:91 r8l195 V.9 ■nt. w HISTOIRE NATUREïAE DES COLEOPTERES DE FRANCE, \3av M. €. iîlubant, Sous-Bibliothécaire de la ville de Lyon, Professeur d'Histoire naturelle au Lycée, Membre de l'Académie Impériale des Sciences, Belles-Lettres et Art?, des Sociétés Impériale d'Agriculture, Linnéenne et Littéraire de la même ville, etc." i <^ 'Mm^ =®r PECTIXIPÈDES m PARIS. L. MAISON, LIBRAIRE, RL'E DE TOURNON , 17. cM^ 1856. '^ COLÉOPTÈRES DE FRANCE. lyon. — Imp. dti F. DUMOULIN, rue Centrale , 20, HISTOIRE NATURELLE DES COLÉOPTÈRE.' DE FRANCE, .'^.N (ir iîl, €♦ iîllubant, Sous-BiLliothocaire de la ville de Lyon, Professeur d'Histoiie iialurelle au Lycée , Membre de l'Académie Impériale îles Sciences, Belles-Lettres et Arts, des Sociétés Impériale d'Agriculture, Linuécnne et Liltéiaire do la même ville , etc. PECTIMPÈDES. PARIS. L. MAISON, LIBRAIRE, RUE DE TOURNON , 17. t85(>. A MONSIEUR LE COMTE DE RAYNEVAL , AMBASSADEUR DE FRANCE A ROME, GRAND OFFICIER DE LA lÉGIOX-u'hOWEUR , ETC, ETC., ETC. Monsieur le Comte, Dans les loisirs assez rares que vous laissent les fonctions émi- nentes que la France vous voit remplir avec tant de sagesse et de distinction pour elle, avec tant de satisfaction pour le Pontife vénéré dont il vous est donné d'admirer de plus près les vertus et la bonté, vous aimez à chercher dans l'étude des œuvres de la nature des dis- tractions à vos occupations sérieuses. Combien je serais heureux, si ces pages que j'ose abriter d'un nom aussi honoré que le vôtre, pouvaient contribuer à vous révéler quelques-unes de ces merveilles pour lesquelles vous avez une admiration si éclairée! Si elles pou- vaient surtout vous offrir un nouveau témoignage des sentiments profonds de respect avec lesquels, Jp suis Monsieur le Comte, Votre tout dévoué serviteur E. MULSANI. Lyon, le 15 novemlire 1855. ÏABLEAI >ÎÉTfiODIQCE DES COLÉOPTÈRES PECTINIPÈDES. PREMIÈRE FAMILLE. Cistéme:*». PREMIÈRE BRA-NCHE. llycétocharaîres. Mycetoohaues , Latreillc. Ba.rha.\.a, La t7'eille. Bipustulata , llliger. Fasciata, E. Mulsant et F. Mulsant. Quadrimaculata, Latreille. Flavipes, Fabricius. Axillaris, Pcnjkull. Linearis , L. Redtenhacher. Maurina , 3Iuisa n t . IIymenorls , Mulsant. Doublieri , Mulsant. DEUXIÈME BRANCHE. Castélalfcs. Ali.ecila, Fabricius. Morio , Fabricius. Goi>oDERA , Mulsant. Fulvipes , Fabricius. CisTELA , Fabricius. Ccramboides , Linné. Hymen Ai.iA . Mulsant. Fusca . lUif/er. TABLEAU METHODIQUE. IsoMiRA, Mulsant. Antennata, Panzer. Murina , Linné. Hypocrita, Mulsant. Eryx , Stephens. A Ira , Fabricius. DEUXIÈME FAMILLE. Ouophubxa. PoDONTA , Mulsant. Mgrita . Fabricius. Ctemopus , Solier. Sulfureus , Linné. Heliotacrcs , Mulsant. Mgripennis, Fabricius. Distinctus , de Castelnau. O.MOPHLiis , Solier. Curvipes , Brullé Picipes , Fabricius. Frigidus , Guillebeau. Pubescens, Linné. Lividipes , Mulsant. Lepluroides , Fabricius. Brevicoilis, Mulsant. ®MaaKaa®(as235as5KS52a2®®ssî2DD®a3E(aHa!a'2aj TRIBU PECTIINiPÉDES. CARACTÈRES. Antennes insérées au devant des yeux, sous un rebord plus ou moins faible des joues ; à peine voilées à leur base par ce rebord; tantôt presque de même grosseur, tantôt grossissant un peu après la moitié ou vers l'extrémité. Yeux situés sur les côtés de la tête-, plus ou moins saillants; ordinairement échancrés par les joues, jamais complètement coupés par celles-ci. Hanches antérieures tantôt globuleuses ou presque glojjuleuses, tantôt plus ou moins coniques : dans le premier cas, souvent séparées par le sternum : dans le second, comprimant cette pièce, la rendant peu ou point distincte ou la forçant à s'atrophier entre elles. Ventre de cinq arceaux, chez les uns ; de six, chez les autres : le quatrième, ordinairement proportionné au troisième ou faiblement plus court que lui. Tarses antérieurs et inter- médiaires àe cinq articles : les postérieurs de quatre. Ongles pectines. Ce caractère frappant d'avoir chaque branche des ongles pourvue, au côté interne, de dents analogues à celles d'un peigne, sulTit pour permettre de distinguer ces Hétéromères entre tous ceux de notre première division. De là, le nom de Pcctinipèdes appliqué aux insectes de cette Tribu. ETUDE DES PARTIES EXTERIEURES DU CORPS. L'étude de l'enveloppe tégumentaire est d'autant plus importante, que cette partie représente chez les animaux articulés le squelette des vertébrés. Aucune de ses pièces ne peut prendre un certain dévelop- 1 2 PECTINIPEDES. pemeni, sans que quelques-unes des voisines ne subissent un rapeli»- semenl proportionnel; de là résultent des modifications dans l'exercice des fonctions de relations, et par conséquent dans le genre de vie de ces êtres intéressants. La télé toujours pencliée ou verticalement déclive, se rapproche généralement de la forme d'un triangle un peu tronqué en devant. Tantôt son diamètre transversal surpasse sa longueur ; tantôt, au contraire, comme chez les Cléniopes surtout, elle est visiblement plus longue que large. Elle s'enfonce généralement moins dans le pro- Ihorax, que chez les insectes de la tribu précédente, et elle semble d'autant moins engagée dans ce segment, que les organes de la vision forment, sur ses côtés, une saillie plus prononcée. Le labre est toujours très-visible et transversal ; habituellement entier ou arqué , quelquefois faiblement échancré à son bord anté- rieur. Les mandibules généralement plus courtes chez les espèces dont la tète offre plus de largeur, plus allongées chez les autres, sont bidentées à l'extrémité chez les Pectinipèdes de la première famille; entières ou terminées en pointe, chez ceux de la seconde. Les mâchoires sont divisées en deux lobes : l'externe, plus gros, est élargi d'ari'ière en avant et arrondi à son bord antérieur, chez les uns, presque parallèle chez les autres, généralement frangé à son extré- mité : l'interne, plus élroit, est cilié ou garni de poils sub-spinosules à son côté interne, et semble même montrer souvent vers son extrémi- té une épine ou dent cornée ou subcornée. Les palpes viaxiUaires sont plus ou moins allongés, et composés de quatre articles dont le dernier surtout offre une configuration variable, suivant les genres. Chez les Cistéliens, il est généralement beaucoup plus gros que le précédent, affecte la forme d'une hache, d'un coutre ou d'un triangle renversé; chez les Omophliens, son développement est moins remarquable, et parfois il est à peine plus gros que le troisième. Le menton laisse toujours à découvert la base des mâchoires, et ne remplit jamais en entier l'échancrure progéniale. Ordinairement il s'élargit d'arrière en avant. La lan'.',uette toujours saillante, membraneuse ou d'une consistance peu solide, est tantôt entière ou subarrondie en devant, tantôt échan- crée ou subcordiforme. Les pnlpps lahiauT beaucoup plus courts que les maxillaires, sont formés de trois articles ; le dernier, toujours le plus caractéristique. PECriMPÈDES. S est loin d'avoir toujours une configuration harmonique avec le même des palpes des mâchoires. Quelquefois obtriangulaire ou sécuriforme, il est parfois presque cylindrique. Les joues habituellement moins développées que chez les Latigèiies, ne forment sur les côtés de la tête qu'un rebord assez faible, voilant à peine la base des antennes. A leur partie postérieure, elles échan- crent ordinairement les yeux dans leur milieu, mais sans jamais les couper entièrement. L'épistome est habituellement en parallélipipède transverse, et séparé du front par un sillon. Le front varie d'étendue, non-seulement suivant les genres, mais quelquefois dans les mêmes espèces, suivant les sexes. Chez un grand nombre il est creusé, sur son milieu, d'une fossette plus ou moins légère, et parfois d'une autre près du côté interne des organes de la vision. Les yeux^ situés sur les côtés de la tête, y forinr-nt en général une saillie plus ou moins marquée. Quelquefois presque orbiculaires et entiers, ils sont ordinairement échancrés par les joues. Leur dévelop- pement varie parfois suivant les sexes ; ainsi, chez les Allécules et les Hyménalies, ils rétrécissent singulièrement le front des ) il présenta également à la Société enlomologi- que de France le Prodrome de la famille des Xystropides^ C) nom nouveau par lequel il désignait sa famille dea Cistélides ; mais ce tra- vail ne parut que l'année suivante, dans le t. 4 (') des Annales de cette savante compagnie. En voici les tableaux synoptiques, réduits aux genre» auxquels se rattachent les espèces européennes connues aujourd'hui. PREMIÈRE TRIBL. Cisti'UteS. Mandibules bifides à leur extrémité. Hanches antérieures, dans pres- que tous, suborbiculaires et point saillantes au delà de la partie du pro- sternum qui les sépare , laf[uelle est presque toujours assez notable. Palpes maxillaires grossissant notablement vers leur extrémité , à dernier article fortement sécurifoi*me ou fortement cultriforme. l^Section. Pénultième article des tarses ayant en dessous, au moins aux antérieurs, une pelote membraneuse plus ou moins prolongée sous le dernier. « Yeux convergeant, d'une manière notable, à la Genrks. •. partie supérieure de la tête et antérieurement ( insectes exotiquej ). a a Yeux ne convergeant pas antérieurement en des- sus (0. S Dernier article des palpes maxillaires notable- {^) Séance du 3 septembre ^ 834 . (2) Eùarpov, étrille ; "OÛ; — o^o;, pied. (') P. 229 et suiv. (*) Solier , qui s'est gcnéraleincul peu occupé dos diiréreiiccs sexuelles, paraît n'avoir pas remarqué celles qu'oiïront, snus le rapport du rapproclie- menlde ces organes, les {/• cl les J , chez les .■/llccii/a ri divers autres genres de cette Tribu. |.|[ PECTINIPEDES. menl transverse et tronqué carrément au bout Allcciila. P P Dernier article des palpes maxillaires pas nota- blement transverse, tronqué obliquement et cultriforme PiionychusO). 2' Section. Pénultième article des tarses sans pelote membraneuse sensible. 7 Dernier article des palpes maxillaires tron- qué carrément au bout, sécuriforme et non cultriforme. Partie du présternum située entre les bancbes très comprimée. Antennes subfi- liformes Mycelocharei, *)• f Dernier article des palpes maxillaires tron- qué obliquement au bout, et notablement cultriforme. Antennes très-minces , dimi- nuant un peu de grosseur à l'extrémité. Cistelu- Deuxième tribu. Cténiopitcs. Palpes maxillaires terminés par un article à peine plus gros que le précédent et légèrement sécuriforme ou légèrement cultriforme. Man- dibules entières à l'extrémité. Hanches antérieures presque toujours contiguës et saillantes en delà du présternum, qui est très-comprimé dans la partie qu'elles renferment. ^. Dernier article des palpes maxillaires sensiblement plus large que le précédent, et sécuriforme allongé, ou étroit et tronqué très-obliquement et cultriforme allongé. ». Palpes maxillaires à dernier article assez sensible- ment sécuriforme et légèrement tronqué oblique- ment au bout. Antennes grossissant un peu vers l'extrémité. OmophUis. (*) Coupe établie iUitérieuroia»'iit par Slcphous sous le nom d'Jt'rj/.x-, PECTINIPÈDES. 13 16. Dernier article des palpes maxillaires à peine plus large que le précédent, mais tronqué très-obli- quement et cultriforme très-allongé. Antennes très-minces['et filiformes. Cteniopus. SS. Dernier article des quatre palpes à peine plus gros ou plus étroit que le pénultième et tronqué carré- ment. Megischia. Ce dernier genre fut lui-même partagé en deux divisions : 1" Présternum faisant en arrière des hanches antérieures une saillie notable, en forme de crête mince (^Megischia proprement dit), (type : Cistcla curvipes^ dej.) 1'^ Préslernum sans saillie en forme de crête à sa partie postérieure {Podontà). fe Subdivision. Antennes grossissant un peu vers leur extrémité, plus longues que la tête et le prothorax réunis, (types: Cist. picicornis ., ruficollis ., nigrita., amt.) 5^ Subdivision. Antennes courtes, grossissant d'une manière nota- ble vers l'extrémité. (types : M. hœmorrhoidalis — M. crythrocepliala., sol.) Solier, dans ce prodrome, cherchait à assigner des caractères au genre Omophlus., que les catalogues de Dahl et de Dejean avaient seuls jusqu'alors indiqué aux collecteurs ; il créait en même temps les genres Cteniopus et Megischia ; mais trop exclusivement attaché aux caractères tirés des parties de la bouche, et surtout aux variations presque insensibles que le dernier article des palpes présente dans sa forme, il a rendu ses coupes génériques peu faciles à reconnaître ; il a attaché aussi à la saillie du prosternum une importance que cette pièce n'a pas dans cette Tribu ; par suite, il a donné à son genre Myceto- cftares des bases inadmissibles (*), et a séparé à tort, des Omophlus^ sous le nom générique de Megischia., l'espèce désignée par M. Brullé sous le nom de curvipes. (') Dans quelques espèces, comme Va très-bien fait remarquer M. L.Redten- hacher, le prosternum sépare Irès-visiblement les hanches ; dans d'autres nu contraire il est cache par elles. 14 PECTINIPÈDES. 1845. L'exemple de Solier, cherchant des caractères génériques, dans le prosternum , a entraîné M. L. Redtenbacher dans une fausse voie, et lui a fait indiquer des bases incertaines pour le genre Ctenio- piis ('). Ce savant au reste, ainsi que l'ombre amie de Solier, ne ven'onl, nous l'espérons, aucun motif de blâme dans ces observations. Elles sont moins écrites dans l'esprit de critiquer leurs travaux , que pour indiquer combien sont en général difficiles à tracer d'une manière na- turelle et d'après des caractères constants, les genres de cette Tribu. Peut-être n'aurons-nous pas été nous-même plus heureux dans les divisions que nous proposons, et dans les coupes nouvelles que nous avons été forcé d'établir. Nous partagerons nos Pectinipèdes en deux familles : Familles. généralement de cinq arceaux. Mandibules bifides à rextrémitc. Palpes maxillaires à dernier article nota- blement jjIus gros que le troisième. Ongles munis à chacune de leurs branches de cinq ou six, rarement de iiuil dents. Cistéliens. généralement de six arceaux apparents. Mandibules à extrémité entière. Palpes maxillaires à dernier article faiblement plus gros que le précédent. Ongles offrant habituellement neuf à douze dents à chacune de leurs branches . Omophliens PREMIÈRE FAMILLE. LES CISTÉLIENS. Caractères. Ventre généi'alement de cinq arceaux (2). Mandibules bi- fides à l'extrémité. Yeux sensiblement ou notablement échancrés. Palpes (*) Dans les C. altaica et liUea le proslernum sépare visiblement les han- ches, tandis qu'il est comprimé el souvent peu ou point visible dans les C. sul- phurea et sulphuripes. (2) Parfois, chez certains ^f , on voit apparaître accidentellement une partie d'un sixième arceau ; mais celle-ci par sa teinte plus pâle, par sa consistance moins solide, par sa surface lisse, indique sufisamment qu'elle doit être or- dinairement cachée dans l'état naturel. ( pectinipèdes. 1 j maxillaires à dernier article triangulaire ou cultriforme, notablement plus gros que le troisième. Antennes insérées clans une échancrure des yeux ou au-devant de celle-ci, et ordinairement moins avant que la partie la plus avancée de ces organes. Ons^les munis, à chacune de leurs branches, de cinq ou six, rarement de huit dents. Ils peuvent être partagés en deux branches : / BiUKciirs. / épaisses; ordinairement garnies de poils un peu ri- gides-, à septième article à peine deux fois aussi long qu'il est large dans son diamètre transversal le plus grand: à troisième article plus long que le quatrième ou au moins aussi long que lui. Mnso- sternum généralement un peu moins étroit à son ' ■ ;■ • '' extrémité que le prosternum entre les hanches. Co7^ps oblong ou suballongé ; <à peine arqué, [ires- que plan longitudinalement sur la moitié anté- rieure des élytres. Mycetocharaires. grêles ; ordinairement presque glabres ou peu pu- ' bescentes ; à septième article deux fois au moins aussi long qu'il est large dans son diamètre trans- versal le plus grand ; à troisième article souvent plus court que le quatrième. Hanches antérieures : subglobuleuses, toujours complètement séparées par un prosternum peu ou point comprimé. Corps arqué longitudinalement. Cistélaires. PREMIERE BRANCHE. LES MVCÉTOCHARAHIES. Caractères. Antennes prolongées à peu près jusqu'aux trois septièmes ou un peu moins, de la longueur du corps, généralement un peu plus courtes chez les 9 que chez les as*1>»ta ; Latreille. Suballongé ; d'un noir luisant ; hérissé en dessus de poils obscurs^ uii-couchés : bouche^ dernier et trois premiers articles au moins des antennes et pieds^ d'un roux flave. Prothorax noté d'une fossette obliquement transverse au devant de chaque quart externe de sa base. Elytres une fois ou près d'une fois plus longues que larges dans leur milieu ; rugnleusement ponctuées ; à stries ponctuées et subcrénelées, plus légères sur la moitié externe , obsolètes à l'extrémité. Hanches anté- rieures séparées par le prosternum : celui-ci ordinairement fauve et rebordé. c/' Corps allongé, presque parallèle. Prothorax presque parallèle dans (•) L.vruEiLLE, Familles naturelles p. 37!). Ce genre avait été créé par Gvl lenlial ( Insect. suec. t. 2 p. oîl ) sous le nom de Mijcetophila , déjà employé pour désigner une couiie d'Insectes Diptères. 3 18 PIXTIMPÈDES. sa seconde inoilLé ; à angles postérieurs rectangulaireinenl ouverts ; déprimé ou sillonné sur la moitié ou les deux tiers postérieurs de sa ligne médiane. Elytres presque parallèles jusqu'aux deux tiers, plus d'une fois plus longues qu'elles sont larges dans leur milieu. Dernier arceau du ventre obtus. Pieds et autres parties d'un roux flave, d'une teinte ordinairement plus claire que chez la 9 . ? Corps suballongé. Prolhorax sensiblement élargi en ligne courbe vers le milieu de ses côtés et rétréci ensuite en ligne presque droite ; à angles postérieurs un peu plus ouverts que l'angle droit; en général un peu plus convexe et peu sensiblement sillonné on déprimé sur la moitié postérieure de sa ligne médiane. Elylres moins parallèles jus- qu'aux deux tiei's, un peu plus larges dans leur milieu; de trois quarts au moins plus longues qu'elles sont larges à celui-ci. Dernier arceau du ventre en ogive. Cistela linearis, Ii.lio. Beschreib. etc. In S(:u^EWER^ s N. Magaz. 5 cali. (1794) p. 607. -13 ? — PA^z^:R, Faun. Gefm. 2o, -16. {^).~ Jd. Enl. Germ. p. -186. -17 ((/).— /rf. Indexp. -133.9 (c^?).— Schomi. Sys. ins. t. 2, p. 336. (c^) ? Ciste/a flaripes, Oi-n . Entorn. t. 3. n" 54. p. -19-20 pi. f. 2. a b ? — Tigny, Ilist. nat. t. 7. p. 174 ? Cistela hreris, Paisz. Faun. Germ. 23.-I7 ( J).— • Id. Enl. Germ. p. -186. -18 ( ?). Helops borbotus , Latk. Hisl. nat. t. 10. p. 348. 7. — Id. Gen. t. 2. p. -189, 4, MycetopIiUa linearis, Gyllekh. Ins. suec. t. 2 p. 541 (^) . — Voy. id. t. 4 p. 5^0. Mycetop/dla hrerià , Gvllfnh. Ins. suec. t. 2. p. 543. J ? Mijcetophila barbota , (Dejea>) catal. (-182-1) p. 7-1. Mycetochares harbata, (I)rjFA>) calai. (-1833) p. 213.-/^.(1837) p. 225. — de Casteinau, Ilisl. nat I. 2. p. 244. — L. Dufour, Excurs. enlom. p. 70. 4-18. Mycetochares linearis. Kvster, Kaef. Europ. 2^ 95. Variations de couleur. Obsetv. Le corps est ordinairement noir, à l'exception des par- ties indi(iuées de couleur flave ; mais la teinte varie suivant le déve- loppement de la matière colorante. Le ventre, surtout dans sa partie antérieure, et les antennes, sont les premières à montrer l'afTaiblisse- ment de la teinte. Le ventre se montre alors d'un brun fauve et d'un fauve brunâtre , et les antennes sont parfois entièrement d'un flave roussâtre on d'un roux flave. 11 faut rapporter à de telles variations : VHelops picipps, PvNzrR, Fnun. Gorm. 2î. 4 !? I . — Id. Ent. ^ft. p. 44. -12. voyez Pan/fr. Index p. -13.'). 0. ciSTÉLiENS. — Mycctocharcs. 19 Le dessus du corps montre moins l'acilemeut de raltératiou dans sa couleur que le ventre et les antennes. Long. 0,00:ifi à 0,0081 (2^/2. àS-^/Sl). — larg. 0.00-f.^ à 0,0022 (2/3 à i I.) ^ - 0,0021 à 0,0033 (làl 1/21.)?. Cor/JS allongé (^) ou suballongé (J) ; ordinairement d'un noir lui- sant, parfois d'une teinte moins obscure, surtout sur le ventre ; hérissé en dessus de poils obscurs mi-couches. Tète marquée de points, peu épais sur le front, plus serrés sur l'épistome : bord antérieur de celui-ci, labre et autres parties de la bouche, d'un flave testacé (/") ou d'un flave roux (J). Antennes ordinairement noires, avec les trois premiers articles et souvent une partie du quatrième d'un flave roussâtre ou tes- tacé, ou d'un roux flave, et le dernier on même les deux derniers d'un roux quelquefois plus ou moins nébuleux, olTrant souvent les articles cinquième à dixième d'un brun plus ou moins foncé ou plus ou moins pâle. Prolhorax k peu près parallèle depuis la moitié de sa longueur jus- qu'à sa base(c/'), ou arqué sur les cotés et rétréci à partir de la moitié de ceux-ci jusqu'aux angles postérieurs ($) ; à peine rebordé à la base, sans rebord sur les côtés; de deux tiers ou des trois quarts plus large à sa base qu'il est long sur son milieu ; à angles postérieurs assez vifs, peu C^/') ou médiocrement(J) convexe; noir; marqué de points peu serrés, légè- rement râpeux, donnant chacun naissance à un poil noir mi-couché ; déprimé ou creusé, sur la ligne médiane, d'une fossette couvrant la moitié ou les deux tiers postérieurs de sa longueur (-/"), ou offrant à peine des traces de celte dépression ($) ; marqué, au devant de chaque sinuosité basilaire, d'une fossette plus ou moins prononcée , obllcjne- ment transverse et ordinairement plus longue que large. Ecusson en triangle plus ou moins élargi, à côtés droits et obtus à son extrémité ; ponctué d'une manière ruguleuse ou râpeuse. Elytrcs à peine élargies ou presque parallèles jusqu'aux deux tiers, et plus dune fois plus lon- gues qu'elles sont larges prises ensemble (/*), ou moins parallèles jus- qu'aux deux tiers, assez faiblement élargies vers le milieu de leur Ion gueur, en ogive postérieurement, à partir des deux tiers; de trois ijuarls plus longues qu'elles sont larges vers leur moitié ( J) ; peu (y^) ou mé diocrement J) convexes; à stries marquées de points plus gros que ceux des intervalles et snbcrénelécs par ces points : ces stries plus lé gères sur la moitié externe, oblitérées à l'extrémité ; les quatrième et cin quième ordinairement oblitérées ou peu distinctement unies à leur extrémité; noires, sans taches. Jnlervnlles presque plans, marqués de 20 PECTIMPEDES. points ruguleux ou râpeux, donnant chacun naissance à un poil noir, nii-couché. Dessous du corps noir, souvent brun (Ç), ou d'un brun roux ou roussâlre (ç/') sur le ventre ; peu pubescent. Hanches anlcrkures visiblement et complètement séparées par un prosternum un peu moins étroit que le mésosternum , ordinairement d'un roux fauve et muni de chaque côté d'un rebord étroit. Pieds entièrement ilaves ou d'un flave roussâlre (ç/'), ou d'un roux testacé (î), quelquefois en partie d'un roux nébuleux sur les cuisses, principalement chez la ? , Cette espèce se trouve sur les chênes, les saules, les tilleuls , les marronniers d'Inde et diverses autres espèces d'arbres. Elle n'est pas rare au printemps dans les environs de Lyon. Obs. La synonymie de cette espèce est assez difficile à établir, par suite de la brièveté et surtout de l'état incomplet des descri- ptions des auteurs. Aucun d'eux, jusqu'à M. Redtenbacher, n'a men- tionné le caractère fort important fourni par le prosternum , qui tantôt, chez certaines espèces de ce genre, sépare visiblement les hanches de devant, tantôt devient invisible ou à peu près et permet aux hanches d'être contiguës. Faut-il rapporter, à notre /]/. harhata , la Cislela Unciiris d'Illigei et de Panzer? Pour celle de ce dernier auteur, les ligures données dans la Fauna Germanica laissent peu de doute à cet égard. Quant à Illi- ger, la description de sa C. Unccuis concorde assez bien avec celle de notre M. harhata^ pour faire supposer qu'elle doive y être rapportée : les expressions antennanim basi cl apicc^ ore pedibusque fulvis lui con- viennent parfaitement. Nous ne voyons pas pourquoi M. L. Redten- bacher a cru voir la C. imearis du professeur de Berlin dans une autre espèce décrite par lui et différant de notre M. barbata , non-seulement par ses hanches antérieures conligues, mais encore par ses antennes d'un brun testacé ou d'un testacé brun, plus obscures dans le milieu. Cette espèce dont nous avons reçu un exemplaire de M. le D"" Hampe, et dont nous donnerons plus loin une courte description, nous semble une espèce différente de la C. Unearis d'Illiger, et nous l'appellerons ^ du nom de fusciconiis pour éviter toute erreur. Panzer dans son Index (p. 135-9) a reconnu avoir décrit la î de sa Cistcla Unearis^ sous le nom de Cistela brevis ; l'inspection seule de la (igure de cette dernière suffirait pour ne laisser aucun doute à cet égard. La Cistela brevis d'Illiger est-elle la J de sa Cislela Unearis, (jui paraît être notre barbata? il est peut-être pernîis de le supposer d'après l'ha CISTÉLlE^s. — Mycctocharcs. 21 bilal ; loiiles deux sonl hitliquées comme se Irouvanl dans les environs de Lrunswick. Quant au Hl. brcvis de Gyllenhal , à en juger d'après deux exem- plaires envoyés de Suède à notre ami M. Perroud, peut-être consti- lue-t-elle une espèce particulière-, elle semblerait se distinguer du /!/. èar??rt^rt par son corps plus convexe ; par son prolhorax plus arrondi sur les côtés, légèrement sinué au devant des angles postérieurs qui, par là, sont reclangulairemenl ouverts ; par ses clytres ovalaires, propor- tionnellement plus larges, de moitié à peine plus longues qu'elles sont larges dans leur milieu , rélrécies en ligne à peu près régulièrement courbe depuis la moitié de leur longueur. Dans notre M. barbala J . les élytres sont ordinairement près d'une fois plus longues qu'elles sont larges dans leur milieu ; plus sensiblement rétrécies depuis les deux liers de leur longueur jusqu'à l'exlrémité, que depuis la moitié jusqu'aux deux tiers; mais ces observations faites sur deux individus seulement et sur un seul sexe ne peuvent avoir qu'une assez faible imporlance. Il faut laisser aux entomologistes du nord le soin d'é- claircir complètement cette question. Notre M. barbata^ comme les deux individus venus de Suède sous le nom de brcvis^ ont le dessus du corps hérissé de poils mi-couchés ou mi-relevés, obscurs ou noirs quand l'insecte est examiné hori- zontalement ; mais quand on regarde les élytres perpendiculairement en dessus, elles paraissent offrir des poils couchés et cendi'és ou d'un cendré grisâtre. Panzer a évidemment fait erreur en donnant dans son Index sa Cis- tela fusca comme une $ de sa Cistcla linearis: la figure 19 du 25^ cahier de la Fauna Gcrmanica laisse sans peine reconnaîti-e notie HymcnaUa. La larve du M. barbu vit dans les écorces des saules, des chênes et de diverses autres espèces d'arbres. En voici la description ; Larve allongée, semi-cylindrique ; composée, outre la tète, de douze segments. Télc plus longue que large; ovalaire; d'un roux livide; mar- quée d'une ligne blanchâtre, naissant de la partie postérieure, bifur- quée dans sa moitié antérieure. Labre obscur; semi-circulaire; cilié. Mandibules subcornées; courtes; très-arquées; terminées en pointe; munies, après celle-ci, d'une dent au côté interne. Mâchoires submem- braneuses; elliptiques; ciliées; appendicées. Palpes maxillaires presque coniques; paraissant formés de ([uatre articles. Palpes labiaux de deux articles; portés par une languette courte. Mcnlon allongé. Antennes presques coniques; plus avancées ([ue la partie antérieure de la tète ; blanchâtres; de quatre articles : le premier un peu rétractile, court ; le 22 pectinipèdes. deuxième cylindrique, moins long que le troisième : celui-ci un peu renflé : le dernier conique, grêle, court, terminé par une ou deux soies. Corps d'un ilave ou d'un jaune livide ; presque glabre , hérissé de poils fins et très-clair-semés ; de douze segments ; le prothoracique le plus grand, au moins aussi long que large: les deuxième et troisième les plus courts; le dernier conique, subcorné et presque plat à son extré- mité : celle-ci munie de deux petites pointes. Pieds disposés par paires sous chacun des trois premiers segments ; hérissés de quelques poils ; terminés par un ongle. Stigmates disposés par paires : la première sur la partie latérale inférieure du mésothorax voisine du bord du segment précédent : les autres, sur les côtés des anneaux quatrième à dixième. Cette larve creuse dans le bois des galeries qui s'allongent à mesure qu'elle ronge la matière végétale. Arrivée au terme de sa vie vermi- forme, elle se pratique une retraite pour s'y tranformer en nymphe. Nymphe allongée ; rétrécie postérieurement. Tète inclinée ; subar- rondie en devant. Antennes insérées au devant des yeux; couchés d'a- bord longitudinalement sur les côtés du corps, puis sur les côtés de la poitrine, vers leur extrémité. Palpes débordant la partie antérieure de la tête. Prothorax plus large que long; à peine échancré en arc en devant, avec les angles antérieurs un peu saillants. Abdomen de huit segments apparents ; muni sur les côtés des six premiers d'un appen- dice en forme de tranche garnie de petites pointes : septième segment muni d'une tranche latérale plus petite, triangulaire ; dernier segment conique, muni de deux petites pointes divergentes, subcornées, rou- geâtres. Elytres et ailes lancéolées, divergentes, couchées en dessous; recouvertes par les premiers pieds et voilant les postérieurs. Cuisses transversalement ou un peu obliquement dirigées ; avec les jambes mi-repliées et formant avec elles un angle aigu. Tarses dirigés paral- lèlement à la ligne médiane ; les postérieurs prolongés jusqu'au sixième arceau. L'insecte reste environ trois semaines sous la forme de nymphe ; il passe ordinairement à son dernier état vers la fin d'avril ou au com- mencement de mai. BB. Elytres ornées chacune d'une ou de plusieurs taches. C. Elytres ornées cliacune d'une tache humérale. 2. H. MpiiK^ulata ; Illiger. Suballongé (h. Syn. ins. t. 2. p. 33G. 20 ( J ) . Mycetop/iUa bipustulata, GYLLEiMi. Ins. suec. t. 2. p. oM. 4 (2). — ■ (Dejean), Catal (1821) p. 71. Mycetophila scapularis, Gyllenh. Ins. suec t. 2 p. 545. 5. (). Prolhorax à peu près parallèle depuis la moitié de sa longueur jusqu'à sa base (^), ou arrondi sur les côtés vers le milieu de sa lon- gueur, et rétréci à partir de ce point en ligne presque droite ou à peine sinuée ; à peine rebordé à sa base, sans rebord sur les côtés ; de deux tiers environ plus large à sa base qu'il est long sur son milieu ; à angles postérieurs vifs et subacuminés ; peu (^) ou médiocrement(5) convexe; marqué de points peu serrés, un peu râpeux, donnant cha- cun naissance à un poil noir, mi-couché ; déprimé ou rayé sur la ligne médiane, d'un sillon raccourci en devant (^), ou offrant souvent à peine les traces de cette dépression (J); marqué, au devant de chaque sinuosité basilaire, d'une fossette en triangle large ou dirigée d'une manière un peu obliquement transverse, vers le côté externe qu'elle n'atteint pas. Eciisson en triangle obtus, à côtés droits. Elytres presque parallèles ou à peine élargies jusqu'aux deux tiers, et une fois au moins plus longues qu'elles sont larges (r/') , ou graduellement élargies jusque vers la moitié de leur longueur et rétrécies ensuite; de moitié plus longues qu'elles sont larges vers leur milieu (y) ; très- médiocrement ( Z') ou assez sensiblement (5) convexes; à stries mar- quées de points plus gros (jue ceux des intervalles et subcrénelées par ces points : ces stries affaiblies vers leur extrémité; les quatrième et cin- quième ordinairement obsolètes et peu distinctement unies à leur extré- mité ; noires, ornées chacune d'une tache humérale flave ou d'un flave jaune (r/') , ou d'un roux jaune ou testacé (Ç), subarrondie ou plutôt obliquement ovalaire, couvrant depuis la deuxième ou la troisième strie jusqu'à la huitième ou à la neuvième,* un peu moins rapprochée de la base que du côté externe, prolongée jusqu'au cinquième ou un peu moins de la longueur. Intervalles presque plans ou peu convexes; marqués de points ruguleux ou râpeux , donnant chacun naissance à un poil noir, mi-couché. Dessous du corps noir, parfois brun ou d'un brun roux ou roussâtre sur le ventre; pubescent. Hanches antérieures visiblement et complètement sépai'ées par le proslernum. Pieds : cuis- ses noires ou brunes ; jambes et tarses d'un flave jaune (o — E. Mulsant. Opuscules, 6e cah. p. 155—150. 1.. 0,0056 à 0,(;()67 (2 -12 à 3 l.j. — L. 0,0022 (1 1.) ^. — 0,0026 (I -1/5 1.) ? . Corps suballongé ; peu convexe ; ordinairement noir ou d'un noir brun et garni en dessus de poils d'un fauve livide , clairsemés et mi- couchés. Ti'ie marquée de points peu rapprochés sur le front , plus serrés sur l'épistome ; hérissée de poils cendrés; creusée d'un sillon profond sur la suture frontale; noire ou brune, avec les joues, l'épis- tome le labre et les autres parties de la bouche d'un roux testacé (ç/^), ordinairement d'un roux souvent nébuleux ou obscur (?). /în/ennes à peine prolongées jusqu'à la moitié de la longueur (Bi;RG,Aov.acl. Upsal.. t. 4. p. -16. 29? — Gmei-. C. Li.Mv. Syst. nal. t. I. p. -1874. 57? Cîstela jlarlpes , Fabricius, Entom. Syst. t. 1.2. p. 45. -19. — Id . Syst. El. t. 2. p. ^9. 17. — Payk. Faun. Suec. t. 2. p. -125. 6. — Schoenh. Syn. ins. t. 2. p. 336. 18. — Walc.ke>.aek, Faun. par. t. \ p. 148. 5. Cistela humeralis, Illig. in Schneider's. N. Magaz. p. 607. note. Mf/cetophila flavipes, Gylle>h. Ins. suec. t. 2 p. 546. 6. Mijcetochares jlavipes, Dej. Catal. (1833) p. 213. — /rf. (1837) p. 235.— KùsTER, Ktef. Eur. 2Î. 93. Mijcetocharis Jlavipes ^ Zetterst. Ins. lapp. p. -162. 2. — L. Redtenb. Faun, aust. p. 605. Long. 0,0067 à 0,0078 (3 à 3 ^/2 L). Larg. 0,0020 à 0,0022 ( 7/8 à \ \.) (/cetoc/iar/s linenris, ].. REDiEiNn. Fiiiui. ausl. p. (iO:;. Obs. Les stries sont moins fortes vers l'evtrémilé : mais lesqualrième cisTÉLiENs, — Ilynicnorus. 33 et cinquième se lient ou à peu près d'une manière visible, vers les trois quarts ou (juatre cinquièmes de la longueur des étuis. Cette espèce se distingue facilement de notre M. harbatu , par ses hanches de devant non séparées par le prosternum. Al. Buaeiriiia. Siiballoiigé ; nou\ luisant; hérissé en dessus de poils noirs ; trois premiers artieles an moins des antennes d'un rouge testueé : les suivants d'un 7vuge testacé brunâtre : jambes et tarses d'un jlavc tcs- tacé : cuisses obscures ou d'un brun testacé. Prothorax creuse d'une fos- sette au devant de chaque sinuosité basdaire. Ecusson presque en denti- cercle. Elytres sans taches; à stries prononcées ^ affaiblies vers l' extrémité^ ponctuées et subcrénelées. Intervalles ruguleuscment ponctués ; subcoii- vcxes. Long. 0,0078 (3 ^/'2 1.). Mijcetophila morio, Ziegler) Dejean). Catal. (182-1). p. 1\. Mycetochares morio , (Ziegleu) (Dejean). Catal. (-1833) p. 213. — ■ Id. (1837) p. 235. Mfjcetoc/iaris morio, (Ziegleu) L. Redtenbaciier, Faun. Aust. p. C0.">. Obs. Cette espèce se distingue de la précédente par sa taille un peu plus avantageuse ; par la couleur plus foncée du dessus de son corps ; par son prothorax offrant des fossettes basilaires très-marquées ; par son écusson presque en demi-cercle, par sa bouche brune ou bru- nâtre ; ses cuisses nébuleuses ou brunâtres. Nous n'avons eu au reste sous les yeux qu'un exemplaire ? , et il faudrait avoir un certain nombre d'individus des deux sexes pour établir les différences caractéristiques des deux espèces. Le nom spécifique de morio ayant déjà été donné par Fabricius à une autre espèce de ce groupe , nous lui avons substitué la dénomi- nation de maurina. Genre Hjmenonis, IIymenoiîe ; Mnlsant (^). Caractères. Avant-dernier article des tarses postérieurs pourvu d'une sole membraneuse s'avançant sous l'article suivant. Ecusson pres- que en pentagone inéquilatéral. Premier article des tarses postérieurs aussi long à peu près que les trois suivants réunis. Ongles des pieds postérieurs à huit dents environ. Obs. Les antennes sont à peine prolongées jusqu'aux deux cinquièmes (*) MuLSANT, Opuscules cntom. |e>- cah. p. n8eH8S. 34 PECTINH'F.DES. de la longueur du corps ; peu garnies de poils rigides. Les hanches de devant sont séparées par le prosternum dans la seule espèce connue. 1. El. lloaiB*Hei*I ; Mils.wt. Suballougé ; peu convexe ; noii\ lui- sant ; s^arni en dessus de poils obscurs , presque couchés. Antennes brunes., ordinairement plus claires à Vextrémité et à la base. Prothorax subparal- lèle dans sa seconde moitié ; déprimé sur la ligne médiane ; marqué d'un e fossette oblique au devant des sinuosités basilaires ; ruguleusemcnt ponctué. Ecusson presque en pentagone inéquilatéral. Elytres à stries ponctuées cl fubcrénelées. Intervalles peu convexes , ruguleuscnient ponctués. Jambes et tarses d'un brun livide. Hanches séparées par le prosternum: Hymenopliurns Doublieri, Mulsa.nt, Opusc. entom.-ler oali. p. 68. llijmenorus Doublieri, Mvlsa^t, Opusp. enlom. -Jer cali. p. 88. Variations de couleur. Obs. La teinte du corps el de plusieurs de ses parties varie suivant le développement de la matière colorante. Dans l'état le plus complet de coloration, le dessus et le dessous du corps sont noirs ; mais souvent la partie inférieure, le ventre surtout, sont d'une teinte moins obscure. Le labre et les parties de la bouche , parfois d'un noir brun, sont d'au- tres fois d'une teinte plus claire. Les antennes rarement noires, ordi- nairement brunes , ont généralement le dernier article plus clair , quelquefois les tiois ou quatre derniers d'un flave orangé ; les pre- miers articles parfois d'un noir brun, ordinairement les deux basilaires ou même rarement les trois ou quatre premiers d'un brun rouge ou d'un rouge teslacé brun ou brunâtre. Les cuisses communément plus obscures que les jambes , sont parfois comme celles-ci d'un brun plus ou moins livide. Long. 0,0078 à 0,0087 (3 ^/2à 3 7/81.) Larg. 0,0025 à 0,0028 (^ ^/8à^ -l/î 1.). Corps suballongé, elliptique plutôt que parallèle; peu convexe ; or- dinairement noir , luisant ; garni en dessus de poils obscurs , courts, presque couchés , médiociTment apparents. Tcte marquée de points assez serrés. Antennes ordinairement brunes, avec l'extrémité et la base d'une teinte plus claire Protho7'ax arrondi et déclive aux angles de de- vant, paraissant, parla, presque en demi-cercle jusqu'à la moitié, sub- parallèle ensuite ; très-étroitement rebordé sur les côtés el à la base ; de nioilié au moins plus large à cette dernière qu'il est long sur son crSTÉLiEiAiS. — Hymenorus. .*.) milieu; graduellement presque plan en arrière; manqué sur la ligne médiane, d'une dépression ou d'un sillon large et assez taible, peu dis- tinct en devant; noté, au devant de cha([ue sinuosité hasilaire, d'une fossette ou d'un sillon naissant du bord externe de la dépression mé- diane, presque au niveau des côtés de l'écusson , et dirigé d'une ma- nière obliquement transverse jusqu'au quart externe de la largeur; noir ; ruguleusement ponctué. Ecusson plus large que long ; presque en pentagone inéquilatéral ; parfois sinué de chaque côté près de l'extré- mité et terminé à celle-ci en pointe plus ou moins prononcée ; noir ; ponctué. Elytres émoussées aux épaules ; faiblement élargies jusqu'aux trois cinquièmes et d'une manière à peine subsinueuse dans le milieu de cette longueur, en ogive obtuse postérieurement ; munies d'un re- bord latéral non prolongé jus([u'à l'angle suturai; peu convexes ; à stries assez prononcées, manjuées de points plus larges que longs, sub- crénelées par ces points : les quatrième et cinquième distinctes jusqu'à leur extrémité, prolongées environ jusqu'aux cin({ sixièmes ou un peu moins. Intervalles faiblement convexes, surtout à partir du quatrième ; ruguleusement marqués de points donnant, comme ceux de la tête et du prolhorax, naissance à un poil noir ou obscur, iin, assez court, presque couché. Dessous du corps garni de poils plus courts et plus clairsemés ; ordinairement noir ou noir brun sur la poitrine, sou- vent brun ou même brun livide sur les ([uatre premiers arceaux du ventre. Hanches de rfpt'ftnf visiblement et complètement séparées par le prosternum. Pieds d'un brun plus ou moins livide, avec les cuisses or- dinairement moins claires ou plus obscures Premier article des tarses postérieurs à peu près aussi long que les trois suivants réunis. Cette espèce a été découverte dans les environs de Draguignan par feu mon ami Doublier ; puisse-t-elle longtemps rappeler le souve- nir de cet entomologiste et de cet homme de bien , enlevé par une mort prématurée à l'alîection de sa famille et de ses amis, et à l'estime de ses concitoyens. Obs. Elle a le port du Mycetocharcs maurina (1/. viorio^ Ziegler); mais elle s'en dislingue facilement par la forme de son écusson , par ses hanches antérieures séparées par le proslernum , par le peigne des ongles postérieurs à dents plus longues , plus nombreuses, presque égales jusqu'à l'apicale, (jui se détache nettement des autres ; surtout par l'avant-dernier article des tarses, pourvu d'une sole membraneuse s'avançant sous l'article suivant. Nous avons décrit sa larve (Optiscules entomolog. l«i cali. \\. 70) : il serait inutile d'en reproduire ici la description. 36 PECTIMPÈDE». DEUXIÈME BRANCHE. LES CISTÉL/VIRES. Caractèbes. Antennes grêles ; ordinairement presque glabres ou peu pubescentes; à septième article deux fois au moins aussi long qu'il est large dans son diamètre transversal le plus grand. Hanches antérieures subglobuleuses, toujours séparées complètement (au moins chez les espèces ci-après décrites) par un prosternum peu ou point comprimé. Corps arqué longitudinalement. Ils peuvent être divisés en deux rameaux. Rameaux. à dernier article fortement triangulaire , offrant le côté antérieur, c'est-à-dire celui qui forme l'exlrémité , no- tablement plus long que ciiacun des deux autres : ceux- ci presque égaux. Alléculates. à dernier article cultriforme , ou en triangle inéquilaté- ral, à côté externe un peu plus long que celui de l'ex- trémité et beaucoup plus que le postérieur ou interne postérieur. Cistélates. PREMIER RAMEAU. LES ALLÉCULATES. Caractères. Antennes grêles ; à septième article deux fois au moins aussi long qu'il est large dans son diamètre transversal le plus grand ; à troisième article moins long que le quatrième. Palpes maxillaires à dernier article fortement sécuriforme ou triangulaire , offrant le côté antéro-interne notablement plus long que chacun des deux autres : ceux- ci presque égaux entre eux. Mcsosternum plus large à son extrémité que le prosternum entre les hanches. Corps arqué longitudinalement . Ce rameau est réduit au genre suivant : Genre Allecida, Allecula ; Fabricius (*). Caractères. Tète plus longue que large. Antennes prolongées envi- ron jusqu'aux deux tiers (?), ou jusqu'aux quatre cinquièmes (n. Entom. t. 4. p. 264. Cistela opaca, Illig. Besclis. in Schneid. Mag. p. 614. 13. — Pa.nz. Ent. Germ. t. ^. p. ^82. I. — Id. f. 9. 23. 18. Allecula morio, Fabr. Syst. El. t. 2. p. 2L -I. — Ii.lig. Mag. t. 3. p. -162. ^. — Pa>z. Faun. Germ. 93. ^.— Schoemi. Syn. Ins. t. 2. p. 338. -I.— Gyllenu. Inst. suec. t. 2. p. p. 339. I. — L. Redteab. p'aun. aust. p. 601. — Kuster, Ksef. Europ. -18. 59. Long. 0,0078 à0.0090 (3 1/2 à 4 1.). Larg. 0,0020 à 0,033 (7/8 à 1 1/2 L). Corps suballongé ; d'un noir brun ou d'un noir de poix mat , en dessus -, garni de poils obscurs, fins, couchés, peu apparents. Tc'te den- sement et finement ponctuée -, garnie d'un duvet plus court ; noire ou d'un noir brun : labre brun ou d'un brun rougeâtre. Palpes de même couleur. y4n/enne5 à peines pubescenles ; parfois d'un brun rouge. Pro' thorax tronqué et un peu moins large en devant que la tête prise aux yeux ; émoussé aux angles de devant ; un peu élargi en ligne courbe jusqu'aux deux cinquièmes de ses côtés, subparallèle ou subsinueuse- ment presque parallèle ensuite ; tronqué en devant de l'écusson et faiblement sinué entre cette troncature et chaque angle postérieur; rectangulaire à ceux-ci ; à bords latéraux légèrement repliés en dessous et munis d'un rebord étroit peu ou point visible quand l'insecte est examiné perpendiculairement en dessus; de moitié au moins plus large à sa base qu'il est long sur son milieu; densement et finement ponc- tué ; noir ou d'un noir brun ; garni d'un duvet court et peu apparent; rayé longiludinalement d'une ligne médiane plus légère ou moins distincte en devant ; mar([ué au devant de chaque sinuosité basilaire d'une fossette ou d'une impression en arc dirigé en arrière ; parfois ciSTÉLiENS. — Allecula. 59 noté d'une fossette ponctiforme de chaque côté de la ligne médiane, vers les trois cinquièmes de sa longueur. Ecusson plus large que long; en triangle à côtés curvilignes; finement ponctué. Zs/y/j^s trois fois au moins aussi longues que le prothorax ; émoussées aux épaules ; elli- ptiques, subgraduellement et assez faiblement élargies jusqu'à la moitié ou aux trois cinquièmes , en ogive plus étroite et moins ob- tuse (^) ; postérieurement de moitié ou de deux tiers plus longues qu'elles sont larges vers la moitié, prises ensemble ; médiocrement con- vexes ; ordinairement moins obscures que le prothorax ; à neuf stries ponctuées ; offrant près de la suture le commencement d'une strie prolongée jusqu'au sixième de la longueur. Intervalles faiblement con vexes; subcrénelés par les points des stries; plus superficiellement et subruguleusement marqués de petits points donnant chacun naissance à un poil fin, obscur, couché, peu apparent. Dessous du corps brun ou d'un brun noir, luisant. P^pr/s concolores ou parfois moins obscurs. Cette espèce paraît habiter principalement les parties tempérées, froides ou montagneuses. On la trouve dans les environs de Lyon sur les châtaigniers Sa larve vit dans l'intérieur des mêmes arbres. DEUXIÈME HAMEAU. ' l,ES C.ISTELATES. Caractères. Anteimcs grêles ; à septième article deux fois au moins aussi long qu'il est large dans son diamètre transversal le plus grand ; à troisième article ordinairement moins long que le quatrième. Palpes maxillaires à dernier article comprimé , notablement plus gros que le précédent ; habituellement cullriforme , c'est-à-dire offrant le côté externe le plus long : les deux autres plus ou moins inégaux : l'anté- rieur de ceux-ci moins court. Yeux situés sur les côtés de la tête . plus ou moins saillants ; écliancrés. Tête rétrécie après les yeux ; rayée d'un sillon arqué en arrière , sur la suture frontale. Prothorax plus large que long. Elytrcs à peine ou faiblement plus larges en devant que le prothorax à ses angles postérieurs ; offrant de la moitié aux deux tiers leur plus grande largeur, rétrécies ensuite en ligne courbe. Repli prolongé jusqu'à l'angle suturai ou presque jusqu'à lui. Prosterniim faiblement comprimé entre les hanches ; longitudinalement courbé. Mésosternum, plus étroit à son extrémité (jue le prosternum entre les hanches. Postépisternums un peu rétrécis d'avant en arrière ; ordinai- rement trois fois , ou environ , aussi longs qu'ils sont larges dans leur milieu. Cuisses sensiblement comprimées. Jambes grêles. Premier 40 PECTINIPÈDES. article des tarses postériew^s moins long ou à peine aussi long que les trois suivants réunis. Corps ovalaire ou suballongé. Réunis par ces caractères généraux, les Cistélales présentent entre eux des différences assez saillantes pour nécessiter leur division en plusieurs genres. Sous quelque rapport que soit jugée la valeur de ces coupes nouvelles, elles serviront, nous en avons l'espérance, à montrer le travail de la Nature , c'est-à-dire les modifications plus ou moins insensibles, par lesquelles elle semble avoir voulu passer d'une forme à une autre. Protliorax tronqué en devant , plus rapproché de la foi me du parallélipipède transversal que de celle du demi-cercle ; moins large postérieurement que les élytres -, à angles postérieurs non courbés en arrière sur ceux des étuis. X rt ^ ■r-^ £ 1 1 f^ 1—^ ci -o ^ a • -M o 3 J^ •r- o Ci -O O ^ cr' t - S / «T "^ o « -ï; S \ tfj "C ^\ % 'S to ■ci Ç / ^ o 9. fi ^ « « « in =j -5 s S - •- -r _^ ^ r^ '^ 5" g &C i3 S 3 -S c« -? ::i t • .s R.' ^ 2 % ■^ ■:- 'Ci ■^ — i o i> J!? " •< o r^ ci -^ Zi in 5 'x ■-; 2 3 ^ « fi o « ^ rt _. s ^ Avant dernier article des tarses posté - rieurs sans sole mem- braneuse,en dessous. Antennes dentées en scie. Avant dernier article des tarses, pourvu en dessous d'une sole membraneuse s'a - vançant sous l'arti- cle suivant. Anten- nes subdentées. Prothorax presque tronqué ou faiblement sub- bisinuéàla base. Antennes non comprimées, non dentées ; à troisième article presque aussi grand que le quatrième. Avant der- nier article des tarses sans sole membra- neuse. au moins aussi long que le quatrième. Avant dernier ar- ticle des tarses intermédiaires cl postérieurs pourvus d'une sole membraneuse s'avançant sous l'article sui- vant. Prolhorax bissinué à la base , avec les angles pos- rieurs courbés en arrière sur ceux des étuis. GE^RES. Gonodera. Ciste! a. H y mena lia. Isomira. Eryx. cisTÊLiENS. — Gonodera. 41 Genre Gonodera^ Goxodkre. Caractères. Antennes prolongées à peine jusqu'aux deux tiers i J) ou aux quatre cinquièmes environ (^) de la longueur du corps; subcom- primées ; subdentées (^} ou presque filiformes (?) ; de onze articles . le troisième, généralement beaucoup plus court que le quatrième chez le o^. Dernier article des palpes maxillaires offrant son côté postéro- interne sensiblement plus court que l'antéro-interne. Prolhorax tron- qué en devant ; ])lus rapproché de la forme du parallélogramme trans- versal que du demi-cercle; moins lai-ge postérieurement que les élytres aux épaules , ne dépassant pas le calus humerai de celles-ci : à peine arqué en arrière à la base : à angles posléricurs non courbés sur les angles huméraux des élytres. Avant dernier article des tarses in- termédiaires et postérieurs non pourvu d'une sole membraneuse s'a- vançant sous l'article suivant. Oni^lcs postérieurs a six ou sept dents à chacune de leurs branches. Obs. Le prothorax se rapproche encore, dans ce genre, de la forme qu'il a dans les Allécuiales. Le troisième article des antennes est moins court que dans les deux genres suivants : le dernier est à peine appen- dice. 1. G. fiilvipr«; Fabricus. Ohlong ; glabre; taisant; ordinai- rement d'un noir verdâtrc en dessus et en dessous , avec au moins le premier article des antennes et les pieds d'un roux tcstaeé ; (piehpiefois avec la tête et le prothorax d'un brun rouge ou d'un rouge brunâtre^ et les élytres d'un roux ferrugineux ou testacé. Eeusson en. triangle recti- ligne^ Irès-émoussc à l'extrémité. Elytres à fossette humérale presfpie nulle; à stries prononcées et ponctuées : la quatrième ordinairement à peine unie postérienrement à la cinquième. Intervalles pointillés. c/' Front à peine plus grand que le diamètre transversal d'un œil. Troisième article des antennes à peine plus grand que la moitié du quatrième. Cinquième arceau ventral obtusément en arc à son extré. mité. Trois premiers articles des tarses aniérieurs, et moins sensible- ment les mêmes des intermédiaires, dilatés et garnis en dessous d'es- pèces de brosses : les deuxième et troisième des antérieurs parallèles sur les deux tiers aniérieurs de leur longueiu". î Front pres([ue égal à deux fois le diamètre transversal d'un œil. Troisième article des antennes égal au moins au\ trois cinquièmes de 6 42 PECTIMPEDE9. la longueur du quatrième, ou parfois presque aussi long que lui. Cinquième arceau ventral en ogive. Trois premiers articles des tarses antérieurs et intermédiaires sans dilatation sensible, sans véritables brosses en dessous : les deuxième et troisième des antérieurs, rétrécis en ligne courbe depuis la moitié juscju'à la base. Etat normal. Dessous du corps d'un noir verdâtre et brillant; labre moins obscur ou rougeâtre. Antennes d'un noir brun, brunes ou d'un brun l'ouge, à premier article d'un roux testacé ou d'un rouge fauve. Dessous du corps noir. Pieds d'un roux testacé. Obs. Souvent toute la bouche, le labre, une partie de répistome et les palpes sont rougeàlres ou d'un rouge brun ou brunâtre. Les antennes sont parfois de la inèine couleur, avec le premier article ordinairement plus clair. Cisteln luperus, Herbst, in Fies.sl\'s Arcli. p. 6.3. 4. pi. 23. fig. 30. — Id. trad. fr. p. 11.5. 4. pi. 23. f. 30. CryptocepJinlisi iCislela) luperus, Gmel. C. Lian. Syst. nat. t. -I. p. \1\&. -H9. Cistela fulripea, Fabr. Ent. syst. t. -1.2. p. U, -14. — Id. Syst. El. t. 2. p. H9. ^3_ _ Pakz. Ent. germ. p. ^84. 9. — Payk. Faun. suec. t. 2. p. 122. 2. — Latr. ïlist. nat. l. \\. p. 21. 8. — Illig. Mag. t. 3. p. -16-1. ^3. — Schoenh. Syn. ins. t. 2. p. 334. -11. — Gyllemi. Ins. suec. t. 2. p. 623. 2. — Steph. llluslr. t. V). p. 29. 3. — Id. Man. p. 328. 2309. — Curtis, Brit. Enlom. t. -13. 594. 3. — de Casteln. Hisl. nat. t. 2. p. 24.3. 2. — L. Redtenb. Faun. aust. p. 603. — KosTER, Kœf. Europ. -10. 72. CrioceyHs erythropa, Maush. Enloui. brit. p. 223. -10. Cisfelaru/îpes, L.Dur.Excurs. enlom. p.70.42-1. a Elylres d'un fauve testacé ou d'un rouge ou roux Lestacé brunâtre, parfois avec la tète et le prothorax plus obscurs, d'autres fois avec celui-ci de même couleur. Cistela ferruglnea, Fabu. Entom. sysl. t. -1. 2. p. 45. M — Pa>z. Ent. Germ. p. 183. -12. (Voy. Illiger, Magaz. t. 3 p. -10-1). Jllecula ferraginea, Fabr. Syst. si. t. 2. p. 22.4. Cistela fulvipes, Illig. Mag. t. 3. p. -162. not. Crioceris caslayiea? Marsh. Entora. bril. p. 233. 9. Cistela hadla, Latr. Hist. nat. t. -H. p. 22. ^\ ? Cistela castanea? Steph. lUust. t. 5. p. 29. — Id. Man. p. 328. 23CS. Cistela fulripes, var a, Kusr. 1. c. ^0. 72. cisTÉLiENs. — Gonodera. 43 Long. 0,0072 à 0,0090 (3 ^/-î a/. I. ). Larg. 0,0020 a 0,0031 {\ 1,3 à -1 2,J 1.). Co?7W oblong ou ovalairement oblong; niédiocremenl convexe; gla- bre; luisant ou biillaiiL en dessus. Télc plus longue que large ; oITianl sa partie antérieure presque avancée en museau; densement ponctuée ; sillonnée sur la sulure frontale ; ordinairement noire , parfois d'un brun rouge ou d'un rouge brun ou brunâtre : labre, palpes et autres parties de la bouche d'un rouge ferrugineux ou d'un brun rouge An- tennes subdentées chez le r/', moins sensiblement cb.ez la ? ; quelquefois noires ou d'un brun noir mat, avec le premier article d'un roux fer- rugineux ou d'un fauve testacé, souvent entièrement de l'une de ces dernières couleurs. Prolhorax li'onqué en devant, avec les angles an- térieurs émoussés ou subarrondis; élargi en ligne peu courbe jus- qu'aux deux cinquièmes environ, puis plus faiblement en ligne à [)eu près droite Jusqu'à l'extrémité; à angles postérieurs presque droits ou peu ouverts, à peine relevés , non courbés en arrière s ir les angles huméraux des élytres ; faiblement en arc dirigé en arrière et peu ou point sensiblement bissubsinucux , à la base ; de deux tiers plus large à celle-ci qu'il est long sur son milieu ; déclive aux angles de devant, presque plan à la base ; très-étroitement rebordé à celle-ci et sur les côtés; densement et peu finement ponctué ; en général, déprimé ou obsolètement marqué d'uni, fossette sur la moitié postérieure de la ligne médiane ; ordinairement noté d'une fossette au devant de chaque quart externe de la base ; souvent dénrimé pius ou moins sensiblement près des bords latéraux, vers les trois cinquièmes de leur longueur ; habituellement à'ni noir verdâtre, parfois bri^a, d'un rouge brunâtre ou ferrugineux. Ecusson en triangle à côtés rectilignes, très-émoussé à l'extrémité ; de la couleur des étuis. FAytrcs plus larges en devant que le prolhorax, qui ne déborde pas leur calns humerai; subarrou- dies aux épaules; élargies en ligne presque droite jusqu'à la moitié ou aux trois cinquièmes de leur longueur, rétrécies ensuite en ligne courbe; près d'une fois plus larges qu'elles sont longues dans leur milieu ; rebordées ; médiocrement convexes ; à fossette humcrale ordi- nairement peu prononcé;) ou prps({ue nulle ; à neuf stries très-mar- quées et notées de points très-rapprocliés, ne les débordant pas ou les débordant à peine ; les quatrième et cinquième, plus courtes, conver- geant postérieurement l'une vers l'autre , mais ordinairement non unies , encloses par les voisines , prolongées environ juscjn'aux cinq sixièmes de la longueur des étuis : la sixième, unie en devant à Ki 44 PECTIMPÈDES. cinquième, vers ou sur la fossette humérale ; offrant une strie juxta- suturale rudimentaire prolongée jusqu'au cinquième de la longueur ; tantôt d'un noir verdàlre, tantôt d'un brun testacé ou d'un fau\e fer- rugineux ou testacé. Intervalles presque plans ; à peine ou non crénelés par les points des stries ; poialillés d'une manière à peine ruguleuse (ordinairement pas plus ds deux: petits points sur la largeur de chaque intervalle). /?£"/)/< prolongé à peu près jusqu'à l'angle suturai. Dessous du corps variant du noir au roux testacé ; superficiellement pointillé sur les côtés de l'antépectus, ponctué sur les parties pectorales et moins grossièrement sur le ventre. Prosternum courbé longitudinalement, conformément aux hanches (ju'il sépare, non prolongé après celles-ci à son extrémité. Pieds toujours d'un rouge testacé ou d'une nuance rap- prochée. Cette espèce se trouve sur divers végétaux. Elle habite principale- ment les parties tempérées ou froides de la France ; on la trouve dans les environs de Paris, dans les montagnes du Bugey, etc. Nous ne l'avons jamais prise dans les alentours de Lyon. Ohs. La couleur du corps varie suivant le développement de la ma- tière colorante. D'un noir verdàtre et brillant dans l'état normal, elle se montre parfois d un roux ferrugineux ou d'un roux testacé. Genre Cistela (^), Cistèle; Fabricius. (Elyinologie obscure.) Cakactèi'.es. Antennes prolongées à peu près jusqu'aux trois cin- quièmes (5) ou aux quatre cinquièmes (^) de la longueur du corps ; comprimées; de onze articles : le onzième appendice, ou rétréci vers son extrémité, et parla, paraissant formé de deux articles soudés; den- tées en scie du quatrième au dixième : le troisième à peine aussi grand (?) ou Ijpaucoup plus court (/') que les trois cinquièmes de la lon- gueur du quatrième. Dernier artiele des pcdpes maxillaires à peine moins grand à son côté postéro-interne qu'à l'antéro-interne. Tête plus longue que large; \\\\ peu avancée en espèce de museau. Prothorax tronqué en devant; élargi en ligue courbe depuis les angles antérieurs jusqu'à ceux de derrière ; bissinué à la base, avec les angles postérieurs sub- acuminés et courbés en arrière sur les épaules ; presque aussi large à Ml Fabrk.h.s, Systcma F.nlomolog. p. ^^6. ciSTÉLiENs. — Cislela. 45 la base que les élylres en devant. Pieds allongés. Avant dernier article des tarses intermédiaires et postérieurs non pourvus en dessous d'une sole membraneuse, s'avançant sous l'arlicle suivant. Ongles postérieurs à huit dents environ, à chacune de leurs branches. Obs. Le protiiorax est encore tronqué en devant , et se rapproche ainsi de la silhouette d'un cône tronqué, plutôt que de la forme senii- orbiculaire ; mais il est bissinué à la base et ses angles se courbent sur les angles huméraux des élytres. Les antennes fortement dentées en scie, la brièveté de leur troisième article et la presque égalité des deux côtés internes du dernier article des palpes maxillaires, servent encore à distinguer ce genre du précédent. 1. C eea'aasalBoîsîe» ; Linné. Noire; garnie d'une pubescence fine et soyeuse. Elytres d'un roux jaune ou testacé ; à neuf stries ponctuées. ^. Front à peine aussi grand ou à peine plus grand dans son milieu que le tiers du diamètre tranversal d'un œil. Ti'oisième article de» antennes à peine moins court que le deuxième, plus court que le pre- mier, égalant à peine ou n'égalant pas le tiei's de la longueur du qua- trième ; les suivants, plus fortement dentés en scie que chez la J. Cinquième arceau ventral bissubsinueusement arqué à son bord pos- térieur. Sixième arceau souvent en partie apparent. Ç . Front égal , dans son milieu, à peu près au diamètre transversal d'un œil. Troisième article des antennes moins court que le premier, égal au moins à la moitié du quatrième. Cinquième arceau ventral en ogive à l'extrémité. Sixième arceau généralement indistinct. Chrijsomela ceramboides, Linx. Faun. suec. p. 173.576. — Id. Sys. nat. t. ^. 602.117— GoEzE,Ent. Beylr. t. L p. 297. 1 16 — Scimi>K, Enum. p.9r;.188. — Dk Vill. C. Lims. Entoiu. t. I, p. 166. 187. La Mordelte à étuis jaunes striés. GEorr. Ilist. abr. t. I. p. 354. 3. Cistela ceramboides^ Fabr. Syst. Enlom. p. 116. 3 — Id. Spec. 1. 1 p. 147. 4. — Id. Mant. t. 1. p. 8."). o. — Id. Eut. syst. 1. 1. 2. p. 42. 4. — Id. Syst. El. t. 2. p. 16. 1 . — IlEiiiîsr, In Fuessly Arcli. p. 64. 1 . pi. 23. fig. 27. — Id. trad. fr. p. 115. 1. pi. 23. tig. 27. — Petao. Speciin. p. 12. .56. — Rossi, Faun. etr.t. 1. p.101. 257. — /rf.edit. IIelw. t. 1. p. 108. 257. — Ouv.Ency. raelh. t. 6. p. 5. ^.-^Id. Entcm. t. 3. ii» 55. p. 4. 2. pi. 1. f. 4, a. h, — Id. Kouv. Diet. (1803) t. 5. p. 502. — Id. 2° edil ; (1817) t. 7. p. 155. — Panzer, Ent. Germ. t. I.p. 183. 3. — Cuvier, Tabl. élément, p. 5î3. — PAYK.,Faun. suec. t. 2. p. 121. 1. — Walcke.v. Faun. par. l. 1. p. 147. \. — Tigny, Ilist. nat. t. 7. p. 160. pi. p. 156. tJg. 4. — I.atr. Hisl. nal. t. H . p. 20. 6.^— îd. 46 PECTINIPEDES. Gen. t. 2. p. 220. I. — Id.in Cuviek, UegtK aiiim. l. 3. p. 30C. ~Id. 2» edit, t. 4. p. 42. — Schomi. Syn. ins. t. 2. p. 332. ^. — Lamakk. Anim. s. vert. t. 4. p. 383. \. — Gtllemi. Ins suec. t. 2. p. 622. \. — Mui.s. Letlr. l. 2. p. 290. I. — Steph. Illust. t. o. p. 29. ^. — Ici. Man. p. .327. XHÏÏ . — GcÉRiN, Dict. pitlor. t. 2. p. 203. — Cunris, Brit. entom. t. 13. :;94. 6. fig. — Saiilb. Ins. fenn. p. 493, \. — De Castei.. Hist. nat. t. 2. p. 24.5. \. — Léon DiFouR, Excurs. eiUom. p. 70. 419. — L. Redtemî. Faun. aust. p. 602. — KusTER, Kaef. Europ. -10. 70. Pyrochroa rufa, De Geer, Mem. t. o. p. 23. 3. pi. ^. fig. 20. 22. — Retz. Gen. etSpec. p. ^33. 821. Mordella stf^iato, Foircr. Ent. par. t. I. p. 162. 4. Cryptocephalus (Cistela) ceraviboides, Gmel. C. Llnn. Syst. nal. t. I. p. ^7^3. 93. Crioceris ceramboîdes, Marsh. Ent. brit. t. -I . p. 222. 0. Long, 0,0^00 cà 0,0H5 (4 -1/4 à 5 1/8 1.) Larg 0,0031 à 0,0030 (1 2/3 à i 2/3 1.) ^ — 0,0033 à 0,0043 (I 33 à 2 1.) 5 Corps siiballongé, elliptifjue ; médiocrement convexe ; garni d'une pubescence fine et soyeuse. Tête noire-, pointillée ; garnie d'une pubes- cence roussâtre, parfois peu apparente ; notée sur le milieu du front d'une fossette ponctiforme, ordinairement moins apparente chez la 5 . Palpes et antennes noirs : les premiers parfois bruns, ainsi que le labre : les secondes, dentées en scie. Yeux d'un noir brun ; saillants. Pro/Aorax de moitié environ plus étroit que la tête dans son diamètre trans- versal le plus grand ; tronqué en devant ; élargi en ligne courbe jus- qu'aux angles postérieurs ; bissinué à la base , avec la partie médiane plus prolongée en arrière que les angles : ceux-ci subacuminés, un peu courbés en arrière sur les épaules qu'ils embrassent faiblement ; très-étroitement rebordé en avant et en arrière, sans rebord sur les côtés, surtout sur la moitié antérieure de ceux-ci, dont l'arête est plus émoussée ; près d'une fois plus large à la base qu'il est long sur son milieu ; déclive à ses angles antérieurs ; plus médiocrement convexe d'avant en arrière; noté souvent d'une faible dépression sur les côtés vers les angles postérieurs; ruguleusement pointillé; noir; garni d'une pubescence roussâtre. Eciisson noir ; en triangle plus long que large , obtus à son extrémité. Elytres faiblement plus larges en de- vant que le prothorax à ses angles postérieurs ; quatre fois environ aussi longues que lui ; faiblement élargies jusqu'aux trois cinquièmes, rétrécies ensuite en ligne courbe ; une fois (^) ou de trois quarts (?) plus longues qu'elles sont larges dans leur milieu ; Uiédiocrement ou peu fortement convexes; d'un roux leslacé ou testacées ; garnies d'une pubescence fme et soyeuse de même couleur ; à fossette humérale pro- cisTÉLiENS. — Cistela. 47 noncée ; à neuf stries dislincles, et ponctuées : les quatrième et cin- ([uième ou cinquième et sixième variablement plus courtes et encloses par les voisines : les cinquième et sixième réunies en devant et aboutis- sant à la fossette humérale; offrant en outre une strie juxfa-suturale rudimenlaire. 7»<«Ta//c5 peu convexes , presque plans sur la seconde moitié; ruguleusement pointillés. Dessons du corps noir; pointillé; linement ])ul)escent. Prosternum courbé longitudinalement conformé- ment aux banches ; non prolongé après celles-ci à son extrémité. Pieds noirs; tarses ordinairement moins obscurs à la base et plus clairs à l'extrémité. Cette espèce se trouve , rarement en assez grande quantité, sur les (leurs de cbêne, de cbâtaignier et de quelea ; Illiger. D^ un noir de poix ou d'un brun de poix lui- sant; garni de poils fins, soyeux, couchés, d'un cendré flavescetit, qui lui donnent une teinte d'un noir ou brun verdâtre , en dessus. Antennes et pieds d'un brun testacé ou d'un fauve ferrugineux. Elytres ruguleusement ou squammuleusement ponctuées ; à stries ponctuées : les deux ou trois jux- ta-suturales très-faibles en devant , prononcées postérieurement : les autres pexi ou point distinctes en devant et sur les côtés. cisTÉLiENS. — îiymenalia. 49 0^ Front à peine égal , dans son milieu , à la moitié du diamètre transversal d'un œil. Antennes subdenlées ; à troisième article plus court ([ue le premier, à peine moins court que le deuxième, c'est-à- dire à peine égal au tiers de la longueur du quatrième. Sixième ar- ceau ventral en partie apparent; terminé de chaque côté par une sorte de dent. Tarses antérieurs non dilatés ; sans brosses en dessous. 5 Front égal, dans son milieu , an moins au diamètre transversal d'un œil. Antennes subliliformes ; à troisième article moins court que le premier , égal environ aux trois cinquièmes du quatrième. Sixième arceau du ventre caché : le cinquième en ogive, olTranl une dépres- sion transversale. Cistela rujipes , Fabu. Ent. sysl. t. 1.2, p. îî. 13. — Id. Sysl. Elcuth. t. 2. p. -19. -12. — Pakz. Ent, Gerui. p. -ISI. 8. — kl. Index entom. p. 134. 3. — Latr Ilist. nat. t. ^^, p. 21. 9 ? — Schoenh. Syn. inst. t. 2, p. 324. -10.— Gyllenu. Ins. suec. t. 3 , p. 714. — L. Redtem!. Faun. Austr. p. 603. — KùsT. Kief. Europ. -10. 73. Cistela fusca, Illig. Beschr. einig. Kajfer in Scieneider's N. Magaz. p. 610.10. — Pa>z. Faun. Germ. 25.-19. ($). — M. Ent. Gerra. 186.21. (Voy. Pa.nzer, Kist. Revis, p. 90 et Illig. Magaz. t. 3, p. 161. ^2.). Long. 0,0 I 00 à 0,011 2 ( '. 1/4 à 3 1.) . Larg. 0,0033 ù 0,0036 (I -1/2 à -i -1/3 l.j. Corps oblong, ovalaire; brun ou d'un noir brun, mais garni de poils fins, soyeux, couchés et cendrés, qui lui donnent une teinte grise ou d'un gris verdàtre. TcHe notée sur le milieu du front d'une fossette ponctiformc , ordinairement moins apparente chez la î . Palpes et an- tennes ordinairement d'un fauve testacé ou testacées. Yeux d'un brun noir ; saillants. Prothorax arrondi ou subarrondi en devant et élargi en ligne courbe sur les côtés jusqu'aux angles postérieurs, offrant ainsi à peu près la ligure semi-orbiculaire ; tronqué au devant de l'écusson et sinué de chaque côté de cette troncature, ou , bissinué à la base, avec la partie intermédaire à peine plus prolongée en arrière que les angles : ceux-ci , subacuminés , un peu courbés en arrière sur les épaules , qu'ils embrassent faiblement ; presque indistinctement re- bordé ou sans rebord sensible, dans sa périphérie; une fois plus large à la base qu'il est long sur son milieu ; déclive à ses angles antérieurs ; plus médiocrement convexe d'avant en am'ière ; ruguleusement poin- tillé; brun noir, mais souvent d'une teinte moins obscure près des côtés; garni comme le reste du dessus du corps d'une pubescence grise Ecusson en triangle un peu plus long que large, à côtés subcurvilignes; 7 50 PF.CTIMPÈDES. rugoleusenient ponctué; brun ou brun noir. Elytres à peine aussi larges en devant que le prothorax à ses angles postérieurs ; près de trois fois aussi longues que lui; faiblement élargies jusqu'aux deux cinquièmes ou deux tiers de leur longueur, rétrécies ensuite en ligne courbe; de moitié (?) ou de deux tiers (c/') plus longues qu'elles sont larges dans leur milieu ; médiocrement ou peu fortement convexes ; à fossette humérale peu apparente ; pointillées d'une manière rugu- leuse ou squammeusse ; à neuf stries linéaires, très-légères ou parfois peu distinctes en devant et sur les côtés, plus marquées postérieure- ment : les quatrième et cinquièmes plus courtes et encloses par leurs voisines; offrant en outre une strie juxta-suturale rudimentaire. Inter- valles plans en devant, convexiuscules postérieurement, au moins sur la moitié interne. Dessous du corps ordinairement brun ou d'un brun noir, parfois brun , d'un brun de poix , ou même d'une teinte plus claire, surtout sur le ventre ; plus parcimonieusement pubescent que le dessus. Pieds d'un fauve testacé ou d'un roux testacé. Cette espèce paraît habiter la plupart des provinces de la France. Elle n'est pas bien rare dans les environs de Lyon. On la trouve sur les fleurs de chênes et de pins ou sur les rameaux de ces arbres. Sa larve vit aux dépens des parties ligneuses de ces végétaux et de divers autres; en voici la description. Larve allongée; cylindrique ; à peau parcheminée ; lisse, luisante, d'un livide tirant sur le roux fauve, avec la partie postérieure corres- pondant au pli, et le dernier anneau, moins clairs. Tête penchée; convexe; mai-quée d'une ligne longitudinale médiaire, naissant du bord postérieur, avancée jusqu'au tiers postérieur, bifurquée et pro- longée ainsi jusqu'au bord antérieur; notée de deux points noirs (peut- être accidentels) situés chacun entre le milieu et le bord latéral, au niveau de la bifurcation de la ligne médiane. Epistome transverse, un peu rétréci d'arrière en avant. Labre en parallélipipède transverse. Mandibules non saillantes dans le repos ; coriaces à la base, cornées et noires à l'exlrémilé, à pointe simple. Mâchoires à un lobe, garni de petites pointes ou poils épineux (5 ou 6). Palpes maxillaires coniques, de (rois articles, palpes labiaux de deux articles. Antennes plus longue- ment prolongées que le bord antérieur du labre ; de 4 articles; le pre- mier basilaire, subglobuleux :1e deuxième cylindrique, plus long ; le troisième cyhndricjue, un peu plus long que le deuxième ; le qua- trième, très-court, grêle, aciculaire, terminé par un poil. Corps garni de poils clairsemés, peu apparents ; de douze arceaux : le premier, un peu plus grand que le quatrième, moins d'une fois plus large qu6 long; ciSTÎ.i.iE\s. - lîymcnaUa. h\ le deuxième d'un quart ou d'un liei's plus court : le troisième un peu moins court ; les quatrième à dixième ou onzième presque égaux ; le douzième conique, faiblement plus long que le onzième ; offrant en des- sous l'arceau inférieur en ogive étroite, prolongée jusqu'au (juart ou au tiers basilaire, terminé par deux petits appendices coniques dépassani à peine la moitié de sa longueur. Pieds assez allongés , de cinq pièces : les troisième et quatrième plus longues ; la cin<{uiènie courte, termi- née par un ongle grêle, aigu, une fois au moins plus long qu'elle ; ces pieds garnis de poils blonds, ilexibles, ornés sur la troisième pièce et sous la base de la cinquième de poils, courts, épineux, formant pres- que l'ellet d'un peigne. Stigmates au nombre de 9 paires : la première ou thoracique située près du bord antérieur du deuxième arceau , du côté externe des pieds : les autres, plus petits, sur le (juatrième à onzième arceau. M. Guillebeau et moi avons trouvé, en juillet, cette lar\e dans des troncs de marronniers , dont elle mange le bois. Elle a mis un an pour passer à son dernier état Obs. La sole membraneuse dont l'avant dernier article de tous les tarses est pourvu, distingue facilement cette espèce de toutes nos autres Cislélates indigènes, et suffit pour justifier la formation de la coupe nouvelle que nous avons créée. M. le D'' Kiister nous semble avoir fait erreur en rapportant aux va- riétés noirâtres de notre ïsomira mnrina , la Cisicla fusca d'illiger et de Panzer. La ligure donnée par ce dernier auteur (Faun. Germ. 25. 19), indique visiblement par sa taille et [)ar les sinuosités de son pro- Ihorax notre H. fusca , (juoique l'auteur dans sa description dise : thorace semi-circulari , postice truncato. D'ailleurs s'il faut en croire Panzer lui-même (Krit. Revis., p. 50), sa Cistela fusca est identique avec la C. rufipcsàe Fabricius. Illiger avait déjà émis la même opinion (Magaz. t. 3. p. 161) et la description qu'il a donnée de sa Cislcln fusca (Schneid. Magaz. p. 610), ne laisse aucun doute sur l'identité de son espèce avec notre Hymenalia. On peut dire que; c'est Illiger et Panzer qui ont réellement fait connaître l'espèce , et nous avons adopté le nom qu'ils lui ont donné, de préférence à celui de Fabricius, qui lui convient moins , et dont la description laisse beaucoup à dé- sirer. ^S PECTIMPÈDES. Geiu-e Isoinira , Isomirf,. Caractères. Antennes prolongées jusqu'aux trois cinquièmes (,/') ou un peu moins (î) de la longueur du corps-, subliliformes , graduel- lemenl un peu plus épaisses vers l'exlrémilé ; peu ou point compri- mées ; de onze articles : le premier, un peu renflé, moins court que le deuxième, mais beaucoup plus que le troisième : celui-ci presque aussi grand que le quatrième ; les troisième à dixième graduellement moins étroits depuis la base jusqu'à l'extrémité ; le dernier peu sensiblement appendice, surtout cbez la J . Dernier arllelc des palpes maxillaires cul- triforme; moins grand à son côté an téro-in terne qu'à l'externe; beau- coup plus court à son côté postéro-in terne qu'à l'antéro-interne. Prothorax semi-orbiculaire ; presque tronqué à la base, ou faiblement sinué vers cbaque tiers de l'espace compris entre la ligne médiane et les angles postérieurs : ceux-ci offrant une tendance plus ou moins prononcée à se courber en arrière sur les épaules des élytres. Avant dernier article des tarses dépotu'vu en dessous d'une sole membraneuse s'avançant sous l'article suivant. Ongles postérieurs offrant chacune de leurs branches munie de cinq ou six dents , avec le quart ou le tiers basilaire sans dents. Obs. Dans les espèces suivantes , le prosternum est encore arqué ou courbé longitudinalement et à peu près aussi élevé que les hanches qu'il sépare ; il ne dépasse pas à son extrémité le bord postérieur de l'arceau. Dans ce genre, les antennes sont plus médiocrement prolongées, ne sont plus sensiblement comprimées ; leur troisième article est presque égal au quatrième. Le prothorax se rapproche davantage de la ligne droite à la base ou n'offre que ^des sinuosités peu marquées. L'avant (dernier article des tarses n'a pas de sole membraneuse. 1. I. antcisiiat» ; P.wzep.. Oblongne ; ruguleusemcnt pointillée ; garnie en dessus de poils testaccs, fins, eonrhès et peu serrés : ordinairement d'an fauve tcstaeé ^ avec le dernier arceau du ventre obscur ou noirâtre^ parfois noire en partie ou en totalité sur le ventre et sur la poitrine^ et d'un fauve nébuleux ou obscur sur le prothorax et sur la moitié postérieure au moins de la trte. Prothorax tronqué sur les deux septièmes médiaires de la hase , subsinué et déprimé vers chacpie tiers externe de celle-ci , avec les angles à peu près aussi prolongés en arrière que cette troncature. Elytrei cisTÉLiENS. — Isomii'a. 5S à deux ou trois stries juxta-suturales ^ ù peine striées sur le 7-este de leur surface. (/'Yeux séparés par un espace de moitié plus large que le diamètre transversal de l'un d'eux. Quatrième article des antennes ovalaire- mentrenllé, sensiblement plus long que le troisième. Cinquième ar- ceau ventral obtus à son extrémité : le sixième arceau parfois en par- tie plus ou moins apparent. Quatre premiers articles des tarses anté- rieurs garnis en dessous de duvet, en forme de brosse flexiljle; sensi- blement plus larges que les aulres, mais d'une manière graduellement affaiblie, du premier au quatrième. J Yeux séparés par un espace près d'une fois plus large que le diamètre transversal de l'un d'eux. Quatrième article des antennes semblable à ses voisins , à peu près de même longueur que le troi- sième ou à peine plus grand que lui. Cinquième arceau ventral en ogive : le sixième indistinct. Tarses antérieurs non dilatés, sans brosse en dessous. Cistela anfcîinata , Pa^zkr. Faun. Germ. 57. 8. — Schomi. Syn. Ins. t. 2. p. 33G. 10. Variations de couleur. Ohs. Ordinairement le dessus du corps est fauve, d'un fauve testacé ou d'un fauve un peu livide ; mais parfois la moitié ou les deux tiers postérieurs de la tète et le protborax sont d'un fauve nébuleux ou obscurs. Les Irois ou quatre derniers articles des antennes sont alors ordinairement bruns ou noirâtres. Le dessous du corps est parfois d'un rouge testacé sur la poitrine, lestacé ou d'un fauve leslacé sur le ventre, à l'exception du cinquième ou des ([uatrième et cinquième arceaux du ventre qui sont bruns ou noirs ; plus ceux-ci sont fortement colo- rés, plus les arceaux antérieurs sont d'une teinte claire. Mais souvent le ventre est entièrement noir ou brun. La poitrine alors tantôt con- serve la couleur normale, tantôt adopte la livrée du ventre. Ces teintes foncées du dessous du corps se montrent ordinairement chez les indi- vidus dont le protborax et la tète sont nébuleux ; mais elles ne sont pas la conséquence de cette variation et se rencontrent également lorsque le dessus du corps est à l'état normal de couleur. Long. 0,00o2 à O.OOoG (2 I/.3 à 2 1/2 1.). Larg. 0,0018 ;ï 0,0022 (3'4 à -1 I.). Corps ohlong: ovalaire ; ruguleusenienl pointillé ; garni en dessu» 54 PECTIMI'ÈDES. de poils lins, couchés, soyeux, assez courts, peu épais; ordinairement d'un fauve un peu livide ou d'un fauve testacé. Tèle sillonnée sur la suture frontale ; souvent un peu plus claire sur le labre et sur l'épis- lome que sur les parties postérieures. Palpes d'un fauve testacé ; par- fois en partie nébuleux , fsurtout sur le dernier article des maxil- laires. Antennes prolongées jusqu'aux trois cinquièmes (^) ou un peu moins (Ç) de la longueur du corps ; ordinairement d'un fauve testacé ou testacées. Prothorax presque en demi-cercle , c'est-à-dire arqué ou subarrondi en devant , élargi en ligne courbe jusqu'aux trois cin- quièmes, puis faiblement rétréci en ligne un peu courbe ; tronqué sur les trois septièmes médiaires de la base , subsinué de chaque côté de cette troncature , avec les angles postérieurs à peu près droits ou à peine courbés en arrière et presque ou à peu près aussi prolongés que les angles ; à peine muni d'un rebord très-étroit sur les côtés et à la base ; ce rebord souvent voilé par les poils, sur la partie tronquée de la base ; une fois environ plus large à celle-ci qu'il est long sur son milieu ; déclive à ses angles de devant , plus médiocrement convexe d'avant en arrière ; marqué d'une manière ruguleuse ou subsquam- meuse de points donnant chacun , comme ceux des autres parties du dessus du corps, naissance à un poil assez fin, luisant, couché, testacé ou d'un testacé flavescent; déprimé ou subsillonné sur le point le plus avancé de chaque sinuosité basilaire , c'est-à-dire vers chaque tiers externe de la base ; offrant souvent sur la partie postérieure de la ligne médiane et sur une longueur variable, les traces plus ou moins apparentes d'un sillon , parfois réduit à une fossette antéscutellaire ; paraissant ordinairement, soit naturellement, soit par l'elTel des poils, légèrement entaillé à l'extrémité de la ligne médiane. Ecusson en triangle à peu près aussi long que large, obtus à son extrémité, à côtés un peu curvilignes ; ruguleusement ponctué ; d'un fauve testacé. Elytres, aux épaules , à peu près de la largeur du prothorax à ses angles posté- rieurs ; trois fois et demie aussi longues que lui ; faiblement élargies jusqu'aux trois cinquièmes, rétrécies ensuite en ligne courbe jusqu'à l'angle suturai ; nmnies d'un rebord latéral assez étroit; médiocre- ment convexes; ruguleusement ponctuées et garnies de poils comme le prothorax; à neuf stries très-étroites, à peine distinctes en devant ; les deux ou trois plus rapprochées de la sutui-e plus apparentes, plus prononcées postérieurement : les autres , souvent peu distinctes : les quatrième et cinquième, plus courtes, à peine prolongées au delà des trois quarts, encloses par leurs voisines: la cinquième aboutissant en devant au milieu de la fossette humérale ; notées en outre d'une ciSTÉLiENS. — Issmira. ib slrie juxla-sulurale rudimenlaire prolongée jusqu'au sixième ou au cinquième de la longueur -, ordinairement un peu déprimées sur la suture, depuis l'écusson jusqu'à l'extrémité de la strie juxta-suturale. Repli prolongé ordinairement jusqu'à l'angle suturai. Dessous du corps pointillé; garni de poils plus clairsemés que le dessus; parfois brun ou noirâtre sur le dernier ou sur les deux derniers arceaux du ventre, lestacé ou d'un fauve llave sur les arceaux précédents, d'un fauve ou d'un rouge testacé sur la poitrine : d'autres fois noir ou brun sur tout le ventre, brun ou d'un rouge testacé sur la poitrine. P/cf/s testacés, d'un fauve teslacé ou d'tm testacé flavescent. Cette espèce habite nos provinces méridionales. On la trouve prin- cipalement en battant les haies. Ohs. Elle a beaucoup d'analogie avec 1'/. uutrina. Elle s'en distingue par son prothorax et sa tête fauves, d'un fauve testacé ou au plus d'un fauve obscur ou nébuleux, et jamais l)runs ou noirs ; par son protho- rax tronqué sur les deux septièmes médiaires de sa base, et plus visi- blement sinué de chaque côté de cette troncature, garni de poils plus longs, moins fins, moins soyeux, paraissant entaillé à l'extrémité de la ligne médiane ; par le repli de ses élytres ordinairement prolongé jusqu'à l'angle suturai et non réduit à une tranche près de cet angle- Le c^, d'ailleurs, se distingue d'une manière très-frappante, au pre- mier coup d'oeil, par le renflement du quatrième article de ses an- tennes. 2. I. itiui*ina ; Liwk. Ohlongue ; très-médiocrement convexe ; rugu- leusemcnt ou squammideusemcnt pointillée ; garnie en dessus de poils cen- drés^ fins ^ couchés^ soyeux et peu serrés; ordinairement noire ou d'un noir brun sur la téte^ leprothorax^ lécusson et le dessous du corps (mais .parais- sant d'un noir verdâtre par Vejfet du duvet)^ avec partie au moins de la base des antennes^ les pieds et le plus souvent les élytres, testacés : ces dernières parfois noires ; à deux ou trois stries juxta-suturales, peu distinctement striéessur le reste Prothorax faiblement sabsinué vers chacun des deux cin- quièmes de l'espace compris entre le milieu de la base et les angles pos- térieurs. ^ Yeux un plus gros, séparés par un espace moins d'une fois plus large que le diamètre transversal de l'un d'eux. Cinquième arceau ventral obtus à son extrémité ; le sixième ordinairement en partie ap- parent, marqué de deux fossettes, et plus avancé ou comme muni d'une dent à chacune de ses extrémités. Quatre premiers articles des tarses antérieurs garnis en dessous de duvet en forme de brosses flexi- 56 pectimpèdes. blés ; sensiblement plus larges que les autres, mais d'une manière graduellement affaiblie, du premier au quatrième. 5 Yeux séparés par un espace une fois plus large que le diamètre transversal de chacun deux. Cinquième arceau ventral en ogive : le sixième, indistinct. Tarses antérieurs non dilatés ; sans brosse, eu dessous. État normal Front, prothorax, écusson, noirs ou d'un noir brun, mais paraissant d'un noir verdàtre ou d'un noir brun verdâlre, par l'effet du duvet : dessous du corps noir ou noir brun, luisant. Elytres et pieds testacés ou d'un fauve testacé. Obs. Les palpes et les antennes sont d'une couleur variable. Les premiers sont ordinairement teslaccs ou d'un testacé nébuleux , avec le der- nier article obscur, mais quelquefois celui-ci est-il lui-même testacé ; d'autres fois tous sont obscurs. Les antennes sont le plus souvent testa- cécs depuis la base jusque vers la moitié, obscures ou noirâtres en- suite. Parfois les articles basilaires ne sont testacés cliacun qu'à leur base, et obscurs ensuite ; plus rarement ils sont presque entiè- rement obscurs. Quelques exemplaires singuliers nous ont offert des antennes noires ou noirâtres dans leur première moitié, teslacées dans la seconde. Parfois le protliorax offre son rebord postérieur d'un fauve testacé plus ou moins clair ou plus ou moins obscur. Chrysomela murina, Li]\n. Syst. nat. (^758) t. ^. p. 377. 7o. — Ici. (-1767) p. 602. 118. —Id. Faun. suec. p. -17,3. 577. — Miji.lek (P. L. S.), Lwn. Natur. syst. t. 5. -I. p. 201. 118. — Goeze. Entom. Beytr. t. -1. p. 297. — id. Faun. Eur. t. 8. p. 406. 6. — De Vill. Car. Li.nn. Ènlora. t. ]. p. -167. -188. La Mordelle âétuisjaimes sans stries, Gi-offr. Ilist. abr. t. \. p. 353. 4. Cistela murina. Fabr. Syst. Entom. p. 117. l. — Id. Spec. 1ns. t. \. p. -147. 9. -. kl. Mant. Ins. t. -1. p. 8o. -13. — Id. Ent. syst. t. ^. 2. p. 44. 16. — Id. Syst. Eleuth. l. 2. p. -19. -lo. — Rossi, Faun. etr. t. -1. p. -102. 260. ~ Id. edit. Helwig, t. -I. p. -109. 260. — Ouv. Encyl. melh. l. 6. p. 5. 7. — Id. Entom. t. 3. n" 54. p. 7. 6. pi. \. fig. -13. a. — Id. ^ouv. dict. d'Hist. nat. (-1803) t. 5. p. .502. — Id. (1817) t. 7. p. -1.55. — Panz. Ent. Gerra. p. ■185. 'I-I.— Tnc.\B. Descr. Ins. suec. in Act. Upsal. t. 5. p. 94. \2. — Payr. Faun. suec. t. 2. p. 126. 8. — Schra.\k. Faun. boic. t. -1. p. 566. 7-fO. — Walck. Faun. par. t. \. p. -148. 4. — Tigivy, Hisl nat. t. 7. p. -172.— Latr. Ilist. nat. t. W. p. 20. 7. — Scuoeii. Syn. Ins. t. 2. p; 335. ^3. — Gyllenh. Ins. suec. t. 2. p. 626. 4. — Dumeuil, Dict. des se. nat t. 9. p. 283. — Steph. lllustr. t. 5. p. 30. 4. — Id. Man. p. 328. 257^. — Curtis, Brit. Entomol. t. ^3. 594. 2. — Sahlb. Ins. Fenn. p. 493. 2. -- De Casteln. Hist. nat. t. 2. p. 246. 3. — L. Dur. Excurs. Entom. p. 70. 422. — L. Redtemî. Faun. ausl. p. 603. — KiisT. Koef. Europ. 2-1. -19. r.iSTÉMF.NS. — Isflmirn. hl Anaspis murinct, Muli.er, Zool. Dan. Prodr. p. 58. 512. Ciste/a reppensis. HERiisr, in Fdlssly'.s Arch. p. 65. 0. pi. 2!?. ^1J,^ .'{2. — kl. trad. fr. p. -H6. C. pi. 23. lig. 32. Mordella fidva ^ Foirch. Ent. par. t. \ p. 162. •'». Cri/ptocephalus reppensis, G.mkl. C. LiAxN.Syst. nat. t. I.p. -1 70(5. 103. C/irijsome/a galii, Bbahm, Insektcnkal. I. \. p. ^00. 335. Crioceris murina, Marsh. Ent. bril. p. 222. 7. Var. a.. Dessus du corps^ poitrine et pieds d'un rouge teslacé. Ventre obseur ou d'un brun noir. Obs. Dans celte variété, la matière colorante noire a presque entièrement fait défaut. De tels individus sont très-rares, du moins dans les en- virons de Lyon. Peut-être quelques auteurs ont-ils confondu cett(! variété avec la J é&Vl. antennota . Cistela ernnymi, Fabr. Ent. Sys. t. ^. 2. p. 45. 20. — Id. Syst. Eleutti. t. 2. p. 20. ^9. — Panz. Entom. germ. p. ^85. \'i. — /rf.Faun. germ. 34. 7. Cistela rufa, To^\^s. Voy. en Hong. l. 3. p. 17-1. ^29. pi. 2. lig. 3. Cistela murina, Sc.iiomî. I.c. v. 7. — L. Redtiwb. 1. c. var. [eronijmi]. — Kus- ttr, I.c. var. 7. Var. 3. Partie postérieure de la tête au moins, protlwrax,élytres et pieds., d'un rouge testacé. Dessous du eorps noir. Cistela thoracica, Fabu. Entom. Syst. t. -I. 2. p. 45. -18. — /rf. Syst. Eleutti. t. 2. p. -19. -16.— Panz. Entom. germ. p.-185.-13. Cistela rubricollis, Paaz. Faun. germ. 34. 9. (voyez Illig. Mag.t. 3, p. 162. ^6. — Pa.nzer, Krit. Revis, t. -I. p. 90.) Cistela murina , Schomi. 1. c.var. p. — • L. Redtinb, 1. c. \ar.{t/i07'aeiea) — KiJsT. 1. c. V. p. Yar. y. Partie postérieure de la tête., partie longitudinale médiaire et bord postérieur du prothorax., élytres, dessous du eorps (_ moins le dernier arceau qui est noir) et pieds., d'un rouge testacé. Obs. Dans cette variété le protliorax se rapproche davantage de l'état normal, mais les élytres et les pieds ont perdu la teinte d'un flave teslacé, pour passer au rouge testacé. Var. a. Tête., protliorax et élytres., d'une teinte prescpie uniforme d'un fauve brunâtre ou d' un brun fauve. Dessous du eorps noir. Pieds d'un flave testacé ou testacés. 8 58 PECTINIPÈDE9. Obs. Dans celte variété la matière colorante noire au lieu de se concen- trer sur la tête et le prothorax s'est partagée entre ces parties et les ély- Ires \ ces dernières ont acquis en teinte plus foncée ce que les autres ont perdu. Var. I. Dessus et dessous du corps noir. Pieds testacés ou d'un teslacé nébtdeux. Obs. Dans cette variété, la matière noire trop abondante ou ayant eu plus de liberté, a envahi tout le corps, à l'exception des pieds : ceux- ci sont d'un testacé de nuance variable. La bouche et la base des an- tennes sont aussi souvent testacées ou d'un rouge testacé ; mais ces parties, ont des teintes dilîérentes suivant les variétés. Cistelama^lra ,FxBR.Ent.Sysi.l. ]. 2.]). V6. 22. — M. Syst. Eleuth. t. 2. p. 20. 2\ (suivant une exemplaire observé par Gyllenhal dans la collection de Lund ). — Panz. Entom. germ. p. -186. -19. Crioceris fusca , Marsh. Entom. brit. p. 223. 8. Ciste/a fusca, Stkph. Illuslr. t. 3. p. 30. Cistela mwina, GvLLtMH. Ins. suec. 2. p. 026. 4. var. b. — Sti;pii. Man. p. 328. 2571. var? — Cuktis, 1, c. — Kùsteii, 1. c. var. a. Obs. Illigcr paraît rapporter la C. maurade P'abr. à la Cistela bi^er/s de Vanzer (Mycethocares barbota ?).Ce dernier auteur adopte égale- ment cette opinion (Kist. Revis, p. 90). Suivant Gyllenhal, la T. maura serait une variété de la C. murina. Long. 0,0050 à 0,0036 (2 L'4 à 2 1/2 1.) Larg. 0,0024 à 0,0028 (I 1/8 à -1 1/4 1.) Corps ovalaire ; très médiocrement convexe ; rugulcusemenl pointil- lé ; garni en dessus de poils fins, couchés, soyeux, assez courts, peu épais, cendrés ou d'un cendré testacé. Tête sillonnée sur la suture fron- tale ; ordinairement d'un noir brun, au moins sur le front, mais parais- sant d'un noir brun verdâtre, par l'effet du duvet : labre souvent moins obscur. Palpes de couleur variable. Antennes prolongées environ jus- qu'aux trois cinquièmes (/') ou jusqu'à la moitié (9) de la longueur du corps ; de couleur variable, ordinairement en partie au moins d'un testacé ou d'une nuance rapprochée, dans leur première moitié, obscures ou noirâtres, dans la seconde. Prothora.r presque en demi cercle, r'est-à-dire arqué ou subarrondi en devant, élargi en ligne courbe jus- qu'aux trois cinquièmes, puis presque parallèle ou à peine rétréci d'a- vant en arrière ; à angles postérieurs presque rectangulairement ou- verts ; presque en ligne droite à la base, ou plutôt faiblement subsi- cistéliens. — Isonuia. S9 nué vers chacun des deux cinquièmes de l'espace compris entre la milieu et les angles postérieurs ; muni d'un rebord très-étroit à la base et sur les côtés ; d'un cinquième environ plus large à son bord posté- rieur qu'il est long sur son milieu ; déclive à ses angles de devant, plus faiblement convexe d'avant en arrière ; marqué d'une manière rugu- leuse ou subs(|uammeuse de points donnant chacun, comme ceux des autres parties du dessus du corps, naissance à un poil fin, luisant, cou- ché,cendré ou cendré flavescent; offrant souvent sur le dernier tiers ou sur la moitié postérieure de la ligne médiane les traces plus ou moins sensibles d'une raie ou d'un léger sillon; ordinairement d'un noir brun, mais paraissant d'un noir brun verdâtre par l'effet du duvet, souvent d'un teslacé plus ou moins obscur sur le rebord basilaire ou sur une partie plus étendue de sa surface. Eciisson en triangle presque aussi long que large ; obtus à son extrémité, à côtés un peu curvilignes ; ru- guleusement ponctué ; généralement de la couleur des étuis. Elytres, aux épaules, à peine aussi larges que le proLhorax à ses angles posté- rieurs ; près de trois fois aussi longues que lui ; faiblement élargies jus- qu'aux deux tiers ou aux trois cinquièmes (^) ou jusqu'à la moitié ou aux quatre septièmes (î),rétrécies ensuite en ligne courbe jusqu'à l'an- gle suturai ; munies d'un rebord latéral assez étroit ; médiocrement ou très-médiocrement convexes ; ruguleusemenl ou squammuleusement ponctuées et garnies de poils semblables à ceux du prothorax, mais variant un peu de nuances, suivant la couleur des élytres, ordinaire- ment d'un cendré flavescent ou testacés sur les élytres de cette couleur, cendrés sur les élytres obscures; offrant près delà suture ordinairement deux, plus rarement trois stries , graduellement plus prononcées vers l'extrémité, généralement sans stries bien distinctes, sur le reste de leur surface, à l'exception de la strie attenante au rebord, ou n'offrant que des traces plus ou moins superficielles des autres stries, liepli ré- duit à une tranche près de l'angle suturai. Dessous du corps pointillé ; garni de poils plus clairsemés que le dessus ; noir ou d'un noir brun, luisant. Pieds garnis d'un duvet fin et peu épais; ordinairement d'un flave testacé, parfois d'un testacé nébuleux. Cette espèce paraît habiter toute les provinces de la Franco. On la trouve communément au printemps sur les Heurs des haies, sur les ombelles, etc. Obs. Les variétés noires, d'un noir brun ou d'un brun noir, à teinte souvent un peu verdâtre par l'effet des poils, sont plus particulières aux provinces méridionales ou d'une douce température. A l'une de ces variétés noires, d'tmc taille à peine moins petite, et 60 PECTIMPÈDES. qu'on trouve dans les parties montagneuses du midi, ordinairement sur les fleurs du Laserpicium gallicum^ paraît se rattacher la Ciste/a oblonr/a , KQsteu, Kaef. Europ. 20. 70 M. Kiister rapporte à l'iosecle qu'il a décrit la Cistela oblonga d'Olivier ; c'est une erreur. Le type de l'in- secte décrit sous ce nom dans le t. 3. de l'Entomologie, a passe sous nos yeux; il appartient à la Podonta nigrlta. S. 1. Biypoci^Ila. S ub allongée ; très-médiocrement convexe; rugu- leusement pointillée ; garnie de poils fins, soyeux, couchés, cendrés; noire ou d'un noir verdâtre, avec les pieds et ordinairement les élytres fauves ou d'un fauve testacé ( les élytres parfois noires ), à stries légères : les deux juxta- suturales plus marquées, surtout postérieurement. Prolhorax légèrement bissinué à la base ; marqué d'une fossette au devant de chaque sinuosité ; noté, de chaque côte de la ligne médiane, vers les trois cinquièmes de la lon- gueur, d'une autre fossette poncti forme. ç Mêmes caractères distinctifs que dans ïl.murinu. Etat normal. Noire, élytres et pieds fauves. J ariations de couleur. Var. 7.. Dessus du corps entièrement noir, d'un noir brun ou d'un noir ou noir brun un peu verdâtre par l'effet des ])oils. Long. 0,()0r>7 a 0,0070 (3 à 3 lySl. ) Larg. 0,0033 (I -1/2 1.) Elle a été prise dans les environs de Briancon par M. le capitaine Godart ; dans les montagnes du Bugey par M. Rey ; en Suisse, par MM. Guillebeau et Perroud. Obs. Cette espèce diffère de 1'/. viurina, avec laquelle elle a la plus grande analogie, par sa taille plus avantageuse ; par son corps propor- tionnellement plus allongé et plus parallèle. Par ses palpes et ses an- tennes noirs ou obscurs. Par son prothorax moins visiblement tronqué ou plus sensiblement bissinué à la base, et offrant, par suite de celle disposition, quelque tendance à se courber sur les angles Imméraux des étuis, montrant les angles de derrière plus vifs et moins rectan- gulaires que chez la mnrina ; noté au devant de chaque sinuosité (c'est- à-dire vers chacun des deux cinquièmes de l'espace compris entre le milieu de son bord postérieur cl les angles de derrière) d'une fossette cisTÉLiENs. — Eryx. 6^ parfois peu dislincle, oïdiiiairenient très-apparente, surtout quand on regarde l'insecte d'avant en arrière, (luehjuefois prolongée en une sor- te de petit sillon obliquement transverse ; marque de cliaquc côté de la ligne médiane, vers les deux tiers de l'espace compris entre cette ligne et le bord externe, vers les trois cinquièmes de sa longueur, d'une fossette ponctiforme, généralement plus grosse et plus profonde que les basilaires. Par ses clytres offrant toutes les stries ou du moins les cin(| premières distinctes sur toute leur longueur. Mais chez quelques individus ces caractères se trouvent plus ou moins affaiblis. Ainsi, les antennes au lieu d'être complètement noires, montrent la moitié inférieure de leurs articles, fauve. Les palpes af- fectent avec plus de constance la couleur noire. Les sinuosités de la base du prothorax se montrent plus ou moins insensibles ; les fosset- tes basilaires s'elTacent ; les autres même disparaissent. Les stries des élytres s'affaiblissent parfois au point de ne pas oflrirde différence avec certains exemplaires de la miirino., chez lesquels elles sont moins indis- tinctes que chez les autres. La taille seule, généralement d'un cinquième plus grande, et le corps proportionnellement plus étroit, sont alors les seuls signes servant à séparer, de l'espèce précédente, ces individus équivoques. Néanmoins, pour ceux qui ont fait une étude sérieuse des insectes, et qui ont pu voir par quelles transitions souvent insensibles la Nature passe souvent d'une espèce à une autre, et quelles différences légères séparent souvent les espèces, dans cette Iribu, 1'/. hypocrila restera spécifiquement distincte de la murina. (\e\\Ye Erj-.r ^ Kinx ; Stcphens (^). [Eryx, nom ni\iliologi([uc. ) Caractères. Anlomcs prolongées environ jusqu'à la moitié du corps (j/') ou un peu moins ( J) ; subfiliformes ou légèrement et graducUc- (') S-rri'ii. Illuslr. l. 5 (ls:V2) |). Vt et 27. j^x'iirc \\\. Genre Prionijc/nis, Soi.ieh, Prodrome, etc. in. Anii. de In Suc. IJiluin de Fr. t. A (1834) p. 237. l.alreillc ayant ;i lorl latlaclic lllc/oj/s ater, Taiuî. au i^ciiic .linarijginus, I)ai,ma> (Analccta cntomol. (I823j p. (Ht;, Solier a donne ce ;j,eiirc Jmarijg- DiHs comme s\uonyinc de la coupe ipril elahlissait sous le nom de Prionijchus • c'est une erreur: le irenre .ininryginus ira[i|iartieiil pas ,i celle famille. 62 PECTIMPÈDES. ment plus grosses vers la inoilié de leur longueur, faiblement et pro- gressivement rétrécies de là à l'extrémité; de onze articles : le premier un peu renflé, moins court que le deuxième : les quatrième à dixiè- me, grossissant un peu chacun de la base à l'extrémité : le dernier, appendice, c'est-à-dire paraissant composé de deux articles soudés. Dernier article des palpes maxillaires cultriforme, un peu plus grand au côté externe qu'à l'antéro-interne, beaucoup plus court au postéro-in- terne ; celui-ci Iransverse ou peu oblique. Palpes labiaux à dernier article presque triangulaire. Prothorax semi-orbiculaire ; bissinué à la base, avec les angles postérieurs sensiblement couchés en arrière sur les angles huméraux des élytres. Repli de celles-ci prolongé presque jusqu'à l'angle suturai. Prosternum séparant, en général, complètement les hanches de devant. Pieds médiocres. Arant dernier article de tous les tarses pourvu en dessous d'un sole membraneuse s'avançant sous l'article suivant. Ongles postérieurs munis à chaque branche de cinq ou six dents, avec la base des dites branches inerme. 1. E. Jitra; Fabrichs. Ovalaire ; médiocrement convexe ; d'un noir un peu luisant ; ruguleusement ou scpiammuleusement ponctué et garni en dessus de poils obscurs^ mi-couchés ; base des antennes et partie des pieds, souvent moins obscures. Elytres à stries mcdiocres et ponctuées. Interval- les peu convexes. Prosternum comprimé et prolongé un peu après les han- ches., coupé verticalement à son extrémité. (Z'. Corps proporlionnellement moins large, plus luisant. Antennes moins épaisses, à dernier article au moins une fois et demie plus long qu'il est large vers la moitié de sa longueur. Prothorax ordinaire- ment plus finement ponctué. Elytres subparallèles ou à peines élargies jusques vers les deux tiers de leur longueur -, de deux tiers au moins plus longues qu'elles sont larges prises ensemble ; marquées de points im peu plus rapprochés ; à stries ordinairement plus faibles ou moins prononcées. Dernier arceau ventral arrondi. J. Corps proportiomiellement plus large, moins convexe, plus mal. Dernier article des antennes une fois environ plus long qu'il est large vers le milieu de sa longueur. Prothorax plus grossièrement ponctué. Elytres offrant vers la moitié de leur longueur leur plus grande largeur; de deux cincjuièmcs plus longues ({u'clles sont larges réunies ; marquées de points moins rapprochés, parce que leurs intervalles sont plus lar- ges ; le troisième ordinairement près de moitié plus grand que le pre- mier, vers le cinquième de sa longueur : dernier arceau ventral très- légèrement tronqué à son extrémité. CISTKI,IE^s. — Eiyx. 63 Helops citer, Fabr. Syst.entoin. p. 258. 7. — kl. Spec. ins. t. I. p. 326. ^ I. — /(/. iMant. ins. t. -J.p. 22î. -15. — /rf. Entom. Syst. t. ^.2. p. ^21. 21. — /(/. Syst.Eleuth. t. I. p. -leJ. 37.— Ouv.Ency. meth. l. 7. p. '(S.Ho.— /rf. Entom- t. 9. n» 58. p. 15. H9.pl. 2. fig. HO (c/'). — id. Nouv. Dicl .d'Hist. nat. (-1803) 1. -JO. p. 47. ~Id.{\%\') t. H4. p. 298. — P\>z. Ent. germ. p. 43. 6. — Id. Faun. germ. 50. 3. — Stium, Verzech. p. 36. pi. H. fig. -I. a, palpe ; ^, antenne. — Id. Deutscli. Faun. t. 2. p. 262. 5. — Payk. Faun. suec. \..\. p. 95. 3. — Walck. Faun. par. t. I. p. 36. 2. — Tic.ny, Ilist. nat. t. 7. p. 20H. — Latu. Hist. nat t. HO. p. .347. 5. — Id. Gen. t. 2. p. H90. 5. — Schomi. Syn. in. t. I. 161. 38. — Gyllenh. Ins. suec. t. 2 p. 537. \. — Duftsch. Faun. austr. t. 2. p. 280. 4. — J. F. Kyber , in Geumau's magaz. t. 2. p. 2H. pi. \ fig. -H . — Dl'méiul, Dict. des se. nat. t. 20. p. 505. — Bkuli.é, Expéd. scient, de Morée (Insectes) 224. 384. — Sahlh. Ins. fenn. p. 455.-1. — De Casteeis. Hist. nat. t. 2. p. 33(). 10. Pyrochroa nigra, De Geeii, Mera. t. 5. p. 25. 4. pi. i. lig. 23. 24. Pimelia atra , Gmel. C. Li>>. Syst. nat. t. I. p. 201 L 75. Tenebrio ater , De Villers, t. 4. p. 359. 28. Cistela olra, Oliv. Entom. t.S.n" 54. p. -11. H5. pi. 2. fig. 16. (?).-— Kdst. Kaîf.Eur. 10.71. Amarygmus ater, Latr. m Regn. anin. de Cuv. (1829) (partie entomol.) t. 2. p. 38. note. Erijx niger, Steph. Tlie nomencl. of. brit. ins. (1833) p. 84. Eryx nigra , Steph. Illustr. t. 5. p. 441. 1. — Id. Mant. p. 327. 2565. Cistela nigra. Cirtis, Brit. Entom. t. H3. 594. Prionychus ater. Solier, Prodr. de la Fam. desXystrop. in Ann. de la Soc. Entom. de Fr. t. 4. (H834) p. 328. — L. Redteab. Faun. austr. p. 602. Long. 0,0100 à 0,0123 (4-1/2 à 5 1/21.) Larg. 0,0052 à 0,00.56 (2 -l'3 à2H'2 1.) c^— 0,00.59 à 0,0067 (2 2/3 à 3 1.) ? Corps oblong ; ovalaire ; médiocrement ou peu fortement convexe ; d'un noir un peu luisant ; manjuc de points paraissant un peu rugu- leux ou subsquammeux, donnant chacun naissance à un poil obscur mi-couché. Tête creusée d'un sillon transverse sur la suture fronta- le ; souvent notée d'une fossette légère sur le milieu du front. Labre et palfes noirs ou bruns. Antenrtes soiweni noires, parfois moins obscures au moins vers la base ou dans leur première moitié. Prothorax à peu près en demi-cercle, c'est-à-dire arqué ou subarrondi en devant, et élar- gi sur les côtés en ligne courbe jusqu'aux angles postérieurs ; une fois environ plus large à la base qu'il est long sur son milieu ; tronqué au devant de l'écusson, etsinué de chaque côté de cette troncature , puis offrant une ligne presque droite on un peu courbée en arrière sur le 64 PECTINIPÈDES. reste de son bord postérieur ; moins prolongé en arrière aux angles qu'à la partie médiane de celui-ci ; muni sur les côtés et à la base d'un rebord très-étroit, ordinairement peu distinct sur la troncature ; déclive aux angles de devant, graduellement moins convexe d'avant en arrière ; parfois à peine déprimé au devant de chaque sinuosité ; ponctué el garni de poils, comme le reste du dessus du corps. Ecusson en triangle à peu près aussi long qu'il est large à sa base, à côtés un peu curvi- lignes. Elytrcs très-faiblement plus larges en devant que le prothorax à ses angles postérieurs ; un peu émoussées aux épaules ; subparallèles ou à peines élargies jusqu'à la moitié (J) ou au deux tiers (c/'),rétrécies en ligne courbe après ce point -, rebordées; médiocrement ou peu for- tement convexes; ruguleusement ponctuées et garnies de poilsobscurs, mi-couchés ; à fossette humérale peu profonde ; à neuf stries assez fai- bles en devant, plus prononcées postérieurement; les quatrième et cin- quième plus courtes et encloses par leurs voisines : les cinquième et sixième, très-rapprochées en devant, aboutissant à la fossette humérale; offrant en outre une strie juxta-suturale prolongée jusqu'au quart de la longueur ; souvent subdéprimées sur la suture (surtout chez le s ol)long, ou suballongé; médiocrement convexe, arqué longi- tudinalemenl ; d'un noir luisant ; garni en dessus de poils fins, soyeux, obscurs, couchés, peu épais et médiocremenlapparents. Tète enfoncée dans le prolliorax presque jusqu'aux yeux ; presque en triangle, plus long que large ; penchée ; linement ponctuée; rayée sur la suture fron- tiale d'un sillon transversal ou un peu arqué en arrière ; notée d'une légère fossette sur le milieu du front; entièrement noire, ainsi que les parties de la bouche. Palpes à dernier article obliquement tronqué à l'extrémité; à côté antéro-interne beaucoup plus court que le pos- téro-externe. Yeux bruns ou d'un brun rouge (au moins après la mort'; saillants sur les côtés de la tète ; presque orbiculaires, peu échancrés en devant. Antennes prolongées environ jusqu'à la moitié (ç/') ou un peu moins ( J) de la longueur du corps; graduellement subcomprimées et grossissant sensiblement à partir du sixième article ; à dernier ar- ticle subappendicé et rétréci en pointe à son extrémité. Prothorax tronqué en devant, à angles antérieurs subarrondis, déclives et invi- sibles quand l'insecte est vu perpendiculairement en dessus ; parais- sant, par là, presque en demi-cercle; élargi en ligne courbe jusqu'à la moitié ou un peu plus, puis faiblement élargi presque en ligne droite ; assez faiblement bissinué à la base, avec la partie médiaire un peu arquée en arrière, et les angles postérieurs courbés en arrière et au moins aussi prolongés que la partie médiaire ; à bord latéraux tranchants et à peu près sans rebord , muni , sur les deux tiers mé- diaires de sa base, d'un rebord très-étroit qui s'oblitère vers les angles postérieurs ; de moitié plus large à son bord postérieur qu'il est long sur son milieu ; plus médiocrement convexe d'avant en arrière; noir; marqué de points fins et rugulcux ou presque squammiformes ; ordi- nairement mai-qué d'une légère dépression longitudinale ou un peu courbée en dedans, près des bords latéraux , depuis la moitié de la longueur jusque près des angles postérieurs ; noté d'une dépression en devant, derrière les yeux, et d'une autre moins sensible, au devant de la base, vers la moitié de la largeur de chaque élytx'e. Eeusson noir; ruguleusement ponctué : subarrondi postérieurement. Elytrcs^ en de- vant, à peine aussi larges (d^) que le prothorax à ses angles postérieurs, à peu })rès aussi larges que lui (y); trois fois ou trois fois et demie aussi longues que lui; de moitié ou des deux tiers plus longues qu'elles sont larges dans leur milieu, prises ensemble ; presque pa- [•.tllèles jusqu'aux trois cinquièmes , rétrécies ensuite en ligne peu OMOPHLiENS. — Cteniopïis. 69 courbe, obtuses ou oblusément arrondies, chacune à l'extrémité; mu- nies latéralement d'un rebord tranchant et visible quand l'insecte est vu en dessus; médiocrement convexes, surtout sur le dos: creusées d'une fossette humérale ; noires ; marquées, comme le prothorax, de points assez petits, ruguleux ou subsquammiformes ; à stries ponctuées : les trois ou quatre premières faibles près de la base, graduellement plus pro- noncées vers l'extrémité : les cinquième à huitième, les septième et hui- tième surtout, très-faibles : les quatrième et cinquième plus courtes, prolongées jusqu'aux quatre cinquièmes de leur longueur. Intervalles plans : les trois premiers subconvexes poslèrieurement par l'effet de la pi-ofondeur des stries. Repli graduellement rétréci et prolongé jusqu'à la partie postéro-externe des él5i;res. Dessous du corps noir; luisant; pointillé; ruguleux sur le ventre et garni de poils peu apparents. Pro- stcrnnm comprimé en forme de lame, mais séparant visiblement les hanches jusqu'à l'extrémité, et aussi élevé que celles-ci, peu ou point prolongé après elles. Mésosternum presque linéaire ou très-étroit entre les hanches et terminé en pointe. Poslépisternums faiblement rétrécis d'avant en arrière, mais un peu plus sensiblement dans la seconde moitié ; deux fois et demie environ aussi longs à leur côté externe, qu'ils sont larges dans leur milieu. Pieds médiocres ; noirs ; luisants; pointillés : cuisses un peu renflées ; comprimées ; jambes et tarses grêles: ceux-ci, garnis en dessous de poils spinosules. Ongles d'un rouge testacé. Cette espèce a été prise par M. Perroud dans les environs de Bor- deaux; mais elle paraît se trouver rarement en France. Elle est com- ninne en Italie et surtout en Grèce. Obs. Elle se distingue facilement de ïEiyx atra par son ventre de six arceaux et par les autres caractères indiqués. Elle s'éloigne des es- pèces du genre Cteniopus i\\\\ pourraient s'en ra|)procher sous le rap- port de la couleur, par son corps entièrement noir et par les caractères génériques iudiqués. (ienrc^ Cteniopus, (/h':mope; 5>olier (* ). '/.Tcï:, peigne: ttvj;, pied. ) Cakactères. Repli des élytres prolongé, jusqu'à la partie postéro-ex- terne des étuis, c'est-à-dire presque jusqu'à l'angle suturai ; graduelle- (M Prodrome fie la famille des \\strnpidcs, //) Viuialesde la Sur. LiUoinnl. dft Franre, t. A. p. 2'i(î, '70 PECTINIPÈDES. ment et assez faiblement rétréci jusqu'à son extrémité. Tête rétrécie derrière les yeux ; allongée ; ordinairement aussi prolongée avant qu'après les antennes. Labiée ordinaiiement moins d'une fois plus large que long. Dernier article des palpes maxillaires très-obliquement coupé à son extrémité , offrant son côté antéro-interne au moins aussi long que les trois quarts du postéro-interne cbez le . Sysl. nal. t. \. p. 002. Wt. — • Miill. Li.nn. INa- turs. t. 3. \. p. 200. 14. — Muller,, Zool. Dan. prodr. p. 83. 903. — Goeze, Enlom. Bejlr. l. ^. p. 290. -1 14. — Scurank, Enum. p. 98. 187. — De Villers, C. Li.N>. Entom. t. I. p. 100. -184. Cistela sulfurea, Farr. Syst. Entom. p. 117. 'ô. — kl. Spec. t. p. -140. G. — Id. Mant. t. 1. p. 85. 8. — Id. Ent. sysl. {. \. 2. p. 43. 8. — Id. Sysl. El. l. 2. p. -18. 0. — Herrst, mFiEssLY's Arch. p. 64. 2. pi. 23. ûg. 28. — Id. Trad. fr. p. 115. 2. pi. 23 fig. 28. — Karsten , Mus. Lesk. p. ^6. 330. — Rossi, Faun. etr. t. ^. p. -103.262. — Id. éd. Hei.w. t. -1. p. >I09. 262. — Oliv. Ency. mélli. t. 0. p. 5. 7. — Id. Entom. t. 3. u" 54. p. 0. 5. pi. -1. fig. 6. a.—Id. Aouv. Dict. d'Hist. nat. (180.3) t. 5. p. .502. pi. B. 27. fig. 5. — M. (18-17) t. 7. p. -155. — Pa>z. Ent. germ. t. -I. p. 184. 0. — Id. Faua. germ. -106. 8. ^ Payk. Faun. suec. t. 2. p. ^25. 7. — Schrank, Faun. boic. t. -I. p. 566. 709. — Walck. Faun. par. t. 1. p. ^47. 3. — Tigav, Hisl. nat. t. 7. p. -^7^. pi. (p. H.56) fig. 5. — Latr. Hist. nat. t. H. p. 19. 2. — /n. Syst. nat. t, -1. p. -17-14. 98. Crioceris sulphurea, Marsu. Ent. brit. t. -I. p. 219. ^. Variations de couleur. \ar. X. Parfois chez la 9, les antennes^ les palpes et les tarses., se mon- trent obscurs ou noirs , principalement vers lextrêmHc et sur une partie il PECTINIPEDES. fius OU moins considérable\de leur longueur. Chez le ^/i, ces modifications sont généralement plus étendues : ainsi, souvent le bord postérieur de la tête ou même toute celle-ci depuis l'épistome, sont également obscurs ou noii's, le ventre est souvent de même coideur à l'extrémité, ou se montre en outre marqué sur les côtés de taches semblables. Yar. p. D'autres fois le prothoi^ax du (Z', passe aussi en partie au brun ou au roussâtre, et le ventre s'obscurcit sur une grande étendue, \'ar. -|'. Enfin d'autres fois la tête, moins ordinairement lépistome, le pro- thorax et le ventre sont plus ou moins envahis par la coideur noire. Cette modification est encore particulière au ^. ScH^FF. Zweif. u. Scln^ir. pi. fig. 3? Karsten,Mus. Lesk.p. 17. 33S. Cryptocephahis (Cistela) sulfuratus , Gmel. C. Linn. Sysl. nat. t. ^. p. ^7^7. 200. Cistela bicolor, Fadr. Ent. syst. t. A. appcnd. p. 447. 8 — 9. — Id. Syst. El. t. 2. p. \%. 5. — Panz. Ent. germ. p. -184. 7. — Id. Faun.gerra. 34. 8. — Illu.- Mag. t. 3. p. \Ç>\. y. — Latr. Ilist. nat. l. W. p. ^9. 3. — KiisTER , Kœf. Europ. ^8. 57. Cistela sul/urea, Schoemi. Syn. Ins. t. 2. p. 3.34 var. fj. — Panz. Index, p. 135. 2. var. — GYL^E^H. 1ns. suec. t. 2. p. 62.5. var. b. Cteniopus sul/ureus, var. L. Rfdtfnb. -j. c. Long. 0.0067 à 0,009.5 ( 3 à 4 1/4 L). Larg. 0,0022 à 0,0027 (1 à 1 1/4 I.) ^. — 0,0031 à 0,0033 (1 2/5 à 1 1/21.) J. Corps suballongé ; longitudinalement arqué -, médiocrement convexe. Tête presque glabre ; assez finement et peu densement ponctuée ; sil- lonnée sur la suture frontale : labre un peu échancré en devant; de moitié plus large qu'il est long. Anteimes prolongées jusqu'aux quatre cinquièmes {^} ou seulement aux deux tiers ($) de la longueur du corps ; à deuxième article égal à la moitié du troisième (?) ou plus court que la moitié de celui-ci (c/^). Prothorax tronqué en devant ; sub- arrondi aux angles antérieurs, élargi en ligne un peu courbe jusqu'aux deux cinquièmes des côtés , subparallèle ensuite ou à peine rétréci d'avant en arrière; tronqué à la base, avec deux sinuosités ordinaire- ment plus faibles ou moins sensibles chez le c/' que chez la J ; d'un quart ou d'un cinquième plus large à la base qu'il est long sur son milieu ; pointillé ; garni d'un duvet concolore fin et peu apparent ; creusé d'un sillon en arc transversal dirigé en arrière, naissant vers OMOPHi.iENS. — îleliotaurus. 75 les deux cinquièmes des bords latéraux et prolongé en s'aiTaiblissant sur la ligne médiane jusqu'aux quatre cinquièmes de la longueur de celle-ci ; ce sillon, en général plus marqué chez la 9 que chez le ^, souvent réduit à une grosse fossette près de chaque bord latéral et alors peu prononcé ou peu apparent sur la partie médiaire; ordinairement d'un jaune de soufre. Ecusson en triangle un peu obtus à l'extrémité; au moins aussi long que large; jaune. Elylrcs d'un quart au inoins plus larges après les épaules que le pro{horax à sa base ; subparallèles jus- qu'aux deux tiers (r/*), faiblement élargies jus([u"à la moitié (J ), rélré- cies ensuite et obtuses chacune à rexlrémité; médiocrement convexes; à neuf stries légères, ordinairement plus ou moins distinctes (2), sou- vent difficiles à compter (c/';; poinlillées ; d'uii jaune de soufre ; gar- nies d'un duvet de même couleur. Dessous du corps pointillé; briève- ment piibescent ; au moins en partie d'un jaune de soufre. Menton élargi d'arrière en avant; plus large près de son bord antérieur qu'il est long sur son milieu. Prostenmm comprimé et réduit à une tranche étroite, entre les hanches; souvent peu distinct; un peu prolongé après les hanches, près de la base de celles-ci. jp/w/s allongés ; d'un jaune de soufre au moins sur les cuisses ; habituellement d'un jaune testacé sur les jambes. Cette espèce paraît habiter les diverses parties de la France. On I? trouve sur les Heurs de tilleul, sur les ombelles, etc. (^enre, Heliotaurus, Héliotaurf.. (ftXici;, soleil; -raùpc;, tauicau.) Caractères. Repli des élytres prolongé jusqu'à la partie posléro-ex- terne des étuis, c'est-à-dire presque jusiiu'à l'angle suturai ; graduelle- ment et assez faiblement rétréci à son extrémité; ayant souvent de la tendance à se tourner en dehors. Palpes maxillaires tronqués à leur extrémité, offrant cette partie tronquée ou le côté antéro-interne de leur dernier article à peine de moitié aussi long que le postéro-interne. Atiteunes plus grosses dans leur seconde moitié. Prolhorax tronqué en devant ; en général plus rapproché du parallélipipède ([ue du demi- cercle ; ordinairement énioussé aux angles postérieurs, et n'ollVant pas ces angles courbés en arrière sur ceux des étuis. Elytres généralement un peu plus larges en devant que le prothorax à ses angles postérieurs. Pieds allongés. Corps arqué longitudinalenieul. 10 /4 PECTINIPEDES. Nous nous bornerons à décrire par une phrase diagnostique les deux deux espèces suivantes, indiquées par les auteurs comme se trouvant en France, mais qui ne paraissent pas s'y rencontrer. 1. H. nîg-rîpeniiîs I Fabricius. Suballongé; peu convexe; briève- ment puhescent ; roux ou d'un rouge roux au moins sur le prothorax, l'abdomen, les cuisses et les ongles. Elytres soit entièrement d'un noir brûlé, soit brunes, avec les bords d'un rouge roux ; à stries ponctuées. Intervallet squammiileusement ponctués. Cisiela niffripennis ; Fabuich.s, Enloni. Syst. t. \. 2. p. 44.-H. — Id. Syst. Eleulh. t. 2 p. -18. 9. etc. Long. 0,0100 a 0,0^^2 (4 1/2 à 5 1.). Larg. 0,0039 à 0,0045 (I 3/4 à 2 1.). Indiquée par Fabricius comme étant du midi de la France. 2. H. «ll$»tlnctiis ; de Castelnai;. Suballongé ; convexe ou médio- crement convexe ; glabre, en dessus; noir. Prothorax, anus, ordinairement partie au moins des pieds antérieurs et ongles, d'un rouge jaune. Elytres d'un noir vert ou d'un noir bleu ; à stries ponctuées. Intervalles ponctués. Cistela distincto, de Castei,n. Hist. nal. l. 2. p. 246. 7. etc. Long. 0,0078 à 0,0^^2 (3 1/2 à 5 1.). Larg. 0,0029 à 0,0045 (-1 2/5 à 2 1.). Indiquée par M. de Castelnau comme habitant nos provinces du midi. Genre, Ornop/tlus, Omophle ; (Megerle) Solier ('). (iu.6'fio;, qui a une écorce semblable à celle d'un arbre.) Caractères. Repli des elytres assez large à la base , graduellement et faiblement rétréci jusqu'à l'extrémité des postépisternums, replié en dedans et réduit à une tranche, soit depuis l'extrémité des postépister- nums, soit peu après les hanches postérieures. Palpes maxillaires a dernier article obtus, obtusément tronqué ou peu obliquement coupé à l'extrémité; offrant le côté antéro-interne, une fois au moins plus (') Prodrome de la famille des Xystropides, in Annales de la Soc. entomol. de Fr. t. 4. p. 2'f5 et 246. OMOPHMENS. — - Omophlus. 76 court que le postéro-inlerne. Antennes un peu plus grosses dans leur seconde moitié ; au moins aussi longuement prolongées que la moitié du corps. Prothorax en parallélipipède plus large que long ; peu con- vexe ; à angles postérieurs non courbés en arrière sur ceux des étuis. Pieds allongés. Tarses grêles. Ce genre , réduit aux limites que nous venons de lui assigner, se distingue facilement de toutes les autres coupes de cette division, par la forme du repli des élytres. Les cf^ ont les jambes de devant lisses ou inermes sur leur arête antérieure ou externe, chez presque toutes les espèces ; ils offrent en outre dans le sixième arceau ventral des carac- tères qui varient suivant les espèces; ordinairement chez eux une partie du septième arceau ventral se montre à l'extrémité du sixième. Les ? ont les jambes de devant garnies de petites épines ou de poils épi- neux sur leur arête antérieure. A. Elytres garnies de poils. B. Hanches de devant visitilement et coiiiplèteniont séparées par le prostfir- num : celui-ci prolongé jusiju'au bord de Farceau , relevé d'avant en arrière sur sa traneiie. Elytres à 10 stries distinctes, y compris la mar- ginale. ■ • 1. O. ciirvlpes ; Brullé. Allongé ; noir ; partie an moins des trois premiers articles des antennes et élytres testacées. Prolhorax presque en carré faiblement plus large que long ; peu élargi jusqu'aux deux cinquièmes^ suhparallèle ensuite ; peu convexe ; pointillé ; garni de poils courts et cen- drés^ peu épais ; étroitement rebordé ; marqué d'une fossette^ vers le milieu de ses côtés^ ou souvent d'un sillon prolongé vers la base; déprimé à celle- ci^ près des angles postérieurs. Elytres garnies de poils de même couleur ; à dix stries ponctuées., régulières et très-apparentes. Intervalles presque plans; ruguleusement ponctués. Prosternum séparant les hanches., aus$i élevé qu'elles, et prolongé après elles d'une manière aussi saillante. , luisant: quatre ou cinq premiers articles des antennes , partie des palpes maxillaires, jambes et tarses des quatre pieds antérieurs au moins et élytres, testacés. Prothorax presque en parallélipipède d'un quart moins long que large ; latéralement sans rebord près des angles, à peine rebordé ensuite ; rayé d'un sillon longi- tudinal médiaire ; marqué d'une dépression oblique naissant près du milieu des côtés, parfois réduite à une fossette Intéi^ale : hérissé latéralement de cils noirs ; garni de poils fins et grisâtres. Elytres garnies de poils testacés ; à neuf stries ponctuées. Intervalles rnguleusement pointillés. Prosternum très- comprimé entre les hanches, moins saillant qu'elles. ^. Corps plus étroit, plus parallèle. Antennes prolongées jusqu'aux deux tiers ou trois-quarts de la longueur du corps. Elytres parallèles jusqu'aux deux tiers. Sixième arceau ventral presque en parallélipi- pède plus large que long; longitudinalement creusé sur toute sa lon- gueur d'une gouttière un peu évasée d'avant en arrière, rayée de deux sillons rectilignes , divergents , ordinairement séparés par une légère carène : chacune des arêtes limitant la gouttière, droite, formant avec le bord postérieur un angle vif, un peu aigu, terminé par un gros poil raide, ou spinosule. Pieds antérieurs un peu plus longs que chez la 9 . Jambes de devant inermes sur leur arête externe ; presque parallèles dans leur moitié postérieure; munies à leur extrémité d'éperons plus courts. Peignes des ongles des pieds antérieurs au moins renflés dans leur milieu. î • Corpsplus large, moins parallèle. Antennes prolongées à peu prè» OMOPHLiENS. — Ornopfilus. 79 jusqu'à la moitié de la longueur du corps. Elylres sensiblement élar- gies jusqu'aux trois cinquièmes. Sixième arceau ventral rétréci d'avant en arrière, subtriangulaire; sans dépression. Jambes armées de petites épines sur leur tranche externe. Peigne des ongles des pieds antérieurs, grêles. Cistela picipes , Fabr. Enlom. Sjsl. l. -1.2. p. î3. 7. — Ici. Sysl. Eleutli. t. 2. p. H7. 4. (suivant l'exemplaire typique existant au muséum de Copenhague). — Coquebert, Illustr. t. 3. p. 127. pi. 29. lig. 3. — Schoemi. Syn. Ins. t. 2. p. 333. 3. Omophlus tihialis, Ach. C()st\. Annali dell" Accadeiri. degli Aspiranti natur. 2» série, t. -1. p. 150. (suivant le type). Omophtus sei'keicollis, (Stium) Kuster. K;ef. Euiop. 20. M. Long. 0, 0072 à 0, 0090 (3 1/2 à 4 1.) Larg. 0,0019 à 0,0023 (7/8 à I ^/8 1.) ^. — 0, 0022 à 0, 0033 (I à I 1/2 1.) ?. Corps allongé. Tcle finement ponctuée; garnie d'un duvet gris-cen- dré : hérissée de poils noirs et clairsemés ; creusée sur le milieu du front d'une fossette très-marquée ou d'un court sillon longitudinal ; notée souvent d'une dépression assez faible entre cette fossette et le bord interne des yeux ; noire : labre parfois fauve à son bord anté- rieur. Palpes maxillaires d'un fauve testacé, à dernier article noir (?) ou à moitié noir d/'). Antennes prolongées jusqu'aux deux tiers (cf^) ou à peine aussi longuement que la moitié (?); ordinairement fauves, d'un fauve testacé ou testacées, tantôt seulement sur la majeure partie des quatre premiers articles , tantôt sur la totalité des cinq premiers, quelquefois en outre sur la base des sixième et septième, noires sur le reste. Prothorax ^^resque en parallélipipède, d'un quart ou d'un tiers moins long que large ; tronqué en ligne presque droite , et muni d'un rebord à peu près également étroit, en devant et à la base ; peu arqué sur les côtés; offrant ordinairement vers les deux cinquièmes sa plus grande largeur ; à angles de devant déclives ; peu sensiblement re- bordé sur les côtés jusqu'aux deux cinquièmes, très-étroitement re- bordé ensuite ; à angles postérieurs peu émoussés ; faiblement con- vexe; rayé d'un sillon longitudinal médiaire ; ordinairement déprimé sur ce sillon (surtout chez le c/')-, presque depuis le bord antérieur jus- qu'au milieu de sa longueur; marqué près du milieu de ses bords laté- raux d'une dépression souvent prolongée en un sillon obliquement transverse, dirigé vers la ligne médiane qu'il n'atteint pas, vers les trois quarts de la longueur; noir; finement ponctué ; garni (o^) ou revêtu 78 pectinipâdes. et qui se prolonge jusqu'à l'angle suturai aussi rapproché de ce re- bord. Le ^, d'ailleurs, est remarquable par son sixième arceau ventral en cône tronqué , entier ou à peine échancré à son extrémité , ni sillonné, ni déprimé longitudinalement. Le repli, dans cette espèce, n'est ni concave ou déprimé à la base, ni réduit ensuite à une véritable tranche. Quoique très-étroit au ni- veau des hanches postérieures, on peut, avec un peu d'attention, suivre ses deux bords presque jusqu'à l'extrémité. Il s'éloigne sous ce rapport de celui de toutes les espèces suivantes et se rapproche des caractères du genre Héliotaure. DR. Hanches de devant peu ou incomplètement séparées par le proslernum : celui-ci, non relevé d'avant en arriére sur sa tranche. Elytres à neuf stries. 2. O. pîcîpes ; Fabricius. ^//ong^e ; noir ^ luisant: quatre ou cinq premiers articles des antennes , partie des palpes maxillaires^ jambes et tarses des quatre pieds antérieurs au moins et élytres^ testacés. Prothorax presque en parallélipipède d'un quart moins long que large ; latéralement sans rebord près des angles^ à peine rebordé ensuite ; rayé d'un sillon longi' tudinal médiaire ; marqué d'une dépression oblique naissant près du milieu des côtés, parfois réduite à une fossette latéi^ale : hérissé latéralement de cils noirs ; garni de poils fins et grisâtres. Elytres garnies de poils testacés ; à neuf stries ponctuées. Intervalles ru gulexisement pointillés. Prosternum très- comprimé entre les hanches., moins saillant qu'elles. ç/". Corps plus étroit, plus parallèle. Antennes prolongées jusqu'aux deux tiers ou trois-quarts de la longueur du corps. Elytres parallèles jusqu'aux deux tiers. Sixième arceau ventral presque en parallélipi- pède plus large que long; longitudinalement creusé sur toute sa lon- gueur d'une gouttière un peu évasée d'avant en arrière, rayée de deux sillons rectilignes , divergents , ordinairement séparés par une légère carène : chacune des arêtes limitant la gouttière, droite, formant avec le bord postérieur un angle vif, un peu aigu, terminé par un gros poil raide, ou spinosule. Pieds antérieurs un peu plus longs que chez la 9 . .ïambes de devant inermes sur leur arête externe -, presque parallèles dans leur moitié postérieure ; munies à leur extrémité d'éperons plus courts. Peignes des ongles des pieds antérieurs au moins renflés dans leur milieu. 9 • Corpsplus large, moins parallèle. Antennes prolongées à peu près OMOPHLiENs. — Omophlui. 79 jusqu'à la moilié de la longueur du corps. Elylres sensiblement élar- gies jusqu'aux trois cinquièmes. Sixième arceau ventral rétréci d'avant en arrière, subtriangulaire; sans dépression. Jambes armées de petites épines sur leur tranche externe. Peigne des ongles des pieds antérieurs, grêles. Cistela picipes , Fabk. Enloin. Sysl. l. -1.2. p. î3. 7. — Id. Syst. Eleutli. t. 2. p. M. 4. (suivant l'exemplaire typique existant au muséum de Copenhague). — CoQUCBERT, Illuslr. t. 3. p. I27.pl. 29. lig. 3. — Schoe.mi. Syn. Ins. t. 2. p. 333. 3. Omophlus tihialis , Ach. Costa. Aunali dell' Accadein. degli Aspirant! natur. 2* série, t. -1. p. -i.^fi. (suivant le type). Omophlus serlceicollis, (Stlrm) Kùster. K;ef. Eiuop. 20. 64. Long. 0, 0072 à 0, 0090 (3 1/2 à 4 1.) Larg. 0,0019 à 0,0025 (7/8 à I ^/8 1.) ^. — 0, 0022 à 0, 0033 (I à i 1/2 I.) ? . Corps allongé. Tcle finement ponctuée; garnie d'un duvet gris-cen- dré : hérissée de poils noirs et clairsemés ; creusée sur le milieu du front d'une fossette très-marquée ou d'un court sillon longitudinal ; notée souvent d'une dépression assez faible entre cette fossette et le bord interne des yeux ; noire : labre parfois fauve à son bord anté- rieur. Palpes maxillaires d'un fauve testacé, à dernier article noir ( J) ou à moitié noir (o^). Antennes prolongées jusqu'aux deux tiers {^) ou à peine aussi longuement que la moitié (?); ordinairement fauves, d'un fauve testacé ou testacées, tantôt seulement sur la majeure partie des quatre premiers articles, tantôt sur la totalité des cinq premiers, quelquefois en outre sur la base des sixième et septième, noires sur le reste. Prothorax i^vesi[\\e en parallélipipède, d'un quart ou d'un tiers moins long que large; tronqué en ligne presque droite, et muni d'un rebord à peu près également étroit , en devant et à la base ; peu arqué sur les côtés ; offrant ordinairement vers les deux cinquièmes sa plus grande largeur ; à angles de devant déclives ; peu sensiblement re- bordé sur les côtés jus({u'aux deux cinquièmes , très-étroiteiiient re- bordé ensuite ; à angles postérieurs peu émoiissés ; faiblement con- vexe; rayé d'un sillon longitudinal médiaire ; ordinairement déprimé sur ce sillon (surtout chez le c/')i presque depuis le bord antérieur jus- qu'au milieu de sa longueur; marqué près du milieu de ses bords laté- raux d'une dépression souvent prolongée en un sillon obliquement transverse, dirigé vers la ligne médiane qu'il n'atteint pas, vers les trois quarts de la longueur; noir; finement ponctué ; garni (cj^) ou revêtu SO PECTIMPÈDÉS. (J)d'un duvet gris-cendré , couché, soyeux; cilié ou hérissé sous les bords latéraux de longs cils noirs. Ecusson noir-, pointillé ; pubescent ; en triangle obtus à l'extréniitéCÎ) ou en triangle à côtés un peu curvili- gnes (/'). E'/j/res parallèles jusqu'aux deux tiers (y^) ou graduellement élargies jusqu'aux trois cinquièmes , rétrécies ensuite en ligne courbe jusqu'à l'angle suturai ; émousséesà celui-ci ; peu (y) ou médiocrement (?) convexes ; creusées d'une fossette humérale ; notées d'une fossette plus marquée sur la partie médiane de leur base ; à neuf stries étroites, ponctuées, très-apparentes, mais plus ou moins oblitérées à leur extré- mité : les quatrième et cinquième plus courtes , assez visiblement unies ou presque unies aux quatre cinquièmes de la longueur des étuis : les cinquième et sixième unies en devant sur la fossette humé- rale ; la cinquième séparée du rebord marginal par un espace égal à celui qui la sépare de la huilième slrie ; offrant en outre une strie juxta-suturale prolongée jusqu'au sixième de leur longueur; testacées (c/') ou d'un fauve testacé ( 9) ; garnies de poils de même couleur, fins, couchés, peu apparents. Intervalles à peu près plans; ruguleusemenf, finement el, assez densement pondues. Repli réduit à une tranche, à partir des postépisternums ou des hanches postérieures. Dessous du corps noir; finement pointillé ; garni sur les côtés de l'anlépectus de poils d'un gris-cendré , couchés , peu épais ; hérissé de poils obscurs, moins clairsemés sur les côtés de l'anlépectus et sur le milieu des autres parties pectorales que sur le ventre. Prosternnm très-comprimé entre les hanches, moins saillant qu'elles, souvent peu apparent; pro- longé après elles en une lame courte, peu élevée, médiocrement dis- tincte. Cuisses noires ; hérissées en dessous de longs poils obscurs. Jambes et tarses souvent entièrement d'un fauve teslacé, mais parfois jambes et tarses postérieurs obscurs, au moins en partie : jambes an- térieures glabres et inermes chez le i/', armées au contraire chez la J de petites épines ou de poils plus épineux que ceux des autres tibias. Cette espèce vit sur le pin. Elle est très-commune, pendant le mois de mai, -dans nos départements méridionaux, surtout dans ceux qui sont à l'ouest du Rhône. Nous l'avons trouvée une fois, couvrant en quantité énorme le gazon qu'oml)rageait un vieux pin, qui vraisem- blablement avait nourri cet essaim. Obs. Elle est bien certainement la Cistela picipes de Fabricius , dont le type existe encore dans le musée de Copenhague ; niais le célèbre professeur de Riela fait erreur en lui donnant le Danemarck pour pa- trie; elle n'habite pas ce pays, suivant ce que m'a écrit mon savant ami, M. Schinedte, et ne se trouve que dans des contrées plus méridionales. OMOPHLIENS. OmOpIllllS- Si Elle a quelque analogie avec ÏO. ciirvipes ; mais elle s'en dislingue facilement par ses antennes teslacées ou d'un fauve îestacé ordinaire- ment sur les cinq premiers articles ; par son prolhorav ])roportion- nellement plus large, rayé d'un sillon sur sa ligne médiane: par son prosternum moins saillant ; par ses élylres à neuf slries seulement ; par leur repli réduit à une tranche après le niveau des hanches postérieures. Les r^ des deux espèces ne peuvent être confondus. Celui du picipcs se distingue de tous les suivanis par les côtés de la large et profonde gouttière du sixième arceau, formant à l'extrémité avec le bord postérieur un angle un peu aigu , assez vif el terminé par un gros poil raide, long, graduellement rétréci. 3. O. fi*S»'S(liB:^. Sitbalhvigé ; médiocrcmeni convexe; noir : tarses ■parfois moins obscurs. Elylres lestacées. Dessous du corps ^ tête et protho- rax^ hérisses de longs poils noirs assez épais. Le proUiora.v de trois cin- quièmes plus large (pie long; peu arqué et muni d'un rebord relevé et tranchant., sur les côtés; déprimé près de ce rebord., surtout vers sa moitié ; finement ponctué ; déprimé an devant de Vécusson , avec les faibles traces d'une ligne médiane sur le reste. Elylres garnies de poils obscurs ; rugu- leusement ponctuées ; ci neuf stries., affaiblies sur la moitié citerne. ^. Antennes un peu plus longuement prolongées que la moitié de la longueur du corps ; à articles proportionnellement moins gros : le septième, une fois environ plus long qu'il est large à l'extrémité. Sixième arceau ventral longitudinalement creusé sur presque toute sa largeur d'une gouttière un peu évasée en ligne droite d'avant en ar- rière, ordinairement chargée d'une très-légère carène longitudinale sur le milieu de sa seconde moitié : bords de cette gouttière tran- chants, en ligne droite jusqu'à l'extrémité, 'qui est arrondie et garnie de quelques poils assez fins. Jambes antérieures peu élargies de la base à l'extrémité; lisses et inernies sur leur tranche externe. Tarses antérieurs un peu moins étroits. Peignes des ongles des pieds antérieurs renflés dans leur milieu. ? . Antennes prolongées à peine jusqu'à la moitié de la longueur du corps ; à articles plus gros : le septième, d'un tiers à peine plus long qu'il est large à son extrémité. Sixième arceau ventral régulier, con- vexe, sans gouttière. Jambes de devant s|)inosules sur leur arèle ex- terne. Peignes des ongles des pieds antérieurs, grêles. Omopldus frigidus, I). Grii.i.riiAi : in collect. 11 82 PECTÏMPÈDE9. Long. 0,0000 (4 1.). Larg. 0,0033 a 0.003!i (I \/2 à I 2/3 1., ^. — 0,0030 àO.CCSO li 2/3 à ^ S'î.) ?. Corps suballongé. Tefe noire ; finement ponctuée ; hérissée de longs poils noirs et assez épais; notée d'une fossette sur le milieu du front et d'une dépression plus ou moins faible entre celle-ci et le côté in- terne des yeux ; creusée d'un sillon transversal sur la suture frontale : labre sensiblement échancré et cilié de roussâtre à son bord antérieur. Palpes noirs, yin/ennes prolongées environ jusqu'aux trois cinquièmes {^) ou à la moitié (J ) de la longueur du corps ; noires ; peu pubescentes. Prothorax presque en paraîlélipipède transversal , de moitié ou de trois cinquièmes plus large que long ; pi-esque en ligne droite à son bord antérieur; un peu déclive et peu émoussé à ses angles antérieurs ; fai- blement ou médiocrement arqué sur les côtés , offrant vers les deux cinquièmes ou trois septièmes de ceux-ci sa plus grande largeur; peu émoussé aux angles postérieurs , qui sont un peu plus ouverts que l'angle droit ; tronqué à la base ; muni à celle-ci d'un rebord étroit, ordinairement affaibli ou déprimé sur son milieu ; relevé en rebord étroit plus saillant sur les côtés ; peu convexe ; déprimé ou creusé d'une fossette peu profonde vers le milieu des bords latéraux , parfois déprimé presque sur toute la longueur de ceux-ci et moins faiblement vers leur milieu ; déprimé ou sillonné brièvement au devant de l'écus- son et offrant longiludinalement sur la partie plus antérieure de la ligne médiane les faibles liaces d'un sillon léger; ordinairement mar- qué d'une dépression ou d'une sorte de sillon léger, naissant presque indistinct vers les trois cinquièmes des bords latéraux, dirigé vers la suture d'une manière un peu obliquement transversale , tantôt attei- gnant la suture et se liant à son pareil vers les quatre cinquièmes delà longueur, tantôt plus ou moins interrompu sur le milieu ; finement ponctué ; garni de poils d'un cendré obscur, fins , couchés , peu appa- rents ; hérissé de poils noirs sur sa surface et dans sa périphérie. Ecus- son noir; finement ponctué ; peu pubescent ; en triangle obtus. Elytres débordant chacune en devant d'un quart ou d'un tiers de leur largeur le prothorax à ses angles postérieurs ; trois fois et demie environ aussi longues que lui; subparallèles (r^) ou subgraduellement élargies (?) jusqu'aux trois cinquièmes environ de leur longueur, rétrécies ensuite en ligne courbe jusqu'à l'angle suturai; émoussées à cet angle; une fois (g^) ou de deux tiers ou trois cinquièmes (?) plus longues qu'elles sont larges, prises ensenii)les, dans leur diamètre transversal le plus 0M0PHME\s. — Omophlus. '85 grand; assez faiblement (. Hampe. Omoplilus amerinœ, «.ihtis. Brit- Enloniol. t. 1.3 (IS3()). 622. 13. lii?. OmnpJdns pinicnln , I.. Ii!:!)Tr:Mi\< iirn , Fauii. Aust. p. 60^. — Kftsii r , Ka'f. Europ. -19. 59. OMOPHLiENS. — Oinophlus. 85 Long. 0,0090 à 0,0! 00 ('.34-1/21.,. Larp. 0.0033 M l'2 1.} ^. — 0,0036 ù 0,0030 II 2/3 à i 3/4 I.) î. Corps sul>alloiii;é. 'fêle fineiueut poiicluée ; peu garnie sur sa moitié postérieure de poils cendrés, presque glabre sur l'antérieure ; hérissée de poils noirs sur sa moitié postérieure ; notée d'une légère fossette sur le milieu du front ; faiblement déprimée prés du côté interne des yeux; non déprimée du côlé interne des joues; noire, avec le labre à peine moins obscur. Atitcinics prolongées au moins jusqu'aux deux tiers (.y) ou jusqu'à la moitié ou un peu plus de la longueur du corps (Ç) ; noires, avec les troisième et quatrième articles au moins bruns, parfois fauves ou même d'un fauve testacé sur les deuxième à qua- trième ou deuxième à sixième article ; peu pubescentes. Palpes maxil- laireshriins ou d'un brun fauve ou d'un fauve testacé sur les deuxième et troisième articles ou même sur les trois derniers : le dernier quelquefois alors obscur ou noirâtre à l'extréinilé. Prothorax coupé en ligne pres- que droite à son bord antérieur, ou peu sensiblement arquée en ar- rière, quand l'insecte est vu perpendiculairement en dessus ; tronqué à la base; arqué sur les côtés, offrant vers le milieu de ses côtés ou un peu après sa plus grande largeur ; d'un tiers au moins plus large dans ce point ([u'il est long sur son milieu ; à peine aussi large ou à peine plus large aux angles postérieurs qu'aux antérieurs ; très-étroi- tement rebordé à la base ; ^ele^é en rebord étroit et tranchant sur les côtés ; peu convexe ; creusé d'une fossette vers le milieu des bords latéraux, souvent déprimé mais moins sesisiblement ou léiièrement en gouttière tout le long de ces bords; mar([ué d'un sillon lonuitudinal médiaire peu profond ou assez léger, mais rendu plus apparent par deux dépressions ou fossettes : l'une entre le bord antérieur et les trois cinquièmes, l'autre entre ce point et la base : cette dernière dépres- sion, triangulaire; le plus souvent noté d'une dépression en arc trans- versal dirij;é en arrière, inégalement apparent, entier ou interrompu dans son milieu , naissant de chaque fossette latérale et dirigé vers la suture vers les trois quarts de la longueur ; noir ; finement ponctué ; garni de poils fins , cendrés el couchés , et de poils noirs mi-relevés, peu ou médiocrement épais; hérissé sur les côtés de cils noirs, plus longs et plus nombreux, naissant de l'anlépectus. Ecitsson en triangle obtus; noir; pondue; peu uarni de poils cendrés. Elytrcs d'un cin- quième ou d'un (juart plus large.*; en devant que le prolhorax à ses angles postérieurs ; trois fois aussi longues que lui; luie fois environ B6 PECTIMPèDES. plus longues qu'elles sont larges après l'épaule, prises ensembles ; fai- blement élargies jusqu'aux trois cinquièmes environ, rétrécies ensuite en ligne un peu courbe jusqu'à l'extrémité ; obtuses ou subarrondies chacune à celle-ci ; médiocrement convexes ; creusées d'une fossette humérale avancée jusqu'à la base, faiblement ou à peine déprimée vers le milieu de celle-ci; lestacées, d'un roux fauve , d'un teslacé roussâtre ou d'un fauve testacé ; garnies de poils presque indistincts, couchés , peu épais , nébuleux , peu apparents ; ruguleusement pon- ctuées ; à stries marquées de points différant souvent à peine de ceux des intervalles : ces stries affaiblies sur la moitié externe : les cinquiè- me et sixième réunies en devant vers la partie postérieure de la fos- sette humérale : la huitième ordinairement peu ou point distincte surtout chez le ç/'; offrant depuis un peu après les épaules jusque vers le milieu de leur longueur une gouttière déclive, ayant ordinairement vers les deux septièmes ou le tiers de leur longueur sa plus grande largeur. Repli offrant son bord interne replié en dedans , et réduit par là à une tranche depuis les trois quarts environ des postépisternums. Dessous du corps noir; luisant; pointillé; hérissé, surtout sur l'anté- peclus, de poils cendrés ou nébuleux parsemés de quelques poils noirs. Prosternum comprimé en forme de lame entre les hanches , un peu moins élevé que ces dernières , ordinairement apparent entre elles. Pieds assez allongés. Cuisses noires ; garnies et hérissées de poils cen- drés. Jambes parfois noires à la base, brunes à l'extrémilé ; d'autres fois graduellement d'un brun fauve ou d'un fauve brun , ou même d'un fauve testacé, passant graduellement au testacé, à l'extrémité. Jambes des quatre pieds postérieurs garnies de poils spinosules courts. Tarses d'un fauve testacé ou testacés, avec le dernier article souvent obscur ou noirâtre. Ongles testacés. Cette espèce se trouve dans quelques-unes des parties orientales de la France. Obs. Elle offre, comme plusieurs autres , des variations dans la cou- leur de quelques parties de ses antennes, de ses palpes et de ses pieds. Souvent les antennes sont noires ou d'un noir brun, ou avec les troi- sième à cinquième articles bruns ou d'un brun tirant sur le livide ; quelquefois, quand la matière noire a moins abondé, la teinte livide est plus prononcée, et les troisième à cinquième articles, rarement les deuxième à septième , sont d'un brun livide , d'un brun testacé , ou même d'un fauve ou d'un roux testacé. Les palpes, dans ces variations, affectent souvent la même teinte ; d'autres fois elles sont noires ou d'un brun noir, au moins à l'extrémité. I.,es pieds ont toujours les OMOPni.iENS. — Omoplthis. 87 tarses fauves ou d'un fauve teslacé, avec le dernier arlicle souvent noi- râtre : les jambes rarement obscures à leur extrémité, sont ordinaire- ment noires ou noirâtres à la base et i:raduellement de la couleur des tarses à l'extrémité ; moins communément elles se montrent presque entièrement de cette dernière couleur. Les élytres varient aussi de teinte. Elle se distingue facilement de ÏO. picipcs par son prothorax plus lar^e, peu uarni de poils soyeux et couchés , relevé en rebord sur les côtés, creusé d'une fossette vers le milieu de ceux-ci , etc. Elle a beaucoup d'analogie avec VO. frigidus; elle s'en éloigne par une taille un peu moins avantageuse ; par son prothorax un peu plus arqué sur les côtés ; garni sur sa surface de poils noirs non verticale- ment hérissés, moins longs, moins épais ; par ses jambes moins obs- cures ou d'une teinte plus ou moins claire vers leur extrémité ; par ses antennes offrant aussi ordinairement quelques-uns de ses articles basi- laires fauves ou testacés ; par les poils de ses élytres un peu moins obscurs. Quand on considère l'insecte perpendiculairement en dessus, les poils paraissent souvent de la couleur des étuis, en les examinant de côté, ils semblent généralement nébuleux ou obscurs. L'O. fuhcsecvs est considéré par divers naturalistes comme étant la Cistela bctnlœ de Herbst : cette dernière paraît dilîérente par sa taille plus avantageuse (0,0112-5 1.) -, par ses antenne.s et par ses pieds noirs. Elle m'a été envoyée par M. Hampe, comme étant VO. palUdlpennis de Megerle. 5. €!>. IbvmII|»c«». Suhallongr ; mrdiorrcmcïit convexe ; noir ; élytres lestneées : tarses et ordinairement base des antennes , partie des palpes maxillaires ^1 partie ou totalité des antennes^ d'un fauve teslacé. Prothorax d'un tiers plus large (pie long ; latéralement arqué et muni d'un rebord relevé tranchant et moins étroit dans son milieu ; noté d'une fossette vers la moitié des côtés ; offrant sur la ligne médiane un léger sillon déprimé au devant de l'écusson et axant la moitié ; garni de poils noirs mi-coucliés., peu nombreux ; cilié sur les côtés. Elytres garnies de poils nébuleux ; ru- guleusement ponctuées ; à neuf stries distinctes, prcscpie égales. ^. Mêmes caractères que chez le précédent. Partie appendicée ou extrémité du dernier article des antennes ordinairement d'un fauve lestacé. ? . Mêmes caractères que chez la précédente espèce. 88 PECTIMPÈDES. Omophlus picipex, L. Ri dte.nbaciiek, Faun. ausl p. 604. — KQstir. Kcel'. Eu- rop. 20. 6G. Long. 0,(;0(i! à 0.0072 (2 3/4 à 3 1/4 l.j. Lar,-. 0,0022 à 0.0028 [\ à i I 4 1.; ^. — 0,0033 (-1 i'2.1.) î. Cette espèce paraît rare en France. Elle a été prise par M. Godart dans les environs de Briançon. 0^5. Les deuxième à quatrième et même parfois les deuxième à sep- tième articles des antennes sont ordinairement d'un testacé nébuleux, d'un fauve testacé ou parfois d'un brun lestacé, soit entièrement,soit avec l'extrémité des articles moins claire ou plus obscure (surtout chez la J); plus rarement ils sont bruns. Les palpes tantôt entièi'ement d'un fauve testacé, sont d'autres fois en majeure partie obscurs. Les jambes sou- vent entièrement de la couleur des tarses ou avec la base brune, sont quelquefois presque entièrement brunes, avec l'extrémité graduellement moins obscure. Elle offre tant d'analogie avec YO. pubesccns^ que sans la différence de taille , il serait parfois difficile de la distinguer de celte dernière espèce. Elle s'en éloigne cependant, non seulement par un taille plus petite, mais encore par sa tête déprimée ou notée d'une fossette plus sensible au côté interne des joues, (jue près du bord interne des yeux ; non hérissée de poils dans le milieu de sa partie postérieure ; par son prothorax plus arqué sur les côtés ; creusé, vers le milieu de ses bords latéraux , d'une fossette qui fait paraître son rebord moins étroit dans ce point; non sensiblement déprimé, près de ses côtés , avant et après cette fossette latérale ; peu garni de poils noirs , mi-couchés ; moins densement cilié sur les côtés. Par ses élytres paraissant souvent un peu moins larges en devant , parce que le prothorax est un peu plus arqué ; marquées de stries très-apparentes , presque uniformément prononcées, notées de points plus gros que ceux des intervalles. L'O. lividipes paraît généralement considéré en Autricbe comme étant la Cistela picipes de Fabricius ; nous avons été obligé de changer cette dénomination qui lui était appliquée à fort. Aa. Elytres glabres. 6. O. lcptuB*oS(le« ; Fabricius. Allongé ; notr : élytres d'un jaune d'ocre (f/i) oîi d'un jaune d'ocrc teslacé(2)- Tcte et prothorax garnis de poils cendrés ; celui-ci , en parallélipipède transversal de trois cinquièmes OMOPUi.iENS. — Omophlui. S9 plus large que long ; un peu arqué sur les côtés ; déprimé vers le milieu de ceux-ci ; rayé de deux sillons^ transverses , ruccoiircis et divergents, naissant de cette dépression ; relevé latéî'alement en rebord moins étroit vers la moitié de sa lojigueur ; finement et peu densement ponctué. Elytres glabres; rugideusement ponctuées ; marquées d'une fossette au milieu de la base ; à stries ponctuées plus faibles à lextrémité et sur les côtés ; sans stries distinctes entre la septième et la juxta-marginale ; presque sans gout- tière sur les côtés. Dessous du corps hérissé de poils cendrés. o^. Antennes un peu plus longuement pi'olongées que la nioilie de la longueur du corps. Elytres ordinairement d'un jaune testacé. Sixième arceau ventral creusé d'un enfoncement ovalaire, profond, avec les côtés de cette dépression terminés en forme de pointe courbée en dedans, et garnis de poils d'un blond cendré. Jambes de devant gra- duellement et faiblement élargies depuis la base jusqu'à l'extrémité ; légèrement courbées en dedans et garnies de poils spinosules courts, sur leur arête antérieure on externe. Peignes des ongles des pieds de devant élargis dans leur milieu. 5 . Antennes à peine prolongées jusqu'à la moitié de la longueur du corps. Elytres ordinairement d'un roux testacé ou d'un roux fauve. Sixième arceau ventral en ogive, cubconvexe , non déprimé. Jambes de devant droites ; garnies sur leur arête externe de petites épines plus apparentes. Peignes des ongles des pieds de devant graduellement rétrécis jusqu'à leur extrémité. Cistela lepheroides, Vxnn. Manl. t. ^. p. 85. fi. — Orjv. Encycl. méth. t. G. p. 5. 5. — Id. Entom. t. 3. no U. p. 5. 3. pi. I. fig. 3. a. Cistela lepturoides, Fabr. Ent. syst. t. \. 2. p. 43. ",. — Id. Syt. Eleut. t. 2. p. -17. 2. — Rossi, Faun. elr. l. I. p. -103. 2fi3. — Id. édit Wv.hw . t. I. p. 109. 263. — Panz. Faun. Germ. o. \\. ~Id. Enl. germ. p. 184. 4.— Tig.ny, Hist. nat. t. 7. p. -170. — L^tr. Hist. nat. t. -II. p. 19. I. — ^ Schonu. Syn. ins. t. 2. p. 333. 2. ' — Lamark, Anim. s. vert. t. 4. p. 384. 3. — Muls. Lellr. t. 2. p. 290. 3. — • Biar.Li;, Expéd. se. du Morée (Anim. arlic.) p. 22'(. 38.j. Chrusomela lepturoides, DeYillers, t. 4. p. 203. Omoj)/diis tepturoides, Dahl, Calai, p. 46. — Dej. Catal.(i82!) p. 71.— /rf. (I833j l>.2^3. — Id. (1837) p. 23.3. — Dn Casteln. Hisl. nat. t. 2. p. 246. \.—ld. l. Redtenb. p. 004. — KitsTER, K;i;f. Europ. 19. 30. Long. 0,0123 à 0,0157 (5 -1/2 à 7 1.). Larg. 0,0039 à 0,0048 (I 3,4 à 2 ^/8 1.) c/*- — 0,0045 à 0,0053 (2 à 2 2'5 1.) ? . Corps allongé ; médiocrement convexe. Tête noire ; ponctuée , plus finement sur la partie postérieure que sur l'antérieure ; garnie de poils 12 90 PECTIMPÈDES. cendrés ou d'un gris-cendré , fins , assez longs , peu épais , en partie couchés, en partie hérissés, parfois usés; notée d'une fossette poncti- forme au milieu du front et d'une dépression entre celle-ci et le côté interne de chacjue œil ; sillonnée sur la suture frontale. Palpes noirs. Antennes prolongées jusqu'aux trois cinquièmes (/) ou jusqu'à la moitié au moins (Ç) de la loniiueur du corps-, noires; presque glabres. Pro- tliorax presque en parallélipip;'de transversal , de deux tiers plus large qu'il est long ; presque tron([ué ou à peine échancré en devant , subsi- nué derrière chaque œil ; tronqué à la base ; un peu arqué sur les côtés, offrant vers les trois septièmes sa plus grande largeur ; émoussé à ses angles ; à peu près aussi large aux postérieurs qu'aux antérieurs ; muni dans sa périphérie d'un rebord très-étroit , plus apparent à la base , presque nul sur les côtés : relevé latéralement en un rebord , étroit près des angles , graduellement élargi vers le milieu des bords latéraux : creusé d'une fossette ou d'une dépression vers le milieu de chacun de ces bords ; rayé de deux sillons Iransverses, naissant de cette dépression : l'un , au tiers ou aux deux cinquièmes de la longueur ; l'autre, aux quatre septièmes ou aux deux tiers , ordinairement diver- gents de dehors en dedans : l'antérieur parfois transversal : le posté- rieur généralement prolongé environ jusqu'au tiers ou un peu plus de la largeur, où ils s'effacent souvent l'un et l'autre ; n'offrant géné- ralement pas de traces d'une ligne longitudinale médiaire; d'un noir luisant ou brillant ; marqué de points assez petits et peu épais sur le dos, plus marqués et plus rapprochés sur chaque dépression ; garni ou hérissé de poils cendrés, fins, ordinairement clairsemés ou parfois usés, d'autres fois plus apparents et moins rares, surtout chez le ^. Eciisson en triangle aussi long que large, un peu obtus à l'extrémité ; noir ; pointillé. Elytres d'un cinquième environ plus larges en devant que le prothorax à ses angles postérieurs; quatre fois aussi longues que lui; subgra- duellement et faiblement élargies jusqu'aux deux tiers (J) ou aux trois cinquièmes (t/'), rétrécies ensuite en ligne un peu courbe ; subarron- dies à l'angle suturai ; sans gouttière sensible sur les côtés; munies latéralement d'un rebord étroit et tranchant ; médiocrement convexes ; d'un jaune d'ocre, d'un jaune testacé, d'un jaune roux ou d'un roux testacé, ordinairement d'une teinte plus claire chez le ç/' que chez la î ; glabres ; marquées d'une fossette humérale assez prononcée ; offrant une autre fossette vers le milieu de leur base ; à stries pon- ctuées assez légères : les quatre premières ordinairement affaiblies vers la base, sensiblement dirigées en dehors, depuis les deux cinquièmes antérieurs jusqu'à leur naissance ; sans stries di.stinctes depuis la sep- OMOPHLIENS. — OwflphluS. M" tième jusqu'à la voisine du rebord marginal : celle-ci aussi distante de ce rebord vers le milieu de leur longueur, que la septième l'est de la sixième : l'espace compris entre la septième et le rebord marginal égal environ au tiers de la largeur d'une élytre; offrant une strie ju\la- suturale prolongée jusqu'au sixième de leur longueur. /«l àO,00(M (2 1,4 à 2 3/4 1.) J. Co7ys suballongé ; assez convexe ; sensiblement plus large chez la î que chez le ^. Trie noire ; ponctuée ; hérissée de poils nébuleux , fins, clairsemés ou peu épais ; marquée d'une fossette sur le milieu du front et d'une dépression beaucoup plus prononcée entre celle-ci et le côté interne de chaque œil ; sillonnée sur la suture frontale. Palpes noirs. AnieJines prolongées jusqu'aux trois cinquièmes (c/') ou environ jusqu'à la moitié de la longueur du corps (?) ; noires ; presque glabres. Pro- thorax presque en parallélipipède transversal , une fois au moins plus laruc qu'il est long: échancré en arc transversal obtus, à son bord an- térieur ; offrant, par là, les angles antérieurs plus avancés et arrondis ; peu arqué sur les côlés, ou élargi en ligne courbe jusqu'aux deux cin- quièmes, souvent un peu anguleux dans ce point , subparalléle ou ré- tréci ensuite en ligne presque droite ; subarrondi aux angles posté- rieurs ; faiblement plus large à ceux-ci qu'aux antérieurs ; en ligne à peu près droite à la base ; muni en devant et sur les côtés d'ui» rebord très-étroit ; rayé au devant de la base d'une ligne transversale qui le fait paraître moins étroiteinent rebordé : relevé latéralement en un rebord de largeur presque uniforme, égal dans son milieu environ au sixième ou au cinquième de la moitié de sa largeur: peu convexe; un peu inégal: noir; ruG;uleusement ponctué sur les côtés, man|ué sur le (iis(jiiP(le points moins rapprochés, phis petittv séparés par des espace» OMOPHLiE>s. — Omophhis. 9*8! lisses ; garni ou mi-hérissé de poils obscurs ou d'un cendré obscur, ordinairement peu épais chez le c/*, plus clairsemés ou presque nuls chez la J ; creusé de deux sillons transversaux interrompus dans leur milieu, naissant chacun de la partie latérale relevée en rebord : l'un, vers les deux septièmes de la longueur et prolongé jusqu'au quart ou au tiers, ou parfois plus ou moins distinct sur toute la largeur : l'autre, naissant vers la moitié de la longueur, souvent obsolète vers ce point, prolongé, en se dirigeant un peu en arrière, jusqu'au tiers au moins de la largeur totale , vers les trois quarts de la longueur; faiblement déprimé à son bord antérieur, derrière chaque œil; sans fossette ou dépression bien prononcée vers la moitié des bords latéraux : marqué d'une dépression ou d'une fossette sur le milieu de la ligne médiane et au devant du milieu de la base ; offrant parfois sur la ligne médiane les faibles traces d'un raie longitudinale. Ecusson en triangle obtus ; noir ; pointillé ; presque glabre. Elytres d'un sixième ou cinquième plus larges en devant que le prothorax à ses angles postérieurs ; quatre fois et demie aussi longues que lui; élargies en ligne subsinuée jus- qu'aux trois cinquièmes de leur longueur, rétrécies ensuite en ligne courbe jusqu'à l'extrémité , arrondies chacune à celle-ci ; moins d'une fois (î) ou ime fois (c/') plus longues qu'elles sont larges prises en- semble ; offrant sur les côtés une gouttière assez étroite , naissant un peu après les épaules et prolongée jusqu'à la moitié de leur longueur; assez faiblement (o^) ou médiocrement (î) convexes ; à fossette humé- raie assez légère vers le point correspondant au milieu de la longueur du calus humerai, ordinairement plus prononcée près du bord anté- rieur; sans dépression bien sensible sur le milieu de leur base; d'un roux testacé, plus pâle chez le (/, plus foncé chez la 5 : glabres ; ru- guleusemenl ponctuées; à stries très-légères, ponctuées comme le reste de la surface, peu rét-ulières : les trois à cinq plus rapprochées de la suture, souvent seules distincles, encore même parfois peu distinctes à l'extrémité. IntenHillcs plans: les suturai, troisième et cinquième ordinairement sensiblement plus étroits que leurs voisins et quelque- fois un peu saillants sur une partie de leiu" longueur. Repli invisible, quand l'insecte est examine en dessus ; réduit à une tranche à partir des hanches postérieures. Dessous du corps et pieds noirs ; hérissés de poils cendrés. Pros/f'/7»/}n comprimé et indistinct entre les hanches ; moins élevé qu'elles ; prolongé jusf|u'à l'exlrémité de l'arceau. Cette espèce n'est pas rare au printemps, dans les environs de Lyon et dans le midi, et môme dans quelques parties du centre de la F'rance. f>es c/* sont, en général, moins communs que 1rs J. 94 ADDENDA ET ERRATA. Obs. Les élytres offrent des varialions assez nombreuses. Parfois les trois stries juxta-suturales seules sont visibles, ordinairement on en peut compter cinq, quelquefois jusqu'à sept, ou plus rarement les dis- tinguer toutes. Néanmoins celte espèce se distingue facilement des 0. curvipes^ pi- cipes^ pubescens et frigichis ^ par ses élytres glabres; du lepturoides par son corps proportionnellement moins long et plus large ; par son pro- thorax une fois au moins plus large qu'il est long ; moins régulière- ment arqué, tantôt plus rapproché de la ligne droite, tantôt un peu anguleux sur les côtés ; relevé latéralement en un rebord presque uni- formément aussi large que le sixième de la moitié de son diamètre transversal ; non creusé d'une dépression ou fossette profonde vers le milieu de ses bords latéraux ; par ses élytres sans fossette vers le milieu de leur base ; à fossette humérale légère; olîrant depuis l'épaule ou un peu après jusqu'à la moitié de leur longueur une gouttière très-appa- rente ; ne laissant pas voir le bord interne du repli , vers les deux cin- quièmes de la longueur, quand l'insecte est examiné en dessus ; offrant leur surface rugueuse, c'est-à-dire non unie entre les points ; marquées de points plus rapprochés ; à stries ordinairement moins distinctes et ne paraissant pas marquées de points différents de ceux des intervalles. Les ,/' s'éloignent de ceux des autres espèces par le sixième arceau ventral terminé par une sorte de forceps , c'est-à-dire par deux bran- ches courbées en dedans à leur extrémité, et presque glabres. ADDENDA ET ERRATA. Page 39, après la ligne 18, ajoutez : Voici la description de la nymphe de YAUecula morio. A'^ni^fte arquée sur le dos ; suballongée; blanche, au moins dans les premiers jours. Anteiines prolongées de chaque côté en arc longi- ludinal, recouvertes par les deux premières paires de pattes: celles-ci of- frant les cuisses et les jambes dirigées de côté, en formant un angle dont le genou est le sommet; à tarses longitudinalement prolongés près de la partie niédiaire du dessous du corps : les deux pieds postérieurs voiles par les organes du vol : les cinq ou six premiers arceaux du ventre dilatés de chacjue côté en forme de lame tranchante , terminée à ses deux angles par une épine : l'antérieure dirigée en avant, la pos- térieure en arrière. Page 65, au lieu de PREMIERE FAMILLE, lisez : DEUXIEME FA- MILLE. ^ TABLE ' PAR ORDRE ALPHABÉTIQUE. ALLECULA 30 ferruginea 'i2 inorio 37-38 AUéculates 30 AMARYGMUS. ater 63 A r^ AS PIS. tnurina I>7 CHRYSOMELA. ceramboides 45 gain 57 lepturoides 89 morio 38 murîna ...... 50 pubescens 84 sulfurea 7-1 C.ISTELA U anfennata 53 aira 03 axillaris 32 badia 42 bicolor 72 bipustidata 23 brevis ^8 castanea 42 ceramboides 45 curvipes 76 distincta 74 eronymi 57 ferruginea 42 flaripes ^8-30 fidripes 42 fusca 49-58 humer a lis 23-30 lepheroides 89 lepturoides 89 linearis H 8 luperus 42 inaura 58 morio 38 viurina .... 50-57-58 nigra 63 nigripennis 74 nigrita 67 oblonga 60 opaca 38 picipes 79 reppensis 57 rubricollis 57 rufa 57 rufipes 42- i 9 sulfura ta 72 sulfurea 7-1-72 sulfuripes 7-1 tJioracica 57 Cistelairca 36 Cistelates 39 CisTiiLii-ss H 4 CRIOCERIS. castanea 42 ceramboides 46 erythi'opa. ..... 42 fusca 58 murina 57 CR YPTOCEPHÂLUS. ceramboides .... .. 46 ki Ioniens is 38 luperus 42 reppensis 57 sulfura tus 72 sulfureus 7-1 sulfuripes 7-1 CTEMÔPUS 69 sulfureus .... 70-7-1-72 ERO'fYLUS. hiloniensis 38 rufipes 38 rufus 38 ERYX 6-1 alra 62 96 TABLE PAR ORDKF niger 63 ahjra 63 GO^ODERA 4^ fulvipes 41 HELIOTAURIJS . . . . T3 dislinclus 74 nigripennis . . . . 74 HELOPS. ater 02 barbatus -18 picipes -18 quadrimacxdatua . . 27 HYMENALIA 48 fusca 48 HYMENORUS 33 Doublieri 34 ISOMIRA 52 antennata 52 hypocrita 60 murina 55 LEPTURA. bipustulata .... 30 MEGISCHIA. curvipes , 76 M0RDELL.4 fuira 57 striata 46 Mycetocliaraircs . . ^5 MYCETOCHARES. . . . -17 axillaris 32 barbata -17-18 bipustulata .... 22-23 fasciata 25-26 flavipes 29-30 lincaris 32 linearis ^8 maurina 33 morio 33 quadriraaculata . . . 27-28 quadripunctata. . . 28 quadripustulata . . 28 MYCETOCIIÀRIS. axillaris 32 bipuatulata . . 23 AI.PHABETiQtE. flavipes 36 linearis 32 morio 33 scapularis 23 MYCEIOPHILA. axillaris 32 barbata H 8 bipustulata 23 breris -18 flavipes 30 linearis -18 morio 33 scapularis 23 OnopnuiEMS 65 OMOPHLUS 74 amerinx 84 brevicoUis 91 curvipes 75-70 frigidus 8^ lepturoides 88 lividipes 87 pallidipennis .... 84 picipes 78 picipes 88 pinicola 84 pubesceus 84 sericeicollis 79 tibialis. ...... 79 PIM EU A. atra 63 PODO^TA 60 nigrila 67 PRIONYCHUS. ater 63 melanarius 65 PYROCflROA, rufa 4() nigra 63 TE NE BRIO. ater 63 Jlavus 7-1 lutea 7^ luteux ....... 7-1 LATiGÈNES. — supplément. Ulonia Pci»i»OBi«lî ; Mlxsaxt et Glillebeau. Suballongé ; presque parallèle , faiblement convexe , d'un rouge brun et luisant. Prolhorax presque en carré, d'un cinquième plus large que long; bissinué et sans rebord àla base, au moins sur sa majeure partie médiaire ; finement ponctué. Elytres à neuf stries profondes et ponctuées. Intervalles un peu crénelés par les points des stries; superficiellement pointillés ; peu convexes ou presque plans. Menton généralement moins large qu'il est long. Jambes de devant ordinairement èi cinq dentelures. ^. Prolhorax marqué , près du uiilieu du bord antérieur , d'une fossette transverse égale à un peu plus du tiers antérieur. Jambes de devant plus sensiblement arquées. Menton obtriangulaire ; glajjre ; ordinairement peu sillonné parallèlement à ses bords latéraux. Ç . Prolhorax sans dépression. Jambes de devant moins sensible- ment arquées. Menton profondément sillonné de chaque côté, près du bord latéral. Uloma Perroudi, Miil.4pIiodiiis '•///rM».s'. S(:iioi:,%iiMîK (dcci'il {lar Gvlleiih.) Syn. inscct. t. \. p. 83.00. L«iig. (I,C033 : I S/'î I.). l.artr. O.OOiS (.;'5 I.). Chaperon en demi-hexagone, snbarrondi aux angles de devant; à peine écliancré et sans abaissement sensible à sa partie antérieure ; rebordé dans sa périphérie; non relevé aux angles antérieurs; faible- ment dilaté aux joues. 7V/c faiblement convexe; d'un rouge brun ou tirant sur la couleur de poix ; subaspèrement marquée de points assez gros, donnant chacun naissance à un poil ou espèce de soie livide jaunâtre ; presque lisse sur le veriex. Yeux bruns. Palpes et antennes d'un l'ouge brunàlre ou d'un rouge brun livide. Prothorax peu ou point échancré en devant, à angles antérieurs sans avancement sensible ; cilié et faiblement curvilinéaire sur les côtés; à angles postérieurs oblusément ouverts ; écoinlé à ceux-ci ou en arc dirigé en arrière et à peine bissubsinueux, à la base ; garni laléralemeiit d'un rebord qui s'arrête aux angh^s postérieurs ; sans rebord postérieurement ; fai- blement convexe en dessus ; d'un brun de poix rouge ou rougeâtre, plus clair sur les côtés ; densement marqué de points circulai- res assez gros, dorniant chacun naissancf; à un poil livide ou d'un livide jaunâtre, olfranl dans la seconde moitié de sa ligne uiédiaire im relief peu apparent. Ecusson en triangle plus long que lai'ge ; d'un brun de poix rougeâtre ; très-densement et finement pointillé. Elyircs, aux épaules, un ])eu moins larges que le prothorax ; deux fois environ aussi longues que lui ; subsinueuses au-dessous des épaules, subcurvi- linéairenieut et faiblemenl élaigi(>s ensuile justju'au niilieu de leur longueur ; subarrondies à l'exlrémilé ; entières à l'angle suturai ; médiocrement convexes en dessus ; d'un rouge brun de poix plus clair que le prolhorax, (|uel(juefois d'une manière jtrescpie uniforme, d'autres fois avec des parties ( les épaules et les côtés surtout) moins foncées ou plus claires que les autres ; à sept rainurelles subtermi- LAMELLICORNES. — supplënient. nales, excepté la quatrième qui est plus courte, mcdiocrement ou assez faiblement profondes : les quatre premières plus étroites que les in- tervalles : les cinquième, sixième et surtout septième, plus larges que les intervalles : la cinquième et surtout la sixième plus ou moins sensiblement convexe, et paraissant par-là offrir une rainureîle de plus, surtout quand on examine l'insecte d'arrière en avant. Intervalles bissérialement garnis de poils livides ou d'un livide jaunâtre, pro- duisant l'effet de guillocbis. Dessous du corps d'un brun de poix rou- geâtre, avec la région anale et les pieds plus clairs. Premier article postérieur des tarses à peu près aussi long que les trois suivants réunis. Cette espèce paraît rare en France. Elle a été trouvée par M. Rey dans les environs de Lagnieu ( Ain ). Le quati'ième intervalle est plus court et enclos par les troisième et cinquième parialement réunis. JJH. villosus fait le passage des Aphodiales ayant dix rainurelles à ceux qui n'eu ont que sept. SMITHSONIAN INSTITUTION LIBRARIES 3 9088 00830 7068 <(^i lA 'S- Lettres a Julie sur l'Entomologie. Parts. 1830. 2 vol. in-8. Histoire naturelle des Coléoptères de frange. — LoNCicoRNES. Paris. 1839. 1 vol. in-8. — Lamellicornes. Paris. 1842. 1 vol. in-8. — Pai.picornes. Paris, 1844. i vol. iii-8. — ScLCicoLLES. — Sf.curipalpes. Paris. 1816. 1 vol. in-8. — Latigèkes. — Paris. 1854. 1 -vol. in-8. — Pectinipèdes. Paris, 1855. 1 vol. in-8. Spéciès des Coléoptères trimères sécuripalpes. Lyon et Paria. 1850-1851. 1 vol. en deux parties grand in-S. Opuscules entomologiques grand in 8". — 1" cahier. 18o2. — 2™° cahier. 185 3. — a"'« cahier. 1853. — 4"'" cahier. Uîdî. r)'"« cahier. 1854. — e*"* cahier. 18.^."». é^: a ■>o: <^m k^l Sous presse : Histoire naturelle des Coléoptères de France. — Hètêromères. (Suile et fin). .— STERN0\eS. Opuscules entomologiques grand in-8". — :""• cahier. Cours d'histoire naturelle. (Zoologie). Lyon. — Imp. de F. DUMOULIN, rue Centrale , 20, •S- 2S^ % 'JB-