Sr LUE ee SU es D l 6, LAS S in CC) + SES w TS A A TS Lu 2 . CRT : vd E.” Rd 'e 4 ; 3 # | LS À 4 ÿ: | :& L 3 A ? LS Fe RSA OUT EP MEME Een NT + mr) RCREUT ver FUIT, RE _ & GA 7 s € An ; NN AN j) Xe DS JOHN BROOKS HENDERSON EX LIBRIS William Healey Dall Division of Mollusks Sectional Library fe À Kite ne Æ HISTOIRE NATURELLE DES COQUILLES. IMPRIMERIS D'APEL LANOË; Rue de la Harpe , N° 784 HISTOIRE NATURELLE DES COQUILLES, Contenant leur description, les mœurs des animaux qui les habitent,et leurs usages: Avec figures dessinées d’après nature. PAR L.A.G. BOSC, Membre de l’Académie des Sciences. Deuxièmeédition, augmentée d’une Table alphabétique de toutes les espèces men- tionnées dans cet ouvrage, avec les sy: nonymies de M. Lamarck: TOME V. A PARIS, Cuez VERDIÈRE, LipraiRe, Quai des Augustins, n° 25, 1824. ANUS AN UV AAA UV VU AAA MU UUANANAR MURAA MU UV HISTOIRE NATURELLE DES COQUILLES. CASQUE , Cissinras Bruguière. Coquille bombée; ouverture plus longue que large , terminée, à sa base, par un canal court , recourbé vers le dos de la coquille ; columelle plissée inférieurement, Cr genre comprend des coquilles qui avoient été appelées casques, par Klein, Gualteri, Dargenville et au- tres , à raison de leur forme. Les casques différent des buccins, avec lesquels Linnæus les avoit con fondus, par la forme de leur ou verture, qui est oblongue et presqu toujours dentée; par l’aplatissemen de leur lèvre gauche, qui fait une sail Coquilles. V. 1 2 HISTOIRE NATURELLE lie considérable sur ce côté de leur coquille , et principalement par le ca- nal tourné à gauche qui termine leur base, et dont les bords sont repliés et recourbés en dehors vers le dos, de manière qu’une coquille posée à plat sur son ouverture, présente, dans cette partie, une échancrure compri- mée dont les bords paroiïssent tron- ques. Outre cela, les casques différent encore des buccins par leur lèvre droi- te, qui est ordinairement garnie en dehors d'un bourrelet épais, et par leur spire souvent enveloppée par ses accroissemens. Bruguière observe que si l’on pou- voit comparer les casques à la plupart des coquillages terrestres qui ne for- ment de bourrelet à leur ouver- ture qu’à l’époque où ils sont prêts à nultiplier, il en résulteroit qu'ils se- roient propres à remplir cette fonction dès le premier âge; mais que tout porte à penser qu'ils formentune ano- DES CASQUES. 3 malie àcet égard, et que la formation anticipée du bourrelet tient à la sail- lie du manteau de l’animal. Tout ce qu’on sait des animaux qui habitent les casques , se réduit à la fi- gure qu'on voit dans le Zoomorphose de Dargenville, citée à l’article du cas- que tuberculeux, et à ce qu’on peut conjecturer sur celui du casque sabu- ron; on dit conjecturer, car la figure de Dargenville n’est pas accompagnée d’une description, et d’après la place qu’Âdanson lui assigne, le casque sa- buron peut avoir un animal différent de la pourpre sakens, qui est à la tête de la planche. Les casques vivent ordinairement üans Ja mer, à quelque distance du ri- vage, sur des fonds sablonneux où ils ont la faculté de s’enfoncer en totali- té; nulle, part ils ne sont très-abon- dans; dans quelques endroits on les mange comme les buccins, les pour- pres, elc. La chair du casque bé- fl HISTOIRE NATURELLE zoard a naturellement une odeur d’ail. Daudin a divisé ce genre par la con- sidération de la lèvre épineuse ou non épineuse; ce caractère est bon, mais comme ce genre est encore peu abondant en espèces, on peut se dis- penser de l’employer en ce moment. Casque baudrier, Cassidea vibex. Ovale, luisant, uni, le bas de la lèvre droite garni de dents épineuses. Buccinum vibex , Linn. — Lister , tab. 1015. fig. 73. Gualteri , tab. 39. fig. F. Dar- genville , pl. 14. fig. H. Favane, pl. 25. fig. H. 1. Martini, 2. tab. 35. fig. 366. Se trouve dans la Méditerranée et aux An- tilles. Casque hérisson, Cassidea erinacea. Ovale , légèrement plissé sur sa longeur ; la spire couronuée d’un rang de tubercules ; le bas de la lèvre droite garni de dents épi- neuses. Buccinum erinaceum , Linn. — Lister, tab. 1016. fig. 74. Dargenville, pl. 14. fig. G. Far. pl. 24. fig. G. 1. Martini , 2. tab. 56. fig. 265. FE trouve dans la mer des Iadeset aux An- tilles. Casque bézoard, Cassidea glauca. Bombe, lisse; la spire couronnée d'un rang [4 DES CASQUES. 5 de tubercules ; le bas de ia lèvre droite garui de denis épineuses. Buccinum glaucum , Linn.—Lister, tab. 966. fig. 60. Gualt. tab. 4o. fig. A. Favan. p.. 25. fig. D. 5. Martini, 2. tab. 22. fig. 342, 343. Se trouve dans la mer des Indes. Casque saburon, Cassidea saburon. Oväie ; gerni de stries transverses ; la lè- vre gauche ridée. Gualteri , tab. 39. fig. G. Rumyh. Thes. tab. 25. fig. C. Adanson , pl. 7 fig. 8. Se trouve dans la Méditerranée et sur les côles d'Afrique : on ie trouve aussi fossile dans la Galabre. Casque granuleux, Cassidea granulosa. Ovale, marqué de siiions iransverses et de siries longitudiuaies ; le bas de Ja lèvre gau- che granuleux. Buccinuin aseola, Linv.— Lister, tab. 999. fig. 9. Favanne , pl. 25. fig. À. 4. Mari. 2. t:b. 32. fig. 344 , 545. et tab. 76. fig. 350 à 352. Se trouve dans la Méditerranée. Casque cannelé, Cassidea sulcosa. Ovale , épais, marqué de sillons transver- ses; lisses, le bas de la lèvre gauche granuleux. Bonani , Mus. Kirch. tab. 150. Gualt. tab. 39. fig. B. Favan. pl. 25. fig. À. 1. et A.5. Se trouve aux Antilles. Casque à 5 dents, Cassidea 7 dentata. Ovale ; le bas de la lèvre droite , garnie de sept denis , réliculé de noir et de fauve. + 6 HISTOIRE NATURELLE On ignore son pays natal. Casq.canaliculé, Cassidea canaliculata, Ovale , transparent, marqué de sillous transverses , lisse ; les sutures creusées en canal. On ignore son pays natal. Casque pavé, Cassidea areola. Ovaie, lisse, marqué de taches carrées, dis- posées sur plusieurs rangs ; de spire saiilante, garnie de stries treillisées. Buccinum areola , Linn. — Lister | tab. 1012. fig. 76. Gualteri , tab. 59. fig. H. Dar- genville, pl. 15. fig. T. Favan. pl. 24. fig. D. et fic. E, D° Se trouve dans la Méditerranée et les Gran- des-Indes. Casque treillissé, Cassidea decussata. Ovale , garni de stries treillissées ; les bour- relets de la spire terminés en dessus par deux dents. Buccinum decussatum, Linn. -— Lister , tab. 1000. fig. 65. Gualt. tab. 40. fig. B. YZar- tini, Gonch. 2. tab.55. fig. 360 et 361.367 et 368. Se trouve dans la Méditerranée et dans les mérs d'Afrique. Casque bonnet, Cassidea testiculus. Ovale, marqué de sillons transverses et de stries longitudinales ; l’ouverture obiongue et étroite. Buccinum testieutus, Linn. —Lister, tab. 1001. fig. 66. Gualteri , tab. 159. Hg. CO. Fu- DES CASQUEÉS. #7 vanne, pl. 26. fig. D. 5. Hartini, 2. tab. 37, fig. 375 , 376. Se trouve dans la mer des Indes, et autour des Artiiles. Casque plume , Cussidea pennata. Oblong , ovale, marqaé de stries longitu- - dinaies et de cinq sillons transverses ; la lèvre droite garnie de dents peu prononcées, Lister, tab. 1007. fig. 71. Rumph. Thes. tab. 235. fig. C. Martini , Conch. 2. tab. 56. fig. 372 et 355. Se trouve dans la mer des Indes. Casque bourse, Cassidea crumena. Coquiile ovale, épaisse , marquée au bas de stries treillissées ; le soinmet plissé , presque tuberculeux. Buccinum plicatum Linn. —Lister, tab. 1002. lig. 67.Favanne, pl. 26. fig. L. Martini, 2. tab. 37. fig 579 , 380. Se trouve à l’île de PAscension. Casque flambé , Cassidea flaminea. Ovale, marqué de plis longitudinaux, tuilés vers le dos, couronnés de tubercules ; les sutures élevées et crénelées. Buccinum flamimeum , Linn. —Rumpfh. Thes. tab. 23. fig. 1. Séba , Thes. 3. tab. 75. fig. 10, 11.19, 20. List. tab. 1004. fig. 69. et 1005. fig. 72. Favan. pl. 25. fig. E. Martini, 34. fig. 355 , 354. Se trouve dans la mer des Indes. Casque fascié, Cassidea fasciata. Oblong , ovale, mince, marqué de cinq 8 HISTOIRE NATURELLE fascies , ei de pus longiludinaux ; le haut de chaque {our garni de plusieurs rangs de tu- bercules pointus. Lister, tab. 997. fig. 62. Siba, Thés. 3. 1ab. 79. fig. 1,12.19. Favenne, pl: 26. (fig. B:. Martini , 2.tsb. 36. fig. 569. et 37. fig. 3-4, Se trouve daus la mer du Sud. Casque cloporte, Cassidea oniscus. Oblong , ovale, garni de strics transverses et de trois côtes tüuberculeuses; toute la lèvre gauche granuleuse. Strombus oniscus , Linn. —Gualleri, tab. 22. fig. 1. H'artini, Gonch. 2. iab. 34. fig. 557 et 550. Se trouve dans les mers d'Amérique : on le rencontre aussi fossile. Casaue rouge, Cassidea rufa. 4 O2? Ovale, rouge, strié longitudinalemeni ; le dos garni de plusieurs rangs trausverses de gros tubercules arrondis. Buccinum rufuim, Linn. — Rumphius , Thes. tab. 25. fig. B. Guaït. tab. 4o. fig. F. le) le] Favanne, pl. 25. fig. D. 2. Martini, 2. tab. 32. fig. 341. et 33. fig. 346 , 347. Se trouve dans ics océans À mérica!n et In- dien. Casque tricoté, Cassidea cornuta. Ovale, ventru, garni de fossetles en ré- seau, et Je trois côtes transverses , lisses, ta- chées dans ia jeunesse, et tuberculeuses sur Ja coquille adulte. B'uccinum cornutum , Lina. — Lister, {ab, 1006. fig. 0. el 1009. fig. 71. Guait, lab. 4o. DES CASQUES. 9 fig. D. Z'avan. pl. fig. À. 1. Mart. 2. tab. 35. fig. 548, 349. Se trouve dans les mers de l'Inde. Casque triangulaire, Cassidea tuberosa. Presque ovale, triangulaire du côté de la _ spire ; le dos garni de stries treillissés, et de trois côtes transverses tuberculeuses. B'uccinum tuberosum, Linn. —Gualt. tab. 41. fig. À. A. favanne , pl. 25. fig. B. 2. Mar- tini, 2. tab. 58. fig. 381, 382. Se trouve autour des Antilles. C. tuberculeux, Cassidea echinophora. Ovale, transparent, bombé, garni de stries transverses , et de quatre à cinq côtes tuber- culeuses ; les tours de la spire convexes et lé- gèrement carénés. Buccinum échinophorum , Linn.-Lister, tab. 1005. fic. 68. Dargenv. pl. 17. fig. P. ct Zoom. pl. 5. fig. EH. /'avanne, pl. 26. fig. F,5. et pl. 70 fig. P. 1. Voyez la pl. 56, fig. 3, où il est représenté moitié de grandeur naturelle, avec son ani- mal. Se trouve dans la Méditerranée , et fossile en Italie. | Casque cariné, Cassidea carinata. Ovale, garni de stries transverses et de cinq côtes tranchantes , les deux du haut tubercu- leuses ; les tours de la spire aplatis en dessus; le bord de la lèvre droite marqué de cinq plis. Lister |, Gonch. tab. 1011. fig. 71. F. Se trouve , fossile , à Courtagnon. 16 HISTOIRE NATURELLE Casque thyrrénien, Cassidea thyrrend. Ovale, transperen!, marqué de côtes trans” verses ; les deux du haut saillantes , tubercu leuses ou plissées; l’ouverture dentée de cha” que côté. Lister , tab. 1011. fig. 71. Guatt. tab. 43. fig. 2. favanne, pl. 26. fig.1 et 2. HZartini, 10. tab. 155. fig. 1461 , 1462. Se trouve dans la Méditerranée. VIS, Tererr471, Bruguire. Coquille univalre , turriculée; ouverture échancrée inférieurement ; base de !a colu- melle iorse ou oblique. Tecs sont les caractères d’un genre réuni avec les buccins par Linnæus, mais distingué par tousles autres Con- chyliologues, et que Bruguiere et La- marck ont renouvelé et régularisé, ainsi qu’il a été dit à l’article des buc- cins. Le nom de vis indique la forme des coquilles de ce genre; elles sont ordi- nairement solides, formées par un DES VIS. 11 grand nombre de tours de spire, dont la largeur diminue à mesurequ’ils ap- prochent du sommet;le premier est petit, quand on le compare à celui des autres coquilles. Ces spires sont un peu renflées et leurs pas sontrappro- chés, ce qui les éloigne beaucoup de la térébrelle qui a les spires plates et le pas extrêmement oblique. L'ouverture forme une ellipse irré- gulière, pointue parle bas et arrondie par le haut, où elle se termine en un canal profondément échancré dans la coquille. Elle est à peu près parallèle à sa longueur. La lèvre droite est sim- ple, courbe et tranchante. La lèvre gauche est aussi courbée en deux sens différens, mais arrondie et garnie par le haut de deux plis assez gros , dont l'inférieur fait le tour de léchancrure de l’ouverture. Ces caractères sont les seuls qui dis- . tinguent les vis des turritelles qui ont &ié confondues avec elles par Dargen- 12 HISTOIRE NATURELLE ville et autres, à raison de la simili- tude de forme du corps de la co- quillle. La tête de l’animal qui habite cette coquille est plate en dessous, con- vexe en dessus, arrondie en devant et garnie d’une membrane très-fine ; les deux cornes sont coniques, fort éloi- gnées l’une de l’autre, deux fois plus longues que la tête, et portant les yeux à la partie extérieure de leur base. La bouche est une fente longitudinale où l’on voit une mâchoire inférieure; il est probable qu’elle donne issue à une trompe, mais Adanson, qui fournit les matériaux de cet article, n’a pas pu la voir. Le pied est toujours plus court que la coquille ; il forme une ellipse obtu- se, dont la partie antérieure à de cha- que côté, une oreillette ou appendice triangulaire. Le manteau ne dérobe point l’ou- verture, excepté sur le devant où il se DES VIS. 13 plisse en un tuyau cylindrique qui sort par le canal ou l’échancrure de la coquille, et se rejette sur le côté gau- che. Les vis vivent dans les sables des rivages; leurs animaux sont générale- ment trop petits pour être recherchés pour la nourriture de Fhomme. Vis maculée, T'erebra maculata. Les iours de spire unis, sans sillon inter- médiaire, sans dentelures, fasciés par des taches bleues et brunes. Buccinum maculatum, Linn. — Lister, tab. 846. fig. 54. Gualt. tab. 56. fig. I. Dar- genville, pl. 11. fig. À. Favanne, pl. 30, fig. À. Martini, 4. tab. 155. fig. 1440. 1442, Se trouve dans la mer des Indes et de PAfrique. Vis favat, Terebra subulata. Subulée, unie ; les tours de spire sans sil- lons intermédiaires, sans dentelures, avec des taches carrées ferrugineuses. Buccinum subutatum, Linn, — Lister, tab. 842. fig. 70. Guatt. tab. 56. fig. B. Dargenvilte , pl 11. fig. X. Adanson, pl. 4. fig. 5. Martini, 4. tab. 155. fig. 1441. 1446, 1445. Voyez pl. 52, fig. 6, où elle est représen- tée un peu plus petite que nature: Se trouve dans la mer des indes, Coquilles. V. 3 14 HISTOIRE NATURELLE Vis crénelée, T'erebra crenulata. Les tours de spire inférieurement garnis de tubercules, Buccinum crenulatum, Linn. — Lister, tab. 846. fig. 75. Gualt. 57. fig. L. Dargenv. pl: 11. fig. Y. Favanne, pl. 59. fig. N. Mar- tint, tab. 154. fig. 1445. Se trouve dans ‘les mers d'Afrique et de l’Inde. Vis jaunisse, Terebra hectica. Les tours de spire bifides ; le bord supé- rieur comprimé, mince. Guatt. Test. tab. 56. fig. G. D. Scba, Mus, 3. tab. 56. fig. 21. Se trouve sur les côtes d'Afrique. Vis miran, Terebra vittata. Presque striée; la jonction des tours de spire doublement crénelée. Buccinum vittatum, Linn. — Lister, tab. 077. fige 39, 94. Adanson, pl. 4. fig. 1 et 2. Martini, 4. tab. 155. fig. 1461, 1465, 1468, 1469, 1470. Se trouve sur les côtes d'Afrique et dans les mers de PInde. Vis duplicatée, T'erebra duplicata. Les tours de spire siriés, partagés par une large carène aplatie. Buccinum duplicaitum, Linn.—Guatt. pi. 57. fig. N. Lister, tab. 85>. fig. 64. Hartini, tab. 155. fig. 1455. Se irouve dans la mer des Indes, LS 4 DES VIS. 19 . Vis strigillée, Terebra strigillata. Les tours de spiré striés obliquement et partagés par une carène aplatie. Buccinum strigillatum, Linn. — Lister, tab. 845. fig. 75. Gualieri, tab. 57. fig. O. Dargenville, pl. 11. fig. R. S. Favanne, pl. 29. fig. L. 1. Hart. 4. tab. 155. fig. 1456. Se trouve dans les mers de l’inde et du Sud. Vis lancéolée, T'erebra lanceolata. Unie; les tours de spire entiers avec des lignes longitudinales testacées. Buccinum tanceolatum, Linn. — Rumph. tab. 30. fig. G. Pargenv. pl. 11. ‘fig. Z. Mart. 4. tab. 154. fig. 1450. Se trouve dans la mer des Indes. Vis dimidiate, T'erebra dimidiata. Les tours de la spire unis et partagés par une carène aplatie. Buccinum dimidiatum, Linn. — Rumph. tab. 50. fig. C. Guatierë, Test. fig. 1 et M. Martini, 4. tab. 154. fig. 1444. Se trouve dans la mer des Indes et sur la côte d’Afrique. Vis murine, Tercbra murina. Les tours de spire un peu anguleux ; trois stries épineuses. Buccinum mauricatum, Lion. — Guatt. Test. tab. 5. fig. P. Se trouve dans les mers d’Asie. 16 HISTOIRE NATURELLE Vistigrine, Terebra tigrina. Demi-transparente, blanche, ponctuée de roux ; chaque tour de spire un peu émarginé sur le dos. Buccinum tigrinum, Linn. — Séba, Mus. 5. tab. 56, fig. G. Gualt. Test. tab. 56. fig. G. XZartini, 4. tab. 154. fig. 1448. On ignore son pays natal. Vis pointue, T'erebra acus. Aïguë, très-blanche , avec des lignes on- duiées, horizontales ; les tours de spire par- tagés, crénelés et rugueux; la columelle contournée en spirale. Martini, Gonch. 4. tab. 154. fig. 1449. On ignore son pays natal. Vis succincte, Tercbra succincta. Aiguë, striée horizontalement; les tours de spire partagés par une seule carène apla- ie. fartini. Gonch. 4. tab. 1451. Se trouve dans la mer des Indes. -Viscommaculée, Terebra commaculata. Aiguë, variée de lignes rousses ei jaunà- tres; les tours de spire aplatis, siriés trans- versalement, partagés par une carène apla- ue. Martini, Conch. 4. tab. 154. fig. 1452. On ignore son pays natal. Vis hastée, Terebra hastata. Un peu ventrue ; les tours de spire striés longitudinalement , avec des fascies alterna- tivement brunes et blanches. | e DES VIS. : 17 Martini, Conch. 4. tab. 154. fig.1455 et 1454. On ignore son pays natal. Vis aciculée, Tercbra aciculata. Blanche, avec des fascies brunes et des ‘points enfoncés, Martini, Conch. 4. tab. 155. fig. 1457. On ignore son pays natal. Vis phallus, Terebra phallus. Les tours de spire avec des côtes longi- tudinales ; la base de la suture inégale; la lèvre prominulente et supérieurement émar- ginée. Martini, Conch. tab. 155. fig. 1464 et 1465. $e trouve dans l’Inde. Vis des fleuves, Terebra flumineu. Les tours de spire convexes, écartés, striés transversalement ; les su périeurs avec des cô- tes horizontales. Lister, Conch. tab. 128. fig. 15. Se trouve dans les eaux douces, Vis âpre, Terchra aspera. Les tours de spire avec des côtes strices transversalement ; le premier bossu ; le ca- nai saillant, Lister, Conch, tab. 925. fig. 17, 18. On ignore son pays natal, Vis muricine, T'erchra muricina. Réticulée, rugueuse ; la spire recourbée ; Pouverture crénelée ; la cobumelle rugueuse ; la lèvre épaissé. ' 15 HISTOIRE NATURELLE Bucsinum muricinum, Linn. — Lister, Conch. tab. 926. fig. 19. Oa ignore son pays natal. Vis tuberculeuse, Terebra tuberculata. Les tours de spire avec une suite de tuber- cules dans leur milieu. Buccinum tuberculatum, Linn. — Lister, Conch. tab. 058. fig. 11. b. On ignore son pays natal. Vis ponctulée, Terebra punctulata. Aliongée, ponctuée, striée transversale- ment; l’ouverture presque ovale; les tours de spire avec une fascie dans leur milieu ; le premier ventru. Eruccinum punctulatum, Linn. — Lister, Conch. tab. 070. fig. 38. a Ÿ/ D On ignore son pays natal. O Vis aiguille, Terebra acicula. Allongée, unie, très-finement striée en travers; les tours de la spire contigus. Buccinum acicula, Linn.—Zister, Conch. tab. 1055. fig. 7. On ignore son pays natal. Vis fasciolée, T'erebra fasciolata. Ouveriure ovale, allongée ; les tours de spire veéntrus, écartés, striés horizontale- ment ; les stries élevées avec des fascies in- termédiaires. Buccinum fasciculatum, Linn. — Xfein , Osir. tab. 7, fig. 123. On ignore son lieu natal. DES VIS. 19 Vis blanche, T'erebra nivea. Alongée , unie, blanche , avec deux fas- cies; les tours de la spire contigus. Buccinum riveum, Linn. — Kicin, Ostr. t:b. 7 ige 117. On ignore son pays natal. Vis mucronée, Terebra mucronata. Un peu ventrue, blanche, ondulée de brun ; ouverture ovale. B'uceinum mucronatum, Linn. — Bonani, Mus. Kircher. 5. fig. 400. On ignore son pays natal. Vis digitée, Terebra digitella. Ruce au toucher; le bout obtus, un peu recourbé. Buceinum digitellum, Lion. — Rumph. Mus. tab. 29. fig. Q. Se trouve dans la mer des Indes. Vis oblique, T'erebra obliqua. Les tours de spire entiers, obliquement striés en sautoir. Buccinum obliquum, Linn. — Rumph. Mous. tab. 50. fig. F. Se trouve dans la mer des Indes. Vis chalybée, 7erebra chalybea. Un peu anguleuse , sillonnée, bleuâtre. Buccinum chalybœum, Linn. — Rumph. Mus. tab. 50. fig. 1. Vis fluviatile., T'erebra fluviatile. Mince, les tours de spire contigus ; le ca- 20 HISTOIRE NATURELLE nal un peu émarginé à son extrémité. Buccinum fluviatite, Linn. — Rumph. Mus. tab. 30. fig. P. Se trouve à l'embouchure des fleuves de Plode. Vis radiée, T'ercbra radiata. Longue, pointue, blanche, radite de roux ; les tours de spire convexes, avec des séries de petits tubercules, le premier ventru et deux fois plus grand que le second. Buccinum radiatum, Linn. — Guatteri, tab. 52. fig. D. On ignore son pays natal. s À Vis livide, T'erebra lividula. Les tours de spire longitudinalement ru- gueux , avec des séries transverses de tuber- bercules, le premier tour deux fois plus grand que les autres. Buccinum lividuium, Linn. — Gualteri, Test: tab. 56. fig. F. On ignore son pays natal. Vis édentée, Tercbra edentula. Les tours de spire tacheiés; l’ouverture allongée, sans dents ; la columelle plissée, Buccinum edentulum , Lino. —Favanne, pl. 39. fig. K. 1. On ignore son pays nalal. Vis poignard, T'erebra pugio. Striée longitudinalemnent; des fasctes tache- técs dans l'intervalle des spires. Buccinum pugio. — Favanne , pl, 29. 6g. K:5. On ignore son pays natal. DES VIS. a1 Vis canaliculée, Terebra canuliculata. Tachetée ; le tour des spires canaliculé. Buccinum canalicutatum , Linn. — Dar- genv. pl. 11. fig. T. Onigvore son pays natal. Vis variqueuse, T'erebra varicosa. Les tours de spire convexes, couronnés par deux , et le troisième par trois suites de pointes. Buccinum varicosum , Linn. — : Séba à Mus. tab. 56. fig. 17. On ignore son pays natal. Vis cuspidate, Terebra cuspidata. Allongée, tachetée ; les tours de spire con- vexes ; un peu écartés. Buccinum cuspidatum, Linn. — Séba, Muüs. tab. 56, fg. 20, Ca ignore son pays natal. Vis cendrée, Terebra cinerea. Allongée, unie, cendrée , avec des £iscies peu marquées ; les tours de spire entiers à leur suture , PRE longitudinalement. Born. Mus. cæs. vindob. Test. tab. 18. fig. TL D On ignore son pays natal. Vis de Virginie, Terebra Virginica. D'un jaune verdâtre, avec deux fascies rou- ges ; les tours de spire aplatis; l’ouverture & im ple et ovale. Lister, Conch. tab. 115. fig. 7. Martini, 22% HISTOIRE NATURELLE Berl. Magaz. 4. lab. 10. fiu. 48. Se trouve dans les eaux douces de la Vir- ginte, POURPRE , Porrur1, Bruguicre. Coquille ovale , le plus souvent tuberculeuse ou épineuse ; Ouverture se terminant en un canal très-court , échancré à son extrémi- té ; base de la columelle finissant en pointe. Ox a vu, à l’article buccin, que le genre auquel Linnæus avoit donné ce nom, avoit été considérablement cir- conscrit par Bruguiere, et encore plus par Lamarck ; et qu'un des nouveaux genres, qui avoient été formes à ses dépens, étoit celui des pourpres dont il est ici question. | Mais il ne faut pas croire , par suite de la similitude des noms, que ce genre soit composé des espèces appe- lées pourpres par Dargenville, Favan- ne et autres Conchyliologues francais, L DES POURPRES. 29 lesquels entrent dans le genre murez de Linnæus; il en comprend seule- ment quelques-unes de celles d'Adan- son. Il ne faut pas croire non plus, par la même raison, que ce soit d'elles que l’on tire exclusivement la couleur pourprè si estimée des anciens; sans doute elles peuvent en fournir, puisque beaucoup de coquilles analogues des genres buccin, rocher, etc., en don- nent; mais c’est principalement de la section des rochers, conservée sous ce nom, par Lamarck, dont on faisoit usage. Les pourpres forment la liaison en-- tre les genres buccin et rocher. Ce: sont des coquilles ordinairement épais- ses, ovales, tuberculeuses, ou char- gées de bosses plus ou moins poin- iues. Leur ouverture est assez grande, ovale, arrondie par Île haut et aiguë vers le bas; elle est un peu oblique à l'axe de la coquille, et échancrée à 24 HISTOIRE NATURELLE son extrémité supérieure, en un Cca- nal fort court, et qui à quelquefois plus de profondeur que de largeur ; l'extrémité de ce canal est aussi un peu échancrée. La lèvre droite est peu épaisse , cannelée ou dentelée. Ea lè- yre gauche est renflée, avec un bour- relet ridé qui va se terminer à l'échan- crure. Les couleurs des pourpres se: ré- duisent presque au brun, au blanc et au jaune, avec les différentes nuan- ces ei mélanges dont ils sont suscep- tibles. Les animaux qui habitent ces co- quilles ont une tête petite, eu égard au reste du corps ; elle estcylindrique, de longueur ei de largeur presqu’éga- les. De son extrémité, qui paroit comme échancrée, sortent deux cor- nes coniques, deux fois plus longues qu'elle, fendues en dessous, et por- tant les yeux au milieu de leur côté extérieur. La bouche est un petit trou DES POURPRES. 25 ovale, placé en dessous. Il est proba- ble qu'elle renferme une trompe comme dans les animaux des genres oisins; mais Adanson, de qui on em- prunte cetie description, ne l’a pas vue dans l’espèce observée. Le manteau est onde oulégérement frisé en ses bords; il se replie à sa par- tie supérieure, et s’allonge en un tuyau qui sort par l’échancrure et se rejette sur la gauche. Le pied est-elliptique , obtus , épais, de près de moitié plus court que la co- quille, sillonné et strié en dessous ; portant, à sa partie latérale supérieu- re, un opercule cartilagineux, en croissant; sa suriace est lisse, d’un brun noir, sillonnée de cercles. ‘ Ces animaux sont de sexes distincts; les mâles sont plus petits que les fe- melles, etlaissent sortir, du côté droit de leur col, une verge triangulaire et aplatie. On les mange comme la plu- part des autres coquillages de cette fa- Coquilles. V. 3 26 HISTOIRE NATURELLE mille, mais ils ne sont pas fortrecher- chés. Pourpre persique, Purpura perstea. Striée , tuberculeuse ; la lèvre crénelée; la columelle aplatie. Buccinum persicum, Finn. -- Lister, tab. 987. fig. 46 , 47. Havannes pl. 27. fig. D.3. Gualterti , tab. 51. Île H. ci LL. Dargenv, pl. 7. fig. E. Martini, 3. tab. 60. fig. 760. Se trouve dans la mer des Indes. Pourpre épée. Purpura monodon. Turberculeuse ; la lèvre crénelée ; la colu- melle aplatie ; la pointe longue et oblique. Bruccinum monodon , ion. Patltas , Spic. zool. 10, tab. 5. fig. 3, 4. Favanne, pl 27. fig. D. :. Martini, 5. tab. 69. fig. ?61. Se trouve sur les côtes d° Amérique. Pourpre pakel, Purpura patula. Épineuse; la lèvre crénelée extérieurement; la columelle en faucille. Buccinum patulum , Lino. — Lister, tab. 089. fig. 49. Adanson, pl. 5. fig. 3. Guaticri, tab. 51. fig. D. E. #artini, 5. tab. 69. fig. 757. LE Se trouve sur les côtes d'Afrique et d’A- mérique. Pour. éméraude, Purpura smaragdula. Ovale , aiguë, très-glabre ; la columelle un peu plissée , aplatie. -Buccinum smaragdulum , Linn. — Dar- x DES POURPRES. 2e genville, pl. 6. fig. P. Favunne, pl 9. fig. N. Un ignore son pays natal. Pourpre saken, Purpura mancinella. Ovale, à tubercules obtus; l'ouverture sans dentelures; la columelle striée transver- salement. Murex mancinella , Linn.— Lister, tab. 996. fig. 8. et 957. fig. 9, 10. Adanson , 7. fig. 1. 'argenvilte, pl. 17. fig. H. Martini, 5. tab. 1000 et 1001. fig 963. 966. 968. 970, 971. Voyez la planche 37, fig.1 , 2, où elle est représentée, avec son animal, en dessus et en dessous, un peu plus petite que nature. Se trouve sur les côtes d'Afrique et dans la mer des Indes. Pourprelaborain, Purp.hyppocastanea. Ovale, strice , avec quatre rangs de tuber- cules presque épineux ; louverture striée transversalement. Murex hyppocastanum , Linn. — Lister , tab 098. fig, 11. Gualteri , tab. 57. fig. C. et 45. x. V. Adanson, pl. 7. fig. 2. Dargenville, pl. 14. fig. L. Martin,3, tab. 90. fig. 945, 946. 100. fig. 994, 955. Se trouve dans la mer des Indes et sur ia côte d’Afrique. 28 HISTOIRE KATURELEE VNOLUTE, Vorur:, Linnæus. Coquille univalve, cylindrique ou ovale, à base échancrée et sans canal, à ouverture plus longue aue large , et à columelle plis- See, Querques-uxes de ces coquilles qui composent ce genre se trouvent dans Dargenville, sous les noms d'olives, de cylindres ou de rouleaux, et de porce- laines dans Adanson. Les autres sont tirées des familles des cornets, des tonnes, des buccins, des limacons, etc., des mêmes auteurs. Tous ont de grandsrapports, d’abord -avec les bulles et les buccins, entre lesquels leur genre a été placé, et en- suite avec les cônes et les porcelai- nes, même avec les bulimes de Bru- guière, qui comprennent beaucoup d'espèces que Linnæus avoit réunies à Ce genre. Ce qui a été ou sera dit de ces qua- tre premiers genres convient en partie DES VOLUTES. 20) aux volutes. Leurs coquilles sont so- lides, plus ou moins cylindriques; ieur spire plus ou moins saillante à son extrémité, mais enveloppant tou- jours la columelle dans ses premiers tours ; leur ouverture est plus longue que large; leur lèvre n’est jamais re- piiée en ses bords, mais toujours échancrée plus ou moins à ses deux extrémités, sans cependant être pro- lougée en canal; leur surface est sou- vent unie et luisante, colorée souvent de brillantes couleurs, d’autres fois strice et rugueuse. On a vu dans le discours prélimi- naire, qu’elles ont, ainsi queles por- celaines, un mode de formation diffe- rent de celui des autres coquilles; qu'elles s’augmentent en deux temps, si on peut employer ce mot, et que s’est à cette faculté qu’on doitattribuer les nombreuses variétés de couleur et mème de forme que présentent quel- ques espèces , surtout l'olive. # _ 30 HISTOIRE NATURELLE Les animaux qui les habitent ont également de très-grandsrapports avec ceux des genres précités, mais ils sont distingués souvent par un caractère qui seroit bien prédominant s’il exis- toit dans toutes les espèces, c’est la privation de lopercule; ils varient entre eux d’une manière assez mar- quée, ainsi qu’on peut les voiren con- sultant les figures que Dargenville, Favanne son copiste, et Adanson en ont données. Ces animaux, d’après Dargenville, ont un col cylindrique, assez long et assez gros, au bout duquel se voit la tête sous la forme d’une demi-sphère moins grosse que ie col; deux cornes coniques de la longueur du col, et très pointues, sortent de la base latérale de cette tête, et portent les yeux à leur milieu extérieur. Le manteau est à peine visible sur les côtés, mais il se prolonge en avant et se replie en un cylindre fort long DES VOLUTES. d1 qui sort par l’échancrure de la co- quille. Le pied est ovale , tronqué en avant, aussi large et aussi long que la coquille qu'il recouvre quelquefois en partie, à la volonté de l'animal. On connoiît peu la manière d’être par@culière aux différentes espèces de volutes; mais il y a tout lieu de croire, d’après l’analogie, qu’elle est la même que celle propre aux cônes. La plus grande de toutes les espèe- ces. la volute yet, est vivipare, et ses petits, en naissant, portent déjà des couilles de deux centimètres de lon- gueur. Cette espèce est d’une grande ressource aux nègres de la côte du Sé- négal, qui la font sécher et Ia man- gent ensuite avec du mil ou du riz. Il n’est point de genre, dans Lin- næus, que Lamarck ait aussi travaillé que celui-ci; outre les espèces placées par Bruguière dans son genre bulime, et celles rappertées à d'autres genres 32 HISTOIRE NATURELLE déjà faits, il a encore trouvé moyen de le diviser en huit geures, dont voici les caracteres. Volute, voluta; coquille ovale, plus ou moins ventrue, à sommet obtus ou en mamelon, à base échancrée et sans canal; columelle chargée de plis, dont les inférieurs sont les plus gros ou les plus longs. Volute musique, Linn. Olive, oliva; coquille subcylindri- que, échancrée à sa base ; les tours de spire séparés par un canal; la colu- melle striée obliquement. Volute olive, Linn. Ancille, ancilla; coquille oblongue, à spire courte, non Canaliculée ; base de l’ouverture à peine échancrée, ver- sante ; un renflement ou un bourrelet oblique au bas de la columelle. Volute. Maitre, Mitra; coquille fusiforme ou DES VOLUTES 29 turriculée , à spire pointue au som- met, à base échancrée ct sans canal; columelle chargée de plis dont les in- férieurs sont les plus petits. * Volute épiscopale, Linn. Colombelle, columbella; coquille ovale à spire courte, à base de l’ou- verture plus ou moins échancrée et sans canal; un renflement à la face interne du bord droit; des plis ou des dents à la columelle. Volute marchande, Linn. Marginelle, marginella; ‘coquille ovale ou oblongue, lisse, à spire courte età bord droit, marginé en dehors; base de l’ouverture àpeine échancrée; des plis à la columelle. Volute chauve, Linn. Cancellaire , cancellaria ; coquille ovale ou subturriculée, à bord droit sillonné intérieurement; base de l’ou- 54 HISTOIRE NATURELLE verture presque entière et à canal irès-court; quelques plis comprimés et tranchans sur la columelle. Volute réticulée, £inn. Turbinelle, turbinella ; coquille sub- turbinée, canaliculée à sa base, et ayant sur la columelle trois à cinq plis inégaux , comprimés , transver- ses. On doit croire que lorsque Lamarck aura réuni, sous ces noms généri- ques, dans le Species qu’il se propose de publier, chacune des espèces de Linnæus, et celles, nouvellement dé- couvertes, la science aura fait un pas important vers la perfection; mais dans l’état actuel, le travail du Natu- raliste suédois est encore le meilleur que l’on puisse offrir aux amateurs de l’Histoire Naturelle, eten conséquence on le suivra ici. ._Linnæus a divisé son genre volute en Cinq sections : DES VOLUTES. J9 Celles à ouverture non échancrée , qui ne renferment que des bulimes de Bruguière ; Les cylindroïdes, qui sont cylindri- ques et émarginées ; Les ovales qui sont presque ovales, ouvertes et échancrées; Les fusiformes, qui sont allongées et ont la pointe de la spire saillante : Les ventrues qui sont enflées, et ont un mamelon à la pointe de la spire. Les volutes des genres olive, mitre etvolute de Lamarck, ont été figurées pl. 561 et suivantes de l’Encyclopé- die. V’olutes cylindroïdes. Volute porphyre, Woluta porphyria. Unie ; la spire oblitérée à sa base; la lèvre rétuse dus son milieu; la colimelle striée obliquement. Rumph. tab. 30. fig. 1. Gualt. tab. 24. fig. N. O. P. Dargenville, pl. 15. fig. N. L'avanne, 36 HISTOIRE NATURELLE pl. 196. fig. K, Martini, 2. lab. 74. fig, 458. 486. 498. tab. 45. fig. 476, 477. Se trouve sur les côtes de l’Amérique mé- ridionalc. _ Volute olive + Voluta oliva. Unie; la base de la spire recourbée ; la co- Jumelle obliquement striée, Lister, tab. 738. fig. 27. Gualteri, tab. 23 fig. B. Dargenv. pl. 15. fig. R.S. O. favanne, pl. 10. fig. R. Q. M. et Zoomorph. pl. 3. fig. 4. 2. Martini, 2. tab. 45. fig. 472 à 461. tab. 46. gr 487 à 490.47. fig. 499 à 521. 48. fig. 512 à 17e Voyez la pl. 38, fig. 1, où elle est représen- tée un peu plus petite que nature. Se trouve dans la mer des Endcs, et fournit une infinité de variélés. Volute annulée, oluta annulata. Unie, blanche; je dos avec un cercle en carène. Lister, tab. var. fig. G. Hartini , Conch. 2. tab. 51. fig. 564. On ignore son pays natal. Volute utricule, Voluta utriculus. Allongée , unie; la spire saillante, Lister , tab. 725. fig. 10. 725. fig. 13. 753. fig. 22. Gualt. tab. 25. fig. R. R. 24. fig. G. Darg.pl. 13. fig. M. Martini , 2,tab. 49 et 5o. fig. 539 à 548. £e trouve: dans la mer des Indes. Volute hiatule , Foluta hiatula. Mince ; le dos cendré, maculé; le dessus DES VOLUTES. 97 inégal ; l’ouverture ample ; la columelle den- tée à sa base. Lister, tab. 729. fig. 17. Martini , Conch. tab. 720. fig. 17. Se trouve sur les côtes d’Espagne. Volute jaspée , Foluta jaspidea. - Blanche, ponctuée de brun, de violet ct de vert; les tours de spire avec une fascie maculée à leur base. Lister , tab. 726. fig, 13. Martini , Conch. 2. tab. 50. fig. 556. Se trouve sur les côtes d’Espagne. Volute blanche, F'oluta nivea. Allongée , unie ; blanche , fasciée de brun. Martini, Conch. 2. tab. 50. fig. 557 et 558, Se trouve sur les côtes d'Espagne. Volute ispidule , Voluta ispidula. Unie; la spire proéminentc ; la lèvre avec un seul cordon ; la columelle obliquement striée. : Gualt. tab. 23. fig. C. D. E. H. I. L. Q. Dargenville , pl. 15. fig. Q. Adanson , pl. 4. fig. >. Martini, 2. tab. 40. fig. 522. à 530. Se trouve dans l’Inde et sur la côte d’Afri- que : elle varie beaucoup. Volute carnéole, Voluta carneola. Orangée , avec des fascies bleues; la spire aplatie et l’ouverture blanche. Martini, Gonch. 2. tab. 46. fig. 495. On ignore son pays natal. Coquilles. V, 4 58 HISTOIRE NATURELLE l’olutes ovales. Volute dactyle s Voluta dactylus. Unie , striée en sautoir, obtuse; la colu- melle à six plis. Lister, tab. 813. fig. 23. Gualt. tab. 28. O. P. Favan. pl. 15. fig. F. 2. Chemn. 10. tab. 150. fig. 1411, 1410. Se trouve dans la mer des Indes. Volute miliaire, Ÿ'oluta miliaria. Peu émarginée, blanche ; la spire oblitérée, jaunâtre ; la columelle obliquement striée. Se trouve dans la Méditerranée. Volute à colier, Foluta monilis. Patière , blanche ; la spire oblitérée, blan- che ; la columelle obliquement striée. Adanson, pl. 5. fig. 4. Supon. Martini , 2. tab. 42. fig. 426. 428. Se trouve sur la côte d’Afrique et sur celle de la Chine , où on l’emploie à orner les ar- mes , à faire des colliers , etc. Volute déliée, Foluta exilis. Presque ovale, entière, jaunâtre, avec deux fascies brunes; la spire proéminente ; Ja colrnelle striée obliquement. Martin? , Gonch. 2. tab. 42. fig. 427. On ignore son pays natal. Volute bobi, Woluta persicula. Unie; la spire proéminente ombiliquée ; la columelle avec sept plis, la lèvre marginée, crénélée. DES VOLUTES. 39 Lister , tab. 803. fig. 10. Gualt. tab. 28. fig. €. D. E. Adanson , pl. 4. fig. 4. Martini , 2. tab. 42. fig. 419 à 422. Se trouve sur la côte d'Afrique, et varie beaucoup. Volute faher, Foluta pallida. Entière, ovale, oblongue ; la spire élevée ; la columelle à quatre plis. Lister, tab. 714. fig. 70. Adanson, pl. 5. fig. ‘2 et 3. Schroet. einl. in Conch. 1. tab. 10. fig. a. b. Se trouve sur les côtes d'Afrique. Volute marel, Foluta faba. Un peu émarginée, ur peu plissée ; la spire proéminente ; la coluivelle à quatre plis ; la lévre avec un bourrelet crénelé. Gualteri , tab 28. fis. Q. Adanson, pl. 4. fig. 2. Martini , 2. tab. 42. fig. 432 , 435. Se trouve sur les côics d'Afrique, Volute porcelaine, 7’oluta glabella. Très-entière , unie ; la spire unie ; la colu- melle à quatre plis ; la lèvre bossue , bourre- Jée et dentelée. Lister , tab, 818. fig. 29. 52. Gualt. tab. 28. fig. À. L. Adanson , pl. 4. fig. I. {fartini , à, tab. 42. eg. 429, 431. 454, 435. Voyez la planche 38 , fig, 4 ei 5, où elle est représentée un peu plus petite que natu- re ,avec son animal. Se trouve dans la mer des Indes et sur les côtes d'Afrique. Volute égouen , Voluta prunum. Frés-entière , unie ; la spire unie ; la colu- 40 HISTOIRE NATURELLE melle à quatre plis; la lèvre égale, sans dents. Lister , tab. 817, fig. 28. Adanson , pl. 4. fig. 3. Martini, 2.tab. 42. fig. 422, 425. Se trouve sur la côte d’Airique. Volute réticulée, Voluta reticulata. Ua peu sillornée en sautoir ; la lèvre inté- rieurement striée ; la columelle presque per- forée. Lister ; tab. 850. fig. 52. 54. Dargenv. pl. 17. fig. M. Martinr,5. tab. 121. fig. 1107 à 1109. Se trouve sur Les côtes d’Afrique et d’Amé- rique. Volute marchande, Voluta mercatoria. Striée ; la spire obtuse ; la columelle émous- sée, dentée ; la lèvre bossue , denticulée. Lister , tab. 824. fig. 43. Gualt. tab. 45. fig. I. L. Adanson, pl. 9.fig. 29. Mart£. 2. tab. 41. fig. 425. 458. Se trouve dans toutes les mers. Volute siger, Woluta rustica. Unie ; la spire proéminente ; la columelle émoussée , denticulée ; la lèvre bossue, den- ticuice. Lister, tab. 824. fig. 44. 825. fig. 46. Gual- teri , tab. 45. fig. C. D. E. F.G. H. 4danson , pl.o.fig. 28. Martini, 2. tab. 44. fig. 462 à 471. Se trouve dans la Méditerranée, ct sur les côtes d'Afrique et d'Amérique. Volute pauvre, Voluta paupercula. : Entière, unie ; la base striée ; la spire proé- DES VOLUTES. la minente ; la columelle à quaire plis; la lèvre obtuse. Lister , tab. 810. fig. 35. Gualteri, Test. tab. 54. fig. L. et 43. fig. O. F. Zfartini , 4. tab. 49. fig. 1586 , 1387. Se trouve dans la Méditerranée et dans la mer des indes. Volute mendiante, Woluta mendicaria. Un peu striée ; la spiré un peu granulée; la columelle unie ; la lèvre bossue , denticulée. Lister , tab. 826. fig. 47. Guatt. Test. tab. 52. fig. E. ÆZartèni, 2.1ab. 44. fig. 460, 461. Se trouve dans la mer Méditerranée ei dans celle des Indes. Voiute bivet, V'oluta cancellata. Entière, plissée, réticulée en sautoir; la ce- lumelle à trois plis, allongée, un peu ombi- liquée. Gualt. tab. 48. fig.B. C. D. E. Adanson, pl. 8. fic. 16, Born. Mus. cæs. vindob. Test, tab. g: si f iTe 7 , 8. Se trouve sur les côtes d'Afrique. Volute élégante, Foluta elegans. Unie, blanche, fasciée de bleu: l'ouverture jaune ; la spire presque oblitérée ; la colu- melle à six dents, Lister , tab. 805. fig. 11. Bonani , Mu. Kircher. 3. fig. 269. Martini, Couch. 2. tab. 42. fig. 424, HE } On Ignoye son pays natal. Volute œuf, Foluta ovum. Unie , d’un blanc verdätre, avec beaucoup * 42 HISTOIRE NATURELLE de fascies ; la lèvre recourbée'en dedans ? la col:melle à quatre plis. Knorr, Verg. 4. lab. 25. fig. 5. et 27. fig. 1. Dnignore son pays natal. Volute marginée , Woluta marginata. Spire peu visible ; les côtés épais et mar- ginés ; la columelle à quatre plis. Favanne, pl 29. fig. E, Chemnitz, 10. tab. 150. fig. 1421. Oa ignore son pays natal. ] Volute noix , Woluta nucea. Presque striée, glabre; la spire saillante , obtuse, unie; la columelle à quatre plis. Gronovius , Zovph. tab. 18. fig. 11. Où ignore son pays natal. Voiute albide , Foluta albida. Ovale, blanche, avec des rangées de points roussâtres ; la spire obiuse , à base émargi- mée ; la columelle à cinq plis ; la lèvre bossue, denticulée. É éhemnitz, Gonch. 10. tab. 150. fig. 1419 et 1420. Se trouve dans la mer des Indes. Volute cône, Foluta conus. Conique, blanche ; la base avec des sillons transverses , semés de petits trous ; les tours de spire crénelés ; la columelle à six plis. €hemmnitz, Gonch. 10. tab. 150. fig. 1415 et 1416. Ga ignore son pays natal. DES VOLUTES. 49 Polutes fusiformes. Volute tringate, Woluta tringa. Presque entière , oblongue , unie ; la spire proéminente, brisée; la coiumelle à trois plis; la lèvre avec trois dents en dedans. Gualteri, Test. tab. 45. fig. B. Schroct. ein]. in Conch. 1. tab. 1. fig. 12. ' Se trouve dans la Méditerranée. & Volute cornicule , Woluta cornicula. Un peu émarginée , oblongue , unie, cou- leur de corne ; la spire allongée; la columeile à quatre plis ; la lèvre égale , sans dents. Gualtert, Test. tab. 45. fig. N. Schroct. einl. in Conch. 1. tab. 1. fig. 13. Sc trouve dans la Méditerranée et sur les côtes &’Afrique, Volute vierge , Voluta virgo. Erntière , turriculée, plissée et striée trans- versaiement ; la columelle à trois plis, per- force. On ignore le pays d’où elle vient. _Volute hérisson, Voluta scabriuscula, Émarginée, striée , transversalement ru- gueuse ; la columelle perforée , à quatre plis; la lèvre crénelée, Rumph. tab. 29. fig. T. Gualt. Test. tab. 53. Üg. D. H. #artinr , 4. tab. 149. fig. 1558, 1999. 1391. Se trouve dans ia mer des Indes, 44 HISTOIRE NATURELLE Volute rufine, Foluta rufina. Presque entière, transversalement rugueu- se ; la columelle à quatre plis ; la lèvre cré- nelée. Gualteri , Test, tab. 54. fig. G. Se trouve dans la mer des Indes. Volute nubile, Foluta nubila. Presque entière , unie , striée lransversa- lement de rouge sale, la lèvre créneiée ; la columelle à quatre plis. Martyn , Univ. Conch. 1. tab. 25. Se trouve dans la mer du Sud. Volute genot , Foluta sanguisuga. Émarginée ,; Silonnée longitudivalement ; striée transyersa lement; ia columelle à quatre plis ; la lèvre unie. Lister, tab.821.ig.350. Gualteri, lab. 53. fig. #. Adanson, pl. HN AIE LE Une fab. 148. Ég. 1567, 156$. 1355 > EI7H Voluie caffre, Foluta cafjra. Émareinée, cylindrique, unie; les tours de spire plissés et striés ; la columeile presque à quatre plis. Guatt. Test.pl. 55. fig. E. Martini, 4. tab. 148. fig. 1569, 1370. Se trouve dans la mer des Indes. Volute more, F'oluta morio. Un peu émarginée, cylindrique , unie; ia columelle à trois plis. On iguore le lieu où elle se irouve. DES VOLUTES. 49 Volute aiguille , Joluta acus. Des rangées transverses de points rouges ; la spire aiguë, unie. Hartini , Conch. 4. tab. 157. fig. 1403 et 14094. On ignore son pays natal. Volute renardine, Voluta vulpecula. Emarginée, presque anguleuse, sans épi. nes, striée trausversalement ; la columelle à quatre plis; la gorge striée. Rumphius , tab. 20. fig. R. Gualt. Test. tab. 54. fig. B. C. Martini, 4. tab. 148. fig. 1966, Se trouve dans la mer des Indes. Volute plicaire, Woluta plicaria, Émarginée ; anguleuse ; les angles anté- rieurs presque épineux ; la columelle à quaire plis ; la lèvre unie. Lister, tab. 820. fig. 37. Gualt, tab. 54, Big. D. E. F. Dargenv. pl. 9. fig. Q. Favanne. pl. 31. fig. 1.4. Martini, s tab. 145, fig. 1362. 15065. Se trouve dans la mer des Indes. Volute bulice, Foluta bullata. Cylindrique , très-unie, roussâtre, avec des cercles livides ; la spire obtuse , à quatre plis en dessous ; l'ouverture large. Lister, tab. 803. fig. 11. Xnorr, Verg. 4. tab. 23. fig. 1 et 27. Martini , 2. tab. 42. fig. 424 ; 425. Se trouve dans la mer des Indes, 46 HISTOIRE NATURELLE Volute crénulate, Fotuta crenulata. Cylindrique , striée en sautoir avec des points enfoncés , blanche nuagée de jaune ; la lèvre et les deux tours de spire crénelés , noduleux ; la columelle à huit plis. , ‘hemnitz, Conch. 10. tab. 150. fig. 1428 et 1420. Sc trouve dans la mer des Indes. Volute écusson , Voluta scutellata. Noire , maculée de blanc , striée transver- salement ; le premier tour de spire un peu vent u; la columelle à quatre plis. Chemniiz, Conch. 10. tab. 151. fig. 1428. Se trouve dans la mer des Indes, Volute noire, Foluta nigra. Émarginée, noirâtre ; les tours de spire aplatis ; la columeile à quatre plis. Chemnitz, Conch. 10. tab. 15. fig. 1430, 1431. Se trouve dans les mers de l'Inde et de l’A- frique. Volute fendue, Foluta subdivisa. Émarginée , avec des côtes longitudinales, formées par des plis ; des sirics iransverses fines , ei la columelle à trois plis. Chemnitz, Conch. 10. tab. 151. fig. 1454 et 2457. $ Se trouve dans la mer des Indes. Volute ensanglantée, Folutacruentata. Emarginée,fasciée, transversalement striée, avec des côtes longitudinales , noueuses, ma- culées de rouge ; la columelle à trois pis. DES YVOLUTES. 47 Chemnitz, Conch. 10. tab, 151. fig. 1438 et 1459. Se trouve dans la mer des Indes. Volute raboteuse, Foluta exasperata. Émarginée , granuleuse, strite en sauloir, avec des côtes longitudinales , fasciées de brun ; là columelle à cinq plis. Chemnitz , Gonch. 10. lab. 151. fig. 1440 et 1441. Se trouve dans ia mer des Indes. Volute granuleuse, Woluta granulosa. Émarginée ; Striée transversalement , sil- lonnce longitudinalement , avec des points élevés , des lignes rougeâtres, le bout et la base noirs ; la-columelle à trois plis. Chemnitz, Conch. 10. tab. 151. fig. 1442 et 1443. Se trouve dans la mer des Indes. Volute chaste, F’oluta casta. Unie , brune, fasciée de blanc; la colu- melle à six plis, la base émarginée. Chemnitz, Coccb. 10. vigo. 20. fig. C. D. Se irouve dans la mer des Indes. V.à zones blanches, Foluta leucozonias. Couleur de paille , avec des fascies en zig- zags , blanches; la columelle avec des plis peu marqués. Martini, Conch. 4. tab. 148. fig. 1371 et 1372. ‘} alch. Natuïf. 4. tab. 1. fig. 3, 4. On iguore le pays d’où elle vient, 48 HISTOIRE NATURELLE Volute maculée, Foluta maculosa. Bianche , avec des fascies brunes réticuiées et maculées. © Martin?, Conch. 4. tab. 140. fig. 1577. On ignore d’où elle vient. Voluite noduleuse, Foluta nodulosa. Brune, treillissée ; les angles noduleux , ta- chés de blanc; la columelle à quatre plis. Guait. Test. tab. 52. fig. F.G. Hartini, 4. tab. 149. fig. 1585. 1590. On ignore son pays natal. Vol. couleur de paille, Folutaspadicea. Couleur de paille, nuagée et maculée de jaune ; les tours de spire avec huit plis longi- tudinaux et striés transversalement ; la colu- melle à cinq phs. Martini, Couch. 4. tab. 50. fig. 1592. On ignore son pays natal. Volute orange , Voluta aurentia. Orangée ; les quatre premiers tours de spire avec une Érie blanche ; ia lèvre denticulée : ; Ja columelle à quatre plis. Martini, Gonck. 4. tab. 150. fig. 1595 et 1594. On ignore son pays natal. Volute treillissée, Foluta decussata. Jaune, striée en sui ; les stries loopiiu- dinales ondulées ; la columelle à quatre plis. Martini, Gonch. 4. tab. 1 50. fig. 1595. On ignore son pays nalal, DES VOLUTES. 49 Volute polygone, Woluta polygona. Ponctuée , avec des.côtes lorgitudinales et de fines stries transversales ; le premier tour de spire anguleux ; Ja lèvre sillonnée ; la colu- melle presque ombiliquée , a cinq plis. Martini, Conch. 4. t. 150. fig. 1405 et 1404, On ignore le lieu de sa naissance. Volute acuminée , Foluta acuminata. Treillissée : là columelle à quatre plis ; le bout de la spire aigu. Martini, Conch. 4. t. 150. fig. 1403 et 1404. Se trouve dans la mer des Indes. Volute à deux plis, Foluta biplicata. Ünie , blanche, variée de points noirs et de taches jaunes ; la lèvre aiguë; la columelle à deux plis. M art. Conch. 4. tab. 149. fig. 1575. On ignore son pays natal. Volute turriculée, Foluta turriculata. La columelle à deux plis; les tours de spire un peu renflés avec une fascie dé points noirs, la premier avec deux. Martini, Conch. 4. tab. 140. fig. 1376. On ignore son pays natal. Volute linéate, l’oluta lineata. Des lignes longitudinales noires en sau- toir , avec des fascies blanches ; la columelle à trois plis. Martini , Conch. 4. tab. 149. fig. 1378 ct 1979. On ignore son pays natal. Coquilles. V, Ur bo HISTOIRE NATURELLE Volute discordante , Voluta discors. Blanche , avec des teches perpendiculaires en virgules, ondées de jaune; le dessous brun, ponctué de blanc. Martini, Conch. 4. tab. 150. fig. 1400 et 1405. On ignore son pays natal. Volute striée, Voluta striata. Finement striée en travers, obscure, ponc- tuée, de rouge, avec deux fascies plus claires. Martini, Conch. 4. tab. 1406. On ignore son pays natal. Volute sillonnée, Woluta sulcata. Sillonnée longitudinalement, brune , avec une fascie transverse, blanche, noduleuse ; la columelle à quatre dents. Martini, Conch. 4. tab. 150. fig. 1406. On iguore son pays natal. Volute unie, Foluta lævigata. Ünie , brence; le bord de l’ouverture et la spire avec une fascie plus claire, : fartini , Conch. tab, 150. fe. 1408. On ignore son pays natal. Volute occellée, f’c/uta occellata. Couleur de paille, avec des yeux blancs! Martini, Conch. 4. i2b. 150. fig. 1409. Ga ignore son pays natal. Volute nasique, l’oluta nasuta. Rouge , avec des rangées de points noirs ; DES VOLUTES. 51 la lèvre proéminente ; l'échancrure un peu al- longée, relevée. Martini, Gonch. 4. tab. 150. fig. 1410. On ignore son pays natal. Volute marbrée, Voluta marmorea. Blanche, variée de brun; la lèvre recourbée en dedans. Martini, Conch. 4. tab. 150. fig. 1411. On ignore son pays natal. Vol. barbadienne, Voluta barbadensis. FRoussâtre, striée finement en travers; l’ou- verture ovale, oblongue ; la spire obtuse. Lister , Gonch. tab. 819. fig. 55. Se trouve dans la mer d'Amérique. Volute grillée, Voluta clathrata. Treillissées; la spire obtuse; la lèvre mar- ginée ; l’échancrure un peu allongée, relevée. Lister, Gonch. tab. 810. fig. 34. Se trouve dans l'Océan Américain. Volute àtroiscouleurs, Folutatricolor. Bossue , jaune, chaque iour de spire avec une fascie blanche chargée de taches carrées, noires ; la columelle à trois plis ; l’échancru- re proéminente. Bonani, Mus. Kircher. 3. fig. 57. Volute tour, olula turrita. Brune , variée de lignes ondulces plus fon- eées, avec des plis horizontaux peu marqués , et presque noduleux ; l'ouverture striée ; la columelle à trois plis. 52 HISTOLRE NATURELLE Martini, Conch. 4. tab. 141. fig. 1517 et 1918. On ignore son pays natal. Volute syracusaine, Voluta syracusana. Unie , blanche , avec des taches perpendi- culaires en virgules , ondulées d’un noir javne. Bonani, Mus. Kircher. 3. fig. 40. Se trouve dans la Méditerranée, Volute brillante, Voluta nitens. num couleur de paille , le dedans blanc ; la columelle à quatre plis. Bonani, Mus. Kircher. 5. fig. 323. On ignore son pays naial. Volute citrine , Voluta citrina. Citrine, avec des fascies rousses. Valentin, Abh. 2. tab. 2. fig. 12. On ignore son pays natal. Volute mucronée, Foluta mucronata. D’on brun clair , striée longitudinaiement ; la spire perforée ; la columelle perforée, à quaire plis. ‘ Guatt. Test. tab. 52. fig. M. Gn igaore son pays natal. Volute rugueuse, Woluta rugosa. Un peu ventrue, longitudinalement ru gueuse , transversalement striée , d’un blanc vif , avec des lignes couleur de poix. Guait. Test. lab. 54. fie. À, On ignore son pays natal. DES VOLUTES. 53 Volute maigre, Voluta strigosa. Cendrée , striée de rouge; la spire très- unie; les tours un peu renflés. Dargenvilte , pl. 9. fig. V. On ignore son pays natal. Volute fossile , Voluta fossilis. Bès-unic ; la columelle à cinq plis. Dargenv. pl. 29. fig. 6. B. ‘Se trouve , fossile , à Courtagnon et à Gri- goon. V. ponctuée de blanc, Vol. leucosticea. Mince , unie, brune, entourée de rangées de points blancs. Knorr, Verg. 2. tab. 3. fig. 5. Se trouve dans la mer du Sud, Volute jalousie, Foluta clathrus. D'un blanc brillant treillissé; les tours de spire avec une fascie de taches jaunes. Knorr, Verg. 3. tab. 27. fig. 3. On ignore son pays natal. Volute verge, Voluta virgata. Des côtes transversts, une fascie transver- se , et des stries longitudinales ondées, bru- nes. Knorr , Verg. 3. tab. 11. fig. 2. On ignore son paÿs natal. Volute leucostone, l’oluta leucostona. Treillissée , couleur de pailie , maculée de blauc, des taches ondées brunes ; l’ouverture jaune d’ocre. 54 HISTOIRE NATURELLE Kanorr » Verg. 4. tab. 11. fig. 5. Où ignore son pays natal. Volute variée , Woluta variegata. Striée transversalement, jaune , une fas- cie ct des taches brunes, et plusieurs plus petites, blanches. Knorr , Verg. 5. tab. 18. fig. 6. On ignore son pays natal. “ Volute filaire , Voluta filaris. Emarginée , cylindrique, siriée en sautoir, ceinie par des lignes rouges ; la columeile à trois plis. On ignore son pays natal. Volute volva, Voluta volva. Cylindrique, glabre, blanche, la spire évasée, obtuse, émarginée à sa base; la colu- melle à quatre plis. Chemnitz, Conch. 10.'tab. 1408. fig. 1589 et 1390. Se trouve sur les côtes d’Afrique. V. de Ziervoyele, Woluta Ziervoyeli. Ovale , large, longitudinalement rugueuse, iuférieurement sillonnée en travers ; la spire obtuse ; la columeile à quatre plis ; lalèvre denticulée. Chemnitz, Conch. 10. tab. 149. fig. 1406. Un ignore son pays natal. _Volute rhinocéros, Voluta rhinoceros. Ovale, trigone , rugueuse ; sillonnée trans- versalement , ombiliquée ; les tours de spire noueux , épineux ; la columelle à trois plis ; la lèvre dentée; la gorge striée. (ab L DES VOLUTES: Chemin. Gonch. 10. th. 150. fig. 1407 et 1408. Se trouve dans la mer des Indes. Volute à côtes, Voluta costata. Blanche , la spire finement striée en tra- ver: avec des côtes arrondies, le premier tour avec trois fascies brunes ; la columelle à quatre plis. Schroet. einl. in Conch. 1. tab. 1. fige 17. On ignore son pays natal. Volute bâtarde, Voluta spuria. Ovale, ‘blanche; la spire tachée de brun; fe premier tour avec six fascies brunes ; Péchan- crure un peu allongée ; la lèvre avec des ea- foncemens ; la columelle à six plis. Sehroct. einl. in Conch. 1. tab. 1. fig. 16. On ignore le lieu d’où elle vient. Volute percée, Voluta pertusa. Éwerginée, striée, percée de trous; la lèvre denticulée ; la columelle à cinq plis. ; Lister, tab. S2215 Sg. 40. Gualt. tab. 54. fig. H. Fa avannc , pl. 31. fig. D. 3. Martini, 4. tab. 147. fig. 1361. Se trouve dans la mer des Fades. Volute cardinale, Voluta cardinalis. Émarginée, striée transversalement ; blan- che , avec As taches couleur de paiile, dont plusieurs rangées en échiquier ; la columelle a cioq plis. Lisier , tab. 838. fig. 65. Gualteri , Test. tab. 55. fig. G. 2. Hartintr , 4. tab. 147. fig, 1358 , 1999. x 56 HISTOIRE NATURELLE Se trouve dans la mer des Indes. Voiute épiscopale, Woluta episcopalis. Émarginée , unie; les tours de spire non dentés en leurs bords ; la lèvre denticulée ; la columelle à quatre plis. Lister, tab 550. fig. 66. Guatteri , tab. 52. fig. G. 1. Dargenvitle, pl. 9. fig. C. rat pl. 31. fig. G. 2. Martini, 4. tab. 145. fi 1560. Voyez pl. 38, fig. 2, 3, où elle est représen- tée presque de ‘grandeur naturelle. Se trouve dans la mer des Indes. Volute papale, Voluta papalis. Emarginée, striée transversalement; le bord des tours de spire et la lèvre denticulés ; la columelle à quatre plis. Lister, tab. 850. fig. 67. Guadt. tab. 55. fig 1. Dargenv. pl. 9. fig. E. ‘Favanne, pl. 32. fe. D.:. Martini , 4. tabl 147: fie. 19591à 1396. Se trouve dans la mer des Indes. V. patriarchale, Woluta patriarchalis. Un peu ovale, solide , striée transversale- ment ; blanche, striée de safran et de roux ; plissée et noduleuse ; la columelle à quatre plis ; les tours de spire couronnés par des tu- bercules. Chemn. Gonch. 10. tab. 150. fig. 1425 — 1427. Se trouve dns la mer des Indes. Volute musique, }’oluta musica. Émarginée ; les tours de spire avec des épines obtuses : : la lèvre unie , très-épaisse, DES VOLUTES b7 Lister, tab. 805. fig. 14, 15. Guatt. tab. 25. fig. X. Z. Dargenvwille , pl. 14. fig. F. Mar- tint , 5. lab. 96. fig. 926. 955. Se trouve sur les côtes d'Amérique. Vol. chauve-souris, Volutavespertilio. Fmarginée ; les tours de spire aigus; la columelle à quatre plis; la lèvre unie. Lister, tab. So7. fig. 16. 808. fig. 17. Guatt. Test. 1ab. 28. fig. F. G. I. M. T. V. Martini, 3. tab. 07. fig. 934 à 940. Setrouve dans la mer des Indes. Volute arabique, Voluta arabica. Emarginée ; les tours de spire iuberculés , avec des caractères noirs; la coiumelle à quatre plis. HMartyn , Univ. Conch. 2. tab. 52. Se trouve dans la mer du Sud. Volute hébraïque , Foluta hebraica. Emarginée ; les tours de spire avec des épi- nes émou-sées ; la columelle avec ciny gros plis et trois petits. Lister , tab. 800. fig. 18. Gualt. tab. 25. fe. Z. Dargenv ille , pl. 14. fig. D. Wartini, 5. tab. 06. fig. 924, 25. Se trouve dans la mer des Indes et aux Au- tilles. Volute turbinellée , Voluta turbinella. Presqu’entière, turbinée, avec des épi- nes . fig. 4. Favanne, Catal. fig. 521. Se trouve dans l'Océan dieu Cône nocturne, Conus nocturnus. Conique, noirâtre, marqué de taches blanches cordées, jointes entr’elles et dépo- sées en fascies ; la spire obtuse ; la base gra- nuleuse. Séba , 3. tab. 46. fig. 5.12. Favanne, pl. 14. fig. E. 3 Martini, 2. tab. G2. fig. 687. Se trouve aux Moluques. Cône Nicobar, Conus Nicobaricus. Coniqne, noirâtre, fascié par des taches auombreuses blanches, chantournées de brun; la spire comprimée, canaliculée, mucronée ; le dedans de l’ouverture jaune. M art. 10. tab. 159. fig, 1292. Se trouve dans l'Océan indien. / 11% HISTOIRE NATURELLE Cône esplandian, Conus araneosus. Conique, blanchätre, treillissé par des li- gnes brunes ou noirâtres, marqué quelque- fois de deux zûnes foncées; la spire obtuse , canaliculée , mucronée. Dargenvilte, Supp. pl. 1. fig. T. Favan. pl. 17. fig. P. Mart. 2. tab. 61. fig. 676. et 10. tab. 144. fig. C. D. Se trouve aux Moluques: Cône zonal, Conus zonatus. Conique, d’un violet cendre, marqué de plusieurs rangs de taches carrées, blanches ; et de lignes parallèles , couleur de safran, la spire obtuse , presque tronquée. Favanne, pl. 14. fig. E. Hart. 10. tab. 159. fig. 1286 à 1298. Se trouve dans l'Océan Asiatique. Cône impérial, Conus impertalis. Conique, blanchâtre , garni de fascies oli- vâtres et de lignes transverses, articulées de blanc et de brun; la spire obtuse, compri- mée ou élevée. Lister , tab. 566. fig. 15. Gualt. tab. 52. fig. A. Dargenv. pl. 12. fig. F. Favanne, Catal. pl.5.fig. 557. Mart.2. tab. 62. fig. 690. Se trouve aux Moluques. Cône maur, Conus fuscatus. Conique , noirâtre, taché de blanc, garni de lignes transverses interrompues , noires ; la spire obtuse. L Favanne , pl. 14. fig. A.4. Mart. 10. tab. 139. fig. 1289. DES CÔFVES. 115 Se trouve dans l'Océan Indien et Afri- çain. Cône royal, Conus regius. Conique , couleur de rose, marqué de li- gnes longitudinales , ramifiées d’un pourpre foncé ; la spire convexe. Favanne, pl. 17. fig. B. FZart. 10. tab. 158. fig. 1276. Se trouve dans l'Océan Asiatique : c’est un des plus rares et des plus chers. Cône papier turc, Conus minimus. Conique, glauque, taché de fauve, mar- qué de lignes transverses, articulées de blanc ei de brun ; la spire obtuse. art. 2. tab. 65. fig. 73 à 75. Se trouve dans l'Océan Indien. Cône cannelé, Conus sulcatus. Conique, profondément canelée, blanc; la spire obsuse. Se trouve dans la mer des Indes. Cône hébraïque, Conus hebrœus Conique, blanc, quelquefois rosé, marqué de taches transverses , presque carrées, noi- res; la spire convexe. List. tab. 779. fig. 25 , 26. Gualt. tab.25. fig. T. Q. Dargenw. pl. 12. fig. G. Adanson , pl.6. fig. 5. favanne, pl. 14. fig. B. 2. B. 2. Mart. 2. tab. 144. fig. À. q. r. 10. 1ab. 65. fig. 609, 700. Se trouve dans toutes les mers, entre les Tropiques. 1154 HISTOIRE NATURELLÉ C. piqûre de mouche, €. arenatus. Conique , presque ovoïde, blanc, parsem& de piqures noires, disposées en masses ; la spire obtuse, mucronée ou aiguë; la base échancrée. Lister, tab. 761. fig. 10. Gualt. tab. 15. fig. P. Z'avan. pl. 15. fig. F. 2. F.5. Mart. 2. tab. 65. fig. 696, 697. Se trouve aux îles Philippines. C. piqûre de puces, C. pulicarius. Conique , blanc, marqué de points bruns foncés, et d’une zône fauve; la spire compri- mée , mucronée ; la base échancrée. Lister, tab. 754. fig. 20. Mart. 2. tab. 65. fig. 698. | Se trouve autour des îles de la mer du Sud. Cône fustige, Conus fustigätus. Conique, blanc, marqué de gouttes noi- es; inégales ; la spire comprimée, mucro- née ; la base échancrée. Gualt. tab. 21. fig. CG. F'avanne, pl. 15. fig. F.C. Mart, 2. tab. 65. fig. 698. A. Se trouve dans l’Océan Asiatique. Cône civette, Conus obesus. Conique, d’un blanc nué de rose, mar- qué de taches, de points et de nébulosités viclettes ; la spire concave, obtuse ; La base échancrée. favanne, Catal. fig. 461. Far. 10,tab, 142. fig. 1318. Se trouve dans la mer des Indes. DES CÔNES. Lo Cône peau de chagrin, Conus varius. Conique, muriqué ou granuleux, blanc tache le plus souvent de marron; la spire ai- pué. Dargenville, pl. 12. fig. K. /avanne, pl. 16. fig .E. 3. Hart. 10. tab. 138. fig. 1 284. Se trouve dans les mers de l’Inde et de l'Amérique. Cône taffetas, Conus tulipa. Oblong , rougeâtre, varié d’ondulations blanches et bleues, marqué de lignes nom- breuses circulaires, brunes, ponctuées de blanc ; la spire obtuse ; ouverture large. Lister, tab. 764. fig. 15. Gualleri, tab. 6, fig. C. Adans. pl. 6. fig. S. Fav. pl. 19. fig. 442. Mart. L. L. 2. tab. 64. fig. 718. 719. tab. 65. fig. 720. 721. Se trouve dans toutes les mers, entre les Tropiques, Cône brocard, Conus geographus. Oblong, marqué de nébulosités blanches et fauves ;, quelquefois d’un réseau blanc et brun; la spire obtuse, l'ouverture élargie vers le bas. Lister, tab. 747. fig. 41. Gualt. tab. 26. fig. E. /'argenville, pl. 15. fig. A. Favanne , pl. 19. fig. L. 1. Hartini, 2. tab. 64. HN) arts Se trouve dans les mers de l'Inde. Cône ponctué, Conus punclalus. Conique, rougeûtre, fascié de blanc, mar- qué de stries élevées , ponctuces de rouge ; la spire convexe, tachée de brun. Martini , tom. 10. tab. 150. big. 1249. Se Lrouve daus l'Océan Africain. EU HISTOIRE NATURELLE Cône musique, Conus tœntatus. Conique blanc , fascié de violet , marqué de lignes rate rss entrecoupées de brun et de blanc; la spire obtuse. DATA vol. 2. tab. 57. fig. 632. 10. tab. 144. fig. m. #0 Voyez pl. 4o , fig. 1, où il est représenté au tiers de sa grandeur naturelle. Se trouve dans les mers de la Chine. Cône bluet, Conus musicus. Conique , blanc, marqué d’une zone bleuètre , et de lignes transverses ponctuées de brun ; la spire obtuse. Se trouve dans les mers de la Chine. Cône miliaire, Conus miliarés. Conique, couleur de chair, zoné de blanc, marqué de deux fascieslivides OBS de lignes blanches et brunes; la spire obtuse. Havane , Catalogue de Latour - d’Auver- gre , fig. 552 De Se trouve dans les mers de la Chine. Cône souris, Conus muUS. Conique, strié , cendré , fascié de blanc , marqué de taches fauves longitudinales ; La spire aiguë- Gualt. Ina. tab. 20 fig. R. Se trouve dans l'Océan Américain. Cône livide, Conus lividus Conique, d’un vert livide ; la spire obtuse; ie sommet couleur de rose; la base muriquée. Knorr , 4. tab.13. fig. 3. Favanne , pl. 16. DES CONES: 117 fig. M. Martini, 2. tab. 65. fig. 694. et tab. 61. g. 68. Se trouve dans l'Océan Américain, Gône gourgouran, Conus barbadensis. Conique, légèrement sillonné , rougeâtre , fascié de blanc ; la spire obtuse; la base yranuleuse, Lister, tab. 784. fig. 51 Wartini , vol, 2, tab. 65. fig. 707. Se trouve dans l'Océan Américain. Cône cardinal, Conus cardinalis. Conique, granuleux , incarnat, marqué d’une zône blanche, taché de brun ; la spire aplatie. Knorr , 5. table 17, fig. 5. Martini , 2. tab. Gi. fig. 680. Favanne ; vol. 2. pl. 16. fig. I. Se trouve dans l'Océan Indien et Améri- cain. C. magellanique, C. magellanicus. Conique, orangé, marqué d’une fascie ponctuée de blanc et de fauve; la spire ton- quée, Favanne, pl. 16. fig. H. Se trouve au détroit de Magellan. Cône distant, Conus distans. Conique, jaunâtre, marqué de lignes creu- ses écartées; La spire convexe, tachce de blanc et de brun ; la base violette, Martini, tom. 10.tab. 158. fig. 12.81, $Se trouve dans la mer du Sud. Cône calédonien, Conus caledonicus. Conique , orangé, marqué de fils très-Lus 715 HISTOIRE NAaTUREELY d’un rouge foncé , parallèles et contigus ; la spire aiguë. \ Setrouve dans la mer dn Sud, Cône époux, Conus sponsalis. Gonique. jaune . marqué de deux fascies composées de taches fauves oblongues sépa- rées; la spire convexe, aiguë ; la base gra- nuleuse , noirâtre à Pintérieur. Se trouve dars la mer du Sud. Cône pique, Conus puncturatus. Conique, livide, marqué vers le haut d’une zone blanche , et ailleurs de sillons très-fine- ment ponctués ; la spire obtuse, le sommet couleur de rose, le fond de l’ouverture violet, Se trouve à la Nouvelle-Hollande. Cône maculé, Conus maculatus. Conique, couronné, blanc, avec deux ran° gées de taches rouges , longitudinales, irré- gulières ; plusieurs cercles de petits tubercu- les vers la base; l’intérieur violet. Le pl. 322. fig. 1 Voyez la pl. 40 , fig. 5, où il est représenté de grandeur naturelle. On ignore son pays natal :il vient de ja collection de Hwass, qui a permis à Dau- din de le décrire et de le faire dessiner. Cône lamelleux, Conus lamellosus. (onique , légèrement sillonné , blanc , ta- ché de rose ; la spire aiguë, canaliculée et garnie de lamelles en croissant ; la base gra- nuleuse. $e trouve autour de l'ile de Cesu, à DES CÔNES. 119 C. antidiluvien, Conus antidiluvianus. Conique, légèrement sillonné , strié trans- versalement ; la spire aiguë, très-élevée , égalant le tiers de sa longueur ; la base sil- lonnée. Cette coquille n’a encore été trouvée que fossile, et n’est pas figurée : elle vient de .Courtagnon. Coquille conique, spire lisse. Cône tigre, Cons litteratus. Blanc, marqué de fascies jaunes et de plu- sieurs rangs de taches brunes; la spire plane, obtuse. ; Gualleri, tab. 21. fig. O. Dargenvitle, pl. 12. fig. I. Favanne, pl. 18. fig. A.1.A. 2. À. 3. Martini ; 2. tab. 60. fig. 668. 667... Se trouve dans l'Océan Asiatique. Cône pavé, Conus eburneus. Blanc, marqué de fascies jaunes , peu ap- parentes , et de taches transverses fauves; la spire obtuse ; la base sillonnée. Lister, tab. 574. fig. 20. Gualt. tab. 22. fig. F, Martini, 2. tab. 61. fig. 674. Se trouve dans la mer des Indes. Cône mosaïque, Conus lessellatus. Blanc , marqué de plusieurs rangs de ta- ches écarlates ou de taches informes, cou- leur minime ; la spire plane, obtuse ; la base sillonnée, violette dans Pintérieur. Lister , tab. 767. fig. 17. Gualteri, tab. 21. 126 HISTOIRE NATURELLE fig. H. Favanne , pl. 16. fig. A.2. Martini, 2. tab. 50. fig. 653 , 654. Voyez la pl. 40. fig. 6, où il est représenté avec son animal , un peu plus petit que na- ture. Se trouve dans la mer des Indes, Cône flamboyant, Conus generalis. Brun ouorangé, marqué de fasciesblanches interrompues , où blanc taché de brun ; la spire aplatie , très-élevée au centre ; la base noire, Lister, tab. 786. fig. 55. Gualt. tab. 20. fig. G. Favanne, pl. 14. fig. K. 2. Martini, 2. tab. 58. fig. 649. 652. Se trouve dans la mer deé Indes. i Cône maldive , Conus maldivus. Couleur de rouille , marqué de taches blanches triangulaires et de plusieurs lignes brunes ponctuées de blanc ; la spire canali- culée ; le sommet élevé ; la base noire. Favanne , tome 2. pl. 15. fig. C. Catalogue fig. 750. Se trouve dans Océan Asiatique, Cône malaca, Conus malacanus. Blanc, fascié de safran , marqué de quel- ques lignes transverses , articulées de fauve et de blanc; la spire obtuse, bordée ; le sommet élevé. Se trouve dans l’Océan Asiatique. Cône fileur, Conus lineatus. Blanc, marqué de taches longitudinales prunes, de fils nombreux transverses inter- DES CONES. 12] rompus ; la spire obtuse ; la base granuleuse. Favanne, tom. 2. pl. 15. fig. 52. Martint , 10. tab. 158. fig. 1285. Se trouve dans l'Océan Indien. Cône faisan, Conus monile. Rubicond , marqué d’une fascie blanche, ponctuée de lignes transverses et de taches sériales d’un rouge foncé; la spire plane, ganaliculée ; le sommet élevé. Knorr , 3. iab. 6. fig. 3. Martini, tom. 10. tab. 140. fig. 1301 — 1303. Se trouve dans l'Océan Asiatique. Cône centurion, Conus centurio. Blanc , marqué, de fascies ramifiées d’un rouge tirant sur le brun ; la spire concave , obtuse. 1 artini, 2, tab. 59. fig. 655. Falentin, fig. ÂS. Favanne, tom. 2. pl. A, fig. K. 1. Se trouve dans la mer des Antilles. Cône vitulin, Conus vitulinus. Fauve , marqué de fascies blanches , cou- pées longitudinalement par des flammes bru- nes ; la spire obtuse. Favanne , tom. 2. pl. 15. fig. R. Se trouve dans la mer des Antilles. Cône renard, Conus vulpinus. Fauve; la spire canaliculée, plane, ob- tuse ; la base granuleuse ; le fond de l'ouver- ture violet. Born. Mus. cæs. tab. 7. fig. 15. $e trouve sur les côtes de Guinée. Coquilles. V. 11 122 HISTOIRE NATURELLE Cône rouillé, Conus ferrugineus. Couleur de rouille, marqué d’une fascie blanche et de fils fauves peu apparens; la spire obtuse. Lister , tab. 784. fig. 51. Martini, tom. 2. tab. 50. fig. 659. Se trouve sur les côtes de Guinée, Cône vierge, GConus virgo. Jaune ; la spire plane , obtuse; la base violette. - Rumph. tab. 31. fig. E. Gualteri , tab. 00. fig. À. B. Favanne, tom. 2. pl. 15. fig. P.Q. Martini, tab. 535. fig. 586. Setrouve dans la mer des Indes. Cône carotte, Conus daucus. Rouge ou jaune, taché ou fascié de blanc ; la spire plane , obtuse ; le sommet couleur de rose. Gualt. tab. 20. fig. I. Fav. tom. 2. pl. 15. fig. O. Mart.10.tab. 144. fig. A. L, 2. tab. 55. fig. 587. Se trouve dans la mer des Antilles. Cône capitaine, Conus capitaneus. Jaune , verdâtre , marqué de deux fascies blanches, tachées de brun ; la spire légére- ment convexe. Lister , tab. 580. fig. 27. 28. Gualt. tab. 22. fig. 11. Dargenville, pl. 15. fig. K. Fav. pl. 19. fig. À. Mart. 2. tab. 59. fig. 660 à 662. Se trouve dans l'Océan Asiatique. Cône hermine, Conus mustellinus. Verdâtre ; marqué de deux fascies blan- DES CÔNES. 129 ches ; la fascie supérieure variée de noir ; l'inférieure accompagnée de deux rangs de taches noiràtres ; la spire plane , obtuse. Séba , 3. 1ab. 42. fig. 51. Favan. pl. 15. fig. À. 2. Hart. 10. tab. 1338. fig. 1220. Se trouve dans l'Océan Asiatique, Cône loup , Conus sumatrensis. Blanchâtre , marqué de lignes brunes ra- meuses , réunies ; la spire obtuse, Lister , tab."781. fig. 28. Séba, 3. tab. 42. fig. 26. Hartini, 10. tab. 14/4. fig. A. B. Se trouve dans les mers des Indes. Cône hyène, Conus hyena. Jaunâtre, marqué d’une zone blanche, de points et de lignes fauves interrompues ; la spire convexe, mucronée. Lister | Synop. tab. 756. fig. 22. Se trouve à la côte d'Afrique. Cône navet , Conus miles. Epais , d’un jaune pâle, marqué de fas- cies couleur de bistre, et de fils onduleux, longitudinaux, fauves; la spire plane, obtuse; la base noirûtre. Lister , tab. 786. fig. 34. Rumph. tab. 25. fig. W. Gualteri, tab. 20. fig. N. Dargenville, pl. 16. fig. L. Favanne , pl. 15. fig. So. }/arti- nè , 2. lab. 50. fig. 663, 664. . Se trouve dans l'Océan Asiatique. Cône amiral, Conus amiralis. Brun citron , marqué de taches blanches, presque triangulaires , et de fascies fauves peintes en réseau très-fin ; la spire concave, aiguë. 124 HISTOIRE NATURELLE Rumphius, tab. 34. fig. C. Séba, 5. tab. 48. fig. 4 à 6. Dargenvilte, pl. 12. fig. H. pl. 15. fig. N. Supp. pl. 1. fig. P. M. V. Favanne , pl. 17. fig. E1- 102. E.3. K./4.1:5EG EE. >. War- tint, 10. tab, 141. fig. 1509. 1307. 2. tab. :6. fig. 2.tab.57. fig. 675. Se trouve dans la mer des Indes. Cône siamois , Conus siamensis. Jaunâtre , marqué de fascies blanches et de plusieurs zones articulées de fauve et de blanc ; la spire obtuse et mucronée. Rumphius, tab. 34. fig. E. Séba, 3. tab. 46. fig, 20, 21. Favanne, tom. 2. pl. 16. fig. B. Se trouve dans l’Océan Asiatique. Cône aile de papillon, Conus genuanus. Rubicond , marqué de plusieurs zones iné- gales; articulé de brun et de blanc ; la spire plane , convexe , mucronée. Lister, tab. 769. fig. 17. B. Rumphius, tab. 54. fig. G. Gualteri , tab. 22. fig. II. Dargen- ville, pl. 12. fig. V.Favanne, pl. 14. fig. £.5. Martini , 2.tab. 56. fig.624 , 625.623. Voyez pl 16, fig. 4, où il est représenté de grandeur de moitié de nature. Se trouve sur les côtes d'Afrique. C. papilionacé , Conus papilionaceus. Blanc , zoné de taches et de points fauves ; la spire convexe, légérement canaliculée, mucronée. Gualt. tab. 22. fig. GC. Lister , tab. 767 fig. 16.775. fig. 19. Dargenville, pl. 22. fig. Q. Favanne , pl. 14. fig. I.1. Martini, 2.tab. 669. 10. tab. 138. fig. 1282 , 1285. Se trouve dans l'Océan Indien. DES UÔNES. 125 Cône Prométhée, Conus Prometheus. Oblong, blanc, marqué de zones inter- rompues couleur d’azur ; la spire convexe . légérement canaliculée, mucronte, Lister , tab. 771. fig. 17. Gualt. tab. 12. fig. B. Favanne , tom. 2. tab. 15. fig. I. $e trouve sur les côtes de l’Afrique orien- tale. Cône glauque, Conus glaucus. Glauque , marqué de lignes transverses , fauves, interrompues ; la spire convexe , ta- chée de bruns ; la base échancréé , striée ; le bord interne de la lèvre droite couleur de rouille. Rumphius , tab. 35. fig. G.G. Séba, 3. tab. 54. fig. 3. Favanne, tom. 2. pl. 15. fig. D, 2. Martini , 10. tab. 158. fig. 1277 , 1278. Se trouve dans la mer des Grandes-Indes. Cône surate, Conus suralensis. Fauve , marqué de taches transverses , linéaires , brunes ; la spire convexe, mu- cronée, tachée de brun ; la base échancrée , striée. Se trouve dans la mer des Indes. Cone moine, Conus monachus. Ovale, ondé de brun et de blancs cendré 2, x cs 3 quelquefois marqué de zones articulées ; la spire aiguë ; la base sillonnée. Régenf. 1. tab. 12. fig. 68. Knorr , tom. 3. fig. 2, 3. Se trouve dans l'Océan Oriental, * 226 HISTOIRE NATURELLE Cône renoncule, Conus ranunculas. Ovale , rouge, marqué de stries élevées , ponctuées et de nébulosités blanches; la spire obtuse. Séba , Thes. tom. 5. tab. 43. fig. 56. Se trouve dans l'Océan Américain. Cône agathe, Conus achatinus. Ovale, brun , taché de blanc, souvent , z 2 Ë ) marqué de lignes ponciuées interrompues ou de fils bruns ; la spire aiguë ; la base ra- boteuse. Rumphius , tab. 34. fig. L. Séba , 5. tab. 48. fig. 550. Dargenvilte , pl. 15. fig. B. Fa- vanne, tom. 2. pl. 19. fsg. M. ». Martini , 2. tab. 55. fig. 615. 10. tab. 142. fig. 1520. Se trouve dans l'Océan Asiatique. Cône taupin, Conus cinereus. Ovale, cendré, marqué d’une fascie blan-- , ; q châtre , nébuleuse, de taches fauves et de plusieurs lignes transverses ponctuées ; la spire convexe, mucronée ; la base sillonnée. Rumphius , tab. 52. fig. R. Favanne, tom. 2. pl. 16. fig. C. 2. Martini , 2 2. (tab. 1927) fo. 578. 10. tab. 140. fig. 1304. Se trouve dans l'Océan Asiatique. Cône réseau, Conus mercator. Ovale , blanc ou jaunâtre , marqué de fascies ireillissées de jaune ou de fauve; la spire convexe. : Lister , tab. 758. fig. 41.:89, fig. 42. Dar. genville, pl. 12. fig. P. Fa pli 14. fig. G.1.G.2.G.5. Adanson, pl. 6. fig. 5 . Mar- tin , 2, tab. 56, fig. 220, 221. DES CÔNES. 12 $e trouve sur les côtes occidentales d’A- {rique. Cône tinneé., GConus belulinus. Citrin , marqué de plusieurs rangs de ta- ches brunes; la spire convexe , mucronée, tachée de brun ; la base échancrée, ridée. Lister , tab. ;62. fig. 11. Rumphius , tab. 51. fig. G. Gualt. tab. 21. fig. B. Favanne, pl. 16. fig. L. 1. L. 2. Martint, 2. tab. 40. fis. 665. 10. tab. 142. fig. 1521. 2. tab. 61. fig. 675. Se trouve dans la mer des Grandes-Indes. ! Cône minime, Conus figulinus. Couleur de rouille, marqué de fils trans- verses noirätres ; la spire convexe , mucro- née ; la base échancrée. | Lister, tab. 785. fig. 52. Gualt. tab. 20. fig. E. Dargenvitle , pl. 12. fig. À. Favanne, pl. 15. fig. D. Martini , 2. tab. 55. fig. 656. tab. 99. fig. 658. $e trouve dans la mer des Indes. Cône linné , Conus quercinus. Jaune , marqué de lignes transverses très- nombreuses, couleur d’ocre ; la spire plane, obtuse ; la base raboteuse. Gualt. tab, 20. fig. B. Favarne , tom. 2. pl. 19. fig. D.3. Wartini; 2. tab. 50. fig. 657. Se trouve dans la mer des Indes. Cône Protée. Conus Proteus. Blanc , marqué de taches et de points bruns, disposés sur des lignes régulières ; la spire obluse, mucronte. Gualt. tab, 22. fig. E, Dargenvüle , pl. 12. 128 HISTOIRE NATURELLE fig. C. 1. favanne, pl. 14. fig. C. 1. Hartini, 2. tab. 56. fig. 627. 10. tab. 140. fig. 1300. Se trouve dans lOcéan Américain et In- dien. Cône léonin, Conus leoninus. Blanc , marqué de taches loncitudinales irrégulières, brunes, et de gouttes brunes disposées sur plusieurs rangs; la spire plane, canaliculée , mucronée. Gualt. tab. 21. fig. D. Favanne, tom. 2. pl. 14. fig. IL. 1. Aartini , 2. tab. 57. fig. 640. 10. tab. 140. fig. 2099. Se trouve dans la mer d'Amérique. Cône picoté, Conus augur. Jaunûtre , fascié de brun foncé , marqué de plusieurs rangs de points obscurs infini- ment nombreux; la spire obtuse. Lister, tab. 755. fig. 7. Dargenville, Supp. pl. 9. fig. 3. Favanne, pl. 17. fig. E. 2. Z/arti- nt, 2. tab. 58. fig. 641. Se trouve dans l’Océan Asiatique. Cône piqué, Conus pertusus. Rose , fascié d’incarnat , marqué de né- bulosités blanches, tirant sur le bleuûtre , et de sillons circulaires , piqués; la spire. convexe. . Kaemmer , tab. 5. fig. A. Se trouve dans la mer des Grandes-Indes. Cône foudroyant , Conus fulgurans. Blanchâtre , marqué de taches longitudi- nales en zigzags et de gouttes transversales couleur d’ocre ; la spire concave , aiguë. DES CÔNES. 129 Favanne, tom. 2. pl. 17. fig. D. Hartini, 2, tab. 58. 644. , Se trouve sur les côtes d'Afrique. LA Cône Rumphius, Conus acuminatus. Blanc, treillissé de brun ,; marqué d’une fascie simple ou divisée : rarement de deux; la spire aiguë , canaliculée. Rumphius , tab. 54. fig. F. Dargenvwilte, Supp. pl. 1. fig. Le K. Favan. pl. 17. fig. N. 1, N. 2. Hart. 2. tab. 57. fig. 638, 639. Se trouve dans la mer des Grandes-Indes, Cône Amadis, Conus Amadis. Brun, orangé, parsemé de taches blan- ches, cordées, presque triangulaires, et réu- nies ; la spire canaliculée ; le sommet sail- lant. Dargenville, Supp. pl. 1. fig. 5. Favanne , tom. 2. tab, 7. fig. M. Martini, 2. tab. 58. fig. 642,643. $e trouve dans l'Océan Indien. Cône Janus, Conus Janus. Blanc, ondé de fauve et de châtain ; quel- quefois fascié de blanc ou de brun ; la spire aiguë , canaliculée ; la base sillonnée. | Lister , tab. 785. fig. 33. Guatt. tab. 25. fig, S. Favanne , tom. 2. tab. 27. fig. O. Hartini, 2, tab. 55. fig. 647. Se trouve dans POcéan Asiatique. Cône perdu , Conus deperditus. Striestransverses, peu apparentes; la spire aiguë, canaliculée , treillissée par des stries : la base sillonnée. 190 HISTOIRE NATURELLE Darg. pl. 29. fig. 8. Fav. pl. 6. fig. G. 1. On ne la trouve que fossile à Courtagnon , Grignon , et autres lieux. Cône étourneau ;, Conus lythoglyphus. Rouge fauve ; marqué de deux fascies blanches , écartées ; celle de dessus variée de fauve ; la spire obtuse; la base granu- leuse, noirâtre. Séba, 3. tab. 42. fig. 4o à 42. Favanne, tom. 2. tab. 18. fig. F. Martini , 2. tab. 57. fig. 630, 651. Se trouve dans les mers d'Amérique et de l'Inde. Cône aumusse , Conus vexillum. Fauve , fascié de blanc, marqué de lignes longitudinales, irrégulières, brunes: la spire obtuse , tachée de brun ; le sommet jaune ; la base noirâtre. Rumph. tab. 31. fig. S. Gualt. tab. 20. fig. M. et tab. 21. fig. M. Martini, tom. 2. tab. 57. fig. 629. Se trouve dans l'Océan Asiatique. C.peau de serpent, Conus testudinarius. Blanc ou orangé, marqué de nébulosités brunes et cendrées et de fascies blanches, parsemées de taches brunes sagittées ; la spire obtuse. Rumph. tab. 54. fig. K. Séba , 5. tab. 44. fig. 13. Favanne, tom. 2. pl. 16. fig. G. }Zart. 2. tab. 55. fig. 605. Se trouve sur les côtes d'Amérique. Cône veiné, Conus venulaltus. Blanc, veiné de jaune ; la spire convexe. DES CÔNES. 191 Favanne , tom. 2. pl. 14. fig. D. 1.2. Se trouve dans la mer du Sud. Cônemozambique, Gonus mozambicus. Fauve ou jaune , marqué de taches blan- ches ou brunes , disposées en fascies , et de lignes ponctuées ; la spire convexe , aiguë; la base striée. Chemn. in Mart.tom. 10. tab. 144. À. fig. 1. k. Se trouve sur les côtes d’Afrique. Cône de Guinée , Conus Guinaicus. Rubicond , fascié et varié de blanc; la spire obtuse. Darg. pl. 1. fig. Q./Z'av, pl. 16. fig. F. 1.2 Se trouve sur la côte d’Afrique. Cône franciscain, Conus franciscanus. Brun marron, marqué de deuxzones blan- châtres ; celle du haut se prolongeant sur les tours de la spire ; la spire convexe , aiguë. Kæemmer , tab. 6. fig. 4. Se trouve dans les mers d’Afrique. Cône informe, Conus informis. Irrégulier , blanc, taché de brun et de, bleuâtre ; la spire convexe , aiguë; la base siriée. Knorr , 2. tab. 1.fig. 6, Z'avanne, tom. 2. pl. 70. fig. N. Se trouve dans l'Océan Américain. Cône rat, Conus rattus. Cendré , marqué d’une fascie et de points blancs ; la spire obtuse ; la base violette. Se trouve daus les mers d'Amérique. 132 HISTOIRE NATURELLE Cône pavillon, Conus jamaïcensis. Olivâtre , marqué de lignes ponctuées et de fascies blanches, parsemées de brun ; la spire convexe , aiguë. Favanne , tom. 2. pl. 18. fig. D. 1. {dan- son ,pl. 6. fig. 6. Se trouve dans les mers d'Afrique et d’À- mérique. €. méditerranéen, C. mediterraneus. Livide , marqué de fascies blanches , de lignes et de points bruns; la spire obtuse. Séba, Thes. tom. 5. tab. 47. fig. 27. Se trouve dans la Méditerranée. Cône pointillé, Conus puncticulatus. Blanchâtre , environné de points fauves alignés ; la spire obtuse ; la base sillonnée. Séba , 3. tab. 48. fig. 46, 47. Gualt. tab. 22. fig. 2. Favanne, pl. 19. fig. M. 5. Martini, tom. 2. tab. 54. fig. 612. 6. tom. 10. tab. 140. fig. 1505. Se trouve dans les mers des Antilles. Cône chiné, Conus mauritianus. Blanc , taché de fauve, marqué de points 2 bruns alignés, quelquefois parsemés ; la spire obtuse ; la base sillonnée. $e trouve dans les mers d’Afrique. Cône cordelier, Conus fumigatus. Marron , fascié de blanc ; la spire obtuse. Dargenville, pl. 12.fig. D. Hart. 2. tab. 56. fig. 618. Se trouve dans les mers d'Amérique. CN DES CÔNES. Re Cône à ceintre bleu, Conus cinctus. Légérement conique; spire lisse, variée de points blancs et bruns ; une ceinture d’un bleu pourpré , bordée par une rangée de points noirs , et par deux autres ceintures de même couleur sur un fond gris verdâtre. Voyez la planche 40 , fig.2, où il est re. présenté plus gros que nature : De la collec- tion de Famin, du Hâvre, qui a permis à Daudin de le décrire et faire dessiner. Cône cerclé, Conus vittatus. Jaune, marqué d’une zone blanche , va- riée d’orangé ; la spire convexe , mucronée. Knorr, tom.5. tab. 11. fig. 5. Se trouve dans l'Océan Asiatique. Cône matelot, Conus classiarius. Couleur d’ocre, fasciée de blanc et de brun; la spire obtuse , tachée de brun. Favanne, tom. 2. pl. 14. fig. C. 5. Se trouve dans la mer des Indes. Cône chevalier, Conus eques. Blanc , fascié de jaune , marqué de deux rangs de taches fauves : la spire convexe. Lavanne , tom. 2. pl. 14. fig. F. 1 et 2. Se trouve sur les côtes de la Floride. Cône velours, Conus luzonicus. Blanc , marqué de fascies et de points fau- ves ; la spire aiguë. Dargenv. Supp. pl. 1.fig. R. F'avan. tom. 2 pl. 17. fig. C. Se trouve dans l’océan Austral. Coquilles. V. 12 194 HISTOIRE NATURELLE Cône chat, Conus catus. Blanc, varié de fauve, garni de stries élé- vées , marquées de points et de taches d’an blanc bleuâtre, quelquefois granuleux ;4 la spire obtuse. : Knorr, 3. tab. 27. fig. 5. Mart. tom. 2. tab. 55. fig. 609 et 610. : Sé trouve sur les côtes orientales d'Afrique. Cône variolé, Conus verrucosus. Sillonné , granuleux , blanc ou jaunâtre , varié de fauve ; la spire élevée. Lister , tab. 756. fig. 8. Favanne, tom. 2. pl. 18. fig. H. J/aré. 2. tab. 55. fig. 612. C. Se trouve sur la côte d'Afrique. Cône colombe, Conus columba. Blanc ou couleur de rose ; la spire aiguë ; la base striée. Gualt. tab. 25. fig. G. Favanne , tom. 2. pl, 19. fig. K. 1. Se trouve dans l'Océan Asiatique. Cône croisé, Conus madurensis. Verdâtre , marqué de nébulosités blanches et de fauves , de lignes ponctuées de brun et de blanc ; la spire élevée. Favanne , tom. 2. pl. 18.E, 1 et 2. Se trouve dans l'Océan Asiatique. Cône jaunisse, Conus pusio. Jaunâtre , marqué d’une zone blanche : la spire obtuse. Favanne , pl. 18. fig. LE. 1. I. 2. Martini , tom. 2. tab. 55. fig. 612. Se trouve en Amérique. e DES CÔNES. 1359 Cône pluie d’or, Conus Japonicus. Jaune , parsemé de blanc, marqué de li- gnes brunes interrompues, ponctuées ; la spire élevée; la base sillonnée. Se trouve sur les côtes du Japon. Cône pluie d'argent, Conus mendanuse Blanc, varié de ponceau, plusieurs rangs de très-pelits points ; la spire élévée ; la base obtuse. Se trouve sur les côtes des Philippines. Cône bois de frène , Conus namocanus. Jaunâtre , environné de zones et de fils ca- pillaires , Poe. , onduleux et rapprochés ; ; Ja spire obtuse, tachée de brun. Se trouve dans l'Océan Pacifique. Cône treillissé, Conus cancellatus. Blanc, treillissé par des sillons transverses et des rides longitudinales; la spire élevée. Se trouve dans l’Océan Pacifique. Cône violet, Conus taitensis. Strié transversalement, d’un violet presque noir , marqué de taches et de points rares blancs ; la spire obtuse. Se trouve dans l’Océan Pacifique. Cône ambassadeur, Conus tinianus. Couleur de cinabre , marqué de taches ver- dâtres peu apparentes, et entremélées de points fauves ; la spire convexe. Se trouve dans l'Océan Pacifique. 190 HISTOIRE NATURELLE C. Portoricco, Conus Portoriccanus. Granuleux, blanc, taché de fauve; la spire convexe , mucronée. Se trouve dans l'Océan Américain. Coquille cylindracée, spire lisse. Cône oma, Conus omaicus. Orangé , marqué de trois fascies blanches, de zones et de lignes nombreuses composées de fauve et de blanc , souvent lJitturées ; la spire concave , obtuse; le sommet rougeûtre. Dargenville , Supp. pl. 1. fig. Y. Favanne, pl.27. fig. F. Hart. 2. tab. 277. fig. 590. Se trouve dans l’Océan Asiatique. Cône noble, Conus nobilis. Jaune citron , marqué de taches blanches cordées , de deux fascies composées de lignes ponctuées, distinctes des taches blanches ; la spire plane, concave, accompagnée d’un re- bord aigu ; lesommet mucroné , couleur de rose ; la base échancrée. Séba, 5. tab. 45. fig. 13, 14. Favanne, tom. 2. pl. 14. fig. E. 2 Hart. 2. tab. 62. fig. 689. 10. tab. 141. fig. 1314. Se trouve dans la mer des Grandes-Fndes. C. drap d'argent, C. stercus muscarum. Blanc, marqué de points disposés en mas- ses ; la spire canaliculée, obtuse ; ouverture bâillante , rougeâtre ; la base échancrée. Lister, tab. 557. fig. O. Guals. tab. 5. fig. O. Favanne , pl. 15. fig. P. 4. Dargenvilie, DES CÔNES. 197 pl. 15. fig. E. Martini , 2. tab. 64. fig. 711, 712,710. Se trouve dans ja mer des Indes. Cône granuleux , Conus granulatus. Sillonné , granuleux , écarlate, marqué d’une fascie blanche , de taches et de points pourpres ; la spire convexe , aiguë. Lister , tab. 760. fig. 5. Favanne, tom. 2. = es l 2 L pl. 15. fig. G. 2. Martini, 2. tab. 527. fig. 574, 975. Se trouve dans l'Océan Américain. Cône véruleux , Conus verulosus. Blanc, garni de sillons et de stries saillantes; la spire convexe , aiguë. Lister , tab. 708. fig. 17. a. Favanne , tom. 2. pl. 15. fig. G. 3. Se trouve dans les mers d'Amérique. Cône orange , Conus aurisiacus. Incarnat, marqué de fascies blanches et de zones élevées, articulées de blauc et de brun; la spire obtuse , canaliculée. Rumph.tab. 354. fie. À. Séba, 5. tab. 47. lig.7. Dargenville, Supp. pl. 1. fig. F. avan. pl. 10. fig. K.'1. Jartini, 2. tab. 57. fig. 555, 536. Se irouve dans les mers d'Amérique. Cône tarrière , Gonus terebra. Rougeâtre , marqué de stries élevées et de deux fascies d’un jaune pâle ; la spire obtuse; Ja base violette. Rumplhius , tab. 35. fig. EE. Favanne, * 138 HISTOIRE NATURELLE tom. 2. pl. 17. fig. K. 2. Martini , 2. 11b; 02: fig. 577. "Se trouve dans la mer des Grandes-Indes. Cône radix, Conus raphanus. Comprimé au milieu du tour extéricur ; jaune, fascié de blanc, ceint de fils fauves très-nombreux ; la spire obtuse, canaliculée , presque mucronée , tachée de brun ; le som- met couleur de rose. Séba ; Thes. tom. 3. tab. 44. fig. 12. $Se trouve dans l'Océan Asiatique. Cône nébuleux, Conus magus. Blanc, fascié par des taches longitudinales , nébuleuses, brunes ; marqué de lignes trans- verses, ponctuées de blanc ; la spire obtuse, presque mucronée. Séba, 3.tab.44.fig. 29. Dargenv , Supp. pl. o. fig. G. Favanne, pl. 17. fig. A. 1. Hart. 2. tab. 52. fig. 579 , 580. Se trouve dans la mer des Grandes-Endes. Cône strié , Conus striatus. Des taches blanches et fauves; de fines siries iransverses, parallèles , brunes distinc- tes; la spire obtuse, caneliculée ; la base sil- jonnée. | Lister , tab. 76o. fig. 5. Gualt. tab. 26. fig. D. Adanson , pl. 6. fig. 2. Zargenv. pl. 15. fig. CG. Favanne , pl. 19. fig. N. Martini , 2. tab. 54. fig. 714. 710. Se’trouve dans les mers de l'Afrique orien- iale et des Indes. Cône gouverneur, Conus gube rnaltor. Bombé vers le haut, compr imé au milieu DES CÔKES. 199 d’un blanc mêlé de rose, marqué de deux fascies composées de taches longitudinales figurées , brunes , non striées ; ; la spire ca- naliculée , mucronée ; la base sillonnée. f'avanne , Cat. de Latour, pl. 396. Se trouve dans la mer des Indes. Cône spectre, Conus spectrum. Légérement sillonné , blanchâtre, marqué de taches longituñinales onduleuses , d’un brun rougeûtre ; spire convexe , mucronée ; ouverture bâillante ; base échancrée. Lister, tab. 785. fig. 30. Rumph. tab. 32. fig, S. F'avanne, tom. 2. pl. 14. fig. H. >. Martini, ° 2. tab. 55. fig. 582, 585. Se trouve dans l’Océan Asiatique. Cône bullé, Conus bullatus. Rouge, de deux nuances; spire canaliculée, mucronée ; ouverture bâillante , orangée dans l’intérieur ; base échancrée. Gualteri, tab. 26. fig. G. Séba , 5. tab. 453. fig. 15.16. Hargenville , pl. 15. fig. H. fav pl. 18. fig. C.S. Se trouve dans l’Océan Asiatique, Cône satiné, Conus timorensis. Incarnat, ondé de blanc , avec une zoue pouctuée; la spire canaliculée, élevée; louver- ture bâllante ; la base échancrée. Se trouve dans la mer des Grandes-[ndes. Cône pluvieux, Conus nimbosus, Blanchäire | garni d’une fascie rose , de stries élevées, marquées de points et dé li- gnes brunes ; la spire aplatie, presque mu- crénée. 1/40 HISTOIRE NATURELLE Se trouve dans l'Océan Indien. Cône commandant, Conus dux. Oblong, strié transversalement, d’une teinte bleue-rougeûtre , ceint de lignes blan- châtres, distinctes, tachées de brun : la spire convexe , élevée. Valentin, Univ. amb. fig. 11 et 70. Hart. tom. 2. tab. 52. fig. 571. Se trouve dans la mer des Grandes-Indes, etest des plus rare. Cône bâtonnet, Conus tendineus. Oblong, strié transversalement , d’un brun violet, marqué de taches longitudinales, blan- ches ; la spire convexe , élevée. Lister, tab. 745. fig. 56. f’avanne, Catal. de Latour, pl. 5. fig. 405. et Martini , tom. 10. tab. 145. fig. 1330. et tab. 52. fig. 572. Se trouve dans les mers d’Afrique. Cône préfet, Conus præfectus. Oblong, jaunâtre, fascié de blanc ; la spire convexe, élevé ée. Martini , tom. 2. pl. 52. fiz. 6. Se trouve dans les mers d'Amérique. Cône sillonué, Conus strigatus. Oblong , strié transversalement, d’un violet pâle à marqué de points et de taches fauves ; la Spire convexe, élevée. Se trouve dans la mer des Grandes-Indes. Cône gland, Conus glans. Oblong , strié transversalement , brun à DES CÔNES. 141 marqué de fascies blanches peu prononcées ; la spire convexe, élevée. Séba, 5. tab. 55. fig. Z. Dargenv. Suppl. pi. 2. fig. D. F'avanne, pl. 17. fig. D.G Se trouve dans la mer des Indes. Cône nussatelle, Conus nussatella. Oblong , strié trauversalement, blanc, nuc de fauve , ceint de lignes ponctuées brunes : la spire convexe, élevée. Lister , tab, 744. fig. 35. Gualt. tab. 25. fig. H. L. Dargenville, pl. 15. fig. P. /'avanne , pl. 18. fig. E. 2.4. Martini, 2. tab. 51. fig. 567. Setrouve dans la mer des Indes. Cône mitré, Conus mitratus. Oblong , strié transversalement, jaune , fascié de taches fauves, orangéeset blanches ; la spire convexe , élevée. Lister, Synop. tab, 745. fig. 36. Se trouve daus l’Océan Indien. Cône brunette , Gonus aulicus. Oblong , strié transversalement , brun, marqué de taches inégales , triangulaires , blanches ; la spire aiguë. Rumphius ; tab. 35. fig. 3. Gualt. tab. 25. fig. Z. Lister, tab, 778. fig. 4o. Parq. pl. 16. fig. O. Zavanne , pl. 15. fig. fig. >. Martini 2, tab. 53. fig. 592. Se trouve dans la mer des Indes. Cône drap orangé, Conus auratus. Oblong , strié transversalement , orangé , 142 HISTOIRE NATURELLE marqué de taches blanches cordées ; la spire aiguë, Dargenville , pl. 15. fig. D. Guate. tab. 25. fig. 10, Séba, 3. tab. 43. fig.1, 2, 4, 5. Favan- ne, pl. 18. fig. C. 3.6. Martini, 2. tab. 54. fig. 597. Se trouve dans les mers de l’Inde. Cône drap flambé, Conus aureus. L) Oblong, strié transversalement, jaune mar- qué de flammes fauves et de taches blanches longitudinales cordiformes ; la spire aiguë. Knorr , Conch. tom. 5. tab. 11. fig. S. Se trouve dans l'Océan Indien. Cône drap réticulé, Conus auricomus. Oblong , strié transversalement, d’un fau- ve cannelle , réticulé par des taches trigones blanches, disposées en fascies ; la spire aiguë. Lister , tab. 744. fig. 54. Harlini, tom. 2. tab. 52. fig, 570. ÿ Se trouve dans la mer des Grandes-Indes. Cône omaria, Conus omaria. Fauve, marqué de taches ovoïdes légére- ment trigones , blanches , et de plusieurs li- gnes circuiaires brunes, chargées de petites taches cordées blanches ; spire obtuse ; som- _ met couleur de rose. Séba, 3. tab. 47. fig. 3. Knorr, 2. tab. 1. fig. 5. Favanne, tom 2. pl. 18. fig. CG. 5. Hart. 2. tab. 54. fig. 596. Se trouve dans l'Océan Indien. Cône poudingue , Conus rubiginosus. Brun , marqué de taches cordées inégales , DES CÔNES. 145 blanches ; la spire obtuse, Guatt. tab. 25. fig. V. Favanne , tom. 2. pl. 18. fig. C. 4. Martini, 2. tab. 54.fg. 594, 595. Se trouve dans l'Océan Asiatique. Cône plumeux, Conus pennaceus. Brun, orangé , marqué de taches blanches et de lignes brunes ponctuées de blanc ; Ià spire obtuse. Rumph. tab. 35. fig. 4. Séba, 5. tab. 45. fig. 3. Favanne , 1om. 2. pl. 18. fig. C. 2. Se trouve dans l'Océan Asiatique. Cône prélat, Conus prelatus. Jaune, marqué de deux fascies variées de brun , de blanc, de verdâtre, et de lignes ponctuées finement ; la spire aiguë. Favanne, tom. 2. pl. 18. fig. B. 7. Martini, 2. tab. 54. fig. Got. Se trouve dans la mer des Indes. Cônearchevèque, Conus archiepiscopus. Fauve , flambé de lignes longitudinales brunes , marquées de quatre fascies réticu- lées de blanc, de bleu , de rose, de violet; la spire aiguë. Dargenville, pl. 13. fig. 1. Favanne, pl. 18. fig. B. 2. Se trouve dans la mer des Indes. Cône évêque, Conus episcopus. Brun ; fascié par des taches triangulaires blanches ; marqué de lignes circulaires ponc- tuées ; la spire obtuse, Séba,3. tab. 45. fig. 6. Martini, tom. 2. tab. 54. fig. 599. Se trouve dans la mer des Indes. 144 HISTOIRE NATURELLE Cône chanoine, €. canonicus. Ventru , brun, fascié par un réseau et des taches blanches; la spire élevée ; le fond de l’ouverture couleur de rose. Knorr , 5. tab. 18. fig. 2. Martini , tom. 2. tab. 54. fig. 602. Se trouve dans la mer des Indes. Cône abbé , Conus abbas. Orangé , ondé de brun, marqué de zones réticuléees de rose , et parsemé de taches ra- res blanches ; la spire aiguë. Chemnitz in Martini, tom. 10. tab. 143. fig. 1526. b. c. Se trouve dans la mer des Grandes-Indes. Cône drap d’or, Conus textile. Jaune, marqué de lignes longitudinales on- duleuses brunes, et de taches cordées, blan- ches , circonscrites de fauve; la spire élevée. Gualteri , tab. 25. fig. À. À. Séba , 3. tab. 47. fig. 15.45. fig. 9. Adanson, pl. 6. fig. 7. Dargenville , pl. 15. fig. F. favanne , pl. 15. fig. B. 1.3.4. 5.8.C. 1. Martini, 2.tab. 54. fig. 599 , 600, Voyez la pl. 40, fig. 3, où il est représenté de moitié de grandeur naturelle. Se trouve dans les mers , entre les Tropi- ques. -Cône gloire de mer, Conus gloria. Oblong , blanc, fascié d’orange , réticulé par des taches très-nombreuses, triangulaires, blanches, circonscrites de brun; la spire aiguë, élevée. ee DES CÔNES. 145 Naturf. 5, tab. 8. fig. A. Chémmnitz in Mar- éènt, tom. 10. tab. 145. fig. 1324 et 1325. Se trouve dans la mer des Indes, Coquilles, V. 13 146 HISTOIRE NATURELLE YVERMICULAIRE , VérmyiIcuLARIA » Lamarck. \ Coquille tubulée , tortillée irrégulièrement en spirale, ordinairement adhérente et gar-_ nie d’une ouverture operculée CE genre, formé par Adanson de six espèces de vers à tuyau , dont il a ob- servéles animaux au Sénégal, avoit été mal à propos réuni par Linnæus avec les serpules. Lamarck , et après lui Daudin, l’ont, avec raison, rétabli , puisque les animaux, qui le forment, sont fortdifferens destérébrelles, seuls habitans des vrais serpules. Les vermiculaires sont donc des co- quilles presque cylindriques, très-al- iongées. irrégulièrement contournées, le plus souvent réunies et entrelacées entreelles; les spires sontcontournées de droite à gauche, évidées par-tout, ef attachées par leur extrémité infe- DES VERMICULAIRES. 147 rieure aux rochers : la partie supérieu- re est libre et relevee. L'animal qui habite cette coquille , est voisin de celui des bulimes, par ses deux tentacules en languette , mu- nis d’un œil à leur base extérieure ; mais il en diffère essentiellement par sa bouche prolongée en une trompe cylindrique, garnie de plusieurs ran- gées de dents crochues, et de plus, par un opercule rond, très-mince , qu’il peut retirer avec lui dans l’inté- rieur du tube. Les vermiculaires couvrent quelque- fois les roches, sur la côte d'Afrique, dans des étendues considérables. Verm. verme Vermicularia vermetus. Réunie en société : cannelée en long, et ridée en large ; le tube supérieurement droit, et inférieurement à spire aiguë, de 5 à 12 tours. Serpula tumbricalis | Linnæus. — Mus. lud. Ulr. n° 431. Lister, tab. 548. fig. 1. Gualtcri , tab. 10. fig. Q. V. Adanson, pl. 11. fig. 1. Dargenville, pl. 4. fig. 1. Martini, 2. tab. 15. fig. 1. 1/48 HISTOIRE NATURELLE L,4 Voyez la planche 41. figure 3, où est re- présenté un groupe de ce Vermet , avec son animal. Se trouve sur les côtes d'Afrique, de l'Inde et de l’Adriatique. Verm. masier, Vermicutaria arenariu. Solitaire , articulée, entière, strice longi- den et transversalement. Serpula arenaria, Lian. —Mus.lud. Ulr. n° 452. Guatt. iab. 10. fig. EH. N. Adans. pi. 11. fig. 5. Daraenv. pl. 4. fig. H. Martini, 3. tab. 19. A. B. C. - Se trouve sur la côte d'Afrique et dans la mer des Indes. Vermiculaire datin, Vermicularia afra. Solitaire, à trois tours de spire ; l’extrémité centrale. Adanson, pl. 11.fig.4. Hart. 1. tab. 5. fig. 20. À. B: Se trouve sur les côtes d'Afrique. Vermic. dofan, Yermicularia gocrensis. Réunie en société, strice longitudinalement ct transversalement ; bouche inclinée, jaune en dehors. Adanson , pl. 11. fig. ÿ. Se trouve sur la côte d F Afrique. Verm. lispe, Fermicularia glomerata. Réunie ea société , à rides transversales ; tube supérieurement droit,et inféricurement à trois tours de spire. Serpula glomerata, Linn., — Gualt. tab. DES VERMICULAIRES. 1/49 20. fig. T. Adanson, tab. 11.fig. 2. Dargenv. pl 4. fig. G. Martini, 1.1ab.3. fig. 25. Se trouve dans la mer du Nord, sur la cûte d'Afrique , dans la Méditerranée, et même la Caspienne. Verm. jelin, Wermicularia intestinalis. Solitaire , fragile, contournée en triangle, à deux tours de spire, excavée de trous hexa- gones ; la bouche plus petite de moitié. Adanson, pl. 11. fig. 6. Se trouve sur les côtes d'Afrique, attachée aux pierres. 150 HISTOIRE NATURELLE ' SILICAIRE, Srcicarra, Lamarck. Coquille tubuleuse, contournée en spirale vers son origine, et divisée latéralement dans teute sa longueur par une fente étroi- te : bouche suborbiculaire. Lnnæus, en plaçant cette coquille parmi les serpules , s’étoit demandé si elle étoit réellement de ce genre, etil l'en auroit certainement séparée, s’il n’avoit pas eu autant de répugnance à faire de nouveaux genres pour une seule espèce, sur-tout lorsque cette espèce étoit imparfaitement connue. Bruguière, et après lui Lamarck et Daudin , n’ont donc fait que satis- faire aux intentions de ce célébre na turaliste, en établissant le genre sili- caire, quoique l’animal qui l’habite ne soit pas plus connu aujourd’hui, qu’il l’étoit alors. La coquille dont il est ici question, varie singulièrement dans sa forme ; DES SILICAIRES. 45 quoique toujours en tuyau, elle est tantôt cylindrique , tantôt anguleuse, plus ou moins épaisse, plus ou moins contournée ; tantôt glabre, tantôt ru- gueuse, même muriquée. La fente est quelquefois à peine visible, maïs tou- jours articulée. Silicaire anguille, Si/icaria anguina. o) , 5 Serpula anguina, Linn. — Mus. lud. Ur. 701. n° 4939. , Guatt. Test.:'tab./10: fig.) 7. Lister, Conch. tab. 546. fig. %. Rumph. tab. 41. fig. H. 2. Wartini, Conch. 1. tab. 2. fig. 19,14 et 11. Voyez pl. 41, fig. 2, où elle est représentée presque de grandeur naturelle. Se trouve dans la mer des Indes, ir QC W HISTOIRE NATURELLE ARROSOIR, Penrcrrzus, Brug. Coquille univalve, tubulée, conique, très al- longée, dont Pextrémité supérieure est fer- mée par un disque fendu au milieu, garni de tubes nombreux, courts, perforés, et bordé par une couronne saillante, et dont l’extrémité inférieure est fixée à demeure sur un corps solide. Linwæus avoit réuni la seule espèce de ce genre , qui fût connue de son temps, avec les serpules ; mais sa co- quille est trop différente de celle véri- tablement de ce genre, pour qu’on pût ly laisser dans l’état actuel de la scien- ce; aussi Bruguière n’a-t-il pas man- qué d'en faire la séparation. Le carac- itère qu'il assigne au genre de l’arro- soir proprement dit, se tire principa- lement de son extrémité supérieure , qui est fermée par un disque testace , qui,a la forme d’une ealotte dont la surface convexe est parsemée de pe- tits tubes, qui ne forment qu'un seul DES ARROSOIRS. 199 corps avec elle, et bordée par d’autres - tubes qui adhèrent les uns aux autres en forme de couronne. Les deux seu- les espèces de ce genre que l’on con- noît, présentent encore une singula- rité très-remarquable : ce sont deux tubercules situés un peu au-dessous de la couronne, et qui semblent sup- “poser une formation distincte de celle de la coquille. Il résulte de la structure du tuyau de Parrosoir , que le ver qui y est con- tenu est exactement renfermé dans sa cavité, et que les tubulures du disque peuvent, tout au plus, donner pas- sage à des organes semblables à des tentacules, qui servent probablement à sa nutrition. Au reste, cet animal est complétement inconnu, et peut res- ter long-temps , attendu que la co- quille estrare et précieuse , même dans le pays qui la produit, et qu’il faudroit probablement en briser plusieurs pour pouvoir l'étudier dans tous ses détails. 154 HISTOIRE NATURELLE Bruguitre pense qu’il est possibie que les petits tuyaux de l’arrosoir soient le germe d’autres petites co- quilles qui, se détachant de la masse à une certaine époque, iroientse fixer ailleurs : si cela étoit, cette coquille formeroit la transition entre les testa- cés et les Iythophites , et appartien- droit même à cet ordre de vers, si l’a- nimal étoit un polype. Les arrosoirs sont fixés par leur ex- trémité inférieure seulement, et for- ment des groupes divergens et peu considérables sur les rochers. Arrosoir de Java, Penicellus Javanus- Oblong ; disque , du diamètre du tube ; couronne saillante et ondulée. Lister , tab. 548. fig. 3. Gualt. tab. 10. fig. M. Dargenw. pl. 5. fig. 4. Favanne, pl. 5. fig. B. Martini, 1. tab. 1, fig. >. Voyez pl. 41, fig. 1, où il est représenté au quart de sa grandeur naturelle: Se trouve à Java et dans les autres Molu- ques : on l’a aussi trouvé fossile. Arrosoir de la Nouvelle-Zélande, Pc- nicellus Nova-Zelandic. En forme de massue; disque plus petit que DES ARROSOIRS. 155 le diamètre du tube ; couronne peu saillante et recourbée. Favanne, pl. 79. fig. E. Se trouve à la Nouvelle-Zélande 1506 HISTOIRE NATURELLE É w NAUTILE , N:vrrrus , Linnœus. 3 Coquille en spirale, presque discoïde, dont le dernier tour enveloppe les autres, et dont les parois sont simples : loges nom- . breuses , formées par des cloisons transver- ses , simples, et dont le disque est perforé par un tube. CE genre est très-remarquable, tant par sa disposition intérieure, que par le grand nombre de coquilles fossiles auxquelles il semble servir de type. I] l’est encore en ce que le dernier tour de spire enveloppe les autres de ma- nière à les laisser plutôt deviner que voir ; ce qui lui donne un aspect par- ticulier , qu'on peut difficilement dé- Crine. La coquille des nautiles est beau- coup plus épaisse que celle des argo- nautes ; elle est obscure, souvent fas- ciée à l’extérieur, mais à l’intérieur elle est toujours nacrée. Cet intérieur estdivisé par un grandnombre de cloi- LS Æ DES NAUTILES. 197 sons transversales et voûtées, dont la partie concave est tournée vers l’ou- verture , et par conséquent la partie convexe vers l’origine de la spire. Le nombre de ces cloisons varie dans la même espèce, depuis 50 jusqu’à 4oet . plus dans lenautile flambé, parexem- ple. Toutes laissent entre elles des chambres vides, régulières, diminuant proportionnellement jusqu’à l’extré- mité de la spire, placée ici au centre de la coquille. IT y a tout lieu de croire que le diamètre de ces cellules aug- mente à proportion de l’âge et de la grandeur de l’animal , comme la cc- quille même. Toutes ces cloisons sont traversées par un petit tuyau cylindrique, épais, creux, imperforé latéralement, qui paroît composé de petits tuyaux plus évasés d’un côté, et implantés les uns dans les autres, et grossissant avecles cloisons. Il n’y a pas de doute que ce tuyau ne serve à conduire la queue de Couuiiies. V, A 158 HISTOIRE NATURELLE Panimal à l’origine de la spire où elle s’attache : ce tuyau qu’on appelle sy- phon, ne communiqué point avec les chambres. On ne connoiît encore que l'animal de la plus grande espèce de ce genre, et ce, par une figure de Rumphius , qui ne présente réellement qu’une masse informe, qu’on a toujours Co- piée sans la comprendre, et qu’on se dispensera de chercher à débrouiller iCI. Linnœæus avoit divisé ce genre en trois sections , savoir : les nautiles à tours contigus, les nautiles à tours écartés, et les nautiles presque droits. Lamarck l’a divisé en trois genres d’après les mêmes caractères; ce sont les nautiles proprement dits, les spi- _ rules et les orthocères. Rautile flambé , Nautilus pompilius. Ouverture cordiforme ; le sommet de la spiré entièrement caché; des fascies brunes en forme de flammes; l’intérieur nacré. Lister, tab. 550. fig. 1, 2. Gualteri , tab. DES NAUTILES. 159 17. fig. À. B. Dargenville, pl. 5. fig. E.F. Chemnilz , tab. 157. fig. 1274, 1275. Voyez pl. 42, fig. 1, où ilest représenté au sixième de sa grandeur naturelle. Se trouve dans les mers des Indes et d’A- frique. Nautile fascié, Nautilus fasciatus. Ouverturepresque cordiforme ; le sommet de la spire à moitié visible; des fascies ver- tes en forme de flammes ; l’intérieur nacré. Favanne , pl. 7. fig. D. 5. Se trouve, probablement , dans la mer des Indes. Nautile crespu, Nautilus crispus. Ouverture presque en cœur; les tours de la spire géniculés et crénelés. : Piancus, 10. tab. 1. fig. 2. Gualteri, tab. 19. fig. À. B. Favanne, pl. 7. fig. B.5. Se trouve dans la mer Adriatique. Nautile bécarien, Nautilus beccarü. Ouverture presque ovale; les tours de spire en majeure partie visibles; dos en rigole festonnée , aplatie en carène , et sillonnée Plancus, 8. tab. 1. fig. x. Guatt. tab. 10. fig. B. I. Z'avanne , pl. 7. fig. B.2. Martini, 1. tab. 10. fig. 178, 159. et tab. 20. fig. 175. — 177: Se trouve dans la Méditerranée, et est re- gardé comme le iype des cornes d’Ammon, par quelques Naturalisies. Nautile Baltique, Nautilus Balticus. Blanc, convexe, ouverture linéaire ; la 160 HISTOIRE NATURELLE première partie de la spire plus grande que les autres. Schroet. einl. in Conch. 1. tab. 1. fig. 2. Se trouve dans la mer Baltique. Nautile hélicite, Nautilus helicites. Spire à peine visible. Schroeter, einl. in Stein. 4. tab. 10. fig. 2. Se trouve , fossile, aux environs de Maës- tricht. Nautile rugueux, Nautilus rugosus. Ouverture linéaire; la spire comprimée ; les cloisons saillantes à l'extérieur. Se trouve dans la mer du Sud. N. ombiliqué , Nautilus umbilicatus. Ouverture linéaire ; la spire comprimée ; Pombilic concave. Colum. Phylob. 2. tab. 38. fig. E. Se trouve dans la Méditerranée. DES ORBULITES. 1061 ORBULITE, Onscrirrs, Lam. Coquille en spirale, subdiscoïde , dont le dernier tour enveloppe les autres, et dont les parois internes sont articulées par des sutures sinueuses : cloisons transverses , lo- bées dans leur contour , et percées par un tube marginal. CE genre, introduit par Lamarck , avoit été confondu , par Bourguet et autres Oryctographes, avec les am- monites , quoiqu'il en soit bien distin- sue, puisque, dans ces dernières, on voit tous les tours de la spire, et que dans les orbulites, on ne voit que le dernier, comme dans les nautiles. Ce genre, dont on ne connoît que quel- ques espèces figurées dans Bourguet , planche 48 , et dans Langius, planche 23, deviendra peut-être un jour très- nombreux, mais sera toujours fort dif- ficile à étudier, parce qu’on n’en trou- ve que desmoulesintérieurs, etmême aremententiers. 102 HISTOIRE NATURELLE Les orbulites ne sont connües que dans létat de pétrification et doivent être cherchées dans les terrains schis- teux, ou calcaires primitifs ; souvent elles sont siliceuses. Qn en voit beau- coup d’espèces microscopiques trou- vées par Soldani aux environs de Sienne, et figurées dans son intéres- sant ouvrage. On à copié, planche 45, fig. 4, 5 et6, celles qui se voient chez luauxin 12, 19,et:29. Ce qu’on va dire de général sur les ammonites leur convient ; ainsi on renvoie à l’article de ces dernières. DES AMMONITES. 165 AMMONITE, Awmuomres, Drug. Coquille en spirale discoïde, à tours contigus et tous apparens, à parois internes arlicu- lées par des sutures sinueuses; cloisons transverses, lobées et découpées dans leur contour, et percées par un tube marginal. Les ammonites tirent leur nom du rapport de leur forme avec celle des cornes d’un belier ; ou de Jupiter Am- mon. Elles ont été de tout temps cele- bres, etsontencore aujourd’hui, dans l'Inde, sous le nom de salagraman , l’objet de la vénération des peuples. On ne les a encore trouvées que fos- siles. Ces coquilles ont de très - grandes affinités avec les nautiles; elles sont également chambrées dans l'intérieur, etlescloisonsquiles divisentsontaussi percées par une tubulure ou syphon, qui s'étend de l'ouverture à la pointe ; eurs cloisons ont les bords sinueux ou 164 HISTOIRE NATURELLE découpés, de manière que les parties saillantes de l’une rentrent dans les parties rentrantes de l’autre ; d’où il arrive que ces coquilles présentent à leur surface des espèces de feuillages que l’on appelle sutures, qui le plus souvent sont pétrifiées, mais qui quel- quefois ont échappé à FPaction du sue lapidifique, et sont restées suscepti- - bles de séparation. On trouve aussi des ammonites sous leur forme primitive testacée, sans même aucune concrétion pierreuse dans leur intérieur. La structure de ces coquilles est alors très-visible, et c’est d’après des espèces de cette sorte, que Bruguitre a établi les caractères de son genre. Les ammonites diffèrent donc des nautiles par leurs cloisons toujours si- nueuses, et par leur tube ou syphon, toujours placé sous la carène du dos. On peut juger, par analogie, que Panimal qui habite les anumonites, dil- DES AMMONITES. 165 fère peu de celui du nautile chambre, le seul de ce genre qui soit connu. D’après le rapport des ammonites et des nautiles, on peut supposer que les Gerniers voguent sur la surface de la mer comme les seconds ; cependant la différence de grandeur des loges, pien moins considérables et plus nom- breuses dans les ammonites (30, 40, même jusqu'à 150, selon Bourguet), doit faire conclure que la force de l’a- nimal n’est pas proportionnée à la pe- santeur de sa coquille, et que , loin de pouvoir la faire nager, il peut à peine la traîner sur la vase. Les plus grosses espèces, celles qui sont du volume de la cuisse dun homme, ne se voyent presque que dans l’interstice des bancs calcaires formés par l’ancienne mer, et sont or- dinairement adhérentes par leur sur- face inférieure , tandis que les petites espèces se trouvent disséminées dans la masse même des bancs ; ce qui con- 106 HISTOIRE NATURELLE courtà fortifier l’idée que les amimo- nites et les autres coquilles pélasgien- nes vivoient sur la vase, dans la pro- fondeur des mers, et que l’on ne doit pas conclure qu’il n’en existe plus dans les mers actuelles, parce qu’il n’en est pas encore tombé jusqu’à présent en- tre les mains des naturalistes. On a bien trouvé, il n’y a pas long-temps, les analogues marins des encrinites, qui se rencontrent fossiles avec les am- monites; ainsi on doit espérer qu'un heureux hasard peut également faire connoître ces dernières. Re Ammoniles dont la surface est lisse. Am. réniforme , Ammoniles reniformis. Deux tours de la spire comprimés ; l’exté- rieur six fois plus considérable ; ombilic sail- lant des deux côtés. Lister, tab. 1054. fig. 50. Langius, tab. 23. fig. 13. Bourgucet, Traité des Pétrifications, pl. 48. fig. 306. ÿe trouve dans les mines de charbon des DES AMMONITES, 167 Cévènes, en Angleterre et en Suisse : n’est pas plus grosse qu'une lentille. Ammonite lisse, Ammonites lœvis. Tours de la spire cylindriques et lisses, l’extérieur deux fois plus considérable que les autres réunis, Lang. tab. 20. fig. 2. Bourguet, Traité des Pétrifications, pl. 48. fig. 510 et 511. Voyez pl. 40, fig. 2, où elle est représentée de grandeur naturelle. Se trouve dans les Cévènes , près d’Autun, en Suisse et dans le Piémont : à deux centi- mètres de diamètre. À. lombricale, Ammonites lumbricalis. Les tours de la spire cylindriques et lisses: l'extérieur un peu plus large que les autres réunis. Lang. tab. 25. fig. À. Bourquect, Traité des Pétrifications, pl. 48. fig. 509. Se trouve aux environs de Montpellier et en Angleterre. Amm. turbinée, Ammonites turbinata. Tours de la spire cylindriques et lisses ; le sommet saillant sur un seul côté. Lister, Conch. angl. tab. 6. fig. 9. Ejusdem Synops. tab. 1052. fig. 27. Se trouve dans les Cévènes, en Angleterre et en Suisse. Am. comprimée, Ammonites depressa. Tours de la spire lisses et comprimés. Langius, tab. 25. fig. 1. Bourguét , Traité des Pétrifications, pl. 48. fig. 312. Se trouve près de Quimper, d’Autun, dans 168 HISTOIRE NATURELLE les Cévènes et en Suisse : son diamètre est de 3 à 4 centimètres, Ammon. carinée, Ammonites carinala. Tours de la spire lisses et enflés ; carène ai- gué. Langius, tab. 23. Bourquet, Traité des Pé- trifications, pl. 39. fig. 264. Se trouve dans les Cévènes et en Suisse, Ammon. crénelée, Ammonites crenata. Tours de la spire lisses; carène aiguë et crévelée. Langius, tab. 25. fig. 2. Bourquot, Traité des Pétrifications, pl. 30. fig. 258 et 259. Se trouve près d'Avignon et en Suisse : son diamètre est d’un centimètre et demi. Armmon. glabelle, #mmonites glabella. Tours de la spire lisses et comprimés ; ca- rène obluse accompagnée d’un sillon de cha- que côté. Se trouve près d’Uzès. Amm.granulée, Ammonites granulat«. Tours de la spire lisses ; les côtés marques de tubercules rangés sur une ligne. Favanne, pl. 66. fig. D. G. Bourgust, Traité des Pétrifications, pl. 59. fig. 254 et 299, Se trouve près d’Autun, dans les Cévènes,, près de Lyon et en Suisse : a un centimètre et demi de diamètre, DES AMMONITES. 169 Ammonites dont la surface est marquée de stries ou de côtes. Ammonite simple, Ammonites simplex. Tours de la spire cylindriques, marqués de stries simples obliques et rapprochées. Langius , tab. 24. fig. 4. Dargenvilte, pl. 30. fig. 14. Bourg. Traité des Pétrifications , 40. fig. 265. Se trouve près d'Uzès et en Suisse. Amm. aplatie, Amanonites complanata. Tours de la spire aplatis, striés, simples, ondulés et obliques; côtés marqués d’un sillon longitudinal ; carène aiguë. Langius, tab. 24. fig. 2. 27. fig. 6. Bourg. Traité des Pétrifications, pl. 45. fig. 286. Se trouve en France et en Suisse : elle a trois à quatre centimètres de diamètre, Armmonite chenille, Ammonites eruca. Tours de la spire presque cylindriques et striés; dos convexe et lisse , bordé de chaque côté par un rang de tuhercules coniques. Langius, tab. 26. fig. 2. Bourg. Traité des Péinfications, pl. 44. fig. 244. 255. Se trouve près Saint - Paul-Trots-Châteaux et en Suisse : a trois centimètres de diamètre. À. double sillon , Ammonites bisulcata. Côtes simples et écartécs; carène aiguë, accompagnée d’un sillon de chaque côté. Lister, tab. 1041. fig. 21. Langius, pl. 24, Coquiiles, V. | 19 A! 170 HISTOIRE NATURELLE fig. 1. Bourg. Traité des Pétrifications, pl. 41. fig. » 270. "Se trouve dans les Cévènes, près Narbonne, Quimper et Nantes, en Sieselet ten Angle- ierre : elle a jusqu’à trois décimètres de dia- mètre. Amm. vertébrale, ÂAmmoniles spinata. Côtes simples, arquées vers le dos, et sail- lantes ; carènes crénelées et obtuses, accom- pegnées d’un sillon de chaque côté. Traité des Pétrifications, pl. 41. fig. 272. Se trouve en France et en Suisse : a 2 à 3 centimètres de diamèire. Amm. double face, Ammonites bifrons. Tours de la spire comprimés ; bords inté- rieurs lisses, extérieurs marqués de côtes oh- tuses, accompagnées d’un sillon de chaque côté. Lister, Conch. angl. tab. 6. fig. 2. Se trouve, dans les Cévènes et en Angle- terre : a 4 à cinq centimètres de diamètre. Amm. bifurquée , Ammonites bifurcata. Côtes simples écartées et bifurquées sur le dos ; un tubercule de chaque côté à la nais- sarce des bifurcations. Langius , tab. 26. fig. 1. Bourquet , Traité des Pétrifications, pl. 44. fig. 281. Favanne, pl. 66. fig. D. 13. Voyez pl. 44, fig. 1, où elle est FÉVR CRISE très-réduite. Se trouve près de Saint-Paul - Trois-Chà- teaux et en Suisse : elle à 10 à 12 centimètres de diamètre. DES AMMONITES, 191 Ammon. Janus, À mmonites trifasciala. Strié; tour extérieur marqué de chaque côté d’une côte longitudinale et saïllante ; dos convexe, doublement strié. Langius , tab. 26. fig. 4. Bourquet , Traité des Pétrifications, pl. 35. fig. 287. Se trouve dans les Cévèneset en Suisse: elle a 10 à 12 centimètres de diamètre. À. irrégulière, Ammonitcs interrupta. Côtes transversales, alternativement sim- ples et bifides; carène marquée d’un sillon Jonsitudinal. Langius, Supp. tab. 25. fig. 5. Se trouve dans les Cévènes et en Su sse : elle a 8 à 10 centimètres de diamètre. Amm.régulière, Animonites regularis. :ôtes transversales, simples et ondulées près du dos; carène marquée d’un sillon lon- gitudinal. Langius , ab. 23. fig. 3. Bourg. Traité des Pétrifications, pl. 42. fig. 275. Se trouve près de Neufchâtel en Suisse, Ammonite bifide, Æmmonites bifida. Tours de la spire presque cylindriques ; côtes transversales, écartées et aiguës, bifur- quées sur le dos. Traité des Pétrifications, pl. 42. fig. 2576. Se trouve aux environs de Joyeuse, en Suisse et en Angleterre : elle a jusqu’à trois décimètres de diamètre. Ammonite radiée, Ammoniles radiata. Tours de la spire comprimés et lis:es; côtes { 172 HISTOÏRE NATURELLE marquées de rayons; carène formée par un sillon, et deux rangs de tubercules de chaque côté. Bourgquet, Traité des Pétrifications, pl. 43. fig. 280. Se trouve en Suisse , et a 12 à 15 centimè- tres de diamètre. Amm. noduleuse, 4mmonites nodosa. Tours de la spire siriés ; un double rang de tubercules de chaque côté; dos simple et con- vexe. Traité des Pétrifications , pl. 59. fig. 262. Se trouve en Suisse et aux environs de Nu- remberg. Amm.couronnée, À mmonites coronata. Coquille presque globuleuse et striée ; su- iures couronnées de tubercules. Se trouve aux environs de Perpignan. DES PLANULITES. 159 PLANULITE, Pranuzrres , Lam. 2 “ L Coquille en spiraie discoïde , à tours contigus et tous apparens, et ayant les ‘parois sim- ples; cloisons transverses, entières. CE genre a été confondu, jusqu’à Lamarck, avec les ammonites, dont il ne diffère que parce que les coquiiles qui le composent ne sont point artieu- lées : il est aux ammonites ce que les nautiles sont aux orbulites. Il est souvent difficile de distinguer les planulites des ammonites , lorsque, surtout, il ne reste plus que le moule intérieur, et qu'il est quartzeux o&py- riteux. Ainsi il est possible qu'il y en ait quelques-unes de confondues avec les ammonites dont on vient de voir la série. Il seroit très - difficile, pour ne pas dire impossible , d'exposer les es- pèces de ce genre d’après les ouvrages des anciens oryctographes, en géné- al fort mal faits, et manquant surtout x 154 HISTOIRE NATURELLE absolument de méthode. On se con- tentera donc de renvoyer à la figure de l’espèce citée par Lamarck, comme type de son genre, c’est-à-dire à la planche 46, figure 290 du Traité des Pétrifications de Bourguet ; figure qui a été copiée à la planche 44, figure 2, sous le nom d’ammonite lisse. Au reste, tout ce qui a été dit dans ies géncralités des ammonites con- vient aux planulites, qui, on le ré- pète, n’en différent pour ainsi dire que par une nuance : comme elles, elles se trouvent dans les couches schis- teuses ou calcaires primitives; sou- vent leur test est détruit, et il n’en reste que le moule intérieur. 4 DES CAMERINES. 179 CAMERINE , CaweriN4, Bruguière. Coquille d’une seule valve, sans spire exté- rieure ; l’intérieur divisé en un grand nom- bre de cloisons imperforées, Les coquilles de ce genre, vulgaire- ment connues sous le nom de numis- males où de pierres lenticulaires, n’ont encore été trouvées que fossiles. Elles se rencontrent dans beaucoup de pays, avecune telle abondance, que des mon- taones entières en sont uniquement formées. Ordinairement elles sont ag- glutinées entre elles, et quelquefois leur union est si forte, que leur masse est taillée pour la bâtisse, comme Îles pierres calcaires ordinaires. Les fa- meuses pyramides d'Égypte en sont construites, ainsi que beaucoup de maisons dans les départemens de PAïs- ne et autres environnans. Les anciens, qui avoient été frappés par la forme organisée de ce fossile, 156 HISTOIRE NATURELLE vnt publié sur sa nature , des opinions qui ne méritent pas la peine d’être ci- tées aujourd’hui. Personne ne doute en effet, en ce moment (1), que ce ne soientde vraies coquilles fossiles,quine différent des nautiles qué parce que les cloisons ne sont point perforées etque la spire tourne entièrement dans l’in- térieur de la coquille, ou entre deux tables lenticulaires, quine laissent voir aucune organisation à l'extérieur. Les camerines ont, sur leur tran- chant, une petite ouverture, qui est l’orifice extérieur de leur spire ou leur bouche, mais on ne peut la recon- {1) Lorsqu'on écrivoit ceci, le Tableau des genres de Lamarck, n’étoit pasencore publié. Il y met en doute dans une observation pla- cée à la fin de l’addition, si les nummulites sont de vraies coquilles ; il annonce soup- conner que ce sont des polypiers ; mais mal- gré la considération qu’on doit avoir pour les opininions de ce savant, on ne changera rien aux principes adoptés dans cet article. DES CAMERINES. 17r noître sans loupe. Pour mieux voir el observer en même temps la spire, on divise la coquille parallèlement à ses faces, en la faisant chauffer et en la jetant ensuite dans l’eau : alors on re- marque que les tours de cette spire sont sur un plan horizontal, qu'ils sont très-petits, coupés transversalement par de petites cloisons imperforées , très -rapprochées, sans aucune trace de syphon. Le nombre des tours est proportionné à la grandeur de la co- quille, et ils vont se terminer sur son bord. Les deux surfaces convexes sont composées de lames appliquées les unes sur les autres, qui se réunissent au centre. Les coquilles marines, analogues aux camerines, sont aussi inconnues que selles des bélemnites, des cornes d’Anmon et des orthocérates, de sorte qu'on doit les regarder comme pélas- giennes ; cependant, si on les rencon- tre souvent dans les terrains primitifs 178 HISTOIRE NATURELLE avec les fossiles précités, on les ren- contre aussi fort abondamment, quel- quefois, dans desterrains secondaires, parmi des coquilles littorales, comme dans le département de l’Aïsne et au- tres environnans. La petitesse de la dernière loge de cette coquille, la seule que l’animal ait pu habiter, ainsi que la structure des lames qui recouvrent la spire des deux côtés, ont fait penser à Bruguière que l’animal devoit s'étendre à l’exté- rieur, recouvrir la coquille en tout ou en partie. Ses conjectures, à cet égard, sont très-ingénieuses, et meritent d’e- tre lues dans l'Encyclopédie métho- dique, volume premier des Vers, pag. 308. Lamarck a conservé l’ancien nom de nummulite à ces coquilles. Camerine lisse, Camerina lœvigata. Lenticulaire , lisse. Langius, tab. 18. fig. 521. Dargenv. Oryct. pl. 8. fig. 10. Guatt. 5, pl. 3. fig. 1. 10. DES GCAMERINES. 179 Voyez la pl. /2, fig. 5, 6 et 7, où elle est représentée entière, coupée transversale- ment et parallilement à ses faces. Se trouve dans les Alpes, auprès de Vé- rone, aux environs de Soissons, Beauvais, Laon , et dans beaucoup d’autres lieux. Camerine striée, Camerina stria!a. Lenticulaire, striée, Bourquet, fig. 522, 323. Guettard, Mé- moires d'Histoire Naturelle , tom. 3. pl. 15. fig. 11, 12, 129—22, 23. Se trouve près de Vérone et de Gap. C. tuberculeuse, Camer. tuberculata. Lenticulaire , tuberculeuse. Guettard , Mémoires d'Histoire Naturelle, ph AO er E4, 10e Se trouve dans les environs de Soissons, et à Courtagnon. C. numismale, Camerina numullaria. Aplatie et unie. Guettard, Mém. d'Histoire Naturelle, tom. 5. pl. 15. fig. 21. Se trouve dans les environs de Soissons. 180 HISTOIRE NATURELLE ROTALITE, Rorarrrre, Lamarck. Coquille orbiculaire , déprimée, discoïde, multiloculaire, lisse en dessous, à rides rayonnantes en dessus, avec des points tu- berculeux et inégaux au centre, à bord ca- riné, etayant une ouverture marginale, petite et trigone. CE genre n’est connu que par uné figure médiocrement bonne, qui a été donnée par Guettard dans ses Mémoi- res sur les fossiles. On trouve, mais très - rarement, à Grignon près Ver- sailles, la coquille sur laquelle il a été formé. Le développement du caractère générique, tel que Lamarck l’a publié, apprend tout ce qu’on sait à son sujet. R. tuberculeuse, Rotal. tuberculosa. Guettard, Mém.5.tab. 15. fig. 11 à 22. DES TURRILITES. 181 TURRILITE, T'errzires » Lam. Coquille en spirale turbinée, à tours conti- gus et tous apparens, et à parois inter- nes articulées par des sutures sinueuses ; cloisons transverses, lobées et découpées dans leur contour , percées dans leur dis- que ; ouverture arrondie. Les coquilles de ce genre, qui n’ont encore été trouvées que fossiles, sont connues depuis long-temps, puisque Langius qui, il y a près de cent ans, publia un traité sur les pétrifications de la Suisse, en figura deux espèces, sous le nom de turbinites , figures que Bourguet à copiées, et mal copites dans ses mémoires pour servir à l’'His- toire naturelle des pétrifications. Bayer, qui écrivoit peu après Lan- gius, dans son Oryctographie du ter- ritoire de Nuremberg, a donné deux fragmens de fossiles qui paroissent ap- partenir à cegenre. Coquilles, V. 16 182 HISTOIRE NATURELLE Scheuzer, dans sa Physique sacrée, a donné, pl 55, fig. 54 du premier vol. de l’édition française, une figure qui se rapproche encore de la fig. 7 de Langius, et, pl. 58, une Ru tout- à-fait distincte. Enfin, Denis-de-Montfort, dans le journal de Physique de thermidor an 7, a fixé de nouveau l'attention des naturalistes sur ces coquilles qui sont très-régulièrement turriculées; dont les tours de spire sont saillans, ar- üiculés, et laissent voir les sutures, l'ouverture presque ronde, la colu- melle plate, sans plis, et les cloisons verforées par un syphon presque cen- tral. Quoique les coquilles de ce genre aient une organisation intérieure sem- biable à celle des ammonites, on ne doit pas, comme Montfort, les con- ‘fondre avec elles, puisqu'elles sont turriculées, et que le caractère des ammonites est d’être discoïde. DES TURRILITES. 185 Elles ont été trouvées dans les craies des bords de la basse Seine; mais on n’en doit pas moins être déterminé à les regarder comme pélasgiennes, puisqu'il s’en trouve souvent de telles dans des couches de même nature, ainsi qu'on l’a observé dans le dis- cours préliminaire. Denis-de-Montfort décrit trois es- pèces de ce genre, et en figure deux : elles se voient dans sa collection. / T. tuberculeuse, Turril. tuberculata. Tours de spire chargés de quatre rangs de tubercules disposés en quinconce ; base sil- lonnée. Denis Montfort, Journ. de Phys. fig. 2. Voyez la pl. 42, fig. 8 , où elle est représen- tée au sixième de sa grandeur naturelle. De la montagne de’ Sainte-Catherine près Rouen. Turrilite cotate, Turrililes costalto. Tours de spire chargés de côtes courtes et au-dessous de deux rangs de tubercules; la base unie. Denis Montfort, Journ. de Phys. fig. 1.5, 4, 5. Lang.tab. 32. fig. 7. Bourguet, pl. 54. fig. 250 et 231, Chemnitz. Conch, 9, tab,114. fig, 980. a, b, 184 HISTOIRE NATURELLE T. variqueuse, Turrilites varricosa. Tours de spire chargés de côtes courtes , et de trois rangs detubercules, un au-dessus et deux en dessous; la base sillonnée. Se trouve aux environs du Hàvre. T. Scheuzérienne , T. Scheuzeriana. Tours de spire chargés uniquement de cô- tes perpendiculaires. Scheuz. 1. pl. 58. On ignore le lieu où elle se trouve. DES BACULITES. 185 BACULITE, Bacuzrres, Lamarck. Coquille droite , cylindracée, un peu coni- que , à parois internes, articulées par des sutures sinueuses : cloisons transverses im- perforées , lobées et découpées dans leur contour. CE genre a été formé par Lamarck , sur une coquille fossile figurée par Faujas, pl. 21, fig. 2 et 5 de son His- . toire naturelle de la montagne de St.- Pierre de Maësiricht. Cette coquille, que Faujas a appelée corne d’ammon droite, a en effet la même organisa- tion que les cornes d’ammon, dites articulées; mais elle a la forme d’une bélemnite. Elle doit évidemment for- mer un genre particulier. On ne peui rien ajouter ici à l'exposition qu'a fait Lamarck de son caractère générique , le texte de Faujas qui y est relatif n°€- tant pas encore imprimé. La figure 2 et9 de la pl. 19, qui la représente très- x 186 HISTOIRE NATURELLE peu réduite, suppléera à ce qu’on dé- sireroit de plus. Lamarck croit queles figures 515, 314, 915 et 316 de la pl. 4odu Traité des Pétrifications de Bour- guet, peuvent appartenir à cette co- quille, et que les pétrifications appe- lées spondylolites, ou fausses verte- bres, ne sont que les moules intérieurs qui se sont formés dans les loges de cette coquille , et qui subsistent après la destruction du test; ces dernières ne sont pas rares, mais les baculites paroissent l’être beaucoup. DES SPIRULES. 187 SPIRULE , Spmura, Lamarck. / È Coquille partiellement ou complétement en spirale discoïde, à tours séparés, le dernier surtout s’allongeant en ligne droite: cloisons transverses, simples, dont le dis- que est percé par un tube ; ouverture orbi- culaire. Oxnesaitrien depositifsurce genre, plus abondant en espèces fossiles qu’en espèces marines. Les espèces fossiles sont connues des oryciographes, sous le nom de littrites; mais leurs des- criplions sont si incomplètes, et leurs figures si peu caractérisées, qu’on ne peut espérer de leur donner des diffé- rences spécifiques satisfaisantes, en conséquence on préfère renvoyer à leurs ouvrages ceux qui seront cu- rieux de les connoître. La plus grande espèce marine de ce genre est connue sous le nom de cor- net de postillon; c’est une coquille 188 HISTOIRE NATURELLE très-mince, blanche en dehors, nacrée en dedans, dont les cloisons sont per- forées par le syphon, près du bord du côté intérieur et qui ressemble, par sa disposition, à un ressort qui se dé- bande. Spirule fragile, Spirula fragilis. Ouverture orbiculaire ; la spire cylindrique, unie. Nautilus spirulus ; Linn. — Lister , tab. 550. fig. 2. Guatt. tab. 10. fig, E. Dargenv.tab. 5. fig. G. G. Martini, Conch. vign. 11. fig. 1 et 3. et tab. 20. fig. 184, 155. Voyez pl. 42, fig. 2 et 3, qui la représente de grandeur naturelle. Se trouve dans les mers d'Amérique et de l’inde. Spirule Spengler , Spirula Spengleri. Unie , avec quatre tubercules coniques. Nautilus Spengteri, Linn. —Spengl. Schr. Daëénsh. ges. 1. tab. 2. fig. 9. a. b. c. $e trouve dans la mer des Indes, Spir. unguiculée, Spirula unguicalata. Diaphane, avec sept protubérances inter- médiaires, et six tubercules coniques. Nautitus unguiculatus , Linn. — Spengt. Schr. Daen. ges. 1. tab. 2. fig. g. d. Sc trouve dans la mer des Indes. . = DER ORTHOCÈRES. ‘189 ORTHOCÈRE, Orraoczras Lamarck. Coquille droite ou arquée, un peu conique , loges distinctes ,; formées par des cloisons transverses , simples , perforées par un tube , soit central , soit latéral. CE genre de Lamarck faisoit partie des nautiles de Linnæus, mais les es- pèces qui le composent sont si diffe- rentes des nautiles, que ce naturaliste doit avoir eu beaucoup de répugnance à les réunir sous la même dénomina- tion ; en effet, le nautile flambé, par exemple, a toutes ses spires cachées les unes dans les autres, et l’orthocère chapelet n’a point de spire, est pres- que droit ; il n’a de commun avec les nautiles que ses cloisons intérieures et leur syphon. Les orthocères fournissent un grand nombre d'espèces fossiles connues des oryctogrdphes, sous le nom d’ortho- 190 HISTOIRE NATURELLE cératiles, et auxquelles on peut appli- quer les observations faites à l’article précédent, c’est-à-dire qu’on ne peut en parler ici, faute de descriptions suffisantes pour leur donner une diffé- rence spécifique convenable. On ne sait rien des animaux ortho- céerates marines, quoiqu'elles aienteté observées avec grand soin, mais elles sont en général si petites, qu'il n’est pas étonnant qu’on n’y ait pas fait at- tention dans un temps où on mettoit peu d'importance à connoître les ha- bitans des coquilles. Ort. livournien, Orthocera semilittua. Coquille recourbée en spirale à son extré- mite ; les tours contigus. Nautilus semilittuus , Linn, —Columna. Phyt. 2. tab. 50. fig. D. Hfartini, Conch. 1. tab. 20. fig. 186, 187. Se trouve dans la Méditerranée, Orthocère chapelet, Orthocera littua. Presque conique , articulé , recourbé en spirale à son extrémité; les articulations glo- buleuses , progressivement décroissantes. Nautilus littuus, Linn. — Spengt. Schr. ann. gess. 1. tab. 2. fig. 10. d. g. DES ORTHOCÈRES. 101 Se trouve dans la mer Rouge , et fréquem- ment fossile. Orthocère oblique, Orthocera obliqua. Très-peu courbé, articulé ; les articulations striées obliquement. | Nautilus obliquus , Linn. — Gualtcri, Test. tab. 10. fig. N. ÆZartini , Vign. 1. fig. EH. h. Voyez pl. 42, fig. 4, qui la représente au quart de sa grandeur naturelle. Se trouve dans la Méditerranée. Orth, navet, Orthocera raphanistrum. Presque cylindrique, articulé ; les articula- tions gonflées , avec deux stries élevées ; le syphon central régulier. Nautilus raphanistrum, Lion. —Lederm. Microsce, tab. 4. fig. X. post. Se trouve dans la Méditerranée. O. raphanoïde, Orthocera raphanoides. Articulé ; les articulations gonflées, avec quatre stries élevées ; le syphon presque laté- ral , oblique. Nautilus raphanus, Lino. —Plancus, tab. 1. fig. 6. Lederm. Microsc. tab. 4. fig. X. prior. et tab. 5. fig. F. Gualt. tab. 19. fig, L.M Se trouve dans la Méditerranée. Orthocère grain, Orthocera granum. Ovale, oblong , articulé ; les articulations gonflées avec huit stries élevées , interrom- pues ; le syphon oblique. Nautilus granum, Lino. ] 02 HISTOIRE NATURELLE Se trouve dans la Méditerranée. Orthocère radicule, Orthoceraradicula. Ovale , oblong ; les articles gonflés, unis ; le sy phon presque latéral. Nautilus radieutus , Linn. — Plaucus, Concb. 14. tab. 1. fig. 5. Lederm. Microsc. tab. 5. fig. E. et tab. 4. fig. I. F. Se trouve dans la Méditerranée. Orthocère fascié, Orthocera fasciata. Les articulations striées , des étranglemens élevés unis ; le syphon ceniral. Nautilus fasciatus, Linn. — Gualteri, tab. 10. fig. O. H/artini , Gonch. 1. Vign. 1. fig. 1. Se trouve dans la Méditerranée. Orthocère inégal, Or thocera inæqualis. Cylindrique, avec huit articulations; le se- cond et le troisième très-courts ; l'ouverture marginée. Nautilus inæquatis,Linn. —Spengl. Daen. gess. schr. 1. tab. 2. fig. 10. a. b. c. Se trouve dans la mer Rouge. Orthoc. syphon, Orthocera siphuncula. Uni; les articulations cylindriques , éCar- ites ; ïes étranglemens minces , cylindri- ques. Nautulis siphunculus, Linn.— Guals. tab. 19. fig. KR. S. #artini , 1. Vigo. 1 fig. F.F. Se trouve dans Ja Médierance Orihocère légume, Orthocera leguimen. Comprimé, articulé ; les articulations mar- ginées ; le syphon latéral. DES ORTHOCÈRES. 199 Nautilus lequmen , Linn. — Guatt. tab. 10. fig. P. Lederm. Miscrosc. tab. 8. fig. 9. Martini, Coach. 1. Vign. 1. fig. f.e. E.T. Se trouve dans la Méditerranée. Orthocére droit , Orthocera recta. Presque droit ; strié et caréné. Schuz. Helv. tab. 7. fig. 8. Nautilus ortho- cera, Lino. Se trouve dans la haute mer , et fréquem- ment fossile. Coquilles. V- 17 194 HISTOIRE NATURELLE HIPPURITE , rpurrres, Lomarck. Coquille conique , droite ou arquée , munie intérieurement de cloisons transverses et de deux arêtes longitudinales , latérales, obtuses et convergentes ; la dernière loge fermée par un opercule. Les coquilles qui forment ce genre avoient été confondues avec les ortho- cératites par Picot-la-Peyrouse , mais Lamarck a pensé que la considération de leur opercule étoit suffisante pour les en séparer, et il Va fait. Les hippu- rites n’ont encore été trouvées que fos- siles. On en peut voir de figurées dans la Monographie de Picot-la-Peyrouse sur les orthocératites, pl. 5, fig. 2. pl. 6, fig. 4. pl. 7, fig. 1 et 4. ne DES BELEMNITES. 199 BELEMNITE, Beiemnirrs, Lamarck. Coquille multiloculaire , droite, en cône al- longé ; pointue , pleine au sommet, et munie d’une gouttière latérale ; une seule loge apparente dans la plupart des espèces, lesanciennesayant été successivement effa- cées par la contiguité et l’empilement des cloisons. Comme les ammonites, les belem- nites sont des coquilles qu’on n’a en- core trouvées que dans l'état de fos- sile. Comme elles, elles ne serencon- trent que dans les montagnes qu’on appelle de seconde formation; et, en- core comme elles, elles sont cham- brées dans leur intérieur, et ont une tubulure où un syphon qui passe à travers leurs loges d’un bout de la coquille à l’autre. Ainsi done on peut regarder, et quelques auteurs l'ont déjà fait, les belemnites comme des ammonites droites; par conséquent , 196 HISTOIRE NATURELLE ce qui à été dit dans les généralités de ce dernier genre leur convient en grande partie. Les belemnites doivent leur nom à leur! forme conique, allongée, sem- blable à un dard : Bencs en grec. On les appelle aussi orthocératites, d’un autre mot qui veut dire corne droite. Les oryctographes en ont fait figu- rer une grande quantité qu’on doit voir dans leurs ouvrages, mais qu’on peut difficilement caractériser d’après eux, faute de descriptions méthodi- ques. Presque toutes sont coniques, ou voisines de cette forme, et ont à leur baseune cavité égalementconique, ac- compagnée d’une fente plus ou moins longue , plus ou moins large, et sou- vent oblitérée de manière à être trans- formée en une gouttière longitudinale. On a beaucoup disserté sur la na- ture de ces coquilles et sur l'animal qui devoit les habiter. Il est superflu DES BELEMNITES. 197 de rapporter les opinions diverses, et souvent contradictoires qu’on a émises à leur sujet. On convientgénéralement aujourd’hui qu’elles ont la même orga- nisation que les ammonites, mais que l’animal, au lieu d'augmenter sa co- quille à des époques déterminées, et de former des chambres qui restent successivement vides, remplissoit le fond de la cavité où il est logé, en même temps qu'il l’allongeoit par son bord supérieur. Gette explication sa- tisfait assez bien aux données que four- nitl’observation, pourles espèces com- munes ; mais il paroît qu'il y a aussi des belemnites dont les animaux laissoient des chambres vides à mesure qu'ils augmentoient leur coquille en lon- gueur. Sage, le chimiste, dans le jour- nal de Physique de brumaire an 9, en a fait figurer une qu’il possède, incrus- tée dans un marbre de Suëde, où les loges sont en grande partie indiquées par un suc lapidifique, de couleur dif- x 198 HISTOIRE NATURELLE férente du fond : mais ces espèces sont rares dans les cabinets. Lorsque l’on casse une ammonite de l'espèce la plus commune, on voitque la matière calcaire qui la forme a des stries convergentes de la circonférence au centre, lieu où on voit les restes du syphon. Onseroit déterminé à croire, d’après cette disposition,quecesrayons sont le produit d’un commencement de cristallisation; mais on trouve dansles coquilles bivalves , dans les pinnes sur- tout, une organisation par stries per- pendiculaires au plan de la coquille, semblable à celle des ammonites, qui d’ailleurs indiquent toujours, dans toute leur longueur, par un cercle ex- iérieur, que le bord supérieur a été formé à une époque différente de la masse centrale. Quelques personnes ont prétendu que les belemnites actuelles n’étoient que le moule intérieur d’une coquille conique; mais, outre les réflexions DES BELEMNITES. 199 précédentes, on peut leur faire obser- ver que des vermisseaux marins, des anomies et d’autres coquilles, sont souvent attachés à leur surface : on a vu dans le cabinet de Romé-de-lfsle, actuellement en la possession de Gil- let - Laumont, une grosse belemnite sur laquelle sont fixées des huîtres plus grosses qu’elle. Comme on ne connoît pas encore de véritables belemnites marines, on ne peut que former des conjectures sur la forme de l’animal.H peut être, sans crainte de se tromper, assimilé à celui des nautiles , et avoir, comme lui, un prolongement qui, passant dans la tu- buiure, l’attache au fond de la co- quille. La fente de la cavité indique aussi quelque rapport entre cet ani- mal etcelui de la fissurelle : mais, quel qu'il soit, il ne peut jamais avoir assez de grosseur pour trainer une coquille aussi pesante que Ja sienne; il doit, par conséquent, rester, ou du moins 200 HISTOIRE NATURELLE peu s’écarter de la place où il est né. Il n’est donc pas étonnant que vivant, comme on le croit, dans les profon- deurs de la haute mer, il ne soit pas encore tombé entre les mains des Na- turalistes. Il ne faut cependant pas dé- sespérer que quelque événement en procure aux amateurs, et le nautile radis, trouvé sur les côtes de la Médi- terranée , qui en approche si fort, est déjà un encouragement pour eux. Les belemnites, comme il a été dit, peuvent exister fossiles dans toutes les montagnes calcaires primitives veisi- nes des schisteuses, et on en rencontre dans un très - grand nombre de con- trées de l’Europe et des autres parties du monde. Elles sont ordinairement enfouies dans des argiles, dans des ocres, ou engagées dans des marbres, des pierres calcaires argileuses, etc. On en voit quelquefois de transfor- mées en mines de fer, en agates et en pyrites. Leur volume varie infiniment: DES BELEMNITES. 201 on en connoît depuis quelques milli- mètres jusqu’à un mètre et plus de long. On en trouve aussi quelquefois dans les pays à couches, comme dans les craies de Meudon, près Paris; de la ci-devant Champagne, etc. Knorr, dans son bel ouvrage sur les fossiles , a décrit douze espèces de be- lemnites ; savoir : La belemnite cylindr. à pointe aigué; cylindrique cuirassée. conique à pointe effilée. coniq. à pointe émoussee. pyramidale. fusiforme. à une gouttière. ‘ à deux gouttières. à trois gouttières. à pointe courbée. Sage, dans le Mémoire cité plus haut, en mentionne onze espèces , dont quelques - unes sont les mêmes que celles de Knorr; savoir : D 02 HISTOIRE NATURELLE , e{c. La belemnite en cône aigu. conoïdale. conoïdale à gouttière. cylindrique arrondie. cylindrique feuilletée. cylindrique pointue. en forme de fuseau. en forme de lame. en massue. tigrée. à segmens. Les six premières espèces font par- tie du Muséum de minéralogie de la Monnoie , et les autres du cabinet de Faujas. Ces dernières ont été figurées à la pl. 2 du journal de Physique, et la pl. 1"représente la belemnite cham- brée précitée. Voyez pl. 44, fig. 5 et 4, où sont fi- gurées les belemnites cône aigu, et cône à gouttière , très-réduites. FIN. AV AAA MA NAS VU EUR VUS UV MU UV UV LU ENV LA CATALOGUE des principaux Ouvrages qui ont été publiés sur les coquilles, el qui sont cités dans le cours de cet Ouvrage. A Dawson Hist. Naturelle du Séné- gal, avec la relation abrégée d’un voyage fait en ce pays. Paris, 1797, in-k. Aldrovande. De animalibus exsan- guibus, ut pote de mollibus crustaceis, testaceis et zoophitis, libri 1v in qui- bus prædicta animalia omnia accura- tissime describuntur, eorumque na- tura, mores ac proprietas declarantur. Bononniæ , 1606. fol. A llione. Oryctographiæ pedemon- 204 OUVRAGES tanæ specimen , exhibens corpora fos- silia terræ adventitia. Paris, 1552, in-8. Aristoteles. Historia animalium libri decem. Paris, 1533. fol. Athenœus. Deipnosophistarum libri xv. Lugduni, 1585. fol. Bajerus. Oryctographia norica, sive rerum fossilium et ad regnum mine- rale pertinentium, in territorio No- rimbergensi, cum fere 200 figuris. Nuremberg, 1730. in-4. Barrelier. Ycones plantarum rario- rum per Galliam, etc. Paris, 1714. fol. Barrère. Essai sur l'Histoire Natu- relle de la France équinoxiale. Paris, 151. in-8. Baster. Observationes de corrallinis iisque insidentibus polypisaliisque ani- malculis marinis, in act. angl. vol. 41. Ejusd. Opuscula subseciva, obser- SUR LES COQUILLES. 205 vationes miscellaneas de animalculis et plantis quibusdam marinis eorum- que ovariis et seminibus continentia. tom. 1, 2. Harlem, 1565. in-4. Beccarius. De Bononiensiarena qua- dam; ext. in act. Bonon. vol. 1. Bckmann. De reductione rerum fos- silium ad genera naturalia protypo- rum. ext. in nov. comm. Gott. tom. 21 9- Bellon. De la nature et de la diver- sité des poissons avec leurs portraits. Paris, 1555. in-8. Bergen. Classes conchyliorum. Mo- rimberg, 1560. in-4. Boccone. Recherches et observations naturelles touchant Le corail , la pierre étoilée , les pierres à figure de coquille, les cornes d’Ammon, l’astéroite, etc. Paris, 1650. in-12. Bônanni. Recreatio mentis et oculi in observatione animalium testaceo- Coquilles. V. 15 206 OUVRAGES rum curiosis naturæ inspectoribus ; centum additis testaceorum iconibus in Museo Kircheriano. Romæ, 1684. in-/4. Born. Index rerum naturalium mu- sei Cæsar vindobon. p. 1. testacea, 1980. fol. —Ejusdem index fossilium quæ col- legit et in classes ac ordines disposuit. Pragæ, 1775. in-8. Bourguet. Traité des Pétrifications. Paris, 1742. in-4. Brander. À dissert on the belemni- tes, in act. angl. vol. 48. —Ejusdem de fossilibus hautonien- sibus. Lond. 1566. in-4. Breyne. Dissert. phys. de Polytha- lamis, nova testaceorum classe, cui quædam præmittuntur de methodo te- stacea in classes et generadistribuendi, etc. Gedani, 199392. in-4. Bromell. Specimina lithographiæ SUR LES COQUILLES, 207 suecanæ , in act. litt. ups. vol. 2, 3. Brown. The civil and natural histo- ry of Jamaica, in three parts, etc. London, 1556. in-fol. Bruguière. Dictionnaire encyclopée dique, par ordre de matières, conte- nant les vers. Paris, 1792, chez Panc- Koucke, 2 vol. in-4. Le même. Tableau encyclopédique des trois règnes de la Nature, où sont figurés les vers. Paris, 1791, chez Panckoucke, 4 vol. in-4. Brunnich. Zoologiæ fundamenta , prælectionibus academicis accomo- data. Haw. et Lips. 1772. in-8. Bruyn. Relatio de ostreis petrefac- tis illustrata per Jac. Theod. Klein. in act. Angl. vol. 41. Buttner. Coxallographia subterra- nea, seu dissert. de corallis fossilibus, in specie de lapide corneo. Lipsiæ , 1714. in-4. 200 OUVRAGES Camelli. De conchyliis turbinatis , bivalvibus et univalvibus, etc. in act. angl. vol. 25. Camerarius. Epitome fossilium con- chyliorum uno lapis fustro. Ext. L. C. F cens. 9. Cartheuser. Rudimenta oryctogra- phiæ Viadrino-Francofurtanæ. Francf. ad Viad. 1555. in-8. Chemnitz.Neues systematischescon- chylien. Cabinet in Martini. Nurem- berg, 1580. Ejusd. Neues systematisches con- chilien Cabinet Forgesetz. Nuremberg, 1780. Columna. Tractatus de purpura ab animali testaceo fusa, deque hoc ipso animali et testaceis quibusdam rario- ribus aliis. Kiliæ, 1654. in-4. et ad- notationibus. J. D. Major. Costa. (Mendez da) À Letter onthose fossil figured stones caled belemnites, in act. angl. vol. 44. SUR LES COQUILLES. 209 Ejusd. Elemens of Conchyologie. London, 1750. in-8. Ejusd. Conchology or Nat. History of shells, anglais et français. Londres, 1770. in-8. Ejusd. Historia Naturalis testaceo- rum Britanniæ. En anglais et en fran- çais. London, 1578. in-4. Dargenville. L'Histoire Naturelle éclaircie dans une de ses parties prin- cipales, la Conchyliologie, qui traite des coquillages, augmentée de la Zoo- morphose ou représentation des ani- maux à coquilles. Paris, 15557. in-4. Le même. Conchyliologie ou His- toire Naturelle des coquilles, édit. nou- velle, beaucoup augmentée par M. Fa- vanne. Paris, 1772 et 1780, 2 vol. in-4. ouvrage incomplet. Le même. L'Histoire Naturelle éclaircie dans une de ses parties prin- cipales, lOryctologie, qui traite des X 210 OUVRAGES terres, des pierres, des minéraux et autres fossiles. Paris, 1755. in-4. Le même. Enumerationis fossilium, quæ in omnibus Galliæ provinciis re- periuntur, tentamina. Paris, 1551. in-8. Davila. Catalogue systématique et raisonné des curiosités de la nature et de l’art. Paris, 15657. in-8. Donati. Saggio della storia naturale marina dell” Adriatico. Venez. 1550. in-4. Le même en français. La Haye, 1508. in-4. Duhamel. Expériences sur la cou- leur de la pourpre. Mémoires de l’A- cadémie des Sciences, année 1758. Ehrhart. De belemnitis suivicis dis- sertatio, qua imprimis inobscuri hac- tenus fossilis naturam inquiritur. Lugd. Bat. 1524. in-4. Fabricius. (Othon) Fauna Grocu- SUR LES COQUILLES, DATE landica, systematice sistens animalia Groenlandæ occidentalis hactenus in- dagata, quodnomen specificum. Hafn. et Lips. 1580. in-8. F'aujas. Histoire des fossiles de la montagne de St.-Pierre de Maëstricht. Paris, chez Jeansen, an 8. in-4. Favanne, voyez Dargenville. Forskal. Descriptiones animalium , ovium, amphibiorum, piscium, in- sectorum, vermium, quæ in itinere orientali observavit. flavniæ, 1775. in-{4. Frisch. Musei Hoffmanniani petri- ficata et lapides. Halle, 1741. in-4. Geoffroy. Traité sommaire des co- quilles , tant fluviatiles que terrestres, qui se trouvent aux environs de Paris. 1705. in-1 Gesner. (Conrard) De piscibus et aquatilibus omnibus libelli tres novi. Tiguri, 1556, in-8. 212 OUVRAGES Le même, édition française. Paris, 1619. Gesner. (Joh. ) Dissert. phys. de petrificatorum differentiis et varia ori- gine. Ticuri, 1552. in-4. Ejusd Diss. phys. de petrificatorum variis originibus, præcipuarumque telluris mutationum testibus. T'iguri, 15900. in-4. Ginani. Opere postume nel quale si contengono testacei marini, palludosi et terrestri, dell’ Adriatic et del ter- torio di Ravena da lui observati e des- critti. Venezia, 1755 et 1557. 2 vol. in-folio. Gottwald. Musei Gottwaldiani tes-. taceorum, stellarum marinarum et coralliorum quæ supersunt tabulæ. Nurnberg, 1582. in-fol. Grew. Museum societatis reg. angl. London, 1681. Gualteri. Index testarum conchy- SUR LES COQUILLES. 215 liorum, quæ in ejusdem musæo ad- servantur et methodice distributa ex- hibentur tabulis 110. Florentiæ, 1744. fol. - Guettard. Mémoire sur les accidens des coquilles fossiles, comparés à ceux quiarrivent aux coquilles qu’on trouve maintenant dans la mer. Mémoires de l'Académie des Sciences de Paris, an- née 1790. Le même. Mémoires sur differentes parties des Sciences. Paris, 1570. in-4. Il y est question de coquilles fossiles. Hebenstreit. Dissertatio physica de ordinibus conchyliorum methodica ra- tione instituendis. Lips. 1728. in-4. Helbling. Beytrage per Kenntniss, neuer end seltener conchylien, aus ei- nigen Weiner sammlungen. in Praz. abh. vol. 4. Helwing. Lithographia Angerbur- Le à . . . /. gica. Regiomonti, 157157. in-4. 214 OUVRAGES Ejusd. Pars altera de lapidibus figu- ratis ad triplex regnum. Lips. 1720. in-{4. Herbigni. Dictionnaire d'Histoire Naturelle des coquilles. Paris, 1755. in-8. Hérissant. De la formation des oper- cules des coquilles. Mémoires de PA- cadémie des sciences, année 1765. Hupsch. Nouvelles découvertes de quelques testacés rares et inconnus, pour servir à l'Histoire naturelle de la basse Allemagne. Francf. et Leipz. 1771. in-8. Tmperasti. Historia Naturalis, lib 28. Coloniæ et Lips. 1695. Jussieu. Recherches physiques sur les pétrifications qui se trouvent en France. Mémoires de l’Académie des Sciences, année 1721. Kaemmerer. Die conchylien in ca- binette des herrn Erbprinzen von SUR LES COQUILLES. 21) Schwartzhourg rudolstadt. Rudoltz, 1786. in-8. Kalm. Dissert. de petrificatorum ortu. Abo, 1754. in-4. Kircher, voyez Bonnani. Klein. Sciagraphia lithologica cu- riosa. Gedani, 1740 Ejusd. Tentamen methodi ostraco- logicæ, etc. Lugd.-Bat. 1753. in-4. Ejusdem. Specimen descriptionis petrefactorum Gedanensium. Nuremb. 1770. fol. Knorr. Deliciæ naturæ selectæ. Nurnberg, 1754 — 1567. fol. Vom neuen ubersehen, verbessert und mit einer vorrede beigleitet. von J. Walch. Nurnberg, 1778. fol. ÆEjusd. Lapides ex celeberrimorum virorum sententia diluvii testes. Nurn- berg, 1750. in-folio. | Lamarck. Prodrome d’une nouvelle classification des coquilles : dans les 216 OUVRAGES mémoires de la Société d'Histoire Na- turelle de Paris. Baudouin, an 5. in-8°. Lemême. Système des animaux sans vertèbres. Paris, an 9. in-8, chez l’au- teur, au Muséum, et chez Verdière, quai des Augustins, n° 25 , où se trou- ve l’Histoire naturelle des Animaux sans vertèbres, par Lamarck ; 7 v.in-8, 55 f. Langius. Historiæ lapidum figura- torum Helvetiæ ejusque viciniæ. Ve- niliis, 1708. in-4. Ejusd.Tractatus de origine lapidum figuratorum in quo diffuse disseritur. etc. Lucernæ, 1509. in-4. Ejusd. Methodus nova et facilis tes- tacea marina plerasque in suas debitas classes, genera, et species distribuen- di. Lucernæ, 1722. in-4. Léhemann. Specimen oryctographiæ stara Russiensis et lacus Ilmen. nov. act. petrop. vol. 15. Lerch. Diss. sistens oryctographiam halensem. Hale, Magd. 1730. in-4. SUR LES COQUILLES, 27 Linné. Systema Naturæ ed. Gme- lini. Lipsiæ, 1788. in-8. Ejusd. Amcænitates acad. Lugd.- Bat., Holm et Herlang, 1540—19785. Ejusd. Mus. tessinianum. Holmiæ, 1705. in-fol. Ejusd. Museum S. R. M. Ludovicæ Ulricæ, reginæ Suec. desc. Holmiæ , 1704. in-8. Lister. Historiæ animaliumfangli- cæ. Lond. 1678. in-4. | Ejusd. Historiæ seu synopsis me- thodicæ conchyliorum, libri 4. Lon- don, 1685 et 10688. Ejusd. Exercitatio anatomica, in qua de cochleis maxime terrestris et limacibus agitur. Lond. 1684. in-8. Ejusd. Exercitatio anatomica alte- ra, in qua maxime de buccinis fluvia- tilibus et marinis agitur. Lond. 1695. in-8. Ejusd. Exercitatio anatomica tertia Coquilles. V. 19 210 OUVRAGES des conchyliis bivalvibus utriusque aquæ. London, 1696. in-4. Major, voyez Columna. Margrave, voyez Pison. Marsigli. Description du Danube. La Haye, 1544. in-fol. édit. lat. Hagæ Corm et Amst. 1726. fol. Ejusd. Hist. phys. de la mer. 4mst. 1725. in-fol. Edit. ital. Wenizia, 111. in-4. © Martini. Neues systematisches con- chylien cabinet. Nurnberg, 1769 — 17706. in-4. Martyn. Universal conchyology. London, 1781. in-fol. Mery. Remarques sur la moule des étangs. Mémoires de l’Académie des Sciences, 1710. Meuschen. Conchyliologische brief. in nat. Forsch. 13. Mohering. Mytulorum quorumdam yenenum, Bramæ, 1742. SUR LES COQUILLES, 219 Molina. Saggio sulla storia naturale del Chili. Bologna , 1582, in-8. Monti. De testaceis quibusdam fos- silibus achate plenis, de ostreo fossili, de balanibus fossilibus , de quadam ba- lanorum congerie. In acta Bonon. vol. 2 et 3. Muller. (Oth. Fred.) Vermium ter- restrium et fluviatilum succincta his- toria. Havniæ et Lips. 1773. in-4. Ejusd. Zoologiæ danicæ prodro- mus. Jfavnicæ, 15066 ; et Icones, 1579. Ejusd. Zoologia danica. Havniæ et Lipsiæ , 1559. in-4. Ejusd. Observations sur la repro- duction des têtes de limaçons. Jour- nal de Phys. 1758. Murray. (Adolph.) Fundamenta testacologiæ. Ups. 1771. in-4. Mylius. Memorabilia Saxoniæ sub- terraneæ. Leipz. 1720. in-4. Nicolson. Essai sur l'Histoire Natu- 220 OUVRAGES relle de Saint-Domingue. Paris, 1506. in-8. Olearius. ( Adam } Gottorfische Kunstkammer Worinneen alterhand ungemeine sachen, sotheils die natur theils kunstiiche hand hervogebracht, etc. Schelswig, 1666. in-4. 3 > Pallas. Miscellanea zoologica. Ha- gæ Com. 1566. in-4. Ejusd. Elenchus zoophytorum, sis- tens generum adumbrationes genera- liores et specierum cognitarum suc- cinctas descriptiones. Hagæ Com. 1566. in-8. Ejusd. Spicilegia zoologica. Fasci- culos decem. Berolini, 1574. in-4. Parson. Lettre sur la formation des coraux et coralines. Act. angl. vol. 47. Passeri. Dissert. de Petrificatis agri eronensis. Venitiis, 1755. in-12. Peyrouse. (Picot de la) Description de plusieurs espèces nouvelles d’or- SUR LES COQUILLES, 22t thocératites et d’ostracites. ÆErlang, 1781. Pennant. British zoology. London , 1777. in-8. Petiver. Musei centuriæ decem ra- riora naturæ continentes, nimirum animalia, fossilia, ete. London, 1605 —1707. in-8. Ejusd. Gazophylacii naturæ et artis decades decem. Zondon, 1502, 15053. Ejusd. Aquatilium animalium Am- boinæ iconis etnomina. London,1515. in-fol. Peysonel. Traité du corail, extrait des Transactions philosophiques. Zon- dres, 1590. in-12. Pison. Historiæ rerum naturalium Brasiliæ. Amstelod. 1648. fol. Plancus. De conchis minus notis in littore ariminiensi. Wenetl. 1539. in-4. Plinius, Historia naturalis .Ed. Pa- r'ISUS, 222 OUVRAGES Poupart. Mémoires sur les coquil- lages. Mémoires de l’Académie des Sciences, année 1700. Ray. Philosophicalletters, etc. Lon- don, 1718. in-8. Réaumur. De la formation et de l’ac- croissement des coquilles. Mémoires de l’Académie des Sciences, année 1709. Le même. Ynsecte des limaçons. Ed. 1710. Le méme. Du mouvement progres- sif de quelques coquillages. Zd. 1710 — 1712. Le même. Des différentes manières dont plusieurs espèces d'animaux de mer s’attachentaux pierres, ou les uns aux autres. {d. 1711. Le même. Découverte d’une nou- velle teinture de pourpre. /d. 1711. Le même. Observations sur la pinne marine et sur les perles. Zd. 1715. SUR LES COQUILLES. 225 Lemême. Remarques sur les coquil- les fossiles de la Touraine. [d. 1520. Le même. Des merveilles des dails et de la lumière qu’ils répandent. Zd. 1723. Le même. Observations sur la pro- duction du corail. {d. 1727. - Regenfus. Recueil de coquillages, de limacons, de crustacés, etc. Ko- penh. 1758. 1758. in-fol. Reinhard. De orthoceratitis. Mek- lembourg. in act. mog. tom. 1. Reiselius. De limace in ovo. in Mis- cel. Curi. 1699. 1700. Reiskius. Exercitatio historico-phy- sica de cornu hammonis. in Miscel. Cur. 1688. Retzius. Indelning til djur Rikel ester. Slockh. 1552. in-8. Richter. Programma de purpure an- tiquo. Gotting. 1541. in-4. Relter. Epistolica historico-physic 524 OUVRAGES oryctographiæ Goslariensis. Helmsta- dit, 1793. in-h. Ejusd. Schediasma de nucis Marga- ceis. vulgo. Mergelnusse. in act. ephis. med. vol. 6. Rondelet. Mistoire des poissons. Lyon, 1558. in-4. Rumphius. Thesaurus cochlearum , concharum, conchyliorum et minera- lium. Lugd. Bat. 1711. in-fol. Ejusd. De unguibus odoratis, mu- rice , etc. in Misc. Cur. 1684. Ejusd. De ovo marino, porcellanis, etc. d. an. 1686. Ejusd. De nautilo velificante, etc. Id. an. 1688. Ruysch. (Henry) Theatrum univer- sale omnium animalium, piscium, etc. quod olim sub nomine Jonstoni histo- ria naturalis prodiit. Amstel. 1718. in-fol. Sauvages, Mémoires sur différentes SUR LES COQUILLES. ! 22) pétrifications. Mémoires de l’Acadé- mie des Sciences, an. 17459. Le même. Mémoire contenant des observations de lithologie. Zdem an 1546. Scheuchzer. Specimenlithologiæ Hel- veticæ curiosæ. T'iguri, 1502. in-8. Ejusd. Herbarium diluvianum. T'i- guri, 1709. in-fol. Ejusd. Meteorologia et oryctogra- phia Helvetica. Zurich, 1718. in-4. Ejusd. Physica sacraillustrata. Aug. Vind. et Uluræ, 1755. Schreber. Lithographia halensis. Ha- læ , 1759. in-8. Schroeter. Versuch einer systematis- chen abhandlung uber der conchylien una thangelstedt. Berlin, 1571. in-8. Ejusd. Journal fur die liebhaber, 177/4—1780. Ejusd. Wollstandige enleistung in die Kemetniss andGeshichte der steine 226 OUVRAGES und vesteinerungen. Altembourg, 1554 et 1784. in-4. Ejusd. Geschichte der flusconchy- lien, vorzuglich in den thuringischen Wasseren. Hall. 1559. in-4. Ejusd. Einleitung in die conchy- lienkeuntnis snach Linne. Hall, 1783 et 1794. Schutte. Oryctographia Jenensis. Nipsiæ et Suzati, 1720. in-8. Séba. Locupletissimi rerum natura- lium thesauri accurata descriptio, etc. Amstelod, 1554. 1565. fol. Swerikenfeld. Stirpium et fossilium Silesiæ catalogus. Zipsiæ , 1600. in-4. Sellius. Historia naturalis teredinis, etc. Trajecti ad Ren. 1753. in-4. Sloane. À voyage to the Island , Ma- dera, Barbados, etc. London, 1505. 1729. in-fol. Soldani. Saggio orittografico, owe- ro osservazioni sopra latere nautiliche SUR LES COQUILLES. 227 ad ammonitiche della Toscana, etc. Sienne, 1780. in-4. Spada. Dissertazione di petrificati corpori marini antidiluviani. Wéronne, 1797. in-{4. Splenger. Der Islandisch oskabiorn. In Berlin beschaft, 1°. Ejusd. Abhandlung von den con- chylien der sudsce uberhaupt und. einige neue arten der selben ins be- sondere in Naturf. 9. - Valentin. Museum museorum. Franck. 1704. 1714. fol. Ejusd. Amphitheatrum zootomi- cum. Franck. et Gissæ. 1720. fol. V'alentyn. Beschryving van ond en nieuw ostiendien. Amst. 1724—1726. fol, V'alisnieri. Osservazioni di corpi Marini che su monti si trovano della loro origine, etc. Venezia, 1721. in-4. Vogel. De inscrustato agri Gotten- 3286 OUVRAGES SUR LES COQ. gensis, commentatio physico-chemica. Gotting, 1750. in-8. V'olkmann. Silesia subterranea. Zeip. zig, 1720. in“. Walch. Das steinreich systematisch entworfen, Hall. 17062. in-8. ÆEjusd. Dissertationes in naturfors- cher. Walker. Testacea minuta rariora, nuperrime detecta in arena littoris : ) ; sandvicensis. London, 158%. in-4. WW oodward. Fossils of alls kinds di- gested into a method suitable to their- mutual relation an affinity. London, 1728. in-8. Wormius. Museum Wormianum. Tugd. Bat. 1655. fol. Zanichelli. Enumeratio rerum na- turalium quæ in museo zanichelliano asservantur. Venitiis, 1750. in-4. Fin des Ouvrayes sur les Coquilles. | ÿ % PENSE. RCE à LA à RE