HISTOIRE NATURELLE DES POISSONS. RE DE L’'IMPRIMEÉRIE DE DOUBLET. NES HISTOIRE NATURELLE DES POISSONS, Par M. ve CoMTE DE LACEPÉDE. SUITE ET COMPLÉMENT DES ŒUVRES DE BUFFON. TOME CINQUIÈME. AVEC VINGT-TROIS NOUVELLES PLANCHES EN TAILLE-DOUC£. Ps bn, « Ed EX E ÿ NS 4 Pa “à > À Fe. UN { F à 83 1682 re \ « ss ed RAPET, RUE SAINT-ANDRÉ-DES-ARCS, N°. 41. Éditeur du TEMPLE DE LA GLoIRE, ou les Fastes mililaires de la France, ouvrage in-folio, avec figures. ÉD c eme manne = 1019, 50 + Aa es 7 1 15e 2 CG etc HA «LE ONU Ne LCR ET En 1e ss HISTOIRE NATURELLE. ERA AAA AD US AVR A LA AAA AMAR M A AM VE AAA VU MALE LM ARE POISSONS gt ——_——— LE SALMONE VARIÉ : LE SALMONE RENÉ. LE SALMONE RILLE, ET LE SALMONE GADOÏDE. Le quatre salmones dont nous parlons dans cet article sont encore incounus des naturalistes. Le varié a été observé par Commerson près des rivages de l’île de France. On ne l'y trouve que très-rarement. Sa longueur est de deux décim:tres ou environ. Les couleurs de ce poisson sont très-variées et mariées avec élé- gance. Les nuances un peu brunes du dos sont relevées par des taches rouges, et s’accoident très-bien avec le rouge, le jaune, et le noir, que deux raies longitudinales MER a symétrique- ment de édite côté du salmone , ainsi qu'avec le noir et le rouge dont les nageoires sont peintes. Le dessous de l'animal est blanchâtre ; et les 1ris couleur de feu brillent comme des escar- boucles au milieu des tein'es sombres de la tête. La forme générale de cette dernière partie lui donne beau- coup de ressemblance avec la tête d’an anguis. L'ouverture de la bouche et très-prolongée en arrière. Les dents de la mâchoire su- périeure sont acérées , mais éloignées les unes «les autres ; celles de la machoire inférieure sont au contraire très-serrées. 1 Salmo variegatus , corpore è tereti conico , tæniâ laterum longitudinal: vi bus alterms'ubris, nigris. Commerson , manuscrits déjà cités. Lacepède, 5 1 à HISTOIRÉ NATURELLE Au reste , celte dernière mâchoire est un peu plus avancée que la supérieure, qui n’est ni extensible ni rétractile. Des denis semblables à des aiguillons recourbés hérissent la langue, qui d’ailleurs est très-courle et très-dure; d’autres dents plus petiles et moins nombreuses garnissent la surface du palais. Le bord supérieur de l’orbite est très-près du sommet de la tête. Deux lames composent chaque opercule. L'anus est tres- près de la caudale, et la ligne latérale presque droite. On pêche dans la Moselle, et particulièrement vers les sources de cetle rivière, une espèce de salmone, à laquelle on a donné dans la ci-devant Lorraine le nom de rené, et dont un individu m'a élé envoyé, 1l y a plus de douze ans, par dom Fleurant, bénédictin de Flavigny près de Nancy. Ce poisson a deux rangées de dents sur la langue et trois sur le palais; le dessus de la tête et du corps, ainsi que les nageoires du dos et de la queue , d’une couleur foncée ; le dessous du corps et les autres nageoires blanches ou blanchâires. Le rille par vient rarement à une grandeur plus considérable que celle d’un hareng. Il habite dans plusieurs rivières , et par- ticulièrement dans celle de la Rille, dont il porte le nom, et qui se jette dans la Seine auprès de l'embouchure de ce fleuve. On l'a souvent confondu avec de jeunes saumons ; ce qui na pas peu contribué aux fausses idées répandues parmi quelques observateurs au sujet de sa conformation et de ses habitudes. Mais on est allé plus loin : on a prétendu que ce salmone rille ne montroit jamais mi œuf ni laite, qu'il étoit infécond, qu'il provenoilt de la ponte des saumons qui, ayant en même temps et des œufs et de la laite, réunissent les deux sexes; et cette opi- nion a eu d'autant plus de partisans, qu’on aime à rapprocher les extrêmes , et qu'on a trouvé piquant de faire naître d’un sau- mon hermaphrodite un poisson entièrement privé de sexe. Il y a dans cette assertion une double erreur. Premièrement , il n'y a pas de poisson qui présente les deux sexes, ou, ce qui est la même chose , qui ait ensemble et un& laite et des ovaires : nous avons déjà vu que des œufs tres-peu développés avoient été pris, par des observateurs peu éclairés où peu attentif, pour une laite placée à côté d’un vérilable ovaire. Secondement , il est faux que le salmone dont nous traitons ne renferme ni œuf Hi organe propre à leur fécondation : nous indiquerons au con- traire dans cet article la nature de la laile de ce salmone de la Er j ( DU SALMONE VARIE, etc. 5 Rüille. Ce poisson constitue une espèce particulière, dont la des- cription n’a pas encore été publiée. Nous allons lefaire connoître d’après un dessin très-exact que M. Noël de Rouen nous a fait parvenir, et d’après une note très-étendue que ce savant natu- raliste a bien voulu y joindre. Le salmone rille a la tête petite ; l'œil assez gros; les deux mâchoires el la langue garnies de petites dents ; lopercule com posé de trois pièces ; le bord inférieur de la pièce supérieure un peu crenelé ; la ligne latérale droite ; les écailles ovales, très-pe- tes , et serrées; le dos d’un gris olivâlre ; les côtés blanchâtres et comme marbrés de gris ; le ventre tres-blanc; la première dor- sale ornée de quelques points rougeâtres ; la laite grande, double, ferme au toucher, et très- blanche ; la chair également très- blanche , agréable au goût, et imbibée d’une-huile ou plutôt d'une graisse douce et légère; la colonne vertébrale composée de soixante vertèbres ; ce qui sufliroit pour séparer cette espèce de ceile du saumon. Au reste, il aime les eaux froides comme la truite, avec la- quelle 1l a beaucoup de rapports. On irouve dans l'étang de Trouville, auprès de Rouen , un antre salmone , dont M. Noël nous a communiqué une descrip- tion , à laquelle nous avons cru devoir conserver le nom spéci- fique de gadoide qu'il lui a donné *. Ce poisson parvient à la longueur de quatre décimètres ou environ. Sa tête ressemble beaucoup par sa conformalion à celle des gades, et particulièrement à celle du gade merlan. L’ouver- ture de la bouche peut êlre très-agrandie par l'extension des lèvres. On voit deux rangées de dents à la mâchoire d’en-haut, Y 12 rayons à la membrane branchiale du salimone varié. 14 rayons à chaque pectorale. 19 rayons à la vageoire de la queue. 12 rayons à la membrane des branchies du salmone rené, 33 rayons à chaque pectorale. 25 rayons à la caudale. 3 rayons à la membrane branchiale du salmone rille. 4 rayons à chaque pectorale. 5 rayons à la nageoïire de la queue. 11 rayons à 19 membrane des branchies du salmons gadoïde. 13 rayons à chaque pectorale. 20 rayons à la caudale, 4 HISTOIRE NATURELLE \ une rangée à celle d'en-bas, plusieurs autres dents sur la langue, qui est grosse et rougeûtre, et des dents très-pelites auprès du gosier. AV AAA VU UV ARARAAANANI NAN VV AAARAARANANNAN VAN ANA APN NAN AR MY 2 VV CENT SOIXANTE-QUINZIÈME GENRE. LES OSMÉÈRES. La bouche à l'extrémité du museau; la tête comprimée; des écailles facilement visibles sur le corps et sur la queue ; point de grandes lames sur les côtés, de cuirasse, de piquans aux opercules, de rayons dentelés, ni de barbillons; deux nageoires dorsales ; la seconde adipeuse et dénuée de rayons ; la première plus éloignée de la tête que les ventrales; plus de quatre rayons à la membrane des branchies; des dents . fortes aux mâchoires. ESTÈGES. 1. L'OSMERE ÉPERLAN a. L’'OSMÈRE SAURE. 3. LOS MÈRE BLANCHET. 4: L'OSMÈRE FAUCILLE. CARACTÈRES. $ Onze rayons à la première nageoire du | | dos ; dix-sept rayons à celle de l’a- nus ; buit à chaque ventrale ; la cau- dale fourchue ; la mâchoire inférieure recourbée et plus avancée que la su- périeure; la tête et le corps demi- transparens. Douze rayons à la premiere dorsale ; onze rayons à la nageoire de l'anus ; buit à chaque ventrale ; la candale fourchue ; l’ouverture de la bouche très-longue ; un enfoncement au- dessus des yeux. Douze rayons à la première nagenire du dos; seize à l’anale ; huit à chaque ventrale ; la caudale fourchue ; la mâchoire inférieure plus avancée que la supéri-ure ; le dessus du mu- seau demi-sphérique ; les yeux très- rapprochés de son extrémité ; la par- tie supérieure de l'orbite dentelée. Onze rayons à la première dorsale ; vingt-six rayons à la nageoire de l'anus ; huit à chaque ventrale ; la DE L'OSMÈRE ÉPERLAN. 5 ESPÈCES. CARACTÈRES. caudale fourchue : l’anale en forme de faux ; deux taches noires de cha que côté, lune auprès de la tête, et l’autre aupres de la caudale. 4. L’OSMÈRE FAUCILIE. Douze rayons a la première nageoire du dos ; onze à celle de l’anus ; huit à chaque ventrale ; la caudale four- chue; plusieurs rangées de dents 5. L’OSMÈRE TUMBIL. égales et serrées à chaque mâchoire ; Ja tête et les opercules couverts d’é- cailles semblables à celles du dos ; la mâchoire d’en-bas plus avancée que celle d’en-haut. Quatorze rayons à la première dorsale; ouze à la nageoire de lanus; dix à chaque ventrale; la caudale four- chue , la tête comprimée et déprimée ; 6. L’OsS MÈRE GALONNÉ. / les yeux rapprochés et saiitans; la mèàchoire inférieure plus avancée que la supérieure ; la couleur genérale . . jaune; cinq ou six raies longitudina- * Les bleues de chaque dôté du poisson. PARAIT EAARRS LA AERAAAA LAR AALE RAAE E UV UE LR LU LA DAS LS RAR RAM L'OSMÈRE ÉPERLAN :. nn Lrconncar n'a guère qu'un décrmètre ou environ de longueur ; mais il brille de couleurs très-agréables Son dos et ses nageoires présentent un beau gris; ses côtés et sa partie inférieure sont ar- gentés ; et ces deux nuances, dont lune très-douce ei l'autre très- éclatante , se marient avec grace, sont d’ailleurs relevées par des reflets verts, bleus et rouges, qui, se mêlant ou se succédant avec vitesse , produisent une suite très- variée de teintes chatoyantes. Ses écailles et ses autres téguments sont d’ailleurs si diaphanes qu'on peut distinguer dans la tête le cerveau, et dans le corps ? Stint, en Allemagne; Aleëner stint, loffel stint, kurtzer stiné, sténtites ; en Livonie; 7ern lodder, sind lodder, en Laponie ; nars, en Suède; lodde}, rogn-sild-lodde, roke , krockle, en Norwége; spierinz , en Hollande; smelk , en Angleterre ; sjzro io, au Japon. 6 HISTOIRE NATURELLE les vertèbres et les côtes. Cette transparence, ces reflets fugilifs, ces nuancesirisées , ces teintes argentines, ont fait comparer l'éclat de sa parure à celui des perles les plus fines; et de ceite ressem- blance est venu, suivant Rondelet, le nom qui lui a été donné. Cet osimère répand une odeur assez forte. Des observateurs que ses couleurs avoient séduits, voulant trouver une perfection de ‘plus dans leur poisson favori, ont dit que cette odeur ressem- bloit beaucoup à celle de la violette : il s’en faut cependant de beaucoup qu'elle en ait l'agrément , et l'on peut même, dans plusieurs circonstances , la regarder ‘presque comme fétide. L'ensemble de l’éperlan présente un peu la forme d’un fuseau. La tête est petite; les yeux sont grands et ronds. Des dents me- nues et recourbées garnissent les deux mâchoires et le palais; on en voit quatre ou cinq sur la langue. Les écailles tombent aisément. Cet osmére se tient dans les profondeurs des lacs dont le fond est sablonneux. Vers le printemps il quitte sa retraite, et remonte dans les rivières en troupes très-nombreuses , pour déposer ou #éconder ses œufs. Il multiplie avec tant de facilité, qu’on élève dans plusieurs marchés de l'Allemagne, de la Suède , et de l'An- gleterre, des tas énormes d'individus de cette espèce. Il vit de vers el de petits animaux à coquille. Son estomac est très-petit ; quatre ou cinq appendices sont placés auprès du pylore ; la vessie natatoire est simple et pointue par les deux bouts; l'ovaire est simple comme la vessie natatoire; les œufs sont jaunes et très- difficiles à compter; des points noirs sont répandus sur le péri- toine, qui est argentin. On trouve cinquante - neuf vertèbres à l'épine du dos, et trente-cinq côtes de chaque côté *. pra Une variété de l'espèce que nous décrivons habite les profon- deurs de la Baltique, de l'Océan atlantique boréal, et des envi- ons du détroit de Magellan *. Elle diffère de l'éperlan des lacs par son odeur, qui n’est pas aussi forte, et par ses dimensions, qui sont bien plus grandes. Elle parvient communément à la lon- gueur de trois ou quatre décimètres ; et dans l'hémisphère antarc- üque on l'a vue longue d’un demi-mètre. Vers la fin de l'au- : Jlest difficile de présenter l’histoire de l'éperlan avec plus d’étendue et d’une 44 Le, Ve : 2 . . rie . ÿ manière plus utile, que M. Noël, dans 1 ouvrage qu'il a publié à ce sujet il y à quelques années. 2 k. x . Ë .. Eperlan de mer, auprès de Fouen ; scint, see-stint, grosser Stint, etx Allemagne; sténter, sallakas, stine kfisch , tint, en Livouie ; s/oin, en Suède, quatie, Jeru-lodde en Norwése:; sel, en Angleterre. RIRE =: ; === <= 1retre PET z « 4 ! 1.LOsmere éperlan 2.1, Osmere saure Te 9.Le Coregone lavaret...:....... 14: — DE L'OSMÈRE SAURE, ete. 7 tomne elle s'approche des côtes , lorsque le printemps commence elle remonte dans les fleuves; et lon prend un si grand nombre d'individus de cette variélé en Prusse , auprès de l'embouchure de l'Elbe, eten Angleterre, qu'on les y fait sécher à l’air pour les con- server long-temps et lesenvoyer à de grandes distances *. BAM MAMMA AAA AAA AAA AN AAA ANAARAAARAN NA AAA A AAA AY L’'OSMÈRE SAURE ?:, L'OSMÈRE BLANCHET 5, L'OSMÈRE FAUCILLE , L'OSMÈRE TUMBIL #, ET L'OSMÈRE GALONNEÉ. Lx saure a la tête, le corps et la queue très-allongés: les deux mâchoires garnies de dents très-forles, conformées, et disposées comme celles de plusieurs lézards; un seul or#fice à chaque na- rine; les opercules revêtus de petites écailles; le dos d’un vert mêlé de bleu et de noir ; des bandes transversales, étroites, irré- gulières, sinueuses et roussâtres, sur celte même partie; des raies de la même couleur sur la première dorsale; d'autres raies, égale_ ment roussâtres, et de plus tachetées de brun, sur chaque pecto- rale; une raie longitudinale bleuâtre, et chargée de taches rondes et bleues, de chaque côté du corps et de la queue ; la partie inférieure de la queue et du corps argentée et très-brillante. On le pêche dans les eaux des Antilles, dans la mer d'Arabie, dans la Méditerranée. De petites écailles placées sur les opercules et sur presque toute la tête; une double rangée de dents sur la langue, au palais, et 3 7 rayons à la membrane branchiale de l’osmère éperlan. 11 rayons à chaque pectorale. 19 rayons à la nageoire de la queue, ? Tarantola , auprès de Rome; see eidechse , en Allemagne ; sea l'zard; en Angleterre. 3 Srintkl/achs, stinksalm, en Allemagne ; s/ender salmon, en Angleterre ; sea sparrow hawk , dans la Caroline. 4 Tumbrle, sur la côte de Malabar, 8 HISTOIRE NATURELLE aux mâchoires; un seul orifice à chaque narine; le dos noirâtre; les flancs et le ventre argentins: les nageoires d’un rouge mêlé de brun : tels sont les traits qui doivent compléter le portrait de l’os- mire blanchet que Pon a pêché dans la mer de la Caroline, et dont la longueur ordinaire est de trois où quatre décimètres, ainsi que celle du saure. Surinam est la patrie de l'osmere fancille. La mâchoire supé- rieure de ce poisson est plus avancée que l'inférieure; les dents de ces denx mâchoires sont fortes et inégales, d’autres dents poin- tues garnissent les deux côtés du palais ; la langue est étroite et lisse. Un os court , large, dentelé, et placé à l'angle de la bouche, s'avance lorsque la gueule s'ouvre, et reprend sa premiére position lorsqu'elle se referme ; ce qui donne à l'osmére faucille un léger rapport de confermalion avec l'odontognathe aiïguillonné. H y à deux orifices à chaque narine; les opercules sont rayonnés ; les écailles , assez minces, se détachent facilement ; la ligne latérale se courbe vers te bas: Fans est à une distance presque égale de là tête et de la caudale; on voit un appendice à chaque ven- trale. La couleur générale est argentée ; le dos violet; chaque na- geoire grise à sa base, et brune vers son extréinité. Le tumhil, de la mer qui baigne le Malabar , a la bouche très- grande; la tète longue ; le museau pointu; l'opercule arrondi ; la bgne latérale droite; l'anus très-rapproché de la caudale ; la dor- sale et l'anale en forme de faux, les côtés jaunes; le ventre ar- gentin; des bandes transversales d’un jaune mélé de rouge; les nageoires bleues, avec la base Jaune. Plumier a laissé une peinture sur vélin de l’osmère auquel j'a: donné le nom de galonné, et dont la description n’a encore été publiée par aucun naturaliste. La nageoire adipeuse de ce pois- son est en forme de pelite massue renversée vers la caudale ". If présente, indépendamment des raies longitudinales bleues, dix 3 12 rayons à chaque peelorale de l’osmère saure. 18 rayons à la nageoire de la queue. 32 rayons à la membrane branchiale de l’osmère blanchei. 32 rayons à chaque pectorale. 25 rayons à la caudale, $ rayons à la membrane des branchies de l’osmère faucille, 16 rayons à chaque pectorale. 26 rayons à la nageoïre de la queue, DES CORÉGONES. ü ou onze bandes transversales brunes ; mais 1l offre encore d’autres ornemens. Sa tête, couleur de chair, est persemée de petites ta- ches rouges et de pelites taches bleues ; deux raies bleues rele- vent le jaunätre de la première nageoïire du dos; les ventrales sont variées de jaune et de bleu ; l'anale est bleue avec une bor- dure jaune ; el cette parure, composée de tant de nuances bleues, jaunes, brunes et rouges, distribuées d’une manière très-agréable à l'œil, est complétée parle bleu de l'extrémité de fa caudale. CENT SOIXANTE-SEIZIÈME GENRE. LES COREÉGONES. La bouche à l’extrémité du museau ; la tête comprimée ; des écailles facilement visibles sur le corps et sur la queue; point de grandes lames sur Les côtés, de cuïirasse, de piquans aux opereules , de rayons dentelés, ni de barbil- ons ; deux nageoires dorsales ; la seconde adipeuse et dénuée de rayons; plus de quatre rayons à la membrane de branchies ; les mâchoires sans dents, ou garnies de dents très-petites et difficiles à voir. | ESPÈCE. CARACTERES. Quinze rayons à la première nageoire à 3 "+ 1 du cos ; quatorze à celle de Panus ; douze à chacune ventrale ; la caudale 1, LE CORÉGONE LAVARET. 4 - fourchue ; la mâchoire supérieure | prolongée en forme de petite trompe; un petit appendice auprès de chaque venirale ; les écaïlles échancrées. 6 rayons à la membrane branchiale de l’osmère tumbil. 15 rayons à chaque pectorale, 20 rayons à la caudale. 7 rayons à chaque pectorale de l’osmère galonné. Nota. Nous ignorons le nombre des rayons de la membrane branchiale dt galouné. Si, contre notre opinion, cette membrane n’en avoit que quatre ; il faudroit placer le galonné dans le genre des characins. 10 HISTOIRE NATURELLE ESPÈCES. 2. LE GORÉCONE PIDSCHIAN. 5. Lr CORÉGONE sCHOKUR. 5. LE conÉGONE LARGE. 6. LE CORÉGONE THYMALELE. CARACTÈRES, Treize ou quatorze rayons à la première dorsale ; seize à la nageoire de l'anus ; onze à chaque ventrale; la caudale fourchue ; un appendice triangulai- re, aigu, et plus long que les ven trales aupres de chacune de ces na- geoires; le dos élevé et arrondi em bosse ; la mâchoire supérieure plus avancée que l’inférieure. Douze rayons à la première nageoire du dos ; quatorze à l’anale ; onze à chaque ventrale; la caudale four- chue ; un appendice court et obtus auprès de chaque ventrale ; la partie antérieure du dos carénée ; deux tu- bercules sur le museau ; la mâchoire supérieure plus avancée que l’infé- rieure, Douze rayons à la première dorsale ; 4. LE CORÉGONE NEz. | \ treize à la nageoire de l’anus ; douze ou treize à chaque ventrale; la cau- dale fourchue ; la tête grosse ; la mà- choire supérieure plus avancée que l’inférieure , arrondie , convexe, et bossue au-devant des yeux ; le corps épais ; les appendices des ventrales tr'angulaires et tres-courts ; les écail- les orandes. uinze rayons à la première nageoire du dos; quatorze à celle de l'anus ; douze à chaque ventrale ; la caudaie fourchue ; la mâchoire supérieure prolongée en forme de petite trom- pe ; le dos élevé ; sa partie antérieure carénée ; le ventre gros et arrondi ; les nageotres courtes; la dorsale pla- cée dans une concavité ; les écailles rondes ; la pruneile anguleuse du côté du museau; des raies longitu- dinales. Vingt-trois rayons à la première dor- sale, qui est très-haute ; quatorze à la nageoïre de l’anus ; douze à chaque ventrale ; la caudale fourchue ; fa mâchoire supérieure un peu plus avaneée que celle d’en-bas ; la Hiéne DES COREGONES. IL L2 ESlÉCES. CARACTÈRES. latérale presque droite ; des points noirs sur la tête ; un grand nombre de raies longitudinales, 6. L£ CORÉGONE THYMALLE. € ] du dos; quatorze à l’anale; dix à chaque ventrale; la nageoire adi- peuse un peu dentelée. Douze rayons à la première nageoire 7. LE CORÉGONE VIMBE. Douze rayons à la première dorsale et treize à la nageoire de l’anus ; douze à chaque ventrale ; les deux mâchoi- res presque également avancées ; 8. LE CORÉGONE voyAG£uR.4 l’une et l’autre dénuées de dents; le museau un peu conique ; la couleur générale argentée, sans taches ni raies; les nageoires ventrales et de l'anus d’un blanc rougeatre. La mâchoire inférieure plus avancée que la supérieure; l’une et l’autré dénuées de dents ; le ventre mou- cheté. 9. LE CORÉGONE MULLER. du dos; treize à celle de Fanus ; douze à chaque ventrale ; la caudale fourchue ; la mâchoire inférieure lus avancée aue la supérieure ; l’une et l’autre dénuées de dents; l'ouverture des bra nchies tres-gran- de ; la couleur générale argentée. 10. LE CORÉGONE AUTUM- NA: LÉ rayons à la première nageoire Giss, Quatorze rayons à la première dor- L sale; quinze à l’anale ; douze àcha- que ventrale ; la caudale fourchue ; la môchoire inférieure plus avan- cée que celle d’en-haut ; l’une ct l’autre sans dents; l’orifice des bran- chies très-grand ; sept rayons à Ja mémbrane branchiale ; chaque oper- cule composé de trois lames ; la par- tie antérieure du dos carénée ; la li gne latérale fléchiet en-bas auprès de la pectorale , et ensuite très-droi- te; les écailles sans échancrure et pointiliées de noir. 11. ÊE CORÉGONE ABLE. | Dix rayons à la première nageo’re du 12. LE CORÉGONE PELED. dos; quatorze à la nageoire de Pa- L . nus; -treizc à chaque ventrale ; ba 12 HISTOIRE NATURELLE ESPÈCES. 12. LE CORÉGONE FELED. 13, LE CORÉGONE MARrËNwE£. 14. LE CORÉGONE MARÉNULE. 15. LE CORÉGONE WwART- MANN. 16. LE CORÉGONE oxY-— RHINQUE | , | { k * CARACTÈRES. mâchoire inférieure un peu plas avancée que la supérieure , et dénuée de dents ainsi que celle d’en-hant ; douze rayons à la membrane des branchies ; la couleur générale blan- che; le dos bleuâtre ; la tête parse- mée de points bruns. Quatorze rayons à la première dorsale ; quinze à la nageoire de l’anus ; onze a chaque ventrale ; la caudale four- chue ; huit rayons à la membrane branchiale ; point de dents ; une sorte de bourlet sur le bout du museau ; la mâchoire inférieure ovale, plas étroile et pius courte que la sapé- rieure; point de taches , de bandes, ni de raies. Dix rayons à la première nageoire du | | | | dos ; quatorze à l’anale; onze à cha- que ventrale; la caudale fourchue ; sept rayons à la membrane des bran- chies ; point de dents ; la mâchoire inférieure recourbée, plus étroite et lus longue que la supérieure ; la HE TÉ latérale droite ; la couleur gé- nérale argentée ; le dos bleuätre. Quinze rayons à la première dorsale ; quatorze à l’anale ; douze à chaqu: ventrale ; la caudale en croissant ; le museau un peu semblable à un cône tronqué ; point de dents ; les deux mâchoires presque également avan- cées ; la ligne latérale droite; la cou- leur générale bleue et sans taches. Quatorze rayons à la première nageoire du dos ; quatorze ou quinze à ceile de l’anus ; douze à chaque ventrale ; neuf x la membrane des branchies ; point de dents ; le crâne transparent; la mâchoire supérieure plus avancée ue celle d’en-bas, et en forme de cône ; la ligne latérale courbe vers son origine; les écailles assez gran- des ; la couleur générale blanchätre. DES CORÉGORNES. 13 ESPÈCES. 17. LE CORÉGONE LEUCCITHE. 18. LE CORÉGONE OMBRE. 19. LE CORÉGONE ROUGE. CARACTÈRES. Quinze rayons à la première dorsale ; quatorze à la nageoire de lanus ; onze à chaque ventrale ; la caudale en croissant ; la mâchoire -upérieure tres-large et plus courte que l'infé- rieure, qui est recourbée et tubercu- leuse à son extrémité; la couleur ZÉ nérale argentée avec des points noirs. Quatorze rayons à la première nageoire du dos ; treize à l’anale; dix à chaque ventrale; la caudale fourchue ; la tête petite ; la mêchoire supérieure un peu plns avancée que l’inférieure, et hérissée , ainsi que cette dernière, d’un très grand nombre d’aspérités ; le corps et la queue très-allongés et trés-comprimés ; la couleur générale dorée ; le dos d’un bleu mêlé de vert ; des raies longitudinales et d’une nuance obscure de chaque côté du poisson, ou des taches obscures et carrées sur le dos , ou des raies dorées entre les pectorales et les ventrales. Onze rayons à la première dorsale , qui est haute et un peu en formede faux ; onze rayons à la nageoire de l’anus ; la candale fourchue ; le museau ar- rondi et aplati; la mâchoire infé- rieure un peu plus avancée que la supérieure ; lopercule arrondi et composé de deux pièces; toute la surface du poisson d’un rouge plus Où moins vif. 14 HISTOIRE NATURELLE AAA AAA AVR AA ARIANE LA AREA AAA NAARAAABAN PARA NES TE LE CORÉGONE LAVARET :. Lys corégones , ainsi que les osmeres et les characins , ont de tres grands rapports avec les salmones, dans le genre desquels ils ont élé compris par Linné et par plusieurs autres auteurs. Les habitudes des corégones sont cependant moins semblables à celles des salmones , que la manière de vivre des osmeres et des characins , parée que leurs mâchoires ne sont pas garnies, comme celles de ces derniers, des dents très-fortes qui hérissent les mâchoires des salmones, et que, moins bien armés pour atta- quer ou pour se défendre, ils sont forcés le plus souvent d’avoir recours à la ruse, ou de fuir dans un asile. Parmi ces corégones, une des espèces les plus remarquables est celle du lavaret. Nous avons vu, dans le tableau du genre des corégones, que la conformation de la tête du lavaret présente un trait particulier : la prolongation de la mâchoire supérieure, qui compose ce trait, est molle et charnue. D'ailleurs la tête est petite , et demi-trans- parente jusqu'aux yeux. La mâchoire inférieure , plus courte que celle d’en-haut, s'emboîte dans cette dernière, et se trouve cou- verle par une grosse lèvre lorsque la bouche est fermée. Ces deux mächoires sont dénuées de dents. La langue est blanche, cartilagi- neuse, courte, et un peu rude ; la ligne latérale presque droite, et ornée de petits points d’une nuances brune ; la couleur générale bleuâtre ; le dos d’un bleu mêlé de gris; l'opercule, ainsi que les joues, d’un jaune varié par des reflets bleus; la partie infé- rieure du poisson argentine , avec des teintes Jaunes ; presque touies les nageoires ont la membrane bleuâtre, et les rayons blan- châtres à leur origine. Le lavaret a d’ailleurs la membrane de l'estomac forte; le py- Jore entouré d’appendices; le canal intestinal court; l'ovaire où x Féra, ferrat, dans plusieurs lacs de la Suisse , on voisins de cette contrée ; chnepel, en Allemagne ; s'hka, s'eg , sia-kalle , en Liyonie ; säck , stor sück, en Suèile et en Norwége: helr, en Danemarck; gwiniard , en Angleterre; farre, dans plusieurs auteurs, DU CORÉGONE LAVARET. 15 a laite double; cinquante-neuf vertèbres à l’épine du dos; et trente-huit côtes de chaque côté de cette colonne dorsale. On ie trouve dans l'Océan atlantique septentrional, dans la Baltique , dans plusieurs lacs ,et notamment dans celui de Genève. }] se tient souvent dans le fond de ces lacs et de ces mers; anais il quitte particulièrement sa retraite marine lorsque les harengs commencent à frayer : 11 les suit alors pour dévorer leurs œufs. Jl se nourrit aussi d'insectes. M. Odier, savant médecin de Ge- nève , ayant disséqué un individu de cette espèce, que lon nomme Jerrat sur les bords du lac Léman, a trouvé dans son canal intes- linal un grand nombre de larves de Zibellules où demoiselles imêlées avec une substance d’une couleur grise. Il crut même voir la vessie natatoire pleine de cette mème substance vraisembla- blement vaseuse, et de ces mêmes larves; ce qui auroit prouvé que, par un excès de voracilé, l'individu qu'il examinoit avoit avalé une si grande quantité de larves et de matière grise, que de l’estomac elles étoient passées par le canal pneumatique jus- que dans la vessie natatoire ‘. Le lavaret multiplie peu, parce que beaucoup de poissons se nourrissent de ses œufs, parce qu'il les dévore lui-même, et qu'entouré d’ennemis il est surtout recherché par les squales. On croiroit néanmoins qu'il prend pour la sûreté de sa ponte autant de soin que la plupart des autres poissons. Il se rapproche des rivages lorsqu'il doit frayer ; ce qui arrive ordinairement vers la fin de l'été on au commencement de l'automne. quente alors les anses , les havres, et les embouchures des flêtives dont les eaux Aout avec le Aa de rapidité. La femelle, stivie du male, frotte son venire contre les pierres ou les caille pour se de barrasser plus facilement de ses œufs. Plusieurs lavarets remon- tent cependant dans îes rivières : ils s’avancent en troupes; ils présentent deux rangées réunies de manière à former un angle, el que précède un imciy idu plus fort où plus hardi, conducteur de ses compagnons dociles. On a cru remarqner que plus la vilesse de ces rivières est grande, et plus ils la surmontent avec facilité et font de chemin en remontant ; ce qui confirmeroit les ? Lettre écrite, en lan 5 ou en l’an 6, par M. Odier à son fils, jeune homme d’une grande espérance, qui suivoit alors mes cours avec beauconp de zèle, et que la mort a enlevé à ses amis et à sa famille au moment où , à l'exemple de son respectable père , il alloit parcourir avec honneur la carrière des sciences. 16 HISTOIRE NATURELLE idées que nous avons présentées sur la natation des poissons, dans noire D'scours sur leur nature, et ce qui prouveroit parti- culièrement ce principe important , que les forces animales s’ac- croissent avec l’obstacle, et se multiplient par les efforts néces- saires pour le vaincre dans une proporton bin plus forte que les résistances, Jusqu'au moment où ces mêmes résistances devien- nent insurmontables. Lorsque les eaux du fleuve sont boule- versées par la tempête, les lavarets lutteroient contre les vagues avec trop de latigue; ils se tiennent dans le fond du fleuve. L'orage est-il dissipé , 1ls se remeitent dansleur premier ordre, et repren- nent leur route. On prétend même qu'ils pressenient la tempête long-temps avant qu'elle n’éclate, et qu'ils n'attendent pas qu’elle ait agité les eaux pour se retirer dans un asile [ls s'arrêtent cepen- dant vers les chutes d'eau et les embouchures des ruiss-aux ou des petites rivières, dans les endroits où ils trouvent des cailloux ou d’autres objets propres à faciliter leur frai. Après la ponte et la fécondation des œufs, ils retonrnent dans la mer; les jeunes individus de leur espèce qui ont atteint une longueur d’un décimètre les accompagnent Ils vont alors sans ordre, parce qu'ils ne sont point poussés, comme lors de leur arrivée , par une cause des plus actives, qui agisse en même temps, ainsi qu'avec une force presque égale, sur tons les indi- vidus, et de plus, parce qu’ils n’ont pas à surmonter des obs- tacles contre lesquels ils aient besoin de réunir leurs eHorts. On sent leur retour lorsque les grands froids doivent assure qu'ils = "2 arriver de que l'hiver doit ètre retardé. Ce pressentiment seroit une confir- e heure, et qu'ils Le différent au coniraire lors- mation de celui qu'on leur a supposé relativement aux tem- pêtes; et peut-être en effet les petiles varialions qui précédent nécessairement les grands chansgemens de l'atmosphere produi- sent-elles au milieu des eaux des développemens de gaz, des al- térations de substance, ou d’autres accidens auxquels les poissons peuvent être aussi sensibles que les oiseaux le sont aux plus lé- géres modifications de l'air. On pêche les lavarets avec de grands filets; on les prend avec le trainail et la louve r ; on les harponne avec un trident. La chair des lavarets est blanche, tendre et agréable au gout. T On trouver: la description du tramaïil, ou trémail, dans l’article du gade eolin ; et celle de la louve , dans l’article du pétrormyzon lamproie. DU CORÉGONE LAVARET. 17 Dans les endroits où la pêche de ces animaux est abondante on les fame ou on les sale. Pour cette dernière opération on les vide ; on les lave en dedans et en dehors ; on les met sur le ventre, de manière que l'eau dont ils sont imbibés puisse s’égoulter; on les enduit de sel; on les laisse deux ou trois jours rangés par cou- ches ; on les sale de nouveau, et on les sale une seconde fois en les plaçant entre des couches de sel et en les pressant dans des tonnes , que l’on bouche ensuite avec soin. Si on les prend pen- dant les grandes chaleurs, on est obligé, avant de les saler, de les fendre, et de leur ôter la tête et l’épine dorsale, qui se gâteroient aisément, et donneroient un mauvais goût au poisson. Ils meurent bientôt après être sortis de l'eau. On peut cepen- dant, avec des précautions, les transporier dans des élangs, où ils prospérent et croissent lorsque ces pièces d'eau sont grandes, profondes , et ont un fond de sable. Au reste, ils varient un peu ét dans leurs formes et dans jeurs habitudes, suivant la nature de leur séjour. Voilà pourquoi les Jerrats du lac Léman ne ressemblent pas tout-à-fait aux autres lavarets. Voilà pourquoi aussi on doit peut-être regarder comme de simples variétés de l'espèce que nous décrivons les gravancñes, les palées, et les bondelles, dont M. Decandolle a fait mention dans les notes manuscriles que ce naturaliste si digne d'estime à bien voulu nous adresser. Les gravanches ont le museau plus pointu, le goût moins dé- licat, et ordinairement les dimensions plus petites, que les la- varets proprement dits. Elles habitent dans le lac de Genève entre Rolle et Morges. Elles s’y tiennent trop constamment dans les fonds pendant onze mois de l’année pour qu'alors on puisse les pren- dre : ce n’est que vers la fin de l'automne qu'elles paroïssent. On les pêche à cette époque avec un filet, la nuit comme le jour; et on a essayé avec succes de les prendre à la /anterne. Les palées vivent dans le lac de Neufchätel, Ayant à-peu-près les mêmes habitudes que les gravanches, elles ne paraissent que pendant un mois ou environ, vers le milieu ou la fin de l'automne. On en prend alors une grande quantité avec des filets perpendi- culaires soutenus par des liéges, et maintenus par des plombs ou des pierres arrondies, qui roulent ou glissent facilement sur les fonds de cailloux, préférés par les palées. On sale beaucoup de ces corégones , qu'on envoie au loin dans de petites barriques. Lacepède. 5. . | 18 HISTOIRE NATURELLE Il paroît que les bondelles ne sont que de jeunes palées. On les pêche pendant toute l'année sur tous les bords du lac de Neuf- châtel. On en mange beaucoup de fraîches en Suisse, et on sale les autres comme les sardines, auxquelles on dit qu’elles ne sont pas inférieures par leur goût *. AAA LA BR LV RAR A VV AVE VE RAR UV VEUVE AE VUE LUE AR LE PLU LAN ULTRA AA LE CORÉGONE PIDSCHIAN, LE CORÉGONE SCHOKUR, LE CORÉGONE NEZ, LE CORÉGONE LARGE 2, LE CORÉGONE THYMALLE3, LE CORÉGONE VIMBE, LE CORÉGONE VOYAGEUR , LE CORÉGONE MULLER , ET LE CORÉGONE AUTUMNAL. Ux variété du premier de ces corégones , à laquelle on a donné le nom de zuchsan , et dont on doit la connoissance, ainsi que celle du pidschian, à lillustre Pallas, a le dos plus élevé que ce dernier. On trouve l’un et l'autre en Sibérie, de même que le schokur, dont la tête est petite, moins comprimée et plus ar- rondie par-devant que celle du lavaret. C'est également dans la Sibérie qu’habite le corégone nez, dont la longueur est ordinairement d’un demi-mètre. Le corégone large a pour patrie une grande partie des contrées dans lesquelles on pêche le lavaret, avec lequel il a beaucoup de rapports. Son poids est de deux ou trois kilogrammes. © $ rayons à la membrane branchiale du corégone lavaret. 15 rayons à chaque pectorale. 20 rayons à la nageoire de la queue. + Weisfische, à Dantzig: breite æsche, en Poméranie; schenepel, à Hambourg ; sück , en Danemsrck ; /appsück, en Suede. 3 Ombre d'Auvergne ; temelo, en Italie ; kressling , avant l’âge d’nn an ; tser, après l’âge d’un an et avant l’âge de deux ans ; æscherling , après l'âge de deux ans, en Suisse; asch, œscha,escher, en Allemagne; sprensling. may- d':g , en Autriche; charius , en Russie ; arr, en Suède et en Norwége; zjotzh;a ; en Laponie ; spelt, salling , en Danemark; grayling, smelling like, thyme, en Angleterre. DU COREGONE PIDSCHIAN. 19 On voit une rangée de petites dents sur les deux mâchoïres du ihymalle. On trouve aussi quelques dents très-petites sur le de- vant du palais et près de l’œsophage. La langue est unie : le corps al- longé, ainsi que la queue; le dos arrondi; le ventre gros ; les écailles sont dures ei épaisses. La couleur générale est d’un gris plus ou moins mélé de blanc ; les raies longitudinales sont bleuätres; une série de poinis noirs règne le long de la ligne latérale ; la parlie su- périeure du poisson présente un vert noirâtre; les peclorales sont blanches ; une nuance rougeätre distingue les nageoires du venire, de l'anus et de la queue. La première dorsale s'élève comme une petite voileau-dessus du corégone ; elle est peinte d’un beau violet, avec la base et les rayons verdâtres, et des raies ainsi que des ta- ches brunes. La membrane de l'estomac du thymalle est presque aussi dure qu'un cartilage; le foie jaune et transparent ; l'épine dorsale com- posée de cinquante-neuf vertèbres, et fortifiée de chaque côté par trente-quaire côtes. Les anciens ont connu le thymalle. Elien et l'évêque de Milan, saint Ambroise , en ont parlé. Ce poisson aime l’eau froide et pure qui coule avec rapidilé sur un fond de cailloux ou de sable, I n'est donc pas surprenant qu'on le trouve particulièrement dans les ruisseaux ombragés des gorges des montagnes Le nom d'ombre d'uvergne, qui lui a été donné, indique qu’il vit en France : il a été d’ailleurs observé dans presque toutes les contrées mon- tueuses , Lemperées ou froides, de l'Europe et de la Sibérie; il est même si commun en Laponie, que les habitans de ce pays se servent de ses intestins pour faire plus facilement du fromage avec le jait des rennes. Il se nourrit d'insectes, de petits animaux à coquille, de jeunes poissons, d'œufs de saumon et de truite. IL croit fort vite, parvient à la longueur d’un demi-mètre, et pèse quelquefois plus de deux Kilogrammes. En automne il descend ordinairement dans les grands flenves, et de là dans la mer, d'où il remonte, vers le milieu du printemps, dans les fleuves, les rivières, et les ruisseaux qui lui conviennent. On le prend surtout lors de ses passages, el notamment quand il remonte pour aller frayer. On le pêche avec le colleret, la louve”, Ja nasse, ei à la ligne. Sa chair est blanche, ferme , douce, très- ? Voyez la description du col!eret dans l’article du centronome sandat ; et celle de la louve dans l’article du pétromyzon lanprore. 20 HISTOIRE NATURELLE bonne au goût, principalement dans les temps froids, très-grasse en automne, très-facile à digérer dans toutes les saisons ; et il est d'autant plus recherché, qu'on à attribué à son huile ou à sa graisse la propriété d’effacer les taches de la peau, et mème les marques de la petite vérole. Il ne multiplie pas beaucoup, parce qu'il est très- délicat, et l’une des proies les plus agréables aux oiseaux d’eau. Il meurt bienlôt, non-seulement quand il est hors de leau, mais encore lorsqu'il est dans une eau tranquille; et si l’on veut le conserver dans des huches , 1l faut qu'elles soient placées dans un courant. Il répand, dans plusieurs circonstances, une odeur agréable, qu'Elien a comparée à celle du thym, et saint Ambroise à celle du miel, et qui paroît provenir de certains insectes dont il se nourrit, et qui, tels que le tourniquet (gyrinus natator ), sont plus on moins odorans. Le corégone vimbe habite en Suède. Le voyageur se trouve en Sibérie, dans le lac Baïkal, d'ou il remonte, pour la ponte ou la fécondation des œufs, dans les ri- vières qui s’y Jeltent. Il a un demi-mètre de longueur, la partie supérieure grise , la chair blanche, les œufs jaunes et très-bons à manger ‘. Le müller a été pèché dans les eaux du Danemarck. 1 10 rayons à la membrane des branchies du corégone pidschiar, 5 14 rayons à chaque pectorale. 9 rayons à la membrane branchiale du corégone schokur. 17 rayons à chaque pectorale. 9 rayons à la membrane des branchies âu corégone nez. 18 rayons à chaque pectorale. 8 rayons à la membrane branchiale du corégone large. 15 rayons à chaque pectorale. 20 rayons à Ja nageoire de la queue. 10 rayons à la membrane des branchies du corégone thymalle. 16 rayons à chaque pectorale. 18 rayons à la caudale. 16 rayons à chaque pectorale du corégone vimbe. 9 rayons à la membrane branchiale du corégone voyageur. 17 rayons à chaque nectorale. 20 rayons à la naseoire de la queue. 9 rayons à la membrane des branchies du corégone autumnal. 16 rayons à chaque pectorale, DU CORÉGONE ABLÉ. 21 Le corégone autumnal passe lhiver dans l'océan glacial areti- que. Les es de cette espèce en partent après ll fonte des glaces pour remonter dans les fleuves. [ls vont jusqu’au lac Baïkal, et dans d’autres lacs très-éloignés de la mer; et lorsque l'automne arrive ils se réunissent en grandes troupes, et redescendent jus- que dans l'océan. 1ls perdent très-promptement la vie lorsqu'ils sont hors de l'eau. Il sont gras, et d’un demi-mètre de longueur. LE CORÉGONE ABLE, LE CORÉGONE PELED, LE CORÉGONE MARÈNE, LE CORÉGONE MARÉNULE 2, LE CORÉGONE WARTMANN 3%, LE CORÉGONE OXYRHINQUE, LE CORÉGONE LEUCICHTHE , LE CORÉGONE OMBRE, ET LE CORÉGONE ROUGE. a Lsce , dont l'Europe est la patrie , a deux décimèires ou à- peu-près de longueur , le dos d’un vert brunâtre, les côtés ar- genbns, et des points noirâtres sur les nageoires. Le peled vit dans la Russie septentrionale. Sa chair est grasse, el sa longueur ordinaire d’un demi-mèêtre. La marène a la ligne latérale un peu courbée, les yeux gros, et les écailles grandes, minces, et brillantes. Le nez, le front et le dos, sont noirs ou bleuâtres; le menton et le venitre blancs ; les côtés argentins; les joues jaunes; les opercules bleuâtres et bordés 1 Sik-loja, stint, en Suède; moëka, rapis, en Finlande ; #licta, dans plusieurs contrées du nord de l’Europe. ? Muræœne , en Prusse; morene , en Sibérie et dans le Mecklembourg ; stént, en Danemarck; /2k- Je en Suède, smaañfisk, blege, lake-sild , vemme , en Norwége. 3 Besola , dans plusieurs contrées de l’Europe ; hevcrling et ir Lie LE ip sa première année ; stubel et steuber, pendant sa seconde année ; gang/isc pendant sa troisieme année ; rhenken , pendant sa quatrième année ; Lall-feichs pendant sa cinquième SH dreyer, pendant sa sixième aunée ; blaufelcien ; pendant sa septième année et les années suivantes, en Allemagne. 22 HISTOIRE NATURELLE de blanc ;les nageoires, excepté l’adipeuse qui est noirâtre, bleues, borcées de noir, et violettes à la base; les nuances de la ligne latérale rel-vées par une série de plus de quarante points blanchâtres. On trouve ce corégone dans le lac Maduit, et dans quelques autres grands lacs de la Poméranie ou de la Nouvelle-Marche de Brandebourg. I est quelquefois long de plus d’un mètre. Sa chair grasse, blanche et tendre, a un trés-bon goût. Son canal intes- tinal est très-court, mais on compte pres de cent cinquante ap- pencdices auprès du pylore. Les marènes se plaisent dans les eaux profondes dont le fond est de sable ou de glaise Files y vivent en troupes nombreuses; elles ne quittent leur retraite que vers la fin de l'automne pour frayer sur les endroits remplis de mousse ou d’autres herbes, et dans le printemps pour chercher de petits animaux à coquille , dont elles aiment beaucoup à se nourrir; et sil survient une tempête elles disparoissent subitement. Elles ne commencent à se reproduire qu’à l’âge de cinq ou six ans, et lorsqu'elles ont déjà trois ou quatre décimètres de longueur. Pendant l'hiver on les pêche sous la glace avec de grands filets dont les mailles sont assez larges pour laisser échapper Îles individus trop petits. Elles meu- rent dès qu'elles sortent de l'eau. Cependant Bloch nous apprend que M. de Marwitz de Z2rnickow est parvenu, en employant des vaisseaux larges, profonds , dont le fond étoit garni de glaise ou de sable , et dans l’intérieur desquels la chaleur ne pouvoit pas pénétrer, à transporter un très-grand nombre de ces carégones dans ses terres , éloignées de huit lieues du lac Maduit , et à les acclimater dans ses étangs. Bloch a le preinier décrit la grande marène. La marénule, où petite marene, est connue depuis long-temps. Schwenckfeld et Schoneveld en ont parlé dés le commencement du dix-septième siècle. Sa tête est demi-transparente; sa langue carlilagineuse et courte; sa longueur de deux ou trois décimètres ; sa surface re- vêtue d’écailles minces, brillantes, et foiblement attachées ; son épine dorsale composée de cinquante-huit vertèbres; le nombre iolal de ses côtes de trente-deux; sa ligne latérale ornée de plus de cinquante points noirs; la couleur de ses nageoires d’un gris blanc ; sa caudale bordée de bleu ; sa chair blanche, tendre et de irès-bon goût. Ses habitudes ressemblent beancoup à celles de la marène. On ta pèche dans les lacs à fond de sable ou de glaise du Danemarck, + DU CORÉGONE ABLE. 23 de la Suède, et de l'Allemagne septentrionale. Il est des endroits où on la fume après l'avoir arrosée de bière. Ses œuïs sont plus petits que ceux de presque tous les autres corégones. Le wartmann a les écailles grandes; un poemes assez long auprès de chaque ventrale; l'estomac dur et étroit ; plusieurs cee- cums; le foie gros; le fiel vert ; la vessie natatoire simple ei située le long du dos; la tête petile et argentine comme le ventre; les nageoires jaunâtres ou blanchâtres, et bordées de bleu ; une série de points noirs le long de la ligne latérale. Il porte le nom d’un savant médecin de Saint-Gal] qui l'a décrit avec beaucoup d’exactitude. Il se trouve dans plusieurs lacs de la Suisse, et surtout dans celui de Constance, où, depuis le prin- temps jusqu’ ‘en automne, on prend plusieurs milliaué d'individus de cette espèce. On le marine; on l'envoie au loin; et lorsqu'il est frais il est regardé comme le meilleur poisson du lac. Il n’est donc pas sur- prenant qu'il aitété observé avec beaucoup de soin,et qu'on sache que c’est vers sa septième année qu’il a cinq ou six décimètres de longueur. Il fraie vers le commencement de l'hiver. On le recherche à cette époque; mais alors sa chair est moins tendre que pendant l'été. Voilà pourquoi c’est particulièrement dans cette’ dernière saison qu’un grand nombre de bateaux partent chaque soir pour aller le pêcher. Les filets ont soixante ou soixante-dix brasses de hauteur , parce que le corégone wartmann se tient souvent à une: profondeur de cinquante brasses. Il s'approche cependant à vingt et même à dix brasses de la surface de l’eau lorsqu'il tombe une grosse pluie, ou qu’un orage règne dans l'atmosphère : aussi la pêche de ce poisson est- elle Mano plus abondante dans ce momens d’agitalion. Mais lorsque le froid commence à régner, le warimann se relire à une si grande distance de la surface du lac que les filets ne peuvent pas y atteindre, Ce corégone se nourrit d'insectes, de vers, de plantes aquatiques. Vers l'age de trois ans il a quelquefois une maladie qui lui donne une couleur rougeâtre , et qui empêche qu’on ne veuille en manger. L'oxyrhinque est un des habitans de l’océan atlantique sep- tentrional. Le leucichthe a été vu dans fa mer Caspienne. Sa longueur est de plus d’un mètre. Ses écailles sont unies et presque arrondies ; le sommet de la têle est convexe, lisse » dénué de petites écailles ; 2 HISTOIRE NATURELLE les yeux sont gros , et peu rapprochés l’un de l'autre; la langue est triangulaire et un peu rude; des dents, que l’on distingue au tacl plutôt qu'à l'œil, hérissent le devant du palais ; chaque opercule est composé de quatre lames. Les pectorales sont blan- ches ; la nageoire adipeuse est lransparente et pointillée de noir ; les ventrales sont blanches avec des points brunâtres et des ap- pendices triangulaires; l’anale rougeâtre et tachée de brun; le dos présente des nuances blanchâtres mêlées de noir. C’est dans plusieurs rivières d'Allemagne et d'Angleterre , ainsi que dans d’autres contrées européennes , que se plaît le corégone ombre. EH a la langue lisse: deux tuberculés garnis de petites dents, et placés auprès du gosier ; les nageoires tachetées de noir, et peintes d’un ronge noiratre ?. Le corégone rouge est tres-allongé. Ses ventales sont presque aussi grandes que la premiere dorsale ou que celle de Fanus ; elles sont aussi plus près de la tête que cette première nageoire du dos, et moins éloignées du bout du museau que de Fanale. La nageoire adipeuse est recourbée et en forme de massue; les pec- torales ont un peu ia figure d’une faux. Ce corégone appartient 3 16 ravons à chaque pectorale du corégone able. 33 rayons à la uageoire de la queue. 16 rayons à chaque pectorale du corégone peleu. 22 rayons à la caudale. 14 rayons a chaque pectorale du corégone marene. 20 rayons à la nageoire de la queue. 15 rayons à chaque pectorale du corégone marénule. 20 rayons à la caudale. Q rayons à la membrane branchiale du corégone Wartmann. 37 rayons à chaque pectorale. 23 rayons à la nageoire de la queue. J7 rayons à chaque pectorale du corégons oxyrhinque. 20 rayons à la membrane branchiale du corégone leucichthe, 14 rayons à chaque pectorale, 27 rayons à la caudale. 16 rayons à chaque pectorale du corégone ombre. 19 rayons à la nageoire de la queue. xé Ou LL rayons à chaque pectorale du corégone rouge. $ rayons à chaque ventrale, DES CHARACINS. 25 à la mer qui baigne les rivages américains et voisins des tropi- ques. Si, contre mon attente, on ne trouvoit pas plus de quatre rayons à la membrane branchiale de cet osseux, il faudroit l'ins- crire parmi les characins. } CENT SOIXANTE-DIX-SEPTIÈME GENRE. LES CHAR ACINS. La bouche à lextrémité du museau ; la têle comprimée ; des écailles facilement visibles sur le corps et sur la queue; point de grandes lames sur les côtés, de cuirasse, de piquans aux opercules , de rayons dentelés, ni de barbillons ; deux nageoires dorsales ; la seconde adipeuse et dénuée de rayons ; quatre rayons au plus à la membrane des branchies. ESPÈCES. CARACTÈRES. S Neuf rayons à la première nageoïre du dos ; quarante-trois à celle de l’anus ; D TrlonRa leu soso la caudale fourchue ; les deux mâ— choires garnies de dents à trois pointes; une raie longitudinale et argentée de chaque côté du poisson. Dix rayons à la première dorsale ; < vingt-six à la nageoire ‘de lanus ; AE MR ER GRR EE les dents ires-grandes , renflées , et très-apparentes ; la couleur générale argentée ; des raies brunes et blan- châtres. Dix rayons à la première dorsale ; cin- quante-cinq à lanale ; la caudale fourchue ; la nuque tres-élevée en bosse. 5. LE cHARACIN Bossu. Onze rayons à la première nageoire du dos; vingt-trois à la nageoire de l'anus; la caudale fourchue ; une tache noire auprès de chaque oper- cule, 4. LE CHARACIN MoOUCuE. ES 26 HISTOIRE NATURELLE ESPÈCES, CARACTÈRES. du dos ; trente-quatre à l’anale; la caudale fourchue ; deux taches noi- res de chaque côté, lune auprès de la tête , et l’autre auprès de lans geoire de la queue. 5, LE CHARACIN DOUBLE- ‘Douze rayons à la première nageoire MOUCHE. | Onze rayons à la première dorsale ; douze à la nageoire de l’anus ; le corps et la queue sans tache. du dés et à celle de l'anus; la cau- dale fourchue ; les mâchoires sans dents ; le, dos élevé et arrondi; la , dorsale très-haute. 6. LE CHARACIN SANS TACHE. 7. LE CHARACIN CARPEAU, [a rayons à la première nageoire Neuf rayons à la première dorsale ; vingt-six à la nageoire de l'anus; la caudale fourchue; le corps et la queue blancs ; toutes les nageoires jaunâtres. 8. LE CHARACIN NILOTIQUE Vingt-trois rayons à la première na- geoire du dos ; les dents de la mà- 9. LE cHaraciN NÉrAscu. choire inférieure plus grandes que | les autres; de petites écailles sur la base de la caudale ; le dos verdâtre. Onze rayons à la première nageoire du OU LE GHARAGIR PURE dos ; Viugt-six à la nageoire de ee Panus ; la caudale fourchue ; la ligne latérale descendante ; les nageoires un peu pulvérulentes. Onze rayons à la première dersale ; dix à l’anale; la caudale fourchne ; 11. LE CHARACIN ANOSTOME. l'ouverture de la bouche dans Îà partie supérieure du bout du mu- seau. dos : dix à l’anale; la caudale four- chue; de petites écailles sur lx base de Ja nageoire de l’anus ; trois ta- ches noirâtres de chaque côté entre: l'anus et la nageoire de la queue. Onze rayons à la première nageoire du 12. LE CHARACIN FRÉDÉRIC. Treize rayons à la première dorsale ; LÀ < * “ : a L u 19. LE CHARACIN A BANDES. dix à Ja nagcoire de Fanus; la cau- L A L] . dale en croissant ; les deux mächoi- DES CHARACINS. 27 ESPÈCES, 13. LE CHARACIN A BANDES. 14. LE CIARACIN MÉLA- NURE. 16. LE CHARACIN opof. 15. LE CHARACIN us CARACTÈRES. res également avancées ; Yeux ori- fices à chaque narime ; un grand nombre de bandes transversales . irrégulières, noirâtres , et dont piu- sieurs sont réunies deux à deux. Neuf rayons à la première nageoire du dos ; trente à l’anale; la caudale fourchue ; les deux mâchoires égale- ment avancées ; un seul orifice à chaque narine ; une tache noire et irrégulière sur chaque côté de Îa nageoire de la queue. Onze rayons à la première dorsale ; dix à la nageoiïre de l’anus; la caudale fourchue ; la mâchoire supérieure un peu plus avancée que l’inférieure; un seule orifice à chaque narine ; une tache noire sur la ligne latérale très- près des ventrales, Neuf rayons à la première nageoire du dos; onze à celle de l’anus ; la màâ- choire supérieure plus avancée que celle d’en-bas ; les dents fortes , iné- gales, et pointues; deux orifices à chaque narine ; les nageoires d’un brun noirâtre. 28 HISTOIRE NATURELLE RAA AAA VA VRAI LUE VRAI AAA LA VUE VIA VAR 12211034 2h422227%40%% 34287) LE CHARACIN PIABUQUE LE CHARACIN DENTÉ:, LE CHARACIN BOSSU, LE CHARACIN MOUCHE , LE CHA- RACIN DOUBLE-MOUCHE 3, LE CHARACIN SANS TACHE , LE CHARACIN CARPEAU, LE CHARACIN NILOTIQUE 4, LE CHARACIN NEFASCH, ET LE CHARACIN PULVÉ- RULENT. = Nous approchons de la fin de nos études. Nous avons devant nous le but vers lequel nous tendons depuis si long-temps. Plus exercés maintenant , hâtons notre marche , et contentons-nous de remarquer ane ut : "La petitesse de la tête du prabuque ; la saillie de sa mâchoire in- férieure au-delà de celle d’en-haut; la surface unie de sa langue ; la membrane en forme de faucille quiest tendue à son palais; lori- fice unique de chacune de ses narines; la courbure de sa ligne latérale ; le verdâtre de son dos ; le gris de ses nageoires; sa lon- gueur , qui ne passe pas trois décimèlres ; la blancheur et la dé- re de sa chair; la facilité avec Boucle on le prend dans ies rivières de acaue méridionale en attachant à l'hameçon un ver ou un mélange de sang et de farine : La couleur Dante da nageoires du denté, et le rouge dont brille le lobe inférieur de sa caudale dans leseaux du Nil, ou dans celles de quelques fleuves de la Sibérie : Le séjour de choix que fait dans la mer qui baigne Surinam le oo 2 Silherstreit, silberforelle , par les Allemaads. 2 Phager des anciens, suivant mon collègue M. Geoffroy, professeur au Muséum national d'histoire naturelle. ( Lettre écrite d’'Ezvote ). 29 à 5 Doppel fleck, en Allemagne ; flackis-hoitting , eu Suède. 4 Raï, par les Arabes. DU CHARACIN PIABUQUE, etc. 29 characin bossu ; la petitesse de sa tête, que la bosse de la nuque fait paroître comme rabaissée ; l’aiguillon incliné vers la queue, et placé auprès de la base de chacune de ses pectorales ; le roux argenté de sa couleur générale ; et la tache noire de chacun de ses CÔLES : La forme pointue de la tête du characin mouche, qui vit à Surinam, comme le bossu : Le peu de largeur de l'ouverture de la gueule du characin dou- ble-mouche; l’égale prolongation de ses deux mâchoires; la dou- ble rangée de dents qui garnit sa mâchoire d’en-haut ; la surface lisse de la langue et de son palais; le double orifice de chacune de ses narines; la forme tranchante du dessous de son ventre; l’ar- rondissement de son dos; la direction de sa ligne latérale , qui est droite; Le bleu argentin de ses côtés ; le verdâtre de sa partie supé- rieure ; les nuances jaunes de sa dorsale, de ses pectorales, et de ses ventrales ; la couleur brune de ses autres nageoires; la blan- cheur et la graisse délicate que présente sa chair dans les rivières de Surinam et dans celles d’Amboine : Le blanc argentin du characin sans tache, que l’on a péché en Amérique : La tête comprimée et dénuée de petites écailles du carpeau ; la grosseur de son museau arrondi; la forme de ses lèvres charnues , qui compense nn peu son défaut de dentsaux mâchoires; la surface douce de sa langue; le double orifice de chcune de ses narines; les trois pièces de chacun de ses opercules ; la convexité de son ventre; la carène de son dos; la rectitude de sa ligne latérale ; la mollesse de ses écailles; le brunâtre de sa partie supérieure ; largentin de ses côtés ; le rougeâtre de ses nageoires; la bonté de sa chair, et l'intérêt qu’à Surinam on attache à sa prise * : La briéveté de la nageoire adipeuse du nilotique, dont le nom indique la patrie : La préférence que donne le néfasch au fleuve qui nourrit le nilotique * : ? Nous n’avons pas cru , malgré l'autorité de Bloch, devoir séparer son édente de notre characin carpeau. 2 4 rayons à la membrane branchiale du characin piabuque. 12 rayons à chaque pectorale. 8 rayons à chaque ventrale. 20 rayons à la nageoire de la queue. 30 HISTOIRE NATURELLE La force et l'inégalité des dents qui garnissent la mâchoire su périeure du charaein pulvérulent d'Amérique * , ainsi que sa mâchoire inférieure, laquelle est un peu plus courte que celle d’en-haut; la surface lisse de sa langue, le rayon aiguillonné de sa dorsale et de sa nageoire de anus; la blancheur d’un grand nombre de ses écailles. En tout, les characins ont de très-grands rapports avec les salmones, parmi lesquels ils ont été placés par d'illustres natura- listes, mais dont nous avons dû les. séparer pour obéir aux véri- tables principes d’une distribution méthodique des poissons * à & rayons à la membrane des branchies du characin denté. 15 rayons à chaque pectorale. 9 rayons à chaque ventrale. 25 rayons à la caudale. % 4 rayons à la membrane branchiale du characin bossu. 11 rayons à chaque pectorale. 8 rayons à chaque ventrale. 39 rayons à la nageoïre de la queue. & rayons à la membrane des branchies du characin mouche. 16 rayons à chacune de ses pectorales. 7 rayous à chacune de ses ventrales. 24 rayons à la caudale. 4 rayons à la membrane branchiale du characin double-mouche. 31 rayons à chacune de ses pectorales. 8 rayons à chaque ventrale. 39 rayons à la nageoire de la queue. 4 rayons à la membrane des branchies du characin sans tache. 14 rayons à chaque pectorale. 11 rayons à chaque ventrale, 20 rayons à la eaudale. + 4 rayons à la membrane branchiale du characin earpeau. 13 rayons à chaque pectorale. 10 rayons à chaque ventrale. 23 rayons à la nagcoire de la queue. 13 rayons à chaque pectorale du characin nilotique. 9 rayons à chaque ventrale. 19 rayons à la candale. 2 { rayons à la membrane des branchies du characin néfasch, | 14 rayons à chaque pectorale. 9 rayons à chaque ventrale. 4 rayons à la membrane branchiale du characin pulvérulent, 16 rayons à chaque pectorale, 8 rayons à chaque ventrale. 18 rayons à la nageoire de la queue. DU CHARACIN ANOSTOME, etc. 31 RAA LAURE VAE AVAL AR VV LA ERREUR PARA AAA VAL URSS LE CHARACIN ANOSTOME, LE CHARACIN FRÉDÉRIC, LE CHARACIN A BANDES , LE CHARACIN MÉLANURE , LE CHARACIN CURIMATE :, ET LE CHARACIN ODOÉ. PET a la tête comprimée; la mâchoire inférieure ter- minée par une sorte de mamelon arrondi; la nuque abaissée; la parte antérieure dun dos convexe ; les écailles grandes ; la cou- leur générale brune; des raies longitudinales moins foncées. Bloch a publié le premier la description des cinq characins dont 1l nous reste à parler, et qu'il a inscrits parmi les sal- miones. Il faut compter au nombre des caractères principaux du fré- déric le peu de grosseur de la tête, qui n'est pas revêtue de pe- tites écailles; la force des lèvres; l’égal avancement des deux mâ- choires; les six dents allongées et inégales de la mâchoire d’en- bas ; les huit dents petites et pointues de celle d’en-haut; la ver- rue qui est derrière le milieu de ces huit dents; la surface unie du palais et de la langue qui est très-courte; le double orifice de chaque narine; l'élévation de la partie antérieure du dos; la cour- bure de la ligne latérale; l’appendice de chaque nagcoire du ven- ire; la grandeur des écailles; l'excellent goût de la chair; le jaune argentin de la couleur générale; les nuances violettes de la partie supérieure ; le jaune et le bleu des nageoires. Le characin à bandes, qui vit à Surinam, comme lefrédéric , a l'orifice de chaque narine double ; son dos est caréné ; on voit un appendice auprès de chacune de ses ventrales. Surinam est encore la patrie du mélanure et du curimate. Le corps et la queue du mélanure sont argentés ; son dos est gris; ses nageoires sont jaunâtres; des dents très-petites garnis- sent ses mâchoires ; chacune de ses narines n’a qu'un orifice. * Capelan , parles Anglais; ein/leck, par les Allemands. 52 HISTOIRE NATURELLE Le curimale a la langue libre et unie; le das est brunätre; les côtés et le ventre sont argentins ; une teinte grise distingue les na: geoires. Ce characin habite les eaux douces, et particulièrement les lacs de l'Amérique méridionale. Sa chair est blanche , feuilletée ; et très-délicate. L’odoé se trouve sur les côtes de Guinée *. Il est tres-vorace, et d'autant plus dangereux pour les petits poissons, qu'il par- vient à la longueur d’un mètre. Il est poursuivi à son lour par beaucoup d'ennemis; et les pêcheurs lui font une guerre cruelle, parce que sa chair rougeâtre est grasse et tres-agréable au goût. Son museau est avancé ; ouverture de sa bouche très-grande ; le palais rude; la langue lisse ; l’orifice de chaque narine double ; le dessus de la tète comme ciselé et rayonné en deux endroits; le ventre très-long ; la première dorsale plus rapprochée de la cau- dale que les nageoires du ventre; la ligne latérale un peu cour- bée ; le dos presque noir ; la couleur des côtés d'un brun ou d’un roux plus ou moins clair *. 1 4 rayons à la membrane branchiale de characin anostome. 13 rayons à chaque pectorale. 7 rayons à chaque vent.ale. 25 rayons à la nageoire de la queue. 4 rayons à la membrane des branchies du characin frédéric. 12 rayons à chaque pectorale. 9 rayons à chaque ventrale. 20 rayons à la caudale, 4 rayons à la membrane branchiale du characin à bandes. 15 rayons à chaque pectorale. 10 rayons à chaque ventrale, 22 rayons à la nageoïre de là queue. 2 4 rayons à la membrane des branchies du characin mélanure. 12 rayons à chaque pectorale. 8 rayons à chaque ventrale. 20 rayons à la caudale. 4 rayons à la membrane branchiale du characin curimate. 14 rayons à chaque pectorale. IL rayons à chaque ventrale. 20 rayons à la nageoire de la queue. 4 rayons à la membrane des branchies du characin o doé. 14 rayons à chaque pectorale, Q rayons à chaque ventrale. 28 rayons à la caudale. DU SERRASALME RHOMBOIDE. 33 RAM AAA AAA AAA AAA AAA AAA AA CENT SOIXANTE-DIX-HUITIÈME GENRE. LES SERRASALMES. La bouche à l'extrémité du museau ; la téte , Te corps et l@ queue comprimés ; des écailles facilement visibles sur le corps et sur la queuè; point de grandes lames sur Les côtés, de cuirasse, de piquans aux opercules, de rayons dentelés, ni de barbillons; deux nageoires dorsales ; La seconde adipeuse et dénuée de rayons ; la partie infirièure du ventre carénée et dentelée comme une scie. ESPÈCE. CARACTÈRES. Deux ou trois rayons aiguillonnés et quinze rayons articulés à la première ne du dos ; deux rayons "e : üuillonnés et trente rayons articulés LE SERRASALME RHOMBOÏDE. CIE de l’anus; la Fa en crois- sant; le dos très-élevé auprès de la première dorsale ; la caudale bordée dé noir. RE AA VA LA AE VA AA A AE VA RAR AE LU MA AA AAA A AA AA VA A VE AA A LME LE SERRASALME RHOMBOIÏDE :. L: serrasahines ressemblent beaucoup aux clupées, dont nous parlerons dans un des articles suivans, et aux salmones, parmi lesquels ils ont été comptés. [ls ont, par exemple, sur la carène de leur ventre une dentelure analogue à celle que l’on voit sur la parlie inférieure des clupées; et ils présentent la nageoire dor- sale et adipeuse des salmones. Leur nom désigne cette dentelure 1 Sagebauch, par les Allemands. Lacepède. ÿ, 34 HISTOIRE NATURELLE ainsi que leur affinité avec le genre qui comprend les saumons et les truites. Nous n'avons encoreinscrit qu’une espèce parmiles serrasalmes; nous lui avons conservé la dénomination de rhomboïde , pour rappeler celle qu'a employée le célèbre Pallas en faisant connoître cette espèce remarquable. Le rhomboïde vit dans les rivières de Surinam; il y parvient à une grosseur considérable, et 11 y est si vorace qu'il poursuit souvent les jeunes oiseaux d’eau. L'ouverture de sa bouche est grande : la mâchoire inférieure est un peu plus avancée que la supérieure ; l’une et l'autre, et surtont celle d’en-bas, sontarmées de dents larges, fortes, et pointues. La langue est libre, mince, et unie; mais les deux côtés du palais sont garnis d’une rangée de petites dents. Le front est presque vertical. Chaque narine a deux ouvertures très-rapprochées ; les opercules sont rayonnés ; la ligne latérale est droite; les écailles sont molles et petites ; l'anus est à une égale distance de la tête et de la caudale ; des écailles sem- blables à celles du dos couvrent une grande partiede l’anale ; on voit ün appendice auprès de chaque nageoire du ventre; la dentelure qui règnesur la partie inférieure du poisson est formée par unesuite de piquans recourbés, dont chacun tient à deux lobes écailleux placés sous la peau des deux côtés de la carène; le piquant le plus voisin del’anus est double; il y a d’ailleurs au-devant de la pre- mière dorsale un autre piquant à trois pointes dont la plus longue est inclinée vers la tête. Au reste, cette première dorsale et la nageoire de l’anus sont en forme de faux. La chair du rhomboïde est blanche, grasse, délicate; la cou- leur générale de ce poisson montre des nuances rougeâtres rele- vées par des points noirs; les côtés sont argentins; les nageoires sont grises *. f 4 rayons à la membrane branchiale du serrasalme rhomboïde. 15 rayons à chaque pectorale. 8 rayons à chaque ventrale. 18 rayons à la nageoire de la queue. DE L'ÉNOPE SAURE. 35 RARRAARAARAANMAAAAA AAA RAR AAA RAA RAA RAA AAA AA AAA AAA AAA MA AA AAA AAA AA CENT SOIXANTE-DIX-NEUVIÈME GENRE. LES ÉLOPES. Trente ‘rayons ou plus à la membrane des branchies ; les yeux gros, rapprochés l’un de l’autre, et presque verticaux ; une seule nageoire dorsale ; un appendice écailleux aupres de chaque nageoire du ventre. ESPÈCE. CARACTÈRES. Vingt-deux rayons à la nageoire du dos ; seize à celle de l'anus; la cau- dale fourchue ; la mâchoire d’en- L'ÉLOPE SAURE. bas plus avancée que celle d’en- baut ; la langue , les deux mâchoires et le palais garnis d’un grand nom- bre de peties dents. L’ÉLOPE SAURE. * Lss élopes se rapprochent des salmones par plusieurs traits. Le saure a la tête longue, dénuée de petites écailles, compri- mée, et un peu aplatie dans sa surface supérieure ; les os de ses lèvres sont longs, et leur bord est un peu dentelé; chacune de ses narines a deux orifices ; son opercule est composé de deux pièces , mais ne couvre pas en entier la membrane branchiale ; sa ligne latérale est droite; son anus est une fois plus loin de la tête que de la nageoire de la queue. Des nuances bleues et argentines com- posent ordinairement sa couleur générale ; sa tête est souvent comme dorée ; et des teintes rouges brillent sur ses nageoires *. D TS EE SAR SO TERRE TN SEE RS EEE * 34 rayons à la membrane des branchies de l’élope saure, 18 rayons à chaque pectorale. 15 rayons à chaque ventrale. 30 rayons à la nageoïire de la queue, 36 HISTOIRE NATURELLE RAA VO AAA MMM UE VER VU AAA AVI AV VU AAA A AAA LT CENT QUATRE-VINGTIÈME GENRE. LES MÉGALOPES. Les yeux très-grands ; vingt-quatre rayons ou plus à la membrane des branchies. ESPÈCE. CARACTÈRES. Le dernier rayon de la nageoire dor- LE MÉGALO?E FILAMENT: sale terminé par un filament très- long et très-délié. A VU VV UV ANINUENUAAN EN UN NAN RAAAANAANANS NV AANAY PANINNV A RAA ARR LE MÉGALOPE FILAMENT :. cts N ous avons trouvé dans les manuscrits de Commerson une description très-courte et très-précise de ce poisson. Get osseux se rapproche des élopes par plusieurs traits; mais 1l ne peut pas apparlenirau genre de ces derniers. Nous avons dû d'ailleurs linscrire dans un genre différent de tous ceux que l'on connoiît. il vit dans les environs du fort Dauphin de l'ile de Madagascar. 1 Oculeus seu mmegalops. — Postremo pinnæ dorsalis radio, in setam. longissi- mam retroducto; vel piunä dorsali in setam longissimam abeunte; radiis mem branæ branchoistegæ viginti quatuor, Commerson , manuscréts ee Citéss to Tome 5. Page 56. __—— Tan ES = = = = — = | | | | Lu | Nr dx Te | 1 a _ _—_—— fretre pæ. É 2 Dand sul. je Ë NT miblapésanres.;. 1200000 Page 35. 24Le Notacanthe nez. {LUS LR Bo: 5.LEsoce brochet vos DU NOTACANTHE NEZ. 57 AAA AU VUE M VV AURA VA VEAAAT LULU LULU VUE LEUR VIA RAR ANARAA RAA AR AAA VAR / CENT QUATRE-VINGT-UNIÈME GENRE. LES NOTACANTRHES. Le corps et la queue très-allongés ; la nuque élevée et arrondie ; la tête grosse; la, nageotre de l’anus très-longue el réunie avec celle de la queue; point de nageoire dorsale; des aiguillons courts, gros, forts, et dénués de membrane à la place de cette dernière nageotre. ESPÈCE. CARACTÈRES. La mâchoire supérieure plus avancée que celle d’en-bas; l'ouverture de la bouche située au-dessous du mu- LE NOTACANTHE NEZ,. seau, qui est prolongé en avant, et un peu arrondi; la tête et les oper— cules garnis de petites écailles ; dix gros aiguillons sur le dos. AAA AARANIAA NA T A AAAS RAAAAAAAIAAA AAA RAS AAA LE NOTACANTHE NEZ. AAA er © jee a fait graver la figure de cet animal, beau dans ses con- leurs, délié dans ses formes, agile dans ses mouvemens , rapide dans sa natalion , vorace , hardi, dangereux pour les jeunes pois- sons, dont il aime à faire sa proie, et qui seroit lié par les plus grands rapports avec les trichiures, si ces derniers, au lieu d'êire entièrement privés de ces nageoires inférieures qu'on a compa- rées à des pieds, avoient des nageoires ventrales comme le nota- canthe. Cet osseux parvient à une longueur considérable. Sa couleur générale est argentine, variée par des teintes dorées; les reflets d'or et d'argent brillent d'autant plus sur sa surface qu'en un clin-d'œil il offre un grand nombre d’ondulations diverses, pré- sente à la lumière mille faces différentes , réfléchit les rayons du soleil dans toutes les directions ; et d’ailleurs ces nuances écla- tanles sont relevées par quinze ou seize bandes transversales et s3 HISTOIRE NATURELLE brunes, que Pon voit sur son corps et sur sa queue, ainsi que par les tons brunâtres qui distinguent ses nageoires *, Son iris est argenté ; ses yeux sont gros; chaque narine n'a qu’un orifice ; les dents des deux mâchoires sont égales, fortes, et serrées ; on compte deux pièces arrondies à l’opercule; le com- mencement de la nageoire de l'anus montre une douzaine d’ai- guillons écartés l’un de l’autre , recourbés , el soutenus par une membrane que revêtent de petites écailles ; la caudale est lancéo- lée ; les pectorales sont grandes. AV ANAAANNVIARAANAANRANAANNA ANA UV AU AU AY VU VUS AAA VU MU UV CENT QUATRE-VINGT-DEUXIÈME GENRE. LES ÉSOCES. L'ouverture de la bouche grande ; le gosier large ; les mächoires garnies de dents nombreuses, fortes, et pointues ; le museau aplati; point de barbil- lons ; l’opercule et lorifice des branchies très- grands ; le corps et la queue irès- allongés et comprimés latéralement ; les écailles dures ; point de nageoire adipeuse ; les nageoires du dos et de l’anus courtes ; une seule dorsale ; cette der- nière nageoire placée au-dessus de l'anale, ou à peu près , et beaucoup plus éloignée de la tête que les ventrales. PREMIER SOUS-GENRE. La nageoire de la queue , fourchue, ou échancrée en croissant. ESPÈCES. CARACTÈRES. Vingt rayons à la nageoire du dos ; y. L'ÉSOCE BROCHET. dix-sept à celle de l'anus; quinze à . A la membrane des branchies ; la tête 1 15 ou 16 rayons à chaque pectorale du notacanthe nez. 2 rayons aiguillonnés et 8 rayons articulés à chaque ventrale. Plus de 8e rayons articulés à la nageoire de l’anus et a celle de la queue réunies, ESPÈCES. 1. L’'ÉSOCE BROCHET. 2. L’ÉSOCE AMÉRICAIN. 3, L’ÉSOCE BÉLONE. 4. L'ÉSOCE ARGENTÉ. 5. L'ÉSOCE GAMBARUR. 6. L’ÉSOCE ESPADON. DES ÉSOCES. 3Q CARACTÈRES. comprimée ; le museau trèes-aplati ; l’entre-deux des yeux et la nuque élevés et arrondis ; la dorsale, l’a- nale et la caudale brunes, avec des taches noires. Seize rayons à la nageoiïire du dos ; douze à la membrane des branchies ; huit à chaque ventrale ; la tête com- primée ; le museau très-aplati ; l’en- tre-deux des yeux et la nuque élevés et arrondis ; la mâchoire d’en-haut plus courte que celle d’en-bas. Vingt rayons à la nageoire du dos ; vingt-trois à l’anale ; quatorze à la membrane branchiale ; la dorsale et la nageoire de l’anus un peu en for- me de faux; la tête petite ; la mà- choire inférieure un peu plus avancée que celle d’en-haut; ces deux mâ- choires très-étroites, et deux fois plus longues que la tête proprement dite ; le corps et la queue tres-déliés et serpentiformes. Le corps et la queue très-déliés ; Ja couleur générale brune ; des taches jaunes en forme de lettres. Un rayon aiguillonné et quatorze rayons articulés à la nageoire du dos ; un rayon aiguillonné et qua- torze rayons articulés à la nageoire de l’anus ; quatorze rayons à la membrane des branchies ; la mà- choire inférieure six fois plus longue que la supérieure ; une raie longitu- dinale et argentée de chaque côté de l'animal. Quatorze rayons à la dorsale ; douze à l’anale; quatorze à la membrane branchiale ; la mâchoire inférieure terminée par une prolongation très- étroite, conique , et sept ou huit fois plus longue que la mâchoire d’en- haut ; la done latérale située très-près du dessous du corps et de la queue, dont elle suit la courbure inférieure; des bandes transversales. &o HISTOIRE NATURELLE ESPECES. 7. L'ÉSOCK TÊÉTE-NUR. 8. L’ÉsOCE CHIROCENTRE. CARACTÈRES:. f Treize rayons à la nageoire du dos ; vingt-six à celle de l’anus ; sept à chaque ventrale ; les deux mâchoires également avancées ; la tête dénuée \ de petites écailles. ° < La mâchoire inférieure plus avancée que celle d’en haut; les dents lon- gues et crochues ; la nageoire du dos plus courte que celle. de Panus ; ces deux nageoires falciformes ; les ven- trales très-petites; point de petites écailles sur la tête, ni sur les oper- cules ; un piquant tres-fort , long, et dégagé au-dessus de la base da chaque pectorale. se SECOND SOUS-GENRE. La nageoire de la queue, arrondie, ou rectiligne , et sanä ESPÈCE. 9. L'ÉSOCE VERT. échancrure. CARACTÈRES, [Onze rayons à la nageoire du dos ; dix- sept à l’anale ; la caudale arrondie ; la mâchoire inférieure plus avancée. que la supérieure ; les écailles min- ces, la couleur générale verte ou verdâtre. DE L'ÉSOCE BROCTHET, etc: 4 CRAVATE AAA AAA AAA AU AUS LUS SATA AA ALMA AAA A, L’'ÉSOCE BROCHET ;, ET L'ÉSOCE AMÉRICAIN. L: brochet est le requin des eaux douces; 1l y regne en iyram dévastaleur , comme le requin au milieu des mers. S'il a moins de puissance, il ne rencontre pas de rivaux aussi redoutables; si son empire est moins étendn , 1} a moins d’espace à parcourir pour assouvir sa voracilé ; si sa proie est moins variée, elle est sou- vent plus abondante, et il n’est point obligé, comme le requin, de traverser d'immenses profondeurs pour l’arracher à ses asiles. Insatiable dans ses appétits , il ravage avec une promptitude ef- frayante les viviers et les étangs. Féroce sans discernement, ïl n'épargne pas son espèce ; il dévore ses propres petits. Goulu sans choix, 1l déchire et avale avec une sorte de fureur les restes mêmes des cadavres puiréfiés. Get animal de sang est d’ailleurs un de ceux auxquels la nature a accordé le plus d'années : c'est pendant des siècles qu’il effraie, agite, poursuit , détruit, et con- somme les foibles hab'ïtans des eaux douces qu'il infeste ; et comme si, malgré son insatiable cruauté, il devoit avoir reçu tous les dons, il a été doué non-seulement d'une grande force, d’un grand volume, d'armes nombreuses , mais encore de formes dé- liées, de proportions agréables, de couleurs variées et riches. k L'ouverture de sa bouche s'étend jusqu’à ses yeux. Les dents qui garnissent ses mâchoires sont fortes , acérées, et ‘négales : les unes sont immobiles , fixes, et plantées dans les alvéoles; les autres mobiles, et senlement attachées à la peau , donnent au brochet oo « * Lancon, lanceron, quandilesttrès-jenne; poignard, quand il est d’une gros- seur moyenne; carreau , quand il est plus gros ; béquet, bechet, lues, lupule, duns quelques dénartemens de France ; /uecio , luzzo, en Italie; trigle,n Malte; grashecht (quand il n’a qu'un an}, hecht, en Allemagne ; stukha , csuka , en Hongrie ; szuh, szuka, en Pologne; zurcha , chez les Calmouques ; #schortan, en Tartarie:; aug, en Livonie; tschuk, tschuw , schurtan , scheschuk . en Russie; gradde, en Suède; g'dde en Danemarck ; snoëek , geep— wéisch , en Hollande ; pike , ptkrelle , en Angleterre ; komas, au Japon. ù LD HISTOIRE NATURELLE un nouveau rappori de conformation avec le requin. On a compté sur le palais sept cents dents de différentes grandeurs, et dispo- sées sur plusieurs rangs longitudinaux , indépendamment de celles qui entourent le osier, Le corps et la queue, trés-allongés , très-souples, et très-vigoureux, ont, depuis la nuque jusqu’à la dorsale , la forme d’un prisme à quatre faces dont les arêtes se- roient effacées. Pendant sa première année sa couleur générale est verte ; elle devient dans la seconde année grise , et diversifiée par des taches pales, qui l’année suivante présentent une nuance d’un beau jaune. Ces taches sont irrégulières, distribuées presque sans ordre, et quelquefois si nombreuses qu’elles se touchent, et forment des bandes ou des raies. Elles acquièrent souvent l'éclat de l'or pen- dant le temps du frai, et alors le gris de la couleur générale se change en un beau vert’. Lorsque le brochet séjourne dans des eaux d’une nature particulière , qu’il éprouve la disette, ou qu'il peut se procurer une nourriture trop abondante, ses nuances varient, On le voit, dans certaines circonstances, jaune avec des taches noires. Au reste, parvenu à une certaine grosseur, il a presque toujours le dos noirâtre et le ventre blanc avec des points noirs. L'œsophage et l'estomac montrent de grands plis pâles ou rouges, par le moyen desquels l'animal peut rejeter à volonté les substances qu'il avale dans les accès de sa voracité, et qu'il ne peut pas digérer. Cette faculté lui est commune avec la morue, ainsi qu'avec les squales , et particulièrement avec le requin, dont elle le rapproche encore. L’estomac est d’ailleurs très-long ; et comme de ses grandes dimensions résulte une très-grande abon- dance de sucs digestifs, dont l’action très-vive se manifeste par les appétits violens qu’elle produit , il n’est pas surprenant que le canal intestinal proprement dit soit très-court, et n'offre qu'une sinuosité , comme dans un très-grand nombre d'animaux féroces et carnassiers. Le foie est long et sans division ; la vésicule du fiel grosse ; le _fiel jaune; la laite double , ainsi que l'ovaire ; le péritoine blanc et brillant; l'épine dorsale composée de soixante-une vertèbres ; Je nombre des côtes est de soixante. 1 Voyez ce que nous avons dit des couleur; des poissons dans le Discours sur la nature de ces animaux. DE L'ÉSOCE BROCHET, etc. 43 L’organe de l’ouïe renferme un troisième osselet pyramidal, garni à sa base d’un grand nombre de petits aiguillons, et placé dans la cavité qui sert de communication aux trois canaux demi- circulaires. Get organe contient aussi une sorte de rudiment d’un quatrième canal demi-circulaire, qui communique avec le sinus par lequel se réunissent les trois canaux auxquels le nom de demi-circulaire a été donné. Voilà donc le sens de l’ouie du bro- chet plus parfait que celui de presque tous les autres poissons os- seux. Cet avantage lui donne un nouveau trait de ressemblance avec le requin et les squales ; il lui donne de plus la facilité d'éviter de plus loin un ennemi dangereux, ou de s'assurer de l'ap- proche d’une proie difficile à surprendre; et , d’après l’organisa- üon particulière de son oreille, on doit être moins étonné que lon ait remarqué, du temps mème de Pline, la finesse de son ouïe , et que sous Charles IX, roi de France, des individus de l'espèce que nous décrivons, réunis dans un bassin du Louvre, vinssent , lorsqu'on les appeloit, recevoir la nourriture qu’on leur avoit préparée. La vessie natatoire du brochet est simple, mais grande ; et sans cet instrument ce poisson ne parcourroit pas avec la rapidité qu'il développe les espaces qu'il franchit contre les courans des fleuves inpétueux, et au milieu des eaux les plus pures et par consé- quent les moins pesantes et les moins propres à le soutenir. C’est en effet dans les rivières, les fleuves, les lacs et les étangs qu'il se plaît à séjourner. On ne le voit dans la mer que lorsqu'il y est entraîné par des accidens passagers, et retenu par des causes extraordinaires qui ne l'empèchent pas d'y dépérir; mais on l’a observé dans presque toutes les eaux douces de l'Europe. Bellon a écrit qu'il avoit vu dans le Nil, où il croyoit que les anciens lui avoient donné le nom d’oxyrinchus * ( museau poin- tu). Mon collègue, M. Geoflroy, professeur du Muséum d’his- toire naturelle, va publier une dissertation très-savante sur les animaux de l'Egypte, dans laquelle on trouvera à quel poisson , différent de celui que nous examinons, les anciens avoient réel- lement appliqué cette dénomination d’oxyrhinque. Le brochet parvient jusqu'à la longueur de deux ou trois mètres , et jusqu'au poids de quarante ou cinquante kilogrammes. LS 2 Bellon, liv, 2, chap. 32. 4% RISTOIRE NATURELLE A! croît trés -promptement. Dès sa première année 1l est trés souvent long de trois décimètres; dès la seconde de quatre: dès la troisième de cinq ou six; dès la sixième de près de vingl; dès la douzième de vingt-cinq on environ : et cepen- dant cet animal si destructeur arrive jusqu’à un âge très-avancé. Rzaczynsky parle d’un brochet de quatre-vingt-dix ans. Em 1497 on prit à Kaiserslauteren , près de Manheim, un autre bro- chet qui avoit plus de six mètres de longueur, qui pésoit cent quatre-vingis kilogrammes, et dont le squelelte a été conservé pendant long-temps à Manheim. 11 portoit un anneau de cuivre doré, attaché, par ordre de l’empereur Frédéric-Barberonsse, deux cent soixante-sept ans auparavant. Ce monstrueux poisson avoit donc vécu près de trois siècles. Quelle effrayante quaniité d'animaux plus foibles que lui il avoit dû dévorer pour ali- menter son énorme masse pendant une si longue suite d'années ! Le brochet cependant n’est pas seulement dangereux par la grandeur de ses dimensions, la force de ses muscles, le nombre de ses armes ; il l’est encore par les finesses de la ruse et les res- sources de l'instinct. Lorsqu'il s'est elancé sur de gros poissons, sur des serpens, des. grenouilles, des oiseaux d’eau , des rats, de jeunes chats, ou même de petits chiens tombés ou jetés dans l’eau, et que l'animal qu’il veut dévorer lui oppose un trop grand volume , il le saisit par la tête, le retient avec ses dents nombreuses et recourbées, jusqu’à ce que la portion antérieure de sa proie soit ramollie dans son large gosier, en aspire ensuite le reste, et l’engloutit. S'il prend une perche ou quelque autre poisson hérissé de piquans mo- biles , il le serre dans sa gueule, le tient dans une position qui lui interdit tout mouvement, et l’écrase, ou attend qu'il meure cle ses blessures. | Tous les brochets ne fraient pas à la même époque : les uns pondent on fécondent les œufs dès le milieu de février, d'au- ires en mars et d'autres en avril. S'ils sont très -redouta- bles pour les’ habitans des eaux qu'ils fréquentent, ils sont … irés-souvent livrés sans défense à des ennemis intérieurs qui les tourmentent vivement. Bloch a vu dans leur canal alimentaire différens vers intestinaux, et il a compté dans un de ces pois- sons, qui ne pesoit que quinze hectogrammes, jusqu'à cent vers. du genre des vers solitaires. Sais ils ont encore plus à craindre des pêcheuxs qui les nour- DE L’'ESOCE BROCHET, etc. 45 suivent. On les prend de diverses manieres : en hiver, sous les glaces ; en été, pendant les orages, qui, en éloignant d'eux leurs victimes ordinaires , les portent davantage vers les appâts ; dans toutes les saisons, au clair de la lune ; dans les nuits sombres, au feu des bois résineux. On emploie pour les pècher le trident, la ligne , le colleret, la truble, l'épervier, la louve, la nasse *, Leur chair est agréable au goût. On les sale dans beaucoup d’endroits, après les avoir vidés, nettoyés, et coupés par mor- EAUX. Sur les bords du Jaïck et du Volga on les sèche ou on les fume après les avoir laissés pendant trois jours entourés de saumure. Dans d’autres contrées, et particulièrement en Allemagne, on fait du caviar avec leurs œufs. Dans la Marche électorale de Brandebourg on mêle ces mêmes œufs avec des sardines, on en compose un mets que l'on nomme nefzin, et que l'on regarde comme excellent. Cependant ces œufs de brochet passent dans beaucoup de pays, au moins lorsqu'ils n'ont pas subi certaines “préparations, pour difficiles à digérer, purgatifs, et malfaisans. C'est sur des brochets qu'on a essayé particulièrement cette opération de la castration dont nous avons déjà parlé, et par le moyen de laquelle on est parvenu facilement à engraisser les indi- vidus auxquels on l’a fait subir. 1 On trouve la description du co/leret dans l’article du eentropome sandat , de la truble dans celui du misgurne fossile , de la /ouve et de la nasse dans celui du pétromyzon lamproie. L’épervier est un filet en forme d’entonnoir ou de cloche, dont l’ouverture a quelquefois vingt mètres de circonférence. Gétte circonférence est garnie de balles de plomb , et le long de ce contour le filet est relroussé en dedans , et attaché de distance en distance pour former des bourses, On se sert de l’épervier de deux manieres,en le traïînant, et en le jetant. Lorsqu’on le traîne, deux hommes placés sur les bords du courant d’eau maintiennent l’ou- verture du filet dans une position à peu pres verticale, par le moyen de deux cordes attachées à deux points de 'cette ouverture ; un troisième pêcheur tient une corde qui répond à la pointe du filet. Si l’on s'aperçoit qu'ii y ait du poisson de pris, et qu’on veuille relever l’épervier, Les deux premiers pêcheurs lâchent leurs cordes, de maniere que toute la circonférence de l’ouverture du filet porte sur le fond ; le troisième tire à lui la corde qui tient au sommet de la cloche, se balance pour que les balles de plomb se rapprochent les unes.des autres , et quand il les voit réunies, tire l’épervier de toutes ses forces , et le met sur la rive. Lors- qu’on jette ce filet , on a besoin de beaucoup d’adresse , de force , et de précau- tions. On déploie Pépervier par un élan qui fait faire la roue au filet, et qui peut entraîner le pêcheur dans le courant si une mailles’accroche à ses habits. La corde plombée se précipite au fond de l’eau et enferme les poissons compris dans l'inté- sieur dela cloche, 46 HISTOIRE NATURELLE Si l'on veut se procurer une grande abondance de gros bro= chets , il faut choisir, pour leur multiplication , des étangs qui ne soient pas propres aux carpes, à cause d’ombrages trop épais, de sources trop froides , ou de fonds trop marécageux : les bro- chets y réussiront, parce que toutes les eaux douces leur con- viennent. On y placera, pour leur nourriture, des cyprins, ou d’autres poissons de peu de valeur, comme des rotengles et des rougeâtres, si le fond de l'étang est sablonneux, et des borde- lières ou des hamburges, si ce même fond est couvert de vase. Au reste on peut les porter facilement d’un séjour dans un autre sans leur faire perdre la vie; et on assure qu'ils n’ont été connus en Angleterre que sous le règne de-Henri VIIT, où on en trans- porta de vivans dans les eaux douces de cette île. Le professeur Gmelin regarde comme une variété du brochet un ésoce d'Amérique * dans lequel la mâchoire supérieure est plus courte à proportion de celle d’en-bas que dans le brochet d Europe : mais le nombre des rayons de la membrane bran- chiale de ce poisson américain , de sa dorsale, et de ses ventrales, nous oblige à le considérer comme appartenant à une espèce dif- ferente de celle du brochet. APR NARNIA AAA AVE VAR AE ARR SAR ARR VERT VAE VIE MAT VUT LR VUE VUR L'ÉSOCE BÉLONE :. Le museau de cet ésoce ressemble au bec d’un harle, ou à une trés-longue aiguille ; son corps et sa queue sont d'ailleurs si dé- liés, que la longueur totale de l'animal est souvent quinze fois T 14 rayons à chaque pectorale de l’ésoce brochet. 10 rayons à chaque ventrale. 19 rayons à la nageoire de l’anus. 20 rayons à la nageoire de la queue. 13 rayons à chaque pectorale de l’ésoce américain. * Orphie, arphye, aiguille de mer; Eguillette , auprès de Brest ; hagoyoa, aguillo, auprès de Marseille; aguio , dans le département du Var. ( Note envoyée par NM. Fauchet, préfet de ce département. ) acuchia , angusicula, en Italie; charman, choram, en Arabie; hornhecht, nadelhechc, en Alle- magne; schneffel, auprès de Dantzig ; nabhiadda, en Suède; horn give, nehhesild, horn-igel, en Norwége ; gierne-fur, en Islande; horn-/isk, en DE L'ÉSOCE BÉLONE. 47 plus grande que sa hauteur : il n’est donc pas surprenant qu’on lui ait donné le nom d’aiguille. On l'a nommé aussi anguille de mer, parce qu'il vit dans l’eau salée , et que ses formes géné- rales ont beaucoup d’analogie avec celles de la murène anguille. La ressemblance dans la conformation amène nécessairement de grands rapports dans les mouvemens et dans les habitudes ; et en effet la maniere de vivre de l’ésoce bélone est semblable, à plu- sieurs égards, à celle de l'anguille. Les dents du bélone sont petites, mais fortes, égales, et pla- cées de manière que celles d’une mâchoire occupent, lorsque Ja bouche est fermée, les intervalles de celles de l’autre. Les yeux sont gros, La ligne latérale est située d’une manière remarqua- ble ; elle part de la portion inférieure de l’opercule, reste tou- jours très-pres du dessous du corps ou de la queue, et se perd presque à l’extrémité inférieure de la base de la caudale. La queue s’élargit, ou, pour mieux dire, grossit à l'endroit où elle pénètre en quelque sorte dans la nageoire de la queue; les autres nageoires sont courtes. La partie supérieure du poisson est la seule sur laquelle on voie des écailles un peu grandes, tendres, et arrondies. Lorsque le bélone serpente , pour ainsi dire, dans l’eau, ses évolutions, ses contours, ses replis tortueux , ses élans rapides, sont d'autant plus agréables , que ses couleurs sont belles, bril- lantes, et gracieuses ; le front , la nuque et le dos offrent un noir mêlé d'azur; les opercules réfléchissent des teintes vertes, bleues, et argentines ; la moitié supérieure des côtés est d’un vert diver- sifié par quelques reflets bleuâtres ; l'autre moitié répand, ainsi que le ventre, l'éclat de l’argent le plus pur : du gris ou du bleu sont distribués sur les nageoires. Ce poisson si bien paré et si svelte a été observé dans presque toutes les mers ; il en quitte les profondeurs pour aller frayer près des rivages, où il annonce par sa présence la prochaine ap- parition des maquereaux. Il n’a communément qu’un demi- mètre de longueur, et ne pèse qu’un ou deux kilogrammes; il devient alors irès-souvent la proie des squales , des grandes es- Danemarck; geep-wisch, en Hollande; naedl-fish, gar/fish , horn/ish, sea needel, garpike, en Angleterre; timucu , peisce agutha, au Brésil; 7xan tsjakalang hidjoe , grone tsjaklang ofgeep , dans les Indes orientales ; ablen- nes, par plusieurs auteurs. 48 HISTOIRE NATURELLE pèces de gades, ou d’autres habitans de la mer voraces et biéx armés : mais 1l parvient quelquefois à de plus grandes dimen- sions. Le chevalier Hamilton a vu pêcher, à Naples, un indi- vidu de celte espèce qui pesoit sept kilogrammes ; et Renard assure qu'on trouve dans les Indes orientales des bélones de deux ou trois mètres de longueur, dont la morsure est, dit-on, très- dangereuse, et même mortelle, apparemment à cause de la na- ture de la blessure que font leurs dents nombreuses et acérées. = On prend les bélones pendant les nuits calmes et obscures , à l'aide d’une torche allumée qui les attire en contrastant avec des ténébres épaisses, et par le moyen d’un instrument garni d’une vingtaine de longues pointes de fer qui les percent et les retien- nent : on en pêche jusqu’à quinÆcents dans une seule nuit. En Europe, où le bélone a la chair sèche et maigre, on ne le recherche guère que pour en faire des appats. Son canal intestinal proprement dit n'offre pas de sinuosité, el n'est pas distinct d’une manière sensible de la fin de l’es- fomac *. L’épine dorsale est composée de quatre-vingt-huit vertèbres ; elle soutient de cha que côté cinquante-une côtes : lorsque ces côtes el ces verlébres sont exposées à une chaleur très-forte, elles deviennent vertes. Un effet semblable a été observé dans quel- ques autres poissons, et particulièrement dans des espèces de blennies ; et ces phénomènes paroissent confirmer ce que nous avons dit de la nature des poissons dans notre premier Discours, surlout lorsqu'on rapproche cette coloralion rapide de la lueur phosphorique que répandent dans l'obscurité ces os verdis par la chaleur. 3 13 rayons à chaque pectorale de l’ésoce bélone. 7 rayons à chaque ventrale. 23 rayons à la uageoire de la queue. di : DE L'ÉSOCE ARGENTÉ, etc. 49 L'ÉSOCE ARGENTÉ, L'ÉSOCE GAMBARUR :, ET L'ÉSOCE FSPADON :. = ee Crrorcx Forsrer a découvert l’argenté dans les eaux douces dé la Nouvelle-Zélande , et d’autres îles du grand océan équinoxial. Nous n'avons pas vu d'individus de cette espèce : si sa caudale n'est pas échancrée, 1l faudra la placer dans le second sous-genre des ésoces. Le gambarur nous a paru, ainsi qu'a Commerson, appartenir à la même espèce que le piquitingue ou lhepsële, qu’on n’a sé- paré du premier poisson , suivant ce célèbre voyageur; que parce qu'on a eu sous les yeux des piquitingues altérés, et privés par- ticulièrement de la plus grande partie de leur longue mâchoire inférieure. | Il habite dans les eaux de la mer d'Arabie, ainsi que dans celles qui arrosent les rivages du Brésil. Son corps est un peu transparent , trés-allongé, ainsi que la queue, et couvert, comme cétte dernière partie, d'écailles assez grandes ; la mâchoire supérieure dure et très-courte ; inférieure prolongée en aiguille, six fois plus longue que la mâchoire d’en- haut, et un peu mollasse à son extrémité; l'ouverture de la bouche garnie sur ses deux bords de petites dents; l'œil grand et rond ; le dessus du crâne aplati ; le lobe inférieur de la cau- dale près de deux fois plus long que le supérieur ; la couleur générale un peu claire ; le haut de la tête brun ; Le dos olivâtre * Orphie de Rio-Janéiro , esox derso mouGpterygio , rostro apice coccineo , lineâ laterali latâ , argenteâ, etc. Commerson , manuscrits déja cités. 2 Demi-museau, bécussine de mer; petit espadon ; elephartennasse , xleiner schwerdtfisch, par les Allemands; halt-bee, brasilianischen snoex, par les Hollandais; under-sword fish , piper, par les Anglais; halaon, aux An- tilles; kan moeloet betang , dans les Iudes orientales, Lacepède. 5, 4 Bo HISTOIRE NATURELLE à son sommet , et orné de raies longitudinales séparées par des taches brunes et carrées ; la partie inférieure de l'animal mar- quée de quatre autres raies ; chaque côté paré, ainsi que l'in- dique le tableau générique, d’une raie longitudinale, large, argentée, et éclatante; la dorsale ordinairement très-noire , et le bout de la mâchoire inférieure d’un beau rouge. Commerson a observé, en juin 1767, auprès de Rio-Janéiro, un gambarur qui n’avoit guère plus de deux décimètres de lon- sueur. | L’espadon a beaucoup de rapports avec le gambarur; ilen a aussi avec le xiphias espadon, et sa tête ressemble, au premier coup d'œil, à une tête de xiphias renversée. La prolongation de la mâchoire inférieure est encore plus longue que dans le gam- barur , aplatie, et sillonnée auprès de l'ouverture de la bouche, dont les deux bords sont hérissés de plusieurs rangées de petites dents pointues : d’autres dents sont situées autour du gosier ; mais le palais et la langue sont unis. Le dessus de la tête est dé- primé ; les opercules sont rayonnés ; le lobe inférieur de la cau- dale dépasse celui d’en-haut. La couleur générale est argentée ; la tête, la mâchoire inférieure, le dos et la ligne latérale sont communément d’un beau vert } et les nageoires bleuâtres. On trouve l’espadon dans les mers des Deux-Indes. Nieuhof et Valentyn l'ont vu dans les Indes orientales ; Plumier, du Tertre, Brown et Sloane l’ont observé en Amérique. Sa chair est délicate et grasse. On l’attire aisément dans les filets par le moyen d'un feu allumé au milieu d’une nuit sombre. Il paroît qu'il multi- plie beaucoup *. I 10 ou 12 rayons à chaque pectorale de l’ésoce gambarur, 6 rayons à chaque ventrade. 1/4 rayons à la nageoire de la queue. 10 rayons à chaque pectorale de l’ésoce espadon. 6 rayons à chaque ventrale, 18 rayons à la caudale. DE L'ÉSOCÉ VERT. 5, AMAR A AAA TG L’'ÉSOCE TÉTE-NUE, ET L'ÉSOCE CHIROCENTRE. | Va premier de ces deux ésoces habite dans les Indes ; le second a élé observé par Commerson, qui en a laissé un dessin dans ses manuscrits. Nous lui avons donné le nom de chirocentre, pour indiquer le piquant ou aiguillon placé auprès de chacune de ces nageoires pectorales que l’on a comparées à des mains. Une sorie de loupe arrondie paroît au-dessus de ces mêmes pectorales. La ligne latérale règne près du dos, dont elle suit la courbure. Les écailles sont petites et serrées. Les deux lobes de la caudale sont très-grands ; l’inférieur est plus long que l’autre *. AAA ANA RAA ANA RAA UV AU AAA AAA RAA ANA ANA L'ÉSOCE VERT. Cr poisson habite dans les eaux douces de la Caroline, où il a été observé par Catesby et par le docteur Garden *. { 10 rayons à chaque pectorale de l’ésoce tête-nue. 19 rayons à la nageoire de la queue. ? 11 rayons à chaque pectorale de l’ésoce vert, 6 rayons à chaque ventrale. 16 rayons à la nageoire de la queue. 52 HISTOIRE NATURELLE AAA RAAANIAANARAAAAARANU AU AAA AA A AU NAS AV AAA AU AAA AU AV RAA AARAAARAA AAA CENT QUATRE-VINGT-TROISIÈME GENRE. LES SYNODES. L'ouverture de la bouche grande ; le gosier large ; les mâchoires garnies de dents nombreuses , for- tes ,; et pointues ; point de barbillons ; l’opercule et l’orifice des branchies très-grands ; le corps et la queue très-allongés et comprimés latérale- ment; les écailles dures; point de nageoire adi- peuse ; les nageoires du dos et de l’anus courtes ; une seule dorsale ; cette dernière nageoire placée au-dessus où un peu au-dessus des ventrales , ou plus près de la tête que ces dernières. PREMIER SOUS-GENRE. La nugeoire de la queue, fourchue, ou échancrée en croissant. ESPÈCES. CARACTÈRES. 1. LE SYNODE FASCÉ. à celle de l’anus ; cinq à la membra- (ue rayons à la nageoire du dos; six ne des branchies. 2. LE SYNODE RENARD. celle de l'anus ; trois à la membrane {ie rayons à la dorsale ; dix à branchiale, la caudale en croissant. La tête petite; le museau pointu; un enfoncement au-devant de la nuque ; trois pièces à chaque opercule ; les een cinors, opercules et la tête dénués de petites écailles; la ligne latérale courbée vers le bas ; la couleur générale d’un argenté verdâtre; point de bandes, de raies , ni de taches. DU SYNODE FASCÉ, etc. 53 ESPÈCE. CARACTÈRES. La tête tres-longue le museau très- allongé ; la mâchoire inférieure plus avancée que la supérieure ; les yeux très-rapprochés l’un de l’autre et du 4. LE SYNOPE MACROCÉ- bout du museau ; l’opercuie angu-— THALE, leux du côté dela queue, et composé | de trois pièces ; la ligne latérale courbée vers le bas ; la dor$ale et l’anale en forme de faux, la couleur générale d’un verdàtre argenté. SECOND SOUS-GENRE. La nageoire de lu queue, arrondie ou rectiligne, ef sans échancrure. Quatorze rayons à la nageoire du dos ; dix à l’anale; cinq à la membrane des branchies ; deux orifices a chaque narine ; la caudale arrondie. 5, LE SYNODE MALABAR. AAANAMAAAAAAMAMAAAS.. RANAAT MAAAA VU AA AA AAA VE AAAAAAAAT AAA VA AAA LE SYNODE FASCÉ, LE SYNODE RENARD, LE SYNODE CHINOIS, LE SYNODE MACROCÉPHALE , ET LE SYNODE MALABAR. Novs n'avons pas besoin de faire remarquer combien les sy- nodes ont de ressemblance avec les ésoces, dont nous avons cru cependant devoir les séparer, pour établir plus de régularité et de convenance dans la distribution méthodique des poissons. Les deux premiers de ces synodes vivent dans les mers de l'Amérique septentrionale. Celui auquel nous avons donné le nom spécifique de fascé se trouve cependant dans la Méditerranée, auprès de Nice, ainsi que nous l’'apprend le savant inspecteur du muséum d'histoire #aturelle de Turin, M. Giorna. Ge poisson a la tête un peu en- 54 HISTOIRE NATURELLE foncée entre les Yeux; deux ou trois rangées de denis à chaque mâchoire, sur le palais , et auprès du gosier; la partie supérieure de la langue toute couverte de petites dents ; la dorsale triangu- laire ; les écailles grandes ; des bandes transversales brunes ; des raies noires sur les nageoires; et le ventre blanc. Le renard présente une rangée de dents pelites et aiguës à chacune de ses mâchoires ; une dorsale, une anale, et des pecto- rales peu échancrées ; des écailles grandes ; des teintes jaunâtres sur À dos; une couleur blanchâtre sur le ventre, et une longueur de quatre ou cinq décimètres. Nous avons vu les synodes que nous avons nommés chinois et macrocéphale , et qui n’ont encore été décrits par aucun natura- liste, très-bien représentés dans la collection de peintures chi- noises cédée à la France par la Hollande, et conservée dans la bibliothèque du Muséum national d'histoire naturelle. La ligne latérale du macrocéphale est dorée ; ses ventrales sont très-petites ; il ne montre ni taches , ni bandes , ni raies longi- tudinales. La mâchoire inférieure du malabar * excède un peu celle d'en-haut ; l'une et l’autre sont armées de dents inégales, peu serrées , mais grandes, fortes, et pointues : d’autres dents héris- sent la langue et le palais. Les écailles sont larges et lisses. Le dos est verdâtre ; la tête, les flancs et le ventre sont jaunûtres ; les nageoires, variées de jaune et de gris, présentent des raies brunes. Le malabar habite dans les rivieres de la côte dont il porte le nom ; sa chair est blanche, agréable et saine. 1 12 rayons à chaque pectorale du synode fascé. 8 rayons à chaque ventrale. 14 rayons à chaque pectorale du synode renard. 8 rayons a chaque ventrale. 17 rayons à la nageoire de la queue. 11 rayons à chaque pectorale du synode malabar, 8 rayons à chaque ventrale. 17 rayons à la caudale. DES SPHYRÈNES. 55 RAR AAA AAA ANR RARE ANA A ARAAR AA AA AAA AAA LR AAA RAR AAA AAA CENT QUATRE-VINGT-QUATRIÈME GENRE. LES SPHYRÈNES. L'ouverture de la bouche grande; le gosier large; les md- choires garnies de dents nombreuses , fortes, et pointues ; point de barbillons ; lopercule et Porifice des branchies très- grands ; le corps eb la queue très-allongés , et comprimés latéralement ; point de nageoire adipeuse ; les nageoires du dos et de l’anus courtes; deux nageoires dorsales. ESPÈCES, x. LA SPHYRÈNE SPET. 2. LA SPIYRÈNE CHINOISE. 5. LA SPHYRÈNE ORVERD. CARACTEÈRES. uatre rayons à la première nageoire du dos ; dix à la seconde; dix à celle de l'anus ; la mâchoire inférieure plus avancée que celle d’en-haut ; les dents nombreuses , inégales, fortes, et crochues ; la dorsale et l’anale échancrées ; l’opercule terminé par une pointe et couvert de petites écailles ; la couleur générale d’un bleuâtre argenté ; point de taches, de bandes , n1 de raies ; l’anale, les ventrales et les pectorales, rouges. Cinq rayons à la première dorsale ; neuf à la seconde; neuf à l’anale; la mâchoire inférieure plus avancée que celle d’en-haut ; les dents for- tes , crochues , presque égales , et peu nombreuses ; la dorsale et la- nale non échancrées, l’opercule presque arrondi par derrière , et dénué de petites écailles ; la couleur générale et celle de toutes les na- geoires d’un verdâtre argenté; point de taches, de bandes , n1 de raies. Sept rayons à la première nageoire du dos ; six à la seconde ; ces deux nageoires ‘presque égales , très-rap- prochées l’une de Pauire, élevées, iriangulaires ; six rayons à la na- HISTOIRE NATURELLE En (ep ESPÈCES. CARACTÈRES. geoire de l’anus ; la mâchotre in- férieure plus avancée que la supé- 5. LA SPHYRÈNE ORVERD. rieure ; la couleur générale et celle des nageoires d’un vert doré; point de taches , de bandes , ni de raies. Cinq rayons à la première dorsale ; dix à La seconde; huit à la nageoire de l’anus ; la tête très-allongée; le corps et la queue très-déliés; pres- que toutes Îles nageoires échancrées 4: LA SPHYRÈNE BÉCUNE. en forme de faux ; l’opercule très- arrondi , et dénué de petites écailles ; la couleur générale bleue; un grand nombre de taches rondes , inégales, et d’un bleu foncé, le long de la ligne latérale. Six ou sept rayons à la première na- geoire du dos ; un rayon aiguillonné et vingt-quatre rayons articulés à la seconde ; un rayon aiguillonné et vingt-trois rayons articulés à l’ana- le ; la caudale en croissant ; la corne supérieure de la caudale plus longue que l’inférieure ; les mâchoires très- étroites, pointues , et deux fois plus longues que la tête proprement dite. B. LA SPHYREÈNE AIGUILLE.* VRAARA AR RARE BAR UV VU AA VU VU VU UV AU VU VU AU AV UV VU UV AUS RAA AVS A VV OR LA SPHYRÈNE SPET:, LA SPHYRÈNE CHINOISE, LA SPHYRÈNE ORVERD, LA SPHYRÈNE BÉCUNE , ET LA SPHYRÈNE AIGUILLE. [I Es sphyrènes ont élé placées parmi les ésoces ; leurs deux na- geoires dorsales et quelques autres traits doivent cependant les. en séparer. 1 Cestra, en grec; malleus ;, marteau ; pei escomeé dans le département du Var. { Note communiquée par le préfet Fauchet.) s/rena, lucio di mare, Tome 5. ŸY Page 56. Pretre pux : Gryard sculp 1. Le Synode malabar, /. 1.7. Page 53. L 2 = à > LeSphyrene spet 12#022...2 0. d6. Le S Pethepisostée gavial.. 2... Go. Ô DE LA SPHYRÈNE SPET, etc. 57 Des sucs digestifs très-puissans, des besoins impérieux, une faim dévorante très-souvent renouvelée, des dents fortes et aï- guës, des formes très-déliées, de l’agilité dans les mouvemens, de la rapidité dans la natation : voila ce que présentent les sphy- rènes ; voilà ce qui leur rend la guerre et nécessaire et facile ; voilà ce qui, leur faisant surmonter la crainte mutuelle qu’elles doivent s'inspirer , les réunit en troupes nombreuses , dont tous les individus poursuivent simultanément leur proie, s'ils ne l’at- taquent pas par des manœuvres concertées, el auxquelles il ne manque que de grandes dimensions et plus de force pour exer- cer une domination terrible sur presque tous les habitans des mers. | Une chair blanche et qui plaît à l’œil , délicate et que le goût recherche, facile à digérer et que la prudence ne repousse pas : voilà ce qui donne aux sphyrènes presque autant d’ennemis que de victimes; voilà ce qui, dans presque toutes les contrées qu'elles habitent, fait amorcer tant d’hameçons, dresser tant de pièges, tendre tant de filets contre elles. Des cinq sphyrènes que nous faisons connoître, les naturalistes n'ont encore décrit que la première; mais les formes ni les habi- tudes de cette sphyrène spet n’avoient point échappé à l'attention d’Aristote et des autres anciens auteurs qui se sont occupés des poissons de la Méditerranée. Le spet se trouve en eflet dans cette mer intérieure aussi bien que dans l’océan atlantique. Il parvient à la longueur de sept ou huit décimètres. Ses couleurs sont relevées par l'éclat de la ligne latérale, qui est un peu courbée vers le bas. Le palais est uni, mais des dents petites et pointues sont distribuées sur la langue el auprès du gosier. Chaque narine n’a qu’un orifice ; les yeux sont gros et rapprochés; les écailles minces et petites ; quarante coœæ- cums placés auprès du pylore; le canal intestinal est court et sans sinuosités; la vésicule du fiel très-grande , et la vessie nala- toire située très-près du dos. Les yeux de la chinoise sont très-gros; la prunelle est noire ; l'iris argenté ; la ligne latérale tortueuse. Commerson a laissé CAN PORRERE ORSREER TORRES Pa ER 2 SR IE A An NRC en Sardaigne ; Z4zzaro, à Gênes; luzzo marino , à Rome ; zarganes , en Grèce; mugésil, agam, goedd, en Arabie ; pfeil hect, see hecht, en Allemagne ; pylzsnoeh, en Hollande ; sea-pike, spit-/ish, en Angleterre; picuda, à la Havane ; espedon , en Espagne, 58 HISTOIRE NATURELLE dans ses manuscrits un dessin de cette sphyrène que nous avions déjà fait graver, lorsque nous avons vu ce poisson bien mieux représenté dans les peintures chinoises données à la France par la république batave. La sphyrène orverd est magnifique ; son dos est élevé; son museau très-pointu, et son œil, dont l'iris est d’un beau jaune, ressemble à un saphir enchâssé dans une topaze. La parure de la bécune est moins riche, mais plus élégante ; des reflets argentins ajoutent les nuances les plus gracieuses à l'azur et au bleu foncé dont elle est variée. L’œil rouge a le feu du rubis. Ses formes sveltes ressemblent plus à celles d’un serpent ou d’une murène que celles desautres sphyrènes dont nousvenons de parler. La mâchoire inférieure est un peu plus avancée que la supérieure; l'opercule composé de trois pièces ; la ligne laté- rale presque droite. La seconde dorsale et la nageoire de l'anus de la sphyrène ai- guille sont échancrées de manière à représenter une faux. La mâ- choire inférieure dépasse celle d’en-haut, Chacune de ces mâ- choires est armée d’une cinquantaine de dents étroites, crochues, longues, presque égales, et correspondantes aux intervalles lais- sés par les dents de l'autre mâchoire. Nous devons à Plumier la connoissance de ces trois dernières sphyrènes :. Re ne Shtin NON Ads? Sd LUE, 110 MARY EI Hi nee ee È 7 rayons à la membrane branchiale de la sphyrène spet. 14 rayons à chaque pectorale. 6 rayons à chaque ventrale. 20 rayons à la nageoire de la queue. 8 ou g rayons à la membrane des branchies de la sphyrène aiguille. DES LÉPISOSTÉES. : 59 CENT QUATRE-VINGT-CINQUIÈME GENRE. LES LÉPISOSTÉES. L'ouverture de la bouche grande ; les mächoires garnies de dents nombreuses, fortes, et pointues ; point de barbillons ni de nageoire adipeuse ; le corps et la queue très-allongés ; une seule nageoire du dos ; cette nageoire plus éloignée de “la tête que les ventrales ; le corps et la queue revétus d'é- cailles très-srandes, placées les unes au-dessus des autres, trèés-épaisses , très-dures , et de nature osseuse. ESPÈCES. CARACTÈRES. Neuf rayons à la nageoire du dos; neuf rayons à celle de l'anus ; le premier rayon de chaque nageoire et le der- nier de la caudale très-forts et dente- lés; la mâchoire supérieure plus avancée que celle d’en-bas ; les deux mâchoires irès-longues , très-étroi- 1. LE LÉPISOSTÉE GAVIAL. tes, et garnies d’un grand nombre de dents fortes et pointues disposées sur, un ou plusieurs rangs, et parmi les- quelles s'élèvent plusieurs autres dents plus longues , crochues , et sé- parées lesunes des autres; la longueur de la tête égale, ou à peu près, à celle du corps. Onze rayons à la nageoire du dos ; neuf rayons à celle de Panus; le premier rayon de chaque nageoire très-fort et dentelé ; la mâchoire supérieure plus avancée que celle d’en-bas ; les 2. LE LÉPISOSTÉE sPATULE. Q deux mâchoires longues, étroites , et déprimées; le bout du museau Le large que le reste des mâchoires; a longueur de la tête égale, ou à peu près , à la moitié de la longueur du corps. Quatorze rayons à la dorsale; huit à he | celle de l'anus ; les deux mâchoires 3. LE LÉPISOSTÉE ROZOLO. également avancées; les dents très peus et serrées ; la langue et le pa- ais lisses, Co HISTOIRE NATURELLE LE LÉPISOSTÉE GAVIAL :, LE LÉPISOSTÉE SPATULE, ET LE LÉPISOSTÉE ROBOLO. Dr tous les poissons osseux les lépisostées sont ceux qui ont reçu les armes défensives les plus sûres. Les écailles épaisses, dures, et osseuses dont toute leur surface est revêtue forment une cui- rasse impénétrable à ja dent de presque tous les habitans des eaux, comme l'enveloppe des ostracions, les boucliers des aci- pensères, la carapace des tortues, et la couverture des caymans, dont nous avons conservé le nom à l'espèce de lépisostée la plus anciennement connue. À l'abri sous leur tégument privilégié, plus confians dans leurs forces, plus hardis dans leurs attaques, que les ésoces, les synodes, et les sphyrènes , avec lesquels ils ont de très-grands rapports ; ravageant avec plus de sécurité le séjour qu'ils préfèrent, exerçant sur leurs victimes une tyrannie moins contestée, satisfaisant avec plus de facilité leurs appétits violens, ils sont bientôt devenus plus voraces , et porteroïient dans 1 7 . A pour atteindre jusqu’à la caudale ; dix rayons à la membrane des branchies ; une seule dorsale ; cette nageoire située au- dessus de celle de l'anus. ESPÈCES. f CARACTÈRES, Quatorze rayons à la nageoire du dos; quatorze à celle de l’anus ; quinze ou seize à chaque pectorale ; les ven- trales petites, et plus voisines de la tête que le milieu de la longueur to- tale de l’animal. x. L'EÉXOCET VOLANT. Douze rayons à la nageoire du dos; douze à celle de Panus ; treize à cha- 2. L'EXOCET MÉTORIEN. que pectorale ; les ventrales situées à peu près vers le mibien dé la lon- gueur totale Uu poisson. Onze ou douze rayons à la dorsale; douze à Fanale ; dix-huit à chaque pectorale ; les venirales assez longues 3. L'EXOCET SAUTEUR. pour aticindre à lextrémité de la dorsale , et sitnées plus loin de Ja tête que le milieu de la longueur to- tale de l’animal. 1 34 rayons à la membrane branchiale du mugilomore anne-caroline. 18 rayons à chaque pectorale. 15 rayons à chaque ventrale. 19 rayons à la nageoire de la queue, 96 HISTOIRE NATURELLE ESPÈCE. CARACTÈRES. Douze rayons à la nageoire du dos; dix à celle de Panus ; treize à chaque ventrale ; les ventrales assez lon- gues pour atteindre au milieu de la dorsale, et plus éloignées de la tête que le milieu de la longueur totale du poisson. 4. L’EXOCET COMMERSON- NIEN. AAA AAA UN UV AY VA UV AA AAA AAA AU UN VU AAA AA AAA A UV VS L'EXOCET,YOLANT:, L’'EXOCET MÉTORIEN, L'EXOCET SAUTEUR :, ET L’'EXOCET COMMERSONNIEN. 3 Cr genre ne renferme que des poissons volans, et c’est ce que désigne le nom qui le distingue. Nous avons déjà vu des pégases, des scorpènes , des dactyloptères, des prionotes, des trigles, jouir de la faculté de s’élancer à d'assez grandes distances au-dessus de la surface des eaux : nous retrouvons parmi les exocets le même 1 Poïsson volant ; hochflieger, en Allemagne; flvgfisr, em Suède ; //yvfls- ken, en Danemarck ; v/iesender visch , en Hollande ; p/ying/fish , eu Angleterre ; el volante, o volandor, en Espagne ; peixe volante, en Portugal ; pirabebe , au Brésil. ” Pterichthus pinnis pectoralibus radiorum sexdecim; ventralibus , intra corporis æquilibrium, nequidem ad anum apice pertingentibus. Commerson, manuscrits déja cités. 2 Muge volant, hirondelle de mer; lendola, dans plusieurs départemens méridionaux de France; rondine, en Italie; dierdd el bahr, en Arabie; gharara , à Dichadda ; sabari, a Mokha ; £kan terbang berampat sajap, aux Indes orientales ; springer , en Allemagne ; vliegerde harder, en Hollande ; swallow fish, en Angleterre. Pterichthus apicius , exocætus longè volans , pinnis pectoralibus radiorum octodecim; ventralibus extra corporis :æquilibrium exortis, ultra pinnam ani dorsalemque apice pertingentibus. Commerson , manuscrits déjà cités. 3 Pterichthus sublimius pinnis pectoralibus radiorum tredecim ; ventralibus extra corporis æquilibrium exortis, ad medias ani dorsique pinnas apice pertin- gentibus. Commerson , manuscrits déja cités. Tome 5. G Page 96 Pretre 2772 : Yelle Cornu sculp 1'LExocet volant..:... 11 Page 96. L 2 2.Le Polyneme emoi............. 102. LÉ . . 8.Le Polvdaclile plumier : DE WEXOCET VOLANT, etc. b7 aitribut ; et, comme très-avancés déjà dans la revue des poissons que nons avons entreprise, nous n’aurons plus d'occasion d’exa- miner cette sorte de privilège accordé par la nature à un petit nombre des animaux dont nous sommes les historiens, jetons un dernier coup-d'œil sur ce phénomène remarquable, qui dé- montre si bien ce que nous avons lâché de prouver en lant d’en- droits de cet ouvrage ; c’est-à-dire que voler est nager dans l'air, et que nager est voler au sein des eaux. L’exocet volant , comme les autres exocets, est bel à voir : mais sa beauté, ou plutôt son éclat, ne lui sert qu’à le faire découvrir de plus loin par des ennemis contre lesquels il a été laissé sans défense. L’un des plus misérables des habitans des eaux, conti- nuellement inquiété, agité, poursuivi par des scombres ou des coryphènes, s'il abandonne, pour leur échapper , l'élément dans lequel il est né, s'il s'élève dans l'atmosphère, s'il décrit dans Fair une courbe plus ou moins prolongée, il trouve , en retom- bant dans la mer, un nouvel ennemi , dont la dent meurtrière _ le saisit, le déchire et le dévore ; ou, pendant la durée de son court trajet, 1l devient la proie des frégates et des auires oiseaux carnassiers qui infestent la surface de l'océan , le découvrent du haut des nues, et tombent sur lui avec la rapidité de l'éclair. Veut- ‘il chercher sa sûreté sur le pont des vaisseaux dont il s'approche pendant son espèce de vol , le bon goût de sa chair lui ôte ce der- nier asile ; le passager avide lui a bientôt donné la mort qu'il vouloit éviter. Et comme si tout ce qui peut avoir rapport à cet animal, en apparence si privilégié, et dans la réalité si disgracié, devoit retracer le malheur de sa condition , lorsque les astronomes ont placé son image dans le ciel, 11s ont mis à côté celle de la do- rade , l’un de ses plus dangereux ennemis. La parure brillante que nous devons compter parmi les causes de ses tourmens et de sa perte, se compose de l'éclat argentin qui resplendit sur presque toute sa surface, dont l'agrément est augmenté par l’azur du sommet de la tête, du dos et des côtés, et dont les teintes sont relevées par le bleu plus foncé de la na- geoire dorsale , ainsi que de celles de la poitrine et de la queue. La tête du volant est un peu aplatie par-dessus, par les côtés et par-devant. La mâchoire d’en-bas est plus avancée que la su pé- rieure ; cette dernière peut s’allonger de manière à donner à l'ou- verture de la bouche une forme tubuleuse et un peu cylindri- Lacepède. 5. 7 98 HISTOIRE NATURELLE que : lune et l'autre sont garnies de dents si petites, qu'elles échappent presque à l'œil, et ne sont guère sensibles qu’au tact. Le palais est lisse, ainsi que la langue, qui est d’ailleurs à demi cartilagineuse, courte, arrondie dans le bout, et comme taillée en biseau à cette extrémité. L'ouverture des narines, qui touche presque l'oeil, est demi-circulaire, et enduite de mucosité. Les yeux sont ronds, très-grands, mais peu saillans. Le cristallin, qu’on aperçoit au travers de la prunelle, et qui est d’un bleu noi- râtre pendant la vie de l'animal , devient blanc d’abord après la mort du poisson. Les opercules , itrès-argentés , très-polis et tres- luisans, sont composés de deux lames, dont l’antérieure se ter- mine en angle, et dont la postérieure présente une petite fos- sette. Les arcs osseux qui soutiennent les branchies ont des dents comme celles d’un peigne. Les écailles, quoiqu'un peu dures, se détachent, pour peu qu'on les touche. On voit, de chaque côté de l’exocet , deux lignes latérales : une fausse, et très-droite, marque les interstices des muscles, et sépare la partie du poisson qui est colorée en bleu d’avec celle qui est argentée ; l’autre, vé- ritable , et qui suit la courbure du ventre, est composée d’écailies marquées d’un point et relevées par une strie longitudinale. Le dessous du poisson est aplati jusque vers l'anus, et ensuite un peu convexe. | Les grandes nageoires peclorales, que l’on a comparées à des ailes, sont un peu rapprochées du dos; elles donnent, par leur position, à l'animal qui s'est élancé hors de l’eau une situation moins fatigante, parce que, portant son centre de suspension au-dessus de son centre de gravité , elles lui tent toute tendance à se renverser el à tourner sur son axe longitudinal. La membrane qui lie les rayons de ces pectorales est assez mince pour se prêler facilement à tous les mouvemens que ces nageoires doivent faire pendant le vol du poisson ; elle est en outre placée sur ces rayons, de manière que les intervalles qui les séparent puissent offrir une forme plus concave, agir sur une plus grande quantité d'air, et éprouver dans ce fluide une résis-- tance qui soutient l’exocet , et qui d’ailleurs est augmentée par la conformation de ces mêmes rayons que leur aplatissement rend plus propres à comprimer l'air frappé par la nageoire agitée. Les ventrales sont très-écartées l’une de l'autre. DE L'EXOCET VOLANT, ete. é Le lobe inférieur de ia caudale est Die long d'un quart ou environ que le lobe supérieur. Tels sont les principaux traits que l’on peut remarquer dans la conformation extérieure des exocets volans, lorsqu'on les exa- mine, non pas dans les muséums, où ils peuvent être altérés. mais au moment où ils viennent d’être pris. Leur longueur or- dinaire est de deux ou trois décimètres. On les trouve dans presque toutes les mers chaudes ou tempérées ; et des agitations violentes de l'océan et de l'atmosphère les entraînant quelque fois à de très-grandes distances des tropiques, des observateurs en ont vu d'égarés jusque dans le canal qui sépare la France de la PS R e - Leur estomac est à peine distingué du canal intestinal pro- prement dit; mais leur vessie nalatoire, qui est très - grande L peut assez diminuer leur pesanteur spécifique , lorsqu'elle est remplie d’un gaz léger, pour rendre plus facile non-seulement leur natation, mais encore leur vol. Bloch dit avoir lu dans un manuscrit de Plumier que dans la mer des Antilles les œufs du poisson volant ( apparemment l’exo- cet volant) étoient si âcres , qu’ils pouvoient corroder la peau de la langue et du palais. Il invite avec raison les observateurs à s'assurer de ce fait, et à rechercher la cause générale ou particu- lière de ce phénomène, qui peut-être doit être réduit à l'effet local des qualités vénéneuses des alimens de l’exocet. Le métorien montre une dorsale élevée et échancrée , et une nageoire de l’anus également échancrée où en forme de faux. On l'a pêché dans la mer qui entoure les Antilles. Le sauteur a la chair grasse et délicate ; une longueur de près d'un demi-mêtre ; l’habitude de se nourrir de petits vers et de substances végétales. 11 se plait beaucoup dans la mer d'Arabie et dans la Méditerranée, particulièrement aux environs de l’em- bouchure du Rhône : mais on le rencontre, ainsi que le vo- Jlant, dans presque toutes les parties de l'Océan un peu voisines des tropiques, et même à plus de quarante degrés de l'équateur. Commerson l’a vu à trente-quatre degrés de latitude australe, et a vingt myriamètres des côtes orientales du Brésil. La tête est plus aplatie par-devant et par-dessus que dans l'espèce du volant ; l'intervalle des yeux plus large ; le haut de l'orbite Le) plus saillant; locciput plus relevé; la mâchoire supérieure moins extensible ; l'ouverture de la bouche moins tubuleuse ; 100 HISTOURE NATURELLE et la grande surface des ventrales doit faire considérer ces na- geoires comme deux ailes supplémentaires, qui donnent à lani- mal la faculté de s’élancer à des distances plus considérables que l’exocet volant. Le commersonnien a l’entre-deux des yeux , le dessus de l’or- bite, la mâchoire supérieure, comme ceux du sauteur; l’occiput déprimé ; et la dorsale marquée, du côté de la nageoire de la queue, d’une grande tache d’un noir bleuâtre. Cette quatrième espèce d’exocet est encore inconnue des naturalistes. Comment ne lui aurois-je pas donné le nom du voyageur qui l'a décou- verte ‘ ? AAA AAA AAA AAA AA AR RAA AAA A AAA AAA AA AAA AAA AAA AA AR AA AAA DEUX CENTIEME GENRE. LES POLYNÈMES. Des rayons libres auprès de chaque pectorale ; la téte revêtue de petites écailles ; deux nageoires dorsales. PREMIER SOUS-GENRE. La nageoire de la queue , fourchue, où échancrée en croissant. ESPÈCES. CARACTÈRES. Huit rayons aiguillonnés à la première " nagoire du dos; : iouil- 1. LE POLYNÈME ÉMOI. ] ch dos; un rayon aiguil onné et treize rayons articulés à la seconde ; trois rayons aiguillonnés 1 6 rayons à chaque ventrale de l’exocet volant. 15 rayons à la nageoire de la queue. 6 rayons à chaque ventrale de l’exocet métorien. 20 rayons à la caudale. 6 rayons à chaque ventrale de l’exocet sauteur. 16 rayons à la nageoire de la queue. 6 rayons à chaque ventrale de l’exocet commersonnien. 15 rayons à la caudale. DES ESPÈCES, 1. LE POLYNÈME ÉMOI. 2. LE POLYNÈME PENTA- DACTYLE. 3. LE POLYNÈME RAYÉ. 4. LE POLYNEME PARADIS. 5, LE POLYNÈME DÉCADAC TYLE. POLYNÈMES. 101 { | CARACTÈRES, J et onze rayons articulés à la nageoire de Panus; cinq rayons libres auprès chaque pectorale. Sept rayons à la première dorsale ; seize à la seconde ; deux rayons aiguillon- nés et vingt-huit rayons articulés à l’anale ; cinq rayons libres auprès de chaque pectorale. Sept rayons aiguillonnés à la premiere nageoire du dos ; un rayon aiguillon- né et quatorze rayons articulés à la seconde ; un rayon aiguillonné et quatorze rayons articulés à Panale ; le museau conique ; la ligne latérale termimée au lobe inférieur de la nageoire de la queue; cinq rayons libres auprès de chaque pectorale. Huit rayons à la premiere dorsale ; treize à la seconde ; seize à la nageoire de l'anus; sept rayons libres aupres de chaque pectorale. Huit rayons à la première nageoire du dos ; un rayon aiguillonné et treize rayons articulés à la seconde; deux rayons aiguillonnés et onze rayons articulés à l’anale ; dix rayons libres auprès de chaque role. SECOND SOUS-GENRE. La nageoire de la queue, rectiligne, ou arrondie ; ou lancéolée et sans échancrure. ESPÈCE. 6. LE POLYNÈME MANGO. CAPRACTÈRES. Sept rayons à la première dorsale ; un rayon aiguillonné et douze rayons articulés à la seconde ; deux rayons aigu:llonnés et quatorze rayons arti- culés à la nageoire de l’anus ; la cau- dale lancéolée ; sept rayons libres au- près de chaque pectorale. \ 102 HISTOIRE NATURELLE BR à D AA LL VU R VUS VUS VUE ELA VU VER EVE VE MVL LVL VUS VA RAAAAA LULALBE LAS AAA ETAPE, LE POLYNÈME ÉMOI;, LE POLYNÈME PENTADACTYLE, LE POLYNÈME RAYÉ :,; LE POLYNÈME PARADIS, LE POLYNÈME DÉCADACTYLE , ET LE POLYNÈME MANGO. dar N QUS conservons au premier de ces polynèmes le nom d’émoi : il a été donné à ce poisson par les habitans de File d'Otahiti, dont il fréquente les rivages. Il est doux ; il retrace des souve- nirs touchans ; il rappelle à notre sensibilité ces iles fortunées du grand Océan équinoxial, où la nature a tant fait pour le bon- leur de l’homme, où notre imagination se hâte de chercher un asile, lorsque, fatigués des orages de la vie, nous voulons oublier pendant quelques momens les effets funestes des passions qu’une raison éclairée n’a pas encore calmées, des préjugés qu'elle n'a pas détruits, des institutions qu’elle n’a pas perfectionnées. Et qui doit mieux conserver un nom consolateur, que nous, amis dévoués d’une science dont le premier bienfait est de faire naître ce calme doux, cette paix de l'ame, cette bienveillance aimante , auxquels l'espèce humaine pourroit devoir une fécilité si pure ? Fa reconnaissance seule auroit pu nous engager à substituer au nom d’émoi celui de broussonnet ; maïs quel zoologiste ignore que c’est à ce savant que nous devons la connoissance du poly- nème émoi ? Les côtes riantes de l’île d'Otahiti, celles de l’île Tanna, et de quelques autres îles du grand Océan équinoxtal , ne sont cepen- dant pas les seuls endroits où l’on ait pèché ce polynème : on le lrouve en Amérique, particulièrement dans l'Amérique méri- dionale ; il se plait aussi dans les eaux des Indes orientales ; on - ï Peire royal, par les Portugais de la côte de Malabar ; ka/armnin , par les ‘T'aiulaines,. ? Polynemus lineatus cirris pectoralibus quinque ad anum vix attingentibus. Commerson, manuscrits déja cités. # LA DU POLYNÈME ÉMOI, ete. 103 le rencontre dans le golfe du Bengale, ainsi que dans les fleuves qui s’y jettent ; il aime les eaux limpides et Les endroits sablon- neux des environs de Tranquebar. Les habitans du Malabar le recherchent comme un de leurs meilleurs poissons ; sa tête est surtout pour eux un mets très-délicat. On le marine, on le sale, en le sèche, on le prépare de différentes manières au nord de la cote de Coromandel, et principalement dans les grands fleuves du Godaveri et du Krisehna. On le prend au filet et à l’hame- çon : mais comme il a quelquefois plus d’an mètre et demi de longueur, et qu’il parvient à un poids très-considérable, on est obligé de prendre des précautions assez grandes pour que la ligne lui résiste lorsqu'on veut le retirer. Le temps de son frai est plus ou moins avancé, suivant son âge, le climat, la température de l'eau. due nourrit de petits poissons, et 1l les attire en agitant les rayons filamenteux placés auprès de ses nageoires pectorales, comme d’autres habitans des mers ou des rivières trompent leur proie en remuant avec ruse et adresse leurs barbillons sembla- bles à des vers. Sa tête est un peu allongée et aplatie ; chacune de ses narines a deux orifices ; les yeux sont grands et couverts d’une mem- brane ; le museau est arrondi; la mâchoire supérieure plus avancée que celle d’en-bas ; chaque mâchoire garnie de pelites dents; le palais hérissé d’autres dents très-petites ; la langue lisse ; la ligne latérale droite; une grande partie de la surface des na- geoires revêtue de petites écailles ; la couleur générale argentée ; le dos cendré ; les pectorales sont brunes, et parsemées, ainsi que le bord des autres nageoires, de points très-foncés. Il est bon de remarquer que l'on a trouvé dans les couches du mont Bolca , près de Vérone *, des restes de poissons qui avoient appartenu à l'espèce de l'émoi *. Le polynème pentadactyle habite en Amérique. Le rayé, dont les naturalistes ignorent encore l'existence, a élé décrit par Commerson. Sa longueur ordinaire est d’un demi- metre ou environ. Ses écailles sont foiblement attachées. Sa cou- leur est argentine, relevée sur la partie supérieure de l'animal par des teintes bleuâtres ; les pectorales offrent des nuances bru- on ? Ichthyolithologie des environs de Ferone , par le corite de Gazvla , etc. 2 Voyez notre Discours sur la durée des espèces. o 104 HISTOIRE NATURELLE nâtres. Une douzaine de raies longitudinales et brunes augmen- tent de chaque côté, par le contraste qu’elles forment, l'éclat de la robe argentée du polynème. Le museau, qui est transpa- rent, s’avance au-delà de l’ouverture de la bouche. La mâchoire inférieure s’emboîte, pour ainsi dire, dans celle d’en-haut. On compte deux orifices à chaque narine. On voit de petites dents sur les deux mâchoires, sur deux os et sur un tubercule du pa- fais, sur quatre éminences voisines du gosier , sur les arcs qui soutiennent les branchies. Les yeux sont comme voilés par une membrane , à la vérité, transparente. Deux lames, dont la seconde est bordée d’une membrane du côté de la queue, composent lopercule. Les cinq rayons libres ou filamens, placés un peu en- dedans et au-devant de chaque pectorale , ne sont pas articulés, et s'étendent, avec une demi-rigidité, jusqu'aux nageoires ven- trales. Cinq ou six écailles, situées dans la commissure supérieure de chaque pectorale, forment un caractère particulier. La se- conde dorsale et l’anale sont échancrées *. D nn T1 7 rayons à la membrane branchiale du polynème émoi. 12 rayons à chaque pectorale. 1 rayon aiguillonné et 5 rayons articulés à chaque ventrale. 22 rayons à la nageoïre de la queue. 5 rayons à la membrane des branchies du polynème pentadactyle. 16 rayons à chaque pectorale. 1 rayon aiguillonné et 5 rayons articulés à chaque ventrale. 37 rayons à la caudale. + rayons à la membrane branchiale du polynème rayé. 17 rayons à chaque pectorale. 6 rayons à chaque ventrale , dont les deux rayons intérieurs sont joints d’une manière particulière. 18 rayons à la caudale , dont le lobe supérieur est un peu plus avancé que l’inférieur. 5 rayons à la membrane des branchies du polynème paradis. 15 rayons à chaque pectorale. 1 rayon aiguillonné et 5 rayons articulés à chaque ventrale. 18 rayons à la nageoire de la queue. 10 rayons à la membrane branchiale du polynème décadactyle. 14 rayons à chaque pectorale. 1 rayon aiguillonné et 5 rayons articulés à chaque ventrale. 16 rayons à la caudale, DU POLYNÈME ÉMOI, etc. 105 Le polynème rayé est apporté pendant presque toute l'année au marché de l’île Maurice. Celui qu'on a nommé paradis a deux orifices à chaque na- rine ; les mâchoires garnies de petites dents ; la langue lisse ; le palais rude; la pièce antérieure de l’opercule dentelée; le dos bleu ; les côtés et le ventre argentins ; les nageoires grises; une longueur considérable ; la chair tres-agréable au goût ; l’habi- tude de se nourrir de crustacées et de jeunes poissons; les pa- rages de Surinam , des Antilles et de la Caroline, pour patrie. Le devant du museau assez aplati pour présenter une face verticale ; les yeux très-grands; la mâchoire inférieure plus étroite, moins avancée, moins garnie de petites dents que la mà- choire d’en-haut ; la langue unie et dégagée ; l’orifice unique de chaque narine ; les articulations des rayons libres; linégalité de ces rayons, dont cinq de chaque côté sont courts et cinq sont allongés ; la grandeur et la mollesse des écailles, l’argentin des côtés , le brun du dos et des nageoires, la bordure brune de chaque écaille, peuvent servir à distinguer le décadactyle, qui fait son séjour dans la mer de Guinée, qui remonte dans les fleuves pour y frayer sur les bas-fonds , que l'on pèche au filet et à la ligne, qui devient assez grand , et qui est tres-bon à manger. Le polynème mango a l'opercule dentelé , le premier rayon de la première dorsale très-court, la caudale large. C'est dans les eaux de l'Amérique qu'il a été pèché. 7 rayons à la membrane des branchies du polynème mango. 15 rayons à chaque pectorale. \ 1 rayon aiguillonné et 5 rayons articulés à chaque ventrale. 15 rayons à la nageoire de la queue. 106 HISTOIRE NATURELLE RAA AA VV VUE LR VUE AR VAT LA VUE LAN VBA LA LA LIT LEA LAN LA AAA LA LA LA DEUX CENT UNIÈME GENRE. LES POLYDACTYLES. Des rayons libres auprès de chaque pectorale; la téte dénuée de petites écailles; deux nageoires dorsales. ESPÈCE, , CARACTÉÈRES. Huit rayons aiguillonnés à la première nageoire du dos; un rayon aiguil- lonné et dix rayons articulés à la LE POLYDACTYLE PLUMIER.4 seconde; un rayon aiguillonné et onze rayons articulés à lanale; la caudale fourchue ; six de us libres auprès de chaque pectorale. RAA MMM AAA ALES VA VRAI RAA A AVR VU VE PARA AAA LE POLYDACTYLE PLUMIER. ere me | LM couleur générale de ce polydactyle est argentée, comme celle de la plupart des polynèmes. Son museau est saillant ; sa mâchoire supérieur e plus avancée que l'inférieure. Les six rayons libres que l'on voit auprès de chaque pectorale ressemblent à de longs filamens; la seconde dorsale et la nageoire de l'anus sont égales en surface, placées l’une au-dessus de l’autre, et échan- crées en forme de faux. Le corps proprement dit a son dia- mètre vertical bien plus grand que celui de la queue. Plumier a laissé un dessin de ce poisson encore inconnu des naturalistes, et que nous avons cru devoir placer dans un genre particulier *. LA * 13 rayons à chaque pectorale du polydagtyle plumier. DU BURO BRUN. 107 RAARARAAAARARAARANRARARANRAANA PRANAAAAMA AAAMARAS DEUX CENT DEUXIÈME GENRE. LES BUROS. Un double piquant entre les nageoires ventrales ; une seule nageoire du dos ; cette nageoire très-longue; les écailles très-petites et très-difficiles à voir; cinq rayons à la mem- brane branchiale. ESPÈCE. CAPRACTÈRES, Treize rayons aiguillonnés et onze rayons articulés à la nageoire du dos ; LE BURO BRAUN. sept rayons aiguillonnés et neuf rayons articulés à celle de Vanus ; la caudale en croissaut. RAR RAA AAA AAA A AAA A AAA AAA AAA RAA AAA AAA PARA AA AAA AAA RAT LE BURO BRUN:. No us publions la description de ce genre d’après les manuscrits de Commerson. Le buro brun a loute sa surface parsemée de petites taches blanches ; Firis doré et argenté; la tête menue ; le museau um peu pointu ; la mâchoire supérieure mobile, mais non extensible, et garnie , comme celle d’en-bas, d’un seul rang de dents très- petites et très- aiguës ; l'anus situé entre les deux piquans qui séparent les nageoires ventrales ; la ligne latérale composée de points un peu élevés, et courbée comme le dos ; le ventre et le dos carénés ; le corps et la queue comprimés; une longueur de deux ou trois décimètres *. Lt OMAN APE ES GT AMEN LU PEN IT SR Re ee * Buro brunneus guttis exalbidis variegatus, duplici intra pinnas ventrales spinâ. Commerson , manuscrits déja cités. 2 18 rayons à chaque pectorale du buro brun. .1 rayon aiguillonné , 3 rayons articulés et un cinquième rayon aiguillonné à chaque ventrale. 16 rayons à la nageoire de la queue. 107 HISTOIRE NATURELLE ammm AAA VUE AAA VEUT AAA AA AA AA AA AAA AAA AA AT AA AAA MA AA DEUX CENT TROISIÈME GENRE LES CLUPÉES. Des dents aux mäâchoires ; plus de trois rayons & la membrane des branchies ; une seule nageoire du dos ; le ventre carérié ; la carène du ventre dentelée ou très-aiguë. PREMIER SOUS-GENRE. La nageoire de la queue, fourchue, ou échancrée en croissant. ESPÈCES. CARACTÈRES. Dix-huit rayons à la nageoire du dos ; dix-sept à celle de l’anus ; neuf à cha- que ventrale; la caudale fourchue ; la mâchoire inférieure plus avancée que celle d’en-haut ; un appendice triangulaire aupres de chaque ven- trale ; point de taches sur les côtés du corps. = . LA CLUPÉE HARENG. à l’anale ; six à chaque ventrale ; la caudale fourc'ue ; la mâchoire infé- rieure plus avancée que la supérieure et recourbée vers Le haut. a. LA CLUPÉE SARDINE. Dix-neuf rayons à la nageoire du dos; vingt à celle de l'anus; neufa chaque ventrale ; la caudale fourchue; la mâchoire inférieure un peu plus avancée que celle d’en-haut ; cette dernière échancrée à son extrémité ; la carène du ventre tres-dentelée ét couverte de lames transversales ; un | _appendice écailleux et triangulaire à à chaque ventrale. . LA CLUPÉE ALOSE, Q? E rayous à la dorsale ; dix-neuf DES CLUPÉES. | 109 ESPÈCES. 4. LA CLUPÉE FEINTE. = l 5, LA CLUPÉE ROUSSE. 6. LA CLUPÉE ANCHOïIs. 7. LA CLUPÉE ATHÉRINOÏDE. 8. LA CLUPÉÉ RAIE-D'AR- GENT. g- LA CLUPÉE APALIKE. # | | | CARACTÈRES. La caudale fourchue; la mâchoire infé- rieure plus avancée que celle d’en- haut ; cette dernière échancrée à son extrémité; la carène du ventre très dentelée et couverte de lames trans- versales; un appendiée triangulaire à chaque ventrale ; le dessus de {a tête un peu aplati ; sept taches brunes de chaque côté du corps. Dix-huit rayons à la dorsale ; vingt- quatre à la nageoire-de l'anus ; dix à chaque ventrale ; la caudale four- chue ; une cavité en forme de losange sur le sommet de la tête. Quatorze rayons à la nageoire du dos ; dix-buit à l’anale : sept à chaque ventrale ; la caudale fourchue ; la mâchoire supérieure plus avancée que l’inférieure. \ Onze rayons à la nageoire du dos; trente-cinq à l’anale ; huit à chaque ventrale ; la caudale fourchue ; douze à la membrane des branchies ; la mâchoire d’en-haut plus avancée que celle d’en-bas ; une raie longitudinale large et argentée de chaque côté du poisson. Quinze rayons à la dorsale ; vingt à la nageoire de l’anus ; sept à chaque ventrale ; la caudale fourchue; la mâchoire d’en-baut plus avancée que celle d’en-bas ; une raie longitudi- nale large et argentée de chaque côté du poisson. | Dix-sept rayons à la dorsale ; vingt-cinq “ à l’anale dix à chaque ventrale ; la caudale fourchue ; la mâchoire infé- rieure plus avancée que la supérieure et recourbée vers le haut : le dernier rayon de la dorasle tres-allongé ; l’a- nale échancrée en forme de faux. 110 HISTOIRE NATURELLE ESPÈCES. 10. LA CLUPÉE BÉLAME. 11. LA CLUPÉE DORAB. 12. LA CLUPÉE MALABAR. 13. LA CLUPÉE TUBERCU- LEUSE. 4. LA CLUPÉE cHRYsoP- TÈRE. LUE 15. LA CLUPÉE A BANDES. CARACTÉRES. Quatorze rayons à la nageoiïre du dos ; trente-deux à l’anale ; sept à chaque ventrale ; la caudale fourchue; la mâchoire inférieure moins avancée que celle d’en-haut; les os de la lèvre supérieure terminés par un filament. Dix-sept rayons à la dorsale ; trente- quatre à l’anale ; sept à chaque veu- irale ; la caudale fourchue ; la mà- choire d’en-bas plus avancée que celle d’en-haut ; deux dents longues ei di- rigées en avant au bout de la mà- choire supérieure. Huit rayons à la nageoire du dos ;tren- te-huit à celle de l’anus ; sept à cha- que ventrale ; la caudale fourchue ; la mâchoire inférieure courbée vers le haut. Quatorze rayons à la nageoire du dos ; trente à celle de l'anus ; sept x chaque ventrale ; la caudale fourchue ; la mâchoire inférieure moins avancée que la supérieure ; un tubercule à l'extrémité du museau ; une tache rouge à la commissure supérieure de chaque pectorale. ne tache noire de chaque côté du corps; toutes les nageoires jaunes. Sept rayons aiguillonnés et dix-sept rayons articulés à la nageoire du dos; deux rayons aiguillonnés et quatorze rayons articulés à celle de l’anus ; un rayon aiguillonné et cinq rayons ar- ticulés à chaque ventrale; la caudale fourchue ; le premier rayon de la na- geoire du dos terminé par un long filament ; les deux mâchoires pres- que également avancées ; des bandes transversales depuis le sommet du dos jusqu'à la ligue latérale ; des ta- ches petites et arrondies au-dessous de cette ligne. DE LA CLUPÉE HARENCG. 111 ESPÈCE. CARACTEÉRES. Douze ou treize rayons à la dorsale ; onze ou douze à l’anale ; cette na-— geoire de l’anus à une égale distanæ des ventrales et de la caudale; la cau- dale fourchue ; la longueur de la tête égale au moins au sixième de la lon- gueur totale. 16. LA CLUPÉE MACROCÉ- PHALE. SECOND SOUS-GENRE. La nageoire de la queue, rectiligne , ou arrondie, ou | lancéolée, et sans échancrure. ESPÈCE. CARACTÈRES. Vingt-six rayons à la nageoire du dos; vingt-six à celle de l’anus ; six à cha- que ventrale; la dorsale et l’anale longues et voisines de la nageoire de la queue ; la caudale lancéolée. 17. LA CLUPÉE DES TROPI- QUES. AAA AAA ARR AANNANI AA ARAAARAR RARRAAARAANANAARRARRAAAARAARAAAAANAANAAI AE AAA VV A AAA LA CLUPÉE HARENG :. DR Hoxvrur aux peuples de l'Europe qui ont vu dans les légions innombrables de harengs que chaque année amène auprès de leurs rivages un don précieux de la nature! Honneur à l'industrie éclairée qui a su, par des procédés aussi faciles que sûrs, prolonger la durée de cette faveur maritime, et l'étendré jusqu’au centre des plus vastes continens ! x Heering. strohmling (quand il vient de la Baltique), hücyling ( quand il est fumé), en Allemagne ; strimmalas, silk, konn, kenge, en Livonie; bectschutsch , au Kamischatka ; s2// (quand il est gros ), stroming ( quand ik est petit }, en Suède ; si/d , quale sild , grabecn sild ( quand il est gros ds stromling (quand il est petit ), en Danemarck; straale-sild , gaate-sild , en Norwège; kapiselikan , dans le Groenland; haring, en Hollande; Lerring, en Angleterre. 112 HISTOIRE NATURELLE Honneur aux chefs des nations dont la toute-puissance s’est inclinée devant les heureux inventeurs qui ont perfectionné l'usage de ce bienfait annuel! Que la sévère postérité, avant de prononcer son arrêt irrévo- cable sur ce Charles d'Autriche, dont le sceptre redouté faisoit fléchir la moitié de l'Europe sous ses lois, rappelle que, plein de reconnoissance pour le simple pêcheur dont l'habileté dans l'art de pénétrer le hareng de sel marin avoit ouvert une des sources les plus abondantes de prospérité publique , il déposa lorgueil du diadème, courba sa tête victorieuse devant le tom- beau de Guillaume Deukelzoon , et rendit un hommage public à son importante découverte. ; Et nous, Français, n'oublions pas que si un pêcheur de Bierv- het a trouvé la vérilable manière de saler et d’encaquer le ha- reng, c’est à nos compatriotes les habitans de Dieppe que l’on doit un art plus utile à la partie la plus nombreuse et la moins fortunée de l’espèce humaine, celui de le fumer. Le hareng est une de ces productions naturelles dont l'emploi décide de la destinée des empires. La graine du cafeyer, la feuille du thé, les épices de la zone torride, le ver qui file la soie, ont moins influé sur les richesses des nations, que le hareng de l'Océan atlantique. Le luxe ou le caprice demande les pre- miers : le besoin réclame le hareng. Le Batave en a porté la pêche au plus haut degré. Ce peuple, qui avoit été forcé de créer un asile pour sa liberté, n’auroit trouvé que de forbles ressources sur son territoire factice : maïs la mer lui a ouvert ses trésors ; elle est devenue pour lui un champ fertile, où des my- riades de harengs ont présenté à son activité courageuse une moisson abondante et assurée. Il a, chaque année, fait partir des flottes nombreuses pour aller la cueillir. 11 a vu dans la pêche du hareng la plus importante des expéditions maritimes; il l'a surnommée /a grande pêche; il l'a regardée comme ses mines d’or. Mais au lieu d’un signe souvent stérile, 1l a eu une réalité féconde; au lieu de voir ses richesses arrosées des sueurs, des larmes, du sang de l’esclave , il les a reçues de l'audace de l’homme libre; au lieu de précipiter sans cesse d’infortunées gé- nérations dans les gouffres de la terre, il a formé des hommes robustes, des marins intrépides, des navigateurs expérimentés, des citoyens heureux. Jetons un coup-d'œil sur ces grandes entreprises, sur ces DE LA CLUPÉE HARENC. 113 grandes manœuvres, sur ces grandes opérations; car qui mérite mieux le nom de grand que ce qui donne à un peunle sa nour- riture, son commerce, sa force, son habileté, son indépendance et sa vertu ? Disons seulement auparavant que tout le monde connoît trop le hareng, pour que nous devions décrire toutes ses parties. On sait que ce poisson a la tèle petite; l'œil grand ; l’ouver- ture de la bouche courte ; la lanoue pointue et garnie de denis déliées; le dos épais; la ligne latérale à peine visible; la partie supérieure noirâtre; l'opercule distingué par une tache rouge ou violette; les côtés argentins; les nageoires grises ; la laite ou l’o- vaire double; la vessie nataloire simple et pointue à ses deux bouts ; l'estomac tapissé d’une peau mince; le canal intestinal droit, et par conséquent très-court; le pylore entouré de douze appendices ; soixante-dix côtes ; cinquante- six vertèbres. Son ouverture branchiale est irès-grande ; il n’est donc pas surprenant qu'il ne puisse pas la fermer facilement quand il est hors de l’eau, et qu’il périsse bientôt par une suite du desséche- ment de ses branchies”*. Il a une caudale très-haute et très-longue ; il a reçu par con- séquent une large rame, et voilà pourquoi il nage avéc force et vitesse *. | Sa chair est imprégnée d’une sorte de graisse qui lui donne un goût très-agréable , et qui la rend aussi plus propre à répandre dans l'ombre une Jueur phosphorique. La nourriture à laquelle il doit ces qualités consiste communément en œufs de poisson , en petits crabes eten vers. Les habitans des rivages de la Nor- wége ont souvent trouvé ses intestins remplis de vers rouges, qu’ils nomment roë-aal. Cette sorte d’ahment contenu dans le canal intestinal des harengs fait qu'ils se corrompent beaucoup plus vite si l’on tarde à les saler après les avoir pêchés : aussi, lorsqu'on croit que ces poissons ont avalé de ces vers rouges, les laisse-t-on dans l’eau jusqu’à ce qu’ils aient achevé de les digérer. On a cru pendant long-temps que les harengs se relirotent pé- riodiquement dans les régions du cercle polaire; qu’ils y cher- 1 Discours sur la nature des porssons. 2 Ibid. Lacepèide, 5. 8 114 HISTOIRE NATURELLE choient annuellement , sous les glaces des mers hyÿperboréennes , un asile contre leurs ennemis, un abri contre les rigueurs de l'hiver ; que, n’y trouvant pas une nourriture proportionnée à leur nombre prodigieux, ils envoyoient, au commencement de chaque printemps, des colonies nombreuses vers des rivages plus méridionaux de l'Europe ou de l'Amérique. On a tracé la route de ces légionserrantes. On a cru voir ces immenses tribus se diviser en deux troupes, dont les innombrables détachemens couvroient au loin la surface des mers, ou en traversoient les couches supérieures. L'une de ces grandes colonnes se pressoit autour des côles de l'Islande, et, se répandant au-dessus du banc fameux de Terre-Neuve, alloit remplir les golfes et les baies du continent américain; l’autre, suivant des directions orientales, descendoit le long de la Norwége, pénétroit dans la Baltique, ou, faisant le tour des Orcades, s’avançoit entre lEcosse et l'fr- lande , cingloit vers le midi de cette dernière île, s’'étendoit à lorient de la Grande-Bretagne, parvenoit jusque vers l'Espagne, et occupoit tous les rivages de France, de la Batavie et de l'Ale- magne, qu'arrose l'Océan. Après s’ètre offerts pendant long-temps dans tous ces parages aux filets des pêcheurs, les harengs voya- geurs revenoient sur leur route, disparoissoient, et alloïent re- gagner leurs retraites boréales et profondes. Pendant long-temps, bien loin de révoquer en doute ces mer- veïllenses migrations, on s’est efforcé d'en expliquer l'étendue, la constance, et le retour régulier : mais nous avons déjà annoncé dans notre Disconrs sur la nature des poissons, et dans l’his- toire du scombre maquereau , qu'il n'étoit plus permis de croire à ces grands et périodiques voyages. Bloch, et M. Noël de Rouen, ont prouvé, par un rapprochement très-exact de faits incontestables, qu'il étoit impossible d'admettre cette navigation annuelle et extraordinaire. Pour continuer d'y croire 1l faudroit rejeter les observations les plus sûres, d'apres lesquelles il est hors de doute qu'il s'écoule souvent plusieurs années sans qu'on voie des harengs sur plusieurs des rivages principaux indiqués comme les endroits les plus remarquables de la route de ces poissons ; ; qu'au près de beaucoup d’autres prétendues stations de ces animaux on en pèche pendant toute l'année une tres-grande quantité; que la grosseur de ces osseux varie souvent , selon la qualité desæaux qu’ils fréquentent, et sans aucun rapport avec la saison , avec leur éloignement de leur asile septentrional , ou DELA CLUPÉE HARENCG. 115 avec la longueur de l’espace qu'ils auroient dû bateau depuis leur sortie de leur habitation polaire; et enfin qu'aucun signe cerlain n'a jamais indiqué leur rentrée régulière sous les voûtes de glaces des très-hautes latitudes. Chaque année cependant les voit arriver vers les iles et les régions continentales de l'Amérique et de l'Europe qui leur con- viennent le mieux , ou vers les rivages septentrionaux de PAsie. Toutes les fois qu'ils ont besoin de chercher une nourriture nou- velle, et surtout lorsqu'ils doivent se débarrasser de leur laite où de leurs œufs, ils abandonnent le fond de la mer, soit dans le printemps , soit dans l'été, soit dans l'automne , et s’'approchent des embouchures des fleuves et des rivages propres à leur fraï. Voilà pourquoi la pêche de ces poissons n’est jamais plus abon- dante que lorsque leurs laites sont liquides, où leurs œufs près de s'échapper. La nécessité de frayer n'étant pas cependant la seule cause qui les arrache à leurs profonds asiles, il n'est pas sur- prenant qu'on en prenne qui m'ont plus d'œufs n1 de liqueur prolifique , ou dont la laite ou les œufs ne sont pas encore déve- loppés. On a employé différentes dénominations pour désigner ces divers états des hareng$, ainsi que pour indiquer quelques autres manières d’être de ces animaux. On a nommé harenge gais ou haréngs vides ceux qui ne montrent encore ni laite m1 œufs; harengs pleins, ceux qui ont déjà des œufs ou de la laite; harengs vierges , ceux dont les œufs sont mürs, ou dont la laite est liquide ; Aarengs à la bourse, ceux qui, ayant déjà perdu une partie de leurs œufs ou leur liqueur séminale, ont des ovaires ou des enveloppes de laite, semblables à une bourse à demi remplie ; et harengs marchais ; ceux qui , après le frai, ont repris leur chair, ja graisse , leurs forces et leurs sé ds qualités. Au reste, il est possible que les harengs fraient plus d’une fois dans la même année. Le temps de leur frai est du moins avancé ou retardé, suivant leur âge et leurs rapports avec le cli- mat qu'ils habitent. C'est ce qui fait que, dans plusieurs parages, des harengs de grandeur semblable ou diflérente viennent suc- cessivement pondre des œufs ou les arroser de leur laite, et que, pendant pres de trois saisons, on ne cesse de pêcher de ces pois- sons pleins et de ces poissons vides. Par exemple, vers plusieurs rivages de la Baltique, les Larensos du printemps fraient quand Ja glace commence à fondre, et continuent jusqu'à la fin de, la saison dont ils portent le nom. Viennent ensuite les plus gros ha- 116 HISTOIRE NATURELLE rengs, que l’on nomme Zarengs d'été, et qui sont suivis par d’autres, que l’on distingue par la dénomination de Larengs d’au- tomne. Mais, à quelque époque que les poissons dont nous écrivons l'histoire quittent leur séjour d'hiver, ils paroissent en troupes, que des mâles isolés précèdent souvent de quelques jours, et dans lesquelles il y a ordinairement plus de mâles que de femelles. Lorsqu'ensuite le frai commence, ils frottent leur ventre contre les rochers ou le sable , s’agitent , impriment des mouvemens ra- pides à leurs nageoires, se mettent tantôt sur un côté et tantôt sur un autre, aspirent l’eau avec force et la rejettent avec vi- vacilé. Les légions qu'ils composent dans ces temps remarquables, où ils se livrent à ces opérations fatigantes, mais commandées par un besoin impérieux, couvrent ‘une grande surface, et cependant elles offrent une image d'ordre. Les plus grands , les plus forts ou les plus hardis , se placent dans les premiers rangs, que l’on à comparés à une sorle d'avant-garde. Et que l’on ne croie pas qu'il ne faille compter que par nilliegs les individus renfermés dans ces rangées si longues et si pressées. Combien de ces animaux meurent victimes des cétacées , des squales , d’autres grands pois- sons , des différens oiseaux d’eau ! et néanmoins combien de mil- lions périssent dans les baies , où ils s'étouflent et s’écrasent, en se précipitant , se pressant et s’entassant mutuellement contre les bas-fonds et les rivages ! combien tombent dans les filets des pêcheurs ! Il est telle petite anse de la Norwége où plus de vingt millions de ces poissons ont été le produit d’une seule pêche : il est peu d'années où l’on ne prenne, dans ce pays, plus de quatre cent millions de ces clupées. Bloch a calculé que les habitans des environs de Gothembourg en Suëde s’emparoient chaque année de plus de sept cent millions de ces osseux. Et que sont ious ces millions d'individus à côté de tous les harengs qu’amènent dans leurs bâtimens les pêcheurs du Holstein , de Mecklembourg , : de la Poméranie, de la France, de l'Irlande, de l’Ecosse, de Angleterre , des Etats-Unis, du Kamtschatka , et principalement ceux de Hollande, qui, au lieu de les attendre sur leurs côtes, s'avancent au-devant d’eux et vont à leur rencontre en pleine mer , montés sur de grandes et véritables flottes ? Ces poissons ne forment pour tant de peuples une branche im- mense de commerce, que depuis le temps où l’on a employe, DE LA CLUPÉE HARENG. 117 pour les préserver de la corruption , les différentes préparations que lon a successivement inventées et perfectionnées. Avant la fin du quatorzième siècle , époque à laquelle Guillaume Deukel- zoon , ce pêcheur célèbre de Biervliet dans la ci-devant Flandre, dont nous avons déjà parlé , trouva l’art de saler les harengs, ces animaux devoient être et étoient en eflet moins recherchés; mais , dès le commencement du quinzième siècle , les Hollandais employèrent à la pêche de ces clupées de grands filets et des bà- timens considérables et allongés , auxquels ils donnent le nom de buys ; et depuis ce même siècle il y a eu des années où ils ont mis en mer trois mille vaisseaux et occupé quatre cent cin- quante mille hommes pour la pèche de ces osseux. Les filets dont ces mêmes Hollandais se servent pour prendre les harengs ont de mille à douze cents mètres de longueur ; ils sont composés de cinquante ou soixante nappes, où parties dis- tinctes. On les fait avec une grosse soie que l’on fait venir de Perse, et qui dure deux ou trois fois plus que lé chanvre. On les noircit à la fumée, pour que leur couleur n’effraie pas les ha- rengs. La partie supérieure de ces instrumens est soutenue par des tonnes vides ou par des morceaux de liége; et leur partie inférieure est maintenue, par des pierres ou par d'autres corps pesans , à la profondeur convenable. On jette ces filets dans les endroits où une grande abondance de harengs est indiquée par la présence des oiseaux d’eau, des squales, et des autres ennemis de ces poissons, ainsi que par une quantité ‘plus ou moins considérable de substance huileuse ou visqueuse que l’on nomme graissin dans plusieurs pays, qui s'étend sur la surface de l’eau au-dessus des grandes troupes de ces clupées ,.et que l’on reconnoît facilement lorsque le temps est calme. Cette matière graisseuse peut devenir, pendant une nuit sombre , mais paisible, un signe plus évident de la proximité d’une colonne de harengs , parce qu’étant phosphorique, elle paroît alors répandue sur la mer comme une nappe un peu lu- mineuse. Cette dernière indication est d'autant plus utile qu'on préfère l'obscurité pour la pêche des harengs. Ces animaux , comme plusieurs autres poissons, se précipitent vers les feux qu'on leur présente; et on les attire dans les filets en les trom- pant par le moyen des lumières que l’on place de la manière la plus convenable dans différens endroits des vaisseaux, ou qu'on éleve sur des rivages voisins. 118 HISTOIRE NATURELLE On prépare les harengs de différentes manières, dont les dé- tails varient un peu, suivant les contrées où on les emploie, et dont les résultats sont plus ou moins agréables au goût, et avan- iageux au commerce, selon la nature de ces détails, ainsi que les soins , l'attention et l'expérience des préparateurs. On sale en pleine mer les harengs que l’on trouve les plus gras et que lon croit les plus succulens. On les nomme Aarengs nouveaux où harengs verts, lorsqu'ils sont le produit de la pêche du printemps où de été; et heréngs pees où pekels, lorsqu'ils ont été pris pendant l'automne ou l'hiver. Communément ils sont fermes, de bon goût, très-sains, surtout ceux du prin- temps : on les mange sans les faire cuire, et sans en relever la saveur par aucun assaisonnement. En Islande et dans le Groen- land on se contente, pour faire sécher les harengs, de les ex- poser à l'air, et de les étendre sur des rochers. Dans d’autres contrées on les fume ou saure de deux manières; premièrement, en les salantätrès-peu, en ne les exposant à la fumée que pen- dant peu de temps, et en ne leur donnant ainsi qu’une couleur dorée ; et secondement , en les salant beaucoup plus, en es met- iant pendant un jour dans une saumure épaisse, en Les enfilant par la tête à de menues branches qu'on appelle aines , en les sus- pendant dans des espèces de cheminées-que l'on nomme roussa- bles , en faisant au-dessous de ces animaux un feu de bois qu'on ménage de manière qu'il donne beaucoup de fumée et peu de flamme , en les laissant long-temps dans la roussable, en chan- geant ainsi leur couleur en une teinte très-foncée, et en les met- tant ensuite dans des ionnes ou dans de la paille. Comme on choisit ordinairement des harengs très-gras pour ce saurage, On les voit, au milieu de lopération, répandre une lumière phosphorique très- brillante, pendant que la substance huileuse dont ils sont pénétrés s'échappe, tombe en gouttes lu- mineuses et imite une pluie de feu. Enfin la préparation qui procure particulièrement au com- merce d'inmenses bénéfices est celle qui fait donuer le nom de harengs blancs aux clupées harengs pour lesquelles on la em- ployée. Dès que les harengs dont on veut faire des Aarengs blancs sont hors de la mer, on les ouvre, on en Ôte les intestins , on les met dans une saumure assez chargée pour que ces poissons ÿ Surna- DELA CLUPÉE HARENG- 119 gent ; on les en tire au bout de quinze ou «dix-huit heures; on les met dans des tonnes ; on les transporte à terre ; on les y encaque de nouveau ; on les place par lits dans les caques ou tonnes qui doivent les conserver , et on sépare ces lits par des couches de sel. On a soin de choisir du bois de chêne pour les tonnes ou ca- ques, et de bien en réunir toutes les parties, de peur que la saumure ne se perde et que les harengs ne se gâtent. Cependant Bloch assure que les Norwégiens se servent de bois de sapin pour faire ces tonnes, et que le goût communiqué par ce bois aux harengs fait rechercher davantage ces poissons dans certaines parties de la Pologne. Lorsque la pêche des harengs a été très-abondante en Suède, et que le prix de ces poissons y baisse, on en extrait de l'huile dont le volume s'élève ordinairement au vingt-deux ou vingt- troisième de celui des individus qui l'ont fournie. On retire cette huile en faisant bouillir les harengs dans de grandes chaudières; on la purifie avec soin; on s’en sert pour les lampes; et le résidu de l'opération qui l’a donnée est un des engrais les plus propres à augmenter la fertilité des terres. Tant de soins n’ont pas été seulement l'effet de spéculations particulières : depuis long-temps plusieurs gouvernemens , péné- trés de cetle vérité importante, que l’on ne peut pas avoir de marine sans malelots, ni de véritables matelots sans de grandes pêches, et voyant d’un autre côté que, de toutes celles qui peu- vent former des hommes de mer expérimentés et enrichir le com- merce d’un pays, aucune ne peut être plus utile, ni peut-être même aussi avantageuse à la défense de l’état et à la prospérité des _habitans, que la pèche du hareng, ont cherché à la fivoriser de ma- niére à augmenter ses heureux AE non- seulement pour le présent, mais encore pour Pavenir. Dé sociétés, dont lous les eflorts devoient se diriger vers ce but important, ont été établies et protégées par le gouvernement , en Suède, en Danemarc k, en Prusse. Le gouvernement PÉTaEs surtout n’a jamais cessé de prendre à cet égard les plus grandes précautions. Redoublant perpétuellement de soins pour la conservalion d’une branche aussi précieuse de l'industrie publique et privée , 1l a multiplié depuis deux siècles , et varié suivant les circonstances, les actes de sa surveillance attentive pour le maintien, a-t-1l toujours. dit, du grand commerce et de la principale mine d’or de sa pa 120 HISTOIRE NATURELLE trie. I] a donné, lorsqu'il l'a jugé nécessaire , un prix considéra- ble pour chacun des vaisseaux employés à la pêche des harengs. Il a désiré que l’on ne cherchât à prendre ces poissons que dans les saisons où leurs qualités les rendent, après leurs différentes préparations , d’un goût plus agréable et d’une conservation plus facile. Il a voulu principalement qu'on ne nuisit pas à l’abon- dance des récoltes à venir , en dérangeant le frai des harengs , ou en retenant dans les filets ceux de ces osseux qui sont encore très-jeunes. En conséquence il a ordonné que tout matelot et tout pêcheur seroient obligés, avant de partir pour la grande pêche, de s'engager par serment à ne pas tendre les filets avant le 25 de juin ni après le premier janvier, et il a déterminé la grandeur des mailles de ces instrumens. Il a prescrit les précautions nécessaires pour que les harengs fussent encaqués le mieux possible. D’après ses ordres on ne peut se servir pour cette opération que du sel de la meilleure qualité. Les barengs pris dans le premier mois qui s'écoule après le 24 juin sont préparés avec du gros sel ; ceux que l’on pêche entre le 24 juillet et le 15 septembre sont conservés avec du sel fin. fl n'est pas permis de mêler dans un même baril des /arengs ais gros sel et des harengs au sel fin. Les barils doivent être bien remplis. Le dernier fond de ces tonnes presse les harengs. Le nombre et les dimensions des cercles, des pièces, des fonds et des douves , sont réglés avec exactitude ; le bois avec lequel on fait ces douves et ces fonds doit être très-sain et dépouillé de son aubier. On ne peut pas encaquer avec les bons harengs ceux dont la chair est mollasse, le frai délayé , ou la salaison mal faite. Des marques légales, placées sur les caques , indiquent le temps où on a pris les harengs que ces barils renferment, et assurent que l'on n'a négligé pour la préparation de ces poissons aucun des soins convenables et déterminés. On n'a pas obtenu moins de succès dans les tentatives faites pour accoutumer les harengs à de nouvelles eaux , que dans les procédés relatifs à leur préparation. On est parvenu, en Suède, à les transporter, sans les faire périr, dans des eaux auxquelles ils manquoient. Dans l'Amérique septentrionale on a fait éclore cles œufs de ces animaux à l'embouchure d’un fleuve qui n’avoit jamais été fréquenté par ces poissons , et vers lequel les individns sortis de ces œufs ont contracié l'habitude de revenir chaque DE LA CLUPÉE SARDINE. 121 année, en entraînant vraisemblablement avec eux un grand nombre d’autres individus de leur espèce ” AAA AAA A A AA AA AA A A AA A AL A ML AA E RAV MU AA AA AV LA CLUPÉE SARDINE : [#: sardine a la tête pointue, assez grosse, souvent dorée; le front noirâtre; les yeux gros ; les opercules ciselés et argentés; Ja ligne latérale droite, mais à peine visible; les écailles tendres, larges et faciles à détacher; le ventre termine par une carène longitudinale, aiguë, tranchante et recourbée ; quinze ou seize centimètres de longueur; les nageoires petites et grises ; les côlés argentins; le dos bleuâtre ; quaranie-huit vertèbres ; quinze côtes à droite et à gauche. On la trouve non-seulement dans l'Océan atlantique boréal et dans la Baltique, mais encore dans la Méditerranée , et particu- liërement aux environs de la Sardaigne , dont elle tire son nom. Elle s’y tient dans les endroits très-profonds ; mais pendant l’au - tomne “alle s'approche des côtes pour frayer. Les individus de cette espèce s’'avancent alors vers les rivages en troupes si nombreuses , que la pêche en est très -abondanie. On les mange frais, ou salés, ou fumés. La branche de com- merce qu'ils forment est importante dans plusieurs contrées de l'Europe ; et nous croyons que l’on doit rapporter à cette mème espèce la clupée décrite par Rondelet sous le nom de célerin *, et qui a la têté dorée et le corps argenté * 2 1 8 rayons à la membrane branchiale de la clupée hareng, 18 rayons à chaque pectorale. 18 rayons à la nageoire de la queue. 2 Cradeau, haranguet, dans quelques départemens du nord-ouest de la France ; royan , a Bordeaux ; hrertling , en Prusse et en Poméranie ; kwassbux , kiüllostromling, en Suède, küllostromling , küllosiklud, en Livonie; huas- sild , en Danemarck; blaa-sild , smaa sild , brisling, en Norwège ; kop-sild , en Islande ; garvoc# , à Inverness eu Ecosse; garvies, à Kincardine. 3 Rondelet, première partie, Liv. 7, chap. 11 4 8 rayons à la membrane branchiale de la clupée sardine. 16 rayons à chaque pectorale. 18 rayons à la nageoire de la queue. ” 122 HISTOIRE NATURELLE CRANANIAAN VU VU UV UV UT AAA AA VU MU LU AAA AA NANANAAS VAN AR ANA AAA LA CLUPÉE ALOSE :. eee | O doit remarquer dans l’alose la petitèsse de la tête; la trans- parence des tégamens qui couvrent le cerveau; la grandeur de _Jouverture de la bouche ; les petites dents qui garnissent le bord de la mâchoire supérieure; la surface unie de la langue, qui est un peu libre dans ses mouvemens; l'angle de la partie inférieure de la prunelle ; le double orifice de chaque narine ; les ciselures des opercules ; le très-grand aplatissement des côtés ; la rudesse de la carène longitudinale du ventre; la figure des lames trans- _versales qui forment cette carène ; la dureté de ces lames; le tran- chant des pointes qu’elles présentent à l'endroit où elles sont pliées; la direction de la ligne latérale , qu'il est difficile de dis- tinguer ; la facilité avec laquelle les écailles se détachent; le peu d’étendue de presque toutes les nageoires; les deux taches brunes de la caudale ; la couleur grise et la bordure bleue des autres ; les quatre ou cinq taches noires que l’on voit de chaque côté du poisson , au moins lorsqu'il est jeune ; les nuances argentées du corps et de la queue ; le jaune verdâtre du dos; la briéveté du canal intestinal ; les quatre-vingts appendices qui entourent le pylore ; la laite, qui est double comme l'ovaire ; la vessie nata- toire, dont l'intérieur n'offre pas de division; et les côtes qui sont au nombre de trente à droite et à gauche. Les aloses habitent non -seulement dans l'Océan atlantique seplentrional , mais encore dans la Méditerranée et dans la mer Caspienne. Elles quittent leur séjour mariu lorsque le temps du frai arrive; elles remontent alors dans les grands fleuves; et ‘ Tritta, par les anciens auteurs ( Note communiquée par mon collèeue M. Geoffroy, professeur au Muséum national d'histoire naturelle ). Coulac , a Bordeaux ; co/a, alouze , dans plusieurs départemens méridionaux de France ; loche d'étang, halachia , à Marseille ; saboga , saccolos, en Espagne; Zaccie, a Rome; chiepa, à Venise; saghhoga , en Arabie; sardellæ-bhalik , en Tur- quie; mai-balik, en Tartarie; schelesniza , beschenaja |ryba , en Russie ; alse, else, mayfisch, gold-fisch, en Allemagne; perbel, en Poréranie; brisléng , sildinger, sardeller, en Danemarck ; e/ft, en Hollande; sad, mother of herring, en Ansleterre. ® 2 & Tome 5 = lrétre pinx * pla Clupée hareng: 770: = FA 2 2.La Clupée sardine . La Clupée alose .. ] Plée Vils S'eulp SOA GA REA wa À “a & Le AT Pr l HD te MA ps LA LIL LAN C AUS RU ST à NUS DELA CBUPÉE ALOSE. 123 l'époque de ce voyage annuel est plus ou moins avancée dans le printemps , dans l'été, et même dans l'automne ou dans l'hiver, suivant le climat dans lequel coulent ces fleuves , les époques où la fonte des neïges , et des pluies abondantes , en remplissent le lit ,et la saison où elles jouissent dans l’eau douce, avec le plus de facilité , du terrain qui convient à la ponte ainst qu’à la fécon- dation de leurs œufs, de l'abri qu’elles recherchent, de lali- ment le plus analogue à leur nature , et des qualités qu'elles pré- férent dans le fluide sans lequel elles ne peuvent vivre. Lorsqu'elles entrent ainsi dans le Wolga, dans l'Elbe , dans le Rhin, dans la Seine, dans la Garonne, dans le Tibre, dans le Nil, et dans les autres fleuves qu’elles fréquentent , elles s’'avan- cent communément très-près des sources de ces fleuves. Elles forment des troupes nombreuses, que les pêcheurs de la plupart des rivières où elles s'engagent voient arriver avec une grande satisfaction , mais qui ne causent pas la même joie à ceux du Wolga. Les Russes, persuadés que la chair de ces animaux peut être extrêmement funeste, les rejettent de leurs filets, ou les ven- dent à vil prix à des Tartaregi 1 oins prudens où moins difficiles. Le nombre de ces clu pées cependant varie beaucoup d’une année à l’autre. M. Noël de Rouen m'a écrit que , dans la Seine inférieure , par exemple, on prenoit treize ou quatorze mille aloses dans certaines années, et que , dans d’autres , on n’en pre- noit que quinze cents ou deux mille. Elles sont le plus souvent maigres et de mauvais goût en sor- tant de la mer ; mais le séjour dans l’eau douce les engraisse. Elles parviennent à la longueur d’un mèlre : néanmoins comme elles sont très-comprimées , et par conséquent très-minces, leur poids ne répond pas à l'étendue de cette dimension. Les femelles sont plus grosses et moins délicates que les mâles. Dans plusieurs con- trées de l'Europe, où on en pêche une très-grande quantité, on en fume un grand nombre, que l'on envoie au loin; et les Ara- bes les font sécher à l'air, pour Les manger avec des dattes. Le tribun Pénières dit, dans les notes manuscrites que j'ai dejà cilées, que celles qui passent l'été dans la Dordogne sont ma- lades , foibles , exténuées , et périssent souvent pendant les très- grandes chaleurs. Le même observateur rapporte que lorsque ces clupées fraient, elles s'agitent avec violence, et font un bruit qui s'entend de très-loin. 124 HISTOIRE NATURELLE Les aloses vivent de vers, d'insectes, et de pétits poissons. On à écrit qu’elles redoutoient Le fracas d’un tonnerre violent , mais que des sons ou des bruits modérés ne leur déplaisoient pas, leur étoient même très-agréables dans plusieurs circonstances, et que, dans certaines rivières, les pêcheurs attachoient à leurs fileis des arcs de bois garnis de clochettes dont le tintement atti- roil les aloses : RAA RAA AAA AVE UMA VUE VU VUE AA AT LAVE AA VA LA A VUE AR AAA AA AE LU UE VUE LUS LA CLUPÉE FEINTE?, ET LA CLUPÉE ROUSSE. M. Noël , notre savant correspondant de Rouen, nous a en- voyé des notes très-intéressantes sur cette clupée , que l’on a sou- vent confondue avec l’alose , et que l'on pêche dans la Seine. La chair de la feinte, quoique a$réable au goût , est très-difté- rente de celle de l’alose. Les femelles de cette espèce sont plus nombreuses , plus grandes, plus épaisses , d’une saveur plus dé- licate et plus recherchée que les mâles , auxquels on a donné un nom parliculier, celui de cahuhau. La feinte remonte dans la Seine comme l’alose ; elle s'avance également par troupes : mais les habitudes de cette espèce diffè- rent de celle de l’'alose, en ce que les plus grands individus quit- tent la mer les premiers , au lieu que les aloses les plus petites, les plus maigres et les moins bonnes , sont celles qui se montrent les premières dans la rivière. On a remarqué à Villequier que ces premières feintes , plus grosses que les autres, ont aussi l'œil beaucoup plus gros , et la peau plus brunâtre; ce qui les a fait appeler feintes au gros œil, et fintes noires. Elles sont non-seu- lement plus grandes, mais encore plus délicates que les indi- L 2 1 8 rayons à la membrane branchiale de la clupée alose. 15 rayons à chaque pectorale. 38 rayons à la nagcoire de ja queue. 3 Serpe, cahuhau ( nom donné aux mâles de cette espèce par les pêcheurs de la Seine inférieure, ) DE LA CLUPÉE FEINTE, etc. 136 vidus qui ne paroissent qu’à la seconde époque , et surtont que ceux de la troisième , que l’on a désignés par la dénomination de Jeintes bretonnes. Ces feintes bretonnes ou noires , et en général tous les poissons de l’espèce qui nous occupe, aiment les temps chauds et ora- geux. On en fait la pêche depuis l'embouchure de la Seine jus- qu'aux environs de Rouen. On les prend avec des guideaux ou avec des seines *, qu'on appelle quelquefois feintières. M. Noël nous assure que les feintes sont aujourd’hui beaucoup moins nombreuses qu’il y a vingt ans. Il attribue cette diminu- tion à la destruction du frai de ces clupées, occasionée par les guideaux du bas de la Seine , et aux qualités malfaisantes pour ces animaux, que communique à l’eau de ce fleuve le suint des mou- tons que l’on y lave aux époques et dans les endroits préférés par ces osseux. Voici maintenant ce que cet observateur nous a écrit au sujet de la rousse. Les pêcheurs distingnent deux variétés dans celte espèce. Celle que l'on prend dans le printemps est plus petite, mais a l'écaille plus grande que celle que l'on pêche en août et en septembre. Les individus qui composent ces deux variétés présentent quelquefois des taches noires ou brunâtres comme celles de l’alose. On prend peu de clupées rousses dans la Seine; on ne les pêche même que depuis la pointe du Hode jusqu’à Aisiers, c’est-à-dire dans les eaux saumâtres de l'embouchure de la rivière. I1 paroît qu’elles fraient dans les grandes eaux. Elles ont les écailles plus fines , la chair plus délicate et moins blanche que l’alose. Leur peau est d’un blanc de crème légère- ment CUIvré. On n’en consomme guère que dans les endroits où on les pêche ; et voilà pourquoi elles sont encore peu connues. On en a pris dans le lac du Tot qui pesoient deux ou trois kilogrammes. Dans le mois d'août elles sont assez grasses pour éteindre , comme les harengs d'été de la Manche, les charbons sur lesquels on cherche à les faire cuire *. er ——————————— 2 Voyez, pour le guideau, l’article du gade colin ; et pour la seine ou saine , celui de la raie houclée. 4 15 rayons à chaque pectorale de la clupée rousse. 27 rayons à la nageoire de la queue. 120 HISTOIRE NATURELLE PA AAA AA AA AAA A AAA AAA AAA AA AAA AA LA VAT LOS LA CLUPÉE ANCHOIS :. Ïk n’est guère de poisson plus connu que lanchois , de tous ceux qui aiment la bonne chère. Ce n’est pas pour son volume qu’il est recherché , car 1l n’a souvent qu’un décimètre ou moins de longueur ; il ne l’est pas non plus pour la saveur particulière qu'il présente lorsqu'il est frais : mais on consomme une énorme quan- tité d'individus de cette espèce, lorsqu’après avoir été salés ils sont devenus un assaisonnement des plus agréables et des plus propres à ranimer l'appétit. On les prépare en leur ôtant la tête et les entrailles ; on les pénètre de sel; on les renferme dans des barils avec des précautions particulières ; on les envoie à de très- grandes distances sans qu'ils puissent se gâter. [ls sont employés, sur les tables modestes comme dans les festins somptueux, à re- lever la saveur des végétaux, et à donner aux sauces un piquant de très-bon goût. Leur réputation est d’ailleurs aussi ancienne qu'étendue. Les Grecs et les Romains, dans le temps où ils at- tachoient le plus d'importance à l'art de préparer les alimens, faisoient avec ces clupées une liqueur que l’on nommoit garurm , et qu'ils regardoïent comme une des plus précieuses. Au reste, ils pouvoient satisfaire aisément leurs désirs à cet égard , les an- chois étant répandus dans la Méditerranée , ainsi que le long des côtes occidentales de l'Espagne et de la France , dans presque tout l'Océan atlantique septentrional et dans la Baltique. On préfère de les pêcher pendant la nuit ; on les attire , comme les harengs, par le moyen de feux distribués avec soin. Le temps où on les prend est celui où 1ls quittent la haute mer pour venir frayer au- près des rivages; et cette dernière époque varie suivant les pays, Les anchois ont la tête longue ; le museau pointu ; l'ouverture de la bouche très-grande ; la langue pointue et étroite; l’orifice branchial nn peu large ; le corps et la queue allongés; la peau mince ; les écailles tendres et peu attachées; la ligne latérale droite 1 Sacella, a Maite; anjovis, en Allemagne ; bykling, moderlose , en Da- memarek ; saviliussak, dans le Groenland; sprat des Anglaïs, à ia Jamaïque. Tome 5. 6 Page 126. Si St ne $ = - ——_— - — Fr s 3 fretre pinx à Plee Fils S'eulp La Cispee Anchos re "re 7. Page 126 Là LarClopee atbéimade: 27. ..47,.,:.127. 3 La Glupée apahke-. #:..::.9)......127 DE LA CLUPÉE ATHÉRINOIDE, etc 127 et cachée par les écailles ; les nageoires courtes et transparentes ; le canal intestinal courbé deux fois ; dix-huit appendices auprès du pylore; trente-deux côtes de chaque côté, et quarante-six vertèbres ‘. RPARAA RAA AA AAA VUE RAA AAA AAA AAA AA AA AAA AAA AAA AAA AAA AAA AAA LA CLUPÉE ATHÉRINOÏDE;, LA CLUPÉE RAIE-D’ARGENT *, LA CLUPÉE APALIKE «4, LA CLUPÉE BÉLAME , LA CLUPÉE DORAB, LA CLUPÉE MALABAR 5, LA CLUPÉE TUBERCU- LEUSE 5, LA CLUPÉE CHRYSOPTÈTE?, LA CLUPÉE A BANDES 8, LA CLUPÉE MACROCÉPHALE »?, ET LA CLUPÉE DES TROPIQUES. Pi ne rien omettre d’essentiel dans la désignation de ces onze clupées , 1l faut indiquer : Z 12 rayons à la membrane branchiale de la clupée anchois. 15 rayons à chaque pectorale. 18 rayons à la nagebdire de la queue. 2 Bande d'argent ; atherine, en Italie; narum, ruruwah, sur la côte de Malabar. 3 Encrasicholns mandibulâ inferiore breviore, tænia iaterali argenteâ. Com- merson , manuscrits déja cités. 4 Karpfen-hesings par les Allemands; deep water fish, pond king fish, par les Anglais desiles Caraïbes; cararipuguacu , par les Brasiliens; savalle, a la Martinique; apalika, par les Otahitiens ; m#arakay , dans l’idiome ta- mulique. 5 Aduppa adtpuruwai, par les Malabares. 6 Sardine de l’1le de France. \Clupea mandibunlâ inferiore breviore, rostro apice tuberculo verrucæformi, maculâ miniatä ad superiores branchiarum commissuras. Commerson , manus- crits déja cités. 7 Encrasicholus platygaster, caudâ flavescente. Commerson , manuscrits déja cités. 8 Halex corpore latè cathetoplateo , dorso supra lineam Jateralem transversin fasciato , infra eamcem guttato. Commerson , manuserits déjà cités. 23 Banane, a la Martinique. 123 HISTOIRE NATURELLE Dans l’athérinoide , qui habite Adriatique, la mer de Surinam el celle du Malabar , Ta pelitesse de la tête ; les grandes lames qui couvrent cette partie ; la largeur de l'orifice de la bouche et de louverture branchiale ; les rangées de petites dents de chaque mâchoire; la surface unie de la langue et du palais; la denture des os de la levre supérieure ; l'orifice unique de chaque narine ; la matière brune et visqueuse qui humecte Ja peau; la briéveté des na- geoires du ventre ; l'étendue et les écailles de celle de l'anus; la longueur de lanimal, qui est ordinairement de deux décimè- tres ; la graisse et le bon goût de L chair que l’on mange fraiche ou salée : Dans la raie - d'argent, dont les manuscrits de Commerson nous ont présenté la description, et dont ce naturaliste a vu des myriades auprès des rivages de l’fle de France, La briévelé des dimensions; la transparence de plusieurs par- ties ; la facilité avec laquelle les écailles se détachent ; la saillie du museau au-devant des deux mâchoires ; la petitesse des dents, qu'on ne peut souvent distinguer qu'avec une loupe; les oper- cules très-brillans , très-argentés et dénués de petites écailles ; le défaut d’une véritable ligne latérale ; le peu de temps néces- saire pour changer en garum le ventre du poisson : Dans l’apalite, que nourrissent les eaux du grand Océan et celles de l'Océan atlantique, particulièrement auprès de léqua- teur et des lropiques ; Les dimensions, qui sont telles que la longueur de l'animal peut excéder autre mètres, et que l'ouverture de la gueule est assez grande pour engloutir la tête d’un homme; la largeur des écailles, qui égale cinq ou six centimètres ; la figure de ses lames, qui est hexagone ; la graisse de la chair ; la compression du corps et de la queue ; les lames écailleuses et étendues qui recou- vrent la tête ; les dents, dont les mâchoires sont, pour ainsi dire, parsemées ; la courbure des os de la lèvre supérieure ; la rudesse de la langue et des quatre os qui entourent le gosier ; les trois rangées de dents disposées en arc sur le devant du pa- lais ; le double orifice de chaque narine; les teintes argentines de la couleur générale; les nuances bleues du dos ainsi que des na- geoires : Dans la bélame , de la mer d'Arabie et du grand Océan équi- noxial, DE LA CLUPÉE ATHÉRINOIDE, etc 129 L’azur de la partie supérieure ; l'éclat argentin des autres ; le peu d'épaisseur des écailles qu’un foible froissement peut faire tomber; la petitesse et l'inégalité des dents des mâchoires ; ja rudesse des environs du gosier ; la couleur blanchâtre des na- geoires ; la forme lancéolée de celle du ventre et de celle de la poitrine : Dans la dorab, qui appartient à la mer d'Arabie, Le brillant des côtés ; le bleu du dos ; les douze dents très-sail- lantes de la mâchoire inférieure ; les stries ondulées des oper- cules; la direction droite de la ligne latérale ; la position de Ja dorsale deux fois plus voisine de la caudale que de la tête; [a pe- titesse très-remarquable des ventrales : Dans la clupée malabar, qu’on peut pêcher toute l'année, près de la côte dont elle porte le nom, La finesse des dents ; la dentelure des os de la lèvre d’en-haut : lopercule uni et composé de plusieurs lames dénuées de petites écailles ; le bleu des pectorales et des ventrales ; le gris des autres nageoires ; les taches jaunes qui relèvent l’argenté du dos : Dans les tuberculeuses ,; que Commerson à vues se jouer en troupes trés-nombreuses à la surface de Peau qui baigne les ri- vages de l'Île de France, et que, selon cet observateur, on peut y prendre par milliers, | La petitesse des dimensions ; la longueur totale, qui surpasse à peine un décimètre ; le blanc argentin des côtés et du ventre ; les reflets azurés du dos ; le rouge brun de la dorsale et de la na- geoire de la queue ; le peu d’adhérence des écailles à la peau ; la briéveté des dents qui garnissent les mâchoires, et que l’on sent par le toucher plus facilement qu’on ne les voit ; l’orifice de la bouche, prolongé jusqu’au-delà des yeux; la langue bordée de filamens, ou soies rudes ; l’opercule, qu'aucune petite écailie ne recouvre; le défaut de véritable ligne latérale ; le bon goût de la Cure à Dans la chrysoptère, dont nous devons la connoissance à Com- merson , La ressemblance de la tête à celle de l'anchoiïs, du corps à celui de la sardine , de la grandeur à celie d’un petit hareng ; le bleu mêlé de blanc de la partie supérieure du poisson ; les teintes ar- gentines des côtés et du ventre ; la dorure des joues et des oper- cules ; lincarnat pâle de l’intérieur de la bouche ; l'éclat de la mâchoire intérieure : la transparence du devant des yeux : Lacepède. ÿ. . y 130 ‘HISTOIRE NATURELLE Dans la clupée à bandes, que Cormmerson a observée auprès des côtes de l'Ile de France, La couleur générale argentée ; le dos bleuâtre ; les écailles si peu adhérentes, que le poisson en est dénué très-fréquemment ; les dents qui hérissent les mâchoires et qui sont extrêmement petites ; la grande facilité d'étendre le museau; le sillon large et peu profond que présente l’occiput ; les yeux très-grands, ar- rondis, plats et rapprochés ; l'opercule composé de deux pièces : le double orifice de chaque narine ; la ligne latérale qui consiste dans une série de petites lignes ; la position des ventrales très- près des nageoires de la poitrine : Dans la clupée macrocéphale , dont nous avons trouvé une figure sur une des peintures exécutées sous les yeux de Plumier, et conservées par les professeurs du Muséum d'histoire naturelle, La saillie du museau ; la prolongation de la mâchoire supe- rieure au-delà de celle d’en-bas ; l'iris doré ; les trois pièces des opercules ; le défaut de petites écailles sur ces mêmes opercules et sur la tête ; l'arrondissement et la largeur des écailles du dos ; l'échancrure de la dorsale, ainsi que de la nageoire de l'anus ; les nuances rougeâtres des nageoures ; les reflets argentés qui brillent sur le ventre de même que sur les côtés, et relèvent la couleur azurée de la partie supérieure du poisson : Et enfin, dans la clupée des tropiques , qui fréquente l'ile de l’Ascension :, L] Z 14 rayons à chaque pectorale de la clupée athérinoïde. 22 rayons à la nageoire de la queue. : 12 rayons à la membrane branchiale de la clupée rate-d’argent. 15 rayons à chaque pectorale. 20 rayons à la caudale. 15 rayons à chaque pectorale de la clupée apalike. 30 rayons à la nageoire de la queue. 0 rayons à la membrane des branchies de la clupée béiame. 14 rayons à chaque pectorales 18 rayons à la caudale, 14 rayons à chaque pectorale de la clupée dorab. ‘8 rayons à la membrane branchiale de la clupée malabar, 14 rayons à chaque pectorale. 22 rayons a la nageoire de la queue, DES MYSTES. 131 La blancheur, la hauteur, et la compression du corps et de la queue ; la courbure du dessus de la tête ; l'avancement de la mâchoire inférieure au-delà de celle d’en-haut ; les dents de cha- que mâchoire disposées sur un seul rang ; les petites écailles pla cées sur les opercules ; Îa ligne latérale, qui est droite et plus pres du dos que du ventre. PP AR AARAAAAAAAA, AAA AAA ANR AAA AA AA AAA AAA A RAAARAAAAANA UT DEUX CENT QUATRIÈME GENRE: LES MYSTES. Plus de trois rayons à la membrane des branchies ; le ventre caréné; la carene du ventre dentelée ou très-aigue; la na- geoire de l'anus trés-longue , et réunie à celle de la queue ; une seule nageoire sur le dos. ESPÈCE. s CARACTÈRES. Treize rayons à la nageoire du dos ; quatre-vingt-six à celle de l’anus; sept à chaque ventrale ; la caudale | lancéolée. LE MyY3TE CLUPÉOÏDE, LT Ce. | 12 rayons à la membrane des branchies de la clupée tuberculeuse. 14 rayons a chaque pectorale. 20 rayons à la caudale. 18 rayons à chaque pectorale de la clupée à bandes. 16 rayons à la nageoire de la queue. 7 rayons à la membrane branchiale de la clupée des tropiques. 6 rayons à chaque pectorale. 20 rayons à la caudale. 132 HISTOIRE NATURELLE AU VE AAA AA AU VU MU VU UV UV AA VU UV VV UV VU MU UT VER VAUT VV LE MYSTE CLUPÉOIDE. Lx mier des Indes nourrit ce myste, dont la forme générale a été comparée à une lame d'épée, dont le corps est en eflet très-com- primé, ‘ainsi que la queue; et dont la mâchoire supérieure , plus avancée que ceile d’en-bas, est garnie, de chaque côté, d’un os aplati, étroit, dentelé, et assez allongé pour atteindre jusqu'aux ventrales. _ La couleur générale de cet abdominal est blanche; et son dos présente une teinte foncée ‘. ARAAANAAAAAAINAN AN UU AU AUV VUU VU UV AV I M M MU MU MU UV UV VU LA UV UV VU UV DEUX CENT CINQUIÈME GENRE. LES CLUPANODONS. Plus de trois rayons à la membrane des branchies ; le ventre …curéné ; la carène du ventre dentelée ow très-aiguë ; la nageoire de l’anus séparée de celle de la queue; une seule nageoire sur le dos; point de dents aux méchoires. ESPÈCES. . CARACTÈRES. Seize rayons à la nageoire du dos; 7 vingt-quatre à celle de l'anus; huit 1, LE CLUPANODON CAILLEU-/ à chaque ventrale ; la caudale four- TASSART. chue; la nageoire de l’anus sans échancrure; le dernier rayon de la dorsale très-allongé. 02 “AD ITR SRE VAE © AT EE LT APRES DIN TO RE EEE “ t yo rayons à la membrane branchiale du myste clupénoïde. 17 rayons à chaque pectorale. 13 rayons à la nageoire de la queue DES CLUPANODONS. 193 ESPÈCES. CARACTÈRES. Seize rayons à la dorsale ; vingt à celle de l’anus ; six à chaque ventrale ; la 2. LE CLUPANODON NASIQUE./ caudale fourchué ; le museau avancé en forme de nez ; le dernier rayon de la dorsale très-allongé. Dix-huit rayons à la nageoire du dos: dix-huit à celle de l'anus; huit à chaque ventrale; huit à la mem- brane branchiale ; la caudale four- chue ; la mâchoire inférieure plus avancée que la supérieure , pointue et courbée vers le haut; la dorsale placée au-dessus du centre de gravité du poisson. 5. LE CLUPANODON PIL- CHARD. Dix-huit rayons à la dorsale ; dix-neuf à l’anale; huit à chaque ventrale: six à la membrane des branchies ; la caudale fourchue ; la mâchoire in- férieure plus avancée que celle d’en- haut; un seul orifice à chaque na- rine. 4. LE CLUPANODON CHINOIS. Dix-neuf rayons à la nageoire du dos ; quarante-un à la nageoire de l’anus ; six à chaque ventrale ; la dorsale 5. LE CLUPANODON AFRI- échancrée ; l’anale très-longue et CAIN. sans échancrure ; les ventrales extré- mement petites ; la caudale four- chue ; la mâchoire inférieure plus avancée que celle d’en-haut. Seize rayons à la dorsale ; vingt-deux à la nageoire de lanus; sept à cha- que ventrale; la caudale fourchue ; les ventrales très-petites; point de ligne latérale. 6. LE CLUPANODON JUSSIEU. 134 HISTOIRE NATUREELE VAANAW RAR ARRAARAN VAR ARS LE CLUPANODON CAILLEU-TASSART ;, LE CLUPANODON NASIQUE», LE CLUPANODON PILCHARD, LE CLUPANODON CHINOIS s, LE CLUPANODON AFRICAIN #, ET LE CLUPANODON JUSSIEU $. ne nee Lirs clupanodons ont leurs mâchoires dénuées de dents, ainsi que l’annonce leur nom générique. Il ne faut pas croire cepen- dant que leurs habitudes soient très - différentes de celles des clupées. Presque tous ces derniers poissons ont en effet des dents très - pelites. La conformation des clupanodons à d’ailleurs les plus grandes ressemblances avec celle des clupées. Ne négligeons pas néanmoins de dire : Que le cailleu-tassart a la tête petite et sans écailles proprement dites ; la mâchoire inférieure courbée vers le haut, et terminée par une pointe qui remplit une échancrure de la mâchoire su- périeure ; le palais garni d’une membrane ridée et sans dents; la langue lisse, courte et carülagineuse ; deux orifices à chaque na- rine ; le dessous du venire couvert d’une trentaine de lames transversales ; l'anus beaucoup plus éloigné de la gorge que de la caudale ; la ligne latérale droite; les écailles grandes, minces 2 Borstenflosser , par les Allemands; borstelfin , par les Hollandais ; spraë, par les Anglais ; sayalle , par les habitans des Antilles. 2 Porkutti, en langue malaie, 3 Poïken, mannalaï, par les Malais; maerbleier, per les Hollandais des Judes orientales. 4 Sild , par les Danois de la côte d'Afrique. 5, Grande sardine de l'Ile de France. Halex-harengus immaculatus maxillä inferiore longiore , pionä dorsali ; radio= rum sexdecim. Commerson, manuscrits déja cités 7 Paoce 154. | AS Le ed g , ce) & à [em # ; BE Os £ v — w ZZ , ar | gd oO to "© Z rt E PA © vo El = F4 © & Es = EM pes PC © ni n A Ÿ % 4 2 = ‘A NN - une -caroline sde Mence : [TA DU CLUPANODON CAILLEU-TASSART, etc. 235 et fortement attachées ; les flancs argentins ; le dos et les na- geoires bleuâtres : Qu'il vit dans les eaux de la Chine, des Antilles, de la Jamaï- que, de la Caroline ; qu’il fraie dans les fleuves; qu'il parvient à la longueur de trois ou quatre décimètres ; que sa chair est «grasse et agréable au goût ; mais que, dans certains parages, la nature de ses alimens peut lui donner des qualités funestes : Que le nasique a les deux mâchoires également avancées ; un seul orifice à chaque narine ; la tête couverte de grandes lames; les écailles épaisses ; la ligne latérale droite et descendante ; le dos hieu ; la couleur générale argentée ; une longueur de deux ou trois décimèlres ; une chair remplie de petites arêtes et quelque- fois mal-saine; la côte de Malabar pour patrie; et l'habitude de se tenir auprès des embouchures des rivières : Que le pilchard, pris mal à propos pour une variété du ha- reng, montre une tête sans petites écailles; une fossette allongée sur le sommet de cette partie; un palais lisse; une langue large, mince et unie; un seul orifice à chaque narine; des opercules ra yonnés; une ligne latérale droite ; un appendice étroit et pointu auprès de chaque ventrale; des écailles larges ; un péritoine en- duit d’une viscosité noirâlre; un canal intestinal sans sinuosités; un estomac composé d’une membrane épaisse ; plusieurs coœ- ums auprès du pylore; une vessie nageoire longue et sans divi- sion ; des reflets argentins sur presque toute sa surface; des teintes bleues sur le dos ainsi que sur plusieurs nageoires ; une longueur de trois ou quatre décimetres : Que les clupanodons,pilchards arrivent en grandes troupes près des côtes de Cornwallis vers le mois de juillet, disparois- sent en automne , et se remontrentau commencementdedécem- bre ; que les très-grands froids retardent quelquefois leur retour ; que des orages les détournent de leur route ; que des pêcheurs nommés Auers se placent sur les rochers des rivages anglais pour découvrir l’arrivée de ces clupanodons ; que l'approche de ces animaux est annoncée par le concours des oiseaux d’eau, par la lueur phosphorique que ces poissons répandent , par l'odeur qui s’exhale de leur laite; que la pêche de ces pilchards est d'autant plus importante pour l'Angleterre, qu'on peut en prendre plus de cent mille d’un seul coup, et que dans une seule année on s’est emparé de plus d’un nullard de ces osseux; que leur chat 136 HISTOIRE NATURELLE est grasse et très-agréable; qu'on les mange frais ou salés, et qu'on en relire nne grande quantité d'huile : Que le chinois a le dernier rayon de la membrane branchiale comme tronqué ; de grandes lames sur la tête ; toutes les nageoires petites et jaunâtres ; celles du dos et de la queue bordées de brun ou de foncé; la couleur générale argentée ; une longueur de deux ou trois décimètres : Qu'il fréquente les rivages de l'Asie et ceux de l'Amérique; vit dans la mer et dans les rivières ; fraie vers le printemps; a meil- leur gout après le frai; va par troupes; est mangé frais et salé; mais est souvent employé à ‘engraisser les champs de riz : Que l'africain a été vu près des côtes de Guinée; s'avance par troupes nombreuses , présente de grandes lames sur la tête, un seul orifice à chaque narine, une langue et un palais unis, un dos couleur d'acier , des nagcoires grises, des côtés argentins : Que le clupanodon dédié à notre célèbre collègue de Jussieu, membre de l'fnstitut national, professeur au Muséum d'histoire naturelle , digne neveu et successeur du fameux Bernard de Jus- sieu , comme un temoignage de notre reconnoissance pour la com- plaisance avec laquelle il nous a remis dans le temps plusieurs manuscrits de Commerson relatifs à l'ichthyologie , a été observé par ce dernier naturaliste près des côtes de l'Ile de France , en janvier 1770 : Que cet osseux, dont le nom attestera notre haute estime pour notre collègue , tient le milieu, pour la grandeur, entre le hareng et la sardine ; qu’il a le dos bleuâtre , les côtés et le ventre argen- tés, les pectorales couleur de chair ; des écailles brillantes , minces et flexibles , placées en recouvrement sur joute sa surface , excepté sur la tèle et sur les opercules; ces mêmes opercules très-resplen- dissans, striés, el composés de trois pièces; le dessus de la tête ciselé ; la mâchoire inférieure plus avancée que celle d’en-haut ; la langue molle et très-courte ; les pectorales reçues, pendant leur repos, dans une sorte de fossette; la base de la dorsale située dans un sillon longitudinal formé par deux séries d’écailles; de petites écailles placées sur la base de la caudale; vingt-cinq côtes fortes et très -longues de chaque côté de l’épine du dos, dans laquelle on compte cinqnante-quatre vertèbres *. « 1 13 rayons à chaque pectorale dn clnpanodon caillcu-tassart. 24 vayons à la nageoire de la queue. DE LA SERPE ARGENTÉE. 137 DEUX CENT SIXIÈME GENRE. LES SERPES. La tête, le corps et la queue très-comprimés; la partie inférieure de l'animal terminée en-dessous par une carène très-aiguë , et courbée en demi-cercle ; deux nageoires dorsales ; les ven- trales extrémemeut petites. ESPÈCE. CARACTÈRES. * {Onze rayons à la première nageoire du dos ; deux à la seconde ; trente-quatre LA SERPE ARGENTÉE, | à celle de l’anus; deux à chaque ven- trale ; la caudale fourchue ; la couleur générale argentée. RARAMARAA AA AAA AAA AAA AAA AAA AAA AAA RAA AAA AA RAA AAA AAA AAA AAA AR AAA RAA AAA RAA AA AAA EA SERPE ARGENTÉE. No pensons , avec Bloch, devoir séparer ce poisson des clu- pées et des salmones, et l’inscrire dans un genre particulier. In- dépendamment d’autres traits de dissemblance, ses deux na- geoires dorsalés l’écartent des clupées; et les rayons de la seconde de ces deux nageoires empêchent de le confondre avec les sal- mones. 4 rayons à la membrane branchiale du clupanodon nasique. 13 rayons à chaqne pectorale, 20 rayons à la caudale. 17 rayons à chaque pectorale du clupanodon pilchard, 22 rayons à la nageoire de la queue. 13 rayons a chaque pectorale du clupanodon chinois. 22 rayons à la caudale. k 16 rayons à chaque pectorale du clupanodon jussieu, 2/4 rayons à la nageoire de la queue. 138 HISTOIRE NATURELLE L’éclat de l’argent qui brille sur sa surface est relevé par des teintes d’un bleu d'acier. Ses mâchoires sont garnies de dents ; l'inférieure avance au-delà de la supérieure. L'ouverture de sa bouche est grande , ainsi que l’onifice branchial; les écailles sont larges; la langue est blanche, unie et épaisse ; les opercules sont unis; la première dorsale est plus éloignée de la téte que le com- mencement de l’anale; un os extrêmement mince , tranchant , couvert d’écailles , et courbé en arc comme une serpe, s'étend de- puis la gorge jusqu’à l'anus ; les pectorales ont la forme d'une fau- cille; leur couleur est grise, comme celle des autres nageoires. La serpe argentée a été pêchée dans les eaux de Surinam et dans celles de la Caroline; sa longueur est inférieure à celle d'un décimètre *. Elle se maintiendroit irès-difficilement en équilibre et nageroit avec peine, à cause de la grande compression de son corps, et de l'étendue que présente chacune de ses faces latérales, si les effets de cette conformation n'éloient pas un peu compensés par la longueur des pectorales, qui peuvent lui servir de balan- ciers * et de rames auxiliaires. DEUX CENT SEPTIÈME GENRE. LES MÉNÉS. Ea tête, le corps et La queue très-comprimés ; la partie in- férieure de l'animal terminée par une carene aiguë , courbée. en demi-cercle ; le dos relevé de manière que chaque face latérale du poisson représente un disque; une seule nageotre du dos; cette dorsale et surtout l'anale très-basses et très- longues ; les ventrales étroites et très-allongées. ESPECE. CARACTÈRES. Trois pièces à chaque opercule ; la can- PAIE à 2 É - LA MÉNÉ ANNE-CAROLINE. dale fourchue ; ja ligne iatérale tor- tueuse. GLORIA DE ETES CRE LV D DE D GE DER — ee de Ou LÉ TR AR AE QE D DER RER 1 3 rayons à la membrane des branchies de la serpe argentée. 9 rayons àa,chaque pectorale. 22 rayons à la nageoire de la queue. 2 Voyez ce que nous avons dit de la natation des poissons dans notre Discours sur la nature de ces animaux. DE LAMÉNÉ ANNE-CAROLINE. 139 AN AAA AAA RAA AUS VU AAA RAA AAA AA RAA UE LULLATAAAAAA AAAMVRA M LE MÉNÉ ANNE-CAROLINE. Cerre belle espèce de poisson devoit être placée dans un genre particulier. Elle est encore inconnue des naturalistes. Jen ai trouvé une image faite avec beaucoup de soin dans la collection des peintures chinoises cédées à la France par la Hollande. Je Ta dédie à la compagne qui m'est si chère , et dont les vertus et le malheur sont dignes d’un si grand intérêt *. La méné anne-caroline brille d’un éclat doux et argentin. Sa partie supérieure renvoie des reflets verdâires, rendus plus agréa- bles par des laches , mollement terminées et d’un violet foncé; les nageoires ont une teinte d’un vert léger. Les pectorales sont grandes, comme pour compenser par leur étendue les effets de l'extrême compression de l'animal sur sa natalion *. La dorsale est lriangulaire : elle comprend, ainsi que l’anale, un très-grand nombre de rayons. Les os de la lèvre supérieure sont larges. L'iris et la prunelle représentent un cercle d'argent autour d’un saphir. Lorsqu’ on regarde le disque formé par lun ou l'autre côté de la méné que nous décrivons , on trouve une sorte d’analo- gie entre ce disque et celui de la lune presque plein ; analogie que nous avons voulu indiquer par le nom générique de ce poisson Ÿ. ® ? Voyez l’article du mugilomore anne-caroline. 2 Voyez dans le Discours sur la nature des poissons nos idées sur la natation de ces animaux, 3 Mrs > engrec, signifie lune. 140 HISTOIRE NATURELLE DEUX CENT HUITIÈME GENRE. LES DORSUAIRES. La partie antérieure du dos relevée en une bosse très-com- primée, et terminée dans le haut par une carène très-aiguë ; une seule dorsale. ESPÈCE. CARACTÈRE. LE DORSUAIRE NOIRATRE. | La couleur d’un bleu noirûtre. AAMAAAAAANANAAAAAA AAA AAA AAA AA UV AAA I AE AV ARS LE DORSUAIRE NOIRATRE :. Comersox a laissé dans ses manuscrits une courte description de ce poisson , qui a été vu auprès du fort Dauphin de Mada- gascar. Ce dorsuaire a la partie supérieure relevée comme les ménés, de même que les serpes ont leur partie inférieure étendue vers le bas. Il est aussi, parmi les abdominaux, l’analogue du kurte des jugulaires. Aucune tache , aucune bande, aucune raie, n’in- terrompent d’ailleurs sa couleur générale : sa longueur ordinaire est de trois ou quatre décimètres. 2 Dorsuarius tubero , novissimnm genus , cyprino proximè adjungendum; dorse . . « . ; ? “ . in gibbum acute carinatum elevato ; vel totus à subcæruleo nigrescens, tubere acutè carinato pinnæ dorsali præposito. Commerson, manuscrits déja cités. DU XYSTÈRE BRUN. 141 PARA NAN ANR AAA NA AAA LIRE RAR VA A AAA AR LR AAA AAA AAA LA AA AA AAA AAA AA VR DEUX CENT NEUVIÈME GENRE. LES XYSTÈRES. La tête, le corps et la qæeue très-comprimés; le dos élevé, et terminé comme le ventre pur une varène aiguë et courbée en portion de cercle; sept rayons à la membrane branchiale : la tête et Les opercules cu de petites écailles ; les dents échancrées de manière qu’à extérieur elles ont la forme d’incisives, et qu'à l’intérieur elles sont basses et un peu renflées ; une fossette au-dessous de chaque ventrale. ESPÈCE. CARACTÈRES, De petites écailles sur la base de la cau. dale ainsi que sur les nageoires du dos et de l’anus ; la couleur générale brune. LE XYSTÈRE BRUN. PR ARR RRQ LAVER RE RAR VAUT UE R LR LA LIRE LA AAA ARR AAA ANA AAA SARA A/S A LE XYSTÈRE BRUN :. nes . Ce poisson, observé et décrit par Commerson , parvient à la longueur de quatre ou cinq décimètres. Ses nuances brunes ne sont relevées par aucune autre couleur. Les deux mâchoires sont presque aussi avancées l’une que l'autre, et arrondies par-devant. L'animal peut étendre et retirer la lèvre d’en-haut. La langue est courte , très - large , et à demi cartilagineuse. On voit deux orifices à chaque narine. 1 Cousepar. Xyster, novissimum genus, cui pro charactere , dentes ad angulum rectum infracti, à parte externa seu perpendiculari incisorii, ab interna seu horizontal: sessiles, acutiores , subulati; pinnæ ventrales in fossula subventrali delitescentes : corpus capuique squamosa ; membrana branchiostega septem radiorum : ciprinis subjungendum. — Xyster totus fuscus. Commerson , manuscrits déjà cités. 143 HISTOIRE NATURELLE PAAAAAMAAMAAMAAERA AAA RAS AR AAA AVE AA AAA AA AL VER AT VU DRAP, DEUX CENT DIXIÈME CENRE. LFS CYPRINODONS. La tête, le corps et la queue ayant un peu la forme d’un ovoide ; trois rayons à la membrane des branchies; des dents aux mâchotres. ESPÈCE. CARACTERES. Douze rayons à la dorsale ; onze à la LE CYPRINODON VARIÉ. nageoire de l'anus ; la caudale recti- hgne et non échantrée. PAMAARAAAAR VU MU AA AA A IAA LE CYPRINODON VARIÉ :. LE Nr confère M.' Bosc, qui a vu ce poisson à la Caroline, l'a décrit sous le nom de cyprin varié, dans les notes manuscrites qu’il a bien voulu nous communiquer. Mais nous pensons , avec cet habile naturaliste, que cet abdominal doit être séparé des cy- prins, et placé dans un genre particulier, à cause de plusieurs traite de sa conformation, et notamment des dents que l’on voit à ses mâchoires. . .f , ie : Le cyprinodon varié a l'ouverture de la bouche très-petite ; la mâchoire d’en-bas plus avancée que la supérieure; les dents } ; tres-courtes ; les opercules arrondis; une ligne latérale à peine ) e) P . A ’ . . visible; le corps et la queue revêtus d’écailles larges, argentines, légèrement pointillées; des taches brunes, irrégulières , très-varia- bles, quelquefois à peine sensibles, mais tendant à former des bandes transversales et partagées souvent vers le haut en deux pe- tites bandes. COLE DEEE CPE A PSS om CE # Cyprinus variegatus. — Cyprinus caudä indivisâ , corpore subovato, maculis % : : il : e sciisque fuscis variegato , pinnâ dorsali , radiis duodecim. Bosc, notes manus- crites, DES CYPRINS. 143 Son iris est doré; ses dimensions sont très-petites; sa longueur n’égale pas un décimètre, On le trouve très-fréquemment dans la baie de Charles-town *. AAA AU UV VAR UV AAA MAMA AAA AAA RAA VA A ré DEUX CENT ONZIÈME GENRE. LES CYPRINS. Quatre rayons au plus à la membrane des branchies ; point de dents aux méchoires ; une seule nagecire du dos. LÉ PREMIER SOUS-GENRE. Quatre barbillons aux méchoires. ESPÈCES. CARACTÈRES: NVingt-quatre rayons à la nageoire du dos ; neuf à celle de l'anus; neuf à . chaque ventrale; la caudale four- chue ; le troisième rayon de la dor- sale et le troisième de l’anale den- telés. 1. LE CYPRIN CARPE. Douze rayons à la dorsale ; huit à l’a- nale; neuf à chaque ventrale; le $ troisième ‘rayon de Ja nageoire du 2. LŒ CYPRIN BARBEAU. dos dentelé des deux côtés ; la cau- dale fourchue ; l’ouverture de la bouche située au-dessous du museau , qui est très-avancé. Vingt rayons à la nageoire du dos ; sept à l’anale; neuf à chaque ven- trale ; la caudale fourchue ; une ou plusieurs rangées d’écailles très - grandes et brillantes de chaque côté du corps. 3 LE CYPRIN SPÉCULAIRE. nn © ee que el * 14 rayons à chaque pectorale du cyprinodon varié, 6 rayons à chaque ventrale. 20 rayons à la nageoire de la queue, 144 HISTOIRE NATURELLE ESPÈCES. CARACTÈRES. 4. LE CYPRIN A CUIR. La peau coriace et entièrement dénuée d’écailles facilement visibles. Treize rayons à la dorsale; six à la nageoire de l’anus ; neuf à chaque 5. LE CYPRIN ZINNY. ventrale ; le troisième rayon de la nageoire du dos épais et corné ; toute la surface du poisson argentée. a l’anale; neuf à chaque ventrale ; la caudale fourchue ; le second rayon de la nageoire du dos dur et très- grand ; la ligne latérale droite, et plus voisine du bord inférieur que du bord supérieur de l'animal; la couleur générale mêlée d’or et d’ar- gent. Dix rayons à la nageoire du dos; huit Ô. LE CYPRIN BULATMAI. | Douze rayons à la dorsale ; sept à la nageoire de l'anus; huit à chaque ventrale ; la caudale fourchue; le . premier rayon de l’anale trés-long ; le troisième rayon de la dorsale très- long, très-épais , et dentelé par-der- rière dans la moitié de sa longueur ; la ligne latérale droite , et égalemant éloignée du bord supérieur et du bord inférieur de l’animal. 7. LE CYPRIN MURSE. égale à sa longueur ou à peu près; les opercules composés de trois piè- ces , dénués de petites écailles, et polygones par-derrière ; une petite convexité entre les yeux ; une se- conde sur le museau; la Ligne laté- rale voisine du dos dont elle suit la courbure ; les écailles grandes et un peu en losange ; la dorsale étendue depuis le milieu du dos jusqu’à une petite distance de la caudale ; le pre- mier rayon de la dorsale fort et ai- guillonné ; l’anale plus petite que les ventrales ; la couleur générale d’un brun doré ; toutes les nageoires rou- geätres, &. LE CYFRIN ROUGE-BRUN. | hauteur du corps proprement dit Û DES CYPRINS,. 145 SECOND SOUS-GENR E. Deux barbillons aux mâclhoïres, ESPÈCES: CARACTÈRES. Neuf rayons à la nageoire du dos; dix g. LE CYPRIN GOUJON. à celle de l'anus; neuf à chaque ventale; la caudale fourchue; la couleur générale relevée par des taches. Douze rayons à la dorsale; onze à la x0. LE CYPRIN TANCHE, + KI. LE CYPRIN CAPOET. | 12. LE CYPRIN TANCHOR. 14. LE CYPRIN VERDATRE. i3. LE CYPRIN rl Lacepède. 5. nageoïire de l’aaus ; neuf à chaque veutrale ; les deux mâchoires pres- que également avancées ; les écailles du corps et de la queue très-petites ; les nageoires épaisses et presque opaques. Treize rayons à la nageoire du dos; neuf rayons à celle de l’anus; dix rayons à chaque ventrale ; la caudale fourchue ; le troisième rayon de la dorsale et le troisième rayon de Pa- nale très-longs et dentulés. Douze rayons à la nageoire du dos ; neuf rayons à celle de l'anus; dix à chaque ventrale ; la caudale sans échancrure ; les écailles très-petites ; les nageoires minces et transpa- rentes ; la couleur générale dorée ; des points noirs. Dix-huit rayons à la dorsale; treize à l'anale; neuf a chaque ventrale; la caudale fourc'ue ; la dorsale échan - crée de manière à représenter une faux; les deux barbillons placés au bout du museau ; un seul orifice à chaque narine. La caudale sans échancrure ; la mâ- choire inférieure un peu plus avan- cée que celle d’en-haut ; toutes les nageoires petites et rouges à la base ; toute la surface de la tête, du corps et de la queue d’un vert plus ou moins foncé. 10 :46 HISTOIRE NATURELLE ESPÈCES. CARACTÈRES. Dix-neuf rayons à la nageoire du dos ; cette dorsale très-longue, triangu- laire , et la pointe du triangle qu'elle forme très-voisine de la caudale; la uageoire de l’anus tres-courte, très- 45. Lg CYPRIN ANNE-CARO-/ petite, et pointue par le bas; la LINE. caudale grande et fourchue ; la mè- choire supérieure plus avancée que celle d’en-bas ; la couleur généraie mêlée d’or et d’argent; le derrière de la tête et la partie antérieure du dos d’un jaune doré. La dorsale très-longue ; le second ow le troisième rayon de cette nageoire dentelé ; la caudale fourchue; les écailles grandes et d’un or plus ou moins mêlé de teintes noirâtres ; une petite bosse sur la partie antérieure du dos ; la tête petite; du rougeûtre sur toutes les nageoires. 16. LE CYPRIN MORDORÉ. La tête courte ; la dorsale très-longue ; la queue allongée et presque cylin- 17. LE CYFRIN VERT-VIOLET.4 drique; la caudale fourchue ; la cou- leur générale verte ; les nageoires violettes. TROISIÈME SOUS-GENRE. Point de barbillons ; la nageoire de la queue rectilisne ou 1 arrondie et sans échancrure. ESPÈCES. CARACTÈRES, Vingt-un rayons à la nageoire du dos ; dix rayons à la nageoire de l'anus ; 18, LE CYPRIN HAMBURGE. neuf à chaque ventrale; le dos ar- = qué et très-élevé ; la ligne latérale - \ droite. Onze rayons à la nageoire du dos ; onze rayons à l’anale ; neuf à chaque 10. LE CYPRIN CÉPHALE. ventrale ; la caudale arrondie ; le -corps etla queue presque cylindri- ques. DES CYPRINS. 147 ES PÈCES. CARACTÉRES. Dix rayons à la dorsale ; onze rayons à l’anale ; le dos très-élevé; une raie 20. LE CYPRIN soYEUx. longitudinale variée d’argent , de vert et de bleu de chaque côté du poisson. Onze rayons à la nageoire du dos; di& à celle de l’anus; onze à chaque ven- trale ; le deuxième rayon de chaque ventrale très-large : la mâchoire inférieure plus avancée que celle d’en-haut ; la ligne latérale courbée deux fois vers le bas et deux fois vers le baut. 91. LE CYPRIN ZÉELT. QUATRIÈME SOUS-GENREÉ. Point de barbillens ; la nageoire de La queue fourchue o1 échancrée en croissant. ESPÈCES, CARACTÈRES. Vingt rayons à la nageoïire du dos; neuf à l’anale; neuf à chaque ven- trale; deux orifices à chaque na- rine ; deux pièces à chaque opercule; les écailles grandes ; la ligne laté- rale droite ; la couleur générale d’un rouge mêlé d’aurore, d’or et d’ar- gent. 22, LE CYPRIN DORÉ. Six rayons à la dorsale ; sept à la na- geoire de l’anus ; huit à chaque ven- 23. LE CYPRIN ARGENTÉ. trale; une petite élévation entre la nageoire du dos et celle de la queue; la couleur générale argentée. Dix-huit rayons à la dorsale; neuf à l’anale ; six à chaque ventrale; les yeux grands , coniques et saillans ; un seul orifice à chaque marine; la ligne latérale interrompue à chaque écaille ; les écailles grandes ; la cau- dale divisée en deux ou trois lobes très-étendus ; l’extrémité de toutes les nageoires blanche et très-trans- \ parente ; la couleur générale rouge. 24. LE CYPRIN TÉLESCOrE, 148 HISTOIRE NATURELLE ESPÈCES. 25. LE CYPRIN GROS-YLUX. 26. LE CYPRIN QUATRE- LOLES. 27. Le CYPRIN ORPHE. 28. LE CYPRIN ROYAL. 2g. LE CYPRIN CAUCUS. 30. LE CYPRIN MALCHUS. | | | CARACTÈRES. Quatorze rayons à la nageoire du dos ; | | cinq ou six à celle de l'anus; la sur face de la caudale presque égale à celle du corps et de la queue ; cette nageoire partagée en deux portions dont chacune est profondément échancrée ; les yeux ronds, très-gros et très-saillans ; les extrémités de toutes les nageoires blanches et trans- parentes ; la couleur générale rouge. ouze rayons à la dorsale ; cinq ou six à la nageoire de l’anus; cinq ou six à chaque ventrale ; la surface de la caudale presque égale à celle du corps et de la queue ; cette nageoire séparée en deux portions dont cha- cune est profondément échancrée ; les yeux petits et sans saillie; les extrémités de toutes les nageoires blanches et très-transparentes ; la couleur générale rouge. ixrayons à la dorsale; quatorze rayons à l’anale; dix à chaque ventrale; la caudale en croissant ; la mâchoire d’en-haut un peu plus avancée que celle d’en-bas; les écailles grandes ; les nageoires rouges ; la couleur gé- nérale d’un jaune doré. ingt-huit rayons à la nageoire du dos ; onze à l’anale ; dix a chaque ventrale ; la dorsale très-longue ; le corps et la queueun peu cylindri- ques ; la couleur générale argentée; la partie supérieure du poisson dorée. Neufrayons à la nageoïire du dos; treize à celle de l’anus ; neuf a chaque ven- trale ; le corps un peu argenté. Douze rayons à la dorsale; huit à l’a- nale; huit à chaque ventrale ; le corps et la queue un peu coniques et bleuàtres. DES CYPRINS. ESPÈCES. 31. LE CYPRIN JULE. 52. LE CYPRIN GIBÈLE. 33, Lx CYPRIN GOLEÏiAN. 34. LE CYFPRIN LABÉO, CYPRIN LEPTOCÉ- PHALE, 36. LE cYPRIN cHALCOIDE. 140 CARACTERES. dix à ce Quinze re à la nageoire du dos ; l e de l'anus ; neuf à chaque ventrale ; dix-sept à chaque pecto- rale ; la caudaie divisée en deux lo- bes très-distincts. l’anale; neuf à chaque ventrale ; Ja nageoire du dos longue et haute ; les deux mâchoires également avancées ; le corps et l’origine de la queue très- hauts ; les écailles grandes , même sur le ventre , vers lequel la ligne latérale est courbée. Huit rayons à la nageoire du dos ; huit È rayons à la dorsale ; huit à à l’anale; huit à chaque ventrale; huit à chaque pectorale ; de grands pores sur la tête ; les écailles très- petites. geoire de l'anus ; neuf à chaque ven- trale; dix-neuf à chaque pectorale; les écailles grandes; l’ouverture de la bouche au-dessous du museau ; te premier ou le second rayon de la dor- sale osseux et très-fort. È rayons à la dorsale ; sept à la na- { Huit rayons à la nageoïre du dos; neuf à l’anale ; dix à chaque ventrale ; vingt à chaque pectorale ; le museau très-avancé , aplati et arrondi par- devant ; la mâchoire d’en-bas plus avancée que celle d’en-haut. dix-neuf à celle de l’anus; neuf à cha- que ventrale ; le corps et la queue comprimés ; la mâchoire inférieure plus avancée que la supérieure ; la É rayons à la nageoire du dos ; | ligne latérale courbée vers le bas ; un appendice lancéclé auprès de chaque ventrale ; le second rayon de la na- geoire du dos, le premier de chaque pectorale , et le troisième de celle da l'anus , très-longs. 350 HISTOIRE NATURELLE ESPÈCES, CARACTÈRES,. Neuf rayons à la dorsale ; treize à l'a- nale ; huit à chaque ventralei le 37. LE CYPRIN CLUPÉOÏDE. corps etJaqueue tres-aflongés et très- . comprimés ; la carène formée par le bas du ventre dentelée ; la ligne4a- térale courbée vers le bas. Huit raÿons à la nageoire du dos ; sept à celle de l’anus ; huit à chaque ven- trale; la mâchoire d’eu-haut un peu plus avancée que celle d’en-bas ; les écailles petites ; la ligne latérale très- 38. LE CYPRIN GALIAN. voisine du bord inférieur du poisson. Dix-huit rayons à la dorsale; sept à l’anale ; neuf à chaque ventrale ; un rayon aiguillonné et seize rayons ar- ticulés à chaque pectorale ; la couleur générale roussâtre. 59. LE CYPRIN NILOTIQUE. ‘40. LE CYPRIN GONORHYN- QUE. huit à l’anale ; neuf à chaque ven- trale; dix à chaque pectorale ; le L Douze rayons à la nageoire du dos ; corps cylindrique. trale ; les deux mâchoires également avancées ; le corps allongé, un peu cylindrique et tres - visqueux ; les écailles petites et minces; la ligne latérale droite. 41. LE CYPRIN vÉRON. Neuf rayons à la nageoïre du dos ; neuf à celle de l'anus ; huit à chaque ven- trale; douze à chaque pectorale ; la mâchoire supérieure un . peu plus avancée que celle d’en-bas ; le corps un peu cylindrique ; la ligne latérale droite. Dix rayons à la dorsale; dix à la na- geoire de l’anus ; dix à chaque ven- 42. LE CYPRIN APHYE. | \ , Dix rayons à la dorsale ; onze à l’anale; | neuf à chaque ventrale; quinze à cha- 43. LE CYPRIN VAUDOISE. que pectorale; la ligne latérale cour- | bée vers le bas ; deux pièces à chaque opercu;e. DES GYPRINS. 15: ESPÈCES. 49. LE CYPRIN ROUGEATRE. 44. LE CYPRIN DOBULE. | CARACTEÈRES. Onze rayons à la nageoire du dos ; onze rayons à la nageoire de l’anus ; neuf à chaque ventrale ; la ligne latérale courbée vers le bas; le corps et la queue allongés; le haut de la tête large ; la mâchoire d’en-haut un peu lus avancée que celle d’en-bas; les écailles brillantes et bordées de points noirs. Treize rayons à la dorsale ; douze à l’'a- nale ; neuf à chaque ventrale ; quinze à chaque pectorale ; la ligne latérale courbée vers le bas; les deux mà- choires presque également avancées ; les nageoires rouges. y Dix rayons à la nageoire du dos ; treize 46. LE CYPRIN IDE. 47. LE CYPRIN BUGGEN- HAGEN. 48. LE CYFRIN ROTENGLE. | a celle de l’anus ; onze à chaque ven- trale; dix-sept à chaque pectorale ; la tête large; le corps gros ; la mà- choire supérieure un peu plus avan- cée que linférieure; les écailles grandes ; un appendice auprès de. chaque ventrale. Douze rayons à la dorsale; dix-neuf à l’anale ; dix à chaque ventrale; douze à chaque pectorale ; la mâchoired’en- haut plus avancée que celle d’en- bas ; un petit enfoncement transver- sal sur le museau et sur la nuque ; le dos élevé; les côtés comprimés ; les écailles grandes ; la ligne latérale un peu courbée vers le bas ; un ap- pendice auprès de chaque ventrale ; anale échancrée. Douze rayons à la nageoire du dos ; quatorze à la nageoire de l'anus; dix a chaque ventrale ; seize à chaque pectorale ; le dos élevé; les côtés comprimés ; la ligne latérale courbée vers le bas ; les écailles grandes ; l'iris rougeâtre ; l’anale, les ventrales et la caudale rouges. 152 HISTOIRE NATURELLE ÉSPÉCES. CARACTÈRES. Douze rayons à la dorsale ; quatorze à larale ; neuf a chaque ventrale ; seize à chaque pectorale ; la têle grosse ; le museau arrondi ; Le corps gros ; le dos élevé ; les écailles grandes; la ligne latérale presque droite ; un ap- pendice écailleux auprès de chaque ventrale ; la dorsale plus éloignée de la tête que les ventrales. 49 LE CYPRIN JESSE. Douze rayons à la nageoire du dos; quinze a la nayeoire de Panus ; treize à chaque ventrale ; seize a chaque pectorale ; le museau arroudi et avancé au-dela de i’ouveriure de la bouche; ia nuque large; Les écailles grandes ; la ligue latérale courbée vers Le bas; un appendce écaiiieux auprès de chaque ventrale Bo. LE CYPRIN NASE£. seize a l'anale; neuf à chaque ven- trale ; vingt à chaque pectorale ; la tête petile ; la mâchoire inférieure recourbée vers le haut ; la mâchoire supérieure échancrée pour recevoir l'extrémité de celle d’en-bas; la nu- que large ; l’anale échancrée. Onze rayons à la nageoire du dos ; 51. LE CYPRIN ASPE. | Dix rayons à la dorsale ; seize à la na- geoire de lanus ; huit a chaque ven- trale ; treize à chaque pectorale ; ia tête grosse ; la mâchoire supérieure un peu plus avancée que celle d’en- bas ; les écailles petites ; deuxrangées de points noirs sur la ligne latérale, qui est courbée vers Le bas. 52. LE CYPRIN SPIRLIN. Dix rayons à la nageoiïre du dos; onze à celle de l’anus ; sept à chaque ven- trale ; sept à chaque pectorale; la tête petite; le dos élevé; les écailles grandes. 53. LE CYPRIN BOUVIÈRE. Neuf rayons à la dorsale ; seize à l’a- nale ; neuf à chaque ventrale ; seize 54. LE CYPRIN AMÉRICAIN. à chaque pectorale; la tête petite; le DES CYPRINS. 153 ESPÉCES. 54. LE CYPRIN AMÉRICAIN. 554 LE CYPRIN ABLE. 56. LE CYPRIN VIMBE. 57. LE CYPRIN BRÈME. 58. LE CYPRIN COUTEAU. CARACTERES. museau pointu; le dos élevé; les côtés comprimés; les écailles arron- dies et rayonnés ; le corps et la queue argentés; quelques points obscurs; les nageoires rousses ou rougecâtres, un à celle de l’anus ; neuf à chaque ventrale; quatorze à chaque pecto- rale ; le museau pointu ; la mâchoire d’en-bas plus avancée que celle d’en- haut ; les écailles minces, brillan- tes, et foiblement attachées. | rayons à la nageoire du dos; vingt- Douze rayons à la dorsale ; vingt-trois à l’anale; onze à chaque ventrale; dix-sept à chaque pectorale ; la tête petite et conique ; le museau un peu , 2 avancé au-dessus de louverture de la bouche; les écailles petites; la ligne latérale courbée vers le bas. vingt-neuf à celle de lanus ; neuf à chaque ventrale ; dix-sept a chaque pectorale ; la mâchoire supérieure un peu plus avancée que celle d’en-bas ; les écailles grandes ; le dos arqué, élevé et comprimé ; la ligne latérale courbée vers le bas; un appendice auprès de chaque ventrale; des É rayons à la nageoire du dos ; | nuances noirâtres sur les nageoires. euf rayons à la dorsale : trente à l’a- nale ; neuf à chaque ventrale ; quinze à chaque pectorale ; la tête petite et très-comprimée; la mâchoire infé- rieure recourbée vers celle d’en- haut; le corps et la queue très-eom- primés ; le ventre terminé vers le bas par une carène trèes-aiguë; la nageoire du dos située au-dessus de celle de l’anus,; la ligne latérale droite près de son origine, fléchie ensuite vers le bas, et enfin recourhbée vers la caudale, et tortueuse. 1 54! HISTOIRE NATURELLE ESPÈCES. 59. LE CYPRIN FARÈNE. 6o. L£ CYPRIN LARGE. Gr. LE cyrRIN s0PE. 62, LE CYPRIN CHUB. 63. LE CYPRIN CATOSTOME. 64. LE CYPRIN MorFLrE. CARACTÈRES. / Onze rayons à la dorsale; trente-sept La | | | l | à l’anale; dix à chaque ventrale ; dix-huit à chaque pectorale ; le lobe inférieur de la caudale plus long que le supérieur ; les deux mâchoires presque également avancées ; la tête, le corps et la queue comprimés ; le dos élevé ; la ligne latérale courbée vers lè bas; la couleur générale d’un argenté obscur. Douze rayons à la nageoire du dos ; vingt-cinq à celle de lanus; dix à chaque ventrale ; quinze à chaque pectorale ; le corps et la queue élevés et comprimés; la tête petite et poin- tue ; Porifice de la bouche très-petit ; le dos élevée et arqué ; la ligne laté- rale courbée vers le bas; le lobe infé- rieur de la caudale plus long que le supérieur. Dix rayons à la dorsale ; quarante-un | | à la nageoire de l’anus ; neuf à chaque ventrale; dix-sept à chaque pecto- rale ; le corps et la queue comprimés ; la tête petite; le museau arrondi ; la ligne latérale presque droite; le lobe inférieur de la caudale plus loug que celui d’en-haut ; les écailles petites. Neuf rayons à la dorsale ; huit à l’a- nale; la tête conique ; le corps et la queue presque cylindriques ; la cou- leur générale argentée. Douze rayons à la nageoire du dos; huit à celle de l’anus ; onze à cha- que ventrale; la lèvre inférieure échancrée ; des tubercules arrondis au bout du museau ; des stries sur le sommet de la tête; les pectorales longues ; la couleur générale ar- gentée. Douze rayons à la dorsale; dix-huit à Panale ; neuf à chaque ventrale ; quatorze à chaque pectorale ; la mà- DES’ CYPRINS, ESPÈCES, 64. LE CYPRIN MORELLE, 65. LE CYPRIN FRANCÉ. 66. LE CYPRIN FAUCILLE, 67. LE CYPRIN BOssU. be as À Cr CARACTÉRES. choire d’en-bas plus avancée que celle d’en-haut ; le museau pointu ; la partie antérieure du dos convexe ; la ligne latérale courbée vers le bas , et marquée par des traits noirs. { Dix-huit rayons à la nageoire du dos ; neuf à l’anale ; neuf à chaque ven- trale ; les 1èvres découpées en forme de frange ; la lèvre supérieure gat- nie de petites verrues ; deux orifices à chaque narine; la ligne latérale plus voisine du bord supérieur que du bord inférieur du poisson. s Douze rayons à la dorsaie ; huit à l’a- ns DR nale; neuf à chaque ventrale; dix- buit à chaque pectorale; les na- geoires du dos et de l’anus échan- crées ; la mâchoire supérieure plus avancée que celle d'en-bas ; un seul orifice à chaque narine ; la ligne la- térale droite; les écailles grandes ; uù appendice auprés de chaque ven- trale. Onze où douze rayons à la dorsale; { huit à la nageoire de l’anus; dix à chaque ventrale ; vingt-cinq à chaque pectorale; la caudale fourchue; le corps et la queue allongés ; une pe- tite bosse vers l’origine de la nageoire du dos ; la mâchoire supérieure plus avancée que l’inférieure ; la Ligne la- térale un peu courbée vers le bas. ‘Onze rayons à la dorsale ; sept à la na- ? 68. LE cyPRIN COM MERSON- , NIEN. e” geoire de l'anus ; neuf à chaque ven- trale; huit ou neuf à chaque pecto- rale; la nageoïre du dos et celle de Panus quadrilatères ; l’anale étroite ; l'angle de lPextrémité de cette der- nière nageoire très-aigu ; la caudale en croissant ; la ligne latérale droite ; la mâchoire supérieure un peu plus avancée que cellé d’en-bas ; les écail- les arrondies et tres-petites. 156 HISTOIRE NATURELLE ESPÈCES. CARACTÈRES. Douze rayons à la nageoire du dos ; neuf à celle de l'anus ; neuf a chaque ventrale ; treize à chaque pectorale ; la tête comprimée et aplatie; Pou- verture de la bouche demi-circulaire, et placée au-dessous du museau ; la lèvre inférieure tres-épaisse , échan- Ê crée et courbée en-dehors ; le corps et la queue comprimés ; les écailles presque rhomboïdales. 6g. LE CYPRIN SUCET. +» La dorsale et l’anale triangulaires ; la nageoire de l'anus située très-près 70. LE CYPRIN PrIGo. de la caudale; la ligne latérale un peu courhée vers le bas ; les écailles grandes. LE CYPRIN CARPE: Nous venons de donner l’histoire du hareng; nous allons écrire celle de la carpe. Ces deux poissons, que l’on transporte dans tous les marchés, que l’on voit sur toutes les tables, que tout le monde nomme, recherche, distingue, apprécie dans les plus petites nuances de leur saveur, et qui cependant sont si peu connus du vulgaire, qu'il n’a d'idée nette ni de leurs formes ni de leurs habitudes, inspirent un grand intérêt au physicien, au philosophe , à l’économe public. Mais les idées que ces deux noms réveillent , les images qu’ils rappellent , les grands tableaux qu'ils retracent, les sentimens qu'ils renouvellent , sont bien différens. À ce mot de hareng l'imagination se transporte au milieu des tempêtes horribles de l'Océan polaire ; elle voit lim 1 Carpa, carpena, en Italie; rayrzæ , aux environs de Venise; pontty ; poidka, en Hongrie ; sérich , karpfenbrut , lorsque la carpe n’a qu’un an , saa- men, satz, lorsque la carpe est dans sa seconde ou dans sa troisième année, em Allemagne. Pasgre 156 10 Fr . Page « 196 .168. LT. _ — 2.Le Cx prm barbeau. .. RTE en : 1 Le Cx prin carpe Le C& prin spéculaure | ONE 248 _ > # } HEURE ge AT e DU CYPRIN CARPE. 157 mensité des mers, les vents déchaînés , le bouleversement des flots, le danger des naufrages, les horreurs des frimas , l’obs- curité des nuits, l'épaisseur des brumes, l'audace des navigateurs, la longueur des voyages, l'expérience des pêcheurs, la réunion du nombre et de la force, le concert des moyens, le travail pour arriver au repos, la prospérité des empires, tout ce qui, en éle- vant le génie, s'empare vivement de l'ame et l’agite avec violence, En prononçant le nom du cyprin que nous allons décrire, on ne rappelle que les contrées privilégiées des zones tempérées, un climat doux, une saison heureuse , un jour pur et serein, des rivages fleuris, des rivières paisibles , des lacs enchanteurs ' des étangs placés dans des vallées romantiques, des rapproche- mens, comme pour une fête, plutôt que des associations pour affronter des dangers souvent funestes ; des jeux tranquilles , et non des fatigues cruelles , une occupation quelquefois solitaire et mélancolique ; un délassement après le travail; un objet de rêverie douce , et non des sujets d'alarme; tout ce qui dans les beautés de la campagne et dans les agrémens du séjour des champs, plaît le plus à l'esprit , satisfait la raison, et parle au cœur le langage du sentiment. L’attrait irrésistible d’un paysage favorisé par la nature se répandra donc nécessairement sur ce que nous allons dire du premier des cyprins. Les eaux , la verdure, les fleurs , la beauté ravissante du soleil qui descend derrière les forêts des mon- tagnes, la douceur de l'ombre, la quiétude des bords retirés d’un humble ruisseau, la chaumière si digne d'envie de l'habitant des champs qui connoît son bonheur; tous ces objets si chers aux ames innocentes et tendres , embelliront donc nécessairement le fond des tableaux dans lesquels on tâchera de développer les habitudes du cyprin le plus utile, soit qu'on le montre dans une attitude de repos et livré à un sommeil réparateur , soit qu'on ie fasse voir nageant avec force contre des courans violens, sur- montant les obstacles avec légereté, et s'élevant avec rapidité au-dessus de la surface de l’eau; soit qu'on le représente cher- chant les insectes aquatiques, les vers , les portions de végétaux, les fragmens de substances organisées, les parcelles d’engrais, les molécules onctueuses d’une terre limoneuse et grasse, dont il aime à se nourrir; soit enfin qu'il doive, sous les yeux des anus de la nalure , échapper à la poursuite des oiseaux palmi- 158 HISTOIRE NATURELLE pèdes, des poissons voraces, et du pêcheur plus dangereux encore. Les carpes se plaisent dans les étangs, dans les lacs, dans les rivières qui coulent doucement. Il y à même dans les qualités des eaux des différences qui échappent le plus souvent aux observateurs les plus attentifs, et qui sont si sensibles pour ces cyprins , qu'ils abondent quelquefois dans une partie d’un lac ou d'un fleuve, et sont très-rares dans une autre parlie peu éloignée cependant de la première. Par exemple, M. Noël de Rouen dit, dans les notes manuscrites qu'il rous a communi- qués , que dans la Seine on pêche des carpes à Villequier, mais rarement au-dessous, à moins qu'elles n’y soient enträinées par les grosses eaux; et le savant Pictet écrivoit aux rédacteurs du Journal de Genève, en 1788, que, dans le lac Léman, les carpes étoient aussi communes du côté du Valais que rares à l'extrémité opposée. Ces cyprins fraient en mai, et même en avril, quand le printemps est chaud. Îls cherchent alors les places couvertes de verdure pour y déposer ou leur laïte ou leurs œufs. On dit que deux ou trois mâles suivent chaque femelle pour féconder sa ponte; et dans ce temps, où les facultés de ces mâles sont plus exallées, leurs forces ranimées, et leurs besoins plus pres- sans , on les voit souvent indiquer par des taches , et même par des tubercules , les modifications profondes et les sensations imtérieures qu’ils éprouvent. À cette même époque Îles carpes qui habitent dans les fleuves ou dans les rivières s’empressent de quitter leurs asiles pour remonter vers des eaux plus tranquilles. Si, dans cette sorte de voyage annuel, elles rencontrent une barrière , elles s'efforcent de la franchir. Elles peuvent, pour la surmonter, s'élancer à une hauteur de deux mètres ; et elles s'élèvent dans l'air par un mé- canisme semblable à celui que nous avons décrit en traitant du saumon. Elles montent à la surface de la rivière, se placent sur le côté, se plient vers le haut, rapprochent leur tête et l’extré- mite de leur queue , forment un cercle, débandent tout dan coup le ressort que ce cercle compose , s'étendent avec la rapi- dité de l'éclair , ‘frappent l'eau vivement , et rejaillissent en un clin d'oeil. Leur conformation et la force de leurs muscles leur donnent une grande facilité pour cette manœuvre. Leurs proportions mdiquent en effet la vigueur et la légèreté. DU CYPRIN CARPE. 15q ‘ Au reste, leur têle est grosse ; leurs lèvres sont épaisses ; leur front est large; leurs quatre barbillons sont attachés à leur mâchoire supérieure : leur ligne latérale est un peu courte ; leurs écailles sont grandes et striées ; leur longue nageoire du dos règne au-dessus de l’anale , des ventrales , et d’une portion des pectorales. D'ailleurs leur canal intestinal a cinq bites: l'épine du dos est composée de trente-sept vertehres ; et chaque côlé de celte colonne est soutenu par seize côtes. Ordinairement un bleu foncé paroit sur leur front et sur leurs joues ; un bleu verdâtre sur leur dos; une série de petiis points noirs le long de leur ligne latérale ; un jaune mêlé de bleu et de noir sur leurs côtés ; un jaune plus clair sur leurs lèvres , ainsi que sur leur queue; une nuance blanchâtre sur leur ventre , un rouge brun sur leur anale ; une teinte violette sur leurs ventrales et sur leur caudale , qui de plus est bordée de noiratre ou de noir. Mais leurs couleurs peuvent varier suivant les eaux dans lesquelles elles séjournent : celles des grands lacs et des rivières sont par exemple plus jaunes ou plus dorées que celles qui vivent dans les étangs; et l’on connoît sous le nom de carpes saumonées celles Jah # chair doit à des circonstances locales une couleur rougeâtre: * Quand elles sont bien nournes elles croissent vite, et par- viennent à une grosseur considérable. On en pêche dans plusieurs lacs de l'Allemagne septentrionale qui pèsent plus de quinze kilogrammes. On en a pris une du poids de plus de dix-neuf kilogrammes à Dertz, dans a nou- velle Marche de Brandebourg, sur les frontières de la Poméranie. On en trouve près d’Angerbourg ,en Prusse , qui pèsent jusqu'à vingt kilogrammes. Pallas dit que le Wolga en nourrit de par- venues à une longueur de plus d’un mètre et demi. En 1711 on en pêcha une à Bischofshause, près de Francfort sur l’Oder , qui avoit plus de trois mètres de long, plus d’un mètre de haut, des écailles très-larges, et pesoit trente-cinq kilogrammes. On assure qu'on en 2 pris du poids de quarante-cing kilogrammes dans le lac de Zug en Suisse ; et enfin ilen habite dans le Dnies- ter de si grosses que leurs arêtes peuvent servir à faire des manches de couteau. Les cyprins dont nous nous occupons peuvent d'autant plus montrer des développemens très-remarquables qu'ils sont favo- 160 HISTOIRE NATURELLE risés par une des principales causes de tout grand accroissement, le temps. On sait qu'ils deviennent très-vieux ; et nous n’avoris pas besoin de rappeler que Buffon a parlé de carpes de cent cinquante ans, vivantes dans les fossés de Pontchartrain , et que , dans les étangs de la Lusace, on a nourri des individus de la même espèce âges de plus de deux cents ans *. Lorsque les carpes sont très-vieilles, elles sont sujettes à une maladie qui souvent est mortelle, et qui se manifeste par des excroissances semblables à des mousses , et répandues sur la tête, ainsi que le long du dos. Elles peuvent, quoique jeunes, mourir de la même maladie , si des eaux de neige , ou des eaux corrom- pues parviennent en trop grande quantité dans leur séjour, ou si leur habitation est pendant trop long-temps recouverte par une couche épaisse de glace qui ne permelte pas aux gaz malfaï- sans, produits au fond des lacs, des étangs ou des rivières, de se dissiper dans l'atmosphère. Ces mêmes eaux de neige, ou d’autres causes moins connues, leur donnent une autre maladie, ordi- nairement moins dangereuse que la premitre, et qui, faisant maître des pustules au-dessous des écailles, a reçu le nom de petite vérole. Les carpes peuvent aussi périr d’ulcères qui rongent le foie, l’un des organes essentiels des poissons. Elles ne sont pas moins exposées à être tourmentées par des vers intestinaux; et cette disposition à souffrir de plusieurs maladies doit moins étonner dans des animaux dont les nerfs sont plus sensibles qu'on ne le éroiroit. Le savant Michel Buniva, président du conseil supérieur de santé de Turin, a prouvé par plusieurs expériences que l’aimant exerce une influence très-marquée sur les carpes , même à un décimètre de distance de ces cyprins, et que la pile galvanique agissoit vivement sur ces poissons, principalement lorsqu'ils étoient hors de l'eau. C’est surtout dans leur patrie naturelle que les carpes jouissent des facultés qui les distinguent. Ce séjour que la nature leur a prescrit depuis tant de siècles, et sur lequel l’art ne paroît pas avoir influé, est l’Europe méridionale. Elles ont été néanmoins transportées avec facilité dans des*contrées plus septentrionales. Que l’on n'oublie pas que Maschal les porta en Angleterre en 1514; que Pierre Oxe les habitua aux eaux du Danemarck en z Voyez le Discours sur la nature des poissons. DU CYPRIN CARPE. 161 1560 ; qu’elles ont été acclimatées en Hollande et en Suéde * Mais on diroit que Ja puissance de l'homme n’a pas encore pu , dans les pays trop voisins du cercle polaire, contre-balancer tous leseffets d’un climat rigonreux Les carpes sont moins grandes à mesure qu'elles habitent plus près du nord; et voilà pourquoi, suivant Bloch, on envoie tous les ans de Prusse à Stockholm plusieurs vaisseaux chargés d’un grand nombre de ces cyprins. Dans sa lutte avec la nature la constance de l'homme a cependant d'autant plus de chances favorables pour modifier l’espece de la carpe, qu'il peut agir sur un très grand nombre de sujets. Les carpes en eflet se mulliplient avec une facilité si grande, que les possesseurs d'étang sont souvent embarrassés pour restreindre une reproduction qui ne peut accroître le nombre des individus qu’en diminuant la part d’aliment qui peut appartenir à chacun de ces poissons , et par conséquent en rapelissant leurs dimensions, en dénaturant leurs qualités, en altérant particulièrement la saveur de leur chair. Lorsque, malgré ces chances et ces efforts , l'espèce s’est sous- traite à l'influence des soins de l’homme, et qu'il n’a pas pu imprimer à des individus des caractères transmissibles à plusieurs générations, 1l peut agir sur des individus isolés, les améliorer par plusieurs moyens, et les rendre plus propres à satisfaire ses goûls. Il nous suflit d'indiquer, parmi ces moyens plus ou moins analogues à ceux que nous avons fait connoître en traitant des eflets de l’art de l’homme sur la nature des poissons , l’opéra- tion imaginée par un pêcheur anglais, et exécutée presque toujours avec succés. On cliâtre les carpes comme les brochets ; on leur ouvre le ventre; on enlève les ovaires ou la laite;s on rapproche les bords de la plaie; on coud ces bords avec soin : la blessure est bientôt guérie, parce que la vitalité des différens organes des poissons est moins dépendante d’un ou de plusieurs centres communs que si leur sang éloit chaud , et leur organisa- tion très-rapprochée de celle des mammifères ; et l'animal ne se ressent du procédé qu’une barbare cupidité lui a fait subir que parce qu’il peut engraisser beaucoup plus qu'auparavant. Mais il est des soins plus doux que la sensibilité ne repousse t Consultez le Discours intitulé, Des effets de l’art de l’homme: sur la nature des poissons. Lacepède. 5. 11 162 HISTOIRE NATURELLE pas , que la raison approuve, et qui conservent, multiplient , et perfectionnent et les générations et les individus ; ce sont parti- culièérement les précautions que prend un économe habile lors- qu'il veut relirer d’un étang qui renferme des carpes les avan- tages les plus grands. 11 établit, pour y parvenir, trois sortes d’étangs ; des étangs pour le frai, des élangs pour l’accroissement , des étangs pour engrais. On choisit, pour les former , des marais ou des bassins remplis de joncs et de roseaux, ou des. prés dont le terrain , sans être froid et très-mauvais, ne soit cependant pas trop bon, pour être sacrifié à la culture des cyprins. Il faut qu'une eau assez abon- dante pour couvrir à la hauteur d’un mètre les parties les plus élevées de ces prés, de ces bassins, de ces marais , puisse sy réunir , el en sortir avec facilité. On retient cette eau par une digue ; et pour lui donner l'écoulement que lon peut désirer, on creuse dans les endroits les plus bas de l'étang un canal large et profond , qui en parcourt toute la longueur , et qui aboutit à un orifice que l’on ouvre ou ferme à volonté. Les étangs pour le frai ne doivent renfermer qu’un hectare ou environ. Il est nécessaire que la chaleur du soleil puisse les péné- trer : 1l est donc avantageux qu'ils soient exposés à lorient ou au midi, et qu'on en écarte toutes sorles d'arbres ; il faut surtout en éloigner les aunes, dont les feuilles pourroient nuire aux pois- sons. Les bords de ces étangs doivent présenter une pente insen- sible , et une assez grande quantité de joncs et d’herbages pour recevoir les œufs et les retenir à une distance convenable de la surface de l’eau. On n’y souffre ni grenouilles, ni autres ani- maux aquatiques et voraces. On les garantit, par des épouvan- tails, de l'approche des oiseaux palmés, et on n’en laisse point sortir de l’eau, de peur qu’une partie des œufs ne soit entraînée et perdue, On emploie, pour la ponte ou la fécondation de ces œufs , des carpes de sept , de huit, et même de douze ans; mais on préfère celles de six, qui annoncent de la force, qui sont grosses , qui ont le dos presque noir, et dont le ventre résiste au doigt qui le presse. On ne les met dans l'étang que lorsque la saison est assez avancée pour que le soleil en ait échauflé l'eau. On place communément dans une pièce d’eau d’un hectare seize ou dix-sept mâles et sept ou huit femelles. On a cru quelquefois augmenter leur vertu prolifique en frottant leurs nageoires et les DU CYPRIN CARPE. 163 environs de leur anus avec du castoreum et des essences d’épice- ries; mais ces ressources sont inutiles, et peuvent être dange- reuses, parcequ elles obligent à manier et à presser les poissons pour lesquels on les emploie. Les jeunes carpes habitent ordinairement pendant deux ans dansles étangs formés pour leur accroissement, et on les transporte ensuite dans un étang établi pour les engraisser, d'où, au bout de trois ans , on peut les retirer déjà grandes, grasses et agréables au goût. Elles s'y sont nourries, au moins le plus souvent, d'insectes, de vers, de débris de plantes aliérées, de racines pourries, de jeunes végétaux aquatiques, de fragmens de fiente de vache, de crottin de cheval, d’excrémens de brebis mêlés avec de la glaise, de fèves, de pois, de pommes de terre coupées , de navets, de fruits avancés, de pain moisi, de pâte de chènevis et de pois- sons pâtés. On peut être obligé, après quelques années, de laisser à sec, pendant dix ou douze mois, l'étang destiné à l’engrais des carpes. On profite de cet intervalle pour y diminuer, si cela est néces- saire, la quantité des joncs et des roseaux , et pour y semer de ES du seigle, des raves, des vesces, des choux blancs, dont les racines et d’autres Frans restent et servent d’aliment aux carpes qu'on introduit dans l'étang renouvelé. | Si la surface de l'étang se gèle, il faut en faire sortir un peu d’eau , afin qu'il se forme au-dessous de la glace un vide dans lequel puissent se rendre les gaz délétères , qui dès-lors ne sé- journent plus dans le fluide habité par les carpes. Il sufit.quel- quefois de faire dans la glace des trous plus ou moins grands et plus ou moins nombreux , et de prendre des précautions pour que les carpes ne puissent pas s'élancer par ces ouvertures au- dessus de la croûte glacée de l'étang, où le froid les feroit bientôt périr. Mais on assure que lorsque le tonnerre est tombé dans l'étang , on ne peut en sauver le plus souvent les carpes qu’en renouvelant presque en entier l’eau qui les renferme, et que l’action de la foudre peut avoir imprégnée d’exhialaisons malfai- santes . Au resie, il est presque toujours assez facile d’empécher, pendant l'hiver , les carpes de s'échapper par les trous que l’on ? Voyez le discours intitulée, Des effets de l’art de l’homme sur la nature dés poissons. 164 HISTOIRE NATURELLE peut avoir faits dans la glace. En effet, il arrive le plus souvent qne lorsque la surface de l'élang commence à se prendre et à se durcir , les carpes cherchent les endroits les plus profonds, et par conséquent les plus garantis du froid de l'atmosphère, fouillent avec leur museau et leurs nageoires dans la terre grasse; y font des trous en forme de bassins, s'y rassemblent, s’y en- tassent, sy pressent, S'y engourdissent , el y passent l'hiver dans une torpeur assez grande pour n’avoir pas besoin denourriture. On ax même observé assez fréquemment et avec assez d'attention cetle sopeur des carpes, pour savoir que, pendant leur long sommeil et leur long jeûne, ces cyprins ne perdent guëre que le douzième de leur poids. Lorsqu'on ne surmonte pas par les soins éclairés de l'art les effets des causes naturelles, les carpes élevées dans les élangs ne sont pas celles dont la chair est la plus agréable au gout; on leur trouve une odeur de vase, qu'on ne fait passer qu’en les conser- vant pendant près d’un mois dans une eau très-claire, où en les renfermant pendant quelques jours dans une Auche placée au miieu d’un courant, On leur préfère celles qui vivent dans un lac, encore plus celles qui séjournent dans une rivière, et sur- tout celles qui habitent un élang ou un lac traversé par les eaux fraîches et rapides d’un grand ruisseau, d’une rivière ou d’un fleuve. Tous les fleuves et loutes les rivières ne communiquent pas d’ailleurs les mêmes qualités à la chair des carpes. Il est des rivières dont les eaux donnent à ceux de ces cyprins qu’elles nourrissent une saveur bien supérieure à celle des autres carpes ; et parmi les rivières de France on peut citer particulièrement celle du Lot *. (oo 1 Jai recu, il y a plusieurs années, sur les carpes du Lot, des obsrrvations précieuses et 4+res-bien faites de feu le chef de brigade Dauritre, dont la maison de campagne étoit située sur le bord de cette riviere, et qui avoit consacré a ‘étude de Ja nature et aux progrès de l’art rural tous les momens que le service militaire avoit laissés à sa disposition. Les amis des sciences naturelles me sauront gré de payer ici un tribut de reconnoissance et de regrets à cet officier supérienr, avec lequel j'étois hé par les liens du sang er de l’amitié la plus fidèle; dont le souvenir vivra à jamais dans mon âme attendrie; dont la loyauté , la valeur, la constance héroïque, l'humanité généreuse, le dévouement sams bornes aux de- voirs Les plus austeres , le talent distingné dans les emplois militaires, le zèle éclairé dans les fonctions civiles, avoient mérité depuis long -temps la vénération et lattachement de ses concitoyens, et qui, après avoir fait des prodiges de MU CYPRIN CARPE. 165 Dans les fleuves, les rivières et les grands lacs, on pêche les carpes avec la seine : on emploie pour les prendre dans les étangs des collerets , des louves et des masses, dans lesquelles on met un appât. On peut aussi se servir de l’hamecon pour la pêche des carpes. Mais ces cyprins sont très-souvent plus difficiles à prendre qu’on ne le croiroit : ils se méfient des différentes substances avec lesquelles on cherche à les attirer. D'ailleurs , lorsqu'ils voient les filets s'approcher d'eux , ils savent enfoncer leur tête dans la vase, el les laisser passer par dessus leur corps, ou sélancer au-delà de ces instrumens par une impulsion qui les élève à deux mètres ou environ au-dessus de la surface de l'eau. Aussi les bravoure dans la dernière guerre de la Belgique et de la Hollande, y avoir conquis bien des cœurs à la France , et s'être diérobé sans cesse aux récompenses et à la renommée, a trouvé en Italie le prix de ses hauts faits et de ses vertus le plus digne de lui, dans la glôire de mourir pour sa patrie, dans la douleur de ses frères d'armes, dans les éloges de Bonaparte Nous: ne croyons pas pouvoir lus décerner ici un hommage plus cher à ses mânes qu'en transcrivant la note suivante, qui nous a été remise dans le temps par le brave chef de bataillon Cohendet, digue ami et digne camarade de Daurière. « Le chef de la quatorzième demi- brigade de ligne, M. Daurière, aussi re- « commandable par un courage digne des plus grandes âmes que par ses rares « verlus et ses talens, marchant à la tête et en avant de ses grenadiers , et « excilant encore leur bouillant courage du geste et de la voix, fut tué , au mois « de nivose an 5, a la prise des formidables redoutes d’Alla, qui défendoient les « gorges du Tyrol et les approches de Trente. « En dernier lieu, lors de l'évacuation du Tyrol par les troupes francaises , « un détachement de la quatorzième passant par Alla , sur les lienx témoins de « ses exploits et de la perte irréparable qu'elie avoit faite de son chef, fit halte & par un mouvement spentané, et d’une voix unanime témoigna à l'officier qui « le commandoit le besoin qu’il avoit d’honorer les mânes de son généreux « colonel. « Le capitaine met sa troupe en bataille . lui fait présenter les armes, prononce « un éloge funèbre de leur respectable commandant, et ordonne une décharge « générale sur la terre qui renferme les restes précienx du chef de brigade. « Brave Daurière , quelle douce récompeuse pour ton cœur paternel si tu eusses a pu voir ces fiers vétérans des armées du Nord et d'Italie, les yeux baignés de « larmes, s’encourager par le récit de tes vertus à redoubler de zèle, de courage, « et d'amour pour leurs devoirs ! « Leur intention étoit de recueillir et de suspendre au drapeau, dans une « boîte d’or, des os du sage qui pendant six ans les avoit commandés avec tant « d'honneur; mais, restée sur le champ de bataille le jour et la veille d’un corm- « bat, la demi-brigade avoit été forcée de confier le pénible soin de sa sépulture & à un petit nombre d'’ofliciers : aucun de ces derniers n’étoit présent; €t l’on eut « la douleur de ne pouvoir découvrir le corps de Daurière. » 166 HISTOIRE NATURELLE pêcheurs ont-ils quelquefois le soin d'employer deux #rubles * ; dont la position est telle, que lorsque les carpes sautent pour échapper à l’un elles retombent dans l'autre. La fréquence de leurs tentatives à cet égard , et par A létendue de leur instinct, sont augmentées par la facilité avec laquelle elles peuvent résister aux contusions, aux blessures, à un séjour prolongé dans l’atmosphère. Cest par une suite de cette faculté qu'on peut les transporter à de très-grandes distances sans les faire périr, pourvu qu’on les renferme dans de la neige, et qu'on leur mette dans la bouche un petit morceau de pain trempé dans de l'alcool afloibli; et-c'est encore cette propriété qui fait que pendant l'hiver on peut les conserver en vie dans des caves humides, et mème les engraisser beaucoup, en les tenant suspendues après les avoir entourées de mousse, en arrosant souvent leur enveloppe végétale, et en leur donnant du pain, des fragmens de plantes, et du lait. à Dés le temps de Bellon on faisoit avec les œufs de carpes du caviur, qui étoit très-recherché à Constantinople, et dans les en- virons de la mer Noire , ainsi que de l’Archipel , et qui étoit acheté avec d'autant plus dent par les Juifs de ces contrées asiatiques et européennes, que leurs lois religieuses leur défen- dent de se nourrir de caviar fait avec des œufs d’acipensères. La vésicule du fiel de ces cyprins contient un liquide d’un vert foncé, très-amer , et dont on a fait usage en peinture pour avoir une RAT verle ; el si nous écrivions l’histoire des erreurs et des préjugés, nous seins de toutes les vertus extraordi- naires et ridicules que Fon a supposées pour la guérison de plu- sieurs maladies dans une petite éminence osseuse du fond du pa- jais des cyprins que nous considérons ; que l'on a nommée pierre de carpe, et que l’on a souvent portée avec une confiance aveu- gle comme un préservatif infaillible contre des maux redoutables. On trouve parmi les carpes, comme dans les autres espèces de poissons, des monstruosilés plus ou moins bizarres. La collection du Muséum d'histoire naturelle renferme un de ces cyprins dont la bouche n’a d'autre orifice extérieur que ceux des branchies. Mais ces poissons sont sujets à présenter dans leur tête, et parti- ? Voyez la description de la seine à l’article de la raie bouclée , du co/leret a Particle du centropome saudat , de la louve et de la nasse à l’article du pétro- #y20n lamproie, et du fruble à l'article du misgurne fossile. DU CYPRIN CARPE. 167 culièérement dans leur museau, une difformité qui a souvent frappé les physiciens, et qui a toujours étonné le vulgaire, à causé des rapports qu’elle lui a paru avoir avec la tête d’un cadavre humain , ou au moins avec celle d’un dauphin. Rondelet!, Gesner, Aldrovande et d’autres naturalistes, en ont donné la figure on la description : on en voit des exemples dans un grand nombre de cabinets. Le Muséum d'histoire nalurelle a reçu dans le temps, de fen le président de Meslay , une carpe qui offroit cette conformation monstrueuse, et que l’on avoit pêchée dans l'étang de Meslay ; et M. Noël de Rouen nous a transmis un dessin d’une carpe altérée de la même manière dans les formes de son museau , que l’on avoit prise dans un étang voisin de Caen, et qui éloit remarquable d’ailleurs par luniformité de la couleur verle également répandue sur touie la surface de l'animal. Mais, indépendamment de ces monstruosités et des variétés dont nous avons déjà parlé , l'espèce de la carpe est fréquemment modifiée, suivant plusieurs naturalistes, par son mélange avec d’autres espèces du genre des cyprins , el particulièrement avec des carassins et des gibeles. II résulte de ce mélange des individus plus gros que des gibèles ou des carassins , mais moins grands que des carpes, el qui ne pèsent guère qu’un ou deux k'logrammes. Gesner, Aldrovande, Schwenckfeld, Schoneveld , Marsigli, Wil- Jughby et Klein , ont parlé de ces métis, auxquels les pêcheurs de l'Allemagne septentrionale ont donné différens noms. On les reconnoit à leurs écailles , qui sont plus petites, plus attachées à la peau que celles des carpes, et montrent des stries longitudi- nales ; de plus, leur tête est plus grosse , plus courte , et dénuée de barbillons. Mais Bloch pense qu'on ne voit ces dernières diffé- rences que lorsque des œufs de carpe ont été fécondés par des carassins ou par des gibèles, parce que les métis ont toujours la têle et la caudale du mâle. Si ce dernier fait est bien constaté , il faudra le regarder comme un des phénomènes les plus propres à fonder la théorie de la génération des animaux *. ? Etrange espèce de carpe , Rondelet, seconde partie , des poissons des lacs, chap. 7. 3 3 rayons à la membrane branchiale du cyprin carpe. 16 rayons à chaque pectorale. 19 rayons à Ja nageoire de la queue. 168 HISTOIRE NATURELLE RAAAAA AA UV IAAM AAA LAVE LU LAVE AAA LULU AR VU UV LAVE LUE VER AAA AR ARR VAR LE CYPRIN BARBEAU :. Cr poisson a quelques rapporis extérieurs avec le brochet , à cause de l’allongement de sa lête , de son corps et de sa queue. La partie supérieure de ce cyprin est olivätre; les cotés sont bleuà- tres au-dessus de la ligne latérale, et blanchatres au-dessous de cette même ligne, qui est droite et marquée par une série de points noirs; le ventre et la gorge sont blancs ; une nuance rou- geâtre est répandue sur les pectorales, sur les ventrales, sur la nageoire de l’anus, et sur la caudale, qui d'ailleurs montre une bordure noire; la dorsale est bleuâtre. La lèvre supérieure est rouge , forte , épaisse, et conformée de maniere que l'animal peut l'étendre et la retirer facilement. Les écailles sont striées, den- ielées, et attachées fortement à la peau. L'épine dorsale renferme quarante-six où quarante-sept vertèbres, et s'articule de chaque côlé avec seize côtes. Le barbeau se plait dans les eaux rapides qui coulent sur un fond de cailloux ; il aime à se cacher parmi les pierres et sous les rives avancées. Il se nourrit de plantes aquatiques , de limaçons, de vers et de pelits poissons; on l’a vu même rechercher des cadavres. Il parvient au poids de neuf ou dix kilogrammes. On le pêche dans les grands fleuves de l'Europe, et particulièrement dans ceux de l'Europe méridionale. Suivant Bloch il acquiert dans le Weser une graisse trés agréable au goût, à cause du lin que l’on met dans ce fleuve. Il ne produit que vers sa quatrième ou sa cinquième année. Le printemps est la saison pendant Ja- quelle il fraie : 11 remonte alors dans les rivières, et dépose ses œufs sur des pierres, à l'endroit où la rapidité de l’eau est la plus grande. On le pêche avec des filets ou à la ligne , et on l'attire avec de très-petils poissons, des vers, des sangsues, du fromage, du jaune d'œuf, ou du camphre. Sa chair est blanche et de bon : Barbio, en Espagne; barhio, barho , en Italie; merenne , en Hongrie ; ssasana, ussatch, en Russie; barh, barbet, bar:ne , steinbarben , rothbart, ea Allemagne ; barm , berm , barbeel , en Hollande; herbell, en Angleterre. DU CYPRIN BARBEAU. 169 goût. On assure cependant que ses œufs sont très-malfaisans : mais Bloch, je ne sais pourquoi , regarde comme fausses les pro- priétés funestes qu'on leur attribue. Nous lisons dans les notes manuscrites du tribun Pénières, que nous avons déja citées plusieurs fois, que , dans le départe- ment de la Corrèze , les barbeaux cherchent les bassins profonds et pierreux. Au mondre bruit ils se cachent sous les rochers saillans ; et ils se tiennent sous celte sorte de loit avec tant de conslance , que lorsqu'on fouille leur asile, ils souffrent qu'on enlève leurs écailles, el reçoivent même souvent la mort, plutôt que de se jeter contre le filet qni entoure leur retraite , et dans les mailles duquel le rayon dentelé de leur dorsale ne contribue- roit pas peu à les retenir. Îls se réunissent en troupes de douze , de quinze et quelque- fois de cent individus. Ils se renferment dans une grotte com- mune, à laquelle leur association doit le nom de nichée que leur donnent les pêcheurs. Lorsque les rivières qu'ils fréquentent cha- rient des glaçons , ils choisissent des graviers abrités contre le froid , et exposés anx rayons du soleil ; et si la surface dela rivière se sèle et se durcit, ils viennent assez fréquemment aupres des trous qu'on pratique dans la glace, peut-être pour s’y pénétrer du peu de chaleur que peuvent leur donner les rayons afloiblis du soleil de l'hiver. Plusieurs barbeaux se trouvent-ils réunis dans un réservoir où ils manquent de nourriture, ils sucent la queue les uns des autres au point que les plus gros ont bientôt exténué les plus petits ‘. ? 17 rayons à chaque pectorale du cyprin barbeau. 39 rayons à la nageoire de la queue. 170 HISTOIRE NATURELLE RAA AAA NA LA VENAIS VS AAA AE LR AAA VAS VIA VAR AZRA VUE AA RARAAARAARAAAA VU VRAA VE VAAALA AD LE CYPRIN SPECULAIRE, \ ET LE CYPRIN A CUIR. N ous donnons le nom de spéculaire à un cyprin très-remar- quable par les grandes écailles disposées en séries , et quelquefois distribuées d’ailleurs avec plus où moins d’irrégularité sur sa surface. Ces écailles sont souvent quatre ou cinq fois plus larges à proporlion que celles de la carpe; et quoique striées de manière à paroitre comme rayonnées, elles ont assez d'éclat pour être comparées à de petits miroirs. Ces lames brillantes sont ordinai- rement placées de manière qu’elles forment de chaque côté deux ou trois rangées longitudinales. Leur couleur est jaune, et une bordure brune relève leurs nuances. Elles se détachent facilement de l'animal; et lorsqu'elles ne sont pas répandues sur tout le corps du poisson, les places qu'elles laissent dénuées de substance écail- leuse sont recouvertes d’une peau noirâtre, plus épaisse que celle qui croît au-dessous de ces lames spéculaires. On trouve les cy- prins qui sont revêtus de ces écailles grandes et luisantes dans plusieurs contrées de l’Europe ; mais ils sont très-multipliés dans l'Allemagne septentrionale , particulièrement dans le pays d'An- halt, dans la Saxe, dans la Franconie, dans la Bohême, où on les élève dans les étangs , où ils parviennent à une grosseur très- considérable, et où leur chair acquiert une saveur que lon a préférée au goût de celle de la carpe. Si les cyprins spéculaires perdoient tous les miroirs écailleux qui sont disséminés sur leur surface , ils ressembleroient beau- coup aux cyprins à cuir. Ces derniers néanmoins ont la peau plus brune, plus dure et plus épaisse; ce qui leur a fait donner le nom spécifique que nous leur conservons. Ces cyprins à cuir vivent en Silésie, où on peul les mulliplier et les faire croître aussi promptement que les carpes. Bloch rapporte que M. le baron de Sierstorp{f, qui en a eu dans ses étangs auprès de Breslavw, et qui les a très-bien observés , a vu des cyprins qui par leurs carac- DU CYPRIN BINNY, ete. ini tères paroissent tenir le milieu entre les cyprins à cuir et les cy- prins spéculaires, et qu'il regardoit comme des métis provenus du mélange de ces deux espèces *. AAA RAA DA AAA AAA AAA AAA AA AE AA AAA AVR RAA RAR AURA AR VE RAR RAR VUE A AAA LE CYPRIN BINNY ;, LE CYPRIN BULATMAI, LE CYPRIN MURSE, ET LE CYPRIN ROUGE-BRUN. Le binny, que les eaux du Nil nourrissent , a la tête un peu comprimée ; le dos élevé; le ventre arrondi; la ligne latérale courbée vers le bas; l’anale et la caudale rouges, avec du blanc à leur base, et les autres nageoires blanchâtres et bordées d’une couleur mêlée de roux. L’éclat de l'argent dont brillent ses écailies le fait remarquer , comme celui de l’or attire l'œil de l’observa- teur sur le bulatmai de la mer Caspienne. Ce dernier poisson présente en effet des reflets dorés au milieu des teintes argentines du ventre, et des nuances couleur d'acier de sa partie supérieure. Sa tête, brune par-dessus, est blanche par-dessous; la dorsale noirâtre ; la nageoïre de la queue rougeâtre ; l’anale rouge , avec la base blanchätire; l'extrémité des pectorales et celle des ven- trales d'un rouge plus ou moins vif; la base de ces ventrales et de ces pectorales grise ou blanche, ou d’un blanc mêlé de gris. La mer Caspienne, dans iaquelle on trouve le bulatmai, nourrit aussi le murse. Une couleur dorée , mélée de brun dans la partie supérieure du poisson , et de blanc dans la partie inférieure de l'animal; des opercules bruns et lisses; une anale semblable par sa forme aux venirales, et blanches comme ces dernières ; les £ 18 rayons à chaque pectorale du cyprin spéculaire. 25 rayons à la nageoire de la queue. 2 Lepidotus, par les anciens auteurs, suivant une note manuscrite que note savant ami et confrère le professeur Geoffroy nons a fait parvenir da Caire; benny et £enni, en Egypte, suivant M, Cloquet. 172. HISTOIRE NATURELLE taches brunes de ces ventrales ; la teinte foncée des autres na- geoires ; l'allongement de la tête, du corps et de la queue; la convexilé du ciâne; la petitesse des écailles; la mucosité répandue sur les légumens, servent à distinguer ce cyprin murse , qui par- vient à la longueur de trois ou quatre décimèlres, et qui remonte dans le fleuve Cyrus lorsque le printemps ramène le temps du fra” Les deux mâchoires du rouge-brun sont presque également avancées. Ce cyprin vil dans les eaux de la Chine : on peut en voir une figure très-bien faite dans la collection des peintures chinaises données à là France par la Hollande. Nous en publions les premiers la description. RAA VANAAIAAIAVE AA VUE AA A ARR AELVAE TUE MLR LAVUULEUE AAA VUE UMA A MUR LAT LE CYPRIN GOUJON;, ET LE CYPRIN TANCHE *, Lies paisibles, rivières tranquilles , ombrages parfumés , rivages solitaires, et vous, retraites hospitalières, où la modération ne plaça sur une table frugale que des mets avoués par la sagesse ; 4 17 rayons à chaque pectorale du cyprin binny. 19 rayons à la nageoire de la queue. 19 rayons à chaque pectorale du cyprin bulatmai, 21 rayons à la caudale. 17 rayons à chaque pectorale du cyprin murse. 19 rayons à la nageoire de la queue. 3 Gozjon de rivière; goiffon , vairon, dans quelques départemens de France; gründiling, gressling, gos, en Allemegne; grandulis pohps, en Livonie ; grumpel , sandhurt , gympel, en Danemarck ; grondel, en Hollande ; greyling , gudjeon , en Angleterre. 3 Tenca, en Italic; schleï, knochen-schleye, le mâle, bauch-schleye, la femelle, en Allemagne ; schumacher, en Livonie ; Auppesch, lichnis , line, sehleye, en Estonie; skomacker, linnore, sutore, cn Suède; suder, slie, en Danemarck; muythonden, en Frise; zeelt, en Hollande ; éench , en An- gleterre, Tome 5. Pace 172 72: [Feb € / UE , ——— ° ë nr 7 LL ia 1. Le Cyprm rouge-brun ...... Page 171. 2.Le (@: prin œoujon....... L — 6 Le C- « | prin anche re DU CYPRIN GOUJON, etc. 173 séjour du calme, asile du bonheur pour les cœnrs sensibles que la perte d’un objet adoré n'a point condamnés à des regrets éter- nels , vos images enchanteresses ne cessent d'entourer le jortrait du poisson que nous allons décrire. Son nom rappelle et les rives lorlunées près desquelles 1l éclôt, se développe et se reproduit, et l'habitation touchante et simple des vertus bienfaisantes, des affections douces, de l’heureuse médiocrité, dont il sert si sou- vent aux repas salutaires. On le trouve dans les eaux de l'Eu- rope dont le sel n'altère pas la pureté, et particulièrement dans celles qui reposent ou coulent mollement et sans mélange sur un fond sablonneux. Il préfère les lacs que la tempête n’agite pas. T1 y passe l'hiver; et lorsque le printemps est arrivé, il remonte daus Les rivières , où 1l dépose sur les pierres sa laite ou ses œufs dont la couleur est bleuâtre et le volume très- petit. Il ne se dé- barrasse de ce poids incommode que peu à peu , et en employant souvent près d’un mois à cetle opération , dont la lenteur prouve que tous les œufs ne parviennent pas à la fois à la maturité, et que les diverses parlies de la laite ne sont entièrement formées que successivement. Dans quelques rivières, et notamment dans celle de la Corrèze , il ne fréquente ordinairement les /rayères * que depuis le coucher du soleil jusqu’au lever de cet aitre. Le tribun Pénières , de qui nous tenons cette dernière obser- vation, nous a écrit que, dans le Cantal et la Corrèze, les fe- melles de l'espèce du goujon, et de plusieurs antres espèces de poissons, étoient cinq ou six fois plus nombreuses que les mâles. Vers l’automne les goujons reviennent dans les lacs. On les prend de plusieurs manieres ; on les pêche avec des filets et avec J'hamecon. Ils sont d’ailleurs la proie des oiseaux d’eau, ainsi que des grands poissons , et cependant ils sont très - multipliés. Ils vivent de plantes , de petits œufs , de vers, de débris de corps organisés. Îls paroissent se plaire plusieurs ensemble ; on les ren- conire presque toujours réunis en troupes nombreuses. [ls per- dent difficilement la vie. À peine parviennent-ils à la longueur d’un ou deux décimelres. Leur canal intestinal présente deux sinuosités ; 'qualorze côtes soutiennent de chaque côté l'épine dorsale , qui renferme trente- neuf vertèbres. 3 Now donné dans plusieurs contrées aux endroits où fraient les poissons. 194 HISTOIRE NATURELLE Leur mâchoire supérieure est un peu plus avancée que celle de dessous ; leurs écailles sont grandes , à proportion de leurs principales dimensions; leur ligne latérale est droite. Leurs couleurs varient avec leur âge, leur nourriture , et la nature de l’eau dans laquelle ils sont plongés; mais le plus sou- vent un bleu noirêtre règne sur leur dos : leurs côtés sont bleus dans leur partie supérieure ; le bas de ces mêmes côtés et le des- sous du corps offrent des teintes mêlées de blanc et de jaune ;'des taches bleues sont placées sur la ligne latérale ; et l’on voit des 1a- ches noires sur la caudale et sur la dorsale, qui sont jaunâtres on rougeâtres, comme les autres nageoires. Les tanches sont aussi sujettes que les goujons à varier dans leurs nuances , suivant l’âge, le sexe , le climat, les alimens et les qualités de l’eau. Communément on remarque du jaune ver- dâtre sur leurs joues, du blanc sur leur gorge, du vert foncé sur leur front et sur leur dos, du vert clair sur la partie supérieure de leurs côtés, du jaune sur la partie inférieure de ces dernières portions, du blanchâtre sur le ventre, du violet sur les nageoires ; mais plusieurs individus montrent un vert plus éclairci , on plus voisin du noir; les mâles particulièrement ont des teintes moins obscures ; ils ont aussi les ventrales plus grandes, Les os plus forts, la chair plus grasse et plus agréable au goût. Dans les femelles comme dans les mâles la tête est grosse ; le front large ; l'œil petit; la lèvre épaisse ; le dos un peu arqué; chacun des os qui retien- nent les pectorales ou les ventrales très-forts; la peau noire; toute la surface de l'animal couverte d’une matière visqueuse assez abondante pour empêcher de distinguer facilement les écailles ; l'épine dorsale composée de trente-neuf vertèbres, et soutenue à droite et à gauche par seize côles. On trouve des tanches dans presque toutes les parties du globe. Elles habitent dans les lacs et dans les marais ; les eaux stagnantes et vaseuses sont celles qu’elles recherchent. Elles ne craignent pas les rigueurs de l'hiver : on n’a pas même besoin dans certaines contrées de casser en différens endroits la glace qui se forme au- dessus de leur asile; ce qui prouve qu il n'est pas nécessaire d'y donner une issue aux gaz qui peuvent se produire dans leurs re- traites, et ce qui paroïit indiquer qu’elles y passent la saison du froid enfoncées dans le limon , et au moins à demi engourdies, ainsi que l'ont pensé plusieurs naturalistes. On peut mettre des tanches dans des viviers, dans des mares, DU CYPRIN GOUJON, etc. 175 même dans de simples abreuvoirs ; elles se contentent de peu d’es- pace. Lorsque l'été approche elles cherchent des places couvertes d'herbe pour y déposer leurs œufs, qui sont verdâtres et très-pe- tits. On les pêche à l’hameçon , ainsi qu'avec des filets, mais fré- quemment elles rendent vains les efforts des pêcheurs, ainsi que la ruse ou la force des poissons voraces, en se cachant dans la vase, La crainte, tout comme le besoin de céder à l'influence des chan- gemens de temps, les porte aussi quelquefois à s’élancer hors de Veau , dont le défaut ne leur fait pas perdre la vie aussi vite qu’à beaucoup d’autres poissons. Elles se nourrissent des mêmes substances que les carpes, et peuvent par conséquent nuire à leur multiplication. Leur poids peut être de lrois ou quatre kilogrammes. Leur chair molle, et quelquefois imprégnée d’une odeur de limon et de boue, est difñ- cile à digérer ; mais d’ailleurs, suivant les pays, les temps, les épo- ques de l’année, les allérations ou les modifications des individus, et une sorte de mode ou de convention, elles on! été estimées ou dédaignées *. On s’est même assez occupé de ces abdominaux dans beaucoup de contrées pour leur attribuer des propriétés très-ex- traordinaires. On a cru que coupées en morceaux et mises sous la plante des pieds , elles guérissoient de Ja peste et des fièvres brû- lantes ; qu'appliquées vivantes sur le front, elles apaisoient les maux de tête ; qu’altachées sur la nuque, elles calmoïent l'inflammation des yeux; que placées sur {e ventre , elles faisoient disparoître la jaunisse; que leur fiel chassoit les vers ; et que les poissons guéris- soient leurs b'essures en se frottant contre la substance huileuse qui les enduit. TE Em ST 0 * 16 rayons à chaque pectorale du cyprin goujon. 14 rayons à la nageoire de la queue. 1$ rayons à chaque pectorale du cypriu tanche. 19 rayons à la caudale. 176 HISTOIRE NATURELLE i RAA AAA AAA AAA VRAI ARE VUE AAA LA VAS AAA VAE AAA LE CYPRIN CAPOET, LE CYPRIN TANCHOR, LE CYPRIN VONCONDRE :, ET LE CYPRIN VERDATRE. Le capoet habite dans la mer Casp'enne; il remonte ‘dans les fleuves qui se jettent dans cette mer : ce qui est remarquable, c’est qu'il passe la belle saison dans cette mer intérieure, et qu’il ne va dans l’eau douce que pendant l'hiver. Sa longueur est de trois ou quatre décimèires. Il à les écailles arrondies , minces, striées , argentées, et pointillées de brun , excepté celles du ventre qui sont blanches; la tête courte , tres-large et lisse; le sommet de la têle brun et convexe; le museau avancé; les opercules unis, bruns et pointillés; la ligne latérale courbée vers le bas, auprès de son origine; les nageoires brunes et persemées de points obscurs ; un appendice auprès de chaque ventrale. Le cyprin tanchor doit être compté parmi les plus beaux pois- sons. La dorure éclatante répandue sur sa surface, le noir bril- lant des points ou des taches que l’on voit sur son corps, sur sa queue , et sur ses Instrumens de natation, le blanchâtre transpa- rent de ses nageoïres, les teintes noires de son front et de la partie antérieure de son dos, font paroître très-vifs et rendent très- agréables le rose des lèvres et du nez, celui qui colore ses rayons: d’ailleurs très-agiles, et le rouge qui , distribué en petites gouttes plus où moins rapprochées , marqne le cours de sa ligne latérale. El a cette même ligne latérale large et droite; et sa tête est petite. Ce cyprin , qui peut faire l'ornement des canaux et des pièces d'eau, habite les étangs de la haute Silésie, d’où il a été trans- porté avec succès dans les eaux de Schoœrhausen en Brandebourg, par les soins de la reine de Prusse femme du grand Frédéric. I résiste à beaucoup d’accidens. Il ne croît que lentement; mais 1l CORRE CRE SRB VAE AIS DS VE RL CEA PEL VE AC PE SR ES RCE, t }Wonkondey , en langue tamulique. e Î Page 176. Tome 5. . 24 _—— —————_—_—— Lrétre run . 7 PATES LL Haras ei 1 Le Cy prin tranchor.........Page 176. ’ Ÿ Le a "ms 2 4 re © MH EE [| —_ 4 e] LL 3 Qu 3 > + = "2 a ] (ep) O1 t er (go) ” se Ed ri IE Ë [= EH [= =) «0 = n) Et © Fæ EE = nm pi 1 1 DU CYPRIN ANNE-CAROLINE. 177 parvient à une longueur de près d’un metre, On peut le nourri avec des débris de végétaux, des vers, du pain, des pois, des fèves cuites. On a cru remarquer qu’il éloil moins sensible que les carpes au son de la cloche, dont on se sert dans plusieurs vi- viers pour avertir ces derniers poissons po) : leur apporte leur nourrilure ordinaire. Le voncondre vit dans les lacs et dans les rivières de la côte du Malabar. Il parvient à la longueur d'un demi-mèêtre. On ne doit pas oublier la compression de son corps; la surface unie de sa tête, de sa langue , de son palais ; le peu de largeur des os de ses lèvres ; la direction droite de sa ligne latérale, le violet argenté de sa cou- leur générale ; le bleu de ses nageoires. Le verdätre , dont la description n’a pas encore été publiée, et dont M. Noël a bien voulu nous envoyer un dessin 2ccom- pagné d’une note relative à cet abdominal, montre un ba:billon blanc, court et délié à chacun des angles de ses mâclioires. Ses couleurs sont très-chatoyantes. Un individu de cette espèce a été pêché, vers le milieu d'avril , à la source d’un petit ruisseau au- près de Rouen :. RANMAN AAA AAA AAA AAA AAA AAA AAA AAA AAA AA LE CYPRIN ANNE-CAROLINE. Ne ic1 le troisieme hommage que mon cœur rend dans cette Histoire aux vertus, à l'esprit supérieur, aux charmes, aux ta- lens d’une épouse adorée et si digne de l'être. Ah! lorsque na- guère J'exprimois dans cet ouvrage mes sentimens immortels pour elle, je pouvois encore et la voir, et lui parler, et l’entendre; c'étoit auprès d’elle que j'écrivois cet éloge si mérité, que j'étois T 19 rayons à chaque pectorale du cyprin capoet. 19 rayons à la nageoire de la queue. 16 rayons à chaque pectorale du cyprin tanchor. 19 rayons à la caudale. 17 rayons à chaque pectorale du cyprin voncondre. 28 rayons à la nageoiïre de la queue. Lacepède. 5. 12 178 BISTOIRE NATURELLE obligé de cacher avec tant de soin à sa modestie. L’espérance me soutenoit encore au milieu des peines cruelles que ses douleurs horribles me faisoient souflrir , et de la tendre admiration que m'inspiroit cette patience si douce qu'une année de tourmens n’a pu altérer. Aujourd’hui j'écris seul , livré à la douleur profonde, con- damné au désespoir par la mort de celle qui m’aimoit. Ah! pour trouver quelque soulagement dans le malheur affreux qui ne cessera de m’accabler que lorsque je reposerai dans la tombe de ma bien-aimée *, que n’ai-je le style de mes maîtres pour graver sur un monument plus durable que le bronze l'expression de mon amour et de mes regrets éternels ! Du moins les amis de la nature, qui parcourront cette His- toire, ne verront pas cette page arrosée de mes larmes amères sans penser avec attendrissement à ma Caroline, si bonne, si parfaite , si aimable, enlevée si jeune à son époux désolé. Le cyprin que nous consacrons à sa mémoire, et dont la des- cription n’a pas encore été publiée, est un des poissons les plus beaux et les plus utiles. A l'éclat de l'or et de l’argent qui brillent sur son corps et sur sa queue se réunit celui de ses nageoires, qui sont d’un jaune doré. Au milieu de l'or qui resplendit sur le derrière de la tête et sur la partie antérieure du dos, on voit une tache verdâtre placée sur la nuque et trois taches d’un beau noir, la première ovale, la se- conde allongée et sinueuse, et la troisième ronde, situées de cha- que côté du poisson. Des taches très- rinégales, irrégulières, noires et distribuées sans ordre, relèvent avec grâce les nuances verdâtres qui règnent sur le dos. Chaque commissure des lèvres présente un barbillon ; l’ouver- ture de la bouche est petite ; un grand orifice répond à chaque narine ; les écailles sont striées et arrondies; les pectorales étroites et longues ; les rayons de chaque ventrale allongés, ainsi que ceux 1 Sa dépouille mortelle attend la mienne dans le cimetière de Leuville , village du département de Seine-et-Oise , où elle étoit née, où j’ai passé auprès d’elle tant de momens heureux; où elle a voulu reposer au milieu de ses proches, et où les larmes de tous les habitans prouvent plus que tous les éloges sa bienfaisance et sa bonté. Bénis soient ceux qui me déposcront auprès d'elle dans son dernier asile ? DU CYPRIN MORDORÉ, etc. 79 de l'anale, qui est à une égale distance des ventrales et de la na- geoire de la queue. | On trouvera une image de ce cyprin dans la collection des pientures sur vélin du Muséum national d'histoire naturelle. Sa chair fournit une nourriture abondante et très-agréable. RAA VA AAA IA AAA AAA AAA AVAL AAA AAA RAA AAA LE CYPRIN MORDORÉ, ET LE CYPRIN VERT-VIOLET. Css deux poissons sont encore inconnus des naturalistes. Ils habitent dans les eaux de la Chine. On peut en voir la figure etles couleurs dans les belles peintures chinoises que nous avons sou- vent citées, et qui sont ae au Muséum national d'histoire naturelle. La parure du mordoré fol d'autant plus riche que ces teintes dorées se marient avec des reflets rougeâtres distribués sur sa parle inférieure. Indépendamment de la bosse que l'on voit sur la nuque, trois petites élévations convexes sont placées l’une au- devant de l’autre sur la partie supérieure de la tête. Chaque oper- cule est composé de trois pièces. Les pectorales et les ventrales sont de la même grandeur et de la même forme. L’anale est plus petite que chacune de ces nageoires , triangulaire , et composée de rayons articulés, excepté le premier , qui est fort et légère- ment dentelé. La ligne latérale est courbée vers le bas. Le vert-violet a ses opercules anguleux par derrière, et com- posés chacun de deux pièces. L'ouverture de la bouche de petite. Les pectorales , les ventrales et l’anale sont presque ovales; mais les premières sont plus grandes que les secondes, et les secondes plus grandes que la nageoire de l'anus. La ligne Lie est pres que droite. Les écailles sont en losange. 180 HISTOIRE NATURELLE RAA AVAL VUE LUIAAAR VU RAA VUE VRAI AAA VUR AAA AA VRAI AAAR LULU AAA ARA LE CYPRIN HAMBURGE :. LE CYPRIN CÉPHALE, LE CYPRIN SOYEUX , ET LE CYPRIN ZÉELT. 13 museau de l’hamburge est arrondi ; sa tête paroït d'autant plus petite que son corps a une très-grande hauteur , que ce pois- son est très-épais, et que son dos se recourbe en arc de cercle. Sa partie supérieure est d’un brun foncé, qui se change en oh- vâtre sur la tête. Ses côtés sont verdâtres vers le haut, et jaunâtres vers le bas. Son ventre est d’un blanc mêlé de rouge. Ses pecto- rales sont violettes ; des nuances Jaunâtres et une bordure grise distinguent les autres nageoires. L’hamburge se plait dons les eaux dont le fond est de glaise ou marneux ; il aime les lacs el les étangs. 11 ne contracte pas facile- ment de mauvais goût dans les eaux fangeuses; 1l vit dans celles qui sont dormantes et qui n'occupent qu’un petit espace. Lors- que l'hiver règne 1l peut même ètre conservé assez long-temps hors de leau sans périr; et dans celte saison froide on le trans- porte en vie à d'assez grandes distances en le plaçant dans de la neige, et en l’entourant de feuilles de chou, de laitue , ou d’autres végétaux analogues à ces dernières plantes. Il se nourrit, comme les carpes, de vers, de végétaux, de dé- bris de substances organisées, qu'il ramasse dans la vase. On l’en- graisse avec des fèves cuites, des pois , du pain de chènevis, du famier de brebis. Il croît lentement. Son poids n'excède guére un demi-kilogramme ; mais sa chair est blanche, tendre, saine , et peut devenir très-délicate. * Carassin, garcis, dans plusieurs contrées de l’Allemagne méridionale ; zobelpleinzl, braxen, en Autriche ; coras, en Hongrie ; #arausse , en Silésie ; karsche, dans la basse Silésie ; karausche, en Saxe; karutz, en Westphalie ; ruaa, carussa , en Suède ; karudse , en Danemarck ; hamburger, sternkarper, en Hollande ;crucian , en Angleterre. î Tome 5. 13 Page 180. + - WE Corgnet.r. “up. 1.Le Cyprin mordoré........ Page 179. 2.Le Cr prin hamburge ...........180. 3.Le C yprin Re Le. > » RE mr = De, mit € ARR RAT MAS ET DU CYPRIN HAMBURGE, etc. 181 C'est ordinairement à l'âge dedeux ans qu’il commence à frayer. On le prend avec des nasses, au filet et à l’hameçon. Son canal intestinal présente cinq sinuosités. Quinze côtes sont placées de chaque côté de son épine dorsale, qui renferme trente vertèbres: Ses œufs sont jaunâtres, et à peu près de la grosseur des graines de pavot. Le Danube, le Rhin et d’autres fleuves nourrissent le céphale, dont la ligne latérale est située très-bas; ses écailles sont d’ailleurs grandes et arrondies; sa caudale est ovale. Des teintes bleuâtres paroissent sur son dos; son ventre et ses côtés, argentés pendant sa jeunesse , sont ensuite d’un jaune doré, parsemé de points bruns. Sa longueur est de trois ou quatre décimetres * Le soyeux, qui habite les eaux dormantes de la Daurie , ra le plus souvent que cinq ou six centimètres de longueur. Il est très- brillant d'argent , de violet et d’azur; une couleur de rase pâle paroît sur son abdomen ; sa caudale est d’un brun rougeatre; l’ex- trémilé de ses ventrales et de sa nageoire de l'anus montre une nuance plus où moins noire. Le zéelt , que les naturalistes ne connoissent pas encore, et dont nous avons vu un individu parmi les poissons desséchés donnés par la Hollande à la France, a les écailles petites, et les pecto- rales arrondies , ainsi que les ventrales. 1 13 rayons à cha jue pectorale du cyprin hamburge. 21 rayons à la nageone de la queue. { 16 rayons à chaque pectorale du cyprin céphale, 17 rayons à la caudale. 16 rayons à chaque pectorale du cyprin zéelt, 23 rayons à la nagcoire de la queue. 182 HISTOIRE NATURELLE PA AAA RAA VUE AA VRAIS VALUE LAVE VAR VER AURA VAR VULALUR VAR LUE LAURE LR ME CXPRIN DORE", LE CYPRIN ARGENTÉ, LE CYPRIN TÉLESCOPE :, LE CYPRIN GROS-YEUX, ET LE CYPRIN QUATRE-LOBES. L, beauté du cyprin doré inspire une sorte d’admiralion; la rapidité de ses mouvemens charme les regards. Mais élevons notre pensée : nous avons sous les yeux un des plus grands triomphes de l’art sur la nature. L'empire que l’industrie européenne est parvenue à exercer sur des animaux utiles et affectionnés, sur ces compagnons courageux , Infatigables et fidèles qui n'aban- donnent l’homme ni dans ses courses, ni dans ses travaux, ni dans ses dangers, sur le chien si sensible et le cheval si généreux, l'industrie chinoise l’a obtenu sur le doré, cette espèce plus ga- rantie cependant de son influence par le fluide dans lequel elle est plongée, plus indépendante par son instinct, et plus rebelle à ses soins, comme plus sourde à sa voix; mais la constance et le temps ont vaincu toutes les résistances. Le besoin d’embellir et de vivifier les eaux de leurs jardins, de leurs retraites, d’un séjour consacré aux objets qui leur étoient le plus chers, a inspiré aux Chinois les tentatives, les précautions et les ressources qui pouvoient le plus assurer leur succès ; et comme depuis bien des siècles ils imitent avec respect les procédés qui ont réussi à leurs pères, c'est toujours par les mêmes moyens qu'ils ont agi sur l'espèce du doré : ils l’ont attaquée, pour ainsi dire, par les mêmes faces; 1ls ont pesé sur les mêmes points; les empreintes ont élé de plus en plus creusées de génération en gé- : Dorade de la Chine, poisson d’or, doré de la Chine ; silberfisch (quand il est jeune) , goldkarpfen , en Allemagne ; go/d/fisch , en Suèdeet en Hollande : goldfish, en Angleterre; këngjo , a la Chine; kin-ju, au Japon. 2 Glotzauge, par les Allemands: long-tsing-ya, par les Chinois. L Page 182. “+ Tome 5. We Cozqnet s'eulp oo] 102: Pa ge 18 yprm quatrelobes. ....... vprin telescope. AVE ‘ … Le C Tele bd retre PAT . 185%. LEA AMP RENE Yprin C .Le o 5 j $ À k Y DU CYPRIN DORÉ, etc. 183 nération; les changemens sont devenus profonds; et les altéra- tions ont trop pénétré dans la masse pour n'être pas durables. Ils l'ont modifiée à un tel degré que les organes mêmes de la na- tation du doré n’ont pu résister aux eflets d’une attention sans cesse renouvelée. Dans plusieurs individus la surface des nageoires a été augmentée, dans d’autres diminuée; dans ceux-ci la dor- sale a élé réduite à un très-petit nombre de rayons, ou rein- placée par une sorte de bosse ou d’excroissance double où simple, ou retranchée entièrement sans laisser de trace de son existence perdue; dans ceux-là les ventrales ont disparu; dans quelques- uns l’anale a été doublée, et la caudale, doublement échancrée, a montré un croissant double, ou trois pointes au lieu de deux : et si l’on réunit à ces signes de la puissance de l’homme toutes les différences que ce pouvoir de l’art a introduites dans les propor- tions des organes du doré, ainsi que toutes les nuances que ce inême art a mêlées aux couleurs naturelles de ce cyprin, et sur- tout si l'on pense à toutes les combinaisons qui peuvent résulter des divers mélanges de ces modifications plus où moins impor- tanies, on ne sera pas étonné du nombre prodigieux de méta- morphoses que le cyprin doré présente dans les eaux de la Chine ou dans celles de l'Europe. On peut voir les principales de ces dé- gradalions, ou, si l’on aime mieux , de ces améliorations, repré- sentées d’une manière très-intéressante dans un ouvrage publié il y a plusieurs années par MM. Martinet et Sauvigny, et exécuté avec autant d’habileté que de soin d'après des dessins coloriés en- voyés de la Chine au ministre-d’état Bertin. En examinant avec attention ce recueil précieux on seroit tenté de compter près de cent variétés plus ou moins remarquables produites par la main de l’homme dans l'espèce du cyprin; et c'est ce titre assez rare de prééminence et de domination sur les productions de la nature que nous avons cru devoir faire observer *. Le désir d’orner sa demeure a produit le perfectionnement des cyprins dorés; la nouvelle parure, les nouvelles formes, les nou- veaux mouvemens que leur a donnés l'éducation, ont rendu leur domeslicité plus nécessaire encore aux Chinois. Les dames de la Chine, plus sédenlaires que celles des autres contrées, plus obli- Lz " Voyez le Discours intitulé, Des effets de l'art de l'homime sur la nature des poissons. 184 ITISTOIRE NATURELLE gées de multiplier aulour d'elles tout ce qui peut distraire l’es- prit, amuser le cœur, el charmer des loisirs trop prolongés, se sont surtout entourées de ces cyprins si décorés par la nature, si favorisés par l’art ; images de leur beauté adimirée, mais captive, et dont les évolutions, les jeux et les amours peuvent remplacer dans des âmes mélancoliques la peine de linaction, l'ennui du désœuvrement, el le tourment de vains désirs, par des sensations légères, mais douces , des idées fugitives, mais agréables , des Jouissances foibles , mais consolantes et pures. Non seulement elles en peuplent leurs étangs, mais elles en remplissent leurs bassins, et elles en élévent dans des vases de porcelaine ou de cristal au milieu de leurs asiles les plus secrets. Les dorés sont particulièrement originaires d’un lac peu éloi- gné de la haute montagne que les Chinois nomment Tsienking, et qui s'élève dans la province de The-kiang, auprès de la ville de Tchanghou, vers le trentième degré de latitude : leur véritable palrie appartient donc à un climat assez chaud; mais on les a accoulumés facilement à une température moins douce que celle de leur premier séjour : on les a transportés dans les autres pro- vinces de Ja Chine, au Japon, en France, en Allemagne, en Hollande, dans presque toute l'Europe, dans les autres parties du globe; et, suivant Bloch, l'Angleterre en a nourri dès 1611, sous le règne de Jacques premier. Le même savant rapporte que M. Oelrichs , bourgmestre de Brème, avoit élevé avec succès un assez grand nombre de cy- prins dorés dans un bassin de douze mètres de long qu'il avoit fait creuser exprès. Lorsqu'on introduit ainsi de ces poissons dans un vivier ou dans un étang où l’on désire de les voir multiplier, il faut, si celte pièce d'eau ne présente ni bords unis , ni fonds tapissés d'herbe, y placer, dans le temps du frai, des branches et des ra- meaux verls. Cette même pièce d’eau renferme-t-elle du terreau ou de la terre grasse, les cyprins dorés trouvent dans cet humus un ali- ment suffisant. Le fond du bassin est-il sablonneux, on donne aux dorés du fumier, du pain de froment, et du pain de chè- nevis. S'il est vrai, comme on l’a écrit, que les Chinois ne jettent pendant l'hiver aucune nourriture aux dorés qu'ils conservent dans leurs jardins , ce ne doit être que dans les provinces de Îla Chine où celle saison est assez froide pour que ces cyprins y DU CYPRIN DORÉ, ct. 185 soient soumis au moins à un commencement de torpeur. Mais, quoi qu’il en soit, il faut procurer à ces poissons un abri de feuil- lage dont l'ombre, s'étendant jusqu’à leur habitation, puisse les oarantir de lardeur du soleil ou des effets d’une vive lumière, lorsque cette chaleur trop forte ou cette clarté trop grande pour- roit les incommoder ou blesser leurs yeux. Préfère-t-on de rapprocher de soi ces abdominaux dont la pa- rure est si superbe , et de les garder dans des vases, on les nourrit avec des fragmens de petites oublies , de la mie de pain blanc-bien fine , des jaunes d'œufs durcis et réduits en poudre , de la chair de porc hachée, des mouches ou de petits limaçons bien onctueux. Pendant l'été il faut renouveler l'eau de leur vase tous les trois jours, et même plus souvent, si la chaleur est vive et étouffante; mais pendant l'hiver il suffit de changer l’eau dans laquelle ils nagent tous les huit ou tous les quinze jours. L'ouverture du vase doit être telle qu’elle suffise à la sortie des gaz qui doivent s’ex- haler, et cependant que les cyprins ne puissent pas s’élancer fa- cilement par-dessus les bords de cet orifice. Les dorés fraient dans le printemps, ont une grande abon- dance d'œufs où de laite, multiplient beaucoup, et peuvent vivre quelque temps hors de l’eau. Leur instinct est un peu su- périeur à celui de plusieurs autres poissons. L’organe de l’ouïe est en effet plus sensible dans ces abdominaux que dans beaucoup d'osseux et de carlilag'neux : ils distinguent aisément le son particulier qui leur annonce l’arrivée de la nourriture qu’on leur donne. Les Chinois les accoutument à ce son par le moyen d’un siet ; et: ces cyprins reconnoissent souvent l'approche de ceux qui leur apportent leur nourriture par le bruit de leur dé- marche. Cette supériorilé d'organisation et d'instinct doit les avoir rendus un peu plus susceptibles des impressions que l'art leur a fait éprouver. Les couleurs brillantes dont les dorés sont peints ne sont pas toujours effacées en entier par la mort de l’animal : mais si alors on met ces poissons dans de l'alcool , ces riches et vives nuances disparoissent bientôt. Ces teintes dépendent en très-grande partie de la matière visqueuse dont les tégumens des cyprins dorés sont enduits, el qui, emportée par l'alcool, colore cette dernière substance , ainsi que Bloch l'a observé. Au reste, pendant que ces abdominaux jouissent de toutes leurs facultés, ils ont ordinairement l'iris jaune , le dessus de 186 HISTOIRE NATURELLE la têle rouge; les joues dorées ; le dos parsemé de diverses taches noires ; les côtés d’un rouge mêlé d'orangé; le ventre varié d’ar- gent et de couleur de rose ; toutes les nageoires d'un rouge de carmin. | Ces couleurs cependant n’appartiennent pas à lous les âges du doré ; communément il est noir pendañt les premières années de sa vie; des points argentins annoncent ensuile la magnifique parure à laquelle il est destiné; ces points s'étendent, se touchent, couvrent toute la surface de l'animal , et sont enfin remplacés par un rouge éclatant , auquel se mêlent , à mesure que ce cyprin avance en âge, tous les tons admirables qui doivent J'embellir. Quelquefois la robe argentine ne précède pas la couleur rouge; celte dernière nuance revêt même certains individus dès leurs premieres années : d’autres individus perdent en vieillissant cette livrée si belle ; leurs teintes s'afloiblissent ; leurs taches pâlissent ; leur rouge et lenr or se changent en argent, ou se fondent dans une couleur blanche sans beaucoup d'éclat. Lorsque le doré vit dans un étang spacieux, il parvient à la Jongueur de trois ou quatre décimètres. Son canal intestinal pré- sente lrois sinuosités; la laile et l'ovaire sont doubles; la vessie nalaloire est divisée en deux parties dont une est plus étroite que l'auire. Le cyprin argenté est quelquefois long de sept décimètres. Sa caudale paroît souvent divisée en trois lobes; ce quisemble prouver que son espèce a élé altérée par une sorte de domesticité. Sa tête est plus allongée que celle du doré. On trouve dans les eaux douces de la Chine le télescope , dont la tête est courte et grosse , et l’orifice de la bouche petit. Les peintures chinoises, que nous citons si fréquemment, offrent l’image du cyprin gros-yeux et du cyprin quatre-lobes , qui l’un et l’autre sont encore inconnus des naturalistes. La beauté de leurs formes , la transparence de leurs nageoires , et la vivacité de leur couleur blanche et rouge, les rendent aussi propres que le doré à répandre le charme d’un mouvement très- animé , réuni aux nuances les plus attrayantes, au milieu des jardins fortunés et des retraites tranquilles *. mm un I PURE 5 13 rayons à chaque pectorale du cyprin doré. 27 rayons à la nageoire de la queue. DU CYPRIN ORPHE, etc. 189 AAA AL VU VU AN AU VU AV VU VU VU VV RU AV AU MU VU RAY UV ANA AV A + AA AV LA Ra LE CYPRIN ORPHE, = LE CYPRIN ROYAN, LE CYPRIN CAUCUS, LE CYPRIN MALCHUS, LE CYPRIN JULE, LE CYPRIN GIBÈLE *, LE CYPRIN GOLEÏAN, LE CYPRIN LABÉO, LE CYPRIN LEPTOCÉPHALE , LE CY- PRIN CHALCOÏDE 3, ET LE CYPRIN CLUPÉOÏDE. ee ne nn est la patrie de ces onze poissons ? L’orphe vit dans l'Allemagne méridionale; le cyprin royal dans la nier qui baigne le Chili ; le caucus, le malchus et le juie habitent les eaux douces de cette partie de l'Amérique ; on trouve le cyprin gibèle dansla Germanie et dans plusieurs autres contrées de l’Europe; on pêche le goleïan dans les petits ruisseaux et dan: les lacs les plus petits de la chaîne des monts Altaïques; on ren- contre le labéo et le leptocéphale dans les fleuves pierreux et rapides de la Daurie qui roulent leurs flots vers le grand Océan ne me 15 rayons à chaque pectorale du cyprin argenté. 36 rayons à la caudale. 10 rayons à chaque pectorale du cyprin télescope. 22 rayons à la nageoiïre de la queue, 6 ou 7 rayons à chaque pectorale du cyprin gros-yeux. 16 ou 17 rayons à la caudale. 6 ou 7 rayons à chaque pectorale du cyprin quatre-lobes, 27 ou 28 rayons à la nageoire de la queue. 1 Rotele, finscale, orff, urff, æœerve, æœrfling, wirfling, elft, frauen fisch , en Allemagne; jakesseke , en Hongrie ; Jæsz, en Illyrie ; golowlja , golo- bi, en Russie; rudd, en Angleterre, 2 Gieben, en Prusse; einer karass , giblichen , en Silésie ; stein karausch, en Saxe. . : ‘ : : 5 1 3 Girnaÿa ziba, près des bords de la Caspienne; skahria, aupres un Dnicper, 188 HISTOIRE NATURELLE boréal ; le chalcoïde se plaît dans la mer Noire, d’où il passe dans le Dniéper: il se plait aussi dans la Caspienne , d’où il remonte dans le Terek et dans le Cyrus lorsque la fin de l'automne ou le commencement de lhiver amène pour lui le temps du frai; et c’est auprès de Tranqnebar que l’on a observé le clupéoïde. Quels signes distinctifs peuvent servir à faire reconnoitre ces onze cyprins? Pour l’orphe : La beauté des couleurs , qui la fait rechercher et nourrir dans les fossés de plusieurs villes d'Allemagne pour les orner et ke animer; la petitesse de la tête; le jaune de l'iris ; la facilité avec laquelle l'alcool fit disparoitre la vivacité de ses nuances; la dif- ficulté avec laquelle il vit hors de l’eau; la eculeur blanche et quelquefois rougeâtre de sa chair, et son bon goût surtont, pendant le frai, et par conséquent dans le printemps; l'avidité avec laquelle il saisit le pain que l’on jette dans les pièces d’eau qu'il habite ; sa fécondité ; les vingt-deux côtes que chacun de ses côtés présente; les quarante vertèbres qui composent son épine dorsale. Pour le royal : Ses dimensions à-peu-près semblables à celles du hareng; le jaune et la mollesse de ses nageoires; le gout exquis de sa chair. Pour le caucus : Sa longueur d'un demi-mètre. Pour le malchus : L’infériorité de ses dimensions à celles du caucus. Pour le jule : Sa longueur de deux ou trois décimètres. Pour la gibèle : Ta couleur générale , qui est souvent noirâtre , et souvent d’un bleu tirant sur le vert dans la partie supérieure de Fani- mal , et d’un jaune doré dans la partie inférieure; les points bruns de la ligne latérale ; les nuances foncées de la tête ; le gris de la caudale ; le jaune des autres nageoires; la facilité avec laquelle ce cyprin mulliplie; la faculté de frayer qu’il a dès sa troisième année ; son poids, qui est quelquefois d’un ou deux kilogrammes ; la diMficulté avec laquelle on lattire vers lhameçon; la nature de son organisation, qui est telle qu’on peut le transporter à d'assez grandes distances en l’enveloppant dans des herbes ou des feuilles vertes, qu'il ne meurt pas aisément dans les eaux DU CYPRIN ORPHE, etc. 189 dormantes, qu'il ne prend un goût de bourbe que difficilement, et que très-peu d’eau liquide lui suit pour vivre long-temps sous la glace; la double sinuosité de son canal intestinal ; ses vingt-sept vertèbres ; ses côtes, qui sont au nombre de dix-sept de chaque côté. Pour le goleïan : La direction de la ligne latérale qui est presque droite; la petitesse du poisson; les taches de son corps et de sa queue ; le brun argenté de sa couleur générale; les nuances päles de ses nageoires, Pour le labéo : Sa réunion en troupes nombreuses; la rapidité avec laquelle il nage; l'excellent goût de sa chair; sa longueur, égale à-peu- près à celle d’un mètre ; sa tte épaisse; son museau arrondi; le brun de la caudale ; le rouge des pan des ventrales , et de la nageoire de l’anus. Pour le leptocéphale : La couleur rouge de toutes les nageoires , excepté celle du dos. Pour le chalcoïde : La forme générale, qui ressemble beaucoup à celle du hareng; la longueur qui est d’un tiers de mèire; les écailles arrondies et striées; le museau pointu; la surface lisse de la langue et du palais ; l'osselet aplati et rude du gosier; le verdêtre argenté et pointillé de brun de la partie supérieure de l'animal; le blanc de la partie inférieure; les points noirs du haut de l'iris, et la tache rouge du segment inférieur de cette partie; le brillant des opercules ; les points blancs et saillans de la ligne latérale; la blancheur des ventrales et de presque toute la surface des pec- torales ; la couleur brune des nageoires du dos et de la queue. Pour le clupéoïde : Qu'il ne parvient pas ordinairement à de grandes dimensions ". T 11 rayons à chaque pectorale du cyprin orphe. 22 rayons à la nageoïre «le la queue. rayons à chaque pectorale du cyprin royal. 21 rayons à la caudale. 16 rayons à chaque pectorale du cyprin caucus. 29 rayons à la nageoïie de la queue. 14 rayons à chaque pectorale du cyprin malheus. 13 rayons à la caudale. 10 HISTOIRE NATURELLE AAA AN NU RAA RAA AA ERRARAIAARS AAA AAA NN UV AV AV NU UV VAN VU ARIUUT AV LE CYPRIN GALIAN, LE CYPRIN NILOTIQUE, LE CYPRIN GONORHYNQUE, LE CYPRIN VÉRON', LE CYPRIN APHYE:, LE CYPRIN VAUDOISÉ3, LE CYPRIN DOBULE +, LE CYPRIN ROUGEAÂTRE 5, LE /CYPRIN IDE 6, LE CYPRIN BUGGENHAGEN , ET LE CYPRIN ROTENGLE 7. 15 galian habite dans les ruisseaux rocailleux des environs de Catherinopolis en Sibérie : sa longueur est d’un décimèetre : il a ed 19 rayons à la nageoire de la queue du cyprin jule. 15 rayons à chaque pectorale du cyprin gibèle. 20 rayons à la caudale. 17 rayons à chaque pectorale du cyprin chalcoïde. 19 rayons à la nageoire de la queue. 11 rayons à chaque pectorale du cyprin-clupéoïde. 23 rayons à la caudale. t Vairon, sanguinerolla , pardela, en Italie ; morella, aux environs de Rome; o/szanca , en Pologne ; erwel, elritze , en Livonie ; e/ritze, en Silésie : ellerling, en basse Saxe ; grimpel, en WVestphalie ; e/bute, en Danemarck: elwe-ritze , en Norwége ; pénck , minow , minim, en Angleterre. ? Spierling , moderliepgen , en Allemagne ; pfrille , en Bavière; mutterlose- Ren, en Prusse; galtien , en Sibérie ; so/sensudg , en Laponie ; loïe , gorloïe, kime, gorkime, gorkytte, en Norwége ; mudd, budd, en Suide ; quidd, iggling , en Dalécarlie ; gl£ , en Gothie; a/kutta , en Dalie. 3 Dard, sophio , saiffe, abugrumby, gugrumbv, budjen, en Arabie; zinnfisch , seele ( pendant son jeune âge )» agonen, lagonen ( quand il appro- che de tout son développement ), langèle {quand il a atteint tout son dévelop- pement), en Suisse ; /auben , windlauben, en Bavière ; weëisfisch, en Alle- magne ; vittertje , en Hollande; dace , dare , en Angleterre. # Sége, brigne bétarde , a Bordeaux ( Note communiquée par M. Dutrouil, oflicier de santé , etc.) Schnott/isch , à Strasbourg; dobel, sarddobel, diebel, £ievel , erhl, sand-ehrl, weissdubel (pendant son jeune âge), rothdobel, ( quand son âge est assez ayancé pour que ses nagcoires soient rouges ), rn Alle- DU CYPRIN GALIAN, ete. igt des taches brunes sur un fond olivâtre; le dessous de son corps est rouge ; ses écailles sont arrondies el fortement attachées à la peau. Le nom du nilotique annonce qu'il vit dans le Nil. On trouve le gonorhynque auprès du cap de Bonne-Espé- rance. Le véron a le dessus de la tête d’un vert noir; les mâchoires bordées de rouge ; les opercules jaunes; lis couleur d'or ; le dos tout noir ou d’un bleu clair ; presque toujours des bande- lettes transversales bleues ; des raies variées de bleu , de jaune et de noir, ou de rouge, d’azur et d'argent ; les nageoires bleuätres et marquées d’une tache rouge. Presque toutes les nuances de l’arc-en-ciel ont donc été prodiguées à ce joli poisson , qui réunit d'ailleurs à l'agrément des proportions très-sveltes toute la grâce que peut donner une petite taille. 11 se plait dans plusieurs rivières de France , de Silésie et de Westphalie. Sa chair est blanche, tendre , salubre, de très-bon goût , el on le recherche comme un des poissons les plus délicats du Weser. On le pêche dans toutes les saisons, mais sur-tout vers le commencement de l'été, temps où il pond ou féconde ses œufs. On le prend avec une ligne ou avec de petits filets dont les mailles sont irès-fines. Il ne peut vivre hors de l’eau que pendant très-peu d'instans. Il fraie dès l’âge de quatre ans, et mulliplie beaucoup. Il aime quelquefois à se tenir à la surface magne ; hassel, en Autriche; hassling , werss/isch, en Silésie, en Saxe, en Poméranie; tabelle, tabarre , en Prusse ; dobeler, mause-beïisser, dans quel- ques environs de l’Elbe ; dover, dans le Holstein ; hes-sele , hesling , en Da- nemarck. 5 Rosse, piota, en Italie; rothflosser, rodo , en Allemagnw rothauge, rothethe, en Saxe; rothfrieder, a Magdebourg , plotze, en Prusse, jotz, gacica , en Pologne; radane , raudi, en Livonie; flotwi, en Russie ; ræeskalle, fles-roie, en Norwége ; rudskalle , en Danemarck ; voorn, en Hollande ; roack , en Angleterre. 6 Kühling, en Westphalie ; dœæbel, en Poméranie ; nerfling, erflinge ; bradfich, en Autriche ; poluwana, en Tartarie; ass, ploiwa, en Russie ; plotwa , tioskf jæling ,en Suède, rod Jiærig, en Norwège; end, en Danemarck: 7 Plotze, dans l'Allemagne septentrionale ; rothauge, dans l'Allemagne mé- ridionale, etc.; szannyu ketzegh, en Hongrie; ploc , plotxa , en Pologne; sart, en Suède; /ah roie, en Norwége; skalle , rodskalle, en Danemarek ; ruisch , riet vooren , en Hollande; rud, finscale , en Angleterre. 192 HISTOIRE NATURELLE des eaux pures et courantes. Les fonds pierreux ou sablonneux sont ceux qui lui convienneut. Il préfère surtout les endroits peu fréquentés par les autres poissons. Le professeur Bonnaterre a vu dans les lacs de Bord et de Saint-Andéol des montagnes d’Aubrac une variété du véron, à laquelle les habitans de la ci-devant Auvergne donnent le nom de vernhe. Les individus qui forment cette variété ont une lon- gueur de cinq ou six centimètres; la tête comprimée et striée sur le sommet ; la mâchoire supérieure un peu plus avancée que celle d’en-bas, le dos grisâtre ; des tâches bleues, jaunes et ver- dâtres sur les côtés; la partie inférieure argentée; une tache rouge et ovale à chaque coin de l'ouverture de la bouche, ainsi que sur la base des petorales et des ventrales *. Les anciens donnoient le nom d’aphye (aphya) aux petits poissons qu'ils supposoient nés de l'écume de la mer. Le cyprin qui porte le même nom n'a ordinairement que quatre ou cinq centimètres de longueur. On le trouve sur les rivages de la Bal- tique, dans les fleuves qui s'y jettent, et dans presque tous les ruisseaux de la Norwége , de la Suede et de la Sibérie. Sa chair est blanche, agréable au goût, facile à digérer. Ses écailles se détachent aisément. Son dos est brunâtre ; les côtes sont blan- châtres ; le ventre est rouge ou blanc ; les nageoires sont grises ou verdâtres. La couleur générale de la vaudoise est argentée; les nageoires sont blanches ou grises ; le dos est brunâtre. L'Allemagne méri- dionale, lltalie, la France et l'Angleterre sont la patrie de ce poisson, qui peut parvenir à la longueur de cinq ou six déci- mètres. Il multiplie d'autant plus que la rapidité de sa natation le dérobe souvent à la dent de ses ennemis. On le prend avec des filets on des nasses ; mais, dans beaucoup de contrées , il est peu recherché à cause du grand nombre de petites arêtes qui traversent ses muscles. Son péritoine est d’une blancheur éclatante et par- semé de points noirs; la laite est double ainsi que l'ovaire; les œufs sont blanchâtres et très-petits. La dobule a le dos verdatre; le ventre argenté; une série de points jaunes’ le long de la ligne latérale; toutes les nageoires 1 Le canal intestinal du cyprin véron présente Jeux sinousités ; son épine dor- sale contient trente-quatre vertèbres; et quatorze, quiuze ou seize côtes sont placées de chaque coté de cette épine. DU CYPRIN GALIAN, etc. 193 blanches pendant sa première jeunesse; les pectorales jaunes, la dersale verdâtre, l’anale et les ventrales rouges, la caudale bleuâtre, quand il est plus âgé ; deux sinuosités au canal intestinal ; qua- rante vertèbres, et quinze côtes de chaque côté. On la pèche dans le Rhin, le Weser, l’Elbe, la Havel, la Sprée, l’Oder. Son poids est quelquefois d'un ou deux kilogrammes. Elle préfère les eaux claires qui coulent sur un fond de marne ou de sable. Elle passe souvent l'hiver dans le fond des grands lacs ; mais lorsque le printemps arrive elle remonte et fraie dans les rivières. On peut voir alors de petites taches noires sur le corps et sur les nageoires des jeunes mâles. Elle aime quelquefois à se nourrir de petites sangsues et de pelits limaçons. La grande cha- leur lui est contraire : elle perd promplement la vie lorsqu’on la tire de l’eau. Sa chair est saine , mais remplie d’arêtes. Le cyprin rougeâtre pèse près d’un kilogramme. 1l montre des lèvres rouges; un dos d’un noir verdâtre; des côtés et un ventre argentins; des écailles larges. Il a une épine dorsale com posée de quarante-quatre vertèbres ; une grande préférence pour les eaux claires dont le fond est marneux ou sablonneux. Bloch rapporte que dans le temps où les marécages des environs de l’Oder n’avoient pas été desséchés, on y trouvoit une si grande quantité de cyprins rougeâtres qu’on les employoit à engraisser les cochons. Leur chair est blanche et facile à digérer, mais remplie d’arètes petites et fourchues. La cuisson donne à ces animaux une nuance rouge. On les pêche à l’hameçon , ainsi qu'avec des filets ; et on les prendroit avec d'autant plus de faci- lité que leurs couleurs brillantes les font distinguer un peu de loin au milieu des eaux , s'ils n’étoient pas plus rusés que presque tous les autres poissons des eaux douces de l'Europe septentrio- nale : ils restent cachés dans le fond des lacs ou des rivières tant qu'ils entendent sur la rive où sur l’eau un bruit qui peut les alarmer. . Lorsqu'ils vont frayer dans ces mêmes rivières ou dans les fleuves ils remontent en formant plusieurs troupes séparées. On a cru observer que la première troupe est composée de mâles, la seconde de femelles, la troisième de mâles. Ils déposent leurs œufs , qui sont verdâtres , sur des branches ou des herbes plus où moins enfoncées sous l’eau. Lacepède. 5, 13 194 HISTOIRE NATURELLE Le cyprin ide a le front, la nuque et le dos noirs; le ventre blanc ; les pectorales jaunätres ; la dorsale et la caudale grises ; l'anale et les ventrales variées de blanc et de rouge. On le trouve dans presque toute l’Europe, et particulièrement en France, dans l'Allemagne septentrionale , en Danemarck, en Norwége, en Suede , et en Russie. Il aime les grands lacs où il trouve de gros- ses pierres et des eaux limpides. Lorsque le printemps arrive, et qu'il remonte dans les rivières, 1l cherche les courans les plus rapides , et les rochers nus sur lesquels il se plait à déposer ses œufs , dont la couleur est jaune et la grosseur semblable à celle des graines de pavot. Il fraie dès la troisième année de son âge, et parvient à une longueur d’un demi-mètre et au poids de trois ou quatre kilogrammes. Sa chair est blanche, tendre, et agréable au goût ; sa laite est double ainsi que son ovaire ; sa vessie nata- toire grosse el séparée en deux cavilés; son épine dorsale com- posée de quarante-une vertèbres, et articulée de chaque côté avec quinze côtes. | Mon savant collègue, le Ne Faujas de Saint-Fond, a trouvé un squelette d’ide dans la France méridionale, PE de deux cents mètres de lave compacte. On pêche le cyprin buggenhagen dans la Pène de la Pomé- ranie suédoise , et dans les lacs qui communiquent avec cette rivière. La chair de ce poisson , dont on doit la connoissance à M. de Buggenhagen, est blanche, mais garnie de petites arêtes. Il offre une longueur de trois ou PRE Fra Il ressemble beaucoup aux brèmes, dont il précède souvent l’arrivée, et dont on l’a appelé le conducteur. Son dos est noirâtre; ses côtés et son ventre sont presque toujours argentés ; des teintes bleues distin- guent ses nageoires. Son anus est situé très-loin de sa gorge. Le rotengle a communément un tiers de mètre de longueur. Son dos est verdâtre ; ses côtés sont d’un blanc tirant sur le jaune ; sa dorsale est d’un verdätre mêlé de rouge; ses pectorales sont d’un rouge brun. On doit le compter parmi les poissons les plus communs de l’Allemagne septentrionale. Il multiplie d'au- tant. plus que sa ponte dure ordinairement plusieurs jours, et par conséquent un grand nombre de ses œufs doivent échapper aux effets d’un froid soudain, des inondations extraordinaires, et d’autres accidens analogues. Les écailles du mâle présentent pendant le frai des excroissances petites, dures et pointues. DU CYPRIN GALIAN, ete. 195 On peut le transporter facilement en vie; mais sa chair ren- ferme beaucoup d’arêtes : elle est d'ailleurs blanche , agréable et saine. On compte seize côtes de chaque côté de l’épine du dos, qui comprend trente-sept vertebres *. ? 14 rayons à chaque pectorale du cyprin galian. 19 rayons à la nageoïre de la queue. 24 rayons à la caudale du cyprin nilotique. 18 rayons à la nageoire de la queue du cyprin gonorhynque: 17 rayons à chaque pectorale du cÿprin véron. 20 rayons à la caudale, 20 rayons à la nageoïre de la queue du cyprin aphye. 18 rayons à la caudale du cyprin vaudoise. 15 rayons à chaque pectorale du cyprin dobule. i8 rayons à la nagcoire de la queue. , 20 rayons à la caudale du cyprin rougeâtre. 1Q rayons à la nageoïre de la queue du cyprin ide. 18 rayons à la caudale du cyprin bugsenhagen. 50 rayons à la nageoire de ia queue du cyprin rotengle. 196 HISTOIRE NATURELLE AAA LE CYPRIN JESSE*, LE CYPRIN NASE!, LE CYPRIN ASPE3, LE CYPRIN SPIRLIN #4, LE CYPRIN BOUVIÈRE 5, LE CYPRIN AMÉRICAIN 6, LE CYPRIN ABLE 7, LE CYPRIN VIMBE 8, LE CYPRIN BRÈME», LE. CYPRIN COUTEAU :°, ET LE CYPRIN FARÈNE. L: jesse a le front large et noirâtre ; le dos et les opercules sont bleus; les côtés sont jaunes au-dessusde la ligne latérale ,et d’un 1 Vilain, meünier, chevanne, chevesne , testard, barbotteau , garboïtin, garbotteau, chaboïsseau ; genglin (quand il ne pèse pas un kilogromme), bratfisch ( quand il pèse un on plusieurs kilogrammes ), en Autriche ; devere- kesegi, en Hongiie; dæbel (pendant qu'il est encore très -jeune), géebel, dikkopf( lorsqu'il est plus âgé), en Saxe ; aland, dans le Brandebourg ; hartxopf, pagenfisch, divel , dans la Poméranie ; gæse:, en Prusse. 2 Ecrivain, ventre noir, poisson blanc , pendant qu’il estjeune ; savetta, suetta , en Italie; nasting ,en Autriche; æs/ing, en Allemagne ; schnæper , schwarzhauch, en Poméranie ; schneïder jisch , aux environs de Dantzig. 3 Scheed , en Autriche ; rappe , en Silésie ; rauhalet, aland, en Saxe; rapen, ‘en Prusse ; asp , en sde. bla-spol , en No rripe 4 Lauben, en Bavière ; «land ebleke en Westphalie. 5 Bitterling , en Allemagne. e 6 Silverfish , dans la Caroline. Cyprinus americanus. — Cyprinus pinnä ani radiis sexdecim, corpore ar= “genteo pinnis rufis. Bosc, notes manuscrites déja citées. 7 Ablette, ovelle, borde ; nseteling , zumpal fislein , en Allemagne; schneiï. der fischel , spitzlauben , windlauben, en Autriche, bülte, blercke, ochel- betze, veckeley , weïdenblatt, en Saxe; ockeley , en Silésie; gasezova ;, en Pologne ; aukschle , en Lithuanie: plite, maille, walykalla, en Livonie; kalinkan , en Russie; loja, en Suède ; mort, en Norwége ; skalle, luyer, blikke, ‘en Danemarck ; To witecke , en Schleswisg ; ; maylblecke en Westphalie : alphenaar, en Hollande; hleax , en Angleterre. 8 Zærthe , en Allemagne ; #engalle, weingalle , sebris , en Livonie; taraun en Russie. 9 braexen, en Portugal; scarde, scardola , en Italie; bleitzen, brassen, Page 106. age 90 mn a lome Ÿ . ds È nt & Ÿ Nù 1e. 9 CT mm PF Q) ©) © =" = 4 din” : | en (x A / . © < o 109 z VA € “ LA < CE € re rl 2 = © [ES 2 2 fretre Pur . À y es vu DU CYPRIN JÉSSE, etc. 197 bleu argentin au-dessous; une série de points d’un jaune brun marque cette même ligne; le bas des écailles est bordé de bleu, ainsi que la caudale ; les pectoraies , les veniraïes et l’anale sont d’un violet clair. Le cyprin jesse nage avec force; il aime à lutter contre les cou- rans rapides, et cependant 1] se plaît dans les eaux dont le mou- vement est retardé par le voisinage des moulins. Le frai de ce poisson dure ordinairement pendant huil jours, à moins que le retour du froid ne le force à hâter la fin de cette opération. II pèse de quatre à cinq kilogrammes, mais il croît lentement. If multiplie beaucoup. Le défaut d’eau ne lui ôte pas très-prompte- ment la vie. Sa chair est grasse , molle, remplie d'arêies, et de- vient d’une couleur jaune lorsqu'elle est cuite. On le trouve dans les fleuves et dans les rivières de presque toute l'Europe tempérée et septentrionale. Ses œufs sont jaunes et de la grosseur d’une graine de pavot. L'épine dorsale est composée de quarante vertèbres. On compte dix-huit côtes de chaque côté. Le nase a le péritoine noir ; les nageoires sont rougeâtres, ex- cepté la dorsale qui est presque noire, et la caudale dont le lobe inférieur est rougelre, pendant qu’une nuance noirâtre règne sur le lobe supérieur ; la nuque est noire; le dos noirâtre , et cha- que côté blanc, de même que le ventre. Lorsque ce cyprin pèse un kilogramme il arrive souvent que ses nageoires offrent une couleur grise. n Il se plaît dans le fond des grands lacs , d’où il remonte dans les rivicres lorsque le printemps, c’est-à-dire la saison du frai, arrive. Ses œufs sont blanchätres, et de la grosseur d’un grain de millet. Pendant que cette espèce se débarrasse de sa laite ou de ses œufs on voit sur les jeunes mâles des taches noires dont le centre est un petit point saillant. Sa chair est molle, fade et garnie braden, windlauben (lorsque ce poisson est encore jeune ) , en Allemagne ; pessegi , en Hongrie ; bleye, brassle , en Saxe; schoss-bley (lorsque la brème »’a qu'un an ou deux), bley-ffinnk ( lorsqu'elle a trois ans }, dans la Marche électorale; bressmen , en Prusse; rhein braxen, a Dantzig, klorzez , en Po- logne ; flusshrachsen, plaudis, lattikas , en Livonie; letsch, en Russie ; brax, en Suède , brasem , en Danemarck ; bream , en Angleterre. 19 Sichel, en Autriche; sæblar, en Hongrie; ziège, en Prusse; ziche , el Poméranie ; skerknif, en Suède; zable , tsehecha , en Russie ; tschckoz, sur les rives du Wolga. Y94 HISTOIRE NATURELLE de beaucoup d’arêtes. Son canal intestinal présente plusieurs si- nuosités ; chaque côté de l'épine dorsale dix-huit côtes, et cette même épine quaranlte-quatre vertèbres. La nase habite dans la mer Cispienne, ainsi que dans un très-grand nombre de rivières ou fleuves de l'Europe , particulièrement de l'Europe du nord. On pêche à peu près dans les mêmes eaux l’aspe, dont la nu- que est d’un bleu foncé ; l'opercule d’un bleu mêlé de jaune et de veri ; le dos noirâtre; la partie inférieure blanchâtre ; la dorsale grise pendant la jeunesse de l'animal et ensuite bleue ; la caudale également grise et bleue successivement, et l’anale peinte , ainsi que les pectorales et les ventrales, de jaunâtre quand le poisson est peu avancé en âge, et de bleuâtre mêlé de rouge lorsqu'il est plus âgé. L’aspe parvient souvent au poids de cinq ou six kilogrammes. Ce cyprin peut alors se nourrir de très-petits poissons, ainsi que de vers, de végétaux, et de débris de corps organisés. Il préfère les rivières dont le fond est propre et le courant peu: ra- pide. Il est rusé, perd aisément la vie, a beaucoup d’arèêles, une chair molle et grasse , trois sinuosilés à son canal intestinal, dix- huit côtes de chaque côté, et quarante-quatre vertèbres. Les eaux douces de l'Allemagne nourrissent le spirlin. Sa dor- sale est plus éloignée de la tèle que les ventrales. Cette nageoire est verdâtre ainsi que celle de la queue; les autres sont d’une couleur rougeâtre. Une tache verte paroiït sur le haut de l'iris ; les joues montrent des reflets argentins et bleus; le dos est d’un gris foncé ; un brun mêlé de vert règne sur les côtés au-dessus de la ligne latérale , dont le rouge fait ressortir la double série de points noirs qui distingue le spirlin ; et la partie inférieure de ce cyprin est d’un blanc argenté. À mesure que l'animal vieillit, ou que ses forces diminuent, on voit s’'afloiblir et disparoître le rouge de la ligne latérale. Le spirlin ne se plaît que dans les courans rapides dont le fond est couvert de sable ou de cailloux. Il se tient ordinairement très- près de la surface de l'eau , excepté pendant le temps du frai. Ses œufs sont très-petits et très-nombreux; sa chair est blanche et cle bon goût ; ses côtes sont au nombre de quinze de chaque côté ; et son épine dorsale est composée de trente-trois vertèbres. La bouvière est un des plus petits cyprins : aussi est-elle trans- parente dans presque toutes ses parties. Ses opercules sont jau- nâtres ; le dos est d'un jaune mêlé de vert; les côtés sont Jaunes DU CYPRIN JESSE, etc. 193 au-dessus de la ligne latérale , qui est noire ou d’un bleu d'acier ; la partie inférieure du poisson est d’un blanc éclatant ; la dor- sale et la caudale sont verdâtres ; une leinte rougeäâtre est répandue sur les autres nageoires. La bouvière habite les eaux pures et courantes de plusieurs contrées de l'Europe, et particulièrement de l'Allemagne. On ne la voit communément dans les lacs que lorsqu'une rivière les traverse. Sa chair est amère; ses œufs sont très-tendres , très- blancs , et très-pelits ‘. Le savant naturaliste Bosc a vu le cyprin américain dans les eaux douces de la Caroline. Il nous a appris que ce poisson a les deux lèvres presque également avancées ; que les orifices des narines sont très-larges ; que l’opercule est petit ; l'iris jaune; le dos brun; que la partie du ventre comprise entre les ventrales el l'anus est carénée , et que cet abdominal parvient à la longueur de deux ou trois décimètres. Le cyprin américain se prend facilement à l’hameçon, suivant notre confrère Bosc; et lorsqu'il est très-jeune on l’emploie comme une excellente amorce pour pêcher les truites. Il sert pendant tout l'été à la nourriture des habilans de la Caroline, quoïque sa chair sente la vase. Il varie beaucoup suivant son âge et la pureté des eaux dans lesquelles il passe sa vie. La mer Caspienne est la pa te de l'able, aussi-bien que les eaux douces de presque toutes les contrées européennes. Ce cy- prin a quelquefois deux ou trois décimètres de longueur ; et sa chair n’est pas désagréable au goût : maïs ce qui la fait princi- palement rechercher c’est l'éclat de ses écailles. L'art se sert de ces écailles blanches et polies, comme de celles des argentines et de quelques autres poissons, pour dédommager par des ornemens de bon goût la beauté que la fortune à moins favorisée que la nalure, el qui, privée des objets précieux que la richesse seule peul procurer , est cependant forcée, par une sorte de conve- nance impérieuse , à montrer l'apparence de ces mêmes objets. Ces écailles argentées donnent aux perles factices le brillant de celles de lorient. On enlève avec soin ces écailles brillantes ; on les met dans un bassin d’eau claire; on les frotte les unes contre les autres ; on répète cette opération dans différentes eaux jusqu'a t On compte quatorze côtes de chaque côté de lPépine dorsale du cyprim bouvière, et cette même épine renferme trente yertebres, 200 HISTOIRE NATURELLE ce que les lames écailleuses ne laissent plus échapper de sub- starice colorée; la matière argeniée se précipite au fond du vase dont on verse avec précaution l’eau surabondante : ce dépôt écla- tant est une liqueur argentine qu'on nomme essence orientale. On mêle cette essence avec dé la colle de poisson ; on en intro- duit, à l’aide d’un chalumeau , dans des globes de verre, creux, très-minces, couleur de girasol ; on agite ces petites boules pour quelaliqueur s'étendeets’attache sur toute leur surface intérieure; et la perle fine la plus belle se trouve imitée dans sa forme , dans ses nuances , dans son eau , dans ses reflets, dans son éclat. Toutes les écailles de l'able ne sont cependant pas également propres à produire cette ressemblance. Le dos de ce cyprin est en effet olivâtre. Ses joues sont d’ailleurs un peu bleues; des points noirs pa- roissent sur le front; l'iris est argentin ; les pectorales sont d’un blanc mêlé de rouge ; lanale est grise; la caudale verdâtre ; la dorsale moins proche de la lête que les ventrales ; l'œil grand ; la ligne latérale courbée; la chair remplie d’arètes. Bloch rapporte qu’il a vu des poissons métis provenus de l'able et du rotengle. Ces mulets avoient les écailles plus grandes que l'able; le corps plus haut, et moins de rayons à la nageoire de l'anus. La vimbe à l’ouverture de la%bouche ronde ; l'œil grand ; l'iris jaunâtre ; des points jaunes sur la ligne latérale; la partie supé- rieure bleuâtre; l'inférieure argentine; je péritoine argenté; une longueur d’un demi-mètre ; la chair blanche et de bon goût ; dix-sept côtes de chaque côté; quarante-deux vertèbres à l’épine du dos. Elle quitte la mer Baltique vers le commencement de Fété ; elle remonte alors dans les rivieres, aime les eaux claires, cherche les fonds pierreux ou sablonneux, ne se laisse prendre facilement que pendant le temps du frai; perd aisément la vie, a élé cepen- dant transporlée avec succès par M. de Marwitz dans des lacs profonds etmarneux; croît lentement, mais multiplie beaucoup, et a été envoyée marinée à de grandes distances du lieu où elle avoit été pêchée. On diroit que la tête de la brème a été tronquée. Sa bouche est petite; ses joues sont d’un bleu varié de jaune; son dos est noirâtre; cinquante points noirs ou environ sont disposés le long de ia ligne latérale ; du jaune, du blanc et du noir sont mélés DU CYPRIN JESSE, etc. 201 sur les côtés; on voit du violet et du jaune sur les pectorales, du violet sur les ventrales, du gris sur la nageoire de l’anus. Ce poisson habite dans la mer Caspienne ; il vit aussi dans presque toute l'Europe. On le trouve dans les grands lacs, et dans les rivières qui s’échappent paisiblement sur un fond com- posé de marne , de glaise, et d’herbages. Il est l'objet d’une pêche importante. On le prend fréquem- ment sous la glace; et il est si commun dans plusieurs endroits de l'Europe boréale, qu'en mars 1749 on prit d’un seul coup de filet, dans un grand lac de Suède voisin de Nordkiæping, cin- quante mille brèmes, qui pesoient ensemble plus de neuf mille kilogrammes. Plusieurs individus de cette espèce ont plus d’un demi-mètre de longueur, et pèsent dix kilogrammes. Lorsque dans le printemps les brèmes cherchent pour frayer des rivages unis ou des fonds de rivières garnis d’herbages, cha- que femelle est souvent suivie de trois ou quatre mâles. Elles font un bruit assez grand en nageant en troupes nombreuses, et ce- pendant elles distinguent le son des cloches, celui du tambour, ou tout autre son analogue, qui quelquefois les effraie, les éloi- gue, les disperse , ou les pousse dans les filets du pêcheur. On remarque trois époques dans le frai des brèmes. Les plus grosses fraient pendant la première, et les plus petites pendant la troisième. Dans ce. temps du frai, les,mâles, comme ceux dè presque toutes les autres espèces de cyprins, ont sur les écailles du dos et des côtés de petits boutons qui les ont fait désigner par différentes dénominations, que l’on avoit observés dès le temps de Salvian , et que Pline même a remarqués. Si la saison devient froide avant la fin du frai:, les femelles éprouvent des accidens funestes; l’orifice par lequel leurs œufs serotent sortis se ferme et s’enflamme, le ventre se gonfle, les œufs s’altèrent , se changent en une substance granuleuse, gluante, et rougealre ; l'animal dépérit et meurt. Les brèmes sont aussi très-sujeittes à renfermer des vers intes- tinaux , et trés-exposées à une phthisié mortelle. Elles sont poursuivies par l'homme , par les poissons voraces, par les oiseaux nageurs. Les buses et d’autres oiseaux de proie veulent aussi, dans cerlaines circonstances , en faire leur proie ; mais il arrive que si la brème est grosse et forte , et que les serres de ja buse aient pénétré assez avant dans son dos pour s'engager 202 HISTOIRE NATURELLE dans sa charpente osseuse , elle entraîne au fond de l’eau son en- nemi qui y trouve la mort. Les brèmes croissent assez vite. Leur chair est agréable au goût par sa bonté, et à l'œil par sa blancheur. Elles perdent dif- ficilement la vie lorsqu'on les tire de l’eau pendant le froid ; et alors on peut les transporter à dix myriamètres sans les voir pé- rir, pourvu qu'on les enveloppe dans de la neige, et qu’on leur mette dans la bouche du pain trempé dans de l'alcool. M. Noël nous a écrit qu'on avoit cru reconnoître dans la Seine trois ou quatre variétés de la brème. On peut voir à la tête d’une troupe de brèmes un poisson que les pêcheurs ont nommé chef de ces cyprins, el que Bloch étoit tenté de regarder comme un métis provenu d’une brème et d’un rolengle. Ce poisson a l'œil plus grand que la brème; les écailles plus petiles et plus épaisses ; l'iris bleuâtre ; la tête pourpre ; les nageoires pourpre et bordées de rouge; plusieurs taches rouges et irrégulières ; la surface enduite d’une matière visqueuse très- abondante. Bloch considère aussi comme des métis de la brème et du cy- prin larve des poissons qui ont la tête petite ammsi que le corps irès-haut du cyprin large, et les nageoires de la brème. Ce dernir abdominal a trente-deux vertèbres et quinze côtes de chaque côté de l’épine dorsale. Le cyprin couteau a été pêché non-seulement dans le Danube, dans l'Elbe , dans presque toutes les rivières de l'Allemagne et de la Suède, mais encore dans la Baltique, dans le golfe de Fin- lande, dans la mer Noire, dans la mer d’Asow , et dans la Cas- pienne. La dorsale de ce cyprin est située au-dessus de la nageoire de l'anus. Les yeux sont grands. Presque toutes les écailles sont larges, minces, sculplées de manière à présenter cinq rayons divergens, et foiblement attachés. La nuque est d'un gris d'acier ; les côtés sont argentins ; le dos est d’un gris brun; les pectorales, dont la longueur est remarquable, lanale et les ventrales sont grises par-dessus et rougeâtres par - dessous; la dorsale est grise comme la nageoire de la queue. Le cyprin couteau parvient à la longueur d’un demi-mètre, et au poids de près d’un kilogramme. I peut échapper plus diffi- cilement que plusieurs autres poissons aux oiseaux de proie et aux poissons destrucleurs, parce que son éclat le trahit. DU CYPRIN JESSE, etc. 203 Ses ovaires sont grands, et divisés chacun en deux par une raie *. Le farène appartient au lac de Suède nommé Wéler. Il a les yeux gros; l'iris doré et argenté; le dos et les nageoires noirà- tres ; une longueur de trois ou quatre décimètres ; quarante- quatre vertèbres et treize côtes de chaque côté ?. 1 Le cyprin couteau a quarante-sept vertèbres , et vingt côtes de chaque côte. 2 20 rayons à la nageoire de la queue du cyprin jesse. É rayons à la caudale du cyprin nase. 20 rayons à la nageoire de la queue du cyprin aspe. 20 rayons à la caudale du cyprin spirling. 20 rayons à la nageoïre de la queue du cyprin bouvière. 18 rayons à la caudale du cyprin américain. 18 rayons à la nageoire de la queue du cyprin able. 20 rayons à la caudale du cyprin vimbe. 19 rayons à la nageoire de la queue du cyprin brème. 19 rayons à la caudale du cyprin couteau. 19 rayons à la nageoire de la queue du cyprin farëne. 204 HISTOIRE NATURELLE AAA VAR VA VU ALAARAAE LUR AAA LA AURA MUR AA VAR LUS AA VER AAA VAR VA VUR RAA VA LA LAA VAL AAA ARE LE CYPRIN LARGE*, LE CYPRIN SOPE», LE CYPRIN CHUB, LE CYPRIN CATOSTOME, LE CYPRIN MORELLE , LE CYPRIN FRANGÉ 5%, LE CYPRIN FAU- CILLE, LE CYPRIN BOSSU , LE CYPRIN COMMERSONNIEN, LE CYPRIN SUCET #, ET LE CYPRIN PIGO. Nous n'avons pas besoin de répéter que, pour se représenter nettement les poissons dont nous traitons, il faut ajouter les traits esquissés dans le tableau générique à ceux que nous indiquons dans le texte de leur histoire. Le cyprin large a l'iris jaune et pointillé de noir; la courbure de sa nuque est excentrique à celle du dos ; l’un et l’autre sont bleuâtres ; la ligne latérale est distinguée par des points jaunes ; les côtés sont d’un blanc bleuâtre au- dessus de cette ligne , et blanc au-dessous; le ventre est bleu ; les pectorales et les ven- trales sont rouges ; la caudale est bleue ; l’anale et la dorsale sont brunes et bordtes d'azur. Le large est très-commun dans les lacs et les rivières d’une grande partie de la France , de l'Allemagne et du nord de l'Eu- rope. Îl a beaucoup d'arêtes, Sa timidité le rend difficile à pren- dre, exccplé dans le temps où il fraie, et où il est, pour ainsi * Plotze, bleyer, en Saxe; geuster, güchstern, weisfisch, en Silésie ; bleicke, Jüster, en Prusse; bley weïis/ich bleyblicke, à Dantzig; brasen, bunka, en Norwége; pliten , plitfish , a Hambourg ; bley, bliecke, en Hollarde, 2 Zope, dans le Brandebourg ; schwope , en Poméranie; bleyer, rudulis , sarg , en Livonie ; ssapa , en Russie; hlicca , blecca , braxen hlieca , braxen panka, braxen flin,en Suède; hunke, brasen ,en Norwége ; flire, blikka , en Danemarck. 3 Solkondeï , en langue tamulique. 4 Cyprinus sucetta — Cyprinus pinnä ani, radiis novem ; dorsali duodecim ; corpore albo ;ore minimo; labio inferiere recurvato. Bosc, notes manuscrites déja citées. 16 -ome 9 . QU es J David seulp. r fretre pr . D LR | (SN) N “ Te] (4 [ob] / ar) Le 90 OMS n CQ] ee r & à PS sen D © 9 € Dl == 4 . 204 - lee. auci prin f, Le Cv Le — y. DU CYPRIN LARGE, ete. 205 dire, si occupé à déposer ou à féconder ses œufs , qu’on peut sou- vent le saisir avec la main. Il est d’ailleurs trahi-par le bruit qu'il fait dans l’eau pendant l'une et l'autre de ces deux opérations. Dans cette espèce les femelles les plus grosses pondent les pre- mières , et leur ponte dure communément trois où quatre jours. Huit à neuf jours après paroissent les femelles d’une moyenne grosseur ; et à une troisième époque , éloignée de la seconde éga- lement de huit ou neuf jours , on voit arriver et frayer les plus petites. 6 Le large multiplie beaucoup , perd difficilement la vie, pèse un demi-kilogramme ; son épine dorsale est composée de trente-neuf vertèbres. Le cyprin sope a la nageoire du dos plus éloignée de la tête que les ventrales. L'oeil est grand ; le front brun; l'iris jaune et marqué de deux taches noires; la joue bleue, jaune et rouge; Vopercule peint des mêmes couleurs que la joue; le ventre rou= geatre ; la couleur générale argentine ; le dos noirâtre; la ligne latérale distinguée par des points noirs ; le bord des nageoires d’un bleu plus ou moins vif. La sope se plaît dans les eaux du Have en Poméranie, et du Curisch-Have en Prusse. Elle a peu de chair et beaucoup d’arêtes. Son poids est quelquefois d’un ou deux kilogrammes. On compte dans cette espèce quarante-huit vertèbres, et dix-huit côtes de chaque côté. Dans plusiéurs rivières d'Europe habite le chub. Son dos et sa nuque sont d’un vert sale; ses côlés variés de jaune et de blanc; ses pectorales jaunes ; ses ventrales et son anale rouges ; le brun et le bleuâtre les couleurs de sa caudale. On a observé dans la baie d'Hudson le catostome , sur lequel il faut remarquer les écailles ovales et striées ; la tête presque car- rée, et plus étroite que le corps; la strie longitudinale qui part du museau passe au-dessous de l'œil, et va se réunir à la ligne” latérale ; la teinte dorée de cette dernière ligne ; la forme rhom- boïdale de la dorsale, et la position de cette nageoire au-dessus des ventrales. La morelle a deux décimètres de longueur. Ses écailles sont parsemées de points noirs ; le sommet de sa tête est d’un bleu sale ; ses nageoires sont couleur d'olive ; son dos est verdâtre ; le blanc règne sur sa partie inférieure. Elle a été observée dans 206 HISTOÏRE NATURELLE plusieurs rivières d'Allemagne. Elle a trente-sept vertèbres, et seize côtes de chaque côté. La tête du frangé est petite; son iris argentin et entouré dé deux cercles rouges ; sa langne dégagée; son palais uni; son dos violet, ainsi que ses nageoires; so ventre blanc; le tronc par- semé de points rouges. On l'a découvert dans les eaux douces de la côte de Malabar. Il est bon à manger; el, soigné dans un lac, il peut peser trois kilogrammes. Les mêmes eaux du Malabag nourrissent le cyÿprin faucille ; dont l’anus est une fois plus éloigné de la tête que de la caudale. La tête de ce poisson est petite; son palais et sa langue sont unis. Son iris est jaune ; son corps et sa queue sont d’un argenté mêlé de bleu; le dos est bleu ; les nageoires sont rougeätres. Les naturalistes ne connoissent pas encore l'espèce du cyprin bossu. Nous en avons vu un individu desséché , mais bien con- servé dans la collection hollandaise cédée à la France. La nageoire dorsale est un peu échancrée en forme de faux. Le commersonnien , dont nous publions les premiers la des- criplion , et que le savant Commerson a observé, présente un double orifice pour chaque narine ; sa tête est dénuée de petites écailles ; ses ventrales et ses pectorales sont arrondies à leur ex- trémité ; la dorsale s'élève vers le milieu de la longueur totale du poisson. Nous avons trouvé dans les notes intéressantes que notre con- frère Bosc a bien voulu nous communiquer la description du sucel , que nous avons fait graver d’après un dessin qu'il avoit fait de cet abdominal. Ce cyprin est très-commun dans les ri- vières de la Caroline; sa chair est peu recherchée, et il est très- rare qu'il parvienne à la longueur de quatre déciméires ou en- viron. Îl montre un iris jaune, des nageoires brunes, un dos d’un brun plus ou moins clair, des côtés argentés , avec des taches brunes sur la base des écailles. Plusieurs lacs d'Italie, et particulièrement le lac de Côme et le lac Majeur, nourrissent le p/so. Son poids est quelquefois de trois kilogrammes. I fraie près des rivages. Sa partie supérieure est d’un bleu mélé de noir, et sa partie inférieure d’un rouge foible et blanchätre. Les mâles de presque toutes les espèces de cyprins montrent, pendant le temps du frai, des excroissances aiguës sur leurs principales écailles : il paroît que les pigos mâles présentent dans ce même temps des piquans qui ont quelque DU CYPRIN LARGE, ete. 207 chose de particulier dans leur couleur blanchâtre , dans leur ap- parence cristalline, et dans leur forme pyramidale ; et c'est de ces aiguillons, qui nétoient pas inconnus à Pline, qu'est venu le nom que nous leur avons conservé. Ces piquans ne disparois- sent qu’a près trente ou quarante jours. La chair des pigos. est très-agréable au goût *. 4 22 rayons à la nageoire de la queue du cyprin large, 19 rayons à la caudale du cyprin sope. 17 rayons à chaque pectorale du cyprin catostome. 17 rayons à la nageoïre de la queue. 19 rayons à la caudale du cyprin morelle. 17 rayons à chaque pectorile du cyprin frangé. 25 rayons à la nageoire de la queue. 14 rayons à la caudale du cyprin faucille. 19 rayons à la nageoire de la queue du cyprin bossu. . 19 rayons à la caudale du cyprin commersonnien, 18 rayons à la nageoire de la queue du cyprin sucet. 208 HISTOIRE NATURELLE RRRAA AAA AA AAA NA RAA AR AR RAA AAA ARS AAA AVR RAT VRAIS AAA AR AA AA AG ALS SECONDE SOUS-CLASSE.,. POISSONS OSSEUX. Les parties solides de l’intérieur du corps, osseuses. D | SECONDE DIVISION DE LA SECONDE SOUS-CLASSE, OU SIXIÈME DIVISION DE LA CLASSE ENTIÈRE. Poissons qui ont un opercule branchial, sans membrane branchiale. VINGT-UNIÈME ORDRE DE LA CLASSE ENTIÈRE DES POISSONS, OU PREMIER ORDRE DE LA SECONDE DIVISION DES OSSEUX. Poissons apodes , où qui n'ont pas de nageoires inférieures entre le museau et l’anus. DU STERNOPTYX HERMANN. 209 AAA NA UV NV NV UV UV AR UV VV VV AN VU VV UV UV AAA AAA AAA AAA AAA DEUX CENT DOUZIÈME GENRE. LES STERNOPTYX. Le corps et la queue comprimés ; le dessous du corps caréné et transparent ; une seule nageoire dorsale. ESPÈCE. CARACTÈRES. Fr. rayon aiguillonné et huit rayons . articulés à la nageoire du dos; treize rayons à celle de L anus; la caudale fourchue ; point de ligne latérale. LE SETRNOPTYX HERMANN. AAA AA AAA AAA AAA AAA AA AA LA VAE US VAR AA VA AAA VAR MMA LENS LE STERNOPTYX HERMANN. Ce poisson , que nous dédions à feu notre confrère le professeur Hermann, et que ce savant a fait connoître aux naturalistes , a sa surface dénuée d’écailles apparentes, mais argentées; son dos est d’un brun verdâtre ; ses pectorales, sa caudale et sa cornée sont couleur de succin. Sa longueur ordinaire est à peine d’un dé- cimètre. Une petite bosse paroit derrière la dorsale, dont le pre- mier rayon , dirigé obliquement , immobile et très-fort, est non- seulement aiguillonné, mais épineux, et dont la membrane est légèrement dentelée sur le bord. Les opercules sont mous; le devant du dos présente deux carènes qui divergent vers les na- rines ; les yeux sont grands ; la langue est épaisse et rude; les dents sont très-pelites ; la lèvre supérieure est courte ; l’infé- rieure se relève presque perpendiculairement , et montre quatre petites dépressions demi-circulaires : on voit trois enfoncemens semblables sous l'ouverture des branchies. Les côtés de la poi- trine , qui se réunissent dans la partie inférieure du poisson pour y bed une carène transparente, offrent dix ou onze plis. Le sternopiyx hermann vit dans l'ile de la Jamaïque * 1 8 rayons à chaque pectorale du sternoptyx bermann. 4o rayons a la nageoire de la queue. Laccpède. 5... 1 S 210 HISTOIRE NATURELLE CV ABIMAMMRAAAIA AAA VUIAUWANVA RAA RAA AAA ANR AAA AAA LULU AVR AAA AA AA AA AA AAA AAA A VA SECONDE SOUS-CLASSE. POISSONS OSSEUX. Les parties solides de l’intérieur du corps, osseuses. TROISIÈME DIVISION DE LA SECONDE SOUS-CLASSE, SEPTIÈME DIVISION DE LA CLASSE ENTIÈRE. Poissons qui ont une membrane branchiale , sans opercule branchial. VINGT-CINQUIÈME ORDRE: DE LA CLASSE ENTIÈRE DES POISSONS, OU PREMIER ORDRE DE LA TROISIÈME DIVISION DES OSSEUX. Poissons apodes , où qui n’ont pas de nageoires inférieures entre Le museau et l'anus. 1 On ne connoît pas encore de poissons qui appartiennent au vingt-deuxième , au vingt-troisième ni au vingt-quatrième ordre. DU STYLÉPHORE ARGENTÉ. gi RAR AAA LA AAA AAA AAA AAA RAS AAA AAA AA ELA LA A AAA AAA AAA AA AAA) DEUX CENI TREIZIÈME GENRE. LES STYLÉPHORES. Le museau avancé, relevé, et susceptible d’être courbé en - arriere pur le moyen dune membrane, au point d'aller toucher la partie antéricure de la tête proprement dite : louverture de la bouche au bout du museau; point de dents; de corps et la queue très-allongés el comprimés ; la queue terminée par un filament très-long. ESPÈCE. CARACTERES. es yeux au bout d’un cylindre épais; LE STYLÉPHORE ARGENTÉ. L me, ; la couleur générale argeutée. 6 OA NVE AAA AAA AA AAA AAAUL A AAA AAA VAR AAA AAA RAA AAA LE STYLÉPHORE ARGENTÉ. ee U individu de cette singulière espèce, dont on doit Îa descrip- tion à M. Georges Shaw, a été pris entre Cuba et Ja Jamaïque, à qualre où cinq myriamèlres du rivage, nageant près de la sur- face de l'eau. Sa longueur totale éloit de plus de sepl décimètres ; el le filament qui terminoit sa queue avoit plüs d’un demi-mètre de longueur. On ne pouvoit distinguer aucune écailles sur sa surface argen-= tée. On apercevoit sur son dos deux ragcoïres, dont la prenuère- parloïit de la tèle, éloit très-longue , el n'étoit séparée de la seconde que par un intervalle très-courL. Peut-êlre ces-deux nageoires n'éloent-elles que deux portions d'une nageoire unique, alté- rée et divisée en denx par quelque accident. Le museau éloit d'un brun très-loncé; les nageoires, le long filament, et le cylindre oculaire , ollroient des nuances d’un brun clair. La caudale étoit courte, disposée en éventail, composée de cinq rayons aiguillonnés ; l'animal avoit lrois paires de branchies, 212 HISTOIRE NATURELLE AAA AAA VA AR AAA AVES LAVE EE VALVE VEUT VUE UT VAT RAA VE LMI LAS VUS AAA VA SECONDE SOUS-CLASSE. POISSONS OSSEUX. Les parties solides de l’intérieur du corps, osseuses. D CEE TROISIÈME DIVISION DE LA SECONDE SOUS-CLASSE, OU SEPTIÈME DIVISION DE LA CLASSE ENTIÈRE. Poissons qui ont une membrane branchiale , sans opercule branchial. VINGT-HUITIÈME ORDRE: DE LA CLASSE ENTIÈRE DES POISSONS, OU QUATRIÈME ORDRE DE LA TROISIÈME DIVISION DES OSSEUX. Poissons abdominaux , o4 qui ont des nageoires inférieures placées sur l'abdomen , au-delà des pectorales et en-deçi de la nageoire de l'anus. 1 On ne connoît pas encore de poissons qui appartiennent au vingt-sixième ni au vipgt-septiemc ordre, DES MORMYRES. 215 AAA AU VU MU AAA AA AU AU VU UV VA V VU UV MU MY AV AAA RAA AA AA AMAR MU. DEUX CENT QUATORZIÈME GENRE. * LES MORMYRES. Le museau allongé; l’ouverture de la bouche à lextrémité du museau ; des dents aux mâchoires ; une seule nageoire dorsale. ESPÈCES, \ CARACTÈRES. { Soixante-trois rayons à la nageoire du dos ; dix-sept à celle de l’anus ; la cau- 1. LE MORMYRE KANNUMÉ.{ dale fourchue ; le museau pointu et arqué ; la mâchoire inférieure un peu plus avancée que celle d’en-haut. Le museau pointu et droit ; la mâchoire inférieure un peu plus avancée que celle d’en-haut ; la dorsale régnant - sur toute la longueur du dos. >, LE MORMYRE OXYRHYN- QUE. Vingt-six rayons à la nageoire du dos ; quarante-un à celle de l’anus ; la caudale fourchue ; le museau pointu ; les deux mâchoires également avan- cées ; la dorsale placée au-dessus de l’anale, et un peu plus courte que cette nageoire. - 3. LE MORMYRE DENDERA. beaucoup plus avancée que la supé- rieure; la dorsale placée au-dessus de l’anale, et un peu plus courte que cette nageoire. 4. LE MORMYRE SALAMIÉ. Le museau obtus; les deux mâchoires également avancées; la dorsale pla- cée au-dessus de l’anale, et six fois plus courte que cette nageoire. 5, LE MORMYET BÉBÉ. Le museau obtus; la mâchoire supé- rieure un peu plus avancée que celle d’en-bas ; la dorsale étendue sur toute la longueur du dos. 6. LE MORMYRE HERSÉ. Vingt-sept rayons à la nageoire du dos; trente-deux à celle de l'anus la caudale fourchue ; le museau ob - tus ; la mâchoire supérieure un peu 7. LE MORMYRE CYPRI- NOÏDE, : museau oblus; la mâchoire d’en-bas 214 HISTOIRE NATURELLE ESPÈCES. CARACTÈRES. plus avancée que celle d’en-bas; f# dorsale située au dessus de Fanale ,, ele: ile eu iongueur à cette na peoire 3 deux orifices a chaque narine, 7. LE MORMYRE CYPRI= NOÏDE. rieure beaucoup plus avancée que l'inférieurc ; la dorsale égale en lon- gueur à fa mageoire de Panus; un seul or fice à chaque narine, Le museau obtus; la mâchoire supé- 8. LE MORMYRE BANÉ. | IORMYRE HASSEL- . À 9. LE mo ne em | nerf à celle de lauus; la caudale @ ; fourchue. LE MORMYRE KANNUMÉ;, LE MORMYRE OXYRHYNQUE, LE MORMYRE DENDERA , LE MORMYRE SALAHIÉ, LE MORMYRE BÉBÉ, LE MORMYRE HERSÉ, LE MORMYRE CYPRINOÏDE , LE MORMYRE BANÉ , ET LE MORMYRE HASSELQUIST. É Nil est la patrie des mormyres. C’est principalement d’après les notes manuscrites que notre collègue M.. Gcoflroy a bien voulu dans le temps nous envoyer du Caire que nous allons. parler de ces poissons curieux , si mal connus encore , et dont les dénominations rappellent tant de prodiges, de monumens, de grands noms, de hauts faits, de siècles, et de gloire. Et d'abord voici les traits généraux qu'a dessinés le professeur Geoflroy. Le museau allongé des mormyres a quelques rapports avec celui des quadrupèdes fourmilliers. On voit plus d’un rayon à la 3 Kachouë ommou bouete, c'est-a-dire, kachoué mère du baiser, ex Arabic, suivant mon collègue Geoffroy. Vingt rayons à la nageoire du dos ; dixs 4 DU MORMYRE KANNUMÉ, ete. in membrane branchiale , et c’est à ces rayons que sont attachés les muscles destinés à mouvoir la mâchoire inférieure. Quatre branchies sont placées de chaque côté; une masse de graisse est située au-devant de l'estomac, qu'un muscle épais peut contrac-. ter, et d’une partie du canal intestinal, qui, après avoir lourné autour de deux cœcums égaux , courts et roulés sur eux-mêmes, se rend droit à l’anus, toujours garni de deux bandes grais- seuses. | Il n’y a qu’un ovaire ou qu’une laite. La vessie nalatoire est aussi longue que l'abdomen ; elle présente la forme d'un ellipsoïde très-allongé. Un vaisseau sanguin règne de chaque côlé de la colonne ver- tébrale. Il est renfermé entre deux muscles rouges, dont la lon- gueur égale celle du corps, et dont les contractions, suivant M. Geoffroy, produisent des pulsations dans le vaisseau sanguin. La queue est très-longue, et , au lieu d’être comprimée comme le corps, elle est grosse, renflée et presque cylindrique, parce qu'elle renferme des glandes , lesquelles filtrent la substance hui- leuse qui s'écoule le long de la ligne latérale. Passons aux espèces. On n'en comptoit que trois; nous ex complerons neuf, d’après M. Geoffroy. Le kannumé est blanchäire. Il a la ligne latérale droite ; sa dorsale est très-longue , mais tres-basse. Le mormyre oxyrhynque est, suivant M. Geoffroy, l’oxy- rhynque (oxyrhynchus ) des anciens auteurs. Le dendera habite particulièrement dans la partie du Nil qui coule auprès du temple antique, admirable et fameux dont il porte le nom. C'est auprès de Salahié que M. Geoffroy a vu pour la première. fois le mormyre auquel il a donné le nom de la patrie de cet os- seux. Ce naturaliste a trouvé dans le désert un grand nombre d'individus de cette espèce. Ces poissons y éloient à sec à ils y avoient été apportés par une inondation, et ils y étoient restés. dans un enfoncement dont l’eau s’étoit évaporée. On peut voir un nombre très-considérable de bébés dans le voisinage d’un lieu nommé Bébé par les habitans de l'Egypte, et où l’on admire encore les ruines imposantes d’un magnifique temple d’Isis. Le mormyre Lersé a reçu son nom spécifique des Arabes. 216 HISTOIRE NATURELLE. Le nom du cyprinoïide indique les rapports de conformation qui le lient avec les cyprins. Les Arabes ont donné le nom de bané à notre huitième espèce de mormyre. M. Geoffroy dit dans ses notes qu'il a tout lieu de croire que le mormyre observé par Hasselquist est différent des huit espèces que nous venons de rappeler. Nous sommes persuadés de cette diversité d'espèce. Au reste , les Arabes désignent tous les mormyres par le nom générique de tachoué *. 1 15 rayons à chaque pectorale du mormyre kannumé. 6 rayons à chaque ventrale. 20 rayons à la nageoire de la queue. 10 rayons à chaque pectorale du mormyre dendera, 6 rayons à chaque ventrale. 9 rayons à la caudale. 9 rayons à chaque pectorale du mormyre cyprinoïde. 6 rayons à chaque ventrale. 19 rayons à la nageoire de la queue. 10 rayons à chaqne pectorale du mormyre hasselquist. 6 rayons à chaque ventrale. 24 rayons à la caudale. P SECONDE SOUS-CLASSE. 917 RAM AAA AAA AA AAA A AAA A AAA AAA AAA AAA S SECONDE SOUS-CLASSE. POISSONS OSSEUX. Les parties solides de l’intérieur du corps, osseuses. QUATRIÈME DIVISION DE LA SECONDE SOUS-CLASSE, OU HUITIÈME DIVISION DE LA CLASSE ENTIÈRE. Poissons qui n'ont ni opercule branchial, ni membrane branchiale. VINGT-NEUVIÈME ORDRE: DE LA CLASSE ENTIÈRE DES POISSONS, OU PREMIER ORDRE DE LA QUATRIÈME DIVISION DES OSSEUX. Poissons apodes, ow qui n’ont pas de nageoires inférieures placées entre la gorge et l'anus. APT PETRERE CR RRUGE CCG NOURE PONS SRE TER EN OST NE SINNNSS 1 On ne connoît pas encore de poissons qui appartiennent au trentième, au trente-unième, ni au trente-deuxième ordre, c’est-à-dire, au second, au troi- sième ni au quatrième ordre de la huitième et dernière division des animaux dont nous écrivons l’histoire. 218 HISTOIRE NATURELLE RAA RAR ALAIN SARA AAA AURA AA LR AAA VV AA UE, AAA AAA. DEUX CENT QUINZIÈME GENRE. LES MURÉNOPHIS. Point de nageoires pectorales ; une ouverture branchiale de chaque côte du poisson; le corps et la queue presque cylin- driques ; la dorsale et l’anale réunies à la nageoire de læ queue. ESPÈCES. x. LA MURÉNOPHIS HÉLÈNE. na. LA MURÉNOPIIIS ÉCHIDNE. 3. LA MURÉNOPHIS COLU- BRINE. 4. LA MURÉNOPHIS NOI= RATRE: 5, LA MURÉNoOPHIS cHAÎ- NETTE. CARACTÈRES. La dorsale commençant à une distance des ouvertures branchiales égale , ou à peu près, à celle qui sépare ces orifices du bout du museau; les deux mâchoires garnies de dents aiguës et éloignées l’une de l’autre ; des dents au palais ; Le corps ét la queue parse- més de taches irrégulières, grandes, et accompagnées ou chargées de ta- ches plus petites. La tête petite et déprimée ; la nuque très-grosse ; la couleur générale va— riée de noir et de brun. Je museau pointu; les yeux très-pe- tits; les deux mâchoires également ou presque également avancées ; la nageoire dorsale très-basse et com-— mençant à la nuque ; quinze bandes transversales dont ch1cune forme un, cercle autour du poisson. La iète aplaüe; les mâchoires allon- gées ; le museau arrondi; la mâchoire inférieure plus avancée que celle d’en-haut ; les dents de la mâchoire supérieure et celles de l’extrémité de læmächoire d’en-bas plus grosses que les autres ; une rangée de dents de chaque côté du palais ; la couleur générale noirûtre. La tête et l'ouverture de la bouche petites ; les deux mâchoires garnies de dents petites , pointues et très- DES MURÉNOPHIS. 219 ESPÈCES. 5, LA MURÉNOPHIS CHAÎ= NETTE, 6. LA MURÉNOPHIS RÉTI- QULAIRE, 7. LA MURÉNOPHIS AFRI- CGAINE. | 8. LA MURÉNOPHIS PAN- THÉRINE. g. LA MURÉNOPHIS ÉTOILÉE. 10. LA MURÉNOPHIS ON- DULÉE. | | CABRACTÈRES. serrées ; le palais ei la langue lisses ; Ja ligue laieraie peu tnt Ë Pa rigiue de la dorsale pius é lignée lee ouvertures branchiales que cef- le,-ci du bout du museau ; des taches en iorme de chainons. La tête et l’ouverture de la bouche pet: ites ; chaque maàchoire garnie dune raugée de dents pointues et écarlées l'und de l’autre; les dents de devant plus longues que les au- tres, le palais et la Tangue lisses ; La nageo. re dorsale commençant à la nuque ; des taches réticulaires, L'orifice de la bouche grand; les deux mâcho:res armées de US fortes et rcourbées en arriere; les dents de devant plus grandes que les! autres 5 la linguc lisse : le palais garni de granucs dents ; la dorsale commen Gial à la nuque , le corps ei la queue maibrés. L'ouverture des branchies à une dis- lance de Ja tête égale à la longueur Sn celte dernière partie ; ; l'origine de la nageoire dorsale aussi éloignée des or: fices des branchies que ces orifices le sont de la tête, la Coulete géné— rale jau. tre ; la partie supérieure du poisson parsemee de taches pe- us , noires , et réunies de manière à former de cercles plus ou moins entiers ct plus où moins réguliers. La dorsale très-basse et commençant tres-pres de la nuque ; les deux mà- choires garn es de dents aiguës et clair-semées ; deux rangées de dents semblables ie chaque côté du palais ; deux séries longitudinales de taches en forme d’ laiies irrégulières de chaque côté de l'animal. La tête grosse; le museau avancé et menu “1e yeux très-près de l’extré- mité du museau ; des dents très-pe- lites et a Dur scniées aux deux 220 HISTOIRE NATURELLE ESPÈCES. CARACTÈRES. mächoires ; la dorsale haute et com- mençant.à la nuque; la surface de 10. LA MurÉNoPHISs oN- cette nageoire et celle du corps et de DULÉE. la queue/variées par des bandes trans- versales , étroites , réunies plusieurs ensemble , et ondulées. Le museau arrondi ; la mâchoire su- périeure plus épaisse et un peu plus avancée que celle d’en-bas ; l’une et Vautre garnies d’un rang de dents recourbées, et séparées dans la par- tie antérieure de la bouche ; une dent droite et plus grosse que les autres * à l’angle antérieur du palais ; la dor- sale commençant au-dessus des ori- fices des branchies ou à peu prèss l’anus plus près de la tête que de la caudale ; la couleur générale variée de brun et de blanchäire par de très- petits traits. ar. LA MURÉNOPHIS GÉISE. Les dents fortes et un peu recourbées; la dorsale commençant à une dis- tance des orifices des branchies égale à celle qui sépare ces orifices de la tête ; l’anale extrêmement courte ; la longueur de cette nageoire égale au plus à la distance des ouvertures branchiales au bout du museau ; un très-grand nombre de petites taches sur la surface du poisson. 12. LA MURÉNOPHIS HAUT. PARA AAA NAT AAIAAA VAR AAA VAL AAA UE LIANT AA VRAI AAA AA AA VU RAA AAA LA MURÉNOPHIS HÉLÈNE :. Cerrr murénophis est la murène des anciens. Son histoire est liée avec celle des derniers temps de ce peuple politique et gner- rier qui, après avoir étonné et subjugué le monde , perdit l’em- . . . 5 ee 2 t Serpent de mer; sminäria , par les Grecs modernes > morena , en Italie : meurène , en Allemagne; murane, en Angleterre, _ RE ET qu lretre pinx DE Murenophis hélenes 2 Lu 2. La “urenophis charnette SALES lurenophis rehculare 19 C 220 © . 226 x >2(5 DE LA MURÉNOPHIS HÉLÈNE. 291 pire avec ses vertus, et fut précipité par la corruption dans l’a- byme creusé par la tyrannie la plus avilissante. Mais avant de voir ce que l'homme a fait de cette espèce, voyons ce qu’elle tient de la nature. Dénuée de pectorales et de nageoires du ventre ; ayant sa dor- sale, sa caudale et sa nageoiïre de l'anus non- seulement très- basses, mais recouvertes d’une peau épaisse qui empêche d’en distinguer les rayons et la forme ; semblable aux serpens par sa conformation presque cylindrique , ainsi que par ses proportions déliées; douée d’une grande souplesse et d’une grande force, flexible dans ses parties, agile dans ses mouvemens, elle nage comme la couleuvre rampe ; elle ondule dans l’eau comme ce rep- tile sur la terre, elle change de place par les contours sinueux qu’elle se donne ; et tendant et débandant avec énergie les res- sorts produits par les diverses portions de sa queue ou de son corps , qu’elle plie, rapproche, déplie, étend en un clin-d’oil, elle monte, descend , recule, avance, se roule et s'échappe avec la rapidité de l'éclair. Aristote et Pline ont même prétendu, et l'opinion de ces grands hommes est assez vraisemblable, que la murénophis pouvoit, comme l'anguille et comme les serpens, ramper pendant quel- ques momens sur la terre sèche , et s'éloigner à quelque distance de son séjour habituel. Tant de rapports avec les vrais reptiles nous ont engagés à joindre le nom d’ophis, qui veut dire serpent, à celui de murène, pour en faire le nom composé de murénophis, lorsque nous avons voulu séparer de l’anguille et de quelques autres osseux auxquels nous avons laissé la dénomination simple de murène, les poissons dont nous allons nous occuper. Les murénophis établissent donc des liens assez étroits entre la classe des poissons et celle des reptiles. Nous terminons donc l'examen de cette grande classe de poissons comme nous l’avons commencé, c’est-à-dire en ayant sous nos yeux des animaux qui ont de très-grands rapports avec les serpens : les muréno- phis, placées à la fin de la longue chaîne qui rassemble tous les poissons, comme les pélromyzons à son origine, rapprochent avec ces derniers les deux extrémités de cette immense réunion, et après avoir clos, pour ainsi dire, le cercle, le rattache de nou- veau aux véritables reptiles. Les dents de la murénophis hélène étant fortes, nombreuses, 322 HISTOIRE NATURELLE et pointues ou recourbées, sa morsure a été souvent assez danñ- gereuse pour qu'on af cru que ce poisson étoit venimeux. Chacune de ces deux narines a deux orifices. L'ouverture an- térieure est placée au bout d’un petit tube voisin de l'extrémité du museau ; et comme ce tube flexible ressemble à un barbillon très-court , on a écrit que lhélène avoit deux petits barbillons vers le bout de la machoire supérieure. Une conformation sein blable peut être observée dans presque loutes les espèces du genre que nous décrivons. L'orifice des branchies est étroit, et silué presque horizonta- Jement. | Une humeur visqueuse et trés-abondante enduit la peau , et donne à l'animal la faculté de glisser facilement au milieu des chstacles , et de n'être retenu qu'avec beaucoup de peine. Les femelles ont des couleurs plus variées que les mâles; leurs nuances ne sont pas toujours les mêmes, mais ordinarreméent leur museau est noirâtre. Un brun rougeâire et tacheté de jaune dis- tingue Je dessus de la tête; la partie supérieure du corps et de l queue offre une teinte d’un brun également rougeâtre, et d’au- tant plus foncée qu'elle est plus près de Ja caudale; des points noirs et des taches jaunes , larges, et pointillées où mouchetées de rougeâtre, sont distribuées sur ce fond brun ; la partie mférienre et les côtés de ces mêmes femelles sont d'une couleur fauve, rele- vée par de petites raies et par des taches brunes. Telles sont les couleurs que le savant et zélé observaleur Son- nini a vues sur les hélènes femelles pendant son voyage en Grèce, où il a pu en examiner un irès-grand nonibre de vivantes *. La livrée des mâles diffère de celle que nous venons d'indiquer en ce que les laches sont très- clatr-semées sur leur surface, pen- dant que le corps et la queue des femelles en sont presque entie- rement couverts * . Sur quelques individus femelles où mäles le fond de la couleur est vert ou blanchälre, au lieu d'être fauve ou d’un rougeatre brun. Lorsque les murénophis hélènes ont atteint une longueur d’un D 0 © .? Voyage en Grèce et en Turquie, par C.S5. MS ctc. , tome 1, page 190 et suiv. 2 Belon, de Aquatilibus, Lib, 1, cap. 12. DE LA MURÉNOPHIS HÉLÈNE. 223 #nètre leur plus grand diamètre n’égale pas lout-à-fait le douzième de leur longueur. Leur chair est grasse, blanche, très-délicate ; et sans les arêtes courtes et recourbées dont elle est remplie, elle seroit très-agréable à manger. ( Suivant M. Sonnini les hélènes ont l'estomac assez grand, gris, et tacheté de noirâtre vers son origine ; un foie long et d'un rouge jaunâtre ; une vessie nalaioire petite, ovale, jaune en de- hors , blanche en dedans, et formée par une membrane très- épaisse. Le même naturaliste nous apprend que les œufs de ces muré- nophis sont elliptiques et jaunes. Ces œufs sont fécondés, comme ceux des raies, des squales et d'autres poissons, par l'effet d’une réunion intime du mâle et de la femelle, qui pendant leur accouplement , semblable à celui des couleuvres , entrelacent leurs queues et leurs corps déliés. Le témoignage de M. Sonnini confirme à cet égard l'opinion d’Aris- tote et de Pline; et c'est celte conformité entre l’accouplement des couleuvres et celui des hélènes qui a fait croire à tant de na- turalistes, et persuade encore aux Grecs modernes, que les ser- pens s’accouplent avec ces murénophis qui leur ressemblent par un si grand nombre de traits extérieurs. Les œufs des hélènes étant fécondés dans le ventre même de la inère, on doit regarder comme possible, et même comme très- probable, que dans beaucoup de circonstances ces œufs éclosent dans le corps de la femelle ; et dès-lors les murénophis hélènes devroient être compiées parmi les poissons ovovivipares *. Ces apodes vivent non-seulement dans l'eau salée, mais en- core dans l’eau douce. On les trouve dans les mers chaudes ou tempérées de l'Europe et de l'Amérique, particulièrement dans la Méditerranée, et surtout près des côtes de la Sardaigne. Ils se retirent au fond de l'eau pendant que l'hiver règne. Dans toutes les saisons ils aiment à se loger dans les creux des rochers. Quanä le printemps commence ils fréquentent les ri- Vages. Ils dévorent une grande quantité de cancres et de poissons. Ils recherchent avec avidité les polypes. Rondelet raconte que le LA LS : Voyez l’article du L/ennie, ovovivipare, etc. 23% HISTOIRE NATURELLE polype ie plus grand et le plus fort fuit l'approche de la muré« nophis hélène ; que cependant, lorsqu'il ne peut éviter son at- taque , il s'efforce de la retenir au milieu des replis tortueux de ses bras longs et nombreux, de la serrer, de la comprimer, de l'étoufler; mais qu'elle glisse comme une colonne fluide, échappe à ses étreintes, et le déchire avec ses dents aiguës. Les hélènes sont d’ailleurs si voraces, que lorsqu'elles man- quent de nourriture elles rongent la queue les unes des autres. Elles ne meurent pas pour avoir perdu une partie considérable de leur queue , non plus que lorsqu'elles sont long-temps hors de l’eau , dont elles peuvent se passer pendant quelques jours, si la sécheresse de l'atmosphère n'est pas trop grande, ou si le froid n’est pas trop violent ; mais on a remarqué que pendant l'hiver elles sont sujettes à des maladies. Plusieurs de ces muré- nophis ont présenté pendant cette saison des vessies Jaunâtres de diverses formes, et dont chacune contenoit un ver, sur la tuni- que externe de l’estomac, sur la surface extérieure du canal in- testinal, sur le foie, ou sur les muscles du ventre , entre les arêtes, dans la tunique extérieure de l'ovaire, et dans l'intervalle qui sépare les deux tuniques de la vessie urinaire. | On pêche la murénophis hélène avec des nasses et avec des lignes de fond ; mais son instinct la fait souvent échapper à la ruse. Lorsqu'elle a mordu à lhameçon , elle lavale pour pouvoir couper la ligne avec ses dents, ou bien elle se renverse et se roule sur cette ligne qui cède quelquefois à ses efforts. La ren- ferme-t-on dans un filet, elle sait choisir les mailles dans lin- tervalle desquelles son corps glissant peut en quelque sorte s’'é- couler. Les Romains, voisins de ces temps où la république expiroit opprimée par une ambition orgueilleuse, étouflée par une cupi- dité insatiable, et ensanglantée par une horrible tyrannie, re- cherchoiïent avec beaucoup de soin la murénophis hélène : elle servoit et le caprice , et le luxe, et la cruauté. Îls construisirent à grands frais des réservoirs situés sur le bord ou très- près de la mer, et y élevérent des hélènes. Columelle, qui savoit combien la culture des poissons étoit utile à la chose publique , exposa , dans son fameux ouvrage sur l’agriculture, l’art de construire ces réservoirs, et d’y pratiquer des grottes tortueuses où les hé- Jènes pussent trouver des abris. Mais ce qu'il fit pour la prospé- rité de son pays et pour les progres de l'économie publique avoit DÉ LA MURÉNOPHIS HELÈNE. 295 été fait avant lui pour les besoins du luxe et le goût des riches habitans de Rome. Les murénophis hélènes étoient si multipliées du temps de César, que, lors d’un de ses triomphes, il en donna six mille à ses amis; et on étoit parvenu à les apprivoiser au point que M. Licinius Crassus en nourrissoit qui venoient à sa voix, et s’élançoient vers lui pour recevoir l'aliment qu’il leur présenloit. La mode et l’art de la parure avoient trouvé dans les formes de ces poissons des modèles pour des pendans d'oreilles et d’autres ornemens des belles Romaines”. Le prix qu’on attachoiït à la pos- session de ces animaux avoit même fait naître une sorte d’affec- tion si vive, que Crassus que nous venons de citer, et, ce qui est plus étonnant, Quintus Hortensius, duquel Cicéron a écrit qu’il avoit été un orateur excellent, un bon citoyen, et un sage sé- nateur, ont pleuré la perte de murénophis mortes dans leurs viviers. Cela n’est que ridicule; mais ce qui est horrible, et ce qui peint les effets épouvantables de l'excès de la corruption des mœurs, c’est qu’un Pollio, qu'il ne faut pas confondre avec un orateur célebre du mème nom, engraissoit ses murénophis hélènes avec la chair et le sang des esclaves qu'il condamnoit à périr; que re- cevant Auguste chez lui, 1l ordonna qu’on jelât dans la funeste piscine un esclave qui venoit de casser involontairement un plat précieux; et que l’empereur, révolté de cette atroce barbarie, n'osa cependant punir ce monstre qu’en donnant la liberté à l’es- clave , et en faissant casser tous les vases de prix que Pollio avoit ramassés. La plume tombe des mains après avoir tracé le nom de cet exécrable Pollio. En QE * Voyez l’article de la murène anguille, relativement aux bracelets des Ro= maines, etc, Lacepède. 5. 15 226 HISTOIRE NATURELLE AA ARAA VAS AAA AMAR VAL NA AAA AA AU VE RAT ARR IAR VENAARAMUMARIAAY ARAVAGVEA LA MURÉNOPHIS ÉCHIDNE, LA MURÉNOPHIS COLUBRINE :, LA MURÉNOPHIS NOIRATRE, LA MURÉNOPHIS CHAINETTE, LA MURÉNOPHIS RÉTICULAIRE, LA MURÉNOPHIS AFRI- CAINE, LA MURÉNOPHIS PANTÉHRINE, LA MURÉNOPHIS ÉTOILÉE ?, LA MURÉNOPHIS ONDULÉE, ET LA MURÉNOPHIS GRISE 3. ER TERRES LL écurxe , que les compagnons de lillustre Cook ont vue dans l’île de Palmerston , a près de deux mètres de longueur ; ses yeux sont petits, mais très-vifs; l'ouverture de sa bouche est très- grande; plusieurs dents hérissent ses mâchoires; sa chair est très-agréable au goût; mais les navigateurs anglais n'ont vu cet al qu'avec une sie d'horreur à cause de sa ressemblance avec un serpent dangereux. Commerson a rencontré la colubrine au milieu des rochers détachés du rivage qui environnent la Nouvelle-Bretagne et les îles voisines. On la trouve aussi auprès des côtes d’Amboine. On a comparé la grandeur de cette murénophis à celle de l'an- guille. Les trente zones qui l’entourent sont alternativement d’un brun noirâtre et d’un brun mêlé de blanc; le dessus de la tête est d’un vert jaunûtre; les iris sont couleur d'or. Les écailles qui re- vêtent la peau sont très - difficiles à distinguer. Il n'y a pas de véritable ligne latérale. L’anus est beaucoup plus près de la tête que de la nageoïre de la queue. La chair de ce poisson fournit 7 Conger fasciis brunneiïs et pallidè fuscis transversis, alternatis. Commerson, manuscrits déja cités. 2 Conger ex elbido lutescens , ocellis atro-purpureis flexuosè radiatis, macu- losus pectore apteryg io. Commerson , manuscrits déja cités. 3 Conger griseus, fusco varius, infimo ventre albus, lateribus apterygiis. Cormmerson , manuscrits déja cités. DE LA MURÉNOPHIS ECHIDNE, etc. ‘227 un aliment délicat; mais la forme aiguë de ses dents rend sa morsure dangereuse. Le noirâtre vit dans l'Amérique méridionale , ainsi que la ré- ticulaire , dont Surinam est la patrie. Cette dernière murénophis a les yeux petits ; l'iris blanc et fort étroit; les flancs un peu comprimés ; l'anus plus voisin de la caudale que de Ia tête; la couleur générale brune, et les taches blanches. Remarquez dans la réticulaire, que l'on pèche auprès de Tranquebar, la position des yeux très-près de la lèvre supérieure s la situation de l'anus à une distance un peu plus grande de la tête que de la caudale; la blancheur de iris, qui est très-étroit ; celle de la couleur générale; les petites bandes brunes du dos et du ventre ; les nuances brunätres et les taches jaunes de la dorsale. L’africame séjo urne au milieu des écueils de la côte de Guinée. Son oil est grand et ovale ; son iris bleu ; sa couleur générale brune; son corps comprimé ; son anus situé au milieu de sa lon- gueur totale; la peau qui revêt les nageoires très-épaisse , comme dans presque toutes les murénophis. La panthérime a les yeux gros et voilés par une membrane transparente , ainsi que presque tous les poissons de son genre ; ses deux mâchoires sont à peu près également avancées. Nous avons vu dans la collection hollandaise cédée à la France un in- dividu de cette espèce encore inconnue des naturalistes, et dont nous avons choisi le nom spécifique de manière à indiquera ressemblance de la distribution et du ton de ses teintes avec ceux de la robe de la panthère. L’'étoilée n'est pas plus connue que la panthérine. On l’a péchée au milieu des rochers de la Nouvelle- Bretagne, sous Les yeux de Commerson , qui en a laissé une onde description dans ses manuscrits. La longueur de cette murénophis est d’un demi-mètre. Sa couleur générale paroïît d’un jaune melé de blanc; le dessus du museau est bleuâtre; les taches étoilées sont d’un pourpre tirant sur le noir ; la série supérieure de ces taches étoilées en renferme ordinairement vingt, et l’inférieure vingt-une; l'iris est doré. Une liqueur épaisse humecte les tégumens; la mâchoire su pé- rieure est un peu plus avancée que celle d’en-bas ; on voit l'anus situé vers le milieu de la longueur totale. On doit rechercher l’étoilée à cause de la bonté de sa chair , mais avec précaution, parce que ses dents aiguës peuvent faire des blessures fâcheuses. 228 HISTOIRE NATURELLE L'ondulée a été observée par Commerson, qui en a laissé un dessin. La description de cette espèce n’a pas encore été publiée. Son anus est situé plus près de la tête que de la caudale. La grise aime les mêmes eaux que l’étoilée et la colubrine. On en devra la connoissance à Commerson, dont les manuscrits en contiennent une description étendue. Cette murénophis a la gran- deur de l’anguille ; l'iris doré , avec des points bruns; la peau dénuée d’écailles facilement visibles ; la langue irès-difficile à distinguer. Commerson a écrit que l’effet de la morsure de ce poisson étoit semblable à celui d’un rasoir. PARA AA AAA AAA AAA VAR AE VAR AA AR AAA AA AAA VAR LR AA AAA AR VAS AAA VAR VAN RAR VI, LA MURÉNOPHIS HAUY. Es Nous dédions cette espèce, qui n’a pas encore été décrite, à notre célèbre collègue, confrère et ami, M. Haüy, membre de l'Institut nalional, et professeur de minéralogie au Muséum d'histoire naturelle. Non-seulement l’Europe savante rend hom-- mage dans ce savant illustre au physicien du premier ordre , au créateur de la cristallographie, à l’auteur du bel ouvrage qui répand une lumière si vive sur la science des minéraux, mais encore elle sait , malgré la modestie de ce grand naturaliste, que c’est à lui qu’elle doit une très-grande partie du travail ichthyo- logique dont l'Encyclopédie méthodique a été enrichie. La couleur générale de la murénophis haïüy est d’un jaune doré , mêlé de teintes blanches ou argentines. A la place de la ligne latérale on voit une raie longitudinale rouge. Les taches dont la surface du poisson est parsemée sont d’un brun jaunâtre plus ou moins foncé ; les nageoires présentent les mêmes nuances que ces taches. L'ouverture branchiale , située beaucoup plus vers le bas que vers le haut de l'animal, lie les murénophis avec les sphagebranches , dont nous allons bientôt nous occuper. M. Noël de Rouen a vu, dans la collection d’un de ses amis, un individu de l’espèce que nous faisons connoitre, eta bien voulu äous en envoyer un dessin. DE LA GYMNOMURÈNE, etc. 229 AAA AAA RAA VU AA AA AAA AA VIA SAR LR AR AAAARAMA NAT AAA AA AAA AAA RAA AAA AA VA DEUX CENT SEIZIÈME GENRE. LES GYMNOMURÈNES. Point de nageoires pectorales ; une ouverture branchiale sur chaque côté du poisson ; le corps et la queue presque cylin- driques ; point de nageoïire du dos ni de nageoire de anus, ou ces deux nageoires si basses ef si enveloppées dans une peau épaisse qu'on ne peut reconnoître leur présence que par la dissection. ESPÈCES. CARACTÈRES. L’anus beaucoup plus près du bout de la queue que de la tête; la couleur 3. La GYMNOMURÈNE J générale brune ; soixante (ou envi- CERCLÉE. ron) bandes transversales , blanches, très-étroites , et formant presque toutes une zone autour du poisson. L’anus plus près de la tête que du bout 2. LA GYMNOMURÈNE de la queue ; la caudale très-courte; MARBRÉE. le corps et la queue marbrés de brun et de blanc. AAA AA AAA A AAA UV VA A VU UV A VU AR UV AAA AAA LA GYMNOMURÈNE CERCLÉE :, ET LA GYMNOMURÈNE MARBRÉE :. ms [A description de ces poissons n’a pas encore été publiée. Ils ont été observés par Commerson auprès des rivages de la Nouvelle- 7 Conger brunneuns, zonis transversalibus albis , utrinque circiter sexaginta ; pinnis dorsi et ani dubiis, pectoralibus nullis, ano caudæ multoties propiori quam capiti. Commerson , manuscrits déjà cités. 2 Conger brunneus albo-marmoratus, pianis pectoralibus , dorsi et ani nuls Commerson, manuscrits déja cités. 250 HISTOIRE NATURELLE Bretagne. Nous les avons séparés des murénophis, parcequ'ils manquent de nageoïre dorsale et de nageoire de l'anus, ou n’ont qu'une anale et une dorsale très-difficiles à distinguer *. Ces traits de conformation les placent à une distance des serpens encore plus petite que celle qui sépare ces reptiles des muréno- phis. La longueur de la cerclée est d’un mêtre ou environ. Outre les zones dont nous avons parlé dans la table générique, quelques bandes transversales plus où moins longues, irrégulières et in- terrompues , paroïissent sur les côtés de l'animal. La tête présente plusieurs petites raies irrégulières et blanches. Le corps et la queue sont un peu comprimés. La mâchoire d’en-haut est un peu plus avancée que celle d’en-bas : des dents molaires garnissent le dis- que formé par chaque mâchoire. Les narines ont chacune deux orifices ; et il paroït que l’orifice antérieur est placé au bout d’un petit tube noir à son extrémité et qui ressemble à un barbillon. Les arcs de cercle qui soutiennent les branchies sont entièrement lisses. On ne voit pas de véritable ligne latérale. On ne peut s'as- surer de l’existence de la dorsale et de l’anale, ni reconnoitre les rayons qui les composent, qu'après avoir enlevé la peau qui les recouvre. Lors de la basse mer on trouve souvent les cerclées sous de grosses pierres ou des blocs de rocher, qu'on retourne pour dé- couvrir ces symnomurènes laissées à sec. On tue alors ces osseux à coups de bâton ; mais on ne les saisit qu'avec précaution , pour éviter les douleurs aiguës que peut causer leur morsure. Les marbrées ont des dimensions très-peu différentes de celles des cerclées. On les voit souvent cachées à demi sous des roches peu submergées, levant leur tête au-dessus de l’eau dans l'attente de leur proie, la lançant, pour ainsi dire, avec rapidité contre jeurs victimes , et les mordant avec force et même acharne- ment. Ellés peuvent d'autant plus déchirer ce qu'elles saisissent, qu'indépendamment d’une rangée de dents très-aiguës qui garnit chaque mâchoire, des dents semblables hérissent le palais. Le museau est allongé ; les joues sont comme gonflées, ainsi AR 2 à * Le mot YV&Y4S, qui, en grec , signifie zu , désigne la nudité du dos et du dessous de la queue, c’est-à-dire, le défaut d’anaie et de dorsale, ou la petitesse de la dorsale et de la nageoire de l'anus. DE LA MUREÉNOBLENNE OLIVATRE. 931: que le derrière des yeux. La mâchoire d’en-bas est un peu moins avancée que celle d’en-haut. Nous croyons que l’orifice antérieur de chaque narine est placé au bout d’un petit tuyau , que l’on peut comparer à un barbil- lon, et qui s'élève vers le bout du museau. Il n'y a pas de ligne latérale. L’iris est doré. On ne peut découvrir aucune nageoire, excepté à l'extrémité de la queue, où l’on aperçoit sur le bord un rudiment de cau- dale. La peau, dénuée d’écailles facilement visibles , est enduite d’une humeur très-visqueuse. VVMANAMAARAN AAAAAANIAAAMAAANANINUV ANAAARARAAA ANA AANAANAAAANAN AR AV A NA DEUX CENT DIX-SEPTIÈME GENRE. LES MURÉNOBLENNES. Point de nageoires pectorales ; point d’apparence d’autres nageoires ; le corps et la queue presque cylindriques ; la sur- face de l'animal répandant en très-grande abondance une humeur laiteuse et sluante. TSPÈCES CARACTÈRES. LA MURÉNOBLENNE La couleur générale ohvâtre ei sans OLIVATRE, taches ; le ventre blanchître. AAA AAA AAA AAA AAA AAA AAA AAA RAA AAA AA AAA AAA AA LA MURÉNOBLENNE: OLIVATRE:. Coumersox a vu dans le détroit de Magellan ce poisson, que les naturalistes ne connoissent pas encore, et qui semble organisé 1 BAëtyyx , en grec, signifie mucositré. 2 Conger olivaceo-virens , immaculatus , lac et gluten plurimum fundens. Commerson , manuscrits déja cités. 232 HISTOIRE NATURELLE de manière à répandre avec plus d’abondance que tout autre une matière visqueuse. Gette faculté et sa conformation extérieure nous ont obligé à l’inscrire dans un genre particulier. Il parvient à la longueur d’un demi-mètre. Son diamètre est alors le dix-huitième où à peu près de sa longueur totale. La matière huileuse et gluante qui suinte de ses pores paroît inépuisable : Commerson dit qu’elle donnoit même aux mate- lots une très- grande répugnance pour la murénoblenne olivâtre, et qu’elle devoit former une si grande partie du volume de ce singulier poisson, que lorsqu'on avoit mis dans de l'alcool un individu de cette espèce, et qu'on l'y avoit laissé pendant deux mois, on trouvoit ce même individu réduit presque en entier en une masse muqueuse , huileuse et gluante. La PAIE VAR AAA ALARME AAA AAAEVL A DEUX CENT DIX-HUITIÈME GENRE. LES SPHAGEBRANCHES. Point de nageoires pectorales ni d'autres nageotres ; les deux ouvertures branchiules sous lu gorge ; le corps et la queue presque cylindriques. ESPÈCE. CARACTÈRES. LE SPHAGEBRANCHE choire supérieure beaucou lu MUSEAU-POINTU. P P pius Fe museau terminé en pointe; la mäe avancée que celle d’en-bas. RAA AAA AR RS VAR VUE MA VS MMA UT MR VER VAS AA AAA MUR VAR VUE VE LE VUE VUE LA VAR 144 LE SPHAGEBRANCHE MÜSEAU-POINTU :. Boca a reçu dans le temps des Indes orientales un individu de cette espèce. L'anus de ce poisson étoit placé vers Le milieu de sa longueur totale ; sept pelites dents garnissoient les mâchoires ; 1 Collibranche ; doppelte kaiskième, en allemand; double-chin-gilt, en anglais. Tome 3. {l | l ! Prètre pinx . VPlée fils so rie Sphagebranche museau -pointu ... Page 262. Air Umibranchaperture marbré.............254. 5.1 Umbranchaperture immaculée ........ 234. 4 / . cr DT | STE QUE DES UNIBRANCHAPERTURES. 233 quatre branchies étoient situées de chaque côté de l'animal. On ne pouvoit distinguer aucune écaille sur la peau. RAA AAA AAA AA AAA AAA AAA A LR VA AAA ARR AVR A/V DEUX CENT DIX-NEUVIÈME GENRE. LES UNIBRANCHAPERTURES. Point de nageoires pectorales ; le corps et la queue serpenti- formes ; une seule ouverture branchiale , el cet orifice situé sous la gorge; la dorsale et lanale basses et réunies à la nageoire de la queue. ESPÉCES. 1. L’UNIBRANCHAPERTURE MARBRÉE. 2, L’UNIBRANCHAPERTURE IMMACULÉE. 3. L’UNIBRANCHAPERTURE CENDRÉE. 4. L'UNIBRANCHAPERTURE RAYÉE. | | CARACTÈRES. La tête plus grosse que le corps; le dessus de la tête convexe ; le museau arrondi , les deux mâchoires presque égales , et garnies de os dents petites et coniques; le palais et la langue lisses; le corps et la queue marbrés. La tête plus grosse que le corps; le dessus de la tête convexe ; le museau pointu ; les deux mâchoires presque égales ; le corps et la queue sans taches. La tête petite; le museau pointu ; les mâchoires garnies de dents ; la mâ- choire supérieure plus avancée que l’inférieure ; la dorsale ne commen çant qu’au-delà du milieu de la lon- gueur du tronc; les nageoires adi- peuses ; toute la surface du poisson d’un gris cendré. La tête grosse; le museau avancé ct pointu ; les deux mâchoires garnies de plusieurs rangs de dents très- petites et crochues; la dorsale, !a caudale et lanale très-courtes et adipeuses ; le dessous du corps et de la queue tacheté ; une raie noirâtre étendue sur le dos depuis la tête jusqu’à l’extrémité de la dorsale. HISTOIRE NATURELLE kè CN FR ESPÈCE. CARACTÈRES, La tête grosse ; le museau court , aplai: et arrondi: la mâchoire supérieure plus large et plus avancée que celle d’en-bas ; les yeux très-petits, et situés très-près du bout du museau ; 5. L’UNIBRANCHAPERTUR la dorsale commençant aux trois LISSE, quarts ou environ de la longueur totale ; anus trois fois plus éloigné de la gorge que du bout de la queue ; la dorsale, l’anale et la caudale, tres- difficiles à distinguer et adipeuses ; des plis transversaux sous la gorge. RAA AAA AAA LA MAR AAA TA ULTRA EAU AA AAAAAAMUIAAQ L'UNIBRANCHAPERTURE MARBRÉE ;, L'UNIBRANCHAPERTURE IMMACULÉE,, L'UNIBRANCHAPERTURE CENDRÉE , L’'UNIBRANCHAPER - TURE RAYÉE, ET L’UNIBRANCHAPERTURE LISSE. IL re les eaux douces et bourbeuses de Surinam se trouve la marbrée, dont la chair est grasse, mais quelquefois imprégnée d’un goût et d’une odeur de vase; elle est vorace, etse nourrit de petits animaux. Ses lèvres sont charnues ; chaque narine na qu'un orifice. Les yeux sont bleus; le dos est d’un olivätre foncé; le ventre et les côtés sont d’un vert jaunâtre; les taches, qui font paroître l'animal comme marbré , présentent des nuances violettes. La peau est épaisse et lâche ; la ligne latérale droite; l'anus deux fois plus près de l'extrémité de la queue que de la gorge; l'es- iomac allongé, et la membrane de cet organe mince. L'unibranchaperture immaculée vit dans les eaux de Surinam et de Tranquebar. Sa peau est moins lâche que celle de la mar- brée; son corps est charnu. j PE I PP A RER Re CE CEE : Surinamische Lalskième , en allemand. DE L’'UNIBRANCHAPERTURE MARBRÉE, etc. 935 La cendrée n’a pas de taches. Sa longueur est de plus de vingt centimètres ; l'ouverture de la bouche médiocre ; l'œil très-petit ; la peau dénnée d'écailles facilement visibles. Cette unibrancha- perture a été pêchée dans les eaux de la Guinée. M. Leblond nous a envoyé de Cayenne un individu qui ap- partenoit à une espèce d’unibranchaperture encore inconnue des naturalistes , ainsi que la lisse , dont nous allons parler. Cette espèce, que nous avons nommée la rayée , a les yeux très- petits et placés vers le milieu de la longueur des mâchoires; on voit dans l’intérieur de la bouche, et dans l'angle antérieur de chaque mâchoire, un groupe de dents crochues et très-petites ; l'ouverture branchiale est ovale , longitudinale et petite ; on n'a- perçoit pas de taches sur la partie supérieure du poisson. La rayée parvient à la longueur de deux tiers de mètre. L'anus est situé aux trois quarts de la longueur totale. La lisse a la ligne latérale droite; l’orifice branchial assez grand, un peu triangulaire et allongé; l’anale très-courte; la peau très- lisse et sans aucune apparence d’écailles ; la couleur générale sans tache , et sans aucune bande n1 raie. Nous avons fait dessiner un bel individu de cette espèce, que nous avons trouvé dans la collection cédée à la France par la ré- publique batave. 236 HISTOIRE NATURELLE. RAA AE VER AAA VER ART DUAL AVR EVE UL VE LEA VU LA VE AAA VAR AAA AA LAS AAA VU AA DISCOURS Sur la péche, sur l& connoissance des poissons fossiles, eë sur quelques attributs généraux des poissons. Nôvs allons terminer l'Histoire des poissons. Mais tenons encore nos regards élevés vers des considérations générales : nous avons a contempler de grands spectacles. Lorsque Buffon, 11 y a plus de soixante ans , conçut le projet d'écrire l'histoire de la nature, il se plaça au-dessus du globe, à un point si élevé que toutes les petites différences des êtres dispa- rurent pour lui : il naperçut que des groupes ; il ne fut frappé que par de grandes masses; l’espace même sur lequel il dominoit perdit, par la distance, de son immensité. D'un autre côté son génie lui fit franchir les siècles. Sa vue s'étendit dans le passé ; elle perça dans l'avenir. Les âges se ras- semblèrent devant lui; le temps s'agrandit à ses yeux à mesure que l’espace se rétrécissoit; et le sentiment de l’immortalité lui fit oublier les bornes de sa vie. Il crut donc devoir tout embrasser dans son vaste plan. Ilse sou- vint que le naturaliste de Rome avoit écrit l'Æistoire du monde ; que celui de la Grèce ayoit donné celle des animaux : il compara ses forces à celles d'A ristôlle et de Pline, son siècle à ceux d'Alexandre et de Trajan, la nation françoise à la nation grecque et à la ro- maine; et il voulut être l’historien de la nature entière. Au mo- ment de cette conception hardie il ne se souvint pas que du temps des Grecs etdes Romains le monde connu n’étoit en quelque sorte que celle petite partie de l’ancien continent dont les eaux cou- lent vers la Méditerranée, et que cette petile mer intérieure étoit pour eux l'océan. En méditant sa sublime entreprise il résolut donc de soumettre à son examen les trois règnes de la nature, et, rejetant toute li- imite, d'interroger sur chacun le passé, le présent, et l'avenir. Cependant les années s'écoulèrent. Il avoit déjà présenté, dans de magnifiques tableaux, les nobles résultats de ses travaux assi- DISCOURS SUR LA PÊCHE. 239 dus sur la structure de la terre, l'ouvrage de la mer, l'origine des planètes, les premiers temps du monde. Aidé par les savantes re- cherches de l’un de ces pères de la science dont la mémoire sera toujours vénérée, éclairé par les avis de lillusitre Daubenton, il avoit gravé sur le bronze l’image de l’homme et des quadrupèdes. 1] peignoit les oiseaux, lorsque, descendant chaque jour davantage des hauts points de vue qu'il avoit d’abord choisis, découvrant des dissemblances que l'éloignement lui avoit dérobées , reconnoïssant des intervalles où tout lui avoit paru ne former qu’un ensemble, apercevant des milliers de nuances, de dégradalions , et de ma- nieres d'être, où il n’avoit entrevu que de l’uniformité, et con- traint de compter des myriades d'objets au lieu d’un nombre très- limité de groupes principaux, il fut frappé de l'énorme dispropor- tion qu'il trouva entre l’infinilé des sujets de ses méditalions et le peu de jours qui lui étoient réservés. Les Bougainville, les Cook abordoient les parties encore inconnues de la terre ; d'habiles na- turalistes, parcourant les continens et les iles , [ui adressoient de toutes parts de nouveaux dénombremens des productions de Ja nature : tout se multiplioit autour de lui, excepté le temps. Il voulut hâter ses pas ,et, se débarrassant sur son digne ami, Gué- naud de Montbelliard , du soin d'achever une portion de celte admirable galerie où toutes les tribus des oiseaux sont si bien re- présentées , il continua sa course avec une nouvelle ardeur. Mais 1l voyoit approcher le terme de sa vie, et celui de ses glo- rieux travaux s’éloignoit chaque jour davantage; il réfléchit de nouveau sur l'ensemble de ses projets. Il médita avec plus d’at- tention sur la nature des objets dont ‘1 n’avoit pas encore pré- senté l'image : il vit bientôt que la grandeur de ses cadres ne pourroit pas long-temps convenir aux sujets de ses peintures; que la multitude innombrable de ceux dont il lui restoit à dessiner les traits s'upposeroit invinciblement à ce que chacun de ces sujéfs remplit une place distincte comme chacun des oiseaux, des qua- drupèdes, et même des minéraux, dont il s’'étoit occupé. Il décida qu'il chercheroit une manière nouvelle pour parler des mollus- ques , des insectes , des vers, et des végétaux. Il ne considéra plus l'histoire que l'on pourroit en faire que comme un ouvrage dis- tinct et séparé du sien. Se renfermant, relativement aux animaux, dans l'exposition de l’homme et des mammifères , des oiseaux, des quadrupèdes ovipares, des serpens et des poissons, il confondit les limites de 236 HISTOIRE NATURELLE. son plan avec celles qui séparent des mollusques , des insectes et des vers , les lésions remarquables des animaux vertébrés et à sang rouge, lesquelles, par leur conformation , leurs mouvemens, leurs affections, leurs habitudes, leur grandeur , leur puissance, et leur instinct, jouent les premiers rôles sur la scène du monde, et ne le cèdent qu'a l’homme, qui leur commande par le droït de son intelligence dominatrice , et que la nature leur a donné pour roi. | L'Histoire des poissons devoit donc terminer dans cette vue nouvelle l’ÆZistoire naturelle dont il avoit enrichi son siecle et la postérité. Il venoit de planer de nouveau sur les temps écoulés, de mar- quer les époques de la nature, et de représenter dans sept grands tableaux les sept grands changemens que la force irrésistible de la puissance créatrice lui paroissoit avoir fait subir au globe de la terre; il alloit écrire l’histoire des cétacées , pour compléter celle des mammifères , lorsqu'il se sentit frappé à mort par les coups d’une maladie terrible. Il ne compta plus devant lui qu’un petit nombre d’instans; il ne se réserva pour le complément de sa gloire que l'histoire des cétacées; et, daignant nous associer à ses travaux immortels, content d’avoir le premier tracé le plan le plus vaste, d’en avair exécuté d’une manière admirable les prin- cipales parties, d'avoir particulièrement soumis à son génie les habitans de la terre et des airs, 1l nous chargea de dénombrer et de décrire ceux des rivages et des eaux. À peine eut-il disposé en notre faveur de ce noble héritage, qu'il entra dans l’immortalité. Nous n'avions encore publié que l'Histoire des quadrupèdes ovipares ; depuis nous avons donné celle des serpens; et aujour- d’hui nous sommes près de finir celle des poissons. # Avant de cesser de parler de ces habitans des fleuves et des mers aux amis des sciences naturelles, achevons d'indiquer ceux de leurs traits généraux qui méritent le plus d’atiention de lobser- vateur. Et d’abord, pour achever de faire connoître leur instinct, parcourons d’un coup d'œil rapide tous les piéges que l’art de l’homme sur la surface entière du globe tend à leur foiblesse, à leur inexpérience , à leur audace, à leur voracité. La pèche a précédé la culture des champs : elle est contem- poraine de la chasse. Mais il v a cette différence entre la chasse et DISCOURS SUR LA PÉCIIE. 239 hk pèche, que cette dernière convient aux peuples les plus civi- lisés, et que, bien loin de s'opposer aux progrès de l'agriculture , du commerce et de l'industrie , elle en multiplie les heureux ré- sultats. Si, dans l’enfance des sociétés, la pêche procure à des hommes encore à demi sauvages une nourriture suffisante et salubre , sk elle les accoutume à ne pas redouter linconstance de l'onde, si elle les rend navigateurs, elle donne aux peuples policés d’abon- dantes moissons pour les besoins du pauvre , des tributs variés pour le luxe du riche, des préparations recherchées pour le com- merce lointain, des engrais fécondans pour les champs peu fertiles; elle force à traverser les mers, à braver les glaces du pôle, à sup- porter les feux de léquateur, à lutter contre les tempêtes; elle lance sur l'océan des forêts de mâts; elle crée les marins expéri- mentés, les commerçans audacieux, les guerriers intrépides. Mère de la navigation, elle s’accroit avec ce chef-d'œuvre de l'intelligence humaine. À mesure que les sciences perfectionnent l’art admirable de construire et de diriger les vaisseaux elle mul- tiphie ses instrumens, elle étend ses filets, elle invente de nouveaux moyens de succès, elle s'attache un plus grand nombre d'hommes, elle pénètre dans les profondeurs des abymes , elle arrache aux asiles les plus secrets, elle poursuit jusqu'aux extrémités du globe les objets de sa constante recherche : et voilà pourquoi ce n’est que depuis un petit nombre de siècles que l’homme a développé, sur tous les fleuves et sur toutes les mers, ce grand art de con- certer ses plans, de réunir ses eflorts, de diversifier ses attaques, de diviser ses’ travaux, de combiner ses opérations , de disposer du temps, de franchir les distances, et d’atteindre sa proie en maîtrisant, pour ainsi dire, les saisons, les climats, les vents dé- chainés, et les ondes bouleversées. Mais si , au lieu de suivre l’ordre chronologique des progrès de l'art de la pêche , nous voulons nous représenter ce qu’il est, nous examinerons sous des points de vue généraux ses instrumens, son théâtre, ses principaux objets. Nous pouvons diviser en quatre classes les instramens ou les les moyens qu’il emploie : premièrement ceux qui attirent les poissons par des appâts trompeurs, et les retiennent par des cro- chets funestes ; deuxièmement ceux avec lesq uels on les su rprend, les saisit et les enlève, ou avec lesquels on va au-devant de leurs légions, on les cerne, on les resserre, on les presse, on les ren- 240 HISTOIRE NATURELLE. ferme dans une enceinte dont il leur est impossible de s’échap- per, ou ceux avec lesquels on attend que les courans, les marées, leurs besoins, leur natation dirigée par une sorte de rivage arti- ficiel les entraînent dans un espace étroit, dont l'entrée est facile et toute sortie interdite ; troisièmement les couleurs qui les bles- sent, les lueurs qui les trompent, les feux qui les éblouissent , les préparations qui les énervent , les odeurs qui les enivrent , les bruits qui les effraient,;-les traits qui les percent, les anrrmaux exercés et dociles qui se précipitent sur eux et ne leur laissent la ressource ni de la résistance ni de la fuite; quatrièmement enfin les instrumens qui se composent de deux ou de plusieurs de ceux que l'on vient de voir distribués dans les classes précédentes. Parmi lesinstraumens dela première classe le plus simple est cette ligne flexible au bout de laquelle un fil léger soutient un frêle hemecon caché sous un ver, sous une boulette artificielle, sous un petit fragment de substance organisée , où sous toute autre amorce dont la forme ou l'odeur frappe l'œil ou l'odorat du pois- son irop jeune, ou trop inexpérimenté, ou trop dénué d’instinct, ou trop entraîné par un appélit vorace pour n'ètre pas facilement séduit. Quels souvenirs touchants cette ligne peut rappeler * ! Elle retrace à l'enfance ses jeux 3 à l’âge mür ses loisirs; à la vieillesse ses distractions; au cœur sensible le ruisseau voisin du toit pa- ternel ; au voyageur le repos occupé des peuplades dont il a envié la douce quiétude; au philosophe l'origine de l'art. Et bientôt l’imagination franchit les espaces et les temps; elle se transporte au moment et sur les rives où ce roseau léger fait lace à ces lignes flottantes ou à ces lignes de fond si longues, si ramifiées, soutenues ou enfoncées avec tant de précautions, ra- menées ou relevées avec tant de soins , hérissées de tant de aims ou de crochets, et répandant sur un si grand espace un danger inévitable. Dansla seconde classe paroissent les filets, soit ceux que la main d'un seul homme peut placer, soutenir, manier, avancer, déployer, jeter , replier, retirer , ou qu'on traîne, comme les dragues et > 3 Voyez la description des cordes flottantes, des empiles , des haims, des hamecons, des cordes par fond, des bauffes ou bouffes , et des palangres, dans l’article de la raie houclée ; celle de la vermille, à l’article de la murène anguille ; celle des /ignes et des piles , à l’article de la murène congre ; et celle du /ibouret, et du grand couple , à l'article du scombre thon. DISCOURS SUR LA PÉCHE. ab ganguys , après en avoir fait des manches, des poches et des sacs ; soit ceux qui, présentant une grande étendue, élevés à la sur- face de l’eau par des corps légers et floitans, maintenus dans la position la plus convenable par des poids attachés aux rangées les plus basses de leurs mailles , simples ou composés, formés d’une seule nappe ou de plusieurs réseaux parallèles, assez prolongés- pour atteindre jusqu’au fond des rivières profondes , et assez longs pour barrer la largeur d’un grand fleuve, ou déployant leurs extré- mités de manière à renfermer un grand espace maritime, com- posant une seule enceinte, ou repliés en plusieurs parcs , déve- loppés comme une immense digue, ou contournés en prisons sinueuses , sont conduits, attachés, surveillés et ramenés par une entente remarquable , par un concert soutenu , par des com- binaisons habilement conçues d’un grand nombre d'hommes réunis . À la seconde classe appartiennent encore ces asiles trompeurs faits de jonc ou d’osier , ces nasses perfides dans lesquelles Le pois- son égaré par la crainte, ou entraîné par le besoin, on conduit sans précaution par le courant auquel il s’est livré, et croyant trouver une retraite semblable à celle que lui ont donnée plus d’une fois les grottes de ces rivages hospitaliers , pénètre facile- ment en écartant des branches rapprochées , qui ne lui présen- tent lorsqu'il veut entrer que des tiges dociles, mais quilui offrant lorsqu'il veut sorlir des pointes enlacées, le retiennent dans une captivité que la mort seule termine. Parmi les moyens de la troisième classe doivent être compris ces feux que l’on allumoit dès le temps de Bellon sur les rivages « en £ On trouvera la description de la /ouve dans l’article du pétromyzon lamproïe ; celle de la folle, de Ja demi-folle, de la seine , de la ralingue ; dans l’article de la rare houclée ; celle de la madrague , de la chasse, gt de la chambre de la mort, dans l’article de la rare mobular ; celle du dranguel , dans l’article de la murène anguïlle ; celle de la drège et du manet , dans l’article de la trachine vive ; celle du verveux , du guideau , des étaliers, du trémail, des hamauzx, de la toile, de la lue , dans l'article du gade colin ; celle du boulier, des aissaugues, des atlas, des courantilles, des engarresy dans l’article du scombre thon; celle du carrelet, dans l’article du cobite Lo= che ; celle de la truble , dans l'article du méisgurne fossile; celle de l’éperviers dans l’article de l’ésoce brocher ; et celle de la chaudrette ou chaudière , dans article de l’athérine Joël, Lacepède, 5. 16 242 HISTOIRE NATURELLE. de la Propontide pour favoriser le succès des pêches de nuit; ces planches blanchâtres, vernies et luisantes, placées sur les bords de bateaux pêcheurs de la Chine, et qui, réfléchissant les rayons argentins de la lune, imitant la surface tranquille et Inmineuse d’un lac, et trompant facilement par cette image les poissons qui se plaisent à s’élancer hors de l'eau, les séduisent au point qu'ils sautent d'eux-mêmes dans la barque, et, pour ainsi dire, dans la main du pècheur en embuscade et caché ; ces fouènes dont on perce les coryphènes chrysurus et tant d’autres osseux; ces tri= dens avec lesquels on harponne les redoutables habitans de la mer ; ces cormorans apprivoisés dont les Chinois se servent de- puis si long-temps dans leurs pêches , qui saïsissent avec tant d'a- dresse le poisson, et qu'un anneau placé autour de leur cou con- traint de céder à leurs maîtres une proie presque intacte. Les grandes pêches, si remarquables par le temps qu’elles de- mandent, les préparatifs qu'elles exigent, les arts qu'elles em- ploient , les précautions qu’elles commandent, le grand nombre de bras qu’elles mettent en mouvement, et qui donnent au com- merce la morue des grands bancs , le hareng des mers boréales, le thon de la Méditerranée, et les acipensères.de la Caspienne, nous offrent de grands exemples de ces moyens composés que l'on peut regarder comme formant une quatrième classe. Et tous ces moyens si variés sur quel immense théâtre ne sont- ils pas employés par l’art perfectionné de la pêche ? Si du sommet des Cordillières, des Pyrénées, des Alpes, de l’Atlas, des hautes montagnes de l'Asie, de toutes les énormes chaines de monts qui dominent sur la partie sèche du globe, nous descendons par la pensée vers les rivages des mers, en nous abandonnant, pour ainsi dire, au cours des eaux qui se précipi- tent de ces hauteurs dans les bassins qu’entourent ces antiques montagnes, sur quel ruisseau , sur quelle rivière, sur quel lac, sur quel fleuve ne verrons-nous pas la ligne ou le filet assurer au pêcheur attentif la récompense de ses soins et de sa peine ? Et lorsque , parvenus à l'océan, nous nous éleverons encore par la pensée au-dessus de sa surface pour en embrasser un hé- iisphère d'un seul coup-d’œil, nous verrons depuis un pôle jus- qu'à l’autre de nombreuses escadres voguer pour les progrès de l'industrie, l'accroissement de la population, la force de la ma- rine protectrice des grands états, la prospérité générale et la re- nommée des empires. Ah ! dans cette moisson de bonheur et de DISCOURS SUR LA PÉCHE. 243 gloire, puisse ma nation recueillir une part digne d’elle ! puisse- t-elle ne jamais oublier que la nature en l'entourant de mers, en faisant couler sur son terriloire tant de fleuves fécondans , en la plaçant au centre des climats les plus favorisés par ses donces et vives influences , lui a commandé dans tous les genres les plus nobles succes ! Quels prix attendent en effet au bout de la carrière le pêcheur intrépide ! combien d'objets peuvent être ceux de sa recherche, depuis les énormes poissons de dix mètres de longueur jusqu’à ceux qui par leur petitesse échappent aux mailles les plus serrées ; depuis le féroce squale , dont on redoute encore la queue gigan- tesque ou la dent meurtrière lors même qu'on est parvenu à l'entourer de chaines pesantes , jusqu'à ces abdominaux transpa- rens et mous qu'aucun aiguillon ne défend; depuis ces poissons rares et délicats que le luxe paie au poids de l'or, jusqu'à ‘ces gades, ces clupées el ces cyprins si abondans et nourriture si nécessaire de la multitude peu fortunée ; depuis les argentines et les ables, dont les admirables écailles donnent à la beauté opu- lente les perles artificielles rivales de celles que la nature fait crot- tre dans lorient, jusqu'aux espèces dont le grand volume, pro- fondément pénetré d’un fluide abondant et visqueux , fournit cette huile qui accélère le mouvement de tant de machines , as- soupit tant de substances, el entretient dans lhumble cabane du pauvre celte lampe’sans laquelle le travail, suspendu par de trop longues nuits, ne pourroit plus alimenter sa nombreuse famille ; depuis les poissons que l’on ne peut consommer que lrès-près des parages où 1ls ont été pris, jusqu’à ceux que des précautions bien entendues et des préparations soignées conservent pendant plu- sieurs années et permeltent de transporter au centre des plus grands continens; depuis les salmones, dont les arêtes sont aban- données dans les pays disgraciés au chien fidèle ou à la vache nourricière, jusqu'à ces gastéroslées qui, répandas par myriades dans les sillons , s’y décomposent en engrais fertile; et enfin de- puis la rate, dont la peau préparée donne cette garniture agréable et utile connue sous le nom de beau galuchat, jusqu'aux aci= pensères , et à tant d’autres poissons dont les membranes , sépa= rées avec attention de toute matière étrangère, se converlissent en celle coile qui dans certaines circonstances peut remplacer les lames de verre, et que les arts réclament du commerce dans tous les temps et dans tous les lieux ! 244 HISTOIRE NATURELLE. Mais, quelque prodigieux que doive paroître le nombre des poissons que l’homme enlève aux fleuves et aux mers, des mil- lions de millions de ces animaux échappent à sa vue, à ses in- strumens, à sa constance. Plusieurs de ces derniers périssent victimes des habitans des eaux dont la force l'emporte sur la leur, ils sont dévorés , engloutis, anéantis, pour ainsi dire , ou plutôt décomposés de manière qu'il ne reste aucune trace de leur exis- tence. Plusieurs autres cependant succombent isolément à la maladie , à la vieillesse , à des accidens particuliers, on meurent par troupes, empoisonnés , étouflés, ou écrasés par les suites d’un grand bouleversement. Il arrive quelquefois, dans ces dernières circonstances, qu'avant de subir une altération très - marquée leurs cadavres sont saisis par des dépôts terreux qui les envelop- pent, les recouvrent , se durcissent, et, préservant leurs corps de tout contact avec les élémens destructeurs, en font en quel- que sorte des momies naturelles, et les conservent pendant des siècles. Les parties solides des poissons, et notamment les sque- lettes de poissons osseux, sont plus facilement préservés de toute décomposition par ces couches tutélaires ; et d’ailleurs ils ont pu résister à la corruption pendant un temps bien plus long que les autres parties de ces animaux avant le moment où ils ont été in- crustés , pour ainsi dire, dans une substance conservatrice. Ces squelettes reposent au milieu de ces sédimens épais comme autant de témoins des révolutions éprouvées par le fond des rivières ou des mers. Les couches qui les renferment sont comme autant de tables sur lesquelles la nature a écrit une partie de l’histoire du globe. Des hasards heureux qui donnent la facilité de péné- trer jusque dans l'intérieur de la croûte de la terre, ou la main du temps qui l’entrouvre et en écarte les différentes portions, font découvrir de ces tables précieuses. On connoît, par exem ples celles que l’on a trouvées au mont Bolca , près de Vérone, non loin du lac de Constance, et dans plusieurs autres endroits de l'ancien et du nouveau continent. Mais en vain auroit-on sous les yeux ces inscriptions si importantes si l'on ignoroit la langue dans laquelle elles sont écrites , si l'on ne connoissoit pas le sens des signes dont elles sont composées. Ces signes sont les formes des différentes parties qui peuvent entrer dans la charpente des poissons C'est en effet par la com- paraison de ces formes avec celles du squelette des poissons en- core vivans dans l'eau douce ou dans l'eau salée, et répandus DISCOURS SÛR LA PÈCHE. 245 sur une grande portion de la surface de la terre, ou relégués dans des climats déterminés , que l’on pourra voir sur ces tables antiques si l'espèce dont on examinera la dépouille subsiste en- core ou doit être présumée éteinte; si elle a varié dans ses attri- buts, ou maintenu ses propriétés; si elle a été exposée à des chan- gemens lents, ou brusquement attaquée par une catastrophe sou- daine; si les feux des volcans ont joint leur violence à la puissance des inondations ; si la température du globe a changé dans l’en- droit où les individus dont on observera les os ou les cartilages ont élé enterrés sous des tas pesans, ou de quelles contrées loin- faines ces individus conservés pendant tant d’années ont été entraînés par un bouleversement général jusqu’au lieu où ils ont été abandonnés par les courans et recouverts par des monceaux de substances ramollies. Achevons donc d'exposer tout ce qu’il est important de savoir sur la conformation des parties solides des poissons ; servons ainsi ceux qui se destinent à l'étude si instructive des poissons fossiles ; tâchons de faire pour l’histoire de la nature ce que font pour l'histoire civile ceux qui enseignent à bien connoitre et la ma- lüière, et l’âge, et le sens des diverses médailles *. Le squelette des poissons cartilagineux , beaucoup plus simple que la charpente des poissons osseux, a été trop souvent l’objet de notre examen, soit dans le Discours qui est à la tête de cette His- toire , soit dans les articles particuliers de cet ouvrage , po'ir que nous ne dévions pas nous borner aujourd’hui à nous occuper des parties solides des poissons osseux. Nous n'entrerons même pas dans la considération de tous les détails relatifs à ces parties so- lides et osseuses. Nous éviterons de répéter ce que nous avons déjà dit en plusieurs endroits. Mais, pour avoir une idée plus complète de cette charpente, nous l'observerons dans les poissons du second, du troisième et du quatrième ordre de la seconde sous-classe, comme dans ceux qui présentent le plus grand nom- bre des parties et des formes qui appartiennent aux animaux dont nous écrivons l’histoire. Et cependant, pour donner plus de précision à notre pensée el à son expression , au lieu de nous contenter d'établir des prin- cipes généraux sur la conformation du squelette des jugulaires et des thoracins de la première division des osseux, c’est-à-dire 2 Voyez le Discours sur la durée des espèces. 216 HISTOIRE NATURELLE. des animaux du second et du troisième ordre de celte sous-classe, faisons connoître dans chacun de ces ordres la charpente d’une espèce remarquable. Observons d’abord, parmi les jugulaires, l’uranoscope rat , et disons ce qui compose son squelette. Chaque côte de la mâchoire inférieure est formé de trois os; ces deux côtés sont réunis par un cartilage, el garnis d’un seul rang de denis grandes , pointues , et séparées l’une de l'autre. La mâchoire supérieure est plus arrondie et beaucoup moins avancée que celle de dessous ; les-deux côtés de cette mâchoire d’en-haut sont hérissés de plusieurs rangs de dents petites, pres- que égales , et crochues. Un os triangulaire et allongé règne au-dessus et un peu en arrière de chacun des côtés de la mâchoire supérieure. L'os du palais présente plusieurs rangées de dents crochues et petites. Îl se divise en deux branches qui imitent une seconde mächoire supérieure. Il se réunit aux os auxquels les opercules sont altachés. À la base de l'os du palais on voit deux éminences ui peu lenticulaires garnies de plusieurs dents courtes et courbées en arrière. Ces deux éminences touchent les os qui soutiennent les arcs des branchies. Les orbites sont placées sur le sommet de la tête de chaque côlé d'une fosselte qui reçoit deux branches horizontales de la mâchoire supérieure. La partiesupérieure de la têteest d’ailleurs d’une seule pièce dans les individus qui ont atteint un certain degré de développement. Les arcs des trois branclues extérieures sont composés de deux pièces. Ceux de la droite se réunissent en formant un angle aigu avec ceux de la gauche dans l'intérieur de la mâchoire inférieure. Au-dessous du sommet de cet angle aigu on aperçoit deux James osseuses, triangulaires, réunies par-devant, Lransparentes dans leur milieu, étroiles vers leurs extrémités, inclinées et élen- dues jusqu'au-dessous des opercules. Ces lames soutiennent les rayons de la membrane branchiale, qui sont simples , sans articulation , et au nombre de cinq ou de six de chaque côté. Chaque opercule est de deux pièces : la première montre quatre pointes vers le bas ; et la seconde en présente une. L'opercule bat sur la clavicule, DISCOURS SUR LA PÉCHE. oûr La clavicule s'étend obliquement depuis la partie supérieure et postérieure de la seconde pièce de l’opercule jusqu’au- dessous des os qui soutiennent les arcs osseux des branchies. Elle sy réunit sous un angle aigu avec la clavicule du côte opposé, à peu près au-dessous du bord antérieur de la mâchoire supérieure. Le bout postérieur de la clavicule se termine par une épine longue , forte , sillonnée , et tournée vers la queue. À la base de cette épine la clavicule s'attache à la partie posté- rienre du crâne par deux osselets. On remarque derrière la clavicule deux pièces, l’une placée en en-bas et presque droite, l'autre située en arrière et courbée. _ Ces deux pièces, dont la séparation disparoit avec l’âge de Pindividu, forment avec la clavicule une sorte de triangle cur- viligne. Une lame cartilagineuse , transparente , et dans le haut de la- quelle on voit un trou de la grandeur de l'orbite, occupe le mi- leu de ce triangle dont la pièce courbée soutient la nageoire pectorale. . Ta base des nageoires jugulaires est placée presque au-dessous des yeux. Les ailerons de ces nageoires, très-minces et transparens, se réunissent de manière à représenter une sorte de nacelle placée obliquem. nt de haut en bas et d'avant en arrière. Cette nacelle a sa concavité tournée du côté de la tête, et sa proue touche à l’an- gle formé près du museau par la réunion des arcs osseux des branchies. Faisons attention à cette position des ailerons : elle est un des caractères les plus distinciifs des ordres de poissons jugulaires. La pouppe de cette mème nacelle , à laquelle les nageoires ju- gulaires sont attachées , offre une épine forte, sillonnée, presque semblable à celle des clavicules , et dont l’extrémité aboutit au- près de l'angle produit par la réunion de ces deux derniers os, Le derrière de la tête montre une lame mince et tranchante, et celle lame est découpée de manière à finir par une pointe qui s'attache à l'apophyse supérieure de la première vertèbre. Cette vertèbre et la seconde sont dénuées de côtes. Les neuf _vertébres suivantes ont chacune une côte double de chaque côté. Sur la troisième, quatrième et cinquième vertèbre chaque côte double est placée au-dessus de l'apophyse transverse , el à 248 HISTOIRE NATURELLE. une distance d'autant plus grande de cette apophyse qu’elle est plus près de la tête. Les douzième , treizième , quatorzième , quinzième et seizième vertèbres n’ont que des apophyses transverses extrêmement pe- tites : mais elles offrent une apophyse inférieure, et , quoiqu'elles soient situées au-delà de l'anus, chacun de leurs côtés est garni d’une côte simple, plus courte à la vérité que les côtes doubles. La dix-septième vertèbre et les suivantes, jusqu’à la der- nière, qui est la vingt-cinquième, n’ont ni côtes, ni apophyses transverses. be Maintenant ayons sous nos yeux le squelette des poissons tho- racins. Voici celui de la scorpène horrible. Trois os forment chatun des côtés de la mâchoire inférieure. Ces côtés sont réunis par un cartilage , et garnis de dents très-pe- lites, aiguës , et rapprochées. La mâchoire supérieure, beaucoup moins avancée que celle d’en-bas, plus arrondie que cette dernière, est d’ailleurs hérissée de dents semblables à celles de la mâchoire inférieure. Dans l'angle formé par chacune des deux branches de la mâ- choire d'en - haut et le côté qui lui correspond on découvre un petit os lenticulaire ou à peu près. Ces deux branches , inclinées en arrière et vers le bas, pénè- trent jusqu'à une cavité arrondie creusée dans l'os frontal, et dont le haut des parois est bizarrement plissé. Un os allongé et triangulaire est appliqué au-dessus et un peu en arrière de chaque côté de la mâchoire supérieure. Il aboutit au petit os lenticulaire dont nous venons de parler. L'os du palais se divise en deux branches qui ressemblent à une seconde mâchoire supérieure que la première entoureroit. Ces branches ne sont cependant garnies d'aucune dent : chacune se réunit à l'os latéral auquel l'opercule est attaché. À la base de l'os du palais paroissent deux éminences osseuses, ovales, presque lenticulaires, hérissées de dents petites et recour- bées en arrière. Ces éminences touchent les os qui s’unissent aux arcs des branchies. L'orbite est placée près du sommet de la tête auprès de la fos- sette du milieu , et ses bords relevés diminuent le champ de la vue. L'os de la pommette, un peu triangulaire et très-plissé, pré- sente plusieurs crêtes. Son angle le plus aigu aboutit à un petit DISCOURS SUR LA PÊCHE. 249 os placé entre l’orbite et l'os triangulaire et latéral de la mâchoire supérieure. Ce petit os représente une étoile à cinq ou six rayons relevés en arèle. La partie supérieure et postérieure de la tête est rehaussée par deux crêtes hautes et plissées, placées obliquement , et qui for- ment trois cavités , l’une postérieure et les autres latérales. Les arcs des trois branchies extérieures d’un côté se réumissent, dans l’intérieur de la mâchoire d’en-bas, avec les arcs analogues de l’autre côté. Deux pièces composent chacun de ces arcs. Au-dessous du sommet de l'angle aigu que forment ces six arcs on voit deux lames osseuses qui se séparent et s'étendent jus- qu'aux opercules. Un os Ayorde , échancré de chaque côté, est placé au-dessus de l'endroit où ces lames sont jointes; et un osselet aplati, découpé en losange et presque vertical, est situé au-des- sous de ce même endroit. Ces lames soutiennent les rayons de la membrane des bran- chies. Ces rayons sont au nombre de cinq ou six , et leur contex- ture n'offre pas d’articulation. Deux pièces forment chaque opercule. On compte cinq pointes sur la première et trois sur la seconde. L’opercule bat sur la clavicule, qui se réunit avec la clavicule opposée au-dessous des os qui soutiennent les arcs des branchies, et à peu près au-dessous du bord antérieur de la mâchoire su- périeure. : Un os terminé par une petite épine , une apophyse aplatie et un peu arrondie , et un os aplati et plissé, font communiquer la clavicule avec la partie postérieure et latérale du crâne. Au - dessous et au - delà de la clavicule on trouve une pièce étroite , et ensuite une autre pièce large , mince, un peu arron- die, qui montre dans son milieu plusieurs parties ovales , vides, ou très-transparentes et cartilagineuses, et qui sert à maintenir la nageoire pectorale. Mais voici le caractere le plus distinctif des thoracins. La base des nageoires thoracines est placée au-dessous de la partie postérieure du crâne. Leurs ailerons sont tres-minces et transparens. La nacelle que forme leur réunion est placée obliquement du haut en bas, et d'avant en arrière. 2936 HISTOIRE NATURELLE, La proue de la nacelle est bien moins avancée que dans les poissons jugulaires. Au lieu de toucher à l'angle formé par la réunion des arcs des branchies, elle aboutit seulement à l'angle que produit la jonc- tion des deux clavicules. Les apophyses supérieures de l'épine du dos sont très-élevées. Les cmq premières verlèbres n'ont que des apophyses trans- verses à peine sensibles; les autres vertèbres n'en offrent point. Mais dès la sixième vertèbre les apophyses inférieures vont en s'allongeant jusqu’auprés de la nageoire de l'anus. Aussi, des neuf côtes que l'on voit de chaque côté, chacune des quatre dernières est-elle attachée à l'extrémité de l'apophyse inférieure qui lui cor- respond et qui est double. Avant de cesser de nous occuper de la charpente des thora- cins indiquons une arliculalion d’une nature particulière qui avoit échappé à tous ceux qui avoient traité de l’ostéologie , et que nous avions découverte et exposée dans n0s cours publics aw Muséum national d'histoire naturelle dès l'année 1794. On peut la nommer articulation à chaïnette. Elle est en effet composée de deux anneaux osseux et complets dont l’un joue dans l’autre, comme l'anneau d’une chaîne se: meut dans l'anneau voisin qui le retient. IL est aisé à tous ceux qui se sont occupés d’ostéologie de voir que, par une suite de cette construction , l'anneau qui se remue dans l'autre a dû se développer d’une manière particulière qui peut jeter un nouveau jour sur la question générale de Paccrois- sement des pièces osseuses. Cette articulation appartient à des os d’un décimètre ou en- viron de longueur que l’on a remarqués depnis long-temps dans. plusieurs grandes collections d'histoire naturelle, qui ont un rap- port très-vague avec une tête aplatie, un peu arrondie, et ter- minée par un bec long et courbé, et qui ont souvent reçu le nom d'os de la joue d’un grand poisson. Nous avons trouvé que ces os n’éloient que de grands ailerons propres à soutenir les premiers rayons, les rayons aiguillonnés. de la nagcoire de l'anus dans plusieurs thoracins, et notamment dans quelques chélodons , dans quelques acanthinions, et dans- quelques acanthures. La portion inférieure de l’aileron qui montre une articulation à chaînette est grande , très-comprimée , arrondie par le bas, par DISCOURS SUR LA PÉCIHF. 251 le devant et par le haut. Cette portion un peu sphéroïdale se ter- mine, dans le haut de son côté postérieur, par une apoplhyse deux fois plus longue que le sphéroïde aplati, très-déliée , très-étroite, convexe par-devant, un peu aplalie par-derricre, comprimée à son extrémité, et qui s'élève presque verticalement. Le sphéroïde aplati et irrégulier présente des sillons et des arêtes qui convergent vers la parlie la jlus basse ; et c'est dans celle partie la plus basse, située presque au-dessous de la longue apophyse, que lon découvre deux véritables anneaux. Chacun de ces anneaux retient un des deux premiers rayons aiguillonnés de la nagcoire de l'anus, dont la base percée forme elle-même un autre anneau engagé dans l’un de ceux du sphé- “oïde aplau. Cependant que nous reste-t-il à dire au sujet du squelette des poissons ? Dans plusieurs de ces animaux, comme dans l’anarhique loup, qui est apode, et dans l’ésoce brochet , qui est abdominal , le devant du crâne west qu’un ee vide par lequel passent les nerfs olfaclifs *. Dans d'autres poissons , tels que les raies et les squales, ces mêmes nerfs sortent de l’intérieur du crane par deux trous éloi- gnés l’un de l’autre. Les fosses nasales des raies, des squales, des trigles, el de plusieurs autres poissons , sont osseuses ; celles de beaucoup d'au- tres sont en parlie osseuses el en parlie membraneuses. Le bord inférieur de l'orbite, au lieu d’être composé d’une seule pièce, est formé dans quelques poissons par plu ieurs osse- lets articulés les uns avec les autres, ou suspendus par des liga- mens. Le tubercule placé au-dessous du trou occipital , et par lequel Vocciput s'attache à la colonne vertébrale dans le plus grand nombre de poissons, s'articule avec cette colonne par le moyen de carlilages, et par des surfaces telles que le mouvement de la tête sur l’épine dorsale est extrèmement borné dans tous les sens. Chaque vertèbre de poisson présente, du côté de la tête et du T Tout le monde sait combien notre savant collègue et excellent ami M. Cnvier a répandu de lumières nouvelles sur les organes intérieurs des poissons , et parti culièrement sur les parties solides de ces animaux. Que l’on consulte ses Lecons d'anatomie comparée. 252 HISTOIRE NATURELLE. côté de la queue , une cavité conique, qui se réunit avec celle de la vertébre voisine. Il résulte de cette forme et de cette position que la colonne dorsale renferme une suite de cavités dont la figure ressemble à celle de deux cônes opposés par leur base. Ces cavités communiquent les unes avec les autres par un très- petit trou placé au sommet de chaque cône , au moins dans un grand nombre d'espèces. Leur série forme alors ce tuyau alter- nativement large et resserré dont nous avons parlé dans le premier Discours de cette histoire. Les apophyses épineuses supérieures et inférieures sont très- longues dans les poissons très-comprimés, comme les chétodons, les zées, les pleuronectes. La dernière vertébre de la queue est le plus souvent triangu- laire, très-comprimée, et s'attache à la caudale par des facettes articulaires dont le nombre correspond à celui des rayons de celte nageoire. La cavité abdominale est communément terminée par lapo- physe inférieure de la première vertèbre de la queue. Cette apo- physe est souvent remarquable par ses formes presque toujours très-grandes, et quelquefois terminée par un aiguillon qui pa- roît en-dehors. Dans les abdominaux les ailerons des nageoires ventrales , que l'on a nonimés os du bassin , ne s’articulent avec aucune portion de la charpente osseuse de la tête, ni des clavicules, ni de l'épine du dos. Ils sont, ou séparés l’un de l’autre et maintenus par des liga- mens , ou soudés et quelquefois épineux par-devant, comme dans quelques silures ; ou réunis en une seule pièce échancrée par-derrière , comme dans les loricaires ; où larges, triangu- laires , et écartés par leur extrémité postérieure qui soutient la ventrale, comme dans l'ésoce brochet ; ou tres-petits et rapprochés, comme dans la c/upée hareng; ou onu et contigus par-derrière comme dans le cyprin carpe. Craignons cependant de fatiguer l'attention de ceux qui cul- tivent l'histoire naturelle, et poursuivons notre route vers le but auquel nous tendons depuis si long-temps, et que maintenant nous sommes près d'atteindre. En cherchant dans le premier Discours de cet ouvrage à réunir dans un seul tableau les traits généraux qui appartiennent à tous DISCOURS SUR LA PÉCHE. 253 lés poissons, nous avons été obligés de laisser quelques-uns de ces traits foiblement prononcés : tâächons de leur donner plus de force et de vivacité. On peut se souvenir que nous avons exposé dans ce Discours quelques conjectures sur la respiration des poissons. Nous y avons dit qu’il n’étoit pas invraisemblable de supposer que les branchies des poissons décomposent l’eau , comme les poumons des mam- mifères et des oiseaux décomposent l'air. Nous avons ajouté que, lors de cette décomposition, l’oxigène, l’un des deux élémens de l’eau, se combinoit avec le sang des poissons pour entretenir les qualités et la circulation de ce fluide , et que l’autre élément , le gaz inflammable où Aydrogène, s’échap- poit dans l’eau et ensuite dans l'atmosphère, ou, dans certaines circonstances, parvenoit par l’œsophage et l'estomac jusqu’à la vessie nalatoire, la gonfloit, et, augmentant la légèreté spéci- fique de l'animal , facililoit sa natation. Nous avons parlé, à l'appui de cette opinion , du gaz inflammable que nous avions trouvé dans la vessie naiatoire de quelques tanches. Une conséquence de cette conjecture est que les poissons doivent vivre dans l'eau qui contient le moins d’air atmosphé- rique répandu entre ses molécules. M. Buniva, président du conseil supérieur de santé à Turin, vient de publier un mémoire dans lequel il rapporte des expc- riences qui prouvent la vérité de cetle conséquence. Ce savant physicien annonce que des cyprins tanches , et par conséquent des individus de l'espèce de poissons dont la vessie pataloire nous a présenté de l'hydrogène , ont été mis dans une eau que l’on avoit fait bouillir pendant une demi-heure et qui s'étoit refroidie sans contact avec l'air atmosphérique, et qu'ils y ont vécu aussi bien que dans de l’eau du P6 bien aérée. Cette faculté qu'ont les branchies de décomposer Peau rend plus probable Ja vertu que nous avons attribuée à plusieurs autres organes intérieurs des poissons, et par le moyen de laquel'e ces animaux peuvent altérer ce fluide , le décomposer , se l’assi- miler , et s’en nourrir. Ces derniers faits sont d’ailleurs prouvés par l'expérience. On sait que l'on peut faire vivre pendant long-temps des individus de plusieurs espèces de poissons en les tenant dans des vases dont on renouvelle l'eau avant que des exhalaisons malfaisantes l’aient corrompue, et cependant sans leur donner aucun autre aliment. 254 HISTOIRE NATURELLE. À la vérité , M. Buniva nous apprend dans son mémoire que ces animalcules si difficiles à voir même avec une loupe, que l'on nomme infusoires , et qui pullulent dans presque toutes les eaux, servent à la nourriture des poissons. Mais les faits suivans, dont nous devons la connoissance à cet habile naturaliste, ne prou- vent-ils pas l’action directe et immédiate de l’eau sur les organes digestifs et sur la nutrition des espèces dont nous achevons d’é- crire l'histoire ? Une dissolution de certaines substances salines dans l’eau qui renferme des poissons altere et détruit les couleurs brillantes de ces animaux, Et de plus, une quantité de soufre mise dans quarante-huit fois son poids d’une eau assez imprégnée de gaz finestes pour faire périr des poissons , conserve leur vie en neutralisant ces gaz. Nous avons vu aussi dans le premier Discours, ou dans plu- sieurs articles particuliers de cette Histoire , que les poissons sup- portoient sans mourir le froid des contrées polaires, qu'ils s’y engourdissoient sous la glace , qu'ils y passoient l'hiver dans une torpeur profonde , et qu'au retour du printemps ils étoient rap- pelés à la vie par la douce influence de la chaleur du soleil, apres que la fonte des glaces avoit ouvert leur prison. Quelque violent que soit le froid ils peuvent résister à ses effets, pourvu qu l ne se fasse sentir que par degrés, qu'il ne s'accroisse que lentement, et qu'il n'arrive que par des nuances irès-nombreuses à toute son intensité. Mais M. Buniva nous dit dans son important mémoire qu'un refroidissement subit et violent, tel que celui qu'on opère par un mélange de glace et de muriate calcaire, donne la mort aux pois- sons qui en éprouvent l'attaque forte et soudaine. C'est une grande preuve des suiles funestes que tout change- ment brusque doit avoir dans les corps oraganisés. En effet la chaleur naturelle des poissons, bien loin de s'élever à plus de trente degrés, comme celle de l’homme , des mammifères, et des oiseaux, n'est que de deux ou trois degrés au-dessus de celui de Ja conoélation. Lorsqu'un GA est exposé subitement à un re- froidissement très-grand, la température de ses organes inté- rieurs parcourt, pour arriver à un froid extrême, une échelle bien plus courte que celle qu'est forcée de parcourir la tempé- rature d’un maminifere ou d’un oiseau placé dans les nêines cir- constances ; et cependant il ne peut résister aux modifications DISCOURS SUR LA PÉCHE. 255 qu’il ressent , il succombe sous l’action précipitée qu'il éprouve; il est détruit, pour ainsi dire, en même temps qu'altaqué. Quand l’homme écontera-t-1l donc les leçons que la nature lui donne de tous côtés ? Quand ses passions lui permettront -elles de voir qu’en tout les commotions rapides renversent, brisent , anéanlissent , et que les mouvemens ordonnés, les accélérations graduées, les changemens amenés par de longues séries de va- rations insensibles, sont les seuls qui produisent, développent, perfectionnent , et fécondent ? Nous avons eu sous les yeux de grands exemples de cette im- portante vérité dans tout le cours de cet ouvrage. Soit que nous ayons examiné les propriétés dont jouissent les différenteses pèces de poissons *, el que , pour mieux les connoître, nous ayons comparé ces qualités aux attributs des oiseaux, soit qu'abandonnant le présent, et nous élançant dans l'avenir et dans le passé * , nous ayons porté un œil curieux sur les modi- fications que ces espèces ont subies, et sur celles qu’elles subi- ront encore, nous avons toujours vu la nature nuancer son ac- tion ainsi que ses ouvrages, user de la durée comme du premier instrument de sa puissance, ne pas laisser plus d'intervalle entre les actes successifs de sa force créatrice qu’entre les admirables produits de cette force souveraine , graduer les temps comme les choses, et appliquer ainsi à toutes les manifestations de son pou- voir, comme à tous les modes de la matière, le signe éclatant de son essence merveilleuse. Mais il est temps de terminer ce Discours : peut-être est-ce le dernier que j'adresse aux amis des sciences naturelles. Trente ans j'ai travaillé pour leurs progrès. Le coup affreux qui m'a frappé lorsque la mort m'a enlevé une épouse accomplie a marqué près de moi la fin de ma carrière. Tant que je serai condamné à sup- porter un malheur sans espoir je nr'efforcerai de consacrer quei- que monument à la science; mais le fardeau de la vie pèsera trop sur ma tête infortunée pour ne pas amener bientôt la fin de ma douleur. Des naturalistes plus favorisés que moi peindront d’une manière digne de la nature les immenses tableaux et les 1 Discours sur la nature des poissons , et troisième Vue de La nature. 2 Discours sur la durée des espèces, et celui qui est intitulé, Des effets de L'art de Phomme sur La nature des poissons. 256 HISTOIRE NATURELLE. grandes Catastrophes dont je n'ai pu donner qu’une foible idée. Qu'ils daignent se souvenir que ma voix aura prédit leurs succès immortels, et qu'ils chérissent ma mémoire ! RARAAA RAR AAA AAA AAA AAA VA RAA AAA AA RAA RAA RAA VI ARAN AAA AVEA S/VE ADDITIONS AUX ARTICLES _ DE PLUSIEURS GENRES DE POISSONS CARTILAGINEUX. ET DE POISSONS OSSEUX. TROISIÈME SUPPLÉMENT AT TABLEAU DU GENRE DES RAIES. PREMIER SOUS-GENRE. Les dents aiguës, des aiguillons sur le corps ou sur la queue. ESPÈCES. CARACTÈRES. Le museau pointu ; la tête présentant la forme d’un pentagone; deux nageo1- res dorsales situées sur la queue ; une caudale ; trois rangées d’aiguillons {.1-LA RAIE BLANCHE. sur la queue de la femelle ; une ran- gée de piquans sur la queue du mâle, et un groupe d’aiguillons aux quatre coins de son corps; le ventre d’un blanc éclatant. Go \r Les numéro que l’on voit dans les tableaux supplémentaires de cet ouvrage ax côté des noms des espèces indiquent la place où elles seront inscrites dans la table générale. On numérotera en conséquence les places de toutes les autres espèces portées sur cette même table générale après celles dont les tableaux sup- plémentaires présentent le nom, quel qu’ait été le numéro de ces autres espèces dans les tableaux de genres proprement dits ; et si cette Histoire renferme plu- sieurs tableaux supplémentaires pour le même genre, les chiffres du dernier de ces tableaux seront ceux que l’on devra nécessairement retreuver dans la table gé- nérale. DE LA RAIE BLANCHE, etc, 257 ESPÈCE. CARACTÈRES, ‘ {Le museau pointu ; une nageoire dor- sale placée sur la queue ; une cau- dale ; trois rangs d’aiguillons sur la 10, LA RAIE BORDÉE. queue ; un aiguillon derrière chaque . œil ; le dessous du corps d’un blanc sale , et entouré , excepté du côté de la tête, d’une large bordure noire. TROISIÈME SOUS-GENRE. Les dents obtuses; des aiguillons sur le corps ou sur la queue. ESPÈCES. CARACTÈRES. Le museau terminé par une pointe très-déliée ; une nageoire dorsale si- tuée sur la queue ; point de caudale ; 20. LA RAIE AIGUILLE. une rangée de piquans sur la queue ; quatre taches foncées , et placées sur - le dos de manière à indiquer une portion de cercle. Deux grands appendices sur le devant de la tête ; chaque pectorale formant un triangle isocèle dont la base tient au corps du poisson; une nageoire 23. LA RAIE GIORNA. dorsale placée au-devant d’un ai- guillon fort et dentelé des deux côtés qui termine le corps ; la queue tres- longue, très-déliée et dénuée de - nageoires. LAARRAVAAA AAA AV VS AV UV UV AR AV VU AR MM UMA AR AAA AAA MA MU LA RAIE BLANCHE, ET LA RAIE BORDÉE :. C £s deux raies ne sont pas encore connues des naturalistes. M. Noël de Rouen a examiné plus de deux cents individus de ” x Raïe à zône brune. Noël , notes manuscrites, Lacepède. 5. 17 258 HISTOIRE NATURELLE l'espèce à laquelle nous avons conservé le nom de Blanche que lui donnent les pêcheurs. La couleur du dos de cette raie n’est pas aussi claire que celle du ventre, mais beaucoup moins foncée que les nuances offertes par la plupart des poissons de son genre. L’échancrure que la forme de la tête fait paroître entre cette partie et les pectorales donné à ces nageoires un jeu plus libre et des mouvemens plus faciles. L'épaisseur, ou, ce qui est la même chose , la hauteur du corps de la raie blanche , doit êlre remar- (l uée. ; La raie bordée ne parvient pas à de grandes dimensions. M. Noël en a vu desindividus à Dieppe , à Liverpool , à Brighton. La peau du dos est très- fine sur ce poisson, et la couleur de cette peau paroît d’un fauve clair. Le museau présente la même nuance tant en-dessus qu’en-dessous ; et d’ailleurs 1l est transparent. Une teinte noire, semblable à celle de la bordure inférieure, distingue la queue et les nageoires attachées à cette partie. Nous devons la description et le dessin de ces deux espèces au zèle de M. Noël. AAA NRA NN AV AARAN ANA NAN RAA AAA AA MS SUV VV ANA LA RAÏIE AIGUILLE. | Les naturalistes devront être étonnés d'entendre parler pour la première fois d’un si grand nombre de raies remarquables par leurs dimensions, leurs formes, leurs couleurs, et qui habitent la plupart auprès des côtes de France ou d’Angleterre les plus fré- quentées. Voici encore une de ces espèces dont nous ignorerions l’exis- tence sans la constance de M. Noël. La tête de cette raie est ovale, et ses dents sont comme mamelonnées. PA NA VAN TU AA VAN VAR RARE AAA AAA RAA UMA UE AAA AR IAA AT LA RAIE GIORNA. ee eme ren Os lon rappelle les cinq raies gigantesques que nous avons décrites, et sur lesquelles nous avons fait remarquer un attribut Tome 5. 19 Page 2b8. | | | TM] = RP ER Re. fretre pma V.Plee fils seul. :. La Rise bliéche Me: Page 25. l y =: 4 + : 2.La Kae bordce PAR Sa Ce mets COIN 25". 2 " < - VAR TIEU AR ET : 7. Le. MPDO: LA LA 1 Fa » DE LA RAIE GIORNA. 259 païticulier, un double organe du toucher que la nature a placé au-devant de leur tête; que l’on se souvienne de ce que nous avons dit au sujet de ces grandes raies, la m#0bular, la manatia , la fabronnienne, la banksienne, et la frangée, dont l'instinct , par un effet de leur organe double et mobile, doit être supé- rieur à celui des autre raies; de même que leurs dimensions sur- passent celles des cartilagineux de leur genre : on éprouvera une vive reconnoissance pour M. Giorna , qui a reconnu une sixième raie dont la conformation et la grandeur obligent à la placer dans cette famille si favorisée. Cet académicien, qui dirige si dignement le muséum d'histoire naturelle de Turin, a bien voulu nous adresser un dessin et une description de cette rale, à laquelle nous nous sommes empressés de donner le nom du sa- vant naturaliste qui nous la faisoit connoître. Un individu de cette espèce avoit été pêché dans la mer qui baigne Nice, et envoyé à M. Giorna par M. Vay, son beau-fils. La raie giorna est d’un brun obscur par-dessus, olivätre sur les bords, et blanche en dessous. On voit au-devant de sa tête, qui est large , deux appendices qu’on seroit tenté dé comparer à des cornes, et qui, présentant une couleur noirätre , des stries longitudinales, huit rangs obliques de tubercules, s’attachent à la lèvre supérieure par une sorte de rebord membraneux. Les yeux sont placés sur les côtés de la tête. Derrière chaque œil pa- roît un évent large et demi-circulaire. La dorsale a, comme les pectorales , la forme d’un triangle isocèle. La queue, très-déliée, est lisse jusqu’au quart de sa longueur, et ensuite tuberculée des deux côtés. Un petit appendice, placé à côté de chaque ventrale, tient lieu de nageoire de lanus. L’individu décrit par M. Giorna avoit près de deux mètres de longueur totale, et près d’un mètre et demi d'envergure, c'est-à-dire de largeur, à compter du bout extérieur d’une pectorale au bout extérieur de l’autre. La queue étoit trois fois plus longue que la tête et le corps pris ensemble ; la base de cha- que pectorale avoit, avec chacun des autres côtés de cette na- geoire triangulaire , le rapport de 14 à 26 ou à peu près. La lon- gueur de chaque appendice du front étoit près du dixième de la {ongueur de la queue. 260 HISTOIRE NATURELLE. PARA AR VAR AAA AAA AU AAA AR AVR AAA VAR IR AAA AAA AAA VU AAA AA AA TO SECOND SUPPLÉMENT AU TABLEAU DU GENRE DES BALISTES. PREMIER SOUS-GENRE. Plus d'un rayon à la nageoire inférieure ou thorachique, et à la première nageoire dorsale. ESPÈCE. CARACTÈRES. free rayons aiguillonnés à la pre- mière nageoire du dos ; sept rayons À à chaque ventrale; la caudale recti- l ligne et sans échancrure. 4. LE BALISTE BUNIVA. RAA VAAAAA AA AAA VA AR VAR AURA A URL AA AMAR LIRE LA ARR RAA VAR VULVRR AAA VAT LE BALISTE BUNIVA. LA description et le dessin de ce baliste, encore inconnu , nous ont été envoyés par M. Giorna , de l'académie de Turin. M. Bu- niva, savant collègue de M. Giorna, a bien voulu se charger de nous les remettre. La physique animale, et particulièrement celle des poissons, vont être enrichies par les grandes recherches, les observations précieuses, les belles expériences de ce natura- liste, qui vient de publier les premiers résuliats de ses travaux importans. Nous lui dédions ce baliste, que l’on a pêché dans la mer de Nice, dans celle qui est la plus voisine de la patrie qu'il honore. Ce baliste a les deux mâchoires également avancées, vingt-sept rayons à la seconde nageoire du dos, quatorze à chaque pecto- rale , quatorze à l’anale, et douze à la nageoire de la queue. 1l est nécessaire de faire observer avec soim que voilà la se- conde espèce de baliste pêchée dans la Méditerranée. Le caprisque SUPPLÉMENT AUX GADES. o6: est la première de ces deux espèces , dont les congénères n’ont élé encore vues que dans les mers de l’ancien ou du nouveau continent voisines des tropiques. Mais une chose plus digne de l'attention des ichthyologistes, c’est que M. Giorna a vu dans le muséum de Turin, dont l'inspection lui a été confiée avec tant de raison , une chimère arctique femeile prise auprès de Nice, dans la Méditerranée. RAA MA AAA LISA AAA AAA APR AAA AAA AA AA AAA AAA AAA RAR AAA AAA RAA AVE SUPPLÉMENT AU TABLEAU GÉNÉRIQUE DES GADES. PREMIER SOUS-GENRE. Trois nageoires sur le dos ; un ou plusieurs barbillons au bout du museau. ESPÈCE. CARACTÈRES. La nageoire de la queue rectiligne et sans échancrure ; un enfoncement auprès du bout du museau ; le se- cond rayon de chaque jugulaire plus long que les autres et terminé par un filament ; le premier rayon de b pre- mière nageoire de l’anus non épi- neux. 8. LE GADE ROUGE. TROISIÈME SOUS-GENRE. Deux nageoires dorsales ; un ow plusieurs barbillons au bout du museau. ESPÉCE. CARACTÈRES. La nageoire de la queue fourchue ; la dorsale adipeuse ; cinquante - deux 14. LE GADE NEGRE. rayons à la nageoire de l’anus ; toute la surface du poisson d’un noir plus ou moins foncé. °62 HISTOIRE NATURELLE CINQUIÈME SOUS-GENRE. Une seule nageoire dorsale ; des barbillons au bout du museau. ESPÈCE. CARACTÈRES. La nageoire de la queue arrondie ; soi- x (qui ; à l’anale ; point 52. LE GAD£E LUB. ante-quinze rayons ale ; P , de bandes ou taches transversales sur le corps ni sur la queue. RAAMAAIAN AAA LOUE VU AA RARA LA RAA VAR AVR VU VII LL VUNUE HAT VAR VLVUIR MALE VIA LE GADE ROUGE, LE GADE NÉGRE, ET LE GADE LUBB. No us avons dit, à la fin de l’article du gade morue, que nous adoptions l'opinion de M. Noël au sujet du gade rouge, et que nous regardions avec lui ce dernier poisson comme une variété de la morue proprement dite : mais depuis la publication de cet article M. Noël a fait un voyage dans la Grande-Bretagne ; il a observé en Ecosse un très-grand nombre de gades rouges : il n'a envoyé les resultats de ses recherches. Nous avons examiné ce travail avec beaucoup d'attention ; et nous pensons maintenant, ainsi que cet habile naturaliste , que les gades rouges forment une espèce distincte de celle des gades morues. Les gades rouges sont très-communs dans la mer qui baigne les îles du nord-ouest de l’Ecosse. La fermeté de leur chair leur a fait donner le nom de gades rochers. Ils parviennent souvent à une longueur de plus d’un mètre. Ils ont le ventre large; la tête longue ; des dents petites et aiguës aux mâchoires, à l’entrée du palais, dans le voisinage de lœsophage; un barbillon ; une sorte de rainure auprès de la nuque ; une caudale élevée; la ligne RARE A EE 1 Redcod, tanny cod , rock cod. DU GADE ROUGE, etc. 263 latérale courbée et blanche. M. Noël m'’écrit qu'on prend de ces poissons à Fécamp, à Dieppe et à Boulogne; qu'on les y nomme nerluches , et petites merluches ; mais qu'ils n’y présen- tent pas ordinairement les teintes rouges qui ont fait donner à leur espèce le nom qu'elle porte. Le gade nègre a été vu par M. Noël dans les eaux de l'île de Bute en Ecosse, dans le frith de Solway, à Liverpool, dans la rivière de Mersey. Il est long de deux ou trois décimètres ; sa mâ- choire inférieure est garnie d’un barbillon ; deux filamens assez longs distinguent chaque jugulaire ; la première dorsale ne ren- ferme qu’un rayon qui est articulé. Il ne faut pas confondre le gade nègre avec des morues nom- mées noires, qui ne sont qu'une variété de la morue ordinaire, el dont la peau est en effet noire ou noirâtre *. Ces morues noires habitent dans le lac de Strome, en Mainland, une des îles de She. land, à un mille ou environ du détroit qui fait communiquer ce lac avec la mer. On les y pêche dans des endroits dont l'eau est entièrement douce. Leur chair est de très-bon goût ; ce qui prouve la facilité avec laquelle on pourreit acclima- ter dans des eaux non salées des morues et d’autres gades, ainsi que plusieurs autres poissons que l’on ne rencontre encore que dans la mer *. Le /ubb aime les eaux du Kategat, et les lacs salés de la côte de Bolius en Suède *. Il est encore inconnu des naturalistes, ainsi que le gade nègre. Son corps est presque conique ; sa queue aplatie ; sa longueur de plus d’un mètre. Les deux mâchoires sont presque également avancées : on voit à la mâchoire infé- rieure un barbillon court el délié. L’œil est grand, l'iris jaune. Les mâchoires, le palais et les environs de lœsophage sont garnis de dents; la langue est lisse , blanche et charnue ; la ligne laté- rale d’abord courbe, et ensuite droite ; la couleur générale plus ou moins brune ou verdätre. Une bande noirûtre s'étend le long de la nageoire du dos, et borde souvent celle de l'anus ; une ban- * Notes manuscrites communiquées par M. Noël de Rouen. 2 Voyez le Discours intitulé, Des effets de l'art de l'homme sur la neture eles poissons. 3 Notes manuscrites de M. Noël. 264 HISTOIRE NATURELLE. delette blanche et une bandelette noire relèvent les nuances de k caudale *. ERA AA AA AAA AAA AAA A M AG SUPPLÉMENT AU TABLEAU DU GENRE DES GOBIES. PREMIER SOUS-GENRE. Les nageoires pectorales attachées immédiatement au corps de l’animal. ESPÈCE. CARACTÈRES. Douze rayons à la seconde nageoire du dos; les deux mâchoires également avancées ; les écailles petites ; les deux nageoires dorsales de la même hauteur ; vingt-huit rayons à la na- geoire de la queue. 14. LE GOBIE THUNBERKG. LL 2 2 oO 2 SEC GE 5 7 rayons à la membrane branchiale du gade rouge. 13 rayons à la première dorsale. 19 rayons à la seconde. 18 rayons à la troisième. 18 rayons à chaque pectorale. 6 rayons à chaque jugulaire. 19 rayons à la première nageoïire de l’anus. 17 rayons à la seconde. 54 rayons à la nagcoire de la queue. 7 rayons à la membrane des branchies du gade nègre. 60 rayons à la seconde nageoire du dos. 20 rayons à chaque pectorale. 4 rayons à chaque jugulaire. 26 rayons à la caudale. 7 rayons à la membrane branchiale du gade lubh. 103 rayons à la dorsale. 21 rayons à chaque pectorale. 5 rayons à chaque jugulaire. 36 rayons à La nageoire de la queue. SECOND SUPPLEMENT AUX SCOMBRES. 265 ANAAAANAANAA ANA AN AANANIANANNIAMIAN AAA AAA AAA NAN AN VS LE GOBIE THUNBERG. Gr poisson , vu par Thunberg dans la mer qui baigne les Indes orientales , a beaucoup de rapports avec l’éléotre de la Chine. Sa longueur est de plus d’an décimètre. Plusieurs rangées de dents garnissent les mâchoires. Le museau est obtus. Les thoracines sont une fois moins longues que les pectorales ; la caudale est ar- rondie. On ne voit sur l’animal ni bandes, ni taches ; la couleur ” r A 1 générale est blanchâtre *. AW ANA ANA AAA AA AN AA ANA AAA AA NA SECOND SUPPLÉMENT AU TABLEAU DU GENRE DES SCOMBR ES. ESPÈCE. CARACTÈRES, Nota Le scombre sarde , décrit dans le premier supplément au tableau du genre des scombres , doit être numéroté 9. Six ou sept petites nageoires dorsales au-dessous de la queue ; la mâchoire inférieure plus longue que la supé- rieure ; la ligne latérale parallele au dos jusque vers le commencement de la queue , et s’élevant ensuite ; le dos noir ; le ventre brunâtre; point de { taches ni de raies. 10, LE SCOMBRE ATUN. * 5 rayons à la premiere nageoire du dos du gobie thunberg. 15 rayons à chaque pectorale. 9 rayons à la nageoire de l’anus. 266 HISTOIRE NATURELLE 0 RAA VV ILE VE UT ER VAR LIVRE LAVE LR VID VAR VAR VRAAVR ARR ARR AR RAA AR AR RARE RAA AAA AE RER LE SCOMBRE ATUN. Le voyageur Enphrasen, en allant de Suède à Canton, et de Canton en Suède, en 1782 et 1783, a vu près du cap de Bonne-Espérance, et dans les eaux de lile de Java, le scombre atun, dont la longueur est quelquefois de plus d’un mètre; la tête comprimée ; le museau allongé et pointu ; la mâchoire su- périeure garnie non-seulement d’un rang de dents, mais encore de quatre dents aiguës et plus fortes placées à son extrémité ; l'œil ovale ; l'iris cendré; la caudale fourchue *. 7 AAA AR AS RARE VU LA AR LR AVR AA VEUVE VAL VAR VV RME VARIE UVVE VIE » SECOND SUPPLEMENT AU TABLEAU DU GENRE DES CARANXOMORES. ESPÈCE. CARACTÈRES. Dix rayons aiguillonnés et onze rayons articulés à Ja nageoire du dos; trois rayons aiguillonnés et nuit rayons articulés à la nageoire de lanus ; la £. LE CARANXOMORE sA- mâchoire inférieure plus avancée CRESTIN. que celle d’en-haut , et relevée au dessous du sominet de cette dernière par une apophyse ; deux orifices à chaque narine ; les écailles bleuâtres et bordées de brun. # 7 rayons à la membrane branchiale du scombre atun. 20 rayons aiguillonnés à la première dorsale 10 rayons articulés à la seconde. 33 rayons à chaque pectorale. 6 rayons à chaque thoracine. 10 ou 13 rayons à l'anale. 22 rayons à la nagcoire de la queue. DU CARANXCOMORE SACRESTIN. 267 AAA VU VU RAR VU VU MU LU MU VU AARAUV VARAARNAV RNA A AAA VU NA AR AN LE CARANXOMORE SACRESTIN :. sas a laissé dans ses manuscrits une descriplion de ce poisson , qu'il a observé pendant son voyage avec notre collègue Bougaimville , et que les naturalistes ne connoissoient pas encore. Les dimensions de ce caranxomore sont assez semblables à celles d'un scombre maquereau. Du jaunâtre distingue la dorsale et la nageoire de l'anus ; du rouge , les pectorales ; du jaune entouré de bleuätre , les thoracines; du noirâtre, la nageoire de la queue, ‘qui est tres-fourchue. Le museau est avancé ; chaque mâchoire armée de dents très- courtes , très-fines , et très-serrées ; la langue cartilagineuse et lisse ; le palais relevé par deux tubérosités ; le dessus du gosier garni, ainsi que le dessous, d’une élévation dure et hérissée de très-petites dents ; l'œil grand; chaque opercule composé de trois lames , dont la première est revêtue de petites écailles, fa seconde ciselée ; la troisième prolongée par un appendice jus- qu'à la base des pectorales; chaque côté de l’occipnt strié ou ciselé ; le dernier rayon de la dorsale très-allongé , de même que le second de chaque pectorale , et le dernier de la nageoire de l'anus. La chair du sacrestin est agréable au goût *. f z Caranxomorus sacrestinus, Sciænus è fusco cærulescens, pinnis flavescentibns, dorsali et anali retrorsum subulatis, caudâ nigrâ, in sinns marginibus, subflavescente, Commerson, ma- nuscrits déja cités. 2 7 rayons à la membrane branchiale du caranxomore sacrestin. 16 rayons à chaque pectorale. 1 rayon aiguillonné et 5 rayons articulés à chaque thoracine, 37 rayons à la nageoire de la queue. 268 HISTOIRE NATURELLE. dar AAA AAA AAA AAA VA AAA AAA A AN AAA ARS a SUPPLÉMENT AU TABLEAU DU GENRE DES CHEILODIPTÈRES. SECOND SOUS-GENRE. La nageoire de la queue, rectiligne, ou arrondie, et sans échancrure. + ESPÈCE. CARACTÈRES. { Deux rayons aiguillonnés à la pre- mière nageoire du dos ; la caudale un peu arrondie ; les deux mâächoires | presque également avancées. 7. LE CHEILODIPTÈRE AIGLE. RAA AAA IE AAA AR AAA A AA AU A VUS AAA VV AAA ANANAS LE CHEILODIPTÈRE AIGLE :. Novs allons décrire ce poisson , que les naturalistes ne parois- sent pas connoîire encore, d’après des notes manuscrites que M. Noël de Rouen, et M. Mesaize, pharmacien de la même ville, ont bien voulu nous envoyer. Dans le mois d'octobre 1802, des pêcheurs de Dieppe et de Fécamp ont pris neuf ou dix individus d’une grande espèce de poisson qui leur étoit inconnue, et à laquelle ils ont donné le nom d'aigle de mer. Le plus grand de ces individus avoit au moins un mètre et deux tiers de longueur, et pesoit trente-cinq kilogrammes. La longueur de la tête étoit le cinquième de la lon- gueur totale. Les màchoires de cet aigle de mer, que nous avons dû rap- porter au genre des cheilodiptères, sont armées de deux rangées 1 Aigle de mer. SECOND SUPPLÉMENT AUX LUTJANS. 269 de dents ; une rainure sépare ces deux rangées : les dents de la première sont fortes ; celles de la seconde sont plus petites. La lèvre supérieure est extensible ; les os du palais sont unis comme la langue, qui d’ailleurs est courte et cartilagineuse. On peut voir au fond de la bouche deux éminences hérissées d’aiguil- lons. L'ouverture de la gueule est large ; deux orifices appartien- nent à chaque narine; l’œil est un peu aliongé et incliné vers le bout du museau. Deux pièces composent chaque opercule ; la seconde est terminée par une sorte d’appendice. Les deux na- geoires du dos ont peu d'élévation. Des écailles grandes, un peu ovales, minces, très-serrées l’une contre l’autre, et fortement attachées à la peau, revêtent le bout du museau, le tour des yeux, une portion des opercules , le corps et la queue. La cou- leur générale est blanchatre *. AA IAA VAR RAA LAVE AAA AR ERA AR VAR AR AL AAA LA LAAAT LA LA SECOND SUPPLÉMENT AU TABLEAU DU GENRE DES LUTJANS. SECOND SOUS-GENRE. La nageoire de la queue, rectiligne, ou arrondie, et sans t échancrure. ESPÉCE,. CARACTÈRES. Dix rayons aiguillonnés et vingt-un rayons articulés à la nageoire du dos; 90. LE LUTIAN PEINT. trois rayons aiguillonnés et sept rayons articulés à l’anale; la cau- dale arrondie; la dorsale longue et Z 7 rayons à la membrane branchiale du cheilodiptère aigle. 2 rayons aiguillonnés et 7 rayons articulés à la première nageoire du dos. 29 rayons à la seconde dorsale. 17 rayons à chaque pectorale. 6 rayons à chaque thoracine. ÿ rayons à l’anale. 15 rayons à la nageoire de la queue. 270 HISTOIRE NATURELLE. ESPÈCE. CARACTÈRES. basse; trois raies longitudinales un peu courbes, et dirigées, la première vers le milieu de la dorsale, la se- conde vers l’extrémité de cette na- nageoire , la troisième vers la cau- dale. 90. LE LUTIAN PEINT, AAA ANA AAA AY AN VV AU AAA AA ARIANE NV LE LUTJAN PEINT. ee en LE. couleur générale de ce lutjan est blanche ; la partie supé- rieure de la dorsale pointillée de blanc et de brun ; l’'anale blan- che ; l'extrémité-de cette nageoiïre noirâtre ; la caudale blanche et rayée de noir de chaque côté. Thunberg a vu ce lutjan dans la mer qui baigne les îles du Japon *. CAN VU NU NU AN AAA AN NV A NY NV ANA AN A AN AAA NU VU ANS RAA AAA AR SECOND SUPPLÉMENT AU TABLEAU DU GENRE DES CENTROPOMES. SECOND SOUS-GENRE. La nageoire de la queue , rectiligne , ou arrondie , et sans échancrure. ESPÈCE. CARACTÈRES. 19. LE CENTROTOME s1x- dorsale ; quatorze à la seconde: un RAIES. >, & {ie rayons aiguillonnés à la première rayon aiguillonné et dix rayons arki- 4 14 rayons a chaque pectorale du futjan peint. 1 rayon aiguillonné et £ rayons articulés à chaque thoracine, 16 rayons à [a ragecire de La queue. SUPPLÉMENT AUX PIMÉLODES. 971 ESPÈCE. CARACTÈRES, culés à la nageoire de l’anus ; la cau— 19. LE CENTROPOME $1X- dale arrondie 4 Six raies longitudi- RAIES. nales et lanches de chaque côté du poisson. PRARARAR AAA RAAAAR VUS AAA AA AAA AR AA AAA RAR AAA AR AR AAA VAR AAA AA VAUT VAR VULAVR AAA LE CENTROPOME SIX-RAIES. O+ a pêché dans la mer qui baigne les Indes orientales ce cen- tropome, dont la mâchoire inférieure est plus avancée que la supérieure, et dont la tête, le corps et la queue présentent six raies blanches de chaque côté. M. Noël nous a envoyé une descriplion et un dessin de ce poisson *. t RAA AAA AAA RAA AAA A AAA AR RAA AAA RAR VA AAA RAA AAA AAA RAR RL AAA AVS VAR AAA AAA URARAAMAIAAAR AVI SUPPLÉMENT AU TABLEAU DU GENRE DES PIMÉLODES. PREMIER SOUS-GENRE. La nageoire de la queue , fourchue ; ow échancrée en croissant. ESPÈCE. CARACTÈRES. { Six barbillons aux mâchoires ; un rayon aiguillonné et six rayons e ticulés à la première dorsale ; vingt - deux rayons à la nageoire de l’anus ; une tache noire sur la nageoire adipeuse. 14, LE PIMÉLODE THUN- BERG. oo 1 6 rayons à la membrane branchiale du centropome six-raies. 15 rayons à chaque pectorale. 1 rayon aiguillonné et 5 rayons articulés à chaque thoracine. 10 rayous à la nageoire de la queue, 272 HISTOIRE NATURELLE *:- RAA LA MR VE VUS RAR VA AA VAR VAS VUE LVL VUS LAS VUE LAS A VER VA VAR AA VU AA AA AAA AA RO LE PIMÉLODE THUNBERG. Li mâchoire supérieure de ce pimeélode est plus avancée que l'inférieure ; elle montre deux barbillons, et l’inférieure quatre : l’une et l’autre sont garnies de dents nombreuses, mais plus pe- tites que celles qui hérissent le palais. Chaque opercule présente un aiguillon. Le premier rayon de la première dorsale et celui de chaque pectorale sont forts et dentelés. Thunberg a vu ce pimélode dans les mers des {ndes orien- tales *. AA VARIE VRAI UV EE LA VU LATVIA GATE URAUTEANAMA/VE SUPPLÉMENT AU TABLEAU DU GENRE DES PLOTOSES. ESPÈCE. CARACTÈRES, Huit barbilions aux mâchoires; un rayon aiguillonné et trois rayons ar- ticulés à la première dorsale ; cent douze rayons à la seconde dorsale ; la caudale et l’anale réunies. 2. LE PLOTOSE THUNBER- GIEN. ES = I EP CE CDTI SIT EIRE RD D AT * 1 rayon aiguillonné et 10 rayons articulés à chaque pectorale du pimélods thunberz. 6 rayons à chaque ventrale. 24 rayons à la nageoïire de la queue. CRE SUPPLÉMENT AUX SALMONES. 273 AAA AN AV NV UV ANA NAN ANA AV RAA NAN NN AAA AAA LE PLOTOSE THUNBERGIEN. ne en) L, couleur générale de ce poisson est d’un blanc jaunûtre. Deux raies longitudinales et blanches paroissent de chaque côté de la tête, du corps et de la queue. Quatre barbillons garnissent chaque mâchoire. La ligne latérale est droite. On voit une den- telure au premier rayon des pectorales et de la première nageoire du dos. ! Ce plotose, dont on doit la connoïssance au savant voyageur Thunberg , habite la partie orientale de la mer des Grandes- Indes *. AAAAAAAAAAARINANAARANV SUPPLÉMENT AU TABLEAU DU GENRE DES SALMONES. ESPÈCES. CARACTÈRES. Dix rayons à la première nageoire du dos; huit à la nageoire de l’anus ; neuf à chaque ventrale; la caudale : échancrée ; les deux mâchoires éga- 29. LE SALMONE CUM- lement avancées ; deux rangées de BERLAND. dents fines et pointues à chaque mâ- choire ; une rangée longitudinale de dents aiguës au milieu du palais ; des points rouges le long de la ligne latérale. REP ER 1 1 rayon aiguillonné et 12 rayons articulés à chaqne pectorale du plotos= thunbergien. 14 rayons à chaque ventrale. Lacepède. 5, 18 274 HISTOIRE NATURELLE RAA VIA VULAAA VAR VA RAA AA AAA AVR AAA AAA AAA LA AAA AAA AAA AAA AA AR AAA AR WU AAA LE SALMONE CUMBERLAND. ARR ET 9 Les lacs du Cumberland et ceux de l’Ecosse nourrissent ce sal- mone , dont les naturalistes ignorent encore l'existence, et dont M. Noël nous a envoyé une description après son retour d’An- gleterre. Ce salmone, auquel nous donnons le nom de sa patrie, a la ligne latérale droite ; la tète petite; l’œil grand et rapproché du bout du museau ; l'ouverture de la bouche grande ; la langue un peu libre dans ses mouvemens et garnie de deux rangées de dents; les écailles petites ; la nageoire adipeuse longue, la cou- leur générale blanche ; le dos gris ; la chair blanche, mais peu agréable au goût *. RAA RAS AAA MU AAARAANU NN AAAAAN VU ANS SUPPLÉMENT AU TABLEAU DU GENRE DES CORÉGONES. ESPÉCE. CARACTÈRES. Douze rayons à la première dorsale ; treize à l’anale,; neuf à chaque ven- rale ; six pit > . D Le CORÉCOXE RTL trale ; six pièces à chaque opercule ; - deux orifices à chaque narine; les PÉOIDE. A = 4 r» deux mâchoires également avancées; point de dents; la ligue latérale droite. 1 10 rayons à la membrane branchiale du salmone cumberland. 8 rayons à chaque pectorale. 28 rayons à la nageoire de la queue. DU CORÉGONE CLUPÉOIDE. 255 LE CORÉGONE CLUPÉOIDE: - Ê Lss naturalistes ignorent encore l'existence de ce corégone , au sujet duquel M. Noël vient de m'adresser une note manuscrite très-détaillée. Ce savant m'apprend que l’on désigne en Ecosse par la déno- mination de Zareng d’eau douce un poisson du Lochlomoud, le plus beau lac des montagnes de lEcosse occidentale. On avoit écrit à M. Noël que ce même poisson étoit un hareng de mer acclimaté dans l’eau douce, et que cet osseux avoit pu remonter dans le Lochlomoud par le Clyde et la petite rivière de Leven. M. Noël, empressé de vérifier ce fait, alla visiter le Lochlomoud en août 1802, se procura plusieurs clupéoïdes à Inchtona- chon , une des îles de ce lac, les examina avec beaucoup de soin, et a eu Ja bonté de me faire parvenir le résultat de son obser- vation. J'ai dû placer parmi les corégones ce clupéoïde, qui a beaucoup de rapports en effet avec les c/upées, et particulièrement avec le hareng , mais qui , d’après M. Noël, n’a pas les caractères des clu- pées, et présente la nageoire adipeuse des salmones, des osmères, des corégones, etc. * Ce clupéoïde a la tête petite, un peu convexe par-dessus, et dénuée de petites écailles ; trois pelites pièces autour de l'œil, qui est grand et vif. Ses œufs sont d’un rouge orangé; sa dut est Wine : feuilletée , et très-délicate. Il Lu au commence- ment de Kite On L cherche pendant l'été et pendant l’au- tomne dans les endroits du lac où il ÿ a le moins d’eau. On le prend avec un filet. Il vit en troupes , et sa longueur est quel- quefois de plus de quatre décimètres. * Fresh water herriug , span, pollock , en Ecosse, 4 6 rayons à la membrane branchiale du corégone clupéoïde. 14 rayons à chaque pectorale. 35 rayons 4 la nageoire de la queue. RAR AE MAT VAR VU VAR VUE VUE LE VE ML RU RL TVA LUE VE AVE VU MAS VA AAA : LA TABLE GÉNÉRALE DES POISSONS. TS POISSONS. Le sang rouge, des vertèbres, des branchies au lieu de poumons. SOUS-CLASSES. DIVISIONS. 1.1. Point d’opercule ni de membrane brauchiale. POISSONS CARTILAGINEUX. \V2.12. Point d’opercule ; une membrane branchiale. 1. Lépine dorsale 3. Un opercule; point EE ee tte) © composée de |3,. vertèbres car- de membrane É tilagineuses. branchiale, me 1 4. |4. Un operculeetune |. K. membrane bran- He /_ chiale. 6 SOUS-CLASSES. DIVISIONS. 5.{1. Un opercule et | a une membrane € É branchiale. | 7 POISSONS 1 ST OSSEUX. 6.|2. Unopercule; point 7% de membrane 53 branchiale. | 3: 1. Lépine dorsale ss composée de |7.13. Point d’opercule ; | na vertebres os- une membrane fe j seuses. branchiale. | sd: 8.|4. Point d’opercule A \ ni de membrane 31. branchiale. 30. ORDRES. EL OIN nm JOIN FOIS EH OI mm 142 2 SOIN = OR D A Es O1 ND m . Apodes. . Jugulaires- . Thoracins. Abdominaux. . Apodes. . Jugulaires. . Thoracins. . Abdominaux. . Apodes. . Jugulaires. . Thoracins. Abdominaux. . Apodes. . Jugulaires. . Thoracins. . Abdominaux. ORDRES. Apodes. Jugulaires. Thoracins5. . Abdominaux: Apodes. . Jugulaires. . Thoracins. . Abdominaux, Apodes. . Jugulaires. . Thoracins. Abdominaux:; Apodes. . Jugulaires. Thoracins. . Abdominaux, TABLE GÉNÉRALE DES POISSONS. 277 AV AA AMAR AN AAA AAA AN AN ANA AA AAA AR AAA M MS AAA AY ORDRES, GENRES, ET ESPÉCES. PREMIER ORDRE. 7. © œ I OO SENCICE Apodes. PÉTROMYZON. Lamproie. Pricka. Lamproyon. . Planer. Rouge ( premiere suited’articles sup- plémentaires *). Sucet ( zdem.) Argenté ( 2.suite d'art. suppl.) Septœuil (id.) Noir (id.) 1. Dis. GASTROBRANCHE. 1. Aveugle. 2. Dombey. IVME ORDRE:. Abdominaux. 2. RAIE. 1. Batis. 2. Oxyrhynque. 3. Museau - pointu ( 2° suite d'art. suppl. ) 4. Miralet. 5. Chardon. 6. Ronce. 7. Chagrinée. 8. Coucou ( 2e suite d'art. suppl. ) ‘9. Blanche (3e suite d'art, suppl.) 10. Bordée(id.) 11. Torpille. 12. Aigle. 13. Pastenaque. 14. 15. 16. 17. 18. 19. 20. 21. 22. 23. 2%. 25% 26. 27: 28. 2 0: Lymne. Tuberculée ( 1re suite d'art. sup.) Eglantier (1d.) Sephen. Bouclée. Nègre ( 2e suite d’art. suppl.) Aiguille (3e suite d'art. suppl.) Thouin. Bohkat. Cuvier. Rhinobate. Giorna ( 3e suite d'art. suppl.) Mobular. Schoukie. Chinoise. . Mosaïque(2esuite 1 d'art. suppl.) Ondulée (zd.) 1 La premiere suite d’articles supplémentaires est placée après l’histoire du seizième ordre ; la seconde après celle du dix-neuvième, et la troisième après celle du dernier ordre dont nous avons traité. 2 Onne connoît pas encore de poissons que l’on puisse inscrire dansle second, le troisième, le cinquième, le neuvième, le dixième, le onzième , le quatorzième , le vingt-deuxième , le vingt-troisième, le vingt-quatrième , le vingt-sixième ; le vingt-septième , le trentième , le trente-unième , ni Le treute-deuxième ordre. Gronovienne. Aptéronote (id.) . Manatia. . Fabronienne (1re suite d’art.sup.) >. Banksienne(cd.) . Frangée. 'ISQUALE. . Requin. . Très-grand. . Pointilié(iresuite d'art. suppl. ) . Glauque. . Long-nez. . Philipp. . Perlon. . Rousselte. . Rochier. . Milandre. . Emissole. . Barbillon. . Barbu. . Tigré, . Gallonné. . Œillé. . Isabelle. . Marteau. . Pantouflier. . Renard. . Griset. . Aiguillat. . Sagre. . Humantin. . Liche. . Gronovien. . Dentelé. . Bouclé. . Ecailleux. . Scie. . Anisodon(2esuite d'art. suppl.) . Ange. 4, AODONX. 1. Massasa. 2. Kumal. 3. Cornu. VIME ORDRE. Jusulaires. 5. LOPHIE. 19. 20. . Noir. . Bridé. . Armé. . Cendré. . Mungo-park ( 2° HISTOIRE NATURELLE. Verdätre. | Grande-Tache. suite d'art. sup.) . Ondulé (id.) . Assasi. . Monocéros. . Hérissé. 1. Baudroie. 2. Vespertilion. . Faujas. 4. Histrion. . Chironecte. . Double-bosse. . Commerson. . Ferguson. VII“E ORDRE. © LI D 0 Thoracins. 6. BALISTE. 1. Vieille. 2. Etoilé. 3. Echarpe. 4, Buniva ( 5e suite d'art. suppl. ) 5. Double-aisuillon 6. Chinois. 7. Velu. 8. Mamelonné. 9. Tacheté. Praslin. .- Kleinien. . Curassavien. . Epmeux. . Sillonné. 15. Caprisque. 16. Queue-fourchue. 17. Bourse. 19. Américain. VIIIME ORDRE. Abdominaux. 7. CHIMÈRE. 1. Arctique. 2. Antarctique. XIIME ORDRE. Abdominaux. 8. FOLYODON. 1, Feuille. 9. ACIPENSÈRE. 1. Esturgeon. 2. Huso. 3. Strelet. 4. Etoile. XIE ORDRE. Apodes. 10. OSTRACION. 1. Triangulaire. 2. Maillé. 3. Pointuillé. TABLE GÉNÉRALE DES POISSONS. 4. Quatre - tuber- cules. 5. Museau-allongé. 6. Deux-tubercules. 7. Moucheté. 8. Bossu. ù g. Trois-aiguillons. 10. Trigone. 11. Double-aiguillon. 12. Quatre-aiguillons. 13. Lister. 14. Quadrangulaire. 15. Dromadaire. 114 TÉTRODON. 1. Perroquet. 2. Etoilé. . Pointillé. . Sans-tache. . Hérissé. . Moucheté. . Honckénien. - Lagocéphale. 9. Rayé. . Croissant. .Mal-armé. . Spenglérien. . Allongé. . Museau-ailongé. . Plumier. . Méléagris. . Electrique. . Grosse-tête. . Lune. O-1 O O1 & LAN 12. OVOIDE. 1, Fascé. 13. DIODON. Atinga. Plumier. Holocanthe. Tachete. E O1D ai 5. Orbe. 6. Mole. 14. SPHÉROÏDE. 1. Tuberculé. 15. SYNGNATHE. | . Trompette. . Aiguille. . Tuyau. Pipe: . Hippocampe. . Deux-piquans. . Barbe. . Ophidion. HN OO OX & A1 D XVYE ORDRE. Thoracins. 16. CYCLOPTÈRE. 1. Lompe. 2. Epineux. 3. Menu. 4, Double-épine. 5. Gélatineux. 6. Denté. 7. Ventru. 8. Bimaculé. 9. Spatule. 10. Souris (2° suite d'art. supp. ) 11. Liparis. 12, Rayé. 17. LÉPADOGASTÈRE. 1. Gouan. XVI" ORDRE. Abdominaux. 18. MACRORHINQUE. 1. Argenté. 279 19. PÉGASE. 1. Dragon. 2. Volant. 3. Spatule. 20. CENTRISQUE. 1. Cuirassé. 2. Sumpit. 3. Bécasse. XVIIvE ORDRE. Apodes. 21. CÉCILIE. 1. Brandérienne. 22. MONOPTÈRE. 1. Javanais. 23. LEPTOCÉPHALE, 1. Morrisien. 24, GYMNOTE. 1. Electrique. 2. Putaol. 5. Blanc. 4. Carape. 5. Fierasfer. 6. Long-museau. 25. TRICHIURE. 1. Lepture. 2. Electrique. 26. NOTOPTÉRE. 1. Kapirat. 2, Ecaïlleux. 280 27. OPHISURE. 1. Ophis. . Serpent. O1 to d’art. suppl.) 28. TRIURE. 1. Bougainvillien. 29. APTÉRONOTE. 1. Passan. 30. RÉGALEC. 1. Glesne. 2. Lancéolé. 31. ODONTOGNATHE. Te Aïguillonné. 3 >. MURÈNE. 1. Anguille. 2. Tachetée. 3. Myre. 4. Congre. 33. AMMODYTE. 1. Appât. 34. OPHIDIE. 1. Parbue. 2, Imberbe. 3. Unernak. 35. MACROGNATHE. 4. Aiguillonné. 2. Arme. 36. XIPHIAS. 1. Espadon. 2. Epée. . Fascé ( 2€ suite 36 bis. MAKAIRA. 1. Noirâtre (2€ suite d'art. suppl.) 37. ANARHIQUE. 1. Loup. 2. Karrak. 3. Panthérin. 38. COMÉPHORE. 1. Baïkal. 39. STROMATÉE. 1. Fiatole. 2. Paru. 3. Gris(2esuite d’ar. supp.) ” 4. Argenté (1d.) 5. Noir (id.) 4O. RHOMBE. 1. Alépidote. XVIIIME ORDRE. Jugulaires. 41. MURÉNOÏDE. 1. Sujef. 42. CAITIONYME. 1. Lyre. 2. Dragonneau. 3. Flèche. Æ. Japonais. 5. Pointillé. 43. CALLIOMORE. 1. Indien. HISTOIRE NATURELLE. 44. URANOSCOPE. 1. Rat. 2. Houttuyn. 45. TRACHINE. . Nive. . Osbeck. KN) 46. GADE. . Morue. . Æglefin. Bib. . Saida. . Blennioïde. . Callarias. . Tacaud. . Rouge ( 3° suite d'art. suppl.) 9. Capelan. 10. Colin. 11. Pollack. 12. Sey. 15. Merlan. 14. Nègre (id.) 15. Molive. 16. Danois. 17. Lote. 18. Mustelle. 19. Cimbre. 20. Merlus. 21. Brosme. 22. Lubb (id.) D-I UE ON À) 47. BATRACHOIDE. 1. Tau. 2. Blennioïde. 48. BLENNIE. 1. Lièvre. 2. Phycis. 3. Méditerranéen. TABLE GÉNÉRALE DES POISSONS. 4. Gattorugine. 5. Sourcilleux. 6. Cornu. 7. Tentaculé. 8. Sujéfien. 9. Fascé. 10. Coquillade. * 11. Sauteur. 12. Pinaru. 13. Gadoïde. 14. Belette. 15. Tridactyle. 16. Pholys. 17. Bosquien. 18. Ovovivipare. 19. Grunnel. 20. Pointillé. 21. Garamit. 29. Lumpene. 23. Torsk. 49. OLIGOPODE. 1. Vélifère. 50. KURTE. ke Bloc: 5ob1is CHR YSOSTROME. 1. Fiatoloïde. XIXME ORDRE. Thoracins. 51. LÉPIDOPE. 1. Gouanien. 52. HIATULE. 1. Gardénienne. 53. CÉPOLE. 1. Tænaa. 2. Serpentiforme. 3. Trachyptere. 54. TÆNIOÏDE. 1. Hermannien. 55. GOBIE. . Pectinirostre. . Boddaert. Lancéolé. . Aphye. . Paganel. . Ensanglanté. . Noir-prun. . Boulerot. . Bosc. 10. Arabique. 11. Jozo. 12. Bleu. 13. Plumier. GI QUE WI M (de) 14. Thunberg (3esui. d'art suppl.) 15. Eléotre. 16. Nébuleux. 17. Awaou. 18. Noir. 19. Lagocéphale. 20. Menu. 21. Cyprinoïde. 22. Schlosser. 56. GOBIOÏDE. 1. Anguilliforme. 2; Smyrnéen. 3. Broussonnet. 4. Queue-noire. 57. GOBIOMORE. 1. Gronovien. 2. Taiboa. 3. Dormeur. 4, Koelreuter. 281 58. GOBIOMOROÏDE. 1. Pison. 59. GOBIÉSOCE. 1. Testar. Go. SCOMBREF. 1. Commerson. 2. Guare. 3. Thon. 4. Germon. 5. Thazard. 6. Boite. 7. Sarde (2° suite d'art. suppl.) 8. Alatunga. 9. Chinois. 10. Atun ( 3e suite d'art. suppl. ) 11. Maquereau. 12. Japonais. 13. Doré. 14, Albacore. 61. SsCOMBÉROIDE. 1. Noel. 2. Comimersonnien. 3. Sauteur. 62. cARANx. 1. Trachure. 2. Amie. 3. Fascé ( 2e suite d'art. suppl. ) . Chloris ( zd. ) . Cruménophthal- me (24. ) . Queue-jaune. . Glauque. . Blanc. . Plumier ( 14. ) . Klein. ( id, } OLOLMI- OS Où & 2$2 11. Queue-rouge. 12. Filamenteux. 13. Daubenton. 14. Très-beau. 15. Carangue. 16. Ferdau. 17. Rouge. 18. Gæss. 19. Sansun. 20. Korab. 63. TRACHINOTE. 1. Faucheur. 64. CARANXOMORE. 1. Pélagique. 2. Plumérien. 3. Pilitschei(2e suite d'art. suppl.) 4. Sacrestin (3esuite d'art. suppl.) 65. cæsro. 1. Azuror. 2. Poulain. 66. cæsioMoRE. 3. Baillon. 2. Bloch. 67. coris. 1. Aigrette. 2. Angulé. 68. GOMPHOSE. 1. Bleu. 2. Varié. 6g. NASON. 1. Licornet. 2. Loupe. * 70. KYPHOSE. 1. Double-bosse. 71. OSPHRONÈME. 1. Goramy. 2. Gal. 72. TRICHOPODE. 1. Mentonnier. 2. Trichoptere. 73. MONODACTYLE. 1. Falciforme. 74. PLECTORHINQUE. 1. Chétodonoïde. 75. POGONIAS. 1. Fascé. 76. BOSTRYCHE. 1. Chinois. 2. Tacheté. 77+ BOSTRYCHOIDE. 1. Œillé. 78. ECHÉNÉIS. 1. Rémora. 2. Naucrate. 3. Rayé. 79. MACROURE. 1. Berglax. 80. CORYPHÈNE. 1. Hippurus. HISTOIRE NATURELLE. . Doradon. . Chrysurus. . Scombéroïde. . Ondé. . Pompile. . Bleu. 8. Plunuer. 9. Rasoir. 10. Perroquet. 11. Camus. 12. Rayé. 13. Chinois. 14. Pointu. 15. Vert. 16. Casqué. I Dan 81. HÉMIPTÉRONOTE. 1. Cinq-taches. 2. Gmelin. 82. CORYPHÉNOIÏDE. À Hottuynien. 83. ASPIDOPHORE. 1. Armé. 2. Lasiza. 84. ASPIDOPHOROÏDE. É Tranquebar. 85. COTTE. . Grognant. . Scorpion. . Quatre-cornes. . Raboteux. . Austral. . Insid'ateur. . Madégasse. . Noir. . Chabot. OO DID RD æ TABLE GÉNÉRALE DES POISSONS. 86. sCORPÈNE. 1. Horrible. 2. Africaine. 3. Epineuse. 4. Aiguillonnée. 5. Marseillaise. 6. Double-filament. 7. Brachion. 8. Barbue. 9. Rascasse, . Mahé. . Fruie. . Plumier. . Américaine. . Didactyle. . Antennée. . Volante. . SCOMBÉROMORE. 1. Plumier, 88. GASTÉROSTÉE. 4 Epinoche. 2. Epinochette. 3. Spinachie. 89. CENTROPODE. 1. Rhomboïdal. 90. CENTROGASTÈRE. 1. Brunâtre, 2. Argenté. 91. CENTRONOTE. 1. Pilote. 2. Eperon ( 2e suite d'art. suppl.) 3. Acanthias. 4. Glaycos. 5. Argenté. 6. Ovale. 7. Lyzan. 8. Carolinin. 9. Gardénien. 10. Vadigo. 11. Nègre (1d.) 92. LÉPISACANTHE- 1. Japonais. 93. CÉPHALACANTHE:. 1, Spinarelle. 94. DACTYLOPTÈRE. ji . Pirapède. Japonais. D 99. PRIONOTE. 1. Volant. O8. TRIGLE. . Asiatique. Lyre. . Caroline. . Ponciuée. . Lastoviza. . Hirondelle. . Pin. . Curnau. . Grondin. 10. Milan. 11. Menue. 12. Cavillone. Q DO em CO 97. PÉRISTÉDION. 1. Malarmat. 2. Chabrontere. 98. ISTIOPHORE, 1. Porte-glaive. 283 99. GYMNETRE. 1. Hawken. 100. MULIE. 1. Rouget. 2. Surmulet. 3. Japonais. 4, Auriflamme. 5. Rayé. 6. Tachete. 7. Deux-bandes. 8. Cyclostome. 9. Trois-bandes. 10. Macronème. 11. Barberin. 12. Rouyeatre. 13. Rougeor. 14. Cordon-jaune. 101. APOGON. 1. Rouge. 102. LONCHURE: 1. Dianème. 103. MACROPODE. 1. Vert-doré. 104. LABRE. . Hépate. . Operculé. . Aurilte. . Faucheur. Ovène. . Sagittaire. . Cappa. . Lépisme. . Unimaculé. . Bohar. . Bossu. . Noir. bd OZ @œ I D ©1 # ON D pt bi pi ND 1 284 15. Argente. 14. Nébuleux. 15. Grisatre. 16. Armé. 17. Chapelet. 15. Long-museau. 19. Thunberg. 20. Grison. 21. Croissant. 22. Fauve. 23. Ceylan. 24. Deux-bandes. 25. Mélagastre. 26. Malaptère. 27. À demi-rouge. 28. Tétracanthe. 29. Demi-disque. 30. Cercle. 31. Hérisse. 32. Fourche. 33. Six-bandes. 34. Macrogastere. 55. Filamenteux. 36. Anguleux. 57. Huit-raies. 38. Moucheté. 39.Commersonnien. 4o. Lisse. #1. Macroptère. 492, Quinze-épines. 43. Macrocéphale. 44. Plumiérien. 45. Gouan. 46. Ennéacanthe. 47. Rouges-rales. 4S. Kasmira. 49. Salmoïde(2esuite d'art. suppl.) 5o. [ris (id.) . Paon. 2. Bordé. 53. Rouillé. 54. Œillé. 55. Mélops. 56. Nu. . Louche. . Triple-tache. 9. Cendré. . Cornubien. Mêlé. . Jaunûtre. . Merle. . Roue. . Fuligineux. . Bran. . Echiquier. . Marbre. . Large-queue. . Girelle. . Parotique. . Bergsnyltre. . Gruaze. . Tancoïde. . Double-tache. . Ponctué. . Ossifage. . Onite. . Perroquet. “Tourd. . Cinq-épines. . Chinois. . Japonais. . Läinéaire. . Lunulé. . Varié. . Maille. . Tacheté. . Cock. . Canude. . Blanches-raies. . Bleu. . Rayé. . Ballan. 3. Bergylte. ), Hassek. . Aristé. . Birayé. . Grandes-écailles,. . Fète-bleue. 1. À gouttes. HISTOIRE NATURELLE. 102. Boisé. 105. Cinq-taches. 104. Microlépidote. 105. Vieille. 106. 107. 108. 109. 110. TILL, 112. 1 M CC 114. 119. 116. 117. 116. 119. 120. 121. 122 125, 124. 125 126, 127. 129. 129. 150. x. DE Karut. A né. Ceinture. Digramme. Hololépidote. Tænioure. Parterre. Sparoïde. Léopard. Malaptéronote. Diane. Macrodonte. Neustrien. Calops. Ensanglante. Perruche. . Keslik. Combre. Brasihien. . Vert.° Trilobé. Deux-croissans. Hébraïque. Large-raie. Annelé. 105. CHEILINE. Scare. Trilobé. 106. CHEILODIPTÈRE. I Ou © . Heptacanthe. . Chrysoptère. . Rayé. . Maurice. . Cyanoptère. . Boops. . Aigle (3e suite d'art. suppl.) TABLE GENERALE DES POISSONS. 2 8. Acoupa. 9. Macrolépidote. 10. Tacheté. 107. OPHICÉPHALE. 1. Karruwey. 2. Wrahl. 108. HOLOGYMNOSE. 1. Fascé. 109. SCARE. Sidjan. Etoilé. Ennéacanthe. Pourpre. Harid. . Chadri. . Perroquet. . Kakatoe. . Denticulé. 10. Bridé, 11. Catesby. 12. Vert. 13. Ghobban. 14. Ferrugineux. . Forskael. 16. Schlosser. 17. Rouge. 18. Trilobé. 19. Tacheté. ? 110. OSTORHINQUE. 1. Fleurieu. 111. SPARE. 1. Dorade. 2. Sparaillon. 3. Sargue. 4. Oblade, 5. Smarts. 6. Mendole. 7. Argenté. 8. Hurta. 9. Pagel. 10. Pagre. 11. Porte-épine. 12. Bogue. 13. Canthère. 14. Saupe. 15. Sarbe. 16. Synagre. 17. Elevé. 18. Strié. 19. Haffara. 20. Berda. 21, Chilr, 22. Éperonné. 23. Morme. 24. Brunatre. 25, Bigarré. 26. Osbeck. k 27. Marseillais. 28. Castagnole. 29. Bogaravéo. 30, Mahséna. 51. Harak. 32. Ramak. 33. Grand-oeil. 34. Queue-rouge. 59. Queue-d'or. 36. Cuning. 37. Galonné. 38. Brème. 39. Gros-œil. 40, Rayé. 41, Ancre. 49. Trompeur. 43. Porgy. 44, Zanlure, 45, Denté. 46. Fascé. 47. Fauaille. 48. Japonais. 49. Surinam. 50. 51. 592. 53 54. 43 56. STE 58. 59. 6o. G1. 62. 6%: 64. 65. 66. . Bilobé. . Cardinal. . Chinois. . Bufonite. . Perroquet. + Orphe. . Marron. . Rhomboïde. . Bridé. . Galiléen. . Carudse. . Paon. . Rayonné. . Plombé. . Clavière. . Noir. . Chloroptère. . Zonéphore. 5. Pointillé. . Sanguinolent. . Acara: . Nhoquanda. . Atlantique. . Chrysomélane. - Hémusphère. . Panthérin. . Brachion. 4. Méaco. Cynodon. Tétracanthe. Vertor. Mylostome. Mylio. Breton. Rayé-d'or. Catesby. Sauteur. Venimeux. Salin. Jub. Mélanote. Niphon. Demi-lune. Holocyanéose. Lépisure. 286 95 Desfontaines. 96. Abildgaard. 97. Queue-verte. 98. Rougeor. 112. DIPTÉRODON. 26 27 DRNFOIR = bi O © GI DPF UWL m Plumier. Noté. Hexacanthe. Apron. Zingel. Queue-jaune. 113. LUTIAN. . Virginien. . Anthias. . Ascension. . Stigmate. Strié. . Pentagramme. Argenté. . Serran. . Ecureuil. . Jaune. . Œil-d’or. . Nageoires-rouges. . Hamrur. . Diagramme. . Bloch. . Verrat. . Macrophtalme. . Vosmaer. 19. 20. 21. 22. 23. 24. 25. Elliptique. Japonais. Hexagone. Croissant. Galon-d'or. Gymnocéphale. Triangle. . Microstome. . Argenté-violet(2° suite d’art.supp.) 28. Décacanthe. 2) 30. 1: 92: 53. 34. 99. 36. 37. 38. 39. 40. 41. 42. 43. 44. 45. 46. Ær. 48. 49. 50. ST. 59: 53. 5&. 59% 56. 57. 58. 59. 60. GE: 62, 63. 64. 65 66. 67. 68. 69. O. be . Scina. La pine. Rameux. Œille. Bossu. Olvâtre. : Brunn:ich. Marseillais. Adriatique. Magnifique. Polymne. Paupière. Noir. Chrysoptère. Méditerranéen. Rayé. Ecriture. Chinois. Pique. Selle. Deux-dents. Marqué. Lincke. Surinam. Verdâtre. Groin. Norwégien. Jourdin. Argus. John. Tortue. Plumier. Oriental. Tachete. Orange. Blancor. Perchot. Jaunellipse. Grimpeur. Chétodonoïde, Diacanthe. Peint ( 3° suite d'art. suppl.) Arauna ( 2° suite d’art. suppl.) HISTOIRE NATURELLE. 72; 73 74. Cayenne. Trident. Trilobé, 114. CENTROPOME. CO DIN SUP » LI QUE UD ER Ù Sadat . Hober. . Safga. Alburne. Lophar. Arabique. Rayé. Loup. Onze-rayons. . Plumnuer. . Mulet. . Ambasse. . De roche. . Macrodon. . Doré. . Rouge. . Nilotique. . Œiüllé. . Six-rates (Ze suite d'art. suppl.) Fascé ( 2e suite d'art. suppl. } . Perchot (id.) 115. BODIAN. . Œillere. Louti. . Jaguar. . Macrolépidote. Argenté. . Bloch. Aya. . Tacheté. . Vivanet. 10: 11e 12. 19: Fischer. Décacanthe. Lentjan. Grosse-tête. TABLE GÉNÉRALE DES POISSONS. 9. 10. A1. 12. 13. 14. 9: 16. 17. 16. 19. 14. Cyclostome. 19. Rogaa. 16. Lunaire 17. Mélanoleuque. 18. Jacob-évertsen. 29. Bænak. 20. Hiatule, 21. Apua. 22. Etoilé. 23. Tétracanthe. 24. Six-raies. 116. TÆNIANOTE. 1. Large-raie. 2, Friacanthe. 117. SCIÈNE. 1. Abusamf. 2. Coro. 3. Ciliée. 4. Heptacanthe. 5. Chromis. 6. Croker. 7. Umbre. 8. Cylindrique. 9. Sammara. 10. Pentadaciyle. 11. Rayée. 116. MICROPTÈRE, 1. Dolomieu. 119. HOLOCENTRE. 1. Sogo. 2. Chani. 8. Schraitzer. 4. Crénelé. 5. Ghanam. 6. Gaterin. 7. Jarbua. 8. Verdâtre. 20. 21. 29: 23. Tigré. Cinq-raies. Bengali. Epinéphèle, Post. Noir. Acérine. Boutton. Jaune et bleu. Queue-rayée. Négrillon. Léopard. Cilié. Thunberg. Blanc-rouge. Bande-blanche. . Diacanthe. . Tripétale. . Tétracanthe, . Acanthops. . Radjabau. . Diadème. . Gymnose. . Rabaji ( 2e suite” d'art. suppl. ) . Marin. . Tétard. . Philadelphien. . Merou. . Forskael. . Triacanthe. . Argenté. . Tauvin. . Ongo. . Doré. . Quatre-raies. . À bandes. . Pira-pixanga. * Lancéolé. . Points-bleus. . Blanc et brun. . Surinam. . Eperon. . Africain. . Bordé. 287 53. Brun. 54, Merra. 55. Rouge. 56. Rouge-brun. 57. Soldado. 58. Bossu. 59. Sonnerat. 60. Heptadactyle. 61. Panthérin. 62. Rosmare. 63. Océanique. 64. Salmoïde. 65. Norwégien. 120. PERSÈQUE. 1. Perche. 2. Américaine. 3. Brunnich. 4. Umbre. 5. Diacanthe. 6. Pointillée. 7. Murdjan. S. Porte-épine. 9. Korkor. 10. Loubine. 11. Praslin. 12. Triacanthe. 13. Pentacanthe.. 14. Fourcroi. 121. HARPÉ. 1. Bleu-doré, 192. PIMÉLEPTÈRE. 1. Bosquien. 123, CHEILION, 1. Doré. 2. Brun. 124. POMATOME. 1. Skib. 288 TA We 125. LÉIOSTOME. 1. Queue-jaune. 126. CENTROLOPHE. 1. Negre. 127. CHEVALIER. 1. Américain. 128. LÉIOGNATHE. 1. Argenté. 129. CHÉTODON. 1. Bordé. 2. Curaçao. 3. Maurice. 4. Bengali. 5, Faucheur. 6. Rondelle. 7. Sargoïde. 8. Cornu. 9. Tacheté. 40. Tache-noire. 11. Soutllet. 12. Cannelé. 13. Pentacanthe. 14. Allongé. 15. Couaga ( 2° suite dirt. suppl. ) 16. Pointu. 17. Queue-blanche. 18. Grande-écaille. 19. Argus. 20. Vagabond. 21. Forgeron. 22. Chili. 23. À bandes. 24, Cocher. 25. Hadjan. 26. Peint. 27, Museau -allongé. 28. Orbe. . Zebre. . Bridé. . Vespertilion. 3:. (ŒÆillé. . Huit-bandes. 34. Collier. . Teira. . Sürale. . Chinois. Klein. . Bimaculé. . Galline. . Trois-bandes. . Tétracanthe. 130. ACANTHINION. 1. Rhomboide. 2. Bleu. 3. Orbiculaire. 131. CHÉTODIPTÈREs 1. Plumier.. 132. POMACENTRE. . Paon. . Ennéadactyle. . Burdi. . Symman. . Filament. . Faucille. . Croissant. NBA D 133. POMADASYS. 1. Argenté. 134. POMACANTHE. . Grison. . Sale. . Arqué. . Doré. HN M HISTOIRE NATURELLE. 5. Paru. 6. Asfur. 7. Jaunâtre. 13/4 bis. HOLACANTHE. . Tricolor. . Ataja. . Lamarck. Anneau. . Cilier. . Empereur. . Duc. : Bicolor. . Mulat. , Aruset. . Deux-piquans. . Géométrique. . Jaune et noir. bai je mm OO OI © Or ON N Hi La Ÿ ND = © 155. ÉNOPLOSE. 1. White. 136. GLYPHISODON. 1. Moucharra. 2 Kakautsel. 137. ACANTHURE. 1. Chirurgien. 2. Zèbre. 3. Noiraud. 4. Voilier. 5 Theutis. 6. Raye. 138. ASPISURE. 1. Sobar. 13%. ACANTHOPODE: 4: Argenté. 2. Boddaert. TABLE GÉNÉRALE DES POISSONS. 140. SÉLÈNE. 1. Argenté. 2. Quadrangulaire. 141. ARGYRÉIOSE. 1. Vomer. 142. ZÉE. 1. Longs-cheveux. 2. Rusé. 3. Forgeron. 143. GAL. 1. Verdâtre. 144. CHRYSOTOSE. 1. Lune. 145. Caproôs, r. Sangher. 146. PLEURONECTE. 1. Flétan. 2. Limande. 3. Sole: 4. Plie. | 5. Flez. 6. Flyndre. 7. Pôle. 8. Languette. 9. Glacial. 10. Limandelle, 11. Chinois. 12. Limandoïde. 13. Pégouze. 14. Œillé. 15. Trichodactyle: 16. Zèbre. 17. Plagieuse. 18. Argenté. Laccpède. 5. 19. T'urbot. 20. Carrelet. 21. Targeur. 22, Denté. 25. Moineau. 24. Papilleux. 25. Argus. 26. Japonais. 27. Calimande. 28. Grandes-écailles, 29. Commersonnien. 147. ACHIRE. 1. Barbu. 2. Marbre. 3. Pavonien. 4. Fascé. 5. Deux-lignes. 6. Orné, XX" ORDRE. Abdominaux. 140. CIRRHITE. 1. Tacheté. 149. CHEILODACTYLE. 1. Fascé. 150. COBITE. 1. Loche. 2. Tæn1a. 3. Trois-barbillons. 151. MISGURNE. 1. Fossilé. - 152. ANABLEPS. 1, Surinam. 289 193. FUNDULE:. 1. Mudfish. 2, Japonais. 154. COLUBRINE. 1. Chinoise. 199. AMIE. x. Chauve. 156. BUTYRIN. 1. Banané. 197. TRIPTÉRONOTE: 1. Hautin. 158. OMPOK. 1. Siluroïde. 199. SILURE, 1. Glanis. a Verruqueux: 3. Asote. 4, Fossile. 5. Deux-taches, 6. Schilde. 7. Undécimal. 8. Asprède. 9. Cotiléphore. . Chinois. . Hexadactyle. 160, MACROPTÉRONOTE, 1. Charmuth. 2. Grenouiller. 3. Brun. 4, Hexacicinne. 161. MALAPTÉRURE. 1. Électrique. 19 298 162. PIMÉLODE. 1. Bagre. 2. Chat. 3. Scheïlan, 4. Barre. 5, Ascite. 6. Argenté. 7. Nœud. 8. Quatre-taches. 9- Barbu. . Tacheté. . Bleuaitre. . Doigt-de-nègre. . Commersonnien. 14. Thunberg(3tsuite d’art. suppl.) 35. Matou. 16. Cous. . Docmac. . Bajad. . Erythroptère. Raie-d’argent. . Rayé. . Moucheté. . Casqué. . Chili. 163. DORAS. 1. Caréné. 2. Côte. 164. FOGONATHE. 1. Courbine. 2. Doré. 165. CATAPHRACTE. 1. Callichte. 2. Américain, 3. Ponctueé. 166. PrLOTOSE. 1. Anguilié. HISTOIRE NATURELLE, 2. Thunbergien (3° suite d’arl. sup.) 167. AGÉNÉIOSE. 1. Armé. 2. Désarmé. 168. MACRORAMPHOSE. 1. Cornu. 169. CENTRANODON. x. Japonais. 170. LORICAIRE. 1. Sétifère. 2. Tachetée. 171: HYPOSTOME. 1. Guacari. 172. CORYDORAS. 1. Geoffroy. 179. TACHYSURE. 1. Chinois. 174. SALMONE. 1. Saumon. 2. Illanken. 3. Schiefermuller. 4. Eriox. 5. Truite. 6. Bergforelle. Truite-saumonée Rouge. Gæden. 10. Huch. . Carpion. Salveline. Omble-chevalier. 14. Taimen. 15. Nelma. 16. Lenok. 17. Kundscha. 18. Arctique. 19. Reidur. 20. Icime. 21. Lépéchin. 22. Sil. 23. Lodde. 24. Blanc. 25. Varie. 26. René. 27. Ruile. 28. Gadoïde. 29. Cumberland (3° suite d'art. sup.} + 175. OSMÉRE-. 1. Eperlan. 2. Saure. 3. Blanchet. : 4/ Faucalle: 5. Tumbil. 6. Galonné. 176. CORÉGONE. . Lavaret. . Pidschian. . Schokur. Nez. Large. . Thymalle. . Vimbe. . Voyageur. . Muller. . Autumnäl. . Able. . Peled. . Marène. . Marénule. . Warimann. . Oxyrhinque,. . Leucichte. . Qinbre. DN OGC R M TABLE GÉNÉRALE DES POISSONS. 19. Rouge. 20. Clupéoïde(3*suite d'art. suppl.) 177. CHARACIN. . Piabuque. . Denté. . Bossu. . Mouche. . Sans-iache, . Carpeau. . Nilotique. . Néfasch. . Pulvérulent. 11. Anoslome. 12. Frédéric. 13. À bandes. 14. Mélanure. 15. Curimate. 16. Odoé. C1 OS DUI OR OIRK + 178. SERRASALME. 1. Rhomboide. 179. ÉLOPE. 1. Saure. 180. MÉGALOPE. 1. Filament, 181. NOTACANTHE, 1. Nez. ! 182. ÉSOCE. 1. Brochet. 2. Américain. 3. Bélone. 4. Argenté. . Gambarur. . Double-mouche. 6. Espadon. . Tête-nue. . Chirocentre. . Vert. © @ 183. SYNODE. . Fascé. . Renard. . Chinois. . Macrocéphale. . Malabar. . GO & QD 194. SPHYRÈNE. I. Spet. 2. Chinoise. 3 Orvert. 4. Bécune. 5. Aiguille. 189. LÉPISOSTÉE. 1. Gavial. 2. Spatule. 3. Robolo. 186. POLYPTÈRE. 1. Bichir. * 187. SCONBRÉSOCE. 1. Campérien. 188. FISTULAIRE. 1. Petimbe. 199. AULOSTOME. x. Chinois. 190. SOLÉNOSTOME. 1. Paradoxal. 291 191. ARGENTINE. . Sphyrène. . Bonuk. Caroline. . Machnate. HN 192. ATHÉRINE, 1, Joël. 2. Ménidia. 3. Sihama. 4, Grasdeau. 193. HYDRARGIRSE. 1. Swampine. 194. STOLÉPHORE. jus . Japonais. . Commersonnien. LS) 199. MUGE. . Céphale. . Albule. . Crénilabe. . Tang. . Tranquebar. . Plumier. . Tache-bleue. I ORAN 1» 196. MUGILOÏDE. 1. Chi. 197. CHANOS. 1. Arabique. 198. MUGILOMORE. 1, Ann:-caroline. 292 199. EXOCET, 1, Volant. 2. Métorien. 3. Sauteur. 4.Commersonnien, 200. POLYNÈME. 1. Emoi. 2. Pentadactyle. 3. Rayé. &. Paradis. 5. Décadactyle. 6. Mango. 201. POLYDACTYLE. 1. Plumuier. 202. BURO. 1. Brun. 203. CLUPÉE. . Hareng. . Sardine. Alose. . Feinte. . Rousse. . Anchois. . Athérinoïde. . Raïe-d’argent. . Apalike. 10. Bélame. 11. Dorab. 12. Malabar. 13. Tuberculeuse. 14. Chrysoptère. 15. À bandes. 16. Macrocéphale. 17. Des tropiques. © mu DEEE M 204. MYSTE. bd . Clupéoïde. ‘205. CLUPANODON. 1. Cailleu-tassart. 2. Nasique. 3. Pilchard. 4. Chinois. 5. Africain. 6. Jussieu. 206. SERPE. 1. Argentée. 207. MÉNÉ. 1. Anne-caroline. 208. DORSUAIRE. 1. Noirâtre. 209. XYSTÈRE. | 1. Brun. 210. CYPRINODON. 1. Varié. 211. CYPRIN. 1. Carpe. 2. Barbeau. 3. Spéculaire. 4. À cuir. . Binny. 6. Bulatmai. 7. Murse. 8. Rouge-brun. 9. Goujon. 10. Tanche. 11. Capoet. 12. Tanchor. 15. Voncondre. 14. Verdâtre. HISTOIRE NATURELLE: 15. Anne-caroline. - 16. Mordoré. 17. Vert-violet. 18. Hamburge. 19. Céphale. 20. Soyeux. 21. Zéelt. 22, Doré. 23. Argenté. 2#, Télescope. 25. Gros-yeux. 26. Quatre-lobes. 27. Orphe. 28. Royal. 29. Caucus. 30. Malchus. 31. Jule. 32. Gibèle. 33. Goleïan. 34. Labéo. 35. Leptocéphale. 36. Chalcoïde. 37. Clupéoïde. 38. Galian. 39. Nilotique. 40. Gonorhynque. 41. Véron. 42. Aphye. 45.;:Vaudoise. 4%. Dobule. 45. Rougeâtre. 46. Ide. 47. Buggenhagen. 48. Rotengle. 49. Jesse. 50. Nase. 51. Aspe. 52. Spirlin. 53. Bouvière. 54. Americain. 55. Able. 56. Vimbe. 57. Brème. 58. Couteau. 59. Farène. TABLE GÉNÉRALE DES POISSONS 60. Large. 61. Sope. 62. Chub. 63. Catostome. 64. Morelle. 65. Frangé. 66. Faucille. 67. Bossu. 68. Commersonnien. 69. Sucet. 70. Pigo. XXIME ORDRE. Apodes. 212. STERNOPTYX: 1. Hermann. XXVME ORDRE. Apodes. 213. STYLÉPHORE, 1. Argenté, XXVIIIMEORDRE, Abdominaux. 214. MORMYRE. . Kannumé. . Oxyrhynque. Dendera. . Salahié. Bébé. . Hersé. Cyprinoïde. Bané. .- Hasselquist. XXIXmE ORDRE. Apodes. © DNIOUNHRUR M 215. MURÉNOPHIS, 1. Hélène. 2. Echidne. 3. Colubrine. 4. Noirâtre. 5. Chainette. 6. Réticulaire, 293 7. Africaine. 8. Panthérine, 9. Etoilée. 10. Ondulée. 11. Grise. 216. GYMNOMURENT : 1. Cerclée. 2, Marbrée. 217. MURÉNOBLENNE. 1. Ohvâtre. 218.SPHAGEBRANCHE. 1. Museau - pointu. 210 UNIBRANCHAPERTURE. 1. Marbrée. 2. Immaculée, 3. Cendrée. 4. Rayée. 5. Lisse. agé HISTOIRE NATURELLE. RAA VV EVE VU DAT VRAI AR VRAI UV EVA TU LU LUE VUE VAR VUE VUE VUA VE LVL MR LAN VAT WPTAA VIA CÉTACÉES. VUE GÉNÉRALE DES CÉTACÉES. en mem ns Q: notre imagination nous transporte à une grande élévation au-dessus du globe. La terre tourne au-dessous de nous : le vaste océan enceint les continens et les îles ; seul il nous paroîtanimé. À la distance où nous sommes placés, les êtres vivans qui peuplent la surface sè- che du globe ont Gisparu à nos yeux; nous n’apercevons plus ni les rhinocéros, n1 les hippopotames, ni les éléphans, ni les cro- codiles , ni les serpens démesurés : mais, sur la surface de la mer, nous voyons encore des troupes nombreuses d'êtres animés en parcourir avec rapidité immense étendue , et se jouer avec les montagnes d'eau soulevées par les tempêtes. Ces êtres que , de la hauteur où notre pensée nous a élevés, nous serions tentés de croire les seuls habitans de la terre, sont les cétacées. Leurs di- mensions sont telles, qu'on peut saisir sans peine le rapport de leur longueur avec la plus grande des mesures terrestres. On peut croire que de vieilles baleines ont eu une longueur égale au cent- millième du quart d’un méridien. Rapprochons-nous d'eux ; et avec quelle curiosité ne devons- nous pas chercher à les connoître? ils vivent comme les poissons au milieu des mers; et cependant ils respirent comme les espèces terrestres. Ils habitent le froid élément de l'eau; et leur sang est chaud , leur sensibilité tres-vive, leur affection pour leurs sem- blables très-grande, leur attachement pour leurs pelits très-ar- dent et très-courageux. Leurs femelles nourrissent du lait que fournissent leurs mamelles les jeunes cétacées qu'elles ont portés dans leurs flancs, etqui viennent tout formés à la lumière, comme Phomme et tous les quadrupèdes. fs sont immenses, ils se meuvent avec une grande vitesse; et VUE GÉNÉRALE DES CÉTACÉES. 295 cependant ils sont dénués de pieds proprement dits, ils n'ont que des bras. Mais leur séjour a été fixé au milieu d’un fluide assez dense pour les soutenir par sa pesanteur , assez susceptible de ré- sistance pour donner à leurs mouvemens des points d'appui à ainsi dire solides, assez mobile pour s'ouvrir devant eux ,etn ’op- poser qu'un 1éger ‘obstacle à leur course. Élevés dans le sein de l'atmosphère, comme le condor , ou placés sur la surface sèche de la terre, comme l'éléphant, ils n’auroient pu soutenir où mou- voir leur énorme masse que par des forces trop supérieures à celles qui leur ont été accordées, pour qu’elles puissent étre réu- Mmes dans un être vivant. Combien de vérités importantes ne peut douc pas éclairer ou découvrir la considération attentive des divers phénomènes qu’ils présentent ! De tous les animaux, aucun n’a reçu un aussi grand domaine : non-seulement la surface des mers leur appartient, mais les abîmes de l’océan sont des provinces de leur empire. Si l'atmosphère a été départie à l'aigle, sil peut s'élever dans les airs à des hauteurs égales aux profondeurs des mers dans lesquelles les cétacées se précipitent avec facilité, il ne parvient à ces régions éthérées qu’en luttant contre les vents impétueux, et contre les rigueurs d’un froid assez intense pour devenir bientôt mortel. La température de l’océan est, au contraire, assez douce , et presque uniforme dans toutes les partiés de cette mer universelle un peu éloignée de la surface de l'eau et par conséquent de lat- mosphère. Les couches voisines de cette surface marine, sur la- quelle repose, pour ainsi dire, l'atmosphère aérienne, sont, à la vérité, soumises à un froid très-âpre, et endurcies par la congé- Jation dans les cercles polaires etaux environs de ces cercles arc- tique ou anltarciique : mais, même au-dessous de ces vastes calottes gelées et des montagnes de glaces qui s'y pressent, s’y entassent, s’y consolident , et accroissent le froid dontelles sont l'ouvrage, les cétacées trouvent dans les profondeurs de la mer un asile d'autant plus tempéré, que, suivant les remarques d’un physicien aussi éclairé qu'intrépide voyageur , l'eau de l'océan est plus froide de deux ou trois ou quatre degrés, sur tous les bas-fonds, que dans les profondeurs voisines * Eee TRS AU LI HSE BOT OT 27 DE RER ER D IPN IE SNS NE En ON AG SMART A SE " Lettre de M. de Humboldt a M, Lalande , datée de Caraccas en Amérique, le 13 décembre 1799. 596 HISTOIRE NATURELLE. Et comme d'ailleurs 1l est des cétacées qui remontent dans Îes fleuves *, on voit que, même sans en excepter l’homme aidé de la puissance de ses arts, aucune famille vivante sur la terre n’a régné sur un domaine aussi étendu que celui des cétacées. Et comme, d’un autre côté, on peut croire que les grands céta- cées ont vécu plus de mille ans *, disons que le temps leur appar- tient comme l'espace , et ne soyons pas étonnés que le génie de V'allégorie ait voulu les regarder comme les emblèmes de la durée, aussi-bien que de l'étendue , et par conséquent comme les sym- boles de la puissance éternelle et créatrice. Mais si les grands cétacées ont pu vivre tant de siècles et do- miner sur de si grands espaces , ils ont dû éprouver toutes les vicissitudes des temps, comme celles des lieux; et les voila encore, pour la morale et la philosophie , des images imposantes qui rap- pellent les catastrophes du pouvoir et de la grandeur. Ici les extrêmes se touchent. La rose et l'éphémère sont aussi les emblèmes de l'instabilité. Et quelle diflérence entre la durée de la baleine et celle de la rose ! L’homme même, comparé à la baleine, ne vit qu'âge de rose. Il paroît à peine occuper un point dans la durée, pendant qu’un très-petit nombre de générations de cétacées remonte jusqu'aux époques terribles des grandes et dernières révolutions du globe. Les grandes espèces de célacées sont contemporaines de ces catastrophes épouvantables qui ont bouleversé la surface de la terre; elles restent seules de ces pre- miers âges du monde ; elles en sont, pour ainsi dire, les ruines vivantes; et si le voyageur éclairé et sensible contemple avec ra- vissement , au milieu des sables brûlans et des montagnes nues de la Haute-Egcypte, ces monumens gigantesques de l’art, ces co- lonnes, ces stalues, ces temples à demi détruits, qui lui présen- tent l’histoire consacrée des premiers temps de l’espèce humaine, avec quel noble enthousiasme le naturaliste , qui brave les tem- pêtes de l’océan pour augmenter le dépôt sacré des connoissances humaines, ne doit-1l pas contempler, au près des montagnes de glace que le froid entasse vers les pôles, ces colosses vivans, ces monu- mens de la Nature, qui rappellent les anciennes époques des mé- tamorphoses de la terre ! EE x Voyez, dans cette Histoire , l’article des belugas. 4 Consultez l’article des baleines franches, VUE GÉNÉRALE DES CÉTACÉES. 297 À ces époques reculées, les immenses cétacées régnoïent sans trouble sur l'antique océan. Parvenus à une grandeur bien supé- rieure à celle qu'ils montrent de nos jours , ils voyoient les siècles s'écouler en paix. Le génie de l'homme ne lui avoit pas encore donné la domination sur les mers; l’art ne les avoit pas disputées à la Nature, Les cétacées pouvoient se livrer, sans inquiétude, à cette affec- tion que l’on observe encoreentre lesindividus de la même troupe, entre le mâle et la femelle, entre la femelle et le petit qu’elle al- lite , auquel elle prodigue les soins les plus touchans, qu’elle élève , pour ainsi dire, avec tant d'attention , qu’elle protège avec tant de sollicitude , qu’elle défend avec tant de courage. Tous ces actes, produits par une sensibilité très-vive , l’entre- tiennent, l’accroissent, l’'animent. L'instinct, résultat nécessaire de l'expérience et de la sensibilité, se développe, s'étend, se perfec- tionne. Cette habitude d’être ensemble, de partager les jouissances, les craintes et les dangers, qui lie par des liens’si étroits, et les cétacées de la même bande, et surtout le mâle et la femelle, la fe- melle et le fruit de son union avec le mâle, a dü ajouter encore à cet instinct que nous reconnoîtrons dans ces animaux, enno- blir en quelque sorte sa nature , le métamorphoser en intelli- gence. Et si nous cherchons en vain, dans les actions des céta- cées, deseffets de cette industrie que l’on croiroit devoir regarder comme la compagne nécessaire de l'intelligence et de la sensibi- lité, c'est que les célacées n’ont pas besoin, par exemple, comme les caslors, de construire des digues pour arrêter des courans d’eau trop fugiufs, d'élever des huites pour s'y garantir des rigueurs du froid , de rassembler dans les habitations destinées pour l'hiver une nourriture qu'ils ne pourroient se procurer avec facilité que pendant la belle saison : l'océan leur fournit, à chaque instant, dans ses profondeurs, les asiles qu'ils peuvent désirer contre les intempéries des saisons , el, dans les poissons et les mollusques dont il est peuplé , une proie aussi abondante qu'analogne à leur 1ature. | Cette habitude, ce besoin de se réunir en troupes nombreuses , a dùà naître particulièrement de la grande sensibilité des femelles. Leur affection pour les petits auxquels elles ont donné le jour ne leur permet pas de les perdre de vue, tant qu'ils ont besoin de leurs soins, de leurs secours, de leur protection. Les jeunes 298 HISTOIRE NATURELLE. célacées ne peuvent se passer d’une association qui leur a été et si utile et si douce : ils ne s'éloignent ni de leur mère, ni de leur père, qui n'abandonne pas sa compagne. Lorsqu'ils forment des unions plus particulières, pour donner eux-mêmes l'existence à de nouveaux individus, ils n’en conservent pas moins l'association générale ; et les générations successives, rassemblées et liées par le sentiment, ainsi que par une habitude constante, forment bien- tôt ces bandes nombreuses que les navigateurs rencontrent sur les mers, surtout sur celles qui sont encore peu fréquentées. Ces troupes remarquables présentent souvent , ou les jeux de la paix, ou le tumulte de la guerre. On les voit, ou se livrer, comme les bélugas, les dauphins vulgaires et les marsouins, à des mouvemens rapides , à des élans subits, à des évolutions va- riées, et, pour ainsi dire, non interrompues; ou, rassemblés en bandes de combattans, comme les cachalots et les dauphins gla- diateurs, ils concertent leurs attaques, se précipitent contre les ennemis les plus redoutables, se battent avec acharnement, et ensanglantent la surface de la mer. El est aisé de voir , d’après la longueur de la vie des plus grands cétacées , que , par exemple, deux baleines, l’une mâle et l’autre femelle, peuvent, avant de périr, voir se réunir autour d’elles soixante-douze mille millions de baleines auxquelles elles auront donné le jour , ou dont elles seront la souche. La durée de la vie des cétacées, en multipliant , jusqu'à un terme qui effraie l'imagination , les causes du grand nombre d'individus qui peuvent être rassemblés dans la même bande, et former, pour ainsi dire, la même association, n’accroit-elle pas beaucoup aussi celles qui concourent au développement de la sensibilité , de l'instinct et de l'intelligence ? La vivacité de cette sensibilité et de cette intelligence est d’ail- leurs prouvée par la force de l'odorat des cétacées. Les quadru- pèdes qui montrent le plus d’instinct, et qui éprouvent l’atta- chement le plus vif et le plus durable, sont en effet ceux qui ont un odorat exquis, tels que le chien et l'éléphant. Or, les cétacées reconnoissent de très-loin et distinguent avec netteté les diverses impressions des substances odorantes; et si l’on ne voit pas dans ces animaux des narines entièrement analogues à celles de la plu- part des quadrupèdes, d’habiles anatomistes, et particulièrement Hunter et Albert, ont découvert ou reconnu dans les baleines VUE GÉNÉRALE DES CÉTACÉES. 299 un labyrinthe de feuillets osseux , auquel aboutit le nerfolfacuif, et qui ressemble à celui qu’on trouve dans les narines des qua- drupèdes. ; Nousex poserons dans divers articles de cette Histoire, etnotam- ment en traitant de la baleine franche , comment les cétacées ont reçu l'organe de la vue le mieux adapté au fluide aqueux et salé, el à l'atmosphère humide, brumeuse et épaisse , au travers des- quels ils doivent apercevoir les objets; et ils peuvent l'exercer d'autant plus, et par conséquent le rendre successivement sensi- ble à un degré d’autant plus remarquable, qu'en élevant leur tête au-dessus de l'eau , ils peuvent la placer de manière à étendre sur une calotte immense, formée par la surface d’une mer tran- quille , leur vue , qui n’est alors arrêtée par aucune inégalité semblable à celles de la surface sèche du globe, et qui ne reçoit de limite que de la petitesse des objets, où de la courbure de la terre. À la vérité, ils n’ont pas d’organe particulier conformé de ma- nicre à leur procurer un ‘oucher bien sûr et bien délicat. Leurs doigis en effet, quoique divisés en plusieurs osselets , ét présen- tant, par exemple, jusqu'à sept articulations dans l'espèce du physétère orthodon, sont tellement rapprochés, réunis et recou- verls par une sorte de gant formé d’une peau dure et épaisse, qu'ils ne peuvent pas être mus indépendamment l’un de l'autre ; pour palper, saisir et embrasser un objet, et qu’ils ne composent que l'extrémité d’une rame solide, plutôt qu’une véritable main. Mais cette même rame est aussi un bras , par le moyen duquel ils peuvent retenir et presser contre leur corps les différens objets, et il est très- peu de parties de leur surface où la peau , quelque épaisse qu'elle soit, ne puisse êlre assez déprimée, et en quelque sorte fléchie , pour leur donner, par le tact, des sensations assez nettes de plusieurs qualités des objets extérieurs. On peut donc croire qu'ils ne sont pas plus mal partagés relativement au touclier , que plusieurs mammiferes, et, par exemple, plusieurs phoques, qui paroissent jouir d’nne intelligence peu commune dans les animaux, et de beaucoup de sensibilité. L'organe de l’ouïe, qui leur a été accordé , est enfermé dans un os qui, au lieu de faire partie de la boîte osseuse, laquelle en- veluppe le cerveau, est attaché à cette boîte osseuse par des liga- mens, et comme suspendu dans une sorte de cavité. Cette espèce 300 HISTOIRE NATURELLE. d'isolement de loreille , au milieu de substances molles qui amor- tissent les sons qu’elles transmettent, contribue peut-être à la netteté des impressions sonores, qui, sans ces intermédiaires , ar- riveroient trop multipliées, trop fortes et trop confuses , à un or- gane presque toujours placé au-dessous de la surface de l’océan , et par conséquent au milieu d’un fluide immense , fréquemment agité , et bien moins rare que celui de atmosphère. Remarquons aussi que le conduit auditif se termine à l'extérieur par un ori- lice presque imperceptible, et que , par la très-petite dimension de ce passage , la membrane du tympan est garantie des effets assourdissans que produiroient sur cette membrane tendue le contact et le mouvement de l’eau de la mer. Mais, comme l’histoire des animaux est celle de leurs facultés, de même que l’histoire de l’homme est celle de son génie, tâchons de mieux juger des facultés des cétacées ; essayons de mieux con- noïître le caractère particulier de leur sensibilité , la nature de leur instinct, le degré de leur intelligence ; cherchons les liaisons qui, dans ces mêmes cétacées , réunissent un sens avec un autre, ef par conséquent augmentent la force de ces organes et multiplient leurs résultats. Comparons ces liaisons avec les rapports analogues. observés dans les autres mammifères ; et nous trouverons que l'odorat et le goût sont très-rapprochés , et, pour ainsi dire, réunis dans ous les mammifères; que l’odorat, le goût et le tou- cher sont, en quelque sorte , exercés par le même organe dans l'éléphant, et que l’odorat et l’ouïe sont très-rapprochés dans les célacées. Nous exposerons ce dernier rapport, en faisant l’histoire du dauphin vulgaire. Mais observons déjà qu’une liaison ana- logue existe entre l’ouïe et l’odorat des poissons, lesquels vivent dans l’eau, comme les cétacées; et de plus, considérons que les deux sens que l’on voit, en quelque sorte, réunis dans les céta- cées , sont tous les deux propres à recevoir Îles impressions d’ob- jets très-éloignés; tandis que, dans la réunion de l’odorat avec le: goût et avec le toucher , nous trouvons le toucher et le goût qui ne peuvent être ébranlés que par les ohjets avec lesquels leurs organes sont en contact. Le rapprochement de l’ouïe et de l'o- dorat donne à l'animal qui présente ce rapport des sensations. moins précises et des comparaisons moins sûres, que la liaison. de l’odorat avec le goût et avec le toucher ; mais il en fait naître de plus fréquentes, de plus nombreuses et de plus variées. Ces. VUE GÉNÉRALE DES CÉTACÉES. 3oi impressions , plus diversifiées et renouvelées plus souvent, doi- vent ajouter au penchant qu'ont les cétacées pour les évolutions très-répétées, pour les longues natations, pour les voyages loin- tains ; et c'est par une suite du même principe que la supériorité de la vue et la finesse de l'ouïe donnent aux oiseaux une ten= dance très-forte à se mouvoir fréquemment , à franchir de sran- des distances , à chercher au milieu des airs la terre et le climat qui leur conviennent le mieux. Maintenant si, après avoir examiné rapidement les sens des cétacées, nous portons nos regardssur les dimensions des organes de ces sens, nous serons étonnés de trouver que celui de loue, et surlout celui de la vue, ne sont guère plus grands dans des cétacées longs de quarante où cinquante mètres, que dans des mammifères de deux ou trois mètres de longueur. Observons ici une vérité importante. Les organes de l’odorat, de la vueet de l’ouïe, sont, pour ainsi dire,des instrumens ajoutésau corps proprement dit d’un animal ; ils n’en font pas une partie essen- tielle : leurs proportions et leurs dimensions ne doivent avoir de rapport qu'avec la nature, la force et le nombre des sensations qu'ils doivent recevoir et transmettre au système nerveux, et par conséquent au cerveau de l'animal; il n’est pas nécessaire qu'ils aient une analogie de grandeur avec le corps proprement dit. Etendus même au-delà de certaines dimensions ou resserrés en- deçà de ces limites , ils cesseroient de remplir leurs fonctions pro: pres; 1ls ne concentreroient plus les impressions qui leur par- viennent ; ils les transmettroient trop isolées ; ils ne seroient plus un instrument particulier ; ils ne feroient plus éprouver des odeurs; ils ne formeroient plus des images; 1ls ne feroient plus entendre des sons; ils se rapprocheroïent des autres parties du corps de l'animal , au point de n'être plus qu’un organe du tou- cher plus ou moins imparfait, de ne plus communiquer que des impressions relatives au tact et de ne plus annoncer la présence d'objets éloignés. Il n'en est pas ainsi des organes du mouvement, de la diges- tion , de la circulation , de la respiration : leurs dimensions doi- vent avoir un tel rapport avec la grandeur de l'animal, qu'ils croissent avec son corps proprement dit, dont ils composent des parties intégrantes , dont ils forment des portions essentielles, à l'existence duquel ils sont nécessaires ; et ils s’agrandissent même 302 HISTOIRE NATURELLE. dans des proportions presque toujours très-rapprochées de celles du corps proprement dit, et souvent enti-rement semblables à ces dernières. Mais l’ouie des cétacées est-elle aussi souvent exercée que leur vue et leur odorat? Peuvent-ils faire enten re des bruissemens ou des bruits plus ou moins forts, et même proférer de véritabies sons , et avoir une véritable voix? On verra dans l’histoire de la baleine franche, dans celle de Îa jubarthe , dans celle du cachalot macrocéihale , dans celle du dauphin vulgaire, que ces animaux produisent de vérilables sons. Une troupe nombreuse de dauphins féres, attaqués en 1787, dans la Méditerranée, auprès de Saint-Tropès, fil entendre des siflemens aigus , lorsqu'elle commença à ressentir la douleur que lui firent éprouver des blessures cruelles. Ges sifilemens avoient été précédés de mugissemens effrayanset profonds. Un butskopf, combattu et blessé aupres de Honfleur , en 1788, mugié comme un laureau, suivant les expressions d'observateurs dignes de foi. Dès le temps de Rondelet on connoïssoit les mraissemens par lesquels les cétacées des environs de Terre-Neuve exprimoient leur crainte , lorsqu'’attaqués par une orque audaciense, 1ls se précipitoient vers la côte, pleins de trouble ei d’effror. Lors du combat livré aux dauphins férès vas en 1787 auprès de Saint-Tropès, on les entendit aussi jeter des cris très-forts et très-distincts. Un physétère mular a pu faire entendre un ert terrible, dont le retentissement s'est prolongé au loin , comme un immense fré- missement. L'organe de la voix des cétacées ne paroit pas cependant, au premier coup-d’œil, conformé de manière à composer un ins- trument bien sonore et bien parfait : mais on verra, dans l'His- toire que nous publions , que le larynx de plusieurs cétacées non- seulement s'élève comme une sorte de pyramide dans la partie inférieure des évents; mais que l’orifice peut en être diminué à leur volonté par le voile du palais qui l’entoure et qui est garni d’un sphincter où muscle circulaire. La cavité de la bouche et selle des évents sont très-grandes. La trachée-artere | mesurée VUE GÉNÉRALE DES CÉTACÉES. 303 depuis le larynx jusqu’à son entrée dans les poumons, avoit un mètre de longueur, et un tiers de mètre de diamètre, dans une baleine néanmoins très-jeune, prise sur la côte d'Islande, en 1763 *. Or, il seroit aisé de prouver à tous les musiciens qui con- noissent la théorie de leur art, et particulièrement celle des ins- trumens auxquels la musique peut avoir recours ue la réunion des trois conditions que nous venons d’exposer suffit pour faire * considérer l’ensemble de l'organe vocal des cétacées, comme pro- pre à produire dé véritables sons, des sons très-dislincis, et des sons variés non -seulement par leur intensité, mais encore par leur durée et par le degré de leur élévation ou de leur gravité. On pourroit même supposer, dans les cris des cétacées , des différences assez sensibles pour que le besoin et l'habitude aient rendu pour ces animaux plusieurs de ces cris, des signes constans et faciles à reconnoître , d’un certain nombre de leurs sensa- tions. De véritables cris d'appel, de véritables signes de détresse, ont été employés par les dauphins férès réunis auprès de Saint-Tropès. Le physétère mular qui fit entendre ce son zerrible dont nous venons de parler étoit le plus grand, et comme le conducteur ou plutôt le défenseur d’une troupe nombreuse de physétères de son espèce ; et le cri qu'il proféra fut pour ses compagnons comme un signal d'alarme, et un avertissement de la nécessité d’une fuite précipitée. Les cétacées pourroient donc , à la rigueur , être considérés comme ayant reçu du temps et de la société avec leurs semblables, ainsi que de l'effet irrésistible de sensations violentes, d’impres- sions souvent renouvelées et d’affections durables, un rudiment bien imparfait, et néanmoins assez clair, d’un langage propre- ment dit. Mais les actes auxquels ce langage les détermine, que leur sen- sibilité commande , que leur intelligence dirige, par quel ressort puissant soni-1ls principalement produits ? Par leur queue longue, grosse, forte, flexible , rapide dans ses 1 Voyage en Islande, fait par ordre de sa Majesté Danoise , par MA. Olaf- sen, Islandais, et Povelsen , premier médecin d'Islande ; rédigé sous {a direction de l’Académie des Sciences de Copenhague , et traduit en francais par M. Gauthier de la Peyronie ; volume V, page 269. 304 HISTOIRE NATURELLE. mouvemens, et agrandie à son extrémité par une large nageoiré placée horizontalement. Is l'agitent, et la vibrent, pour ainsi dire, avec d'autant plus de facilité et d'énergie, qu'ils ont un grand nombre de vertèbres lombaires, sacrées et caudales ; que les apophyses des vertèbres lombaires sont très-hautes , et que par conséquent ces apo- physes donnent un point d'appui des plus favorables aux grands muscles qui s’y attachent, et qui meuvent la queue qu'ils com- posent. C'est cette queue, si puissante dans leur natation, si redoutable dans leurs combats, qui remplace les extrémités postérieures , les- quelles manquent absolument aux cétacées. Ces animaux sont de véritables bipèdes; ou plutôt ils sont sans pieds , et n’ont que deux bras , dont ils se servent pour ramer , se battre et soigner leurs petils. Dans plusieurs mammifères , les extrémités antérieures sont plus grandes que les postérieures. La différence entre ces deux sortes d'extrémités augmente dans le même sens, à mesure que lon parcourt les diverses espèces de phoques, de dugons, de morses et de lamantins, qui vivent sur la surface des eaux; et elle devient enfin la plus grande possible, c'est-à-dire que l’on ne voit plus d'extrémités postérieures lorsqu'on est arrivé aux tribus des céta- cées, qui non-seulement passent leur vie au milieu des flots, comme les phoques, les dugons , les morses et les lamantins, mais encore n’essaient pas de se traîner , comme les phoques, sur les rochers ou sur le sable des rivages des mers. Si , au lieu de s’avancer vers les mammifères nageurs, lesquels ont tant de rapports avec les poissons , on va vers les animaux qui volent ; si lon examine les familles des oiseaux, on voit les extrémités antérieures déformées, étendues, modifiées, métamor- phosées et recouvertes de manière à former une aile légère, agile, d’une grande surface, et propre à soutenir et faire mouvoir un corps assez lourd dans un fluide très-rare. Et remarquons que dans les animaux qui volent, comme dans ceux qui nagent, 1l y a une double réunion de ressorts, un appareil antérieur composé des deux bras, et un appareil postérieur formé par la queue : mais dans les animaux qui fen- dent l'air , ce fluide subtil et léger de l'atmosphère, l'appareil le plus énergique est celui de devant; et dans ceux qui traversent VUE GÉNÉRALE DES CÉTACÉES. 305 Peau , ce fluide bien plus dense et bien plus pesant des fleuves et des mers, l'appareil de derrière est le plus puissant. Dans l'animal qui nage, la masse est poussée en avant; dans l'animal qui vole, elle est entraînée. | Au reste, les cétacées se servent de leurs bras et de leur queue avec d'autant plus d'avantage, pour exécuter, au milieu de l’o- céan , leurs mouvemens de conteniement ou de crainte, de re- cherche ou de fuite, d’aflection ou d’antipathie, de chasse ou de combat , que toutes les parties de leur corps sont imprégnées d’une substance huiïleuse , que plusieurs de ces portions sont pla- cées sous une couche très-épaisse d’une graisse légère qui les gonfle, pour ainsi dire, et que cette substance oléaginense se retrouve dans les os et dans les cadavres des cétacées les plus dé- pouillés , en apparence, de lard ou de graisse, et s’y dénote par une phosphorescence tres-sensible. Ainsi tous les animaux qui doivent se soutenir et se mouvoir au milieu d’un fluide ont reçn une légèreté particulière, que les habitans de l'atmosphère tiennent de l'air et des gaz qui rem- plissent plusieurs de leurs cavités et circulent jusque dans leurs os, et que les habitans des mers et des rivières doivent à l'huile qui pénètre jusque dans le tissu le plus compacte de leurs parties solides. k ‘On a cru que les cétacées conservoient, après leur naissance, le érou ovale qui est ouvert dans les mammifères avant qu'ils ne voient le jour , et par le moyen duquel le sang peut passer d’une partie du cœur dans une autre, sans circuler par les’ poumons. Cetie opinion ést contraire à la vérité. Le #rou ovale se ferme dans les cétacées comme dans les autres mammifères. Ils ne peuvent se tenir entièrement sous l’eau que pendant un temps assez court : ils sont forcés de venir fréquemment à la surface des mers pour respirer l'air de l'atmosphère ; et s'ils ne sont obligés de tenir hors de l’eau qu’une très-petite portion de leur tête, c’est parce que l'orifice des évents, ou tuyaux par lesquels ils peuvent rece- voir l'air atmosphérique , est situé dans la partie supérieure de leur tête, que leur larynx forme une sorte de pyramide qui s’é- lève dans l’évent , et que le voile de leur palais , entièrement cir- culaire et pourvu d’un sphincter, peut serrer étroitement ce la- rynx, de manière à leur donner la facalté de respirer, d’avaler une assez grande quantité d’alimens, et de se servir de leurs dents Lacepède. 5. 20 306 HISTOIRE NATURELLE. ou de leurs fanons, sans qu'aucune substance ni même une goutte d’eau pénètrent dans leurs poumons ou dans leur trachée- artère. ” Mais cette substance huileuse, ces fanons, ces dents, ces lon- gues défenses que quelques cétacées ont reçues *, celte matière blanche que nous nommerons adipocire avec Fourcroi *, et qui est si abondante dans plusieurs de leurs espèces, d'ambre gris qu'ils produisent *, et jusqu’à la peau dont ils sont revêtus, tous ces dons de la nature sont devenus des présens bien fu- nestes , lorsque l’art de la navigation a commencé de se per- fectionner , et que la boussole a pu diriger les marins parmi les écueils des mers les plus lointaines et les ténèbres des nuits les plus obscures. L'homme, attiré par les trésors que pouvoit lui livrer la vic- toire sur les cétacées , a troublé la paix de leurs immenses solitu- des, a violé leur retraite, a immolé tous ceux que les déserts glacés et inabordables des pôles n’ont pas dérobés à ses coups; et 1l leue a fait une guerre d'autant plus cruelle, qu'il a vu que des grandes pêches dépendoient la prospérité de son commerce, l’activité de son industrie, le nombre de ses matelots , la hardiesse de ses na- vigateurs, l'expérience de ses pilotes, la force de sa marine, la grandeur de sa puissance. C'est ainsi que les géans des géans sont tombés sous ses armes; et comme son génie est immortel , et que sa science est mainte-- pant impérissable, parce qu'il a pu multiplier sans limites les exemplaires de sa pensée, ils ne cesseront d’être les victimes de son intérèt que lorsque ces énormes espèces auront cessé d'exister. C'est en vain qu'elles fuient devant lui : son art le transporte aux extrémités de la terre; elles n'ont plus d’asile que dans le néant. Avançons vers ces êtres dont on peut encore écrire l’histoire, et dont nous venons d’esquisser quelques traits généraux. Ah ! pour les peindre, il faudroit le pinceau de Buffon. Lors- x Voyez l’histoire des narwals. 2 Article du cachalot macrocéphale. 3 Idem. ! VUE GÉNÉRALE DÉS CETACÉES. 307 qu'il m'associa à ses travaux, il s’étoit réservé d'exposer l’image de ces célacées, auxquels la Nature paroissoit avoir destiné un meilleur sort que celui qui les opprime : mais la mort l’a surpris avant qu'il n'ait pu commencer son ouvrage; mais Daubenton et Montbelliard ne sont plus; et c’est sans le secours de mes maî- tres, sans le secours de mes illustres amis, que J'ai travaillé au monument qui manquoit encore pour compléter l'ouvrage im mense élevé pour la postérité par Buffon , par Daubenton , par Montbelliard , et dont j'ai tâäché de poser le faîte en terminant il ÿ a un an l'Histoire des poissons *. Lorsqu’a cette dernière époque j’ai commencé de publier l'His- toire des cétacées, que j’avois entreprise pour remplir les hono- rables obligations contractées avec Buflon , le malheur avoit déjà frappé ma tête et déchiré mon cœur ; j’avois déjà perdu une compagne adorée. La douleur sans espoir , la reconnoissance , la vénération , ont inscrit le nom de ma Caroline à la tête de l'His- toire des poissons * ; elles lui dédient ce nouvel ouvrage; elles lui consacreront tous ceux que je pourrai tenter jusqu’à la fin de mon exil affreux. Son nom, cher à toutes les âmes vertueuses et sensibles , recommandera mes foibles efforts aux amis de la Nature. ? Voyez, dans l’Histoire naturelle des poissons , le Discours intitulé Sur Zæ pêche, sur la connoissance des poissons fossiles, et sur quelques attributs généraux des poissons. 2 Voyez la dédicace du troisième volume de cette Histoire naturelle des poissons , page 456 , et les articles indiqués à la suite de cette dédiçace. 308 HISTOIRE NATURELLE. AAA VAR VIRE EVA UE LR LE LU MAIS VUS LAMMAMAMAUE TABLEAU DES ORDRES, GENRES ET ESPÈCES DE CÉTACÉES. CÉTACÉES. Le sang rouge et chaud ; deux ventricules et deux oreillettes au cœur ; des vertèbres ; des poumons ; des mamelles ; des évents ; point d'extrémités pos- térieures. RAA AAA AAA AAA AAA AA AAA AAA AVR AAA AA AAA AAA RAA RAAAAAAAA VIARAAAARA AAA AE PREMIER ORDRE. Point de dents. PREMIER GENRE. LES BALEINES. La mâchoire supérieure garnie de fanons ou lames de corne}; les orifices des évents séparés, et placés vers le milieu de la partie supérieure de la tête; pount de nageoire dorsale. PREMIER SOUS-GENRE, Point de bosse sur Le dos. TSPÈCES, : CARACTÈRES. 1. LA BALEINE FRANCHE. | Lecorps gros et court; la queue courte. La mâchoire inférieure très-arrondie , 2. LA BALEINE NORDCAPER. tres-haute et très-large ; le corps al- longé ; la queue allongée. TABLEAU DES ORDRES, GENRES ET ESPÈCES. 30q SECOND SOUS-GENRE. Une ou plusieurs bosses sur le dos. ISPÈCES. CARACTÈRES. Une bosse sur le dos ; les nageoires 3. LA BALE . 9. LA BALLINE NOUEUSE pectorales blanches. 4. LA BALEINE BOSSUE. Cinq ou six bosses sur le dos; les fa- nons blancs. à SECOND GENRE. LES BALEINOPTÈRES :. La mâchoire supérieure garnie de fanons où lames de corne ; Les orifices des évents séparés, et placés vers le milieu de la ariie supérieure de la tête ; une nageoire dorsale. P ’ d ? 5 PREMIER SOUS-GENRE. Point de plis sous la gorge ni sous le ventre. ESPÈCE. CARACTÈRES. es mâchoires pointues et également L) E PT I x 1. LA BALEINOPTÈRE GIBEAR avancées ; les fanons courts. SECOND SOUS-GENRE. Des plis longitudinaux sous la gorge et sous le ventre. ESPÈCES. CARACTÈRES. La nuque élevée et arrondie ; le mu- seau avancé , large , et un peu ar- rondi ; des tubérosités presque demi- sphériques au-devant des évents ; la dorsale courbée en arrière. 2». LA BALEINOPTÈRE JU-, BARTE. CPP RDS RE EEE IEEE CE PE © RE EE 2 1 Baleinoptèrel signifie baleine à nageoires ; le mot grec pteron vent d're nageoires 310 HISTOIRE NATURELLE. } ESPÈCES. CARACTÈRES. La mâchoire inférieure arrondie , plus 3. LA BALEINOPTÈRE ROR- avancée et beaucoup plus large que QUAL. celle d’en-haut; la tête courte, à proportion du corps et de la queue. 4. LA BALEINOPTÈRE MU- 2 a aucoup LCR d’en-haut plus courte et beaucour Les deux mâchoires pointues; celle plus étroite que celle d’en-bas. AAA AAA AA VAS AAA AO SECOND ORDRE. RAA AAA Des dents. TROISIÈME GENRE. LES NARWALS. Une ou deux défenses très-longues et droites à la méchoire supérieure ; point de dents à la mâchoire d'en-bas; les orifices des évents réunis , et situés au plus haut de la partie postérieure de la tête ; point de nageoire dorsale, ESPÈCES. CARACTÈRES. La forme générale ovoïde ; la longueur de la tête égale au quart ou à peu près de la longueur totale; les dé- fenses sillonnées en spirale. 3. LE NARWAL VULGAIRE. {Le corps et la queue trèes-allongés ; la forme générale presque conique; la longueur de la tête égale au dixième ou à peu près de la longueur totale; les défenses sillonnées en spirale. 9. LE NARWAL MICROCÉ- PHALE,. 3. LE NARWAL ANDERsO- (Les défenses umies et sans spirale ni NIEN, sillons. \ TABLEAU DES ORDRES, GENRES ET ESPÈCES. 311 QUATRIÈME GENRE. LES ANARNAKS. Une ou deux dents petites et recourbées à la mâchoire supé- rieure ; point de dents à la mâchoire d’en-bas ; une nageoire sur le dos. ESPÈCE. . CARACTÈRE. 1. L'ANARNAK GROENLAN- 2e Le corps allongé. Rae net CINQUIÈME GENRE. LES CACHALOTS. La longueur de la tête égale à la moitié ou au tiers de La longueur totale du cétacée ; la mâchoire supérieure large, élevée, sans dents, où garnie de dents courtes ef cachées presque entièrement par la gencive; la mâchoire inférieure étroite , et armée de dents grosses et coniques ; les orifices des évents réunis, et situés au bout de la partie supérieure du museau; point de nageoire dorsale. PREMIER SOUS-GENRE. Une ou plusieurs éminences sur le dos. ESPÉCES. CARACTÈRES. La queue très-élroite et conique ; une éminence longitudinale ou fausse na- geoire au-dessus de l'anus. 1. LE CACHALOT MACROCÉ- PHÂLE, La tête plus longue que le corps; les dents droites et pointues ; le corps 2. LE CACHALOT TRUMPO, et la queue allongés ; une éminence arrondie un peu au-dela de l’origine de la queue, 312 HISTOIRE NATURELLE. ESPÈCE, : CARACTÈRES. Les dents courbées, arrondies , et sou- vent plates à leur extrémité; une 3. LE CACHALOT SVINEVAr. callosité raboteuse sur le dos. SECOND SOUS-GENRE. Point d'éminence sur le dos. ‘ESPÊCE. CARACTÈRES. 4. LE CACHALOT BLAN- Les dents comprimées, courbées et CHATRE. arrondies à leur extrémité. SEE SIXIÈME GENRE. LES PHYSALES. La longueur de la tête égale à la moitié ou au tiers de læ léngueur totale du cétacée ; la mâchoire supérieure large, élevée , sans dents, ou garnie de dents courtes et cachées presque entiérement par la gencive; la mâchoire inférieure étroite, et armée de dents grosses et coniques ; les orifices des évents réunis, et situés sur Le museau, à une petite distance de-son extrémité ; point de nageoire dorsale. ESPÈCE. CARACTÈRE, 1. LE PHYSALE CXLINDRIQUE. | Une bosse sur le dos, TABLEAU DES ORDRES, GENRES ET ESPÈCES. 313 SEPTIÈME GENRE. LES PHYSETÈRES. La longueur de la tête égale à la moitié ou au tiers de la longueur totale du cétacée ; la mächotire supérieure larce , élevée, sans dents , ou garnie de dents petites et cachées par la gencive ; la mâchoire inférieure étroite et armée de dents grosses et coniques; les orifices des évents réunis, eb situés a bout ou près du bout de la partie supérieure du museau; une nageoire dorsale. ESPÈCES, CARACTÈRES. Nr Les dents courbées en forme de faux ; 1. LE PHYSÉTÈRE MICROrs. la nageoire du dos grande, droite et pointue. s d 1 t aicués : une bosse 2. LE PHYSÉTÈEE ORVHODON. Les dents droites et aiguës ; au-devant de la nageoire du dos. Les dents peu courbées, et terminées par un sommet obtus ; la dorsale 3. Lx PHYSÉTÈRE MULAR. droite, pointue et très-haute ; deux ou trois bosses sur le dos , au-delà de la nageoire dorsale. -HUITIÈME GENRE. LES DELPHINAPTÈRES.: Les deux mâchoires garnies d’une rangée de dents très-fortes ; les orifices des deux évents réunis, et situés très-près du sommet de la tête; point de nageoire dorsale. ” ESPÈCES. CARACTÈERES. 1. LE DELPHINAPTÈRE BÉ- (L'ouverture de la gueule, petite ; les LUGA. dents obtuses à leur sommet. * Delphinaptère signifie dauphin sans nageoïre , ou sans nageoïre dorsale ; Je motgrec apteres sigulie sans nageoire. 314 HISTOIRE NATURELLE. ESPÉCE, CARACTÈRES. 2. LE DELPHINAPTÈRE sé- (L'ouverture de la gueule, grande; les NÉDETTE. dents aiguës à leur sommet. PERS NEUVIÈME GENRE. LES DAUPHINS. Les deux mâchoires garnies d’une rangée de dents très-fortes ; Les orifices des deux évents réunis, et silués très-près du sommet de la tête; une nageoire dorsale. ESPECES. CARACTÈRES. seau très-distinct, très-aplati, très- avancé , et en forme de portion d’o- vale; les dents pointues ; la dorsale échancrée du côté de la caudale, et recourbée vers cette nageoire. Le corps et la queue allongés ; le mu- 1, LE DAUPHIN VULGAIRE. Le corps et la queue allongés ; le mu- seau arrondi et court; les dents pointues ; la dorsale presque trian- gulaire et rectiligne. 2, LE DAUPHIN MARSOUIN. Le corps et la queue allongés ; le crâne très-peu convexe ; le museau arrondi et très-court; la mâchoire supérieure un peu plus avancée que celle d’en- bas ; l’inférieure renflée dans sa par- tie inférieure , et plus large que celle 35. LE DAUPHIN ORQUE. d'en -haut; les dents inégales , mousses , coniques, et recourbées à leur sommet ; la hauteur dela dor- sale , supérieure au dixième de la longueur totale du cétacée ; cette na- geoire placée vers le milieu de la longueur du corps proprement dit. Le corps et la queue allongés ; le dessus de la tête très-convexe ; le museau 4. LEDAUPHIN GLADIATEUR.4 très-arrondi et très-court; les deux mâchoires également avancées ; les dents aiguës et recourbées ; la dor- TABLEAU DES ORDRES, GENRES ET ESPÈCES, 315 ESPÈCES. 4. LE DAUPHIN GLADIATEUR. 5. LE DAUPHIN — \ 6. LE DAUPHIN DIODON. CARACTÈRES. sale placée très-près de la nuque , et supérieure, par sa hauteur, au cin- quième de la longueur totale du cétacée. Le corps et la queue allongés ; le dessus de la tête tres-convexe; le museau allongé et très-aplati; la mâchoire inférieure plus avancée que celle d’en-haut ; les dents presque cylin- driques, droites et tres-émoussées ; la partie antérieure du dos très- relevée ; la dorsale couchée , échan- crée et placée très-près de la queue. Le corps et la queue coniques et allon- gés ; le dessus de la tête convexe; le museau allongé et très-aplati ; la mâ- choire d’en-bas ne présentant que deux dents pointues, placées à son extrémité; la dorsale lancéolée , et située très-près de la queue. Le museau très-court et arrondi; la 7, LE DAUPHINV ENTRU. mâchoire inférieure sans renflement, et aussi avancée que celle d’en-baut ; le ventre très-gros ; la dorsale située tres-près de lorigine de la queue, assez basse et assez longue pour former un triangle rectangle. Le museau tres-court et arrondi; les 8. LE DAUPHIN FÈRES. dents inégales , ovoides , bilobées et arrondies dans leur sommet. dents longues ; l’orifice des évents trés-large; l’œil placé presque au- dessus de la pectorale; la dorsale située presque au-dessus de l’anus ; la mâchoire inférieure, la gorge et le ventre, blancs. Le dos d’un bleu noirâtre ; le ventre, 10. LE DAUPHIN DE PÉRON. Le corps et la queue très-allongés ; les 9. LE DAUPHIN DE DUHAMEL. les côtés , le bout du museau et l’ex- irémité des nageoires et de la queue, d’un blanc très-éclatant. 516 HISTOIRE NATURELLE ESPÈCE. CARACTÈRES. Le dos et presque toute la surface de animal, d’un blanc d'argent; les 11. LE DAUPHIN DE Cow- extrémités noirâtres. MERSON. \ DIXIÈME GENRE. LES HYPÉROODONS. Le palais hérissé de petites dents ; une nageoire dorsale. ESPÈCE. CARACTÈRES. Le museau arrondi et aplati; la dor= L] Fr à F. É 3. L’HYPÉROODON BUTSKOP sale recourbée. DÉ LA BALEINE FRANCHE. 317 RAA RAAMMIAAN, RAA RAA AAA AAA RAA A RARE CÉTACÉES. LES BALEINES *. LA BALEINE FRANCHE :. Ex traitant de la baleine, nous ne voulons parler qu’à la raison; et cependant l’imagination sera émue par l’immensité des objets que nous exposerons. Nous aurons sous les yeux le plus grand des animaux. La masse et la vitesse concourent à sa force : l'océan lui a été donné pour empire ; et en le créant, la Nature paroît avoir épuisé sa puissance merveilleuse. | Nous devons, en eflet, rejeler parmi les fables l'existence de ce monstre hyperboréen, de ce redoutable habitant des mers, que des pêcheurs effrayés ont nommé #raken, et qui, long de plusieurs milliers de mètres, étendu comme un banc de sable, semblable à un amas de roches , colorant l’eau salée, attirant sa proie par le liquide abondant que répandoient ses pores, s’agi- tant en polype gigantesque, et relevant des bras nombreux z Voyez, page 308 de ce volume , le tableau des ordres, genres et espèces de cétacées. 2 JVhalffisch, par les Allemands ; whallvisch, par les Hollandais ; s/ich- £eback, sandhual , par les Danois; hvalfisk, par les Suédois ; Avañisk, siethack, per les Norwégiens ; vatushalr, par les Islandais; arbek, arba- virksoak , par les Groenlendais ; #hale , par les Anglais ; vallena , par les Es- pagnols; tkakæ, par les Hottentots ; serbio, par les Japonais. — Baleine franche. Bonnaterre , planches de l'Encyclopédie méthodique ; R. R. Castel, édition de Bloch. Baleine vulgaire. Rondelet, Histoire des poissons , première partie, liv. 16, chap. 7 ( édition de Lyon, 1558). Baleine franche. Valmont de Bomare , Dictionnaire d'histoire naturelle. 318 HISTOIRE NATURELLE comme autant de mâts démesurés, agissoit de même qu’un vol- can soumarin , et entr’ouvroit, dit-on, son large dos, pour en- gloutir, ainsi que dans un abiîme, des légions de poissons et de mollusques. Mais, à la place de cette chimère , la baleine franche montre sur la surface des mers son énorme volume. Lorsque le temps ne manque pas à son développement, ses dimensions étonnent. On ne peut guère douter qu’on ne l'ait vue, à certaines époques et dans certaines mers, longue de près de cent mètres ; et dès- lors, pour avoir une idée distincte de sa grandeur, nous ne de- vons plus la comparer avec les plus colossaux des animaux ter- restres. L'hippopotame, le rhinocéros, l'éléphant, ne peuvent pas nous servir de terme de comparaison. Nous ne trouvons pas non plus cette mesure dans ces arbres antiques dont nous admi- rons les cimes élevées : cette échelle est encore trop courte. Il faut que nous ayons recours à ces flèches élancées dans les airs, au-dessus de quelques temples gothiques ; ou plutôt il faut que nous comparions la longueur de la baleine entièrement déve- loppée, à la hauteur de ces monts qui forment les rives de tant de fleuves, lorsqu'ils ne coulent plus qu'a une petite distance de l'océan, et particulièrement à celle des montagnes qui bordent les rivages de la Seine. En vain, par exemple, placerions-nous par la pensée une grande baleine auprès d’une des tours du prin- cipal temple de Paris ; en vain la d resserions-nous contre ce mo- nument : un tiers de l’animal s’éleveroit au-dessus du sommet de la tour. Long-temps ce géant des geans a exercé sur son vaste empire une domination non combattue. Sans rival redoutable, sans besoins difficiles à satisfaire, sans appétits cruels, il régnoit paisiblement sur la surface des mers dont les vents ne bouleversoient pas les flots, ou trouvoit aisé- ment, dans des baies entourées de rivages escarpés, un abri sûr contre les fureurs des tempêtes. Mais le pouvoir de l’homme a tout changé pour la baleine. L'art de la navigation a détruit la sécurité, diminué le domaine, altéré la destinée du plus grand des animaux. L’homme a su lui opposer un volume égal au sien, une force égale à la sienne. Il à construit, pour ainsi dire, une montagne flottante ; il la ani- mée, en quelque sorte, par son génie ; il lui a donné la résis- tance des bois les plus compactes; il lui a imprimé la vitesse des age 318. P. Tome David seul franche OA MCPIET CE TR Cut La Baleine n Pretre prx . 1DbARS, Ne ue “1noptere eg” .La Balei 7 DE LA BALEINE FRANCHE. 519 vents, qu’il a su maîtriser par ses voiles ; et la conduisant conlre le colosse de l'océan, il l'a contraint à fur jusque vers les extré- mités du monde. C'est malgré lui néanmoins que l’homme a ainsi relégué la baleine. Il ne l’a pas attaquée pour léloigner de sa demeure, comme il en a écarté le tigre, le condor, le crocodile, et le ser- pent devin : il l’a combattue pour la conquérir. Mais pour la vaincre il ne s’est pas contenté d'entreprises isolées et de com- bals partiels : il a médité de grands préparatifs, réuni de grands moyens, concerlé de grands mouvemens, combiné de grandes manœuvres; il a fait à la baleine une véritable guerre navale ; et la poursuivant avec ses flottes jusqu’au milieu des glaces polaires, il a ensanglanté cet empire du froid, comme il avoit ensan- glanté le reste de la terre; et les cris du carnage ont retenli dans ces montagnes flottantes, dans ces solitudes profondes, dans ces asiles redoutables des brumes, du silence et de la nuit. Cependant, avant de décrire ces terribles expéditions, con- noissons mieux cette énorme baleine. Les individus de cetie espèce, que l’on rencontre à une assez grande distance du pôle arctique, ont depuis vingt jusqu’à qua- rante mètres de longueur. Leur circonférence, dans lendroit le plus gros de leur tête, de leur corps ou de leur queue, n’est pas toujours dans la même proportion avec leur longueur totale. La plus grande circonférence surpassoit en effet la moitié de la longueur dans un individu de seize mètres de long; elle n’éga- loit pas cette même longueur totale dans d’autres individus longs de plus de trente mètres. Le poids total de ces derniers individus surpassoit cent cin- quante mille kilogrammes. On a écrit que les femelles étoient plus grosses que les mâles. Cette différence, que Buflon a fait observer dans les oiseaux de proie, et que nous avons indiquée pour le plus grand nombre de poissons, lesquels viennent d’un œuf, comme les oiseaux, seroit remarquable dans des animaux qui ont des mamelles, et qui mettent au jour des petits tout formés. Quoi qu'il en soit de cette supériorité de la baleine femelle sur la baleine mâle, l'une et l’autre, vues de loin, paroissent une masse informe. On diroit que tout ce qui séloigne des autres êtres par un attribut très-frappant, tel que celui de la grandeur, s'en écarle aussi par le plus grand nombre de ses autres proprié- 320 HISTOIRE NATURELLE tés ; et l’on croiroit que lorsque la Nature façconne plus de ma- tière, produit un plus grand volume, anime des organes plus étendus, elle est forcée , pour ainsi dire, d'employer des précau- tions particulières , de réunir des proportions peu communes, de fortifier les ressorts en les rapprochant, de consolider l'en semble par la juxta-position d’un très-grand nombre de pâr- ües, et d’exclure ainsi ces rapports entre les dimensions, que nous considérons comme les élémens de la beauté des formes, parce que nous les trouvons dans les objets les plus analogues à nos sens, à nos qualités, à nos modifications , et avec lesquels nous communiquons le plus fréquemment. En s’approchant néanmoins de cette masse informe, on la voit en quelque sorte se changer en un tout mieux ordonné. On peut comparer ce gigantesque ensemble à une espèce de cylindre im- mense et irrégulier, dont le diamètre est égal, ou à peu près, au tiers de la longueur. La tête forme la partie antérieure de ce cylindre démesuré ; son volume égale le quart et quelquefois le tiers du volume total de la baleine. Elle est convexe par-dessus , de mamière à repré- senter une portion d’une large sphère. Vers le milieu de cette grande voûte et un peu sur le derrière, s'élève une bosse, sur laquelle sont placés les orifices des deux évents. On donne ce nom d’évents à deux canaux qui partent du fond de la bouche, parcourent obliquement , et en sé courbant, l'in- térieur de la tête, et aboutissent vers le milieu de sa partie supé- rieure. Le diamètre de leur orifice extérieur est ordinairement le centième, ou environ , de la longueur totale de l'individu. Ils servent à rejeter l’eau qui pénètre dans lintérieur de la gueule de la baleine franche, ou à introduire jusqu’à son larynx, et par conséquent jusqu’à ses poumons, l'air nécessaire à la res- piration de ce cétacée, lorsque ce grand mammifère nage à la surface de la mer, mais que sa tête est assez enfoncée dans l’eau pour qu'il ne puisse aspirer l'air par la bouche sans aspirer en même temps une trop grande quantité de fluide aqueux. La baleine fait sortir par ces évents un assez grand volume d’eau pour qu'un canot puisse en être bientôt rempli. Elle lance ce fluide avec tant de rapidité, particulièrement quand elle est animée par des affections vives, tourmentée par des blessures et irritée par la douleur, que le bruit de l’eau qui s'élève et re- tombe en colonnes ou se disperse en gouttes, effraie presque tous Rd DE LA BALEINE FRANCHE. 3or ceux qui l'entendent pour la première fois, et peut retentir fort loin , si la mer est très-calme, On a comparé ce bruit > ainsi que celui que produit l'aspiration de la baleine, au bruissement sourd et terrible d’un orage éloigné. On a écrit qu’on le distinguoit d'aussi loin que le coup d’un gros canon. On a prétendu d’ail- leurs que cette aspiration de Fair atmosphérique et ce double jet d'eau commumniquotent à la surface de la mer un mouvement que l’on apercevoit à une distance de plus de deux mille mètres. Et comment ces effets seroient-ils surprenans, s’il est vrai, comme on l'a assuré, que la baleine franche fait monter l’eau qui jaillit de ses évents jusqu’à plus de treize mètres de hauteur ? 11 paroît que cette baleine à reçu un organe particulier pour lancer ainsi l’eau au-dessus de sa tête. On sait du moins que d’au- ires cétacées présentent cet organe, dont on peut voir la des- reparoissant avec l'animal , faisant entrer un autre cône dans le second évent , réduisant ainsi les baleines à ne respirer que par l'ouverture de leur gueule, et les forçant à se jeter sur la côte, ou à s’échouer sur des bas-fonds, pour tenir leur bouche ouverte sans avaler un fluide qu’elles ne pourroient plus rejeter par des évents entièrement bouchés. Les pêcheurs de quelques contrées sont quelquefois parvenus à fermer, avec des filets très- forts, l'entrée très-étroite d’anses dans lesquelles des baleines avoient pénétré pendant la haute mer, et où, laissées à sec par la retraile de la marée, que Îles filets les ont empêchées de suivre , elles se sont tronvées livrées, sans défense , aux lances et aux harpons. Lorsqu'on s'est assuré que la baleine est morte, ou si affoiblie qu'on n'a plus à craindre qu’une blessure nouvelle lui redonne un accès de rage dont les pêcheurs seroientà l'instant les victimes, on la remet dans sa position naturelle, par le moyen de cordages fixés à deux chaloupes qui s’éloignent en sens contraire, si elle s'étoit tournée sur un de ses côtés ou sur son dos. On passe un nœud coulant par-dessus la nageoïre de la queue , ou on perce cette queue pour y attacher une corde ; on fait passer ensuite un funin au travers des deux: nageoires pectorales qu'on a percées , on les raraène sur le ventre de l'animal , on les serre avec force, afin qu’elles n'opposent aucun obstacle aux rameurs pendant la remorque de la baleine ; et les chaloupes se préparent à l'entrai- ner vers le navire ou vers le rivage où l’on doit la dépecer. Si l'on tardoit trop d’attacher une corde à l'animal expiré, son cadavre dériveroit , et , entraîné par des courans Qu par l'agi- tation des vagues, pourroit échapper aux matelots, ou, dénut d’une assez grande quantité de matière huileuse et légère , s'en- fonceroit , et ne remonteroit que lorsque la putréfaction des or- ganes intérieurs l’auroit gonflé au point d'augmenter beaucoup son volume. _ L'auteur de l'Aistoire des pêches des Hollandais dans les DE LA BALEINE FRANCHE. 375 xners du Nord fait observer avec soin que si l’on remorquoit la baleine franche par la tête , la gueule énorme de ce cétacée, qui est toujours ouverte après la mort de l'animal , parce que la mà- choire inférieure n’est plus maintenue contre celle d’en-haut, seroit comme une sorte de gouffre qui agiroit sur un immense volume d’eau , et feroit éprouver aux rameurs une résistance son- vent insurmontable. Lorsqu'on a amarré le cadavre d’une baleine franche au navire, ct que son volume n'est pas trop grand relativement aux dimen- sions du vaisseau , les chaloupes vont souvent à la recherche d'autres individus, avant qu’on ne s'occupe de dépecer la pre- siere baleine. Mais enfin on prépare deux palans , Yun pour tourner le cé- tacée, et l’autre pour tenir sa gueule élevée au-dessus de l'eau, de manière qu’elle ne puisse pas se remplir. Les dépeceurs gar- aissent leurs bottes de crampons , afin de se tenir fermes ou de marcher en sûreté sur la baleine; et les opérations du dépéce- ment commencent. * Elles se font communément à bâäbord. Avant tout, on tourne un peu l'animal sur lui-même par le moyen d’un palan fixé par un bout au mât de misaine, et attaché par l’autre à la queue de la baleine. Cette manœuvre fait que la têle du cétacée , la- quelle se trouve du côté de la poupe, s'enfonce un peu dans l’eau. On la relève, et un funin serre assez fortement une mâchoire contre une autre, pour que les dépeceurs puissent marcher sur la mâchoire inférieure sans courir le dawger de tomber dans la mer, entraînés par le mouvement de cetie mâchoire d’en-bas. Deux dépeceurs se placent sur la tête et sur le cou de la baleine ; deux harponneurs se mettent sur son dos ; et des aides, distribués dans deux chaloupes, dont l’une est à l'avant et l’autre à l'arrière de l'animal, éloignent du cadavre les oiseaux d’eau , qui se pré- cipiteroient hardiment et en grand nombre sur la chair et sur le lard du cétacée. Cette occupation a fait donner à ces aides le nom de cormorans. Leur fonction est aussi de fournir aux travailleurs les instrumens dont ces derniers peuvent avoir besoin. Les prin- cipaux de ces instrumens consistent dans des couteaux de bon acier, nommés #anchans, dont la longueur est de deux tiers de mètre , et dont le manche a deux mètres de long ; dans d’autres couteaux , dans des mains de fer , dans des crochets, eic. Le dépécement commence derrière la tête , très-près de l’oœeil. 574 HISTOIRE NATURELLE La pièce de lard qu'on enlève, et que l’on nomme pièce de revire- ment , a deux tiers de mètre de largeur; on la lève dans toute la longueur de la baleine. On donne communément un demi-mètre de large aux autres bandes, qu’on coupe ensuite , et qu’on lève ioujours de Ja tête à la queue, dans toute l'épaisseur de ce lard huileux. On tire ces différentes bandes de dessus le navire par le moyen de crochets; on les traîne sur le tillac, et on les fait tomber dans la cale, où on les arrange. On continue alors de tourner la baleine, afin de mettre entièrement à découvert le côté par lequel on a commencé le dépécement , et de dépouiller la partie inférieure de ce même côté, sur laquelle on enlève les bandes huileuses avec plus de facilité que sur le dos, parce que le lard y est moins épais. Quand cette dernière opération est terminée, on travaille au dépouillement de la tête. On coupe la langue très-profondément, et avec d'autant plus de soin, que celle d’une baleine franche ordinaire donne communément six tonneaux d'huile. Plusieurs “pêcheurs cependant ne cherchent à extraire cette huile que lors- que la pêche n’a pas été abondante : on a prétendu qu’elle étoit plus sèche que les huiles provenues des autres parties de la baleine; qu’elle étoit assez corrosive pour altérer les chaudières dans lesquelles on la faisoit couler : et que c’étoit principalement cette huile extraite de Ja langue, que les ouvriers employés à découper le lard prenoient garde de laisser rejaillir sur leurs mains ou sur leurs bras, pour ne pas être incommodés au point de courir le danger de devenir perclus. Pour enlever plus facilement les fanons, on soulève la tête avec une æmure fixée au pied de l’artimon ; et trois crochets at- tachés aux palans dont nous avons parlé, et enfoncés dans la partie supérieure du museau, font ouvrir la gueule au point que les dépeceurs peuvent couper les racines des fanons. On s'occupe ensuite du dépécement du second côté de la baleine franche. On achève de faire tourner le cétacée sur son axe longitudinal; et on enlève le lard du second côté , comme on à enlevé celui du premier. Mais comme , dans le revirement de l'animal, la partie inférieure du second côté est celle qui se présente la première , la dernière bande dont ce même côlé est dépouillé est la grande pièce dite de revirement. Cette grande bande a ordinairement dix mètres de longueur , lors même que DE LA BALFINE FRANCHE. 375 le cétacée ne fournit que deux cent cinquante myriagrammes d’huiie , et cent myriagrammes de fanons. IL est aisé d'imaginer les différences que l’on introduit dans les opérations que nous venons d'indiquer, si on dépouille la baleine sur la côte ou près du rivage, au lieu de la dépecer auprès du vaisseau. | | Lorsqu'on a fini d'enlever le lard, la langue et les fanons, on repousse et laisse aller à la dérive la carcasse gigantesque de la baleine franche. Les oiseaux d’eau s'attroupent sur ces restes im menses, quoiqu'’ils soient moins attirés par ces débris que par un cadavre qui n’est pas encore dénué de graisse. Les ours maritimes s’assemblent aussi autour de cetie masse flottante , et en font curce avec avidite. Veut-on cependant arranger le lard dans les tonneaux, on le sépare de la couenne. On le coupe par morceaux de trois déci- mètres carrés de surface ou environ; et on entasse ces morceaux dans des tonnes. Veut-on le faire fondre , soit à bord du navire , comme les Basques le préféroient ; soit dans un atelier établi à terre, comme on le fait dans plusieurs contrées , et comme les Hollandais l'ont pratiqué pendant long-temps à Smeerenbours dans le Spitzberg; On se sert de chaudières de cuivre rouge, ou de fer fondu. Ces chaudières sont très-grandes : ordinairement elles contiennent chacune environ cinq tonneaux de graisse huileuse. On les pose sur un fourneau de cuivre; et on les y maçonne, pour éviter que k chaudière, en se renversant sur le feu , n’allume un incendie: dangereux. On met de l’eau dans la chaudière avant d’y jeter- le lard, afin que cette graisse ne s’atiache pas au fond de ce vaste- récipient , et ne s'y grille pas sans se fondre. On le remue -d’ait-- leurs avec soin, dès qu’il commence à s'échauffer. Trois heures, après le commencement de l'opération, on puise lhuile toute bouillante, avec de grandes cuillers de cuivre ; on la verse sur une grille qui recouvre un grand baquet de bois : la grille purifie- l'huile en retenant les morceaux, pour ainsi dixe , infusibles, que: l'on nomme lardons *. r On remet ces lardons dans la chaudière, pour en tirer une colle qui sert à différens usages: et après l’extraction de cette colla, on emploie à nourrir des, Ses; I » On P biens le marc épais qui reste au fondl de la cuve. 376 HISTOIRE NATURELLE L'huile, encore bouillante, coule du premier baquet dans un second, que l'on a rempli aux deux tiers d’eau froide, et auquel on à Fr communément un mètre de piofntiste. deux de large, et cinq ou six de long. L'huile surnage dans ce second baquet , se refroidit, et continue de se purifier en se séparant des matières étrangères qui tombent au fond du réservoir. On la fait passer du second baquet dans un troisième , et du troisième dans un quatrième. Ces deux derniers sont remplis, comme le second , d'eau froide , jusqu'aux deux tiers ; l'huile achève de s’y perfectionner; et du dernier baquet on la fait entrer, par une longue gouttière , dans les tonneaux destinés à la conserver ou à la transporter au loin. Au reste, moins le temps pendant lequel on garde le lard dans les tonnes est long, et plus l’huile qu'on en retire doit être re- cherchée. L'huile et les fanons de la baleine franche ne sont pas les seules parties utiles de cet animal. Les Groenlandais, et d’autres habi- tans des contrées du Nord , trouvent la peau et les nageoires de ce cétacée très-agréables au goût. Sa chair fraiche ou salée a sou- vent servi à la nourriture des équipages basques. Le capitaine Colnett rapporte que le cœur d’une jeune baleine qui n’avoit encore que cinq mètres de longueur , et que ses matelots prirent au mois d'août 1795, près de Guatimala , dans le grand Océan équinoxial , parut un mets exquis à son équipage. Les in- iestins de la baleine franche servent à remplacer le verre des fenêtres ; les tendons fournissent des fils propres à faire des filets; on fait de très-bonnes lignes avec les poils qui terminent les fanons ; et on emploie dans plusieurs pays les côtes et les grands os des mâchoires pour composer la charpente des cabanes, ou pour mieux enclore des jardins et des champs. Les avantages que l’on tire de la pêche des baleines franches ont facilement engagé, dans nos temps modernes, les peuples entreprenans et déjà familiarisés avec les navigations lointaines , à chercher ces cétacées pariout où ils ont espéré de les trouver. On les poursuit maintenant dans l'hémisphère austral comme dans l’hémisphère arctique, et dans le grand Océan boréal comme dans l'Océan atlantique septentrional ; on les y pêche même, au moins très-souvent, avec plus de facilité, avec moins de danger, avec moins de peine. On les atteint à une assez grande distance du cercle polaire pour n'avoir pas besoin de braver les rigueurs DE LA BALEINE FRANCHE. 274 du froid, n1 les écueils de glace. Le capitaine Colnett trouva, par exemple , un grand nombre de ces animaux vers le quarantième degré de lutide australe, auprès de l'ile Mocha et des côtes occi- dentales du Chili; et à la même latitude , ainsi que dans le même hémisphère , et vers le trente-septième degré de longitude occi- dentale du méridien de Paris, il avoit vu, peu de temps aupara- vant, de si grandes troupes de ces baleines, qu'il les crut assez nombreuses pour fournir'toute l'huile que pourroit emporter la moitié des vaisseaux baleiniers de Londres *. Cette multitude de baleines disparoïtra cependant dans l’hé- misphère austral de même que dans le boréal. La plus grande des espèces s’éteimdra comme tant d’autres. Découverte dans ses retraites les plus cachées, atteinte dans ses asiles les plus reculés, vaincue par la force irrésistible de l'intelligence hu- maine , elle disparoitra de dessus le globe; il ne restera pas même l'espérance de la retrouver dans quelque partie de la terre non encore visitée par des voyageurs civilisés, comme on peut avoir celle de découvrir dans les immenses solitudes du nouveau con- tinent l'éléphant de | Olio et le mégathérium *. Quellé portion de l'océan n'aura pas été en eflet traversée dans tous les sens ? 1 Voyage du capitaine Jacques Colnett, déja cité, pages 130 et 145. 2 M, Jefferson , l’illustre président des Etats-Unis, m’écrit, dans une lettre du 24 février 1803, qu’ainsi que je l’avois prévu et annoncé dans le Discours «Pouverture de mon Cours de Zoologie de l'an g, il va faire faire un voyage pour reconnoître les sources du Missouri, et pour découvrir une rivière qui, prenant son origine très-près de ces sources, ait son embouchure dans le grand Océan boréal. « Ce voyage, dit M. Jefferson , accroître nos connoïssances sur la géo- « graphie de notre continent, en nous donnant de nouvelles lumières sur cette « intéressante ligne de communication au travers de l'Amérique septentrionale, et nous procarera une vue générale de sa population, deson histoire naturelle, « de ses productions , de son sol et de son climat. Il n’est pas improbable, ajoute ce respectable et ce savant premier magistrat, que ce voyage de déconverte ne « nous fasse avoir des informations ultérieures sur le z#24ammoth (l'éléphant de « l’Ohio) et sur le mégathérium dont vous parlez, page 6. Vous avez vraisembla- blement vu dans nos Transactions philosophiques , qu'avant de connoître la « notice que M. Cuvier a donnée de ce mégathérium , uous avions trouvé ici des restes d’un énorme animal inconnu, que nous avons nommé »269alonyx , à « cause de la longueur disproportionnée de ses ongles , et qui est probablement le « même animal que le mégathérium ; et qu’il y avoit ici des traces de son exi- « stence récente et même présente. La ronte que nous allons découvrir nous mettra « peut-être à même de n'avoir plus aucun donte à ce sujet, Le voyage sera Ler- « miné dans deux étés. » 378 HISTOIRE NATURELLE quel rivage n'aura pas été reconnu ? de quelles plages gelées les deux zones glaciales auront-elles pu dérober les tristes bords ? On ne verra plus que quelques restes de cette espèce gigantesque : ses débris deviendront une poussière que les vents disperseront; et elle ne subsistera que dans le souvenir des hommes et dans les tableaux du génie. Tout diminue et dépérit donc sur le globe. Quelle révolution en remontera les ressorts ? La Nature n’est im- mortelle que dans son ensemble ; et si l'art de l’homme embellit et ranime quelques-uns de ses ouvrages, combien d’autres qu'il dégrade, mutile et anéantit ! RCA NA AMAR AVE VU VAT AAA AAA VUE AAA IAA ARR AAA AA AA VRLAA AR VRAIS URL VERT LA BALEINE NORDCAPER :. anses Le célacée vit dans la partie de l'Océan atlantique septentrional située entre le Spitzherg , la Norwége et l'fslande. Il habite aussx dans les mers du Groenland, où un individu de cette espèce à été dessiné ,en 1779, par M. Bachstrom , dont le travail , remis dans le temps à sir Joseph Banks, m'a été envoyé il y a trois mois par cet illustre président de la société royale de Londres. I paroît qu'on l'a trouvé d’ailleurs dans les eaux du Japon , et 1 Balæna nordcaper ; sarde; baleine de Sarde ; nordkaper par les Alle. mands , ëd. en Norwége; st/d-qual, lilie-hual, parles Norwégiens ; z0ord-kapper, dans le Groenland ; balœna mysticetus, var. B, Linné, édit, de Gmelin; halœna Islandica , bipinnis ex nigro candicans , dorso lœvi, Briss. Regn. anim. p. 350, ,2; balæna glacialis, Klein, Miss. pisc. 2, pag 12; Autreespèce, qu’on appelle nordkapper. Uggede, Groenland, p. 53; nordcaper, Anders. Island. pag. 219; #d. Cranz, Groenland, pag. 145; baleine nordcaper, Bonnaterre , planches de l'Encyclopédie méthodique ; Horrebows , Description d'Islande, p. 309; Raj. Pise. p. 17 ; nordcaper, édition de Bloch, donnée par R. R. Cas- tel, etc. ; nordcaper, Valmont de Bomare, Dictionnaire d’histoire naturelle. C’est avec beaucoup d’empressement que nous engageons nos lecteurs à consulter les articles relatifs aux cétacées, qu'ils trouveront daas l'Encyclopédie métho- éique, et dans les Dictionnaires d'histoire naturelle, ainsi que dans les différentes éditions de Buffon que l’on vient de publier, ou dont la publication n’est pas encore terminée. Les auteurs de ces Dictionnaires , et des additions importantes. que ces éditions renferment , sont trop célèbres pour que nous devions les indis quer aux amis des sciences æ-turelles. DE LA@ALEINE NORDCAPER. 379 par conséquent dans le grand Océan boréal, vers le quarantième degré de latitude. Son corps est plus allongé que celui de la baleine franche. La mâchoire inférieure est au contraire très-arrondie , très- baute , et plus large, à proportion de celle d’en-haut, que dans le plus grand des cétacées. La forme générale de la tête, vue par-dessus et par-dessous, est celle d’un ovale tronqué par-der- riere, et un peu échancré à l’extrémilé du museau. Parmi les dessins de M. Bachstrom , que nous avons fait graver, il en est un qui montre d’une manière particulière cette forme ovale pré- sentée et maintenue par les deux os de la mâchoire inférieure. Ces deux os, réunis sur le devant par un cartilage qui en lie les extrémités pointues:, et terminés par deux apophyses, dont lune s'articule avec l’umérus , forment comme le cadre d’un ovale presque parfait. L'ensemble de la tête et les fanons sont cependant plus petits dans le nordcaper que dans la baleine franche, proportionnelle- ment à la longueur totale. Les dimensions du nordcaper sont, d’ailleurs, très-inférieures à celles de la baleine franche ; et comme 1l est aussi moins chargé de graisse, mème à proportion de sa grandeur, 1l n'est pas surpre- nant qu'il ne donne souvent que irente tonnes d'huile. Les deux évents représentent deux petits croissans , un peu séparés l’un de l’autre , et dont les convexités sont opposées, L'oeil est très-pelit; et sont diamètre le moins court, placé obliquement. Le bord des fanons, qui touche la langue , est garni de crins noirs , qui la préservent d’être blessée par un tranchant trop aigu. La parlie de ces mêmes fanons qui rencontre la lèvre inférieure est unie el douce , mais dénuée de crins ou filamens. La longueur de chaque nageoïre pectorale excède le cinquième de la longueur totale; et ces deux bras sont situés au-delà du premier tiers de cette même longueur. La queue est déliée, très-menue à son extrémité, terminée par une nageotre non-seulement échancrée, mais un peu festonnée par derriere, et dont les lobes sont si longs, que du bout extérieur de Fun au bout extérieur de Fautre, il y a une distance égale aux trois septièmes ou environ de la longueur totale du célacée. On voit sur le ventre du mâle une fenie longitudinale, dont la 50 HISTOIRE NATURBELE longueur est égale au sixième de la longueur de l'animal , et dont les bords se séparent pour laisser sortir le balénas. L'anus est une petite ouverture ronde, située, dans le mâle. au-delà de cette fente longitudinale. La couleur du nordcaper est ordinairement d’un gris plus on moins clair; ses nuances $ont assez uniformes; et souvent le dessous de la tête paroit un grand ovale d’un blanc très-éclatant , au centre et à la circonférence duquel on voit des taches grises ou noirâtres, irrégulitres, confuses et nuageuses. Quelque étonnante que soit la vitesse de la baleine franche, celle du nordcaper est encore plus grande. Sa queue , beaucoup plus déliée, et par conséquent beaucoup plus mobile; sa na- gcoire caudale, plus étendue à proportion de son corps; l’ex- trémité de sa queue, à laquelle cette nageoire est attachée, plus étroite et plus flexible, lui donne une rame bien plus large, bien plus vivement agitée, bien plus puissante; et la force avec laquelle il tend à se mouvoir doit en effet être bien considé- able, puisqu'il échappe à la poursuite , et, pour ainsi dire, à l'œil, avec la rapidité d’un trait, et que cependant il déplace un très-grand volume d’eau. Lors même que le nordcaper nage à la surface de l'océan, il ne montre au-dessus de la mer qu’une pelite partie de sa tête et de son corps. On peut remarquer aisé- ment, sur un des dessins de M. Bachstrom , que la ligne du ni- veau de l’eau est alors au-dessus de la partie la plus haute de l'ouverture de la gueule ; que la queue, toutes les nageoires, l'oeil, et les deux mâchoires, sont sous l’eau ; que le cétacée ne luisse voir que la sommité du dos et celle du crâne; et qu'il ne tient dans atmosphère que ce qu'il ne pourroit enfoncer dans l'eau sans y plonger en même temps les orifices supérieurs de ses évents. Cette rapidité dans la natation est d'autant plus utile au nord- caper, qu'il ne se nourrit pas uniquement, comme la baleine franche, de mollusques, de crabes, ou d’autres animaux privés de mouvement progressif, où réduits à ne changer de place qu'avec plus ou moins de difficulté et de lenteur. Sa proie a reçu une grande vitesse. Il préfère, en eflet, les clugxes, les scombres, les gades, et particulièrement les harengs, les maquereaux, les thons et les morues. Lorsqu'il en atteint les troupes ou les bancs, 1 irappe l'eau avec sa queue, et la fit bouilionner si vivement; que les poissons qu'il veul dévorer, étourdis , saisis et comme F7 à e DE LA BALEINE NORDCAPER. 384 paralysés , n'opposent à sa voracité, mi la fuite, ni Pagilité, ni læ ruse. Il en péut avaler un si grand nombre, que Willughby compla une trentaine de gades dans l'intérieur d’un nordcaper; que, suivant Martens, un autre nordcaper, pris auprès de Hitland, avoit dans son estomac plus d’une tonne de harengs; et que, selon Horrebows, des pêcheurs islandais trouvèrent six cents gades morues encore palpitans, et une grande quantité de clupées sardines, dans un autre individu de la même espèce, qui s’étoit jeté sur le rivage en poursuivant des poissons avec trop d’acharnement. Ces clupées, ces scombres et ces gades trouvent quelquefois leur vengeur dans le squale scie. _ Ennemi audacieux de la baleine franche, il attaque avec en- core plus de hardiesse le nordcaper, qui, malgré la prestesse de ses mouvemens et l’agilité avec laquelle il remue ses armes, lui oppose souvent moins de force , parce qu’il lui présente moins de masse. Martens raconte qu'il fut témoin d’un combat sanglant entre un nordcaper et un squale scie. Il n’osa pas faire approcher son bâtiment du lieu où ces deux terribles rivaux cherchoïent à se donner la mort ; mais il les vit pendant long-temps se pour- suivre, se précipiter l’un sur l’autre , et se porter des coups si violens, que l’eau de la mer jaillissoit très-haut autour d’eux, retomboit en brouillard. Mais le nordcaper n’est pas seulement vif et agile, il est encore farouche : aussi est-il très-difficile de latteindre. Néanmoins, lorsque la pèche de fa baleine franche n'a pas réussi, on cherche à s'en dédommager par celle du nordcaper. On est sonventobligé d'employer pour le prendre un plus grand nombre de cha- loupes , et des matelots ou harponneurs plus vifs et plus alertes, que pour la pêche de la grande baleine, afin de lui couper plus aisément la retraite. La femelle, dans cette espèce, est atteinte plus facilement que le mâle lorsqu'elle a un petit : elle l'aime trop pour vouloir labandonner. Cependant, lorsqu'on est parvenu auprès du nordeaper, il faut redoubler de précautions. Il se tourne et retourne avec une force extrême, bondit , élève sa nageoire caudale, devient furieux par le danger, attaque la chaloupe la plus avancée, et d’un seul coup de queue la fait voler en éclats; ou, cédant à des efforts su- périeurs , contraint de fuir, emportant le harpon qui l'a blessé, entraine jusqu’à mille brasses de corde , et, malgré ce poids ansst 382 HISTOIRE NATURELLE embarrrassant que lourd , nage avec une telle rapidité ; que les matelots , qu’il remorque, pour ainsi dire, peuvent à peine se soutenir, et se sentent suffoquer. Les habitans de la Norwége ont moins de dangers à courir pour se saisir du nordcaper, lorsque cette baleine s'engage dans des anses qui aboutissent à un grand lac de leurs rivages : ils ferment la sortie du lac avec des filets composés de cordes d'é- corce d'arbre, et donnent ensuite la mort au cétacée, sans être forcés de combattre. Duhamel a écrit qu’on lui avoit assuré que la graisse ou le lard du nordcaper n'avoit pas les qualités malfaisantes qu'on a attri- buées à la graisse de la baleine franche. Au reste, Klein a distingué dans cette espèce deux variétés : l'une, qu'il a nommée nordcaper austral, et dont le dos est très-aplati: et l'autre, dont le dos est moins plat ; et à laquelle 1k a donné le nom de nordcaper occidental, De nouvelles observa- tions apprendront si ces variétés existent encore, si elles sont constantes , et si on doit les rapporter au sexe , à l’âge, ou à quelque autre cause. AAA AAA AU AAA VS va AAA AAA LA BALEINE NOUEUSE :. ms Cr cétacée a sur le dos, et près de la queue, une bossse uni peu penchée en arrière, souvent irrégulière, mais dont la hauteur est presque toujours d’un tiers de mètre. Ge trait de conformation est un de ces caractères dont les séries lient, par des nuances plus où moins sensibles, non-seulement les familles voisines, * Balæna nodosa ; bunch whale, khumphack whale, par les Angläis ; penvisch, par les Hollandais; p/lock fisck, par les Allemands; balæna gib- bosa, var. B. (Novæ Angliæ), Linné, édition de Gmelin ; Brisson, regn. anim, p 351,0. 3; balæna gibho unico prope caudam, en Miss. pisc. 2, p. 12; pflok-fiseh , Anderson , Is. pag. 224; Cranz , Groenl. p. 146 ; Dudley, FR MDOR philosoph. n. 389, p. 256; art. 2; Houttuyn, Nat. Hist. 3,p. 488; baleine tampon , Bonnaterre, planches de l’ Encyclopédie méthodique ; éd. édis tion de Bloch, publiée par R. R. Castel ; Muli, Natur. 1, p.493. DE LA BALEINE BOSSUE. 385 mais encore des tribus très-éloignées. Cette bosse est un com- mencement de cette nageoire qui manque à plusieurs cétacées, mais qu'on trouve sur beaucoup d'autres, et qui établit un rap- port de plus entre les mammifères qui en sont dénués, et quel- ques quadrupèdes ovipares et les poissons qui en sont pourvus. Les nageoires pectorales de la baleine noueuse sont très- longues, assez éloignées du bout du museau , et d’un blanc ordi- nairement très-pur. On l'a vue dans la mer qui baigne la Nouvelle-Angjleterre, dont quelques naturalistes lui ont donné le nom : mais il paroît qu’elle habite aussi auprès des côtes de l'Islande, ainsi que dans la Méditerranée d Amriéque, entre l’ancien Groenland et le La- brador; et peut-être faut-il rapporter à cette espèce quelques-uns des cétacées vus par le capitaine Colnett dans le grand Océan boréal, auprès de la Cahfornie :. La baleine noueuse est peu recherchée par les pêcheurs. LA BALEINE BOSSUE:. Carre baleine a sur le dos cinq ou six bosses où éminences. Ses fanons sont blancs, et, dit-on, plus difficiles à fondre que ceux de Ja baleine franche. Elle a d’ailleurs de très-grands rapports avec ce dernier cétacée. On l’a particulièrement observée dans la mer voisine de la Nou- velle-Angleterre. - 1 Voyage du capitaine Colnett. Londres, 1798. 2 Balæna gibbosa ; baleine à bosses; baleine à six bosses ; scras whalé, par les Anglais; Anobbel-visch , knabbel-visch , par les Hollandais; Anoten- fisch, par les Allemands; balæna gibbosa , Linné , édit. de Gmelin ; balœæna bipinnis , gihbis dorsalibus sex , Brisson, Regn. anim. p. 351, n. 4; baleine à bosses, Bonnaterre, planches de l'Encyclopédie méthodique; #2. Edition de Bloch. publiée par R.R. Castel; Erxleben , Mammal. pag. 610, n. 5; halæna g'hbis vel nodis sex, balæna macra, Klein , Miss. pisc. 2, pag. 13 ; #roten- Jisch ,;.oder krobhel/isch, Anders. Isl. p. 225; 4. Cranz , Groenland. pag. 146; Houttuyo, Nat. Hist. 3, pag. 498; Müller, Naturf. 1, page 493; Transach philosoph, n. 387, pag. 258. 384 HISTOIRE NATURELLE RAA IAA AAA VAR AAA AAA AAA AA AA AAA AA RAS AT AAA AAA ARR A AA AA M MAMA AR LES BALEINOPTÈRES :. LA BALEINOPTÈRE GIBBAR :. L- gibbar habite dans l'Océan glacial arctique, particulièrement auprès du Groenland. On le trouve aussi dans l'Océan atlantique septentrional. I] s’'avance même vers la ligne , dans cet Océan atlantique, au moins jusque près du irentième degré , puisque le gibbar est peut-être ce physétère des anciens, dont Pline parle dans le chapitre 6 de son neuvième livre, et dont il dit qu’il pénètre dans la Méditerranée , et puisque Martens l’a réel- lement vu dans le détroit de Gibraltar en 1673. L'auteur de l’AZistoire des pêches des Hollandais dit aussi que le gibbar entre dans la mer Méditerranée. Mais il paroït que dans le grand 1 Voyez, à la page 308 de ce volume, le tableau des ordres, genres et espèces de cétacées , et l’article qui le précéde, et qui est intitulé, Nomenclature des cétacées. 2 Balænoptera gibhar; baleine américaine ; finnfisch , par les Allemands ; vinvisch , par les Hollandais; #rnfisk, par les Suédois; reider, en Laponie ; ror-hual, finne-fisk, tue qual, stor-hval, en Norwége; hunfubargs , en Islande; hunfubaks, ibid. ( par opposition avec le nom de s/etthayr, donné à la baleine franche, qui n’a pas de nageoire sur le dos }) ; sgidis fiskar, nom donné en Islande aux cétacées qui ont des fanons, et le ventre sans plis; éunomlik, kepolak , Kepogarsoac, en Groenland ; fn-/fish, par les Anglais ; balæna phy- salus, Linné, édit. de Gmelin ; baleine gibhar, Bonnaterre, planches de l’En- cyclopédie méthodique; 24. édit. de Bloch, publiée par R. R. Castel ; halæna fistuli duplici in medio anteriore capite, dorso extremo pinna adipesä, Faun. Succic. 5o ; balæna, fistuld in medio capite, tuhero pinniformi in extremo dorso , Artedi, gen.77, syn.107 ; balæna edentula , corpore strictiore, dorso pinnato, Raj. pag. 9; vraie baleine , gibhar, Rondelet, Histoire des poissons, première partie, livre 16, chapitre 8 , édition de Lyon, 1558; halænce tripinnis, ventre lœvi, Brisson , Regn. anim. pag. 352, n.5; Klein , Miss, pisc., 2, pag. 13; Sibb. Scot. an. pag. 23; Oth. Fabric. Faun. Groenland, pag. 35. DE LA BALEÉINOPTÈRE GIBBAB: 38 Océan, moins elfrayé par les navigateurs et moins tourmenté par les pêcheurs, il vogue jusque dans l1 zone torride. On peut croire, en effet, qu'on doit rapporter au gibbar la baleine fin- back ou à nageoire sur le dos, que le capitaine Colnetl a vue non-seulement auprès des côtes de Californie , maïs encore auprès du golfe de Panama, et par conséquent Ae l'équateur. Ce fait s’accorderoit Jieurs très-bien avec ce que nous avons dit de relatif à l'habitation des très- grands cétacées, en traitant de la baleine franche, et avec ce que des auteurs ont écrit du séjour du gibbar dans les mers qui baiguent les côtes de l'Inde. Le gibbar peut égaler la baleine franche par sa longueur, mais non par sa grosseur. Son volume et sa masse sont très-inférieurs a ceux du plus grand des cétacées. D'ailleurs, M. Olafsen , et M. Povelsen, premier médecin d’Is- lande, disent que le gibbar a quatre-vingts aunes danoises, ou plus de cinquante mètres, de longueur; mais que la baleine franche est longue de plus de cent aunes danoises, ou de plus de soixante-trois mètres * Le dessous de sa tête est d’un blanc éclatant; sa poitrine et son ventre présentent la même couleur; le reste de sa surface est d’un brun que le poli et le luisant de la peau rendent assez brillant. L'ensemble de la tête représente une sorte de cône dont la lon= _gueur égale le tiers de la longueur totale. La nuque est mar- quée par une dépression bien moins sensible que dans la ba Jeine franche ; la langue n'a pas une très-grande étendue ; l'œil est situé tres-près de l'angle formé par la réunion des deu mâ= choires. Chaque petrole est ovale, attachée assez près de l'œil , et aussi longue quelquefois que le huitième ou le neuvième de la longueur du cétacée, Les fanons sont si courts, que souvent leur longueur ne sur- passe pas leur hauteur. Les crins qui les terminent sont longs, et comme tordus les uns autour des autres. On a écrit, avec raison, que ces fanons sont bleuâtres; mais on auroit dû ajouter, avec een — > — eg = = - - ne nn nn 1 Voyage en Islande par MM. Olafsen et Povelsen , rédigé par ordre du roi de Danemarck, sous la direction de l’Académie des Sciences de Copen= hague, et traduitpar Gauthier ge la Peyronie ; tome III, page 230. Zacepède. 5: 25 . 586 HISTOIRE NATURELLE l'auteur de l’Æistoire des pêches des Hollandais , que leur cox- leur change avec l'âge, et qu'ils deviennent bruns et bordés de jaune. Vers l'extrémité postérieure du dos s'élève cette nageoire que l'on retrouve sur toutes les baleinoptères, et qui rapproche la na- ture des cétacées de celle des poissons dont ils partagent le sé- jour. Cette nageoire dorsale doit être particulièrement remar-, quée sur le gibbar : elle est triangulaire, courbée en arrière à son sommet, et hante du quinzième ou environ de la longueur totale. Le gibbar se nourrit de poissons assez grands, surtout ceux qui vivent en troupes tres-nom breuses. IL préfère les gades, les scombres, les salmones, les clupées, et particulièrement les ma- quereaux , les salmones arctiques et les harengs. Il les atteint, les agite, les trouble, et les engloutit d'autant lus aisément , que, plus mince et plus délié que la baleine fran- che , il est plus agile et nage avec une rapidité plus grande. H lance aussi avec plus de violence, et élève à une plus grande hauteur, l’eau qu’il rejette par ses évents, et qui, retombant de plus haut, est entendue de plus loin. Ces mouvemens plus fréquens, plus prompts et plus animés, paroissent influer sur ses affections habituelles, en rendant ses sensations plus variées, plus nombreuses et plus vives. Il semble que, dans celte espèce, la femelle chérit davantage son petit, le soigne plus attentivement, le soutient plus constamment avec ses bras, le protége, pour ainsi dire, et contre ses ennemis el contre les flots avec plus de sollicitude , le défend avec plus de courage. Ces différences dans la forme, dans les attributs, dans la nour- riture , monirent pourquoi le gibbar ne paroît pas toujours dans les mêmes parages aux mêmes époques que la baleine franche. Elles peuvent aussi faire soupçonner pourquoi ce cétacée a un lard moins épais , une graisse moins abondante. C'est cette petite quantité de substance huileuse qui fait que les pêcheurs ne cherchent pas beaucoup à prendre le gibbar. Sa tres-grande vitesse le rend d’ailleurs très-difficile à atteindre. Hl est même plus dangereux de l’attaquer, que de combattre la ba- leine franche : il s'irrite davantage ; les coups qu'il donne alors avec ses nageoires et sa queue sont terribles. Avant que les Basques , redoutant la masse du plus'grand des cétacées, osassent affronter la baleine franche, ils s’attachoient à la pêche du gib- \ DE LA BALEINOPTÈRE JUBARTE 38 bar : mais l'expérience leur apprit qu'il étoit et plus difficile de poursuivre et plus hasardeux de harpogner ce cétacée que la pre- mière des baleines. Martens rapporte que des matelots d’une chaloupe pêcheuse ayant lancé leur harpon sur un gibbar , lani- mal , fuyant avec une vélocité extrême les surprit, les troubla, les effraya au point de les empêcher de songer à couper la corde fatale qui attachoit la nacelle au harpon, et les entraîna sous un vaste banc de glaçons entassés , où ils perdireni la vie. Cependant on assure que la chair du gibbar a le goût de celle de l’acipensere esturgeon ; et dans quelques contrées, comme dans le Groenland , on fait servir à plusieurs usages domestiques les nageoires , la peau , les tendons et les os de ce cétacée. RAA LAANAR VIRE VURUUE VRAI UE MUR UT VU VILLE LUNA LUE VA AR VU AUA AAA ME LV ASS Le LA BALEINOPTÈRE JUBARTE :. EL, jubarte se plaît dans les mers du Crocnlan on ja trouve surtout entre celte contrée et l'Islande : mais on l'a vue dans plusieurs autres mers de l’un et de l’autre hémisphite. I} paroît qu'elle passe l'hiver en pleine mer, et qu'elle ne s ‘approche des côles et n'entre dans les anses que pendant l'été ou pendant l'automne. Elle a ordinairement dix-sept ou dix-huñft mètres de longueur. Dans un jeune individu de cette espèce, décrit par Sibbald , et qui étoit long de quinze mèlres et un tiers, la circonférence au- près des bras étoit de sept mètres ; la largeur de la mâchoire infe- x Balænoptera juhartes ; vraisemblablement su/phur hotrom , sur les côtes occidentales de l’Amérique septentrionale; kerporkak , en Groenland : hrafu- reydus , hrafn-reydur , hrefna , en Islande; rengis fiskar , nom donné par les Islandais aux cétacées qui ont des fanons, et qui de plus ont des plis sur le ventre ; balæna boops, Linné, édition de Gmelin ; balæna fistula duplici in rostro, dorso extremo protuberantiä corned, Art. gen. 77, syn. 107; La- dœna tripinnis , ventre rugoso, rostro acuto , Brisson, Regn. anim. pag. 355, n. 7; baleine jubarte , Bonnaterre , planches de l'Encéélopadié méthodique ; id. Édition de Bloch , publiée par R. KR. Castel; jubartes, Klein , Miss. pisc.2, pag. 13 PU RABEAO NS) Auderson, Island. pag. 220; Cranz, Groen- land. pag. 146 ; Ecgede, 41; Strom. 298 ; Otho. Fabric, 36; Adel. 384 ; Müller, Zoolog. Dan. Prodrom. pag. 8 ; Raj. Pise. pag. 16 388 HISTOIRE NATURELLE rieure , vers le milieu de sa longueur, d’un mètre et demi; la longueur de l'ouverture ge la gueule, de trois mètres et deux tiers ; la longueur de la langue, de deux mètres ou environ; la distance du bout du museau aux orifices des évents, de plus de deux mètres : la longueur des pectorales, d’un metre et deux tiers ; la largeur de ces nageoires, d’un demi-mètre ; la distance de la nageoire du dos à la canudale, de près de trois mètres ; la largeur de la caudale, de plus de trois mètres ; la distance de l'anus à l'extrémilé de cette nageoire de la queue, de près de cinq mètres ; et la longueur du balénas, de deux tiers de mètre. Le corps, lrès-épais vers les nageoires pectorales, se rétrécit ensuite, el prend la forme d’un cône très-allongé, continué par la queue, dont la largeur , à son extrémité , n'est, dans plusieurs individus, que d'un demi-mètre. ; Les orifices des deux évents sont rapprochés l’un de l'autre, an point de paroître ne former qu'une seule ouverture. Au- devant de ces orifices on voit trois rangées de petites protubé- rances trés-arrondies. La mâächoirginférieure est un peu plus courte et plus étroite que celle d’en-haut. L'oeil est situé au-dessus et très-près de l'angle formé par la réunion des deux lèvres ; l'iris paroît blanc ou blau- chätre. Au-delà de loeil est un trou presque imperceptible : c’est l’orifice du conduit andiüf. Les fanons sont noirs, et si courts, qu'ils n'ont souvent qu’un tiers de mètre de longueur. La langne est gras, spongieuse , et quelquefois hérissée d'as- pérités. Elle est de plus recouverte, vers sa racine, d’une peau lâche qui se porte vers le gosier , et paroîtroit pouvoir en fermer l'ouverture, comme une sorte d’opercule. Quelquefois la jubarte est toute blanche. Ordinairement ce- pendant la partie supérieure de ce cétacée est noire ou noirà- ire ; le dessous de la tête et des bras, très- blanc; le dessous du ventre et de la queue, marbré de blanc et de noir. La peau, qui est très- lisse, recouvre une couche de graisse assez mince. Mais ce qu’il faut remarquer, c’est que, depuis le dessous de la gorge Jusque vers l'anus, la peau présente de longs plis longitu- dinaux qui, le plus souvent, se réunissent deux à deux vers leurs extrémités, et qui donnent au cétacée la faculté de dilater ce tégument assez profondément sillonné. Le dos de ces longs sillons est marbré de noir et de blanc : mais les intervalles qui DE LA BALEINOPTÈRE JUBARTE 389 les séparent sont d’un beau rouge qui contraste, d’une manière très-vive et très-agréable à la vue, avec le noir de l'extrémité des fanons, et avec Le blanc éclatant du dessous de la gueule, lorsque l’animal gonfle sa peau , que les plis s’effacent , et que les intervalles de ces plis se relevent et paroissent. On a écrit que la jubarte tendoit cette peau , ordinairement lâche et plissée, dans les momens où, saisissant les animaux dont elle veut se nour- rir , elle ouvre une large gueule, et avale une grande quantité d'eau , en même temps qu'elle engloutit ses victimes. Maïs nons verrons, à l’article de la baleinoptère museau-pointu , quel organe particulier ont reçu les çétacées dont la peau du ventre, ainsi sd- Jonnée , peut se prèter à une grande extension. On a remarqué que Ja jnbarte lançoïi l'eau par ses évents avec moins de violence que les cétacées qu’elle égale en grandeur : elle ne paroît cependant leur céder n1 en force ni en agilité , au moins relativement à ses dimensions. Vive et pétulante, gaie mème et folâtre, elle aime à se jouer avec les flots. [mpatiente, pour ainsi dire, de changer de place , elle disparoït souvent sous les ondes, et s'enfonce à des profondeurs d'autant plus considé- rables , qu'en plongeant elle baisse sa tète et relève sa caudale au point de se précipiter , en quelque sorte, dans une situation ver- ticale. Si la mer est caline, elle flotte endormie sur la surface de l'océan ; mais bientôt elle se réveille, s’anime , se livre à toute sa vivacité, exécute avec une rapidité élonnante des évolutions très-variées, nage sur un côté, se couche sur son dos, se re- tourne, frappe l'eau avec force, bondit, s’élance au-dessus de la surface de la mer, pirouelte, retombe, et disparoit comme Péclair. Elle aime beaucoup son petit, qui ne l’abandonne que lors- qu’elle a donné le jour à un nouveau cétacée, On l’a vue s’exposer à échouer sur des bas-fonds, pour l'empêcher de se heurter contre les roches. Naturellement douce et presque familière, elle de- vient néanmoins furieuse si elle craint pouf lui : elle se jetie contre la chaloupe qui le poursuit, la renverse, et emporte sous. un de ses bras la jeune jubarte qui lui est si chère. La plus petite blessure suflit quelquefois pour la faire périr, parce que ses plaies deviennent facilement gangréneuses ; mais alors la jubarte va très-fréquemment expirer bien loin de l'en- droit ou elle a recu le coup mortel. Pour lui donner ure mort plus prompte, on cherche à la frapper avec une lance derriere 390 HISTOIRE NATURELLE Ja nageoire peclorale : on a observé que si l'arme pénètre assez avant pour percer le canal intestinal, le cétacée s'enfonce très- promplement sous les eaux. Le mâle et la femelle de cette espèce paroissent unis lun à l'autre par une affection très-forte. Duhamel rapporte qu'on prit en 1728 deux jubartes qui voguoient ensemble, et qui vraisem- blablement étoient mâle et femelle. La première qui fut bles- sée jeta des cris de douleur, alla droit à la chaloupe, et d’un seul coup de queue meurtrit et précipita trois hommes dans la mer. Elles ne voulurent jamais se quitter; et quand l’une fut tuée, l'autre s'étendit sur elle et poussa des gémissemens terribles et Jlamentables. Ceux qui auront lu l’histoire de la jubarte ne seront donc pas élonnés que les Islandais ne la harponnent presque jamais : ils la regardent comme l’amie de l'homme ; et mêlant avec leurs idées superstitieuses les inspirations du sentiment et les résultats de l'observation , ils se sont persuadés que la divinité l’a créée pour défendre leurs frèles embarcations contre les cétacées féroces et dangereux. [ls se plaisent à raconter que lorsque leurs bateaux sont entourés de ces animaux énormes et carnassiers , la jubarte s'approche d'eux au point qu'on peut la toucher, s’élance sous leurs rames, passe sous la quille de leurs bâtimens ,et, bien loin de leur nuire, cherche à éloigner les cétacées ennemis, et les accompagne jusqu'au moment où, arrivés près du rivage, ils sont à l'abri de tout danger *. Au reste, la jubarie doit souvent redouter le physétère microps. File se nourrit non-seulement du testacée nommé planorbe boréal, mais encore de l’ammodyte appät, du salmone arctique, et de plusieurs autres poissons. : Voyage en Islande, par D. Olafsen, et M. Povelsen, premier mé- decin , etc., traduit par M. Gauthier de la Peyronie; tome IIT, pag. 233. % DE LA BALEINOPTÈRE RORQUAL. 391 BRAUN RARARAAA VUE LB RU LR UV EVE EAU UE EUR NAN VE UUIAAMUARA NVUA VU LA BALEINOPTÈRE RORQUAL *. FL; HABITATION ordinaire du rorqual est beaucoup’ plus rappro- chée des contrées tempérées de l'Europe que celle de plusieurs autres grands cétacées. Il vit dans la partie de l'Océan atlantique septentrional qui baigne l’Ecosse, et par conséquent en decà du soixantième degré de latitude boréale ; d’ailleurs il savance jus- que vers le trente-cinquième, puisqu'il entre par le détroit de Gibraltar dans la Méditerranée. Il aime à se nourrir de clupées , el particulièrement de harengs et de sardines, dont on doit croire qu'il suit les nombreuses légions dans leurs divers voyages, se inonlrant très-souvent avec ces bancs immenses de clupées, et disparoissant lorsqu'ils disparoissent. 1l est noir ou d’une couleur noirâtre dans sa partie supérieure, et blanc dans sa partie inférieure. Sa longueur peut aller au moins jusqu'à vingt-six 1nétres; sa circonférence à onze où douze, dans l'endroit le plus gros de son corps *. Une femelle, dont À 1 Balænoptera rorqual ; rorqual à ventre cannélé ; souffleur ; capidolro, par les Italiens ; sterpereydus , steyÿpe reydur, par Îles Islandais; rengéssfikar ;. nom donné par les Islandais aux cétacées qui ont des fanons , et dont le dessous du ventre présente des plis; rorqual, par les Norwégiens ; zd. par les Groen- landais; balœna musculus, Linné, édit. de Gruelin ; balœna fistul& duplici Zn fronte , mazxillé inferiore multd latiore, Artedi. gen. 8, syn. 107; balæna tripinnis , maxillam inferiorem rotundam et superiore multo latiorem ha- bens, Sibbald; balæna tripinnis, ventre rugoso, rostro rotundo, Brisson, Regn. anim. pag. 353, n. 6; Raj. Syn. pisc. p. 17; @æAfvz halæna, etc. Ttalis capidolio , Bellon, Aquat. p. 46 ; halæna Bellonii, Aldrovand. Pisc. p. 676; baleine rorqual , Bonnaterre, planches de PEncyclopédie méthodique ; 4. édition de Bloch, publiée par R. R. Castel; Oth. ‘Fabric. Faun: Groenland. pag. 39; Adel. 394; Müll. Prodrom. Zoolog. Dan. 49; Rorqual, Ascagne, pl. d’hist, natur. c&h. III, pag. 4, pl. 26. 2 MM. Olafsen et Povelsen disent , dans la relation de leur voyage en Island. { tome IT, page 131 de la traduction francaise ), que le rorqual est le plus grand des cétacées, et a une longueur de plus de cent vingt aunes danoïses , on de plus de quatre-vingts mètres. Mais c’est à la baleine franche qu’il faut rap- porter cette dimension , qui n’a été attribuée au rorqual que par erreur. 392 HISTOIRE NATURELLE parle Ascagne , avoit vingl-deux mètres de longueur. Lä note suivante donnera quelques-unes des dimensions les plus remar- quables d’un rorqual de vingt-six mètres de long *. La mâchoire inférieure du cétacée que nous décrivons , au lieu de se terminer en pointe, comme celle de la jubarte, forme une portion de cercle quelquefois foiblement festonnée ; celle d’en- haut, moins longue et beaucoup moins large, s’emboîte dans celle d’en-bas. La langue est molle, spongieuse, et recouverte d’une peau mince. La base de cet organe présente de chaque côté un muscle rouge et arrondi, qui rétrécit l'entrée du gosier, au point que des poissons un peu gros ne pourroient pas y passer. Mais si cet orifice est très-étroit , la capacité de la bouche est immense : elle s'ouvre à un tel degré, dans plusieurs individus de l'espèce du rorqual, que quatorze hommes peuvent se tenir debout dans son intérieur , et que, suivant Sibbald, on a vu une chaloupe et son équipage entrer dans la gueule ouverte d’un rorqual échoué sur le rivage de l'Océan. On pourra avoir une idée très-juste de la forme et de la gran- deur de cette bouche énorme, en jetant les yeux sur les dessins que nous avons fait graver, et qui représentent la lête d’un ror- qual pris sur les côtes de la Méditerranée, et dont nous allons reparler dans un moment. Ces mêmes dessins montrent la conformation des fanons de celte espèce de baleinoptère. 1 Longueur de la mâchoire inférieure, quatre mètres et demi ou environ. Longueur de la langue , un peu plus de cinq mètres. Largeur de la langue, cinq mètres. Distance du bout du museau à l'œil, quatre mètres un tiers on à peu près. Longueur des nageoires pectorales, trois mètres un tiers. Pius grande largeur de ces nageoires, cinq sixièmes de mètre. Distance de la base de la pectorale à l’angle formé par la réunion des deux mâchoires, un neu plus de deux mètres. Longueur de la nageoire du dos , un mètre. Hauteur de cette nageoire . deux tiers de mètre. Distance qui sépare les deux pointes de la caudale, un peu plus de six mètres. Longueur du balénas, un mètre deux tiers. Distance de l'insertion du balénas à l’anué, un mètre deux tiers. DE LA BALEINOPTÈRE RORQUAL. 393 Ces fanons sont noirs et si courts, que le plus souvent on n'en voit pas qui aient plus d’un mètre de longueur, et plus d’un tiers de mètre de hauteur. On en trouve même auprès du gosier qui n’ont que seize ou dix-sept centimètres de longueur, et dont la hauteur n’est que de trois centimètres ; mais ces fanons sont bordés ou terminés par des crins allongés, touffus, noirs et inégaux. L'oœil est situé au-déssus et trés-près de l'angle que forment les deux lèvres en se réunissant ; etcomme la mâchoire inférieure est très-haute, que la courbure des deux mâchoires relève presque toujours l'angle des deux lèvres un peu plus haut que le bout du museau , et que le dessus de la tête, même auprès de l'extrémité du museau, est presque de niveau avec la nuque, l'œil se trouve placé si près du sommet de la tête, qu'il doit paroïtre lrès-son- vent au-dessus de l'eau, lorsque le rorqual nage à la surface de l'océan. Ce cétacée doit donc apercevoir très-fréquemment les objets situés dans l'atmosphère, sans que les rayons réfléchis par ces objets traversent la plus petite couche aqueuse pour arriver jusqu'a son œil, pendant que ces mèmes rayons passent presque toujours au travers d’une couche d’eau très-épaisse pour parve- nir jusqu’à l'œil de la baleine franche, du nordcaper, du gib- bar, etc. L'’oœil du rorqual admet donc des rayons qui n'ont pas subi de réfraction, pendant que celui du gibbar, du nordcaper, de la baleine franche, n'en reçoit que de très-réfractés. On pour- roit donc croire, d’après ce que nous avons dit en traïlant de l'organe de la vue de la baleine franche, que la conformation de l'oeil n’est pas la même dans le rorqual que dans la baleine fran- che, le nordcaper, le gibbar ; on pourroit supposer, par exemple, que le cristallin du rorqual est moins sphérique que celui des autres cétacées que nous venons de nommer : mais l'observation ne nous à encore rien montré de précis à cet égard ; tout ce que nous pouvons dire, c'est que l’œil du rorqual est plus grand à proportion que celui de la baleine franche, du gibbar et du nordcaper. D'après la position de l'œil du rorqual, il n'est pas surprenant que les orifices des évents soient, dans le cétacée que nous décri- vons, très-près de l'organe de la vue. Ces orifices sont placés dans une sorte de protubérance pyramidale. Le corps es très-gros derrière la nuque; et comme, à partir de la sommité du dos, on descend d’un côté jusqu'à l'extrémité 304% HISTOIRE NATURELLE de la queue, et de l'autre jusqu'au bout du musean , par une courbe qu'aucune grande saillie ou aucune échancerure n’in- ierrompt, on ne doit apercevoir qu'une vaste calotte au-dessus de l'océan, lorsque le rorqual nage à la surface de la mer, an lien d’en voir deux, conime lorsque la baleine franche sillonne la surface de ce même océan. L'ensemble du rorqual paroît donc composé de deux cônes réunis par leur base, et dont celui de derrière est plus allongé que celui de devant. ; Les nageoires pectorales sont lbtéolies , assez éloignées de lou- verture de la gueule , et attachées à une hauteur qui égale presque celle de l'angle des lèvres. Nous n'avons pas besoin de faire voir. comment cette position peut influer sur certaines évolutions du cétacée * La dorsale commence au-dessus de l'ouverture de l'anus. Elle est un peu échancrée, et se prolonge souvent par une petite saillie jusqu’à la caudale. Cette dernière nageoire se divise en deux lobes ; et chaque lobe est échancré par derriére: La couche de graisse qui enveloppe le rorqual à communé- ment plus de trois décimètres d'épaisseur sur la tête et sur le cou ; mais quelquefois elle n’est épaisse que d’un décimrètre sur les côtés du cétacée. Un seul rorqual peut donner plus de cin- quante tonnes d'huile. Lorsqu'un individu de celle espèce s’en- gage dans quelque golfe de la Norwége dont l'entrée est très- étroife, on s'empresse, suivant Riditiass de la fermer avec de gros filets, de manière que le cétacée ne puisse pas s'échapper dans Focéan, ni se dérober aux coups de lance et de harpon dont il est alors assailli , et sous lesquels il est bientôt forcé de suc- comber. Tous le dessous de la tête et du corps, jusqu'au nombril, pré- ente des plis longitudinaux , dont la largeur est ordinairement de cinq ou six centimètres, et qui sont séparés l'un de l'autre par un intervalle égal , ou presque égal, à la largeur d'un de ces sillons. On voii l'ensemble formé par ces plis longitudinaux re- monter de chaque côté, pour s'étendre jusqu’à la base de la na- geoire pectorale. Ces lan annoncent l'organe remarquable que Le go 1 Rappelez ce que nous avons dit de la natation de la baleine franche. , DE LA BALEINOPTÈRE RORQUAR 395. nous avons indiqué en parlant de la jubarte, et dont nous allons nous occuper de nouveau dans larticle de la baleincptière mu- seau-pointu. 1 Er septembre de l’année 1692, un rorqual long de vingt-six mètres échoua près du château d’Abercorn. Depuis vingt ans , les pêcheurs de harengs, qui le reconnoisSient à un irou qu’une balle avoit fait dans sa nageoire dorsale , le voyotent souvent poursuivre les légions des clupées. Le 20 mars 1798, un cétacée de vingt mètres de longueur fut pris dans la Méditerranée sur la côte occidentale de File Sainte- Marguerite, municipalité de Cannes, département du Var. Les marins le nommoïient souffleur. M. Jacques Quine, ar- chilecte de Grasse , en fit an dessin, que le président de ladmi- nistration centrale du département du Var envoya au Directoire exécutif de la République. Mon confrère M. Révellière-Lépaux, membre de l’Institut national, et alors membre du Directoire, eut la bonté de me donner ce dessim, que j'ai fait graver ; et bientôt apres, les fanons , les os de la tête et quelques autres os de cet animal ayant été apportés à Paris, je reconnus aisément que ce cétacée appartenoit à l’espèce du rorqual. C’est à cetle même espèce, Le pénètre dans la Méditerranée , qu'il faut rapporter une partie de ce qu'Aristote et d’autres an- ciens naturalistes ont dit de leur mysticetus et de leur baleine. Il sembleroit qu’à beaucoup d’égards le mysticetus et la baleine des anciens auteurs sont des êtres idéaux , formés par la réunion de plusieurs traits, dont les uns dde à notre baleine franche, et les autres au gibbar, ou au rorqual, on à notre ca- chalot Ascrec ape Daléchamp, savant médecin et naturaliste, mort à Lyon en 1988, parle, dans une de ses notes sur Pline *, d’un cétacée qu'il avoit vu , et qui avoit été jeté sur le rivage de la Méditer- rance, auprès de Montpellier. Il donne le nom d’orque à ce cé- tacée; mais il paroït que c’est un rorqual qu’il avoit observé. z Balænarum plana et levis cutis est, ORCARUM canaliculatim striata , qualem vidimus in littus ejectam , prope Monspesulum. (Note de Daléchamp, sur le chapitre 6 du livre IX de Pline, édition de Tyon , 1606. ) 506 HISTOIRE NATURELLE RAR VARIE VE RAA AAA AE VU MAL AAAIAAAAR IUE VUIAAAMAUMIAAMA AA VAA RD LA BALEINOPTÈRE MUSEAU-POINTU :. Le) D toutes les espèces de baleines ou de baleinoptéres que nous connoissons , celle que nous allons décrire est la moins grande. 11 paroît qu'elle ne parvient qu'a une longueur de huit ou neuf mètres. Un jeune individu pris aux environs de la rade de Cherbourg n’avoit que quatre mètres deux tiers de longueur *. Sa circonférence à l'endroit le plus gros du corps étoit à peine de trois mètres. La mâchoire supérieure étoit longue de près d'un mètre, et celle d’en-bas, d’un mètre et un septième ou environ ; ce qui s'accorde avec ce qu’on a écrit des dimensions ordinaires de la tête. Dans l'individu de cette espèce disséqué par Le célèbre Hunter, la longueur de la tête égaloit en effet le quart ou à peu près de la longueur totale. Si l’on considère la baleinopière museau-pointu flottant sur son dos, on voit l’ensemble formé par le corps et la queue pré- senter une figure ovale très-allongée. D'un côté cet ovale se termine par un cône très-étroit , relevé longitudinalement en arète, et s'élargissant à son extrémité pour former la nageoire de Ja queue; de l’autre côté, et vers l'endroit où sont placés les bras, il est interrompu et se lie avec un autre ovale moins allongé, ir- régulier, et que compose le dessous de la tète, D PP D, ? Balænoptera acuto rostrata ; pike-headed whale, par les Anglais ; andarna fia, par les Isiandais ; rengis fiskar, nom donné par les Islandais aux cétacées qui ont des fanons, et dont le dessous du ventre présente des plis ; rebbe hual, par les Norwégiens ; dogling , par les habitans de l’île de Fœree; balæna rostrata, Linné, édition de Gmclin ; haleine à bec, Bonnaterre, planches de l'Encyclopédie méthodique ; id. édition de Bloch, publiée par R. R. Castel; halæna rostrata , minima, rostro longissimo et acutissimo , Müller, Zoolog. Dan. Prodom. pag. 7, n. 48; balœæna ore rostrato , balæna tripinnis edentula minor, rostro parvo ; Klein, Miss. pisc. 2, pag. 13 ; Otho Fabricius, Faun. Groenland. pag. 40, Hunter, Transact. philosoph. 1587. 2 Note manuscrite adressée à M. de Lacepède par M. Geoffroi de Valogne, observateur très-éclairé. DE LA PBALÉINOPTÈRE MUSEAU-POINTU. | 397 Les deux mâchoires sont pointues ; et c’est de cette forme que vient le nom de museau - pointu donné à l'espèce dont nous nous occupons. La mâchoire supérieure est non-seulement moins avancée que celle d’en-bas, mais beaucoup moins large : elle est très-allongée; et l’on peut avoir une idée très-exacte de sa véri- table forme, en examinant une des planches sur lesquelles nous avons fait graver les dessins précieux que sir Joseph Banks a bien voulu nous envoyer. La pointe qui termine par-devant la mâchoire d’en-bas est l'extrémité d’une arête longitudinale et très-courte, que l’on voit sur la surface inférieure de cette mâchoire. Le gosier a très-peu de largeur. Les nageoires pectorales sont situées vers le milieu de la hau- teur du corps; elles paroissent au-dessus ou au-dessous de ce point, suivant que le grand réservoir dont nous allons parler est plus ou moins gonflé par lanimal ; et voilà d’où vient la différence que l’on peut trouver à ‘cet égard entre les deux figures que nous avons fait graver , l’une d’après M. Hunter , et l'autre d’après les dessins que sir Joseph Banks a bien voulu now faire parvenir. | La dorsale s'élève au-dessus de l’anus ou à peu près; elle est triangulaire , un peu échancrée par derrière, et inclinée vers la nageoire de la queue. Cette dernière nageoïre se divise en deux lobes, dont le côté postérieur est concave, et qui sont séparés l’un de l’autre par une échancrure étroite, mais un peu profonde. Les naturalistes ont appris du célèbre Hunter que la balei- noptère museau - pointu, dans laquelle on trouve quarante-six vertèbres, a un large œsophage et cinq estomacs; que le second de ces estomacs est très-grand et plus long que le premier; que le troisième est le moins volumineux des cinq; que le quatrième est aplati et moins grand que les deux premiers ; que le cinquième est rond et se termine par le pylore ; que les intestins grèles ont cinq fois la longueur entière du cétacée; que la baleinoptère museau-pointu à un Goœcum comme la baleine franche, et que la longueur de ce cœcum ei celle du colon réunies surpassent la moitié de la longueur totale. Les fanons sont d’une couleur blanchâtre; ils ont d’ailleurs irès-pen de longuenr. Le milieu du palais représente une sorte de bande longitudinale très-relevée dans son axe, un peu échan- 398 HISTOIRE NATURELLE crée de chaque côté , mais assez large même vers le museau , pour que le plus grand des fanons qui sont disposés un peu ve uE- ment sur les deux côtés de cette sorle de bande, surpasse de tres- peu par sa longueur le tiers de la largeur de e mächoire d’en- haut *. Au reste, ces fanons sont triangulaires, et non sur leur bord inférieur, de crins blanchâtres et très-longs; 16 ne sont séparés l’un de l'autre que par un très-petit intervalle: leur nom- bre peut aller, de chaque côté, à deux cents, suivant M. Geoffroy de Valogne f La langue épaisse et charnue non-seulement recouvre toute la mâchoire inférieure , mais, dans plusieurs circonstances , se soulève, se gonfle, pour ainsi dire, s'étend et dépasse Le bout du museau. Le dessous de la têle et de la partie antérieure du corps est revêtu d’une peau plissée; les plis sont longitudinaux, parallèles, et l’on en voit dans toute la largeur du corps, depuis une pec- torale jusqu’à l’autre. Ces plis disparoiïssent lorsque la peau est tendue , et la peau en se tendant laisse l'intervalle nécessaire pour le développement de l'organe particulier que nous avons annoncé. Cet organe est une grande poche ou vessie ( en anglais, bladder ) placée en partie dans l'intérieur des deux branches de la mâchoire inté- rieure , et qui s'étend au-dessous du corps. On peut juger de sa position , de sa figure et de son étendue , en jetant les yeux sur une des gravures que j'ai fait faire d'après le dessins envoyés par sir dat Banks. Cette poche, qui se termine par un angle ob- tus, a au moins une largeur égale à celle du corps. Sa mini à compter du gosier, égale la distance qui sépare ce même bises du bout de la mâchoire supérieure: Suivant une note écrite sur un des dessins que nous venons de citer, le cétacée peut gonfler cette poche au point de lui donner un diamètre de près de trois mètres et demi, lorsque la longueur totale de la baleinoptère est cependant encore peu considérable. L'air atmosphérique que l'animal reçoit par ses évenis , après que Voyez les planches que nous avons fait graver d’après les dessins envoyés par sir Joseph Banks. 2 Note communiquée à M. de Lacepède par M. Geoffroy. DE LA BALEINOPTÈRE MUSEAU-POINTU. 3g ces mêmes évents lui ont servi à rejeter l’eau surabondante de sa gueule , doit pénétrer dans cette grande poche et la dé- velopper. Cet organe établit un nouveau rapport entre les poissons et les célacées. On doit le considérer comme une sorte de vessie nata- toire , qui donne une grande légèreté à la baleinoptère, et parti- culièrement à sa partie antérieure , que les os et la grosseur de la tèle rendent plus pesante que les autres portions de lanimal. Peut-être cependant cel organe a-t-il quelque autre usage : car on a écrit qu'on avoit trouvé des poissons dans le réservoir & air des cétacées ; ce qui ne devroit s'entendre que de la poche gut- tuürale de la baleinoptère museau-pointu , du rorqual , de la ju- barte , etc. Au resle, Ja place et la nature de cet organe peuvent servir à expliquer le phénomène rapporté par Hunter, lorsque cet habile anatomiste dit que dans un individu de l'espèce que nous exami- nons, pris sur le Dogver-banck, et long de près de six mètres, les mâchoires se tuméfièrent par un accident dont on ignoroit la cause, au point que Ja tête, devenue plus légère qu’un pareil volume d’eau , ne pouvoil plus s’enfoncer. Cette supériorité de légerete que la balemnoptère museau-pointu peut donner à sa tête rend raison en partie de la vitesse avec laquelle elle nage. On a observé en effet qu’elle voguoit avec une rapidité extraordinaire. Elle poursuit avec tant de célérité les salmones arctiques et les autres poissons dont elle se nourrit , que, pressés par ce cétacée, et leur fuite n'étant pas assez prompte pour les dérober au colosse dont la guenle s'ouvre pour les en- gloutir, ils sautent et s’élancent au-dessus de la surface des mers: et cependant sa pesanteur spécifique est peu diminuée par sa graisse. Son lard est tres-compacte, et fournit peu de substance huileuse. Les plis qui annoncent la présence de cette utile vessie nata- loire sont rouges, ainsi qu'une portion de la lèvre supérieure, et quelques taches nuageuses, mêlées comme autant de nuances très-agréables au blanc de la partie inférieure du cétacée. La partie supérieure est d’un noir foncé. Les pectorales sont blanches vers le mikieu de leur longueur, et noires à leur base, ainsi qu'à leur extrémité. Les Groenlandais, pour lesquels la chair de ce cétacée pent êlre un mets délicat, lui donnent souvent la chasse : mais 'sa vi- de 400 HISTOIRE NATURELLE tesse les empêche le plus souvent de lapprocher assez pour pous voir le harponner ; ils l’attaquent et parviennent à le tuer en lui lançant des dards. On le rencontre non-seulement auprès des côtes du Groenland et de l'Islande, mais encore auprès de celles de Norwége; on l’a vu aussi dans les mers beaucoup moins éloignées du tropique. JT entre dans le golfe britannique. Il pénètre dans le canal de France et d'Angleterre. Un jeune individu de cette espèce échoua, en avril 1791, aux environs de la rade de Cherbourg * ; et mon cé- lèbre confrère M. Rochon, de l'Institut, m’annonce qu’on vient de prendre à Brest un individu de la même espèce. Au milieu de plusieurs des mers qu’elle fréquente, la baleinop- tère museau-pointu a un ennemi redoutable dans le physétère microps , qui s’élance sur elle et la déchire. Mais elle peut l’aper- cevoir de plus loin, et l'éviter avec plus de facilité que plusieurs autres cétacées; elle a la vue très-perçante. L’œil ovale , et situé à peu de distance de l'angle de réunion des deux mâchoires, avoit près d’un décimètre de longueur dans l'individu de cinq mètres ou environ observé et décrit par M. Geoffroy de Valogne. MM. Olafsen et Povelsen assurent que l'huile des baleinoptères museau-pointu que l'on prend dans la mer d'Islande est très- fine, s’insimue facilement au travers des pores de plusieurs vais- seaux de bois où même d'autre matière plus compacte, et produit des eflets très-salutaires dans les enflures, les tumeurs et les in flimmations *. 2 Note manuscrite de M. Geoffroy de Valogne. 2 Voyage en Islande, traduit par M. Gauthier de la Peyronie ; tome IE, page 234. DU NARWAE VULGAIRE. Ao1 AAamrAAnAn RAA AU AAA AAA LA PARA AA AAA AAA AAA AE AAA MAMA AAA AM AAA LES NARVWALS:. 2 EE LE NARWAL VULGAIRE :. Osxr intérêt ne doit pas inspirer l’image du narwal ? elle exerce le jugement, élève la pensée, et satisfait le génie, par les formes colossales qu’elle montre, la puissance qu’elle annonce, les phénomènes qu’elle indique où rappelle ; elle excite la curio- sité, elle fait naître une sorte d'inquiétude , elle touche le cœur, en entrainant l'attention vers les contrées lointaines, vers les montagnes de glaces flottantes, vers les tempêtes épouvantables qui soumettent d’infortunés navigateurs à tous les maux de l’ab- sence, à toutes les horreurs des frimas, à tous les dangers de la mer en courroux; elle agit enfin sur l'imagination , lui plaît, l'anime et l’étonne, en réveillant toutes les idées attachées à cet être fantastique et merveilleux que les anciens ont nommé Zicorne; ou plutôt en retraçant cet être admirable et réel , ce premier des quadrupèdes, ce dominateur redoutable et paisible des rivages et des forêts humides de la zone torride, cet éléphant si remarquablé 1 Voyez la table méthodique placée au commencement de cette Histoire. 2 Narwalus vulgaris; narhwal; licorne de mer; narhval, lighval, en Norwëge; narhval, narhoal, naa-hval, en Islande ; tauvear, K:llelluak, ker- nektok, tugalik, en Groenland ; monodon moenoceros, Linné, édition de Cmelin; monodon, Artedi, gen: 78, spec. 108; id. Faun. Suecic, 48 ; :d. Mus. Ad. Fr.1, pag. 52; £d. Mülier, Zoolog. Dan. Prodrom. pag. 6, n. 44; narhwal , oder einhorn , Anders Island. pag. 225; id. Cranz, Groenland. pag. 146; eënhorn, Mart. Spitzb. pag. 94; eenhiorning, Egsede, Groenl, pag. 56; monodon narhwal , Bonnaterre, planches de l’Eucyclopédie méthodi- que ; id. édition de Bloch, publiée par R. R. Castel; Oth. Fabric. Faun. Groenland. 29 ; unicornu marinum , Mus. Wormi. pag. 282-283; Raj. Pisc. pag. 11 ; licorne de mer, Valmont de Bomare, Dictionnaire d'histoire na= turelle , narhwal , id. ibid ; Klein , Miss. pisc. 2. pag. 18, tab. 2, fig. c. Lacepède 5. 20 462 HISTOIRE NATUREELE par sa forme, ses dimensions, ses organes, ses armes , sa force, son industrie et son instinct. Le narwal est, à beaucoup d’égards, l'éléphant de la mer. Parmi tous les animaux que nous connoissons, eux seuls ont reçu ces dents si longues, si dures , si poinlues, si propres à la défense et à l'attaque. Tous deux ont une grande masse, un grand volume, des muscles vigoureux, une peau épaisse. Mais les résultats de leur conformation sont bien différens : l’un, très- doux par caractère, n’use de ses armes que pour se défendre, ne repousse que ceux qui le provoquent, ne perce que ceux qui lattaquent, n’écrase que ceux qui lui résistent, ne poursuit et n’immole que ceux qui l'irritent; l'autre, impatient, pour ainsi dire, de toute supériorité , se précipite sur tout ce qui lui fait ombrage , se jette en furieux contre l'obstacle le plus insensible, affronte la puissance, brave le danger , recherche le carnage, at- taque sans provocation, combat sans rivalité, et tue sans besoin. Et ce qui est très-remarquable, c'est que l'éléphant vit au milieu d’une atmosphère per pétuellement embrasée par les rayons ardens du soleil des tropiques, et que le narwal habite au milieu des glaces de l'Océan polaire, dans cet empire éternel du froid , que la moitié de l’année voit envahi par les ténébres. Mais l'éléphant ne peut se nourrir que de végétaux; le nar- val a besoin d’une proie; et dès-lors tout est expliqué. On n'a compté jusqu’à présent qu’une ou deux espèces de ces narwals munis de défenses comparables à celles de l'éléphant; mais nous croyons devoir en distinguer trois. Deux surtout sont séparées l’une de l’autre par de grandes diversités dans les formes , dans les dimensions, dans les habitudes. Nous exposerons suc- cessivement les caractères de ces trois espèces, dont les traits distinctifs sont présentés dans notre tableau général des cétacées. Occupons-nous d’abord du narwal auquel se rapporte le plus grand nombre d'observations déja publiées, auquel nous pour- rions douner le nom particulier de macrocéphale *, pour désigner la grandeur relative de sa têle, l'un des rapports les plus frappans de sa conformation avec celle des baleines, et notamment de fa baleine franche, mais auquel nous préférons de conserver l'épi- thète spécifique de vulgaire. rom eme eme 1 Macrocéphale signifie grande tête, Tome 5 . Te — fretre puix . E ; ; David cup be Narwalfyuleames tr Re Page +01. 2.Le Narwal mierocephale............…. au. DU NARWAL VULGAIRE. 405 De la mâchoire supérieure de ce narwal sort une dent très- longue , étroite, conique dans sa forme générale, et terminée en pointe: cette one à séparée de la mâchoire, a été conservée pendant long-temps, dans les collections des curieux, sous le nom de corne ou de défense de licorne. On la regardoi. comme le reste de l'arme placée au milieu du front de cet animal fabu- leux, symbole d’une puissance irrésistible, auquel on à voulu que le cheval et le cerf ressemblassent beaucoup, dont les anciens ne se sont pas contentés de nous transmettre la chimérique his- toire, dont on retrouve l’image sur plusieurs des monumens qu'ils nous ont laissés, et dont la figure, adoptée par la chevalerie du moyen âge, a décoré si souvent les trophées des fêtes militaires, rappelle encore de hauts faits d'armes à ceux qui visitent de vieux donjons gothiques, et orne les écussons conservés dans une partie de l’Europe. Il n’est donc pas surprenant qu'à une époque déjà un peu reculée elle ait été vendue très-cher. Cette dent est cannelée en spirale. On ne sait pas encore si la courbe produite par celte cannelure va, dans tous les individus, de gauche à droite, ou de droite à gauche ; mais on sait que les pas de vis formés par cette spirale sont très-nombreux, et que le plus souvent on en compte plus de seize. La nature de cette dent se rapproche beaucoup de celle de l'ivoire. Cette défense est creuse à la base comme celles de l’élé- phant; elle est cependant plus dure. Ses fibres plus déliées ne forment pas des arcs croisés, comme les fibres de l’ivoire; mais elles sont plus étroitement liées; plus tenues, elles ont plus de surface, à proportion de leur masse; elles exercent les unes sur les autres une force d’affinité plus grande; elles sont réunies par une cohérence plus difficile à vaincre: la défense est plus compacte, plus pesante, moins altérable , moins sujette à perdre, en jaunissant, l'éclat et la couleur blanche qui lui sont propres. Si nous considérons la longueur de cette dent, relativement à la longueur totale de l'animal , nous trouverons qu’elle en est quelquefois le quart ou à peu près *. Îl ne faut donc pas être # Suivant Wormius, et d’après les renseignemens qu’un évêque d'Islande Ini avoit fait parvenir, la longucur de la dent du narwal est a La longueur totale de ce cétacée comme 7 est à 364 ko HISTOIRE NATURELLE étonné qu'on ait trouvé des défenses de narwal de plus de trois mètres, et même de quatre mètres et deux tiers. Lorsqu'on rencontre un narwal avec une seule dent, on ne voit pas cette défense placée au milieu du front, ainsi qu’on le pensoit encore du temps d'Albert: ; mais elle est située au côlé droit ou au côté gauche de la mâchoire supérieure. Plusieurs naturalistes célèbres ont écrit qu'on la trouvoit beaucoup plus souvent à gauche qu'à droite. Elie perce la lèvre supérieure; qui entoure entièrement sa base et forme ordinairement autour de cette arme une sorte de bourrelet en anneau, assez large et un peu convexe. Le diamètre de la défense est le plus souvent, à celte même base , d’un trentième de la longueur de cette dent; et la profondeur de l’alvéole qui la reçoit et la maintient peut égaler le septième de cette mème longueur. Mais celte dent, placée sur le côté gauche ou sur le côté droit, est-elle l'unique défense du narwal? ce cétacée est-il un véri- table zwnicorne ou licorne de mer? On ne peut plus conserver cette opinion. Toutes les analogies devoient faire croire que la dent du narwal n'étant pas placée sur Ja ligne du milieu de la tête, mais s’insérant dans un des côtés de cette partie, n’est pas unique par une suïîte de la conformation naturelle de l'animal; mais les faits connus ne laissent aucun doute à ce sujet. Lorsqu'on a pris un narwal avec une seule défense, on atrouvé fréquemment , du côlé opposé à celui de la dent, un alvéole recouvert par la peau, mais qui renfermoit le rudiment d'une seconde défense arrètée dans son développement. Des capitaines de bâtimens pêcheurs ont attesté à Anderson que plusieurs indi- vidus de l'espèce que nous décrivons ont, du côté droit de la mächoire supérieure, une seconde dent semblable à la premnére , quoique plus courte et moins pointue; el pour ne pas allonger cet article sans nécessité, et ne citer maintenant qu’un seul fait, le capitaine Dirck-Petersen , commandant le vaisseau Ze Lion d’or , apporta à Hambourg, en 1689, les os de la tête d’un narwat fémelle, dans lesquels deux défenses étoient insérées. La figure gravée de cette tête a été publiée dans plusieurs ouvrages, et ré- cenmment dans la partie de l'Encyclopédie méthodique que nous RG PET D LU SEL 2 REINE RER RAA EU OR * dibertus , XXIV » pig 24h a DU NARWAL VULGAIRE. 4oû devons au professeur Bonnaterre. Ces deux dents n'étoient eloi- gnées l’une de l’autre, à leur sortie du crâne, que de six centi- metres ; mais leurs directions s’écartoient de manière qu'il y avoit cinquante centimètres de distance entre leurs extrémités: celle de gauche avoit près de deux mètres et demi de long, et celle de droite étoit moins longue de treize centimètres et demi. D'après ces faits, et indépendamment d’aulres raisons, on wa pas besoin de réfuter les idées des premiers pêcheurs, qui ont cru que la femelle du narwal étoit privée de défenses, comme la biche est privée de cornes, et qui, par je ne sais quelle suite de consé- quences, ont pensé que le cétacée nommé mnarsouin éloit la iemelle du narwal vulgaire. Anderson assure , d’après un témoin oculaire, pêcheur expé- rimenté et observateur imstruit, qu’on avoit pris un narwal i-melle dans le ventre de laquelle on avoit trouvé un fœtus qui ne présentoit aucun commencement de dent. Nous ignorons à quel âge paroissent les défenses; mais 1l nous semble que l'on doit croire , avec le professeur Gmelin et d’autres habiles natu- ralistes, que les narwals ont deux dents pendant leur première jeunesse. Notre rene confrere Blumenbach ; de la Société des “a de Gottingue, eic. , a eu occasion de voir un jeune narwal dont Ja défense gauche excédoit déja la lèvre d’un tiers de mètre ou environ, et dont la défense droite étoit encore cachée dans. son alvéole *. ee Si les cétacées. de l'espèce que nous. décrivons n’ont qu’une défense lorsqu'ils sont devenus adultes, c’est parce que des chocs. violens ou d’autres causes D Hs , comme les efforts qu'ils. font pour casser-les blocs de glace dans lesquels ils se trouvent engagés, ont brisé une défense encore trop fragile, comprimé, déforme , désorganisé l’alvéole au point d'y tarir les sources de l& production, de la’ dent. Souvent alors la matière osseuse, qui n'éprouve plus d’obstacle , on qui a été déviée., obstrue cet alvéole ; et la lèvre supérieure, s'étendant sur une ouverture dont rien ne la repousse, la voile et la dérobe tout-à-fait à la vue. L Abbildungen naturhistorischer gegenstande ,..... von J. Fr. Blumens kach ; Gottingen, n. 44. 604 HISTOIRE NATURELLE Nous avons une preuve de ces faits dans un phénomène ana- logue, présenté par un individu de l'espèce de l'éléphant, dont les défenses ont tant de rapports avec celles du narwal. On peut voir, dans la riche collection d'anatomie comparée du Muséum d'histoire naturelle, le squelette d’un éléphant mâle, mortil ya deux ans dans ce Muséum. Que l’on examine cette belle prépara- ion, que nous devons, ainsi que tant d’autres , aux soins de mon savant collègue M. Cuvier. On ne verra de défense que du côté gauche de la mâchoire supérieure, et l’alvéole de la défense droite est oblitéré. Cependant non-seulement tout le monde sait que les éléphans ont deux défenses, mais encore Findividu mort dans la ménagerie du Muséum en avoit deux lorsqu'on l’a fait parür du château de Loo en Hollande, pour l'amener à Paris. C’est pendant son voyage , et en s’eflorçant de sortir d’une grande et forte caisse de bois dans laquelle on l’avoit fait entrer pour le transporter, qu'il cassa sa défense droite. Il avoit alors près de quatorze ans, 'eLil n’a vécu que cinq ans depuis cet ac- cident. Quoi qu'il en soit, quelle arme qu’une défense très-dure, très- pointue, et de cinq mètres de longueur! quelles blessures ne doit-elle pas faire, lorsqu'elle est mise en mouvement par un narwalirrité! Ce cétacée nage en effet avec une si grande vitesse, que Lplés souvent il échappe à toute poursuite; et voilà pourquoi est si rare de prendre un individu de cette espèce, quoiqu’elle soit assez nombreuse. Cette rapidité extraordinaire n’a pas été tou- jours reconnue, puisque Albert, et d'autres auteurs de son temps ou plus anciens, ont au contraire fait une mention expresse de la lenteur qu'on attribuoit au narwal. On la retrouve néanmoins non-seulement dans la fuite de ce cétacée, mais encore dans ses iouvemens particuliers et dans ses diverses évolutions; et quoi- que ses nageoires pectorales soient courtes et étroites, l s’en sert avec tant d'agilité, qu'il se tourne et retourne avec une célérité sirprenante. Il n'est qu'un pelit nombre de circonstances où les narvwals n'usent pas de cette faculté remarquable. On ne les voit ordinairement s’'avancer avec un peu de lenteur que lorsqu'ils forment une grande troupe; dans presque tous les autres moments, leur vélocité est d'autant plas effrayante, qu’elle anime une grande masse. Îls ont depuis quatorze jusqu'à vingt mètres de longueur, et une épaisseur de plus de quatre mètres dans l'endroit le plus DU NARWAL VULGAIRE. Æo7 gros de leur corps : aussi a-t-on écrit * depuis long-temps qu'ils pouvoient se précipiter, par exemple , contre une chaloupe, l'écarter, la briser, la faire voler en éclats, percer le bord des navires avec leurs défenses, les détruire ou les couler à fond. On a trouvé de leurs longues dents enfoncées très-avant dans lacarene d'un vaisseau par la violence du choc, qui les avoit ensuite cassées plus ou moins près de leur base. Ces mêmes armes ont été égale- ment vues profondément plantées dans le corps de baleines fran- ches. Ce n’est pas que nous pensions, avec quelques naturalistes, que les narwals aient une sorte de haine naturelle contre ces ‘baleines : mais on a écrit qu’ils étoient très-avides de la langue de ces cétacées, comme les dauphins gladiateurs ; qu'ils la dévo- roient avec avidité, lorsque la mort ou la foiblesse de ces baleines eur permettoit de larracher sans danger. Et d'ailleurs, tant de causes peuvent allumer une ardeur passagère et une fureur aveu- gle contre toute espèce d'obstacles, même contre le plus irrésisti- ble et contre l'animal le plus dangereux, dans un être moins grand, moins fort sans doute que la baleine franche, mais très- vif, très-agile, et armé d’une pique meurtrière! Comment cette lance si pointue, si longue, sidroite, si dure, n’entreroit-elle pas assez avant dans le corps de la baleine pour y rester fortement attachée ? Et dès-lors, quel habitant des mers pourroit ne pas craindre le narwal? Non-seulement avec ses dents 1l fait des blessures mor- telles, mais il atteint son ennemi d'assez loin pour n’avoir point « redouter sesarmes. Il fait pénétrer l'extrémité de sa défense jus- qu'au cœur de cet ennemi, pendant que sa tête en est encore éloignée de trois ou quatre mètres. Il redouble ses coups ; il le perce, 1l le déchire, il lui arrache la vie, toujours hors de portée, loujours préservé de toute attéinte , toujours garanti par la dis- tance. D'ailleurs, au lieu d’être réduit à frapper ses victimes, il en est qu’il écarte, soulève , enlève, lance avec ses dents, comme le bœuf avec ses cornes, le cerf avec ses bois, l'éléphant avec ses défenses. 2 Auctor de natura rerum , apud Vincentium. XVII, cap: 120. Aibertus , XXIV, pag. 244 a. Voyez l’ouvrage du savant Schneider qui a pour titre , Perri Artedi Syno= nymia , ete. Lipsiæ, 1789Q. 408 HISTOIRE NATURELLE Mais ordinairement ,'au lieu d’assouvir sa rage ou sa vengeance, au lieu de défendre sa vie contre les requins, les autres grands squales et les divers tyrans des mers, le narwal, ne cédant qu’au besoin de la faim, ne cherche qu'une proie facile : il aime, parmi les mollusques, ceux que l’on a nommés planorbes ; il pa- roît préférer, parmi les poissons, les p{euronectes pôles. On trouve dans Willughby , dans Worms, dans Klein, et dans quelques autres auteurs qui ont recueilli diverses opinions relatives à ce cétacée, qu'il n’est pas rebuté par les cadavres des habitans des mers; que ces restes peuvent lui convenir, qu'il les recherche comme alimens , et que le mot narwhal vient de #hal, qui vent dire baleine, et de nar, qui, dans plusieurs langues du Nord, signifie cadavre. Il lui arrive sonvent de percer avec sa défense les poissons, les mollusques et les fragmens d'animaux dont il veut se nourrir. IE les enfile , les ramène jusqu'auprès de sa bouche, et, les saisissant avec ses lèvres et ses mâchoires, les dépèce, les réduit en lam- beaux, les détache de sa dent, et les avale. Il trouve aisément, dans les mers qu'il fréquente, la nourriture la plus analogue à ses organes et à ses appétits. Il vit vers le quatre-vingtième degré de latitude, dans l'Océan glacial arctique. Il s'approche cependant des latitudes moins éle- vées. Au mois de février 1736, Anderson vit à Hambourg un narwal qui avoit remonté l'Elbe, poussé, pour ainsi dire, par une marée tres - forte. Tous les individus de l'espèce à laquelle cet article est consacré n'ont pas les mêmes couleurs : les uns sont noirs, les autres gris, les autres nuances de noir et de blanc *. Le plus grand nombre est d’un blanc quelquefois éclatant etquelqueloisun peu grisâtre, parsemé de taches noires, petites , mégales, irrégulières. Presque tous ont le ventre blanc, luisant et doux au toucher; et comme dansle narwal, nile ventre ni la gorge ne présentent de rides ou de plis, aucun trait saillant de la conformation extérieure n'in- dique l'existence d’une grande poche natatoire auprès de la mâ- choire inférieure de ce cétacée, comme dans la jubarie, le ror- qual et la balemoptère museau-pointu. * Histoire des pêches des Hollandais dans Les mers du Nord ,tomel, page 182, 3 DU NARWAL VULGAIRE. og Sa forme générale est celle d’un ovoïde. 1} a le dos convexe et large ; la tête est très-grosse, et assez volumineuse pour que sa longueur soit égale au quart ou à peu près de la longueur totale. La mâchoire supérieure est recouverte par une lèvre plus épaisse, et avance plus que celle d’en-bas. L'ouverture de la bouche est très-petite; l'œil, assez éloigné de cette ouverture, forme un triangle presque EN al avec le bout du museau et l'orifice des évents. Leshageoïires pectorales sont très-courtes et très-étroi- tes ; les deux lobes de la caudale ont leurs extrémités arrondies; une sorte de crête ou de saillie longitudinale, plus ou moins sen- sible, s'étend depuis lesévents jusque vers la nageoirede la quene, et diminue de hauteur à mesure qu’elle est plus voisine de cette nageoire, Les deux évents sont rénnis de manière qu'ils n’ont qu'un seul orifice. Cette ouverture est située sur la partie postérieure et Ja plus élevée de la tête : l'animal la ferme à volonté, par le moyen d’un opercule frangé et mobile, comme sur nne charnière; et c'est à une assez grande hauteur que s'élève l'eau qu'il rejetle : par cet o:ifice. On ne prendroit les narwals que lrès-dificilement, s'ils ne se rassembloient pas en troupes très-nombreuses dans les anses libres de glaçons, ou si on ne les rencontroit pas dans la haute mer, réunis en grandes bandes. Rapprochés les uns des autres, lorsqu'ils forment une sorte de lésion au milieu du vaste océan, ils ne nagent alors qu'avec lenteur, ainsi que nous l'avons déja dit. On s'approche avec précaution de leurs longues files. Ils serrent leurs rangs et se pressent tellement, que les défenses de plusieurs de ces célacées portent sur le dos de ceux qui les précé- dent. Embarrassés les uns par lesautres, au point d’avoir les mou- vemens de leurs nageoires presque entièrement suspendus, ils ne peuvent ni se retourner, ni avancer, ni échapper , ni combat- tre, ni plonger, qu'avec peine; et les plus voisins des chalouÿes périssent sans défense sous les coups des pêcheurs. Au reste, on relire des narwals une huile qu'on a préférée à celle de la baleine franche. Les Groenlandais aiment beaucoup la chair de ces célactes, qu'ils font sécher en l'exposant à la fumée. Ys regardent ies intestins de cesanimaux commeun mets délicieux. Les tendons du narwal leur servent à faire de pelites cordes très-fortes ; et l'on a écrit que de plus ils retiroïent de son gosier 410 HISTOIRE NATURELLE plusieurs vessies utiles pour la pêche *; ce qui pourroit faire croire que ce célacée a sous la gorge, comme la baleimoptère museau- pointu, le rorqual et la jubarte , une grande poche très-souple, un grand réservoir d’air, une large vessie natatoire, quoiqu’au- cun ph de la peau n'annonce l'existence de’cet organe. On emploie la défense, ou , si on l’aime mieux, l’ivoire du nar- wal, aux mèmes usages que l’ivoire de l'éléphant, et même avec plus d'avantage, parce que, plus dur et plus compaête, il reçoit un plus beau poli, et ne jaunit pas aussi promptement. Les Groenlen- dais en font des flèches pour leurschasses, et des pieux pour leurs ca- banes. Les rois de Danemarck ont eu, dit-on, etontpeut-être en- core, dans le château de Rosenberg , un trône composé de défenses de narwals. Quant aux prétendues propriétés de cet ivoire centre les poisons et les maladies pestilentielles, on ne trouvera que trop de détails à ce sujet dans Bartholin , dans Æormius , dans Tulpius, etc. Mais comment n’auroit-on pas attribué des qualités extraordinaires à des défenses rares, d’une forme singulicre, d'une substance assez belle, qu’on apportoit de tres-loin , que l'on n'obtenoit qu’en bravant de grands dangers , et qu’on avoit pen- dant long-temps regardées comme l'arme toute puissante d'un animal aussi merveilleux que la fameuse licorne ? En écartant cependant toutes ces erreurs, quel résultat général peut-on tirer de la considération des organes et des habitudes du narwal ? Get éléphant de mer, si supérieur à celui de la terre par sa masse , sa vitesse , sa force , et son égal par ses armes , lui est-il comparable par son industrie et son instinct? Non: il n’a pas reçu cette trompe longue et flexible; cette main souple, déliée et délicate; ce siége unique de deux sens exquis, de l’odorat qui donne des sensalions si vives, et du toucher qui les rectifie ; cet iystrument d'adresse et de puissance , cel organe de sentiment et d'intelligence. 11 faudroit bien plutôt le comparer au rhinocéros o11 à l’hippopotame. Il est ce que seroit l'éléphant , si la nature le privoit de sa trompe. REP SEE RD 3 Voyez le Trairé des pêches de Duhamel. DU NARWAL MICROCÉPHALE. 4x AAA AAA AAA RAA AAA AAA RAA AAA AAA AAA AAA AAA AAA AA AVR AAA AAA AAA RAA LE NAR WAL MICROCÉPHALE :. ne CPE espèce est très-différente de celle du narwal vulgaire; nous pouvons en indiquer facilement les caractères, d’après un dessin tirès-exact fait dans la mer de Boston, au mois de février 1800, par M. W. Brand, et que sir Joseph Banks a eu la bonté de nous envoyer. Nous nommons ce narwal le microcéphale , parce que sa tête est en effet#très-petite, relativement à celle du narwal vul- gaire. Dans ce dernier cétacée , la longueur de la tête est le quart, ou.à peu près, de la longueur totale : dans le microcéphale , elle n'en est que le dixième. La tête de ce microcéphale est d’ailleurs distincte du corps, au-dessus de la surface duquel elle s'élève un peu en bosse. | | : L'ensemble de ce narwal, au lieu de représenter un ovoïde, est très-allongé, et forme un cône très-long, dont une extrémité se réunit à la caudale, et dont la partie opposée est grossie irré- gulièrement par le ventre. Ce cétacée ne parvient qu’à des dimensions bien inférieures à celles du narwal vulgaire. C’est à cette espèce qu'il faut rapporter la plupart des narwals dont on n’a trouvé la longueur que de sept ou huit mètres *. L'individu pris auprès de Boston n’avoit pas tout-à-fait huit mètres de long ; et nous avons dit, dans l’ar- ticle précédent, qu'un narwal vulgaire avoit souvent plus de vingt mètres de longueur. Malgré cette infériorité du microcéphale , ses défenses ont quel- quefois une longueur presque égale au tiers de la longueur entière de lanimal, pendant que celles du narwal vulgaire n’atteignent que le quart de cette longueur totale. Cette proportion dans les di- x Narwalus microcephalus. PF 2 Voyez l'édition de Linné donnée par le professeur Gmelin , article dun mo- nodon monocéros ; la description des planches de l'Encyclopédie méthodique, par le professeur Bonnaterre , article du rronodon narwal : et Artedi, genre 49, pos. 78 412 HISTOIRE NATURELLE ; mensions des défenses rend Ja petitesse de la tête du microcé- phale encore plus sensible, et peut contribuer à le faire recon- noïtre. Dans l'individu dessiné par M. Brand , et dont nous avons fait graver la figure, on ne voyoit qu'’uné défense : cette arme étoit placée sur le côté gauche de la mâchoire supérieure; la spi- rale formée par les stries assez profondes de cette dent alloit de droite à gauche. La longueur de cette défense étoit de huit vingt- cmquièmes de là longueur du cétacée ; mais nous trouvons nne défense plus grande encore à proportion dans un narwal dont Tulpius à fait mention‘, qui vraisemblablement étoit de l'es- pèce que nous dérrivons, et dont le cadavre fut trouvé en juin 1648, flottant sur la mer, près de l'ile H#aja. La longueur dé ce cétacée n'étoit que de sépt mètres ét un tiers ; et sa défense avoit irois mètres de longueur, en y comprenant la partie renfermée dans l’avéole, et qui avoit un demi-mètre de long. Au reste, cette défense, décrite par Tulpius, étoit dure; lrès-polie, très-blanche, striée profondément , et placée sur le côté droit. Le microcéphale étant beaucoup plus délié'que le narwal vul- gaire, sa vitesse doit être plns grande que celle de ce cétacée , quelque étonnante que soit la rapidité avec laquelle nage ce der- nier narwal. Sa force seroit donc plus redoutable, si sa masse ne le cédoit à celle du narwal vulgaire, encore plus que la vivacité de ses mouvemens ne doit l'emporter sur cellé des mouvemens du narwalà grande tête. | Nous venons de voir qu'on a pris un microcéphale auprès de Boston , et par conséquent vers le quarantième degré de latitude. D'un autre côté, 1l paroît qu'on doit rapporter à cette espèce les narwals vus dans le détroit de Davis, et desquels Anderson avoit appris, par des capitaines de vaisseau , qu’ils avoient le corps très- allongé, qu'ils ressembloient par leurs formes à lPacipensére es- turgeon , mais qu'ils n’avoient pas la lête aussi pointue que ce carhlagineux. L'individu pris dans la mer qui baigne les rivages de Boston étoit d’un blanc varié par des taches strès-petiles, nuageuses, bleuâtres, plus nombreuses et plus foncées sur la tête, -au bout du museau , sur la partie la plus élevée du dos, sur les nageoires. pectorales, el sur la nageoire de la queue. 1 Tulpius , Observ. medic. cap. Sa. DU NARWAL ANDERSON. 413 Le museau du microcéphale est tres-arrondi ; la tête, vue par- devant , ressemble à une boule. La mâchoire supérieure est un peu plus avancée que celle d’en-bas. L'ouverture de la bouche n'a qu'un petit diamètre. L'oeil, très-petit, est un peu élo'gné de l'angle que forme la réunion des deux mâchoires, et à peu près aussi bas que cet angle. Les pectorales sont à une distance du bout du museau, égale à trois fois ou environ la longueur de a tête. La saillie longitudinale que l’on remarque sur le dos, et qui s'étend jusqu’à la nageoire de la queue, s'élève assez vers le mi- lieu de la longueur totale et auprès de la caudale, pour imiter dans ces deux endroits un commencement de fausse nageoire. La caudale se divise en deux lobes arrondis et recourbés vers le corps , de manière à représenter une ancre. L'ouverture des évents est un croissant dont les pointes sont tournées vers la tête. PRAAAMA A/R AAA AAA AAA AAA AAA AR A AA VAN AAA AA AAA AA AAA AAA AAA LE NARWAL ANDERSON :. TR HR a vu à Hambourg des défenses de narwal qui n'é- oient ni striées ni cannelées, mais dont la surface étoit absolu- ment unie, et dont la longueur étoit considérable. D’autres ob- servaleurs en ont examiné de semblables *. On ne peut pas regarder ces denis comme des produits d’une désorganisalion in- dividuelle ; on ne peut pas les considérer non plus comme l’at- tribut de l'âge, le signe du sexe, ou la marque de l'influence du climat, puisqu'on a vu les narwals vulgaires, ou les microcé- phales, de tout âge, des deux sexes et des différentes mers, pré- senter des défenses de même nature, de même forme, également striées en spirale, et profondément sillonnées. Nous devons donc rapporter ces défenses unies à une troisième espèce de narwal ; et nous lui donnons le nom de l'observateur auquel on doit la gonnoissance de ces grandes dents à surface entièrément lisse. ESS ‘2 Narwalus Andersonianus. 2 Willughby { livre IL , page 43 de son Ichthyologie) dit que les défenses du narwal qui ne présentent ni spirale ni strie sont rares ; mais il donne la Higure de trois de ces défenses lisses et coniques, planche A 2. {14 HISTOIRE NATURELLE RAA VUE AVR MAR VV AAR VUR VAS MAUR VAR LA VUE LUE VAR VAR TR URL VIA AA VA VAR AR AE VAL VA VAR LES ANARNAKS:. L’ANARNAK GROENLANDAIS:. ÉUA briéveté des dents, la courbure de leur extrémité et la na- geoire du dos, distinguent le genre des anarnaks de celui des narwals, qui n’ont pas de nageoire dorsale, et dont les défenses sont très-longues et très-droites dans toute leur longueur. Otho Fabricius a fait connoître la seule espèce de cétacée que nous puis- sions inscrire dans ce genre. Les Groenlandais ont donné à cette espèce le nom d’anarnak, que nous lui conservons comme dé- nomination générique. Ce nom désigne la qualité violemment purgative des chairs et de la graisse de ce cétacée. IL vit dans la mer qui baigne les côtes groenlandaises ; il s'approche rarement du rivage. Son corps est allongé , et sa couleur noirâtre. LE] x Voyez les caractères du genre des anarnaks dans la table méthodique qui est a la tête de cette Histoire. 2 Anarnak Groenlandicus ; anarnak dans le Groenland; Oth. Fabricius , Fauna Groenlandica, 31, #10n0don spurius, Bonnaterre , planches de l’Encyclo- pédie méthodique. DU CACHALOT MACROCÉPHALE #45 BULLE VUV VA VUE UV MU VUE MU VER VU AE VOL VE ME LE UE VU AS AE PV ERA VV UMA Vevs NY ÉVV LES CACHALOTS:. LE CACHALOT MACROCÉPHALE :. ue tm Q UEL colosse nous avons encore sous les yeux ! Nous voyons ui des géans de la mer, des dominateurs de l’océan, des rivaux de la baleine franche. Moins fort que le premier des cétacées, il a reçu des armes formidables , que la Nature n’a pas données à la r baleine. Des dents terribles par leur force et par leur nombre ° T Voyez les caractères du genre des cachalots dans la table méchodique qua est à la tête de cette Histoire. 2 Catodon macrocBphalus , cachelot; potvisch, kaïisilot, par les Hollan- dais ; pottfisch , caschelott , par les Allemands ; kaskelot, potfisk, trold-hual, huns-hval, sue-hval, buur-hval, bardhvalir, en Norwége ; rod-jammen ( peigne rouge ), par les Islandais; Z//-hvel, nom donné par les Islandais anx espèces de cétacées dont les mâchoires sont armées de dents, et qni sont carna:- sières et dangereuses ; sperma ceti, par les Anglais ; fanfiro ; mokos , au Japon ; physeter macrocephalus, Linné, édition de Gmelin; grand cachalot, phy- seter macrocephalus , Bounaterre, planches de l'Encyclopédie méthodique ; #4. édition de Bloch,-publiée par R, R. Castel ; catodon fistula in cervice, Faun. Suecic. 53; id. Artedi, gen. 76, syn. 108; cetus bipinnis suprà niger, infra albicans fistula in cervice, Brisson, Regn. auimal. pag. 357, n. 1; cetepot walfish Batavis maris accolis dictum , et balœna major, in inferiore tan- tüm magilla, dentata, macrocéphala , bipinnis Sibb. Raj. Pise. pag. 11 ; a whirle-pool, — pot. wal/ish, cete Clusio , ete. Wällugbby, lib. 2, pag 41; balœna, 14. planc, A 1, fig. 3; cetus dentatus, Mus. WVVorm. pag. 280; sd. Jonston, Pisc. pag. 215, fig. 4-42; cete Clusit, Klein, Miss. pisc. 2. p. 14; aliud cete admirabile , Clus. Exot. p. 131 ; Eggede, Groenland. p. 54; Anders. Is1. pag: 232; Cranz , Groenland , pag. 148, Nous n'avons pas besoin de prévenir nos lecteurs qu’en citant dans la syno- nymie de cet article, ou dans celle des autres articles de cette Histoire, les ouvrages des naturalistes anciens ou madernes , nous avons été souvent bien éloignés d’adopter les descriptions qu'ils ont données des cétacées dont ils ont parlé. 3 Suivant Anderson, le nom de cachalot a été donné, sur les rives occiden- tales de la France méridionale , au cétacée que nous décrivons , et signifie animal a dents. 416 HISTOIRE NATURELLE 7 garnissent les deux côtés de la mâchoire inférieure. Son organi- sation intérieure, un peu différente de celle de la baleine, lui impose d’ailleurs le besoin d’une nourriture plus substantielle, que des légions d'animaux assez grands peuvent seules lui four- nir. Aussi ne règne-t-1l pas sur les ondes en vainqueur pacifique comme la baleine; il y exerce un empire redouté : il ne se con- tente pas de repousser l'ennemi qui l’atiaque, de briser Fobstacle qui l'arrête, d’immoler l’audacieux qui le blesse; 1l cherche sa proie, il poursuit ses victimes, 1] provoque au combat ; et s’il n'est pas aussi avide de sang et de carnage que plusieurs animaux féroces, s’il n’est pas le tigre de la mer, du moins n'est-il pas Féléphant de l’océan. Sa tête est une des plus volumineuses, si elle n'est pas la plus grande de toutes celles que l'on connoït. Sa longueur surpasse presque toujours le tiers de la longueur totale du cétacée. Elle paroît comme une grosse masse tronquée par-devant , presque cubique , et ter rminée par conséquent à l'extrémité du museau par une surface très-étendue, presque carrée, et presque verti- cale. C'est dans la surface inférieure de ce gube i immense, mais imparfait, que l’on voit l'ouverture de la bouche, étroite, lon- gue, un peu plus reculée que le bout du museau , et fermée à {x volonté du cachalot par la mâchoire d’en-bas, comme par un vaste couvercle renversé. Cette mâchoire d'en-bas est donc évidemment plus courte que celle d’en-haut. Nous avons dans le Muséum national d’his- toire naturelle les deux mâchoires d’un cachialot macrocéphale. La supérieure a cinq mètres quatre-vingt-douze centimètres de longueur; l'inférieure n’est longue que de quatre raètres quatre- vingt-six centimètres. Mais la mâchoire d’en-haut du macrocéphale l'emporte encore plus par sa largeur que par sa longueur sur celle d'en-bas, qu’elle entoure, et qui s’emboîte entre ses deux branches, Celle du cachalot que nous venons d'indiquer a un mètre soïxante- deux centimètres de large : l'inférieure n’a, vers le bout du mu- seau , que lrente-deux centimètres de largeur ; et ses deux bran- ches, en s’'écarlant, ne forment qu'un angle de quarante degrés *. a 1 La figure de cette mâchoire inférieure a été gravée dans les planches de l'Encyclopédie méthodique, sous la direction de M. Bonnaterre, Césologie, pl. 6, fig. 3. IE ———— = — = ———— — EE ——_—_—_—_— DU CACHALOT MACROCÉPHALE. #17 Chaque branche de la mâchoire d’en - bas a quelquefois ce- peudant un tiers de mètre d'épaisseur. La chair des gencives est ordinairement tres-blanche , dure comme de la corne, revêtue d’une sorte d’écorce profondément ridée, et ne peut être déta- chée de l'os qu'après avoir éprouvé pendant plusieurs heures une ébullition des plus fortes. Le nombre des denis qui garnissent de chaque côté la mâ- choire d’en-bas est de vingt-trois, suivant le professeur Gme- -lin ; il étoit de vingt-quaire dans l'individu dont une partie de la charpente osseuse est conservée dans le Muséam d'histoire na- turelle de Paris ; il étoit de vingt-cinq dans un autre individu examiné par Anderson; et selon plusieurs écrivains, il varie depuis vingt-trois jusqu'à trente. On ne peut plus douter que ce nombre ne dépende de l’âge du cétacée , et ne croisse avec cet âge : mais nous devons remarquer avec le savant Hunter, que, dans les célacées, la dent paroît toute formée dans l’alvéole ; elle ne s’allonge qu’en pénétrant dans la gencive. La mâchoire s’ac- croît en se prolongeant par son bout postérieur. C’est vers le gosier qu'il paroit de nouvelles dents à mesure que l'animal se développe ; et de là vient que dans les cétacées , et particulière- ment dans le macrocéphale, les alvéoles de la mâchoire supé- rieure sont d'autant plus profonds qu'ils sont plus près du bout du museau. Ces dents sont fortes , coniques , un peu recourbées vers l’inté- rieur de la gueule. Les deux premières ei les quatre dernières de chaque rangée sont quelquefois moins grosses et plus pointues que les autres. Elles ont à l'extérieur la couleur et la dureté de l'ivoire ; mais elles sont , à l’intérieur, plus tendres et plus grises. On a écrit qu’elles devenoient plus longues, plus grosses, et plus recourbées, à mesure que le cétacée vieillit. Lorsqu'elles n’ont encore qu’un sixième de mètre de longueur, leur circonférence est d’un douzième de mètre à l'endroit où elles ont le plus de grosseur. La mâchoire supérieure présente autant d'alvéoles qu'il y a de dents à la mâchoire d’en-bas. Ces alvéoles reçoivent, lors- que la bouche se ferme ; la partie de ses dents qui dépasse les gencives ; et presque à la suite de chacune de ces cavités, on découvre une dent petite, pointue à son extrémité, située hori- zontalement, et dont on voit à peine, au-dessus de la chair, une surface plane, unie et oblique. Lacepède. 5. ka NI 418 HISTOIRE NATURELLE La langue est charnue, un peu mobile, d’un rouge hivide, et remplit presque tout le fond de la gueule. L'oeil est situé plus haut que dans plusieurs grands cétacées. On le voit au-dessus de l'espace qui sépare l'ouverture de la gueule, de la base de la pectorale , et à une distance presque égale de cet espace et du sommet de la tête. Il est noïrâtre , entouré de poils très-ras et très-difhiciles à découvrir. Cet organe n’a d’ail- leurs qu’un très - petit diamètre ; et Anderson assure que, dans un individu de cette espèce , poussé dans l’'Élbe par une forte tempête en décembre 1720 , et qui avoit plus de vingt-trois mètres de longueur, le cristallin n’étoit que de la grosseur d’une balle de fusil. Au reste, nous devons faire remarquer avec soin que l’œil du macrocéphale est placé au sommet d’une sorte d’émimence ou de bosse, peu sensible à la vérité, mais qui cependant s'élève assez au-dessus de la surface de la tête, pour que le museau n’em- pêche pas cet organe de recevoir les rayons lumineux réfléchis par les objets placés devant le cétacée, pourvu que ces objets soient un peu éloignés. Aussi le capitaine Colnett dit-il dans la relation de son voyage, que le cachalot poursuit sa proie sans ètre obligé d’incliner le grand axe de sa tête et de son corps sur la ligne le long de laquelle il s’'avance. On a peine à distinguer l’orifice du conduit auditif. Il est cependant situé sur une sorte d’excroissance de la peau, entre l'œil et le bras ou la nageoire pectorale. Les deux évents aboutissent à une même ouverture, dont la largeur est souvent d’un sixième de mètre. L'animal lance avec force, et à une assez grande hauteur, l’eau qu'il fait jaillir par cet orifice. Mais ce fluide, au lieu de s'élever verticalement, décrit une courbe dirigée en avant, et par conséquent, au lieu de retomber sur les évents, lorsque le cachalot est en repos, retombe dans la mer, à une distance plus ou moins grande de l'extrémité du museau. Cet effet vient de la direction des évents et de la position de leur orifice. Ces tuyaux forment une dia- gonale qui part du fond du palais, traverse l’intérieur de la tête, et se rend à l'extrémité supérieure du bout du museau, où elle se termine par une ouverture inclinée à l'horizon. L'eau lancée par cette ouverture et par ces tuyaux inclinés tend à s'élever dans l'atmosphère dans la même direction; et sa pesanteur, qui la ramène sans cesse vers la surface de la mer, doit alors lui DU CACHALOT MACROCÉPHALE 419 faire décrire une parabole en avant du tube dont elle est partie. Le imacrocéphale n'est pas obligé de se servir d’évents pour respirer , aussi souvent que la baleine franche: il reste beaucoup plus long-temps sous l’eau; et l’on doit croire, d’après le capi- taine Colnett, que plus il est grand, et moins, tout égal d’ail- leurs, il vient fréquemment à la surface de l'océan. La nuque est indiquée dans ce cétacée par une légère dépres- sion , qui s'étend de chaque côté jusqu’à la nageoire pectorale. Vers les deux tiers de la longueur du dos, s'élève insensiblement une sorte de callosité longitudinale, que l’on croiroit tronquée par derrière, et qui présente la figure d’un triangle rectangle très-allongé. Le ventre est gros et arrondi. La queue, dont la longueur est souvent inférieure à celle de la tête, est conique, d’un très-petit diamètre vers la caudale , et par conséquent très-mobile. Une gaine enveloppe la verge du mâle; et c’est dans une cavité longitudinale de près d’un demi-mètre de longueur que cha- cune des deux mamelles de la femelle est cachée, et placée comme dans une sorte d’abri. La mamelle et le mamelon n’ont ensemble qu’une longueur d’un sixième de mètre ou à peu-près; mais ils s’allongent, et la mamelle devient pendante, lorsque la mère allaite son petit. La graisse ou le lard que lan trouve au-dessous de la peau a près de deux décimètres d'épaisseur. La chair est d'un rouge pâle. On a écrit que le diamètre de l’aorte du macrocéphale étoit souvent d’un tiers de mètre, et qu’à chaque systole il sort du cœur de ce cétacée pres de cinquante litres de sang. Les sept vertèbres du cou, ou du moins les six dernières, sont soudées ensemble; elles sont réunies par une sorte d’ankilose, qui cependant n'empêche pas de les distinguer toutes, et de voir que les cinq intermédiaires sont très-minces *. Cette particularité contribue à montrer pourquoi le cachalot ne remue pas la tête sans mouvoir le corps. On ignore encore le nombre des vertèbres dorsales et caudales du macrocéphale ; mais on conserve, dans les galeries d'anatomie mme encor * Lecons d'anatomie comparée de G, Cuvier, gédigées par C.Durnéril, ete., teme EL, pag. 154 et 163, | #20 HISTOIRE NATURELLE comparée du Muséum d'histoire naturelle, trente-trois de ces vertèbres, dont la hauteur est de dix-huit centimètres, et la largeur de vingt-un. Anderson ayant examiné le bout de la queue du cachalot macrocéphale de vingt-trois mètres de longueur, pris dans l'Elbe , et dont nous avons déjà parlé, trouva que les vertèbres qui la soutenoient, réunies les unes aux autres par des cartilages souples, devoient avoir été très-mobiles. On peut voir aussi, dans les galeries du Muséum , deux vraies côtes du cachalot que nous tâchons de bien connoître. Elles sont comprimées, courbées dans un tiers de leur longueur, termi- nées par deux extrémités dont la distance mesurée en lighe droite est de cent treize centimètres, et articulées de manière qu’elles forment , avec celles du côté opposé, un angle de quatre- vingt-dix degrés ou environ. M. Chappuis de Quimper écrivit dans le temps à mon savant collègue Faujas de Saint-Fond , que des cachalots macrocéphales échoués sur la côte de Bretagne n’avoient que huit côtes de chaque côté, et que la longueur de ces côtes éloit de cent soi- xanlte-cinq centimètres. L'os du front, très-étroit de devant en arriere, ressemble, dans le cachalot, comme dans ious les cétacées, à une bande trans- versale qui s'étend de chaque côté jusqu’à l'orbite dont il com- pose Le plafond ; mais il descend moins bas dans le macrocéphale que dans plusieurs autres de ces mammifères, parce que l'œil y est plus élevé, ainsi que nous venons de le voir. Si nous considérons le bras, nous trouverons que les deux os de l’avant-bras, le cubitus et le radius, sont aplatis, et articulés avec l’Aumerus et avec le carpe, de manière à n'avoir pas de mouvemens particuliers, au moins très-sensibles; que les pha- langes des doigts sont également aplaties; et que toutes les parties qui composent le bras sont réunies et recouvertes de manière à former une véritable nageoire un peu ovale, ordinairement longue de plus d’un mètre, et épaisse de plus d’un décimètre. La nageoire de la queue se divise en deux lobes dont chacun est échancré en forme de faux. Le bout d’un de ces lobes est souvent éloigné de l'extrémité de l’autre de près de cinq mètres. : Le dos du macrocéphale est noir ou noirâtre, quelquelois mêlé de reflets verdàlres ou de nuances grises; on a vu aussi la DU CACHALOT MACROCÉPHALE. 41 partie supérieure d’individus de cette espèce teinte d’un bleu d’ardoise et tachetée de blanc. | Le ventre du macrocéphale est blanchâtre. Sa peau a la dou- ceur de la soie. Nous avons déjà dit que sa longueur pouvoit être de plus de vingt-trois mètres: sa circonférence , à l’endroit le plus gros de son corps, est alors au moins de dix-sept mètres; sa plus grande hauteur est même quelquefois supérieure ou du moins égale au tiers de sa longueur totale. Mais nous ne pouvons terminer la description de ce cétacés qu'après avoir parlé de deux substances remarquables qu'on trouve dans son intérieur, ainsi que dans celui de presque tous les autres cachalots. L’une de ces deux substances est celle qui est connue dans le commerce sous le nom impropre de blane de baleine ; et l'autre est l’'ambre £ris. Que la première soit d’abord l’objet de notre examen. La tête du cachalot macrocéphale, cette tête si grande, si élevée même dans celle de ses portions qui saille le plus en avant, renferme, dans sa partie supérieure, une cavité très-vasle et très-distincte de celle qui contient le cerveau, et qui est très- petite. Le capitaine Colnett nous dit, dans la relation de son voyage, que dans un macrocéphale pris auprès de la côte occi- dentale du Mexique en août 1793, cette cavité occupoit près du quart de la totalité de la tête. Elle étoit inclinée en avant, s’avan- çoit d’un côté jusqu’au bout du museau, et, de l’autre, s’éten- doit jusqu’au-delà des yeux. On peut voir la position, la forme el la grandeur de cette cavité, dans la tête du macrocéphale, qui a près de six mètres de long, que l’on conserve dans le Mu- séum d’histoire naturelle, que nous avons fait graver, et dont Fos frontal a été scié de manière à laisser apercevoir cet énorme vide. Cette cavité est recouverte par plusieurs tégumens, et par la peau du cétacée, par une couche de graisse ou de lard d’un déci- uètre au moins d'épaisseur , et par une membrane dont le ca- pilame Colnett dit que la couleur est noire *, et dans laquelle on voit de très-gros nerfs. La calotte solide que lon découvre quand on a enlevé ces 1 Voyageto the south Atlantic, ekc. 4922 HISTOIRE NATURELLE tégumens est plus ou moins dure, suivant l’âge du cétacée; mais il paroît que, tout égal d’ailleurs, elle est toujours plus dure dans le macrocéphale que dans d’autres espèces de cachalots qui produisent du blanc, et dont nous parlerons bientôt. La cavité est divisée en deux grandes portions par une mem- brane parsemée de nerfs et étendue horizontalement. Ces deux portions sont traversées obliquement par les évents; elles sont d’ailleurs inégales. La supérieure est la moins grande : l’infé- rieure , qui est située au-dessus du palais, a quelquefois plus de deux mètres et demi de hauteur. Il n’est donc pas surprenant qu’on retire souvent de ces deux cavités, lesquelles ont été com- parées à des cavernes, plus de dix-huit ou même vingt tonneaux de blanc liquide. Mais cette substance flüide n’est pas contenue uniquement dans ces deux grands espaces. Chacune de ces vastes cavernes est séparée en plusieurs compartimens formés par des imnembranes verticales, dont on a considéré la nature comme semblable à celle de la pellicule intérieure d’un œuf d'oiseau, et c’est dans ces compartimens qu'on trouve le blanc. Cette ma- tière est liquide pendant la vie de l'animal; elle est encore fluide lorsqu'on l'extrait peu de temps après la mort du cétacée. À me- sure néanmoins qu’elle se refroidit, elle se coagule : si elle est mêlée avec une certaine quantité d'huile, il faut un refroidis- sement plus considérable pour la fixer; et lorsqu'elle a perdu sa fluidité, elle ressemble, suivant M. Hunter, à la pulpe inte- rieure du melon deau. Elle est très-blanche : on a cependant écrit que ses nuances étoient quelquefois altérées par le climat, vraisemblablement par la nourriture et l’état de l'individu. De- venue concrète , elle est cristalline et brillante. C’est une matière huileuse que l’on trouve autour du cerveau, mais qui est très- distincte par sa place, et très-différente par sa nature , de la subs- tance médullaire. Le blanc que l’on retire de la portion supérieure de la grande cavité est très-souvent moins pur que celui de la portion inférieure ; mais on amène l’un et l’autre à un tres-haut degré de pureté, en le séparant, à l’aide de la presse, d’une certaine quantité d'huile qui l’altère, et en le soumettant à plusieurs fa- sions, Cristallisations et pressions successives. Il est alors cristallisé en lames blanches, brillantes et argentines. Il a une odeur particu- lière et fade, très-facile à distinguer de celle que donne la ranci- dité. Lorsqu'on l’écrase , il se change en une poussière blanche, encore lamelleuse et brillante, mais onctucuse et grasse. On le DU CACHALOT MACROCÉPHALE. 443 fond à une température plus basse que la cire, mais à une tem- pérature plus élevée que la graisse ordinaire. Mis en contact avec un corps incandescent, il s’enflamme, brûle sans petillement , répand une flamme vive et claire , et peut être employé avec d'autant plus d'avantage à faire des bougies, que lorsqu'il est en fusion , il ne tache pas les étoffes sur lesquelles il tombe , mais s'en sépare par le frottement, sous la forme d’une poussière. Un canal, que l’on a nommé très-improprement veine sper- matique, communique avec la cavité qui contient le blanc du cachalot. Très-gros du côté de cette cavité, 1l s'en éloigne avec la moelle épinière , et se divise en un très-grand nombre de petits vaisseaux , qui, s'étendant jusqu'aux extrémités du cétacée, dis- tribuent dans toutes les parties de l'animal la substance blanche et liquide que nous examinons. Ce canal se vide dans la cavité de la tête, à mesure qu'on retire le blanc de ceite cavité; et la substance fluide qui sort de ce gros vaisseau remplace , pendant quelques momens, celui qu’on puise dans la tête. On trouve aussi , dans la graisse du macrocéphale , de petits intervalles remplis de blanc. Lorsqu'on a vidé une de ces loges particulières , elle se remplit bientôt de celui des loges voisines ; et de proche en proche, tous ces interstices reçoivent un nouveau fluide, qui provient du grand canal dont la moelle épinière est accompagnée dans toute sa longueur. Il y a donc dans le cachalot à l’histoire duquel cet article est consacré , un système général de vaisseaux propres à contenir et à transmettre le blanc , lequel système a beaucoup de rapports, dans sa composition, dans sa distribution, dans son étendue et dans la place qu’il occupe , avec l’ensemble formé par le cerveau, l: moelle épinière et les nerfs proprement dits. 11 ne faut donc pas être élonné qu'on retire du corps et de la queue du macrocéphale une quantité de blanc égale , ou à peu près , à celle que l’on trouve dans sa tête , et que cette substance soit d’un égal degré de pureté dans les différentes parties du célacée. Pour empêcher que ce blanc ne s’altère et n’acquière une teinte jaune , on {le conserve dans des vases fermés avec soin. Des com- merçans infidèles l’ont quelquefois mêlé avec de la cire ; mais en le faisant fondre on s'aperçoit aisément de la falsification de cette substance. Pour achever de la faire connaître , nous ne pouvons nueux 424 HISTOIRE NATURELLE faire que de présenter une partie de l'analyse qu’on en peut voir dans le grand et bel ouvrage de notre célèbre et savant collègue Fourcroi* « Quand on distille le blanc a la cornue , on ne le décompose « qu'avec beaucoup de difficulté : lorsqu’il est fondu et bouillant, « il passe presque tout entier et sans altération dans le récipient; « il ne donne ni eau , ni acide sébacique ; ses produits n’ont pas « l'odeur forte de ceux des graisses. Cependant une partie de ce « vorpsgraisseux est déjà aéatur do puisqu'elle est à l’état d’huile & liquide ; et si on le distille plusieurs fois de suite , on parvient « à l'obtenir complétement huileux , liquide et noce tes tbe. « Malgré l'espèce d’altération qu'il éprouve dans ces distillations « répétées , le blanc n’a point acquis encore plus de volatilité « qu'il n’en avoit ; et il faut , sutvant M. Thouvenel, le même « degré de chaleur pour le volatiliser que dans la première opéra- «tion. L'huile dans laquelle il se convertit n’a pas non plus « l'odeur vive et pénétrante de celles qu’on relire des autres « malières animales traitées de la même manière. La distillation « du blanc avec l’eau bouillante , d’après le chimiste déjà cité , « n'offre rien de remarquable. L'eau de cette espèce de décoction «est un peu louche ; filtrée et évaporée , elle donne un peu de « matière muqueuse et amère pour résidu. Le blanc, traité par « ébullition dans l’eau , devient plus solide et plus soluble dans « l’alcoo! qu'il ne l’est dans son état naturel. « Exposé à l’air, le blanc devient jaune et sensiblement rance. « Quoique sa rancidité soit plus lente que celle des graïsses pro- « prement dites , et quoique son odeur soit alors moins sensible « que dans ces dernières, en raison de celle qu'il a dans son état « frais , ce phénomene y est cependant assez marqué pour que les « médecins aient fait observer qu'il falloit en rejeter alors l'emploi. « Il se combine avec le phosphore et le soufre par la fusion; il « n’agit pas sur les substances métalliques. « Les acides nitrique et muriatique n'ont aucune action sur lui. « L’acide sulfurique concentré le dissout en modifiant sa couleur, « et l’eau le sépare de cette dissolution, comme elle précipite le « camphre de l'acide nitrique ; l'acide sulfureux le décolore et le « blanchit; l'acide muriatique oxigéné le jaunit, et ne le décolore « pas quand il à pris naturellement celle nuance. 1 Système des connoissances chimiques, tome X , pag. 209 et suiv. DU CACHALOT MACROCÉPHALE. 425 « Les lessives d’alcalis fixes s’umissent au blanc liquéfié, en « le mettant à l’état savonneux : cette espèce de savon se sèche et « devient friable ; sa dissolution dans l'eau est plus louche et « moins homogène que celle des savons communs. « Bouilli dans l’eau avec l’oxide rouge de plomb , le blanc « forme une masse emplastique, dure et cassante. « Les huiles fixes se combinent prompiement avec cette sub- « stance graisseuse, à l’aide d’une douce chaleur; on ne peut pas « plus la séparer de ces combinaisons ; que les graisses et la cire. « Les huiles volatiles dissolvent € également le blanc, et mieux « même qu’elles ne font les graisses proprement dites. L'alcool le « dissout en le faisant haute: il s'en sépare une grande partie « par le refroidissement ; et lorsque celui-ci est lent , le blanc se « cristallise en se précipitant. L’éther en opère la dissolution « encore plus promptement et plus facilement que l'alcool ; 1l « l'enlève même à celui-ci, et il en retient une plus grande « quantité. On peut aussi faire cristalliser très-réguliérement le « blanc, si, après l'avoir dissous dans l'éther à l'aide de la cha- « leur douce que la main lui communique, on le laisse refroidir « et s’'évaporer à l'air. La forme qu'il prend alors est celle d’é- « caïlles blanches, brillantes et argentées comme l'acide boracique, « tandis que le suif et le beurre de cacao , traités de même , ne « donnent que des espèces de mamelons opaques et groupés , ou & des masses grenues irrégulières. » Comment ne pas penser maintenant, avec nolre collègue Fourcroi , que le blanc du cachalot est une substance très-par- ticuhiere , et qu’il peut être regardé comme ayant avec les hniles fixes les mêmes rapports que le camphre avec les huiles volatiles , tandis que la cire paroît être à ces mêmes huiles fixes ce que la résine est à ces huiles volatiles ? Mais nous avons dit souvent qu'il n’exisloit pas dans la nature de phénomène entièrement isolé. Aucune qualité n'a été attri- buée à un être d’une manière exclusive. Les causes s’enchaïnent comme les effets; elles sont rapprochées et liées de manière à former des séries non interrompues de nuances successives. À la vérité , la lumière de la science n'’éclaire pas encore toutes ces gradations. Ce que nous ne pouvons pas apercevoir est pour nous comme sil n’existoit pas , et voilà pourquoi nous croyons voir des vides autour des phénomènes ; voilà pourquoi nous 426 HISTOIRE NATURELLE sommes portés à supposer des faits isolés, des facultés uniques, des propriétés exclusives, des forces circonscrites. Mais toutes ces démarcations ne sont que des illusions que le grand jour de la science dissipera ; elles n'existent que dans nos fausses manières de voir. Nous ne devons donc pas penser qu’une substance par- üculière n'appartienne qu'à quelques êtres isolés. Quelque limi- ice qu’une matière nous paroisse , nous devons être sûrs que ses bornes fantastiques disparoïtront à mesure que nos erreurs se dissiperont. On la retrouvera plus ou moins abondante , ou plus ou moins modifiée, dans des êtres voisins ou éloignés des pre- miers qui l’auront présentée. Nous en avons une preuve frap- pante dans le blanc du cachalot: pendant long-temps on l’a cru un produit particulier de l’organisation du macrocéphale. Mais continuons d'écouter Fourcroi, et nous ne douterons plus que celte substance ne soit très-abondante dans la Nature. Une des sources les plus remarquables de cette matière est dans le corps el particulièrement dans la tête du cachalot macrocéphale ; mais nous verrons bientôt que d’autres cétacées le produisent aussi. II est même tenu en dissolution dans la graisse huiïleuse de tous les cétacées. L'huile de baleine franche ou d’autres baleines , à la- quelle on a donné dans le commerce le nom impropre d’Auile de poisson , dépose dans les vaisseaux où on la conserve une quantité plus où moins grande de blanc , entièrement semblable + celui du cachalot. La véritable huile de poisson, celle qu’on extrait du foie el de quelques autres parties de vrais poissons, donne le même blanc, qui s'en précipite lorsque l'huile a été pendant long-temps en repos , et qui se cristallise en se sépa- rant de cette huile. Les habitans des mers, soit ceux qui ont reçu des poumons et des mamelles , soit ceux qui montrent des bran- chies et des ovaires , produisent donc ce blanc dont nous recher- chons l'origine. Mais continuons. Fourcroi nous dit encore qu’il a trouvé une substance ana- logue au blanc dans les calculs biliaires , dans les déjections bi- lieuses de plusieurs malades, dans le parenchyme du foie exposé pendant long-temps à l'air et desséché , dans les muscles qui se sont putréfiés sous une couche d’eau ou de terre humide, dans les cerveaux conservés au milieu de l'alcool, et dans plusieurs autres organes plus où moins décomposés. Il n'hésite pas à dé- DU CACHALOT MACROCÉPHALE. 427 clarer que le blanc dont nous étudions les propriétés est un des produits les plus constans et les plus ordinaires des composés ani- maux altérés. Observons cependant que cette substance blanche et remar- quable , que les animaux terrestres ne produisent que lorsque leurs organes ou leurs fluides sont viciés , est le résultat habituel de l’organisation ordinaire des animaux marins, le signe de leur force constante , et la preuve de leur santé accontumée , plutôt que la marque d’un dérangement accidentel , ou d’une altération passagère. - Observons encore , en rappelant et en réunissant dans notre pensée toutes les propriétés que l'analyse a fait découvrir dans le blanc du cachalot , que cette matière participe aux qualités des substances animales et à celles des substances végétales. C’est un exemple de plus de ces liens secrets qui unissent tous les corps organisés , et qui n’ont jamais échappé aux esprits attentifs. Combien de raisons n’avons-nous pas , par conséquent , pour rejeter les dénominations si erronées de blanc de baleine , de substance médullaire de cétacée , de substance cervicale, de sper- ma ceti (sperme de cétacée }, etc., et d'adopter pour le blanc le nom d’'adipocire , proposé par Fourcroi’ , et qui montre que ce blanc, différent de la graisse et de la cire , tient cependant le mi- lieu entre ces deux substances, dont l’une est animale , et l’autre végétale ? En adoptant la dénomination que nous devons à Fourcrot, nous changerons celle dont on s’est servi pour désigner le canal longitudinal qui accompagne la moelle épinière du macrocéphale, et qui aboutit à la grande cavité de la tête de ce cachalot. Au lieu de l'expression si fausse de veine spermatique, nous emploie- rons celle de canal adipocireux. On a beaucoup vanté les vertus de cette adipocire pour la gué- rison de plusieurs maux internes et extérieurs. M. Chappuis de Douarnenez , que nous avons déjà cité au sujet des trente-un cachalots échoués sur les côtes de la ci-devant Bretagne en 178#, a écrit dans le temps au professeur Bonnaterre: «Le blanc, etc., « est un onguent souverain pour les plaies récentes ; plusieurs « ouvriers occupés à dépecer les cachalots échoués dans la baie ? Système des connoëssañces chèmiques , tome X , page 302, édit. in-59. 425 HISTOIRE NATURELLE | « d’Audierne , en ont éprouvé l'efficacité , malgré la profondeur « de leurs blessures, » ) Mais rapportons encore les paroles de notre collègue Fourcroi. L'usage médicinal de cette substance (ladipocire ) ne mérite pas les éloges qu’on lui prodiguoit autrefois dans les affections ca- larrhales, les ulcères des poumons, des reins , les péripneumo- nes, etc. : à plus forte raison est-il ridicule de le compter parmi « les vulnéraires , les balsamiques, les détersifs , les consolidans , « vertus qui d'ailleurs sont elles-mêmes le produit de l’imagina- «tion. M. Thouvenel en a examiné avec soin les effets dans les « catarrhes , les rhumes , les rhumatismes goutteux , les toux « gutturales , où on l’a beaucoup vanté ; et il n’a rien vu qui « pt autoriser l'opinion avantageuse qu'on en avoit con- «çue. I n'en a pas vu davantage dans les coliques néphrétiques, « les tranchées de femmes en couche, dans lesquelles on l'avait « beaucoup recommandé. Il l'a cependant observé sur lui-même, « en prenant ce médicament à la fin de deux rhumes violens , à «une dose presque décuple de celle qu’on a coutume d’en pres- «crire; il a eu constamment une accélération du pouls et une « moiteur sensible. Il faut observer qu'en restant dans le lit, « celte seule circonstance , jointe au dégoût que ce médicament «inspire, à pu influer sur l'effet qu'il annonce. Aussi plusieurs « personnes , à qui 1l l’a donné à forte dose , ont-elles eu des « pesanteurs d'estomac et des vomissemens, quoiqu'il ait eu le «soin de faire mêler le blanc de baleine ( l’adipocire ) fondu « dans l'huile, avec le jaune d’œufet le sirop, en le réduisant «€ ainsi à l'état d’une espèce de crême. Il n’a jamais retrouvé ce « corps dans les excrémens ; ce qui prouve qu’il étoit absorbé par La] € EN € Lans] & ES EN Pl « les vaisseaux lactés, et qu’il s’en faisoit une véritable digestion.» Ajoutons à tout ce qu'on vient de lire au sujet de ladipocire , que cetle substance est si distincte du cerveau , que si l'on perce le dessus de la tête du macrocéphale, et qu'on parvienne jusqu’à ce blanc, le cétacée ne donne souvent aucun signe de sensibilité, au lieu qu'il expire lorsqu'on atteint la substance cérébrale *. Le macrocéphale produit cependant, ainsi que nous l'avons dit, une seconde substance recherchée par le commerce : cette : Recherches du docteur Siwediawer, publiées dans les Transactions phi= éosophiques , et traduites en fancais par M, Visarous, docteur en médecine, — = 2 € . 1 Journal de physique , octobre, 1784. x DU CACHALOT MACROCÉPHALE. 429 seconde substance est l’arnbre gris. Elle est bien plus connue que Fadipocire, parce qu’elle a été consacrée au luxe, adoptée par la sensualité, célébrée par la mode , pendant que l’adipocire n’a été regardée que comme utile. L’ambre gris est un corps opaque et solide. Sa consistance varie suivant qu'il a été exposé à un air plus chaud ou plus froid, Ordinairement néanmoins il est assez dur pour être cassant. A la vérité, 1l n’est pas susceptible de recevoir un beau poli, comme ambre jaune ou le succin ; mais lorsqu'on le frotte, sa rudesse se détruit , et sa surface devient aussi lisse que celle d’un savon très-compacle, où même de la stéalite. Si on le racle avec un couteau, 1l adhère, comme la cire, au tranchant de la lame. IL conserve aussi, comme la cire, impression des ongles ou des dents. Une chaleur modérée le ramollit, le rend onctueux, le fait fondre en huile épaisse et noiratre, fumer et se volatiliser par degrés , en entier, et sans produire du charbon, mais en laissant à sa place une tache noire, lorsqu'il se volatilise sur du métal. Si ce métal est rouge, l’'ambre se fond, s’enflamme, se bour- souffle, fume , et s'évapore avec rapidité sans former aucun ré- sidu , sans laisser aucune trace de sa combustion. Approché d’une bougie allumée, cet ambre prend feu et se consume en répan- dant une flamme vive. Une aiguille rougie le pénètre, le fait couler en huile norrâtre , et paroit , lorsqu'elle est retirée , comme si on l'avoit trempée dans de la cire fondue. L’humidité , ou au moins l'eau de la mer, peut ramollir l’'am- bre gris, comme la chaleur. En eflet, on peut voir dans le Jour- nalde physique, du mois de mars 1790, que M. Donadei, capitaine au régiment de Champagne, et observateur très-instruit, avoit trouvé sur le rivage de l'Océan atlantique, dans le fond du goife de Gascogne, un morceau d’ambre gris, du poids ‘de près d’un hectogramme, et qui, mou et visqueux, acquit bientôt de la so- lidité et de la dureté. L’ambre dont nous nous occupons est communément d’une couleur grise, ainsi que son nom l'annonce ; il est d’ailleurs par- semé de taches noïrâtres, jaunâtres ou blanchätres. On trouve aussi quelquefois de l’ambre d’une seule couleur, soit blanchâtre, soit grise, soit jaune, soit brune, soit noirâtre. Peut-être devroit-on croire , d’après plusieurs observations, que ses nuances varient avec sa consistance. Son goût est fade ; mais son odeur est forte, facile à recon- 430 HISTOIRE NATURELLE noitre , agréable à certaines personnes , désagréable et même nui- sible et insupportable à d’autres. Cette odeur se perfectionne , et, pour ainsi dire, se purifie, à mesure que l’ambre gris vieillit, se dessèche et se durcit; elle devient plus pénétrante et cependant plus suave, lorsqu'on frotte et lorsqu'on chauffe le morceau qui la répand ; elle s'exalte par le mélange de l’ambre avec d’autres aromates ; elle s’altère et se vicie par la réunion de cette même substance avec d’autres corps; et c’est ainsi qu'on pourroit ex- pliquer l'odeur d’alcali volatil que répandoit l’ambre gris trouvé sur les bords du golfe de Gascogne par M. Donadei, et qui se dissipa quelque temps après que ce physicien l’eut ramassé. L’ambre gris est si léger , qu'il flotte non-seulement sur la mer, mais encore sur l’eau douce. IL se présente en boules irrégulières : les unes montrent dans leur cassure un tissu grenu ; d’autres sont formées de couches presque concentriques de différentes épaisseurs , et qui se brisent en écailles. | Le grand diamètre de ces boules varie ordinairement depuis un douzième jusqu’à un tiers de mètre ; et leur poids, depuis un jusqu’à quinze kilogrammes. Maïs on a des morceaux d’am- bre d’une grosseur bien supérieure. La compagnie des Indes de France exposa à la vente de l'Orient, en 1755 , une houle d’ambre qui pesoit soixante-deux kilogrammes. Un pêcheur américain d’Antigoa a trouvé dans le ventre d’un cétacée, à seize myria- mètres au sud-est des îles du vent, un morceau d’ambre pesant soixante-cinq kilogrammes, et qu'il a vendu 500 livres sterling. La compagnie des Indes orientales de Hollande a donné onze mille rixdalers à un roi de Tidor pour une masse d’ambre gris, du poids de quatre-vingt-onze kilogrammes. Nous devons dire cependant que rien ne prouve que ces masses n'aient pas élé produites artificiellement par la fusion, la réunion et le refroi- dissement gradué de plusieurs boules où morceaux naturels. Mais, quoi qu'il en soit, l’état de mollesse et de liquidité que plu- sieurs causes peuvent donner à l’ambre gris, et qui doit être son état primitif, explique comment ce corps odorant peut se trou- ver mêlé avec plusieurs substances très-différentes que cet aro- mate, telles que des fragmens de végétaux, des débris de coquilles, des arètes ou d’autres parties de poisson. Mais , indépendamment de cette introduction accidentelle et extraordinaire de corps étrangers dans l’'ambre gris, cette snb- DÜU CACHALOT MACROCÉPHALE. 431 siance renferme presque toujours des becs ou plutôt des mà- choires du mollusque auquel Linné a donné le nom de sepia octopodia , et que mon savant collègue M. Lamarck a placé dans un genre auquel il a donné le nom d’octopode. Ce sont ces mà- choires , ou leurs fragmens, qui produisent ces taches jaunâtres, noirâtres ou blanchâtres, si nombreuses sur l’ambre gris. On a publié différentes opinions sur la production de cet aro- mate. Plusieurs naturalistes l’ont regardé comme un bitume, comme une huile minérale, comme une sorte de pétrole. Epaissi par la chaleur du soleil et durci par un long séjour au milieu de l'eau salée, avalé par le cachalot macrocéphale ou par d’autres cétacées, et soumis aux forces ainsi qu'aux sucs digestifs de son estomac , il éprouveroit dans l’intérieur de ces animaux une aliération plus ou moins grande. D'habiles chimistes, tels que Geoffroi, Neumann, Grim et Brow ont adopté cette opinion , parce qu'ils ont Fos de l’ambre gris quelques produits analo- gues à ceux des bitumes. Cette substance leur a donné, par l’a- nalyse , une liqueur acide, un sel acide concret, de l’huile et un résidu charbonneux. Mais , comme l’observe notre collègue Fourcroi, ces produits appartiennent à beaucoup d’autres sub- stances qu’à des bitumes. De plus, ambre gris est dissoluble, en grande partie, dans l'alcool et dans l’éther ; sa dissolution est pré- cipitée par l’eau comme celle des résines , et Les bitumes sont presque insolubles dans ces liquides. D'autres naturalistes, prenant les fragmens de mâchoires de mollusque disséminés dans l’ambre gris pour des portions de becs d'oiseau , ont pensé que cette substance provenoit d’excré- mens d'oiseaux quiavoient mangé des herbes odoriférantes. Quelques physiciens n’ont considéré l’ambre gris que comme le produit d’une sorte d’écume rendue par des phoques, ou un excrément de crocodile. Pomet, Lémery, et Formey de Berlin, ont cru que ce corps n'étoit qu'un mélange de cire et de miel, modifié par le soleil et par les eaux de la mer, de manière à répandre une odeur très- suave. Dans ces dernières hypothèses , des cétacées auroient avalé des morceaux d'ambre gris entraînés par les vagues et flottant sur la surface de l'océan; et cet aromate, résultat d’un bitume, ou composé de cire et de miel, ou d’écume de phoque, ou de fente d'oiseau , ou d’excrémens de crocodile, roulé par les flots et trans- 432 HISTOIRE NATURELLE porté de rivage en rivage pendant son état de mollesse, auroit pu rencontrer, retenir et s'attacher plusieurs substances étran- gères , et particulièrement des dépouilles d'oiseaux, de poissons, de mollusques , de testacées. Des physiciens plus rapprochés de la vérité ont dit , avec Clu- sius , que l'ambre gris étoit une substance animale produite dans l'estomac d’un cétacée, comme une sorte de bézoard. Dudley a écrit, dans les Transactions philosophiques , tome XXIIT, que l'ambre étoit une production semblable au musc ou au easto- reum, et qui se formoit dans un sac particulier, placé au-dessus des testicules d’un cachalot ; que ce sac étoit plein d’une liqueur analogue par sa consistance à de l'huile , d’une couleur d'orange foncée , et d’une odeur très-peu différente de celle des morceaux d'ambre qui nageoïent dans ce fluide huileux ; que l’ambre sortoit de ce sac par un conduit situé le long du pénis ; et que les céta- cées males pouvoient seuls le contenir. D'autes auteurs ont avancé que ce sac n'étoit que la vessie de urine , et que les boules d'ambre étoient des concrétions ana- logues aux pierres que l'on trouve dans la vessie de l’homme et de tant d'animaux : mais le savant docteur Swediawer a fait remarquer avec raison , dans l'excellent travail qu’il a publié sur l'ambre gris * , que l’on trouve des morceaux de cet aromate dans les cachalots femelles comme dans les mâles, et que les boules qu'elles renferment sont seulement moins grosses et souvent moins recherchées. [la montré que la formation de l’ambre dans la vessie, et l'existence d’un sac particulier, étoient entièrement contraires aux résultats de l'observation ; il a fait voir que ce prétendu sac n’est autre chose que le coœcum du macrocéphale , lequel cœcum a plus d'un mètre de longueur; et après avoir rappelé que, suivant Koœmpfer, lambre gris, nommé par les Japonais excrément de baleine (kusura no fu ), étoit en effet un excrément de ce célacée , il a exposé la véritable origine de cette substance singulière , telle que le démontrent des faits bien con- states. L'ambre gris se trouve dans le canal intestinal du macrocé- phale, à une distance de l'anus, qui varie entre un et plusieurs mètres. Îl est parsemé de fragmens de mâchoires du mollnsque i Transactions philosophiques. DU CACHALOT MACROCÉPHALE. 433 zommé seiche, parce que le cachalot macrocéphale se nourrit principalement de ce mollusque , et que ces mâchoires sont d’une substance de corne qui ne peut pas être digérée. Il n’est qu’un produit des excrémens du cachalot, mais ce ré- sultat n’a lieu que dans certaines circonstances, et ne se trouve pas par conséquent dans tous les individus. I! faut, pour qu'il existe, qu'une cause quelconque donne au célacée une maladie assez grave, une constipation forte, qui se dénote par un afloi- blissement extraordinaire, par une sorte d'engourdissement et de torpeur , se termine quelquefois d’une manière funeste à l'animal par un abcès à l’abdomen, altère les excrémens, et les retient pendant un temps assez long pour qu’une partie de ces subtances se ramasse , se coagule , se modifie, se consolide, et présente enfin les propriétés de l’ambre gris. L’odeur de cet ambre ne doit pas étonner. En effet, les déjec- tions de plusieurs mammifères, tels que les bœufs , les porcs, etc., répandent, lorsqu'elles sont gardées pendant quelque temps, une odeur semblable à celle de ambre gris. D'ailleurs, on peut ob- server , avec Romé de Lille * , que les mollusques dont senourrit le macrocéphale , et dont la substance fait la base des excrémens de ce cétacée, répandent pendant leur vie , et même après qu'ils ont été desséchés , desémanations odorantes très-peu différentes de celles de l’ambre , et que ces émanations sont très-remarqua- bles dans l’espèce de ces mollusques qui a reçu, soit des Grecs an- ciens , soit des Grecs modernes, les noms de e/edone , bolitaine , osmy los ,osmylios et moschites , parce qu’elle sent le musc*. L’ambre gris est donc une porlion des excrémens du cachalot macrocéphale ou d’autres célacées, endurcie par les suites d’une maladie, et mêlée avec quelques parties d’alimens non digérés. Il est répandu dans le canalintestinal en boules ou morceaux ir- réguliers , dont le nombre est quelquefois de quatre ou de cinq. Les pêcheurs exercés connoissent si le cachalot qu’ils ont sous les yeux contient de l’ambre gris. Lorsqu'après lavoir harponné ils le voient rejeter tout ce qu'il SE " Journal de physique , novembre 1784. 2 Rondelet, Histoire des poissons, première partie, Liv. 17 7, chap. 6. — Troi- sième espèce de ponlpe. Lacepède. 5. 28 434 HISTOIRE NATURELLE a dans l’estomac , et se débarrasser très-promptement de toutes ses matières fécales , ils assurent qu’ils ne trouveront pas d’ambre gris dans son corps : mais lorsqu'il leur présente des signes d’en- gourdissement et de maladie , qu'il est maigre, qu'il ne rend pas d’excrémens, et que le milieu de son ventre forme une grosse protubérance, ils sont sûrs que ses intestins contiennent l'ambre qu'ils cherchent. Le capitaine Colneti dit, dans la relation deson voyage, que , dans certaines circonstances , l’on coupe la queue et une partie du corps du cachalot , de manière à découvrir la cavité du ventre, et qu’on s'assure alors facilement de la pré- sence de l’ambre gris ,en sondant les intestins avec une longue perche. Mais de quelque manière qu’on ait reconnu l'existence de cet ambre dans l'individu harponné , ou trouvé mort en flottant sur la surface de la mer , on fui ouvrele ventre , en commençant par l'anus, eten continuant jusqu’à ce qu'on ait atteint l’objet de sa recherche. Quelle est donc la puissance du luxe , de la vanité, de l'intérêt, de limitation et de l'usage! Quels voyages on entreprend , quels dangers on brave , à quelle cruauté on se condamne, pour obte- nir une matière vile , un objet dégoûtant, mais que le caprice et le désir des jouissances privilégiées ont su métamorphoser en aromate précieux |! L’ambre contenu dans le canal intestinal du macrocéphale n'a pas le même degré de dureté que celui qui flotte sur l'o- céan , ou que les vagues ont rejeté sur le rivage : dans Pinstant où on le retire du corps du cétacée , il a même encore la cou- leur et l'odeur des véritables excrémens de l'animal à un si haut degré, qu'il n’en est distingué que par un peu moins de mollesse; mais , exposé à l'air, 1l acquiert bientôt la consistance et l'odeur forte et suave qui le caractérisent. On a vu de ces morceaux d’ambre entraînés , par les mouve- mens de l'océan , sur les côtes du Japon , de la mer de Chine, des Moluques , de la Nouvelle-Hollande occidentale’, du grand golfe de l’Inde , des Maldives, de Madagascar , de l’Afriqueorien- tale et occidentale , du Mexique occidental, des îles Gallapagos, * Auprès de la rivière des Cygnes. (Journal manuscrit du naturaliste Levilain, embarqué avec le capitaine Baudin , pour une expédition de découvertes.) DU CACHALOT MACROCÉPHALE. 455 du Brésil, des îles Bahama , de Pile de la Providence , et même à des latitudes plus éloignées de la ligne , dans le fond du golfe de Gascogne, entre l'embouchure de Adour et celle de la Gironde, où M. Donadei à reconnu cet aromate , et où , dix ans aupara- vant , la mer en avoit rejeté une masse du poids de quarante kilogrammés. Ces morceaux d'ambre délaissés sur le rivage sont, pour les pêcheurs , des indices presque toujours assurés du grand nombre de cachalots qui fréquentent les mers voisines Et en ellet , le golfe de Gascogne ; ainsi que l’a remarqué M. Donadei, termine celte portion de l'Océan atlantique seplentrional de baigne les bancs de Terre-Neuve, autour desquels naviguent beaucoup de cachalots, et qu’agitent si souvent des vents qui soufllent de l'est et poussent les flots contre les rivages de France. D’un autre côté, M: Levilain a vu non-seulement une grande quantité d’ossemens de eétacées gisans sur les bords de la Nouvelle-Hollande, auprès de morceaux d’ambre gris, Mais encore la mer voisine peuplée d’un grand nombre de cétacées , et bouleversée pendant l'hiver par des tempêtes horribles , qui précipilent sans cesse vers la côte les vagues amoncelées ; et c'est d’ après celte certitude de trouver beaucoup de RE auprès des rives où l’on avoit vu des morceaux d’ambre , que la pêche particulière du macrocéphale et d’autres cétacées , auprès de Madagascar , a été dans le temps proposée en Angleterre. L’ambre oris, gardé pendant plusieurs mois, se couvre, comme le chocolat , d’une poussière grisâtre. Mais, indépendamment de cette Sion naturelle, oh ne peut souvent se le procurer par le commerce, qu ’aliéré par la fraude. On le falsifie commu- nément en le mêlant avec des fleurs de riz, du siyrax ou d’autres résines *, Îl peut aussi être modifié par les sucs digestifs de plu- sieurs oiseaux d'eau qui lavalent, et le rendent sans beaucoup changer ses propriétés ; et M. Donadei à écrit que les habi- tans se la côte qui borde le golfe de Gascogne appeloieñt re- närdé Yambre dont la nuance étoit noire : que, suivant eux , On ne trouvoit cet ambre noir que dans des forêts voisines du riv age, mais élevées au-dessus de la portée des plus hautes vagues; et que cette variété d’ambre tenoit sa couleur particulière des for- ces intérieures des renards, qui éloient très-avides d’ambre gris; D 3 Mémoire du docteur Swed'awer, déja cité, 436 HISTOIRE NATURELLE n'en altéroient que foiblement des fragmens, et cependant ne les rendoient qu'après en avoir changé la couleur. L’ambre gris a été autrefois très-recommandé en médecine. On l’a donné en substance ou en teinture alcoolique. On s’en est servi pour l'essence d’Hofmann , pour la teinture royale du codex de Paris, pour des érochisques de la pharmacopée de Wirtem- berg , etc. On l’a regardé comme stomachique , cordial, antispas- modique. On a cité des eflets surprenans de cette substance dans les maladies convulsives les plus dangereuses, tels que le tétanos et l’hydrophobie. Le docteur Swediawer rapporte que cet aromate a été très-purgatif pour un marin qui en avoit pris un déca- gramme et demi après l'avoir fait fondre au feu. Dans plusieurs contrées de l’Asie et de l'Afrique, on en fait un grand usage dans la cuisine, suivant le docteur Swediawer. Les pélerins de la Mecque en achètent une grande quantité, pour l’offrir à la place de l’encens. Les Turcs ont recours à cet aromate, comme à un aphrodisiaque. Mais il est principalement recherché pour les parfums : il en est une des bases les plus fréquemment employées. On le mêle avec le musc, qu’il atténue, et dont il tempère les effets au point d'en rendre l’odeur plus douce et plus agréable. Et c’est enfin une des substances les plus divisibles, puisque la plus petite quantité d’'ambre suflit pour parfumer pendant un temps très- 1 long un espace très-étendu *. Ne cessons cependant pas de parler de l’ambre gris sans faire observer que laltération qui produit cet aromate n'a lieu que dans les cétacées dont la tête, le corps et la queue, organisés d’une manière particulière , renferment de grandes masses d’adipocire ; et 1l semble que l’on a voulu indiquer cette analogie en donnant à l’adipocire le nom d'ambre blanc, sous lequel cette matière blanche a été connue dans plusieurs pays. Nous venons d’examiner les deux substances singulières que rt Lorsque le docteur Swediawer a publié son travail , l’ambre gris se vendoit à Londres une livre sterling les trois décagrammes; et, suivant M. Donadei, lambre gris trouvé sur les côtes du golfe de Gascogne étoit vendu, en 1790, à peu près le même prix dans le commerce, où on le regardoit comme apporté des Grandes-Indes, Hit les pêcheurs n’en vendissent le même poids à Bayonne ou à Bordeaux que 5 ou 6 francs DU CACHALOT MACROCÉPHALE. 437 produit le cachalot macrocéphale ; continuons de rechercher les attributs et les habitudes de cette espèce de cétacée. Il nage avec beaucoup de vitesse. Plus vif que plusieurs ba- leines, et même que le nordcaper, ne le cédant par sa masse qu’à la baleine franche, il n’est pas surprenant qu’il réunisse une grande force aux armes terribles qu'il a reçues. Il s’élance au- dessus de la surface de l'océan avec plus de rapidité que les ba- leines, et par un élan plus élevé. Un cachalot que l’on prit en 1715 auprès des côles de Sardaigne, et qui n'avoit encore que seize mètres de longueur, rompit d’un coup de queue une grosse corde , avec laquelle on lavoit attaché à une barque ; et lorsqu'on eut doublé la corde, il ne la coupa pas, mais il entraîna la bar- que en arrière , quoiqu’elle fût poussée par un vent favorable. Il est vraisemblable qu'il étoit de l'espèce du macrocéphale. Ce cétacée en eflet n'est pas étranger à la Méditerranée. Les anciens n’en ont pas eu cependant une idée nette. Il paroît même que, sans en excepter Pline ni Aristote, ils n'ont pas bien distingué les formes ni les habitudes des grands cétacées, malgré la présence de plusieurs de ces énormes animaux dans la Médi- terranée, et malgré les renseignemens que leurs relations com- merciales avec les Indes pouvoient leur procurer sur plusieurs autres. Non-seulement ils ont appliqué à leur mysticetus des or- ganes , des qualités ou des gestes du rorqual aussi-bien que de la baleine franche, mais encore ils ont attribué à leur baleine des formes ou des propriétés du gibbar, du rorqual et du cachalot inacrocéphale ; et ils ont composé leur phisalus des traits de ce ième macrocéphale mêlés avec ceux du gibbar. Au reste, on ne peut mieux faire, pour connoître les opinions des anciens au sujet c'es cétacées, que de consulter l'excellent ouvrage du savant pro- fssseur Schneider sur les synonymes des cétacées et des poissons, recueillis par Artédi. Mais la Méditerranée n’est pas la seule mer intérieure dans laquelle pénètre le macrocéphale : il appartient même à presque toutes les mers. On l’a reconnu dans les parages du Spitzbersg ; aupres du cap Nord et des côtes de Finmarck; dans les mers du Groenland ; dans le détroit de Davis; dans la plus grande partie de l'Océan atlantique septentrional; dans le golfe britannique, auprès de l'embouchure de l'Elbe, dans lequel un macrocéphale fut poussé par une violente tempête , échoua et périt, en décem- bre 1720 ; aupres de Terre-Neuve ; aux environsde Bayonne; non 438 HISTOIRE NATURELLE loin du cap de Bonune-Espérance; près du canal de Mosambique, de Madagascar et de l'île de France; dans la mer qui baigne les rivages occidentaux de la Nouvelle-Hollande, où il doit avoir figuré parmi ces troupes d'innombrables et grands cétacées que le naturaliste Levilain a vus attirer des pétrels * , lutter contre les vagues furieuses, bondir, s'élancer avec force, poursuivre des poissons , et se presser anprès de la terre de Lewin, de la rivière des Cygnes, et de la baie des Chiens-Marins, au point de gêner la navigalion ; vers les côtes de la Nouvelle-Zélande *; près du cap de Corientes du golfe de la Californie ; à peu de distance de Guatimala, où le capitaine Colnett rencontra une légion d’indi- vidus de cette espèce ; autour des îles Galia pagos ; à la vue de l’île Mocha et du Chili, où , suivant le même voyageur, la mer pa- roissoit couverte de cachalots; dans la mer du Brésil, et enfin aupres de notre Finistère. En 1784, trente-deux macrocéphales échouérent sur la côte occidentale Audierne , sur la grève nommée 7rès-Couaren. Le professeur Bonnaterre a publié dans l'Encyclopédie méthodique, au sujet de ces cétacées, des détails intéressans qu'il devoit à MM. Bastard, Ghappuis le fils et Derrien, et à M. Lecoz , mon ancien coliègue à la première assemblée législative de France, et maintenant archevèque de Besançon. Le 13 mars, on vit avec surprise une multitude de poissons se jeter à la côte, et un grand nombre de marsouins entrer dans le port d’Audierne. Le 14, à six heures du matin, la mer étoit fort grosse, et les vents souf- floient du sud-ouest avec violence. On entendit vers le cap Estain des mugissemens extraordinaires, qui relentissoient dans les terre: à plus de quatre kilomètres. Deux hommes, qui côtoyoient alors le rivage, furent saisis de frayeur, surtout lorsqu'ils aper- curent un peu au large des animaux énormes, qui s’agitoient avec violence, s’eflorçoient de résister aux vagues écumantes qui les rouloient et les précipitoient vers la côte, battoient bruyam- ment les flots soulevés , à coups redoublés de leur large queue, et rejeloient avec vivacité par leurs évents uné eau bouillon- nanle , qui s'élançoit en sifflant. L'effroi des spectateurs augmenta 1 Voyez, dans l’article de la baleïne franche, ce que nous avons dit , d’aprèg le capitaine anglais Colnett , des troupes de pétrels qui accompagnent celles des plus grands cétacées. 3 Lettre du capitaine Baudin à mon collègue Jussieu. DU CACHALOT MACROCÉPHALE. 439 lorsque les premiers de ces cétacées, n’opposant plus à la mer qu'une lutte inutile, furent jetés sur le sable; 1l redoubla encore lorsqu'ils les virent suivis d’un très-grand nombre d’autres co- Josses vivans. Les macrocéphales étoient cependant encore jeunes; les moins grands n’ayoient guère plus de douze mètres de lon- gueur, et les plus grands n’en avoient pas plus de quinze ou seize. Hs vécurent sur le sable vingt-quatre henres ou environ. Il ne faut pas être étonné que des milliers de poissons , troublés el effrayés, aient précédé l’arrivée de ces cétacées, et fui rapide- ment devant eux. En eflet, le macrocéphale ne se nourrit pas seulement du mollusque seiche, que quelques marins anglais appellent squild ou squill, qui est très-commun dans les parages qu'il fréquente, qui est très-répandu particulièrement aupres des côtes d'Afrique et sur celles du Pérou, et qui y parvient à une grandeur si considérable, que son diamètre y est quelquefois de plus d’un tiers de mètre *. Il n'ajoute pas seulement d’autres mollusques à cette nourriture; il est aussi très-avide de poissons, notamment de cycloptères. On peut voir , dans Duhamel, qu'on a trouvé des poissons de deux mètres de longueur dans l'estomac du macrocéphale. Mais voici des ennemis bien autrement redou- tables, dont ce cétacée fait ses viclimes. Il poursuit les phoques, les baleinoptères à bec, les dauphins vulgaires. IE chasse les re- quins avec acharnement ; et ces squales, si dangereux pour tant d’autres animaux, sont, suivant: Otho Fabricius, saisis d’une telle frayeur à la vue du terrible macrocéphale, qu'ils s'em- pressent de se cacher sous le sable ou sous la vase, qu'ils se pré- cipitent au travers des écueils, qu'ils se jettent conire les rochers avec assez de violence pour se donner la mort, et qu’ils n’osent pas même approcher de son cadavre, malgré l’avidité avee la- quelle ils dévorent les restes des autres cétacées. D’après la relation du voyage en Islande de MM. Olafsen et Povelsen, on ne doit pas douter que le macrocéphale ne soit assez vorace pour saisir un bateau pêcheur, le briser dans sa geule, et engloutir les hommes quile montent : aussi les pêcheurs islandais redoutent- ils son approche. Leurs idées superstilieuses ajoutent à leur crainte, au point de ne pas leur permettre de prononcer en 1 Observations faites par M. Starbue, capitaine de vaisseau des Etats-Unis, et communiquées à M. de Lacepède par M. Joseph Dourten , de Dunkerque , ex décembre 1795. 440 HISTOIRE NATUREILE haute mer le veritable nom du macrocéphale; et ne négligeant rien pour léloigner, ils jettent dans la mer, lorsqu'ils aper- çoivent ce féroce cétacée, du soufre , des rameaux de genevrier, des noix muscades, de la fiente de bœuf récente, ou tâchent de le détourner par un grand bruit et par des cris perçans. Le macrocéphale cependant rencontre dans de grands indivi- dus, ou dans d’autres habitans des mers que ceux dont il veut faire sa proie, des rivaux contre lesquels sa puissance est vaine. Une troupe nombreuse de macrocéphales peut même être forcée de combattre contre une autre troupe de cétacées redoutables par leurs forces ou par leurs armes. Le sang coule alors à grands flots sur la surface de l'océan, comme lorsque des milliers de harponneurs attaquent plusieurs baleines ; et la mer se teint en rouge sur un espace de plusieurs kilomètres *. Au reste, n'oublions pas de faire faire attention à ces mugis- semens qu'ont fait entendre les cachalots échoués dans la baie d’Audierne, et de rappeler ce que nous avons dit des sons pro- duits par les cétacées, dans l’article de la baleine franche, et dans celui de la baleinoptère jubarte. La contrainte, la douleur, le danger, la rage, n'arrachent peut-être pas seuls des sons plus ou moins forts et plus ou moins expressifs aux cétacées, et particulièrement au cachalot macro- céphale. Peut-être le sentiment le plus vif de tous ceux que les animaux peuvent éprouver leur inspire-t-il aussi des sons par- ticuliers qui l’'annoncent au loin. Les macrocéphales du moins doivent rechercher leur femelle avec une sorte de fureur. Ils s’accouplent comme la baleine franche ; et: pour se livrer à leurs amours avec moins d'inquiétude ou de trouble, ils se rassem- blent, dans le temps de leur union la plus intime avec leur fe- oo T Traduction du Voyage en fslande de NM. Olafsen et Povelsen , tome IV, pag. 430. Le P. Feuillée dit, dans le recueil des observations qu’il a faites en Amérique (tomelT , page 395), qu’auprès de la côte du Pérou il vit l'eau de la mer mêlée avec un sang fétide; que, selon les Indiens, ce phénomène avoit lieu tous les mois , €t que ce ane provenoit, suivani ces mêmes Indiens, d’une évacuation à laquelle les baleines femelles étoient sujettes chaque mois, et lorsqu'elles étotent en chaleur. Les combats que se livrent les cétacées , et le nombre de ceux qui périssent sous les coups des pêcheurs , suffisent pour expliquer le fait observé par le P. Feuillée, sans qu’on ait besoin d’avoir recours aux idées des Indiens. | DU CACHALOT MACROCÉPHALE. ta melle, auprès des rivages les moins fréquentés. Le capitaine Colnett dit, dans la relation de son voyage, que les environs des iles Gallapagos sont dans le printemps le rendez-vous de tous les cachalots macrocéphales (sperma ceti) des côtes du Mexique, de celles du Pérou, et du golfe de Panama; qu'ils s’y accouplent, et qu'on y voit de jeunes cachalots qui n’ont pas deux mètres de longueur. On a écrit que le temps de la gestation est de neuf ou dix mois, comme pour la baleine franche; que la mère ne donne le jour qu'a un petit et tout au plus à deux. Mon ancien collt- gue, M. l'archevêque de Besançon, et M. Chappuis, que j'ai déjà cités, ont communiqué dans le temps au professeur Bon- naterre, qui la publiée, une observation bien précieuse à ce sujet. Les trente-un cachalots échoués en 1784 auprès d’Audierne éloient presque tous femelles. L’équinoxe du printempsapprochoit: deux de ces femelles nnrent bas sur le rivage. Cet événement, hâté peut-être par tous les eflorts qu'elles avoient faits pour se soutenir en pleine mer et par la violence avec laquelle les flots les avoient poussées sur le sable, fut précédé par des explosions bruyantes. L’une donna deux petits, et l’autre un seul. Deux furent enlevés par les vagues : le troisième , qui resta sur la côte, étoit bien conformé, n’avoit pas encore de dents, et sa longueur étoit de trois mètres et demi; ce qui pourroit faire croire que les jeunes cachalots vus par M. Colnett auprès des îles Gallapagos lui ont paru moins longs qu’un double mètre, à cause de la distance à laquelle il a dû être de ces jeunes cétacées, et de la difficulté de les observer au milieu des flots qui devoient souvent les cacher en partie. La mère montre pour son petit une affection plus grande encore que dans presque toutes les autres espèces de célacées. C'est peut-être à un macrocéphale femelle qu'il faut rapporter le fail suivant, que l'on trouve dans la relation du voyage de Fr. Pyrard ”. Cet auteur raconte que, dans la mer du Brésil, un grand cétacée, voyant son pelit pris par des pêcheurs, se jela avec une telle furie contre leur barque, qu'il la renversa , et om e Oo ? Seconde partie , page 205. L42 HISTOIRE NATURELLE précipita dans la mer son petit, qui par-là fut délivré, et les pécheurs, qui ne se sauvèrent qu'avec peine. Ce sentiment de la mère pour le jeune cétacée auquel elle a donné le jour se retrouve même dans presque tous les macro- céphales pour les cachalois avec lesquels ils ont l'habitude de vivre. Nous lisons dans la relation du voyage du capitaine Col- nelt, que lorsqu'on attaque une troupe de macrocéphales, ceux qui sont déjà pris sont bien moins à craindre pour les pêcheurs, que leurs compagnons encore libres, lesquels, au lieu de plon- ger dans la mer ou de prendre la fuite, vont avec audace couper les cordes qui retiennent les premiers, repousser où immoler leurs vainqueurs, et leur rendre la liberté. Mais les efforts des macrocéphales sont aussi vains que ceux de la baleine franche. Le génie de l’homme dominera toujours l'intelligence des animaux, ef son art enchaînera la force des plus redoutables. On pêche avec succès les macrocéphales , non- seulement dans notre hémisphère , mais dans l’hémisphère aus- tral; et à mesure que d’illustres exemples et de grandes leçons apprennent aux navigateurs à faire avec facilité ce qui naguère éloit réservé à l'audace éclairée des Magellan , des Bougainville et des Cook, les stations et le nombre de pêcheurs de cachalots, ainsi que d’autres grands cétacées dont on recherche l'huile, les fanons, l’ambre ou l'adipocire, se multiplient dans les deux océans. Ces pêcheries ouvrent de nouvelles sources de richesses et créent de nouvelles pépinières de marins pour les Anglais, et pour les Américans des Etats-Unis, ce peuple que la nature, la liberté et la philosophie appellent aux plus belles destinées, et qui l'emporte déjà sur tant d’autres nations par l'habileté et la hardiesse avec laquelle il parcourt la mer comme ses belles contrées, et recueille les: trésors de l'océan aussi facilement que les moissons de ses campagnes *. Les macrocéphales résistent plus long-temps que beaucoup d’autres cétacées aux blessures que leur font la lance et le har- pon des pêcheurs. On ne leur arrache que difficilement la vie, et on assure qu'on a vu de ces cachalots respirer encore , quoique privés de parties considérables de leur corps, que le fer avoit dés- organisées au point de les faire tomber en putréfaction. + M. Cossigny a parlé de ces pêcheries australes dans l’intéressant ouvrage qu’ik a publié sur les colonies. DU CACHALOT TRUMPO. 443 Il faut observer que celte force avec laquelle les organes du &achalot retiennent , pour ainsi dire , la vie , quoique étroitement liés avec d’autres organes lésés , altérés et presque détruits , ap- parlient à un espèce de célacée qui a moins besoin queles autres animaux de sa famille de venir respirer à la surface des mers le fluide de l'atmosphère , et qui par conséquent peut vivre sous Veau pendant plus de temps *. La peau, le lard , la chair , les intestins et les tendons du ca- chalot macrocéphale, sont employés dans plusieurs contrées sep- tentrionales aux mêmes usages que ceux du narwal vulgaire. Ses dents et plusieurs de ses os y servent à faire des instrumens ou de pêche ou de chasse. Sa langue cuite y est recherchée comme un très-bon mets. Son huile , suivant plusieurs auteurs , donne une flamme claire , sans exhaler de mauvaise odeur; et l’on peut faire une colle excellente avec les fibres de ses muscles. Réunissez à ces produits l’adipocire et l’'ambre gfis , et vous verrez combien de motifs peuvent inspirer à l'homme entreprenant et avide le désir de chercher le macrocéphale au milieu des frimas et des tem- pêles , et de le provoquer jusqu’au bout du monde. BAS ANANANANAAAANIY NANAAY NAN AN AAA VU AAA ANA AAA LE CACHALOT TRUMPO :. O UE l’on jette les yeux sur la figure du trumpo, et nous n'au- rons pas besoin de faire observer combien sa tête est colossale. 1 a longueur de cette tète énorme peut surpasser la moitié de la longueur totale du cétacée; et. cependant le trumpo, entière- * On peut voir ce qué nous avons dit sur des phénomènes analogues, dans le Discours qui est à la tête de l'Histoire natareile des quadrupèdes ovipares. 2 Catodon trumpo ; cachalot de la Nouvelle- Angleterre ; trumpo, par les habitans des Bermudes ; sperma eeti whale , par les Anglais; catodon macro- cephalus (var. gamma ). Linné, édition de Gmelin ; cachalot trumpo, Bonna- terre, planches de l'Encyclopédie méthodique ; Dudley, Philosoph. Transact. n. 357; cetus (Novæ Angliæ) bipinnis, fistuld in cervice, dorso gibhoso , Brisson , Regn. anim. pag. 300, n. 3. Dudleyi balæna, Kein, Miss. pisc. 2. pag: 15; Mémoires de l’Académie des Sciences, année 1741, 26; Robertson , Philosoph. Transact. vol. LX, Blund headed, Pennant, Zoolog. Britaun. 4% HISTOIRE NATURELLE ment développé , a plus de vingt-trois mètres de long. La tête de ce cachalot est donc longue de douze mètres. Quel réservoir d’adipocire ! La mâchoire supérieure , beaucoup plus longue et beaucoup plus large que linférieure , reçoit dans des alvéoles les dents qui garnissent la mâchoire d’en-bas. La partie antérieure de la tête, convexe dans presque tous les sens, représente une grande por- tion d’un immense ellipsoïde , tronqué par-devant de manière à y montrer très en grand l’image d'un mufle de taureau gigan- tesque. + Les dents dont la mâchoire inférieure est armée ne sont, le plus souvent, qu’au nombre dedix-huïit de chaque côté. Chacune de ces dents est droite , grosse , pointue, blanche comme le plus bel ivoire ,et longue de près de deux décimètres. L'oeil est petit, placé au-delà de l'ouverture de la bouche , et plus élevé que cette ouverture. On voit, à l'extrémité supérieure du museau , une bosse dont la sommité présente l’orifice des évents , lequel a très-souvent plus d’un tiers de mètre de largeur. Au-delà de cette sommité, le dessus dela tête forme une grande convexilé, séparée de celle du dos , qui est plus large , plus longue et plus élevée, par un enfoncement très-sensible , que l’on seroit tenté de prendre pour la nuque. Mais au lieu de trouver cet enfoncement au-delà de la tête et au-dessus du cou , on le voit avec étonnement correspondre au milieu de la mâchoire infé- rieure, et n'être pas moins éloigné de l'œil que l’'éminence des évents; et c’est à l'endroit où finit la tête et où le corps commence que le cétacée montre sa plus grande grosseur, et que sa circon- férence est, par exemple, de quatorze mètres , lorsqu'il en a vingt-quatre de longueur. La bosse dorsale ressemble beaucoup à la sommité des évents ; mais elle est plus haute et plus large à sa base. Elle correspond à l'intervalle qui sépare l'anus des parties sexuelles. Les bras ou nageoires pectorales sont extrêmement courts. La peau est douce au toucher,et d’un gris noirâtre sur presque lonte la surface du trumpo, La graisse que cette peau recouvre vol. TE, pag. 61 ; cachalot trumpo , édition de Bloch publiée par R. R. Castel; cachalot trumpo , Mistoire des pêches des Hollandais dans les mers du Nord, traduites du hollandais en francais par M. Bernard Dereste, tome [ , pag. 163. DU CACHALOT TRUMPO. 445 fournit une huile qui, dit-on , est moins âcre et plus claire que Phuile de la baleine franche *. De plus, un trumpo mâle qui échoua en avril 1741 près de la barre de Bayonne , et de l'embouchure de la rivière de lAdour , donna dix tonneaux d’adipocire * d’une qualité supérieure à celui du macrocéphale , et qu’on retira de la cavité antérieure de s1 tête *. On trouva aussi dans son intérieur une boule d’ambre gris, du poids de soixante-cinq hectogrammes. On a cru que , tout égal d’ailleurs , le trumpo étoit plus agile, plus audacieux et plus redoutable que les autres cachalots : mais il paroît qu'il a plus de confiance dans la force de ses mâchoires, la grandeur et le nombre de ses dents , que dans la masse et la vi- tesse de sa queue; car on assure que lorsqu'il est blessé ; il se re- tourne de manière à se défendre avec sa gueule. Le trumpo se plaît dans la mer qui baigne la Nouvelle-Angie- terre , et auprès des Bermudes : mais on l’a vu aussi dans les eaux du Groenland , dans le golfe britannique , dans celui de Gascogne; et je ne serois pas éloigué de croire qu'il étoit parmi les cachalots nommés sperma celi, el que le-capitaine Baudin a observés ré- ! cemment auprès des côtes de la Nouvelle-Zélande *. 1 Histoire des pêches hollandaises , traduetion de M. Bernard Dereste ; tome I , pag. 163. 2 Voyez, dans l’article du cachalot macrocéphale, ce que nous avons dit sur l’adipocire ou blanc de cachalot, si improprement appelé Hlanc de baleine , et sur la nature de l’ambre gris. 3 Ce trumpo avoit plus de seize mètres de longueur totale. Sa circonférence, a l'endroit le plus gros du corps, étoit de neuf mètres; le diamètre de l’orifice des évents , d’un tiers de mètre ; la distance de l’extrémité de la caudale à l’anus , de près de cinq mètres; la longueur de l’anus, d’un tiers de mètre ; la largeur de cette ouverture, d’un sixième de mêtre ; la distance de l’anus à la verge , de deux mètres ; la longueur de la gaîne qui entoure la verge , d’un demi-mètre ; le dia- mètre de cette gaîne , d’un tiers de mètre ; la longueur de la verge , d’un mètre et wa tiers ; et la hautenr de la bosse du dos , d’un tiers de mètre. 4 Lettre du capitaine Baudin à notre collègue Jussieu. 446 HISTOIRE NATURELLÉ LE CACHALOT SVINEVAL :. N ous n’appelons pas ce cétacée le petit cachalot, parce que nous allons en décrire un qui lui est inférieur par ses dimensions; d’ailleurs cette épithète petit ne peut le plus souvent former qu'un mauvais nom spécifique. Nous conservons au cachalot dont nous nous occupons dans cet article le nom de svinehval qu'on lui donne en Norwége et dans plusieurs autres contrées du Nord; où plutôt de cette dénomination de svinehval nous avons tiré celle de svineval , plus aisée à prononcer. Ce cétacée a la tête arrondie ; l'ouverture dé la bouche petite; la mâchoire inférieure plus étroite que celle d’en haut , et garnie, des deux côtés, de dents qui correspondent à des alvéoles creusés dans la mâchoire supérieure. | On a trouvé souvent ces dents usées au point de se terminer dans le haut par une surface plate , presque circulaire , et sur la- quelle on voyoit plusieurs lignes concentriques qui marquoient les différentes couches de la dent. Ces dents, diminuées dans leur longueur par le frottement, avoient à peine deux centimètres de hauteur au-dessus de la gencive. L'orifice des évents , situé à l'extrémité de la partie supérieure du museau , a été pris, par quelques observateurs, pour une ou- : verture de narines; et c’est ce qui a pu faire croire que le svine< val n’avoit pas d’évents proprement dits. | Une éminence raboteuse et calleuse est placée sur le dos. Les svinevals vivent en troupes dans les mers septentrionales; Vers la fin du dernier siecle , cent deux de ces cachalots échouë- rent dans l’une des Orcades : les plus grands n’avoient que huit * Catodon svineval ; petit cachalot ; svine-hval, en Norwége ; keautilëk ; en Groenland ; physeter catodon , Linné , édition de Gmelin ; catodon fistule in rostro ,; Artedi , gen. 78. syn. 108 ; petit cachalot , Bonnaterre, planches de l'Enoyclopédie méthodique; cetus (minor) bipinnis, fistuld ën rostro, Brisson , iegn. anim. pag. 361, n. 4; Sibbald, Phal. nov. pag. 24 ; balæna minor, üé infersore maxilla tantüm dentata , sine pinna aut spin& in dorse. &ibb. Raja Pise. pag. 15 ; Otho Fabricius, Faun ; Groenland, 44. DU CACHALOT BLANCHATRE. &47 mètres de longueur. Îl est présumable que le svineval fournit une quantité plus où moins abondante dadipocire , et que, dans certaines circonstances , il produit de l’ambre gris, comme les cachalots dont nous venons de parler *. RAARANAANNANI VV RNA AAAAAAARANAANANNRN NY VU VU AMNNNV AAA A AAA LE CACHALOT BLANCHATRE * SET AS Ce: cétacée paroît de loin avoir beaucoup de rapports avec la ba- leine franche ; mais on distingue aisément cependant la forme de sa tête , plus allongée que celle de cette baleine , et la figure du museau , moins arrondi que celui du premier des cétacées. Ses dents sont fortes, mais émoussées à leur extrémité; elles sont d’ailleurs comprimées et courbées. Sa couleur est d’un blanc mêlé de teintes jaunes. Sa longueur n'excède pas souvent cinq ou six mètres : il est donc bien inférieur , par ses dimensions et par sa force , aux ca- chalots dont nous venons de parler. On l’a rencontré dans le détroit de Davis. On ne peut guère douter que ce cétacée ne fournisse de l’adipocire ; ei peut-être donne-t-il aussi de l’'ambre gris °. 7 On peut voir, dans l’article du macrocéphale , ce que l’on doit penser de la nature de l’adipocire et de celle de l’ambre gris. z Catodon albicans ; sperma ceti; catodon macrocephalus, var. BE. Linné , édition de Gmelin ; cetus albicans , bipinnis ex albo flavescens , dorso lœvi. Briss. Regn. anim. p.359 n.2; weisfisch , Martens, Spitzb. p.04; balæna albicans, weisfisch Martensii et Zorsdrageri, Klein, Miss. pisc. #, pag. 12; poisson blanc: hyiidfiske, Eggede , Groenland. pag. 55 ; albus piscis cetaceus, Raj. Pisc. pag. 11. 3 Vovez, dans l’article du macrocéphale , ce que nous avons dit de ces denx substances. 448 HISTOIRE NATURELLE RAA AAAARAANAANR AAA RAA AN ANA NU VU VU AAA AU NA NA VU VU ANA AA RNA ANNE LES PHYSALES\:. LE PHYSALE CYLINDRIQUE". ———— Puvsmurs naturalistes ont confondu ce cétacée avec le rn1crops dont nous parlerons bientôt ; maïs il est même d’un genre difié- rent de celui qui doit comprendre ce dernier animal. Il n'appar- tient pas non plus à la famille des cachalots proprement dits : la position de ses évents auroit sufli pour nous obliger à l'en sépa- rer. Nous avons donc considéré cette espèce remarquable , hors des deux groupes que nous avons formés de tous les autres cétacées auxquels on avoit donné jusqu’à nous le même nom générique, celui de cachalot en français , et de physeter en latin ; et nous avons cru devoir distinguer le genre particulier qu’elle forme , par la dénomination de physalus , dont on s’est déjà servi pour désigner la force avec laquelle tous les cétacées qu'on a nommés cachalots font jaillir l’eau par leurs évents, et qu'on n'avoit pas encore adoptée pour un genre ni même pour une espèce parti- culière de ces cétacées énormes et armés de dents. De tous les grands animaux , le physale cylindrique est celui dont les formes ont le plus de cette régularité que la géométrie imprime aux productions de l'art, et qui, vu de loin , ressem- ble peut-être le moins à un être animé. La forme cylindrique qu'il présente dans la plus grande partie de sa longueur le feroit x Voyez, au commencement de cette Histoire , l’article intilulé Nomen- clature des cétacées, et le tableau général des ordres, genres et espèces de ces animaux. 2 Physalus cylindricus ; walvischvangst, par les Hollandais ; eachalot cv- lindrique , Bonnaterre, planches de Encyclopédie méthodique; Anderson , His- toire du Groenland , 148; cachalor pris aux environs du cap Nord. Histoire des pêches des Hollandais dans les mers du Nord , traduite en francais par M. Ber- nard Dereste ; tome EL, page 157, pl. 2, fig. C. DU PHYSALE CYLINDRIQUE. 449 prendre pour un immense tronc d'arbre | si on connoissoit un assez gros arbre pour lui être comparé, ou pour une de cés tours antiques que des commotions violentes ont précipitées dans la mer dont elles bordoient le rivage , si on ne le voyoit pas flotter sur la surface de l'océan. Sa tête surtout ressemble d'autant plus à un cyl'ndre colossal, que la mâchoire intérieure disparoît , pour ainsi dire, au milieu de celle d’en-haut, qui l'encadre exactement , et que le museau, qui paroît comme tronqué , se termine par une surface énorme , ver:icale , presque planeet presque circulaire. Que l'on se suppose placé au-devant de ce disque gigantesque, el l'on verra que la hauteur de cette surface verticalé peut égaler celle d’un de ces remparts tres-élevés qui ceignent les anciennes forteresses. En effet, la tête du physale cyl'ndrique peut être aussi longue que la moitié du cétacée, et sa hauteur peut égaler une tres-grande partie de sa loges La mâchoire inférieure est un peu plus courte que celle d’en- haut, et d’ailleurs plus étroite. L'ouverture de la bouche, qui est égale à la surface de cette machoire inférieure, est donc beau- coup plus longue que large ; el cependant elle est eHrayante -elle épouvante d'autant plus , que lorsque le cétacée abaisse sa longue mâchoire inférieure, on voit cette mâchoire hérissée , sur ses deux bords, d’un rang de dents pointues , très-recourbées Mel d'autant plus grosses qu’elles sont plus près de l’extrémité du mu- seau , au bout duquel on en compte quelquefois une Impaire. Ces dents sont au nombre de vingt-quatre ou de vingt-cinq de chaque côté. Lorsque l’animal relève sa mâchoire , elles entrent dans des cavités creusées dans la mâchoire supérieure. Et quelle victime, percée par ces cinquante pointes dures el aiguës, résis- teroit d’ailleurs à l'effort épouvantable des deux mâchoires, qi, comme deux leviers longs et puissan:, se rapprochent violemment, ét se touchent dans toute leur étendue? On a écrit que les plus grandes de ces dents d’en-bas présen- toient un peu la forme et les dimensions d’un gros concombre. On a écrit aussi que l'on trouvoit trois ou quatre dents à la mâchoire supérieure. Ces dernières ressemblent sans doute à ces dents très- courles , à surface plane, et presque entièrement cachées dans la gencive , qui appartiennent à la mâchoire d’en-haut du cachalot macrocéphale. Lacepide. 5. 29 450 HISTOIRE NATURELLE La langue est mobile, au moins latéralement, mais étroite et très-courte. \ L’œsophage , au lieu d’être resserré comme celui dela baleine franche , est assez large pour que, suivant quelques auteurs , un bœuf entier puisse y passer. l'estomac avoit plus de vingt-trois décimètres de long dans un individu dont une description très- étendue fut communiquée dans le temps à Anderson ; et cet es- tomac renfermoit des arêtes , des os et des animaux à demi dévorés. + On voit l'orifice des évents situé à une assez grande distance de l'extrémité supérieure du muséau , pour répondre au milieu de la longueur de la mâchoire d’en-bas. L’oœil est placé un peu plus loin encore du bout du museau que l'ouverture des évents ; mais il n’en est pas aussi éloigné que l'angle formé par la réunion des deux lèvres. Au reste, 1l estirès- près de la lèvre supérieure, et n’a qu'un très-petit diamètre. Un marin hollandais et habile, cité par Anderson, disséqua avec soin la tête d’un physale cylindrique pris aux environs du cap Nord. Ayant commencé son examen par la partie supérieure, il trouva au-dessous de la peau une couchede graisse d’un sixième de mètre d'épaisseur. Cette couche graisseuse recouvroit un car- tilage que l’on auroit pris pour un tissu de tendons fortement attachés les uns aux autres. Au-dessous de cette caloite vaste et cartilagineuse étoit une grande cavité pleine d’adipocire'. Une membrane cartilagineuse , comme la calotte, divisoit cette cavité en deux portions situées l’une au-dessus de l’autre. Ea portion supérieure, nommée par le marin hollandais Elaptmutz, éloit s- parée en plusieurs compartimens par des cloisons verlicales , vis- queuses , et un peu transparentes. Elle fournit trois cent cin- quante kilogrammes d’une substance huileuse , fluide , très-fine , très-claire et très-blanche. Cette substance , à laquelle nous don- nous, avec notre collègue Fourcroi , le nom d’adipocire, se coaz guloit et formoit de petites masses rondes , dès qu'on la versoit dans de l’eau froide. La portion inférieure de la grande cavité avoit deux mètres et demi de profondeur. Les compartimens dans lesquels elle étoit 1 On peut voir , dans l’article du cachalot macrocéphale , ce que nous avons dit de l’adipocire. DU PHYSALE CYLINDRIQUE. 45à divisée lui donnoient l'apparence d'une immense ruche garnie de ses rayons el ouverte. Ils étoicnt formés par des cloisons plus épaisses que celle des compartimens supérieurs ; et la substance de ces cloisons parut à l'observateur hollandais analogue à celle qui compose la coque des œufs d'oiseau. Les compartimens de la portion inférieure contenoïent un adi- pocire d’une qualité inférieure à celui de la première portion. Lorsqu'ils furent vidés, le marin hollandais les vit se remplr d’une liqueur semblable à celle qu'il venoit d'en retirer. Cette liqueur y couloit par l’orifice d’un canal qui se prolongeoilt le long de la colonne vertébrale jusqu'à l'extrémité de la queue. Ce canal diminuoit graduellement de grosseur, de telle sorte quayantauprès de son or Bce une largeur de près d’un décimètre, il n’étoit pas large de deux centimèlres à son extrémité opposée. Un nombre prodi- gieux de petits tuyaux aboulissoil à ce canal, de toutes les parties du corps de l’animal , dont les chairs, la graisse et même l'huile, étoient mêlées avec d l’adipocire. Le apal versa dans la portion inférieure de la grande cavité de la tête cinq cent cinquante kilogrammes d’un adipocire qui, mis dans de l’eau froide, y prenoit la forme de flocons de neige, mais qui étoit d’une qua- lité bien inférieure à celui de la cavité supérieure; ce qui paroî- troit indiquer que l'adipocire s’élabore, s’épure et se perfectionne dans celle grande et double cavité de la tête à laquelle leicanal aboutit. La cavité de l’adipocire doit être plus grande, tont égal d’ail- leurs, dans le physale cylindrique, que dans les cachalots, à cause de l'élévation de la partie antérieure du museau. Le corps du physale que nous décrivons est cylindrique du côté de la tête, et conique du côté de la queue. Sa parie anté- rieure ressemble d'autant plus à une continuation du cylindre formé par la tète, que la nuque n’est marquée que par un enfon- cement presque insensible. C'est vers la fin de ce long cylindre que l’on voit une bosse, dont la hauteur est ordinairement d’un demi-mètre, lorsque sa base, qui est très-prolongée à proportion de sa grosseur , est longue d’un mètre et un tiers. La queue, qui commence au-delà de cette bosse, est grosse , conique, mais très-courle à proportion de la grandeur du physa- le; ce qui donne à cet animal une rame et un gouvernail beau- coup moins étendus que ceux de plusieurs autres cétacées, et par 852 HISTOIRE NATURELLE conséquent doit, tout égal d’ailleurs , rendre sa natation moins rapide et moins facile. Cependant la caudale a très-souvent plus de quatre mètres de longueur, depuis l'extrémité d’un lobe jusqu’à l'extrémité de Vautre. Chacun de ces lobes est échancré de manière que la cau- dale paroït en présenter quatre. La base de chaque pectorale est très-près de œil, presque à la même hauteur que cet organe, et par conséquent plus haut que l'ouverture de la bouche. Gette nageoire latérale est d’ailleurs ovale, et si peu étendue, que très - fréquemment elle n'a guère plus d’un mètre de longueur. Le ventre est un peu arrondi. La verge du mâle a près de deux mètres de longueur, et un demi-mètre de circonférence à sa base. L'anus n’est pas éloigné de cette base; mais comme la queue est très-courte , il se trouve près de la caudale. La chair a une assez grande dureté pour résister aux lames tranchantes, aux harpons et aux lances que de grands efforts ne mettent pas en mouvement, La couleur du cylindrique est noirâtre, et presque du même ton sur toute la surface de ce physale. On a rencontré ce cétacée dans l'Océan glacial arctique, et dans la païtie boréale de l'Océan atlantique septentrional. LES PHYSÉTÈRES : LE PHYSÉTÈRE MICROPS:. f Le microps est un des plus grands, des plus cruels et des plus dangereux habitans de la mer. Réunissant à des armes redoutà- 1 On trouvera au commencement de cette Histoire le tableau général des ordres, genres et espèces de célacées. 2 Physeter microps ; cachalot à dents en faucille; staur-himing , kobbe. + . : 7 . herre, en Norwége; tikagusik , veisfisch , en Groenland; physcter microps , DU PHYSÉTÈRE MICROPS. 453 bles les deux élémens de la force, la masse et la vitesse, avide de carnage, ennemi audacieux, combattant intrépide , quelle plage de l’océan n’ensanglante-t-il pas ? On diroit que les anciens mytho- logues l’avoient sous les yeux, lorsqu'ils ont créé le monstre ma- rin dont Persée délivra la belle Andromède qu’il alloit dévorer, et celui dont l'aspect horrible épouvanta les coursiers du malheu- reux Hippolyte. On croiroit aussi que l’image eflrayante de ce célacée a inspiré au génie poétique de l’Arioste cette admirable description de l’orque , dont Angélique, enchaînée sur un rocher , alloit être la proie près des rivages de la Bretagne. Lorsqu'il nous montre celle masse énorme qui s'agite, cette tête démesurée qu'arment des dents terribles, il semble retracer les principaux traits du microps. Mais détournons nos yeux des images enchan- teresses et fantastiques dont les savantes allégories des philosophes, les conceptions sublimes des anciens poëtes, et la divine imagi- nation des poëles récens, ont voulu, pour ainsi dire, couvrir la bature entière; écartons ces voiles dont la fable a orné la vérité. Contemplons ces tableaux impérissablés que nous a laissés le grand peintre qui fit l’'ornement du siècle de Vespasien. Ne serons-nous pas tentés de retrouver les physetères que nous allons décrire dans ces orques * que Pline nous représente comme ennemies mortelles du premier des cétacées, desquelles il nous dit qu’on ne peut s’en faire une image qu’en se figurant une masse immense, animée et hérissée de dents, et qui, poursuivant les baleines jus- que dans les golfes les plus écartés, dans leurs retraites les plus secrètes, dans leurs asiles les plus sûrs, attaquent, déchirent et percent de leurs dents aiguës, et les baleinaux, et les femelles qui Linné, édition de Gmelin ; cachalot microps, Bonnaterre, planches de l'Ency- clopédie méthodique; physeter microps, R. R. Castel, nouvelle édition de Blocu ; physeter dorso pinn& longä, maxillä superiore longiore , Artedi, gen. 74, syn. 104; balœna major.in inferiore tantüm mazxilli dentata , den- tibus arcuatis falciformibus , pinnam seu spinam in dorso habens, Sibbaldi Phalæn; 2d. Raj. Synops. pisc. pag. 15; #4. Klein , Misc pisc. 2, pag. 15; dritte species der cachelotte, Anders. Isl. pag. 248; Müller, Zoolog. Danic. Prodrom, n. 53; Strom. — 1 , 298; Act. Nidros, 4, 112; Oth. Fabric. Faun. Groenland , 44; Zorgdrager , Groenlaudsche vischery, pag. 163, * 7 Nous avons vu, à l’article de la £aleinoptère rorqual , que la note de Dale- champ sur le sixième chapitre du neuvième livre de Pline se rapportoit à cette baleinoptère; mais l’orque du naturaliste de Rome ne peut pas être ce même cétacée, 454 HISTOIRE NATURELLE n'ont pas encore donné le jour à leurs petits? Ces baleines encore pleines, continue le naturaliste romain, chargées du poids de leur baleineau, embarrassées dans leurs mouvemens, découra- gées dans leur défense, affoiblies par les douleurs et les fatigues de leur élat, paroissent ne connoitre d'autre moyen d'échapper à la fureur des orques qu’en fuyant dans la haute mer, eten tâchant de mettre tout l'océan entre elles et leurs ennemis. Vains eflorts ! les orques leur ferment le passage , s'opposent à leur fuites les attaquent dans leurs détroits, les pressent sur les bas-fonds> les serrent contre les roches. Et cependant, quoiqu'aucun vent ne souffle dans les airs, la mer est agitée par les mouvemens ra- pides et les coups redoublés de ces énormes animaux; les flots sont soulevés comme par un violent tourbillon. Une de ces orques parut dans le port d’Ostie pendant que l'empereur C'aude étoit occupé à y faire faire des constrnctions nouvelles. Elle y étoit entrée à la suite du naufrage de bâtimens arrivés de la Gaule, et enireînée par les peaux d'animaux dont ces bâlimens avoient élé chargés; elie s'éloit creusé dans le sable une espèce de vaste sillon, et, poussée par les flots vers le rivage, elle élevoit au-dessus de l'eau un dos semblable à la carène d'un vaisseau renversé. Claude l'attaqua à Ja tête des cohortes préloriennes, montées sur des bâli- mens qui environnèrent le geant cétacée, et dont un fut sub- mergé par l’eau que les évents de l'orgue avoient lancée. Les Ro- mains du temps de Claude combattirent donc sur les eaux un énorme tyran des mers, comme leurs pères avoient combattu dans les champs de lAfrique un immense serpent devin, un sanguinaire dominateur des déserts et des sables brülans *. Examinons le type de ces orques de Pline. Le microps a la tête si démesurée, que sa longneur égale, suivant Artédi, la moitié de la longueur du cétacée lorsqu'on lui a coupé la nageoire de la queue, et qne sa grosseur l'emporte sur celle de toute autre partie du corps de ce physétère. La bouche s'ouvre au-dessous de cette tête remarquable. La mâchoire supérieure, quoique moins avancée que le museau proprement dit, l'est cependant un peu plus que la mâchoire d’en- bas. Elle présente des cavilés propres à recevoir les dents de cette mâchoire inférieure; et nous croyons devoir faire observer de EE Ÿ 4 Article du serpent devin, dans notre Histoire naturelle des serpens. DU PHYSÉTÈRE MICROPS. 455 nouveau que, par une suite de cette conformation , les deux ma- choires s'appliquent mieux l’une contre l'autre, et ferment la bouche plus exactement. Les dents qui garnissent la mâchoire d’en-bas sont coniques, courbées, creuses vers leurs racines , et enfoncées dans l’os de la mâchoire jusqu'aux deux tiers de leur longueur. La partie de. la dent qui est cachée dans l’alvéole est comprimée de devant en arrière, cannelée du côté du gosier, et rétrécie vers la racine au est petite. La partie extérieure est blanche comme de l'ivoire, et son som- met aigu et recourbé vers le gosier se fléchit un peu en dehors. Cette partie extérieure n’a communément qu'un décimètre de longueur. Lorsque l'animal est vieux, le sommet de la dent est quelquefois usé et parsemé de petites éminences aiguës ou tran- chantes ; et c’est ce qui a fait croire que le microps avoit des dents molaires. On a beaucoup varié sur le nombre des dents qui hérissent la mâchoire inférieure du microps. Les uns ont écrit qu'il n’y en avoit que huit de chaque côté ; d’auires n’en ont compté que onze à droite et onze à gauche. Peut-être ces auteurs n'avoient-us vu que des microps très-jeunes, ou si vieux, que plusieurs de leurs dents éloient tombées, et que plusieurs de leurs alvéoles s’étoient oblitérés. Mais, quoi qu'il en soit, Artédi, Gmeln et d’autres habiles naturalistes, disent positivement qu'il y a qua- rante-deux dents à la mâchoire inférieure du microps. Les Groenlandais assurent que l’on trouve aussi des dents à la mâchoire supérieure de ce céiacée. S'ils y en ont vu en eiiet, elles sont courtes, cachées presque en entier dans la gencive, et plus ou moins aplalies, comime celles que lon peut découvrir dans la machoire supérieure du cachalot macrocéphale. L'orilice commun des deux évents est situé à une pAINE dis- tance de l'extrémité di museau. Artédi a écrit que l'œil du microps éloit aussi petit que celui d’un poisson qui ne présente que très-rarement la longueur d’un mètre , et auquel nous avons conservé le nom de gude æglefin * C'est la petitesse de cet crgane qui a fait donner au physétère que nous décrivons le nom de microps , lequel signifie perié œil. PE PU RÉ | 1 Histoire naturelle des poissons ; tome ET, in-40. 456 HISTOIRE NATURELLE Chaque pectorale a plus d’un mètre de longueur. La nageoire du dos est droite, haute ; et assez pointue pour avoir été assimilée a un long aiguillon. La cavité située dans la partie antérieure et supérieure de la têle, et qui contient plusieurs tonneaux d'adipocire , a été com- parée à un vaste four ?. On a souvent remarqué la blancheur de Ja graisse. Ÿ La chair est un mets délicieux pour les Groenlandais et d’au- ires habiians du nord de l'Europe ou de l'Amérique. La peau n'a peut-être pas autant d'épaisseur, à proportion de la grandeur de l’animal, que dans la plupart des autres cétacées. Elle est d’ailleurs très-unie, très-douce au loucher , et d’un brun noirâtre. Il se peut cependant que l'âge , ou quelque autre cause , lui donne d’autres nuances, el que quelques individus soient d’un blanc jaunâtre, ainsi qu'on la écrit. La longueur du microps est ordinairement de plus de vingt- trois ou vingt-quatre mètres, lorsqu'il est parvenu à son entier développement. Est-il donc surprement qu’il lui faille une si grande quantité de nourriture, et qu’il donne la chasse aux bélugas et aux mar- souins qu'il poursuit jusque sur le rivage où 1l les force à s’échouer, et aux phoques qui cherchent en vain un asile sur d'énormes glaçons ? Le microps a bientôt brisé cette masse congelée, qui, malgré sa dureté, se disperse en éclats, se dissipe en poussière cristalline, et lui livre la proie qu’il veut dévorer. Son audace s’enflamme lorsqu'il voit des jubartes ou des baleï- noptères à museau pointu; il ose s’élancer sur ces grands céla- cées, et les déchire avec ses dents recourbées, si fortes el si nom- breuses. On dit même que la baleine franche , lorsqu'elle est encore jeune, ne peut résister aux armes terribles de ce féroce et sangui- naire ennemi; et quelques pêcheurs ont ajouté que la rencontre des microps annonçoit l'approche des plus grandes baleines, que, dans leur sorte de rage aveugle, ils osent chercher sur l'océan , allaquer et combattre. La pêche du microps est donc accompagnée de beaucoup de dangers. Elle présente d'ailleurs des difficultés particulières : la 1 L'article du cachalot macrocéphale contient l’exposition de la nature de l'ad'pocire on blane de cétacée, improprement appelé blane de baleine. DU PHYSÉTÈRE ORTHODON. 457 peau de ce physétère est trop peu épaisse , et sa graisse ramollit trop sa chair, pour que le harpon soit facilement retenu. Ce cétacée habite dans les mers voisines du cercle polaire. En décembre 1723 , dix-sept microps furent poussés, par une tempête violente , dans l'embouchure de l'Elbe. Les vagues amon- celées les Jetèrent sur des bas-fonds ; et comme nous ne devons négliger aucune comparaison propre à répandre quelque lu- mière sur les sujets que nous étudions, que l’on rappelle ce que nous avons écrit des macrocéphales précipités par la mer en cour- roux contre la côte voisine d’Audierne. Les pêcheurs de Cuxhaven, sur le bord de l'Elbe, crurent voir dix-sept batimens hollandais amarrés au rivage. Ils gou- vernérent vers ces bâtimens ; et ce fut avec un grand étonne- ment qu’ils trouvèrent à la place de ces vaisseaux dix-sept céla- cées que la tempête avoit jetés sur le sable, et que la marée, en se retirant avec d'autant plus de vitesse qu’elle étoit poussée par un vent d’est, avoit abandonnés sur la grève. Les moins grands de ces dix-sept microps étoient longs de ireize ou quatorze m&- tres, et les plus grands avoient près de vingt- quatre mètres de longueur. Les barques de pêcheurs amarrées à côté de ces physé- ières paroissoient comme les chaloupes des navires que ces cé- tacées représentoient.. Ils éloient tous tournés vers le nord, parce qu’ils avoient succombé sous la même puissance, tous couchés sur le côté, morts, mais non pas encore froids : et ce que nous ne devons pas passer sous silence, et ce qui retrace ce que nous avons dit de la sensibilité des cétacées, cette troupe de microps renfermoit huit femelles et neuf mâles; huit mâles avoient cha- cun auprès de lui sa femelle, avec laquelle il avoit expiré. AAA AAA AAA AA AAA AA A MAUR a LE PHYSÉTÈRE ORTHODON :. ne » LEA tête de l’orthodon, conformée à pen près comme celle des autres physéières, a une longueur presque égale à la moitié de * Physeter orthodon ; physeter microps , var. B.Linné, édition de Gmelin ; cetus tripinnis , dentibus acutis, rectis, Brisson , Regn. anim. pag. 362 ,n.9; 458 HISTOIRE NATURELLE la longueur du cétacée. L'orifice commun des deux évents est placé au-dessus de la partie antérieure du museau. L'oeil paroît aussi petit que celui de la baleine franche; mais sa couleur est jaunètre, et brille d’un éclat très-vif. | La mâchoire inférieure, plus étroite et plus courte que celle d'en-haut, a cependant près de six mètres de longueur , lorsque le cétacée est long de vingt-quatre ‘mètres. Elie forme un angle dans sa partie antérieure. Elle est garnie de cinquante-deux dents, fortes, droites, ai- guës, pesant chacune plus d’un -kilogramme , et dont la forme nous a suggéré le nom spécifique d’orthodon * , par lequel nous avons eru devoir aistinguer le cétacée que nous décrivons. Chacune de ces dents est reçue dans un alvéole de Ja mâchoire supérieure ; et comme on peut l’imaginer aisément , il en résulte une application si exacte des deux mâchoires l’une contre l’autre, que lorsque la bouche est fermée , il est très-difiicile de distinguer la séparation des lèvres. La gueule n'est pas aussi grande à proportion que celle de la baleine franche. La langue , que sa couleur d’un rouge très-vif, fait aisément apercevoir , est courte et pointue; mais le gosier est si large , qu’on a trouvé dans l’estomac de l’orthodon des squales requins tout entiers et de plus de quatre mètres de longueur. Ce physétére vaincroit sans peine des ennemis plus puissans. Sa lon- gueur , voisine de celle de plusieurs baleines franches, peut s'é- tendre, en effet, à plus de trente-trois mètres. Ses pectorales néanmoins sont beaucoup plus petites que celles da microps : elles n’ont sonvent qu’un demi-mètre de longueur. On a compté sept articulations ou phalanges au doigt le plus long des cinq qui composent l'extrémité de ces nageoires. Une bosse très-haute s'élève sur la partie antérieure du dos, a une cerlaine distance de la nageoire dorsale. La peau, très- mince, n’a pas quelquelois deux centimètres d'épaisseur ; mais la chair est si compacte, qu’elle présente an har- 2 zweÿte species der cachelote, Anders. Isl. p. 246; variété À du cachalo® trumpo , Bonnaterre, planches de l'Encyclopédie méthodique ; balæna macro. cephala in inferiore tantüm maxillä dentata , dentibus acutis , humanis non prorsus absimilibus , pinnam in dorso habens. — Plusieurs auteurs da Nord. * Orthos , eu grec; signifie groït, odoys signifie dent, etc. + DU PHYSÉTÈRE MULAR. 459 pon une très-grande résistance, et rend l’orthodon presque imvul- nérable dans la plus grande partie de sa surface. Ce physétère est ordinairement noirâtre; mais une nuance blanchâtre règne sur une grande partie de sa surface inférieure. Par combien de différences n'est-il pas distingué du microps ? Sa coulenr, ses dents, sa bosse dorsale, la briéveté de ses pectorales, ses dimensions et la nature de ses muscles , l'en éloignent. Il en est séparé, et par des traits extérieurs, et par sa conformation intérieure. On a vu un orthodon dont la grande cavité de la tête contenoit plus de cinquante myriagrammes de blanc ou d’adipocire *. On Vavoit pris dans l'Océan glacial arctique, vers le soixante-dix septième degré et demi de latitude *. AA ANRANAARAA AAA AAA AAA AAA AAA AAA AAA LE PHYSÉTÈRE MULAR :. L. nageoire qui s'élève sur le dos de ce physétère est si droite, si pointue et si longue, que Sibbald et d'autres auteurs l'ont com- parée à un mât de navire, et ont dit qu’elle paroissoit au-dessus du corps du mular, comme un mât de misaine au-dessus d’un vaisseau. Cette comparaison est sans doute exagérée ; mais elle prouve la grande hauteur de cet organe , qui seule a pu en faire naitre l'idée. L J : Consultez , au sujet de l’adipocire , l’article du cachalot macrocéphale. ? Anderson; et Histoire des pêches des Hollandais dans les mers du Nord, traduite par I. Dereste , iome I , page 173. 3 Physeter mular ; physeter tursio , Linné , édit. de Gmelin; cachalot mu- Zar, Bonnaterre , planches de l'Encyclopédie méthodique ; physeter dorsi pinnä altissima, apice dentium plano , Artedi , gen 74, syn. 104; cetus tripinnis 3 dent.bus èn planum desinentibus , Brisson , Regn. anim. pag. 364, n,7; balæna macrocephala tripinnis, quæ ir mandibul& inferiore dentes habet minûs Énflexos et in planum desinentes, Sibbald ; id. Raj. Pisc. pag. 16; ”2ular Nieremburgii, Klein , Misc. pisc 2,p 15; Anderson, Histoire d'Islande, etc.s 2. p. 118 ; le mular, R.R, Çastel, nouvelle édition de Bloch. _460 HISTOIRE NATURELLE Mais , mdépendamment de cette nageoire si élevée, on voit sur le dos, et au-delà de cette éminence , trois bosses dont la première a souvent un demi-mètre de hauteur, la seconde près de deux décimètres , et la troisième un décimètre. Ces traits seuls feroient distinguer facilement le mular du mi- crops et de l’orthodon; mais d’ailleurs les dents du mular ont une forme différente de celles de l’orthodon et de celles du microps. Elles ne sont pas très-courbées, comme les dents du microps, n1 droites, comme celles de l’orthodon ; et leur sommet, au lieu d'être aigu, est très-émoussé ou presque plat. De plus, les dents du mular sont inégales : les plus grandes sont placées vers le bout du museau; elles peuvent avoir vingt-un centimètres de longueur sur vingt-quatre de circonférence , à l'endroit où elles ont le plus de grosseur : les moins grandes ne sont longues alors que de seize centimètres. Toutes ces dents ne renferment pas une cavité. On découvre une dent très-aplatie dans plusieurs des inter- valles qui séparent l’un de l'autre les alvéoles de la mâchoire su- périeure. Les deux évents aboutissent à un seul orifice: Les mulars vont par troupes très-nombreuses. Le plus grand et le plus fort de ces physétères réunis leur donne, pour ainsi dire, l'exemple de l'audace ou de la prudence, de l'attaque ou de la retraite. Il paroïît, d’après les relations des marins, comme le conducteur de la légion , et, suivant un navigateur cité par An- derson, il lui donne, par un cri terrible , et dont la surface de la mer propage au loin le frémissement, le signal de la victoire ou d’une fuite précipitée. On a vu des mulars si énormes, que leur longueur étoit de plus de trente-trois mètres. On ne leur donne cependant la chasse que très-rarement, parce que leur caractère farouche et sauvage rend leur rencontre peu fréquente, et leur approche pénible ou dan- gereuse. D'ailleurs, on ne peut faire pénétrer aisément le harpon dans leur corps qu’en le lançant dans un petit espace que l'on voif au-dessus du bras, et leur graisse fournit très-peu d'huile. On a reconnu néanmoins que la cavité située dans la partie antérieure de leur tête contenoit beauconp d’adipocire ; que cette cavité étoit divisée en vingt-huit cellules remplies de cette sub- stance blanche; que presque toute la graisse du physétère étoit mêlée avec cet adipocire et qu'on découvroit plusieurs dépôts DU DELPHINAPTÈRE BÉLUGA. 4GL particuliers de ce blanc dans différentes parties du corps de ce cétacée. Nous pouvons donc assurer maintenant que cet adipocire se trouve en très-grande quantité, distingué par les mêmes qualités et disséminé de la même manière, dans toutes les espèces connues du genre des cachalots, de Loi des physales, et de celui des physétères *. On a écrit que ue” le mular vouloit plonger dans la mer, il commençoit par se coucher sur le côté droit; et les mêmes auteurs ont ajouté que ce cétacée pouvoit rester sous l’eau pen - dant plus de temps que la baleine franche. On l’a rencontré dans l'Océan atlantique septentrional, ainsi que dans l'Océan glacial arctique, et particulièrement dans Ja mer du Groenland , dans les environs du cap Nord, et auprès des îles Orcades. RAA AAA AAA RAA AAA AS AAA AAA AA AAA RAA AA AA RAA AAA MAMA AAA RAAGAA LA AAA VI LR LES DELPHINAPTÈRES LE DELPHINAPTÈRE BÉLUGA". Cs cétacée a porté pendant long-temps le nom de petite baleine et de baleine blanche. 1 a été l’objet de la recherche des premiers navigateurs basques et hollandais qui osèrent se hasarder au £ Voyez l’article du cachalot macrocéphale. 2 Consultez l’article intitulé Nomenclature des cétacées , et le tableau général des ordres , genres et espèces de ces animaux. 3 Delphinapterus beluga ; marsouin blanc ; wittfisch ; balæna albicans ; delphinus leucas, Linné , édit. de Gmelin; PRE rostro conico obtusa, deorsum inclinato , pinn& dorsali nullé > Pallas, It. 3 pag. 84, tab. 4; dauphin béluga, Bonnaterre, planches de l'Encyclopédie méthodique; de/- phinus pinn@ in dorso null, Brisson , Regn. anim. pag. 374, n. 5; beluga, Pennant, Quadr. pag. 357 ; bieluga , Steller, Kamtschatka , pag. 106 ; wit/isch oder weissfisch, Anderson , Isl. p. 251 ; wers/isch, Cranz, Groenland. p. 150 ; Müll. Prodrom. Zoolog. Dan. pag. 50 ; Oth. Fabrice, Faun. Groenland.pag 30. 462 HISTOIRE NATURELLE milieu des montagnes flottantes de glaces et des tempêtes horribles de l'Océan arctique, et qui, effrayés par la masse énorme, les mouvemens rapides et la force irrésistible des baleines franches, plus audacieux contre les élémens conjurés que contre ces co- losses , ne bravoient encore que l\ès-rarement leurs armes et leur puissance. On a trouvé que le béluga avoit quelques rapports avec ces baleines, par le défaut de nageoire dorsale et par la présence d’une saillie peu sensible , longitudinale, à demi caileuse , et placée sur sa partie supérieure ; mais par combien d’autres lraits n’en est-il pas séparé ! Il ne parvient que très-rarement à une longueur de plus de six ou sept mètres. Sa léte ne forme pas le tiers ou la moitié de l’ensemble du cétacée, comme celle de la baleine franche , des cachalots, des physales, des physétères: elle est petite et allongée. La partie antérieure du corps représente un cône, dont la base, située vers les pectorales , est appuyée contre celle d’un autre cône beaucoup plus long, et que composent le reste du corps et la queue. Les nageoires pectorales sont larges, épaisses et ovales; et les plus longs des doigts cachés sous leur enveloppe ont cinq articu- lations. Le museau s'allonge et s’arrondit par-devant. L’œil est petit, rond , saillant et bleuâtre. Le dessus de la partie antérieure de la tète proprement dite montre une protubérance au milieu de laquelle on voit l'orifice commun de deux évents; et la direction de cet orifice est telle, suivant quelques observateurs, que l’eau de la mer, rejelée par les évents, au lieu d’être lancée en avant, comme par les cacha- lots , ou verticalement , comme par plusieurs autres cétacces, est chassée un peu en arrière. On découvre derrière l’oeil l’orifice extérieur du canal auditif; mais il est presque imperceptible. L'ouverture de la gueule paroît petite à proportion de la lon- gueur du delphinaptère : elle n’est pas située au-dessous de la tête, comme dans les cachalots, les physales et les physétères , mais à l'extrémité du museau. La mâchoire inférieure avance presque autant que celle d’en- haut. Chaque côte de cette mâchoire est garni de dents au nombre de neuf, petites, émoussées à leur sommet, éloignées les unes des DU DELPHINAPTÈRE BÉLUGA. 463 autres, inégales, et d'autant plus courtes qu’elles sont plus pres du bout du museau. Neuf dents un peu moins obtuses, un peu recourbées, mais d’ailleurs semblables à celles que nous venons de décrire, garnis- sent chaque côté de la mâchoire supérieure. Ta langue est attachée à la mâchoire d’en-bas. Le béluga se nourrit de pleuronectes soles, d’holocenires nor- wégiens , de plusieurs gades, particulièrement d'églefins et de morues. [1 les cherche avec constance, les poursuit avec ardeur , les avale avec avidité; et comme son gosier est très-étroit, il court souvent le danger d’être suffloqué par une proie trop vo- lumineuse ou trop abondante. Ces alimens substantiels et copieux donnent à sa chair une teinte vermeille et rougeâtre. La graisse qui à recouvre a près d’un décimètre d'épaisseur ; mais elle est si molle, que souvent elle ne peut pas retenir le har- pon. La peau, qui est très-douce, très-unie , est d’ailleurs déchi- rée facilement par cet instrument , quoique onctueuse , et épaisse quelquefois de deux ou trois centimètres. Aussi ne cherche-t-on presque plus à prendre des bélugas; mais on les voit avec joie paroître sur la surface des mers, parce que quelques pècheurs, oubliant que la nourriture de ces cétacées est très-diflérente de celle des baleines franches, ont accrédité l'opinion que ces baleines et ces delphinaptéres fréquentent les mêmes parages dans les mêmes saisons , pour trouver les mêmes alimens, et par conséquent annoncent l'approche les uns des autres, Au reste, comment, au milien des ennuis d’une longue na- vigatien , ne verroit-on pas avec plaisir les vastes solitudes de l'océan animées par l'apparition de cétacées remarquables dans leurs dimensions, sveltes dans leurs proportions, agiles dans leurs mouvemens, rapides dans leur natation, réunis en grandes troupes , montrant de l’attachement pour leurs semblables, fa- miliers même avec les pêcheurs, s’'approchant avec confiance des vaisseaux, leur composant une sorte de cortége, se jouant avec confiance autour de leurs chaloupes, et se livrant presque sans cesse et sans ancune crainte à de vives évolutions, à des combats simulés, à de joyeux ébats ? Leurs nuances sont d'ailleurs si agréables ! Leur couleur est blanchâtre ; des taches brunes et d'autres 4G4 HISTOIRE NATURELLE taches bleuâtres sont répandues sur ce fond gracieux pendant que les bélugas ne sont pas très-âgés. P lus jeunes encore, ils offrent un plus grand nombre de teintes foncées ou mêlées de bleu ; et l'on a écrit que, irès-peu de temps après leur naissance , presqne toute leur surface est bleuâtre. : Des fœtus arrachés du ventre de leur mère ont paru d’une couleur verte. La femelle ne porte ordinairement qu’un pelit à la fois. Ce delphinaptère, parvenu à la lumière, ne quitte sa mère que très-tard. 11 nage bientôt à ses côtés, plonge avec elle, revient avec elle respirer l'air de l'atmosphère, suit tous ses mouvemens, imite toutes ses actions, et suce un lait très-blanc de deux mamelles Lrès- voisines de l'organe de la génération. On à joui de ce spectacle agréable et touchant d’un attachement mutuel, d’une affection vive et d’une tendresse attentive, dans l'Océan glacial arctique et dans l'Océan atlantique septentrionaf, particulièrement dans le détroit de Davis. On a écrit que, pendant les hivers rigoureux, les bélugas quittent la haute mer et les plages gelées, pour chercher des baies que les glaces n'aient pas envahies; mais ce qui est plus digne d'attention , c’est qu'on a vu de ces delphinaptères remonter dans des fleuves. Notre célèbré confrère M. Pallas, qui a répandu de si grandes lumières sur toutes les branches de l’histoire naturelle, est un des savans qui nous ont le plus éclairés au sujet du béluga RRRA AAA ARNAUD LV UV MU VU AE A VU UT VV A AV MVL MAV MU UV AR VU VGA LE DELPHINAPTÈRE SÉNEDETTE:. C: cétacée devient trés-grand , suivant Rondelet. Sa gueule est vaste : ses dents sont aiguës ; on en voit neuf de chaque côté de la mâchoire supérieure ; et chacun des côtés de la mâchoire d'en- 2 Delphinapterus senedetta ; mular ; souffleur; peis mular, dans les dépar - temens méridionaux de France ; sénedette , dans plusieurs autres départemens à capidolio, en Italie; physeter, par les Grecs, suivant Rondelet; r2u/ar on sénedette, Rondelet, Histoire des poissons, première partie, Liv. 16, Chap. 10, édition de Lyon, 1558. DU DAUPHIN VULGAIRE. 465 bas , qui est presque aussi avancée que celle d'en-haut , en pré- sente au moins huit. La langue est grande et charnue. L'orifice auquel aboutissent les deux évents est situé presque au-dessus des yeux , mais un peu plus près du museau , qui est allongé et pointu. Cet orifice a plus de largeur que celui de plusieurs autres cé- tacées ; et le sénedette fait jaillir par cette ouverture une grande quantité d’eau. Le corps et la queue forment un cône très-long. Les pecto- rales sont larges , et leur longueur égale celle de l'ouverture de la bouche, : Il paroît que le sénedette a été vu dans l'Océan et dans la Més diterranée. LES DAUPHINS: LE DAUPHIN VULGAIRE”*. Q UEL Objet a dû frapper l'imagination plus que le dauphin ? Lorsque l’'hommé parcourtle vaste domaine que son génie a con quis, il trouve le dauphin sur la surface de toutes les mers ; il le ï Jetez les yeux sur l’article de cet ouvrage qui est intitulé, Nomenclature «les cétacées, et sur le tableau des ordres , dés genres et des espèces de ces ani= maux, qui est à la tête de cette Histoire. 3 Delphinus vulgaris ; bec d’oie ; simon; camus; delfino, en Italie; stumberello , par les Italiens; delphin , meerschweïin, rummiler, en Allemague ; del/in ; en Pologne ; marsoëin , en Danemarck ; springen ; eu Norwége ; huyser, hofrung, leipter, en Islande; dofphin-tuyÿmebzar, en Hollande ; dolphin ; g'ampus ,; porpeisse, en Angleterre; de/phinus delphis, Linné, édition de Gmelin ; le dauphin, Bonnaterre , planches de l'Encyclopédie méthodique ; delphinus corpore oblongo subtereti, rostro attenuato acuto, Artedi, gen. 76, Syn. 105; delphis, Schneider, Petri Artedi Synonvmia..... græca.et latina , emen- data , aucta atque illustrata, etc., pag. 149; O'diagus , Aristot, lib. 1 , cap. 5; Lacepède., 5, 30 466 HISTOIRE NATURELLE rencontre et dans les climats heureux des zones tempérées , et sous le ciel brülant des mers équatoriales, et dans les horribles vallées qui séparent ces énormes montagnes de glace que le temps élève sur la surface de l'Océan polaire comme autant de monu- mens funéraires de la Nature qui y expire : partout il le voit, léger dans ses mouvemens, rapide dans sa natation , élonnant dans ses bonds , se plaire autour de lui , charmer par ses évolu- tions vives et folâtres l'ennui des calmes prolongés , animer les 1rm- menses solitudes de l'océan , disparoïitre comme l'éclair , s'échap- per comme l’oiseau qui fend l'air , reparoître, s'enfuir, se montrer de nouveau , se jouer avec les flots agités , braver les tempêtes , trois grandes parties du monde, l'Amérique, l'Afrique et J'Asie, dont on peut regarder la Nouvelle-Hollande comme une prolongation , se terminent , dans l'hémisphère australe, par trois romontoires fameux , le cap de Horn, le cap de Bonne-Espérance et celui de Diémen. De ces trois promontoires, les deux plus * Delphinus Peronii ; delphinus leucoramphus, manuscrits envoyés aw ; se Ci è k TR Muséum d'histoire naturelle, par M. Péron, l’un des naturalistes de l’expédition de découvertes commandée par le capitaine Baudin. ? Delphinus Commersonit ; Le jacobite ; le marsouin jacobite ; tursia corpore argenteo , extremitatihus nigricantibus, Commerson , manuscrits adxesés à Buffon , et remis par Buffon à M. de Laçepède, DU DAUPHIN DE COMMERSON. 505 avancés vers le pôle antarctique son! le cap de Diémen et le cap de Horn. Nous avons vu des troupes nombreuses de dauphins remarquables par leur vélocité et par l'éclat du blanc et du noir qu'ils présentent, animer les environs du cap de Diémen, où le naturaliste Péron les a observés : nous allons voir les environs du cap de Horn montrer des bandes considérables d’autres dauphins également dignes de l'attention du voyageur par le blanc resplen- dissant et le noir luisant de leur parure, ainsi que par la rapidité de leurs mouvemens. Ces derniers ont été décrits par le célèbre Commerson , qui les a trouvés auprès de la terre de Feu et dans le détroit de Magellan , lors du célèbre voyage autour du monde de notre Bougainville. Mais le blanc et le noir sont distribués bien différemment sur les dauphins de Péron et sur ceux de Commer- son: sur les premiers, le dos est noir, et l'extrémité du museau, de la queue et des nageoires, offre un tres-beau blanc; sur les seconds, le noir ne paroît qu'aux extrémités, et tou le reste reluit comme une surface polie, blanche, et, pour ainsi dire, argentée. C'est pendant l'été de l'hémisphère austral, et un peu avant le solstice, que Commerson a vu ces dauphins argentés, dont les brillantes couleurs ont fait dire à ce grand observateur qu'il falloit distinguer ces cétacées même parmi les plus beaux habitans des mers. [ls jouoient autour du vaisseau de Comimerson , et se fai- soient considérer avec plaisir par leur facilité à l'emporter de vitesse sur ce bâtiment, qu'ils dépassoient avec promptitude , et qu'ils enveloppoient avec célérité au milieu de leurs manœuvres et de leurs évolutions. Ils étoient moins grands que des marsouins. Si, contre nos con- jectures, les dauphins de Commerson et ceux de Péron n'avaient pas de nageoire dorsale, nous n'avons pas besoin de dire qu'il faudroit les placer dans le genre des delphinaptères , avec les bé- lugas et les sénedettes. (! 506 HISTOIRE NATURELLE RAA AA AA AAA AU SARA AU AREA VA ALRAR AALRAARUUER AA AAA ANAL TUE US VA LES HYPÉROODONS:. L'HYPÉROODON BUTSKOPF:. Le corps et la queue du butskopf sont très-allongés. Leur forme générale est conique; la base du cône qu'ils forment se trouve vers l'endroit où sont placées les nageoires pectorales. La tète z près d’une fois plus de hauteur qne de largeur; mais sa longueur est égale, ou presque égaie , à sa hauteur. Au-dessous du front, qui est très-convexe, on voit un museau très-aplati. On n'a trouvé que deux dents à la mâchoire d’en-bas; ces deux dents sont si« tuées à l'extrémité de cette mâchoire , coniques et pointues : mais al y a sur le contour de la mâchoire supérieure, et , ce qui est bien remarquable, sur la surface du palais, des dents très-pelites, inégales , dures et aiguës. Cette distribution de dents sur Îe palais est le véritable caractère distinclif du genre dont nous nous oc- cupons , et celui qui nous a suggéré le nom que nous avons donné à ce groupe *. Nous devons faire d'autant plus d'attention à cette particularité, que plusieurs espèces de poissons ont leur palais hérissé de petites dents, et que par conséquent la disposition des dents du butskopf est un nouveau trait qui lie la grande tribu * On tronvera au commencement de cette Histoire le tableau des ordres, des genres et des espèces de cétacées. ? Hyperoodon butskopf ; grand souffleur à bec d’ote; butskopff; delphinus orca (butskopf), Linné, édition de Gmelin; butskopff, Mart Spitzb. pag. 03; id. Anderson , Isl. pag. 252; id. Crantz. Groenland. pag. 151 ; buts-kopper , Eggede, Groenland. pag. 56; Ze dauphin butskopf, Bonnaterre, planches de l'Encyclopédie méthodique; bottle-head , or slounders-head, Dale, Harwich, da d à tab 14; nebbe haul, or beaked whale, Pontoppid. Norw. 1 , 123 ; beafked, Pennant, Zoolog. Britann. pag: 59,n 10; Observations sur la physique , Phistoire naturelle et les arts, mars 1789. $ Hyperoon , en grec, signifie palarïs ; et odos signife dent, DE L'HYPÉROODON BUTSKOPF. 507 cles cétacées avec les autres habitans de la mer, lesquels, ne res- pirant que par des branchies, sont forcés de vivre au milieu des eaux. D'un autre côté, non - seulement le butskopf est le seul cétacée qui ait le palais garni de dents , mais on ne connoît en- core aucun mammifère qui ait des denis atiachées à la surface du palais. À la vérité, on a découvert depuis peu , dans la Nouvelle- Hollande, des quadrupèdes revêtus de poils, qu’on a nommés ornithorhynques à cause de la ressemblance de leur museau avec un bec aplati, qui vivent dans les marais , et qui ont des dents sur le palais : mais ces quadrupèdes ne sont couverts que de poils aplatis , et, pour ainsi dire , épineux ; ils n’ont pas de mamelles ; et, par tous les principaux traits de leur conformation, ils sont bien plus rapprochés des quadrupèdes ovipares que des mam- mifères. Au reste , les deux mâchoires du butskopf sont aussi avancées l'une que l’autre. La langue est rude et comme dentelée dans sa circonférence; elle adhère à la mâchoire inferieure , et sa substance ressemble beaucoup à celle de la langue d’un jeune bœuf. L'orifice commun des deux évents a la forme d’un croissant , mais les pointes de ce croissant , au lieu d’être tournées vers le bout du museau, comme dans les autres cétacées , sont dirigées vers la queue. L’orifice cependant et les tuyaux qu'il termine sont inclinés de telle sorte, que le fluide lancé par cette ouverture est jeté un peu en avant : il a un diamètre assez grand pour que; dans un jeune butskopf qui n’avoit encore que quatre mètres ou environ de longueur, le bras d’un enfant ait pu pénétrer par cette ouverture jusqu'aux valvules intérieures des évents. Les parois de la partie des évents inférieure aux valvules sont composées de fibres assez dures, et sont recouvertes, ainsi que la face inté- rieure de ces mêmes soupapes, d’une peau brune , un peu épaisse, mais très-douce au toucher. L'oeil est situé vers le milieu de la hauteur de la tête, et plus élevé que l'ouverture de la bouche. Les pectorales sont placées lrès-bas , et presque aussi éloignées des yeux que ces derniers organes le soni du bout du museau. Leur longueur égale le douzième de la longueur totale du cétacée; et leur plus grande largeur est un peu supérieure à la moitié de leur longueur. La dorsale, beaucoup moins éloignée de la nageoire de la 5o8 HISTOIRE NATURELLE queue que de l'extrémité des mâchoires, se recourbe en arrière ; et ne s'élève qu'au dix-huitième ou environ de la longueur totale du butskopf Les deux lobes de la caudale sont échancrés ; et la largeur de ceite nageoire peut égaler le quart de la longueur de l'a- nimal. La couleur générale du butskopf est brune ou noirûtre ; son ventre présente des teintes blanchâtres; et toute la surface du cétacée montre, dans quelques individus, des taches ou des places d’une nuance différente de la couleur du fond. La peau qui offre ces teintes est mince, et recouvre une graisse jaunâtre , au-dessous de laquelle on trouve une chair tres- rouge. Le butskopf parvient à plus de huit mètres de longueur : il a alors cinq mètres de circonférence dans l'endroit le plus gros du corps. La portion osseuse de la tête peut peser plus de dix myria- grammes. Elle offre, dans sa partie supérieure , deux éminences séparées par une grande dépression. L’extrémité antérieure des os de la mâchoire d’en-haut présente une cavité que remplit un cartilage, et le bout du museau est cartilagineux. Ces os , ainsi que ceux de la mâchoire inférieure, sont arqués dans leur lon- sueur, et forment une courbe irrégulière , dont la convexité est tournée vers le bas. La partie inférieure de l'apophyse molaire, et les angles infe- rieurs de l’os de la pommette , sont arrondis. Les poumons sont allongés et se terminent en pointe. Le cœur a deux tiers de mètre et plus de longueur et de lar- geur. On n’a trouvé qu’une eau blanchâtre dans les estomacs d'un jeune butskopf, qui cependant étoit déjà long de quatre mètres ”. Cet individu étoit femelle ; et ses mammelons n’étoient pas encore sensibles. Îl avoit paru en septembre 1788, auprès de Honfleur, avec sa mère. Des pêcheurs les aperçurent de loin; ils les virent lutter contre la marée et se débattre sur la grève : ils s'en approchèrent. La plus jeune de ces femelles éloit échouée , la mère cherchoit à + Journal de physique, mars 1789. — Mémoire de M. Baussarda DE L'HYPÉROODON BUTSKOPF. 5oy la remettre à flot; mais bientôt elle échoua elle-même. On s’em- para d’abord de la jenine femelle; on lentoura de cordes, et, à force de bras, on la traîna sur le rivage jusqu’au-dessus des plus hautes eaux. On revint alors à la mere; on l’atiaqua avec audace ; on la perça de plusieurs coups sur la tête et sur le dos; on lui fit dans le ventre une large blessure. L'animal furieux mugit comme un taureau, agita sa queue d’une manière terrible, éloigna les assaillans. Mais on recommença bientôt le combat : on parvint à faire passer un câble autour de la queue du cétacée ; on fit en- trer la patte d’une ancre dans un de ses évents; la malheureuse mére fit des eflorts si violens, qu’elle cassa le câble, s’'échappa vers la haute mer, et, lançant par son évent un jet d'eau et de sang à plus de quatre mètres de hauteur, alla mourir, à la dis- lance d’un ou deux myriamètres , où le lendemain on trouva son cadavre flottant. Pendant que MBBaussard , auquel on a dû la description de ce butskopf , disséquoit ce cétacée, une odeur insupportable s’exha- loit de la tête; cette émanation occasiona des inflammations aux marines et à la gorge de M. Baussard : l’âcreté de l'huile que l’on retiroit de celte même tête altéra et corroda , pour ainsi dire, Îla peau de ses mains ; et une lueur phosphorique s’'échappoit de l’in- térieur du cadavre , comme elle s'échappe de plusieurs corps ma- rins et très-huilenx lorsqu'ils commencent à se corrompre. Le butskopf a été vu dans une grande partie de l'Océan atlan- tique septentrional et de Océan glacial arctique. IIN DU TOME QUATRIÉME ET DERNIER DU SUPPLÉMENT AUX ŒUVRES DE PUFFON. 510 TABLE ALPHABETIQUE PA VRAI VE RUE LE AAA RAR VAR LAVE AMI VUE VUE VAAMAAAA MAR AAA TABLE ALPHABÉTIQUE Des noms donnés aux poissons ou a quelques instrumens de la pêche, et dont il est fait mention dans les différens volumes de l'Histoire naturelle de ces GNLMAUXe CS AU Note. Les chiffres romains indiquent le tome, et les chiffres arabes indiquent la page. à nl À, ÂÀar formigen plattleib , voyez Plo- tose anguillé , I, 528. Aalquabbe , v. Gade lote , 1, 37. Abacatuaia , v. Gal verdâtre, IIE, 570. A bandes, v. Characin à bandes, IV, x. — v. Chétodon à bandes, IF, 297. — v. Clupée à bandes , IV, 127. — v. Holocentre à bandes, IT, 231. Abilâgaard , v. Spare abildgaard , I, 84. Ablat,v. Cyprin able, IV, 187. Able, v. Corégone able , IV, 2r. — v,Cyprin able, IV, 187. Ablennes , v. Esoce hélone, IV, 46. Ablette , v. Cyprin able, IV, 187. Aboe, v. Holacanthe anneau, IT, 356. — betina, v. Holacanthe anneau, Hi. 556. Aborn, v. Persèque perche, TE, 245. Aborre, v. Persèque perche, ILE, 245. Abornden flos , v. Holocentre post. IT Sas, Abramus, v. Cyprin brème, IV, 196. Abu-dafur, ©. Lutjan arauna , I, 451. SRerg nes , v. Cyprin vaudoise j , 196. Abu-kesckul,v.Athérine joël, IV,80: AB minor, 2. Cyprin able, IV; 187. Abu-mgaterin, v. Holocentre gate+ rin , IL ,242. Abusamf, v.Scyène abusamf, IT, 1 82 Acantbias , v. Centronote acanthias , IT, 356. — v. Squalé aiguillat , L, 242. Acanthinion glaucus,v. Acanthinioni bleu , IT, 310. Acanthops, v. Holocentre acanthops; IT , 226. Acanthurus nigricans , v. Acanthure noiraud , IT, 346. 7 ue v. Acanthure voilier, IT ; 49. Acara , v. Spare acara, IL, 70. — aya, v. Bodian aya , IE, 165. — mucu, v. Baliste monoceros , Ï ; 300. —— pitamba, v. Spare queue - dor ; IT , 59. En pitanga , #. spare queug-d’or, Il, 90e DES NOMS DONNÉS AUX POISSONS. Acarauna, 2. Acanthure noiraud. III, 546. —— altera major, v. Holacanthe cilier, IT , 223. — du Brésil , v. Holacanthe bicolor, IE, 356. — maculata , v. Holacanthe bicolor, IT , 356. ÀAcaranne, v. Holacanthe tricolor, 111,434. Acerine , v. Murène anguille , I, 504. — v. Holocentre acerine , UL, 218. Acbagual , v. Chimère antarctique, l 509: Achandes , v. Echéneis rémora , Il, 279. Achire, v. Pleuronecte flétan , 1, 283. Achirus bilineatus, +. Achire deux lignes , LL , 418. — pavonius , v. Âchire pavonien, Ill , 416. Acipe esturgeon , v. Acipensère es- turgeon , 1, 313. — étoilé, v. Acipensère étoilé , I, 328. — ichthyocolle,v. Acipensère huso, K? 8108 — schype, v. Acipensère esturgeon, LI, 515. — strelet , v, Acipensère strelet ,I, 326. Acipenser kostera , v. Acipensère es- turgeon , I, 313. — ruthenus, 2. Acipensère strelet , L, 526, ° — schypa, v. Acipensère esturgeon, Ly 3513: — stellatus, v. Acipensère étoilé, I, FO — sturio, v. Acipensère esturgeon, 1513: — inberculis carens , v. Acipensère huso , I, 310. Acoupa, v. Cheilodiptère acoupa, IL, 497. Acuchia , v. Esoce belone , IV , 46. À cuir, v. Cyprin à cuir, IV, 170. Aculeatus , v. Gastérostée spinachie , IE, 347. Acus , v. Esoce bélone , IV, 46. 514 Acus Aristotelis , v. Syngnathe ai- grille , I, 306. marina squamosa, v. Lépisostée gavial , IV, Oo maxima , ©. Lépisostée gavial, IV, 6o. Oppiani, ». Esoce bélone , IV,46. piscis , v. Esoce bélone , IV, 46. squamosa , v. Lépisostée gavial ; IV, 6o. — viridis, v. Lépisostée gavial , IV, 6o. — vulgaris, 2. Esoce bélone, IV, Adano , v. Acipensère esturgeon, I, Ki u6 Adello, v. Acipensère esturgeon ,f, 913: — du Pô , v. Acipensère esturgeon, RARE À demi -rouge, v. Labre à demi= rouge , IT, 440. Adeno ,v. Acipensère esturgeon ,Ï, 313. Adonis, v. Blennie coquillade, IX, de Ya PHETONr , %. Lutjan adriatique, 111,124. Aduppa abipurruwai , v. Clupée ma- labar JV : 1297: Æglefin , v. Gade æglefin , IF, 39. Æglefinus , v. Gade æglefin , IT, 3a. Æscha ,v. Corégone thymalle , IV, 18. Æscherling , v. Corégone thymaile , IV, 18. Æsling , v. Cyprin nase, IV, 196. Afdelles , v. Labre , girelle, IL, 467. Africain , v. Clupanodon africain, IV 164. — v. Holocentre africain , II, 254. Africaine v. Murénophis africaine, IV, 226. — v. Seopène africaine , If , 332. A game, ©. spirène spet , IV, 56. Agonen, v. Cyprin vaudoise, IV; 190. À gouttes, ». Labre à gouttes, Il, 27: Agullo, #. Esoce hélone , IV, 46. Aguio , +. Esoce bélone, IV, 40. + 512 Aguja ; v. Lépisostée gavial , IV, 60. Aguzeo, v. Squale aiguillat , I, 242. Abaniger, v. Esoce bélone, IV, 46. Ahl , v. Murène anguille ,1, 504. : , v. Pleuronecte moineau , IN, HT T: Abwen, v.Persèque perche, III, 245. Aigle, v. Cheilodiptère aigle, IV, 268. — v. Raie aigle , I, 147. — poisson , v. Raie aigle, 1, 147. Aigrete, v. Coris aigrette, IL, 246. Aiguillat, v. Squale aiguillat, £, 242. Aiguille, v. Esoce bélone, IV, 46. — v. Raie aiguille, IV, 258. — v. Sphyrène aiguiile , IV, 56. — v Syngnathe aiguille , 1, 396. — d’Aristote, v. Syngnathe trom- pette , I, 539. — de mer , v. Ésoce bélone, 1V, 46. — tachetée, v. Aulostome chinois, IV, 77: Aiguillonné , v. Centrisque cuirassé, PET — v. Macrognathe aiguillonné, T, 5532 — v. Odontognathe aiguillonné , I, Hoi. Aiguillonnée , v. Scorpène aiguillon- tréé 40333: Aine , v. Clupée hareng, IV, 111. Aipiumixira,v.Bodian bloch, HI, 165. Aissaugue , v.Scombre thon, IL, 141. Akminagrausis , v. Cobite tænia, IL, 462. Al ,v. Murène anguille , I, 504. Alabuga , v. Diptérodon apron , IX, Alaud, v. Cyprin aspe , IV , 196. — w. Cyprin Jesse, IV, 196. — blek , v. cyprin spirlin , IV, 106. Alatunga , v. Scombre alatunga , IE, 108. Alauda cristata , v. Blennie coquil- lade , Il, 77. — galerita , v. Blennie coquillade , IL , 77- — non cristata , v. Blennie pholis, Il , 83. Alausa , v. Clupée alose, IV, 129. Albacor, #. Scombre thon, LI, 141. TABLE ALPHABÉTIQUE Albacore , v. Scombre albacore , 11, 182. — v. Scombre thon, IT, 141. Albecor , v Scombre thon, If, r4r. Albicor , v. Scombre albacore, If, 182. Alboro , v. Spare pagel, TL, 44. Albula ,v. Cyprin vaudoise , IV, 190. Albula, bahamensis, v. Muge al- bule , IV, 88. — cærulea , v.Corégone wartmann, PV; or. -—— AR ,v. Corégone lavaret, IV; 14. — parva, v. Corégorne wartmann ; INV'E. Albule, v Muge albule , IV, 88. Alburne, v. Centropome alburne , INT , 144. Alburnus, v. Cyprin able, IV, 196. — americanus , v. Centropome al- burne , IL, 144. — ÂAnsonii, v. Cyprin abie, IV, 196. Alépidote , v. Rhombe alépidote, + 550 Alesne, v. Raie oxyrhynque, I, 1304 Alferez djava, v. Chétodon cornu , HI, 204. Alkutta , v. Cyprin aphye , IV, 100. Allongé, vw. Chétodon allongé, IX, 3o1. — v. Tétrodon allongé , 1, 36r. Alosa , v. Clupée alose , IV, 122. Alose, v. Ciupée alose , IV, 122. A louze , v. Clupée alose IV, 122. Alphenar, v. Cyprin able, IV, 106: Alphestas, v. Labre canude, IT, 475: Alphestes, v. Labre canude , IF, 475. Alraupe , v. Gade lote , IF, 57. Alropa , v. Gade lote , IT, 57. Alse , v. Clupée alose , IV, 122. Altavelle, v. Raie pastenaque, Ï, 15% Altique sauteur, v. Blennie sauteur, Ily76; Aluby, v. Macroptéronote charmuth, 1117603. DES NOMS DONNÉS AUX POISSONS. Ambasse, ». Centropome ambasse, 111, 153. Aboyusche visch, v. Scorpène vo- Jante ,11 , 544. Américain, v. Baliste américain, 1,204. —v. Cataphracte américain, 111, 526. —v. Chevalier américain , 111, 273. —v. Cyprin américain , IV, 196. —v. Esoce américain , IV, 41. Américaine , v. Persèque américaine, 111,252. —v. Scorpène américaine , 11, 341. Américan toad-fish , v. Lophie his- trion , L , 266. —v. Lophie vespertilion , 1 ; 263. Amia , v. Caranx amie , 11, 230. —v. Centronote lyzan, 11, 356. —Calva , v. Amie chauve, 111, 480. Amie , v. Caranx amie , 11, 230. —tête-nue , v. Amie chauve , 111, 480. Ammocætus , v. Ammodyte appât , I , 530. Ammodyte appât de vase, v. Ammo- dyte appât , 1, 530. Ammodytes alliciens, v. Ammodyte appât , 1, 550. —Anglorum verus, v. Ammodyte ap- pèt, 1, 530. —Gesneri, v. Ammodyte appât, I, 530. —Tobianus,v.Ammodyte appât,1,530. Amore pixuma , v. Gobiomorcide pi- son ,11, 154. Amphisilien, #. Centrisque cnirasse, I, 421. Amsterdamse-bot , v. Pleuronecte flez , 111, 4or. Anableps tetropthalmus, . Ana- bleps Surinam , 111, 472. —lupus non maculatus , v. Anarhique loup , 1, 544. - —minor, 2. Anarhique karrak, 1, 549. — pantherinus, v. Anarhique kar- rak , 1, 549. Anarrhichas scansor, v. Anarhique loup , 1, 544. —Strigosus, v. Anarhique loup, 1,544. Anchois, v. Clupée anchois , IV, 126. Ancre , v. Spare ancre, 111 , 62. Ane, v. Cotte chabot, 1, 323. Anéi , v. Labre anéi, 11, 470. — kattalei, v. Labre anéi. fi > 479: Ange , v. Squale ange , 1, 252. Angel-fish , v. Squale ange , 1, 252. Angmaksak, v.Salmone lodde, IL, 573. Anguella , v. Athérine joël, I 80. Anguilla, v. Murène anguille, 1, 504. Anguilla de arena, v. Amodyte appt, I, 530. —indica,v.Trichiure électrique, 1,485. Lacepèce. 5, 513 Anguille, v. Murène anguille , 1, 504. —( autre espèce d’), v. Scombrésoce campérien , IV, 66. —chien , v. Murène anguille, 1, 504. —de mer , v. Esoce bélone, IV, 46. —v. Murène congre , 1, 527. —de sable,v.Ammodyte appât, 1, 530: —torpille de Cayenne, v. Gyÿmnote électrique , 1, 437. —trembleuse , v. Gymnote électrique, 1, 437 -Anguillé, v. Plotoseanguillé, 111, 528. Anguilliforme , v. Gobioïide anguili- forme , 11, 126. Anguleux, v. Coris anguleux, Il, 248: — v. Labre anguleux, 11, 460. Angusicula , v. Esoce bélone , 1V, 46. Anisodon,v.Squale anisodon, 111,427. Anjovis , v. Clupée anchois, IV, 126. Anne-Caroline, v. Cyprin anne caro- line , IV, 177. —v. Méné anne-caroline. IV, 139. —v. Mugilomore anne-caroline , IV, 03. Anneau,v.Holacantheanneau.,lIll, 336. Annelé, v. Labre annelé, IL, 484. Ananular gilt-head, v.Spare sparaillon, 111,40, Anon, v. Gade merlus, Il, 62. Anostome, v. Characin anostome , IV, 31. Antacée de Neper,v.Acipensère huso, 1,319 Antarctique, v. Chimère antarctique, I, 503. Antennarius antennà tricormi,v. Lo- phie histrion , 1, 266. —bigibbus, v. Lophie double-bosse,l, 268. Antennée , 2. Scorpène antennée, Il, 343. Anthias, v. Lutjan anthias , III, 111. —argus , v. Lutjan argus, IT, 131. —barbier , v. Lutjan anthias, III, 1112 —bifasciatus , v. Lutjan jourdiv, Il, 131. —bilineatus, 2. Lutjan elliptique, 11, 1:19. —diagramme , v. Lutjan diagamme, TEL, 117: —écureuil,v.Lutjan écureuil, III, 115: —japonais,v. Lutjan japonais, TL, 1 19. —Johnii, v. Lutjan john, Li, 151. —jourdin, v. Lutjan jourdin , IE, 151. —linéaire, v. Lutjan oriental, IL, 151. —lineatus, v.Lutjanoriental, III, 151. —macrophthalmus, v. Lutjan macro- pthalme, IIL, 117. n —maculatus,v.Lutjau tacheté, II, 173. —orientalis, ?. Lutjan orange, I, 15 —polymne,v.Lutjan pol ymne,llt, 124. —rayé-, v. Lutjan elliptique, IL 119. —striatus, ©. Lutjan pluuier, IIT,131. —testudineus, w. Lutjan tortue, 11, 131, 514 Anthiastestudineus,v.Lutjan tortue,ll}, 131. —vosmaër, v. Lutjan vosmaër, I, 1 10. Aourade, v. Spare dorade, IIS, 29. Apalika, v. Clupée apalike , IV, r27. Aper, v. Baliste caprisqne., 1, 293. Aphia cobitis, v. Gobie aphye, IL, 113. Aphie , v. Gobie aphye, IL, 113. Aphua cobites, v. Gobie aphye, 1,113. —v. Gobye aphye, IL, 113. —de gouion, v. Gobie aphye, IT, 113. Apocryptes cantonensis , v. Gobie boulerot, IL, 115. —chineusis, », Gobie pectinirostre, 1l, 109. Appèt, v. ae appt , [, 530. Apron, v. Diptérodon apron, IT, 88. Aptéronote,v.Raieaptéronote,lll,425. Apua cobites, v. Gobieaphye, IL, 113. —cobitis , 2. Gobie aphye, IT, 113. —gobites, v. Gobie aphye, IL, 113. Apue, v. Bodian apue, LIL, 171. Aquila, v. Raïe aigle, I, 147. —marina, v. Raie aigle, [, 147. Arabique, v. Centropome arabique, IlL, 144. —v. Chanos arabique , IV, 92. —v. Gobie arabique, IT, 117. Araguaga, v. Diodon orbe, I, 384. —v. Squale scie, I, 248. Araigne, v. Trachine vive, 1, 14. Araignée de mer, ». Trachine vive, ÎL, 14. Aramaca,v.Pleuronecteargus, ILE, 411. —v. Pleuronecte grandes écailles, ILE, 411. Araneo, v. Centropome loup, HE, 150. Aranéole , v. ochiné vive, Ï, 14. Araneus , v. Trachine vive, [, 14.3 — piscis, v. Trachine vive, 1, 14. —Plini, v.Trachine vive, I, 14. Arauna, ©. Lutjan arauna, III, 451. Arboretto , v. Spare pagre , III, 44. Arboro , v. Spare pagel, LIT, 44. Arbum , v. Spare pagre, IL, 44. Arc fish,v.Pomacanthe arqué, ILl,527. Arctique, v. Chimere arctique,l , 505. —v. Salmone arctique, IL, 573. Argenté, v. Acanthopode argenté , IIL, 353. —v. Bodian argenté, II , 165. —v. Centrozastère argenté, If, 552. . Centronote argenté, Il, 356. . Cyprin argenté, IV, 182. —v. Esoce argenté, IV , 40. —v. Holocentre argenté, II, 229. —v. Labre argenté, Il, 444. —v. Léiognathe argenté, LT, 275. . Lutjan argenté, IL, 115. —v. Macrorhinque argenté , I, 415. —%. Pétromyzon argenté , IT, 420. TABLE ALPHABETIQUE Argenté v.Pimélode argenté, IT, 513: —v. Pleuronecte argenté, ILE, 406. —v. Pomadasys argenté, IL, 323. —v. Spare argenté , LE, 44. —v. Stromatée argenté , IL, 455. —v. Styléphore argenté, IV, 221. —violet, v. Lutjan argenté violet, IIE, 451. Argentée, v. Sélène argentée , LE, 556- —v. Serpe argentée, IV, 127. Argentina glossodonta, v. Argentins bonuk, IV, 77. Argentine hautin, v. TéRES LV, 77. —machnat, v. Argentine machnate, 1V, 77. Argiodonte, v. Sciène umbre, II, 184. Argus , v. Chétodon argus, IIT, 205. —v. Lutjan argus, IIT, 131. —v. Pleuronecte argus, IL, 411. Aristé, v. Labre aristé, IL, 477. Armé , v. Agénéiose armé , IL, 550. —v. Aspidophore armé, Il, 311. —v. Baliste armé, I, 296. —v. Labre armé, IL, 444. —v. Macrognathe armé, E, 336. Armé à la légère,v.Centrisque sumpit T, 424. Arnak, v. Raie pastenaque , E, 152. Arœnea, v. Trachine vive, IE, 14. Arondelle, v. Dactyloptère pirapede, Il, 560. —de mer, v. Dactyloptère pirapède, IF, 368. Arphie, v, Esoce bélone , IV, 46. Arqué, v. Pomacanthe arqué, HE, 327. Arrête-nef,v.Echénéis rémora,ll, 2-2. Arroquero , v. Spare pagre, Il, 44. Arusa , v. Labre girelle, II, 467. Aruset, v. Holacanthe aruset, IL, 556. Arzilla, v. Raie miralet , I, 132. Ascalopax,v.Centrisque bécasse,f,/25. Ascension, v. Lutjan de l’Ascensiou, ILrt re Asch, v. Corégone thymalle, IV, 18. Ascher, v. Pimélode ascite, III, 513. Asello , v. Gade merlus, IL, 62. Aselorum , altera species, v. Gade mustelle , IL, 60. Asellus , v. Gade merlus, II, 62. —albus , v. Gade merlan, Il, 52. —alter, v. Gade merlus, II , 62. —barbatus , v. Gade tacaud , Il, 44. —fuscus , v. Gade bib, IL, 42. —fuseus , v. Gade merlus, If, 62. —longus , v. Galve molve, 1], 56. —ma]or, v. Gade morue , IT, 23. Ÿ — major vulgaris, v.Gade morue, 11,23: Argentine sph y- RE DES NOMS DONNÉS AUX POISSONS. Asellus merlucius, v. Gade merlus, IT, 62. —minor, v. Gade æglefin , IL, 39. —minor alter, v. Gade merlan, LI, 52. —uminor et mollis, v. Gade merlan, II, 52. —mollis, +. Gade merlan, II, 52. —mollis latus , v. Gade tacaud, II, 44. —mollis major, v. Gade merlan, IL, 52. —mollis minor, v. Gade capelan,1f,44. —mollis nigricans,v.Gade colin,11,48. —niger, v. Gade colin, 11, 48. —nigcr carbonarius , y. Gade colin , IL , 48. —omnium minimus , v. Gade cape- lan, II, 44. —palustrie, v. Gobiomere dormeur, II, 132. —primus Rondeletii, v. Gade merlus, Il, 62. ——striatus , v. Gade callarias, IT, 44. —Varius , v. Gade callarias , Il, 44. #—wWhiting pollachius , 2. Gade pol- lack, II, 48. Asfur, v. Pomacanthe asfur, IL, 327. Asiatique’, v. Trigle asiatique, 11, 362. Asino , v. Gade merlus, IL , 62. Asote , v. Silure asote, IL, 497. Asp, v. Cyprin aspe, 1V , 196. Aspe, v. Cyprin aspe, IV, 196. Asper pisciculus,v. Dipterodon apron, IIL, 88. Asper verus streber, v. Diptérodon _apron, II, 88. Asprede, v. Silure asprede , TIT , 499. Aspredo, ». Silure asprede , IIT, 499. Assaris ,v. Perseque perche, TI, 445. Assasi , v. Baliste assasi. IL , 300. Assure, v. Perseque perche, ILE, 445. Ataja , v. Holacanthe ataja, EL, 354. ÂAtherina, v. Athérine joél, IV , 80. —Hepsetus, 2. Athérine joël, IV, 80. —japonica , v. Stoléphore japonais, LV, 85. 515 Atherina pingnis , v. Athérine gras- deau , IV , 80. Athérine poisson d’argent , v. Athé- rine ménidia, IV , 80. Athérinoïde, v. Clupée athérinoïde, 1V,127. Athernos , v. Athérine oël, LV , 80. Athon ,.v. Scombre thon, II, 141. Atillus,v.Acipensere esturgeon, [,313. Atinga, v. Diodon atinga, [, 577. Atlantique,v. Spare atlantique, [1,79 Atlas, v. Scombre thon, IT, 141. Atoulri, v. Muge plumier , IV, 88. A trois doigts, . Blennie tridactyle, IE, 80, A trois queues, v. Triuré bougain- villien, I, 49r. Atun , ». Scombre atun, IV, 266. Aug , v. Esose brochet, IV, 51. Aukschle, v. Cyprin able, IV, 196. Aulostome , w. Aulostome chinois , LV, 77. Aurada , v. Spare dorade, IT, 20. Aurado , v. Spare dorade, IIT , 29. Aurata bahamensis, , Spare sporgy, IIL 62. —vulgaris, v. Spare dorade, ITL, 29. Auranne,v.Holacanthe bicolor, 111,536, Auriflamme, v. Mulle auriflamme, IT, 396. Auriol, v.Scombre maquereau,Il, 169. Aunite, v. Labre aunite , IL, 472. Aurride , v. Salmone truite saumo- née, HI,,.567. Austral, v. Cotte austral, I, 322. Autumnal , v. Corégone autumnal , IV, 18. Avalette , v. Scombre thon, IL, 141. Aveugle , ». Gade bib , IE, 42. — v. Pétromyzon rouge, L, 104. — v. Gastrobranche aveugle, I, 372: Awaou, v. Gobie awaou, IL, 121. Aya, v. Bodiana, aya, IT, 165. Aygula, v. Coris aigrette, IL, 246. Azio , v. Squale aiguillat , I , 242. Azuror, v. Cæsio azuror , Il, 241. B. Baars , v. Perseque perche, IÏT , 245. Baarsch, v. Perseque perche, II, 245. Baart-manetjè, v. Mulle surmulet , IL, 394. Bacha de mer, 2. Triure bougainvil- lien, E, 491. Bachfore, v. Salmone truite, IT, 550, Backra , v. Salmone truite , IL, 559. Badé, v. Pleuronecte argus , IL, 411. Bæuak, v. Bodian bænak, III, 171. Bagre, v. Pimélode bagre , 1, 515. Baguntken, v. Mulle surmulet, Il, 304. Baïkal, v. Coméphore baïkal, E, 55r. Baillon, +. Cæsiomore baïllon, IL, 244. Bajad , v. Pimélode bajad , LEE, 518. Balance , v. Squale marteau, I , 255. —fish , v. Squale marteau, I, 255. Balaon , v Esoce espadon, IV, 49. Baldes, v. Pleuronecte flétan , UI, 583. Balgeesche geeb, v. Lépisostée ga— vial , IV , 64. 4 Balista, v. Squale marteau , 1, 255; 516 Baliste à deux piquans, v Baliste à double aiguillon , I, 286. —noir , U. Baliste américain , I, 204, —écrit, v. Baliste monocéros, I, 300. —noir , v. Baliste sillonné , 1, 292. Balistes aculeatus, v. Baliste épineux I, 291. —forcipatus, v. Baliste queue-four- chue , 1, 204. —hispidus , v. Baliste hérissé , I, 3or. —monocéros scriptus , v. Baliste mo- nocéros , I , 300. —niger, v. Baliste mungopark, III , 429. —nigra, v. Baliste sillonné, I, 202. —nigricans,v.Balisteaméricain,1,294. —papillosus , v. Baliste mamelonné, I, 285. —punctatus , v. Baliste vieille, I, 276. —ringens , . Baliste sillonné, I , 292. —totus niger,v.Baliste verdâtre,l,206. —totus niger , v. Baliste noir, I , 206. —vetula , v. Baliste vieille , I, 276. Ballan , v. Labre ballan, IL, 477. Ballerus, v. Cyprin large, IV, 204. Baluna, v. Muge céphale , IV , 88. Bane, v. Scombre thon , I, 141. Banda , v. Hémiptéronote cinq-ta- ches , IT, 307. Bandasche cacatocha, v. Hémipté- ronote cinq-taches, II, 307. Bande-d’argent, v. Clupée athéri- noïde , IV, 127. — blanche, v. Holocentre bande- blanche, IIT , 226. Bandes , v. Clupée à bandes, IV, 127. Bandelette , v. Cépole tænia, IL, 102. Bondirte zunge, v. Pleuronecte zèe- bre , HI, 406. Bandirter klipfisch, v. Chétodon zè- bre , IT, 503. Bandoulière à arc, v. Pomacanthe ar- : (QUÉSME 527 —à bec, v. Chétodon museau allongé , HT: 301. —à deux aiguillons , v. Holacanthe à deux piquans, HE, 336. —à deux taches, v. Chétodon bima- culé, II , 306. —à nageoires noires, %. Chétodon teïra , IL, 506. —a tache, v.Chétodon tache noire, JII, 294. —à trois bandes, v. Lutjan arauna, III, 451. —bleue, v. Acanthinion bleu, IH, 310. —bordée, v.Chétodon bordé, EL, 280. — brune, v. Labre calops , Il, 489. —de Bengale, v, Chétodon bengali, HU], 280. [TABLE ALPHABÉTIQUE Bandoulière de Curacao, v. Chétodom curaçao , IIL , 280. À —de la Chine, v. Chétodon chinois, LIT , 306. —de Plumier,v.Chétodiptère plumier, 1,513: —de Surate,v.Chétodon surate,lll,306. —du prince Maurice, v. Chétodon maurice , IL, 280. —kakaitsel, v. Glyphisodon kakai- tsel, IL, 542. —klein , v. Chétodon klein, IT, 306. —noire, v. Pomacanthe paru, I, 227. —rayée , v. Holacanthe duc, LE, 336. —rhomboide, v. Acanthinion , rhom- boide , ILE, 310. —tachetée,v.Chétodon tacheté,lll,294. Banane . v. Clupée macrocéphale, LV, 127. Banané, v. Butyrin banané, II, 482. Bané, v. Mormyre bané, IV, 214. Banksienne,v.Raie banksienne,Ï,183. Banslickle , v. Gastérostrée épino- che; 317: Ber, v, Centropome loup, IT, 150. Barachoua, v. Scombre maqnereau, IV, 189. Barb, v. Cyprin barbeau , IV, 168. Barbarin, v. Pimélode scheilan, ILE, 511, —v. Mulle rouget , I, 389. —v. Mulle surmulet, IL, 394. Barbatulus,v.Cyprin barbeau, 1V,168. Barbe , v. Syngnathe barbe, 1, 4or. Barbeau , v. Cyprin barbeau V, 168. Barbeel, v. Cyprin barbeau, IV, 168. Barbell , v.,Cyprin barbeau , IV, 168. Barberin , v. Mulle barberin , 1! , 399. Barbet , v. Mulle rouget, IL, 589. —v. Cyprin barbeau, IV, 168. Barbier tacheté , v. Lutjan tacheté, IIT, 133. Barbillon , ». Squale barbillon, I, 228, Barbio , #. Cyprin barbeau , IV, 168. Barbo, s. Cyprin barbeau, IV, 168. Barboni, #. Mulle rouget , II , 589. Barbot, v. Gade lote, IL, 57. Barbot (petit), ».Cobite loche, IL, 462. Barbota, Acipensère huso, I, 319- Barbote, #. Gade lote, IL, 57. Barbotte , #. Gade lote , IT, D Barbotteau, #. Cy rin jesse, IV, 106. Barbu, ». Pimélôde barbu , LEE, 513. —v. Ophidie barbu, I, 533. —v. Cycloptère liparis, I, 4r2. —+». Achire barbu , ILE, 416. —+. Squale barbu , I, 229. —1. Squale tigré , EL, 231. Berbue, v. Scorpène barbue, IT, 336. DES NOMS DONNÉS AUX POISSONS. Barbue,v.Pleuronecte carrelet,Ill,409. —1. Pimélode barbu, LL , 513. Barbus, #. Cyprin barbeau, IV , 168. —0biungus,s Cyprinbarbeau,IV,168. —olivaceus,p.Cyprin barbeau, IV, 168. Barm , s. Cyprin barbeau , IV, 168, Barme , #. Cyprin barbeau, IV, 168. Baromètre anpné, ». Misgurne fos- sile , III ; 467. —vivant, v. Misgurne fossile, ITE, 467. Barracol , #. Raie miralet , I, 132. Barré, v Pimélode barré, I, 511. Bars , ». Perseque perche, LE, 245. Barsch , #. Perseque perche, IL, 245. Barschling, # Perseque perche, 111,245. Bartgrundel, », Cobite loche, IL, 462. Bartumber,s.Perseque umbre, 11,254. Base, v. Spare sargue , IT, 40. Bass, #. Centropome œillé, IT, 156. Basse , s.Centropome loup, IT, 150. Bastango, v, Raie pastenaque, I, 152. Bastonago, v. Raie pastenaque, 1, 152. Batis, s. Baie batis , 1, 100. Batrachus, ». Lophie histrion , f, 266. Batte potta, #. Raie torpille , 1, 135. Baucb scheley, v. Cyprin tanche, LV, 172. - Baucdroi, . Lophie baudroie , 1,257. Baudroie , . Lophie baudroie , 1 , 257. —(lagrande),#.Lophie baudroie,l,257. —à cinq doigts, v. Lophie ferguson, I, 271. —chauve-souris, #. Lophie verperti- lion, I, 263. —tachée,z Lophiehistrion, I, 263. Baveuse , #. Blennie pholis, IL, 853. Bayatte , v. Pimélode bajad , LIT, 518. Bearded umber , ». Perseque umbre, III , 254. ) Peau (le), v. Lutjan écureuil, ITT, 115. Beau-poisson, v. Lutjan anthias , IT, 111. Beaumaris shark ,#. Squale long-nez, Be à LS Bébé, ». Mormyre bébé , IV , 214. Bec-pointu, ».Raie oxyrhynque,l, 130. Bécard, v.Salmone saumon , HI , 543. Bécasse, . Centrisque bécasse, I, 425. —1. Scombrésoce campérien, IV, 66. —bouclier,v. Centrisque cuirassé , 1, 421. —de mer , v. Istiophore porte-glaive, IL,383. Bécassine de mer, v. Esoce espadon , 1V, 49. Béchet , ». Esoce brochet , IV, 41. Becquet, v. Salmone saumon, IL, 543. Bectschutsch,v Clupée hareng,IV,r11. Bécune, v. Sphyrène bécune, IV, 56. Belah , ». Pomacentre burdi, IIL, 310. Bélame, s. Clupée bélame , IV , 127. 517 Belette, v. Blennie belette , IT, 80. Bellicant , s. Trigle gurnau , Il, 396. Bellouga, . Acipensère huso , 1, 319. Bolyows fish , v. Centrisque bécasse, |, 425. Belluga , #. Acipensère huso, 1, 319. Belluge , . Acipensère huso , 1, 319. Bélone, ». Esoce bélone, IV, 46. —lachetée,s.Aulostomechinois, IV ,77. Bélugo, v. Trigle milan, II, 377. Benfiaelling , v. Loricaire sétifère, [1I, 533. Bengali,# Holocenire bengali, 111,218, —. Chétodon bengali , IfT , 289. Benny , 2. Cyprin bimny, IV, 171. Bequet , #. Esoce brochet , IV, 4r. Berda , #. Spare berda , IL, 55. Beresna , #. Acipensère huso , 1, 319. Bergforelle, v. Salmone bergforelle, IL, 565 Berglax, #. Macroure berglax, IL, 284. Berg-galt, #. Labre bergylte, 11, 477. Berg-gylte, s. Labre bergylte, IL, 477- Bergsnyltre, v. Labre bergsuyltre , IL, 467 Bergylte , #. Labre bergylte, IL, 477. Berm , #. Cyprin barbeau , IV, 168. Bernadet, #. Squale humantin, I, 244. Berschik, #. Diptérodon apron, III, 88. Bersich, #. Perseque parte > HL;,245. Berstling, v.Perseque perche, IL, 245. Bertonneau , #. Pleuronecte, turbot, IUT, 407. Beschenaja rvha , v. Clupée alose, IV, 121, Bésola, v. Corégone warimann, IV,21. Betina , ». Chétodon cornu , II, 204. Beyszker, v. Misgurne fossile, II, 467. Bezaante klpfisch ,; ”. Chétodon grande-écaille, LIT, 297. Bezaantje klipvisch , #. Chétodon cor- nu, EE; 204. Bezogo , s. Spare pagre , IIL, 44. Bézole, s. Corégone wartmann, 1V, 21. Bezugo , #. Scorpène truie , 11, 339. Bib , #. Gade bib, IT, 42. Biche, v. Caranx glauque, IT, 231. Bichir, . Polyptère bichir , IV , 64. Bicolor,».Holacanthe bicolor, L11, 334. Bigarré , . Spare bigarré, IL, 55. Bitobé , #. Spare bilobé, IIT , 72. Bimaculé, ». Cycloptère bimaculé, 1, 41. —1. Chétodon bimaculé, I, 506. ! Binny , #. Cyprin binny , IV, 171. Birayé , #. Labre birayé, IL, 477. Bitterling,s.Cyprin bouvière, LV, 196. Brze , s, Scombre sarde, 111, 439. Blaa-sild , v. Clupée sardine, IV, 12r. Bla-spol, v, Cyprin aspe, IV, 106. Blaastaal, #. Labre bleu, IL, 47. 518 Black fin , #. Spare noir, III, —fish , #. Lutjan noir, IL, 126. —fish,v Macroptéronote charmuth, LEE, 503. —umber, #. Sciène umbre , LL, 184. Blanc, v. Salmone bianc, LL, pra —1, Caranx blanc , IL, 252. —1. Gymnote blanc, I, 454. —et brun, ». Holocentre blanc et brun , IIL, 234. —rouge,v. Holocentreblanc-rouge , III, 226. Blanche , v. Raie blanche, IV , 257. Blanches- raies, #. Labre blanches- raies, Il, 475: Blanchet, s. Osmère blanchet, IV, 7. Blancor ,». Lutjan blancor, LIL, 133. Blanklax, v. Salmone saumon, IE, 567. Blanoy , ». Muge céphale, IV, 88. Blaufelchen, v. Corégone wartmann, IV, 21. Blanfish , v, Holocentre noir, III ,218. Blaukopf, . Lutjan écureuil, IE, 115. Blaustak , v. Labre bleu , IL, 475. Bleak , », Cyprin able, IV, 106. Blecca, v. Cyprin sope, IV , 204. Blege, v. Corégone marénule , IV, 21. Bleike , v. Cyprin large, IV , 204. Bleitzen, s. Cyprin breme, IV, 106. Blenne baveuse, v. Blennie pholis, If, 83. —belette, v. Blennie coquillade, IT,73. —Cornu, #. Blennie cornu , IL, 75. —$gattorugine, v. Blennie gattorugine, Il, 73. —grenotuller, . Battachoide blen- mioïde , IL, 66. —gunuel , v. Blennie gunnel, IT, 90. — lièvre, #. Blennie lièvre, 11, 70. —-lumpène, s. Blennie lumpène, IT,92. —mole, v. Blennie phycis, IT, 72. —nébuleuse , v. Blennie tentaculé , IL, 75. —perce-pierre, Blennie fascé,ll,75. —sourciller, v. Blennie sourcilleux , IL, 74. —vivipare , y. Blennie ovovivipare, IT, 86, Blennioïde , #. Gade blennioïde,Il, 42. —1. Batrachoïde blennioïde, IT, 62. Blennius coquillad, ». Blennie co- quillade , IL, 77. —cristatus , v. Blennie pinaru , IT, 80. —galerita, v.Blennie coquillade, er —morsitans,v.Blennie bosquien,Il,85. +-Murænoïdes , v. Murénoïde sujef, 1, 575, —mustela, ». Blennie belette, IT, 8o. —mustelaris, . Blennie belette, IL,80. —ocellaris , #. Blennie lièvre, II, 70. —pinniceps , #. Blennie lièvre, II, 70. —raninus,#.Battrachoïde blennioïde, IF, 62. —simus , . Blennie sujéfien , 11 , 95. —tentacularis, v. Blennietentaculé, II, 75, —varius,v, Blennie sourcilleux,1l, 74. TABLE ALPHABÉTIQUE Blennius viviparus, v. Blennie ovovivipare ; I ,56 ï Blennus galerita,v.Blennie coquillade, I1,77+ Bierke, v. Cyprin able, IV, 196. Bleu , ». Labre bleu, IL, 475. Bleu , ». Gobie bleu , I, 118. —+. Coryphène bleu, IL, 299. —v. Acanthinion bleu, IT , 510. —1. Gomphose bleu , IT , 240. Bleu-doré, v. Harpé bleu-doré, ILE, 262. Bleuâtre, ” Pimélode bleuâtre,I,513. Bley, ». Cyprin large, IV , 207. Bleÿ-flinnk, . Cyprin brème,1V, 106. Bley weissñsch # Cyprin large, IV ,204. Bleyblicke , ». Cyprin large, IV, 204. Bleye, v. Cyprin brème, IV, 196. Bleyer, ». Cyprin large, IV, 204. — #. Cyprin sope, IV, 204. Blicca, ». Cyprin large, IV, 204. Blicke, . Cyprin sope , IV, 204. Blicta , v. Corégone able, IV, 21. Bliecke , v. Cyprin large, IV, 204. Blikka , v. Cyprin sope , IV, 204. Blikke, v. Cyprin able, IV, 106. Blind lamprey , . Pétromyzon lame proyon , Ï, 80. Blinds , v. Gad lib , IL, 42. Bloch, ». Bodian bloch, ILE, 165. —V. Lutjan bloch , LIL, 117. —v. Cæsiomore bloch, If, 245. Blochien , v. Kurte blochien , II, 97. Blue shark, v. Squale glauque, I, 213. Blut barsch, v. Spare sanguinolent , TET.,#0: , Boanos klip-vische, v. Acanthure noi- raud , LIT, 366. Boca , v. Spare bogue , IIT , 50. Bocca in capo , v. Uranoscope rat, IT, 11. Boddaert , v. Gobie boddaert, 1}, rrr. —v. Acanthopode boddaert, ill, 353. Bodian à grandes écailles, v. Bodian macrolépidote , 111, 165. Bodiano vermelho, v. Bodian bioch, 111, 165. Bodianus guttatus , v. Bodian jacoh. évertsen , 11}, 17r. —macrocephalus, v. Bodian grosse tête, LES 169: - —maculatus, v. Bodian tacheté, IIT , 169. —palpebratos ; v. Bodian œillère, LIL, 165. —pentacanthus, v. Badian jaguar , 11}, 165, —serlineatus , v. Bodian six-raies, 111, 174. —tetracanthus, v. Bodian tétracanthe, L'LE, 294 —vivanet, 2. Bodian vivanet, 11!, 160. Boga , v. Spare bogue, 1H, 50. DES NOMS DONNÉS AUX POISSONS. 519 Bogaravéo, v.Spare bogaravéo, 111,57. Bogen fisch, v. Pomacanthe arqué, IX, 327. Boglossa, v. Pleuronecte sole, HE, 396. Boglosson, ». Pleuronecte sole, 11,396. Boglotta,v.Pleuronecte sole , Il, 396. Bogloitos, v. Pleuronecte sole, 111,396. Bogue , v. Spare bogue , 111, 50. Bobar , v. Labre bohar , 11, 442. Bohkat , v. Raie Bohkat , L, 108. Bois de roc, v. Trachine vive , Il, 14. Boisé , v. Labre boisé , 11, 477. Boisdereau , v. Trachine vive, 1L, 14. Bokken visch , v. Chétodon taïra , Ill, 306. Boltok indsoulwater, v. Lutjan hexa- gone , 111, rr9. Bondelle, v. Corégone lavaret, IV, 14. Bonite, v. Scombéromore plumier , 11 , 346. —v. Scombre albacore , 11, 182. —v. Scombre bonite , 11, 164. —v. Scombre sarde, 111, 439. —v. Scombre thon , 11, 141. Bonite( petite) , v. Scombéroïde sau- teur , 11, 185. Beniton, v. Scombre sarde, 111, 430. Bonnet, v. Scombre bonite , 11, 164. Bonite duifje,#.Lutjan arauna,lll, 451. —laertje, v. Gal verdâtre , 111, 370. Bonuk , v. Argentine bonuk, IV, 77. Beope, v. Spare bogue , 111, 50. Boops, v.Cheilodiptère boops, 11, 497. —v. Spare bogue , L11, 50. —Bellonii, + Spare bogue , 111, 5o- —Bondeletii primus, ».Spare bogue, LL, 50. Borbocha , v. Gade lote , 11, 57. Borhotha , v. Gade lote , 11, 57. Borde , v. Cyprin able , IV , 196. Bordé, v. Chétodon bordé, 111, 289. —v. Holocentre bordé , IL , 234. —v. Labre bordé, 11, 465. Bordée , v. Raie bordée , IV , 257. Bordelière, v. Cyprin sope , IV , 204. —v. Cyprin large, IV, 204. Borgne , ». Gade bib, 11, 42. Borstelfin , #. Clupanodon cailleu- tassart , IV, 154. Bortstenflosser , . Clupanodon cail- leu-tassart , IV, 154. Borstling,s.Persèque perche,l11, 245. Botting,v.Salmone truite-saumonée,ll[,567. Bosc , #. Gobie bosc , 11, 116. Bosquien , s. Blennie bosquien , 83. —#. Piméleptère bosquien, 111, 264. Bosse , v. Centropome loup ,111, 150. Bossu, #. Characin bossu , [V, 28. Bossu , v. Cyprin bossu , IV, 204. —v. Ostracion bossu , 1, 341. —. Labre bossu , 11, 442. —( le), s. Kurte blochien, Il, 97: —v. Lutjan bossn, 111, 122. Bossu , #. Holocentre bossu, 111 , 237. Bostrychoïdes oculatus , #. Bostry- choïde œillé , 11 , 271. Bostrychus maculatus , . Bostryche tacheté, Il, 277. —sinensis,”.Bostrychechinois,ll ,270. —v. Pleuronecte sole ,111, 396. —v. Pleuronecte plie, 111, 500. Bot, v. Pleuronecte flez , 111 , 4or. Botargo,s. Centropome loup, ll, 150. Botatrissa , v. Gade lote , 11, 57. Bothe, v. Pleuronecte flétan, Il, 383. Bottatria , s. Gade lote , 11, 57. Botte, v. Pleuronecte turbot, fl > 4OI. Bouc, v. Gobie boulerot , 11, 115. —%. Spare mendole, 111, 44. Bouccanègre , v. Spare pagel, Il, 44, Bouclé , #. Squale bouclé , 1, 247. Bouclée , s. Raiïe bouclée , 1 , 162. Bouclier (petit), #. Spare dorade,]lll,29. —à deux-taches , ». Cycloptère bima- culé ,L, 4tr. —denté, ». Cycloptère denté, 1, 408. —épineux, y. Cycloptère épineux, I, 407. —gélatinenx , #. Cycloptère gélati- neux ,1, 408. —liparis, 2. Cycloptère liparis, 1, 412. —Jlompe, #.Cycloptère lompe, 1, 403. —menu , 2. RURPPESE menu , 1, 407. —porte - écuelle , #. Lépadogastère gouan , 1, 415. —pourpré,s.Cycloptère spatule, 1, 41r. —rayé , #. Cycloptère rayé, 1, 412. —sans tubercules , . Cycloptère dou- , ble-épine, L, 408. —ventru, s.Cycloptère ventru, |, 408. Bouffe, v. Raie bouclée, 1, 162. Bougainvillien , #. Triure bougain- villien , à, 491. Boulereau ,. Gobie boulerot ,11, 115. Boulerot , s. Gubie paganel , 11 , 113. —1. Gobie boulerot , 11, 115. —blanc, #.,0z0, 11, 117. Boulerot noir, v. Gobie boulerot, IE, 115. Boulier , #, Scombre thon , 11, 142. —». Sciène umbre, 111, 184. Bounce , #. Squale roussettle , |, 225. Bourdigue, #. Misgurne fossile, 111,467. Boureau , #. Trigle lyre, 11, 370. Bourgin , . Spare dorade , 111, 29. 520 Bourse , #. Scombre thon , IL, 142. —yv. Baliste bouürse., 1 , 294. —,. Baliste vieille , L, 276. Boat , ». Tétrodon lune, 1, 364. Boutargue, ». Muge céphale, IV, 88. —". Centropome loup, 111, 156. Boutton, v. Holocentre boutton , HIT, 223. Bouvière, . Cyprin bouvière, 1V, 190. Boyglotton , » Pleuronete sole, IL, 396. Box, ». Spare hogue , II], 50. Brachion , v. Scorpene brachion, IX, 335. Brachion, ». Scorpène brachion,ll,535. —v. Spare brachion , LIl, 82. Braden , #. Cyprin brème , IV, 196. Bradfish , #. Cyprin ide , IV, 190. Braexen , . Cyprin brème , LV, 196. Brame , ». Cyprin brème IV, 196. Brandérienne, #v. Cécilie brandé- rienne ,l , 431. Bras , s. Raie bouclée , 1, 162. Brassem , #. Cyprin brème, IV, 196. Brasen , s. Cyprin sope , IV, 204. — v. Cyprin lage, IV, 204. Brasilianischen snock , #. Esoce es- padon , LV, 49. Brasilien, #. Labre brasilien , IL, 484. Brassade , . Scombre thon, IL 14r. Brassen, ». Cyprin brème , IV, 196. Brassle, s. Cyprin brème, LV, 196. Bratfisch , #. Cyprin jesse , IV, 196. Brax , #. Cyprin brème , IV, 196. Braxen, #. Cyprin hamburge, IV, 180. — flin, . Cyprin sope , IV, 204. — panka , #. Cyprin sope , IV, 204. Bream , . Cyprin brème , IV, 196. Breed vinnige klipfisch, #. Chétodon teïra , 111, 306. Breet , . Pleuronecte turbot, lIl, 407. . Bregin , s. Spare dorade , 111 20. Breite æsche,».Corégonelarge,iV, 18. Breitling, . Clupée sardine, IV, r21. Brème , #. Cyprin brème, IV, 106. —. Spare brème , 111, 59. —de mer, #. Spare brème, 111 , 50. Bressmen, #. Cyprin brème, IV, 196. Breteau , ». Murène anguille , 1, 504. Bretelières, s. Squale rochier, 1, 223. Bretelles, . Squale rochier, 1, 223. Breton , ». Spare breton , 111, 67. Bridé , #. Spare bridé , 111, 75. —. Chétodon bridé, IL, 303. —. Baliste bridé , 1, 206. —». Scare bridé, L, 290. Brigne , ». Centropome loup, Il, 150. —bôtarde , #. Cyprindobul- IV, 190. TABLE ALPHABÉTIQUE Brike, ». Pétromyzon pricka, 1, 07: Brisling, ». Gade sey, 11, 48. —v. Clupée sardine , IV, 121. — v. Clupée alose, LV, 122. Brochet , v. Esoce brochet , IV, 41. —volant. v. Istiophore porte-glaive 11,353. Bronchini,s.Centropome loup,lll, 150. Bronco , s. Murène congre, 1, 527. Brosme , #. Gade brosme, IT, 63. —toupée, v. Blennie coquillade, If, 77. Broussonnet,v.Gobioïde broussonnet,ll,128. Brow whistle fish, v. Gade mustelie, II, 60. Bruccho, s. Raie pastenaque , Ï, 152. Brumée , #. Gade morue, IE, 23. Brun , 2. Buro brun , IV , 107. —v. Cheilior brun , IT, 266. —. Holocentre brun, IL, 254. —. Labre brun, Il, 467. —». Macroptéronote brun, IIT, 504: —v. Xystère brun, IV, 14r. Brunûtre, v. Centrogastère brunâtre, Il, 3524 —». Spare brunûtre , IT, 55. Brunnich , ». Lutjan brunnich, I, 124 —v. Persèque brunnich , HIT, 252. Brust schuppe, v. Scombre sarde, LI, 439 Brut, v. Pleuronecte limande, Il}, 3944 Bückling , ». Clupée hareng, IV,111. Budd , ». Cyprin aphye, IV, 190. Budjen, v. Cyprin vaudoise, IV, 190. Bufo , v. Anarhique loup, I, 544. Bufolt, v. Cycloptère lompe, I, 405. Bufonite , #. Anarhique loup, 1, 544. —v. Spare bufonite, IL, 52. Buggenhagen , #. Cyÿprin buggenha- gen , IV, 190. Buglossa, ». Pleuronecte sole, IT, 396. Buglossus,s.Pleuronecte sole, IT, 396. —maximus, #. Pleuronecte fléran , Ill, 3834 Bugt klippare,v.Pomacanthe arqué , 111,327, Bulatmay,s.Cyprin bulatmay, IV, 1714 Bulcard, #. Blennie pholis , IL, 83. Bull-head , s. Cotte chabot , IT, 325. Bull-trout , ». Salmone truite-saumo— née , JT , 567." Bülte, #. Cyprin able , IV, 106. Buniva , ». Baliste buniva, IV , 260. Bunka, #. Cyprin large, IV, 204. B'uke, #. Cyprin sope, IV , 204. Bunt baarsch , Persèque perche , ILE, 2454 Burbot , ». Gade lot, 1, 57. Burdi, ». Pomacentre burdi, IT, 319. Buri , #. Muge céphale, IV, 88. Buro brunneus, #. Baro brun, IV, 107, Bürstel , v. Persèque perche , IE, 245. But, ». Pleuronecte flez, LIT, 4or. DES NOMS DONNEES AUX POISSONS. Butta, v. Pleuronecte turbot, Il, 407. Butte, v. Pleuronecte flez , 111, 401. Botter fish , . Blennie gunnel, Il, 90. —{ly fish, v. Blenme lièvre , 11, 70. Buttes, v. Pleuronecte flez, 111, 4or. Caantje of verkenskopf, ». Acanthure noiraud , IL, 346. Cabiliau, v. Gade morue, 11, 23. Cabillaud , v. Gade morue , 11, 23. Cabliau , v. Gade morue , 11, 23. Cabos , #. Gobie schlosser, Il, 124. Cagot , v. Muge céphale , IV, 88. —(petit), noir, #. Cotte noir , 11,324. Cabotte, v. Trigle hirondelle, 11, 374. Cabriggia, #. Trigle grondin , Il, 356. Cabrole, v. Caranx glauque, 11, 231. Cacatoea voe , v.Scare vert, 11, 516. Cacatoeha babintang , . Chétodon ar- gus, 111, 297. Cache , #. Raie mobular, 1, 173. Cackerel, ». Spare mendole, fit, 44. Cæsio cærulaureus, v. Cæsio azuror, 1l, 241. Cagarelle, ». Spare mendole, L11, 44. Cagnolu , s. Squale marteau , 1, 253. Cagnot, v. Squale milandre, 1, 225. —blanc, #. Squale glauque , 1, 213. —bleu , #. Squale glauque, I, 215. Cahuhau , . Clupée feinte, IV, 124. Cailleu-tassart, #. Clupanodon cailleu- tassart , 1V , 134. Calen, #. Cobite loche , IIE, 462. Calimande,v.Pleuronecte calimande,lll,4tv. —royale, v. Pleurouecte calimande, Ill, 4ux. Callarias, #. Gade callarias , Il , 44. —asellus minor, ».Gade æglefin, 11, 30. —barbatus, . Gade callarias, 11, 44. Callichte, v. Cataphracte callichte, 11], 522. Callionyme, v. Uranoscope rat, Il, 11. —baïkal, ». Coméphore baïkal, Ï, 521. —indien , #. Calliomore indien, 1}, 0. —lacert , #. Callionyme lyre , IL, 2. —@illé, #. Callionyme pointllé, 11, 7. —perit argus, v. Callionyme pointillé, 11, 7. Callorhinchus , #. Chimere antarcti- que , 11, 308. Calops , #. Labre calops , 11, 482. Camaripuguacu, v. Clupée apalike, 1V, 127. Cambodisehe pampusvisch , #. Hola- canthe anneau , I , 556. Campérien , ». Scombrésoce campé- rien , iV, 66. Camuri , ». Diodon orbe, 1, 384. 52à Buys , s. Clupée hareng, IV, sr1. Buyteklippare, v. Lutjan arauna , Ill , 451. Byenanèque, v.Mulle surmulet,11,394. Bykling , . Clupée anchois , LV, 126. C. Camus; s. Coryphène camus , 11,303, Canicula, #. Squale milandre, |, 225. —saxatilis, # Squale rochier, 1, 223. Canis galeus, v. Squale requin, 1, 187, —galeus , #. Squale milandre , |, 225. —spinax , . Squale aiguiilat , 1, 242, Cannat , ». Muge céphale , IV, 88. Canne, ». Scombre thon, 11, 141. Cannelé, v. Chétodon cannelé, Ill, 294. Cannette , #. Scombre thon , Il, 141. Canosa , #. Squale milandre , 1, 225. Canté, v. Spare sparaillon , 11}, 40. Cantheno , #. Cheiline scare, 1, 486. —v. Spare canthère , 11}, 50. Canthère , #. Spare canthère , I], 50, Canude , . Labre canude , 11, 455. Canudo , #. Labre canude , Il, 475. Canus , #. Labre canude , 11, 495. Capelan , #. Gade capelan , 11, 44. —d’Amérique , v. Salmone lodde , III , 573. —deTerre-Neuve, v.Salmone lodde, ll, 573, Caper, ». Baliste caprisque ; 1 , 203. Capitaine blanc, s. Spare bilohé,]lll,72. Capitano , ». Scare käkatoe , 111, 513. SPRSE auctorum , #. Cotte chabot, 1, 325. Capito anadromus, #. Cyprin vimbe, V, 196. pe Te Gesneri , #, Cyprin jesse, IV, 196. —fluviatilis, # Cyprin dobule,lV, 190. —fluviatilis subruber, #. Cyprin or- phe IV, 189: —minor, #. Cyprin dobule, IV, 190. Caplar, #. Muge céphale , IV, 88. Capo grosso , #. Cotte chabot, 11, 325. —grosso , #. Muge céphale , 1V, 88. Capoët , #. Cyprin capoët , IV, 176. Capone , v. Trigle hirondelle, 11, 374. Cappa , . Labre cappa , Il, 442. Capriscus longus , s. Baliste monocé- ros , L, 300. —Rondeleti, #. Baliste caprisque , 1, 203. ps Caprisque, v. Baliste caprisque, I, 295. Caramassou, v. Cotte scorpion, Il, 318, 33% 523 Carangue, v.Caranx carangue, IT ,235. Caranx chrysurus, w. Caranx queue- jaune , IL, 230. —ergthrurus,y.Caranx queue-rouge, II, 232. —speciosus , y. Caranxtrès-beau, II, 234. Carape , #. Gymnote carape , I, 454. Carapo, #, Gymnote putaol , 1, 453. —Brasiliensibus » V+ Gymnote carape, 1,454. Carassi primum genus , #. Cyprinu gi- bèle, IV , 185. Carassin, v. Cyprin hbamburge , IV, 180. —de mer, #. Spare carudse , HIT, 75. Carbonarius, #. Gade colin, IL, 48. Carcharias , #. Squale glauque, 1, 213. —canis , . Squaie requin , L, 187. Cardinal, ». Spare cardinal, IT, 72. Cardine , . Pleuronecte sole, IL, 506. Caréné , v. Doras caréné, IL, 522. Carlino , #. Spare sparaillon , IT, 40. Carlinoto, ». Spare sparaïllon, ILE, 40. Garoline, v. Argentine caroline, LV, 37. —v. Trigle caroline, IE, 342. Caroliniu, v. Centronote carolinin, IL, 357. Carpa, 2. Cyprin carpe , IV, 156. Carpe à cuir, #. Cyprin à cuir, IV, 170. —de mer, #. Labre bergylte , IL, 477. —de mer, #. Labre vieille , IE, 479. —de mer, ». Spare brème, IT, 59. Carpe saumonée , Y. Cyprin carpe, 1V , 156. Carpeau , #. Characin carpeau, IV, 28. Carpena , #. Cyprin carpe, IV, ia 56: Carpion, #. Salmone carpion , IT, 570. Carré, v. Athérine joël , IV , 80. Carreau , . Esoce brochet , IV, 41. Carrelet, #. Athérine joël , IV , 80. Carrelet , . Cobite loche, IIT, 462. —. Pleuronecte carrelet , IT, 409. —w, Pleuronecte plie , IL, 399. Carudse , v. Spare carudse, Il, 75. Carussa, .Cyprin hamburge, IV, 180. Casqué, . Pimélode casqué, ILE, 520. —v. Coryphène casqué, Il, 305. Castagnole,». Spare castagnole, LIT, 57. —». Spare marron, I, 75. Cataphract, v. Loricaire sétifère, IE, 533. Cataphractus costatus,v.Doras côte, [,522. Catesby, #. Scare catesby , IL, 515. —v. Spare catesby, IT, 70. Catostome , y. Cyprin catestome, IV, 204. Catto rochiero, s. Squale rochier, 1,223. Catulus , ».Squale roussette , I, 227. — maximus , #. Squale rochier, I, 223. —minor , #. Squale roussette , L , 227. Caucus , . Cyprin caucus, 1V, 187. Caudelette, s. Athérine joël , IV, 80. Coudrette, #. athérine Joël, IV, 80. TABLE ALPHABÉTIQUE Cavagiro , #. Cépole tænia, IT, 102: Cavalla, #. Centropome loup, ILE, 1503 Cavallo, #.Scombre maquereau,ll, 169. —marino, #. Syngnathe hippocampe, I , 398. Caviar, ». Muge céphale , IV , 88. =. Acipensère huso , L, 319. Cavillone, v.Trigle cavillone, IL, 379: Cayenne, r. Lutjan cayenne, LI, 143, Cefalo , . Muge céphale, IV, 88. Ceinture, ». Labre ceinture, IL, 479- —Argentée, v. Trichiurelepture, 1, 482. Ceixupira,v.Centronotenègre, III,446. Célerin , #. Clupée sardine, IV , 121. Cendré , s. Baliste cendré, I , 299. Cendré, ». Labre cendré, ILE, 465. Cendrée , #. Unibranchaperture cen- drée , IV , 334. Centrina , v. Squale humantin, I, 244. Centriscus scutatus , #. Centrisque cuirassé, Ï, 421. —squamosus , y. Centrisque bécasse, I, 425 —velitaris, v. Centrisque snmpit, I, 424. Centrogaster , #. Centropode rhoni- boidal , II, 351. —equula , #. Cæsio poulain , IL, 243. Centronotus conductor, #. Centro- note pilote, IL, 354. Centropode , v. Centronote pilote, II, 354. Céphale, #. Cyprin céphale, IV, 180. —. Muge céphale, IV , 88. | —d’'Amérique,r.Muge plumier, IV, 88, Cephalus americanus, v. Muge plu- mier, IV , 38. —argenteus, v. Clupée macrocéphale, EVE 152: —argenteus barbatus , . Polydactyle plumier , IV, 106. À —fluviatilis major , #. Gobiésoce tes- tar , IL, 138. —palustris, v. Gobiomore dormeur, IT, 132. Cépola rubescens , #. Cépole serpen= tiforme , IL, 103. Cépole serpent de mer, #. Cépole ser- pentiforme, IL, 103. Cerclé, . Labre cerclé , IE, 446. Cerclée, #. Gymnomurène cerclée , IV, 229« _Cernua , #. Spare orphe, LH, 75. —nonnullorum, v. Holocentre post, ILE , 2184 Cerres , v. Spare smaris, IH, 40. Cesteus argenteus , #. Gobiomore gro- novien ; Îl, 130. Cestra , ». Sphyrène spet, IV, 56. Cestracion, ». Squale marteau , [, 233. Cestreus, #. Muge céphale, IV, 88. Cevlackter klipvisch, ». Chétodon argus , IL, 297. DES NOMS DONNÉS AUX POISSONS. Ceylan , v. Labre ceylan , I1, 446. Chaboisseau , #. Cyprin jesse, LV, 106. Chabot, #. Cotte chabot , II, 325. —de l'Inde, #. Aspidophoroïde tran- quebar , Il, 315. Chabrontère, . Péristédion chabron- tère "IT 58. Chadri , #. Scare chadri , IT, 513. Chætodon alepidotus , #. Rhombe alépidote, TL, 555. —arcuanus, £. Lutjan arauna, II, 451. —armatus, #. Enoplose white, II, 340, —eureus,#. Pomacanthe doré, II, 327. —bicolor, v. Holacanthe bicolor , IT, 334. —bicoloratus,v.Holacanthe bicolor,111,434. —bifasciatus, v. Holocentre rabaji, IIF,454. —Boddaert , #. Acanthopode bod- daert , III, 353. —canaliculatus , #. Chétodon souf- flet, IT, ne —canescens , ÿ. Pomacanthe grison, III, 326. —capristratus, y. Chétodon bridé, IIT, 303. —collaris, ». Chétodon collier, 1,503. —dux, #. Holacanthe duc, IIT, 356. —falcatus , v. Chétodon faucheur, IT, 294. —glaucus , v. Acanthinion bleu, IT, 310. —lanceolatus , #. Chevalier améri- Cain Il ,.055. —Jlongirostris , #. Chétodon soufflet , IT, 294. —lutescens , #. Pomacanthe jaunà- tre, IE 5927. —maculatus, #. Glyphisodon kakait- sel, IT, 342. —maculosus , v. Holacanthe aruset, Il] , 336. —wesoleucos , v. Ghétodon hadjan,JIl, 300. —mesomelas , . Holacanthe mulat, III, 336. —nigricans,2. Acanthure noiraud , I11,346. —nigrofusceus , -#. Acanthure noi- raud , II, 336. —pavo, #. Pomacentre paon, TT, 317. —pinnatus, .Chétodon teira, IT, 306. —plamierii, #. Chétodiptère plu- mier, JIL, 353. —punctatus, . Chétodon fancheur, IT, 294. —rostratus, #. Chétodon museau-al- longé, IE, 3or. —rotundatus , #. Chélodon-rondelle , ILE, 294. —rotundus, v. Chétodon rondelle, HIT, 294. —saxalilis, #. Glyphisodon mouchar- ra Mill, 345. —sohar , #, Aspisure sohar , IE, 551. —striatus, #. Chétodon huit-ban- des, IT, 303. ériostegus, v. Acanthure zèbre, IIT, 346, 523 Chætodon unimaculatus , #. Chétodon tache-noire , III, 294. —variegatus , #. Chétodon à bandes, IIL , 297. Chagrinée, v. Raie chagrinée, 1 , 154. Chaïuette ,v. Murénophis chaînette, IV ,226. Chalcoïde, v. Cyprin chalcoïde, EV, 187: Chalgua , v. Chimère antarctique, 1, 308. Chalue, s. Muge céphale, IV, 88. Chambre de la mort, #. Scombre thon, IL, 141 —de la mort ,v Raiïe mobular, 1, 173. Chameau marin, #. Ostracion droma- daire , ?, 344. —marin, 2. Ostracion quadrangu- laire , 1 , 344. Chani, #. Holocentre chant, IT, 212. Channo, s. Holocentre chami, IT, 21°. Chapelet , v. Labre chapelet, IL, 444. Characinus cyprinoïdes , v. Characin carpeau , IV, 28. —notatus, v. Characin mouche, IV, 28. Charax, #. Cyprin hamburge, 1V,180. Charbonnier, #. Gade colin , IL, 48. Chare, #. Salmone carpion, III, 570. Charius , #. Corégone thymalle,1V,18. Charman , v. Esoce bélone , IV, 46. Charmuth, v. Macroptéronote char- muth, IT, 503. Charr,v. Salmone bergforelle, A}, 567. Chasse , v. Raïe mobular,1, 1796. —v. Scombre thon, 11, 14r. Chat, v. Pimélode chat, 111, 5rr. —marin, #. Squale roussetle, 1, 217. — marin des rochers, v. Squale ro- chier, 1, 223. —marin (très-grand), #. Squale ro- chier,l,.217. —de mer. (grand), v. Squale rous- .sette, 1, 223. —de mer (grand), v. Squale ro- chier , 1, 225. —de mer ( petit}, v: Squale rous- sette , 1,257. —de mer (petit), v. Squale ro- chier , 1, 295. —rochier, v. Squale rochier, 1, 223. —rochier mâle, v. Squale rochier, 1, 223. Chaudière , v. Athérine joël , 1 V, 60. Chaudrette , v. Athérine joël, IV, 80. Chauve, v. Amie chauve, LI, 480. Chauve-souris , v. Dactylopière pira- pède , 11, 360. —v. Raie aigle, 1, 147. —marine ; v, Raic aigle, f L,:147. 824 Cheiroptère , v. Datyloptère pira- pède, Il, 360. Cheilinus chelio, v, Cheilion doré , ll, 266. Chétodon à larges nageoires , v. Ché- _todon vespertilion , 111, 303. —anneaw,#. Holacanthe anneau, 111, 336. —arauna , 2. Lutjan arauna, Ill, 45r. —argenté, . Acanthopode argenté,lil, 353. —argentine , v. Chétodon huit - ban- des , 111, 303. —arqué , b. Pomacanthe arqué, 111, 327. —aruset, v. Holacanthe aruset, 111, 336. —asfur , . Pomacanthe asfur, 111, 327. —bec-allongé , v. Chétodon museau- allongé, 111, 3o1. —bigarré, v. Chétodon à bandes, 111, 297. —chirurgien , %. Acanthure chirur- gien, 111, 346. —cilier, . Holacanthe cilier , 1, 336. —dâakar, v. Chétodon teïra, 111, 306. —doré, v, Chétodon chili, 111, 207. —empereur du Japon , v. Holacanthe empereur, 111, 336, —enfumé, v. Chétodon forgeron, 111, 297. —faucille, v. Pomacentre faucille, Ill, 319. —gahm, v. Acanthure noiraud, 111, 346. —grison, #. Pomacentre grison , 111, 326. —guaperve, v.Chevalier américain, lil, 273. —jagaque , v. Glyphisodon mouchar- TaLill, 242. —mulat, # Holacanthe mulat, 111, 336. —museau-allongé, v. Chétodon souf- flet, 111, 294. —noiraud , v. Acanthure noiraud , 111, 3/6. —nû , #. Rhombe alépidote, 1, 553. —æœil de pron, v. Chétodon æillé, ll, 303. —orbiculaire, +. Acanthinion orbi- culaire, 111, 310. RS | ce l'Inde, . Pomacentre paon, FIST: — paru, Poteutie paru , Il, 327. —-persien , v. Acanthure nuiraud, 111, 346. —petit-deuil, v. Chétodon queue- blanche, 111, 297. —rabaji, v, Holocentrerabaji, 11, 453. —rayé, . Acanthure rayé, 111, 346. —rhomboïde , v. Acanthinion rhom- boïde, 111, 310. —ruban , v. Chétodon peint, 111, 300. —sale, v. Pomacanthe sale , I, 396. —seton , #. Pomacentre filament , I], 319. —sourcil , v. Chétodon vagabond, ll, 297. —strié, v. Chétodon ztbre, 111, 305. —tricolor, v. Holacanthe tricolor , ll LIT —veuve coquette, v. Holacanthe bi- color, 111, 336. —unicorne, #. Nason licornet, 11, 925r. —Zebre, ». Acanthure ztbre, 111, 346. TABLÉ ALPHABÉTIQUE Chétodonoïde , #. Lutjan chétodo= noïde , 111, 133. —, Plectofhinque chétodonoïde , 11, 266. | Cheval marin aiguille, ». Sÿngnathe aiguille , 1, 306. —marin hippocampe , #. Syngnathe hippocampe, 1, 308. —marin pipe, v. Syngnathe aiguille, 1, 396. —marin pipe, W. Syngnathe pipe, 1, 306. —marin serpent , v. Syngnathe ophi- dion ,1, 4ot. —marin serpent, . Syngnathe bar- be , 1, 4o1. —marin sexangulaire, #. Syngnathe barbe , 1, 4o1. —marin trompette, #. Syngnathe trompette , L, 389. —marin tuyan de plume, +. Syngna- the aiguille , 1, 596. Chevanne, #. Cyprin jesse, IV, 196. Chevenne, #. Cyprin jesse, IV, 196. Chevesne, #, Cyprin jesse, IV, 196. Chevillé ; v. Scombre maquereau, 11, 169. Chicharou , #. Caranx trachure, il, 228. Chiefis , . Lépisostée gavial, IV, 60. Chien de mer aiguillat , . Squale ai- guillat , À, 242. —de mer ange, #. Squale ange, 1, 252. —de mer barbillon , #. Squale bar- billon , 1, 228. —de mer barbu, 6. Squale barbu, 1, 229. —de mer barbu, +. Squele tigré , 1, 230. —de mer bleu, v. Squale glauque, 1, 213. —de mer bouclé, v. Squale bouclé, L, 247. —de mer cornu, v. Aodon cornn, |, 255. —de mer écailleux , #. Squale écail- leux , 1, 248. —de mer émissole , #. Squale émis- sole: 1,227. —de mer estellé , v. Squale émissole, 1, 22%. —de mer galonné , v. Squale galonné, 1, 231. —de mer glauque, v. Squale glauque, 1, 213. —de mer griset, v. Squale griset , 1, 241. —de mer humantin , . Squale hu- mantin, 1, 244. —de mer isabelle, v. Squale isabelle,1, 232. —de mer kumal, v. Aodon kumal, 1, 254. —de mer liche, #. Squale liche, 1, 245. —de mer marteau, v. Squale marteau, ], 233. —de mer massasa, v. Aodon massasa , 1, 254. —de mer milandre , #. Squale mi- landre , 1, 295. —de mer moucheté, v. Squale barbu,1, 22g. —de mer nez, v. Squaie long-nez, 1, 215. —de mer œillé, v. Squale œillé, 1, 232. —de mer pantouflier , . Squale pan- touflier, 1, 235. DES NOMS DONNÉS AUX POISSONS. Chien de mer perlon, v. Squale perlon, 1, 216. —de mer renard, v. Squale renard , 1, 230. —de mer requin, v. Squale requin , 1, 187. —de mer roussette , v. Squale rous- sette, 1, 217. —de mer sagre, v. Squale sagre, 1, 244. —de mer scie, v. Squale scie, 1, 248. —de mertigre, v. Squale tigré, 1, 230. —de mer très-grand , ». Squale très- grand, L, 210. —Marin (petit), v. Squale roussette, |, 217. Chiepa , #. Clupée alose , IV, 122. Chietsevisch, v. Holacanthe duc, 111, 336. Chili, #. Chétodon chili , 111, 297. —v. Mugiloïde chili, IV, or. —» Pimélode chili, 111, 520. —v. Spare chili, 111, 53. Chimæra argentea , #. Chimère arc- tique , | | 303: —callorhinchus , . Chimère antarc- tique , L , 308. —monstrosa , v. Chimère arctique, 1, 303. Chineesche vissch,v.Gobie schlosser,]ll, 124. Chinesische robrfisch , v. Aulostome chinois, 1V, 77. Chinois, v. Aulostome chinois, IV, 77. —1. Baliste chinois, 11, 287. —1. Bostryche chinois, 11, 270. —1. Chétodon chinois , IL , 306. —1. Clupanodon chinois , IV, 134. —v, Coryphène chinois, 11, 304. —1. Labre chinois, 11, 472. —1. Lutjan chinois, 111, 127. —. Pleuronecte chinois, 111, 4or. —. Scombre chinois, 11, 168. —1, Silure chinois, 111, 501. —v. Spare chinois, 111, 72. —v. Synode chinois, IV, 53. —1. ‘lachysure chinois , 111, 537. Chinoise,».Colubrine chinoise, lll,479. —#. Raie chinoise, 1, 176. —+. Sphyrène chinoise , IV, 56. Chirocentre , v. Esoce chirocentre , IV, 51. Chironecte , v. Lophie chironecte, 1, 268. Chirurgien,v. Acanthure chirurgien, 1lil,346. Chloris , #. Caranx chloris, 111, 442. Chloroptère , v. Spare chloroptère , lil, 77. Choram , #. Esoce bélone , IV, 46. Christophoron, v. Zée forgeron , 111, 366. Chromis, v. Persèque umbre , 111, 254. —1. Scièene chromis, 111, 184. —. Spare marron, 111, 75. Chrysinus, ». Cheilion doré, ll, 266. Chrysomélane, v. Spare chrysomélane, 111,82. Chrysomelanus piscis, v. Spare chry- somélane , III, 80. Chrysophrys, v. Spare dorade, 111, 29. 525 Chrysoptère, #. Cheilodiptère chry- soptère , IT, 404. —. Clupée chrysoptère , IV, 127. —v. Lutjan chrysoptère , IIT, 126. Chrysurus , v. Coryphène chrysurus, 11,292. Chub , #. Cyprin chub, IV, 204. —v. Holocentre philadelphien , 111, 229. Ciambetta , v. Squale marteau, 1, 233. Ciblia , s. Gade morue, IT , 93. Cilié, s. Holocentre cilié, IL, 223. Ciliée , ». Sciène ciliée , LIL, 182. Cilier, ». Holacanthe cilier, III, 336. Cimbre , v. Gade cimbre, IT, 6o. Cinædus caudâ lunatä,v.Spare denté,lll, 62. —Rondeletii, v. Labre canude, 11, 475. Cincirous , v, Cirrhite tacheté, 111, 459. Cingle, v. Diptérodon zingel, 111, 88. Cinq-épines , v. Labre cinq-épines, 11, 472, —raies, v. Holocentre cinq-raies, 111, 218. —taches , #. Hémiptéronote cinq- taches , IT, 307. —taches, v. Labre cinq-taches, 11, 477. Cirronius , Cirrhite tacheté, 111, 459. Citharus , v. Pleurnoecte limande , IL, 394, Citula , #. Zée forgeron , IL , 366. Citus , . Cotte chabot, Il, 325. Ckams-wels, . Silure glanis, ILE, 490. Claria fluviatilis ,#. Gade lote, IL, 57. Clarias,v. Macroptéronote charmuth,ll!,503, Clavelade , v. Raie bouclée, I, 162. Clavière, v. Spare clavière, ILE, 77. Clupanodon thrissa , #. Clupanodon cailleu-tassart , IV, 134. Clupe alose, #. Clupée alose , IV, 122. —anchois, ». Clupée anchois, IV, 126. —apalike , s. Clupée apalike, IV, 1235. — bande d'argent , #. Clupée athé- rinoïde , IV, 127. —bélame , #. Clupée bélame , IV, 127. —cailleu-tassart. #, Clupanodon cail- leu-tassart, IV, 134. —hareng, #. Clupée hareng, IV, 111. —hareng de la Chine, v. Clupano- don chinois, IV, 134. —lysan , v. Clupée dorab , IV, 127. —myste , . Myste clupéoïide, IV,132. —sardine, #. Clupée sardine, IV, 121. Clupea africaua , v. Clupanodon afri- cain , IV, 134. —caudà cuneilormi, tropiques, V, 127. ; —corpore ovato , #. Clupanodon cail- leu-tassart, IV, 154. —cyprinoïdes , v. Clupée apalike , IV, 127. —encrasicolus, v. Clupée anchois, IV, 126, —fallax , v. Clupée feinte, IV, 124. v. Clupée des 526 Clupea mystus, p. Myste clupéoïde, IV, 132. —setirostris , v. Clupée bélame, 1V, 127. —sima , 2. Serne argentée , IV, 127. —sinensis , ÿ. Clupanodon chinois, 1V, 134. —spraitus, #.-Clupée sardine, IV, 1217. —thrissa, #. Clupanodon cailleu-tas- sart, IV, 134. —tyberina, s. Clupée alose , IV; 122. —Villosa , ”. Salmone lodde, ll, 553. —vVitlargentea , #. Ciupée raie-d’ar- ÉOUT, AVR. —#. Myste clupéoïde, IV , 132. Coalfishi, #. Gade colin , H, 48. Cobite franche barbotte, #. Cobite loche, II , 462. —gros-yeux , v. Anableps surinam, » 472. —limoneux , 2. Fundule mudfish , ll, 478. —loche , #. Cobite tænia, 111, 462. —misgurn ; v. Missurne fossile, 111, 467. Cobitis aculeata, v. Cobite tænia , 111 , 46. —anableps, v, Anableps surinam , Ill, 472. —barbatula, . Cobite loche, IX, 462. —barbatula aculeata, v. Cobite tænia, 111, 462. —Hluviatilis, v. Cobite loche , 111, 462. —lossilis, #, Misgurne fossile, I}, 467. —heteroclita, v. Fandale mudfish, I, 478. —Japonica, v. Fundule japonais , NL, 478. —pungens, . Cobite tænia, II, 462 Cocehou, #. Trigle grondin, Il, 576. Cocco, v. Trigle milan , IL, 577. Coccyx alter, v.Trigle gurnau, Îl, 376. Cocher, #. Chétodon cocher, I, 300. Cochon , v, Ostracion triangulaire , 1, 331. —de mer, #. Ostracion deux-aiguil- Jons, 1, 342. —de mer, #. Ostracion trois-aiguil- lons, I, 542. Cock, #. Labre cock, 11, 475. —Cornubiensinm , v. Labre cock , Il, 475. —-padd, #. Cycloptère lompe , 1, 403. Coco, #. Pimélode bagre , HI, 5tr. Cod, ». Gade callarias, IT, 44. —fsh, #. Gade callarias , IL, 44. Caœli speculator, v Uranoscope rat, IL, 11. Coffre à bec, s. Ostracion à museau allongé, 1, 338. —à perles, #. Ostracion trigone, 1, 543. —bossu , #. Ostracion bossu , 1, 34r. —chameau marin , #. Ostracion dro- madaire, 1, 544. —chameau marin, drangulaire , À, 5 —deux-piquans, aiguillons , |, 3 1. Ostracion qua- V4 # 4 ; », Ostracion deux- / /1 2 EX TABLE ALPHABÉTIQUE Coffre deux-piquans, #. Ostracion trois- aiguillons , 1, 342. —lisse, v. Ostracion triangulaire , 1, 33r. —maillé, #. Ostracion maillé, 1, 537. —quadrangulaire sans épines , #. Os- tracion moucheté, 1, 540. —quadrangulaire à quatre épines , v. Osiracion quadrangulaire, |, 344. —quadrangulaire à quatre tubercules, v.Ostracion quatre-tubercules,l,558. —quaire-piquans , v. Ostracion qux- tre-aiguillons , 1, 343. —Ugré, v. Ostracion moucheté,l, 540. — triangulaire, v. Oslracion triangu- ‘Marre, 15574 —triaugulaire sans épines, v. Ostra- cion triangulaire , }, 551. —triangulaire chagriné à deux épines, v. Ostracion trois-aiguillons, 1, 342. —triangulaire chagriné à deux épines, v. Ostracion deux-aiguillons, 1, 342. —triangulaire à trois épines , v. Os- tracion quatre-aiguillons, 1, 545. —triangulaire à trois épines , v. Ostra- cion lister, 1, 343. —triangulaire à quatre épines , v. Ostracion quatre-aiguillons, E, 343. Cognoil,v. Scombre maquereau,ll, 169. Cola, v. Clupée alose, IV, 122. Colefish, v. Gade colin, 11, 48. Coleret , v. Persèqne perche, ILE, 245. Colfish Anglorum, v.Gade colin, 11,48. Calias, v. Scombre maquereau, I, 16g. Colin ». Gade colin 11, 48. Collano, v, Acipensère huso, 1, 519. Colleret, v. Corégone thymaile, LV, 18. —v. Cyprin carpe, IV, 156. —v. Esoce brochet, IT, 570. —v. Salmone gæden , IT, 575. Cotlerets, v. Centroponie sandat ,111, 144. Collibranche , #. Sphagebranche mu- seau-pointu , IV, 254. Collier , v. Chétodon collier , JT, 505. Colpesce, #. Acipensère huso , 1, 31@ Comber , #. Labre combre, IL, 482. Combre , #. Labre combre, Il, 482. Combrière , v. Scombre thon, IE, 141. Come, r. Pieuronecte plie, LL, 392. Commerson , . Lophie commerson, I, 269. —s. Scombre commerson, Il!, 138. Commersonnien, v. Cyprin commer- sonnien , IV, 204. —v, Exocet commersonnien , IV, 06. —v. Labre commersonnien, 11, 460. —y, Pimélode commersonnien , IIL, 513. DES NOMS DONNES AUX POISSONS. Commersonnieu , y. Pleuronecte commer- sonnien', JLL, 411. —+ Scombéroïde commersonuien, IL, 184. —#. Stoléphore commérsonnien, IV, 85. Concirrus, ». Cirrhite tacheté, LI, 459. Concordita, v. Muge céphale, IV, 88. Conducteur du requin , v. Centronote pilote , 11, 554. Couducteurs des æglefins, ». Gade ca- pelan , I, 44. —des morues, v. Gade capelan, 11, 44. Conger eel, ». Murène congre, 1, 527. Congre, v. Murène congre , 1, 527. Cops, v. Acipensere esturgeon . 1, 513. Copse, v. Acipensère huso, 1, 319. Copso, #. Acipensère huso, 1, 319. Coq, v. Zée Re , LI, 566. —de mer, v. Gal verdûtre, INT, 550. Coquctte des îles américaines , v. Ché- todon bridé, M1, 303. £oquillade,v.Blenniecoquillade, IT, 57. Coracinus, v. Persèque umbre, HI, 254. —v. Sciène umbre, 111, 184. —brasiliensis, y. Sciène chromis,lll, 184, —Gesneri , #. Sciène umbre , 111, 184. —niger, . Persèque umbre, 1I£, 254. —niger Salviani, v. Sciène nmbre, III, 184. —Salviani, v. Persèque umbre, III, 254. Coras, #. Cyprin hamburge, IV, 180. Corax , #. Trigle hirondelle, 11, 374. Corbeau, v. Sciène umbre , 111, 184. —de mer, v. Sciène umbre, 111, 184. —de mer, #. Trigle hirondelle,11,354. —marin, 2. Persèque umbre, 111, 254. Corcerons , v. Raie bouclée, 1, 162. Corde , #. Raie bouclée, 1, 162. —{lottante, ”. Raie bouclée, 1, 162. Cordes par fon , v. Raje bouclée, I, 162. Cordiers, s. Rate houclée, 1, 162. Cordon-jaune, #. Mulle cordon-jaune, 11, 599. Coregonus albula, s, Corégone able, NET —amboinensis, #. Characin double- mouche, IV , 28. —peled , . Corégone able, IV, 21. Coretta alba Pisonis, .Scombre thon, Il, 141. Cornu, ». Aodon cornu, 1, 255. —. Blennie cornu, 11, 75. —v. Chétodon cornu, 11, 75. —, Macroramphose cornu, LIT, 53r. Cornubien, sv, Labre coraubien, 1, 465. Coro, ». Sciène coro, Lit, 182. Corocoraca , #. Sciene coro , LIL, 182, Corocoro , p. Sciène cçoro, LI, 182. 527 Corp, , Sciene umbre, ÎIT, 184. Corpon, #. Scombre thon, LE, 14r. Corsano, v. Trigle hirondelle, IT, 374, Corsavo, v. Trigle hirondelle, IT, 374. Corvetto, #. Persèque umbre, ILE, 254. Corvo , v. Sciène umbre, 111, 184. —v. Persèque umbre, 111, 254. —di fortiera, . Sciène umbre, IT, 184, Corvus, 2. Trigle hirondelle, 11, 374. Coryphæna aurata , #. Coryphène do- radon , 11, 291. —equiselis, v. Coryphène doradonr, IL, 207. —fasciolata, #. Coryphène ondé, IF, 208. —hémiptéra, Hémiptéronote gmelin, 11,308: —japonica , #. Coryphénoïde hottuy- nien , 11, 3c9. —pentadactyla,.Hémiptéronote cinq- taches , 11, 307. —velifera, #.Oligopode vélifere, 11, 94 —virens , #. Coryphène vert, Il, 305. Coryphène à bouclier, #. Coryphène casqué , 11, 305. —à demi-nageoires, ”. Hémiptéronote, gmelin , 11, 308. —branchiostège, v. Coryphénoïde hot- tuynien, 11, 309. —cinq-taches, ». Hémiptéronote cinq= taches , 11, 3507. —dofin, ». Corifène hippurus, IT, 288. —éventail, ». Oligopode vélitère, IL, 94. —lampuge, v. Coryphène pompile, IL, 298. —paon de mer, v. Coryphène plu- mier , L1, 500. —rasoir bleu, v, Coryphène bleu, 11, 209« —rason , y. Coryphène rasoir, IL 3o1. —rechigné, v. Coryphène camus, 11, 303, Coryphænoïdes rupestris ,#, Macroure berglax, 11, 284. Coryphénoïde, ». Coryphénoïde hot - tuynien , LL, 509. Coryphus argenteus, v. Coryphène scombéroiïde, Il, 205. Corystion , #. Trachine vive, 11, 14. —venlricosus, #. Trigle hirondelle, 11, 374« Côte , #. Doras côte, 111, 522. Cottearmé, #. Aspidophore armé , ll, 5 mn 9. Cotte grognant, [1,316 —lisiza, #. Aspidophore lisiza, IL, 312. —raked , ». Cotte insidiateur , IE, 323. Cottus brodamus, #, Aspidophore ar- mué , 11, 311, 528 Cottus cataphractus, s. Aspidophore armé, 11, 31r. —gobio, . Cotte chabot, 11, 325. —japoricus, y. Aspidophore lisiza , II, 312. —massiliensis, #. Scorpène marseil- laise, LL, 334. —monopterygius , . Aspidopho- roïde trauquebar , 11, 315. —pinnà secundà dorsi albà, v. Callio- nyme lyre, IL, 2. —scorpioides,s Cotte quatre-cornes, IT, 320. —squamosus rostro bifido, v. Scorpène volante, 11, 344. Cotyléphore, v. Silure cotyléphore, ll, 499. Couaga, s. Chétodon couaga, IT, 455. Couchou, ». Ostracion triangulaire, 1l, 331. Coucou , ». Trigle milan , 11, 377. —v. Raie coucou, 111, 425. Coulac, v. Clupée alose, IV, 122. Coup, v. Scombre thon, IL, 14r. Couple, v. Scombre thon, I, r4r. —grand, v. Scombre thon, II, r4r. Courantille, v. Scombre thon, LE, r4r. Courbedos , #. Pogonathe courbine, lil, 524. Courbin,v.Pogonathe courbine,lll,524 Courbine, v. Pogonathe courbine, IL, 524. Cous , 2. Pimélode cous , 111, 518. Cousepar , ». Xystère brun, IV, 14r. Cousue, v. Pétromyzon noir, 111, 420. Coutai, v. Anableps surinam, 111, 472. Couteau, v. Cyprin couteau, IV, 196. Crabe de Biaritz, v. Scorpène truie, ll, 339. Cradeau , v. Clupée sardine , IV , 121. Cramp-ray, v. Raie torpille , 1, 135. Crapaud , v. Raie aigle, 1, 147. —de mer , v. Raie aigle, 1, 147. —de mer,s.Scorpène horrible, IT, 330. —marin , #. Diodon tacheté, 1, 383. Crapaudine, s. Anarhique loup, |, 544. Créac, v. Acipensère esturgeon, |, 313. —de busc, v. Squale ange , 1, 252. Crénilabe , v. Muge crénilabe , 1V, 88. Crested blenny , v. Blennie coquil- lade , 1l, 77. Crête, v. Blennie coquillade. 11, 77. . Croissant, v. Labre croissant, 11, 444. —v. Lutjan croissant, Ill, 119. —v. Pomacentre croissant, NY, 319. —v. Tétrodon croissant , 1, 358. Croker, v. Sciène croker, 111, 184. Crowlsh, v. Persèque umbre, 1], 254. Crucian , v. Cyprin hamburge , 1V, 180. Cruménophthalme , v.Caranx crumé- nophthalme, 111, 442. Csuka, v. Esoce brochet, IV, 4r. TABLE ALPHABÉTIQUE Cubricunha, v. Pleuromecte grandeg écailles , 111, 4rr. —Y. Pleuronecte argus, 111, 411. Cuculus , v. Trigle grondin , Il, 376. —Y. Trigle milan , 11, 577. —lyræ species, v. Trigle grondin , ll, 376. —-minor, v. Trigle grondin , 11, 376. Cuir, v. Cyprin à cuir, IV, 170. Cüirassé,v. Centrisque cuirassé, 1, 425. Cuirassier plécoste, v. Loricaire séti- fere , 111, 533. Cumula, v. Muge céphale, IV, 88. Cuning , v. Spare euning, III, 59. Curaçao, v. Chétodon caraçao, Hl,289. Curassavien , v. Baliste curassavien, |, 201. Carimate, v. Characin curimate,lV,3r. Cuvier, v. Raie cuvier, 1, 168. Cyanoptère , . Cheilodiptère cyanop- tère , IL, 494. Cyclopterus dentex, v. Cycloptère denté , L, 408. —musculus , v. Cycloptère souris , 111, 43e: —nudus, v. Cycloptère double-épine, 1, 408. Cyclostome, v. Bodian cyclostome, ill, 169 —v. Mulle cyclostome , 11, 398. Cylindrique, v. Sciene cylindrique, Ill, 184. Cynocephalus albus, v. Squale requin,1,187. —glaucus , v. Squale glauque, }, 213. Cynodon, v. Spare cynodon, 111, 63. Cyprianos, v. Cyprin carpe, IV, 156. Cyprin azuré, v. Cyprin américain, IV, 196. —bierkna, v. Cyprin large, IV, 204. —bordelière, v. Cyprin large, IV, 204. —bordelière, v. Cyprin sope, ÎV, 204. —cabot, v. Cyprin barbeau , IV, 168. —chevanne, v. Cyprin chub,lV, 204. —cylindrique, v. Cyprin céphale , IV, 180. —doré de la Chine, v. Cyprin doré, 1V, 182« —idbare, v. Cyprin ide, IV, 190. —labe, v. Cyprin labéo , IV, 187. —large, v. Cyprin brème , IV, 196. —orfe , v. Cyprin orphe, IV, 187. —petite-tête, v.Cyprin leptocéphale, 1V,187 —plestie, #. Cyprin Ps > IV, 204. —roussarde, v. Cyprin nilotique , IV, 1904 —rousse , #. Cyprin rougeâtre , IV, 190. —sarve , #. Cyprin rotengle, IV, 190. —sauteur, v. Cyprin gonorhynque, IV, 190. —tanche dorée, v. Cypriu tanchor, 1V, 176. —yarié , #. Cypt inodon varié, IV ,142. Cyprinoïde,v.Gobie cyprinoïde,ll,123. —v. Mormyre cyprinoïde , IV, 214. Cyprinos , ». Cyprin carpe, IV, 156. DES NOMS DONNÉS AUX POISSONS. Cyprinus aculeatus, v. Cyprin pigo, IV,204. “—alburnus, #. Cyprin able, IV, 106. —amarus, , Cyprin bouvière, 1V,196. “—aspius , v. Cyprin aspe, IV, 106. —bailerus, v. Cyprin sope , 17, 204. —barbus,# Cyprin barbeau, IV, 168. —bjorkna, #. Cyprin large, 1V, 204. —bipunctatus , #. Cyprin spirlin , IV, 106. —brama , ». Cypriu brème , IV, 196. —capito, #. Cyprin barbeau , IV, 168. —capæta, v. Cyprin capœt, IV, 176. —carassius , v. Cyprin hamburge, IV, 180. —carpi0, #. Cyprin carpe , IV, 156. —cirrosus , ». Cyprin voncondre , IV , 176. —clupeoïdes, y. Cyprin chalcoïde, 1V, 18. —coriaceus , #. Cyprin à cuir, IV, 170. —cubitalis , #. Cyprin jesse, IV, 196. —cultrarus, v. Cyprin couteau, IV, 106. —dentex, #. Characin denté, IV, 98. —erythrophthalmus , ». Cyprin ro- tengle, IV, 160. —faicatus, . Cyprin faucille, IV, 204. —gibelio, v. Cyprin gibèle, IV, 187. —gobio, ». Cyprin goujon , IV, 172. —grislagine,s. Cyprin dobule,lV,190. —idbarus , #. Cyprin ide, IV, 190. . 529 Cypriaus idus, v. Cyprin ide, IV, 190. —jeses , ». Cyprin jesse, [V5/196. —latus, v. Cyprin hamburze, IV, 180. —leuciscus, v. Cyprin vaudoise, IV, 190. —macrophthalmus , #, Cyprin gros- yeux, IV , 182. —macrophthalmus, v. Cyprin téles= cope , IV, 182. —maranulr, v. Corégone marénule, IV, 21. —minimus, #. Cyprin aphye, IV, 190. —mucosus nigrescens , v. Cyprin tan- che, IV, 172. —mursa , ” Cyprin murse; IV, 171. —nigroauratuÿ, 2. Cyprin mordoré, LV, 179. —nobilis, v. Cyprin carpe, IV, 150. —nudus , v. Cyprin à cuir, IV, 170. —orfus , v. Cyprin orphe, IV, 187. —phoxinus, v.Cyprin véron, IV, 190. —pigus , #. Cyprin pigo, IV, 204. —rivularis, #.Cyprin goléian, IV, 187. —rufescens, v. Cyprin nilotique, IV, 190. —rutilus, #. Cyprin rougeâtre, 1V , 100. —sucetta ,v. Cyprin sucet, IV, 204. —tinca, #. Cyprin tanche, IV, 172. —tinca , #. Cyprin tanchor, IV, 176. —tincauratus, y. Cyprin tanchor, IV. 176, D. Daakar, #. Chétodon teïra, 111, 506. Dab, ». Pleuronecte limande, LIL, 394. Dace, #. Cyprin vaudoise, IV, 190. Daine , v. Persèque umbre , 111, 254. Damo, ». Caranx glauque , 11, 231. Danois, #. Gade danois , 11, 56. Dard, ». Cyprin vaudoise, IV, 190. Dare, v. Cyprin vaudoise , IV, 190. Darne, . Scombre thon, Il, 141. Dasybatus , s. Raiïe batis, 1, 109. —v. Raiïe bouclée, 1, 162. —v. Raïe miralet, 1, 132. —y. Raie ronce, 1, 133. | Daubenton, v. Caranx daubenton,; 11, 233. Dawatschan , y. Salmone truite, 111, 559. Décacanthe, v. Bodian décacanthe, Ill, 169. —v, Lutjan décacanthe, 111, 122. Décadactyle, v. Polynème décadac- tyle, 1V, 102. Deep water fish , v. Clupée apalike, IV, 127. Demi-disque, v. Labre demi-disque, 11, 446. Demi-folle , v. Gade colin, I! , 48. 2e Demoiselle, v. Salmone saumon, 111, 543. —#. Squale pantouflier , 1, 255. _ Lacepède, 5, Dendera, ». Mormyre dendera,IV,214, Dentalis, #. Spare denté , 111, 72. Denté , ». Characin denté , 1 V, 28. —v. Cheiline scare , IL, 486. —v. Cycloptere denté , 1, 408. —v. Pieuronecte denté , 111, 411. —». Spare denté, LIL, 72. —1. Spare pagel, 1il, 44. Dani , v. Spare denté , 111, 72. —, Squale dentelé , 1, 246. Dentex , #. Spare denté, 111, 72. Dentice , . Spare denté, III , 72. Denticulé, s. Scare denticulé, 1}, 513: Dentillac , s. Spare denté, LIL, 72. Derbio , v.Caranx glauque, 11, 231. Der kieferwurm , . Pétromyzon lam- proyon, l, 80. Désarmé , v. Agénéiose désarmé , 111, 530. Desfontammes , . Spare desfontaines , 111, 82. Deux-aiguillons, #. Ostracion deux= aiguillons , 1, 342. —bandes , #. Labre deux-bandes, 11, 446. “ —, Muile deux-bandes , 11, 598. 3% 530 Deux-croissans , s!. Labre deux-crois- sans , 1l, 484. —dents,v. Lutjan deux-dents Ill, r27. —dents courte épine, #. Diodon atin- ga ti 077. ; —dents courte épine , #. Diodon orbe , 1, 384. dents hérisson, ». Diodon orbe, 1, 584. — dents longue épine , v. Diodon atin- ga, l, 577. , —dents longue épine, #. Diodon ho- locanthe , 1, 382. lignes , v. Achire deux-lignes, lal 418. —piquans , ”. Holacanthe deux-pi- quans , 111, 556. : —piquans , #. Syngnathe deux-pi- quans , 1, 398. taches ? #. Silure deux-taches , 111, 498. k —tubercules , v. Ostracion deux-tu- bercules, I, 530. Deverekesegi , v. Cyprin jesse , IV, 196. Diable de mer , #. Lophie baudroie, L,097- =». Raie banksienne, I, 183. sv. Raie mobular, L, 175. —v. Scorpène américaine , 11, 341. Diacanthe,». Holocentre diacanthe,IIT,226. —v., Lutjan diacanthe , IL, 153. —v. Persèque diacanthe, IE, 256. Diadême , v. Holocentre diadême, ILT, 226. Diagramme, #. Lutjan diagramme , ILE, 117. Diane, +. Labre diane , 11, 482. Dianème, v. Lonchure dianème, IL, 403. Diavolo di mare, v. Lophie baudroie , 1, 257. Didactyle, v. Scorpène didactyle, IT, 34. Dierad el bahr, v. Éxocet sauteur, IV, 96. Digramme , v. Labre digranmme, IT, 479. Dikkopf , v. Cyprin Jesse, IV, 106. Dil beluck,v. Pleuronecte sole, L11,306. Diodon atinga holocanthus , v. Diodon holocanthe , 1, 382. —hystrix,v.Diodonholocanthe,[,582. —hystrix, v. Diodon orbe, 1, 584. —hystrix reticulatus, v. Diodon orbe,1,38/. lune, v. Chrysotose lune, IL, 372. —ocellatus , v. Tétrodon croissant, I, 358. —ocellatus, #. Tétrodon rayé, 1,358. Diptérodon asper , v. Diptérodon apron , HT, 88. Divei , v. Cyprin esse, IV, 106. Diantan , v. Chétodon cornu, LE, 294. Dobel, ©. Cyprin dobale, IV, 160. Dobeler, v. Cyprin dobule , IV, 190. Dobute , v. Cyprin dobule , LV, ro. TABLE ALPHABETIQUE Docmac, v. Pimélode docmae, IL, ,5184 Doebel , v. Cyprin ide , IV, 190: Doeri , v. Dicdon orbe , 1, 584: Doeri-nja, v. Diodon orbe , À , 384. Doigt-de-nègre , v. Pimélode doigt de-nègre , ILE, 513. Dolomieu , v. Microptère doloïmieu , IT , 190. e HART Dolphin , v. Coryphène hippurns , IL, 288. Dombey, v. Gastrobranche dombey, I, 3754 Donderpad , v. Cotte scorpion , IL, 318. Donner krote, v. Cotte scorpion , IL, 3184 Donzelle barbue, v. Ophidie barbu, I, 533. —imberbe , v. Ophidie imberbe , I, 533. —trompe , v. Macrognathe aiguillon< nes 595: —unernak , v. Ophidie unernak, [, 533. Donzellina, v. Gade mustelle, 11, 6o: —v. Labre girelle , 11, 467. Dootvjoo,v. Misgurne fossile, ITE, 467- Doppel band , v. Lutjan jourdin, HET, 131. —fleck, v. Characin double-mouche, IV ,28. Doppelte halskième , v. Sphagebran- che museau-pointu, IV, 232. Dorab , v. Clupée dorab , IV, 127. Dorade , v. Spare dorade , 111, »9. —( petite), v. Coryphène scombés roïde , Il, 295. Doré, v. Centrapome doré, LIL, 153 —v. Cheilion doré, III, 266. —v. Cyprin doré, IV, 182. —v Holocentre doré , IE, 231. —v. Scombre doré, Il, 187. —de la Chine, #.Cyprin doré, IV, 182: —gal , v. Gal verdäâtre , IT, 370. —gal à longs cheveux , v. Zée à longs cheveux , III, 365. —le coq,v. Argyréiose vomer, ILT,559. — poisson saint-pierre , v. Zée forge- ron., AIL ; 566: —quadrangulaire , v. Sélène quadran- gulaire, 111, 55%, —rusé , v. Zée rusé , IL, 363. —sanglier, v. Capros sanglier, H1,374. Dorée , v. Zée forgeron , Ill, 366. —d’étang, v. Cyprin tanchor, 1V, 176. Dorhundit, v. Squale aiguillat, 1, 242. Dortmeur , v. Gobiomore dormeur, IL, 132. Dormilliouse , . Raïe torpille,1, 155. Dorn , v. Zée forgeron, ILE, 566. Dorngrundel,v. Cobite tænia, 1,462. Dorsch , ». Gade callarias , 11, 44. Dos-nu, ».Gymnote électrique, }, 4374 Double-aiguillon , #. Baliste double- aiguillon, I, 286. —-boise , v. Kyphose double-bosse, IT, 256. DES NOMS DONNES AUX POISSONS. Double-bosse,v.Lophie double-bosse,Il,268. —chin-gilt, v. Sphagebranche mu- seau-pointu, IV , 252. —tpine, v. Cycloptère double-épine, I, 408. —filament, #. Scorpène double-fila- ment, IL, 534. —mouche , 2. Characin double-mou- che, IV, 28. —tache,v.Labre double-tache, IF, 472. Doucet, v. Callionyme lyre, IE, 2. Dovella, v. Labre girelle , Il, 467. Dover, v. Cyprin dobule, IV , 190. Douwing bâtard d’haroke, v. Hola- canthe duc, LIT, 536. —{ormose, v. Holacanthe géométri- que, III, 336. —-hertogin, v. Chétodon vagabond, ITI, 297. —marquis, 2. Holacanthe anneau, 111, 336. —prinz, v. Chétodon vagabond, lil, 297. Dracunculus,v. Callionyme lyre, LL, 2. 534 Dragon, v. Pégase dragon, I, 416. —v. Trachine vive, IE, 14. —de mer, y. Trachine vive, 1, 14. —de mer, v. Trachine vive, IE, 14. Dragonneau , v. Callionyme dragon= neau , 11, 5. Dranguel, v, Murène anguille, L, 504. Dranguet dru , v. Murène anguille , 1, 504. Dreg-dolfin,v.Cataphracte callichte,ILI,526. Drége, v. Gade merlan , 11, 52. Dréges , v. Trachine vive, 11, 14. Dréligny,v.Centropomeloup,i1i, 150; Dreyer,v.Corégonewartmann, IV, 21. Dromadaire,v.Ostracion dromadaire, 1, 344. Drum, » Sciène chromis, 111, 184. , Dschirau-malù,v.Labreceylan, 11,446. Dschium , v. Silure glanis , 111, 490. Duc, v, Holacanthe duc, 111, 356. Duchesse, v. Holacanthe duc, LL, 336. Durdo , v. Sciène umbre, LIL, 184. E Æcailleux, v. Notoptère écaiileux, I, 487. —v. Squale écailleux , 1, 248. Echarpe, v. Baliste écharpe , 1, 284. £chène remore, v. Echénéis rémora, IL, 272. —sucet , v. Echénéisnaucrate , 11, 280. Æcheneis lineata , v. Echéneisrayé, II, 282, —, on Jamproie , L, 80. ÆEchidne, v. Murénophis échidne , IV, 226. Echiquier, v.Cohite loche, ll, 462. —. labre échiquier, 11, 467. £Ecriture, ». Lutjan écriture, NE, 127. Ecrivain, #. Cyprin nase, LV, 106. Ecureuil, v. Lutjan écureuil, 1, 115. £el, ». Murène anguille, 1, 504. —pout, #. Gade lote, 11, 57. Eglantier,#. Raie églantier, 1, 157. Egle, #. Persèque perche, 111, 245. Eglen , #. Persèque perche, 111, 245. Egrefinus , . Gade æglefin, 11, 30. Fyuillette, #. Esoce bélone, LV, 46. Lhrl, #- Cyprin dobule, IV, 190. Lichhorn-fisch, v. Lutjan écureuil, IL, 115. Finfleck, #. Characin curimate, IV, 31. Ekorkouning,v. Holacanthe bicolor, ll, 336. Eïb butt, v. Pleuronecte carrelet, IE, 409. Llbute, #. Cyprin véron, IV, 190. Electrical eel, v. Gymnote électrique, À, 437. Electrique, v. Gymnote électrique, I, 437. —v. Malaptérure électrique , 111, 505. —1. Tétrodon électrique, 1, 365. —. Trichiure électrique, 1& 485. Eléotre, v. Gobie éléotre, IL, 120. Eicphant-fish, v. Chimère antarctique, I, 308. Elcphantennasse , v. Esoce espadon, IV, 49. Klephas , v. Centrisque hécasse, 1, 423. Elevé, #. Spare élevé, IL, 55. Elft, #. Clupée alose, 1V, 122. —s. Cyprin orphe, IV, 187. Ellerling, #. Cyprin véron, IV, 190. Ellipuque,v.Lutjan elliptique,ll, 1 19. Elops, v. Gomphose bleu, 11, 246. Elnitze v , Cyprin véron, 1V, 190. Else , v. Clupée alose, IV , 122. Fi volante, v. Exocet volant, IV, 96. Elv-kra v., Salmone truite, 111, 559. Elwe ritze, v. Cyprin véron, IV, 190. : Enissole, v. Squale émissole IL, 227. Emoi , v. Polyenme émoi, IV, 102. Emperador,v. Xiphias espadon, 1,538. Empereur, v. Holacantheempereur, II, 336. —v. Xiphias espadon ,f, 538. Empetrum, v Blennie pholis, H, 83. Empile, v. Raie bouclée, FE, 162. Enchelyopus, v. Gade molve, If, 56. —v. Trichiure lepture , I, 482. —barbatus, v. Ophidie barbu, E, 533, —flavus imberbis, v: Ophidi imberbe 1, 53: Encrasicholus, v. Clupée anchois, IV , 1264. End, v. Cyprin-1de, IV, 160. Éngarre ,v. Scombre thon, IT, 145. Engraulis, v. Clupée anchois, IV, 126. Ennéacanthe, v. Labre ennéacanthe, I], 462, —v. Scare ennéacanthe , IT, 510. Ennéadactyle, v. Pomacentre ennéa-. dactyle, If, 317. Enneophthalmoscæcus,v.Pétromyzon, Jamproyon, 1, 89. Enéoplose,v. Chétodon bordé, fr, 280%. Ensanglanté , v. Gobie ensanglanté; ET, 1154 532 Ensangnanté v. Labre ensanglanté, II > 482. Epée , v. Cépole tænia, 1l, 102. —v. Xiphias épée , E, 542. —de mer, #. Squale scie , L, 248. Eperlan de mer, v. Osmère éperlan, IV, 5. Eperlanus fluviatilis , #. Osmère éper- lan, IV, 5. Eperon,s. Centronote éperon, II, 448. —v. Holocentre éperon, INT, 234. Eperonné, ». Spare éperonné, LH, 55. Epervier , s. Esoce brochet , IV, 41. Epinarde, v. Gastérostée épinoche, IL, 347. Epine-double , ». Syngnathe deux-pi- quans , I, 398. æf. Syngnathe hippocampe, I, 308. Epineuse,v. Scorpène épineuse,ll, 533. Epineux, ». Baliste épineux, 1, 291. —#. Cycloptère épineux, I, 407. Epinéphèle, #. Holocentre épinéphè- IeNIL 218. —bordé, ». Holocentre bordé, ll, 234. —brun,s. Holocentre africain, I], 234. —brun , #. Holocentre brun , Il, 234. —raerra, #. Holocentre merra, ll, 234. —rouge, #. Holocentre rouge, Il], 234. Epinoche, v. Gastérostée épinoche, IL, 347. Epimochette , ». Gastérostée épino- chette, 11, 347. Equisèle, v. PAC OT hippurus, IT, 288. Equiselis, v. Coryphène hippurus, IL, 288. Erfling, #. Cyprin ide, IV, 190. Eriox, v. Salmone ériox, 111, 558. Ersskraper, v. Gastérostée spinachie, IE, 347. £rwel, ». Cyprin véron, LV, 190: £rythrinus, Spare pagel , I, 44. —polygrammos,v. Holocentresogo, LI, 212. Erythroptère ; #. Pimélode érythrop- tère, Il, 518. ï Escher, v.Corégone thymalle, LV, 18. Esoce aiguille écailleuse, v. Esoce vert, IN, 6x. —cayman, v. Lépisostée gavial, IV, 60 — petit espadon , v. Esoce espadon, IV, 49. —piquitingue , ». Esoce gambarur, LV, 49. —renard, v. Synode renard, IV, 55. —robolo, v. Lépisostée robolo, IV, 60. Fabro , v. Zée forgeron, IL, 366. Fabronienne , y. Raïe fabronienne, Liro0 Vætela , v. Holotentre gaterin, IT, 219. Faisan de mer, v. Pleuronecte turbot, IT, 407. Faitan, v. Pleuronecte flétan, IL , 283. TABLE ALPHABETIQUE Esoce spet , v. Sphyrène spet, IW, 56. —verdet, v. Esoce vert, IV "51 Esox brasiliensis, v. Esoce espadon , IV; 49. —chilensis, >. Lépisostée robolo , IV, 60. —hepsetus , v. Esoce gambarur, IV, 40. —lucius, v. Esoce brochet, IV, 41. —lucius americanus, v. Esoce amé- ricain , IV, 4. —malabaricus , v. Synode malabar, N, 53. —marginatus , v. Esoce gambarur, IV , 49. —0$sseus, v. Lépisostée gavial, IV, 60. —rostro pagioplateo, v. Esoce bro- chet, IV 41. —sphyræna, v. Sphyrènespet, IV, 56. —synodus, v. Synode fascé, IV , 53. Espadon , v. Esoce espadon, IV , 49. —v. Squale scie , I, 248. —v. Xiphias espadon , I, 538. —(petit), v. Esoce espadon, IV , 49. Espedon, v. Sphyrène spet, IV , 56. Esperlan, v. Osmère éperlan, IV, 5. Essaugne, v. Scombre thon , IT, 141. Esturgeon ; v. Acipensère esturgeon , I, 3134 Etaliers , v. Gade colin, IL, 48. Etoilé, v. Acipensère étoilé, L, 328. —V. Bahiste étoilé, I, 285. +-v. Baliste verdâtre, 1, 206. —v. Bodian étoilé, IL, 171. —v. Scare étoilé, 11, 510. —v. Tétrodon étoilé , I, 351. —v. Tétrodon lagocéphale, p. 357. Etoilée , v. Murénophis étoilée, IV, 226. Eventail, v. Oligopade vélifere, II, 94. Exocætus Commersonii, v. Exocet commersonnien, LV, 96. —evolans, v. Exocet volant, IV, 06. —exiliens , v. Exocet sauteur, IV, 06. —marinus , V, Ammodyte appât, L, 530. —mesogaster, v. Exocet métorien, IV, 96. —volitans, v. Exocet volant, IV, 06. Exocel'muge volant, ». Exocet volant, IV , 96. —pirabe, v. Exocet volant, IV, 96. Exos , v. Acipensère huso , 1, 310. Expausancon, v. Batrachoïde tau, il, 64. F Falciforme , v. Monodactyle falci- forme, IT, 265. Falcone, v. Dactylopière pirapede, I, 360. Fanal, v*Trigle milan, Il, 373. Farene , v. Cyprin farène, [V, 196. Fario, v..Salmone truite, LT, 559. —y. Salinone truite-saumonée, Il, 5074 Farre , v. Corégone lavaret, IV, 14. Fascé, v. Achire fascé, IIL, 417. —v. Blennie fascé, Il, 55. —v. Caranx fascé, III, 442. —v. Centropome fascé, ILE, 453. —v. Cheilodactyle fascé, IL, 461. —v. Hologymnose fascé, 1 , 504. Fascé, v. Ophisure fascé , IIL, 432. —v. Ovoïde fascé, I, 37r. —v, Pogonias fascé , IL, 268. —v. Spare fascé , LIT, 65. —v. Synode fascé, IV, 53. Father-lasher, v. Cotte scorpion, II, 318. Faucheur , v. Chétodon faucheur, Il, 294. —v. Labre faucheur , II, 442. —v. Trachinote faucheur, IT, 233. Faucille , v. Cyprin faucille, IV, 204. —v. Osmère faucille , IV, 7. —v. Pomacentre faucilie, IT, 317. —v. Spare faucille , I, 65. Faucon de mer , v. Dactyloptère pi- parède , II, 560. —de mer, v. Rae aigle, I, 147. Faujas, 2. Lophie faujas, Î , 205. Fausse vergadelle, v. Spare saupe, ILL, 50. Fauve, v. Labre fauve, 11, 446. Feinte au gros œil, v. Clupéefeinte, IV, 124. —bretonne, v. Clupée feinte, IV, 124. —noire , v. Clupée feinte, IV , 124. Feintière , v. Clupée feinte , IV, 124. Fera , v. Corégone lavaret , IV, 14. Ferdau , v. Caranx ferdau, IL, 255. Ferguson , v. Lophie ferguson, I, 271. Ferrat, v. Corégone lavaret, IV, 14. Ferraza, v. Raie pastenaque, 1, 152. Ferrugineux, v. Scare ferrugineux , IL, 516. Fersk-vands aborre, ». Persèque per- che, HI, 245. Feuille , #. Polyodon feuille , I, 309. Fcy bot, s. Pleuronecte flez, IL , 4or. Fiæsing , #. Trachine vive, IL, 14. Fjarsing , 2. Trachine vive, Il, 14. Fiatola, v. Chrysostrome fiatoloïde, III, 437. Fiatole, v. Stromatée fiatole, 1, 552. Fiatoloïde , #. Chrysostrome fiato- loïde , IT, 437. Fico , v. Gade tacaud , IL , 44. Fiecrasfer , v. Gymnote fierasfer, I, 454, Fifteen spined stickleback, #. Gasté- rostée spinachie , 11, 547. Figaro , #. Sciène umbre , IT, 184. Fiklo;a, ». Corégone marénule, IV, 21. Filameut, v. Mégalope filament, 1V, 36, —1. Pomacentre filament, HE, 310. Filamenteux, v. Caranx filamenteux, 11, 233. =. Labre filamenteux, H , 460. DES NOMS DONNÉS AUX POISSONS. 533 Filat, v. Murène congre, I, 527. File-fish , ». Baliste vieille, 1, 256. Filencul, ». Fistulaire petimbe, IV, 69. Filou, #. Spare trompeur , IL, 62. Finscale, ». Cyprin orphe, IV , 187. —v. Cyprin rotengle, IV, 190. Fire flaire, v. Raiïe pastenaque, 1, 152. Fischer , #. Bodian fischer , INT, 160. Fisgurn » ?. Misgurne fossile, HI, 467. Fish piper, 2. Trigle lyre, IL, 370. Fishing frog, v. Lophie baudroie, 1, =57. Fiskligen brosme, ». Macroure ber- Slax, Il, 284 Fisk sympen, v. Cotte scorpion, IT, 317. Fisksymp, #. Cotte scorpion , IE, 317. Fistularia chinensis, #. Aulostome chinois, IV, 57. —paradoxa , #. Solénostome para- doxal, IV, 74. | —tabacaria, v. Fistulaire petimbe, IV, Ga. Flackig-hoitting , #. Characin double- mouche, IV , 28. Flah-roie, #.Cyprin rotengle, IV, 190. Flambeau, #. Cépole tænua, Il, 102. Flambo, ». Cépole tænia, IL, 102. Flamme, v. Cépole tæria, IE, 102. Flascopsaro, v. Tétrodon hérissé, 1, 354. Flassade , #. Raiïe batis, 1, 100. Flat-eel, . Plotose anguillé, III, 528, Flèche, v.Callionyme flèche, If, 6. Fles-roie, #.Cyprin rougeâtre, IV, 190. Flet , v. Pleuronecte flez, IL, 4o1. Flétan , v. Pleuronecte flétan, IL, 383. Fletelet , #. Pleuronecte flez, ILE, 4or. Fleuricu, v- Ostorhinque fleurieu, II, 520. Flez , v. Pleuronecte flez , II, 4or. Flinder , #. Pleuronecte flez, II, 4o1. Flire , #. Cyprin sope, IV , 204. Floender slaeter , #. Pleuronecte plie, LIL, 390. Flondre d’eau de rivière , #. Pleuro- necCte flez , II , 4o1. u Flossade , v. Raie oxyrinque , I, 150. Flottes, v. Raie bouclée , 1, 162. Flotwi, v. Cyprin rougeûtre , IV, 190. Flounder, v. Pleuronecte flez, IL, 401. Flue , #. Gade colin , IX, 48. Fluke, #. Pleuronecte flez, II, {or Flunder, v. Pleuronecte flez, 111, {or Flundra , #. Pleuronecte flez, II, 404. Flussbrachsen , v. Cyprin brème. IV, i 00. Flûte, Fistulaire petimbe , IV , 69. Fluviatihs gobio, v. Cyprin goujon, IV, 172. Flydra , v. Pleuronacie flez, LE, oi. Flygfisk, #. Exocet volant, IV , 96. Fiyndre, v. Pleuronecte flyudre ,'UL, 40. 534 Flyvflsken. #. Exocet volant, IV, 06. Foène, v. Coryphène chrysurus , El, 292, Foënes , #. Scombre thon, IL, 14r. Folle , #. Raie bouclée , I, 162. Folle (demi-), v. Raie bouclée, I, 162. Forchato , v. Péristédion malarmat, IE, 380. Fore, v. Salmone truite, ITE, 559. Forel-kra, v. Salmone truite, II, 559. Porell, #. Salmone truite, IL, 550. Forgeron , v. Chétodon forgeron, 111, 297. —1. Zée forgeron , IIT, 366 Forktail, v. Salmone saumon , 111, 543, Forskael ({ v. Holocentre forskael , 111, 229. —s. Scare forskael , II, 516. Fossile, », Misgurne fossile , III, 467. —#. Silure fossile , IT, 497. Fouanne , y. Coryphène chrysurus, 11, 292. Fouine, v. Coryphène chrysurus, 11, 292. Four-eye, v. Anableps surinam, 111, 452. Fourche , #. Labre fourche, LI, 460. - Fu-rube , v. Tétrodon croissant, TABLE ALPHABÉTIQUE Fourcroi, v. Persèque fourcroi , 11], 25g>. Fragolino, v. Spare pagel, LE, 44. Frangé , v. Cyprin frangé, IV, 2044 Frangée , #. Raïe frangée, IF, 46. Frangolino , s. Spare pagel , HI, 444 Franquise , v. Pleuronecte plie, IX, 399: Franske giedder, v. Gade lote, IE, 574 Frauen fisch, #. Cyprin orphe,IV, 187. Frédéric, v. Characin frédéric, IV, 31. Freggia , ?. Cépole tænia, IL, 102. Frog-fish , #. Lophie baudroie , 1, 257. Froschwels, #. Macroptéronote gre- nouiller , IT, 503. Frow-fish , #. Cyprin orphe "IN 187: 5996. —1. Tétrodon rayé , 1, 358. Fuligineux, v. Labre fuligineux, IT, 467. Fundulus, ». Cobite loche, IT, 4624 —+. Cyprin goujon, IV, 172. G. Gaate-sild, ». Clupée hareng, IV, 111. Gabel fisch , v. Péristédion malar- mat , 11, 380. —schwanz , v. Glyphisodon mou- charra ,111, 542. Gacica , #. Cyprin rougeâtre, IV, 190. Gade à deux doigts, v. Blennie ga- doïde ,11, 80. —Anon , v. Gade æglefin, 11, 39. —la brune, v. Gade mustelle, 11, 6o. — lieu , v. Gade pollack , 11, 48. —lingue, v. Gade molve , 11, 56. —imonoptère, v. Blennie méditerra- néen , dE, 75. —narvaga, v. Gade callarias , 11,44. —tau , v. Batrachoïde tau , 11, 64. —torsk , ». Blennie torsk , 11, 62. ——trident, v. Blennie tridactyle, {l, 80. Gadoïde , ». Blennie gadoïde , 11, 80. —v. Salmone gadoïde , IV, r. Gadus albidus , v. Blennie gadoïde, IT, 80. —balthicus, #. Gade callarias , 11, 44. —barbatus , ». Gade tacaud , 1] , 44. —Carbonarius , #. Gade colin, 11, 48. garant, #. Blennie garamit, 11, 92. —hoitling , #. Gade merlan , 11, 52. —kolja , ». Gade æglefin , I, 39. —longa , #. Gade molve ,11, 56. —luscus , . Gade bib, 11, 40. —lyrblek , ». Gade pollack , 11, 48. —mediterraneus , . Blennie méditer- ranéen , 1}, 73: —Minutus , #. Gade capelan, 11, 44. Gadus russicus, #. Gade mustelle , JL , Go. —salarias , #. Blennie garamit, Il, 02, —squamis majoribus , #. Gade mo- rue , 11,095: —tau , #. Batrachoïde tau , 11, 64. —titling, v. Gade tacaud, 11, 44. —tricirratus, 2. Gade mustelle, H, Go: —virens , v. Gade sey, Il, 48. Gæden , #. Salmone gæden, Il}, 570, Gæse ,#. Cyprin gesse , IV, 106. Gæss, v. Caranx gæss , IL, 255. Gagnole, v. Syngnathe trompette, I , 3894 Gal , ». Osphronème gal, 11, 260. —v. Zée forgeron, Il, 566. Galanga, #. Lophie baudroie, 1, 257. Galea venetorum , v. Gade mustelle, 11 , Ga Galeetto , s. Blennie pholis , II, 83. Galeus acantheas, #. Squale aiguik- lat, 15-249. —acanthias , . Squale sagre, 1, 244, —acanthias Clusii exotieus , #. Chi- mère arctique , [, 505. —asterias , #. Squale émissole, 1, 227. —glaucus ,v. Squale glauque, 1, 2134 —lævis , . Squale émissole , L , 227a —lentillat, . Squale émissole, 1, 2278 —stellaris ,#. Squale roussette, 1, 2174 Galian , #. Cyprin galian , IV, 3:87. : Galiléen , #.Spare galiléen , 111, 354 Gallien , #..Cyprin aphye , IV, 190: Galline, #. Chétodon galline, Il, 3064 —y. Trigle grondin , 11 , 376. . DES NOMS DONNÉS AUX POISSONS. 535 Galline », Trigle hirondelle, 11, 374. ‘—#. Trigle milan , 11,377. Gallinelte, #.Trigle hirondelle, 11,374. Gallus marinus v.Zée forgeron,111,566. Galon-d’or, v. Lutjan galon-d’or , Il, 121. Galonné, #. Osmère galonné, IV, 7. 1. Spare galonné , 111, 59. —. Sûuale galonné , 1 , 231. Galuchat, v. Raie sephen, 1, 159. Gambarur, #. Esoce gambarur, LV, 49. Gangfsch, v. Corégone wartmann , IV, 21. Gangwad,v.Pleuronecte flétan,1ll,383. Gamimin, v. Bodian jacob évertsen, Il, 171. Garamit , v. Blennie garamit , 11, 02. Garanha , . Bodian aya , 111, 169. Garbotteau , #. Cyprin jesse, IV, 106. Garbottin , #. Cyprin jesse , IV, 106. Garcis , #. Cyprin hamburge, IV, 180. Gardénien, v. Centronote gardénien,Il,357. Gardénienne,v.Hiatule gardénienne,Il, 100. Garfish , v. Esoce bélone, IV, 46. Garpike , . Esoce bélone , 1V,46. Garvies , v. Clupée sardine , IV, 121. Garvock, v. Clupée sardine , IV, 121. Garum, s. Scombre maquereau,ll, 169. Gascanet , v. Caranx trachure, Il, 228. Gascon , v. Caranx trachure, 11, 228. Gasteropelecus argenteus , #. Serpe argentée , IV, 127. —sternicla, s.Serpe argentée, ÎV, 127. Gasterosteus acanthias , #. Centro- note acanthias, IL, 356. —aculeatus, v. Gastérostée épinoche, 11,347. —cenadus , v. Centronote gardénien,1l,357. —carolinus, v. Centronote carolinin, 11,357. —conductor, v. Centronote pilote, 11, 354. —japonicus , #. Lépisacanthe japo- nais , 11, 358. —lyzon, v.Cenfronote lyzan, 1,356. —occidentalis, v.Centronote argenté,ll,356. ovatus, #. Centronote ovale, il, 356. _—pentagonus , v. Gastérostée spina- chie, Il, 347. —pungitius , #. Gastérostée épino- chette,, 11, 347. —spinarella , s. Céphalacanthe spiua- relle , IL, 259. —teraculeatus, v, Gastérostée épino- che , 11, 347. —volitans , »#. 11, 344. Gastré canade , v. Centronote gardé- nie IT 596. —crevalle , v. Centronote carolinin , Il, 356. —du Japon, v. Lépisacauthe japo- mais , IL, 35. Scorpène volante, Gastré épinoche , #. Gastérostée épi- nochette , IL, 347. —ovale , », Centronote ovale, 11, 356. —pilote, #. Centronote pilote, Il, 354. —quinze-épines , . Gastérostée Spi- nachie , Il, 347. —saure,”.Centronote argenté, Il, 356. —spinarelle, #. Céphalacanthe spina- relle, 11, 350. æ—trois-épines , ». Gastéroslée épino= che Ii), 34%: Gate, v. Glypkisodon moucharra, IL, 342, Gaterin , v. Holoceutre gaterin , Il, 212. Gatgût, v. Glyphisodon moucharra,lll, 3424 Gatt-visch , v. Holocentre pira-pi- xanga , Il, 251. Gatturugine, &. Blenuie gattorugine , 1l, 73, Gavial , . Lépisostée gavial , IV, Go. Gavonchi, ». Murene anguille, 1, 504. Géant, ». Holocentre merou , ll, 229. Geel zeepaardje, v. Syngnathe hippo- campe , L, 598. Geep-visch , . Esoce brochet, IV, 41. —wisch , #. Esoce bélone , IV, 46. Gehornter wels, 2. Agénéiose armé,lll, 5304 Geissbrassem, ». Spare sargue , NH], 40. Gélatineux, ». Cycloptère gélatineux, 1,408. Gelbes kohlmaul , v. Gade pollack, 11, 48, Gemmeous dragoned , #. Callionyme lyrev let, Cenaarde baarr, v. Lutjan polymne,lll, 124. Genglin , #. Cyprin jesse , IV, 196. Geoffroyÿ,s.Corydoras geoffroy,lll,556. Géométrique , v. Holacanthe géomé- trique, Ill, 356. Geribde meirval, #.Doras côte,lll,522, Gerle , . Spare mendole , Il, 44. Germon, #. Scombre alatunga, Il, 168. —. Scombre albacore , Il, 182. —. Scombre germon , 11, 157. —. Scombre sarde, Ill, 430. Gerres , #. Spare smaris , Ill, 40. Gerruli , #. Spare smaris, Ill, 40. Gesterden catohea visch, #. Chéto- don argus, IL, 207. Gestreifte rothling, #. Lutjan dia- gramme , I, 117. Gète , v. Glyphisodon moucharra , ll] ; 542. Geuster , #. Cyprin large , IV, 204. Gewapende harnasman , ». Loricaire sétifère, LU, 533. Ghanam, v. Holocentre ghanan, 111 , 212. Gharara , v. Exocet sauteur, IV, 96. Ghobban., ». Scare ghobban , I, 516. Giadde , v. Esoce brochet , IV, 41. Gibbous wrasse, v. Lutjun bossu, LL, 1224 536 Gibèle, #. Cyprin gibèle, IV, 187. Giblichen, #. Cyprin gibèle, IV, 187. Gidde, ». Esoce brochet , IV, 41. Giebel, s. Cyprin jesse, IV, 106. Gieben , #. Cyprin gibèle , IV, 187. Gierne-fur. » Esoce bélone , IV, 46. Giers , . Holocentre post , IL , 218. Gilioro , s. Raie oxyrinque, 1, 130. Gilt charre , v. Salmone carpion , ill, 570. —head, #. Spare dorade, Ill, 29. —poll , ». Spare dorade , Ill, 29. Gioes, v. Centropome sandat, ll, 144. Giorna, ». Raie giorna, IV, 258. Girelle , #. Labre girelle, 11, 467. Girnayaziba, v. Cyprin chalcoïde, 1V, 187. Giroli , #. Spare smaris, 11l, 40. Glacial,v. Pleuronecte glacial, I, 407. Gladius , s. Squale scie , 1, 248. —%. Xiphias espadon, 1, 538. Glahrke, v. Pleuronecte limande, Ill, 394. Glaive espadon!, v. Xiphias espadon, 1, 538. Glanis, v. Silure glanis, Il, 490. Glano, ». Silure glanis , 111, 400. Glatthutt , v. Plenronecte carrelet, Ill, 409. Glattleib, v. Silure asprède, Ill, 499. Glattroche, ®. Raie oxyrinque, |, 150. Glaucus Bellonii, v.Persèque umbre,lll,254. Glauque,v. Caranx glauque, Il, 231. —1, Centronote glaycos , 11, 356. —v. Squale glauque , 1, 213. Glaycos, v.Centronote glayeos,11,356. Glesne, v. Régalec glesne , 1, 398. Gli , #. Cyÿprin aphye , IV, 190. Glorieuse , . Raie aigle, 1, 147. Glossopètres, v. Squale requin, 1, 187. Glotsmael, v. Spare trompeur, Ili, 62. Glotzauge,v.Cyprin télescope,lV, 182. Gmelin , v. Hémiptéronote gmelin ,1L, 308. Gnotidia, v. Sciene umbre, Il}, 184. Gobie à queue noire, v. Gohioïde queue noire, Il, 120. —Céphale , #. Gobie plumier, Il, 110. —lancette, v. Gobie lancéolé, IE, 112. —lochede mer, v.Gobieaphye,ll,r13. —peigne, v. Gobie pectinirostre, IL, 10g. —pustuleux, v. Gobie ensanglanté, 11, 113. Gobio marinus niger , v. Gobie bou- IÉPORAUT, 15. —niger, 2. Gobie boulerot, 1, 115. Gobius albescens, v.Gobie j0z0, 11,1 17. —inguillaris , v. Gobioïde anguilli- forme , {1 , 126. — asper, vV. Diptérodon apron, IT, 88. ——barbarus, v. Gobie schlosser,ll,124, —bicolor, v. Gobie noir-brun, LE, 113. —chinensis, v. Gobie éléotre, LI, 120. TABLE ALPHABÉTIQUE Gobius flavescens, v. Gobie jozo, IF ; 12/4. —fluviatilis,v.Cyprin goujon, IV,172. —{luviatilis capitatus , v. Cotte cha- bot IL, 325. —Gronovii,v. Gebiomore gronovien,ll,130. —marinus Rondeleti , v. Gobie pa- ganel , IL, 125: —melanuros , v. Gobioide queue- noire , II, 129. —non capitatus, v. Cyprin goujon, IV,172. —oceanieus, v. Gobie lancéolé,Il, 1124 —ocelaris, v. Gobie awaou, IE, 12F —Pisonis, v. Gobiomoroïde pison, IL, 134. —smyrnensis , v. Gobioide smyr< méen, IL, 125. —strigatus , v. Gobigmore taibon, 11, 131 Goedd , v. Sphyrène spet, IV, 56. Goget, v. Gobie boulerot , IL, 115. Goiffon , v. Cyprin goujon, IV, 172. Gold brassem, v.Spare dorade, IIL, 29. —fisch , v. Clupée alose, IV, 122. Goldecken, v. Mulle surmulet, Il,5944 Goldfish , v. Cyprin doré , IV, 182. Goldforelle, v.Salmone truite, IIT,559: Goldkarpfen, v.Cyprin doré, IV, 182. Goldlin , v. Spare saupe , IL, 50. Goldsinny Cornubiensium , v. Labre cornubien , IL, 465. Goldstrich , v. Spare saupe, IT, 50. Goldsiromer, v. Spare saupe, IE, 50. Goléian , v. Cyprin goléian, IV, 187. Golobi , v. Cyprin orphe , IV, 187. Golowlja, v. Cyprin orphe, IV, 187. Gonorhynque, v. Cyprin gonorhyÿn- que, IV, 190. Gorais, v. Cyprin hamburge, IV, 180. Goramy, v. Osphronème goramy, IF, 259. Goré, v. Hypostome guacari , I, 555: Gorkime, v. Cyprin aphye, IV, 190. Gorkyÿtte , v. Cyprin aphye, IV, 190. Gorloie, v. Cyprin aphye, IV, 190. Gos, v. Cyprin goujon, IV, 172. Gouan, v. Labre gouan, Il, 462. —Y. Lépadogastère gouan , 1, 413. Gouanien , v. Lépidope gouanien, Il, 99. Goud braassem , v. Spare dorade, Ill, 29. Gouderopsaro , v. Gade mustelle, 11, 6o. Gonion de mer, v. Gobie paganel, Il, 1134 —-de rivière,v.Cyprin goujon, IV,172. Goujon , v. Cyprin goujon, IV, 172. —anguillard , v. Gobioïde anguilli= forme , 1! , 126. —arabe, v. Gobie arabique, IE, 116. —blanc , v. Gobie 020 , IL, 117. —blanc, v. Gobie paganel, I, 113. DES NOMS DONNÉS AUX POISSONS. Goujon koelreuter , v. Sobiomore reukoelter , IL, 133. —noir, v. Gobie boulerot, IL, 115. —petit-deuil, y. Gobie noir-brun, Il, 1 19. —smyrnéen , v. Gobioïide smyrnéen ; ,,12% —taiboa, v. Gobiomore taiboa, 1l,151. Gouramy ; v. Trichopode menton- nier , 1}, 261. Gourneaux , v. Gade morue , ll, 25. Graasey, v. Gadesey, 11, 48. Grabbe', v. Pleuronecte moineau, Ill, 411. Grabeen sild , v. Clupée hareng, Var. Graennacke , v. Salmone saumon, ll, 443. Graes torsk, v. Gade callarias , 1, 44. Grand-æil, v. Spare grand-œil, I, 57. Grande-écaille , v. Chétodon grande- écaille , Lil, 297 Grande-tache,v.Baliste grande-tache, 1, 296. —v. Baliste verdâtre , 1, 2096. Grandes écailles , v. Labre grandes- écailles , 11, 477. —v. Pleuronecte grandes-écailles, HI, 4rr. Grandulis, v. Cyprin goujon , IV, 172. Grasdeau,v.Athérine grasdeau,1V,80. Grashecht, v. Esoce brochet, IV, 4r. Graulach, v. Salmone saumon, lil, 543. Gravanche, v.Corégone lavaret, IV ,14. Grayling,v.Corégone thymalle,lV,18. Greater dog-fish, v. Squale roussette, |, 217. —spotted cat fish, v. Squale rochier, 1, 223. Green carfish , v. Lépisostée gavial, IV,60. —fin, v. Spare chloroptère , Hl, 77. Gremuille,v. Holocentre post, Ill, 218. Gremillet, v. Holocentre post, lIl,218. Grénelé,v. Holocentre crénelé,lll,2r2. Grenouille de mer, v. Lophie bau- droie,, À, 257. —pêcheuse, v. Lophie baudroïe, 1, 257. Grenouiller, v. Batrachoïde tau, 11,64. —v. Macroptéronote grenouiller, Ill , 503. Gressling, v. Cyprin goujon, IV,172. Grette,v.Pleuronecte limande,lll,394. Grey gurnard, v.Triglegurnau, 11,375. Greyling , v. Cyprin goujon , IV, 172. Griet, v. Pleuronecte carrelet, ll, 409. Grig, v. Ammodyte appât , 1, 550. Grimmklippare,v.Chétodon bridé, TIT, 303. Grimpel, v. Cyprin véron, IV, 190. Grimpeur, v. Lutjan ginpéor a 190: Gris , v. Stromatée gris, Ill, 455. Grisâtre, v. Labre grisâtre, Il, 444. Grise, v. Murénophis grise , IV, 226. Griselle,v. Holacanthe bicolor, 11,336. Griset , v. Squale griset , |, 241. Grislagine, v.Cyprin dobule, IV, rgo. 53" Grison, v. Labre grison , Îl, 444. —v. Fomacanthe grison , Il, 526. Grive , v. Labre merle, 11, 467. Gro-gro , v. Cheilodiptère cyanop- tère, Il, 497: Groene koelar,v.Holacanthe bicolor,lll,336. —lootsmann , v. Glyphisodon mou- charra , Ill, 342. —papageyvisch, v. Spare chlorop- teses, Il, 97. Grognant, v. Cotte grognant, Il, 316. — v. Trigle lyre , 11, 370. Groin, v. Lutjan groin , Il, 129. Gronau, v. Trigle Iyre, 11, 370. Grondel , v. Cyprin goujon, ÎV, 142, Grondin , v. Trigle grondin , 11, 376. —v, Trigle hirondelle , Il , 374. Grone tsjakalang of geep, v. Esoce . bélone, IV, 46. Gronlander,v.Salmone lodde, 11], 573. Gronling , v. Cobite loche , LI], 462. Gronovien, v. Gobiomore gronovien,ll,130. —v. Squale gronovien , 1, 246. Gronovienne, v. Raie gronovienne , 1, 157. Groote bedrieger, v. Spare trompeur,lll,62. —tafel-fish, v. Chétodon grande- écaille , IL, 207. —tovervisch , v. Scorpène horrible, EL ,#560! . Gro -wil, v.Spare gres-œil, Il, 59. Gros poupou, v.Baliste épineux, 1, 291. Gros thon, v. Scombre thon, Il, 14r. — yeux, v. Anableps surinam , Ill, 472. —yeux, v. Cyprin gros-yeux, IV, 182. Gross-kopf, v. Muge céphale , IV, 88. —schuppigte scholle , v. Pleuronecte grandes-écailies , NL, 411. Grosse sept-œuille , v. Pétromyzon sept-œuul , IL, 420. Grosse-tête, v. Bodian grosse-tête, 111, 169. —w. Tétrodon grosse-tête , I, 364. Grosser stint , v. Osmère éperlan, LV, 5. Groundlin, #. Cabite loche, LIT, 462. Grampel ,#. Cyprin goujon , IV, 172. Grün flosser , v. Spare chloroptère, Ill, 77. Grundel, ». Misgurne fossile , 11E,407. Gründel, v. Cobite loche, UT, 462. Gründling, ». Cobite loche, IIT, 462. —v. Cyprin goujon, IV , 1772. Grundulus, . Cobite loche , ILE, 462. Grunt, #. Lutjan écureuil, IE, 115. Gry-gry,v.Cheilodiptère cyanoptère;ll, 494. Guacari , v. Hypostome guacart, (11,535: Guacucuja, v. Lophie vespertilion, 1, 2634. Guamajacu, v. Diodon orbe, 1, 384. —atinga, v. Diodon atiuga , L, 377. 34 * 5358 Guaperva,v. Chevalier américain, 111, 253. —y. Lophie histrion, [, 266. —1. Pomacanthe arqué , IT, 327. —abacatuajarana , v. Argyréiose vo- mer , III, 356. —hystrix, v. Baliste épineux , 1, 291. —longa, v. Baliste tacheté, I, 288. —Marcgravii, v. Sélène argentée, 111, 356. —maximè caudata, v. Baliste vieille, 1, 276. —peisce porco, v. Baliste vieille, 1, 276. Guara , v. Diodon holocanthe, I, 382. —v. Diodon orbe, !, 384. —pucu , v. Scombre thon, IT, 14r. —tereba, v. Scombre guare, IT, 140. Guaricapema, v.Coryphène doradon,ll, 291. Guare, v. Scombre guare, IT, 140. —v. Scombre thon, Il, 24r. Guaru, v. Cheilodiptère maurice, 1l, 496. Guatucupa, v. Sciène chromis, Il, 154. Guatumpa juba , #. Spare jub, IT, 70. Guaze , #. Labre guaze, IL, 472. Güchstern , #. Cyprin large, ÎV, 204. Gudjeon, v. Cyprin goujon, IV, 172. Guebucu, . Xiphias espadon , I, 558. Gueule payée, y. Spare mylostome , 1IL, 67. Gugrumby, v. Cyprin vaudoise, IV, 190. Guideau à basétaliers, v. Gade colin, Il, 48. —à hauts étaliers, v. Gade colin, 11, 48. Guideaux , . Clupée feinte, IV, 124. Guiraguacu,s.Piméiode bagre,Ïl,5r r. Guiseau, #. Murène anguille, I, 5o4. Guldfisk,s.Argyréiose vomer, Ill, 350. TABLE ALPHABETIQUE Guingam , v. Holacanthe empereur, lil, 336% Gunnel, v.B'ennie gunnel, I, 50. Gurnau , #. Trigle gurnau, Il, 676. Gusezova , v. Cyprin able, IV, 106. Gwiniard, #. Corégone lavaret, IV, 14. Gwrack , . Labre tancoïde, IL, 472. Gymnocéphale , v. Lutjan gymno- céphale, IT, 127. —argenté, v. Lutjan argenté-violet, 11, 451. Gymnogaster, v. Trichiure lepture , 1, 480. Gymnose , v. Holocenire gymnose, Ill, 226. Gymnote passan,v.Aptéronote passan, 1,405. Gymnothorax afer, #. Murénophis africaine, IV , 226. —à bracelets, #. Murénophis chaî- nette, IV, 226. —catenatus , #. nette, IV , 296. —muræna , v. Murénophis hélène , IV, 220, —réticulaire , #. Murénophis réticu- laire , IV , 226. Gymnotus acus, #. Gymnote fieras- fer, T, 454: —albifrons , v. Aptéronote passan , 1, 405. —asiaticus , v. Notoptère écailleux, 1, 487. —fasciatus , v. Gymnote putaol, 1, 453. —kapirat, v. Notoptèere kapirat, 1, 485. —notopterus , v. Notoptère kapirat, E, 485. —rostraius , v. Gymnote long-mu- seau, 1, 454. Gympel, v .Cyprin goujon, IV, 172. Murénophis chai- H. aa e brand, v. Squale glauque, 1, 213. Haafisk , v. Squale requin , I, 183. Haakal , v. Squale requin , 1, 183. Haay, v. Squale roussette , I, 217. Hablizl , v. Cyprin bulatmai, IV, 171. Hacke, v. Spare pagre , IL, 44. Haddock-meat,v. Gade æglefin, Il,30. Hadjan, v. Chétodon hadjan, ILE, 500. Haclgflundra, v. Pleuronecte flétan, IL,383, Haffpadde, v. Cycloptère lompe,l,4053. Haff-podde,v.Cycloptère lompe,;l,403. Haffara , v. Spare haffara , Il, 53. Haflax , v. Salmone saumon , I}, 543. Hagojo , v. Esoce bélone , IV, 46. Ha], v. Squale requin , I, 187. Hiake , v. Gade merlus , IT, Go. Hakelar, v. Salmone saumon, 11,543. Halachia , v. Clupée alose , IV, 199. Halbfelsch , v. Corégone wartmann, LV, 21. Haie cula, v. Clupée anchois, IV, 326. Halex festucosus, v. Clupanodon cail- leutassart, IV, 134. Halisch,v.Salmone saumon, IL, 545. Halt-bec, v. Esoce espadon, IV, 134. Hamburge, v. Cyprin hamburge , IV, 180. Hameçon de mer, v. Leptocéphale morrisien , L, 434. Harrur , v. Lutjan hamrur, Ill, 117. Haplax, v. Salmone saumon, li], 545. Harak , v. Spare harak , 11, 57. Haranguet, v. Clupée sardine, IV, 121. Harcba , v. Silure glanis, IL, 490. Harder, v. Gobiomore gronovien, Il , 130. —Y. Muge céphale , IV, 84. Hardscha , v. Silure glanis , Ill, 490. Hareng, v. Clupée hareng , IV, 117. —à nez , v. Clupanodon nasique , IV, 134. —blanc, v. Clupée hareng, IV, 117. —des tropiques , v. Clupée des tro- piques, ÎV, 127. —pec, v. Clupée hareng IV, 1x7. DES NOMS DONNES AUX POISSONS. Æareng pekel, v. Clupée hareng, IN ur. —vert, v. Clupée hareng , IV, 111. Harengs marchais,v. Clupée hareng,LV,u11. Harengus minor bahamensis , v. Ar- gentine caroline, IV, 77. Harid , v. Scare harid , 11, 513. Harr , v. Corégone thymalle, IV, 18. Hartkopf , v. Cyprinjesse, IV, 196. Haruza , v. Labre girelle, 11, 467. Hassek, v. Labre hassek , IL, 477. Hassel, v. Cyprin dobule , IV, 190. Hasselquist, v. Mormyre hasselquist,IV ,214. Hassling, v. Cyprin dobule , IV, 190. Hauchforelle,v.Salmone huch,lll,570. Hautin,v.Triptéronote hautin,lll,483. Hauwkal , v. Squale requin , 1, 187. Haüy, v. Murénophis haüy , IV, 228. Hav-ager, v. Pleuronecte sole, 111,396. Hav-hol, v. Syngnathe barbe, 1, 4or. Hawken,v. Gymnètre hawken,11,386. Haye , v. Squale requin , 1, 187. Hays, v. Squale requin, 1, 187. Hébraïque # Labre hébraïque, fi. 484. Hecht, v. Esoce brochet, IV , 4r. Heerring , ”. Clupée hareng, IV, 117. Heer Lykke klippvisch , ». Chétodon zebre , LIT, 303. Heilbot, v. Pleuronecte flétan, IT, 383. Heilop fisk, v. Pleuronecte flétan, III, 383. Hélène, v.Murénophis hélène, IV, 220. Hellebutt, #. Pleuronecte plie, HT, 390. Felleflynder, v. Pleuronecte flétan, HT, 383. Helt, #. Corégone lavaret, IV, 14. Hémisphère, v. Spare hémisphère, TEL, 82. Hépate, v. Labre hépate, Il, 438. Hepsetus Rondeletii,. Athérine joël, IV, 80. Heptacanthe , . Checilodiptere hepla- canthe , IT, 494. —v. Sciène heptacanthe, LIT, 182. Heptadactyle, ». Holocentre hepta- dactyle , IT, 237. Heringskœnig,v.Zée forgeron, 111,366. Hérissé , v. Baliste hérissé, E, 507. —w, Labre hérissé, IL, 446. —». Tétrodon hérissé, 1, 354. Hérisson de mer , v. Diodon atinga, 1, 377. —de mer , #. Diodon tacheté, 1, 385. Hermann, v. Sternoptyx hermann, IV, 209. Hermannien,v.Tænioïde hermannien,Il,104. Héron de mer, v. Chétodon cornu, III, 204. Herring, . Clupée hareng, IV , 1x1. Hersé, #. Mormyre hersé, EV , 214. Hesling, », Cyprin dobule , IV, 190: Hes-sele, . Cyprin dobule, IV , 190: Het-tey, . Pleuronecteflez, IX, 4ot: 539 Heuch, #. Salmone huch , IE, 570. Heverling, v. Corégone wartmann, IV, 21. —v. Persèque perche, UT, 245. Hexacanthe , #. Diptérodon hexacan- the , IT, 87. Hexacicinne , . Macroptéronote hexa+ cicine , IT, 504. Hexadactyle, v. Silure hexadactyle, IT, Sort. Hexagone , v. Lutjan hexagone, LEE, r19: Hiatule, » Bodian hiatule, IL, 171. Hilibut, v. Pleuronecte flétan, IT, 383. Hind , #. Spare sanguinolent, LIL, 70. Hippocampe , v. Syngnathe hippo- campe , Î, 398. Hippocampus æquivoca, #. hippocarzpe , I, 308, Hippoglosse, v. Pleuronecte flétan, IT, 383. Hippuris, v. Notoptère kapirat, I, 486. Hippurus, v. Coryphene, hippurus, LE, 288. Hirondelle, v. Trigle hirondelle ;, 11, 374. —v, Trigle milan, IL, 377. —de mer , #. Exocet sauteur , IV , 96. —marine, v. Dactyloptère pirapède , I, 360. Hirundo aquatica , v. Dactyloptère pirapède , IE, 360. —Plinu, v. Dactyloptère pirapède, II, 360, Histrion , v. Lophie histrion , I, 266. Hober, v.Centropome hober, IE, 144; Holibut,v.Pleuronecte flétan, HE, 383. Holocanthe , v. Diodon holocanthe, I , 382« Holocentre esclave , #. Holocentre jarbua , III, 212. —lancette, v. Holocentre lancéolé, IIT,23r. — pointé , v. Holocentre pira-pixan- ca: M 234. —rayé, v. Holocentre triacanthe, TIT, 229. —tacheté , v. Holocentre blanc et brun , ILE , 234. Holocentrus radula , #. Holocentre crénelé, IL, 212. Holochrysus, v. Cheilion doré , IIT, 266. Holocyanéose, v. Spare holocyanéose, IIE,72. Hololépidote, v. Labre hololépidote,11,479. Holosteus cornutus , v. Ostracion qua- drangulaire, 1, 331. Hommarilière, v. Athérine joël, IV, So. Honckénien, . Tétrodon honckénien, R> 500! Hone, v. Pleuronecte sole, LE, 396. Hoogkiker, v. Anableps surinam , 11], 4724 Hoogkyher , &. Cobite loche, Ïll , 462. Hoorn-visch, #. Baliste à double ai- guillon , 1, 286. Horcke , #. Holocentre post, Ii, 2184 Horn-fisk, v Esoce bélone, IV , 46. Horn-gix e ,v. Esoce bélone , IV , 464 Horn-sgel, ». Esoce bélone, IV, ÀGa Syngnathe 540 Horn-simpa , v. Cotte quatre-cornes, 1h, 220% Horned silure, v. Agénéiose armé, Ill, 530. Hornhecht, v. Esoce bélone, IV, 46. Horreau , b. Scombre maquereau, 11, 169. Horrible, ». Scorpène horrible, 11, 330. Horse mackrell, v. Caranx trachure, Il, 228. Hottuynien, v. Coryphénoïde hottuy- nien , Îl, 50o. Hound-fish, v. Squale aiguillat, 1, 242. Houttuyn, v. Uranescope houttuyn, Il, 13. Huas-sild , v. Clupée sardine, IV , 121. Huch, v. Salmone huch, I], 570. can badoeri jang ongoe, v. Holocen- tre sogo , Il], 212. | —banda,s.Hémiptéronote cinq-taches, 11, 507. | —Ccacatoea merra,v.Scare rouge,ll,516. —cacatoea ija,v. Spare cynodon, ill, 65. —cacatoea babintang , v. Chétodon argus, IL, 207. —fay, v. Chétodon argus, 1], 297. —ocara , 2. Bodian jacob - évertsen , IN amv. —pampus ,v.Chétodon grande-écaille, 1007 —poetrie, y. Chétodon vagabond. 111, 297. —potou banda, v. Hémiptéronote cinq-taches, 11, 307. —sajadji, v. Chétodon vagabond, Ill, 297. —swangi, v. Chétodon cornu, Il, 294. —taki, v. Chétodon argus, II, 297. Icara , v. Raie torpille, 1, 135. cime, v. Salmone icime , ll, 573. Ide , v, Cyprin ide, IV, 190. Yggling, v. Cyprin aphye, IV, 190. Ikan auwawa , v. Baliste kleinien, |, 270. —bandan jang swangi, v. Hémiptéro- note cinq-taches , 11, 307. —batoe boano, v. Acanthure noiraud, 111, 346. —batoe jang, v. Holacanthe anneau, 1Il, 336. —batoe moelin, v Chétodon zèbre, 11], 303. —Cacatoea , v. Spare noir, Ill, 77. —Cambing, v. Chétodon teira, Il}, 506. —dioelon , y. Aulostome chinois, IV, 72. —doarian , v. diodon orbe, 1, 384. — ka aloëa Ita ,v.Cheilodactyle fascé, I, 46r. —kandayara, v.Baliste sillonné, 1,202. —kapelle, v. Gal verdâtre , 1, 350. — koelar, v. Holacanthe bicolor, l1l, 336. —iutjang, v. Lutjan bloch, IL, 117, TABLE ALPHABÉTIQUE Huit-bandes, v. Chétodon huit-bandes, lil, 305. | —raies, v. Labre huit-raies , 11, 460. — yeux, v, Pétromyzon pricka, 1, 07. Humantin, v. Squale humantin, 1, 244. Hunchem , v. Trigle grondin , Il, 356. Hunde tunge, v. Pleuronecte sole, ll, 596. Hurta , v. Spare hurta, lil, 44. Husen , v. Âcipensère huso, , 319. Huso, v. Acipenstre huso , 1, 319. Hwassbuk, v. Clupée sardine, IV, 121. Hwitling, v. Gade merlan, Il, 52. LR Ikan makekae, v. Holocentre tigré, Il, 218. —moeloet betang , v. Esoce espa- don , 1V, 49. —ongo , v. Holocentre ongo, IF, 23r. —pampus cambodia, v. Holacanthe anneau , IL, 356. —paring , v. Péristédion malarmat , Il , 380. —parooh,v. Chétodon cornu, 111,294. —peixe, v.Centrisque cuirassé, £, 421. —pengay, v.Notoptère kapirat , I, 486. —pisan, v. Centrisque cuirassé, [, 421 —-radjaban,v. Holocentre radjabau. 111,226. —sengadji molukko , v. Holacanthe duc , III, 356. —seytan mera, v. Péristédion malar- mat, II, 580. —siam, v. Glyphisodon moucharra,Ïll,342, —$0e salat, v. Spare pointillé, I, 79- —sumbilang , v. Plotose anguillé , 11}, 528. —swarngi bezar, v. Scorpène hor- rible , Il, 330. —swaugi touwa , v. Scorpène hor- rible., 11, 330. —tamar, v. Mule surmulet, IT, 394. —tembrae cuning, v. Spare cuning, Ill, 59. —terbang berampat sajap , v. Exocek sauteur , 1V, 06. — ice tombo ekor tiga, v. Ostraciom dromadaire , L, 344. —toe tombo ekor tiga, v. Ostraciont quadrangulaire , L, 343. —tsiakalang bali, v. Lépisostée ga= viai, IV, Go. —-tsjabelang jang terbang, v. stio< phore porte-glaive , I, 385. —tsjakalaug hidjoe, v. Esoce bélone,1V,46. —Wwarna, v.Lutjandiagramme,lll, r 174 Illanken, v. Salmone illanken, Ll,556: Imberbe , v. Ophidie imberbe ,1,533 DES NOMS DONNÉS AUX POISSONS. Embriago, v. Trigle lastoviza, LI, 372. Tmmaculée, v. Unibranchaperture im- maculée , IV, 534. Indianisk-stor , v. Hypostome gua- cari , 1190935: Indien , v. Calliomore indien, Il, o. Indinnischer gottorugina , v. Blennie sourcilleux , IL, 74. Ingmingoak , v. Macroure berglax, Il, 284. 54x Ingminniset , v. Macroure berglax, 1], 284. Inkhoorn-visch , v. Lutjan écureuil,ll,115. Inlanken,v. Salmone illanken,lH,556. Inmisch-baluk,v.Athérine joël,IV ,80. Insidiateur,v. Cotte insidiateur,ll,323. Iperuquiba , v. Echénéis naucrate , 11, 280. Iris | v. Labre iris , IL , 440. Isabelle , v. Squale isabelle, I, 232. Iser, v. Corégone thymalle, IV, 1:. 3: . Jaatz me unagi, v. Pétromyzon pricka:, 4 07. Jaatzmo unagi, v. Pétromyzon pric- ka, 1, g7. Jacob-évertsen, v. Bodian jacob- évertsen. All, 171. Jacob-évertsen rouge , v. Spare san- guinolent, IL, 70. Jacuacaguara , v. Glyphisodon mou- charra , 11l, 342. Jaculator, v. Chétodon museau allon- gé, ll , or. Jagua caguare,v. Chétodon maurice,lll,289. Jaguaca guare , v. Glyphisodon mou- charra, ll, 342. Jaguar , v. Bodian jaguar , Ill, 165. Jaguar uaca, v. Bodian jaguar, lll,165. Jakeseke , v. Cyprin orphe , IV, 187. Jaug , v. Chétodon cornu, Ill, 294. Japansche prins , v. Chétodon vaga- bond , III , 207. Japonais , v. Callyonyme japonais , Il, 6. —v. Centranodon japonais , Il, 532. . Dactyloptère japonais , IL, 565. . Fundule japonais , Ill , 478. . Lobre japonais , il, 472. . Lépisacanthe japonais , IL, 358. . Lutjan japonais , LIN, 110. - Mulle japonais, 11, 592. . Pleuronecte japanais, NH, 4rr. . Scombre japonais, 11, 181. —v. Spare japonais, Il], 65. —v. Stoléphore japonais , IV, 85. Jaqueta, v. Glyphisodon moucharra, lll,342. Jarbua , v. Holocentre jarbua, 11,212. Jarga , v. Salmone saumon, Il, 545. Jass , v. Cyprinide, LV, 190. Jasz , v. Cyprin orphe, IV, 187. Jaunâtre , v. Labre jaanâtre, 11, 465. —V. Pomacanthe jaunâtre , IL, 527. Jaune , v. Lutjan jaune, IL, 119. —et bleu , v. Holocentre jaune bleu , IL, 225. —et noir, v. Holacanthe jaune noir , ll, 356. Jaunellipse, v. Lutjan jaunellipse, 111, 133. Jaunet , v. Cheilion doré, Ill, 266. Javaansche vandrig, v. Chétodon cor- nu, ll, 294. Javanais , v. Monoptère javanais - Ï , 432, Jei, v. Pleuronecte he > 500! Jeregh, v. Acipensère huso , 1, 519. Jern-lodde , v. Osmère éperlan,lV, 5. —lodde , v. Salmone lodde , lil , 5734 —]odder , v. Osmère éperlan, IV, 3. Jerscha, v. Holocentre post, Ill , 218. Jesse, v. Cyprinjesse, IV, 196. Jew-fish, v. Bodian jacob-évertsen, IT,17r. Joaizmo unagi, v. Pétromyzon lan- proie , L, 80. Joël, v. Athérine joël , IV, 80. John, v. Lutjan john, 11}, 131. Johnius aneus, v. Labre anéi, Il, 479. —carut, v. Labre karut, 1l, 450. Jonkervisch , v. Labre girelle, Il, 467. Jotz, v. Cyprin rougeëtre , IV, 190. Joulong joulong, v. Aulosiome chi- nôis,, IV,:72. Jourdin, v. Lutjan jourdin, ll, 151. Jozo , v. Gobie j020, 11, 117. Jub , v. Spare jub , Ill , 70. Jula , v. Labre girelle , Il, 467. Jule, v. Cyprin jule, IV, 187. Julis , v. Labre girelle , IE, 467. Juoil , v. Atbérine jcëêl, IV, 80. Jurella , v. Labre girelle , IL, 467. Juscle, v. Spare mendole, HT, 41: Jussieu, v. Clupanodon jussieu, IV, 194. Jüster, v. Cyprin large, IV, 204. et eË , 542 TABLE ALPHABÉTIQUE K. Kablag , v. Gade morue , Il, 23. Kachoué ommou bouete, v. Mor- myre kannumé, IV, 214. Kahha,v.Centropome sandat, IT, 144. Kai-po-y,v.Tétrodon croissant, 1,358. Kaïla, v. Gade brosme , Il, 63. Kakaitsel, v. Glyphisodon kakaitsel,111,342. Kakatoe, v. Scare kakatoe , I, 513 Kakatoea itam, v. Holocentre sonne- rat lil, 2357. Kalamin, v. Polynème émoi, IV, 102. Kaïlbfleischlachs , v. Salmone sau- mon, Ill, 543. Kalinkan , v. Cyprin able, IV, 196. Kaljor , v. Gade æglefin, Il, 59. Kalkoeven visch, v. Scorpène vo- Jante , 11, 344. Kallie , v. Gade æglefin , Il , 39. Kallior, v. Gade æglefin, 11, 30. Kamas, v. Esoce brochet, IV, 41. Kamlias, v. Pleuronecteflez. II, 4or. Kamtscha, v. Cotte scorpion , 11, 318. Kan, v. Tétrodon lagocéphale , 1,357. Kandawar, v. Baliste sillonné, 1, 202. Kaniok kanininak , v. Cotte scor- pion , Il, 518. Kannumé , v. Mormyre kannumé , IV, 214. Hapirat, v. Notoptère kapirat, I, 486. Kapisalirksoak , v. Salmone sanmon,lll, 556. Fapiselikan,v. Clupée hareng, LV ,rrr. Karass, v. Cyprin hamburge, IV, 180. Karaunche, v ÿprin hamburgc , IV, 180. Karawade, v. Stromatée gris, IL, 435. Farkole , v. Pléeuronecte plie, II, 399. Karmouth, v. Macroptéroncte char- muth , Il, 503. Kaul baarsch, v. Holocentre post, Il, 218. Keeling, v. Persèque perche, HE, 245. Kefal baluk , y. Muge céphale, IV, 84. Kenge , v. Clupée hareng , IV, rrr, Kcplings , v. Salmone lodde, H, 5706 Kesch kusch , v. Athérine joël, IV, So. Keslik, v. Labre keslik , Il, 482. Kus , v. Holocentre post, III, 218. Kime , v.Cyprin aphye, IV, 190. Kin-ju, v. Cyprin doré, IV. 182. Kingio , v. Cyprin doré , IV, 182. Kipper, v. Salmone saumon, Ili, 543: Kirlanidsi-balüek, v. Trigle gurnou, 11,376. Kite £sh, v. Dactyloptère pirapède, Il, 360. Klein , v. Caranx klein, Il, 442. —v. Chétodon klein , LE, 306. —zeedraakje, v. Pégase dragon,l,416. —roth bart, v. Mulle rouget, 11,389. Kleiner karass, v. Cyprin gibèle , IV, 187. —schwerdtfisch , v. Esoce espadon , IV, 49. —stint, v. Osmère éperlan , IV, 5. Kleinien , v. Baliste kleinien , I , 290. Kliesche, v. Plenronecte limande, Ill, 394. Klipfisch , v. Gade morue, IF, 35. Klorzez , v. Cyprin brème , IV, 196: Kiump-fish , v. Tétrodon lune, E, 364. Knochen hecht, v. Lépisostée ga vial ;-IV , :6Go. —schleye , v. Cyprin tanche, IV, 172. Knoding, v. Trigle hirondelle, 11,374. Kaorhaan, v. Trigle gurnau , If, 376. Knorrhane, v. Trigle hirondelle , IE, 374. Knorrsoehane , v. Trigle hirondelle, H,3;4. Knot, v. Trigle hirondelle, IT , 574. Kourr-bahn, v. Trigle hirondelle , IL , 374. Koelreuler , v. Gobiomore koel reu- ter ES 130 Kola, v. Pleuronecte flez, IT, 4or. Kolez, v. Diptérodon zingel , IT, 88. Kolkenboati, v.Baliste sillonné,},202. Koll, v. Gade æglefin , {l , 39. Kolla, v.Salmone saumon , HT, 543. Kollia , v. Gade æglefin, IL, 50. Kollivsinternak , v. Gal verdâtre , LIT , 370. Konig van de haaring, v. Mulle sur- mulet, IL, 394. Konn , v. Clupée hareng, IV, rrr. Koorna airvich , v. Athérine joël, IV, 80. Kop-sild , v. Clupée sardine , IV, 121. Korab , v. Caranx korab, IL, 255. Korkor , v. Persèque korkor, 11,256. Kornahrenfisch , v. Athérine joël, LV, 80. Kraspaja ryba, v. Salmone truite, HE,559. Kressling,v.Corégone thymalle,lV ,18. Krip-ring-ming , v. Cataphracte cal lichte, 1IL, 526. Krockle , v. Osmère éperlan , EV, 5. Krullquappen,v.Gade mustelle,lE, 60. Kuffe, v. Holocentre post, IL, 2184 DES NOMS DONNÉS AUX POISSONS. ÆKubling , v. Cyprin ide , IV, 190. kKulebars, v. Holocentre post, Il, 218. Küllosiklud,v.Clupée sardine,lV rar. Kumal , v. Aodon kumal , [, 254. Kundscha , v. Salmone kundscha , HIT, 573. Kupferlachs , v. Salmone saumon, Il}, 543. Kuppesch , v. Cyprin tanche, IV,172. 543 Kurhahn, v. Cotte scorpion, 11, 318. Kurre , v. Trigle gurnau , LT, me —fish , v. Trigle gurnau , IL, 376. Kurtus indicus, v. Curte blochien, II, 97. Kurtzer stin! , v. Osmère éperlan , LV, 5. Kurz schwanz , v. Gymnote putaol, EL, 453. Kusatschka, v. Anarhique karrak , 1, 540. L. Laaden sild, v. Salmone lodde,lll,573. Labéo, v. Cyprin labéo, IV, 187. Labre à bandes, v. Spare zonéphore, HI,79. —aiolé, v. Scare kakatoe, 11, 513. —à nageoires molles , v. Labre ma- laptère, 11, 446. —à nageoires vertes, v. Spare chlo- roptère , IL, 77. —bossu , v. Lutjan bossu , LL , 122. —carude , v. Spare carudse , HE, 55. —clavière , v. Spare clavière, Il}, 77. —crin, v. Trichopode trichoptère, IT, 445. —goldsinny, v. Labre cornubien, IE, 465. —graud-œil, v. Cheilodiptère boops, 11, 497. LAS , v. Bodian hiatule, Ill, 171. —livide, v. Labrechinois, Il, 472. —mouche, v. Labre operculé, Il, 442: —nébuleux , v. Labre nil, 1l, 465. —noir, v. Spare noir, Ill, 77. —œil d’écarlate, v. Lutjan œillé, HI, 122. —olivâtre, v. Lutianolivâtre, LL, 122. —parot, v. Labre fus , Il, 467. —plombé, v. Spare plombé , IL, 77. —rameux, v. Lutjan rameux, ll, 122. —rayé de bleu, v. Lutjan marseil- Jais , I , 124. —rayé de brun , v. Lutjan adria- tique, IL, 124. —scare, v. Cheiline scare, Il, 486. —serpentin, v. Lutjan brunnich, IL, 124, —strié, v. Lutjan décacanthe, lil, 122. —tacheté, v. Labre bergylte ,1l, 477. —tambour, v. Sciène chromis, Il, 184. —tanuche de mer, v. Labre tancoïde, Il, 472. Labrus adriaticus , v. Lutjan adria- tique, IL, 124. —aneus, v. Labre anéi, IL, 470. —anthias, v. Lutjan anthias, 11}, 111. —boops , v. Cheilodiptère boops, IL, 497. —cæruleo-nigricans, v. Labre merle, 1, 467. —carneus,v.Labre triple-tache,il,465. —centiquadrus, v. Labre échiquier, If, 467. —chanus,v. Holocentre chani,lil,2 12. rginædus, v. Lahre cannde; L, 479 Labrus cinerascens, v. Labre grisätre, Il, 444. —coquus, v. Labre cock , 11, 475. —cretensis , v. Scare kakatoe, IT, 513. —cromis, v. Sciène chromis, IIT, 184. —cyanocephalus, v. Labre tète-bleue, IT, 470. —exoletus, v. Labre cinq-épines, IT, 472. —ferrugineus, v. Labre rouillé, 1,465. —fulvus , v. Labre jaunâtre , IL, 465. —fuscus, v. Lutjan brunnich, 1,124. —gallus , v Osphronème gal, 11,260. —gibbus , v. Lutjan hossu, IIT, 122. —griseus , V. Labre grison , IL, 444. —guttatus , v. Labre tacheté, IT, 475. —hemichrysus , v. Labre à demi rouge , II, 446. —hiatula , v. Hiatule sardénienne , IT, 100. —hortulanus , v. Labre parterre , IL, 470. —inermis , vV. Labre hassek, I1, 475. —irideus , v. Labre iris , LIL, 449. —julis , v. Labre girelle , 11, 467. —lapina, v. Lutjan lapine, lt, 122. —livens , v. Spare plombé , Ill ; 77. —lunaris, v. Labre croissant , 11. 444. —luteus, v. Labre canude, il, 475. —macrolepidotus , v. Labre grandes- écailles , 11, 477. —macrourus , v. Labre large-quene,1l,67 « —marginalis, v. Labre bordé, Il, 465. —niger , v. Scare chadri, Il, 513. —ocellatus, v. Lutjan œillé, Hi, 1292. —olivaceus, v.Lutjan olivâtre,lll, 122. —perdica , v. Labre keslik, 11, 482. —psittaculus, v. Labre perruche , II , 482. —psittacus, v.Labre perroquet,ll, 472: —psittacus,v Scare perroquet, I}, 513. —purpureus, v.Scare pourpré, ll, 510. —ramentosus , v. Lutjan rameux , Ill , 122. —ruber,v.Labre triple-tache, Il, 405. —rupestnis , v. Spare carudse , II, 55. —sçarus, v. Cheiline scare , Il, 486. —scina , v. Lutjan scina, Il, 129. —striatus,v.Lutjan décacanthe, ll, 122. —suillus,v. Labre bergsnyltre,ll,467. tessellatus, v. Labre boisé, Il, 437. 514 Labrus tinca,v.Labre tancoïde,ll,472. —trichoplerus ; v. Trichopode tri- choptère , HE, 445. —unimaculatus , v. Lutjan marseil- lais , IT , 124. —varius, v. Spare clavière , IUT, 77. —venosus , V. Labre maillé , 11, 495. —viridis , v. Labre perroquet, 11,472. Laccia, v. Clupée alose , IV, 1922. Lacert , v. Callionyme lyre, 11, 2. Lacertus , v. Caranx trachure, II, 228. —V. Scombre maquereau , Il , 160. —v. Scombrésoce campérien, IV, 66. Lachs , v. Macroure berglax, IL, 284. —Y. Salmone saumon, HI, 543. Lachs forelle, v. Salmone truite-sau- monée, Il, 567. Lachsfabhren , v. Salmone truite-sau- monée , Il , 567. Lachskindchea , v. Salmone truite- saumonée , I, 567. Lachsumber, v. Centropome loup, IT, 150. Ladre, v. Salmone saumon , Il, 545. Faehse, v. Salmone saumon , Il, 543. Laeking, v. Salmone saumon, 111,543. Læst, v. Pleuronecte flez , Ill, 4or. Læviraja, v. Raies batis, 1, 109. Lagocéphale, v. Gobie lagocéphale, IE, 123, —Y. létrodon lagocéphale , 1,353. Lagonen , v.Cyprin vaudoise,iV, 190. Lake , . Gade lote , IT, 57. —sild , v. Corégone marénule, IV , or. Lamarck, v. Holacanthe lamarck, HI, 334. £Lambacher salbling , v. Salmone sal- veline , IT, 570. Fame, #. Cépole tænia, IE, 202. Lanie, v. Squale requin, 1, 187. Lamiola , #. Squale milandre , 1, 225. Lampern , v. Pétromyzon lamproyon, I, 101. —#. Pétromyzon pricka, I, 07. Lampetra , v. Cobite tænia, 1ÎI, 462. —Cæca, v. Pétromyzon lamproyon, 41, 1o1. —fluviatilis media, ». Pétromyzon pricka, I, 07. —indica erythrophthalmos, #. Ma- croptéronote charmuth, ILE, 503. — major , v. Pétromyzon lamproie, [, 89. —medium genus, v. Pétromyzon pric- ka , I, 97. — Minima, #. Pétromyzon lamproyon, E,/10% ——Subcineren , v. Pétromyzon pricka, I, 07- Lampreda , v.Pétromyzon pricka, }, 9332 marina, v. Pétromyzon lamproie, E > 99: sa preta, #. Pétromyzon lamproyon, > IOF. TABLE ALPHABÉTIQUE Lamprette, x. Pétromyzon pres » L, 97. Latprey , v. Pétromyzon lamproie, 1, 8c. —cel, v. Pétromyzon lamproie, 1; 80. —v. Pétromyzon pricka, 1, 97: Lamprillon, sv. Pétromyzon lam- proyon, Ï, ror. Lamproie, v Pétromyzon lamproie , 1, 89« —(petite), v. Pétromyzon pricka, E, 97. —branchiale, #. Pétromyzon lam- proyon, [, 1or. —branchiale , v. Pétromyzon pricka, I , 07. —marbrée, v. Pétromyzon lamprore, I, 89. —planer , v. Pétromyzon planer, I, 102. —pricka, v, Pétromyzon pricka, I, 97. Lamproyon, #. Pétromyzon lam- proyon ,Ï, ror. Lampuga, ». Stromatée fiatole , 1, 552. Lampigo, v Coryphene hippurus, IT, 288. Lancéolé , . Gobie lancéolé, If, 112. —». Holocentre lancéolé , IE, 23r. —v. Régalec lancéolé , TL, 500. Lanceron , #. Esoce brochet, IV , 41. Lançon , ». Ammodyte appât, I, 530. —1, Esoce brochet, IV, fe Langa, r. Gade molve, IL, 56. Langbard, v Pimélode scheilan, EE, 5rx, Langèle, v. Cyprin vaudoise, IV, 190. Langschwanz ; v. Gymnote carape, I, 554. Languette, v. Pleuronecte languette, I1[,407. Languosseux de la mer du Sud , v. Co- ryphène scombéroïde , IT, 205. Lanterne, v. Trigle milan , Il, 377. Lapine, v. Lut'an lapine, IIL, 122. Lappsuck , v. Corégone large, IV, 18. Bar-ort,v.Salmone truite-saumonée,Ill,567. Large, v. Corégone large, IV, 18. —+. Cyprin large, IV, 204. —queue , v. Labre large-queue , II, 467. —raie, v. Labre large-raie , II, 484. —raie, v. Tænianote large-raie , IIL, 156. Larger silver fish,v.Argyréiose vomer,lll,359 —silver fish, ». Gal verdâtre,l1l,370. Lashens , v. Salmone truite , IH, 550. Lassis, v. Salmone saumon, LIL, 543. Lastoviza, v. Trigle lastoviza, 11,372: Latargus, #. Anarhique loup, I, 544. Lattükas , v. Cyprin brème, IV, 106. Lau , s. Zée forgeron, III, 366. Lauben , v. Cyprin spirlin, IV, 106. —v. Cyprin vaudoise, IV, 190. Launce, v. Ammodyte appt, I, 530. Laurata , v. Zée forgeron, ILE, 366. Lavandière , v. Calhonyme lyre, IE, 2. Lavaret, v. Corégone lavaret, IV, 14, Lavaret large, v. Corégone large, IV, 18. Lax, v. Macroure berglax, IL, 284. - DES NOMS DONNÉ ÆEaxir-fisch , v. Spare mendole, IT, 44. Layer, v. Istiophore porte-glaive, Il, 283. Zèbre de mare , v. Blennie lièvre, IL, 70. Leccia, v. Caranx glauque, IT, 25r. Leervich, v.Chétodon tacheté, IIT,294. Leiobatus , v. Raïe aigle, I, 147. —v. Raie pastenaque , E, 152. —v. Raie oxyrinque, I, 130. Léiostorous xanthurus, v. Léiostome queue-jaune , IIT, 270. Lendola, v. Exaucet sauteur , IV, 06. Lenge , v. Cade molve, IE, 56. Lénok, v. Salmone lénok , INT, 575. Lentillade, v. Kaie oxyrinque, 1, 130. Lentjan , v. Bodian lentjan, IL, 169. Léopard , v. Gade callarias , Il, 44. —Holocentre léopard, I, 225. -—#. Labre léopard , Il, 450. Lépechin, y. Salmone lépechin , IE, 553. Lépidope jarretière , v. Lépidope gouanien , 11, 09. Lépisme, v. Labre lépisme, 11, 442. Lépisure, v. Spare lépisure, 111, 72. Leptocéphale,v.Cyprinleptocéphale,lV,187. Lepture , v. Trichiure lepture, I , 482. Lerbleking, v Gade pollack, 11, 48. Lesser dog-fish , v. Squale roussette, XL, 227. Lesser bake, v. Blennie phycis, 11,72. —Sharpling , v. Gastérostée épino- rehette 11, 343: Lest, v. Gad sey, 11, 48. Lesthake , v. Blennie phycis, IT, 72. Lessier stickleback , v&. Gastérostée épinochette , 11, 343. Lesles, v. Pleuronecte flez, 111, 4or. Leth , v. Gade morue , 11, 93. Letsch, v. Cyprin brème, IV, 106. Leucichthe, v. Corégone leucichthe, IV, 21. Leuciseus, v. Cyprin vaudoise, IV, 190. Leucomænides, v. Spare smaris, III, 4o. Lever (the) lamprey, v. Pétromyzon pricka, 1,9 Lübella ciambetta, v. Squale marteau, I, 233. Libouret , v. Scombre thon, 11, 141. Liche , &. Centronote vadigo, Il, 357. —v. Squale liche, 1, 245. Lichnis, v. Cyprin tanche, IV, 152... Licorne , v. Nason licornet, 11, 251. —(petite), v. Lophie vespertillon, I, 263. —( petite), v. Nason licornet, IT , 251. —à loupe, #. Nason loupe , 11, 254. —marine , . Lophie vespertilion, 1, 263. Licornet , v. Nason licornet , 11, 251. Lièvre, v. Blennie lièvre, 11, 70. —de mer, #. Cycioptère lompe,l , 403. —warin vulgaire, v. Blennie lièvre , II, vo. Lima, v. Pleuronecte limande , IL], 394. ÆZacepède. 5, S AUX POISSONS. Timada, v. Squale marteau, I, 233. Limande , v. Pieuronecte limande, II, 394. Limandeile , v. Pleuronecte liman- delle, 111, 4or. . Limandoïde, v. Pleuronecte liman- doïde , 111, 4or. Line, v. Cyprin tanche, IV, 172. Linéaire, v. Labre linéaire, 11, 455. Linette, v. Trigle hirondelle, 11,354. Ling , v. Gade moive, 11, 56. Lingoada , v. Pleuronecte grandes- écailles , I1L, 411. Linguada, v.Pleuronecte argus,lll,4rr. Linguata, v. Pleuronecte sole, LL, 396. Linguato, v. Pleuronecte sole,lll, 306. Lingue , v. Gade morue , Il, 23. Linke, v. Lutjan linke , 11, 129. Linnore , v. Cyprin tanche , IV, 172. Liparis , v. Blennie gunnel, Il, oo. —Y. Cycloptère liparis , 1, 412. Lisette , v. Stromatée fiatole , 1, 552. Lisiza , v. Aspidophore armé, Il, 511. Lisse , v. Labre lisse, Il, 460. Lisse , v. Unibranchaperture lisse, IV, 3344 Lister, v. Ostracion lister, 1, 343. Little old wife, v. Baliste tacheté , [, 228. —pipe-fish , v. Syngnathe barbe , EL, 4or. —pipe-fish , v. Syngnathe ophidion , E, 4or. Loche, s.Cobite loche, IE, 462. —de mer, ». Gobie aphye, IT, 113. —de rivière, #. Gobie aphye, EE, 113. —de rivière , #. Cobite tænia, III, 462. —d’étang, #. Misgurne fossile, IIL,467. franche , #. Cobite loche , IT, 462. Lodde, v. Osmère éperlan, IV, 5. —v. Salmone lodde , IT , 575. Lodjor, v. Salmone truite sanmonée,ÏIt,567. Lodna, #. Salmone lodde, ILE, 555. Loœngstrimad tandjægy , #. Piméloda scheilan, IL, 5x1. Loffel stint, #. Osmère éperlan,IV, 5. Lohs , #. Salmone saumon , III, 545. Loie , z.Cyprin aphye, IV, 190. Loja , #. Cyprin able, IV, 100. Lompe , #. Cycloptère lompe, I, 403. Lonchurus barbatus, #. Lonchure dia- nème , LL, 405. Long filefish , . Baliste tacheté, , 288. —museaun , #. Labre long-museau , IT, 444. —museau , #. Gymnote long-mu- seau , I, 454. —nez , #. Squale long-nez , L,:255. —tsing-ya , v. Cyprin télescope, EV , 182. Longs-cheveux , #. Zée longs-chex veux , LIL, 503. 545 35 546 Longue oreille , #. Scombre ger- mon, IL, 157. Loots mannetie . . Gilyphisodon mou- charra , HE , 342. Lootsmann des hayen, ». Glyphiso- don moucharra , HI, 542: Lootsmanuekens , v. Centronote pi- lotte , IL, 354. Lophar,s.Centropome lophar, HT, 144. Lophius comuyressus , #. Lophie his- trion , I, 206. —fronte unicorni , #. Lophie vesper- tilion , E, 263. —ore cirroso , #. Lophie baudroie, L255% —piscatorius , ÿ. Lophie baudroie , I, 257. —tumidus, #. Lophie histrion, I, 266. Loricaire guacari , ». Hypostome gua- cari , ILE, 535. —plécoste , v. Loricaire sétifère, LIT, 533. —plécostome, #. Hypostome guaca- ri , LI , 535. 2 Loricaria cataphracla , #. Loricaire sétifère , LL, 533. | Lota Gallorum , #. Gade lote , IE, 17. Lote , #. Gadelote , IE, 57. -Lotte de Hongrie, #. Silure glanis, IT, 490. Lou sauclet, . Athérine joël, IV, 80. _testud , #. Muge céphale, IV, 88. Loubine, . Centropome loup,lll, 150. —Persèque loubine , IE, 256. Louche, #. Labre louche, 11, 465. Loup , #. Anarhique loup, 1, 544. —v. Centropome loup, IL, 150. —v. Pétromyzon lamproie , 1, 89. marin , #. Anarhique loup, E, 544. marin crapaudine , #. Anarhique loup, L,)5440 10 / — marin karrak, #. Anarhique kar- rakel, h10: Loupasson , v. Centropome loup, EE, 150. Loupe, v. Nason loupé , IL, 254. Louti , #. Bodian louti, LIL, 165. Louvazzo,s.Centropome loup, [l, 150. Louve, ».Pétromyzon lamproie, 1, 89. Louw , ». Scorpène volante, If , 344: Lubb, #. Gade lubb , IV , 262. Eubin, #. Centropome loup, HF, 150. Luccesie mera, v. Squale pointillé, I, 212 Euccio, #. Esoce brochet, IV, 4r. Lucerna , #. Capros sanglier, IlL, 374. —da scoglio , ». Spare canthère , HI , 5o. —milvus, #. Trigle mitan , 1,3 7e Venetorum, #.'Friglemilan, I, 577. TABLE ALPHABÉTIQUE - Lucio di mare , v. Sphyrène spet, IV, 56: Lucioperca, v. Centropome saudat, IH, 14/4 Lucius, v. Esoce brochet , IV, 4r. —marinus , v. Sphyrène orverd, IV, 56, Lucs, # Esoche brochet, IV, 41. Lug-aleaf, v. Plenronccte carrelet,llf, {og Lump, ». Cycloptère lompe, I, 403. Lumpène, #. Blennie lumpène 1,92. Lump-fish,s. Clycoptère lompe,l,403. Luna piscis, ?. T'étrodon lune , L, 564. Lunaire , . Bodian lunaire, LIT, 1714 Lune , #. Chrysotose lune , EL, 572. —v. Gal verdâtre , HE 370. —v. Sélène argentée, IT, 356. —v. Tétrodon lune, 1, 564. —de mer, s. Tétrodon lune , [, 364. Lunulé, ». Labre lunulé , Il, 475. Lupasso, . Centropome loup,ll,r50, Lupin , #. Centropome loup , LE, 150. Lupo., #. Centropome loup, IL, 150. Lupule , ». Esoce brochet , IV, 41. Lupus marinus Schoneveldii, ». Ana rhique loup ,1, 544. Lura, v. Pleuronecteflez, HE, 4or. Lutianfutian, v. Lutjan bloch,Ilt,117. Lutjan broche, #.Lutjan pique,IH, 127. Lutjanus albo-aureus, #. Lutjan blan- cor, LIL, 13% —aruanus, #. Lutjan arauna, HE, 45r. —atrarius , #. Lutjan noir , IE, 126. —chrysops,r. Lutjan œil-d’or, lt, 15: —elliptico-ilavus, . Lutjan jaunel- lipse , IIL, 155. —ephippium,#. Lutjan selle, IT, 127. —Jlunulatus , v. Lutjan croissant, II, 110. —rostratus , #. Lutjan groin, III, 120. Luyer, v. Cyprin able, IV, 196. Luzzaro, s. Sphyrène spet , IV, 56. Luzzo , v. Esoce brochet , IV, 41. —marino , v. Sphyrène spet , IV, 56. Lymne, #. Raie lymne, L, 154. Lyr, v. Gade pollack , IT, 48. —blek, #. Gade pollack , IT, 48. Lyra, ». Trigle grondin , IL, 376. —alata ,#. Trigle ponctuée, IT , 572. —altera Rondeletii, v. Péristédion malarmat , IL , 380. —harvicensis , v. Cailionymelyre , IT, 2. Lyre , #. Callionyme lyre, If, 2. —. Pleuronecte flétan , LL, 383. DES NOMS DONNÉS AUX POISSONS. 47 M. Maan visch, s. Baliste tacheté, I, 288. Macarel , v. Scombre maquereau , IT , 169. Machnate , v. Argentine machnate, LV, 77. Machoiran blanc, v. Pimélode chat, IL, 511. Machuelo , #. Raie schoukie , I, 176. Macrocéphale , ». Clupée macrocé- phale , IV, 197. —1. Labre macrocéphale , IE, 462. —1. Synode macrocéphale , IV, 53. Macrodon , v. Centropome macro- don , ÎIE ; 153. j Macrodonte , v. Labre macrodonte, IL’; 489. Macrogastère , v. Labre macrogas- tére , IL, 460. Macrolépidote , v. Bodian macrolépi- dote, ILE, 165. —v. Cheilodiptère macrolépidote, IT, 499. Macronème , v. Mulle macronème, IT, 308. Macrophthalme , #. Lutjan macroph- thalme , IX, 117. Macropteronotus batrachus, ». Macro- ptérouote grenouiller, HE , 505. Macrourus rupestris , #. Macroure berglax , II, 284. Madégasse, v. Cotte madégasse,1l,323. Madrague , #. Raie mobular , IL, 173. Mæna , . Spare mendole , lil, 44. — caudida , #. Spare smaris, HL, 40. Mænas Rondeletii, v. Spare men- dole , H, 44. Macrbleier , v. Clupanodon chinois,IV,134. Magnifique , v. Lutjan maguilique, II, 124. Mahé , v. Scorpene mahé , Il, 338. Mahséna , v. Spare mahséna , IL, 57. Mai-balik , v. Clupée alose , IV, 122. Maigre , v. Persèque umbre , 11,254. Maile , v. Cyprin able , IV, 196. Ma:llé , v. Labre maillé , Il, 475. —v. Ostracion maillé, 1, 357. Mutresse corde, v. Raie bouclée,l,162. Makrill,v.Scombre naquereau, IL, 169. Mal, +. Silure glanis, IL, 490. Mal-armé , v. Tétrodon mal-armé, l, 556: Malabar , v.Clupée malabar , IV, 127. —v. Synode malabar, IV, 53. Malapière , v. Labre maiaptère,1l,446. Malaptéronote , v. Labre malaptéro- note ,.1l, 479. Malarmat , v. Péristédion malarmat, IF, 300. Malchus , v. Cyprin malchus, IV, 187. Mall, v. Silure glanis, I, 400. Malle , v. Silure glanis, III , 490. Malleus , v. Sphyrène spet , IV, 56. Man visch , v. Baliste épineux, 1, 291. Manati, v. Raïe manatia, L , 187. Manatia , v. Raie manatia, |, 187. Manche, v. Scombre thon, I, 147. Mandrague , v. Scombre thon, Il, 141. Manet, v. Scombre maquereau,ll, 160. Mango, v. Polynème mango, IV, 109. Mannalai , v. Clupanodon chinois, IV,134. Maauereau , v. Scombre maquereau , M$: 160: Marakay , v. Clupée apalike, IV, 127. Marbré , v. Achire marbré, IL, 416. —v. Labre marbré , 11, 467. Marbrée , v. Uaibranchaperture mar- brée , IV, 334. —v. Gyÿmnomurène marbrée , 1V,229. Marchais ,» Scombre maquereau, Il, 160. Marene , v. Corégone marène, IV, 2r. —( petite }, v. Corégone marénule, EV, 21. Marénule , ». Corégone marénule ,1V , 21. Margaignon , v. Muxréne anguille , I , 504. Marignan, ». Holocentre sogo, II,212. Marin , s. Holocentre marin, II, 229 Marino piscatore , #. Lophie bau- droie ,[ , 257 Mario , . Acipensère huso, I, 310. Maris, v. Spare mendole , IT, 44. —. Spare smaris, IE, 4o. Marme , v. Spare morme, FT, 55. Marmo , v. Spare denté , {Il , 62. Maron, v. Muge céphale , IV, 88. Marqué, #. Lutljan marqué , IL ,129 Marquille, v. Holocentre tigré.lll,218. Marron, v. Spare marron, Ill , 75. Marseillais, v. Lutjan marseillais , Ms: 124: —v. Spare marseillais , IH, 55. Marseillrise , v. Scorpène marseil- laise , It, 334. Marsio , v. Gobie aphye , Il, 113. Marsione , v. Gobie aphye , Il, 1 LD Marteau , v. Sphyrènespet , IV, 56. —v. Squale marteau , 1, 253. Martino piscatore, v. Lophie bau-- droie , 1,257. Maskrog-ort , v. Salmone truite-sau-. monée , A}, 567. Massasa , v. Aodon massasa , Î, 255. Matou , v. Pimélode matou, ll, 518. Maurice, v. Cheilodoptère maurice, LI, 49f, Î 548 Maurice, #.Chétodon maurice,lll,280. Mauseheisser,s.Cyprin dobule,IV, rgo. May ferche, ». Saimone schieffermul- ler , IL, 558. May fisch , v. Clupée alose , IV, 122. May forelle, ». Salmone schieffer- muller , IE , 558. Mayblecke , ». Cyprin able, IV, 196. Maydel,s". Corégone wartmann,IV,21. Mayling, v. Corégone thymalle, IV ,18. Méaco , v. Spare méaco , Ill, 82. Méditerranéen , v. Blennie méditer- ranéen , Il, 75. —v. Lutjan méditerranéen , Il, 126. Meerael, v.Gymnote électrique, |, 437. Meerasche,v. Persèque umbre, 111,254. Meerhaehn, ». Gal verdâtre, Ill, 370. Meerhan, . Gal verdâtre, IL, 570. Meerheiliger, #.Lutjan anthias, lil, 1 r1. Meerhœæhn, v. Gal verdâtre, Ill, 370. J Meerjunker, ». Labre girelle, Il, 467. Meer leyer , <. Trigle Iyre , Il, 370. Meerscharer,v.Lutjan anthias, Ill,11r. Meershmid , s. Zée forgeron, Ill, 566. Meerschnepf , #. Centrisque bécasse, L, 425. Meertrusche , v. Misgurne fossile, 111, 467. Meerval , v. Silure glanis , IL, 490. Meerwels , v. Pimélode bagre,lll, 5xx. ‘Méjanne , ». Spare dorade, Ni, 29. Mélagastre, ».Labre mélagastre,1l,446. Melandrya, #. Scombre thon, 1l, 141. Mélandrye, v. Scombre thon, Il, 141. Mélanoleuque , v. Bodian mélanoleu- que /HLS"T2, Mélanote, #. Spare mélanote, II], 50. Mélanure,r.Characin mélanure,lV,5r. Melanurus , ». Spare oblade, ll, 40. Mêlé , v. Labre mêlé, Il, 465. éléagris , v. Tétrodon méléagris, L, 362. Mélops , v. Labre mélonps , IT, 465. Mendole, #. Spare mendole, IL, 44. Menela, s. Spare mendole, HI, 44. ::Ménidia , v. Athérine ménidia, IV,80. Menola , v. Spare mendole , IIL, 44° Mentonnier , #. Trichopode menton- mier, 11, 261. Menu, #. Cyclopièremenu, I, 407. —v. Gobie menu, IE, 123. Menue ; vw: Trigle menue , 11, 379. Merenne, v. Cyprin barbeau, IV,168. Merlan , v. Gade merlan, LL, 52. Merle , v. Labre merle, Il, 467. Merlot , v. Labremerle , 11, 467. Merluche, v. Gade merlus , Il, 62. —v. Gade morue, M, 23. TABLE ALPHABÉTIQUE Merlus, v. Gade merlus , IT, 62. —( grand), v. Gade merlus , If, 62. Merluzo , v. Gade merlus, I, 62. Merou , v. Holocentre merou, LEE, 226. Merra , v. Holocentre merra, HI, 234. Mertsan , v. Spare pagre, IL, 44. Merula fluviatilis, v. Cyprin tanche,ÎV,172« Mesoro, v. Blenmie lièvre, IL, 70. Mesoro, v. Uranoscope rat, Îf, 1r. Messore , #. Cotte chabot, IL, 325. Mesvich , v. Cenirisque cuirassé, f,421: Métorien , v. Exocet métorien, IV ,96. Meuille, #. Muge céphale , IV, 88. Meule, v. Tétrodon lune ,1, 364. Meunier, v. Cyprin jesse, IV , 196. Microlépidote, v. Labre microlépi- dote, IL, 470. K Microstome, v. Lutjan microstome, ILE, 12r. Miglioramenti, v. Murène anguille,[, 504. Milan, v. Trigle nuilan, Il, 377. —marin, v. Trigle milan, Il, 577. Milandre, v. Squale milandre, 1, 225. Milivipira,v. Dactyloptère pirapede, 1,360. Millers humb, v. Cotte chabot, IE, 325. Millocono, v. Persèque umbre , HE, 254. Milvago, v. Trigle milan, 11, 377. Milvus cirratus, v. Dactyloptère pi- rapède , Î1, 560. Minim , v. Cyprin véron, IV, 190. Minog , v. Pétromyzon pricka, 1, 97. Minoggi, v. Pétromyzon pricka ,l, 973 Minor, s. Gade morue, ÎE, 25. Minow, v. Cyprin véron, IV, 190. Minula , v. Spare mendole, 11, 44. Miralet, v. Raïe miralet, 1, 132. Miraletus, v. Raie oxyrinque, 1, 130. Miroir (petit), v. Raie miralet, 1, 152. Mixine glutinosa, v. Gastrobranche aveugle, 1. 372. Mobular , v. Raie mobular, 1, 173. Moderliepken, v. Cyprin aphye, IV, 190. Moderlose , v. Clupée anchois, IV, 126. Moika , v. Corégone able, IV, 21. Moineau , v. Pleuronecte moineau, I{E,411. Mola , v. Tétrodon lune, 1, 364. Mole, v. Blennie phycis, 11, 72. Mole bout , v. Tétrodon lune, 1, 3643 Molenaer, v. Gade mierlan , Il, 52. Molle , v. Tétrodon lune, L, 564. Mollo, v. Gade capelan, 11, 44. Moilte, v. Gade morue, IL, 23. Moluksche hertog , v. Holacanthé duc, 111, 356. Molva altera, v. Gade morue, 11, 23% — major, v. Gade molve, 11, 56. Molve , v.:Gade molve , IL, 56. DES NOMS DONNÉS AUX POISSONS. Monachelle, v. Spare marron, III, 75. Mongrel, v. Lutjan orange, Ill, 133. Monk, v. Squale ange, 1, 252, Monoceros, v. Baliste chinois , 1, 287. —v. Baliste monocéros, 1, 300. Monoptère , v. Blennie méditerra- néen, 11 14% Moorsche afgodt,v.Chétodon cornu,lll,294. Moorse afgott, v. Chétodon grande- écaille, 111, 297. Mordoré, v.Cyprin mordoré,lIV,170. Morella, v. Cyprin véron, IV, 190. Morelle, v. Cyprin morelle , IV, 204. Korena,v.Murénophis hélène,1V,220. Morène,v.Corégone marénule, IV, 21. Morgay, v. Squale roussette , 1, 227. Morhuel, v. Gade morue, 11, 23. Morjar , v. Salmone truite, 111, 559. Morme, v. Spare morme, ll , 55. Mormullo , v. Spare morme, 111, 55. Mormiro , v. Spare morme, 1H}, 55. Mormirot, v. Spare merme, HE, 55. Mormo , v. Spare morme, LE, 55. Mormylus , v. Spare morme, IE, 55, Mormyre caschive, v. Mormyre den- dera, IV, 214. —caschive,w.Mormyre hasselquist, IV,214. Mormyrus, v.Spare morme, LL, 55. —anguilloides , v. Mormyre den- de EV Sat Mormys , v. Spare morme, IIL, 55. Morona, v. Acipensère huso, [, 319. Morrisien , v. Lepiocéphale morri- sien , Ï , 434. Morrude , v. Trigle grondin , If, 576. Morsio Venetorum, v. Gobie aphye, LE, 113. Mort, v. Cyprin able, IV, 190. —v. Gade sey, IT, 48. —v. Salmone saumon, IT, 543. Morue, v. Gade morue, IT, 23. —fourillon , v. Gade morue, IT, 23. —franche , 2. Gade morue , Il, 23. —gaffe, v. Gade morue, II, 23. — grise, v. Gade morue, IL, 23. —molle, ». Gade tacaud , Il, 44. —noire , v. Gade morue, IT, 23. —patelet, v. Gadé morue, Il, 23. —pinnée , v. Gade morue, IL, 23. —pivée , v. Gade morue, I, 23. —plate , v. Gade morue, IE, 23. —ronde , v. Gade morue, IE, 23. —verte, v. Gade morue, IL, 23. Mosaïque, v. Raie mosaique , LL ,423. Motelle, v. Gade lote, IL, 57. Mother of herring, v. Clupée alose,1V,122, 549 Moucharra , #. Glyphisodon mou- charra, LIL, 442. Mouche, v. Characin mouche, IV, 28. Moucheté , v. Labre moucheté , IX, 460. —1. Ostracion moucheté , 1, 340. —1. Pimélode moucheté, 1, 518. —v. Tétrodon moucheté, 1, 355. Mourène, v. Murénophis hélèene, IV, 2204 Mucu , v. Trichiure lepture, EL, 482. Mudd , s. Cyprin aphye, IV, 190. Mudfish, ». Amie chauve, II}, 480. —v. Fundule mudfish, III, 478. Muge volant, v. Exocet sauteur, LV, 96. Mugeo , #. Muge céphale, IV, 88. Muggine nero, v. Muge céphale, IV, 88. Muggini, v. Muge céphale , IV , 58. Mugil alatus Rondeletn, v. Dactylop- tère pirapede, IT, 360. —americanus , 2. Gobiomore grono- vien, II, 130. —appendiculatuis, #. Mugilomore an- ne-caroline, IV , 03. —chanos, v. Chanos arabique, IV, 92. —chilensis, v Mugiloïde chili, IV, ot. —imberbis, v. Muge céphale, IV, 88. Mugile arabi , v. Muge crénilabe, IV , 83. —chani, v. Chanos arabique, LV, 92. —lisa, #. Mugiloïde chili, IV, 91. —muge , #. Muge céphale, IV, 88. Mujou, s. Muge céphale, IV, 84. Mukscher, ». Muge céphale, IV, 88. Mulat , . Holacanthe mulat, 1,336. Muld-kra, #. Salmone truite, IE, 559. Mule , . Muge céphale , IV, 88, Mulet , ». Apogon rouge, Il, 402. —v. Centropome mulet, HE, 150. —ambir, v. Mulle auriflamme, 11, 396. —barbé , ». Mulle surmulet, IL, 264. —de mer, ». Muge céphale , IV, 88. —doré de rivière , v. Muge plu- mier, LV, 88. —Tayé , V. Muilé rayé, Il, 307-_ —rouget, v. Mulle rouget, ETS 359- _-surmulet , v. Mulle surmulet, IL, 354. Mulgranoo , v. Blennie pholis, Il, 83. À Muller, v. Corégone muller, IV, 15. Mullet., +. Muge céphale, IV, 88. Mullus asperus, v. Trigle cavillone, I » 379 —barbatus, v. Cyprin barbeau, IV, 165. —barbatus, v. Mulle rouget , IT, 389. J —chryserydros , v. Mulle rougeor, 11, 599. —C} clostomus,v, Mulle cyclostome ; IL , 395. —fasciatus, v. Spare méaco, 111, 82. —flavo - lineatus, ». Mulie cordon- jaune, 11, 300. 4 have ul , v%. Cyprin beau, IF, 108, 550 Mullus imberbis, v. Apogon rouge, Il, 402. —major, v. Mulle surmulet, 11, 394. —miuor, v. Mulle rouget, Il, 389. —ruber, v. Muile rouget, Il, 380. Maulot , v. Lutjan orange, Ill, 133. Mundoure, ». Spare mendole, IL, 44. Mungo-park,v Baliste mungo-park, LIL, 429. Muræna , v. Murénophis hélène, IV, 220. —Colubrina , v. Murénophis colu- brine , 1V, 226. —echidna, v. Murénophis échidne, IV,226. —helena , v. Murénophis hélène, IV, 220. —ophis, v. Ophisure ophis , I, 489. —serpens , v. Ophisure serpent , T. 400. —unicolor , v. Murène anguille, I, 504. Muræne, v. Corégone marévule, IV, 21. Murænoblenna olivacea, v. Muréno- blenne olivâtre , IV, 231. Murænoïdes sujef , voy. Murénoïde sujel 9 572: Mural , v. Misgurne fossile, IIL, 467. Murane, v. Murénophis hélène , IV, 220. Murdjan, v Persèque murdjan , III, 256: Murène aveugle, v. Cécilie brandé- renne, 1497: Murène cendrée, . Unibranchaper- ture cendrée, IV, 354. —congre, v. Macroure berglax, IT, 284. —{lûte, v. Murénophis hélène, IV, 220. —{luviatile, v. Pétromyzon lamproie, E, 89. —noirâtre, v. Murénophis noirâtre, IV ,226. —ponctuée, y. Murène tachetée, I, 516. —serpent sans Laches,s. Ophisure ser- pent , EL, 490. —serpenttaché , v. Ophisure ophis, E, 489. Murse , #. Cyprin murse, IV, 171. Murus alter, v. Cépole serpenti- forme. 1lL,:103: —vus marinus , #. Baliste caprisque,[,293. —uarinus , . Raie batis , [ , 109. Muschebout, v. Gade callarias, IT, 44. TABLE ALPHABÉTIQUE Museau allongé, #. Chétodon musearti allongé , IL, 3o1. —allongé, #. Ostracion museau al- longé , 338. —allongé , » Tétrodon museau - al longe , 1, 367. —pointu , v. Raie museau-pointu , Il, 423. —pointu , #. Sphagebranche museau- pointu , EV, 132. Museken , v. Caranx trachure, Il, 228. Musini , #. Murène anguille, 1, 504. Mustella , w. Pétromyzon lamproie, 1, 89, —. Pétromyzon pricka , 1, 97. -fluviatilis , #. Pétromyzon proyon, 1, 107. —fluviatilis, v. Pétromyzon prika, F, 07. —{ossilis, ». Misgurne fossile, 11, 467. —marina vivipara , ”. Blennie ovavi- pare , IV, 86. —vivipara Schoneveldii, #. Blennie ovovivipare , Il, 86. —altera , v. Gade mustelle, Il, 60. —fluviatilis , #. Gade lote, Il, 57. —vulgaris , #. Gade mustelle , 11, Go. Mustelle, #. Gade mastelle , 11, 60. Mustelus , v. Squale sagre , 1,244. —lævis, ». Squale énussole, |, 227. —spinax , v. Squale aiguillat, 1, 242, Mustus fluviatilis, v. Cyprin barbeau , IV; 168. Mutterloseken , v. Cyprin aphye, IV, 190. Muythonden, v. Cyprin tanche, IV, 152. Mylio , #. Spare mylio , ll, G7. Mylloi , v. Sciène umbre, Il}, 184. Mylostome,s.Spare mylostome,lll,67. Myraina, v. Murénophis hélène, IV, 220. Myre , v. Murène myre, [, 510. Mystus , # Cyprin barbeau , IV, 168. —v. Pimélode cous, Il, 518. —clupeoïdes , v. Myste clupéoïde, IV , 122. Jam N. Nabbgiadda, s.Esoce bélone, IV, 46. Nadelhecht v. Esoce bélone, IV, 46. ‘Naedl-fisch , ». Esoce bélone , IV, 46. Nagarey , . Mulle rouget , Il, 389. Nagen, #. Pomocentre burdi, HA, 319. Nageoires-rouges , v. Lutjan nageoiï- res-rouges , 11, 115. Nagmaul , y. Centropome sandat, I , 144. Naja lavet jaug kitsil, ». Pégase dra- gon , 1, 4106. Nalim , ». Gade lote , 11, 57. Nappes , v. Gade colin, 1, 48. Narcocion , ». Raïe torpille , 1, 135. Narcos , #. Raie torpille , 1, 135. Nars , v. Osmere éperlan , IV, 5. Narum , v. Clupée athérinoïde , IV, 127 Nase , #. Cyprin nase, IV, 196. Nasello, s. Gade merlus , 1}, 62. Nasique, v. Clupanodon nasique , IV, 106. Naso fronticornis , #. Nason licor- net ,il,95r. --tuberosus , v. Nason loupe , 11, 254. Nason , s. Nason ficornet , Il, 25r, Nasse, v. Pétromyzon lamproie , 1, 89. Nasting, #. Cyprin nase, IV, 106. Nasus , #. Cyprin nase , IV, 100. DES NOMS DONNÉS AUX POISSONS. Natting, v. Pétromyzon pricka , 1, 07. Naucrates , v. Echénéis naucraie, Il, 280. Nébuleux , v. Gobie nébuleux , 11, 120. —#. Labre nébuleux , 11, 444. Nétasch ,#. Characin néfasch, IV, 28. Negen o0g, v. Pétromyzon pricka, I, 97. Negen oyen, &. Pétromyzon pricka , 1, 07. Nègre, » Centrolophe nègre, Ill, 252. —v. Centronote nègre, Il, 446. . Gade nègre , 1V, 262. —v. Raie nègre, Ill, 424. Négrillon , v. Holocentre négrillon, Ul,223. Negro-fish, y. Spare pointillé , Il! , 59. —imackrell, y. Centronote nègre , lil, 46. Nehhesild , ». Esoce bélone , IV, 46. Nein-oga, v. Pétromyzon pricka , 1, 97. Nelma , v. Salmone nelma , 111, 573. Nerthng, #.Cyprin ide, IV, 190. Nesteling, #. Cyprin able, IV, 196. Netarnack , v. Pleuronecte flétan , ni 582. Neuf-yÿeux , #. Pétromyzon lam- proyon , L, 89. —yeux , #. Pétromyzon pricka , 1, 97. Neunauge,v.Pétromyzon lamproyon, Pro: —v. Pétromyzon prika , [,07. Neunaugel, #. Pétromyzon pricka Ï , 97. Neunogen , #. Pétromyson pricka , I, 97. Neustrien, v. Labre neustrien, 11,482. Nez , v. Corégone nez, 1V, 18. —v. Notacanthe nez , 1V, 36. Nhoquunda , v. Spare nhoquunda,Ïll, 70. Nichée , v. Cyprin barbeau , IV, 18. Nigroil, v. Spare oblade, ll, 40. Nil, v. Labre nil , 11, 465. Dam f J 55% Nilotique, v. Centropome nilotiqne,lI, 156, —V. Characin uilotique , IV, 98. —v. Cyprin nilotique , IV, 190. Niphon , v. Spare niphon , Ill, 72. Niveau, v. Squale marteau , 1, 233. Noël , v. Scombéroïde noël, 11, 183. Nœud , v. Pimélode nœud, LL, 513. Noir, v. Baliste noir , 1, 206. . Cotte noir, Il, 324. . Gobie noir, 11 , 192. Holocentre noir , Hl, 218. . Labre noir , 11, 444. . Lutjan noir, ll, 196. Pétromyzon noir , Il, £20. - Spare noir , Il , 57. —Y. Stromatée noir , (1 , 435. —brun, v. Gobie noir-brun, 11, 113. Noirètre,v. Dorsuaire noirâtre,lV, 140. —v. Makaira noirâtre, {1. 433. —v. Murénophis noirâtre , IV, 226. Noiraud,v.Acantliure noiraud, 1,346. Norwégien, v. Holocentre norwésgien, 110297 —v. Lutjan norwégien, HI, 129. Nos , v. Gade morne, Il, 253. —klippare , v. Chétodon museau- allongé , HT, 3or. Noté, v. Diptérodon noté, IE, 83. Novacula cærulea , . Coryphène bleu , 11, 299 —Rondeletii , v, Coryphène rasoir, EL, 50: Naud, v. Rhombe alépidote , I, 555. Nugnogen , v.Ophidie imberbe, 1,533. Numb fish, v. Gymnote électrique ,1, 4374 0. Oblade, v. Spare oblade , HT, 40. Océanique , v. Holocentre océanique, HI ,:297. Ocellata , v. Raiïie miralet ,E, 132. Ochelbetze , v. Cyprin able, IV, 196. Ochiaäo , v. Spare oblade , IT, 40. Ochiatella , v. Raie torpille, L, 135. Ockeley, v. Cyprin able , IV, 196. Oculatella , v. Raie torpille , 1, 135. Oculeus , v. Mégalope filament,IV,55. Odoëé , v. Characin odoé , IV, 3x. Œglefiu , v. Gade æglefin , IL, 30. Œul de paon,v. Chétodon œilé,IIT,303. —{l or, . Lutjan œil-d’or, HE, 115. Giilé , v. Blennie lièvre , IL, 70. —v. Bostrychoïde œillé , IL , 271. —v. Centropome œillé, IE, 156. Gillé, v. Chétodon æillé , IT , 303. —v. Labre œillé, If, 465. —v. Lutjan œillé , IT, 199. —V. Pleuronecte œillé , HT, 405. —v. Raïe torpille , 1, 135. —v. Squale œillé ,I , 232. Gillère , v. Bodian œillère , III , 165. Erfling , v. Cyprin orphe , IV, 187. Oer klippare , v. Glyphisodon mou- charra, IT, 342. Oerve , v. Cyprin orphe, IV, 187. Oester & eter , v. Acanthure noi- raud , IL, 346. Oigvar, v. Pieuronecte turbot,lIT,407. Okum , v. Persèque perche, LH, 245. Oia, v.Istiophore porte-glaive, 11,583. Old wife , v. Baliste vieille À; 270. 55a Old wife , v. Labre tancoïde , II, 474. Olivâtre, s. Lutjau olivâtre, ILE, 122. —v. Murénoblenne olivâtre, IV, 251. Olrüuppe, #. Gade lote, IT, 57. Olszanca, ». Cyprin véron, IV, 190. Omal , :. Corégone autumnal, IV, 18. Omble, ». Salmone salveline, HIT, 570. —chevalier, v. Salmone omble cheva- ler, Il, 570: Ombre , #. Corégone ombre , IV, 21. —v. Persèque umbre , IE, 254. —bleu , v. Corégone wartmann , IV, 21. —d’Auvergne, #. Corégone thymalle, IV, 18. | —de rivière, v. Corégone ombre , 1V, 21. —(e rivière, v. Corégone thymalle, IV, 18. Ommes scherit, v. Raie pastenaque, L1, 152. Omopiteros, ». Dactyloptère pirapède, Il, 360. Onagre, v. Chétodon zèbre , IT, 303. Oncotion , ». Cycloptère lompe, 1, 403. Ondé , ». Coriphène ondé, IT, 208. Ondulé , v. Baliste ondulé, IL, 349. Ondulée , v. Murénophis ondulée, IV, 226. —v, Raie ondulée, IT, 425. Ongo, ». Holocentre ongo , ILE, 251. Onite , v. Labre onite, II, 472. Onze-rayons, . Centropome onze- rayons , IT, 150. Operculé, v. Labre operculé, 1, 442. Ophicephalus punciatus, v. Ophicé- phale karruwey , Il, 5or. —striatus , v. Ophicéphale wrahl, 1, 5or. Ophidie chinoise , v. Régalec lancéolé, [,5902, Ophidion’, v. Ophidie barbu, 1, 5353. —v. Ophidie imberbe, 1, 533. —v. Syngnathe ophidion, [, 4or. —flavum , v. Ophidie imberbe, 1, 533. Ophidium aculeatum , v. Macrogna- ‘the aiguillonné , |, 555. —macrophihalmum, v. Cépole ser- pentiforime , IT, 105. Ophidium viride, v. Ophidie nner- nak ; 1433. Opbis , v. Ophisure ophis , 1, 489. a , v. Spare dorade , IL, 29. rada , v. Spare dorade, I, 29. Orange , v. Lutjan orange , IL, 133. Oranje visch met vier vlakken , v. Hé- miptéronote cing-taches , IL, 305. Orata , v. Spare dorade, IL, 0. Orbe, v. Chétodon orbe , IE, 303. —v. Diodon orbe , | , 544. —éioilé, v. Tétrodon lagocéphale, 1;557, TABLE ALPHABÉTIQUE Orbe hérisson, v. Diodon orbe, 1, 584. Orbiculaire, v. Acanthinion orbicu- laire, NL, 310. Orbis asper maculosus , v. Tétrodon croissant, L, 358. —asper maculosus, v. Tétrodon rayé , 1, 558. —échinatus, v. Diodon orbe, 1, 584. —minimus non aculeatus , v. Sphé- roïde tuberculé, 1 , 387. —minimus non aculeatus, v. Tétro- don plumier, 1, 362. —muricatus, v. Diodon orbe, 1, 384. —oblongus testudinis capite , v. Té- ‘ trodon perroquet , 1, 348. —piscis aculeatus major, v. Diodon, plumier, 1, 381. —ranæ rietu, v. Cycloptère lompe , 1, 403. —vulgaris, v.Tétrodon hérissé, 1, 354. Orchis, v. Tétrodon hérissé , 1, 354. Orcynus, v. Scombre thon, Il, 141. Orff, v. Cyprin orphe, IV, 187. Organie , v. Trigle{yre , 11, 370: Organo ; v. Trigle milan , IL, 377. Organt, v. Trigle grondin , 11,376. . Oriental , v. Lutjan oriental, HE, 13r4 Orkynos, v. Scombre thon, 11, 14. Orlar, v. Salmone truite-saumonée, Ill, 4674 Orné , v. Achire orné, Ill, 418. Orphe, v. Cyprin orphe, IV, 187. —v. Spare orphe, I, 75. Orpheus veterum, » Spare orphe, Il, 75. Orphie, v. Esoce bélone, 1V, 46. Orthragoriscus, v. Trétrodon lune , 1308 Orverd, v. Sphyrène orverd, IV, 55. Osbeck , v. Spare osbeck , Il, 55. —v. Trachine osbeck, Il, 19. Osphronemus olfax, v. Osphronème goramy , IL , 257. Ossifage , v. Labre ossifage, Il, 472. Ostéoglosse, v. Coryphène scombé- roïde , Il, 205. Ostracion bicaudalis , v. Ostracion deux-aiguillons, 1, 342. —bicaudalis, v. Ostracion trois-ai- guillons , 1, 342. _—concatenatus, v. Ostracion maillé, 19297 —cornutus, v. Ostracion quadrangu- laire, 1, 544. —cubicus, v. Ostracion moucheté , 1, 340. —pasus, v. Ostracion museau-allon- gé, L, 358. —porte-crête, v. Ostracion bessu , 1, 341, DES NOMS DONNÉS AUX POISSONS. Ostracion quadricornis, v. Ostracion quatre-aiguillons , 1, 343. =triangulus, #. Ostracion trois-aiguil- lons, 1, 342. —tricornis , #. Ostracion trois-aiguil- lons , 1, 342. —trigonus, #.Ostracion trigone,l,342. —trigonus , #. Ostracion trois-aiguil- lons, I, 342. —triqueter , #. Ostracion triangu- laire, 1, 331. —tuberculatus, #. Otracion quatre- tubercules , I, 338. —turritus, v. Ostracion dromadaire, I, 344. —turritus , #. Ostracion quadrangu- laire, I, 444. 553 Our, . Muge crénilabe , IV, 88. Quskarriot, v. Trigle hirondelle, 1, 374. Gi v. Centronote ovale, IT, 356. Ovelle , v. Cyprin able , IV, 196. Ovovivipare ; v. Blennie ovovivi- pare , Il, 86. Oxyrhinque , ». Corégone oxyrhin= que, IV, 27. —. Esoce brochet, IV, 4r. —#. Mormyreoxÿrhinque, IV, 214. Oxyrinchus major ;, #. Raie batis, I, 109. OR ue. v. Raïe oxyrinque, f, 130. Oyène, . Labre oyène, IT, 442. Ozzane, ». Muge céphale, IV , 88. P. Pacu , . Spare salin , IIT, 70. Paganel , #. Gobie paganel, IT, 113. Pagaro , v. Spare pagre, IL, 44. —v. Spare sargue , LIT, 40. Pageau , #. Spare pagel , IIT, 44. Pagel , #. Spare pagel , IT, 44. Pagello , v. Spare pagel , IX, 44. Pagenfisch , #. Cyprin jesse, IV, 106. Pagre, v. Spare pagre, IL, 44. Pagru , #. Spare pagre, Il, 44. —v. Spare pagre, LI, 44. , Paille-en-cul , #. Trichiure électri- que, I, 485. —v.Trichiure lepture, I, 482. Pal, . Squale milandre, [, 225. Palangriers, v. Raie bouclée, I, 162. Palée, ». Corégone lavaret, IV, 14. Pampus, ». Stromatée paru , I, 553. —visch,v.Chétodon grande-écaille, IIL,297. Panthérin, ». Holocentre panthérin,IIl,237. —v. Spare panthérin, NE, 89. Panthérine , v. Murénophis panthé- rine , IV, 226. Pantouflier , v. Squale marteau, I, 233. —. Squale pantouflier , 1, 235. Panzerfisch, v. Loricaire sétifère , LIT, 533. Panzerhalm,v.Péristédron malarmat,Il,380. Paon, ». Labre paon , II, 464. —. Spare paon , IE, 77. —bleu, v. Labre bleu, IT, 475. Papagallo , v. Labre paon, IL, 464. Papana, ». Squale pantouflier, F, 255. Papegaay-visch , v. Labre ceylan, IE, 446. Papilleux, v. Pleuronecte papilleux, IIL,414. Paradis, v. Polynème paradis, IV, 102. Paradisea piscis,.Polynèmeparadis,IV,102. Paradore, y. Solénosigme paradoxal, LV, 75. Paramia, y. Caranx trachure , IL, 228. Parampoeva,v.Ghétodon vagabond,Ill , 2974 Pardela, #. Cyprin véron, IV, 190. Parghi , ». Spare pagre, LI, 44. Parotique , v. Labre parotique, Il, 467. Parterre, #. Labre parterre , Il, 479. Paru , ». Pomacanthe paru , 11, 527: —. Stromatée paru, 1, 553. Passan,s.Aptéronote passan, [, 405. Passani , v. Pimélode chat, II , 511. Passer britannicus , #. Pleuronecte flé- tan , IIL, 485. —flesus , #. Pleuronecte flez, IT, 4or. —fluviatilis, 2. Pleuronecte flez, LIL, 4o1. —lævis, v. Pleuronecte plie, III , 399. —lineis transversis , v. Achire fas- cé. IE, 417. —niger, v. Pleuronecteflez, III ,'4or. Passère, v. Pleuronecte moineau, III, 411. Passerum genus majus, v. Pleurenecte flétan, LIL, 583. Pastenago, v. Raie pastenaque , I, 152. Pastinaca marina, #. Raie pastena- que , HIT, 152. —marina dicta , v. Raie aigle, I, 147. Pastinaque , v. Raie pastenaque , I, 152. Patelle , v. Gobie thunberg, IV, 265. Pathi-maure, v. Pleuronecte argus, IIT,411, Paumergrav , 2. Spare dorade, III , 29. Paupière, v. Lutjan paupière, III, 126. Pavonien , v. Achire pavonien, II , 416. Pearl , v. Pleuronecte carrelet , IIL, 409. Pêcheuse, v. Lophie baudroie, I, 257 \ Pecten Romanorum , #. Cory phène rasoir , IL, 3ot. ne Pectinirostre , #: Gobie pectiniros- tre , IL, 100. PAS Pedjang , Y. Aulostome 7. LV , 72 55% Pegasus natans , v. Pégase spatule, E, 420. Pégouze, v. Pleuronecte pégouze, I, 4or. Pei d'argent, v. Argentine sphyrène, IV, 57. —escomé, v. Sphyrène spet, IV, 56. Peic-rey , #. Athérine Joël, IV, 80. Peigne, ». Pleuronecte flétan, II, 3853. Peint, v. Chétodon peint, LI, 500. —v. Lutjan peint, IV, 270. Peire royai, v. Polynème émoi, IV, 102. Peis limo, v. Squale marteau, E, 233. _——spaso , s. Squale renard, I, 258. Peisce aguiha , v. Esoce bélone, IV, 46. Peissker, v. Misgurne fossile , INT, 467. Peixe gallo , v. Gal verdâtre, III, 370. —rey, #. Athérine joël , IV, 80. —volante , #. Exocet volant, 1V, 06. Asa , v. Chimère antarctique, I, 308. Pélagique,v.Caranxomore pélagique,Il.239. Pélamide, v. Centronote vadigo, LE, 357. —v. Scombre albacore, IL, 182. —. Scombre bonite, 11, 162. Pelamis, v. Scombéroïde sauteur , IL, 185. Bellonii, v. Scombre bonite, IL, 162. —cærulea, v. Scombre bonite, IT, 162. Peled , v. Corégone peled , IV , 21. Pengay,». Notoptère kapirat, 1, 486. Penjol, #. Aulostome chinois , IV, 72. Pentacanthe , #. Chétodon penta- canthe, Ill, 204. —, Persèque pentacanthe , 111, 259. Pentadactyle, ». Polynème pentadac- tyle, IV, 102. —. Sciène pentadactyle, Il, 184. Pentagramme , voy. Lutjan penta- gramme , Il, 115. Pentanemus, v. Polynème pentadac- _ tyle, IV, 1o2. Penton de mer, y. Tétrodon rayé , I, 358. Pentophthalmos, #. Macrognathe ai- guillonné, I, 555. Perbel, v. Clupée alose, IV, 122. Perca acerina , ». Holocentre acérine, 1IL , 218. alburnus , #. Centropome alburne, AIT, 144. amboinensis, 2. Scorpène volante, III 344. --arabica, v. Centropome arabique, I, 144. —atraria, . Lutjan noir, III, 126. —aurata,#.Lutjan galon-d’or, ILE, 121. -buccis crassis , ». Centropome san- dat, IL, 144. —cabrilla, #. Lutjan serran, IT, 115. _—cernua, v. Holocentre post, III, 218. —chsysoptera, #. Luïjan chrysoptère, II, 1206 -—cottoïdes, v. Holocentre tétard , JIT, 229. —Supçiata, y. Holoçentre forskacl, Ill, 220. ABLE ALPHABÉTIQUE Perca formosa, v. Lutjan écureuil, IX, 113; —gigas, v. Holocentre merou , IIE, 229. —iridea , #. Labre iris, IL, 449. —lineata, v. Lutjan pentagramme , XII, 115. —lophar , v. Centropome lophar, ILE, 144. —louti , #. Bodian louti, IL, 165. —lJucio perca, #. Centropome sandat, II , 144. —lunaria, #. Bodian lunaire, IT, 1914 —Junulata, v. Lutjan croissant , 1IE, 119. — marina gibbosa,#. Lutjan chrysop+ tère , ILE, 126. —marina punctata , #. Spare pointil- lé , IIf , 70. —mediterranea , V. néen , IL, 126. —melanura, v. Spare catesby, III, 70. —miniata, v. Pomacentre burdi, IE, 319. —nigra , v. Holocentre noir, II, 218. —nilotica, v. Centropome nilotique, IT, 156. —nobilis, v. Lutjan magnifique, HT, 124. —notata, v. Labre sparoïde , 1E, 450. —ocellata, v. Centropome œillé, 1IT, 156. Pr , v. Lutjan paupière, III, 126. —pelagia,v.Holocentremarin, 111,220. —philadelphica, v. Holocentre phi- ladelphien , LIL, 229. —picta , v. Lutjan peint, IV, 270. —punctata , v. Cevtropome loup, IIL, 150. —punctulata , v. Spare pointillé, LIL, 79. —pausilla , v. Persèque brunich, II, 252. —radula , v. Holocentre crénelé , III, 215. —rhomboïdes, v. Sparerhomboïde , HT ,55. —rogaa, v. Bodian rogaa, IT, 175. —saltatrix, v. Spare sauteur, III, 70. —Scaudens, v. Lutjan grimpeur, 11X, 153. —schrætser, v. Holocentre schraitser, ET, 270: —stigma,v.Lutjan stigmate , III, 117. —tauvina, v. Holocentre tauvin , IL , 231. —trifurca , v. Lutjan trident, HIT, 137. —truita , v. Labre salmoïde, II, 449. —undulata, #. Sciène kroker,Ill, 184. —volgensis, #. Centropome sandat , LI, 144. Perce-pierre , #. Blennie pholis, IT, 83. Perce ratto, #. Raïe aigle , I, 147. Perche , ». Persèque perche, I, 245. —apron, #. Diptérodon apron,lll , 88. —argentée, v. Spare mélanote, 111, 70, —cingle, v. Diptérodon zingel, III, 88. —de lile de Ascension, sr. Lutjan de J'Ascension, IH, 111. Lutjan méditerra- DES NOMS DONNEES AUX POISSONS. Perche de rivière , v. Persèque perche , HT, 245. —double-tache , . Spare acara,TEf,79: —du Brésil, v. Spare nhoquunda , IT, 7 —du Japon , #. Spare niphon, IT, 72. —goujonnière , #. Holocentre post, ILE , 2182704 —jub ,v. Spare jub , IE, 70. —paon , . Spare paon, Ill, 77- — (petite), v. Holocentre post , LIT, 218. — ponctuée, v. Spare pointillé, I, 79. —salin , v. Spare salin , Hl, 70. —sanguinolente , », Spare sanguino— tent 770; —tachetée, 2. Spare atlantique, ll, 70. Perchot , v. Centropome perchot, LEE, 453. —v. Lutjan perchot, Ill, 133. Percia., ». Holocentre marin, Ill, 229. Perdrix de mer, v. Pleuronecte sole, IE, 396. —marine, v. Pleuronegte turbot, ILE, 407. Perlon , #. Squale perlon, I, 216. sv. Trigle grondin , Il, 376. —1. Trigle hirondelle , 11, 374. Persching, v'Persèque perche, 111,245. Persègue ablette de mer , #. Centro- pome alburne , IL, 144. —àacérine , #. Holocentre acérine, I, 218, —apron , #. Diptérodon apron, Ill, 88. —basse, v. Centropome œillé, ll, 156. —hrune , v. Centropome nilotique, EL, 156. —burdi, #. Pomacentre burdi, ll, 310. —chinoise, #. Lutjan chinois, Ill, 127. —ciliée , . Lutjan argenté, ll, 115. —cinq-lignes,s.Lutjan pentagramme, 15, 15. —crénelée, v. Holocentre crénelé , IT, 212. —kroker , #. Sciène*kroker, Il, 184. — diagramme, #. Lujtan diagramme, Il, 129. —dorée, v. Lutjan chrysoptère , ll, 126. —“criture, #. Lutjan écriture, Ill, 127. —écureuil, #. Lutjan écureuik, ll, 115. —lophar, v. Centropome lophar, IT, 144. —loup , #. Centropome loup, Ill, 150. —louti, #. Bodian louti , 1 , 165. —lunaire, #. Bodian lunaire, IL, 171. —merou, #.Holocentre merou, lil, 2209. —meunier de mer, #. Holocentre phi- ladelphien , IL, 220. —noire , #. Lutjan noir, IL, 126. —paupière , #. Lutjan paupière , ILE, 126: —polymne ; #. Lutjan polygmne, ll, 124. —post, #. Holocentre post, IT, 218. 55& Persèque queue-jaune , v. Diptérodon queue-jaune, Ill, go. —rayée, v. Lutjan rayé , Il}, 726. —rogaa , v. Bodian rogaa, IL, 171. —rubannée , v. Holocentre forskael RS 220 —sandat , v. Centropome sandat, IL, 144. —sauteuse , 2. Spare sauteur , IL, 7a+ —schrætser, v. Holocentre schraitser , Ha. —serran , v. Lutjan serran, Il, 115. —stigmate, #.Lutjan stigmate,lll,rcx, —striée , #. Lutjan strié, HN, rr1. —tachée , v. Lutjan méditerranéen, ll, 26. —tauvine , #. Holocentre tauvin , IT, 231. —tétard, v.Holocentre tétard, lil, 229. —trident, v. Lutjan trident , HI, 137. —venimeuse , v. Spare venimeux , IT, 70. —norwégienne, v. Holocentre norwé- gien, Ill . 237. —perche de mer, #. Holocentre ma— men. ME2:2920: —zingel, s. Diptérodon zingel, ll, 88. Persèque { petite ), v. Persèque brun- nich, Il, 252. Perrocolorado,s.Lutjan verrat,lll,r 17. Perroquet , 2. Coryphène perroquet ;. 1L 7302. —v. Labre perroquet , Il, 472. —v. Scare perroquet, IL, 513. —v. Spare perroquet, IL, 72. —v. Tétrodon perroquet ,1, 348. —(petit) ,v. Labre perruche, 11, 492. Perruche , v:. Labre perruche, 11, 482. Perser, #. Acanthure noireau, Ili, 346. Pesce capone , v. Péristéüion malar- mat, Il, 380: —capone, . Scorpèene truie, Ïl, 00. —colombo,. v. Tétredon hérissé , L, 354. —columbo, #. Squale émissole, 1,227. —di Spagna , v. Caranx trachure , IT, 228. —furca , v. Pérvistédion malarmat , IT, 380. —satto, v. Squale roussette , 1, 227: —jouziou , 2. Squale marteau , 1, 299. —moro , v. Gade mustelle , 11, 60. —parsico, v. Persèque perche, Ill, 24 2. —pavotio, #. Capros sanglier, 1}, 574. —pettine, v. Coryphène rasoir, If, 301. —prète , v. Uranoscope rat , Il, 11. —spado , v. Xiphias espadon , L » 298 Pesche gatto , v. Holocentre pira-pi- xanga , III , 231. | # Pescheteau, “. Lophie baudroie, ë, 297 556 Pessegi , v. Cyprin brème, IV, 106. Peter mænnchen , v. Mulle surmu- let , LI 394. Petimbe, ». Fistulaire petimbe, IV, 69. Petimbuaba, v. Kistulaire petimbe, IV, 69. Petite gueule, v.Pimélode chat, ll, 5 cr. raid , ?. Scombéroïde sauteur , L, 195: —tête, v. Leptocéphale morrisien , I , 434. Petromvzon branchialis , . Pétromy- zon lamproyon , 1, 1071, —Corpore annulato , #. Pétromyzon plaser, PU'ro2. —corpore annuloso , #. Pétromyzon lamproyon , I, 101. —fluviatilis ; v. Pétromyzon pricka, Li | En , Y. Pétromyzon lam- proie , À, 80. —marinus , v. Pétromyzon lamproie , I, 89. —ore lobato , v. Pétromyzon lam- proyon, À, ror. —ore papilloso , v. Pétromyzon pla- ner MF, 102. Pfaffenlaus, v. Holocentre post,lll,218. Pfeiferl , v. Diptérodon apron, Ill, 88. Pteil becht , v. Sphyrèene spet, IV, 56. Pflugschaar , v. Argyréiose vomer , III, 356. Pifrille, v. Cyprin aphye , Ill , 359. Pfulfisch, v. Misgurne fossile, III, 467. Phager des anciens, v. Characin denté, I , 359. Phagorio , v. Spare pagre , IL, 44. Phagrus , v. Spare pagel, Ill , 44. —v. Spare pagre, ll, 44. Phico , v. Blennie phycis, IT, 72. Philadelphien , v. Holocentre. phila- delphien , HE , 229. Philipp, v. Squale philipp, I, 215. Pholis , v. Blennie pholis , Il, 83. Phoxinus lævis, v. Cyprin véron , IV, 100, Phycis, v. Blennie phycis, II, 52. —v. Cyprin tanche, IV, 17 Piabrnque, v. Characin piabuque , IV, 28. Pibale, v. Pétromyzon lamproie, I, 80. Picarel, v. Spare smaris , IL, 40. Picho, v. Cyprin pigo , IV, 204. Picked dog, v. Squale aiguillat, F, 242. — dog-fish, v. Squale aiguillat, I, 242, Piclo, v. Cyprin pigo , IV, 204. Picot, v. Pleuronecte flyndre, LIT, 4or. Picuda, v. Sphyrène spet , IV, 56. Pidschian , v. Corégone pidschian , LV, 18. Pied (petit), v. Gobie bodaert, IL 111. Pieterman, v. Trachine vive, IL, 14. TABLE ALPITABÉTIQUE Piexe pioltho , v. Echénéis rémora, 1}, 272% —pogador, v.Echénéis rémora,1E,272. Pigghuars, v. Pleuronecte carrelet, IH, 409. Pignoletti, v. Gobie aphye, If, 115. Pigo, v. Cyprin pigo, IV, 204. Pigus , v. Cyprin pigo, IV, 204. Pibhkste, v. Misgurne fossile, III, 467. Pike , v. Esoce brochet, IV, 41. Pikerelle , v. Esoce brochet , IV, 4r. Pilchard, v. Clupanodon pilchard, IV, 134- Pile , v. Raie bouclée, IL, 162. Pilitsehei, v. Caranxomore pilitschei, Al, @f Pilot fish, v. Centronote pilote , IL, 354. —fish , v. Sélène quadrangulaire, EL » 347 Pilote, v. Centronote pilote, 11°, 554. —des vaisseaux, v. Centronote pi- lote, Il, 354. Pimelodus atherinoïdes , v. Pimélode raie-d’argent , IL, 518. —catus , v. Pimélede matou , ÎIE, 518. —clarias,v.Pimélode scheilan,Hf,51 r. —fasciatus, v. Pimélode barré, IE,511. Pimperneau , v. Murène anguille , F, 504. Pin, v. Trigle pin, Li, 375. Pinaru, y. Blennie pinaru, IE, 80. Pinck, v. Cyprin véron, IV, 190. Pinulka , y. Cotte scorpion, IE, 318. Piota, v. Cyprin rougeätre , EV, 190. Pip-fisk, v. Fistulaire petimbe, IV, 60. Pipe, v. Fistulaire petimbe , IV, 69. —V. Syngnate pipe, I, 396. Piper , v. Esoce espadou, IV, 49: Vi Preigle free Pique, v. Lutjan pique , IT, 127. Iquitinga, v. Esoce gambarur,EV, 51. Piquitingua , v. Diodon orbe, Ï, 35r. Pira aca, v. Baliste chinois, I, 287. Pira- pixanga , v. Holocentre pira- pixanga , IT, 231. Pirabèbe , v. Exocet volant, IV , 06. Pirabelle, v. Dactyloptère pirapède , IT, 360 irametara, v. Mulle tacheté, IL, 397. lirapède, v. Dactyloptere pirapède, IE, 360. Piraquiba , v. Échénéis naucrate , IE, 280, Pirati apua, v. Bodian apue, LIT, 197. Pisce ragno , v. Trachine vive, II, 14. Piscigarole, v. Scombre maquereau, IE, 169. Piscis brasiliensis cornutus, v. Lophie. histrion, 1 , 267. —Clusii, v. Baliste chinois, T, 287. —colfish Angloruin, v. Gade colin, IL, 48. —Jonæ, v. Squale requin, I, 187. DES NOMS DONNÉS AUX POISSONS. Piscis quadrangularis rc , Y. Os- tracion bossu , I , 341. —Russis nawaga dictus, v. Gade cal- Jarias, IL, 44. sandilz dictus, v. Ammodyÿte ap- pât, 1, 530. —triangularis, v. Ostracion trigone, T,.942: —triangularis Clusii, #. . triangulaire , L, 351. Piskosop, . Cobite loche, IET, 462. Piskum , #. Misgurne fossile, II, 467. Pison, v. Gobiomoroïde pison, IT, 134. Pitzker , ». Misgurne fossile , LIL, 467. Pizi , #. Spare sparaillon , IL , 40. Plada , v. Pleuronecte plie , IE, 39. Pladise ,#, Pleuronectelplie , HIT , 390. Plaethiz, #. Pleuronecte plie, IE, 309. Plagieuse , s. Pleuronecte plagieuse , IL , 406. Plaise, v. Pleuronecte plie, IT , 399. Planer , #. Pétromyzon planer, I, 102. Platistakoi, s. Sciène wmnbre, LIL, 184. Platteis , s. Pleuroneate plie, ILE, 399. Platycephalus spathula, v. Callio- more indien , IE , 0. Platystacus anguillaris, #. Plotose anguillé , IL, 528. —verrucosus , f. Silure verruqueux , IL , 497. Platyste cotyléphore, s. Silure cotylé- phore , IT, 490. —lisse , v. Silure asprède , ÏIT , 409. —verrue, v.Silure verruqueux,llt, 97. Plaudis, v. Cyprin brème, IV, 196. Plécoste, #. Loricaire sétifère, 1, 533. Plehkstes, #. Pleuronecte flez, ILE, 401. Pieis, #. Pleuronecte plie, IE , 599. Pleuronecte aramaque , #. Pleuro- necte papilleux , EE, 411. —argus, #.Pleuronecte œillé, TT, 405. —badé , ». Pleuronecte argus, Il, 411. —barbue, v. Achire barbu , HI, 416. —flet, #. Pleuronecte flétan , LT, 383. —fléton , ». Pleuronecte flez, I, 4or. — manchot, #. Pleuronecte trichodac- tyle , II, 405. —plaise,s. Pleuronecte denté, III, 411. —plie rude, ». Pleuronecte liman- doïde , lil , 4or. Pleuronectes achirus , . Achire fascé, NL, 415. —arenarius, #. Pleuronecte carrelet, A, 409. Ostracion “ 557 Pleuronecte bilineatus,s.Achire deux- lignes ,1ll, 418. —corpore aspero , . Pleuronecte tur- bot, 111, 407. — corpore glabro , v. Pleuronecte car- relet , 1IL, 409. —cynoglossus, . Pleuronecte pole, 111, 4or. —flesus , #. Pleuronecte flez, I, 4o1. —hippoglossus, s. Pleuronecte flétan, 1383. —lineatus, #. Achire fascé , ll, 417. —lunatus , v. Pleuronecte argus, TT, 411. —macrolepidotus , +. Pieuronecte grandes-écailles , Ii, 4rr. —mancus, b. Pleuronecte argus , IIE , 451. —maximus, #. Pleuronecte turbot , Ill , 407. —piggvarf, v. Pleuronecte carrelet , ll , 409. —platessa, v.Pleuronecte plie, III, 309. —platessoïdes, s. Pleuronecte flyndre, Il, 4or. | —punctatus, #. Pleuronecte targeur , I AT. —regius , #. Pleuronecte calimande , U1, 411. —rhombus , v. Pleuronecte carre- let, 111, 400. —slietvar,v. Pleuronecte plie, ll, 309. —tuberculis sex , v. Pleuronete plie, 1, 599- —tunga, v. Pleuronecte sole, 111, 596. Plie ,v. Pleuronecte plie , IL , 399. Plite, v. Cyprin able , IV, 196. Pliten, v. Cyprin large ,1V, 204. Phtfisch, v. Cyprin large , IV, 204, Ploc , ©. Cyprin rotengle , IV, 190. Plombé , s. Spare plombé , HI , 77. Piota fluta , v. Pétromyzon iamproie ; Ï, 8ça Plotwa , v. Cyprin ide ,1V, 190. Plotze , v. Cyprin large , 1V, 204. —v. Cyprin rotengle , IV, 190. —v. Cyprin rougeñtre , IV, 190. Plumier , ®. Caranx plumier, I, 492. —v.Centropome plumier , Hi, 150. —v. Chétodiptère plumier, I ,515. —v. Coryphène plunuer , 11,500; . Diodon plumuier , Ï, 581. . Gobie plumier, I, 119. . Lutjan plumier , UE, 136. . Muge plumier, IV, 88. —v. Polydactyle plumier , IV, 106: » . Scombéromore plumuier, ll, 5464, _ 558 Plumier, v. Scorpène plumier, 11, 340. —v. Tétrodon Re .L' 360n8 Plañiérien , v. Caranxomore plumié- rien , 11, 240. —v. Labre plumiérien , 11, 462. Plye , v. Pleuronecte plie , 111, 399- Piying fisb,v. Exocet volant, IV, 06. Pœcilia , . Misgurne fossile, 111, 467. Pogel , v. Spare pagel, 111, 44. Pogge, v. Aspidophore armé, I, 311. Pohps, #. Cyprin goujon , [V, 172. Poidka, #. Cyprin carpe, IV. 156. Poignard , ». Esoce brochet, IV , 4r. Poiken,v.Clupanodonchinois,IV,134. Poikutti, v. Clupanodon nasique, IV, 134. Pointillé , #. Blennie pointillé, 11, 92. —v. Callionyme pointillé , 11, 7. —v. Ostracion pointillé, 1 , 337. —+. Spare pointillé, Ill , 79. —. Squale pointiilé ,1, 212. —1. Tétrodon pointillé , 1, 353. Pointillée , v. Persèque pointillée , IIT, 256. Points-bleus , #. Holocentre points- bleus , 11] , 234. Pointu , ». Chétodon pointu ,1I] ,297. —v. Coryphène pointu, 11, 305. Poisson à cinq doigts , ». Sciène pen- tadactyle, 111, 184. —à longue queue, v. Lonchure dia- nème, 11, 403. —à rubans, v. Chevalier américain, IIT,273. —armé, v. Diodon orbe , 1, 384. —armé dela rivière de Saint-Laurent, #. Lépisostée gavial , IV, 60. —blanc, v. Cyprin nase , IV, 106. — Charbon , #. Gade colin , 11, 48. — chinois, s.Gobie schlosser , 11, 124. “— coq, v. Chimère antarctique, 1, 508. — Corbeau, v.Perseque umbre, 111,254. — Y. Labre girelle, |], 467. Reidur , #. Salmone reidur , Il1, 573. Reine des carpes, v.Cyprin spéculaire, IV , 170. Remeligo, v. Echénéis rémora, 1], 272. Remora imperati, #. Echénéis nau- crate, 11, 289. Rémore , . Echénéis rémora, Il, 272. Renard, #. Chimère arctique, 1, 303. —. Squale humantin , 1, 244. —v. Synode renard , IV, 50. —marin , #. Squale renard, 1, 238. Reneki , ».Salmone saumon, 11], 543. René, v. Salmone rené, 1V, 53. Requiem , v. Squale glauque, 1, 213. —v. Squale requin , 1, 187. Requin, v. Squale requin , 1, 187. Réticulaire, .Murénophisréticulaire, IV , 226. Rex amoris, v. Tétrodon rayé, L, 358. —€\prinorum , #. Cyprin spéculaire, IV , 176. Rgui balik 0 Salmone saumon, lll,543. Khein braxen, v. Cyprin brème, LV, 196 Rbeinanken, v. Salmone illanken, IV, 556. Lacepide. s. ms À) 561 Rheinlanke , . Salmone truite-sau- monée , Ill, 567. Rhenken , v. Corégone wartmann, LV, 121. Rhina, v. Squale ange, 1, 252. Rhinobatos, v. Raie rhinobate, 1, 170, Rhombe, .Pleuronecte flétan, ll, 383. Rhomboïda major alepidota, ». Argy= réiose vomer,, Ill, 559. Rhomboïdal, #. Centropode rhomboï- dal, Li,:59%. Rhomboide, #. Acanthinion rhom= boïde , Il, 310. —v. Pleuronecte carrelet , 111, 409. —v. Serrasalme rhomboïde, IV , 33. —#. Spare rhomboïde , LE, 55. Rhombotides parvus,s.Lutjan arauna, Ill, 455. Rhombus aculeatus, v. Pleuronecte turbot, Ill, 407. Riet vooren , v. Cyprin rotengle, 1V, 190. Rievier dolfin, . Hémiptéronote cinq- taches , IL, 307. Rille, ». Salmone rille, IV, r. Ringel-brassem, #. Spare sparaillon, I, 404 Ringel-persing, v. Persèqne perche, Il, 245. Riondo, #. Capros sanglier , 111, 374. Riot, #. Trigle hirondeile , 1, 574. Rissis, ». Holocentre post , Ill, 218. Roach , ». Cyprin rougeâtre, IV , 190. Robolo, #. Lépisostée robolo, IV, 60. Rochau, #. Labre canude, 1}, 472. —. Spare clavière, Ill, 77. Rocche , v. Murène ed , 1, 504- Roche, #. Centropome de roche, 11, 153. Rochet, v. Péristédion malarmat , Il, 380. Rochier , #. Squale rochier , 1, 223. —v. Squale rousisette, 1, 227. Rock cod. ». Gide rouge, 1V , 262. —fish , s. Gobie HET >1lÿrrs. Rod fiærig , ». C'yprin ide, IV, 190. Rode, ». Zée PEER 111, 566. si Roding, v. Salm one carpion, ll, 570. Rodo, v. Cypriri rougeûtre, IV, 190. Rodskalle, v.Cyjrin rotengle, IV, 190. Roë-aat, v. Clujrée hareng, [V, 111. Rofisk, v. Salmoine truite, Il, 559. Rogn-sild-lodde, v, Osmère éperlan , LV, 5. Rogues , v. Gade morue, il, 23. Robr fisch, v. Fisttilaire petimbe, IV, 69. Roi des hareugs, vw, Régalec glesne, l, 408. —des harengs, v. Zée forgeron, U1,366. —des harengs dui nord, v. Chimère arctique, |, 30; 3. — des harengs du sud, #. Chimère ant- arctique, L, 5u 5. Ludo JV 562 Roides mulles,.Apogon rouge, ll, 462. —destrigles, v. Apogon rouge, II, 402. Roïe , v. Salmone carpion, LIL, 550. Roke, v. Osmère éperlan , IV, 5. Rombi aspri, v. Pleuronecte turbot, IIL, 407. | Ronce, v. Raie ronce, 1, 133. Rondanine, v. Coryphène hippurus, II, 288. Rondela, y. Dactyloptère pirapède, ll, 360. —v. Trigle grondin , 1E, 576. Rondelle , y. Chétodon rondelle, 111, 294. —v. Zée forgeron, 111, 366. Rondine, v. Exocet sauteur , IV, 06. Rondire, v. Dactyloptère pirapède, II, 360. Rondole, v. Dactyloptère pirapède, II, 360. Roue, v. Labre rone, II, 467. Rongkiegse , v. Cycloptère lompe, I, 403. Rong lodde,v. Salmone lodde, II1,573. Roode brasen, v. Spare pagel, II, 44. Roode duyvel visch, v. Péristédion malarmat, II, 580. —jacob évertsen, v. Spare pointillé, IT, 79- Rosa, v. Labre canude, LE, 455. Foseret, v. Athérine joël, IV , 80. Roset, v. Athérine joël , IV, 80. Rosmare , v. Holocentre rosmare, LIL, 237. Rospo, v. Raie aigle , E, 147. Rosse, v. Cyprin rougeâtre, IV, 190. Rot chet, v. Trigle grondin , 11, 376. Rotèle, v. Cyprin orphe, IV, 187. Rotengle, v. Cyprin rotengle, IV, rgo. Roth brassem, v.Spare pagre, LIL, 44. Roth-schuppe, v. Spare pagel, IL, 44. &othauge, v.Cyprin rotengle, IV, 190. —v. Cyprin rougeûtre, IV, 190. Rothbart, v. Cyprin barbeau, IV, 190. =-v. Mulle surmulet, Il, 394. Rothbutt, v. Pleuronecte targeur, 111, 411. Kothdobel, ».Cyprin dobule, IV, 190. *Æothe see barbe, v. Mulle rouget, IL, 389. Rothethe,v.Cyprin rougeâtre,[V,190. Rothflosser, v. Cyprin rougeâtre, IV, 190. Rotbfrieder, v. Cyprin rougeître, IV, 190. Rothlachs,».Salmone saumon, [T,543. Rothling , v. Lutjan anthias, ILE, 117, Rothmund,v.Lutjan écureuil, HI, 111. Rotsimpa , v. Cottejscorpion, IL, 318. Rotula , v. Zée forgeron , IL, 366. Rotze kolbe, v. Coîte chabot, IL, 325. Rotzwolf, vw. Holocentre post, II, 218. Rouge, v. Apogon rouge, IL, 402. —v. Caranx rouge, IL, 442. TABLE ALPHABÉTIQUE Rouge, v. Centropome rouge, IT, 153: —v. Corégone rouge, IV , 2r. —v. Gade rouge, 1V , 262. —v. Holocentre rouge, II, 234. —v. Pétromyzon rouge, L, 104. —v. Salmone rouge, LL, 570. —v. Scare rouge, IL, 516. Rouge-brun, v. Cyprin rouge-brun, IV, 1904 —brun, v. Holocentre rouge-brun, ILE, 237 « Rougeätre,v.Cyprin rougeâtre,lV,190. —v. Mulle rougeûtre, IE, 390. Rougeor , v. Mulle rougeor , IL, 399- —v. Spare rougeor , IIT, 84. Rouges-raies, v. Labrerouges-raies, 1l, 4624 Rouget ‘ v. Mulle rouget, Il, 389. —v. Trigle lyre, IL, 570. —barbé, v. Mulle surmulet { IT, 394. —grondin, v.Trigle grondin , H ,376. Rough hound, v. Squale roussette, I, 327. Rough ray, v. Raie ronce, I, 135. Rouillé, v. Labre rouillé , IT, 465. Rousse, v. Clupée rousse, IV , 124. Roussetières, v. Spare rochier, 1, 223. Roussette, v. Lquale rochier, 1, 223; —v. Squale roussette, I, 227. —( petite) , v. Squale rochier, I, 223: —tigrée, v. Squale roussette, 1, 227« Royal, v. Cyprin royal, IV, 187. Royan, v. Clupée sardine , IV, 12r. Ru de mer, v. Cépole tænia,lf, 102. Rubellio, v.Cyprin rougeâtre, 1V,190- —v. Spare pagel, IIT, 44. Rubellus, v.Cyprin rotengle, IV, 190. —fluviatilis , v. Cyprin rougeâtre, IV, 198. Rubiculus, v. Cyprin rougeûtre, IV, 108. Rubio volador, v. Trigle ponctuée, IL, 3724 Rud, v. Cyprin hamburge , IV, 180. —v. Cyprin rotengle, IV, 190. Ruda , #. Cyprin hamburge , IV, 180: Rudd , s: Cyprin orphe, IV, 187. Rudskalle,”.Cyprin rougeñtre,IV,190. Rudulis , #. Cyprin sope, IV, 204. Ruffe , v. Holencentre post, à LOTS, Rundkopf, ».Lutjan anthias, IN, 1E1. Runwe meirval,v.Silure cotyléphore,l{l,499. Runzelmaul,v. Hypostome guacari, III, 535. Ruruwah, v. Clupée athérinoïde , IV, 127. Rusé, v. Zée rusé, ll, 565. Russel fisch, v. Chétodon museau- allongé , 111, 3o1. Rutilus Gesneri, v. Cyprin rougeà- tre ; LV, 1904 Rutten, ». Gade lote, Il, 57. DES NOMS DONNÉS AUX POISSON Saamen , v. Cyprin carpe, IV, 156. Sabari, v. Exocet sauteur , 1V, 06. Saboga, v. Clupée alose, IV, 122. Saccarailla blanc, v. Trachine vive, Il , 14. Saccolos, v. Clupée alose , 1V, 122. Sacella , #. Clupée anchois, 1V , 126. Sacknadel , ». Syngnathe aiguille, I, 396. Sacrestin, v. Garanxomore sacrestin,IV ,207. Sæblar, ». Cyprin couteau , IV, 196. Sælmling , ». Salmone saumon,lil, 443. Safga, s. Centropome safga, ll, 144. Sag-fisk, 2. ET scie , 1, 248. Sagcbauch, v. Serrasalme rkomboïde,IV, 33. Saghboga , v. Clupée alose, 1V, 122. Sagittaire, #. Labre sagittaire, ll, 442. Sagliola , #. Pleuronecte sole, 111, 306. Sagre , v. Squale sagre, 1, 243. Saida, ». Gade saida , 11, 42. Saiffe, . Cyprin vaudoise, IV, 190. Sajori, . Syngnathe barbe, 1, 4o1. —v. Syngnathe ophidion , 1,401. Salahié, . Mormyre salahié, IV, 214. Salamandrino , #. Salmone salve- line , 111, 570. | Salbling , v. Salvone salveline, IIL, 570. Sale, . Pomacanthe sale , 111, 326. Salin , #. Spare salin , Il, 70. Sallakas, #. Osmère éperlan , Salm, v. Salmone saumon, I1!, 543. —forel , v. Salmone truite -saumo- née , Ill, 567. | Salmarin, v. Salmone salveline, III, 570. Salmbarsch, v. Centropome loup, HE, 150. Salmo ægyptius, #. Characin né- fasch ,,1V 52 —albula, s. Corégone able, 1V, 21. —alpinus, v. Salmone bergforelle, IT, 567. —anostomus , #. Characin anosto- mme IV HAL. —argentinus, v. Characin piabu- que, IV , 26. —autumnalis, v. Corégone autum- ral, IV 16. —bimaculatus, #. Characin double- mouche, IV, 28. —cyprinoïdes, v. Characin carpea , IV, 28. —dentex , #. Characin denté, IV, 28. —eperlanus, v. Osmère éperlan, LV, 5. —erythrinns, v. Salmone ronge, IIL, 570. —falcatus, v. Osmère faucille, IV, 7. —fario , #. Salmone truite, I, 550. —fœthens, ». Osmère blanchet, iV, 7. 563 S. Salmo gasteropelecus, #. Serpe argen- tée , IV, 127. —gibbosus, . Characin bossu, IV, 28. —immaculatus ,, #. Characin sans- tache , IV, 28. —lacustris , . Salmone truite-saumo- née , 111, 567. —Jlavaretus, v. Corégone lavaret, EV, 14. —lavaretns, v Corégone large, IV, r8 —leucichthys , #. Corégone leuci- chthe, 1V, 28. —marænula , v. Corégone marénule, IV, 28. —migratorius , #. Corégone voya- soeur IV, 91. —Mulleri , s. Corégone muller,IV,2r. —nasus , . Corégone nez, IV, 21. —niloticus,s.Characin néfasch,1V ,28, —niloticus , v. €Characin nilotique EV ,:28: —nivalis, y. Salmoné-icime, III, 573. —nobilis , v. Salmone saumon , III, 543. —notatus, v. Characin mouche, IV, 28. —0oxyrhinchus, v.Corégone oxyrhin- que, IV, 21 —peled, v. Corégone peled , IV , 21. —pidschian, v. Corégone pidschian, IV, 18. —pulverulentus, v. Characin pulvé- rulent, IV, 28. —renatus , v. Salmone rené, IV, 1. —rhombeus , v. Serrasalme rhomboi- de “IV 45. —salar , v. Salmone illanken, II, 556: —salar, v. Salmone saumon, IL, 543. —salmarinus, y. Salmone salveline, III, 57 . —saurus , V. Osmère saure, IV , 7. —schokur , v. Corégone schokur , IV, 18. —stagnalis, ». Salmone reidur , III ho. —Stræmii, v. Corégone muller , IV , 21. —thymallus, y. Corégone thymalle, IV, 25. —thymus, ». Corégoneombre, IV, 21. —trutta, #. Salmone truite, IL, 550. —trutta, v. Salmone truite-saumonée,. IT, 567. —trutta-salar , v. Salmonetruite-sau- monée , IL, 567. _umbla , 2%. Salmone omble-cheva- lier , LT, 570. —vimba, ©. Corégone vimbe, IV , 18. —vulgaris, y. Salmone saumon, UT , 543. —W artmanni,v.Corégoue war unènms. LAC TT 564 Salmoïde , v. Holocentre salmoïde, III, 237. —v. Labre salmoïde , 111, 449. Salmon , v. Salmone saumon , IIN,545. —tront, v. Salmone truite-éaumonée, l!!, 567. Salmoneable , v. Corégoneable, IV, 21. —anostome , v. Characin anostome, IV ,31. —blanc-jaune, v. Characin nilotique, IV, 28. —blanchet, ». Osmère blanchet, 1V,7. —bossu , v. Characin bossu , IV, 28. —carpeau, #. Characin carpeau , IV, 28. —chycalle, #. Corégone nez, IV, 18. —denté, #. Characin denté, IV , 28. —double-mouche , v. Characin-dou- ble-mouche, IV, 28. —édenté, v. Characin carpeau, IV, 28. —éperlan, v.Osmèreéperlan, IV,5. —éperlan de mer, v. Osmère éperlan, IV, 5. —fario, . Salmone truite, Il, 559. —humble chevalier, v. Salmone om- ble chevalier, ll, 570. —large, v. Corégone large, IV, 18. —lavaret, v. Corégone lavaret, IV, 14. —leucichthe, v. Corégone leucichthe, IV ,21. —mouche, v. Characin mouche, IV, 28. —néfasch, v.Characin néfasch.1V,28. —ombre , v. Corégone ombre, IV, 21. —ombre bleu, v: Corégone wartmann, Var: —oxyrhinque, v. Corégone oxyrhin- que; IV, 21: —Piabuque , v. Characin pisbuque, IV, 28. —pointillé, v. Characin pulvérulent, IV, 18. —sangchalle, » Corégone autumnal, IV, 18. —sans-tache, v. Characin sans-tache, [V,28. —saure , #. Osmère saure, IV , 7. —Schokur, v. Corésone schokur, IV, 18. -—strom , #. Corégone muller, IV, 18. —vimbe , #. Corégone vimbe , IV, 18. Salmoneta, s. Mulle tacheté, II, 397. Salpa, #. Spare saupe, II, 50. Saltatore , v. Muge céphale, IV, 88. Te bream, #. Spare rhomboïde, Hs. Saltwater-katfish, . Pimélode bagre, LIL, Sri. Salut , s. Sailmone gæden, IN, 570. Salvbandet, ». Athérine joël ,1V, 80. Salveline , v. Salmone salveline, III, 570. Samamkusi , v. Pleuronecte sole, HT, 596. Same , ». Muge céphale, IV, 88. Sammara, v. Sciène sammara, UE, 184. Sandaai, v. Ammodyte appât, 1, 530. Sandart , v. Centropome sandat, IfI, 144. Sandat, v. Centropome sandat, HI , 144. Sa d-baarsh, v. Centropome savdat,11l,144. Sand-eel , ”. Ammo yte appât, I, 530. Saud-ehre, ». Cyprin dcbule, IV, 190. TABLE ALPHABÉTIQUE Sand-flynder, v. Pleuronecte carrelet, IT, 400. Saud-launce , y. Ammodyte appât, I, 530. Sandilz , #. Ammodyte appat , L, 530. Sandre, . Centropome sandat,Ill,144. Sandskiebbe, . Pleuronecte flétan, IN, 383. Sandskraa, #.Pleuronecte flez,lIl,4or. Sandskrebbe, v. Pleuronecte flez, LIT, 4o1. Sandspiring, ». Ammodyte appât, L, 530. Sanglier, #. Capros sanglier, Il, 354. Sanguinerolla, v. Cyprin véron, IV, 190. Sanguinolent, #. Spare sanguinolent ; TEL ,:70:. Sans-tache, v. Characin sans-tache, IV , 28. —1. Tétrodon sans-tache , 1, 353. Sansun, v. Caranx sansun, Il, 255. Santor, v.Centropome sandat, 1ll,144. Sapphirine gurnard, #. Trigle hiron- delle , 11, 374. Sar, #. Spare sargue, Il], 40. Sarbe , . Spare sarbe , ll, 50, Sard - dobel,v.Cyprin dobule, IV, 190. Sarde , #. Scombre sarde, 111, 439. Sardellæ-baluk , v. Clupée alose, IV , 1224 Sardeller, . Clupée alose, 1V, 122. Sardina, v. Clupée sardine, IV, r2r. Sardine de l’Ile de France, v. Clupée tuberculeuse, IV, 121. —( grande) de l’Ile de France, v.Clu- pauodon jussieu , IV, 134. Sarg, v. Cyprin sope, LV, 204. —Y. Spare sargue, Ill, 40. Sargo , v. Cheiline scare, 1}, 486. —v. Spare sargue, ll, 40. Sargoïde , v. Chétodon sargoïde, ITT, 2944 Sargue, v. Spare sargue , Ill, 40. Sarpa , v. Spare saupe, IL, 50. Sart , v. Cyprin rotengle, IV, 100. Satz, v. Cyprin carpe, IV, 156. Saucanelle, v. Spare dorade, 111, 29. Saumon, v. Salmone saumon, Ill, 543. —argenté, v. Salmone schieffermul- ler, ll, 558. $ Saupe, v. Spare saupe, IE, 5. Sauquesme, y. Spare dorade , IL, 2g. Saure , v. Élope saure , IV, 35. —v. Osmère saure, IV, 7. Saurel, v. Caranx trachure, H1, 298. Sauro, v. Caranx trachure, III, 228. Sauros , v. Scombrésoce campérien, IV,66. Saurus maximus, vr Elope saure, IV, 35. Sautade, v, Muge céphale , 1V, 88. Sauteur, v. Blennie sauteur, 1}, 78 . —Y. Exocet sauteur, 1V, 06. DES NOMS DONKNES AUX POISSONS. Sautenr, v. Scombéroïde santeur, 11, 158. —v. Spare sauteur, ll, 70. Saurage, v. Clupée hareng, IV, rrr. Savalle, v. Clupanodon cailleu-tas- sart M: 134. —v. Clupée apalike, IV, 127. Savetta , v. Cyprin-nase, IV, 176. Saviliussak ,v.Clupée anchois, IV ,126. Savonceau , v. Athérine joël, IV, 80. Saw-fish, v. Squale scie , I , 248. Saxatile, v. Labre canude, II, 475. Sayris, v. Scombrésoce campérien, IV, 66. Scad , v. Caranx trachure , Il, 228. Scala feno, v. Péristédion malarmat,Il, 380. Scale breast,v. Scombre sarde,Ill,439. Scarda, v. Cyprin brème, IV, 196. Scardola, v. Cyprin brème , 1V , 190. Scare , x. Cheïline scare , II, 486. —sale, v. Scare forskael, Il, 516. Scarus autorum, v, Gheïline scara, 11, 486. —cretensis , v. Scare kakatoe, Il, 513. —gallus, v. Osphronème sal, 11, 260. —niger, v. Seare chadri, Il, 530. —nyulatus, v. Scare sidjan, 11, 510. —varius, v. Spare clavière, 111, 73. Scatio,v.Pleuronecte carrelet, lil, 409. Scazone, v. Squale aiguillat, 1, 242. Schachtfeger, v. Misgurne fossile, 111, 467. Schaden , v. Silure glanis, Ill, 490. Sehaufelkopf , v. Calliomore indien, 1}, 9. Schecpserling, v. Spare mendole, 111, 44. Scheed , v. Cyprin aspe, iV, 196. Scheïd , v. Silure glanis, IN, 400. Scheilan,v.Pimélode scheiïlan,ll,51r. Scheisser, v. Spare mendole, 11], 44. Schelesniza, v. Clupée alose, IV, 122. Schell fish, v. Gade æglefin, 11, 30. Seheschuk, v. Esoce brochet, IV, 41. Schickpleder, v. Pleuronecte plie, lil, 399. Schieffermuller, v. Salmone schiefter- . muller, Il, 558. 8chiel,v.Centropome sandat, 111, 144. Schifsch , v. Persèque umbre, 111,254. Schilbé , y. Silure schilde, ll] , 408. Schild-snoek, v. Lépisostée gavial, IV, 60. Schildé, v. Silure schilde, 111, 408. Schilus nagemulus , v. Centropome sandat, ll, 144. Schindel , v. Centropome sandat, ll, 144. Schirk, v. Acipensère esturgeon, |, 313. Schlammbeisser, v. Misgurne fossile, 1, 467. Schlammpitzger, v. Misgurne fossile, , Schlammwels , v. Silure fossile, Il, 497 565 Schlamquerder, v. Pétromyzon lam- royon ; |, 89. Schle: , V. Cyprin tanche, IV, 172. Schlosser, y. Gobie schlosser, 11, 124. —v. Scare schlosser, Il, 516. Schmed, v. Trigle hirondelle, li, 374. Schmeerpütte,v.Cobite tænia,lli, 462. Schmelt, v. Salmone saumon, Ill, 543. Schmerbutten, v. Mulle surmuiet, li, 394. Schmerl , v. Cobite loche, Ill, 462. Schmerlein, v. Cobite loche, Ill, 462. Schmiedknecht, v. Trigle gurnau, I], 376. Schnabel fisch, v. Chétodon museau allongé, ll, 3or. Schnæper, v. Cyprin nase, IV, 196. Schneflel , v. Esoce bélone, IV, 46. Schneider fisch,v.Cyprin able;lV, 196. —fisch, v. Cyprin nase, IV, 106. Schnepel , v. Corégone large, IV, 18. —v. Corégone lavaret, IV, 21. Schnorgers ,; v. Holocentre post, Il, 218. Schnotifisch , v. Cvprin dobule, IV, 190. Schoiden, v. Silure glanis, Ill, 490. Sehokur, v. Corégone schokur, IV ,18. Scholle, v. Pleuronecte plie, 11, 399. Schoss-bley, v. Cyprin brème, IV 196. Schoukie, v. Rate schoukie , 1, 196. Schauverdick, v. Holocentre sogo, 11, 212. Schraitser, v. Holocentre schraitser,ill,212. Schranz, v. Holocentre schraitzer, 14, 212. Schratzel, v. Holocentre schraitzer, 111,212. Schrazen, v. Holocentre schraitzer, 111, 212. Schroll, v. Holocentre post, Ill, 218. Schuller, v. Pleuronecte plie, ll, 399. Schumacher,v.Cyprin tanche,lV ,172. Schurtan, v Esoce brochet, IV, 41. Schutze, v. Chétodon museau-alongé, ll, 3o1. Schwarmer , v. Chétodon vagabond, 111, 297. Schwartzreucherl, v. Salmone salve- line, lil, 570. Schwartzreuterl, v. Salmone salve- line, Il, 570. Schwartz-ringel, v. Spare sparaïllon, 111, 40. Schwartz-umber, v. Sciène umbre, 111, 184. Schwarzbauch, v. Cyprin nase, IV, 1Q04 Schwarz flosser, v. Chétodon tea, Il, 306. —flosser, v. Spare noir, Il}, 77. Schwarrkopf, v. Emtjan arauna, ll, 45. Schwarze papageyfish, v. Spare moir, Ill, 77. Schwarzer klipfisch, v. Pomacanthe paru , Il, 327. Schwerdt-makrebe, v. Istiophore por: t-plaive, 1, 583. 566 Schwert fisch,v.Trachine vive, Il, 14. Schwope, v. Cyprin sope, IV, 204. Schypa,v.Acipensère esturgeon,1,313. Sciæna argentata, v. Labre argenté, 1}, 444. —argentea, v. Pomadasys argenté, I], 323. —armata, v. Labre armé, Il, —auctorum, v. Persèque umbre, 11], 254. —bohar, v. Labre bohar, 11, 442. —Cappa, v. Labre cappa, 11, 442. —cinerascens , v. Labre grisâtre, 11, 444. —fulviflamma, v. Centropome hober, ll, 144. —fnsca, v. Labre thunberg, 11, 444. —ghanam , v. Holocentre ghanam, Ill, 212. —gibba, v. Labre bossu, 11, 442. —grandoculis, v. Spare grand-œil, TE 57: —hamrur, v. Lutjan hamrur, Il, t 17. —harak , v. Spare harak, I, 57. —jarbua, v.Holocentrejarbua, lil, 2 12. —kasmira , v.Labre kasmira , 11, 463. —Jlepisma, v. Labre lépisme , 11, 442. —maculata , v. Cheilodiptère tacheté, E , 499: —mahsena , v. Spare mahséna , Ill, 55. —-Mauritn, v. Cheilodiptère maurice H , 496. —neébulosa,v.Labre nébuleux, 11,444. —pigra, V. Labre noir, 1l, 444. —Plumiern, v. Centropome plumier, HI, 150. —rubra, v. Holacanthe ataja, I, 334. —sammara , v. $ciène sammara, III, 184. —stridens, v. Persèque korkor, IL , 256.4 —undecimalis, v. Centropome loup, HI, 150. —unimaculata, v. Labre unimaculé, H , 442. —vitlata ,.V. Sciène rayée , IT, 184. Scie , v. Squale scie, 1, 248. Sciène à grandes-écailles,v.Cheilodip- tére macrolépidote , Il, 499. — à lignes,v.Centropome rayé, I, 144. —ataja , V. Holacanthe ataja , I1l, 334. —-barbue, v. Persèque umbre, I, 254. —bohar, v. Labre bohar, IL, 442. — bonkose, v. Labre nébuleux, 1], 444. —corp, v. Persèque umbre, Il, 254. —daine , V. Labre cappa , ll, 442. ——diacantne, v. Persèque diacanthe, 11,256. — dif, v. Spare ramak, 1], 57. —gabub, v.Holocentre jarbua, 1,219. —galenfish, v. Labre armé , 11 , 444. —gaterine, v. Holocentre gatcrin, HI, 212 y TABLE ALPHABÉTIQUE Sciène gatie, v. Labre noir, Il , 444. —hober , vr Centropome hober, II » 144. —hosny, v. Spare mahséna, Ilk, —hosrom, v. Lutjan hamrur, IT, 117. —korkor,v.Persèque korkor, IT, 256. —loup, v. Centropome loup, HI , 150. —mouche, v.Labre unimaculé, li, 442. —murdjan, v. Persèque murdjan, III, 256. —nagil, v. Labre bossu, IT, 442. —najeb;}, v. Pomadasys argenté, lil, 299. à —pointée, v. Persèque poinuilée , 11], 25. —porte-épine, v. Persèque porte-épi- ne , LI, 256. —ramak, v. Spare ramak, 111, 57. —safga, v. Centropome safga, I, 144. —sagittaire,v.Labre sagittaire, IL, 142. —schaafen, v. Labre argenté, 11, 444. —striée , v. Centropome plumier, Il}, 150. —tahmel, v. Labre grisâtre, Ill, 444. —tyrki, v. Labre kasmira, 111, 40653. Scilpa, v. Spare saupe, IL, 5o. Scina , V. Lutjan scina, Ill, 122. Sclave, v. Spare mendole, 111, 44. Scolping, v. Cotte scorpion, Il, 318. Scomber, v. Scombre maquereau, 11, :6q. —aculeatus, y. Centronote vadigo, 11, 357. —albecor, v. Scombre thon, Il, 241. —albicans, v. Scombre thon, Il, 241. —albus, v. Caranx blanc, Il, 231. —amia, V. Caranx amie, Il, 230.1 —Ascensionis, v. Caranx glauque, Il, 231: —chrysurus;-v. Caranx queue-jaune, FH 930: —colias , v. Scombre maquereau, 1}, 169. —cordyla, v. Scombre guare, 11, 140. —ductor,v Centronote pilote, Il, 554. —edentulus, v. Léiognathe argenté : ll , 272. —falcatus, v. Trachinote faucheur | Mie —filamentosus, v. Caranx filamen- teux , 11, 233. —fulvo , gutiatus , v. Caranx gæss, H, 235. —gladius, v. Istiophore porte-glaive, 11, 3583. —hippes, v. Caranx queue-rouge , II, 232. —ignobilis, v. Caranx korab, Il, 255. —mimimus americanus, V. Scombre doré , 11, 185. —minutus,v.Caranxomore pilitscheï,. il, 444. DES NOMS DONNÉS AUX POISSONS. Scomber pelagicus, v. Caranxomore pélagique, 11, 230. —pelamides , v. Scombre bonite, 1, r02 —pelamis, v. Scombre bonite, Il, 164. —pulcher, v. Scombre bonite, li, 164. —regalis , v. Scombéromore plumier, Il, 346. —sansun, v. Caranx sansun, Il, 235. —speciosus , v. Caranx très-beau , Il, 234. —thynnus, v. Scombre thon, I, 141. —trachurus, v. Caranx trachure , 1l , 228. Scombéroïde , v. Corÿphène seombé- roide , 11, 295. Scombre amie, v. Caranx amie, 11,530. —bockos, v. Caranx sansun , Il, 235. —calcar,v.Centronote éperon,lll, 446. —de rottler, v. Scombre guare,ll, 140. —éperon, v. Centronote éperon, Ill , 4,6. —{erdau , v. Caranx ferdau, Il, 235. —gæss, v. Caranx gæss , Il, 235. — gascon, v. Caranx trachure, Il, 228, — glauque, v. Caranx glauque, Il, 231. —germon , v. Scombre thon, Il, 141. —hogel, v. Trachinote faucheur, 11, 237. —korab, v. Caranx korab, 11, 235. —liche, v. Centronote vadigo, ll, 357. —lyzan, v. Centronote lyzan, il, 356. —monoptère, v. Caranxomore péla- gique , ll, 239. : —uègre , v. Gentronote nègre, ll , 446. — petite jument , v. Cæsio pou- larasil, 249! —pilote, v. Centronote pilote, IT,354. —queue-jaune , v. Caranx queue- jaune , Il , 230. —queue — rouge, v. Caranx queue- rouge , II, 232. —rim, v. Caraux très-beau , IL, 234. sauteur , V. Scomhéroïde sauteur, IL 80. —sufnok , v. Caranx blanc , IL, 232. —tabak , v. ÇCentropode rhomboï- dalle; 57. Scombrière, v. Scombre thon, IT, 141. Scombrus , v. Scombre maquereau , EE, 169. Scorpæna bicirrata, v. Scorpène dou- ble-filament , IL, 534. —capensis, v. Scorpène africaine, II, 332. —porcus, v. Scorpène rascasse, [T,557. Scorpène à deux doigts , v. Scorpène didactyle , Il, 341. —crapaud , v. Scorpène horrible, IT, 330. Scorpidts, v.Scorpènerascasse, If, 337. Scorpio, v. Scorpèue rascasse, 11, 357. 567 Scorpio marinus , v. Scorpènetruie, 11, 359. Scorpioides, v. Blennie lièvre, IT, 70. Scorpion de mer, v. Cotte scorpion , UE SRB Scorpis , v. Scorpène rascasse , II, 337. Scorpius major , v. Scorpène truie ; ER 530: , —minor,v. Scorpène rascasse, IL, 337. —Diger cornutus , v. Scorpène plu= mier , Il, 540. —virginius, y. Cotte scorpion, II, 3184 Scorzone, v. Squale roussette, IT, 227. Scrafen, v. Holocentre schraitzer , LIL, 2124 Scrofanello , y. Scorpène rascasse, II, 337. Scrofano, y. Scorpène truie, Il ,53q. Sea aborne, v. Tehie bergyite, LE, 477. —adder, v. Syngnathe barbe , I, 506. —adder , y. Syngnathe trompette, I, 389. —bat, v. Lophie vespertilion, 1, 2634 —brean, v. Spare pagre , IL, 44. —devil, v. Lophie baudroie, 1, 257. —fox, v. Squale renard , 1, 238. —gudgeon, v. Gobie boulerot, 11, 115: —junkerlin , y. Labre girelle, 11, 467. —Lzard , v. Osmère saure , IV, 7. —needel , v. Esoce bélone , IV, 46. —owl , v. Cycloftère lompe, 1, 403. —pike, v. Sphyrène spet, IV, 56. —rough, v. Spare denté, Ill, 62. —rough , v. Spare pagel , ill, 44. —scorpion, v. Cotte scorpion, il, 318, —sparrow hawk , v. Osmère blan- chet , IV, 7. —trout, v. Salmone truite-saumo- née à I, 307: —wolf, v. Anarhique loup, 1, 544. Seapike, v. Esoce bélone , IV, 46. Seat fish , v. Silure glanis , 1, 490. Sébris, v. Cyprin vimbe, IV, 196. Sedax, v. Centropome sandat, 111, 1442 See carpe , v. Labre bergylte, 11, 477. —eidesche , v. Osmère saure, 1V , 7. —fraulein , v. Labre girelle , 11, 467: —hbahn, v. Trigle gurnau, 11, 576. —hecht, v. Sphyrène spet, 1V, 6. —lax, v. Salmone saumon, Ill, 543. —leyer, v.Trigle lyre, 11, 370. —reiner , V. Chétodon cornu, ll, 294 —rephuhn , v. Pleuronecte sole , IL, 396. Seel nase, v. Cycloptère lompe, 1, 403. Seele, v. Cyprin vaudoise, IV, 190. Seenadel, v. Synguathe aiguille , I, 396. Seestint, v. Osruère éperlan , IV, % 568 Sefser , v. Centronote nègre , ll, 446. Sége, v. Cyprin dobule , IV, 190. Segreto ; v. Athérine joël, 1V, 80. Sehe-hanen, v. Trigle grondin, il, 376. Seine, v. Raie bouclée, 1, 102. —v. Scombre thon, 11, 141. —drue, v. Murène anguille , 1, 504. Selim , v. Spare salin , Ill, 70. Selle , v. Lutjau selle , 11, 127. Sellema, v. Spare salin , Il, 70. Selumixira , v. Spare salin , 11!, 70. Senne , v. Raie bouclée , 1, 162. Sephen, v. Raie sephen , 1, 159. Sept-œil , v. Pétromyzon lamproyon, I,1o1. —œil rouge , v. Pétromyzon rouge , L , 104. œuil , v. Pétromyzon sept-œuil, IE, 420. —œuille ( petite }, v. Pétromyÿzon noir , li, 420. Serduk , v. Gal verdâtre , 111, 370. Serola, v. Spare mendole , 11, 44. Serpe , v. Clupée feinte , IV Serpens marinus maculosus , v. Ophi- sure ophis,1, 489. Serpent , v. Ophisure serpent ,1 , 490. —de mer , v. Cépole serpentiforme , 11; 102. —de mer, v. Muréuophis hélène , IV, 220. —de mer, v. Ophisure serpent, 1, 490. marin, V. Ophisure ophis , 1, 480. —marin, v. Ophisure serpent, |, 490. —rouge , v. Cepoie serpentiforme , IL, 103. —rougeûtre , v. Cépole serpentifor- me , il, 109. | Serpentiforme , v. Cépole serpenti- forme , 11, 103. Serra marina, v. Squale scie , 1, 248. Serran, v. Lutjan serran, IL, 115. Serrana,v.Chevalier américain, lll,273. Sétifère v. Loricaire sétufère, 11l, 553. Sewalei, v.Silure deux-taches, 111,498. Sey , v. Gade sey , 11, 48. Shad , v. Clupée alose , IV, 122. Sharp nosed ray, v. Raie exyrinque, I, 130. Sharpling , v. Grastérostée épinoche, IE, 337. Short sun-fish , v. Tétrodon lune, IE, 364. Shorter pip-fish , v. Syngnathe trom- pette , L, 380. Shovel , v. Calliomore indien , 1E, a. Sia-kalle , v. Corégone lavaret ,IV,14. Siamze visch , v. Glyphisodon mou- charra , Il , 542. Sichel, v. Cyprin couteau , IV , 196. Sichelshwartz , v. Pleuronecte ar- gus , 1, 441. Sickmat , v. Salmone truite-saumo- née , I, 567. TABLE ALPHABÉTIQUE Sicurel, v. Caranx trachure , Il, 228. Siddervis, v. Gymnote électrique, L, 437. Sidjan , v. Scare sidjan, 11, 5ro. Sieg , v. Corégonelavaret , IV, 14. Sieurel , v. Caranx-trachure , 11, 228. Sihama , v. Athérine shine , IV, 80. Sihka, v. Corégoneayäret , LV, 14. Sik-loja, v. Corégoné able, IV, 21. Sil , v. Salmone sil , 111, 573. Silberfisch, v. Cyprin doré, IV, 182. Silberforelle , v. Characin piabuque, IV, 28. —v. Salmone gæden , 111, 570. Silberlachs , v. Salmone schieffer- muller , Il, 558. -Silberstreit , v. Characin piabuque, IV, 284 Sild , v.Clupanodon africain, IV, 134. —v. Clupée hareng, LV, 15. —konge , v. Régalec glesne, 1 , 408. —lodde , v. Salmone lodde , 11, 573. —tulst , v. Régalec glesne, 1, 498. Sildinger , v. Clupée alose , IV, 122. Silk , v. Clupée hareng, IV, rt. Sul , v. Clupée hareng, IV, 111. Sillonné , v. Baliste sillonné, 1, 292. Silmad , v. Pétromyzon pricka, 1, 97. Silure armé, y.Agénéiose armé,lll, 5504 —ascite , v. Pimélode ascite, 111, 513. —bagre , v. Pimélode bagre, 11, 5rr. —bajad , v. Pimélode bajad, 111, 518. —hbarré, v. Pimélode barré, 1H, 511. —callichte , v. Cataphracte callichte, Hi 526. _—carené, v. Doras carené, lIl, 523. =Casqué, v. Pimélode casqué, lil, 520 —chardonneret , v. Macroranphose cornu , IL, 531. —charmuth, v. Macroptéronote char= muth, lil, 503. ee —chat, v. Pimélode chat, 11, 51. —côte , v. Doras côte, II], 522. —cous , V. Pimélode cous, Ill, 518. —cuirassé , v. Cataphracte américain, « ll , 526. | ÿ —désarmé , v. Agénéiose désarmé , III, 53044 —d’étang, v. Silure fossile, 111, 497 —dogmak , v. Pimélode docmac , 111, 518. —grenouiller, v. Macroptéronote gre«m nouiller , 11, 503. 4 —mal, v. Silure glanis , I, 490. 4 —matou, v. Pimélode matou, ll], 518. —ramoneur, v. Pimélode chili,1li,520.M _scheilan , v. Pimélode scheilan , AIX, 51 404 —trembleur , v. Malaptérure électri- que , ll, 509. + À DES NOMS DONNEES AUX POISSONS. Siluroïde. y. Ompok siluroïde, 1], 484. Silurus, v. Acipensère esturgeon , I , 315. —anguillaris, v. Macroptéronote char- muth, 1, 505. batrachus, v. Macroptéronote char- muth , ll, 5o3. —cataphractus, v. Cataphracte amé- ricain , 111 , 926. =catus , v. Pimélode matou , 11], 518. —chilensis, v. Pimélode chili, 1], 520. —clarias , v. Pimélode scheilan , LIL, 5ri. —cornutus , v. Macroramphose cor- au Ut 55 r: —costatus , v. Doras côte, HI, 522. —electricus , v. Malaptérure électri- que , ill, 5oÿ. —fasciatus, v. Pimélode barré, ll, 51r. —felis, v. Pimélode chat, IL, 5rr. —Hertzhergu , v. Pimélode argenté, EII,513. —imberbis , v. Centranodon japo- mais , ll, 532. —lineatus , v. Plotose thunbergien, IV, 253. —maculatus ; #. Pimélode thunberg, IV, 272. —militaris, V.Agénéiose armé,lll, 530. —mystus , v. Silure schilde , 111, 498 —nodosus, v. Pimélode nœud, Ill, 513. —quadrimaculatus , v. Pimélode qua- ire-taches , IL, 513. Silver skrabba , v. Argyréiose vomer, 359. Silverfish,v.Cyprin américain, lV, 196. Silverfisk , v. Athérine joël, 1V, 80. Simia marina , v. Chimère arctique, IL, 303. Simpla eggen, v.Silure asprède, 111,490. Sind lodder, v.Osmère éperlan ,1V, 5. Sippuris , v. Spare dorade, Ill, 29. Six-bandes, v .Labre six-bandes, 11,460. —raies, v. Bodian six-raies , 111, 174. —raies , v. Centropome six-raies , [V , 271. Sjiro 1wo , v. Osmère éperlan ,1V , 5. Sjurygg-fisk , v. Cycloptère lompe, I , 403. Skabria, v. Cyprin chalcoïde, IV, 187. Skalla , v. Pleuronecte plie , 11, 390. Skalle, v. Cyprin able, IV, 196. —v. Cyprin rotengle , 1V, 190. Skate, v. Raie bats, I, 100. Skerknif, v. Cyprin couteau, IV, 196. Skey, v. Pleuronecte flez, IL , 4or. Skib jack , v. Pomatome skib, 111,268. Skiolrista , v. Cotte scorpion, 11, 318. Skitthbar den storre , #. Gastérostée épinoche, 11, 347. Skittspigg , v. Gastérostée épinoche, II, 347. —den mindre , v. Gastérostée épi- nochette, 1L, 347. Skjalryta , #, Cotte scorpion, 11, 318. 569 Skomacker, s. Cyprin tanche,1V, 172. Skrabba , v. Cotte scorpion, 11, 318. —1. Zée forgeron , ll, 366. Skrabe flynder , v. Pleuronecte tur- bot , 111, 407. Skrobbe flynder , v. Pleuronecte flé- lan, Ill, 3853. Skrubbe, v. Pleuronecte limande, III, 304%. Skybbo , s. Persèque perche, 111, 245. Slaettskaeda, v, Pleuronecte flez, III, 4o1. laettwar, v. Pleuronecte carrelet, HE, Log. Slender salmon , v. Osmère blanchet, IV: Slie, #. Cyprin tanche, IV, 192. Slom , £#. Osmère éperlan , IV, 5. Smaa-sild , ». Ciupée sardine, IV, 12r. Smafsk , v. Corégone marénule, IV, 2r. Smaller flying fish, ». Trigle caro- line, 11, 372. —red-beard , v Mulle rouget, IT, 389. Smalt, . Osmère éperlan , 1V, 5. Sma lorsk , #. Gade callarias, I, 4 Smaris , v. Squale smaris, Ill, 40. Smelling like , v. Corégone thymalle,1V,18.. Smelt , ». Athérine joël , IV, 80. —2. Osmère éperlan , IV, 5. Smerle, v. Cobite loche, 11, 462. Smerling, #. Cobite loche , IL, 462. Sminaria, v. Murénopbis hélène, IV, 2204 Smind, v. Spare sparaillon, 111, 40. Smont, v. Salmone saumon , ll NAT Smooth blenny, v. Blennie pholis, 115,83. —hound, ». Squale émissole, 1, INT Smyraina, v. Murénophis hélène, IV, 220. Smyrnéen, y. Gobioïde smyrnéen, IL, 1274 Snoek , ». Esoce brochet, IV, 4r. Snottolff, v. Cyc'optère lompe , 1, 403. Soagia , y. Pleuronecte carrelet, IIT , 402. Soborting , v. Salmone truite - sau monée, 111, 567. Sock flosser, v. Spare pagre, IN, 44. Soe-borting, v. Salmone truite-sau- monée , Il, 567. —hane, s. Trigle hirondelle, 11, 3744 —Scorpion , v. Cotte scorpion, Il, 318. Soekok , v.Trigle hirondelle , Hi, 374- Soesmed , #. Gal verdâtre, II, 370. Sofat, v. Halocentre gaterin, [II ,212. Soflietta, v. Centrisque bécasse, L, 425. Sogo , #. Holocentre soso , IL, 212. Sohar, #. Aspisure sohar, IL, 551. Soldado , v. Holocentre soldado, HIT , 237. Soldat , v. Cataphracte callichte, ILI, 526. Soldaten fish, v. Chétodon bridé, ILE, 303. Sole, ». Pleuronecte flétan , ILL, 383. —#. Pleuronecte sole, IL, 396. —à deux lignes , #. Achire deux lignes , U, 418. ISn6s , AL, 4 36 * Sole à grandes écailles, s.Pleuronecte grandes-écailles , IL, 4rr. —de l'Ile de France, #. Pleuronecte commersonnien, 1}, 411. .Solea squamis minutis, #. Pleuro- necte sole, 11, 396. Soleil, v. Tétrodon lune , , 364. Solkondei , v. Cyprin frangé, IV, 204. Solsensudg, #. Cyprin aphye, IV, 190. Som , v. Silure glanis, Ill, 490. Sondhart, v. Cyprin goujon, 1V, 172. Sondmeer kong, v. Pleuronecte plie, LIL, 399. Sonnen fisch, v. Zée forgeron , IIT, 336. Sonnerat, v. Holocentre sonnerat, IIL, 337. Sope, #. Cyprin sope, LV, 204. Sophio, s. Cyprin vaudoise , 1V, 190. Sopi, v. Spare saupe, IL, 50. Sordid dragoned , v. Callionyme dra- gonneau, ll, 5. Sorge marina , v. Gade mustelle , IL, Go. Soufflet, w. Centrisque bécasse , XL, 425. —+. Chétodon soufflet, Il, 294. ” Soul, s. Pleuronecte sole, LIL, 396. Sounck hoornvisch, ». Baliste épi- neux, 1, 201. Sourcil d’or, v. Coryphène pompile, Il , 298 Sourcilleux , #. Blennie sourcil- leux , 11,74. Souris de mer, v. Callionyme lyre , XI, 2. de mer, v. Cycloptère souris , lil, 430. Sousalat visch, v. Spare pointillé, II, 79. Soyeux, ». Cyprin soyeux , 1V, 180. Spadon, ». Squale scie , 1, 252. Spanish mackrell, v. Scombre thon, Il, 141. Sparaïllon , v. Spare sparaillon, IL, 40. Sparbrassem, v. Spare sparaillon , Il, 40. Spare brème de mer , #. Spare rhom- boïde, I, 75. —brème denté, v. Spare castagnole, 111,57. —canthène , v. Spare canthère , IIl, 50. —corvine, 2. Spare chili, I, 53. —filou, #. Spare trompeur , III, 62. —large , v: Spare élevé, NT, 53. —œ@il de bœuf, v. Spare gros-œil, 11, 59. —@illère , ». Bodian œillère, HE, 165. —picarel , #. Spare smaris , LIL, 40. —poudingue , v. Spare rayonné, Ill, 77. —ravé , . Spare galonné, IIL, 59. —ravé, v. Spare osbeck, IL, 55. —rhomboïdal, v. Lutjan virginien, 1l,111. —rubellion , #. Spare hurta, Il, 44. —sucle, v. Spare marseillais, 111, 55. —vert blanc, v. Spare galiléen, ll], 75. Spargu , v. Spare sparaillon, Ill, 40. Sparlo , v. Spare sparaillon, 11L, 4o. Sparoïde , v. Labre sparoïde , 11, 470. Sparus’anchorago, V. Spare ancre, ll, 62. —anaularis, v. Spare sparaillon , ll, 4o. TABLE ALPHABÉTIQUE Sparus argyrops, v. Spare zanture , Ill, 62, —aurata , v. Spare dorade, IL, 26. —aureo -— lineatus , s. Spare raye d’or, Ill, 67: —aureo-ruber, v. Spare rougeor, Ill, 84. —boops, ». Spare bogue , Ill, 50. —capistratus , #. Spare bridé , Il, 75. —chlorourus, v. Spare queue-verte , Ill, 84. —chromis, v. Spare marron , Il, 75. —chrysops, v. Spare porgy, Ill, 62. —chrysurus , v. Spare queue-d’or, Ill, 5g. —erythrinus, v. Spare pagel, Ill, 44. —erythrourus , #0y. Spare queuc- rouge, IL, 59. —insidiator , v. Spare trompeur, Ill, 62. —javanensis, v. Spare éperonné, Ill, 55. —lividus , #. Spare plombé, II, 77. —macrophthalmus , #. Spare gros- œil, ll, 59. —mæna, #. Spare mendole , IL, 44. —marinus, v. Spare sparaillon , IT , 40. —melanurus, v. Spare oblade, IIL, 40. —palpebratus, v. Bodian œillere , IL, 165. —saxatilis, v. Holacanthe cilier, IL, 336. —saxatilis, #. Spare paon, Ill, 77. —sparulus , v. Spare sparaillon ; III , 40. —spinus, v. Spare éperonné, Il, 55. —variegatus, 2. Spare bigarré, ll , 55. —virgatus, #. Spare strié, Ill, 53. —viridi-aureus, v. Spare vertor, III, 67. Spase, #. Cépole tænia, Il, 102. Spatule , #. Cycloptèrespatule, E, 411. —1. Lépisostée spatule, IV , 6o. —v. Pégase spatule, I, 420. Spéculaire , v. Cyprin spéculaire, IV, 170. Speer visch, v. Chétodon grande-écail- le, Ill, 297. Speervisch, v. Chétodon cornu, ll, 294. Spelt, v. Corégone thymalle, IV, 18. Spenglérien, ».Tétrodonspenglérient, 1,398. Spet, +. Sphyrène spet, IV, 56. Sphyræna antillana, ». Sphyrène bé- cune, IV; 56. —argentocærulea, . Sphyrène bécu- ne , IV, 56. — Gil, s. Squale marteau, |, 233. —parva , v. Argentine sphyrène, IV, 77. Sphyrène, v. Argentine sphyrène , IV, 77. Spiegelkarpfen , #. Cyprin spéculure, VS) 170: Spiering, #. Osmère éperlan , IV, 5. Spierling, v. Cyprin aphye, IV, 190. Spigola, #. Centropome loup, ILL, 150. Spillancosa, ». Athérine joël, IV, 80. Spinachie,v.Gastérostée spinachie, II, 347. Spinarella, v. Gastérostée épinoche, LI, 347. i DES NOMS DONNÉS AUX POISSONS Spiranella pusillus , #. Gastérostée épinochette, Il, 347. Spinarelle,v. Céphalacanthespinarelle, IT , 359. Spinax fuscus, 2. Squalesagre, I, 244. Spined stickleback , #. Gastérostée épi- nochette, IL, 24. Spirinchus, v. Osmère éperlan, IV, 5. Spirlin , v. Cyprin spirlin , IV , 196. Spit-fish , ». Sphyrène spet, IV, 56. Spitz lauben, ”. Cyprin able, IV, 106. —schwanz, v. Trichiure lepture , I, 482. Spotted whistle fish, . Gade mustelle, BE; Go: Sprat, v. Clupanodon cailleu-tassart , IV , 134. —-des Anglais, v. Clupée anchois , IV, 126. Sprattus , s. Clupée sardine, IV, 121. Sprensling, v. Corégone thymalle , IV, 18. Springer, . Exocet sauteur, IV , 96. Spritz fisch, ». Chétodon museau-allon- gé, IE, 3or. Spuyt-visch , . Chétodon museau al- longé, II, 3or. Squadro, s. Squale ange, [, 252. Squala , ». Squale ange, 1, 252. Squale aqueue plus longue quelecorps, v. Chimère arctique, 1, 303. —dit tollo, v. Squale aiguillat, 1, 242. —étoilé, v. Squale émissole, 1, 227. —lentillat, v. Squale émissole, E, 227. Squalus acanthias, v. Squale aiguillat, 1, 242. —africanus, v.Squale re 991 —amerieanus, v.Squaleliche, I, 245. —Ascensionis, v. Squale glauque , 1, 213. —carcharias , v. Squalerequin, 1, 187. —catulus, v. Squale roussette, 1, 227. —centrina, v. Squale bumantin, I, 244. —cinereus, #. Squale rochier, 1, 223. —cirratus, v. Squale barbillon , I, 228. —conductus , v. Squale roussette, 1, 227. —cornubicus, v. Squale long-nez, I, 215. —edentulus, v. Aodon cornu, 1, 255. —fernandinus , v. Squale aiguillat , L, 242. —galeus , v. Squale milandre, 1, 225. —griseus , v. Squale griset , 1, 241. —indicus, v. Squale groncvien, T , 246. —kumal, v. Aodon kumal, I, 254. —longicaudus, v. Squaletigré, 1, 25r. —massasa, v. Aodon massasa, 1, 254. —mustelus, v. Squale émissole, I, 227. —niger, v. Squale sagre, L, 242. —port Jackson, v. Squale philipp. L 215. —punctulatus , v. Squale pointllé, 1, 212. —rastrifer, v. Squale scie, L, 248. —spirnax, v. Squale sagre, 1, 242. 571 Squalus spinosus , v. Squale bouclé, 1 , 247. —squatina , v: Squale ange, 1, 252. —stellaris, v. Squale rochier, 1, 293. —tiburo, v. Squale pantouflier, 1, 235. —Zygæna , v. Squale marteau, 1, 233. Squaqua , v. Squale ange , 1, 25. Squatina , v. Squale ange , 1, 252. —raja , V. Raie rhinobate , 1, 150. Squats raja , v. Raïe rhinobate, 1, 170. Squirrel , v. Holocentre sogo, IH, 212. Squirrel-fisch , v. Lutjan écureuil, IE, 115. Ssasana, v. Cyprin barbeau, IV, 168. Stachel butt, v. Pleuronecte moi neau , ll, 411. Stachelfisch , v. Gastérostée épimo- che ,11 , 547. Stachelrucken , v. Notacanthe nez , IV , 37. Stachlicher blauling, v. Centronote nègre , Ill, 446. Stahrks, v.Centropome sandat, I, 144. Stalling, v. Corégone thymalle, 1V, 18. Sieckle back, v. Gastérostée épi- noche , 11, 347. Steen kaal kop, v. Lutjan surinam, IT, 129: —sue , v. Pétromyzon pricka , 1, 06. Steenbut,v.Pleuronecteturbot,1l1,407. Steibenisser, v. Cobite tænia, IL, 462. Steifbart , v. Agénéiose armé, ll , 530. Steint barsch , v. Spare paon, Il, 40. —botte, v. Pleuronecte turbot,l, 407. —brachsem, v. Spare paon , ll, 40. —kahlkopf, v. Lutjan suriaam,ill, 129. Stein karausch , v. Cyprin gibèle , IV , 187. Steinbarben , v. Cyprin barbeau , IV, 168. Steinbeisel , v. Cobite tænia , IH, 462. Steinbicker , v. Cobite tænia, 1], 462. —v. Gastérostée spinachie, 1, 347. Steimgrundel, v. Cobite tænia, ll, 462. Steinpitzger, v. Cobite tænia , IN, 642. Steinschinert, v. Cobite tæmia, Hi], 462. Sten lake , v. Cotte chabot, 11, 395, —simpa , v. Cotte chabot , 11, 325. Steinbeit, v. Cycloptère lompe,l, 403. Stenbit, v. Salmone truite, Il, 550. Stent, v. Acipensère esturgeon, 1,515. Stercorario, v.Chétodon argus, ll,297. Sternkarper, v. Cyprin hamburge, IV, 180. Sternoptyx diasie y V. Sternoptyx hermann , IV, 200. Steuber, v. Corégone warimann , IV , 2r. Steveragtige piooy beck,v. Hypo- tome guacari , Ill, 559. Stibling , v. Holocentre post, Il, 218. Stichling, v. Gastérostée épinoche, IL, 347. —. Persèque perche , Hi, 245 Stigmate, v: Luljan stigmate, Il, 117. o EX 572 Stinckfisch, v. Osmère éperlan, IV, 5. Sting ray, v. Raie pastenaque ,1, 152. Stinksalm , v. Osmère blanchet, IV,7. Stint , v. Corégone able, IV , 21. —v. Corégone marénule , IV , 27. —v. Osmère éperlan, IV , 5. Stinter , v. Osmère éperlan , IV, 5. Süntites, v. Osmère éperlan , IV, 5. Stipvisch, v. Baliste vieille , 1, 276. Stock-fish , v. Gade morue , II, 25. Stockbaarsch, v.Persèque perche , IIL, 245. Stocker, v. Caranx trachure , Il, 228. Stoer, v. Acipensère esturgeon, }, 313. Stone perch , v. Spare paon , ill, 40. Stor , v. Acipenseère esturgeon , 1, 313. —sück , v. Corégone lavaret , IV, 14. Straale-s1ld, v. Clupée hareng, IV,111. Siræber, v. Diptérodonapron, lil, 88. —bach , v. Diptérodon apron, it, 88. Strand karasse, v. Labre rône, 1}, 467, Strelet, v, Acipensère strelet ,.1, 526. Strich, v. Cyprin carpe , IV, 1506. Strié, v. Anarhique au ME TE —v. Lutjan strié, IL, 111. —v. Spare strié, Hl, 53. Strim-klippare, v.Chétodon zèbre, IT, 303. Strimmalas, v. Clupée hareng, IV,111. Strinsia, v. Gade lote , 11, 57. Striped augel fish , v. Chétodon bridé , 11! , 303. —surmulet, v. Malle surmulet,1l,380. —wrasse , v. Labre varié, Il, 475. Strivale , v. Capros sanglier, 11!, 374. Strohmling , v. Clupée hareng,IV,ri1. Stromale cumarca , vV. Stromatée paru 51, 555: R Stromateus striis carens , v. Stroma- ie paru.el 5555. Stromateus unicolor , v. Stromatée paru ,:1.0553: Strombolo, v Caranx trachure, I], 228. Stroming, v. Clupée hareng , IV, 111. Stromling, v. Clupeée hareng, IV, 111. Stront-visch, v, Chétodon argus , LIL, 297. Struff butt, v. Pleuronecte moineau, Il, 411. Stubel, y. Corégone wartmann,lV, 21. Stuer , v. Holocentre post, IL, 218. Stukha, v. Esoce brochet , IV, 4r. Sturione, v. Acipensère esturgeon , L, 313. Stylephorus cordatus , v. Styléphore argenté , IMSorr. Styving, v. Pleuronecte flétan, 111, 383. Subre daurade, v.Spare dorade,lll, 2g. Suce-pierre , v. Pétromyzon lam- proie , [ , 89. TABLE ALPHABÉTIQUE Sucet , v. Cyprin sucet , IV , 304. —V. Echénéis rémora , 11, 272." —v. Pétromyzon sucet , 1, 104. Sück , v. Corégone large , IV, 18. —v. Corégone lavaret, IV, 14. Suckingfsh , v. Echénéis rémora , II, 272. Sudacki,v.Centropome sandat,lll, 144. Suder , v. Cyprin tanche , IV, 172. Sudernaal,v.Labretriple-tache,1l,465. Sudis , v. Sphyrène spet , IV, 56. Suetolt , v. Cycloptère lompe , 1, 403. Suetta , v. Pope nase , IV, 196. . Sugser, v. Echénéis rémora , Il , 272. Sujef , v. Murénoïde sujef, 1, 575. Sujéfien , v. Blennie sujéfien, Il, 75. Sul, v. Ammodyte appât, 1, 530. Sultan ternate, v.Baliste vieille, 1, 276. Sumpit, v. Centrisque sumpit, 1, 421, Sumus , v. Silure glanis, 111, 490. Sun-fish of ray , v. Tétrodon lune, 1, 364. Surate, v. Chétodon surate , IL , 306. Surinam, v. Anableps surinam,ll,472. —v. Holocentre surinam , III, 234. —v. Lutjan surinam , 111, 129. —v. Spare surinam , I, 65. Surinamische halskième , v. Unibran- chaperture marbré, IV, 234. Surmulet , v. Mulle rougeûtre, 1l,309. —Y. Mulle rouget, II, 589. —v. Mulle surmulet , 11, 304. —imbriaco (autre espèce de ), v.Tri- gle lastoviza , 11, 572. Sus , v. Baliste caprisque , I, 293. Satore , v. Cyprin tanche, IV, 172. Swallowfuish, v. Dactyloptère pira- pède , 11, 360. —v. Exocet sauteur, IV , 06. don v. Hydrargire swanipine, ÿ, 84. Sward fisk, v.Xiphias espadon, 1, 538, Sword-fish , v. Istiophore porte-glai- ve, Il, 3583. Sylvaticus , v. Salmone truite, Ill,259. Symman, v. Pomacentre symman , Ill, 319. Synagre, v. Spare denté, Ill, 62. —v. Spare pagel , HL, 44. —v. Spare synagre, Il , 53. Synagrida, v. Spare denté , Ill, 62. Synbranche immaculé, v. Unibran- chaperture immaculée , IV, 254. —marbré, v.Unibranchaperture mar- brée , IV. 234. Syngnathe argenté, v. Macrorhinque argenté, |, 419. ‘DES NOMS DONNÉS AUX POISSONS. Syngnathus tetragonus, y. Syngnathe Syngnathus æquoreus , v. Syngnatlie aiguille , I , 306. —æquoreus, v. Syngnathe pipe,l,306. —barbarus , v.Syngnathe barbe, —biaculeatus, v. Syngnathe deux-pi- quans , 1, 398. —biaculeatus, v. Syngnathe hippo- campe, 1, 308. —ophidion , v. Syngnathe barbe, 1, 4or. —pelagicus , v. Syngnathe aieuille, 1, 266. —pelagicus,v.Syngnathe tu yau,l,396. 573 eux-piquans , 1, 308. ï —tetragonus , v. Syngnathe hippo- campe , 1, 398. Fable , V. Syngnathe trompette; à à n Synodon , v. Spare denté, Ill, 62. Szannyu ketzegh, v. Cyprin rotengle, IV, 190. Szuk , v. Esoce brochet, IV, 4r. Szum , v. Silure glanis, Ill, 4go. T. Taan braassem, v. Spare denté, 11,65. Tabacofish , Fistulaire petimbe , IV, 69. Tabarre, v. Cyprin dobule, IV, 190. Tabelle, v. Cyprin dobule , IV, 190. Tacaud , v. Gade tacaud, IL 44. Tache-bleue , v. Muge tache-bleue , IV, 88. her ), v. Balisie grande-tache, 2 4 ji v. Chétodon, tache-noire, 11], 294. Tacheté, v. Baliste tacheté , 1, 288. —Y. Bodian tacheté , IL, 160. —Y. Bostryche tacheté, Il, 271. . Cheilodiptère . 1l, 490. . Chétodon taché, Il, 204. . Cirrhite tacheté, IV, 450. . Diodon , 111, 450. : . Labre tacheté, 11, 455. . Lutjan tacheté , 111, 133. . Mulle tacheté, Il, 397. . Pimélode tacheté , Hil, 515. —v. Scare tacheté, 11, 519. Tachetée, v. Murène tachetée, 1, 519. —v. Loricaire tachetée , IL, 533. Tacon, v. Salmone saumon , ll, 543. Tâde, v. Muge crénilabe, IV, 84. Tænia, v. Cépole tænia , 11, 102. —Y. Cobite tænia, ll, 462. —V. Tænicïde, hermannien, 11, 104. —cornuta , y. Cobite tænia, Ill, 46.! —prima Rondeletii, v. Cépole tænia, IHirer. —serpens rubescens dicta, v. Cépole serpentiforme, |}, 105. Tænioure, v. Labre tænioure, Il, 470. Tafel visch, v. Chétodon grande- écaille, [Il , 297. Taiboa , v. Gobiomore taiboa , 1, 13r. Taimen , v. Salmone taimen, ll, 573. —V. Salmone truite-saumonée, 111,567. Talling talling, v. Scombre thon , LE, 141. Kamoata , y, Gataphracte callichte, IL, 526. Tanche , v. Cypriu lanche, IV, 172. —de mer , v. Labre tancoïde, 11,472. Tanchor, v. Cyprin tanchor ,1V, 176. Tancoïde , v. Labre tancoïde, 11, 472. Tanda-tanda , v. Holocenire sonne- rat; IL, 237. Tang:, v. Muge tang, IV , 88. Tangbrosme , v. Blennie Jlumpène , Il , 92- Tanglake , v. Blennie ovovivipare, 1l , 66. —v. Cobite tænia , Il, 462. Tanny cod, v. Gade rouge , IV, 262. Tapecon , v. Uranoscope rat, Il, 11. Tarantola, v. Osmere saures IV, 7. Taraun , v. Cyprin vimbe, IV, 106. Tare franke, v. Raie aigle ,1, 147. Tarentella , v. Scombre thon, Il, 14r. Tareronde , v. Raie pastenaque,l, 152. Targeur,v.Pleuronectetargeur,lll,4 11. Tarrike , v. Holocentre post , Il, 218. Tassard , v. Scombéromore plumier, Il, 346. Tau, v. Batrachoïde tau ,11, 64. Tauvin, v. Holocenire tauvin, ll, 23r. Taye striée , v. Holocentre épiné- phèle , II, 218. Tazard , v. Scombre thazard , IL, 16r. Tazo , v. Scombre thazard , 11, 167. Theerbott, v. Pleuronecte moineau, Il, 411. Teichforelle, v.Salmone truite,1l1,559. Teintutier , v. Scombre maquereau, Il, 169. Teïra, v. Chétodon teira, Il , 306. Tekir, v. Mulle rouget , 11, 380. Tekyr, v. Mulle surmulet, 11, 308. Télescope, v.Cyprin télescope, IV, 182. Teller trager , v. Silure cotyléphore , ll, 499. Temelo, v. Corégone thymalle,IV,18. T'entaculé , v. Blennie tentacalé,ll,75. Tereloc, v. Chétodon grande-écaille, 111, 297. Terpandjang , v. Diodon orbe, 1,384. Tessure,v.Scombre maquereau,ll, 169. 574 Testar , v. Gobiésoce testar, 11, 138. Testard, v. Cyprin jesse , IV, 196. Tétard, v. Holocentre tétard, Il}, 229. Tête-bleue, v. Labre tête-bleue,ll, 477. Tête d’âne, v. Cotte chabot, 11, 325. —nue , v. Esoce tête-nue , IV, 5r. Petimixira, v. Bodian bloch, 11, 165. —V. Labre brasilien , 11, 484. Tétracanthe, v. Bodian tétracanthe, ll], 174. —V. Chétodon tétracanthe, A1, 455. —Y. Holocentre tétracanthe , 111, 226. —v. Labre tétracanthe , 11, 446. —v. Spare tétracanthe , 1 , 65. Tétragonopterus, v. Characin double- mouche , IV, 28. Tétrodon à bec, ‘v. Tétrodon mu- seau-allongé , I, 361. —fahaca, v. Tétrodon rayé, I, 558. —lævigatus, v. Tétrodon rayé, 1,358. —lævigatus , v. Tétrodon mal armé, 1, 358. —hneatus, v. Tétrodon rayé, ll, 358. —ocellatus, v. Tétrodon croissant , 1, 358. —10stratus , v. Tétrodon allongé , I, 361. —rostratus , v. Tétrodon museau- allongé, 1, 367. —Sceleratus , v. Tétrodon grosse- tête , L, 364. —Spengleri, v. Tétrodon rayé, I, 558. —Spengleri , v. Tétrodon spenglé- rien , 1, 358 —testudineus , v. Tétrodon perro- quet , I, 548. Teuthis , v. Chétodon cornu, ll, 294. Teuthis java, v. Chétodon tacheté, 11, 294. Tézard, v. Scombéromore plumier , 11, 346. Thatta , v. Clupée alose , 1V, 122. Thazard, v. Scombre albacore, U, 182. —v. Scombre thazard, 11, 162, Thermomètre vivant , v. Misgurne fossile , 111 , 467. Theuthis , v. Acanthure theuthis, 11, 346. —hepatus, v. Acanthure theuthis , 111 , 346. —papou, v. Acanthure theuthis, Ill, 346, Thon , v. Scombre thon, 11, 141. —de POcéan , v. Scombre alatunga, 1, 168. TFhonnaire, v. Scombre thon, Il, 14r. Thornback, v. Raie bouclée , 1, 162. Thouin , v. Raie thouin , 1, 165. Thran , v. Squale requin , 1, 187. T'hratta , v. Clupée alose , LV, 122. Thrissa , v. Clupée alose, IV, 122. Fhonnine , v. Scombre thon, 1, 141. Thunberg,v.Gobie thunberg, IV, 264. —v. Holocentre thunberg , III, 223. —V. Labre thunberg , 11, 444. —Y. Pimélode thunberg, IV, 265. TABLE ALPHABÉTIQUE | Thunbergien,v. Plotosethunbergien,lV,273. Thunnus Bellonii , v. Scombre thon, Il,14r. Thymalle,v.Corégone thymalle/WW,18. —large , v. Corégone large , IV, 18. Thyme,, v. Corégone thymalle,lV,18. Thynnus, v. Scombre thon ,11, 141. Tiburone , v. Squale requin , 1, 187. Tiburonis species minor , v. Squale pautouflier , 1, 235. Tievel, v. Cyprin dobule, IV, 190. Tigiega , v. Trigle gurnau, Il, 376. —V. Trigle hirondelle , 11, 374. Tigré, v. Holocentre tigré , ll, 218. —v. Squale tigré , 1, 251. Tima marina , v. Notoptère kapirat , 1, 486- Timucu , v. Esoce bélone , IV, 48. Tinca marina, v. Blenuie phyeis,1l,72. —marina, V. Labre tancoïde, 11, 472. Tint , v. Osmère éperlan, IV,5. Tiosckfjæling, v. Cyprin ide, IV, 190. Tissa, v. Muge céphale , IV, 88. Titel barsch , v. Lutjan diagramme ; LD x r7e Food Rte Lophie baudroie, 1, 257: Tobackspfeife, v. Fistulaire petimbe,1V,69. Tobaypipe visch , v. Fistulaire pe- timbe , IV, 60. Tobianus, v. Ammodyte appât, 1,530. Toeli , v. Macroptéronote grenouiller, 111 , 5o3. Toilandolo , v. Squale marteau, 1,233. Tonge , v. Pleuronecte grandes- écailles , 11, 411. —v. Pleuronecte sole , I, 596. Tonne, v. Pleuronecte turbot, 111,407. Tonno, v. Scombre thon , 11, 141. Tontelton, v. Lutjan polymne,lll, 124." Toorpedo , v. Gymnote électrique, 1,437. Tope , v. Squale milandre, 1,225. 4 Tordo d’alga , v. Labre merle, 11, 467. Torpedo , v. Raiïe torpille ,1, 155. 4 —oculata , v. Raïe torpille , 1, 135. —of Surinam , v. Gymnote électri-! que , 1, 437. —Salyiani maculosa , v. Raiïie tor— pille, 1, 155. Torpille, v.,Gymnote électrique, I, 437. —v. Raie torpille, 1, 155. _4 Torporific eel, v. Gymnote électri-m que ; 1, 497. Torrentina , ,v. 559. \ Torsk , v. Blennie torsk , 11, 92. —y. Gade callarias , 1, 44. Tortue, v. Lutjan tortue , I, 13r. \ Salmone truite, ll, î LA k DES NOMS DONNÉS AUX POISSONS. Tortue ( tête de ), v. Tétrodon perro- quet, 1, 348. Totusflavus, v. Cheilion doré, N], 266. Touille-bœuf , v. Squale long-nez, 1, 215, 14 . Toun , v. Scambre thon , Il, 14r. Tourd , v. Labre merle , 11, 467. —v. Labre tourd , 11, 472. Tourniquet , v. Corégone thymalle, IV, 18. Trachine, v. Uranoscope rat, I, 11. —ponctuée, v. Trachïne osbeck, 11, 10. Trachinus draco , v. Trachinewive , Il, 14. Trachure, v. Caranx trachure, 11, 228. Trachurus brasiliensis, v. Scombre guare, 11 , 140. Trachyptère , v. Cépole trachyptère, IL 10/4. Tragina, v. Trachine vive ,1l, 14.% Traine , v. Sciène umbre, lIl, 184. Tramail, v. Persèque perche, 11, 245. Tranuchoir ,v. Chétodon cornu,1i}, 294. Tranquebar , y. Aspidophoroïde tran- quebar , 11, 315. —Y. Muge tranquebar , IV , 88. ‘Traut, v. Labre iris , Il, 449. Treærin , v. Gade sey, 1], 48. Treschen , v. Gade lote ,Il, 57. Trémail, v. Gade colin, 11, 48. Tremble , v. Raie torpille , 1, 155. Tremoise , v. Raie torpille, 1, 133. Très-beau, v.Caranx très-beau, 11,234. Triacanthe, v. Holocentre triacanthe, IT, 220. —Y. Persèque triacanthe , II , 250. —v. Tænianote triacanthe, 111, 177. Triangle , v. Lutjan triangle, Hl, 121. Triangulaire , v. Ostracion triangu- lire, 1, 331. Tricaud , v. Triure bougainvillien, I, or. Trichias , v. Clupée sardine, IV, 121. Trichis Bellonii , v. Clupée alose, EVP ras Trichiure ceinture d'argent, v. Tri- chiure lepture , 1, 482. Trichodactyle , v. Pleuronecte tricho- dactyle , 111, 405. Trichopodus mentum , v. Trichopode mentonmier , Il, 261. Trichoptère , v. Trichopode trichop- tère , 11 , 263. . Tricolor,v.Holacanthe tricolor,ll1,334. Tridactyle,v.Blennie tridactyle, 11,80. Trident , v. Lutjan trident, Ill, 137. Trifurcated , v. Blennie tridactyle, il , 60. Trigla adriatica , v. Trigle lasto- vire, Lil 592: —alata, v. Dactyloptère japonais, 11,365. 575 Trigla cataphracta , v. Péristédion malarmat , 11, 380. | —cuculus, v. Trigle grondin , 11, 376. —evolans , v. Prionote volant, ll, 566. —gurnardus, v.Trigle gurnau, 11,576. —grunniens, v.Trigle grondin,11,376. —lLneata , v.Trigle lastoviza , 11, 372. —lucerna , v. Trigle milan, 11, 377. —volitans , v. Dactrlontie pira- pède , 11, 560. —volitans minor , v. Prionote vo- lant, 11, 366. Trigle (la petite) , v. Trigle menue ,1l, 379. —chabrontère , v. Péristédion cha- brontère , 11, 582. —gronau , v. Trigle lyre , Il, 370. —groudeur , v. Trigle gurnau, 1i,376. —grondin , v. Trigle gurnau , 11, 376. —malarmat , v. Périsiédion malar- mat, 11, 380. Ÿ —perlon , v. Trigle grondin , 11 , 356. —pirapède , v. Dactyloptère pira- pède , N, 360: —le volant, v. Prionote volant,l1,566. Triglia verace, v.Mulle rouget, ll, 389. Trigone , v. Ostracion trigone, 1, 342. Trill fish , v. Gymnote électrique, 1, 437. Trilobé, v. Cheiline trilobé, Il, 490. —v. Labre trilobé, 1, 484. —v. Luban trilobé, LI, 137, —v. Scare trilobé, IF, 519. Trimaculated wrasse, v. Labre triple- tache, IL, 463. Tripétale , v. Holocentre tripétale, IIE,226. Triple-tache, v. Labre louche, IE, 465. Triplurus, v. Triure bougainvillien , I, 491. Triseus, v. Gade lote, IT, 57. Trissa , v. Clupée alose, IV, 122. Tritta, v. Clupée alose , IV, 122. Trois-aiguillons , v. Ostracion trois- aiguillons , L, 342. Trois-bandes, v. Chétodon trois-ban- des , III, 504. —bandes, v. Mulle trois-bandes, II, 308. —barbillons, v. Cobite trois-barbil- ions , LIL, 462. Trombetta , v. Centrisque bécasse , I, 425. Trompette, v. Aulostome chinois ; IV, 72. = à Syngnathe trompette, l, 589. —aiguille, v. Aulostome chinois, IV, 72. —petimbe, v. Fistulaire petimbe, IV, 69. —de mer, v. Lépisostée gavial, 1V,60, —solénostome, v. Solénostome para- doxe, IV, 74. Trompeur, v. Spare trompeur, IX, G2, 576 Tropique, v. Clupée des tropiques, IV,227. Trouchou, v. Stromatée fiatole, I, 552. Troueie, v. Zée forgeron, I, 366. Truble , v. Misgurne fossile , NL, 467. Trubleau, v.Misgurne fossile, TT,467. Tructa, v. Salmone truite, ILE, 559. Truie, v. Scorpène truie, IT, 359. —v. Zée forgeron, LL, 366. Truite, v. Labreiris, IL, 449. —v. Salmone truite, IE, 559. —blanche, v. Salmone truite, IN,550. —brune , v. Salmonetruite, Ill , 559. —de mer, v. Salmone gæden, Ill, 570. —de mousse, v. Salmone truite, Ill, 359. noire , v. Salmone truite, ILE, 559. —de petite riviere,v.Salmone truite, ll},559. —rouge, v. Salmone truite, III, 559- —saumonée , v. Salmone truite-sau-— monée, IL, 567. —Trüsch, v. Gade lote, IT, 57. Trutta dentata, v. Salmone truite, Ill, 5509. —fario, v. Salmone truite, II}, 559. —fluviatilis,v.Salmone truite, lll,550. —forina , y. Salmone truite, 11, 559. —{orio, v. Salmone truite, I}, 559. —marina, v. Corégone rouge, IV, 27. —marina, v. Osmère galonné, IV, 7. —salmonata, v. Salmone truite-sau- monée, IL, 567. Tryde, v. Persèque perche, IIE, 245. Tschecha, v. Cyprin couteau, IV, 196. Tschortan , v. Esoce brochet, IV, 4r. Tschuk , v. Esoce brochet, IV, 41. Tschuw, v. Esoce brochet, IV, 4r. Tuanspol , v. Salmone truite-saumo- née , Il, 567. Tub fish, v. Trigle hirondelle,ll, 374. Tubaron, v. Squale requin, L, 187. Tuberculé , v. Sphéroïde tuberculé, 1, 387. Tuberculée, v. Raie tuberculée, 1,156. Tuberculeuse,v.Clupée tuberculeuse, IV. 227. TABLE ALPHABÉTIQUE Tumbil, v. Osmère tumbil, IV,æ , Tunallus,v.Corégone thymalle,1V,18% Tunga sola, v. Pleuronecte sole, 1Il, 396. Tunge , v. Pleuronecte argus, Il,41r: —pledder, v. Pleuronecte sole , I, 306. \ Tunny fish, v. Scombre thon, Il, 1412 Turbot, v. Pleuronecte flétan.1ll,383; —y. Pleuronecte turbot, 1Il, 407. —piquant , v. Pleuronecte ARR 3 Ill, 407. pe 18 Pleuronecte turbot, Ill, 407: —sans piquans, v. Pleuronecte car- relet, Al, 409. Turbut, v. Pleuronecte flétan,lll, 383. Turdus alius niger, v. Spare atlanti- que, Ill, 79. —aureo-cæruleus, v. Labre plumié- rien, IL, 462. —fuscus , v. Labre tourd, Il, 472. —maculosus, v. Labre tourd, 11, 4722 —marinus varius,v. Labre perruche, Il, 482. —niger, v. Labre merle, Il, 467. —oblongus , v. Labre tourd, Il, 472. —oculo radiato, v. Spare rayonné, lil, 77. —rhomhoïdes, v. Acanthure theuthis, ll, 546. , —viridis, v. Labre perroquet, Il, 472. —viridis indicus , v, Scare kakatoe, LE, 513. —viridis major,v.Labre tourd,ll,472. —vulgatissimus , v. Labre tancoïde, Il, 472. Turtur, v. Raie pastenaque, 1, 152. Tuyau, v. Syngnathe tuyau, 1, 306. Twee kleurige klipvisch, v. Holacan- the bicolor , ll, 536. Typhinos, v. Malaptérure électrique, IL , 505. Typhle,v.Cécilie brandérienne,l,431. L,42:. —marina, v. Syngnathe trompette, 1, 389, U. Uarnak, v. Raie pastenaque, 1, 252. Ullis, v. Holocentre post, IL, 218, Ubirre, v. Trichure lepture , 1, 482. Uchsa , v. Pétromyzon pricka, 1, 97. Ufs, v. Gade sey, 1! , 48. Ubh-len , v. Pétromyzon lamproyon, * ll, 254. il 3 89. UIk, v. Cotte scorpion, Il, 3518. Uika, v. Cotte scorpion, ll, 318. Uligende vise , v. Dactyloptère pira= —tachetée , pède, Il, 360. Umble , v. Salmone omble - chevalier , ll, 570. Umbra auctorum, v. Perseque umbre, — marina, v. Persèque umbre, Ill,254. Umbre , v.Persèqueumbre, lil, 254. —y. Sciène umbre , HI, 184. y. Cheilodiptère tacheté, IL, 499. DES NOMS DONNÉS AUX POISSONS. Umbrina , v. Sciène umbre, Il, 184. Umbrino, v. Persèque umbre, 1,254. Undécimal, v. Silure undécimal, Ill, 498. Under-swon fish, v. Esoce espadon, LV, 49. Under-sword fish , v. Esoce espadon, 1249. A a v. Ophidie unernak, 1, 533. Unicornu piscis bahamensis , v. Ba- liste monocéros, 1, 300. Le" Vaandrager, v. Chétodon grande- écaille, ILT, 297. & Vache marine, v. Holocentre panthé- ri lil,1297: —marine, v. Raie batis, 1, 100. Vadigo, v. Centronote vadigo,ll,357. Vagabond, v. Chétodon vagabond, Ill, 297. Vairon, v. Cyprin goujon, IV, 172. —v. Cypriu véron, IV, 190. Variable, v. Gade callarias, 1], 44. Varié, v. Cyprinodon varié, IV, 142. —v. Gomphose varié, 11, 250. —v. Labre varié, IT, 475. —v, Salmone varié, [IV , r. Variegated angel-fish , v. Pomacanthe paru, Ill, 327. Varius, v. Cyprin véron, IV, 190. Varolo, v. Centropome loup, IF, 150. Vas-igle, v. Pétromyzon lamproyon, 1, 101, Vastango, v. Raie pastenaque, |, 152, Vaudoise, v.Cyprin vaudoise, IV, 190. Veckeley, v. Cyprin able, IV, 106. Vélifère , v. Oligépode vélifère, Il, 94. Velu, v. Baliste velu, 1, 287. Vemme, v. Corégone marénule, IV, 21. Venimeux, v. Spare venimeux, Il, 70. Ventre noir, v.Cyprin nase, 1V, 196. Ventru, v.Cycloptère ventru, ], 408. Venturon, v. Cobite loche, 111, 462. Vert, v. Coryphène vert, Il, 305. —v. Esoce vert, IV, 51. —Y. Gobie paganel, 11, 113. —v. Labre vert, 11, 484. —v. Scare vert, Il, 516. —doré, v. Macropode vert-doré, N, 4of. jaune, v. Gobie paganel , 11, 113. —violet, v. Cypain vert violet, IV, 179. Verdâtre, v. Baliste verdâtre, 1, 206. —Y. Cyprin verdâtre, IV, 176. #v. Gal verdâtre, 11], 270. Lacepède. 5, 5ry Unimaculé, v. Labre unimaculé, 1; A 442 : Uranoscope astrologue, V.Uranoscope houttuyn , IE, :3. Üranoscopus japonicus , v. Uranos- cope houttuyn, If, 13. —scaber, v. Uranoscope rat, IE, :1. Uriff, v. Cyprin orphe, IV, 187. ÜUrutu , v. Doras côte, IL, 522. Ussatch, v. Cyprin barbeau, IV, 108. V. Verdâtre , v. Holocentre verdätre , Ul , 258. —v. Lutjan verdâtre, III, 120. Verdier, v. Caranx chloris, lÜl, 442. Vergadelle, v. Spare saupe , III, 50. Vergaut, v Centropome mulet, Ill, 150. Vergo, v. Sciène ümbre, lil » 1842 Vergule, v. Spade dorade, ll, 29. Verkehrther elbutt , v. Pleuronecte Ÿ * moineau , II, 41r. Vermier, v. Gade colin , 1] , 48. Vermille, v. Murène anguille, 1, 504. Vernhe, v. Cyprin véron, IV, 190. Véron, v. Cyprin véron , IV, 190. Verrat, v. Capros sanglier , Il, 374. —v. Lutjan verrat, Il, 117. —v. Scombre maquereau , Il , 169. Verrucosus, v. Baliste épineux, I, 29r. Verruqueux, v. Silure verruqueux, IL, 497 + Vertor, v. Spare vertor , Ill, 67. Verveux, v. Gade colin , 11, 48. Vespertilion , v. Chétodon vesperti- lion , ll, 303. —v. Lophie vespertilion, 1, 263. Vid-kieft, v. Cotte scorpion, 11, 318. Vieille, v. Baliste vieille, 1, 276. —v. Labre vieille , Il, 450. Vier-auge,v.Anablepssurinamlll,472 Vuf venger visch, v. Hémiptéronote cinq-taches , Il, 307. Vilain, v. Cyprin jesse, IV , 106. Vimbe, v. Corégone vimbe, IV, 18. —v. Cyprin vimbe, IV, 196. Virezou, v. Acipensère huso,l, 319. Virginien, v. Lutjan virginien, Ul, 1x7. Vitta, v. Cépole tænia , il, 102. Vitierge, v. Cyprin vaudoise, IV, 190. Vivanet, v. Bodian vivanet, I, 169. Vive , v. Trachine vive, Il, 14. Vivelle, v. Squale scie, 1, 248. Vivipare , v. Bienmie ovovipare , 1, 8@« 57 b78 Viviparous blenny , v. Blennie ovo- vivipare , Il, 86. Vliegender visch, v. Exocet volant, IV, 06. Vliegerde harder, v. Exocet sauteur, IV, 96. Voile, #. Olisgopode vélifère, 11, 04. Voilier, #. Acanthure voilier, II], 346. —v. Istiophore porte-glaive, 11, 383. Volant, v. Exocet volant, IV, 06. —v. Pégase volant, 1, 418. —. Prionote volant, Il, 366. Volante, #. Scorpène volante, Il, 344. ŒAPBLE ALPHABETIQUÉ Volodor, v. Dactyloptère pirapède, 11, 3604 Vomer, v. Argyréiose vomer, Il, 359. Voncondre , v. Cyprin voncondre, 1Ÿ. 1764 Voorn, ». Cyprin rougeätre, IV, 190. Vosmaër, v, Lutjan vosmaer, Ill, 119. Voyageur, v. Corésone voyageur, IV, 18. Vrang fionder, v. Pleuronecte tur- bot, Il, 407. Vulpecula , v. Chimère arctique, Il, 303, —v. Squale bumantin, 12/44. —. Squale renard , 1, 230. Vulpes marinus, v. Squale renard, 1, 23g ik Waar-guld , v. Pleuronecte plie, II, 399. Walen parcy, v. Caranx klein , 111, 442. Wallei-wawal,v. Sitromatée argenté,lil,435. Waller , v. Silure glanis , IL, 490... Walykalla, #. Cyprin able, 1V, 196. Wauan-polica , ». Squale tigré, 1,231. Warua roepanja , #. Lutjan dia- gramme , HE NTI "WWarschieger, v. Persèque perche, 11], 245. WW artmann, v. Corésone wartmann, 1V, 21. Weever, 2. Trachine vive, 1}, 14. Weidenblatt, #. Cyprin able, IV, 196. Weingalle, #. Cyprin vimbe, IV, 106. Weir, v. Salmone saumon, lil, 545. Weisfsch , #. Corégone large, IV, 18. —v. Cyprin vaudoise , IV, 190. Weissband , v. Lutjan polymne, ll, 124. Weissdobel , v. Cyprin dobule, IV, 190. VWVeissfisch , v. Cyprin dobule, IV, 190. —v, Cyprin large, IV, 204. Weisslach , v. Salmone saumon , ll, 543. WVeit mund, v. Muge plumier, IV, 88. Wels, v. Silure glanis, IL, 490. Welshman, v. Holocentre sogo , Ill, 212. Wengalle , v. Cyprin vimbe, ” Whiff, v. Pleuronecte targeur,lll, 41 ta Wihistle fish, v. Gade mustelle, Il , 60. White, v. Enoplose white, Ill, 340. —shark, v. Squale requin, 1, 187. Whiting, v. Gade merlan, Il, 52, —». Gade tacaud , 11, 44. —pollack , . Gade pollack, IE, 48. —pout , . Gade tacaud, Il, 44. Wijun , #. Misgurne fossile , LIL , 467. Wimba, v. Corégoné vimbe, IV , 18. Winckelbutt, v. Pleuronecte carre- let, 11, 409. Windlauben , . Cyprin able, IV, 196. —v. Cyprin brème, IV, 190. —v. Cyprin vaudoise, IV, ro, Wirfling , #. Cyprin orphe, IV, 187! Witecke , . Cyprin able, IV, 106. Witinck, v:Cyprin able, IV, 106. Woukondey, v. Cyprin voncondre, 1V,176« VWracklachs, v. Salmone saumon, il, 543. Wrabl, v. Ophicéphale wrahl, Il, &or. VWretensa, v. Persèque perche, Ill, 245, Wulk, ». Cote scorpion , Il, 518. 2, Xant, v. Centropome sandat, IF, 1/44. Xiphias ensis, v. Xiphias épée, 1, 542. Xiphias gladius, v. Xiphias espadon ; Ï, 558. Vs Yaze, v. Acipensère huso, I, 310. Ycan bænak,v.Bodian bænak,lll,r7r. Yellow gurnard , y. Callionyme lyre, LL, 2. Yellow tail, v. Caranx queue-jaune, IT, 250. tail, y. Léiostome queue-jaune, 111, 2704 2, Zable , u. Cyprin couteau, IV , 106. Zack brassem, v. Spare pagre, IL, 44. Zahn brachsern,v. Spare denté, IT, 62, &ahut, v. Ceutropome sandat, L], 14/. Zander, v.Centropome sandat, TE, 144. Zange , v. Pleuronecte sole , IT, 396, Zanture , v. Spare zanture, LT, 62. Zarganes, +. Sphyrène spet, LV , 156, En) DES NOMS DONNÉS AUX POISSONS. % Zebre, ». Acanthure zèbre , IL, 346. —v. Chétodon zèbre , IT, 5053. —v. Pleuronecte zèbre, IT, 406. Zee botje, v. Chétodon teïra, III, 306. —c0q de mer, v. Gal verdâtre, II, 370. —schyter, 2. Spare mendole, INT, 44. Zee smpp, v. Istiophore porte-glaive, Il, 383. —-Sn06k, v.Centropome loup, IL, 150. Æeetong, v. Pleuronecte sole, IT, 506. Zeelt, v. Cypain tanche, IV, 172. —v. Cyprin zéelt, IV , 180. Zeus aper, v. Capros sanglier, III, 374. —caudâ bifurc , v, Gal verdâtre, LIL, 370. —Ciliaris, v. Zée longs-cheveux, III, 363, —gallus , v. Gal verdâtre, IT, 370. —insidiator , v. Zée rusé, II, 563. —luna, v. Chrysotose lune, IIT, 372. 579 Zicke ,v. Cyprin couteau , IV, 106. Ziège, v. Cyprin couteau, IV, 196, Zigène , v. Squale marteau , [, 253. Zigorella, . Labre girelle, IL, 467. Zillo , #. Labre girelle, IL, 467. Zilverfisch , v. Argyréiose vomer, LIT, 539. Zindel, #. Diptérodon apron, IL. 88. Zingel, v. Diptérodon zingel, IT, 88. Zinnfisch, .Cyprin vaudoise, [V, 190. Ziphius, #. Xiphias espadon , E, 558. Zitter aa, v. Gymnote électrique, I, 437. 1 —fish, ». Gymnote électrique, T, 437. Zjotzhja, v. Corégone thymalle, IV, 18. Zobelpleinzl, v. Cyprin hamburge, IV, 1804 Zoerthe, #. Cyprin vimbe, IV, 106. Zolbarte , v. Silure glanis, IT, 490. Zolero , v. Gobie boulerot, IL, 115. —quadratus,v.Sélenequadrangulaire, Zonéphore, #.Spare zonéphore, IT, 79. NI, 357. —vomer, v.Arevréiose vomer,lll, 539. 2 le) 2 Zeyl-visch, v. Istiophore porte-glaive, Il, 583. Zope, #. Cyprin sope, IV , 204. Zumpal fischlein , #. Cyprin able, ENS AT es Zurcha, v, Esoce brochet , 1V, 41. FIN DE LA TABLE ALPHABÉTIQUE DES POISSONS. 580 TABLE ALPHABÉTIQUE 3 + TABLE ALPHABÉTIQUE 44 Des noms donnés aux (Cétacées, et dont il est fait mention dans les différens volumes de l'Histoire naturelle de ces animaux. sil J # Nota. Les chiffres romains indiquent Île ” si et les chiffrss arabes indiquent la page. | VAE AKanvar groentandais , IV, 414. @7Andarna fa, v. pointu , 1V, 396. Baleïuoptère museau- Arbavirksoak, v. Baleine franche ,1Y, 317. Arbek, v. Baleine franche, IV, 317. B. Balæna , v, Baleine franche , IV, 317. —albicans , v. Delphinaptère béluga , IV, 461. —Bellonii, v. Baleinoptère rorqual, IV, 391. —boops, v. Baleinoptère jubarte , IV, 357. —gibbosa, v. Baleine bossue, IV, 383. —gibbosa ; var. B. v. Baleine noueuse, 1V, 382. L —glacialis, v. Baleine nordcaper, IV, 375. —Groenlandica, v. Baleine franche, IV, 317. —musculus , v. Baleinoptère IV, 301. —mysticetus, v. Baleine franche , IV, 317. —mysticetus, var. B, v. Baleine nordcaper, IV, 38. —naribus flexuosis, v. Baleine franche, LV 1e. —nodosa, v. Baleine noueuse, IV, 382. —nordcuper, v. Baleine nordcaper, 1V,378. —Rondeletii , v. Baleine franche, IV, 317. —rostrata, v. Baleinoptère muscau-pointu, EV, 396. —Spitzhergemsis , v. Baleine franche , IV, 317: —vera zorgdrageri, v. Baleine franche, IV, 317. —vuülsaris, Ve Baleine franche, IV, 317, — (vulgaris Groenlandiça) bipinnis, v. Ba- leiné franche 3 1V, 3174 rorqual M Balæna vulgi, v. Baleine franche, IV, 317. —acuto-rostrata , v. Baleinoptère museau Joiutu , IV, 396. Baleine américaine, v. Baleinoptère gib- bar, IV, 384. —à bec, v. Baleinoptère museau-pointu, IV, 396. —à, bosses , v. Baleine bossue , IV, 383. —3 six bosses, v. Baleine bossue, IV, 383. blanche, v.Delphinaptère béluga, IV, 46. —(petite), v. Delphinaptere béluga,LV, 461. —dé grande baie,v.Baleine franche,lV,317. —de Sarde , v. Baleine nordcaper, IV, 358. —franche, IV, 317. —jubarte, v. Baleinoptère jubarte, IV,387. —rorqual, v. Baleinoptère rorqual, IV, 301. —tampon, 4. Baleine noueuse , IV, 382. —vulgaire, v. Baleine franche, IV, 319. Baleinoptere jubarte , IV, 387. Bardhvalir, v. Cachalot macrocéphale , LV 415, Bcaked, v. Hypéroodon Butskopf, IV, 506, Bec d'’oie , v. Dauphin vulgaire, 1V, 465. Béluga, v. Delphinaptère béluga, IV, 4614 Bieluga, v. Delphiuaptère béluga, IV, AG. BUS headed , v. Cachalot trumpo, IV, 413. Bottie-head , or slounders-head , v. IIypé-… roodon bntskopf, IV, 506. Biauufisch, v. Dauphin marsouin, IV, 488, * | DES NOMS DONNES AUX CÉTACEEFS. Brninvisch, v. Dauphin marsouin, IV, 488. Brunskop, v. Danphin marsouin, IV, 488. Bunch whale, v. Baleine noueuse, IV, 382. Buur-hval, Butskopf, v.Hypéroodon butskopf, IV,506. 4 phale, IV, 419. —(prtit), v. Cachalotsvineval, IV, 4/46. à dents enfaucille, y. Physétère microps, LV 452. % —blanchâtre , IV, 447. —cylindrique, v. Physale cylindrique , IV, 448. | —de la Nouvelle-Angleterre, v. Cachalot trumpo, 1V, 443. —macrocéphale , IV, 415. L —microps, v. Physétère microps, IV, 452. —mular, v. Physétère mular, IV, 450. -—svineval, IV, 446. —trumpo , IV, 443. -—(variété A. du) trumpo, v. Physétère or- thodon , IV, 457. 581 Buts-kopper, v. Hypéroodon butskopf, EV. 506. v. Cachalot macrocéphale, IV, 415. à C. Cachalot (grand), v. Cachalot macrocé-. Cachalot, v. Cachalot macrocéphale , IV, 415. Capidolio, v. Baleinoptère rorqual , IV, 391. —v. Delphinaptère sénedette , IV, 464. Cuschelotte, v. Cachalot macrocéphale, IV, 415. Catodon albicans, y. Cachalot blanchä- tre, IV, 447. — macrocephalus , v. Cachalot macrocé- phale, IV, 415. —mMmacrocephalus , v. Cachalot trompo, "OUEN, 443. —macrocephalus, var.B, y Cachalot blan- châtre , LV, 447. —Sv ineval, v. Cachalot syvineval, IV, 446, —trumpo , v. Cachalot trumpo , IV, 443, D. Dauphin à deux dents, v. Dauphin dio- don ) LV, 500. —béiuga, v. Delphinaptère béluga , IV , AGx. \ me »; v. Hypéroodon butskopf , IV, 506. —de Commerson , IV, 504. —de Duhamel, IV, 503. —de Pérou , IV, 564. —diodon , IV, 500. — épaulard, v. Dauphin orque, IV, 494. —cpée de mer, v. Dauphin gladiateur , IV, 496. —feres, LV, Sort. —gladiateur, 1V, 406. —marsonin , LV, 458. —nésarnack , IV, 499. —orque, LV, 494. —ventru , IV, 5ot. Delphin , v. Dauphin marsouin , IV, 488 Delphinaptère béluga , LV, 461. —sénedetie, IV, 464. Delphinapterus béluga, v. Delphinaptère béluga , IV, 461. —senedetta , v. Delphinaptère sénedette, IV, 464. Delphinus antiquorum , v. Dauphin vul- gaire , IV, 465. —Commersomi, v. Dauphin de Commer- son , IV, 504. —delphis, v. Dauphin vulgaire , IV, 465, Ve Cachalot macrocéphale , IV, 307. pa RTE + ARRETE ; + Baleinoptère jubarte, Huyser, v. Dauphin vulgaire , IV , 465. IV, 387. . Hvansk , v. Baleine franche, IV, 317. Hrefna , v. Baleinoptère jubarte , 1V, 387. Hvalfsk , v. Baleine franche , IV, 317. Humpack whale , v. Baleine noueuse , IV, Hval-hund, v Dauphin orque, IV, 494« 382. Hypéroodon butskopf, IV, 506. I. T-hvel , v. Cachalot macrocéphale , IV, 415, J. Jacobite (le), v. Dauphin de Commerson , Jubartes , v. Baleinoptère jnbarte, 1V,3874 IV, 504. Jupiterfsch,v.Baleinoptère jubarte,lV,387, K. Kaisilot, v. Cachalot macrocéphale, IV, Killelluak, v. Narwal vulgaire, 1V, 4ot. SE Killer-trasher, v. Dauphin gladiateur, IV; Kaskelot , v. Cachalot macrocéphale ,1V, 494. 415. Knabbel-visch, v. Baleine bossue, IV, 35% Kegutilik, v. Cachalot svineval , IV, 446. Knobbel-visch, v Baleine bossue , IV, 382 Kepolak , v. Baleinoptère gibbar, IV, 384. Knoten-fisch, v. Baleine bossue, 1V , 383. Kepokarsoak, v. Baleinoptère gibbar, IV, Knoten-fisch der knobbe fisch, v. Baleine _ 384. bossue, IV , 383 SE Ve Baleinoptère jubarte, IV, Knobbe-herre, v. Physétère microps, IV, Te 52, Kernektok, v. Narwal vulgaire, IV, 4o1. Kky, v. Dauphin orque, 1V, 494. La Leipter, v. Dauphin vulgaire, IV, 465. Lighval, v. Narwal vulgaire, IV, for. Licorne de mer,v.Narwal vulgaire, IV,4o1. Lilie-hual, v. Baleine nordcaper, IV, 378. AI. Maris sus, v. Dauphin marsouin, ÎV, 488. Marsouin blanc, v. Delphinaptère bélugæ, Marsopa, v. Dauphin marsouin A dE EV , 461. 488. , . Marsouin franc, v. Dauphin marsouin , IV, Marsoin, v. Dauphin vulgaire, IV, 465. 488, h 4 A — souin jacobite, v. Dauphin de Com- à on , LV: 5a4. 4 Karswin , v. Dauphin marsouin, IV, 488. Meershaim,v. Dauphin marsouin,lV, 488. Meerschvein , v. Dauphin marsouin, 1V, Â88: "UM —v. Dauphin vulgaire, IV , 465. Mokas, v. Cathalot macrocéphale, IV. 415. Monodon , v. Narwal vulgaire, IV, 4or. —monoceros, V.Narwal vulgaire, LV, 4o1. LA Naa-hval, v. Narwal vulgaire, IV, 4or. Narhval, v, Narwal vulgaire, IV, 4oï. Nar-hval, v. Narwal vulgaire , IV, 0) | Narhwal, v. Narwal vulgaire, LV, 4ot. —oder einhorn, v. Narwal vulgaire, IV, &ox. Narwal Anderson, IV, 413. Narwal microcéphale, IV , 4rr. INarwalus Audersonianus, v. Narwal An- derson , IV, 413. —microcephalus, v, Narwal microcéphale, IV, 4ui. DES NOMS DONNÉS AUX CÉTACEÉS. 3 58 Monoden narwal, v. Narhwal vulgaire,lV, O1. d Je spurius,v. Anarnak groenlandais, AV, Aïñ: EME Ÿ Dauphin marsouin, 1V, Mo. (le), v. Physétère mular, 1V, 459. —v. Delphinaptère sénédette, IV, 464. Mular Nierembergii, v. Phisétère mular, 1V , 459. N. Narwalus vulgaris, v. Narwal vuigaire , IV , 4or. Nisa, { Dauphin marsouin , IV, 488. Nise, v. Dauphin marsouin, 1V, 488. Niser, v. Dauphin marsouin , 1V, 488. Nochein ander art grosse fische, v, Dauphin ” gladiateur, IV, 406. Nordcaper austral ,iV, 38r. —occidental, IV, 381. Nordcaper, v. Baleine nordkaper, IV, 38. Nordkapper, v. Baleine uorcaper, IV, 376. Nebbe haul, or beaked whale, v. Hypé- roodon butskopf, IV, 506. ; O. Otare, v. Dauphin orque, IV , 494. Ore-svin, v. Dauphin orque, IV, 494. Orca , v. Dauphin orque, IV , 404. Oudre, y. Dauphin orque , IV ,/494« P. Peigne rouge, v. Cachalot macrocéphale, IV, 415. Pois ue > Y. Delphinaptère sénédette, IV, 464. Penvisch , v. Baleine noueuse, IV , 382. Pfflokfisch , v. Baleine noueuse , 1V, 362. PHock fisck, v. Baleine noueuse , 1V, 382. Phocæna , v. Dauphin marsouin, IV, 488. Physale cylindrique , IV, 448. Physalus cylindricus , v. Physale cylindri- que, IV, 448. Physeter,v.Delphinaptère sénedette,lV,/64 —catodon , v. Cachalot svineval , IV, 46. —maçrocephalus , v. Cächalot macrocé- phale ,1V, 415. Physeter microps , v. Physétère microps , 1V.,:452. —wicrops, var: B. v. Physétère ortho- don, IV, 457. —mular, v. Physétère mular, IV, 459. Physeter orthodon, v. Physétère orthodon, 1V, 134: —tursio , v. Physétère mular, 1V, 456. Physétère microps , IV, 452. —mular, IV, 459. —orthodon , IV, 457. Pike headed whale,v.Baleinoptère museas- pointu , IV, 396. Poisson à sabre , v. Gladiateur, IV, 496. —blanc , hvüdSske , v. Cachalot blanchä- tre, IV, 447. Porcusmarinus, v. Dauphin vulgaire , IV, 465. Porpesse ou porpoisse , v. Dauphin mar- souin , LV, 488. Porpeisse , v. Dauphin vulgaire , 1V, 465. Porpus , v. Dauphin marsouin , IV, 488. Potifsch,v.Cachalot macrocéphale,lV ,415, Patfisk, v. Cachalot macroaéphale, 1V,415. Potvisch,v.Cachalot macrocéphale,lV,41 &, » R. Rebbe hual, v. Baleinoptère museau-poin- tu, IV, 306. ÆReider, v. Baleinoptère gibbar , IV, 384. ensis fiskar, v. Baleinoptère jubarte, 1V, 357. Rod-kammen, v, Çachalot macrocéphale, AV, 419. Ror-hual, v. Baleinoptère gibbar, IV, 384. Rorqual, v. Baleinoptère rorqual, IV, 391. —à ventre cannelé , v. Baleinoptère ror- qual , IV, 291. 584 S. Sandhual, v. Baleine franche , IV, 317. Sarde , v. Baleinenordeaper, IV, 378. Schwerdt fisch, v. Dauphin gladiateur, IV, 496. Seras-whale, v. Baleine bossue, IV, 383. Sénedette, v. Delphinaptère sénedette, IV, 64. sr. v. Baleine franche, IV, 317. Sicthack , v. Baleine franche, 1V, 317. Skidis fi-kar,v.Baleinoptère gibbar,lV, 384. Soutfleur, v.Baleinoptère rorqual , 1V , 391. —v. Delphinaptère sénedette , IV , 464. —(grand) à bec d’oie, v. Hypéroodon buts- kopf, IV, 506. Spekhugger, v. Dauphin crqne, IV, 494. Sperma ceti,v.Cachalot blanchâtre, V1,447- —ceti, v. Cachalot macrocéphale, IV , 415. TABLE ALPHABÉTIQUE . LA Sperma ceti whale,v.Cachalot trumpo, I, 143. Springen, v. Dauphin vulgaire , IV, 465. Sprinher, v. Dauphin orque, IV , 494. Staur-biming,v.Physétère mcrops,lV ,452. Steipe-reydur , v. Baleinoptère rorqual , IV 35301 4 Steype-reydus, v. Baleinoptère rorqual, 1V, 391. Stor-hval, v. Baleinoptère gibbar ,1V, 384. Sue-hval , v. Cachalot macrocéphale, 1V, 415. Su'phur bottom, v. Baleinoptère jubarte, IV, 387. Svine-hval, v. Cachalot svineval , 1V , 446. Swinia-morska , v. Dauphin marsouiu, 1V, 488. d Tandtoye, v. Dauphin orque, 1V, 494. Tauvar, v. Narwal vulgaire, IV, 4o1. Tikogusik, v. Physétère microps, 1V, 4£2. Thakæ, v. Baleine franche, IV, 317. Tonyn, v. Dauphin marsouin , 1V , 488. Trold-hual, v. Cachalot macrocéphale, IV, (5 rte , Y: Dauphin marsouin , IV, 488. Trumpo, v. Cachalot trumpo, IV, 443. Tucqual, v. Baleinoptere gibbar , IV, 384. Tugalik, v. Narwal vulgaire, ÏV , 4ot. Tumber ello, v. Dauphin vulgaire, IV, 465. Tumler, v. Dauphin marsouin, IV , 488. Tumumler, v. Dauphin vulgaire, IV, 465, Tunomlik, v. Baleinoptère gibbar, 1V; 384. Tursio , x. Dauphin marsouiu , IV, 485. Ü. Unicornu marinum , v. Narwal vulgaire, IV, 4ot. Vallena, v. Baleine franche, 1V , 317. Vatushalr, v. Baleine franche, IV, 317. V: Vinvisch , v. Baleinoptère gibbar, Vs h 384. W. Walvischvangst, v. Physale cylindrique, IV , 4h6. ‘Fi v. Cachalot blanchätre, IV, 46. —v. Delphinaptère béluga , IV , 46r. —y. Physétère microps, IV, 452. Wbhale, v. Baleine franche, IV, 317. Whalffsch, v. Baleine franche, IV, 319. Whallvisch, v. Baleine franche, IV, 317. Witfisch, v. Delphinaptère beluga, IV, 461. —oder wiessfisch, v.Delphinaptère b élugag IV, 461. | Z Zce-vark, v. Dauphin marsouin, I, «488. Zweite species der cachelotte, v. Physétère orthodon , 1V , 457. TABLE. 583 PARA AAA A AAA AAA AA AAA RAA AAA AA RAA NS TABLE DES ARTICLES CONTENUS DANS CE VOLUME. Le Salmone varié, le Salmone ré- né, le Salmone rille, et le Sal- mone gadoïde. page Les Osmèéres. L’Osmère éverlen. saure , l’'Osmère blan- chét , l’'Osmère faucille, lOs- mère tumbil, et l’'Osmère ga- lonné. Les Corégones. Le Corégone lavaret. pidschian ; le Corégone schokur , le Corégone nez, le OUR, 1e | EN ONI Corégone large, le Corégone . thymalle, le Corégone vimbe, le Corégone voyageur , le Co- régone muller , et le Corégone autumnal. able, le Corégone pe- led, le Corégone marène, le Corégone marénule, le Coré- gone wartmann, le Corégone oxyrhinque , le Corégone leu- cichthe, le Corégone ombre, et le Corégone rouge. Les Characins. Le Characin piabuque, le Cha- racin denté, le Characin bossu, le Characin mouche, le Chara- cin double-mouche , le chara- cin sans tache , le Characin ear- peau, le Characin nilotique, le Characin néfasch, et le Chara- cin pulvérulent. anostome , le Characin frédéric, le Characin à bandes, le Characin mélanure , le Cha- racin curimate, et le Characin odoé. 18 21 25 28 31 Les Serrasalmes. 33 Le Serrasalme rhomboïde. ib. Les Elopes. 35 L’Elope saure, zh Les Mégalopes. 36 Le Mégalope filament. ib. Les Notacanthes. 37 Le Notacanthe nez. id, Les Esoces. 38 L’Esoce brochet, et l’'Esoce amé- ricain. 41 belone. #S "48 l’Esoce argenté, l’Esoce gambarur , et l’Esoce espadon. têle-nue, et l’'Esoce chirocentre, 5t vert. ib. Les Synodes. 5à Le Synode fascé, le Synode re- nard, le Synode chinois, le Synode macrocéphale, et le Synode malabar. Les Sphyrènes. La Sphyrène spet, la Sphyrène chinoise, la Sphyrène orvert, la Sphyrène bécune, et la Sphyrène aiguille. Les Lépisostées. Le Lépisostée gavial, le Lépi- sostée spatule, et le Lépisostée robolo. 60 zes Polyptères. 63 Le Polyptère bichir. 64 Les Scombrésoces. 66 Le Scombrésoce campérien. éb. Les Fistulaires. 68 La Fisiulaire petimbe. 69 Les Aulostomes. 72 L’Aulostome chinois. 4. #7 * 586 Les Soléaostomes. page Le Solénostomie paradoxal. Les Argentines. L’Argentine sphyrène, l’Argen- tine bonuk, l'Argentine caro- line , et l’Argentine machnate. 7 Les Athérines. L’Athérine joëél, l’Athérine mé- nidia, l’Athérine sihama, et 4 4 76 l’Athérine grasdeau. 80 Les Hydrargires. 83 L'Hydrargire swampine. 84 Les Stoléphores. 85 Le Stoléphore japonais, et le Stoléphore commersonnien. Les Muges. Le Muge céphale, le Muge al- bule , le Muge crénilabe , le Muge tang , le Muge tranque- bar, lé Muge plumier , et le Muge tache-bleue. 88 Les Mugiioïdes. O1 Le Mugiloïde chili. ib. Les Chanos. 02 Le Chanos arabique. ib. Les Mugilomores. 93 Le Mugilomore anne-caroline. 16. Les Exorcets. 05 L'Exocet volant, l’'Exocet méto- rien , lExocet sauteur , et l'Exocet commersonnien. 06 Les Polynèmes. 109 Le Polynème émoi, le Polynème pentadactyle , le Polynème rayé, le Polynème paradis, le Polynème décadactyle , et le Polynème mango. Les Polydactyles. 106 Le Pol yÿdaetyle plumier. :b. Les Buros. 107 Le Buro brun. cb. Les Clupées. 108 La Clupée hareng. III sardine. 121 alose. 122 feinte , et la Clupée rousse. 124 anchois. 26 athérinoïde , la Clupée raie-d’argent, la Clupée apa- Like, la Clupée bélame, la Clu- pée dorab , la Clupée malabar , TABLE. la Clupée tuberculeuse, la Clu=. pée chrysopiète, la Clupée à bandes, la Clupée macrocé- phale, et la Clupée des tro- piques. page 127 Les Mystes. 191 Le Mvste clupéoïde. 192 Les Clupanodons. ip. Le Cilupañodon caïlleu-tassart, ke Clupanodon nasique , le Clupa- nodon pilchard , le Clupanodon chinois, leClupanodon africain, et le Clupanodon jussieu. 134 Les Serpes. 197 La Serpe argentée. cb. Les Ménés. 154 La Méné anne-caroline. 139 Les Dorsuaires. 140 Le Dorsuaire noiràtre, ib. Les Xistères. 141 Le Xistère brun. ip. Le Cyprinodons. 142 Le Cyprinodon varié. :b. Les Cyprins. 143 Le Cyprin carpe. 156 barbeau. 168 ——— spéculaire, et le Cyprin à cuir. 170. ———— hbinny, le Cyprin bu- latmai, le Cyprin murse , et le Cyprin rouge-brun. 177 goujon , et le Cypain tanche. 172 capoet , le Cyprin tan- chor, le Cyprin voncondre, et le Cyprin verdûtre. 376 anne-caroline. 1 mordoré, et le Cyprin vert-violet. hamburge , le Cyprin céphale, le Cyprin soyeux, et le Cyprin zéelt. doré , le Cyprin argen- té, le Cyprin télescope, le Cy- prin gros-yeux, et le Cyprin.' quatre-lobes. 182 orphe, le Cyprin royal, le Cyprin é&aucus, le cyprin. malchus, le Cyprin jule, le Cyprin gibèk, le Cyprin go- leïan, le Cyprin labéo, le Cy- prin leptocéphale , le Cyprin 180: à À TABLE. thalcoïde, et le Cyprin clu- péoïde. page187 Le Cyprin galian, le Cyprin ni- lotique, le Cyprin gonorhyn- que, le Cyprin véron, le Cy- prin 6 , le Cyprin vau- doise, le Cyprin dobule’, le Cy-. Que rougeâtre, le Cyprin ide, e Cyprin buggenhagen, et le Cyprin rotengle. jesse, le Cyprin nase, le Cyprin aspe, le Cyprin spir- Ein , le Cyprin bouvière , le Cyprin américain , le Cyprin able , le Cyprin vimbe, le Cy- prin brème, le Cyprin couteau, et le Cyprin farène. large, le Cyprin sope, le Cyprin chub , le Cyprin ca- tostome, le Cyprin morelle, le Cyprin frangé, le Cyprin faucille, le Cyprin bossu, le Cyprin commersonnien , le Cy- prin sucet , et le Cyprin pigo. 204 Seconde sous-classe. Poissons os- 109 seux. 203 Les Sternoptyx 209 Le Sternoptyx hermann. cb. Seconde sous-classe. Poissons os- seux. 210 Les Styléphores. 211 Le Styléphore argenté, 1b, Seconde sous-classe. Poissons os-"* seux. 212 Les Mormyres. 213 Le Mormyre kannumé , le Mor- myre oxyrhinque , le Mormyre dendera , le Mormyre salahié, le mormyre bébé , le Mormyre hersé, le Mormyre cyprinoïde , le Mormyre bané , et le Mor- myre hasselquiest. 214 Seconde sous-classe. Poissons os- seux. 217 Les Murénophis. 218 La Murénophis hélène. 220 ’ échidne, la Muréno- phis colubrine , la Murénophis noirâtre, la Murénophis chai- nette , la Murénophis réticu- aire , la Murénophis africaine, la Murénophis panthérine, la 587 Murénophis étoilée , la Muré- nophis ondulée , et la Muréno- phis grise. pag. 226 Murénophis haüy. 228 Les Gymnomurenes. 229 La Gymnomurène cerclée, et la Gymnomurène marbrée. ib. Les Murénoblennes. 23€ La murénoblenne olivâtre. 1b. Les Sphagebranches. 232 Le Sphagebranche museau-poin- tu. 18. Les Unibranchapertures. 293 L’Unibranchaperture marbrée , l'Unibranchaperture immacu- lée, VUnibranchaperture cen- drée , l’'Unibranchaperture rayée , et l'Unibranchaperture lisse. 254 Discours sur la pêche, sur la con- noissance des poissons fossiles, et sur quelques attributs géné- raux des poissons. "7 Additions aux articles de piu- sicurs genres de poissons car- tilagineux et de poissons os- seux. 256 La Raie blanche, et la Raie bordée. 257 aiguille. 258 giorna. | ib, Second supplément au tableau du genre des Balistes. 26e Le Baliste buniva. 16. Supplément au tableau générique des Gades. 261 Le Gade rouge, le Gade nègre, et le Gade lubb. 262 Supplément au tableau du genre des Gobies, 26 Le Gobie thunbersg. 26 Second supplément au tableau du genre des Scombres. ib. Le Scombre atun. 266 Second supplément au tableau du genre des Caranxomores. ib. Le Caranxomore sacrestin. 267 Supplément au tableau du genre des Cheïlodiptires. 208 Le Cheilodiptère aigle. ib. Second supplément au tableau du ÿ genre des Lutjans. 209 588. TABLE. LetLütjan peint. pag. 270 Le Cachalot macrocéphale. pag. 415 Second supplément au tableau du trumpo. 443 enre des Centropomes. cb. svineval. : 416 Le Centcopome six-raies. 291 blanchâtre. 447 Supplément au tableau du genre Le Physale cylindrique. . 448 . des Pimélodes. ib. Le Physétère microps. 452 Le Pimélode thunberg. 979 orthodon. 457 Supplément au tableau du genre mular. 459 des Plotoses. ‘8. Le Delphinaptère béluga. 46r Le Plotose thunbergien. 273 sénédette. 454 Supplément au tableau du genre Le Dauphin vulgaire. Â65 des Salmones. 10. ——— marsouin. 488 Le Salmone cumberland. 274 orque. 404 Supplément au tableau du genre ——— gladiateur. 4906 des Corégones. cb. nésarnack. 499 Le Corégone clupéoide. 275 ——— diodon. 5oo Table générale des poissons. 276 ventru. bot Ordres, genres, et espèces. 277 _———— férès. id: Vue générale des Cétacées. 294 ———— de duhamel. 503 Tableau des ordres, genres, et de péron. 504 espèces de Cétacées. 308 ———— de commerson, cb. La Baleine franche. 317 L’Hypéroodon butskopf. 506 nordcaper. 358 Table alphabétique des noms noueuse, 382 donnés aux poissons ou à quel- bossue. 383 ques instrumens de la pêche, La Baleinoptère gibbar. 384 et dont il est fait mention dans jubarte. 387 les difiérens volumes de l’His- rorqual. 391 toire naturelle de ces animaux. 516 ———— museau-pointu. ‘ 396 Table alphabétique des noms Le Narwal vulgaire. 4où donnés aux Cétacées, et dont " macrocéphale. Arr ilest fait mention dans les dif- añderson. 413 férens volumes de l'Histoire L’Anarnek groenlandias. 414 des animaux. 58@ FIN DE LA TABLE DES MATIÈRES DU QUATRIÈME VOLUME DES POISSONS , ET DU CINQUIÈME ET DERNIER DU SUPPLÉMENT AUX OEUVRES DE BUFFON. } # (4 VANNES Co! OP ut AN INSTITUTION LIBRARIES LUE 3 9088 0