1^^ V 1- ^ '^> c,>^^ % -^^ v^i t). o. <<-. Vr ^V ^^ >. ^ $^' <^^ ^A u >- % crustacés et des insectes^ donna aux Coléoptères de sa sixième famille le nom de Malacodcrmes , à peu près synonyme de celui d'Apalylres , et il composa celte famille des mêmes éléments que la quinzième de son Précis, moins le genre Tillus^ rejeté parmi les Clairones. 1806, Deux ans plus lard, dans le tome premier de son Gênera., l'entomologiste de Biives augmenta sa ÎAm'iWQ àes Malacodcrmes , de deux coupes nouvelles, celles de Dascillus et d'Elodes., qui pour nous constitueront une famille particulière, et il séparait des Cantharis ou Tdcphorus des auteurs, sous le nom de .Ualtliinus , de petites espèces, à élytres raccourcies, à dernier article des palpes ovale et aigu, et dont l'une d'elles constituait le genre Necydalis de Geoffroy. Latreille, dans ce nouvel ouvrage, donnait à sa famille des Malaco- dcrmes^ devenue la cinquième, de la sixième qu'elle était auparavant, les caractères suivants : Quatre palpes, enfouies Qlifortncs ou sclacées , le plus souvent soit peclinces ou dentées, soit à arlicles cylindriques ou coniques. Tête le plus souvent infléchie ou penchée, enfoncée jusqu'aux yeux dans le prolhorax , ou cachée par ce dernier. Prothorax plus ou moins plan, semicirculaire ou presque carré. Corps le plus souvent mou. Lèvre nue ou avec un menton très-court, mou. Mâchoires membraneuses, molles. Palpes maxillaires souvent grands, saillants et plus gros vers rexlrémité ou filiformes. Il la divisait ainsi qu'il suit : A. Tarses à pénultième article bifide. B. Palpes maxillaires filiformes, à dernier article subcylindrique. Corps ovale ou subhémisphérique, à dos convexe. Dascillus , Elodes. BB. Palpes maxillaires plus épais au moins à l'exlrémité ; à dernier article subovale, sublriangulaire ou sécuriforrae. Corps oblong, àdos planiusculc. C. Mandibules écliancrées ou bidenlées à l'extrémité. Dr il us. ce. Mandibules (très-aigucs) ni écliancrées , ni bidentées <à rexlré- mité. D. Antennes très-rapprochées ou presque contiguës à la base; à arlicles souvent comprimés. Lycus , Omalisus, Lampyris. 14 MOLLlPEXt^ES. DD. Anlennes distantes à la base; à articles peu ou point com- primés, le plus souvent allonges, cylindriques. Telephorus y Molthinus. AA. Tarses à pénultième article non bifide. E. Palpes maxillaires peu différents des labiaux sous le rapport de la longueur. Mandibules ni courtes, ni épaisses Melyris , Zijgia, Dasijtes , Malachius. EE. Palpes maxillaires beaucoup plus longs que les labiaux, visible- ment plus épais versTcxlrcmitc. Mandibules courtes, épaisses. Ilijlecoetus , Lymexylon. Dans ce nouveau travail, Latreille établissait, dans plusieurs genres, des divisions qui sont devenues plus tard la base de nouvelles coupes génériques. Ainsi, les Elodes étaient partagés en deux sections : 1"^ pieds postérieurs non sauteurs; 2° pieds postérieurs sauteurs. Ainsi, les Lyciis étaient divisés en deux catégories : l'' ceux dont les élytres sont dilatées et beaucoup plus larges vers Vextrémilé ; 2^^ ceux dont les élytres sont de largeur presque égale. Ainsi encore , les Lampyris étaient séparés en deux coupes : 1^ à thorax semicirculaire^ cachant complètement la tête : 2" à thorax en carré transversal , ne ca- chant pas la tcle en avant. 1806. Duméril, dans sa Zoologie analytique , composa sa famille des Mollipennes ou Apalytres des Coléoptères pentamères à élytres molles; à corselet plat; à anlennes filiformes , variables. 11 donnait, des genres la composant, le tableau suivant : CEiMlES. a. Corselet semicirculaire, cachant la léte. 5. Lampyre. aa. Corselet carré, b. Antennes dentelées, c. Antennes dentelées en peigne, d. Corps allongé , déprimé. e. Bord postérieur du corselet à deux dents. 3. Omahjse. 66. Bord postérieur du corselet rond, f. Bord postérieur du corselet bordé. 2. Lyqiie. ff. Bord postérieur du corselet non bordé. 1. Drile. dd. Corps ovale, convexe. A. Mélyre. ce. Antcnn. dentelées à demi. Vésicules rétractiles. G. Malac/iie. bb. Antennes simples, g. Anneaux du ventre plissés en papilles. 7. Téléphore. ^^. Anneaux du ventre non plissés. 8. Cyphon. iNTtionucTiON. — Historique. 15 1808. Gyllenhal , dans le premier voliinic de ses //J5cc/a succica ^ admettait la famille des Malacodermes du Gcnera de Latreille; mais en donnant aux Dascilles et aux Elodcs de cet auteur les noms d'Alopa et de Cypiion, appliques postérieurement à ces mêmes insectes par son compatriote PaykuU; et sans admettre le genre Malthinus de lécrivain français, il en constituait la seconde section de la première famille de ses Caidharis^ comprenant les espèces à éljlres noires, et il reje- tait dans une seconde famille celles dont les élytres sont pâles. Gyl- lenhal, d'ailleurs, en marchant sur les traces de Paykull, apporta dans ses descriptions une perfection qui le fera toujours proposer pour modèle. Latreille, dans ses Considéralions sur l'ordre naturel des Crustacés., des Arachnides et des Insectes., étendit encore les limites de sa famille des Malacodeumes, redevenue la sixième de ses Coléoptères penla- mères. Voici les principales bases des divisions établies pour la distinction des genres : A. Mandibules lerniinées en pointe aigaë, sans dcliancrure, B. Palpes Oliforracs; corps arque. Uammonius (-1), Cebrio, Dascillus, Elodes. BB. Talpes maxillaires au moins plus gros à leur extrémité; corps très- déprimé, plan; (pénullième article dos larses bilobé dans tous). C. Antennes très-rapprocliées à leur base; palpes maxillaires beaucoup plus longs que les labiaux. Lycus, Omalisus, Lamptjris. ce. Antennes écartées à leur base; palpes maxillaires n'étant pas beau- coup plus longs que les labiaux. l'elephoïus, Malthinus. AA. Mandibules refendues à la pointe. D. Talpes flliforraes; (corps étroit, déprimé, rarement ovale ; articles des tarses entiers). E. Point de vésicules rélracliles sur les côlcs du corps. Zygia, Mel/jris, Dasyfes. (1) Fondé sur la ? du Cebrio giyas. IG MOLLiPEKNES. EE. Des vésicules rétracliles sur les eôlés du corps. I\Ialachhis. DD. Palpes maxillaires au moins plus gros vers leur exlrcmilé. F. Pénullième arliclc des tarses bilobé» Dr Uns. FF. Arlielcs des tarses entiers ; (corps cylindrique ; lôte globu- leuse). Njjlecœtus, Li/mejcylon, 1812. Lamarck, dans V Extrait du cours de Zoologie au Muséum d'Histoire naturelle sur les animaux sans vertèbres, établissait sa famille des TÉLÉPiioRiENS, correspondant à peu près à celle des Malacodeumes de Lalrcille. Elle comprenait les Coléoptères pentamères à Antennes filiformes ou moniliformes. Quatre palpes. El^tres recouvrant en totalité ou en majeure partie l'abdomen -, molles. Ces insectes avaient pour caractères divisionaires : a. Mandibules entières à leur pointe. {TélépJiore, Lampyre, Lijcus, Omalise\ aa. Mandibules fendues ou bifides à leur pointe. {Malachie, Melyre, Lymexyle, Drile) . 1817. Le même auteur, dans son Histoire naturelle des animaux sans vertèbres^ constituait deux familles à l'aide des Télèphoriens de son ou- vrage précédent. Les espèces à mandibules entières à leur pointe et sans dentelure au dessons, conservèrent seules la dénomination primitive : les autres furent des Mélyridcs. Les ïéléphoriens furent divisés ainsi qu'il suit : a. Palpes filiformes ; ils ne sont pas plus gros à leur extrémité. b. Tous les articles des tarses entiers. Cebrlon. bb. Pénullième article des tarses bilobé. Dascille, Elode, Scirte, Rhipicère. aa. Palpes plus gros <à leur extrémité, au moins les maxillaires, c. Antennes très-rapprochécs àleurbase. Les palpes maxillaires beau- coup plus longs que les labiaux. INTRODUCTION — Uisloriquc. 17 d. Icte en partie ou enlièrement cachée sous le corselet. Lampyre, Lycus. (kl. Tôle en grande partie saillante hors du corselet. Orna lise. ce. Antennes écartées à leur base. Les palpes maxillaires à peine plus longs que les labiaux. Téléphore, Malthine. Les Mélyridcs à mandibules fendues à leur pointe ou munies d'une dent au dessous, comprirent avec les aulres Malacode7ines de Latreille les genres Scydmène et Clairon. 1817. Latreille, dans le Règne animal de Cuvier, remaniait dune manière nouvelle sa classification des Coléoptères. La troisième fa- mille, ou celle des Serricornes, composée d'insectes ayant seulement quatre palpes, les antennes en forme de fil ou de soie, mais ordinai- rement dentées en scie, en peigne ou en panache, du moins dans les cj^, fut divisée en sept Tribus. La troisième ou celle des Cébrionites, comprit les genres Cebrio, Hammonia, Wiipicera, Dascillus , Elodes, Sciries, qui restent étrangers à nos Mollipennes. La quatrième ou celle des Lampyrides, distinguée de la précédente l)ar les palpes maxillaires au moins plus'gros à l'extrémité, et parle corps droit et déprimé, fut répartie dans les genres suivants : a. Antennes très rapprochées à leur base ; palpes maxillaires beaucoup plus longs que les labiaux ; bouche très-petite. Lycus, Omalise, Lampyre. aa. Antennes écartées entre elles à leur base ; palpes maxillaires pas beau- coup plus longs que les labiaux. Téléphore, Malt/il ne. La cinquième Tribu ou celle des Mélyridcs., distincte de la précé- dente par les mandibules , soit écbancrées ou fendues à leur extré- mité , soit munies d'une dentelure sous leur pointe ; par leur tête s'enfonçant dans le corselet et ayant une forme ovale ; par les palpes maxillaires terminés par un article rétréci vers l'extrémité et s'avan- (jant au de là de la bouche, etc., comprit les genres Mélyre (auquel il réunissait celui de Zygie., Dasyie., Malachie et Drile. Il suivit les mêmes dispositions dans le Nouveau Diclionnaire d'His- toire naturelle. 1821. Dejean, dans son Catalogue des Coléoptères., renferma dans sa famille des î\lALACODEnaiEs les genres suivants : Cyplion, Scyrtes, Eubria, 18 MOLLIPEN.NtS. I\/yclaeus, Lycus, Omaîisiis^ Lampyris^ Cantharis, Silis^ Malihinm^ Mala- chius^ Dasytcs, Drilus^ Zygia. 11 laissait ainsi, avec les Lampyiudes de Lalreille, une partie des Cébrionites de ce dernier, et introduisait deux coupes nouvelles, mentionnées aussi dans le Catalogue de Dahl, Coleoptera und Lepidoptcra : celle d'Eubria, indiquée par Ziegler, pour démembrer les Elodes de Lalreille, et celle de Silis, signalée par Wégerle, et ayant pour base deux espèces de Cantharis de Fabricius. 1821. La même année Fischer de Waldlieim , dans son Enlomo- graphie rhulénienne ^ indiquait, aux dépens du genre Tclephorus , une nouvelle coupe générique sous le nom de Podabrus. 1825. Lalreille, dans ses Familles naturelles du Règne animal, conserva encore le nom de Serricornes aux Coléoptères pentamères de la troisième famille; mais il la partagea en deux grandes sections: •1° les Sternoxes, ayant la tête engagée verticalement dans le corselet jusqu'aux yeux; le préslernum dilaté aux deux extrémités: en devant, en forme de mentonnière : au bout opposé^ en pointe ou en forme de corne: 2° les Malacodermcs, ayant la tête basse ou Irès-inclinée, entièrement découverte en dessous ou point cachée par une saillie du présternum : celui-ci, non prolongé notablement en pointe ou en forme de corne, à son extrémité postérieure. Les 5/er»oj;cs comprirent deux tribus : les Buprestides et les Elalé- rides : les Malacodermes en renfermèrent six aulres ; les Cébrionites, les Lampyrides, les Mélyrides , les Clairones , les Lime bois et les Ptiniores. Les Lampyj'ides f la seule tribu se rattachant à nos MoUipcnnes , subit seulement quelques modifications dans la disposition des genres. Les Lampyrides à antennes Irès-rapprochées à leur base, compri- rent les genres Lycus , Omalise, Lampyre. Les aulres, à antennes séparées à la base par un écart notable , ceux des Drile, Télèphore. Malthine. 1829. Dans la deuxième édition du Règne animal de Cuvier , le même écrivain divisa sa famille des Serricornes eh trois sections: les Slcrnoxcs, le? Malacodermes , et les Lime-bois ou Xyloirogues. Les Malacodekm!:s comprirent les tribus des Cébrionites, Lampyrides, Mélyrides^ Clairones et Ptiniores. Les Lampyrides s'enrichirent de doux genres nouveaux : l'illustre professeur réserva le nom de Lycus aux espèces, toutes exotiques, ayant le museau aussi long ou plus loisg que la portion de la tête qui le précède, et dont les antennes sont en scie. Les autres espèce iNTaoDUGTiON. — Histoilquc . 19 de celle coupe démembrée, à museau Irès-coiirt, h antennes com- primées, à articles intermédiaires des tarses en forme de cœur ren- versé, reçurent le nom générique de Dictyoptcra. Il caractérisa par un corselet échancré de chaque côté poslérieure- mont, les espèces indiquées par Mégerle sous le nom de Silis, et détachées des Caiilharis de Fabricius. 1829, Le système larsal inventé par Geoirroy et propagé, principa- lement en France par Olivier, Duméril et Latreille, commença à être attaqué dans le Guide lo an Arrangement of brilish Insects de M. Curlis, et dans le Systematic Catalogue of british Insects de Sle- phens. 1830. Ce dernier, dans ses flhislrations of british Entomology^ com- posa la 3'ii" section de ses Coléoptères, d'insectes d'un aspect Irès- dilTérent, comme Fauteur le reconnaît lui-même, mais possédant tous ; Quatre palpes seulement; n'ayant pas la tôle avancée en forme do rostre; à tarses penlamères chez presque tous 5 à antennes très-diverses. Cette section était partagée elle-même en plusieurs groupes ; le 4'^i6, correspondant en partie auxMalacodermes de Lalreille, fuldivisc en plusieurs familles. a. Antennes filiformes ou sélacées. b. Pénullième article des tarses bifide, c. Palpes maxillaires filiformes, d. Palpes labiaux non fourchus. dd. Palpes labiaux fourchus, ce. Palpes maxillaires plus épais à l'exlrérailé, e. Antennes très-rapprochées à la base, ee. Antennes non rapprochées à la base. bb. Pénultième article des tarses non bifide. f. Antennes écartées à la base. ff. Antennes rapprochées h la base, aa. Antennes plus épaisses ;\ l'exlromilé. g. Avec les trois derniers atliclcs subitement plus longs. gg, A dernier article plus grand, aaa. Antennes terminées par un boulon presque solide. rAMlLLES. Eëbrionides. Cyphonides. Lamptjrides. Téléphorides. Mélijrides. P tin ides. Tillides. Dostrichides, 50 mollipi\m;3. Les Lampyrides et les Tcléphorides dont nous avons seulement à nous occuper, furent respectivement divisés de la manière sui- vante : Lami'Yuides. genres. a. Mandibules bidenl»5es à l'exlrémilé. Drilus. aa. Mandibules entières. b. Tèle cacbée sous le prolliorax. Lampyris. bb. Tète saillante. Lijcus. TÉtLPIIOUlDlZS. a. Élj'lres couvrant tout l'abdomen. Telephorus aa. Élylrcs courtes, ne couvrant pas tout l'abdomen. Malthinxis. 1830. La même année Eschscholtz, dans le Bulletin de la Société Impériale des naturalistes de Moscou, sépara des autres Tèléphores sous le nom générique de Rhagonycha^ les espèces ayant chacune des branches des ongles bifide à l'extrémité. 1833. M. Laporte, dans son Esmi d'une Révision du genre Lampyre, publiée dans le second volume des Annales de la Société Enlomolo- gique de France., établissait, dans le genre primitif, un grand nombre de coupes, parmi lesquelles nous nous bornerons à citer les trois sui- vantes, les seules relatives aux insectes de France. SOUS-CENKES. aa. Espèce à J aptères ou n'ayant que des moignons d'é- lytres. Lampyris. aa. Espèces à J ayant des èlylres semblables à celle des ç/'. b. Élylres beaucoup plus courtes que l'abdomen. P/iosphaenus. bb. Élylres à peu près de la longueur de l'abdomen. ïclc entièrement découverte. Luclola. Cette classification, malheureusement, présente un vice radical, celui de fonder des caractères surl'un des sexes seulement; ensecond lieu, elle n'est pas juste dans toutes ses parties; le Lampyris hemipiera sur lequel est fondé le genre Phosphncnus , rentre dans la catégorie des espèces cà ^ ayant desélytres nulles ou rudimentaires, comme l'avait déjà remarqué, dès longtemps, L. Ph. W. J. Millier. 1833. La même année, le comte Dejean, dans la nouvelle édition de son Catalogue de Coléoptères^ indiquait, sous le nom de Lygistoplerus. ixTiioriUGTiON. — Historique. 21 une coupe nouvelle, démembrée de celle des Dictyoplères de Latrellle,et servant à faire Iransilionà celle des Lycus de ce dernier auteur. Le comte Dejean signalait aussi deux autres genres : celui de Gcopyris^ identique avec celui de Pliosphacnus^ et celui de Colopliolia ^ analogua à celui de Luciola, de M. de Laporte. 1837. Dans la dernière édition de son Catalogue, le célèbre ento- mologiste parisien n'apporta aucune modification à la classification de nos Mollipcnncs. 1838. Dans le Tableau synoptique des Lycides qui se rencontrent aux environs de Lyoji, esquisse publiée dans le tome premier des /I?nja/cs (/es sciences physiques^ publiées par la Société d'agriculture de Lyon, et re- produit dernièrement dans le ll^ caliier de nos Opuscules, nous avions divisé, comme suit, ce petit groupe de Coléoptères : a. Bouclie prolongée en un petit museau. (El y 1res non ré- ticulées). Lygistopterus. aa. Bouclie sans museau sensible. b. Troisième article des antennes plus grand que la moi- tié du suivant, souvent aussi long que lui. (Elyires en réseau.) Dicdjopterus. bb. Deuxième et troisième articles des antennes égaux : le troisième plus petit que la moitié du suivant. c. Articles intermédiaires dos tarses triangulaires ou en forme de cœur renversé. (Elytres en réseau.) J'ijropterus. ce. Articles intermédiaires des tarses cylindriques. CElylres presque en réseau.) Omalisus. 1858. La même année, dans le tome cinquième de V Entomologie aï Magazin^ Î\L Newman donna les caractères suivants du genre Eros , caractères qui ne conviennent pas tous aux Dietyoptèrcs de Dejean. Caput prothorace vix angustius, sub protliorace haud omnino re- conditur; antennœ dimidiocorporis manifeste breviores; 11-arlicula- tae neque serratse , neque llabellatae , articulus secundus brevis , caeteri médiocres, longitudine subîequales; protborax fere quadratus, antice rotundatus, postice Iruncatus , angulis posticis acutis; elytra linearia, carinala. Ce genre eut pour type le Lycus humeralis Fabr. de la Caroline. 1839 i\L Westwood,dans son Introduction to the modem Classification of Insects, donnsi AiiK Malacoderiues de L'Ureille le nom d'Afwsternesy 22 M0I.LIPENKE5, parce qu'ils n'ont pas, comme les Slernoxes,le men ton avancé en forme de mentonnière. Il les divisa en cinq lamiUes-.lesCcbrionidcg^ lesCypho- iiidcs , les Lampyrides, les Téléphorides et les Mclyrides. Il formula le» caractères du genre Podabrus indiqué par Fischer de Waldheim (1821), 1839. Slephens, dans son Manual, adoptait, au contraire, pour le quatrième groupe de sa troisième section des Coléoptères, le nom de Malacodermcs, donné par l'illustre professeur de Paiis ; et il continua îi les diviser en familles, sur les mêmes hases que dans les llluslra- lions. 1840. M. de Castelnau, dans son Histoire iialurelle des insectes^ com- posait la S""^ famille (') de ses Coléoptères, des âlalacodeiines de La- Ireille, famille dans laquelle il faisait rentrer les Xylotrogues de cet auteur. La deuxième tribu, ou celle des Lampyrides^ fut partagée en trois groupes ; Lycusites. Antennes Irès-rapprochées à la base. Tôle découverte. Yeu.x petits. Point de segments abdominaux pliosphorescenls. g. Dictijoptera, Lycus, Omalisus. Lampyj'/fcs. Anlemies très rapprochées à la base. Tôle cachée en loul ou en partie. Yeux Ires-grands, dans les ^. Des segments abdominaux phos- pliorcscenls. g. Phosphaenus, Lampyris, Luciola. Télép/iorUes. Antennes séparées à la base par un écart notable. Tête découverte. Yeux assez grands. Point de segments abdominaux phosphores- cents. g. Drilu.f, Telejihorus, Silis, Malthinus. 1841. M. Blanchard, dans son Histoire des Insectes, dédaignant le sys- tème tarsal, divisait les Coléoptères en vingt cinq tribus, en prenant pour hase principale la conformation des antennes. La quatorzième Irihu ou celle des Lampyriens avait pour caractères : Antennes filiformes ou dentées. Tarses toujours de cinq articles. Corselet large, plus ou moins avancé sur la tète. Elle se partageait en deux familles : \o Lnmpyrides. Palpes rendes vers Texlrémilé. Mandibules très-petites. Corps plan, de consistance peu solide. (1) On a imprimé par erreur la deuxième famille. ixTP.ODiCTiON. — Historique. 2'» 2o Cébrionîdes Palpes non renfles vers le boul. Mandibules terminées en pointe simple. Corps plus ou moins convexe, de consistance assez solide. Les premiers, qui se rapporlenl seuls à nos IlloUipcnncs^ cla'ieni divisés en cinq groupes ; 1" Malachites ( étrangers à notre tribu ). 2" Téléphorites Antennes filiformes ou en dents de scie. Corselet largo, plus ou moins avancé sur la tète. Palpes maxillaires très-courts. G. Téléphore, Sitis, Matttiine. 3° Drilites. Antennes en dents de scie. Corselet large, ne s'avançant pas sur la tète. $ aptère. G. Dritus. 40 Lampijrites. Antennes filiformes ou cndentsde scie. Corselet en lorme de bouclier, cachant presque toujours la tète. Palpes maxillaires beaucoup plus longs que les labiaux. G. Luciota, Lampijris, PhospJiaenus. o" Lijcites. Antennes filiformes ou comprimées cl en dents de scie, très- rapprucliées à leur base. Tôle toujours découverte. G. Omatisiis, Dictijoptera. 18Z|5. La même année, dans ses Gatlungen der deutschen Kaefcr- Fauna^M. L. Recltenbaclieriucli([uait, d'après sa méthode analytique, les moyens de reconnaître nos Mollipennes : Élytrcs entières. Tarses postérieurs de cinq articles. Un palpe à chaque mâchoire. Antennes filiformes ou sélacces, dentées ou pectinées. Prosternum sans mentonnière. Mésoslernum sans cavité. Ongles sans appendice mem- braneux. Avant-dernier article des tarses bilobé ou fendu. Corps allongé, étroit. Élylres n'embrassant pas les côtés du ventre, non convexement décli- ves à l'extrémité, molles, parcheminées. Il constituait deux familles avec les inseeles présentant ces carac- tère a. Tèle plus ou moins cachée sous le prothorax. Antennes souvent dentées. Lompyrides. aa. Tèle avancée. Antennes jamais dentées. Télép/iorides. î MOLLIPBNNES. La première famille fui divisée ainsi qu'il suit : a. Tôle enlièrcmenl cachée sous le prolliorax qui esl ar- rondi en devant. p. Dernier arlicle des palpes presque triangulaire. Elylres du ç^ beaucoup plus courtes que l'abdomen. fjp. Dernier article des palpes en alêne. Éljtres du ^ aussi longues que l'abdomen. aa Tète enfoncée jusqu'aux yeux dans le prolliorax qui est tronqué en devant. 7. Bouclie avancée en forme de museau. 77. Rouelle non avancée en forme de museau. ^. Deuxième et troisième articles des antennes pres- que égaux en grosseur et beaucoup plus petits que les suivants. ^5'. Troisième article des antennes plus grand que le deuxième. s. Dernier article des palpes sécuriforme. Antennes comprimées, à peine dentées. li. Dernier article des palpes ovalaire, tronque. Antennes fortement dentées. CEiNRCS. Phosphaenus. Lampyris. Lyr/istopterus. I I orna li sus Dictyoptcrvs. Drilus, La seconde ou celle des Téléphorides se composa des genres sui- vants : Giii\nns. a. Protliorax offrant, de chaque côlé, près des angles posté- rieurs une profonde entaille. Silis. aa Prothorax non entaillé. b Elytres couvrant entièrement le ventre et les ailes. Dernier article des palpes maxillaires sécuriforme. c. Ongles divisés chacun en deux dents plus ou moins égales. Podabrus. ce. Ongles simples, ou seulement munis à la hase de l'un d'eux d'une dent qui n'atteint pas la moitié de Tongle. Téléphones. bb. Elytres visiblement plus courtes que l'abdomen , dépassant de beaucoup les elytres. Dernier article des palpes maxillaires ovalaire , un peu rétréci en pointe à l'extrémité. . Malihinus- iNTaoDUCTioN. — Hisiori(juc. 25 -1847. Erichson, dans son Conspeclus C) (^cs Coléoptères du Pérou ^ publié dans le treizièaîe volume des Archives éditées d'abord par Wicgmann (-) et continuées par lui , répartit nos Moilipennes dans trois familles, celles des Lnmpyridcs , des Lycides^ et des TélépJiorides. I SZ|9. Un peu plus tard, dans sa Fauna ausùiaca, M. L Redlenbacher réunit dans une seule famille, celle des Téléphores, nos Moilipennes divisés auparavant en deux, et, à l'exemple d'Eschscboltz, séparait des autres espèces du genre Telephorus, sous le nom de Rliagonycha^ ceWea dont les ongles sont fendus ou divisés chacun à l'extrémité. IS'il. M. de Kiesenwetter, dans son Enumération des Coléoptères trou- vés dans le midi de la France et en Catalogne^ insérée dans le tome 9 de la deuxième série des Annales de la société entomologique de France ^{\i connaître la coupe nouvelle établie dans le genre Telcphorus ^ so\x5 le nom d'Ancistronycha^ par M. Maerkel. Dans le même travail, avec ce tact qui lui est particulier, il re- marquait qu'une autre coupe pouvait encore être fondée avec les es- pèces dont nous avons fait le genre Pygidia. 1851. La même année , dans les procès-verbaux de l'Académie des sciences naturelles de Philadelphie, M. Leconte a donné un Syiiopsis des Lampyrides de la zone tempérée de l'Amérique du nord. Nous nous bornerons à reproduire la partie de ce travail qui peut se rapporter aux genres de notre faune. La famille des Lampyrides de cet auteur a pour caractères : Mandi- bules entières. Labre caché. Abdomen de six ou sept segments : ceux, ci toujours libres. Tarses de cinq articles : le quatrième muni d'une sole , plus ou moins bilobé. Cuisses insérées vers la base et le côté des trochanters. Ire division. Vhotophores. Abdomen le plus souvent de sept segments : les derniers ordinairement phosphorescents. Antennes rapprochées. Quatrième article des tarses muni en dessous d'un lobe. ( Celle division comprend les Lampyrides.) 2'"« division : les Téléphores. Abdomen le plus souvent de six segments : aucun d'eux phosphorescents, Antennes écartées. Quatrième article des tarses fendu jusqu'à la base. (') Conspeclus inseclorum Coleopterorum quaî in republica Pcruana obser- vata sunt, p. 79 et suiv. (') Arcliiv fuer Nalurgeschichlo. 4 l 2€ MOI.LIPEXNKS. CE Ml ES, a. Deuxième article des antennes court. Protliorax pro- fondément incisé sur les côtés près de l'angle postérieur ; inférieurement muni d'un appendice en massue. Ongles à peine dentés à la base. Silis, «a. Deuxième article des antennes assez grand, b. Dernier article des palpes sécuriforme. c. Deuxième article des antennes de moitié plus court que le troisième. Tète à peine rélrécie après les yeux. Prothorax entier sur les côtés. Telephoru:^. ce. Deuxième article des antennes à peine plus court que le troisième. Tète très-rétrécie après les yeux. Prothorax tronqué ou échancré au sommet. Padabru^, bb. Dernier article des antennes ovale, en pointe à son exlrémilé. Antennes grêles , à deuxième article à peine plus court que le troisième. Tarses postérieurs à articles graduellement plus courts : le quatrième de tous bilobé : l'onguiculaire, court. Ongles entiers. Tète rétrécie après les yeux. Élytres plus courtes que l'abdomen. Ma/l/u'nus. 1852. M. de Riensenweller dansses Malcriauxpour une monographie des Mnlthines, insérés dans le tome VII, de la Linnœa entomologica, créa, aux dépens des Mallhinus de Latreille, le genre Hlallhodes^ outre deux autres coupes dont l'Europe n'offre pas jusqu'à ce jour de repré- «enlanls connus. 1852. M. Bach, dans sa Faune des Coléoptères pour le nord et le milieu de l'Allemagne C) réunissait tous nos Mollipennes dans sa famille des Télépliores^ ayant pour caractères : Antennes do -Il et rarement de 10 articles; sélacées ou filiformes, dentées ou peclinées. Ventre de six segments. Hanches des pieds antérieurs cylindro-coni- ques, saillantes hors des cavités colyloïdes et contigucs à leur exlrémilé. Tarses do cinq articles : le pénullième cordiforme ou bilobé. (>) Ka e fer/a wifif lier Aord undMiltel Deutschland. iKTnoDUCTiOM. — Histoi'ique. 27 II partageait cette famille en trois tribus ou sous-familles, et suivait à peu près M. Uedtenbacher, pour la division en genres : Lycidiîs. Tète enfoncée seulement jusqu'aux yeux , dans le prolliorax qui est tronqué en devant. $ pourvues d'ailes et d'élytres. (G. Lijgistopterus, Ilomalisus, Dictyopterus.) LAypvRiDEs. Tète plus ou moins^cacliée sous le protliorax. 2 sans ailes ni ■élylres, ou celles-ci squammiformes. (G. rhosphaenus, Lampyris, Drilus.) 'J'iiLÉPiioitiDCs Tète avancée. (G. Silis, Podabrus, Rkagonycha, Telephorus, Malt/nnas. ) 1853. M. Motschulsky, dans un travail daté du l^"" juillet 1852, mais imprimé seulement en 1853, dans l'un des cahiers d'Etudes entomolo- giijiics[le 2™G des Etudes de 1852), essayait aussi une division de l'an- cien genre Mallhinus, et au milieu des diverses coupes ïioavelles étran- gères à notre travail, établissait sous le nom de Haploderus un genre analogue à celui de Malthodes. 1853. Daiis le même cahier d'Etudes entomologiqucs , l'auteur don- nait la première partie d'un travail divisionnaire des Lampyiudes, tra- vail dont la continuation remplit une partie des deux cahiers suivants (1853 el 1854). Nous ne suivrons pas l'auteur dans cet essai, où l'ancien genre Lam- pyris se trouve divisé en G4 coupes , en partie fondées sur des caractè- res propres seulement à l'un des sexes et sur le nombre équivoque de segments phosphorescents. Voici seulement les principaux caractères iiivisionnaires conduisant aux coupes^renferniant les espèces propres à notre pays ; A. Tète courte, sans col, enfoncée dans lo corselet et coraplètemenl recou* verte. n. Femelles à élytres et ailes complètes (exotiques). aa. Femelles avec des élytres raccourcies, rudiraentaires ou nulles, el sans ailes. Yeux très-grands. Corselet déprimé. b Elytres plus longues que l'abdomen chez les q^. c. Deuxième article des antennes au moins deux fois plus court qu*; le troisième. d. Les deux avant-derniers segments do l'abdomen jaunes ou phos-^ plioresceuls (exotiques). 28 MOLiJPENÎXES. GENHES. cid. Majeure partie de rabdomen claire et nolamment le dernier segment. e. Forme allongée, atténuée postérieurement, dé- primée. Corselet allongé, semi-lunaire, etc. Lampronetus. 68. Forme allongée, parallèle comme chez les Tele- 2ikorus. Corselet semi-lunaire, etc. Lampyris. ce. Deuxième article des antennes presque aussi long que le troisième, Laniprohiza. bb. Elytres plus courtes que l'abdomen, chez le (/'. Phosphaenus. AA. Tête courte , sans eol , plus ou moins apparente en avant du corselet. Yeux très-grands, occupant au moins les trois quarts de la tète. Corselet sans taches trans- parentes. Luciola. 1857. M. Laeordaire, dans le tome quatrième de son Gcncra des Co- léoptères, réunissait dans sa famille des Malacodcniies les insccles offrant les caractères suivants : Menton souvent peu distinct. Languette coriace ou membraneuse, sans paraglosses. Deux lobes aux mâchoires, lamelliformes et ciliés : l'interae manquant parfois. Palpes labiaux de trois, les maxillaires de quatre articles. Mandibules courtes. Yeux presque toujours entiers. Antennes de onze, rare- ment de dix ou douze articles, de forme très-variable. Hanches antérieures et intermédiaires cylindre coniques : les trochantinsdes premières toujours dis tincts, ceux des secondes quelquefois invisibles ; \cs postérieures transversales, prolongées au côté interne en une saillie conique, non recouvertes au repos par les cuisses de la même paire. Jambes presque toujours sans éperons terminaux. Tarses pentamères : les antérieurs télramères chez quelques ^j^, tous sans lamelles en dessous. Sept ou six segments à l'abdomen, libres. Téguments en général minces et flexibles. Le savant entomologiste divisait cette famille en cinq tribus : 1. Antennes insérées sur le front ou à la base du rostre en dessus. a. Hanches intermédiaires distantes. Lycides. aa. Hanches intermédiaires contiguës. b. Antennes plus ou moins contiguës. Î.ampyiudls. bb. Antennes plus ou moins distantes. Télép5joiuui.s. INTRODUCTION. — H'nloriquc, 29 !I. Antennes insérées laléralcmeiit au dcvanl des yeux c. Epistomc indislincl Drilides. ce. Epistome dislincl. MiÎLYnioFs. Les Lygides éLaieiU partagés en Lycîdes vrais, ayant la tête recou- verte par le prolhorax, comprenant, pour les insectes de noire faune, les genres suivants. a. Tète prolongée en forme de rostre. Dictijopterus. aa. Te le sans museau. Eros. En on HoMALisiDKS, ayant la tête dégagée du prolhorax cl l'abdomen de six segments. Cl. Uomalisus. Les Lampyrides consliluaicnl aussi deux sous-tribus : i° Tète complètement recouverte par le prolliorax. Lampyrides vrais. !2*' Tète imparfaitement recouverte par le prolhorax. Ll'cioi.ides. Les Lampyrides comprenaient deux genres: a. Ailes et cljtrcs entières chez les i/'. Lampyris. aa. Ailes nulles et élylres incomplètes chez les ^. Phosphaenus. Les LuGiOLiDES étaient réduits au genre Luciola. Les ÏÉEÉpnoRiDES se répartissaienl dans les genres suivants : a. Dernier article des palpes sccuri forme. (5. Prolhorax non cchancré latéralement. G. Podabnis. Telephorus. bb. Prothorax échancré latéralement. G. Silis. aa. Dernier article des palpes ovaire el acuminé. c. Mandibules dentées. G. Hlall/iinus. ce. Mandibules non dentées. G. Mailhodes. Les Driltdes étaient réduits au G. Driliis. 1858. ]\L L. Redtenbaclier, dans sa seconde édition de sa Fr/wurt (ixittriaca, Iransformait en Télépliorides le nom de Télcphorcs., donné Sô MOLLIPEN^iES. précédemment aux insectes qui nous occupent, et en constituait la 39' famille des Coléoptères. Il l'enrichissait des genres Luciola, Podabrus^ Silis et Malllwdes qui ne figuraient pas dans l'édition précé- dente, et délaissait le nom de Telephonis, indiqué par Schaeffer, pour revenir à celui de Canlharis. 1859. M. Thomson, dans ses Coléoptères de Scandinavie adoptait pourses Malacodermes lestrihus établies par Latreille ; composait celle des Lampyr ides k l'aide de nos deux preniiers groupes, et les Télépho- rides avec notre troisième. i860. M. de Kiesenwetler , dans le 4= volume de VHisloire Na- turelledes insectes d'Allemagne Ç^) , tout en suivant à peu près les traces de IM. Lacordaire, pour sa division des Malacodermes en tribus et en sous-tribus, retranchait, de cette famille, le3 Mélyrides. Dans ce travail, remarquable par la délimitation plus précise des espèces et par le talent qu'il sait imprimer à toutes ses œuvres, ce savant entomologiste donnait à sa famille des Malacodermes les caractères suivants : Antennes filiformes, déniées ou peclinées-, de onze articles ; insérées sous le bord inlerne des yeux. Cavités colyloïdes grandes, largement ouverles par derrière. Ilanclies antérieures transversales, coniques, rapprochées. Tarses de cinq arliclcs. Ventre de scpl et rarement de six arceaux. Il les divisait, en suivant le travail de M. Lacordaire, en quatre groupes: Lycidcs^ Lampyrides^ Téléphorides, et Drilides ; et tout en adoptant le nom de Télépliorides, pour le troisième groupe , il sup- primait, à l'exemple de M. Redtenbacher, le nom générique de Tele- plw7-us, pour lui substituer celui de Canlharis^ consacré depuis Geoffroy, avec plus de raison, aux inseclesauxquels notre Cantharidc vésicatoire sert de type. 1860. Dans des Observations sur les Lampyridcs^ publiées dans les Annales de la Société Linnécnne de Lyon, et dans le \ 1^ cahier de nos Opnsctdcs entomologiques, nous avons établi le genre Pelania. 1861. M. J. Leconle , dans sa Classification of i/ie Coleoplera of north America, a distribué delà manière suivante sa Xh" famille, ou celle des Lampyrides. A. Pièces de côté du mésothorax (poslépislernuins) légèrement courbées on dedans. Lam^ykides. AA. riôces de côté du mcsolliorax, sinuées au côlé inlerne. TÉi,Li>iioRm;'.s. (I) Nalurgcschiclile der Ins8cle:i Deulschlands. i\Tr.ODt;CTiox. — IJistoriquc, > LAMPYf.lDiîS. a. Antennes rapprochées. 1). Hanches du milieu séparées. TiSte non couveric par le prolhorax. LYCIP^s. bb. Hanches intermédiaires conliguës. Tète re- couverte par le prothorax. Lami'yiueins, Lycicns. Gc.Mii;s. a. Antennes insérées sur le front , au devant des yeux et à la base de la bouche. b. Tête prolongée en un rostre. L/jcus. bb. Tête non prolongée en rostre. Dktijnpiera. na. Antennes insérées entre les yeux ; dentées. Prothorax non caréné. Eros. Lampyvicns. a. Tête eiilièremenl recouverte par le protliorax. Lampyris. aa. Tête seulement en partie recouverte par le prothorax. Luciola. TÉLÉPHOIilDES. CCiMins. n. Elylres couvrant entièrement les ailes. b. Suture cervicale confluente. Prolhorax tronque en devant. Podabriens. bb. Suture cervicale séparée. Prothorax arrondi en devant. Téléphoriens. aa. Élylres raccourcies. Ailes étalées. ^Jalihlniens. Téléphoriens. Gr^MtEs. a. Dernier article des palpes maxillaires dilaté et sécuriforme. bb. Angles postérieurs du prolhorax arrondis. Tête médiocrement allongée. c. Front largo et arrondi au sommet. Ongles fendus. Tlhagnnijcha. ce. Front échancré au sommet. Ongles munis d'un dent basilaire, rarement fendus. TeJephorxis. bb. Angles postérieurs du prothorax incisés. Tôle et front courts. Silis. 32 MOLLIPENNES. Malthîniens. a. Antennes filiformes, éloignées des yeux. Mandi- bules armées d'une dent. Malthinus. aa. Antennes rapprochées des yeux. Mandibules simples. Malt /iodes. -1801. Enfin , dernièreinenl , M. Rey et moi avons séparé du genre RliagonycJia d'Eschschohz , pour en constituer une coupe nouvelle sous le nom (le Pj'^/fZ/fi, des espèces remarquables par la forme du dernier arceau du dos de l'abdomen. Nous diviserons nos Mollipennes en quatre groupes •43 3 (13 t/2 eu G ■ — ^43 s 5 'S Groupes Trocliantcrs des pieds postérieurs en triangle allongé, ayant les deux côtés les plus longs égaux. Cuisses posté- rieures insérées au côté externe des Irochanters, plus ou moins près de l'angle postérieur. Labre distinct. Ltcides. g y fi - ^ 2 2® t/! -^ _3 «'S § "^ en O (D I — ' ^^ S 3 "^ j; ^ « - D «C t/i 43 tn S-t (1^ c/] t/î '43 .55 ni « Yeux voilés , au moins en partie , par le bord an- térieur du prothorax. Antennes rapprochées à la base. Labre dis- tinct. LAMPriUDES. 13 ri \j Yeux non voilés par le bord antérieur du pro- thorax. Antennes écar- tées ou peu rapprochées à la base. Epistome con- fondu avec le front. La- a ï: .£5 -3 • " -- - ' bre caché. TÉLÉraoRioHS. 4) bo insérées sur les côtés de l'épistome, un peu au-devant des yeux ; très-écartées à la base. Tête découverte. Labre distinet. Corps médiocrement convexe en dessus. DniLiDES. \] « .— o -O .,^ ci fi —^ tn ^ ■*0 r-l S -^ S ô .s 3 LYCIDFS. 33 PREMIER GROLPE, LYCIDES. Caractèhes. Antennes insérées généralement sur le front; parais- sant rarement insérées sur les côtés de l'épislome, ma-s alors rappro- chées à leur base , ayant le côté externe de ladite base moins éloigne de la ligne médiane de la tête, que le point le plus avancé du côté interne des yeux, et bouche en forme de rostre. Trochanlers des pieds poslêrienrs an triangle allongé; ayant deux côtés égaux, et le postérieur formant la base, plus court. Cuisses poslérieures insérées au côté ex- terne des trochanters, plus ou moins près de l'angle postérieur: l'angle interne constituant une sorte de dent. Labre distinct. Hanches intermédiaires séparées. Elylrcs et ailes existantes (c/* ^). Corps al- longé, planiuscule en dessus. Ajoutez à ces caractères, pour les espèces suivantes : Tête plus étroite que le prothorax. Antennes de longueur médiocre ; de grosseur presque égale, soit subfiliformes, soit comprimées ou subdentées; de onze articles. Mandibules inernies ; grêles ; courtes. Palpes maxillaires comprimés; à dernier article tantôt un peu rétréci d'avant en arrière, tantôt presque d'éga'e largeur ou un peu sécu- riforme. Menton àe forme variable. Prolhorax plus large que long; un peu rétréci d'arrière en avant; ordinairement chargé de lignes ou de pUs, fovéolé ou aréole. Eciisson distinct. Elytres minces; flexibles; recouvrant l'abdomen sans l'embrasser; ordinairement subparallèles ou graduellement et faiblement élargies d'avant en arrière. lîepli des élytres prolongé jusqu'à l'angle suturai sur une largeur presque égale : son bord interne extérieurement visible, et constituant le bord externe des étuis. Hanches de devant médiocrement al'ongées ; globoso-co- niques ou ovoïdo-coniques. Tarses à quatrième artic'e triangulaire, tronqué ou à peine écbancré en arc à son bord postérieur. I-es Lycides sont des insectes gracieux â la vue, dont les étuis et parfois le corselet d'un rouge écarlale font ressortir la couleur noire du reste de leur corps. Les plis, les côtes, les fossettes ou les aréoles dont leurs é'ylres et leur corselet sont souvent ornés, contribuent encore à l'agrément de leur parure. 5 i 34 MOI.LIPENXES. Ils apparaissent avec les jours du prinlemps. On les trouve sur les bois , sur les haies et quelques-uns plus particulièrement sur les flfcurs dont ils recueillent les exsudations emmiellées. Vers le soir, ils volent ordinairement sur les arbres ou les buissons pour y passer la nuit; assez souvent cependant on les voit endormis dans les co- rolles où ils étaient venus chercher leur nourriture; nutis plusieurs semblent sous leur dernière forme uo prendre aucun aliment. Quand on essaie de saisir ces insectes inofîensifs, ils replient aussitôt leuro antennes et leurs pâlies, et cherchent un moyen de salut en simulant l'élat de mort. La femelle, à l'aide de son oviducte exserlile, flexible et mobile, dépose ses œufs sous les écorcss ou dans les fissures des arbres. La larve du Lygisloplère sanguin, indiquée et décrite par divers auteurs (0, pourra servir à révéler la forme de celles qui restent inconnues. Nousallons reproduire l'excellen le description donnée par M. Perris. Tcle dirigée en avant, très-petite, cornée, aplatie en dessus et en dessous. Un ocelle unique de chaque côté, petit et lalèral. Antennes insérées aux angles antérieurs de la tête, saillantes, de deux articles, dont le premier lr<'s-court, le deuxième arrondi à son extrémité. Plaqries sus-céphaliques formant la partie la plus avancée de la bouche, sans chaperon dislinct. Lèvre supérieure non visible. Man- dibules saillantes, grêles, presque sétacées, arquées, aiguës, articulées au bord antérieur de la plaque sus-céphalique et très-rapprochées , de telle sorte qu'elles ne peuvent pas dans leurs mouvements se porter l'un vers l'autre, mais seulement sécarler. Mâchoires libres, saillantes, articulées près de la lèvre inférieure, présentant une pièce basilaire assez courte et épaisse, cylindrique, analogue à un palpe; des palpes maxillaires courts, cylindriques, de trois articles; la pièce basilaire est charnue dans sa portion supérieure, et olîreen cet endroit un tubercule corné représentant le lobe maxillaire. Lèvre inférieure sans menlon ni languette, consistant uniquement en deux pièces (') Laïiiuille, Règne animal de Cv\. (1817) t. 3, p. 237. — Id. (1829) t. 3, p. -1(34. — Id. Bruxelles, 3' cJit. l 2, p. 409. — EiUciisoN , Arcliiv. fuer Na- lurgescli. (1841), p. 1)3. — Perius, Ann. de la Soc, entom, de Fr. ('184(;), t. 4, p. 343, pi. I.V, tig. 5. — CnAi'uis et Ca^di-ze, Calai, des Larves des Coléopt. p. 1130, pi. 5, fig 8. — Lacoiu». Gencr. , l. 4, p. 291. — De KIcsE^wli■^ni» , îSaturg. der Inscct. Deulscli. , t. 4, p. 435. LYCIDCS. 35 palpigères soudées à leur base el porlanl des palpes labiaux courts, bi articulés. Segments llioraciqncs senib'ab'es aux sesïnienls abrlomi- iiaux. Pattes assez courtes, formées de hanches distantes les unes des autres, courtes, obliquement dirigées en dedans et en arrière; de Irochanters courts, de cuisses et de jambes plus longues, et de tarses formés d'ongles uniques, simples. Segments abdominaux au nombre de neuf, recouverts en dessus chacun d'un écusson corné, en dessous de trois lâches cornées; présentant latéralement des renflements saillants, cylindriques, de même nature: le dernier entièrement corné, très-saillant en arrière, muni de deux pointes recourbées l'une vers l'autre ; anus conique, saillant, servant à la progression. Stigmates au nombre de neuf paires, dont huit sur les premiers segments abdominaux, situées en avant des prolongements coniques sur les bourrelets latéraux : la neuvième placée inférieuremenl sur les côtés du bord antérieur du mésotborax. Ces larves se trouvent sous les écorces, ou quelquefois dans les copeaux entassés de bois. Elles sont chasseresses et vivent aux dépens des Mollusques ou de diverses larves d'insectes. Les Lycides se partagent en deux familles. rAMILLES. presque conliguës au bord antérieur de l'anlépectus : ce bord presque linéaire. Yeux voilés à leur partie postérieure par le bord antérieur du prolliorax. Repli du prolhoraxréduit sur sa partie externe ta une lame foliacée, avec le côté interne subperpendiculaire,. Ventre au moins de sept arceaux apparents, parais- sant souvent en otTrir huit cliez le cf^. LvcrENS. séparées du bord antérieur de ranlépectus par un espace au moins aussi grand que le tiers de la largeur du dit bord. Yeux non voilés leur partie postérieure par le prolhorax. Repli du prolliorax non foliacé sur les côtés. Ventre de six arceaux apparents ; parais- sant parfois en avoir sept chez le /*, 0».vi.isien«. 66 iiOLLiPt:.\rtés, puis un peu élargi en ligne droite jusqu'à ses angles postérieurs qui sont vifs ; par là , un peu incourbé ou Irt'S-faiblenicnt en angle rentrant très- ouvert dans le milieu de ses côtés; en ligne à peu près droite ou à peine sublrissinuée, à la base en carré un peu élargi à celte dernière et à peu près aussi long que large; étroitement rebordé à la base, relevé en rebord tn devant et sur les côtés; chargé d'une nervure ou d'un rolief transversal ondulé divisant sa surface en deux moitiés; l'antérieure, chargée de trois côtes ou lignes élevées longitudinales, divisant sa surface en qua" Ire aires; les deux médianes plus étroites : la moitié postérieure chargée de trois côtes ou lignes élevées longitudinales , divisant sa surface en trois aires: la médiane étroite, sulciforme ; d'un jaune rouge ou rougeâlre, parfois d'un jaune leslacé, avec le fond des aréoles noir ou d'un noir brun. Ecusson noir. Elylres d'un jaune rouge ou rougeâlre, parfois d'un jaune testacé : chargées chacune de 'quatre côtes longitudinales; la quatrième aboutissant vers le milieu du bord postérieur : la deuxième, arrivant à peu près à la sùlùre, peu au devant de l'angle suturai: les première el troisième un peu plus courtes. Intervaltes exislant entre les côte^, divisés pai" des lignes le plus souvent transversales, d'autres fois obliques, et cons liluant des mailles soit en parallélogramme transversal , sort triangulaires ou irréguUères : les premières ne constituant sur cha- que intervalle qu'une rangée d'aréoles : les secondes paraissant par- fois former deux aréoles sur îe même intervalle. Dessous du corps, lame verticale du repli et pieds, noirs ou d'un noir brun. Bot^d anlc- rieur de Vanlépecius, en angle très-ouvert et à peine dirigé en arrière. Premier article des tarses postérieurs au moins aussi long que le dernier. J'ai pris cette espèce à Pilât, à la Grande-Chartreuse, dans les mon- lagnea du Lyonnais. Elleaélé trouvée à Fontainebleau par M. Cosnard. Obs. Elle se distingue de toutes les autres par son prothorax à peu près carré, àanglesde devant prononcés et reclangulairement ouverts, noir, bordé d'orangé en devant et sur les côlés. Elle s'éloigne d'ail- leurs des D. aurora, ruhens et minulus par ses élytres chargées seule- ment de quatre côtes longitudinales ; du D. affinis, par la longueur du troisième article de ses antennes, par la couleur de son prolhorax, par la forme de quelques-unes des mailles de ses élylres. LYCiExs. - Diciyoplerus. 51 A A. Troisième article des anlcnnes à peine moins court que le deuxième) visiblement moins grand que la moitié du suivant. {G. P/jropterus MULSANT.) 5. I>. afésiiîs; Paykull. iVoiV. Elyires d'un rouge sanguin. Prolhorax rehordé ; chargé de deux lignes longitudinales en reliefs arquées en sens contraire , convergentes sur le milieu du bord antérieur et de la base , et d'une ligne élevée transversale., de chaque côté de celles-ci : ces reliefs divi- sant sa surface en cinq aires : la médiane ovalaire ou elliptique. Elylrcs à quatre côtes longitudinales : la troisième aboutissant à l'angle suturai. Intervalles cliargés de lignes transversales en relief, constituant une seuh rangée d'aréoles en parallélogramme transversal, J> Antennes prolongées jusqu'aux trois cinquièmes ou deux tiers des côtés du prothorax ; à troisième article à peine moins court que le deuxième, à peine égal au tiers du quatrième. Septième arceau ven- tral profondément entaillé dans le milieu de son bord postérieur : le huitième en triangle plus long que large, logé à sa hase dans l'en- taille du précédent. j Antennes prolongées jusqu'à la moitié de la longueur du corps ; à troisième article faiblement moins court que le deuxième, un peu moins grand que la moitié du quatrième. Septième arceau ventral rétréci d'avant en arrière en ligne presque droite ou peu courbe, lé- gèrement échancré à l'extrémité, couvrant au moins les deux tiers médiaires du bord postérieur de l'areeau précédent, moins long sur son milieu qu'il est large à sa hase. Lampyris niffro-rub7'a, de Gzer, Mcra. t. A, p. 46. 3. — Iîetz. Ccn. p. 5t"4'. — DE ViLL. G. LiNN. Entora. t. -1, p. 288. 9. Ijjcus, n. sp. ? TowNS. Yoy- en Uongr. t. 3, p. 177. -160. Lfjcus a/finis, Payk. Faun. Suec. t,2. p. 176. 3. — Gyllenh. Ins. Suec. t. 1, p. 322. 3. — ScHOENn. Syn. ins. t. 3, p. "S. — Sahlb. 1ns. fenn p. III. 3. Lijcus aurora, var, Fab. Sysl. Eleulli. t. 2, p. 116. 30, Dictijopterus affmis, (Dejean) Catal. (-1833) p. 100 — Id. (1837) p. -112.;;— L. IlEDTf.NB. Faun. aust. p. 319. — Id. 2"ie edit. p. 522. — Bien, Kacfer" faun. t 3, p. 60. — de Marseul, Catal. p. -100. Pijroplerus a/finis, Muls. Tabl. in Ann. d. 1. Soc d'agr- de Lyon, t. 1 , p. 81. pi. r>. fig. 6. — Id. Opusc. entora. II cali. p. 167. Eros affmis, IjAcoiid. Gen. t. ■'(, p. 301. — de Ivieseinw. ^atu^g. d InscJt,, Deutscli. t. k, p. 441, 4. o2 MOLLI PEiWKS. Long. 0,00G9 à 0,0078 (2 3/4 à 3 ^/2). Larg. 0,0017 à 0,0022 (3^4 à I 1.). Corps garni de poils fins; paraissant presque glabre sur les élytres. 7e7e noire ; luisante ; creusée d'un sillon longitudinal après les an- tennes. Labre, mandibules et mâchoires d'un rouge llave. Palpes noirs. Antennes noires ; à deuxième article à peine égal au tiers du qua- trième, un peu plus court que le troisième. Prothorax arqué en de- vant, avec le milieu de son bord antérieur très-faiblement enlaillé ; à angles antérieurs arrondis ; un peu élargi ensuite en ligne droite jusqu'à la moitié de ses côtés, puis peu sensiblement en ligne droite jusqu'à ses angles postérieurs, qui sont vifs et aigus ; offrant ainsi un angle rentrant très-ouvert dans le milieu de ses côtés ; un peu en arc bissinué, dirigé en arrière et entaillé dans son milieu, à la base; près de moitié plus large à celle-ci qu'il est long sur son milieu ; relevé fn rebord dans sa périphérie; chargé longitudinalement de deux lignes en relief, arquées en sens contraires, unies sur le milieu du bord antérieur et sur celui de la base, et graduellement plus sé- parées dans leur milieu ; chargé de chaque côté d'une ligne en relief transversale, étendue depuis le milieu du côté de chaque ligne arquée jusqu'au milieu du bord latéral : ces divers reliefs divisant sa surface en cinq aréoles : une longitudinale médiaire, ovalaire ou elliptique, et de chaque côté de celle-ci, deux autres sur la moitié antérieure, et deux sur la postérieure ; entièrement noir. Ecusson de même couleur. Elytres d'un rouge sanguin ; chargées chacune de quatre côtes: la troi- sième, postérieurement incourbée et arrivant à l'angle suturai : la quatrième, un peu plus courte, dirigée vers le bord apical: la deuxième, arrivant ordinairement à la suture, un peu au devant de l'angle suturai , parfois liée à la troisième : la première, plus courte, isolée. Intervalles existant entre ces côtes, divisés chacun par des li- gnes élevées transversales, constituant sur chacun d'eux une rangée de mailles, assez régulièrement en parallélogramme transversal, une fois plus larges que longues. Dessous du corps el pieds, garnis de poils fins ; noirs. Repli du prothorax de même couleur. Premier article des tarses postérieurs à peine aussi long que le dernier. Celte espèce paraît au printemps, dans les parties froides ou monta- gneuses. On la trouve à Pilât, en Auvergne, à la Grande Chartreuse, etc. Obs. Elle s'éloigne de toutes les autres par le troisième article de ses antennes presque aussi court que le deuxième : elle semble , par là, faire le passage des Lyciens aux Omalisiens. OMALisiENS. — OiiiaUsiis. ^3 SECONDE FAMILLE. OMALISIENS. Caractères. Hanches antérieures séparées du bord antérieur de l'anlépeclus, par un espace au moins aussi grand que le tiers de la largeur de ce bord. Yeux non voilés par le prolborax. Repli du protho- rax tranchant sur le côté externe et )ion foliacé sur les côtés; iléclive à son côté interne. Ventre ordinairement de six arceaux apparents; le dernier en cône ou triangle obtus; mais olTrant souvent (chez le c/") un septième arceau très-court, entre le dernier et l'avant dernier. Cette famille est réduite au genre suivant : Genre Onialisus^ Omalise, Geoffroy {•). (caaXîî^co, j'aplanis) Caractèues. Ajoutez à ceux de la famille: Antennes situées sur le front, entre les yeux; subfiliformes ou à peine amincies vers l'ex- trémité; de onze articles ; le premier élargi de la base à l'extrémité, beaucoup plus court que le quatrième: les deuxième et troisième, presque égaux, à peine aussi longs que larges: les quatrième à dixième, presque égaux, notablement plus longs que larges ; le onzième, le plus long, appendice. Fr^ont déprimé entre la base des antennes. Prothorax plus large que long ; offrant les angles pos- térieurs terminés en une pointe dirigée en dehors. Ecnsson en triangle allongé, à côtés un peu émoussés à la base, et paraissant par là un peu rétréci près de celle-ci. Elytres subparallèles jus- (') Ilisl abr. des Ins. t. -1 p. 179. Fabricius avait estropié rortliograplie de ce nom en substituant un y à Vi {omalijsus). lUiger (Mag. t. 1. p. -139; a rec- lifié celle erreur, cl a ajouté une //au commencement du mol à cause do l'esprit rude dontla lettre grecque est marquée ; nous avons cru devoir con- server à ce genre rorlliograplic donnée par Geoffroy el adoptée par Lalreillc cl les autres autours français. 54 MOLMPSN^îFS. ENÎÎi:S. de grosseur presque égale ou amincies vers l'exlréinilé ; sou\ient comprimées ; de onze articles : le deuxième le plus court. Labre géné- ralement distinct, mais souvent petit ou peu apparent. Mandibules simples, inermes, grêles. Palpes maxillaires robustes-, à dernier ar- ticle ordinairement conique ou rétréci dans sa seconde moitié. Lciisson distinct. Elylres minces et flexibles et voilant le plus souvent le dos de l'abdomen, chez le c/', quelquefois cependant raccourcies chez ce dernier; ordinairement nulles ou rudimentaires chez la i^ . Repli des élylres élargi en gouttière à sa partie antérieure, olTrant son bord interne caché : l'externe constituant le bord extérieur des étuis. Ailes le plus souvent développées chez le c/", nulles ou rudi- mentaires chez la ?. Hanches intermédiaires tantôt parallèles ou subparallèles, tantôt obliquement disposées et postérieurement con- vergentes ; parfois contiguës ou presque contiguës, d'autres fois plus ou moins séparées, surtout chez la 9 . Tarses à quatrième article échancré ou bilobé. Les Lampyrides (') , ceux de notre pays du moins , sont loin d'oITrir sur leur cuirasse la beauté des Lycides. Condamnés à une vie terrestre ou nocturne , tous ont des élytres obscures qui s'accordent avec leurs conditions d'existence ou avec leur genre de vie. Ceux de la première famille, ou les Lampyriens , dont le corselet voile complètement la tête, ont ordinairement ce bouclier protecteur en partie d'une teinte moins sombre , et paré en devant de deux espaces vitrés ou translucides, pour faciliter dans ces points l'usage de la vision. Les Lucioliens dont le premier segment thoracique olîre moins de développement , montrent en général sur cet anneau la couleur plus agréable d'un rouge rosat ou orangé. Mais la Nature a dédommagé amplement ces insectes de l'indigence de leur manteau, en douant les derniers arceaux de leur ventre d'une propriété phosphorescente ('-j ; chez les Lampyres, cette faculté (') Ces insectes étaient nommés par les annieiis Lampijris, Noctiluca , Lticîo, Cicîndela, Incendula, Lucernata, Luciola , etc. ('} Les Lampyrides paraissent souvent augmenter ou affaiblir à volonté la vivacité de leur lumière. Suivant Trcviranus, ce pouvoir en apparence volon- taire lient à la respiration; mais diverses circonstances , telles que la chaleur , ont de rinnuencesur Tinlensilé de celte phosphorescence.L'humidilé paraît lui être indispensable. La soutraetion de l'oxygène, ou l'immersion des parties lumineuses dans l'iiuile, le gaz acide-carbonique de l'hydrogène, l'éteint. Sou çclal devient, au contraire, chlouissaul pour un moment dans des subslauccs est l'apanage exclusif des femelles (*), que leur défaut d'ailes allache à la terre. Chez les Lucioles elle est aussi le ^)artage des mâles . Ces insectes se montrent, en général, dans la seconde moitié du printemps, ou dans le commencement de l'été, sous leur forme parfaite. Dans cette dernière phase de leur existence, à peine ont- ils besoin de prendre de la nourriture : la briàveté et la faiblesse de leurs organes masticateurs suffit pour montrer combien elle leur est peu nécessaire. Comme divers Lépidoptères nocturnes, la plupart semblent n'an-iver à leur dernier élat que pour remplir leur destinée; et ils se bornent tout au plus à demander aux végétaux quelques aliments délicats ou les produits de leurs nectaiies. Quand on cherche à s'emparei* des Lampyrides, ils infléchissent le ventre et essayent, comme une foule d'autres insectes timides et inofîensifs , à détourner le danger dont ils sont menacés, en contre- faisant l'élat de mort. Les individus destinés à se traîner sur le sol ont la démarche lente et s'avancent souvent comme par secousses : ceux qui peuvent s'élever dans les airs, les parcourent avec une certaine rapidité. Tous, à part les Phosphaènes, semblent exclusivement réservés aune ac- tivité nocturne. Durant le jour, les individus pourvus d'ailes se tien- nent immobiles parmi les feuilles ou sur les branches des arbres et Irès-oxygénces comme le gaz rutilant. Le contact des parties hnnineuscs avec l'alcool, les alcalis et autres substances capables de coaguler ou de dénaturer l'albumine, détruit pour toujours la phosphorescence. Voyez sur cette pro- duction de lumière : 'J'ooD ( m Journal of Science and art. — Macaire et Macartney in Gilbert's y\nnuals, t. CI et 70. — Peteus, Uber das Leuchtcn der Lampyris italica, Archiv. fucr Analomie, Physiologie und WissenscliaiTiiiche Medicin, 18^1, p. 229, 233. — Blanciiet. De la production de la lumière chez les Lam- pyres (BibL univ. de Genève (sciences nalur),xxxi, p. 213). — Mat- TEucci. Lampyris ilalica. Leçons sur les phénomènes physiques des corps vivants, p. loi, et comptes-rendus de l'Institut, 1843, (18), p. 309. — Tue- viRANus. Biologie, t. 3, p. 97. — Tiedeiiann. Physiologie, l. \. — Gmelin, Chimie xxr, p. 81-8G. — Cauus, Anatesten, -1829, p. -1C9. — Petehs. Muller Archiv., 1811, p. 229. etc. (') Plusieurs mâles appartenant à des espèces dont les $ sont privées des organes du vol ou n'en ont que des rudiments, montrent aussi à rextrémilé de leur ventre des points lumineux, et laissent échapper une lueur plus ou moins faible, mais souvent, peu perceptible. C2 MOLLIPKJINES. des arbrisseaux; les autres se cachent dans l'herbe ou au pied des buissons •, mais dès que le crépuscule du soir commence à laisser découvrir la voûle étoilée du firmament , les femelles de nos Lam- pyres sortent de leur retraite, et se hâtent de faire briller la lumière d'un blanc verdàlre chargée de révéler leur présence ('). Les oîâles des mêmes espèces se laissent facilement séduire par d'autres clartés, et dans les ténèbres ils accourent avec empressement à la lueur de nos flambeaux. Quant aux Lucioles, connues sous les noms de Mou- ches à feu ^ Mouches lumineuses ^ dont les mâles possèdent aussi la propriété phosphorescenle, ils sont le plus magique ornement de la nuit, dans les contrées les plus chaudes de notre Midi. Dans leur vol onduleux , les parties de leur ventre sont tour à lour voilées ou aj)- parenles, et semblent faire croire à un caprice de leur part, de cacher et de montrer alternativement le flambeau brillant qu'ils portent avec eux. Les Lampyrides déposent leurs œufs sur les herbes ou sur la terre; il en naît une larve ayant beaucoup d'analogie avec la femelle, et dont celle du Lampyrls nocliluca décrite plus loin, pourra donner une idée. Ces larves (') désignées, comme les femelles aptères, sous le nom de Ver luisant, sont carnassières et font particulièrement la guerre aux mollusques terrestres; elles jouissent aussi de la propriété phospho- rescente. Pendant l'hiver, elles restent cachées dans la terre, et après avoir repris leur activité sous l'influence de la chaleur renaissante , se changent en nymphe vers le milieu du printemps, et un peu plus lard en insectes parfaits. (*) De Geer a fait observer que les larves des Lampyres jouissant aussi de !a propriété pliospliorescenlc , la lumière produite par les $ ne semblerait donc pas avoir le but indiqué; mais la facilité avec laquelle les ^ sont attirés par les flambeaux, montre évidemment rinlcntion qu'a eue la nature , en douant les J de celle admirable propriété. (M Yoy. sur les larves des Lampyrides en général Latr. Ilist. nat. des Crust. etdesinsecl. t. 9, p. 98. — Esuciiso.n, in Arciiiv fuer Naturg (1851), p. 90. CuiPDis et Lakdkze, Calai, p. -I57. — L.vcoud. Gencr. t.-î, p. 307, etc. LAMPYRIE\S. 63 Ces insectes se divisenl en deux familles : complètement recouverte par le protliorax : celui-ci , eu ogive ou en demi-cercle , en devant; creusé de deux sillons prollioraciques , avancés depuis la base jusque vers le rebord anléro-lalcral. Yenlre non ré- gulièrement convexe ; de sept ou huit arceaux , en partie dentés en scie sur les côtés. Lampvru-ns. en grande partie découverte. Protliorax soit presque tronqué, soit arqué assez faiblement en devant; bis- sinué à la base, mais non creusé de sillons protho- raciques avancés depuis celle-ci jusque vers le rebord antcro-latéral Ventre régulièrement convexe; de six arceaux apparents , non dentés en scie sur les côtés. Lrc;oï.inNS. PREMIERE F.\MILLE. LAMPYRIENS. Caractères. ItHe complètement recouverte par le protliorax : celui-ci en ogive ou en demi-cercle, en devant; rayé ou creusé de deux lignes ou sillons (sillons prothoraciques ) , naissant chacun en dehors de la ligne médiane, au devant du rebord hasilaire, sur un point variable de la base, avancés vers le rebord anléro-Ialéral. Elylres et ailes développés chez les t/', nulles ou rudimentaires chez les 9. Fe^î/j'c non régulièrement convexe. PYgidinni conxexe ou en toit sur sa partie longitudinale médiaire, avec les côtés relevés et séparés par une gouttière de la partie médiane. A ces caractères, ajoutez pour les espèces de notre pays ; Repli du prolhorax offrant sa partie foliacée, c'est-à-dire la partie horizontale comprise entre le rebord latéral et la gouttière qui la sépara de la partie plus interne, plus large que cette dernière : cette partie située en dedans de la gouttière, constituant une lame ver- ticale. f/^ Icnhc pluç ou moins convexe sur la zone longitudinale me- 64 MOLLIPENKES. cliaire, plus aplanie ou subhorizon laie sur les côlés. Hanches intermé- diaires ordinairement contiguës , ou laissant à peine voir entre elles une lame slernale uniformément étroite. ^ J'entre rayé de deux lignes longitudinales divisant sa surface en trois zones : la médiane plus large. Hanches intermédiaires séparées par une lame sternale ordinairement rélrécie d'avant en arrière. Ces insectes peuvent être partagés en deux branches > des c/' prolongées , ou à peu près, jusqu'à l'extrémité de l'abdomen : celles des $ représentées ordinaire- ment par des moignons ; parfois nulles , mais alors pygidium non écliancré à l'exlrémilé. Lainivjraires. des ç/" prolongées à peine au-delà de l'exlrémilé du premier arceau de l'abdomen : celles des Ç rudi- mentaires ou presque nulles. Pygidium écliancré à l'extrémité, ou offrant cliaquc partie posléro-exlerne plus prolongée en arrière que le milieu. Phosphaenaires . rUEMlERE BRANCHE. I.AMPVUAir.ES. CATiACTÈnts. Eîylres des ^^ voilant ou à peu près le dos de l'abdo- men : celles des ^ ordinairement reprèsenlécs par des moignons; quelquefois nulles, mais alors pygidium non échancré à son extré- mité. /1/j/cî!))cs à peine prolongées jusqu'au bord postérieur du pro- Ihorax, ou à peine prolongées au delà {c/' ^). Yeux des c/'. très-gros, globuleux; presque eonligus, ou étroitement séparés au-dessous des parties de la bouche; séparés en dessus, après les antennes, par un front canaliculé, moins large que le diamètre transversal de l'un d'eux: ceux des femelles, petits ou médiocres ; séparés, soit au-des- sous des parties de la bouche, soit au-dessus par un espace au moins double du diamètre transversal de l'un d'eux. Ventre de 8 (î) ou de 7 ( çf] arceaux ; offrant souvent chez ce dernier sexe une sorte de segment anal plus ou moins apparent. Postépi sternum s lélrécis d'avant en arrière à partir du tiers au moins de leur lon- gueur. Quatrième article des tarses plus court que le premier. LAMPVaAIUES. 63 Ajoiilez à CCS caraclères, au moins pour les es^ èces suivanles : c(^ Coips garni de poils fins, courts, peu serrés, parfois peu ou mé- diocrement apparents, suilout sur le prolhorax. Elylrcs ordinaire- ment déprimées chacune à la base, entre le calus humerai et l'ccus- son ; chargées chacune de trois nervures longitndina'es : la troisième ou externe, naissant dans la direction du côté externe du calus hu- merai, plus ou moins avancée sur ce ca'us ou vers son extrémité pos- térieure, quelquefois paraissant rendre le côté externe de celui-ci plus saillant, prolongée environ jusqu'aux sept huitièmes de la longueur des étuis : la seconde, naissant dans la direction du côté interne du calus, ou un peu plus en dedans, variablement un peu moins ou un peu plus longue c|ue la troisième: la première ou interne, la moins longue, naissant entre la deuxième et le rebord suturai; offrant, en dehors du calus humerai, une sorte de gouttière déclive; limitée au côté interne par la troisième nervure, élargie et prolongée en s'af- faiblissant jusque vers la moitié ou un peu plus de la longueur des étuis, offrant parfois dans cette gouttière les traces d'une quatrième nervure; ruguleusemenl ou un peu réticuleusement ponctuées; mu- nies d'un rebord suturai el; d'un rebord marginal, relevés chacun vers l'extrémité : le marginal souvent réduit plus antérieurement à une tranche, flanches inlcrmcdiaircs généralement conliguës ou lais- sant parfois à peine entrevoir une carène sternale linéaire, unifor- mément étroite. Z)os f/e /'fl&rfome?i de huit arceaux, feu/re longitudi- nalement convexe sur les quatre septièmes ou trois cinquièmes de sa longueur, avec les côtés plus ou moins déclives, ou plus ou moins horizontaux ; de s?pt arceaux apparents : le premier parfois peu vi- sible après les hanches, mais très-apparent sur les côtés : les pre- uiiers débordant souvent ceux du dos : les deux, trois ou quatre der- niers débordés par ceux du dos. ? Corps garni de poils plus fins et plus courts, paraissant souvent j)rcsque glabre, Elytres soit nulles', soit réduites à des moignons : dans ce cas offrant aussi ordinairement deux ou trois nervures el les traces d'une gouttière ou d'un repli. Hanches intermédiaires plus ou moins séparées, laissant voir entre elles une carène sternale moins élevée, ordinairement rétrécic d'avant en ariière. Dos de l'abdomen el ventre de huit arceaux : le premier du ventre, peu apparent après les hanches, mais distinct sur les côtés. (J6 MOLLIPIÎNRKS, Les Lampyraires se rcpai lissent dans les genres suivants ; TENUES. subparaïlèlc ou plulôl un peu élargie depuis !es lian- eUcs de devant jusqu'au bord postérieur du seg- ment protlioracique. Pygidiumnon échancré. Cuisses postérieures ovalairement élargies dans leur milieu. relania. Pygidium entier, ou offrant la pailic médiane de son bord postérieur plus prolongée en arrière que les angles. Lampyris. Pygidium écliancré .ou presque tron- qué, offrant la partie médiane de son bord postérieur moins pro- longé en arrière que les parties postéro externes. Lampïorhiza, Genre Pclania, I'elama ; xMulsanl('). Cap.actèiœs. Lame verticale du repli du prolhoraxj subparallèle ou plutôt graduellement ou sinueusenient un peu élargie, depuis les hanches de devant jusqu'au bord postérieur du segment prothoraci- que. Pygidium rétréci assez faiblement d'avant en arrière en ligne ordinairement droite ou peu courbe, tronqué ou obtusément arrondi à l'extrémité. Dernier arceau du ventre ni brusquement rétréci avant la moitié de sa longueur, ni réduit ensuite à une sorte de demi gaîne étroite et échancrée à l'extrémité. Cuisses antérieures ovalairement élargies dans leur milieu. Bord antérieur de Vantépectus réduit h une tranche (cf^) ou uniformément épaissi (?). Prolhorax en ogive, en devant. Corps sensiblement convexe (j^), au moins sur le protho- rax ( î ). t/; «j ■n Œ) 3 .2* J^ t« OJ 5, (B _G "5 o 3 •CJ '5 t« C2 3 Q. ç* c C D 3 o 3 ■S c/5 bD ^ _« o 3 a « Ci ;-> \ « (-1) McLsANT, Opusc. enlora, -119 cali (18G0) p. -120 — Id. Anu. de la Soc, Linn.de Lyon. (1860) p. -130. I LAMPi'H.vmES. — Pclania Gl ,/> Anlennes coiiipriniées ; graduellemenl amincies à partir de l'ex- Iréniilé du Iroisième ou qualricuic arlic'e ; garnies dû poils assez fins ; offrant les qnalricme à dixième articles ordinairement plus longs que larges. Prolhonix h sillons protlioraciques, naissant chacun vers la cinquième externe du rebord basilaire ; avancé en ligne droite vers le rebord antéro latéral; sans traces, ou offrant à peine en devant des traces de lunules translucides, Ecusson médiocre ; plus long (]ue large, en triangle tronqué ou subarrondi à son extrémité. Elytres voi- lant le dos de l'abdomen -, assez convexes ; à repli creusé en devant d'une gouttière paraissant prolongée à peine au delà du niveau de la mo'.tié du postpectus, puis réduit à une tranche un peu épaisse et obtusejusqu'à l'angle suturai. Ailes développées. //rt/zc/tea intennécUaircs coniiguës ou à peu près. cf Anlennes comprimées ; graduellcm^iît amincies à partir de l'ex- {rémité du quatricme article ; garnies de poils assez fins ; offrant les quatrième à dixième articles ordinairement aussi longs que larges. Prothorax à sillons protlioraciques naissant chacun vers le sixième externe du rebord basilaire, c'esL-à-dire beaucoup plus près du bord externe que de la ligne médiane, avancés en ligne droite vers le rebord anléro-latéral ; assez régulièrement convexe entre les sillons ; à taches ou lun lies indistinctes. Ecusson indistinct. Elytres et ailes nulles. Hanches intermédiaires non contiguës ; ordinairement écartées par un mésoslernum oblriangulaire, peu prolongé entre elles, et suivi d'une carène sternale linéaire. Postêpislcrnnms de largeur à peu près égale dans leur seconde'moilié, tronqués à l'extrémité. L'espèce servant de type au genre Pclania présente un faciès différent de celui des Lampyraires suivants, en raison de son corps sensiblement convexe; de son prothorax en ogive en devant; de la direction de ses sillons protlioraciques, chez le ,f^ . Elle s'éloigne surtout des Lam- pyres et des Lamprorhizes par ses cuisses antérieures graduellement élargies dans leur milieu, et par la lame verticale du repli du pro- Ihorax subparallèle ou graduellement élargie depuis les hanches de devant jusqu'au bord postérieur du segment prothoracique. 3. E^. BSïassrliassIca; Linnû. (Z'. Dessous du corps, parties de la bjudie cl prothorax, d'un leslucé (lave ou flavcscenl : élytrcs soiivcnt brunes ou brunâtres sur le doi. Ailes 68 MOLLIPENKES. existantes. Prothorux en ogive., relevé en rebord en devant et sur les côtés ; en arc dirigé en devant, à la base. Pygidiaui rétréci d'avant en arrière., ohlusémenl tronqué à C extrémité. Angle postérieur dcsc/uatre derniers ar- ceaux au moins prolongé en lanière. 2 . Entièrement d'un teslacé roussâtre. Elytres et ailes nulles. Protho- rax plus arrondi en devant \ presijue en ligne droite à la base. Dos du mésothorax court ; avec ses angles postérieurs ouverts et dirigés en arrière. Dos du viétathorax transversal, avec les angles postérieurs subarrondis. Pygidium comme chci le c/'. Angles postérieurs des arceaux du dos de l'abdomen légèrement relevés en pointe obtuse. Angles postérieurs des ar- ceaux du ventre émoussés : le dernier le plus long ou à peu près, rétréci d'avant en arrière, entaillé en forme de V dans le milieu de son bord posté- rieur. Lampijris mauritanica, Lkw. Syst. nal. U -1. p. 6-^5. ^9. — Muu.eu (F.. P. S.) C. a LiisN. Nalurs. 5"!" part. t. -1, p. 302. 10. — Fab». Sysl. entora. p. 202. 13.— kl. Spcc. ins. l. 1, p. 2oî. 17.— Id. Manl. t. 1, p. 162. 18.— Id. Ent. sysl. l. 1. 2, p. 103. 22. — Id. Sysl. cleulh. t. 2, p. 105. 30. — Goeze, Enl. Bcylr. t. 1, p. 520. 10. — Gmiîl. C. Linn. Syst. nal. t. 1, p. 1881. 10. — Oliv. Enlom. t. 2, n° 28, p. 13. 5, pi. 1, lig- 5. a. — Latr. Hisl. nal. t. 9. p. 101.3 — MuLs. Lett. t. 1, p. 357. 3. — Lucas, Explor. sc.de l'Alg. p. 170. 490. — RosEN». Si Tliiere Andal. p. i3'J. — Jacquelin du Val, Synopsis, clc. Glanurcs cniora. 1' cali. p. 7. 1, pi. fig. \. (pygidium du z. Enl. Gcrm. p. 209. 1. — Id. Faun. gcrm. 41. 7 ç^ (mais i! a représenté, comme la 2 du Lampyre, une larve de Silpha). — Id Index, p. I4S.— Cuy. Tabl. clem p -19G. 1. — I'aik. Faun. suec. t. 2, p. -170. 1. — Walck. Faun. paris, l. 1, p. -1G7. -i. — Maï'.sii. Enl. brit. p. 3iJl. 1. — Blïmeinb. Uandb. 8" cdil. p. 33G. 1. — !d. Irad. fr. p. 415. — Latr. Ilisl. nat. t. 9, p. -101.2. —U- Règn, anim. t. 3, p. 240. — Id. (1829) t. 4, p. 407. — Gyj.lemi. Ins. suce, l. -I, p. 313. -I. — SciioEJsn. Syn. ins. t. 3, p. 59. 1. — Lamauck, Anim. s. Ycrl. t. 4, p. 448. -I. — DuMiiiui., Dict. d. se. nat. t. 25, p. 217. -I. — Stepii. lUusl. t. 3, p. 290. 1. — Id. Man. p. -187. 1474. — MÉMiTu. Calai, p. ICI. €4. — iDi?,c:A.\, Enlom. edin. p. 202. Larve, p. 20î-2{),5. — Saiiuî Ins. fcnn. p. -110. \. — CuuTis, Bril. Entom. t. 15, p. G98. — Wcsivoon, Inlrod. t. 1, p. 2^7. (T' 2 — t)E Casiei.n. Ilist. nal. 1. 1, p. 207. i. — Kusteii, Kaef. curop. 9. 23. c/' ?— L. Redtemj. Faun. aust. p. 320. — Id. 2" édil. p. 523. — Bach, Kacferfauna, t. 3, p. 01. — De Motscii. Etud. enlom. (1854) p. 30. — Rouget, Calai, in Mem. de l'Acad. d. se. de Dijon (IS-jO) p. 200. 928. — De Marseul, Calai, p. 100. — Mocqueris, Enum. in BuUel, de la Soe. Llnn. de iNorm. (1856-57) p. 1G/i. — J,\cquei.u\ du Val, Glanurcs enl le cali. p. 7. 2, fig. 2. (pygidium du ^). — ■ Lacohd. Gen. t. 4, p. 331. — De Kiesenw. T^alurg. d. Insect. Deutscli. l. 4, p. 453. 1. Lampyris yplendidula, Scoi'Ol. Ann. 5. Ilistor. nat. p. 92. 48. emeiit complet, ou de subir ses der- nières métamorphoses en temps utile , elle prolonge d'une année son existence vermiforme. Qf)s. — Le L. noclilnca ^ offre diverses variations plus ou moins légères : le prolhorax est tantôt un peu ogival , tantôt arrondi en devant; soit en ligne presque droite ou un peu entaillée dans son milieu, à la base, soit avec les angles légèrement dirigés en ari-ière ; parfois brun ou brunâtre sur un espace plus ou moins considérable de sa moitié antérieure. L'écusson varie de forme à son extrémité, et surtout de couleur; il est quelquefois déprimVKAtr,iLS. — Lampyr'is. S 5 à sa parlie posléiieure (entre son bord interne et la ligne ou espèce (le gouttière qui la sépare de la partie foliacée, ou du bord horizontal (lu dessous du prothorax), une larg^eur é^ale à la moitié de sa parlie anguleuse, tandis ({ue chez la ? du L. nocllluca , cette lame est ordi- nairement snbparallèle depuis le bord antérieur de l'antépeclus, jus- (ju'au bord postérieur au moins des hanches de devant, et se rétrécit (Misuite jusqu'à îa gouttière , dans la direction des angles postérieurs du prothorax. La J du L. Zeiiheri s'éloigne de celles des espèces suivantes , par les moignons de ses élytres soudés au dos du mésothorax. Obs. M. Jacquelin du Val a décrit, sous le nom de Lampyris gcr- mariens'is^ une autre espèce, dont les types proviennent de la collec- tion de Gerniar , dans laquelle ils étaient aussi inscrits sous le nom de L. Zenckeri. i!B. $. Moignons tics éijircs délacliés , même au côté interne , du dos du méso thorax. C. o^. Septième arceau ventral ni festonné à son bord postérieur, ni pro. longé en pointe clans le milieu de ce bord. ?. Moignons des élytres coupés d'une manière un peu obliquement transversale et sinuée à leur bord postérieur. D. (/'. Bord antérieur de rantépeetus un peu anguleusement avancé dans son milieu. Elytres parallèles. 5 . Ecusson aussi large à sa parlie postérieure qu'il est long sur son milieu ; de moitié environ plus large à sa base qu'il est long sur son milieu. Moignons des clylrcs dépassant à peine le bord pos- térieur du mésothorax. S. Ij. ilitysMoiaeSS ; Muls.wt et Cl. Piey. ç/'. Prothorax d'un leslacé livide , avec la parlie discale de sa moitié postérieure., brune. Elytres parallèles ; à nervures ordinairement pronon- cées et tranchantes ; brunes avec les rebords suturai et externes [laves- cents. Pygidium en ogive arrondie et bissinuée. Dessous du corps d'un leslacé fauve. Bord antérieur de l'antépeclus anguleusement avancé dans son milieu. Septième arceau ventral un peu en arc dirigé en arrière , à son bord postérieur. -^. D'un brun fauve ou d'un fiuve brun en dessus, avec la partie anté- rieure et les côtés du prolhorax ., le bord postérieur du mélathorax et des 8G MOLLIPE.NXES. sept premiers arceaux du dos de l'abdomen^ d'un fauve teslacé. Moignons des clytres délacliés du mésolhorax ; sinués et plus larges à leur bord pos- térieur; un peu plus larges que longs. Ecusson aussi large à son bord postérieur qu'il est long. Bord antérieur de Vanlépectus en angle dirigé en arrière. Dessous du corps rosé sur la poitrine, fauve sur le ventre. Lampyrls mauritanica , liiisr. Kacf. Eur. 9. 2('.. ^ J. Lompi/ris lusitanica, Moïsciujlsky, Eludes cnloin. 3' année, ISo^î, p. 19, lOli ? — Jacquelin dv Val, Glanurcs enlora. (8 octobre 1859), p. 1 i, 4, pi. fig. 4 (pygidium du (/'). Lampyris Roymondi , Mci.saat et r.EY, Opusc. enloin. (mai I8-J9), p. 158. — Id. Ann. de la Soc. linn. de lyou, t. 5, (1859) , p. ^ Long 0,01 56 à 0,0!C8 JG 1/2 à 7 1.) I.arg. 0,CC-15 à 0,OOD1 (2 à 2 1/4 1.) Corps planiiiscule. Tête brune. Parties de la boucJie d'un roux ou fauve leslacé. Yeux noirs. Antennes brunes, brunâlres ou d'un biun fauve, avec la base ou l'exlrémilé de quelques-uns des arlicles souvent ])lus claire; à troisième article ordinairement à peine aussi long que le suivant : le onzième brièvement appendice. Prolhorax arrondi en devant , faiblement ou à peine élargi en ligne droite dans sa seconde moitié; tantôt en ligne presque droite , tantôt faiblement en arc ou en angle très-ouvert et dirigé en devant, à la base ; d'un cinquième environ plus large qu'il est long sur ton milieu ; muni à la base d'un rebord faiblement et graduellement élargi dans son milieu, sur la moitié médiaire de sa largeur; chargé sur la moitié antérieure de sa ligne médiane d'une ligne peu élevée, ordinairement convertie en sillon léger sur la moitié postérieure ; d'un testacé livide ou d'un ilave cendré , avec la partie de la moitié postérieure comprise entre les sillons, moins les tubercules juxla-basilaires , brune; offrant près du rebord antérieur deux lunules ou taches translucides ou parfois transparentes, assez grandes et assez nettement limitées. Ecusson d'un roux testacé ou d'un testacé flave ou roussàlre. Ê'/y/rcs à peine plus larges ou à peine aussi larges au côté externe du calus humerai que Je prothorax à ses angles postérieurs ; près de quatre fois aussi longues que lui; subparallèles jusqu'aux quatre cinquièmes de leur longueur, îétréc-es ensuite en ligne courbe jusqu'à l'angle suturai; planiuscules sur le dos ; à trois nervures , ordinairement assez saillantes ; brunes, ^ivec le rebord suturai et le rebord marginal d'un flave leslacé, au moins dans leur première n)oilié. Repli , quand il est vu un peu de LAMrïP.AiRFs. — Lampyris. 87 côlé, rcdiiil à une Irancheoblnse à partir tles deux liers de la longueur du poslpeclus. Ailes brunes ou bninâlres. Dessous du corps d'un lestacé roussâtre sur la poitrine , plus pâle sur le venlre. Bord anléricur de Vunlépeclus presque en ligne droite, avec le milieu faiblement avancé en angle, en devant ; graduellement épaissi en un proslernum angu- leusement dirigé en arrière , soit presque depuis les côtés , soit au inoins depuis chaque quart externe de sa largeur. Venlre offrant le septième arceau , et parfois quelques-uns des précédents ccbancrés plus ou moins sensiblement dans le milieu de leur bord postérieur : premier ou <\eu\ ou trois premiers arceaux dilatés latéralement et terminés en un angle graduellement moins aigu : angle postérieur des quatrième à sixième arceaux émoussés , presque droits ou peu ouverts. Pygidiiim subparallèle ou faiblement rétréci d'arrière en devant , sur la moitié ou les deux liers basilaires de sa longueur , en ogive ou en angle subarrondi, et sinué de chaque côté de celui-ci, à sa partie postérieure : trois ou quatre arceaux précédents dilatés sur les côtés en une dent graduellement plus prononcée et plus dirigée en anière des antérieurs aux postérieurs : celte dent un peu incour- bée chez les derniers. Dos de l abdomen d'un fauve brunâtre, avec les côtés et le bord postérieur des arceaux d'un fauve testacé. Pieds d'un flave testacé ; premier article des tarses postérieurs un peu plus long que le suivant, visiblement moins long que les deux suivants réu- nis. ?. Long. 0,0202 à 0,0270 (0 à 12 1.) Lirg. 0,(;0r.1 à 0,0G7 (2 3/4 à 3 1. ) dans sa plus grande largeur. Co7ys presque glabre; brun ou d'un brun fauve ou d'un fauve brun, en dessus, avec la partie antérieure et les côtés du prolhorax , le bord postérieur du métathorax et des sept premiers arceaux du dos de l'abdomen d'un fauve lestacé livide, et les côtés des mêmes parties d'un fauve livide roussâtre. Tclc brune. Prolhorax à ligne médiane ordinairement en carène légère à ses extrémités et en faible sillon sur le tiers médiaire de sa longueur. Moignons des èlytres détachés du mésolborax ; d'un fauve testacé livide ; séparés par l'écusson ; élargis d'avant en arrière , et d'une manière sinuée à leur côlé externe, presque arrondis à l'interne; à peine plus longs à leur angle postcro- interne, qui est arrondi, que l'écusson ; coupés à leur bord postérieur d'une manière presque ti-ansversalc, et sinuée près de l'angle postérieur qui est aigu, un peu prolongé en arrière et un peu incourbé; plus long* 88 WOLMPENNtîS. à cel angle qu'à rinlerne: plus larges, vers la moilié de leur longuetif, que longs vers la moilié de leur largeur; faiblement prolongés après le bord poslérieur du mésolhorax. Repli Irès-brièvement canaliculé en devant, rédtfit à une tranche obtuse presque sur les trois quarts postérieurs de leur longueur. Ailes nulles. Ecusson assez faiblement rétréci d'avant en arrière ; obtusément tronqué ou obtusément sub- arrondi à l'extrémité ; plus large à celle-ci qu'il est long sur son inilieu ; de moitié plus large à la base qu'il est long sur son milieu, Dos (lu viélalhorax creusé, sur sa ligne médiane, d'un sillon prolongé sur les cinq premiers arceaux du dos de l'abdomen, caréné sur les derniers. Dos de Vabdomen offrant d'avant en arrière les sept premiers arceaux dilatés d'une manière graduellement moins faible du pre- mier au septième : ces arceaux ordinairement un peu débordés par ceux du ventre ; à angle postérieur émoussé ( si ce n'est sur le sep- tième) , et à peu près rectangulairement ouvert. Pygidiuin élargi en ligne droite, d'arrière en avant dans sa moitié basilaire, en ogive sub- sinuée dans sa seconde moitié. Dessous du corps moins foncé que le dessus , rosé sur la poitrine , fauve sur le ventre avec le bord posté- rieur des arceaux plus pâle. Bord antérieur de V antépcclus en arc ou en angle assez fortement dirigé en arrière. Hanches inlermédiaires assez distantes l'une de l'autre. Mélaslernum triangulaire, avancé entre les hanches intermédiaires. Ventre offrant les arceaux débordant ordi- nairement ceux du dos : les (rois premiers, à angles postérieurs plus vifs que leurs analogues du dos : le septième entaillé dans le milieu de son bord poslérieur et sillonné sur son milieu : le huitième étroite- ment entaillé dans le milieu de son bord postérieur et muni , de chaque côté de cette faible entaille , d'un feston plus prolongé en arrière que les parties latérales du dit bord. Pieds d'un fauve testacé ou rosat. Cette espèce paraît être exclusivement méridionale. Elle a été dé- couverte dans les environs d'Hyères (Var), par M. Raymond, ento- mologiste plein de zèle, à qui la science est redevable d'un assez bon nombre d'espèces de Coléoptères nouveaux, ou pris en France pour la première fois. Ohs. Le L. Raymondi est peut être identique avec \e L. lusitanien de M. de Motschulsky. Dans tous les cas, le nom de lusilanica ne saurait lui rester, Charpentier ayant, plus antérieurement, donné le même nom spécifique à une autre espèce de Lampyride. Le L. Raymondi ^^ se distingue du L. nocliluca c/*, par sa taille or- tlinaircmcnl plus avantageuse ; par ses élylres ornées d'un rebord LAMPYnAiRES. — Lavipyris. 89 suturai cl d'un marginal , d'un flave lestacé ; par les nervures des éiylres, ordinairement prononcées el Iranchanles ; par l'interne de celles-ci, naissant généralement assez loin du niveau de l'extrémité de l'écusson ; par la gouttière du repli des él}tres dépassant à peine ou ne dépassant pas le niveau du milieu du postpectus, quand le repli est examiné un peu de côlé; par le pygidium à forme plus net- tement ogivale , offrant son extrémité plus prolongée en arrière; par sa poitrine, et surtout le repli du ptothorax d'un flave ou jaune orangé ou rosat ; par le reste du dessous du corps d'une teinte plus jaune ; surtout par le bord antérieur de l'antépectus presque en ligne droite, sensiblement et anguleusement avancé dans son milieu , ca- ractère qui distingue ce ç/' de tous les autres du même genre. Ce ), (suivant le type existant dans la coUect. de M. neiche). ^ Long. 0,0100 à 0,0l3o [A \ll 5 6 1.). Larg. 0,0033 à 0,00^2 (1 \2 à 1 7/8 1.) Corps un peu allénué à partir du ciiiquiènie ou du sixièuie de la longueur des élytres ; planiuscule. Tcte brune ou noirâtre ; parties de la bouche lestacées ou d'un flave ou fauve testacé. Yeux noirs. Antennes lestacées ou d'un flave ou roux leslacé ; à troisième article moins long que le suivant : le onzième assez distinctement et peu brièvement appendice. Pro//torfi.r arrondi en devant , parallèle dans sa seconde moitié ; ordinairement en ligne presque droite à la base, quand il est vu perpendiculairement en dessus, mais paraissant échancré en arc, sur sa partie médiane, quand il est examiné d'ar- rière en avant; quelquefois coupé en angle très-ouvert et dirigé en devant; assez souvent à peine plus largejà sa base qu'il est long sur LAMPVRAinF.s. — lûmpyris. 91 son milieu ; muni h sa base d'un rebord alFa.bli sur les côtés, aussi relevé el souvent précédé d'un sillon sur les cinq neuvièmes ou trois, cinquièmes médiaires de sa largeur; offrant, sur la moitié antérieure de la ligne médiane, une ligne faiblement élevée, ordinairement plus affaiblie ou même réduite à une faible trace, postérieurement; d'un flave roussàtre ou d'un testacé pâle, avec la partie de la moitié postérieure comprise entre les sillons, moins les tubercules juxta- basilaires, brunâtre ou d'un testacé brunâ re ; offrant, près du rebord antérieur, deux taches souvent à peine translucides , et peu nette- ment limitées. Eciisson d'un flave testacé, avec la base souvent bru- nâtre. L7j'/rcs à peine plus larges, au côté externe du calus humerai, (jue le prolhorax à ses angles pos[érieu.rs; près de quatre fois aussi longues que lui; un peu élargies depuis les épaules jusqu'au sixième ou presque cinquième de leur longueur, puis faiblement rétrécies jus- (|u'aux quatre cinquièmes ou un peu plus, rétrécies plus sensiblement ensuite en ligne courbe jusqu'à l'angle suturai, plus étroites, par suite de leur rétrécissement r.ntérieur, que chez les espèces voisines; pla- uiuscules sur le dos; à gouttière marginale nulle aux épaules, nais- sant vers la moitié de la longueur du calus humerai; munies d'un rebord suturai et d'un rebord latéral, un peu relevés postérieurement: le marginal au moins aussi prononcé que le suturai; à trois nervures ordinairement médiocrement saillantes; brunes, avec les rebords suturai et marginal flaves. Repli^ quand il est vu un peu de côté , ré- duit à une tranche obtuse, ordinairement à partir de la moitié de la longueur du poslpectus. Ailes brunes ou brunâtres. Dessous du corps d'un testacé ffave ou roussàtre. />on/ antérieur de ranlépeclus à peu près en ligne droite, à peine ou faiblement entaillé dans son milieu ; gra- duellement épaissi en son prosternum anguleusement dirigé en ar- rière, soit presque depuis les côtés, soit au moins depuis chaque quart externe de sa largeur. Ventre offrant le septième arceau tantôt pres- (jueen ligne droite, tantôt sensiblement échancré en arc, à son bord postérieur : les deux ou trois premiers arceaux , assez faiblement di- latés en angle presque droit : les deux derniers émoussés ou un peu obliquement coupés. Pygidium terminé en espèce d'ogive bissinuée , tantôt avec la partie médiane subarrondie, tantôt avec celte partie anguleuse et pointue ; subparallèle ou à peine arqué sur les côtés, sur la moitié basilaire de sa longueur; les trois ou quatre arceaux précédents dilatés sur les côtés : l'antépygidial, échancré en arc , à son bord postérieur, avec les angles plus ou moins prolongés en lormo de dent, en arrière : les autres coupés prcsjue en ligne droite à leur 92 MOLLirSNNES. bord poslérieur, un peu prolongés en arrière : clos de l'abdomen tes- lacé, avec le milieu d'un fauve leslacé. Pieds d'un leslacé pâle ou roussâlre : premier arlicle des tarses postérieurs tantôt un peu moins long, tantôt à peu près aussi long que les deux suivants réunis. ?. Long 0,0lo7 à 0,0170 (7 à 8 1. ) Larg. 0,0036 à 0,0045 (.1 2/3 à 2 I.) Corps presque glabre. Tête variant du fauve leslacé au brun, après les antennes. Pi^othorax cbargé sur les deux cinquièmes antérieurs de la ligne médiane d'une ligne légèrement saillante, profondément sillonné postérieurement ou parfois profondément déi)rimé ou cana- liculé sur le quart ou les trois dixièmes médiaires de sa largeur ; d'un Uave leslacé ou d'un teslacé pâle ou flavescent, en devant et sur les côtés, avec la partie comprise entre les sillons, sur les trois cinquièmes postérieurs de sa longueur, d'un fauve tcstacé cbez les variétés pâles, rosé avec la partie sillonnée ou canaliculée brune ou d'un brun noir, dans l'état normal. Moignons des élytres détacbés du mésolhorax; d'un fauve teslacé chez les exemplaires à couleur moins claire , flaves ou d'un flave leslacé chez les autres; séparés par l'écusson ; élargis d'avant en arrière, et d'une manière un peu sinuée, à leur côté externe, presque arrondis à l'interne ; de moitié ou parfois près d'une fois plus longuement prolongés à l'angle posléro-in terne qui est arrondi, que l'écusson; coupés à leur bord postérieur d'une manière presque transversale et sinuée près de l'angle postérieur qui est aigu, un peu prolongé en arrière et un peu incourbé ; plus longs à cet angle qu'à l'interne qui est arrondi; plus larges, vers la moitié de leur longueur, que longs vers la moitié de leur largeur; faiblement prolongés après le bord poslérieur du mésolhorax. Picpli faiblement et brièvement canaliculé en devant, réduit à une tranche obtuse sur les deux tiers ou presque les trois quarts postérieurs de leur longueur. Ailes nulles. Ecusson sinuément rétréci d'avant en arrière ; obtusé- nient tronqué ou subarrondi à l'exlrémité; d'un tiers environ aussi large à celle-ci qu'à la base; à peine plus large à celle dernière qu'il est long sur son milieu -, de la couleur des élylres. Dos du méialliorax creusé d'un sillon profond, prolongé, mais d'une manière moins prononcée sur la ligne médiane des cinq premiers arceaux du dos de l'abdomen : les trois derniers arceaux chargés d'une carène non pro- longée jusqu'à l'extrémité du pygidium. Dos de Vahdomcn teslacé , d'un lestacé fauve, ou d'un flave testacé; offrant les sept premiers arceaux peu dilatés à leur angle posléro externe : cet angle rectangin LAMPYRAiRcs. — Ldmpyris 93 iairemenl ouvert , cmoussé chez plusieurs : ces arceaux voilant ordi- nairement ceux du ventre. Pygidiuni ordinairement en ogive arron- die , ou subarrondi à l'extrémité et graduellement élargi postérieure- ment. Dessous du corps rosé sur la poitrine et teslacé sur le ventre, à l'état normal, d'un llave testacé ou même d'un llave orangé chez les variétés plus pâles. Lame verticale du repli du prolhorax en général faiblement rétrécis à partir des hanches jusqu'à son bord postérieur, se rapprochant, par là, de la forme qu'elle a chez les Pélanies. Bord anicrieur de l'anlépcclus en angle assez fortement dirigé en arrière, et muni d'un rebord presque uniformément épais. HancJies intermédiaires assez nettement séparées, l entre olTrant les sept premiers arceaux peu dilatés et rectangulairement ouverts à leur angle postérieur : le hui- tième entaillé dans le milieu de son bord postérieur, etsinuément un peu rétréci de chaf[ue côté. Pieds teslacés ou d'un llave orangé. Cette espèce a été découverte en Corse par M. Eugène Revelière et par ce pauvre Lareynie mort si malheureusement en revenant en France. Elle n'a pas été, je crois, jusqu'à ce jour, trouvée sur le con- tinent. La larve, observée pour la première fois par M. Eug. Revelière , a beaucoup d'analogie avec celle du L. noctiluca ^ dont elle se dis- lingue facilement par la partie antérieure de ses côtés parée aussi d'une tache d'un flave teslacé ou roussàtre, comme les angles posté- rieurs. Corps noir, velouté ; paré, en dessus, d'une tache d'un flave tes- tacé ou roussàtre à la partie anléro-latérale des côtés du prothorax et aux angles postérieurs des segments thoraciques des sept pre- miers arceaux de l'abdomen : les taches de chacun des anneaux du prothorax plus grosses que celles des segments suivants : celles des angles postérieurs du prothorax marquées de deux rangées de points assez gros : le prolhorax plus long sur son milieu qu'il est large à la base ; arrondi en devant; offrant au côté interne des taches ])ostérieures , des traces des sillons prolhoraciques ; rayé d'une ligne Irès-légère de chaque côté et assez près de la ligne médiane. Méso- thorax et base du mélalliorax carénés sur la ligne médiane : les ar- ceaux suivants sillonnés : le huitième arceau de l'abdomen , et les précédents, comme chez le L. noctiluca. Dessous du corps noir ; dernier arceau du ventre, llave, phosphorescent. Obs. — Le L. Lareynii^ cf, se distingue du L. noctiluca J^ par ses élytres d'un brun plus pâle-, ornées d'un rebord suturai et marginal Uave ou d'un flave teslacé; rétrécies à partir du tiers de leur Ion- 94 MOLL!PEN?^), p. IG, 97 ? Lompijris lîeic/tli , Jacqiemn du Val, Glanurcs cnloni., l. 1, p, -13, 0, pi. fig G (pygidiuin du ç/'), (types communiqués par M. Reiclie). ^ Long. 0,013.j à 0,01 :;7 (G à 7 1. ). Larg. 0,OOV2 à 0,00-18 (! 7/8 à 2 1/8 I )• ^ Corps parallèle ; planiuscule. Tête brune ou brunâlre. Parties de la bouche., d'un leslacé ilave ou fauve sur les parties de la bouche. }'eux' noirs. Antennes d'un leslacé ilavescent; amincies à partir de l'exlrémilé du qualrième orlicle : le onzième , peu sensiblement appendice. Protliorax arrondi en devant; parallèle dans sa seconde moitié; tantôt presque en ligne droite ou à peine entaillé en aniile très-ouvert sur la moitié ou les quatre septièmes inétliaires de sa base , quand il est vu perpendiculairement en dessus , avec les angles tantôt presque droits , tniitôt un peu dirigés en arrière, pa- raissant peu sensiblement coupé en angle dirigé en avant dans sa partie niédiaire, et avec les angles postérieurs p!us sensiblement dirigés en arriére , quand il est examiné d'arrière en avant; ordi- nairement d'un cinquième ou d'un sixième plus large à la base qu'il est long sur son milieu ; ordinairement creusé d'une fossette vers l'extrémité antéro-interne de la partie longitudinale de chacun des sillons; muni à la base d'un rebord moins prononcé en dehors des sillons, sensiblement plus relevé dans son milieu entre ceux-ci ; chargé, sur la moitié antérieure de la ligne médiane, d'une ligne faiblement élevée, tantôt continuée , soit d'une manière égale, soit dune manière affaiblie , sur la seconde moitié , tantôt trans- formée sur celle-ci en un léger sillon ; d'un flave pâle avec la partie de la moitié postérieure comprise entre les sillons le plus souvent d'un flave orangé, rosée ou d'un Ilave rosat ; quelquefois marqué de chaque côté de la ligne médiane, vers les quatre septièmes de la lon- gueur d'une tache brune, obtriangulaire, déprimée, parfois unie à sa pareille; offrant souvent près du bord antérieur les traces plus ou moins étroites de deux taches translucides. Ecusson ordinairement L4WPYKAIRES. - Lompyris. 97 leslacé ou d'un flave leslacé, parfois bruuiilre ou même brun. Elylrcs à peine aussi larges au cùlé externe du calus humerai que le pro- lliorax à ses angles postérieurs-, trois fois ou trois fois el demie aussi longues que lui ; subparallèles jusqu'aux cinq sixièmes de leur lon- gueur, oblusémenl arrondies, prises ensemble , poslérieuremenl ; planiiiscules sur le dos; à gouttière marginale réduite au rebord depuis la base jusqu'au niveau de la moitié du calus humerai; à trois nervures ordinairement médiocrement saillantes ; tantôt antérieure- ment brunes , avec les rebords d'un flave teslacé , tantôt d'un brun fauve ou d'un brun leslacé, graduellement plus pâle à l'exlrémilé et sur les côtés, avec les rebords suturai et marginal d'un flave teslacé. Repli, quand il est vu un peu de côté, réduit à une tranche obtuse à partir des deux tiers ou trois quarts de la longueur du poslpectus. Ailes brunâtres. Dessous du corps d'un testacé pâle. Bord antérieur de i'aulépcctus tantôt en ligne presque droite et un peu entaillée dans son milieu , tantôt un peu en angle très-ouvert et faiblement dirigé en arrière • assez falblemenl épaissi dans son milieu en un prosternum anguleusement dirigé en arrière, à peine égal à la moitié médiaire de sa largeur. Ventre offranl le septième arceau faiblement bissinué , et prolongé dans le milieu de son bord postérieur en une pointe obtuse assez longue : trois ou quatre premiers arceaux du ventre dilatés de chaque côté , avec l'angle postérieur assez vif : les cin- quième et sixième, à angle postérieur émoussé ou subarrondi. Pygidium comme trifeslonné à son extrémité, avec le feston médiaire arrondi, plus large et plus prolongé en arrière ; subparaîlèle ou fai- blement arqué sur les côtés, d'une manière variable, sur le quart ou parfois plus de la moitié basilaire de sa longueur, suivant que les festons latéraux sont plus prononcés ou s'eiï'acent plus ou moins : les trois ou quatre arceaux précédents dilatés sur les côlés : le propy- gidial, avec les angles postérieurs prolongés en arrière : les autres, avec les angles peu ou point plus prolongés que le milieu de leur boul postérieur. Dos de l'abdomen d'un flave ou testacé pâle. Pieds d'un flave testacé. $ Long. 0>01S0 à 0,0270 (8 à 10 1.). I arg. 0,00-r2 à 0,0050 (i 7/8 à 2 -1/5 1.). Ç Corps presque glabre ; d'un flave roussâtre ; moitié postérieure du prolhorax comprise entre les sillons , écusson , méso et niétatho- rax, une bordure près du bord postérieur des cinq ou six premiers arceaux du ventre, lame verticale du repli du protborax, majeure ■];3 98 MOLLII'EMKES. partie de la poiliiiie, côlcs du venlre et bord postérieur de la plu- part des arceaux, roses ou rosés. Tête d'un leslacc flavescent. Protho- rax parfois sensiblement bissinuè en devant ; sillonné sur le milieu de sa seconde moitié. Moiguons des clylrcs détacbés du mésolliorax ; brunâtres ou d'un teslacé brunâtre ; séparés par l'écusson ; presque |)arallèies depuis le niveau du milieu de l'écusson, jusqu'à la moitié de la longueur de leur côté interne, obtriangulaires ou rétrécis en- suite en ligne presque droite jusqu'à l'angle postérieur; prolongés jusqu'au premier arceau du dos de l'abdomen. BcpU canaliculé en devant, réduit ensuite à une trancbe obtuse sur les trois cinquièirics postérieurs de sa longueur. y4i7cs nulles, ou à peine rudimenlaires. Ecxisson sinueusement rétréci d'avant en arrière, tronqué à l'extré- mité ; à peine aussi large à celle-ci que le tiers de la base ; à peine aussi long qu'il est large à la base. Dos du mélalhorax creusé d'un sillon sur la ligne médiane. Dos de l'abdomen offrant son premier arceau ordinairement siuué dans le milieu de son bord posléiieur : les deuxième à septième à peu près dioils; peu ou à peine dilatés sur les côtés des sept prcmieis arceaux , avec l'angle postérieur de ceux- ci reclangulairement ouvert. Pygidium souvent presque en ogive arrondie à l'exlrémiié , et faiblement sinué de cbaque côté de celle- ci. Bord avlcricnr de Vanlcpcclus en angle assez fortement dirigé en arrière. Hancltcs inlcnnédiaires presque contiguës, séparées par une ligne élevée^ étroite , souvent non apparente, âlésoslernum peu ou point avancé entre les bancbes intermédiaires. Ventre à arceaux tous un peu voilés par ceux du dos, et comme ceux-ci rectangulairement ouverts à leur angle postérieur : le seplién^e arceau entaillé presqi e jusqu'à sa base dans le milieu de son bord postérieur ; le buitiimc coupé à peu près en ligne droite à son bord postérieur, avec les an- gles subarrondis. Pieds d'un llave testacé. Cette espèce paraît être exclusivement méridionale. Je l'ai prise dans -le déparlement du Yar. Elle a été trouvée dans les environs de Narbonne,par M. Godart. Elle babite plus communément l'Espagne et l'Algérie. Elle a été dédiée à M. Ueicbe qui, depuis longtemps, a pris dans la science iu\ rang distingué par ses beaux et nombreux travaux. Ois. Comme la précédente (L. hicarinala)^ elle a la partie du pro- iborax comprise entre les sillons, rosée ou d'un teslacé rosat , après la mort, au lieu d'avoir cette même partie brune. Le ç/' s'éloigne de tous les autres, par le bord postérieur de son dernier arceau ventral prolongé en pointe obtuse assez longue. La f , LAMPYuvriiES. — Lamprorhiin. 99 par îes moignons de ses ciylres délachés du niésothorax , rétrécis gra(lnellement dans la seconde nioilié de leur côlé interne, et pro- longés, d'une manière oI)lriangulaire, jusqu'au bord antérieur du pre- mier arceau ventral ; par ses hanches intermédiaires presque conti- guës, et par des indices d'ailes rudimentaires. Peut-être faut il rap- porter à cette espèce le Lamproncles maur'danica de M. de Molschu's- ky, comme le jiense M. Jacquelin du Val ; cependant l'injication des élylrcs plus allénuées postéricurcuicnl que chez le Lanipyris nocliluca , peut en faire douter. I.e L. Reicini ^ par la forme et la moins grande brièveté des moi- gnons des élylres de la Ç, par les ailes représentées par de faibles rudiments, semble faire le passage du genre Lampyre au suivant. Genre Lamprorhiza , Lamproiuiize; V. de Motschulsky ('). Cap.actèues. Lame verticale du repli du prolhorax anguleuse ou Irjn- (}uée vers les hanches de devant, offrant dans ce point sa plus grande largeur, rétrécie , après celles-ci, jusqu'au boid postérieur du sfcg- menl prolhoracique. Pygidium plus ou moins profondément échaa- cré ou entaillé postérieurement, avec les angles postérieurs ou parties postéro-externes plus prolongés en arrière que 'e milieu. Dernier ar^ ccau du ventre subparallèle près de sa base , puis brusquement et fortement rétréci, réiluil à une sorte de demi-gaîne , à peine plus large que le tiers de la base et échancrée à son extrémité. Cuisses toutes à peu près de largeur cuale : les antérieures non ovalairement élargies dans leur milieu. Bord atHériciir de lantépectus généralement mince et en forme de tranche (q'^). Corps pîaniu'îCule. o". Antennes subftliformes, ou un peu amincies vers l'extrémité, à i)nrtir de la moitié ou plus de leur longueur; subcompriinées; garnies B. ç/". Pygidiura entaillé à son exlrémilé, avec le milieu de celle enlaillc tronqué, ou en angle dirige en arrière. C. (/". rrolliorax au moins aussi large à la base que les élylrcs; cinquième arceau du ventre non marqué ordinairement d'une tache irans- verse blanchâtre. 5 . Pygidiura échancré à son exlrémilé. Moignons des élylrcs d'un jauuo tes lacé. Î5. IL. Koîa^ltSîcEsi ; Jacquelin du Val. c^. Brun ^ en dessus. Troisième article des antennes plus grand que le quatrième. Prothorax à angles postérieurs émoussés et dirigés en arrière; n offrant pas , entre les sillons^ une ligne élevée complète transverse ., au devant du rebord basilaire. Elytres moins larges après les épaules que U prothorax à sa hase ; à calas humerai saillant ; à première nervure visibh dès la base. Pygidium entaillé ., avec la partie médiaiie un peu en angle dirigé en arrière. Poitrine brunâtre. Ventre brun , orné , sur Vavant dernier arceau^ d'une tache transverse, couvrant la moitié basilaire de sa longueur et la moitié médiaire de sa largeur. ^- . D'un jaune testacé , en dessus , avec la tête à peine plus foncée. Prothorax comme chez le a^. Moignons des élytres prolongés jusqu'au milieu du premier arceau du dos de l'abdomen., laissant entre eux un es- pace assez étroit sur le métathorax. Pygidium échancré. JMinprohiza Boieldieui , Jacqdiïlin du Val, Glanures enlom. , ^er cali., p. 17,2 (c/'l.-Id. 2' cah , p. 'I03(î). Long. 0,009.5 h 0,01 12 [A -Ii^ à 5 1.). Larg. 0,0033 à 0,0030 (1 -112 à 1 2|3 1.). Corps parallèle-, planiuscule. Tête brune ou d'un brun noir. Par- tits de la bouche et antennes d'un fauve ou teslacé brun ou d'un brun fauve ou teslacé : les dernières à troisième article plus long que le suivant : le onzième, appendice. Yeux noirs. Prothorax obtusément arrondi, parfois très-légèrement échancré, en devant , élargi dans sa seconde moitié en ligne d'abord droite, puis incourbée aux angles postérieurs, qui , par là , sont émoussés ou subarrondis; bissinué à la base, avec les angles en général assez faiblement ou médiocrement dirigés en arrière; de moitié environ plus large à la base qu'il est 14 i6 MOLLiPEXXES. long snr son milieu ; njuni à la liase d'un rebord élroîf, el à perî près uniforme ; offrant ordinairement au devant de ce rebord, près des sillons, les traces d'une ligne transversale, interrompue dans son luilieu ; déprimé ou sillonné transversalement sur son disque au dc- vr,nl de celle ligne, et vers la moitié de sa longueur ; chargé, sur toute sa longueur , d'une ligne longitudinale élevée, ordinairement affaiblie dans son milieu ; offrant, vers les quatre septièmes de sa longueur, les traces d'un tubercule lié de chaque côté à la ligne médiane , et constituant, avec son pareil , une sorte d'empâtement luisant; brun , paré de deux lunules vitrées, glabres, pres(iue conti- gues en devant à la ligne médiane. Eciisson brun. Elytres un peu moins larges aux épaules que le prothoiax à ses angles postérieurs ; débordées au côté externe du calus humerai, par une partie de la base, égale ordinairement aux deux tiers de l'espace compris entre l'angle et la sinuosité de cette base ; quatre fois environ aussi longue» que le prolhorax; subparallèles depuis l'cpaiile ou un peu après, jusque vers les trois quarts de leur longueur, puis réliécies en ligne courbe jusqu'à l'angle poslt rieur qui est émoussé ; offrant les traces d'une fossette humérale ; à trois nervures : la troisième ordinairement prononcée sur le calus humerai ou le rendant plus saillant , peu distincte ensuite, puis visible, mais plus ou moins légère postérieu- rement: la deuxième^ la plus longue et la plus saillante, affaiblie et à peine avancée jusqu'à la fossette humérale : la première, ou in- terne, légère, mais visible presque à partir de la base, affaiblie ou in- distincte postérieurement; offrant à peine ou n'offrant pas, dans la gouttière marginale , les traces d'une quatrième nervure ; brunes ou d'un brun peu foncé ou un peu pâle, avec le bord externe étroi- tement testacé. RcpU des élytrcs brun, avec les bords moins foncés. Ailes brunes. Repli du prolhorax brunâtre. Poitrine de même couleur. Bord antérieur de Vantépcctiis en angle dirigé en arrière, avec les côtés faiblement arqués en devant. Ventre brun , avec le bord latéral des arceaux teslacé : le dernier brunâtre à la base , d'ua flave testacé ou testacé, à l'extrémité; l'avant dernier , marqué d'une tache d'un blanc cendré ou flavescent, couvrant la moitié basilaire de sa lon- gueur et la moitié médiaire de sa largeur : segment précédent olTraul parfois les traces d'une tache centrale d'un blanc sale : les six pre- miers arceaux rectangulairement ouverts à leur angle postérieur. Pygidium arqué sur les côtés , c'est à dire offrant vers la moitié de sa longueur sa plus grande largeur, rétréci à la base et surtout pos- térieurement ; entaillé profondément à son extrémité , avec la partie LiMVïRAïKÊS. — Lnmpiorhizn. 107 mèdiaire de celle enlaille tronquée, ou plulùt en angle dirigé en «nière: los trois ou quatre arceaux précédents prolongés en arrière en forme de dent aiguë : l'avant dernier, arqué sur les côtés : les autres , presque droits. Pieds d'un llave leslacé. Obs — Le L Boieldieui a beaucoup d'analogie avec le L. Muhanti^ par la forme parallèle de son corps. Celte espèce semble cependant, à en juger par deux exemplaires observés dans la colleclion de M Reicbe, se distinguer spécifiquement de la précétlenle, par son prothorax au moins aussi large à sa base que les élylres un peu après les épaules ; brun ou brunâtre, même sur les eûtes; n'offrant pas, entre les sillons, en devant du rebord basilaire, une petite ligne transversale complète, c'cst-à dire n'offranl que les deux petits tuber- cules juxla-basilaires ordinaires ; montrant les deux petits tubercules voisisîs de la ligue médiane moins prononcés ; par le repli prothora- cique et la poitrine brunâtres ou d'un brun lestacé ; par l'avant der- nier arceau du ventre marqué d'une tache blancliàlre transversale , couvrant la moitié basilaire de sa longueur, au lieu d'une petite lâche voisine du milieu de son bord postérieur ; par les arceaux pré- <édents non lâchés de testacé; surtout par le pygidium entaillé, avec li partie médiaire de celle enlaille tronquée ou plutôt un peu en angle dirigé en arrière, au lieu d'èlre échancrée en demi-cercle. Le L. Boie'idieui s'éloigne des deux espèces suivantes par son corps plus étroit, parallèle; par ses élytres moins brusquement arrondies aux épaules, c'està dire élargies depuis la base jusque vers le cin- fjuième de leur longueur , ayant, parla, une ligure ovaîaire ; du splcndidula par l'absence des taches offrant l'aspect de la cire , sur les cinquième et sixième arceaux du ventre ; pirle troisième article des antennes plus grand que le quatrième, etc. ; du Delaronzci par son prothorax au moins aussi large à la base que les élylres ; à a ngles postérieurs moins prononcés; par le cinquième arceau du vcnlre peu ou pas marqué d'une tache blanchâtre , cic. 5 M. Jasquelin du Yal a donné dans le 2c cahier de ses Glanurcs eulomoL, p. 103, la description suivante delà J : Ovale oblongue ; fl'un jaune leslacé clair en entier, y compris les moignons élytraux. Tcte a peine plus foncée. Pronoinnt offrant la même forme que chez le y'. Moi fanons élytraux bien dév< loppés, assez grands, atteignant au milieu du premier segment nbdosninal . en couvrant assez largement le métanotum. Hanches antéiieures et in- termédiaires comme chez la J de la L. Ddaroutei. Long. 0,0103 k 0,0120 (1 1/2 à :i 1/2 1. )• -108 MOLL'.Pa'^.^ES. en. ç/'. Prolhorax moins large à la base que les élytres un peu après l'é- paule. Cinquième el sixième arceaux du venlrc marqués chacun d'une tache transverse blancliàlre. 2 ■ Moignons des élylrcsd'un fltive l^stacé, rapprochés versTexlrcmilé de Téeusson, laissant poslérieurcraonl entre eux le cinquième ou le quart médiaire du mésolhorax à découvert. Pygidium tronqué ou faiblcmcnl éehancré à son estrcmité 3. Wj. Dc!aE»oMKcâ ; Jacqdelin du Val. c/. Brun on d'un brunpâle^ en dessus. Troisième article des antennes ordinairement plus long que le quatrième . Prolhorax élargi en ligne un peu arquée, dans sa seconde moitié ; bissinué à la base^ avec les angles sensiblement dirigés en arrière et peu émoussés. Elytres ovalaii'es , un peu plus larges après les épaules que le prolhorax ; à première nervure appa- rente dès la base. Pygidium profondément entaillé^ avec la partie mé- diaire tronquée. Ventre brun, avec le dernier arceau testacé , el les deux précédents parés chacun d'une bande blanchâtre ou teslacée , couvrant la moitié médiaire de sa largeur et la seconde moitié de sa longueur. ?. Entièrement d'un flaveteslacé. Prolhorax en ligne hissubsinuée à la base. Moignons des éiylres à deux ou trois nervures et à gouttière juxta- marginale ; peu séparés après lécusson, laissant postérieurement le cin- quième ou le quart médiaire du mélathorax à découvert. Pygidium tronqué ou faiblement éehancré à l'extrémité. Lamprohiza Dela7~ouz-ei , Jacquelin d'j Vai,, nian. cnlom., ler cali,,p. \8, 3 ^ Long. 0,0100 à 0,0123(4 \\'2 à 5 -1/2 l.;.Larg. 0,0030 à0.00-l8(l 2/3 à 2 ^/8 1.) f/'. Corps planiuscule. Télé d'un brun noir. Mandibules d'un rouge brun. Palpes et antennes d'un brun peu foncé , d'un bruri fauve ou teslaeé , ou parfois même lestacés : les dernières, à troisième article plus long que le suivant : les quatrième et dixième plus longs que larges : le onzième appendice, environ trois lois aussi long que large. Yeiix noirs. Prolhorax arrondi en devant, subparallèle ou peu élargi dans sa seconde moilic, en ligne légèrement arquée , et ordinaire- ment incourbée vers les angles postérieurs •, bissinué à la base, avec LAMPïu\iiiES. — Lainpiorliiici iOO les angles plus ou moins sensiblement prolongés en arrière , et peu ômoussés •, de deux tiers environ plus large à sa base qu'il est long sur son milieu; muni à la base d'un rebord à peu près uniforme; charge d'une li^ne médiane élevée, affaiblie et souvent peu dislincle dans sa seconde moilié; chargé, vers les quatre seplièines nu un peu plus de sa longueur, de deux tubercules confondus eu une petite saillie luisante, sur la ligne médiane ; transversalement déprimé au devant de celle-ci, entre les silloui, et plus sensiblement entre les tubercules basilaires; ordinairement brun ou d'un brun tirant plus ou moins sur le testacé , avec la partie du disque comprise depuis la moitié ou un peu plus, jusqu'aux trois quaris de la longueur, d'un brun plus foncé, ou d'un brun noir, quelquefois en majeure partie ou en tota- lité testacé ou d'un flave testacé; paré de deux lunules vitrées, glabres, ordinairement non contigucs en devant à la ligue médiane. Ecusson testacé ou d'un testacé brunâtre. Elytres plus larges aux épaules ou un peu après que le prolhorax à ses angles postérieurs ; débordées au côté externe du calus humerai , par une partie de la base égale ordi- nairement au tiers externe de l'espace compris entre i'angle et la sinuosité de cette base; près de quatre fois aussi longues que le prolhorax; un peu ovalaires , c'est-à-dire élargies en ligne courbe depuis la base jusqu'au sixième ou au cinquième des côtés, puis subparallèles jusqu'aux deuyi tiers, rétrécies ensuite en ligne courbe jusqu'à l'angle suturai qui est èmoussé; offrant souvent les traces il'une fossette humérale ; à trois nervures : la troisième, ordinairement un peu saillante sur le calus ou rendant celui-ci plus saillant, affaiblie ou presque annihilée après celui-ci, puis plus distincte et prolongée jusqu'aux sept huitièmes de leur longueur : la deuxième , à peine avancée ordinairement jusqu'à la fossette humérale, la plus saillante postérieurement sur la majeure partie de sa longueur, à peu près aussi longuement prolongée que la troisième : la première, d stincle dès la base et prolongée jusqu'aux deux tiers; offrant ordinairement une quatrième nervure, située dans la gouttière, entre le sillon juxla- margiual et la troisième nervure; brunes ou d'un brun tirant sur le teslacé , avec le bord marginal étroitement plus pâle ou testacé. IicpU (les élytres brun , graduellement moins foncé extérieurement. Repli c/m /)ro///o?Yf.i; brunâtre. Poitrine testacép. ou d'un teslacé flavescent, souveni légèrement brunâtre. Bord antérieur de V anl".peclus fortement on angle dirigé en arrière. Vcnire brun , avec le dernier arceau d'un firun testacé , d'un teslacé brun ou même entièrement teslacé ; les deux précédents ornés chacun d'une tache Iransverse blanchâtre ou 113 MOkLlPEXXES. leslacée, orilinairemenl isolée de la parlie antérieure de l'arceau , aUeignanl le bord postérieur : celle du sixième arceau couvrant la moitié médiaire de sa largeur : celle du cinquième , un peu plus étroite : arceaux précédents parfois maculés d'une lâche testacée, de chaque côté de la ligne médiane, chez les variétés à prothorax les- lacé ; oflrant les angles postérieurs des six premiers arceaux rectan- gulairement ouverts : les antérieurs émoussés : les autres plus vifs. Pygidium élargi presque en ligne droite, depuis sa base jusque vers la moitié de ses côtés, rétréci ensuite en ligne courbe, profondément entaillé à l'extrémité, avec la partie médiane de cette entaille tron- quée ou plutôt un peu arquée ou anguleuse en arrière : les trois ou quatre arceaux précédents prolongés en arrière en forme de dents, foliacés et aigus : le premier de ceux-ci, presque droit au côté externe : les autres , graduellement arqués. Pieds d'un llave les- lacé. ? Long. {),00è;SI à 0,013o (3 3/'i à 6 1.) Larg. O.OO-^o à 0,00oG (2 à 2 1/2 1.) ^ Corpt presque glabre , garni de poils indistincts; ol)Iong ou ovale oblong-, entièrement d'un flave teslacé. ^n^e/nics épaisses ; sub- comprimées ; de grosseur presque égale ; à premier article le plus long: le deuxième presque aussi gros, un peu moins long que le troisième : celui-ci moins court que le suivant : le onzième , ap- pendice. Prolhorax bissubsinué ou trisubsinué à la base , avec les angles pas plus prolongés en arrière que la partie médiane ; chargé d'une ligne médiane élevée, alïaiblie dans sa seconde moitié; à lunules à peine translucides. Moignons des c/y/res testacés , presque contigus après l'extrémité de l'écusson ; obtriangulaircs ou rétrécis à leur côté interne , depuis un peu après celte pièce, jusqu'à leur extrémité; en ogive subarrondie à celle-ci ; creusés d'une gouttière juxla-marginale ; chargés ordinairement de deux nervures, et offrant tles traces de la Iroisième sur le calus ; prolongés sur une partie du premier arceau ventral -, laissant postérieuremenl à découvert entre eux le quart ou le cinquième médiaire de la largeur du métathorax ; à gouttière juxla-marginale prononcée; à repli réduit à une tranche à partir de la moitié de sa longueur. Ailes rudimentaires Ecusson en triangle une fois environ plus large à la base qu'il est long sur son iDilieu. Dos du mélalhorax et ordinairement premier arceau du dos lie l'abdomen, rayés d'un sillon médiaire : arceaux suivants chargés d\in€ carène : les sept premiers , un peu échancrés en arc à leur LAMPYRAiiiES — Lamprorhizd. fîl bord poslérieur, avec les angles postérieurs subarrondis. Pygidhiin rétréci en ligne courbe d'avant en arrière , tronqué ou à peine ccbancré à l'extrémité , une fois environ plus large à la base qu'il est long sur son milieu. Bord (inléricur de Vanlépeclus peu épais , en angle assez fortement dirigé en arrière. Hanches intermédiaires sépa- rées par un mésosternum saillant, un peu rétréci d'avant et arrière et visible sur toute sa longueur. Ventre olîrant les six premiers arceaux à angle postéi ieur vif et non prolongé en arrière. Celle espèce n'est pas très-rare dans les diverses parties de noire ancienne Provence, principalement dans les parties méridionales. Ohs. Elle offre, peut être plus encore que la plupartf des autres espèces de ce groupe, des variations de teintes ou de couleurs, qui altèrent plus ou moins l'aspect de sa robe ; elle présente aussi quel- ques modifications dans la configuration de quelques unes de ses parties; mais elle n'en reste pas moins très-reconnaissable aux carac- tères indiqués. Le L. Detnromei ^ s'éloigne des L. Miilsanti et Boieldieui J^ par ses élylres moins brusquement arron lies aux épaules, commençant par conséquent à se monter parallèle à partir d'un point beaucoup moins rapprocbé de la base, ayant, par là, une figure plus ovalaire ; par les deux lacbes transvcrscs blancbâtres des cinquième et sixième arceaux du ventre ; par le bord antérieur de l'antépectus plus profon dément entaillé et à côtés peu arqués ; par la gouttière des élytres offrant les traces d'une quatrième nervure. Il s'éloigne d'ailleurs tlti Uluhunti par son pyiiidiuin non échancré en demi cercle, à l'extré- mité; par son prolliorax n'offrant pas au devant du rebord basilaire une petite ligne transverse élevée; du Boieldieui, par ses élytres plus larges que la base du protliorax. Il a beaucoup d'analogie avec le L. splendidula , sous le rapport de la forme de ses élytres, mais il s'en dislingue facilement par les cin- quième et sixième arceaux de son ventre , n'ayant que des tacbe» transverses blancbâtres, au lieu de ces bandes blancbes ou d'un blanc flave, et luisantes, analogues à de la cire ; par son prolhorax peu élargi dans sa seconde moitié et en ligne moins droite ou lé- gèrement arquée, avec les angles postérieurs moins prolongés en arrière et moins vifs ou plus émoussés , etc. La ^ s'éloigne de celle du L. splendidula par ses moignons d'éiylres pres(]ue conligus après l'écu5son,et ne laissant entre eux postérieure- ment que ie quart médiairc du dos du mésolborax à découvert ; par son protborax trisubsinué à son bord postérieur ; par son pygidium à 112 MOLLÎPE^^ES. peine écliancré. Elle se dislingue surlout par ce dernier caractère de celle du L. Mulsanli, dont elle s'éloigne encore par les angles posté- rieurs de son prolhorax non prolongé en arriére ; par les moignons de ses élylres lestacés , au lieu d'être bruns ; par son abdomen non taché de rouge brunâtre ; par sa taille plus grande, etc. AA. ç/'. Cinquième et sixième arceaux du venlre ornés chacun d'une lâ- che flave, luisante, ayant l'aspect de la cire, transverse, occupant au moins les deux tiers médiaires de la largeur de cliaeun de ces ar- ceaux cl à [icu près toule leur longueur. Ç. IMoignoRs des élylres largement séparés par Técusson, laissant, à rcxtrcmilé de celui-ci , à découvert entre eux , le tiers médiairc environ du dos du mésolliorax et postérieurement la moitié du même segment. Pygidium profondément échancré à son extrémité, avec la partie médiane de cette échancrure obtuse. 4. fj. sftlcudleluEa ; Linixé. (/". Brun ou brunâtre en dessus. Troisième article des antennes ordinai- rement moins long que le quatrième. Prolhorax élargi en ligne droite dans sa seconde moitié; bissinué à la base, avec les angles dirigés en arrière et peu émoussés. Elylres ovalaires un peu plus larges, après les épaules, que le prolhorax ; à première nervure peu ou pas distincte dans son tiers antérieur. Pygidium profondément entaillé, avec la partie mé- diaire tronquée. Ventre brun , avec le dernier arceau plus pâle , et les deux précédents parés chacun d'une large bande transverse, flave , ana- ïogue à de la cire. ^ . D'un flave testacé, avec le prolhorax, les antennes et les pattes ordi- nairement d'un flave brunâtre. Prothorax en ligne droite à la base Moignons des élylres largement séparés par l'écusson, laissant, à décou- vert, après reoLlrémilé de celui ci , environ le tiers médiaire du dos du mélalhorax , et postérieurement la moitié médiaire. Pygidium échancré profondément en arc avec la partie médiaire de celle échancrure , ob- tuse. ^ Long. 0,0090 K 0,0100 \h à h \lt \.) Larg. 0,0034 à 0,0039 (1 2/5 à 1 3/4 1.) ^. Corps planiuscule ou légèrement convexiuscule. Tête d'un noir brun. Parties de la bouche fauves ou d'un fauve testacé. Yeux noirs. i.AMPviiAîi'.rs. — Lamproihhn , US Antennes d'un fauve ou d'un brun leslacé, ou d'un tcslacé brunâtre n troisième arlicle souvent à peine aussi long ou un peu moins Ion" que le qualrième ; le onzième, près de deux fois aussi long que lar"-e; appendice. Prolhorax arrondi en devant, élargi en ligne droite sur sa seconde moitié, jusqu'aux angles postérieurs : ceux-ci lanlôt assez aigus, tantôt émoussés ; bissinué à la base, avec les angles plus pro- longés en arrière que la partie médiaire : celle ci sensiblement ar- quée en arrière ; de moitié au moins plus large à la base qu'il est long sur son milieu; muni à la base d'un rebord étroit et plus sen- sible et à peu près uniforme; cliargé, sur toute sa longueur, d'une ligne médiane peu élevée; d'un brun testacé en dehors des sillons prollioraci(]ucs. d'un brun plus foncé entre ces sillons, et même souvent d'un brun noir ou noirâtre sur les tubercules voisins de la ligne médiane ; orné de deux lunules vilrées transparentes, conliguës eu devant à la ligne médiane. Ecusson brun ou d'un brun fauve ou let^lacé. Elylres un peu plus lar-ges vers les épaules que le prolhorax à ses angles postérieurs; débordées, au côté externe du calus humerai, par une partie de la base du prothorax égale au tiers de l'espace compris entre l'angle et la sinuosité de ladite base; près de quatre fois aussi longues que le prolhorax ; légèrement ovalaires, c'est-à-dire élargies en ligne courbe depuis la base jusqu'au cinquième de leur longueur, snbparallèles jusqu'aux trois quarts ou quatre cinquièmes, puis rétrécies en ligne courbe jusque vers l'angle sulural , qui est émoussé ou subarrondi ; offrant à peine les traces d'une fosselle hu- mérale ; à trois nervures : la deuxième ou médiaire, la plus saillante avancée en s'afFaiblissant , ordinairement jusque vers la base, prolon- gée jusqu'aux six septièmes de leur longueur : la troisième et la première plus ou moins faibles, peu distinctes en devant ; brunes ou d'un brun peu foncé. Repli de même couleur, avec le bord externe |)ar-aissant souvent plus pâle. Ailes brunes. Repli du prothorax hrix- nidTc. Poitrine d'un fauve lestacé ou d'un leslacé fauve, avec le disque plus obscur ou brunâtre. Bord antérieur de lantépeclus étroit, linéaire, et en angle dirigé en arrière. Ventre brun, avec le dernier arceau plus pâle, et les deux précédents ornés chacun d'une grande tache couvrant presque touîe la longueur de chaque arceau , presque étendue jusqu'à ses bords latéraux, d'un flave luisant ou d'un blanc de cire llavcscent : ces deux arceaux ou du moins le sixième faible- ment échancrc dans le milieu du bord poslérieur: les deux premiers offrant l'angle poslérieur reclangulairement ouvert. Pygidiuni arqué sur les côtés, plus létréci postérieurement à partir du tiers ou de la ll/l U0LL1P2XKCS. moitié de sa longueur; profondément entaillé à son extrémité, avec le milieu de cette entaille tronqué : les deux ou trois arceaux pré- cédents prolongés en arrière en forme de dents foliacées, arquées au côté externe. Pieds d'un brun lestacé ou d'un teslacc brunâtre. Cant/iai^ls noctiluca, Poda, Ins. mus. graec. p. 39. -1. Cassîda noctiluca, Scopol. Enlom. carn. p. '61. 118. I.ampyris splendidula, I inn. Syst. nat. t. •<, p. G44. 3. — Mûlleu (L. P.-S.Jf' C. à LiiNN. IValurs. 5« part. t. 1, p. 301. 3. — Faiui. Sysl. enlom. p. 200v 2. -- Id. Spcc.t. ^, p. 2.51. 2. — Id. Manl. t. 1, p. ICI. 2. — Id. Ent. syst. t. ^, 2, p. 98. 2. — Id. SysL. eleulh. t. 2, p. 99. 2. — Goez^e, Enlom. Beylr. t. ^, p. 518. 3. — ScuuAisK, Enum. p. 172. 321. — Id. Faun. boic. t. 1, p. 577. 733. — Gmel. C. Linn. Syst. nat. t. 1, p. ISS-i. 3. — De Villers, C. Ll^^■. Enlom. t. 1. p. 285. 3. — Rossi, Faun. clr. IH, p. 465. 41 1. — Id. éd. Helvw. t. -I, p. 137. 411. — Oliv. Enlom. t. 4, n° 28, p. 11. ^, pi. 1, fig. 1, b (o^), a, b, c, d, délails dos parlies de la bouche, fig. 1, c ( ? )? — Id. Encycl. mclh. t. 7, p. 483. -1. — Id. INouv. dict. (1803) l. 12, p. 514.. Id. (1817), t. 17, p. 285. — PA^z. Ent. germ. p. 209- 2. — Id; Faua. germ,. 41. 8, c/' el $. — Id. Index, p. 148. 8. — Id. ScIiaefT. icon. p. 212, pl.2fi8, fig. 4. — pA\K. Faun. suec l. 2, p. 171. 2. — Marsh. Enl. brit. p. 3G2. 2. — Walcken. Faun. par. t. 1, p. -167. 2. — Latr. Ilisl. nal. l. 9, p. -100. 1^ pi. 75, fig. 7, i^), tig. 8 (?). — Id. Gen. l. 1, 259. 2. — Id. Règn. anim. (1817), t. 3, p. 240, — Id. (1829), p. Zi68. — Gyi.len. Ins. Suec. l. 1, p. 319. 2. — ScuoEMi. Syn. Ins. t. 3, p. 61.2. — Lamarck, Anim. s, \erl. t. 4, p. 4/i8. 2. — DuMÉRiL, Dicl. d. se. nal. t. 25, p. 217. 2. — Muls. Leltr. t. 1, p. 347. 2. — STcni. Iiluslr. t. 3, p. 290. 2. — Id. Man. p. -187. 1475. — Sahlb. Ins. fenn. p. 11 1. 2. — De Casteln. Ilisl. nal. 1. 1, p. 2()7. 2. — Kùste», Kaef. eur. 9. 27. — L. RED•rE^B. Faun. auslr. p. 320. — Id. 2^ édil p. 523. — ScHAErr. Elcm, pi. 74, fig. 1 à 4 {ç/'). Lampijris SencAi, Foulques de Villauet, Descripl., elc. in Ann. de la Soc. enlom. de Fr. t. 2 (1833), p. 352 cl suiv. pi. 4, A, fig. -1 el a (c/); fig. 2 et 3 (Larve). Lanipyris antiqua, Brulié, Exped. se. de Mor. p. 143. 204, pi. 35, fig. 12? Lamprohiza splendidula , V. de Motsch. EUid. enlom. (1854), p. 22. 118.— jACQUELm DU Vai,, Glanufcs enlom. 1" cah. p. 20. 4. — Db I{lcsI;^\v. Naturg. t. 4, p. 454. 1. 5 Long. 0,0078 à 0,0106 (3 1/2 à 4 3/4 1. ) Larg. 0,C033 à 0,0036 ( 1 1/2 à 1 2/3 1. ) ^ Corps presque glabre ; oblong ou ovalaire oblong ; d'un flave -testacé, avec la tête ordinairement brune ; le prolhorax, les antennes [[9 LAMPYHAïuKS. — Lamprorhizit .> j et les paO-es souveal d'un flave ou lestacé hrunktre. Ail tdiù^ei ^Ç^^' ses; comj^jrimées^subllliformes ou légèrement fusifornies ; à 4®^ ^^ll) c/e Je plus, long : le deuxième, presque aussi gros, parfois moins ci ourl que le troisième : celui-ci à peine moins court que le suivant i ^es qua- trième à dixième une fois moins longs que larges : le dernier «n peu moins court. Pvolhorax en ligne droite à la bctsev Moignons des ^lytres séparés entre eux à l'extrémité de l'écusson , par une largeur égaZe à celle des deux tiers de leur diamètre transversal le plus grand; laissant à découvert environ le tiers médiaire du d^s du' mésothorasx ~ rétrécis à leur côté interne à partir de l'extrémité de celuii-cr; laissant postérieurement entre eux à découvert la moitié médiane ou les deux tiers de la largeur du métalhorax ; presque sans nervuses ; prolongés jusque sur une partie du premier arceau du ventre; à repli réduit à une tranche sur les trois cinquièmes postérieurs. Ailes rudimentaires. Ecusson en triangle une fois environ plus large à la base qu'il est long sur son milieu. Dos du métalhorax rayé d'un sillon médiaire* Dos de labdomen caréné sur le milieu des deuxième à septième arceaux : offrant les sept premiers arceaux un peu arqués sur les côtés , peu ou point prolongés en arrière et subarrondis ou émousscs à leur angle postérieur. Pygidium rétréci en ligne courbe d'avant en arrière, échancré profondément presque en arc , avec la partie médiane de cette échancrure un peu tronquée. Bord antérieur de lanlépechis peu épais; en angle assez fortement dirigé en arrière. Ventre offrant les arceaux non prolongés en arrière , émoussés ou subarrondis à leur angle postérieur. Obs. — Le prothorax et les pattes sont parfois d'un gris cendré ou d'un teslacé brunâtre ou même un peu plus foncé ; d'autres fois d'un flave tes ta ce. Cette espèce paraît habiter toutes les parties de la France. Obs. — Elle varie aussi dans ses teintes et dans la configuration de quelques-unes de ses parties ; néanmoins le ^ se distingue sans peine (le celui de toutes les autres espèces de ce genre, parles taches d'un blanc flave et d'un aspect de cire, qui parent les deux avant derniers arceaux de son ventre ; la ^ est suflisamment caractérisée par l'écarr 4ement des moignons de ses élytres. HG ]\IOLLIPE?Ç.\ES. DEUXIÈME BRANCHE. PHOSPHAEVAIUKS Cauactèkes. Elylres des ^ rclrécies d'avanl en arrière i\ leur côlc inlerne, déhiscenles, à peine prolongées jusqu'à l'exlréuiilé du premier arceau du dos de l'abdomen, ou un peu au-delà : celles de la ? rudimenlaires, soudées ou confondues avec le mésothorax. Antennes prolongées jusqu'à la moilié du corps (c/'), ou jusqu'aux angles pos- lérieurs du prolhorax (?). Yeux médiocres ou petits ; séparés, soit au dessous des parties de la bouche, soit au dessus, par un espace égal à deux , trois ou quatre lois le diamètre transversal de l'un d'eux. Pygidiuvi échancrc à l'cxlrémilé , ou offrant les angles pos- térieurs ou les parties postéro-externes plus prolongées en arrière que le milieu de sou bord postérieur. Vcnlrc de huit arceaux ((/' î) : le premier parfois peu apparent chez la ^. : le dernier en forme de gaîne (/). Posté piler muns rétrécis d'avant en arrière depuis le sixième de leur longueur. Quatrième article des tarses postérieurs aussi long ([ue le premier. Genre Pliosphaenus ^ Phosphaeke; de Laporte ('). ( ow,-, lumière ; oy.tvw, je montre). Cakactèues. Ajoutez à ceux de la branche : Lame verticale du repli du proliiorax an[iiée , rélrécie depuis les hanches jusqu'au bord pos- térieur. Pieds comprimés. Corps allongé; planiuscule. , Sysl. euloiii. p. 202. \1. — Id. spec lus. t. -1 , p. 253. -Ifi. — Id. Eut. sysl. l. i, 2, p. -102. 20. — Id. Sysl. elcuth. t. 2 p. 105. 2G. — GoEzi', Enloin. Beytr. t. 1, p 521. II. (en partie). — Cmel. C. LiivN. Syst. nat. t. i, p. l8Sî. H. (en excluant la synony. do Linné). — Ilossj, Faun. etr. t. 1, p. ^04- 4 10. — Id. éd. IIelw. t. I, p. 187. -110. — Oliv. Entom. 1.2, n" 28, p. 17. \1. (en partie seuleaienl. Yar, à corsclel sans lâche), pi. 2, tig. 12, a, L?, c, (insecte), lig. 12, c, (larve). — Id. Encycl. métli. t. 7, p. ^8 5. 14. (Var. à corselet sans laclic). — Id. Nouv. dict. d'hist. nat. (1803) t. 12, p. 514, pi. G, 3, tig. 2. — Id. (1817), t. -17, p. 285, pi. 3, fig. 2. — Latu. llisl. ml. t. 9, p. 10-' h. — Id. Geu. t. 1, p. 259. 4. — Id. Regn. anim. (1817). t. 3, p. 240. — Id. (1829), t. h, p.468. — Id. édil. Fortin Masson, p. 220. — Lamauck, Anim. s. vert. l. 4, p. 418. 3. — DuMEuiL, Dict. d. se nal. t. 25, p. 218. 3. — M lis. Lcllr. t. 1, p. 348. 4. Lavipyris lusi/anica, Cii.uii'E^t. llor. cnlom. p. 191. pl. G lig. 4. ( olophotia ita/ica, (L)£JEA^) Catal. (1833), p. -103, — Id. (1837), p. 110. Luciola lusitanica, Morscn. Elud. enlom. (1854), p. 52. 142. — De Makseui-, Catal. p. 100. — Lacoud Gen. t. 4, p. 337. — Muls. et Rev, Noie sur les habitudes de la Luciola lusitanica, Opusc. 13' cali. p. ]. l-oiig. 0,C090 à 0,0100 ( 4 à 0 1.). Larg. 0,0033 à 0,0045 ( I 1/2 à 2 1. ) i2f) Mai.i.ii'E.xSiKS. Corps alloDgô, iiiéiliocreinenl ou Irùs-iîiédiociemciil convexe, 'l'étc noire; luisante; hétibst^e de poils lias. L'ibre, mandibules ei mâchoires -IC-iO, — Erichsow , Arcliiv. IBM. t. 1. p. 94. — WiriiERn. ïransact. of llie enlom. Soc. 1. p. 31, pi. 3, fig. 3. — CuAPuis et Candèze, Calai, p, ItVI. cl Woin. de la Soc. des se. de Liègp, t. 8, p. 501. — LvcoRD, Gcncr. l 4, p 353. — De Kiese.xv/. Naturgesch. d. Ins. Deulsch. t. 4, p. 4C4. Tt,LÉPI!OK!El>S. -| 3 l el renversent parfois dans le Nord un grsnd nombre de pins , elles sonl souvent eniporlées à des dislances plus ou moins grandes par les venls, et jetées sur le sol couvert de neige. Ces apparitions, dont on cite divers exemples (')? avaient donné lieu aux récits sur les pré- tendues pluies d'insectes, dont de Geer {-) a donné l'esplicalion bien naturelle. La nympbe, comme celle des autres Coléoptères, laisse voir toutes les parties de l'insecte futur, et lient son corps arqué, et plus forte- ment à la partie antérieure. Ces insectes se partagent en deux familles ; recoLivranl en entier l'abdomen. Dernier article des palpes maxillaires sécuriforme, ou plus ou moins élargi d'avant en arrière. ïélépuorie«s. ne couvrant pas coniplèlemenl l'abdomen ; générale- ment dépassées par les ailes , quand elles cxiblenl. Dernier article des palpes maxillaires ovalaire. Malthumeks. PREMIÈRE FAMILLE. TELEPIIORIENS. Caractères. Elylrcs recouvrant en entier l'abdomen. Dernier article des palpes maxillaires sécuriforme, triangulaire ou élargi d'arrière en avant. Ils se partagent en deux branches : Branches, extérieurement visible à la base, formant avec son bord interne la tranche extérieure des élylres. Posl- épisiernums sinués avant rexlrérailc de leur côté interne. TÉLÉi'iioa.URts. caché, formant avec son bord externe le bord extérieur des élylres. l'oslépisternums en ligne droite à leur côté inlcnie. Siluires. (*) Voyez Epliémer. natar, Curiosor. 1673, et 167^, p. 80, etc. (-) llist. de VAcad. d. sciences, de Paris, 17.[)0, p, 39-îO.— Mém. t. 4. p. 6.5. J32 MOLLIPE.WES. PREMIERE BRANCHE. TEIEPIIORAIRES. Cakactères. Repli des élytrcs exlérieuremenl visible à la base, for- inant avec son bord interne la Iranche extérieure des élytres. Posté- pistcrnums sinucs avant l'extréinilé tie leur bord interne. Les Téléphoraires se répartissent dans les genres suivants : Gi:mu;s. . écliancré en arc à son bord antiirieur ou à son bord ' postérieur, souvent à l'un et à l'autre. Tète rélréeie après les yeux en forme de cou. Yeux séparés du bord antérieur du prothorax par un espace au moins écal au diamètre de l'un d'eux. Podabrus. 'JJ a kî G o O QJ a O ■^ 3 a p ..~ 2 '-^ -rt en pP c« t« ~ ci 'S ■o ^ "S a OJ -a ^ ■^ 15 i- CD ■O o o 'g ■rf j3 [— o J=^ — <=^ ^ 3 .:3 o s •XI a u; -3 r^ o G a U ■a la O Dernier arlicle des palpes maxil- laires à cô'é basilaire égal environ à la moitié ou plus du côté externe. Prothorax plus ou moins arqué en devant. Teleplioras. -IS H « Dernier article des palpes maxillaires à peine égal au 5 5 ^ "2 "3 i tiers de la longueur du côte externe. Protliorax tronqué en devant ; creusé de deux fossettes. Absisia. Bord postérieur du dernier arceau du dos de l'abdomen arrondi ou sub- arroadi à ses angles postérieurs. Picpli des élytres réduit à une tranche au moins à partir du ni- veau de la base du ventre. Rhagonijcha . o H :_j o — s3 r — Zl -O o o en o r^ « C2 — ^ -c 3 rf cS o 'Jâ câ .c3 r/i "ô .^_3 O Cl Bord poslcneur du dernier arceau de l'abdomen à angles vifs et rec- tangulaires. Ucpli des élytres pro- longé au moins jusqu'au niveau du troisième arceau du ventre. Pijgidin, rÉLÉiMiORAiiiiis, — Podiibi-us. iS3 Genre Podahvus^ Podabuus, Fischer ('). (770'5'7.oi'j,-, qui a les pieds légers). Cakactèpes. Tête coiiiplèlement dégagée du prolhorax ; rélrécic après les yeux et consliluant uue sorte de cou. Yeux médiocres ; semiglobuleux; saillants; séparés du bord antérieur du prothorax par un espace au moins égal au diamètre de l'un d'eux. Prolhorax un peu moins large en devant que la tète prise aux yeux ; ordinairement échancré en arc ou au moins tronqué, à la base ; soit un peu échan- cré en arc , soit en partie tronqué en devant ; à angles postérieurs dirigés en dehors , ou munis d'une petite dent dirigée en dehors. Museau court et large. Antennes insérées vers la partie antérieure du bord interne des yeux ; débordant environ de la moitié de l'épaisseur de leur base le bord antérieur de ces organes. Palpes maxillaires à dernier article médiocrement anguleux à son côté interne, vers la moitié ou un peu plus avant de sa longueur. Fischer de AValdheim a indiqué cette coupe dans son Entomogr. rhutcn. et ses Genres des insectes, dont il donna la liste à la fin du tome le»' de son Entomographie de la Russie ; mais ni dans cet ou- vrage, ni dans son Spicilegium Entomographiœ Russiœ (Jinsévé dans le Bulletin de Moscou, 1844, jer cahier, p. 3o et suivante), dans lequel il a décrit plusieurs espèces de Podabrus , il n'a donné les caractères de ce genre. Dejean l'admit dans son catalogue (1833) , p. 105 et 1837), p. 118. M. Westwood en esquissa brièvement la diagnose dans son Synopsis (întrod. lo Ibe mod. class.), p. 27, et ?d. Leconte, dans son Synopsis of the Lampyrides {[trocecd. of Ihe Acad. of Thiladelph.) t. 5 (1851), p. 343, en a donné les caractères plus précis, étendus et corroborés par M. Lacordaire (Gênera, t. 4, p. 352). (^) Fisclierde Waldliciu , Genres des insectes, in Eulomog. de la Russie, t. 2, p. 36-7t). — Westwood , Gêner. S>/nopsîs in introducf., etc., p. 27. — I.EcoxNTE, Synopsis, etc., ia proceecl. of the \cad. of Philad. t. 5, p. 3-^3, — Lacord. Gêner, t. 4, p 3a2. 134 MOLLIPEMSrS. A. Ongles inégalemciil bifides à l'exlréioilé de chacune de leurs branches : la dent interne plus courte que l'externe. Deuxième et troisième articles des antennes à peu près égaux ; d'un tiers environ plus courts chacun que le quatrième (S. G. Podabi^us). fl. P. alpliius ; Paykdll. Dessous du corps^ partie postérieure de la iêle^ antennes^ moins la base, bande longitudinale sur le milieu du proihorax et écusson , noirs ; partie antérieure de la tête, base des an- tennes, côtés du prothorax et souvent bord suturai du ventre , testacés. Elytres et majeure partie au moins des pieds , variablem.ent noirs ou testacés : les élytres, à pubescence courte et soyeuse. Prothorax échancré en arc en devant , et en sens contraire à la base ; muni d'une petite dent dirigée en dehors., à ses angles postérieurs. ^, Antennes prolongées jusqu'aux trois cinquièmes de la longueur du corps; à deuxième article un peu moins grand que le troisième : celui-ci au moins égal aux deux tiers du suivant. Ventre de huit arceaux : le huitième, en cône ou en triangle suhéquilaléral. Obs. Le ventre est ordinairement noir, avec les côtés testacés, le bord postérieur des cinquième et sixième arceaux et oblriangulaire- ment le milieu desdits arceaux, également testacés. 2. Antennes prolongées jusqu'à la moitié ou un peu plus de la longueur du corps ; à deuxième article presque égal au troisième : celui-ci égal environ aux deux tiers du suivant. Ventre de sept ar- ceaux: le dernier transversal ; entaillé de chaque côté , à son bord postérieur, entre la ligne médiane et les angles postérieurs. Obs. Le ventre est ordinairement noir, avec une bordure latérale plus étroite et le bord postérieur du sixième, et rarement du cin- quième arceau, testacés. Chez les variétés foncées, la bordure latérale, celle du cinquième arceau et parfois aussi celle du sixième , dispa- raissent. État normal. Antennes d'un brun noir ou d'un noir brun , avec les deux ou trois premiers articles et la base de quelques-uns des suivants, d'un flave lestacé. TcHc de cette dernière couleur sur la par- tie antérieure, noire sur la postérieure. Proihorax paré sur son milieu d'une bande longitudinale noire , couvrant en devant le tiers mé- diaire de la largeur, et le quart environ à la base; dun rouge testacé ou d'un testacé rougeàtre sur les côtés de cette bande noire, puis d'un flave testacé et subtranslucide plus extérieurement. Ecusson noir. TÉLÉPiiOKAîRrs. — Podcihriis. 135 Elylr€& leslncées ou d'un llave d'ocrc. Dessoiis du corps d'un flave leslacé, sur le repli prolhoracique et sur l'anlépeclus, noir sur le reste de la po'trine. Ventre noir, avec les côtes et souvent le bord postérieur des cinquième et sixième arceaux d'un flave lestacé. Pieds teslacés , avec une partie basilaire des cuisses postérieures et partie des tarses, obscures, brunes ou d'un brun noir. Variations (par défaut). Quand la matière noire a été incomplètement développée, 1er. an- tennes sont teslacècs à la base d'un plus grand nombre d'articles qui suivent le troisième ; rarement les articles sont tous teslacés à la base : quelquefois alors les premiers sont noirs ou obscurs; plus ra- rement, les quatre à six premiers sont entièrement testacés, et les suivants ne sont noirs ou bruns qu'à la partie supérieure de leur extrémité. Le protborax n'offre parfois , pour vestiges de la bande noire, que quelques lignes longitudinales , ou une lacbe noire liée au bord antérieur et prolongée jusqu'au quart ou au tiers de la lon- gueur du segment, quelquefois avec quelijues traces noires, vers la base ; très-rarement le protborax n'offre aucune marque de cette bande noire. La partie mécliaire du bord postérieur des cinquième et sixième arceaux du ventre , offre souvent une tacbe triangulaire tes- lacée, cbez le ^. Les pieds sont parfois testacés, moins les tarses qui sont au moins en partie bruns ou obscurs, et souvent la partie basi- luire supérieure des cuisses, qui est également obscure ou brunâtre. Variations (par excès) . Quand, au contraire, la matière colorante noire s'est développée plus abondamment, les articles des antennes sont noirs sur le dos; parfois le premier et le deuxième sont seuls testacés en dessous, ou l)lus ou moins brièvement à la base, et les suivants sont tous noirs. La bande noire du prolbor.tx à acquis plus d'extension, couvre au moins les trois cinquièmes de la largeur du segment, et offre parfois de cliaque côté, vers les quatre septièmes de sa longueur, une dila- tation ponctiforme étendue presque jusqu'au bord externe; quelque- fois môme cbcz les individus à éiylres noires, la partie leslacéc des côtés du protborax se montre nél)iileuse, obscure ou brunâtre. Les éiylres sont d'un testacé moins clair, surtout vers l'extrémité; suivant Ericbson, elles seraient parfois obscures, avec le ccMé marginal leslacé; assez souvent elles se montrent entièrement noires , au moins cbez 136 MOLLU'ENNES. la J Cje n'ai pas observé celle couleur chez le q^). Le vculre n'ofTre ])arfois point ou presque point de traces de la couleur latérale testa- cée ; parfois il est entièrement noir, chez la ?, à l'exceplion du bord postérieur du sixième arceau, ou seulement d'une tache teslacée vers les angles postérieurs de cet arceau. Les pieds offrent tantôt les cuisses postérieures et intermédiaires obscures ou brunes, au moins sur l'une des faces, tanlùt toutes les cuisses brunes, noirâtres ou noires ; les tibias teslacés, avec l'extrémité des postérieurs et parfois des intermé- diaires nébuleux ou noirâtres; quelquefois, enfin , les pieds sont en- tièrement noirs , avec l'exlrémité des hanches , la base des trochan- (ers, très-brièvement celle des cuisses, les genoux, une partie des tibias, et la base de quelques-uns au moins des articles des tarses , testacés. Ces variations peuvent être réduites aux variétés suivantes : Yai'. a. Bande longituduiale noire du protliorax , nulle. Podabrus goUkua (Rciclie). in collecl. Ohs. Les antennes et les pieds sont ordinairement alors en majeure partie lestacés. Yar. p. Bande longitudinale noire du proUiorax plus ou moins incom- pU'ic. Cantharis rubens , Fabr, Sysl. Eleulli. t. -1, p. 297, 13. — (suiv. Erichson, in GiîRMAu's Zeitscliar, t. 1, p. 308, et SirrniAN, krit. etc. in Slctt. Eiilom. Zeit. -1856, p. 248) —De Kiesenw. Naliirg. d. Ins. Dculscli. t. A, p. 'ûo, var. a. ETAT NOBMAL. Cantaris alpina , Payk. Taun. Suec. t. 1, p. 259, 2. — Acrr.ni, Voy. au cap norii, Irad. (par relit-Uadel), revue par Lavallée, pi. 3, (ig. l-^eHo.-^ Gyllemi. Ins. Suec, t. 1 , p. 3^0, 21. — Sciioe>h. Ins. suec. t. 2, p. (i/i, IL — Zettekst. Faun. lapp , p. -1 12, 12. — Id. lus. lapp , p. 83, ^3. — Saiim? Ins. fenn., p. 1 19, 13.— De KiESErsw. Nalurg. d. Ins. iJeulscli, t. A, p, 41)9, 1. Telephorus alpinus , Stevu. Illuslr. l. 3, p. 304, 30. — De Castel>. llisl. nat., t. L p. 273,-12. Podabrus alpinus (DF.JEA^), Calai. ;1833), p. 105. — Id. (fS37), p. I!8. — Srrni. Man. p. -i9L 1509. Yar. 7. Èlrh'es tcslacccs, avec l'extrémité nébuleuse ou brunâtre. tÉlÉphorairts. — Podahnts. lo? Obs. Les cuisses poslérieures el intermédiaires sont, au moins, en majeure partie noires. Ccmtharis aIphia,]G\u.EMi. loc. cit. var. h. etc. Yar. ^. Elylres noires^ avec le rebord marginal ou mcmc une partit; voisine, teslacé. (Voy. EnicHS. in GERMm's Zeitsch. t. 1. p 368.) Canl/iaris alpina, de KlESE^w. 1- c, var. c. Var. «. Elylres enlièremcnl noires. Obs. Celte variété est plus particulière et peut-être exclusive aux î. Les pieds sont ordinairement en majeure partie noirs. Le ventre montre souvent à peine des traces de la bordure teslacée, soit sur les côtés, soit à l'extrémité du cinquième arceau. Cant/iaris aanulata, IIummel , Essais enlom., n. -5, p. 28, 12. Cantharis alpina, de Kiese^w. 1. c. var, b. Long. 0,0t 12 à 0,013.-) ( .5 à G 1. ). Larg. 0,0022 à 0,0028 ( ! à 1 1/4 1. ) Corps allongé; pubescenl. Tête testacée ou d'un testacé rougeâtrc sur sa partie antérieure , noire sur la postérieure ; fortement pon- ctuée sur celte dernière, presque lisse sur l'antérieure; presque plane sur l'épistome , transversalement déprimée sur le cou. Mandibules d'un flave testacé, avec l'extrémité obscure. Palpes ordinairement lestacés avec la moitié du dernier article noire; parfois avec quel- ques-uns des autres articles en partie obscurs. Antennes atténuées à partir du quatrième article ; peu pubescentes ; ordinairement noires, avec les trois premiers articles et la basede quelques-uns des suivants, testacés. Prothorax transverse ; presque quadrangulaire; échancré en arc en devant, et en général plus fortement en sens contraire à la base; plus ou moins arqué sur les côtés; à angles antérieurs émousscs ou subarrondis; les postérieurs munis d'une petite dent dirigée en dehors; à peine aussi large ou moins large en devant que la tête , prise aux yeux ; inégalement et faiblement convexe ; relevé sur les côtés en un rebord égal environ au neuvième de la largeur et contribuant à former une gouttière près d'une fois plus large ; rayé d'une ligne médiane prolongée depuis le sillon transversal jusqu'au IS 138 MOLLIPESJXES. rebord basilaire ; presque glal)re ; luisaiil ; un peu siiperficielleincnl ponctué; coloré et peint comme il acte dit. Ecusson noir. Elylrcs débordant la base du prothorax du tiers environ de la largeur de chacune; notablement plus larges que lui dans son milieu; quatre à cinq fois aussi longues que kii; subparallèles; ruguleusement et finement ponctuées ; garnies d'une pubescence courte et soyeuse; variant du testacé au noir. Ailes nébuleuses chez les variétés claires, brunes chez les autres. Dessous du corps pubescent ; leslacé sur le repli prothoracique et sur l'antépectus; noir sur les médi et post- pectus. Ventre noir, souvent avec les côtés et le bord postérieur des cinquième et sixième arceaux lestacés. Pieds pubcscents ; colorés comme il a été dit. Cette espèce se trouve, en France, dans les parties froides ou du nord, surtout sur les montagnes alpines ; elle n'est pas Irès-rare eu juillet à la Grande Chartreuse. Obs. — Elle offre, comme nous l'avons dit , sous le rapport de la couleur, principalement des élylres et des pieds, des. variations remarquables. Ordinairement le bord antérieur du prothorax est plus faiblement échancré en arc que la base en sens contraire ; quelquefois cette dernière est presque tronquée ou à peine échancréc. Erichson (dans le Zeilschrift far die Entomologie , édité par Gerrnar, t. l*^'", p. 367 et 368) , a cherché à prouver, par des raisonnements spécieux, que la Cantharis lateralis de Linné devait se rapporter à une variété de notre Pod. alpimis. La description suivante de la Fanna suecica , se refuse à cette interprétation : Tlwrace margiuato riihro , corpore fusco, elylrismargine cxteriore flavesceniibus. Parva. Fiisca simt cuput , antcnnœ , pedes, abdomen., elylra. Puifa vero thorax totits, anus , elylrorumque margo exterior longitudinalis. Le prothorax de notre Fo- dabre , au lieu d'être entièrement d'une nuance rouge, montre, presque toujours, au moins des traces de sa bande longitudinale noire, et l'espèce n'est pas, comme le dit Linné, de petite taille. Erichson attribue , il est vrai, cette épithèle parva h une méprise de l'illustre Suédois; mais cette supposition est toute gratuite. L'exemplaire ty- pique, ainsi que j'ai pu m'en assurer, manque dans la collection, conservée à Londres, de l'auteur du Syslema naturœ. Il est donc impossible aujourdhni de connaître d'une manière positive l'insecte qu'a V oulu décrire le savant naturaliste; et dans cet étal d'incerti- tude, il convient de conserver le nom spécilKiue donné à ce Podabre par Paykull, dont la descriplion ne laisse aucun doute. TÉLÉniouAiiiUS, — Podalrus. IS9 Près (le celle espèce, vient se placer la suivante, mais qui n'a pas, Je crois, été prise encore en France. AA. Ongles armés d'une denl à la partie inférieure de cliacune de leurs branches. Deuxième et troisième articles des antennes sensiblement inégaux : le deuxième plus court que le troisième : celui-ci d'un quart à peine plus court que le quatrième (S. O. AdoUsux). P. lîîppoïfiicaas ; Gylleîviial. yVotr ou brun : partie anlérieitre de la létc, partie au moins des cuisses cl tibias des quatre pieds antérieurs, iestacés. Prothorax tronqué sur la partie médiaire en devant , faiblement échancré en arc^ à la base ; à angles postérieurs dirigés en dehors; sub- caréné de chaque côté de la ligne médiane, sur la moitié postérieure au moins de sa longueur. Elytrcs à pubesccnce cendrée. t/'. Aulennes prolongées jusqu'aux trois cinquièmes ou un peu plus «îe la longueur du corps ; à deuxième arlic'e à peine plus grand tjue la moitié du troisième : celui ci d'un quart environ plus court que le quatrième. Yeiilre'de huit arceaux : le dernier en triangle obtus. Obs Le venire est tout noir ou d'un «oir brun. ^-.. Antennes prolongées jusqu'à la moitié ou un peu plus de la lon- gueur du corps; à deuxième article à peine égal aux trois cinquièmes du troisième : celui-ci égal environ aux trois quarts ou un peu plus du suivant. Ventre de sept arceaux : le dernier transversal , un peu enlaillé de chaque côté, entre la ligne médiane et les angles posté- rieurs. Obs. Le venire est tout noir ou d'un noir brua^ Etat normal. Noir ou d'un noir brun; pubescent : deux: premiers articles des antennes et base des deux suivants, partie antérieure de îa lète, majeure partie basilaire des mandibules, palpes moins la moitié postérieure du dernier arlicle qui est noirâtre, extrémité des hanclies et base au moins des trochanters , dessous des cuisses antérieures et intermédiaires, moitié du dessus des antérieures, tiers ou quart apical du dessus des intermédiaires, geiiouxdes postérieures, dessous au moins des tibias antérieurs et partie de dessus , base et partie du dessous des intermédiaires et base des postérieures , d'un llave teslacé ou d'un flave lestacé livide. liO MJLLlPEWIiS. Varialion (par défaut). Quand la nialière colorante a été moins abondante, les antennes sonl d'un teslacé pâle à la base de quelques-uns des articles posté- rieurs au quatrième ; les pieds offrent aussi une plus grande extension de la couleur pâle. Varialion (par excès). Quand au contraire la matière noire a été plus abondante , le deuxième et parfois le premier article des antennes sont noirs en dessus, au moins vers l'extrémité; les deux suivants sont pâles sur un espace plus restreint ; les cuisses antérieures et intermédiaires sonl noires ou d'un brun noir sur un espace plus grand : les tibias inter- médiaires sont presque entièrement noirs et les antérieurs en grande partie. Canthai'is lapponica , Gylle.mivl, Ins. suec. t. 2, A;ld. p, XV, 7-8. — Zetterst. Faun. lapp p. ^10, G. — Id. Ins. lapp. p. 81, 0. — Sahi.h. 1ns. icnn. p. -Il", 7. Long. 0,0078 (3 1/2 1.) Larg. 0,0015 à O.COIS (2/3 à A 5 1.) Patkie : La Lapponie, Obs. — Cette espèce s'éloigne de la précédente par sa taille plus faible, par son protliorax arrondi ou subarrondi aux angles de devant ; plus faiblement écbancré à la base , avec les angles postérieurs dirigés en debors au lieu d'être munis d'une petite dent ; offrant, en dessus, de chaque côté, entre la ligne médiane et le bord externe, une carène sur plus de la moitié postérieure de sa longueur ; par le côté posiéro-in terne du dernier article de ses pa]])es maxillaires , plus long que l'antéro-interne. Elle semble mériter d'être séparée génériquement de l'autre, par ses ongles, dont chaque branche, au lieu dêtre bifide à l'extrémité , c'est-à-dire d'avoir une dent située au côté interne de la branche, est munie d'une dent basilaire en dessus; par les deuxième et troisième articles des antennes très-sensiblement inégaux ; le deuxième à peine plus grand que les trois cinquièmes du troisième, et par ce .lernier souvent peu différent de longueur avec le quatriènie : enfin TtLÉruonAiRES. — Tdcphorus. 141 par le repli du prolhorax peu foliacé sur les côlés , offrant sa lame moins verlicale , non en ligne droite jusqu'à l'angle poslérieur , c'esl-à-dire rélrécie el arrondie à cet angle. Sous ce rapport, cette espèce semble lier les Podabres aux Téléphores, Genre Telcpitorus ^ Téliîphore; Schaeffer. ( rnlù^ofoç , qui vienl de Juin. ) Cauactères. Télé plus ou moins dégagée du prothorax ; rélrécie en arrière. Fe?i^ médiocres-, plus ou moins rapprochés ou séparés du bord antérieur du prothorax. Prolhorax de forme variable ; ordi- nairement transversal et relevé sur ses bords et postérieurement un peu bombé de chaque côté de la ligne médiane; non échancré en arc à ses bords antérieur et postérieur. Aiilennes insérées entre les yeux ou près de la partie antéro-interne de ces organes. Dernier article des palpes maxillaires sécuri(orme ^ triangulaire ou d'une forme rappro- chée; à côté basilaire égal environ à la moitié ou à plus de îa moitié de la longueur du côté interne. Le tableau suivant facilitera, nous l'espérons, la détermination parfois assez difficile des espèces : A. Ongles, du moins ceux des quatre pieds aalérieurs, chez la J , armés à la base de cliacune de leurs bran- ches , d'une dent détachée presque dès la base de ladite branche , el arquée en dehors en forme de ha- meçon : ceux des c^, le plus souvent, sans dent ou munis seulement d'^uac saillie anguleuse ou dent rudimenlaire ou courte. o. Elytres violelles ou bleues. b. Pieds postérieurs, au moins, noirs. bb. Tous les pieds au moins en partie , d'un roux orangé ou leslacé. aa. Élytres testacées ou d'un roux teslacé , avec l'ex- trémité noire. AA. Ongles de tous les pieds munis, au plus, d'une dent à la base de leur branche externe , soit chez la 2 , soit chez le ç/. p. Ongles, chez le (/>, bifides à rextrcmiié de leur bran- che externe, sans dent, ou n'offrant à la base abchmlnalis. violaceus. Erichsoni. iVS MOl.LU'ENNES. qu'une saillie anguleuse : ceux de la 9 simples ou non biQdes à rexlrémilé de leur brandie ex- terne, et munis d'une dent prononcée à la base de leur brandie externe. c. Elytres teslacées, avec la partie postérieure et par- fois les deux rebords noirs ou obscurs. Dent basi- laire de la branche externe des ongles de la J , détachée presque dès la base de ladite branche, en forme de hameçon. sudettcus. ce. Elytres entièrement d'un flave pâle ou d'un pâle testacé. Dent basilaire de la brandie externe des ongles de la î en majeure partie confondue avec la brandie. cli/peatas. BB. Ongles, du moins ceux des quatre picJs antérieurs, n'offrant aucune de leurs branches bifide à l'ex- trémité ; généralement armés, chez le (/> et chez la ? , d'une dent plus ou moins prononcée à la base de la tranche externe de leurs ongles : cette dent parfois nulle ou rudimentaire. d. Chacune des gouttières latérales du prothorax (formées soit parle rebord latéral , soit en outre par une dé- pression des côtés du disque conliguë à ce rebord) aussi large vers le sillon transversal, c'est-à-dire vers le tiers environ de la longueur du segment, que le quart ou le cinquième de la largeur de celui-ci , et prolongée, en se rétrécissant, seulement jusqu'aux trois quarts des côtés , où elle est limitée par une saillie obliquement transverse, dirigée du disqur" vers le bord imrginal. (Insectes de plus ou moins grande taille.) e. Partie postérieure de la tète entièrement noire. Ely- tres noires. Prothorax d'un roux orangé ou testacé, marqué d'une ou de deux tadies noires. f. Prothorax plus large, dans son diamètre transversal le plus grand, que les elytres aux épnules; ordinai- rement marqué de deux tadies noires , parfois unies. i////ricus. ff. Protlioiax généraleineiil moins large dans son dia- mètre transver'^al le plus grand que les elytres aux épaules; ordin;iircinent marque d'une ladic noire. TÉLÉi'iior.AiiiES. — 7 chpltorus. 14; g. Prolliorax marqué d'une lâche noire couvrant le licrs médiaire du bord antérieur, et ordinairemcnl prolongée jusqu'aux deux cinquièmes de la lon- gueur du segment, ou rarement jusqu'à la base , mais alors d'une teinte moins obscure sur sa par- tie postérieure : cette laolie très-rarement nulle, rieds noirs, ou parfois avec la base des quatre cuisses antérieures, d'un fauve testacé. fuscus. gg. Protiiorax marqué, sur son disque, d'une tache noire, rarement nulle. Pieds noirs, avec la moitié basilaire de toutes les cuisses , d'un rouge ou roux testacé. rusdcus. ee. Partie postérieure de la tète parfois sans tache, or- dinairement marquée sur le vertex d'une tache noire, parfois étendue sur presque toute la sur- face de celte partie postérieure i mais alors pro- tiiorax sans tache. Elytres noires ou testacécs. lividus» dd. Chacune des gouttières latérales du prolhorax, tantôt aussi large que le quart ou le cinquième de la lar- geur totale du segment vers le tiers de la longueur de celui-ci, mais alors visiblement prolongée jus- qu'à la base, quoique souvent un peu réirécic vers les trois quarts des côtés; tantôt visiblement moins large, vers le tiers de la longueur du segment, que le cinquième de la largeur de celui-ci. h. Elylrcs entièrement lestacées, ou avec l'extrémité à peine obscure. i, Ecusson noir ou brun. j. Cuisses noires , soit entièrement , soit au moins à à l'extrérailé. k. Toutes les cuisses , soit entièrement noires , soit avec la partie basilaire , d'un roux leslacé. Pro- lhorax souvent sans tache. assimilis. Ic/i. Cuisses noires , avec la base des quatre anté- rieures, d'un livide leslacé. Prolhorax marqué, sur son disque, d'une tache noire. brevicornis. jj. Cuisses rarement entièrement ou presque entière remenl teslacécs, ordinairement noires à la base, avec l'extrémité testacée ou d'un pâle testacé. Tête marquée, près du bord antérieur du pro- îii MOLL!I'ENNi;â. lliorax , d'un bandeau noir, ordinairement à li- mites indécises , rarement avant-é d'une leinto uniforme jusqu'aux antennes, l'rolhorax ordinai- rement marqué d'une tache discale noire. figuratus. a. Ecusson teslacé. /. Tële soit entièrement d'un roux ou flave lestacé, soit marquée , derrière cliaque œil , d'une tache noire, postérieurement convergente avec sa pa- reille. Ongles munis d'une dent subparallèle, unio en dessous à la base de la branche externe pres- que jusqu'à la moitié de celle-ci. ru/us, II. Tète soit entièrement d'un roux ou flave testacé , soit rarement nébuleuse sur sa partie posté- rieure. Ongles munis, à la base de la branche externe, d'une dent soit ovalaire (j/'), soit en hameçon (Ç). bicoior. hh. Elj'trcs soit entièrement noires, soit au moins en par- lie noires ou brunes sur leur longueur. m Elytres non bordées de roux testacé à leur côté externe jusqu'à l'angle suturai. n. Deuxième article des antennes égal au moins aux trois cinquièmes du suivant. o. Elytres entièrement noires. j). Tête noire sur sa partie postérieure, testacée ou d'une nuance rapprochée en devant des an- tennes. q région noire de la partie posl(?rieure de la tôle non avancée jusqu'à la base des antennes. Proiliorax d'un testacé de nuance variable , sans tache. Pieds testacés avec les tibias et les tarses postérieurs, noirs. pellucidus. (jcj. P\égion noire de la partie postérieure de la tète, avancée jusqu'à la base des antennes. r. Prolhorax d'un roux ou jaune lestacé plutôt que blanc dans sa périphérie; ordinairement marqué sur son disque d'une tache noire : celle-ci (même dans son état complet) moins large, vers le tiers de la longueur du segment que lo licrs de la largeur de celui-ci. mc/ricana. xanthoporpa. lineatus. albomarginatus* fibidatus. TÉLÉPH0RAÎRE5. — TclephoVllS. s. Pieds leslacés , avec rexlrémilé des cuisses postérieures et parfois une partie des tibias postérieurs, noirâtres. Prolhorax parfois sans tache-, mais ordinairement marqué d'une tache noire, comme il est dit ci-dessus. ss. Pieds, du Qioins les quatre postérieurs, en partie noirs. 00. Elytres lestacées , parées chacune de trois bandes longitudinales noires ou brunes, postérieurement raccourcies. rr. Prolhorax blanc dans sa périphérie, avec la partie discale noire : celle-ci aussi large à peu près, vers le tiers de la longueur du segment, que les deux tiers de la largeur de celui-ci. t. Pieds testacés ou d'un blanc testacé, avec l'ex- trémité des cuisses postérieures et partie des tibias postérieurs, noirs. tt. Pieds, les quatre postérieurs au moins, en ma- jeure partie noirs. pp. Tête noire après l'insertion des antennes et en grande partie sur l'épislorae. w. Prothorax noir sur son disque, teslacé au moins sur les côtés. V. Prothorax noir sur son disque, et paré dans sa périphérie d'une bordure testacée. rr. Prolhorax noir longitudinalemenl sur la moitié au moins de sa largeur , d'un roux jaune sur les côtés, et cilié latéralement. Uu. Prolhorax entièrement noir. .r. Pieds entièrement noirs. OCX. Pieds noirs , avec les genoux el la base des tibias d'un roux testacé , parfois nébuleux. Branche externe des ongles sans dent, chez les 9 . paludosus nn. Deuxième article des antennes à peine aussi long que la moitié du suivant. Elylres très-rugueuses. (Insectes de petite taille.) y. Piégion noire de la lète avancée jusqu'à la base des antennes, et un peu plus entre ces organes. Ecusson noir. ur, pxdicarius ooscurus. trisHs. 1 TQ MOLLIPENNES. S. Cuisses noires , au moins à la base, Pro- lliorax au moins en partie noir. jlavilabris. I-C-. Pieds et prolhorax d'un roux jaune : ce dernier parfois nébuleux sur son disque. fulvicoUis. f/^. Région noire de la lêle non avancée tout à fait jusqu'à la base des antennes. Ecusson d'un roux jaune. thoracicus. înm.Elytres noires, mais paraissant d'un noir cendré en rai- son du duvet dont elles sont couvertes, parées d'une bordure d'un roux tcstacé , sur les côtés et jusqu'à l'angle humerai. lateralis. A. Ongles, du moins ceux des quatre pieds antérieurs , chez la J, armés d'une dent en hameçon , à la base de chacune de leurs branches : ceux du c/", sans dent ou n'en offrant qu'une rudimcntaire. (S. G. An- cystronycha , Maerkel J ) a. Elytres noires ou bleues. b. Pieds postérieurs au moins, noirs. 1. T. al»«îoatâfliS2îaSls ; Fabricius. Noir; élylres violettes ou d'un bleu violâtre , à pubescence obscure : partie antérieure de la tcte], base des antennes , et ventre , d'un roux jaune : base des quatre cuisses anté- rieures , parfois d'un roux testacé. ^. Antennes prolongées jusqu'aux quatre cinquièmes ou presque jusqu'à l'extrémité du corps ; à deuxième article un peu mo'ns grand que la moitié du suivant. Prothorax ordinairement tout noir. Pieds habituellement de même couleur. Ventre de huit arceaux : le huitième en triangle plus long. Tarses antérieurs à premier article parallèle : les deux suivants élargis presque en ligne droite d'arrière en avant. Ongles des quatre pieds antérieurs ordinairement sans dent, ou n'en offrant qu'une rudimcntaire, à chacune de leurs branches. (') Annal, de la Soc. entomol. de France, 2^ série, t. î) (1831) , p. u8'J. Obs. — Les caractères fournis par les ongles offrent diverses variations. Quelquefois à l'un des pieds antérieurs de la y, l'un des ongles n'offre, qu'à une des branches , une dent basilaire. Les deux branches des quatre pieds antérieurs du . prothorax noir, paré de chaque côlé d'une bordure d'un roux teslacé, prolongée depuis le bord antérieur jusqu'à la base, assez étroite à ses extrémités, mais aussi large, vers le sillon transversal, que le tiers au moins de la largeur du segment ; les hanches antérieures et intermé- diaires et l'extrémité des postérieures, les trochanters des pieds anté- rieurs et intermédiaires et la base des postérieurs , d'un roux livide ; les cuisses antérieures d'un roux testacé, avec une partie des côtés et de la tranche dorsale, noire : les intermédiaires noires, avec la base et l'extrémité d'un roux testacé : les postérieures noires, avec les genoux teslacés; tous les tibias noirs, avec la base d'un roux testacé, et moins brièvement chez les antérieurs que chez les autres ; les tarses noirs , avec la base du premier et parfois du deuxième arlicle, testacée. Var. 7. Prolhorax d'un roux testacé , maculé de taches noires ou noirâtres. Cantharis occipitalis, var. passeriana , Greulep., Die Kaef. v. Passeier, 1, p. C. Yar. ^. Prothorax entièrement rouge. Ohs. Les pieds, comme dans la variété précédente, offrent ordinai- rement au moins une partie des hanches, partie ou totalité des cuisses antérieures, partie des intermédiaires et extrémité des postérieures, et souvent base des tibias, d'un roux testacé. L'abdomen est ordinaire- ment d'un roux teslacé sans taches. Cantharis occipitalis, Rosenh. Beilrag. z. Insecten Faun. Europ. p. ^8. Telephorus consobrlnus, Maerkel, Ann Soc. cnlom. de Fr. (iSôl) p 589. Telephorus cijaneus, Dietrich , Slelt. E«tom. Zeit. (1837) p. -H9, 3. — ; Kraatz, Bcrl. enlom. Zeilscli. 1, p. ^70, H6. Telephorus cijanipennis Bach, Kacferfauna, L 3, p. 64, 3. Cantharis abdominalis, de Kiese^w. Nalurg. d. (iisect. Deutscii. t 4, p. 4/2, -I. Yar. a, b, c. Var. s. Epistome noir ou obscur sur le discjue. ^. Etat normal. Elylres violettes, d'un violet bleuâtre ou d'un noir bleu. Base au moins du premier article des antennes, partie anté- rieure de la Icte, prothorax, partie au moins des hanches de devant , d'un roux jaune : reste des antennes, palpes, parlie postérieure de la tête, médi et poslpeclus et pieds, noirs. télépuoraiues. — Ttlephorus. 149 Ohs. Le premier article des anlennes est ordinairement d'un roui flave, avec l'extrémité noire : la base du second est parfois aussi d'un roux flave. Cantharis abdominalis, Paîjz. Faun, Gerin. 8'à, 5. — Id. Index, 01, '2. Telephorus abdominalis, Latk. ilisl. nat. t. 9, p, 108, 8. Telephoi'us cijaneus, Ctirns, Biit. enloro. t. ë, p. 215. — STErii. Illust. t. 3 p. 300, 22. — Id. Mail. p. 190. 149j. — Du.ngan. Enl. Edin. p. 2o0, Var. l. Base des deux ou quatre cuisses antérieures d'un roux teslacé. Ohs. Sont ordinairement aussi d'un roux testacé les hanches et tro- chanlers des pieds antérieurs , une partie des hanches et Irochanters intermédiaires et plus rarement des postérieurs. Var. ri. Prothorax d'un roux jaune , avec le bord antérieur jusqu'au sillon transversal, et souvent partie au moins du sillon antébasilaire , noir ou noirâtre. Ohs. Le premier article des antennes est parfois à peine teslacé à la base : les hanches antérieures sont seulement testacées à la base : les autres offrent souvent à peine des traces de cette couleur. (/> $. Telephorus abdominalis ., L, REDTE^E. Faun. ausir. p. 322. — DE KiESENw. Enura. in Soc. enlom. de Fr. (-1851) p. 580. — Id. Naturg. d. Insect. Deulscli. l. 4, p. 472, I. Long. 0,0112 à 0,0140 (5 à 6 1/2 1) I.arg, 0,0029 à 0,0045 (1 -1/3 à 2 l.) Corps allongé; pubescent. Tête noire, pointillée et garnie de poils fms et obscurs sur sa partie postérieure ; au moins en partie d'un roux teslacé, presque lisse et garnie de poils concolores plus longs et clairsemés, sur sa partie antérieure; subtuberculeuse sur l'épis- lome. Mandibules d'un roux testacé , avec l'extrémité ordinairement nébuleuse ou obscure Palpes noirs, au moins en majeure partie. Antennes atténuées à partir du troisième ou quatrième article ; co- lorées comme il a été dit. Yeux noirs; séparés du prolhorax par un espace égal à leur diamètre. Prothorax arqué en devant; un peu élargi sur les côtés jusqu'aux quatre septièmes de la longueur de ceux ci, puis un peu rétréci ensuite ; en ligne presque droite ou peu arquée en arrière et sinuée dans son. milieu, à sa base; plus large ^ cette dernière qu'il est long sur son milieu ; arrondi aux angles de 15Ô MOLLÎPa>"J(F.S. devant, éinoussé aux postérieurs ; inégalement convexe; relevé laté- ralement en un rebord rétréci d'avant en arrière , jusqu'aux deux tiers de ses côtés, égal , vers le sillon transversal , au quart ou un peu plus de la moitié de la largeur du segment; rayé d'un sillon léger sur les deux tiers postérieurs de la ligne médiane; presque impointiUé, lisse, luisant; presque glabre, garni de poils fins, courts, presque indistincts; coloré comme il a été dit. Ecusson noir ou d'un violet obscur; pubescen!;. Elyires débordant la base du protliora\ d'un quart au moins de la largeur de chacune ; notablement plus larges que ce dernier dans son milieu (m. Nalurg. d. Ins. Deutsch. t. 2, p. 474, 2. var. a. Ç. État normal. Elylres d'un bleu violâtre ou d'un violet ou bleu verdâtre. Base des antennes, partie au moins des palpes, tête, protho- rax, ventre et pieds, d'un roux lestacé : reste des antennes, écusson^ médi et postpectus, noirs. Obs. Quand la matière noire a été moins abondante, les médi et postpectus sont parfois brunâtres, nébuleux ou même teslacés. Va. î. Partie postérieure de la tête en partie au moins nébuleuse ou noi" râtre. Obs. Les pieds sont ordinairement alors noirâtres sur les tarses el parfois sur une étendue p'us ou moins grande de leurs parties. Telephorus tigurinus, Dietrich, Slet. Entom. Zeit. (1857), p. il9. Cantharis violacea, de Kiesenvv. loc. cil. var. a. Va. K- Semblable à l'état normal; mais avec les tarses et parfois quelques autres parties des pieds, noirâtres. Cantharis c?/ani/5e?inw,(ZiEGLER) (Dejeain), Calai (1837), p. H9, (suivant un exemplaire typique existant dans la collection de M. Cexlie.) lÉLi'piiOPvAir.Es. — Tde\)Uonis. 15'i ^' 9 Cani/iùris rîolacea, Cyllenu. Ins. Suec. t. 1, 333,3. — Fallén. Mouogr. CanUiar. el Malach. p. -iO, 5.— Scuo-îmi. Syn. Ins. l. 2, p. -13.— Kuster. Kœf. Eur. 23, A^t. - de Kiescnw. Katurg. d. Ins. Dcutsch. t. A, p. Ali, 2. Telephorusvioîaceus, Stkph. lllustr. t. 3, p. 300, 23.— Id. Man. p. 100, 1490. — UE CA.vini.A. liisl. r.al. l. \, p. 272, 17. — L. Redeab. Faun. ausl. p. 322^ — - RovGET, Calai, p. iCj. I.oug. 0,01 12 à 0,0i3.j (.5 il G 1. ) Larg. 0,002S à 0,003G (1 l/'i à I 2/3 1. ) Corps allongé; pubescenl. Tête poinlillée el garnie de poils cendrc.s cl lins snr sa parlie poslérieure^ presque lisse et garnie de poils plus longs el clairsemés snr l'antérieure ; d'un roux fauve ou d'un fauve teslacé, avec la parlie postérieure parfois nébuleuse ou brunâtre^ chez la 5 , ordinairement noire sur une largeur variable du vertex chez le , toute la tête est d'un roux testacé , ou le vertex seul est noir, sur une étendue variable ; le prothorax n'est jamais entièrement noir. Les élylres sont d'un bleu ou violet ver- dâlre , à pubescence d'un gris cendré ou plombé, au lieu d'être obs- cure. Les pieds sont entièrement d'un roux testacé dans l'état normal; dans tous les cas, dans les variétés qui s'éloignent assez de cet état, toutes les cuisses, même les postérieures, sont d'un roux lestacé à la base : les antérieures sont presque entièrement de cette couleur ; les tibias antérieurs, au moins en majeure partie, et les autres à l'extré- milé ou même à la base , sont aussi de même couleur. Le ventre est parfois noirâtre sur son disque. Chez le T. abdominalis c/', toute la partie postérieure de la lêle est noire ; le prolhorax est ordinairement en entier de cette couleur ; rarement il est d'un rouge testacé sur les côtés , et n'est entièrement de celte dernière couleur que par une exception rare. Les élylres sont d'un violet bleuâtre ou d'un bleu violet, à pubescence obscure ; les pieds entièrement noirs. Le ventre; d'un llave ou jaune lestacé, n'est jamais obscur sur son disque. Chez le T. violoctus J, la partie postérieure de la lêle est tantôt lestacée ou d'un fauve testacé, tantôt nébuleuse ou brunâtre. Le pro- thorax est ewlièremcnt d'un roux jaune ou testacé. Les élylres d'un bleu ou violet verdâlre. Les pieds sont d'un roux jaune ou lestacé , moins parfois les tarses qui sont bruns, au moins en parlie , ou ils monlrenf seulement quelques traces de brun à l'cxlrémilé des tibias TiiLÉPiîouAinBS. — Tclephorus. 135 postérieurs et très-rarement sur les cuisses. Chez le T. abdominalis ^^ la tête est noire sur toute la partie postérieure ; le prothorax est i^ouvent noir sur le sillon antébasilaire et en devant sur une plus grande partie de la longueur ; les élytres sont d'un bleu violet; les pieds sont en général entièrement noirs , ou seulement lestacés sur nue partie des hanches et des trochanters, ou offrent au plus, chez les individus des parties méridionales, la base des deux ou quatre cuisses antérieures, lestacce. Chez le T. vlolaccus ^^ la branche externe des ongles est munie à sa base d'une dent assez prononcée : les deux hranches des mêmes ongles sont ordinairement sans dent chez le c/" l leur; imhescein. Élyires iléLordant la base du prolhorax d'un cin- quième environ de la largeur de chacune ; plus larges que ce dernier dans son diamètre transversal le plus grand ; près de cinq fois aussi longues que lui; ruguleuses ; d'un roux leslacé, avec l'exlrénHlé d'un noir bleuâtre ou violàlre, ordinairement sur le huitième environ de leur longueur , mais parfois sur le tiers postérieur ou même un peu plus : celte partie noire peu nellemenl limitée; garnies de poils coucolorcs, fins et presque couchés. Ailes roussâires. Dessous du corps e[ pieds pubescents ; d'un roux leslacé. Ongles conformés chez le ^ et chez la S-, comme il a été dit. Celte espèce paraît rare en France. Je l'ai prise à la Grande-Chir- Ireuse. Obs. Par la disposition de ses ongles, elle rentre dans le sous-genre Aucynlronyclia , de M. Maerkel , comme l'a très bien fait remarquer M, de Kiesenwelter. Parce caractère, elle s'éloigne de toutes les es- pèces suivantes; par sa couleur, elle se distingue sans peins des pré- cédentes. A A. Ongles des quatre pieds aiikirieurs, munis, au plus, d'une denl à la baïc de leur branche externe, soil chez le (/", soit chez la 2» B. Ongles bifides h l'extrémité de la branche externe , clicz le ç/*; simples ou non bifides à l'extremilé de leurs deux branches, chez la 5 ; mais ordinairement munis, chez celle-ci, d'une denl sous la base de la branche externe. C. Elylres Icslacccs, avec la partie iiostcrieurc cl parfois les deux rebords noirs ou obscurs. Denl basilaire do la branche externe des ongles de la 5 , détachée, dès la base de ladite branche, en forme do ha' meçon. J.. T. saa«ïctB©BBS 5 Letzneh. JSoir; partie antérieure de la Icte ^ hase ou majeure partie basilaire des antennes^ caisson , côtés et extrémité du ventre, base au moins des cuisses el souvent tibias et tarses des quatre pieds antérieurs , tcstacés ou d'un testacé livide. Prothorax d'un jaune (estacé, orné, sur le disque, de deux taches ordinairement anguleuses en dehors el parfois unies en devant sur la ligne médiane. Elytres à pubes- ccnce médiocrement serrée ; ordinairement testacées ou d'un testacé cen- dré avec l'extrémité et parfois les rebords, d'un noir ardoisé; rarement noires, avec une partie du repli , lestacée. ^. Antennes prolongées jusqu'aux trois quarts ou un peu. plus des 15/-> MOLLIPENNES ciHés du corps ; à deuxièiiie arlick égal aux clen\ tiers ou un peu jilus du suivant. Preuiier article des tarses antérieurs suhparallèle, une fois plus long qu'il est large à son extrémité. Ventre de huit arceaux ; le dernier conique. Branche externe des ongles, bifide à son extré- mité, sans dent ou n'offrant qu'une dent rudimen taire , à la base. Le ventre est noir, avec les côtés assez largement , les deux derniers ar- ceaux et brièvement le bord postérieur des troisième à sixième , d'un roux 11 ave tes ta ce. Obs. Quand la matière noire s'est développée davantage, les troi- sième à sixième arceaux manquent à leur bord postérieur de la bordure tcslacée , et celle des côtés est souvent nulle ou à peine marquée. î . Antennes prolongées jusqu'aux trois cinquièmes ou deux tiers de la longueur du corps; à deuxième article égal à la moitié ou aux trois cinquièmes du suivant. Premier article des tarses postérieurs sensiblement élargi de la base à l'extrémilé, une fois et demie plus long qu'il est large à cette dernière. Yentre de sept arceaux : le der- nier transversal , bissinué à l'extrémité. Branche externe des ongles non bifide à l'extrémité; munie à la base d'une dent prononcée. Le ventre est d'un roux testacé, assez largement sur les côtés, sur le dernier arceau , et au bord postérieur de chacun des précé- dents. Etat noumal. — Antennes noires, avec le premier article et la base du deuxième d'un llave testacé (E IvJtfiKw, Nalurg. d. Ins. Dculscli. t. 4, p. '^92. 18. var. Yar. p. Pieds d'un tcslacé pâle ou livide , sans tache. Caniharls feslacea , Sr.oroi.. Eut. carn. p. 39, -{:-3 Canlliaris nlcea, PA^z. Faim, gerîn. Jw, 7. — îd. Kril. revis- p. C3. — Fali.ÉiV, Mojingr. canlli. cl malach. p. ^19, 2.j. Telephorus nireus, Lat«. liist. nat. t. 9, p. i 10, 10. — îd. de Casitia'. Ilisl, nat. t. L p. 273, 23. Cantharia clypeata , Pakzer, Index, p. 93, 9. — Kusr. K;cf. Europ. CS, G". Cant//aris hxmorrlioidalis , de Kie-^env». Nalurg. d. Ins. Hculsili. 1-4, p. 49 i, 18. Long. O.OO.jG à 0,C0G7 (2 1/2 à 3 \.). l.arg. 0,0012 à 0,00!.^ ( 3 5 à 2/3 l. ) . Corps allongé; pubescent. Té:e noire sur sa partie postérieure, d'un flave pâle sur l'antérieure : la région noire, avancés ordinairement cl peu près jusqu'à la base des antennes et échancrée d.ms le milieu de son bord antérieur; luisante, superficiellement pointillée et garnie de poils fins, cendrés, couchés, peu apparents sur la partie noire; garnie de poils teslacés , mi-hérissés, plus longs et pins clairsemés sur la partie antérieure; subconvexe ou subcarénée sur l'épistome. Mandibules leslacées, avec rexlrémilc obscure. Palpes soit lestacés, soit en parLie ou presque en lolalité nébuleux ou obscurs. Anlcnnes suhùUfovmes, à peine aLlénuées à partir du quatrième ou même du cinquième article ; colorées comme il a été dit. Yciix noirs. Prolhorax Irès-obtusément arqué en devant ; arrondi ou subarrondi aux angles de devant; assez faiblement ou très obtusément arqué sur les côtés; olîrant ordinairement vers la moitié de ceux-ci sa plus grande largeur; un peu émoussé aux angles postérieurs; à peine plus large à ceux ci qu'aux antérieurs; un peu arqué en arrière et sinué au devant de l'écusson , à la base; d'un quart environ plus large à celle-ci qu'il est long sur son milieu; médiocrement convexe; relevé sur les côtés en un rebord égal environ au buitième de la largeur du segment , vers le tiers de la longueur de celui-ci , faiblement rétréci jusqu'aux deux tiers et prolongé ensuite d'une manière uniforme jusqu'à la base ; ra^é sur la ligne médiane , depuis le sillon transversal , et parfois muni presque impercepti- blement depuis le bortl antérieur jusqu'au sillon antébasilaire, d'une ligne transformée en sillon à sa partie postérieure, sur un espace va- riable; coloré et peint comme il a été dit; luisant; presque glabre ; garni de poils courts et à peine distincts. Ecnsson d'un noir brun ; pubescent; souvent rayé d'une ligne légère. Elytres débordant la base du prolborax d'un cinquième environ de la largeur de chacune ; un peu plus larges que ce dernier dans son diamètre transversal le plus grand ; près de cinq fois aussi longues que lui ; trois fuis et demie à quatre fois aussi longues (Hi'elles sont larges , prises ensemble ; rugueuses ou subriigueuses ; dur. testacé livide ou d'un flave livide; garnies de poils concolores, fins, mi-couchés, peu serrés ; offrant les traces d'une nervure subbumérale raccourcie, et parfois les traces plus faibles et plus incomplètes d'une ou de deux nervures doi'sales. Ailes nébuleuses. Dessons du corps d'un llave ou testacé livide sur le repli protboracique et sur ranlépeclus ; noir sr.r les médi et postix'clus, et garni de poils d'un cendré argenté qui font paraître ces parties d'un noir cendré ou plombé. Ventre coloré comme il a été dit. Pieds pubescents ; d'un llave ou testacé livide ; cuisses postérieures ordi- nairement marquées près du genou , au moins au côté interne , d'une tache noire ou lîoiràlre. Ongles lestacés; ceux des cf^, sans dent, mais bifides à l'e-vtrémilé de leur branche externe : ceux des J munis à la base de leur branche externe d'une dent en gé- néral unie à ceUe-ci jusiiu'au tiers ou presque à la moitié de cette brancho, saillante et aiguë à son angle antéro-interne. M. Sulfrian nous a appris qu'il fallait rapporter à cette espèce le tÉlÉi'horaires. — Tdephoius. 107 Canlharis hœmorrnoidalis de Fabricius; mais la tlescriplion de cet au- leur n'est pas assez reconnaissable , pour changer le nom spécifique (le clypcatus , donné par Illiger, et sous lequel elle est généralement connue. Les ongles ùes ^^^ manquent de dent ou n'en ont que des rudiments à la base de leur branche externe -, mais ils ont cette branche bifide à l'extrémité : les 9 ont à Ki base de la même branche, au moins chez les quatre pieds antérieurs, une dent prononcée et conformée comme il a été dit. J'ai trouvé quelques J n'ayant qu'une saillie anguleuse ou dent rudimentaire à la base de tous les ])ieds. De tels iiuliviclus qui sem- bleraient constituer une espèce diirérente ( T. ambiguns) ^ ne sont vraisemblablement qu'une anomalie du T. clypeatus, dont ils ont tous les autres caractères. T. «lBseoB«l«Bas ; Ahrens. Parallèle; cVun rotix [lave ou cViinflave roussâlre en dessus : lu télé souvent marquée d'une tache voire sur le ver- tex : le prolJiorax parfois sans tacites, ordinairement paré d'une tache dis- cale presque quadravgidaire, et de deux lignes noires : les élytres pubes- cenles^ parfois sans taches^ habituellement d'un brun ou noir ardoisé sur les côtés et à l'extrémité. Pieds d'an flave orangé , avec l extrémité des cuisses postérieures , noire. Prothorax presque carré , arrondi aux angles de devant., rectangulaire aux postérieurs ; à rebord latéral égal au sixième de la longueur du segment, graduellement rétréci postérieuremenl. Ji. Antennes prolongées jusqu'aux trois quarts de là longueur du corps ; à deuxième article égal aux trois cinquièmes du suivant. Pro- Ihorax plus sensiblement arqué en devant. Ventre de huit arceaux : le huitième en triangle à peine plus long qu'il est large à la base. Obs. La couleur du ventre varie suivant le développement de la ma- tière colorante. Ordinairement il est noir, avec les bords latéraux et postérieurs des sept premiers arceaux et le huitième entièrement d'un llave roussâlre; souvent le septième arceau est de cette dernière cou- leur ; mais quand la matière noire a plus ou moins fait défaut, il est parfois entièrement d'un flave testacé ou d'une teinte rapprochée. J . Antennes prolongées jusqu'aux deux tiers du coips; à deuxième article égal au moins aux trois cinquièmes du suivant. Piolhorax peu arqué en devant. Ventre de sept arceaux : le septième transversal, ÎG8 MCLLIPEXAES. Obs. La couleur du vealre varie à peu pi'ès comme celle du o^". Etat noi.mal, Tctc d'un roux flave , marquée sur le verlex d'une laclie noire , ordinairement élargie d'arrière en avant, el prolongée jiisqu'au milieu du front. Aulcnnci d'un llave ou roux leslacé, souvent nébuleuàcs, plus j)âles à la base, moins claires ou plus liébuleuses vers i'exlrcmilé. Prolhorax d'un roux Hâve ou d'un llave roussàtre , avec Iles bords translucides; paré, sur son disque, d'une tache no're ou ]>rune , ordinairement en carré allongé. Ecusson d'un roux flave. hlylres dun flave testacé, d'un flave roussâtre ou couleur d'argile à la base el longitudinalemenl sur la majeure partie du milieu, avec les bords suturai el externe et l'extrémité d'un nébuleux brunâtre, ou bruns. Dessous du corps d'un roux flave ou testacé sur le repli prolbo- vacique el sur 1'antépectu.i ; noir sur les médi et postpectus. Vcnlre noir, avec les côtés et le l^ord postérieur des six premiers arceaux el le dernier ou les deui derniers d'un roux flave ou testacé. Pieds d'un 1 oux flave , avec l'exliémité des cuisses postérieures, une partie des tibias postérieurs et souvent une jjarlie des tarses, brunes ou bru- nâtres. Variations (par défaut). Quand la matière colorante noire a élo moins abondante, la tache noire du verSex se rapetisse , s'affaiblit ou disparaît. La tache du disque du prothorax est tantôl réduite à deux lignes jjarallèles, tantôt nulle. Les cotés el l'extrémité de chaque élytre sont nsoins obscurs? ou seulement nébuleux ; d'autres fois les élylres sont entièrement unicolores ou avec une légère teinte ardoisée dua à la couleur des ailes. Le médipectus est souvent d'un roux flave, et le po.slpeclus , seulement brunâtre. Le ventre est parfois entièrement à\\\\ roux flave. J es pieds, d'un roux flave, nîonlrcnl souvent à peine une tache bru- nâtre , sur les cuisses postérieures, près des genoux, el onl les tibias jioslcrieurs à peine nébuleux. Variations (par excès). Quand, au contraire, la matière colorante noire a acquis plus de développement, la tache noire du vertex couvre parfois toute la jiar- tie postérieure de la tète ; les antennes sont plus sensiblement obs- cures à l'extrémité. La tache noire du disque du prothorax acquiert tÉléphoraires. — Telephorus. 169 parfois un peu plus de développement, se déforme un peu, se montre quelquefois presque cordiforme. Les élylres sont parfois brunes ou d'un brun ardoisé, avec la partie longitudinale médiane d'un roux Leslacé ou couleur d'argile , depuis la base jusqu'aux trois quarts de la longueur, et sa largeur plus ou moins restreinte. Les médi et postpectus sont noirs. Le ventre coloré comme il a été dit. Les pieds d'tîu roux flave, avec le cinquième ou le quart apical des cuisses postérieures, les tibias postérieurs et la majeure partie des tarses, noirs ou bruns. Ces diverses variations peuvent être réduites aux variétés sui- vantes : Var.a Vevlcx^ protlwrax et élylres d'un roux flave ou couleur cVargile^ sans tache. Yar. p. Tache du prothorax réduite à deux lignes noires ou brunes. Ohs. Le vertex montre ordinairement une tache brune, etlesély- trcs une bordure brunâtre, excepté à la base. Cantharis cliscoidea , var. notata, Waltl, Verzeichnis , etc. in /s/s, LS38. p. 270,7. Telep/torus lineatus, Bacu, Kaîferfauna. 3'' livr. -1852, p. G8, 23. Telephorus deser tus, Dietkicu, in Stett. entora. Zeit. 1837, p. ^3L ÉTAT NOUiiAL, avec les variations en excès. Cantharis discoidea , Aoress, Boytraege, etc., m Nov. acl. hall. t. 2, 2e cah. p. 'i2, 2, pi. !, fig. 2. — De Kiese.nw. Nalurg. d. Ins. Deutscli. t. 4, p. oOj, 29. Cantharis signala, Faldekm, l'aun. transe, p. -186, 1G7. Telephorus humeralls, L. Uedïeinb. Faun. austère édit., p. 323. Cantharis humeralis, L. IIedten». Faun. ausl. 2e édit., p. 528, 18. Long. 0,0078 à 0,0090 (3 1/2 à 4 L)- Larg- 0,00M à 0,0010 (3/5 à 2/3 1. ) Corps allongé ; parallèle; pubescent. Tête à peu près aussi large, prise aux yeux, que le protliorax ; un peu rélrécie après ces organes; à peine pointillée ; garnie de poils lins, courts et couchés , sur sa j)artie postérieure, et de poils plus longs et mi-hérissés sur Tante rieure ; marquée, le plus souvent, derrière la base des antennes, de deux petites fossettes, parfois unies en une impression Iransverse, et d'autres fois obsolètes; ordinairement d'un roux llavc ou leslacé, et 9=) 170 MOLkn>£\^ES. parée sur le verlex d'une laclie noire de forme el de développcnienl variables, quelquefois d'un flave roussâtre sans iaclic, Mandibules d'un flave roussâtre, avec l'exlrémilé obscure. P(7//>es d'un flave leslacé ; parfois en parlie nébuleux. Antennes ailénuies à partir du Iroisième ou quatrième article ; colorées comme il a été dit. }euv noirs, assez saWlanls. Prothorax à peu près aussi long que large; presque carré ; un peu anjué en devant, surtout chez le n'offre parfois point de taches noires sur les cinquième et sixième arceaux. Les pieds sont parfois d'un roux tes- lacé, avec une bande ou ligne noire, sur l'arêle supérieure ou anté- rieure des cuisses de devant, une ligne ou bande moins étroite sur les arêtes supérieures et inférieures des cuisses intermédiaires, et pareilles bandes un peu plus larges sur les cuisses postérieures. TÉLKrî.'onuaF-s. — 7eIrp!>.oi'us. IT3 Variations (pur excès). Quand la nialière noire a ahonilé , le Lroisicnie article des antennes est noirâtre sur sa seconde moitié : le fjnatiiènie , plus longuement, et le cinquième presque entièrement, noirs. Les taches du prothorax sont plus grosses, ont parfuis plus du tiers delà longueur du seg- ment; quelquefois elles s'unissent , mais de manière à montrer que celte tache unique est formée delà réunion de deux taches. Rarement le prothoraK m*onlre en outre, près de la hase , deux autres taches poncliformes noires. Les tibias intermédiaires sont ohscurs ou noi- râtres sur l'arête extérieure , au moins : les postérieurs , presque entièrement noirs. Ces variations peuvent être réduites aux variétés suivantes : Yar. Cf.. Pieds d'un roux teslacc ^ avec une partie au moins des arêles des cuisses., noire. Etat nohmal. Cantharls illijrica, (Dfjeaiv). Calai. (182!), p '^{'>. — Id. (-1833), p. -103. — Id. (I837j, p. 118. — Hosilmi. Die Tliier. Aiulaliis, p. 1Î8. Ccnithcnis ocu/alo , De KltsE^^v. Naturg. d. Ins. Dculscli. t. /j, p. Ail), var. Telephorus iUijricus, Muls. Opusc. ento:n. M" cali. 18uî, p. \o. — Ann. de la Soc. Linn. de Lyon, t. 7, p. IS8. Yar. [3. Prolhorax offrant les deux taches noires ., unies. Ohs. Les pieds et les antennes sont ord.inairement plus noirs que dans l'état normal. Yar. 7. Protliorax offrant les deux tacites noires., u)iies; montrant en outre., au devant du sillon anléh asilaire , deux autres taches noires pane- ti formes. Long. O,0I3:j à 0,0l:i7 (fi à 7 I. ) Larg. 0,00.33 à 0,C0';2 ( I 1/2 à i 7/,S U Corps allongé; puhescen t. Tcte h peine aussi large, dans son dia- mètre transversal le plus grand, que le prothorax à ses angles de devant; d'un noir peu luisant sur sa moitié postérieure, d'un roux ou orangé testacc , sur l'antérieure : la partie noire, extérieurement avancée jusqu'au torulus ou base des antennes, tronquée ou faible- 174 M0LI.11'R.\\EÎ. ment écliauciée dans le milieu de son bord aiilérieiir, el un peu moins avancée dans ce ])Oînt que le bord poslérieur des antennes : la partie lestacée, plus luisante, parcimonieusement pointillée, lié- rissée de poils d'un cendré leslacé , mi-relevés. Epislome convexe ou subcaréné. Mandibules d'un roux livide ou testacé à la base, brunes ou noires à l'extrémité. Palpes d'un roux testacé, avec l'extréniilé du dernier article , noire. Antennes brièvement pubescentes; atténuées à partir du troisième article; colorées comme il a été dit. P/'o//iora.f faiblement et oblusémenl arqué en devant; arrondi aux angles anté- rieurs; irrégulièrement arqué sur les côtés, c'est-à-dire élargi en ligne un peu courbe jusqu'aux trois cinquièmes ou deux tiers de sa lon- gueur, rétréci ensuite en ligne droite ou à peine sinuée jusqu'aux angles postérieurs ; peu ou point émoussé à ceux-ci; sensiblement arqué en arrière, sinué au devant de l'écusson, el moins sensiblement près des angles postérieurs, à la base ; d'un quart ou d'un tiers plus large à la base qu'il est long sur son milieu ; inégalement convexe; offrant sur les côtés une gouttière depuis le bord antérieur jusqu'au trois quarts ou cinq septièmes de la longueur des côtés : cotte gout- tière aussi large, vers le sillon transversal , que le quart ou le cin- quième de la largeur totale du segment, graduellement rélrécie jusqu'aux trois quarts ou un peu plus des côtés ; rayé , sur la ligne médiane, d'un sillon linéaire, depuis la dépression transversale jus- qu'au rebord basilaire; luisant; d'un roux testacé ou d'un fauve orangé , ordinairement plus pâle et parfois (l'un testacé livide sur les côtés ; paré , de chaque côté de la ligne médiane , d'une lacbe noire, ordinairement ovalaire ou rélrécie d'avant en ariière , plus rarement subponctiforme , alors un peu plus rapprochée du bord antérieur que du postérieur, couvrant, dans son développement nor- mal , le tiers presque médiaire de la longueur du segment, quelque- fois presque réduite au cinquième ou au sixième de cette longueur, d'autres fois unie à sa pareille ; assez finement ponctué ; garni de poils cendrés ou cendrés leslacés, assez courts et médiocrement ap- l)aren[s. Ecusson noir; pubescenl. Elyircs un peu plus larges eu devant <[ue le prothorax à ses angles postérieurs, un peu moins larges que lui dans son développement transversal le plus grand (cf^ et J): trois fois el demie à trois fois et trois quarts aussi longues que lui ; rngu- jeusement ponctuées ; garnies d'un duvet d'un gris cendré médiocre- anent épais, fin et couché; noires, mais paraissant d'un noir cendré; offrant ordinairement les traces de trois nervures : la deuxième nais- sant de la fossette , souvent prolongée jusque près de l'extrémité : la TÉLÉl'iiOl'.AiF.rS. — 7'c'c'j)hoi US. 175 ])icmière, entre celle-ci el la suture, plus raccourcie postérieurement: la troisième , subhumérale , variablemenl prolongée. Ailes brunes. Dessous du corps pubcscent; d'un orangé leslacé sur la partie anté- rieure de la tôle, sur le repli Ihoraeique et sur l'anlépectus, noir, sur les médi el poslpeclus. l'entre coloré comme il a élé dit. Pieds pu- bescenls; colorés comme il a élé dit. Ongles testacés ; munis, à la partie inlérieure de la base de cbacune de leur branche externe, d'une dent prolongée avec ladite branche jusqu'aux deux cinquièmes de la longueur de celle-ci, el détachée de celte branche vers son ex- Irémilé. Celle espèce n'est pas rare, au printemps, dans les parties méridio- nales de notre ancienne Provence ; on la trouve dans les Basses et Haules-Alpes, et dans le bas Dauphiné. Elle se montre même dans celle province, à quelques lieues de Lyon. Obs. — Elle olïVe diverses variations, sous le rapport de la colora- lion de ses antennes, de ses pieds el du développement des taches noires du prolhorax ; néanmoins elle est facile à distinguer des espèces de notre pays , par sa taille plus avantageuse, par la couleur (le ses diverses parties, el surtout par la largeur de son prolhorax et par les deux taches noires dont il est paré. Le comte Dejean , dans son Catalogue, l'avait considérée comme une espèce distincte du T. oculalus de Gebler, avec lequel beaucoup d'auteurs la réunissent. A en juger par les exemplaires de ce dernier, (|ue j'ai reçus de Russie, el par ceux, provenant du même pays, que j'ai pu avoir sous les yeux , elle s'en distingue par une taille plus avantageuse-, par ses anlennes noires sur une plus grande étendue ; par ses cuisses, au moins en partie, noires; par son prolhorax moins régulièrement arqué sur les eûtes, un peu anguleux vers les deux tiers, el rétréci ensuite en ligne plus droite ; par la partie noire de sa lêle tronquée ou échancrée dans le milieu de son bord antérieur; par ses clylres proportionnellement moins étroites, subarrondies à l'angle suturai , au lieu d'avoir cet angle presque reclangulairement ouvert; par la pubescence des élylrcs plus serrée el donnant à ces [)arlies une teinte plus cendrée. Fous ce rapport, cependant, les individus de nos provinces méridionales se rapprochent beaucoup de ceux de la Russie. Chez le T. illyricus les lobes inédiaires du bord postérieur du septième arceau ventral, chez la ^ , forment, en général, à peine la moitié de la largeur du bord postérieur de cet arceau : chez le T, oculalus ils en forment ordinairenjenl les deux tiers. 1 7() MOLLII>EM\ES. Ce dernier, à en juger par les exemplaires que j'ai eu sous les yeux, peut êlre caraetérisc de la sorte: T. ocula^BS^; Gebler. Noir; clytrcs non suharrondics à Vnnglc sidurnl, à piihcsccncc cVnn gris cendré^ assez épaisse : viajcii7-e partie au moins des antennes , côtés et extrémité dit ventre , pieds et prolhorax^ d'un roux orangé : le prothorax assez régulièrement arqué sur les côtés , paré sur son disque de deux taches noires : partie noire de la tête un peu arquée en devant dans le milieu de son bord antérieur. Cantharis ocidota. (Gebler) Krynicki, Euuin. (BuUct. delà Soc. i. d. nal. de Mosc. t. 5, (1832) p. 98. — Gedler, Wém-dc Moscou, t. 5, p. 3IG. —kl. Ycrzeich. m Bullel. de la Soc. d. ISatur. de Wosc. (18j9) p. ^ofi, -I. — Walïl, Isis (1838) p. 434, 30. — Kûst. Kaef. Eur. 23, 43. — de Kiesekw. ÎS'alurg. d. însecl. Dculscli, t. 4, p. 47G. 4. Long. 0,0112 à 0,01 3.t(o 5 Gl.).Larg. 0,0030 à 0,0036 (1 -1/3 à 1 2'3 1.) r.\TiiiE : La Russie asialique. ff. Prolhorax généralement moins large, dans son diamèlrc transversal le plus grand, que les élylres aux épaules; ordinairement marque d'une laclie noire. g. Prolhorax marque d'une tache noire, couvrant le tiers mcdiaire du bord antérieur, et ordinairement prolongée jusqu'aux deux cinquièmes de la longueur du segment, ou rarement jusqu'à la base, mais alors d'une teinte moins obscure postérieurement : celle tache très-rarement nulle. Pieds noirs, ou parfois avec la base des quatre cuisses anté- rieures, d'un fauve testacé. '3'. 'F. ffaiscMS ; Linné. Noir; élylres à pubescence d'un cendré lui- sant^ médiocrement épaisse : partie antérieure de la tète, bane des antennes, côtés et extrémité du ventre et prothorax., d'un roux testacé : celui-ci paré d'tiue tache noire , liée au milieu du bord antérieur , ordinairement pro • lon"ce jusqu'aux deux cinquièmes^ rarement jusqu'à la base^ mais alors moins obscure postérieurement. Cuisses antérieures parfois d'un testacé obscur à la base. c/*. Antennes prolongées environ jusqu'aux trois cinquièmes de la longueur du ccrps; à deuxième article à peu près ou à peine égal au TJiLÉPHonAinES. — Tc[c]iho)u$. ItT trois cinquiOmes du suivant. Yenlre de huit arceaux : le huitième eii cône, plus \ona; qu'il n'est large à la base. Premier article des tarses antérieurs plus sensiblement dilaté, soit un peu arqué sur les côtés , soit plus sensiblement élargi de la base à l'extrémité. Obs. Parties teslacées ordinairement d'une teinte plus jaune que chez la ?. Cord postérieur des quatre premiers arceaux du ventre ordiiialremeul paré d'une bordure d'un roux teslacé : le cinquième noté en outre d'une tache de cette dernière couleur sur son milieu : le sixième d'un roux lestacé , marqué de deux taches noires : les spplième et huitième leslacés ou d'un roux testacé. Yar. a. Quatre premiers arceaux du venir e parfois entièrement noirs. 5. Antennes prolongées à peine jusqu'à la moitié de la longueur du corps ; à deuxième article à peu près égal aux trois cinquièmes du suivant. Yenlre de sept arceaux : le septième transversal, entaillé et bilobé dans le milieu de son bord postérieur, et sinué entre chaque lobe et les bords latéraux : les lobes plus longuement prolongés que les angles postérieurs, presque des trois quarts de la longueur des premiers. Parties tcstacées d'une teinte ordinairement plus fauve. Cinq pre- miers arceaux du ventre ordinairement sans bordure testacée à leur l)ord postérieur : le sixième paré A'une bordure uniforme, assez large, d'un roux fauve ou teslacé : le sixième entièrement de cette dernière couleur. Etat normal. Antennes noires, avec les deux premiers articles et la base du troisième teslacé ou d'un jaune ou roux testacé. Prothorax d'un roux testacé, plus ronge sur le disque, plus jaune ou plus pjile sur les côlés ; paré d'une tache noire, couvrant la moitié médiaire ou un peu plus du bord antérieur, prolongée en se rétrécissant jusqu'aux deux cinquièmes de la longueur du segment, c'est-à-dire jusqu'au sillon transversal ou un peu après. Ventre coloré (c'' et ?} comme il a été dit. Pieds noirs. Yarialions (par dcfaul). Quand la matière noire a clé moins abondante, presque tout le o' article des antennes et la base d'une partie des suivants sont teslacés, 23 178 molliî'e.x>;es. ou d'un roux jaune ou leslacé. La lâche noire du prolboras esl un peu plus restreinte; très-rarement le prothorax est sans tache. Les cuisses antérieures sont d'un rouge ou fauve tcstacé , à la base des côtés ou de l'un des côtés , et souvent sur plus de la moitié de leur longueur ; les tibias antérieurs offrent près de leur tranche interne une bande d'un fauve testacc, avancée depuis l'extrémité jusqu'à plus de la moitié de la longueur. Les tarses des deux premières paires sont en partie d'un leslacé plus ou moins obscur, ou d'une transparence tes lacée ou roussâtre. Cesvariationspar défaut sont plus particulières aux !/crus. 181 veiilre connue il a été dit. Pieds ptihesceiils ; iioiis, [)araissanl d'iiii noir cendré ; base des cuisses anlérieiires souvent d'un teslacé obscur. Ongles leslacés 5 armes à la partie inférieure et basilaire de leur lirancbe externe, d'une dent confondue avec ladite brandie et prolongée jusqu'aux deux cinquièmes de la longueur de celle-ci; ocbancrée à son bord antérieur, et offrant en pointe son angle an- léro-inférieur. Cette espèce babile principalement les parties froides et tempérées. Elle est commune au printemps sur diverses fleurs, principalement sur les ombellifères. Obs. — Elle se dislingue facilement du T. illyricus par ses pieds noirs et par la tache noire de son prolhorax ; alors même que cette tache manque, ce qui est Irôs-rare , elle s'éloigne des espèces suivantes avec lesquelles elle aurait quelque analogie sous le rapport tic 'a couleur de son prothorax, par sa taille; par la gouttière des côtés du prothorax très-large vers le sillon transversal , prolongée en se rétrécissant jusqu'aux trois quarts des côtés; par la largeur de son prothorax ; par ses pieds, les postérieurs au moins, entièrement noirs, etc. Quelquefois, outre la tache normale noire, le prolhorax est ma- culé, sur le liers médiaire de sa base, d'une autre tache noirâtre ou noire, irrégulière , plus ou moins avancée. Rarement, comme dans la var C, la tache normale se prolonge depuis le bord antérieur jusqu'à la base, sur une largeur presque uniforme ; mais alors elle est ordinai- lemenl moins obscure sur sa moitié postérieure. Le T. rugifions de M. de Caslelnau (flist. nal.^ t. I, p. 27', 9.) n'est évidemment qu'un individu de celle espèce, chez lequel une cause accidentelle aura rendu l'épistome noirâtre, le prolhorax d'un rouge teslacé obscur, et la tète rugueuse. Il serait assez difficile de donner la synonymie exacte de celle espèce. Beaucoup d'auteurs, comme l'a fail 1 lliger, ont dii la confondre •ivec la suivante. Ainsi , De Geer, qui a visiblement représenté le T. rusliciis ^ et qui l'a assez bien désigné parées mois : la partie des cuisses la plus prociLc du corps est rougeâtre , De Geer, en faisant sa description , a sans doute eu aussi sous les yeux des exemplaires du T. fuscus. puisqu'il dit en parlant di\ corselet : sur le devant , il y a îDie grande tache noire. Ainsi , r.atreille, dans la description de son 7'. fuscus, en citant Linné et Olivier, dont le premier a décrit l'espèce dont il est ici question, et dont le secomî a figviré l'espèce suivante, les confondait proba1)Icment aussi. -1 82 >,;CLL!^»E:ls^ES. Da;i3 la coileclioii de Fabriciiis, sur Irois exemplaires exislanls , inscrits sous le rioai de Canlh. /)E^■NES. antennes, prolhorax ^ côtés du ventre^ ordinairement pieds antérieurs et majeure partie hasilaire des cuisses postérieures et surtout intermédiaires^ iestacés ou d'un roux testacé. Prothorax arrondi en devant , et élargi en ligne courbe jusqiC à la moitié au plus des côtés . Dentelés ongles en forme de hameçon, détachée de la branche dès sa base. c/'. Antennes prolongées jusqu'aux deux tiers ou trois quarts de la longueur du corps; à deuxième article à peine plus grand que la moitié du suivant. Yentre de huit arceaux : le huitième en cône de moitié plus long qu'il est large à la base. Premier article des tarses un peu dilaté, un peu ovalaire ou offrant vers le milieu du sa lon- gueur sa plus grande largeur. Obs. — Le ventre est ordinairement noir sur les six premiers ar- ceaux, avec les côtés de ceux-ci largement d'un roux flave ou tes- tacé : les septième et huitième arceaux, de cette dernière couleur. Souvent le bord postérieur des six premiers arceaux ou d'une partie de ceux-ci a une très-étroite bordure testacée : quand la ma- tière noire a été moins abondante, le septième arceau ou une partie du sixième et même du cinquième, sont testacés. Ç. Antennes prolongées jusqu'aux trois cinquièmes de la longueur du corps ; à deuxième article égal aux trois cinquièmes ou deux tiers du suivant. Ventre de sept arceaux : le septième en ogive, à peine une fois plus large à la base qu'il est long sur son milieu ; en ogive faiblement entaillée à l'extrémité de la ligne médiane; sillonné lon- gitudinalement près de chaque bord latéral. Obs. — Le ventre est ordinairement noir sur les six premiers ar- ceaux et paré sur les côtés de ceux-ci d'une bordure d'un roux testacé : le septième arceau, de cette dernière couleur. Quelquefois plusieurs des six premiers arceaux sont ornés à leur bord postérieur d'une bordure testacée. Quelquefois même les sixiènïe et cinquième arceaux sont en grande partie testacés. Etat normal. Antennes d'un roux llave ou jaune testacé sur les deux premiers articles et à la base de quelques-uns des suivants , noires sur le reste. Tcte d'un roux flave ou testacée , ornée, sur le \ertex, d'une tache noire ovalaire ou presque en losange, couvrant la nioitié médiane environ de la partie postérieure, avancée presque TÉLép;ionAiHKS — Tc'epJionis. ISI) jusqu'à la nioilié du froiil. Feutre culoiô comme il a é.là. dit. Pieds tïnlérieurs teslacés ou d'un roux llave : les inlcrmédiaires de mêaie couleur sur les hanches et la majeure parlie des cuisses, avec une lâche noire sur celles-ci, vers le genou, les libias noirs, et les tarses noirs, au moins en parlie : les pieds postérieurs teslacés sur les hanches et sur la moilié ou les trois cinquièmes basilaires des cuisses, noirs sur reste. Variations (par défaut). Quand la matière noire a été moins abondante, une parlie des articles et parfois la presque totalité des articles se montre teslacée à la base; les parties noires de ces organes sont parfois d'une teinte moins foncée; la tache noire du verlex est plus ou moins restreinte, parfoite réduite à un trait Tuiéaire, ou presque nulle. Les cuisses intermédiaires sont presque entièrement testacées, elles postérieures ]c sont sur une plus grande longueur : les libias intermédiaires, à la base ou môme entièrement; les tarses intermédiaires et postérieurs sont en partie noirâtres, en partie d'un lestacé nébuleux. Variations (par excès) , Quand au contraire la matière colorante a été plus abondante, les antennes n'ont souvent que les deux premiers articles et la base du troisième teslacés. La tache du verlex acquiert plus d'extension, des limites moins précises, une configuration variée ; elle s'étend parfois jusqu'aux yeux ou presque jusqu'à eux, en couvrant presque toute la parlie postérieure de la tète ; mais souvent alors la matière noire, en s'élendant, perd, par celle extension, une partie de sa teinle et se montre brune, d'un brun fauve ou brunâtre. Les pieds ont les hanches et Irochanters postérieurs et parfois une parlie des intermédiaires noirs ou obscurs: les cuisses intermédiaires noires sur le tiers postérieur : les cuisses postérieures noires dans leur moitié postérieure : les tibias et tarses postérieurs noirs; parfois même, quoique rarement, les pieds sont entièrement noirs, moins une parlie des hanches , el le dessous des cuisses antérieures qui sont d'un fauve lestacé. Ces diverses variations peuvent être réduites aux suivantes : Yar. '/. Tt'te sans tacite noire sur sa parlie postéricnrc. 190 M'>LLn'ENNES. Obs. Dans cette variation par défaut, les pieds sont ordinairement icstacés, ou seulement avec les genoux postérieurs noirs ou obscurs. L'ccusson est lui-même parfois testacé. Cantharis livida, dk Kiesenw. INulurg. d. Ins. Deulsch. t. 4, p. -^86, 14. A.v.b. \ar. p. Elylrcs Icslacées. Cnnthoris llv'ida, Lun>. Faun. suec. p. 201, TOI .— Id. Syst. nat. t. ^, p. 047, 3. — PoDA, las. mus. grâce, p. 40, 4. — Mui.ler (L. P. S.) C. à Linn. Nat. h^ pari. t. 1, p. 308, 3. — Fabr. Sysl. enlom. p. 203, 2. — Id. Spec. t. \ , p. 258, 2. — Id. Mant. t. 1, p. -167, 2. - Id. Enlom. syst. 1. 1, p. 2i3, 2.— Id. Sysl. Eleulli t. -1, p. 293, 2. — Goiîze, Enl. beylr. t. -I, p. 320, 3. — Id. Faun. eur. l. 8 , p. G4G, 2. — Sciip.amv, Eiiura. p. 176, 3i0. — Id. Faun. boic. t. -1, p. 580, 740. — Baijiîut, Gen. p. 04, pi. G. — Gmel. C. L^n. Syst. liai. t. ], p. 1892, 3. — oE Yii.i.. C. li:>n. Enlom t. 1, p. 290, 2.— Piazolm. Hisl. nat d. Joral, l. 1, p. Ici, GO. — Rossi, Faun. elr. t. ^, p. ^6", 415. — Id. cd. llELw t. I, p. 191, 4!5. — Fischeu, Naturg. v. Livl. p. 283, 3G7. — PA^z Ent Germ. p. 89, 2? — Id. Faun. Germ. p. 57, 3? — Id. Index p. Oi, -I ? — Id. ScHAErr. Icon. p. 22, pi. 16, fig. -12. — Cuyieu, Tabl. p. 339. — Ir.LiG. Kacf. prcuss. p. 296, 3. var. p. — Id. Mag. l 1, p. 81, 3, cl p. 378, 2. — Cederii. Faun. ingr. prodr. p. 33, 110. —Marsh. Ent. bril. p. 366, 4. — Waick. Faun. par. t, 1, p. 84, 2. — '^Fallén, Monogr. canlli. et malach. p. 17, 22. — Gyllenii. Ins. suec. 1. 1, p. 3^6, 22. — Zetterst. Faun. lapp. p. 113, 13. — Id. Ins. lapp. p. 83, Vt. — L. Redtenb. Faun. auslr. 2' édil. p. 528.— DE Kiesenw. ISalurg. d. Ins. Deulscli. t. 4, p. 486, 16. A. La Cicindèle à corselet rouge, Geoff. Ilisloire abr. t. -I, p. I7l, 2, var. a. Telephorus llvidus , Moller, Zool. Dan. prodr. p. 62, 5G8. — Oliv. Enlom. t. 2, n° 26, p. 7, 2, pi. 2, fig. 8. — Id. Nouv. dict. (1803) t. 22, p. -11. — Id. t. 33 (1819) p. 19. — TiGNY, îlisl. nal. t. G, p. 137. — Latr. lllst. nat. t. 9, p. 406, 2. — Id. Règn. anim. (1817) t, 3, p. 242.— Id. (1829) t. 4, p,471.— Lamarck, Anim. s. verl. l. 4, p. Zi32, 2. — Du.^iéril, Dict. d. se. nat. t. 52, p. 325. — MuLS. Lell. t. \, p. 3iS, 2.— Stepii. lUuslr. 1.3, p. 302, -18. -Id. Man. p. 190, 1300. — Dukcan, Enlom. edin. p. 210. — Saiilb. Ins. fenn. p. 1 19, \!x. — Règn. anim. éd. Fort. Mass. p. 222. — de Casteln. Ilisl. nal. t. 1, p. 273, 23. — L. Due. Excurs. p. 4Î, 229. — L. Redtlnb. Faun, ausl. p. 324. — DE Kiesenw. Enurn. in Ann. d. i. Soc. ent. d. Fr. 1831, p. 393.— Rouget, Calai, p. 210, 942. — Mocqueuys, Enurn. p. 103. Telephorus jlavus, de Geer, Mém. t. 4, p. 70, 2. — Retz. Gen. p. 103, 579. Cidndela livida, Fourcr. Eiiloin. Paris, t. I, p. 39, 2, var. A. Cantharis fusca, Rossi, Faun. clr. éd. IIelw. l. I, p. 190, 414, var. 7. Cantharis dispar, (/*, Paye. Faun. suce. l. 1, p. 239, 3. Telephorus tnelaspis , Ciievuol. in Goeiun. Rev. cl mag. de zool. (1834), p. 433, 10. 'Telephorus nigrifrons, Siepii. Illustr. t. 5, p. 415? — Id. Man. p. 190, 4 501 ? TÉLÉPHOBAihES. — Telepliorus, 191 Var. -y. Elytres testacées, plus ou moins nébuleuses ou obscures. Cantharislivida, de Kieseinw. 1. c. B. Var. 5". Elytres testacées^ avec l'extrémité noirâtre. Conl/tarls livida, de Kiesen^v. 1. c. B. var. a. Var. £. Elytres nébuleuses, avec le bord externe et une tache huméralc, ttslacés. Cantharis scapularis, L. RedtEind, Faun. auslr. 2* étlit. p. 327, -13. Cantharis livida, de Kieseisw. 1. c. B. var. b. Var. X. Elytres noires. La Cicindèle à corselet rouge, Grorr. lîist. abr. l. 1, p. -172, 2. var. b. Cantharis fusca, ScoroL. Ent. carn. p. 38, 120. ( l'espèce indiquée par la diagnose.) TelepJiorus opacus, Zool. Dan. prodr. p. CI, 539. Cantharis canescens, Sciiall. Abliand. d. bail. Naturf. Gcscll. l. 1, p. 302. — Gmel. c. LiKN. Sysl. nal. t. 1, p. -1894,37. Cantharis riifipes, IIuibst, in Fuessi.y'.s Arcli. p. -107,2. — Gmel. C. Lina. Sysl. nal. l. I. p. 1390, 49. Ckindela livida, Fouucis. Entom. par. l. 1, p. 59, 2. var. B. Cantharis média , Mus. Ic^k. p. 29, 632. — G.vel. C. LmN. Sysl. r,at. l. i. p. -1881,74, Cantharis fusca , Rossi , Faun. elr. t. 1, p 167, 4!4. var. B. — Id. édil. IIelv;. p. -180,414. var. B. Canfharlsdlspar, Fac. Enl. syst. 1.1, p. 213,3.— Id. Sysl elcuUi. l.-l , p.295, 3. — Panz. Ent. gc-rm. 89, 3. — Id. Schaeff. Icon. p. 22, pi. 10, fig. 9. — Cedep.u. Faun. ingr. prodr. p. 3(i, 111. — Fallén , Mon. canlli. cl malach. p. 9, 3. — Cyi-lenii. Ins. suec. l. 1, p. 331,3. — Zetterst. Faun. lapp. p. 109, 3. — Id. Ins. lapp. p. 81, 3. — Sahlb. Ins. fenn. p. 110, 3.— Kust, Kaef. Eur. 9, 31 . — L. BroTEKB. Faun. auslr. 2* edil. p. 527. Cantharis livida , Ii.tiG. Kaef. preuss. p. 290, 3. var. a.— De Kiesenw.I.c. C. Telephorusdlspar, Sïepii. lilusl. l. 3, p. 299, 17.— Id. Man. p. 189, 1491. — DcNcAN, Enl. édin. p. 209. — De Casteln. Ilisl. nat. t. 1, p. 272, 20.— L. BEDTE.^D. Faun. auslr. p. 323. — Houget, Calai, p. 209, 523. Obs. Dans les varialions par excès , la tache noire du verlex s'é- lend parlois sur presque toute ou sur toute la surface de la partie postérieure, elles quatre pieds postérieurs sont noirs, moins la base ^92 MOLjUIPENîiES. des cuisses inlermédiaires. Quelquefois même lous les pieds sont noirs, moins une parlie des hanches el le dessous ou une partie du dessous des cuisses antérieures. Yar. Y), Parlie poslériein-e de la icte noii'e. Cantliaris livida , De Kieseis-w. 1. c. D. \ar. Q. Pieds postérieurs mi moins entièrement noii'S ; parfois tons 1rs pieds noirs , moins une partie des quatre cuisses ou seulement les deux cuisses antérieures. Canth. livida , De Kîeseîsw. \. c. D. Long. 0,01C0 à 0,0133 (4 -1/4 à G 1.). I.arg. 0,C026 0,0033 (I -1/3 à i -1/2). Coiys allongé ; pubescent. Télé d'un roux flave , ou testacée ; parée, sur le vertes , d'une tache noire plus ou moins développée ; poinlillée el garnie sur cette parlie de poils fins, cendrés ou teslacés ; marquée d'une impression derrière la base des antennes, et souvent d'une fos- sette légère sur le milieu du front; presque lisse et hérissée de poils plus clairsemés sur sa parlie antérieure; carénée sur l'épistome. Man- dihides d'un flave teslacé, avec l'oLlrémité noire ou obscure. Palpes leslacés , parfois avec Je bord antérieur du dernier article obscui'. Antennes atténuées à partir du troisième article ; colorées comme il a été dit. Prolhorax arrondi en devant, el élargi en ligne courbe jusqu'aux trois cinquièmes ou deux tiers des bords latéraux, offrant dans ce point sa plus grande largeur, assez faiblement rétréci ensuite en ligne presf[ue droite ou à peine sinuée; émoussé aux angles postérieurs; en ligne presque droite el assez faiblement sinuée dans son milieu , à la base ; à peine aussi large à cette dernière, qu'il est long sur son milieu; inégalement convexe ; relevé latéralement en un rebord presque uniformément égal au dixième de la largeur ; dé- primé sur sa surface au côté interne de ce rebord, de manière à le faire paraître creuse, de chaque coté, d'une gouttière égale au cin- quième de la largeur du segment, vers le sillon transversal, c'est-à- dire vers le tiers de sa longueur : celle gouttière graduellement rétrécie jusqu'aux trois quarts des côtés, où elle est presque séparée du sillon anlébasilaire par un relief oblique et assez faible ; rayé, sur la ligne médiane , depuis le sillon transversal jusqu'au rebord basilaire, d'une ligne poslérieuremcnt Icrminée par une fossette semi-circulaire^ 'iiiLi-PHORAmES. — Telephorns. 193 luisant; presque lisse; hérissé de poils clairsemés et peu apparents ; (l'un roux teslacé sur le disque, plus pâle sur les côtés. Eciisson noir; pubescent. Ehtrcs à'wn s'w'xème on d'un cinquième plus larges cha- cune en devant que la moitié du prothorax à sa base ; à peine aussi larges ou à peine plus larges aux épaules que le prothorax dans son diamètre transversal le plus grand; quatre fois environ aussi lon- gues que lui; rugueusenient ponctuées; tantôt noires et garnies de poils fins, cendrés, couchés et peu épais ; tantôt testacées ou nébu- leuses et garnies de poils concoloi'es ; chargées d'une nervure juxta- marginale postérieurement raccourcie ; offrant parfois les traces affaiblies d'une ou de deux nervures dorsales. Ailes brunes ou brunâ- tres. Dessous du corps d'un roux llave ou testacé sur le repli prolho- racique et sur l'anlépectus ; pubescent et noir sur les niédl et posLpectus; coloré sur le ventre comme il a été dit. Pieds pubescents; colorés comm.e il a été dit. Ongles testacés; munis à la base de leur branche externe dune dent détachée de cette branche en forme de hameçon, à peine prolongée jusqu'à la moitié de ladite branche. Cette espèce est commune au printemps et dans le commencement de l'été, principalement sur les fleurs. Elle paraît habiter toutes les parties de la France. Oha. Geoffroy, le premier, avait admis comme variétés de la même espèce les individus à élytres testacées et ceux à élytres noires ; Fabri- cius crut devoir séparer, sous le nom de C. dispar^ ces exemplaires à élytres noires, déjà désignés sous d'autres dénominations spécifiques par des auteurs divers. L'exemple du professeur de Kiel a été suivi par la plupart des entomologistes ; mais depuis assez longtemps, les alliances observées entre ces prétendues espèces et l'étude de leurs caractères distinctifs, ont forcé les naturalistes de revenir à l'opinion de Geoffroy. Les différences de couleur ne sont pas caractéristiques des sexes, comme l'ont pensé quelques écrivains, mais se montrent indifféremment chez l'un et chez l'autre. Quelques auteurs, comme Scopoli, Rossi , etc., ont considéré les individus à élytres noires, comme une variété du T. fuscus ; mais cette variété du T. lividus se dislingue, en général , facilement de ce dernier par sa tête parée seulement sur le vertex d'une tache noire plus ou moins étendue ; par son prothorax sans tache ; par la couleur de ses pieds. Elle s'éloigne du T. ruslicus par sa tôle non complète- ment noire après les antennes, et par son prolhorax sans tache; et de ces deux derniers par le rebord latéral de son prolhorax. Celte variété à élytres noires a plus d'analogie de couleur avec le T. pcllucidus; mais 25 194 MOLLIPENKES. elle a ordinairement une taille plus avantageuse que ce dernier; elle n'a pas la partie postérieure de la tête complètement noire : et le rebord latéral de son prothorax forme une gouttière plus prononcée, plus large , égale au moins au quart de la largeur du segment, vers le sillon transversal , rétrécic jusqu'aux trois quarts et non prolongée visiblement jusqu'à la base. Il serait assez difficile de dire à quel insecte doit être rapporté le Cantharis liv'ula de Panzer. Malgré l'indicaLion de cet auteur qui donne, dans son Index, son insecte pour synonyme de l'espèce dési- gnée sous le même nom par Linné , la mesure de la taille donnée par Panzer semble , comme l'a fait remarquer Gyllenbal , indiquer une espèce moins grande , le Td. fguralus peut-être, comme l'a supposé M. Dietrich (Slelt. Eut. Zeit. 1857, p. 127). dd. Chacune des gouUières latérales du prolliorax tanlôL aussi large que le quart ou le cinquième de la largeur totale du segment, vers le tiers de la longueur de celui-ci , mais alors visiblement prolongée jusqu'à la base, quoique un peu rélrécie vers les trois quarts; tantôt visiblement moins large, vers le tiers de la longueur du segment, que le cinquième de la largeur totale de celui ci. /<. Elylres entièrement lestacées, ou avec rexlrémilc à peine obscure. t. Écusson noir ou brun. j. Cuisses noires, soit entièrement, soit au moins à rcxtrcmilé. k. Toutes les cuisses, soit entièrement noires, soit avec la partie basi- laire, d'un roux Icstacé. flO.T.aassâBïallis ; Paykull. Noir; elylres teslacces.hricvcnient piihes- cenles: bords de la bouche ((/') ou Icle, vioins une tache noire sur la partie postérieure [^-)^ ordinairement dessous de la base des antennes, côtés et ex- trémité du ventre, le plus souvent base des cuisses et parfois partie des tibias antérieurs, côtés ou totalité du prothorax, testacés, ou d'un roux jaune ou icstacé : le prolliorax arqué en devant. Deuxième article des antennes pbis fourt (-/) ou presque aussi court (?) que la moitié du troisième. Dent des ongles liée à la branche jusqu'à son extrémité. J^. Antennes prolongées jusqu'aux deux [tiers ou un peu moins de la longueur du corps; à deuxième article égal au tiers ou aux deux cinquièmes du suivant. Ventre de huit arceaux : le huitième en cône ou triangle plus long que large. Premier article des tarses TéLérnoRAïuB»?. — Telcpkorus. 195 i\ peine élargi en ligne dro'le de la base à l'exlréinilé ; une fois pins long qn'il est large. Obs. — Le venlre est noir, largement bordé de roux leslacé , avec les deux derniers arceaux, le bord postérieur et le niilieu du sixième, . Tcle noire, avec les côtés de l'épistome, les joues et la base des mandibules , testacés. Antennes entièrement noires ou avec le dessous du premier article testacé. Prothorax d'un roux testacé sur le disque, avec les côtés d'un fiave testacé. Ecusson obscur, Elytres couleur d'argile ou d'un flave d'ocre. Dessous du corps noir, même sur l'anlépeclus : côtés du venlre , deux dernier:! arceaux et partie du sixième , d'un roux testacé. Pieds noirs , ou avec la base des cuisses testacée. Obs, — Quand la matière noire s'est développée davantage, le pro- Ihorax est ordinairement marqué de noir. Tant.jt cette tacbe est discale et plus ou moins petite; tantôt elle couvre la majeure partie du disque, ou s'étend même du bord antérieur au postérieur, en ne laissant que les côtés d'un roux jaune ou testacé. Les pieds sont entièrement noirs. ^. Tcte d'un roux fauve on testacé, parée sur le vertex d'une tache noire plus ou moins\'len(lue. /I;(/e»?k's noires, avec le premier article et moins souvent le deuxième, d'un jaune testacé. Prothorax d'un roux testacé, avec les côtés d'un flavc testacé. Ecusson obscur. Élytres de couleur d'argile ou d'un (lave d'ocre. Dessous du corps noir, avec •I 9G WOLLll'UiXRES. l'antépeclus, les côlés du ventre, le bord posLérieur des six premiers îirceaux et le septième ou dernier, d'un roux testacé. Pieds noirs, avec la majeure partie basilaire des cuisses , et les côtés des tibias anté- rieurs, d'un roux testacé. Obs. — Quand la matière noire a été plus afbondante, la tache noire du vertex, au lieu d'être presque ponctiforme ou ovala're, prend un développement variable, jusqu'à se montrer presque carrée, avancée jusqu'au côté posléro-externe des yeux, et couvrant toute la partie postérieure, moins les côtés de celle-ci. Le premier article des an- tennes seul est testacé. Le prothorax est paré sur son disque d'une tache noire, d'un développement variable. Le bord postérieur du dixième arceau ventral ou du précédent , sont seuls parés d'une étroite bordure teslacée. La partie basilaire lestacée des cuisses est plus restreinte-, quelquefois même les pieds sont noirs, avec la base, ou brièvement les côtés des quatre cuisses et des deux tibias anté- rieurs, lestacés , ou même entièrement noirs. Ces variations peuvent être réduites aux suivantes : ^. Var. *. Prothorax d'un roux ou jaune testacé ^ paré d'une tache noire discale. Cantharis assimilis, PAit. Faun suce. t. 1, p. 2GI, 6 (/'). — Fallûn, i\Io- nog. Canlli. et Makicli p. 18, 23, var. p. — Gyllemi.vl, Ins. saec. t. I , p. 347 , var. c. — de KiesE;\w. Nalurg. d. Ins. Deutsch. t. ^ , p. ASd , 1G , Tar. c. Var. 3. Prothorax (Vun roux ou jaune testacé, paré longitudinaîement sur son milieu d'une bande noire, de largeur plus ou moins inégale. Telephorus fuhipennis, Geiui. Ins. spec. nov. p. G8, 1U. Cantharis fulvipennls, KiisTEa, Kaef. eur. p. 9, 37. Cantharis assi7nilis, L- Redtenb. Faun. aust. Ii'eedil. p. 324, varicLé. — de KlESE^w. 1. c. Var. T. Pieds enlièi'ement noirs. Cantharis assimilis, Payk. Faun. suec- 1. ], p. 202. Obs. — Fallén, Moiiogr. Canlh. et Malach. p. -18, 23, var. [5. — Gyllemi. Ins. suec. t. 1, p. 347, 23, var. b. et c. — de Kiesenw. N'at. d Ins. Deutscli. 1. 4, p. 4Sn, 10, var. b ■ TÉLÉnioaAinES. — Tclcphofus. 11*? 2 . Yar. H. Partie posléricnre de lu Irlc noire , moins une lâche les- lacée, derrière chaque œil. Var. s. Proihorax paré d'une tache discale noire. , Yar. -n. Pieds noirs, moins la base et une partie des (jualri: cuisses anté- ricxires et des tibias de devant. Yar. K. Pieds entièrement noirs. Etat normal. r/' 5. Cantharls assimi/is , Payk. Faun. suec. l I, p> iOi, (1. — Fai.léiv , Monogr. Cantli. cl Malaoli. p. -18,23. — Gvi.r.EiMi las. suec. t. ^, p. 347, 23. — SciiOE.Mi. Syn. ins. t. 2, p. G3, 8. — Sami.!!. las. feav). p. {20, 13. — L. Rei)te>g. Faun. austr. 2*^ Cilil. p 328. — de Kitsenv;. Nalurg. d. las. Deulsch. l ^, p. 489, 10. ^. Cantharis nigrlcorms ( Dcisw ), Calai. (1837), p. -120.— Leizner, Arbei. Verand. d. scliles. Gesellsch. (i846), p. 74, var. ,i^ . Telephorus osshnilîs, L. Redtead. Faun. auslr. -licédit. p. 324. ?. Telephorus dilatatus, L. Reutemî. Faun. auslr. ireédit. p. 324. Long. 0,(i()90 à0,0117 (4 à 5 34 1. ) Larg. 0,022 ( I 1.) ( / ) ; 0,0033 (1 1/2 1.) (?). Corps suballongé ; pubesceiit. Tcle plus large que le prolliorax h son bord antérieur, inoias large que lui , surlout chez la 9, vers le tiers de la longueur de celui-ci ; peu rctrécie après les yeux ; à peine ])oinlillée et garnie d'un duvet fin sur la parlie postérieure, mi héris- sée de poils plus longs et moins serrés sur l'antérieuic; colorée comme il a été dit. Palpes ordinairement noirs, chez lecf^; d'un brun teslacé, chez la ?. Antennes amincies à partir du troisième ailicle; colorée.'^ comme il a été dit. Yeu.v peu ( ^ ), ou médiocrement (ç/"') saillants ; séparés du bord antérieur du protliorax par un espace moins grand fjue leur diamètre. Prothorax arqué en devant; arrondi aux angles antérieurs ; élargi jusqu'au tiers de la longueur des côtés, subparal- lèle jusqu'aux deux tiers, rétréci ensuite (c/'j ; plus fortement arqué , offrant, vers les deux cinquièmes ou près de la moitié sa plus grande largeur, et souvent anguleux vers ce poinl,chez la $ ; émoussé (î) ou peu ou point émoussé aux angles postérieurs, qui sont plus ou moins ouverls (c/); tronqué et peu faiblement subsinué dans son niilieu, à la base; presque aussi long que large (^)^ ou visiblement plus large quo 198 MOLl.!I'EN?IKS. long (9), inédiocreinsnt (o^) on assez forleiiicnl (?) convexe ; à gonl- lière lalérale égale an quaiL ou an tiers do la largeur lolale du seg- inent, vers le sillon transversal, rétrceie d'avant en arrière jusqu'aux trois quarts ou un peu plus, puis prolongée très-étroite jusqu'à la base ; garni de poils cendrés, courts et nicdiocrenient (c/') ou peu (^) ser- rés, parfois usés on peu apparents chez la ^ ; rayé sur la ligne mé- diane, depuis le sillon transversal, jusqu'au sillon antébasilaire, d'un ^illon postérieurement élargi , parfois très-prononcé sur le disque , d'autres fo's à peine distinct; coloré comme il a été dit. Ecusson d'un noir brun ; pubescent. Elytres débordant ordinairement d'un tiers ou d'un quart de la largeur de chacune la base du prothorax, parfois presque aussi larges en devant que cette base ; sensiblement plus lar- ges aux épaules que le prolhorax dans son diamètre transversal le plus grand (a') '■, parfois à peine plus larges ou même moins larges que lui (?); trois ou quatre fois aussi longues que ce dernier ; d'un llave d'ocre ou couleur d'argile; garnies d'un duvet concolore, lin , couché, assez épais. Ailes nébuleuses et en partie brunâtres. Dessous du corps d'an flave testacé sur le repli prolhoracique et variablement sur l'antépectus ; pubescent et noir sur les médi et postpectus. Ventre coloré comme il a été dit. Pieds pubescenfs; colorés comme il a été dit. Ongles teslacés; munis à la base de leur branche externe d'une dent prolongée jusqu'à la moitié de la branche et confondue avec celle-ci presque jusqu'à son extrémité ; à angle anléro-inférieur assez vif et détaché de la branche. Cette espèce paraît assez rare en France. Je l'ai prise, en juillet, à la Grande-Chartreuse; elle a été trouvée, en avril, à la Pape, dans les environs de Lyon, par iM. Gabillot. Ohs. Le ^ et la ^ offrent des différences de coloration et de forme soqvent si grandes, qu'on serait naturellement tenté d'en faire des espèces différentes, si on n'avait eu p'usieurs fois l'occasion de s'as- surer qu'ils appartiennent bien à la même. Le prolhorax assez faiblement arqué sur les côtés et subparallèle sur la moitié médiaire dr! ceux-ci, chez le ^, est plus fortement arqué et souvent assez fortement anguleux vers les trois septièmes de ses côtés, et plus convexe chez la 9 , ce qui lui donne une physionomie toute différente; la gouttière latérale est moins profonde et plus uni- forme chez le a', p'^^'s profonde et plus sensiblement rétrécie d'avant en arrière jusqu'aux trois quarts chez la ? . Soiis le rapport de la forme de la gouttière, le T. assiinilis semble intermédiaire entre les espèces chez lesquelles celte gouttière , large TÉLÉPîîOiiAinES. — Tdefhorns, 199 vers le siilon transversal, se montre graduellement réirécie jusqu'aux trois quarts des côtés, où elle s'arrête , et les espèces chez lesquelles cette gouttière, quoique rétrécie vers les trois quarts, se continue jus- qu'à la base. Les Ç. ont généralement dans le nord de l'Europe le prolliorax plus large et plus anguleux sur les côtés, plus sensiblement sinuc au milieu de sa base, les élytres proporlionnellement plus courtes, sou- vent à peine trois fois aussi longues que le prolhorax ; mais on trouve toutes les transitions entre ces exemplaires et ceux qui ont une forme proporlionnellement plus longue. /(■/<•. Cuissses noires, avec la base des quatre antérieures, d'un livide lestacé. Prolhorax marqué sur son disque d'une laclie noire. Si. T. f>E■'e^'lc©B•sals î De Y^.miïMwzTvi.Vi. Allongé ; noir : hase des antennes^ partie antérieure de la tcte^ bordure périphérique du protJiorax ircs-étroile à la base et surtout en devant, inégalement large sur les côlés^ et élytres^ d'un flave de nuances diverses : base des quatre cuisses antérieures, tibias des mêmes pieds et ongles, d'un livide testacé ou nébideux: la région noire de la tête avancée jusqu'à la hase des antennes , entaillée dans le milieu de son bord antérieur : la région noire du prothorax , ordinairement égale aux deux tiers médiaires de la largeur en devant , un peu plus étroite vers lu moitié , plus large postérieurement. Elytres pubescentcs. ^. Inconnu. Ç. Antennes prolongées jusqu'aux trois cinquièmes de la lorfgueur iS.\\ corps; à deuxième article presque égal aux trois cinquièmes du suivant. Yeux médiocrement saillants. ïêle à peu près aussi large, prise aux yeux, que le prothorax à sa partie antérieure. Prothorax obtusément arqué en devant; olïrant vers les deux tiers de ses côtés sa plus grande largeur. Yen Ire de sept arceaux : le septième trans- versal , entaillé peu profondément dans le milieu de son bord pos- térieur. Obs. Le ventre est noir ou d'un noir brun, avec les côtés et le bord du dernier arceau, d'un roux testacé. Etat nobmal. Tête d'un flave orangé sur sa partie antérieure , noire sur la poslcricure : la région noire, avancée à peu près jusqu'à la 500 MOLLIPE^'^'ES. base lies anlennes, el jusqu'à ]« partie antérieure du bord interne des yeux, entaillée dans le milieu de son bord antérieur. Antennes brunes ou noires, avec les deux premiers articles d'un llave testacé : ces arti- cles parfois obscurs sur leur côlé supéro-exlerne Prolhora.v d'un ilave pâle, orné sur son disque d'une tache noire, avancée antérieu- rement presque jusqu'au bord antérieur, égale dans ce point aux deux tiers médiaires de la largeur, d'une largeur {jarallèle jusqu'à la moitié de la longueur du segment ou un peu rétrécie dans ce point , puis sensiblement élargie avec les côtés arrondis, et prolongée jusqu'au sillon antébasiiaire : cette grosse tache noire laissant dans toute la périphérie une bordure d'un flave pâle, rétiuite postérieure- ment au rebord, plus étroite ou au moins aussi étroite en devant, large et inégale sur les côtés, au moins égale en devant au tiers de la largeur du segment, un peu moins postérieurement et élargie vers la moitié de la longueur. Écusson noir ou brun. Elylres d'un Havo leslacé. Repli prolhoraciquc de même couleur. Mécli el poslpeclus noirs. Vtiilre coloré comme il a été dit. Pieds bruns ou d'un brun noiî- : extrémité des hanches, partie des trochanters, base des cuisses anté- rieures et plus brièvement celle des intermédiaires, tibias des qualr>' pieds antérieurs, ongles et souvent cinquième et même quatrième article des tarses, d'un livide testacé ou nébuleux. Obs. Les antennes ont la base du troisième article et de quelques- uns des suivants, plus on moins brièvement , d'un llave testacé un peu nébuleux. Ces organes doivent nécessairement montrer, comme les autres espèces, des variations de couleur plus ou moins sensibles. La couleur noire ou brune des pieds doit varier aussi dans sou extension. Telep/iorus brevicornis, De KiesEiNw. Enum. in Ann. de la Soc. cnlom. de l'r. 185!, p. 595. long. 0,0090 (5 1.). Larg. 0,0023(1 1.) Cor/5S allongé; pubescent. Télé à peine poiniillée ; garnie de poils fins et d'un cendré obscur sur la partie postérieure, et de poils con- colores plus longs et p'us clairsemés sur la partie antérieure; d'un llave orangé sur cette dernière, noire sur la postérieure ; subconvexe sur l'épislome. Mandibules d'un flave orangé , avec l'extrémité obs- cure. Palpes d'un flave orangé, avec le dernier article parfois nébu- TLLÉPHJIt AIRES. TclcpllOrUS. 201 leux ou obscur. Antennes allénuées à partir du troisième ou quatrième article; colorées comme il a été dit. Prolhorax oblusément arqué en devant, médiocrement arqué sur les côtés ; arrondi aux angles an- térieurs et postérieurs; tronqué et sinué dans son milieu, à la base; d'un quart ou d'un cinquième plus large à celle-ci qu'il est long sur son milieu -, un peu plus large aux angles postérieurs qu'aux anté- rieurs ; mcdiocreiuenl convexe ; relevé latéralement en un rebord égal environ au huilième de la largeur du segment, vers le tiers de la longueur de celui-ci, rétréci graduellement jusqu'aux deux tiers des côtés , très-étroit ensuite jusqu'à la base •, déprimé sur les côtés du disque , de usanière à consliluer avec le rebord une gouttière égale, vers le sillon transversal , au moins au quart de la largeur, prolongée en se rétrécissant jusqu'à la base; luisant; à peine poin- tillé; garni de poils courts, clairsemés, peu apparents ; coloré comme il a été dit. Ecusson noir ou brun; pubescent ; souvent rayé d'une ligue médiane. Elytres d'un cinquième ou d'un sixième plus larges en devant que la base du prothorax; un peu plus larges que ce dernier dans son diamètre transversal le plus grand; quatre fois environ aussi longues que lui ; d'un flave testacé ; ruguleuses à la base, plus ru- gueuses ou subgranuleuses postérieurement; garnies de poils conco- lores , mi-couchés , assez apparents. Ailes en partie subhyalines, en partie brunes. Dessous du corps d'un flave pâle sur le repli protho- racique, et parfois sur l'anlépectus ; pubescent et noir sur les médi et poslpeclus. Ventre et pieds colorés comme il a été dit. Ongles munis à la base de leur branche externe, d'une dilatation triangulaire éten- due jusqu'à la moitié de la longueur de ladite branche , et consti- tuant une dent presque basilaire. Cette espèce, dont M. de Kiesenwelter a bien voulu me communi- quer un exemplaire , a été découverte par ce savant entomologiste, dans la vallée de Prats da Mallo , dans les Pyrénées-Orientales» Ou ne connaît encore que la ^. Obs. Le T. brcvicoriits a beaucoup d'analogie avec les T. clypeatus et figuratus. Il s'éloigne du premier, par la forme de la tache noire du disque du prothorax; parla couleur de ses antennes et de son ventre; du second, parla région noire de la tête d'une teinte uni- forme , avancée jusqu'à la base des antennes et entaillée dans sou milieu; de tous les deux, par ses cuisses noires en dessous jusqu'à l'extrémité, par ses tibias postérieurs et ses tarses, noirs ou obs- curs. L'exemplaire que j'ai eu soiis les yeux offrait sur la partie pos* 'Jfi 202 MOLLirENNES. lérieiire de la lêle, près du L>oi-d anléiicur du prolhorax, deux légères bosses lisses, peul-êlre accideiilelies. .;■/. Cuisses rarement enlièremenl leslacécs , ordinairemcnl noires h la base , avec rextréicilc icslacce ou d'un pâle lestaeé. Tèle marquée, près du bord antérieur du proUiorax, d'un bandeau noir, ordiniiiremenl à limites indé- cise?, rarement avance d'une teinte uniforme jusqu'aux antennes. Pro- lhorax marqué d'une taclie discale noire. i^. 'W. Êîg*Mi»aisïs; MANNEimiini. Allongé : paiiie anlêrieiire de la téte^ prolhorax et pieds, ditn roux flave ou tcslacé : partie postérieure de la iéle, écusson, poitrine cl ordinairement ventre, noirs ou bruns : la par- tie noire de la tclc à limites indécises : le prolhorax ordinairemcnl marqué sur son discpie d'un dessin ou d'une tache noire ^ en losange ou presque obcordiforme, offrant vers les deux tiers du segment sa pins grande lar- gew\rarement coitvrant tout le disque : les pieds, à cuisscsnoires à la base, OH marquées d'une ligne dorsale plus ou moins large, non prolongée jus- qu'au genou, et les tarses obsciu-s. cf. Antennes prolongées jusqu'aux trois quarts environ de la lon- gueur du corps ; à deuxièine article presque égal aux trois cinquiè- mes du suivant. Yeux assez saillants. Tôle aussi large, piise aux yeux, que le prothorax dans son milieu: celui-ci plus arque et i)lus sensi- blement rétréci en devant. Ventre de huit arceaux : le huitième en cône plus long que large. Obs. Ordinairement le ventre est noir ou d'un noir brun , mais paraissant d'un noir un peu cendré, par l'elïetdu duvet, avec le bord postérieur et les côtés des sej)! premiers arceaux , Irès-élroilement bordés de flave leslacé. Dans ces variétés par défaut, les bordures des arceaux sont moins étroites, et les deux dt-ruiers arceaux sont d'un flave teslacc. Dans les variations par excès, les bordures des arceaux sont à peine marquées. ^. Antennes prolongées jusqu'aux trois cinquièmes ou un peu plus de la longueur du corps : à deuxième article égal aux trois cinquièmes du suivant. Yeux un peu moins saillants. Tête, prise aux yeux, à peine aussi large que le prothorax dans son milieu. Prothorax un peu moins arqué et moins sensiblement rétréci en devant. Ventre de sept téléphorai.'^es. — Tclephorus. 203 arceaux : le septièiu'i liansver3:il avec le bor-l posLérieur, lo'oî lUiiis son lîiiLeii , el siaiic eiilre co loi);; t>t 'es atig'cs posléiieiirs , qui sonl arrondis et moins prolongés en arrière. Obs. Le ventre est ordinairement noir ou d'un noir brun, avec les côlés^ et très-brièvement le bord postérieur des six premiers arceaux, et moins brièvement celui du dernier, d'un roux testacé. La largeur des bordures varie suivant le développement de la ma- tière colorante. Etat koumal. 7V/c d'un roux testacé sur sa partie antérieure, noire sur sa partie postérieure : la région noire, peu nettement limitée , tantôt avancée jusque près des yeux , en alïaiblissant un peu sa teinte, tantôt réduite à un bandeau près du bord antérieur tlu prothorax , mais avancée derrière les yeux jusqu'au bord postériciir de ceux-ci. É/;is/ojne souvent obscur sur sa carène. i4/i/t'»??es ordinairement d'un llave testacé sur les deux ou trois premiers articles, et obscure.s au moins à l'exlréinilé des suivants , puis sur la totalité des derniers ; ma's d'une coloration très-variable , comme il sera dit. Prolhorax d'un roux flave , d'un llave orangé ou d'un roux testacé, avec les côlés plus pâles el subtranslucides; paré sur son disque d'un dessin pres- que en losange, bidenlé en devant et déhiscent posléiieurement, nais- sant un peu après le sillon transversal et prolongé presque jusqu'au sillon antébasilaire : ce dessin formé de deux parties unies entre elles, sur la ligne médiane, près de leur extrémité antéro-interne : chacune de ces parties offrant les deux côtés d'un angle dirigé vers le bord latéral : le côté postérieur n'arrivant pas à la ligne médiane par son extrémité interne. Ecusson noir. Elylres lestacées ou d'un testacé pâle. Dessous du corps noir ou d'un brun noir, Fen/re coloré comme il a été dit. Pieds noirs, avec l'extrémité des hanches, celle des cuisses, et partie des tibias, d'un llave testacé ou pâle tealacé : tarses , au moins en partie, nébuleux. Vuriulions ( par défaut ]. Quand la matière colorante a été abondante, les antennes sont d'un llave teslacé en dessus sur leurs ciiKj ou six premiers arlicles, et gra- duellement obscurs sur les derniers et parfois à l'exlrémilé de quel- ques-uns des précédents, et plus longuement dune llave lestaci , en dessous. La région noire de la tète est réduite à une bordure près du -04 WOLLII'KNNES. Lord antérieur du prolhorax, mais avancée derrière les yeux jusqu'au bord postérieur de ces organes. Le dessin du prolhorax est eflacé ou presque effacé. Les pieds sont d'un flave teslacé- ou avec la base des hanches obscure , et les cuisses ou seulement les postérieures parées d'une ligne noire, raccourcie vers le genou et souvent à la base, les lai'ses parfois nébuleux. Variations | par excès). Quand, au contraire, la matière noire a été plus abondante, la ré- gion noire s'avance à peu près jusqu'aux antennes, en perdant ordi- nairement plus ou moins en devant, de l'intensité de sa teinte; l'épis- lome est obscur ou noirâtre sur sa carène. Les antennes sont brimes à l'extrémité des premiers articles ou même entièrement brunes t'n dessus à la base, et grfiduellement un peu plus foncées, à l'extrémité ; d'un flave lestacé, parfois môme un peu nébuleux en dessous, sur les premiers articles. Le dessin noir du prolhorax, indiqué dans l'étal normal, s'enrichit sur la ligne médiane d'un trait uoii- prolongé depuis aa partie antérieure jusqu'à la moitié de sa longueur; d'autres fois les lignes noires qui constiluent ce dessin prenant plus d'exlension , dé- naturent le dessin primitif , constituent une tache obcordiformc , bidenlée en devant, et entaillée dans le milieu de son bord postérieur; chez quelques autres exemplaires, cette tache s'avance parfois jusque, près du bord antérieur, occupant à peine plus du tiers médiaire de la largeur jusqu'à la moitié de la longueur, puis élargie avec les côtés arrondis et le milieu du bord postérieur plus ou moins profondément entaillé ou échancré ; enfin d'autres fois celte tache envahit jusqu'aux rebords le disque du prothorax, qui est alors noir ou d'un noir brun, avec la périphérie d'un livide flavescent. Les hanches sont noires on brunes, avec l'extrémité parfois à peine teslacée. Les cuisses sont brunes ou d'un noir brun, jusque près du genou, avec leur partie inférieure d'un flave teslacé, ou même entièrement noires jusque près du genou- Les tarses sont bruns; rarement les pieds sont entiè- rement bruns. Nous réduirons ces diverses variations aux variétés sui vailles : Var. a. Prolhorax d'un flave teslacé sans lâche , on n'offrant que de faibles traces du dessin normal. TÉL!Î;i>l!0!'.AIhIiS. 7 C'IepIlOl'US. 205 Cant/iarisbicolor, Fauiî. Suppl. p (9 2;--'3() — id. Sysl. tleiiUi. l. I , p. 303' 48. (Voy. SiiFFiiiAN, Slelt. eiUom. Zcil. -1836, p. 250, A8). Cantharis liturata, Zettïîust. Faun, lapp. p. 113, H. — Id. 1ns. lapp. p. 8:>, -1.5. (teste SuFFiiuN , StctL eniom. Zeil. 1. c). — Dieir. Slelt. etil. Zeil. 1857, p. \n, 13, var. d. Caiilharis Jijurata, de Kiesil.nw. Nalur^. d. las. Dculscli. t. 4, p. 491), 21, var. b- Var. ?. Prothorax d'un flave leslacc ou d'un roux fluve, avec les côU's plus pâles; parc sur son disque d'un dessin presque en losange , hideulé eu. devant et éehancrê en arrière^ ou d'une tache presque obtriangiilaire, bi- dentée en devant^ et plus ou moins échancrée ou entaillée dans le milieu de son bord postérieur. Cantharis Ulurata, Fali.én, ^louogr. CaiUli. cl Malacli. p. 11), 21, var. ^. — Gyllemi, Ins. suec. t. 1, p. 348, 24, var. c. Cantharis figurata , MA^i^F^.n. Dcscripl., etc., in Ballet, dp la Soc, imp. d. natur. d. Mosc. 18^3, p. 92, 4, (saivaal un exemplaire envoyé par feu le comte Mannerheim, et existant dans la collection de M. Ileiclie). Telephorus lituratus, Dietiî. Slelt. entom. Zcit. -1857, p. -127, 13, var. b. c. Cantharis figurata, de Kifseinw. Natuig. d. ins. Dculscli. t. 4, p. 490, 21. (suivant des espèces ly piques). Yar. 1. Prothorax d'un roux ou flave latacé, avec les côtés plus pâles; paré sur son discpte d'une tache noire, avancée parfois jnscpie près du bord antérieur, à peine plus large (pic le tiers viédiaire de la largeur'^ du seg- vient, jusqu'à la moitié de la longueur^ postérieurement élargie, avec les côtés arrondis et le milieu du bord postérieur ordinairement èchancré. Yar. ^. Prolhorax noir ou d'un noir brmi, avec une bordure péri- phéri^ Fuessi.v's Arcli. p. -107. 3? Telephorus rufus,^lu\±VA\, Zool. Dan. prodr. p. 62, 56'^.' — Stepii. Illusl. t. 3, p. 303, 32. — Id. Mail. p. -191, 1507. — Dï; Casti^ln. Ilisl. nat. t. \ , p. 274, ^i\. — L. Redtenb. Faun. ausl. Ire éd. p. 324. — Dk Kieseîsw . Ann. de la Soc. enlom, de Fr. 1831, p 590,— Rouget, Calai, p. 210, 942. Cantharis rufa, Illig. Kaef. preuss, p. ^97, 4. — Faleén, Monogr. Cantli. el Malacli. p, 21, 31. — Gyllenii. Ins. suec. t. -1, p. 350, 20. — de Kieseinw. Nalurg. d. Ins. Deutscli. t. 4, p. 493, 19. Cantharis bicolor, Fabr. Suppl.p. (;9, 29-30. — Id. Syst. Eleutli. t. \, p. 303, 48. (Voy. SuFFRtAN, Stetl. ent. Zeit. (185G), p- 250, 48- Téléphones griseipennis, Stei-ii. Iliuslr. t. 5, p. 410. — Id. Man. p. 191, 1500. Cantharis rufescens, Letziner, Bericlit. etc. -1848, p. 10? Telephorus rufescens, L. Redtenb. Faun- auslr. p. 830. — Dietr. Stett. enl. Zeit. (1857), p. -124, -11. Var. p. 7éte teslacée, marquée^ derrière chaque œil, d'une tache noire posléricurement convergente avec sa pareille. Obs. Les pieds sonl tantôt lestacés, tantôt marqués de quelques lignes plus ou moins courtes et plus ou moins étroites sur les cuisses. Cantharis liturata, Falléa, Monogr. Canlli. cl Malacli. p. 19, var. 7. Telephorus înaculicollis, Stetii. lUustr. t 5, p. hlo. — Id. Man. p. -191, -1305. Cantharis m/a, de Kieseinw. 1. c. var. a. État normal. Cantharis liturata, Fallés, 1. cit. p. 18, 25. — CiYelenii, Ins. suec. t. 1, p. 348, 2'5. — Zetteust. Faun. lapp. p. 113, 14. — Id. Ins. lapp. p. 83, -15. — MÉMÉTK. Calai, p. 101, Gj2. — Saiilb. Ins. fenn. p. 120, 10. — de KlESE^w. Nalurg. d. Ins. Deulsch. l. A, p. 493, 19, var. b. Telephorus litnratus, Stepii. Illusl. t. 3, p. 303, 3-1.— Id. Man. p. -190, -1504. — L. Redtenb. Faun. auslr. p. 323. — Rouget , Calai, p. 211 , 945. — MocQUERYs, Enuni. p. -iGâ. Telephorus ruf us , var. b. (7'. lituratus) , Dietr. Stetl. enlom. Zeit. (1857) , p. -12.^,-12. Yar. 7. Parties noires plus développées. Tête, soit marquée de deux- points noirs f au milieu du front, soit presque entièrement noire après les 212 MOLLIl'g.'^KES. 4inlennes^ mais onUnairemevl d'une teinte inégale, signes du prolhora.v confluents. Pieds noirs au moins sur la majeure partie hasilaire des cuis- ses, sur la majeure partie postérieure des tibias et sur les tarses. Cani/iaris lilurata, Fali.kn, 1. c. var. b. — Gyî.i.emî. îns. suec. 1 c, var. h. — DE KIESE^ w. 1. c. var. c. Long.0,0084à0,0IC0(3 3/4 c\:i1/2l.) Larg. 0,00!i> à 0,0022 ( 3/4 à 1 \.\ Corps allongé; pubescent. Tête moins large, prise aux yeux, que le prolhorax dans son milieu; pointillée; garnie de poils cendrés ou roussâtres, couchés sur la parlie postérieure , mi-liérissés sur lanlé- rieure ; colorée comme il a élé dit ; ordinaireiuent creusée d'une fos- sette sur le milieu du front; subconvexe sur l'épistome. Mandibules d'un roux Ilave, avec l'exlrénjilé noire. Palpes d'un roux flave , avec l'extrémité du dernier article parfois obscure. Antennes atténuées à partir du troisièn^e article; colorées comme il a élé dit. }'cu.x noirs; saillants. Prothorax plus ou moins arqué en devant; arrondi aux aii- f^les antérieurs; tantôt sensiblement arqué sur les côtés, tantôt sub- [)arallèle sur une partie de ceux-ci ; olTrant variablement , vers le quart, la moitié ou nième les deux tiers de ces derniers, sa plus giande largeur; peu émoussé aux angles ])ostérieurs ; tronqué ou à peine arqué en arrière, peu ou point subsinué , mais un peu relevé dans son milieu, à la base; à peine (o^'j ou sensiblement (Ç) plus large îi celle-ci qu'il est long sur son nùlieu ; inégalement et médiocrcuieiU convexe; à rebord latéral égal environ au douzième ou au dixième d« la largeur vers le sillon transversal, et prolongé jusqu'à la base, en se rétrécissant à peine; déprimé sur les côtés du disque , de manière à former une sorte de gouttière égale au quart ou presque au tiers de la largeur vers le sillon transversal, peu nettement liniilée , graduel ienient rétrécie jusqu'aux trois quarts où elle est resserrée par un relief oblique assez faible, réduite ensuite au rebord; garni de poils fins, presque concolores, assez courts, peu apparents; coloré comnu! il a été dit. Ecusson d'un roux flave ; pubescent; ordinaiiemenl creusé, près de sa partie postérieure, d'une fossette ou d'une ligne courte non avancée jusqu'à sa base. Elylres débordant ordinairement la base du prolhorax d'un sixième de la largeur de chacune à la base; un peu plus larges que ce dernier dans son diamètre transversal le plus grand ; quatre fois environ aussi longues que lui ; rugueusement ponctuées : TÉi.t;rj:on.uaES. — '1 elcp'iorus. "IS d\\n leilacé cendré ou d'un jaune d'argile; ganiies de poils fins, cou- colores, couchés, médiocrement épais; offrant les traces d'une ner- vure sublîumérale et ordinairement de deux nervures dors aies posté lieurement raccourcies. Ailes en partie nébuleuses ou brunâtres. Dessous du corps d'un roux flave sur le repli prothoracique et sur l'an- lépectus; noir et pubescent sur les ruédi et postpectus. Ventre el pied^ colorés comme il a été dit. Ongles testacés , munis à la base de leur branche externe4;rune dent à peine [)rolongée jusqu'à la moitié de la dite branche, confondue presque jus([u'à son extrémité avec cette dernière, avec son angle antéro-inférieur, détaché et aig i. Celle espèce haijite principalement les parties iroides et tempérées. On la trouve dans le nord delà France, dans les environs de Paris, tlans les provinces du centre , dans les Alpes , les Pyrénées. Elle est peu commune dan» les environs de Lyon. El'e se distingue facilement par la couleur de ses élytres de toutes les espèces précédentes ayant les élytres noires. Elle s'éloigne du T. Uvidus à élytres testacées, par sa taille moindre ; par sa tête sans tache ou marquée de deux taches noires postérieurement conver- i.';entes; par la gouttière latérale du prothorax moins profonde et plus \isiblement. prolongée jusqu'à la base ; par les signes noirs du disque de ce segment, quand ils existent; par la couleur de ses pieds, la forme de la dent de ses ongles, etc. — Sa tête sans tache ou marquée, sur sa partie postérieure , de deux tach3s noires postérieurement conver- gentes empêche de la confondre avec les T. Iduratus et autres dont les cf ont les ongles inermes. M. de Kiesenwetter a bien mérité de la science, en rattachant à cette espèce les individus connus dans les ouvrages sous le nom de T. lUuralus. On trouve en effet toutes les transilions entre les varia - tious les plus opposées des T. rnfiis et lituratus des auteurs. La conformation identique du dernier arceau ventral, chez toutes ces variétés , vient confirmer l'unité de l'espèce a la([uelle elles se rattachent toutes. Les auteurs regardent, en général, les variétés de cette espèce, sans lâches sur la tète et sur le prothoras, comme idenliijues avec le Can- tharis 7'ufa de Linné (Syst. nat. p 6^7,4). L'insecte inscrit sous ce nom dans la collection Linnéenne de Lonilres, est un Uylœceins dermes- laides. Le Canlharis dernicsloides de l'illustre Suédois (Syst. Nat. p. G50 , 25) manque. Ces deux insectes étaient-ils identiques ? ou» le second aurait-il été mis à la place du premier ? Dans tous les cas, la synonymie de Linné doit cire supprimée couine très douteuse. 514 MOLLIPENXES. //. Tcle soit cnlièremciil d'un roux ou flave (cslacé, soit rarement nébuleuse sur la partie poslcricure. Ongles munis, à la base de la branche externe, d'une dent soit ovalaire {^}, soit en hameçon ( J). S'S. T. Sîl<;ffi3®a'| Panzru. Elylres d'un testacé cendré^ garnies cV un duvet concolore médiocrement ''pals. Tcte, base des antennes^ protliorax et pieds, d'un roux teslacé : la trie, ordinairement sans laclie^ parfois en- fumée ou noirâtre postérieurement : les pieds marqués d'une tache noire ordinairement sîir les quali e genoux postérieurs : tibias ec tarses posté- rieurs rarement obscurs. Dent des ongles ovalaire {ç/') ou en hameçon (£). Ecusson ordinairement rayé d'une ligne. ç/'. Antennes prolongées jusqu'aux deux tiers ou trois quarts de la longueur du corps; à deuxième article ordinairement à peine plus grand que la moi lié du suivant. Prolhorax plus sensiblement arqué en devant ; plus faiblement et en général plus régulièrement arqué sur les côtés, offrant vers la moitié de ceux-ci sa plus grande largeur, à peu près aussi largo aux angles postérieurs qu'aux antérieurs. Ventre de huit arceaux : le huitième en cône plus long que large. Dent des ongles épaisse, ovalaire, au moins aussi longue que les trois cinquièmes de îa branche, liée à celle ci sur plus de la moitié basi- Jaire de sa longueur. Obs. Le ventre est ordinairement noir ou d'un brun noir, avec les côtés et le bord postérieur des six premiers arceaux, et les deux postérieurs, d'un roux flave ou d'un flave testacé. Quand la matière noire a été moins abondante, elle manqua sur quelques-uns des arceaux postérieurs , et les bordures testacées des autres sont plus larges ; parfo's même le ventre est entièrement d'un llave teslacé. Quand , au contraire, la matière noire s'est développée davantage, le septième et môme le huitième arceau sont obscurs, et les bordures testacées des autres sont plus restreintes. ^.Antennes prolongées jusqu'aux ({natre septièmes de la longueur du corps ; à deuxième article ordinaireinent égal aux trois cinquiè- mes du suvant, Proi'iorax en général moins arqué en devant, moins végulièretucnt arqué sur les côtés , offrant sa plus grande largeur vers les dejx tiers de ces derniers; ])lus large aux angles postérieurs qu'aux antérieurî. Yenlre de sept arceaux : le septième transvercaî , ■jÉLÉPiiORAtnEs. — Tclc'phorus. 215 giaiîuellementplus saillant d'avant en arrière sur son milieu, jusque près de son bord postérieur, creusé de chaque côté de celle pavlie saillante, d'une fossette ou d'un sillon oblique ; bidentc dans le mi- lieu de son bord postérieur, et assez profondément sinué entre ces dents et l'angle postérieur qui est prononcé. Dent des ongles grèie , de grosseur égale , arquée eu dehors, en forme de hameçon, déta- chée de la branche, presque dès la base de celle-ci. Ohs. Le ventre est ordinairement noir, (paraissant d'un noir cen- dré par l'effet du duvet) avec le septième arceau et les côtés et le boni postérieur des autres, assez étroitement d'un roux teslacé. Quand la matière noire a été moins abondante , les bordures tcs- lacéessont plus larges et plus claires, et le sixième arceau ou quel- ques-uns des précédents, sont également testacés. Quand , au con- traire , la matière colorante a acquis plus de développement, le septième arceau est également noir ou brun noir. Etat noumal. Antennes d'un roux flave sur les deux premiers ar- ticles et à la base au moins du second, nébuleuses, brunes ou noires, en dessus, à l'exlrémité du troisième et des suivants , et noires sur les derniers; en dessous, d'un flave lestacé ordinairement sur les quatre ou cinq premiers articles, noirâtres ou noires ensuite, léle et prothorax d'un roux flave, sans tache. Elyires d'un 11 ave cendré. Anté ei médipecbis leslacés. Postpeclus noir. Ventre coloré co'nme il a été dit. Pieds d'un roux flave. Cuisses intermédiaires el postériew^es mar- quées en dessus, près des genoux, d'une lâche noire, moins restreinle sur les postérieures que sur les précédentes. Quatrième article des tarses, en partie noir. Variations (par défaut). Quand la matière colorante noire a été moins abondante, le troi- sième article des antennes et plusieurs des suivants sont à peine né- buleux à l'exlrémilé , en dessus, et en dessous, elles sont d'un flave teslacé sur une plus grande longueur; quelquefois même elles sont entièrement de cette dernière couleur. Le ventre, dont les parties noires sont plus restreintes chez le ^ que chez la J , offre parfois l'avant-dcrnier arceau ou même quelques-uns des précédents , d'un roux ou llave tcsiacé ; quelquefo-s, quoique a-^sez rarement, il esten- lièreuicnt d'un ilave teslacé chez le c/'. Les genoux intermcdiairc^j 216 MOLLU'ENNES. soiil sans lâche , et !a lâche noire des cuisses postérieures est plus affaiblie. Varia lions (par excès). Oiiaïul la matière noire a acquis plus tle développemeni, la tête est brunâtre, brune ou noirâtre sur sa partie postérieure, parfois jusqu'à la moitié du côté interne des yeux, d'autres fois jusqu'à la base des antennes. Les antennes sont noirâtres ou noires sur une plus grande partie de leur surface; quelquefois elles sont noires, à partir de la moitié postérieure du troisième article , et les premier et deuxième sont même parfois en partie noirs, en dessus. Les régions noires du ventre sont plus foncées, et sur une plus grande étendue. Les genoux des quatre pieds postérieurs sont plus visiblement noirs, et les anté- rieurs sont aussi noirs ou obscurs; et enfin quelquefois les tibias postérieurs et les quatre tarses postérieurs sont, au moins en partie, noirs. Les élylres se montrent nébuleuses , ou plus ou moins enfu- mées. Ces diverses variations peuvent être réduites aux variétés sui- vantes : Yar, a. Pieds inln-médi aires sons tache noire au genou : la tache des gcnoxtx fostérieurs^ parfois peu vicwquée. La i^etUe Cicindèle pâle, Gron-. Ilisl. abr. d. Ins. t. I, p. 173, 4. Ciclndela pallkla 1 Fourcr. Entom, t'aris, t. I, p CO, 4. Etat noumal. Cantharis bicolor, Iuag. Kaef. preuss. p. 297, A (noie). — Panzcr. Icon. Scliacff. p. 22, pi. ^6, fig. V6. — Fali.én, Monogr. Cantti. et Malacli. p 22. 32 (non décrite). — Gyllkishai., Ins. Suec. t. -I, p. 331, 27. — Scuokmi. Syii. Ins. t. 2, p. 71, G7.— De Kiesekw. Naturg. d. Ins. Deulscli. t. A, p. 495, 20. Telephorus bicolor, Stepu. Illustr. t. 3, p. 304, 33. — Id. iMan. p. -191,-1508, — Dl'kcan, Ent. edin. p. 211. — De Casteln. Ilist. nat. t. -I , p. 374, 42. — Rouget, Calai, p. '2iO,t)4î. — Mocqueiiys, Enum, p. 1G5. — Dietu. Slclt. Eu'- lom. Zeil. (1857), p. -124, 10. Yar. p. Pieds offrant^ déplus que dans l'état normal^ soit les geuou.v antérieurs marepiés aussi d'une tache noire ^ soit les tibias postérieurs et les deux ou rjualrc tarses postérieurs^ au moins en partie, obscurs ou noi- râtres. TÉLÉniORAinES. — Tclephorus. 217 Ohs, Les élytres sont parfois d'un testacé cendré , plus ou moins nébuleux. Cantharis bicolor, (Creut/er). Panz. Faun. Gerra. 39, ^3. Telephorvs bicolo); Latr. Ilisl. nal. l. 9, p. -HO, ^c». Var. 7. Partie postérieure de Id tcte enfumée ou noire. Telep/iorus mlulatiis, De Kiesemw. Ann. de la Soc. enlom. (1831), p. 596. Cantharis bicolor, De Kiesknw. Naturg. d. Iniect. Deulsch. t. 4, p. 495-. var. Long, 0,0057 à 0,0078 (3 à 3 ^/2 1.). Larg. 0,0014 à 0,0017 (2/3 à 3/4 1.) Corps allongé ; pubescent. Tcte moins large, aux yeux, que le pro - lliorax dans son milieu; poinlillée ; luisante ; d'un roux leslacé ; garnie de poils fins, presque concolotes, couchés sur la partie posté- rieure, mi-hérissés et plus clairsemés sur l'antérieure •, subcarénée sur l'épistome. Mandibules d'un roux leslacé, avec l'extrémité noire ou obscure. Palpes d'un roux testacé. Antennes atténuées à partir du troisième on du quatrième anticle ; hérissées de poils assez longs ; colorées comme il a été dit. Ycuot noirs ; médiocrement saillants. Prothorax arqué ((/■) ou obtusément arqué (?) en devant; arrondi ou subarrondi aux angles de devant ; assez régulièrement arqué sur les côtés et offrant vers la moitié de la longueur de ceux-ci sa plus grande largeur (^) , ou ordinairement élargi en ligne peu courbé jusqu'aux deux tiers, offrant dans ce point sa plus grande largeur et rétréci ensuite en ligne presque droite (î) ; peu émoussé aux angles postérieurs ; presque tronqué et sinué dans son milieu, à la base ; plus large à celle-ci qu'il est long sur son milieu; inégalement con- vexe; relevé latéralement en un rebord égal environ au huitième oii au neuvième de la largeur du segment vers le sillon transversal, c'est- à-dire vers le tiers environ de la longueur : ce rebord prolongé jusqu'à la base en se rétrécissant un peu ; déprimé sur le disque au côté in- terne de ce rebord, surtout près du sillon transversal, de manière à constituer une sorte de gouttière peu nettement limitée , égale au moins au quart de la largeur du segment vers le sillon transversal ^ graduellement rétrécie d'avant en arrière jusqu'aux trois quarts des côtés, où elle est un peu étranglée par un faible relief transversal , réduite ensuite au rebord ; rayé sur la ligne médiane, depuis les deux 28 218 MOLLll'E'ItîiE?. cinquièmes de sa longueur, jusqu'au rebord basilaire d'une ligne lermi- née postérieurement par une fossette triangulaire ; d'un roux testacé , plus pâle ou plus livide et translucide sur les côtés ; luisant; garni de poils cendrés ou presque concolores, fins^ assez courts, peu apparents. Ecusson d'un roux leslacé ; pubescent ; ordinairement rayé d'une ligne longitudinale, souvent raccourcie en devant. Elylres débordant la base du protborax du sixième environ de la largeur de cbacune; faiblement ou à peine plus larges que lui dans son développement transversal le plus grand ; quatre fois à peine aussi longues que lui ; rugueusement ponctuées ; d'un flave ou testacé cendré; garnies de poils concolores, fins, coucbés , assez épais; offrant les traces d'une nervure subbumérale postérieurement raccourcie et ordinairement les traces d'une ou de deux nervures dorsales incomplètes. Ailes en partie brunes ou noirâtres. Dessous du corps d'un roux flave sur le repli prothoracique et sur les anté et médi-pectus, noir et pubescent sur le poslpectus ; coloré sur le ventre comme il a été dit. Pieds pnbescenls; d'un roux flave : cuisses intermédiaires et plus distinctement les pos- térieures, marquées, près des genoux, d'une taclie noire ou noirâtre : quatrième article des tarses au moins en partie noir : le troisième parfois obscur. Ongles iesiacés:, conformés, cbez le ç(^ et chez la J, comme il a été dit. Celle espèce paraît babiler toutes les parties de la France. La var. -j-. (T. ustulatus) dont M. de Kiescnvetler a eu l'obligeance de me communiquer quelques exemplaires a été prise assez fréquem ment, dans les Pyrénées-Orientales, par ce savant naturaliste. Elle ne s'est pas renconlrce jusqu'à ce jour, à ma connaissance, dans les Alpes ou dans les environs de Lyon, Obs. Elle a quelque analogie avec le T. rufus; mais elle s'en dis- tingue assez facilement par ses antennes hérissées de poils assez longs, comme ciliées; par sa tête n'offrant jamais deux taches noires con- vergentes poslcrieurement , comme chez beaucoup d'individus du T. rufus -^ par son protborax toujours sans tache; à côtés transluci- des ; sensiblement sinué dans le milieu de sa base ; proportionnelle- ment plus large; creusé, à l'extrémité de la ligne médiane, d'une fossette triangulaire ; par ses pieds d'un roux flave, avec les deux ou quatre genoux postérieurs, marqués d'une tache noire ; par la forme de la dent des ongles. Chez le 7". bicolor î le dernier arceau est saillant sur son milieu , près de l'extrémité ; longiludinalement creusé de chaque côté de celle ■riLKriîOHAiKES. — Telephorus. 219 partie saillante, d'une fossette on d'un sillon oblique : le bord posté- rieur est plus profoiuléiMcnt écbancré , entre les deux: petites dents du milieu et les angles postérieurs, et ceux-ci sont prononcés au lieu d'être arrondis. /ih. Elylres, soit entièrement noires, soit au moins en partie, noires ou bru' nés sur leur longueur. m. Elylres non bordées de roux teslacé à leur côté externe, jusqu'à l'angle suturai. n. Deuxième article des antennes égal au moins aux trois cinquièmes du suivant. 0. Elylres entièrement noires. p. Tète noire sur sa partie postérieure, teslacée ou d'une nuance rapprochée, sur l'antérieure. ' q. Région noire de la partie postérieure de la lète, non avancée jus- qu'à la base des antennes. Prolliorax d'un leslacé de nuance va- riable, sans laclie. Pieds teslacés, avec les tibias et les larses pos- térieurs, noirs. IS. 'W. pcHsicmBhs; Fabiucius. Noir; élytres à pubcscence cVun cendré luisant , médiocrement épaisse : partie anlérieurc de la tête, base des antennes^ prolliorax, ventre et pieds, testacés : tibias et tarses posté- rieurs, noirs ou bruns : les intermédiaires parfois obscurs. Partie noire de la tcte non avancée jusqu'à la base des antennes, entaillée dans le milieu de son bord antérieur. Dent des ongles échancrée à son bord antérieur, en forme de court hameçon. ^. Antennes prolongées jusqu'aux deux tiers au moins de la lon- gueur du corps; à deuxième article égal aux quatre septièmes du suivant. Ventre de huit arceaux : le huitième, conique. Premier ar- ticle des tarses antérieurs, sensiblement dilaté. Ots. Le prothorax est proportionnellement plus long, plus étroit, plus arqué, à son bord antérieur. j. Antennes prolongées jusqu'aux trois cinquièmes de la longueur du corps ; à deuxième article égal aux trois cinquièmes du suivant. Yentre de sept arceaux : le septième, transversal, long, bilobé à son bord postérieur : côté externe de chaque lobe , à peu près contigu au 220 MOLLII'ENXEfi. Lord latéral du segment, qui est peu sensiblement sinué près de ce bord. Obs. Le prolhorax est proporlionnellemenl plus Iransverse , plus large, plus obtusément arqué, en devant. Etat normal. Tête noire, sur la partie postérieure, lestacée sur l'an- térieure : la partie noire, ordinairement non avancée jusqu'à la base des antennes, dépassant à peine le niveau de la nioilié poslérieure du bord interne des yeux, entaillée dans le milieu de son bord anté- rieur. Antennes d'un roux ou testacé livide sur les deux premiers articles, et sur la base du suivant ou de quelques-uns des suivants , biunes ou noires en dessus, d'un roux testacé obscur en dessous, sur les autres. Prothorax testacé ou d'un roux testacé livide , avec les côtés plus pâles; sans tache. Ventre d'un roux jaune ou testacé. PieiU de même couleur. Tibias el tarses postérieurs, noirs: les intermédiaires^ noirâtres ou obscurs, sur l'arête externe. Variations (par défaut). Obs. Quand la matière noire a été moins abondante, la partie noire delà tête s'étend à peine jusqu'aux yeux sur les côtés, et présente même rarement sur la ligne médiane une trace lestacée rétrécie d'a- vant en arrière. Le quatrième article des antennes et plusieurs des suivants, sont lestacée ou d'un testacé livide, presque jusqu'à l'extré- mité. L'écusson est en partie testacé. Les tibias et tarses intermé- diaires sont de même couleur. Var. «. Partie noire de la téte^ maculée de fauve : tibias et tarses î'n- termédiaires, en partie testacés (très-rare) . Varialions (par excès). Quand, au contraire, la matière noire a été plus abondante , la partie noire de la tête s'avance parfois jusqu'à la base des antennes ; les genoux, tibias et tarses des pieds intermédiaires et postérieurs , sont noirs. Quelquefois même la base du ventre est également de même couleur. La tranche externe des tibias antérieurs est souvent noire chez le ^. télÉphoraires, — Tdf'i>horus. 221 Var. [j. Base du ventre et genoux, noirs. Canthoris pellucida , Gyli.enii. lus. Suec. t. I, p. 332, ^. var. b. — StiioEMi' Syn. Ins. l. 2, p. G.5, ^8. var. p. Telephorus cantianus, Stepu. lllustr. l. '^, p. 301, 23. Etat normal. Cant/iaris peliucida , Faeii. Sysl, cntom. l. \, p, 214, 7. ~ Id. Syst. eleulli. l. 1, p. 296, -10. — Payk. Fauii. Suec. l. -1, p. 201, 5. — f\\LLi':N , Moiiogr. Canlli. el Malach. p. 10, à. — Gvllenh. Ins. Suec. t. 1, p. 331, 3. — Saiilb. Ins. fenn. p. 116, 4. — Kûst. Kaef. Europ. 9, 32. — L. Redtenb. Faun. auslr. 2'' édil. p. o27. — De KlESE^^vET^Elî , Naturg. d. Ins. Deutseh. l. 4 , p. 484,13. 'J'elephorus pellucidio'i , Stevu. llluslr. l. 3, p. 301, 24. — Id. Man. p. 190, -1497. — Du^cAN, Enlom. edin. p. 210. — De Casteln. Ilisl. nat. t. -1, p, 273, 24. — L. Redtenb. Faun. ausl. p. 323. — Rouget, Calai, p. 210, 934. — DiETiiicii , Slell. cntom. Zeit. (1857) , p. 12!, 8. — Mocqueios, Enum. p. ^04. Long. 0,0^07 à 0,0135 (4 3/4 à G l). I.arg. 0,0022 à 0,0029 ( 1 à 1 1/8 1. ). Corps allongé; assez élroil ; pubescent. Télé un peu plus large, prise aux yeux, que le prolhorax à ses angles antérieurs; pointillée el garnie d'une pubescenee cendrée sur sa moitié postérieure, lui- sante, peu hérissée de poils sur l'antérieure; colorée comme il a été dit; tuberculeuse sur l'épislome. Antennes brièvement pubescenles ; garnies de quelques poils; atténuées à partir du troisiime ou qua- trième article ; colorées comme il a été dit. Palpes d'un roux livide ou leslacé. Yeux noirs; assez saillants. Prolhorax arqué (ç/") ou oblu- sément arqué (?) en devant; arrondi aux angles antérieurs; élargi en ligne un peu courbe jusqu'à la moitié ou les deux tiers, à peine rétréci ensuite ; un peu arqué en arrière el sinué au devant de l'é- cusson, à la base ; souvent peu émoussé aux angles postérieurs; pres- que aussi long ((/'; ou d'un cinquième moins long ( 2 ) sur son mi- lieu, qu'il est large à la base; convexe; avec les côtés sensiblement relevés ; le rebord égal environ au cinquième de la largeur du seg- ment, vers le sillon transversal , rétréci d'avant en arrière, égal vers les deux tiers de la longueur des côtés, au quart de la moitié de la largeur, et prolongé ensuite sur une largeur presque égale jusqu'à la base ; peu pubescent ; luisant ; d'un roux testacé , plus pâle sur les côtés; rayé d'une ligne médiane moins légère postérieurement « 222 MOLLlPKNJfKS. prolongée depuis les deux cinquièmes de la longueur du segment, Jusqu'au rebord basilaire. Ecusson noir ; pubescent ; rayé d'une ligne Jongiludinale médiaire. Elylres d'un quart plus larges chacune en devant, que la moitié du prothorax à sa base; à peine plus larges {^) ou à peine aussi larges ( Ç ), que celui-ci dans son diamètre transversal le plus grand; quatre fois et demie environ aussi longues que lui; ru- gueusement ou ruguleusement ponctuées; garnies d'une pubesceuce cendrée \ offrant les traces d'une nervure juxta-marginale , et rare- ment celles des nervures dorsales , surtout de la seconde. Ailes bru- nes. Dessous du corps d'un roux ou orangé leslacé sur l'antépeclus et sur le repli prothoracique-, pubescent sur le reste ; noir sur les médi et postpeclus, testacé ou d'un roux teslacé sur le ventre. Pieds pu- bescenls; colorés comme il a été dit. Ongles lesLacés ; munis, à la base de leur branche externe, d'une dent unie à ladite branche jus- qu'aux deux cinquièmes ou à la moitié environ de la longueur de celle ci, échancrée en devant, et offrant , par là , une pointe saillante à son angle antéro -intérieur, et détachée de la branche en forme de court hameçon. Cette espèce est peu commune dans les environs de Lyon. Ohs. Elle s'éloigne des espèces de la division rf, par la gouttière latérale des côtés du prolhorax moins large en devant et prolongée , en se rétrécissant médiocrement jusqu'au bord postérieur , quoique un peu étranglée vers les trois quarts de sa longueur. Ses élylres noi- res la distinguent du T. assimilis. Son prothorax d'un roux testacé sans tache sert à la faire reconnaître, entre les espèces suivantes, chez lesquelles ce segment offre le disque noir. Elle se rapproche beaucoup des variétés du T. nigricans ayant le prothorax sans tache, et l'abdo- men en majeure partie d'un flave orangé; néanmoins elle se distingue de ce dernier par la région noire de sa tête non avancée jusqu'au torulus des antennes, assez brièvement et assez étroitement entaillée dans le milieu de son bord antérieur qui est aussi avancé à peu près sur les côtés de cette entaille que sur les parties plus latérales du même bord ; par son écusson rayé sur la ligne médiane d'un sillon léger; par ses élytres rugueuses, non chargées de petits points tuber- culeux, garnies d'un duvet médiocrement é[)ais et n'offrant pas des points brillants; par son venlra entièrement d'un roux jaune ; par ses tibias postérieurs noirs ; par la dent de ses ongles terminée à son angle anléro inférieur par une pointe un peu obtuse détachée de la branche. Le / a d'ailleurs le premier article des tarses sensiblement TÉtépHORAmES. — Tclephoi'lis . 22;) dilaté : la J n'a jamais le venlre enlièremenl d'un roux orangé ou leslacé. Celte espèce est-elle comme on l'a cru jusqu'à présent la Canlharis pellncida deFabricius? Illiger, dans ses remarquables critiques sur le Syslcma Eleulheraloriim , ne mentionne pas cet insecte. Suivant M. SuITrian (Stett. Enlom. Zeit. (1856) p. 248), les deux exemplaires inscrits sous ce nom dans la collection du professeur de Kiel, ne sont autres que des C. dispar de cet auteur. M. de Kiesenwetter a observé très-judicieusemenl que les expressions deFabricius : capul ferrughieum posllce vigrum. Thorax margiiialusriifus immacnlafus.tlytra nigra. Pc- des ri/fi^ libiis qualuor posUcis nigris, caractérisent suffisamment l'espèce dont il est question. Tandis que les phrases suivantes du même auteur employées pour décrire sa C. dispar : capul rufum puncto medio fiisco ■ Pedes nigri^ femoribîis fcrragineis ne peuvent s'appliquer à notre T. pellucidus. Fabricius, après avoir décrit ces deux espèces, d'après des exemplaires soumis à ses observations par Smidt, aurail-il placé dans sa collection des individus dilTérenls ? ou les exemplaires primitifs de sa C. pellncida auraient-ils été changés? Quoi qu'il en soit, ce Télé- phore a été décrit d'une manière assez complète par Paykull et par Gyllenhal, pour conserver le nom sous lequel il est inscrit dans les ouvrages de ces auteurs. Très du T. pellicidus vient se placer l'espèce suivante, mais qui n'a pas été trouvée encore en France , à ma connaissance , du moins. T. Gencl ; (Dejean) GépîÉ. D'un noirhrnn; élyires à pubcsccnce d'un gris cendre peu épaisse : partie antérieure de la tcte et parfois portion an- térieure de la région postérieure, prolhorax et abdomen d'un roux jaune : partie basilaire ou presque totalité des cuisses^ d'un rouge testacé. Repli des élyires d'un leslacé livide, à la base. Cantharis Genei, (Dejeaa) GiLm':, De quibusd. Inscct. in !\5émor. dcll. Accad. d. scienz. d. di Torino, 2= série, t. ], 1839, p. 53, 13, pi. 1, flg. 9. — h\. tiré à part, 2e fasc p. Vo, 13, pi. 1, fig. 9. Lonîî. 0,0090 à 0,0100 (4 à 4 -1/2 1.) Lnrg. 0,0022 à 0,0028 (1 à 1 H/4 M 22'i MOLLWBNNÏS. Patp.ie : La Sardaigne (collect. de M. Chevrolal). Celle espèce a beaucoup de rapport avec le T.pellucidus; mais par sa goullière prolhoracique , elle se rattache plutôt à la division (/. Celle gouttière est à peu près aussi large, vers le sillon transversal , que le cinquième de la largeur totale du segment, et va en se rétré- cissant jusqu'aux trois-quarts, où elle s'arrête à peu près, ou se pro- longe très étroite jusqu'à la base. Elle se distingue du T. 7'uslicus^ par son prothorax sans tache, par sa couleur d'un noir brun, plutôt que noire; par ses palpes et ses antennes noirs ; par le repli des éiylres d'un leslacé livide à la base. Ce dernier caractère, joint à celui tiré de la couleur des antennes, suffit pour le séparer du T. pellucidus. Dans l'élat qu'on peut considérer comme normal, la partie posté- rieure de la tête est noire ou d'un noir brun, jusque vers la base des antennes, et les pieds sont noirs, avec la moitié basilairc des cuisses, d'un rouge ou roux leslacé. Quand la matière colorante noire a été moins abondante, la lète n'est noire que près du rebord du prolhorax et les cuisses, mais les genoux sont entièrement d'un roux testacé livide. Quelquefois la couleur noire de la partie poslérieure de la lêle, voi- lée par le prothorax, transperce dans ce point, et fait paraître le seg- ment prolhoracique brunâlre ou obscur, en devant, jusqu'au sillon transversal. Ce segment est arqué en devant, avec les angles anté- rieurs arrondis ou subarrondis. (jq. Région noire de la partie poslérieure de la lèle avancée jusqu'à la base des antennes. 7\ Prolhorax d'un roux jaune ou tcslacé plutôt que blanc dans sa périphc- rie; ordinairement marqué , sur son disque, d'une taclie noire; celle-ci (même dans son étal complet) moins large vers le tiers de la longueur du segment, que le tiers de lu largeur de celui-ci. s. Pieds testacés, avec rexlrémilé des cuisses postérieures, el parfois une partie de leurs tibias postérieurs, noirâtres. Prolliorax parfois sans tache ^ ordinairement marqué d'une tache discale noire, à peine plus large vers le tiers de la longueur du segment, que le tiers de la lar- geur totale de ceîui-ci. flô. T. iiï§'a»Scaiis ; Fabiucius. Noir; élytres siihgraniileuses ; à piibescence cendrée, épaisse, offrant des points brillants d'un plombé ar- TÉLÉPiiORAinES. — Telephorus. 225 génie : partie antérieure de la tête, souvent majeure partie basilaire des antennes, bords des arceaux dît ventre et pieds (inoins xine tache noire à l'extrémité des cuisses), d'un roux testacé. Prothorax testacé parfois en entier, ordinairement avec le disffue noir : cette partie noire, égale au tiers de la largeur du segment , vers le sillon transversal : région noire de la tcte, entaillée carrément dans le milieu de son bord antérieur. Dent des ongles, ovalaire. (/>. Aiileniies prolongées au moins jusqu'aux deux tiers de la lon- gueur du corps ; à deuxième article égal environ aux quatre cin- quièmes du suivant. Yentre de huit arceaux : le huitième, en cône. Premier article des tarses antérieurs, non dilaté. Obs. Le prolhorax est proportionnellement plus arqué, en devant, et moins sensiblement transversal. Cinq premiers arceaux du ventre latéralement et postérieurement hordes de flave testacé : le sixième, d'un flave testacé, avec deux taches noires hasilaires ; les septième et huitième, d'un flave testacé. ^. Antennes prolongées jusqu'aux troi» cinquièmes de la lon- gueur du corps : à deuxième article égal aux deux tiers du suivant. Yentre de sept arceaux : le septième, transversal ; hilobé à son extré- mité ; ces lobes aussi longs que le tiers ou les deux cinquièmes du segment, sinués à leur côté externe, et laissant un espace vide entre ce bord et le côté latéral du ventre. Obs. Prolhorax plus oblusément arqué en devant, et proportion- nellement plus transverse. Six premiers arceaux du ventre latérale- ment et postéi'ieurement parés d'une bordure étroite, d'un flave tes- tacé ; le septième, d'un roux testacé. État nokmal. Tête testacée en devant, noire postérieurement : la région noire, avancée jusqu'au torulus des antennes, entaillée en carré plus large que long dans le milieu de son bord antérieur, et moins avancée dans ce point que derrière les antennes. Antennes teslacées à la hase et en dessous , avec leur partie supérieure brune ou noirâtre, à partir du cinquième article, ou moins obscurément du troisième. Prolhorax noir sur son disque, avec une bordure périphé- rique testacée ou d'un testacé pâle : la région noire, prolongée en arrière jusqu'au sillon antébasilairo, laissant en devant une hordure 29 226 MOlXiPEWNES. presqu « aussi étroite, à peu près aussi large en devant que la moitié médiaire de la largeur, au moins aussi large en arrière que les trois cinquièmes mcdiaircs de la largeur, sinuée et rctrécie vers le tiers de la longueur du segment , à peine plus large dans ce point (dans jon état le plus complet) que le tiers médiaire de la largeur dudit segment. Ventre coloré comme il a été dit. Pieds d'un roux testacé , avec une tache brune ou noire, au moins sur les quatre cuisses pos- térieures , près du genou : cette tache constituant ordinaireiiient presque un anneau sur les cuisses postérieures. Variations (par défaut). Quand la matière colorante noire a été moins abondante , les antennes sont testacécs sur un plus grand nombre de leurs article» basilaii'es ou parfois entièrement de cette couleur. La région discale noire du prolborax perd sa forme normale, se rétrécit, se raccourcit en se déformant, tantôt n'olTre plus que sa partie basilaire, raccourcie et entaillée en devant, tantôt ne présente que des traces de sa partie antérieure, traces réduites parfois à deux petites taches; quelque- fois enfin le prothorax est sans tache. Le ventre n'offre p;>rfois que la partie médiane plus ou moins large de la base des deux à quatre premiers arceaux, noire. Les cuisses antérieures, et moins souvent les postérieures, manquent de la tache noire voisine du genou, et quel- quefois les pieds sont entièrement d'un roux teslacé. Ces variations peuvent être réduite aux variétés suivantes : Var. a. Prolhorax cVun rouge ou roux testacé 2iii peu livide, avec les côtés plus pâles ; n'offrant que des traces plus ou nioins incomplètes de la bande noire. Cantharis nigricans, Gtli.emi. Ins. suec. \. \, p. 324, var. b , etc. Var. p. Prothorax d'un rouge ou roux testacé un peu livide, avec len côtés plus pâles ; sans traces de la bande noire. Obs. Celle variété semble se montrer plus souvent chez la ^. Les cuisses sont ordinairement peu tachées de noir. Chez le c/*, le vonlre est souvent en grande partie d'un roux flave. TÉiipiioaAiiiEs. — Telepharui. 227 Caiiiharis niyricans, Ii.i.ig. Kacf. preuss. p. 208, ">, vur. p. — Gtlliùiii. 1. c. var. h., elc. — de Kiesknw. iNulurij. d. lus. DcuLscli. l. 4 , p. 433 , 1-*, var. a. Var. 7. Pieds entièrement cV un rouge ou roux' Jtestacé. Telephorus nigricans , Muixer, Zool. D. prodr. p. 61, 537. — ScriiEFF. Icon. pi. -16, fig. ^3? Cantharis niffricans, Pasz. Icon. Scliaef. p 22. Cantharls niffricans, Illig. Kaef. preuss. p, 298, 5, var. 7. — Fai.lén, Monog, Canth. el Malacli , p. 11 , 7, var. ?>. — Gyllenu. Ins. suec. t. 4, p. 339 , C , var. c. Etat kormal. Cantharis nigricans , Illig. Kaef. preuss. p. 39S, 5. — Fabr. Syst. Eleulli. t. 1, p. 296, 9. — Fallén, Monogr. Canlli, el M.dacli. p. 11,7. — Gyllenh, Ins. suec. t. I, p. 333, 6. — Zettehst. Fauii. lapp. p. 109, d. — Id. Ins. lapp. p. 82, 4.— Saiilb. Ins. fenn. p. 1 15, 5.— Digtiuch, Stelt. EiUora. Ziit. (1857), p. 121, 7. — deKïesenw Naturg. d. ins. Deulscli. l. 4, p. 483, 12. Telephorus nigricans, Steph. llluslr. t. 3, p 299, -18. — Id. Man. p. 189, 1492. — DcNCAN, Entom. edin. p. 210. — de Casteln. llist. nat. t. I. p. 273» 32. — L. REDTE^B. Faun. auslr. p. 323. — Rouget, Calai, p. 2 1 0, 93G . Varialions (par excès). Quand la niallère noire a pris plus de développement, elle envahit alors plus ou moins diverses parlies. Les antennes sont nébuleuses ou noirâtres, au moins sur le dos des cinq à sept ou même des huit derniers articles. La tache noire montre toujours une couleur foncée et parfois a acquis un peu plus de développement. Non seulement les genoux des pieds postérieurs et intermédiaires, mais parfois les tibias postérieurs, sont aussi en partie noirs, au moins sur l'arête dorsale. Les tarses postérieurs sont souvent noirs à l'extrémité de la plupart de leurs articles. Quelquefois même les pieds sont noirs, sauf la par- tic basilaire des cuisses, et souvent la tranche inférieure des tibias , qui sont d'un roux tesLacé, sur une étendue variable. Ces diverses variations peuvent être réduites à la variété suivante : Yar. '^. PicJs d'un roux teslacc, avec Vexlriniiié des quatre cuisses 228 NOLLIPENSES. postérieures et les tarses postérieurs noirs \ ou même noirs, avec la partie ^asilaire des cuisses^ d'un roux testacé. Cantharis nigricans^ diî Kicsiînw. loc. cit. var. b. Long. 0,0090 à 0,01 3r)(4à 6 1). Urg. 0,002.5 à 0,0033 (1 i,'8 à ! |9a; De KîESEmvETTEn. Noir\élylres rugueuses, à pubescence courte, d'un gris cendré : partie antérieure de la télé, des- sous au moins des premiers articles des antennes, partie des bords des arceaux du ventre, dessous au moins des quatre cuisses et tibias anté- rieurs, d'un roux testacé. ProUwrax iioir, avec une bordure périphérique d'un jaune orangé : la partie noire, sinuée et ordinairement égale , vers le tiers de la longueur du segment, à la moitié de la largeur de celui-ci. Partie noire de la tête avancée jusqu'à la base des antennes, entaillée dans le milieu de son bord antérieur. Dent des ongles munie à son angle anléro-exlerne d'une pointe détachée de la branche. ^. Antennes prolongées jusiju'aux deux tiers de la longueur du corps; à deuxième article à peine égal à la moitié du suivant. Yentre de huit arceaux : le huitième, en cône. Obs. Le ventre est ordinairement noir ou d'un noir brun, avec les eôtcs et le bord postérieur des sept premiers arceaux assez largement et le huitième arceau , d'un roux teslacé, 2. Antennes à peine prolongées jusqu'aux deux tiers de la lon- gueur du corps. Yentre de sept arceaux : le septième, transversal , entaillé à l'extrémitc de sar ligne médiane, et lobé de chaque côlé de celle entaille. Obs. Le ventre est ordinairement noir ou noir brun, avec les côtés et le bord des six premiers arceaux, parés d'une bordure plus ou mo'ns étroite, d'un roux testacé : le septième, entièrement de cette couleui'. TéLÉpnoivAift»5. — Telephortis. 2S1 Etat normal. Tcte orangée ou d'un roux flave sur la parlie anlc- rieure; noire, sur la postérieure : la parlie noire, avancée jusqu'à la base des antennes , entaillée dans le milieu de son bord antérieur, et ordinairement en ligne presque droite ou peu sinuée derrière les antennes. Antennes noires , avec le dessous et parfois une parlie du dessus des deux premiers articles, quelquefois une partie du dessous des articles suivants, et en dessus la base de quelques articles, d'un llave teslacé. Prolhorax d'un jaune pâle dans sa périphérie, noir sur son disque : la bordure jaune de la base réduite au rebord : l'anlc- rieure , presque aussi élroile ; chacune des latérales, ofTrant vers le sillon transversal ou un peu après, leur plus grande largeur, égale chacune dans ce point environ aux deux septièmes de la largeur du segment, olîrantvers les deux tiers son plus grand rétrécissement, et égale dans ce point au septième environ de la largeur du segment: la partie noire du disque égale environ , en devant, à la moitié de la largeur du bord antérieur du prothorax, rétrécie ensuite et of- frant, vers le sillon transversal , les quatre septièmes environ ou parfois seulement les trois septièmes de la largeur du segment pro- Ihoracique, élargie ensuite, tantôt presque graduellement, tantôt en courbe rentrante jusqu'aux deux tiers, égale vers ce point ou vers les trois quarts de la longueur aux trois quarts médiaires environ de la largeur. J'entre coloré comme il a été dit. Pieds ordinaire- ment noirs ou d'un brun noir, sur l'arête supérieure des quatre cuisses et des quatre tibias antérieurs , et sur une parlie au moins des tarses, d'un roux livide ou leslacé, au moins sur la parlie basilaire du dessous des cuisses postérieures, sur le dessous des quatre cuisses et tibias antérieurs, sur la base ou presque la totalité des tarses an- térieurs, et sur une partie des autres. Telephorus xantholoma , De KlESE^■^vETTEll , Enumcrat. etc. rn Ann. de la Soc. enlom. de l^r. 2* série, t. 9(1831), p. 590. Cf/JiMom ar«?i^//02JO?7ja , De KIESE^^v. Kalurg. d. Ins. Deulscli. t.-^.p. 485. note. Variations (par défaut). Quand la matière noire a été moins abondante, les deux premiers arlicles des antennes sont entièrement d'un flave lestacé : plusieurs des suivants sont, en dessous, d'un flave leslacé graduellement ne- 2o2 MOLUPEKNES. Inileiix, et en dessus la base dii Iroisième et de quelques-uns des autres, esl également leslacée. Les quatre pieds antérieurs sont en grande partie d'un roux flave, avec une ligne nébuleuse ou noirâtre, et incomplète sur les cuisses antérieures^ avec la tranche dorsale des intermédiaires plus visiblement noire ou noirâtre, la tranche supé- rieure des tibias antérieurs et intermédiaires, et une partie des tar- ses, noires ou noirâtres. Les pieds postérieurs n'ont parfois qu'un anneau noir vers l'extrémité des cuisses , tandis que les tibias sont noirs, moins leur extrémité qui est leslacée, ainsi que la base des articles des tarses. Obs. La partie noire du disque du prothorax varie un peu dans son développement, offre les trois ou quatre septièmes de la largeur du segment dans sa partie la plus rétrécie; mais je ne l'ai pas vue couj- plèlement nulle, comme chez le T. nigricans. Variations (par excès). Quand, au contraire , la matière noire a pris plus de développe- ment, les antennes sont noires sur le dos des troisième à onzième articles, tachées de noir ou de noirâtre sur une partie au moins liu dos des premier et deuxième ; d'un flave lestacé, en dessous et sur les côtés de ceux-ci , d'un flave testacé graduellement nébuleux sur la partie inférieure des deux à quatre suivants. Les quatre pieds antérieurs sont noirs sur l'arête dorsale des cuisses et des tarses, et sur l'arête externe des tibias : les hanches des mêmes pieds sont en partie noires: les pieds postérieurs ont même une partie des Irochan- ters noire ou noirâtre; les cuisses entièrement ou presque entière- ment noires, ou avec la partie inférieure de la base obscurément lestacée ; les tibias et les tarses, noirs sur la majeure partie de leur surface. l.onp. 0,0090 à 0,0100 (4 à^ -i;2 1.) Larg. 0,0021 à 0,0020 (1 à 1 1/5 1. Corps médiocrement allongé ; pubescenl. TcHc noire sur sa partie postérieure, d'un roux flave sur l'antérieure : la partie noire avancée jusqu'à la base des antennes , entaillée dans le milieu de son bord antérieur, poinlillée et garnie de poils cendrés, fins, couchés, peu serrés : la partie d'un roux flave, subconvexe sur l'épistome, luisante et parcimonieusement hérissée de poils Mandibules d'un roux flave. Ti'Lt;iMiouA:Rr<'. — Tdhoriis. Hoô avec l'oxliéniilé obscure ou iioiiâlre. Palpes d'un roux flave , avec rexhéniilc du dernier arlicle obscure ou brune. Antennes briève- nienl pubescenlcs ; allénuées à pailird;i qualriènie arlicle ; colorées coninie il a élé dit. Yeux noirs; niédiocremeul saillants. Prolhorax faibleinenl et obhisénienl arqué en devant ; arrondi aux angles de devant; asser faiblement arqué sur les côtés; énioussé ou subarrondi aux angles postérieurs ; à peine arqué en arrière et assez faiblement sinué au <îevant de l'écusson , à la base; d'un tiers environ plus large que long ; médiocrement convexe ; relevé sur les côtés en un rebord jjiolongé jusqu'à la base, presque uniformément égal au douzième de la laigeurdu segment; d'un flave orangé dans sa péripliérie (l noir sur son disque, comme il a clé dit ; rayé, sur la ligne médiane, depuis les deux cinquièmes de sa longueur jusciu'au rebord basilaire, d'une ligne légère, poslérieuremcnl transformée en sillon; offrant, (juand on l'examine avec attention , deux raies légères , naissant cba- cune de la région discale et convergentes sur la ligne médiane, vers les trois quarts de sa longueur; luisant; lu'rissé de poils courts, i)eu épais, métiiocrement apparents. Ecnsson noir; pubescent; sans trace de raie longitudinale. Elylres d'un tiers environ plus larges chacune à leur base, que le prolhorax à ses angles postérieurs; un peu plus larges {^ et î) que celui ci , dans son dévelop[)ement transversal le plus grand ; quatre fois et demie environ aussi longues que lui; ru- gueuses ; noires, mais paraissant d'un noir grisâtre; garnies de poils cendiés, luisants, et dont l'extrémité offre, à certain jour, de petits points brillants ; hérissées en outre de poils cendrés peu serrés, mi- couchés; chargées, près du bord externe, d'une légère nervure alïai- blie et raccourcie à son extrémité; ordinairement sans traces de nervures dorsales. Ailes brunes. Dessous du corps lestacé ou d'un llave orangé sur le repli prolhoracique et sur rantéi)ec!us ; pubescent et noir sur les mcdi et posipeclus ; coloré sur le venire comme il a été dit. Pieds pubescents; colorés comme il a été dit. Ongles teslacés; munis , à la base de leur branche externe d'une dent en pointe ob- tuse, en grande pa-lie détachée de la branche, et moins avancée ou à peine aussi avancée que le tiers de la longueur de l'ongle. Celte espèce a élé découverte par I\l. de Kicsenwetter, dans la vallée du Prats di Molio, dans les Pyrénées, et jusque sur le sommet de ces montagnes alpestres. Quelques exem|)laires m'ont élé obligeamment communiqués par ce savant naturaliste allemand. Obs. Le T. ximthoporpa a beaucoup d'analogie avec le T. nigricanS. Il s'en distingue pai' son corps proportionnellement plus large, et pat 234 mollipi:n\es. )à iiioinj allongé; par ses anlennes un pou plus courtes, noires jur le dos tics troisième i\ onzième ajlicles; parles premier et deuxième souvent ou ordinairement lâchés de noir en dessus; par le deuxième ])lus court; par sa tôle en général plus visiblement entaillée dans le milieu de son Lord antérieur ; par son prolhorax plus transversal, plus rapproché de la forme du parallélogramme transversal , moins arqué à son hord antérieur, relevé sur les côtés en un rebord presque uniforme et plus étroit; j)ar ses pieds au moins en partie, noirs i;ur la tranche externe ou supérieure des cuisses, des tibias etdes tarses; parla dent des ongles, confondue avec la branche jusqu'au tiers (!« la longueur de celle-ci , et offrant, à son angle anléro-itiférieur, uum pointe visiblement détachée de la branche, au lieu d'être unie ou à peu près à la branche jusqu'à plus de la moitié de l;i longueur (h; celle-ci, et subarrondie ou en ogive à son extrémité. Le T. xnnlhoporpa a de l'analogie avec le T. fihulalns par la couleur de ses \ne\\s, ; mais il s'en éloigne par son corps généralenient moins étroit; par la partie noire de la tête non avancée entre les antennes dans le milieu de son bord antérieur; par la partie noire du prothorax à peine aussi large ou plus large vers le tiers de la longueur du seg- ment que la moitié de celui ci , etc. J'ai reçu, des Pyrénées-Orientales, un Téléphore ayant tous les ats- Ires caractères du xanthoporpa ^ mais n'oflVant pas la partie noire e. L^aun. auMr. 2° cdil. p. 5"20, d. Caniharis albomarginata , de Kie.sf.isw. INalurg. d. lus. Dculscli. t. 4 p. Variations ([ur (léfaul). Quand la matière colorante noire a été peu abondante, lesanlenncs sont entièrement Icstacéesou d'un ilave testacc pâle; les tacbes noires des cuisses sont d'une lejite plus ou moins allaiblic, et presque nulles sur les cuisses antérieures ; les libias sonl d'un lestacé [)âle ou nébu- leux; les bordures des arceaux du ventre sonl larges et plus i)âies. Variations (par excès). Quand au contraire la matière noire a éiè j)lus ou moins abondante, ics antennes sonl noires ou brunes en dessus, à partir du cinquième article ou du deuxième, el ordinairement les premier et deuxième ont eu dessus une tacbe noire ou brune ; les derniers sonl brunâtre s, en dessous La tacbe noire des cuisses est bien marquée : les tibias 2i0 Moi.LirtxM^s. jiosléilciirs sonl pouvcnl bruns on brunâlrcs sur leur plus grande pallie moyenne on dn moins siir celle de leur arêle externe; les larses sonl égalenicnl en partie bruns ou brunâtres. Les cinq premiers ar- ceaux du vcnlre sonl plus élroiteuienl et souvent peu distinctement bordés de teslacé à leur bord postérieur, et le dernier est quelcjnefois noir, au moins chez la 2 • I.cng. 0,0078 à 0,0100 (3 i/2 à 4 1/2 l.jbarg 0,0013 à 0,0010 (3/:i ào;7j. Corps allongé; pnbesccnl. Tcle plus large aux yeux que le prolbo- rax à son bord antérieur; noire sur sa partie postérieure, d'un llave roux ou orangé sur l'antérieure. La partie noire, avancée jusqu'à la base des antennes, généralement arquée et un peu plus avancée entre ces organes . à peine pointillce et garnie de poils cendres, Uns, con- ciles et clairsemés : la partie d'un flave orangé subtuberculeuse ou obtusément carénée sur Tépislome, luisante, et parcimonieusement hérissée de poils. Mandibules d'un llave roux, avec l'extrémité obs- cure. Palpes iVun flave lestacé, avec l'extrémité du dernier article obscure ou noirâtre. Antennes brièvement pubescentes ; atténuées à partir du quatrième ou du cinquième article; colorées comme il a été dit. Yeiix no'rs ; assez saillants. Prolhora.v \)VCs^\\^Q carré, d'un septième ou d'un sixième à peine plus large que long; tronqué ou à peine arqué en devant; tronqué et à peine sinué dans son milieu, à la base; subparallèle ou à peine arqué sur les côtés ; peu ou fai blement émoussé aux angles antérieurs et postérieurs; médiocrement convexe; faiblement relevé sur les côtés en un rebord prolongé jus- qu'à la base, d'un tiers moins large que sa bordure latérale blanche vers le sillon transversal, presque aussi large qu'elle postérieurement; noir sur son disque , blanc ou d'un blanc sale ou flavescent dans sa périphérie, comme il a été dit; rayé sur la ligne médiane, depuis la bordure antérieure jusqu'au rebord basilaire , d'une ligue transfor- mée en sillon sur son tiers postérieur; luisant; garni de poils cen- drés, blanchâtres, assez courts, peu épais, i^taison noir; pubesceiit. /s/3'/;ts d'un quart au moins plus larges, chacune en devant, que la moitié du prothorax à sa base; sensiblement plus larges que lui dans son diamètre transversal le plus grand; près de cinq fois aussi lon- gues que lui ; rugueuses ; chargées de petits points élevés , parfois peu apparents; noires, mais paraissant d'un noir plombé; garnies de poils cendrés ou d'un cendré argenté, luisants, couchés, assez épais, ollVant à leur extiémilc, à certain jour, l'aspect de petits points blancs ïÉLÉriîOi'.Aip.ES. — Tclephorus. 241 argcnlés ; hérissées de poils assez clairsemés, nébuleux; offrant plus on inoins les traces d'une nervure juxla-marginale incouiplèle ; ordi- nairement sans traces de nervures dorsales. Aileshrunes. Dessous du <^o?-ps lïave sur le repli prolhoracique et sur l'antépectus, plus visi- bleuient pubescent sur le reste ; noir sur les niécii et postpectus; co- loré sur le ventre comme il a été dit. Pieds pubescents; colorés comme il a été dit. Ongles testacés ; munis, à la base de leur bran- die externe , d'une dent à peine plus longue que le tiers ou les deux (inquièmes de ladite branche, confondue avec elle jusqu'à son extré- mité, à angle antéro-inférieur ordinairement vif. Celle espèce se trouve dans les Alpes et dans quelques autres par- lies orientales de la France. Obs. Le T. alhomarginalus a quelque analogie avec les T. nigricans cl xantlioporpa ; il est ordinairement d'une taille plus faible; mais il s'éloigne de tous les deux par la région noiro de la moitié postérieure de la têle , pins avancée sur le milieu de son bord antérieur, entre les antennes, qu'à la base de ces organes ; par son prolhorax presque carré , peu ou point éinoussé aux angles , paré, dans sa périphérie , d'une bordure blanche , peu ou point translucide : celte bordure n'joins large sur les côtés, que chez les deux autres espèces : la partie discale noire formant une grande tache aussi large environ vers le sillon transversal , c'est-à-dire vers le tiers de la longueur du seg- ment, que les deux tiers de largeur de celui-ci; par la raie simple , faible et linéaire qui existe sur la moitié postérieure de la ligne mé- diane du prothorax , tandis que dans les deux autres espèces, eu y jegardanl avec attention, on aperçoit deux raies plus légères, naissant chacune de la partie discale, vers le milieu de la longueur, et venant converger, sur la ligne médiane , vers les trois quarts de la lon- gueur du segment ; par ses élylres chargées de petits points tuber- culeux •, par la forme ou la brièveté de la dent basilaire de la branche externe des ongles. tt. Pieds, les qualre postérieurs, du moins, en majeure partie, noirs. ^©. T. Obulaiiis ; Maerkel. Noir; élytres rugueuses en devant, poslérieiirement chargées de points tuberculeux^ et à pubescence rendrce peu serrée : partie antérieure de la tête, dessous des premiers articles des antennes, bords du ventile, partie au moins du dessous des cuisses et des (piaire tibias antérieurs, testacés ou d'un fauve testacé. Prothorax presque en carré transversal*^ noir, paré d'une bordure périphérique blanche! 31 242 MOIAIPENNES. partie noire égale au moins aux deux tiers de la largeur du segment , vers le tiers de la longueur de celui-ci. Partie noire de la tête plus avan- cée entre les antennes que la hase de ces organes. Dent des ongles con- fondue avec la branche jusqu'à la moitié de celle-ci., arrondie en devant. (/'. Anlennes prolongées environ jusqu'aux deux tiers de la lon- gueur du corps ; à deuxième article ordinairement égal aux trois cinquièmes du suivant. Yentre de huit arceaux: le huitième, en cône. Obs. Les arceaux du ventre sont noirs, assez élroilement bordés de roux flave sur les côtés et à leur bord postérieur. Dans les variélés par excès , le ventre n'offre parfois presque point de traces des bordures latérale et postérieure des six premiers arceaux: le septième est brun , bordé de fauve , et le huitième, d'un fauve tcstacé, quelquefois nébuleux. ^.Antennes à peine prolongées au-delà des trois cinquièmes ou de la moitié de la longueur du corps ; à deuxième article égal en- viron aux deux tiers ou plus du suivant. Yentre de sept arceaux : le septième, étroitement entaillé dans le milieu de son bord postérieur, et sinué entre cette partie médiane et chaque angle postérieur. Obs. Le ventre est ordinairement noir, à peine bordé de fauve les- tacé sur les côtés. Peut-être le bord postérieur de quelques-uns des segments, est-il parfois brièvement bordé de fauve testacé ; mais je n'en ai pas vu d'exemple. Etat normal- 7 été d'un flave testacé en devant, noire sur sa partie postérieure : cette partie noire avancée jusqu'à la base des antennes, généralement arquée en devant et plus avancée dans le milieu de son bord antérieur, parfois jusqu'au niveau du bord antérieur de la base des antennes. Palpes testacés , avec l'extrémité du dernier article noire ou obscure. Antennes brunes, avec le dessous des deux ou trois premiers articles d'un testacé de nuance variable. Prothorax blanc ou d'un blanc sale ou flavescent et peu translucide sur toute sa périphé- rie, noir sur son disque : la bordure basilaire réduite au rebord : l'an- térieure un peu moins étroite ; chacune des latérales peu rétrécie depuis le bord antérieur jusqu'au sillon transversal , à peine égale TÉLÔPHOnAir.ES. — Telephorus. 24 S dans ce point au sixième ou au seplièino île la largeur du segment , rétrécie ensuite un peu jusqu'à la base : la partie noire, plus étroite ilans sa moitié antérieure, plus large dans la postérieure, subsinueuse vers le tiers de la longueur du segment, aussi large en devant que les deux tiers du bord antérieur. Ventre coloré comme il a été dit. Pieds : hanches et trochanters, d'un roux fauve ou testacé : les quatre cuisses antérieures noires sur l'arête dorsale, d'un roux fauve ou tes- tacé sur le reste : les cuisses postérieures noires, ou d'un brun noir, avec la moitié basilaire des parties inférieures et latérales d'un roux fauve. Tibias antérieurs noirs ou d'un brun noir, avec l'arête inférieure d'un roux fauve : les tibias intermédiaires noirs ou d'un brun noir , avec l'arête inférieure à peine fauve : les tibias postérieurs noirs ou d'un brun noir, avec l'extrémité brièvement fauve ou testacé. Tarses noirs ou d'un brun noir. Ongles testacés. Telephorus fibulatus , Maehkel, Ann. d. la Soc. entom. de Fr. t. 9 (^8.51) p. 593. Cantharis fibuluta, L. Redteisb. Faun. auslr. 2' edil. p. 526, G. — de Kiesenw. IS'alurg. d. Ins. Deutsch. t. 4, p. 481, ^0. 'Variations (par défaut). Quand la matière noire a été moins abondante, le dessous des an- tennes est dun flave testacé ou d'une teinte plus pâle que dans l'état normal, et cette teinte se prolonge, en devenant plus foncée, jusqu'au sixième ou septième article. La partie noire de la tête dépasse à peine dans son milieu le niveau du bord postérieur de la base des antennes. L'antépectus est d'un flave testacé. La bordure des arceaux du ventre est plus ou moins étroite et plus claire. Les parties d'un roux fauve des pieds sont un peu plus claires et un peu plus étendues. Variations (par excès). Quand au contraire la matière noire s'est développée davantage , le dessous du premier ou des deux premiers articles des antennes, est d'un testacé obscur ou brunâtre, et les suivants sont brunâtres. La partie noire de la tête s'avance entre les antennes parfois jusqu'au niveau du bord antérieur de la base de ces organes. L'antépectus est brun. Les bordures testacéés du ventre sont étroites ou peu distinctes. 24'l MOLl,il>S\«KS. chez le c/'; nulles, chez la Ç . La partie d'un roux fauve des pieds sont moins claires et un peu plus restreintes. Long. 0,0067à 0,0090 (3 à h 1.) Larg. 0,001 î à 0,00!G ( 2/3 à 3/ii I. ;. Cor]^ allongé ; pubescent. Têle à peu près aussi large , aux yeux, que le bord antérieur du prolhorax; noire sur sa partie postérieure , d'un flave ou livide roussîitre sur l'antérieure : la partie noire, avan- cée jusqu'à la base des antennes , arquée et plus avancée entre ces organes , à peine poinlillée et garnie de poils cendrés ou d'un blanc cendrés, fins, couchés, très-apparents : la partie d'un flave roussâlre, subconvexe sur l'épistome , luisante et garnie de poils concolores et clairsemés, lllandibiiles d'un flave roussâlre, avec l'extrémité obscure. Palpes d'un flave ou livide roussâlre, avec l'extrémité du dernier ar- ticle brune. Antennes brièvement pubescenles ; un peu atténuées à partir du troisième ou quatrièuie article-, colorées comme il a été dit. Yeux noirs ; médiocrement ((/?) ou faiblement (?) saillants. Prolhorax presque en carré d'un quart ou d'un liers plus large que long; tron- que ((/) ou à peine arqué (^) en devant; faiblement arqué sur les côtés, offrant vers la moilié de ceux-ci ou un peu avant, sa plus grande largeur; tronqué et sinué dans son milieu , à la base; émoussé ou subarrondi aux angles antérieurs et poîtérieurs ; faiblement ou très- médiocrement convexe; faiblement relevé sur les côtés en un rebord prolongé jusqu'à la base, presque aussi large que la bordure latérale blanche vers le sillon transversal, à peu près aussi large postérieure- ment; noir sur son disque, blanc ou d'un blanc sale ou llavescent dans sa périphérie , comme il a été dit ; luisant; rayé sur la ligne médiane, depuis le sillon transversal jusqu'au rebord antébasilaire , d'une ligne ou sillon léger; garni de poils blancs, fins, clairsemés, mais apparents. Écnsson noir; pubescent. Elyfrcs débordant le pro- lliorax, à sa base, d'un cinquième environ de la largeur de chacune; sensiblement (c/*) ou parfois à peine (?) plus larges que lui dans son diamètre transversal le plus grand ; quatre à cinq fois aussi longues (|ue lui ; rugueuses à la base , chargées au moins sur leur seconde moitié de petits points tuberculeux; garnies de poils cendrés, luisants, mi-couchés , ordinairement en partie mi-hérissés, médiocrement épais ; offrant plus ou moins les traces d'une nervure juxla-marginale incomplète ; ordinairement sans traces de nervures dorsales. Ailes brunes. Dessous du cor/;s flave sur le repli prothoracique et souvent surrantépeclus; plus visiblement pubescent sur le reste ; noir sur les TiiLÉimoa.UKEfi. — Jelephoruî. 241 niédi et postpeclus ; coloré coninie il a clé dit. Pieds pubescents -, co- lorés coinine il a été dit. Ongles testacés -, iminis à la base de leur branche externe d'une dent à peu près égale à la moitié de la lon- gueur de la branche, épaisse, confondue avec la branche presque jus- qu'à son extrémité, arrondie ou obtuse à celle -ci. Celte espèce paraît rare en France. Elle a été prise dans les envi- rons de Lyon par M. Gabiilot. Un exemplaire ^ m'a été obligeam- ment communiqué par M. de Kiesenwetter. 0^5. Elle a beaucoup d'analogie avec le 7. alhomarginalus. Elle a, comme ce dernier, le prothorax bordé de blanc à peu près de la même manière, et la partie noire de la tôle également arquée dans le milieu de son bord antérieur et plus avancée dans ce point que derrière la base de ces organes ; mais elle a les antennes noires ou brunes avec le dessous seulement d'un nombre variable de ses pre- miers articles d'un flave roussâtre , teinte qui s'assombrit gradusîle- nient sur les suivants; le rebord latéral du prothorax à peu près aussi large que la bordure blanche ; les élytres plutôt chargées d'aspérités (]!ie de rugosités, surtout postérieurement; un peu moins longues que chez l'espèce précédente, surtout chez la ? ; les pieds noirs, avec b's hanches, le dessous des quatre cuisses antérieures, la partie basi- Jaire inférieure des postérieures, le dessous des tibias antérieurs et parfois intermédiaires d'un roux fauve, et quelquefois avec les parties ainsi colorées un peu plus réduites. ;)/). Tète noire après les antennes, cl en grande partie sur répistome. ic. Prolliorax noir sur son disque, et Icstacc au moins sur les cAlés. V. Prolliorax noir sur son disque, cl paré dans sa péripliéris d'une bor- dure lestacce. ?5fl . |BîaIâcaa'>fl55S ; Fabricius. Noi)^; clylrcs rugulcuses^ à pubescence cendrée : joues, base des mandibules , dessous au moins de la base des an- tennes, périphérie du prolliorax, et côtés et extrémité du ventre, d'un roux flave ou testacé. Prolliorax presque carré ; à bordure antérieure presque réduite au bord: la latérale, presque égale au cinquième de la largeur jusqu'au tiers de la longueur, puis un peu rétrécie. cf. Antennes prolongées jusqu'aux trois cinquièmes ou un peu plus de la longueur du corps ; à deuxième article à peu près égal à la mo i- lié du suivant. Prolhorax plus sensiblement arqué en devant; presque 246 M01.LirENNBS. araWèle sur les cûlés ; à peine aussi lar^ie aux angles postérieurs qu'aux antérieurs : plus rapproché de la forme carrée. Yentre de huit arceaux : le huitième, en cône obtus. Obs. La bordure latérale du prothorax est plus large, ordinairement égale aux deux neuvièmes de la largeur du segment , jusqu'au tiers de sa longueur, souvent peu rélrécie ensuite, si ce n'est vers les deux tiers de sa longueur. Le rebord latéral se prolonge d'une manière presque uniforme Jusqu'à la base, ou se montre un peu moins étroit vers le tiers de la longueur ; il n'égale pas ordinairement le tiers de la largeur de la bordure latérale. Le ventre est noir; paré, sur les côtés, d'une bordure d'un roux testacé, avec la partie postérieure du dernier arceau, de même couleur. Parfois quelques-uns des arceaux offrent les traces d'une bordure testacée très-étroite ou peu dis- tincte. ^. Antennes prolongées environ jusqu'aux quatre septièmes de la longueur du corps; à deuxième article égal aux trois cinquièmes ou presque aux deux tiers du suivant. Prothorax plus oblusémcnt arqué en devant; offrant, vers les deux tiers de sa longueur, sa plus grande largeur; un peu plus large aux angles postérieurs qu'aux antérieurs; relevé aux postérieurs; proportionnellement plus large ou moins rapproché du carré. Ventre de sept arceaux : le septième, transversal; entaillé à son bord postérieur sur la ligne médiane , sinué entre les côtés de cette enlailleet les angles postérieurs, à peine aussi prolongé à ceux ci qu'aux angles voisins de la ligne médiane. Obs. La bordure d'un roux jaune des côtés du prothorax est moins large; elle égale à peine le cinquième ou un peu plus du sixième de la largeur du segment, jusqu'au tiers de sa longueur. Le rebord la- téral du prothorax est presque égal au tiers de la largeur de la bor- dure, offre vers un point variable sa largeur la moins étroite, et paraît souvent nul ou presque nul sur le tiers ou le quart postérieur, d'au- tres lois se prolonge assez distinctement jusqu'à la base. Le ventre est noir, paré sur les côtés d'une bordure étroite d'un roux fauve ou testacé, ainsi qu'à l'extrémité du seplièiue arceau; sans trace de bordure testacée au bord postérieur des autres arceaux. Etat normal. Antennes noires, avec le dessous au moins des deux preiniers articles, d'un roux testacé. Pro//ior«.c noir, paré, dans sa périphérie , d'une bordure d'un roux jaune : l'antérieure , presque T^LépHORAtRE». — Tclcphorus. 247 réduite au bord de devant : la postérieure, réduite au rebord margi- nal : chacune des latérales de largeur variable suivant le sexe, ordi- nairement égale au sixième ou au cinquième (?) ou aux deux neu- vièmes (^} de la largeur du segment, jusqu'au tiers de la longueur de celui-ci , un peu rétrécie ensuite, et souvent plus sensiblement vers les deux tiers de sa longueur. Fen/rc coloré comme il a été dit. Pieds noirs. Ongles lestacés. Yarialions, 0^5. Les antennes ont ordinairement le dessous du premier ar- ticle d'un roux jaune, taché de noir, quelquefois entièrement teslacé. Le deuxième offre parfois en dessous une partie de cette couleur. Le ventre est étroitement bordé de roux fauve ou testacé sur les côtés chez la $ , souvent assez largement chez le ^. Chez ce dernier, le bord postérieur de divers arceaux semble offrir les traces d'une bordure testacée. Canfharis pulicaria , Fabu. Spec. Ins. t. 1, p. 260, 17. — Mant. Ins. t. -1, p. -les, 21.— Id. Eut. Syst. t. -1, p. 220, 31.— Id. Syst. eleulli. t. 1, p. 303, 50. — Gmel. C. LI^N. Syst. nal. t. ^, p. -«894, 36.— De Vill. C. Linn. En- tom. t. -1, p. 297, 27. — PAi^z. Ent. germ. p. 91, ^8. — Fallén , Monog. Canlh. et Malach. p. -13, -12.- Gyli.emi. Ins. Suce. t. 1, p. 328, -12.— KiisTEu, Kaef. Eur. p. 23, 46. — De Kiesei>w. Naturg. d. Insect. Deulscli. 1.4, p. 480, 9. Telep/iorus puHcarius, Ouv. Entora. t. 2, n" 26, p. 16, 17, pi. 3, fig. 20, a,b. — Latr. Ilist. nat. t. 9, p. 1-1-1, 17,— Mdls. Lellr. t. -I,p. 350, 9. — Stepii. Illuslr. t. 3, p. 295, 7. — Id. Man. p. -189, -1485. — De Castelk. Ilist. nal. t. -I , p. 374, 37. — Houget, Calai, p. 939. Cant/iaris dhcicollb, (Ziecler) (Dejeain) , Catal. (1821), p. 37. — Id. (1833), p. lOli. — Id.(l837), p. -119. Cantharis opaca, Germar, Insect. spec. p. 68, 113. — L. Redtenb, Faun. austr. 2' édit. p. 526, 5. Telephorusdiscicollis, Brollé, Exped. se. de mor. Zool. p. -147.— De Casieen, Uisl. nat, l. -1, p. 372, 12. Telephorns opacus , De Casteln. Ilist. nal. l. 1, p. 273, 2<>, — L, RedtEi>b. Faun, auslr. p. 3'22. Long. 0,0067 à 0,0090 (3 ai 1.) Larg. 0,0014 à 0,6017 ( 3/5 à 3/4 U Corps suballongé-, pubescenl. Tcle d'un noir presque mat; poin- 248 UOLLII'EXSES. lillce et garnie, sur sa partie postérieure, de poils cendrés, courts , fins; plus lisse et hérissée de poils plus clairsemés sur l'antérieure; subconvexe sur l'épistome. Joues d'un lestacé livide. Mandibules d'un leslacé livide, à la base, obscures ou noirâtres à l'cxtréuiilé. Anleuucs brièvement pubescenles; un peu épaisses ; assez faiblement atténuées surtout chez le (f, à partir du troisième article; colorées comme il a été dit. Palpes noirs. Yeux noirs; médiocrement saillants. Prothorax presque carré, d'un sixième à peine plus large que long; faiblement et obtusément arqué en devant ; arrondi ou subarrondi aux angles de devant ; subparallèle ou à peine arqué sur les côtés ; presque tronqué ou à peine arqué en arrière, et sinué ou subsinué dans le milieu de son bord postérieur, à la base; peu émoussé aux angles postérieurs ; inégalement convexe ; à rebord latéral étroit , variable suivant les sexes , comme il a été dit ; h peine pointillé ; presque mat ou peu luisant; noir; paré, dans sa périphérie, d'une bordure à\\i\ roux jaune ou lestacé : cette bordure, presque réduite en devant au bord antérieur, réduite à la base au rebord basilaire , d'une largeur presque uniforme sur les côtés, depuis le bord antérieur jusqu'au tiers de la longueur, égale dans ce point au cinquième (c?^j ou au deux neuvièmes (^) de la largeur, un peu inégalement rétrécie en- suite, olTrant souvent vers les deux tiers son plus grand rétrécisse- ment; garni de poils cendrés, courts et clairsemés; rayé, sur la ligne médiaire , d'un sillon d'abord linéaire, naissant vers la dépression transversale ou plus indistinctement vers le bord antérieur, et pro- longé jusqu'au rebord linéaire, en se montrant graduellement plus prononcé, ordinairement élargi triangulairement à son extrémité pos. iê\'\euYQ. Ecusson noir ; pubescent. Elylres débordant là base du pro- thoïax du quart de la largeur de chacune; sensiblement (^ )ou parfois à peine {a") plus larges que lui dans son diamètre transversal le plus grand; près de cinq fois aussi longues que lui; ruguleuses ou rugu- leusement ponctuées; garnies d'un duvet cendré, assez court et peu serré; noires, mais paraissant d'un noir cendré ou plombé, par l'effet du duvet; chargées d'une nervure juxla-marginale parfois prolongée presque jusqu'à l'extrémité; offrant souvent les traces plus ou moins distinctes d'une ou de deux nervures dorsales. Ailes bnmes. Repli prolhoracique d'un roux teslacé. Poitrine noire, garnie d'un duvet cendré. Ventre Qo\o\è comme il a été dit. P/cf/s pubescents ; noirs. Ongles testacés ; munis, à la base de leur branche externe, d'une dent aiguë confondue avec la branche jusqu'à la moitié de la lon- gueur de celle-ci. ïÉLÉPiioiiAisr.s. — Telcphorits. 249 Celle espèce habile la plupart des parlies de la France, principa- lemenl les provinces tempérées el méridionales. Elle n'est pas Irès- commune dans les environs de Lyon. Obs. Elle est bien caractérisée parla coloration des diverses parlies de son corps; par son prolhorax presque carré; muni sur les cotes d'un rebord étroit; paré, dans sa périphérie, d'une bordure d'un roux flave ou testacé , presque réduite en devant au bord antérieur, d'une largeur presque égale depuis le bord antérieur jusqu'au sillon transversal, égale dans ce point environ au cinquième de la largeur du segment. La forme du bord postérieur du dernier arceau du ventre de la ^ sert aussi à distinguer cette espèce de quelques-unes de celles avec lesquelles elle a le plus d'analogie. vr. Prolliorax noir loîigiludiiialemenl , sur la moitié médiane au moins de sa largeur, d'iai roux jaune sur les côtés, cilié lalcrdlcment. S^. T. ©ï»scaHB»Bis ; Linné. Noir ; élylrcs rxiguleuses ou rugueuses^ à pnbescence cendrée et peu serrée : joues , base des mandibules^ dessous au moins des deux premiers articles des antennes , côtés du ventre et du prolhorax ((/ni est cilié sur les côtés)^ d'an roux jaune ou testacé : chacpie bordure latérale du prothorax égale au sixième ou au quart de la largeur du segment: la partie noire ^ couvrant la partie médiane des bords an- térieur el postérieur. c/'. Antennes prolongées jusqu'aux trois quarts ou quatre cinquiè- mes de la longueur du corps; à deuxième arlicle égal aux trois cinquièmes ou aux deux liersdu suivant. Prolhorax moins oblusément ar(}ué en devant; plus régulièrement arqué sur les côtés; à peine aussi large aux angles postérieurs qu'aux antérieurs ; proporlion- nellement moins large. Ventre de huit arceaux : le huitième , eu cône ou en triangle, brièvement fendu ou bifuîe à son exlrémilc. Obs. La bordure jaune des côtés du prothorax est moins large et plus pâle : le rebord latéral du segment offre sa plus grande largeur vers le sillon transversal , c'est-à-dire vers le tiers de sa longueur ; il ect dans ce point au moins une fois plus étroit que la bordure; il égale environ le douzième de la largeur totale du segment ; puis il se prolonge, en se rétrécissant graduellement, jusqu'à la base. Le ventre est noir, bordé sur les c'^'lés de roux fauve ou de fauvG 32 250 MOl,Ll^gNKES. leslacc, et Irès-étroilemenl orné, au bord postérieur des six premiers arceaux, et ordinairement à l'exlrémilé du huitième, d'une bordure de même couleur, très-étroite et souvent peu distincte. ^. Antennes prolongées jusqu'à la moitié ou aux trois cinquièmes de la longueur du corps ; moins grêles et plus sensiblement allé- nuées vers l'exlrémilé; à deuxième article égal aux deux tiers du suivant. Prothorax plus faiblement et plus obtusément arqué en de- vant; moins régulièrement arqué sur les côtés, offrant ordinairement, vers les deux liers ou vers la moitié, sa plus grande largeur; plus large aux angles postérieurs qu'aux antérieurs; relevé aux postérieurs; proporlionnellement plus large. Ventre de sept arceaux : le septième, transversal; offrant, à son bord postérieur, deux entailles séparées par un lobe médiaire en forme de feston ou de denl obtuse, à peine aussi prolongée en arrière que les angles posléiieurs de ce segment : celui-ci, ordinairement sillonné près de chaque bord latéral, et sillonné ou bissillonné sur la ligne médiane. La bordure jaune des côtés du prolhox'ax est moins large. Le rebord latéral de ce segment à peine aussi large que le tiers, ou parfois presque que le quart de la bordure jaune ; il offre d'une manière va- riable sa plus grande largeur vers le tiers ou vers la moitié de la longueur du segment; paraissant souvent prolongé, en se rétrécis- sant, jusqu'aux deux tiers ou trois quarts des côtés, et nul ou à peu près postérieurement, d'autres fois distinct, mais très-étroit sur le dernier tiers ou quart. Obs. Le ventre est ordinairement noir, orné sur les côlés d'une bordure d'un roux (auve; généra'ement sans bordure postérieure sur les six premiers arceaux , ou n'en offrant qu'une incomplète sur les côtés ; bordé de roux fauve à l'extrémité du septième arceau. Etat normal. Antennes noires , avec le dessous au moins des deux premiers articles d'un roux flave ou teslacé. Prothorax noir, paré de chaque côté d'une bordure d'un flave orangé, plus pâ!e près des bords : celte bordure, prolongée depuis le bord antérieur jusqu'à la base , offrant généralement sa plus grande largeur vers le sillon transversal , c'est-à dire vers le liers de la longueur du segment, ré- trécie ensuite et souvent un peu en arc rentrant ; cette bordure , offrant ordinairement chez le ^, le septième ou le sixième de la largeur du segment, vers le sillon transversal ; atteignant, chez la J, TÉLÉPHORAiRrs — Telephorus. 251 le cinquième ou le quart de la largeur du segment. Ventre coloré comme il a été dit. Pieds noirs. Ongles les lacés. Cantharis obscurci, LhNA. Faun. suec. p. 202, 70G. — Id. Syst. n.it. l. ^, p. 048, 5. — ScoroL, Ent. carn. p. 39, 121. — Mui.leu , C. à Linx. Naturj, o' pari. t. 1, p. 308, 5. — Fabr. Sysl. Enloin. p. 205 , 3. — Id. Spec. t. ^, p. -2:i8, 3. — îd. Manl. t. 1, p. 1G7, 4. — Id Enl. syst. l. 1 , p. 2 14 , fi. — Id. Syst.Eleulli. t. I, p 201'., 7. — Goeze, EiU. Ceitr. t -i, p. 530, 5. — Id. Faun. Eur. I. 8, p. G47, 3. — Sciuunk, Eniira. p, ^Sl, 33a. — Id. Faun. boic. t. ^, p. 581 , 742. — IIeiîbst , in Fuessï-y's Arch. p. -108, 4. — Id. Kur/. Einleit. l. 1, p. 144, 2, pi. 20, fig. 2. — Gmel. C. Linn. Syst. nal. t. 1, p. -1892, 5. — DE Vu.L. C. LiNN. Entoni. t. 1, p. 391, 4. — I\ossi, Faun. elr. t. 1, p. G8, 410.— Id. éd. Ilelw. t. 1, p. ^9l, 410. — Panz. Entom. germ. p. 89, 4. — Id.Scliaeff. Icon. p. 22, pi. 10, fig. S.— Illig. Kaef preuss. p. 295, -I.— Payk. Faun. suec. l. 1, p. 2G2, 7. — Wal(K. Faun. par. t. -I, p. 8î, 3. — Mausu. Ent. brit. p. 3G3 , 2. — Fallén , Monogr. Canih. et Malacli. p. 11 , 0. — Gyi.lenh. Ins. suec. t. -1, p. 335, 7. — Schoeniin. Syn. Ins. t. 2, p. 04, ^5. — Zetteust. Faun. lapp. p. 110, 5 — Id. Ins. iapp. p. 82, 5. — Saiu.b. Ins. fcnn. p. 117, 0. — Kûst. Kaef. Eur. p. 9, 3i, — L. Kedtknb. Faun. auslr. 2*^ édit. p. 5^6. — DE IviESEiWY. Naturg. d.Ins. Deulscli. t. 4, p. 479, S. Telephorus obscurus, Muller, Zool- Dan. prodr. p. G1, 558. — Oliv. Enlom. t. 2 , n" 2G, p 8, 3. pi. 2, fier. 10, a, b. (les fig. c. et d. appartiennent à un autre insecte, peut-être au T. nigricans) . — Tigisy, Hist. nat. t. G, p. 13S. — Latk. Ilist nat t. 9, p. 100, 3. — Muls, Lctlr. l. i , p. 359. 4. — Stepii. lllustr. t. 3, p. 299, 30. — Id. Man. p. 190, -1495. — De Casteln. Ilisl. nal. l. -I, p. 272, 11. -- L, Dur. Excurs. p. 4 5, 228. — L. I5edtenb. Faun auslr. p. 322. — De Kieseisw. Enum. (Ann. Soc. enlom. de Fr., 1831, p. 593. — aouGET, Calai, p. 2i0, 937. — Dietu, Slell. Enlora. Zeit. 18j0), p. 121, G. Variations. 0^5. Les antennes ont ordinairement le premier article noir ou lâché de noir en dessus, leslacé en dessous. Quelquefois il est en majeure partie noir ; d'autres fois , principalement chez les J , il est leslacé et n'olîre qu'une ligne longitudinale noire , sur le côté supéro-interne. Le deuxième suit souvent la même loi, mais montre généralement une plus grande partie de sa surface obscure : les troisième à qualrième ou uiême à sixième articles sont souvent fauves ou d'un fauve leslacé à la base et parfois aussi, inais très- brièvement à i'exlrémité. Le ventre offre ordinairement les six premiers arceaux bordés de fauve à leur bord poslérieur; d'autres fois celte bordure étroite est indistincte. 252 MOLLIPEiXXKS. Long. 0,008î à 0,01 23 (3 3/^ à \i2 1. ;. Tar;,'. 0,00 1 3 à O/JO 1 9 ( 3/5 ù 0/7 1. ) . Corps allongé ; pubescent. Tcte noire ; poinlil'.ce et garnie sur sa partie postérieure de poils cendrés, fins, médiocrement épais, presque couchés; marquée d'une impression derrière la base de chaque an- tenne; plus parcimonieusement pointillée et hérissée de poils phis clairsemés sur sa partie antérieure ; subconvexe sur l'épistome. Joncs d'un roux fauve ou testacé. Mandibules d'un roux fauve ou testacé , avec l'extrémité obscure ou noirâtre. Anlenncs brièvement pubescen- (os; atténuées à partir du quatrième ou du cinquième article 5 colo- rées comme il a été dit, Prolhorax presque en parallélogramme plus large que long; obtusément et assez faiblement arqué à son bord antérieur ; arrondi ou subairondi aux angles de devant -, médiocre- ment arqué sur les côtés, subsinué sur le tiers postérieur de ceux-ci ; cmoussé aux angles postérieurs; tronqué ou faiblement arqué en ar- rière, à la base, avec la partie médiane de celle ci faiblement sinuée ; médiocrement et inégalement convexe ; offrant latéralement une gouttière variable , suivant les sexes, comme il a été dit; lisse ou à peine pointillé ; luisant; hérissé de poils cendrés assez courts, fins , médiocrement ou peu apparents; garni de cils sous les bords latéraux; noir, paré de chaque côté d'une bordure d'un roux jaune près de la partie noire, Jaune ou d'un jaune pâle près du bord latéral : cette bor- dure offrant vers le tiers ou parfois vers la moitié de la longueur sa plus grande largeur , généralement plus large chez la 2 que chez le ç.^, ordinairement égale au septième ou au sixième de la largeur to- tale du segment chez ce dernier, et au cinquième ou presque au quart de la largeur du dit segment chez la première, rétrécie ensuite jusqu'à la base, en courbe un peu rentrante , près de celle-ci ; rayé sur la ligne médiane, à partir du tiers de sa longueur, jusqu'au rebord an- lébasilaire, d'une ligne postérieurement transformée en sillon. Ecus- soii noir ; pubescent. Elylres débordant la base du prothorax du quart {(/') ou du tiers (2) de la largeur de chacune; à peine plus larges (); émoussc ou subarrondi au angles postérieurs; à peine aussi large à ceux-ci qu'aux antérieurs ; tronqué et largement ou légèrement sinué dans son milieu, à la base; d'un sixième ou d'un cinquième plus large que long; médiocrement convexe; relevé sur les côtés en un rebord prolongé juscju'à la base, ordinairement égal au dixième ot( 250 MOLL!l>EAMÎS. plutôt au douzième de la largeur vers le tiers de la longueur, gra- dueliemenl un peu rétréci postérieurenienl; d'un noir luisant; garni de poils fins, couchés, cendrés , assez courts, peu éj)ais, peu ou mé- diocrement apparents ; rayé sur la ligne médiane, à partir de la nioi- lé de sa longueur, d'une ligne postérieurement sulciforme. Ecusson noir; pubescent. É/y/rcs débordant en devant la base du prothorax, du tiers environ de la largeur de chacune; ordinairement un peu plus larges (ç/'etî) que celui-ci, dans son développeuient transversal le plus grand ; près de cinq (ois aussi longues que lui ; rugueuses ou rugueusement ponctuées; noires, garnies d'un duvet cendré peu épais fjui leur donne une teinte d'un noir plombé ou cendré; offrant les traces d'une nervure juxla-marginale raccourcie, et parfois les traces plus affaiblies d'une ou de deux nervures dorsales, yîi/cs brunes ou noires. Dessous du cor/w noir; pubescent. Ventre en partie au moins bordé de roux fauve sur les côtés, et souvent au bord postérieur des arceaux, comme il a été dit. Pz'ec/s pubescents ; noirs. Extrémité des tibias et souvent de quelques-uns des articles des frtrses, d'un roux fauve ou testacé. Ongles lestacés; munis, à la base de leur branche externe, d'une dent à peine prolongée jusqu'à la moitié de ladite branche , et en grande partie au moins confondue avec elle. Cette espèce habile les Pyrénées et les Alpes, principalement les parties méridionales de celles-ci. On la trouve à la Grande-Chartreuse, en juillet ; elle se montre en juin à Uriage. Elle a été prise à Faille- Teu (Basses-Alpes), par M. Arias, sur le Senecio cacalioides. Obs. Elle se distingue facilement de toutes les espèces voisines par le dessus de son corps entièrement noir. La $ présente dans la conformation du septième arceau de son ventre, un caractère dislinctif qui éloigne cette espèce de ses voi- sines. Le prothorax offre des variations assez sensibles dans sa configuia- tion, suivant les sexes. En général , chez les c/', il est un peu moins long que large, très-arqué ou presque subarrondi en devant, moins arqué sur les côtés , et souvent subparallèle dans la seconde moitié de ceux-ci. Chez les î, il est plus sensiblement transversal, c'est-à- dire proportionnellement moins longet paraissant, parla, plus large, moins arqué en devant, plus arqué sur les côtés, et souvent subsinué à ceux-ci près des angles postérieurs. Comme l'avait observé Panzer (Krit. Revis, t. 1, p. 62), et comme l'a (ait surtout remarquer M. Maerkel (Ann. de la Soc. entoni. (IHolj, TéLÉrnoRAinES. — Tclcphoms. 257 p. 592), la description de Fabriciiis est assez inexacte ; néanmoins, suivant M. Sulïrian (Slelt. enlom. Zeit. (1856), p. 249}, l'insecte inscrit sous le nom de trislis ^ dans la collection du professeur de Kiel , correspond bien à l'espèce que nous avons décrite. xx. Pieds noirs, avec la base des tibias d'un roux testacé, parfois nébuleux. Branche externe des ongles, sans dent ciioz les 9 . *5JI. T. listluA&swiS ; Fallé\. Allongé; noir : côtés de Vépistomc^ joues , majeure partie des mandibules et base des antennes , d'un roux orangé ou lestacé : rebord latéral du prothorax ordinairement d'un roux Icstacé nébuleux : extrémité des genoux^ base et extrémité des tibias, plus ou moins brièvement d'un testacé livide plus ou moins obscur, Elytres ru - gueuses ; garnies de poils d'un gris cendré, peu serrés. /'. Antennes prolongées jusqu'aux trois quarts ou quatre cinquiè- mes de la longueur du corps : à deuxième article un peu plus grand que la moitié du suivant. Yeux médiocreinent ou assez saillants. Yentre de huit arceaux : le huitième en cône plus long que large. Obs. Le veuirc est pubescent; entièrement noir ou d'un noir brun. ?. Antennes prolongées jusqu'aux trois cinquièmes ou deux tiers de la longueur du corps ; à deuxième article égal aux trois cinquiè- mes du suivant. Yeux peu saillants. Ventre de sept arceaux : le sep- tième bilobé ou bidenlé dans le milieu de son bord postérieur , et entaillé ou sinué entre les lobes et les angles postérieurs qui sont un peu moins prolongés en arrière. Obs. Le ventre est brièvement pubescent ; noir, avec le bord pos- térieur du dernier arceau, souvent d'un testacé rougeâlre. Etat noumal. Noir : côtés de l'épistome , joues, majeure partie basilaire des mandibules, partie inférieure et base au moins des trois premiers articles des antennes, d'un roux orangé parfois nébuleux ; côtés du prolhorax, d'un roux testacé nébuleux ou brunâtre : extré- mité des genoux , base et extrémité des tibias, d'un testacé livide ou d'iui roux livide et souvent nébuleux. 33 2 58 MOLLIPEANES. Variations Cpariléfaul). Quand la matière noire a élé moins abondanle, la partie inférieure des quatre, cinq ou six premiers articles des antennes est d'un roux jaunâtre : les trois premiers articles sont entièrement d'un roux né- buleux , ou d'un roux teslacé nébuleux, en dessus. Les tibias anté- rieurs sont parfois entièrement d'un lestacé livide, et les autres ont leur base et leur extrémité moins brièvement de même couleur. Variations (par excès). Quand au contraire la matière noire a acquis plus de développe- ment, les trois premiers articles des antennes sont brunâtres à l'ex- Irémilé et parfois sur toute leur partie supérieure ; leur partie infé- rieure est moins claire. Le prothorax est entièrement noir, ou n'in- dique que par une faible transparence la couleur d'un roux tcstacé de ses côtés. La base des tibias est d'un teslacé ou livide brunâtre sur un espace très-court. Caniharh atra , Tuu^B. Descrip. Ins. suec. in Act. Upial'. t. S (1792), p-. 100, 34. Catitharis paludosa , FamiLn , Alonogr. Canlli. et Malacli. p. 42, 10. — GîM.EMî. Ins. suce. t. 1, p. 336, 9. — Schoemi. Syn. 1ns. l. 2, p. G7, oO. — Zettehst. Faun. lapp. p. -111, 9. — Id. Ins. suec. p. 82, 9. — Saiilb. 1ns. fenn. p. -118, 9. — KLi^T. Kaef. Eur. p. 28, 72? — de KlEs^^w. Nalurg. d. Ins. Dcutsch. t. 4, p. 503, 27. Telephorus patndostis, de Castei,n. Hist. nat. t. 1, p. 274, 38. Telephorus aethiopes, Cumis, Ann. llisl. nat. t. 5, p. 274, 20 ? Telephorus nigrilulus, DiErnicii, Stelt. Enlom. Zcit. 1857, p. 129, 17. Long. 0,f05G à 0, 0007 (2 1/2 à 3 1.). Larg. 0,C013 à 0,00 15 (3/.5 à 2'3 1.) Cor/)5 allongé-, pubescent. Télé noire ou d'un brun noir, avec les côtés de l'épislome et les joues d'un roux orangé, parfois nébuleux ; finement ponctuée, parfois ruguleuse ; garnie sur sa partie posté- rieure de poils fins, courts et d'un cendré obscur ; mi-hérissée de poils concolores et plus c'airsemés sur l'antérieure ; souvent rayée d'une ligne médiane légère sur sa partie postérieure. Mandibules d'un TBLÛi>iitmAtKiis. — Telvphoriii. S59 roux orangé, parfois nébuleux, avec rcxtiéinilé obscur^. Palpes bruns, ou d'un brun lestacé. Anlcnncs subliliforincs, à peine allénuées à par- tir (lu quatrième article ; colorées comme il a été dit. Protliorax peu arqué (t/') ou presque tronqué (^) en devant: arrondi ou subarrondi aux angles antérieurs ; faiblement ou assez faiblement arqué sur les colés , olTrant ordinairement vers les deux tiers de ceux ci sa plus grande largeur, émoussé aux angles postérieurs-, tronqué ou à peine arqué en arrière, et un peu relevé et à peine sinué dans son milieu , à la base; presque en carré d'un tiers ou de moitié plus large que long; très-médiocrement convexe ; relevé latéralement en un rebord, égal au huitième ou au dixième de la largeur du segment, vers le tiers de la longueur de celui ci : ce rebord prolongé jusqu'à la base en se rétrécissant faiblement; non rétréci ou comme interrompu vers les trois quarts ; rayé sur la ligne médiane, depuis le sillon transver- sal jusqu'au rebord antébasilaire, d'un sillon linéaire plus profond et élargi postérieurement , souvent peu distinct dans sa partie anté- rieure; noir ou d'un noir brun, avec le rebord latéral ordinairement d'un roux testacé nébuleux ou d'un teslacé nébuleux livide; à peine pointilié ; garni de poils d'un cendré obscur, fins, courts, peu apparents. Ecusson noir , pubescent •, très-obtus postérieurement ; ordinairement rayé d'une ligne médiane souvent raccourcie à ses ex- trémités. Elylrcs débordant la base du protborax d'un cinquième en- viron de la largeur de chacune, à peine plus larges ou parfois à peine aussi larges que ce dernier dans son diamètre transversal le plus grand; au moins quatre (Ç) ou cinq (r/') fois aussi longues que lui ; deux fois et demie à deux fois et trois quarts (J) ou trois fois et quart (c/") environ aussi longues qu'elles sont larges, prises ensemble ; ru- gueuses ; noires ou d'un noir brun, un peu luisantes ; garnies de poils fins, d'un gris cendré, assez courts, mi couchés, peu serrés; offrant les traces d'une nervure subhuméraie raccourcie, ordinairement sans traces de nervures dorsales. Ailes brunâtres. Dessous du corps noir ; pubescent. Pieds pubescenls ; noirs ou d'un noir brun, avec les tarses l)runs : extrémité des genoux , base et extrémité des tibias , plus ou moins brièvement d'un testacé roux livide, souvent néi)uleux. Ongles teslacés : ceux de la ?, simples, ou munis d'^un faible renflement , à la base de leur branche externe : les postérieurs du ç/', pareillement simples ; les antérieurs munis, à la base de leur branche externe, d'une dent prolongée jusqu'à la moitié de la dite brandie, confondue jusqu'à ce point avec cette dernière, à angle anléro-iaférieur ai^u , 260 MOLiU'ENSliS. mais peu délaché de la branche : les ongles des pieds inlerniédiaires munis d'une dent moins prononcée. Cette espèce se tient dans les parties humides des bois et sur les plantes des marécages. Elle paraît rare en France. Elle a élé signalée dans la Normandie par M. IMocquerys. Elle se distingue des espèces voisines non seulement par sa couleur, mais par le rebord latéral de son prothorax d'une largeur presque uniforme, formant une sorte de gouttière non interrompue jusqu'à la base , et par les caractères tirés des ongles. Ce dernier caractère l'éloigné des R. elongala et atva, avec lesquelles elle a élé parfois confondue. nn. Deuxième article des antennes à peine aussi long iiue la nioilié du sui- vant. Elylres très-rugueuses. tj. Région noire de la tèle avancée jusqu'à la base des antennes, cl uti peu plus entre ces organes. Ecusson noir. 3. Cuisses noires, au moins à la base. Prolborax-, au moins en partie, noir. ^5. T". llaralaîSB'îs; Fallén. Suhallongé : partie antérieure de la tclc, base des antennes, ordinairement la périphérie, parfois de pUis^divers espaces du disque du prothorax, ou même sa totalité, extrémité et bords des arceaux du ventre,, extrémité au moins des cuisses, et partie on totalité des tibias, d'un roux orangé ou iestacé : tout le reste , noir ou brun : région noire de la télé avancée jusqu'à la base des antennes, arquée et plus avancée dans la partie médiane de son bord antérieur. Elytres très- rugueuses ; luisantes; garnies de poils d'un cendré obscur, mi-couchés , peu épais. cf. Antennes prolongées jusqu'aux trois quarts de la longueur du corps ; à deuxième article ordinairemenl égal au tiers du suivant. Yeux médiocrement saillants. Prolhorax plus arqué à son bord anté- rieur, en général régulièrement, mais parfois obtusémenl arqué sur les côtés, offrant, vers la moitié de ceux-ci, sa plus grande largeur. Yentre de huit arceaux : le huitième , en cône" pkis long que large. Obs. Le ventre est ordinairement noir, avec le dernier arceau d'un roux orangé ou Iestacé, et les arceaux précédents ornés, sur les côtés çl plus étroitement à leur bord postérieur, d'une bordure de même TÉLÉi'HOi'.AiiiES, — Tch'phonis. SGI couleur. Dans !cs vaiialions par oxcls , le Ijuilièinc arceau se uioiilrc brun . el les bordures des arceaux précédents deviennent plus étroites et perdent souvent la beauté de leur nuance, au point de se mon- trer de couleur cendrée ou d'un roux cendré, au moins après la mort de l'insecte, ^-. . Antennes prolongées jusqu'aux trois cinquièmes de la longueur du corps; à deuxième article ordinairement égal aux deux cinquièmes du suivant. Yeux peu saillants. Protborax moins arqué en devant; un peu irrégulièrement et faiblement arqué sur les côtés, offrant, vers les deux tiers ou un peu plus de ceux-ci , sa plus grande largeur, rétréci ensuite d'une manière un peu sinuéc. Yenlre de sept arceaux : le septième, transversal; faiblement bidenté dans le milieu de son bord postérieur, coupé en ligne droite sur les côtés de ces petites dents, el subarrondi aux angles postérieurs. Obs. Le ventre est ordinairement noir, avec le septième arceau et les bords latéraux el postérieurs des arceaux précédents , d'un roux iGstacé. Dans les variations par défaut, la partie postérieure du sixième aiceau est parfois assez largement d'un roux lestacé. Dans les varia- tions par escès, les bordures des arceaux se rétrécissent et se montrent d'une couleur moins vive. Etat normal. Tele noire sur sa partie postéiieure, d'un roux oran^^ô ou lestacé , ou d'un roux fauve sur l'antérieure : la région noire avancée jusqu'à la base des antennes, arquée en devant el un peu plus avancée dans la partie médiane de son bord antérieur. Aiitennes noires , ordinairement avec les deux jiremicrs articles , el la partie basilaire inférieure du suivant, d'un roux teslacô. Prolhorax souvent plus obscur chez le c/' que cbez la î; ordinairement d'un noir brun chez celle-ci . avec la périphérie plus ou moins étroitement d'un roux fauve ou d'un roux lestacé, et souvent de même couletir sur les deux parties subconvexes du disque; souvent entièrement ou jjresque entièrement noir, chez l'e r/'. Ecusson el élyires noirs. Anté- pecliis souvent obscur ou noir. Mcdi et postpcchts noirs- Ventre coloré comme il a élé dit. Pieds d'un roux lestacé ou d'un orangé rous- sâtre ou nébideux : deux tiers basilaires des cuisses brunâtres eu noirs. 262 MOLLli'IîiVNES. Variations (par défaul). Quand la malière noire a été moins abondante , la réj^ion noire dépasse à peine, dans la partie de son bord antérieur, le bord pos- térieur de la base des antennes : celles-ci ont le quatrième article d'un roux leslacc en dessous et souvent en dessus, à la base. Le ])rotborax offre les variations de couleur les plus diverses ; ainsi , il se nir>nlrc : 1** noir, avec la périphérie plus ou moins étroitement d'un roux ou rouge testacé: 2° noir ou noirâtre de chaque côté de la ligne médiane, sur le sillon transversal et sur l'antébasilaire , et d'un roux testacé sur le reste : 3° noir, avec la périphérie et une tache subarrondie sur chacune des convexités du disque, d'un roux les- lacé; 4° noir ou noirâtre , sur les sillons transversal et anlébasilaire, tt d'un roux testacé sur tout le reste: 5° d'un roux ou rouge testacé, avec une tache ou un trait noir de chaque coté de la ligne médiane : G" entièrement dun roux testacé. L'anlépectus est testacé. Les pieds sont d'un roux testacé, ou d'un orangé nébuleux, avec le tiers ou la moitié des cuisses brunâtre ou brun ; parfois même les cuisses postérieures sont seules enfumées ou noirâtres, à la base. Variations (par excès). Quand , au contraire, la matière noire a été plus abondante , la région noire de la tête s'avance d'une manière arquée sur la partie médiane de son bord antérieur, jusqu'au niveau du bord antérieur delà base des antennes : celles-ci, sont parfois entièrement noires, en dessus, à l'exception du premier article, et le dessous des deuxième et troisième est de même couleur. Le prothorax offre d'une manière plus restreinte que dans l'état normal , les parties d'un roux testacé ; parfois, il se montre entièrement noir. Le repli prothoracique prend alors la couleur des cotés du prolhorax, et se montre brun ou noir. Les hanches et trochanters postérieurs sont au moins en partie, noirs ou noirâtres : la région noire des cuisses se montre d'une teinte plus foncée , prend plus d extension , et se rapproche davan- tage du genou. Les tibias , au moins les postérieurs, montrent, sur l'un des côtés ou sur tous les deux , un trait longitudinal , ou la moitié ou les deux tiers postérieurs, noirâtres Les tarses sont presque entièrement noirâtres. TÉLÉPnoiuii'.ES. — TclepJionis. 263 Ces variations peuvent êlre réduiles aux variélés suivantes : Var. a. Prothorax entièrement ou presque entièrement, cVun roux, tes ta ce. Teleplioi-ns mo ni in us, (Ciicvholat). Obs. Les cuisses sont parfois seulement nébuleuses à la base : les cuisses antérieures même le sont quelquefois à peine. Le derniei- arceau du ventre est d'un roux ou fauve testacé ; quelquefois , élu/. la Ç, les six premiers arceaux sont largement bordés de roux oranj;é sur les côtés et postérieurement. Etat normal. Cantharis jlavilabr\s, Falliïn , Mon. Canlli. et Malach. p. 12, -1 !■— Gyilemi. Ins, suce. t. 1, p. 237, 11. — Sciioemi. Syn.Ins. t. 2, p. 67, 32. — DEKIESE^^v. Nalurg. d. Ins. Deulscl). t. -^, p. 502, 20. 7'elep/torus Jîavi/abris , SxErn, Illuslr. t. 3, p. 295, G. — Id. Man. p. -189, U8'i. — De Castei.k. Ilisl. nat. t. 1, p. 374, 36. Telephorxis fuscicoUls, De Kiesein^v. Enum. in Ann. de la Soc. enlom. do Fr. (1851), p. 598. Yar. p. Prolhorux entièrement noir. Obs. Les cuisses sont alors souvent noires sur un peu plus des deux tiers basilaires de leur longueur-, les tibias offrent souvent des traits noirâtres; les tarses sont généralement obscurs. Ion::. 0,0056 à 0,0067 (2 1/2 à 3 1.) Larg. 0,0013 i3/o 1.) Corps suballongé; pubescent. Tclc noire sur sa partie postérieure, d'un roux orangé ou testacé sur l'antérieure : la région noire avancée jusqu'à la base des antennes, arquée en devant, et un peu plus avancée dans le milieu de son bord antérieur; luisante ; pointillée et garnie de poils fins et cendrés sur la partie noire; mi-hérissée de poils concolores sur la partie d'un roux orangé ; convexe ou subcarénée sur l'épistome. Mandibules d'un roux teslacé , avec l'ex- Irémité obscure. Palpes d'un roux teslacé, ou avec le bord antérieur 264 M-OLLU'EKXiîS. du dernier article , obscur. Antennes subfiliformes , assez faibleiVient allénuéesà partir du quatrième article; colorées comme il a été dit. Yenx noirs. Prothorax t[)\i\s ou moins arqué en devant; arrondi aux angles de devant; assez faiblement et diversement arqué sur les côtes, cbez le ç/' et cbez la 5^; peu ou point émoussé aux angles pos- térieurs; un peu plus étroit à ceux-ci qu'à ceux de devant -, tronqué et faiblement sinué dans son milieu, à la base; d'un quart plus large (^-), ou moins large (c/'), à la base, qu'il est long sur son milieu; médiocrement ou assez faiblement convexe; relevé latéralement en un rebord formant une gouttière égale environ au buitième de la largeur, vers le tiers de la longueur, prolongée jusqu'à la base, mais graduellement rélrécie jusqu'aux Irois quarts ou un peu moins des côtés, où elle semble comme interrompue par un relief faible et quelquefois peu prononcé; rayé sur la ligne médiane , à partir du sillon transversal jusqu'au sillon anlébasilaire , d'un sillon linéaire moins léger postérieurement, mais parfois peu distinct sur la pre- mière moitié du segment; luisant, garni de poils cendrés, courts, peu serrés ; coloré comme il a été dit. Ecusson noir; pubescent. Ely- frrs débordant la base du protborax d'un sixième ou d'un cinquième de la largeur de chacune ; un peu plus larges que lui, dans son dia- mcire transversal le plus grand ; près de quatre fois aussi longues que lui ; deux fois et demie C^-) k trois fois (^) aussi longues qu'elles sont larges, prises ensemble; Irès-rugueusemcnt ponctuées; d'un noir ou brun luisant; garnies de poils d'un cendré nébuleux, mi-bérissés, médiocrement épais; offrant les faibles traces d'une nervure subliu- mérale assez courte, et parfois celles de deux nervures dorsales plus ou uîoins raccourcies ou incomplètes. Ailes brunes. Dessous du corps d'un roux tcslacé ou brun , suivant les variétés , sur le repli prolbo- racique et sur l'antépectus ; pubescent et noir sur les médi et posl- pectus. Ventre coloré comme il a été dit. Pieds pubescenls ; colorés comme il a été dit. Ongles teslacés; munis, à la base de leur branche externe, d'une dent prolongée presque jusqu'à la moitié de ladite branche, et unie avec elle jusqu'à ce point, ordinairement émoussce ou subarrondie à son angle antéro-inférieur. Cette espèce se trouve principalement dans les parties du nord de Ja France. Elle habite, suivant M. Chevrolal, les environs d'Abbevire. Elle a été prise par M. de Kiesenwettcr, de l'autre côté des Pyrénées, dans les environs dePuycerda. Ohs. Elle a quelque analogie avec les T. Ihoracïcus cl fah'icollis.D:ins l'état normal, (^lle s'en distingue facilement par son prolborax brun TÉLÉPiiouAir.Lis. — Tclephorus. 265 ou noir sur la majeure parlie de son disque, et par ses cuisses brunes ou noires sur leur moi lié basilaire, au moins. Les variélés ayant le prothorax enlièremeuL d'un roux nébuleux ou leslacé , s'éloignent du T. iliorockus^ parla région noire de la lêle avancée jusqu'aux an- tennes ; par l'écusson , les médi et poslpectus noirs ; par le ventre en majeure partie noir ou d'un noir brun ; elles se distinguent du 7. fulvicollis , parla teinte d'un roux teslacc ordinairement moins claire ou d'un roux nébuleux; par les cuisses postérieures au moins, noires ou brunes, à la base. ~-Z: Pieds cl prolhorax d'un roux jaune : ce dernier, parfois nébuleux sur son disque. S©. T. ful^'leollls * Fabrîcids. Suhallongé : partie antérieure de la Icte^ hase des antennes, prothorax^ pieds et bords latéraux et posté- rieur des cinq ou six premiers arceaux du ventre^ d'un roux orangé ou tcstacé : tout le reste noir : région noire de la tête avancée jusquaux an- tennes, arquée et nn peu plus avancée dans le milieu de son bord antérieur. Elytres très-rugueuses ; luisantes; garnies de poils cendrés^ mi-relevés , peu épais. Prothorax parfois nébuleux ou noirâtre sur son disque. r/'. Antennes prolongées jusqu'aux deux tiers ou trois quarts de la longueur du corps; à deuxième article ordinairement à peine égal ou à peine plus long que le tiers du suivant. Yeux médiocrement sail- lanis. Prolhorax plus arqué à son bord antérieur , à peine ou faible- ment arqué sur les côtés , offrant vers la moitié de la longueur de ceux-ci sa plus grande largeur. Yt ntre de huit arceaux : le dernier eu cône plus long que large; noir ou d'un noir brun , avec les bords la- téraux et postérieur des cinq ou six premiers arceaux d'un roux flave : les deux ou parfois les trois derniers, entièrement de cette couleur. 2 ' Antennes prolongées jusqu'aux trois cinquièmes de la longueur du corps ; à deuxième article ordinairement égal à la moitié du sui- vant. Yeux peu saillants. Prolhorax moins arqué en devant, plus sen- siblement et un peu inégalement arqué sur les côtés, offrant ordinai- rement vers les deux tiers de ceux ci sa plus grande largeur , rétréci ensuite d'une manière un peu sinuée. Ventre de sept arceaux : le septième transversal ; bissinué à son bord postérieur, avec la partie médiane de ce bord bidentée; noir, avec les côlés assez largement, et 266 MOLLIPESNES. peu ou à peine au bord poslérieur des six premiers arceaux, d'un roux leslacé : le sepliènie enlièreineat de celle couleur. État normal. Télé noire sur sa parlie poslérieure, d'un roux orangé ou d'un roux fauve sur l'anlérieure : la parlie noire avancée jusqu'au lorulus des antennes, arquée en devant, et un peu plus avancée dans le milieu de son bord antérieur. Antennes noires, avec le premier el souvent le deuxième article d'un roux flave. Prothorax d'un roux oran- gé ou d'un ronx fauve. Ecusson ^ élytres , mécli et postpeclus ^ noirs. Ventre coloré comme il a été dit. Pieds d'un roux teslacé. Variations (par défaut). Quand la matière colorante a été moins al>ondanle , les antennes sont d'un roux flave à la base du deuxième article et parlie de quel- ques-uns des suivants. L'écusson se montre d'un roux nébuleux. L'an- lépeclus est d'un roux leslacé. Les parties noires de» arceaux du ventre sont simplement nébuleuses. Variations ( par excès). Quand au contraire la matière noire s'est développée plus complè • lemenl, le deuxième article des antennes est noirâtre ou noir au moins en partie; le prolhorax est parfois nébuleux ou noirâtre sur son dis- que, ou parfois marqué de deux points noirs. La pelile Cicindèle noire, Groir. tb"st. abr. t. ^, p. |72, 3. Cicindelanigra, Foliu.r. Enloni. paris, t. ^ , p. GO, 3. — db Vii-i.rr.s, C. Liin>. Enlom. t. 1, p 290, -17. (en excluant la synonymie de De Gcer) el I. k, p. 320, M. Cantharis fulricollis, FADn. Entom. sjsl. t. -I, p. 218, 22.— Id. Entom. sysl. t. i. p. 300, 3.5.— Panz. Enl Germ. p. 30, 13. — Pavk. lùiun. suec. t. 1, p. 2G() , -12 (en parlie). — Wai.cIv. Faim. par. l !, p. 8.'» , 0. — Sc.hoemi. Syn. Ins, t. 2, p. 70, SO. — Gyllemi. Ins. suce, l 3, p. 3^1, 13-1 -5.— Zetieiist. Faun. lapp. p 83, 12. — Saiilii. 1ns. fcnn. p. -118, -12. — de KlESE^\v. ^a- turj,'. d. Ins. Deulseli. l. ^, p. 5C0, 2/i. Telephorus nirolis, Germau, Faun. Ins. Eur. p. M, ^0. — Id. Ins. Spcc. p. 71, -120. •— DE Castfln. llisl. nal. l. -1, p 273, 34. — KQster, Kaef. Eur. i3, ^5 (variation par défaulj el var. a. (élat normal). Telephorus i/iorackiis, ItuiiiKii,, Dicl. d. Se. nal. l. 5o, p. .!>2.j. — de CasteliN llisl. nat. t. 1, p. 272, 13. TÉLii'HOivMRES. — Tclt;phonis. 267 Telephurus fulckollh , Sri;pii. Illiislr. l. 3, p. 295, 3. — Ul. Mail. p. 188, -Hsl. — r.uiurT, Calai, p. ilO, , var. Yar. a. Poitrine clan rouv testncé ou iVunc nuance rapprochée. Telephorus nlger, Dk Gker, Mem. t 4, p. 72, :'). — Retzius, Gcn. p. -103, 582. Cantharis cœru/soiephata , 'I'iiu.nd. Nov. Ins. spec. in nov. Acl. Upsal. l. A, p. ^8, 31. Cantharis bicolor, IlLnnsT, in Fukssi.y's, Arcliiv. p. 108, M. Cantharis fulvicollis, Illio. loc. c. var. p. Cantharis thoracica , GYLLtMi. 1. c. var. b. — Sciioemi. 1. c. var. p. — SAni.iî. loc. c. var. b. — Dm Kieshkw. 1. c. Telephorus thoracicus, Stevu. lllusl. t. 3, p. 203, 2, — bi. Man. p. 188, H80. Telephorus fulcicollis, Dk CAsrraN. llisl. nat. t. I, p. 371, ^C). Var. f>. Prolhorax nébuleux ou obscur sur son disijue. Long. 0,OO.jG àO,OOGI (2 1/2 à 2 .3/i l.)Larg 0,0011 àO,00lî (1/2 à 2/3 1.). Corps suballongé ; pubesceut. Tcle noire sur sa partie postérieure, d'un roux flnvo ou orangé sur l'antérieure : la partie noire, non avan- cée lout-à-fait jusqu'au torulus des antennes, arquée, et ordinairement un peu moins avancée encore dans la partie médiaire de leur bord aulérieur; luisante; poinlillée et garnie sur la partie noire de poils cendrés, fins-, couchés, peu apparents ; notée sur le milieu du front d'une fossette plus ou moins distincte; mi-hérissée de poils concolores TÉLÉmonAinES. — Tclcphorus. Yl \ el plus longs sur la partie orangée ; siiliconvoxe snr l'épislome. Man- dibules à\\w roux flave , avec l'cxtréniilé brunâlrc ou obscure. Palpes orangés. Antennes subfiliformes, à peine allénuces à partir du qua- Iriènie article ; colorées comme il a clé dit. Yctix noirs. Prolhorax arqué en devant; arrondi à ses angles antérieurs; assez faiblement cl un peu diversement arqué sur les côtés, chez le c^ el chez la ^; peu ou point émoussé aux angles postérieurs; un peu plus large à ces derniers qu'aux antérieurs ; ordinairement un peu moins large à ceux-ci que dans son diamètre transversal le plus grand; presque tïonqué, et sinué dans son milieu, à la base; d'un quart (2) ou d'un cinquième (^) plus large que long; médiocrement convexe ; relevé latéralement en un rebord formant une gouttière égale en- viron au huitième ou au septième de la largeur du segment, vers le tiers de la longueur de celui ci , prolongée jusqu'à la base , mais graduellement rélrécie jusqu'aux trois quarts des côtés où elle semble comme interrompue par un relief faible et parfois peu apparent ; sillonné sur la seconde moitié au moins de la ligne médiane, jusqu'au rebord basilaire ; d'un roux orangé, ordinairement sans tache, quel- quefois nébuleux ou brunâtre sur la partie médiaire du sillon trans- versal , par la transparence de la partie noire de la tête ; luisant ; presque impoinlillé ; garni de poils concolores , courts et peu appa- rents. Ecusson d'un roux leslacé ou orangé ; pubescent. Elytres débordant la base du prothorax du cinquième environ de la largeur de chacune ; à peine aussi larges ou un peu moins larges que lui dans son diamètre transversal le plus grand; près de quatre fois aussi longues que lui; fortement rugueuses; d'un noir luisant ou presque brillant; garnies de poils cendrés, mi-relevés, peu serrés; offrant une nervure juxta-marginale raccourcie ; ordinairement sans traces de nervures dorsales. Ailes nébuleuses. Dessous du corps orangé sur 'le repli prolhoracique et sur l'antépectus , ordinairement d'un roux flave sur le médipoctus, variablement de cette couleur, nébuleux ou brunâtre sur le poslpectus. Venlrc d'un roux flave. Pieds pubescents; d'un roux flave ou d'un flave orangé. Ongles d'un roux flave; munis, •( la base de leur branche externe, d'une dent prolongée jusqu'à la moitié de ladite branche , el unie jusqu'à ce point à cette dernière, un peu élargie d'arrière en avant jusqu'à son angle antéro-infèrienr qui est assez prononcé ; cette dent souvent peu développée aux pieds postérieurs. Cette espèce se trouve dans la plupart de nos provinces. 272 RÎOLLlPKPiXES, Obs. EIIp. a clé décrite pour la première fois par De Geer, sous lo iioiii (le Telepliorns uiger. GeoITroy avait plus aulérieuremenl appelé pelile Cicindcle noire [Cicindela nigra ^ Fouiîcuoy), le Télcphore connu aujourdliui sous le nom de fulvicoUis. Pour éviter loute équivoque, nous conserverons à cet insecte le nom donné par Olivier, etsoui lequel il est généralement connu. Le T. tlwracicus a beaucoup d'analogie avec le T. fulvicolUs., et a été confondu avec lui par divers auteurs. 11 se distingue de ce der nier par ses antennes ordinairement d'un roux flave sur un plus grand nombre d'ariic'es basilaires, et moins noires sur les autres; par la région noire de sa lèle non avancée jusqu'au torulus des antennes, ou du moins jusqu'à la moitié interne du bord postérieur de celui- ci , et généralement moins avancée encore dans le milieu de son bord antérieur ; par son écusson jaune ; par son ventre d'un roux flave, au lieu d'avoir la niajeure partie basilaire des cinq ou six pre- miers arceaux noire; par son médipeclus d'un roux flave; par le poslpectus souvent de celle couleur, ou tout au plus nébuleux on brunâtre, mais jamais aussi noir qu'il l'est ordinairement chez le fulvicoUis. mm. Elylrcs noires, mais paraissant d'un noir cendré en raison du duvet dont elles sont couvertes, parées d'une bordure d'un roux tcslacé sur les côtés cl jusqu'à l'angle suturai. ^S. T*. la^cvaïls 5 Schrank. Partie antérieure de la tcle., hase au moins des antennes., protliorax., horàs au moins des arceaux du ventre et pieds., moins un anneau noirâtre aux tibias postérieurs., d'un rou.v flave ou testacé : partie postérieure de la tête, écusson, élylres., médi et poslpec- tus, noirs : la région noire de la tête non avancée jusquà la base des antennes, échancrée dans la partie médiane de son bord antérieur : hs élylres, revêtues d'un duvet cendré plombé, et garnies de poils mi-hérissés; parées d'une bordure marginale d'un roux pâle, prolongée jusquàl'anglc suturai ; chargées de petits points tuberculeux. ^. Antennes prolongées jusqu'aux trois cinquièmes environ de la longueur du corps ; à deuxième article égal environ aux trois cin- quièmes ou deux tiers du suivant. Yeux médiocrement saillants. Tôle au moins aussi large aux yeux, que le prothorax à ses angles antérieurs. Trolhorax moins obtusément arqué en devant. Ventre de TÉLÉPHOHAir.ES. ■?— Tclcpliovus. 273 huit arceaux : le huiliènie, en cône plus long que large. Branche pxlerne des ongles des qunîre pieds antérieurs armés, à la base, d'une dent en hameçon. Obs. Le ventre est pubescent, noir, mais paraissantd'un noir])lom- bc, par l'elTel du duvet, sur la majeure partie basilairc des six pre- miers arceaux, avec les bords latéraux et postérieur desdits arceaux, et les septième et huitième arceaux, d'un roux pâle. Quand la matière colorante a été peu abondante , le ventre est l^arfois presque entièrement d'un roux pâle, ou avec la partie mé- diane des deux premiers arceaux , noirâtre. Dans les variations par excès, les deux derniers arceaux sont parfois noirâtres. S?. Antennes prolongées jusqu'aux quatre septièmes environ de la longueur du corps ; à deuxième article égal au moins aux trois quarts du suivant. Yeux peu saillants. Tête à peine aussi large, prise aux yeux, que le prothorax en devant. Prolhorax presque tronqué et Irès- obtijsément arqué en devant. Ventre de sept arceaux : le sep- tième , transversal, presque tronqué à son bord postérieur, creusé d'un sillon près de chaque bord latéral. Branche externe desqualre pieds antérieurs munie, à sa base, d'une simple saillie anguleuse. Obs. Le ventre est pubescent, noir, mais paraissant d'un noir un ])eu cendré, par l'effet du duvet, avec les bords latéraux et postérieur tles six premiers arceaux, et le septième enlièremesit , d'un roux lestacé. Quand la matière noire a eu moins de développemeul, les bor- dures, d'un roux testacé, des arceaux , se montrent plus étendues. Quand, au contraire, la matière noire s'est développée davantage, la bordure postérieure est parfois à peine apparente. Etat nohmal. Tcte noire sur sa partie postérieure, d'un roux flave ou orangé, en devant : la partie noire, non avancée jusqu'à la base des antennes, échancrée dans le milieu de son bord antérieur, tantôt tronquée, tantôt arquée en devant dans le milieu de cette échancrure, et même dans ce dernier cas, à peine aussi avancée dans cette partie arquée, que le niveau du niilieu du bord interne des yeux. Antennes d'un roux flave ou orangé , sur les deux ou trois premiers articles , graduellement d'un roux brun, d'un brun roussâtre et d'un brun noi- râtre, sur les autres, en dessus; d'un roux brunâtre et graduellement 35 274 MOLLÎPKtllIES. d'un brun roussâtre en dessous. Prolliorax d'un roux flave. Ecitsson et êlytres noirs, mais paraissant d'un noir cendré, par l'elïet du duvet. Repli prothoracique et anlépecUis d'un roux flave. Mêdi et poslpeclus noirs, mais paraissant d'un noir cendré. Ventre coloré comme il a été dit. Pieds d'un roux flave ou orangé ; tibias postérieurs avec un anneau noir. Variations (par défaut). Quand la matière noire a été moins abondante, la région noire de la tête est tronquée dans le fond de l'écliancrure, au lieu d'être arquée en devant. Les antennes sont d'un roux flave sur un plus grand nombre d'articles, ou du moins à la base du quatrième article et suivants ; parfois elles sont presque entièrement d'un roux flave, avec l'extrémité nébuleuse ou obscure. La partie brune des tibias posté- rieurs est tr^s-reslreint Yarialioiis (par excès). Quand au contraire la matière noire a été plus abondante, la région noire de la lêle est arquée en devant dans l'écliancrure de la partie médiane de son bord antérieur. Les antennes sont obscures , en dessus, sur la moitié postérieure tlu troisième article et de quelques- uns des suivants el coniplètemenl obscures sur les derniers. Los tibias postérieurs sont bruns ou noirs sur la majeure partie médiaire de leur longueur. Les cuisses anlcrieures présentent parfois une ligne obscure. Les tarses sont nébuleux. Cantharis laleralis, Schkank, Enum. p. 177, 328. — Id. Faun. Loïc. I. I, p. ySI, 744. — Gylleah. Ins. suce. l. 4, p. 352, 13-14. — Kusirn, Kacf. Eur. p. 22,47. Telephorus laferal/s , Oi.iv. Ent. ii" 20, p. 13, 15, pi. 3, fig. -17, a, b? — SxEi'ii. lUusI. l. 3, p. 295, 8. — bl. Man. p. -189, 480. — de Casteln. Ilisl. nat. t. H, p. 272;, 14 — L. Hedtemj. Faun. aust. p. 322. — Rouget, Calai. p. 210, 938. — Mocqueuys, Enum. p. -105. Telephorus oralis, (norrMi>sEGG) Geihiar , Faun. Eur. 11,11. — Id. Ins. spec. p. 70, -18. — DE Casteln. Ilisl. nat. t. -I, p. 274, 35. Contharh oralis, de KlE^i^^r. Naturg. d. Ins. Dculsch. l. A, p. 504, 28. Long. 0,C056à 0,0OC7 (2 1 2 à 3 l.) Larg. 0,,0C09 à 0,00!4 ( 2/5 à 2/3 1.) TÉLérnoiiAiiiES. — lelcphorus. 275 Corps aliongé (^) ou snbaMongé (Ç) : piibescont. Tvle noire sur sa partie poslérieLire, ({'un roux llave ou oraugé sur l'anlcrieure : la ré- j^ion noire-, non avancée jusqu'à la base des antennes, ordinairement à peine avancée jusqu'au tiers antérieur du bord interne des yeux, écliancrée dans la partie médiane de son bord antérieur, tantôt tron- quée, tantôt anguleuse ou arquée en devant dans la partie niédiaire de celte écbancrure : la partie arquée ou anguleuse à peine aussi avancée que le niveau de la moitié du bord interne des yeux; poin- tilléc; peu luisante; garnie de poils fins coucbés, assez courts et d'un cendré flavescent sur sa partie postérieure; mi-hérissée de poils plus longs sur l'antérieure ; subcarénée sur l'épislome. Mandibules d'un roux llave, avec l'extrémité obscure. Pfl//;es d'un roux llave, parfois avec le bord du dernier article, obscur. Antennes médiocrement atté- nuées à partir du quatrième article ; colorées comme il a été dit. Yeux noirs. Prolhovax obtusément arqué (o^) ou presque tronqué (î ) en devant ; émoussé aux angles de devant ; subparallèle sur les côtés; peu ou point émoussé aux angles postérieurs; un peu moins large h ceux-ci qu'aux antérieurs ; presque tronqué, et sinué dans son mi- lieu, à îa base*, d'un sixième à peine plus large à la base qu'il est long sur son milieu ; très médiocrement convexe; relevé latéraleinent en un rebord formant une sorte de gouttière égale, vers le sillon trans- versal, au douzième ou quatorzième de la largeur totale du segment, prolongée jusqu'à la base, graduellement rétrécie jusqu'aux trois quarts ou un peu moins des côtés, où elle semble comme interrom- pue par un relief transverse assez faible; rayé depuis le sillon trans- versal jusqu'au sillon antébasilaire d'une raie ou d'un sillon linéaire, souvent apparent seulement sur le tiers postérieur; d'un roux fla^ye ou d'un flave orangé ; à peine pointillé ; brièvement garni de poils fins, cendrés, peu apparents. Ecusson noir, pubescent, paraissant d'un noir cendré. Elytres débordant la base du prolborax du sixième ou du cinquième de la largeur de chacune; plus larges que lui dans son diamètre transversal le plus grand; trois fois à trois fois et demie aussi longues que lui; deux fois et trois quarts ( Ç.) à trois fois et quart Ce/') aussi longues qu'elles sont larges , prises ensemble; fine- ment ruguleuses ; chargées de petits points tuberculeux qui semblent dénudés à certain jour; revêtues d'un duvet cendré assez épais ; par- semées de poils d'un rou?^ leslacé, mi-relevés, clairsemés ; noires, mais paraissant d'un noir cendré ou plombé , par l'elïet du duvet ; parées chacune d'une bordure marginale, d'un roux pâle, prolongée depuis l'angle humerai jusqu'à l'angle suturai, limitée sur les deux cinquiè- 27r> M0LLIPENNE5. mes aulérieiKS par les faibles Iraces d'uaa tiarvure subhuuiérale , souvenl un peu moins étroite postérieurement ; ordinairement sans (races cîe nervures dorsales. Ailes brunes. Dessous du corps d'un roux {lave ou orangé sur le repli protlioracique et sur l'antépectus ; noir , revêtu d'un duvet cendré sur les médi et postpectus. Ventre coloré comme il a été dit. Pieds d'un roux llave ou orangé : tibias postérieurs noirâtres ou noirs dans leur partie médiairc. Ongles leslacés : les (|uatre antérieurs armés , à la base de leur branche externe , d'une dent en hameçon, et les postérieurs presque sans dent (,/') , ou tous légèrement renllés ou anguleux à la base de leur branche externe (Ç). Obs. Elle se distingue facilement des espèces avec lesquelles elle peut avoir quelque analogie, par la partie noire de sa tête non avan- cée jusqu'aux antennes ; par ses élytres chargées de petits points tu- berculeux , revêtues d'un duvet assez épais , les faisant paraître d'un noir cendré , et parées d'une bordure marginale d'un roux llave ou lestacé , prolongée jusqu'à- l'angle suturai, souvent moins étroite à l'extrémité -, et enfin par ses ongles à peu près sip.iples chez la 9 , et (hez les deux pieds postérieurs du }. Patrie : l'Espagne (coll. Reiche). Celle jolie espèce a été déconverle par mon ami M. Arias Tejiero si connu par son zèle entomologique, elplus encore par l'honorabilité de son caraclère. Obs. Elle se distingue du T. lateralis par la bordure latérale d'un roux leslacé des élylres , non prolongée jusqu'à l'exlrémilé de celles- ci ; par ses tarses noirs ou obscurs ; et plus visiblemea!; par la tache noire du disque du prolliorax. Celte tache est garnie ou revêtue , comme la partie postérieure de la lêle et l'écusson, d'un duvet cendré. Dans son état normal , elle paraît couvrir les deux cinquiè- mes niédiaires de la largeur, depuis le sillon transversal jusqu'aux deux tiers de la longueur. Le prolliorax offre sur ses c^lés une gout- tière égale environ au sixième de la largeur vers le sillon transversal, prolongée en se rétrécissant jusqu'aux trois quarts ou un peu plus , nulle ou à peu près, postérieurement. Les ongles du ; à peine aussi long qu'il est large à la base; très-niécliocrement ou assez faible- ment convexe; relevé latéralement en un rebord plus étroit ou au moins aussi étroit que le basilaire sur la moitié postérieure de sa lon- gueur; fortement déprimé, vers le sillon transversal, au côté interne de ce rebord, ou creusé d'une fossette plus ou moins profonde; rayé sur la ligne médiane, à partir du sillon transversal, d'un sillon assez lari;e, très-apparent sur le i))ilicu de sa longueur ; d'un roux lestacé ou roux fauve, sans taches; luisant; hérissé de poils con- colores, peu épais; cilié sur les côtés Ecusson d'un roux testacé ; un peu pubescent; ordinairement creusé d'une fossette vers son extrémité. Z!-7j'/rt'6- débordant la base du prolhorax , du tiers environ de la largeur de chacune -, quatre à cinq fois environ aussi longues que lui ; rngueusemenl ponctuées ; d'un roux testacé ou d'un roux cendré; hérissées de poils concolores assez longs ; offrant les traces d'une nervure juxta marginale postérieurement raccourcie, et sou- vent de deux autres nervures dorsales plus faibles et plus incomplètes. AUes Cil partie brunâtres. Dessous du corps leslacé ou d'un roux testacé livide, âlcdi et postpeclus parfois brunâtres. Ventre et pieds colorés comme il a été dit. Ongles armés, à la base de la branche externe (au moins chez quelques-uns des quatre pieds antérieurs), d'unt; dent ou saillie angu'euse courte , donnant naissance à d'assez longs poils. Celte espèce habite principalement les parties froides ou monta- gneuses. On la trouve à la Grande Chartreuse , dans les montagnes du Beaujolais , etc. Obs. Elle olîre des variations plus ou moins sensibles. Ainsi, la tête est ordinairement rayée d'un sillon longitudinal prolongé parfois depuis la fossette occipitale, jusqu'au milieu du front; quelquefois ce sillon esta peine distinct; d'antres fois, il est rendu j)lus prononcé par les parties latérales légèrement relevées. La fossette est plus ou moins profonde. Souvent la tête présente, sur la partie rétrécie après les yeux, un sillon transversal. Le prothorax est souvent au moins aussi long qu'il est large en devant, surtout chez le r/"; d'autres fois, il est pins large que lon:^ : son bord antérieur, ordinairement tron- qué , se montre parfois très-légèrement arqué : ses angles antérieurs sont prononcés au lieu d'être émoussés, chez plusieurs ; quelquefois les bords latéraux sont un peu rétrécis près des angles postérieurs, ou d'autres fois un peu sinué près de ces angles, qui sont alors sensi- blement relevés : chez d'autres cxcmp'aires , ces inèmos angles sem- 582 WOLLIPBMVES. Ijîent en forme de pclile dcnl dirigée en dehors : les fosselles situées vers le sillon transversal, se j)rolongenl parfois jusqu'à la nioilic de !a longueur, sont plus ou moins profondes, et égalent le quart ou iiresque le tiers de la largeur du segment ; tandis que d'autres fois, chez la Ç surtout, elles sont plus restreintes et moins apparentes. Les élylres, ordinairement plus étroites et plus allongées, chez le ^, moins longues, chez la ^,oflrent, relativement à la longueur du prolhorax, des proportions un peu variables, etc. Malgré toutes ces variations plus ou moins légères, ou plus ou moins sensibles, cette espèce est Irès-reconnaissable d'après les caractères indiqués. Le T. prolims de M. Maerkel, el le T. sulcifrons, qui est une $ de la même espèce , ne me paraissent pas différer spécifiquement du T. pilosiis des auteurs. L'exemplaire du T. prolixiis que mon ami , M. de Riesenwetter, a eu l'obiigeance de me communiquer, a le sillon transversal de la partie postérieure de la tête prononcé ; les angles antérieurs du prothorax non émoussés; les élytrcs semblent légère- iHcnt plus étroites, modifications qui se rattachent aux variations de l'espèce ; mais, par la forme de son prolhorax, par l'élroitesse du re- bord latéral de celui ci, par les deux fossettes dont la surface de ce segment est creusée; par la forme du dernier article des palpes, et par celle de la dent des ongles; par la coloration enfin des diverses })arties du corps, la rugulosité de la tête , la pubescence des élylres, vi se rattache à notre A. pilosa. Genre Wiagonycha , Rïiagomque ; Eschscholtz {^). (jix-^ow, fendre; ôvj^, ongle.) CMiACTZRZS. Protfi07-a.v parfois parallèle; ordinairement élargi en ligne droite sur les côtés, depuis l'angle antérieur ou de|)uis le quai 1 de leur longueur, jusqu'aux deux tiers ou un peu plus de la longueur de ceux-ci ; muni latéralement d'un rebord étroit*, ordinairement creusé de chaque côté, à partir des angles de devant, d'une gouttière graduellement rétrécie et prolongée jusqu'aux deux tiers ; à angles postérieurs vifs, et souvent munis d'une petite dent dirigée en de- hors. Dernier article des palpes viaxiUaircs^ en général , plus ou moins (') Esclisehollz. Balletin de la Soc. imp. de iiatur. de Moscou, 2«annce ^.^30 p. (•.4. TKLHi'HonAïuss. — lïhiigonycha . 283 arqué, et peu ou point anguleux, à sou côté interne ; en ligne droite ou en arc rentrant à sou côté externe. Ongles bilides ou bidentés à l'extrémité de chacune de leurs brandies ; sans dent à la base de la branche externe. Bord poslcrieur du dernier arccan de Vahdomcn ar- rondi ou subaiTondi à ses angles postérieurs. Repli des élylres réduit i\ une tranche , au moins à partir du niveau de la base du ventre. Les Rhagonyques ne s'éloignent pas seulement des Téléphores par le caractère tiré des ongles; ils présentent, par diverses particularités fournies par le prolhorax, un faciès tout particulier. Ces insectes, à l'état parfait , se trouvent aussi principalement sur les fleurs. Le tableau suivant facilitera , sans doute, la détermination des es- pèces : A. Ongles des quatre pieds antérieurs au moins, munis, en dessous, d'une dent n.iissanl vers la moitié de ladite branche , ou au-delà, et avancée presque jusqu'à son extrémité. (S. G. Armidia.) a. Deuxième article des antennes à peu près égal au troi- sième. Protliorax creusé d'une fossette très-marquée près des angles postérieurs. signala. , p. 'JG. — Id. lire ù pail, p. 2G. Long. 0,0070 à 0,0078 (3 l/.'i h 3 1/2 1). Larg. 0,00'iO (7/8 1.) Patrie : la Grèce. K. (j^ioaBBÎdîja) .«saaîcata. Tête noire : bord antérieur de l'épislomc el joues, teslaccs. Antennes brunes, avec les deux ou trois premiers arti- cles, testacés. Prothorax presque aussi long que large; subarrondi aux angles de devant ; transversalement sillonné vers le tiers de sa longueur; sillonné sur la ligne médiane; creusé , de chaque côté, d'une gouttière prolongée en se rétrécissant jusqu'aux deux tiers, el d'une fossette près des angles postérieurs; noir, paré de deux taches orangées sur le sillon transversal. Elytres brièvement pubescentes ; d'un fauve testacc. Pieds bruns , avec les tibias testacés. Poitrine noire. Ventre noir, avec le bord des arceaux et le dernier, d'un roux jaune. Telephorus barbarus, Lica.s, Expl. de TAlgcr. p. 18S, 4f!(i, Long. 0,0078 (3 \11 1 ) larg. 0,0015 (2,3 1.) Patkie : l'Algérie. Obs. Quand la matière coloraiile noire a surahondé , la hase dcà *i8S M0LLIi'E\NE5. aalennes devient nébuleuse; les lâches orangées ou d'un Hâve orangé du prolhorax disparaissent, et les tibias se montrent obscurs. Obs. Peut-être faut-il, à l'exemple de M. Lucas , rapportera ces variations par excès la. Canlliaris h arh ara de Fabriclus; nais la des- cription de ce dernier est assez incomplète pour laisser le clianii) aux conjectures. bo. Côtés du prolhorax élargis d'avanl en arrière, Rculcmenl jusqu'à la nioiliè (le leur longueur. a. Deuxième arlicle des anleanes presque égal au troisième. Prolhorax creusé d'une fossellc très-niarq\iéc près de tliaeun des angles posté- rieurs. ï. BS. .«slg-BBaia ; GEtiMv'.s. D'un roux jaune : extrémité chs antennes cl souvent partie des arceaux du ventre , l)runcs. Eiytres^ soit d'un noir 1,'r/s, avec une bordure périp]iéri(jue plus large à la base, d'un roux Câline on tcslacé , soit entièrement de cette couleur, ou avec une région noire plus ou moins étendue sur leur partie postérieure. Prothorax creusé, siir les côtés, jusqu'aux deux tiers de ceux-ci, d'une fossette profonde , égale au moins au tiers de la largeur du segment. Deuxième article des an- tennes égal au troisième. ^. Antennes prolongées jusqu'aux trois quarts ou (juatre cin{[uiè- nîes de la longueur du corps; à deuxième article égal au troisième : celui-ci moins long ([ue chacun des quatrième à sixième. Prolhorax moins oblusément arqué en devant , presque aussi long que large. Venlre de huit arceaux : le iuiilième, en cône plus long que large. Ohs. Le ventre est ordinairement noir ou OCww noir gris, par l'ef- fet du duvet, avec les six premiers arceaux parés, sur les côtés et à leur bord postérieur, d'une bordure d'un roux jaune, et les deux derniers arceaux, également d'un roux jaune. Ç. . Antennes prolongées au moins jusqu'aux (Xaxw tiers de la lon- gueur du corps ; à deuxième article aussi long que le troisième : ce- lui-ci moins long que chacun des quatrième à sixième : le premiei', le plus long de tous. Prolhorax , peu et très-o!)lusément arqué en devant. Yentrc de sept arceaux; le septième , transversal, un peu angulcuscment avancé dans le milieu de son bord postérieur, et si- nué entre celte partie failjlement an;^u!euse el chaque angle posté- rieur. TKLÉinioaAUŒS. — UIki gouyclui. 289 Obs. Le venlre est ordinairement brun sur les six premiers ar- ceaux, avec les côtés et le bord postérieur de ces arceaux, d'un roux jaune ou teslacé , et le septième arceau , de celte dernière couleur. Dans les variations par défaut, il est quelquefois presque entière- ment d'un roux testacé. Etat noumal. Tête, base des antennes^ prothorax , éctisson, fjoitrinc cl pieds , d'un roux jaune. Antennes obscures à l'extrémité. Elytres d'un noir gris, avec une bordure phériphérique d'un roux jaune : celle bordure , réduite à peu près au rebord à la suture , et à peine moins étroite sur les côtés, moins restreinte à la base, et surtout aux épau- les. Fcntre hrun ^ a\ec le bord des arceaux et l'extrémité, d'un roux testacé; parfois entièrement de celle couleur. Variations (par défaut). Quand la matière noire a été moins abondante, les antennes sont presque entièrement d'un roux jaune ou testacé, ou avec l'extrémité nébuleuse ou brunâtre. Les élytres sont tantôt entièrement d'un jaune d'ocre, ou avec une partie plus ou moins étendue , brune ou d'un brun noir, sur leur partie postérieure, au devant de la bordure périphérique : cette partie noire varie beaucoup d'étendue , jusqu'à disparaître complètement. La poitrine est souvent alors d'une cou- leur leslacée. Variations (par excès). Quand, au contraire, la matière noire a été plus abondante, les antennes sonl brunes sur un plus grand nombre des derniers arti- cles ; la partie teslacée de la base est plus restreinte ; la poitrine offre quelques parties nébuleuses , et quelques-uns des articles des tarses sont obscurs ou nébuleux. Ces variations peuvent être réduites aux suivantes : Var. a. Elytres entièrement testncées , ou d'un jaune d'ocre. Obs. La poitrine , et une partie au moins du ventre, sont alors sou- vent leslacés. Cantkaris f^icjnata, KtisT. Kaef. Europ. 1.1, 35. var. p. S7 590 MOLi.iPErsNrs. Elylres à l'état normal ou plus ou moins rapprochées de cet état. Cantharis signaia , Germar. Reis. n. Dalmat. p. 200, 103. — Aurkns, Faun. Ins. Europ. 2, -10. — Kcster , Kaef. Eur. -13, 33, cl var. a. — De Kiesenw. IVat. d. Ins. Deulscli. t. 4, p. 507, 30. Cantharis fumîgata , (Ziesi-er) (Dejean), Calai. (1837), p. -120. Telephorus sUjnatus, De KiESE>fw. Ann. de la Soc. enlom. de Fr. (1850» p. (:02. Long. 0,0133 à 0,01/i5 (6 à 0 1i2 1. ) Larg. 0,0028 à 0,0039 ( -I 1/4 à 1 3/4 1.) Corps allongé; pubescent. Tête d'un roux jaune ; luisante; légère- ment pointillée et garnie de poils fins et peu apparents, sur sa partie postérieure, plus lisse et hérissée de poils plus longs sur l'antérieure; creusée d'une fossette sur le milieu du front ; offrant parfois sur sa partie postérieure les tiaoes d'une ligne médiane légère; médiocre- ment convexe sur l'épistonie. mandibules d'un roux jaune; à peine obscures à l'exlréaiilé. Palpes d'un roux jaune. Antennes grêles; atténuées à partir du troisième article ; d'un roux jaune sur les pre- miers articles, avec les derniers graduellement bruns ou brunâtres. Prolhorax plus ou moins faiblement arqué en devant ; à angles anté- rieurs arrondis ou subarrondis; un peu élargi d'avant en arrière en ligne presque droite jusqu'aux deux tiers des côtés, un peu anguleuse dans ce point, subparallèlc et sinuée ensuite , surtout chez la Ç ; non émous-sé aux angles postérieurs et muni d'une petite dent dirigée en dehors; presque tronqué et assez largement sinué au devant de l'écusson, à la base; un peu plus large à celle-ci qu'il est long sur son milieu ; médiocrement convexe; marqué d'un sillon transversal, vers le quart de sa longueur; relevé latéralement en un rebord presque réduit au rebord ou se confondant avec une goullièra ou fossette profonde située à son côté interne , prolongée au moins depuis le sillon transversal jusqu'aux deux tiers de la longueur des côtés , au moins aussi large ou plus large que le tiers de la largeur du segment, vers la moitié de la longueur de celui-ci ; creusé d'un sillon plus ou moins prononcé sur la seconde moitié de la ligne médiane ; d'un roux jaune ; luisant ; presque impoinlillé, si ce n'est sur la partie antérieure au sillon transversal ; garni de poils fins, mi-hérissés, peu apparents. Ecusson d'un roux jaune ; brièvement pubescent. Elytres débordant la base du prothorax du quart ou du tiers de la largeur TÛLti'HORAiRES. — Wiagoiiydnt. 291 (le cliacuae ; quaLie à ciiHj (ois aussi longues que lui ; niguleuseuieiil poncluées; garnies de poils lestacés, fins, presque couchés, médiocre- ment apparents; colorées comme il a été dit; offrant les traces d'une nervure juxla-marginale et de deux suturales assez longuement pro- longées. Repli presque réduit à une tranche. Ailes en partie légère- ment teslacées. Dessous du corps et pieds, pubescents-, d'un roux jaune. Ongles testacés : munis , sous chaque branche , d'une dent avancée au-delà de la moitié de ladite branche. Repli du proikoi'ax sinué près des hanches. Cette espèce se trouve, mais rarement, dans le midi de la France. Elle a été prise sur le Mont-Serrat (Catalogne) par M. de Kiesenweller. Obs. Elle se distingue de la R. ericcti ^ par une taille plus avanta- geuse; par la couleur des élytres ; par la profondeur des gouttières latérales du prothorax; par l'existence d'une fossette près de chacun des angles postérieurs de celui-ci; par le deuxième article des an- tennes à peu près égal au troisième. Elle s'éloigne des espèces étrangères au sous genre Armidia^ par la conformation des ongles, munis en dessous de chaque branche, d'une dent avancée au-delà de la moitié de la longueur de celle-ci, au lieu d'avoir celle branche bifide ou inégalement bidentée à l'extrémilé. aa. Deuxième article des antennes ég;il aux deux tiers du suivant ou à peine plus grand. Proliiorax n'ofTranl pas une fosselle bien marquée près de chacun des angles postérieurs. ^. B1&. ei'îceii ; de Kiesewvetteu. D'un roux fluvc, avec une lâche brunâtre sur le milieu du proliiorax : yeux noirs et saillanls. Deuxième article des antennes égal au deux tiers du suivant. Proliiorax suharrondi en devant, assez faiblement arcpié sur les côtés et peu anguleusement vers les deux tiers de ceux-ci^ à rebord antérieur faible et à peine égal au liui tième de la longueur, a rebord latéral égal en devant, prolonge en se ré' trécissant jusquaux trois quarts, marqué d'un sillon transversal vers les trois septièmes, creusé de chaque côté, jusqu'aux deux tiers, d'une fossette égale au tiers de la largeur. Elytres un peu élargies vers l'extrémité , pii- bcscenteSj rugueuses postérieurement. ^. Antennes prolongées au moins jusqu'aux <[ualre cinquièmes de la longueur du corps ; à deuxième article égal aux deux tiers du suivant. Tête plus large, prise aux yeux, que le prothorax en devant. Prolhorax un peu obluscment arrondi en devant, arrondi ou subar- 292 '.l')LL!HEN\ES. londi aux angles anlérieurs; au moins aussi long sur son milieu qu'il est large à la base. Yenlre de huit arceaux : le huitième, en cône plus long que large. Obs. Le ventre est d'un roux jaune ou testacé, avec le bord poster rieur des six premiers arceaux nébuleux. ^ Inconnue. Etat normal. Entièrement d'un roux flave ou d'une nuance rap- prochée, plus pâle ou plus testacé ou cendré sur les deux tiers posté- rieurs des élylres. Yeux noirs : extrémité des mandibules noirâtre. Prolhorax marqué, sur le milieu du sillon transversal, d'une tache brunâtre. Ventre coloré comme il a été dit. Yarialions. Obs. La tache du prothorax doit se montrer plus ou moins foncée et peut-être disparaître chez quelques individus. Peut-être chez quel- ques-uns les antennes sont-elles nébuleuses ou brunâtres vers l'extré- mité. Cantharis erketi, De Kiesenw. Nalurg. d. Ins. Deulscli. t. 4, p. 508. (\olc à la suite de la description do la /?. signala) (type). Long. 0,0 H 2 à 0,0123 (5 à o i/2 1.). Larg. 0,0023 à 0,0028 (1 à 1 1/4 1.) Corps allongé; pubescent. Tête d'un roux flave ou testacé, à peine pointillée; luisante; garnie de poils fins et concolores , plus courts sur la partie postérieure ; à peine convexe sur l'épistome. Mandibules d'un roux ilave, avec l'extréniilé obscure. Palpes d'un flave roux. An- tennes peu amincies, à partir seulement du sixième article; d'un flave roux. Yeux noirs; saillants. Prothorax un peu obtusément arrondi en devant ({/), arrondi aux angles antérieurs; presque régulièrement et peu arqué sur les côtés, un peu élargi jusqu'aux deux tiers, faible- ment anguleux dans ce point, puis un peu rétréci en ligne droite jusqu'aux angles postérieurs : ceux-ci , non émoussés, et à peu près rectangulairement ou un peu plus ouverts; en ligne à peu près droite à la base, mais un peu relevé sur le tiers médiaire du rebord basi- laire; au moins aussi long à celle-ci qu'il est long sur son milieu {9, ^CO. — Id edil. IIklw. t. 1, p. 193, 420. — PA^z. Ent. germ. l. L p 91, 14. — Id. Faun. genn. p. 8"J, <>. — Id Index, p. 92, 5. — Id. Sciiaeff. Icon. p. 22. — Payk. Faun. suec. t. I , p 2li3; 8. — Illig. Kaef. preuss. p. 299, G- — Id. iMag. t. -I, p. 380, 43. — Cedekii. Faun. ingr. prodr. p 37, 115. — Marsh. Ent. Lril. p. 308, 7. — Waick. Faun. par. l. 1, p. 85, 7- — Gyllemi. Ins. suec. t. 1, p. 3j3, 29. — FAU.É^, Monogr. Canlli. el Malach. p. 20, 26. — SciiOFMi. Syn. Ins. l. 2, p. 70, 00. — MÉinéii!. Calai, p. loi, 053. ~ Kustek. Kaef Fur p 9, 3C>. La Cicindè/e à éluis tachés de noir, GtoFiR. Ilist. nal. l. I, 173, o. Cftnt/iarls/ulva, Scoi-ol. Eal. caru. p. 39, 124. — De KIIISE^w. Nalurg. d* lus. Deulscli. l. 4, p. o09, 32. Telepftorus bhnaculatus. De Geer, Mom. 1.4, p. 71, 3. — Mùi.ler, Zool. Dan. l'rodr. p. G2, 505. — Retzics, Gen. p. 105, 580. Cicindela maculata, Fourcr. Enloni- paris, t. 1, p. 00, 5. — De Yillers, C. LiNN.EnlOïn. t 1, p. 297, 23. Telep/iorus vielanura , Oliv. Enloni. l. 2, u° 20, p. 8, 4, pi. 3, fig. 21. — Tic.\Y, lli^l. nat, t. 6, p. 130. — Lath. Ilist. nal. t. 9, p. -100, 4. — Dumékii., TÈLCpnoiiArnES. — Bliagoiiychn. 307 Die. des Se. ual. l 5*i, p. 5^4.— Mils. I.ellr. l. 1, p. 3 59, 3.— Sirrii. lllust. l. 3. p. 207, 1^. — Du>cAN, Enlom edin. p 211. — Dr: Castei.n. llist. nat. f. 1, p. 274, 48, pi. 17, fi-. U). — L. Diimiur, Exnirs;. p. 44, 230. it/iogo7ii/c/ia melanura , Srrru. Man p. 191, 1?i|1. — L. Redtkab. Fatin. auslr. p. 324. — Id. 2* edit. p. 530. — Uosenhaueu, Die. Tliier. Andalus. p. -143. — Rouget, Mém.de l'Acad. de Dijon (1856), p. 211, 947.— MocgmiYs. CuMcl. de la Soc. I.inn. de Norm. (I85C-57), p Ui5. Long. 0,0071 à 0,0100 (3^74 à 4 1/2 I.)Larg 0/!014 à 0,0022 (2/3 à 1 1.). C;ée en dtbors; tronqué et sinué au devant de l'écusson, à la base ; iiaraissant un [)eu moins large à celle-ci qu'il est long sur son milieu ; relevé en devant en un rebord à peine égal au builième de la longueur du segment; creusé, de cbaque côté, d'une fossette égale environ au quart de la largeur du segment , vers le tiers de la longueur de celui-ci, et prolongée ensuite en se rétréci-^sant graduellement, jusqu'aux trois quarts des côtés, où elle est limitée par un relief transversal ; peu visiblement creusé d'une fossette , à l'extrémité dw rebord anlébasilaire qui est seulement un peu dilaté dans ce point ; déprimé ou plutôt creuse , sur la ligne médiane, d'un sillon assez large, peu profond, et varia- hlement prolongé ; d'un roux orangé vif; luisant; presque inspoin- lillé ; paraissant presque glabre; garni de poils courts, concolores et peu apparents. £cHSSO?i d'un roux orangé; brièvement pidjescen t. Elytres à peine ou faiblement plus larges que le prolhorax à ses an- gles postérieurs, e'esl-à dire que ce dernier dans son diamètre Irans. versai le plus grand ; quatre fois environ aussi longues que lui; sub- parallèles ; ruguleuses ; garnies de poils fins, mi-couchés, ronssâlres, peu apparents; d'un roux d'ocre ou leslacé , avec l'extrémité iVun noir bleuâtre, sur le dixième environ de la longueur-, offrant les traces d'une nervure subhuméraie, et de deux nervures dorsales asscr 308 MOLLI l'£>ii\ ES. longuement prolongées. ^4(7^3 en parlie brunes. Dessous du corps et pieds pubescents; d'un roux testacé ou orangé : tarses noirs on bruns. Ongles teslacés ; bidenlcsà l'exlréniilé : la dent interne plus courte. Cette espèce paraît coiumune dans loult-s les parties de la France. Obs. La plupart des entomologistes ont rapporté la Cantharis vie- anura de Linné, au Naccrdes lepiuroides. Dans la collection lin- néenne . l'insecte étiqueté de la main de l'illustre Suédois, est bien noire BliGgonycha melanura , comme nous l'avons d t Ilist. nat. des Col. de Fr. {Angustipennes)^ p. 47;; seulement, à côté de l'exemplaire lypique, se trouvent deux autres exemplaires du Nacerdes lepiuroides^ placés par une main étrangère. 11 semble évident, d'ailleurs, que Linné a voulu décrire l'espèce dont il est ici question ; car en par- lant (Faun, p. 205) de su Cantli. navalis {Lymexylon navale îles au- teurs), il dit : Ferruginea sunt corpus, pecliis^ lliorax, elytra^ abdomen, pedes ; nigra caput , oculi , clylrorum apex cuni margine extcriore. En comparant, à ce dernier insecte, sa Canlli. melanura, il ajoute : Si- millima prœcedcnli magnitudine , statura , colore; se d thorax planior, inœqualis , nec capul nigrum et iiUnni ianlum elytrorum apiccs nigi'i. Or, dans la Nacerdes lepiuroides^ le corps et les cuisses sont noirs. La description linnéenne est fautive par un lapsus calanti ; au lieu de thoracerotuudato, il faut lire //tordre marginalo, comme l'a observé Scbocuberr (Syn. Lis. l. 3, p. 70, note x). La Canlli. melanura de Fabricius appartient elle à cette espèce? Cet auteur se borne à reproduire la phrase diagnostique et fautive de Linné. Toutefois, à en juj^er par les citations qu il ajoute , on ne peut douter qu'il n'ait eu en vue cet insecte. Mais il a vraisembla- blement confondu d'autres espèces avec sa Canlfi. melanura; car il en cite une variété à lête noire, qui lui est visiblement étrangère. La /?. melanura a les fossettes des côtés du prolliorax moins larges que chez les espèces précédentes, et les voisines des angles po'-térieurs du même segment, ordinairement nulles ou peu marquées. Elle se distingue à première vue des R. nigriceps et Iransliicida, par ses élylres noires à l'extrémité; elle s'éloigne eu outre de la nigriceps, par ses élytrts non élargies vers la partie poslèro-externe, et par sa tôle d'un roux orangé ; de la translucida, par la majeure parlie de ses antennes et par ses tarses , noirs ; de la fuscicornis, par sa tête uni-colore, par ses tarses noirs, par la couleur d'un roux orangé de ses parties clai- res, par l'extrémité de ses élylres , d'un noir bleuâtre toujours très- coloré. TÉLBPUOKAUiM. — niiagonycha. 30 î) Près de la R melanura , se pince naturellement l'espèce suivante : i&. tes'eaBHiBssBîs; L. REDTE.vBACHau. D un roux orange ou testacé : élytres brièvenieul pubcsctnles^ (Vun noir bleuâtre sur leur moitié ou tiers postérieur. Yeux, tarses et antennes, moins le premier article, noirs. Pro- Ihorax élargi en ligne presfjue droite , (lavant en arrière ; presque aussi long ou aussi long que lut ge\ creusé, de chaque côté, dune foxsctte, égale, vers le tiers de la longueur du segment , au quart au moins de la largeur de celui-ci , prolongée en se rétrécissant jusqu'aux deux tiers ou un peu plus des côtés. Rhagontjcha (erminalls, L. RroiEMi. Iviun. auU. p. 32^«. — Ici. 2' édil. p- Pj30. Dii KiEstww. INalurg. d. Ins. Deulscli. l. 4, p. 510, 33. Lony. 000,78 à 0,00S0 (3 1/2 à 4 1 ). Patkie : l'Autriche. Obs. Celle espèce a la plus grande analogie avec la /?. melanura ; mais la partie noire des élylres, au lien d'èlie bornée an dixième pos- térieur de sa longueur, s'avance plus ou moins en affaiblissant gra- duellement sa teinte. ce. Prolhorax noir, en lolalilé ou en parlic. g, l'rolliorax noir sur son disque, ou même longiludmalemenl sur la ligne médiane; d'un roux teslaec , ou testacé, de nuance variable sur les côtés. h. Antennes et pieds noirs. Prolhorax marqué, sur son disque, d'une tache de forme variable. 7. IS. !lieî«ieï»î; Giieoleh. D'un noir brun. Prothorax d'un rouoo ou flave testacé, marqué, sur son disque, d'une tache noire de farine variable. Elytres pubescentes ; d'un testacé livide. Le prothorax presque en carré transversal ; marqué, de chaque côté , d'une dépression presque carrée, presque égale au tiers de sa largeur, et prolongée jusqu'aux trois cinquièmes des côtés; noté, près des angles postérieurs, dune fossette plus obsolète. (/'. Antennes prolongées jusqu'aux deux tiers ou trois cinquièmes de la longueur du corps; à deuxième arlicle égal environ à la moitié 310 M0LLU>EXNE8. ilii suivanl. Yeux saillants. Tête au moins aussi large, prise aux yeux, (jue le prolhorax , en devanl. Yenlre de liuiL arceaux : le luiiliènie , en cône plus long que large. Obs. Le venlre est enlièremenl d'un noir brun. Le deuxième arlicle des anlennes varie probablement de longueur, et doit sans doute se trouver moins court cliez d'autres individus. Ç. . Antennes prolongées jusqu'aux trois cinquièmes ou un peu plus de la longueur du corps; à deuxième arlicle égal aux deux tiers au moins du suivant. Yeux peu saillants. Tête, prise aux yeux, à peine aussi large que le prolhorax, en devant. Venlre de sept arceaux : le septième, transversal, arqué ou très-obtusément arrondi postérieu- rement, et subécbancré dans le milieu de son bord postérieur. Etat normal Tête noire ou d'un noir brun, avec les joues et les par- les basilaires des mandibules, d'un flave lestacé. Antennes noires ou d'un noir brun , avec le premier arlicle souvent testacé ou d'un flave brun ou brunâtre. Prolhorax d'un jaune ou flave roussâlre; marqué, sur son disque, d'une lâche noire ou d'un noir brun, prolongée de- puis la partie postérieure du rebord anlérieur, jusqu'au sillon anté- basilaire, couvrant en devant le tiers médiaire de la largeur du seg- ment, et un peu plus en arrière, anguleusement et assez fortement dilatée vers les trois cinquièmes ou presque deux tiers des côlés. Ecusson brun ou brunâtre. Elylres d'un testacé livide. Dessous du corps et pieds noirs, ou d'un noir brun. Yarialions (par défaut). Quand la matière noire n'a pu se développer en liberté, la tache noire subit des modifications plus ou moins profondes; parfois elle est réduite à une bande longitudinale à peine égale au quart médiaire de la largeur, et d'une teinte plus affaiblie, surtout sur les côtés Le reste du prothorax est plus pâle, d'un flave roussâlre au lieu d'être d'un jaune roussâlre. Ilhagontjc/ta 7nacH/icoll/s, Maihki-L , Ann. de la Soc. cnlomol. de Fr. (18' I) p. f.07. Cantharis Meisteri , Gul-hliliî, die Kacf, v. Passeier, t. 2, p. 66. — I'e KiESENw. Nalurg. d. Ins. Deulscli.t. ^, p. 312, 3G. 1 v.i.LfiieHAii.ts. — Uhag07iyvhu. 311 Long. 0,005G à 0,0067 {2 1/2 à 3 1.). Larg. 0,COI.'i à 0,(;0I7 {^ria 3/4 1 ) Coi'ps suballongé; pubescent. Tête noire ou d'un noir brun ; peu luisante; garnie de poils courts et peu apparents; planiuscule sur l'épistome : jolies d'un flave lestacé : viandibules de même couleur , avec l'extrémité obscure. Antennes noires ou d'un noir brun, avec le premier article souveul testacé, d'un flave brun ou brunâtre, ou d'un ferrugineux obscur; un peu amincies à partir du quatrième article. Prothorax tronqué ou à peine arqué en devant ; peu ou point cmoussé aux angles de devant qui sont à peu près reclangulairement ouverts ; un peu élargi en ligue droite jusqu'aux trois quarts des cotés , un peu anguleux dans ce point et assez faiblement rétréci ensuite en ligne à peu près droite jusqu'aux angles postérieurs; peu émoussé à ceux-ci, et un peu plus ouvert que l'angle droit; presque tronqué ou un peu oblu^ément arqué en arrière et sinué au devant de l'écusson , à la base ; d'un tiers au moins plus large à celle-ci qu'il est long sur son milieu ; peu convexe ; relevé en devant en un rebord aussi étroit que le basilaire et parfois à peine marqué ; offrant vers le cinquième ou le quart de sa longueur un sillon transversal peu profond ; relevé laté- ralement en un rebord aussi élro.t que le basilaire; moins déprimé sur les côtés du disque, de manière à paraître marqué, de cbaque côlé , d'une fossette peu profonde, presque carrée, presque aussi large que le tiers de la largeur du segment, et prolongée depuis le rebord anté- rieur jusqu'aux trois cin(iuièmes environ des côtés; marqué, près des angles postérieurs , d'une fossette plus obsolète, en ovale transverse ; déprimé ou rayé d'un court sillon au devant du milieu du sillon auté- basilaire, ordinairement à peine rayé sur le reste de la ligne médiane; cilié latéralement ; coloré comme il a été dit; garni de poils courts et peu apparents. Ecusson brun ; pubescent. Elytres débordant le pro- Ihorax du sixième environ de la largeur de chacune ; quatre (2l ou cinq ((/) fois aussi longues que lui; subparallèles; ruguleusement ponctuées ou ruguleuses, plus faiblement en devant; d'un testacé livide luisant; assez densement garnies de poils concolorcs , mi cou- chés. Ailes brunes. Dessous du corps d'un roux ou flave lestacé sur le repli prothoracique : celui-ci à peine ou point sinué sur les côtés dos hanches : poitrine et ventre pubescents, d'un noir brun. P Ironqué ou un peu échaiicié en arc faible, dans le milieu de son bord postérieur. Obs. Le venlre esl noir ou d'un noir brun ; parfois le dernier arceau est lestacé sur une élendue plus ou moins grande de sa parlie posté- rieure. État normal. Télé, extrémité des antennes, parlie longiludinalement inédiaire du prolhorax, écusson^ dessous du corps,, majeure parlie des cuisses et troclianters, uoirs ajoncs, majeure parlie des mandibules, deux ou trois premiers articles des an le unes ,, majeure partie basilaire de quelques-uns des suivants , éiylres, repli du prolhorax ,, exlrémilè des hanches et des cuisses , tibias et premiers articles des tarses, d'un flave leslacé : les suivants obscurs : côtés du prothorax d'un flave roux. Obs. Les antennes ont ordinairement les deux ou même les trois l)remiers articles entièrement d'un flave lestacé : la majeure partie basilaire des quatrième à cinquième ou à sixième articles de même couleur à la base, avec l'extrémité noire ou noirâtre : les suivants noirs, avec la base des septième à liuilième parfois moins obscure. Les cuisses antérieures sont habituellement noires sur les deux tiers basilaires : les autres, graduellement d'une nianièie plus longue (chez îe {/')• Cette partie noire est généralement plus longue chez la 9 que chez le c/', et se prolonge souvent jusque près des genoux. Les tarses sont le plus souvent testacés ou d'un flave lestacé sur le prenjier ar- ticle et sur une partie du second, et obscurs sur la majeure partie du troisième et souvent sur une partie du quatrième. Variations (par défaut). Obs. Quand la matière noire a été moins abondante, les trois pre- miers articles des antennes sont entièrement d'un flave lestacé : les suivants jusqu'au huitième ou même au neuvième sont à la base d'un lestacé graduellement moins clair et plus obscur, et sur une lonn^ueur basilaire progressivement plus restreinte. La parlie noire du protho- rax se montre un peu rétrécie , parfois interrompue sur le sillon transversal, La partie noire des cuisses est plus pâle, plus restreinte , réduite parfois à la moitié ou au tiers basilaire sur les cuisses anté- rieures ; quelquefois même les cuisses sont entièrement d'un flave testacé. Les tarses plus clairs que dans l'état normal. Le dernier arceau ventral est parfois en partie lestacé, chez la ^. U) 314 î.iOi.LlPENKES. Yarialions (par excès}. Quand au conlrahe la malière noire a été plus abondante, les deux premiers arliclcs des antennes sont noirs à rexlrémilé , au moins en dessus : un petit nombre seulement des suivants sont brièvement noirs à la base , ou même tous les suivants sont entièrement noirs. La partie noire du prolboraxest plus dilatée. Les élytres sont moins pâles. Les cuisses ont leur partie teslacée plus restreinte : les posté- rieures sont parfois à peine teslacées aux genoux : les tarses sont sou- vent entièrement noirs : les tibias intermédiaires et postérieurs sont noirs sur la seconde moitié de leur côté interne ou môme entièrement noirs. Ces diverses variations peuvent être réduites aux variétés sui- vantes : Yar. c. Pieds entièrement lestacés. Cantharis testacea , Liinw. Faun. Suec. p. 204, 714.— !d. Syst. nal. l. î, p. (;4î>, 15.— MuLLER (P. L. S.), C. V. LmN. Nalurs. 5» part. t. 1,p. 310, -15. — Faku. Sysl. enloni. p. 207, -H. — kl. Spec. 1ns. t -1, p. 2(il, 19. — Id. Manl. l. -i, p. -les, 23. — Id. Enl syst. l. I, p. 220, 33 —!d. Syst. eleuili. l. \, p. 304, 52 — ScKKAMv , Enurn. p. i80, 333. — îd. Faun. boic. t. 1, p» 582, 747. — lîi'RBST, Kuz. Eirilcil. t. 1, p. ^^'j , o. pi. 2 , fig 5. — Gmel. C. LiisN. Syst. nal. t. 1, p. ^893, 15. — De Vm-lers, C. Lin^. Enlom l, 1, p. 295, -14.— Martvn, Engl. entom. pi. 29, fi. — 1'a>z. Ent. Germ. p. 92, 20. — Id. Faun. Germ. 57, 4 — Id. Index, p. 93, 10. — Ii.lic. Kaef. preuss. p. 3G0, 8. var. P — Pavïc. Faun. suce. t. 1, p. 2C5, U- — Ceder!!. Faun. Ingr. prodr. p. 38, -tiS. — Goeze, Eur. Faun. t. 8, p. ô49. 5. — Walck. Faun. Par. t. \, p. 80, 9. — Fallék, Moiiogr. Canlh. cl Malacli. p. 21, 90. Aar. — GvLi.ENu. Ins. suec. t. 1, p. 355, 32. var. b. — SciioEMi. Syn. Ins. l. 2, p. 72, (19. var. p. — Zciterst. Faun. lapp. p. 1 14, 16. var. b. — Id. Ins. lapp p. 84, 17. var. b. — Saiu.b. Ins. fenn. p. 122 , 20. var. b. — Kiisr. Kaef. cur. 23, 50, var. a. — Ds Kie.sf>w. Nalurg. d. Ins. Dculsch. t. 4, p. 513, 37. var. b. La Cicindèle noire à é luis jaunes, Gnorr. Hisl. l. -1, p. 1"3, fi. var. b. Telephorus (esiaceus, Muli.er, Zool. Dan. Prodr. p. 02, 502. — Oliv. Enlom. l. 2, n" 2fi, p. 12, 11, pi. 3,fig. -19, a, b. — Latr. Ilist. nal. t. 9, p. -108,9. — DuMÉiui, , Dicl. des se. nal. l. 52, p 524. Cicindela lutescens, Fourcr. Enlom. par. p. fcl, 0. var. B. Cantharis peliucida , Bisahm , Ins. Kal. t. 1, p. -110, 378. Telephorus oc/irojms, Stepu. lllusl. t. 3, p. 296. — Id. Man. p. -IS9, 1489. TÉLi'i'HOUAïi'.ES. - Rkagoiiych 0 . Si 5 Etat normal. 'l'elephorus (estaceus, De Giœu, Mcm. l 4 , [). 7 i , 't.— Htiz. Gen. p. -iOj, nS!.— SriiPià. llluslr. t. 3, p. 290, 10 — Id. Man. p. 18'J, 1.'i83. — Duncan, Enlom. edin. p. 21 i. — De Casteln. Ilisl. nal. t. H, p. 273, 29. Cantharis tesiacea i Liisn. (suivant la noie insérée dans l'exeiupl. inlcxfulié du Syst. naL) — Illic. Kaef. preuss. p. 300, 8. — Pavk. Faun. Suec. l. 1, p 2C.0, II. — Mabsu. Enl. brit. p 337, .'i. — Fallén , Monog. p. 21, 90.'— Gyllenh. Ins. suec. t. 1, p. 335, 32. — Zetterst. Faun. lapp. p. 1^4 , -16. — Id. Ins. lapp. p. 84, M. — Sahlb. Ins. fenn. p. 122, 20. — Kust. Kaef. Eur. 23, liQ. —De KlF.sE^w. Nalurg. d. Ins, Deulscli. 1.4, p. .:>I3, 37. lihagonycha testacea , L. HedieiNb. Faun. auslr. p. 32o. — De K^ESE^w. Ann. de la Soc enl. de Fr. (1851), p. 607. — Houget, Méra. de l'Ac. des se. de Dijon (l85.j-1S.?r)), n° 9/j8. — Mocqueuys, Bull, de la Soc. linn.de Norm. (î8"j6-573, p, iCi'j. Var. 1-1. Pieds noirs^ avec les genoux , les tibias antérieurs, et souvent la base et le côté externe des tibias intermédiaires et postérieurs^ testacés. Cantharis pallidlpennU, (Deji;a>), Calai. (1837), p. 120. Long. 0,00^3 à 0,0050 (2 à 2 1/2 I.). î.arg. 0,00! ! à 0,001^i (1/2 à 2/3 !.). 6or/7s siiballongé; pubescent. Tête noire; peu hiisaiile; pointiilée; garnie de poils obscurs, moins courls sur la parlie aiilérieure que sur la parlie postérieure ; à peine convexe sur l'épisLonie. Joues et man- dibules d'un flave teslacé ; celles-ci, obscures à l'exlréniilé. Palpes (l'un flave lestacé ; à dernier article ordinaireinenl obscur vers l'ex- Irémité. Antennes subfiliforuics; colorées comme il a été dit. Yeux «oirs. Prothorax presque en carré un peu plus large que long; à peine arqué en devant: \m\ peu élargi d'avant en arrière en 1 gne à peu près droile, h peine anguleuse vers les deux l ers ; à angles an- térieurs peu ou point énioussés : les postérieurs vifs, reclangulaire- irient ouverts et munis d'une très-j)elile dent dirigée en debors; très- m-'-iliocrement convexe; muni, dans sa péripbéiie, d'un rebord presque également étroit; olfrant, vers le tiers de sa longueur, les traces d\\\\ sillon tratisveisal ; dépriuîé de cbacjue côlé du disque , et sur u.ne largeur au moins égale au {|u.'irt de sa largeur : cbacune de ces dé- pressions latérales constituant, de cha(jue côté , deux sortes de fos- seltcs, séparées par nu (ailde relief tr;insversal : l'antérieure [)rolongée depuis le bord antérieur, jusqu'aux trois cinquièmes de la longueur : la poslcrieurc , depuis ce poiijt jusqu'au rel)ord anlébasilairc ; rayé. ol6 M(>LLll>K!»NES. sur la ligne médiane, d'une ligne légère non avancée en devant du sillon transversal; superficiellement pointillé; garni de poils fins, courls et clairsemés; coloré et peint comme il a été dit. Eciisson noir, [)ubesccnl. Elytres déborilant la base du prothorax du sixième ou du cinquième de la largeur de chacune; quatre (J) ou cinq ((/') fois plus longues que lui ; rugueusement ponctuées ; tcstacées ou d'un lestacé pâle; garnies de poils concolores , mi-couchés, peu serrés , assez apparents. Ailes brunâtres. Repli (hi prolliorax d'un llave lestacé, par- lois maculé d'une tache brune. Dessous du corps brun ou brunâtre sur l'antépectus ; noir; pointillé et pubescent sur le reste : dernier arceau ventral parfois en partie testacé, chez la 9. Pieds pubfscents; colorés comme i! a été dit Ongles leslacés; bifides ou bidentés à l'extrémité lie chaque branche ; la dent interne, plus courte que l'externe. Cette espèce paraît habiter presque toutes les parties de la France. Elle est commune, dès le mois d'avril, aux environs de lyon, sur les arbustes et les fleurs des haies. Obs. Elle se distingue de la R. âlcisteri , par ses antennes testacées au moins sur les deux premiers articles, et moiîis obscures sur le» autres; par ses genoux et ses tibias tcstacés, et par la forme de la bande noire longitudinale du prothorax : cette bande l'éloigné des R. nigriccps et translncida.iel ses élytres sans taches ne permettent pas delà confondre avec les R fusciconiis et vielanura , avec lesquelles elle offre bien d'autres différences. (/g. Prolliorax soil entièrement noir, soilau moiUi noir sur la région longi- tudinale médiane, et sur une partie des bords latéraux. Tête noire. /. Pieds noirs , avec les genoux et les tibias testacés. Yeux médiocrement saillants. Tcle à peine plus large que le prolliorax en devant ; rarement tachée de fauve. Elytres un peu élargies postérieurement. O. K. feBBioi*alSs ; Brdllé. Suhallongéc; d'un noir mat : base des antennes^ joues, élytres. genoux et tarses d'un flave lestacé : le prolliorax presque en carré plus large que long, un peu élargi d'avant en arrière jusqu'aux deux tiers ; marqué, de chaque côté, diine dépression presque égale au tiers de sa largeur, prolongée jusqu'aux deux tiers , séparée par un relief transverse d'une fossette située près des angles postérieurs. Ely- tres un peu élargies postérieurement] à pubescence fine , médiocrement apparente : le prothorax parfois marqué de taches ou d'une bande juxta- latérale, d'un fauve testacé obscur. TLLiîi'iîou-.ir.ES. — Rliagonycha. ^17 ç/». Antennes prolongées environ jusqu'aux trois quarts des côtés (lu corps; à deuxième article égal à plus de la moitié du suivant. Tête, prise aux yeux qui sont saillants, plus large que le prothorax en devant. Prolhorax à peine arqué en devant. Ventre de huit ar- ceaux : le huitième, en cône plus long que large. Corps plus étroit. Obs. Le ventre est noir, paraissant d'un noir gris par l'effet du iluvet. J. AnLennes prolongées jusqu'aux trois cinquièmes environ de la longueur du corps-, à deuxième article égal aux trois cinquièmes du suivant. Tète à peu près aussi large, prise aux yeux qui sont moins saillants, que le prothorax en devant. Prothorax presque tronqué en devant. A^entre de sept arceaux: le septième, transversal, arrondi à son hord postérieur, ou peu sensiblement obtus, ou subéchancré dans le milieu de ce bord. Obs. Le ventre est noir, ou d'un noir brun, paraissant souvent d'un noir grisâtre par l'effet du duvet. Etat normal. Deux premiers aiiicles des antennes, joues, majeure partie basilaire des mandibules, élytres , genoux et tibias, d'un flave testacé ou d'une nuance rapprochée : tout le reste, noir ou d'un noir brun. Variations (par défaut). Quand la matière colorante noire a été moins abondante , les trois ou quatre premiers articles des antennes, ou même parfois un plus grand nouïbre sont llaves ou d'un llave testacé. Le protliorax montre sur les côtés du disque quelques taches fauves ou d'un fauve testacé plus ou moins obscur, ou quelquefois il oITie, de cette couleur, une bande longitudinale, prolongée de])u's le bord antérieur, près des angles de devant, jusqu'à la base, en laissant noire la partie médiane des bords latéraux. Variations ('par excès). Quand au conlraiie la matière noire a acquis un peu plus de déve- loppement, les antennes sont noires à partir du troisième article : Ir: prothorax, comme dans l'état normal, est complètement noir, et les 318 MOl.LU>nNNÏS. tibias postérieurs, au uioius, sont obscurs ou noirâtres , vers l'extré- mité. Ces variations peuvent être réduites à une seule variété. Var. a. Prothorax marqué sur les côtés du disque de taches on d'une bande longitudinale fauve ou d'un fauve obscur , laissant noire la partie médiane des bords latéraux- Obs. La partie noire du prothorax forme souvent une l)ancle longi- tudinale anguleuse vers les deux tiers , comuie chez la R. testacea , mais le milieu des côtés est également noir. Etat ncbmal, Telepho7~us /emora lis, Biiui-i.!:, Esped. se. de i^îorée (InseclL^s), p. 148, 2Î4. — De CASTEL^. Ilisl. n;it. t. ], p. 273, 31. — de KiESEiNW. Ceylr. z. Kaeferf. Griechenland in Berlin Enl. Zeil. t. 3, p. 26. — Id. tiré à part. p. 20. Rhagonycha femoralis , L. REOTfMî. Faun. auslr. p. 32.T. Caniharis femoralis , De KitstNw. Nal. d. Ins. Deulscli. t. 4, p 515, 39. — (>. RroTENn. Faun. uusir. 2' édil. p. 530. Long, 0,ÛOoG à 0,0G7 ( 2 5/2 à 3 1). Larg. 0,0015 à 0,0'Jl (2/3 à 1 1.) Corps suballongé; pubescent. Tcte dun noir mat ou peu luisant ; ])eu densemenl poinlillée, et paraissant, à une très forte lou[)e, pres- que imperceptiblement pointillée entre ces petits points; garnie de poils d'un cendrij obscur, plus courts sur sa partie postérieure, plus allongés sur l'antérieure; souvent déprimée entre les antennes ; sub- convexe sur l'épistome. Joues d'un flave testacé. Mandibules de même couleur, avec l'exlrénnlé obscure. Antennes un peu acuminées à par- tir du quatrième articie ; colorées comme il a été dit. Yeux noirs ; médiocrement saillants. Prothorax presque tronqué ou à peine arqué en devant ; presque en carré un peu plus large que long ; peu sensi- blement élargi d'avant en arrière, en ligne à peu près droite , jus- qu'aux^ deux tiers des côtés, à peine anguleux dans ce point, peu ré- tréci ensuite f n ligne droite ; peu ou point émoussé aux angles anté- rieurs et postérieurs qui sont rectangulaires ou à peine ouverts ; presque tronque ou à peine arqué en arrière et sinué au devant de l'écusson, à la base; d'un sixième environ plus large à celle-ci qu'il est long sur son milieu ; très-médiocrement convexe ; muni dans sa périphérie d'un rebord presque uniformément étroit : l'antérieur peu TKLiii'HonAïuEs. — iVinigouycha. 319 relevé; offrant du quart au tiers de sa longueur nn siil mî transversal; marqué, de chaque côté de son disque, d'une dépression presque égale au tiers de la largeur du segment, vers le sillon transversal , et pro- longée depuis le bord antérieur jusqu'aux deux tiers des côtés, où elle est limitée par un faible relief transverse , indistinct ordinairement sur presque la moitié médiane de la largeur ; creusé d'une fossette près des angles postérieurs, entre le relief et le rebord basilaire ; rayé, à partir du sillon transversal , d'une ligne médiane, postérieurement transformée en dépression ou en sillon graduellement élargi ; ordi- nairement noir, parfois avec des taches fauves ou d'un fauve lesiacé obscur; à peine pointillé-, garni de poils courts, clairsemés, presque indistincts. Ecusson noir; pubescent. Elylrcs débordant la base du prolhorax du sixième environ de la largeur de chacune; quatre ( J ) ou cinq (c/') fois aussi longues que lui; graduellement et à peine élargies ( J ), ou assez sensiblement élargies dans leur seconde moilié ((/)? teslacées ou d'un flave lestacé; garnies de poils concolores, fins, couchés, médiocrement épais. Ailes en partie hyalines, en partie bru- nâtres. Repli prolhoracique noir; rebordé et peu ou point sinué près des hanches. Dessous du corps pubescent; noir. Pieds pubescents ; noirs, avec l'extrémité des hanches, la base des trochanters, les genoux et les tibias, d'un flave testacé : les tibias postérieurs parfois nébuleux ou obscurs vers l'extrémilé. Ongles testacés ; bidentés ou bifides à l'ex- trémité de chaque branche. Celle espèce paraît exclusivement méridionale. On la trouve dans les Alpes inférieures et dans diverses parties de la Provence et du Languedoc. Obs. Elle se dislingue de toutes les espèces à prothorax entièrement testacé ou d'une teinte rapprochée, par la couleurdecettepartie,qui est noire, soit entièrement, soit avec quehjues taches d'un fauve obscur; des R. Mcisteri et tcstncea, par le même caractère tiré de la couleur de son prothorax, et, dans tous les cas, par son repli prothoracique noir, et par ses élytres moins parallèles , un peu élargies graduellement , chez la ?, età partir de la seconde moitié, chez le o^ ; elle s'éloigne d'ailleurs de la première , par ses tibias testacés . de la seconde, par son prothorax peu sensiblement anguleux vers les deux tiers de ses côtés , ordinairement sans petile dent distincte à ses angles posté- rieurs, moins profondément sillonné jusqu'à la moitié de la ligne- médiane, pins largement déprimé postérieurement. 220 M0LLI1>2NM£S. 14. us»:i*îpcs ; W. REDTEXBACHEn. Dhin noir mat : base des anten- nes, bord antérieur des joues , base des mandibules, d'un fauve testacé. hlytres d'un flave testacé : le prothorax presque en carré plus large que long ; tin peu élargi d'avant en arrière jusqu'aux deux tiers ; marqué^ de chaque côté, d'une dépression presque égale au tiers de sa largeur, prolon- gée jusqu'aux deux tiers, séparée par un relief transverse d'une fossette située près des angles postéi'iem's. Elytres un peu élargies postérieurement; à pubescence concolore, luisante, peu fine, presque couchée. Tdephorus nigripes , Wilii. Hf.dte.nr .Quib. Gen. el Spec. Col. Au^lr. p. 13, HO. Rhngon)jcha nigripes , L. Rtotenb. Faun. auslr. p. 32"j. Cantltaris melanoceras , Schummel, Arb. und Veraend. Schles. Gescllscli. (1813), p. 27, y. — Letzner, eod. (18^4), p. 9. Cantharis nigripes, De Kilseinw. Nalurg. d. Ins. Deulscli t. 4, p. 514, 38. — KusTEii, Kacf. eui'op, 28, 68- — L. Redtenb. Faun. auslr. 2® édit. p. 530. Long. 0,0050 à 0,00G7 ( 2 i/2 à 3 1.) Celle espèce se trouve sur la monlagne des Géants, dans les Alpes de l'Allemagne. Peut-être doit-elle se trouver aussi dans les haules régions alpines de la Savoie. Obs. Elle a tant d'analogie avec la R. femoralis, qu'à part quelques parties aulrement colorées, elles ont une conformation identique. Elle s'éloigne de cette dernière , par ses pieds entièrement noirs ou d'un noir brun ; par le deuxième article de ses antennes ordinaire- ment un peu plus court , variablement égal à la moitié ou aux trois cinquièmes du suivant •, par la pubescence des élylres moins fine ou plus grossière , luisante à certain jour, presque couchée, plus appa- rente. Les premier et deuxième articles des antennes, la majeure partie basilaire des mandibules, et la partie antérieure des joues, sont dun fauve ou fauve testacé livide : quelquefois les joues et l'extrémité du premier article, sont noirs. ii. Pieds ordinairement leslacés ; offrant parfois cependant les cuisses rayées de lignes obscures, ou rarement noires jusque près du genou. Yeux irès- saillanls. Tèle plus large que le prolliorax en devant : celui-ci aussi long que large, arqué en dcvanl, noir. Fijlres subparalléles. xéLiriioiïAuiES. — niiagO}iycha. 321 liita^FAnaicius. Allongée; noire., luisanle : bord antérieur des joues, buse des antennes et pieds, d'un jlave testacé. Prothorax arqué en devant et plus étroit que la tête; à angles antérieurs énioussés et un peu ouverts. Les élytrcs suhparallèles , pubescentes ; parfois brunes à l'extrémité : les cuisses quelquefois marquées de lignes nébuleuses ou obs- cures, ou même noires, jusque près du genoîi. c^. Anlemies prolongées au moins jusqu'aux trois quarls de la longueur du corps; à deuxième article égal au tiers ou aux deux cinquièmes du suivant- Tête débordant le bord antérieur du protho- rax des deux tiers ou trois quarts de la largeur des yeux : ceux-ci très- saillants. Prothorax assez fortement arqué en devant, avec les angles antérieurs arrondis ou subarrondis ; plus long sur son milieu qu'il est large à la base. Elytres parallèles. Yentre de huit arceaux : le huitième , en triangle ou en cône entaillé ou bidenté à son cxlrc- milé. Oba. Le ventre est noir ou d'un noir brun , avec le dernier arceau parfois moins obscur. ^. Antennes prolongées jusqu'aux deux tiers de la longueur du corps; à deuxième article égal à la moitié ou aux trois cinquièmes du suivant. Tête débordant le bord antérieur du prothorax de la moitié de la largeur des yeux qui sont moins saillants. Prothorax moins fortement avancé en arc en devant, avec les angles antérieurs énious- sés et moins ouverts; à peine aussi long qu'il est large à la base. Ely- Ires suhparallèles ou à peine élargies postérieurement. Ventre de sept arceaux : le septième, transversal, obtusément arrondi poslé- lieurement , entaillé ou cchancré dans le milieu de son bord pos- térieur. Obs. Le ventre est noir ou d'un noir brun. Etat NORMAL. Tète, moins le bord antérieur des joues, extrémité des mandibules, prolhorax , écusson , repli prothoracique , dessous du corps, noirs ou d'un noir brun. Elytres, pieds et hase des antej)nes , d'un llave testacé ; majeure partie des antennes , brune ou noire. Obs. Les palpes sont ordinairement llaves ou d'un llave leslacé , parfois avec l'extrémité nébuleuse. Les antennes ont leurs deux pre- miers articles flaves ou d'un llave testacé : les troisième et quatrième 41 322 MOLLll'ENNES. flaves à la base et noirs à l'extrémité : les suivants, bruns ou noirs : les élytres sont entièrement d'un llave teslacé : les pieds flaves ou d'un flave testacé. Variations (par défaut). Quand la matière noire a été moins abondante , les troisième et quatrième articles des antennes sont parfois testacés ou d'un flave fauve, d'un fauve roussâtre ou nébuleux : quelv|ues-uns des suivants sont parfois à peine obscurs, au moins à la base : les autres sont gra- duellement bruns ou noirs. Le dessous du corps est brun ou même un peu moins foncé. Variations (par excès). Quand , au contraire, la matière noire s'est développée avec plus d'abondance , les palpes ont plusieurs de leurs articles obscurs. Les joues sont entièrement noires. Les antennes n'ont que la partie ba- silaire de leurs deux premiers articles testacée , et sont brunes ou noires postérieurement. Les élytres sont parfois brunes à l'extrémité. Les pieds montrent quelquefois alors des lignes obscures ou noirâtres, soit sur les cuisses de devant, soit sur les quatre antérieures, soit enfin sur toutes ; parfois même les cuisses sont noires jusque près du genou : les tibias sont même aussi en partie d'un flave nébuleux ou obscurs, principalement près de l'extrémité. Etat normal. La Cicindèle à étuis Jaunes, Geoffr. Ilisl. p. -173, f>, var. a. Cicîndela lutescens, Fourcr. Ent. paris, t. 1, p. 01, 6, var. A. Cantharis imllida, Fabr. Mant. t. -1, p. 167, -12.— Id. Ent. syst. t. L p. 217, •10. — Id. Syst. Eleulli. t. L P- 299, 27. — Gmel. C Linn. Syst. nal. t. ^ , p. >1893, 29. -- De Villers, C. Linn. Ent. t. 4, p. 322, — Rossi, Mant. t. ^, p. 5o, -130.— Id. edil. llelw. 1. 1, p. 398, ^30. — Panz. Ent. germ. p. 90, -10. — Id. Faun. germ. p. 85, 7. — Id. Index, p. 92, 4. — Illig. Kaef. preuss. p. 381, 9. — Payk. Faun. suce. i. i , p. 204, 10. — Cederh. Faun, ingr. Prodr. p. 37, H4. — Maush. p. 3(8, G. — Walck. Faun. par. t. -1, p. 85, 5. — Fallén , Monogr. Canth. et Malacli. p, 21, 29. — Gyllenh. Ins. suec. t« -1, p. 354, 31. — Sahlb. Ins. fenn. p, 121, -19. — Kûster, Kaef. Eur. p. 23, 49. — Dje Kiesenw. Naturg. d. Ins. Deulsch. t. 4, p, 515, 40. Telephorus pallidus, Oliv. Entom. t. 2, n" 20, p. -14, -14, pi. 2, fig. 9, a, b. — TiGNY, Hist. nat. t. G, p. 140. — Latr. Ilist. nat. t. 9 , p. 419, 12. — TiLii'HOn.uRKS. — Rhagonycha. 823 Steph. Illuslr. l. 3, p. 297, ^2.— Du^CAN,Entom. edin. p. 2H. — Dk Casteln. llisl. nat. t. ^, p. 27Zi, 44. — L. Dur. Excurs. p. 44,231. Rhagonycha pallida, Steph. Man. p. 191, -1513. — L. Redtenb. Faun. auslr. p. 525. — Rouget, Mém. de l'Acad. des se. de Dijon, -1855 (I8jG), p. 2H , 930, — MocQiJERYs, Bullet. de la Soc. Linn. de Norm. 1856-57, p. -ICG. Var. a. Elylres d'un flave testacé^ avec Vexlrémilé brune ou noirâtre. Cantharis pallipes , Fabr. Spec. 1. p. 250, 10. — Id. Mant. t. -I, p. -IG7, 11. — Id. Enl. syst. l. 1, p. 2IG, 14. — Id. Sysl. Eleulh. t. 1, p. 299, 24. — 6mel. C. Linn. Sysl. nat. t. 1, p. -1893, 28. — De Villers, C. Linn. Ealom. t. 1, p. 297, 24. — Id. t. 4, p. 321, 24. — Rossi, Faun. elr. t. -I,p. 108, 417. — Id. éd. Helw. t. -I, p. 192,417. — Panz. Eut. gerni. p. 90,8. Cantharis melanocephala, IIerbst, in Fl'esslv's Arch. p. -108, -10. Cantharis bero/inensis, Gmel. C. Linn. Syst. nal. t. 1, p. 1896. 50. ■Telephonis pallipes, Oi.iv. Ent. t. 2, n" 2ti , p. 14, 13, pi. ^, fig. a, b. — Latr. llisl. nat. t. 9, p. 119, -11. — De Casteln. Ilist. nat. l. -1, p, 274, 45. Cantharis jiallida, Illig. 1. c. var. |5. — Patk. loc. cil. var. p. — Fallén, loc. cil. c/*. — Gtllemi. loc. cil. var. b. — Saiilb. 1. c. var. b. — L. Redtenb. 1. cil. var. — Kûst. 1. c. var. a. — De Kiesenw. 1. cil. var. «. Var. p. Cuisses marquées de lignes obscures ou noirâlres. Long. 0,0056 à 0,0067 (21 '"2 à 3 1.) Larg. 0,C011 à 0,0014 (1/2 à 2;3 l.) Corps allongé, linéaire ; pubescent. Tcle noire; un peu luisante; finement et très-densement pointillée 5 garnie de poils obscurs et courts sur sa partie postérieure, et de poils plus allongés et en partie cendrés sur l'anlcricure : bord antérieur des joues d'un flave testacé. Mandibules de même couleur , avec l'extréaulé obscure. Palpes ordi- nairement flaves ou d'un flave testacé. Antennes subfiliformes, surtout chez la 9 , subacuminées , à partir du quatriè:nc ou du cinciuième article, et plus sensiblement chez le (/' ; colorées comme il a été dit. Yeux noirs •, saillants. Prolhorax plus ou moins arqué en devant- sen- siblement élargi d'avant en arrière, jusqu'aux deux tiers, un peu an- guleux dans ce point, subparallèle ou un peu rélréci ensuite; à an- gles de devant plus ouverts que l'angle droit, émoussés chez la J , subarrondis ou presque arrondis chez le ,/' ; les postérieurs vifs, rec- langulairement ouverts et munis d'une très-petite dent dirigée en dehors ; tronqué ou à peine arqué en arrière et plus ou moins légère- ment sinué dans son milieu, à la base ; à peine aussi large (?) ou à peine moins large ( pubescent sur la poitrine et sur le ventre. Pieds grêles ; colorés comme il a été dit. Ongles teslacés; bidentés ou bifides à' l'extrémité de chaque branche. Cette espèce se trouve dans la plupart des provinces de la France. Elle est commune dans les environs de Lyon. Obs. Elle a été connue pour la première fois par Geoffroy, qui la considéra, à tort, comme ne formant qu'une' seule espèce avec la R. teslacea. Fabricius, dans son Spccies, désigna sous le nom depallipes la va- riété ayant l'extrémité des élytres obscure; un peu plus tard, dans son Mantissa , il donna le nom de pallida , aux individus à élytres entièrement d'un flave testacé, dont il faisait une espèce particulière. Illiger et Paykull rattachèrent avec raison ces deux variations à une même espèce , à laquelle ils appliquèrent le nom de pallida : celui de pallipes , quoique antérieur, étant moins caracléristi(]ue, puisque les pieds ne sont pas toujours entièrement pà'es. 0^5. Par son prolhorax entièrement noir , elle se distingue aisé- ment de toutes les espèces précédentes ayant le prothorax sans tache, ou noir seuleaienl sur le disque ou sur la ligne médiane. TÉLÉPiiOHAïKri. — niiagoiiycha. 325 Dans son élat normal , ses pieds teslacés perniellenl de la séparer facilcmenl de la H. fcmornlis, dont les cuisses sont noires jusque près du {^enou ; mais quelquefois on serait tenté de confondre avec celle dernière quelques J présentant les cuisses colorées de même , et ayant, comme chez toutes les ? en p;énéral. le prothorax proportion- nellement moins long ou plus large que chez le c/'. Cependant ces individus un peu équivoques s'éloignent de la R. femoralis par leur corps plus allongé, par conséquent plus grêle ; par leurs yeux plus saillants, leur lêle plus large; par leur prolhorax arqué et plus rétréci en devant, à angles antérieurs sensiblement plus ouverts que l'angle droil, muni aux angles postérieurs d'une pelite dent dirigée en dehors; aussi large ou presque aussi large à la base qu'il esl long sur son milieu; moins largement sillonné ou déprimé sur la seconde moitié de la ligne médiane ; jtar ses élylres subparallèles au lieu d'être sensiblement élargies vers l'extrémité ; par les cuisses d'un noir moins foncé, moins brusquement limité prôs du genou, et ordinaire- ment d'un fauve testacé ou d'un testacé livide, sur une partie de la seconde moitié de leur tranche inférieure, au moins chez celles de devant. Le ^ de la H. pallida a d'ailleurs le deuxième article des an- tennes à peine aussi grand que les deux cinquièmes du suivant ; et la 2 montre le dernier arceau ventral tronqué sur toute la largeur de son bord postérieur ou faiblement échancré en arc. bb. Eiylres entièrement noires. k. Antennes noires. S9. K. opaca. Allongée ; noire. FAylrcs d'tm noir briin^ hricvemcnl pubescentes ; ruguhmsevicnl ponctuées; à rebord externe , et parées cha- cune d'une bande longitudinale d'un testacé pâle, peu nettement limitée ^ prolongée presque depuis la buse jusqu'au delà de la moitié de la lon- gueur. Cantharis opaca , Dejean, Catal 1837, p. 120. Long. 0,0078 à 0,0090 (3 1/2 à \ 1 ). L;irg. 0,0015 (2,3 1.) Corps allongé ; pubescent. Tète noire; à peine poinlillée ; garnie d'un tluvet plus court sur la partie postérieure (jue sur l'antérieure : bord antérieur des joues et majeure partie basilaire des antennes , d'un teslacé roussàtre. Palpes noirs. Antennes noires. Prothorax près- 3^6 MOLLU'EXNES. que carré; tronqué en devanl; énioussé aux angles antérieurs; à peine élargi en ligne droite jusqu'aux deux tiers, à peine rétréci ensuite ; à angles postérieurs rectangulaires et assez vifs; tronqué et subsinué dans son milieu, à la base ; très-médiocrement et inégalement con- vexe; presque aussi long que large ; relevé en devant et sur les côtés en rebord presque aussi étroit qu'à la base; déprimé de chaque côté du disque, de manière à ])résenter une gouttière ou fossette prolon- gée depuis le rebord antérieur, jusqu'aux deux tiers des côtés, où elle est interrompue par un relief transversal ; à sillon antébasilaire élargi en fossette vers chaque angle postérieur ; rayé, sur la ligne médiane, d'une ligne légère , depuis le rebord antérieur jusqu'à la moitié, et postérieurement creusée en sillon ; d'un noir luisant; peu pointillé; peu distinctement garni de poils fins et courts. Eciisson noir. Ely 1res débordant la base du prolhorax du quart environ de la largeur de chacune ; quatre à cinq fois aussi longues que lui ; sub- parallèles; obtusément arrondies chacune à l'extrémité; rugueusement ou ruguleusement ponctuées, et d'une manière plus affaiblie près de la base ; munies d'une nervure subhumérale à peine prolongée jus- qu'à la moitié ; chargées d'une nervure, naissant de la fossette , pro- longée en s'affaiblissanl jusqu'aux trois quarts, et offrant , près de la base, les faibles traces d'une autre nervure ; d'un noir brun, avec le repli d'un pâle leslacé ; ornées chacune d'une bande longitudinale d'un teslacé pâle, prolongée depuis le septième ou sixième jusque un peu au delà de la moitié de la longueur, bornée au cùlé externe par la seconde nervure dorsale, peu nettement limitée au côté externe et à ses extrémités, égale au moins'au quart de la largeur de chaque étui ; garnies de poils fins et courts. Dessous du corps et pieds noirs ; pubescents. Celte espèce, indiqués parDcjean comme se trouvant en Portugal , habite aussi , selon M. Reiche, le midi de la France. Obs. L'exemplaire unique, dont je dois la communication à l'obli- geance de M. Reiche, a beaucoup d'analogie avec la R. elongala ; il en diffère par ses antennes et ses pieds entièrement noirs, et par ses élytres offrant le repli et chacune une bande longitudinale , d'un leslacé pâle. Cet exemplaire est une J . La tète , prise aux yeux, est à peine plus large que le prolhorax, en devant; le deuxième article des antennes égalera peine les trois cinquièmes du^suivant. Peut-être, chez le «Z', la tèle est-elle un peu plus large; le prothorax un peu arqué en T:ÈLihMi;oiiAiaES. — lïhagonycha. o27 devant, et au moins aussi long que large ; et le deuxicme article des antennes un peu plus court. R. g;AlicSana ; Gougelet et Buizout de Barneville. Allongée; cViin noir luisant. Mandibules et joues d'un roux testncé. Prothorax plus étroit que la tcle ; aussi long que large ; p}-ofondéincnt sillonné sur la ligne mé- diane. Elylrcs ruguleusement ponctuées; puhcscenles. Pieds noirs. r/'. Antennes prolongées presque jusqu'à l'exlréniilc du corps : à deuxième article ordinairement à peine égal au tiers du suivant. Prolhorax peu arqué en devant. Avant-dernier arceau du venlrc échancré. Caliciana , BnizotiT de Barneville , Ann. de la Soc. enlom. de Fr. (l8o9), CCX.IXVl. Long. 0,00i;9 (23/41.). Co7~ps allongé; noir; pubescent. Mandibules d'un roux leslacé. Pro- thorax presque carré ; muni , dans sa périphérie , d'un rebord étroit , relevé surtout en devant et à la base; subparallèle jusqu'aux trois quarts ou jusqu'aux angles ; déprimé sur les côtés du disque, presque depuis le bord antérieur jusqu'aux deux tiers, sur une largeur égale au quart de la largeur du segment; à sillon anlébasilaire, un peu plus développé près des angles : ceux-ci rectangulaires ou à peu près; luisant ; rayé, sur la ligne médiane, d'un sillon élargi et appro- fondi postérieurement. Elylres paraissant à peine un peu élargies vers la partie postéro-externe ; ruguleusement ponctuées ; à pubescence cendrée. Les traces àe nervures dorsales, dessous du corps et pieds, noirs. h. 1ns. suce. t. 1, p. 333, 8. — Schoemi. Syn. Ins. t. 2, p. (IG, 29. — Zetterst. Faun. lapp. p. -110, 7. — Id. Ins. lapp. p. 82, 7. — Saiilb. Ins. fcn. p. -H8, 8. — De Kie8Ei>w. ISalurg. d. Ins. Deulscii. t. 4, p. 517, 43. TelepJioi'us elongatus, De Castei.n. Ilisl. t. -1, p. 274, 39. llhagonycha 2)aludosa ^ L. Redte.nb. Faun. auslr. p. 325. — Id. 2' ëdil., p. 331. Long. 0,003G à 0,0037 (2 1/2 à 3 1. ) Lnrg. 0,0012 à 0,C017 (3/5 à 3/4 1.) Patrie : le nord de l'Europe. Elle a été découverte par Gyllenlial et communiquée par cet ento- mologiste à son compatriote Fallén. Obs. Celle espèce a beaucoup d'analogie avec la /»'. atra\ elle s'en éloigne par sa taille ordinairement moins faible ; par ses palpes noirs ; par ses mandibules , la base de ses antennes et la base de ses libias, d'un teslacé roufsàUe ou rougeâlre . d'un rouge fauve livide TKLLPHOUAUÎES. — Bfut gOliyclui . S^O on iruM fauve teslacé livide, au lieu d'êlre d'un flave ou Hâve leslacé plus ou moins clair, quand ces jnènies parties ne sont pas brunes ou obscures; par ses cuisses, ordinairement entièrement noires , ou claires seulement au genou ; par ses quatre tibias antérieurs, ordi- nairement nébuleux, obscurs ou brunâtres dans leur seconde moitié; les postérieurs toujours obscurs ou bruns sur la même longueur. La ^ se distingue surtout de celle de la R. «//'a, parle dernier arceau ventral écbancré en arc à sa partie postérieure. //. Cuisses pâles ou d'un flave Icstacé à l'extrcmilé. 13. IS. ati*iï; Linné. Noire ou d'un noir brun : base des antennes , joues, mandibules, palpes^ extrémité des euisscs et tibias, d'un roux jaune roussâlre : tarses d'un roux nébuleux. Prothorax plus large que long. Elytrcs rugueusement ponctuées; pubescentes. Dernier arceau vendrai de la 2 subarrondi postérieurement. ç/'. Antennes prolongées jusqu'aux trois quarts de la longueur du corps; à deuxième article égal au moins à la moitié du suivant. ïête débordant le bord antérieur du prothorax des deux tiers ou trois quarts de la largeur des yeux. Prolhorax médiocrement arqué en devant, avec les angles antérieurs peu ouverts et émoussés ; presque aussi long sur son milieu qu'il est large à sa base. Ventre de huit ar- ceaux : le huitième en triangle ou en cône un peu tronqué, de moi- tié plus long qu'il est large à la base. J. Antennes prolongées environ jusqu'aux deux tiers de la lon- gueur du corps: à deuxième article presque égal aux trois cinquièmes du suivant. Tête débordant le bord antérieur du prolhorax de la moitié ou un peu plus de la largeur des yeux. Prothorax assez faible- ment ou faiblement arqué en devant, avec les angles antérieurs pres- que rectangulaires, et peu ou point émoussés ; d'un cinquième plus large à la base qu'il est long sur son milieu. Ventre de sept arceaux: le septième, trois fois aussi large à la base qu'il est long sur son mi- lieu, subarrondi postérieurement. Etat normal. Noir ou d'un noir brun : deux premiers articles des antennes, palpes, joues, mandibules , exlrémilé des cuisses et tibias , 42 530 aïOLUlMN.NES. d'un jaune roussâtve ou d'un jaune pâle : tarses d'un roux jaune nébu'eux. Variations (par (léfatit). Quand la matière colorante noire a été moins abondante, les par- lies noires sont d'un noir brun. Les antennes ont les trois, quatre , cinq ou même les six premiers articles, d'un jaune qui va s'obscur- cissant graduellement. Les cuisses sont moins brièvement d'un jaune roussâtre à l'extrémité, et les tarses sont moins nébuleux. Variations (par excès). Quand, au contraire , la matière noire a abondé , les parties obs- cures sont d'un noir plus prononcé; les joues et les mandibules sont d'un roux nébuleux; les cuisses sont plus brièvement d'un roux jaune à l'exlrémité; les tibias postérieurs sont bruns ou noirs dans leur moitié postérieure, et les tarses sont en majeure partie obscurs. Canthnris atra, Li>n. Sysl. nal. l 1, p. 649, -IG.— Fabk. Syst. enlom. p. 204. 3?_I(1. Spec. Ins. t. 1, p. 259.7? — Id. Mant. tJ?p. 107,8.? — Id Enl, sysl. t.-), p. 215, H? — Id. Sysl. eleulli. t -1, p 257, -18 ? — Gofze, Ent. Beylr. t. H, p. 534, ^6. — Gmel. C. Ll^N. Sysl. nat. I. 1, p. 18C3, 19. — De ViLLEKs, C. LI^^. Enlom. t. -1, p. 256, -15. — Pakz. Enl. germ. p. 90, 7. — Illig. Kaef. preuss. p. 301, -10. — Fallén , Monogr. Canih. etWalacli. p. -12. 9. — Gyllemi. Ins. suec. l 1,p. 336, 10. — Schoenu Sysl. Ins. t. 2, p. 67. 31. — Zettkrst. Faun. lapp p. -111,8.— Id. Ins. lapp. p. 81, 8.— Saklb. Ins. fenn. p. -118, 10.— Kuster. Kaef. Europ. 28, 70. — DeKiesenw. J\a- lurg. d. 1ns. Deulscli. t. 4, p. 516, i2. Telephorus aîer , Oliv. Enlom. t. 2, n" 26. p. -13, -12, pi. 1, fig. 3, a. b. — LArn. llisl. r.al. t. 9, p. 108, -10. — Steph. Illuslr. l. 3, p. 294. 5.— Id. Man. p" 189, 1843.— De Casteln. Uist. nat. l. -1, p. 273, 30. Rhagonycha otra, L. REDTE^B. Faun. auslr. p. 325. — Id. 2* édit. p. 531,11. Long. 0,0051 à 0,0059 (2 1/4 à 2 2/3 1.). Larg. 0,0010 à 0,0014 (1/2 à 2/31.). Corps allongé; pubescent. Tête noire; peu luisante; presque lisse, très densement poinlillée , vue à une forte loupe; marquée sur le front d'un sillon obsolète, plus ou moins distinclement prolongé jus- qu'au verlex ; déprimée entre les antennes; garnie , sur sa partie postérieure, de poils obscurs, très-courts, peu apparents; garnie de Téi^ÉMnitAinEs. — niiagonycha. ?3l poils plus longs sur sa partie aulérieure; peu ou point convexe sur l'épistonie. Joues et mandibules d'un toux testacé : celles-ci un peu obscures à rextréniilé.Prt//;es d'un roux jaune. Antennes subfiliformes; pubescenles; noires, avec les deux premiers articles et souvent quel- ques-uns des suivants, d'un roux Jaune ou d'un jaune pâle. Yeux noirs ; saillants ; séparés du bord antérieur du prolhorax par un es- pace moins grand que leur diamètre. Prolhorax sensiblement (/^)ou plus médiocrement (^) arqué en devant; un peu élargi en ligne droite jusqu'aux deux tiers ou trois quarts de ses côtés; subparallèle ou faiblement létréci ensuite ; tronqué ou à peu près à la base et subsinué dans le milieu de celle-ci ; à angles de devant émoussés (^') ou à peine émoussés (î); à angles postérieurs prononcés, rectangu- laires, et presque munis d'une très petite dent dirigée en deliors ; plus large à la base, surtout cliez la J, qu'il est long sur son milieu; muni , dans sa périphérie, d'un rebord étroit ou assez étroit : l'an- térieur souvent peu prononcé, moins étroit que le postérieur : le latéral, paraissant souvent obtriangu'airement rétréci d'avant en arrière jusqu'aux deux tiers des côtés, quand les côtés antérieurs du disque sont un peu comprimés; rayé, sur la ligne médiane, d'un sillon linéaire raccourci à ses extrémités, surtout à l'antérieure, et parfois à peine apparent; chargé, de chaque côté, vers les deux tiers ou trois quarts de sa longueur, d'un faible relief obliquement trans- verse , aboutissant à peu près au rebord margiual ;d'un noir un peu luisant ; densement et superficiellement pointillé ; garni de poils obscurs, courts , peu serrés et souvent faiblement apparents. Ecus- «071 noir ; pubescent. Elylres d'un sixième ou d'un cinquième plus larges chacune que la moitié du prothorax à sa base ; quatre fois au moins aussi longues que lui; subparallèles ou à peine élargies posté- rieurement; obtusémenl arrondies chacune à l'extrémité; à fosselte humérale souvent peu marquée; rugueusement ponctuées; d'un noir luisant ; garnies de poils cendrés ou d'un cendré obscur, presque couchés, peu ou médiocrement serrés. Repli assez étroit en devant, prolongé en se rétrécissant jusqu'aux hanches postérieures, réduit ensuite à une tranche. Ailes brunes. Dessous du corps noir ou d'un noir brun, luisant; brièvement pubescent. Pieds pubcscenls. Cuisses noires, avec l'extrémité d'un jaune roussâtre ou d'un jaune pâle. Tibias ordinairement en entier de cette couleur, parfois les derniers obscurs O'.i bruns, vers l'extrémité. Tarses d'un roux jaune nébuleux ou en partie brunâtre. Ongles d'un roux jaune. Celle espèce S8 trouve à la Grande-Chartreuse. Elle y parait rare. c'M MOLI.II>£Nn£S. O/'s.Schoenherr rapporte à celle espèce, mais avec don le, la Cantlt- pluinbea cleRossiet la Cicuid. plumbea de Fourcroy; mais la longueur des antennes de ces derniers insectes qui dépasse on atteint à peine le bord postérieur du prothorax , doit faire rejeter celte synonymie. Illiger, dans le tome premier de son Magazin, p. 379, rapportait à la Canlh. alra de Fabricius , l'espèce désignée sous ce nom dans PaykuU ; mais , suivant Gyllenhal, la Cauth. alra de l'auteur de la Fauna snecica est synonyme de la Canlh. elongala de Failén. Genre Pygidia, rvGiojE ; Mulsant et Rey ('). Cahactères. Tcle plus ou moins dégagée du prothorax. Yeux situés sur les côtés de la tête, non contigus au bord antérieur du prolborax- Prolhorax an quadrilatère transversal , subarrondi ou arrondi aux. angles de devant; rectangulaire aux angles postérieurs qui sont géné- raleuicnl vifs ; non échancré en arc à ses bords antérieur et posté- rieur. Anlennes insérées sur le front, près de la partie anléro-interne des yeux. Elylres ordinairement un peu élargies vers l'extrémité. Piepli des élyircs prolongé au moins j usqu'au niveau du troisième ar- ceau du ventre. Bord posléricur du dernier arceau du dos de l'abdomen à angles vifs et reclangulaires. Ongles bifides ou bidentés à l'extré- mité de chacune de leurs branches ; sans dent à la base de la branche externe. a. El.vlresd"an roux orange, avec rexlréinilc noire. M. B*. Eacta ; Faeuicius, Suballongée ; d'un roux orangé ou d'un roux teslacé : lélc^ exlrémilc des anlennes, base et exlrémilé des élylres , inédi et poslpectas et ventre, moins l'exlréniilé, noirs : élylres brièvement puhescenlcs, fortement et presque sérialemcnt ponctuées. rf. Antennes prolongées jusqu'aux trois quarts environ de la lon- gueur du corps ; à deuxième article variablement égal à la moitié, aux trois cinquièmes ou presque aux deux tiers du suivant. Yeux saillants. Tète aussi large, prise aux yeux, que le prothorax en devant : celui ci, faiblement arqué en devant. Ventre de huit arceaux : le sep- (') Mulsant et Rey. Mémoires de la Soc. i. des se. iiat. t!c Cherbourg, I. 8, p. l'.iO. ■iiîi.ÉPi!OHA!Ui;s. — Pyi^idui. 333 lièine échancré presque en demi-cercle dans sa moi lié médiane : le huitième en cône tronqué ou obtus, à peine plus long que large. Obs. Le ventre est noir, avec les deux dernier? arceaux d'un roux pâle. Quand la matière noire a été moins abondante , le ventre esl brun ou d'un brun noir, avec les deux derniers arceaux d'un pâle testacé ou roussâlre. Dans les variations par excès, l'avant-dernier arceau est parfois brun, et le dernier d'un testacé nébuleux. ^. Antennes prolongées jusqu'aux trois cinquièmes ou un peu plus de la longueur du corps ; à deuxième article variablement égal au tiers , à la moitié on aux trois cinquièmes du suivant. Yeux peu saillants. Tête un peu moins iarge que le piolhorax, en devant : celui- ci presque tronqué à son bord antérieur. Ycntre de sept arceaux : le septième transversal , tronqué à son bord postérieur, avec la moitié médiaire de celui-ci faiblement échancré. Obs. Le ventre est noir, avec le septième arceau ti'un roux orangé ou testacé. Quelquefois après ce septième arceau se montre une petite pièce , étroite. Etat noumal. Tcle noire : joues et base des mandibules d'un roux testacé. Antennes d'un roux orangé sur les cinq ou six premiers arti- cles, graduellement brunes et noires à l'extrémité. Prothorax d'un roux orangé. Ecusson noir. Elytrcs d'un roux orangé sur la majeure partie médiaire de leur longueur , noires ou d'un noir violâtre à la base et à l'extrémité : la partie basilaire noire, couvrant ordinaire- ment le sixième de leur longueur , à peine étendue jusqu'au rebord externe qu'elle laisse intact : la partie apicale couvrant le cinquième postérieur, vers la suture et moins longuement vers la partie postéro- exlerne : cette tache apicale de chaque élytre constituant, avec sa pareille, une partie noire arcjuée en devant. Repli proUioracique et nntépecius d'un roux orangé. Médi et poslpeclus noirs. Ventre coloré comme il a été dit. Pieds d'un roux orangé. Obs. Le nombre des articles noiis et d'un roux testacé varie suivant le développement de la matière colorante, et la partie apicale de l'ex- trémité du ventre est aussi plus ou moins étendue. Les joues sont parfois obscures. Cant/iaris laela, Fabk. Enlorn. s^st. i. 1, p. 2is, 2.3 -- Kl. Sysl. Kleulh. l. éôi MOLLI PKXXKS. 1, p. 300, 3ï. — SciioEiXH, Syii. Ins. t. 2, p. 70, Ad. — De KirsEiNwetter , Naturg. d. Ins. Deulselj. t 4, p. 519, 4C). Telephorus laetus, De Casteln. Ilist. nal. l. 4, p. 275, 51. Lon- 0,C05r. à 0,0007 (2 i;2 à 3 I.) I.arg. 0,0015 à 0,C022 ^2/3 à 1 U). Corps suballongé ; parallèle; planiuscuie ; pubescent. 7f^e finement ponctuée ; noire, garnie de poils lins et obscurs sur sa partie posté- rieure, longs et teslacés sur l'antérieure ; peu convexe sur l'épislome. Joncs et base des mand'ihtdcs d'un roux teslacé. Antennes liliforuies ; assen épaisses ; colorées comme il a été dit. Prolhorax presque tron- qué en devant; à angles antérieurs déclives et paraissant par là plus ou moins énioussés ; élargi, en ligne j)resque droite, d'avant en ar- rière, jusqu'aux trois quarts des côtés, rétréci ensuite en ligne droite jusqu'aux angles postérieurs : ceux-ci, vifs, ouverts, et munis d'une très -petite dent dirigée en dehors ; tronqué et sinué dans son milieu, et parfois plus légèrement près des angles , à la base ; un peu plus large à celle ci qu à son bord antérieur; un peu plus large à son lord poslcricur qu'il est long sur son milieu; relevé latéralement en un rebord à peine égal au sixième de la largeur, vers le cinquième de la longueur du segment , graduellement rétréci jusqu'aux deux tiers ; offrant, au côté interne de ce rebord, une gouttière uniformé- ment assez étroite , prolongée depuis le rebord antérieur jusqu'aux deux tiers des côtés; à sillon antébasilaire dilaté près des angles en forme de fossette; rayé , sur la ligne médiane , d'un sillon prolongé presque depuis le rebord antérieur jusqu'au sillon antébasilaire , et plus profond postérieurement; densement ponctué; luisant ; d'un roux orangé; garni de poils très-courts et peu apparents. Ecnsson noir ou brun ; pubescent. Elytres à peine plus larges aux épaules que le prolhorax vers les trois quarts de ses côtés ; près de quatre fois aussi longues que lui; parallèles; obtusément arrondies à l'exlrémilé, prises ensemble ; forteuient ponctuées en devant, plus finement, plus densement et ruguleusement vers l'extrémité : les points, parfois pres- que sérialement disposés jusqu'à la moitié de la longueur des étuis ; garnies de poils très-courts et peu apparents, colorées comme il a été dit. Repli entièrement d'un roux orangé; distinctement prolongé jusqu'à la partie postéro-externe. Dessous du corps elpieds pubescenis; colorés comme il a été dit. Celle espèce habile diverses provinces de l'Italie. Elle se trouve , TÉLÉPîion.viur.s. — Pygidia. 3Sô dil-on, dans la parlie du Piémonl devenue française; mais je n'en ai pas la certilude. Obs. Elle esl si bien caraclérisée par les signes dislinclifs du genre et par sa couleur, qu'elle ne peut être confondue avec aucune autre espèce. oa. Élylres eniièremenl noires ou brunes. S. P. clentScoBBis", Schummel. Oblongue ou siiballongée ; noire. Parlie des joues et des mandibules, prothorax, rebord externe des élylres, pieds cl anus , d'un roux ou rouge orangé. Deux premiers articles des antennes, d'un roux brunâtre. Ecusson à côtés curvilignes. Elytres mar- quées de points forts et rapprochés en devant, graduellement, plus fine- ment et rugideuscmcnl ponctuées vers l'extrémilé; garnies de poils noirs, finSj couchés, gris ou d'un gris cendré, presque indistincts. (/'. Antennes à peine amincies vers l'exlrémilé ; prolongées jus- qu'aux deux tiers ou trois quarts delà longueur du corps; à deuxième article ordinairement n^oins long que la moitié du troisième. Tête à peine aussi large, prise aux yeux , que le prolhorax en devant: celui-ci , un peu arqué en devant. Ventre de huit arceaux : le sep- tième , échancré presque en demi -cercle sur les deux tiers médiaires de son bord postérieur : le huitième, en cône obtus. Obs. Le ventre est noir avec le huitième arceau, et le milieu du seplièmc, d'un roux orangé. Quand la matière noire a élé moins abondante, le septième arceau est parfois entièrement orangé ou d'une teinte rapprochée. 2. Antennes filiformes ; prolongées jusqu'aux trois cinquièmes ou presque deux tiers de la longueur du corps , à deuxième article à peine égal à la moitié du suivant. Tête moins large, prise aux yeux, que le prothorax à son bord antérieur. Prolhorax tronqué en devant, ordinairement plus rétréci d'arrière en avant, plus transversal. Ventre de sept arceaux : le septième , transversal , tronqué ou légèrement bissinué à son bord postérieur. Obs. Le ventre est noir, avec le milieu du dernier arceau , d'un roux orangé. S;U) MOLLII'ErVNKS. Etat normal. Télé noire. Majeure paiiie basilaire des mandibules, d'un roux orangé. Joîies d'un brun noir, avec le bord antérieur d'un roux pâle. Antennes noires, avec les deux premiers articles d'un roux brun ou d'un brun roussâtre. Prolko7'ax d'un roux ou rouge orangé, Élytres noires ou d'un noir brun , avec le rebord externe d'un roux lestacé. Repli du prothorax et antépcclus , d'un flave orangé. Médi et postpecttis noirs. Feutre coloré comme il a été dit. Pieds d'un roux lestacé ou d'un llave testacé. Obs. Les palpes sont au moins en partie nébuleux ou obscurs. Variations (par défaut}. Quand la matière noire a été moins abondante, les deux premiers articles des antennes sont plus clairs ou moins nébuleux, surtout en dessous, et les élytres sont brunes ou d'un brun noirâtre. Variations (par excès). Quand, au contraire, la matière noire a abondé davantage, les deux premiers articles des antennes sont plus obscurs, et les élytres plus noires. Le protborax est souvent noirâtre, ou noir sur le milieu oc- cupé par le sillon transversal. Cantharis denticollis, Sciiummel , Aib. u. Veraend. d. sclil. Gescll. (1843), p. 28, 3. — KiUATz , liber Kaef. in Stelt. enloin. Zeit. (iS30), p. 179.— De KiESEN>y. Nalurg. d. Ins. Deulscli. t. 4, p. 519, Zi5. nhoQonycha Redtenbacheri, Maerkel , Ann. de la Soc. entom. do Fr. (1851), p. f.01, noie. — L. Redtejnb. Faun. aust. 2'' édit. p. 1539. rxhagonycha niralis,h. Redtemj, Faun. auslr. 1'* édil. p. 324. Long. 0,r050 à 0,0067 (2 1/2 à 3 1.) Larg. 0,0017 à 0,0022 (3/4 à 1 1.) Corps oblong ou suballongé ; pubescent. Tête poinlillée; garnie de poils obscurs, plus fins sur la partie postérieure; déprimée transver- salement sur le milieu du front, derrière la base des antennes. Palpes souvent d'un roux flave, avec l'extrémité au moins du dernier article obscure ou noire. Antennes colorées comme il a été dit. Pro- //iorrto; presque tronqué en deva.it ; un peu émoussé par la décli- vité du rebord, aux angles antérieurs; plus ou moins sensiblement élargi en ligne à peu près droite jusqu'aux deux tiers des côtés, fai- TELti'HOnAip.ES,— PygicUa. 337 ])laincnl et subslnueiisemenl rélréci ensuite; à angles postérieurs vifs, rectangulaires, et munis d'une petite dent plus ou moins dis- tincte dirigée en dehors; tronqué et sinué au devant de l'écusson , à la base; inégalement planiuscule; d'un tiers ou de moitié plus large que long ; offrant , vers le tiers ou le quart de sa longueur et sur le tiers niédialre de sa largeur, les traces d'un sillon tiansversal; relevé en devant en rebord étroit ; muni , sur les côtés, d'un rebord vn peu épaissi aux angles de devant, à peine moins étroit que le basilaire, prolongé jusqu'à la base, mais presque interrompu vers les deux tiers ou trois quarts des côtés; creusé, au côté interne de ce rebord, d'une dépression ou gouttière prolongée depuis le rebord antérieur jus- qu'aux deux tiers ou un peu plus des côtés, égale au tiers ou un peu plus de la largeur du segment, vers le tiers ou la moitié de la lon- gueur de celui-ci : cette dépression , limitée vers les deux tiers ou Irois quarts par un relief transverse : sillon antébasilaire un peu di- laté vers les angles, en forme de fossette ; rayé d'une ligne médiane depuis le sillon transversal jusqu'à l'antébasilaire ; finement et un peu superficiellement ponctué; d'un rouge ou roux jaune ou d'un rouge lestacé , et garni de poils concoloreS; fins et peu apparents. Ecusson noir. É/j/res à peine plus larges que le prolhorax vers les deux tiers de ses côtés; trois fois et demie à presque quatre fois aussi longues que lui ; subparallèles jusqu'aux quatre cinquièmes; arrondies à leur partie postéro-externe . et obtuses à l'extrémité-, munies d'un rebord latéral un peu saillant, affaibli postérieurement; planiuscules ; mar- quées en devant de points forts et rapprochés , graduellement plus petits postérieurement, ruguleusement et assez finement ponctuées vers l'extrémité ; noires ou d'un noir brun , avec le rebord latéral d'un roux testacé , au moins jusqu'aux deux tiers ; garnies de poils obscurs, fins, couchés, peu apparents; offrant les faibles traces d'une nervure subhumérale très-raccourcie , et parfois celles d'une nervure presque entière naissant de la fosselle humérale. /?e/?/« réduit à une Iranche seulement , à partir des deox tiers de sa longueur. Ailes brunes. BepU du yirolharax élargi d'avant en arrière, émoussé et ])resque rectangulaire , ou peu ouvert à son angle postéro interne, ordinairement sinué près des hanches; d'un roux orangé. Anlépeclus de même couleur. Médi et posfpeclus noirs ; pubescents. Ventre coloré comme il a été dit. Pieds d'un roux orangé ou d'un roux testacé. Ongles i\e même couleur; offrant cliaque branche bifide ou bidentée. à l'exlrémilé. ^ .,^a«J .^^.-.^^UiOSà 3S8 MOLLirt.\M:s. Celle espèce paraîL rare en Francs. On la trouve dans \ti Alpes tl dans quelques autres parlies orientales de la France. Obs. Elle se dislingue de la P. pnnclipennis, par sa taille moins pe- tite ; par ses antennes noires , avec les deux premiers articles seule- ment moins obscurs; par son prolhorax i)lus traiisversal, plus rétréci en devant, souvent subsinué près des angles ; par ses élylres propor- tionnellement un peu plus larges; marquées de points qui vont en diminuant progressivement de grosseur jusque près de l'exlrémilé , au lieu d'avoir le tiers ou le quart postérieur assez brusquement ru- guleux et assez finement ponctué; par le duvet des élylres obscur et couché, au lieu d'être cendré et mi-hérissé. ÎB. B®. IrtB'lcBColîa ; de Kiesenwetter. Suhallongée; noire : pro- ihorax el pieds , d'un jaune orangé : ceux-ci , avec les quatre derniers arlicles des tarses, bruns : dessous du premier article des antennes d'un orangé nébuleux : anus roux. Ecusson ordinairement en triangle à côtés droits. Elytrcs garnies d'un duvet indislinct ; couvertes de points contigus, petits, a peine affaiblis postérieurement ; ruguleuses •, chargées chacune de deux faibles nervures longitudinales. Antennes sensiblement amincies de la base à l'extrémité. Cantharls laricicola , De KiESEN-nEiTER , Excurs. nach. dcm. Monlc-Hosa. Berlin, entom. Zeitsolir. l. rj, p. 38!. Long. 0,G0G7 à 0,0078 (3 à 3 l'21.;. l.arg. 0,0020 (9/10 S.) à la base des élylres-, — 0,0l*20 ( I -i/o 1 ) vers les qiialre cinquièmes de leur longueur. Celte espèce a été découverte , par M. de Riesenwetler , dans la vallée de Macugnaga, lors de son excursion au Mont-Rose. Peut-être se trouve- t-elle aussi dans les régions alpines de la Savoie. Obs. Elle a beaucoup d'analogie avec la P. denticollis ; elle s'en distingue par ses antennes plus sensiblement amincies de la base à rexlrémité; par son prolhorax paraissant un peu plus large ; à angles postérieurs vifs, mais n'offrant pas une pelite dent dirigée en dehors; à rebord moins épaisii vers sa partie antcro-externe ; par son écusson en triangle ordinairement à côtés droits ; surtout par ses élylres ruguleusement el plus finement et presque uniformément ponctuées, au lieu d'êlre rugueuses el marquées de points assez gros près de li TÉLÉpnonAtuES. — Pygidia. C39 l)ase et plus faibles vers rexlré.nilé. Jilles oiîreiil d'ailleurs assez dis- tiiicteinenl deux nervures longitudinales. 41. B*. |ïïuacèî|»eEa388S ? de KiESE\WETTEa. Suballongée ; noire : partie des joues, des mandibules, et au moins des quatre ou cinq premiers articles des antennes^ bord externe des élytres, prolhorax , pieds et anus , d'un roux jaune ou d'un (lave orangé. Prolhorax presque en carré un peu transversal. Ecusson à côtés curvilignes. Elytres marquées de points (orts et rapprochés jusqu'aux trois quarts , ruguleusement et finement ponctuées postérieurement ; ml-ltérissés de poils cendrés, fins et assez ap- parents. ^. Antennes fdifornies ou à peine rélréeies vers l'extréniité, pro- longées jusqu'aux trois quarts ou parfois presque jusqu'à l'exlréniité du corps-, à deuxième article ordinairement à peine égal à la moilié du suivant. Tète à peine aussi large, prise aux yeux, que le prolhorax en devant : celui-ci très-faiblement tronqué en devant, Venlre de huit arceaux : le septième échancré presque en demi-cercle , sur la moilié médiane de son bord postérieur : le huitième , en cône ou triangle obtus. Obs. Le ventre est noir, mais paraissant d'un noir grisâtre , par l'elîet du duvet, avec le dernier arceau et le milieu du septième, d'un flave orangé ou lestacé. Dans les variations par défaut, le septième arceau est parfois entiè- rement d'un flave teslacé , et les arceaux précédenls semblent oflrir quelquefois les légères traces d'une bordure de même couleur à leur bord postérieur. J. Antennes filiformes; prolongées environ jusqu'aux deux tiers de la longueur du corps; à deuràème article égal aux trois cinquièmes du suivant. Tête un peu moins large, prise aux yeux, que le protho- rax en devant : celui-ci, tronqué à son bord antérieur. Yentre de sept arceaux : le septième transversal, bissinué à son bord postérieur. Obs. Le ventre est noir, avec le milieu du dernier arceau orangé, d'un roux orange ou d'un roux teslacé. Cette partie orangée est plus ou moins étendue ou plus ou moins restreinte , suivant le développement de la malière colorante noire. Après le septième arceau , on voil parfois apparaître une petite pièce. 340 MOLLII>E^NCS. État normal. Têle noire : mandibules ou majeure partie basilaire de ces parties, d'un roux orangé : joues d'un roux brunâtre, avec le bord antérieur ])lus clair. Antennes d'un roux jaune sur les trois pre- miers articles et la majeure partie basilaire des deux suivants, brunes ou noires , sur les autres. Prothorax d'un roux jaune, ou d'un llave orangé. Elylrcs noires ou d'un noir brun, avec le rebord externe d'un roux lestacé. Repli du prolhorax el nnlépeclus d'un ilawe orangé. Médi et postpectus noirs. Ventre coloré co;nme il a été dit. Pieds d'un jaune flave ou d'un flave orangé, avec les trois ou quatre derniers articles de» tarses, nébuleux ou obscurs. Obs. Les palj)es sont parfois flaves, avec le dernier article obscur , souvent en majeure partie noirs ou obscurs. Variations (par défaiii). Quand la matière colorante a été moins abondante le sixième ar- ticle des atitcimes et parfois le septième sont d'un roux lestacé plus ou moins obscur, à la base. Les élylres sont en partie brunes, d'un brun pâle, ou même d'un brun roussâtre ou d'un roux testacé bru- nâtre près du bord externe, sur une largeur variable et d'une manière peu nettement limitée. Variations (par excès). Quand la matière noire a été plus abondante, les troisième, qua- rième et cinquième articles ou même aussi les deux premiers sont bruns ou noirs à l'extrémité : les quatrième et cinquième sont moins clairs ou nébuleux : le cinquième est parfois brunâtre : j'en ai même vu un exemplaire ayant le premier article brun. Le protborax est obscur ou noirâtre sur le milieu du sillon transversal, par suite de la transparence des parties noires. Ces variations peuvent être réduites à la variété suivante : Var. a. Elyfrcs d'un roux lestacé nébuleux sur une partie de leur bord externe. Long. 0,0050 à 0,006G {'2 i/2 à 3 1.) Larg 0,00|:i à 0,0017 (2/3 à 3/4 1.). Cor/M suballongé ; pubescent. Tête noire ; ponctuée et garnie de Ti':LÉriîon A11U.S. — Pygidlii. "41 poils fins et obscurs, sur sa partie postérieure : moins ponctuée et mi- hérissée de poils plus longs, sur l'antérieure \ déprimée sur le milieu du front, ou sillonnée longitudinalemenl sur cette partie ; peu ou Irès-médiocreuieut convexe sur l'épislome. Bord antérieur des joju.s et majeure parlie basilaire des mandibules , d'un roux flave, Anlennca filiformes; colorées comme il a élà d'il. Prothorux presque tronque en devant-, un peu émoussé par l'elTet de la déclivité du rebord, aux angles antérieurs ; presque en parallélogramme d'un sixième à un quart plus large que long; plus ou moins faiblement élargi d'a- vant en arrière jusqu'aux deux tiers ou trois quarts de la longueur des côtés, avec le milieu de ce bord subsinué, un peu rétréci à f arlir des trois quarts jusqu'aux angles postérieurs : ceux-ci, vifs, rectan- gulaires , et munis d'une petite dent plus ou moins distincte et diri - gée en dehors; tronqué et siuué au devant de l'écusson , à la base ; inégalement planiuscule; oflVant, vers le quart de sa longueur et sur le tiers de sa largeur, une dépression ou les traces d'un sillon trans- versal; relevé en devant en rebord étroit; muni, sur les côtés, d'un rebord , un peu épais aux angles de devant, et à peine irtoins étroit que le basilaire, prolongé jusqu'à la base, mais presque inter- rompu vers les trois quarts; creusé, au côté interne de ce rebord , d'une dépression ou gouttière prolongée depuis le rebord antérieur jusqu'aux deux tiers on un peu plus des côtés, à peine égale au tiers de la largeur du segment , vers le tiers ou la moitié de la longueur de celui-ci : cette dépression , limitée vers les deux tiers ou trois quarts par un relief transverse : sillon aritébasilaire un peu dilaté vers les angles en forme de fossette; rayé d'iuie ligne médiane depuis le tiers antérieur jusqu'au sillon antébasilaire : cette ligne, ordinai- rement transformée en large sillon sur la seconde moitié de la ligne; médiane ; un peu superficiellement ponctué ; d'un roux jaune ou d'un flave orangé , et garni de poils concolores, fins , courts et peu ap- parents. Ecusson noir; pubescent. Elylrcs h peine plus larges en devant que le prothorax à ses angles postérieurs ; au moins quatre fois aussi longues que lui ; subparallèles ou à peine élargies jusqu'aux trois quarts de leur long;ieur, subarrondies à leur parlie postéro- exlerne, obtuses à l'extrémité; munies d'un rebord latéral \\n peu saillant, affaibli postérieurement ; planiuscules; marquées de po'nts forts et rapprochés jusqu'aux deux tiers ou trois quarts de leur lon- gueur, ruguleusement et finement ponctuées postérieurement; noires ou d'un noir brun, avec le rebord latéral d'un roux testacé, au moins jusqu'aux deux tiers; garnies de poils cendrés, mi-hérissés, courts , 341 M ):.lipl:\n?.3, peu apparents, parfois usés; souvent sans traces ou n'olîranl qu'à l)eine les traces d'une nervure subluuiiéralc; olTranl parfois les faibles traces de deux nervures dorsales. Repli réduit à une tranche seulc- nienl à partir des deux tiers de sa longueur. Ailes brunes. Bcpli du prothorax élargi d'avant en arrière , cnioussé, presque rectangulaire, uv\ peu ouvert à son angle |)Ostéro-interne ; souvent sinué près des hanches; d'un flave orangé. Anlcpeclus d'un flave orangé. Médi et posipeclus noirs; pubescents. Ventre coloré comme il a été dit. Pieds d'un flave orangé, avec les trois ou quatre derniers articles des tarses, au moins en partie nébuleux. Ongles d'un flave orangé ; ofl"ranl clia- (jue branche bifide ou bidentée à l'extrémité. Celle espèce habite les parties méridionales de la France. On la trouve dans les hautes et basses Alpes, dans le Var et dans quelques- uns de nos autres départements du Midi; mais jusqu'à ce jour elle n'a pas été prise dans les environs de Lyon. Obs. Elle a beaucoup d'analoo'ie avec les espèces précédentes; elle s'en distingue par sa taille un peu plus faible; son corps plus étroit; ses élytres proportionnellen)enl plus longues , relativement au pro- Ihorax ; par ses antennes d'un flave roux , au moins sur une partie des quatre ou cinq premiers articles ; par son prothorax moins large, plus carré; par ses élytres ruguleuses et finement ponctuées, ou poin- lillées sur le quart postérieur de leur longueur; jiar les poils, dont les élytres sont garnies, mi hérissés et cendrés. Le {roui est ordinairement transversalement déprime , et sillonné en outre , surtout chez le ^. Quehiuefois les bords latéraux de la dépression sont sensiblement relevés ou comms chargés d'un petit tubercule. DEUXIÈMIL BRANCHE. «ILIAIHES. CARACTtiiES. Repli des élytres caché, formant, avec son bord externe, le bord extérieur des élylrery. Postépisternums en ligne droite à leur côté interne. SSLfAUiF.S. — suis. ô'iÔ Celle branche tsl véduile au genre suivant ; Genre Silis , Silis; Lalreille ('j. CAiiACTÈREs.Tc/e engagée dans le prolliorax presque jusqu'aux yeux; peu rélrécie en arrière, plus courle en avant de la base des antennes que le fronl. Antennes insérées enlr * les yeux ; allongées; subcom- primées ; assez épaisses ; illiformes; parfois légèrement dentées, au moins chez le ^\ à deuxième article variablement court : les deuxième et troisième presque égaux. Prolliorax presque en parallélogramme transversal; entaillé sur les côlés près tles angles postérieurs , au moins chez le (/'; laissant parfois apparaître, à ses angles postérieurs, chez ce dernier sexe, une saillie bilobée, membraneuse, naissant de la partie inférieure du repli. Elylres a peine plus larges en devant que la base du prolliorax ; subparallèlcs ou à peine élargies d'avant en arrière ; flexibles ; planinsculcs Pieds conformés à peu près comme ceux des Téléphores : trochanlers des cuisses postérieures prolongés jusqu'au cinquième du côlé interne de celles-ci. Tarses à premier article aussi long à peu près, que les deux suivants réuuis. fl. S. l'BifiîcollIs ; Fabiiicius. Noir : mandibules., prothorax et abdo- men, d'un roux jaune ou d'une nuance rapprochée. Prolliorax inégal , densement ponctué sur la ligne médiane et sur quelques autres points. J^. Suballongé. Antennes prolongées jusqu'aux trois quarts ou qua- tre cinquièmes du corps ; à deuxième article visiblement plus court que la moitié du suivant; comprimées; sensiblement dentées, amin- cies vers Texlrémilé. Frotliorax creusé, de chaque côlé , d'une raie profonde, nais.sant au tiers de sa longueur, ei vers le sixième externe de sa largeur, longiludinaîement prolongée jusqu'aux deux tiers du bord latéral , où celui ci préscnle une petite dent; rétréci à angle droit après celle dernière, avec l'angle postérieur en foiine de dent, Elytres subparallèles. Ventre de sept arceaux : le septième . divisé postérieurement en deux festons. ^- . Antennes un peu moins longuement prolongées. Prothorax à côtés simples. (!) Lalreille. Règne anim. de Cuvicr, 1" étlit. l. 4, p 47l. 3t4 uoLliI'ekxes. ç/'. Silin raWlcollis, Cwkiwv.w, llorae enloin. p. -i, tDj. pi. vi, fig 7 (/). Canthuris torquata , Gyllimi. 1ns. suce. l. 4, p. 340, ^2-^3. J. Cant/inrin rujicollis, Fabuicius. Syst. cnloro. p. 200, 7. — Id. Spec. Ins. Il, p. '2hO, 11. — Id. Manl. l. 1, p. -IC8, 13. - Id. Eutom. sysl. l. I,p. 217., 17. _ IJ. Sjsl. eleulli. l. 1, p. 299, 2S. — Gmîl. C. Ll^^. Syst. nal. l. 1^ p. 1894, 30.— Dii YiLLEr.s, C. Limv. Enlom. l. 1, p. 297, 2.5.— Pa.nz. EiUom. gcrm. p 90, 1 1 . — Mw.tyn. Engl. cnloni. pi. 29, lig. il . — Map.su. EiUom. biil. p. 3iJG, 3.— ScnoriNii. Syn. 1ns. l. 2, p. i\d, 43. ^2' Sili'i nifcoll/s, SiPEii. Ulustr. t. 3, p. 203. - Id. Man. p. 188, -1479. —De KiEkENw. INaUirg d. Ins. Dculscli. l. 4, p. 521, 1. Long. 0,C0:j1 à 0,0107 (2 1,3 à 3 i.). Larg. 0,001S à 0.C02J (4'o à 1 1). Corps suballongé (^) on oblong (9) ; pubescenl. Tête noire ; briè- vement pubcscente. Mandibules d'un roux jaune. Palpes noirs ou obscurs. Antennes piolongées jusqu'aux trois quarts ou quatre cin- quièmes de la longueur du corps; comprlnices; amincies à partir du troisième ou du quatrième article : le deuxième très-court, à peine éï^alau tiers du suivant : les troisième à dixième en triangle allongé, et, par là, dentées à l'un des côtés et peu à l'autre; noires ; très briè- vement pubescentes. Prothorax tronqué et subsinué dans son milieu, à son bord antérieur ; à angles de devant déclives, un peu émoussés et rectangulaires ; faiblement élargi en ligne presque droite, jusqu'aux trois quarts des côtés ; marqué dans ce point d'une entaille formant la terminaison d'une profonde raie obliquement longitudinale, nais- sant au tiers de la longueur et au sixième de la largeur, et dans la di- rection de laquelle se continue ensuite le bord latéral jusqu'à l'angle postérieur-, en forme de dent aiguë à ce dernier ; coupé en ligne droite sur chaque quart externe de la base, plus prolongé en arrière et sub- sinué dans son milieu, sur la moitié médiane de son bord postérieur; de deux tiers environ plus large à celui-ci qu'il est long sur son mi- lieu: relevé en rebord en devant et sur la moitié médiane de sa base et non sur les autres parties de sa périphérie : peu ou très médiocre- ment convexe; inégal ; creusé sur la ligne niédiane d'un sillon large et assez profond ; creusé, de chaiiue côlé, d'un sillon presque pareil, naissant vers l'origine de la raie aboutissant à l'entaille ; ce sillon obliquement dirigé d'avant en arrière, et aboutissant aux deux tiers de celui de la ligne médiane; relevé en relief convexe de chaque côté de ce sillon oblique ; fortement ponctué sur le sillon do la ligne médiane et sur quelques autres parties déprimées, lisse et luisant sur SILIAJUKS. .S'(7i'5. 2-'lO les parties saillantes ; d'un roux lestacé ou d'un rouge testacé ; glabre ou à peu près. Ecusson noir. Elylres à peu près aussi larges aux épaules que le prothorax à ses angles postérieurs; quatre fois à quatre fois et demie aussi longues que lui; subparallèles; relevées latéralement en un rebord étroit , invisible dans^a partie antérieure quand l'insecte est examiné en dessus; noires; rugueusement ponctuées; garnies d'une courte pubescence grise. Repli prollioracique en ligne à peu près droite à son bord interne ; d'un roux jaune ou testacé, ainsi que l'anlépectus. Médi et postpectus noirs. Ventre tlave ou d'un flave les- tacé. Pieds noirs ou d'un noir brun, souvent avec les cuisses et les jambes au moins en partie d'un fauve lestacé. Ongles leslacés ; mu- nis d'une dent à la base de la branche externe. Cette espèce se trouve en AHeniagne et en Dalmalie. Elle a été , je croi», prise dans les Alpes. ^. S. nltifiiala ; Fabricius. Noir ; luisant ; garni d'une courte pubescence grisâtre : tibias antérieurs an moins d'un lestacé nébuleux^ Protliorax presque impoinlillé ; noir {^), d'un roux jaune {2)' ^. Suballongé; peu convexe. Antennes prolongées jusqu'à l'extré- mité du corps: à deuxième article plus court que la moitié du sui- vanl. Prothorax noir', profondément incisé vers les trois cinquièmes ou deux tiers de ses côtés; muni d'un appendice aux angles posté- rieurs. Eîytres subparallèles. Ventre de sept arceaux : le septième , divisé jusqu'à la base en deux parties, enserrant un étui subpaiallèle, un peu rétréci en pointe à l'extrémité. 9 . Oblong; médiocrement convexe. Antennes prolongées jusqu'aux deux tiers du corps; à deuxième article plus long que la moitié du suivant. Proihorax d'un roux jaune ; élargi jusiju'aux trois cinquièmes des cùlés, subparallèle ou un peu rétréci ensuite. Elytres élargies pos- térieurement. Ventre de sept arceaux : le septième échancré en demi- cercle sur la moitié médiane de son bord postérieur, et sur la moitié postérieure de sa longueur, logeant dans cette écliancrure une petite pièce presque conique ou semi-circulaire. 5. Cantharis nitidula, Fabr. Enlora. syst. t. ^, p. 220, 28. — Id. Sysl Elcutli. t. 1, p. 303, 46. — Panz. Ent. germ. p. ni, Wt. — Schoexh. Syn. InSé t. 2, p. 71, ()5. 44 246 MOLLirBNNES. ^^ . Silis nîtidula, D. Redtem). Faun. auslr. p. 32«>. — Id. 2* édit. p. 5:3. — De KlESE^w. Nalurg. d. Ins. Deulsch. l. 4. p. 522. 2. ç/'. Telephorus excisus, GEioiAR-Ins. Spec. p. 71. 121. suis apù^icollis, CI^^HPE^T. Uor. cntom. p. ^O'i. Long 0,CCtri àO,COaG( 2à 2 1/2 1). Larg. 0,0015 à 0,00-iO (2/3 à 9/10 L) f/'. Corps suballongé; piibescent. Tête noire; hiisanle; Irès-briè- menl pubescenle ; subcaiénée sur l'épisloine. Mcmdibides d'un roux jaune ou d'un ilave leslacé. Palpes noirs ou obscurs. Antennes prolon- gées environ jusqu'à l'extréuiilé du corps; subfiliforines, graduelle- ment un peu amincies à partir du huilième ou du neuvième article : le deuxième très court, à peine aussi grand que le tiers ou les deux cinquièmes du troisièu»e : celui-ci et les suivants allongés, subcylin- driques , paraissant presque subdentés à leur extrémité interne, par le rétrécissement à sa base de larticle qui vient après; noires; ciliées. Prothorctx arqué en devant, avec les angles antérieurs arrondis ; élaigi sur les cotés, jusiiu'aux trois cinquièmes ou deux tiers de la longueur de ceux ci , olîrant dans ce point une petite dilatation anguleuse ou denliforme , incisé ensuite peu obli(juement ou presque transversale- ment jusqu'au sixième ou un peu moins de sa largeur, puis coupé d'une manière un peu obliquement longitudinale jusqu'aux angles postéiieurs. qui sont notablement moins avancés du côté extérieur que la dent précitée, orné, vers ces angles, d'un ap|)endice subcorné, naiisant du rei)li , transversalement dirigé en dehors, linéaire à son origine, bilobé à son extrémité ; un peu en arc sublrisinué à la base ; près d'une fois plus large dans son développement transversal le plus grand qu'il est long sur son milieu ; médiocrement convexe ; relevé en rebord en devant et un peu plus étroitement jusqu'aux trois cin- quièmes ou deux tiers des côtés ; sillonné sur la ligne médiane depuis la moitié de celle ci jusqu'au sillon antébasilaire ; creusé, près de chaque angle postérieur, d'une fossette attenant à ce sillon ; briève- ment pnbescent ; presque impointillé ; noir, luisant, avec l'appendice situé vers les angles postérieurs d'uo fauve testacé. Ecusson noir ; plus long que large. Elytres faiblement plus larges aux épaules que le pro- thorax à l'extrémité de l'appendice situé aux angles postérieurs ; près de cinq fois aussi longues que le prothorax: assez faibleaicnl relevées en rebord et munies d'une étroite gouttière latéralement ; subparal- léles on plutôt vn peu plus étroites en devant, jusqu'nu quart on au tiers de leur longueur, jur lequel le rebord extérieur est invisible en siLiAiiHîS. — suis. 547 dessus, siibparallèles ensuite; plaiiiusculcs sur ie dos , convoxcment déclives sur les côléa ; d'un noir luisant; garnies de poils d'un gris cendré, courts et peu apparents ; ruguleuscniont ponctuées et offrant ordinairement sur leur moitié interne des traces i)lusou moins faibles de rangées striales de points ou de très-légères stries, raccourcies pos- térieurement , et rendues moins indistinctes par la subconvexilé de quelques intervalles. Repli du prolhorax échancré sur la moitié anté- rieure de son bord interne ; noir, bordé de roux leslacé livide dans cette écUancrure, Antépectas ordinairement d'un roux leslacé livide. ^Jédi et pos//;fdi'«Bdi8Blsss ; Paykull. Prothorax en ligne droite à son bord antérieur., non écointé aux angles de devant; arqué ou suharrondi sur les côtés ; offrant., vers le milieu de sa longueur, sa plus grande lar- geur; noir ; ruguleux. Antennes noires., avec la hase flave; à deuxième article moins long que le troisième. Ecusson noir. Elytres presque aussi longues que l'abdomen ; en partie striées; noires., avec V extrémité sou- frée Dessous du corps et pieds en partie d'un flave orangé , en partie bruns. État normal. Tête d'un noir mal, avec les mandibules (2) ou avec la bouche et une partie de Vépislome {c/') ^ d'un fauve jaune. Antennes noires, avec le premier article, et le plus souvent une partie du second ou de quelques-uns des suivants, flaves ou d'un fauve jaune. Pro- lhorax d'un noir mal. Ecusson noir ou brun. Elytres noires à la base, MALTHIMENS. — MctllkiltHi. 351 graduellement d'un noir brun ou d'un noir ardoisé, *vec rexlrémilé parée d'une tache flave, presque tronquée ou faiblenienl échancrée en arc à son bord antérieur. Dessous du corpi brun ou noir brun sur le milieu du posipectus et parfois du médipectus, d'un flave orange sur le reste. Ventre d'un brun llavcscent, avec le bord postérieur des arceaux flave. Cuisses d'un flave orangé. Jambes et tarses bruns ou brunâtres. Variations (i ar fléfaul). Quand la matière noire a été moins abondante, le dessous du corps, à part le milieu du postpeclus, est entièrement d'un roux jaune ou d'un flave orangé. Le deuxième article des antennes et quelques- uns des suivants , sont flaves ou d'une teinte rapjjrochée. Les angles antérieurs du prothorax et le rebord basilaire , sont flavescenis ou montrent de la tendance à prendre celte teinte. La base et l'extrémité des jambes, et parfois une partie des tarses, ont une transparence d'un roux jaune ou jaunâtre. Varialious ( par excès). Quand, au contraire , la matière noire a été plus abondante, le deuxième article des antennes est au moins en partie brun. Le pro- thorax est entièrement noir. la région noire de la poitrine a plus d'étendue. La base des arceaux du ventre, brunâtre. Les tibias et les tarses, bruns. La Cicindè'e noire à points jaunes et corselet noir, GEurr. Ilisl. t. -1, p. 17() , ]\. Telephorus biguttatus. De Geer, Méui. t. ■'{, p 77, 10. — Dumûrii , Dict de; se. nal. l. 52, p. 524. Cicindela biguttala , Fouucr. Enlom. par. t. 1, P- s. — îllullliiiins. 365 La ^ offre le prolhorax d'un roux llave ou d'un Uave roussâlre , soit parfois presque sans lâches, soit avec deux bandes brunâtres plus ou moins raccourcies, quelquefois à peine prolongées jusqu'aux deux cinquièmes de la longueur du segment. Variations (par excès). Quand au contraire la matière colorante noire a été plus abon- dante, la région noire de la tête est moins fortement échancrée en arc à son bord antérieur ; le milieu du poslpectus est brun ou noir, surtout chez la ^ . Le icollis ; Iîaudi. Prolhorax écoinlé aux angles de devant ; à peine rélrcci en ligne droite sur les trois quarts de ses côtes : presque carré; d'un flave orangé. Deuxième article des antennes plus court que le troisième. Tête (moins les mandibules')^ écusson cl élytres, noirs; celles-ci d'un flave jaune à l'extrémité Partie des pieds et base des an- ievnes d'un flave orangé. Long 0,Omc, à O.COG! ( 2 1/2 à 2 3 il.). Larg. 0,OC09 (2/."> 1.) Corps allongé. Télé médiocrement rétrécie après les yeux ; un peu plus longuement prolongée avant qu'après ces organes; ruguleuse- ment ou rugueusement ponctuée; garnie de poils courts, couchés, fins, presque indistincts; noire, avec les mandibules d'un jaune oran- gé. Palpes en majeure partie au moins bruns ou noirs. Antennes à peu près aussi longuement prolongées que les élytres ; filiformes, à peine rétrécies vers l'extrémité; pubescentes; brunes ou noires, avec le premier article d'un flave ou jaune orangé : le deuxième obscur en . — Fallén , Monogr. Canlh. ^, p. ^4 , 15, var. b. — Gyixenh. Ins. suec. t. \, p. 3Zi2, 10, var. b. — Sahlb, Ins. fenn. p. 123. var. b. Malthinus immaculatus , Steimi. llluslr. t. 3, p. 307, 9. — Id. Man. p. H92, 4522. Cantharis frontalis, Marsh. Enlom. bril. p. 373, -|7, Malthinus frontalis, Steph. llluslr. t. 3, p. 307, 8. —Kl. Man. p. 192, 1521. —De KIEsE^w. Linn. enlom. l. 7, p. 2()4, 14. — Id. Naîurg. l 4, p. 528, 5. — L. ^EDTE^B. Faun. austr. 2° cdit. p. 532. Malthinus long/peunls, Y. de Motschulsky, Eluil. entom I. (185'J), p. 5. Long. 0,0033 à 0,0015 (1 -1/2 à 2 !.). Larg. 0,0011 (1/2 1.) Corps oblong ou suballongé. Tête rétrécie après les yeux • offrant entre les yeux et le bord antérieur du prothorax une longueur à peu près égale au diamètre d'un œil ; creusée, sur la moitié postérieure de celte sorte de cou, d'une fossette (^) ou d'un sillon (^) plus ou moins prononcé; densement , ruguleusement et très finement poncluée; garnie de poils peu distincts ; d'un noir mat, avec la bouche (î j ou avec toute la partie antérieure depuis les antennes (c/'j d'un roux tes- tacé. Antennes filiformes ; pubescentes; brunes, avec le premier et or- dinairement le deuxième article et parfois quelques-uns des suivants, d'un fauve lestacé : le deuxième arlicle moins long que le troisième. Prolhorax tronqué à son bord antérieur; écointé (?) et peu sensible- ment {^) aux angles de devant; sinué ou subsinué sur les côtés avant les angles postérieurs et un peu rétréci près des antérieurs : les pos- térieurs, un peu en forme de dent dirigée en dehors; faiblement arqué en arrière à la base ; médiocrement convexe ; densement , ru- guleusement et finement (?) ou moins finement {/*) ponctué; Iraus- 374 !\iOLMi»EMvris. versalement dépiiuié ou sillonné vers le tiers et vers les deux licrs de sa longueur : ce second sillon creusé d'une fosselle ou d'un sillon court et longitudinal sur la ligne médiane ; muni d'un rebord basilaire et d'uQ rebord antérieur un peu plus faible; noir ou d'un brun noir mat ; brièvement et peu distinctement pnbescent. Ecusson noir; pnbescent. Elyires sensiblement plus larges, surtout cliez le ^ , que le prolhorax; quatre fois (j/") ou trois fois et demie (J) aussi longues qu'elles sont larges prises ensemble; parallèles; à peu près aussi longuement prolongées que l'abdomen ; arrondies ou subar- rondies chacune à l'extrémilé', ruguleuses 5 mi-hérissées de poils fins, cendrés ou obscurs; d'un noir brun ou d'un noir un peu ardoisé, plus foncé près de la base que vers l'extrémité. Ailes noirâtres, dépassant un peu les élylres. Dessous du corps au îiioins en partie noirâtre sur la poitrine ; brun sur le ventre, avec le bord des arceaux d'un roux orangé. Pieds : cuisses d'un roux orangé ou lestacé. Jambes el tarses bruns ou brunâtres. Cette espèce se trouve dans les montagnes du Dauphiné et proba- blement aussi dans diverses autres parties de la France. Obs. Elle est facile à distinguer de toutes les espèces précédentes par ses élytres d'un noir ou brun de poix . dépourvues de tache sou- frée à l'extrémité. Genre Mallhodes^ Malthode; de Kiesenweller ('). (ij.a.>.9wS'/;ç, raOU.) CauactÈres. Mandibules arquées; inermes à leur côté interne. An- tennes souvent un peu an^incies vers l'extrémité ; insérées plus près du côté interne des yeux, que de la ligne médiane du front. Tcte gé- néralement inclinée ; souvent peu rétrécie postérieurement. Palpes à dernier article rétréci en pointe à son extrémité. Prothorax presque quadrangulaire ; ordinairement rétréci en ligne à peu près droite , à partir du cinquième ou du quart de sa longueur; offrant générale- ment une petite saillie Iransverse , près du milieu de chacun de ses bords externes. Elytres plus courtes que l'abdouïen ; ordinairement .dépassées de moitié par les ailes. Pieds allongés : éperons peu dis- (*) Linna?a cnlom t. 7, î8j2, p 20u. MALTHIMEKS. MllUkodcS. 'il 'o tincls. Tarses à premier article au moins aussi long ou plus long que les deux suivants réunis. Les ^ oui, en général, la lêle moins rélrécie poslérieuremenl ; les antennes moins longues ; le deuxième article proportionnellement moins court; les yeux moins saillants; le prothorax plus large; les ailes moins longuement prolongées; le ventre plus épais, avec le dernier arceau entaillé. Dépourvues des appendices caractéristiques dont l'abdomen des i sanguinolenta, Gyli.emi. ins. suce. t. -{, p. 343, 18. Malthodes sanguinolcnfns, De Kiesekw. loc. cit. MALTIIINIEKS. —Mullliodcs. Ô85 Var. B. Cantharis minima , FAi.i.rN, Monogr. Cantli, cl Malacli. p. 15, 18. — Gyi.lemi. Ins. suec. l. \, p. 344, 19. Long. 0,0033 à 0,0039 (I 1/2 à I 3/4 1.). Larg. 0,0009 (2/51 ). Corps allongé. Télé peu rélrécie après les yeux ; convexe sur le front ; brune, avec la moilié anlérieure on la tolalilé de l'épistome , d'un roux leslacc ; moins finemenl ponctuée après les yeux qu'avant ces organes; garnie d'un duvet fin et couché ; ordinairement rayée entre les antennes d'un sillon plus ou moins marqué, et souvent peu apparent sur le reste du front. Mandibules d'un roux lestacé , à extrémité obscure. Palpes bruns, avec les articles basilaires parfois d'un roux lestncé. Yeux bruns ; médiocrement saillants. Antennes plus longuement prolongées que les élylres; médiocrement robustes; pubescentes; d'un brun de poix, avec le premier article tantôt entiè- rement d'un roux jaune, tantôt d'un brun de poix, avec le côté ex- terne et la base au moins en partie, d'un roux brunâtre; à deuxième article égal environ aux deux tiers du troisième. Prolhorax un peu arqué en devant; écointé aux angles antérieurs qui sont un peu re- levés; un peu rétréci en ligne droite d'avant en arrière sur les côtés; plus sensiblement arqué en arrière à la base, qu'il l'est en sens con- traire au bord antérieur; à angles postérieurs médiocrement vifs ; no- tablement plus large que long ; rebordé à la base et moin:^ fortement en devant; médiocrement convexe; finement ou superficiellement pointillé; garni de poils fins, courts et couchés: transversalement déprimé après le bord antérieur et avant la base ; chargé, sur la moi- tié de sa longueur, d'une saillie transversale inlerromiuie sur le tiers médiaire de sa largeur ; offrant parfois sur le tiers médiaire, au de- vant de la base, une saillie plus on moins légère ; coloré comme il a été dit. Ecusson presque carré , médiocrement rétréci d'avant en ar- rière, tronqué à l'extrémité, brun de poix; pubescent. Elylres k peine plus larges à la base que le prolhorax à ses angles postérieurs ; dé- bordant ces angles, aux épaules, d'un quart de la largeur de chacune; notablement moins prolongées que le ventre ; deux fois et quart à deux fois et demie aussi longues qu'elles sont larges, prises ensemble; arrondies ou subarrondies chacune à rextrémilé ; parées, à celies-ci, d'une tache soufrée, couvrant le sixième ou le septième de leur lon- gueur, presque tronquées ou faiblement arquées en devant ; d'un noir brun , d'un brun noir ou d'un brun de poix sur le reste; ofïranl 4 9 même parfois, après le milieu, un espace ou une tache plus claire ; garnies de poils fins, presque couchés , médiocrenicnl serrés; poin- tillées ou Irès-finemenl ponctuées, variablement ruguleiises , parfois très-faib!emenl en devant ; n'offrant pas ou offrant très-rarement de légères traces de slries. Ailes d'un brun de nuance variable suivant celle des élj'lres ; dépassant ces dernières au moins de la moitié de leur longueur. Dessous du corps ordinairement flave ou d'un llave brunâtre sur l'anlépcctus , brun ou d'un brun noirâtre sur les médi et poslpectus, avec les épimères du médipectus et l'exlrémilé posté- rieure des poslépilernums, llaves. Ventre brun ou brun noir, avec le bord postérieur des arceaux d'un flave roux ; quelquefois de cette dernière couleur avec seulement les deux tiers niédiaires de la base des premiers arceaux , brun ou d'un brun noir. Pieds tantôt flaves ou d'un flave roux , avec les cuisses brunes ou tachées de brun; tantôt bruns ou brunâtres, avec des parties plus claires. Celle espèce paraît habiter la plupart des provinces de la France. On la trouve en mai et juin sur les chênes, les noisetiers,' elc. Ohs. La synonymie de cette espèce est embrouillée et douteuse , en raison des variations de couleur de quelques-unes des parties du corps de cette espèce. J'ai maintenu le nom iinnéen à cette espèce, car si ma mémoire est fidèle, c'est bien à elle que se rapporte la Canlharis minima du Sys- tem a Nalurîse. L'exemplaire typique a la têle noire; la bouche pâle ; les antennes brunes , avec le premier article leslacé ; le prothorax brun ou brunâtre, avec les bords flaves; les élytres grisâtres, ornées d'une tache apicale couleur de soufre ; les pieds et le bord des arceaux du venlre, d'un testacé brunâtre. 4. ®Ê. g'esiâlfei»; de Kiesenwetur. Finement jmhesccnl^ noir: pieds bruns ou d'un brun testacé. Elytres parées à Vextrémité d'une tache d'un jaune de soufre- Poitrine et ventre en partie iestaccs. Antennes brunes , parfois d'un brun jaunâtre à la base. Prothorux plus large que long ; à côtés presque droits, à peine rétrécis postérieurement'^ parfois jaunâtre à ses bords antérieur et postérieur. 5. Derniers arceaux du dos de l'abdomen allongés : le dernier, légèrement échancré. Dernier arceau du ventre figurant un appen- dice peu relevé en courbe, di\isé presque depuis la base en deux bnii'res parallèles, rélrécics vers leur extrémilé, acuniinées. M.\LTHiNiR\3. — HldUkodes. 387 Malthodesgutlijer, De Kiesenwetter , Limn. Eiilom. t. 7, p. 287, !!, - Id. Nalurg. d. 1ns. Deulscli. t. 4, p. S-îS, 9. Long. 0,0045 (2 1.) Cor/)s allongé. Têle no'ive -^ luisante", rmenient et peu ponctuée; un peu rétrécie après les yeux. Antennes aussi longues que le corps, ou plus longues; d'un brun de poix ou brunes, parfois avec la base d'un brun jaunâtre, Proihorax légèrement arqué et relevé en devant et à la base ; énioussé aux angles de devant ; à côtés presque droits , à peine rétrécis postérieurement-, à angles postérieurs vifs et rectan- gulaires ; plus large que long; rebordé; noir; luisant; parfois jau- nâtre ou d'un jaune teslacé à ses rebords antérieure! basilaire; fine- jnent ponctué. Elytres notablement plus larges que le prolborax ; environ deux fois aussi longues qu'elles sont larges, prises ensemble; ruguleusement et indistinctement ponctuées , avec des traces de nervures longitudinales; garnies d'une pubescence fine et épaisse; noires; parées, à l'extrémité, d'une tacbe d'un jaune de soufre. Ailes nébuleuses ou obscures, prolongées au delà de la moitié de la lon- gueur des élytres. Dessous du corps d'un brun jaunâtre , avec des marques d'un flave roussâtre. Pieds d'un brun plus ou moins clair. Je n'ai pas vu cette espèce, quoique elle soit indiquée par M. de Kiesenwetter, comme se trouvant dans les environs de Lyon. 5. M. mysticus ; De Kiesenvetteh. Pnbcscenl ; noir, d'un noir brun ou d'un brun noir : base des mandibules, rebords antérieur et posté- rieur du prothorax, extrémité des élytres et (luehjiies parties du ventre , d'un flave de nuances diverses. ProlJiorax transversal ; rebordé dans sa périphérie ; à côtés à peine rétrécis; à angles postérieurs un peu dirigés en dehors; marqué d'une dépression trnnsvcrse vers les deux cinquièmes de sa longueur. Elytres ordinairement chargées cVune nervure longitudi- nale; à tache apicale d'un flave pâle, parfois peu distincte. ç^. Antennes plus longuement prolongées que les élytres. Dernier arceau du dos de l'abdomen inégalement élargi près de son extrémité, irrégulièrement tronqué à celle ci , c'est-à dire un peu entaillé dans le milieu de cette dernière et sinué entre cette entaille et chaque an- gle postérieur. Avant-dernier arceau du ventre échancré ou entaillé presque jusqu'à la base dans son milieu , avec les deux lobes subar- SSS MULLIi'UNNfiS. rondis : dernier arceau allongé en deux lanières comprimées, Irrégu- lières, linéaires, el presque en ligue droile jusqu'aux trois cin(|uièmes où elles forment, en dessous, une saillie anguleuse, après laquelle, graduellement plus développées dans le sens vertical, elles se relè- vent en courbe rentrante en dessous , et en courbe saillante en des- sus; offrant, au dessous de ces deux lanières, une lame horizontale cordiforme. ^. Antennes à peine prolongées au delà de l'extrémité des élytres. Dernier arceau du ventre presque en demi-cercle à son extrémité , entaillé dans le milieu de celle-ci, et fendu sur la ligne médiane presque jusqu'à la base. Etat NORMAL. TCie noire, ou d'un brun noir : mandibules d'un roux leslacé, avec l'extréniité obscure. Antennes entièrement d'un brun plus ou moins noir ou plus ou moins grisâtre. Pi^othorax noir ou d'un noir brun, avec les rebords antérieur et postérieur d'un roux teslacé. Ecus&on et ^/j/res brunes ou d'un brun grisâtre : celles-ci, parées cha- cune à l'extrémité d'une taclie d'un flave pâle. Ailes brunes. Poitrine d'un brun noir, avec le rebord du repli du prolhorax d'un roux tes- tacé. Ventre brun, avec l'extrémité, d'un flave testacé chez le c/'. Pieds brunsj avec les genoux plus pâles. Variations (par défaut). Quand la matière noire a été moins abondante , les épimèrcs du médipectus et l'extrémité des postépisternums sont d'un flave plus ou moins clair ou nébuleux ; les côlés du ventre, vers la base, ou même ceux de tous les arceaux et parfois même le bord postérieur de ceux- ci sont llaves. Les pieds sont d'un brun gris; les genoux et la base des tibias, surtout des antérieurs, sont flaves ou flavescents, les élytres se montrent plus pâles et la tache apicale flave devient nébuleuse ou se confond par sa couleur avec le reste de celle des étuis. Varialions (par excès). Quand la njalière noire a été plus abondante , la couleur générale est plus foncée ; le rebord antérieur du prolhorax est nébuleux ou obscur ; la poitrine est unicolore. Le ventre n'offre pas ou offre à peine MALTHl.NIEM. -— MallkoilcS. '89 des Iraces flavescenles, si ce n'est à l'exlrémilé, chez le ^. Les pieds sonl bruns ou d'un brun noir avec les genoux moins foncés ou plus clairs. Long. 0,0033 à 0,0048 (1 I'2à2 1/8 l.j. Larg. 0,0010 à 0,0011 (-2/5 8 1/21.) Corps allongé. Tête médiocrement convexe sur le front ; pointillé^; garnie de poils fins et couchés ; rayée d'un sillon entre les antennes ; noire ou d'un noir brun : mandibules d'un roux fauve ou leslacé , à extrémité obscure. Anlennes plus longuement prolongées que l'extré- mité des ély très ; pubescenles ; assez épaisses ; sublîliformes , un peu amincies vers l'extrémité ; noires ou d'un noir brun, parfois d'un brun de poix; à deuxième article égal aux trois cinquièmes du sui- vant. Yeux noirs; saillants Prothorax un peu arqué en devant , dans les deux tiers médiaires de sa largeur, écointé aux angles de devant, et paraissant, par là, plus sensiblement arqué à son bord antérieur; faiblement rétréci en ligne droite, d'avant en arrière sur les côtés , avec les angles postérieurs vifs, un peu plus ouverts que l'angle droite et un peu dirigés en dehors en forme de petite dent ; un peu arqué en arrière , à la base : notablement plus large que long ; muni dans sa périphérie d'un rebord apparent, un peu plus prononcé à la base ; médiocrement convexe; superliciellement pointillé; garni de poils fins, couchés, peu apparents; d'un noir ou d'un noir brun , luisant , avec le rebord de la base et celui du sommet d'un roux testacé 5 creusé , vers les deux cinquièmes de sa longueur , d'une dépression transversale , non prolongée Jusqu'à ses extrémités ou dirigée , à celles-ci, vers le bord antérieur; offrant de chaque côté, vers le milieu de ses bords latéraux un léger relief transverse, parfois peu prononcé. Ecusson rétréci d'avant en arrière, tronqué à son exticmilé ; d'un brun noir; pubescent. Elytres d'un tiers plus larges aux épaules que le prothorax à la base ; deux fois et quart aussi longues qu'elles sont larges , prises ensemble ; moins longuement prolongées que l'abdo- men ; obtusément arrondies chacune à l'extrémité ; ruguleusement poinlillées ; garnies de poils fins , couchés , médiocrement épais ; un peu luisantes ; d'un noir brun ou d'un brun de poix parfois un peu pâle; ornées postérieurement d'une tache d'un flave pâle, couvrant à peine le septième postérieur de la longueur : celte tache parfois nébuleuse ou à peine distincte de la couleur du reste de la surface ; ordinairement chargées d'une nervure longitudinale naissant au côte interne d'une faible fossette humérale , et prolongée jusqu'à la tache 390 MOLLII^iîN.NE^. apicale, en se rapprochant un peu de la suture. Ailes brunes ou bru- nâtres ; prolongées au-delà des élytrcs au moins de la moitié de la longueur de celles-ci. Desso?/s f?î< cor/w noir , d'un noir brun ou d'un brun noir ou noirâtre : rebord du repli du prothorax, et parfois épi- mères du niédipectus et extrémité des postépisternums, d'un flave né- buleux : extrémité et parfois côtés de la base du ventre , flaves ou fla- vescents. Pieds bruns, avec les genoux et parfois la base de quelques tibias plus pâles ou flavescents. Celte espèce se plaît principalement sur les pins et les sapins. On la trouve en juin et juillet, dans les montagnes du Lyonnais , dans la Bresse, sur le Pilât, à la Grande-Chartreuse, etc. O. II. luai'g'ÊiBaiiis ; Latreille. Tête noire^ avec la partie anté- rieure de l'cpislome flave; creusée sur le milieu du front d'un sillon relevé sur les côtés. Antennes brunes. Prothorax transverse ; brun, et muni dans toute sa périphérie d'un rebord flave ; à angles vifs ; chargé vers la moitié de sa longueur d'un relief transversal interrompu dans son milieu. Elytres d'un gris brun , brièvement pubescentcs ; ornées à l'extrémité d'une tache d'un jaune de soufre à peine arquée en devant. Poitrine et ventru bruns , en partie flaves. Pieds bruns ou bruns gris avec la base des cuisses et les genoux moins obscurs. ^. Antennes prolongées jusqu'à l'extrémité des ailes. Dernier arceau du ventre muni en forme d'appendice divisé après la moitié de sa longueur , en deux branches linéaires , conliguës à leur bord interne, presque horizontalement dirigées. 5. Antefines prolongées environ jusqu'aux deux tiers ou trois quarts de la longueur de l'abdomen. Elytres prolongées environ jus- qu'aux deux tiers ou trois quarts de l'abdomen ; à peine aussi larges ou un peu moins larges aux épaules que la tête prise aux yeux. La Nécijdale à points jaunes, Geoff. Ilist. t. -1, p. 372, \. var. b. Necydalis punctata, Founc. Ent. par. t. \, p. -174, 1. var. b. Cantharis biguttata , Panz, Faun. Germ. 11, fig. 15. — Payk. Faun. sueo, t. 3, add. p. 445, 14. — Fallén , Monogr. Canlli. et Malacli. p. ^/|, ^(i ? — Gyllenh. Ins. suec. l. 1, p. 344, 19? Telephorusbiguttatus, Oijv. Enlom. t. 2. n° 26. 16. p. ^8, pi. 2, (ig. 12. Malthinus marginatus , Latr. Gen. t. 1, p. 261 , 2. Malthodes marginatus , on Kiesenw. Linn. enlom. t. 7, p. 277, 3, fig 9. — Id. IS'alurg. t. 4, p. 53/), 2. — L, Redteinb. Faun. ausl. 1' édit. p. 533. jiALTiiiNiKNS. — MaUliodes. 'Dl Long. 0,0045 à 0,C05G (2 à 2 1/2 !.)• Larg. 0,0011 à 0,(i0i3 (1/2 à 3/5 1.). Corps allongé ; brièvenîenl pubescent. Tele graduellenienl et for- tement rélrécie derrière les yeux ; un peu plus large, vers le bord postérieur de ces organes , que le prolliorax à son bord antérieur ; luisante; noire, avec l'épistonie graduellement d'un roux llave ou tes- tacé , en devant- garnie, sur sa partie postérieure, de poils obscurs, fins etcoucbés; moins brièvement pubescenle en devant ; creusée sur le milieu du front, derrière la base des antennes, d'un sillon court et large, relevé sur ses côtés; subcarénée sur l'épistome. Man- dibules d'un flave roussàlre, à extrémité obscure. Prt//;fs bruns , avec l'extrémité du dernier article parfois roussàlre. Antennes subfilifor- mes; prolongées jusqu'à l'exlrcmilé des ailes (ç/'), ou seulement jus- qu'aux trois quarts du corps ( ? j; brunes ou noirâtres, parfois d'un brun flave à la base; à deuxième article égal aux trois cinquièmes ou deux tiers du troisième. Yeux semi-globuleux , noirs. Prothorax du (/", un peu arqué en devant; en ligne presque droite ou plutôt un peu en arc rentrant sur les côtés , de manière à offrir, vers la moitié de sa longueur, son diamètre transversal le plus étroit; à angles antérieurs et postérieurs vifs, un peu saillants en dehors et faiblement plus ou- verts que l'angle droit; d'un quart ou d'un tiers plus large à la base qu'il est long sur son milieu ; faiblement arqué en arrière, à la base; convexe; muni, dans toute sa périphérie, d'un rebord apparent ; d'un brun noir ou d'un noir brunâtre, avec les rebords llaves ou d'un llave orangé ou roussàlre : la couleur noire du fond s'évanouissant souvent près des côtés, surtout près des angles postérieurs; à peine pointillé ; garni d'un duvet fin, nébuleux, couché, peu serré; chargé, vers les trois septièmes ou presque la moitié de sa longueur, d'une ligne élevée ou d'un relief naissant du rebord externe et transversa- lement étendu jusqu'au tiers environ de la largeur ; le prothorax de la 5, presque tronqué en devant, en ligne droite sur les côtés, ou parfois légèrement saillant à l'extrémité externe du relief transversal; de moitié environ plus large à la base qu'il est long sur son milieu. Ecusson brun. Elytres à peine plus larges en devant que le prothorax à sa base, le débordant aux épaules du tiers environ de la largeur de chacune; prolongées à peu près jusqu'à l'exUémité (c/') ou jus- qu'aux deux tiers ( J} de l'abdomen; subparallèles, arrondies chacune à l'extrémité ; d'un gris brun ou brunâtre, sublranslucides; ornées chacune , à l'extrémilé, d'une lâche d'un jaune de soufre , presque s 92 MOLLiPUNNr.s. tronquée ou peu arquée à son bord antérieur, égale environ au sixième de la longueur-, ruguleuses ; un peu obsolèlement ponctuées; garnies de poils d'un cendré grisâtre, fins, presque couchés, courts, peu apparents. Ailes d'un gris brun ; prolongées au delà des éiytres de la moitié environ de la longueur de celles-ci. Dessous du corps llave sur le repli du prolhorax ; d'un brun grisâtre sur la poitrine , avec diverses marques, flaves. Fc/f/re coloré comme il a été dit. Pierfs d'un brun gris, avfc les liancbes et trochanters au moins en grande partie, flaves-, la base des cuisses et les genoux d'un brun ilaves cent. Cette espèce paraît habiter la plupart des provinces de la France. Elle n'est pas rare , en mai et juin , dans les environs de Lyon, sur les chênes et les buissons. •y. II. Wavo^'iattatH?»' ; de KrESENvvETXEB. Piihescent •■, d'un noir brun ou d'un brun noir : bouche, bnsc des cuisses et des tarses^ tcslacées .* cxtjxmité des élylres soufrée : quelques lâches peclornles, côlcs et bord pos- térieur des arceaux du ventre , et parfois lotalité de celui-ci, flaves. Pro- thorax plus large que long; presque lisse, luisant., déprimé près des angles anlèrieurs et postérieurs; chargé . vers le milieu de ses côtés., d'un relie tranverse assez, court. cf Antennes au moins aussi ]oni>'uement prolongées que les aileis. Avant-dernier et dernier arceaux du dos de l'abdomen transversaux: angles postérieurs de l'avant dernier arceau prolongés en une pointe émoussée. Avant-dernier arceau du ventre faiblement échancré dans son milieu : le dernier, en forme de lanière , étroite sur sa partie basilaire, obcordée ou obtriangulairement élargie à son extrémité et bilobée à celle-ci. • Long. 0,f 033 à 0,0045 (1 1/2 à 2 1.) Larg. 0,001 1 à 0,0013 (-1/2 à 3/5 1.) Corps allongé. Tête médiocrement convexe sur sa partie supérieure; finement et superficiellement ponctuée; peu distinctement garnie de poils lins et couchés ; sillonnée entre les antennes, avec les côtés de ce sillon relevés en relief derrière ces organes; offrant souvent sur le vertex les traces pliîs ou moins distinctes d'un léger sillon ; noire. Mandibtdes teslacées ou d'un flave rougeâtre. Palpes maxillaires d'un llave lestacé à la base, avec les deux derniers articles, noirs. Antennes MALTiiSMEKS. — MaUliocics. 393 ail moins aussi longuenienl prolongées que les ailes- subfiliformes; un peu amincies vers l'extrémi lé : brunes ou d'un brun de poix, par- fois avec le premier article d'un brun de poix tirant sur le rouge tes- tacé : à deuxième article égal aux deux tiers du troisième. Yeux noirs; saillants. Pro//for«x" tronqué ou à peine arqué en devant sur les deux tiers médiaires de son bord antérieur, écointé ensuite aux angles de devant qui sont un peu relevés ; sensiblement rétréci , à partir de ces angles, c'est-à-dire des deux septièmes de sa longueur jusqu'aux angles postérieurs , qui sont assez vifs, plus ouverts que l'angle droit et un peu dirigés en dehors; arqué en arrière à la base \ visiblement plus large que long; médiocrement convexe; rebordé à sa base, muni, à son bord antérieur, d'un rebord plus étroit et moins saillant; re- bordc vers les angles de devant et à peine après ceux ci ; marqué , après son bord antérieur qui est un peu relevé , d'une dépression |)rononcé3 sur les côtés , obsolète sur le dos -, déprimé de chaque côté vers les angles postérieurs -, chargé , vers le milieu de ses côtés , d'un relief brièvement transverse ; d'un noir brun ou noir de poix; supcr- iiciellement pointillé ; un peu luisant ; garni de poils fins , couchés , peu apparents. Ecusson un peu moins long qu'il est large à la base; rétréci d'avant en arrière; tronqué à l'extrémité; d'un noir de poix; pubescent ; offrant souvent , vers l'extrémité , les traces d'un léger sillon. Elyires débordant la base du prothorax du tiers de la largeur de chacune; deux fois et demie à deux fois et trois quarts aussi longues qu'elles sont larges, prises ensemble; moins longuement prolongées que l'abdomen ; subparallèles ; en ogive chacune à l'extrémité ; d'un noir brun , d'un brun noir ou d'un brun de poix, avec l'extrémité pa- rée d'une tache soufrée, tronquée en devant, égale au huitième envi- ron de leur longueur ; presque lisses près de la base, superficiellement ruguleuses postérieurement ; garnies de poils fins , presque couchés , peu serrés; ordinairement chargées d'une faible nervure naissant do la fossette liumérale et souvent raccourcie postérieurement. Ailes brunes; prolongées d'un tiers ou un peu plus au-delà des élytres. Dessous du corps d'un brun plus ou moins noir , avec le rebord du repli prothoracique , souvent une partie de l'anlépectus, les épimères du médipectus et l'extrémité des poslépisternums, flaves. Ventre brun, avec les côtés et le bord postérieur des arceaux , flaves ; quelquefois entièrement ou presque entièrement de cette couleur. Pieds bruns , d'une teinte plus foncée sur les cuisses que sur les autres parties ; souvent d'un flave teslacé à la base des tibias et des Icirseb. 50 594 MOLLlPHXriCS- Celte espèce paraît n'être pas très-ooninuine en France. Elle a éié prise par M. Rey, dans les environs de Lyon. 8. M. dîspafi' ; Germar. Pubescent ; cVun brun de poix ^ avec la bouche , les deux premiers articles des antennes , quelques taches pecto- rales , les côtés et le bord postérieur des arceaux du ventre , et partie des pieds^d'un roux flave : extrémité des élytrcs soufrée. Prothorax transver- sal 5 à peine rebordé en devant^ muni à la base d'un rebord peu saillant ; peu rétréci d'avant en arrière ; peu arqué en arrière à la base ; presque tronqué en devant ; à angles antérieurs écointés : les postérieurs peu ou- verts. ç/'. Antennes presque aussi longuement prolongées que les ailes. Avant-dernier arceau du dos de l'abdomen plus large que long, con- vexe , émettant de chacun de ses bords latéraux , qui sont dirigés en bas, un appendice allongé , comprimé, recourbé à son extrémité. Le dernier arceau , transversal , plus court , convexe , arqué en arrièr(^ sur les trois cinquièmes médiaires de son bord postérieur et entaillé près de chacun de ses angles postérieurs , qui forment une denl sail lanle : ce segment suivi d'une petite pièce courte, ciliée. Avant-dernier arceau du ventre entaillé presque jusque vers la base, avec les parties latérales de celte enlaille , en forme de lobes arqués jusqu'au bord latéral : le dernier arceau figurant une lanière dirigée un peu en bas sur les deux premiers cinquièmes de sa longueur , puis recourbée presque anguleusemenl , un peu plus longuement prolongée que l'cxtrémilé de l'abdomen, Iriangulairemcnl élargie, et bifide ou briè- vement fourchue à son extrémité, sillonnée sur sa ligne médiane depuis la courbure jusqu'à la bifurcation , ou paraissant formée do deux branches intimement accolées ; offrant sous celte lanière deux petites languettes étroites, beaucoup plus courtes. J. Antennes un peu moins longuement prolongées que les ailes. Dernier arceau du ventre recourbé, fendu sur la ligne médiane pres- que jusqu'à la base, bilobé à son bord postérieur Dernier arceau du dos de l'abdomen sans appendices. Etat normal. Tête noire ou d'un brun noir, avec la partie antérieure de l'épistome et les mandibules d'un roux testacé. Antennes brunes ou brunâtres , avec le premier article et les deux tiers basilaires du deuxième d'un roux leslacé. Prolhorax d'un noir brun. Ecusson d'un MALTIUNIENS. — MilUllinuS. • 395 brun de poix. Étylres d'un brun de poix , avec le sepUème poslérieur soufré ou d'un jaune pâle. Poilrine brune ou d'un brun de poix, avec le rebord du repli prolboracique, lesépimères du médipectus, l'exlré- niilé desépimères du postpeclus el celle des poslcpisLernunis, flaves. Ventre d'un jaune flave, avec les deux liers ou trois cinquièmes de la base des arceaux bruns. Pieds bruns, avec les Irochanters, l'exlrcMiiilc exlerne des hanches postérieures , l'exlrémité des cuisses et la ma- jeure pM'lie basilaire des jambes, flaves ou flavescenls. Varialions (par défaut). Quand la matière noire a été moins abondante , les antennes sont aux angles de devant qui sont un peu l'elevcs ; peu rétréci d'avant en arrière et à peu près en ligne droite jusqu'aux angles postérieurs, qui sont à peine plus ouverts que l'angle droit; faiblement arqué ea arrière à la base ; muni à cette dernière d'un rebord assez prononcé ; relevé et non rebordé à son bord antérieur; presque en carré sensi- blement plus large que long ; à peine pointillé ; peu distinctement garni de poils courts et clairsemés ; transversalement déprimé après le bord antérieur, et moins sensiblement au devant de la base; chargé, vers le milieu de chaque côté, d'un relief transverse plus ou moins saillant , et d'un autre au devant de la partie niédiaire de la base ; brun, souvent avec le rebord basilaire et le bord antérieur d'un lïave brunâtre ou roux llave. Ecnsson plus large que long; peu rétréci d'avant en arrière, tronqué à l'extrémité, brun. Elytrcs d'un tiers plus larges aux épaules que le prolhorax à sa base; un peu moins longuement prolongées que le corps ; près de trois fois aussi longues qu'elles sont larges, à la base , en ogive chacune postérieurement; ruguleusement poinlillées; garnies de poils fins, mi-couchés, assez épais ; d'un brun gris ou d'un gris fiavescent, avec le septième postérieur de la longueur marqué d'mie tache soufrée, tronquée et à peine arquée en devant. Ailes brunâtres ou d'un brun grisâtre : dépassant les éiytres environ de la moitié de la longueur de celles-ci. Dessous du corps brun ou brunâtre sur les anté, médi et ])ostpeclus, avec les épimères du médipectus , et l'extrémité des postépisternums, flaves Venirc brun ou brunâtre, avec les côtés et le bord postérieur d es arceaux, flaves. Pieds bruns ou brunâtres, avec les genoux et parfois la base ou la majeure partie des jambes et des tarses, flaves ou ilavescents. Cette espèce se trouve dans les environs de Ljon et drins diverses autres parties de la France. 1^. 3i. BBa€!i«îdis3iitas; (Rey). Pubescenl ; iéle et antennes d'un noir brun : mandibules testacées. Prolhorax tronque sur les trois cinquièmes médiaires de son bord anttTieiu\ érointé ensuite jusqu'aux angles qui sont sensiblement dilatés, rebordés et situes vers les deux cinquièmes de sa lon- gueur; d'un flave ora:tgé, avec une bande longitudinale d'un noir brun., dilatée dans son milieu , égale au quart ou au tiers de la largeur; chargé, vers le milieu de sa longueur, d'un relief transversal brièvenicnl interrom- pu dans son milieu. Eiytres d'un brun de poix. Pieds bruns. MALriiiN'.tiNS. — iilaUhodcs. "iOS .7». Antennes prolongées un peu pins longuenieul que les élylres Antépénultième arceau du dos de l'abdomen plus large que long , inermè: l'avanl-dernier muni, à son bord postérieur, de chaque côté delà ligne médiane , d'un appendice perpendiculairement déclive , flave,en triangle plus long que large. Avant-dernier arceau du ventre échancré jusqu'à la base, avec les lobes latéraux arqués à leur bord postérieur : le dernier arceau en forme de lanière presque horizon- tale, de largeur presque égale, à peine élargie vers son extrémité qui <«st subarrondie •. cette lanière, d'un flave roussâlre, avec l'extrémité brune. Long. 0,004S (2 I.)- Larg. 0,0009 (2/5 1 ) Corps allongé. Tcle finement et superficiellement ponctuée ou poin- iillée ; garnie de poils fins, courts, peu apparents; marquée, entre les antennes, d'un sillon longitudinal, parfois obsolètement prolongé jusqu'au verlex; d'un noir brun. Mandibules testacées. Pa//7es d'un noir brun. Antennes aussi longuement (2) ou un peu plus longuement (rf^) prolongées que les élytres;subfiliformes;pubescenles; noires ou brunes; à premier article presque aussi longou aussi longque lesdeux suivants réunis : le deuxième égal aux deux tiers du suivant. Protliorax tronqué ou à peine arqué en devant sur la moitié ou les trois cinquièmes mé- diaires de son bord antérieur, écointé ensuite jusqu'aux angles de devant qui sont sensiblement dilatés, nu peu relevés et situés vers les deux cinquièmes de sa longueur; faiblement rétréci ensuite en ligne presque droite (^) ou un peu en arc rentrant (ç/'), jusqu'a-ax angles postérieurs qui sont faiblement plus ouverts que l'angle droit; presque tronqué ou faiblement et très-obtusément arqué en arrière, à la base ; d'un sixième plus large que long; assez fortement reborde à la base et aux angles de devant , relevé , mais à peine rebordé en devant, peu ou point rebordé sur la moitié postérieure des côtés; médiocrement convexe; très-finement ponctué et plus indistincte- ment sur les côtés que sur le dos ; garni de poils courts et peu dis- tincts ; d'un jaune ou roux orangé, avec le tiers ou le quart longi- tudinal delà largeur, noir ou d'un noir brun : celle bande noire di- latée dans son milieu ; marqué, après le bord antérieur, d'une dé- pression transversale un peu en arc dirigé en arrière, abou- tissant à chacune de ses extrémités au milieu des écoinlures ; marqué d'une dépression transversale au devant de la base; cbargé, vers le milieu de ta longueur, d'un relief convexe très-marqué sur les côtés, alïaibli et bricvemcnt interrompu dans son milieu. Ecus- 404 MOLLlPi-rVNES. son rétréci d'avant en arrière; tronqué et relevé en rebord à son ex- trémité; noir brun ou brun; à peine pointillé; Irès-brièvenienl pubescenl. Elytres débordant aux épaules la base du prolborax du tiers environ de la largeur de chacune; deux fois et demie (Ç.)ou un peu plus {^) aussi longues qu'elles sont larges prises ensemble; plus courtes que l'abdomen: subparallèles; en ogive chacune à l'ex- trémité; ruguleuses; garnies de poils fins, mi-couchés, médiocrement apparents • d'un brun de poix plus ou moins clair, sans tache flave à l'extrémité. Ailes d'un nébuleux grisâtre ou brun de poix; dé- passant les élylres delà moitié environ de la longueur de celles-ci. Dessous du corps brun sur la poitrine, avec le repli prothoracique des épimères du rnédipectus et l'extrémité des poslépisternums,d'un flave orangé. Venlrc d'un flave orangé, avec la base des cinq premiers ar- ceaux noire ou brune entre la ligne médiane et les côtés, qui restent flaves sur un dixième de la largeur totale de l'arceau (j/'j, ou d'un flave roussâlre ou orangé, avec les premiers arceaux bruns ou d'un brun roussâtre, de chaque côté de la ligne médiane, el les deux der- niers arceaux presque entièrement bruns. Pieds bruns, plus noirs sur les cuisses que sur les tibias et les tarses. Celte espèce est méridionale. Elle a été prise par M. Rey, en mars et avril , soit dans les environs de Nîmes, soit dans ceux d'Hyères, sur le chêne vert. i«5. M. B6îiaŒaE*aES ; Redte\d\cheu. Couleur de poix, avec les man- dibules et souvent les bords antérieur et postérieur du protlwrax, les ge- noux, la base des tibias antérieurs, et parfois la base des antennes, testa- cés. Bords latéraux et postérieur des arceaux du ventre souvent flaves. Prolhorax transversal ; tronqué en devant, mais écointé vers les arigles de devant qui sont im peu relevés et éwoussés ; ci peine arqué en arrière à la base. ^. Antennes plus longuement prolongées que les ailes. Antépé- nultième arceau du dos de l'abdomen allongé, profondément échan- cré à son bord postérieur; offrant chacun de ses angles postérieurs allongés en une languette d'abord horizontale, puis brusquement et perpendiculairement déclive , et graduellement rétrécie en pointe vers son extrémité. Avant-dernier arceau du ventre échancré en arc : le dernier, allongé en forme de lanière , d'abord de largeur presque égale, mais un [:;eu élargie vers son extrémité qui est entail- jiALTHiMUNS. — Miillhodcs. 405 lée ; subhorizonlale ou peu déclive jusqu'aux deux cinquièmes, puis un peu courbée et sensiblenienl relevée à partir de ce point ; un peu anguleusement dilatée à son bord supérieur vers les trois cinquièmes de sa longueur, plus longuement prolongée que les appendices du dos de l'abdomen. ^ . yUitennes moins longuement prolongées que les ailes et souvent même que les élytres. Dernier arceau du ventre presque en demi- cercle à son bord postérieur; fendu jusqu'à la moitié de sa longueur. Etat normal. Tcle noire ou d'un noir brun luisant. Mandibules lesfacées. An lennes hr unes. Prolhorax noir ou d'un noir brun luisant, avec les rebords antérieur et postérieur lestacés. Ecusson brun. Elytres d'un brun de poix; ordinairement graduellement moins obscures vers l'extrémité. Ailes, brunes. Poitrine d'un brun noir, avec le rebord du repli prothoracique, les épimères du poslpectus et l'exlrémité des poslépisternuins, d'un roux lestacé plus ou moins nébuleux. Ventre brun, avec le bord postérieur et les côtés des arceaux, flaves. Pieds bruns, avec les genoux et la base des jambes antérieures, teslacés ou d'un teslacé nébuleux. Variations (par défaut). Quand la matière noire a été moins abondante, la base des antennes et une partie de tous les tibias et des tarses se montrent lestacés. Variations (par excès). Quand au contraire la matière noire a abondé, les rebords anté- rieur et postérieur du protborax sont bruns; les élytres d'un brun noir; la poitrine à peine lacliée de teslacé; le venlre presque entièrement ou entièrement bnm ; les pieds à peine teslacés aux genoux. Maltkinus maiirus (Zieglek), (Dkjiîan), Calai. (183"), p. 121. — m: CASTiîLN^ti , llist. nal. l. 1. p. 227, 7. — L. RtnTCMj. Faun. ausl. Ire éd. p. 327. Ma/thodes mourus, de KlESE^w. Linn. enlom. l. 7, p. 298, 19, pi. 1, fig. IS . — M. Nalurg. t. 4, p. 550, 15. — b Ri'Dtem!. Fauii.auslr. 2" édil. p. 535. Long. 0,0033 à 0,0039 (I Ml à I 3'/. 1.) Larg. 0,007 ( 1/3 1.) Corps allongé. Tête presque impoinlillce ; luisante; garnie do poils 40G ?,ÎOLLli'2;N.\ES. fins, couchés, peu dislincls; rayée entre les aalennes d'un sillon pro- longé en s'affaiblissant presque jusqu'au vertes ; d'un brun de poix ])lus ou moins noirâtre : mandibules testacées oii d'un lestacé nébu- leux. Palpes hiuns. Antennes subfiliformes ; pubescenles ; d'un brun de poix plus ou moins obscur, avec la base parfois moins obscure ; à deuxième article égal aux deux tiers ou trois quarts du troisième. Prothorax tronqué en devant sur les deux tiers mcdiaires de sa lar- geur, écointé près des angles de devant qui sont un peu relevés; un peu rétréci en ligne droite sur les côtés, avec les angles postérieurs asses vifs, un peu relevés et à peine plus ouverts que l'angle droit ; à peine arqué en arrière à la base ; rebordé à cette dernière ; relevé en rebord, mais plus étroitement et faiblement rebordé en devant ; souvent peu sensiblement rebordé sur les cotés; sensiblement plus large que long ; médiocrement convexe : noir, d'un noir brun, ou d'un brun de poix, luisant, ordinairement avec les rebords anté- rieur et postérieur lestaccs -, superficiellement ou à peine pointillé ; garni de poils fins, peu serrés, presque indistincts ; déprimé trans- versalement après le bord antérieur et au devant de la base : la dépression antérieure plus proironcée, aboutissant à ses extrémités vers le milieu de l'écointure ; chargé vers le milieu de ses bords laté- raux d'une saillie transverse égale chacune au tiers de sa largeur. Eciisson un peu plus large à la base qu'il est long; rétréci d'avant en arrière; tronqué postérieurement; souvent déprimé sur son disque; d'un brun de poix; pubescent. Elytrcs débordant, aux épaules, le prothorax du tiers de la largeur de chacune ; deux fois et demie aussi longues qu'elles sont larges, prises ensemble ; subarrondies chacune à l'extrémité ; ruguleuses; garnies de poils fins, presque cou- chés, assez serrés; entièrement d'un brun de poix souvent graduel- lement moins sombre de la base à l'extrémité. Ailes brunes ou bru- nâtres; prolongées au-delà des élytres de la moitié environ de la longueur de celles-ci. Dessous du corps pubescent; brun sur la poi- trine, avec le rebord du repli prothoracique, une partie des épimères du médipectus etl'exlrémilé des postépisternums le plus souvent d'un roux teslacé plus ou moins nébuleux. Ventre brun, ordinairement avec le bord postérieur et les côtés des arceaux plus ou m.oins étroi- tement flaves ou d'un llave testacé. Pieds d'un brun de poix plus ou moins sombre ou plus ou uîoins clair, avec les genoux ordinairement (estacés ou d'un lestacé nébuleux, et la partie basilaire des jambes de devant au moins souvent de même couleur, surtout chez le cf. Celte espèce habile les environs de Lyon et diverses autres parties T.tAi.TiiîNu^s. — Mitlthoâcs. 4 07 de la France, surlout les zones leinpérf';es ou froides. Elle paraît en mai el juin. On la prend surtout en fauchant. Ohs. Elle offre, comnae il a été dit, d'assez nombreuses varia- lions dans sa couleur. Les élytres sont ordinairement plus longues que l'abdomen chez le c/" et plus courtes chez la J ; mais cette règle présente des exceptions. l-fi. 11. iMÎscîîsiS ; DE KiESENvvETTEK. Noiv i vicmdibules, genoux, et parfois tibias^ fauves : bord postérieur des arceaux de l'abdomen ordi- nairement d'un jaune pâle. Deuxième article des antennes un peu moins long que le troisième. Protliorax presque carré \ arqué en devant, subbilii- herculeux au milieu de son bord antérieur ; écointé aux angles de devant, relevé à V angle postérieur de cette écointure. a". Antennes au moins aussi longuement prolongées que les ailes. Avant-dernier arceau du dos de l'abdomen infléchi à chacun de ses angles postérieurs el prolongé en forme de lobe ou de dent. Dernier arceau du ventre en forme de lanière ou d'appendice slyiiforme , al- longé , obtriangulairement élargi à son extrémité, et entaillé à celle- ci. 5 . Antennes aussi longuement prolongées que les élytres. Dernier arceau du ventre échancré obtriangulairement ou presque en demi- cercle. Malthodes misellus, De Ku'Senwetteu , Linn. Eulom. t. 7, -1852, p. 299, 20. — Id. Naturg. d. Ins. DeuLsch. t. 4, p. 551, -Ifi. Corps allongé. Tête finement et superficiellement ponctuée ; peu luisante-, garnie de poils fins, grisâtres-, souvent sans traces de sillon sur le front ; peu rétrécie après les yeux. Antennes plus longues que les élytres (Ç) ou même que les ailes ic^] ; noires ou brunes , parfois avec les deux premiers articles moins obscurs : le deuxième un peu uîoins long que le troisième. Prothorax presque quadrangulaire ; fai- blement plus large que long (J) ou aussi long que large {i/') ; un peu arqué à son bord antérieur, avec les côtés de la partie médiane de celui-ci ordinairement subtuberculeux ; écointé aux angles de devant, un peu relevé à l'angle postérieur de cette écointure , à peine rétréci ensuite jusqu'à la base-, subarrondi aux angles postérieurs ; tronqué cà la base; étroitement rebordé dans sa périphérie; marqué en dessus 408 IMOLLU'KNNiLS. (le deux dcpressions transversales; Irès-Iineinenl el presque indisUnc- ler.îent ponclué ; noir, peu luisant, parfois avec le rebord basilaire moins obscur. Ecnsson triangulaire; noir. Elylres ^ aux épaules, dé- bordant la base du prothorax d'un cinquième au moins de la largeur de chacune 5 deux fois et demie aussi longues qu'elles sont larges , prises ensemble ; ruguleusement et finement ponctuées ; noires ou brunes ; garnies d'un duvet gris obscur , fin et couché. Ailes grises; dépassant les élytres du tiers environ de la longueur de celles-ci. Dessous du corps brun : bord postérieur des arceaux du ventre et sou- vent quelques parties de la poitrine d'un jaune pâle. Pieds bruns , avec les genoux el souvent les tibias, fauves. Celte espèce paraît habiter principalement les zones froides ou tem- pérées. On la trouve dans les montagnes du département du Rhône , à Pilât, etc , en juin. lî>. i^S. Biî^'ellsis ; DE KIESE^\vETTER. Dim noir brun ou d'un brun luisant , en dessus et en dessous : pieds bruns, avec les tibias antérieurs d'un brun livide. Télé à peine plus large, prise aux yeux, (jue le pro tho- rax. Celui-ci de moitié plus large que long ; écointé aux angles de devant qui sont dirigés en dehors el relevés ; subparallèle ou un peu élargi ensuite ; à angles postérieurs un peu relevés. Ailes dépassant i un tiers la lon- gueur des élytres : celles-ci iinicolores. ^Antennes à peine ausssi longuement ou un peu moins longuement prolongées que les élytres. Dernier arceau du dos de l'abdomen deux fois et demie aussi long que large, peu penché, sillonné lon- gitudinalement ou formé de deux parties accolées ; tronqué à l'extrémité. Avant-dernier arceau du ventre profondément échancré, avec les lobes frangés, à peine plus longs qu'ils sont larges chacun à la base, et séparés entre eux par un espace presque égal à la base de l'un d'eux. Dernier arceau en forme de tige d'un noir luisant ; divisé à son extrémité en deux branches forcipiformes, ouvertes presque en demi-cercle et terminées en pointe aiguë. Le dernier arceau moins longuement prolongé que l'avant dernier du dos de l'abdomen ; laissant voir en dessous deux appendices styliformes, courts, convergents. Malthodes nigellus, de Kieseinw. Linn, enlorn, t. 7, p. 307, 2(3, pi. 2, fig; 21. — Id. Nalurg. t. 4. p. 55."), "20. — b. Piedtenb. Faun. auslr. 2' étill. p. .53^. MAn■llIME^s. — Mallhodcs. 4 09 Long. 0,0022 à 0,0025 (I îH 1/5 !.)• Larg. 0,00:5 (l//i !.)• Corps allongé ou suballongc. Tète médiocreaient convexe sur le front; médiocrement rétrécie après les yeux, et nmins longuement prolongée après ceux-ci (au moins chez le (/') que le diamètre de l'un de ces organes -, noire ou d'un noir brun luisant ; marquée de points très-pelils et peu sénés; garnie de poils fins et obscurs; notée d'une dépression transverse derrière la base des antennes. Mandibules testacées. Antennes filiformes; d'un noir brun ou d'un iMun de poix, parfois avec le premier article un peu moins obscur ; pubcscenles ; à deuxième article presque égal au troisième: le premier, de moitié environ plus long que le deuxième. Prothora.v honqué en devant, sur les trois cinquièmes médiaires du bord anté- rieur, écuinté aux angles de devant qui sont saillants en dehors, un peu relevés, peu ou point émoussés et situés vers le tiers ou les deux cinquièmes de sa longueur; subparallèle ou un peu élargi ensuite en ligne droite jusqu'aux angles postérieurs, qui sont un peu relevés et un peu plus ouverts que l'angle droit; faiblement en arc ou en angle dirigé en arrière à la base ; rebordé à celte dernière, sur les côtés des angles postérieurs et aux angles de devant; sans rebord en devant; de moitié environ plus large que long; médiocrement con- vexe; creusé, près des angles postérieurs, d'une fossette qui fait rele- ver le rebord de ces angles; creusé, près de chacun des angles de devant, d'une fossette transverse, étendue presque jusqu'au tiers de la largeur; noté, après la moitié de la ligne médiane, d'une impression transverse ; noir on d'un noir brun luisant ; à peine poin- tillé ; garni de poils fins. Ecusson brun noir. Elylrcs débordant chacune la base du prolhorax du tiers de leur largeur; deux fois et quart à deux fois et demie aussi longues qu'elles sont larges, prises ensemble; rugueuses ou ruguleuses ; imiformément brunes ou d'un brun de poix luisant. Ailes brunes, dépassant les élytres d'un tiers de la longueur de celles-ci. Dessous du corps brun ou d'un brun de poix, avec les côtés des premiers arceaux du ventre, et plus obscurément le bord postérieur desdits arceaux, pâles. Pieds bruns ou d'un brun de poix : tibias antérieurs et tarses d'un brun livide : genoux souvent de même couleur. Celte espèce habile princi[)alement les montagnes ou parties froides. On la trouve en juillet cl en août, à la Grande-Cbarlreuse. 52 410 MOLLIJ'EXNiiS. lO. ^M. ÎJrevBCollîs ; Paykcll. Pubescenl; d'un brun de pcix . avec les élytres d'un gris brunâtre ou gris livide, parées à Vextrémilc d'une lâche dun flave presque décoloré, parfois peti dislincle, et les poslépis - tcrnums et le bord postérieur des arceaux du ventre ^ flaves. Prothorax près d'une fois plus large que long, tronque sur les deux tiers médiaires de son bord antérieur, en angle très-ouvert on en arc dirigé en arrière, à la base; ordinairement sillonné ou marqué d'une fossette sur la ligne médiane. f/f. Antennes un peu plus longuement prolongées que les élylres et moins que les ailes. Avant dernier arceau du dos de l'abdomen plus long que large: le dernier divisé en deux appendices linéaires, allongés, déclives. Avant dernier arceau du ventre éeliancré jusqu'is la base, offrant de chaque côlé deux lobes allongés ou elliptiques : le dernier plus longuement prolongé que l'avant dernier arceau du dos de l'abdomen ; figurant une lanière d'abord horizontale jusqntî vers la moitié de sa longueur, arquée du côté inférieur, puis relevée et un peu coucliée en sens contraire et divisée en deux branches^ entre lesquelles pendent les appendices linéaires du dernier arceau du dos de l'abdomen. Cavt/ioris brericoUis, Patk. Faun. suec. l.i, p. 2()î», -!(!. Malt/iodes brericoUis, dr Kl^sE^w. Linn. entoin. l. 7, p. 312, 30. — M. Nal. d. îns. t. 4, p. 557, 21. — L. R(:dte>b. Faun. ausl. 2* édil. p. 535. Long. 0,0013 à 0,0022 ( 35 à I 1.) Larg. 0,0006 (!/3 1.). Corps suballongé, léle très-finement ponctuée; garnie de poils fins^ peu apparents; faiblement déprimée entre les antennes ; médiocre- ment convexe après ces organes ; brune ou d'un brun noir, avec la partie antérieure de l'épistome moins obscure ou d'un roux teslacé nébuleux. Mandibules de cette dernière couleur. Palpes bruns. Antennes filiformes ; pubescentes ; à peine aussi longuement (^0 ou moins longuement (^) prolongées que les élytres ; brunes ou d'un brun noir, avec la base parfois d'un roux teslacé néhuleux ; à deuxième article égal environ aux trois quarts ou parfois un peu plus du suivant : le premier au moins égal aux deux suivants réunis. Pro- thorax tronqué en devant sur les deux tiers médiaires de son bord antérieur, écointé près des angles de devant qui sont un peu relevés et situés vers le tiers de la longueur; un peu rétréci d'ayant en arrière sur les côtés ; en angle très-ouvert ou en arc dirigé en arrière MALTlIINICNâ. — MaWwchs. 411 h la base, avec les angles poslérieurs assez vifs eL ortliiiaireinenl iiu peu relevés; près d'une fois plus large à la base qu'il est long sur son milieu; re!)ordé i\ la base el un peu plus éLroilemenl à son bord .nnlérieur; nicdiocreuîent convexe ; superficiellenienl poinlillé; garni de poils d'un gris cendré, fins et couchés; brun ou d'un brun noir, avec les rebords antérieur et basilaire souvent d'un roux leslacc ; olTranl parfois les traces d'un sillon longitudinal médiaire, ou d'une fosselle vers l'extréniilé de la ligne médiane ; d'autres fois, offrant après le bord antéiieur une dépression en angle dirigé en arrière, et souvent une autre de chaque côté de la base, près des angles poslé- rieurs. Ecusson brun ou d'un brun gris ; pubescent ; plus large h. la base que long sur son milieu ; rétréci d'avant en arrière ; tronqué à l'extrémité. Elylres débordant aux épaules la base du prolhorax du cinquième à peine de la largeur de chacune ; deux fois et quart envi- ron aussi longues qu'elles sont larges, prises ensemble; généralement plus courtes que l'abdomen; subparallèles; subarrondies chacune à l'ex- irémilé; à peine ruguleuses; garnies de poils lins, courts, mi-couchés; . Avant dernier arceau du dos de l'abdomen plus long que large, peu rétréci d'avant en arrière , tronqué et un peu relevé à son ex- trémité ; d'un flave roux : le dernier, de uiême couleur ; au moins aussi long que large \ subparallèle ou un peu élargi vers l'extrémité ; assez fortement écliancré en arc, à celle-ci. Avant-dernier arceau du ventre échancré à peu près jusqu'à la base : offrant sur les côtés de cette échancrure un lobe subarrondi. Dernier arceau d'un flave roux; en forme de deux lanières accolées, unies sur leur tiers basilaire , creusées sur ce tiers d'un sillon profond-, divisées ensuite jusqu'à l'extrémité ; subparallèles ou à peine renflées vers l'exlrémitc qui esl 41(5 .moi.lipe\l\e-î. en ogive; siibhorizonlales, un peu recourbées en dessus, à partir de leur tiers basilaire , aussi longues que tout le reste du ventre; aussi longuement prolongées que le dernier arceau du dos de l'abdomen ; laissant voir en dessous une lame comprimée verticalement, arrondie à l'extrémité. Long. 0,0039 h 0.0045 (1 3/4 à 2 I.) Larg. 0,0009 à 0,0011 (2/5 à -i/2 1.) Corps allongé. Tête assez convexe sur sa partie supérieure; super- ficiellement et très-finement ponctuée; garnie de poils fins, médio- crement apparents; noire; luisante; creusée, entre les antennes, d'un sillon peu ou point prolongé après ces organes. Mandibules testacées. Palpes maxillaii-cs bruns. Antennes subfiliformes ; pubescentes. Pro- thorax tronqué sur les deux tiers médiaires de son bord antérieur, écoinlé aux angles de devant qui sont peu dilatés et situes vers le quart de sa longueur, assez faiblement rétréci en ligne droite sur les côtés, à partir de ces angles jusqu'aux angles postérieurs qui sont assez vifs et ouverts-, en angle très-ouvert ou en arc dirigé en arrière, à la base; d'un quart environ plus large à cette dernière, qu'il est long sur son milieu ; rebordé dans toute sa périphérie et moins étroite- ment à la base; médiocrement convexe -, finement et densement ponc- tué; garni de poils fins et médiocrement apparents; noir ou d'un noir brun, souvent avec le rebord voisin des angles postérieurs tes- tacé; peut être même, chez d'autres individus, le rebord basilaire et une partie du latéral sont-ils flavescents ou roussâtres ; marqué, après le bord postérieur, d'une impression transversale ; marqué , au devant de la bas?, d'une impression plus faible, mais assez prononcée à ses extrémités; chargé vers la moitié de sa longueur, près des bords latéraux, d'un relief transversal interrompu au moins sur son tiers médiaire. Écusson plus large que long; rétréci d'avant en arrière; tronqué à sa partie postérieure; brun noir; pubescent. Elytres débor- dant, aux épaules, la base du prothorax du tiers environ de la largeur de chacune ; deux fois et quart à peine aussi longues qu'elles sont larges prises ensemble; généralement plus courtes que l'abdomen; subparallèles; subarrondies chacune à l'extrémité ; peu ruguleuses ; superficiellement et peu distinctement ponctuées; garnies de poils fins, couchés , médiocrement apparents; d'un brun de poix plus ou moins pâle ; sans tache flave ou soufrée à l'extrémité; sensiblement gonflées ou chargées d'une bossette à l'endroit de cette tache , sur le cinquième postérieur de leur longueur; offrant, à partir de la fossette MM/ruiNiEKS. — MaUhodcs. 417 humcrale jusqu'à la bossette, les Iraces d'une nervure longiludinale. Ailes nébuleuses-, dépassant les élylres de la nioilic de la longueur de celles-ci. Dessous du corps brun ou brun noir sur la poitrine, avec le rebord du repli prolhoracique, une partie de l'anlépectus, les épiniè- res du médipeclus et l'extrémité des postépisternums, flaves. Ventre flave ou d'un flave roussâlre , avec les deux tiers médiaires de la base de la plupart des arceaux , bruns. Pieds bruns ou d'un brun de poix , avec partie des hanches et des Irochanters d'un teslacé flave ou rous- sâlre. Tibias et tarses^ parfois d'un brun testacé. Cette espèce paraît alpine. Elle a été prise par M. Rey, en juillet et en août, à la Grande Chartreuse et à Chaînon nix. ^S. M. p9*oceB>sal(B« -, de Kiesenwettek. Noir, avec le dessous du corps et les pieds en partie brunâtres. Antennes à peine aussi longuement prolongées que les ailes. Prothorax plus long que large ; émoussé aux angles , ^ln peu relevé à ceux-ci , surtout aux antérieurs qui sont un peu saillants. Elytres pubescentes. Ailes dépassant les élytres de la moitié de la longueur de ces dernières. ^. Deu\ derniers arceaux du dos de l'abdomen allongés : le der- nier brusquement infléchi et bifide à son exlrénjité. Premier arceau du ventre échancré : le dernier en forme de style allongé, faiblement recourbé, fendu dès la base. Malthodes procerulus. De Kiksenw. [J^N. Enlom. l. 7, 18 j2, p. 306, 25. Long. 0,0022 à 0,00028 (I à I \ \ 1.) Cor/Js allongé, étroit. Tête noire. Antennes à peine aussi longuement prolongées que les élytres; noires. Prothorax plus large que long ; à angles émoussés : ceux de devant un peu relevés; très-faiblement ré- tréci sur les côtés. Elytres faiblement plus larges que le prolhorax ; ruguleusement ponctuées ; à pubescence grise; deux fois et demie aussi longues qu'elles sont larges , prises ensemble. /î//es grises , dé- ])assant les élytres de la moitié de la longueur de celles ci. Un seul exemplaire de cette espèce a été, jusqu'à ce jour , trouvé près de Nice, par M. le docteur Schaum. S3. M. ci*assIcoi*nis ; Maeklin. D\in brun de poix., avec la tête d'un noir brun. Prolhorax transversal , à peu près de la largeur de 53 .',18 MOLLIS'EWIZS. la Icle , rêlréci en ligne droile (Vavanl en arrière ; arqué ou presque an- guleux en arrière^ à la base ; marqué d'une dépression en angle dirigé en arrière^ prolongée jusqu'aux deux tiers de la ligne médiane ; rehordè dans sa périphérie. Elylrcs, unicolores ; puhescenies. (/". Dernier segment du dos de l'abdomen rétréci d'avant en arrière et tronqué à rexlréinité. Avant-dernier segment du ventre échancré presque en demi cercle. Dernier segment divisé jusqu'à la base en deux bandes presque parallèles, arrondies chacune à l'extrémité , et deux fois ou deux fois et demie aussi longues cliacunc qu'elles sont larges : ces bandes , parfois jointes à leur bord interne, de manière à paraître unies ; laissant voir de chaque côté un appendice slyliforme plus court, en partie voilé [)ar elles. ^. Yeux moins gros, moins saillants. Tête, piise aux yeux, à peine aussi large que le prolhorax en devant. Mallhinua cras!w. Nalurg. d. 1ns. t. 4, p. 56G, 1. r)RiLiD:;s. — Driliis. 423 Cantharu scrraticornis, Mausu. Enl. brit. p. 374, 21. 2. Cochleoctonus vorax, Mielzinskv, Ann. des Se. iial. l. 1, 182^1, p 73, pi. 7,flg. G à 8. 9. Drilus llavescens, Desmarets, Ann. des Se. nat. l. 2, -l8'2-i p. 264, pi. 13, fig. 4. Long. 0,0043 à 0,0083 (2 à 3 3'4 I.) Larg. 0,0017 à 0,0028 (3/4 à 1 ^//4 1.). ^. Corps suballongé. Tc/e engagée, presque jusqu'au bord posté- rieur des yeux , dans le prolhorax ; aussi large , prise aux yeux, que le bord antérieur de celui ci ; déclive jusqu'à la base des antennes , perpendiculaire en devant; noire ou parfois d'un noir brun ou d'un brun noir; ponctuée ; garnie de poils raides, d'un jaune d'ocre , obs- curs à certain jour, ini-relevés; creusée, entre les antennes, de deux sillons longitudinaux courts , avec la partie médiane convexe. Labre et mandibules d'un rouge brun ou brunâtre : celles-ci, noirâtres à leur bord interne et à l'extrémité. Pa//jes bruns ou d'un brun fauve. An- tennes prolongées jusqu'au tiers ou à la moitié des clylres; noires ; de onze articles : le premier , le plus gros, moins long que le troisième : le deuxième, court : le troisième, obtriangulaire, dilaté en forme de dent à son angle antéro-interne : les quatrième à dixième offrant leur corps principal un peu plus long que large , mais avec leur angle antéro-interne dilaté en forme de dent plus ou moins longue sur le (juatrième , en forme de lanière sur les suivants : les quatrième à dixième pectines ou flabellés. Prolhorax tronqué en devant; élargi en ligne peu courbe d'avant en arrière ; à angles antérieurs et postérieurs peu ou point émoussés : les derniers relevés ; tronqué ou à peine ar- qué en arrière, et faiblement sinué dans son milieu , à la base ; près d'une fois plus large à celle-ci qu'il est long sur son milieu ; médio- crement convexe ; relevé sur les côtés en un rebord tranchant , for- mant à son côté interne une gouttière presque nulle eu devant , graduellement élargie et plus profonde vers la base ; marqué d'une fossette vers la partie postérieure de la ligne médiane; noir ou d'un noir un peu métallique , luisant ; ponctué ; garni de poils un peu grossiers, d'un jaune d'ocre, mi-relevés, obscurs à certain jour. Ecusson d'un noir un peu métallique. Elytres débordant la base du prolhorax du quart de la largeur de chacune; quaire fois aussi lon- gues que lui ; subparallèles ou un peu élargies juseiu'aux trois quarts; arrondies, prises ensemble , à l'extrémité ; médiocrement convexes ; superficiellement ou peu profondément ponctuées ; offrant souvent 424 A:oLL!ri:N\ES. près de la siiliire deux ou Irois slries faibles el incomplètes -, d'un jaune d'ocre ; garnies de po'.ls concolores , plus fins que ceux du pro- thorax et de la lêle. Repli un peu dilaté en arc , à son côté interne , sur les flancs de la poitrine; à peu près réduit à une tranche posté- rieurement. Ailes nébuleuses. Dessous du corps noir -, luisant; finement ponctué; garni de poils plus fins , plus clairsemés , plus obscurs que le dessus. Pieds pubescents ; noirs •, luisants : extrémité des tibias et tarses souvent moins obscurs ou d'un testacé brunâtre : dernier ar- ticle des tarses à peine aussi long ou plus long que les deux précé- dents réunis. Ongles simples. Le f/'. n'est pas rare , au printemps. On le trouve principalement en fauchant les herbes, ou sur les buissons. Obs. Cette espèce varie assez notablement de taille suivant les in- dividus. Chez les plus petits, les antennes semblent seulement pecti- nces à partir du quatrième ou du cinquième article : chez les autres, elles sont flabellées. A ces derniers appartient le Drllus jlabellatus. De Kiesenw. Berlin, EiUom. Zeilsciir. l. 3, -1839, p. 158. ^. Aptère; larviforme. Corps allongé; assez mou ; presque semi- cylindrique. Tcle plus étroite que le prothorax; planiuscule sur sa partie postérieure, jusqu'à la base des antennes, déclive en devant ; d'un roux testacé ; garnie de poils concolores, lins, très-courts, peu apparents. Labre court ; étroit; d'un blanc testacé. MandibuleshrnxiQs. Palpes à articles d'un roux testacé à la base, bruns à l'extrémité. Yeux noirs. Antennes brunes ou d'un brun noir; peu garnies de poils; moins longuement prolongées (jue le bord postérieur du prothorax ; de dix articles : le premier le plus gros, à peine aussi long ou plus long que le troisième : le deuxième, court ; le troisième, obtriangulaire, au moins aussi long qu'il est large à l'extrémité : les quatrième à dixième, oblriangulaires , plus larges que longs: les sixième et septième moins distinctement séparés : le onzième, grêle, aciculaire. Dessus du coiy s d'wn roux testacé; garni de poils concolores, fins, cou- chés, très courts, peu apparents ; uîarqué sur chaque arceau, excepté sur le dernier et parfois sur le prothoracique, de deux grosses taches noires ou d'un noir brun, ordinairement tridigitées postérieurement : les trois segments thoraciques peu ou point dilatés sur les côtés : les huit premiers segments de l'abdomen dilatés de chaque côté par le jjourrelet latéral : celui-ci , élargi d'avant en arrière, et constituant niULiDES. — Drilus, 425 une dent vers son angle posléro-exlerne ou un peu avant : !e neu- vième segment abdominal, plus étroit, suivi d'un prolongement semi- cylindrique, sillonné longitudinalement sur son milieu et comme formé de deux parties unies et terminées chacune par un appendice Irès-grèle, filiforme. Dessous du corps d'un roux flave ; marqué sur chaque arceau, à partir du deuxième ou du troisième thoracique, jusqu'au huitième abdominal, de quatre taches d'un brun noir; une, plus petite sous chaque dent du bourrelet latéral : une, plus grosse, de chaque côté de la ligne médiane- Pieds d'un roux leslacé: maculés de taches nébuleuses ou obscures. Cuisses comprimées. TtU'- SCS de cinq articles: les quatre premiers graduellement rétrécis, plus larges que longs : le premier, à peine moins court que le deuxième : le dernier aussi long que les trois précédents réunis. Ongles simples ou munis d'une dent basilaire rudimeutaire, peu distincte. La 5, sans être rare, est difficile à trouver. Elle se cache dans l'herbe, sous les pierres et sous les plantes desséchées. On est plus sûr de l'obtenir en recueillant au premier printemps les coquilles de VHêlix nemoralis ou de quelques autres dont la larve fait sa nour- riture. Obs. Les deux taches des arceaux du dos du corps sont ordinaire- ment tridigitées postérieurement ou marquées de trois traits plus noirs, qui dépassent leur bord postérieur; mais parfois ces digitations sont peu prononcées : sur les deuxième et troisième arceaux Ihora- ciques, la digilation médiane est plus large et dans la direction de la longueur du corps : sur les arceaux abdominaux, les digitations sont toutes obliquement dirigées de dehors en dedans, d'avant en arrière. Le premier arceau thoracique est parfois sans tache, ou n'offre qu'un trait court, sur la ligne médiane; dans tous les cas, les taches îonl moins grandes et plus nébuleuses. La Ç pond environ trois cents œufs ; et de ces œufs sortent des larves qui se mettent bientôt à la recherche des Hélices chargées de leur nourriture. Voici la description de la larve. Larve hexapode; de douze anneaux, non compris la tète; allon- gée, un peu élargie h partir du premier segment abdominal ou même du deuxième thoracique ", piligère ; à couleur foncière d'un roux fauve ou d'un roux testacé livide en dessus, et d'un flave tes- tacé en dessous. Tête médiocrement engagée dans le prothorax ; pen- chée; à peu près aussi longue que large ; de largeur à peu près égale jusqu'à la base des mandibules ; faiblement convexe sur sa par- tie postérieure-, obtriangulairement déprimée sur les côtés de l'épis- 54 428 MOLLU'KNNES, lome, avec les côtés de celte dépression relevés; impoinlillée-, héris- sée de longs poils d'un roux fauve, presque disposés par fascicules. Labre transversal; court; séparé de i'épislome par une sulure fine et obscure. Mandibules très arquées ; se croisant dans l'clat de repos; simples, graduellement rélrécies en pointe aiguë ; obscures vers l'exlrémité. Mâchoires allongées et de largeur égale dans leur partie basilaire; terminées par un lobe conique, muni de quelques poils à son extrémité, et de poils sélifortnes sur les côtés. Palpes maxillaires de trois articles : le premier, cylindrique, allongé : les deuxième et troisième, courts : le troisième conique. Menton aussi long et à peu près aussi large que la parlie basilaire de chacune des mâchoires ; séparé de celles-ci par une rainure. Languette courte. Palpes labiaux de deux articles : le premier, cylindrique, allongé : le dernier grêle, aciculaire. Yenx noirs ; petits, situés de chaque côté de la tête. Antennes insérées vers le côté externe de la base des luandibules, au devant des yeux, et|séparées de ceux-ci par un espace égal à deux fois le diamètre de l'un d'eux; un peu plus longuement prolongées en devant que la partie antérieure de la tête; de quatre articles : le basi- laire d'un blanc livide, le plus gros, submembraneux : les autres sub- cornés ; d'un roux fauve livide ; garnis de poils lins : le deuxième, cylindrique, près de trois fois aussi long que large : le troisième, cylindrique, un peu moins long: le quatrième, grèle, conique ou aciculé, terminé par un poil. Segments ilwraciques au nombre de trois; transversaux; d'un roux livide, avec le bord postérieur pâle; un peu élargis d'avant en arrière jusqu'aux trois cinquièmes ou deux tiers des côtés, anguleux dans ce point, et rétrécis ensuite ; le prolhoracique un peu moins court que chacun des deux sui- vants; paré de chaque côté, entre la ligne médiane et le bord latéral, d'une tache noire , ovalaire , couvrant environ le tiers submédiaire de la longueur; hérissé, comme les deux suivants, de poils d'un roux fauve , plus nombreux sur les côtés : les anneaux méso et métalhoraciques presque égaux, plus sensiblement anguleux sur les côtés; marqués, de chaque côté de la ligne médiane, d'une ta- che noire, ou d'un noir brun ou bronzé, large , tridigitée postérieu- rement sur le mésolhoracique, presque carrée sur le suivanl;hérissés de poils moins fins ou plus sétiformes que ceux du prothoracique, et presque fasciculeusement réunis sur la partie latérale anguleuse. Segments abdomidaiix au nombre de neuf ; d'un roux fauve, avec le bord postérieur pâle : les huit premiers , à peu près égaux en lon- gueur entre eux •, un peu plus courts chacun que les deu.\ derniers DnïLiD'-â. — Drihis. h-2l segments Uioiaciques ; gradiielleincnl plus Jari^es jtisciu'au septiùitio et progressivement un peu rétrécis ensuite-, graduellement un peu plus sensiblement anguleux sur les côtés que les précédents, et émet- tant de cette partie anguleuse un appendice submembraneux, cylin- dro-conique, dirigé en arrière et terminé par un fascicule de poils grossiers ou sétiformes ; marqués chacun de quatre taches noires, ou d'un noir brun ou bronzé : les deux médianes plus grosses : le dou- zième anneau, chargé de deux appendices mi-relevés, cylindre- coniques, plus longs (jue les latéraux des arceaux précédents; hérissés de poils d'un roux fauve : ce douzième arceau terminé par un mame- lon en partie rélractile el servant à la progression de l'animal. Dessous du corps d'un flave testacé, sans tache sur l'anneau prothoracique et sur le dernier; marqué , sur chacun des autres arceaux, de deux ta- ches d'un brun fauve, constituant , avec leurs pareilles, deux rangées longitudinales: celles des méso et métathoraciques situées à la partie basilaire antérieure des hanches. Pieds au nombre de six, disposés par paires sous chacun des anneaux thoraciques ; médiocrement al- longés ; assez grêles ; d'un flave teslacé ; composés chacun de quatre pièces : une hanche ; un trochanter obliquement uni à la cuisse, et de deux tiers aussi long que celle-ci : un tibia graduellement rétréci et muni en dessous de poils spiniformes, et terminé par un ongle. Stigmates un peu saillants; situés au dessus du bourrelet latéral ; au nombre de neuf paires : la première, située sur le segment métalho- racique : les huit antres, sur chacun des huit premiers segments ab- dominaux. Long. 0,0135 à 0,0247 ((> à I ! t.). lanj. 0,00'.) à 0,0007 (2 à 3 1). Vo.y. MlEl-Zl.^sM , Aiin. des se. iial. t. -i, I82i, p. (i7-77, pi. 7, lig. 1 à 3. — WtsTwoon, hilroJ. t. !, p. 'HT, iig. 20, ^S- Cette larve vit aux dépens de VHelix ncmoralis ^ et sans doute de quelques autres espèces de ces Mollusques. Elle tient, dans la coquille, Ha tête dirigée vers le fond de la spire, et la partie postérieure de sou corps vers l'ouverture; le ventre tourné du côté extérieur de la volute. Elle change plusieurs fois de peau; et, en rejetant après elle sa vieille dépouille, celle-ci bouclie l'ouverture de la coquille, et sert à préser- ver la laive de l'allaciue de ses ennemis. Au printemps, cette larve passe à l'état de nymphe. 11 s'opère aloi-'i une révolution dans la disposition de son corps. Sa tête est placée •'i23 MOLLU>t:X.\ES ])iès de l'ouverLiiie de la co(|nille qu'elle devra bienlôt abandonner ; sa partie postérieure vers le fond de la spire; son ventre du côté dj l;i columelle, et son dos contre la paroi interne de la partie extérieure de cette habitation en spirale. La nymphe que M. Desniarest a le premier fait connaître ('), a le corps gras, niou et arqué du côté du dos, incourbé du côté de sa partie inférieure. Elle présente, comme les autres nymphes des Co- léoptères, les organes de l'insecte futur plus ou moins distincts, mais enveloppés dans des fourreaux. Le dernier segment est terminé par deux pointes mousses. Quinze à dix-huit jours après le changement en nymphe, paraît l'insecte parfait. Celui ci se montre ordinairement en uîai, et souvent dès le mois d'avril. M. Ignace Mielzinski a le premier signalé, en 1825, Li larve du Di'Hhs flavescens 9, et donné des détails sur sa manière de vivre ('-j. Le premier aussi il a fait connaître la 2 de celle espèce, dont il forma un nouveau genre, sous le noiii de Cochléoclone. Il lui donna la dé- nomination spécifique de vorace. Il plaça ce genre parmi les Lampy- rides, sur quelques avis de I atreille. Ce dernier le mit dans le voisi- nage des Malachies {^). Peu de temps après , M. Desuiarest publia des observations sur les méianiorphoses du Cochléoclone vorace , et en fit connaître la nynîphe. Enfin, le 5 juin de la même année, le dernier naturaliste obtint, des larves hélicivores recueillies par lui , le Drilus flavescens des auteurs , en même temps que le Cochleoclonus vorax, et il acquit la certitude que le dernier insecte était la 2 du premier. On doit à Audouin des recherches anatomiques sur le Drite jaunâ- tre et sur la !^ de cette espèce. M. Desmarest , sur cent ciniiuante coquilles logeant des larves de l'insecte qui nous occupe , obtint seulement deux c/". M. Rouget, de Dijon, excellent observateur et entomologiste très-distingué, n'en a (') Mémoire de la Soc. philomat. de Paris, •182.4, p. 57, G2, [j1. i , lig. 9 el 10. — Voy. aussi Ann. des Se. nul. 1824, pi. \o, fig. 1 el 2. (,-') Mémoires sur une larve qui dévore V flellx nemoralls, et sur l'insecte auquel il donne naissance, (Bullet. de !a Société philomat. de Paris, 1824, p. 57-02.— Ann. d. Se. nat. t. 1, (Î824), p. G7-77, pi. 7, fig. 1 à 1 1). (^) ^o;e sur un mémoire de M. Ignace rdielziasky (Ann. des Se. nalur. (1825), t. {, p. 78-80.) DHiMDrs. — Driliis. kï'-J eu qu'un seul sur euvirou deuxcenls ?. Cependant, dans les champs, celle-ci est beaucoup plus difliciie à rencontrer que le -Z'. Peut-être ce dernier, à l'état de larve , vit-il aux dépens d'espèces d'Hélices d'une taille plus faible (')■ On ne connaît pas encore le genre de vie de ces Mollipennes par- venus à l'étal paifait. Peut-être le ç/' ne prend-il point de nourri- ture pendant la durée éphémère des dernières phases de son exis- tence. 2. i&. coiacolos» ; Ahuens. l angles posl(irienis plus vifs, plus brièvement et moins fortement relevés ; l'écusson plus large que long; les éiylres à peine plus larges ou à peine aussi larges que le prothorax à ses angles postérieurs, au lieu de le déborder notablement ; sinuées après les épaules; sans fos- sette humérale, munies d'un rebord suturai plus court, etc. Le Drilus loiigulus de M. de Kiesenwelter (Berlin. Enlom. Zeilschr. t. 3 (1859), p. 159;, paraît, comme l'a fait observer ce savant, n'être qu'une variété de celte espèce. mfrr'-^'9-^^-< TABLE DES MOLLIPENNES PAR ORDRE ALPHABETIQUE. ÀBSIDI i 277 fulcipennis 196 pilosa. . . . . . 278 fuviigata. . 290 CANTHARIS fusca . . . 1 78 -1 84,190 abdominalis . . . 147 fuscicornis . 302 albomarginata . . 239 fuscipennîs . . -187 alpina 136 Genei . , . 223 anmdata. . . . 137 hœmorrhoidali s 165 assimilîs, . . . 196 humeralis . 169 atra .... 258, 328, 330 illyrica . . •173 berolinensis , . . 323 immunis . . 366 bicolor . . 203,2^'^ ,216,270 laeta . . . 333 bîguîtata. . . . 331 lapponica . ■140 biguttula. . . . 351,373 taricicola, . 338 hrevicollis .... 410 lateralis . . 274 canescens. . . . 191 liturata . . . 203,2H clypeata .... -165 livida. . . . -190,112 cœruleocephala. . 270 média. . . ^91 denticoliis . . . 336 Meisteri . . 310 discicollis. . . . 247 melanocephala 302,323 dîscoidea. . . . -169 melanoceras 320 dispar 190 melanura . 300 elongata .... 328 minima . 384 ericeti 292 nigricans. 226 Erichsonii . . . lîiO nigriceps. 296 fascîaia .... 354 nigricornis 197 femoralis. . • . 318 nigripes . 320 fibulata .... 243 nitidula , 345 figurât a .... 205 nivea . . 165 flaveola .... 365 noctiluca 74,114 flavilabris. . . . 263 obscura . 251 frontalis. . . . 373 occipitalis. 148 fulva 306 oculata . 173,170 fulvicollis . . » .206,270 opaca . . 247,32.-; 65 43 i TABLE DES MOLLIPENNES oralis . ; . . . 274 COLOPHOTU. pallida. . . . 322 italica. . . ; . . 123 pallidipennis . . . 315 pallipes . . . . . 323 DASYTES. 2)oludosa. . . . 238 pectinatus Zi29 pellucîda. . . .221,3U DICTYOPTERA pilosa .... . . 280 aurora. ' 43 prolixa. . . • . . 280 oninuta 47 puLicaria . . rubens . . . . . 247 . . 136 sanguinea .... 39 rufa 2\\ DICTYOPTERUS . . . 40 rufescens. . . ,21-1,299 affinis 51 rvficollis . . . . . 344 aurora 41 rufipes . . . . . 191 Cosnardi ^9 rusiica. . . 185 Jlarescens 49 simguinea . . . . 38,42 Mercki 49 sauguinicollis . . . 384 minuius 46 sangidnolenfa . . . 384 rubens 44 scopidaris . . . . 191 DICTYOPTERUS. serrât icornis . . . 423 sanguineus .... 39 signata • . . . .169,289 sudetica . . . 100 DEtîLlffiË^. . . . 421 testacea . . . . .163,314 DRILUS 421 thoracica. . . 270 concolor 429 torquata . . . 344 Jlabellatus .... 424 translucida . • . . 299 flavescens .... 422 tristis. . • . 255 pectinatus .... 429 vîolacea . • . . 152 œanthoporpa. . . . 231 EROS. affinis 51 CJSSIDÂ. aurora 43 noctiluca. . . . . 114 flavescens .... 49 sanguinea. . . . . 42 Cosnardi 49 CICINDFLA. Cosnardi tl flavescens ^ 49 biguttata. . . 331 minutus 47 fusca .... . . 179 rubens 43 livida. . . . . 190 lutescens . . . . .314.322 GEOPi'RlS. maculât a. . . 306 hemiptera 118 minima . . . . . 38Ù H ISP A. nigra . . . . . 266 flavescens .... 422 pallida . . . 216 HOMALISUS. COCHLEOCTONUS sanguinipennis. . . . 56 vorax. . . .. . 423 Victoris ..... 5ù PAU OKDRE ALPHACETIQUE. 435 LAMPROmZA. LUCIOLA 123 Boieldieui. . . •103 ilalioa 127 Delarouz-ei . . 108 lusilanica 124 Mu/sanfii. . . 1 02 splendidula . . i!4 liVCIOI^IEIVS . . . 123 f.AMPROAETES. l.YCaS5ES 33 maurUanica. . . . 68,96 i."»cie:«38 tiiger . . . . . . 270 auticus .... . . 179 nigricans . . . . . 22 4 api ca lis. . . 161 nigii/rons . . . . . 190 Ariasi .... . . 277 uigiiiiuus . . . . . 258 assimilis . . 194 uivalis . . . , . . 266 Licolor .... . . 214 niveus . . . . 165 brevicoriiis. . . 199 obscur'is , . . 249 caniiaiuis . . . . . 221 ocuialus . . , . . 176 clypeatus . . » . . 162 opacus .... . .191,247 consobritius. . : . . 148 ovalis . . . • . . 274 cijaneus, , . lis palu'Josus . . . 257 cyanipennis 148 pellucidus. . . 219 désertas 109 prœuslus , . . 15G dilatalus 197 pulicarius . . , . . 245 (iiscicollis , . . 247 Reicliii, . . 186 discoidcus . , . . 167 loiitndicollis . , 156 di^par . . , . . 191 ru/csceus . . . 211 38 TABLE DES MOLLIR rufus 208 ruslicus 182 sucleticus 157 thoracicus 256 tlioracicus 268 tig^ininus 152 trislis . 253 ustulalus 217 TÏolaceus . . 150 xamholoma 231 xantlioporp 1 . . 230 TELEPHORUS alpintis 136 ater, 330 barbarus 287 bigutiaim 351,390 bimaculatus .... 506 booj'S 29G concolor 299 clongatus ..... 528 excisus 346 PAa OUDRE ALPHABÉTIQUE Jasciaius femoralis fossulalHS fuscicornis laelus . rmlauura mclnspis miiiimiis ni^ripcs nigrUarsis ochropus pallichis. palUjyes. pilosus . pvoUxiis sangwnem sciUellaiis signaliis. s'dcicollis sidrifrons lestaceus tramlucidus 354 318 286 302 33i 506 502 £05 320 soi 314 322 323 280 280 38 286 290 287 380 314 299 FIN DE LA TAlîLE ERRATA. p. 188, 3* genre du lableaii, tau lieu de Absisia, lisez : Absidia. EXPLICATION DES PLANCHES. 1. Tête grossie du Lygistopierus sanguincits. 2. Lycus aurora. 5. Cuisse et Irochanler de ce Lycus, 4. Omalisus Vicions. 6. Lampyris Raymondi. 6. Pelania mauritanica. 7. Lamprorhua Delarouzei (Larve du). 8. Lamplirorliiza Mulsanti. 9: Pliosphaenus hemiplcrus. 1 0. Luciola lusitanica ? . 1 i . Podabrus alpînus. 12. Ongles du Telephorus (Ancysironycha) abdominalis (/"et ? 13. Ongles du T. clypeatus cf. 14. Prolhorax de VAbsidia pilosa. 1 5. Dernier article du palpe maxillaire de VAbsidia pilosa. -16. Ongle des lîhagonycha. 17. Dernier arceau du dos de l'abdomen des Pygidia. 18. Mallhinus bigtittulus. 19. Drihis flavescens o"- 20. Id. ?. 21. Jd. larve de la Ç. 440 EXPLICATION nEi PLANCHES. 22. Mallhodes nigriceps ^, 23. meridianiis AK BERARD inm. Jffqhc GRAVE PAR DECHAUD MûLLIPENNES .22 ^l «3% Vc 17 r, n imii . ^(tûctc ORAVE PAR DCCH MÛLLIPENNES 3i 33 ^S 52 5U 35 30 31 _li^^ %1 39 KIESTNWETTER DEL ^^ ■ p _ '1^ / -r