypier s’épaissit beaucoup, et présente une structure très- compacte et un peu granulée. Enfin, sur les bords du sillon latéral qui loge l'extrémité des cellules ainsi disposées, on re- marque une série de petites ouvertures circulaires qui parais- sent être autant de loges naissantes, analogues aux grandes cel- lules tubulaires déjà mentionnées. On connait aujourd’hui deux espèces de ce genre, l’une ré- cente, l’autre fossile. 1. DISTICHOPORA VIOLACEA. Madyepora violacea, Pallas, Elenchus Zoophytorum, p. 258. Distichopora violacea, Lamarck, Hist. des anim. sans vert., t. IT, p. 198, et 2e édit., p. 505. —— Schweigger, Beobachtungen auf naturhistorischen Reisen, pl.6, fig. 61. — Handbuch, p. 451. —— Blainville, Manuel d’Actinologie, p. 416, pl. 55, fig. 2. -—— Milne Edwards, Aflas du Règne animal de Cuvier, Zoophytes, pl. 85, fig. 4, 4a, 4b, 4c. Polypier très-rameux, à branches grèles et tortueuses. Une série de verrues perforées au centre, sur chaque bord du sillon latéral. Souvent des petits groupes de verrues imperforées sur les faces non cellulifères. Couleur générale violacée ; extrémité des branches jaunûâtre. Paraït provenir des côtes de l’île de Timor. 2. DisTICHOPORA ANTIQUA. Distichopora antiqua, Defrance. —— Michelin, Icon, Zooph., p. 168, pl. 45, fig. 41. —— Pictét, Traité de Paléont., t. IV, p. 466, pl. 108, fig, 41. 452 APPENDICE Polypier rameux, comprimé, à surface lisse; plus épais que le pré- cédent et dépourvu de petites verrues. | Fossile du terrain tertiaire, à Chaumont et à Valmondois. Genre HETEROPHYLLIA. Heterophyilia, M'Coy, op. cit. (Ann, of nat. Hist., série 2, t. III, p. 126, 1849). Polypier composé d’une tige allongée, subeylindrique, irré- gulièrement cannelée, contenant un petit nombre de cloisons irrégulièrement ramifiées et coalescentes, mais qui ne présentent pas une apparence radiaire. 1. HETEROPHYLLIA GRANDIS. Heterophyllia grandis, M'Coy, loc. cit., p. 196, fig. a, b. 1849. —— Milne Edwards et Haime, Polyp. foss. des terr. palæoz., p. 467. Tige légèrement flexueuse, d'environ 5 lignes de diamètre, marquée longituainalement de sillons inégaux et d’un petit nombre de côtes saillantes qui y donnent une forme très-irrégulièrement anguleuse, dans une section horizontale ; surface lisse (d’après M’Coy). Terrain carbonifère, dans le Derbyshire, en Angleterre. 2. HETEROPHYLLIA ORNATA. Heterophyilia ornata, M'Coy, ibid., p. 127. 1849. —— Milne Edwards et J. Haime, Polyp. foss. des terr. palæoz., p.467. Tiges cylindriques , longues, flexueuses, larges de 1 1/2 ligne (an- glaise), avec environ 16 arêtes longitudinales, étroites, subégales, sé- parées par des espaces plans, plus larges que les côtes elles-mêmes, qui sont ornées de petits tubercules ronds ; surface très-finement gra- nuleuse. Dans une section horizontale on voit environ 14 cloisons près de la muraille (d’après MCoy). Terrain carbonifère, dans le Derbyshire, en Angleterre. Genre CYCLOCRINITES. Cyclocrinites, Eichwald, Ueber das silur. Schichten in Esthland, p.192, 1840. —— Milne Edwards et j. Haime, Polyp. foss. des terr. palæoz., p. 468. Polypier astréiforme; calices polygonaux, superficiels, séparés par des murailles simples; cloisons bien développées, mais s’ar- rêtant à une certaine distance du centre, lequel paraît être sou- levé par une columelle styliforme. Existe-t-il des planchers ? APPENDICE. 153 Nous ignorons si ce genre doit être placé dans la section des Zoanthaires tabulés ou dans celle des Zoanthaires rugueux. CYCLOCRINITES SPASKI. Cyclocrinites Spaskii, Eichwald, Ueber das sil. schichten syst. in Esthland, p. 192. 1840. —— Eichwald, Die Wervelt Russlands darch abbildunge Erlœutert, p.48, tab. 1, fig. 8. 1842. Dans cette figure, les cloisons ne sont pas assez nombreuses, —— Milne Edwards et J. Haime, Polyp. foss. des terr. palæoz.. p. 468. Polypier en masse subsphérique. Calices assez régulièrement hexa- gonaux, superficiels, à murailles simpies et minces. ‘18 cloisons alter- nativement un peu inégales, assez minces, Largeur des calices, 1 1/2 millimètre. Terrain silurien, à Saint-Pétersbourg. Genre RHYSMOTES. Rhysmotes, G. Fischer, Nofe sur un genre de polypier nouveau pré- senté sous le nom de Rhysmotes (Bull. de la Soc. des natur. de Moscou, t. IV, 419. 1832). —— Milne Edwards et J. Haime, Polyp. des terr. palæoz., p. 468. M. Fischer le définit : Polypier pierreux, sessile, globiforme ou fongiforme, à étoiles circonscrites sur la surface supérieure, à lamelles larges, dentées, épineuses ou nodifêres, se touchant ou se croisant sur les limites intermédiaires des cellules. L'espèce type est le Raysmores PETIOLATUS, loc. cit., p. 420, tab. 4, qui est indiqué comme appartenant au calcaire de tran- sition des environs de Saint-Pétershourg. Nous ignorons tout-à-fait à quelle famille il faut rapporter ce polypier, qui, à en juger par la figure, participerait des caractères des Stylines et des Poritites. M. Fischer place dans le même genre une espèce récente de Java qu’il nomme Rhysmotes centauræa, et la Madrepora dipsacea, Ellis et Solander, Zooph., pl. 50, fig. 1, qui est une Astréide. Genre CYATHOPORA. Cyathopora, Dale Owen, Rep. on Geol. of Iowa, Wisconsin and Illi- nois, p.69. 1844. —— Milne Edwards et J. Haïime, Polyp. foss. des terr. palæoz., p. 469. La Cyathopora Iowensis (Owen, Rep. on Geol. of Iowa, n° 15, 454 APPENDICE. fig. 1), est un polypier grossièrement figuré qui a été trouvé dans le calcaire carbonifère d’Iowa. Elle ressemble un peu à une Alvéo- lite branchue. Elle est caractérisée de la manière suivante : tige simple ou ramifée, cellulaire; cellules divergeant de l'axe à la circonférence et s’ouvrant à la surface en couches cupuliformes distinctes et à bord élevé. Longueur, 1 pouce 172; diamètre, un septième de pouce (anglais). Genre MORTIERA. Mortiera, Koninck, Descrip. des anim. foss. du terr. carb. de Belgique, p. 12. 1842. M. de Koninck a établi ce genre pour un fossile très-singulier, qui ne peut rentrer dans aucun des genres de Coralliaires pré- cédemment établis. Sa forme est celle d’une lentille bi-concave; il présente extérieurement des stries costales nombreuses, et sur chacune des surfaces concaves, des rayons cloisonnaires minces et sensiblement droits, qui atteignent jusqu’au centre. On ne connaît encore qu’une espèce, et les échantillons qu’on a observés jusqu’à présent, sont tous tellement altérés, qu'il est permis d’avoir des doutes sur la valeur réelle des caractères qu'ils nous montrent. : MORTIERA VERTEBRALIS. Mortiera vertebralis, De Koninck, Anim. foss. des terr. carb. de Belg., p. 12, pl. B, fig. 3. 4842. —— Michelin, Icon. Zooph., p. 255, pl. 59, fig. 1. 4846, —— Milne Edwards et J. Haime, Poiyp. foss. des lerr. palæoz., p. 467. Corps court, cylindroïde, ayant la forme d’une vertèbre bicon- cave, comme sont celles de beaucoup de poissons; il est ordinaire- ment très-mince dans son milieu. Ses rayons cloisonnaires sont au nombre de plus de 100. Le diamètre est de 4 à 6 centimètres; quant à la hauteur, elle varie, suivant M. de Koninck, de 6 à 40 millimètres. Terrain carbonifère, à Tournay. M. Rafinesque (Journal de Physique, t. LXXXVIIE, p. 428, 1819) a indiqué d’une manière très-obscure quelques genres de polypiers fossiles de Kentucky, qu'il nomme Trianisites, Cyclo- rytes, Mastrema, Aplora, Gonopera, Latepora, Diplerium, Siphop- sis, Lepocera, et Cladocerus. Les caractères donnés par l’auteur sont tout-à-fait insuffisants; toutefois, nous sommes porté à croire que le genre Aplora correspond aux Zithostrotion. SECTION BES PODACTINAIRES. (PODACTINARIA.) Les Zoophytes dont se compose cette division de la classe des Coralliaires, s’éloignent considérablement de tous les autres par leur conformation extérieure, aussi bien que par leur struc- ture intérieure, et à plusieurs égards, ils se rapprochent beaucoup des Acalèphes. Is ont le corps sou, et par leur forme générale ils ressemblent à une ombrelle ou cloche renversée, dont la partie bombée se prolongerait en manière de pédoncule, dont le centre de la face concave porterait une sorte de trompe et dont les bords seraient d'ordinaire prolongés sur un certain nombre de points pour constituer un système de bras terminés chacun par un groupe de tentacules à sommet discoïde. La bouche occupe le sommet du prolongement proboscidiforme; elle pré- sente une disposition cruciale, et ses bords sont froncés (?). La grande cavité digestive située au-dessous, s'étend jusqu'au fond du pédoncule, et ses parois sont garnies de quatre pilastres sub- cylindriques qui font saillie dans son intérieur et qui limitent autant de loges, dont l’extrémité supérieure se prolonge dans les compartiments correspondants de la eloche péristomienne ; l'entrée de chacune de celles-ci est garnie d’une paire de voiles membraneuses dont le bord libre porte une multitude de fila- monts tentaculiformes et contractiles (?) qui ont beaucoup d’a- nalogie avec les appendices gastriques de divers Acalèphes et (1) Voyez à ce sujet les figures que nous avons données de la Lucernaire, dans V'Allas de la grande édition du Régne animal de Cuvier (Zoophytes, pl. 63, fig. 12). (2) Voyez pl. A6, fig. 1d. 456 PODACTINAIRES. notamment de la Pelagia noctiluca (1). Les organes génitaux ne sont pas logés dans la portion centrale de la cavité digestive, comme cela a lieu chez les Zoanthaires et les Alcyonaires, mais sont suspendus dans l'intérieur des loges péristomiennes, de facon à s'étendre en rayonnant du pourtour de la base de la trompe vers l'extrémité desdras ou prolongements marginaux de la cloche. Ceux-ci sont très-contractiles et logent aussi dans leur intérieur des faisceaux de fibres musculaires bien distincts. Les tentacules qui en occupent l'extrémité sont aussi très- mobiles ; ils différent beaucoup par leur structure des tentacules péristomiens des autres Coralliaires, et ressemblent davantage aux pieds des Echinodermes. En effet, chacun de ces organes est composé d’un cylindre pédonculaire terminé par un dis- que cupuliforme assez semblable à une petite ventouse; enfin, il loge dans son intérieur un tube qui se renfle en manière d’am- poule à ses deux extrémités et qui paraît être destiné à déter- miner l’éreclion de l'appendice (?). D’autres vésicules, qui sont probablement des organes sécréteurs, se voient aussi à la base du bouquet formé par ces tentacules. Il est également à noter qu'au centre du pied constitué par l'élargissement de l’extré- mité inférieure du pédoncule de ces animaux, il existe une petite ouverture qu'au premier abord on pourrait prendre pour un anus, mais qui donne seulement dans une poche cæcale et ne communique pas avec la cavile générale du corps (5). Enfin, les téguments logent dans leur épaisseur une multitude de pe- tits renflements granuleux qui sont formés en partie d’utri- cules sécréteurs (‘), en partie de nématocystes (°). M. Owen avait cru trouver chez ces Zoophyies un syslème vasculaire distinct de la cavité digestive (f), mais nous nous sommes (1) Voyez les dessins que nous en avons donnés dans l'ouvrage déjà cité (Zooph., pl. 46, fig. 12). (2) Voyez pl. A6, fig. 1v et 1e, et l’Atlas du Kègne animal de Cuvier, Zooph., pl. 63, fig.1b, 1e, 14. (3) Voyez l'Atlas du Règne animal, Zooph., pl. 63, fig. 18, 1h. (4) Planche A6, fig. 1f. (5) Planche A 6, fig. 1h, 1i, 1h. (6) Owen, On Lucernaria inauriculata (Report of the 19 th meeting of the Britisth association for the advonc. of science. 1849. Trans. p. 78. PODACTINAIRES. 457 assuré qu’il n’exisle aucune trace d'organes de ce genre (1). Ces animaux peuvent nager à l’aide des contractions de la portion campanuliforme de leur corps, mais en général ils se tiennent fixés aux algues ou à d'autres corps sous-marins, par l'extrémité inférieure de leur pied ou pédoneule. Quelquefois, ils se servent de leurs tentacules comme de ventouses ambula- toires, pour se traîner sur la surface des végétaux auxquels ils adhèrent. C’est à raison de cette réunion de particularités or- ganiques, que M. Haime et nous avons séparé des Zoanthaires les Lucernaires et les autres Coralliaires d'une structure ana- logue, pour en former un ordre distinct; mais la plupart des zoologistes rangent ces animaux dans la famille des Actiniens. Cette division correspond à la famille des Lucernanadæ dans la classification de Johnston et se compose de deux genres caractérisés par la disposition des appendices tentaculaires qui chez l’un occupent seulement l'extrémité de huit prolongements de la cupule, tandis que chez l’autre, ils forment une couronne presque continue. Genre 1 LUCERNARIA. Holothuria (pars), 0. F. Muller, Prod. zool. Dan. Lucernaria, O. Fabricius, Fauna Groenlandica, 1780. Animaux en forme de cornet ou de cloche renversée, dont la portion inférieure constitue un pédoncule ou pied cylindrique, et la portion élargie se prolonge de facon à former huit bras ou cornes à l’extrémité desquels se trouvent réunis en groupes les appendices tentaculaires. Huit ovaires réunis en quatre groupes près de l'estomac, mais divergents vers le bord de la cloche péristomienne et se terminant immédiatement au-dessous des huit groupes de tentacules. (1) Milne Edwards, Leçons sur la Physiologie et l'Anatomie comparée de l’homme et des animaux, t. IL, p. 71. 458 PODACTINAIRES. $ À. — Les huit bras ou cornes tentaculifères également espaces. $ B. — Point d'appendices vésiculaires entre la base de ces prolongements. 1. LUCERNARIA CAMPANULATA. Lucernaria campanulata, Lamouroux, Mém. sur la Lucernaire (Mém. du Mu- séum, t. IL, p. 472, pl. 46, fig. 1. 4847). Lucernaria convolvulus, Johnston, JIllustr. in Brit. Zool. (Mag. of nat. Hist., t. VILLE, p. 59, fig. 3). Lucernaria auricula, Milne Edwards, Atlas du Règne animal de Cuvier ; Zoo- phytes, pl. 65, fig. 1, etc. Lucernaria campanulata, Johnston, British Zoophytes, t. I, p. 248, fig. 56. 1847. —— Gosse, Nofes on some new or little-known marine animals (Ann. of nat. Hist., 1855, sér. 2, t. XVI, p. 515). Corps très-évasé vers le haut, très-contractile, fort mou, et coloré tantôt en vert, tantôt en brun-violacé. Les bras tentaculifères égale- ment espacés, de longueur variable. Point de vésicule ou d’appendice marginal entre ces prolongements du disque péristomien. Hauteur, environ 3 centimètres. Très-commun sur les rochers tabulaires, près de Langruné, sur les côtes du Calvados. Se trouve” auss: sur les côtes de l’Angleterre et dans les mers du Nord. $ À. — (Voyez ci-dessus.) $S BB. — Un appendice vésiculaire sur le bord de la cloche, au milieu de chaque espace inter- brachial. 2. LUCERNARIA AURICULA. Holothuria lagenam referens, tentaculis octonis fasciculatis, Muller, Prod. 2182. Lucernaria auricuia, Othon Fabricius, Fauna Groenlandica, p. 341. 1780. —— O.F. Muller, Zoologia Danica, t. IV, p. 5, pl. 152, fig. 1-5. —— Montagu, Descrip. of several marine animals (Trans. of the Linn. soc., IX, p. 113, pl. 7, fig. 5. 1808). Lucernaria octo-radiata, Lamarck, Hist. des anim. sans vert., t. 11, p. 474. —— Jonhston, Mag. of nat. Hist., t. V, p. 44, fig. 29, et British Zoophytes, t. I, p. 246, fig. 54 et 55. Lucernaria auricula, Sars, Bidrog til Soedyrenes naturhistorie, p. 54, pl. 4, fig. 1-13, et Zsis d'Oken, 1853, p. 988, pl. 10, fig. 6. — Fauna litto- ralis Norwegiæ, pars 1, p. 25. PODACTINAIRES, 459 Espèce très-voisine de la précédente, mais ayant un appendice vé- siculaire sur le bord du disque péristomien, au milieu de chaque es- pace situé entre les bases des bras ou prolongements tentaculifères. Se trouve sur les côtes de l'Angleterre, de la Norwège et du Groen- land. $ AA.— Les huit bras ou cornes tentaculifères inégalement espacés et réunis deux à deux en quatre groupes. 3. LUCERNARIA QUADRICORNIS. Lucernaria quadricornis, O.F. Muller, Zool. Danica, t. I, ». 51, pl. 59, fig. 1-6. Lucernaria fascicularis, Fleming, Contributions to the British fauna (Memoirs of the Wernerian nat. hist. Soc., 1. IL, p. 248, pl. 18, fig. 1-2. 1814). Lucernaria quadricornis, Lamarck, Hist. des anim. sans vert., t. XI, p. 474. —— Johnston, British Zoophytes, t, I, p.252. Lucernaria quadricornis, Sars, Fauxa littoralis Norwegiæ, 1re partie, p. 20, pl. 5, fig. 1-7. 1846. Lucernaria fascicularis, H. Frey et R. Leuckart, Beitræge zur Kenhtniss wirbelloser Thiere, pl. 1, fig. 3. : Bras ou prolongements tentaculifères réunis de facon à constituer quatre cornes bifides vers le bout et très-écartées entre elles. Habite dans les mers du Nord, sur Jes côtes du Danemarck et de Norwège. Genre II. CALICINARIA. Lucernaria (pars), Sars, Fauna littoralis Norwegiæ, p. 26. Nous croyons devoir séparer génériquement des Lucernaires proprement dites, un petit Coralliaire de la mème famille, dont le disque péristomien, au lieu de se prolonger de facon à former huit bras tentaculifères, est arrondi et simplement cupuliforme. Les tentacules qui en garnissent le bord constituent, il est vrai, huit groupes, mais ceux-ci sont peu distincts entre eux et telle- ment rapprochés, qu’ils donnent naissance à une couronne fran- gée, presque continue et circulaire. Les ovaires sont disposés d’une manière cruciale et fort rapprochés par paires dans toute leur étendue, de facon que les extrémités des branches de la croix formée par leur réunion correspondent à quatre des groupes de tentacules marginaux, et les intervalles compris entre ces mêmes branches correspondent aux quatre autres divisions du cercle tentaculaire. 460 PODACTINAIRES. CALICINARIA CYATHIFORMIS. Lucernaria cyathiformis, Sars, Fauna littoralis Norwegiæ, p. 26, pl. 3, fig. 8 à 13. Pédoncule cylindrique, grêle et très-allongé. Portion péristomienne très-renflée, à bords très-contractiles, et susceptible de s’étaler en forme de disque. Tentacules marginaux peu nombreux et disposés sur une série linéaire simple. Hauteur, environ 2 centimètres. Côtes de Norwège. TROISIÈME PARTIE, DE LA DISTRIBUTION GÉOGRAPHIQUE DES CORALLIAIRES), DES RÉCIFS OU ILES MADRÉPORIQUES, ET DE LA DISTRIBUTION GÉOLOGIQUE DES POLYPIERS FOSSILES. $ 1. Dans l’état actuel de la science, on ne peut présenter que fort peu de résultats généraux relativement au mode de distribution des Coralliaires à la surface du globe, car la pro- venance des polypiers qui se trouvent dans les musées z0olo- giques n'est que rarement indiquée d'une manière précise, et la plupart des déterminations spécifiques données par les voya- geurs ne peuvent inspirer que peu de confiance; enfin, la re- cherche de ces Zoophytes n’a été faite avec soin que dans un pelit nombre de localités, et on ne sait encore que fort peu de choses sur les limites des régions habitées par les espèces les mieux connues. Il y a cependant quelques faits de géographie zoologique qui ressortent assez nettement de leur étude et qui méritent d’être rapportés ici. En comparant la Faune maritime des divers parages où des Coralliaires ont été recueillis, on remarque d’abord que les Alcyonaires paraissent être presqu'aussi abondants dans 462 DISTRIBUTION GÉOGRAPHIQUE les mers des régions tempérées où même froides du globe, que dans celles de la zône torride. Il en est à peu près de même pour les Zoanthaires Malacodermés ; mais le mode de distribution géographique des Madréporaires ou Zoanthaires à téguments calcifiés est très-difrerent. On trouve, il est vrai, quelques représentants de ce type zoologique à des latitudes assez élevées, par exemple sur les côtes de l'Ecosse et même jusque dans la mer Blanche; mais dans ces parages et même dans les mers qui baignent les pays tempérés, les Coralliaires à polypiers sont peu variés, et les espèces ne sont représentées que par un très-pelit nombre d'individus, tandis que dans les mers tropicales, les Madréporaires abondent comme espèces aussi bien que comme individus, et, ainsi que nous le verrons bientôt, ils se développent avec tant de puissance que, malgré leur peu de volume, ces Zoophytes jouent un rôle important dans la constitution de la croûte superficielle du globe. La température élevée des eaux paraît donc être une condi- tion favorable à la multiplication des Madréporaires en gé- néral, el indispensable à l'existence de la plupart de ces ani- maux. Il est aussi à noter que parmi les Alcyonaires, les espèces à sclérobase bien constituée, tels que le Corail, les Gorgones et les Isis, ne s'étendent que peu au-delà du 40° degré de latitude. On rencontre, il est vrai, quelques Gorgones plus au nord, et les Virgulaires se trouvent sur les côles de la Nor- wêge; mais dans ces mers froides, ce type zoologique est repré- senté principalement par les Alcyons. Là où l’on observe en abondance soit des Madréporaires, soit des Alcyonaires à lige solide et rameuse, on peut donc présumer que la température doit être pour le moins aussi élevée que dans la partie sud de la Méditerranée, et nous verrons bientôt que ce résultat est en parfait accord avec d’autres faits fournis par l'étude géologique du globe. Il est également évident que pour les Coralliaires, de même que pour les autres animaux marins, il y a des formes spéci- fiques où même génériques, qui sont propres à cerlains pa- DES CORALLIAIRES. 463 rages, et que les différentes régions zoologiques ont des faunes distinctes. Ainsi, la mer du Nord est caractérisée sous ce rapport par la présence du Paragorgia arborea, du Caryophyllia Smith, etc ; la Méditerranée possède en propre le Corail rouge, l’Astroïdes calycularis et quelques autres espèces remarquables ; certains Madréporaires appartien- nent exclusivement, les uns aux mers des Antilles, les au- tres aux mers de la Chine et Gu Japon, ou bien encore à cerlaines parties de la Polynésie; et lorsqu'on aura des ren- seignements plus précis et plus nombreux sur les localités ha- bilées par chaque espèce, il y aura intérêt à comparer sous ce rapport la population des diverses régions du globe ; mais dans l’état actuel de la science, nous le répétons, on ne possède pas assez de données certaines pour qu'un travail de ce genre ail quelque valeur. Nous ne sommes aussi que fort peu renseignés sur les pro- fondeurs auxquelles les Coralliaires peuvent se rencontrer - dans la mer; mais nous savons qu'il existe, à cel égard, des différences Irès-grandes. Ainsi, sur les parties du littoral de la Méditerranée, où l’on rencontre en abondance 1’ As- troïtes calycularis, le Dendrophyllia ramea et le Corallium rubrum, le premier de ces Zoophytes est fixé aux rochers à peu de distance de la surface de l'eau, et ne parait pas descendre à des profondeurs considérables, tandis que les deux derniers ne se rencontren! guère par moins de 50 brasses, et se trou- vent dans des eaux dont la profondeur est même beaucoup plus considérable. Des différences analogues se remarquent entre les diverses espèces propres aux régions tropicales; ainsi, le Millepora alcicornis et les espèces voisines dn même genre se trouvent depuis la surface jusqu'à une profondeur d'environ 12 brasses (c’est-à-dire environ 20 mètres) ; les Madrépores et les Seriatopores prospèrent suriout à une profondeur plus con- sidérable et vivent parfois à plus de 20 brasses de la surface ; enfin, on à trouvé des Caryophylliens à une profondeur de 80 brasses. Des observalions intéressantes sur les stalions habitées 464 DISTRIBUTION GÉOGRAPHIQUE par les derniers Zoophyles de celte classe ont été faites par plusieurs voyageurs (!); mais nos connaissances à ce sujet laissent encore beaucoup à désirer. Il est aussi à noter que beaucoup de ces animaux ne se dé- veloppent bien que dans les lieux où la mer est fort agitée, et que presque tous ne peuvent vivre ni sur un fond de sable ou de vase, ni dans des eaux saumâtres. $ 2. Dans certains parages qui sont habités par des Coral- liaires à polypier calcaire très-solide, et qui réunissent les con- ditions physiques les plus favorables au développement de ces zoophytes, les Madréporaires s’accroissent et se multiplient d’une manière si prodigieuse, que non-seulement ils tapissent complètement les rochers, mais qu'ils constituent à eux seuls des récifs ou même des îles. Depuis longtemps les navigateurs, en visitant les mers de l'Inde et de l'océan Pacifique, ont été frappés de l'aspect particulier de certaines terres basses qui surgissent à peine au-dessus de la surface de l’eau, el qui présentent un mode de conformation très-singulier. Ainsi, Pyrard de Laval qui, en 1601, partit de Saint-Malo pour explorer l'océan Indien, dit, en parlant des îles Malouines situées sous l'équateur, au sud- ouest de Ceylan : « Elles sont divisées en treize provinces qu'il nomme Atollons, qui est une division naturelle selon les lieux : (1) MM. Quoy et Gaimard ont cru pouvoir déduire de leurs recherches faites pendant le premier voyage de cireumnavigation de l’Astrolabe, que les As- tréens ét les autres Madréporaires n’habitaient que très-près de la surface de la mer (à quelques brasses seulement), et ne pouvaient vivre dans les eaux très- profondes (Quoy et Gaimard, Mémoire sur l'accroissement des polypiers di- thophytes, considéré géologiquement. Annales des sciences naturelles, 1re série, t. VL, p. 277). Mais les faits constatés par MM. Couthouy, Darwin et quelques autres natu- ralistes, prouvent que cette opinion est exagérée. Pour plus ‘de détails à ce sujet, on peut consulter l’ouvrage de M. Darwin, intitulé : The structure and distribution of Coral reefs, p. 80 et suiv. 1842. M. Dana a fait une remarqne intéressante au sujet des rapports qui parais- sent exister entre la profondeur de la station habitée par certaines espèces et leur extension à des latitudes plus ou moins élevées. Aïnsi, les Méandrines et les grandes Astréides qui ne se trouvent que dans les régions les pius chaudes du globe, occupent dans la mer une zône plus élevée que lés Poritides, et celles-ci remontent plus loin vers le nord. Enfin, les Csryophyllies se trouvent dans les eaux très-profondes et sont répandues en nombre plus ou moins consi- dérable, dans presque toutes les mers. DES CORALLIAIRES. 465 d'autant que chaque atollon est séparé des autres et contient en soy une grande multitude de petites isles. C’est une merveille de voir chacun de ces atollons environné d'un grand banc de pierre lout autour, n’y ayani point d'arlifice humain qui pust si bien fermer de murailles un espace de terre comme est cela. Ces atollons sont quasi lous ronds ou ovales, ayant chacun 30 lieues de tour, les uns quelque peu plus, les autres quelque peu moins, et sont tous de suite et bout à bout depuis le Nord jusqu’au Sud, sans aucunement s'entreloucher. Il y a entre deux des canaux de mer, les uns larges, les austres fort étroits, Etant au milieu d’un atollon, vous voyez tout antour de vous ce grand banc de pierre qui entoure et qui défend les isles contre l'impétuosité de la mer. Mais c’est chose effroyable, même aux plus hardis, d'approcher ce banc et de voir venir de bien loin les vagues se rompre avec fureur iout autour » (1). Des recifs, des bancs et des îles analogues furent ensuite découverts en grand nombre soil dans l’océan Pacifique, soit dans d’autres localités; on ne tarda pas à reconnaître que ces immenses masses pierreuses étaient constituées par des poly- piers, et on les désigna d’une manière générale sous le nom d'iles de Corail ou d'ies madréporiques. Forster, naturaliste qui accompagna Cook dans un voyage de circumnavigalion, en fit connaitre les caractères les plus remarquables, et attri- bua leur formation au développement des Zoophytes à enve- loppe calcaire (?). Flinders, Chamisso, MM. Quoy et Gaimard, M. Ehrenberg et plusieurs autres voyageurs firent sur leur mode de constitution des observations nouvelles (5); mais c’est (1) Voyage de F. Pyrard de Laval, contenant sa navigation aux ades orien- tales, Maldives, Moluques et au Brésil, et les divers accidents qui luy sont ar- rivez en ce voyage pendant son séjour de dix ans en ces païs. Publié par Duval. géographe du roi, in-#, Paris, 1679, p. 71. (2) TJ. R. Forster, Observations made during a voyage round the world. 1778, p. 148 et suivantes. (3) Flinders, a Voyage to terra australis, t. Il. 1814. — Chamisso, Bemerkungen und ansichten. (Kotzebue, Entderlung Reise inder sud-see, Bd.; 3 p.187. 1821.) Quoy.et Gaimarä, Mémoire sur l'accroissement des polypes lithophytes, con- Coralliaires. Tome 3. 30 466 DISTRIBUTION GÉOGRAPHIQUE dans ces derniers temps seulement qu'on en a fait l’objet d’é- tudes approfondies, et c'est aux travaux de MM. Darwin, Cou- thouy et Dana, que nous sommes redevables de la connaissance des faits les plus importants relatifs à leur histoire (1). Ces vasies assemblages de Coralliaires affectent certaines dispositions constantes, à raisons desquelles on les divise en plusieurs catégories. Tantôt ils constituent un grand anneau circulaire dont le centre est occupé par un bassin profond, en communicalion avec la mer extérieure par une ou plusieurs brèches très-profondes ; on les désigne alors sous le nom d’atolls ou d'ies à lagune; d'autres fois ils entourent, à distance, en manière de cadre, une pelile île qui est ordinairement un cône volcanique, et ils constituent des barrières de récifs appelées aussi récifs en ceinture. Enfin, dans d’autres cas, ils gar- nissent immédiatement la côle d’une île ou de la terre ferme, et sont appelés récifs en bordure ou récifs lütoraux (?). Du sidérés géologiquement (Annales des sciences naturelles, {re série, t. VI, p. 273. 1825). — Ebrenberg, Ueber die natur und bildung der Corallerienseln und Coral- lenbäuker in rothen Meeres (Mém. de l'Acad. de Berlin pour 1534). — Becchy, Narrative of a voyage to the Pacific and Beering'strait. 1831. — G. Nelson, on the Geology of the Bermudas (Transactions of the Geolo- gicas Society of London, second series, vol. V, p. 103. 1837). (1) Darwin, fhe structure and distribution of Coral reefs, being the first part of the geology of the voyage of the Beagle, under the command of capt. Fitzroy, during the years, 1832 to 1836. in-8, London, 1842. — Couthouy, Remarks. upou the Coral formations in the Pacific; with suggestions as to the causes of thier absence in the same parallals of latitude on the coast of south America. (Boston, Journal of natural history, vol. IV, p. 66. 1844.) — Dana, on Coral reefs and Islands ; in-8. 1833. — Agassiz, Report to the superintendant of the coast survey on the examina- tion of Florida reefs, Keys and coast. (Annual report of the superintendant of the coast survey, Washington, 1845, p. 145.) — Grange, Etudes sur les formations madréporiques. (Voyage au pôle sud de l’Astrolabe et de la Zélée ; géologie et minéralogie, p. 181. 1854.) (2) La plupart de ces expressions sont empruntées aux écrits des voyageurs anglais, et quelques auteurs ne les ont pas toujours rendues d’une manière exacte. Ainsi, les récifs littoraux ont été appelés aussi récifs frangés; mais le nom de fringingreefs que l’on a voulu traduire de la sorte, signifie des récifs for- mant bordure ou récifs marginaux. L'expression d’iles lagouns, appliquée aux DES CORALLIAIRES. 467 reste, ces anneaux, ou bandes madréporiques, sont générale- ment étroits; leur bord extérieur est très-escarpé, et souvent, à très-peu de distance, Ja profondeur de la mer devient tout-à- coup si grande, que l'on ne trouve plus de fond ; là les vagues se brisent toujours avec violence, et la roche madréporique est couverte de polypes vivants, de façon à ressembler à un jar- din émaillé de fleurs; mais au-delà de l'espèce de ceinture ainsi constituée, c’est-à-dire dans le bassin central des atolls ou dans le canal circum-littoral des îles qui sont entourées de ré- cifs en barrière, la mer est calme, et les Coralliaires ne se dé- veloppent qu’en pelit nombre; enfin, dans l’espace intermé- diaire, c’est-à-dire à la face supérieure de ces agglomérations de Madréporaires, dont la largeur n’est que de deux à trois cents mètres, les fragments de polypiers roulés par les eaux se transforment en une sorte de pâte pierreuse et, en s’amoncelant, s'élèvent peu à peu au-dessus du niveau de la mer, pour con- slituer un sol sur lequel des semences de plantes transportées par les courants ou par les vents, ne tardent pas à se développer. Les naturalistes ont été fort partagés d'opinion au sujet du mode de formation des îles madréporiques. Les uns ont supposé qu’elles étaient composées uniquement des dépouilles solides de Coralliaires qui auraient commencé à se développer au fond de la mer à des profondeurs immenses, et se seraient superposés en se mullipliant de façon à former, par leur as- semblage, une sorte d’immense cornet ou coupe adhérent par sa base et arrêté dans sa croissance par le manque d’eau en arrivant au-dessus du niveau de la mer (l). D’autres ont pensé que la forme annulaire de ces îles était due à la confor- mation du sol sur lequel la colonie de Madréporaires se trouve » atolis ou atollons, est aussi dérivée des mots lagaon-island, qui signifie île à lagune, c’est-à-dire une ile contenant une sorte de lac ou de grand bassin oc- cupé par de l’eau. (1) C’est de la sorte que Forster, Peron, Flinders et Chamisso ont cru pouvoir se rendre compte de la formation des atolls, et cette hypothèse, abandonnée depuis longtemps par tous les naturalistes, a été soutenue tout ré- cemment par ün navigateur, M. le vice-amiral Du Petit-Thouars (sur la for- mation récente des îles de l'océan Pacifique. Comptes-rendus des séances dé l'Académie des sciences, 1859, t. XLVIIL, p. 212.) 468 DISTRIBUTION GÉOGRAPHIQUE fixée; que cette base était le cratère d’un ancien volcan sous- marin situé à peu de distance de la surface de la mer, et qu'en se couronnant de Coralliaires, elle aurait donné à la masse rocheuse produile par les polypiers de ces animaux, la forme d’une muraille circulaire (?). Mais, d’après l'ensemble des faits recueillis par M. Darwin, les choses ne paraissent point se passer de la sorte, et les observations de ce zoologiste, corro- borées par celles de M. Dana et de plusieurs autres voyageurs, tendent à établir que la constitution des îles madréporiques en forme de bassin, de même que celle des récifs en ceinture, est subordonnée à un de ces phénomènes d’abaissement lent du sol, dont la géologie nous à révélé l'existence sur plusieurs points de la surface du globe. Nous ne pourrions, sans sortir du cadre de cet ouvrage, exposer et discuter ici les faits sur les- quels repose celte théorie, car ces faits sont du domaine de la géologie (2); mais, afin de montrer quelles sont les conditions dans lesquelles les Coralliaires se trouvent quand ces zoophytes concourent à modifier ainsi la configuration de la surface du globe, il nous parait nécessaire d’en dire queiques mots. Les atolls et les bancs madréporiques en ceinture, de même que les récifs littoraux, sont formés principalement par des Poritides, des Milleporides et des Astréens massifs, et ces Coralliaires, comme nous l'avons déjà dit, ne vivent pas dans les très-grandes profondeurs de la mer, mais, dans les loca- lilés favorables, se développent en abondance sur les flancs des rochers sous-marins, dans une zône de quelques brasses au-dessous du niveau de l'eau. En se mulüipliant, 1ls tendent à former ainsi une sorte de revêtement autour des iles, et cons- tituent les bordures qui ont été désignées ci-dessus sous le nom de récifs liltoraux. L'espèce de banquette marginale ainsi constituée doit être considérée comme le premier àge d’une ile madréporique, et si, après avoir grandi pendant un certain (1) Voyez Lyell, Principles of geology, 34 edit., vol. 3, p. 280. 1837. (2) On trouve dans l'ouvrage de M. D’Archiac, intitulé Histoire des pro- grès de la géologie (t. I, p. 361 et suiv.), un très-bon compte-rendu de Fétat actuel de nos connaissances relatives à la constitution et au mode de dévelop- pement des iles madréporiques. DES CORALLIAIRES. 469 temps dans ces conditions, elle vient à s’abaisser un peu, par l'effet d’un mouvement du sol sous-jacent, le développement de la colonie madréporique continuera sur la surface supé- rieure qui se trouvera submergée; mais nous avons vu que ces Zoophytes prospèrent surtout là où la mer est le plus agitée, et par conséquent c’est près du bord extérieur de la banquelle que l'accroissement de la masse constituée par les polvpiers doit être le plus rapide. Il en résulte que si l'a- baissement de l’île ainsi entourée continue, il arrivera un mo- ment où ce bord extérieur s’élevant à mesure que la base commune descend, dépassera beaucoup le niveau de la por- tion du banc située plus près de la côle, et transformera cet espace en une sorte de lagane circulaire qui entourera la por- tion encore émmergée de l’île et sera séparée de la haute mer par une barrière sante) Le récif marginal se sera alors transformé en une ceinture madréporique isolée, et l’abaisse- ment du sol se continuant toujours donnera à la lagune incluse une profondeur de plus en plus considérable. Dans cet état, que nous appellerons le deuxième âge de l’île madréporique, il y aura donc un anneau composé en partie de Coralliaires vi- vants et en partie de polypiers morts, puis une ceinture aqueuse interieure, et vers le centre un pic plus ou moins élevé, et l'eau douce qui se condensera sur ce cône, en s’écoulant au dehors, arrêtera le développement des Zoophytes lithogénes dans le point correspondant à l'embouchure du ruisseau ainsi formé. Le récif en ceinture ne devra donc pas être continu, mais in- lerrompu sur un ou plusieurs points qui constitueront autant de canaux de communication entre la lagune littorale et la mer extérieure; disposition qui, en effet, se rencontre toujours dans les îles de ce genre. Enfin, si par suite de l’abaissement gra- duel du sol, le pic intérieur vient à être submergé à à son tour, le récif en ceinture se transformera en une île añnulaire ou atoll, dont le centre sera occupé par de l’eau seulement et conslituera un bassin en communication avec la haute mer par un ou plusieurs goulets. L'ile madréporique sera alors arrivée à la troisième période de son existence, et par suite de la con- 470 DISTRIBUTION GÉOGRAPHIQUE tinuité du mouvement lent d’abaissement qui y a donné nais- sance, sa forme générale ne sera pas changée, seulement sa lagune centrale deviendra de plus en plus profonde, et son bord extérieur s’accroitra. On voit donc que celle (héorie géologique relie en un seul faisceau tous les faits principaux relatifs au mode de constitu- tion des récifs et des îles madréporiques, et donne une expli- cation facile des particularités de forme que l’on y remarque. Nous ne prétendons pas que, dans certains cas, des bancs de Coralliaires ainsi constitués n'aient pu être soulevés au-dessus du niveau de la mer par les mouvements conséculifs de ia croûle terrestre ; et en effet, M. Couthouy en constate dans cer- taines localités, des dispositions qui paraissent démontrer l’exis- tence de phénomènes de ce genre ; mais ces accidents, qui de- vraient nécessairement mettre un {erme à l'accroissement de la colonie madréporique, dans tous les points ainsi mis à sec, ne peuvent avoir été la cause de la formation ni d’un atoll, ni d'une barrière en ceinture, et dans l'immense majorilé des cas, l'hypothèse de la productiôn de ces banes de coraux, par suile de l’abaissement graduel du sol, peut seule nous fournir une explication plausible des faits constatés par l'observation (1). Le rôle des Coralliaires dans la constitution de ces îles basses, sans être aussi considérable que le supposaient quel- ques auteurs, est donc Join d'être insignifiant, car en réalité ce sont les polypiers qui, en grandissant et en se multipliant, (1) La disposition générale de Ja plupart des groupes d’iles madréporiques semble indiquer qu’elles correspondent aux pics de certaines chaines de mon- tagnes sous-marines ; les Maldives, par exemple, forment une immense série étendue en ligne droite du nord au sud; mais il serait difficile de supposer que le sommet de toutes ces montagnes submergées se trouvât dans les limites de la couche aqueuse habitée par les Coralliaires qui construisent Les atolis, et par conséquent ait pu servir Ge base aux dernières colonies formées par ces Zoo- phytes, si leur niveau était resté invariable; tandis que dans l'hypothèse d'un -abaissement progressif du sol, on conçoit que certains pics, tout en descendant au-dessous de cette limite, aient pu continuer à être couronnés de Madrépo- raires vivents, parce que la multiplication de ceux-ci compenserait les effets de l’abaissement de leur base; que d’autres sommets, qui d’abord dépassaient le niveau des eaux où les récifs se produisaient, aient pu se submerger à leur tour, pais se couvrir de polypiers; enfin, que de la sorte, tous les sommets de la chaine aient pu être amenés au même niveau, par le fait du développe- ment plus ou moins considérable de leur revêtement madréporique. DES CORALLIAIRES. 471 forment ces terres et empêchent que les eaux de la mer n’en- vabissent la lotalité de l'espace occupé précédemment par les sommets non immergés des montagnes sous-marines. L'existence d'îles de ce genre doit done être subordonnée à deux conditions principales, savoir : d'une part, l'abaissement progressif du sol baigné par la mer, et d'autre part, l'existence dans ce même sol de Coralliaires à poiypiers-pierreux, dont * la croissance est rapide et la puissance de reproduction consi- dérable. Si la côte s’abaisse, mais n’est pas habitée par des Ma- dréporaires qui se trouvent dans les conditions physiologiques que je viens d'indiquer, elle ne donnera pas naissance à des for- mations géologiques de ce genre, et nous en avons des exem- ples en Scandinavie et au Chili. Enfin, si le niveau du littoral reste constant, les Coralliaires qui le bordent, quelle que soit leur puissance d’accroissement, ne formeront que des revêle- ments ou des récifs marginaux et ne produiront ni des bar- rières en ceinture, ni des atolls. Pour que ces iles basses se conslituent, il faut la réunion des deux circonstances que nous venons de signaler. D'après ce qui précède, on peut prévoir que les îles ma- dréporiques ne doivent pas exister dans toutes les mers, et ne peuvent naître que dans la zône torride ou à une faible dis- tance des tropiques, car c'est seulement dans les mers des parties chaudes du globe que les Coralliaires à polypiers pier- reux, qui sont nécessaires à leur formation, abondent (1). On peut présumer aussi que l'existence d’un grand courant d’eau froide le long d'une côte tropicale pourra être un obstacle à leur développement, lors même que dans ces lieux les mouve- ments du sol y seraient favorables, et que l'entrée d’une masse considérable d'eau douce dans une mer resserrée produira des résultats analogues; mais, d’un autre côté, il y a lieu de penser (1) Voyez à ce sujet les observations de M. Couthouy et de M. Dana. Ce dernier pense que les récifs madréporiques ne se forment jamais dans les mers où la température moyenne de l’hiver descend au-dessous de 660 Fahrenheit, c’est- à-dire environ 190 centigrades (Dana, op. cit., p. 61). Mais M. W. Clarke a fait remarquer qu’à Port-Jackson, la température s’abaisse davantage, et cependant on y trouve des Astréens en abondance. (On the geology of the Island of Lafu. Quartenty Journal of the geol. soc, of London, 1847, vol. 3, p. 63.) 472 DISTRIBUTION GÉOGRAPHIQUE que dans les parages où des torrents d’eau chaude s’échappent de la zône intertropicale pour se diriger vers les pôles, la ré- gion dont la constitution physique se modifie par le déve- loppement des Madréporaires pourra s'étendre au-delà de ses limites ordinaires. Enfin, on peut considérer comme pro- bable que, dans les localités où les conditions biologiques sont favorables au développement des Coralliaires, la pro- duction des bancs madréporiques s’observera dans les points baignés par des courants qui ont déjà passé sur des cen- tres zoologiques de ce genre, plutôt que dans les lieux qui sont hors de ja portée de ces agents de transport. En effet, le mode de distribution des grandes formations madréporiques à la surface du globe est parfaitement en ac- cord avec ces prévisions. Le grand foyer madréporique se trouve dans les parties chaudes de l'océan Pacifique, où il donne naissance, vers le sud-est, à un groupe nombreux d'atolls appelé l'archipel des Iles-Basses. L'île Ducie, située plus au sud du tropique du Capricorne, vers ie 127° degré de longitude ouest, marque au sud-ouest, la limite extrême de cette région coralligène, et une multitude d’autres îles de même nature ou des pics volcaniques entourés d'une ceinture de barrières madréporiques, parsè- ment celle mer jusque sur [a côte est de la Nouvelle-Hol- lande. Un autre groupe très-considérable de terres madre- poriques, situées à une dizaine de degrés au nord del’équateur, vers le 150° degré de longitude est, constitue l'archipel des îles Carolines, ei attour de quelques-unes des îles Sandwich on rencontre aussi de grands récifs lilloraux composés également de polypiers; mais à l'est de cette région, c'est-à-dire tout le long de la côle du continent américain et autour des îles Gala- pagos, de l'île de Pâques, elc., on n’en rencontre aucune irace. Or, dans ces parages, la température de la mer est considéra- blement abaissée par un grand courant d’eau froide venant des glaces polaires antarctiques. Les atolls se rencontrent encore, mais en petit nombre, dans la mer de Chine, et les barrières madréporiques se mon- DES CORALLIAIRES. 473 trent en grande abondance autour des îles Mariannes et des îles Philippines, ainsi que sur quelques points situés un peu plus vers le nord. Ces récifs marginaux forment aussi une sorte d'immense traînée depuis l’île de Timor à l’est, et tout le long de la côte sud-ouest de Sumatra, jusqu au nord des îles Nico- bar, dans le golfe de Bengale. Les îles Laccadeves, situées à l’ouest de la péninsule in- dienne, par le 12° degré de latitude nord, forment l’extré- mité d’un autre groupe d’atolls et de récifs madréporiques fort considérable, qui se prolonge presqu'en ligne droite vers le sud, pour constituer les îles Maldives et les rochers connus sous le nom d’iles Chagos. Enfin, un peu vers le sud-ouest, on rencontre encore un petit groupe d'ilots madréporiques ap- pelés Saga de Malha, et de nombreux récifs de même nature bordent les côtes de l’île Maurice, de Madagascar, des Sé- chelles et du continent africain, depuis l'extrémité nord du canal de Mozambique jusqu’au fond de la mer Rouge. On en voit aussi sur la côle ouest de l'Arabie, mais on n’en aperçoit presqu’aucua exemple le long des côles du continent de l'Asie, où viennent se verser les eaux douces de lEuphrate, de l’Indus, du Gange, et d’un grand nombre d’autres fleuves considérables. La côte occidentale de l'Afrique est également dépourvue de grands récifs madréporiques, et les formations de ce genre manquent aussi presque partout sur la côte est de l'Amérique continentale, mais elles se montrent en abondance dans la mer des Antilles, depuis la Martinique et la Barbade, jusqu’à la pointe rs fucatan, à l’ouest el à la côte de la Floride et aux îles de Ba- hama, vers le nord. Dans le golfe du Mexique où débouche le Mississipi on n’en rencontre pas, et c’est principalement sur la côte nord ainsi que sur le versant est de la chaine des iles Lu- cayes qu'ils abondent. C’est dans celte région que ces forma- lions madréporiques atteignent les latitudes les plus élevées ; on en voit jusqu’au 33° degré nord, tandissque dans l'océan Pacifique elles s'arrêtent aux îles de Loo-Choo, situées seule- ment à 27 degrés de latitude nord. Dans la mer Rouge, elles arrivent jusqu'à la 30° parallèle, et dans l'hémisphère aus- 474 DISTRIBUTION GÉOGRAPHIQUE tral elles ne dépassent pas le 29° degré de latitude; or, la mer Rouge se trouve dans des conditions exceptionnelles sous le rapport de la température et du degré de salaison, à raison de l'absence de tout grand cours d'eau douce sur les versants circonvoisins ; enfin, il est aussi à noter quedans le détroit de Ba- hama, leslignes isothermiques remontent beaucoup vers le nord, sous l'influence de l'immense courant d’eau chaude qui est connu sous le nom de Gulf streen. Lorsqu'on cherche à se rendre compte de certaines parti- cularités locales dans le mode de distribution des grandes co- lonies de Coralliaires, il faut avoir égard non-seulement à la température el au degré de salure des eaux de la mer, mais aussi à beaucoup d’autres circonstances qui paraissent s'op- poser au développement abondant de ces animaux, par exem- ple la nature meuble du fond et les émanations de volcans en activité. Le mode de distribution des récifs madréporiques au- tour des îles Sandwich nous offre d'excellentes preuves de ce dernier fait. L'importance géographique des bancs ainsi constitués est très-considérable ; ainsi, il existe sur la côte occidentale de la Nouvelle-Calédonie un récif qui a plus de 600 kilomètres de long, et sur la côte est de l'Australie, on rencontre sur une élendue considérable de la côte, une barrière analogue qui s’é- lend dans une longueur de plus de 160 myriamètres. Il est aussi à noter que dans des circonstances favorables, l'accroissement de ces masses de polypiers peul être fort ra= - pide: Ainsi, M. Darwin cile l'exemple d'un navire qui ayant fait naufrage dansle golfe Persique, fut trouvé, après une sub- mersion de 20 mois seulement, revêtu d'une couche de polv- pier épaisse de 2 pieds, c'est-à-dire environ 60 centimètres, et le même auteur mentionne des expériences failes sur la côte de Madagascar, par M. Alien, tendant à prouver que dans l'espace de 6 mois, certains Coralliaires peuvent s'élever de près d'un mêtre. On connaît aussi des rochers madréporiques qui, dans l'espace de quelques années, ont été réunis entre eux et même transformés en îlots garnis de végétation, Mais les na- DES CORALLIAIRES. 475 turalistes paraissent s'être formé, en général, des idées exa- sérées relativement à la puissance génésique de ces Zoophytes, et dans un grand nombre de localités les rapports entre le ni- veau de ces récifs et la surface de la mer n’ont pas varié depuis près d’un demi-siècle. Il existe aussi des différences considérables dans l'épaisseur des couches formées par les Madréporaires. Dans les lieux où le fond sur lequel ils vivent paraît être resté à la même pro- fondeur, par exemple sur les bords de la mer Rouge, ils ne s'élèvent pas beaucoup, et M. Ehrenberg, qui en a étudié attentivement la disposition, pense qu'ils ne forment à la sur- face des rochers qu'une croûte dont l'épaisseur varie entre quel- ques centimètres et environ 2 mètres. Ce naturaliste les consi- dère aussi comme ne se superposant pas, de facon que la hauteur de la masse calcaire constituée par leurs polvpiers serait dé- terminée par celle de la taille que peut acquérir un seul groupe de ces animaux aggrégés. D'après l'ensemble des ob- servations recueillies par divers voyageurs, il paraît aussi que les espèces de Coralliaires auxquelles est due la formalion des récifs madréporiques, ne se trouvent à l'élat vivant qu'à des profondeurs médiocres et ne descendent pas au-dessous de 20 brasses environ (1), de façon que si l'accroissement des bancs s’effectuait du fond de la mer vers la surface, on ne devrail rencontrer des formations de ce genre que dans les eaux peu profondes, et leur épaisseur ne devrait jamais excéder la hau- {eur que nous venons d'indiquer. Mais dans les localités où leur mulliplication est plus rapide et où, suivant loute appa- rence, le fond auquel ils adhèrent s’abaisse peu à peu, ils for- ment des masses d'une épaisseur beaucoup plus grande, et il y à lout lieu de croire que les dépouilles solides des individus morts se recouvrent d’autres colonies de Coralliaires vivants, lesquels à leur tour se trouvent enfouis sous des généralions nou- velles. Ainsi, des sondages faits dans les récifs madréporiques de l'île Maurice accusent une épaisseur d'environ 30 mètres (2), (1) Voyez Dana, op. cit., 63. (2) Voyez Darwin, op. cit. p. 77. 476 DISTRIBUTION GÉOLOGIQUE et d’après la grande profondeur de la mer tout près du bord externe de beaucoup d’atolls, il paraît extrêmement probable que par le développement continu de ces colonies zoolegiques dans le voisinage de la surface, pendant que les polypiers qui en forment les assises inférieures s'enfoncent de plus en plus, en suivant le mouvement du sol qui s’abaisse, les bancs ainsi constitués sont susceptibles d'acquérir une très-grande puis- sance. Il est aussi à noter que par la désaggrégation du tissu con- stitutif des polypiers, les débris de ces Coralliaires donnent naissance à une sorte de sable ou de pâle calcaire qui a la plus grande analogie avec la craie blanche, et qui lapisse d'ordinaire le fond des bassins circonscrits par les récifs madréporiques. On comprend donc que ces petits zoophytes puissent jouer un rôle important dans la production des roches et des lerres qui, à l’époque actuelle, se constituent dans le sein de la mer, et il en a élé probablement de même à toutes les périodes géo- logiques, car dans la plupart des terrains de formation marine on trouve des polypiers fossiles en nombre considérable. Dans cerlains dépôts {eur abondance est même telle, qu’on a donné à quelques-unes de ces couches le nom de calcaire corallien. $ 3. Les Coralliaires qui ont laissé ces dépouilles dans les - diverses couches de l'écorce du globe, appartiennent presque tous à des espèces distinctes de celles dont se compose la Faune madréporique actuelle. On trouve aussi qu'en général cha- que espèce paraît être limitée à une seule période géologique, et à mesure que ces périodes s’éloignent davantage de l’épo- que actuelle, on rencontre des espèces organiques qui différent de plus en plus de celles existantes aujourd’hui. Cette dissem- blance devient surtout très-marquée quand on compare entre elles la faure madréporique de nos mers et celle des pério- des pendant lesquelles les terrains dits paléozoïques, ou de transition, se sont constitués. En effet, ce ne sont pas seule- ment des différences spécifiques qui se rencontrent alors, ef on voit que les polypiers fossiles des premiers âges de l’histoire du globe appartiennent presque tous à des familles naturelles DES CORALLIAIRES. 477 qui n’ont que peu ou même point de représentants aujourd'hui. Ainsi, dans les terrains silurien et dévonien, on rencontre sur- tout des Cyathophyllides, qui semblent y représenter les As- tréens des faunes plus modernes, ou des Zoanthaires tabulés qui, aujourd'hui, sont en très-petit nombre. Il est aussi à noler que le mode de distribution des poly- piers fossiles est en accord avec ce que nous avons dit précé- demment, touchant l'influence de la chaleur sur le développe- ment des Coralliaires. En effet, tout tend à prouver que la température de la surface du globe était plus élevée dans ces temps anciens qu'elle ne l’est de nos jours, ou du moins, que des climats analogues à celui de nos pays inlertropicaux exis- taient sous des latitudes où actuellement des froids vifs se font sentir, et nous voyons que dans les régions qui aujourd’hui sont tempérées ou même glaciales, on trouve dans les terrains de plus en plus anciens, des polypiers fossiles qui ressemblent beau- coup à ceux des Coralliaires qui habitent actuellement des zônes de plus en plus rapprochées de l'équateur. Ainsi, aux environs de Paris et en Angleierre, les Madréporaires de la période ter- liaire rappellent ceux de notre mer Méditerranée, et dans les terrains secondaires de ces mêmes pays, on trouve une faune qui par sa composition se rapproche davantage de celle de l'océan Indien. Enfin, à des périodes encore plus reculées, c’est-à-dire à l'époque où se sont formés les terrains de tran- sition, on rencontre en abondance, à des latitudes plus éle- vees, des polypiers correspondant à ceux dont se composent les récifs et les îles madréporiques de nos mers tropicales ; ainsi, en Scandinavie, dans le nord de l'Angleterre et dans la partie septentrionale de l'Amérique, le terrain silurien recèle de nombreux débris de grands Coralliaires pierreux, dont le rôle géologique parait avoir dù ètre le même que celui des Astréens, des Millepores et des Poritides de nos mers les plus chaudes, où ces zoophytes donnent naissance aux immenses bancs dont il est question ci-dessus. Ces résultats généraux sont établis sur une multitude de faits bien constatés et sont, suivant loule probabilité, l'expres- 478 DISTRIBUTION GÉOLOGIQUE DES CORALLIAIRES. sion de la vérité; mais lorsqu'on veut aller plus loin et élu- dier d’une manière plus détaillée le mode de distribution des Coralliaires dans les différentes couches de l'écorce solide da globe, on se trouve bientôt arrêté faute de données suffisam- ment nombreuses. Dans l’état acluel de la science, le zoolo- giste doit donc s'arrêter là, el pour généraliser davantage, at- tendre que les géologues lui aient fourni de plus amples ren- seignements. FIN. TABLE ALPHABÉTIQUE DES FAMILLES, GENRES, ESPÈCES ET ORGANES DÉCRITS OU CITÉS DANS CET OUVRAGE. Les noms en caractères romains sont ceux qui ont été adoptés dans cet ouvrage ; ceux en {{alique sont cités en synonymie. ACANTHASTRÆA Acanthastræa banki Acanthastræa brevis Acanthastræa dispacea Acanthastræa echinata Acanthastræa grandis Acanthastræa hirsuta Acanthastræa patula Acanthastræa spinosa ACANTHOCOENIA Acanthocænia Rathieri ACANTHOCYATHUS Acanthocyathus Grayi Acanthocyathus Has- tingsæ Accarbarium album Accarbarium rubrum ACERVULARIA Acervularia ananas Acervularia ananas, L. Acervularia ananas, M. Acervularia baltica,Sch. Acervularia baltica, Ph. Acervularia baltica, Lons. Acervularia Battersbyi Acervularia coronata Acervularia Davidsoni Acervularia Goldfussi Acervularia intercellu- losa Bower-. 2. LE DEA RO. Re Re ee ne tomes, pages, 901 503 503 904 904 904 502 Acervularia limitata Acervularia luxurians Acervularia pentagona Acervulariu pentagona, Lonsd. Acervularia Rœmeri Accrvularia seriacea Acervuloria Troscheli Acrocyathus floriformis ACROHELYA Acrohelia horrescens Acrohelia Sebæ Acropora cespitosa Acropora damicornis Acrosmilia acaulis Acrosmilia cenomana Acrosmilia cernua Acrosmilia corallina Acrosmilia conica Acrosmilia elongata Acrosmilia granulata Acrosmilia vasiformis Acrosmilia varusensis ACTINACIS Actinacis elegans Actinacis Haueri Astipacis Martinana Actinantha florida Actinastrea Goldfussi Actinecta viridula AGTINERIA 3. 3. HER R SE g SES NN NN D NN NN RP RS Ge 0 ge Go 0 tomes, pages. 3. 411 407 410 480 TABLE ALPHABÉTIQUE iomes, pages. Actineria villosa ACTINIA Aclinia alcynoidea Actinia achates Actinia alba, Jordan Actinia alba, Lamk. Actinia alba, Johns. Actinia alba, Risso Actinia amethystina Actinia arborea Actinia arlemisia Actinia aster Actinia annulata Actinia aurantiaca Actinia aurora, Q.'et G. Actinia aurora, Gosse Actinia bellis Actinia bicolor Actinia bicolor, Lesueur Actiniu bimaculata Actinia biserialis Actinia brasiliensis Actinia brevicirrhata Actinia brevitentaculata Actinia candida Actinia capensis Actinia cari Aclinia carciniopados Actinia cavernata Actinia cerasum Actinia cereus Actinia chilensis ÂActinia chiococca Actinia chlorodactyla Actinia chrysosplenium Actinia chrysanthellum Actinia clavata Actinia clematis Actinia coccinea Actinia cœrulea Actinia coriacea Actinia concentrica Actinia crassicornis , Delle Chiajie Actinia crassicornis, F. Actiniacrassicornis, Cuv, Actinia cricoides Actinia cruentata Actinia curta Actinia cylindrica 1. RS ES RE Et Et Hi Hi ni et hab hhnb he Eh Eh HA bob el Dei pi el ei 296 238 295 254 251 256 270 290 271 295 268 257 262 270 261 266 269 246 273 265 262 247 257 271 242 274 240 279 289 241 234 262 241 288 265 288 267 275 283 277 264 290 234 22 264 247 268 252 309 ————————————_—_—_—_——— lories. pages. Actinia decora Actinia decoruta Actinia diadema Actinia dianthus Actinia digitata Actinia diaphana Actinia Doreyensis Actinia dubia Actinia effœta Actinia elegans Actinia elegantissima Actinia equina Actinia erythrosoma Actiria exondante Actinia explorator Actinia farcimen Actinia felina Actinia filiformis Aclinia fiscella Actinia flagellifera Actinia flava Aclinia florida Actinia flosculifera Acünia Forskæli Aclinia fuegiensis Actinia fusco-rubra Actinia fusco-rubra,var. Actinia gemma Actinea gemmacea, Dal. Actinia gemmacea, 3. Actinia gigantea Actinia gigas Actinia glandulosa, Qt. Actinia glandulosa Actinia giobulosa Aclinia gracilis Actinia graminea Actinia granulifera Actinia helianthus Actinia helianthus, EI. Actinia hemispherica Actinia holsatica Actinia hyalina Actinia impaiiens Actinia judaica Actinia lacerata Actinia Laurentii Actinia lenticulosa Actinia lineolata Actinia Macloviana Heb bah Det beb Heoh Hd el eh job Jeb Het ob eh Det ed pb pb He Dei He Deh Heh ei pol jeb bed bel deb Job bin Heb pet al (en Que A co Je Mn 1011070 7e OO A CN SE RE OR PE OS COTES ae CE Te Qi, (‘2-7 OL M ES à pt pi Et pi Di bé pi El Hd et Hd ei tel bi 244 DES FAMILLES, GENRES ET ESPÈCES. tomes, pages, Actinia maculata Actinia magnifica Actinia mamillaris Actinia marginata Actinia margaritifera Actinia Mertensii Actinia snesembryan- themum Actinia mollis Actinia monilis Actinia monilifera Actiuia nivea Actinia Novæ-Hiberniæ Actinia nodosa Actinia nymphæa Actinia ocellata Actinia olivacea Actinia ornata Actinia palliata Actinia pallida Actinia papaver Actinia papillosa Actinia papuensis Actinia parasitica Actinia parvi-tentacu- lata Actinia paumotensis Actinia pedunculata Actinia pelagica Actinia pentapetula Astinia peruvianà Actinia picta, Lesson Actinia picta, Risso Actinia plumosa Actinia pluvia Actinia polymorpha Actinia pretiosa Actinia priapus Actinia primula Actinia pulchella Actinia punclulata Actinia punctulata,Q.ct G. Actinia purpurea Actinic pustulata Actinia quadrangularis Actinia quadricolor Actinia rapiformis Actinia reclinata Actinia reticulata Actinia rhodora Coralliaires. Tome 3, M bi mi Hi ri ma Hd Deb bob el bed bel Pie el el job Del Del el bel feb Del feu VUE 18% vs EQr 27e, 07 la ST ET ere € ERA ES EE ei ei AUS A PA A à NO) RE el (es Îles) 1e) Debitel prb 280 259 265 254 240 289 239 254 266 248 247 245 254 252 268 244 283 279 251? 249 267 246 279 271 Actinia Rondeleti Actinia rosea Actinia rubida Actinia rubra Actinia rubro-alba Actinia rubus Actinia rufa Actinia rugis longitu- dinalibus Actinia sanctæ Catharinæ Actinia sanctæ Helenæ Actinia senilis Actinia sociata Actinia solifera Actinia spectabiiis Actinia squammosa Actinia striata, Q.et G. Actinia striata, Risso Actinia strigata Actinia sulcata Actinia tabella Actinia Thalia Actinia Tilesii Actinia Tongæsis Actinia tricolor Actinia troglodytes Actinia tuberculosa . Actinia tuediæ Actinia turbinata Aclinia vagans Actinia varians Actinia vas Actinia venusta Actinia veratra Actinia verrucosa Actinia viduata Actinia villosa Actinia violacea Actinia virgineu Actinia viridescens Actinia viridis, Lam. Actinia viridis, Hol. Actinia viridula Actinia undata Actinia utramarina ACTINIAIRES ACTINIDÆ Actinie blanche Actinie brune Actinie parasite 31 481 tomes, pages. Hi En Pi Hi bi bi pol Da job bel bel be Heb Heb bel job eb eh el el bed bel bed eh bob eh bed el ed et del bi bob jeh bob bel Del pb bel bel bei bel bel bel et el pe où bei ee RS RUE LE A ER RS le En LE té CE EP OR cl ei de et Sen Le MR es AE CRC Le 279 290 283 241 281 249 239 24 247 275 482 TABLE ALPHABÉTIQUE tomes. pages. ACTININÆ 1: ACTINOCOENIA 2: Actinocænia Rathieri 1) Actinocænia comygressa 2. Actinocænia Dumasiana 2. Actinocyathus balticus 3. Actinocyathus crenularis 3. Actinocyathus Hennahii 3. Actinocyathus Phillipsii 3. Actinodactylus Bosci 1: ACTINODENDRON 11 Actinodendron alcynoi- deum Actinodendron arboreum Actinodendron loligo Aclinoporus elegans Actinopsis flava Actinoseris cenomanen- sis 3. Actinoseris provincialis 3. Actinosmilia cenomana 2. Actinostella formosa 4 ADAMSIA 4: Adamsia deccrata du Adamsia diaphana 1. Adamsia effæta 1. Adamsia elegans 1 Adamsia fusca 4. Adamsia paliiata 1 Adamsia priapus de Adamsia rubro-alba 12 Adamsia tricolor 1. Adelocænia castellum 77 Adelocænia corallina 2, Adelocænia Lanceloti 2 Adelocænia Moreauana 2. Adelocænia tubulosa 2. 3 3 2 ce 2. Fi GE 2! 3. ET bel eh bed lei AGARICIA Agaricia agaricites Agaricia agaricites 22 Agaricia ampliata Agaricia apennina Agaricia aspera Agaricia ataciana Agaricia boletiformis, G. Agaricia boletiformis,S. Agaricia circularis 2 Agaricia crassa Agaricia crispa Agaricia cucullata e 2 230 262 262 274 276 419 377 413 419 292 295 295 Agaricia Danai Agaricia diffluens Agaricia elegantula Agaricia elephantotus, Ebr. Agaricia elephantotus, E. H. Agaricia explanata, S. Agaricia eæplanata, L. Agaricia explanulata Agaricia fallax Agaricia flabellina Agaricia foliacea Agaricia Forskali Agaricia fossata Agaricia gibbosa Agaricia granulata, M. Agaricia granulata, G. Agaricia infundibuli- formis Agaricia irregularis Agaricia Lamarcki Agaricia lima Agaricia lœvicollis ÂAgaricia lobata, Mich. Agaricia lobata, Mor. Agaricia lobata, Goldf. Agaricia Ludovicina Agaricia Murchisoni Agaricia neocomiensis Agaricia papillosa Agaricia plana Agaricia planulata Agaricia purpurea Agaricia radiata Agaricia ramosa ._Agaricia rotata, L. Agaricia rugosa Agaricia Sœmmerrin- gü, Q. Agaricia Sœmnerrin- güù, M. Agaricia speciosa Agaricia spælea Agaricia sulcata Agaricia Swinderriana Agaricia talpa Agaricii undata Agaricia undata, D. Agaricia undata, Lamk. 3. 3: 3. F Le RAS go go ge go ge 9 ge NN NN 60 59 9 ge ge 2 LS G Lo Go © GG wo mo go Go ge ge @ NN D 9 &e £e ge iomes. pages. 84 70 80 381 DES FAMILLÉS, GENRES ET ESPÈCES. Agaricites rotata, M. Agaricus Albergare de mer Alcionio foraminoso ALCYONARIA Alcyunella Savignyi ALCYONIDES Alcyonidia elegans Alcyonidium glomera- tum Alcyonidium rubrum ALCYONINÆ ALGYoNiuM Alcyonium agaricum Alcyoniun arboreum Alcyoniumn asbestinum Alcyonium aurantiacum Alcyonium brachycla - dum ’ Alcyonium confertum Alcyonium coriaceum Alcyoniui cydonium Alcyonium digitatum Alcyonium domuncula Alcyonium epipetrum Alcycnium-epipetrum Alcyonium exos Alcyonium flabellum Alcyonium flavum Alcyonium flexibie Alcyonium floridum Alcyonium glaucum Alcyonium glaucum, Q. et G. Alcyonium glomeratum Alcyonium gorgonoïdes Alcyonium imbricatum leyonium latum Alcyonium mamillo - sum, Esp. Alcyonium mamillo- sum, Ellis et Sol. Alcyonium manus ma - rina ; ile Alcyonium ocellatum Alcyonium palmatum Aleyonium pelagicum Alcyonium plexaureurm Alcyonium polydactylum Alcyonium pulmo tomes. pages. 2. 3 1 1 qe 3 1 1 ee 2 on" ee. 0 . ee dt Sie re ie Fm bi bi pi bi 304 115-117 D bel pl eh bed job ARR TE che cn 304 115 112 189 121 123 Alcyonium ramoso-di- gitatum Alcyonium ramosum Alcyonium rigidum Alcyonum rubrum Alcyonium sanguineum Alcyonium sphærophora Alcyonium spongiosum Alcyonium stellatum Alcyonium trichanthi- num Alcyonium tuberculo- sum Alcyonium viride Alecto serpens Alecto lubæformis ALLOPORA Allopora bella Allopora flabelliformis Allopora gemmascens Allopora norwegica Allopora oculina Allopora rosea ALVEOZITES Alveolites Battersbyi Alvevlites Buchiana Alveolites celleporata Alveolites cervicornis Alveolites compressa Alveolites confertus Alveolites denticulata Alveolites depressa Alveolites dubia Alveolites escharoïides Alveolites fibrosa Alveolites Fougti Alveolites glomeratus Alvcolites Grayi Aïveolites hemispherica Alveolites infundibuli- formis Alveolaris irregularis Alveolites Labechii Alveolites Lonsdalei Alveolites madreporacea Alveolites megastomus Alveolites parisiensis Alveolites polymorpha Alveolites ramosus Alveolites repens tomes. Pi ed Hi ed pd ed bel bob mi ge po ge ge ge go je go de po go ge fe De 09 0 NN D D NE RE wo Lo GW Ge Go Vo wo US Ge 483 pages. 117 125 120 111 118 119 125 116 121 119 120 320 129 130 256 266 266 255 265 250 267 269 265 258 262 279 265 257 308 269 244 251 269 268 484 Alveolites reticulata Alveolites reticulala, BI. Alveolites scabra Alveolites septosa Alveolites spongites Alveolites subæqualis Alveolites suborbicularis Alveolites seriatoporides Alveolites tuberosa Alveolites vermicularis ALVEOPORA Alveopora dædalea Alveopora elegans Alveopora fenestrata Alveopora incrustata Alveopora microsolena Alveopora octoformis Alveopora racemosa Alveopora retepora Alveopora rubra Alveopora tuberosa Alveopora verrucosa Alveopora viridis Amaranthus saxeus, Kn. Amaranthus saxeus, Ka. Amaranthus saxeus, R. Amblocyathus Bower- bankii Amblocyathus conicus Amblophyllia cretacea Amblophyllia obtusa Amblophyllia Rupellen- sis Amvphelia oculata Amphelia venusta AMPHIHELIA Amphihelia oculata Amphihelia venusta AMMOTHEA Ammothea amicorum Ammothea imbricata Ammothea phœlloïdes Ammothea ramosa Ammothea thyrsoides Ammothea virescens Ammothea virescens,Aud. AMPLEXUS Amplexus anpulatus Ampleæus arundinaceus Amplexus coralloïdes tomes, Las NI KL KO Go Go Oo Go Go m0 9 0 Go Ro G 05 0 W QG So Go © Go EE ST EC OU TO EE CCC CT ET NE ERu CES 2e CES TRS CE OU 3 CL” CE 0 EP ne MewpenRnenRE EN NE pages. 265 255 279 266 264 267 264 268 265 268 TABLE ALPHABÉTIQUE Amplexus Cornu-Bovis Ampleæus decoratus Amplexus Henslowi Amplexus nodulosus Amplezus ornatus Ampleæus serpuloïdes Amplexus Sowerbyi Amplexus spincsus Amplexus tintinnabulum Amplexus tortuosus Amplexus Yandelli ANABACIA ANABACIACEÆ Anabacia Bajociana Anabacia Bouchardi Anabacia complanata Anabacia hemispherica Anabacia normaniana Anabacia orbulites Anemone de mer ANEMONIA Anemonia adherens Anemonia edulis Anemonia gracilis Anemonia pelagica Anemonia sulcata Anemonia Tuediæ Anemonia vagans Anemonia vagans, Riss. ANISOPHYLLUM Anisophyilum Agassizi Anomophyllum Muns- teri Anthœa cereus ANTHELIA Anthelia Desjardiana Anthelie domuncula Anthelia glauca Anthelia Olivii Anthelia purpurascens Anthelia rubra, D. C. Anthelia strumosa Anthophyllum astrea- tum, E. Anthophyllum astrea- tum, D Anthophyllum atlanti- cum Anthophyllum bicosta- tum Anthophyllum Brauni È 5 à t= cou mn mm mm MMM M M ge go ge ce go go ge ge go ge ge Go 89 Se 60 9e 5 89 Pi Hi ei Hi Hi mi Hi hi RO tomes. pages. 349 352 351 30 352 390 348 DES FAMILLES, GENRES ET ESPÈCES. Anthophyllum cespito- sum, D. Anthophyllum cespito- sum, SChw. Anthophyllum clavus Anthophyllum conicum Anthophyllum cuspida- tum Anthophyllum cyathus Anthophyllum cylindra- ceum Anthophyllum decipiens Anthophyllum denticu- latum Anthophyllum detritum Anthophyllum dispar Anthophyllum Erque- lense Anthophyllum Esperi Anthophyllum excava- tum, Mich. Anthophyllum excava- tum, KR. Anthophyllum explana- tum Anthophyllum fascicu- lare Anthophyllum fascicu- litum, Schw. Anthophyllum fascicu- latum, D Anthophyllum humatum Anthophyllum hystrix Anthophyllum incrus- tans Anthophyllum inœquale = au Lis musicale, Anthophyllummusicale, Esp. Arñthophyllum obconi- cum Anthophyllum patella- tum Anthophyllum pateri- forme Anthophyllum pyrifcrme Anthophyllum saxeum Anthophyllum sessile Anthophyllum sulcatum Anthophyllum trunca- tum Anthophyllum turbina- tum tomes, pages. DES a D Le PR bRE à p OR N PR PPS EL ÆC ME I Labo LORS NOTES NS. SN: POUR TS LE? 228 094 232 367 228 13 18 320 341 321 515 327 231 319 326 320 229 228 231 293 228 239 321 226 230 301 317 319 303 LU7 318 410 317 306 485 tomes. pages. Anthophyllum venustum Anthopora cucuilata Anthopora elegans ANTIPATHES Antipathesalopecuroïdes Antipathes anguina Axtipathes arborea Antipathes Boscii Antipathes clathrata Antipathes compressa Antipathes corticala Antipathes cupressina Antipathes cupressus Antipathes dichotoma Antipathes ericoides Antipathes Euptiridea Antipathes flabellum Antipathes fœniculata Antipathes fœniculurn Antipathes glaberrima Antipathes lacerata Antipathes larix Antipathes ligula Antipathes mimosella Antipathes mimosella, Lx. Antipathes myriophylla Antipathes paniculata Antipathes pectinata Antipathes pennacea Antipathes pinnatifida Antipathes pyramidata Antipathes scoparia Antipathes subpinnata Antipathes spiralis Aïtipathes ulex Antipathes virgata APLOCGOENIA Apiocænia Yerofeyewi Ayplocyathus armatus Aplocyathus conulus Aplocyathus cyclolitoi- des Aplocyathus Harveyanus Aplocyathus Magnevil- lianus Aplocyathus obesus Aplocyathus pyramida- tus ï Aplocyathus Sismondæ Aplocyathus sublævis 3 2 2 1 1 1 1 1 1 1 18 113 sl 1 1 1 Î 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 il 1 1 1 1 1 1 2 Le Fr 2. 2. 2. 2 2. 2. 2. 2 2 306 135 137 314 317 314 319 318 320 322 324 316 316 319 320 315 179 318 318 322 315 #S 486 tomes. Aplocyathus undulatus APLOPHYLLIA Aplophyllia crassa Aplophyllia dichotoma Aplophyllia Guettardi Aplophyllia Orbignyi Aplosastrea elegans Aplosastrea geminata Aplosastrea Neptuni Aplosastrea stylopora APLOSMILIA Aplosmilia aspera Aplosmilia nuda Aplosmilia FSU APHRASTRÆA Aphrastræa deformis ARACHNOPATHES Arachnopathes clathrata Arachnopathes ericoïdes Arachnophyllum Hen- aahi Arachnophyllum typus Arbuscula marina Arbuscula marina co- ralloïdes ASPIDISCUS Aspidiseus cristatus Aspidiscus Sshawi Asteroïte circulaire ASTRÆx Astrea abdita, Ehr. Astrea abdita, Q. et G. Astrea acropora Astrea agaricia Astrea agaricites, Edw. Astrea agaricites, Mich. Astrea agaricites, Mich, Astrea agaricites, Orb. Astrea alveolata, Goldf. Astrea alveolata, St. Astrea ambigua, Eich. Astrea ambigua, Gein. Astrea Ameliana Astrea ananas, Lamk. Astrea ananas, Les. Astrea ananus, Rœm. Astrea ananas, His. Astrea angulosa Astrea annularis, Lamk, Astrœa annularis, Lamk. MERE PP EN ER E bb Pgo go PDPPERERPRENE ED NE EE DE PE DR NE pages, 42 293 394 394 393 394 249 28 249 ML TABLE ALPHABÉTIQUE Astrea annularis, E. et H. Astrea annuligera Astrea approching to À. favosa Astrea approching to À. annularis Astrea … arachnoïdes , Golaf, Astræa arachnoïdes, F1. Astrea Defr. Astrea aranea, Defr. Astrea aranee, MC. Astræa araneola Astrea argus, Mich. arachnoïdes , Astrea argus, Lamour. Astrea argus, Mich. Astrea astroites, Eaw. Astrea astroites, Ehr Astrea bacciformis Astrea basaltiformis , Rœm. Astrea basalliformis, C. et Ph. Astrea basaltiformis , ortl. Astrea Beaudouini Astrea bella Astrea bellula Astrea Bertrandiana Astrea Lipartita Astrea Bourguetti Astrea brevissima Astrea Burdigalensis Astrea Burgundiæ Astrea cadomensis Astrea Caillaudi Astrea calicularis , Blainv. Astrea calycularis, Edw. Astrea Lamk, Astrea carbonaria Astrea curyophylloïdes Astrea castellum Astrea cavernosa, Quenst. Astrea cavernosa, E. et H. Astrœa cerium Astrea cistela calycularis , tomes, 5 NN 4 DES PR NN R DR gp 8 SE nl PRRRRE SE 1 SN 0 C2 Co D ©: Co LA Pr pagos. 473 471 927 DES FAMILLES, GENRES ET ESPÈCES. Astræa Reuss Astrea composita, Mich. Astrea compressa Astrea concentrica Astrea concinna Astræa conferta composila , Astreaconfluens, Quenst. Astrea confluens, Goldf. Astrea conica Astrea coniformis Astrea contorta Astræa corollaris Astrea corona Astrœacoronata,Quenst. Astrea coronata, Reuss Astrea coronata, D. Astreu crasso-ramosæ Astrea crenulata, Mich. Astrea crenulata,Goldf, Astrea crenularis Astrea cribraria Astrea crispa Astrea crispata Astrea cristata Astrea curta Astrea cyclastra Astrea cylindrica Astrea decaphylla Astrea decemradiata Astrea decipiens Astrea decorata Astrea deformis, D. Astrea deformis, Ehr. Astrea deformis, Mich. Astrea Defranci Astrea Defranciana Astrea Delcrosiana Astrea Deluci Astrea dendroidea Astrea denticulata Astrea depravata Astrea Desportesana Astrea diffluens, Lamk. Astrea diffluens, Q. et G. Astræa digitata Astrea dipsacea, Aüd. Astrea dipsacea, Ebr. Astrea dipsacea, Lamk. PE EELRES ShbHPPEEPEREEEPNEENENR EEE EREEN ER NNEERER tomes, pages, tomes, Astrea dipsacea, La- mour. Astrea dissimilis Astrea diversiformis Astrea Doublieri. Astrea Dumasiana Astræaechinulata,Reuss Astræa echinulata, D. Astrea elegans Astrea Ellisiana Astrea emarciata Astrea emarcida Astrea escharoïides Astræa excelsa Astræa eximia Astræa expansa Astrea explanata Astrea explanulata Astræa exsculpta Astræa favistella Astrea favosilioides Astræa favulus Astræa filicosa Astrea Firmasiana Astrea fleæuosa, D. Astrœa flexuosa, G. Astrea florida Astrea formosa, Mick. Astrea formosa, Goldf. Astrea formosissima , Mich. Astrea formosissima , Sowerby Astrea formosissima , Mich. Astrea formosissima , Mich. Astrea Forskaliana Astræa fragilis Astrœa Frœlichiana Astræa funesta Astrœa fusco-viridis Astrea galaxea,Q.et G. Astrea galaxea,, Les. Astrea galaxea, Aud. Astrea geminatu, Goldf. Astrea geminate, Goldf. Astrea geminata, Goldf. Astrea Genevensis Astrea geometrica, Desh, t Fe 2. PRE EEE EERNNENPENDERNIS EN 2 2 2 2 À DE 2. 2 2 2 2 2 2. 2. 487 pages. 920 536 488 tomes, Astrea geometrica,Goldf. 2, Astrea geometrica,Golaf. 3. Astrea gigantea Astrea gigas Astræa glolosa Astrea Goldfussana Astrea Goldfussi Astrea gracilis, Goldf. Astrea gracilis, Quenst. Astrea grandis Astrea granulata Astrea Guettardi Astrea gyrosa Astrea halicora Astræa helianthoïdes , MC. Astrea helianthoïdes, ‘Goldf. Astrea helianthoïdes , Goldf, Astrea helianthoïdes, Londs. Astrea heliopora Astrea Hemprichii Astrea Hennahii, Rem. Astrea Hennahit, Lonsd. Astrea Hennahii, Ph. Astrea hexagona, Stein. Astræa hexagona, Port]. Astrea hexagona var. AStren hirtolamellata, Mich, Astrea hirtolamellata, Lonsd. Astræa hyades Astrea hystrix Astrea incrustans Astrea intercellulosa Astrea intersepta, Lamk. Astrea intersegta, Mich. Astrea interstincta, M. Astrea interstincta, 0. Astrea irregularis, Defr. Astreairregularis, Port]. Astrea ilalica Astrea laganum Astrea Lamarckiana Astrea lamellosissima Astrea lamellostriata Astrea Lamôurouxi, Mich. EN p go go 5e go go fe NN Lo 8 PEPPREPRERPEHHNRE ND A D © pages. 971 202 963 458 510 044 969 961 977 461 317 462 441 917 927 TABLE ALPHABÉTIQUE Astrea Lamourouxi, Mich. Astrea Lapeyrousiana, Mich. Astrea Lapeyrousiana, E. et H. Astrea Lennisii Astrea lepida Astræa libertana Astrea lifoliana Astrea limbata, Goldf. Astrea limbata,M°C. Astrea limbata, Quenst. Astrea limbata, Mich. Astrea lobalorotundata Astrea Lucasiana Astrea macrocona Astrea macrophthalma Astrea mamillaris, Dale Ow. Astrea mamillaris, F. Astrea marylandica Astrea meandrina Astrea meandrinoïdes Astrea meandritis Astræa media, Sow. Astrea media, Mich. Astrea melicerum Astreu micrantha Astrea micraston Astrea micraæona Astrea microconos Astrea microphyllia Astrea microphthalma Lamk. ar microphthalma, 2 Astrea micropora Astrea moravica Astrea multilateralis Astrea muricata Astrea myriophthalma Astrea nobilis Astrea numisma Astrœæa ocellina Astrea octolamellosa Astrea oculata Astrea ornata Astrea palifera Astrea pallida Astrœa pandanus tomes, ne FERRER ERERUN ES REEEEEEEERERP = PNY NN NN NDS SN NE pages, 965 253 460 597 469 479 463 233 540 243 247 252 273 478 270 DES FAMILLES, GENRES ET ESPÈCES. tomes. pages. Astrea panicea Astrea parallela Astræa parisiensis Astræa parvistella Astræa patula Astrea pediculata Astrea pentagona, Ehr. Astrea pentagona, BI. Astrea pentagona, Lonsd. Astrea pentagona, F. Astrea pentagonalis - Mich. à Astrea pentagonalis AE, cree Astrea perforata, Mich. Astrea perforata, Mich. Astræa petrosa Astrea plana Astrea pleiades Astrea polygonalis Astræa porcata, D. Astreæ porcata, Lamk. Astrea porosa, Goldf. Astrea porosa, Knorg,. Astrea porosa, His. Astrea Portlocki Astrea Prevostiana Astræa pulchella Astrea pulchelia, Defr. Astræa pulchra Astrea putealis Astrea pulvinaria Astrea punctifera, Lamk. Astreu punctifera, Lamk. AStTæa purpurea Astræa puteolina. Astrea quadrançqularis Astrea quincuncialis Astrea radians Astrea radiata Astrea ramosa, Defr. Astrea ramosa, Sow. Astrea raristella Astrea Raulini Astrea regularis Astræa Requienii Astrea reticularis, La- mour. Astrea reticularis, Mich. Astrea reticularis,Mich. Astræa reticularis, D. . NP BREEERREEERRENE SN 169 411 508 448 505 276 924 472 907 524 470 450 257 138 278 561 200 Astrea reticulata, Goldf. tomes, 2. Astrea reticulata, Goldf. 2. Astrea reticulata, Mich. Astrea retiformis Astrea Reussiana Astræa rigida Astræa robusta Astrea Rochettina Astrea rosacea Astrea rotularis Astrea rotule Astrea rotulosa Astrea Royanensis Astrea rugosa Astrea rustica Astræa Savignyana Astrea sculpta Astrea semispherica Astræa senegalensis Astrea sexradiata Astræa siderea Astræa Simonyi Astræa sinuosa Astrea Solanderi Astrea solidior Astrea sparsa Astrea speciosa Astrea sphærica Astrea sphæroidalis, Mich. Astrea sphæroïdalis, Mich. Astrea spongia Astræa stelligera Astrea stellulata Astrea striata Astrea stylinoïdes Astrea sulcatolamel- losa Astrea sulfurea Astrea superposita Astreu taurinensis Astrea Teissieriana Astræa tenella Astrea tenuistriata Astrea terminaria Astrea tessellata Astrea tesserifera Astrea textilis Astrea thirsiformis 2: PEPRREENRRE Œ ’ He SRI RE NE EE PEER EE PREREPREREEREE 489 pagos. 449 162 466 75 430 271 141 168 446 493 473 263 476 472 518 299 254 067 522 932 472 994 917 566 136 490 TABLE ALPHABÉTIQUE tomes. Astræa tilsburiensis Astrea trichophylla Astrea trochiformis Astrea tubulifera Astrea tubulosa, Goldf, Astrea tubulosa, Mich. Astrea tubulosa, Quenst. Astrea tubulosa, Morr. Astrea tumularis Astrea undulata Astrea uva Astrea vallis-clausæ Astrœæa varia Astrea varians, Mich. Astrea varians, MC. Astrea variolaris Astrea velamentosa Astrea venusta Astrea versatilis Astræu versipora Astrea vesiculosa Astrea vesparia Astræa virens Astrea viridis Astrea Websteri Astræa zolleria ASTRÆACEÆ ASTRÆACIS Astræacis auvertiaca Astræacis Michelini Astræacis sphæroidalis ASTRÆINÆ ASTRANGIA Astrangia americana Astrengia astræiformis Astrapgia bella Astrangia Danai Astrangia marylandicà Astrangia Michelini ASTRANGIACEÆ ASTREIDÆ Astrelia crasso-ramosa Astrelia semispherica Astrelia turonensis Astrelia virginea Astrhelia palmata ASTREOMORPHA Astreomorpha crassi- septa 3. Astreomorpha Goldfussi 3. ERELEREEEEEE EEE EENEEN ERREREPREEEERRENRRRE NE RS pages. 920 509 -267 244 235 239 242 244 236 388 200 276 924 461 077 263 963 936 238 490 466 467 923 190 186 980 454 140 141 140 141 286 613 615 614 615 614 615 614 606 142 618 619 619 122 111 88 88 tomes, ASTREOPORA Astreopora antiqua Astreopora asperrima Astreopora auvertiana Astreopora expiciata Astreopora grandis Astreopora Lonsdalei Astreopora myrioph- thalma Astreopora organum Astreopora punicea Astreopora petaliformis Astreopora pulvinaria Astreopora punctifera Astreopora punctifera, Blainv. Astreopora spliœroidalis Astreopora stellutata Astreopora tubulata Astreopora vetusla ASTROHELIA Astrohelia Lesueuri Astrohelia palmata Astrohelia vasconiensis ASTROIDES Astroïdes calycularis Astreoïdes calycularis, BL, Astroîta, W. Astroïte, F. Astroiïte, F. Astroite demi-cylindri- que Astroïtes globosa Astroïte globulaire Astroïte ramifié Astroïtes, S. Astroïtes, P. Astroïtes, P. Astroites irregularis Astroites stlellis maæi- mis Astroitis viridis ASTROCOENIA Astrocænia Caillaudi Astrocænia caranlo- nensis Astrocænia contorta Astrocænia cornuelanx Astrocænia crasso-ra- + MOSA e gs go go NO 00 go ce go ge go pe go go NN ge W & & NN D 5 Ge 0 8 PEREREREE © © &w D pages, DES FAMILLES GENRES ET ESPÈCES. tomes, Astrocænia decaphylla Astrocænia formosa Astrocænia formosis - sima Astrocænia Goldfussi Astrocænia Koninckii Astrocænia magnifica Astrocænia microcoma Astrocænia nurmisma Astrocænia Orbignyana Astrocœænia orrata Astrocænia pentago- nalis Astrocænia pulchella Astrocænia punclata Astrocœnia ramosa Astrocænia reticulata Astrocænia Sancti-Mi- hieli Astrocænia tuberculata ÂAstrocænia tuberosa Astrocerium venustum Astroria astræiformis Astroria dœdalea Astroria Esperi Astroria sinensis Astroria stricta Augia excavata Augia rubeola Augia Verreauxii AULACOPHYLLUM Aulacophyllum Elhuyari Aulacophyllum mitra- tum Auiacophylium tum AULOPORA Aulopora anglica Aulopora conglomerata Auloporaconglomerata,E. Auloporaconglomeratla, Lonsd. Aulopora companulata Aulopora cucullina Aulopora gigas Ailopora infunäibulifera Aulopora irregularis Aulopora Lonsdulei Aulopora repens Aulopora reticulum Aulopora serpens, Blainv, sulca- 5 à ” FEREREEE CRCECECE CE CE CE CE CRC pages. 258 256 257 261 256 256 261 260 257 257 261 259 262 257 256 261 257 259 254 417 416 417 #16 417 608 607 608 397 393 Aulopora serpens, His. Aulopera spicata Aulopora tenuis Aulopora tubæformis Te tubæformis , Aulopora tubæformis , Lonsd. AULOPORIDEÆ AULOPHYLLUM Aulophyllum Bower- banki Aulophyllum fungites Aulophyllum polapsum AXHELIA Axbelia myriaster Axinura canadensis Axophyllia nantuacen- sis AXOPAYLLINE AXOPHYLLUM Axophyllum expañsum Axophyllum Konincki Axophyllurma radicatam AXOPORA Axopora parisiensis Axopora pyriformis Axopora Solanderi AXOSMILIA Axosmilia extinctorium Axosmilia multiradiata Axosmilia Wrighti BALANOPHYLLIA Balanophyllia Bairdiana Balanophyllia calyculus Balanophyllia Cumingii Balanophyllia cylindrica Baïanophyllia desmo- phyllum Balanophyllia geniculata Balanophyllia Gravesii Balanophyllia italica Balanophyllia prælonga Balanophyllia tenui- striata Balanophyllia verruca - rià Balboporites mitralis Ce ge we co “né et MO 2 RP RON NO Ge 02 pe ge Go je 99 go 0e 19 491 pages. 295 322 108 321 103 100 104 101 102 103 105 101 104 102 100 257 492 TABLE ALPHABÉTIQUE tomes. pages. tomes. pages, Balboporites semiglo- BRACHYCYATHUS 2. 124 bosa 3 257 | Brachycyathus Orbi- Balboporites triangu- gnyanus 7 24 laris 3. 257 | Branchastrea limbata 2 238 Balboporites uncinata 3. 257 BRIARACÉES 1. 188 BARYASTRÆA DNS 0) BRIAREUM 1. 188 Baryastræa solida PARLE) D Briareum arboreum 1 BaRYHELIA 2180495 Britreum gorgonideum 1. 188 Baryhelia archiari 2. 125 | Briareum suberosum 1. 190 Baryhelia Michelini 248125 Bumodes gemmacea HUNSEG BARYPHYLLUM 3. 355 | Bumodes thalia 1: “266 Baryphyllum Verneuila- Button stone, M. DR num de 999 Button stone, M. 5 Débee : | BARYSMILIA D RORTON Barysmilia brevicaulis 2.084108 € Barysmilia compressa 2. 198 Barysmilia confusa 2. 198 | Calamite 2. 358 Burysmilia corbarica 2. 198 | Calamite à tuyaux lisses 2. 364 Barysmilia Cordieri 2. 197 | Calamite à tuyaux RaDe : noueux 2. 363 Barysmilia gregaria DANS ù x we Calamite striée 2. 344 Barysmilia tuberosa 2. 2108 : 3 CALAMOPHYLLIA DNS) Basta marina LS i à Calamophyllia articulosa 2. 345 BATHYCYATHUS De 2) à RE Calamophyllia Bernar- Bathycyathus chilensis 2. 23 FRA 2. 259 Bathycyalhus indicus 2. 23 Calamophyllia com- Bathycyathus Sowerbyi 2. 23 pressa 2 NS BATTERSBYIA 3. 244 Calamophyllia Cotteau- Batiersbyia inæqualis 3... 244 ana 2. 347 BEAUMONTIA HR), Calamophyllia dicho- Beaumontia Egertoni LE 2. "1367 e Egertoni 31202 ; hou Beaumontia Gucrangeri 3. 283 QUE yilia Edivard- 2. 349 AR LR à. ee Calamophyllia faxoensis 2. 352 Pr la venélorum, 3, Fe Calamophyllia fenestrata 2. 347 RARE LE Le 17 | Celamophyllia flabel- Bebryce mollis JAMAIS 7 lum 2.344 B2£ASTOTROCHUS 2. 99 Calamophyllia funi- Blastotrochus nutrix 2: 12100 culus 2. 0964 Bourgeonnement basi- Calamophyllia gracilis 2. 347 laire de 29 Calamophyllia grandis 2. 357 Bourgeonnement parié- Calamophyllia Guet - # tal 1 29 tardi 2 MES BRACHYCYATHUS 2e 24 Calamophyllia Luciensis 2. 346 Bracbycyathus Orbignya- Calamophyllia lumbri- pus 9. 94 calis , x 368 BRACHYPHYLLIA 2. 479 FAT *yllia Marti- 9. 247 Brachyphyllia depressa 2. 480 Calamophyllie Moreau- Brachyphyllia Dormit- siaca 2. 350 zeri 2. 480 | Calamophylia multi- Brachyphyilia glomerata 2. 481 cincta 22358 Brachyphyllia granulosa 2. 481 Calamophyllia prima 2. 366 DES FAMILLES, GENRES ET ESPÈCES. 493 tomes. pages. Calamophyllia pseudo- stylina Calamophyllia radiata Calamophyllia rugosa 367 Calamophyllia simplexz 352 2. 346 2 2 ns Calamophyllia Stokesi 2. 344 2 2 2 2 346 Calamophyllia strangu- lata Calamophyllia chotoma Calamophyllia subgra- cilis Calamophyllia undatu Calamopora alveolaris, Goldf. 3 252 Calamopora alveolaris, F.3. 269 Calamopora basaltica, His. 3. 247 Calamopora basaltica,G.3. 249-253 Calamopora favosa 3. 248 Calamopora fibrosa Cast. Le Calamopora fibrosa,L. 2. 274 3 3 347 subdi- 391 347 390 Calamopora fibrosa var. 250 Calamopora fibrosa var. 268 Caiamopora fibrosa, Lonsd. SL Calamopora fibrosa,Kk. 3. 278 Calamopora gothlan- dica, Goidf. 3. 247-248 Calamopora gothlan- dica, His. 3... 293 Calamopora gothlan- dice, Cast. 3. 258 Calamopora incrustans 3. 257 Calamopora inflata 3. 278 Calamopora infundibu- lifera 3. 262 Calamopora Mackro- thii, G. 3. 234 Calamopora Mackro- thii, K. 340280 Calamopora mamillaris 3. 253 Calamoporamegastoma 3. 261 Calamoporaminutissima 3. 254 Calamopora parasitica 3. 254 na polymor - pha, K.et F, 3. 256-257 Fe polymor- pha, Golaf., Br. 3. 251,255,256 Culumoypora radians DO Calamc, ra spongites var. j 3. 259 tomes. pages. Calamopora spongites,H. 3. 256 Calamopora spongites, Morren, Eich., Mich. 4 264, 265, 267 Calamopora spongites var. À 3: 4218 Calamopora spongites, oldf. 280 Calamopora tenuisepta 3. 260 Calamopora tumida 3. 278 Caiceola pyramidalis 3.1 397 Calophyllum Donatia- num S-10n921 Calophyllum spinosum 3. 350 CAMPOPHYLLUM 35196389 Campophy!lum Duchateli 3. 390 Campophyllum flexuo- End 4 3. 390 Campophyllum Murchi- soni 391 Caninia cornu-bovis Caninia cornucopiæ Caninia gigantea Caninia punctata 336 Caninia sulcata 397 CAPNOEA 261 Capnœa sanguinea CARYOPHYLLACEÆ. il Caryophyllea 172 CARYOPHYLLIA 11 Carycpayilia, Ph. Caryophyllia, C. et Ph. Caryophyllia affinis Caryophyllia altavillea 2 Caryophyllia allavillensis 2. 147 Caryophyllia amica 3. 120 oryophyllia angulosa : Q'& 6. 4 É + [en] [= 20109 Caryophyllia angu- losa, Ehr. 2. 330-331 Carycphyllia annularis 2. 357 Caryophyllia antho- phyllum 118 Caryophyllia arborea Caryopkhyllia arcuata Caryoplyllia articuiosa Caryophyllia astreata Caryophyllia aurantiaca Caryophyllia australis p pPRENpReN Le] QG Le) Caryophyllia Berteriana 19 Caryophyllia Bower- banki 18 494 Caryophyliia Bredai Caryophyllia Calvi- montii Caryophyllia calycu- laris, Lamk. Caryophyllin calycu- laris, Lamk. Caryophyllia calycu- laris, Stein. Caryophyllia carduus, Lamk. Caryophyllia carduus, Lamk. Caryophyllia cariosa Caryophyilia cenomana Caryophyllia centralis Caryophyllia cespitosu, C. Ph. Caryophyllia cespitosa, G. CAE cespitosa, Caryophyllia clavigera Caryophyllia elavus Caryopkyllia clavus, M. Caryophyllia cæspitosa, Br. Che phylliacæspitosa, Caryophyllia conferta Caryophyllia contorta Caryophyllia conulus Caryophyllia cornicula Caryophyllia cornigera Caryophyllia cornuta Caryophyllia corymbosa Caryophyllia costulata Caryophyllia cristata Caryophyllia cubensis Caryophyllia cyathus Caryophylliacylindracea Caryophyliia cylindrica Caryophyllia Debeyana Caryopayllia Desha ye- siaca Caryophylia dianthus Caryophyllia dichotoma Caryophyllia dilatata Caryophyllia dubia Caryophyllia duplicata Caryophyllia elongata, Defr. TABLE ALPHABÉTIQUE tomes. pages. 2: 2. 9 de 12 5 ee Da Ph N pPERE PERRERNNREE NN 0 co w à E D & 18 293 126 Gorsophytie elongata , Caryophyllia europæa Caryophyilia explanata Caryophyllia extincto- rium Caryophyllia fascicula- ris Caryophyllia :fascicu- lata, Lx. Caryophyllia CARRE lata, Q. et G Carorhalie Laser lata, Kk. Cyonne fascicu - lata, F, Caryophyllia fastigia- ta, L. Caryophylliata giata, L Caryophyllia faxoensis Chrvontulla fleæuosa, fasti- COPIER flexzuosa, Ce fleæuosu , 1. Caryophyllia geniculata Caryophylliu gigantea Caryophyllia glabres- CEns Caryophyllia globosa Caryophyllia gracilis Caryophyilia guadulpen- sis Caryophyilia italica Caryophyllia juncea Caryophyllia Konincki Caryophyllia lacera Caryophyllia lacrymalis Caryophyllia liasica Caryophyllia Moreau- siaca Caryophyllia multostel- lata Caryophyllia musicalis Caryophyllia pedemon- tana Caryophyllia plicata Caryophyllia pseudo- turbinolia Caryophylla pulmonea Caryophyllia quadri- fida tomes, pages. 27 gs go © à Ce © Co _ 2 à & 310 100 378 182 DES FAMILLES, GENRES ET ESPÈCES. Caryophyllia rumea, D. D. ’ Caryophyllia remea, Lx. Caryophyllia reptans Caryophyllia Requieni Caryophyllia retorta Caryophyllia sexdeci- malis Caryophyllia sinuosa Caryophyllia Sismondai Caryophyllia Smithi Caryophyllia solitaria Caryophyllia striatulata Caryophyllia subcylin- drica Caryophyllia subdicho- toma Caryophyllia trichotoma Cher rgle truncaia , Cuvetylie truncata , Caryophyllia truncata, Ex. CRUE truncata , GERS truncata , Caryophyllia turbinata Caryophyllia vasiformis Caryophyllie en gerbe CARYOPHYLLINÆ Caryophyllite simple, C. Caryophylloïide Caryophylloide conique Caryophylloide conique Caryophylloide «emi- sphérique Caryophylloïide simple, G. Caryophylloïide simple, G. Caryophylloide simple Caryophylloide simple, G Caryophylloïide simple, G. Caryophylloïde simple Calenipor a approxæimata Catenipora aæillaris Cateniporacommunicans Catenipora compressa Catenipora distans Catenipo: :escharoïdes, Lx. tomes, pages. LE œ œ PhhEEN FO BRRRER EE PPRHRENN ES NN Ne wppewNewmpE NE 595 115 598 360 Catenipora escharoïdes, BI. Catenipora exilis Catenipora gracilis CE pora labyrinthica, GRR poralabyrinthica, Catenipora Michelini Catenipora reticulata Catenipora tubulosa Caulastræa distorta Caulastræa furcata Caulastræa undulata Cavalinia mammillosa Cavalinia rosea CAVERNULARIA Cavernularia obesa Cellistrea emarciata Cellastrea hystrix Cellastrea incerta Cellastrea intersepta Cellastrea irregularis Centrastræa gracilis Centrastrea araneola Centrastrea cenomana Centrastrea collinaria Centrastrea excavata 495 tomes. pages. à Centrastræa granu- : lata Centrastreairregularis Centrastrea Micheli- nianu Centrustrea microco- nos Centrastrea micro- phylla Centrastrea Moreana Centrastrea oculata Centrastrea radiata CERATACTIS Cératactis clavata Ceratactis cristallina CERÂTOTROCHUS Ceratotrochus ! duode- cimcostatus Ceratotrochus exaratus Ceratotrochus multise- rialis Ceratoirochus multispi- nosus L DENTS PE REP RO SES RS Es RO RCE Ph EE À 496 CEREUS Cereus aurora Cereus albus Cereus amethystinus Cereus artemisia Cereus aurantiacus Cereus bellis Cereus bicolor Cereus bimaculatus Cereus clavatus Cereus chrysosplenium Cereus coiaceus Cereus crispus _Cereus cruentatus Cereus digitatus Cereus erythræus Cereus filiformis Cereus fusco-rufus Cereus gemma Cereus gemmaceus Cereus glanduilosus Cereus Lessoni Cereus Maclovianus Cereus ocellatus Cereus papillosus Cereus paumotensis Cereus pluvia Cereus pretiosns Cereus Thalia Cereus tuberculosus Cereus venustus CERIANTHIDÆ CERIANTHUS Cerianthus aclinioides Cerianthus Rereæ Cerianthus cornucopiæ Cerianthus cylindricus Cerianthus membrane- ceus Ceriopor& affinis Ceriopora Goldfussi Ceriopora inflata Ceriopora irregularis Ceriopora rugosa Cerveau de Neptune CESPITULARIA Chœmæriphe peregrina CHÆTETES Chœtetes Bowerbanki TABLE ALPHABÉTIQUE 1 1. 1 1 1 1 1 1. 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 de 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 3 3 3 3 3. 2 1 1 3 3 tomes. pages, 1. 263 266 270 271 268 270 269 273 265 267 265 264 271 268 0212 272 271 269 267 265 265 267 273 268 264 271 4207 272 266 268 273 306 307 309 309 309 :309 309 280 280 279 279 277 402 126 167 270 280 Chœætetes Buchiana Chœletes capillaris Chœtetes columnaris, Chœtetes columnaris , E. et H. Chæœtetes crassus Chætetes crinitus Chœtetes cylindricus Chœtetes Dalii Chœtetes dilatatus Chætetes excentricus Chœtetes filiosus Cheætetes Fletcheri Chætetes frondosus Chœtetes Goldfussi Chœtetes heterosolen Chœtetes Koninckii Chœtetes jubatus Chœtetes lycoperdon, H. Chœtetes lycoperdon, H. Chœtetes Mackrothii Chœtetes mammmulatus Chætetes multiporaceus Chætetes Panderi Chœtetes pavonia Chætetes petropolitanus Chœtetes pulchellus Chætetes radians Chœtetes ramosus Chætetes repens Chœtetes rugosus Chœtetes septosus Chœletes Trigeri Chœtetes Torrubiæ Cheœtetes tuberculatus Chœtetes tumidus CHÆTETINE Chambre stomacale Chambre viscérale Champignon corallin Champignon marin Champignon pierreux Champignon tubulaire Choana saxea CHONAxIS Choraxis Vernealli CHONOPHYLLUM Chonophyllum elonga- tum SG & Go Co . DEN TE SD PES Re PS De ge ge Go ce ge go ge 00 co co go oo Go go ge Ge ge 00 go Ge tomes. pages. 285 266 274 285 279 272 271 277 271 271 274 278 276 230 274 219 271 273 278 285 276 271 273 276 273 278 271 277 268 277 266 274 277 275 279 269 DES FAMILLES, GENRES ET ESPÈCES. Chonophyllum perfolia- tum CHONOSTEGITES ; Chonostegites Clappi CircoPHYLLIA Circophyllia truncata Circophyllia vertebralis CIRRHIPATHES Cirrhipathes anguina Cirrhipates Sibordi Cirrhipathes spiralis Cirrhipates spiralis, BI. CLADANGIA Cladangia crassiramosa Cladangia perforata Cladangia semispherica Cladochonus antiqua Cladochonus brevicollis Cladochonus crassus Cladochonus tenuicollis CLADOcoRA Cladocora lum Cladocora arbuscula Cladocora calycularis Cladocora cariosa Cladocora cespitosa Cladocora cæspitosa, Ehr. anthophyl- GENE cœspitosa , br. Cladocora cœspitosa, D'Orb. Cladocora cæspitosa, BI. Cladocora conferta Cladocora debilis Cladocora dianthus Cladocora dichotoma Cladocora duplicata Cladocora fasciculata Ctadocora fletuosa, Er. Cladocora flezuosa, Ehr. Cladocora funiculus Cladocora granulosa Clädocora humilis Cladocora intricata Cladocora irregularis Cladocora lœvigata Cladocora lœvis Cladocora mauipulata Coralliaires. tomes. pages. CLEA Tome à, Pape N EN ERRRENNE EE 8 ie gp Se PEPHERELEENEREHNENE ER 399 300 300 293 293 294 313 314 314 313 314 618 618 619 619 298 298 298 Cladocora Michelottii Cladocora multicaulis Cladocora plicata Cladocora Prevostana Cladocora pulchella Ciadocora recrescens Cladocora sarmentosa Cladocora sexdecimalis Cladocora stellaria Cladocora sulcata , Cladocora Symonyi Cladocora tenuis Cladocora trichotoma CLADOPHYLLIA Cladophyllia articulata Cladophyllia Babeauana Cladophyllia confluens Cladophyllia Conybearei Cladophyllia dichotoma Cladophyllia funiculus Cladophyllia gracilis Cladophyllia Klipsteini Cladaphyllia lævis Cladophyllia lumbricalis Cladophyllia nana Cladophyilia stellariæ- formis Cladophyllia sublævis Cladopora Goldfussi Cladopora multipora CLADORACEÆ CLAVULARIA Clavularia violacea Clavularia viridis CLAUSASTRÆA Clausastræa consobrina Clausastræa parva Clausastræa Protti Ciausastræa Savignyi Clausastræa tessellata Clausastræa tessellata, 497 tomes, pages. Cladocoramanipulata,R. 2. E. et H. 2° CLISI0PHYLLUM 3. Clisiophyllum biparti- tum 3. Clisiophyllum Bower- banki 3 Clisiophyllum conisep- tum à. 32 EEPPEERERERERREHPHSESNENE EN CR RE Te Ce 351 600 bc Clisiophyllum costatnm Clisiophyllum Danaa- nun! Clisiophyllum Haimei Clisiophyllum Hisingeri Clisiopayllum Keyser- lingii Clisiophyllum Konincii Clisiophyilum polopsum Clisiophyllum turbina- tum Cloisons CNIDYCAIRES CoEcoGoRGIA Cœlogorgia palmosa CoELorIA Caœloria astræiformis C@&loria Bottai Cœloria dædalea Cœloria Ehrenbergiana Cœloria Esperi Cœloria Forskalana Cœloria labyrinthifor- mis Cœloria lamellina Cœloria laticollis Cœloria sinensis Cœloria spongiosa Cæloria stricta Cœloria strigosa Cœloria subdentata COELOSMILIA Cœlosmilia atlantica Cælosmilia Edwardsi Cœlosmilia excavata Cœlosmilia Faujasi Cœlosmilia Jaxa Cœlosmilia poculum Cœlosmilia punctata Cænosmilia radicata Cœlosmilia sulcata Cœnenchyme Caninia patula COENITES Cœnites clathratus Cœnites fruticosus Cœnites intertextus Cœnites juniperinus Cœnites labrosus Cœnites lineñris \ TABLE ALPHABÉTIQUE tomes, 3. 3. Go Co ge ge ge DENNENNERER Le co Œ Ww WW & 0 DEEE EN D DE D D D DE D à pages. 405 404 405 Cæœnites strigosus CGENOCYATHUS Cœænocyathus antho- phyllites Cæœnocyathus corsicus Cœnocyathuscylindrieus CoExoPsAMMIA Cœænopsammia æquisc- rialis Cœnopsammia, aurea Cœnopsammia coccinea Cœnopsanimia Ehren- bergiana Cœnuvpsammia flexuosa Cænopsammia Gaimardi Cœnopsammianigrescens Cœnopsammia tenuila- mellosa Cœnopsammia Urvillii Cœnopsammia viridis COLPOPHYLLIA Colpophyllia rialis Colpophyllia fragilis Colpophyllia gyrosa Colpophylilia tenuis Columelle Colum marinum CoLuMyARIA Columparia alveolata Columnaria gothlandiez Columnaria floriformis Columnaria lara Columnaria lœvis Columnaria lœvis Columnaria multira- diata Columnaria senilis Columnaria sex-radiala Columnaria stellaris Columnariastriata * Columnaria sulcata, Goldf. brevise- Columnaria sulcata, En. Columnaria sulcata, Goldf. Columnaria Troostii COLUMNASTRÆA Celumnastrær Prevo- stana Columnastræa similis tomes. or HE RE 6 Co ce ge & Co se ce 2 © Co © Go do me Ce GE CPR [Et CS ù FACE Co D © © à pages. 310 19 21 20 DES FAMILLES; GENRES ET ESPÈCES. Columnastræa striata Coxacris Comartis flagellifera Comactis viridis CoMBOPHYLLUM Combophyllum Leonense Combophy!lum Osismo- rum Comophyllia Cottaldina Comophyllia elegans Comoseris Ccemoseris irradians Comoseris mæandrinoi- des Comoseris tuberosa Comoseris vermicularis Complexastrea Bur- gundiæ Compound madrepora Compoundmadreporite Concha fungiformis CONFUSASTR ÆA Confusastræa Burgundiæ Confusastrea Cottal- dina Confusastræa Cotteau- ana Confusastrea cupulina Confusastrea excavaia Confusastræa inæqualis Confusastræa leptophylla Confusastrea Mosensis Confusastræa rustica Confusastrea subbur- gundiæ Confustræa crassa Conocænia tumularis- CoxocYATHUS Conocyathus sulcatus Conophyllia gran*lose Conophyllia pygmnœæa Constellaria antheloïdea CONVEXASTRÆA Convexastræa ornata Convexastræa regularis Convexastræa sexradiata Convexastræa Waltoni Corail blanc Corail blanc Corail commun Corail pierreuxæ ERHPPRPERPREENREENE tomes. SO pRE&eNE » PF PSE DE pages. 263 236 236 236 361 361 361 201 991 62 Coral allied to Isis Corallia fruticosa Corallii affinis madre- . pora Corallii maximus trun- cus Coral!ina alba Corallina fruticosa Corallina rubra CORALLINE Coralliolites columna- ris Corallite Corallite strié Corallodendron Corailoid body Corailoid body Coralloidea columnaria Coralloides Coralloides cœrulea CORALLIUM Corallium Beckii Corallium, Seba Corallium à calire Corallium albissimum Coraliium album, P. 2. Corallium album, Lobel. Corailium album, SI. Corallium album, SL. Corallium album alter- num Corallium album arti- culatum, Seba Corallium album arti- culatum, Seba Coralliumarticulatum,Sc. Corallium cœruleum Corallium cornu cervini (formæ) Corallium gothlandicum Corallium immaturum Coralliun nobile Corallium paltidum Corallium poris stella- tis Corallium porosum al- bum Corallium rubrum Corallium rubrum, Esp. Corallium rubrum, Mich. Corallium rubrum int dicum os net On M R ww 0 mm w & D NN & Go 0 ù bi md GS 500 Corallium secundum Corallium spongiosum Corallium stellatum Corallium tubulatum, Seba Corailium tubulotum , Seba Corallium verrucosum Corallo stellato Corallum, Tonrnf. Cordons pelotonnés CoRNuLARIA Cornularia cornucopiæ Cornularia crassa Cornularia dumosa Cornularia multipin- nata . Cornularia rugosa Cornularia subviridis CORNULARINÆ Corticifera aggregota Corticifera flava Corticifera glarcola Corticifera variabilis CoryNacris Corynactis clavigera Corynactis globulifera Corynactis magnifica Corynactis quadricolor Corynactis viridis CosciNARÆA Coscinaræa meandrina Coscinaræa Bottæ Coscinopora placenta Côtes 11 Cribrina bellis Cribrina colorata Cribrina coriacea Cribrina efjœta Cribrina palliata . Cribrina polypus CRYPTABACIA Cryptabacia leptophylia Cryptabacia talpina CRYPTANGIA Cryptangia cariosa Cryptangia intermedia Cryptangia parasita Cryptangia Woodi Cryplocænia alveolata à PEER SSL RE m R RE G 0 0 0 © EE EE RE HR nn RE bi et her Hi ei me NO DO Hi tomes. pages. Le 1e 2, 205 190 139 L 4 TABLE ALPHABÉTIQUE tomes, Cryptocænia antiqua Cryplocænia arduen- nensis Cryptocænia baccifor- mis Cryrlocænia Baugieri Cryptocœnia caranto- niana Cryptocœnia decupla Cryptocænia excavcta Cryptocænia Fleuriausa Cryptocænia hexaphyl- lia Cryplocænia icaunensis Cryplocænia limbata Cryptocænia Luciensis Cryplocænia neoco- miensis e Cryptocænia ornata Cryptocænia putealis Cryptocænia radisensis Cryptocænia Renauxia- na Cryptocænia rotula Cryptocænia rustica Cryptocænia sculpta Cryptocænia sparsa Cryptocænia sublimbata Cryptocænia subregqu- laris Cryptocænia terminaria CRYPTOHELIA Cryptohelia pudica CTENOCELLA Ctenocella pectinata Ctenophyllia brasilien- sis Ctenophyllia Danai Ctenophyllia fissa Ctenophylliameandrites Ctenophyllia pachyrhylla Ctenophyllia vectinata Ctenophyllia profunda Ctenophyllia quadrata Cubasseau Cunnolites Cupressus marina CYATHAXONIA Cyathaxonia conisep!a Cyathaxonia cornu Cyathaxonia costata 2. 2, FREE FRERE RERRER RERNEPE RER HHHHESERERENNNR pages. 249 246 241 247 248 984 249 248 241 248 238 272 DES FAMILLES, GENRES ET ESPÈCES. \ tomes. pages. Cyathaxonia cynodon Cyathaxonia Dalmani Cyathaxonia Konircki Cyathaxzonia mitrata Cyathaa:onia plicata, D'O. Cyathaxoniaplicate, D'O. Cyathaxonia profunda Cyathaxonia siluriensis Cyathaxonia spinosa Cyathaxonia tortuesa CYATHAXONIDE Cyathina angulosa Cyathina arcuata Cyathina Bowerbankii Cyathina Bredæ Cyathina clavus Cyathina cyathus Cyathina cylindracea Cyathina cylindrica Cyathina Debeyana Cyathina firma Cyathina flexœuosa Cyathina guadulpensis Cyathina lœvigata Cyathina Munsteri Cyathina pedemontana Cyathina pezita Cyathina pseudoturbi- nolia Cyathina pulchella Cyathina pusilla Cyathina Sismonde Cyathina Smithii Cyathina striata Cyathina turbinata Cyathina vertebrata CYATHOHELIA Cyathohelia axillaris CYATHOPHORA Cyathophora Bourgueti Cyathophora elegans Cyathophora Lucensis Cyathophora Luciensis Cyathophora monticula- ria Cyathophora Pratti Cyathophora Richardi Cyathophyllia duplicata CYATHOPHYLLIDÆ CYATHOPHYLLINÆ PNR EEREERN PREND NN NI Se gg 0 ge ge 8 ge 5e 6e fe mwebeN 330 331 331 330 331 400 331 . Cyathophylloide simple 2. CYATHOPHYLLUM Cyathophyllum ammonis Cyathophyllum ananas, G. 3. Cyathophyllum angus- tum ; Cyathophyllum arieti- num Cyathophyllum articu- Jatum Cyathophyllum astrea Cyathophyllum basalti- forme Cyathophyllum binum Cyathophyllum Bolo- niense Cyathophyllum Bou- charäi Cyathopbyllum Buck- landi Cyathophyllum Burtini Cyathophy!lum ceiticum Cyathophyllum ceratites Cyathophyllum cera- tites, Goldf. Cyathophylium cera- titles, Mich. Cyathophyllum cera- tites, G.et Eich. 3. Cyathophyllum cera- tites, His. Cyathophyllum cera- tites, Goldf. Cyathophyllum cæspi- tosum Cyathophyllum cœspi- tosum, Lonsd. Cyathophyllum cœspi- tosum, Mich. Cyathophyllum compo- situm Cyathophyllum fluens Cyathophyllum conisep- tum Cyathophyllum corni- culum Cyathophyllum crenu- lare Cyathophyllum Damno- niense con- 5o1 tomes. pages. 82 3. 364 RP ME NS 408-409 SN 0068 EME SONO 3. 444 3. 430 3: 0: 1974 SLESS SPRL, NE 5) 31 4480 3. 374 3: 10309 3. 344 EP EL 368-370 tool 341 447. 34,982 5 PAR P 74 3. 384 DT 2h 117300 3. 403 3. 386 EAU #7 E Han 7 3. 368 Cyathophyllum Decheri 502 Cyathophyllum dian- thoïdes Cyathophyllum dianthus Cyaihophyllum dian- thus, G. Cyathophyilum thus, Mich. Cyathophyllum dian- dion- LA TABLE ALPHABÉTIQUE lomes. pages. 3. 3. 3. 9 2. 379 380 366 369 thus, Lonsd.etGoldf. 3, 377-378 Cyathophyllum dian- thus, H. 00 Cyathophylium dian- thus, 1. Cyathophyllum discus Cyathophyllum distor- tum Cyathophylium Eife- liense Cyathophyllum eugtyp- tum Cyathophyllum excen- . tricum - Cyathophyllum expan- sum, D'Orb. Cyathophyllum expan- sum, Fische Cyathophyllum explana- tum Cyathophyllum expla- natum, Steining. Cyathophyllum fascicu- lus Cyathophyllum flexuo- sum Cyathophyllum flexuo- sum, Bronn Cyathophyllum floriforme Cyathophyllum fungi- LES APE Cyathophyllum fungi- tes, K. Cyathophyllum fungi- tes, G. Cyathophyllum gclea Cyathophyllum gigas Cyathophyllum Goldfussi Cyathophyllum gracile Cyathophyllum granu- lutum, Munst. Cyaihophyllum granu- latum, Klips. Cyathophyllum helian- thoïdes Cyathophylium Hennahii (© (9T LE] du 3. 3, © Co = CORRE tomes. yâges, Cyathophyllum hetero- phyllum Cyathophyllum hexago- num Cyathophyllum hexæago- num, Goldf. Cyathophyllum hexago- num, Mich. €yathophyllum bypo- crateriforme Cyathophyllum incrus- tatum Cyathophyllum Kochii Cyathophyllum Kutorgæ Cyathophyllum lameilo- SUM Cyathophyllum Lesueuri Cyathophyllum lituoides Cyathophylum Loersi Cyathophyllum Loveni Cycthophyllum mactra Cyathophy!lum margi- natum Cyathopkyllum Marmini Cyathophyllum Michelini Cyathorhyllum Miche- lini, Cast. Cyathophyllum mitra- tum, Mich. et Cast. 3. Cyathophyllum mitra- tum, K. Cyathophylluin mitra- tum, K. Cyathophyllum mitra- tum, Gein. Cyaihophylium multi- plex Cyathophylium Murchi- soui Cyathophyllum obsole- cum Cyathéphylium obtor- tum s Cyathophyllum papilla- tum Cyathophyllum paracida Cyathophyllum penta- gonum Cyaihophyllum petiota- tum Cyathophyllum yplacen- tiforme Cyathophyllum pleæuo- sum 3. 369 3.381 3. 382 Bone 3.. 380 Et Ce 3. 387 ET 3. 447 sb 2) 3.1"388 3. 387 EYAAA 2. 49 3. 370 3. 394 3. 369 3. 330 328-330 3.339 3... 349 &" 358 sert 8:29 3.442387 3. 368 3. 445 Ce = 3. 410 2. 546 3. 447 3... 367 DES FAMILLES, GENRES ET ESPÈCES. Cyathophyllum plica- tum, K. Cyathophyllum plica- tum, K. Cyathophyllum plica- turn, K. Cyathophyllum plica- tum, K. ‘Cyathophyllum plica- tum, Kat. Cyathophyllum plica- tum, G Cyathophyllum primæ- vum Cyathophyllum priscum Cyathophyllum profun- dum, Germar Cyathophyllum profun- dum, Dale Owen Cyathophyllum profon- dum, Mich. Cyathophyllum pseudo- ceratites Cyathophyllum pseudo- vermiculare Cyathoghyllum pyri- forme Cyathophyllum quadri- geminum Cyathophyllum radia- tum Cyathophyllum cans Cyathophyllum radica- tum Cyathophyllum radici- forme Cyathophyllum rectum Cyathophylum recur- vum Cyathopkyllum regium Cyathophyllum Ræmeri Cyathophyllum rude Cyathophyllumrugesum Cyathophyllum Sedg - wicki Cyathophyllum secun- aum, D’Orb. Cyathophyllum Shumar- di radi- Cyatbophyllum Steinin- geri Cyathophyllum stellare Cyathophyllum strom- bodes tomess 3. 3. pages. 330 342 Cyathophyllum Stutch- buryi Cyathophyllum subd'ian- thus Cyathophyllum subtur- binatum Cyathophyllum tenui- costatum E Cyathophyllum tintin- nabulum Cyathophyllum trunca- dun Cyathophyllum turbi- natum, Hall Cyathophyllum turbi- natum, Goldf. Cyathophyllum turbi- ratum, Ph. Cyathophyllum natum, His. Cyathophyllum Vanuæe- mË Cyathophyllum vermi- culare Cyalhophyllum vermi- culare, His. Cyathophyllum vermi- culare, Portlock Cyathophyllum vesicu- losum Cyathophyllum Wrighti Cyathophyllum zigsag Cyathopsis cornu-bovis Cyathopsis fungites CYATHOSERIS Cyathoseris infundibu- liformis Cyathoseris Haidingeri Cyathoseris raristella turbi- ‘Cyathoseris Valmondoi- siaca Cycles Cyclocænia explanata Cyclocænia monticula- ri Cyclocænia rustica CYcLOCYATHUS Cyclucyathus Fittoni CYCLOLITES Cyclolites Cyclolites alpina Cyclolites andianensis 503 tomes, pages. 3. 3. CPE See EE EE 373 379 390 401. 386 366 377 405 447 371 386 349 345 59 60 60 60 60 45 250 272 284 25 25 37 29 37 92 504 TABLE ALPHABÉTIQUE Cyclolites elegans 46 Cycloseris semiglobosa 3 3 Cyclolites elliptica 3 Cyclolites elliptica, Mich. Cycloseris sinensis 44 Cyzicra 2 Cyclolites Eudesii 25 Cylicia rubeola Cr ER PS ES Cyclolites Haueriana 39 Cylicia Smithi 1omes. pages. lomes. pages. Cyclolites assilina 3. 47 Cyclolites sctuellum a 45 Cyclolites Borsoni 3 43 Cyclolites semiglobosa - 42 Cyclotites Borsonis 3 ; Cyclolites cancellata 3 41 Cyclolites stellifera j 34 Cyclolites carcarensis 2. 323 Cyclolites undulata HE 4 Cyclolites complanata 3 32 Cyrlolites variolata 3. 46 Cyclolites Corbieriaca 3 40 Cyclolites Vicaryi 3. 42 Cyclolites coronula o: 30 CycLosEris 5 49 Cyclolites cristata 2MOET Cycloseris andianensis sh 52 Cyclolites cupularia 3 47 Cycloseris cenomanensis 3, 93 Cyclolites deformis 22%" 315 Cycloseris cyclolites d.,11400 Cyclolites depressa 3 45 Cycloseris filamentosa 3. 54 Cyclolites Deshayesi 3 38 Cycloseris hexagonalis 3. 51 Cyclolites discoidea 3 40 Cycloseris nicæensis 3 53 Cyclolites discoidea, Cycloseris Perezi ; 52 D'Or». 40 Cycloseris provincialis 3. 93 3 52 Cyclolites semiradiata 3 43 3 3 7) 2 Cyclolites hemisphe Cylicia stellata 2. 609 rica, BI. 3 40 | Cylicia tenella 2:415606 Cyclolites hemisphe- Cylicia truncata 2. 609 rica, L. 3. 44 Cylicia Verreauxi 2. 608 Cyclolites gigantea E 46 Cvr1coSMILTA 2. 147 Cyclolites granulata 2. 324 | Gylicosmiliaaltavillensis 2 147 HROPP Gueneer SM || Gosmeiasentes (0 a Un Cyclolites Guettardi 3. 40 Cyclosmilia centralis 2. 172 Cyclolites Langii 2. 326 Cyclosmilia elongata 2. 174 Cycloïites lenticularis 3. 38 Cyclosmilia Faujasii 2. 177 Cyclolites ligeriensis 3e 47 Cyclosmilia Gravesii 2. 173 Cyclolites macrostoma 3. 46 Cyclosmilia punctata RAT Cyclolites mactra 2. 4 Cyclosmilia rudis 20H75 Cyclolites Martiniana 3. 46 Cynomorium 1 218 Cyclolites neocomiensis 3. 47 CYPHASTRÆA 2. 484 Cyclolites niciensis 3. 53 Cyphastræa Bottai 2. 486 Cyclolites numismalis de 39 Cyphastræa Danai 2. 487 Cyclolites numismalis , Cyphastræa microph- . 1e à = thalma 20" "ASS yclolites nummulus : ee Cyclolites orbitolites 326 di Fee 485 Cyclolites orbulites Cyclolites paunotensis Cyclolites placentula Cyclolites polymorpha Cyciolites porpita Cyclolites prœncuta Cyclolites radiata Cyclolites rugosa 32 Cyphastræa Muelleri 16 Cyphastræa ocellina Cyphastræa Orbignyana Cyphastræa Savignyi 40 | Cysrracns 49 | Cystiactis Eydouxi 111 Cystiactis Gaudichaudii 43 Cystiactis Reynaudi QE Go Go Go Wo Go Go & ND w 0 co Ce) EU AR INR RO PS Co ot 276 DES FAMILLES, GENRES ET ESPÈCES. CYSTIPAYLLIDEÆ CYSTIPHYLLUM Cystiphyllum america- num Cystipbyllum cylindri- cum Cystiphyllum Damno- niense Cystiphyllum excavatum Cystiphyllum excava- tum Cystiphyllum Grayi Cystiphyilum impunetum Cystiphyilum lamello- sum? Cystiphyllum placenti- forme Cystiphyllum dum, G Cystiphyllum siluriense Cystiphyllum vermicu- lare Cystiphyllum vesiculo- sum Cystiphyllum vesiculo- sum, Eichw. secun - Dactylacis provencialis Dactylacis ramosa Dactylacis subramosa Dactylaræa truncata Dactylastrea subramosa Dactylocænia digitata DACTYLOSMILIA Dactylosmilia caranto - nensis Dactylosmilia cenomi- nensis Dana Dania huronica Dania saxonica Dasmia Dasmia Sowerbyi DaswinÆ DasyPHYLLIA Dasyphyllia echinulata Dasyphyllia Michelotti Dasyphyllia taurinensis Decocænia Michelini Dekayra tomes, 3. 3. 3. 3. 3. a DJ Go Go [22] MR NS Le 8 re HRRPPRELEE SES N pages. 446 447 445 Dekayia aspera DELTOGYATHUS Deltocyathus ilalicus DENDRACIS Dendracis Gervillii Dendraræa racemosa Dendrastrea dissirilis Dendrastrea Langru- nensis Dendrocænia corallina Dendrocænia sertifera DENDROGYRA . Dendrogyra caudex Dendrogyra cylindrus Derdrogyra spatiosa DENDROPHYLLIA Dendrophyllia amica Denñdrophyllia auran- liaca Dendrophyllia axifuga Dendrophyllia brevi- caulis, Mich. Dendrophyllix brevi- caulis, Mich. Dendrophyllia Ceciiliana Dendrophyilia coccinea Dendrophyllia cornigera Dendrophyllia corni- gera, Mich. Dendrephylilia cribrosa Dendrophyllia dendro- phylicides Dendrophyilia diaphana Dendrophyllia aiche - toma Dendrophyllia digitalis Dendrophyllia glome- rata Dendrophyllia gracilis Dendrophyllia irregu- laris Dendrophyllia irregu- laris, Michelin . Dendrophyllia lœvis Dendrophyllia mieran- thus Dendrophyllia nigres- cens Dendrophyllia nigres- cens, Dana Dendrophyllia plicata Dendrophyllia ramea tomes, HHPRERERPN NES NS HAE 505 pages, 283 56 56 169 169 200 536 536 247 239 201 202 202 202 112 120 130 119 198 123 120 122 118 120 117 121 122 123 ii 123 119 121 120 123 122 122 129 604 115 506 TABLE ALPHABÉTIQUE lomes. pages, Dendrophyllia ramea Dendrophyllia rubeola, Q. et G. Dendrophyllia rubeola Q.et G. - Dendrophyllia scabrosa Bendrophyllia Tauri- -nepsis Dendrophyllia Theotdol- vensis Dendrophyllia viridis DENDROPORA Dendropora explicata Dendropora megastoma DENDROSMILIA Dendrosmilia Duvalana Dentipora anastomosens Dentipora coulescens Dentipora cribrosa Dentipora glomerata Dentipora virginea DESMOFHYLLUM Desmophyllum sostatum Desmopbyllum crista- galli - Desmopyllum Cuminzi Desmophyllum dianihus Desmophyllum dian - thus, Ebr. Desmophylium Stokesi Desmophylluin taurinerse Dianulites pyriformis Drasenis Diaseris distorta Diaseris Freycineti Diblasus grevensis Drcxocoenra Dichocænia distans Dichocœnià porcata Dichocænia stellaris Dichocænia Stokesi Dichocænia-uva DrcryopayLLia Dictyophyllia alternans Dictyophyllia antiqua Dictyophyllia hemisphe- rica Dictyophyllia latu DIMORPHASTRÆA Dimorphastræa alter- nala relicu - coté Dimorphastræa bellula Dimorphastræa cras- 2. 607 sisepta 3 142 Prost escha- 36108 ot Dimorphastræa exca- 3. 116 para Dimorphastræa glandi- 301 _flora 3:-111429 Dimorphasiræa glome- S 314 rata | 9 21314 Dimorphastræa Ludovi- 3210314 Nas 9: 990 PR HER 5 55n à Diphyphylium cœspito- 2 anp |, Doi, cos 3. 117 Diphyphyllym conca- 2. 246. meratum 3. 117 Diphyphyilum concin- D DA num 2. 420 Diphyphyllum fascicu- 2 76 latum 2. 77 | Diphyphyllum fleruo - sum 2: 76 Diphyphyllum ibicinum 22 71 Diphyphyllum irregu- D 77 lare Diphyphyllum latisep - 9: 76 tum 9. 78 Diphyphyllum longico- ), : nicum | 2. 27 Diphyphyllun paucira- #6 È diale DOS Diphyphyllum sex deci- 3. 55 mali 3. 99 Diplhelia multistella 2. 115 Diplhelia papillosa 2. 199 | Diplheïa raristella 2.511284 Diplhelia taurinensis 2. 199 DipLOCTENIUM 2. , 201 Diploctenium conjun- 240200 ges 2. 200 | Diploctenium contortum 3. 206 | Diploctenium cordatum 3. 206 Diploctenium cordatum, 3: “| G. Dipioctenium ferrum 3 206 equinum | Diploctenium Goldfus- 3. 907 sianum 9. 585 Diploctenium Haidingeri Dipioctenium lamellosum 2. 586 Diploctenium lunatum tomes, 2. 2. t w [22 (JT) "1 RER R 6 à 12 2 2. 2. 2. pages. 286 DES FAMILLES, GENRES ET ESPÈCES. Diploctenium Mathe- roni Diploctenium piuma Diploctenium subcireu- lare DiPLoHELIA Diplohelia papillosa Diplohelia raristella Diplohelia reflexa Diplohelia tauriensis DrpcoriA Diploria cerebriformis Diploria crassi-lamellosa Diploria crassior Diploria Neptuni Diploria spinulosa Diploria Stokesi Diploria truncata Dipsastræu muricata Dipsastrea abdita Dipsastrea calicularis Dipsastrea confluens Dipsastrea deformis Dipsastrea denticulata Dipsastrea favosa Dipsastrea solida Dipsastrea versipora DiscecyaTHUS Discocyathus Eudesi Discophyllum helian - thoïäes Discophyllum lenticula- turn Discophyllum Leonense Discophylium peltalum Discophyllum prœacu- tum Discopora squamata Discopsammia Bower- bankii Discosoma Discosoma albus Discosoma anemone Discosoma brevicirrhata Biscosoma denticulosa Discosoma fucgiensis Discosoma gigartea Discosoma nummiformis - Discosoma viridescens DiscoTRoCHUS Discotrochus Michelottii PRÉEPEREPÉbERER ER ERREEFRR RE “ VOB EE Et ER Co tomes. pages. 169 170 167 120 121 121 Qt Ot OT pa 1 © + CARTES > 2 KL ND ex > © Qt ot D + or Qt Or ot O O1 Et I “1 LI 76 Discotrochus Orbignya- nus Dissépiments DysacTis Dysactis annuleta Dysactis biserialis Dysactis chilensis Dysactis rhodora EcniNACTIS Echinactis cœruiea Echinactis papillosa Echinastren gemmacea Echinastrea rosularia EcxiNorora Echinopora aspera Echinopora astræoides Echinopora Ehrenbergi Echinopora gemmacea Echinopora Helli Echinopora Hemprichi Echinopora hirsutissima Echinopora horrida Echinopora ringens Echinopora rosularia Echinopora Rousseau Echinopora selidior Echinopora undulata ÉCHINOPORINÆ Ecmesus fungiæformis Ecrinites strii capil- lacei EnwaRpsIA Edwardsia Beautempsis Edwardsia Harassis Edwaräsia timida Eawardsia vestita ELASMocoENIA Elasmocænia explanata Elasmocænia Gueran- geri ê Elasmocænia Michelini Ellipsocyathus bicos- tatus Ellipsocyathus grañdis Ellipsocænia inœqualis Ellipsocænia reguiaris Ellipsosmilia arcotensis Ellipsosmilia Bois- syana . eh be beb bel eh bei ND PREEPERPENRRPREEE EEE . . WOW EE mm bi Go D M ge pe © 1 LA - 508 Ellipsosmilia geoisii Ellipsosmilia caranto - nensis Ellipsosmilia cornuco- pia Ellipsosmilia humilis Ellipsosmihia inœqua- lis Ellipsosmilia inauris Ellipsosmilia meudo - nensis Ellipsosmilia obliqua Ellipsosmilia saltzsbur- giensis Ellipsosmilia subrudis Ellipsosmilia supracre- tacea Ellipsosmilia uricornis Ellumosmilia plicuta Euvonsia Emmonsia alterans Emmonsia cylindrica Emmonsia hemisphe- rica Enallhelia corallina Enalihelia gemmata Enallhelia gracilis Enallhelia Rathieri Enallocænia crasso-ra- mosa Enallocænia ramosa ENALLOHELIA Eaallohelia compressa Enallohelia elegans ENnonertA Endohelia japonica Expopacays Endopachys alatum Endopachys Grayi Endopaehys Maclurii ExporayLLum Eudophyllum abditum Endophyllum Bower- bauki EnpoPpsamMmIA Endopsammia Philip- peasis Endothèque Entacmæa adherens Entacmæa candida Entacmeæa cereus Bour - TABLE ALPHABÉTIQUE tomes, pages. N BHENLRERNE NE NE GS & & C9 SR PT ere Tor bb bei ei ji QS 166 165 Entacmæa cricoides Entacmæa crispa Entacmæa decora Entacmæa erythræa Entacmæa globulifera Entacmæa gracilis Eniacmæa Forskalii Entacmæa helianthus Entacmeæea mesem- bryanthemum ÆEntacmæa pulchella Entacmæa quadicolor Entacmæa rosula Epicladia quadrangula Epipetrum Epithèque Erica marina ErRipoPHYLLUuM Eridophyllum rugosum * Eridophyllum strictum Eridophyilum Verneui- lanum Erismatolithus Erismatolithus madre- porites affinis Erismatolithus madre- porites duplicatus Erismalolithus madre- porites floriformis Erismatolithus tubipo- riles Escharites spongites Estomac EuxeLia Eubhelia gemmata Eunicea Eunicea apiculata Eunicea arbuseula Eunicea asperula Eunicea Castelnaudi Eunicea citrina Eunicea clavaria Eunicea crassa Eunicea furcata Eunicea granulata Eunicea humilis Eunicea intermedia Eunicea laxispina Eunicea limiformis Eunicea mullicanda Eunicea muricata PA bi 4 Di ei pi dt ei Hi ei bi li et ii NO D mi Go Co M en: où Lu D Ja sa) st de dei JU ee ENT at, SNS . CO CS VO el pet Pl bel ie pe Ce Œ Co . DES FAMILLES, GENRES ET ESPÈCES. tomes, pages. Eunicea muricata, Lx. Eunicea plantaginea Eunicea quincuncialis Eunicea Rousseauxi Eunicea Tourneforti Eunicea umbratica Eunomia articulata Eunomia Babeana Eunomia confluens Eunomia dichotoma Eunomia flabella Eunomia gracilis Eunomia grandis Euncmia lœvis Eunomia nana Eunomia nodosa Eunomia plieata Eunomia radiata Eunomia rugosa Eunomia sublæœvis EUMENIDES Eumenides ophiseocoma EuPrsanmis Eupsammia Bayiiana Eupsammia Brongniar- liana Eupsammia Haleana Eupsammia Sismon- diana Eupsammia trochifor - mis EUPsANMINE EuPayLLia Euphyllia aspera Euphyllia costulata Euphyllia cultrifera Euphyllia fimbriata Euphyllia Gaimardi Euphyllia glabrescens Euphyllia gracilis Euphyllia Lucasana Euphyllia meandrina Euphyllia Michelinana Evwphyllia pavonina Euphyilia plicata Euphyllia rubra Eupbyllia rugosa Euphyllia sinuosa, Dana Euphyllia sinuosa, Reuss Euphyil1 striata SHEEPNREE NN ENENEENERRREE gs ge e PEPRENERRERRN NN NE D 8 142 151 151 151 150 178 363 366 366 367 345 364 397 364 368 390 944 346 367 367 oo mm, © tomes. Euphyllia turgida EUPHYLLIACEÆ EusmiLia Eusmilia alticostata Eusmilia aspera Eusmilia Buvignieri Eusmilia fastigiata Eusinilia fastigiata Eusmilia semisulcata EUSMELINX Evagora rosea Explanaria alveolaris Explanaria ananas Explanaria annularis Explanaria argus Explanaria aspera Explanaria asperrima Ezplanaria astroïtes Explanaria cens, Ebr. Explanaria crassa Explanaria crater Explanaria cyathifor - mis Explanaria flexuosa Explanaria galaxia Explanaria gemmacea, L. Explanarir gemmacea Explanaria Hempricki Explanaria infundibu- lum Explanaria interstincta Explanaria lobata Explanaria mesente- rina Exothèque F Favastrea aranea Favastrea balticu : Favastrea helianthoidea Favastrea hexagona Favastrea hypocrateri- formis Favastrea intercellulosa Favastrea magnifica Favastrea Manon Favastrea pentagona Favastrea quadrige- minata cineras- 3 509 pages, 2. 193 2, 183 2. 186 Et. 2... 187 2.358 2. 187 De187 2. 190 2. 14 A: 407 2. 620 2, 200 21 AT 2. 460 2. 625 &: sA8À 2. 414 165, 166 2. 475 3, 169 3. * 166 pa D AT 2. 622 2. 624 7 El 3. 164 3. 235 2. 245 3. 166 du: #7 2. 519 3. 412 3. 376 3. 381 SU H3ET 3. 409 2. 515 3. 259 3. 410 2 "2382 510 Favasirea quadrige- mina Favastrea’ regia Favastrea rugosa Favastrea senilis Favastrea stricta Favastrea sulcata Favestella stellata Favria Favia abbreviata Favia acropora Favia affinis Favia ambigua Favia amicorum Favia amplior Favia ananas Favia aspera Favia Bertholleti Favia Bowerbanki Favia caryophylloides Fävia cavernose Favia Clouei Favia complanata, Ebr. Fovia complanata, Ehr. Favia cyclastra Favia Danai Favia deformata Favia denticulata Favia Doreyensis Favia Esperi Favia favosa Favia filicosa Favia fiexuosa Favia fragilis Favia fragura Favia Geoffroyi Favia Gervillei Favia gratissima Favia gyrosa Favia Hombroni Favia inœæqualis Favia irregularis Favia Jacquinoti Favia lobata Favia Michelini Favia microphthalina Favia nantuacensis Favia Okeni Favia ornuta Favia pallida tomes, HO © © 1 & ER LR RP RD D D 9 À NN RDIROIR D HONIN NEN D DE DE D 1 D D F5 SG 6 9 SE D pages. TABLE ALPHABÉTIQUE Favia pandanus Favia pentagona Favia puteolina Favia regularis Favia rotulosa Favia Rousseaui F'avia Savignyi Favia stricta Favia Urvilleana Favia uva, Ebr. Favia uva, Ebr. Favia versipora FAvosiTES Favosites alcyon Favosites alveolaris Favosites alveolaris, WC. Favosites alveolaris, H. Favosites alveolata Favosites aspera Favosites basaltica Favosiles capillaris Favosites cervicorais Favosites communis Favosites cornigera Favosites cristata Favosites cylindrica Favosites depressa Favosites dubia Favosites favosa Favosites fibrosa Favosites fibrosa, Port. Favosites Forbesi Favosites Goldfussi Favosites gothlandica Favosites gothlandica, Lons.St-V. 3. 248,249, 253, Favosites hemispherica, Ÿ: Favosites hemispherica, K. Favosites Hisingeri Favosites inflata Favosites lycopodites Favosites mamillaris Favosites maxima Favosites maxima, Tr. Favosites megastoma Favosites micropora Favosites multipora Favosites niagarensis tomes. pages. co Go ue qo OU Go Go DS Go Go Lo WW M Ww Le WW ww ww W à à à D D D D D D D © 258 DES FAMILEES, GENRES ET ESPÈCES. Favosites Orbignyana Favosites parasitica Favosites petropolita- na, P. Favosites petropotita- na, P. Favosites polymorpha Favosites poymorpha,Ph. Favosites polymorpaa, P. Favosites prismatica Favosites radiata Favosiies reticulum Favosités reticulata Favosites scabra Favosites septosa Favosites spongites, Ph. Fuvosites spongites, L. 3. Favosiles spongites, L. Favosites striata, Say Favosites striata, Defr. Favosites subbasaltica Favosites suborbicularis Favosites Tchihatehefi Favosites tenuisepta Favosites Troosti Favosites tumida FavosiTinæ FavosiTiNÆ Fingershaped pinnatula Fissiparité Fissiparité calicinale FisturipoRa Fistulipora major Fistulipora minor Fistulipora Lonsdalei FLABELLACEÆ FLABELLUM Flabellum aculeatum Flabellum acutum Fiabellum affine Flabellum anthophy!- lum Flabellum appendicula- tum Flabellum appendicula- tum, Mich. Flabellum asperum Flabellum avicula Flabellum avicula, M. et V. tomes, pagese 3. 235 3. 954 8 «273 3. 973 322951 3: +256 3. 280 3. 249 2. 346 3 MR 3. 255 3.50278 3. 266 3. 264 265-278 3. 280 3.1:257 3. 381 Hi 047 3. 264 3. 255 3. 260 3. 951 3. 279 3. 245 3. 25 1. 218 12-27-78 1798 3? Las Bu 930 01,390 Sn "980 D EL DE LTTE Dù TOME 2, «83 nt AA 97 DL ES PE 7 | D: LAS GT | 2. 81-86 , RE: Flabellum Pairdi Flabellum Basterotii Fiabellum Bellardii Flabeilum candearum Flabellum compressum Flabeïlum costatum Flabellum crassum Flabellum erennulatum Fiabellum cristatum Flabellum Cumiagi Flabellum cuneatam Flabellam cuneiforme Flabellum debile Flibellum distinetum Flabellum Dufrenoyi Flabellum elegans Flabellum elongatum Fiabellum extensum Flabellum gailapagense Flabellum Hohei Flabellum inornatum Flabellum intermedium Flabellura laciniatam Flabellum Lessonii Flabellum majus Flabellum marinum Fiabellum Michelini Flabellum multiplex Flabellum Oweni Flabellum pavoninum Flabellam profundum Flabellum pyrenaicum Flabellum Rœmeri Flahellum Roissyanum Flabellum rubrum Flabellum siciliense Flabellum sinense Flabellum spheniscus Flabellum spinosum Fiabellum Stokesi Flabe'lum subturhina- tum Flahellum samatrense Flabellum Thouarsi Flabellum turgidum Flabellüm vaginale Flabellum Woodi FLETCHERIA Fletcheria tubifera Floscularia corolligera Floscularia luxurians 5 E 8 PEEPRERPEREREENNE PEER EREENENERREREEE HPLEREERN gs go ce 88 27% 95 174 93 300 301 378 407 512 tomes. Fœnum marinum Fongites, Faujas Fongites, Scheuchzer Fossile Querfurtense Frutez corneæ naluræ Frutex lignosus, S. Frutex lignosus, S. Frutex marinus, Rumph Frutez marinus, Seba Fucus marinus, Seba 2. Fucus marinus, Seba Fucus teres ramosissi- mus, Réaum. Funculina tetragona Funcra Fungia actiniformis Fungia ugariciformis,L. Fungiaagariciformis, Lx. Fungia agaricoides Fungia asperata Fungia berica Fungia cancellata Fungia clathrata, &. Fungia clathrata, H. Fungia complanaia Fungia compressa Fangia econfertifolia Fungia coronula, Mich. Fungia coronula, Goldf. Fungia crassa Fungia crassilamellata Fungia crassitentaculata Fungia cyclolites Fungia Danai Fungia dentata Fungia dentata, Dana Fungia dentigera Fungia discoidea Fungia discus Fungia distorta Frngia diversidens Fungia echinata Fungia echinata, Dana Fungia Ehrenbergi Fungia elegans Fungia filamentosa Fungia gigantea Fungia heteroclyta Fungia hexagonalis Fungia horrida pages. 11 :1918 3. 41 3. #4 3. 47 1. 168 143075 d:t188# d6l78 d:H196 207-298 2. 400 169 215 Jo go go Ge Go qu Go go Ge Go De ge Go Go SU Do Ge Co ge go fe 60 9 go Ro Go fo Ge Go 8e Ge Ge Ce go ce EP mn [= © TABLE ALPHABÉTIQUE Fungia integra Fungia Japheti Fungia lenticularis Fungia limacina, Lamk. Fungia limacina, Lx. Fungia limax 1 Fungia Linnæi Fungia lœvis Fungia mactra Fungia orbulites, Mich. Fungia patella Fungia patellaris Fungia paumotensis Fungia pectinata Fungia pileus Fungia polymorpha Fungia radiata, Goldf. Fungia radiata, Rœm. Fungia repanda Fungia Ruppêlii Fungia scutaria Fungia semilunata, W. Fungia semilunata, Lamk. Fungçia stellifera Fungia talpa Fungia talpina Fungia tenuifolia Fungia tenuis Fungia turbinata Fungia undulata Fuxcinx Fuxanz Funginella alpina Funginetla assilina Funginella discoidea Funginella elegans Funginella Haueriana Funginella hemispherica Funginella Martiniana Funginella neocomiensis Funginella niciensis Funginella numismalis Funginella Perezii Funginella semiglobosa Fungitarum capitula Fungite, K. et W. Fungite, K. et W. Fungite, K. et W. Fungite, K. et W. Fungites, Pennant ge go ge ge go Ge ge ge Le ge Go Se 7 Go Ge ge go Ge 60 Ro 9 1 go NN Ge Ge Ge 0e go go D ge Ge De Do ge po ge ge De RO go go de Ego Re Re DES FAMILLES, GENRES ET ESPÈCES. tonies. pages. Fungites, Pennant 3:-1236 Fungites, Pennant 31247 Fungites, Pernant 3. "254 Fungites, Knorr 3. 289 Fungites, Pennant 3. 367-370 Fungites, Pennant 3. 3178 Fungiles, David 3. 406 Fungites, Pennant 3. 407 Fungites gothlandicus 3. 448 Fungites marinus stria- tus 2. 34 Fungites patellatus 3. 400 Fungus, Seba 2: 1292 Fungus, Seba 2. 333 Fungus fossilis rugosus 2. 387 Fungus lapideus 3. {l Fungus lapideus Clusii 2. 398 Fungus lapideus major 2. 398 . Fungus lapideus in Nilo natus 2ONSOT Fungus marinus, Seba 2. 187 Fungus marinus, Seba 2. 194 Fungus marinus, Seba 2. 291 Fungus marinus, Seba 2. 329 Fungus marinus, Seba 2. 531 Fungus marinus, Seba 2. 336 Fungus marinus, Seba 2. 384-385 Fungus marinus, Seba 3. 14. Fungus marinus, Seba 3. 2 Fungus marinus, Seba 3. 24 Fungus saxeus, R. d. 16 Fungus saxeus Nii mi- nor 20 907 Fungus saxeus Nili ma- jor 3. 7 Fungus saxéus oblongus 3. 26 Funicularia tetragona 1. 215 & GALAXEA 24223 Galaxea anthophyllites 2. 218 Galaxea astræata 21-0230 Galaxea Bougainvillei 204926 Galaxea clavus 2200232 Galaxea cuspidata 2: +228 Galaxea Ellisi 2405298 Galaxea fascicularis 209227 Galaxea hexagonalis 2100229 Galaxea irregularis 2929 Coralliuires. Tome 3. Galaxea Lamarcki Galaxeu Lapereuseana Galaxea longissima Galaxea musicalis Galaxea organum Galaxea pauciradiata Galaxea Quoyi Gemmastræa limbata Gemmastrea Lucasiana Gemmastrea tubulosa Gemmation Gemmipora brassica Gemmipora cinerascens Gemmipora crater Gemmiporea cyathifor- mis Geminipora frondescens Gemmipora mesenterina Gemmipora palifera Gemmipora patula Gemmipora peltata GENABACIA Genabacia Sancti-Mihieli Genabacia stellifera Geodia pyriformis Geoporites boloniensis Geoporites Bouchardi Geoporites intermedia Geoporites interstincta Geoporites Phillipsii Geoporites placenta Geoporites porosa Goniaræa alpina Goniaræa elegans GONIASTRÆA Goniastræa Bournoni Goniastræa cerium Goniastræa eximia Goniastræa favulus Goniastræa formosis- sima Goniastræa Grayi Goniastræa parvistella Goniastræa planulata Goniastræa Quoyi Goniastræa retiformis Goniastræa rudis Goniastræa Sedgwickana Goniastræa sinuosa Goniastræa selida {omes, SHWERRNENENENNE ERRERN RRRR RER N SES ge go Ge te ge De ge co D ge ge ego 7 LAON CA 33 513 pages. 225 231 226 225 225 227 514 Goniocænia numisma Gomocora Goniccora socialis Goniocora steliariæfor- mis Goniocora verticillata GONIOPHYLLUM Goniophyllum Fletcheri Goniophyllum pyrami- dale GonioporA Goniopora asperrima Goniopora columna Goaiopora lichen Goniopora lobata Goniopora pedunculata Goniopora racemosa Goniopora Savignyi Goniopora Stokesi Goniopora viridis GORGONELLA Gorgonella cauliculus Gorgonella sarmentosa Gorgonella verriculata GORGONELLACÉES GorRGoNIA Gorgonia abietina Gorgonia acerosa Gorgonia alba Gorgonia am4ranthoi- des Gorgonia anceps Gorgonia anguiculus Gorgonia areuata Gorgonia arida Gorgonia Bertholoni Gorgonia Briareus Gorgonia cancellata. Gorgonia cerea Gorgonia citrina Gorgonia citrina, Esp. Gorgonia citrina, Lamk. Gorgonia coralloides Gorgonia crassa Gorgonia cribrum Gorgonia dichoftoma Gorgonia dilatata Gorgonia discolor Gorgonia elongata Gorgonia exserta TABLE ALPHABÉTIQUE tomes, pages. 260 604 604 CEE 605 605 397 398 gr 397 189 168 192 192 191 190 200 191 192 190 183 183 183 153 182 157 170 168 157 161 172 107 176 158 161 188 179 144 162 171 149 111 148 175 111 151 160 187 160 be. et et ee ob el et eh el bel Jeni pet el Del ed el bel el eh be ND le RS HR RC DCE OR EE TT tomes. Gorgonia flabellum Gorgonia flammea Gorgonia flavida Gorgonia fleæuosa Gorgonia fucata Gorgonia fucosa Gorgonia fungifera Gorgonia furcata Gorgonia fusco-purpu- rea Gorgonia Gallardi Gorgonia gemmacea Gorgonia graminea Gorgonia homomalla Gorgonia juncea Gorgonia laza Gorgonia laxispina Gorgonia lepadifera Gorgonia leucostoma Gorgaonia lima Gorgonia madrepora Gorgonia miniacea Gorgonia miniata Gorgonia mollis Gorgonia nulticauda Gorgonia muricata, Lx. Gorgonia muricata, Esp. ._ Gorgonia myura Gorgonia nodulifera Gorgonia palma Gorgonia papillifera Gorgonia paradoxa Gorgonia patula Gorgonia pectinata Gorgonia petechizans Gorgonia pinnata,Lamk. Gorgonia pinnala, Lamk. Gorgonia placomus Gorgonia plantaginea, L. Gorgonia plantagineu, L. Gorgonia porosa Gorgonia pseudo-anti- pathes Gorgonia pseudo-anti- pathes, Lamk. Gorgonia pumicea Gorgonia purpuracea, Esp. Gorgonia purpuracea, l. Gorgonia purpurea, P. Gorgonia purpurea, Lx. ee en s. Len, dé 25° "5 js "D C0 ei m'en ni mem ES pi ie pi D RD ht hé Et dt — M et bei bob bei jei DES FAMILLES, GENRES ET ESPÈCES. Gorgonia quercifolia Gorgonia ramulus Gorgonia reseda Gorgonia residæ facie Gorgonia retellum Gorgonia reticulata Gorgonia reticulum Gorgonia rhizomorpha Gorgonia Richardii Gorgonia Rissoana Gorgonia rosea Gorgonia Salappo Gorgonia sanguinea Gorgonia scabra Gorgonia setacea Gorgonia selosa Gorgonia simplex Gorgonia stenobrachis Gorgonia stricta Gorgonia suberosa, Esp. Gorgonia suberosa, P. Gorgonia subtilis Gorgonia succinea Gorgonia sulcifera Gorgonia trichostemma Gorgonia tuberculata Gorgenia umbella Gorgoniaumbraculum, L. Gorgoniaumbraculum, E. Gorgonia umbratica Gorgonia vatricosa Gorgonia venosa Gorgonia ventalina Gorgonia venusta Gorgonia vermiculata Gorgonia verriculata Gorgonia verriculata, E. Gorgonia verrucosa Gorgonia verticillata Gorgonia verticillaris Gorgonia viminalis GGrgonia viminalis Gorgonia violacea Gorgonia virgulala GORGONACÉES GORGONIDÆ GORGONINÆ Grand agaric GRAPHULARIA tomes. Rhin RRRRR R R E D R R eù Ei bel i et bi Ed EE mi ri Hi ei Hi hi Cu Him El it Et En Hi le He pages. 181 160 140 139 179 Gräphularia Wetherelli Gyrophyllia cerebrifor- mis GYROSMILIA Gyrosmilia Edwardsi Gyrosmilia interrupta GYROSERIS Gyroseris patellaris HADROPHYLLUM Hadrophyllum Orbignyi Hadrophyllam paucira- diatum HarmEraA Haimeia funebris Halcyonina pulimo Hailcyonium rubrum in- dicum Huliglossa echinata Haliglossa foliosa Holiglossa interrupta Haliglossa limacina Haliglossa stellaris HALLIA Hallia insighis Hailia Pengellyi HaLOMITRA Halomitra pileus HALOSERIS Haloseris crispa Haloseris lactuca HALYSITES Halysiles agglomerata Halysites attenuata Häalysites catenularia Halysiles catenulatus Halysiles dichotoma Halysites escharoïdes Halysites Jacowickyi Haïysites macrostoma Halysites stenostoma HALYSITINÆ Harmodites bifurcata Harmodites Bouchardi Harmodites cancellata Hermodites catenata, G. Harmodites catenuta, K. Harmodites cæspitosa tomes, LL BEEN E CS HR TS ge ge ge ge Ge pe pe 99 Ge go Ge go ge de Ge Ce ES go no go D Ge ge Go ge ge € Ge ge 60 516 Harmodites conferta Harmodites distans Harmodites elegans Harmodites filiformis Harmodites geniculata Harmodites gracilis Harmodites Lonsdalei Harmodites parallela Harmodites radians Harmodites ramulosa Harmodites rugosa Harmodites stolonifera Harmodites verticillata HELIASTRÆA Heliastræa acropora Heliastræa annularis Heliastræa annuligera Heliastræa Barrandei Heliastræa Beaudouini Heliastræa cavernosa Heliastræa conferta Heliastræa corollaris Heliastræa cribraria Heliastræa Defrancei Heliastræa Delcrosana Heliastræa Edwardsi Heliastræa Ellisana Heliastræa excelsa Heliastræa exsculpta Heliastræa Forskalana Helisstræa Francqana Heliastræa gigas Heliastræa Gucttardi Heliastræa heliopora Heliastræa Hyades Heliastræa Lamarckana Heliastræa Lapeyrousiana Heliastræa lepida Heliastræa lifolensis Heliastræa plana Heliastræa Prevostana Heliastræa putealis Heliastræa quadrangu- laris Heliastræa radiata Heliastræa Raulini Heliastræa Reussana Heliastræa Riemsdycki Heliastræa Rochetteana Heliastræa rotula FPE NP RNE EN EN D Rp D NE NE DR SG 0 Go 9160 651% 8e ge ge Se go PERLE tomes, pages. 291 296 TABLE ALPHABÉTIQUE Heliastræa Royanensis Heliastræa Salisburgen - sis Heliastræa Simonyi Heliastræa solidior Heliästræa stellulata Heliastræa stylinoides Heliastræa sulcati-lamel- losa Heliastræa terminaria Heliastræa vesiculosa Heliastræa vesparia Hezioures Heliolites elegans Heliolites Grayi Heliolites inordinata Heliolites interstincta Heliolites macrostylus Heliolites megastoma, Heliolites Murchisoni Heliolites placenta Heliolites porosa Heliolites pyriformis Héliolithe : Héliolithe branchu Héiiolithe conique Héliolithe demi-sphéri- ‘que Héliolithe irrégulier Héliolithe pyriforme HELtoPHYLLUM Heliophyllum Halli HELI0poRA Heliopora angulosa Heliopora Blainvilleana Heliopora cœrulea Heliopora furcata Heliopora interstincta Heliopora macrustoma Heliopora meandrina Heliopora panicea Heliopora Partschi Heliopora pyriformis Heliopora tuberosa Helioseris elegans HERPETOLITHA Herpetolitha limax Herpetolithus Ehren- Lergii Herpetolithus foliosus 2. SHHERNENN BEEN fe ge ge 8e go go ge de go de go Go Ge ge &o ge do N° Ro 9 & tomes. pages. 479 477 467 466 473 476 472 472 466 467 234 282 238 238 236 236 237 236 237 235 236 198 162 117 237 463 235 401 401 230 213 232 231 174 236 232 231 169 231 235 231 75 23 24 14 24 DES FAMILLES, GENRES ET ESPÈCES. Herpetolithus interruptu Herpetolithus limacinus Herpetolithus Ruppelii Herpetolithus stellaris Herpetolithus strictus Herpolitha talpa HETERACTIS Heteractis aurora Heteractis hyalina HETEROCOENIA Heterocænia conferta Heterocæniaà crassi-la- mellata Héterocænia dendroïdes Heterocænia distans Heterocœnia exigua Heterocænia grandis Heterocœnia humilis Heterocænia minima Heterocænia provineia- lis Heterocænia provincia- lis, Reuss Heterocœuia Reussi Heterocænia verrucosa HETEROCYATEUS Heterocyathus æquicos- tatus Heterocyathus eupsam- mides Heterocyathus sphericus Heterocyathus Roussæa- nus HETERODACTYLA Heterodactyia Hempri - chii Héliolithe à étoiles Heliolithus circularis Heterophyllia macro - reina Heteropora abrotanoi- des Heteropora aspersa Heteropora cervicornis Heteropora corymbosa Heteropora echidnæa Heteropora Hemprichi Heteropora microcla - dos, Ehr. Heteropora millepora Heleropora regalis hemi - tomes, pages. Fe LE Le EE Do M Hi Go CG Go Go Go PHREERE Pb à 3 3. 3. 3 3 3 97 298 298 461 275 453 140 156 136 154 151 191 155-158 3. 3. 155 139 Heleropora tubulosa Heteropora tylostoma HETEROPSAMMIA Heteropsammia cochlea Heteropsammia Miche - linii Hippuris coralloïdes Hippuris saxea Hippurites mitratus Holaræa parisiensis HoLocoEnIA Holocænia micrantha Horocysris Holocystis elegans Holothuria cœrulea Honey comb Hughea Caraibeorum HYALONEMA Hyalonema Sieboldi HYALOPATHES Hyalopathes corticata Hyalopathes pectinata Hyalopathes pyramidata HypxoPHoRA Hydnophora ataciana Hydnophora Bronni Hydnophora conico-lo- bata Hydnophora Cuvieri Hydnophora cyclos- toma Hydrophora Demidoffi Hydnophora Ehrenbergi Hydnophora exesa Hydnophora Friesle- benii Hydnophora gyrosa Hydnophora Icbata Hydnophora mæandri- noïdes Hydnophora microcora Hydnophora multila- mellosa Hydnophora Pallasii Hydnophora polygonata Hydnophora rigida Hyduophora styriaca HYMENOGORGIA Hymenogorgia querci- folia HYMENOPHYLLIA tomes. 3. ge go go DRM RER RH M Co mi 09 Co NO KO OS QUO Hi bb Go FENPR BR RER RRhES RR [= . 517 pages. 148 137 105 106 106 197 194 398 244 249 518 TABLE ALPHABÉTIQUE tomes, pafies. tomes. pages, Hymenophyllia Haueri 2. 368 Isastræa Haidingeri 033 Hydra caliciflora 1. 1269 Isastræa helianthoides 938 Hydra disciflora, Gært. 1. 239 Isastræa Henocquei vo Hydra disciflora,Gært. 1. 265 Isastræa Hæœrnesi 930 Hydra tentaculis denu- Isastræa icaunensis 542 datis 15 20288 Isastrœu infundibulum 541 Hysterapetra 3. 44 Isastræa Kœchlini 033 Isastræa lamellosissima 934 E Isastrea Langrunenses 036 Isastræa latistellata 8 Isastræa Ligeriensis 284 Isastræa limitata 84 Isastræa Lonsdalei 284 Isastræa lotharinga 2 Isastræa Luciensis ILUANTHOS Iluanthos clavus Iluanthos Mitchelli Iluanthos scoticus Imperata foraminosa ni D (el Imperata nodosa Isastrea magna 527 Intestin 12 Isastræa Michelini 541 Isacmæa brevicirrhata 297 Isastrea microcoma 561 Isacmæa Cleopatræ 288 Isastræa moneta Isacmæa crassicornis 242 Isastræa morchella 534 Isacmæa crystallina, Ehr. Isacmæa crystallina, Ebr. TIsacmæa erythrosoma Isacmæa euchlora Isacmæa gigantea Isacmæa papillosa Isacmæa simpleæ Isacmeæa stellulu Isacmæa tapetum Isacmæa viduata ISASTRÆA 238 Isastræa Mosensis 284 Isastræa mutabilis 944 Isastræa Munsterana 288 Isastræa Noe 256 Isastræa oblonga 264 Isastræa Orbignyi 250 Isastræa ornata 288 Isastræa polygonalis 9255 Isastræa profunda 250 Isastrea punctala 526 Isastræa Reussana LE +2 (w2] Isastræa alimena 540 Isastræa Richardsoni 535 Isastræa angulosa Isastræa serialis 993 Isastræa Bernardana 27 Isastrea striata 042 PEER RE RRE RL R PER REPEREP LR LEE EN D N D D DE DD D D ex (JE) [er] WELL LEE RER EN NN RARE hRR BRRhhhb h e RE na [SL 12 de) Isastræa Blandina 41 Isastræa supercretacea 542 Isastræa Cabanetana 041 Isastræa tencra 941 Isastræa Condeana 538 Isastræa tenuistriata 532 Isastræa Conybearei 531 Isastræa Tombeckana 042 Isastrea corallina 543 Isastræa venusia 037 Isastræa crassa 932 Isaura angustata 543 Isastræa dictyophora 540 IsIDINÆ diese ts EP) Isastræa dissimilis 536 Isis 1 00/99 Isastrea dubiu 943 Isis aurantia 1200 Isastræa explanata 2927 Isis Coccinea 102200 Isastrea explanulata 036 Isis corallina LS NeTHE Isastræa Goldfussana 932 Isis coralloïdes 173408 Isastræa grandiflora 041 Isis dichotoma LRANOT Isastrea grandis . 42 | Isis elongata TÉL Isastræa Greeroughi 535 Isis encrinula 1.,, 198 Isastræa Guettardana 039 Isis encrinus LAS DES FAMILLES, GENRES ET ESPÈCES. Isis gracilis Isis hippuris Isis meiitensis Isis moniliformis Isis nobilis Isis ochracea Isis polyacantha Isis spiralis Isis verticillata IsopHYLLIA Jsophyllia australis Isophyliia spinosa 3 Jania antiqua Jania bacillaria Jania crassa JURCELLA Juncella caliculata Juacella elongata Juncella hystrix, Juncella jurces Juncella surculus Juncella vimen Junci lapidei Ki Kapnea sanguinea Keratophyte flabelli- forme Keratophyton, Seba Keratophytor, Seba Keralophyton dichoto- mum Keratophyton flabellum Kidney-shaped Pennatula Kidney-shaped sea-pen KonINGKIA Koninckia fragilis Kophobelemnon Mulleri E, LABECHIA Labechia conferta Lamellopora infundi - bulariæ Lapidis astroitidis Lapis calcareus tomes. pages. à Fe pi Ce æè O2 POV RER RES ES DO ei Hd mi bi be Hi let Go Oo © LA OO CO bei mb pet bi 196 194 196 195 202 199 195 196 198 374 373 374 298 295 298 186 187 187 156 186 187 186 424 261 143 153 155 172 173 220 _220 263 263 218 - 284 284 422 30# 247 Lapis astroïtes Lapis corallinus Lapis corallinus glo- bosus Lapis corallites Lasmocyathus aranea Lasmogyra occitanica Lasmophylla patuia Lasmophyllia cornicu- Lum Lasmophyliia dilatata Lasmophylüia dispar Lasmophyllia icaunensis Lasmophyllia Moreau- siaca Lasmophyllia pateri- formis De Lasmophyilia radisensis 2. Lasmophyllia retorta 2, Lasmophyllia subcytin- ” drica 7x Lasmophyllia subexca- vata 2, Lasmophyllia subru- gosa Lasmophyllia subtrun- cata Lasmovhyilia truncata Lasmophyllia venusta Lasmosnulia bajocina Lasmosmilia gracilis Lasmosmilia lobala Lasmosmilia meandra LATIMÆANDRA Latimæandra alpina Lutimæandra asperrima Latimæandra ataciana, Latimæardra Bertrandi Latimæandra brachy- gyta Latimæandra Bronni Latimæandra concen- {rica Latimæandra corallina Lalimæandra corragata Lalimæandra Cot - teauana Latimæandra Davidsoni Latimæandra disjuncta Latimæandra elegans Lalimæandra exeavata | Latimæandra Flemingi tomes. © à & à 2 CE Là 2° 2: 3. 2. 2. 2: 2: De 2. EEE PEE à PEREEE 1 519 pages. 429 402 405 209 431 216 163 156 306 319 327 520 TABLE ALPHABÉTIQUE tomes, pages. tomes, pages. Latimæandra Gastaldii 2. 547 Lepiogorgia viminalis ei ei [ep] Co Latimæandra Klipsteini 2. 550 Leptogorgia viminea 1. 165 Litimæandra Jlameili- Leptogorgia virgea 1. 166 dentata 2. 548 Leptogorgia virgulata 1. 166 Latimæandra macro - Leptogorgia Webbiana 1. 165 pora 2. 551 LEPTOPsAMMIA - 3: 106 Latimæandra mæandra 2, 548 Leptopsammia Stoke- Latimæandra rnæandri- noides Latimæandra Marti - nana ù Li © TI siana 947 LEPTOCYATHUS 2 9. 551 Lrnioosatièns atalayen- Latimæandra Meriani 2. 551 je t thus eleg Latimæandra Miche- SPORE UNS RER 2 3 2: 2. 2. Jottii 547 LEpropnyLLra 2. 1294 Linea ant Leptophyllia cenomana 2, 295 censis 2. 550 Leptophyllia clavata 2:01 295 Latimæandra plicata 2 544 Leptophyllia irregularis 2. 296 Latimæandra Raulini 2. 548 | Leproria 2. 405 Latimæandra Sæmmer - Leptoria antiqua 2. 408 ringi 2000545 Leptoria delicatula 2. 408 Latimæandra turbi- Leptoria gracilis 2. 407 nata can LP SR Leptoria Konincki 2. 408 Se CRTC, Leptoria pachyphylla 2. 409 Leptoria patellaris Leptoria phrygia Leptoria radiata Leptoria tenuis Leproseris Leptoseris Edwardsi Leptoseris fragilis Leptosmilia costulata Leptosmilia Gaimardi Leptosmilia glabrescens bb © ES [ES [= MR mt bi El Di à NO NO ON bi be Hi mi NO NW Go © & OO cr ox CCR CE CE CRSS ds b © © © © pa oo mm oo Latomæandra angulosa Latomæandra astræoi- des 22% 1570 3 Latomæandra ataciana Latomæandra Edward- si 5} 64 Lalomæandra mor - chella 2. - 534 Latomæandra ramosa 2 Latomæandära tenui- 409 407 septa Leptosmilia gracilis Latusastrea alveolaris Leptosmilia ramosa 193 LEIOPATHES Leptosmilia rugosa 194 Leptosmilia striata Limaria angularis Limaria clathrata Limaria escharoîides Limaria fruticosa Limaria Lonsdalei Limaria punctata Limaria ramulosa L1THAGTINIA Lithactinia galeriformis Lithactinia Novæ-Hiber- Leiopathes compressa Leiopathes glaberrima Leiopathes Lamarcki LEPTASTRÆA Leptastræa Boissyana Leptastræa Ehrenbergana LeprocorGia Leptogorgia aurantiaca Leptogorgia Boryana Leptogorgia cauliculus Leptogorgia miniacea de go fe ge 0 6e 56 me 5 RP DR D NN & ww D NN D Lt He] [KL Leptogorgia porosissima 164 niæ 3. 28 Leptogorgia purpuracea 164 Lithactinia pileiformis 3. 29 Leptogergia rosea 164 LiTHARÆA 32 ANR Leptogorgia sanguinea 165 Litharæa Ameliana Ou. ALRZ DES FAMILLES, GENRES ET ESPÈCES. Litharæa bellula Litharæa Deshayesana Litharæa Desnoyersi Litharæa Goldfussi Litharæa Gravesi Litharæa Heberti Litharæa ramosa - Litharæa Websteri Lithodendron affine Lithodendron altavil- lense Lithodendron. angulo- sum Lithodendron annulare Lithodendron annula - tum Lithodendron articu- latum Lithodendron reum sessile Lithodendron capitatum Lithodendron cariosum Lilhodendron centrale Lithodendron coarcta- tum Lithodendron cœspito- sum, Morren Lithodendron cœæspito - sum, Keyserl. Lithodendron cœæspito - sum, MCoy Lilhodendron cæspito - sum, Goldf. Lilhodendron compres- sum Lithodendron concame- ratum Lithodendron costatum Lithodendron cristatum Lithodendron dianthus Lithodendron dicho - tomum, Goldf, Lithodendron dichoto- mum, Mich. Lithodendron mum, M'Coy Lithodendron dispar Lithodendron Edwardsi, M’Coy et Mich. 2; Lithodendron elegans Lithodendron eunomia calca- dichoto- 3. 3 3 3. 3. 3 3 3 3. 2. 2. 2 21 tomes, pages. 137 137 188 189 183 187 123 429 426 339 222 366 394 365 301 348, 349 2° 2: 123 346 Lithogendron exigue Lithodendron fascicula- tum, Lonsd. et Port]. 3. Lithodendron fascicula- tum, Keyserl. Lithodendron fastigia- tum Lithodendron flexuo- sum Lithodendron funiculus Lithodendron gemrnans Lithodendron gibbosum Lithodendron gracile Lithodendron granulo- sum Lithodendron humile, Mich. Lithodendron humile, Mich, Lithodendron intrica = tum Lithodendron irregu- lare, Mich. Lithodendron irrequ- lare, Phillips Lithodendron irrequ- lare, Cast. Lithodendron lithoreum Lithodendron lœve Lithodendron longiconi- cum Lithodendron manipu- latum Lithodendron Martini Lithodendron Meyeri Lithodendron Moreau- siacum, Leyin. Lilhodendron Moreau- siacum, Mich. Lithodendron caule Lithodendron multostel- latum Lithodendron nanum Lithodendron parasi- tum Lithodendron paucira- diale Lithodendron plicatum, G. multi - 524 tomes, pages, 2:98 425, 426 2. + 40m 21,187 2. 600 2. 364 NME AVES à 2. 349 2. 598 ET 2. 596 2. 600 D "QT ÿ 3. 495 3. 498 DE, 7. 2. 364 3. 496 599 3. 425 9: 0145 DNS 2. "350 2. 597 , . 27,#122 dt 367 2. 610 SR 0 2. 345 2... 54 Lithodendron plicatum, P. Lithodendron pseudo- stylina, Mich. 2: 345, 346 ee 222 Lithodendron rameum Lithodendron ramulo- sum Lithodendron sexdeci- male Lithodendron sociale, Ph. Lithodendron sociale, KR. Lithodendron stellariæ- forme Lithodendron subdicho- tomum Lithodendron sublæve Lithodendron trichoto- mum, G. et M. 2. Lithodendron verticit- latum Lithodendronvirgineum, Schweig. Lithodendron vir gineum, Goldf. LITHOPHYLLIA Lithophyllia Basteroti Lithophyilia cubensis Lithophyllia [acera Lithophyliia lacrymalis LiTHOPHYLLIACEÆ Lithophyÿte, n? 2 Lithophyte, n° 3 Lithophyton america - num Lithophyton america - num MazTiMmUum Lithophyton, n° 1 Lithophyton marinum Lithophyton, n° 7 Lithophyton pinnatum L1THOSTROTION Lithostrotion, Lhrvyd Lithostrotion affine Lithostrotion ananas Lithostrotion ananas Lithostrotion antiquem Lithostrotion arachnoï- deum Lilhostrotion arachnot- des Litbostrotion aranea Lithostrotion astroïdes Lithostrotion basalti- forme Lithostrotion canadense tomes. pages. En a à 1) SNUENE 3. 46 2: 604 2. 605 D. LE D... "367 356, 357 2. : 605 x 2. 106 DT D. 200 2. 291 D. 290 2. 291 40202 D: MAST 1... 143 1. 159 1. : 150 1... 156 1. 161 1. 159 1.. 140 1. 168 3:00 28 3. 429 3 4% 3. 409 3. 410 3. 4928 3. 433 3.0 383 3. 430 3. 444 3. 429 3. 434 TABLE ALPHABÉTIQUE Lithostrotion concame- ratum Lithostrotion decipiens Lithostrotion Derbiense Lithostrotion emarcia- tum Lithostrotion ensifer Lithostrotion Flemingi Lithostrotion floriforme, F1. Lithostrotion floriforme, K. Lithostrotion harmodi- tes Lithostrotion Hennahi Lithostrotion inconfer- Lun Lithostrotion irregulare Lithostrotion junceum Lithostrotion læve Lithostrotion Lonsdalei Lithostrotion major Lithostration mamillare £ithostrotion Martini Lithostrotion mazxillare Lithostrotion M’Coya- num Lilhostrotion phyllum Lithostrotion oblongum Lithostrotion paucira- diale Lithostrotion pentugo- num Lithostrotion Phillipsi Lithostrotion Portlocki Lithostrotion profun- dum Lithostrotion quedrige- minum Lithostrotion septosum Lithostrotion stellare Lithostrotion Stokesi Lithostrotion striatum Lithoæylon norwegi- cum Lithoæylon ramosum Lithoæylon retiforme, L. Lithorylon retiforme, L. LiruartA Lituaria phalloïdes Lobocænia corailina micro - =) Go Coco [92] tomes. pages. DES FAMILLES, GENRES ET ESPÈCES. Lobocænia obeliscus Lobocænia suilævis Lobophyllia angulosa Lobophyliia aurea Lobophyllia Buvignieri Lobophyllia carduus Lobophyllia coarctata Lobophyllia contorta, Mich. Lobophyllia contorta, Mich. Lobophyllia corymbosa Lobophyllia cristata Lobophyilia cylindrica Lobophyllia Daniana Lobophyllia depressa Lobophyllia Deshaye- siaca Lobophyilia echinata Lobophyllia Eydouxii Lobophyllia fistulosa Lobcphyllia flabeilum Lobophyllia fleæuosa Lobophyllia glabres- cens Lobophyllia grandis Lobophyilia granulosa Lobophyllia incubans : Lobophyllia labyrin- thica Lobophyllia lacinians Lobophullia lobata Lobophyllia mæandri- noides Lobophyllia Martiniana Lobophyllia Micheli- niana Lobophyliia mullilobata Eobophyllia occitanica Lobophyllia pseudo-tur- binolia Lobophyllia radicata Lobophyllia Requienii Lobophyllia ringens Lobophyllia rudis Lobophyllia semisulcata Lobophyllia sinensis Lobophyllia sinuosa Lobophyllia tenuidentata tomes. 2. 2. 2: Lobophyllia aspera, Mich. 2. Lobophyllia aspera,E.etH.2. pi PRE COR Ed PREERPER à SR PE 2 DEEP CECRE PRERPRNERE pages. 247 246 330 190 332 130 398 334 179 tomes, Lobophyllia trichotoma 2, Lobophyllia turbinata … 2. LOBOPsAMMiA 3. Lobopsammia ceriosa 3. Lobopsammia parisien- sis Lobularia arborea Lobularia brachyclados Lobularia conoïdea Lobularia digitata, Delle Chiaje Lobularia digilata, Lamk. Lobularia leptoclados Lobularia paimata Lobularia palmosa Lobularia pauciflora Lobularia polydactyla Lobularia rubiformis LONSDALEIA Lorsdaleia Bronni Lonsdaleia crassiconus Lonsdaleia duplicata Lonsdaleia floriformis Lonsdaieia papillata Lonsdaleia rugosa Lonsdaleir rugosa, E.etH.3. Lonsdaleia stylastræe formis 3. Lophelia prolifera de LoPHOGoRGIA de Lophogorgia palma 1. LoPHOPHYLLUM de Lophophyllum bicosta- tum GE Lophophyllum Dumonti 3. Lophophyllum Konincki 3, LOPHOHELIA 2. Lophobelia anthopkyl- lites 2 Lophohelia Defrancei 2. Lophohelia prolifera . 2, Lophohelia subcostata 2. LOPHOSERINÆ 3. LoPHosERIs de Lophoseris boletiformis 3. Lophoseris cactus 3. Lophoseris cluvus 3. Lophoseris crassa 3. Lophoseris cristata 3. bb mb mi Qo MUR 0 “M 1 1 1 1 1 1 1 1. Lobulaïia sphærophora 1. 3 3 3 3 3 3 3 3 523 pages. 397 399 123 124 124 191 116 118 116: 118: 116 115 191 116 121 119 119 443 444 446 446 443 445: 446 445 (e € VA #5 y MAL f 524 tomes. pages. Lophoseris Danai Lophoseris diffluens Lophoseris divaricata Lophoseris Ehrenbergi Lophoseris explanulata Lophoseris frondifera Lophoseris Knorri Lophoseris lala Lophoseris Muelleri Lophoseris venusta LoPxosmiz1A Lophosmilia cenomana Lophosmilia rotindi- folia at Lycllia amerisana Lyellia glebra Mazracis Madracis asperula ! Madracis Hellana MaDREPORA Madrepora, Park. Madrepora, Smith Madrepora, Smith Madrepora, Bruckn. Madrepora, Walcott Madrepora, Roques Madrepora, Park. Madrepora, K. et W. Madrepora abdita Madrepora abrotanoïdes Madrepora abrotanoï- des, Mich. Madrepora abrotanoï- des, Aud. Madrepora acervata Madrepora acropora Madrepora aculeus Madrepora agaricites Madrepora aggregata Madrepora alces Madrepora ampliata Madrepora ananas, Park. Madrepora ananas, L. Madrepora ananas, Ellis 2. Madrepora angulosa, Esp. 2. Madrepora angulosa, Ellis ?, O2 SA up N mp ENNEREENRR gs LD Us W GO N G TABLE ALPHABÉTIQUE iomes. pages, Madrepora annularis 2, Madrepora anthophylli- tes Madrepora anthophyl- lum Madrepora appersa Madrepora arabica Madrepora arachnoïdes Madrepora arbuscula Madrepora arenosa Madrepora areola Madrepora areolata Madrepora articutatus Madrepora aspera Madrepora aspera, Eliis Madrepora astroïtes, Forsk. , Madrepora astroites, L. Madrepora austera Madrepora axillaris Madrepora boletiformis Madrepora borealis Madrepora brachiata Madrepora cactus Madrepora calycularis Madrepora cœrulen Madrepora cœspitosa Madrepora capitata, Esp. Madrepora capilata, Esp. Madreporacarduus Madrepora carduus, Ellis Madrepora cariosa Madrepora caryophyl- lia 2. Madrepora catenularia 3. Madrepora cavernosa 2 Madrepora centralis 2 Madrepora cerealis o. Madrepora cervicornis 3. Madrepora cervicornis, Lamk. d. Madrepora cespitosa, L. 2. Madrepora cinerascens 3. Madrepora circumval- lata 3. Madrepora coalescens 2. Madrepora cochlea So. Madreporu composita, L. 2. Madrepora composita, Br. 2. Madrepora composita, Br. 2. Madrepora composita,F, 3. DHERREENRSSN gs ge NN ge De ge Se go go No ce Ro N 473 _ DES FAMILLES, GENRES ET ESPÈCES. tomes, pages. Madreporacomposita, F. 3. 384 Madrepora composita,F. 3. 407 Madrepora composita, F. 3. 412 Madrepora composita, F. 3. 421 Madrepora composita,F. 3. 437 Madrepora conglome- rata, Esper 9. 179 Madrepora conglome- rata, var., Esper SRE 7, Madrepora conigera de 199 Madrepora contigqua SAMY O0 Madrepora convexa 5. 158 Madrepora corymbosa 3. 154 Mudrepora corymbosa,F.2. 333 Madrepora corymbosa, Fo., Lamk. 3. 157, 158 Madrepora crassa SL Madrepora crater SMUIOE Madrepora cribripora SO ES Madrepora cristata, Esp. 2. 335 Madrepora cristata, Gm. 3. 66 Madrepora crustacea Ge 20 Madrepora cucullata 3. 74 Madrepora cuneata JTGL Madrepora cuspidata 3. 149 Madreporacuspidata,Esp.2. 228 Madrepora cyathus 2. 13 Madrepora cycloptera 3. 1101 Madrepora cytherea de. 2 LOT Madrepora damicornis, Pallas et Esper 3. 302, 503 Madrepora Danai 3e M EAd Madrepora deformis JTE Madrepora deformis,Dana3. 149 Madrepora denticulata 2. 428 Madrepora denudata pe Madrepora detrita Da PAU) Madrepora dianthus 2. 77 Madrepora digitata 2.112130 Madrepora digitifera JR ALAS Madregpora divaricata SLA Madrepora divergens 2. 227 Madrepora dædalea, Ellis 2. 416 Madrepora dædalea,Esp.2. 417 Madrepora dœdalen, Forsk. Sp SE: Madrepora Durvillei 3. 148 Madrepora echidnæa 3. +101 Madrepora echinata 3. 147 Madrepora echinata, Esp. 3. 10 tomes. Madrepora echinata, Pall. 3. Madrepora efllorescens 3: Madtepora effusa his Madrepora Ehrenbergii 3. Madrepora elegans de Madrepora elephantotus, P. Madrepora elephantotus, E. Madrepora fascicularis, Park. Madrepora fastigiata, P. Madrepora fastigiata, E. Madrepora favites Madrepora favosa, Esp. Madrepora favosa, Esp. Madrepora favosa, Ellis Madrepora favosa, L. Madrepora ficeus Madrepora filograna Madrepora fimbriata Madrepora flabellifor- mis Madrepora flabellum Madrepora flexuosa, Smith Madrepora fleæuosa, Pall. 2. Madrepora flezuosa, Ellis 3. Madrepora fleæuosa, L. 3. Madrepora florida Madrepora foliosa Madrepora formosa Madrepora Forskalii Madrepora fragum Madrepora fungites, Esp. Madrepora fungiles, Elli Madrepora fungites,L. Madrepora galaxea Madrepora gemmascens Madrepora Gervillei Madrepora Gervillei Madrepora glabra Madrepora globiceps Madrepora gracilis « Leg] ge ge ge ce ge Re pe 8e 9 Madrepora exarata 3. Madrepora exesa, Pallas 2. Maürepora exesa, Elis . 2. Madrepora exigua D. Madrepora fascicularis,L.2. Madrepora fascicularis,E.2. PhHEREEPREE ge ge ge 5e ge fe 8 525 pages. 14 159 153 143 163 74 526 Madrepora granulosa Madrepora gravida Madrepora gyrosa, Ellis Madrepora gyrosa, Esp. Madrepora Haimei Madrepora hebes Madrepora hemisphe- rica Madrepora hirtella Madrepora horrida Madrepora humilis Madrepora kyacinthus Madrepora implicata Madreporainterstincta,E. Madrepora interstincta,l. Madrepora labrosa Mudrepora labyrinthica * Madrepora. tabyrinthi- formis, L. et Kn. 2. Madrepora labyrinthi- formis, L Madrepora lacera, Ebr. Madrepora lacero Esp. Madrepora lactuca Madrepora lamellosa Mäidrepcra lavanduta Madrepora taxa Madrepora limax Madrepora limbata Madrepora longicyathus Madrepora lunata Madrepora mæandri- tes, Madrepora tes, E Madrepora tes, E Bladrepora tes, E Madrepora mæandri - tes, Madrepora Meyeri Madrepora millipora Madrepora monaste- riala Madrepora muricata , Es Sp. En Madrepors muricata, Ellis, Esp. et Forsk. Mmeandri- Meandri- Meandri- tomes. pages. FE LA à, ÿ 137 . 208 D NASA Sent Je 0 AND 2 43 DIM 3. -140 Er 1277 Sn LE J.. 144 2. 1495 SE JODOTbT 2:11 207 102, 403 Pa I a 5) 2 901 2% "339 2%" "381 2001 90462 3. 146 a 24 AN ET DRECTES 2DNPSTOZ dus 907 2218209 2.309 2. "398 2449 2 ES SL ESS JD DB 138, 139 3.146, 149, 151 Madrepora muricata var., Esp. 160 ee, | | TABLE ALPHABÉTIQUE tomes, Madrepora musicalis, E. Madrepora musicalis, Sp. Madrepora nasuta Madrepora natans Madrepora nobilis Madrepora obeliscus Madrepora oculata Madrepora organum, P. Madrepora organum, L, Maürepora ornata Madrepora palraata Madrepora pulmata, G. Madrepora patella Madrepora patinæformis Madrezora paxilligera liadrepora pectinata Madrepora peltata Madrepora pentagona Badrepora pertusa Madrepora Pharaonis Madrepora phrygia Madrepora phrygiana Madrepora pileus, Esp. Madrepora pileus, Esp. Madrepora pileus, Pallas Madrepora pileus, Ellis Madrepora pistillatu Madrepora plentaginea Madrepora plantaginea, Quoy et Gaim. Madrepora pleiades Hadrepora pocillifera Madrepora pocilifcra var.B., Quoy et Gaim. Madrepora porcata Hadrepora poris, etc. 2. CO à Co œ © © Madrepora porites, Pallas 3. liadrepora porites, Esp. 2. Madrepora porpita, Esp. 3. hiadrepora porpita, L. Madrepora prolifera Madrepora prolifera, P. Madrepora prostrata Madrepora punctata Madrepora pustulosa MHadrepora radians Madrepora radiala, Esp. LG © Go 5 La Ce 2. Madrepors radiata, Ellis 2. Madrepora remea, Ellis 3. PNR E ES GR W'R N GG 2 GW wo 19 Lo Go LR 'R R GR pages. 225 230 153 384 143 1247 119 230 DES FAMILLES, GENRES ET ESPÈCES. tomes, Madrepora ramea,;var., Esp. Madrepora ramiculosa Madrepora regalis Madrepora retepora Madrepora retusa Madrepora robusta Madrepora rosaria Madrepora rosea, Pallas 3. 3 3 3. 3 3 3 2 pages. 130 Madrepora rosea, Esp. 3. 148,151 Madrepora rotulosa Madrepora Rousseauii Madrepora rubra Madreporarus Madrepora secunda Madrepora securis Madrepora seriata Madrepora seriata, Pallas 5. Madrepora siderea Madrepora silicified Madrepora simile alla millepora Madrepora simplez, F. Madrepora simplex,F. 3. Madrepora simplezx tur- binata, F. A6 Madrepora Selanderi Madrepora solida Madrepora spicifera Madrepora spongios@ Madrepora stigmataria Madrepora sublævis Madrepora subrotunda Madrepora subulata Madrepora surculosa Madrepora tenuis Madrepora tortuosa Madrepora trochifortnis Madrepora truncata, L. Madrepora truncata, Esp. Madrepora tuberculosa Madrepora tubicinaria Madrepora tubis, etc. Madrepora tubulata, Defr. Madrepora tubulis, Shaw Madrepora tubulis,Fougt Madrepora tubulosa Madrepora turbinala, Nieb. Madrepor: turbinala, L. 2 3 sl 3 3 3. 3 3 2 2 HE. 2. 429 138 202 209 138 161 192 311 509 529 tomes. 7: Madrepora turbinata,Sm. Madrepora turbinata, Esp. Madrepora turbinata, var. Esp. Madreporu undaia Madrepora undulata Madrepora uva Madrepora Valenciennesii Madrepora valida Madrepora verrucosa Madrepora virgata Madrepora virginea, L. Madrepora virginea, L. Madrepora verrucaria Madrepora verrucosa Madrépore d’un seul ca- lice Madrépore en boule Madrépore pétrifié Madrépore rameux MADRÉPORAIRES MADRÉPORAIRES APORES MADREPORARIA PERFORATA MADREPORARIA RUGOSA MADRÉPORARIA TABULATA MADREPORARIA TUBULOSA MADREPORIDÆ MADREPORINÆ Madreporite Madreporites Madreporites cristatus Madreporites inter- stinctus Madreporites stellaris Madreporites turbinalus MÆANDRARÆA Mæandraræa Marcouana MÆANDRASTRÆA Mæandrastræa arausiaca Mæandrastræa circularis Moœandrastræa cr'assi- septa Mæandrastræa | macro - rein Mæandrastræa pseudo- mæandriro, Meundrastrea Requienii Mœandrastræareticulata MÆANDRINA" Mæandrina agaricites ce po po go go ce Ge ce 0 NN Re go como RG ge de ge RO 0e me 9 RP RO go ge ge ge ce t td PHEEE 228 Meandrina ambigua Meandrina antiqua Meandrina appressa Meandrina arausiaca Meendrina ataciana Meandrina areola Meandrina areo!ata Meandrina astroïdes Mæandrina Bellardii .Mæandrina Bernardana Meandrina bisinuosa Meandrina Bronni Meandrina caudex Meandrina cerebrifor- mis, Mich. Meandrina cerebrifor- mis, Lamk. Meandrina cerebrifor- mis, Quoy et Gaim. Meandrina corrugata Meandrina Cotteauana Mæandrina crassa Mæandrina cribriformis Meandrina crispa Meandrina cylindrus Meandrina dædalea , Mich. Meañdrina dædalea,. Lamk. Meandrina dædalea, Les. Meandrina Deluci Meandrina Edwardsii Mœandrina elegans Mæandrina filograna Mœandrina gracilis Mæandrina grandilobata Meandrina gyrosa Mæandriva heterogyra Mæandrina interrupta Meandrina Konincki panne labyrinthica iCN. Meandrina labyrinthica, Mich. Meandrina labyrinthica, Lamk. Meandr'ina labyrinthica, Klipstein Meandrina lamello-den- tata Meandrina linearis Meandrina Lotharinga 2 tomes. = PO PPPPEREEFERpbER P PREREPRP PREREENRENNR pages. TABLE ALPHABÉTIQUE tomes. pages. Meandrina Lucasiana 2." 196 Meandrina macrcreina 2. 453 Mæandrina mammosa 2. 396 Mæandrina Michelini 2. 394 Meandrina montana 2. ‘3179 Mæandrina neocomien- sis 2. 396 Mœandrina oceani 2. 396 Meandrina ornata DESNETIS Meandrina pectinata , L. et Lx. 2. 207-208 Mœandrina pectinata, Schw. 14908 Meandrinaphrygia, Mich.2. 392 Mæandrina phrygia, Ellis 2. 406 Meandrina profunda 2:481349 Mæandrina pyrenaica 2:107208 Mæandrina rastellina 2:46 405 Meandrina Raulini 20048 Mœæandrina Renauxana 2. 396 Meandrina reticulata 2207 Meandrina rubra 2. 389 Mœundrina rustica 2:2-09895 Mæandrina Salisbur- gensis DD Mæandrina serrata 200803 Meandrinasinuosa,Q.,G.2. 370 Meandrina sinuosa, Les. 2. 389 Mæandrina sinuosissima 2. 393 Meandrina Sœmmer - ringti 2... 545 Meandrina spatiosa 2.1 4202 Mœandyina spongiosa 2. 418 Meandrina stellifera 2 OT Meandrina sulcata Se AITE Mæandrina superficialis 2. 391 Meandrina tenella, Mich. 2. 394 Mecndrina tenella, Golaf. 2. 396 Mœæandrina tenuis 2. 407 Mœæandrina valida 2. 396 Meandrina Valmondoi- siaca 3. 60 Meandrina venustula 22108306 Meandrinavermicularis 3. 63 Meandrina vineola 2170989 Meandrina viridis 2 389 Mæandrites 2. 406 Mæandriles costis latis 2. 402 Meandrophyllia Lotha- ringa 2. 540 MÆaANDROSERIS a: 61 DES FAMILLES, GENRES ET ESPÈCES. pages. 62 tomes, Mæandroseris australiæ 3. Mæandroscris Bottæ 3: Mammillifera auricula 1. Mammillifera brevis le Mammillifera cingulata 1. Mammillifera clavata 1. Mammilkifera denudata 1. Mammillifera fuliginosa 1. Mammillifera nymphæa 1. Manmilliferu ocellata 1 Mammillifera olivacea 1. Mammilifera viridis 1 Main de larron 11e Main de mer 1È Manus marinus 1. Maniciva 2. Manicinaamaranthum,D.2. Manicina amaranthum,D.2. Manicina areolata 2, Manicina areolata, Ehr. 2. Manicina areolata, Leuck.2. Manicina Blainvillei 2. Mauicina crispata 2. Manicina Danai D, Manicina dilatata 2 Manicina fissa 2. Manicina Hemprichi 2. Manicina hispida 2: Manicina interrupta 2: Manicina lactuca 2. Manicina mæandrites 2. Manicina manica À. Manicina pachyphylla 2, Manicina pectinata 7 Manicina prœærupta, Ebr. 2. Manicina prœærupta, Dana 2. Manicina Sebacana À Manicina strigilis 2° Maniecina Valenciennesi 2. Manon favosum 5} Manopora caliculata 3. Manopora capitata 3. Manopora circum-val- lata SJ. Manopora compressa 3. Manopora crista-galli 3. Manopora digitata 3. Manopora effusa 3. Manopora erosa 3. Manopor a expansa 3. Coralliaires. Tome 3. tomes. 3. Mzanopora foliosa Manopora foveolata Manopora gemmulata Manopora grandifolia Manopora hispida Manopora incrassata Manopora lichen Manopora lima Manopora nodosa Manopora nudiceps Manopora palmata Manopora papillosa Manopora planiuscula Manopora scabricula Manopora spumosa Manopora stylosa Manopora tuberculosa Manopora venosa Manopora verrucosa Massarium Medusa palliata Megalactis MELacris Melactis globulosa Melactis vas MELITHÆA Melithæa coccinea Melithæa ochracea Melithæa retifera Melitkæa Rissoi Melithæa tenella Melithæa textiformis MENoPHYLLUM Menophyllum tenuimar- ginatum MERULINA Merulina ampliata Merulina crispa Merulina folium Merulina laxa Merulina ramosa DMerulina regalis Merulina rigida Merulina scabricula Merulina speciosa MERULINACEÆ METASTRÆA Metastræa ægyptorum METRIOPHYLLUM Metriophyllum Battersbyi 34 3 3 3 3 3 3 3 3 3 3 3 3 3 3 3 3 3 3 1 1. 1 1 1 1 qe L 1 1 1 > 1 3 3. 2 2: 2: 2. 2> 2. 2. 2 2 2. 2. 2. 2 3. 3 529 pages. 212 219 214 217 211 216 218 213 218 211 214 216 215 218 211 211 219 215 215 122 279 296 260 260 260 199 200 199 200 200 201 201 392 392 623 628 630 421 630 * 629 629 425 630 630 627 029 525 328 328 530 1omes. Metriophyllum Bouchardi METTHRIDIUM Metridium Achates Metridium concinnatum Metridium dianthus Metridium marginatum Metridium molle Metridium muscosum Metridium nodosum Metridiam pictum Metridium prœtextum Metridium reticulatum Metridiumrhodostomum MICHELINIA Michelinia antiqua | Michelinia compressa Michelinia concinna Michelinia convexa Michelinia favosa Michelinia geometrica Michelinia glomerata Michelinia grandis Michelinia megastoma Michelinia tenuisepta MicraBACIA Micrabatia Beaumontii Micrabacia coronula Microphyllia ataciana, D’Orb. Mycrophyllia ataciana, D'Orb. Microphyllia corrugata Microphyllia Edwardsii Microphyllia Raulini Microphyllia Sœmmer -, ringii MicrOSOLENA Microsoiena agariciformis Microsolena catenata Microsoiena conica Microsolena excavata Microsolena exceisa Microsolena expansa Microsolena gibbosa Microsolena granulata Microsolena incrustata Microsolena irregularis Microsolena irregula- ris, D’Orb. Microsolena Kæcblini Microsolena pavonia 3. go Go 0 Go GO D Ce 00 Go D Do 00 Co Et ii im M pe Ha pa pa Lo o2 © © Co SD à game NE 8 pages. 328 252 254 292 253 254 254 292 254 255 291 255 293 259 262 262 261 261 259 262 260 261 261 260 29 30 29 549 84 946 64 948 049 196 197 201 193 199 199 199 200 198 201 198 584 202 198 TABLE ALPHABÉTIQUE tomes, pages. Microsolena porosa Microsolena pulvinata Microsolena racemosa Microsolena regularis Microsolena tenuiradiata Microsolena tuberosa Micrepora Millepora alcicornis Millepora alcicornis, Pal- las et Esper 3. Millepora alcicornis, Forsk. Âillepora alcicornis var. ramosa, Pallas Millepora alcicornis var. nodosu, Esp. Millepora Burteniana Millepora cancellata Millepora cellulata Millepora cervicornis Millepora clavaria illepora cœrulea Millepora complanata Millepora complanata ; var., Lamk. Millepora compressa Millepora Ebrenbergi Millepora fasciculata Millepora foliata Miliepora Forskali Millepora gonagra Millepora incrassata Millepora intricata Millepora lineata Millepora moniliformis Millepora platyphyllia Millepora plicata Miliepora pumnila Millepora ramis, elc. Millepora ramosa Millepora ramosa, His. Millepora ramosa, Park. Millepora repens, His. et Walh. Millepora reticularis Millepora squarrosa Millepora subrotunda Millepora tortuosa Millepora verrucosa MizLEPoRIDÆ Lo gs wo we wo ww 3. 196 3. 901 3. 200 3. 197 3. 200 3 201 3. 225 LA 225,226 228 3. 229 3. 230 3. 268 ce: 2. 135 3. 268 5 NP € Me | FM 3. 226 M À) 5.996 SNS 3. 226 DS SU ST Suns: ee 2.100 Se AT D db 00 3. 268 3. 229 3. 268 3. 279 268-269 229 227 236 299 927 924 DES FAMILLES, GENRES ET ESPÈCES. tomes, pages. Milleporites repens., Knorr et Waleh Milleporites vermiculosa Mineral coral MINYADINÆ Minvas Minyas cyanea Minyas viridula Mitra polonica Monastrea boloniensis Monocarya centralis, Lonsd. Monocarya Lonsd. Monocarya Lonsd. Monomyces anthophyl- lum Monomyces eburneus Monomyces patella Montastrea adamantina Montastrea coniformis Montastrea Guettardi Montastrea Michelini Monticularia areolata Monticularia conferta Monticuluria exesa, Palias Monticularia exesa, Bi. Monticularia folium . Monticularia Gueltardi Monticularia hexagona Monticularia lobata . Monticularia meandrina Monticularia meandri- noîdes Monticularia microco- nos Monticularia polygona- lis, BI. Monticularia polygona- ta, Lamk. Monticularia Sternber- gi Monticularia Styriaca MonricuciporA Monticulipora Bower - banki Monticulipora crassa Monticulipora Dalii Monticulipora explanata Monticulipora filiosa centralis, centralis, x Em NS RP NN & & NE 8 8 0 D 1 = 2 3 3 1e 4° 1 1 3 3 Monticulipora Fletcheri Monticulipora frondosa Monticulipora Goldfussi Monticulipora heteroso- len Monticulipora lens Morticulipora mammu- lata Monticulipora Panderi Monticulipora papillata Monticulipora pavonia Monticulipora petropoli- tana Monticulipora pulchel- lata Monticulipora ramosa Monticulipora rugosa Monticalipora Torrubiæ Morticulipora Trigeri Monticulipora tumida — MonTipoRa Montipora caliculata Montipora capitata Montipara compressa Montipora complanata Montipora crista-galli Montipora Danai Montipora digitata Montipora effusa Montipora erosa Montipora expausa Montipora faveolata Montipora foliosa Montipora gemmulata Montipora grandifolia Montipora hispida Montipora incrassata Montipora lichen Montipora lima Montipora monasteriata Moutipora multilobata Montipora nodosa Montipora palmata Montipora papillosa Montipora phrygiana Montipora Quoyi Montipora rosacea Montipora rubra Montipora rus Montipora scabricula 3. 3. ue go Uo 00 Ge US US Go Go Ge Go go Ge Bo EG Go Go Go Ge Ge Go Le Go eo go go Gé Ge Go Ge ge Ge 69 de D ue go go ue 9e Ge ge go ge Go go D 60 2 Le go ge Ge ce Go € 53: tomes, pages. 278 276 280 274 275 276 273 275 276 272 278 277 277 277 274 278 207 217 211 210 216 211 219 210 218 210 213 219 212 214 217 211 216 218 213 208 214 218 214 216 213 215 212 209 209 218 53a tomes. Montipora stylosa Montipora torfuosa Montipora tuberculosa Montipora verrucosa MonTIPORINÆ Montlivaltia, Lx. Montlivaltia atlantica Montlivaltia boletifor - mis Montlivaltia calvimontii Montlivaltia caryophyl- lata Montlivaltia convexa Montlivaltia cupulifor - mis Montlivaltia decipiens Montlivaltia diletata, MC. Montlivaltia dilatata , Reuss Montlivaitia elongata Montlivaitia gregaria Montlivallia infundi- bulum Montlivaltia siaca Monilivaltia Morellana Montivaltia numis - malis Montlivalfia obconica Montlivaltia Orbignyi Montlivaltia Zieteni MOoNTLIVAULTIA Montlivaultia acaulis Montlivaultia Beaumonti Moreau- ‘ Montlivaultia bilobata Montlivaultia Bormiden- sis Montiivaultia brevissima Montlivaultia Brongniar- tana Montlivaultia capitata Montlivaultia carcarensis Montlivaultia caryophyl- lata Montlivaultia cellulosa Montlivaultia contorta Montlivaultia Coquandi Montlivaultia cornuta Montlivaultia cornu copia Montlivaultia crenata Montlivaultia cupulifor- mis 3. 3. 3: 3. 3 2 2 2 2 2. À: 2 2 2 2 2 2 FR » PEEPERRR # ER RRERRES FRE RE pages, 211 210 217 214 207 296 178 302 293 299 305 312 323 301 314 310 399 305. — tomes. pages. Montlivaultiacyclolitoïdes 2. 325 Montlivaullia cyclolites 2. 326 Montlivaultia decipiens 320 Montlivauitia deformis 2. 315 Montlivaultia deltoides 2. 313 Montlivaultia depressa 2. 326 Montlivaultia detrita PES C1 L Montlivaultia dilatata 2. 300 Moniivaultia dispar 2... 301 Montlivaultia Dufresnoyi 2. 327 Montlivaultia elongata 2. 303 Montlivaultia erguelen- sis DNA Montlivaultiaexcavata 2. 326 Montlivaultia explanata 2. 320 Montlivaultia Goldfus- sand DEEE, Montlivaultia gracilis 2 EU Montlivaultia Granti 2172 Montlivaultia granulata 2. 311 Montlivaultia granulosa ‘2. 302 Montlivaultia Guerangeri 2. 307 Monflivaultia Guettardi 2. 307 Montlivaultia Haimei 2: 2924 #Montlivaultia hippuri- tiformis Dre 0i Montlivaultia humilis D NOT Montlivaultiaicaunensis 2. 326 Montlivaultia inæqualis 2. 321 Montilvaultia incubans 2. 316 Montlivaultia irregularis 2. 315 Montlivaultia Jacque- monti. 2 Hoi Montlivaultia Japheti 2. Nas Montlivaultia Labechei 2::, 1922 Montlivaullia Langi 2. MIE Montlivaultia lens 2170220 Montlivaultia Lesueuri 2/40/9106 Montlivaultia lotharinga 2. 304 Montlivaultia lucensis 2, ; 308 Montlivaultia Martinana 2. 327 Montlivaultia Matheroni 2. 327 Montlivaultia obliqna 20806 Montlivaultia orbitolites 2. 326 Montlivaultia patellata 2. 317 Montlivaultia paterifor- mis D, 919 Montlivaultia pictaviensis 2. 305 Montlivaultia plicata 2. 313 Montlivaultia ponderosa 2. 312 TABLE ALPHABÉTIQUE DES FAMILLES, GENRES ET ESPÈCES. iomes, pages. Montlivaultia pygmea 2. 309 Montlivaultia radiciformis 2. 309 Montlivaultia regularis 2. 324 Montlivaultia, retorta Muricea elongata Muricea fungifera Muricea lima 2 LAN Race 2. 312 Muricea myura HoiPaus e Ricotaand 2. 327 . Muricea placomus nn dr rudis 2. 314 | Maricea spicifera ot ee . LE ae 2. 302 Muricea verticillaris Montlivaullia Salisbur- J Mussa gensis 2. ‘314 1 PA Montlivaultia Sartha- lussa abbreviata censis 2. 305 Mussa angulosa Montlivaultia sessilis DAME 1) Mussa aspera Montlivaultia Sinemu- Mussa cactus riensis 327 Mussa carduus Mussa corallina Mussa corymbosa Mussa costata Mussa crispa Mussa eristata Mussa cytherea Mussa Danaana Mussa dipsacea Mussa echinata Mussa Eydouxi Mussa fastigiata, Oken Mussa fastigiata, Dana Mussa fistulosa Mussa flexuosa 325 Mussa fragilis 318 321 327 308 2 Montlivaultia Smithi ? Montlivaultia striatulata 2 Montlivaultia stricta 2 Montlivaultia Stutchburyi 2 Montlivaultia subcylin- drica 2, 304 Montlivaultiasubexcavata 2. 319 Montlivaultiasubtruncata 2 Montlivaultia sycodes 2 2 2 2 Montlivaultia tenuila- meliosa Montlivaultia Tessoni Montlivaultia trochoides Montlivaultia Trouvil- lensis : 317 309 200 327 299 2 Montlivaultia truncat 2 298 Mussa glomerata Montlivaultia turbinata 2. 306 Mussa grandis Montlivaultia vasiformis 2. 311 Mussa granulosa Montlivaultia, Vignei 2 304 Mussa gyrosa Montlivaultia Water- Mussa Hemprichi housei 2. 323 | Mussa lacera Montlivaultia Wrighti 220308 Mussa lacinians Mopsea à bg LE Mussa multilobata Mopsea costata 1. 199 | Mussa nobilis 197 | Mussa recta Mussa regalis Mussa ringens Mussa rudis Mussa sinensis Mussa sinuosa Mussa tenuidentata Mopsea dichotoma 1 Mopsea énerinula 10e Mopsea erythræa 14% 2198 Mopsea gracilis 14198 Mopsea verticillata 1,448 Morphastrea escharoïdes 2. 586 Morphastrea Ludovi- ciana 2.4 085 Mycedia cristata Moscata rhododactyla 1. 309 Mycedia cucullata Muraille 1. 34,36 Mycedia fragilis MuricEA 1-44 Mycedia gibbosa Muricea echinata 1. 143 |! Mycentum 309 Muricea muricata, BL. ed WG PP PEEPERENNENENRRENENE EN ENENNENHNNENNNERERPRERE 533 tomes. pages. 143 143 143 142 142 143 142 141 328 440 329 332 338 334 68 333 338 _ 378 339 338 335 373 337 331 187 188 332 336 534 TABLE ALPHABÉTIQUE tomes. pages. Mycedium ampliatum 2. 628 Mycedia purpurea 3 85 Mycedium elegans 3 75 Mycedium elephantotus 3 74 Mycedium Okeni Sd. 75 Mycedium tubifex De NA MYCcETOPHYLLIA D'NRATO Mycetophyllia antiqua 2. 376 Mycetophyllia Danaana 2. 377 Mycetophyllia Lamarc- kana 2. 376 Mycetophyllia stellifera 2. 377 Myriophyllia rastellina 2. 395 Myriophyllum indicum 1. 316 N NauTACTIS Nautactis olivacea Nebulipora explanata Nebulipora lens 275 Nebulipora papillata NEMAcTIS 282 Nemactis colorata Nemactis Draytoni Nemactis primula Nemophyllum arach- noideum Nemophyllum aranea Nemophyllum clisioides Nemophyllum decipiens Nemophyllum minus Nemophyllum septosum Nephthæa Chabroli Nephthœæa Cordieri Le Le] O0 I tt [SA NEPHTHYA Nephthya Chabrolii 128 Nephthya florida 128 Nephthya Savignyi, Ehr. Neplæa amicorum Neptæa innominata Neptœa Savignyi, BI. Neuropora gracilis DRE EAN LEE AT RECU ÉCONCI ECM OT ES Lo PSS C1] Octocœænia lugdunensis Ocuziva Oculina americapa Oculina axillaris Oculina Banksi CRC 3 [=] œ re [=] 3 tomes. pages. Oculina coalescens Oculina coccinea Oculina coccinea Oculina compressa Oculina conferta Oculina crasso-ramosa Oculina dendrophyiloides Oculina diffusa Oculina echidnæa Oculina elegans Oculina explanata Oculina fissipara Oculina flabelliformis Oculina gemmascens Oculina gemmata Oculina gibbosa Oculina hirtella Oculina horrescens Oculina incerta Oculina limbata Oculina Meyeri Oculina micranthus Oculina myriaster Oculina pallens Oculina Petiveri Oculina Poppelackii Oculina prolifera Oculina ramea Oculina raristella, Lonsd. Oculina raristella,D’Arch. Oculina reflexa Oculina rosea Oculina rugosa Oculina Solanderi Oculina speciosa Oculina sulcata Oculina Välenciennesi Oculina varicosa Oculina virginez Oculina virginea, Dana et Mich. °3) OcuLINACEÆ Ocuzininx Olopora serpens OwpxyMa Ompbhyma grandis Omphyma Murchisoni Omphyma subturbinata Omphyma turbinata Omphyma verrucosa PEER NPE EEE HPHERNREÉRN NN NN NN NN NN SN 8 NN Le 6 t © em gs 49 go ge Go Go Go NN mn 246 122 129 123 109 618 121 107 151 124 280 108 129 130 124 114 113 116 121 238 115 122 126 107 106 123 117 115 109 121 122 130 136 121 106 116 108 107 105 122 105 102 320 394 396 396 395 394 397 DES FAMILLES, GENRES ET ESPÈCES. Orbicella annularis Orbicella argus Orbicella pleiades Orbicella rotulosa Orbicella stellulata Orbitoiiles apiculatus Orbitolites hemisphe - ricus ORosERIS Oroseris apennina Oroseris elegantula Oroseris neocomiensis Oroseris plana Oroseris ramulosa Oroseris spelæa Ortie de mer, Réamur Ortie de mer, Réamur Ortie, 2e espèce, Rond. Ortie rouge, Rond. Ouracris Oulactis concinnata Oulactis flosculifera Oulactis granulifera Oulangia Stokesiana Oulastreu crispata Oulophyllia astroides Oulophyllia atacianc Oulophyllia Bronni Oulophyllia confluens Oulophyllia corallina Oulophyllia corrugata Oulophyllia disjuncta Oulophyllia elegans Oulophyllia excavata Oulophyllia labyrin- thica Oulophyllia lamello- dentata Oulophyliia macropora Oulophyllia mæandroi- des Oulophylliu Martiniana Oulophyllia meandra Oulophyllia Michelinit Oulophyllia Reussiana Oulophylilia spinosa Oulophyllia tuberosa Oulophyllia turbinata Oulophyllia valmondoi- siaca tomes, pages. 473 464 477 430 473 273 Ovalastrea caryophyt- loîdes PacaYeyRA Pachygyra Cotteauana Pachygyra Deluci Pachygyra dædalea Pachygyra Knorri Pachygyra labyrinthica Pachygyra ornata Pachygyra princeps Pachygyra luberosa PAcHYPHYLLUM Pachyphyllum chardi Pacbhyphyllum nicnse PACHYSERIS Pachyseris lævicollis Pachyseris Murchisori Pachyseris rugosa Pachyseris speciosa Pachyseris Valencien - nesi PALÆACIS Palæacis cuneiformis PALÆOCYCLUS Paæocyclns Fletcheri Palæocyclus porpita Palæocyelus preacutus Palæocyclus rugosus Paleopora expiciata Palæopora interstincta M’C., var. Palæopora interstincta, MC. Bou- devo- Paleopora megastoma Palæopora petaliformis Paleopora pyriformis Paleopora subtilis Palæopora tubuluta Palæosmilia Murchi- soni Palmiunculus anguinus Palmipora complanata Palmiçora fasciculata Paimipora Solanderi Palmipora tuberculata PaLYTHOA 2, HEEEEEEERE Cd go go ue ge ge ce go go go go ce ge ge Es ge Ë go go co ge go 9 HA Go 15 5 Mi 9 535 tomes, pages. 410 211 213 212 212 213 211 213 212 212 991 391 392 85 87 86 85 86 86 171 171 47 48 47 49 48 316 236 236 237 240 239 238 241 371 313 226 228 243 230 301 536 Palythoa argus Palythoa auricula Palythoa Bertholetii Palythoa cingulata Palythoa cœsia Palythoa dernudata Palythoa flavo-viridis Pa!ythoa fuliginosa Palythoa glarcola Palythoa Lesueurii Paiyihoa mammillosa Palythoa nymphæa Palythoa ocellata Palythoa Perii Palythoa Savignyi Palythoa viridis : Paracris Paractis curta Paractis Doreyensis Paractis explorator Paractis helianthus Paractis impatiens Paractis lineolata Paractis monilifera Paractis nymphæa Paractis papaver Paractis rapiformis Paractis rosula Paractis rubus Paractis solifera Paractis undata Paractis viduata PARACYATHUS Paracyatnus brevis Paracyathus caryophyl- lus Paracyathus crassus Paracyathus Desnoyersi Paracyathus æquilamel- losus Paracyathus pedemon- tanus 0 Paracyathus *procum- bens Paracyathus puichellus Paracyathus striatus Paracyathus Siokesi Paracyathus Turonensis PARAGORGIA Paragorgia arborea TABLE ALPHABÉTIQUE tomes. pages. Pre ND Re D'N E Ei m Eé El El ei el bel el bel deb job Het Hd Del Hebdo ei ei be di ji bel Het be Hi Hi Hi fi L2 CYR v A CE se ve US NE 1 QE) "dir dorer Vu qe ré guedn ve, Lie. ere. Lin ue ele ER eT Fe SE SET dE HRERPEREE 305 301 300 302 305 301 305 302 305 303 304 302 304 302 303 202 248 252 252 251 251 248 248 248 252 249 249 250 249 249 250 250 92 94 EE 190 190 PARALCYONIUM Paralcyonium elegans PARASMILIA Parasmilia Bouei Parasmilia centralis Parasmilia cylindrica Parasmilia elongata Parasmilia Faujasii Parasmilia Fittoni Parasmilia Gravesana Parasmilia Mantelli Parasmilia poculum Parasmilia punctata Parasmilia rudis Parasmilia serpentina Parastrea affinis Parastrea amicorum Parastrea amplior Parastrea ananas Parastrea Bowerbanki Parastrea caryophyl- loides Parastrea deformata Parastrea denticulata Parastrea Doreyensis Parastrea fragum Parastrea Gervillei Parastrea grandiflora Parastrea gratissima Parastrea gyrosa Parastrea Hombronii Parastrea inæqualis Parastrea Lifoliana Parastrealobata Parastrea mceandrites Parastrea Michelini Parastrea nantuncen- sis Parastrea arnata Parastrea radiata Parastrea rotulosa Parastrea Rousseaui Parastrea Savignyi Parastrea stricta Parastrea Urvilleana PavonarIA Pavonaria Delanouii Pavonaria quadrangula- ris tomes, pages. Pavonia agaricites, Ei, 3. COLE SE ER 129 130 da 175 172 174 174 177 174 173 173 DES FAMILLES, GENRES ET ESPÈCES. tomes. pages, Pavonia agariciles, Lamk. 3. Pavonia ampliata 2: Pavonia bholetiformis, Lx. 3. Pavonia boletiformis,Dara 3. Pavonia cactus Pavonia clavus Pavoniu crassa Pavonia crispa Pavonia cristata, Lamk. Pavonia cristata, Ebr. Pavonia contigqua Pavonia decussata Pavonia divaricata Pavonia elephantotus Pavonia explanulata Pavonia formosa Pavonia frondifera Pavonia hemispherica Pavonia infundibulifor - pP Le Go go po Lo Ge Go ge go ge Se go D mis 2: Pavonia lactuca Q: Pavonia lata 3: Pavonia latistella 5 Pavonia meandrinoi- des de Pavoniaobtusangule,Ehr. Pavonia obtusangula, Lamk. Pavonia papyracea Pavonia plicata Pavonia prœætorta Pavonia siderea Pavonia tuberosa, Mich. Pavonia tuberosa, Goidf. Pavonia venusta PEGTINIA Peciinia brasiliensis Pectinia Danai Pectinia mæandrites Pectinia pachyphyll Pectinia pectinata Pectinia profunda Pectinia Sebai Penna grisea Penna marina * Penna piscis pavonis Pennarubra, Bohadsch Penna rubra, Bohadsch PENNATULA Pennatula antennina nDhubhnhbN EEE PPHENR ES 6 8i Pennatula argentea Pennatula borealis Pennatula cynomorium Pennatula encrinus Pennatula grandis Pennatulagranulosa Pennatula grisea Pennatula italica Pennatula juncea Pennatula ‘ mirabilis, Müller. Pennatula mirabilis, L. Pennatula phalloïdes Pennatula phosnhorea Pennatula quadrangu- laris Pennatula reniformis Pennatula rubra Pennatula spinosa Pennatula stellifera Pennatule allongée PENNATULIDÆ Petraria bina Petraria celtica Petraria decussata Petraria dentalis Petraria gigas Petraria Kochii Petraria profunda Petraria quadreta Petraria radiata Petraria semistriata Petraria tenuicostala Petraria 39:49 PHILLIPSASTRÆA Phillipsastrea canta- brica ; Phillipsastrea Hennahii D'Orb. Phillipsastrea Hennahii ’Orb. ‘ Phillipsastrea paral- lela Phillipsastræa radiata Phillipsastrea torreana Phillipsastræa tuherosa Phillipsastræa Verneuili PaycocoRGlA Phycogorgia fucata PHYLLACTINÆ PayLLacTIs tomes. ue CD Uo Do uo Go 00 Go Do co Go Go me EE RP RUE 09 CORRE ei ii Hi ini bi hs Hi bob el He fl RG 537 pages. 210 210 218 216 241 209 - 209 209 213 538 1omes, Phyllactis prætexta PHYLLANGIA Phyllangia americana Phyllangia conferta *Phyllastrea tubifex PHYLLOCOENIA Phyllocænia arachnoi- des Phyllocœnia Archiaci Phyllocærnia compressa Phyllocænia corbarica Phyllocænia Cotteauana Phyllocænia cr'ibraria Phyllocænia decussata Phyllocænia Doublieri Phyllocænia qlomerata Phyllocænia grandis Phyllocænia icaunensis Phyllocænia intermedia Phyllocænia irradians Phyllocænia irregularis Phyllocænia Lili Phyllocænia Lucasana Phyllocænia macrocona Phyllocænia marticen- sis Phyliocænia. neocomien- sis Phylocænia Neptuni Phyllocænia oceani hyllocænia pediculata Phytlocænia regularis Phyllocænia Renaurana Phyllocænia sculpta Phyllocænia striata Phyllocænia vallis-clausæ Phyllocænia varians Phyllodes laciniatum PHYLLOGORGIA Phyllogorgia dilatata Phyllogorgia foliata Paymacris Phymactis capensis Phymactis clematis Phymactis diadema Phymactis florida Phymactis pustulata Phymactis Sanctæ - He- lenæ Phymactis veratra PERREE Bapbphh FERRER EE RE © ms ni . . OP RE RES A EE AURONT RO RERO ER EN PRO Ro Ets pages. 291 615 616 617 74 272 469 275 274 277 277 461 276 276 277 461 277 277 273 274 276 273 AT8 TABLE ALPHABÉTIQUE PHYMANTHUS Phymanthus lligo PAYMASTRÆA Phymastræa profundior Phymastræa Valencien- nesi Payrocyra Phytogyra Deshayesiaca Phytogyra magnifica Pinna ramosa PLAGOGOENIA Placocænia irregularis Placocœnia macroph- tbalma Placocænia Orbignyana PLACOcYATHUS Placocyathus apertus Placocyathus Nystii PLAcOPHYLLIA Placophyllia dianthus Placophyllia Schimperi Pracosmiria Placosmilia angusta Piacosmilia arcuata Placosmilia carusensis Placosmilia consobrina Placosmilia cuneiformis Placosmilia cymbula Placosmilia elongata Placosmilia Nysti Placosmilia Parkinsoni Placosmilia rudis PLACOTROCHUS Placotrochus Candeanus Placotrochus lævis Planta marinu Planta marina residæ facie PLasmorora Plasmopora fallis Plasmopora micropora Piasmopora petaliformis Plasmopora scita Platygyra cerebrifor- mais Platygyra labyrinthica Platygyra lamellina Plaiygyra phrygia PLATYTROCHUS Piatytrochus Goldfussi Platytrochus Stokesi tomes. pages. D LL m a S Go Go Go os ma . SERRE REE FRRRERERERE NE R RPRHpPhPEREhERRE 297 DES FAMILLES, GENRES ET ESPÈCES. PLERASTRÆA Pierastræa Pratti Plérastræa Savignyi Plerastræa tessellata PLESIASTRÆA Plesiastræa coronata Plesiastræa curta Plesiastræa Peroni Plesiastræa Quatrefage- sana Plesiastræa stelligera Plesiastræa Urvillei Plesiastræa versipora Plesistræa Desmoulinsi PLEUROCOENIA Pleurocænia alveolaris Pieurocœnia provincia- lis PLEUROCORA Pleurocora alternans Pieurocora explanata Pleurocora gemmans Pleurocora Haueri Pieurocora Konincki Pieurocora Pailletteana Pleurocora Reussi Jeurocora ramulosa PLEURODICTYUM Pleurodictyum proble- maticum PLEKAURA Plexaura arbusculum Piexaura aurantiace Plexaura Boryana Piexaura brevis Plexaura cuuliculus Piexaura flavidu Plexaura flexuosa, Val. Plexaura flexuosa, Lx. Plexaura friabilis Piexaura fucosa Plexaura homomalla Plexaura multicauda Plexaura olivacea Plexaura petechizans Plexaura porosa Piexaura racemosa Plexaura salicornoïdes Plexaura sanguinea Plexaura suffruticosa tomes. PhREHNPNE LÀ SsPENEEE EEE ee pages, 093 594 293 594 489 493 493 492 491 493 490 490 492 619 620 620 601 603 602 601 605 603 604 602 602 205 205 152 157 165 166 157 163 153 154 157 156 154 155 148 156 170 156 152 153 165 154 539 tomes. pages. Plexaura vermiculata Plezaura viminalis, Pal- las Plexcura viminea Plexaura virgea Plexaura virgulata Plexaura Webbiana PLOTACTIS Plotactis flava Plume de mer PocILLOPORA Pocillopora aeuta Pocillopora acuta, Edw. Pocillopora agaricifor- mis Pocillopora Andreossyi Pocillopora apiculata Pocillopora approzxi- mata, Eichw. Pocillopora æpprori- mata, Eichw. Pocillopora brevicornis Pocillopora bulbosa Pocillipora cespitosa Pocillipora clavaria Pocillogora cœrulea Pociilopora damicornis Pocillopora elegans Pocillopora e:ongata Pocillopora Eydouxi Pocillopora favosa Pocillopora fenestrata, Lamk. Pocillopora fenestrata, E. et H. Pociliopora grandis Pocillopora Hemprichii Pocillopora ivformis Pocillopora ligulata Pocillopora lobifera Pocillopora madrepora - cea Pociliopora mæandrina Pocillopora plicata Pocillopora polymor - pha Pocillopora raristella Pocillopora sertifere Pocillopora Solanderi ile Pleæaura viminalis, Ehr. 1. gs à go [92] [AE] > % C5 COL ON OS A Ps pt 2 AT ù d'u Nils ein "HU. eue Vino, sn us Lo go go do Do go gs 90 0e po ge os go Go po go HR 156 161 163 165 166 166 169 229 229 140 301 302 312 308 135 303 268 315 304 304 303 540 Pocillopora squarrosa Pocillopora subacuta Pociliopora verrucosa PociLLOPORINÆ Popopacra Podobacia cyathoides Podobacia crustacea Polyastra Polyastra venosa Polyastrea confluens PozycoELIA Polycælia Donatiana Polycælia profunda Polypier imitant les pe- tits quépiers Polypiers massifs Polypiers corticifères Polypiers lamellaires Polypiéroïdes Polypite Polyphyllastrea casana Polyphyilastrea vexa Polyphyllastrea Icau- nensis Polyphyllastrea plana Polyphyllastrea pro- vencialis PoLyPHYLLIA Polyphyllia coadunata Polyphyllia cristata Polyphyllia echinata Polyphyllia explanata Polyphyllia fungia Polyphyllia galeriformis Polyphyllia leptophyllia Polyphyllia patellata Polyphyllia pelvis Polyphyilia pileiformis Polyphyllia sigmoïdes Polyphyilia substellata Polyphyllia talpa Polyphyllie tronquee POoLYTREMACIS Polytremacis Bellardii Polytremacis Blainvil- leana Polytremacis bulbosa Polytremaciscomplanata Tou- Con — TABLE ALPHABÉTIQUE tomes. Li ne © © go ce co De go go NO ge go Se go ge Ge ce Go Go 19 M mi Hi Hi 0 SR de) Etes go oo go Do po &o Wo NS Go ge 0 N° Ge ge 90 &e Ro pages. 306 302 305 301 19 20 29 87 88 044 327 327 327 259 80 Polytremacis glomerata Polytremacis macros - toma Polytremacis micropora Polytremacisprovincialis Polytremacis ramosa Polytremacis subramosa Polytremacis supra-cre- tacea PorITES Porites acerosa Poriles aculeata Porites alveolata Porites angulata Porites arenacea, Lamk Porites arenacea, Lamk. Porites arenosa Porites armata Porites astreiformis Porites astreoïdes, Ehr. Porites astroïdes Porites cellulosa Porites cervina, Lamk. Porites cervina, Lamk. Porites clavaria Porites clavaria, Aud. Porites Collegniana Porites complanata, Mich. Porites complanata, Mich. Porites Lamk. Porites compressa Porites conferta Porites conglomerata Porites conglomerata, Lamk. Porites cribripora Porites crista-galli Porites Danai Porites Deshayesiana Porites digitata, Ehr. 2. Porites divaricata Porites dœdalea Porites elegans, Leym. Porites elegans, Leym. Porites elongata Porites erosa Porites expatiata Porites favosa Porites flabelliformis complanata, tomes. ds 1 cg Go Go gs ge gg RE NN go go me 0 Go go go oo pages. 232 232 233 234 233 234 233 173 24 266 178 213 179 180 180 DES FAMILLES, GENRES ET ESPÈCES. tomes. pages. Porites flabelliformis, Les. 3. F à Porites flexuosa Porites fragosa * Porites furcata Porites furcata, var. Lamk. Porites Gaimardi Porites incrustans Porites informis Porites inordinata Porites interstincta, Bronn 3. . Poritesinterstincta,Keys. Porites lævis Porites lichen Porites limosa Porites lobata Porites lutea Porites mammillata Poriles meandrina Porites megastoma Porites monticulosa Porites mordax Porites mucronata Porites nigrescens Porites ornata Porites palmata Porites panicea Porites Peroni Porites petaliformis Porites pistillata Porites planiporus Porites punctata Porites pyriformis, Lonsd. 3. Porites recta Porites reticulata Porites reticulosa Porites rosacea Porites rus Porites scabra Poriles spumosa Porites stellulata Porites subdigitata Porites subseriata Porites stylosa Porites Swindernana Porites tuberculosa Porites tubulata Poriles venosa Porites venusta 174 176 s1e179 gi "474 JANTS 2179 SET 3." 182 FPS 235 Er | AT 377 192 3. 179 AIT 9. "180 3. 204 3777 208 PONT 177 189 + UT = a Li abat 207 PTE 47 109 37 109 3. 240 71-4104 3. 220 Eve 236-237 SPETE 3. 195 JP L00 En hi v à PPS D gags 07208 3: 489 dé 2: AS MTS see à À 3. 316 FRONT port cn à 32485 tomes. Porites verrucosu PorITIDÆ É PoRITINÆ Porpita Button stone Porpital madreporite Porpite Porpite circulaire, Guett. Porpite circulaire, Guett. Porpite elliptique Porpites Porpites hemisphericus Porpites minor Porus astroïtes Porus magnus Pore en mie de pain Poutrelles Priapus albus Priapus equinus Priapus polypus Priapus proboscidibus brevibus Priapus ruber Priapus rugis, etc. Priapus ter. Sp. Priapus viridis PRIMNOA Primnoa antarctica Primnoa flabellum Primnoa gracilis Primnoa lepadifera Primnoa myura Primpoa plumatilis Primnoa verticillaris PRIMNOACÉES PRIONASTRÆA Prionastræa abdita Prionastrea œgyptiaca * Prionastræa Agassizi Prionastrea alimena Prionastrea ambigua Prionastrea angustata Prionastræa aranea Prionastræa australensis Prionastrea Blandina Prionastrea C'abanetiana Prionastrea Caillaudi Prionastrea corallina Prionastrea crassior Prionastræa diversiformis Prionastrea dubia à pi mm ER MN GS GW 0 ge we ge ge 6 € pe pe 8 8 8 PHEPEEENPEEPRENPEREÉRÉRRRRRERER 541 pages. 214 542 Prionastrea explanata Prionastræa favistella Prionastræa favosa Prionastræa fusco-viri- dis Prionustrea gibbosis- sima Prionastrea Goldfus- siana Prionastrea gracilis Prionastreagrandiflora Prionastreæ grandis Prionastrea Guettar- diana Prionastræa haïicora Prionastrea helianthoï- des Prionastræa Hemprichi Prionastrea Hœrnesi Prionastrea icaunensis Prionastrea infundi- bulum Prionastræa irregularis. Prionastrea lamello- sissima Prionastrea Ligeriensis Prionastrea limitata Prionastrea Luciensis Prionastrea magna Prionastræa megnifica Prionastræa magnistella Prionastræa melicerum Prionastrea Michelini Prionastrea microcoma Prionastrea moneta Prionastrea Munsterana Prionastrea mutabilis Prionastrea Noe rionastræa obtusata Prionastrea ornata Prionastræa petrosa Prionastrea polygonalis Prionastræa profundi- cella Prionastræa pulchra Prionastrea punctata Prionastræa purpurea Prionastræa Quoyi Prionastrea Rathieri Prionastræa rigida TABLE ALPHABÉTIQUE tomes. de 2e 2. DES FERRER ENRRERERERE RE FERRER pages. 927 023 520 923 921 932 942 941 942 : 933 917 938 921 930 u42 941 921 934 942 940 540 927 915 216 921 917 261 236 929 542 941 918 537 924 930 019 524 262 924 519 939 923 Prionastræa robusta Prionastrea Rousseaui Prionastræa Seychellen- sis Prionastrea striata Prionastrea subinfun- dibulum Prionastræa sulphurea Prionastrea supercre- tacea Prionastræa tenella Prionastræa tesserifera Prionastrea Tombec- kiana Prionastræa varia Prionastrea venusta Prionastrea vesparia Priovastræa virens Propora Propora acerosa Propora. conferta Propora cyclostoma ropora tubulata PROTARÆA Protaræa fenestrata Protaræa Verneuili Protaræa vetusta PROTOSERIS Protoseris Waltoni Psammocænia Kæchlini PeAmmoccRA Psammocora columna Psammocora contigua Psammocora digitata Psammocora exesa Psammccora fossata Psammocora Haimeana Psammocora obtusan- gula ù Psammocora planipora Psammocora plicata Psammoseris Psammoseris kemisphc- rica Pseudocænix Bernar- dina Pseudocænia digitata Pseudocænia elegans Pseudocænia ramosa Pseudocænia suboctonis tomes. Us Go Go co & & Go À Go ge Go 0 vo oo Go & D ND D D NN ge ge te 0e = pages. 525 517 517 942 942 918 042 922 917 942 924 937 467 223 241 242 24 220 221 222 84 221 220 220 220 99 96 241 243 240 243 248 DES FAMILLES, GENRES ET ESPÈCES. Pseudofungidæ PxEROGORGIA Pterogorgia anceps Pterogorgia betulina Pterogorgia citrina Pterogorgia Eliisiana Pterogorgia fasciolaris Pterogorgia Guadul- pensis Pterogorgia laxa Pterogorgia patula Pterogorgia pectinata Pterogorgia petechizans Pterogorgia pinnata Pterogorgia quercifolia Pterogcrgia rosea Pterogorgia Sancti-Tho- m<æ Pierogorgia setacea Pterogorgia setosa Pterogorgia simplez Pterogorgia Sloanei Pterogorgia suberosa Pterogorgia stricta Pterogorgia sulcifera Pierogorgia Thoma- siensis Pterogorgia violacea PreroGyRA Pierogyra cultrifera Pterogyra cxcavata Pterogyra laxa Pterogyra Lichtensteini Pterogyra sinuosa Plilodictya pavonia PrycHoPHYLLUM Piychophyllum expan- sum Ptychophyilum patella- tum Ptychophyllum Stokesi PyrGrA Pyrgia Labechei Pyrgia Michelini e Q Quercus marinus tomes. en Ph RH bp nhhhhk h E 2 DU 2 2 Hi et bed Det poid foi foi SHNEREN RER ü> wo pages, 627 167 172 171 171 169 171 543 lomes, pages. Lt Red Sea Pen 122200 RENILLA 1... 249 Renilla americana 13,220) Renilla violacea 1.220 RHABDOPHYLLIA D. 2: 880 Rhabdophyllia Bernar- dinah D'ART) Rhabdo Mila Edwardsi 2. 349 Rhabdephyllia Faxoensis 2. 352 Rhabdophyllia gracilis 2. 349 Rhabdophyllia Moreauana 2. 350 Rhabdopnyllia Morellana 2. 350 Rhabdophyllia nodosa 2, 350 Rhabdophyllia Phillipsi 2. 348 Rhebdophyllia Reussi 2. 351 Rhabdophyllia Salsensis 2. 349 Rhabdophyllia simplex 2. 392 Rhabdophyllia subdi- chotoma DT Rhabdophyllia tenui- costa 2 (3 Rhabdophyllia undata 2... 300 RHABDOPORA SMS Rhabdopora megastema 3. 214 Rhinopora tuberculosa 3. 275 RHIPIDIGORGIA SES re Rhipidigorgia arenäta Lu 1716 Rhipidigorgia canceïlata 1. 179 Rhipidigorgia coargtgta 110 Rhipidigorgia eribrum 1. 175 Rhipidigorgia elegans Len LAN Rhipidigorgia flabellum 1. 173 Rhipidigorgia lacuens SE 7 Rhipidigorgia occatoria 1. 175 Rhipidigorgia plagalis 1. 178 Rhipidigorgia retellum 1. 179 Rhipidigorgia reticulum 1. 174 Rhipidigorgia stenobra- chis 12170 Rhipidigorgia stricta PRE: Fhipidigorgia umbella 1. 175 Rhipidigorgia umbra- culum 1... 1278 Rhipidigorgia ventalina 1. 177 Rhipidigorgia venusta . 1. 180 Rhipidigorgia verricu- lata 4... 170 544 RuiP1DOGYRA Rhipidogyra Danaana Rhipidogyra Deshaye- sana Rhipidogyra flabellum Rhipidogyra Lucasana Rhipidogyra Martinana Rhipidogyra Micheli- nana TABLE ALPHABÉTIQUE tomes, pages, Rhipidogyra occitanica Bhipidogyra plicata Rhipidogyra undulatg RHiPiDipATHES Rhipidipathes flabellum Rhipidipathes reticulata RHIZANGIA Rhizangia Brauni Rhizangia brevissima Rhizangia Martini Rhizangia Michelini Rhizangia Sedgwicki Razorrocaus Rhizotrochus typus RHIZOXENIA Rhizoxenia filiformis Rhizoxenia primula Rhizoxenia rosea Rhizoxenia thalassantha * Raopacnis Rhodactis rhodostoma Ruoparxa Rhodaræa caliétflaris Rhodaræa gracilis Rhodaræa Lagrenei Rhodaræa Raulini ROEMERIA Rœmeria infundibulifera S Sabella marsupialis SACCANTHUS Saccanthus purpurescens Sagartia bellis Sagartia dianthus Sagarlia parasitica Sagartia venusta Sagitta marina, Rumph Sagilta marina, Rumph Sarcinula acropora FESSES ET CORRE ES ER RES RO PROS NO PIE RERO ESS OAI D'oE ei bd bb bel bei mi Hi D ROUE EG ele à MERE ge 214 195 216 215 196 215 196 216 195 216 320 321 321 611 612 Gil 612 612 615 97 98 107 108 104 107 107 293 293 183 183 184 184 184 262 262 287 309 12310 270 253 279 273 210 213 465 Sarcinula astreata Sarcinula astroîtes Sarcinula auleticon Sarcinula Bougainvillei Sarcinula costata Sarcinula concordis Sarcinula conoidea Sarcinula divergens Sarcinula Eilisii Sarcinula erecta Sarcinula fascicularis Sarcinula favosa Sarcinula geometrica Sarcinula glabra Sarcinula gratissima Sarcinula hexagonalis Sarcinala hystrix Sarcinula irregularis Sarcinula Lapeyrousian Sarcinula longissima Sarcinula microph- thalma Sarcinula mirifica Sarcinula musicalis, BI. Sarcinula musicalis , Mich. Sarcinula. oryÿanon, Mich. Sarcinula organon, Schw. Sarcinula or ganum Lamk. et Schw. 2. Sarcinula pauciradiata Sarcinula perforata Sarcinula Phillipsi Sarcinula placenta Sarcinula plana Sarcinulapunctata,Mich. Sarcinula punctata, F1. Sarcinula Quoyi Sarcinulia tuberosa SARCODICTYON Sarcodictyon catenatum Sarcodictyon colinatum SARCOPHINANTHUS Sarcophinanthus papil- losus Sarcophinanthus sertus SARCOPTILUS Sarcoptilus grandis tomes. pages. 2: 2. 2. 2: a 2. 3 2 2 2 2 2] 2 2. 2 3 2 2 2 7) 2 2 1. Le 4: 1° FR PAR DEN ENDURO CT RER 230 . 467 467 226 1 à à © “1 Li © (o2) DES rAMILLFS, GENRES ET ESPÈCES. SARCOPHYTON Sarcophyton lobatum SCAPOPHYLLIA Scapophyllia cylindrica Sclérenchyme Sclérodermes Sclérodermites SCLEROHELIA Sclerohelia hirtella Scolanthus callimorphus Screw-stone Scripeaire Sea-ginger SEPTASTRÆAÀ Septastræa Forbesi Septastræa geomeirica Septastræa hirtilamel - lata Septastrea multilate- ralis Septastræa ramosa Septastrea subramosa SERIATOPORA Seriatopora caliendrum Seriatopora cervina Seriatopora elegans Seriatopora hystrix Seriatopora lineata Seriatopora ocellata Seriatopora octoptera Seriatopora spinosa Seriatopora subulata Seriatopora subulata var. Seriatopora valida SERIATOPORIDÆ Sertularia gorgonia Sertularia ramosissima Siderastrea agarici- formis Siderastrea agaricites Siderastrea cavernosa Siderastrea concentrica Siderastrea crenulata Siderastrea cristata Siderastrea explanata Siderastrea funesta Siderastrea galaxea Siderastrea globosa de | 2 2 1 1 1 2e 2. 1 3 1 3 2 2 2 id eo go go go go @ & ge go & NN N cale a on al 4 Siderastræa incrustata 3. Coralliaires. Tome 3. HPREREEPREPEPPRE tomes, pages. 122 122 545 tomes, pages. Siderastrea italica Siderastrea Lamou- roux Siderastræa meandri- noides Siderastrea parisiensis Siderastrea pulchella Siderastrea Savi- gnyana Siderastrea senegalen- sis Siderastrea siderea Siderastræa Websteri Siderina galaxea Sideropora digitata Sideropora elongata Sideropora mordax Sideropora palmata Sideropora pistillata Sideropora scabra Sideropora subdigitata Silicified coral Siphonactinia Bœcki Siphonodendron fasci- culatum Siphoncdendron pauci- radiale Siphonodendron sexde- cimale Siphonophyllia ibicina SMILOTROCHUS Smilotrochus Austeni Smilotrochus Hagenowi Smilotrochus tuberosus SUITHIA Srithia Boloniensis Smithia Bowerbauki Smithia Hennahi Smithia Pengillvi SOLANDERIA Solanderia gracilis SOLENASTRÆA Solenastræa Bournoni Solenastræa Bowerbanki Solenastræa Forskalana Solenastræa gibbosa Solenastræa Hempri- chana Solenastræa sarcinula Solenastræa tenuilamel- losa Solenastræa turonensis 35 "2. EPPLEHEPRIENN EN PE. RP pH pb PRRERPERHESSESNNRENEE SE 508 064 62 208 546 tomes. pages, Solenastræa Verlelsti SPHENOPUS Sphenopas marsupialis SPHENOTROCHUS Sphenotrochus cricpus Sphenotrochus flabel- lum Sphenotrochus granu- losus Sphenotrochus interme- dius Sphenotrochus Mac-An- drewanus Sphenotrochus Milleta- nus Sphenotrochus mixtus Sphenotrochus nanus Sphenetrochus pulchel- lus Sphenotrochus Rœmeri Sphenotrochus semigra- nosuüus SPOGGODES Spoggcodes celosia Spoggodia celosia Spongia nodosa SPONGOPHYLLUM Spongophyilum Sedg- wicki STAURIA Stauria astræiformis STAURIDÆ STELLIPOR A Stellipora antheloidea STELLORIA Stelloria agaricites Stelloria rustica Stelloria sulcata Stenopora columnaris Stenopora crassa., Lonsd. Stenopcra crassa, Howse Stenopora crinila Slenopora fibrosa Stenopora independens Stenopora Mackrothi Stenopora spinigera STEPHANOCERIS Stepharoceris Rousseaui STEPHANOCOENIA Stephanocænia angulosa Stephanocænia Bernar- dana PT TANT PMR PE Re te GO hi mi mi hi NW NN t D D & GG OO GO & QG ND D © D DS CE G 0 Ce 496 5 per RMS) 4 ps EN © œ © D 4 © NN & © NN D NN à D Ot si Ex +2 > © Or Ot OO) C9 © À I OO À + [er] (Te) TABLE ALPHABÉTIQUE Stephanocænia caran- tonensis Stephanocænia concirna Stlephanocænia conia- censis Stephanocænia Cotteau- ana Stephanocænia dendroi- dea Stephanocænia Despor- tesana Stephanocœnia digitata Stephanocænia excavata Stephanocænia Fleu- riauana Stephanocænia florida Stephanocænia formosa Stephanocænia formosa E. ei H. Stephanocænia formo- sissima Stephanocænia grandi- pora Stephanocænia Haïmei Stephanocænia icau- nensis Stephanocænia interme- dia Stephanocænia inter- septa Stephanocænia irregu- laris Stephanocænia littoralis Stephanocænia Michelini Stephanocænia plana Stephanocænia sinemu- riensis Stephanocænia subor- nata Stephanocænia trochi- formis Stephanocænia tuberosa Stephanocora gibbosa Stephanocoræ Hempri- chii Stephanocora Meyeri STEPHANOPHYLLIA Stephanophyllia agari- coides Sicphanophyllia treata Stephanophyilia Bower- banki as - tomes, pages. Lo) en. Mc LR A CS CR 269 977 269 270 269 267 963 270 269 270 268. 266 266 269 267 270 DES FAMILLES, GENRES ET ESPÈCES. Stephanophyllia thrata Stephanophyllia coro- nula cla - Stephanophyllia discoi- des Stephanophyllia elegans panonhu Rte florea- is Stephanophyllia impe- rialis Stephanophyllia impe- rialis, Nyst Stephanophyllia italica Stephanophyllia Nysti Stephanophyllia radiata Stephanophyllia suecica STEREOPSAMMIA Stereopsammia humilis Stichopora cyanea Stomatopora serpens Stone found in Wales Strephodes gracilis Strephodes muitilamel- latus STREPTELASMA Streptelasma bina Streptelasma corniculum Streptelasma crassa Streptelasma expansa Strepteiasma multila- mellosa Streptelasma parvula Streptelasma profunda Strombastrea quin- quangulosa Strombastrea stellaris Strombastrea truncata STROMBODES Strombodes conaxis Strombodes diffiuens Strombodes distortus Strombodes helianthoïdes Strombodes Hemprichi Sirombodes infundibu- larius Sirombodes Labechei Strombodes marciatus Strombodes Murchisoni Strombodes pentagonus Strombodes Phillipsi Strombodes plicatus tomes. pages. 3. 3. 3. RP ge Jo WoW Go CG Go œ © Co go go go me go 6 ge me gg go Ro? go Lo go go go ge gs u> Ge © Go Go Go 112 30 110 109 49 110 110 56 110 111 111 130 131 228 320 443 388 371 392 374 393 393 393 393 393 394 420 1 378 416 44 421 373 401 193 422 418 445 419 420 419 400 Strombodes rectus Strombodes simplex Strombodes stellaris Strombodes striatus Strombodes truncatus Strombodes typus Strombodes vermicu- laris Stylaræa Mulleri STYLASTER Stylaster flabelliformis Stylaster gemmascens Stylaster gracilis Stylaster granulosus Stylaster roseus Stylaster sanguineus STYLASTERACEÆ Stylastrea confusa Stylastrea inconferta Stylaxis arachnoidea Stylaxis Flemingi Stylaxis irregularis Stylazis major Stylaxis M Coyana Stylaxis Portlocki STYLINA Stylina alveolata Stylina antiqua Stylina arduennensis, D’Orbigny Stylina arduennensis, D’Orb. Stylina astroïdes Stylina Babeana tylina bacciformis Stylina Baugieri Stylina Bourgueti Stylina carantonensis Stylina castellum Stylina coalescens Stylina compound Stylina conifera Stylina Coquandi Séylina corallina Stylina coronata Stylina crassilamellata Stylina decupla Stylina Deluei Stylina depravata Stylina digitata tomes. W NP go go ge 0 go ee wo & N RD NN N NN 0 go "4 PEEPFRPEEE ERP PNR EEE 548 Stylina Dufrenoyi Stylina echinulata Stylina elegans Stylina excavata Stylina Faujasi Stylina Fleuriauana Stylina Gaulardi Stylina geminata Stylina hexaphyllia Stylina icaunensis Stylina Labechei Stylina Lanceloti Stylina Leymerieana Stylina jimbata Stylina lobata Stylina Luciensis Styiina lugdunensis Stylina magnifica Stylina microcoma Stylina microphthalma Stylina Moreauana Stylina Nantuacensis Slylina neocomiensis Stylina Neptuni Stylina obeliscus Stylina Orbignyana Stylina ornala Stylina Pereziana Stylina Ploti Stylina provincialis Stylina pulchella Stylina radisensis Stylina ramosa Stylina Renauxi Stylina Ruppellensis Stylina rustica Stylina sertifera Stylina sexradiata Stylina simple Stylina solida Stylina striata, Mich. Stylina striata, Erm. Stylina sublœvis Stylina sublimbata Stylina suboctonaria Stylina subornata Styline subreguluris Stylina Thurmani Stylina thyrsiformis Stylina tubulifera tomes. PEREEERLPEPPERNERNENEERREREEP RENE EREE EEE EEE EEE EN FE pages. 239 257 249 249 243 243 237 24 241 248 242 247 247 238 245 272 249 245 241 237 240 248 243 249 247 246 219 #79 245 285 218 239 243 472 241 248 239 278 329 TABLE ALPHABÉTIQUE Stylina tubulosa Stylina tubulosa, Mich. Stylina tumularis STYLINACEÆ Stylinis Nantuacensis STYLOCOENIA Stylocænia emarciata Stylocænia Lapeyrou- seana Stylocænialobato-rotun- data Stylocœænia monticularia Stylocænia taurinensis Stylocænia Vicaryi STYLOCYATHUS Stylocyathus dentalinus Stylogyra flabellum STYLOPHORA Stylophora armata Stylophora contorta Stylophora costulata Stylopnora Danai Stylophora digitata Stylophora Ebhrenbergi Stylophora emarciata Stylophora monticularia Stylophora palmata Stylophora pistillata Stylophora raristella Styiophora rugosa Stylophora subseriata Stylophora thyrsiformis STYLOPHORINÆ STYLOPHYLLINÆ Stylopora solida STYLOSMILIA Stylosmilia brevis Stylosmiliu Cotteauana Stylosmilia Michelini Stylosmilia organizans STYPHOPHYLLUM Styphophyllum polya- canthum SYMPHYLLIA Symphyllia agarica Symphyllia bisinuosa Symphyllia dipsacea Symphylilia grandis Symphyllia guadulpensis Symphyllia indica temes. pages. 2 2. 2. 2. 2. 2. 2. jé FRERE N 2 WRPELEEEEEPEPERERERENER HER RER 235 244 236 217 243 250 251 253 252 253 254 253 47 47 215 133 138 135 136 133 135 139 251 253 137 134 138 136 137 136 132 285 238 220 220 220 220 220 285 286 369 372 371 373 370 273 371 DES FAMILLES, GENRES ET ESPÈCES. Symphyllia macroreina Symphyllia radians Symphyllia recta Symphyliia sinuosa Symphyllia Tiedemanni Symphyllia Valencien- nesi SYMPOD'UM . Sympodium cœruleum Sympodium coralloïdes Sympodium fuliginosum Sympodium massa Sympoäium ochraceum Sympodium roseum Sympodium rubrum Syzapticules 1 Synastrea agaricites Synastrea ambigqua Synastrea arachnoïdes Synastrea arausiaca Synastrea Arduennensis Synastrea ataxensis Synastrea Babeana Synastrea bellula Synastrea boletiformis Synastreu cadomensis Synastrea cistela Synastrea collinaria Synastrea complanata Synastrea composita Synastrea concinna Synastrea conferta Synastrea confusæ Synastrea conica Synastræa consobrina Synastrea corbarica Synastrea crenulata Synastreu decipiens Synastrea Defranceana Synastrea discoides Synastrea excavata Synastrea Firmasiana Synastrea flezuosa Synastrea frondescens Synastrea genevensis Synastrea geometrica, Edw. et Haime Synastrea geometrica, D’Orb. Synastrea gyrosa tomes, pages. eo 0 D DR Re D Pneu Roi NE ME Ra IR Re EE EE = æ PEN 453 372 374 370 372 373 110 111 111 110 122 111 111 111 39, 69 996 572 973 453 066 582 998 583 972 567 969 978 284 971 977 279 084 998 992 279 998 960 061 969 584 571 974 034 569 971 202 4 Synastrea hemisphe- rica Synastrea Icaunensis Synastrea interrupta Synastrea Jurensis Synastrea lamello - striata Synastrea Lamourouxi Synastrea Langrunen- sis Synastrea Lennisii, E. et H. Synastrea Lennisii, E. et H. Synastrea lobata Synastrea Luciensis Synastrea Ludovicina Synastrea magna Synastrea meandra Synastrea media Synastrea micrantha Synastrea Moreana Synastrea neocomiensis Synastrea Neptuni Synastrea oceani Synastrea pinnata Synastrea pulchella Synastrea ramosa Synastrea Renauxziana Synastrea Requienii Synastrea rotata Synastræa Simonelliana Synastrea subexcavala Synastrea superposita Synastrea Teissierana Synastrea tenuissima Synastrea textilis Synastrea Tombeckia- na Synastrea undulata Synastrea velamentosa Synastrea Zieteni SYNHELIA Synbelia gibbosa Synbelia Meyeri Synhelia Sharpeana Syphonophyllia cylin - drica Syringites imbricatus SYRINGOPHYLLUM 549 tomes. pages. PHNE e PEREENNE PRE EREEEEPEENPEPENPENE EF PRES 280 283 978 082 597 598 562 997 579 960 584 985 582 584 268 250 278 550 tomes, pages Syringophyllum canta- bricum Syringophyllum orga- num Syringophyllum torrea- num SYRINGOPORA Syringopora abdita Syringopora bifurcata Syringopora cæspitosa Syringoyora cœspitosa, Lonsd. Syringopora cancellata Syringopora catenata Syringopora cleviana Syringopora conferta Syringopora distans Syringopora exilis Syringopora fascicularis Syringopora filiformis Syringopora geniculata Syringopora Jaxa Syringopora Lonsda- leana Syringopora parallela Syriugopora ramulosa Syringopora reticulata Syringopora serpens Syringoporatabulata Syringopora Troots Syringopora tubiporoides Syringopora Verneuili Syringopora verticillata Syringopora Yandelli T TELESTINÆ TELESsTo Telesto aurantiaca Telesto fruticulosa Telesto lutea Telesto pelagica Tethia asbestella Tethys semi-ovatus Tetracocænia Dupi- nana T'halamocænica ornata THALASSIANTHINÆ T'HALASSIANTHUS Thalassianthus aster J. go ge co ww wo go go ge go ge ge co Go go go ge go ge go ge go go ce Ge go go go FA CO Hi bei di ji fl jai bd rh NO C5 438 437 TABLE ALPHABÉTIQUE tomes, THAMNASTRÆA Thamnastræa acutidens Thamnastren affinis Thamnastræa agaricites Thamnastræa agarici- tes, Reuss Thamnastræa ambigua Thamnastræa arachnoï- des Thamnastræa aranecla Thamnastræa Arduen- nensis Thamnastræa astræoïides Thamnastræa atazen- sis Thamnastræa Beaumonti Thäamnastræa Belgica Thamnastræa bellula Thamnastræa boletifor- mis Thamnastræa cadomen- sis Thamnastræa, cistela Thamnastræa collina- ria Thamnastræa composita Thamnastræa compla- nata Thamnastræa concen- trica Thamnastræa concinna Thamnastræs, conferta Thamnastræa confusa, Reuss Thamnastrea confusa, E. et H. Thamnastræa conica Thamnastræa convexa Thampastræa corbarica Thamrastræa crenulata Thamnastræa Dumonti Thamnastræa decipiens Thamnastræa Defran- ceana Thamnastræa dendroi- dea Thamimastræa Desori Thamnastræa digitata Thamnastræa discoïdes Thamnastræa Ermani Thamnastrea exaltata Thamnastræa excavata ) PAPE CORNE COR EN PNR NO RBRRPR PR LE En pe t A FEPRERPEN NO RBPRERE pages. 999 270 063 996 568 972 073 980 266 970 582 984 079 583 572 067 569 583 971 084 DES FAMILLES, GENRES ET ESPÈCES. tomes. 2e Thamnastræa exigua Thamnastræa fallax Thamnastræa Firmasana Thamnastræa flexuosa Thamnastræa frondescens Thamnastræa fungiformis Thamnastræa Geneven- sis Thampastræa Genivai- lensis Thamnastræa geometrica Thamnastrea gigantea Thampastræa Goldfussi Thamnastræa gracilis Thamnastræa Haueri Thamnastræa hemisphe- rica Thamnastrea Henoc - quei Thamnastræa icaunen- sis Thamnastræa irregula- ris, Edw. et Haime Thamnastrea irregula- ris, Edw. et Haime Thamnastræa Jurensis Thamnastrea laganum Thamnastræa lamelli- ctriata Thamnastrea Lamou- roux Thäamnastræa Langru- nensis Thamnastræa Lennisi Thamnastræa lobata Thamoastræa, Lorryana Thamnastræa luciensis Thamsastræa Lyelli Thamnastræa mœan- dra Thamnastræa magna Thamnastræa mammosa Thamnastræa M'Coyi Thamnastræa media Thamnastræa Mettensis Thamnastrea micran- tha Thamnastrea microco- nos Thamnastræa micro- phylla Thamnastræa Moreauana Thamnastrea Morellana 1 EHRENE P 2 2 2 2 2 2. 2 2. 22 2 2. 2 2. 2: 2 2. DIEU E PhpERENR pages. 066 077 971 974 983 976 tomes, Thamnastræamultiradiata 2. Thamnastræa neoco- miensis Thamnastræa Neptuni Thamnastrea oceani Thamnastræa pinnata Thamnastræa plara Thamnastræa procera Thamnastræa provin- cialis Thamnastræa pulchella Thamnastræa radiata Thamnastræa ramosa Thamnastræa Renau- zana Themnastræa Requieni Thamnastræa rotata Thamnastræa scita Thamnastræa Simone- lana Thamnastræa subexca- vata Thamrestræa superposita Thamnastrea scyphoidea Thamnastræa Teissie- rana Thamnastræa tenuissima Thamnasiræa Terquemi Thamnastræa textilis Thamnastræa Thurmani Thamnastræa Tombec- kana Thamnastræa Touca- sana Thamnastræa undulata hamnastræa velamen- tosa Thamrastræa Waitoni 2 Thamnopora madrepo- racea Tuecra Thecia Grayana Thecia Swindernana THECIDÆ THECOCYATHUS Thecocyathus mactra Thecocyathus Moorei Thecocyathus tintinna- bulum Thecophyllia nensis PREREE NRPREPE CERTES PO pPPREEN NE D CES Lie] HO NN gg 6 0 Arduen- cui 552 tomes. pages. Thecophyllia Beaumon- fi Thecophyllia boletifor- mis Thecophyllia capitata Thecophyllia cellulosa Thecophyllia crenata Thecorhyllia cyclolitoi- des Thecophyllia elongata Thecophyllia gracilis TFhecophyllia granulata Thecophyllia Guettardi Thecophyllia Luciensis Thecophyllia numisma- lis Thecophyllia obliqua Thecophyllia patellata Therophyllia sarthacen- sis Thecophyllia sessilis THEcosMiLIA Thecosmilia annularis Thecosinilia Bajocensis Thecosmilia Buvignieri Thecosmilia confluens Thecosmilia crassa Thecosmilic cretacea Thecosmilia cylindrica Thecosmilia deformis Thecosmilia depressa, Thecosmilia Edwardsi Thecosmilia glomerata Thecosmilia gracilis Thecosmilia gregaria Thecosmilia Koniacki Thesosmilia labata Thecosmilia mæandra Thecosmilia multicincta Thecosmilia obtusa Thecosmilia ramosa Thecosmilia Requieni Thecosmilia rudis Thecosmilia Rupellensis Thecosmilia seminuda Thecosmilia sinuosa Thecosmilia subeylindrica Thecosmilia trichotoma, Thecosmilia trilobata Thecosmilia turbinata TuEcoSTEGITES TABLE ALPHABÉTIQUE 2: CCE FREE RREPPRP ERHEEERPENEEPRENEPERENEERENREE 299 302 306 316 302 325 Thecostegites roïdés Thecostegites Bouchardi Thecostegites parvula TRACHYPHYLLIA Trachyphyllia amaran- thum Trachyphyllia Geoffroyi Trachyphyllia stricta TRACHYPORA Trachypora Davidsoni Traverses endothécales Traverses exothécales Tremocænia pulcheila Tremocænia subornata Tremocænia varians TRIDACOPHYLLIA Tridacophyllia aspera Tridacophyllia laciniata Tridacophyllia lactuca Tridacophyllia manicina Tridacophyiliasymphyl- loïdes Triphyllocænia vata TROCHOGYATHACEÆ TROCHOGYATHUS Trochocyathus alpinus Trochocyathus alpinus, aulopo- exca- D’Orbigny Trochocyathus armatus Trochocyathus ata- layensis Trochocyathus Bellardii Trochocyathus Bellin- gherianus Trochocyathus bilobatus Rs Burnesi rochocyathus conulus Trochocyathus cornuco- pia Trochocyathus cornutus Trochocyathus costula- Lus Trochocyathus crassus Trochocyathus cupula Trochocyathus cycloli- toides Trochocyathus Douglasi Trochocyathus elongatus Trochocyathus gracilis Trochocyathus grandis (omes, pages. & à CRC CEE PRE D RRERREERNNERESENNR NS 8 8 Ep» PRE E BEREE 299 299 300 DES FAMILLES, GENRES ET ESPÈCES. Trochocyathus granula- tus Trochocyathus Haimei Trochocyathus Har- veyagus Trochocyathus hexago- nalis Trochocyathus impari- partitus Trochocyathus irregala- ris Trochocyathus Konigi Trochocyathus Konincki Trochocyathus latero- cristatus Trochocyathus latero- spinosus Trochecyaihus lineatus Trochocyathus Magne- vileanus Trochocyathus Mantelli Trochocyatkus Michelini Trochocyathus mitratus Trochocyathus ohesus Trochocyathus perar- matus Trochocyathus plicatus Trochocyathus primus Trochocyathus pyrami- daius Trochocyathus pyrenai- cus Trochocyathus raricos- tatus Trochocyathus revolu- tus Trochocyathus Rouya- nus Trochocyathus simplex Trochocyathus sinuosus Trochocyathus Sismon- dai Trochocyathus suberis- tus Trochocyathus sublævis Trochocyathus subun- dosus Trochocyathus tenui- stria Trochocyathus Terquemi Trochocyathus Thorenti Trochocyathus undula- tus tomes. pages. ©» a p RRE à à © RP PhE ENPPR PR OR ERP à NO NP CRU 29 42 31 46 39 47 tomes, Trochocyathus Van-den- Heckei Trochocyathus versicos- tatus Trochocyathus verruco- sus Trochocyathus Warbur- toni TROCHOPHYLLUM TrochophyllumVerneui- lanum TROCHOSERIS Trochoseris distorta Trochoseris lobata Trochoseris Stokesi TROCHOSMILIA Trochosmilia arcotensis Trochosmilia Basochesi Trochosmilia bipartita Trochosmilia Boissyaza Trochosmilia Bour- geoisi - Trochosmilia caranto- nensis Trochosmilia cenomana Trochosinilia cernua Trochosmilia cernua, E. et H. Trochosmilia pata Trochosmilia compressa Trochosmilia conica Trochosmilia corallina Trochosmilia corniculum Trochosmilia crassa Trochosmilia cuneolus Trochosmilia didyma Trochosmilia Dumontieri Trochosmilia elongata Trochosmilia elongata, Reuss Trochosmilia Faujasi Trochosmilia fimbriata Trochosmilia Gervillei Trochosmilia globosa Trochosmilia granifera Trochosmilia inauris Trochosmilia inflexa Trochosmilia irregula- ris Trochosmilia liasica compla- RER OT % © BR NN ES ge ge ge 0 a PEN PEPPPNNNNN PE PRERPEENP 553 pages. 165 161 166 ÿ54 Trochosmilia meudo- nensis Trochosmilia Michelottii Trochosmilia multilobata Trochosmilia multisi- nuosa Trochosmilia obliqua Trochosmilia patula Trochosmilia Reussi Trochosmilia Salisbur- gensis Trochosmilia subcreta- cea Trochosmilia subinduta Trochosmilia subrudis Trochosmilia sulcata Trochosmilia tifauensis Trochosmilia tuberosa Trochosmilia uricornis Trochosmilia varians Trochosmiliu varusen- sis Trochosmilia vertebra- lis TROCHOSMILIACEÆ TRoPIDOCYATHUS Tropidocyathus gainvillei Tropidocyathus Lessoni TRYMOHELIA Trymohelia eburnea Tryplæsma œquabilis Tryplæsma articulata Tryplæsma articulata Tubastrea annularis Tubastrea astroïtes Tubastrea cavernosa Tubastrea coccinea Tubastrea pleiades Tubastrea radiata Tuber corallinus Turr?orA Tubipora, Smith Tubipora, Kn. et Walch Tubipora catenata Tubipora catenularia, L. Bou- Tubipora catenulata, Gm. Tubisora Parkinson Tubipora Chamissonis Tubipora fascicularis catenulaln , TABLE ALPHABÉTIQUE tomes. pages. 157 163 164 153 156 ; TUBIPORINÆ 159 Tubiporites catenarius 71 Tubiporites catenularia, 158 Walhenberg 164 Tubiporites fascicularis Tubiporites serpens, K. 165 et Sch. 3. PRE R RBRRRRRERE RO RPbPR ph pb [ep] [2] 2 1 294 Tubularia cupula 3. 146 Tubularia fossilis 3. 57 Tubularia membranacea 1. Tubularia peltata 3. 7 57 Tubularia solitaria 1. 2. 97 TurBINARIA J: 21414109 Turbinaria brassica 3. 7200 01110) Turbinaria cinerascens 3. D MIS SS Turbinaria crater de 301307 Turbinaria cyathiformis 3. SNMISSE Turbinaria frondescens 3. 2NNATS Turbinaria mesenterina 3. 2467. Turbinaria palifera 3. 2. 464 Turbinaria patula 4 3 126 Turbinaria peltata SE DAT TURBINARINÆ 5k 2. 470 TüuRBINOLIA DE 3. 1247 Turbinolia acuminata 3. 1130 Turbinolia alata 2: 2005246 | Turbinolic alpina 2: 3. 295 [ Turbinolia antiquata 2. 3. 294 | Turbinolia appendiculata 2. DST Turbinolia arcotensis 22 DOM 280 Turbinolia arietina de Turbinolia armata 2 3. 289 Turbinolia aspera 2. 150 14 | Turbinolia atalayensis 2. SSL) Turbinolia avicula 2: | Tubipora fimbriata Tubipora Hemprichi 157 Tubipora musica 162 | Tubiporamusicaaffinis, Parkinson Tubipora prismatice 165 Tubipora purpurea Tubipora radiata Tubipora ramulosa Tubipora rubiola Tubipora serpens 166 Tubipora strues, Wal. 161 Tubipora strues, F1. Tubipora syringa Tubularia cornucopiæ fs me ge eo mn wo ge M go go cs Co CO et DES FAMILLES, GENRES ET ESPÈCES. tomes. pages. Turbinolia Basochesi Turbinoliæ Bellinghe- riana Turbinolia Bellardii Turbinolia bilobata , Michelin Turbinolia bilobata , Michelin Turbinolia Boissyana Turbinolia borealis Turbinolia Bowerbanki Turbinolia brevis Turbinotia Bugeros Turbinolia calcar Turbinolia Calvimontii Turbinolia caryorhyi- lus Turbinolia caulifera Turbinolia cellica Turbinolia centralis Turbinolia cernua Turbinolia clavus, Mich. Turbinolia clavus, Mi- chelotti Turbinolia clavus, Lamk. Turbinolia complanata Turbinolia compressa, Morris Turbinolia compressa, Lark. Turbinolia conica Turbinolia conulus Turbinolia corniculata Turbinolia corniformis Turbinolia cornucopia Turbinolia costaia Turbinolia crassa Turbinolia crispa Turbinolia cuneata, Gold. Turbinolia cuneata , Goldf. Turbinolia cuneolus Turbinolia cyathoides Turbinolia cyathus, Michelotti Turbinoiia cyathus, Risso Turbinolia cyclolites Turbinolia cyclolitoides Turbinolia cylindrica Turbinolia cymbula 2. Fm > ERHEREREERR Rp à go wi peNbpE 154 34 38 37 Turbinolia cynodon Turbinolia Delemon- tana Turbinolia delphinas Turbinolia dentalina Turbinolia dentalus Turbinolia Deucalionis Turbinolia didyma Turbinolia dispar Turbinolia dispar, Phil- lips Turbinolia Dixoni Turbinotia Donatiana Turbinolia Douglasi Turbinolia dubia Turbinolia Dufrenoyi Turbinolia duodecim- costata Turbinolia elliplica, Brongn. Turbinolia elliptica, D’Archiac Turbinolia exarata Turbinolia excavata , Hag. Turbinolia excavata , Hagenow Turbinolia expansa Turbinolia fimbriata Turbinolia firme Turbinolia fleæuosa Turbinolia Fredericana Turbinolia fungites, Phillips Turbinolia fungites , Fleming ane fungiles , Turbinolia furcata Turbinolia Geoffroyi Turbinolia Goldfussi Turbinolia granulata Turbinolia granulosa Turhinolia Gravestü Turbinolia Haïmei Turéinolia helianthoi- des Turbinolia hemisphæ- rica Turbinolia kippuriti- formis Turbinolia humilis 555 temes, pages. 3. P [et wc Se PPRERE REPÉRER PHbN&wN À pb 330 328 155 84 16 312 159 65 301 62 327 36 39 84 74 94 556 Turbinolia ibicina Turbinolia inauris Turbinolia incrustata Turbinolia intermedia Turbinolia irregularis Turbinolia italica . Turbinolia Japheti Turbinolia Konigi Turbinolia lineata Turbinolia cupula Turbinolia Maclurii Turbinolia Magnevil- leana Turbinolia Michelotti Turbinolia Milletiana, Defr. et Thompson 2. Turbinolia minor Turbinolia mitrata, Goldfuss Turbinolia mitrata, Hisinger Turbinolia mitrata, Portlock Turbinolia mixta Turbinolia multiserialis Turbinolia muitisinuosa Turbinolia multispina Turbinolia nana Turbinolia Nystana Turbinolia obconica Turbinolia obesa Turbinolia obliqua Turbinolia patula Turbinolia perarmata Turbinolia pharetra Turbinolia plicata Turbinolia prœlonga Turbinolia Prestwichi Éd pyramida- is Turbinolia pyramidata Turbinolia raricostata Turbinolia rubra Turbinolia rudis Turbinolia semigra- nosa Turbinolia sessilis Turbinolia sinensis Turbinolia sinuosa Turbinolia Sismondiana Turbinolia Stokesi TABLE ALPHABÉTIQUE tomes. pages. Turbinolia striata 3. 405 Turbinolia subundosa 2. 43 Turbinolia sulcata 2: 61 Turbinolia sulcata, Sch. 3. 94 Turbinolia sulcala, Lonsd. et Nyst. 2: 62-63 Turbinolia taurinensis 2. 78 Turbinolia trochifor- mis 24 I0D Turbinolia turbinata, Lamk. 2 "43 Turbinolia turbinata, Stein. 3. 380 Turbinolia turbinata , Lx. 394 Turbinolia turgida Turbinolia undulata Turbinolia uricornis Turbinolia versicostata 0] TUuRBINOLIACEÆ TURBINOLIDÆ 7 TURBINOLINÆ 59 Turbinolite aplatie Turbinolie déprimée Turbinolite de deuxième PO PRRRRPNPE [=r] © grandeur 61 Turbinolite de première grandeur 74 Turbinolopsis bina Turbinolopsis celtica Turbinolopsis elongata Turbinolopsis ochracea Turbinolopsis paucira- GG wo w [JE] 1 Fr dialis 3. 9319 Turbinolopsis pleuri- radialis de DA) Turbinolopsis rugosa 3. 374 Turnip-shaped Madre- pora 2UOUUE U ULanara 2REUT Uiangia Stokesana 2 GL7 ULASTRÆA 2. 488 Ulastræa crispata 2. 488 ULoPpaYLLIA ME y iv Ulophyllia crispa 2: 10918 Ulophyllia erispa, Reuss 2. 528 Ulopbhyilia mæandrinoi- des 2. 380 Ulopbyllia montana 2. 519 DES FAMILLES, GENRES ET ESPÈCES. Ulophyllia profunda Ulophyllia Stokesana UMBEZLULARIA Umbellularia encrirus Umbellularia Groenlan- dica Umbellularia stellifera Undaria agaricites Urtica cinerea Urtica marina Urtica parva Urtica purpurea Urtica quarta Urtica rubra Urticina Lessonii Urticina globifera Urticina cavernata Y VERETILLUM Veretillum cynomorium Veretillum luteum Veretillum phailoides Veritillum stelliferum VERRUCELLA Verrucella flexuosa Verrucella furcata Verrucella gemmacea Verrucella violacea Verticellipora dubia VIRGULARIA Virgularia alpina Virgularia australis Virgularia Christii Virgularia Finmarchia Virgularia incerta Virgularia juncea Virgularia mirabilis Vorticella encrinus tomes, pages. eh nonmhnbhhu mb mo pi ne ni ne mi Go Es Hi 379 379 215 216 216 218 81 233 239 238 264 278 264 276 239 239 218 218 218 217 218 184 184 185 185 184 279 212 214 213 213 213 216 213 212 216 xy Websteria crisioides X XENIA Xenia cœrulea, Lx. et Ebr. d5 Xenia Desjardinana Xenia elongata Xeaia florida Xenia fuscescens Xenia purpuren Xenia umbellata X1PHIGORGIA Xiphigorgia anceps Xiphigorgia setacea Z Zoantha thalassanthos ZOANTHAIRES ZOANTHAIRES MALACODER- MÉS ZOANTHAIRES SCLÉROBA- SIQUES ZOANTHARIA SCLERODER- MATA ZOANTHINÆ ZoanTaus Zoanthus arenaceus Zoanthus Bertholetii Zoanthus dubius Zoanthus Ellisii Zoanthus lobatus Zoanthus Mertensii Zoanthus socialis Zoanthus sociatus Zoanthus Solanderi Zoophyton tte 593 tomes, pages. M Li | 1:0195 125, 126 LL 09 1004126 1. 126 LE 1.0 1129 1.001129 3 Le 17/1 137472 : NE D 22 12107 122221 225 311 2: 3 1.: 298 4.129909 1240306 1.124300 14100 1: #300 ANS UD LMASUD 1:221300 1. 299 1-:17300 d216 TABLE DES MATIÈRES DU TOME TROISIÈME. Famizze Des FONGIDES. . . Sous-famille des FoNGIENS.. . Agèle des Fongiacces. Genre Eunpia. 24. "0-00 Podabacia. Halomitra. Cryptabacia. . . . .. Herpetolitha. . . . . . Polyphyllia Hithactinias 00e Micrabacie er ra Agèle des Anabaciacées… . . Genre Anabacia. . . . . . .. Génabacias me Sous-famille des LOPHOSÉRIENS Genre Cyclolites,. . . . . .. Palæocyclus. . . Cycloseris. Gyvoseris Diaseris 22.0 ste Psammoseris. . . . . . Stephanoseris. , . . . TFrochoseris Cyathoseris LUE Nr: Mæandroseris.. . . . . Comoseris. . . : Lophosernis NAN PTOIDSERIS ES A IE Mycediurm... . ... Leptoseris. , Haloseris. . . OTOSÉTIS TPM EU ADATICIAe Nes els ae Pachyseris- eee CCC 76 77 78 80 89 Genre Polyastra : — Astræomorpha. . . . . SECTION DES MADRÉPORAI- RES PERFORÉS. ..... Famize pes MADRÉPORI- Sous-famille des EUPSAMMINES. Genre Eupsammia. Endopachys. Balanophyllia.. . . .. Heteropsammia.. . . . Leptopsammia. . . . . Endopsammia, . . Stephanophyllia. . . . Dendrophylilia. . . . . Lobopsammia. . ... Cœnopsammia. . . . . Stereopsammia. . . . . Astroides metre Sous -famille des Mapréro- RINESA NS Pas Tee TN Genre Madrepora. . . . . .. Sous-famille des TurBINARI- NES. sl oi tebetis ere larele soie 7e le reliete) nie Res — ASUCUDUIL es 6 + s + + Astreopora Dendratiss AN RER AIGLINACIS ANUS STE Pal ALISIMNRS 15 RARES Fawirze Des PORITIDES. . . Sous-famille des PORITIENS. . se loto ets /et es ds eee TABLE DES MATIERES DU TOME TROISIÈME. Pages. Genre Litharæd 5%... 0 - 185 — Goniopora. ...... 189 — Alveopora. . - . - RP LE — Microsolena.. . . . . . 196 — Mæandraræa. . . . .. 202 — Coscinaræa.. . .... 203 — Pleurodictyum. . . . . 205 — Dictyophyllia. . . ... 206 Sous-famille des Montiporines 207 Genre Montipora.. . . . . .. 207 — Psammocora. . . . .. 219 SECTION DES IMADRÉPORAI- RES TABULÉS, . ..... 223 Faire Des MILLÉPORIDES. 224 Genre Millepora. . . . . . .. 225 — Heliopora.. . . . . .. 230 — Polytremacis. . . . . . 232 — Heliolites. . . .. ue 234 — Fistulipora. . . ... . 238 — Plasmopora.. . .. .. 239 — Propora.. . . ..... 241 —"Myelliae. +. . + sf: 242 D AXOPOTA. Lee es ocre 243 — Battersbyia.. . . . . . 244 Fame pes FAVOSITIDES.. 245 Sous-famille des Favosirines. 245 Genre Favosites. . . 246 — Emmonsia . ..... 257 —0 Michelinia. ...:. 259 — Rœmeria. . . .. 202 — Koninckia.. . . . . . . 263 = Alveolites.... -12:120263 Sous-famille des CHÆTÉTINES.. 269 Genre Chætetes.. . . . . . . 270 — Monticulipora.. . . . . 272 DA NIAE EU. le loue se de 280 MSleilipora.. 220, 31 281 - Beaumontia.. . . . .. 282 HekAyIA eee. 020 au LADECHIA Es te Eat 284 Sous-famille des STYLOPHYLLI- MÉBST NT. |. A0 RE 298 Genre Styiophyllum.. . . 285 Sous-famille des HazysiTixes. 286 Genre Halysites. . . . . . .. 286 — Syringopora. . . . .. 290 — Thecostegites.. . . . . 299 — honostegites.. . . ... 300 ietcheria. MENT 300 559 Pages. Sous-famille des PocILLoPo- Genre Pocillopora.. . . . Cœnites. Fame pes SÉRIATOPO- 1 (NIUPANREENS Sn es" 0/0" 0° «a Genre Seriatopora.. . . . . . Dendropora.. . . . .. Rhabdopora. ..... Trachypora.. . . . . . Fame Des THÉCIDES.. . . Genre Thecid. 2-7) 4 10e Columnaria: 2-1 SECTION DEs MADRÉPORAI- RES TUBULEUX. . . . . FAMILLE DES AULOPORIDES. Genre Aulopora.., SECTION DES MADRÉPORAI- RES RUGUEUX.. . .... Fame pes STAURIDES.. . Genre Stauriai 250 ments — 1HOIOCySIIS- 7 210 — Polycælia:. . .. , . — Metriophyllum. . . .. Famiue pes CYATHAXONI- Genre Cyathaxonia. . . . FAMILLE DES CYATHOPHYL- BIDES SRE Sous-famille des ZAPHREN- MINES NE NET er Genre Zaphrentis. . . . . . . AmMplexUs:. 0... heu Menophyllum.. . . .. Lophophyllum. . . . . Anisophyllum. . . .. Baryphyllum.. . . .. HA AE RE. Aulacophyilum. . . . . Trochophy!lum.. Hadrophyllum. . . .. Combophyllum. . Sous-famille des CYATHOPHYL- LINES. Genre Cyathophyllum.. Endophyllum.. . . .. Campophyllum. . . . . Pachyphyllum. . . . . Streptelasma. . , « . . 560 TABLE DES MATIÈRES DU TOME TROISIÈME. Pages. Pages. Genre Omphyma. . .... = 1394 APPENDICE. — Goniophyllum. . ... 397 Genres incertæ sedis, . . . . 450 — Chonophyllum. . . .. 398 — Distichopora. . . . . . 450 — Ptychophyllum.. . .. 399 ! — Heterophyllia.. . . . . 452 — Heliophyllum.. . . . . 401 — Cyclocrinites. . . . . . 452 — Clisiophyllum.. . . .. 402 — Rhysmotes., ..... 453 — Aulcphyllum.. .... 405 — Cyathopora.. ..... 453 — Acervularia.. . . . . . 407 — Mortiera. . . . . . . . 454 — Smithias tr uetele DH SECTION DES PODACTINAI- — Eridophyllum. .... 414 RES NICE AP A — Spongophyllum.. . . . 416 Genre Lucernaria. . . . . . . 457 — Strombodes. , . ... 416 — Calicinaria. ...... 459 — Lithostrotion. . . , .. 422 TROISIÈME PARTIE. — ,;Chonaxis 4e us ce 434 De la distribution géographi- — Phillipsastræa. . . . . 435 que des Coralliaires, des — Syringophyllum. . .. 437 récifs et des îles madré- Sous-famiile des AXOPHYL- poriques et de la distribu- DANES 0 UE SUR aRE 439 tion géologique des poly- Genre Petalaxis. . . . . . . . 440 piers fossiles. . . . . . . . 461 — Axophyllum. . .... 441 Table alphabétique des fa- — Lonsdaleia. . . . . .. 443 milles, genres, espèces et Fame DEs CYSTIPHIL- organes décrits dans cet ou- LÉDESE CE she à 446 VrAge ANA PÈRE 479 Genre Cystiphylilum.. . . .. 447 FIN DE LA TABLE DES MATIÈRES DU TOME TROISIÈME ET DERNIER. ERRATA. Tome 1, page 257, lignes 31 et suivantes à supprimer. — page 267, n° 9, Ccreus clavata, lisez : Cereus clavatus. En — n°12, Cereus papüllosus, lisez : Cereus Lessoni. — page 297, ligne 11, etc., Sarcophianthus, lisez : Sarcophinan- thus. — page 300, ligne 34, Mertersit, lisez : Mertensii. Tome 3, page 149, n° 42, Madrepora deformis, lisez : Madrepora Danai. — page 266, ligne 3, pl. 59, lisez : pl. 49. BAR-SUR-SEINE. — IMP, SAILLARD.