MN > = ee > N NS CPÉNFENCDENENENEE 902 … æêe. (OS EX LIBRIS | William Healey Dall Division of Mollusks Sectional Library MI {nl fl! IL nl | ATINE | es nb: # CJ % Aer D: Ne : OR CUS 4 re: êté Pa SRE 14 + ARIT URT HA SL 114 J ÿ : h AA Be mul RAT ee ‘Sin jh. di di 2 D L eh 4 lui . Ü 4 C 4 à % SEAT: En Feel HISTOIRE NATURELLE _ DES COQUILLES. IMPRIMERIB D'APEL LANOE , Rue de la Harpe, Ne 78, HISTOIRE NATURELLE DES COQUILLES, Contenantleur description, les mœurs des animaux qui les habitent, etleurs usages. Avec figures dessinées d’après nature. PAR L.A.G. BOSC, Membre de l’Académie des Sciencess Deuxième édition, augmentée d’une Table alphabétique de toutes les espèces men- tionnées dans cet ouvrage, avec les sy- nonymies de M. Lamarck. TOME III. À PARIS, Cnez VERDIÈRE, Libraire, Quai des Augustins, n° 25. 1824. See <» 4% on f M na à LE PA AAA A VANRAA RAS AS AAA AAA AAAAS VAR LA AAA VA HISTOIRE NATURELLE DES COQUILLES. MYE, Mr1, Linnæus. Coquille transverse, bâillante aux deux bouts , et dont le ligament est intérieur : valve gauche munie d’une dent cardinale , comprimée, arrondie, perpendiculaire à la valve , donnant attache au ligament. Cr genre est de Linnæus , mais Bru- guière et Lamarck l’ont beaucoup per- fectionné, en en tirant la plus grande partie des coquilles pour en faire leurs genres vulselle, glycimère et mulette , qu'on trouvera ci-après, à la place que l’ordre naturel leur assigne. Ainsi donc lesmyes ne comprennent plus que des coquilles marines qui ont une dent cardinale tres-saillante à une [ Coquilles. TITI. 1 2 HISTOIRE NATURELLE des valves, et leur nombre est peu con- sidérable. Les myes sont habitées par un ace- phale dont le manteau est fermé par- devant, qui fait sortir par une des ex- trémités de sa coquille , un pied court, suborbiculaire , et par l’autre extrémi- té, un tube double, très-grand, qu'il forme avec son manteau. Les myes s’enfoncent dansles sables, d’où onles tire aux basses marées pour lesmanger. Les myes sont figurées pl. 229 de PEncyclopédie. Mye tronquée, Mya truncata. Ovale tronquée postérieurement, avec des stries transverses irrégulières. Lister , tab. 428, fig. 269, Gualt. tab. 91, fig. D. Chemn. 6. tab. 1. fig. 1,2. Encycl. pl. 229. fig. 2. Se trouve dans les mers d'Europe. Mye des sables, Mya arenaria. Ovale, arrondie postérieurement; des stries transverses se changeant en rides. Lister , Conch. tab. 419. fig. 262. Dar- genville , Zoom. pl. 5. fig. C. Chemn. 16. tab. 1 fig, 54, DES MYES. 3 Voy. la figure, pl. 14, fig. 2, de moitié de nature. Se trouve dans la mer du Nord, Mye de Nicobar, Mya Nicobarica. Ovale, oblongue , striée en sautoir, plus convexe d’un côté. Chemn. Conch. 6. tab. 3. fig. 19, 20. Se trouve dans la mer des Indes. Mye australe, Mya australis. Ovale , comprimée , deux dents cardinales latérales. Chemn. Conch. 6. tab. 53. fig. 17, 18. Se trouve à la Nouvelle Ft s'éloigne de ce genre. Mye de Cadix, Mya Gaditana. Arrondie , aplatie , striée transversale- ment ; jaune d’ocre en dehors; blanche en dedans. Chemn. Conch. 6. tab. 3. fig. 22. Se trouve sur les côtes d’Espagne. 4 HISTOIRE NATURELLE GLYCIMÈRE, G:rcrurris, Lam. Coquille transverse , bâillante aux deux ex- trémités : charnière calleuse , sans dents ; nymphes protuberantes ; ligament exté- rieur. Uxe coquille placée par Linnæus par- mi lesmyes, a servi à Lamarck de type pour établir ce genre qui diffère de tous les autres par sa charnière gibbeuse , protubérante, et dépourvue de dentset de fossette à l'endroit où est placé le Hi- gament. Daudin, quia fait une monographie de ce genre qu’ilavoit aussi formé sous le nom de cyrtodaire, observe, dans le n° 22 du Bulletin des sciences, que d’après la forme bâillante de la coquille, il y a tout lieu de croire que l’animal qui l’habite estun acéphale , muni d’un pied, et vivant dans le sable; que ses deux valves sont faites de manière qu’elles peuvent plus aisément que cel- DES GLYCIMERES. 5 les de la plupart des autres coquilles , servir, par leurs mouvemens alterna- tifs, à la marche de l’animal. En effet, le bâillement de ces valves est très-consideérable , d’une irrégula- rite difficile à décrire , et l’attache mus- culaire est placée vers l’extrémité infé- rieure des valves, près de la charnière. Daudin a faitconnoître plusieurs es- pèces nouvelles de ce genre , et on va employer ici sou travail. Giycimère rugueuse , Glycim. rugosa. Très-épaisse , ovale, oblongue , à stries ridées et transversales. Maya gtycimeris, Linn. — Lister, tab. la 4. fig. 258. Gualteri , tab. 90, fig. À. Chemn. Conch. 6. tab. 3. fig. 25. Se trouve dans toutes les mers d'Europe. Glycimère incrustée, Glyc. incrustata. Oblongue , enduite en dedans d’un dépôt calcaire, en forme de crête , et recouverte par un vernis noirâtre ; les sommets rongés. Chemn. Conch. 11. tab. 198. fig. 1934. Daudin . Bull. des Sciences, n° 22. Voy. la figure réduite de moitié, pl. 17. RG: L/.2: Se trouve dans les mers de l’Europe méri- dionale. 6 HISTOIRE NATURELLE Glycimere ovale, Glycimeris ovata. Ovale , cendrée , luisante ; marquée trans- veisalement de trois bandes fauves et jaunà- tres en dedans Sotdani, pl. 15. fig. 4, 5: Se trouve dans le sable dans la Méditerra- née. Glycimère caspienne , G/ycim. caspica. Blanche , mince , striée , ovale, très- bâillante. Maya edentula , Pallas. Se trouve dans les sables de la mer Cas- pienne. Glycimère byssyfère, Glyc. byssifera. Rude , oblongue, striée, convexe et bys- sifère. Myabyssifera, Ostro. Fab.—Iter.W goth. tab. 5. fig. 2. Gmel. Syst. Nat. Se trouve attachée aux rochers dans la mer du Nord. Glycimère rousse, Glycimeris rufa. Allongée , unie en dedans, la charnière au milieu des valves. V'oy. la fig. un peu réduite, Pl 27 Hbe a. Se trouve dans les grands fleuves , et dans les lacs de l’Amérique méridionale. ST DES SOLENS. SOLEN , Soren. Coquille transverse, à bord supérieur droit, ou presque droit, bâillante aux deux ex- trémités ; deux ou trois dents à la char- nière fournie par les deux valves. Les solens forment un genre de co- quilles connues sur les côtes de France sous le nom de manche de couteau, à cause de leur forme. Ce genre diffère peu des tellines, aveclesquelles Davila Ja même réuni. Ce sont, en général, des coquilles allongées, très-mincess peu convexes et toujours bâillantes à seurs extrémités, qui viventenfoncées dans le sable. L'animal des solens est une ascidie dont le manteau représente un sac membraneux fort mince, et ouvert à ses deux extrémités. Ce manteau est presque cylindrique , etcouvre totale- ment les autres parties de son corps. De son extrémité supérieure sortent deux trachées sous la forme de deux 8 HISTOIRE NATURELLE tuyaux assez longs, mais si voisins, qu’ils semblent n’en faire qu’un. Ils sont cylindriques, cependant un peu plus gros à leur origine qu’à leur extré- mité, dont le contour est crénelé par beaucoup de dents. L’un est un peu plus petit que lautre. L’extrémite inférieure du manteau s'étend un peu hors de la coquille, et accompagne le pied qui estcylindrique et renflé à son extrémité. Le solen, comme il a été dit, vit constamment enterré dans le sable , et il ne sort jamais que forcémentdu trou où il a été placé par le hasard à sa nais- sance. Ce trou a, pour le solen coute- lier des côtes de France, trois à quatre décimètres de profondeur; l’animai se tient au fond aux basses marées, et s’élève à son bord lorsque la mer est haute , par le moyen de l’action alter- native de ses valves, combinée avec celle de son pied. Pour le faire monter, lorsqu'aux basses marées, l’eau a aban- DES SOLENS. 9 donné le sable où il se trouve, les pê- cheurs jettent dans son trou, qui reste toujours ouvert pour sa respiration , une pincée de sel, et avec un instru- ment de fer pointu, appelé dardillon, on soulève la terre au-dessous de lui, au moment où il paroît à la surface. Il esttrès-probable que la présence du sel fait croire à cet animal que la mer est revenue au-dessus de son trou; mais les pêcheurs sont persuadés, au con- traire, que c'est parun motifde crainte, pour cette substance , qu'il le quitte. Les solens sont phosphoriques dans Pobscurité. On les mange sur les côtes de France, et on les y emploie pour servir d’amorce dans la pêche à la ligne des gros poissons. Les anciens Naturalistes et les pê- cheurs actuels ont distinguéles solens en mâles et en femelles ; mais ce qu'ils prennent pour la femelle , est une es- pèce distincie; c’est le solen silique, tandis que !e mile est le solen manche 10 HISTOIRE NATURELLE de couteau. Il est très-probable que ce ver est hermaphrodite, et qu’il n’a pas besoin du concours d’un autre individu pour être fécondeé. Lamarck a divisé ce genre en deux autres, savoir : Solen, solen. Coquille transverse, à bord supérieur droit ou presque droit, bâillante aux deux extrémités, deux ou trois dents en tout à la charnière , fournies par les deux valves. Solen manche de couteau. Sanguinolaire, Sanguinolaria. Go- quille transverse , à bord supérieur arqué , un peu bâillante aux extrémi- tés : deux dents cardinales articulées et rapprochées sur chaque valve. Bruguiere a figuré les solens depuis la planche 122 jusqu’à la planche 128 de J’'Encyclopédie. Solen manche de couteau, $. vagina. Linéaire , droit, une des extrémités mar- née ; la cheraière a une seule dent. DES SOLE NS: 11 Lister. Conch. tab. 407. fig. 255. tab. 408. fig. 256. ettab. 412. fig. 1. Guatt. tab. 95. C. D. E. Dargenville ; pl. 24. fig. K. Zoo- morph. pl. 6. fig. G. H. Chemn. , 6. vign. 2} y. GE tab. 4. fie. 20. 28, Voy. pl. 18. fig. 5 , la représentation de cette espèce et de son animal réduite au sixiè- me de sa grandeur naturelle. Se trouve dans les mers d'Europe, d’Asie et d'Afrique. Solen silique, Solen siliqua. Linéaire , droit; la charnière à deux dents d’un côté. Lister, Conch. tab. 413. Dargenv. pl. 6. fig. M.M. Chemn. 6. tab. 4. fig. 29. d. Se trouve dans les mers d'Europe. Solen sabre , Solen ensis. Linéaire , un peu recourbé ; la charnière à deux denis d’un côté. Lister, Conch. tab. 411. fig. 257. Dar- genville, pl. 24. fig. L. Chemn., 6. tab. 4. fig. 50. a. Se trouve dans les mers d'Europe. Solen molen, Solen legumen. Linéaire, ovale, droit; la charnière avec deux dents au milieu, de chaque côté, dont une est bifide. Lister, Conch. tab. 420. fig. 264. Gualt. tab. 91. fig. A. {danson, pl. 19. fig. 5. Chemn. 6. tab, 5. fig. 32 et 54. Se trouve dans la Méditerranée et sur la côte d'Afrique, 12 HISTOIRE NATURELLE Solen coutelier, Solen cultellus. Ovale , oblong , un peu arqué. Rumph. tab. 45. fig. F. Gualteri, Test.\ tab. 00. fig. E. Chemn. 6. tab. 5. fig. 36 et 57. Se trouve dans la mer des Indes. Solen radiée, Solen radiatus. Ovale, droit, uni, des côtes transverses comprimées. Lister, Gonch. tab. 422. fig. 266. Gualt.' tab. o1. fig. B. Dargenn. pl. 22. fig. P. Chemn. 6. tab. 5. fig. 56. 40. Se trouve dans la mer des Indes. Solen golar, $olen strigilatus. Ovale obliquement strié , rougeâtre, radié de blanc. Lister,Conch. tab. 416. fig. 260. Gualt. tab. 91. fig. C Adanson, pl. 19. fig. 2. Chem. 6. tab. 6. fig. 45 et 44. Se trouve dans la mer des Indes, sur la côte d'Afrique et dans la Méditerranée. Solen tagal, Solen Adansonii. Oblong, obliquement strié, cendré. Adanson , pl. 19. fig. 11. Se trouve sur la côte d'Afrique. Solen bec de canard, Solen anatinus. Ovale , membraneux, velu ; les côtes de ja charnière courbées. Rumph., pl. 75. fig. O. Dargenv. , pl. 22. fig. M. Chemn. , 6. tab. 6. fig. 46. 48. Se trouve dans la mer des Indes. DES SOLENS. 13 ‘Solen mache , Solen macha. Ovale, oblong, tronqué antérieurement ; ja charnière à deux dents d’un côté. Se trouve sur les côtes du Chili. Solen enflé, Solen bullatus. Presque rond , renflé, presque strié, anté- rieurement très-bâillant et crénelé. Lister, Conch. tab. 342. fig, 179. Gualt.! Test. tab. 85. fig. H. Chemn., Conch. 6. _tab. 6. fig. 49. 50. Se trouve dans la mer des Indes et d’A- mérique. Solen petit, Solen minutus. Es Ovale , les angles des deux valves crénelés. List. tab. 426. fig. 265. Cheinn. Conch. 6. tab. 6. fig. 51. 52. Se trouve dans la mer d'Europe. Solen verdâtre, Solen virens. Ovale, oblong, avec une bosse. Se trouve dans la mer des Indes. Solen diphos, Solen diphos. Ovale , uni , le sommet saillant. Valentin , Mus. tab. 15. fig. 5. Chemn. Conch. 6. tab. =. fig. 55. 54. Se trouve dans la mer des Indes. Solen très-petit, Solen minimus. Linéaire , oval, droit; la charnière avec deux dents latérales, l’une échancrée, Coquilles. IL. 2 14 HISTOIRE NATURELLE Chemn. Conch. 6. tab. 5. fig. 51. a. b. Se trouve dans la mer des Indes. Solen très-grand, Solen maximus. Linéaire , ovale, droit, strié en arc; la charnière à deux dents. Chemn. Conch. 6. tab. 5. fig. 35. Se trouve dans la mer des Indes. Solen rétréci, Solen coarctatus. Ridé transversalement , le milieu rétréci, arrondi des deux bouts ; le milieu de la char- nière d’une des valves tantôt avec une, tan- tôt avec deux dents. Chemn. Conch. 6. tab. 6. fig. 45. Se trouve dans la mer des Indes. Solen couleur de rose. Solen roseus. Rose ; les dents cardinales échancrées. Chemn. Conch. 6. tab. ;. fig. 55. Se trouve dans la mer Rouge. Sol. sanguinolent, So/. sanguinolentus. Ovale , très-uni; la charnière avec un tu- bercule à deux dents. Lister, Gonch. 597. fig. 256. Chemnitz, Conch. tab. 7. fig. 56. Se trouve dans la mer des Antilles. Solen strié. Solen striatus. Strié transversalement ; la charnière avec une seule dent. Chemn. Gonch. 6. tab. 7. fig. 57. 58. Se trouve dans la mer des Indes. DES SOLENS. 15 Solen galan, Solen vespertinus. Ovale, oblong, radié de fauve clair; la charnière gauche avec une dent solitaire, in- sérée entre les deux de la valve opposée. Lister, Conch. tab. 417. fig. 261. 4dan- son, pl. 17. fig. 20. Dargenv. pl. 22. fig. 1. Chemn. 6. tab. 7. fig. 59. 60. Se trouve dans la Méditerranée et sur la côte d’Afrique. Solen occident , Solen occidens. Strié transversalement, uni au sommet radié de blanc et de rougeâtre ; la charnière à deux dents des deux côtés, avec une fos- sette intermédiaire. Chemn. Conch. 6. tab. 7. fig. 61. On ignore sa patrie. Solen de Spengler , Solen Spengleri. Le sommet divisé en deux ; la dent princi pee de la charnière arrondie , les accessoires ongues , aiguës, celle de l’autre côté courbe. Spengler , Cat. rais. tab. 1, fig. 8, 9. On ignore sa patrie, 26 HISTOIRE NATURELLE TELLINE, Terra, Linnœus. Coquille bivalve, égale , transverse ou orbi- culaire, ayant un pli sur le côté antérieur ; une ou deux dents cardinales , et deux dents latérales écartées. , IL ne faut pas croire que toutes les coquilles auxquelles on a donné le nom de tellines appartiennent à ce genre. Presque tous les Conchyliologues ont varié dans les caractères qu’on doit lui donner , et lui ont réuni des espèces quine conviennent pas à celui de Lin- næus. Adanson sur-tout a décrit, sous ce nom, quatre coquilles dont aucune ne lui appartient, et il a placé les vé- ritables tellines dans son genre came. Il y a fort peu de différence entre les tellines, les solens et les bucardes, mais il y en a beaucoup entre elles et les moules, avec lesquelles plusieurs auteurs anciens et modernes les ont confondues. DES T LLINES. 17 Les tellines sont des coquilles en ge- néral assez épaisses, variant beaucoup dans leurs formes; les unes sont lisses, les autres striées ou rugueuses, mais jamais à un degré considérable. Les animaux qui les habitent sont fort peu différens de ceux des genres cites plus haut. Ils ont, en avant, deux syphons simples et courts, dont l’un, le plus large , sert à l’entrée des alimens, et l’autre, à la sortie des excrémens; ils ont de plus, en arrière, un muscle Hinguiforme qui leur sert de pied. Ils marchent par la méthode déjà décrite à l’article des myes, c’est-à-dire , en ouvrant et refermant alternative- ment leurs valves, en allongeant et raccourcissantleur pied. Plusieurs sont mangées sur nos Côtes sous le nom de moules. Bruguière et Lamarck ont divisé les tellines de Linnæus en quatre genres nouveaux, qui sont : 18 HISTOIRE NATURELLE Telline , fellina; coquille transverse ou orbiculaire , ayant un pli sur le côté antérieur , une ou deux dents cardina- les, et deux dents latérales écartées. La telline verge. Caspe . caspa. Coquille transverse ; deux dents cardinales sur une valve, une dent interposée ou intrante sur la valve opposée. Telline angulate. Ce genre prend aussi plusieurs espè- ces dans celui des vénus de Linnæus. Linnæus, de son côté , a aussi divisé son genre en trois sections; savoir: Tellines ovales et épaisses. Tellines ovales etcomprimées. Tellines presque orbiculaires. T'ellines ovales et épaisses. Telline gargadie, Tellina gargadia. Fugueuse antérieurement, la fente dentée. DES TELLINES. 19 Rumph. tab. 45. fig. N. Chemn. Conch. 6. tab. 8. fig. 635 et 64. a. b. Se trouve dans la mer des Indes. Tell.langue de chat, Tell. lingua'felis. EHérissée, les écailles en croissant. Rumph. tab. 45. fig. G. Gualt. Test. tab. 76. fig. E. Chemn. 6. tab. 80. fig. 65. Se trouve dans la mer des Indes. Telline verge, T'ellina virgata. Un angle antérieur ; des stries transverses recourbées ; des dents latérales saillantes. Rumph. tab. 45. fig. H. Gualt. 86. fig. G. ettab. 89. fig. E. Dargenv. pl. 22 fig. G. V’oy. la figure de cette espèce un peu ré- duite , pl. 18. fig. 5. Se trouve dans la mer des Indes. Telline angulate, T'ellina angulata. Un angle antérieur, des stries transverses recourbées ; les dents latérales nulles. Lister, Conch. tab. 388. fig. 235. tab. 406. fig. 252. Chemn. Conch. 6. tab. 0. fig. 74.75. Se trouve dans la mer des Indes. Telline de Gari, Tellina Garü. Des stries transverses recourbées ; des dents latérales à peine sensibles. Rumph. tab. 45. fig. D. Chemn. Conch. 6. tab. 10. fig. 92 et 95. Se trouve dans la mer des Indes. Telline fragile, Tellina fragilis. Blanche, bossue; des stries transverses re- courbées ; le sommet jaunâtre. 20 HISTOIRE NATURELLE Chemn. Conch. 6. tab. 9. fig. 84. Se trouve dans les mers d'Europe et dans la mer Caspienne. Telline rugueuse, T'ellina rugosa. Des rides transverses ondulées; la charnière avec deux dents latérales, la principale de la valve gauche divisée en deux. Chemn. Conch. 6. tab. 8. fig. 62. Se trouve dans les mers de l’Inde et de l'Amérique. Telline enflée, Tellina inflata. Bossue, blanche , avec des stries longitu- dinales très-fines. Chemn. Conch. 6. tab. 09. fig. 76. On ignore sa patrie. Tell. multiangle , Tellina multiangula. Un peu ventrue, à valves inégales, striée en sautoir , sinuée antérieurement ; une seule dent cardinale principale , fendue, à la valve gauche, et deux à la droite. Chemn. Conch. 6. tab. 9. fig. 77. Se trouve sur la côte d’Asie. Telline papyracee, T'ellina papyracea. Mince, ventrue, striée transversalement : plissée et rugueuse antérieurement ; les dents latérales de la charnière nulles, les princi- pales doubles. Chemn. Conch. 6. tab. 0. fig. Se trouve sur la côte d’Afrique. Felline bossue , Tellina gibbosa. Triangulaire , ventrue , finement striée en DES TELLINES. 21 travers : les dents cardinales latérales très- grosses. Guatt. Test. tab. 77. fig. Q. On ignore son pays natal. Tell. inéquilatérale, Tell. inæquilatera. Presque ronde , blanche, avec quelques stries transverses vers le bord. Gualt. Test. tab. 88. fig. C. On ignore son pays natal. Telline de Knorr, Tellina Knorru. D'un rouge brillant ; le bord violet. Knorr, Vergn. 5. tab. 22. fig. 5. On ignore son pays natal. Tell. très-blanche, Tell, candidissima. Très-blanche. Knorr, Vergn. tab. 38. fig. 4. On ignore son pays natal. Telline de Born, T'ellina Bornii. Striée transversalement, un des côtés avec un pli rougeûtre ; desrayons rouges. Born. Mus. cæs. vind. Test.tab. 2. fig. 5. On ignore sa patrie. Telline courte, Tellina pusilla. Ventrue , striée finement en travers ; la charnière sans dents sur une des valves, et avec une double dent sur l’autre. Schroet. Flus. Conch. tab. 4. fig. 7. a. b. Se trouve dansies rivières d'Europe, 29 HISTOIRE NATURELLE Tellines ovales comprimeées. Telline blanchître , Tellina albida. Unie ; l’écusson proéminent , blanc. Se trouve dans les mers d'Europe. Telline foliacée , T'ellina foliacea. Corselet hérissé , la fente épineuse d’un côté. Rumph. tab. 45. fig. K. Dargenw. pl. 22. fig. E. Chemin. Conch. 6. tab. 10. fig. 95. Voy. pl. 18, fig. 2, la figure de cette es- pèce un peu réduite. Se trouve dans la mer des Indes. Telline plane, Tellina planata. Unie , striée transversalement ; les bords aigus , le corselet velw Gualt. Test. tab. 89. fig. G. Chemn. 6. tab. 10 fig. 100. Se trouve dans les mers d'Europe. Telline unie, Tellina lævigata. Unie, bordée de dents latérales ; corselet strié et hérissé ; le sommet droit. Rumph. tab. 45. fig. I. Lister, tab. 587. fig. 254. Chemn. Conch. 6. tab. 12. fig. 111. Se trouve dans les mers de l’Europe et de l'Inde. Telline radiée, T'ellina radiata. Oblongue , foiblement striée en longueur, DES TELLINES. 23 luisante; la suture de la charnière canaliculée. Lister, Gonch. tab. 595. fig. 240. Guatt. tab. 89. fig. I. Dargenville , pl. 22. fig. A. Chemn. 6. tab. 11. fig. 102. Se trouve dans les mers d'Europe et d’A- mérique. Telline vulselle, T'ellina rostrata. Oblongue , antérieurement en forme de bec anguleux ; les angles un peu dentés. Lister, Gonch. tab. 382. fig. 225. et tab. 395. fig. 242. Gualt. tab. 86. fig. D ; et 88. fig. T. Dargenv. pl. 22. fig. O. Chemn. 6. tab. 10. fig. 96, et tab. 12. fig. 104. Se trouve dans la mer des {ndes. Telline trifasciée, Tellina trifasciata. Unie , avec trois rayons rouges; Le corselet rugueux. Lister, Anim. angl. app. 52. fig. 8. Chemn. Conch. 6. tab. 19. fig. 114, 115 et 116. Se trouve dans les mers d'Europe. Telline incarnate, T'ellina incarnata. Antérieurement élargie, comprimée, ap- platie ; les sommets un peu pointus. Lister, Anim. angl. 32. tab. 1. fig. 8. Guatt. Test. tab. 88. fig. M. Chemn. 6. tab. 12-08. 127. Se trouve dans les mers d'Europe. Telline donacine, T'ellina donacina. Aplatie, unie; la partie antérieure très a tuse. 24 HISTOIRE NATURELLE Gualt. Test. tab. 88. fig. N. Chemn. 6. tab. 12. fig. 2110. Se trouve dans la Méditerranée. Telline tronquée, T'ellina truncata. Comprimée, presque striée ; la partie an- térieure tronquée, et la suture distincte. Se trouve dans la mer des Indes. Telline à trois côtes, T'ellina trilatera. Jaune, antérieurement tronquée ; le som- met blanc ; la dent cardinale et les latérales solitaires. Chemn. Conch. 6. tab. 10. fig. 85. On ignore son pays natal. Telline oblongue, Tellina oblonga. Oblongue , fragile, jaunâtre ; les dents car- dinales principales solitaires dans une des valves, et doubles dans Pautre. Chemn. Conch. 6. tab. 20. fig. 87. Se trouve dans les mers d'Europe. Telline de Spengler,Tellina Spengleri. Blanche , striée transversalement , deux rangs de crochets de chaque côté ; les valves recourbées en arc, l’une en dedans et l’autre en dehors. Chemn. Conch. 6. tab. 10. fig. 88— 90. Se trouve dans la mer des Indes. Telline embrasée, Tellina fervensis. Oblongue, blanche , radiée de rouge, fine- ment striée en travers; les dents cardinales fatérales nulles. DES TELLINES. 25 Lister, Conch. tab. 294. fig. 241. Chemn. Conch. 6. tab. 10. fig. 91. Se trouve dans Océan septentrional. Telline operculée, Tellina operculata. Pourpre, fasciée de blanc, striée en sau- toir; une des valves convexe élargie par un prolongement , l’autre aplatie. -Chemn. GConch. 6. tab. 11. fig. 97 et 98, Se trouve dans la mer des Indes. Telline transparente, T'ellina hialina. À valves inégales, aplaties, demi-trans- parentes , finement striées en sautoir ; les dents cardinales latérales nulles. Chemn. Gonch. tab. 11. fig. 90. Se trouve sur les côtes d'Afrique et dans l'Inde. Telline vitrée, T'ellina vitrea. Jaunâtre , finement striée en long; anté- rieurement en forme de bec ; les dents car- dinales latérales nulles. Clemn. Conch. 6. tab. 11. fig. 101. £e trouve dans l'Océan septentrional. Telline lancéolée, T'ellina lanceolata. { Mince , demi-transparente , blanchâtre striée transversalement ; aiguë antérieure- ment; les dents cardinales latérales nulles dans une des valves. Chemn: Conch. 6. tab. 12. fig. 102. Se trouve dans la mer des Indes. Coquilles. III, 3 26 HISTOIRE NAFURELEE Teiline opaline, T'ellina opalina. Demi-transparente, blanche , chatoyante en allant de la charnière au bord extérieur. Chemn. Gonch. 6. tab. 12. fig. 107., Se trouve dans la mer des Indes. Telline poniceau, T'ellina coccinea. Demi-transparente , rouge , finement striée en travers. Chemn. Conch. 6. tab. 12. fig. 109. Se trouve dans la Méditerranée. Telline calcaire, T'ellina calcarea. Mince, blanche, la dent cardinale prin- cipale d’une des valves fendue et entrant dans une fossette de l’autre. Chemn. Conch. 6. tab. 15. fig. 156. Se trouve dans la mer du Nord de PEurope. Telline de Virginie, T'ellina V'irginica. Finement striée en travers, antérieurement allongée en bec. Lister, Conch. tab. 159. fig. 15. Se trouve dans les rivières de Virginie. Telline ailée, T'ellina alata. Verte, presque à trois côtés ; le bord élargi. Lister, Conch. tab. 160. fig. 16. On ignore son pays natal. Teiline pectinée , Tellina pectinata. Mince, un peu brune , striée longitudinale- ment. DES TELLINES. 27 Lister, Conch. tab. 500. fig. 157. On ignore sa patrie. TeHine aigue, Tellina angusta. Rouge, radiée de blanc; l’une des extre- mités arrondie, et l’autre pointue. Lister, Gonch, tab. 583. fig. 26. On ignore son pays natal. Telline variée, Tellina vartegata. Les deux extrémités arrondies et variées ; des rayons blancs au sommet: _Lister , Gonch. tab. 584. fig. 27. 585. fig. 292 et 389. fig. 228. On ignore sa patrie. T. de Madagasc., T. Madagascariensis. Une des extrémités aiguë. Lister, Conch. tab. 386. fig. 255. Se trouve sur les côtes de Madagascar. T. purpurescente , Tell. purpurascens. Purpurescente des deux côtés. Lister, Gonch. tab. 592. fig. 250. On ignore sa patrie. Telline hérissée, Tellina aspera. Une des exirémités aiguë, radiée, avec des stries transverses épineuses ; le dedans jaune. On ignore sa patrie. lell. triangulaire, Tellina triangularis. En forme de coin, blanche, striée trans- versalement. 28 HISTOIRE NATURELLE Lister , Gonch. tab. 401. fig. 244 et 245. On ignore sa patrie. Telline large, T'ellina lata. Blanche, à côtés inégaux; une des extré- mités un peu pointue. Lister , Gonch. tab. {o7. fig. 253. Se trouve dans la mer de Norwége. Tell. de la Jamaïque, Tel. J'amaicensis. Epaisse , le bec extérieurement rougeûtre. Lister, Conch. tab. 408. fig. 254. Se trouve sur les côtes de la Jamaïque. Tell. rhomboïde, Tellina rhomboides. Blanche, des stries transverses hérissées ; le dedans bleuûtre. Lister , An. angl. tab. 4. fig. 0. Se trouve dans les rivières d'Angleterre. Telline vinacée, Tellina vinacea. D'un rouge pâle, avec des rayons blancs. Bonani, Mus. Kircher, 2. fig. 41. Se trouve dans les mers du Nord de l’Eu- rope. Telline zonée, T'ellina zonata. Rose , avec une fascie blanche. Bonani, Mus. Kircher , 2. fig. 45. Se trouve dans la Méditerranée. Telline albicante , Tellina albicans. Blanchâtre , une fascie blanche, le dedans jaune. PES TELLINES 26 &ualt. Test, tab, 77. fig. H. M. On ignore sa patrie. Telline roussâtre, T'ellina rufescens Roussâtre , tachée de jaune , striée en sau toir. Gualt. Conch. tab. 85. fig. €. On ignore sa patrie. Telline aplatie, Tellina depressa. Inégalement aplatie, finement striée. érualt. Test. tab. S8s. fig. H.E. L. On ignore sa patrie. Telline fasciée , Tellina faseiata. À côtés inégaüx; striée finement en tra- vers, alternativement fasciée d’un blanc de deux nuances. Guatt. Test, tab. S8. fig. B. On ignore son pays natal. Felline striée, T'ellina striata. À côtés inégaux; demi-transparente , ar- rondie des deux côtés, d’un rose blanchâtre. Guatt. Test. tab. 80. fig. C. On ignore son pays natal. Telline rose, T'ellina rosca. Rose ; des côtés minces, allant de la char- niére aux extrémités. Knorr y Verg.5. tab. 0. fig. 5. On ignore son pays natal. Telline écarlate, T'ellina punicea. Ecarlate, avec des stries transverses fort rapprochées. 50 HISTOIRE NATURELLE Born. Mus. cæs. vind. Test. tab. 2. fig. 8. On ignore sa patrie. Telline aplatie, Tellina complanata. Aplatie , rougeâtre ,, finement striée; le bord élargi , la fente bâillante, un peu velue. Born. Mus. cæs.vind. Test. tab. 2. fig. 9. On ignore son pays natal. Telline fable, Tellina fabula. Contournée , un peu en bec ; une des valves unie , l’autre obliquement et légérement striée ; les stries relevées. Gronov. z00ph. tab. 18. fig. 9. Se trouve dans les mers d'Éurope e et d’A- mérique. Telline poron, Tellina Adansonii. Blanche, la charnière violette. Adanson, pl. 17. fig. 9. Se trouve sur les côtes d° Afrique. Telline pirel, Tellina cancellata. Mince, d’un blanc éclatant ; des stries lon- gitudinales nombreuses et fines , se croisant avec des rides transverses. Adanson, pl. 17. fig. 10. Se trouve sur les côtes d’Afrique. Telline vagal, Tellina strigosa. Fasciée de blanc, unie , rugueuse sur les or deux dents cardinales à la valve droi- e , ettrois à la gauche. | Adanson pl. 17. fig. Se trouve sur la côte d Afrique. DES TELLINES. 31 T'ellines presque rondes. Telline balaustine, T'ellina balaustina. Ronde, dilatée en ses bords ; une des val- ves avec des dents latérales. Se trouve dans la Méditerranée. Telline remie, Tellina remies. Comprimée , rugueuse, Rumph. tab. 45. fig. 1. Lister , Gonch. tab. 266. fig. 102. Chemnitz, Conch. 6, tab. 12. fige 112.119. Se trouve dans les mers des Indes et de l'Amérique. Telline réticulée, Tellina reticulata. Lenticulaire , comprimée , réticulée. Se trouve dans la mer des Indes. Telline lime, Z'ellina scobinata. Lenticulaire , hérissée ; les écailles en échi- quier. Rumph. tab. 45. fig. F. Gualt. pl. 76. fig. E. Chemn. 6. tab. 15. fig. 122 et 124. Se trouve dans la mer des Indes, Telline lactée, Tellina lactea. Lenticulaire , bossue , blanche, demi-trans- parente , unie. eu Gualteri, Test. tab, 71. fig. D. Chemn. 6, tab. 15. fig. 125. Se trouve dans la Méditerranée. Da HISTOIRE NATURELRE Telline carnaire, Tellina carnaria. Unie , incarnate , obliquement striée; les. stries réfléchies. Lister, Gonch, tab. 71. fig. D. Guatt. tab. 77. fig. 1. Chemn. Conch. 6-tab.77-fig2t (on trouve sur les côtes d’ Europe et ne la mer des Antilles. Telline bimaculée, Tellina bimaculata. Unie , blanchâtre ; en.dedans deux taches sanguinolentes, presque rondes. Chemn. Conch. 6. tab. 13. fig. 127 et 152. Se trouve dans les mers d'Europe et d’A- meérique. Telline de la Baltique, Tellina ballica. Unie , incarnate. Chemn.Conch. 6. tab. 15. fig. 128. Se trouve dans la mer Baltique. Telline pisiforme, Tellina pisiformis. Presque globuleuse, unie , obliquement striée ; les stries antérieures relevées sous un angle aigu ; le dedans incarnat. $e trouve dans l'embouchure des fleuves d'Europe. . . .? r ° . , Telline divariquée . Tellina divaricata. Presque globuleuse , blanche ; oblique- ment lonnee par des doubles ue Zister , Gonch. tab. 301. fig. 142. Chen Conch. 6. tab. 15. fig. 129 et ra Se trouve dans la Méditerranée et dans la mer d'Amérique. DES TELLINES. 33 Telline digitaire, Tellina digitaria. Presque globuleuse , pâle ; avec cingstries obliques, uniformes. Chemn. Conch. 6, tab. 12. fig, 120. et 121. Se trouve dans la Méditerranée et dans les Océans Indien et Américain. Telline ibérique, Tellina iberica. Unie, brillante ; le bord denté. Bonani, Mus. Kircher, 2. fig. 32. Se trouve sur les côtes d’Espagne. Telline adriatique , Tellina adriatica. Blanche et nacrée en dedans ; le bord'den- ticulé. Bonani, Mus. Kircher , 2. fig. 32. Se trouve sur les côtes de la Méditerranée. Telline sinueuse , Z'ellina sinuosa. Blanche ou rouge ; des stries trnsverses en petit nombre. Gualt. Test. tab. 77. fig. D. E. On ignore sa patrie. Telline purpurine, Tellina purpurata. Unie, d’un pourpre luisant. Gualt. Test. tab. #7, fig. L. On ignore sa patrie. Telline blanche, Tellina candida. Blanche, finement striée en travers. Gualt. Test. tab. 77. fig. O. P. «On ignore son pays natal. 54 HISTOIRE NATURELEE Telline tosar, Tellina senegalensis. Epaisse , dure , unie , avec des sillons trans- verses. _  Adanson, pl. 15. fig. LR Se trouve sur les côtes d'Afrique. Telline anguleuse, Tellina angulosa. Striée transversalement , recourbée en de- vant ; la dent cardinale principale divisee en deux ; les latérales très-eloignées. Chemn. Conch. 10. tab. 170. fig. 1654 et 1655. Telline polvgone, Tellina polygona. Blanche, strite transversalement , recour. bée en devant ; les dents cardinales latérales nulles ; la principale épaisse , divisée en deux sur une des valves, double sur l’autre. Chemn. Conch. 10. tab. 150. fig. 1651 et 1652. Se tronv@dans la mer des Indes. DES CYCLADES. 35 CYCLADE, Crczas, Bruguière. Coquille suborbiculaire , ou un peu trans- verse, sans pli sur le côté intérieur : liga- ment extérieur et bombé; deux où trois dents cardinales; dents latérales allongées, lamelliformes et intrantes. Les coquilles" de ce genre avoient été réunies par Linnæus avec les tellines, dont elles diffèrent principalement par le défaut de pli au côté antérieur. Bru- guière et Lamarck les en ont séparées, et on ne peut que lesimiter ici. Toutes, ou presque toutes, sont des coquilles d’eau douce. Une d’elles est connue, aux environs de Paris, sous le nom de came des ruisseaux , que lui a donné Geoffroy. Les cyclades comme les tellines va- rient beaucoup dans leur contexture. Les unes sont très-minces , les autres très-épaisses ; les unes unies, les au- tres striées ; mais leur forme est assez 96 HISTOIRE NATURELLE généralement la même, c’est-à-dire ; arrondie et très-bombée. L'animal qui habite les cyclades, est presque le même que celui destellines. C’est un acéphale qui fait saillir deux tubes d’un côté, et de l’autre un pied en forme de langue. Il est vivipare, d’après l’observation positive de Geof- froy. be Au reste, ce qu’on a dit des tellines convientengrandepartie aux cyclades, qui ont été figurées par Bruguière, aux planches 501 et502 de l'Encyclopédie. Lescyclades, comme les autres co- quilles fluviatiles, s’enfoncent dans la boue aux approches de Phiver, et ne reparoissent dans les eaux que lorsque la chaleur du soleil ou du printemps commence à se faire sentir. C’est au mois d'avril qu’elles font leurs petits. Il est probable qu’elles produisent sans accouplement, mais on n’a point d’ob- servation qui le prouve. DES CYCLADES. 37 Cycl. carolinienne, Cycl. caroliniana. Trois dents à la charnière ; les sommets et le bord postérieur rongés. Voyez la pl. 18: fig. 4 , où elle est repré- sentéeréduite de moitié. Se trouve très-abondamment à l’embou- chure des rivières, en Caroline, d’où elle a été rapportée par Bosc. Cye. euphratique, Cyclas euphratica. Deux dents à la charnière : les sommets très-saillans, striés transversalement | ainsi, que tout le reste des valves. Cyclas fluminalis, Gmelin. — Chemnitz, 6. tab. 50. fig. 320. Encycl. pl. 301. fig. 2. $e trouve dans lPEuphrate et autres fleuves de PAsie, d’où elle a été rapportée par Bru- guière et Olivier. Cyclade cornte, Cyclas cornea. Deux dents à la charnière ; mince, couleur de corne; des stries transverses. Teltina cornea, Linn. — Came des ruis- seaux ; Geoffr. — Gualteri, tab. 7. fig. B. G.—Dargenvilte , pl. 27. fig. 9, et Zoomorph. pl. 8.fig. 10. — Chemnitz, Conch. tab. 13. fig: 133, a, b. Encycl. pl. 302. fig. 5. Voyez la pl. 28, fig. 1, où elle est repré- sentée un peu grossie , avec son animal. Se trouve dans les eaux &ouces d'Europe, Elle esttrès-commune aux environs de Paris. Cyclade des lacs, Cyclas lacustris Rhomboïd le, aplatie, glabre; le milieu saillant. Coquilles. TET, 4 358 HISTOIRE NATURELLE Chemnitz, Conch. 6. tab. 15. fig. 135. Se trouve en Europe, dans les lacs et le marais. Cyclade des rivières, Cyclas amnica. Presque en cœur, sillonnée transversale- ment ; Le milieu obtus. Chemnitz, Conch. 6. tab. 15. fig. 134. Se trouve dans les fleuves et les rivières d'Europe. Cyclade fluminée, Cyclas fluminea. Triangulaire , bossue , avec des côtes trans- verses. Se trouve dans les fleuves de la Chine. Cyclade fluviatile, Cyclas fluviatilis. Triangulaire transversalement , rugueuse. Se trouve dans les fleuves de la Chine. DES VÉNUS. 39 J, . VENUS, Venus, Linnæus. Coquille bivalve , régulière , suborbiculaire, pourvue d’une lunule et d’un corselet ; trois dents cardinales rapprochées ; quelquefois une ou deux dents latérales. Les vénus forment un de ces genres naturels que les Conchyliologues ai- ment à étudier à cause de la facilité qu’ils trouvent à en saisir le caractère. Les Coquilles qui le composent dans Linnæus , sont appelées cames par Adanson et Dargenville , qui y ontréu- ni quelques véritables cames avec des donaces et des mactres, genres très- voisins , et qui ne reposent que sur un seul caractère, comme il a été dit. Les valves des vénus sont ordinairement très-bombées, épaisses, constamment égales , se joignant avec la plus grande exacütude , approchant de la forme triangulaire. Leurs sommets sont sail- lans, recourbés. Du point de leur réu- 4o HISTOIRE NATURELLE nion, en devant, commence à chaque valve une fossette courbe où est placé le ligament, et qui s'étend plus ou moins suivant lesespèces.Ces fossettes lorsque la coquille est fermée, ont tout- à-fait l’apparence des parties extérieu- res de l’organe de la génération dans les fernmes; de là le nom de oulva, que Linnæus leur a donné, et que les Na- turalistes français ont traduit par le mot corselet, à raison de la délicatesse de la langue. De l’autre côté des som- mets, est un autre enfoncement circu- laire , ovale ou lancéolé , que Linnæus a appelé anus, et les Francais iunule. La charnière est, dans les vénus, plus épaisse que dans béaucoup d’au- tres coquilles. Elle est formée partrois dents principales , dont les latérales sont plus ou moins divergentes; et dans quelques espèces, par une ou deux dents de plus, isolées, soit sur la même valve, soit sur les deux. L'animal qui habite les vénus, est DES VÉNUS. AL presque semblable à celui des donaces, -des cames et genres voisins. C’est une thétis dont le manteau esttantôt court, tantôt assez long pour couvrir la tota- lité des syphons. La vénus palôurde offre un exemple delapremiere espèce, et la vénus patagau , un de la seconde. Les deux syphons sont assez longs, iné- gaux en largeur, membraneux et ci- liés à leur sommet. L'un sert à rece- voir les alimens, l’autre à extraire les matières fécales. Quelques espèces ont un pied conique, et d’autres n’en ont point du tout. Les vénus se plaisent dans les fonds vaseux, faciles à labourer. Elles s’y creusent des retraites en repliant leur pied sous la valve, et en le relevant ensuite par un mouvement brusque qui chasse au loin la boue qui se trou- ve dans sa direction. Quelquelois , dans les temps calmes, on les voit nager sur la surface des eaux. une des valves ser- sant de bateau. et l’autre de voile. On 42 HISTOIRE NATURELLE bni * snore les moyens qu’elles employent pour se rendre légères, car dans létat ordinaire , elles paroissent incapables, par leur pesanteur, de faire cette ma- nœuvre. Elles sont assez communes sur les côtes des mers d'Europe, où on les mange comme les moules. Lamarck a formé deux genres des vénus de Linnæus, dont les caractères sont : Vénus, venus. Coquille suborbicu- laire ou transverse; trois dents cardi- nales rapprochées, dont les latérales sont plus ou moins divergentes. Vénus mercenaire. Mérétrice , meretrix. Coquille trans- verse ou orbiculaire ; trois dents car- dinales rapprochées, et une dent iso- lée située sous la lunule. z Vénus courtisane. Il a encore fait le genre pétricole , qui se rapproche beaucoup des vénus, et qui peut-être en contient quelques espèces. D 2 DES VÉNUS. 45 Linnæus à divisé son genre, qui est fort nombreux, en deux sections; sa- voir : À corselet accompagné d’épines, et à corselet sans épines. Et celles à corselet sans épines, en trois sous-sections , savoir : Celles qui sont presque en cœur. Celles qui sont presque rondes. + Celles qui sont ovales et un peu an- guleuses. Plusieurs vénus font aussi partie du genre caspa de Bruguière et Lamarck. ainsi qu'il a été dit à l’article des tel- lines. Vénus a épines. Vénus dionée , Venus dione. Presque eu cœur ; sillonnée transversale- ment ; le tour du corselet épineux. Lisier , tab. 507. fig. 140. Gualt. tab. 7. fig. D. Dargenville , pl a1. fig. 1. Chemn. 6. tab. 27. fig. 271. 27 Voyez pl. 19, fig. 2 , où elle est représen- tée réduite de moité. Se trouve dans les mers d'Amérique. ! HISTOIRE NATURELLE pes pa Vénus paphie, Venus paphia. Presque en cœur ; des rides épaisses ; les environs du corselet avec des rides plus pe- tites ; ia lèvre compliquée. Lister , tab. 250. fig. 116. Gualteri, tab. 85. fig. A. Chemn. 6. tab. 27. fig. 274 , 275, 277. Dargenvüle , pl. 21. fig. B. Se trouve dans la mer à l'ouest de‘l’Amé- rique. Vénus marique, Venus marica. Presque en cœur; striée en sautoir ; le tour du corselet lamelleux. Chemnitz, Gonch.6.tab. 27. fig. 282. 286. Se trouve dans les mers d'Amérique. Vénus dysère , Venus dysera. Presque en cœur ; des sillons transverses écailleux et relevés ; le bord crénelé. Lister , tab. 277. fig. 114. tab. 278. fig. 115. et tab. 285. fig. 122. Guatt. Test. tab. 88. fig. D. Chemnitz , 6. tab. 27. fig. 279, 280, 281. Se trouve davs les mers d'Amérique. Vénus bajane, Venus bajana. Fragile , unie; des stries transverses peu nombreuses. Bonani. Mus. Kircher. 2. fig. 124 et 125. Se trouve sur les côtes du Brésil. Vénus excavée, Venus excavata: En forme de lentille, striée transversale- >» DES VÉNUS Â5 ment ; la lunule profonde et en cœur; la fente du corselet large. Schroet. einl. in Conch. 3. tab. 8. fig. 10, On ignore son pays natal. L'énus sans épines el presque en cœur. Vénus clonisse ; Venus verrucosa. Striée par des sillons membraneux , ver- ruqueux , principalement en devant , les bords crénelés. List. tab. 284. fig. 122. Gualt. tab. 75. fig. H. 4danson. pl. 16. fig. 1. Chemnitz , 6. tab. 120. fig. 299. a , b. 500. Voyez pl. 19, fig. 4 et 5, où elle est repré- sentée un peu réduite avec son animal. Se trouve dans la Méditerrané , sur les côte s de l’Océan et en Amérique. Vénus lapicide, Venus lapicida. Blanche striée en devant longitudinale- ment, et en arrière transversalement. Chemnitz, Gonch. 10. tab. 172. fig. 1664 et 1665. Se trouve dans la mer des Antilles. Vénus divergente, Vénus divergens. Blanche ; des stries divergentes très-fines et très-rapprochées. ÿ Chemnitz : Conch. 10. tab. 172. fig. 1666 , 1667. Se trouve dans les mers d'Amérique. 46 HISTOIRE NATURELLE Vénus chambrière, Venus casina. Des sillons transverses recourbés et aigus ; le bord postérieur crénelé , le derrière de la lunule canaliculé. Lister , tab. 286. fig, 127. Chemnitz , 6. tab. 20. fig. 3501, 302. Schroet. einl. in Conch. 3. tab. 8. fig. 6. Se trouve dans les mers d'Europe, et fré- quemment fossile en France et ailleurs. Vénus treillissée , Venus cancellata. Des stries transverses, membraneuses, écar- tées ; la lunule er cœur. Chemnitz, Conch. 6. tab. 15. fig. 157, 158. et tab. 20. fig. 504—530o7. Se trouve dans la mer des Indes. Vénus poule, Venus gallina. Radiée ; des stries transverses obtuses ; la dent cardinale postérieure irès-petite ; le bord crénelé. Lister, tab. 281. fig. 119. tab. 282. fig. 120. et tab. 205. fig. 151. Chemn. Conch. 6. tab. 30. fig. 505—310. Se trouve dans les mers d'Europe et d’A- mérique. Vénus de Guinée, Venus Guineensis. Cendrée; des stries transverses , aiguës; le cerselet RE de blanc, et Rheene Are de rose ; le bord entier. Chemn. Conch. 6. tab. 50. fig. 511, et tab. 54. fig. 312. Se trouve sur les côtes d'Afrique, DES VÉNUS. 47 Vénus cornue, Ÿ’enus petulca. Un peu sillonnée, le bord crénelé, fa fente presque ovale , ses bords aigus, Se trouve dans les mers d'Europe. Vénus flexueuse , Venus flexæuosa. Des sillons transverses obtus ; la lèvre de la fente du corselet avec un angle élevé. Bumph. tab. 45. fig. À. O. Gualt. Test. tab. 83. fig. I. Chemn. 6. tab. 51. fig. 555, 354. Se trouve dans les mers des Endes et de JAmécrique. Vénus érycine, Venus erycina. Transversalement et parallèlement silfon- née ; les sillons très-obtus : le corselet uni ; la lunule ovale, Lister, tab. 265. fig. 104. Chemn. Conch. 6. 1ab. 52. fig. 557. 559. Se trouve dans la mer des Indes. Vénus mercenaire, Venus mercenaria. Solide , transverse , unie , légèrement striée ; le bord crénelé , le dedans violet , a Junule ovale. ù. Lister , lab. 274. fig. 107. Chemn. Concb. 10. tab. 171. fig. 1659, 1660. Se irouve dans les mers du Nord de l’Eu- rope et de l’Amérique, et fossile en France et en Suède. Vénus pitar, Venus Islandicu. Striée transversalement, rude , la fente du corselct très-ouverte , point de lunule, 45 HHSTOIRE NATURELLE Lister , tab. 272. fig. 108. Guatt. tab. 58. B. Adanson, pl. 16. fig. 7. Chemn. 6. 1ab. 32. fig. 341, 542. Se trouve dans les mers du nord de l'Eu- rope , et sur la côte du Sénégal. Vénus chione, Fenus chione. Presque rugueuse tranversalement , les dents cardinales postérieures lancéolées. Lister , tab. 269. fig. 105. Gualt. tab. 56. fig. À. Dargenv. pl. 21. fig. C. Chemn. 6. tab. 32. fig. 340 , 345 et 544. Se trouve dans les mers d'Europe , d’Asie et-d’Afrique. Vénus jouret, Venus maculata. Unie; des taches éparses et peu marquées. Lister , tab. 270. fig. 1n6. Gualt. tab. 86. fig. j. Adanson, pl. 17. fig. 15. Chemn. 6. tab. 35. fig. 345. Se trouve dans les mers d’Afrique et d’A- mérique. Vénus courtisane, Venus meretrix. Unie ; le corselet brun , bossu ; la fente du corselet très-ouverte ; lunule peu mar- quée. Gualt. tab. 66. fig. C. Dargenv. pl. 21. fig. F. Chemn. 6. tab. 55. fig. 347 et 352. Se trouve dans la mer des Indes. Vénus joyeuse, Fenus læœta, Renflée, très-unie, radiée de blanc ; les bords de la fente du corselet un peu violets. … Gualt. Test. tab. 88. fig. V. Schyoet. einl. in Conch. 3. tab. 8. fig, 7. DES VÉNUS. 49 Se trouve dans la Méditerranée et dans la inner des Indes. Vénus des camps, Venus castrensis. Triangulaire , arrondie , bossue, très-unie , avec des lignes en zigzags. Lister , tab. 257. fig. 92, 05. 258. fig. 04, 250. fig. 95. Gualt. tab. 82. fig. G. H, Par- genville, pl. 21. fig. M. Chemn. 6. tab, 35. fig. 367. 381. Se trouve dans la mer des Indes. Vénus Phrynée, Venus Phayne. Unie , antérieurement et postérieurement striée en travers; la lunule presque en cœur, des veines violettes. Se trouve dans l'océan Austral. Vénus méroëe, Venus meroë. Ovale , aplatie , striée transversalement , la suture postérieure bâillante. Lister , tab. 378. fig. 221. Dargenv. Zoom. tab. 12. fig. B. Chemnitz, Conch. 6. tab. 43. fig. 450 —454. ; Se trouve dans les mers des Indes et de l'Amérique. Vénus petite, Venus minuta. Presque ovale , striée transversalement , presque transparente ; la fente du corselet fermée. Se trouve dans la mer du nord de l’Eu- rope. Vénus déflorée, Venus deflorata. Ovales, longitudinalement rugueuse , an- Coquilles. JLI. 5 5G © HISTOIRE NATURELLE téricurement violette ; le milieu de la fente du corselet noir. $ Lister , tab. 425. fig. 273. Rumph. tab. 45. fig. G. Gualt. Test. tab. 55. fig. G. Chemn. 6. tab. c. fig. 79. 82. Se trouve dans les mers d'Amérique et de l'Inde. Vénus frangée, Venus fimbriata. Ovale, bossue, striée longitudinalement , sillonnée transversalement ; le bord crénelé. Lister , tab. 355. fig. 172. Gualt. tab. 55. fig. G. Dargenw. pl. 21. fig. G, Chemnitz, 5. vign. 8. tab. 45. fig. 448 , 449. Se trouve dans la mer des Indes. Vénus réticulée, Venus reticulata. Des stries élevées en sautoir , la lunule en cœur , ie bord entier. Lister, tab. 856. fig. 175. Guatt. Test. tab. 83. fig. 4. et 88. fig. A. Chemn. 6. tab. 56. fig. 382. 584. Se trouve dans la mer des Indes. Vénus écailleuse , Venus squamosa. Striée en réseau , avec des écailles recour- bées en dehors. Rumph. tab. 44. fig. M. Gualt. Test. tab. 83. fig. G. Chemn. 6. tab. 51. fig. 555. Se trouve dans la mer des Indes. _ Vénus accouché , Venus puerpera. Presque ronde, des stries membraneuses en sautoir, les bords du corselet avec des angles saillans et rentrans. LA DES VÉNUS. 54 Gualt. tab. 76. fig. G. Dargenvw. pl. 25. fig. F. Chemm. 6. tab. 56. fig. 555, 389. Se trouve dans la mer des Indes. Vénus tivel, Venus tripla. Presque triangulaire , unie antérieurement et obtuse postérieurement. Lister, tab. 252. fig. 86. Guatt. tab. 75. fig. Q. Adanson , pl. 18. fig. 4. Chemn. 6. tab. 31. fig. 350. 532. Se trouve sur les côtes d’Afrique. Vénus plissée, Venus plicata. Avec des stries transverses membraneuses courbes ; la lunnle rouge et en cœur , les bords du corselet obliques. Dargenville , pl. 21. fig. K. Chemnitz, 6. tab. 28. fig. 295 , 297. Se trouve dans la mer des Indes. Vénus rugueuse , Venus rugosa. Bossue , avec des stries transverses mem- braneuses et courbes; le lunule en cœur, le bord crénelé. Chemn. Gonch. 6. tab. 29. fig. 303. Se trouve dans la mer des Indes. Vénus caliste , Venus caliste. Des stries iransverses aiguës, membra- neuses en devant ; le corselet très-court , la lunule très petite. Schroct. einl. in Conch. 3. tab. 8. fig. 8 , 9. Se trouve dans Ja mer Rouge. Vénus granuleuse, Fenus granuluta. Arrondie, striée en sautoir ; la partie anté- 52 HISTOIRE NATURELLE rieure et les bords crénelés et violets. Chemn. Gonch. 6. tab. 30. fig. 315. Se trouve dans l'Océan Américain. Vénus imbriquée, Venus imbricata. Des côtes perpendiculaires imbriquées , et des stries transverses ; les bords crénelés. Chemn. Conch. 6. tab. 30. fig. 314 , 315. Se trouve fossile à Courtagnon et autres lieux de France. Vénus divariquée, Venus divaricata. Des stries transverses , fines, longitudi- nales, treillissées et écartées vers les bords ; la lunule, ovale le bord crénelé. Chemn. Gonch. 9. tab. 50. fig. 316. On ignore son pays natal. Vénus contraire , Venus contraria. Oblongue , aplatie ; des stries transverses, postérieurement dirigées en sens contraire des autres. Chemn. Conch. 6. tab. 50. fig. 517. 319. Se trouve sur les côtes d’Afrique. Vénus française, Venus gallus. Ovale , oblongue, radiée , des stries trans- verses, rapprochées, épaisses ; le corselet lar- ge et ovale ; la lunule en cœur. Chemn. Conch. 6. tab. 31. fig. 524, 325. $e trouve dans la mer des Indes. Vénus flamme , Venus flammea. Striée transversalement , le dos uni, le corselet très-large , et la Jlunule en cœur avec des lignes brunes, DES VÉNUS. 53 . Fr LÀ Schroet. einl. in Conch. 3. tab. 5. fig, 12. Se trouve dans la mer Rouge. Vénus corbeille, Venus corbicula. Triangulaire, unie, tronqué aux deux bouts; radiée de jaune; le corselet et la lunule en cœur ; les bords très-entiers. Chemn. Concb. 6. tab. 31. fig. 326. Se trouve dans l’océan À méricain. V. hermaphrodite, F7. hermaphrodita. Triangulaire ; très-unie , olivâtre, fasciée de brun , le dédans blanc ou bleuâtre, le cor- selet en cœur , la lunuie ovale, Chemn. Conch. 6. tab. 51. fig. 527. 329. Se trouve dans les rivières d'Afrique. Vénus coassante , Fenus coaxans. Verte , avec des stries transverses membra= neuses , et le bord aigu ; le dedans blane. Chemn. Conch. 6. tab 32. fig. 256. Se trouve dans ies rivières de Ceylan. Vénus chaste, Fenus casta. Blanche , antérieurement convexe , et vio- lette en dedans ; le corselet presque rond ; lag lunule ovale, d’un violet obscur,le berd entier. Chemn. Conch. 6. tab. 55. fig. 346. Se trouve dans la mer des Indes. Vénus voisine, Venus affinis. Mince, unie, convexe , blanche , variée de brun ; la lunule allongée , le bord du corselet renflé, oblique ; quatre dents cardinales. Guatt. Test. tab, 55, fig. M. Cfemn. 6, tab. 33. fig. 393, 354. 94 HISTOIRE NATURELLE Se trouve dans la mer des Indes. Vénus grasse, Venus opima. Epaisse , convexe, le corselet ovale, la lu- pule en cœur ; trois dents cardinales seulc- ment. Chemn. Gonch. 6. tab. 34. fig. 555. 357. Se trouve dans la mer des Indes, V. à trois rayons, Ÿ’enus triradiata. GConvexe, grise, avec trois rayons d’un bleu noirâtre ; la lunule allongée, les bords du corselet renflés. € » Chemn. Gonch. 6. tab. 54. fig. 558. Se trouve sur les côtes de l’Inde. Vénus nébuleuse , Venus nebulosa. Jaune d’ocre , cendrée et tachée de bleu ; le corselet ovale; ses bords et la lunule aussi ovales, bleuâtres. Chemn. Gonch. 6. tab. 34. fig. 559. 361. Se trouve dans la mer des Indes. Vénus méprisée, Fenus contempla. Epaisse, trigone, équilatérale, unie ; les sommets se rapprochant ; la dent cardinale _ principale crénelée. Chemn. Conch. 6. tab. 54. fig. 362, 365. Se trouve sur la côte de PInde. Vénus du Japon, Venus Japonica. Oblongue, ovale, à côtés inégaux, avec des stries rapprochées, transverses sur les bords ; Ja lunule ovale et oblongue. Chemn. Conch. 6. tab. 34.fiz. 564. Se trouve dans les mers du Japon. DES VÉNUS. D LA Vénus striée, Venus striata. Ventrue , antérieurement anguleuse ; des stries transverses épaisses, unies, recourbé”s; la lunule ovale. Chemn. Conch. 6. tab. 34. fig. 365 , 366. Se’trouve dans la mer des Indes. Vénus crénelée, Venus crenata. Trigonc, des stries transverses rapprochées et élevées: les sillons intermédiaires et les bords crénelés ; la lunule hérissée, brune et en cœur. Chemn. Conch. 6. tab. 36. fig. 385 , 586. Se trouve dans Ja mer des Indes. Vénus tissue, Venus textile. Unie, ovale, à côtés inégaux; le corselet etla lunule oblongs ; des lignes d’un fauve clair ou bleuâtre : le bord irès-entier. Lister, tab. 400. fig. 439. Chemn. Conch. 7. tab. 42. fig. 442, 445. Se trouve dans la mer des Indes, Vénus ridée , Venus corrugata. Ovale . très blanche , avec des stries irans- verses , ondulées dans leur milieu; les anté- rieures très-épaisses, et les postérieures très- pclites. Chemn. Conch. 7. tab. 42. fig. 444. Se trouve dans la Méditerranée. Vénus monstre , Venus monstrosa. Ovale, blanchâtre, striée en sautoir ; quel- quefois sculemegt deux dents cardinales à la valve gauche. 506 HISTOIRE NATURELLE Chemn. Conch. 7. tab. 42. fig. 444. Setrouve dans la Méditerranée. Vénus pesante, Venus ponderosa. Solide, cendrée, antérieurement et posté- ricurement rugueuse ; les côlés inégaux , le bord crénelé , deux dents cardinales seule- ment. Chemn. Concb. 7. tab. 69. fig. A. B. Se trouve dans la mer du Sud. Vén. presque verte , Venus suboiridis. Presque verte, unie et solide ; les sommets proëéminens , les bords très-entiers. Lister, Conch. tab. 158. fig. 15. On ignore son pays natal. Vénus rostrate , Venus rostrala. Ovale , des stries perpendiculaires, écail- leuses, en sautoir avec des transverses. Lister, Gonch. tab. 546. fig. 183. et tab. 348. fig. 186. Ou ignore son pays natal. Vénus brune, Venus fusca. Brune , des stries perpendiculaires fines. Lister , Conch. tab. 423. fig. 271. On ignore sa patrie. Vénus portugaise, Venus lusitanica. Oblongue , finement striée en travers; le bord crénelé. Bonani, Mus. Kircher.g. fig. 44. Se trouve sur jes côtes du Portugal, L < DES VENUS. 37 Vénus ponctuée, Venus punctulata. Ovale, blanche , variée de lignes fauves et de points jaunes. Bonani ; Mus. Kircher. 2. fig. 45. Se trouve dans la Méditerranée, Vénus fasciée, Venus fasciata. Cylindrique , unie de rayons fauves et jau- nes; un des bouts bleu et l’autre livide. Bonani , Mus. Kircher. 2. fig. 65. On ignore sa patrie. |? Vénus couleur de chair, Venus carnea. Ovale , un peu rugueuse, couleur de chair, trois rayons; les côtés inégaux. Bonani. Mus. Kircher. 2. fig. 115. On ignore sa patrie. Vénus verge, Venus virgata. Couleur d’acier, avec des rayons jaunes; le dedans violet. Rumph. Mus. tab. 42. fig. I. Se trouve dans la mer des Indes. Vénus versicolor, Ven. versicolor. Ovale, obliquement striée , blanche; des rayons plus blancs, fauves, bleus et rouges, Gualt. Test. tab. 86. fig. B.C. On ignore le lieu où cile se trouve. Vénus variée, Venus variegatu. Ovale, finement striée, ponctuée de bleu ; des rayons bruns et nous; les côtés inégaux, Gualteri, Test. tab. 0.fig. H. 58 HISTOIRE NATURELLE On ignore son pays natal. Vénus améthyste, Venus amethystina. Ovale, violette, striée perpendiculaire- ment. Dargenville , pl. 21. fs. D. On ignore son pays natal. Vénus calipyge, Venus calipyga. Postérieurement ovale ; inégalement striée, avec des lignes angulaires brunes. Born. Mus. cæs. vind. Test, tab. 5. fig. 1. Se trouve dans la Méditerranée. Vénus lemot, Venus senegalensis. Ovale, finement striée en sautoir, blanche ou couleur de chair , variée de brun. Adanson , pl. 17. fig. 11. Se trouve sur les côtes d’Afrique. Vénus matadon, Venus matadon. Triangulaire , blanche ou jaune ;- quarante sillons transverses parallèles. Adanson , pl. 18. fig. 5. Se trouve sur la côte d’Afrique. Vén. ceinturonnée , Venus suceincta. En cœur, avec des sillons transverses écar- tés et excavés ; le bord crénelé. On ignore son pays natal. Vénus comprimée, Wenus compressa. Presque en cœur, très-comprimée, sillon- née transversalement. On ignore son pays natal. , DES VENUS. 59 Vénus australe , Wenus australis. En cœur, blanche. brillante , avec des caracières bruns ; le bord entier. Chemn. Conch. 10. tab. 171. fig. 1662. Se trouve dans la mer du Sud. Vénus géante, Venus gigantea. Ovale, livide ; des rayons nombreux, bleus et interrompus; lunule ovale. Favanne, pl. 49. fig. I. 1. Se trouve dans la mer des Indes et dans celle d'Amérique. Vénus sans épines et arrondies. Vénus codok, Venus tigrina. En forme de lentille, des stries crénelées en sautoir ; la lunule Chioncée etovale. Lister, tab. 357. fig. 174. Gualt. tab. 77. fig, A. Dargenville pl. 21. fig. F. 4Adanson, pl. 16. fig. 3. Chemnaitz , 6. tab. 37. fig. 390, 591. - Voyez pl. 20, fig. 3. , où elle est représen- tée un peu réduite, Se trouve dans les mers d’Asie , d'Afrique et d'Amérique. Vénus prostituée, Venus prostrata. Orbiculaire , striée transversalement: les bords du corselet menbraneux et rudes au toucker. Lorn. Mus. cæs. vind. Test, tab. 5. fig. 6. Chemnitz, Conch. 6. tab. 29. fig. 298. Se trouve à Ja côte de Covhandor. 6o HISTOIRE NATURELLE V. pensylvanique, Ven. pensÿlvanica. En forme de lentille, rude au ioucher, blauche , avec un sillon longitudinal anté- rieurement de chaque côté. Lister, tab. 505. fig. 138. tab. 265, fig. 101. et tab. 205. fig. 195. Dargenvitle , tab. 21. fig. N. Chem. 7. tab, 57. fig. 594, 596. tab. 30. fig. 408 , Log. Se trouve sur les côtes de l'Amérique. Vénus bâtarde, Venus spuria. Blanche , presque unie, avec un sillon an- térieur longitudinal ; les dents cardinales latérales nulles. Lister , tab. 296. fig. 133. Chem. Conch. 7. tab. 55. fig. 599. Se trouve dans les mers du nord de l’Eu- rope. Vénus incrustée, Venus incrustata. En foime de lentille, très-unie , avec des points enfoncés. Se trouve dans ies mers des Indes. Vénus ponctuée, Venus punctata. En forme de lentille, sillonnée longitudina- lement , ponctuée en dedans. Rumph. tab. 45. fig. D. Guatt. Test. tab. rs. fig. D. Chemnitz, 7. tab. 37: fig. 397; 398. Se trouve dans la mer des {ndes. Vénus cotan , Venus exoleta. En forme de lentille, striée transversale- ment, pâle ,un peu radiée; la lunule en cœur. (er) DES VÉNUS. 1 Lister, tab. 292. fig. 128. et 207. fig. 154. Adanson, pl. 16. fig. 4. Chem. 7. tab. 58. fig. 402, 404. X Se trouve sur les côtes d'Europe ; d’Afri- que et d’Amérique. Vénus enflée, Venus tumidula. Bossue , avec des sillons transverses , peu marqués et écartés. On ignore sa patrie. Vénus chinoise, Venus chinensis. Striée longitudinalement , des lignes cour- bes transverses, blanches et violettes; le bord crénelé en dedans. Chemnitz, Conch. 10. tab. 171. fig. 1663. Se trouve dans les mers de la Chine. Vénus sinuée, Venus sinuata. En forme de lentille, strié transversale- ment, blanche ; la fente du corselet bâillante, quatre dents cardinales. Lister, tab. 294. fig. 130. 290. fig. 126. 286. fig. 125. Chemn. Gonch. 7. tab. 38. fig. 400, 401 , 405. Guali. tab. 75. fig. N. Se trouve dans la mer des Indes. Vénus boréale, Venus boreulis. En forme de lentille, des stries transverses membraneuses, écartées et rélevées. Lister, anim. angl. tab. 4. fig. 123. Guatt. Test. tab. 75. fig. 5. Chemnitz , 7. tab. 59. fig. 42. 414. Se trouve dans les mers du nord de l’Eu. rope. Coquilles. VE: 6 02 HISTOIRE NATURELLE Vénus pectinée, Venus pectinata. En forme de lentille; des sillons longitudi- naux , rugueux; le corselet rameux en de- vant. Lister, tab. 312. fig. 148 , 149. Guatt. tab. r2. fig. E. F.et tab.75. fig. À. Dargenwilte . pl. 21. fig. P. Chemnitz, 7. tab. 37. fig. 415. 419. Se trouve dans les mers de FInde et de l’A- mérique. Vénus écrite, Venus scripta. En forme de lentille, comprimée, striée. formant postérieurement un angle droit. Dargenville, pl. 24. fig. M. Gualt. Test. tab. 77. fig. C. Chemnitz , 7. tab. 40. fig. 420. 496. tab. 59. fig. 410 , 411. Se trouve dans ja mer des Indes. Vénus édentée, Venus edentula. ._ Presque giobuleuse, lenticulaire, rugueuse, sans dents ; la lunule ovale, Lister, tab 260. fig. 96. Gualt. Test. tab. S8. fig. B. Chemnülz, 7. tab. 40. fig. 427. 429. Se trouve dans la mer d'Amérique. Vénus ceinte, Venus cincta. Tiès-convexe, entourée d’anneaux ; des sil- Jous intermédiaires crénelés ; la lunule en cœvr ; le bord crénelé. Cheimn. Conch. 6. tab. 56. fig. 387. {ja ignore le pays d’où elle vient. Vénus dosin, Venus concentrica. Blanche, presque orbiculaire, comprimée:; DES VÉNUS. 65 des stries concentriques ; le bord entier , la lunule en cœur. de Lister , tab. 261. fig. 91. 288. fig. 124. 291. fig. 127. Adanson, pl. 16. fig. 5. Gualt. tab. 76. fig. F. Chemn. 7. tab. 57. fig. 592 , 505. Se trouve sur les côtes d'Afrique et d’Amé- rique. Vénus de la jeunesse , Venus juvenilis. En forme de lentille; des stries transver- ses courbes, terminées en rides antérieure- ment et postérieurement ; la lunule en cœur; le bord entier. Chemnitz, Conch. 7. tab. 38. fig. 405. Se trouve dans les mers de l’Inde. Vénus comédienne, F’enus histrio. En forme de lentille, des stries transverses courbes et aiguës ; le bord entier ; la lunule ferrugineuse et en cœur. Chemnitz, CGonch. 7. tab. 38. fig. 407. Se trouve dans la mer des Indes. Vénus globuleuse , Fenus globosa. Globuleuse, demi-transparente , des stries transverses très- fines ; le bord très - entier ; deux dents cardinales seulement. Chiemn. Conch. 7. tab. 4o. fig. 430 , 431. Se trouve dans là mer Rouge. Vénus pectoncle, Venus pectunculus. Orbiculaire à côtés égaux, transversalement rugueuse , variée de roux. Lister, Conch. lab. 254. fig. 89. 255. fig. 90. 256. fig. 91. Se trouve dans la mer du Japon. “ 6 HISTOIRE NATURELLE Vénus blanchâtre , Venus albida. Orbiculaire , presque comprimée à côtés égaux ; blanche , à fines stries transverses. Lister , Gonch. tab. 275. fig. 109. et 274. fig. 110. Se trouve dans la mer des Antilles. V. de Campèêche, Ven. Campechiensis. Orbiculaire , à côtés inégaux, des stries transverses , rapprochées et aiguës. Lister, Conch. tab. 183. fig. 121. Se trouve sur les côtes d'Amérique. Vénus épaisse, Venus crassa. Orbiculaire, solide, comprimée ; des stries transverses très-fines, des rayons rouges. Lister, Conch. tab. 290. fig. 156. On ignore son pays natal. V. purpurescente, W. pur purascens. Orbiculaire , finement striée en travers, radiée de pourpre. Lister; Gonch. tab. 505. fiz. 144. et 504. fig. 145. On ignore le pays d'où elle vient. Vénus rouge, Venus rubra. Orbiculaire , à côtés inégaux, couleur de paille, obscurément radiée ; des stries trans- verses, rapprochées et épaisses. Lister, Conch. tab. 396. fig. 159. Se trouve dans la mer des Antilies. Vénus naine, Venus pusilla. Orbiculaire , à côtés égaux, blanche, per- DES VÉNUS. 65 pendiculairement striée. Lister, Gonch. tab. 311. fig. 147. On ignore son pays nalal. Vénus violette, Venus violacea. - Violette en dedans des stries perpendicu- laires, écailleuses ; le bord denticulé. Lister, Conch. tab. 558. fig. 175. On ignore sa patrie. Vénus paille, Venus spadicea. Couleur de paille, des stries perpendiculai- res, écailleuses vers les bords. Lister, Conch. tab. 558. 175, On ignore sa patrie. Vénus treillissée, Venus cancellata. Presque rousse, treillissée. Lister, Gonch. tab. 544. fig. 181. On ignore son pays natal. Vénus bengalienne, Fenusbengalensis. Orbiculaire , à côtés presque égaux; des siries épaisses, perpendiculaires ; les som- mets tournés du côté de la lunule. Lister, Conch. tab. 545. fig. 182. Se trouve dans la mer des Indes. Vénus dorée, Venus aurea. Presque orbiculaire, dorée, à côtés inc- gaux ; des stries transverses , fines et rappro- chées, Lister, Gounch. tab. 404. fig. 240. On ignore sa patrie. 66 HISTOIRE NATURELLE Vénus obscure, Venus obscura. Brune , des stries perpendiculaires très- fines. Lister, Gonch.tab, 425. fig. 271. On ignore sa patrie. Vénus pourprée, Venus purpurata. Orbiculaire, à côtés presque égaux , per- pendiculairement rugueuse ; des rayons pour- pres. Lister | Gonch. tab. 424. fig. 272. On ignore sa patrie. Vénus noix, Venus nux. En forme de lentille , testacée, rugueuse ; la lunule en cœur. Bonani , Mus. Kircher , 2. fig. 59. Se trouve dans la Méditerranée. Vénus rugueuse , Venus rugata. O , D Orbiculaire, à côtés presqu’égaux, testacéc, presqu eg 9 à rides transverses éloignées. Bonani, Mus. Kircher , 2. fig. 52. On ignore son pays natal. Vénus gibbuleuse, Venus gibbula. En forme de lentille , striée transversale- ment , tronquée en avant. Bonani , Mus. Kircher, 2. fig. 55. On ignore son pays natal. Vénus étoilée, Venus stellata. Orbiculaire , unie, dorée, une étoile blan- che à Ja partie renflée. Bonani , Mus.». Kircher , Mg. 62. Se trouve dans la Méditerranée, DES VENUS. (4 Vénus italique, Venus italica. Orbiculaire , jaune, des stries transverses, élevées , distantes. Bonani , Mus. Kircher , 2. fig. 75, Se trouve dans la Méditérranée. Vénus brasilien , Venus brasiliana. En forme de lentille, d’un brun jaune; des stries transverses , très-fines et écartées; la lunule en cœur, et les bords de la large fente du corselet bleuâtres. Bonani, Mus. Kircher 2, fig. 112. 114. Se trouve sur les côtes d'Amérique. Vénus pellucide, Venus pellucida. Orbiculaire, demi-transparente, unie ; le corselet doré et maculé de fauve pâle ) la lu- nule en cœur, verte et veinée de rouge. Bonani, Mus . Kircher , 2. fig. 118. Se trouve sur les côtes d'Amérique. Vénus veloutée, Venus holosericea. Orbicuiaire, solidé, blanche ; des stries circulaires, ondulées et dorées ; une fascie vers le bord, large, jaune, variée par des lignes transverses brunes. Bonani , Mus. Kircher , 2. fig. 119. On ignore son pays natal. - V. macassarique , Wen. macassarica. Orbiculaire, ventrue, épaisse, presque brune , radiée de blanc , avec des stries an- pulaires. Rumph. Mus. tab. 45. fig. K. Se trouve dans la mer des Indes, GS HISTOIRE NATURELLE [ Vénus orangée, Venus aurantia. Presque orbiculaire , orangée, Fatentin, Abh. tab. 115. lie. 20. Oa ignore son pays natal. Vénus fauve, Venus fulva. En forme de lentille , fauve, des stries cir- culaires très-fines. Gualt. Test. lab. 75. fig. E. On ignore sa patrie. Vénus blanchâtre, Venus albicans. Orbiculaire , striée transversalement, blan- che, variée par des lignes anguleuses et des taches brunes. Gualt. Test. tab. 75. fig. G. On ignore son pays natal. Vénus candide, Venus candidu. Orbiculaire , blanche, striée en réseau. Gualt. Test. tab. 75. fig. E. On ignore son pays nalal. Vénus ondulée, Venus undulata. Presque orbiculaire, striée transversale- ment , très-blanche , variée par les lignes on- dulées et des points rougeâtres, Guatt. Test. lab. 75. fig. O. P.R. A. On ignore son pays natal. Vénus linéaie, Venus lineala. Orbiculures, a côtés égaux, blanche, avec des stries transverses très-fines, plus épaisses vers les bords. Gualt, Fest, tab 77. fig. B. DES VÉNUS 69 On ignore son-pays natal. Vénus unie , Venus læv's. Unie , bianchâtre , à côtés presque égaux. Gualteri, Test. tab. 77. fig. F. G. On ignore sa patrie, Vénus cornée, Venus cornea. Orbiculaire , unie , à côtés inégaux, livide, avec des lignes transverses blanches. ‘Gualt. Test. tab. 82. fig. B. - On ignore sa patrie. Vénus guitate, Venus guttata. Orbivulaire, fauve avec des taches blanches sur les bords, Gualt. Test. tab. 82, fig. F. On ignore son pays natal. Vénus roussâtre, Venus rufescens. . À côtés inégaux, roussâtre, unie, avec quel- ques lignes transverses. Gualteri, Test. tab. 85. fig. D. On ignore sa patrie, Vénus palourde, Venus virens. En forme de lentille, striée en sautoir, radiée , maculée d’un verd obscur , le bord crénelé. Dargenville, Zoomorph. 4, tab. 5. fig. B. Se trouve dans les mers d'Europe : est commune sur les côtes de France, où elle se mange. Vénus patagau, Venus maculosa. Blanche, radite, striée en arc ; de grandes 70 HISTOIRE NATURELLE tances grises ; alternes vers le haut. Dargenville, Zoomorph. tab. 5. fig. G. Se trouve dans les mers d'Europe. Vénus costate, Fenus costata. Incarnate, des côtes longitudinales en sau- loir, avec des rides transversales écartées. Knorr. Vergu. 4. tab. 3. fig. 5. On ignore sa patrie. Vénus vauvaire, Venus vauvaria. Mince, un peu convexe, finement striée en travers, avec un double W entouré d’une quantité de points; le sommet droit , le de- dans blanc. Regenf. Gonch. 1. tab. 7. fig. 12. On ignore sa patrie. Vénus pitas, Venus tumens. Renflée , solide , blanche . unie , ridée vers les bords , avec quelques sillons transverses. Adanson, pl. 16. fig. 7 vi" :4 Se trouve sur les côtes d’Afrique. Vénus félan, Venus diaphana. Mince, demi-transparente, unie, blanche ; deux dents cardinales seulement à ‘chaque valve. Adanson, pl. 16. fig. 8. Se trouve sur les côtes d'Afrique. Vénus pegon, Fenus dura. Presque orbiculaire, comprimée , dure, sillonnée transversalement, rougeätre, radiée de brun; Îe dedans violet. Adanson, pl 16. fig. 12. DES VÉNUS mi Se trouve sur la côte d'Afrique. Vénus fatan , Venus nivea. Blanche, demi-transparente , presque bâäil- lante ; vingt sillons écartés vers le bord , se perdant dans des rides, Adanson, pl. 171. fig. 17. Se trouve sur les côtes d’Afrique. Vénus jajon, Venus eburnea. Orbiculaire, comprimée, blanche; des sil- lons longitudinaux, arrondis , en sautoir avec des stries transverses. Adanson , pl. 18. fig. 3. Se trouve sur les côtes d’Afrique. a Vénus movin, Venus lucida. Brillante, d’un fauve clair , sillonné exté- rieurement et intérieurement de stries longi- tudinales fines. Adanson , pl. 18. fig. 4. Se trouve sur la côte d’ Afrique. Vénus discordante , Venus discors. Orbiculaire , un peu convexe; des stries perpendiculaires dans le milieu, divergentes et treillisées sur les bords; les sillons inter- médiaires et les bords crénelés. Schroct , einl. in: Conch. 5. tab. 8, fig. 11. On ignore sa patrie. Vénus épineuse, Venus aculeata. Orbiculaire , à côtés presque égaux; des côles aiguës , élevées, tuberculées ; le bord érénelé : seulement deux dents cardinales. 72 HISTOIRE NATURELLE. Sehrcet , einl. in Gonch. tab. 8. fig. 13. On ignore son pays natal. Vénus à corselet non épineux, ovale, presque anguleuse au- dessus de la fente du corselet. Vénus littérée, Venus litterata. Ovale, antérieurement un peu anguleu- se; des stries transverses ondulées. Lister, tab. 402. fig. 246. Gualt. tab. 56. fig. E.F. Dargenv. pl. 21. fig. À. Chemn. 7. tab. 4n. fig. 452, 434 , 435, 436, 437 , 435, 459. Voyez pl. 19, fig. 1, où elle est représentée de grandeur de moitié de nature. Se trouve dans la mer des Indes. Vén. géographique, Wen. geographica. À côtés inégaux, mince finement striée en sauton”, blanche , réticulée de brun. Gualt. tab. 56. fig. H, Chemn. 7. tab. 1425 fig. 440. Se trouve dans la Méditerranée. Vénus ronde, Venus rotundata. Ovale , antérieurement un peu anguleuse ; des stries transverses ; la dent cardinale inter- médiaire bifide. Knorr. Vergu. 2. tab. 18. fig. 4. Chemn. Conch. 7. tab. 42. fig. 441. Se trouve dans Ja mer des Indes. D Y } ww DES VÉNUS me © Vénus treillissée, lenus decussata. Ovale, antérieurement anguleuse, striée en sautoir. Guatteri, Test. tab. 85. fig. E. IL. L. Cfem- nilz, 7. tab. 45. fig. 455, 456. Se trouve das la Méditerranée. Vénus virginale, Wznus virginea. Presque ovale, un peu anguleuse antérieu- rement ; des stries transverses inégales; les bords de la fente du corselet renflés, Chemn. Conch. 7. tab. 42. fig. 447. tab. 45, fig: 457. a. b° c. Se trouve dans la Méditerranée, Vénus virginique, Venus virginiea. Ovale, transversalement rugueuse, deux dents cardinales seulement. Lister, Conch. tab. 590. fig. 229. Se trouve sur les côtes d'Amérique. Vénus ensanglantée, Venus cruentata. Ovale , à côtés inégaux, striée transversale- ment, maculée de rouge. Lister , Gonch. tab. 306. fig. 243. tab. 405. fig 247. , Oa igaore sa patrie. Vénus jaunâtre, Venus lutescens. Ovale, striée transversalement, extérisure- ment radiée , variée de taches et de ligues en caractères vers le bord. Lister, Gonch. tab. 404. fig. 248. On ignore son pays natal. Coquilles, TT, DS | f ml HISTOIRE NATURELLE V. sanguinolente , Ven. sanguinolenta. Ovale, unie, jaunätre avec des taches et des points rouges. Bonani, Mus. Kircher, 2. fig. 67. Se trouve dans la Méditerranée. Vénus argentée, Venus argentea. Alongte, unie, argentée, des lignes noi- res se réunissant en faisceau. Bonani , Mus. Kircher , 2. fig. 85. Se trouve sur les côtes d'Espagne. Vénus donacine , Venus donacina. Alongée,aplatie , antérieurement sillonnée en travers ; le bord extérieur crénelé ; le cor- selet et la lunule linéaires et excavés. Knorr, Vergu. 6. tab. 28. fig. 7. On ignore sa patrie. Vénus gordet, Venus affra. Sillonnée, le renflement aigu ; la lunule excavée , rugueuse, en Cœur. Adanson , pl. 16. fig. 6. Se trouve sur la côte d’Afrique. Vénus calcinelle, Venus dealbata. Oblongue , mince, aplatie, blanche. Adanson, pl. 17. fig. 19. Se trouve sur la côte d’Afrique. DES DONACES. 79 ONGULINE, Uwcuziv4, Daudin. Coquille bivalve, régulière , longitudivale ; .< Charnière formée par une très-petite dent entre deux fossettes obliques. Ce genre, établi par Daudin , est voi- sin des bucardes par la forme de sa charnière, mais il s’en éloigne beau- coup par l’apparence extérieure. En effet, la seule coquille qu’ilcomprend, est longitudinale , aplatie, etles valves “ressemblent à un ongle. Les deux at- taches musculaires intérieures sont très-alongées et saillantes. Cette coquille est peu épaisse, ri-+ dée à sa surface, et colorée de rouge en dehors et en dedans ; aussi Daudin Va-t-il appelée onguline couleur de lacque. Elle appartient à Favanne , qui ignore sa patrie. Voyez la fig. pl. 20. fs. 1, 2, où elle est représentée de grandeur naturelle. r6 HISTOIRE NATURELLE DONACE, D xax, Linnœus Coquille bivalte, régulière, transverse, iné- quilatérale, avec trois dents cardinales, et une ou deux dents latérales écartées. CE genre est, comme les mactres , du nombre de ceux qu’on nomme ar- tüficiels en histoire naïturelle, c’est-à- dire, dont les espèces conviennent à d’autres genres par leur aspect gencral, et en sont cependant bien séparés par un caractere essentiel quelconque. En- core comme les macres, il a été con- fondu , par les Naturalistes français, avec les cames, les bucardes, les vé- nus, et même jes moules. Adanson, qui l’a connu, l’a appelé telline, ainsi qu’on l’a observé à l’article de ce genre. La plupart des donaces approchent de la figure d’un triangle, à côtés fort inégaux. Elles sont solides, épaisses , aplaties à leurextrémité inférieure, et arrondies à l’extrémité opposée : Jeurs DES DONACES. nr valves sont exactement égales et s’ap- pliquent parfaitement Pune sur l’autre Le ligament qui, dans la plupartdes coquilles bivalves à valves égales, est placé au-dessus du sommet, est, dans les donaces, inégalement distribué , au-dessus etau-dessous de fui. En des- sus, il est étroit et court; en dessous , il est épais, presque rond , et remplit exactement la cavité du corselet. La charnière consiste en trois dents, dont une est un peu écartée, et quel- quefois en une quatrième. L'animal qui habite les donaces , a été décrit et figuré par Adanson. C’est une téthys dont le manteau est divisé comme dans ies cames et les vénus, en deux lobes qui s'étendent un peu en dehors , sous la forme d’une membrane simple et très-mince. Les syphons sortent de l'extrémité supérieure du manteau; ce sont deux tuyaux simples, courts, rapprochés, l’un plus petit que l’autre. 78 HISTOIRE NATURELLE Le pied est placé à peu-près au mi- . lieu de la coquille; ïl a la forme d’un couperet recourbé; son usage a cela de remarquable , qu'il sert quelquefois à sauter, ce qui n’a pas encore été ob- servé, sous le même mode, dans les autres genres de coquilles. Les donaces se mangent par-tout, comme les moules , avec lesquelles elles sont géntralement confondues. Lamarck a fait, sous le nom de pé- tricole, un genre dans lequel entre la donace iruse , et peut-être quelques autres. Les donaces sont figurées pl. 260, 261, 262, de l'Encyclopédie métho- dique. Donace cuir, Donax scortum. Triangulaire , en forme de cœur ; le cor- selet aplati. Lister, tab. 517. fig. 220. Dargenvittc, pl. 21. fig. 4. Chemn. tab. 125. fig. 249. 247. Se trouve dans la mer des Indes. Donace pubescente, Donax pubescens. Antérieurement épineuse. DES DONACES. 79 Rumph. tah. 42. fig. F. Chemin. Gonch. tab. 25. fig. 248. Se trouve dans la mer des Indes. Donace pamet, Donax rugosa. Antérieurement rugueuse , bossue ; les bords crénelés. , Lister , tab. 355. fig. 216. Gualt. tab. 891. fig. E. Adanson, pl. 18. fig. I. Chemn. 6. tab. 25. fig. 230. 250. Voyez la figure 4 de la planche 14 , où elle est représentée de grandeur naturelle. Se trouve dans la Méditerranée , sur les côtes d'Afrique et d'Amérique. Donace gafet, Donax trunculus. Antérieurement unie, violette en dedans ; les bords crénelés. List. tab. 576. fig. 217. Gualt. tab. 88. fig. O. Adanson, pl. 18. fig. 2. Chemn. 6. tab. 26. fig. 255, 254. Se trouve dans les mers d'Europe et sur ja côte d'Afrique. Donace striée, Donax striala. Antérieurement très-obtuse , striée des deux côtés; le bord denticulé ; le corselet ovale. Knorr. Verg. 6. tab. 25. fig. 8. Se trouve dans les mers d'Europe australe, Donace nusar, Donax denticulata. Antérieurement très -obtuse; les lèvres transversalement rugueuses, le bord denti- culé ; le bords du corsele: dentiforme. Lister ; tab. 3576. fig. 218 , 219. Guattcerè 80 HISTOIRE ‘NATURELLE tab. 89. fig. D. Adanson, pl. 18. fig. 3. Chemnitz , G. tab. 26. fig. 256 , 257. Se trouve dans la Méditerranée et sur la côte d’Afrique. Donace coin, Donax cunealta. Cunéiforme , l8s bords très-entiers. Lister, tab. 302. fig. 2351. Chemn. Concb. 6. tab. 26. fig. 260 et 265. Se trouve dans les mers de l’Inde. Donace fève, Donax faba. Bossue, finement striée en travers, tache- tée de jaune ; le sommet du renflement et une fascie au bord extérieur bleuâtre , inter- rompus par des rayons blancs. Chemn. Conch. 6. tab. 26. fig. 266. On ignore son pays natal. Donace sunet, Donax scripta. Ovale , comprimée , unie , avec des lignes pourpres ondées ; la fente aiguë, les bords crénelés. Lister , tab. 350. fig. 222. et 580. fig. 525. Gualteri , tab. 55. fig. Q. Adanson, pl. 17. fig. 31. Chemn. 6. tab. 26. fig. 261. 265. Se trouve dans les mers des Indes et sur la côte d’Afrique. Donace muriquée, Donax muricata. Ovale, avec des stries épineuses ; le bord denticulé. Se trouve dans la mer des Indes. Donace iruse, Donax trus. Ovale , entourée de rides membranceuses, droites et striées. DES DONACES. 81 Gualt. Test. tab. 05. fig. A. Chemn. 6. tab, 26. fig. 268. 2r0. Se trouve dans la Méditerranée. Donace uñie, Donax levigata. Antérieurement obtuse, légèrement strite sur les côtés , d’un vert jaunâtre ; le dedans et le sommet violet ; le bord très-entier ; les dents cardinales marginales nulles. Chemn. Conch. 6. tab. 25. fig. 249. $Se trouve dans la mer des Indes. Donace épineuse, Donax spinosa. Blanchâtre , le dedans bleuâtre ; postérieu- rement unie , et striée perpendiculairement ; antérieurement tronquée et délicatement treiilissée ; les angles un peu épineux. Chemnitz, Conch, 6. tab. 26, fig. 258. Se trouve dans la mer des Indes. Donace incarnate , Donax incarnata. Incarnate , antérieurement tronquée , réti- culée , striée et rugueuse ; postérieurement cunéiforme , avec des stries perpendiculaires très-délicates. Chemn. Conch. 6. tab. 26. fig. 259. Se trouve dans la mer des Indes. Donace argentée, Donax argentea. Ovale , unie, d'apparence huileuse ; le dedans nacré ; les dents marginales près les cardinales , alongées . aiguës. Gualt. Test. tab. 88. fiv. R. On ignore son pays natal, Donace Licolor, Donax bicolor. Ovale, avec quelques stries élevées , rous- # æ 82 HISTOIRE NATURELLE ses et treillissées, un rayon blanc de l’autre côté. Guatt. Test. tab. 88. fig. 8. On ignore sa patrie. Donace radiée, Donax radiata. Des stries rapprochées , circulaires , trans- verses : des rides antérieures brunes, avec des taches demi-tranparentes ; en dedans des stries perpeudiculaires. Schroct. einl. in Conch. 5. tab.Ss. fig. 3. Se trouve dans la mer des Indes. Donace fauve, Donax straminea. Des stries perpendiculaires très-fines an- térieurement, avec des côtes transverses treil- lissées, couleur de paille, et des fascies trans- verses plus obscures ; le bord postérieur en- tier et fauve. Schroet. einl. in Conch. 3. tab. 8. fig. 4. a b. On ignore son pays natal. Donace candide, Donax candida. Blanche, des stries en arc fines et rares, traversées par des obliques; les dents cardi- males obliques ; le bord très-entier. Schroet. einl. in Conch. 5. tab,5. fig. 5. Se trouve dans la mer des Indes. DES CARDITES. 83 CARDITE , Carpir'4, Bruguière. Coquille inéquilatérale , libre : charnière à deux dents , dont une à la base de la valve gauche , et une seconde longitudinale , pa- ralléle à sa face antérieure. Une partie des espèces de ce genre faisoit partie du genre des cames de Linnæus, dont Bruguière les à sépa- rés, ainsi qu’il a été dit à leur article. Lamarck en a depuis séparé encore quelques espèces, pour former son genre icosarde , dont le caractère est d’être en forme de cœur, d’avoir deux dents cardinales, et une troisièmeiso- lée, placée sous le corselet. Les cardites n’ont point une forme irrégulière, et ne sont jamais fixées par leurs valves, comme les cames. Quelques-unes d’entre elles s’atta- chent aux rochers par des soies courtes qui sortent de leur face postérieure ; et c’estunce analogie qui les rapproche 84 HISTOIRE NATURELLE infiniment des moules avec lesquelles elles conviennent encore par la figure oblongue , et par le renflement de la base de la plupart des espèces. Les au- tres sont en forme de cœur , mais elles conviennent toutes entre elles, dit Bruguière (qui ne parle pas de la troi- sième dent qui est indiquée par La- marck ) ; et sont d’ailleurs liées par la cardite trapézoïde. Les cardites sont toutes marines, et leurs animaux ne sont point connus. Adanson dit que Vanimal de son ajar, qui est une car- dite, est semblable à celui de la clo- nisse. Dans ce cas, il doit être compo- sé d’un manteau divisé en deux lobes égaux, d’où il sort, à l’extrémité su- périeure , deux tuyaux cylindriques joints ensemble par une membrane frisée; un de ces tuyaux est terminé par une quarantaine de filets cylindri- ques qui sortent de sa cavité, et l’au- tre par soixante ; de plus, le pied de Faniimal à la forme d’un croissant. - DES CARDITES. 85 Les cardites sont figurées pl. 252, 233 et 254 de l'Encyclopédie. Cardite cœur, Cardita cor. - En forme de cœur , presque globuleuse et lisse ; les sommets écartés et courbés en ar- rière en forme de spirale. Lister | Synop. tab. 275. fig. 111. Gualt. tab. 711. fig. E. Favanne, pl. 55. fig. G. Martini, 7. tab. 48. fig. 483. Voyez pl. 21, fig. 4 , où elle est représen- tée de grandeur de moitié de nature. Se trouve dans la Méditerranée , et très- abondamment fossile en Piémont et auprès de Montpellier. Card. de Moltke, Cardila Mottkiana. En forme de cœur , plissée transversale- ment ; le corselet aplati et anguleux de chaque côté ; les sommets écartés et cour- bés en arrière. Martini, Conch. 7. tab. 48. fig. 484—487. Se trouve dans les mers de la Chine :1l n’y en a que deux connues en Europe. Cardite cannelée, Cardita sulcala. Presque en forme de cœur , brune , tachée de blanc ; les côtes longitudinales convexes, striées transversalement. Lister , Gonch. tab. 346. fig. 193. Guatt. Test. pl. 71.-fig. TL. Martini , 7. tab. 45. fig, 488 , 489. Se trouve dans la Méditerranée, Coquilles. 11E, [ee] 86 HISTOIRE NATURFLLE Cardite ajar, Cardita ajar. Presque en forme de cœur , alongée suz le devant ; les côtes longitudinales carrées , marquées de stries transverses élevées. Lister, Conch. tab. 497. fig. 52. Adan- son , pl. 16.fig. 2. Martini, Conch. 6. tab. 45. fig. 490 , 491. Se trouve sur les côtes d'Afrique , et fos- sile à Courtagnon. Cardite trapézoïde, Cardita trapezio. Trapezoïde, bombée ; les côtes longitu- dinales crénelées , les bords plissés. Lister , Couch. tab. 344. fig. 181. Schroes. ein£. in Conch. 5. tab. 8. fig. 17. Se trouve dans la mer du Nord. Cardite tachetée, Cardita variegata. Oblongue , bombée ; les côtes garnies d’é- cailles tuilées et crénelées sur les côtes ; les bords plissés. Lister, Conch. tab. 547. fig. 184. Favan. pl. 50. fig. 4. Martini , Conch. 50. fig. 500, 501. Se trouve dans Ja Mer des Indes. Cardite jeson, Cardita calyculata. Oblongue, comprimée sur le derrière ; les côtes garnies d’écailles tuilées, les bords peu sensiblement plissés. Guatt. tab. 90. fig. F. Adanson, pl. 15. fig. S. Voyez pl. 21. fig. 5, où elle est représen- tée de grandeur de moitié de nature. Se trouve dans la Méditerranée, sur la côte d'Afrique , et fossile auprès de Tours. DES CARDITES. 87 Card. chambrée, Card. concamerala. Ovale , oblongue , blanche , garnie de côtes noduleuse ; l’intérieur des valves pré- sentant en relief la forme d’une seconde valve. Martini , Conch. 7. 1ab. 50. fig. 506. a. b. C. d. Se trouve dans l’océan Américain. _ Cardite carinée, Cardita carinata. Ovale, oblongue , garnie de stries croi- sées , blanches ; les valves marquées en de- dans d’une carène oblique, jaunâtre en dedans. Martini, Gonch. 7. tab. 50. fig. 504 et 509. Se trouve sur la côte d’Afrique. Cardite brune, Cardita semiorbiculata. Comprimée , en forme de rein , marquée de stries croisées, brunes , le bord posté- rieur des valves denticulé. Martini, Conch. 7. tab. 50. fig. 502 et 503. On ignore son pays natal. : Cardite arctique, Cardita arctica. Ovale, marquée de siries transverses, hlan- ches , deux carènes garnies d’écailies tuilées, sur chaque valve. Lister , Conch. tab, 426. fig. 267. Martini, Conch. 6. tab. 6. fig. 51 et 52. Se troure datisla mer du Nord. SS HISTOIRE NATURELLE Cardite pectoncle, Cardita pectunculus. Oblongue , un peu élargie vers le haut, prolongée à sa base, et marquée de sillons longitudinaux unis. Lister, Synop. tab. 3547. fig. 155. On ignore quelle est sa patrie. Cardite datte, Cardita dactylus. Cylindrique , diaphane , blanche , à stries croisées :; les stries transverses du haut des valves saillantes et écailleuses. Martini, Conch. 10. tab. 172. fig. 1673 , 1674. Se trouve dans la mer des Indes. HIPPOPE, Ærpporus, Lamarck. Coquille inéquilatérale, subtransverse: char. nière à deux dents comprimées et intran- tes ; lunule pleine. Lamarck a formé ce genre avec une coquille du nombre des cames de Lin- næus, coquille dont Bruguière avoit fait une tridacne. L’hippope ne diffère du tridacne que par sa lunule qui est pleine ; tandis LS DES TRIDACNES:, * 89 qu'elle est bâillante dans le tridacne. Tous deux ont de grands rapports de forme , et probablement de manière d’être , avec les cardites et Les cames. Ainsi, la plupart des remarques qui ont été faites à l’occasion de ces deux genres, peuvent leur convenir. Hippope chou, Hippopus brassica. Plissée , épineuse. Chama hyppopus. Linn.— Dargenville , pl. 25. fig. 11. Chemn. 7. tab. 50. fig. 498, 499. Rumph. tab. 42. fig. GC. Lister ; Gonch. tab. 349. fig. 187, et tab. 550. fig. 188. Guaté. tab. 93. fig. À. Voyez, pl. 21, fig. 6, où elle est représen- tée du quart de grandeur naturelle. Se trouve dans la mer des Indes. 2. TRIDACNE, Tripacxs, Bruguière. Coquille inéquilatérale, subtransverse : char- nières à deux dents comprimées et intran- tes ; lunule bäillante. Les tridacnes étoient réunies aux cames dans Linnæus, mais Bruguière . + 99 HISTOIRE NATURELLE a bien senti que l’on pouvoit en for- mer un genre particulier, à raison sur- tout dela différente position des dents. et de l'ouverture de la lunule. Une seule espèce constitue ce genre; c'est la coquille qui parvient à la gros- seur la plus considérable. On entrouve de plus d’un demi-quintal. C’étoitelle qui servoit de bénitier à Saint Sulpice de Paris. Le peu qu’on sait de cette coquille, convient également aux cardites et à l'hippope ; on renvoie donc aux arti- cles de ces genres, où il en a été traité en détail. ; Les t'idacnes sont figurées pl. 235 et 256 de l'Encyclopédie par ordre de matières. Tridacne géant, Tridacna gigas. Plissée, avec des écailles imbriquées et en. voûte. Chama gigas, Linn. — Rumph. tab. 4. fig. A. B. Lister , Conch. tab. 351. fig. 189. tab. 552. fig. 180. Gualt. tab. 92. fig. A. G. DES BUCARDES. O1 et 05. fig. B. Dargenville , pl. 25. fig. E. Chemn. 7. tab. 49. fig. 492. 496 , 497. Voyez pl. 21. fig. 3, où elle est représentée au dixième de sa grandeur naturelle. Se trouve dans ja mer des Indes et dans la Méditerranée. BUCARDES , Carnivw , Linnœæus. Coquiile subcordiforme , à valves dentées en leur bord : charnière à quatre dents, dont deux cardinales rapprochées et obliques sur chaque valve, s’articulant en croix avec leurs correspondantes; dents latérales écartées et intrantes. Les coquilles de ce genre ont été nommées des cœurs par les Conchy- liologistes français, à raison de leur forme , mais elles n’ont pas été les seules, puisqu'on trouve dans Dargen- ville , des cames , des arches ;etmême des vénus sous le même nom. | Ce genre, tel que Linnæus l’a laissé, ainsi que l’observe Bruguière, n'est fondé que sur le nombre et la situa- tion des dents de la charnière ; mais il est si naturel, qu'il est douteux que y2 HISTOIRE NATURELLE les caractères pris de la forme de l’a- nimal, en excluent une seule espèce. On y compte ordinairement quatre dents sur chaque valve, dontles deux qui sont situées vis-à-vis les sommets, appelées parLinnæus dents cardinales, sont rapprochées dans une direction oblique, relativement au plan de la base des valves. Elles sont placées de maniere qu'elles s’articulent en croix quand 1 coquille est fermée , alors chacune d'elles entre dansles fossettes correspondantes qui sont creusées sur la valve opposée, et qui alternent avec les dents. Les deux dents latérales sont éloignées des cardinales; elles sont d’une forme plus oblongue que les premières ,; ordinairement compri- mées , et celles de la valve gauche s’engrènent profondément dans des fossettes qui sont presque toujours si- tuées entre les dents latérales et les pa- rois extérieures de la valve droite. La convexité des valves est garnie ; DES BUCARDES. . 99 sur presque toutes les espèces, de cô- tes longitudinales plus ou moins pro- fondes, et quelquefois de stries, qui ont la même direction. Lesespèces dontl’animalest connu, n'offrent pas des différences bien re- marquables dans les parties les plus essentielles de son organisation. Le ver de la bucarde sourdon que Réaumur observa sur les côtes de France, celui du mofat qu’Adanson vit sur celles du Sénégal, et celui de la bucarde épi- neuse décrite par Muller, conviennent entre eux. Ces animaux ont à la par- tie antérieure et supérieure du corps, deux trachées en forme de tuyaux qui sortent de la coquille à une distance à peu près égale des sommetset du point qui leur est opposé. Ces tuyaux sont courts, mais celui qui est le plus éloi- gné des sommets, est près du double plus grand que l’autre ; il est accom- pagné, sur le devant ; d’une frange garnie de 10 à 12 fils. Leur ouverture, 91 HISTOIRE NATURELLE plus souvent celle du plus grand, est couronnée par une trentaine de filets distribués sur deux rangs, dont ceux du plus extérieur sont coniques et plus forts que les autres. Enfin ces vers font sortir du milieu du bord moyen des valves, une lame charnue coudée en arrière , ordinairement colorée , au moyen de laquelle ils exécutent leurs divers mouvemens progressifs; cette lame est le pied qui a un appendice triangulaire qui sert au filage du bys- sus, que quelques-uns de ces vers em- ployent pour se fixer aux corps solides, ainsi qu'il a été observé plus haut. Baster a appris que la plus grande des trompes servoit de bouche, et la plus petite d’anus à l’animal; que les filets de la bouche étoient annelés et rétractiles, comme les tentacules des étoiles de mer. Que le corps, dans l’in- térieur de la coquille est enveloppé dans deux feuillets tendineux, fran- ges, appelés branchies par Lister, ac- DES BUCARDES | 99 compagnés de chaque côté d’un lobe charnu dont on ne connoîtpas l'usage, et terminés par un prolongement qui est le pied de l’animal. Ce qu’on sait de la génération des bucardes , est dû à Lister; mais ses ob- servations sont si incomplètes, qu'el- les ne peuvent être mentionnées. Les bucardes vivent ordinairement enfoncés dans le sable, à la proximité des côtes, excepté les espèces épineu- ses qui peuvent, sans cette précaution, se préserver des attaques des autres animaux marins. On peut voir dans les observations de Réaumur sur les coquilles, insérées dans les mémoires de l’Académie , la manœuvre quelles employent pour s’enfoncer et sortir du sable. II a été parlé, dans le discours préliminaire, de la maniere dont on peut supposer que se sont formés les petits canaux descôtestriangulaires de la bacarde exotique, dont la construc- on doit sortirde la regle ordinaire. 96 HISTOIRE NATURELLE On trouve des bucardes dans toutes les mers connues ; on en connoît plu- sieurs espèces de fossiles, dont quel- ques-unes n’ont plus d’analogues vi- vans, que dans les mers des Indes. On mange les bucardes comme les cames et les arches, sans les recher- cher beaucoup. Elles ont été figurées pl. 292 et suivantes de l'Encyclopédie méthodique. Buc. cœur de Vénus, Cardium cardissu. Très-comprimée sur les deux faces , les dos des valves carinés ; les sommets courbés en dedans, se couvrant l’un l’autre. Rumph. tab. 43. fig. E. Gualt. tab. 64. fig. B.C. D. List. Conch. tab. 519. fig. 156. Dargenv. pl. 25. fig. D. 1. Favanne , pl. 51. fig. P. 2. Martini ,6.tab. 14. fig. 145, 144, 145 , 146, 147, 1458. F'oyez la planche 16, fig. 1 , où elle est représentée de grandeur de moitié de na- ture. Se trouve dans la mer des Indes, et fossile a Couriagnon. Buc. cœur de Diane, Cardiumretusum. Carinée aux bords de la face antérieure , marquée de silloas ponctués ; une lunule tres- eufoncée, en forme de croissant. DES BUCARDES. 97 Regenf. 2. tab.9. fig 20. Martini, Con ch 5. 1ab. 12. fig. 159—142, Se trouve dans la mer des Indes. Buc. soufflet, Cardium hemicardium. Presque triangulaires carinée aux bords de la face antérieure , marquée de silions ponc- tués ; une lunule ovale et plate, Rumph. tab. 44. fig. H. Petiver , pag. tab. 17. fig. 4. Guatt. Test. tab. 83. fig. C. Marti- nt, 6. tab. 16. fig. 159. 161. Se trouve dens la mer des Indes, Bucarde fraise , Cardium fragum. Carinée aux bords de la face antérieure : les côtes garnies de stries transverses , éle- vées, blanches. Lister , tab. 15. fig. 152. Rumph. 1ab. 44. fig. G. Gualt. Test. tab. 85. fig. E. Martini, 6, tab. 16. fig. 166, 167. Se trouve daus la mer des Indes. Bucarde marbrée, Cardium medium. Carinée aux bords de la face antérieure, tachée de brun ; les côtes convexes , garnics de stries transverses de deux sortes. Lister, tab. 316. fig. 153. Gualt. tab. 83. fig. B. Favanne , pl. 51. fig. I. 5. Martini, 6. tab, 16. fig. 162 et 164, Se trouve dans l'Inde et en Amérique, Buc. donaciforme, Card, donaciforme Tronquée sur le devant, marquée de côtes Jongitudinales et de stries transversess près des sommets, Coquilies. LEE. G 98 HISTOIRE NATURELLE Lister, tab. 344. fig. 181. Martini, Conch, 5. tab. 16. fig. 165, Se trouve dans l’océan Asiatique. Bucarde arbouse , Cardium unedo. Marquée d’un angle droit au bas de la fa- ce antérieure ; les côtes garnics de stries sail- lantes, transverses et colorées. Lister , tab. 135, fig. 151. Rumph. tab. 44. fig. F. Gualt. tab. 85. fig. A. Dargenw. pl. 25. fig. N. Martini , 6. tab. 16. fig. 168. et 169. Se trouve dans les Indes Orientales et aux Antilles. Bucarde tuilée , Cardium isocardia. Bombée, en forme de cœur , les côtes gar- nies d’écailles droites et creuses. Lister, Gonch. tab. 323. fig. 160. Rumph. tab. 48. fig. 9. Favanne , pl. 52. fig. C. 2. Dargenv. pl. 25. fig. M. Martini , 6. tab. 17. fig. 174. 176. Se trouve dans la mer des Indes et aux Antilles. Bucardeépineuse, Cardium aculeatum. Cordiforme , face antérieure alongée , les côtes convexes , marquées d’une strie au milieu , et garnies d’épines courbées en avant. Lister ,tab. 324. fig. 161. Gualt. tab. r2. fig. À Dargenville, pl. 25. fig. B. Favanne, pl. 52.fig. A. 1. Martini , 6. tab. 16. fig. 156. Se trouve dans les mers d'Europe. DES BUCARDES. 99 Bucarde hérissée, Cardium echinatum. Ovale, presque équilatérale ; les côtes nombreuses, plates et garnies de beaucoup d’épines coudées en avant. Séba , Mus. 3. tab. 86. fig. 3. Favanne , pl. 62. fig. A.2. Mart. 6. tab. 15. fig. 157. Se trouve dans la mer des Indes. Bucarde frangée , Cardium ciliare. Ventrue ; dix-neuf côtes triangulaires près des sommets , ridées transversalement , con- vexes près des bords , et garnies de pelites pointes obtuses. Lister , tab. 525. fig. 162. Gualterr , tab. 72. fig. G. B. Favanne , pl. 62. fig. A. 35. Martini , 6. tab. 17. fig. 171 et 172. et tab. 15. fig. 155. Se trouve dans les mers d'Europe. B. tuberculée, Cardium tuberculatum. Bombée ; les côtes convexes , garnies de stries transverses et de tubercules près des bords. Lister , tab. 320. fig. 166. Gualt. tab. 71. fig. M. Favanne, pl. 52. fig. A. 4. Martini, 6. tab. 17. fig. 175. Se trouve dans la Méditerranée. Bucarde sourdon , Cardium edule. Presque ronde , rustiquée ; vingt-six côtes garnies de rides travsverses , tuilées à re- bours. List. Anim. angl. tab. 5. fig. 34. Gualt. tab. Y | _ , - 71. fig. F. Favanne , pl. 75. fig. E, avec l’ani- mal. Martini , 6. tab, 19. fig. 194. 100 HISTOIRE NATURELLE Se trouve sur les côtes d'Europe, où il se mange, sur-tout en Angleterre. Bucarde glauque, Cardium glaucum. Rustiquée, en forme de cœur ; vingt côtes garnies, sur la face postérieure , de stries transverses élevées ; les sommets violets. Se trouve dans la Méditerranée. Bucarde rustiquée, Cardium rusticum. Pins large que longue , rustiquée; vingt côtes écartées , leurs interstices garnis de rides trans verses. Martini, Conch. 6. tab. 19. fig. 197. Se trouve dans la Méditerranée. Buc. d'Islande, Cardium Islandicum. Bombée , presque ronde , les côtes trian- gulaires , aiguës ; la lunule en forme de cœur. Martini, Gonch. 6. tab. 19. fig. 195, 196. Se trouve dans les mers du Nord, B. du Groënland, C. Groenlandicum. Lisse, en forme de cœur, grise et treillissée par des stries peu apparentes sur les côtés. Martini , Conch. 6. tab. 10. fig. 198. Se trouve dans les mers du Nord. Bucarde jaune , Cardium pectinatum. Bombée , marquée de stries longitudinales en avant , et de rides transverses en arrière ; les sommets lisses. Lister, Conch. tab. 314. fig. 150. Bonani , Mus. Kircher. tab. 91. Martini, Conch. 6. tab. 18. fig. 187 , 188. DES BUCARDES, 101 Se trouve dans la mer des Indes. Bucarde asiatique, Cardium asiaticum. Bombée, les côtes très-peu marquées, gar- nies d’un rang de pointes cylindriques, celles de devant lamellées. Martini , Gonch. 6. tab. 15. fig. 153, 254. Se trouve dans la mer d’Asie, et fossile à Courtagnon. Bucarde exotique, Cardium costatum. Bombée , équilatérale , les côtes très-sail- lantes, très-minces, carinées en dessus et creuses. Lister, Conch. tab. 527. fig. 164. Rumph. tab. 48. fig. 6. Gualt. lab. 72. fig. D. Dar- genv. pl. 23. fig. À. Favanne, pl. °5a. fig. B. Adanson ; pl. 18. fig. 2. Kaman. Martini, 6. tab. 15. fig. 151 , 152. Voyez pl. 16, fig. 2, 3, où elle est repré- sentée de grandeur du quart de nature. Se trouve sur la côte de Guinée. Bucarde mofa, Cardium ringens. Presque ronde, garnie de côtes lisses ; les bords antérieurs des valves profondément dentés et bâil'ans. Lister , tab. 530. fig. 167. Adanson , pl. 18. fig. 1,avec l’animal. Favanne , pl. 52. fig. F. Martini , 6. tab. 16. fig. 170. Se trouve sur la côte d'Afrique. Bucarde bäillante. Cardium apertum. Bombée, très-mince ; les bords antérieurs alongés et MÉTRO ; les côtes peu convexes aiguës et sans épines. + 102 HISTOIRE NATURELLE Gronov. Zooph. tab. 18. fig. 5. Martini, Conch. 6. tab. 14. fig. 181 — 185. Se trouve dans la mer des Indes et aux Antilles. Buc. pectinée, Cardium pectiniforme. Arrondie et comprimée ; les côtes triangu- laires , celles des côtés garnies d’écailles con- caves. Gualt. Test. tab. 71. fig. H. Martini, 6. tab. 17. fig. 180. On ignore le pays d’où elle vient. Buc. équilatérale , Cardium regulare. Ovale , équilatérale; les côtes arrondies , marquées de stries transversesélevées , et sur Je äevant de stries lamellées. Se trouve dans la mer des Antilles. Buc. ventrue , Cardium ventricosum. Bombée , plus longue que large ; les côtes anguleuses , marquées sur la face postérieure de stries transverses, presque tuilées ; la lu- nule ovale et plate. Lister, Coach. tab. 328. fig. 165. Favan. pl. 52 he; He Se trouve sur les côtes de l'Amérique. Bucarde allongée , Cardium longatum. Oblongue, presque équilatérale ; quarante côtes striées transversalement, crénelées sur les côtés , celles de derrière tuilées à re- bours. Lister, Gonch. tab. 531. fig.168. Favan. pl. 52. fig. G. Martini, 6. tab. 17. fig. 179. Se trouve sur les côtes d'Amérique. DES BUCARDES. 103 Bucarde dentce, Cardium serralum. Oblongue , ovale , lisse sur le devant ; les uôtes longitudinales peu marquées, les bords dentés. Lister, tab. 5532. fig. 169. Favan. pl. 55. fig. L. 1. Martini, 6. tab. 10. fig. 190. Se trouve dans les mers d'Europe. Bucarde radiée , Cardium biradiatum. Oblongue , ovale, comprimée, striée , marquée en dehors de taches jaunâtres et de deux rayons pourpres dans l’intérieur. Martini , Conch. 6.tab. 18. fig. 185, 186. Se trouve dans les mers d'Asie. Buc. papyracée , Card. papyraceum. Ovale , cendrée, très-fragile , marquée de sillons peu profonds ; la cavité des valves ta- chée de pourpre. ë Martini , Gonch. 6. tab. 18. "à Se trouve dans la mer des grades Indes. Bucardé lisse, Cardium lævigatum. Ovale , ventrue, lisse, légèrement obli- que , des stries apparentes près des bords ; Je corselet et la lunule lJancéolés et sans stries. Gualt. Test. tab. 82. fig. À. Martini , 6. tab. 15. fig. 189. Se trouve dans les mers d'Amérique. Bucarde jaune, Cardium flavum. Ovale, jaune ; les côtes antérieures garnies : de petites écailies , les postérieures de petits piquans. 1 04 HISTOIRE NATURELLE Schraet , einl. in Conch. 5. tab. 7. fig. 12. 4-1: Se trouve dans Ja mer des Indes. Buc. écailleuse, Cardium muricatum. Ovale, légèrement oblique; trente-six côtes garnies de pointes lamellées , les bords des valves colorés en rouge. Lister, Conch. tab. 522. fig. 159. 236. fig. 165. Mart. Conch. 6. tab. 17, fig. 177 et 552. fig. 809. Se trouve dans les mers d’À mérique. Bucarde transversale, Cardium latum. Fransversale, ovale; les côtes garnies de petites pointes , les sommets violets. Knorr.6. 1ab. 5. fig. 6. Born. Mus. cæs. vind. tab. 5. fig. 9: Martini, Conch. 6. tab. 19. fig. 192 et 195. Se trouve dans la mer d’Asie. B. solénifÿrme, Cardium soleniforme. Transversale, ovale, bâillante sur le de- vant, les stries des deux côtés garnies d’épi- nes très-courtes. Lister , Gonch. tab. 542. fig. 179. Guatt. Test. tab. 85. fig. H, Martini, 6. tab. 6. fig. 49 , 50. Se trouve dans la mer des Antilles. DES MACTRES. 10 MACTRE , Macrra, Linnœus. Coquille bivalve , régulière , transverse , inéquilatérale et un peu bâillante ; dent cardinale ayant une fossette pour le liga- ment ; dents latérales comprimées et in- trantes , ou nulles, Les mactres ressemblent extrême- ment aux cames, aux bucardes , aux donaces, et même aux vénus; mais el- les en sont bien distinguées par les ca- ractères essentiels. Les Conchyliolo- gues français n’ont point connu ce genre. Il ne présente pas de ces co- quilles remarquables par la singulari- té de leur forme, la beauté de leurs couleurs , ou l'utilité que l’homme en retire , excepté la mactre poivrée, qui doit son nom à l’excessive salure de la- nimal quil’habite. Ia par conséquent été fort peu observé, et tout ce qu’on en peut dire de général, a été noté aux articles des genres cités plus haut. Au- 106 H1STOIRE NATURELLE \ cun des animaux des véritables mac- tres n’a été figuré ; mais Adanson en a rangé quelques espèces parmi ses ca- mes, qui, comme il a été dit plusieurs fois, renferment des vénus, des ca- mes, destellines, etc. , de Linnæus. On doit donc croire , d’après l’exacti- tude si généralement reconnue de ce Naturaliste, que ces animaux différent fort peu de celui de la vénus verru- queuse, qu'il a représentée comme type de son genre , et qu’on trouvera à l’article des vénus. Bruguitre a figuré les mactres pl. 251 et suivantes de l'Encyclopédie. Lamarck a divisé le genre des mac- tres en trois, qui sont: Mactre, mactra; coquilletransverse, inéquilatérale , et un peu bâillante ; dent cardinale pliée en gouttière, s’ar- ticulant sur celle de ja valve opposée, et accompagnant une fossette pour le DES MACTRE. AE ligament; deux dents latérales com- primées et intrantes. La mactre lisor. Lutraire , lutraria; coquille trans- verse, inéquilatérale, bäillante aux extrémités ; deux dents cardinales , obliques et divergentes ,; accompa- gnant une large fossette pour le liga- ment ; dents latérales nulles. La mactre lutraire , Linn. Paphie, paphia ; coquille subtrans- verse, inéquilatérale, à valves closes; fossette du ligament située sur les cro- chets , entre les dents de la charnière, ou près d'elles. Vénus divariquée, Linn. Crassatelle , crassatella, qui sera mentionnée ci-après. Mactre de Spengler, MactraS pengleri. Unie, le corselet Ft » la fente ouverte en croissant, 108 HISTOIRE NATURELLE Speng. Cat. tab. 5. fig .1 , 3. Schroet. 1. fig. 4.6. Chemnitz , Conch. 6. tab. 20. fig. 199 — 204. Se trouve sur les côtes du Cap du Bonne- Espérance. Mactre plicataire, Mactra plicataria. Demi - transparente , rugueuse et plissée transversalement , le corselet aplati, la lu- nule comprimée , oblongue. Chemnitz , Conch. 6. tab, 20. fig. 202 — 204. Se trouve dans la mer des Indes. Mactre papyracée, Mactra papyracea. Très-iransparente, blanche, convexe, uu peu bâillante antérieurement, avec des côtes et des stries fines. Chemn. Conch. 6. tab. 25. fig. 251. Se trouve dans la mer des indes. Mactre striatule, Mactra striatula. Unie, demi-transparente, le renflement un peu strié; le corselet uni, enfoncé, entou- ‘ré d’une carène. Guali. Test. tab. 85. fig. F. Chemn. Conch. 6. tab. 21. fig. 205 , 206. Se trouve dans la Méditerranée. Mactra striée, Mactra striata. Epaisse, triangulaire, avec de grosses stries unies et rapprochées. Chemn. Coneh. 6. tab. 22, fig. 222. On ignore sa patrie. Mactre arrondie, WMactra rotundata. Obtusément à trois angles , blanchâtre , le DES MACTRES, 109 renflement fascié de blanc plus vif; les som- mets , le corselet , le bord antérieur et inté- rieur un peu violets. Lister, Conch. tab. 265. fig. 99. et tab. 264. fig. 100. Schroet. einl. in Gonch. 2. tab. 8. fig. 1. On ignore son pays natal. Mactre unie, Mactra glabralu. Demi-transparente , striée , le renflement très-uni , le corselet et la lunulestriés. Gualt.Test, tab. 71. fig. À. Chemn. 6. tab. 22. fig. 216, 217. Se trouve dans la mer des Indes et sur la côte d'Afrique. Mactre brillante , Mactra nitida. Blanche , brillante , épaisse , demi-trans- parente , unie ; le corseiet avec une carène distincte , et la lunule un peu convexe et striée. Schroet. einl. ïn Gonch. 2. tab. 8. fig. 240: Oa ignore sa patrie. Mactre coraline, Mactra coralina. Unie, presque transparente, blanche, avec des fascies encore plus blanches. Bonani , Mus. Kircher , 2. fig. 52. Gualt. Test. tab. 71. fig. B. Chemn. 6. tab. 22. fig. 218 et 219. Se trouve dans la Méditerranée et sur les côtes d'Afrique. Mactre lactée, Mactra lactea. Mince , renflée , demi-transparente , blan- Coquilles ITIT, 10 110 HISTOIRE NATURELLE che , antérieurement striée avec des fascies encore plus blanches. Chemn. Conch. 6. tab 22. fig. 220. Se trouve dans la mer des frdes. Mactre lisor , Mactra stultorum. Demi-transparente, unie , légèrement ra- diée, le dedans rougeâtre, le corselet bossu. Guatt. tab. 71. fig. GC. Martini , 6. tab. 23. fig. 224.226. Adanson, pl. 17. fig. 16. En- cyclop. pl. 256. fig. 5. Voyez pl. 14, fig. 3, où elle est représentée presque de grandeur naturelle. Se trouve dans la Méditerranée , sur les côtes d’Afrique et sur celles d'Amérique. Mactre grande, Mactra grandis. Demi-transparente , unie , radiée de fauve clair, le renflement et la charnière placés au- delà du mihieu. Chemn. Conch. 6. tab. 25. fig. 298. On ignore son pays natal. Mactre solide , Mactra solida. Opaque, un peu rustiquée. Lister , Conch. tab. 255. fig. 87 , 88. Bon. Mus. Kircher, 2. fig. 50, 51. Chemn. Conch. 6. tab. 170. fig. 1656. Se trouve dans les mers d'Europe. Mactre lutraire, Mactra lutraria. Ovale , oblongue , unie ; les dents latérales nulles. Lister , tab. 415. fig. 259. Gualt. tab. 90. fig. À. 2. Chemn. Conch. 6. tab. 24. fig. 240, 24. DES MACTRES. 11i Se trouve à l'embouchure des fleuves d’Eu- rope. Mactre maculée, Mactra maculata. A trois angles obtus ; unie , mince , demi- transparente , tachée de fauve , le dedans blanc , finement strié ; le corselet creux , en cœur. Chemn. Gonch. 6. tad. 21. fig. 208. Se trouve dans la mer des Indes. Mactre renflée, Mactra turgida. Renflée, finement striée, d’un jaune d’ocre; le dedans blanc ; les sommets distants, pour- pres ; les dents cardinales surnuméraires doubles et triangulaires, Chemn. Conch. 6. tab. 22. fig. 213 , 214. Se trouve sur les côtes de la mer des Indes. ? Mactre violâtre, Mactra violacea. Mince, légèrement radiée, finement striée transversalement ; le corselet ct la lunule blanchîitres, les dents cardinales surnumérai- res doubles et triangulaires. Chemn. Gonch. 6. tab. 22. fig. 213, 214. Se trouve dans la mer des Indes. Mactre en coin, Mactra cuneata. En coin, bleue, finement striée en travers ; le bord crénélé en dedans. Chemn. Conch. 6. tab. 22. fig. 215. On ignore son pays natal. Mactré glauque , Mactra glauca. Ovale, très-blanche, radiée de vert d’eau, finement striée transversalemeüt, rugueuse 112 HISTOIRE NATURELLE antéricurement. Chemn. Conch. G.tab. 25. fig. 232, 233, Se trouve dans la Méditerranée. Mactre pellucide, Mactra pellucida. Ovale , mince , demi-transparente, blan- che, inégalement et finement striée. {‘hemn. Conch. 6. tab. 24 fig. 234. Se trouve sur la côte d’Afrique. Mactre fragile , Mactra fragilis. Ovale, mince , unie, demi-transparente , aplatie ; le corselet transversalement strié ; et ruguesse. Chemn. Conch. 6. tab. 24. fig. 235, Se trouve dans la mer des Indes. Mactre rugueuse , Mactra rugosa. Ovale , très - blanche, des stries longitudi- nales, élevées en sautoir, avec d’autres trans- verses encore plus élevées. Chemn. Conch. 6. tab. 24. fig. 236. Se trouve dans les mers d'Europe. Mact. nicobarique. Mactra nicobarica. Ovaie,mince, demi-transparente, unie anté: rieurement, striée en sautoir postérieurement, Chemn. Conch. 6. tab. 24. fig. 237. Se trouve dans la mer des Indes. Mactre aplatie, Mactra complanata. Ovale, mince, plissée en arc; les plis striés transversalement ; les dents latérales nulles. Chemn. Conch. 6. tab. 24. fig. 38. Se trouve dans la mer des Indes. DES MACTRES. 113 Mactre de Lister, Mactra Listerii. Flexible, presque ronde , bianchâtre ; la fossette des dents cardinales triangulaire am- ple et pyriforme. Lister, Anim. angl. tab 4. fig. 23. Se trouve dans les rivières d'Angleterre. Mactre poivrée, Mactra piperata. Ovale, comprimée, striéc transversale- ment ; les dents très -petites, la fossette très- grande et oblique. Adanson, pl. 17. fig. 18. Chemn. 6. tab. 3. fig. 21. Se trouve dans la Méditerranée , sur les côtes d’Espagne et d’Afrique. CRASSATELLE, Crassarezz1, La- marck. Coquille inéquilatérale subtransverse, à valves closes , munie d’une lunule ou d’un corselet enfoncé , et ayant le ligament in- térieur : fossette du ligament placée sous les crochets au-dessus des dents de la charnière. CE genre dont Linnæus paroît n’a- voir pas connu d'espèces, a été fait par Lamarck , avec des coquilles que Bruguière avoit placées parmi les mac- + 114 HISTOIRE NATURELLE ires. Une de ces coquilles se trouve assez communément aux environs de Paris, parmi les fossiles de Grignon , et est remarquable par la grande épais- seur de ses valves, et la profondeur de ses impressions musculaires. Ce genre diffère principalement de celui des mactres, en ce que les valves des coquilles qui le composent, ne sont point bâillantes. Crassatelle cygne , Crassatella cygnus. Triangulaire , blanche, finement striée en travers, antérieurement aplatie et un peu rugueuse. Chemn. Conch. 6. tab. 21. fig. 207. Se trouve dans la merdes Indes. Crassatelle bossue , Crassatella gibba. Triangulaire , striée en travers, antérieure” ment aplatie et moins striée. Chemn. Conch. 7. supp. tab. 69. A. B. C. D. Encyclop. pl. 259. fig. 5. Voyez pl. 20, fig. 5, où elle est representée de grandeur de moité de nature. Se trouve fossile à Grignon près de Ver- sailles. Crassat. sillonnée, Crassatella sulcata. Sillonnée en travers. , Se trouve fossile aux environs de Beauvais. DES TRIGONIES. 11) TRIGONIE, T':rcoNIA. Coquille inéquilatérale, sabtrigone ; charnière à deux grosses dents plates, divergentes et sillonnées transversalement, C’Esr ainsi que Lamarck a caracté- risé un genre de coquilles bivalvesdont on ne connoit que des espèces fossiles, qui ontété figurées par Bruguière, pl. 257 et 258 de l'Encyclopédie. Les trigones tirent leur nom de leur forme, en effet approchant d’un trian- gle. Elles sont plus ou moins aplaties selon les espèces; la plupart granu- leuses, quelques-unes striées. Toutes ontune lunule et un corselet. Aussi ce genre se rapproche-t-il, par l’appa- rence générale , de certaines mactres et de certaines vénus qui ont ces par- iies très-prononcées. Le corselet est quelquefois garni des mêmes accom- pagnemens et est toujours saillant , quoique placé dans une espèce d’exci- 116 HISTOIRE NATURELLE sion d’un des côtés de la coquille. Les coquilles de ce genre paroissent toutes pélagiennes. On les rencontre dans des schistes ou des argiles des montagnes de première formation. Le test est bien conservé, mais toujours intimément uni avec la boue schis- teuse qui les a remplies, desorte qu'il a fallu un grand travail pour dégager in- térieurement la charnière, de manière à pouvoir la décrire. Si on en juge par le grand nombre de trigonies que l’on trouve dans les cabinets de Paris, les espèces n’en sont point rares dans les départemens à terrain schisteux , qui avoisinent cette ville. La figure 4 de la planche 24 est celle de la trigonie noduleuse , déjà gravée dans les Fossiles de Knorr , tab. 15, fig, 8 ; et dans l'Encyclopédie , fig. 2 de la première des planches citées plus haut. Cette figure est au quart de sa grandeur naturelle. DES HIATELLES. 117 HIATELLE, Hr172114, Daudin. Coquille bivalve , transverse, irrégulière , bâillante en son bord supérieur : charnière à une seule dent sur une des valves qui ‘ s’insère dans une échancrure de la valve OPPOSÉE. CE genre a eté fait par Daudin, qui a bien voulu permettre qu’on fit usage, pour cet ouvrage, de ses intéressans manuscrits. Il est intermédiaire entre les t'igonies et les tridacnes de La- marck, et ne contient que deux co- quilles sur lesquelles on n’a aucuns renseignemens particuliers. Hiat. à deux fentes, Hiatella biaperta. Ridée concentriquement , avec deux cô- esépineuses et divergentes ; le bâillement Jouble. ._Voycz pl. 21, fig. 2, où elle est représen- téc de grandeur naturelle. Se trouve sur la côte de Tranquebar. Du cabinet de Favanne. Hiat. à une fente, Hialella monoperta. Ridée transversalement , avec deux côtes 118 HISTOIRE NATURELLE épineuses et divergentes ; le bâillement simple Voyez pl. »1, fig. 1 , où elle est représen- téc de grandeur naturelle. Se trouve sur les côtes de Tranquebar : est de moitié plus petite que la précédente. Du cabinet de Favanne. CUCULLÉE , Cucuzzoe4, Lamarck. Coquille bombée , subtransverse , inéquilaté- rale , à crochetsécartés : charnière en ligne droite , ayant des dents nombreuses séria- les , transverses , intrantes , et à ses extré- mités deux ou trois côtes parallèles; liga- ment extérieur. Lamarck a formé ce genre sur une coquille de la mer des Indes, placée par Bruguière parmi les arches et sur une coquille fossile des environs de Beauvais. On voit, par la comparaison des caractères, que ce genre,ne diffère réellement des arches , que par les côtes parallèles des extrémités de la charnière. On ne sait rien de particu- DES CUCULLÉES. 119 lier sur la cucullée marine, vulgaire- ment appelée coqueluchon de moine, fort rare dans les cabinets. Daudin , à qui on doit la connoissance de la cu- cullée fossile ; nous a appris qu’elle se trouvoit abondamment disséminée dans un banc de coquilles, à un quart de lieue de Beauvais ; que quelques in- dividus étoient colorés en violet , et se délitoient facilement. C. auriculifère, Cucullæa auriculifera. Ventrue , striée en sautoir; aplatissement de la charnière uni. Martini, Besch. Berl. Naturf. 3. tab. 7. fig. 15, 16. Chemn. Conch. 7. tab. 535. fig. 526. 528. Encyclop. pl. 304. — Arca cucut- dus , Linn. Se trouve dans la mer des Indes. Cuc. crassatine, Cucullæa crassatina. Très-épaisse, striée en sautoir; lPaplatis- sement de la charnière sillonné. Knorr. Foss.tab 25. fig 1, 2. Voy. la pl. 20, fig. 4, où elle est représen- tée de grandeur du quart de nature. Se trouve fossile aux environs de Beau- vais. 12 HISTOIRE NATURELLE ARCHE, Ærc1, Linnœus. Coquille bivalve, inéquilatérale , à charnière composée de dents nombreuses, qui s’en- grènent dans les interstices de celles de la valve opposée , et sont rangées sur une ligne droite , anguleuse ou courbe ; liga- ment extérieur. Les coquilles de ce genre avoient été confondues parles anciens Natura- listes, avec d’autres bivalves quin’ont que des rapports fort éloignés avec elles. Linnæus est le premier qui ait saisi leur véritable caractère , et quoi- que l’on en possède actuellement dans les cabinets plus du double de ce qu’il en a connu, iln”y a presque rien à chan- ger à la disposition qu'il en a faite. Aussi Bruguière a-t-il conservé ce genre dans son intégrité, en changeant seulementles caractères divisionnaires qu'il a tirés de la disposition des dents de la charnière, au lieu que Linnæus les avoit tirés des bords. DES ARCHES. 121 Lamarck a depuis subdivisé ce gen- re en trois autres, Savoir : Arche , arca; coquille transverse, inéquilatérale , charnière en ligne droi- te, garnie de dents nombreuses , sé- riales, parallèles et articulées, liga- ment extérieur. Arche de Noé. Pectoncle, pectunculus ; coquille or- biculaire, subéquilatérale , charnière en ligne courbe, garnie de dents nom-. breuses , sériales, obliques et articu- lées; ligament extérieur. Arche pectoncle. Nucule, nucula. Arche nacrée, qui sera mentionnée plus bas. Ces genres ne sont que des divisions de Bruguière , et, comme les arches, sont peu nombreuses, on conservera le travail de ce naturaliste , à l’excep- Coquilles. 1IL. 11 122 HISTOIRE NATURELEE tion de l'arche nacrée, qu’il vouloit déjà séparer des autres. Les coquilles de la première divi- sion, c’est-à-dire , celles qui ont les dents de la charnière placées sur une ligne droite, sont assez généralement transverses, c’est-à-dire que leur lar- geur est plusconsidérable queleur hau- teur. Elles sont striées ou sillonnées . médiocrement épaisses; deux ont des valves inégales ; plusieurs, des valves bâillantes; d’autres, des valves échan- crées en leursbords; d’autres, d’entie- res, etc. Les coquilles de la troisième divi- sion sont orbiculaires ou ovales, mais changent beaucoup avec l’âge, à rai- son de l'inégalité de laccroissement des bords des valves, qui est plus mar- qué que dans aucun autre genre. Elles présentent en général des caractères spécifiques si peu frappans, qu'elles ontétéconfondues entre elles etregar- dées comme des variétés les unes des DES ARCHES. 125 autres; mais lorsqu'on va chercher ces varactères dans la situation des som- mets, relativement à la charnière et au ligament cardinal, on en a de fixes et d’invariables qu’on peut reconnoître à ious les âges, et même dans l’état fos- sile. Les bords des coquilles de cette division sontplissés , crénelés ou striés. Les impressions musculaires sontau nombre de deux dans cette division, comme dans les deux autres; maiselles ont de plus deux saillies aiguës qui se prolongent jusqu’au fond des sommets. Ces coquilles ont généralement un épiderme écailleux ou velu, dont la nature les a pourvues pour les défen- dre de l'attaque des vers marins qui, après avoir percé la coquille, tuent l’a- nimal qui l'habite. Aldrovande est le seul qui ait figuré lanimal de l'arche; mais son dessein est si incorrect, qu'on ne peut rien ÿ reconnoiître. On sait de Bonani et d’A- danson, que les espèces bâillantes lais- 124 HISTOIRE NATURELLE sent sortir par l’ouverture, des poils semblables à ceux des pinnes ou des moules, et qu’elles s’attachent aux ro- chers, comme elles. On mange les arches , dans quelques pays, sans en faire nulle part beau- coup de cas. Les arches sont figurées depuis la planche 505 jusqu’à la planche 311 de l'Encyclopédie. Arches dont les dents de la char- nicre sont en lisne droite. Arche bistournée, rca tortuosa. Parallélipipède et striée ; valves inégales , carinées abliquement , sommets courbés en arrière , bords simples. Rumph. tab. 47. fig. K. Gualt. tab. 95. fig. B. 1, 2, 5. Dargenv. pl. 10. fig. I. Fav. pl. 51. fig. G. 2. Mart. 7. tab. 735. fig. 524, 525. Se trouve dans la mer des Indes et dans celle du Nord. Arche de Noé, Arca Noec. Transversale , oblongue , rhomboïdale et striée, sommets très-écartés et crochus, bords simples ct bâillans., Lister , tab. 368, fig. 208. Rumph. tab. DES ARCHES. , 129 44. fs. P. Gualt. tab. 85. fig. H. Favanne, pl. fig. D. 4. Martini , 7. tab. 53. fig. 529. Fe Dargenv. pl. 25. fig. G. Se trouve dans la Méditerranée , les mers des Indes et d'Amérique. Arche tuilée., Arca imbricata. Transversale, ovale , rhomboïde, ven- true e? treillissée ; stries transverses, serrées et tuilées : bords simples et bâïllans. Lister , tab. 567. fig. 207. Rumph. tab. 44. fig. L. Favanne, pl. 51. fig. D.r1. Martini, 7. tab. 54. fig. 532, Se trouve dans la mer des fndes. Archæ nacelle , Area navicularis. Pransversale , oblongue ct rhomboïde ; valves comprimées au milieu et garnies de côtes longitudinales; bords erénelés aux côtés et bâillans. Martini, Conch. 7. tab. 55. fis. 573. Se trouve dans la mer des Antilles, Arche d'Helbling, Arca Helblingi. Transversale , oblongue et presque rhom- boïde ; stries longitudinales , erénelées, doubles sur le devant ; bords dentelés et bäillans. Martini, Conch. 7. tab. 55. fig. 542. Se trouve dans la mer des Indes et sur les côtes de Guinée. Arche comprimée, Arca complanata. Transversale , ovale , aplatie ; valves treil- hissées et tronquées en arrière ; bords sim- ples , sinueux ct bâillans, 120 HISTOIRE NATURELLE Martini, Conch. 5. tab. 35. fig. 544, 545. Se trouve sur la côte de Madagascar. Arche de Magellan, 4rca Magellanica. Transverse , oblongue; valves aplaties, treillissées ; bords simples, échancrés et bâil- Jans. Martini, Gonch. 7. tab. 53. fig. 539. Se trouve au détroit de Magellan. Arche barbue , Arca barbata. Transverse, oblongue ; valves aplaties et barbues ; sommets serrés ; bords simples et fermés. Lister, tab. 231. fig. 65. Gualt. tab. 91. fig. F. Dargenv. pl. 22. fig. M. Martini, 7. tab. 54. fig. 535. Voyez la pl. 22, fig. 1 et 2 , où elle estre- présentée un peu réduite. Se trouve sur les côtes d'Europe et dans la mer Rouge. - Arche ciliée, Arca lacerata. Transverse , ovale, aplatie ; stries lon- gitudinales , de grosseur inégale , grenues et cilites; bords finement crénelés et fermés. Favanne, pl. 51. fig. C. 5. Martini, 7. tab. 54. fig. 536 , 537. On ignore sa patrie. Arche brune , Arca fusca. Tansversale , ovale , striée , longitudinale, greuue ; sommets serrés ; bords finement striés. Lister , tab. 231. fig. 65. Gualt. tab. 90. fig. DES ARCHES. 127 B. Martini, Conch. 7. tab. 54. fig. 534. Se trouve à Mad msn et dans la mer des Antilles. Arche chambrte, Arca concamera. Rhomboïde et cordée ; cavité des valves auriculée, bords antérieurs aplatis et bâil- Jans ; charnière terminée , de chaque côté, par deux dents transverses. Favanne, pl. 51. fig. A. Martin®, Conch. 7. tab. 55. fig. 526— 328. Se trouve “dns la mer des Indes. f Arche anadara , Arca antiquata. Transverse , rhomboïde, sillonnée et lisse: sommels courbés en arrière ; bords cré- nelés. Lister , tab. 230. fig. 64. a. Rumph. tab. 44. fig. I | Gugr tab. 87. hig. B. C.2. Adanson , pl 18. fig. 7. Hartiné Conch. 7. tab. 45, fig. 548 , 549. Se trouve dans la mer des Indes et sur les côtes d’Afrique. Arche grenue , 4rca granosa. Rhomboïde, en forme de cœur ; valves marquées de vingt-six sillons tuberculés ; sommets crochus ; bords crénelés. Lister , tab. 242. fig. 79. Rumph. tab. 44. fig. K. Gualr. tab. 87. fig. : . Dargenville, pl. 25. fig. C. Favanne, pl. 51. fig. C. 1. Martini, 7. tab. 56. fig. 557. Se trouve dans la mer Méditerranée et aux Antilles, 128 HISTOIRE NATURELLE Arche rhomboïde, 4rca rumbea. Rhomboïdale , en forme de cœur; côtes striées transversalement ; sommets écartés ; bords crénelés. Lasier , Conch.tab. 244. fig. 75. Rumph. tab. 44. fig. N. Guall. tab. Sr. fig. A. Fav. pl. 51. fig. CG. 3. Hart. 7. tab. 56. fig. 555. Se trouve dans la mer des Indes et sur la côte du Brésil. Arche ridée, Arca senilis. En forme de cœur: valves marquées de douze côtes lisses et chiuses ; sommets cour- bés en arrière ; bords plissés. Lister , tab. 258. fig. 72. Guatt. tab. 587. fig. D. Adanson , pl. 19. fig. 5. Dargenv. pl. 25. fig. K. Favan. pl. 55. fig. GC. Mart. 7. lab. 56. fig. 554—-556. Se trouve sur la côte d’Afrique, où elle est mapgée par les nègres. Arche inéquivalve, Arca inæquivalvis. Transversale , ovale, rhomboïde ; valves inégales ; stries iongitudinales et lisses ; bords dentelés. Wartini, Conch. 7. tab. 156. fig. 552. Se trouve dans la mer des Indes. Arche épineuse , #rca aculeata. Transversale, ovale ; valves garnies de côtes aiguës, écartées et épiaeuses ; bords crénelés. Lister , Couch. 1ab. 254. fig. 68. Martini , Conch. 7. tab. 56. fig. 559. DES ARCHES. 129 Se trouve au cap de Bonne-Espérance. Arche robet , Arca robet. Transversale, ovale; valves striées intérieu- rement,et garnies en dehors de vingi-six côtes lisses ct convexcs ; ; bords de Adanson , pl. 18. fig, 6. Se trouve sur la côte du Sénégal. Arche lactée, Arca lactea. Transversale , ovale ; côtés des valves tron- qués obliquement ; ; superficie treillissée ; bords simples. Lister , tab. 235. fe. 69. Adanson, pl. 15. fig. 5. Martini, 7. tab. 55. fig. 547. Se trouve dans la Méditerranée et sur les côtes d'Afrique. Arche de Nicobar, 4rca Nicobarica. Transversale , oblongue, ovale ; valves dia- phanes , marquées d’un angle sur le devant ; bords simples. Martini , Conch. 7. tab. 54. fig, 541. a. 6. Se trouve dans la mer des Indes. Arche transparente, 4rca pella. Presque triangulaire ; valves un peu allon- gées en avant, cb marquées de stries transver- ses ; dents de la charnière aiguës ; bords simples. Martini, Goncb. tab. 55. fig. 546. Se trouve dans la Méditerranée. (. 190 HISTOIRE NATURELLE Arche dont les dents de la char- niere sont sur une ligne angu- leuse. Arche rostrate, 4rca rostata. Transversale, oblongue et aplalie; val- ves striées transversalement , allongées en avant ; en forme de bec ; bords simples. Favanne , pl. 80. fig. E. Martini, tab, 55, fig. 550. 551. Se trouve dans la mer‘du Nord. Arches dont les dents de la char- nière sont sur unie ligne courbe. Arche ovale, Arca ovalis. Oblique et ovale; valves marquées de vingt- cinq côtes longitudinales , coupées par d’au- tres stries transverses , petites et saillantes ; bords crénelés. Lister, Synop. tab. 257. fig. 71. Se trouve sur Ja côte d'Amérique. Arche pectoncle, Arca pectunculus. Lenticulaire et presque auriculée , garnie de rôtes tuilées ; sommets erochus ; bords plissés. Lister, tab. 259. fig. 73, 74. Gualt. tab. 72. fig. H. Dargenville , pl. 24. fig. B. Fa- vanne, pl. 53 K cet D. 6.7. Martini, 7. tsb. 570. fig. 1. 2. et tab, 571. DES ARCHES. 191 Se trouve dans la mer des Antilles. Arche tachetée, Arca decussata. Lenticulaire et blanche ; valves treillissées et tachées de rouge ; sommets serrés; bords crénelés, Knorr, 5. tab. 30. fig. 3. Martini, Conch. 7. tab. 57. fig. 561. Se jrouve dans la mer des Indes. Arche pâle , Arca pallens. Lenticulaire , légèrement oblique et treil- lissée ; bords crénélés ; ; sommets courbés en arrière et très-serrés. Schroet , in Conch. 5. tab. 0. fig. 1. Se trouve dans la mer des Indes: Arche anguleuse. 4rca angulata. Ventrue , presque en forme de cœur ; val- ves marquées de stries longitudinales et d’un angle sur le devant ; bords crénelés. Lister, Gonch. be 245. fig. 76. Mans Conch. 7. tab. 57. fig. 567. Se PA sur les côtes du Brésil. Arche ondulée, 4rca undata. Ovale , blanche , marquée de taches rou- goâtres ondulées ; sommets courbés en ar- rière ; bords crénelés. Gualt, tab. 72. fig. G. Martini, ec 7e tab 57. fig. 560. Se trouve dans la Méditerranée. Arche glicyméride, Arca glicymeris. Transversale , ovale et inéquilatérale; som- mets crochus; boit crénelés. 132 HISTOIRE NATURELLE Lister, tab. 247. fig. 82. Guatt. Test. tab. 82. fig. G. D. E. Mart. 7. tab. 59. fig. 564. Voyez la pl. 22, fig. 3 et 4, où elle est re- présentée de grandeur de moitié de nature. Se trouve dans la Méditerranée et sur les côtes de l’Océan. Arche velue, Arra pilosa. Presque orbiculaire , équilatérale , velue et brune; sommets crochus , bords créneles. Gualt. tab. 72. fig. G. Favanne , pl. 53. fig. D. 2, D. 5. Martini, 7. tab. 57. fig. 565, 566. Se trouve dans la Méditerranée, et fossile en Piémont, et à St.-Paul-Trois-Châteaux. Arche étoilée, Arca stellata. Lenticulaire et fauve ; sommets courbés en avant , et marqués d’une étoile blanche ; bords crénelés. Adanson, pl. 18. fig. 10. ‘Se trouve sur la côte d’ Afrique et de Por- tugal. Arche écrite, Area scripta. Lenticulaire et treillissée ; sommets courhés en avant; valves ridées transversalement et écrites ; bords crénelés. Lister, tab. 246. fig. 8o. Born. Mus. cœs. vind. Test. tab. 93. fig. 1. ; Se trouve dans la mer des Antilles, 6 Arche numismale. Arca nummaria. Lenticulaire | presque auriculée et lisse ; valves marquées de stries transverses très- fines ; sommets crochus. DES NUCULES, 133 Lister ; tab. 239. fig. 81. Mart. Conch. 7. tab. 58. fig. 572. a. b. - j Se trouve fossile aux environs de Turin. Arche striatule , Arca multistriata. Ovale, légèrement comprimée, et marquée de sillons nombreux ; bords des valves aplatis et simples. Martini , Conch. 7. tab. 58. fig. 573. Se trouve dans la mer Rouge. NUCULE , Nocura, Lamarck. Coquille presque triangulaire ou oblongue, inéquilatérale ; charnière en ligne brisée, garnie de dents nombreuses, transverses et parallèles: une dent cardinale oblique et hors de rang ; les crochets contigus et tournés en arrière. Une des coquilles de ce genre avoit été placée par Linnæus parmi les ar- ches; et Bruguière, tout en observant qu’elle s’en éloignoit, l’y avoit laissée. Lamarck et Daudin l’en ont séparée, et ce dernier y a ajouté deux espèces _ nouvelles. Coquilles, III. 12 134 HISTOIRE NATURELLE Ce genre se rapproche en effet beau- coup des arches, mais la grosse dent qu’on remarque à sa charnière , suffit pour l’en distinguer. La forme géné- rale des valves et leur nacre intérieure, étrangère aux arches , vient encore appuyer, secondairement, cette con- sidération. Tout ce qu’on sait de cette coquille convient également aux arches; ainsi on peut lui appliquer les généralités de ce genre. Nucule nacrée, Nucula margaritacea. Presque triangulaire, lisse, verdâtre en dessus et nacrée en dedans; corselet rac- courci. ÆArca nucleus, Linn. — Petiver , tab. 17. fig. 9. Guatt. tab. 58. fig. R. Martini, tab. 58. fig. 574. Encÿclop. pl. 3511. fig. 3. Voyez pl. 24, fig. 2 et 5, où elie est repré- sentée de grandeur naturelle. Se trouve dans les mers du Nord et à St- Domingue. Nucule allongée, Nucula elongata. Transverse, verdâtre , nacrée en dedans, allongée en bec ; cor$elet allongé, DES MULETTES. 135 Se trouve dans la mer du Nord. Du cabi- net Vata, ( Daudin. }) Nucule tronquée, Nucula truncata. Arrondie, presquetriangulaire; corselet court , élargi et tronqué. Se trouve fossile à Grignon, (Daudin. ) MULETTE , Umo, Bruguiere. Coquille transverse , ayant trois impressions musculaires : une dent cardinale , irrégu- lière , calleuse , se prolongeant d’un côté sous le corselet, et s’articulant avec celie de la valve opposée. Les mulettes faisoient partie du gen- re des myes dans Linnæus ; mais Bru- guière et Lamarck les en ont séparées, et avec raison, comme on peut le voir en comparant les caractères des deux genres. Elles ont été confondues avec les anodontes, qui faisoients commeelles, partie du genre mye , Inais qui en sont fort distinctes par leur charnière. 136 HISTOIRE NATURELLE Les mulettes sont généralement ap- pelées moules d’eau douce, à raison de leur ressemblance extérieure avec la moule , et de leur habitation dans les rivières et les étangs. Les animaux quiles habitent ne font saillir aucun tube, ce qui les éloigne beaucoup de ceux desmyes qui en font saillir un long, et des anodontes qui enfont saillir un court, selon Geoffroy. Ils ont un pied musculeux qu'ils font sortir en lame transversale , et qui leur sert à se transporter d’un lieu dans un autre, et à s’enfoncer dans la boue et dans le sable , soit pendant l'hiver pour échapper au froid, soit pendant l'été pour échapper à l’effet du desséche- ment des eaux. Bosc a observé, en Amérique, qu’une espèce décrite plus bas, restoit en vie dans des vases assez durcies pour ne pouvoir être entamées avec la bêche, et ce , pendant trois ou quatre mois de l’été, où elles n’avoient DES MULETTES. 197 que des pluies momentanées pour se rafraichir. Une espèce de ce genre, la mulette margaritifére, est célèbre à raison des perles qu’elle produit, et dont on tire un certain parti + SOUS Cerapport, dans le nord de l’Europe et de l’Asie. Les perles n'étant, comme on la déjà dit dans l’Introduction , qu'une extravasation de la matière qui sert à former Pintérieur de la coquille, toute coquille quiest nacrée en dedans, peut en donner, qu’elle soit marine ou flu- viatile. Or, la mulette en question est dans ce cas; maisencore plus souvent que la moule mère pérle, au lieu de perles rondes et détachces du test, on n’y trouve que des tubercules nacrés, adhérens, et d’une très-petite valeur. Linnæus qui avoitremarqué que l’a- nimal formoit toujours de ces tuber- cules, pour mettre obstacle au perce- ment de sa coquille par les vers qui vi- 138 HISTOIRE NATURELLE vent à ses dépens, avoit proposé d'en faire produire à volonté, en les met- tant artificiellement dans la même po- sition, c’est-à-dire, en perçant la co- quille avec une tarière. Ce moyen dont le gouvernement de Suède a fait long- temps un secret, a réussi jusqu’à un certain point; mais le nombre des per- les marchandes qu’il fournissoit, étoit si peu considérable, à proportion des tubercules nacrés, dont la vente étoit peu avantageuse, que la dépense l’em- portoit sur la recette, et que le projet a été abandonné. Une autre de ces es- pèces est très-connue, parce qu’elle sert aux peintres pour mettre les cou- leurs préparées. Elle ne doit cet avan- tage qu’à son bas prix et à sa propreté. La coquille des mulettes est, en gé- néral, épaisse, d’une couleur brune presque uniforme, et plus ou moins nacrée en dedans. Les impressions musculaires y sont profondes. Elles & DES MULETTES. 139 sont assez difficiles à distinguer par la description, parce que leurs différen- ces ne résident presque que dans la forme, et qu’elles ne varient que par gradation. Elles sont figurées planche 2/47 et suivantes de l'Encyclopédie. Mul.margaritifère, Unio margaritifera. Ovale , le devant plus large ; les sommets rongés. Lister , tab. 140. fig. 4. Gualt. tab. 102. fig. C. Chemnitz, Conch. 6. tab. 1. fig. 5. Encyclop. pl. 245. fig. 1. Se trouve dans les lacs et les étangs de l'Europe. Mul. carolinienne, Unio caroliniana. Ovale, allongée : les sommets rongés. Voyez pl. 25. fig. 2 , où elle est représen- tée du quart de sa grandeur naturelle. Se trouve dans les eaux dormantes en Ca- roline , d’où elle a été rapportée par Bosc. Elle se rapproche dela fig. 5 , pl. 259, de l'Encyclopédie. Mulette des peintres, Unio pictorum. Ovale , les sommets entiers. Lister , tab. 146. fig. 1. et 147. fig. 2, 3. Gualteri , tab. 7. fig. E. Dargenvilte, pl. 27. fig. 10 et Zoomorpbh. pl. 8. fig. 11. Chemn. tab. 1. fig. 6. La moule des rivières , Geoff. page 14. 1/40 HISTOIRE NATURELLE V’oy. pl. 25. fig. 3 , où elle est représen- tée avec son animal , de moitié de grandeur paturelle. Se trouve dansles eaux douces de PEurope. Elle est très-commune dans la Seine. Il va seize mulettes gravées dans l'Encyclopédie, mais on ne peut les caractériser ici, le texte relatif à cette planche n’étant pas imprimé, et la plupart étant nouvelles. ANODONTE, Æxopovr1, Lamarck. Coquille bivalve , régulière , transverse , ayant trois impressions musculaires ; char- nière simple , sans aucune dent. PRESQUE tous les habitans des cam- pagnes du nord de l'Europe, connois- sent la plus grande coquille de ce gen- re, dont on emploie généralement les valves à écrémer le lait, ce à quoi elle est très-propre par sa forme et son peu épaisseur. C’est la moule des étangs DES ANODONTES. 141 de Geoffroy, et autres Conchyliolo- gistes français. Les espèces de ce genre qui habitent toutes les eaux douces, ont été con- fondues avec les moules par Linnæus, quoiqu’elles eussent des caractères suf- fisans pour en faire un genre particu- lier. Bruguière et Lamarck sont les seuls quiayent reconnu la nécessité de les séparer des moules , d’après la con- sidération de leur charnière , qui n’a qu’une fossette longitudinale sans ap- parence de dents. Les anodontes ont la coquille nacrée intérieurement, et sont d’un brun ver- dâtre à l'extérieur; elles paroissent de- mi-transparentes lorsqu'on lesregarde à travers le jour; elles sont sillonnées transversalement. L’anatomie des ani- maux qui les habitent, a été de nou- veau entreprise par Cuvier, et elle a été donnée comme type de celle de tous leshivalves, dans l’Introduction, tom. ! 142 HISTOIRE NATURELLE 2, page 66. On y renvoie le lecteur, ainsi qu’à la planche qui la représente. Ces coquillages sont hermaphrodi- tes et vivipares, comme l’a constaté Cuvier, dans le travail précité. Les anodontes s’enfoncent dans Ia boue pendant l'hiver , ou lorsque l’eau quittelelieu où elles se trouvent. Elles peuvent rester très long-temps sans manger et sans changer l’eau qu’elles ontrenferméeavec elles. On les mange dans quelques endroits; mais l'usage le plus général, comme il a été dit , est de se servir de la coquille pour écrèmer le lait, et à cet effet, on en trouve dans la plupart des marchés de campagne. Elles sont figurées pl. 201 et sui- vantes de l'Encyclopédie. Anodonte cygne, Anodonta cygnea. Ovale , antérieurement comprimée, très- fragile ; la charnière Mrs Lister , tab. 156. fig. 11. Gualt. tab. 7. fig. F, Dargenvitle À «1 27. fig. 10. et Zou- DES ANODONTES. 149 morph. pl. 8. fig. 12. La moule des étangs, Geoff. page 159. Se trouve dans toute l’Europe, dans les lacs et les étangs boueux : elle n’est point rare aux environs de Paris. Anodonte anatine, Anodonta anatina. Ovale, comprimée, très-fragile ; le bord membraneux ; les sommets rongés. Lister , tab. 153. fig. 8. Guatt. tab. 7. fig. F. Dargenville, pl. 27. fig. 10. petite; et Zoomorph. fig. 8. Chemnitz, 8. tab. 686. fig. 765. Voyez pl. 23. fig. 1., où elle est représen- tée au quart de sa grandeur naturelle. Se trouve dansles eaux douces stagnantes : n'est pas rare aux environs de Paris, où elle est souvent confondue avec la mye des pein- tres. Anod. fluviatile, ÆAnodonta fluviatilis. Mince, presque en coin; le dedans rougeà- tre ; les sommets grands et recourbés. Lister , Conch. tab. 157. fig. 12. Se trouve en Europe , dans les caux dou- ces. Anod. stagnale, Anodonta stagnalis. Ovale , aplatie , avec des côtes transver- ses. Schroet, Flusconch. tab. 1. fig. 1. Se trouve drns les eaux douces etstagnantes au centre de l’Allemagne. E 144 HISTOIRE NATURELLE Anod. de Zelle, Anodonta Zellensis. Ovale, convexe, arrondie postérieurement, allongée antérieurement ; les sommets peu prononcés. Schroet , Flusconch. tab. 2. fig. 1. Se trouve dans les eaux douces et stagnan- tes en Allemagne. . Anodonte mutal, Anodonta dubia. Transversalement rugueuse , obtuse des deux bouts ; fauve ; le dedans nacré; les sommets peu pronuncés. Adanson , pl. 17. fig. 21. Se trouve dans les eaux douces de l’Afri- que. MOULE, Myrius, Linnœus. Coquille régulière, à valves égales , transver- ses, exactement fermées ; se fixant par un byssus : charnière sans dents, ou avec une ou deux dents. Les moules sont doublement célè- bres. Les petites espèces servent d’ali- mens à presque tous les peuples qui ha- bitent dans le voisinage des mers , et c’est dans une des grandes ; que l'on DES MOULES. 145 trouve, dans l’océan indien, cette ex- croissance nacrée , que le luxe recher- che sous le nom de perle. Il ne faut pas confondre les moules dont il est ici question , avec les mou- les de rivière de Geoffroy et autres Na- turalistes. Ces dernières sont desmyes, et il en a été parlé à leur article. Adan- son les appelle jambonneau, perna, et les confond avec les pinnes. Les véritables moules sont des co- quilles généralement minces,rarement colorées de nuances brillantes à l’ex- térieur, mais très-souvent nacrées à l'intérieur ; leur forme varie. Les unes, et c’est le plus grand nombre, sont longitudinales, renflées ou ventrues , de maniere que leur profondeur est égale ; ou même surpasse leur largeur; leurs deux extrémités sont arrondies. Les autres, ce sont principalement celles qui fournissent les perles, sont très-plates et rondes. Enfin, il en est qui sont irrégulières à leur surface ; Coquilies. IL. 13 1 46 HISTOIRE NATURELEE c'est-à-dire, plissées ou ridées d’une manière baroque. Dans la plupart des espèces, la charnière n’a pas du tout de dents; on y remarque seulementun sillon léger et fortlong. Dans quelques- unes, ce sillon est terminé par une, rarement par deux petites dents. Le ligament se prolonge jusqu'au milieu de la coquille, et saille peu en dehors. Chaque battant est attaché au corps de l'animal, par un, deux , et quelquefois trois ruscles , qui laissentune impres- sion dans leur intérieur. Les coquilles des moules sont tou- jours fixées aux rochers ou autres corps étrangers, par le moyen de petits poils bruns qu'on appelle byssus, et qui sor- tent en dessous , dans le voisinage de la charnière. Quelques-unes cependant le sont par la coquiile même. L'animal qui habite les moules, du moins les espèces bombées, car celui de la porte-perle n’est pas connu, a pourmanteau une membrane fortmin- DES MOULES. 147 ce, entière et d’une seule pièce, mais partagée dans toute sa longueur, sur le devant, en deux lobes, qui sont divisés chacun sur leurs bords, en deux feuil- lets très-courts , dont l'extérieur est uni à la coquille, fort proches de ses bords. Le feuillet intérieur porte une frange, formée de filets cylindriques fort courts et mobiles. Les trachées sont au nombre de deux, l’une au bout antérieur de la coquille, et l’autre un peu plus bas, du côté de la charnière. La première sert à lin- troduction des alimens, et la seconde à celle de l'air et à la sortie des excré- mens. Le pied est petit, fait en demi-lune lorsqu'il est en repos, et en cône fort allongé, lorsqu'il est en mouvement. On a vu, dans le Discours préliminaire, la manœuvre remarquable que lP’ani- mal emploie pour tirer et fixer aux ro- chers les fils dont ii veut fortifier son attache, souvent composée de 150 fils. 148 HISTOIRE NATURELLE On a beaucoup disputé sur la possi- bilité ou l’impossibilité dans laquelle setrouvoient les moules de changer de place, soit lorsqu'elles étoient fixées , soit lorsqu'elles avoient été détachées de leur rocher par quelque cause étran- gère. Réaumur, dans un mémoire spé- cialement consacré à cet examen, et inséré parmi les mémoires de l’Acadé- mie des sciences, est du premier avis; et Mercier Dupaty, dans un mémoire inséré parmi ceux de l’Académie de la Rochelle, est du second. Il y prétend même que les moules ne filent pas le byssus, mais qu’il naît avec elles, et croît comme toutes les autres parties de leur corps. Le Masson le Golph, dans le Jour- nal de Physique de décembre 1579, a décidé le procès en faveur de Réau- mur, par des expériences directes et positives. Comme les moules font, en Europe, l’objet d’une consommation considéra- DES MOULES. 149% ble, on acherché à les améliorer ainsi queles huîtres, en les déposant, au sor- tir de la mer , dans des étangs ou fosses où Peau de la mer reste stagnante , ou dans lesquels on peut introduire plus ou moins d’eau douce. On appelle ces endroits bouchots, sur les côtes de la mer, voisines de la Rochelle. Les mou- les s’y multiplient sur le pied,de dix pour une dans le courant d’une année. Les moules, comme les autres co- quillages , fraient au commencement du printemps. Il y à tout lieu de pen- ser qu’elles sont hermaphrodites, et qu’elles n’ont pas besoin du concours d’un autre animal de leur espèce pour engendrer. Leur frai ressemble à une goutte de gelée, qui, vue au micros- cope , fait voir une grande quantité de petites moules toutes formées. Les moules sont extrêmement abon- dantes dans toutes les mers où il y à des rochers. La plupirt des côtes de la France en fournissent en grande quan- À 150 HISTOIRE NATURELLE tité; on les pêche pendant toute Fan- née, les grandes chaleurs et le temps du frai seuls exceptés , aux basses ma- rées, avec un crochet de fer qui rompt leur byssus. La chair des moules est jaunâtre. Elle est meilleure en automne qu’en aucun autre temps de l’année. On la mange cuite dans l’eau et assaisonnée avec du beurre , du persil, des oignons et de la chapelure de pain; on en fait aussi des potages. On les confit dans le vinaigre pour les envoyer au loin. Les moules passent pour être indigestes, et elles sont peu recherchées sur les tables délicates. On a remarqué que les moules sont quelquefois sujètes à devenir venimeu- ses , à donner des anxiétés, des con- vulsions accompagnées d’éruptions cutanées, à ceux qui en mangent. On a attribué cet effet, les uns à une ma- ladie de l’animal même, les autres à un insecte marin qui se logeoit auprès DES MOULES. 191 de lui. On peut voir, dans le Journal de Physique de 1782, tome 3, un mé- moire de Durondeau à ce sujet. La pêche des perles étoit autrefois beaucoup plus en faveur qu’aujour- d’hui. Il y avoit plusieurs endroits dans l'Inde où on s’en occupoit spéciale- ment ; savoir : dans le Golfe Persique, autour de l’île de Ceylan, et sur les côtes du Japon. Pouravoir lescoquilles qui les fournissent, et qui, comme toutes les autres moules, sont atta- chées aux rochers au fond de la mer, des plongeurs, stylés pour ce seul ob- jet, y descendent dans une corbeille lestée d’une pierre , et lorsqu'ils ont détaché une certaine quantité de co- quilles, ou qu'ils ne peuvent plus se passer d'air, ils font trémousser les cordes qui les tiennent suspendus, et on les tire en haut. On dit qu’il est de ces plongeurs qui restent une demi- heure sous l’eau, mais qu’en général ils ne peuvent y travailler plus d’une 192 HISTOIRE NATURELLE demi-quart d'heure. Ce sont générale- ment des jeunes gens que le despotis- me force, dès leur bas âge, à se con- sacrer à ce dangereux métier, car la pêche des perles n’est pas permise à tout le monde ; c’est un droit que se réservent par-tout les tyrans de ces contrées, mais qu'ils afferment plus souvent qu'ils ne l’exercent directe- ment, à raison des chances, souvent malheureuses, qu’il amène. Lorsque les coquilles sont tirées de la mer, on les étend au soleil où elles ne tardent pas à s'ouvrir, et à permet- tre la recherche des perles qu’elles peuventcontenir. Toutes cescoquilles, à beaucoup près, ne contiennent pas de perles , ou n’en contiennent que d’informes qui n’ont aucune valeur. Il est des années où on en trouve moins que dans d’autres, et où la dépense de la pèche est plus considérable que son produit. La quantité de coquiiles que l’on sort ainsi de la mer, et que lon DES MOULES. 193 jette sur le rivage, est quelquefois si considérable , que l'infection qu’elles répandent est meurtrière pour les ou- vriers et pour les habitans. Les perles, comme il a été dit dans le Discours préliminaire , étant une ex- croissance de la nature de la coquille produite par l’animal, soit par cause de maladie, soit pour mettre obstacle aux attaques de ses ennemis, varient beaucoup dansleurs formes , dansleur grosseur et dans leur nombre. La plu- part sont plus ou moins adhérentes à l’intérieur de la coquille. Celles qui sont libres et rondes, sont seules esti- mées ; et quand , à ces deux qualités , elles joignent la grosseur et la blan- cheur, elles valent des sommes consi- dérables. Mais ces dernières sont si rares, qu'on est quelquefois plusieurs années sans en rencontrer. Les perles varient pour la couleur, même celles qui viennent de la moule qui fait le su- jet de cet article ; car, comme il a été 154 HISTOIRE NATURELLE dit plusieurs fois, beaucoup d’autres coquilles de genres différens , en four- nissent. On attribue cette différence , soit à des maladies, soit à la réaction des sucs de l’animal, au moment où il se pourrit sur le rivage. Les jaunes et les noires sont fort es- timées dans l’Inde, et, comme plus rares , se vendent plus cher que les blanches. Les très-petites perles, qui se trouvent souvent en grand nombre dans une coquille, s’appellent semen- ces de perle , et se vendent au poids, assez généralement bon marché. La coquille même, qui a plus d’é- paisseur nacrée que la plupart des au- tres coquilles, et qui est presque plate, fournit au commerce une substance qu’on appelle nacre, et que les table- tiers et les joailliers transforment en meubles d'agrément, ou en bijoux de plusieurs sortes. On a attribué, en médecine, de grandes vertus aux perles prises à l’in DES MOULES. 199 térieur; mais elles n’ont réellement que celles de la terre absorbante ou cal- caire, si commune dans la nature, et par conséquent sans valeur. Quelques espèces de moules ont la propriété, comme les pholades, de percer les pierres , et d’y vivre à l’abri des attaques de leurs ennemis; on les appelle dattes surles côtes de France où elles sont recherchées des gourmets. Lamarck a divisé le genre des mou- les de Linnæus, en quatre genres; savoir : Moule , mytilus ; coquille longitudi- nale , à crochets terminaux, saillans et en pointe, 6e fixant par un byssus ; une seule impression musculaire ; charnière le plus souvent édentée. Modiole, modiolus: coquille sub- transverse, à côté postérieur extrême- ment court, à crochets abaissés sur le côté court de la coquille, une seule impression musculaire ; charnière sim- ple, sans dents, 156 HISTOIRE NATURELLE Avicule, avicula: et Anodonte, ano- donta. Ces deux derniers genres ont été mentionnés ci-devant. Linnæus a divisé son genre moule en trois sections ; savoir: Les parasites, qui s’attachent aux corpsétrangers par une partie de leur coquille. Les aplaties. Les ventrues. Les moules ont été figurées pl. 215 et suivantes de l'Encyclopédie Moules parasites. M. crête de coq ; Mytilus crista galli. Plissée , épineuse ; la lèvre hérissée des deux côtés. Rumph. Mus. tab. 47. fig. D. Gualt. tab.' 124. fig. P. D. Dargenville , pl. 20. fig. D. Chemn. 8. tab. 73. fig. 675. et 75. fiv. et 684. 7 8e 07 79. lig. 683 - Voyez la pl.13, fig. 2, où elle est repré- sentée de grandeur de moitié de nature. Se trouve dans la mer des Indes. » DES MOULES. 157 Moule hyotide, Mytilus hyotis. Plissée , imbriquée; les écailles compri- mées , relevées ; la lèvre unie des deux côtés. Gualt. Test. tab. 105. fig À. Chemnitz, Conch. 8. tab. 75. fig. 685. Se trouve dans la haute mer , sur les z00- phites, Moule feuille, Mytilus frons. Plissée, unie ; une des lèvres hérissée. Lister ; tab. 197. fig. 52, et 198. fig. 32. a, Gualt. tab. 104. fie. G. Dargenw. pl. 10. fig. D. Chemn. 8. tab. 75. fig. 686. Se trouve dans l’océan Américain. Moules aplalies. Moule perle, Mytilus margaritiferus. Aplatie, presque orbiculaire ; Ja base transverse , imbriquée de lames dentées. Rumph. Mus. tab. 47. fig. F. Lister , tab. 221. fig. 56. Gualteri, tab. 84. fig. E. F.G. Dargenville, pl. 20. fig. A. Chemnitz, 8. tab. 8. fig. 717. 721. a. b. Voyez pl: 15. , fig. 4et 5, la représenta- üon de cette espèce au dixième de sa gran- deur naturelle. | Se trouve dans la mer des fndes et dans celle d'Amérique , et produit la très-grande majorité des perles que l’on voit dans le com- merce. Coquiiles. III. 14 158 HISTOITE NATURELLE Moule ongle, Mytilus unguis. Presque ronde , longitudinalement striée , demi-transparente, presque oreillée, Se trouve dans la Méditerranée. Moules ventrues. M. perce-pierre, Mytilus lithophagus. Cylindrique , arrondie à ses deux extré- mités. Lister, tab. 427. fig. 268. et 437. fig. alt. Gualt. tab. 90. fig. D. Dargenv. pl. 26. fig. K. et Zoomorpb. pl. 7. fig. S. Chemn. 8. tab. 82. fig. 729, 790. Se trouve dans la Méditerranée , dans la mer des Indes et dans celle d'Amérique, perçant les pierres comme les pholades : elle est très-bonne à manger. Moule rugueuse, Mytilus rugosus. Ovato-rhomboïdale , rugueuse, obtuse, d’un blanc sale, : Schroct , einl. in Gonch. 5. tab. 9. fig. 14. a. b. Se trouve à l'embouchure des fleuves du Nord de l’Europe. Moule biloculaire, Mytilus bilocularis. Bleue, striée ; Le ventre en voûte, le dis- sépiment blanc. Chemnitz , Conch. 8. tab. 82. fig. 756. a. b. et 737. Se trouve dans la mer des Indes. DES MOULES. 159 Moule brûlée, Mytilus exustus. Striée , le ventre anguleux, le bord cré- nelé. Lister ; tab. 365. fig. 205. Chemn. Conch. 8. tab. 84. fig. 754. Se trouve dans l’océan Américain et dans la mer Rouge. Moule barbue, Mytilus barbatus. Unie, ferrugineuse, extérieurement bar- bue à son extrémité. Gualt. tab. 91. fig. H. 2. Chemn. Conch. 8. tab. 84. fig. 749. Se trouve dans la Méditerranée et dans la mer du Nord. Moule commune. Mytilus edulis. Unie , violette ; les valves antérieurement un peu carinées , et postérieurement obtu- ses ; le sommet aigu. Lister, tab. 362. fig. 200. Gualt. tab. 7. fig. À. Dargenville , Zoomorph. pl. 5. fig. D. E. F. Chemnitz , 8. tab. 84. fig. 750 ; 751. 755. Se trouve dars les mers de l’Europe et de l'Asie , et se mange partout. Moule ongulée, Mytilus ungulatus. Unie , presque courbe ; le bord posté- rieur replié ; la charnière terminée par deux dents. Lister , tab. 360. fig. 199. et 364. fig. 203. Cualt, Test. tab. 91. fig. E. Chemn. 5. tab, 84. fig. 747. 160 HISTOIRE NATURELLE Se trouve dans la Méditerranée, et au Cap de Bonne-Espérance. Moule bidentée, Mytilus bidens. Striée, un peu courbée ; le bord postérieur sans courbure , la charnière terminée par deux dents. | Lister | tab. 556. fig, 193. et tab. 358. fis. 106. Chemnitz, Conch. 8. tab. 85. fig. 742, 43. d Se trouve dansla Méditerranée, la mer des Indes et le détroit de Magellan. Moule lulat, Mytilus modiolus. Unie, le bord antérieur cariné , le sommet bossu ; la charnière un peu latérale. Lister , tab. 356. fig. 395. et 159. fig. 198. Gualt. tab. 91. fig. H. 1. Ædanson, pl. 15. fig. 1. Dargenville, pl. 22. fig. CG. Chemn. 8. tab. 85. fig. 757 et 760. Voyez pl. 15. fig. 1, la représentation de cette espèce , avec son animalun peu réduit. Se irouve dans toutes les mers. Moule verte, Mytilus viridis. Ovale, unie, membraneuse , demi-{rans- parenlte ; la charnière terminale. Se trouve dans l’Océan méridioral. Moule rouge, Mytilus ruber. Rugueuse ; les valves obliques, dilatées antérieurement ; le bord de la charnière allant jusqu’au bout. Se trouve dans l'Océan méridional. DES MOULES. 161 Moule blanche. Mytilus albus. Striée transversalement ; le sommet bossu ; Ja charnière latérale. Se trouve sur les côtes du Ghili. Moule noire, Mytilus ater. SiHonnée et postérieurement écailleuse. Se trouve sur les côtes du Chili. Moule discordante, Mytilus discors. Ovale, couleur de corne, demi-transparen- te; striée antérieurement dans la longueur, et postérieurement dans la largeur. Chemn. Conck. 8. tab. 86. fig. 764 et 768. Se trouve dans la mer du Sud et dans celle du Nord. Moule pholade, Mytilus pholadis. Oblongug , antérieuremement obtuse, et transversalement r'gueuse. Chemn. Conch. 8. tab. 82. fig. 735. Se trouve dans la mer du Nord, perçant les pierres et les madrépores. Moule striée, Mytilus striatulus. Finement striée; la charnière terminée par une dent. Schroet , einl. in Conch 3. tab. 9. fig. 16. Se trouve dans l’Océan septentrional , et dans la mer des Indes. Moule vulgaire, Mytilus vulgaris. Un des côtés aplati, non courbé; les x 162 HISTOIRE NATURELLE sommets recourbés et convergens ; la char- nière à une seule dent. Chemn. Conch. 8. tab. 82. fig. 732. Se trouve sur les côtes d'Amérique. Moule plissée, Mytilus plicatus. Rhomboïdale ; à côtés inégaux, finement striés, rugueux transversalement ; les som- mets courbés en arrière. Chemn. Gonch. 8. tab. 82. fig. 753. Se trouve dans la mer des Endess Moule neige, Mytilus niveus. Ovale , demi-transparente , finement et longitudinalement striée ; le bord aigu ; la charnière à deux denis. Chemn. Gonch.S. tab. 82. fig. 754. Se trouve dans la mer des Indes. Moule africaine, Mytilus afer. A trois côtés , l’antérieur élargi , le pos- térieur aplati et bâillant ; les sommets aigus, courbés en avant; le bord très-aigu. Chemn. Gonch. 8. tab. 85. fig. 759 et 741. Se trouve dans la Méditerranée et sur les côtes d'Afrique. Moule verte, Mytilus smaragdinus. A trois côtés, aplatie; la charnière avec deux dents dans une des valves et avec une seule dans l’autre. Chemn.Gonch.8. tab.83 , fig. 745. et 54. fig. 746. Se trouve dans Ja mer des Indes. DES MOULES. 1635 Moule versicolor, Mytilus versicolor. À trois côtés , aplatie ; la charnière à une seule dent ; le bord très-aigu. Dargenv. pl. 22. fig. Q. Chemnitz ; 9. tab. 835. fig. 748. Se trouvesur les côtes d'Afrique. M. percecorail, Mytil. corralliophagus. . Carinée dans son milieu , le bord créne- lé, le renflement obtus. Chemnitz, Gonch. 8. tab. 84. fig. 752. Se trouve dans les océans indien et Amé- ricain, où elle perce les madrépores et autres lithophites. Moule linée, Mytilus lineatus. À trois côtés , élargie en dehors, des lignes anguleuses , se réunissant et se croisant ; la charnière à deux dents. Chemn. Conch. 8. tab. 84. fig. 753. On ignore son pays natal. Moule fève, Mytilus faba. Ovale, rousse , striée ; le bord crénelé, Chemn. Concb. 8. tab. 85. fig. 761. Se trouve dans la mer du Nord. Moule brune , Mytilus fuscus. Oblongue, aiguë , finement striée en tra- vers ; l’un des côtés échancré , l’autre ar- rondi ; les sommets saillans et recourbés. Lister , Conch, tab. 359. fig. 197. On ignore son pays natal. 164 HISTOIRE NATURELLE M. mammaire, Mytilus mammarius. Large, courte, arrondie à une des extrémi- tés ; les sommets avec un bouton. Lister , Gonch. tab. 361. fig. 199. b. On ignore sa patrie. Moule persique, Mytilus persicus. Large, rugueuse, jaune ; le dedans blanc. Bonani , Mus. Kircher , 2. fig. 17. Se trouve dans le golfe Persique. Moule peinte, Mytilus pictus. Large, très-unie , fasciée de flammes roses ou blanches ; les sommets obtus. Bonani, Mus. Kircher, 2. fig. 34. Se trouve sur les côtes du Portugal, Moule ondée, Mytilus undulus. Large , arrondie de chaque côté , couleur de vin ; des stries ondulées, verdâtres et bleuâtres ; le bord dentelé. Bonani, Mus. Kircher, 2. fig. 35. Se trouve sur les côtes du Portugal. Moule fasciée, Mytilus fasciatus. Demi-transparente , bleuâtre , brillante ; des fascies rouge de vin , et rouge de chair. Bonani , Mus. Kircher 2. fig. 106. Se trouve sur les côtes du Brésil. Moule purpurine, Mytilus pur pureus. Arrondie postérieurement , d'ur inçarnat DES MOULES. 165 foible ; le dedans pourpre; le bord denti- culé. Bonani, Mus. Kircher, 2. fig. 116. Se trouve sur les côtes du Brésil. Moule saxatile, Mytilus saxatilis. Auriforme, extéricurement rugueuse et granulée ; le bord barbu. Rumphius , Mus. tab. 46. fig. D. Se trouve dans la mer des Indes. Moule argentée, Mytilus argenteus. Striée transversalement , arrondie des deux côtés , brune, le dedans argenté ; les som- mets arrondis. Gualteri, Test. tab. 7. fig. D. On ignore son pays natal. Moule brillante, Mytilus fulgidus. Allongée, brillante , aurore ; les côtés tachetés de violet ; les sommets arrondis et élargis. Dargenville , pl. 22. fig. D. Se trouve au détroit de Magellan. Moule azurée, Mytilus azureus. Bossue , azurée : le dedans strié de jaune , les sommets gbius. Dargen». pl. 22. fig. H. On ignore son pays natal. | | M. gueule de souris, Mutilus murinus. Cendrée , violette , tachetée ; le bord . 166 HISTOIRE NATURELLE large , arrondi et rose ; les sommets aigus, droits. Dargenv. pl. 22. fig. K. Se trouve sur la côte de Guinée." Moule testacée , Mytilus testaceus. Allengée, aiguë, d’un brillant testacé, varié d'argent, de bleu , de jaune, de rouge et de brun. Knorr , Vergn. Test. tab. 15. fig. 4. On ignore son pays natal. Moule virgulée, Mytilus virgatus. Postérieurement élargie, d’un vert jaune avec des virgules roses; les sommets obtus, courbes. Knorr , Verg. 4. tab. 4. fig. 2. On ignore sa patrie. Moule en cœur, Mytilus cordatus. Oblongue, mince, blanche, finement striée, postérieurement bâillante ; louverture en cœur. Martini , Besch. Berl. Naturf. Ges. 2. tab. 12. fig. 1. Se trouve dans les mers du Sud et de l'Inde. Moule aber, Mytilus puniceus. Bossue, pointue, à quinze sillons ; le bord denté. Adanson , pl. 15. fig. 2. Se trouve sur les côtes d'Afrique. DES MOULES. 167 Moule dotel, Mytilus niger. Aplatie , mince, finement sillonnée, noire , Chatoyant en Rae Adanson , pl. 15. fig. 5 Se trouve sur les côtes d” Afrique. Moule fouet, Mytilus levigatus. Aplatie, unie, d’un fauve rose; le bord très-entier. Adanson, pl. 15. fig. 4. Se trouve sur les côtes d'Afrique. Moule canaliculée, Myi. canaliculatus, Uuie , brune ; en dedans de diverses cou- leurs ; la fossette de la charnière canalicu- lée. Mart. Univ. Conch. 2. tab. 78. Se trouve dans la mer du Sud. PINNE , Prvwa, Linnæus. Coquille bivalve, régulière, à valves égales ; cunéiforme , pointue à sa base; bâillante en son bord supérieur , et se fixant par un byssus ; charnière sans dents ; ligament la- téral fort long. Les pinnes sont célèbres à raison du byssus qu’elles fournissent, et que les 165 HISTOIRE NATURELLE peuples des bords de la Méditerranée ont filé de toute ancienneté, et filent encore aujourd'hui pour se faire des vêtemens. Ce sont des coquilles très- minces ,.très-fragiles, demi-transpa- rentes, d’une contexture fort différente des autres coquillages. Leur forme ap- proche d’un triangle fort allongé, dont les angles les plus voisins sont arron- dis. Leur surface est ordinairement chargée de côtes longitudinales sou- vent écailleuses, moins saillantes sur les bords opposés à la charnière. Leurs valves sont peu bombées et s’aplatis- sent cependantencore versle bord su- périeur , qüi est constamment bâillant. La charnière embrasse presque la moi- tié d’un des longs côtés de la coquille; elle n’a point de dents, et le ligament noir qui la ferme, n’est appuyé que sur un rebord interne, à peine sensi- ble. C’est de la partie positivement op- posée à la charnière, que sort le bys- sus avec lequel l’animal se fixe aux DES PINNES. 169 rochers et autres corps durs qui se trouvent au fond de la mer. Il vient d’être dit que cette coquille étoit d’une contexture fort différente des autres. En effet, toutesles coquilles bivalves semblent être composées de lames superposées et imbriquées les -unes surles autres ; et en conséquence leur épaisseur est variable, etleur cas- sure n’est jamais nette. Mais ici il pa- roit que la coquille s’augmente par la juxtaposition d’une rangée de molé- cules calcaires sur les bords, ou par une espèce de cristallisation ; et le ré- sultat est une épaisseur constamment égale et une cassure à angles droits. Cette cassure, vue à la loupe, montre des stries très-fines , perpendiculaires au plan de la coquille, qui n’existent dans aucun autre testacé, et qui four- nissent un caractère propre à recon- noître cette coquille dans l’état fossile, en quelques petits fragmens qu’elle soit réduite, comme on peut s’en assurer Coquilles. ILT, 11) À 179 HISTOIRE NATURELLE dans les carrières de craie de Meudon, près Paris, où ils’en trouve beaucoup. La formation de cette coquille mérite- roit donc d’être étudiée avec plus de soin qu'elle ne l’a été jusqu’à présent. La pinne est un des plus grands co- quillages. On en voit, dit-on, d’un mètre de long. L'animal qui l'habite , est imparfaitement connu. Linnæus dit que c’est une limace, et Lamarck un acéphale. Quoi qu'ilen soit, iln’ou- vre que très peu sa coquille , et ne montre jamais au-dehors que le pied étroit et linguiforme avec lequel ïül file sa soié. Quatre muscles placés aux deux extrémités opposées des valves, l'y tiennent attaché. La pinne de la Méditerranée a pour enñemie la sèche octopode, qui, dès qu’elle la voit ouverte, s'approche pour la dévorer; mais la pinne donne le couvert à un petit crabe nu, du gen- re des pagures de Fabricius, qui, dès qu’il voit la sèche, en avertit son hô- DES PINNES. 1 1" tesse , et se renferme avec elle. Ce crabe est aussi le pourvoyeur de la pinne , et l’avertit parun cri, lorsqu'il revient chargé de butin, pour qu’elle lui ouvre ses valves. Ces faits ont été observés par Has- selquist; mais quelque confiance que l’on doive avoir en ce savant, on ne peut s’empèêcher de les regarder com- me apocryphes. Il est probable qu’il les a rapportés sur un oui-dire, et que pour leur donner plus d'authenticité, il à avancé qu'ils étoient le résultat de ses recherches. Au reste, Aristote et Élien en ont parlé à peu près de même. Cette pinne marine de la Méditerra- née, la seule dont on file le byssus ou la soie, se trouve ordinairement à 8 ou 10 mètres de profondeur , attachée aux rochers où aux pierres qui tapissent le fond de la mer. Pour les pêcher, on se sert d’une espèce de râteau de fer, à plusieurs dents, qu’on appelle cram pe, Ce râteau , dont les dents sont lon ! 1m2 HISTOIRE NATURELEF gues de deux décimètres et écartées de la moitié, est attaché à un manche pro- portionné à la profondeur de l’eau. En arrachant les pinnes, par le moyen de cet instrument, on perd beaucoup de fils qui se cassent trop courts, mais il en reste toujours une partie qui con- serve toute sa longueur, et que l’on peut immédiatement employer. C’est presque uniquement en Sicile et en Calabre, qu'on fabrique aujour- d’hui le byssus. On en fait des étoffes, des gants, desbas d’une finesse et d’une beauté admirable, qui, à raison de la fermeté de leur tissu, garantissent du chaud et du froid, mieux qu'aucune autre espèce d’habillement. On leur laisse ordinairement la couleur natu- relle, qui est d’un brun fort brillant. Les fils du byssus étant extrêmement fins, il faut une très-grande quantité de coquilles pour faire une paire de bas, à plus forte raison pour faire un habit; aussi cette fabrique peut-elle Le 4 DES PINNES. 179 être regardée plutôt comme un article de curiosité, que comme un objet d’u- tilité, et chaque jour elle diminue. On mange les pinnes comme Îles moules. Les pinnes sont figurées pl. 199 et suivantes de PEncyciopedie. Pinne apan, Pinna rudis. Sillonnée ; des écailles en voûte, dispo- sées par rangées longitudinales. Lister, tab. 373. fig. 214. Gualt. tab. 70. fig. C. et 81. fig. À. Adanson , pl. 19. fig. 5. Chemnitz , Gonch. 8. tab. 88. fig. 779 et 774. Setrouve dans les mers des Indes , d’À- mérique et d'Afrique. Pinne pectinte, Pinna pectinata. Une moitié siriée en longue.r, l’autre transversaleraent rugueuse. Gualt. Test. tab. 70. fig. À. Chemnitz, S. tab. S7.fig. 770 , et 771. Se trouve dans la mer des Indes. Pinne commune, Pinna nobilis. Striée ; des écailles canaliculées, tubulées , presque imbriquées. Gualt. tab. 78. fig, B. Lister, lab. 572. fig. 215. Dargenvilte, Zovmorph. pl 5. Hg. N. Chemn. Gonch, 8. lab. 87. fig. 775. 779; 777: 174 HISTOIRE NATURELLE Voyez la pl. 24, fig. 1 , où elle est repré- sentée au sixième de sa grandeur. Se trouve dans la Méditerranée et sur les côtes d'Amérique. Pinne muriquée, Pinna muricata. Striée ; des écailles concaves, égales, ai- guës. Lister, tab 550. fig. 210. Gualteri, tab. r9. fig. D. Dargenv. pl. 22. fig. F. Chemn. 8. tab. 91. fig. 781. Se trouve dans la mer des Indes. Pinne arrondie, Pinna rotundata. Les écailles peu saillantes; le bord arron- di. Gualt. Test. tab. 60. fig. À. B. Chemn. 8. ab. 95. fig. 79. Se trouve dans la Méditerranée. Pinne écailleuse, Pinna squamosa. Des écailles fines, andulées; des rides larges sinueuses; la partie HUE nue. Lister , tab. 374. fig. 215. Gualt. tab. 78. fig. A. Dargenv. pl. 22. fig. B. Chemn. 8. tab. 92. fig. 784. Se trouve dans la Méditerranée. Pinne couleur de chair, Pinna carnea. Mince, couleur de chair, nue, sillonnée en long; le bord externe aigu, presque rond, Knorr, Verg. 2. tab. 25. fig. 1. On ignore son pays natal. DES PINNES. 155 Pinne chausse , Pinna saccata. Unie , avec des côtes longitudinales vers le bord antérieur. Rumph. tab. 46.fig. N. Lister, tab. 3570. fig. 211. et 371. fig. 212. Gualt. Test. tab. 70. fig. F. Chemnitz, 8. tab. 90. fig. 779. Se trouve dans la Méditerranée et dans la mer des Indes. Pinne digitiforme, Pinna digitiformis. Unie, tubulée , en forme de doigts recour- bés , le bord du sommet membraneux. Se trouve dans la mer des Indes. Pinne lobée, Pinna lobata. Nue , lobée. Se trouve dans la mer des Indes. Pinne vitrée, Pinna vitrea. Transparente ; longitudinalement ct pres- que onduleusement plissée , avec des stries rares, chargées d’écailles striées, transverses. Gualt. Test. tab. 78. fig. G. et 70. fig. E. Chemn. 8. tab. 87. fig. 772. Se trouve dans la mer des Indes. Pinne recourbée, Pinna incurva. Aïguë : allongée , nue , carinée , avec des rayons transverses ondulés. Bonani, Mus. Kircher, 2. fig. 25. Chemn. Conch.8.tab. 90. fig. 778. Se trouve dans la mer des Indes. r6 HISTOIRE NATURELLE Pinne bicolor, Pinna bicolor. Mince, recourbée en dedans, le bord }a- iéral jaunâtre, avec des rayons d’un brun noir; quelques strics longitudinales. Chemn. Gonch.S. tab. 90. fig. 780. Se trouve dans la mer Rouge. Pinne brûlée, Pinna exusta. Aplatie, noirâtre, radiée et maculé de brun clair ; beaucoup de stries unies, quel- ques-unes épineuses ; des écailles canali- culées. Séba , Mus. 3. tab. 91. fig. 2. Chemnitz, GConch. 8. tab. 91. fig. 782. Se trouve dans la Lee des Indes. Pinne étendard, Pinna vexillum. Tronquée, dilatée, nue, cornée, tachée de noir et de brun, antérieurement striée en long”, postérieurement rugueuse en (tra- vers. Born. Mus. cæs. vind. tab. 7. fig. 5. Chem- nitz, Gonch. 8. tab. 91. fig. 783. Se trouve dans la mer des Indes. Pinne papyracée, Pinna papyracea. Mince, cornée, fragile, avec des côtes longitudinales ; ; les bords arrondis à l’extré- mité. Chemnitlz, Conch. 8. tab. 93. fig. 766. Se trouve dans la mer des Re Pinne sanguine, Pinna sanguinea. Le, Aplatie ; un peu courbe, couleur de DES PINNES. 197 sang ; les stries perpendiculaires peu nom- breuses et unies. Guatt. Test. tab. 79. fig. B. On ignore sa patrie. Pinne bullée, Pinna bullata. Mince, striée perpendiculairement; des rides transverses et épineuses au bord infé- rieur. Gualt. Test. tab. 70. fig. C. On ignore sa’'patrie, 178 HISTOIRE NATURELLE DES UNIVALVES. Les coquilles univalves sont celles quine sont composées que d’une seule pièce. Elles ne peuvent être confon- dues avee celles d’aucunes des autres classes. Leur forme varie dans des li- mites plus étendues que celles des bi- valves. Les caractères de leurs genres se tirent principalement de leur ou- verture , c’est-à-dire de la forme de ses bords et des parties qui les accompa- gnent. Les caractères sont incertains , difficiles à exprimer , attendu qu'ils ne résident souvent, pour des genres voi- sins, que dans une nuance, etqu'ilest une quantité d'espèces qu’on peut ap- peler vagues, parce qu'eiles en réu- nissent plusieurs quelquefois opposés. Les coquilles univalves sont, le plus communément, tournées en spirale, et quelques-unes sont chambreées dans leur intérieur ; d’autres, telles que les DES COQUILLES. 179 patelles, semblent n’étre qu’une moi- tié de bivalve. Ces dernières forment très-bien le passage entre les deux classes. Les animaux qui habitent les uni- valves, sont tous des mollusques cé- phalés, c’est-à-dire , qui ont une tête analogue à celle de l’helice des vignes, vulgairement appelé escargot. Leur organisation estheaucoup plusrappro- chée de celles des animaux vertébrés, que celle des bivalves. La plupart ont des yeux, beaucoup ont des dents, ou une trompe qui en tient lieu. Leurs sexes sont souvent séparés, et lors même qu'ils sont réunis, il faut le con- cours de deux individus pour la fé- condation. Presque tous sont ovipares. Les coquilles univalves ne présen- tent pas des espèces aussi gigantesques que les bivalves; mais il en est cepen- dant qui parviennent à un très-gros volume. Les hommes en tirent peu d'usage, depuis que la couleur pour- 180 HISTOIRE NATURELLE pre ne se fait plus par le moyen de quelques-uns d’eux. On n’en mange qu’un petit nombre d’espèces. L’ordre à suivre dans l’arrangement des genres, n’est pas encore fixe d’une manière positive. Linnæus a commen- cé par les cônes, Bruguière et La- marck par les patelles. Ici on com- mencera aussi par les patelles, mais ensuite on prendra l’ordre inverse de Lamarck, comme plus en rapport avec la série naturelle des caractères. DES PATELLES. 181 PATELLE, Pirerra , Linnæus. 4 . . . . Coquille univalve, conique, sans spire. Les patelles , appelées /epas par la plupart des auteurs français, forment un genre très-nombreux et très-bien caractérisé par la figure plus ou moins conique et sans spire des coquilles qui le composent, et par la faculté que possèdent les animaux qui les habi- tent, de se fixer sur les rochers. Ce genre se rapproche un peu des oreil- les de mer, par quelques espèces qui ont le sommet légérement recourbé. En général, il est fort naturel, mais il n’en varie pas moins extrêmement, soit par les rapports de la hauteur à la largeur, par la forme de leur éva- sement, la place du sommet, lanature de la surface, même la disposition de l’intérieur. Linnæus et la plupart des auteurs ont divisé les patelles en cinq sections. Coquilles, 16 182 HISTOIRE NATURELLE Les labiées , c’est à dire, celles qui ont dans l’intérieur une appendice tes- tacée , qui semble la diviser en deux pièces, telles que la patelle voutée. Les dentées, qui ont le bord angu- Jeux, telles que la patelle vulgaire. Les mucronées, qui ont le sommet ou la pointe aigué et recourbée, telles que la patelle bonnet de dragon. Les entières, qui ont le bord sans angles et le sommet obtus, telles que la patelle bauclier. Enfin les perforées, dont le sommet est percé, teiles que la patelle trou de serrure. La planche 24 présente la gravure des espèces qu’on vient de citer. Lamarck a divisé ce genre en cinq autres dans sa nouvelle classification des coquilles. Ces nouveaux genres sont les patelles proprement dites, dont les coquilles sont en bouclier ou en bonnet, sans spire complète, entiè- res à leyr sommet, simples en dedans. DESPATELLES 183 Les crepidules, à coquilies ovales , à spire incomplète, inclinée sur Île bord, la cavité séparée en deux par un diaphragme simple. Les calyptrées, à coquilles coni- ques, à sommet vertical, entier et en pointe; la cavité munie d’un diaphag- me en spirale. Les fissurelles, à coquilles percees d’un trou à la pointe. Les émarginules, à coquilles coni- ques, à sommet incliné, concave en dessous, et à bord postérieur fendu ou échancré. Geoffroy a aussi fait un genre parti- culier de la patelle des lacs, sous le nom d’ancile, et tire son caractère de la forme de l’animal, quoiqu'il ne dif- fère presque pas de celui des patelles de mer. La coquille des patelles est plus ou moins épaisse, mais en général cette épaisseur est peu considérable ; il en est même qui sont si minces, qu'on 184 HISTOIRE NATURELLE ne peut les toucher sans les briser. Leurs couleurs varient à l'infini. Les unes sont nacrées dans l’intérieur, d’autres ne le sont pas, mais en géné- ral leur intérieur est aussi poli que leur extérieur est rugueux. L'animal des patelles est un gasté- ropode , qui s'attache aux rochers par plusieurs muscles qui ont été fort bien décrits et figurés par Cuvier, dans le Journal d'Histoire Naturelle, tome 2, pag. 81, pl. 30. Le pied est ovale, formé de deux muscles très-épais qui, par la diffé- rence de leur organisation, permet- tent une contraction très-forte ou un mouvement très-lent, à la volonté de animal. Le pied est attaché à la co- quille par une rangée circulaire de fibres verticales, qui laissent en avant un espace libre pour le passage de la tête. La tête est faite en forme de poire; elle a une bouche garnie de lèvres, de DES PATELLES.-, 189 mâchoires et de dents; plus deux cor- nes coniques et qui portent les yeux à leur base extérieure. Le manteau double toute la coquil- le, sans lui être adhérent autre part qu'’autour du pied. Quelques espèces présentent de légeres différences. La patelle dasan, par exemple, a le bord du manteau frange de filets rameux. En général, l’organisation de cet animal se rapproche davantage de celle des bivalves que des univalves, ce qui est tres-digne de remarque. On trouve les patelles dans toutes les mers et sur toutes les côtes où il y a des roches nues. L'Europe n’en pos- sède qu’un petit nombre d'espèces ; mais l’espèce vulgaire y est extrème- ment abondante. Les côtes occiden- tales d'Espagne sur-tout en sont cou vertes, au point que, dans certaines places, on ne voit pas le rocher sur le- quel elles reposent. On mange les patelles, mais RUMS 186 HISTOIRE NATURELLE part on ne les regarde comme un mets friand ; aussi sont-elles abandonnées à la plus pauvre classe du peuple. Patelles labiées. Patelle cabochon, Patella equestris. Orbiculaire, presque transparente , irré- gulière en dehors; la lèvre en languette per- pendiculaire. Lister , tab. 546. fig. K. Gualt. tab. 0. fig. . Dargenville , pl. 2. fig. K. et S. Mar- dint , tab. 15. fig. 117.120. 125 et 126. Se trouve dans la mer des Indes et de l'Amérique. Patelle néritoide, Patella neritoida. Ovale, blanche ; le sommet presque en spire, la lèvre latérale. Lister , tab. 545. fig. 56. Se trouve sur les autres testacés. Patelle bonnet chinois, Patel. sinensis. Presque conique , glabre , blanche, rayée de brun ; la lèvre en languette latérale. Lister, tab. 546. fig. 59. Gualt. tab. 9. fig. X. Dargenw. pl. 2. fig. F. Mart. 1. tab. 15. fs: tar: 02/4: Se trouve dans la Méditerranée et la mer des Indes. Patelle porcelaine, Patella porcelana. Ovale, blanche, tachetée de rouge et on- DES PATELLES. 18r x dulée de bleu ; le sommet recourbé ; la lè- vre postérieurement FH es Lister , tab. 545. fig. 51. Adanson #5 73 fig. 8. ne. tab. 124. fig. 182. °Se trouve dans les mers de l'Inde et de PAfrique. Patelle voûtée, Patella fornicata. Ovale , avec des rayons sur le dos . et des taches latérales d’un jaune fauve ; le sommet recourbé obliquement ; la lèvre concave et postérieure. List. tab. 545. fig. 35.355. Dargenv. pl. 2. fig. N. Martini, 1. tab. 15. fig. 120 , 150. Voyez pl. 25. fig. 3, où elle est représentée de moitié de sa grandeur naturelle. Se trouve dans la Méditerranée et la mer des Antilles. Patelle épineuse, Patella aculeata, Ovale , fauve avec des strics décurentes , chargées de rugosités et d’épines ; le sommet recourbé ; la lèvre blanche , divisant la cavi- té en deux parties égales. Favanne, pl. 3. fig. G. Chemn. 10. tab. 158. fig. 1624 , 1625. Se trouve dans la mer d'Amérique. Patelle capuchon, Patella trochiformis. Conique, d’un blanc sale, plissée longitu- lement ; la lèvre latérale. Dargenvilte, pl. 2. fig. L. Favanne, pl. 4. fig. À. À. Chemn. 10. tab. 168. fig. 1626. 1627. Se trouve dans la mer des Indes. Patelle lentille, Patella auricula. Presque ronde , d’un blanc fauve , canne- 1:88 HISTOIRE NATURELLE ice en long et striée en large ; le sommet recourbé. Favanne, pl. 4. fig. C. C. Chemnitz, 10. tab. 168. fig. 1628 . 1629. Se trouve dans l’océan Indien et Améri- cain. Patelle inegale, Patella inæqualis. Ovale, demi-transparente, légèrement ru- gueuse, le bord inégal; la lèvre inégale , si- aueuse, transparente. Schroëter , tab. 1. fig. 1, 2. Se trouve dans les mers de la Chine. Patelle jenac , Patella goreensis. Ovale, aplatie , mince, blanche, brillante ; l'extérieur lamelleux. Adanson, pl. 2.fig. 10. Martini, 1. tab. 15. fis-151.v332. Se trouve dans les mers d’Afrique. e Patelle contournée . Patella contorta. Blanche , granuleuse, avec des stries élé- vées, obliques et longitudinales ; la lèvre petite oblique, Martini, Neuest. Mannigf. tab. 1. fig. 5, 4, 5: Est très-rare, et on ne sait d’où elle est ori- ginaire. Patelle déprimée , Patella depressa. Blanche, finement striée; le sommet re- courbé, dilaté et déprimé en arrière. Meusch. Naturf.18. tab. 2. fig. 14.11. On igunore son lieu natal. DES PATELLES. 189 Patelle plissée , Patella plicata. Conique, jaune d’ocre, avec des rayons ferrugineux ; les plis transversalement striés dans leur longueur. Meusch. Naturf. 18. tab. 2. fig. 12, 12. On ignore son lieu natal. Patelle striée, Patella striata. Conique , blanche, avec des sillons ondu- Jeusement striés ; le sommet presque latéral, Meusch. Naturf. 18. tab. 2, fig. 15. On ignore son lieu natal. Patelle sole, Patella solea. Légèrement contournée, transparente , ta- chetée de jaune, foiblement plissée ; la lèvre à bords sinueux. Meusch. Naturf. 18. tab. 2. fig. 15, 15. Patelle échinée , Patella echinata. Conique ; épineuse , très-unie intérieure- ment. M art.Neuest. Manvigf.1. tab. 1. fig. 7.et 8. Se trouve très-fréquemment fossile à Gri- goon près Versailles , et à l’abbaye du Val. Patelle garnot, Patella crepidula. Ovale, aplatic, unie, presque transparente; la lèvre plane, postérieure. Gualteri, tab. 60. fig. H. Adanson , tab. 2. fig. 9. Se trouve dans la Méditerranée et sur les côtes du Sénégal. 100 HISTOIRE NATURELLE Patelles dentées. d Patelle deux yeux, Patella laciniosa. Rayons élevés, inégaux; l’intervale des rayons siriés transversalement ; je sommet à deux tubercules blancs. Rumph. tab. 4o. fig. C. Dargenv. pl. 2.fig. ©. Martine, 1. tab. 10. fig. 81. Se trouve dans la mer des Indes. P. soleil de Cythère, Pa’. sa-harina. Anguleuse , avec sept cannelures , blanche mêlée de taches noires. Lister, tab. 532. fig. 10. Dargeno. pl. 2. fie. M. Mart. 1. tab. 9. fig. 50, 75, 76. 77. Patelle baibare, Patella barbara. Blanche, avec dix-neuf côtes relevées en voûte , “t épineuses. Schroct. cul. n Couch. 2. tab. 5. fig. 1. Pat. œil de bouc, Patella granularis. Brune , a stries armécs d’épines blanches imbriquées. Dargenv. pl. 2. fig. H. Lister, tab. 557. fig. 15. Gualt. tab. 8. fig. D. Martini , 1. tab. 8. fig. 61. Se trouve sur les côtes d’Espagne et d’A- frique. Pat. œil de rubis, Patella granatina. Blanche , avec les bords tacheté de brun en zigzags ; le sommet brun, entouré de cercies DES PATELLES. _ 19i de diverses couleurs ; les stries nombreuses , épineuses. Lister , tab. 535. fig. 12 et 534. fig. 15. Gualteri, tab.0. fig. F. Dargenville, pi. 2. fig. G. Martini, 1. tab. 91. fig. 71—74. Se trouve dans les mers de l’Europe méri- dionale , et dans celles d'Amérique. .Patelle vulgaire , Patella vulgata. Peu anguleuse; les stries au nombre de quatorze , peu marquées ; le bord dilaté; la couleur grise , avec des taches ou des fascies brunes. Lister , Anim.angl.tab. 5. fig. 40. Gualt. tab.8. fig. Q. Dargenv. Zoom. pl. 1. fig. +. Martini, 1. tab. 5. fig. 58. Voyez pl. 25, fig. 5,6, où elle est repré- sentée avec sou animal. Se trouve dans toutes les mers de l'Euro- pe et dans l'Inde. Patelle bleue , Patella cærulea. Rongée , peu anguleuse ; stries très-nom- breuses, inégales, noirâtres ; Le dessous bleu, Born. Mus. cæs. vind. tab. 18. fig. 2. Se trouve dans la Méditerranée. Pat. tuberculée ,; Patella tuberculata. Jaunâtre, peu dentée , conique, tubercu- leuse ; la partie postérieure aplatie. On ignore son lieu natal. Patelle moule, Patella mytilina. Carinée, arrondie en devant, striée ondu- leusement ; brune ; le dedans nacré ; le bord postérieur crénelé. Martini, Ncuest.Mannigf.1.tab.2.fig.15,14, { 192 HISTOIRE NATURELLE On ignore sa patrie. Patelle comprimée , Patella depressa. Dentée, ovale, conique , aplatie; des côtes blanches, entremêëiées de côtes brunes; le dedans brun, avec des siilons blancs. Hetbling. Abh. der Boch. Privatgos, 4. tab. 1-fig. 1:10. Un ignore sa patrie. Patelle étoilée, Patella stellata. Anguleuse , ovale, aplatie ; dix rayons élevés avec des côtes intermédiaires courtes. Helbting. Abh. Boch. Privatg. 4. tab. 1. fig. 11: On ignore sa patrie. Patelle œil de bouc, Patella cypria. Ovale, un peu transparente, avec des côtes tuberculeuses et foliacées. Guatt. tab. 9. fig. H. Dargenville. pl. 2. fig. B. Martini, 1. tab. 10. fig. 86. Setrouve dans la Méditerranée. Patelle costée, Patella costata. Ovale, un peu bossue, avec des côtes blanckes ;, inégales et tuberculeuses. On ignore sa patrie. Patelle à 3 côtes, Patella tricostata. Ovale, à trois côtes blanches striées sur les côtés; le bord interne aplati, ua peu déchiré. Chemnitz , Conch. 10. tab. 168. fig. 1622 , 1625. Se trouve dans la mer des Indes. DES PATELLES. 193 Patelle variée, Patella leucopleura. Ovale, obscure ; les côtes inégales , uüies, rapprochées , blanches. Lister , tab. 550. fig. 22. Martini, 1. tab. 7. fig. 56 , 557. | On ignore le lieu d'où elle vient. Patelle striatule, Patella striatula- Un peu rugueuse , blanche avec des stries brunes , flexueuses, ramifiées à l’extérieur ; l’intérieur ayant deux taches brunes. Schroet.N.litt.3.tab.1. fig. 3. On ignore le lieu d’ou elle vient. Patelle à 8rayons, Patella octo-radiata. Convexe , avec huit grosses côtes tuber- culées. Lister, tab. 552. fig. 11, Wartini, tab. 10. fig. 82, 53. Se trouve sur les côtes d'Amérique. Patelle rouge, Patella rubra. D'un cendré rouge , entourée d’une large fascie blanche ; les grandes stries , rondes ; les petites imbriquées ; l’intérieur blanc. On ignore son lieu natal. Patelle hépatique, Patella hepatiea. Ovale , bossue , rouge brun ; les stries les plus élevées épineuses. Schroet. einl. in Conch. 2, tab. 5. fig. 15. On ignore son lieu natal. Patelle bège, Patella badia. Peu convexe, brune; l’intérieur jaune pail- Coquilles. LE, 17 194 HISTOIRE NATURELLE le; douze plus grands rayons accompagnés du même nombre de petits. Schroet, einl. in Conch. 2. tab. 5. fig. 15. On ignore son lieu natal : elle présente un grand nombre de variétés. Patelle fucescente , Patella fucescens. Aplatie, brune ; à dix gros rayons, (dont le sommet est de diverses couleurs , et l’in- tervalle a des taches spatulées, jaunâtres, entourées d’or. On ignore son lieu natal. P. soleil de Provence, Pat. maculosa. Aplatie , saillante et arrondie antéricure- ment ; jaunâtre , tachetée de brun ; le som- met blanc ; les rayons aplatis, presque égaux, au nombre de 10 à 12. Favanne, pl. 2. fig. G. 5. On ignore son lieu natal, Patelle arrondie , Patella rotundata. Presque ovale, aplatie, variée de brun ; les rayons arrondis , planes ; le dessus et l’inté- rieur de couleurs différentes. On ignore son lieu natal. Patelle peigne, Patella pecten. Ovale, radiée de blanc ; les rayons écartés, pectinés à leur extrémité, le sommet gris, le fond couronné par une tache entourée de blanc. Martyn, Univ. Conch. 1. tab. 16. Se trouve sur les côtes de l'Amérique sep- tentrionale. DES PATELLES. 199 Patelle froncée, Patella corrugata. Ovale, rugueuse, châtaine; le sommet gris, le fond couronné de blanc; l’intérieur cen- dré , radié de blanc ; le fond brun pâle, en- touré de blanc. On ignore son lieu natal. Patelle radiée, Patella albo-radiata. Ovale , intérieurement et exterieurement brune, radiée de blanc ; le sommet blanc; le fond jaunâtre ; les stries élevées , pectinées. On ignore son lieu natal. Patelle olivacée , Patella olivacea. Ovale , couleur d'olive ; le dedans brun varié de blanc ; les côtes inégales, bordées de deux rangs d’épines obtuses ; le sommet jaune , ie fond nacré, ie centre brun. Schroet. einl. in Conch. 2. tab. G. fig. a. On ignore son lieu natal. Patelle couleur de cire, Patella cerea. Ovale , striée en dedans et en dehors par des lignes couleur de cire ; treize côtes apla- ües ; le fond blanc. On ignore son lieu natal. Patelle imprimée, Patella impressa. Ovale, les côtes les plus grosses transver- salement striées ; brune , tachetée à moitié de blanc; le tour du sommet avec des ta- ches blanches creuses. Où ignore son lieu natal. Patelle orange , Patella aurentia. 196 HISTOIRE NATURELLE Ovale, citrine , ondée de brun; les stries les plus élevées raprochées, rugueuses; le fond blaac. On ignroe son lieu natal. P. à zones blanches, P. melanozonias. Ovale, cendrée avec trois cercles noirs » variés et blancs en dedans; les stries les plus élevées inégales , noduleuses ; le bord épi- neux. Schroet. N. Littérat. 3. tab. 6. fig. 5. On ignore son lieu natal. Pateile occulte, Patella occulta. Ovale, blanche , brune entre les côtes qui sont aplaties et inégales ; le sommet avec un cercle brun. On igncre son pays natal. P. magellanique , Patella magellanica. Ovale , mince , blanche ; les bords nodu- Jeux ; le dedans nacré; les siries élevées, jaunûtres ; le sommet aigu. Gualt.tab.o. fig. E. Martini, Concb. 1. tab. 5. fig. 40. a. b. Se trouve au détroit de Magellan. Patelle rouillée , Patella ochroleucea. Couleur de rouille , avec trois fascies jau- nes ; les stries élevées, inégales , aiguës ; le sommet blanc ; le fond nacré. On ne connoît pas son lieu natal. Patelle denticulée, Patella denticulata. Blanche ; les stries élevées, inégales, ai- guës; le sommet avec deux rangs de points DES PATELLES. 197 et une fascie cendrée. , On ignore son lieu natal. Patelle noduleuse , Patella nodulosa. Fauve, rayonnée de brun; les stries éle- vées, noduleuses , inégales; le sommet et le fond blancs. On ignore son lieu natal. Patelle brillante, Patella eralbida. Blanche, l’intérieur jaunâtre ; les stries élevées, inégales, rugueuses , arrondies ; le sommet obtus ; une fascie interrompue, le bord brun. On ignore son lieu natal. Patelle treillissée , Patella cancellata. Cendrée, variée de brun, en forme d’x ; les stries à deux rangs de tubercules; le som- met jaunâtre ; le fond taché de blanc. Martini, à. tab. 5. fig. 37. Se trouve sur les côtes de la Jamaïque. Patelle unie, Patella lævis. Ârrondie , unie , jaunâtre ; le bord dilaté, peu rugueux, avec une large fascie citrine , maculée de brun ; le sommet d’un bleu cen- dré , varié de blanc. On ignore son lieu natal. Patelle argentée, Patella argentata. Unie, épaisse, argentée , avec onze rayons bruns ;le sommet jaune ; le fond ceint de deux anneaux blancs. On ignore son lieu natal. Patelle cuivrée, Patella cuprea. Blanche, à côtes épaisses , arrondies, bru- 198 HISTOIRE NATURELLE nes, l'intérieur nacré, le sommet et le fond cuivrés, Schroet.einl. in Conch. 2. tab. 5. fig. 14. Son lieu natal est inconnu. Pateile sanguine, Patella sanguinea. Brune ou rouge clair en dehors et en de- dans ; ies grandes côtes alternant avec les petites ; le Sommet aplati, blanc. Son lieu natal n’est pas connu. Patelle inégale , Patella inæqualis. Brune glabre supérieurement ; des stries élevées, rapprochées , blanches inférieure- ment ; le sommet obtus, blanc; le bord et le tond fauves. Son lieu natal n’est pas connu. Patelle jaunâtre , Patella flaveola. Jaunâtre , variée de brun ; les côtes apla- ties, inégales ; le sommet obtus ; le fond blanc, varié de roux. Son lieu natal n’est pas connu. Patelle gobelet, Patella infundibulum. Aplatie, arrondie des deux côtés, jaune, . . . f striée perpendiculairement ; les côtes caré- 7 °. , nées ; le fond varié de blanc et de cendré. Son lieu natal n’est pas connu. Patelle coupe, Patella cyathus. Arrondie, très-glabre, blanche. Son lieu natal est inconnu. Patelle ponctulée , Patella punctulaia. Presque ronde, blanche , parsemée de X DES PATÉLLES. 199 de points de diverses couleurs; la base ra- diée et ceinte de deux anneaux bruns. Martini, 1. tab. 7. fig. 55. On ignore son lieu natal. Patelle lugubre, Patella lugubris. Ovale , annulairement striée de noir; les stries élevées, inégales ; le sommet et le fond blancs. Bonani, Mus. Kircher , 1. fig. 7. Hart. 1. tab. 7. fig. 6o. On ignore le lieu où elle se trouve. Patelle chinoise, Patella sinica. Ovale , jaune ; onduleusement sillonnée en dedans ; perpendiculairement striée. Martini , 1.1tab. 6. fig. 44. Se trouve dansles mers de la Chine. P. ulyssienne , Patella ulyssiponiensis. Ovale, jaunâtre ; les stries élevées, aplaties; le sommet aigu , orange. Martini , 1. tab.8,. fig. 62. Se trouve dans la Méditerranée. Patelle libot, Patella umbella. Oblongue, rouge; les stries élevées iné- gales , blanches. Lister , tab. 538. fig. 21. Adanson , pl. 2. fig. 1. Hartini , 1. tab. 8. fig. 63. Se trouve dans les mers d'Afrique. Patelle crénelée, Patella crenata. Très-mince, striée, radiée d’un noir oli- vâtre ; le sommet aieu ; le fond blanc. Lister, tab, 557. fig. 16. Guait. tab. 9. fig. 200 HISTOIRE NATURELLE G. Fartini, 1. tab. 8. fig. 64, 65. Se trouve dans la Méditerranée et sur les côtes d'Afrique. Pat. ferrugineuse , Z'atella ferrugineu. Ferrugineuse , avec de petites lignes angu- leuses, onduleuses , blanches; les stries éle- vées , noueuses ; le bord replié; le dedans blanc de lait. Martini, 1. tab. 8. fig. 66. On ignore le lieu de son habitation. P. mélanogramme, Pat. melanograma. Ovale , d’un jaune d’ocre ; des stries éle- vées , noires ; le sommet aigu , blanc ; le de- dans argenté, maculé ; le fond avec une tache couleur de paille. Martini , 1. tab.8. fig. 67. On ignore sa patrie. Patelle sinueuse ," Patella repanda. Ovale , mince ; les stries fines , ondulées , granuleuses , jaunâtres ; le bord très-sinueux en dedans , argentée avec des radiations bru- nes. Afartini, 1. tab. 8. fig. 68. Se trouve au détroit de Magellan. Patelle anguleuse, Patella angulosa. Ovale , blanche, finement striée, avec des taches et des points ; le bord octogone.’ Martini , 2.tab.8. fig. 69. et tab. 10. fig. 88 , 89. On ne connoît pas son licu natal. Patelle tigre, Pella tigrina. Ovale , unie , mince , brillante , d’un olive DES PATELLES. 201 bleuâtre , avec des rangées de points bruns ; les côtes jaunâtres ; le bord eptagone. Martini , tab. 9. fig. 78. On ignore le lieu de son habitation. Patelle monope, Patella monopis. Oblongue , aplatie, jaunâtre, striée de blanc ; onze côtes inégales ; le sommet rond, blanc ; l’intérieur blanc. Lister, tab. 532. fig. 11, Bonani , Mus. Kircher, 1. fig. 52. Hartini , 1. tab. 0. fig. 80, et tab. 10. fig. 82. Se trouve dans les mers d'Amérique. Pat. chlorostique , Patella chlorostica. Ovale , brune, ponctuée de vert ; onze côtes plus larges , creuses , inégales ; le som- met blanc. Martini , 1. tab. 10. fig, 8/4. On ne connoît pas son lieu natal. Patelle perle, Patella margaritacea. Mince, inégalement striée , blanche, le sommet orangé , ceint d’un anneau jaunâtre ; le dedans nacré. Gualt. 1. tab. 8. fig. I. Zartint , 1. tab. 10. fig. 85. À. B. Patelle mince, Patella tenuis. Ovale, mince, très-comprimée ; jaune d’o- cre , varié de lignes brunes , angulaires ; des stries élevées , obtuses , creuses , inégales. Martini, 1. lab. 10. fig. 87. Son lieu natal est inconnu. 202 HISTOIRE NATURELLE Patelle petite mitre, Patella mitrula. Epaisse , presque conique, plissée dans sa largeur ; le bord sinueux. Lister, tab. 544. fig. 51. Martini , 1. tab. 12. 1511042 Se trouve dans la mer des Antilles : elle s'écarte un peu du genre, ou semble se rappro- cher d’une valve d’huitre. Patelle plissée, Patella plicaria. Ovale , avec trente stries obtuses , élevées, ondulées, transversalement rugueuses. Born. Mus. cæs. vind. Test. tab. 15, fig. 1. Se trouve au détroit de Magellan. Patelle pentagone , Patella pentagona. Blanche , obtuse , pentagone ; le bord di- laté , crénelé ; le sommet obtus ; le fond rou- geâtre. Porn. Mus. cæs. vind. Test. tab. 18. fig. 4, 5. On ignore son pays natal. Patelle dorée, Patella aurea. Ovale, fragile, demi-transparente , blan- che , argentée , radiée et striée sous l’épider- me ; le sommet et le fond d’un vert doré. Martini, Neuest. Mannigf. 1. tab. 1. fig. 9. Se trouve au détroit de Magelian. Patelle conque, Patella conchacea. Mince , oblongue ; des siries ondulées , très-fines, d’un jaune cendre ; les rayons éle- vés , obscurs ; le sommet recourbé. DES PATELLES. 203 Martini, Neuest. Mannigf. 1. tab. 2. fig. 15, 14. Se trouve sur les côtes d'Amérique : se rapproche , pour la forme , d’une valve de moule. Patelle stanée , Patella stanea. Ovale , argentée ; les stries élevées , apla- ties ; le sommet obtus , doré ; le fond avec une ligne jaunâtre ; le bord sinué. Où ignore son lieu natal. Patelle candide , Patella candidissima. Presque ronde , striée , blanche , avec une fascie brune ponctuée ; les stries inégales ; le bord rugueux transversalement ; le dedans blanc. On ignore son lieu natal. atelles mucronées. P. bonnet de dragon, Patella ungarica. Entière , conique , aiguë , striée ; le som- met recourbé ; blanche, tachée de rouge ; le fond rose, Lister , tab. 544. fig. 32. Guatt. . tab. 9. fig. V. V. Dargenville, tab. 2.fig. R. Hart. 1. tab. 12. fig. 107, 108. Voyez pl. 25 fig. 2, où elle est représentée de grandeur un peu moindre que la nature. Se trouve dans la Méditerranée , sur les côtes d'Amérique, et souvent fossile. Patelle antique, Patella antiqua. Entière, oblongue , imbriquée ; le som- 204 HISTOIRE NATURELLE met placé en arrière et recourbé. Se trouve fossile. Patelle mamillaire, Patella mamillaris. Entière, conique, striée, presque diaphane; le sommet recourbé, uni, blanc ; des fascies transverses , jaunâtres. Lister, tab. 537. fig. 17. Martini , 1. tab. 7. fig. 58, 59. 1 Se trouve dans la Méditerranée, et sur les côtes d'Afrique. Patelle tricarinée , Patella tricarinata. Presque diaphane, légèrement striée, avec trois grosses côtes antérieures ; blanches en haut , verte en bas. Schroet. einl. in Conch. 2. tab. 5. fig. 2. On ignore son lieu natal. Patelle pectinée, Patella pectinata. Ovale, entière , avec des stries rugueuses, un peurameuses ; le sommet central pointu; variée de gris et de fauve. Schroct. einl. in Conch. 2. tab. 5. fig. 2. Se trouve dans la Méditerranée. Patefle jaune , Patella lutea. Ovale, entière , convexe, striée ; le som- met presque marginal, pointu , recourbé , ceint d’un anneau rougeâtre. Martini, 1. tab. 17. fig. 154 et 155 Se trouve dans la mer des Indes. Patelle crête de coq, Patella cristata. Diaphane , sillonnée:; le dos caréné ; la carène dentelée ; le sommet recourbé. [PA DES PATELLES. 20 On ignore son lieu natal. ’ Patelle ancyle, Patella lacustris. Ovale, membraneuse , entière , blanche ; le sommet très-petit, aigu , recourbé. Dargenville , tab. 27. fig. 1. Zoom. fig. 1. L’ancyle , Geoff. Coq. pag. 125. Se trouve en Europe, dans les eaux dou- ces , adhérente aux plantes aquatiques ; elle est très-commune aux environs de Paris. Patelle des rivières, Patella fluviatilis. … Ovale, mince, entière ; le sommet recourbé et obtus. . Lister , tab. 141. fig. 30. Gualt.tab, 4. fig. A, À. B, B. Dargenvw. ab. 27. fig. 1. Se trouve dans les rivières et les eaux cou- rantes. Patelle aveugle, Patella cœca. Entière, blanche, striée par des rangées de points élévés ; le sommet aigu, droit. Muller , Zool. Dan. 1. tab. 12. fig. 1.3. Se trouve sur les côtes de la Norwége, adhérente aux fucus : on ne lui découvre pas d’yeux. Patelle virginale, Patella virginea. Æntière, blanche, avec dix-huit fascies rouges. Muller, Zool. Dan. 1. tab. 12. fig, 4. Se trouve sur les côtes de Norwége. Patelle parquetée, Patella tessellata. Entière, blanche, finement sitrite, avec des taches carrées, rapprochées , rouges. Coquiiles. AIT. 18 206 HISTOIRE NATURELLE Mutier, Zool. Dan. tab. 12. fig. 6, +. Se trouve dans la mer du Nord, Patelle orange, Patella fulva. Entière, unie, de couleur d’orange; le sommet pointu, presque vertical. Muller, Zool. Dan. tab, 24. fig. 1 —3. Se trouve sur les côtes de Norwége. Patelle en spirale, Patella subspiralis. Ovale , le sommet obtus, un peu en spi- rale. Se trouve dans la mer de Norwége. Patelle ambigué, Patella ambigua. Ovale, le bord un peu denté; le sommet légérement aigu, recourbé. Se trouve sur les côtes de Norwége, Patelle rougeâtre, Patella rubella. Entière, presque conique, unie, rou- geûtre. Se trouve dans la mer du Groënland. Patelle borniène, Patella borniana, Ovale , entière, finement striée de blanc dans sa longueur , avec des veines rouges. {ietbiing, Abh. boch. privatg. 4.-tab. 1. He reed On ignore le lieu d’où elle vient. Patelie coîffe, Patella calyptra. Entière, d’un brun pâle, sinuée en ses bords ; les côtes légèrement imbriquées; le sommet recourbé, DES PATELLES. 207 Chemnitz, 10. tab. 160. fig. 1645 , 1644. Martini, tab. 1. fig. 18. £e irouve sur la côte ouest de l'Amérique septentrionale. P. mélanoleuque , Patella melanoleuca. Entière, striée alternativement de noir et de blanc, Martini, 1. tab. 7. fig. 56, 57. On ignore son lieu natal. Patelle pectoncle, Patella pectunculus. Oblongue , convexe, avec des stries éle- vées, noduleuses, presque denticulées; le sommet recourbé en devant. Martini, 1. tab. 12. fig. 115, 116. On ignore son lieu natal. Patelle fasciée, Patella fasciata. Ovale, blanche, fasciée de brun; les stries élevées, aiguës; Ie bord dilaté, cendré. On ne connoît pas son lieu natal. Patelle élégante, Patella elegans. Striée en sautoir de blanc et de rouge ; les rayons denticulés , le sommet blanc. On ignore son lieu natal. Patelle écailleuse , Patella squammosa. Des stries élevées, rudes, brunes, trans- verses ; le sommet recourbé, argenté, avec une tache dorée à la pointe. Knorr. Verg. 6. tab. 9. fig. 1 , 2. On ignore son lieu natal. 208 HISTOIRE NATURELLE l'atelle squalide, Patella squalida. Entière , brune ; le sommet noueux, avec des stries peu élevées; le bord intérieur bleuâtre , radié de brun. Son lieu natal n’est pas connu. Patelle safranée , Patella crocea. Unie , un peu anguleuse, jaune, radiée de fauve ; le sommet obtus, blanc; le fond blanc. On ignore le lieu d’où elle vient. Patelle blanche, Zatella candida. Ovale, unie, blanche en dehors et eh dedans, avec une ceinture rose extérieure. Schroct. einl. in Conch. 2. tab. 6. fig. 6. Son lieu natal est inconnu. Patelle trigone , Patella trigona. Comprimée , le milieu convexe, treillissé de blanc, avec une bande brune ; le sommet marginal, obtus. Schroet. in Littérat. 3. tab. 84. fig. 6. Son lieu natal est inconnu. Patelle minime, Patella minima. Ronde, convexe, mince, unie, d’un blanc tacheté de roux ; le sommet très-obtus, blanc, marginal. Se trouve dans la mer du Nord. P. de Tranquebar, Pat. Tranquebarica. Ovale, mince, demi-transparente, fine- ment striée de fauve, variée de taches blan- ches ; le sommet avec une bande bleue, DES PATELLES. 200 Lister ,tab. 530, fig. 8. AZartini, 1. tab. 12. Hg. 114: Se trouve dans l'Océan indien. Patelle liri, Patella perversa. Oblongue, demi-transparente , fragile, trés-unie ; la base ferrugineusc. Adanson, tab. 2. fig. 2. Martini, 1. tab. 12. fig. 114. À. B. Se trouve sur la côte du Sénégal. Patelle penchée, Patella cernua. Mince, sillonnée en sautoir, d’un incar- pat léger ; l’ouverture oblongue. Meusch. Naturf. 18. tab. 2. fig. 0. On ignore son lieu natal. Patelle recourbée, Patella incurva. Aplatie, blanche; le sommet pointu et contourné. Meusch. Naturf. 18. tab. 2. fig. 10. Onignore le Heu d’où elle vient. Pat. interrompue, Patella interrupta. Ovale, déprimée, presque brune; des points verts disposés en rayons obliques, interrompus , le sommet obtus. On ignore son lieu natal. Patelles à bords non dentés et à sommet obtus. Patelle gadin, Patella ajjra. Conique, blanche; le milieu et le bord striés de vert. *# 210 HISTOIRE NATURELLE Guait. tab. 0. fig. 10. Adunson , pl. 2.fig. 4. Martini, à. tab. 5. fig. 34. Se trouve sur les côtes d'Afrique. Pateile portugaise, Patella lusitanica. Conique, blanche; le sommet entouré d’un anneau fauve radié ; des stries granuleu- ses, un peu brunes, distinctes. Gualt. tab. 8. fig. N. et tab. o. fig. A. m. Martint , 1.tab. 5. fig. 35, 56. ettab. 6. fig. 43. Se trouve fréquemment sur les côtes de Portugal. P. de la Jamaïque, P. Jamaicensis. Arrondie ,' convexe, grise, striée En sau- toir ; le sommet un peu aigu, avec douze li- gnes orangées disposées en rayons. Mattinis 1. tab. 5. fig. 37. Se trouve sur les côtes de la Jamaïque. Patelle auréole, Patella aureolata. Pyramidale, d’un grisrougeâtre ; des stries circulaires, coupant des stries longitudina- les ; le sommet violet: Danaenuulle , pl. 2. fig. À. Martini, 1. tab. S. 19. 41. Se trouve dans les mers d'Amérique. Patelle flambée, Patella flammea. Ovale, finement striée par des lignes cir- culaires d’un rouge cendré; les rayons on- dulés, bruns; le sommet aigu, blanc à son centre. : Dargenville, pl. 2. fig. Q. Martini. 1. tab. 5. fig. 42. « On ignore son lieu natal. DES PATELLES, 211 Patelle de l’Inde, Patella Tndica. Plus aiguë d’un côté, d’un rouge gris; les rayons unis; le et aigu, uni, ceint d’un anneau rougeâtre. Gualteri, tab. 8. fig. E. Martini, 1. tab. 5. fig. 49. Se trouve dans la mer des Indes. Pat. de Surinam, Patel. Surinamensis. Épaisse , presque ovale, jaunâtre , radiée de noir; les stries longitudinales, inégales, avec des nodosités dorsales ; le sommet uni, blanc, obtus. Martini, 1. tab. 7. fig. 50. Se trouve communément à Surinam. Patelle vitelline, Patella vitellina. Ovale, jaune; la base inégale, striée ; Le sommet obtus , blanc. Martini, 1. tab. 7. fig. 51. On ignore son lieu natal. Pat. sanguinolente, P. sanguinolenta. Solide , ovale, convexe ; des stries élevées, capillaires À droites À mélangées avec des an- guleuses ; le sommet entouré d’un large cer- cle rouge ponctué. Lister , tab. 557. fig. 18. Mari. 1. tab. 7. fig. 52. Se trouve sur les côtes d’Afrique. Patelle unie, Patella lœvigata. Ovale, blanche, striée; les stries apla- lies, obliques, alternativement épaisses et minces ; ie sommet Flanc, uni, brillant. 212 HISTOIRE NATURELLE Martini, 1. tab. 7. fig. 54. On ignore son lieu natal. Patelle ponctuée, Patella punctulata. Arrondie, blanche, parsemée de points de diverses couleurs ; la base radiée et annulée de deux fascies brunes. Martini, 1. tab. 7. fig. 55. On ignore le lieu de son habitation. Patelle transparente, Patella pellucida. Presque ovale , bossue , transparente avec quatre rayons bleus. Lister , tab. 543. fig. 27. Martini, Neuest. Mannigf. tab. 1. fig. 12. Cfhiemn. 10. tab. 168. fig. 1620 , 1621. Se trouve dans.la Méditerranée et dans la mer Baltique. Patelle bouclier, Palella testudinarta. Aiguë , unie, très-glabre. Lister , tab. 551. fig. 9. Gualieri, tab. 8. fig.B. Dargenville, tab. 2. fig. P. Martini, 1. tab. 6. fig. 45—/8. Voyez pl. 25, fig. 4, oùuelle est représentée de grandeur de moiti£g de nature. Se trouve dans la mer du Nord et dans celle de Pfnde. Pat. tesiudinale, Patella testudinalis. Ovale , striée. Favanne, tab. 1. fig. Q. 2. Chemn. 10. tab. 168. fig. 1614, 2615. Se trouve trés-fréqueminent sur les fucus, dans la mer du Nord. * DES PATELLES. 219 Patelle comprimée, Patella compressa. Ovale, oblongue , striée , jaune, maculée ; les siries unies ; le dos aplati. Lister, tab.341.fig. 25. Martini, 1. tab. 12. fig. 106. Se trouve dans la mer des Indes. Patelle rustique, Patella rustica. Brune , conique , avec cinquante stries ob- tuses. - Schroet. einl. in Conch. 2. tab. 5. fig. 4. On ignore son lieu natal. Patelle brune, Patella fusca. Ovale, obtuse, brune, avec une fascie plus foncée ; les stries élevées. On ignore le lieu d’où elle vient. Patelle notée, Patella notata. Striée ; le sommet droit, un peu aigu, avec une tache noire en cœur, dont le milieu est blanc. Schroet, einl. in Conch. 2. tab. 5. fig. 5. Se trouve dans la Méditerranée. Patelle cruciée , Patella cruciata. Ovale , légèrement convexe, brune avec une croix blanche. Schroet. einl. in Conch., 2. tab, 5. fig. 6. On ignore quel est son pays natal. Patelle réticulée, Patella reticulata. Cenique, comprimée, réticulée par des stries élevées ; le sommet presque central, obtus. 214 HISTOIRE NATURELEE Schroet. einl. in Conch. 2. tab. 5. fig. 7. On ignore le lieu où on la trouve. Patelle jade, Patella deaurata. Ovale,presque entièrement dorée,les stries presque imbriquées; le bord plissé; linté- rieur strié d’argent. Favanne , pl. 1. fig. D. 1. et planche 5. fig. D. 5. Se trouve au détroit de Magellan. Pat. porte-étoile, Patella stellifera. Ovale, striée par des lignes d’un bran noir, radiées de blanc; le dedans argenté. Chemnitz, Gonch. 10. tab. 168. fig. 1617. Se trouve sur les côtes des îles de la mer du Sud. Patelle rayonnante, Patella radians. Ovale, demi-transparente, aplatie, striée avec des taches noires en étoiles; le dedans nacré. Chemn. Conch. 10. tab. 168. fig. 1618. Se trouve à la Terre-de-Feu et à la Nou- velle Zélande. Patelle roue, Patella rota. Presque roide , avec des stries brunes; le bord jauntre. Chemnitz, Gonch. tab. 168. fig. 1619. Se trouve dans les mers de l’Inde et de l'Amérique. Patelle libot, Patella umbellata. Presque ronde, diaphane, aplatie; le sommet jaune ; le bord très-aigu ; en dedans rayonné de jaune. DES PATELLES. 219 . Adanson, tab. 2. fig. 1. Favanne. pl. 5. fig. H. Chemnitz, 10. tab. 169. fig. 1645, 16/46. Se trouve dans l'Océan Indien, et sur les côtes du Sénégal. Patelle pustulée, Patella pustulata. Mince, ovale, aplatie, radiée de blanc et ponctuée de rouge. Hetbling. Abh. priv. in Bœhm. 4. tab. 1. fig. 2. On ignore le lieu d’où elle vient, Patelle symétrique, Patella symetrica. Ovale , conique, solide, brune, avec des lignes perpendiculaires blanches, disposées en auréole ; le bord coupé en arc. | Helbling. Abh. priv. in Bœhm: 4. tab. 1. fig. 13, 14. On ignore le lieu d’où elle vient. Patelle citrine, Patella citrina. Ovale, convexe, finement striée de blanc, avec deux larges fascies jaunâtres ; le som- met brun; le dedans blanc. Kaenimer. Conch. Rudolst. tab. 2, fig. 6. On ignore le lieu d’où elle vient. Patelle du Cap, Patella Capensis. Ovale, strite en sautoir; les stries lon- gitudinales, alternativement blanches et brunes. Kaemmer. Gonch. Rudolst, tab, 2. fig. 1, 2. Se trouve au Cap de Bonne-Espérance. Patelle goutte Patella guttata. Obscure, finement striée et variée de 216 HISTOIRE NATURELLE points de diverses couleurs. Schroet. einl. in Gonch. 2. tab.6. fig. A À Gn ignore le lieu où on la trouve Pat. mytiliforme, Patella mytiliformis. Couleur de plomb , très-glabre ; en dedans une fascie blanche, qui ressemble à un fer- à-cheval. Schroet. einl. in Conch. 2. tab. 6. fig. 5, Se trouve aux îles de Féroë. Patelle scutiforme, Patella scutiformis. Ovale , mince , noire, avec des stries per- pendiculaires, aplaties, blanches. On ignore le pays d’où elle vient. Patelle conque, Patella cochlear. Aplatie, blanche; une des extremités en saillie , canaliculée en dedans avec une bosse bleue , représentant un fer-à-cheval; Pautre exirémité arrondie. Knorr, Vergn. 2. tab. 26, fig, 3. On ignore son pays natal. Patelle craticule , Patella craticulata. Ovale, mince, aplatie, treillissée, radiée, variant en brun , en rouge et en jaune. On ignore le lieu d’où elle vient. Patelle ensanglantée, Putella cruentata, Ovale, convexe, presque dentée; blan- che, variée de rouge ; les stries élevées, iné- gaiement parsemées de pointes. On ignore le lieu d’où elle vient. F DES PATELLES. 217 Patelle papyracée, Patella papyracea. Aplatie, mince, demi-transparente, ponc- tuée de rouge, radiée, de fauve; les petites stries réunies, les grosses granulées. Schroct. eiblss in Conch. 2. tab. 5. fig. 12. On ignore le lieu d’où elle vient. Patelle cylindrique, Patella cylindrica. A platie , ovale’, striée longitudinalement ; les stries rapprochées, épaisses, inégales, toutes granulées. Schroet. einl. in Conch. 2. tab. 5. fig. 15. On ignore son lieu natal. Patelle décussate, Patella decussata. Un peu convexe , blanche avec des taches rouges très-rapprochées; les stries glabres, dont quelques-unes plus épaisses, blanches; le dedans blanc, strié par des lignes rouges en sautoir. On ignore son lieu natal. P. hématostique, Patella hœæmatostica. Mince, aplatie, blanche , ponctuée de rouge; le sommet cendré, varié de brun; le dedans brunûâtre , strié et tacheté. Schroet. einl. in Conch. 2, tab. 5. fig. 11. On ignore son lieu natal. Patelle astéroïde, Patella asteroides. Aplatie, cendrée, treillissée, avec une étoile à rayons fauves; pâle vers le bord; le sommet uni, blanc, entouré de points bruns. ‘On ignore d’où elle vient, Coquilles. ETI. 19 218 HISTOIRE NATURELLE Patelle ovale, Patella ovalis. Ovale, légèrement convexe, striée par des lignes blanches, fines et très-rappro- chées; les rayons et des taches noirâtres. Schroet. einl. in Conch. 2. tab. 5. fig. 10. On ignore d’où elle vient. Patelle rubelle, Patella rubella. Légérement convexe , striée , rougeâtre ; le sommet rouge , maculé, et le fond blanc. On ignore le pays d’où elle vient. Patelle spectable, Patella spectabilis. Aplatie, presque rugueuse , striée d’un blanc rougeûtre , avec une fascie fauve clair vers le sommet; une partie cu bord interne rougeûâtre. On ne connoît pas son lieu natal, Patelle sale, Patella conspurcata. Solide, aplatie, noire, avec des points cendrés; le sommet d’un jaune foncé ; l’in- térieur bleuâtre. On ne connoît pas son lieu natal, Pat. mélanolite, Patella melanosticta. Solide , aplatie, striée , très-blanche , avec des rayons cendrés, ponctués de noir; le sommet peu acuminé; le dedans bleuûtre. Sechroet. einl. in Conch. 2. tab, 6. fig. 9. On ignore le lieu où elle se trouve. Patelle noire, Patella atra. Noire, striée; le sommet plus clair: Je fond avec une ligne brune et une fascie DES PATELLES. 210 blanche, qui représente un fer-à-cheval. On ignore son lieu natal. Patelle spéculaire, Patella specularis. Ovale , solide, convexe, très-unie , rouge brun, avec le sommet brun pale; le bord blanc, et des fascies interrompues , ceintes de brun. On ne connoît pas son lieu natal. Patelle canescente, Patella canescens. Ovale, noire; de grandes stries aplaties, blanches ; le sommet obtus, brun pâle, avec une auréole blanche; le dedans strié de bleu. On ne connoît pas son lieu natal. Patelle virescente, Patella virescens. Oblongue , aplatie, dilatée des deux côtés, olivâtre , radiée et maculée de blanc ; le dedans bleu. Schroct. einl. in Conch. 2. tab. 6. fig. 8. On ignore d’où elle vient. Patelle poulette , Patella pulla. Arrondie , convexe , striée longitudinale- : ment, rugueuse transversalement ; brunâtre avec deux fascies blanches ; en dedans blan- che , radiée de brun. On ne connoit pas son lieu natal. Patelle révolute, Patella revoluta. Presque ovale, crénelée, striée, d’un jaune d’ocre, maculée de rouge , avec des rayons plus larges d’un côté ; le bord relevé. . Schroct. einl. in Conch. 2. tab. 6. fig. 7. On ne connoiït pas son lieu natal. 22G HISTOIRE RATURELLE Patelle écailleuse, Patella squamata. Ovale, convexe, variée de noir et de blanc, striée ; les stries écailleuses ; le sommet blanc au centre. . Schroct. einl. in Coneh. 2. tab. 6. fig. 4. On ne connoît pas le lieu où on la trouve. Patelle testacée, Patella testacea. Ovale, finement striée , testacée, avec trois anneaux transverses bruns; le dedans jaune ; le fond blanc. On ne connoît pas son lieu natal. Patelle capillaire, Patella capillaris. Ovale , brun pâle, avec des fascies plus obscures et des stries plus claires; le sommet et le fond blancs. On ne connoît pas son lieu natal. Paielle glauque , Patella glauca. Ovale, un des côtés plus aigu, finement strié, avec une fascie bleue et le bord blanc , le reste bleu ; le sommet et Le bord blancs. On ignore son lieu natal. Patelle obscure, Patella obscura. Ovale, aplatie, striée, variée de brun et de jaune, ponctuée de vert; le sommet fauve pâle. On ignore son lieu natal. Patelle surannte , Patella exoleta. Ovale, presque convexe, inégalement striée, très-blanche, avec quelques lignes DES PATELLES. 221 courtes noires; le fond avec une tache jaune d’ocre. On ignore son lieu natal. Patelle voisine, Patella affinis. Ovale, aplatie, solide, avec quelques rayons noirs courts; une tache blanche au fond. On ignore son lieu natal. Patelle fauvette, Patella fuscata. Ovale ,convexe, finement striée et variée de brun de plusieurs nuances. On ignore son lieu natal. Patelle miélite, Patella mellea. Arrondie, solide , très-unie, couleur de miel ; le bord maculé de brun; le sommet brunûâtre ; blanche en dedans, avec une bande rougeâtre au fond. On ignore le pays d’où elle vient. Patelle ambigue, Patella anceps. Solide, très-unie un peu pointue, d’un fauve très-pâle ; le dedans d’un rouge blanc très-foible. On ignore son lieu natal. Patelle de Guinée, Patella Guineensis. Ovale , convexe , très-unie ; un des côtés plus large, d’un fauve pâle; l’autre et le sommet jaunes ; le bord partout rougeûtre. Se trouve sur les côtes de Guinée. Patelle aplatie, Patella complanata. Comprimée, hémisphérique , blanche 222: , HISTOIRE NATURELLE variée de brun , avec un treillis peu marqué ; le sommet aplati. On ignore son lieu natal. Patelle verge, Patella virgata. Ovale, blanche, striée longitudinale- ment ; le sommet rayonné de brun ; l’inté- rieur nacré. Born. Mus. cæs. vind. Test. 1. tab. 18. fig. 10. On ignore son lieu natal. Patelle soron, Patella nivea. Presque solide, conique, unie, avec sept à huit cercles concentriques blancs. Adanson, pl:2. fig. 3. Se trouve sur les côtes du Sénégal, Patelle mouret, Patella grisea. Ovale , avec des sillons bruns très-rappro- chés ; le sommet presque central. Adanson, pl. 2. fig. 5. Se trouve sur la côte du Sénégal. L'animal s'éloigne de la forme commune : il n’a presque point de cornes, et sa tête est fendue. Patelle navire, Patella navicula. ÂAiguë, avec des stries roses en sautoir ; uge ceinture de tubercules au milieu, d’un seul côté ; les bords partout relevés, Meusch. Naturf. 18. tab. 2. fig. 5,6. On ignore son lieu natal. Patelle cinglée, Patella cingulata. Presque ovale, ferrugineuse, avec des a DES PATELLES. 223 stries peu marquées, et deux cercles élevés, fasciés de brun pâle; le sommet presque central et les borüs relevés, ieusch. Naturf. 18. tab. 2, fig. 7. On ignore son lieu natal. Patelle canot, Patella scapha. Pointue d’un côté, blanche , avec des stries ondulées ; le côté le plus large chargé d’une bosse aiguë , l’autre sinueux ; le som- met penché du côté pointu. Jieusch. Naturf. 18. tab. 2. fig. 8. Son lieu natal n’est pas connu. Patelles perforées au sominet. Patelle entaillée, Patella fissura. Ovale, striée , réticulée; le sommet re- courbé , fendu en devant. Lister, tab. 545. fig. 28. Muller, Zool. Dan. 1. tab. 24. fig. 7—9. Hart. 1. tab. 12. fig. 109, 110. Se trouve dans la mer du Nord et la Médi- gerranee. Patelle fendue, Patella fissurella. Sillonnée ; le sommet recourbé, troué sur le devant. Muller, Zool. Dan. 1. tab. 24. fig. 4—6. Se trouve sur les côtes d'Islande. “ Patelle pustule, Patella pustulla. Ovale, convexe et bossue, avec des stries réticulées ; le bord crénelé. Lister, tab, 528, fig. 53. Favanne, pl. 3. 22/ HISTOIRE NATURELLE fig. À. Chemmn. 10. tab. 168. fig. 1632 et 1633. Se trouve dans la Méditerranée et dans la mer des Indes. Patelle treillis, Patella græœca. Ovale , convexe, striée en sautoir ; le bord crénelé en dedans ; le trou près du bord postérieur. Lister, tab. 527. fig. 1, 2. Gualt. tab. 9. fig. N. Adanson, pl. 2. fig. >. Dargenville, pl. 2. fig. N. Martini, 1. tab. 11. fig. 98. 101. 104. Se trouve dans la Méditerranée et les côtes d’Afrique. Pat. trou de serrure, Patella nimbosa. Ovale, striée , rugueuse, brune; le trou du sommet oblong. Lister, tab. 2. fig. 6. Gualt. tab. 9. fig. P. Q. R.S. T. 4danson, pl. 2. fig. 6. Nar- tint ,1. tab. 11. fig. 91, 92. Voyez pl. 25, fig. 1, où elle est représen- tée aux trois quarts de sa grandeur naturelle. Se trouve dans la Méditerranée, et sur les côtes d'Afrique. F Patelle nébuleuse, Patella nubecula. Presque ovale , rugueuse, blanche , radiée de rouge ; le trou du sommet ovale. Se trouve dans la Méditerranée. Patelle peinte, Patella picta. Ovale, solide, variée d’un blanc et d’un vert obscur; les rayons obliques ondulés, DES PATELLES. 229 alternativement violets et blancs. Martini, 1. tab. 11. fig. 90. Se trouve au détroit de Magellan. Pat. des Barbades, Patellu Barbadensis. Oblongue, inégalement striée; le bord crénelé, en de fascié d’un vert blan- châtre ; TE trou entouré d’un cercie fauve. Martini. 1. tab. 11. fig. 95 , 96 , 97. Se trouve dans la mer des Antilles. P. de la Jamaïque, Patella J'amaicensis. Blanche, annulée; les stries longitudi- nales , avec des tubercules foliacés ; les plus grands réunis. Hartini, 1. tab. 11. fig. 94. Se trouve dans la mer des Antilles. Patelle coffre, Patella coffra. Ovale, comprimée, striée finement, an- nulée sie noir et radiée ; le bord denté; l’in- térieur noir ; le fond blanc ; le trou presque central. Martini, 1. tab. 11. fig. 95: Se trouve au Cap de Bonne- -Espérance. Patelle pérforée, Patella perforata. Un peu convexe, transversalement ru- gueuse , radiée et maculée de brun; les stries alternativement plus grandes et écail- leuses? lartint, 1. tab. 11. fig. 97. On ignore sa patrie. Pat. porphyre, Patella porphyrozonias. Oblongne, comprimée, inégalementstriée, 226 HISTOIRE NATURELLE blanche , avec cinq cercles interrompus, pourpres; le dedans d’un blanc verdûtre , avec un cercle rouge. ” Martini, 1. tab. 12. fig. 102, 105. Se trouve sur les côtes de l'Amérique sep- tentrionale. Patelle rose, Patella rosea, Les stries très-rapprochées, alternative- ment tachetées de rose et de blanc ; le trou ovale. ; Martini, 1. tab. 12. fig. 105. On ignore son lieu natal. Patelle écusson, Patella scutellum. Sinueuse et comprimée; le trou sillonné en rayons. Meusch. Naturf. 18. tab. 2. fig. 3. On ignore son lieu natal. Paielle noisette, Patella avellana.. D'un blanc pâle, foiblement striée; les bords relevés ; le trou oblong. Meusch. Naturf. 18. tab. 2. fig. 4. Dar- genville, pl. 2. fig. E. 5. On ignore son lieu natal. Patelle épineuse, Patella spinosa. Ovale, convexe, blanche ; les stries les plus élevées plus épaisses à leur extrémité, avec quatre rangs de tubercules; les tuber- cules extérieurs épineux ; le sommet rose ; le trou crénelé. Schroet. einl. in Conch. 2, tab. 6. fig. 12. On ignore son lieu natal. DES PATELLES. 227 Pat. denticulée, Patella denticulata. Ovale, bossue, trés-blanche, radiée de brun ; les stries un peu rugueuses, alterra- tivement grandes et petites ; le bord denti- culé, en dedans crénelé et vert. On ignore le lieu d’où elle vient. Patelle noduleuse, Patella nodulosa. Ovale , un peu convexe ; les stries élevées, rugueuses , coupées par de plus petites; le ommet noir ; le dedans blanc. On ignore le lieu où on la trouve. Patelle aiguë, Patella angusta. Aplatie , blanche; les stries élevées, qua- tre plus grosses ; le trou très-petit ; en dedans une tache fauve, entourée de vert. Sechroet. einl. in Conch. 2. tab. 6. fig. 15. On ignore le lieu d’où elle vient. Patelle inégale, Patella inæqualis. Ovale, convexe, strite en sautoir, blan- che ; un côté plus large, presque triangu- laire ; le trou dans un cercle élevé , entoure d’une ligne rouge. On ignore le lieu d’où elle a été apportée, Patelle petite, Patella minuta. Ovale, pyramidaie, rougeâtre, douze stries élevées blanches, ainsi que le fond; le trou central ovale ; le bord denticulé, On ignore son lieu natal. Patelle parsemée, Patella conspersa. Ovale , convexe, striée , jaunâtre , ponc- 228 HISTOIRE NATURELLE tuée de rouge, avec trois rayons obliques ; le dedans blanc; le trou allongé. On ignore son pays natal. Patelle rougeître, Patella rubescens. Ovale , striée, rougeître ; une fascie et le dedans blancs; le bord entier; le trou li- néaire. On ignore son lieu natal. Patelle sanguine, Patella sanguinea. Ovale, mince, rouge; des stries très-pe- tites, traversées par des rides rugueuses vers les bords ; le dedans d’un blanc verdâtre, le fond rouge. On ignore d’où elle a été apportée. Patelle ventrue, Patella ventricosa. Ovale, ventrue, sillonnée par des stries rouges, en sautoir; le sommet aplati; le trou rond ; le dedans blanc. Schroct. einl. in Conch. 2. tab. 6. fig. 14. On ignore d’où elle vient. Pat. à trois rayons, Patella triradiata. Ovale, aplatie ,striée, blanche, avec trois rayons bruns ; le trou linéaire , à bordentier; le dedans très-blanc. Schroet. einl. in Conch. 2. tab. 6. fig. 15. On ignore son lieu natal. Patelle mince, Patella tenuis. Ovale, convexe , demi-transparente , striée , blanche ; cinq rayons à moitié bruns; le tour du trou cendré, ponctué; le dedans jaunâtre. DES PATELLES. 229 On ignore d’où elle a été apportée. Pat. mélanozone, Patella melanozonias. Convexe , rougeûtre , avec des fascies in- terrompues noires, et des stries élevées iné- gales, blanches ; le dedans blanc, entouré d'un cercle élevé cendré ; le bord denticulé. On ne connoît pas son lieu natal. Patelle ouverte, Patella effusa. Convexe, rougeâtre; des stries élevées, noduleuses , grandes et petites, les grandes blanches ; le trou rond , très-large ; le de- dans blanc; le bord crénelé, verdûtre. On ignore son pays natal. Patelle punique, Patella punica. Convexe, d’un fauve pâle ; des stries ine- gales en sautoir et très-rapprochées ; le trou rond ; 18 dedans avec des fascies alternative- ment vertes et blanches: le bord entier. On ignore d’où elle vient, Patelle rousse, Patella rufescens. Convexe, blanche, mêlée de rougeitre, striée de rouge; les stries granuleuses, le dedans blanc. On ignore son lieu natal. Patelle dimidiate, Patella dimidiata. Convexe , le dessus trés-blanc, treillisse ; le bord Jlongitudinalement strié; une fascie rose. On ignore son lieu natal. Patelle lactée, Patella lactea. Convexe, blanche; des siries inégales, Coquilles. LEE, 2 230 HISTOIRE NATURELLE glabres, aiguës; le sommet rose : le trou grand et rond. On ignore le lieu d’où elle vient. Pat. pyramidale, Patella pyramidalis. Convexe , rose, striée; douze côtes unies: le dedans d’un blanc verditre. On ignore son lieu natal, Patelle bicolore, Patella bicolor. Aiguë, alternativement radiée de fauve pâle et de blanc; les stries inégales, épais- ses, formées par des lames rapprochées ; le dedans blanc; le bord crénelé ; le trou ob- long. On ignore son lieu natal. P. érythrocéphale, Pat. erythrocephala. Convexe , blanche, avec des lignes rou- ges; stries élevées, rugueuses; dix plus grandes sinuées et recourbées à leur extré- mité ; le sommet rouge. | On ignore son pays natal. Patelle verruqueuse, Patella verrucosa. Brune , striée, avec des zones noduleuses ; le bas avec des rayons rouges; les côtes ai- guës , noduleuses , inégales ; le bord sinueux, dentelé. On ignore son pays natal. Patelle souillée, Patella contaminata. Convexe ; les côtes noduleuses , inégales, les plus grandes parsemées de tubercules d’un jaune brun ; des taches noires disposées en cercle interrompu. DES PATELLES. 291 Schroet. N. Littérat. 3. tab. 1. fig. 7. On ne connoît pas son lieu natal. Patelle noire , Patella atrata. : Un peu convexe, aiguë, blanche, avec des lignes rougeâtres et des taches noires ; des stries élevées, convexes, inégales; le trou oblong , fauve pâle en ses bords. On ignore d’où elle vient. Patelle candide, Patella candicans. Blanche, fauve pâle vers les bords; vingt côtes alternativement plus grandes; le trou oblong , rougeâtre en ses bords, On ignore son pays natal. Patelle succincte, Patella succincta. Ovale, aiguë, blanche, unie; un cercle . élevé au milieu; les bords dentés , ponctués de ferrugineux ; les stries inégales, élevées, unies. On ignore son pays natal. Patelle pusille, Patella pusilla. Aplatie, presque ronde, blanche ; vingt stries élevées, alternant avec autant de pe- tites ; le trou rond , entouré d’un cercle rougeâtre. On ignore son pays natal. Patelle flavescente, Patella flavescens. Aiguë , finement striée, jaunâtre; six rayons bruns, denticulés en leurs bords; le sommet cendré ; le trou oblong. On ignore son pays natal. 232 HISTOIRE NATURELLE Patelle antique, Patella antiquata. Un peu convexe , légérement striée , blan- che, avec des lignes rouges rayonnantes ; le trou oblong , irrégulier. On ignore son pays natal. Patelle casque, Patella galeata. Ovale, solide, comprimée; le sommet un peu recourbé, obtus; le trou linéaire ; le bord crénelé. Helbling, Abh. der Boehme. privatg. 4. tab. 1." Hip. 3, 4. On ne connoît pas son lieu natal. PLANOSPIRITE , Pr4NosPIRITES, Lamarck. Coquille univalve , suborbiculaire , aplatie ; ayant en sa face inférieure , d’un côté, un rebord en cordon, rentrant sur le disque de la coquille, décurrent et courbé en spirale. Fossie de la montagne de Saint- Pierre de Maestricht, recueilli et dé- posé au muséum par Faujas, et ainsi caractérisé par Lamarck. Comme cette coquille n’est point encore connue, DES TESTACELLES. 233 on ne peut que renvoyer le lecteur au bel ouvrage de Faujas, sur les fossi- les de Maëstricht, où sans doute elle sera décrite avec tous les détails de- sirables. TESFACELLE, (Tatrabeiras Lai marck. Coquille univalve, en cône oblique, à som- met un peu en spirale : ouverture ovale, à bord gauche , roulé en dedans. Iz est peu de personnes qui n’aient comparé des limaces à des hélices, et n'aient senti que leur différence étoit uniquement fondée sur l'absence ou la présence d’une coquille. Mais pres- que tout le monde ignore que dans la plupart des limaces, la rousse sur- tout, il se trouve, sous la peau, une petite plaque testacée qui indique le passage de ce genre à celui deshélices. On avoit anciennement annoncé qu’il se trouvoit des limaces dont la plaque étoit extérieure, mais on y + 234 RISTOIRE NATURELLE avoit ajouté peu de foi, jusqu’à ce que Favanne en eût figuré trois espèces. C’est uue de ces espèces, que Maugé a de nouveau rapportée de l’île de Fénériffe, qui a servi à Lamarck pour établir le genre testacelle; on peut croire qu'il en a un peu trop circons- crit le caractère, car des irois espèces de Favanne, une seule peut s’y rap- porter exactement. Cependant on le conserve ici, faute de connoître assez Lien les deux autres espèces. L'animal des testacelles est doncun gastéropode allongé, à tête munie de quatre tentacules inégales, et portant près de son extrémité postérieure, une coquille trop petite pour le contenir en entier. Maugé qui l’a observé à Té- nériffe, dit qu'il se cache sous les pierres ; que sa coquille lui sert comme d’opercule pour cacher le trou par le- quel il est entré, et qu'il ne sort que la nuit, de cette retraite, pour aller chercher sa nourriture. DES TESTACELLES. 230 Il y a trop de rapport entre les tes- tacelles, ou mieux les testacelliers , comme dit Lamarck, et les limaces , pour que leurs mœurs et leur manière d’être soient bien différentes. On peut, sans inconvénient, les supposer les mêmes, mais modifiées par le climat; les premières ne se trouvant que dans les pays chauds, et les autres dans les tempérés, et même les froids. Test. haliotoïde , Test. haliotoides. Unie, un corps saillant sur le dos ; la co- quille en cabochon. Favanne , Zoom. pl. 76. fig. A. 1. À. 2. Vouez pl. 26. fig. 1, où elle est représen- téc de grandeur du tiers de nature. Se trouve dans l’île de Ténériffe. Testacelle costée, T'estacella costata. Des lignes saillantes transverses , des es- pèces d’écailles sur le dos; la coquille en forme de dé à coudre. Favanne , Zoomorph. pl. 56. fig. C. 1. Se trouve dans les îles Maldives. Testacelle cornine , Testacella cornina. Rugueuse , sans corps saillant ; la coquille en cône courbé. Favanne, Zoomorpb, pl 6. fig. B.1. Où iguoré son p:ys natal, 236 HISTOIRE NATURELLE OSCANE , Oscan:, Bosc. Coquille univalve , ovale, coriace , presque transparente , sans spire. UE nouveau genre découvert par Bosc, se rapproche des patelles par la forme de sa coquille, et de sosca- brions, chiton, Linnœæus, par la forme de l’animal. Le test est d'une nature semblable à celui des crustacés, c’est-à-dire, coriace ; il est demi-transparent, de couleur pâle, long de deux décimè- tres, et sa forme est un ovale allon- gé, tronqué dans le sens du grand diamètre. L'animal peut être regardé comme un doris, cependant il s’en éloigne en ce que l’anus est, ainsi que la bouche, placé en dessous, et que les tentacu- les sont latérales. Il est ovale, con- vexe comme la coquille , avec un sil- lon d’où partent 25 à 26 côtes ar- Li DES OSCANES. 237 rondies, courbes, obtuses, qui se prolongent au-delà de Pabdomen. En dessous, il est presque plat et laisse voir très-distinctement sa bouche et son anus à égale distance des deux ex- trémités. L’intestin se manifeste par une ligne obscure, ayant un point brun à chacune de ses extrémités. Vers la région de la bouche, se mon- trent de temps en temps des tenta- cules rétractiles, au nombre de trois seulement de chaque côté. Cet ani- mal est si délicat, qu’on ne peut le toucher sans le blesser, et le bles- ser, sans détruire complétement son organisation. Cette coquille ne se trouve que sur les crevettes qui vivent dans la haute mer. Elle est toujours solitaire, et attachée au côté du corselet. Les blessures faites à plusieurs indi- vidus en les observant, ont fait sortir de leur corps une grande quantité de grains blancs qui, observés à la loupe, 258 HISTOIRE NATURELLE ont fait voir des petits, couverts de leur coquille. Ainsi cet animal est vivi- pare. Il doit être fort difficile à ces pe- tits si foibles, d'aller chercher dans l'immensité des mers, la crevette qui doit leur servir de soutien et peut- être de nourriture; car, comme il a été dit, il n’y en a jamais qu’une sur chaque oscane-crevette. Ilest vrai que ces crevettes ne sont point rares par- mi les fucus qui nagent sur l'Océan, mais aussi ces fucus sont couverts d'hydres, et autres vers avides de nourriture et armés de bras menacans. Voyez pl. 27, fig. 3, 4, 5, où est représentée la coquille; et -l’animal vu en dessus et en dessous, est consi- dérablement grossi. Osc. des crevettes ,Oscana astacaria. Cette espèce est la seule qui soit connue. Mais il est probable, d’après les observations de Bosc, que ce genre en comprend plusieurs autres. DES CARINAIRES. 239 CARINAIRE, Canvas, Lamarck. Coquille univaive , très-mince , en cône apla- ti sur les côtés , à sommet en spirale involuie et très-petite, et à dos garni d’une carène denlée : ouverture entière , ovale, oblongue , rétrécie vers l’angle de la ca- rène. La coquille qui compose ce genre, est une des plus rares dans les cabi- nets, ce qui, sans doute, est dû à son extrême fragilité qui ne permet pas de l’apporter facilement du fond de la mer des Indes, où on la trouve. Elle est presque aussi transparente que du verre. Linnæus l’avoit placée parmi les pa- telles, sous le nom de patella cristata ; mais Dargenville, Favanne, Martini et Gmelin , l’ont ensuite rangée parmi les argonautes, ce dernier sous le nom d’argonauta vitrea. Bruguière avoit ob- servé que cette coquille appartenoit plutôt aux patelles qu'aux argonautes ; 240 HISTOIRE NATURELLE n'ayant de commun avec ces derniers, que le peu d'épaisseur, la transpa- rence et la carène noduleuse. En effet, elle n’a point de spire intérieure, et ressemble beaucoup à la patelle bon- net de dragon. On ignore si Bruguière étoit dans l’intention de la remettre parmi les patelles, ou d’en faire un genre particulier. Lamarck a pris ce dernier parti. On ne peut mieux faire que suivre ici son exemple. L'animal de la carinaire est inconnu, et ôn est extrèmement peu instruit, même sur ce qui concerne la coquille. Carinaire vitrée, Carinaria vitrea. Dargenvitlle, App. pl. 1. fig. B. Favanne, pl. 7. fig.C. 2: Martini, Gonch. :. tab. 18. fig. 165. _ Voyez pl. 26, fig. 2, où elle est représen- tée de moitié de grandeur naturelle. DES HALIOTIDES. 241 HALIOTIDE, H srror1s , Linnœus. Coquille aplatie , auriforme , à spire très- basse: ouverture très-ample , plus longue que large , percée de trous disposés sur une seule ligue. CE genre ,; connu vulgairement sous le nom d’oreille de mer, est ex- trémement voisin de celui des patel- les, soit par la coquille , soit par la forme et les mœurs de l'animal qui V’habite ; mais il en diffère essentielle- ment par la spire qui, quoique peu apparente, existe dans toutes les es- pèces. Les oreilles de mer, cependant, sont tellement caracterisées , même à la première vue , par l’aplatissement de leur coquille et par les trous dont elle est perforée, qu'aucun auteur ne les a confondues avec des coquilles de genres différens. Linnæus seulement leur avoit réuni d’autres coquilles qui n’en différent que parce qu’elles ont Coquilles, LIT. 21 242 HISTOIRE NATURELLE une spire un peu plus saillante, et qu’elles ne sont point perforées. Ces coquilles formeront le genre suivant, le genre des stomates, établi par La- marck, qui fait très-bien Île passage entre les haliotides et les nérites. Le sommet des haliotides est tou- jours placé vers leur partie posté- rieure, et fort aplati , comme le reste de la coquille. Il est formé par trois révolutions de spire, de gauche à droite, et qui sont plus apparentes à l'extérieur qu’à l’intérieur. La partie postérieure est plus haute et plus épaisse que l’antérieure, qui se termine en un bord mince différem- ment configuré, suivant les espèces. Le bord gauthe forme, en dessous de la coquille, un rebord qui va se perdre dans la cavité du sommet..Ce rebord varie en largeur et en épais- seur dans chaque espèce. Toutes les haliotides ont, le long de l’épaulement du bord gauche, une DES HALIOTIDES 248 rangée de trous ronds, quelquefois ovales, dont le nombre varie suivant âge de l’animal, les petits n’en ayant que trois, et les vieux souvent plus de douze. On suppose que ces trous servent de passage aux excrémens. L’épaisseur de ces coquilles aug- mente avec l’âge. Leur extérieur est assez varié; il est onduleux ou tuber- culé, ou strié, soit simplement, soit en sautoir, même uni. La couleur verte marbrée Ge rouge, de blanc, de jaune ou de brun, y domine. En de- dans, elles sont nacrées, souvent nuan- cées de couleurs changeantes très-bril- lantes. Les oreilles de mer donnent sou- vent de petites perles d’une très-belle eau, qui sont presque toujours pro- duites par l’augmentation de la ma- tière nacrée dans les points, où un vers , probablement du genre spiro- glyphe de Daudin, à cherché à percer Ja coquille. 244 HISTOIRE NATURELLE L'animal qui habite l’haliotide, a une tête grosse, tronquée à son extré- mitée, où est la bouche , accompagnée de chaque côté de deux cornes inéga- les. La plus grande conique, plus lon- gue que la tête; la plus petite prisma- üque , trièdre , épaisse, courte, por- tant un œil à son sommet. Le manteau est une membrane mince, qui n’est apparente que lorsqu'elle sort par les trous de la coquille. Le pied est ex- trèmement gros, elliptique, frangé en ses bords, et déborde de beaucoup la coquille lorsqu'il est en action. On a vu, dans le Discours préliminaire, l’organisation des nerfs de cet ani- mal. Les haliotides sont très-communes dans certaines mers; elles couvrent quelquefois entièrement les rochers ; elles sont attachées comme les patel- les. Elles sont rares sur les côtes de France. Partout on les mange ; mais encore comme les patelles, nulle part DES HALIOTIDES. 245 on ne les regarde comme un manger délicat. On en trouve souvent de fossiles en France et en Italie. Haliotide Midas, Haliotis Midas. Presque ronde, brillante en dehors, comme en dedans. Lister, tab. 615. fig. 5. Gualt. tab. 60. dE 5. Martini , 1. tab. 14. fig. 136. et 15. fig. 141. Se trouve dans les mers de l’Inde et de PAfrique. Haliotide ormier, Haliotis tuberculata. _ Presque ovale , le dessus avec des rangées transversales de tubercules rugueux. Lister , Gonch.tab. 611. fig. 2. Gualteri , tab. 60. fig. 1. Adanson , pl. 2. fig. 1. Dargen- ville , pl. 5. fig. À. F. et Zoom. tab. 1. fig. C. Martini, 1. tab. 15, 16. fig. 145 à 149. Voyez pl. 28, fig. 7 et 8, où elle est re- présentée en dessus el en dessous , avec son animal , au üiers de sa grandeur naturelle. Se trouve sur les côtes de PEurope , de PAfrique et de l’Inde : c’est l’orcille de mer propement dite. Haliotide striée , Haliotis tubercuiata. Ovale, transversalement rugueuse et long- gitudinalement striée. Gualteri , tab. 60. fig. E. AZart. Conch. 1. tab. 14. fig. 158. Se trouve sur les côtes Africaineset Asiati- ques de la Méditerranée. * 246 HISTOIRE NATURELLE Haliotide variée, Haliotis varia. Ovale , avec des stries longitudinales, et des rangées de tubercules plus élevés. Rumph. tab. 40. fig. G. Lister, tab. 612. fig. 4. Gualt. Gonch. tab. 40. fig. G. Jaré. 1. tab. 15. fig. 144. Se trouve dans PInde. Haliot. marbrée, Haliotis marmorata. Ovale, à stries longitudinales , les trans- versales à peine visibles ; varite de vert, de Llanc et de brun. Lister , tab. G14. fig. 6. Guatt.tab. 60. fig. À.C. Dargenville, pl.5.fig. B. Martini, 1. tab. 14. fig. 159. Se trouve sur les côtes d’Afrique , et dans l'Inde. Haliotide asine, Haliotis asinum. Oblongue, unie; le ‘bord en faucille; le dos avec des nervures saillantes. Rumph. tab. 40. fig. E. F. Gualt. Test. tab. 69. fig. D. Zargenv. pl. 3. fig. E. Hart. 1. tab. 16. fig. 150. Se trouve dans la mer des Indes. Haliotide petite, Haliotis parva. Ovale, rouge, avec des plis transverses peu nombreux, et des stries longitudinales très- serrées , et plus élevées. Knorr , Verg. 1.tab. 10. fig. 5. Wartini, 1. tab. 14. fig. 157 et 140. Se trouve dans la mer de l’Inde et de PA. frique. DES HALIOTIDES. 2/47 Haliot. double strie, Haliotis bistriata. Ovale , verte , tachetée de fauve ; les stries transverses doubles et élevées. Lister, tab. 612. fig. 5. Hartin?, Conch. 1. tab. 15. fig. 142, 145. Se trouve sur les côtes d'Afrique. Haliotide australe, ÆHaliotis australis. Blanche, variée de bleu et de rouge ; ovale, convexe , avec des stries treillissées ; la spire renflée ; proéminente. Spengl. Naturf. 9. tab. 5. fig. a. b. Chemn. Conch. 10. ab. 166. fig. 1605 , 1604. Se trouve sur les côtes de la Nouvelle Zé- lande. Hal. de Guinée, Haliotis Guineensis. Ovale, un peu convexe, solide, striée en sautoir. Schroct. einl. in Conch. 2. tab. 4. fig. 18. Se trouve sur les côtes de Guinée. Haliotide plissée, Haliotis plicata. Plissée transversalement ; le bord large, épais , strié finement dans sa longueur. Schroet , einl. in Conch. 4. tab. 3. fig. 9. Se trouve fossile auprès de Mayence. Haliotide glabre, Haliotis glabra. Ovale , unie, verte, variée de blanc; la spire extrêmement petite. Chemn. Conch. 10. tab. 166. fig. 1602. On ignore son lieu natal. Haliot. superbe, Haliotis pulcherrima. Presque ronde, rose , variée de blanc ; des 248 HISTOIRE NATURELLE des stries granuleuses éen dehors de la spire. Chemnitz, Gonch. 10. tab. 166. fig. 1605. Se trouve dans l’océan Austral. Haliotide virginale, Æaliolis virginea. Ovale, striée en sautoir par des lignes ondu- lées ; d’un vert obscur avec des taches et des fascies blanches ; le dedaas brillant des cou- leurs de lIris. Chemnitz, Conch. 10. tab. 166. fig. 1607 et 1608. Se trouve à la Nouvelle-Zélande. Haliotide ovine, Haliotis ovina. Presque ronde, déprimée, rugueuse; variée de blanc, de jaune et de fauve pâle; le mi- lieu seul percé de trous; la spire à découvert. Haliotide géante, Haliotis giganteu. Ovale , rugueuse, variée de rouge et de blanc ; la spire aplatie. Chemnitz , Conch. 10. tab. 167. fig. 1610 et 1611. Martyn, Conch. 2. fig.65. Se trouve sur les côtes de la Nouvelle-Hol- lande. Haliotide iris, Haliotis iris. Ventrue, d’un fauve clair ; hérissée de rides transverses et de tubérosités longitudinales ; le dedans brillant des couleurs de PIris. Favanne , pl. 79. fig. D. Hartyn, Conch. 2. tab.616 Se trouve sur les côtes de la Nouvelle- Zélande. DES SIGARETS. 2/49 SIGARET , S:careTus, Adanson. Coquille ovale , déprimée , presque aurifor- me , à columelle courte et en spirale : ou- verture entière , très-ample , évasée vers le sommet de la lèvre droite, plus longue que large. Cerre coquille avoitété rapprochée, par Adanson, de l’haliotide; placée, par Linnæus, parmi les hélices, sous le nom d’helix haliotoidea; et par Mul- ler, parmi les bulles, sous le nom de bulla velutina. Lamarck en fait un ger- re particulier, intermédiaire entre Les nérites et les haliotides. Il ne peut qu'être approuvé. Le test du sigaret est mince, de for- me ovale, peu convexe, imitant assez par sa spirale celle de certaines hélices. Cette spirale forme quatre révolutions assez distinctes, du sommet desquelles partent des stries longitudinales, ser- rées ,; onduleuses, qui sont croisées - 290 HISTOIRE NATURELLE par des rides, comme dansles halioti- des. La bouche est très-évasée et oblon- gue, et ses bords sont fort minces. La volute intérieure est apparente et bien prononcée ;, et le bord gauche qui vient s’y rendre, est renflé et replié. L'animal a deux tentacules courtes, et ne paroît pas s'éloigner beaucoup de celui de l’haliotide. Il se fixe aux rochers , mais change souvent de place. Sig. héliotoïde, Sigaretus heliotoideus. Blanc ou rougeâtre fascié de blanc. Heliæ heliotidea. Linn. — Rumph. tab. 4o. fig. R. Gualt. tab. 69 fig. F. Dargenv. pl. 3. fig. C. Adanson, pl. 2. tix. 2. Martini , 1. tab 16. fig. 151 4 154. /fuller, Zool. Dan. prod. 3. tab. 101. fig. 1-—4. Se trouve dans la mer du Nord, la Médi- terranée, ci sur les côtes d’Afrique et de l'Inde. DES ARCGONAUTES. 251 STOMATE , Srowati4, Helblins. Coquille ovale, aurifome , à spire proéminen- te ; onverture ample, entière , plus longue que large. Les espèces de ce genre, comme il a été dit à l’article précédent, faisoient partie des haliotides de Linnæus. Hel- blins, et après lui Lamarck , les en ont séparées par la considération de l’ab- sence des trous qui font un des carac- têres de ces dernières. Au reste, la for- me de la coquille est positivement ja même que celle des haliotides , car l’é- lévation plus considérable de la spire n’est pas susceptible d’une considéra- tion importante. On ne connoît point l’animal des stomates, maisil est à pré- sumer qu’il est peu ou point différent de celui des haliotides. Stomate furoncle, Sfomatia phymontis. Cendré , ovale , avec des sillons élevés et épineux. lieusch. Naturf. 18. tab. 2. fig. 18. Hel- 252 HISTOIRE NATURELLE &lins, Abb. Boeh. privagt. 4. tab. 2. fig. 34 et 35. Chemn. 10. tab. 166. fig. 1600 , 1601. Voyez, pl. 27. fig. 1, 2 , cette coquille un peu réduite, représentée en dessus et en dessous. Se trouve dans la mer des Indes. Stomate perverse , Stomatia perversa. Ovale, le bord supérieur oblique ; l’inté- rieur tuberculé ; la spire tournée à gauche. Guait. tab. 60. fig. M. Martini, N. Man- nigf. 4. tab. 1. fig. 3. Se trouve fossile en Europe. ARGONAUTE, ArconavrA, Linn. Coquille univalve, uniloculaire , très-mince ; 9 2 ? la spire cachée dans l’intérieur. Cerre coquille élégante , légère , semble, par sa forme, n’être pas des- tinée à ramper sur le sable; et en effet on la rencontre souvent en pleine mer, dans les temps calmes, voguant sur la surface des ondes. Quelques Naturalis- tes prétendent que la sèche qu’on y rencontre toujours alors, n’est pas le véritable animal, le constructeur de DES ARGONAUTES. 293 cette coquille ; que ce dernier n’estpas encore connu, et ne sort jamais des profondeurs du grand Océan. Ils se fondent sur l'incapacité apparente de la sèche, pour former une coquille à volute , et sur le défaut d’union cons- tammentremarqué entre l'animal et sa coquille. Cette opinion vient d’être en- core confirmée dernièrement par Bosc qui a observé beaucoup de petites co- quiiles d’argonautes sur la haute mer, entre l’Europe et l'Amérique. La plupart des auteurs ont figuré l’a- nimal de l’argonaute, comme fort voi- sin de la sèche octopode, c’est-à-dire, ayant huit bras égaux. De Born est le seul qui ait avancé qu'il se rapprochoit davantage de la sèche officinale, c’est- à-dire , qu’il avoit deux bras plus grands que les autres. Bose n’a jamais vu d’autres sèches dans ces coquilles que celle indiquée par de Born, qu'il regarde comme une espèce nouvelle, peu différente, en effet, de l’officinale. Coquilles IIT. 22 254 HISTOIRE NATURELLE Ainsi il paroît constant que deux es- pèces de sèches, fort différentes , ha- bitent la même coquille ; elles n’y sont donc que parasites. La manière dont l’une et l’autre de ces sèches sait tirer parti de son orga- nisation pour faire voguer sa coquille, est réellement des plus curieuse, et pourroit prêter au merveilleux. En ef- fet, on a dit que celle voisine de l’oc- topode, relevoit avec deux de ses ten- tacules , la bourse ou le manteau dans lequel son abdomen est renfermé, en formoitune espèce de voile qu’elle di- rigeoit contre le vent, tandis qu'avec les six autres, elle ramoit dans le mê- me sens; qu'aussitôt que l'approche d’un orage se faisoit sentir, elle con- tractoit ses bras, introduisoit de l’eau dans sa coquille , et se laïssoït couler à fond. Pline a, le premier, décrit l’in- dustrie de ce mollusque ; Aldrovande, Lister et Rumphins l'ont confirmée. Bosc le confirme également pour l’es- DES ARGONAUTES. 259 pèce voisine de l’officinale , mais avec quelque différence; il ne lui a pas pa- ru que le manteau fit l'office de voile; c’étoit d’abord, comme dit Bruguière, ‘ la membrane qui réunit ia base des bras , qui étoit dans une situation per- pendiculaire ; ensuite celle qui entou- roit les sucoirs deslonguestentacules, membrane qui lui a paru plus large, dans l'espèce observée, qne dans l’of- ficinale. Lorsque ce mollusque vouloit descendre au fond de la mer, il abais- soit ses grands bras, et les portoit, ainsi que les quatre autres, vers l’ex- trémité de sa coquille, qui devenoit par là plus pesante, et opéroit la sub- mersion de la totalité. I paroît qu'il est fort facile à la sèche deremonter sur la surface, et de se débarrasser de l’eau qui est surabondante dans sa coquille, car à la plus petite augmentation de vent, à l’apparition des dorades et de ses autres ennemis, elle descend pour remonter aussitôt. Sa manœuvre, dans 256 HISTOIRE NATURELLE cette circonstance , n’a pas pu être ob- servée parBosc;maisil est probabléque celle indiquée par Pline, est la vérita- ble. Il rapporte que, pour remonter, la sèche présente au liquide la carène de sa coquille, et que lorsqu'elle est arrivée à sa surface, elle la retourne brusquement par le moyen de ses bras. La manœuvre de la sèche, voisine de l’octopode, qui s'empare de largo- naute papyracé, a été représentée par Rumphius, et Dargenville la copiée, ainsi que la plupart des auteurs qui en ont parle. x Argonaute papyracé, Argonauta. Comprimée , carénée, munie d’un double rang de tubercules coniques. Lister , tab. 556. fig. 7. Gualt. tab. 11. fig. A. B. Rumph. tab. 18. fig. 1. Dargenv. pl. 8. fig. A. et Zoomorph. pl. 2. fig. 2et 5. Fa- vanne , tab.7. fig. À. 2.4.6. 7. 9. Martini, Conch, 1, tab. 17. fig. 157. Voyez pl. 27, fig. 6, cette coquille repré- sentée au quart de sa grandeur naturelle, avec une sèche à la voile. Se trouve dans la haute mer , en Europe, en Asie et en Amérique. DES ARGONAUTES. HAT De Argon. casque, Argonauta cymbium. Comprimée , carénée, ridée, sans tuber- cules ; ouverture oblongue ; quadrangulaire. Gualteri , pl. 12. fig. D. Favanne , pl. 7. fig. G.I. Martini, 1. tab. 18. fig. 161, 162. Se trouve dans la Méditerranée. Argonaute cornu, Argonauta cornutus. Carénée , portant quatre anneaux élevés et unis. Favanne , pl. 5. fig. 1. Se trouve dans les mers d'Afrique, 258 HISTOIRE NATURELLE CONCHOLEPAS , ConcaozePAs » Lamarck. , _Coquille univalve , ovale, convexe en dessus, à sommet obliquement incliné sur le bord gauche : la cavité intérieure simple ; deux dents et un sinus à la base du bord droit. DarGEN VILLE et tousles Naturalistes qui, après lui, ont parlé de la coquille qui forme ce genre, l'ont rangée par- mi les patelles, à raison de la grandeur de son ouverture et du roulement sin- gulier de sa spire; mais Bruguière qui a eu occasion d’en voir un grand nom- bre entre les mains du botaniste Dom- bey, quiles avoitrapportées du Pérou, toutes garnies d’un opercule tendi- neux, l’a réunie aux buccins. Lamarck n’a pas suivison exemple: il en à fait un genre particulier, qui lie fort bien les patelles aux autres coquilles spirivalves. La spire de cette coquille est com- DES CONCHOLEPAS. 299 posée de deux tours et demi, dont on ne distingue que Flinférieur au pre- mier coup d'œil, le tour et demi su- périeur étant à peine de la grosseur d’un grain de millet. La convexité du tour inferieur est garnie de côtes transverses peu profondes, excepté la première du côté gauche, qui ré- pond à un canal creusé dans la cavité, lequel se termine à la base par une échancrure , et les deux qui viennent après, qui sont cependant moins éle- vées que la première. Ces côtes sont chargées de rides longitudinales , dépendantes des accroissemens suc- cessifs de la coquille, qui Les font pa- roître tuilées; elles sont séparées Dar trois stries peu profondes, qui sem- blent former autant de petites côtes entrenellés. L'ouverture est ovale, profonde , aussi bâillante que dans les haliotides; sa longueur forme celle dela coquille, mais sa largeur est un peu moindre; [É 260 HISTOIRE NATURELLE ses borde sont évasés dans le haut, contigus et formés en arc, ce qui Cta- blit un caractere extrêmement remar- quable. Celui de la lèvre droite est marqué de dix crénelures larges, peu profondes, qui sont elles-mêmes gar- nies de deux, trois ou quatre petites dents; cette lèvre est terminée, près de l’échancrure ; par deux fortes dents, dont celle de dessus estquelque- fois fendue au bout. La lèvre gauche est lisse, épaisse, très-évasée et re- courbée en dehors, où elle forme une saillie arquee très considérable. Elle offre, au bas, quelques ondulations qui deviennent plus marquées avec l’âge. L’opercule ne forme qu’uné petite partie de l’ouverture; sa forme est ovale; sa substance cornée, peu épais- se; et sa couleur d’un brun fonce; sa partie moyenne est plus épaisse que ses bords, et marquée de stries trans- verses tres-serrées. / DES CONCHOLEPAS. 261 La couleur de la coquille est d’un fauve rougeâtre, et celle des sillons un peu plus claire. A l’intérieur, elle -est blanche, avec du brun et du rouge sur les lèvres. Dombey rapporte que lanimal rampe sur les fonds sablonneux des côtes du Pérou, où il n’est point rare. C. péruvien, Concholepas peruviana. Dargenville , pl. 2. fig. D. Favanne , pl. 4. fig. P.2. Hartini, Conch. 10. tab. min, fig, À. B. Voyez pl. 27, fig. 3 et 4, où il est représen- ié en dessus et en dessous , de grandeur de moitié de nature. LU NERITE , N£rrra , Linnœus. Coquille univalve , demi- globuleuse; aplatie en dessous, non ombiliquée , à spire : Pou- verture demi-ronde ; la columelle presque transverse, CE genre, dans Linnæus , étoit com- posé de coquilles dont les unes étoient ombiliquées, et d’autres ne létoient 263 HISTOIRE NATURELLE point. Lamarck en a séparé les pre- mières, et les a réunies sous un nou- veau genre qu'ila nommé natices, d'apres ‘Adanson, Gualteri, Favanne et autres, qui l’avoient prévenu à cet égard. Ainsi il n’est plus question dans cet article, que des nérites im- perforées qui comprennent les fausses nérites de Favanne. Les coquilles qui composent ce genre sont d’une figure ovale et voû- tée, d’une contexture très solide. Le nombre des spires varie, selon l’âge, de trois à cinq, et sont toujours tour- nées de gauche à droite. Leurs tours sont plus ou moins bombés, suivant les espèces. Le premier tour qui cons- titue le corps de la coquille, est tou- jours d’un volume très considérable , si on le compare aux autres qui sont des plus petits parmi les coquilles. Non - seulement les nérites n’ont point d’ombilic, mais même de véri- table columeille. Une simple cloison DES NÉRITES. 263 en tient lieu. Cette cloison est apla- tie, mince, longitudinale. Elle prend naissance sous le sillon de la première spire , et s'étend obliquement vers la partie opposée. On a donné le nom de palais à la partie visible de cette cioi- son, qui est toujours lisse, luisante, et plus épaisse que le reste; tantôt plane, tantôt un peu concave , tantôt un peu convexe, plus ou moins obli- que, plus ou moins ridée. plus ou moins dentée à son bord. L'ouverture de la bouche forme presque toujours un demi cercle avec ‘une lèvre cintrée, lisse ou dentelée. , Un renflement souvent fort saillant, suit la direction de cette lèvre à une certaine distance du bord interne , et ses extrémités finissent en un petit appendice sous lequel s’adapte loper- cule. Un peu au dessus de ce renfle- ment, est un talus pourvu de dents, communément assez nombreuses , . plus ou moins grosses, mais toujours 264 HISTOIRE NATURELLE plus remarquables dans l'angle supé- rieur. Toutes les nérites sont operculées. Leurs opercules sont ou testacés ou cartilagineux, plus ou moins ap- prochant de la forme sémilunaire, toujours entaillés ou crénelés. L’inté- rieur est lisse, luisant, peu aplati ; l'extérieur lisse ou granuleux, déeri- vant un tour de spirale peu prononcé. La robe des nérites est ordinaire- ment blanche, mélangée de gris, de verdâtre, d’orangé, citron, violet, rose, fasciée de brun, de noir, de fauve, etc. D’autres sont entiérement noires, ou verdâtres, ou grisâtres. L'animal des nérites a une tête fort aplatie , faite en demi-lune, un peu échancrée aux deux extrémités, de la base de laquelle sortent, de chaque côté, deux cornes coniques , fort min- ces, une fois plus longue qu’elle. Les yeux sont deux petits points noirs placés sur un tubercule trièdre, à la DES NÉRITES. 265 base extérieure des cornes. La bouche est placée à la partie inférieure de la tête et formée par une lèvre épaisse et ridée. Le manteau couvre entière- ment l’intérieur de la coquille, et est légérement crénelé en ses bords. Le pied est presque rond, aplati en des- sous, convexe en dessus, de moitié plus court que la coquille. Les nérites sont répandues en très- grand nombre sur toutes les côtes pier- reuses de l’ancien et du nouveau con- tinent. Elles s’attachent aux rochers, et restent souvent hors de l’eau aux basses marées, sans inconvénient pour elles. Il y en a aussi plusieurs espèces qui vivent dans l’eau douce. La peti- tesse générale des espèces de ce genre, et la dureté de leur test, les rend peu propres à la nourriture de l’homme ; aussi n’en mange-t-on que faute d’au- tres alimens. On en trouve de fossiles à Courta- gnon , Grignon, et autres lieux de ia Coquilles. II: 23 266 HISTOIRE NATURELLE France ; en Italie, en Allemagne , etc. Les nérites se divisent en nérites à lèvres sans dents, et à lèvres dentées. Nérites sans dents. Nérite couronne, Nerita corona. Noire , les tours de la spire couronnés d’épines. Rumph. tab 22. fig. O. Dargenv. pl.7, fig. 2. Favanne, tab.6o. fig. D. 7. Chemn. Conch. 9. tab. 124. fig. 1085 et 1084. Se trouve dans les rivières de linde et de FAmérique australe. Nérite ratissoire, Mérita radula. Sillonnée ; les sillons striés , tuberculeux ; les tubercules égaux. Rumph. Mus. tab. 22. fig. M. Gualt. tab. 64. fig. 1. Chemn. Conch. 5. tab. 190. fig. 1946 , 1947. Se trouve dans la mer des Indes. Nérite corne, Nerita cornea. Finement striée, violette , avec des ban- des longitudinales ; blanches ou jaunes. Dergenñville, pl. 7. fig. M. Se trouve dans la mer des Indes. Nérite fluviatile, Merita fluviatilis. Rugueuse et variée de blanc , de brun, de rouge et de jaune. L ter, tab. 141. fig. 38. Gualt. tab. 4. fig. kh Dargenv. pl. 25. fig. 3. et Zoomorphose, DES NÉRITES. 267 pl. 5. fig. CG. Geojf. Test. 5. Chemn. Conch. 9. tab. 124. fig. 1058. Se trouve dans la plupart des grandes ri- vières de l’Europe ; elle est fort commune dans la Seine , et varie extrêmement dans ses couleurs. Nérite littorale, Nerita littoralis. Unie ; le sommet vermoulu. Lister, Gonch. tab.607. fig. 39 , 40. Se trouve trés-abondamment sur les côtes de la mer en Europe, et varie extrêmement par ses couleurs. Nérite des lacs, Nerita lacustris. Presque unie , couleur de corne ; la bouche sans dents. Guatt. tab. 4. fig. M. M. Se trouve dans les eaux stagnantes et les fontaines chaudes de l’Europe. Nérite kiset, Nerita Magdalenæ. Largement sillonnée , noire ; le dedans blanc ; la lèvre jaune ; l’opercule uni à deux dents. Adanson, pl. 15. fig. 5. Se trouve sur Les côtes d'Afrique. Nérite marginée, Nerita marginata. Mince , striée en sautoir , avec des tuber- cules globuleux , noirs, maculés de fauve; la bouche bordée en dehors ; la columeile tuberculeuse. Schroct. einl. in Gonch.5. tab. 4. fig 16. Nérite douteuse, Nerita dubia. Ovale, mince, demi-transparente, luisante, 268 HISTOIRE NATURELLE obscure , variée de jaune et de noir ; la lèvre extérieure aiguë, l’intérieure très-gla- bre. Chemn. Gonch. 5. tab. 105. fig. 2019 et 2020. Onignore le lieu d’où elle vient. Nérites la lèvres dentées. Nérite tannée, Nerita pulligera. Jaune d’ocre, légèrement rugueuse; la spire excavée à sa pointe, la lèvre intérieure unie. Rumph. tab. 22. fig. H. Lister, tab. 143. fig. 57. Gualteri, tab. 4 fig. H. H, Favanne, pl. 61. fig. D. 1. Chemn. Conch. 9. tab. 124. Üg. 1078, 1079. Se trouve dans les fleuves de l’Inde , où on la mange. Nérite ondulée, Nerita undulata. . Mince, unie, ondulée; le sommet obtus ; 'a lévre extérieure striée, sans dents ; l’inté- rieure dentee, Chemnitz, Conch. 5. tab. 191. fig. 1970, -27"- : Se trouve dans l’inde. Nérite très noire, Nerita atterrima. Epaisse, opaque, globuleuse, peinte de lignes très-noires; le dedans blanc, la lèvre extérieure unie, l’intérieure rugueuse et tu- berculeuse. Chemnitz, Comch. 5. tab. 192. fig. 1985 et 1997. ‘ On ignore son pays natal. DES NÉRITES. 269 Nérite larve, Nerita larva. Unie , presque globuleuse; blanche, va- riée de fascies brunes et jaunes ; le sommet obtus ; la lèvre peu dentelée. Rumph. tab. 22. fig. 6. Chemn. Conch. ». tab. 195. fig. 2017 Se trouve dre l'ile d’Amboine. Nérite nymphe, Nerita pupa. Unie, presque ronde, blanche; les tours de la spire traversés par des lignes noires pa- rallèles. On ignore son pays natal. Nérite à deux dents, Nerita bidens. Unie, finement striée; la lèvre intérieure avec deux dents. Chemnitz, Conch. 10. tab. 165. fig. 1594, 1999. * Onignore son pays natal. Neérite verte, MNerita viridis. Ünie , verte; la lèvre intérieure crénelée dans son milieu, Schroet. Flusconch. tab. 5. fig. 11. a. b. $e trouve dans la Méditerranée, et aux An- tilles. Nérite Virginie, Nerita Virginea. Ovale , unie, jaune avec des zigzags bruns ; la lèvre intérieure denticulée. Lister, tab. 606. fig. 35. 37. Dance pl. 2.fig P. Schroet. einl. in Conch. 2. tab. 1. fig. 14, Se trouve dans les fleuves des deux Indes, Aile dniQe HISTOIRE NATURELLE Nérite polie, Nerita polita. Unie , le sommet oblitéré , l’une et l’autre lèvre dentée. Lister, tab. 600. fig. 17. et 602. fig. 20. Rumpl. tab. 22. fig. 1. R. Jargenville, pl. 7. fig. R. Gualt. tab. 66. fig. D. E. F.G. H. 1. L. M. Chemn. Gonch. 5. tab. 195. fig. 2011 à 2014. Se trouve dans l’Indes et dans l’océan Aus- tal. Nerite peloronte, Nerita peloronta. Striée , les lèvres dentées , lintérieure aplatie. Lister, tab. 595. fig. 1. Gualt. tab. 66. fig. Z. Dargenv. pl. 7. fig. G. O. Chemn. Gonch. 5.tob. 192. fig. 1977 et 1954. Se trouve dans la mer des Antilles. Nérite blanche, Nerita albicilla. Striée , lèvres peu dentées, l’intérieure tu- berculée. Lister , tab. 600. fig. 16. Rumph. tab. 22. fig. S. Dargenv. pl. 7. fig. F. Chemn. Conch. 5. tab. 195. fig. 2000. Se trouve au Cap de Bonne-Espérance , et dans la mer des Indes. Nérite histrione, Verita histrio. Sillonée, striée transversalement ; la lèvre intérieure dentée. Lister, Conch. tab. 598. fig. 11. Chemn. Conch. 5. tab. 190. fig. 1943 , 1949. et tab. 191. fig. 1950 et 1961. On ignore son pays natal. DES NÉRITES. 271 Nérite plissée, Nerita plicata. Sillonce, les lèvres dentées ; l’extérieure avec des dents coniques et aiguës. Lister , tab. 595. fig. 3. Gualt. tab. 66. fig. Z. Scba , Mus. 3. tab. 59. fig. 18. Nérite grosse, Nerita grossa. Sillonée; les lèvres dentées; lintérieure convexe , rugueuse. Rumph. Mus. tab. 22. fig. N. Chemnitz, Conch. 5. tab. 191. fig. 1965 , 1969. Se trouve dans la mer des Moluques. Nérite caméléon , Nerita chameleon. Sillonée de vingt stries profondes , les le- vres dentées, l’intérieure rugueuse et tuber- culeuse. Rumph. tab. 22. fig. L. Guatt. tab. 66, fig. X. Dargenville, pl. 7. fig. Q. Chen. 5. tab. 191. fig. 1968 , 1969. $e trouve dans la mer de l’Inde. Nérite ondee , Nerita undata. Sillonée de trente stries profondes, les lèvres dentées, l’intérieure rugueuse et tuber- culée. Lister, tab. 596. fig. 7. Gualt. tab. 66. fig. P. Se trouve dans la mer de l’Inde. Nérite dépouillée, Nerita exuvia. Sillonnée , les lèvres dentées , l’intérieure seulement tuberculeuse. Lister , tab. 595. fig. 5. et 599. fig. 15. Gualt. tab. 66. fig. C. Dargene. pl. 7. fig. I. Chenin. Conch, 5. tab, 191. fig. 1972, 1975. 272 HISTOIRE NATURELLE Se trouve dans l’inde. Nerite géante, Nerila maxima. Solide, épaisse , très-lisse, avec des rayons ondulés, noirs et jaunètres; É lèvre intérieure un peu concave , avec ne dents. Chemn. 5. tab. 190. fig. 1942 et 1945. On ignore son pays Hatal. Nérite tressée, Nerita textilis. Variée de lignes blanches et noires angu- leuses, six rayons crénelés ; la lèvre bre crénelée en dehors , déntée en dedans ; Pin- térieure rugueuse supérieurement, tubercu- lée inférieurement ; le palais denté. Rumphius, Mus. tab. 22. fig. 5. Chemn. Conch. 5. tab. 190. fig. 1954 et 1955. On ignore son pays natal. Nérite nègre, Nerita atrata. Très-noire , unie, finement striée; les le- vres blanches, l’extérieure finement sillon- née , presque dentée , Pintérieure concave, rugueuse et tuberculeuse. Chemnitz, Gonch. 5. tab. 190. fig. 1954 et 1999. Se trouve dans la mer Atlantique, et dans. celle de l'Amérique Australe. Nér. de l’Ascension, Ner. Ascensionts. Sillonnée par six stries blanches, et six côtes maculces : le sommet élevé; la lèvre extérieure unie, l’intérieure un peu concare, jaunûâtre , dentée. Clhemnitz, Conch. 5. tab. 191. fig. 1956 et 1997. Se trouve à l'ile de lAscension, DES NÉRITES. 275 Nérite linéate, Nerita lineata. La spire entourée de lignes noires paral- lèles , l’intervalle strié de violet ; la lèvre ex- térieure siriée en dedans. Chemnitz, Conch. 5. tab. 191. fig. 1958, 1959. Se trouve au détroit de Malacca. N. de plusieurs couleurs, N. versicolor. Variée de bleu, de rouge, de blanc, avec des fascies rouges el des taches carrées noi- res ; la lèvre intérieure intérieurement striée, dentée des deux côtés. Dargenvitie, pl. 5. fig. etc. Chemnitz, Conch. 5. tab. 191. fig. 1962, 1963. Se trouve dans les Antilles. Nérite pic, Nerita pica.' Blanche , radiée de noir, avec des stries transverses , rondes , unies , inégales ; la lèvre intérieure rugueuse , à quatre dents. Rumyhius, Mus. tab. 22, fis. 7. Chemn. Conch. 5. tab. 191. fig. 1964, 1965. Se trouve dans la mer de l’Inde. Nérite à côtes, Nerita costata. Presque globuleuse, entourée de stries épaisses, lPintervalle blanc; la lèvre dentée des deux côtés , l’extérieure crénelée en de- hors ; l’intérieure convexe , rugueuse, tuber- culée. Chemn. Conch. 5. tab. 191. fig. 1966 et 1967. Born, Mus. cæs. vind. tab. 17. fig. 19; 20. Se trouve dans la mer des Indes. 274 HISTOIRE NATURELLE N. de quatre couleurs, N. quadricolor. Violette , le bout jaunâtre, le dedans blanc avec des stries élevées, noires; les lèvres dentées des deux côtés; l’extérieure sillon- née , en dedans, l’intérieure rugueuse. Chemnietz, Gonch. 5. tab. 191. fig. 1974, Se trouve dans la mer rouge. Nérite de Malacea. Nerita M a laccensis. Sillonnée , jaunâtre en dedans ; le sommet élevé ; la lèvre extérieure crénelée en dehors: l’intérieure jaunâtre , unie. Chemn. Conch. 5. tab. 192. fig. 1976. Se trouve au détroit de Malacca. Nér. des Antilles, Nerita Antillarum. Presque globuleuse, noire, sillonnée et striée.; le sommet obtus, la lèvre denticulée et rugueuse des deux côtés. Chemn. Gonch. 5. tab. 192. fig. 1987. Se trouve fréquemment aux Antilles. Nérite flambée, Nerila flammea. Presque globuleuse, avec des stries blan- ches, transverses, fort rapprochées; des rayons ondulés, pourpre, et la lèvre dentée des deux côtés. Chemn. Conch, 5. tab. 192. fig. 1992, 1995, 1994; 1999. Se trouve dans la mer des Antilles. Nérite foudroyante, Nerita fulgurans. Presque globuleuse , avec des stries très- noires, rapprochées, transverses, et des rayons jaune-d’ocre; la lèvre denticulée des DES NÉRITES. 2n5 deux côtés, l’intérieure tuberculée dans son milieu. _ Chemnitz, Conch. 5. tab. 192. fig. 1996 et 1997e Se trouve sur la côte ouest de l'Amérique. Nérite perverse, Nerila perversa. La spire tournée à gauche ; les lèvres à huit dents. Chemnitz, Conch. 9. tab. 114. fig. 975 et 976. Se trouve seulement fossile. Nérite tour, Nerita turrita. Alternativement fasciée de blanc et de noir; le sommet très-saillant; la lèvre aiguë ; l'intérieur blanc. Chemn. Gonch. 9. tab. 124. fig. 1085. Se trouve dans les ‘eaux douces aux An- tilles. Nérite épineuse, Nerita aculeata. Noire striée transversalement ; les stries épineuses , la lèvre aplatie, unie, peu den- tée. Chemn. Conch. 10. tab. 505. fig. 1642, Se trouve dans les fleuves de l’Inde. Nérite tadin, Nerita tessellata. Obtuse , striée transversalement ; les stries maculées de blanc et de noir ; la lèvre denti- culée des deux côtés. Adanson, pl. 15. fig. 2. Chemn. 5. tab. 192. fig. 1998 1999. Se trouve sur les côtes d’Afrique et d’A mé- 276 HISTOIRE NATURELLE Nérite bifascièe, Nerita bifasciata. Noire, avec deux fascies et le sommet blanc. Rumph. tab. 20. fig. 7. Chemn. Conch. 5. tab. 199. fig. 1019. Se trouve dans la mer des Indes. Nérite écrite, Nerita litterata. Presque globuleuse , marquée de caracte- res blancs; la lèvre intérieure crénelée et dentée. Chemn. Gonch. tab. 195. fig. 2016. 2018. Se trouve dans la mer de l’Inde. Nérite violette, Nerita violacea. Ovale , solide , unie, violette, ponctuée de blanc; la lèvre intérieure denticulte inté- rieurement, Meusch. Naturf. 13. tab. 5. fig. 2. 2. c. d. e. f. et 5,5. g. On ignore son pays natal. Nérite cagar, Nerita promontorii. Noire, ovale , aiguë, avec trente sillons; la lèvre gauche ridée. Adanson, pl. 15. fig. 3. Se trouve sur Les côtes d'Afrique. Nérite dunar, Nerita Senegalensis. Ovale, obtuse, solide , noire, sillonnée par vingt-cinq à trente stries; la lèvre den- tée des deux côtés. Adanson , pl. 15. fig. 1. Voyez pl. 28, fig. 1, 2, 3, 4, où elle est représentée de grandeur naturelle en dessus PES NÉRITES. 297 et en dessous, avec son animal et son oper- cule. Se trouve sur la côte d'Afrique. Nérite selot , Merita tricolor. Rouge , variée de blanc et de noir ; le pre- mier tour de la spire avec quinze stries éle-= vées ; la lèvre dentée des deux côtés. , Adanson, pl. 15. fig. 4. Se trouve sur la côte d'Afrique. Coquilles. IT} 24 Va 278 HISTOIRE NATURELLE NATICE, Narica, Adanson. Coquille presque globuleuse , ombiliquée, % lèvre gauche, calleuse vers l’ombilic :ou- verture demi-ronde ; la columelle oblique. Non dentée, Apaxsox est le premier qui ait sépa- ré ce genre des nérites avec lesquelles il avoit été confondu, comme il a été dit précédemment; et c’est d’après lui que Lamarck a établi ses caractères distinctifs, dont le principal esttiré de i'ombilic, qui ne se trouve pas dans les nérites proprement dites. Ainsi iE ne comprend que les coquilles de la di- vision des nérites ombiliquées de Lin- næus, quoique Favanne, et autres , l’ayent étendu à d’autres coquilles non ombiliquées, mais dont la boucheëétoit demi-ronce. _ Les natices ont généralement la for- me et la contexture des nérites, mais elles sont cependant moins globuleu- ses, Les tours de leur spire allant fré- DES NATICES. 279 quemment jusqu’à sept. C’est dans la columelle que la différence des deux genres se fait le plus sentir. Dans les nérites, ce n’est qu’une cloison mince qui se développe longitudinalement. Dans les natices , c’est une colonne creuse qui soutient, comme dans la plupart des autres univalves, les spires de la coquille, et qui ensuite s’étend plus ou moins Jongitudinalement à l'ouverture de la bouche. Cette colu- melle est extéricurement épaisse et luisante, comme dans les nérites , et le devient d'autant plus, qu’elle est plus voisine des pas de la spire. Elle varie dans sa forme et dans sa position. L’om- bilic varie également sous les mêmes rapports, selon les espèces, et-il est quelquefois en partie, et même en to- talité, rempli par une espèce d’apo- physe ou d’appendice qu'on nomme cordon ombilical, et qui est tantôt lisse et tantôt ridé, tantôt étroit et tan- tôt large, quelquefois aplati à son ex- 280 HISTOIRE NATURELLE trémité, quelquefois contourné, etc. Les lèvres sont les mêmes que dans les nérites, mais toujours calleuses du côté gauche. Les natices ont toutesl’ouverture ou la bouche exactement fermée par un opercule testacé, de forme approchant assez généralement de celle d’une de- mi-lune, mais qui n’a jamais les en- taillures ou les crans qu’on voit quel- quefois à ceux des nérites. Cet oper- cule est ordinairement aplati. Sa sur- face supérieure est garnie de lames ou feuillets demi-circulaires très-serrés, ou de grosses cordelettes dont les der- nieres , plus étroites , laissent entre elles de profonds sillons. Sa surface in- {érieure offre un sillon qui décrit trois tours de spire fort petits; elle est, de plus , finementstriée, et couverte d’un périoste mince. L'animal des natices est aussi voisin de celui des nérites, que les coquilles mêmes. Sa têteest petite, cylindrique, DES NATICES. 281 de moitie plus longue que large , et lé- gérement échancrée à son extrémité, d’où part un petit sillon qui n’a pas toute sa longueur, en dessus. La bou- che est un petit sillon situé dans la par- tie opposée. Les cornes sont deux fois plus lon- gues quela tête, et coniques; elles por- tent, chacune, à leur racine, un ap- pendice charnu et carré , qui flotte li- brement sur la tête, et derrière lequel sont placés les yeux. Le manteau consiste en une simple membrane fort mince , qui tapisse les parois intérieures de la coquille. Le pied est fort petit, presque rond, aplati en dessous, et assez épais. Les natices sont, comme les nérites, répandues sur toutes les côtes de l’an- cien et du nouveau continent; Comme ces dernières, elles s’attachent aux ro- chers, et restent volontiers exposées à l'air lors des basses marées. 82 HISTOIRE NATURELLE t Natice canrène, Natica canrena. Unie , la spire un peu pointue ; l’ombilic à apophyse bossue, bifide. Nerita canrena, Linn.— Zister , tab. 560. fig. 4. Guatt.tab.67. fig. V. Adanson, pl. 13. fig. 2. Dargenv. pl. 7. fig, A.Chemnitz, Conch. 5. tab. 186. fig. 1860 et 1861. Voyez pl. 28 , fig. 5 et 6 , où elle est repré- sentée , en dessus eten dessous, un peu pius petile que nature. Se trouve dans les mers de l’Europe, de FAsie, de l’Afrique et de l'Amérique; et varie depuis le blanc jusqu’au bleu le plus foncé, avec des taches et des lignes de toutes couleurs. Natice treillissée , Matica cancellata. Siriée en sautoir avec des points enfoncés ; spire un peu en massue , et ombilic à apo- physe gibbeuse et bifide. Chamnitz, Conch. 5. tab. 188. fig. 1911. 1914. Se trouve sur la côte ouest de l'Amérique. Natice grelot, Natica glaucina. Unie , la spire obtuse , l’ombilic à demi- fermé ; la lèvre bossue, bicolore. Nerita gtaucina, Linn. — Lister, tab. 562. fig. 9. Gualt. tab. 67. fig. A. B. D. Dargenv. pl. 7. fig. V. Chemn. Gonch. 5. tab. 186. fig. 1096. 1859. Se trouve dans la mer de l'Inde et dans la Méditerranée. Natice jaune d’œuf, Natica vitellus. Presque globuleuse ; Pombil'e entièrement perforé. DES NATICES. 283 Neritaviteltus. Linn.— Lister , tab. 565. fig. 12. Gualt. tab. 67. fig. I. Chen i0uch. 5e tab. 156. fig. 1866: 1867. Se trouve dans la mer des Indes. Natice blanc d'œuf, Natica albumen. Convexe ; ombilic presque en cœur; le sommet de l’apophyse aplati, Nerita albumen, Linn. —Rumph. tab. 22. fig. B. Chemnitz, Conch. 5. tab. 189. fig. 1924 > 1929 Se trouve dans la mer des Indes et sur les côtes de Barbarie. Natice mamelon, Natica mamilla. Ovale , glabre ; l’ombilic presque couvert; Pouverture ovale, - Nerita mamitla, Linn. —Rumph. tab. 22. fig. F. Lister , tab. 566. fig. 14, et 171. fig. 22. Dargenville , pl 7. fig. X. Chiemn. Gonch. 5. tab. 187. fig. 1881 et 1884. Se trouve dans la mer des fndes. N. à zones blanches, Mat. leucozonias. Presque globuleuse , solide , fauve , fasciée de blanc ; la spire comprimée. Nerita leucozonias.—- Kaemmer , Conch. Rudolst, tab. 12. fig. 5 , 6. \ Oni ignore le Ken d’ a elle vient. Natice fauve , Natica spadicea. Presque globuleuse, solide , fauve pâle ; l’intérieur blanc ; l’extremité bleuâtre; la gorge avec des fascies latérales, et le dos blanc. Neriia spadicca, - Chemn. Conch.5. tab. 234 HISTOIRE NATURELLE 187. fig. 1872 et 1875, el 195. fig. 1496. a. b. et 1897. Se trouve sur les côtes de l’ile de la Reu- nion. Natice rousse, Nalica rufa. Roux clair, l’ombilic plus coloré; le bord et La base du dos des spires fasciés de blanc ; la gorge avec une fascie roussâtre , et la colu- melle avec une baade brune. Nerita rufa, Lion.— ARumph. Mus. iab. 22. fig. D. Chemnitz, 5. lab. 187. fig. 1874 , 1879. $e trouve sur les côtes de Fîie de la Réu- nion. Natice gochet , Natica fulminans. Presque globuleuse , avec des lignes en zigzags , d’un fauve pâle ; l’apophyse à som- met aplati. Nerita fulminea, Linn. —ZLister, tab. 567. fig. 17. Adanson , pl. 15. fig. 4. Guate. tab. 67. fig. M. Chemn. Conch. 5. tab. 187. fig. 1951. 1884. Se trouve sur les côtes d’ Afrique. Natice crotte de mouche, Natica ster- CUS MUSCATUM. Unie , blanche , maculée ct ponctuge très- finement de trous ; l’apophyse de Fombilic bossue et bifide. Nerita stercus muscarum. — Chemnitz , Conch. 5. tab. 187. fig. 1894. Se trouve dans la Méditerranée, et sur les côtes d'Amérique, DES NATICES. 285 Natice orientale , Natica ortentalis. Presque globuleuse , unie, luisante ; la spire presque rugueuse à sa base, la colu- melle bianche. Nerita orientalis. — Chemn. Conch. 5. tab. 158. fig. 1898, 1899 et 1904. Se trouve dans la mer des Indes, Natice ensanglantée, Natica cruentata. Presque globuleuse, blanche, maculée et ponctuée de rouge ; l’extrémité et le dedans bleuâtres ; l’ombilic en spirale. Nerita eruentata. —Chemn. Gonch. 5. tab. 155. fig. 1900 et 1901. On ignore son pays natal. Natice rugueuse, Naticarugosa. Rugueuse ; l’intérieur glabre , d’un rouge de brique clair ; le bord de l’ombilic blanc. Nerita rugosa. — Chemnitz , Conch. 5. tab. 158. fig. 1902 , 1905. Se trouve sur la côte ouest de l'Amérique. Nat. marocaine, Natica marochiensis. Presque globuleuse, unie , verdâtre ; l’ex- trémité livide , un peu rugueuse à l’angle &e la spire ; l’intérieur d’un brun clair. Nerita marocheinsis. — Chemnitz , 5. tab. 188. fig. 1905 et 1910. EE trouve sur ja côte d'Afrique et aux An- tlles. Natice sillonnée, Natica sulcata. Presque globuleuse , obliquement plissée 286 HISTOIRE NATURELLE la spire pointuc ; l’apophyse de lPombilie bifide. Nerita suleata. — Born. Mus. cæs. vind. Test: tab. 17. fist: 5,6. On ignore son pays natal. N. toile d’araignee. Nat. arachnoidea. Blanche , réticulée de roux : l’extrémité noirâtre ; les tours de spire convexes ; l’om- bilic presque couvert. Nerita arachnoidea.— Chemnitz , Gonch. 5. tab. 188. fig. 1915 et 1916. On ignore son pays natal. N. mélanostome, Natica melanostoma. Mince, demi-transparente ,oblon gue, unie; le premier tour de la spire ventru , très- grand, plus comprimé que les autres ; Fombi- lice presque fermé. Nerita melanostoma , lainn.— Zister, tab. 140. fig. 36. et 566.tis. 15. Gualt. Tesi. tab. 67. fig. D. Chemnitz , 5. tab. 180. fig. 1926, 1927. Se trouve dans Ja mer des Indes. Natice bout detéton, Natica papilla. Mince, demi-transparente, oblongue, striée en sautoir, d’un jaune foncé ; la bouche presque ovale ; la coiumelle blazche ; Pombi- lic à demi-fermé. Nerita papilta. — Chemnitz, Gonch. 5. tab. 189. fig. 1939. Se trouve sur la côte de Tranquebar. Natice treillissée, Natica clathrata. Ovale, comprimée, ondulée iransversale- DES NATICES. _ 267 ment , striée longitudinalement ; les côtes planes, obliques, sémilunaires; la spire en mamelon. Nerita clathrata. — Schroet, eirl. in Conch. 2. tab. 4. fig. 15. Se trouve fossile à Courtagnon et ailleurs. Natice australe, Natica australis. Jaunître, variée de vert et de bleu , avec des lignesen zigzag vertes ; les tours de la spire partagés par neuf sillons. Nerita australis.— Zoom. Naturf. 7.tab. 2. fig. B. 1.et B. 2. Se trouve à la Nouvelle-Zélande. Peut être rapportée aux trochus. FIN DU TOME TROISIÈME. ENT a