v^**' HISTOIRE NATURELLE DES ANIMAUX SANS VERTÈBRES. ;* De l'imprimerie de GUIRAUDET, rue ST.-Ho^oRÉ, »°. 3.5, vis-A~vis St.-R-och. HISTOIRE NATURELLE DES ANIMAUX SANS VERTÈBRES , PRÉSENTANT LES CARACTÈRES GI^NI^RAUX ET PARTICULIERS DE CES ANIMAUX, LEUR DISTRIBUTION, LEU R S CL AS SES, LEUR S FAMILLES, LEURS GENRES , ET LA CITATION DES PRIN- CIPALES ESPÈCES QUI S'Y RAPPORTENTj i>kÉcÉi>xk dVne Introduction offrant la Détermination clés caractères essentiels de rAnimal , sa distinction du végétal et des autres corps naturels, enfin , rExposition des Principes fondamentaux de la Zoologie. Par m. le Chevalier DE LAMARCK, Membre de l'Académie Royale des sciences de Paris , de la Le'gion d'Honneur , et de plusieurs Sociétés savantes de l'Europe ; Pro- fesseur de Zoologie au Muséum d'Histoire naturelle. iVi/iiZ exil à naliirani observatione noliiin. TOME TROISIEME. PARIS, VERDIÈRE, LIBRAIRE, QUAI DES AUGUSTINS, N/ on en découvre quelquefois dont le rang , d'après des apparences exter- nes , avait été mal assigné dans nos distributions générales* Parmi plusieurs autres, je citerai les annelides ^ que l'on confondait avec les vers, comme en offrant un exemple remarquable. Or , les tuniciers réunis sont aussi dans le cas des annelides. Ces animaux que l'on prenait pour des polypes , parce qu'ils sont réunis et qu'ils sont en général gélatineux et très-petits , offrent dans leur organisation intérieure , maintenant mieux connue , des rapports évi- dens avec celle des ascidies , et néanmoins en sont très- distincts et même assez éloignés sous des considérations importantes. MM. Le Sueur et Desmarest y pour les pyrosomes^ et ensuite M. Savigny^ pour les prétendus alcyons appar- tenant à mes botryllides , nous ont fait connaître tout ce ijui s'aperçoit dans l'organisation intérieure de ces singu- liers animaux , et ils leur ont attribué de grands rapports avec les biphores et les ascidies. Il résulte au moins des observations de ces naturalistes , que les botryllides ne feont point des polypes , et que les pyrosomes ne peuvent être des radiaires. Or , les rapports de ces différeus ani- maux avec les ascidies et les biphores , conjointement à ce que l'on sait de l'organisation de ces derniers, auto- 84 ANIMAUX risent très-fort a penser , selon moi, qu'aucun de ces ani- maux n'appartient à la classe des mollusques. Sans doute , tout ce qui a été aperçu , relativement au nombre, a la forme et à l'état des parties intérieures des animaux dont il s'agit, présente des faits positifs, qui en- richissent la science ; mais la détermination des fonctions que l'on attribue aux parties observées de ces animaux , me paraît devoir attendre du temps la confirmation dont elle peut être susceptible. A cet égard , je crois que l'é- tude de la nature, partout comparée dans ses produits, et que la considération de ce qu'elle peut faire dans cha- que cas particulier , pourront seules nous aider à pro- noncer sans erreur sur la validité de ces déterminations* Ce qui me semble dès à-présent certain , comme je l'ai dit, c'est que mes botryllides et quelques autres alcyons gélatineux ^ ne sont point des polypes ; qu'ils en diffèrent par une organisation plus avancée ; que ces animaux sont biforés, c'est-à-dire, qu'ils ont le tube alimentaire ouvert aux deux bouts; qu'ils offrent quelques parties comme des vaisseaux, quelques tubercules et filets, probablement ner- veux, qui peuvent donner le mouvement à des fibres mus- culaires , et que vraisemblablement ils possèdent des or- ganes respiratoires. Mais ce que, dans plusieurs de ces animaux , M. Savigny nomme leur polypier ^ ne me paraît pasi en offrir le caractère. En effet , j'ai montré dans mes leçons , d'après l'expo- silion des pièces, que le vrai polypier des polypes qui en sont munis, est un corps parfaitement inorganique, dont l'étendue s'augmente par des appositions externes de ma- tières excrétées propres à sa formation, et que ce corps SlNS VEUTèBRES. 85 est toiit-à-fait étranger aux animaux qu'il renferme. Or , d'après les observations mêmes de M. Savigny , ceux des prétendus alcyons cju'il a observés, et qui par leur réu- nion forment un corps commun, souvent avec une pulpe interposée ou enveloppante , n'offrent point dans cette pulpe un corps réellement inorganique , non vivant et étranger aux animaux. Ce corps n'a donc du polypier qu'une fausse apparence. On a dit que les animaux gélatineux dont il s'agit étaient Irès-voisins des ascidies par leurs rapports, et par suite qu'ils étaient des mollusques. Qu'ils aient effectivement des rapports avec les ascidies , cela me paraît aussi très- probable, et delà j'ai cru devoir les réunir tous dans la même coupe : mais qu'ils soient des mollusques, je ne saurais l'admettre j je doute même que les ascidies et les biphores en soient réellement, surtout depuis que je crois apercevoir des rapports entre ces animaux , les botryllides et les pyrosomes. Si je refuse d'admettre que ces animaux, même les as- cidies et les biphores, soient des mollusques, voici les m.0tifs sur lesquels je me fonde. Je ne regarde pas comme mollusques les animaux dont il s'agit : i.o Parce que leur manière d'être , l'état fixé de la plupart, celui de leurs parties intérieures^ en un mot, leur forme singulière, me paraissent fort étrangers à ce que l'on observe dans les vrais mollusques ; aucun d'eux n'offrant de parties essentiellement paires et symétriques; 2.0 Parce que leur détermination de mollusques porte sur des attributions de fonctions à des parties souvent dif- 86 ANIMAUX fîciles à distinguer, et que Ton ne juge qu'hypothétique- ment ; attributions dont le fondement ne pourrait être prouvé ; 3.0 Parce qu^en considérant quelques dilatations suc- cessives et irrégulières du corps et du tube alimentaire de ces animaux , dilatations qui forment des cavités par- ticulières superposées , dont l'antérieure, supposée bran- chiale, a pour orifice au dehors celui qui sert d'entrée aux alimens^ tandis que la bouche véritable se trouve^ dit-on, située au fond de celte cavité antérieure; on voit dans ces objets , une disposition de parties dont on ne trouve pas un seul exemple dans les vrais mollusques , même dans les acéphales , cenx-ci d'ailleurs ayant leurs branchies autrement disposées et conformées ; 4.® Parce qu'il est inusité , dans les plans suivis par la nature j de placer des branchies dans le canal alimen- taire même , et que d'ailleurs un treillis de nervures qui se croisent à angles droits, formant des mailles quadran- gulaires , pourrait être plutôt le résultat de fibres muscu- laires propres à contracter , dans sa longueur et sa lar- geur , la cavité prétendue branchiale , que celui de vais- seaux véritablement respiratoires ; tout vaisseau ae quit- tant une direction droite que par une courbure ; 5.® Parce que de véritables branchies ne s'observent clairement que parmi celles des organisations animales où la circulation estétablie ; que dans les animaux dont il s'a- git , rien n'y est moins prouvé que l'existence d'une véri- table circulation, quoiqu'il y ai t des vaisseaux nombreux; qu'enfin l'admettre dans les animalcules des botrylles , des pyrosomes , etc. , serait réellement ridicule j SÀHS VERTÈBRES. 8^ 6.0 Parce qu'enfin l'on ne peuî y ruontrer positivement l'existence d'un cerveau, d'un cœur^ d'un foie^ d'orga- nes fécondateurs, et qu'à ces égards, on est réduit à de* conjectures , à des suppositions toul-a-fait arbitraires. Il se pourrait que les ascidies et les hiplioreSj qu'à tort, selon moi, l'on a placés dans la classe des mollusques, fussent assez écartés des botrylles et des pyrosomes , par une organisation plus développée , quoique formée pres- que sur le même plan. On trouve assurément la même chose dans les autres classes, d'animaux les plus générale- ment reconnues ; et cependant chacune de ces classes offre dans la composition de l'organisation des animaux qu'elle embrasse, des limites qu'on ne saurait contester. Dans tous les insectes , les sexes sont non-seulement déter- minables, mais bien déterminés ; néanmoins ils ne jouis- sent pas encore d'une véritable circulation. Or, comment donner aux tuniciers^ en qui des sexes ne sont nullemen|: connus ni probables , pas même l'hermaphroditisme , un rang supérieur aux insectes ? Quelque différence qu'il y ait, soit dans la forme , soit dans la disposition des organes, entre les ascidies, qui sont les tuniciers les plus développés, et les holothuries , , qui sont des radiaires fistulides, peut-on dire que l'orga- nisation des premières soit de beaucoup supérieure en composition k celle des secondes? Pour faire une pareille assertion ^ il faut employer nécessairement des attributions arbitraires, qu'on ne saurait prouver. Outre que la complication des organes intérieurs de Yascidie n'est guère plus grande que celle des organes de l'holothurie , quel contraste peut-on trouver entre la 88 ANIMAUX peau coriace, souvent tuberculeuse, et très-contractîle de l'un et de l'autre de ces animaux , sinon que , dans V as- cidie, la tunique est double, et l'exte'rieure séparée de Tinte'rieure ; tandis que, dans Vholothurie^ Ton n'observe qu'une seule tunique, résultant peut-être de la' réunion des deux. Si Vholothurie a des tentacules rayonnans autour de la bouche , M. Cuwier n'en a-t-il pas observé d'analogues dans les ascidies , quoique presque toujours cachés dans Torifice par lequel l'eau et les alimens pénètrent. « Quoiqu'il en soit, dit ce savant, celte cavité bran- chiale a un col ou un tube d'introduction , plus étroit qu'elle-même , et dans lequel le tissu respiratoire ne s'é- tend point. Il est garni d*une rangée de filamens char- nus, ou de tentacules très-fins , qui servent sans doute à^ l'animal pour l'avertir des objets nuisibles qui pourraient se présenter et qu'il doit repousser. Il n'est pas impossible qu'en certaines occasions les ascidies renversent assez cet orifice de leurs branchies, pour que ces tentacules pa- raissent au dehors.... Il y en a même qui en ont deux ran- gées ». Mémoires du Muséum _, vol. 2. p. 19. Les bi- phores ont aussi des tentacules courts, rayonnans et très- fins, cachés dans Torifice de leur véritable bouche. Sans poursuivre plus loin ces analogies frappantes , je dirai seulement que ce qui me paraît le plus clair dans tout ceci, c'est que les ascidies, les biphores, les botryl- lides et les pyrosomes , appartiennent à une coupe parti- culière que je crois devoir être classique ; parce que le plan singulier d'organisation des animaux que cette coupe embrasse, est, quoique plus ou moins varié selon les SANS VERTÈBRES. 89 genres et les races, fort différent des autres plans d'orga- nisation qui caractérisent les animaux des autres classes d'invertébrés. Cette coupe classique, qui comprend mes tuniciers j me paraît inférieure à celle des insectes, relativement aii degré de perfectionnement de l'organisation des animaux qu'elle embrasse. Et comme nous sommes forcés de lui assigner un rang dans la distribution générale et simple des animaux que nous employons, elle avoisinera néces- sairement, soit avant , soit après , celle des vers , avec la- quelle cependant elle ne paraît se lier par aucun rapport. Si , dans sa production des animaux , la nature a for- mé plusieurs séries différentes, comme j'en suis persuadé, il est évident que, de quelque manière que nous nous y prenions , jamais nous ne parviendrons à conserver la liaison des rapports entre les animaux de toutes les classes dans la série générale et simple dont nous devons faire usage. Nous pourrons seulement, ayant égard au degré de complication et de perfectionnement de chaque orga- nisation considérée dans l'ensemble de ses parties , former une série de masses en rapport avec les perfectionnemens. Je partage les tuniciers en deux ordres ; savoir : en tuniciers réunis et en tuniciers libres. Le premier de ces ordres comprend les botryllaires ou les ascidiens les plus imparfaits; tandis que le second, peut-être fort écarté du premier par l'organisation plus développée des races, doit dans r/otre marche venir après. Je remarque ensuite que les tuniciers réunis paraissent tirer leur origine des polypes ^ en provenir directement , et continuer la série àes animaux inarticulés j tandis que les tuniciers libres go ' ANIMAUX OU ascidiens francs , probablement originaires des pre- miers, semblent conduire aux acéphales ou concliifères par certains rapports, comme ces derniers se rapprochent des vrais mollusques , quoique les uns et les autres soient éminemment distincts entr'eux par des caractères impor- tans de leur organisation. Ainsi se montre la série des animaux inarticulés , com- mençant par les infnsoires, se continuant par les polypes, les tuniciers, les acéphales , et se terminant avec les mol- lusques dont les derniers ordres sont les céphalopodes et les hétéropodes. Mais cette série de formation ne saurait être conservée sans mélange dans notre distribution en sé- rie simple des animaux ; car , après les polypes , nous sommes obligés de placer les radiaires qui , quoique for- mant un rameau latéral, en proviennent évidemment. Ayant fait voir que , quoique la nature , dans sa produc- tion des animaux , n'ait pu tendre qu'a la formation d'une seule série ^ les circonstances dans lesquelles elle a eu à opérer, Font réellement forcée à en produire au moins deux; il ne me reste plus qu'une considération importante a exposer relativement aux tuniciers réunis ou botryl- laires ; la voici : Par leur petitesse et leur réunion en une masse com- mune , ces êtres semblent former des animaux véritable- ment composés, comme beaucoup de polypes ; mais ils offrent une différence très-grande, qui change la na- ture de cette composition. En effet , malgré leur réunion en une masse commune, malgré les systèmes particuliers que composent entr'eux dans \^ même masse , les indivi- dus de c(îrtaines races par leur disposition ; chaque indi- SANS VERTÈBRES. 91 vidii étant muni d'une bouche et d'un anus, ce qu'il digère lui profite suffisamment pour rendre sa vie indépendante. C'est donc un animal particulier, qui ne participe point essentiellement à une vie commune à tous les autres , et qui ne tient à d'autres que par une simple adhérence ; les individus ne communiquant ensemble que par une ca- vité centrale dont l'usage paraît être étranger à leur nu- trition. En attendant de nouvelles lumières relativement aux animaux singuliers dont il est ici question , voici l'analyse des i4 genres qui paraissent pouvoir se rapporter à cette coupe ou classe particulière. DIVISION DES TUNICIERS. ORDRE PREMIER. TUNICIEUS RÉUNIS OU B O TRY LL A. I RE S. Animaux agglomérés, toujours réunis , constituant une masse commune par leur réunion, paraissant communiquer entr'eux. (l) Animaux fixés sur les corps marins. * Point de systèmes particuliers, formés par la disposition des ani- maux , dans la masse commune qu'ils habitent. (a) Un seul oscille {la bouche ou l'anus) apparent au dehors pour chacjuc animal. ^2 ANIMAUX Aplidium. Eucœlium. Sjrnoiciim. (L) Deux oscuîes {la louche et l'anus ) apparens au dehors pour chaque animal. Sigilliîia, Distomus. ** Animaux formant des systèmes particuliers séparés , par leur disposition dans la masse commune qu'ils habitent. (a) Animaux disposés en plusieurs cercles concentriques , oc- cupant la masse commune. Diazoma» (b) Animaux formant des systèmes particuliers épars , et dis- posés dans chaque système autour d'une cavité centrale, Polyclinum, Polfcjclus, Botrjllus. {i) Animaux Jloù tant avec leur Triasse commune da/is le sein des eaux. Pjrosoma. ORDRE DEUXIÈME. TUNICIERS LIBRES OU ASCIDIENS. Animaux désunis, soit isolés, soit rassemblés en groupes , sans communication interne , et ne formant pas essentiel- lement une masse commune. Salpa, Ascidia» Bipapillaria.^ Mammaria. SANS VERTÈBRES. 93 ORDRE PREMIER. ^/V%^/V% TUNICIERS RÉUNIS OU B OTRY LL AIRES. Animaux agglomérés ^ toujours réunis ^ constituant une masse commune j, paraissant quelquefois commu- niquer en tr 'eux. Ces animaux, sans contredit, sont les plus imparfaits, les moins avancés en développemens d'organes, les plus petits et les plus frêles des tuniciers; et ce n'est guères que par leur masse commune que l'on s'en est fait d'abord une idée vague. Aussi a-t-il fallu la patience et la finesse d'observation de MM. Sa\>ignj ^le Sueur et Desmarest, pour apercevoir dans ces animalcules , les parties qu'ils ont su y découvrit". Les rapports qu'ils leur ont assignés avec les ascidiens , ne sauraient être probablement con- testés; mais le degré de ces rapports est, selon nous , en- core vague et arbitraire. Plusieurs de ces animaux pa- raissent communiquer entr'eux par l'intérieur. Quels que soient les rapports des tuniciers réunis avec les ascidiens ou tuniciers libres , ces animaux ne ressem- blent guères à des mollusques ; et si ^inné n'eût connu que les premiers, même au point où nous les connais- sons actuellement , certes , il n'eût pas introduit la pré- vention d'attribuer aux animaux de différentes coquilles bivalves , une analogie avec nos tuniciers botryllaires. Il n'y a guères entre les animaux des myes , des solens, des pholades , et les ascidies , que des rapports éloignés, > 94 ANlMliUX Laissant à Tobservation des zoologistes et au temps à décider jusqu à quel point s'étendent ces rapports , nous allons exposer les difFérens genres Qonnus qui appartien- nent k ce premier ordre. PULMONELLE. ( Aplidium. ) Animaux biforés ^ agrégés , fort petits , vivant dans un corps commun, convexe , charnu , fixé, et n'offrant point par leur disposition plusieurs systèmes particuliers. Six tentacules à la bouche. Anus non apparent au dehors. Animalia hiforata , aggregata ^ perparva , coi pus commune, cons^exum , caniosum Jixumque habitantia; sjstematibus pluribus specialibus eorum dispositione nullis. Os tentaculis sex ; anus externe inconspicuus. OBSERVATIONS. Le genre aplidium établi par M. Savigny , et auquel j'ai donné en français le nom de pulmonelle, porte sur Tobser- vation d'une espèce que Ton avait rangée parmi les alcyons. Les petits animaux qui constituent ce genre , habitent dans une masse charnue, demi -cartilagineuse, convexe, fixée sur les corps marins , et dont la superficie est chargée de très-petits mamelons épars. Le sommet de chaque mamelon présente une ouverture dont les bords sont fendus en situ dents disposées en étoile. SANS VEÎITÈBRES. Q^ Dans l'épaisseur de cette masse commune, les petits ani- maux dont il s'agit sont allongés, disposés parallèlement les uns a côté des autres, et séparés par des cloisons minces. La bouche de chaque animalcule est munie de six tentacules, et aboutit à l'ouverture du mamelon. Leur corps subit deux f enflemens inégaux , qui le divisent en deux cavités distinctes, dont l'antérieure a été nommée thoracique, et l'inférieure abdominale. Xe tube alimentaire, après avoir percé le fond de cette dernière, se courbe , remonte , et vient se terminer par un anus , avant d'avoir atteint la surface du corps com- mun. Une seule vessie gemmifère termine inférieurement le corps de l'animalcule. ESPÈCE. I. Pnhnonelle sublobée. Aplidiuru suhlobatum, jUcyonium pulmonarîa. Mdm. du mus. vol. i. p. 76. n.Q 3. Alcfonium pulmonarîa. Soland. et EUis , p. i^S. n.® 1. Alcyoniumjicus. Lin. EiUis , coral . t. i*j. fig.b. B-D* uiplidium. Savigny. mss. Habite l^ûccau européen « lav Manche. EUGÈLE. (Eucœlium. ) Animaux Liforés, agrégés, vivant dans une masse commune étendue en croûte, fon^^ueuse ou subgélati- neuse, parsemée de mamelons à sa surface, et n'of- frant point par leur disposition plusieurs syistèmes parti- culiers. Une seule ouverture apparente au deboJ'^. Vessie gem- mifère unique et latérale. 9^ ANIMAUX Animalia hiforata ^ ag^regata ^ corpus commune fungosum vel subgelatinosum ^ in crustam extensum , superficie mamillis adspersum liahitantia i systematibas pluribus eorum dispositione nullis. - Foramen unicum externe plus minusve perspicuum, Vesica gemmifera lateralis unica, OBSERVA TIONS, Je réunis sous le nom àHeuchle, VeucœlluTn elXe dider^ mum de M. Savigny , quoique les animaux qui en sont le sujet puissent être distingués par quelques particularités de leur disposition dans le corps commun qu'ils habitent. Dans les eucèles, le corps commun s'étend comme une croûte sur les corps marins. Cette croûte , dont la surface est blanche, présente de petits mamelons soit épars, soit dispo- sés presqu'en quinconce- Leur sommet est percé par une ouverture tantôt bien apparente et dont les bords sont fen- dus à six rayons, et tantôt a peine apparente. Les animalcules des eucèles ont aussi le corps divisé en deux renflemens inégaux, qui forment deux cavités distinc- tes. La partie postérieure de leur tube alimentaire , remonte après sa sortie du renflement inférieur , et va se terminer à l'anus , soit a côté du premier renflement sans paraître au dehors, soit en atteignant la surface du corps commun. La vessie gemmifère de ces animalcules est latérale. ESPÈCES. I. Eucèle suhgélatineux. Eucœîium subgelatinosum. JE. animalculis horisontalibus , collo elongato instructis ] os- ciilo mamillarum non slGllaLo» SANS VERTÈBRES. 97 Euccelium. Savigny, mss. Habite. . . . probablement les mers d'Europe. a. Eucèle fongueux. Eucœliuin fungosum. E. animalculis yerticalibus \ osculo mamîllarum dentlbus sex stellato. Dîdermum. Savigny , mss. Habite. . . probablement les mers d'Earope. SYNDIQUE. (Synoicum.) Animaux biforés? agrégés, vivant dans des jets char- nus , cylindriques ^ obtus au sommet , et qui s'élèvent d'une base fixée. Six à 9 oscules disposés en rond , terminant Textrémilé des jets. Animalia hiforata? aggregata^ in siirculis carnosiSy cylindricis ^ apice ohtusis , e basi affixâ erectis habi- tantia, Osculi sex ad novem^ in orbem dispositif surculorum apicem terminantes, OBSERVATIONS. Partageant le sentiment de MM. le Sueur, Desmaresâ et de Blainvilley sur le synoicum du voyageur Phipps, je dois mentionner ici le genre synoïque^ parce qu'il paraît appar- tenir réellement a la coupe des tuniciers réunis. Quoique nous n'ayons pas encore suffisamment de détails sur les ani- maux qui en sont l'objet» ce que Phipps en a publié, ne laisse aucun doute sur les rapports de ces animaux avec ceux de cette division. Tome I IL 7 qH animaux Probablement les animaux du sjnoïque sont biforés , et la bouche seule aboutit à un des oscuies de rextrémité des jets. Chacun de ces oscuies paraît ne servir qu'a un seul animal ; ainsi, dans chaque jet, il n'y en aurait qu'une seule rangée, qui se composerait d'autant d'animaux que d'oscules. Des trois corps animaliferes que je vais citer , on ne peut compter, comme appartenant a ce geiirë , qli'e sut la pre- mière espèce. ESPECES. I. S ynoïc\iie simple. Synoicum turgens. S. stirpibus plurîbus simplicibus , cylindricis , carnoso-stu- posis \ osculîs ad apicem orbiculatim dîsposilis. Synoicum turgens^ Phipps , voyage , p. aoa. tab. la. f. 3. Le Sueur et Desmarest , nouv. bail, des se. j4lcyoniuTn synoicum. Gmel. p. 38i6. Habite sur les côtes da Spitzberg. ^ a. Synoïque? orangé. Sjnoicum? aurantiacum. S. stîrpibus ramosis , cylindricis , carnoso-stuposis j osculîs solitariis terminalîbus. 1''elesto. Lamouroux , nouv. buU. dessc. p. i85. iLam. Extr. da cours, etc. p. a4* Habite les côtes de la Nouvelle-Hollande. Péron et le Sueur. Ses rameaux offrent à rextrémité des plis longitudinaux à- peu-près comme dans l'espèce précédente. 3. Synoïque? pe'îagique. Sjnoicum ? pelagicutn. S. stirpibus ramosissintis y cylindricis ^ substriatis , viri- dulis. Alcj'onium pelagicum. Bosc. hist. des vers. 3. p. i3i. pi. 3o. f. 6—7. Habite l'Océan ailantic^ue , sur des fucus. SANS VERTÈBRES. 99 SIGILLINE. ( SiglUina. ) Animaux biforés, formant par leur réunion un corps commun gélatineux, allongé-conique, subpédiculé , par- semé de tubercules. Plusieurs de ces cônes souvent rap- prochés et groupés. Point de systèmes particuliers dis- tincts entr'eux , formés par la disposition des animaux- Les tubercules de la surface munis de 2 pores : l'un pour la jioiLiçhç.,, i'fti^tre poiir l'anus. Six tentacules à la bouche ; six dents à l'anus ; un seul paquet de gemmes pédicellé, inférieur* Aninialla hiforata , corpus comniujie gelatinosum , elongato-conicuni , suhpediculatum , tuherculis adsper- suTïi sisientia^ Qoni plures sœpe conferti , suhaggregati. Animalium dispositione sjslemcita specialia nulla, Tubercula bipora ori anoque inservientia. Os tentaculis se,x ; anus sexdentatus ^ gemmarum acer^us unicus , pediceïlaius j injerus. ^ OBSERVATIONS. La sigllline^ qui ne nous est connue que par un mémoire d« M. Savigny ^ paraît: consister en des cônes allongés, gé- latineux, transparens, supportés et fixés par des pédicules, enfin souvent rapprochés et groupés plusieurs ensemble. Leur surface est parsemée de tubercules ou mamelons ova- les , colorés par les animaux qu'on aperçoit a travers, et pourvus chacun de deux oscules fendus en ^vl parties; L'os-^ cule inférieur ou le plus éloigné du sommet du cône , est le plus grand , et sert pour la bouche; l'autre fournit une. issue, lOO ANIMAUX pour Fanus. Le corps et le tube alimentaire forment, par leurs dilatations , plusieurs cavités distinctes. Après ses di- vers renflemens , le tube intestinal se courbe , remonte obli- quement et va se terminer à l'anus. On ne connaît encore de ce genre que l'espèce suivante. ESPÈCE. I. Sigilline australe. Sigillina australis. Sigillina. Savigny , mém. mss. Habite sur la côte sud-ouest de la Nouvelle-Hollande , à vingt / brasses de profondeur dans la mer. DIS TOME. ( Distomus. ) Animaux biforés , séparés , vivant dans une masse subcoriace , étendue en croûte , et chargée de verrues éparses. Deux oscules sur chaque verrue , bordés de 6 dents. ^nimalia biforata^ segregata ^ niassam crustaceam, suhcoriaceam , superficie verrucis adspersain liabi- tantia. J^errucœ biforatœ ; foraminibus margine sexden- tatis, OBSERVATIONS. Quoique les animaux du distome ne soient pas encore connus , je me crois obligé de mentionner ici ce genre établi par Gœrtner, ne doutant point qu'il n'appartienne à la coupe des botryllides. SANS VERTEBRES. lOI Les verrues dont est parsemée la masse crustacée du dis- tome, ayant chacune deux ouvertures, je suppose que l'une de ces ouvertures est pourla bouche et l'autre pour l'anus. Dans ce cas, chaque verrue ne contiendra donc qu'un ani- mal, et ce genre sera très-distinct de tous les autres. La croûte du distome a une légère épaisseur; elle est d'un orangé blanchâtre , et teinte d'écarlate aux oscules de sei verrues. ESPÈCE. ^» X. Distome variole. Distomus variolosus. Distomus t'arïo/o.9«5* Gœrln. apud Pallas ,■ Spicil-zool. lo. p. 4o , n.o 3. tab. f\. f. 7. a. A. Alcyoniwn ascidioideS' Gmel. p. 38i6. Habite les côtes d'Angleterre , sur le fucus palmaluSi DIAZOME. (Diazoraa. ) Animaux agrégés, biforés , formant par leur réunion un corps commun fixé , demi-gélatineux , orLiculaire , presqu'en soucoupe , multi-cellulaire j à cellules sail- lantes, comprimées, pourvues chacune de 2 oscules, et disposées sur plusieurs cercles concentriques. Six tentacules lancéolés à la bouche. Un seul paquet de gemmes latéral. Animalia aggregata , hiforata , folliculo vestita , corpus commune jixum^ semi-gelatinosum^y orbiculatum , subajatliiform^Cy celluliferumque sistentia ; cellulis pro- minentihiis y compressis y hiporis _, in circulos concen-^ tricos disposais. Ï02 ANIMAUX Os tentaculis sex lanceolatis ; gemmanim acer^^iis unicus lateralis. OBSERVATIONS. Rien iie ressemble plus à un polypier que le corps commun dans lequel les animaux de la diazonie sont contenus. Ce corps celluleux est orbiculaire, évasé en soucoupe , demi- gélatineux, transparent, d'un violet léger, plus foncé au sommet des cellules. Celles-ci, disposées sur plusieurs cer^ clés concentriques, contiennent des animaux d'un gris cen- dré, qu'on aperçoit à travers leur épaisseur. Ces cellules sont grandes, saillantes, comprimées, inclinées et dirigées du centre du corps commun vers sa circonférence; leurs diver- ses rangées circulaires et concentriques semblent former au- tant de systèmes distincts. Cliaque cellule a deux pores ou oscules tubuleux , pour-^ prés , marqués de six plis , et lorsque l'animal s'épanouit il en sort six tentacules lancéolés. L'oseule le plus grand et le plus saillant correspond a la bouche : il est le plus éloigné du centre. L'autre, plus petit et plus rapproché du centre , aboutit à l'extrémité du rectum. Les animaux de la seule es- pèce que nous a fait connaître M. Savigny n'ont pas moins de 35 millimètres de longueur. ESPÈCE. I. Diazome méditerranéenne. Diazoma mediterranea, Diazoma. Savigny , mém. mss. Habite la Méditerranée où elle fut découverte , dans le port d'Yvica , par feu M. de la Roche. SANS YERTÈBRtS. ' lo3 ASTROLE. ( Polyclinum. ) Animaux agrégés , biforés , enfoncés dans une niasse gélatineuse, aplatie, horizontale, hérissée de petits mame- lons ; la plupart offrant plusieurs systèmes slelliformes , épars, et, dans chaque système, disposés en rayons au- tour d'une ouverture centrale un peu grande. Bouche à 6 tentacules, aboutissant a l'oscule de chaque mamelon ; anus non apparent au dehors , s'ouvrant au- dessous de la surface de la masse commune. Une seule vessie gemmifère, pendante sous l'animal, terminée par un filet. Animalia aggregata , hiforata , in massam gelati- nosanij planulatam immersa; pleraque sjstemata plut a stelliformia^ sparsa , sistentia ; et in qiioque sjsteniate * circa foramen niajusculuni centrale radiantia. Os tentaculis sex ad cujusque maniillœ osculum. Anus externe inconspicuiis , infrh niassœ communis superficiem apertus, Vesica genimifera unica , subtlis dependens , jilamento terminata. OBSERVATIONS. Uastrolej dont M. SavigTiy nous a procuré la connais- sance , et qu'il a nommé en latin polyclinum , parce que chaque animal semble habiter trois cellules superposées, est un genre qui commence a se rapprocher dubotrylle, et qui paraît surtout très-voisin du polycycle , genre que j'ai pré- senté d'après un ouvrage de M. Renier, Io4 ANIMAUX Le corps commun qui constitue Vastrole , forme au bord de la mer , soit sur le sable , soit sur les rochers, des masses horizontales, aplaties, molles, demi-transparentes, violettes, comme irisées , hérissées d'un nombre prodigieux de petits mamelons, la plupart groupés en cercle ou en ellipse, au- tour d'une ouverture centrale qui semble faire les fonctions d'aspirer et d'agiter l'eau. Ces cercles de mamelons sont iné- gaux, irréguliers, et forment les systèmes particuliers aux- quels la plupart des animaux de Vasùrole donnent lieu par leur disposition autour de la cavité centrale. En examinant ces cercles de plus jDrés , on voit que de chaque ouverture centrale partent , en divergeant , des lignes jaunâtres, qui bientôt se bifurquent ou se subdivisent en ra- mifications grêles qui vont aboutir chacune a un des mame- lons. On voit de plus que tous ces mamelons sont ouverts a leur sommet , et qu'ils donnent passage à autant de petites étoiles saillantes et mobiles, constituées par les six tentacules qui environnent la bouche de l'animalcule. Ainsi, l'oscule qui termine chaque mamelon est l'orifice d'une cellule, et tous les mamelons d'un système, ainsi que les linéoles jaunes et rayonnantes qui y aboutissent, sont les indices d'autant d'animaux qui aj^partiennent à ce système. Dans les intervalles qui séjDarent ces divers systèmes , on trouve néanmoins d'autres animaux isolés , et qui, malgré leur tendance à se réunir en système, n'ont pu y parvenir. Les deux renflemens du corps et la vessie gemmifère qui pend au-dessous, ont exigé que la cellule qui contient cha- que animalcule soit figurée en trois loges superposées qui communiquent ensemble par deux petits trous. Il n'y a donc réellement qu'une seule cellule pour chaque animal. Les animaux de Vastrole ressemblent d'ailleurs aux autres botryllides par les points essentiels de leur organisation. La deuxième moitié du tube alimentaire, après sa sortie du SANS VERTÈBRES. Io5 second renflement , dit abdominal , se courbe , remonte et vient se terminer à l'anus qui s'ouvre contre la partie supé- rieure du renQement appelé thoracique, sous l'appendice allongée qu'il fournit. Le long filet qui termine la vessie des gemmes paraît tu- buleux : c'est probablement un conduit pour la sortie des gemmules. On ne connaît encore de ce genre que l'espèce suivante. ESPÈCE. I. Astrole violet. Polyclinum ^violaceum, Polfclinum. Savigny,mss. fig. Habite .... probablement les mers d'Earope. POLYGYGLE. ( Polycyclus. ) Animaux Liforés , agrégés en une masse commune , gélatineuse , épaisse, convexe, fixée; à superficie par- semée d'orbes multi fores, ayant au centre une cavité plus grande. Dix ou douze trous séparés, disposés en cercle autour de la cavité centrale , composant chaque orbe , et cons- tituant les individus. Des tubes intérieurs et eiî syphon établissant des com- munications entre les trous de chaque orbe et l'ouverture centrale. Animalia hiforata^ in massam communem , gelati- nosam , crassam , convcxam fixamque aggre^atu ; su- Î06 ANIMAUX perfide orhihus multiforisj sparsis : centro cauitate ma- joreforato. Foramina i o 5 1 2 distincta , orhiculaûm digesta , aperturam centralem amhientia], indwidua sistitnt , et sùigularein orbem componuntur. OBSERVATIONS. Avant la découverte de l'oro-anisation des ascidiens bo- tryllaires par M. Savigny ^ j'avais senti la nécessité d'indi- quer, comme un genre particulier, le ^o^ry//w^ décrit et pu- blié par le docteur Renier de Chioza. J'instituai ce genre sous le nom de poly cycle dans les Mémoires du Muséum ( vol. I. p. 338 ) , et alors je le considérais comme un poly- pier empâté, voisin du hotryllus. Maintenant je ne saurais douter qu'il ne fasse partie dés ùunicifères réunis, ESPECE. I . Polycycle de Renier. Polycjclus Renierii. p. elongatuSf convexus, utrinquc attenuatus, luteolus j orbu- lis azureis sparsis. Polycjclus. Méni. da mus. vol. i. p. 34o. Lettre de M. E.-A. Renier à M. J. Oliv. p. i. tab. i. f. i — la. Rondelet ? grappe de mer , aqaat. a. p. î3o. Habite la mer adriatiqae. BOTRYLLE. (Botryllus. ) Animaux agrégés , biforés, adnés à la surface d'une croûte laince, gélatineuscj traasparentej offrant plusieur* SANS VERTÈBRES. I07 systèmes orLîcnlés , stelliformes , ëpars; et disposés en rayons , dans chaque système , autour d'une ouverture centrale , un peu élevée. Individus ovoïdes, rétrécis inférieurement , plus épais et arrondis au sommet^ perforés en dessus vers chaque extrémité. Bouche près de la circonférence du système , à huit tentacules , dont 4 plus grands. Anus près du centre. Deux vessies gemmifères latérales. Animalia aggregata ^ biforataj crustœ tenuis gela-- tinosœ pellucidœque ad superjiciein adnata j sYStematd plura orbiculata j stelliformia j, sparsa sistentiaj et in quoque sjstemate circà foramen centrale suhpromi" nulum radiantia. Individua ohos^aia , inferne attenuata , apice ro- tundata crassioraque versus utramque extremitatem superne forata. Os prope periphœriam systematis : tentaculis octo; quatuor majoribus. Anus versus centrum, T^esicœ àuœ geniniiferœ latérales. OBSERVATIONS. Lie ^enre hoirjlle ^ observé d'abord par Gcer//ïer, établi ensuite par Pallas , long-temps fort imparfaitement connu , et maintenant convenablement caractérisé, d'après les obser- vations de MM. Le Sueur y Desmaresl et Saçigny , se pré- sente comme une croûte mince , gélatineuse et transparente, fixée sur des corps marins. Des animalcules oblongs, ovoïdes, agréablement tachetés de pourpré et de bleu , et disposés en I08 ANIMAUX rayons autour d'une cavité centrale , forment à la surface de cette croûte, différens systèmes orbiculaires et stelliformes , plus ou moins contigus les uns aux autres. Dans chaque système, les animaux varient en nombre, comme de 3 a 12, ou quelquefois davantage. Quoiqu'on eût remarqué que chaque rayon d'un système offrait deux ouver- tures bien séparées, la bouche et l'anus , on considéra le sys- tème comme lin seul animal, et ses rayons comme ses ten- tacules. Ellis seul a regardé les étoiles des botrylles comme formées d'autant d'animaux différens qu'on y comptait de rayons j ce dont actuellement il n'est plus possible de douter. L'ouverture centrale de chaque système a son bord circu- laire un peu élevé et contractile. En s'allongeant et se rac- courcissant, il semble favoriser l'entrée et la sortie de l'eau. C'est dans cette cavité centrale qu'aboutit l'oscule anale de chaque animalcule. Les animaux des ^o/rj///*^^, quoique légèrement enfoncés a la surface de la croûte qui forme leur base , présentent des étoiles saillantes a cette surface, et sont véritablement plus extérieurs que ceux des autres genres de cette famille. Les espèces de ce genre sont probablement nombreuses j mais, comme on s'est peu occupé de leur recherche, je ne puis citer que les deux suivantes. ESPÈCES. I. Bolrylle étoile. Botrjllus stellatus. B. animalculorum stellis simplicibus , pluribus sparsis. Botryllus stellatus. Pall. Spicileg. zooL 10. p. 37. tab. 4» f. 1—5. Le Sueur et Desmarest , bull. des se. mai i8i5 , p. 74* pl* '• f. i4— 19- Alc^onium Schlosseri. Pall. zooph. p. 355. Gmel. p. SANS VERTÈBRES- lOQ Borlas. Cornub, p. 254- 1. 25. f. i — 4* Habite la Manche , les côtes d'Angleterre , sur des corps ma-> rins. 2. Botrylle congloméré. Botrjllus conglomeratus. B. animalculorum stellis compositis , solilariis. Botryllus conglomeratus. Pall. Spicileg. zool. lo. p. Sg. t. 4« Jig. 6. a — A. ^Icyonium conglomeratum. Gmel. p. 38 16. Habite l'océan des côtes d'Angleterre : il diffère beaucoup da précédent , n'offre qu'une étoile sur chaque base , et cette étoile se compose de plusieurs rangées d'animalcules diver- gens. ' PYROSOME. (Pyrosoma.) Animaux biforés , agrégés, formant par leur réunion une masse commune libre , flottante , gélatineuse , cy- lindrique , creuse , fermée à une extrémité , ouverte et tronquée à l'autre , et extérieurement cliargée de tuber- cules. Ouvertures orales des animaux à l'extérieur de la masse commune ; les anus s' ouvrant a la parois interne de la cavité de cette masse. Deux vessies gemmifères opposées et latérales. Animalià biforata , aggî^egata , massam communeni liber am natantem^ gelatinosam ^ cylindricam ^ cavcun_^ und extremitote clausam^ altéra truncatam et hiantem, extîis tuberculis obsitani sistentia, Animallum aperturœ orales externœ. Ani ad pa- rietern internam cavitatis cominunis aperlentes, Kesicœ duce internœ latérales , oppositœ j gemmiferœ» IIO AîîIMAUX OBSEBYATIOlfS. Qui se serait clouté que le pyrosome , observé d*abord paf MM. Péron et le Sueur dans la mer atlantique , fût un as- semblage de petits animaux agrégés ! on le prit donc alors pour un seul animal. Et en effet, sa forme générale , le rap- prochant jusqu'à un certain point de celle des béroës , je pensai de même et le plaçai dans la classe des radiaires. Ce fut M. / P* 3^7, pi. 68. f. 4 — 5. Habite... Du voyage de Péron et le Sueur. Plusieurs de ses bandelettes musculaires sont disposées en croix. 14. Bipliore oclofore. Salpa octofora. S f corpore obovato '<, promincntiis octo exiguis perforatis \ SANS VERTÈBRES. I IQ prominenlia cartilaginea y magna ,' hemisphœrica ter" minalit Salpa octofora* Cuv. annales, 4- F* 379. tab. 68. f. 7« Habite. . . Du yoyage de Pérou et le Sueur. i5. Bipliore cylindrique. Salpa cjlmdrica. S. corpore suhœqaali , extremîtatibus retuso , ad latera de* pressiusculo» 6alpa cylindrica. Cuv. annales 4 » P- 38i. pi. 68. f. 8 — 9. Habite. . . Voyage de Péron et le Sueur» La plupart des ban- delettes muscnlaircs sont transversales. 16. Biphore fusiforme. Salpa fusiformîs. S» minor, corpore fusiformi ] ore anoque ad super ficiem in~ Jintam. Salpa fusiformîs. Cuv. annales 4 ? P- 382. pi. 68. f. ri. Habite. . . Du voyage de Péron ei le Sueur. 17. Biphore thalide. Salpa thalia. S- corpore oblongo ; cris ta dors ait compressa , suhquadrata ; lineis latèralibus integris. Thalia n.» i. Brown. jam. p. SS/j. t. 43. f- 3- Encycl. pi. 88. f. i. kolothurla thalia. Gmel. Habite l'océan d'Amérique. 18. Biphore à queue. Salpa caudata, S. corpore oblongo f caudato ; crista compressa \ linsis la- teribus interruplis. Thalia n.* 2. Brown. jan». 884. t. 43. f- 4- Encycl. pi. 88. f. ^. holothujria caudata. Gracl. Habile l'océan d'Américjue. > ASCIDIE. ( Ascidia. ) Corps LiUiniqiic , fixé par sa base sur les corps ma- rins. I20 ANIMAUX Tunique extérieure subcorigice, formant qn sac îrré- gulier , ovale ou cylindracé , termiuë par deux ouvertures inégales , dont une est moins élevée que l'autre. Tunique intérieure ou propre, contenant les parties du corps , ne remplissant point la cavité entière du sac , et n'adhérant à ce sac que par deux extrémités tubuleuses qui viennent s'unir aux bords de ses deux ouvertures. Corpus hitunicatunij corporibus niarinis hasiafjixuin. 2'unica exterior subcoriacea, sacculum irregularem ovatum vel cjlindraceum , superne foraminibus duo- bus inœqualibus apertum efformans : foramine altero humiliore, Tunica interior vel propria^ corporis partes recon- dens , cavitatem inte^ram sacculi non implens , ad margines foraminum sacculi extremitatibus duabus tubulosis tantuni adhœrens. OBSERVATIONS. Les ascidies sont des animaux singuliers , subcoriaces , fixés par leur base sur les corps marius , ordinairement ras- semblés en groupes plus ou moins considérables. Elles ont peu de régularité dans leur forme , et offrent deux ouver- tures arrondies , nues , inégales , situées dans leur partie supérieure, et dont une est presque toujours un peu moins élevée que l'autre. • Linné leur trouva de l'analogie avec les animaux des co- quilles bivalves , et depuis , tous les zoologistes les ont considérées comme des mollusques. 11 a bien fallu dès lors s'efforcer de leur trouver un cœur , àQS vaisseaux arléri«ls SANS VERTÈBRES. lîl et veineux , en un mot , une véritable circulation ; il a fallu de mênie leur trouver un cerveau , un foie , etc. D'après les observations auatomiques faites récemment par M. Cuvier sur les ascidies , observations dont l'extrait se trouve inséré dans le bulletin des sciences ( année i8i5 , p. 10 ) , je vois dans l'organisation de ces animaux si peu d'analogie avec celle des mollusques a coquille bivalve , et même si peu de preuves qu'ils soient réellement 4es mol- lusques , que je doute très-fort du rang qu'on leur a assigné dans réclielle générale. Des deux ouvertures du sac de V ascidie , la plus élevée , en général , offrant l'orifice externe d'un tube qui aboutit a une cavité antérieure treillissée , que l'on dit être bran^ cliiale , et n'étant point la bouche de l'animal, quoique l'eau qui y entre apporte les alimens dont cet animal se nourrit y enfin la véritable bouche se trouvant située au fond même de cette cavité antérieure j quel rapport peut-il se trouver entre un pareil mode d'organisation, et celui d'un mollusque a coquille bivalve , dont les branchies , hors du trajet de l'eau qui apporte les alimens , §ont placées entre le manteau et le corps ! M. Cuvier^ pour confirmer l'analogie indiquée par Linné , compare l'enveloppe ou la tunique externe de Vascidie , U la coquille d'un mollusque acéphale. Or , quel rapport peut- il apercevoir entre cette tunique , véritable produit de l'or- ganisation , qu'il voit même vasculeuse en sa face interne, et une coquille quelconque , corps parfaitement inorgani- que , uniquement formé de matières exudées du corps de l'animal ? Quoique fort différentes des holothuries , les ascidies néanmoins me paraissent en être bien plus rapprochées, sous différens rapports , que des mollusques : je me forti- fiai dans cette opinion lorsque j'eus connaissance des belles 122 ANIMAUX obsen^1 lions de MM. Sai>ignj-, le Sueur et Desmarest , sur les rapports des botryllides et des pyrosomes avec les ascU ^ies , et surtout lorsque M. Cuvier nous eût appris que dans l'orifice e'troik , qui sert d'entrée à la cavité dite bran- chiale des ascidies , il y avait une ou deux rangées de ten- tacules très-fins , et en rayons. Le sac , ou la tunique externe , de \ ascidie doit être mus- culeux , puisqu'en effet il se dilate et se contracte comme au gré de l'animal. Sa cavité intérieure, plus vaste que ne l'exige le corps qui y est contenu , se remplit d'eau dans l'intervalle vide , et cette eau est évacuée, a ce qu'on pré- tend , par les contractions que l'animal fait subir au sac qui l'enveloppe ; on dit même qu'elle sort a-la-fois par les deux ouvertures de ce sac. Néanmoinis M. Cuvier ne croit pas que cette eau puisse sortir par ces ouvertures. Selon les déterminations du savant que je viens de citer, l'estomac et le canal intestinal se trouvent enveloppés par la masse du foie. Les ascidies vivent dans la mer. On les trouve ordinaire- ment à peu de distance des côtes, fixées soit sur des ro- chers , soit sur des coquillages ou des plantes marines. On en connaît plus de trente espèces , parmi lesquelles , je cite- rai les suivantes , que je divise en trois sections. ESPECES. * Corps sessile ^ court ou peu allongé. t . Ascidie cannelée. Ascidia phusca. A' ovalîs , lœviuscula ; sacculo tenui semi-pellucido , subcar- tilagineo ; mamillis osculorum striaUs. Ascidia phusca, Cur. mém. du mus. 2, p. 25. pi. i. f. 7—9 et pi. 2. f» 8/ SANS VERTÈBRES. 123 jin alcyonîum phusca? Forsk. ^Egypt. p. 129. n.oBa. et le, t. 27./^. D. Habite... L'ascidie que Forskal prit potir an alcyon, hatite la Méditerranée près de Constantinople et de Smyrne : elle est ronge et se mange dans ces pays» 2. Ascidie mamillaire. Ascidia mamillaris. yi. sessills , brevis ,albîda-^ corpore diffbrmi subparallellpî^ pedo , setis mollibus adsperso j aperturarum papillis fte- mîsphœricîs* Ascidia mamillaris. Pall. spicil. zool. 10. p. 24. 1. 1. f. i5. Encycl. pi. 6a. f. i . Brug. dict. n.© 1 • Habite les côtes d'Angleterre. 3. Ascidie rustique. Ascidia rustica. L. A. scabra , ferruginea j aperturis încarnatis» Lin. An ascidia rustica ? MulL rool. dan. i. p. i4- t. i5. f. ! — 5. Encycl. pi. 6'j. f. 7 — g. Tetliya. Ronde], pisc. 2. p. 87. B. ascidia scabra ? Mull. zool. dan. tab.65. f. 3. C. ascidia adspersa ? Mull. zool. dan. lab. 65, f. 2. "D. ascidia patula?M.a]], zoo\. dan. tab.65. f. i. Habite les mers d'Europe. Toutes ces ascidies ne rae paraissent que des variéiés les unes des autres. 4. Ascidie coquillière. Ascidia conchilega. A. compressa , frustulis testarum vestita j sacculo albo in cceruleum transeunte , Mull. zool. dan. p. 42. tab. 34» f» 4 — ^» Encycl.pl. 62. f. 11 — 13. B. ascidia conchîlega. Brug. dict. n.» 8. Habite les côtes de la Norwège , et la var, B , celles du cap de Bonne -Espérance. 5. Ascidie piquante. Ascidia ecliinata. A, hemisphœrica y hispida 5 osculis coccineis Idantibus^ Mull. zool. dan. prodr. n.** 2722. Ascidia,n.o 7. Brug. dict. Habite Tocéan septentrional* 134 ANIMAUX 6. Ascidie amponîe. Ascidia ampulla. A- ovata , tomentosa\ orificiis tubulosis , marginc punc- talis. uéscidium, Basr, opasr« subs, p. 84. t. 10. f. 5 , a , b ^ c , d. Ascidia ampulla. Bing. dicl. 10. Encycl. pi. 63. f. i — 3, Habite les mers d'Europe. '^. Ascidie prane. Ascidia prununi. A> ouata, IcBi^Ls , hyalina\ sacculo albo\ apertur arum al- téra laterali. Mull. zool. dan. i.p. 42. lab. 34. f- i — 3. Encycl. pi. 66. f. i — 3. Brug. dict. n.o 3a. • Habite les mers de la Norwège et la mer Glaciale. Ses ouvertures offrent huit stries ravonnantes. 8 A scîdi e parallélogramme. Ascidiaparallelogramma. A. candida , coiiuexa, fijalina '^ sacculo relicutato-lules- cente 5 aperturarum altéra laterali. Mull. locl. dan. 3 p. II. t. 49- f» I — 3. Encycl. pi. 64. f.8 — 10. Brug. n.o 24. Habite les mers du Dancaiavf k , de la Su'IMAUX Tethjum gelatinosum. BoIiacIscL. i3i. tab. io. f. 3. Encycl. pi. 65. f. 3. Brug. n.p 29. Habile la mer Méditerrane'e. 16. Ascidie intestinale. Ascidia intestinalis . A' elongata^ leres , Jlaccida ; aperturis ad apicem approxî" niatis. uiscidiaintesUnalis. Lin. Cuv. mém. du mus. 2. p. 82. pi. 2. f. 4-7. Ascidia canina. Mull. zool. dan. 2. t. 55. f. 4 — 6. Encycl. pi. 64. f. i — 3. Brag. n.o 20. DIentulu marina. Redi. opusc. 3. t. 21. f. 6. Tethjum. Bohadsch. tab. 10. f. 4» Encycl. pi. 65. f. 3. Brug. dict. n.o 27. * Habite les mers d'Enrope. Elle offre diverses variétés , les unes des mers du nord , d'autres de la Manche , et d'autres de la Méditerranée. 17. Ascidie ridée. Ascidia corrugata. A' elongata , glabra j sacculo cinereo : fasciis alûis» Mull. zool. dan. 2. tab. 79. f. 3 — 4* # Encycl. pi. 63. f. 7 — 8. Brug. n.o 16. * Habite les côtes de la Norwège. •** Corps pédicule ou rétréci en pédicule in/érieu^ rement. 18. Ascidie lépadiforme. Ascidia lepadiformis . A' clai'ata , hyalina 5 apice subquadrangulari\ stipîte un- dulato. Brug. dict. n.o 19. Ascidia lepadlformis. Mull. zool. dan. 2. lab. 7g. f. 5. . Encycl. pi. 63. f. 10. Habite les côtes de la Norwège, 19. Ascidie massue. Ascidia cla^'ata, A' elongata j inferne stlpitata, in clai^am oblongam su- pernè incrassata j aperturis ad apicem approximatis. Ascidia cla\'ata. Pall. spicil. zool. lo. p. a5. t. 1. f. i6. SANS VERTÈBRES. I27 Encycl. pi. 63. f. 1 1. Brug. n.» 18. Cuv. mém. du mus. 2. p. 33. pi. 2. f g — ro. Habile les mers du Nord. 20. Ascidie pc'donculée. Ascidla pedunciilata, A. pedunculo longo , varie cur^^o j corpore ovato-elongato j aperturis lateralibus remotis. jiscidia clavuta. Shaw. misccl. yol. /î. tab. i5f\. Habite l'océan Boréal. Cette espèce est très-différente de celle qui précède , et même de la suivante dont néanmoins elle se rapproche davantage. 21. Ascidie globlfère. Ascidia glohifera, A. pedunculo longo , uariè curuo , scabroj corpore s uhglo^ boso j aperturis distanùbus quadrifidis. Animal planta. Edouart. av. tab. ^56. Ascidia pedunculuta. Shaw. miscel. 7. t. 289. Encycl. pi. 63. f. 12 — 14- Ascidia pedunculata.Biug. dict. n.o 12, non Gmelini. Habite l'océan Américain et Boréal. 22. Ascidie globulaire. Ascidia glohularis. A. ovali-sphœricaf semipellucfda ; aperturis cd superum verticem binis distantibus ; pedunculo hrci^issiino. Ascidia globularis. Pall.it. 3. p. 709. n.o 57. Nov. act. petrop.2. p. 247- 1. 7. f. 89 — 4°' Habite les côtes sablonneuses et vaseuses de l'Océan glacial. BIPAPILLAIRE. (Bipapillarin. ) Corps libre, nu , ovale-globuleux, terminé en queue postérieurement, ayant à sou extrémité supérieure deux papilles coniques, égales, perforées et lenlaculifères. Trois tentacules à chaque oscuk. 128 ANIMAUX Corpus liberum j nudum , oyato-glohosum ^ postich caudaium : extremitate superiore hipapilloso. Papillœ conicœ y œquales , apice foratœ ^ tentaculiferœ . Ten- tacula tria utrogue osculo. O B SE R VATI O NS. Nous avons trouvé dans les notes manuscrites que nous a communiquées Péron , la description et la figure de Ta- nimal dont il s'agit ici. Ne l'ayant point nommé , nous lui assignons le nom de bipapillaire , à causedes deux papilles coniques qui terminent son extrémité antérieure ou supé- rieure. Chaque papille est terminée par un oscule , d'où l'a- nimal fait sortir , comme a son gré , trois tentacules séta- cés , roides , un peu courts , dont il se sert pour saisir sa proie et la sucer. Son corps est membraneux , un peu dur et résistant au tact. Il se termine postérieurement en queue de rat , tendineuse et contractile. Les deux oscules de la bipapillaire nous paraissent ana- logues aux deux ouvertures des ascidies ; mais ils sont ten- tacules , et l'animal parait libre. Qu'ils se réunissent eu un seul oscule terminal , dépourvu de tentacules , alors on aura un corps analogue aux mammaires. ESPECE. I, Bipapillaire australe. Bipapillaria australis. B' corpore albide-roseo glabro\ cauda marina tendinosa. . . . Péron , mss. Habite la côte occidentale de la Nouvelle- Hollande j près d« la baye du Géographe. SANS VERTÈBRES. I29 MAMMAIRE. (Mammaria.) Corps libre, du, ovale ou suLglobuleux , terminé au sommet par une seule ouverture. Point de tentacules à Foscule. Corpus 'liberutn j, nudum , owaîe aut suhglohosum; aperturd unicâ ad apicem. Tentacula nulla. OBSERVATIOirS." L'organisation des mammaires n'est pas encore bien connue ; en sorte que , ne pouvant les classer que provi- soirement , on crut pouvoir les ranger dans le voisinage des ascidies. Si leur corps a une double enveloppe , peut-être que les deux ouvertures que l'on supposerait à l'intérieure, viennent aboutir a Toscule unique qui termine supérieurement l'extérieure. Sans doute des observations ultérieures sont né- cessaires pour nous éclairer à cet égard; mais quelle que soit l'organisation de ces animaux , il est déjà plus que pro- bable qu'elle est très-inférieure à celle des vrais mol- lusques. Les mammaires paraissent libres et se déplacer vague- ment dans les eaux sans pouvoir nager véritablement dans ; leur sein. On en désigne trois espèces. ESPECES. I. Mammaire blanche. Mammaria mamilla, M, conîco'ventricosa j alba. Mail. zool. dan. prodr. ajïS. Gmel. p. 3i35. Habite la mer de Noi'Wt-g*. Tome IIL o l3o ANIMAUX 2. Mammaire bigarrée. Mammaria varia, ■ M. o\>ala , albo et purpureo varia, Mail. zool. dan. prodr. 2719. Oliifs. it. isl. 900. Gmel. n.o 2. Habite TOcéan septentrional. 3. Mammaire globule. Mammaria glohulus. M.globosa^ cinerea, libéra. O.fah.fauna Groenl. p. 339. n.« 3i5. Gmel. p. 3i36. Habite les côtes da Groenland. Elle est gélatînense ', globu- leuse , lisse , d'une ligne et demie de diamètre. Pour ce genre , Toyez Encycl. pi. 66. f. 4. HISTOIRE NATURELLE DES ANIMAUX SANS VERTÈBRES, PRÉSENTANT LES rARACTÊRES GÉNÉRAUX ET PARTICULIERS DE CES ANIMAUX, LEUR DISTRIBUTION, LEURS CL A S SES , LEUR S FAMILLES, LEURS GENRES, ET LA CITATION DES PR.IN CIPALES ESPÈCES QUI S'Y RAPPORTENT; FK£C£DER d'une Introduction offrant la Détermination des caractères essentiels de rAnimal , sa distinction du végétal et dés antres corps naturels, enfin , TExposition des Principes fondamentaux de la Zoologie. Par m. le Chevalier DE LAMARCK, Membre âe l'Académie Royale des sciences de Paris , de la Le'gîon d'Honneur , et de plusieurs Sociéte's savantes de l'Europe, Pro- fesseur de Zoologie au Muséum d'Histoire naturelle. Nihil extra nntiiram ohservaiione nolum TOME CINQUIEME. Chez PARIS, C DETER VILLE , Libraire, rue Ilnnleffuille, n.o 8. } VERDIERE, Libraire , Qaai des Augnstins , n.° -37. •«/^/«/Wk Juillet. — 1818. SANS VERTÈBRES. ^H '«/X.WV^ VV\A/V\'VVVVV\'VVVVV\X%'VVVXVV%^/V\'VV«i%«.'VVV^X'VVVV\%VVVl^««M'VV%VVV«^ CLASSE ONZIÈME, ^■■««Hv^k LES CONCHIFÈRES. (Conchifera.) Animaux mollasses , inarticulés y toujours fixés dans une coquille bivalve j sans tête et sans yeuxj ayant la bouche nue, cachée, dépourvue de parties dures , et un manteau ample , enveloppant tout le corps, formant deux lobes laminiformes : à lames souvent libres , quelquefois réunies par devant. Gé- nération ovo-vivipare ; point d'accouplement. Branchies externes, situées de chaque côté entre le corps et le manteau. Circulation simple ; le cœur a un seul ventricule. Quelques ganglions rares j des nerfs divers , mais point de cordon médullaire gan- glionné. Coquille toujours bivalve, enveloppant entière- ment ou en partie l'animal , tantôt libre, tantôt fixée : à valves le plus souvent réunies d'un côté par une charnière ou un ligament. Quelquefois des pièces testacées accessoires et étrangères aux valves , aug- ^lentent la coquille. 4l2 ♦ ANIMAUX Animalia mollia , inarticulata ^ in testa bwahi perpetub afjixa; capite oculisque nullis; ore niido, ahscondito ^ partibus solidis destituto ; pallio am- plo y corpus totuni ample étante ^ lobos duos lami- niformes formante : lajninis vel liberis vel antice coadunatis. Generatio ovo - vwipara ; copulatio nulla. Branchiœ externœ , intra corpus et pallium re- conditce, Circulatio simplex ; cor uniloculare. Ganglionçs alicjuot rari ; nervi vqrii ; at cliorda m>edullaris nodosa nulla. Testa semper bii^ahis y animal penitus vel par- fîm recondens y modo libéra, modo affixa : valais sœpissime cardine vel ligatnento marginali unitis% Partes tes tac eœ y accessoriœ , valvis alienœ ^ tes» tam interdîim amplifie ant. OBSERVATIO NS. 1 Lorsqu'on a commencé à instituer des classes pour diviser les animaux , particulièrement ceux qui sont sans vertèbres , on a d'abord considéré nécessairement les plus grandes généralités qui les distinguent ; et nos premières coupes, quoique justement limitées par les caractères choisis pour les circonscrire, ont embrassé des plans d'organisation vraiment différens. C'est ainsi que , pour déterminer la classe des insectes, on n'a d'abord considéré , parmi les animaux sans vertèbres , que ceux; qui ont des pattes articulées. Dès-lors , les arachnides et les crustacés se trouvèrent rangés parmi les insectes. Linné SANS VERTÈBRES. 4^3 J)Orta même singulièrement loin la gont^ralisalion ; car ayant dolerminé les insectes, comme je viens de le dire, tons les autres animaux sans squelette et prives de pattes articulées, furent considérés , par lui , comme ne formant qu'une seule classe , celle des i^ers : classe énorme, qu'il partagea en cinq sections 5 les intestinaux , les mollusques , les testacés , les lithopbytes et les zoophytes. Comme section des vers , les mollusques de Linné embras- saient effectivement d-e ^ vrais mollusques , toutes les radiaires , des annelides , des cirrhipèdes j tandis que d'autres vrais mollusques en étaient séparés , parce qu'ils ont une coquille. Cette mauvaise détermination est encore celle qu'on trouve dans le Systema naturœ. Trouvant cet ordre de clioses établi, j'en commençai le changement , dans mon premier cours au Muséum ; je plaçai les mollusques avant les insectes , après en avoir écarté les radiaires et les polypes ; et , peu d'années après , profitant des observations anatomiques de M. Cuvierl pour les caractériser convenablement , les mollusqueal furent nettement distingués , parmi les autres animaux sans vertèbres, comme étant les seuls qui sont à la fois inarticulés , doués d'un système de circulation et d'un système nerveux dépourvu de cordon médullaire gan- glionné dans sa longueur. De cette détermination , résulta une rectification qui parut suffire , parce que les animaux qu^^le associait, tenaient réellement les uns aux autres , par des rapports au moins très-généraux. Cependant , le caractère choisi pour déterminer les mollusques, porte encore sur une généralité si grande, qu'elle embrasse deux plans d'organisation tout -à- fait différensj car celui des conchiferes y dont je vais parler, 4l4 ANIMAUX n'est assurément pas le même que celui des vrais mollus- ques. Jusques-là , je m'étais borné à les distinguer comme un ordre parmi les mollusques ; mais considérant enfin les particularités importantes de l'organisation de ces animaux, je les en séparai entièrement, dans mon cours de 1816, et les présentai, comme classe particulière, sous la dénomination que je conserve ici. Cette coupe était déjà exposée comme classe , par M. Cuvier^ sous la dénomination à^ acéphales ou de mollusques acéphales ; dénomination subordonnée que je Jie pus adopter , parce qu'elle est contraire aux principes convenables et de tout temps admis , sur la manière de diviser les productions de la nature. En effet , ce savant n^attacke plus au mol classe , l'idée qu'on en avait eue généralement avant et depuis Linné, celle de réunir toutes les races d'un groupe naturel, sous une dénomination générale et commune ; puisque maintenant le groupe d'animaux auxquels il donne le nom commun de mollusques , est divisé , par lui, en six classes , qui ne sont que des coupes secondaires. Aussi ses acéphales se trouvent-ils être la quatrième division de ses mollus- ques, [Guv. règne animal, vol. 2, p. 453.] Lorsqu'on ne veut pas bouleverser tout ce qui a été fait en histoire naturelle, ni détruire l'ordre si simple, établi dans la manière de subordonner les divisions , on ne forme point des classes dans une classe. Si quelqtï'un avait la fantaisie de donner le nom de classe à chacun des ordres des insectes , et conservait néanmoins le nom d'in- sectes aux animaux de toutes ces coupes, je dirais que> dans le fait, les insectes seraient encore une véritable classe pour \u\ ^ et je pense la même chose des mollusques de SANS VERTÈBRÎÊS. 4^^ M. Cuvier. Pour moi , les coticliifères sont toul-à-fait éU'angers aux mollusques. Ces animaux, véritablement particuliers , n'ont effecli- ■ vement point de tête distincte , jamais d'yeux , jamais de vrais tentacules. Leur bouche, toujours cacliée sous le manteau , entre les points de réunion de ses deux lobes , n'offre ni trompe , ni mâchoires , ni dents cornées, en un mot, aucune partie dure, et ne paraît propre qu'à donner entrée aux alimens , dans l'organe de la digestion. Cette bouche, qui n'est que l'orifice d'un oesophage court, est assez grande, et présente quatre feuillets minces, triangulaires , qui paraissent tenir lieu de lèvres, mais qui ne sont point des tentacules. Ces mêmes animaux ont un cœur placé vers le dos ; des vaisseaux artériels et des vaisseaux veineux; par con- séquent , la circulation en eux est complètement établie. Néanmoins leur cœur est petit, caché, plus difficile a apercevoir que celui des mollusques. Il n'y a pas de doute que les animaux dont il s'agît, n'aient réellement un cerveau , et qu'ils ne jouissent du sentiment. Mais ce cerveau , qui paraît ici tf ès-imparfait , est dans sa nature essentiellement unique et indivisé ; ce qui est évident pour ceux qui se sont fait une juste idée de sa fonction. Cependant M. Cuvier le dit formé de deux ganglions séparés , savoir , un sur la bouche et un autre vers la partie opposée, ajoutant que ces deux ganghons sont réunis par deux cordons nerveux qui embrassent un grand espace [ Anatom. comp. vol. 2, p. 809 ]. Il me paraît probable qu'un seul de ces ganglions^ celui qui est au-dessus de la bouche, est le \évïiaih\e cerveau , et qu'il contient le foyer ou centre de rapport pour les sensa- 4l6 JLNIMAUX lions. Si ce cerveau est si peu développé , c'est qu'en effet, dans les animaux dont il est question, le sentimejut est encore très-obscur , ce que Tobservation d'une huître , d'une moule , etc., atteste suffisamment. Au reste, il n'y a dans ces animaux, non plus que dans tous ceux de la série à laquelle ils appartiennent , ni cordon médul- laire ganglionné , ni moelle épinière. Tous les conchiferes paraissent privés de sens particu- liers, et réduits à très-peu-près au sens général dutoucher. Dans beaucoup d'entr'eux néanmoins , ce sens paraît se particulariser dans les filets tentaculaires qui bordent les lobes du manteau , ou seulement certains endroits de leur bord. Ces filets tentaculaires, qui paraissent très- sensibles, qui sont au moins très-irritables , sont nom- breux en général , courts , très-fins , et s'agitent quelque- fois avec une vitesse extrême. Il résulte toujours de cette réduction des sens k un seul , que les conchiferes sont inférieurs en perfection- nement et en facultés aux vrais mollusques ; mais ils sont les seuls c[ui s'en rapprochent par leurs rapports généraux. Les conchiflsres semblent aussi avoir certains rapports avec les tunîciers, et néanmoins ils en sont éminemment distingués par leurs caractères ^ par le plan même de leur organisation. J'osi? dire plus, les conchiferes sont moins rapprochés des tui.ûciers qu^on ne l'a pensé ; car , outre leur forme tout-k-fait particulière , la nature et la situa- tion de leur organe n^spiratoire , n'offrent rien d'analogue ni de comparable daiAs les tuniciers ; et , quelque faible que soit le sentiment eu eux, on, ne saurait douter qu'ils en jouissent , tandis qu'il est plus que probable que les tuniciers en sont privés. SANS VERTÈBRES. 4^7 Tous les conchiferes se reproduisent sans accouple- ment et paraissent être hermaphrodites. Sans doute ils se suffisent à eux-mêmes, ou bien ils se fécondent les uns les autres, par la vqje du fluide environnant, qui sert de véhicule aux matières fécondantes, i Leur corps, enveloppé dans un ample manteau, n'a pu développer sa tête , et des yeux , nécessairement sans usage, n'ont pu s'y former. L'ample manteavi de ces con- chifhres nous offre quelques particularités remarquables, qui caractérisent certaines familles de ces animaux. Tantôt il est ouvert par-devant, et offre deux grands lobes bien séparés , et tantôt il l'est seulement aux deux extrémités , imitant un fourreau cylindracé, ouvert aux deux bouts. Ce même manteau fournit, dans plusieurs familles, des replis prolongés, conformés en tubes, plus ou moins saillans au-dehors, et auxquels on a donné le nom de trachées ou de siphons. De ces trachées , qui sont au nombre de deux , l'une conduit l'eau aux branchies et à la bouche de l'animal , l'autre lui sert pour ses déjections. Les conchiferes ont un foie volumineux , qui embrasse l'estomac et une grande partie du canal alimentaire. En général , on peut dire que le système des parties paires semblables est presqu' aussi marqué à l'intérieur qu'à l'extérieur , dans ces animaux. Leurs branchies sont externes : elles paraissent plus particulièrement telles dans ceux qui ont le manteau ouvert par-devant ; car étant placées au-dehors, sous le manteau , on peut les observer sans détruire auôune partie de l'animal , en soulevant les lobes qui les recouvrent. Ces branchies sont opposées , plus grandes que celles des mollusques, et offrent , dans leur situation et leur forme, Tome F. 27 5ïS ANIMAUX des caractères qui leur sont particuliers. Ce sont de grands feuillets vasculeux , ordinairement taillés en crois- sant , placés de chaque côté sous le manteau , et qui recouvrent le ventre de l'animal, sur les cotés duquel ils sont le plus souvent attachés deux à deux. Ces feuillets ^ dont souvent la largeur égale presque celle du corps , sont formés par un tissu de petits vaisseaux repliés, serrés les uns contre les autres , et disposés à-peu-près comme des tuyaux d'orgue. Tous les conchiferes sont des animaux testacés. Ils sont revêtus d'une enveloppe solide , qui est toujours formée de deux pièces , soit uniques , soit principales. Ces pièces sont opposées l'une à l'autre , et constituent la coquille tout-à-fait particulière de ces animaux. Ainsi, la coquille des conchiferes est essentiellement bivalve.Elle est composée de deux pièces opposées^ pres- que toujours jointes ensemble , près de leur base , par un ligament coriace , un peu corné , qui , par son élasticité , tend sans cesse à faire ouvrir les valves. Le point d'union des deux valves a lieu sur une partie de leur bord , représente une charnière , et le plus souvent se^rouve , en outre, affermi par les dents ou protubérances testacées qui sont à cette charnière. Les deux valves d'un conchifère sont tantôt inégales entr' elles ; elles forment alors une coquille dite inéqui- valve ; et tantôt, au contraire , ces valves se ressemblent entièrement par leur forme générale et leur grandeur : on dit, dans ce second cas, que la coquille est équwalve. Parmi les coquilles équivalves , on en trouve qui , lorsque les deux valves sont fermées, offrent néanmoins^ \€rs leurs extrémités latérales , une ouverture ou un bail ~ SANS VERTÈBRES. 4^9 Itîînent plus ou moins considérable. Dans celles où le bâillement est considérable, on a observé que l'animal a presque toujours le manteau fermé par-devant. La coquille des conchifhres est si particulière aux animaux de cette classe, que, lorsqu'on en observe une dont l'animal n'est pas connu et de quelque pays qu'elle nous soit apportée, on peut toujours déterminer, en la voyant , non - seulement la classe à laquelle appartient l'animal qui l'a formée , mais même quelle est celle des principales familles de cette classe à laquelle cet animal doit être rapporté. Le ligament des valves est tantôt extérieur et tantôt intérieur. Dans les deux cas , il sert non-seulement à contenir les valves , mais en outre à les enlr'ouvrir. Lorsque ce ligament est extérieur , si la coquille est ■*■ fermée , il est alors tendu. Dans ce cas, si le muscle qui tient les valves fermées se relâcbe , l'élasticité senle du ligament suffit pour les ouvrir. Lorsqu'au contraire le ligament est intérieur , il se trouve comprimé tant que la coquille est fermée j mais dès que le rauscie qui lient les valves fermées se relâche , l'élasticité du ligament comprimé suffit encore pour ouvrir ces valves. Les conchifhres ne rampent jamais sur un disque ven- tral , comme beaucoup de mollusques ; mais , parmi eux, il y en a qui possèdent un Corps musculeux, con- tractile, souvent comprimé et lamelliforme , que l'animal fait sortir et rentrer à son gré. Ce corps leur sert à se déplacer avec leur coquille , quelquefois à exécuter une espèce de saut , quelquefois encore à attacher des fils tendineux, pour se fixer aux corps marins. Comme leurs moyens de mouvement se trouvent à î^'l'O ANIMATjX peu-près réduits a ceux de leurs muscles d^attache el dujoiirsla même position , relativement aux par-» lies de la coquille, a mesure qu'elle accroît son volume. Lorsque l'animal est enlevé, ces muscles d'attache lais- sent, sur la face interne de la coquille , des impressions qui font connaître leur situation , leux" nombre et les de'placemens qulls ont épronvés. Dans les conchiferes , l'animal n'a jamais de coquille, ^ ni de parties dures à l'intérieur. Son corps est toujours mollasse ^ toujours enveloppé , souvent ovale , plus ou moins comprimé , et sa bouche est ordinairement située vers la partie la plus basse de la coquille , au côté gauche de sa charnière.. Tous les conchiferes sont aquatiques : aucun ne saurait vivre habituellement à l'air libre , comme beaucoup de mollusques. Quelques races vivent dans les eaux douces ^ toutes les autres vivent dans les eaux marines. La plu- part sont libres, d'autres sont fixés sur les corps marins par leur coquille , et d'autres encore s'y attachent par des filamens cornés ^ auxquels on a donné le nom de hjssus. Gomme la coquille n'est pas le propre d'animaux d'une seule classe , que beaucoup de mollusques , d'annelides et tous les cirrhipèdes en sont munis ; que d'ailleurs , je suis obligé ,par mon plan, de me resserrer considérable- ment dans cet ouvrage , je n'en ferai pas ici-Pe^osition, non plus qu'en traitait des mollusques. Je renvoie , pour tout ce qui concerne la coquille ,aux articles conchiferes , conchjliologie et coquille , que j'ai publiés dans le dictionnaire d'Histoire Naturelle , édilioii dernière de Déîerville. x 422 ANIMAUX Maiotenant que nous savons que les conchiferes appar- tiennent 3 la branche des animaux inarticulés y qu'ils sont en quelque sorte intermédiaires entre les mollusques et les tuniciers, quoique très-différens des uns et des autres ; qu'ils ne se lient point aux cirrhipèdes , malgré les appa- rences de rapports qu'offrent les brachiopodes et les cirrhipèdes pédoncules ; enfin , que les conchiferes sont lés seuls qui offrent généralement une coquille bivalve , presque toujours articulée en charnière ; nous allons faire l'exposition de ceux de leurs genres qui nous sont connus , ainsi que des principales espèces qui appartien- nent a ces genres , sans les décrire. Nous divisons cette classe en dix-neuf familles , que nous partageons en deux ordres, de la manière suivante. DIVISION DES CONCHIFERES, Ordre I.^r Conchiferes dimjaires. Ils ont au moins deux muscles d'attache. Leur coquille offre intérieurement deux impressions musculaires sépa- rées et latérales. (i) Coquille régulière , le pins souvent éqnivalve. (a) Coquille engendrai béante aux extrémités latérales, ses ralveB étant rapprochées. (*) Conchiferes crassipkdes. Leur naantean a ses lobes réunis par- devant, entièrement om en partie ; leur pied est épais, postérieur j le bâillement de leur coquille est toujours remarquable, souvent considérable. Les Tubicolées. SANS VERTÈBRES. 4^3^- Les Pholadaires. Les Solénaeées. Les Myaires. (**) Conchipsres ténuipèdes. Leur manteau n'a plus ou presque plus ses lobes réunis par-devant j leur pied est petit , comprimé 5 le bâillement de leur coquille est sou- "vent peu considérable. (-h) Ligament intérieur, ayec ou sans complication de ligament externe. Les Mactracées. Les Corbulées. (h- H-) Ligament uniquement extérieur. Les Lithophages. Les Nymphacées. (b) Coquille close aux extrémités latérales, lorsque les valves sont ferraéesl Conchiferes lamelUpedes. Leur pied estapplati, lamellifor- me , non postérieur. Les Conques. Les Cardiacées. Les Arcacées, <';,^^//ro^,u;,y«^^.,Les Nayades. (3) 'Cloq«ille irrégulière , toujours inéquivalve. Les Camacées. Ordre \lfi Conchiferes monomy aires. Ils n'ont qu'un muscle d'attache. Leur coquille offre intérieurement une seule impression musculaire sub- cenlrale. (i) Coquille transvevse et équivalve. Les Bénitiers. 4a4 ANIMAUX (3) Coquille soit longitadinale, soit iaéqaivalve. (a) Ligament marginal , allongé snr le bord , sablinéaire» Les Mytilacées. Les Malléacées. (b) Ligament resserré dans un espace court sous les crochets , toujours connu et point conformé en tube. Les Pecdnides. 1 Les Ostracées. (c) Ligament; soit inconnu, soit formant un tube tendineux sous la coquille. Les Rudîstes. Les Brachiopodes. ORDRE PREMIER. CONGHIFÈRES DIMYAIREwS. Leur coquille offre intérieurement deux impressions musculaires séparées et latérales. Cet ordre embrasse la principale et la plus grande portion des conchiferes , et comprend des animaux testacës , attachés à leur coquille par deux muscles au moins , qui sont fort écartés , et s'insèrent vers les extrémités latérales des valves. Lorsque l'animal n'est plus dans sa coquille , ces muscles laissent à l'intérieur des valves^ des impressions plus ou moins marquées, qui font reconnaître leurs points d'attache et l'ordre de U coquille. SANS VEBTÈBRES. 4'^^ Je rapporte à cet ordre treize familles, toutes assez dis- tinctes, auxquelles appartiennent les plus belles coquilles bivalves connues. Sauf la dernière de ces familles, toutes les autres offrent des coquilles régulières dont les valves sont parfaitement égales et semblables entr' elles. Pour en faciliter l'étude , je partage les conchiferes dimr aires ou a deux muscles , en quatre sections ; savoir : I.re Section. Concbifères crassipedes, II.« Section. Concbifères ténuipedes, lll.e Section. Concbifères lamellipedes* IV.« Section. Concbifères ambigus , ou les Ca- macées. CONCHIFERES CRASSIPEDES. Leur manteau est entièrement ou en partie fermé par- devant; leur pied est épais , postérieur -, leur coqudle fermée est bdillajite par les côtés. Par les rapports qui semblent les lier entr'eux , les conchiferes crassipedes me paraissent constituer une coupe assez naturelle, dont je forme la première section des dimjaires. Ces animaux ne se déplacent point ou presque point , quoiqu'ils ne soient pas fixés ; ils vivent babiluellement dans le même lieu où ils se sont enfoncés, les uns dans la pierre ou dans le bois qu'ils ont percé , les autres dans le sable. Ceux qui ont été observés , ont les deux lobes du manteau plus ou moins complètement 4^^ ANIMAUX réunis par- devant. Les deux siphons qui sont saiîlans a Topposé du pied , sont réunis dans ceux que l'on connaît^ sous une enveloppe commune que fournit le manieau. Dans ceux encore dont on connaît le pied ^ il est épais ^ gros ou petit, subcylindrîque , plus généralement posté- rieur et plus propre à des mouvemens verticaux ou en avant de la coquille , qu'à ceux de translation ou de loco- motion ordinaires. Ce pied ne présente point un corps applati sur les côtés en forme de lame , comme dans les conchifères ténuipèdes et lamellipèdes, où il sort par l'ouverture des valves pour se fixer sur les corps marins, afin de déplacer la coquille en se contractant. Je divise ces conchifères en quatre familles, de la manière suivante. DIVISION DES CONCHIFÈRES CRASSIPEDES. (i) Coquille, soit contenne dans un fourreau tnbuleux, distinct de ses valves, soit entièrement on en partie incrustée dans la paroi de ce fourreau , soit saillante au-dehors. Les Tubicolées. (a) Coquille sans fourreau tubuleux. (a) Ligament extérieur. (-»-) Coquille, soit munie de pièces accessoires , étrangères k ses valves , soit très-bâillante antérieurement. Les Pholadaires. (-t--f-) Coquille sans pièces accessoires, et bâillante seule; ment aux extrémités latérales. Les Solénacées. (L) Ligament intérieur. Les Myaires. SANS VERTÈBRES. 4^^? LES TUBIGOLÉES. Coquille ^ soit contenue dans un fourreau testacê , distinct de ses valides ^ soit incrustée , entièrement ou en partie y dans la paroi de ce fourreau ^ soit saillante en-dehors. D'après la manière dont la nature procède dansées productions, Ton doit toujours trouver à l'entrée, comme à la fin de chaque classe, des objets plus difFérens et en quelque sorte plus singuliers que ceux qui forment la masse principale de la classe même ; et ici , comme dans les autres classes que nous avons établies , ces dif- férences sont très-marquées^ puisque nous commençons nos conchifères par les arrosoirs , et que nous les termi- nons par la lingule , dernier genre des brachiopodes. Les tubicolées dont il s'agit ici, sont assurément des conchifères j mais d'une singularité si grande , que cer- taines d'entre elles ont été rapportées à d'autres classes par des naturalistes modernes, quoique très-écl aires. Il est en effet bien singulier de trouver une coquille bivalve enfermée dans un tube testacé ; et bien plus singulier encore , de la voir incrustée dans la paroi de ce lube , concourant à compléter cette paroi. La singularité des tubicolées , ainsi que celle des pho- lades , a fait méconnaître ce que les coquilles qui y ap- partiennent ont réellement d'essentiel ; savoir : deux valves semblables , égales , régulières et articulées en charnière. Comme, parmi les coquilles des tubicolées, il 4^8 ANIMAUX y en a qtir^iîtcles pièces accessoires, étrangères à leurs valves, ainsi qu'on en voit dans les pholades , on les a prises pour des coquilles muldvalves; ce qui a donné lieu à des associations bizarres, comme nous le montrerons en traitant des pholadaires. Ici , les doutes , relativement aux rapports classiques àestubicoléeSyel h ceux qu'elles ont avec les pholadaires, sont évidemment levés par les caractères de transition qui lient les arrosoirs aux clavagelles , celles-ci aux fistu- lanes, et bientôt ensuite aux tarets qui, eux-mêmes, tiefihent aux pholades. ^ Les coquillages de cette famille sont lérébrans , s'en- foncent dans la pierre , dans le bois , et même dans les coquilles a test épais; quelques-uns cependant restent dans le sable. Voici les six genres que nous rapportons à celte famille. ARROSOIR. (Aspergiîlum.) Fourreau tubuleux , testacé , se rétrécissant insensible» ment vers sa partie antérieure, où il est ouvert , et grossis- sant en massue vers l'autre extrémité. La massue ayant , d'un côté , deux valves incrustées dans sa paroi. Disque terminal de la massue convexe , percé de trous épars, subtubuleux , ayant une fissure au centre. Animal inconnu. Va^ina tuhulosa , testacea , antice sensim atte- nuata , apice perna^, versiis alteram extremitatem in clai^am ampliata : cla^>â uno latere valsais duabiis in pariete incrustatis.Clavœ discus terminalis convexiis ^ SANS YERTÈBîlES^ 4^9 foranicnihus sparsis suhtubulosis instructus j centfo Jissard notatiis. ^ Animal ignotam. OBSERVATIONS. U arrosoir, depuis long-tems dans les collections toujours assez rare et recherché, est sans contredit le fourreau testa- cé d'un conchifère, mais des plus singuliers. Il constitue un genre remarquable , qui a , jusqu'à présent, fort embar- rassé les naturalistes pour le classer et assigner son véritable rang parmi les animaux testacés. Linné le rangeait parmi les serpules , c'est-à-dire, parmi les annelides testacéesj et j'ai été moi-même fort indécis à cet égard, le considérant néanmoins comme appartenant a la classe des mollusques. Depuis , j'ai enfin reconnu que ce genre est très-voisin des Jîsùulanes y et que sa coquille, véritablement bivalve et équi valve , existe toujours , mais se trouve adhérente au fourreau, complétant, par ses deux valves ouvertes eten- châssées , une partie du tube qui contient l'animal. Le genre qui suit, n'offrant plus qu'une valve enchâssée dans la paroi du fourreau, fournit une preuve en faveur du rapport attri-^ h\ié kV arrosoir. C'est sans doute par erreur qu'on a dit et représenté^ Varrosoir , comme étant fixé sur les rochers, par son extré- mité la plus petite. Il est nécessairement ouvert à cette ex- trémité, comme les clavagelles et les fistulanes^ et ne doit pas être plus fixé que ces coquillages. ESPÈCES. I . Arrosoir de Java. Aspergillum Jaçanuni, A. vaginà lœvi'^ disco postico fimhriâ radiatd circumdata. Serpula pénis. Lin. Syst. nat. p. laôj. Gaalt. Coacht tab. lo. fig.M. 43o ANIMAUX Mariin. Conch. 1. 1. i. f. 7. Habite l'Océan des grandes Indes. Mus. n.o Mon cabinet» 2. Arrosoir à manchettes. Aspergillum Daginiferum. ji. vaginâ longîssinià , suharticulatâ , ad articulas uaginis foliaceis auctâ\ fimbrid disci posUci brei^fssîmà. An phallus testaceus marinas ? List. Conch. t . 548. f. 3, Habite la mer Rouge. Mon cabinet. M. Savigny en a recueilli de grandes portions de la partie antérieure du tube. Il doit avoir plusieurs pieds de longueur. Le dernier article posté- rieur que je possède , est long de 22 centimètres. 3. Arrosoir de la Nouvelle Zélande. Aspergillum Novœ Zelandiœ. A. vaginâ nudd , postice clavatd j clavœ disco termînali parvo ^Jinibrid destituto» Favan. Conch, pi. 79. fîg. E. Habite la Nouvelle Zèlande. Espèce très-rare, moins grande et plus en massue que les précédentes. Son disque postérieur est aussi poreux, mais n'est plus entouré par une fraise rayonnante. 4. Arrosoir agglutinant. Aspergillum agglutinans. A. uagind i/ariè curt^d , subclai^atd , corpora aliéna agglu- tinante ; clavee disco nudo , tubulis distinctis echinato. Mus. n.o Habite les mers de la Nouvelle Hollande. Péronet Lesueur. Plus grêle et à massue moins grosse que dans l'espèce précé- dente, son disque postérieur est aussi sans fraise rayonnante , mais ce disque , au lieu d'être simplement percé de pores , offre des tubes saillans, séparés^ inégaux, et une fissure au centre. Par-tout au-dehors , à l'exception du 'disque, ce tuyau testacé est recouvert de fragmcns de sable , de coquilles et de madrépores. Longueur, 7a millimètres j mais ce tuyaa n'est pas entier. CLAVAGELLE. ( Clavagella. ) Fourreau tubuleux, testacé, atténué et ouvert antérieu- rement, et terminé en arrière par une massue ovale, sub- SANS VERTÈBRES. /\3l comprimée , hérissée de tubes spiniformes. Massue oôVant d'un côté une valve découverte , enchâssée dans sa paroi ; l'autre valve libre dans le fourreau. F'agina tubulosa , testacea ^ antice attenuata et aperta ^ postice in clauam owatam ^ suhcompressam , tubulis spinifonnibus echinatam terminata : claud hinc ^alwiim detectam in parietefixam prodiente ; altéra in tubo libéra, G B SERVATIONS. Les clavagelles sont évidemment moyennes, par leurs rapports , entre les arrosoirs et les fistulanes. Dans les arro- soirs i les deux valves de la coquille sont ouvertes , fixées et enchâssées dans la paroi de la partie postérieure du four- reau, et paraissent au-dehorsj dans les claçagelles j une «eule des deux valves^ est enchâssée dans la paroi du fourreau , et se montre aussi au - dehors , tandis que l'autre valve est libre dans l'intérieur du fourreau j enfin dans les fistulanes, aucune valve n'est fixée j la coquille fst tout-à-! fait libre au fond du fourreau. Si la massue des arrosoirs offre de petits tubes disposés en frange circulaire autour du disque postérieur, la massue des clavagelles présente aussi de petits tubes saillans qui la rendent hérissée et comme épineuse , soit sur un de ses côtés , soit a son som- met j et ces petits tubes , ni les pores tubuleux du disque, ne se retrouvent plus dans les fistulanes. Par-tout, c'est la partie postérieure du fourreau qui est la plus large , et qui contient la coquille bivalve et équivalve , celle-ci n'envelop- pant que la partie postérieure de l'animal , comme dans le taretj tandis que la partie antérieure du fourreau va toujours en se rétrécissant, et se trouve ouverte pour le passage des deux siphons de l'animal. 432 ANIMAUX ESPÈCES. 1. Clavagelle hérissée. Clawagella echinata. C. waginœ clavd uentricosd , uno latere aculeis tubulosîs undiquh echinata. Fisiulana echinata. Annales da Mus. vol. 7. p. 4^9* n** 3. et vol. 12. pi. 43. f. 9» Habite .... Fossile de Grignoa. Cabinet de M. de Roissy. 2. Clavageîle à crête. Clavagella cristata. C' t^aginœ clavâ utroque latere niuticâ\ Jimbrià uertîcali e tubulis spLiàformibus distinctis cristam œmulanle. Habite Fossile de Grignon. Mon cabinet. 3. Clavageîle libiale. Clay^agella tibialis, C. vaginœ clavâ muticà , suhcompressà , valvam lestœ detectam hinc prodiente. Fistulana tibialis. Annales du Mus. vol. 7. p. 4^8. n.o a. et vol. 12. pi. 43. f 8. Habite... Fossile de Grignon. Cabinet de M. de France» Sa massue n'ayant pins de tubes spinulifoimes , cette espèce ^ fait le passage aux fîstulanes. 4. Clavf^elle de Brocchi. Cla^age lia Brocchii. C- uaginâ pyriformi\ clavà hinc tubulis brevibus incequa* libus subprominulis asperatd. Teredo echinata. Brocch.Conch. vol. 2. p. 270. t. i5. f. i. Habite... Fossile d'Italie. FISTULANE. (Fisiulana.) Fourreau tubuleux, le plus souvent testacé, plus renflé et fermé postérieurement , atténué vers son extrémité antérieure , ouvert à son sommet , contenant une coquille libre et bivalve. Les valves de la coquille égales et bâil- lantes lorsqu'elles sont fermées. SANS VEÏlTÈBRts,. 433 Animal. . . . ayant, a sa partie antérieure, deux cala- fnules cyalhifères. Vagina tubulosa , sœpiîis testacea ^ postice tiirgi- dior et clausa ^ versus extremitatem anticam atte- nuata , àpice aperla , testam liberam bwaluein includens; valais testœ œqudlihus , in conjugatione hiantibus. Animal. . . . anticâ parte calamulis duobus cjathi" feris instructd. OBSEÉVATIONS. J'ai exposé, dans les Annales du Muséum^ à Tarticle' Jistulane (vol. 7. p. 4^5), les difficultés que j'avais ren- contrées pour caractériser convenablement ce genre de coquillage , parce que je prenais, comme tous les natura- listes , le fourreau tubuleux qui renferme Fanimal et sa coquille, pour la coquille elle-même. Mais apercevant enfin que le fourreau dont il s'agît est une i^ièce tout-à-fait ctrAngère a la coquille , je reconnus bientôt les rapports qui lient entre eux les divers genres de la famille des tubicolées à celle des pholadaires^ j'exposai ces rapports dans mon cours de Fan X, tels qu'ils me paraissent encore actuelb- ment:, et j'en insérai, à l'article cité des Annales , quelques- unes des principales considérations auxquelles je renvoie ie lecteur. "Lesjîstulanes , voisines des clavagelles et dés arrosoirs ont leur coquille libre , dans l'intérieur de leur fourreau , et aucune des valves de cette coquille ne se trouve plus en- :hâssée dans la paroi de ce tube^ comme dans les deux, genres précédons. Dans quelques-unes , le fourreau offre à .'intérieur, des cloisons commencées^ en quart devoûte^ et Tome V. 28 434 ANIMAUX à l'ouverture antérieure , deux petits tubes non saillans au- dehors , et qui sont formés par une cloison longitudinale peu prolongée. Ces fîslulanes indiquent leur voisinage de notre genre clavagelle. On ne connaissait aucune partie de l'animal des Jistu-^ lanes , et l'on supposait seulement sa grande analogie avec celui du taret. Mais , d'après des observations récemment communiquées par M. Lesueur , pendant son voyage en Amérique , nous savons que l'animal d'une fistulane qu'il a observée , quoique dans Vétat sec, est muni de deux cala- mules qui font saillie en avant, par la partie ouverte du fourreau testacé qui le contient, c'est-à-dire, par l'extré- mité grêle de ce fourreau. Ces calamules sont de longs appendices filiformes , fistuleux , calcaires , terminés chacun par cinq a huit godets infundibuliformes , semi-cornés ou calcaires , empilés les uns au-dessus des autres , et qui peu- vent s'écarter, puisqu'ils se séparent dans l'état sec. Ils font paraître la partie supérieure de chaque calamule comme verticillée. Ces appendices ou calamules , que M. Lesueur n^a observés que sur une espèce, existent sans doute dans toutes les autres , avec les modifications qui tiennent aux diffé- rences spécifiques. Ce sont pour nous, les branchies ou plutôt les supports des branchies de l'animal. Ils sont analo- gues aux deux palmules observées, par M. Cuvier, dans un 1 taret. Ce ne sont point des bras articulés , analogues à ceux des cirrhipèdes , puisque leur pédicule filiforme, fistuleux et calcaire , est sans articulations j ce ne sont pas non plus les deux palettes pierreuses des tarets ici changées, caria fistu- lane, munie des calamules citées, n'en a pas moins ces deux palettes : elles sont demi-circulaires, striées^ avec une dent triangulaire. Il était nécessaire que , dans les fistulanes , les calamules (comme branchiales) fussent transportées vers rextrémitô SANS VERTÈBRES. 435 ouverte da fourreau testacé , puisque ce fourreau est fermé à l'autre extrémité. Mais dans les tarets , où le fourreau calcaire est ouvert aux deux bouts, cette nécessité n'a point lieui \jt&Jistnlanes vivent dans le sable , dans le bois , dans les pierres et même dans l'épaisseur de quelques autres coquilles qu'elles savent percer. On prétend qu'il y en a dont l'ani- mal , après avoir percé ime coquille étrangère , y vit sans autre fourreau que les parois du trou qu'il a creusé. Peut- être qu'alors son fourreau , très-mince et appliqué contre les parois du trou , n'a pu être remarqué. Les valves de certaines de ces coquilles ressemblent un peu à celles dei modioles. ESPECES; 1 . Fisluîane massue. Fistulana clava. F' pagina lereti'clafatj, recta '^ testœ valvis elongalUf extremitatibus subfornîcatisi, Eacyclop. pi. 167. f. 17-22. Favan. Concli. pi. 5. fig. K. Habite l'Océan des grandes Indes. Mas. nio Mon cabinet. 1. Fistulane corniforme; Fistulana cornïformis, F' vaginâ tereli-clafatà , undato'toriuosd j aperiurd anticà tubulis duobus inclasis divisa» Encyclop. pi. 167. f. 16. • Fairan. Conch . pi. 5. fig. N. (b) yar. uaginâ longiore , viagii contortâ j posLicè seiptis aliquot fornicatis- Habite l'Océan des grandes Indes. Mon cabinet. D'après un dessin envoyé, il paraît que c'est l'animal de cette espèce que M. Lesnenr a observé , et dont il a vu «t fait passer leyi deux calamules. Nous les atons maintenant sous les yeux. 3. Fistulane en paquet. Fistulana gregata. F. uaginis plaribus clauatis , aggregatis ; iestœ vali^ît angustis arcuaÙs\aUis duabus unguiculatis , serrulatis^ 436 ANIMAUX Teredo. Schroet. Einl. in Conch. 2. p. 574' '• 6. f- 20. Encycl. pi. 167. f. 6-14. Gaettard. Mém. vol. 3. t. 70. f. 6-g. Habite. . . Mus, n.^ Mon cabinet. Cette fistalane a les palettes dentelées , manies d'une dent subulce. 4. Fistulane lagénule. Fistulana lagenula. F^ nana y latere affixa\ vaginâ lagenœformi , segmentis transversis articulâtes Enryrlop.pl. 167. f. 23. Habite. . . . Mas. n.** Sur une valve d'anomie, où il s'en trouve denx individus. Elle est représentée , sur une valve de peigne , dans rEncyclopédie. 5. Fistulane ampuUaire. Fistulana ampullaria, F. arenulis oh duc t a -^ waginâ ampullaced continua ] aper- turà intîis bicarinatâ' Fistulane ampnllaire. Annales du Mus. vol. 7, p. 428. Faujas. Géologie , vol, i. p. gS. pi. 3. f. i-5. Habite. . . . Fossile de Grignon et Beynes. 6. Fistulane poire. Fistulana pjrum. F. vagind pyriformi nudâ- Mus. n.«î Habite. . . . Fossile de Sienne en Italie. Cuv. . CLOISONNAIRE. (Septaria.) Animal .... Tube lestacé très-long , insensiblement atténué vers sa partie antérieure, et comme divisé intérieurement par des cloisons voatées , la plupart incomplètes. Extrémité antérieure du tube- terminée par deux autres tubes grêles, non divisés intérieurement. Animal .... Jubus testaceus longissimus , antice senslm atte^ SANS VERTÈBRES.^ 4^7 nuatus ^ septis fornicatis plerisque incompletis iniernd subdivisas. Tubi extremitas anterior tubulis duobus aliis gracilibus , intus indivisis terminata. m OBSERVATIONS. Quoique Tanimal et la coquille de la cloisonnaire ne me soient pas connus , les grandes portions de son fourreau testacé que j'ai vues , m'ont convaincu que Tanimal est analogue à celui des iistulanes, qu'il n'en diffère principale- ment que par sa taille, et parce que sqs deux siphons anté- rieurs sont fort longs et se sont formés chacun un fourreau particulier testacé. Cet animal doit donc avoir postérieure- ment une coquille bivalve , qui a échappé à ceux qui ont recueilli le grand tube ou les portions qu'on en voit dans les cabinets. Je n'ai vu que des cloisons rares, inégalement distantes et toutes incomplètes. Quelques fistulanes ont aussi des cloisons en voûte , dans la partie postérieure de leur fourreau j mais la partie menue ou antérieure de ce fourreau n'offre point de tubes particuliers saillans au- dehors. Au reste, la cloisonnaire n'est guères qu'une fistulane exagérée , et mérite h peine d'être distinguée comme genre. ESPECE. I. Cloisonnaire dessables. Septaria areiiaria* Serpula polylhalamia. Lin. Syst. nat. p. 1269. » Solen arenarius. Ramph. Mus. tab. 41. fig. D. E, ' Seba Mas. 3. tab. 94. {tubi duo majores). Mariini Couch. i. tab. i.f. 6et ii. Habite rOcéaa des grandes Indes , dans le sable. Mus. n.o 4^8 ANIMAUX TÉRÉDINE. (Teredina.) Fourreau testacé, tubuleux, cylindrique ; a extrémité postérieure fermée, montrant les deux|j|^lves de la coquille ; à extrémité antérieure ouverte. jf^agina testacea, tubulosa , cylindrica ; extremitate posticâ testœ vahas duas prodiente ; anticd extremi- tate apertd, OBSERVATIONS. Comme il s'agit ici d'une modification particulière , dif- férente de celles qu'offrent les genres précédens , j'ai cru devoir distinguer , comme genre , les deux coquillages que j'y rapporte , quoiqu'on ne les connaisse que dans l'état fossile . ESPECES. 1. Térédine masquée. Teredina personata. T' tubo recto tereti-clavato\ clavâ sinubus lojulisque larvam simulante. Fistulana personata. Annales du Mas. 7. p. 429- n.o 4« Ibid. vol. 12. pi. 43. f. 6. 7. Habile. . . . Fossile de Courtagnon , de Champagne. 2. Térédine bâton. Teredina bacillum. T. testa solldâ ; tubo recto tereti , t^ix iafernè crassiore. Teredo bacillum. Brocch. Cotich. 2. p. 273. tab. i5. f. 6. Habite... FoEsile des environs de Plaisance , en Italie. T A R E T. ( Teredo. ) Animal fort allongé, vermiforme , couvert d'un tube testacé, perçant le bois 5 faisant saillir antérieurement SANS VERTÈBRES. 43<} deux tubes courts et deux corps opci culifères adhérens aux côtés des tubes , et faisant sortir postérieurement un muscle court, reçu dans une coquille bivalve à laquelle il est attaché. Tube testacé , cylindrique , tortueux , ouvert aux deux extrémités , étranger h la coquille et recouvrant l'animal. Coquille bivalve, située postérieurement en dehors du tube. Animal prœlongum ^ vermiforme , tuho testaceo vestitum ^ ligniim terehrans ; antice tubulos duos brèves exerens , corporaque duo opetculifera lateribus tubulorum adhœrentia ; postice muscuïuni bre^e testa bwalvi receptum et affixain emittens. Tubus testaceus , cjJindricus , Jlexuosus , utrâque extremitate pervius ^ a testa alienus , animal vestiens. Testa bival^^is j postice extra tiibum disposita/l OBS ERVATIONS. Les ^<2re^.f sont de véritables conchifères, qui appartien- nent , comme les cinq genres qui précèdent , a la famille des tubicolées. Ils ont encore, comme les animaux de ces genres , un fourreau teslacé qui les enveloppe , qui est étranger à leur coquille , et qu'on ne retrouve plus dans les pholades. Mais ici , le fourreau est ouvert aux deux extré- mités; et non-seulement la coquille, au lieu d'être inté- rieure, se montre au-dehors_, mais elle n'est plus immobile , adhérente, fermant le fourreau postérieurement. La [coquille des tareis se compose de deux valves qui, dans l'espèce commune, sont presqu'en losange, concaves , /ïiunies chacune d'une pièce subulée eu dedans , et qui 44o ANIMAUX portent sur leur dos l'empreinte bien marquée de deu^ palettes pinnées, tout-à-fait semblables a celles mentionnées dans la deuxième espèce. Ces palettes existent donc dans les deux espèces , et toujours à l'extrémité postérieure de Tanir mal. La coquille dont il s'agit n'est pas sans doute propor- tionnée à la grandeur de l'animal j mais c'est le propre des coquilles de cette famille , d'être incapables de renfermer complètement le corps auquel elles adhèrent. A l'orifice antérieur du fourreau, l'animal présente deux petits tubes ou siphons qu'il tient a l'entrée du trou qu'il habite , et deux corp« particuliers opposés qui semblent operculifères. Les palmules ou palettes pinnées^ nous paraissent branchiales. Les tarets font beaucoup de tort en perçant les bois des vaisseaux, les pieux qui sont sous l'eau dans les ports, rui- nant les digues, etc. ESPÈCES. 1. Taret commun. Teredo navalis. T. anticl paîmuîis duabus brevibus » sîmpUcibus , calla operculiformi terminatis. Teredo naualis. Lin. Syst. nat. p. 1267, Le taret. Adaas. Seneg. p. 264. pi. 19. Eacycl. pi. 167. f. i, — 5. Habite en Europe, dans les bois enfoncés sons les eaux marine^» 2, Taret des Indes. Teredo palmulatus, T. paîmuli's longiusculis , pinnato-ciliatis , suhartîculatif. Adans. Act.de l'Acad. des Sciences , 1759. pi. 9. f. la. Teredo bipalntulata. Syst. des anim. sans vert. p. 129. Cuv. regn. anim. vol. 2. p. 494* Habite l'Océan des grandes Indes, les mers des pays chauds. Ce taret , dont nous n'avons vu ni le tube ni la coquille , ne diffère peut-être du pre'ccdent que par sa taille plus grande, et parce que ses palmules , plus longues, ont été facilement observées. SANS VERTÈBRES. 44 ^ Obs, Le Ropan" tVAdanson (Seneg.pl. 19. f. a.) 7 arpariient i celte famille. Sa coquille est enfermée dans un founeau mince qui reste attaché au corps pierreux dans lequel il est enfoncé. Nous ne le connaissons pas. LES PHOLADAIRES. Coquille sans fourreau tuhuleux^ soit munie de pièces accessoires j étrangères à ses ^valyes ^ soit tres-ôdil- lante antérieurement. Nous ne rapportons que deux genres a cette famille ; mais l'un d'entre eux , fort nombreux en espèces , est extrêmement singulier , en ce que la coquille est munie de pièces accessoires , étrangères à ses valves; c'est le genre des pholades. Il est, en eiïet , fort singulier de trouver en dehors, sur la charnière des pholades, des pièces particulières atta- chées , couvrant et cachant le ligament , et d'en observer d'autres en dedans , fixées sous les crochets. Dans un temps où l'on donnait fort peu d'attention k l'importance des rapports , on n'a considéré , dans la coquille des pholades, que le nombre des pièces qu'elle présentait ; on Ta regardée comme une coquille raultivalve , et , lui associant celle des anatifes, des balanes etdesoscabrions, on en a formé une division à part parmi les coquilles. Cette association est assurément tellement disparate, que maintenant personne n'oserait la reproduire. On reconnaît actuellement que toutes les pholades sont des coquilles bivalves , équivalves , régulières ; que leurs valves sont réunies ou articulées en charnière , et que 442 ANIMAUX toutes conséquemment sont des conchifères. Mais , oiitr g ces deux valves toujours existantes , ces coquilles présen- teni des pièces singulières, que Ton doit regarder comme accessoires ; car leur nombre varie selon les espèces , et Ton sait que les deux valves essentielles se retrouvent toujours , enveloppant immédiatement Tanimal. Parmi ces pièces accessoires, quelque adhérence qu'aient, avec Tanimal , les deux pièces isolées qui sont situées en dedans sous les crochets, ces pièces ne constituent nulle- ment le ligament des valves, celui-ci étant réellement extérieur, quoique caché par l'équipage des pièces testa- cées qui le recouvrent. Les phpladaires sont térébrantes , s'enfoncent dans la pierre, le bois et les masses madréporiques, où elles vivent solitairement. Quoique leur famille soit peut-être assez nombreuse en genres divers , nous n'y rappor- tons encore que les genres phoîade et gaslrochène , ce dernier même paraissant déjà très-différent des pholades. PHOLADE. (Pholas.) Animal habitant une coquille bivalve , dépourvu de fourreau tubuleux; faisant saillir antérieurement deux tubes réunis , souvent entourés d'une peau commune , et postérieurement faisant sortir un pied ou un muscle court , très-épais , applali à son extrémité. Coquille bivalve , équivalve , transverse , bâillante de chaque côté ; ayant des pièces accessoires diverses , soit sur la charnière, soit au-dessous. Bord inférieur ou pos- térieur des valves , recourbé en dehors. SANS VERTÈBRES, 44^ Animal testam 'hwalvem inhabitans y vaginâ tiibu" lûsd destitutum ^ tabulas duos coalitos ^ tegumento communi sœpe vestitos ^ antice exerens ^ postice pedeni i^el musculum breuem crassissimum ^ apice retusum eniittens. Testa biual\^is ^ œquwahns j, transwersa ^ utroque latere hians ; accessoribus testaceis ojariis supra vel infra cardinem adjunctis. Margo inferior aut posterior 'valvarum superne reflexus. OBSE RVATIONS. Quelque singulière que paraisse la coquille des ^o/zo/^z^^^, par les pièces accessoires qui se trouvent à sa charnière , elle n'en est pas moins parfaitement conforme au caractère de toutes les coquilles bivalves dont l'essentiel est d'avoir le? deux valves réunies en charnière , en un point de leur bord. Mais ici, outre les deux valves qui constituent la coquille , l'on voit des pièces particulières^ diversement situées, en nombre variable, et toujours plus petites que les véritables valves. Dans les pholades^ la coquille enveloppe elle-même, en grande partie, le corps de l'animal, et alors il n'a pas besoin de fourreau pour le défendre ou le garantir j mais , dans les genres précédens , le corps de l'animal étant fort allongé et n'ayant sa coquille bivalve qu'a sou extrémité postérieure , il lui a fallu un fourreau pour le garantir des accidens, et c'est celui qu'on observe en effet. "Les pholades sont, la plupart, des coquillages térébrans. Elles percenOes pierres, le bois, ou s'enfoncent dans le sable; elles vivent, comme stationnaires, dans les trous ou les conduits qu'elles se sont pratiqués. Leur coquille est en général mince , fragile , blanche , à_côtes ou stries '^-^•^tées. 444 ANIMAUX rudes an tact. Leur genre est assez nombreux en espèces ; on en mange plusieurs. ESPECES. I. Pholade daciyle. Pholas dactjlus, Ph. testa elongatd , posticè angustato - rostratâ, costis posticalibus dentato - muricatis 3 latere anlico mutico porrecto. Pholas da et y lus. Lin. lis t. Conch. tab. 433. Pennant. Zool. brit. 4. tab. Sg. f. 10. Chemn. Conch. 8. tab. loi. f. SSg. poli. test. ipl. 7. Encycl. pi. 168. .f. 2— 4* (b) Var. costis posticalibus crebrioribus plicato'squamu-^ losis :, latere antico abbrefiato. Ilabite les mers d'Enrope , dans les rochers marins. Mus. n.o Mon cabinet. La variété (b) est moins alloogée , plas écail- leuse postérieurement. 2. Pholade orientale. Pholas orientalis. Th. testa elongatd , posticè rotundatà y nonrostratâ 5 costis posticalibus exqîiisite denlatis ; latere antico mutico. List. Conch. tab. ^3i. Encycl. pi, 168. f. 10. Chemn. Conch. 8. tab. loi. f. 8C0. Habite les mers orientales , celles de l'Inde. Mon cabinet. Elle ressemble un peu à la ph. dactyle 5 mais elle n'est point rostrée postérieurement. 3. Pholade scabrelle. Pholas candida. Ph. testé ohlongd , posticè non rostrald j undîquè costis striisque transvtrsis denticuliferis. Pholas candidus. Lin. Syst. p. i m. Encycl. pi. 168. f. 1 1. Gnalt. Conch. tab. io5. fig. £. Pennant. Zool. brit. tab. 39. f. II. ||^ Chemn. Conch. 8. tab. 101. f. 861. 862. (b) Eadem minor et angustîor. Habite l'Océan d'Europe, les côtes de France, dans la Manche, et offre çjucl^ucs variétés. On la trouve enfoncée dans Ja SANS VERTÈBRES. 44^ vase 5 quelquefois elle se loge dans le bois des bords de la mer. Sa taille est médiocre ou petite. Mon cabinet. 4. Pholade daclyloïde. Pholas dactyloides. Th. testa paruà, ovali-ohlongày posticè sinuato-rostratd , yîx costatd j sulcîs trans^^ersis denticulatîs. An Pennant. Zool. brit. 4. pi. \o. f. i3 ? Habite l'Océan britannique. Mon cabinet. Communiquée par M. Leach , sous le nom de pholas par ^> a , Montag. 5. Pholade silicule. Pholas silicula. Th. testa oblongo-angustà , suhpellucidâ , costellis dentî- ferîs radiatà ; dente calloso in utràqne valvd. Habite à l'île de France. Mon cab. Longueur , 24 millimètres; 6. Pholade grande taille. Pholas costata. Fh. testa magna , oblongo-oi'atà , costis dentatis elevalis undiquà striatà j latere postico rotundo. Pholas costatus. Lin. Syst. nat. p. 11 u. Gualt. Conch. t. io5. fig. G. Chemn.Conch. 8. tab. loi. f. 853. List. Conch. pi. 434. Encycl.pl. 169. f. i. a. Habite l'Europe australe , les mers d'Amérique , sur les rochers des côtes. Mon cabinet. Mus. n.o Grande espèce très-dis- tincte. Les côtes de son côté postérieur sont plus élevées et plus écartées que les autres. 7. Pholade crépue. Pholas crispata. Ph. testa ovali^ hînc oblusiore ^ hiantissimd , crispato- stria td; sulco longitudinale unico , submcdiano. Pholas crispata. Lin. Syst. nat. p. 1111. Pennant. Zool. brit 4. pi. 4o. f. 13. Chemn. Conch. 8. tab. 102. f. 872. — 874. Encycl. pi. 169. f. 5 — 7. Habite l'Océan d'Europe , les côtes de la Manche. Mus. n.* Mon cabinet. L'animal devient fort gros , à siphons réunis , longs, avancés. 8. Pholade calleuse. Pholas callosa. Ph. testa ovato-oblqngd , sinuatd , postice crispato-striatd ; latere antico lœvi\ valvarum callo cardinali prominulo globoso. 446 ANIMAUX Mon cabinet. Habite aux environs de Bayonne. g. Pholade en massue. Pholas clauata. Ph, testa postich tiirgidd^ obtasissimâ ^ antice elongatô' compressa ; striis clavœ arcuatO'divaricatis : partis pot- ticalis decussalo-denticulatis. (a) Pholas clauata major. Pholas striata. Lin. Gualt. Conch. tab. io5. fig. F. Ch«mn. Conch. 8. tab. 102. f, 867 — 869. (b) Pholas clavata média. Chemn. Conch. 8. tab. 102. f. 870. 87t. (c) Pholas clavata minima. Pholas pus îllas. Lia. Brown. Jam. 4^7- tab. ^o, f. 11. Chemn. Conch. 8. tab. 102. f. 864—866. Encycl.pl. 169. f. 8—10. Habite les mers de l'Europe australe et d'Améri«jae. Mas. n.»' Mon cabinet. Ztc.Yojezla pholade julan. Adans.Seneg. pi. 19. f. 1. Éncycl pi. 169. f. 3. 4. Elle se rnpproche de la ph. crépue. GASTROÇHÊNE. (Gastrochœna.) Coquille bivalve, éqaivalve, presque cunéiforme, très- bâillante ; à ouverture antérieure très-grande , ovale , oblique ; laposlërieure presque nulle. Charnière linéaire, marginale, sans dents. Testa bwahis^ œquwalwis , subcuneiformis , /nantis- sima ; aperturd anticâ maximd , ovali, obliqua; pos^ ticâ subnulld. Cardo linearis , rnarginalis j edentulus, OBSERV ATIOKS. Le genre gastrochêne de Spengler tient de très-près aux pholades et semble néannaçins appartenir k une famille SANS VERTÈBRES. 44? différente. On dit que Tanimal a les deux lobes du manteau libres et non réunis par-devant, et qu'il fait saillir anlé'- ri.eurement , par la grande ouverture de la coquille j deux gros tubes ou siphons réunis. Son pied , qui est à l'opposé , paraît petit, et ne pouvoir sortir qu'en écartant un peu les valves. Quant a la coquille , elle n'a point de pièces acces- soires, et elle est térébrante. ESPECES. ï. Gastrocbêne cunéiforme. Gastrocliœna cuneifoî^mîs, G' testd cuneîformi f tenui ^ subpellucidd \ ualuarum striis transversis arcuatis. Gastrochœna» Spengl. Nov. acti dan. 2. f. 8 — 11* Cav. Regn. anim. a. p. 490. Pholas hians. Chcma. Conch. 10. p. 364» tab. 172. f. 1678— 1681, Gmel. p, 3217. Habite à l'île de France, aux îles d'Amérîqne /dans les rochers calcaires. Mas. n.^ Gonleur d'an blanc grisâtre. 2. Gastrochêne mytiloïde. Gastrocliœna mjtiloides. G. testd ovatd\ vaWis ared longituâinaU pyramidatd dls- tïnctis : rugis transvcrsis fuscis. Mas. n.o Habite à Tîle de France. 3« Gastrochêne modioline. Gastrochœna modiolina. G. testd parvulà j natibus antè basim prominulis, Mya dubia. Pennant. Zool. brit. 4* pb 44* ^- '9* Encycl. pi, 219 f. 3. 4- Nonbene. Habite près de la Rochelle et sur les côtes d'Angleterre. Elle est petite , très-fragile j ses yalves séparées sont très-difficiles à réunir, à caasc du bàiUemeat considérable qni doit résulter de lear réauioa. Mon cabinet. 44s ANIMAUX LES SOLÉNAGÉES. CoquiUe allongée transversalement ^ sans pièces accessoires ^ et baillante seulement aux extrémités latérales. Ligament extérieur. Les solénacées ne sont plus des coquillages téré- Lrans , comme les pholadaires et les tubicolées , qui per- cent les pierres et le bois ; mais elles s'enfoncent dans le sable où elles vivent solitairement , on du moins sans se déplacer. Par leur pied épais ^ subcylindrique , souvent fort long, et par les deux lobes de leur manteau réunis par-devant et ouverts aux deux extrémités, ces coquillages présentent des rappofts d'un'2 part avec les pholadaires , et de l'autre , avec les myaires. La plupart des solénacées sont fort remarquables par la singularité de forme que nous offre leur coquille. Ce sont des coquilles bivalves , équivalves , souvent trè»- allongées transversalement , et qui chacune ressemblent à unbâton ou à un cylindre droit ou arqué, ouvert et bâillant aux extrémités latérales. Plusieurs cependant sont plus ou moins applaties , élargies même , et néanmoins toujours transversales. En général, leurs crochets sont petits , peu saillans , à peine visibles. Les dents cardinales des solénacées sont très-variables, suivant les espèces. Il y en a qui n'en ont aucune ; et dans celles qui en possèdent , on n'en trouve pas plus de cinq, outre les deux valves. On en voit tantôt une seule sur chaque valve, tantôt une sur une valve et deux sur l'autre, SANS VERTÈBRES. 440 tantôt enfin deux sur Tune et trois sur l'autre valve. Le point de re'union des valves ou le lieu de la charnière varie aussi beaucoup, selon les espèces. Après en avoir séparé quelques genres que Von confondait parmi les solens , nous réduisons cette famille aux trois genres qui suivent. SOLEN. (Solen.) Coquille bivalve , équivalve , allongée transversale- ment, bâillante aux deux bouts j à crochets très-peiits non saillans. Dents cardinales petites, en nombre variable, quelque- fois nulles, rarement divergentes, plus rarement s'insé- rant dans des fossettes. Ligament extérieur. Testa bwnlvis ^ œqulvalvis , transversim elonmta utroque latere hians ; naiihus miiiimis ^ sœpe ojijç perspicuis» Dentés cardinales parvi , numerp ojariabiles inter- dîim nulliy rarb di\^aricati ^ infoveas rarius iutrantes, Ligamentum externum. Animal à manteau fermé par-devan|f ; faisant sortir par une extrémité de sa coquille, un piecl subcjlindrique et par l'autre, un tube court, contenant deux tubes réunis. t OBSERVATIONS. Les solens , vulgairement appelés manches à couteau, sont des coquilles bivalves, marines, transversalement Tome V. 2g 4 DO ANIMAUX oblongues, c'est-a-clire, fort étendues en largeur, tandis que ce que Ton doit prendre pour leur longueur , est extrême- ment borné. Elles sont obtuses ou arrondies aux extrémités; y offrent j de chaque côtéj, une ouverture ou un bâillement plus ou moins considérable, et leprésentent un tuyau un peu aplati , ayant quelquefois la figure d'un manche de couteau. Les unes sont droites et les autres un peu courbées. Ces coquilles singulières sont composées de deux valves égales , réunies par une charnière , plutôt latérale que située au milieu du bord inférieur. Souvent même celte charnière se trouve très-près de l'une des extrémités. Les crochets sont très -petits, peu renflés, quelquefois h. peine apparens. Enfin, le ligament est extérieur et situé prés de la charnière. En ouvrant les valves, on aperçoit deux ou trois petites dents cardinales , qui ne sont point divergentes. Ces dents se joignent latéralement lorsque les valves sont fermées, et ne s'enfoncent point dans des cavités préparées pour les recevoir. Les solens vivent vers les bords de la mer , dans le sable , oii ils s'enfoncent quelquefois jusquà deux pieds de profon- deur , dans une position verticale. Ainsi , lorsque l'animal est vivant , ce coquillage est toujours situé perpendiculairement sur un des côtés de sa coquille, et présente supérieurement, c'est-a-dire , vers l'entrée de son trou , le côté de la coquille où ses deux tuyaux peuvent sortir. Toute la manoeuvre de ce coquillage consiste à remonter, du fond de son trou , jusqu'à lasuj^er- ficie du sable ou même au-dessus, et a rentrer ensuite dans son trou, au moyen des extensions et contractions de son pied musculeux qui se trouve à l'extrémité la plus enfoncée de sa coquille. Voyez les Mémoires de l'Académie des Sciences , année 1712, p. n6. SANS VERTÈBRES. / 4^1 ' I ESPECES. Y- Dents cardinales contiguës au hord antérieur. 1. Solen gaîne. Solenvagina, ^ S. testa linenri^ rectàj extremîtate altéra marginatd j car- ' dinibus unidenlatis. Solen vagina. Lin. Syst. nat. p. iii3. Gmel n.» i. (a) Solen vagina major. List. Conch, t. f\o^. f. a55. Guah. Conch. t. 95. fig. D. Chema Conch. 6. r 4 f. 28. (Lj Solen udgina ahbreviata. Ramph. Mus, t. /j5 fig. M. Chemn. Conch. G. t. 4» f'26. Encycl. pi 222. f. I. a. b. c. (c) Solen vagina minor^ macuUs uariis picta. Mon cab. Habite l'Océan d'Europe , d'Amérique et de l'Inde. Commun dans les collections. Il offre différentes variétés de coloration Cl de taille. La var. B se trouve fossile à Grignon. 2. Solen corné. Solen corneus, S. testa parvâ, llneari, rectt£ ^ immaculat4 ; cardCnibus unidenlatis, . ,;à«toï^v,. Mus. n.o Habile à l'ile de Java. Laichenau. Mon cabinet. Couleur de corne; longueur , 5o milliméties. |3. Solen vaginoïde. Solen vaginoides. S, testa lineari , subarcuatâ , rubelld ; cardinibus uniden", tatis. "^ Mus. n.o Habite au canal d'Entrecastaux , et à toutes les îles de U Nouvelle Hollande. Très- commun j il esî un peu courba. Largeur, 85 millimètres. 4. Solen silique. Solen siliqua. S. testa lineari, recta '^ cardine altero hidentato. Solen siligua. Lin. Syst. nat. p. 11 13. Gmel. n.o 2. (a) Solen sillqua ma/or. Penaant , Zool. brit. 4.^pl. 45. f. ao. 4^2 ANIMAUX Çhemn. Conch. 6. pi. 4» f» 29. et litt. d. Knorr. Vergn. 6. t. 7. f. i. List. Conch. t. 4i3 ? Encycl. pi. 222. f. 2. a. b. c. (b) Solen siliqua minor. Mon cabinet. Habite les mers d'Europe. Commun dans les collections. Schroeleren cite une var. de Tlnde. Einl. in Conch. 2. t. 7. f. 6. La Coq. semble un peu courbée. On confond aisément cette espèce avec la première , lorsque les dents cardinales ne sont pas en bon état. , 5. Solea sabre. Solen ensïs. S» testa lineariy subarcaatâ \cardinc altero bidentato. Solen ensis. Lin. Syst. nat. p. iii4* Gmel. u.° 3. (a) Solen ensis major, Schroet. Einl. Conch. 2. p. 626. t. 7. f. 7. Chemn. Conch. 6. t. 4- f* 29 ? Eacycl. pi. 23. f. 3. (b) Id. minor et angustior. List. Conch. t. 4ï ï- f* 257. Pennant , Zool. br. 4. pi. 45* f- 22." Encycl. pi. 223. f. i. 2. Habite les mers d'Europe et d'Amérique. Très-commun dan» les collections. Dents cardinales un peu écartées du Bord antérieur» 6. Solen Tjaîh. Solen pygniceus. S. testa minimât Uneari , subarcuatdj cardinibus subbi- dentatls. Solen pellucidus. Pennant, Zool. brit. 4- pl« 4^* ^* '3. Solen minutas. Montag. ex D. Leach. (b) Var. cardine altero unidentato . Habite rOcéan d'Europe, sur les côtes de France et d'Angle- terre. Mon cabinet. n. Solen ambiga. Solen ambiguus. S. testa lineari, subrectàj pallidà, obscure radiatd j car- dînibus unidentatis. Mon cabinet. Mns. n.» Habile. ... Je le crois des mers d'Amériqae. On le prendrait pour le S. vagina j mais sa charnière est bien plus reculée , SANS VERTÈBRES. /p3 et il a des rayons blancs et obliques sur un fond fanve-pûle. Longuenr, un décimètre. / 8. Solen coulelet. Solen cultellus. S. testa tenuiy ovali-oblongà ^ subarcuatâ, maculosà j cardine altero hidentato. Solen cultellus. Lin. Syst. nat» p. ii i\. Gniel. n.o 5* Kumph. JMus t. 45. tig-F. Chemn. Conch. 6. t. 5 f. 36. Z']. Encycl. pi. 223. f. 4- a- b. ( vulg. la gousse de pois. ) Habite les mers de l'Inde. Espèce jolie, très- distincte j com- mune dans les collections. 9. Solen plat. Solen planus. S. testa planulatd y lineari^ recta j extremitatibus rotun- datis:, cardinibus bidentatis. Solen maximus. Gmel. n.» i5. Chemn. Conch. 6. tab. 5. f. 35. Encycl. pi 323. f. 5. Habite les mers de l'Inde. Mon cabiuet. Espèce rare , plus applatie que les autres. Les deux dents cardinales de la valve gauche sont obliques et divergentes. 10. Solen double côte. Solen jij^nutus, S. testa minimd , Iransuersim oblongâ ; latere anlico costîs duabus serratis ^ cardinibus unidentatis, Solen minutas. Lin. Syst. nat*. p. 1 11 5. Montag. tost. brit. i. 53. t. i. f. 4» ^^ ^' Leach. Chemn. Conch. 6. t. 6. f. 5i. Ô2. Habite l'Océan britannique. Mon cabinet. Communiqué par M. Leach, sous le nom de Biapholius spinosus. Dents cardinales [ ou charnière ] plus voisines du mi" lieu que du bord antérieur, n. Solen gousse. Solen legumen, S. testa lineari-^ovall j rectà j cardinibus mediis bidentatis i altero bifido. Solen legumen. Lin. Syst. nat. p. 1114. Gmel. n.o 454 ^ ANIMAUX Plane. CotJch. tab."?. f. 5. Born. Mas. p. aS. tab. a. f. i. 3. Chemn Conch.6. tab. 5. f. Sa — 34. Encycl. pi. aaS. f. 3. (b ) Var. lesta transuersim longiore j cardine altère tridentatO' Habite la Méditerranée , TOcéan atlantique. La variété b , que je possède , me parait être le chama subfusca de Lister. Conch. tab. 420. f. 264. 12. Solen de Dombcy. Solen Domheii. S, tc^lâ llnearl-ovali, recta y radîatâ\ cardinibas mediis suhh'dentatis : dente altero breviore obsoleto. Enryrl pi. i-i^ f. i.a b.c. Habile les mers de l'Amérique méridionale ^ les côtes da Pérou. Dombey Mus n." Mon cabinet. i3. Solen de Java. Solen Javanicus. S. testa lineari y rectà , transuersim angastà ; alterius vaUœ cardine bidenlato y alterius tridentato : viedio hijido. Mon cabinet. Habite à 1 île de Java. M. Laichenau. Largenr ou longueur tran^versale^ 60 millimètres. Couleur jaune à épideime rembruni. 14. Solen des A.ntilles. Solen Cajnbœus. S' testa oblongo-oi^alL rectà y palllde fali/à ; alterius vahœ cardine bidentato , alterius dente unico bifido. List Cunch. tab 4'2i- f>a65. Encycl. pi aa5. f. 1. Habite l'Océan des Antilles. Coq. non radiée; couleur fauve pâle -, des stries d'accroissement ou trausverses , et point d'autres. Mon cabinet. i5. Solen snblamelleux. Solen antiguatiis. S» testa oblongo'ovali , sub épidémie albd\ striis trans- uersis , ad latera basimque sublamellosis j cardinibas bidentatis, À SANS VERTÈBRES. 4^^ Soleil cultellus. Pennant, Zool. brit. 4- pi. 4^- ^- ^S. Soien antrquattis. Monlag. ex D- Leadi. Habite TOccan britannique. Mon cabinet Communique pa» M. Leach. l6. Solen resserré. Solen constrictus,^^f^-f^^ '•*-^<^T.^LfocJ^'^- '^ (.1. S. testa alhâ, tenui, oblongâ , subrectâ , lœviusculà -^ ex- tremîtatibus rotundalis ] medio subconstriclo. Mus. H." Habite les raers de la Chine on dn^apon» Péron. 1"]. Solen rétréci. Solen coarctatus. S» testé o\^aîi-oblons;â , transuerse strintd y medio coorê- .tatà y utrinque rotundatà , cardine altéra bideniato. An solen coarctatus? Brocch. Conch. 2 p. 497. n." Habite,,. Fossile d'Italie, envoyé par M. Bontlli. Mus n.o Largeur , 27 millimètres. Dents cardinales obliques j une sur une valve et deux sut Tauire , iiiséiées dans une fos?elte. 18. Solen rose. Solen stiù^ilatus. 6\ testa ovall - oblotigd, valde convexd, rosed ; radiis biais albis j striis obliquis insculptis. ' ^ Solen strigîlatus. Lin. Syst. nai. p. iii5. GmeL n.^ 7. List. Conch. t. 416. f. a6o, Gaalt. Conch. t. gi.fig c Chemn. Conch. 6. tab. 6. f. 4»- 4^* Encycl. pi. 224. f. 3, (b) Id. Minor; cardinis dente unico recto. Habite la Méditerranée, TOréan atlantique. Mus. n." Mon cabinet. On le trouve fossile près de Bordeaux et à Dax, 19. Solen radié. Solen radiatas, S. testa oblongo ' Oi^ali , recta j violaceâ\ radiis quatuor albis. Solen radialus. Lin. Syst. nat. p. 1114. Gmel. n.'^ 6. List. Conch. tab. 422. f. 266. Gnalt. C. tab. 9t. fig. h. Chemn. Conch. 6* t. 5. f. 38. 39. Encycl. pi. 225. f • 2. Habite l'Océan asiatique et des grandes Indes. Mus. n.o Moa cabinet. 20. Solen violet. Solen violaceus. S. lesta ohlongo-ovali , extremitatibus rotundatà^ violaced-^ 456 ANIMAUX radiis Unis j cardînibus unidentatîs ■ nymphîs prommen- \* tibus. ^ Mon cabinet. Habite l'Océan des grandes Indes. Je l'ai d'abord pris pour le solen diphos ; mais il esi moins grand, et n'est point rostre antérieurement II a Pépidernie vert, et deux rayons blan- châtres au-dessous. Son test est violet en dedans comme en dehors. , . X .^'> Solen rostre. Solen rostratus, pj.tlr^t-'^'^f'*'-'^^*^'- ^' ^^^'■^ Iransversïm ohlongd , uiolacea-^ radiis pluribus f**-*^^' obscur is-, latere antico attenuato rosiraio i cardine aliero bidentato. Solen diphos. Chemn. Conch. 6. p. 68. t. 7. f. 53. 54. Gm4 n.o i3. Encycl. pi. 226. f. i. An solen t'irens 2 Lin Syst. nat. p. iii5. Habite l'Océan des grandes Indes. Mus. n.® Mon cabinet. Espèce très-distincte de la précéden te , ayant de même l 'épi- derme vert , et les nymphes ou les callosités du ligament saillantes en dehors. Etc. Voyez le solen diphos chinensis de Chemn. Conch. XL p. 200. tab. 198. f. 1933. Voyez aussi le solen linearis. Chemn. Conch. XL p. 198. t. 198. f. 1931. 1932. PANOPÉE. (Panopaia). Coquille équivalve , transverse , inégalement bâillante sur les côtés. Une dent cardinale conique , sur chaque valve , et à côté une callosité comprimée , courte , ascen- dante, non saillante en-dehors. Ligament extérieur, sur le côté allongé de le coquille , fixé sur les callosités. Testa œquivalvis ^ transversa , laterihus inœqualiter hians. Dens cardinalis uniciis ^ conicus ^ in utrdquc "valvd, et hinc callum brève ^ compressum , ascendens ^ non exsertum. Ligamentum exLernum^ callis affixum, in latere producîiore testœ. SANS VERTÈBRES. 4^7 / *OBSERVATIO]VS. C'est avec raison que M. Ménard de la Groye a établi Je genre des panopées. Ces coquilles sont distinguées des glycimères par leur charnière munie de dents et par leur ligament situé sur leur côté allongé. Elles avoi— sinent plus encore les solens j mais leurs crochets sont très-protubérans. La situation du ligament des valves ne permet pas de les associer aux myes. Je ne citerai que l'espèce non fossile, n'ayant pas l'autre sous les yeux, et qui, d'ailleurs, n'en est peut-être qu'une variété. ESPECE. I. Panopée d'Aldrovande. P<272o/?cea Aldrovandi, Chama glycimeris altéra. Aldrovand. test. Hb. 3. p. 4/3 et 4:4. * List. Conch. tab. 4ï4- f- 258. Born. Mus. tab. i. f. 8. D^Ija glycimeris. Gmel. p. 8322, Ghemn. Conch. 6. t. 3. f. 25. Panopœa. Ménard. Annales du Mns. vol. g. p. i3i. Habite la Méditerranée. Mon cabinet, La panopée fossile se trouve près de Parme, en Italie. Elle est figurée , table 12 , an lieu cité des Annales, et appartient à M. Faiijas de S.- Fond. M. Ménard la considère comme une espèce distincte. GLYCIMÈRE. ( GlycinieHs. ) «I Coquille transverse, très - bâillante de chaque côté. Charnière calleuse ^ sans dent. Nymphes saillantes au- dehors. Ligament extérieur. Testa transversa ^ utroque latere valde hians. Cardo c allô sus ; dente nullo. Nymphce exiUs promi-" nentes. Ligamenlum exCernum, 458 , ANIMAUX OBSER V ATI ONS. Le petit nombre de coquilles connues qui appartiennent à ce genre , a été rapporté au genre des myes ; mais ces coquilles n'ont ni la charnière des myes, ni celle des mu- lettes dont on faisait des myes. Les glycimères ont beaucoup de rapports avec les solens €t avec les saxicaves ; mais elles en diffèrent par le ligament situé sur le côté court de la coquille , et en outre se distin- guent des solens par leur charnière sans aucune dent. ESPÈCES. 1. Glycimère siliqne. Gljcimeris siliqua. Gl testa trahsversim oblont^a, epiderme nigrâj natihas decorticatis ; valvis inlus disco calloso incrassatis, Mja siliqua. Chemn. Ccnch. XL p. ig-i. t. 198. f. 1934. Glycimeris incrassala. Syst. des anim. sans vert. p. 126. Habite les mers du nord. Mus. n.^ Mon cabinet. 2. Glycimère arctique. Gljcimeris arctica, Gl testa ovatà, uentricosà y antice truncatdj transuersê striatâ ; costis duabus obtusis. Habite l'Océan arctique , la Mer blanche. Mon cabinet. Ce nVet point le mya arctica d'Oth. Fabricius, A Textérieur , cette glycimère ressemble au mya truncata. 3. Glycimère nacrée. Gljcimeris margaritacea. Cl. testa ouata t antice truncata, tenui y intiis^mar^arî^ taced. Mon cabinet. Habite Fossile de Grignon. Coq. trcs-baillante antérieu- rement. Valves minces , fragiles. Largeur , 3o millimètres. Ect. Voyelle mya edcntula de PalUs. lier. i. p. a6. n.o 87» SANS VERTÈBRES. 4% LES MYAIRES. Ligament intérieur. Une dent élargie et en cnilleron y soit sur chaque luilve , soit sur une seule , donnant attache au ligament. La coquille est bddlanie aux deux extrémités latérales ou à une seule. Les mjaires nous ont paru devoir suivre immédiate- ment les solénacëes , venir après les glycimères , et con- duire naturellement aux mactracées. Néanmoins elles diffèrent éminemment des solénacées par la simation du ligament de leurs valves; celui-ci étant tout-à fait inté- rieur , et reçu tantôt sur une seule dent élargie en cuilleron et saillante en dedans, tantôt sur deux dents semblables et intérieures. L'animal fait saillir antérieu- rement un gros tube formé de la réunion de deux autres qu'il enveloppe, et postérieurement un pied qui n'esi plus cylindrique comme celui des solens, mais comprimé et de taille médiocre. Voici les trow- genres que nous rapportons a cette famille. ^ MYE. (Mya.) Coquille transverse, bâillante aux deux bouts. Valve gauclie munie d'une dent cardinale gi^ande, comprimée, arrondie, saillante presque verticalement. Une fossette cardinale à l'autre valve. Ligament intérieur s'insérant sur la dent saillante et dans la fossette de la valve opposée. 4^0 ANIMAUX ^1 Testa hwàlvis ^ transversa ^ utrinque hians. Deus cardinalis unicus _, magnus ^ dilatato - compressus , rotundatus , verticaliter prominens ad valuam sinis- tram. Fovea cardinalis in altéra valvd. Ligamentnm internum , dente prominulo fouedque alterœ valyce insertum, Conchifère à manteau fermé par-devant , ayant à une extrémité un pied court , comprimé et assez épais , et faisant sortir , à l'autre extrémité , un grand tube qui en contient deui autres \ l'un pour l'entrée de l'eau, et l'autre pour l'anus. OBSERVATIONS. Les myes sont des coquilles marines bivalves , trans verses, inéquilatérales, imparfaitement équivalves, et ouvertes plus ou moins aux deux extrémités latérales comme les solens. Elles n'ont qu'une seule dent à la charnière, mais qui est extrê- mement remarquable. Cette dent, qui lient à la valve gau-» che , est grande , relevée presque perpendiculairement au plan de la valve , élargie , comprimée , obronde ,et creusée d'un coté comme un cuilleron pour recevoir le ligament. Elle ferme l'entrée de la fossette cardinale de l'autre valve, Là lorsque les deux valves sont resserrées. Le ligament des valves est intérieur, court et épais. II s'attache d'une part à la dent saillante, et de l'autre part dans la fossette de la valve droite. Le pied de l'animal est court , suborbiculaire. Linné a confondu mal à propos, dans le même genre, les myes avec les muleltes , qui sont de coquilles d'eau douce , et dont la charnière est fort différente. Les myes se tiennent enfoncées dans le sable , à travers SANS VERTÈBRES. ' 4^1 lequel elles font saillir le long tube qui enveloppe ses deux tuyaux. ESPECES. 1. Mye tronquée. Mya truncata, M- testa ovatd^ venir ico sa, anteriits truncata ; cardinîs deiiLc antrorsum porrecto rotundato integerrimo* Mya truncata. Lia. Syst. nat. p. 1112. Gmel. n.o i. Gualt. Conch. t. 91. fig. D. Pennaat. Zool. brit. 4* pl« 4^* Chemn. Conch. 6. t. i.f. i. a; Encycl pi. aag. f. 2. a. b. Habite TOcëan d'Europe. Mon cabinet. 2. Mye des sables. Mya arenaria. M* testd ovatà , anteriits rotundatd j cardinis dente denti^ culo laterali aucto- l^ya arenaria. Lin Syst. nat. p. 1112. Gmel. n.o 2* Bast. op. sabs. 2. p. 69. t. 7. f. 1. Chemn. Cooch. 6. t. 1. f. 3. 4» Encycl. pi. 229. f. i. a. b. Pennant, Zool. brit 4- pl- 4'* Habite rOcéan d'Europe 5 commune dans la Manche, sur les côtes de France. Mon cabinet. * 3. Mye érodone. Mja erodoncu , M. testa ovatd^ anticc subrostratd \ cardinis dente nudo recto, Erodona mactroides. Daud. Bosc. hist. des coq. vol. 2. . ' : pl.6»f. I. Roissy. hist. des coq. vol. 6. p. ^^i. t. 69. f. 5. ^n telllna guinaica? Chemn. Coach. 10. p. 348. t. 170. f. i.65i — 1653, Habite. . . . probablement les côtes d'Afrique. 4. Mye solémyale. Mja solemjalis, M. testa transversîm ohlongâ , tenui , pellucidd, extremî- tatibus obtusà-, latereposticobrevissimo: antîco produc tiore , oblique radiato. Mus. n.o Habite les mers de la NouYelle Hollande. Coquille blanchâtre , 4^2 ' AMMAUX singulière , un peu bâillante antérienrenient, et qni serait une solémye si chaque valve était mi^uie d^une dent élargie et saillante. Largeur, 2o à 32 millimètres. A N A T I N E. ( Anatina. ) Coquille transverse , S'jbéquivalve , bâillante aux deux côtés ou à un seul. Une dent cardinale nue , élargie , en cuilleron , sailiiinte iniérieurement , insérée sur cliaque valve et recevant le ligament. Une lame ou une côte en faiîix, adnée ^ obliquement courante sous les dents car- dinales, dans îa plupart. Testa transversa , subœquiuals^is , utrinque a)el uno latere hu subrostrato. Solen anatinus. Lin. Gmel. n.o 8. Rumph. Mus. t. 45. fig- O. Chemn. Conch. 6. t. 6. f. 46— 4^» Encycl. pi. 228. f. 3. a. b. Habite l'Océan Indien, les mers de la Nonyelle Hollande, Mus. n.o 4. Anaiine longirostre. Anatina longirostris. A' testa oifato-oblongà y membranaceâ , pellucid(f ^ fragîli\ latere antico longiore attenuato roslriformî j dente car^ dinali minulo excavato. i>/yûro5/ra/a?Chemn. Conch. XI. p. igS.Vign. 26. litl. C. D. Habite.... Mus. n.<> L'exemplaire du Muséum est jeune, moins grand que' dans U fig. citée ^ et an peu fruste. II provient probablement des saej^s Australci.. 4^4 ANIMAUX 5. Anatîne globuleuse. Anatîna glohulosa. A. testa subglohosa , decussaCini sLriatâ , albd : pellucîdd ; lalere anlico brefissimo hiante. Mya anatina Gmel. p. Saîi. jin tiigon ? iVdans. SctîPg. t. 19. f. a. Chemn. Conch. 6. t. 2. f, i3 — 16. Encycl pi. 229. f. 3. a. b. Habite sur les côtes d'Afriq^ne , à rembonchare des fleuves; 6. Ahalirie Irapézoïde. Anatina trapezoides. A. testd rotundato-quadratâ , conuexâ ^ tenui, pellucîdd , IcBi^îgatd'^ dente cochleurî obliquato. Corbula. Encycl. pi 23o. f 6. a. b. Habite.... Mus. n.oMon cabinet. Elle est un peu inéquivalve. ^ La coquille de Petiver (Gazoph. 1.94.%. 4. c. 5i. ) y res- semble nu peu. ^. Anatine ridée. Anatina rugosa. A, testa rotundato-'Subquadratd j convexâ , tenui ^ pellu- cidd'^ rugis obtiquis insculptis. Mou cabinet. Habite à St.- Domingne. Elle est un peu plus grande que la précédente. Ses cuillerons sont moins isolés. 8. Anatine imparfaite. Anatina imperfecta, A. testa ovatâ\ subinœquiuali'i , tenui ^ lœi^igatd y lalere antico abbreviaio\ dente cardinali angusio, margini adnato. Mus. n.o Habite à la Nouvelle Hrllanfle, dans la baie des chiens marins. Blanche, mince, transparente, a^ant une côte antérieure. Largeur, 35 milliméties. 9. Anatine myale. Anatina myalis. A- testa magna , ovatd f f^entricosd f inœquîvalviy punctis minutissimis asperatd\ cochlearibus brei*ibus rotundatis , unidentatis. Mya decli\>is. Pennant. Zool. bril. 4- p. 66. n." i5. * J^igula pubescens. Moutag. SANS rERTÈPRES. /,G5 Habite aus îles Hébrirles. Mon cabinet. Commnuiqnce par M. Leach. Coquille assez semblable aa mya «re/2arm par son aspect eïtéricur , plus grande même, assez solide, et néanmoins demi-iransparente. ïo. Anaiine rupîcole. Anatlna rupicola. A. testa pan^d, oi^atoàblongA, exths transuersim sulcatd ; latere antico longiore , truncato. JRupicoîe. Exti. du cours , eic. j.. 108. Habile aux environs de la Rochelle , dans les rochers , comme les lithophages. M. Fleuriau-de-Bdlevue, Largeur, la millim. CONGHIFÈRES TÉNUIPÉDES. Leur manteau n'a plus ou presque plusses lobes réunis par devant. Leur pied est petite comprimé. Le bdlU îement latéral de leur coquille est le plus souvent peu considérable. Je rapporte ici an assez grand nombre de coquillages qu'il a jusqu'à présent été fort difficile de ranger conve- nablement selon l'ordre de leurs rapports , parce qu'ils appartiennei^k des familles qui , dans l'ordre de leur production , ne forment point une série simple. Les uns parurent tenir de très-près aux solens , et même y furent réunis ; quoiqu'il soit probable que l'animal, et surtout son pied, aient une forme^ des proportions et même une disposition très-différentes. D'autres furent rangés parmi les Myes; d'autres le furent parmi les Tellines et les Vénus ; enfin quantité de ces coquillages restèrent dans les collections sans détermination et sans trouver dans les cadres déjà formés, de rang convenable. Obligé d'augmenter le nombre de ces cadres, afin de faciliter le placement de quantité d'objets qui eussent Tome F. 3ç 466 ANIMAUX ejnbarrassé ailleurs, et effacé les limites des familles, ma division des conchiferes ténidpedes comprend quatre coupes disiinctes , dont une seule (les làkophages) paraît plus artificielle que les autres , sans néanmoins cesser d'être utile : voici la citation de ces coupes. (i) Ligament intérieur, avec ou sans complication de ligament externe. Les Mactracées. Les Corbulées. (2) Ligament uniquemenf extérieur. Les Lithopliages. Les Nymphacées. LES MACTRACEES. L'animal a le pied petit j mais com.primé et propre a des moui-'emens de déplacement. Conuille équivalue , le plus souvent haillanle aux ex- trémités latérales. Ligament intérieur^ avec au sans complication de ligament externe. Les mactracées tiennent évidemment de très-près aux myaires ; néarjmoins , comme l'animal a le pied petit , comprimé et propre à ramper ou changer de lieu, elles appartiennent à une coupe différente , qui doit suivre celle des myaires. Elles ont effectivement, comme les myaires , le ligament intérieur , et cette situation du ligament se retrouve encore la même dans les corbulées, qui en sont très distinctes. Après les corbulées , le liga- ment des valves est uniquement extérieur dans le reste des conchiferes dimyaires. Si l'on en excepte quelques lutraires , la coquille des SANS VERTÈBRES. 40'/ mactracêes n offre à ses extrémités latérales qii'iiD bâil- lement médiocre, très-petit^ même postérieurement, quel- quefois presque nul ou tout à fait nul. Je rapporte ici sept Ifenres, savoir : (i) Ligament uniquement intéiiear. (a) Coq. baillante snr les côtes. Lutraire, Mactre. (b) Coq. non baillante sur les côtés. Crassatelle. Erycîne. (2) Ligament se montrant au-tîeliors, ou étant double, Fun interne et l'autre externe. Ong^îline. " Solémye. Ampliidesme. LUTRAIRE. (LutrâHa.) Coquille înéquilatérale, transversalement oblongue ou arrondie , baillante aux extrémités latérales. Charnière ayant une dent comme pliée en deux , ou deux denîs dont une est simple, et une fossette adjointe , deltoïde oblique , saillante en-dedans. Dents latérales nulles. Liga- ment intérieur , fixé dans les fossettes cardinales. Testa înœquilatera , transversim ohlonga , ojet rotundata , extremitatibus lateralibus Mans. Cardo dente unico subcomplicato , vçl dentibus duobus : hltero simplici, cwn foved adjectd , deltoided , ^5g ANîiNîAVX obliqua, inths prominente. Dentés latérales hullL Ligainentuin internùm , infoveis affixum. OBSERVATIONS. Les lutraires sont éminemment distinguées des martres, parce qu'elles manquent de dents latérales, et elleà offrent une transition aux myaires par leurs rapports avec les ana- tines. Leur charnière présente en effet , sur chaque valve , une protubérance comprimée, creusée en fossette en-dessus, et, à côté , une ou deux dents, dont une est comme pliée en deux, tandis que l'autre est simple. Ces coquilles , sur- tout celles qui sont transversalement oblongues , sont pins bâil- lantes que les mactres. L'animal fait sortir par le côté anté* rieur de sa coquille, qui est le plus ouvert, deux siphons, et par le côté opposé un pied petit, comprimé. ESPÈCES. Coquille transversalement oblongue. t. Lutraire solénoïde. Lutraria solenoides. L, testa oblongd\ slriis Iransversis rugœformibus \ latetâ aiitico prœlongo , apice rotundato , valde hiante Mya oblonga. Gmel. p. 3îui. Gualr. test. t. 90. fîg. A. a. Da Costa. Conch. brit. p. 3o. t. 17. f. 4* Chemn. Conch. 6. tab. a. f. ia. Habite l 'Océan d'Europe. Mus. n.o Mon cabinet. Grande coquille d'un blanc sale ou ronssâtre , très-bâillante , ▼en- true , à côté postérieur court , arrondi. Deux dents à côté de la fossette. Largeur, un décimètre et 10 millimètres. On la trouve fossile au Mont MariuSy près de Rome. ^. Lutraire elliptique. Lutraria elliptica. L. testa ovali'ohlongâ , Icsfflusculà \ striis iransversis exi^ guis ; laleribus rotundatis : antico longiore. Mactra lutraria. Lm. Gmel. p. 3a5g. SANS VERTÈBRES, 459 Lîsl. Conch. t. 4» 5. f. aSg. Pennant. Zool. brit. 4- pi- 5a. f. 44- Chemn. Conch. 6. t. ^4- f. 240. q4i. (b) Var. antico latere attenuato , obtuse acuto. Habite TOcéan d'Europe, dans le sable des cous. Mon cabineu Elle est prcsqu'aussi grande que la prérédenle, nn peu moin^ bâillante , à crochets petits. Ou la trouve fossile aux environs de Bordeaux. 3. Liitraire ridée. Lutraria rugosa. L. testdovatà, aWido-Jlnuescente -, striis îongitudinaUbus ehvatis , Irans^'ersas minus elevatas decussantiùus. Moctra rugosa. Grael. p. ^261. Chemn Conch. 6 tab. 24- i- 236. Encycl. p 254. f 2. a. b. (b) f^ar. striis IongitudinaUbus posticîs rarioribas , magis elevatis* Mns. n.^ Habile l'Océan européen , où elle paraît rare. Mon cabine^ La variété b. vient de Sl.-Domingue. Coquille orbiculaire ou subtrigone, 4. Lui r aire comprimée. Lutraria compressa. L» testa tenui , compressa , rotundato-trigond , squalidâ » trunsverse striatd -, pectanculus lalus , etc. List. Conch, t. 253. f. 88. Da Costa. Conch. brit. p. 200, tab. i3. f. 1. Encycl. pi. 257. f 4* Ligida compressa, ex D. Leach. _,4,tt^maetrfi^bister4^-Grmci:rip^r^^ t-f~ Habite dans la Manche, sur les côte* de France, où elle est trèi-comraune. Mon cabinet. Elle est d'un gris sale , quel- quefois jaunâtre ou roussâtre. 5. Lutraire calciaelle. Lutraria piperata, L, testa ovatâ , compressa-, Iransvers^ striatd : dentibus mi« nirnis \ foveold magna obliquatd. Poiret , voyage en Barb, a p if>- Maclra piperata. Gmel. p SaGi, 470 ANIMAUX ■ ■ • Çulcinella. Adaus. Soneg. p. îSa. t. 15. f. 18. Chemn. Conch G. t. 3. f. 21. Holjite dans la Méditerranée. Mon cabinet. Cetie luiraire est phis applaiie et moins arrondie que la préce'denie. Elle est assez mince, transparente, jaunâtre, quelquefois très- blanche. 6. Lutraire tellinoïde. Lutraria tellinoides, L. lesta ovatd, tenui, p:ilucidâ , albà\striis transi^ersis inœqualihus tenuihus\lalereposticobrevi,suhplicaLo. ( yln mactra pellucida? Gmel. p. 3260. •'^'*'^<* '^^*w-'-^»«-/».4r7j> Hal)iie.... On la dit des côtes de la Guinée. Mon cabinet. Cette lutraire et les cinq suivantes sont difficiles à caracté- riser, étant également blanches, minces et transparentes. 7. Lutraire blanche. Lutraria candida. L. testa ouata , tenui , pellucida, candida ; striis transuersis inœqualibus ; lalere postico anticum superantc. Mus. n.o Habite.... C'est pcut-éire à celle-ci qu'appartient le mactra-. pellucida , < ité ci-dessus. Les deux espèces sont néanmoins très-distinctes, 8 LiUi^aire papyracée. Lutraria papyracea. L. lesta oi/ato - rolunddtâ , tenui ^ pellucida, transuersitn slriatà } lalere anlico patulo-hianle , llned eleuatà longiludinali uLritique distincto. ^ I I\I(iclra papyracea? Gmcl. n.^ 3. jâ| Cliemn. Conch. 6. t. 2j. f. iZi ? * Encycl. pi. 357. i. ?.. a. b? Habite TOcéan indien. Mus. n.*» Mon cabinet. Elle a, 'près de son cote antérieur, des' stries longitudinales très-ftiies, tu une place isolée. En vieillissant , elle devient t^ès-ljaillanie. t)» L.itrairc petits-plis. Lutraria plie atella. L- testa oi^ato -rolundatd , lenui , pellucida , ali'.'/ j piicis tenulbus transi'crsîs y crebris -^ lalere anlico brei>i sub- an^ulalo. An maclra papyracea? Grael. p. 8257. Clurau Cf'Ufli. G. t. 23. f. 23i ? Habite, . . Probablement l'Océan indien. Mus. n.» J SANS VERTÈBRES. 4? 1 10. LiUraîre gros-plis. Lutraria crassiplica» L. testa ovato-rotundatâ, tenais pellucfda, alùd , convcxa\ plicis transversis , niajusculis', composilis 5 laterc postico brei^issirno. (b) An ejusd. l'or? Encycl, pi. aSS. f. 2. a. b. Habite.... probablement l'Océan indien. Mus. n." Largeur, Sp millimètres, 11. Lutraire applatie. Lutraria complanata. L' testa ovatd , tenuî , arcuatim plicatd j plicis transversim striatis. 3Jactra complanata. Gmel. p. SaSi. Chemn. Conch. 6 t. 2^. f. 238. Encycl. pi. 258. f. 4- Habite l'Océan indien. Je n'ai point vu cette espèce^ et, quoi» qu'elle soit sans doute très-voisine delà précédente^ elle est différente et plus allongée transversalement. I 2. Lutraire dent-épaisse. Lutraria crassidens. L. lesta ouata , solidd , opacd , transuersè suhstrîatâ\ dente cardinali crasse ; foueà ligamenti non prominente. Mon cabinet. Habile^ . . . Fossile des falluns de la Touraine. MAC T RE. (Macira. ) Coquille transverse , inéquilatérale , suLtrîgone , un peu baillante sur les côles , h crochets prolubéians. Une dent cardinale comprimée , pliée en gouttière sur cliaque va!ve , et auprès une fossette en saillie. Deux dents latérales rapprochées de la charnière , comprimées , inlrantes. Ligament intérieur , inséré dans la fossette cardinale. Testa transversa , inœquilatera , suLinc^ona ^ laie-- ribus paulisper hiâns ; natibus promùientiuus. 47^ ANIMAUX Dens aardinalis in utrdque valpâ compressiis j, pJicatq-canaliculatus , cum adjectâfoveolâ intiis promi- nuld. Dentés latérales duo compressi^ utrinque prope cardinem admoti ^ inserti. Ligamentum internum , in foveolâ cardlnali insertum. OBSERVATIONS. Xj^s mac très , débarrassées des lutraires qui en obscur- cissaient le caractère ou le rendaient inexact, constituent un très-beau genre, assez nombreux en espèces. Ce sont des coquilles marines , souvent un peu grandes, presque tou- jours trigones , légèrement bâillantes sur les cotés , soit lisses, soit ridées ou sillonnées transversalement. Le carac- tère de leur charnière est assez singulier : on voit sur cha- que valve , sous les crochets , une dent comprimée , plie'e en gouttière , quelquefois comme divisée en deux pièces diver- gentes 3 et à coté se trouve une fossette subcordiforme, oblique, qui donne attache au ligament des valves. On remarque en outre deux dents latérales comprimées et in- trantes; l'une rapprochée plus ou moins de la fossette du ligament, et l'autre de la dent cardinale. Quand la fossette est fort large j comme cela a lieu dans certaines espèces, la dent cardinale est très-oblique , rétré- cie et même en partie avortée j mais les dénis latérales exis- tent toujours. Par un des côtés de sa coquille , l'animal fait sortir deux tubes qu'il forme avec son manteau , et par l'autre un pied musculeux, comprimé. ESPECES. l Mactre géante. Mactra gi^antea. M. test^ magnai éolUlà , alùidofuh'à , transvers'im suh- striât^ , inira nalcs hianU ^ foved cardinali maximâ CDidatà. SANS VERTEBRES. 473 Encycl. pi. aSg. f. i. Chemn. Conch. 10. 1. 170. f. i656. Habite les mers d^ l'Amérique septentrionale. Mas. n.o Mon cabinet. Le bâillement entre les crochets est ici dans le sens de l'ouverture des valves , et en cela fort différent de celui de l'espèce suivante. a. 'M fiçlre de spengler, Mactra spenglerL M. testd trigonà , lœvi-, uulvâ plana ^ natibus distantibus t aperturà lunatà separatis. Mactra spenglerî. Gmel. p. 3î56. Chemn. Conch. 6. t. 20. f. 199 — 201. Encycl. pi. aSa. f. 3. a. b. Habite les mers du Cap de Bonne-Espérance. Mus. n.* Mon cabinet. Espèce peu commune^ recherchée et très -dis- tincte par ses caractères. 3. Maclre striatelle. Mactra striatella. M. testa magnâ^ pellucidà^ alba, convexâ\ vulvd obliqué striatâ, angulo obluso cîrcumscrtptà \ natibus substriatis. Encycl. pi. 255. f. 1. a. b. Habite. . . . les mers de l'Inde.-* Mus. n.o Mon cabinet. Je croîs que celte espèce a été confondue avec la suivante dont elle est bien distincte. Elle devient plus grande. 4. Mactre carinée. Mactra carinata. M. testé trigonà , pellucidà, albà, convexâ^ vulvd angulis lamellà elevatâ carinatis circumscriptâ\ nadbus lœvibus. Gualt. test. tab. 85, fîg. F. Knorr Veigu.6. t. 34 f. i. Encycl. pi. 25ï. f. 1. a. b. c. An mactra striatula? Gmcl. p. 3257. Habite..., la Méditerranée .'* L'océan des Indes ? Mus. n,^ Mon cabinet. La planche aSi. f. 2. et celle 253. f. i. de l'Encyclopédie, représentent nne mactre à angles du corselet aigus , mais point carinés. Je crois que ce n'est qu'une variété. * >. Mactre fanve. Mactra hclvacea. M. testd o if û to - trigonà <, pallidc albà t fulvo -^ radiatà \ 474 ANIMAUX t^uluà lunulâque coni'cxis , ru/ls j dentlbus laUralibus remous, jyjactra glauca, Gmel. Excluso Bornil synonynio. Mactraheli^acea, Chemn. Cotich. 6. p. Q5f t. 23^f. aSa. 233. EncycJ. pi. 256 f. i. a. b. Poli lest. 1. 1. i8. f. i— 3. Habite les côtes d'Espagne , de Tltalie M-is. n.o Mon cabinet. Elle devient fort grande} ses crochets sont lisses. Les vieux individus sont roux, obscurément rayonnes. 6. Mactre rostracée. Mactra grandis, M. testa trîgonà , antice productîore suhrostratd , lœ^i , cervinà^palUdè radiatà-^ natibus tumidis, fusco-violaceis» 3îactra grandis. Gmel. n.o 12. Chemn. Conch 6. t. 23. f. 228. Encycl. pi, 253. f i. a b. Bona. Habite. . . Ses rapports avec la suivante, dont elle est cepen- dant très-distincte, font présumer qu'elle vit dans l'Occaa atlantique et peut-être Européen. Mon cabinet. y. Mactre lisor. Mactra stultorum. M. testa oûato-trfgonà , lœt^i , subdiaphanâ , palUde fulvâ \ radiis albidis obsoletis\ fade iniernd albldo - purpu~ rascente. "' * Mactra stuUoruni. Gmel. n.°ii. Lisor. Adans. Seneg. tab. 17. f. i6. Poli test. i. t. 18. f. 10 — 12. Chemn. Coach. 6. t 23. f. 22^. 225. Encyci. pi 256. f. 2. a. b. (b) P'ar. testa minore , palUdiore ^ natibus albidis. Habite la Méditt^rranée , l'Océan d'Europe et l'atlantique. Mus' n."^ Mon cabinet. Les individus parfaits ont Il's crochets violets, comme dans la m. Rostracée, mais leur côté antérieur ne s'avance pas de la même manière. 8. ?«.iactie mouclielée. Mactra niaculosa. J\I. testa ovato-trigonâ , spodiceo-rufâ , radiis macidisque aUns uariegatd ] natibus i^ulvà lunulàqnc subviolaceis. Mus. n.o Habite.... Elle est plus brillante, plus vivement colorée et moins iiigone que la précédente. Iniérienrement, elle a trois taches pourprées, dans la partie iuféneurede ses valves. SANS VERTÈBRES. Z^']^ 9. Mactre paillée. Mactra straininea. DL testa ovatolrigond i te nui ^ leewi y subirradiald\ natlbus obsolète rujîs. Mon cabinet. j4n Scliroet. einl. in Conch. 3. t. 8. f. a.JLutr*^ tCM^i*. -f^^-Çiv. Habite. ... Je soupçonne qu'elle n'est qu'une variété de la m. Lisor } mais elle est singulière , presqu'unicolore et luisante. io. Mactre australe. Mactra australis. 1\T. testa trigonà, solidd y albd\ strils transuersis teniiibuSf subfurcatis] Jacie interna maculis uiolaceis nebulosis. Mus. n.o An mactra glabrata? Grael. n.» 7. Chemn. Conch. 6. t. 22. f. 216. 21^. Haliite les mers de la Nouvelle Hollande, au port du Roi Georges. Largeur, 3g millimètres. î I . Mactre violette. 3Iactra violacea. /*''. tesid ouato-lrigond i tenui , intus extusqiie uiolaced ; natibus saturioribus \ vuli^â anoque albidis. J\Iactra violacea. Gmel. n.o 18. Chemn. Conch. 6. t. 22. f. 2i3. 2i/|. Encycl. pi, 254. f. 1. a. b. Habite l'Océan Indien , sur la côte de Tranquebar. Mus. n.« Mon cabinet. Elle est très-obscurément rayonuée. 12. ^\ actre fasciée. Mactra fasciata . Jî^i^a^ 5^itA /iA^tU, iw: 31 testa trigond t lœvi^ tenui , subdiaphand , albd., ^^^^^^ZULXlZk^ distantibus violaceis j vulvd stria td. G naît. Conch. t. 71. fig. B. uin mactra corallina ? Gmel. n.» 9. (b) Var. testa radiis pallide fulwis ornald. Habite.... probablement l'Océan atlantique. Mon cabinet. Coquille, dont je ne connais pas de figure passable , toujours ornée de zones violettes, d'un blanc violet intérieurement, ventrue , rare dans les collections. i3. Mactre enflée. Mactra turgida. J\L tesld oi^.:to-lrigOTîd ., lumidd, tenui, lœt^i jalbd, natibus rubescentibus j vulyd eleganier striald. 47^ ANIMAUX List. Conch. t. a63. f. 99. ? Chemn. Conch. 6. f.ai. f. 310. aia. Mactra turgida. Gmel. n.o i^. Eacycl. pi. 255. f. 3. a. b. Habite les mers de l'Iude. Mus. n.o Elle a une tache rooge-» pourprée sous chaque crochet. 14. Macire plicalaire. Mactî^a plicataria. M. lesta albd , diaphanâ , transverse rugoso-pUcatd j uulvà planiusculâ j ano depresso , oblongo. Chemn. Çonch.6. t. 20. f. :20a — 204. Encycl. pi. 255. f 2. a. b. jyiactra plicataria. Gmel. n.» ?. Habite TOcéan Indien. Mon cabinet. i5. Mactre rufescente. Mactra rufescens. ' jyi' testa oi'ato-trlgonà , tumidd , basi lœvigatâ fulvO'rufeS' cente j supernè striatoplicatà. Mus. n.o Habite à la Nouvelle Hollande , dans la baie des chiens marins. La pointe des crochets est violette. Largeur, 55 millimètres. 16. Macire tachetée. Mactra maculata, 31 testa obtuse irigond , injlatâ , tenui , albidà \ maculis spndiceo-rujis , ano impresse. Chemn. Conch. 6. tab. 21. f. 208. 209. Habite les mers de l'Inde. Mon cabinet. 17. Mactre subplissée. Mactra sub plie ata, m. testa tr'gonà, tenui, albà, laleribus baseos subplicatd\ disco lœvi j cardinis dente latérale bilobo. Mus. n.° Habile.... Le corselet est circonscrit de chaque côté par an angle romme dans la M. plicataire j néanmoins sa forme et son aspect la distinguent. 18. Mactie tiiangiiîaire. Mactra iriangiilans. M. testd triangulari, solidd , albd, transverse plieatd \ maculis spadiceis sparsis : superioribus majoribus. SANS Vertèbres. 477 Encycl. pi. 253. f. 3. a. b. c. Habite. . . . Mas. a.» Mon cabinet. Coqaille très-rare. 19. Macrre lactëe. Maclra lactea. M. testa o^ato- trigonâ y sublurgîdd ^ tenui y peîluciddj albâ j fasciis lacteis ; striis transvefsià lenuisdmis. Poli test. I. tab. 18. f. i3. \\. An mactra lactea? Grael. n « 10. Habite la Méditerranée , au golfe de Tarentc. Moti cabinet. Coquille très-blanche. Largeur , 35 millimètres. ao. Mactre raccourcie. Mactra abhreviata, M testé obtuse trigond , transt^ersim abbreviatd^ albd \ an^ vulvdque eleganter plicatis. Mus. n.o Habile les mers de la Nouvelle Hollande , au port Jackson* Largeur^ 34 millimètres. âi. Mactre ovaline. Mactra oualùia. J\/î. testa ovatd , tenuî, peUucîdd , superne fenuissimh sfriafdj vuli'd angulo circumscripfd j natibus lœvissimis. Mon cabinet. Habite rOcéan Indien ? Elle est blanchâtre. Largeur , 35 millimètres. aa. Mactré blanche. Mactra alhà, M. testa obtuse trigond, turgîdd, subpellacidd^ albd]Striîs iransi^ersîs minimis ] lineis longitudinalibus raris, ob-^ soletis. jin mactra lactea., etc. Chemn. Conch. 6. t. aa. f. aao. aai. Encycl. pi. 254- f . 5 ? Habite. ... les mers de l'Inde. Mus» n.o a3. Mactre solide. Mactra solida, M, testa trigond^ opacdy Iceviusculd, subantiquatd» Mactra solida. Lin. Syst. nat. p. 1126. Gmel, n.« i5, (a) Testa unicolor, albido-cinerascens aut flai^escens. List. Conch. t. a53. f. 87. PennantZooI. brit 4 t. 5i.f. 43. A. Encjcl. pi. a58. f. i. Chemn. Conch, 6. t. a3. f. a3o. 47^ ANIMAUX (b) Var. testa cingiilis oUvacels fuscis aut cœruîeû picta, Da Costa test. biit. lab. i5. f. I. Knorrvergn. 6. t. 8. f. 5. Chemn. Conch. 6. t. aS. f. 229. Habite l'Océan d'Europe. Très -commune dans la Manche. Mus. n.o Mon cabinet. J'en ai une variété à zoiies élevées , pliciformes, de la Manche. 24' Mactre marron. Mactra castanea, M. testa part^ulà, trîgonâ , opacd , subantiquatà , saturai» castaned . « Mus. n.o Habile.... Elle fut envoyée de Lisbonne , et vient peut-être du Brésil. On pourrait la regarder comme une variété de la précédente ; mais elle est proportionuellement moins élevée. Largeur , 34 millimètres. 25. Macire rousse. Mactra rufa. M. testa ouato-trîgond , turgidà , tenui , lœi^i, fuho-ru^'d ; radiis albidis obsoleUs j natibus subt^ioîaceîs. Mus. n.o Habite... >- Elle est bombée et fort différente de la m. Lisor. Largeur , 4» à 4^ millimètres. :i6. Mactre sale. Mactra squalida. . M» testa subtrigond^ tumidd , inœquiîaterd , fuh'O - squà- lidd j latere antlco maculd fuscd tincto, Mas, n.o. Habite. . . . Elle est d'dn blanc jaunâtre , obscurément tachetée de fauve, sans ressembler à la m, tachetée. Largeur, 47 millimètres. 27. Mactre du Bre'sil. Mactra Brasiliana. M. testa oi^ato - ellipticd , subtrjgond , albd , lœt^iusculd ^ vulvd striis longitudinalibus oblique di^^aricatis y epi- derme fuscd tectis. Mas. n.o Habite à Rio Janeiro. Lalande fils. Largeur, 71 millimùtresô Elle est presqu'équilatéralc. SAT^S VEtlTÈBRESi * 479 28. Mactre donacie. Mactra donacia. ]}/. testa solidà j transversè strlatà\ latere postico hreuis^, simo , subtruncato \ antico valdè productîore. Mus. n.o Habite.... Elle est très-différente de la lutraire solénoïde ,' et presqu 'aussi grande. Je n'en ai vu qu'une valve. 29. Mnctre déprimée. Mactra depressa. M. testé subovatd y tenui , pellucidd^ candidat convexe \ disco lœuidepresso'^ laterîbus striato-pUcatulis. Chemu. Conch. 6, tab. 24. f. a34. Habite .... les mers de l'Inde. ? Mus. n.o Largeur , 48 millim. 30. Mactre lilacée. Mactra lilacea. M' lestd ovato-trigondy solidà , albo-vioîacescenle ,superne eleganter pllcatàf inferne lœi>igatà) cinguUs natîbusque i>iolaceîs» Mus. n.o Habite.... Elle vient de Lisbonne, peQt-être rapporte'e du Brésil. Elle offre à 1 intérieur, une grande tache fauve sous chaque crochet. Largear , 4^ millimètres. 3i. Mactre trigonelle. Mactra trigonella, TM. testa trigonàf inoequilatera , albà \ dentibus cardînalî-^ bus obsoleiis , subnullis. Encycl. pi. 269 f. 2. a. b..c ? Habite à la baie des chiens marins. Mus. n.** 32. Mactre deltoïde. Mactra deltoideS* M' testa ouato-trigond, inœquilaterd^ albà\ latere postico hrei^'iore] uahà anocjue eleganter plicatis. Mus. n.«> (b) Eadem testa majore, fossiïL deGrîgnon. (c) Eadem testa mul'o minore yJbssilL do Bordeaux. Habite. . . La variété b. fossile est large de 34 millimètres. 33. Mactre crasaaitelle. Mactra crassatella. M- testa trigonây solidd, umbonibus tumidâ, trans versé striatâ , subantiquatà j dentibus lateralibus crassiusculis. 480 ANIMAUX IMactra truncata. Montag. ex D. Leach. Habite l'Océan britannique. Mon cabinet. Communiquée par M. Leach. Couleur fauve, avec quelques zoueâ rousses ou livides. CRASSATELLE. ( Crassatella. ) Coq. inéquilatérale , suborbîculaire ou transverse , à valves closes. Deux dents cardinales subdivergentes et une fossette k côte. Ligament intérieur , inséré dans la fossette de chaque valve. Dents latérales nulles ou obsolettes. Testa îjiœçuilateraj suhorhicularis vel transversa , clausa. Dentés cardinales suhbiniy cum foveâ laterali ad- jectd : latérales nulli aut obsoletL Lîgamentum inter" num , foveold cardinali insertum. OBSERVATIONS. * Les crassatelles ont beaucoup de rapports avec les mact7'es et avec les Intraires : et en effet , dans cliacuu de ces trois genres , le ligament des valves est intérieur et attaché dans la fossette cardinale de chaque valve. Mais, dans \es crassatelles, les valves réunies sont tout à fait closes , au moins sur les côtés, ce qui n'est pas ainsi dans les mactres ni dans les lutraires. Il n'y a que deux dents cardinales apparentes dans les crassatelles , parce que la fossette un peu large a fait avorter la troisième, ce qui fait que cette fossette se trouve à côté des dents cardinales. Dans certaines espèces , le ligament , quoiqu'intérieur , se montre un peu à l'extérieur , mais moins que dâjis lei» amphidesmes. SANS VERTÈBRES; 48 t Toutes les crassatelles sont des coquilles marines, régu- lières, équivalves , inéquilatérales , libres, ou qui n'adhè- rent point aux corps marins. La plupart des espèces acquiè- rent avec l'âge beaucoup d'e'paisseur. ESPÈCES. Coquille non fossile» i. Crassatelle de King. Crassatella kingicola. C. testa ovato-orhiculatà , subgibbâ , albido-Jlavescente , obsolète radiatd-^ striis transversis exiguîs j natibus plicatis» '"' Mus. n.*^ Annales , vol. 6. p.,408. Habite les mers de la Nouvelle Hollande, à l'île King. Péron et Lesueur. Son cpiderme est bran , mânqae à la base de la coq. Largeur, 7 5 millimètres. 2; Crassatelle donacine. Crassatella donacina. C' testa oi'ato-trîgondi valde inœqiiilaterdi gibbà\ striîi Cransi^ersis exiguîs } natibus lœ^'ibus. Mus. n.** Annales, vol. 6. p. 408. (b) Eadem natibus plîcalo-rugosîsk Mon cabinet. Habite les mers de la Nouvelle Hollande. Epiderme mines ,' brun -roussàtre. Le côté postérieur plus court 6t arrondi» l'anus et le corselet enfoncés. 3. Crassatelle sillonnée. Crassatella sulcata, C. testa ouato-trigonà, ualdè inœquilaterà , gibbd, trans" uersi'm sulcato - plicatà \ latere antico angulato produc- tîore. Mas. n.o Annales , vol. 6. p. 408. (b) Eadem testa minore fossîli. Crassatelle sillonnée. Annales du Mus. vol. 6. p. 4og. n.o a. (c"» Var. testa magis depressà , elegantissimè plicatà. Habite les mers de la Nouvelle Hollande , à la baie des chien marins. Elle est par-tout élégamment plissée et sillonne* transversalement j ses crochets néannioîns sont presque lisses» Tome f^, 3 1 •f.v- /g.2 ANIMAUX Taille ; »'*i.v ^ de St.-Brieux. i5. Crassatelle comprimée. Crassatella compressa, C. testa oi^ato-orbiculatà , planiusculu ^ antice angulata j sulci's transversis tenuibus y scularîformibus ^ ad nates eminentioribus. Cr, compressa. Annales du Mus. vol. 6. p. 4 10. Habite Fossile de Grignon et de Courtagnon, Mon cabin. Mus. n.o Le bord interne des valves est finement crénelé. 16. Crassatelle lamelleuse. Crassatella lamellosa, C. testa transversim obîongà y planiusculà y anticè angu- SANS VERTÈBRES. 4^5 latâ ; cingulis iransversalihus erectîsy rcmoits , lamelll- formibus. Crfl55. /amc//o5a. Annales da Mas. vol. 6. p. l\io- Brander foss, h. tab. 7. f, 69 .pro 8g. Tellina sulcata, (b) Var. lesta turgidiore, transutrsim Lrei'iore. Habite.... Fossile de Giignon. Mus. n," Mon cabinet. E1I« a aussi le bord iaterne des valves finement crénelé. ly. Crassatelle trigonée. Crassatella trigonata, C. testa paruulà j orhiculato-trigonâ ^ transversim elegan- terque sulcatâ^nalibus lœviuscuUs \ margine integer^ rinio. Crassatella Iriangularîs. Annales du Mas. 6. p. 4ii' Habite Fossile de Grignon et de Magnitot. Mon cabinet- Etc. Ajoutez la cr. lisse et la cr. bossue des Annales, dontje n'ai pas d'exemplaires sous les yeux. i8. Crassatelle large. Crassatella latissima. C. testa elUpiicâ, compressa, maximà, transwersim inœ- qualiler sulcalâ i lalere antico subangulatq. y marginc integro. Cabinet de M. Faujas de St.-Fond. Habite Fossile de Saint-Iries, près de Boulenne , dépar- tenaent de Vaucluse. Elle est large, plate et d'une taille ex- traordinaire. Largeur, 132 millimètres. ERYCINE. (Erycina.) Coquille transverse, suLinéquilalérale, équivalve, rare- ment bâillante. Deux dents cardinales inégales , diver- gentes , ayant une fossette interposée. Deux dents laté- rales oblongues , comprioié'^s, courtes, intrantes. Liga- ment intérieur , fixé dans les fossettes. Testa transversa j suhinœquilatera j, œquwahis ^rarb liians. Dentés cardinales duo , inœquales , diyaricati , 486 ANIMAUX cum foueold interpositd. Dentés latérales duo , oblongi _, compressi _, hres>es ^ inserti. Ligamentum inter- num^ in foveolis afjixurn, OBSERVATIONS. Les erycines sont des coquilles en quelque sorte équivo- ques , dont le vrai caractère de la charnière est assez diffi- cile a juger. On y aperçoit deux dents inégales divergentes entre lesquelles est une fossette. Mais Tune de ces dents se réunissant avec la base de la dent latérale de ce côté , on la prend quelquefois pour une dent bifide , et Ton croit voir dans son lobe externe, l'élément de la dent pliée des mactres, Néanmoins l'enfoncement qni^ dans Tautre valve, corres- pond à ce lobe , suffit pour montrer l'erreur. Je ne citerai ici qu'une espèce , parce que celles que j'ai indiquées dans les Annales du Muséum , ne sont plus sous mes yeux. ESPECE. I. Erycine cardioïde. Erycina cardioides. E- testa ovato - orhiculari , pari^uld , decussatint striatâ : striis transversis remotis, longitudinalibus creberrimis. Mas. n.o Habite les mers de la Nouvelle Hollande, an port du Roi Georges. Trouvée sur le sable. Largeur , 9 ou lo millimètres. Etc. Pour les Erjcines fossiles, voyez les Annales du Muséum, vol. 6. p. 4i3. ONGULINE. (Ungulina.) Coquille longitudinale ou transverse , arrondie supé- rieurement , presque équilatérale j à valves closes. Les crocliets écorchés. SANS VERTÈBRES. 4^7 Une dent cardinale courte et siiLbifide , sur chaque valve, et a coté une fosselte oLlongue, marginale, divise'e en deux par un étranglement. Ligament intérieur, s'in- séranl dans les fossettes. Testa longitudinalis aut suhtransversa ^ superne rotundata y subœquilatera -, valvis non hiantibus , Nates decorticati, Dens cardinalis în utrdque "valvd ^ hre^is suhdi- vhus , cum adjectd foved oblongd ^ marginali j medio angiistato - divisa. Ligameiitiim intemum foveis in- sertum, OBSERVATIONS. Ce genre, e'tabli par Daudîji ^ est remarquable par la fossette qui reçoit le ligament. Elle est obloiigue et comme divisée en deux fossettes , Tune au bout de l'autre. Quoique le ligament soit intérieur , on Taperçoit au-dehors , à cause de la situation presque marginale des fossettes. Les ongit- li?ies sont sillonnées au-dehors , et teintes de rouge eu-« dedans. ESPECES 1. Onguline allongée. Ungulina oblonga, U' testa fuho'fuscà ,arcuatîm rugosà^ superne rotundatd ^ longitudine lalitudinem superanle» Ungulina. Daud. Rose. hist. nat. des coq. 3. p. r6. pi. 20. f. I. 3. Habite.... Pairie inconnue. Mon cabinet. Longueur , 27 miL coquille convexe, enflée , arrondie dans sa jeunesse , s'alioa- geant avec l'âge. 2. Onguline transverse. Ungulina transversa, U> testa rotundato-transuersd , rugosdj fulvo-fuscd. 488 ANIMAUX Mus. n.o Habite. . . . Cette onguline n'est peut-être qa'ane variété de la précédente. Elle est seulement un peu plus large que longnç. SOLÉMYE. (wSolemya.) Coquille inéqnilatërale , équivalve , allongée transveir salement , obtnsc aux extrémités , à épiderme luisant ^ débordant. Crochets sans saillie, à peine distincts. Une dent cardinale sur chaque valve, dilatée, comprimée, très-oLlique , légèrement concave en-dessus, recevant le ligament. Ligament en partie intérieur et en partie externe. Testa inœquïlatera „ œqiLwal<^is , transuersîm ohlon- ga j, extreinitaiibus ohtusa „ épidémie nitido marginem prominente . Nates non prominuli _, ^nx dislincti. Dens cardinalis in iitrâque valvâ ^ dilatatus , compressas , perobliquus ^ superne subconcavus ^ liganientam ex- cipiens, Ligamentum parûm internum , parthn ex- ter num» CBS ERVATION S. Au premier asj^ect , les solèmyes ressemblent a de6 mo- dioles , et néanmoins leurs caractères les rapprochent des solens et plus encore àes anatines. Ce sont des coquilles minces , transversalement oblongues , presque cylindriques ou cylindriques-de'priniées , obtuses aux extrémités , et mu- nies de rayons écartés, divergens , qui partent des crochets jBt vont se terminer au bord supérieur des valves, ainsi qu'a leurs extrémités latérales. Elles sont recouvertes d'un é piderme brun, très-luisant ^ qui déborde la coquille en se déchirant, sur-tout vers son côté antérieur. Ces coquilles SANS VERTÊBÎIES, 4^9 ne sont point bâillantes postérieurement , mais elles le sont un peu à leur côte antérieur. Les deux dents cardinales qui reçoivent le ligament ont une callosité courante au-dessous de chacune d'elles j mais ce ligament resserré entre la dent et le bord de chaque valve , se montre en outre au dehors , enveloppant le bord de la valve. ESPECES. 1. Solémye australe. Soïemya australis. S. testa oblongd, fuscà, niiidà , radiatà \ yalvis prop^ notes emarginaiis. Mus. n.o IMya Tuarginipeciinata. Pc'ron, Habite les mers de la Nouvelle Hollande, au port du Roi Georges. Largeur , 4o à 5o millimèues. 2. Solémye méditerranéenne. Solemja méditer rane a. S, testa oMongà , fuscâ , nitidà, fiavcradiatâ \ valyis ad notes indly'isis. Poli , test. 2. p. 42. et vol. i. tab. i5. f. 20 Solen. Encycl. pi. 225, f. 4» Habite la Me'diterranée, dans le sable. Cabinet de M. Valcn.- ciennes. AMPHIDEwSME. (Ampliidesraa.) Coquille transverse, inéquilatérale , suLovale ou arron- die , quelquefois un peu bâillante sur les côtés. Charnière ayant une ou deux dents , et une fossette étroite , pour le ligament intérieur. Ligament double : un externe court; un autre interne , fixé dans les fossettes cardinales. Testa inœquilatera^ transversa ^ suhovalis vel rotun- data , interdum lateribiis subhians, Cardo dente unico 490 • ANIMAUX *vel dentihus duohus ^ cum foveold an^ustâ ligamento interno idonœd. Ligamentum duplex : externum hre^e ; internum in fosfeolis cardinalihus affixum, OBSERVATIONS. Les amphidesmes semblent , par leur réunion , former un groupe artificiel , et néanmoins ils se tiennent tous par ce rapport singulier, d'avoir deux ligamens j un extérieur qui maintient les valves, et un autre intérieur, fixé dans les fossettes de la cliarnière. Quelques-uns offrent , outre les dents cardinales , des dents latérales plus ou moins saillantes. Depuis assez long-tems , j'avais établi ce genre dans mes cours , sous le nom de donacille ( extrait du cours , etc.^ p. 107), parce que l'espèce que je connus d'abord avait l'aspect d'une donace. Ces coquillages font une sorte de transition des mactra-j cées aux conchifères dimyaires à ligament extérieur. La, plupart sont de petite taille, ESPECES. ï. Amphidesme panaché. Amphidesma variegata. ^. testa suhorbiculatày conuexo-depressa i lenui, albido-\ purpurascente , maculis liturœfornUbus spadlceis; natîbus contlguis , radia tis. ' TelUna. Encycl, pi. 291. f. 3. (b) jin ejusd var» mactra achatlna. Chemn. Concli. XI. t. 200. f. 1957. 1958. Habite.... *lcs côtes d'Afrique? Mon cabinet et celui ne M Regley: La co.|uilIe de Chemnitz vient de l'Inde. Plis des tellincs. Largeur, 4^ millimètres. 3. Ampliidesme donacille. Amphidesma donacilla. ji. testa ouato-trigond , posterîas breviore oblusà , albido fulvo fuscoquG variegatà^ subiradialà. SANS VERTÈBI^ES. 49^ Mon Cabinet. Mactra cornea. Poli , icst. îx. tab. 19. f. 9-— n Habite la Méditerranée, dans le golfe de Tarente. Coquille petite, très-variable tbnsses coiilt urs. Largeur, 20 millira. 3. Ampliidesme lacté. Anipliidcsma laciea, A. testa rotundato-ellîpticâ , tennî , ulhà, nitidâ ; latere antico sut fiiaiile ; striis trans^'ersis lenu'ssimis. Tellina lactea. Poli , lest 1 tab. ' 5. f. : 8. 29. Habite la Méditejranée, dans le golfe de Tarenic. Mon cab. La coquille est moins orbiculaire que le lellliia lactea de Linné Ses fossettes plus courtes , pins larges. 4. Ampliidesme corné. Amplddesma cornea. A. testa oi^alo - triaonâ , posterius breuissinid , corneo- ruj'escente , immacuLitâ. Mus. u.» Habite les mers de l'Ile de France? Largeur, 26 millimètr. 11 semble avoisiner les crassatellcs. 5. Ampli i cl esnie albelle. Amphidcsma cdhella, A. lesta eUîpticâ , tenui, pellucidâj Icevigatà] dente car- dinal' fovcàque minimis. Mns.^n.o Habile Irs mers australes. Voyage de Péron, Blanc, luisant, transparent. Largeur, 20 a 22 millimètres. 6. Ampliidesme Incinale. Amplddesma lucinalis, A. testé orhiculalà, gihbâj albd , pellucidâ ,lœi>i\foveis cardinalibus angustis ^ perobliquis. i?/-»',^ Uf^tTa- j»^f/^ Tellina lactea. Lin. Gmcl. n.o 6g. Gnalt. test. tab. 7 1 . fig. D. • Chemn. Conch. 6, t. i3.f. 125. Lucina. Encycl. pi. a8S. f. i. a. b. c. Habile l'Océan d'Europe. Commun dans la Manche. Mon cab. '^. Ampliidesme de Boys. Amphidcsma Bojsii. A' testa ovatàj glabrà, albà ; foveolis cardinalibus brevias- cuits. Maclra Boysii. Maton , act. soc. linn, 8. p. 72.11.'' 10. Wood , act. soc. linn.6. t. i3. f. 9. 12» tenui; latere antico longiore., angalato , truncato j epidcrme longitudinaliter striatà. Mya IVorwegica. Chemn. Conch. xo. p. 345. t. 170. f. i647- 1648. SANS VERTÈBRES. 4g3 Habite la mer da nord, et dans la Manche. Mon cabinet et celai de M. Reglcy. i3. Ampliidesme glabrelle. Amphidesma glahrella, A. lesta suboi^ali j albâ ■, subpellucidâ ] striis transversis exiguis \ lalere amico brev^ioret obliqué irancato. Mus n.o Habite les mers de la Nouvelle Hollande, à l'ile auxKanguroos. Largeur , a4 millimètres. i4» Amphidesme pourpré. Amphidesma purpuras- cens, t A. lesta ovallf Icnuî, obsolète trarisversim striatâ^par^ vulà , albido'-purpurascente. Habite les côtes de France, près de Cherbourg. Cabinet de M. de France. i5. Ampliidesme nucléole. Amphidesma nucîeola, A. testa minimd , rorundatd , inœquilaterd , convexâ ^ albidd\ lateribus puniceis. Habite les côtes de France , aux environs de Cherbourg. Cabinet de M. de France. Largeur, 5 ou 6 millimètres. 16. Arapli*"esme pliysoïde. Amphidesma phjsoides, A' Lesta orbiculato-globosâ , hyalinâ, vesiculari. Mus. n.o Habite au port du roi Georges. Péron. Taille d'un pois ordinaire. LES CORBULÉES. Coquille inéquivalve. Ligament intérieur. L'inégalité des valves n'est point uniquement le propre des coquilles irrégulières : elle se rencontre aussi ààiià certaines coquilles véritablement régulières; c'est-k-dittf , 494 ANIMAUX dont tous les indivitlus d'une espèce se ressemblent entiè- rement, aux différences près desâges^On en trouve effec- tivement des preuves dans qiielques bucardes et autres , qui sont néanmoins des coquilles régulîèiies, et c'est aussi le cas des corbulées qui, comme coquilles régulières^ ne doivent point faire partie de la famille des camacées. Ainsi, les corbulées sont des coquilles régulières, inéquivalves , inéquilatérales et transverses. Elles avoisi- nent évidemment les mactracées, et tiennent aux crassa- telles et aux érycines par leurs rapports ; mais comme coquilles inéquivalves , elles s'en distinguent et constituent une petite famille à part. Les corbulées sont des coquilles marines , en général de petite taille ou de taille médiocre. Elles ne sont point sensiblement bâillantes sur les côtés , et l'un de leurs crocliets est toujours plus protubérant que l'autre. Je ne rapporte k cette petite famille que deux genres j savoir : celui des corbules et celui des pandores. CORBULE. (Corbula.) Coquille régulière , inéquivalve, înéquilatérale , point ou presque point bâillante. Une dent cardinale sur cbaque valve , conique, courbée , ascendante et, à côté , une fossette. Point de dents latérales. Ligament intérieur^ fixé dans les fossettes. Testa regularis ^ inœquwahis , inœquilatera ^ suh- clausa. Dens cardinalls in utrdque valvd , conicus , cun^us y asccndens , cum foved laterali udjectd. SANS VERTÈBRES. ^9^ Dentés latérales nullL Ligamenium intemum in foveis insertum, i OBSERVATIONS. Bruguière ne connaissait point les corbules , en formant son tableau des genres des coquilles j mais quoiqu'il n'en ait pas donné les caractères , il les reconnut et leur assigna un nom générique , lorsqu'il fit dessiner les bivalves. Ces coquilles avoisinent l'onguline et les crassatelles par leurs rapports; mais elles s'en distinguent éminemment par l'iné- galité de leurs valves , et par cette dent cardinale forte et relevée qui les caractérise. On en connaît déjà un assez grand nombre d'espèces. Leur taille est médiocre ou petite. ESPECES. 1. CorLule australe. Corhula australis, C. testa ouata, t^aldè inœquîlalerd , lateribas subhîante ; striis transversis undatis ; latere antlco longiore , an." gulalo Mus. no (b) Var. testa minore , anteriîis magis depressa. Mus. n.© Habite les mers de la Nouvelle Hollande, au port du Eoî Georges , et ailleurs. Elle semble se rapprocher de la venus monstrosa , que Brugnicre a rangée parmi ses corbules ( Encycl. pi. sSo. f. 2. a. b. c. ) j mais la nôtre est différente. Coquille blanchâtre , à côté postérieur très-court. Largeur, 35 millimètres. 2. Corbule sillonnée. Corhula sulcata. C. testa subcordatà , transt^ersim sulcafà, obsolète radiatâ y natlbus gibbis purpurascentibus. Corhula. Encycl.pl. aSo. f. i. a. b. c. Corbula sulcata. Syst. des aiiim. sans verU p. 187. Habile. . . . i'Océau iudiea? Moa cabinet. Largeur , ao à 22 ce. 49^ ANIMAUX 3. Gorbule dent-rouge. Corbula erjtlirodon. C. testdoi'atdi transuersîm sulcatd-^ latere antlco prodac-^ tioresubacuto, margine interno purpurascente, Mas. n.o Une valve. Habite Oa ]a dit des mers de la Chine et da Japoni Largeur, 3o miilimùtres. 4* Gorbule ovaline. Corbula o^alina, C. testa ouata y parvuld^ transversè sulcatâ yrubro radiaidj latere antlco subacuto» Mus. n.o Habite les mers de la Nouvelle Hollande. Largeur, 8 ou g milli* mètres. 5. Gorbule de Taïii. Corhula taïtensis, C. testa ô(^ to-trapezi/orml, biangulutâ y radia â-^ stilcts transuersîs scalariformlbus : interstitiis longitudinaliter striatis. * Mus. n.o ^ Habite àTile de Ta'iti. M. Patersoon. Largeur , 12 ou i3 milL 6. Gorbule noyau. Corbula nucleus, C- testa glohoso- trigond , transversim strlatd^ subanli" quatd-^ umbone altero gibhosiore. "^lya inœqu'ivalvis. Moniag. test. brit. p. 38. Maton, act. societ. Jinn. vol. 8. p. 4">' tab. i.f. 6. Habite 1 Océan britannique. Mon cabinet. Communiquée par M. Leach, 1' Gorbule enfoncée. Corbula irnpressa. C. testa ovato-tri'gond , turgidd , transversim sulcaid\pube plana j ano profundè irnpresso. Mus. u.o Habite Petite coquille d'un gris rougeàtre ou pourpré. Largeur, 12 millimètres. 8. Gorbule porcine. Corbula porcina, C. testa transversim oblongd , albidd ^ lœviusculd \ latere postico rotundato ; antico angulato , subrostrato , trun» cato» SANS VERTÈBRES. . 497 Corbula. Eucycl. pi. a3o. f. 3. a. b. c. Habile. . . On la dit des mers australes. Mus. n.o Mon cabinet. Par sa forme, elle tient de Tamphidesme corbuloïde. 9. Corbnie graine. Corbula semen, C. testa perparvd j ovato - trigond , tenui^ peliucidd , IcEi'iusculâ. Mns. n.o Habile les mers australes, au port du Roi Georges. Largeur , 9 à 8 niill mètres Espèces fossiles, 10. Corbiile gauloise. Corbula gallica. C* testa ouato-transversâ ; i^ali^d majore turgidd, ad natss tenuissimè striatd: wfibone Iceviusculo. Corbula gallica. Mus. Annales, vol. 8. p. 466. Encycl. tab. 280. f. 5. a. b. c ? Habite. . . . Fossile de Grignon. Mus. n.o Commune. Je n'ai va qu'une valve. \\. Corbule petiles-côles. Corbula costulata. C, testa ovato-trigond:, valvd minore , costellis longiiudi- nalibus radiatd : nate lœvû Mns. n.o " . Habite. . . . Fossile de Grignon. J'avais pris la valve de celle-ci, comme étant la supérieure de l'espèce précédente. 12. Corbule ridée. Corbula rugosa, C- testa trigond f ventrîcosâ , subgibbd ; sulcis transuersîs grossiusculis j latere antico angulato , subacuio. Corbula rugosa. Mus. Annales , vol. 8. p. 467. n.» 2. (b) Var- testœ sylcis scalariformibus Mns. n.® (c) yar. testd sublœvigatd- Mus. n.o Mon cabinet. Habite .... Fossile de Grignon. La variété b. se troave aux environs de Bordeans et en Italie. La variété c. est de Grignon. i3. Corbule striée. Corbula striata. C. isstd ovato-transversd , suhrostratd ; striis Iransversis tenuibus clegantissimis. Tome F. '3a 49^ ANIMAUX Corbula slrîata. Mus. Annales, vol. 8. p. 467. n.* 3. Habite Fossile de Grignon et de Coortagnon. Mon cabinet. Etc. Voyez dans le vol. 3. des Annales du Muséum, p. 468 , 4% j d'autres espèces que je n'ai point sous les yeux. PANDORE. ( Pandora.) Coquille régulière, iuéquivalve , inéqnilatérale , trans- versalement oblongue , à valve supérieure applalie , et l'inférieure convexe. ï)eux dents cardinales oLlongues , divergentes et iné- gales à la valve supérieure ; deux fossettes oblongues k Vautre valve. Ligament intérieur. Testa regularis , inœqu'walvis , inœquilatera _, trans- versùn obLonga ; vuly^d superiore planulatd ; inferiore Gonvexd. Dentés cardinales duo oblongi ^ divaricati _, inœ* quales , in val^d superiore ; foi^eolœ duœ ohlongœ ad valv'am alteram. Liganientuni internum. OBSERVATIONS. Par leur charnière , les paiidores semblent se rapprocher des piacunes; mais elles ont deux impressions musculaires , et , quoiqu inéquivalves comme les caipacées , leur coquille régulière et libre les en éloigne et les rapproche des corbules. ESPÈCES. I. Pandore rostrée. Pajidora rostrata. p. testa latere anlico longîore, attenuatOy rosLrato , yfùnc in uLràque ifal^à angulato. SANS VERTÈBRES. 499 Tellina inœquiualuis. Lin.syst, nat. p. 1118. Gmel. n.o aS. Poli lest. 1. tab. i5. f. 5 ei 9. Clicmn. Conch. 6. tab. XI. f. 106. a. b. c. Pa/ic?ora.'Encycl. pi. aSo. i. 1. a.b. c. Pand. margaritacea syst. desanim. sans vert. p. 13^. Habite la Méditerranée et dans la Manche, sur nos côtes. Mon cabinet. 2. Pandore obtuse. Pandoj^a obtusa. F. testa latere antico versîts extremitatem dilataio , ohtu- sissimo , hinc obsolète angulato. Pandora obtusa. Lcach. Habite.... TOcéan britannique? Mon cabinet. Communi- quée par M. Leach. Espèce plus petite et très-distiacte de la précédente. LES LITHOPHA GES. Coquilles térébrantes , sans pièces accessoires , sans fourreau particulier ^ et plus ou moins baillantes à leur coté antérieur. Le ligament des ^valves est extérieur. Les animaux de ces coquilles savent percer les rochers calcaires, s'y établissent à demeure et y vivent habituel- lement. Ils s^y enfoncent de manière que leur extrémité antérieure, placée vers l'entrée du trou qui les contient, est toujours à portée de recevoir Teau dont ils ont besoin. Ces coquillages bivalves restent ainsi cachés , toute leur vie, dans des trous assez profonds qu'ils se sont creusés dans les rochers. On ne connait pas encore les particu- larités de l'organisation de ces animaux; mais leurs ha- bitudes étant analogues à celles de la plupart des phola- 50O ANIMAUX daires , ils ncns avaient d'abord para devoir s'en rappro- cher au moins sous ce rapport : depuis , nous les en avons écartés. Cependant nous n'entendons pas rassembler ici toutes les coquilles bivalves térébranies ou qui percent les pierres; car nou:s ferions en cela un assemblage évi- demment disparate. Nous connaissons effeclivement des coquilles pareillement térébranies , qu'on ne peut écarter les unes des venus, les autres des modioles, les autres des lutraires les autres enfin des cardites, et ce n'est point de celles-là dont il est maintenant question. Parmi les conchifères térébrans , nos lithopkages sont des coquilles plus ou moins bâillantes antérieure- ment ; a côté postéiieur court , arrondi ou obtus; à liga- ment des valves toujours extérieur *, qui vivent habituelle- ment dans les pierres ; et dont , quant a présent , nous ne connaissons point de famille particulière à laquelle il soit plus convenable de les rapprocher. Nous citerons néanmoins parmi elles quelques espèces dont les habi- tudes ne nous sont pas connues. M. FîcuriaiL de Bellevue nous a fait connaître la plupart 3e ces coquillages , en a traité dans le Journal de physique de l'an lo, et dans le Bulletin des Sciences, n.o 62. Il pense que les coquilles térébrantes ne percent point les pierres à l'aide d'un frottement de la coquille contre la pierre; mais au moyen d'une liqueur amollis- sante ou dissolvante que l'animal répand peu à peu. Par la réduction que nous exécutons parmi nos litho- phases , leurs genres se bornent aux troi? qui suivent. SANS VERTÈBRES. 5oi S A XI GAVE. (Saxicava.) Coquille bivalve , transvorse, inéquilatérale ,/ bâillante anlérieiiremeiit et aa bord supérieur. Charnière presque sans dents. Ligament exiérieur. Testa hivah'is ^ transversa , inœquilalera „ antice marginique superlore hians. Cardo siibedentulus. Liga-- mentuni externuin. O BS ERVATIOM s. Les saxlcaves , que M. Fleuriau de Bellevue nous a d^abord fait conaaitre , sont des lithophages remarquables par leur charnière ; en ce qu'elle est tantôt dépourvue de dents cardinales, et que tantôt elle offre deux tubérosité* écartées, relevées, obsolètes, a peine dentiformes. Ces coquilles sont transverses, à côté postérieur court et oblusj à côté antérieur plus allongé , moins renflé , souvent tron- qué. Elles percent les rochers. Taille petite ou médiocre. ESPECES. 1. Saxicave ridée. Saxicawa rugosa. Sc^.fi,%.Ai^c *^ fn^^ S. testa rudi, ouata, utrâque extremitate obtusd^ traité' verse striatd. My lilus rugosus Liu. syst. uat. p. n56. Pennant. Zool. brit. 4 pl» 6^- f* 1^' Habite TOcéan da nord , les mers britanniques. Communia c[uée par M. Leach. 2. Saxicave gallicane. Saxicava gallicana. S. testa ovato-ohlongà^ transverse striut.î'^ lalere nntico productiore compressa truncuto^ Mon cabinet. 502 ANIMAUX Habile la Manche, sur les côtes de France, à St.-Valerie et a la Rochelle. M. Flenriau de Belle-Vue. Elle est moins grande et moins renflée que la précédente. 3. Saxicave pholadjne. Saxicava pholadis. S testa oblongd , rudi, transversim rugosd\ postîce obtU" siore. Mytilus pholadis. lÀn. Mant. Gmel. p. 3357. Mull. Zool.dan.3. tab. 87, f. r— 3. l\Tya byssifera. O. Fabr. faun. groènl. p. 4o8. n." 409* Byssomie. Cuv. regn. anim. a. p. 490* Habite la mer du nord , dans les fentes des rochers et perçant les pierres. 4. Saxicave australe. Saxica^a australis, S, testa ovatd , turgidà f trans^'ersim striatâj latere antico Costa obliqua subangulato. Mus* n.o Diactra crassa. Pérou. Habite à Pile des Kanguroos. Pérou. Etc. Le mytilus rugosus de Schroeter. einl. in Conch. 3. p. 42g t. g. f. 14. parait être de ce genre. 5. Saxicave venériforme. Saxicava veneriformis. S» testa transi^ersim oblongd-^ striis transversis i^arîis' Mus. n.'^ Habite. . . . Elle est beaucoup plus grande que les autres. PÉTRICOLE. ( Petricola. ) Coquille bivalve , subtrig^one , trausverse , inéquilaté- rale ; à côté postérieur arrondi ; l'intérieur atténué , un peu bâillant. Charnière ayant deux dents sur chaque valve ou sur une seule. Testa bîv^alwis „ sublrlgoiia , transversa , inœquila- teralis ; latere postico rotundato ; antico attenuato , pauluin niante. Car do dentibus duobus in utrdque lyals^d ^ Tel in unie d. SANS VERTÈBRES. 5o3 OBSERVATIONS. Je réunis ici mes genres pétricole et rupellaire. Le carac- tère du premier était d'offrir deux dents sur une valve et une seule sur l'autre j celui du second, de présenter deux dents sur chaque valve. Mais ayant trouvé quelque variation a cet égard , et la forme de la coquille ctant à peu près la même de part et d'autre , il y a de l'avantage à les réunir. Les pétricoles dont il s'agit maintenant sont térébrantes, du moins celles dont l'habitation est connue, et constituent un genre assez nombreux en espèces. Il me serait assez diffi- cile de leur assigner ailleurs une place plus convenable. ESPÈCES. I. Pétricole lamelleuse. Petricola lameîlosa. p. testa oi^ato - trigonâ , obliqua 5 lamellis transucrsis , vefiexo-erectis \ inlerslitlîs tennis s ime s triât is. An donax iras ? Lin. syst. nat. p. 1 128. An venus rupestris ? Brocch. Concli. a. t. i^ f. i. Habile la Méditerranée. Mon cabinet. Rapportée d'ItaHe, dans l'état fossile , par M Faujas. Elle est plus grande que Virus. Largeur, ^\ millimètres. Deux dents sur une valve , et une seule sur l'autre. J'ai une autre coquille que je rapporte a 1 irus. a. Pétricole ochroleiiqne. Petricola ochroleuca. p. testa tenui, ovato ' tr'gonà, albo - lutescente \ striis transversis remotiusculis j ad interstitia striis exilioribus verticalibus. Mon cabinet. Habite.... Envoyée de Bordeaux. Largeur, a6 millimètres. Deux dents sur une valve , et une en coeur sur l'autre. 3. Pétricole demi-lamellense. Petricola semi-lamellata. P. testa tenue, albà , trigonà ; sulcis transversis remo- tiusculis : superioribus lamcUosis) interstitiis longiludi- naliter striatis. 5o4 ANIMAUX Mon cabinet: Habite aux environs de la Rochelle, dans les pierres , d'oà je l'ai retirée. Elle est petite, demi-transparente. Deux dent» sur une valve et une sur l'autre. 4. Pétricole Incînale. Petricola lucinalis. p. testa suborbiculari , injlatâ , margine superiore suhde^^ pressa] striis transversis arcuatls t alîîsque longitudi" nalibus intcrpositls varie injlexis. Mus. n.o Habile à la Nouvelle Hollande, au port du Roi Georges. Péron. Deux dents sur une valve et une sur l'antre. Largeur de l'ongle. 5. Pétricole striée. Petricola striata, p. testa ovato-lrigonà , sulcîs longitadlnalibus creberrimis striatà\ striis transi^ersis raris j latere antCco compressa. Mon cabinet. . Habite près de la Roclielle, dans les pierres. Fleuriau de " Belle Vue. Deux dents sur une valve et une dent bifide sur l'autre. 6. Pétricole cosiellée. Petricola costellata. p. testa Injiatd , trigonà\ costellis longitudinalibus , cre- bris j iindaiis , subacutis. Mon cabinet. Habite prcs la Rochelle, dans les pierres. Fleuriau de Belle Vue. Une dent large et deux petites sur une valvej une seule sur Taulre. y' Pétricole roccellaire. Petricola roccellaria. p. testa ouato - trigonâ , sulcis longiLudinalibus radiatim rugosà \ striis transver sis raris. Mon cabinut. Habite près de la Rochelle , dans les pierres. Fleuriau de Belle Vue. Deux dents sur une valve j une dent obsolète sur l'antre. 8. Pétricole menue. Petricola exilis, p. lesta minimà ^ subellf'pticdi striis transifcrsls remotis ^ longitudinulibus , crebris, tenuissirnis. Mon cabinet. SANS VERTÈBRES. do^ Habite Fossile des environs de Pont-Leyois , à hoit lieues de Blois. Tristan» 9. Pétricole rupérelle. Petricola ruperella. p. testa ovato-trigond\ latere postico injlato , lœyi'. antico longitudinaliter rugoso. Rnperelle striée. Fleuriau de Belle-Vne. (b) Var. undîque sulcis longiliidinalibus rugosa. Habite anx environs de la Rochelle , dans les rochers calcaires. Deux dents sur chaque valve , dont une an moins est bifide. La variété (b) vient des environs de Bayonne. 10. Pétricole chamoïde. Petricola chamoid es. p. testa ovalà y injlalà , crassà \ rugis longltudinalibus proph marginern superurn lamelloso-crispis., latere antico latiore. Mon cabinet. Habite Fossile d'Italie , communiqué par M Faujas. Deux dents sur chaque valve. Largeur , 3o millimètres. 11. Pétricole pholadiforme. Petricola pholadiformis. p. testa transt^ersim elongatà; latere postico breuissimo , sulcis longitudinalibus lamelloso-dentatis utrinque ra- diato f antico subglabro. Mon cabinet. Habite Coqnille très-rare, non fossile, provenant du cabinet de Madame de Bandeville , et ayant , à l'extérieur, l'aspect d'une pholade. Deux dents cardinales à chaque valve. Côté antérieur un peu baillant. Largeur , 4^ millim. I a. Pétricole fabagelle. Petricola fabagella. P. testa oi^ali.striis lon^Ctudinalibus exilibus transversis- que aliquot decussata. Mus. n.^ Habite à la Nouvelle Hollande , dans des madrépores. i3. Pétricole la.iguelte. Petricola lingiiatida. p. testa pari' à y transversirn oblongày latere postico bre- vissimo^ ancico elongato subtruncato. Musn.o ]viya so!eioides. Péron. Habite à la Nouvelle Hollande , port du Roi Georges. Eté. Voyez venus lîthophaga. GrheL n. 0 i^S. et Brocoli. 5o6 ANIMAUX Conch. 2, t. l3. f. i5. Voyez : n.° 148. Chemn. Coach. 10. t. 172. f. i665.-i-66&r Conch. 2, t. i3. f. i5. Voyez aussi penus lapîcida. Gmel. VÉNÉRUPE. (Venerupis.) Coquille transverse , inéquilatérale , à côté postérieur fort court , l'antérieur un peu bâillant. Charnière ayant deux dents sur la valve droite , trois sur la valve gauche , quelquefois trois sur chaque valve : ces dents étant petites, rapprochées, parallèles et peu ou point divergentes. Ligament extérieur. Testa transiter s a ^ inœquilateralis ; îatere postico hrevissimo ; antico subhiante. Cardo dentibus duobus in ojal^d dextrd , tribus in sinistrd _, interdiim tribus in utrâque : omnibus panais ^ approxïtnatis , parallelis , vix div'aricatis, Ligamentuni externum, O B s E R VATION S, Les vénérupes , ou venus de roches , semblent effective- ment avoir une charnière analogue à celle des venus, et cependant leurs dents cardinales^ un peu différemment disposées , suffisent pour faire reconnaître leur genre. Ce sont des coquilles lithophages ou perforantes , très-inéqui- latérales, et qui ne sont distinguées de nos pétricoles que parce qu'elles ont trois dents cardinales, au moins sur une valve. ESPECES. I. Vénérupe perforante. J^enerupis perforans. y. testa 01^ atorhombed f Iransversîm sLriatà j Iatere antico productiore iamellosq , subtruncaio. SANS VERTÈBRES. 5o7 p^enus perforanS' Montag. test. brit. p. 127. t. 3. f 6. Mat. acl. soc. linn. 8. p 89. (b) Eademminor et angustior^lamellls suhslriatis. Habite sur les côtes d'Angleterre, dans les pierres. Mon cabinet. Coramuniqnée par M. Leach. Largeur , 38 milHn-ètres. La variété b. se trouve sur les cotes de France» M. Fleuriau de Belle-Vae. 2. Vënérupe noyau. J^enerupis nucleus, V. testa ouata , extremitatibus obtusd , ad umbones lœvi' gatd; striis transversis j latere anlico lamelloso. Mon cabinet. Habite dans les pierres , aux environs de la Rochelle. M. Fleu- riau de Belle- Vue, Trois dents sur une valve et deux sur Tautre. Largeur , 12 millimètres. 3. Vénérupe lamelleuse. J^enerupis irus. y. testa ofall y antice longiore , latiore , subangulatOf larrièllis transférais cinctà 5 inîerstîliis longîtudînaliter striatîs. Donax irus. Lin. syst. nat. p. 11 28. Gmel. n.o ii. Gnalt test. t. gS. fig. A. Chemn. Conch. 6. t. 26. f. 268 — 270. Poli , lest. 2. t. 19. f. 25. 26. Encycl. pi. 262. f. t\. (b) Eadem minor, fucîs adhœrens. Habite la Méditerranée et s'enfonce dans les pierres. Mon cabinet. 4. Vénérupe étrangère. V^enerupis exotica, f^. testa ouali - oblongd t extremitatibus obtusa , lamellis Iransuersis cinctà ] interstitiis transversim striatis , loca~ liter subdecussatis. Mus. n.o Habite. . . . Elle est du foyage de Péron. Largeur , 17 mill. 5. Vénérupe distante. Venerupis distans. y. testa ouato-rhombeà f albà, fulvo-'Tnaculatà \ striis lon^ giludinalibus tenuibus j lamellis transversis raris dis' tantibus. Mus. n.o Habite les mers austiales, aux iles St. Pierre et St. -François. 5o8 ANIMAUX Péron. Cette espèce et les précédentes ont des rapports avee Viras. 6. Vénérupe crénelée. J^enerupis crenata. V' testa ovatà , lon^itudinaliter transversimquc sulcatdy înLîis t^iolaceà j sulcis superioribus lamellosis crenatis. Habite les raers de la Nnuvelle Hollande. Voyage de Pero/i. Largeur, 4^ niillimcires. 7. Vénérupe carditoïde. Fenerupis carditoides, y. testa ovato - ohlcngà , extremiiatibus ohtusày albây la- me/lis transuersis cinctâ j interstitiîs longitudinaliter ^ co^tatis» Mon cabinet. Habite les mers de la Nouvelle Hollande. Péron» Largeur , 32 millimétrés. LES NYMPHAGÉES. Deux dents cardinales au plus sur la même valide. Coquille sous^ent un peu baillante aux extrémités latérales. Ligament extérieur j nymphes y en général, saillantes au dehors. Sous la coupe des nymphacées , je rassemble diffé- rens coquillages qui furent en quelque sorte vacillans, pour les naturalistes, entre les solens et lestellines , dont effectivement plusieurs d'entr'eux furent rapportés , les uns aux solens, et les aulres-au genre des tellines , et cependant dont aucun n'appartient réellement ni au premier , ni au second de ces genres. Les nymphacées avoisinent plus les conques par leurs rapports, que les solénacées. L'animal de ces coquillages a le pied petit , souvent comprimé, et non conformé ni SANS VERTÈBRES. 5o9 disposé comme dans les solénacées et les myaîres. Si la coquille est bâillante aux extré:niiés latérales, c'est en général de peu de cliosé. Les dents cardinales sont rare- ment divergentes , et on n'en voit jamais trois sur la même valve. Ces coquillages sont littoraux. Toutes les n^ mphacées s'avoisinent par leurs rapports, et les difFérens genres établis parmi elles ne paraissent , dans leurs caractères distinctifs , que les résultats de changemens successifs et presqu'insensibles , survenus parmi ces coquillages. Je les partage en deux coupes de la manière suivante. ( i ) Nymphacées solénaires. Sanguinolaire. Psammobie. Psammotée. (i) Nymphacées tellinaires. ( a } Des dents latérales : anc oa deax. Telline. Tellinide. Corbeille. Lucine. Donace. (b) Point de dents latérales. Capse. Crassine. SANGUINOLAIRE. ( Sanguinolarîa. ) Coquille transverse, subelliptique , un peu bâillante aux extrémités latérales j à bord supérieur arqué , non 5lO ANIMAUX parallèle à l'inférieur; charnière offrant sur chaque valve deux dénis rapprochées. Testa transversa ^ suhelliptica ^ ad latera paullsper hîans ; margine supero arcuato ^inferiorinon parallelo. Cardo dentibus duohus approximatis in utrâque a^aîvd. OBSERVATIONS. Quoique les coquilles dont il s'agit ici paraissent tenir de très-près aux solens , dont même on ne les a point distin- guées , elles n'en ont plus la forme générale , et commen- cent a s'en éloigner. Elles n'offrent plus eftectivement cette forme transversalement allongée , ayant le bord supérieur parallèle a l'inférieur, comme dans la plupart des solens. Elles ne sont plus que médiocrement bâillantes aux extré- mités latérales, et il est probable que l'animal de ces coquilles n'a plus ce pied cylindrique, tout a fait postérieur des solens j que les deux lobes de sort manteau ne sont plus qu'en < partie fermés ou réunis par devant, peut-être même ne le sont point du tout. ESPÈCES. I. Sanguinolaire soleil - couchant. Sanguinolaria oc- j^^' *.•»' pr*i. cictens . S' testa subeWpticâ y Iransversim striatâ ^ albo rubeïloque radiatàet maculatà] nymphis promine ntibus. Soloccidens. Chemn. Coach. 6. p. 74- t- 7« f«6i. Solen occidens. Gmel. u.021. Encycl. pi. 226. f. a. a. b. Habite... Mus, n.*> Moa cabinet. Grande et belle coqnille . très-rare. Elle est un peu renflée ou ventrue, à crochets légèrement protnbérans, Elle a près d'au dc'cimùtre de largeur. SANS VERTÈBRES» 5n 2. Sanguînolaîre rosée. Sanguinolaria rosea. S. testa semi-orhiculatd , Ui^iter convexà , albâ-^ natibus roseis j striîs transi^ersîs arcuatis. List. Conch. t. 897 f. 236 Knorr. Vergn. 4. t. 3. f. 4. Cliemn. Conch. 6. t. 7. f. 56. Solen sanguinolentus. Gmel. p. 8227. Habite à la Jamaïque. Mus. n.o Mon cabinet. Elle est bien conaue. ^ 3. Sanguînolaîre livide. Sanguinolarialwida, S. testa semi-orbîculatà ^ tenui , violacés cente , lœ^îgatài lalere postico subtriradiato. Mas n.<» Habite à la Nouvelle Hollande , baie des chiens marins. Péron Largeur, 55 millimètres. Elle a trois rayons blan- châtres sur le côté poste'rieur. 4. Sanguînolaîre ridée. Sansuinolaria riisosa. fia^^^d^i *F. testa ovalâ, \^entricosà , longitudinaliter rugosd , poste^-'^'^^ '-rlj^ict^. nus violaceà ; nymphis uiolaceo-nigris j ano nullo. Venus dejlorata, Gmel. p. 3274. List. Conch- tab. 425. f. 278. Chemn. Conch. 6. t, g. f. 7g — 82. (b) f^ar. testa exlîis rosed , non radiatà. Habite les mers de l'Inde et celles de rAmériqne. Mas. n.» Mon cabinet. La coquille b. semble deycir être disliugae'c comme espèce. PSAMMOBIE. (Psammobia. ) Coquille transverse , elliptique ou ovale-oLlongue , planiuscule, un peu bâillante de chaque côté, à crochets saillans. Charnière ayant deux dents sur la valve gauche , et une seule dent intrante sur la valve opposée. Testa transversa, elUptica aut ovato-oblonga , pla- niuscula , utro(jue latere paulisper Mans ; Jiatibus pro- 5l2 ANIMAUX tninulis. Cardo dentibus duobus in valvâ sinistrâ ; dente unico inserto in oppositd. OBSERVATIONS^ Comme les Sd>ji^mno\^\Yes,\QspsamTnohies semblent tenir aux solens parce qu'elles sont un peu bâillantes par 1 es côtés , et plusieurs y ont été efreclivement réunies. Néanmoins elles en diffèrent par leur forme qui se rapproche plus de celle des tellines. Outre qu'elles sont bâillantes par les côtés, elles n'ont point le pli irrégulier du côté antérieur des tellines, quoiqu'elles aient souvent, sur ce côté, un angle ou un pli qui est symétrique sur les deux valves. Ces coquilles sont assez jolies, souvent ornées de couleurs vives , et leurs espèces sont assez nombreuses. M ESPÈCES. * 1. Psammobie vergeltée. Psainmobia uirgata. p. testa ovatà , antice subanfçulatd , albidà , radiîs rosels pictâ'^ ra^r's transuersis crassiuscuUs. ^n tellina angulata ? Bora. Mus. p. 3o, t. 2, £. 5. Encycl. pi. 227. f. 5, (b) Eadem? transuersc longior'^ rugis tenuioribas.'M.xis.n.^ Habile rOcéau indien. Mon cabinet. Il semble qae le solen striatus de Gmelin ait des rapports avec cette espèce \ mais on ne lui attribue qu'une dent cardinale. 2. Psammobie boréale. Psainmobia Jeroensis. p. lesta cblongO'Ovatà , subtiliter transversCm striatd y albà , radiis roseîs pictà ]areâ anguli antici decussatint striatà. Teltina feroensis. Gmel, p. 3235. Telllna incarnata. Pennant , Zool. brit. pi. 47* f. 3i. Habile les mers du nord. Mon cabinet. Communiquée par M Leach. Ce n'est presque qu'une variété de la précéde;ite. Cependant ses stries sont plus fines sur les deux facettes de son côté antérieur j elle est treillissée près des crochets. SANS VERTÈBRES. 5l3 3. Psammobie vespertinale. Psammohia vesperlina, P, testa oi^ali-oblong^ y albùîa ; natibus fuli'O-uiolaceis; radiis violaceo-rubeUis \ rugis transit er sis , antice emî- nentioribus. Solen uespertinus. Gmel. p. BaaS. Chemn. Conch. 6. tab. 7. f. S9. 60. (b) Eadem magis uiolacea j radiis intensioribvSi Mus. n.,, Born. Mus. tab. a.f. 6. 7. , Habite la Méditerranée, l'Océan atlantique. Mon cabinet. La variété b. tout-à-fait violette à l'intérieur , se trouve dana !es lagunes de Venise, prés de Chioggia. Mon cabinet. 4. Psammobie fleurie. Psammohia florida. p. testa ovali' oblongà , lutescente j radiis rubris , albo maculatis. Mon cabinet. TeZ/wa. Poli, test. i. tab. i5. f. 19 et 21, Habite dans les lagunes'de Venise, près de Chioggia , et dan» le golphe de Tarente. 5. Psammobie maculée. Psammohia maculosa, p. testa oualiy rubellâ , radiis spadiceis interruptis j ma- culis albis variis j rugis transversis striisque obliquis decussantibus. An Encycl? pi. 228. f. 2. (b) Eadem majoj'j testé vix radiatà* Mon cabinet. Habite.... Mus. n.» Belle espèce remarquable par des stries fines, très-obliques, qui traversent les rides transverses. Ces rides, sur le côté antérieur, sont relevées presque en lames. 6. Psammobie bleuâtre. Psammohia cœrulescens. P. testa ovali-oblongâ , anticé angulatà, subviolaced ; rugis transversis, tenuibas ^ furcatis, anastomosantibus\ lineo- lis verticalibus minimis. An tellina gari? Lin. Gmel. p. 3229. Cbemn. Conch. 6. p. loo. t. 10. f. 9a. 93. (b) Eadem muUiradiata. Mus. n.** Habite les mers de l'Inde. Mon cabinet. Sa couleur ai d'un violet rougeâlre ou gris de lin. Son pli antérieur est réga« lier , et ne ressemble point à celui des tellines. Tom F. 33 5l4 ANIMAUX •j. Psammobie allongée. Psammqhia elongata, p. testa ovato-elongatâ , pallidâ , uiolaceo-radiatd ; nati" bus fuhis , tumidis» Mou cabinet. Habite dans la mer Ronge. Largear, 70 à 80 tnillimètres. 8. Psammobie jaunâtre. Psammobia jlavicans. p. testa eïlipticà y carneo 'JlavGSCCnte\ striis transversis exîguis» Mus. n.o , Habite à la Noavelle Hollande , port da Roi Georges. Péron- Mon cabinet. Largeur, 60 à 64 millimètres. Q. Psammobie écailleiise. Psammobia squamosa. p. testa o\^uli- o'ulongd., violaceà ^ transwersim rugosâ y obliqué striatàj costis posticis imbricato-squaniosis. Mou cabiaet. Habite Coquille mince, comme le Soîen bullatus de Linné , dont nous faisons un cardium , qui a aussi sou bord poster, crénelé j mais qui est an peu plus petite et pins étroite. Elle est très-rare , et nous la croyons des mers des grandes Indes. Largeur, 33 millimètres. 10. Psammobie blanche. Psammobia alba. P. testa ovali^ albâ, subbiradiatà ^ tenui j striis trans- versis minimis» Mus. n.o Habite à la Nouvelle Hollande , port du Roi Georges. Voyage' de Pérou. Largeur, 3o millimètres. 11. Psammobie de Cayenne. Psammobia Cajenensis. P. testa ouali , albà, posticè rotundatà ; latere anticol angustiore , sabrostrato» Soleil constriclus. Brug. cataK Mém de la Soc. d'hist. nat.j p. ia6. n.o 3. Habite à Cayenne. Mon cabinet. Communiquée par M. /e' Blond. Voyez Encycl. pi. 227. f. i. Elle lui ressemble uu peu. 12. Psammobie lisse. Psammobia lœ^figata. p. testa ovatd y lœvi , posticè latiore rotundatà ^ antice angustiore j natibus pallide roseis. SANS VERTÈBRES. 5l5 Mas. n.o ) Habite Elle est blanche, avec nne légère teinte rose vers les crochets. Largenr , 44 millimètres. i3, Psammobie tellinelle. Psammohia tellinella. p. testa oblongâ ^ suhœquilaterâ ^ transversim strialà, albîdd j radîis rubris interrupLis. Habite dans la Manche, près de Cherbourg. Cabinet de M. F'alenciennes. Ce n'est point le tellina donacina de Linné. Point de dents latérales. 14. Psammobie gentille. Psammohia pulcliella. p. testa oi^all-oblongâ , te nui , rubro-violacescente ^ elegan- tisslmè striatà; striis lateris antici cum aliis discordaw- tibus. ^ / Mas. n.o Habile Du voyage de Péron. Largeur, 22 millimètres. Un angle, en ligne oblique , sépare les stries transverses de celles du côté antérieur. i5. Psammobie orangée. Psammobia aurantia. p. testa ovato-oblongd , parwuld , tenui , pellucidà, supernè /liante. Mus. n.o Habite à l'île de France. M. Mathieu. Petite coquille d'un jaune orangé, doni les valves réunies sont baillantes au bord supérieur. Largeur , i3 à 1 4 millimètres. 16. Psammobie fragile. Psammohia fragilis. p. testa ovali-oblongà tparpureo'violascente , tenuissimà ^ fragilissimà \ striis Iranst^crsis exiguis Kneolisquz werti- calibus mînimis interruptis. Habite la Méditerranée ? Cabinet de M. Valenciennes. Coquille très - mince , transparente. Largeur, environ 3t> millimètres. in. Psammobie livide. Psammohia livida, p. testa oblongd 1 antice angulatà^ carneo-Vn^idd , trans" versé striât â^llneolis longitudinalibus exiguis interrup* tis j ifalyâ angustâ incequali- ^ 5i6 ANIMAUX . Mas» n.o Habite les mers de la Nonvelle-Hollande » à 1^ "^^^^ ^^^ chiens marins. Elle est laisante j et à son corselet^ Tane de ses valves est plus sillonnée qae Paatre. Largeur , 3o millimètres. 18. Psammobie galathée. Psammohia galathœa. p. testa elUpticà, depressd , lacteàt striis minimis reticw- latà : aliis transversis , aliis longitudinaliter perobliquis, Mas. n.o Habite... les mers anstrales? Coquille toute blanche , tant à l'intérieur, qu'au dehors. Son côté antérieur obliquement tronqué , n'a point de réticulation. Largeur , 36 millimét. PSAMMOTÉE. ( Psammotsea. ) Coquille transverse , ovale ou ovale-oblongue , un peu bâillante sur les côtes ; une seule dent cardinale sur cbaque valve , quelquefois sur une seule valve. Testa transversa , ovata vel ovato-oblonga , ad latera paulisper hians, Dens cardinalis unicus in utrdque valvd ^ interdum in valvd unicd. t OBSERVATIONS. Les psammotées ne sont que des psammobies dégéné- rées : elles n en ont plus les trois dents cardinales [deux sur une valve et une seule sur l'autre] ; car la valve gauche qui devait offrir deux dents, n'en présente plus quunej quel- quefois l'une des valves est sans dents , et l'autre valve eu montre deux. Ces coquillage» ne sont point des solens, n'en ont point la véritable forme, et ont les crochets protubérans. Leur ligament est extérieur , s'attache sur des nymphes un peu saillantes, et leur côté antérieur n'offre point le pli irrégulier des tellines. SANS VERTÈBRES. 5l7 ESPÈCES. I. Psammotée violette. Psammotœa violacea. P. iestd ouato ' ohlongà t suhi^entricosâ , albido-radiatd \ striis transversis. Mas. n.o Habite les mers de la Nouvelle Hollande. Voyage de Péron. Largear , environ 5o millimètres. 2. Psammotée zonale. Psammotœa zonalis. p. testa ovato - oblongà , planiusculd , albido - lutescente j ionis lividis transuersîs. Mon cabinet. Habite. . . Elle est striée transversalement , et offre des linéoles verticales , blanches , interrompues , très-fines. Largeur , 4a millimètres. 3. Psammotée solénoïde. Psammotœa soïenoides, p. testa obîongo - elUpticà 1 lœ^^igatà] natîbiis subpromi- nulis^cardinibus mediis, unidentatis. Mon cabinet. Habite.... Fossile de Grîgnon. ^ 4. Psammotée transparente. Psammotœa peîlucida. p. testa oifali-oblongd., deprcssâ , pellucidà ^latere antico lanceolato , subangulalo , plicato. Mon cabinet. Habite.... Deui dents cardinales sar une valve i aucune sur l'autre. Coquille mince , blanchâtre. Largear, 45 millimètres. 5. Psammotée sérotinale. Psammotœa serotina. P. testa ovall-oblongd , subdepressd , palUdè violaceà^ natibus albis j radiis biais albidis , obsoletis. Habite .... On la dit des mers de l'Inde. Cabinet de M Kegley. Elle est mince, violace'e à l'intérieur. Largeur, 48 millim. Mus. n.„ 6. Psammotée blanche. Psammotœa candida, p. lestd ovali - oblongà , tenui, pellucidà \ laterc antico. 5l8 ANIMAUX Ireuissimo, angulato ] striistransi^ersis, exilissimis, longi- ludinalibasque alùjuot radlantlbus . An Cheran. Conch. 6 t. 1 1 f, 99. Tellina hyalina. Habite les mers «le la Nouvelle Hollande , à l'ile aux animaux* Mas. n.o La dent cardinale de chaque valve est bifide. Largeur, 5o millimètres. 7. Psammotée tarentine. Psanimotœa tarentina. P. testa orbiculato-ovatà , suhdepressà , albidâ , decus- satd ; striis transversis , arcuatis, tenulbus : verticalibus exilissimis j natibus jlavis. Mon cabinet. Habite la Méditerranée au golphe de Tarente. Coquille à côté postérieur arrondi et plus court. Largeur, 2G millimètres. 8. Psammotée doriacine. Psammotœa donocina, p. testa oi^atà , subdepressà j albidà\ radiis rubris remo' tis 5 striis iransuersis , exiguis , elegantissimis. Habile... TOcëan d'Europe? Mon cabinet. Largeur, 22 millimètres. , NYMPHACÉES TELLINAIRES. Ces nymphacées sont plas nombreuses que celles que j'ai nommées solénaires ^ peu ou point bâillantes aux extrémités latérales , et n'offrent aussi presque jamais plus de deux dents cardinales sur la même valve. Les animaux de ces coquillages ont tous le manteau à deux lobes libres , sauf les plications qu'il forme pour les deux sypbons antérieurs, soit réunis, soit séparés, qu'on leur connait. Leur pied , qu'ils fout sortir de la coquille , lorsqu'ils veulent se déplacer , est en général applati en lame plus ou moins large , et néanmoins il est quelquefois étroit ^ allongé et en cordelette. SANS VERTJEBKES. 5l9 Dans les coquilles de celte division , le ligament des Vcilves eôt extérieur j mais il est quelquefois plus ou moins enfoncé , et il arrive que lorsque les bords de Técusson se trouvent très - rapprocliés , il paraît intérieur. Ces coquillages vivent dans le saLle, à peu de dislance des cotes. Parmi les genres qui appartiennent a ces nympliacées , nous allons d'abord exposer ceux qui , outre leurs dents cardinales, quelquefois presqu' effacées , ciFrent^une ou deux dents latérales; tels que les tellines ^ tellinides , cor- beilles ^ larines et donaces. Nous présenterons ensuite les capses et les crassines _, qui n'ont point de dents latérales. TEL LIN E. (Telliria.) Coquille iransverse ou orbiculaire , en général appla- tie ; à. côté antérieur anguleux , offrant, sur le bord, un pli flexueux et irrégulier. Une seule ou deux dents car- dinales sur la même valve. Deux dents latérales souvent écartées. Testa transuersa vel orbicularis j ut plurimiim pla^ nulata ; latere antico angidato^ margine ivflexo , aut plicaturâ irregulari flexuosd insignito. Dens cardi- nalis unicus vel dentés cardinales duo in eddein vah'd. Dentés Uiterales duo ^ sœpe remoti. OBSERVATIONS. / I Le genre des tellines , établi par Linné , est naturel , et n'avait besoin que d'un peu plus de précision dans ses carac 02O ANIMAUX tères , afin d'être débarrassé de quelques coquilles qui lui sont étrangères et qui y furent réunies. "Les telli nés tiennent de très-près aux nymphacées solénaires par leurs rapports, et d'un peu plus loin aux solens. Le pli flexueux qu'on remar- que sur leur bord supérieur, près de leur côté court, les rend facilement reconnaissables. Presque toutes d'ailleurs ont des dents latérales qui , sur une valve, sont applaties. On les distingue des conques, non-seulement par leur pli irrégulier, mais parce qu'on ne leur voit pas trois dents car- dinales 5«r la même valve. Ces coquilles sont marines , littorales, point ou peu bâillantes sur les côtés, souvent lisses , quelquefois écailleuses , et en général d'un aspect agréable par les couleurs vives qui les ornent. Dans les tellines , comme dans les donaces et les capses , c'est le côté le plus court de la coquille qui porte le liga- ment des valves 5 ce ligament est uniquement extérieur. Quoique ces coquilles soient équivalves dans leur circons- cription , les deux valves du même individu ne se ressem- blent pas toujours parfaitement. Quelquefois une valve est plus bombée que l'autre j quelquefois encore les stries d'une valve , ou de l'un de ses côtés , ne sont point semblables à celles de l'autre. Dan» quelques espèces , la charnière res- semble a celle des capses : mais le pïi du bord l'en" distingue. Ce genre est fort nombreux en espèces, et souvent elles «ont assez difficiles a caractériser. Des figures ne suffisent pas toujours : on en a peu de bonnes , et il faudrait des des-» criptions 3 mais nous n'en pouvons donner ici. ESPECES. Coquille transversalement obîojigue. î- Tclline soleil-levant. Tellina radiata , T. testa ohlongày longitudinaliUr sublilissîm^ striai d^ n h idà , albJ] radiis ru bris . SANS VERTÈBRES. Sîl Tellina radiata. Lin. sysi. nat. p. 1117. Gmel. p. 3a3a. Gnalt. test. tab. 89. fig. 1. Chemn. Conch. 6. lab. 11. f. 102, EncTcl, pi. 289. f. a. Habile l'Océan d'Europe et d'Amérique. Mos. n.o Mon cab. Belle et assez grande espèce , commune dans les colleclions. 2. Telline unimacalée. Tellina uniniaculata, T» testa oblongà , longitudinaliter suhtillssime striatd, subpolità y albâ\ natibus purpureîs \ intus Jlavescenie. Encycl. pi. 28g. f. 3. Habite l'Océan d'Amérique. Mus. n.o Mon cabinet. Quoique très-voisine de la précédente, elle en est constamment distiucte. Dans tous les âges, elle est sans rayons. 3. Telline semizonale. Tellina semizonalis, T. testa oblongà , angustd , longitudinaliter subtillssimè strtatà y albido - violacescentCi subzonatd-^ intîis pur- " pureà* Mon cabinet. Habite.... Cette espèce, moins grande cl plus étroite que les précédentes , est pourpre intérieurement , avec denx rayons blanchâtres très-obliques au coté antérieur. 4. Telline maculée. Tellina maculosa. T. lesta oblongà , antice rostratd , transi^ersim striatà , subscabrà , albidà j macuîis littarifomtibus spadiccis y pube lamellosà. Chemn. Conch- t. 8. f. ^3, List. Conch. t. Sgg. f. 238. Encycl. pi. 288. f. 7. Favan. Conch. t. 49. fig- F. 1. (b) Var. testa albo-radiatd. (c) yar. testa albidà-, immacuîatà. Mus. n,° Chemn. Conch. 6 t. 11. f. 104. Encycl. pi. 288. f. 5 Habite.,.. Elle est toujours plus allongée que le tellina virgata. Je la crois des mers de l'Inde et de l'ile de France, Mus. n.o Mon cabinet. Vulg. la pince de chirurgien. 5. Teliine vergetée. Tellina itirgata* T' testa oi'aliy antice angulalà ^ trans'^crsim striatd, ru' diis virgaLd\ maculis nulles. 5' 2 2 ANIMAUX Telllna uîrgata. Lin. Gmel. p. Saag. Kumph. Mas. tab. 45. fig. H. Chemn. Conch. 6. t. 8. f. 66—72. Encycl. pi. 288. f. a — /j. i^a) Testa albâ\ radiis rubris. (b) Testa fiavà ; radiis rubris. (c) Testa rubra-j radiis alhis. Habite l'Océau indien. Mns. n.o Mon cabinets Elle est ccm- mane dans les collections , qu'elle orne par ses variétés. 6. Telliiie staurelle. Telluia staurella. T. testa oualij antice ongulatà , fransfersè striatà , alhldà obsolète radiatà ] natibiis scepe cruce purpureà notatis. (a) Testa cruce radiisque ornata. (b) Testa crucigera 5 radiis nullis. {c\ Testa subradiata 5 cruce nullà. Habite les mers de la Nouvelle Hollande. Voyage de Pérou. Quoique voisine de la précédente, elle en parait très-distincte. Largeur , 02 millimètres. Mus. n.° *" 7. Tel Une porte-croix. Tellina crucigera. T. testa oi'alo'ohlongd y subrostratâ y Iransversè tenuissi- mcque striatà , candidd j natibus cruce purpureà insi' gnitis. » Mus. n.o Habite. . . . Du voyage de Péron. Celle-ci n'est point rayonnée, et diffère de la précédente par sa forme. Laigeur , !\S miilimètres. 8. Telline de spengler. Tellina spengleri. à T. testa angusto - elongatâ , transuersim striatA , subtus utroque latere angulatâ: laterum angulis serratis. Tellina spengleri. Gmel. p. 3234- Chcmn, Conch. 6. tab. lo. f. 88 — go. Encycl.pl. 287. f. 5. a. b. (b) An ejusd. var»7 List. Conch. t. SgS. f. 237. Habite aux îles de Nicobar. Mus. u.o Mon cabinet. Espèce tranchée et fort remarquable. Elle est blanche, un peu rose près des crochets. SANS VERTÈBRES. 5 :>.3 9. Tellîne rostrée. Tellina rostrata, T- testa ohlongâ , purpurascente , nhidà , anterihs atigw lato-roslratà ; rostro recto , supernè sinu separato» ^Jn tellina rostra a ? Lin. Gmel. u.o 11. List. Conch t. 382. f. 226. Rumph. Mus. t. 45. fîg. L. Guah. test. t. 88. fig. T. Chemii. Conch. 6. tab. 11. f. io5. Knorr." Vergn. 4. t. 2. f. 3 et 5. Encycl. pi. 289. f. i. Habite lOcéan indien. Mus. n.» Mon cabinet.^ Elle est mince , fragile, à stri^ très-fines, d'un pourpre plus foncé aux crochet». 10. Telliiie latirostre. Tellina latirostra, T' testa ohlongâ, purpurascente , subradîatâ , anterihs sinuato-angulatà } rostri margine injimo ascendente. Mon cabinet. Habite. ... les mers de l'Inde. Espèce voisine , mais distincte de la précédente. 1 1 . Telline sulfurée. Tellina sulphiirea, T» testa oblonsrd , citrinâ i^l alhrdo-lutescente ^ anlerfùs sinuato-angulatà j liganien.o inimerso. Tellina. Born. Mus. tab 2. f. 12,^ (b) p^ar, testa majore, albidd , basi palUde fuluà^KU^^ Hm^i. Habite l'Océan indien. Mus. n.o Mon cabinet. La variété (b) est blanchâtre, un peu fauve vers les crochets, et teinte d'orangé çn-dedaus. Elle se trouve dans la baie de tous les saints. 12. Telline langue-d'or. Tellina foliacea. T. testa ovalîy tenui , t^alde depressd , aureo-fuhà j rima serratâ- Tellina foliacea. Lin. Gmel n.» 18. Rumph. Mus. t. 45. fig. K. Chemn. Conch 6. t, 10. f. y5. Enrycl. pi. 287. f 4- ' Habite l'Océan indien. Mus. n.f>Moa cabinet. Valves très- niinces. Dents latérales fort rapproclices des cardinaies. 024 A^'IMAUX i3. TeDine bicolore. Tellina operculata. 1\ testa ovato-ohlongâ , purpured , albo fascialà } latere antico productiore, subroslrato j valvd altéra coni^exiore. Tellina operculata ? Gmel. n.» 3a. Chemn. Conch.6. t.ii.f. 97. Habile l'Océan des Aniilles. Mas. n^. Cabinet de M* Dufrêne. Les dents latérales nulles. Stries fines et croisées Tcrs le bord supérieur. Deux callosités blanches, à riutériear/ près du pli de ce bord. Largeur , 66 millimètres. i4. Telline rose. Tellina rosea. ■# T. testa ofatà , trigonâ y albido-rosed , prope nates magis coloratdf striis -decussatis obsoleiissimis. Mus. n.o Habite.... Elle est grande, plus rose en-dedans qu'en-de- hors , un peu convexe. C'est peut-être le tellina rosea , Grael. n.o 58. Mais la figure qu'il cite de Knorr, n'en donne pas une idée. Largeur, 7a millimètres j longueur , 4^* i5. Telline chloroleiique. Tellina chloroleuca. T> testa ovali ^ tenui ^ pellucente , albidâ ^ tenuissimi slriatà\ latere postico majore rotundato\^atibus purpureis- (b) Eadem testa, radiis rubris obsoletis. Habite. . . . Mus. n." Espèce assez grande, à valves très-minces, :»• teintes , en - dedans , d'un jaune faible et verdàtre. Largeur, 65 millimètres. 16. Telline elliptique. Tellina elliptica. m T. testa oblongo • elliptica , tenui , albidd, tenuissime strîatà, intus aurantidy natibus subpurpureis. Guak. test. tab. 89. fig. G. Habite.... Mus. n.o Cette espèce avoisine beaucoup la précé- dente \ mais sa forme , sa taille et ses couleurs , sont diffé- rentes. Elle est un peu teinte d'orangé ; une de ses valves est plus colorée que l'autre. Largeur , 76 millimètres. i-^. Telline albinelle. Tellina albinella. T. testa ouato- oblongdj tenue , 'pellucidd y albâ j later» SANS VERTÈBRES. 52^ untico atlenuato , subanguîato j umhonibus obsolète corneis. Mas. ^i.o Habite les mers de la Nouvelle Hollande, à l'île St.-Pierre- St.-François. Péron. El!e est fort applatîe. Largeur , 43 millimètres. .^ i8. Telline perle. Tellina margaritina. 7\ testa ovali , tenui^ pellacidà, nitidà y margaritaceà \ latere antico attenuato. Mas. Uo Habite à la Nouvelle Hollande, au port da Roi Georges. Féron. Largeur, 17 a 18 millimètres. 19. Telline zonelle. Tellina strigosa. T. testa oi^ato-ohlonga , extUs intusque candide , obscure zonatd } dente cardinali in ucraque uals^â subunico. An tellina strigosa? Gmel n.» 6\. Vagal. Adans. Seneg. t. 17. f. 19. Habite sur les côtes occidentales de l'Afrique. Mus. n.o Mon cabinet. Elle est très -blanche, avec quelques zones obscures, pâles, grisâtres, quelquefois jaunâtres ; planiuscule, striée transversalement. Largeur, 70 millimètres. ao. Telline applalie. Tellina planata. T. testa o^atd i compressa, transuersim substriatà, albidài umbonibus lœvibus fulvo-rubelUs : intiis pallidè rosed. Tellina planata, hin. Gmel. n.° 19. Gaait. test. tab. 89. fig. G. Poli test. i. t. 14. f. i. Born. Mus. tab. 2. f. 9. Tellina complanaïa. Gmel. n.o 60. An Chemn. Conch. 6. t. 1 1 . f. 98 ? Encycl. pi. 289 , f. 4 ? Habite la Méditerrauée. Mon cabinet. Espèce grande , fort applaiiC) très-distincte. IT. Telline pourprée. Tellina punicea, T. lesta owatd, subtrigond ^ planulatd y' transuersim dens^ striatà j dentibus cardinalibus bifidis. Tellina punicea, ^ovn. Mus. lab. 2. f. 8. Gmel.- n.o 69. Encycl. pi. 391. f. a. ^^^ ANIMAUX Mas. n.o Habite la Méditerranée. Elle varie à zones blanchâtres, inéga- les. Coulenr d'un blanc pourpré an pourpre intense. Largeur, 4^ millimètres. 22. Tclline palescenie. TeîUna depressa. T. testa ouaté , inœquilaterd , planiusculd, tenuîssimè strictà , pallidè incurnatd -^ umbonibus purpurascentibus, Tellina. Gualt. test. t. 88. fig. L. Tellina depressa. Gmel. Tellina incarnata. Poli , vol, i . lab. i5. f. û vol. 2. p. 36. Tellina squalida. Mont, test brit. p. 56. Habite la Méditerranée et l'Océan d'Europe. Mus. n.» Mon cabinet. Elle a deux rayons blancs sur le côté antérieur. 23. Telline genlille. T'ellina pulchella. T. lesta oi^atO'oblongd , depressa , nitidà, antîcè rostrald, transu'ersîtn striatd ^ rubrâ ; radîis albidis. Tellina roslrata. Born. Mus. lab. 2. f. 10. Poli , test. I . lab. i5. f. 8. et vol. 2. p. 38. Habite la Méditerranée , dans le golphe de Tarente. Mus. n.o Mon cabinet. Espèce petite, jolie, analogue au tellina virgata, mais étroite et constante. a4. Telline féverolle. Tellina fabula. T. testa ouatd, compressa, anteriîis sabrostrald: ualvâ allerà lœvi , alierd oblique substriatà } siriis rejiexis» Tellina fabula Gmel. p, SaSg. Montag. test, brit p. 61. Maion , act sooiet linn. 8. p. 52. n.o ^. Habite l'Océan boréal d'Europe. Mon cabinet. Communiquée par M. Leach. Petite coquille blanche, un peu teinte de fauve. Ses stries obliques sont sur le côté antérieur d'une de ses valves , quelquefuis sur la face entière de la valve. Largeur , i5 à 18 millimètres. ^5. Telline mince. Tellina tenuis. T. testa ovato ' trigonà , tenui, planiusculà <, tenuîssimè strialdj rubella: supçrnè fasciis angustis albicantibui. SANS VERTÈBRES. Saj List. Conch. t> 4o5. f. a5i. Tellina tenais. Mat. act. soc. linn. 8. p. 5). n.o 8. Habite l'Océan britannique. Mon cabinet. Elle est très-tîii» tincte du tellina incarnala de Liane. Elle a des stries verticales interrompues. t 26. Telline délicate. Tellina exilis, T. testa ovalo-trlgond , tenuissimà, compressa , pellucida , purpurascente ] striis iransversis subtilissimCs» Mon cabinet. Habite.... Elle est plus mince et plus délicate que la précé- dente. Côté antëriear fort court , oblique , obtuséraent augaieux. Largeur, 12 — 14 millimètres. 2y. Telline donacée. Tellina donacina, T. testa ovatà , compressa- planiuscula , tenuîssimè striatà ^ anteriiis obtusissimâ , albidâ \ radiis rubris interruptis, Tellina donacina. Lin. syst. nat. p. iii8. Tellina t^ariegata. Poli. test. i. tab. i5. f. 10. et vol. a. p. 45. Tellina donacina. Mat. act. soc. linn. 8.' p. 5o. t. i. f. 7. Habite la Méditerranée et l'Océan d'Europe. Mon cabinet et celui de M. Valenciennes. 28. Telline onix. Tellina nitida, T. testa ovato-trigond, oblongà, compressa jSuhœquilaterdf eleganter striatày pallide fulyâ] zonis lactcis'y inliis aurantid. Tellina nitida. Poli. test. i. t. i5. f. 2 — 4* Habite la Mcditcrranée. Da cabinet de M. Valenciennes: Très-distincte de la l, /.onellej largeur, 36 millimètres. 29. Telline scalaire. Tellina scalaris. T. testa ovatâ ,t compressiusculà ^ albo-fiavcscente ^trans- versirn eleganterque striutâ} latere antico subbiungulato, breviore. Mas. n.o Habite. . . . Voyage de Péron ? Eté semble avoir des rapports ^28 ANIMAUX par sa forme et ses stries , avec notre telline scalaro'îda , fossile. Largeur , 34 millimètres. 3o. Teîline psammotel'e. Tellina psammotella. T. lesta ouctâ , transvçrsîm subtilîssimh s tria ta , albidd\ latere antlco brevi angulato sinitato ; natibus roseo tCnctis. Mus. n.3 Habite.... Elle semble se rapprocher du t. angniata de Gmelia. u." go. Cheran. Conch. lo. t. 170. f. lôS/}. i655. Elle offre à riràiérieur des rayons aurores , et d'autres roses ou pourpres, inégaux, incomplets. Largeur , 35 millimètr. Coquille orhiculaire ^ ou arrondie-ovale. 3i. Telline pétonculaire. Tellina remies. T. testa suborbiculatJy compressa ^ crassd , albidâ -^ striîs transversis tenuissimis ; verlicalibus interruptis fissuri- formibus. Tellina remies. Lin. Gmel. n.° 66. List. Conch. t. 266. f. I03. Born. Mus. tab. 2. f. n. Encycl. pi, 290. f. 2. Habite l'Océan indien et américain. Mus. n.o Mon cabinet. ^ Coquille grande , commune dans les collections. Deux dents cardinales sur chaque valve. 32. Telline sillonnée. Tellina sulcata. T. testa suborbiculatà , catu^exiusculd , transversint sul- cato-rugosâ , albà \ natibus lœvibus. yin Chemn. Conch. 6. tab. 12. f. ii3? Encycl, pi. 290. f. 3, (b) Var- testa fasciis rufls obsoletis. Habite la mer des Indes et celle de la Nouvelle Hollande , à Ja baie des chiens marins , ainsi qu^au port Jackson. Mas. n.? Mon cabinet. • Il parait qu'on l'a confondue avec la pré- eédente , dont elle est cependant très-distincte. SANS VERTÈBRES. ^2g 33. Telline strîatnle. Tellina striatula. 7*. testd suborbiculatci^ te nui , transi^ersrm suhtîlissimô striatâ ^ albîdd \ valvâ altéra dente carditmli unico. List. Conch. t. vGn. f. io3. An leîllna fausta ? Montan, act. soc. linn. 8. p. 52. Habite.... rOcé.iu d'Europe.'* Mus n." Mon cabinet. Elle est toujours moins Jgrande que la t. pectoHculaire, et à valves minces. 34. Telline râpe. Tellina scohinata. T. testa 'lenticularî y convexd , scabrd \ squamîs lunatis quincun ci a lib us . Tellfna scobcnata. Lin, Gmel. n." 68. Guali. test. tab. 7G. fig. E. Chemu. Conch. 6 t. i3. f. 122 — 124. Encycl. pi. 2yi. f. 4 a- b. c. d. Habite TOcéan indien. Mus. n.o Mon cabinet Coquille un pea grande, écaiilense, blanche, à taches ferrugineuses , quel- quefois disposées par rayons. 35. Telline rayonnante. Tellina crassa. T. testa suborbiculatâ , incrassatd^ transversîni sulcatd ,* albidd , roseo - radiald ; wnbonibus purpurascentibus \ intus sœpe sanguineo-maculatâ. List. Conch. t. 299. f. i36 Encyrl.pl 29t. f. 5. tellina crassa. Pcnnant, -/ool. brit. 4' p« 73. t. 48. f. 28. Venus crassa Gmel. p 3283. Habite TOcc'an d'Europe , etc Mus. n.o Mon cabinet. Elle devient assez grande, plus ou moins rayonnée, et est élé- gamment silloiiace transversalement. 36. Telline doigt-d'aurore. Tellina lœvigata. T. testa orbiculato-ouatà , disco lœvigatâ , i^ersàs niargi' nem strlato-sulcatd , albidàj radUs marglneque auraniiis^ nywphîs injlexis. Tellina Icevigata. Lin. Gmel, n.o 20» Cheran. Conch. 6. t. 12. f. lïi. Schroet. einl. 2. p. 649. t. 7. f. 10. Habile l'Océan européen et indien. Mus. n.o Belle espèce, plus grande que la précédente. Les nymphes font un peu le cuIl-.« Tome F, ' 34 53o j^ ANIMAUX leron en-dedans. Couleur blanche à riniériear } arec nne teinte citrinc de chaque côté. 37. Telline langue de chat. Tellina linguafelis. T. testa rotundato-ov^atâ , antich obtusissimà , albà , radiis roseis pictd ; squamalis lunatis qaincancialibus. Tellina linguafelis. Lin. Gmel. p. 3229. Rumph. Mus. t. 45. fîg G. Knorr. Vergn. 2. t. 2. f. i. Chemn. Conch. 6. t. 8. f. 65. Encycl. pi. 289. f. 6. Habile TOcéan indien. Mus. n.o Mon cabinet. Jolie espèce , bien distincte. 38. Telline ridée. Tellina rugosa, T. testa rotundato'ovatâ i alhd\ natibus /laves centibus^ rugis transi^ersis i undato-Jlexaosis Tellina rugosa. Born. Mus. tab. 2. f. 3. 4* Chemn. Conch. 6. t. 8. f. 62. Encycl. pi. 290. f. i. Habite les mers de Tlnde et la Nouvelle -Hollande. Mus. n.o Mon cabinet. 39. Telline contournée. Tellina lacunosa, T. testa rotandato-ovatài ventricosà , tenais transversim striatà , supernè medio depressà , contorto - lacunosa j dentibus latcrallbus nullis. Tellina lacunosa. Chemn. Conch. 6. t. 9. f. ^8. Tellina papyracea.Q me\. n.** 10. Encycl. pi. 290. f. i4» Habite les c6tes de Guinée. Mus. n.» Cabinet de M. Valencienne», Coquille blanchâtre 5 largeur, 5i millimètres. 40. Telline dentelée. Tellina gargadia. T- testa rotundato-ofatd f compressa , superius anteriùs- que undato-rugosà , albà \ rimd dentatâ ] naiibus lœi^ibus. Tellina gargadia. Lin. Gmel. n.® i . Rumph. Mus. t. 42.-fig. N. Chemn. Conch. 6. t. 8. f. 63. 64. Encycl. pi. 287. f. 2 SjlNS VERTÈBRES. 53 t Habite l'Océan indien. Mus. n ° Mon cabinet. Largeur , 3.^ millimètres. 4i. Telliiie scie. Tellina prisUs. T. tesld rotundato-ovatâ , transvcrsim perele ganter stria- ta , alhâ \ vul^fà lanceolutà concavd , deiitibus exiguit ulrirKjue armalà» Encycl. pi. 287. f. i. a. b. Habile. . . . l'Océan indien. Mus. n.o Elle est striée, même sur les crochets j largeur, 38 millimètres. Le tellina serrata ^ Brocch. tesu 2. p. 5io. t. 12. f. i. paraît avoisiuer cette espèce. 42. Teîline miihangle. Tellina multangula. T. testa lato- trigonâ y suhventricosâ ^ transuersîm striatd ^ prope marginem suhdecussatâ , albd \ latere antico lon- giore ,sinuato , subbiangulato, Tellina poljgona Chemn. Conch. G. t* 9. f. ^7. ■ Tellina Tfiultangula. Gmcl. n.o 9. Habite les côtes de Tranqnebar. Mns. n.f> Point de dents laté-^ raies î les crochets jaunâtres, ainsi que l'intérieur. 43. Telline polygone. Tellina poljgona. T. testa irigondi <*entricosd , transuersim slriatd , albd\ margine superiore sinuato ^ Jlexuoso. ej(./tyA.t^^oun Tellina guînaica. Chemn. Conch. 10. t. 170. f. i65i — i653. Tellina polygona, Gmel. n.ogi. Habile les mers de la Nouvelle-Hollande et TOcéan indien. Mus. no Celle-ci est teinte d'un orangé pâle aux crochets et à l'intérieur j elle n'a pas de dents Jatérales. Malgré sa forme, je présume qu'elle n'est qu'une variété de la pré- cédente^* 44- Telline capsoïde. Tellina capsoides. T. testd lato'trigond , subœquilaterd , transversim strîatd ,' striis verticalibus subdecussatdj laCerîs antici angulo bisulcato- Mns. n.o 53^ Al^IMAUX -■• Habite à Hle St. -Pierre-St. - François. Péton, Cbquilîé Llanche, qui semble tenir à la telliae muhangle/ mais qni en est distincte^ largeur, 4^ millimètres j des dents latérales. 45. Telline treillissée. Tellina decussata. T. testa orbiculato-trîgonà , suhœquilaterà , sulcis vertlea-^ libus striisque transversis decussata \ natibus fiui^escen- tibus f lœviusculis. Mus. n.o Habite à la Nouvelle Hollande, au port du Roi Georges. Péron. Elle diffère du Pireld'A-danson ( tellina canccllata , Gmel.) étant presqu'équilatérale ; couleur blanche j des dents latérales. 46. Telline du Brésil. Tellina Brasiliana. T. testa obovato ' trigonà y tenait albà , margarltaceà\ ex tîis intîisque f as Gid obliqua purpureà ex nate ad laùus posticum. Mus. n.° Habite rOcéan du Brésil , ZL^io-lajiûxo. Laîande. Largeur, 3o millimètres. 47. Telline oblique. Tellina obliqua, T. testa ovali-trigonâ , compressa , transuersim tenuissimh striatà \ latere antico oblique attenuato., longiore j postiez brevissimo , rotundato. An tellina Madagascariensis? Gmol. n.o 44* List. Conch. t. 386. £. 233. Habite.... à Madagascar? Mon cabinet. Couleur grisâtre j Largeur, 5o millimètres. Inflexion du bord et côté antérieur à peine sensible. 48. Telline ombonelle. Tellina umbonella. T- testa ovali f subtrigonâ, convexe , albidâ, subantt- quatà 'y striis tenuissimis \ umbonibus hyalinis. Mus. n,o Habite à la Nouvelle Hollande , àFileKing. Le côté antérieur est plus court et un peu anguleux j largeur , Sg millimètres. 49. Telline deltoïdale. Tellina deltoidalis, T. tes^d orbiculatO'trigonà t compressé , transversim strîa^ SANS VERTÈBRES. 533 id ; lalere antico oblique altermato , îujlexo , ^'alvâ altéra sulcato. Mus. n.° ( b ) Var. testa striis elegantioribus j latere antico vix iiifiexo. Habite les mers de la Nouvelle Hollande , à Tile St.-Pierre^ St.-François. Couleur blanche j largeur , 34 millimètres. 50. Telline nymphale. Tellina nymphalis. T. testa rotundato 'O^ata y supernè transi'ersim strîatd'^ latere antico oblique attenuato f angulato sulcato \ nym- phis internis dilalatis. Mus. n.o Habile.... Elle est blanchâtre, à côté postérieur large, arrondi. Ses crochets sont lisses j une dent sur une valve eC deux fort inégales sur l'autre; poial de dents latérales j largeur, 4' millimètres. 5 1. Telline solidule. Tellina solidula, T. testa orbiculato-trigonâ y convexà^ anterihs suhangxu latâ , rubelld autfiavescente j fasciis concentricis albidis. Bonan. recr. a. f. 44* Pe^iv- ga^* '•94' ^•^■ Fennant. Zool. brit. 4- 1. 49- f* 3a. Dacosta. Conch. brit. t. 12. f. i\. Maton. Act. soc. linn. 8. p. 53. (b) Var. testd minore subglobosà» Habite l'Océan européen , les côtes de France et d*Angleterre. Coquille commune dans les collections, quelquefois roa> geàtre, sur - tout sur les crochets , plus souvent jaunâtre^ avec des zones fasciales. Elle lient à la telline mince par ses rapports j mais elle est moins large , plus convexe et plus solide. Ses dents cardinales varient beaucoup; néanmoins il n'y en a jamais plus de deux sur la même valve. 62. Telline bimaculée. Tellina bitnaculata» jT. lesta Irîangulo-subrotunddi latiore 1 Icev'i^ albidd j inths maculis duabus ■, sanguineis, Tellina bimaculata. Lin. Gmel. n o 71* Chemn. Conch. 6 tab. i3, f. 1^7. Kncycl. pi. 390. f. 9. 534 ANIMAUX Habite l'Océan earopéen. Cabinet de M. de France. Largeoff, 16 millimètres. 53. Telline six-rayons. TelUna sexradiata» T. testa rotundaio-trigonà , incequilaterà , albidd j intîis prœsertirn radiis seoc fusco-cœruLeis , subinterruptis. Chemn. Concli. 6. lab. i3. f. i32. litt. b. Encycl. pi. 090. f. 10. Habite l'Occan d'Europe. Cabinet de M. de France. Taille de la précédente, mais distincte. 54. Telline oslracée. TelUna ostracea, T. testa op'ato - rotundald , complanatd , tenuî, albido-- grlseàj striis transversis elewatis '^ laterc antico çbliqah truncato , biplicato. Encycl, pi. 290. f. 1 3. Habite les mers de l'Inde. Mon cabinet. Petite coquille grisâtre , à stries inférieures fines, tandis que les supérieures sont pres- que lamelliformes. Taille du /e/Zma/enuiV. % .^ Coquille fossile. 1. Telline patellaire. TelUna patellaris. T. testa ellipticd , compressiusculà j striis transversis subœqualibus tenuissimis] cardine bîdentato. Annales du Mus. 7. p. 232. Habite.... Fossile de Grignon. CabinetdeM.de France. 2. Telline scaîaroïde. TelUna scalaroides. X. testd rotundato-ovatd , compressa ^ subangalatâ ; striis Ir^nsuersisf elevatis, remotîusculisy tenuibus \ cardine bi- dentato. Annales du Mus. 7. p. a33. Habite. . . . Fossile de Grignon. Mon cabinot et cc}xx\ de M. de France. L'une des deux dents cardinales est canaliculée, comme divisée en denx, 3. Telline rostrale. TelUna rostralis. T. testa oblongo- transversâ , angustâ , transversîrn sul' catâ j latere antico roslrato , suhbiangulato. SANS VERTÈBRES. 535 Annales du Mus. 7. p. 234. n.o 6. Habite... Fossile de Grignon et de Parnes. Cabinet de M. de France et le mien. ^. Tellîne zonaire. Tellina zonariâ, X' testée ovatd , complanatâ , Iransversim suhlilissimh striata ; zonis rufis , inceq ualibus j lalere antico angU" lato subacuto. Annales du Mus. 7. p. 335. obs. / Habite. .. Fossile des environs de Dax et de Bordeanx. Mon cabinet. Largeur, 49 millimètres. Etc. Voyez le septième volume des Annales du Muséum , pour d^antres lellines fossiles qui y sont mentionnées. TELLINIDE. ( Tellinides. ) Coquille transverse , inéquilatérale , un peu applatie , légèrement bâillante sur les côtés; à crochets petits , non enflés; sans pli irrégulier sur le bord. Cbarnière a deux dents xtivergentes sur chaque valve. Deux dents latérales presque obsoleltes . dont une postérieure est rapprochée des cardinales, sur une valve. Testa transversa ^ inœquilatera , planulata ^ lateri- hus paulisper hians ; natibus parvis subdepressis ; jnargine plicaturd irregidari non injlexo. Cardo den- tibiis duobus divaricatis in utrdque val/d. Dentés latérales duo , subobsoleti ; unico postico prope cardi- nem admoto in unicd valvd. OBSERVATION S. Je me vois obligé de présenter comme type d'un genre particulier , une coquille qui ne peut être placée convena- blement dans aucun de ceux qui rayoisinent. Elle diffère 536 ANIMAUX des psammobies par ses dents latérales, des tellines par son défaut de pli marginal flexueux, des lucines , parce qu'elle est bâillante et qu'elle n'en a point ]es impressions fasciales intérieures. Une de ses valves paraît avoir trois débits cardinales, à cause de la dent latérale rapprochée de la charnière. ESPECE. I. Tellinide de Timor. Tellinides Timorensis, Mus. n.o Cabinet de M. yalenciennes. Habite TOcéan des grandes Indes ou austral , près de Timor. Coquille ovale-elliptique , applaiie, blanche , a^sez mince , à strirs transverses, concentriques, ayant une dépression sur le côté antérieur de chaque valve , et le bord supérieur onde. Largeur, 55 millimètres. CORBEILLE. ( Corbîs. ) Coquille transverse , équivalve , sans pli irrégulier au Lord antérieur • ayant les crochets courbés en dedans , en opposition. Deux dents cardinales ; deux dents laté- rales , dont la postérieure plus rapprochée de la char- nière. Impressions musculaires simples. Testa transversa , œguwaluis _, anterius hinc ad marginem non deformiter Jlexa ; jintihus opposite incurvis. Cardo dentibus duohus. Dentés latérales duo: postico ad cardinem propiiis admoto. Impressiones musoulorum simplices, OBSERVATIONS. Les CQTl>eîlîes, que je réunissais comme Bruguières avec les lucines , en paraissent réellement distinguées, surtout par SANS TErTÈBRES. 537 les animaux qui les produisent. Aussi n'ont-elles pas , comme les lucines, une de leurs impressions musculaires prolongée en bandelette. Elles tiennent de plus près aux tellines ; mais elles n'ont pas , comme ces dernières , un pli irrc'gulicr au bord antérieur et supérieur des valves. Ainsi , je suivrai M. Cupiery qui vient d'en former un genre à part. ESPÈCES. 1. Corbeille renflée. Corhis Jîmbriata, C- lesta Iranspcrsà ovalî, gibbd, longitudinaliter striatà ; sulcis transuersis undulatis \ margîne crenulaCo* V enus Jimbriata. Lin. Corbis Jîmbriata- Cuv. Begn, anini. 2. p. (\^ï- Chemn. Conch. 7. p. 3. Vign. et t. 43. f- 44^* 449* Encycl. pi. 286. f. 3. a.b. c. Lucina. Habi te rOcean indien. Mas. n.oMon cabinet. Coquille blanche, grosse , renflée , recherche'e dans les collections. M. f^alen- cîennes en possède un individu , ayant , accidentellement, un pli sinueux sur le bord du côté postérieur. 2. Corbeille lamellense. Corhis lamelîosa. C. testa transversim elliptîcd , cancellatd ; lamellis Irans- versisj elevatîs, remotiusculis; striis longitudinalibus cre- herrlmis , intra lamellas. Lucina lamelîosa. N. Annales du Mus. vol. 7. p. a37, Chemn. Conch. 6. t. i3. f. 137. i38. Encycl. pi. a86. £. 2. a. b. c. Habile.... Fossile de Grignon, près de Versailles. Mus. n.o Moa cabinet. Elle est elliptique , transverse , «t a ses lames simplement dentées da côté postérieur. 3. Corbeille pétoncle. Corbis petunculus. C. testa rotundatà , ventricosà ^ crassà y cancellatd \ la- mellis transversîs crebris , ad latus postïcum plicato- crispis serratis. * Cabinet de M. Bron^rniart. Habite. . . . Fossile des falnnicres de Granville, au sud de Valo- gne. Coquille grande , ayant à l'extérieur l'aspect d'nn grand pétoncle treiliissé , crépu. 538 ANIMAUX LU CINE. (Lucina.) Coquille suborLiculaire , inéqnilatérale , a crochets pelits , pointus , obliques. Deux dents cardinales diver- gentes , dont une bifide , et qui sont variables ou dispa- raissent avec l'âge. Deux dents latérales : la postérieure plus rapprochée des cardinales. Deux impressions mus- culaires très-séparées , dont la postérieure forme un pro- longement en fascie, quelquefois fort long. Testa suborhicularis , inœqailateralis ; natibus par- vis _, acutis^ ohliquis» Cardo /variabilis : modo dentibus diiobus dwaricatis j unâ quorum bipartitd ^ cetate evanescentibus ; modo dentibus nullis. Dentés late- raies duo , interdum obsoleti : postico ad cardinem propiîis adtnoto. Impressiones musculares remotissi- Tnœ j, latérales : posticd in fasciam interdum proelon- gam productd, Ligamejitum externum. OBSERVATIONS. Le genre luclne , aperçu et • nommé d'abord par Bruguières y qui en fit graver les principales espèces, me paraît naturel et devoir être conservé , sauf à en séparer les corbeilles. 11 est cependant singulier , en ce que, dans ce genre, la charnière est souvent variable. Ce qui semble néanmoins le caractériser, en indiquant des rapports entre les animaux des espèces, ce sont les impressions muscu- laires , dont une ( celle du côté postérieur ) se prolonge et forme vme bandelette plus ou moins longue, qui s'étend quelquefois jusqu'au milieu de la valve. Ces impressions indiquent un pied analogue à celui de la loripède de Poli. SANS VERTÈBRES. S^Q La charnière des lueines , quoique variaLle , offre ordi- nairement deux dents cardinales divergentes _, dont une est comme partagée en deux. Ces dents s'effacent ou dispa- raissent avec l'âge , au moins dans certaines espèces. Dans une autre , on n'en trouve jamais. Les dents latérales existent dans la plupart des espèces j et dans certaines , on ne les retrouve point. Par leur charnière , les lueines semblent se rapprocher des tellines , surtout à cause de leurs dents latérales j mais on ne leur voit nullement le pli irrëgulier des tellines. Dans les espèces qui offrent un angle sur la coquille y cet angle ne forme jamais , dans le bord / le pli flexueux qui distingue les tellines, ce qui a fait rapporter ces coquilles , par Linné , à son genre venus. Toutes nos lueines ont le ligament extérieur ; il y est toujours apparent , quoique quelquefois il soit un peu enfoncé. Il Test mêrne tellement dans la telline lactée , avec les bords de l'écusson rappro- chés, qu'il paraît alors tout-à-fait intérieur. Or , comme le pied singulier et en cordelette de l'animal de cette coquille a été observé et décrit par M. Poli , ce savant zoologiste napolitain en a fait un genre particulier , sous le nom de loripes. Nous n'avons pas adopté ce genre , quoiqu'il pa- raisse fondé , tant sur un caractère de la coquille , que sur des caractères de l'animal , parce que nous pensons que les rapports de ce coquillage avec les autres lueines , ne permet- tent pas de l'en écarter , et que les impressions qui s'obser- vent dans la coquille de la plupart des autres lueines , indi- quent que leurs animaux ont un pied analogue , sauf les différences qui appartiennent à celles des espèces. ESPÈCES. I. Lncine de la Jamaïque. Lucina Jamaieensis. L. lesta lenllformi , scabrà ^ sulcato -lamellosa , întus sub- luted-^ lamellis brevibus concentricis j iatere antlco utrîn-^ que angulato. 54o ANIMAUX f^enus Jajnaîcensis.Chcntti. Conch.7. p. 24. t. 09. f. 408. 409. Encjcl. pi. 284. f- 2. a. b. c, List. Conch. t. 3oo. f. iSy. (b) Eadem testa intlis Jlavc , ^cabrâ. (c) Eadem testa minore întùs extusque candldà. Habite l'Océan des Antilles. Mus- n.^ Mon cabinet. Coquille grande, moins bombée que ]es snivaates. Le corselet relevé sous l'anns 5 les lames transverses écartées. L'abricot. a Liicine épaisse. Lucina pensylvanica. h. testa lentiformi uentrlcosà , tumldà , crassâ, alba) lamellis concentrîcls , membranaceis ; ano cordato rnagno. yenus pensylvanlca. Lin. Graei. n." ^r. List. Conch. t. 3o5. f. i38. Born. Mus. t. 5. f. 8. Encycl. pi. 284. f. i. a. b. c. Habjte l'Océan d'Amérique. Mus. n.® Mon cabinet. Vnlg. la Bille d"* ivoire. Espèce très -distincte j coquille blanebe en dedans et en dehors. 3. Lucine édentée. Lucina edentuîa. L. lesta orbiculato -- uentricosd , subglobosd ^ inliis Jlaves- cente , edentulâ j ano ot^ato ; striis concentricis rugcB" formibus. f^enus edentulâ. Lin. Gmel. n." 80. List. Conch. t. 260. f. 96. Chemn. Conch. 7. p. 84. t. ^o. f. 4^7 — 4^9* Encycl. pi. 284. f. 3. a. b. c. Habite rOcéan de l'Amérique, la Jamaïque. Mus n.o Mon cabinet. Coquille mince , enflée , blanchâtre au dehors , jaune d'abricot en dedans et aussi grande que les précéden- tes. On en trouve sur nos côtes , une variété toute blanche. Cabinet de M. Valenciennes. 4. Lucine cliangeante. Lucina mutabilis, L. lesta orbiculato-o^atà , obliqua , conipressà ; intas valvis radiatim strîafis -y seniorurn cardine edenlulo. Venus mulabilis. Annales du Mus vol. 7. p. Çit- SA.NS VERTÈBRES. 54 1 Habite Fossile de Grignon. Mas. n.o Mon cabinet. Coquille singulière, n'ayant des dénis cardinales que dans les jeunes individus. L'une de ces dents , profondément divisée en deux , donne à une valve l'apparence de trois der^s divergentes. Largeur , trois à quatre pouces. I 5. Lucine ratissoir. Lucina radula. L. testa orbiculatà j lentiformi ^ corn^exâ ^ alhidd'^ lamellU concentricis numerosis j intiis strlis radiantibus obsoleùs. Tellina radula. Montag, test.brit. t. 2. f. i. 2. Maton, Act. soc.linn. 8. p. 54- "•<> ï^, Petiv. gaz. tab. 93. n.<> 18. Habile l'Océan britannique. Mon cabinet Communiquée par M. Leac/i. Elle se rapproche beaucoup de la suivante. 6. Lucine concentiiqae. Lucina concenlrica, L. testa orbiculatà y compresso-conuexâ-^ lamellis concen.' tricis , clevatis , disdnctis \ striis longitudinalibus ad interstitla minutissimis , interdum nulUs. Lucina concentrica. Annales du Mus. vol. 7. p. aSS. Encycl. pi. 285. f. 2. a. b. c. Habite. . . . Fossile de Grignon. Mus. no Mon cabinet. Taille delà précédente 5 mais elle est presque l'analogue fossile de la l.roiondaire» ^. Lucine divergente. Lucina dii'aricata. L' testa orbiculariy subglobosà , albà , antic/uatâ , bifariam obliqué s tria ta. Tellina divaricata. Gmel. n.o ^4* Bonann. recr. 3. f. S/JQ. Chemn. Conch. 6. p. i34. t. i3. f. 139. Encycl. pi. a85. f. 4- a- b. Poli, test, 1. pi. i5. f. iS. Habile la Méditerranée , l'Océan Américain , les côtos du Brésil. Lalande. Largeur, 3o millimètres. Mus. n." Mon cabinet. Bord des valves quelquefois crénelé. S. Lucine carnaire. Lucina carnaria. * ^., ^ L. lesta orbiculatO'trigonâ , incsquilaterd-, convexo-depra- sa , extus intusque incarnatû\ strlis tenuibus V'ariis : fùn& undaCo-reJlexls. 5^2 ANIMAUX TelUna carnaria. Lin. Grael. n.» ^o. List. Conch. t. SBq. f. i^6. Born. Mas. t. 2. f, 14. Chcmn. Conch. 6. t. i3, f. 126. Habite l'Océan d'Europe , la Méditerranée , dans le golfe de Venise. Mus. n.o Mon cabinet. Intérieur des valves, rouge de sang. 9. Lucine rude. Lucina scabra, L. testa orbiculari depresso-eonuerd <, alhd , suhpellucidâ^ costellis squaniosis radiantibus ; inths punctis impressis. Encycl. pi. 285. f. 5, a. b. c. Chemn. Conch. XI. tab. 199. f. 1945. 1946* Habite. ... les mers d'Amérique .'* Mon cabinet. 10. Lucine réticulée. Lucina reiiculata. L. testa orhiculari , compresso-cotn'exà , albidâ] lamellig concentricis , distinctis ^ interstitiis longîtudinaliter striatis] ano ouatoimpresso» An tellina reiiculata? TSlaton. Act. soc. linn.8. p. 54- 1. i.f. 9* Cliemn. Conch. 6. t. 12. f. 118. Habite les côtes de France, près de TOrient. Mon cabinet. Ses dents cardinales sont fortes, et une des latérales, rappro- chée de la charnière, semble en augmenter le nombre. Celte coquille ressemble encore beaucoup à la 1. rotondairc. 1 1. Lucine écailleuse. Lucina squamosa. L. testa suborbiculatâ , lumidd , inœquilaterali j costellis radiantibus imbricaio -- squamosis \ ano vuhàque ex- cavatis- Encycl pi. 285. f. 3. a. b. c. Habite Cabinet de M. Valenciennes . Largeur, 94 millimètres. Y'k^^ 11. Lucine laclée. Lucijia lactea, ■'^ / i»-*9'* ^- '^^'^2 lentijormi, gibba ^ alba , pellucida , transversim tenuiter striatà ; natibus tumidis , uncinatis. Tellina lactea. Gmel. n.^Gy. Gualt. test. t. -ji. fig D. Chemu. Conch. 6. t. i3. f, laS. Encycl. pi. 286. f. i.a. b. c. SANS VERTÈBRES. 543 Poli. test. I. tab. i5.f. aS. ag. Lorîpes. (b) Eademrna or ^ \f alibis in tus suhstriatis. Habite la Méditerranée. Mon cabinet. Fossile dans les falnns de la Touraine. Largeur, i6 milliraèires. Le pied de l'ani- mal est allongé et en cordelette. La variété b. vient des mers de la Nouvelle-Hollande. i3. Lucine ondée. Lucina undata, L' lesta suborbiculari , convexâ , transversim inœqualitcr striatd f subundatà , albidd] umbonibus fulvis. Venus undata. Pennant. Zool. bril.^^t. 55. f. 5i. Mysia undata. Leach. j4n tellina rolundata? Maton. Act.soc. linn. 8. p. 56 Habite l'Océan britannique et sur les côtes de Cherbourg. Mon cabinet. Communiquée par M. Leach. i4» Lucine circinaire. Lucina circinaria. L. lesta orbiculatâ , anticè subangulatàj striis transversis creberrimis , exiguis \ denlibus lateralibus subnullis. Annales du Mus. vol. 8. p. 238 n.» 3. Habite.... Fossile de Grignon, Courtagnon, etc. Mon cab. i5. Lucine colombelle. Lucina colunibella, L» testa suborbiculatâ y convexo-gibhosâ ^ transversim sul- catd\ latere sulco magno exarato \ natibus prominulis oblique arcuatis. Mus. n.i Habite. . . . Fossile des falnns de la Touraine et des environs de Bordeaux. Mon cabinet. 1 6. Lucine sinuée. Lucina sinuata. L, testa rotundato - ovatâ i tumidd , tenui, albà \ latere antico sulco profundé exarato. Tellina sinuata. Montag. Ex. D. Leach. An tellina flexuosâ ? Maton. Act. soc. linn. 8. p. 56. Habite l'Océan britannique. Mon cabinçt. Communiquée par M. Leach. Petite coquille mince , transparente , très-voisin« delà 1. colombelle, par sa forme. 17. Lucine peigne. Lucina pecten. L, testa orbiculato-transf/srsd j planulato-coni^exa f albîda^ costellis rotundatis , transyersirn strlatis , radianlibus. 544 ANIMAUX Mon cabinet. Habite sur les côtes du Sénégal. Largeur, i4 millimètres. i8. Lucine jaune. Lucina Intea, L. testa minimà orhiculato - transversà, lœvi, pellucidéf luCeo-^'irente ; denUbus lateralibus nuUls. Mon cabinet. Habite les mers dellle-de-France. Largeur, 9 on 10 millimèt. 19. Lucine digitale. Lucina digitalis. L- testa parwd , orbîculato - trigonà , alhidâ -^ umbonibus tumidîsj roseo-piciis j striis tenuibus obllquis elegantis- simîs. An tellina dJgïtarîa ? Lin. Gmcl. n.» 75. Habite la Méditerranée. Mon cabinet. Petite coquille blanche , teinte de rose. 10. Lucine globulaire. Lucina globularis. X. testa subglobosd f tenui y albiddy vesiculosd \ dentibus lateralibus nullis. Mus. n.o Habite les mers de la Nouvelle - Hollande , au port du Roi Georges. Largeur, ii millimètres. DO NAGE. (Donax.) Coquille Iransverse , équivalve , inéquilalérale , h côté antérieur très-court, très-obtus. Deux dents cardinales , soit sur chaque valve , soit sur une seule; une ou deux dents latérales plus ou moins écar- tées. Ligament extérieur , court , à la place de la lunule. Testa trans^ersa ^ cegui^alwis ^ inœquilatera ; latere antico breyissimo , obtusissimo. Dentés cardinales duo , 'vel in uirâque valvd , ^vel SANS VERTÈBRES. 54^ (71 altéra : latérales i ^. 2 ^ suhremoti, Ligameiitum exterriujTij bre^e ypostlcum, ani loco ùisertum. OBSERVATIONS. Les donaces se reconnaissent , en général , au premier aspect , par leur forme assez particulière. Ce sont des coquilles transverses, un peu applalies, trés-inéquilatérales, presque triangulaires, ayant leur côté antérieur fort rac- courci, obtus et comme tronqué, ce qui leur donneassea souvent la forme d'un coin. Leurs valves sont égales l'une à l'autre; et dans beaucoup d'espèces, le bord intérieur de ces valves est dentelé ou finement crénelé. Ce qui caractérise leur genre , c'est d'avoir a leur char- nière , outre les dents cardinales , une ou deux dents laté- rales, UQ peu écartées, séparées des cardinales , et qui soiiJt analogues aux dents latérales desmactres, des lucines, des teilines , des corbeilles , des cyclades. Relativement aux conchifères a coquille inéquiîatérale , €tqui appartiennent a cette famille, le coté le plus court de la coquille est toujours le postérieur dans les venus et les cythérées, tandis que le plus long ou le plus grand , dans ces coquilles, est celui qui porte le ligament , c'est-à-dire, le côté antérieur. Or , c'est précisément le contraire dans les donaces et les tellines; car le ligament des valves se trouve sur le côté le plus court de ces coquilles. Ainsi, les donaces- ont plus de rapports avec les tell in es qu'avec les venus. Elles n'ont point, malgré cela, le pli flexueux des tellines. L'animal des donaces fait sortir de sa coquille deux tubes ou siphons disjoints , grêles , fort longs , et un pied en lame large, quelquefois sécuriforme. Les donaces sont des coquilles marines , lisses ou fine- ment striées, littorales, et souvent ornées de couleurs v^iy^i ués-agréables. TomF. ■ 35 546 ANIMAUX ESPECES. Bord interne des ^vah'cs entier ou presqu entier^ i. Donace bec-de-fînfo, Donax scortum^ D. testa trîanguJari , antlch acutd y decussatim sLriiiHà\ viUi^à cordata, plana : niarginibus subruuticîs. ÎDoiiax scorturn. Lin. syst, nat. p. 1 126. Gmel. n.° i. List. Concli, tab. 377. f. 220. Born. Mas. tab. ^A. i. 2. Encycl.pl. 260. f. 2. Cheran* Conch. G. t, 25. fîij. 242 — 247. Habite l'Océan intlien. Mns. n.o Mon cabinet. Coqnille blanchâtre , un peu violette , l'une des grandes espèces du. genre. -» . Donace pnbescente. Donax pubescens, D- testa triansulari , deciissatd , lamellosd j vuli'd cordalây plana : niarginibus lameUoso-serratîs. Donax pubescens. Lin. Gmel. n.o 2. Chenin. Conch. 6. p. 25 1. lab. 25. f.243« Encycl. pi. 260. f. I. Habite l'Océan indien. Mon cabinet. Espèce très-voisine de la prccédcai« j mais distincte et moins grande. 3 Dmaoe en cola. Donax cuneata, . JD. testa trigond j compressd ^ cuneiformi ^ rvfd^alho ra- diatdf strlis longitudinalibus exilissimis j vuli^d con^'cxd rugosâ. Donax cuneata. "Lin. Gmel. -n.o 7. List. Conch. t. 3g2. f. 23 r. Born. Mus. p. 52. Vign. Knorr. Vergn.6. t. 7. f. 3. CKemn. Gonch. 6. t. 26 f. 260. EncycJ. pi. 261. f, 5. Habile l'Océan indien. Mns, n.o Mon cabinet. Le Muséum ea possède une variété de l'Asie australe, à laquelle la figura citée de Lister paraît ressembler. 4. Donace comprimée. Donax compressa. D- tesid cuneiformî, compressa y hasi acutd y carneofuls^d , irradiatd j vuhd subrugosd : niarginibus angulatis. Encycl. pi. 262. f. 6. a. b. c. Habite. ... Je la crois des mers de l'Inde. Mon cabinet. ElU est voisine de la précédente} mais bien distincte. SANS VERTÈBRES. 547 5. Donacc delto'ule. Donax deltoïdes, D» lesta triangulari , IcEi^'iuiculâ ^ albido-roseà] t'uluà pla- niuscuîd y longiludinaliter strtutd. Mus. n.o Habile à lî'e aux Kangnroos. Pcron. Elle est plus grande et moins comprimée que la précéileuie. 6. Donace rayonnante. Donax radians. Z>. testa ovato-trisonA , transi^ersè striatà , albo fulvoqut radialâ vulvâ obliqua striatâ, Chemn. Conch. 6. t. 26 . f, 267. Encycl. pi. 261. f. 7. Habite. . . . Elle est très-distincte de îa donace en coin , n.f> 3» Mon cabinet. <;. Donace raccourcie. Donax ahhreviata. D. testa trigonâ , trans^ferslm lenerrîwè striatâ,, anticc rugosâ , albidd; radiis duobus rufîs j altero ccerulescente. Cah'inei de M. I^auj as de St.-Fond. Habile. . . . Cette donacc est transversalement plus conrle qne les autres , a le bord interne des valves irès-entier, et des Jincoles sur le sommet des rayons. Largeur , 28 milli- mètres. 8. Donace granuleuse. Donax granosa. D. testa of^ato'trîgona , tenuissimè slriutd , albîdâ : radiis zonisque i^iolaceis obsoleiisy vuli^â angulatd ^subgranosd» jVIus. n-o Habite.... Elle a des linéoles longitudinales interrompues comme dans la donace. Encycl. pi. 262. f. 8, , à laquelle elle re!»semble un peu. 9. Donace coîombeîîe. Donax colamhella. D. testé ov^ato-trigonâ y transversè striatâ y albido'VÎolaces^ cenLe\ zonis obsolelis. Mus. n.o (2) Var- zonls vîolacds. Habite à la Nouvelle Hollande, an port du roi Georges. Mon cabinet. Son côté antérieur est court , obliquemeac 548 ANIMAUX tronqné. LaTgear , 24 à 26 millimètres. Sa variété est violetl© «n-dedans. 10. Donace vénériforme. Donax veneriformis. D. testa orbicalato' trigond y iranst'ersè striatâ , grised\ radils obscuris j striîs vutifce crenulalis. Mus. n.o Habite.... les mers d'Asie? Du voyage de Péron. Largeur, 27 millimètres. 11. Donace australe. Donax austraîis. jD. testa ovato-trigond , transi^erse striatâ , albidâ vel fulvéf, inius vColaced j vul^â decussatâ ^ subgranosd. Mus. H.O Habite à Timor et à la Nouvelle Hollande. Péron. Elle a d«« rapports avec la donace bicolore. Largear, 3o millimètres. 12. Donace épidermîe. Donax epidermia. £>. testa cttneato - trigond , anterîus oblusd , epiderme vîridi - Jlavicante , lœwiusculà j vult^d longitudinaliter striatâ. Mus. n.o Habite à Pile des animaux, à la Nouvelle Hollande. Péron» Elle a des rapports avec le donax lœi>igata. ( Vovez le grand Capse ) j mais elle est très -diffère nie par sa forme plus en coin , et par les dents de sa charnière. "3. Donace bicolore. Donax hicolor, D. testa ovato-cuneaLd , ailidd , fw^co tinctd'^ striîs longi- tudinallbus exiguLSfpaucîores transyersas decussantibusi anticè sulcis undulato-crùpis. Gualt. test. tab. 88. fig. S List. Conch. t. 3gi. f. aSi? uiln Donax bicolor? Grael. n.o 16. Habite. . . Je la crois des mers de Tlnde on de celles de l'He-de- Francc.Mon cabinet. Elle est tachée de violet à l'intérieur. i4 D onace siibrayonnée. Donax inttata, D. testa ovatd , depressiusculd y transversim slriatO" sul~ catd , albidâ j radiis rufis , perpaucis , supernè latesz centibus. SANS YERTÈBÏÏES. 549 Mon cabinet:! Habile l'Océan britannique. Communiquée par M. Z»eûc/i. i5. Donace triqiiètre. Donax Wiquetra» D. testa triangulari , subœquilaterà , infrâ nates saccatd^ albidà j striis transuersls exiguis. Mus. n.** BaLiie les mers de la Nouvelle - Hollande , au port du Eoî Georges. Coquille petite, luisante, ayant quelques vestige» de ray ns, et, à riniérieur, une tache violâtre obscure. Largeur, i5 millimètres. Bord interne des 'valwes distinctement crénelé ou denté. I &. Donace grimaçante. Donax ringens, D. testa magna, ovato - Irigonà , albidà , intîis uioluceâj vulvà gibbâ , undato-rugosà , scabrd : margine serraio- ringente. Donax serra. Chemn. Conch, 6. lab. a5. f. aSi. aSa. Encycl. pi. 260. f. 3. a. b. Habite l'Océan indien. Mus. n.o Mon cabinet* Coquille grande, bâillante, grimaçante à l'angle supérieur de son corselet, et constituant une espèce très-distincte. Largeur^ ^/| miJlimètr.. l'y. Donace ridée. Donax rugoséf. D' testa triangulari j injiatâ y antici oblique truncatâ ^ sulcis longitudinalîbus creberrimis y rugosà '^i'uL'à cot" data : margînibus angulatis. Dnax rugosa. Lin. syst. nat. p. ii2j. Gualt. test. lab. 8g. fig. D. Chemn. Conch. 6, t. aS. f. aSo.. Encycl. pi. 262. f. 5. a. b, (2) Var. testa rubente natibas purpureis. Encycl. pi. 262., f. 3. Kaorr. Vergn 6. pi. 28. f. 8. (3; f^ar. testa intus extîisque vlolaced. É IVoi'. Holl. (4) Var. testa extus albâ aul purpurascenle j marghie supcr( uiidiuiin depresso. E IVoi*. Holl. 55o ANIMAUX HaLite l'Océan d'Amérique, les cô les des Antilles. Mas. n.» Mon cabinet. Cette espèce est fort différente de celle qui pré- cède. Elle est élégamment sillonnée , blanche , ou rougeàtre„ ou violette, selon les varictcs. i3. Donace de Cayenne. Donaoc Caîanensis. D. testa subtriangularl , purpurascente , anl'ice ohtusîssî- mâ\ sutcis longitudinalibus exiguis \ vuîvâ laterlbus sui^", biangulntd. Mon cabinet. Habirc l'Océan de la Guyane. Elle est très- voisine delà précé • dente j mais moins renflée. 19. Donace allongée. Donax eîongata, D. testa transversîin clongatd > longitudlnaliter sulcalà , anterius obtusissimà i vulvœ sulcis subdcnticalatis. Pamet. Adans. Sénég. tab. 18. f. i. Gualt. test. lab. 89. fig. F. ' An donax spinosa 2 Chemn. Conch.6. t. 26. f 258. {'i\ Far. testa albido-fulvdy intits albà. Habite TOcéan atlantique , les cotes d'Afrique. Mus. n.o Mon cabinet. Elle est violette en dedans. La variété (2) est du voyage de Péron* 20. Donace denticulée. Donax denticiilata. D. testa anterius obtusissimà, albâ , cœruhio aut purpurea radiald \ striis longitudinalibus imyresso - punctatis j labiis transiter se rugosis. Donax denticulala. Lin. syst. nat.p. 1127. Gmel. n.o 6. List. Conch. t. 3r6. f. 2i8.^i9.'3->t«^. testa trigonâ\ lurgidâ ^ îongiludinaliler sulcafâ , pos- licè loîvLusculà, alid , rufo maculaùù j vul^^duicdîo ^ibbr.- Hus, n." SANS VERTÈBRES. 55 f Habite les mers de la Nouvelle Hollande, à rîlc St.-Pioric- St.-Francois. Mon cabinet. Elle est renflée, courte trans- Yersalement , sillonnée comme un cardlum , maculée d» rouge brttn. Largeur , -28 ou 3o inilliniètrcs. Une tache oran- gée à l'iniéritur. On en a une variété blauclic au dcLors. a2. Donace à réseau. Donax meroe, CfiU*,K*r**.,ç^m^. D. te&là ouato-trigonà , compressa , lrans(^ersim parallctl slriatâ , llnels purpureis subreticulalis pictaj vuh'â ex- cai^alâ. Venus meroe. Lin. Grael. n.? aa. List. Concli. t. 378. f. 221. Chemn. Conch.. 7» t. 43. f. 45o— 4^2. Encycl. pi. 2C1. f. 1. a.b. Habile l'Océan indien. Mus. n.** Mon cabinet. Joîî« coquille, Tuisiuc de la suivante 3 mais bien distincte. Largeur, 5& millimètres. a3. Donace ondée. Donax scripta.c-jU^-'^''^^'^'^''*^ '^f^^- D. lesta ouata f subcompressa, lœui , scn'pta lineîs piirpU' reis undatis : xf^ulvdcavâ : marginibus acutis* List. Conch. t. 37g, f. 222. et t. 38o.f. 223. Knorr. Vergn. 6. t. 7. f. 4* S* Chemn. Conch. 6. t. 26. f. 261 — 265. Encycl. pi. 261. f. 2. 3. 4. Habile l'Océan indien. Mus. n.» Mon cabinet. Moins grand» que celle qui précède, elle n'est pas, comme elle , élégam- ment .sillonnée en travers j elle offre plusieurs variétés qu'un, pourrait distinguer. a4* Donace tronquée. Donax truncuîus. JD. testa transversim elongatâ^ striis longîtudinaULus mi~ niinis ■, intîis uiolaceâ:, lutere antico Itei^i^ brevùsuno^ Donax truncuîus^ Lin. syst. nau p. 1127. tiist. Conch. t. 376. f. 217- Adans, Senog. t. 18. f. 2. Koorr. Veigu. i. t. 7. f. 7. iiorn. Mus. t. 4- f. 3. 4- Chemn. Conch 6. t. 26. f. 2')3 — ■■254. li-biic la Mcdi.ciraucc , au yoile d« Tarcutc ( Mon caHnel; ) ^ ssi ANIMlUX rOcéan atlantique. Elle est petite , olivâtre en-deliors , res- semble à la donace allongée par sa forme j mais son côté an- térieur est sans rides. On donne son nom à une autre coquille en Angleterre. Cette espèce est assez rare dans les collections. a5. Donace fabagelle. DoJiax Jahageîla. D. testa transuersim ohlongà , nitldâ ,a!bido-ruhella , oh" solete radiotdj striis tenerrimis i^çriicaliùus transversas decussantibuT. Cabinet de M. Dufresne. Habite.... Son côté antérieur est court , oblique , convexe, subcariné. Largeur , 26 millimètres. a6. Donace des canards. Donax anatimtmr D. lesta transvtrsim obîongà y nùidulà , aîbîdà, cornea i^el pallîdc rubente, slriis longitudinallius exihssiinis} latere antico obliqué truncalo. j^n iellina donacïna. lAxi. Gua'i. test. tab. 88. Gg N. (2) yar. testa majore ; radiis interruptis. (3) Var. testa penitus albà. Habite l'Oeéan d'Europe, la Méditerranée. Mus. n." Mon cabinet. Coquille commune, dont on ne trouve aucune fjgure bonne à citer. On en rencontre souvent , par quantité^ dans le jabot dts canards-macreuses. E le est tantôt sans rayons, cl tantôt obscurément rayonnée. A l'intérieur , elle est léj^èremenl teinte de violet La var. (a) est de la Métliter- ranée j elle a jusqu^à S^o millimètres de largeur. Celte espèce ïî''a rien de commun avec le tellina donacina. Maton, act. soc, linn. 8, t. 1. f. 7. Je crois que celle-ci est la psammobie tellinelle» Etc. Ajoutez les autres espèces qui ne me sont pas connues, H'j' Donace de la Mailinique. Donax Martùiiceiisis, D. testa ovato-transversàt compîunatdt transi'erse striald i striis longitudinalibus exiUssimis j antico latere oédique truncato : posU'co produclo rotundata. Mon cabinet. Habite le» côtes de la Martinique. M. fl/oreau de Joannes^ Belle espèce , blanchâtre , teinte de rose , applatie comme le Iellina planatuy obi>caiéiucnirayoauée. Largeur, 5u millin». SANS VERTÈBRES. 553 CAPSE. (Capsa.) » Coquille transverse , équivalve, close. Charnière ayant deux dents sur la valve droite ; une seule dent bifide et intranle sur Tautre valve. Dents latérales nulles. Liga- ment extérieur. Testa transversa ^ œquwalvis , 'vahis approximatis clausa. Cardo dentibus duobus in ^alvâ dextrd ^ dente unico bifido et inserto in altéra. Dentés laté- rales nulli. Ligamentum externum, OBSERVATIONS. Les capses sont des coquilles un peu ine'quilate'rales, ayant leur ligament sur le côté court, comme dans les tellfnes et les donaces. Elles appartiennent à la division des tellinoïdes , quoiqu'elles manquent de dents latérales. Elles tiennent aux psammobies et à certaines tellines par les dents de leur charnière j mais elles ne sont presque point bâillantes sur les côtés, et n'ont pas le pli des tellines. ESPECES. 1. Capse lisse. Capsa lœwigata, C àestà triangularl , suhœquilaterd , obsolète striatd, epl- derme flavo-vîrescenie , inlùs et ad notes violaceà. Donax ligata. Gmel. p. 3265. Chemn. Conch.6. p. 253. t. 25 f. 249. Habite l'Océan indien, à Tranc^uebar. Mon cabinet. Elle esi à peine'déprim ce dans le voisinage de son côte' ante'rieur , et plus e'quilatérale que la suivante. Largeur, 55 millimôires., 2. Capse du Brésil. Capsa B rasiliensis . C. testa oblongo-trigonà ,inœquilatsrd , prope latus antl- cum ualde depressà. transyersim longUudinalUerque striai d. 5^4 ANIMAUX Donax. Encycl. pi. -261. f. 10. Habite l'Océan du Brésil. Lalande- Mus. tiio Mon caln'nct. K!Ie avoisine la précédente , offre un épidcrnie si'mblable^ inais elle devient plus grande *, est plus inéquilatéralc , pie^t^ue Llauche à l'intérieur, et distincte par sesbtries. C R A S S I N E. ( Crassina. ) Coquille suborbiculée, Iransverse , éq^i^alve , suLiné- quilatérale , close. Cliariiière ayant deux dents fortes , divergentes sur la valve droite ^ et deux dents très-iné- gales sur l'autre valve. Ligament extérieur y sur le côté le plus long. Testa suhorhicuïata _, transversa , cequîvalvls , suh~ inœqiiilatera , claiisa, Cardo dentibus duobus validis , dwaricatis in valvd dextrd • dentibus duobus inœgua- ïissimis in altéra, Ligamentum externum ^ in îateve longiore. OBSERVATIONS. La crassine ressemble à une petite crassatelle, par sort aspect, et par l'épaisseur, la solidité et la clôture parfaite de ses valves dans leur rapprochement ; mais la situation de son ligament l'en distingue. Elle ne peut être du genre des 'venus , puisqu'elle n'a pas plus de deux dents sur chaque valve, et qu'elle semble même n'en avoir qu'une seule, très-grosse, sur la valve gauche, l'autre dent étant forft peu saillante. ESPÈCE. ï. Crassine crassatellée. Crassina danmoniensis, C. lesta orbîculalo- rïgond y brunnco-fulvâ t truns\/crse ru, £^osà-y rtti^is paruUcli striutis ■, scalurifornùius \ inlh^ ulhà. Venus dannionlensts. Moutag. Ex D. Leacfu SANS VERTÈBRES. 555 Habite TOccan britannique. Mon cabinet. Commnuiqnée par M. leach. Corselet cl anus concaTCS : le premier, lancéolé ; le second, presqnVn cœur; les bords internes des \alves crénelés. Largeur, 3o millimètres. • LES CONQUES. Trois dents cardinales au moins sur une vals^e , Vautre en ajant autant ou moins. (Quelquefois des dents latérales. Les conques consliluent une des pins belles familles et des plus nombreuses parmi les conchifères. Elles offrent des coquilles équivalves , orbiciilaires ou Iransverses y toujours régulières , libres , et en général très-closes, sur- tout sur les côtés. Elles sont plus ou moins inéquilatérales , et on les voit rarement munies à l'extérieur de côtes véri- tablement rayonnantes. Leur dernier genre en offre assez généralement de semblables ; parce qu'il est sur la limite et qu'il fait une transition des conques aux cardiacées. L'animal des conques forme souvent ^ avec son manican , deux tubes ou siphons qu^il fait sortir liors de sa coquille , dont l'un sert pour le passage de l'eau qui arrive aux brancliies et à la bouclie , tandis que l'autre est utile aux déjections. Son pied est éminemment lamelli- forme. Je divise cette famille en conrjues jluviatilts y dont l'animal a le pied allongé , étroit et peu saillant 5 et en conques marines^ dont l'animal fait sortir des siphons allongés , inégaux , et a le pied large , saillant. 1 .0 Conques flaviatile s : coq. ayant des dents îalérales et recouverte d'un f^iux épidcrme. A. Cyclade. 5^6 ANIMAUX Cyrène. Galatliée. 2.0 Conques marines : point de dents latérales dans la plupart ; rarement un drap marin subsistant et recouvrant loutç la coquille , sauf les crochets. Cyprîne. Cythérée. Vernis. Vénéricarde. CONQUES FLUVIATILEJF. Coquilles recouvertes d'un faux épiderme , et ayant a leur charnière des dents latérales. Les conques fluviatiles vivent dans les eaux douces, ainsi que les nayades ; mais les premières nous paraissent faire partie de la famille des conques , tandis que les nayades s'en éloignent évidemment. Les unes et les autres ont la coquille recouverte d'une espèce d'épiderme verdâtre , qui devient plus ou moins brun , et qui , sur les crochets , est souvent écorché et comme rongé. Ces coquillages habitent les lacs, les étangs , les rivières, se tienoenl en général dans la vase et y sont situés de manière que leurs crochets sont en bas et plus ou moins enfoncés c'ans celte vase. Ce qui dislingue les conques fluviatiles des nayades , c'est que les premières tiennent aux conques par l'animaî et la charnière de leur coquille ; qu'effectivement leur auiraal fuit saillir des siphons , et que la charnière ae leur coquille offre des deais cardinales , analogues a SANS VERTÈBRES. 55/ celles des venus j tandis que rien de semblable ne se montre dans l'animal et la coquille des nayades. Néan- moins les conques fluviaiiles diffèrent des marines non-seulement par l'habitation , mais aussi parce que leur charnière présente des dents latérales , qui n'existent point dans la coquille des conques marines. Je rap^iort© à celte coupe les trois genres qui suivent. C Y CL A DE. (Gyclas.) Coquille ovale-bombée , transverse , équivalve ; à crû- cbets protubérans. Dents cardinales très-petites, quelque^ fois presque nulles : tantôt deux sur chaque valve, dont une pliée en deux ; tantôt une seule pliée ou lobée sur une valve et deux sur l'autre. Dents latérales allongées transversalement, compri-; mées, lamelliformes. Ligament extérieur. Testa ovato - globosa , transversa , œquivaMs ; natitm umhonibus iumidis. Cardo dentibus minimis interdum subnullis : modo diiobus in utrdque valvâ .: uno complicato ; modo dente unico subcompUcato ^el lobato in unicd ojalvd , et diiobus in altéra. Dentés latérales transversim elongati ^ compressi lamelliformes. Ligamentum externum. OBSERVATIONS. Les cyclades, ici réduites a leur genre naturel, sont très- distinctes de nos fluvicoles que Bruguièrs v réunissait. C© sont de petites coquilles ovales bombées, à valves minces, et qui n'ont jamais trois dents cardinales sur aucune de leurs valves. Leurs crochets d'ailleurs ne sont jamais écorchés ou rongés. Quelques-unes de ces coquilles sont si minces , «^58 ANIMAUX qu'elles sont transparentes et très- fragiles. Elles sont d'un vert grisâtre ou un peu jaunâtre, les unes presque lisses , les autres striées transversalement, offrant quelquefois des bandes légèrement colorées. Les espèces de ce genre sont assez nombreuses, distinctes et cependant difficiles à carac- tériser. C'est avec Tune d'elles que Linné a formé son telîina cornea. ESPECES. ï . Cyolade des rivières. Cjclas rwicoîa, C' testa suhglohosà , sollduîd , eleganter striatà , corneo' virescente , l'ntùs cœrulescente ; sulcis a s. 3. transi^ersis , subcoloraiis. List. Conch. t. iSg. f. i4« Cyclas cornea ? Draparn? h. des moll. p. laS. pi. lo. f. i — 3. Encycl. pi. 3o2. f. 5. a. b. c. Cyclas rivicola. Leacb. Habite ea Europe, dans les rivières. Mus. n.o Mon cabinets ; Commaniquce par M. Leach. Elle est assez rare en France, ' et paraît commune dans la Tamise. Cette espèce est la plus grande connue de ce genre ; elle a deux ou trois indices d'ac- croissement, qui forment autant de zones étroites, souvent colorées en brun. Largeur , 3o millimètres. 3. Cyclade cornée. Cjcîas cornea, C- testa subglobosd , tenui ^ tenerrîme strlatà^ palllde cor^ neâ\ sulco subunicoy zona marginall lutescente. Tellina cornea. Lin. syst. nat. p. nao. Gualt. test. tab. 7. fig. B. Cyclas rivalisa Draparn. h. des m. p. 12g. pi. 10. f. 4« 5. (2) Var, testa penitus globosd. (3) Far. testa magCs transversà. \ Habile les petites rivières , les ruisseaux de l'Europe. Espèce fort commune en France, toujours plus mince, moins colorée et moins grande que la précédente. Mus. n.» Mon cabinet. Les deux variétés viennent de l'Amérique septentrionale, rapportées par M. Michaud» SANS VERTÈBRES. Û^Q 3. Cyclade des lacs. Cjclas lacustrls. C tesid subrhonibeà, pluniusculà ^ tenuissime striatû , suh' înœquitaterJ, Icllinu lacuslris- Mnll. Verm. p. ao}{. Cyclas lacasîris. Drapar:i. h. des m. p. i3o. pi. lo. f. 6, 7. Habite en Europe, dans les lacs et les marais. 4. Cycîado oblique. Cjclas obliqua. C. testa obliqué trigond , subgihbd ^ striata , corneO'^'irc5^ cente j sulcis a 5. 3 nigrescentibus , zoniformibus, j4n tellina amnica? Mwll. Verm. p. 2o5. Chemn. Conch. 6. tab. iS.f. i34« Çyclas amnica. Ex D. Leach. ilabite en Europe, dans les ruisseanx, les fosses aqnaliqaesi Mon cabinet. Elle est pins oblique et plus bombe'e que 1« pre'ce'dente. Largeur, 8 ou 9 miMimètres. 5. Cyclade calycnlee. Cyclas calyculata. C. lesta orbiculato-rhonibeâ, suhdepress/ê , tenui , diaphanày albo-iutescenle-^ natibus prorntnentibus, tuberculosîs. <■ Cyclas cnlyculata. Draparn. h. des lù, p. i3o. pi. 10. f. i^. i5. (2) Var. testa semrpellucî.dà , rufescente \ natlbus nfgri- cantibus , minus prom'nulis. {Jyclas stagnicola. Leach. Habite en Frarrce, dans des mar«s , près de Fontaînebîean Maager, et en Franche-Comté, Ferrussac. Mus. ...o Mou «abinet. La variété (a) vient trAnghuerre , et m'a été com- muniquée par M. /^ac/i. 6. Cyclade obtusale. CjcLis obtusalis. C. testa owali^ tumîdd, sithlnœquilaterâ y pellucidd , fra^ gilissinid 5 umbone oblusissimo. Mon cabinet. Habite Je la crois de France. Elle a des rapports avec U suivante. Largeur , près de 4 millimètres. ^. Cyclade des fontaines. Cyclas fontinalis. C. testa globosdjsubdepressd, subinœquilaterali-^ umbone subaculo* Dr. 56o ANIMAUX Cyclas fontinalts. Draparn. h. des m. p. i3o. pi. lo. f. 9— la; (a) Var. testa nigrescente. Ibid. f. i3. Habite aux enviions de Montpellier , dans les fontaine^. Moa cabinet. C'est la plus petite des espèces européennes. Elle est très-œince, transparente , fragile, grisâtre , et n'a ^ue dem millimètres de largeur. 8. Cyclade australe. Cyclas australis, , C. testa subcordata , tumida, l'nœquilaterali, transversîm slriato - sulcald \ umbonc prominente j jiatibus oblique yersis. Mus. no (2) Var» testa minimd^ subpellucîdâ. Habile à Tile de Timor. Coquille opaque ; largeur , 5-— 7 millimètres. La variété (2) vient de la Nouvelle Hollande ^ au port du Roi Georges , Péron. Elle est aussi petite que la cyclade des fontaines. ^. Cyclade sillonnée. Cyclas sulcata. C. testa ovali, transversd , subinœqutlaterall , fuscatà\ ^ sulcis transversis ele^'atis, sublamellatis. ' Cabinet de M. Valenciennes. Habite le lac Georges, Amérique septentrionale. Largeur , i5 millimètres j d'un blanc bleuâtre à l'intérieur. 10. Cyclade striaîine. Cyclas striatina, C. lesta rotundato-ellipticd, subinceqnilaterali, convexâi eîeganter sùriatà; natibus subdecortîcaiis. Cabinet de M. Valenciennes. Habite dans l'Amérique septentrionale , avec îa précédente. Elle se rapproche de la cyclade cornée j mais elle est plus inéquilatérale, plus petite, plus striée, etc. Largeur ,7 millimètres. II Cyclade de Sarratoga. Cyclas Sarratogea. C. testa ovall^ transversal épidémie fucescente îndutâsi, striis transversis \ natibus decorticatis et erosis. Mus. n.o Habile l'Amérique septentrionale, dans 1« lac Sarraiog^. Largeur, a4 millimètres. «A.NS VERTÈBRES. 55 1 CYRÈÎ^E. (Cyrena.) Coquille arrondîe-trigone , enflée ou ventrue, solide, înéquilalérale , épiderniifère , à crochets écorchés. Charnière ayant trois dents sur chaque valve. Les dents latérales presque toujours au nombre de deux, dont une souvent est rapprochée des cardinales. Ligament extérieur, sur le côté le plus grand. Testa rotundcitO'trigo7ia , turgida aut ventricosa , inœquilalera ^ solida , corticatu ; natibus erosis aut de- corticatis. Cardo dentibus tribus in utrdque valvâ. Dentés latérales subbini : unico sœpe sub ano posito. Ligamentum externum , latere majore insertum. OBSERVATIOÏ^â. Les cy rênes sont des coquillages flumînîcoles que l'on a d'abord confondus avec les cyclades , mais qui en sont bien distingués et doivent constituer un genre particulier. Ce sont des coquilles équivalves , solides, la plupart épaisses, d'un volume assez grand , quelquefois même fort grand , et qui toutes sont recouvertes a l'extérieur d'une espèce d'épi- derme verdàtre ou rembruni. Presque toutes ont les crocheta écorchés et comme rongés. Ces coquilles sont distinguées des cyclades, parce qu'elles ont trois dents cardinales sur chaque valve. Elles ont en outre des dents latérales , donc Souvent une est placée^^ctiis^^tlçuicorselet*/. Les espèces de ce genre sont nombreuses et habitent dans les fleuves «t les grandes civières. Il parait qu'elles soni: toutes étrangères à l'Europe. Tome V. - 35 bJ2 . ANIMAUX ESPECES. Dents latérales serrulées ou dentelées. 1. Cyrène trîgonelle. Cyrena trigonella, C. testa parunlâ y triangulari ^ suicequilaleraU , fuU'â ^ IcB' viusculà j natibus sub^iolucels. Mus. n.o Habite Elle provient du voyage de Péron. Largeur, 8 millimètres. 2. Cyrène orientale. Cjrena orientalis. C. testa trigonâ , olc'uaceà j sulcis transt^ersis remoti'us' culis\ dentihus lateralibus serrulatis \ natibus vlolaceis. Mas. n.** È China. (2) Var. testa rnajorf. ; dénie em.rdinaU mediano bifido. Ex Oriente. Bruguièies. ïiabite à la Chine, et sa variété dans les rivières du Levant. Mon Cabinet. Elle est un peu violette à l'intérieur, surtout sous les crochets j largeur, 17 millimètres j et sa variété , ao millimùties. 3. Cyrène cœnr. Cyrena cor. C. testa elongato-cordatà , inœquilaterà , tumîdd , scalari» ter sulcatd \ natibus prominentibus involutis. Mon cabinet. Habite... Communiquée par O/iVîier , venant de son voyage. Elle est d'un vert olivâtre en-dehors , et violette à l 'intérieur. Les dents latérales sont finement dentelées j ses crochets noa * écorchés 5 largeur, 16 millimètres. 4. Cyrène rembrunie. Cyrena fuse ata. C. testé cordatâf fusco -^^ trente ] sulcis transuersalibus, creherrirnis, subimbritatis , intàs et ad nates i^iolaceà. Chemn. Coach. 6. p. 32o. t. 3o. £. 3ai. Encycl. pi. 3o2. f. 2. a. b. c. (2) J^ar. ? Chemn. Ihid. t. 5o. f. Sao. Encycl. pi. 3oi. f. 2. a. b. ^*!A* /ï»i*ÎM«^ **^- Habite dans les fleuves de la Chine et du Levant. Mon cabinet» Largeur, 39 millimètres. Les dents latérales sont fort alloa-; gées transversalement et dentelées, . SANS VERTÈBRES. 553 5. Cyrène cerclée. Cjrena fluminea, C testd cordatà , gHbd, Jlauo-uirente ; sulcis doliarihus circumcîn'té , intîis albo violaceoque variegatâ. Cliemn. CoTicli. G. p. Sai.t. 3o. f. 3a2. 3a3. Tell/'na Jluminea. Gmel. p. 3243. Habite à la Chine, dans les fleuves. Mns. no. Les dents latérales sont finement dentelées j largeur, 2^ millimètres. 6. Cyrène tronquée. Cyrena truncata, O' testa cordatà , înœquClaierd , oblique truncata } sulcis transversis ^ latere antico angulato» Dn cabinet de M. J^alenciennes, Habite Fossile de l'état de New-Yorck , de l'Amérique.' Largeur, aS millimètres. Dents latérales dentelées j coquille oblique , avant presque la forme d'un donax, ^. Cyrène violelte. Cjrena inolacea, C. testa ovato-ellipticâ , inœquîlaterall , transi^ersè sulcatà , violaceâ, obscure radiatâ : antico latere convexo , acuLo, Mon cabinet. Habite. . . . Belle et assrz grande espèce , à crochets écorchés , violette, tant à l'extérieur qu'en dedans, ayant les dents latérales dentelées ; largear, 38 millimètres. Dents latérales entières, 8. Cyrène comprimée. Cyrena depressa. C. testa lenticulari-trigonà , compressa ^ sulcis doliarîbas cinctâ, albidd ; épidémie fulvo j naiibus decorticatis. ^n i^enus borealis 7 Gmel. p. 3285. Encycl. pi. 3o.2. f. 3, Chemn. Conch. 7. tab. Sg. f. 4i2 — 4 '4^ Habile.... Mon cabinet. Quoiqu'un peu anomale, je ne puis douter que cette coquille ne soit une cviène j elle a même l'aspect dti c. Jluminea', mais elle a le corselet et la vulve excavésj largeur, 25 millimètres. 9. Cyrcne de Caroline. Cyrena caroliniensis. C. testa cordatà f turgidd y inœquilaterâ \ natibus distant tibus y erosis , decorticatis ', vulvd hiante. Cychs caroliniensis. jwosc. hist. nai. des coq. 3. pi. 18. f.4. ^54 ANIMAUX Habite rAmérique septentrionale," le» rivières de la Caroline.; Mon cabinet. Largeur, 46 millimètres. io. Cyrèue du Bengale, Cyrena Bengalensîs, C lesta cordatà , subtumidà, inœquilaterà j naùbus remo- tîusculis , decorticatis j nymphîs conniç>entibus. IVÎon cabinet. Ilabîic au Bengale, dans les rivières. Massé Elle semble moyenne entre la précédente et celle qui suit j Largeur, 4^ millimètres, les stries transvcrscs fines. ïi, Cyrène de Ceylan. Cyrena Zejlanica^ C. testa subcordata y tumidd, incequiîaterd j anlîco laterê suhangulaio ] rima hiante. yenus ceylonîca. Chemn. Conch. 6. p. 333. t. Zi. f. 336. Encycl. pi. 3o2. f. ^, a. b. T^enus coaxaiis. Gmel. p. 3278. Habile dans les rivières de l'ile de Ceylan. Mus. mo Mon cabinet. Elle devient irès-grandc; est presqu^aussi longue que large. Crochets rapprochés, épidcrme verdàire , stries fines et iné- gales. Elle a jusqu'à 70 millimètres de laigeur. GALATHÉE. (Galathea.) Coquille équivalve, subtrigone^ recouverte d'un épi- derme verdàlre. Dents cardinales sillonnées : deux sur la valve droite , conniventes à leur base ; trois sur l'autre valve , l'iatermédiaire avancée, séparée. Dents latérales écartées. Ligament extérieur, court, saillant, bombé. JN^ym- plies prominentes. Testa œquwals^îs , suhtrîgona , epiderme virente iri' data. Dentés cardinales sulcati : duohus in valwd dextrd , husi conniventes ; tribus in altéra : intermedio anteriore distincto. Dentés latérales remoti. Ligamentum externum , brève ^ prominente , turgi" dum. Njmphœ prominulçe. SANS VERTÈBRES» 555 OBSERVATIONS. La GalatJièe est une coquille Euviatile , trés-voisnie des Cyrènes par ses rapports ; mais qui s'en distingue par la conformation particulière de ses dents cardinales ; ce qui a engagé Bntguières à en former un genre a part. Ses dents cardinales sont divergentes. Il y en a deux sur une valve , qui sont conniventes sous le crochet, et qui ont, en devant, •une cavité raboteuse. Sur Tautre valve, on en voit trois, disposées comme en triangle , l'intermédiaire étant avancée , séparée, grosse et calleuse. Les impressions musculaires sont latérales et paraissent doubles de chaque côté. On ne connaît encore de ce genre que Tespèce suivante. ESPECE. I. Galathée à rayons. Galathea radiata. Annales da Mus. vol. 5. p. 43o. pi. 28. Encycl. pi. 25o. f. 1. Galathea. Venus paradoxa. Born. Mus. p. QQ. t. 4. f. 12. id» (2) Varielas ? List. Concb» t. i58. f, i3. yenus suhi^iridis. Gmel. p. 8280. Egcrie , Roissy , Tol. 6. p. 324. Habite dan-s les rivières de l'ile de Ceylan et des grandes Indes.. Cabinet de M. Castellln. Coquille rare , recberchée, pré- cieuse. Sous l'épidormc, son test est d'un blanc de lait, taché de violet vers sa base, et marqué de deux à quatre rayons "violets j largeur, 839 ceniiinètres (au moins 3 pouces ). CONQUES MARINES. Point de dents latérales dans la plupart; rarement un drap marin recouvrant toute la coquille ^ sauf les, crochets. Les conques marines sont extrêmement nombreuses , variées , souvent élégantes , et la plupart font l'orEement 556 ANIMAUX des collections. Linné n'en avait forme qu'un seul genre . auquel il assigna le nom de "venus ; mais le nombre des espèces s'étant considérablement accru depuis qne cet illustre naturaliste Ta institué, il est devenu indispensable, pour l'étude , de le partager en plusieurs genres particu- liers. Nous l'avons effectivement divisé en quatre coupes, " qui nous paraissent distinctes , et qui constituent pour nous les genres cyprinc , cythérée ^ venus et vénéricarde , I dont nous allons faire une exposition rapide, nous bor- nant à la simple indication des espèces que nous avons sons les yeux , et de leur caractère distinctif. CYPRINE. (Cyprina.) Coquille équivalve, inéquilatérale , en cœur oblique , a crochels obliquement courbés. Trois dents cardinales inégales , rapprochées à leur base , un peu divergentes supérieurement. Une dent latérale écartée de la char- nière, disposée sur le côté antérieur , quelquefois obso- lète. Callosités nympbales grandes, arquées, terminées, près des crochets , par une fossette. Ligament extérieur, s'enfoncant en partie sous les crochets. Testa œquivalvis , inœquilatera , oblique cor data ; Tiatibus oblique curuis: Cardo dentibus tribus inœqua- Jibiis ^ basi approximatis _,superne subdivaj^icatis . Dens lateralis a cardine reinotus , in antico latere^ interdiiin obsoletus. Calli nymphales magni , arcuati , prope nates Incund ovatd subterminati. Ligarnenium exter- num j partini sub natibus sœpe ininierswn. OBSERVATIONS. Les cyprims sont en général d'assez grandes coquilles de \ SANS VERTEBRES. 5^7 la famille des conques , très-voisines des venus par leurs rapports, et qui semblent même n'en être que médiocre- ment distinguées par les caractères de leur genre. Cependant ces coquilles sont singulières en ce qu'elles ont une dent latérale comprimée sur leur côté antérieur; que leurs nym- phes sont grandes , presque toujours terminées près des crochets , par une fossette ovale , quelquefois d'une gran- deur singulière; que le ligament de leurs valves s'étend j isque sous les crochets et y remplit la fossette qui termine les nymphes; enfin qu'elles ont un épiderme ou drap marin , presqu'à la manière des cyrènes. Par leur dent latérale, quelquefois obsolète, et par leur drap marin subsistant, les cyprines tiennent un peu aux conques iluviatiles , et il esE probable que plusieurs vivent dans la mer, a l'embauchure des fleuves. ESPECES. I. Cyprine géante. Cy-prina gigas. C. testa maximd , cordato-rotandatâ ; striis lenui simis sul- cisque remotioribus transuersisj lacunà naturn maximà j ano nulle. Mus. n.o Habile.... Fossile <îes environs de Sienne en Italie, Cuvier. Coquille irès-grande , épaisse et pesante ; remarquable par la grande fossetie qui avoisine les crochets; sa dent latérale est presque effacée; largeur , i5 ceniimèires. S. Cyprine d'Islande. Cyprina Islandicn. C. testa cordatày transi^ersim strîalà , epiderme indutâ j anlîco latere suhan^vlato ; ano nullo. Venus islandtca. Lin. Gmel. n." i5., Pennant Zool. brit. 4- pl.53. f. 47. Encycl. p). 3oi . f. i. a. b. Cyclas-Cyrtro CÙf/r^vu. j/r-y» c^»i>.ff ■^/''^'J- tg%f-f*£r././$i. Habite l'Océan boréal, à rembouchure des flenves. Mus. n. Mon cabinet. Elle offre quelques variétés dans la grandeur et / la courbure de ses crochets , dans son ligament plus ou moins bombe, dans Tangle obtus et plus ou moins .sinueux de son côté antérieur , «nfin dans ses crochets plus ou moins rongés. ^^8 ANIMAUX elle a près iVnn cîécimètre de Inrgeur. On la tronve fossile aut environs de Bordeaux et en Italie, 3. Cypriiie dp Piémont. Cjprlna Pedemontana. C- festà rotandatà^ tenui , transversint sulcatdf dente laterali obsolelo \ ano oblongo. Wns. n.o Habite.... Fos>ile des environs de Tarin. Bonelli. Largeur, 65 Diiliioièties. 4. Cyprine ridae, Cyprina corrugata, C. testa ovalo-cordatà \ sulcis transversîs f in Ternie sert s im remotioribus , ad inlerslitia vertiçaliter slriatis i ano im pressa. Mon cabinet. labile. . . . Fossile d'Italie. Larg'cur , 11 centimètres. 5. Cyprine Iridacnoïiie. Cyprina tridacnoides, C testé transuersJm ouata , corrugatâ\ striis verticalibus ; limbo superiore undatim plicalo. \ Mou cabinet List. Conrh. t. 499- f- 53, Habile. . .. Fossile d'Italie. Lîtrgeur , il centimètres. Coqnille singulière, grande , plis ée y eu son limbe , comme dans les trid&cnes, ayant dans les interstices de ses sillons des stries ver" ticales. 6. Cyprine fines-slrîes. Cyprina tenui-stria. C testa longitudinali y ovuU> - rotundotà ^ crassâ ^ fui u à y întîis candidà\ striis transversis concenlricis tenuibus\ marginc crenato ; ano nullo» Cabinet de M de France. Habile. . . . Belle coqnille striée comme la cythéréc concentri- que, mais plus longue que large, épaisse , fauve ou roussà- tre , convexe , ayan t quelques stries longitudinales sur le côté antérieur, et une dent latérale obsolettc sous Fécnsson , outre les trois dents cardinales. Longueur , 60 millimètres j largeur, 64- Comparez la venus incrassata. Sveerby. Conch. min. 11.037. tab. i55. f. 1.3. n. Cyprine islaiidicoïde. Cjprina islandicoides. C testa cordato - rotundatà , superne transversim slriafd\ antico latere non angulato\ ano nullo. Broc^ dis , angustatis \ radiis subnullt's ; ano oyato magn9,. Venus tripla. Lin. Gmel* a.» 7g, 564 ANIMAUX List. Conch. t; aSî. f. 86. Gualt. test. t. ']5. fîg. Q? Chemn. Conch. 6. t. 3i. f. 33o — 33a. Encycl. pi. 269. f. 4- a. b. (2) Knorr. Vergn. 6. t. 6. f. 4. Habite l'Océan atlantique. Mns. n." Mon cabinet. Moins grande que celle qai précède, elle y tient de très-près. Son intérieur est taché de violet j largeur, de 35 à 38 millimètres. La var. (a) est rous sâlre. [b] Dent cardinale antérieure non striée dans son canal j ni dentelée en son bord, I 3. Cytliérée géante. Cytlierea gigantea, C' testa maximà i ovatd, suhliwîdà-^ radiis numerosis înier~ ruptis fusci's aut ccerulescenùbus j ano impresso ovato» Venus gigantea. Gmel. n.o 89. Chemn. Conch. 10. p. 354. '• ï7ï-f- 1661. Encycl. pi. 280. f. 3. a.b. Favan. Conch.pl. 49* ^*g- 1 î» Habite l'Océan indien, à l'ile de Ceyian. Mon cabinet. Mas. n.o Coquille rare, la plus grande de son genrej largeur, aa centimètres. 14. Cythérée cedo-nulli. Cytlierea erjcina. C. testa ovatà f aurantio-julvâ , varîegatd , fusco-radiatây sulcis transuersis obtusîssimis \ ano ovato. Venus erycina. Lin. Gmel. p. 3271. List. Conch. t. 268. f. 104. Knorr. Vergn. 4. t. 3. f. 5. Chemn. Conch. 6. t. 32. f. 33^. Encycl. pi. 204- ^- 2- ^•^' Favan. pi. 4^. fig. F. 2. (2) Var, tesiàalbâ-^ radiis Unis ^ cœraleo-fuscis^pubeim" maculatâ- (3) Var. testa albidâ ,supernè uiolacescente \ radiis nume\ rosis fusco-violaceis. Habite l'Océan indien. Mus. n.o Mon cabinet. Coquille fort belle et qui fait l'ornement des collections j largeur, 34 millimètres. On la trouve fossile ans environs de Bordeaux. Les variétés deux et trois viennent des mers de la Nouvelle Hollande. i5. Cyiliérée lilacine. Cytlierea lilacina, C' testa ovatd, fulvo - lividâ y obscure radiatà j margine inLusquG yiolacescentikusj ano Uwido. SANS vertèbres: 56^ Cliemn. Concli. 6. t. Sa. f. 333. SSg; Encycl.pl. 264 f. 3. a.b. Habite l'Occau des c;raiides Indes , celai des Molaques. Mas. n.» Mon cabinet. Elle est couleur de bois , un peu livide, et teinte de violet, vers les bords et en-dedansj largeur, 55 millimètres. 16. Cytliérée sans pareille. Cytlierea impar, C' testa oblique cordatd , albidà , posticè emîaentiîis sut» catâ\ radiis fali^O'i'iolaceis j pube glauca. ^n Cliemn. Conch. XI. p. 226, t. 202. f. 19^5 ? Habite les mers de la Nouvelle Hollande, Pcron. Mas. n.# Mon cabinet. Jolie coquille qui tient à la c. cedo-nulli par ses rapports. Elle est blanche en-dedans, avec une tache de violet brnn sur le côté antérieur. Ses sillons transverses sont presqu^effacés antérieurement \ largeur, 4^ millimètres. 17. Cytliérée erycineMe. Cytlierea erycinella. C. testa ovali , alhâ y lineis palUde violuceis undatis et angulatis variegaià\ sulcis transversis, crassisy pla lulatîsy ano subcordato. Habite les mers australes ? Mus. n,o Elle a des rapports avec la variété (2) de la c. cedo-nulli 5 mais elle en paraît différente j largeur, 38 millimètres. 18. Cytliérée pectorale. Cytlierea pectoralis. C. testa ouata , depressa^ transversim sulcatâ ^ fulvo-vio'^, lacescente j natibus pube anique margiiiibus candidis^ spadiceo-lineatis j ano lii^ido. Habite. . . Petite coquille d'une couleur lie de vin un peu pale ,' ayant le corselet, les crochets et les bords delà lunule très- blancs, tachetés j elle a quelques rayons irés-obscurs. Mus. n.o Largeur, a6 millimètres. 19. Cytliérée planatelle. Cytlierea planatella, C. testa ot^atà , planalatd ^ transversim, sulcatâ , albdj ma-^ culis t^arîîs fuhis] intUs i^iolaceo maculaca. Chemn. Conch. 7, t. 43. litt. b? Habite.... Petite coquille très -distincte des précédentes j lunule petite, ovale , fauve j largeur, 24 millimètres. Mon cabinet et celui de M. Valenciennes. ao. Cythérée fleurie, Cytlierea florida. C' testd ovatâ , trctasvcrsîm sulcatâ , albidâ , purpurco'_ 566 ANIMAUX nebulosâ j radiis biais spadiceù j puhe lineolatâ j an^ spadiceo. Habite.... Espèce olie, petite, nnée de pourpre , avec deux rayons rouge-brnns, sur un fond blanchâtre; elle est ,à Tin- lérieur , d'un pourpre violet. Mon cabinet. Largeur, a3 millimètres. %i. Cyiliérée nîticlnle. Cytherea nitîduîa. C. testa ovato -elllpticd, lœuigatà , fuli^o- rubente\ cin." gulis transversis suhduabus spadiceo-maculatis -^ naCibus albidis. Habite la Méditerranée. Cabinet de M. T^alencienncs. A Pin- térienr , elle est blanchâtre. 22. Cythérée fauve. Cjtherea chione» C' testa oi^ato ' cordalà , lœviy fulwà , subradiatâ\ sulcis transi^ersis , obsoleiis \ ano sublanceolato» f^enus chione. Lin. Gmel. n.p i6. List. Conch. t. 269. f. io5. Guall. test. t. 86 fig. A. Favanne. pi. 47. ds- B* D'Argenv. Conch. t. 21. fig. C. Knorr. Vergn. 6. t. 4- f- '• Chemn. Conch. 6. t. Sa f. 343. Encyclop. pi. 2G6. f. I. a. b. Poli. test. 5. t. ao. Habite la Méditerranée , l'Océan atlantif^ue et d'Enrope* Mus* n.'^ Mon cabinet. Coquille commune dans les collec- tions , d'une assez grande taille , et d'un fauve un peu marron 5 largeur , 90 millimètres. a3. Cythérée tachetée. Cjtherea maculata. C- testa ovato-cordatà y lœvi ^ albidà ^ rufù tessèllatim ûia-r- culatà ; vul\/â subfasciald» yenus maculata. Lin. Gmel. u.o 1^. List. Conch. t. 270. f. 106. Gualt. t. 86. fig I. Knorr. Vergn. 3. t. 28. f. 5 et 6. t. ao. fc ^.i4-« Chemn. Conch: 6. t. 33. f. 345. Encycl. pi. 265. f. 4- a- b. {b) Var. testa lineis angulato 'Jlexuosis. Encycïop. ibid» f. 4- c. d. Habite les merc d'Améri(2ae. Mus. n.^ Mon cabinet. Largeur 9^ i SANS VERTÈBRES. SÔf 05 millimètres. Deux rayons imparfaits s^observent dans rar--' rangement d«s taches. ^4- Cyiliérée cîtrîne. Cyifierea citrinci: C. testa cordato ' trlgona , transversim slrîatd ^ citrinâ $ latere antico fusco-rufescente ; ano subcordato. Habite les mers de la Nonvelle-IIollande. Mus. n® Mon cabinet. Espèce bien distincte, tachée de bran au côté antërienr eÈ en-dedans , à corselet roussàtre , accompagné de quelques raies longitudinales , de même couleur , snrle côtéj largeur,' 44 millimètres. àS. Cythérée albîne. Cytlierèa alhina. C- testa suhcordalâ , alhâ j umbonibus pallidis j strlis trànsversis exiguis ; a.rio suhnuUo. Habite. . . . l'Océan indien? Mon,cabinet. Elle est toute blanche à l'intérienr et a quelques rapports avec le pectunculàs Ijist. Conch. t. 263. f. gg. Largeur^ 4^ millimètTes, ài'6. Cytliérée tnraesceTite. Cftherea lœta. C testa cordata , tumidd , albida ., senti- radiatd'^ radiié Jiavîcantibus , superne înterrupiis j ano subovato» Venus lœta. Lin. Gmel. n." ig. Knorr. Vergn. l\. t. 24* ^- ^' ^^' ^' ^^' ^' ^^ Ch«,mn. Conch. 6. t. 34« f. 353. 354« Encvcl. pi. 266. f. 4- a- h. (I») Var. testa albida j radii's nullis -^ maculis rujîs minimis ad umbones. Habité rOcéan indien , etc. Mns. n.** Mon cabinet: La Iunnl« est relevée vers sa pointe, où elle forme un angle : largeur, 53 à 60 millimètres. ^7* Cytliérée mactroïde. Cjtlierea mactroides. C. testa trigonà , subœquilaterà , depressâ^pallide fuhâ'-j radiis clbidis raris ; ano tanceolato. Habite.... Elle a des stries transverses, qui s'effacent infé- rieurement. Corselet planulé. roux on ferrugineux ; crochet» blanchâtres j très-blanche à l'intérieur : largeur, 5o millira. Mon cabinet. 2B. Cytliérée trigoneîle. Cytlicrea tngonella, C' testa parvuïà , trîgonJ , lœuigatà y albido fuho purpU'^ Tom /^.' . 37 568 ANIMAtJX reoque oarià ; lineis rufis angulato-Jlexuosîs ; înths vio^ culiità. Habite l'Océan des Vntilles. Cabinet de M. Dufresne. Largeur , i5 ou i6 millimètres. Elle est quelquefois très - vivement colorée et assez jolie, 29. Cytliérée sulcatine. Cytlierea sulcatina. C. testa rolundafo-trigonci, rufo'fucescente^albîdo-radiatdf striis irarisversisy posticà sulclformibus ; ano cordmto y in'hs aureà. Cheinn.Conch. 6. t. 35. f. 871. 872; Encyclop. pi, 169. f. 3. a. b. (2) ^ar. testa intiis albâ, anterius pallide fiiscâ. Habite l'Océan iadiea. Mon cabinet. Musw a.o Largeur, 44 millimètres. 30, Cyiliérée hébraïque. Cytlierea liehrœa. Ç testa oblique cordai d ^ uentricosd ^ transversim strlatâ, albâ , fuU'O litturatà \ subradiatà j ano nullo» Habite. . ., l'Océan indien ? Elle a une tache ronge-brun sous chaque crochet, à l'intérieur. Au dehors , elle offre quelque» rayouà composés de linéoles fauves , disposées eu chaînettes: largeur, 3o ovillimètres. Mon cabinet. 3i. Cytliérée point d'Hangrie. Cytlierea Castrensis, C testa rotuiidato-cordatâi ventricosâj albdy lîneis angu» laribas trunsv^ersis , spadiceis , kinc Jimbriatis \ aniQ- cordato. Kenus castrensis. Lin. Gmel, n.» ao, List. Conch. t. 262. f. 98. Gualt. test. t. 82. fig. H. Koorr. Vergn. i, t, 21. f.5. 2. t.20. £. 2. et 6. t. 6. f. 5. 6. Regeiif. Coiich. i. t. 1. f. 3. Chemu. Couch.6 t. 35. f 367. 368 et 370. Encyclop. pi. 273. f. i. a. b. Habite TOcéan indien. Mus. 11.0 Mon cabinet. Belle coqnille^ peur are, mais ornant les collections: largeur, 55 millimètres. IJUat y réuviir, comme variété, la venus australis y de Chenfiiiiiz , Conch, X. tab. 171. f. 1662. 32r Gyiliirée parée. Cytlierea ornata. 6'. testa rotundato-trigonàj albo-cœrulesçcntç , lineis an* SANS VERTÈBRES.' 56g ^ùiarîbus longiludinalibus confertis spadîceis ; pulêpictâ luLescente. Cjiemn. Conch. 6. t. 35. f. 36g. 870. Encyclop. pi. a^S. f. 5. a. b. Habite l'Océan des grandes ïndcs. Mas. n.o Mon caLînet; Coquille rare , nio>ns bombée que la précédente, avec la- quelle on l'a confondac, ainsi qnc celle qui suit.Elle a aussi sa lunule en cœur : largeur, /JQ millimètres. 33. Cytliérée peinte. Cytherea picta, C' testa rotundato-trigond , albâ , niaculis linelsque tufis aut spadîceis t diyersissîmè pictà -^ înLhs lu*£icente> List. Conch. t. 259. f. 95. Begenf. Conch. i. t. i. f. 2. 4. Cliemn, Conch, 6. t. 35. f. 3^3 et S'jO^^BSi. Encycl. pi. 278. f. 2. a. b. et fig. 3, a. b. Habite l'Océan indien. Mus. n.o Mon cabinet. En générafl, plus petite que les deux précédentes, cette cythéréc présenté quantité de variétés qui en sont néanmoins toujours disiinc-" tes. La plupart offrent un réseau plus ou moins serré, et de« taches blanches trigones. Il y en a qui sont un peu rayonnées. Elle est plus arrondie que la suivante. ^4' Cytîiërée tîgrîne. Cjtlierea tigrina. C. testa ovatà , medio Iceyi y lateribus transversim sulcatà^ albâ] maculis fusco-nigris trigonis } ano cordatOf parvop fusco. An Chemn. Conch. 6, t. 35. f. 374- ^75 ? Habite la mer de riade. Mon cabinet. Ses tachés sont petites^ inégales, tpatses: largeur, 35 millimètres. Si l'on réunit: cette cythéréc avec les trois précédentes, où s'arrêtera- t-on^ 35. Cyilîérée vénitienne. Cjtlierea veneiiana. C. tes td obliqué cordai à t transversim slriatà, albà , lutco s. rixfo radiatâx ano pubegue rufo'fuscîs. Habite dans les lagunes de Chioggia, près de Venise. Petite coquille, ayant quelques rayons jaune-roussàtres, en parti» composés de taches brisées, augulcuses : largeur, 19 on 20 millimètres. 36."'Cytliérée jouvencelle. Cjtherea juwcnilis. C' testa orbicularif convcxdj albâ, rujb maculatd , natlbus t)70 ' " ANIMAUX oblique ptominulis ; sulcis iransversîs Côncentricîs , ànie-^ rius et posterius lamellafls, Venus juvenîlis. Gmel. n." 84* Chemn. Conch. 7, t. 38^ f. 4o5. Encycl. pi. 280. f. 2. a. b. Habite la mer de l'Inde. Mas. n.o M^n cabinet. Elle est nn petl rayonne'e. Sa lanale est petite , en cœur j enfoncée : largeur y 28 millimètres. 3^. Cylliërée rousse. Cjtherea tuf a. C» testa lenticulaH, convexâ , fulvo-rufescente\ radiis bînîs Sakuralioribus \ sulcis transversîs concentricis , ad latera sublamellosis. '^An List. Conch. t. agS- f. i3i ? Habite. . . . Elle tient à la précédente et en est très-distincte: lunule petite, en cœur, enfoncée: largeur, 27 millimètres. Mon cabinet. 38. Cythérée atlantique. Cytherea guineensis, C. testa obliqué cordatà-^ striis transi'ersis elevatO'lamellû^ sis 5 ano t^uhàque saturatè purpureis , muticis, {Venus guineensis. Gmel. n.o 10. (a) Testa rubens aut purpuras cens , albido-radiaiai £orn. Mus. t. \. f. 8. List. Conch. t. 3o6. f. i39a Chemn. Conch. G. t. 3o. f. 3ii. (b) Testa albida, rubello-radiaia» Encycl. pi. 265. f. i. a. b. (c) Testa albida \ radiis nuîliSé Habite rOcéan atlantique , sur les cotes occidentales de l'Afiî-î que. Mus. n.o Mon cabinet. Forme de la C. épineuse, mai» mutiqne et très-distincte. 39. Cylliérée épineuse. Cjtherea dionCé C. testa oblique cordatâ^ roseo'purpurascente ; sulcis transversis i ele¥atO'lamellosis \pube uulvâqut ad mof-i gines spinosis. J^enus dione. Lin. syst. nat.p. 112S. Gmel. n. (y List. Conch. t. 807. f. 140. Gualt. test. t. 76. fig.D. D'Argeny. Conch. t. 21. fig. L Knorr. Vcrgn. i. t. 4* f' 3* 4' SANS VERTÈBRES! ^71 Chemn. Conch. 6. t. 27. f. 271 — 273. Encycl. pi. 275. f. 1. a. b. Habile l'Océan américain. Mus. n.o Mon cabinet. Coquille peu rare , mais recherchée et précieuse, lorsque ses épines sont bien conservées. Elle est singulière par sa forme, et célèbre parla belle description métaphorique qu'eu a donnée Linné. 4o, Cythérée arabique. Cytjierea arabica. C' testa rotundato-cordatà y transverse sulcatd et striatâ, albidà , rufo vel spadiceo macula ta , subradialâ, jin Venus cordata ? Forsk.descript. anim. p. laS. Habite la mer Rouge. M. Savîgny. Mon cabinet. Elle offre plusieurs variétés : les unes sans rayons \ mais ayant soit des lignes ronge-brun brisées oa en zig-zag, soit de très-petites taches arénuleuses ^ les autres avec des rayons divers. A l'in- térieur , elle est tachée de violet d'un côté , et a le disque blanchâtre ou rose. Largeur, a5 à 3o milliméties. 4i. Cythérée trimaculée. Cjtherea trimaculata, Cf testa oblique cordata , superne transversim sulcatd y castaneâ; natibus lœvibus anoque violaceis \ inlîis alBd , trimaculata* .An Venus phryne 7 Gmel. n.o 21. Habite.... Mus. n.o Elle a sur le côté postérieur trois ou quatre rayons blancs; et à l'intérieur, trois taches d'un violet-brutt et arrondies. Largeur ,_ 25 millimètres. 42. Cytliérée sans taches. Cjtherea immacutata. C- testa rotundato - cordata, anterius breviore et lumi- diore , albà \ striis transt^ersis , concentrieis j ano sub^ cordato. Habite.... Elle ressemble un peu axt pectunculus de Lister. - lab. 263. f. 99; mais elle est toute blanche au dehors et aa dedans. Mus. n.** Largeur, 36 millimètres. 43. Cythérée transparente. Cjtherea pellucida. C testa ovali, tenui, pcllucidd , albà, lineolis fuhis ^ lltturatisy transversim pictà j natibus obliqué mjiexis ^ rufis. Habite les mers de la Nouvelle Hollande. Mus. no. Elle a une tache v-ioleite à la base de la lunule 3 largeur , 34 milliméts^ 5^2 'animaux 44» Cylhérée hépatique. Cytlierea Jiepatica. - C' testa rotiindato - ohliqud, inœquilaterd , transuersin^ tenerrimè siriata , albidd \ macuUs rufoviolaceis lividis\ lineolis longîtudinalibus minimis interruptis. Habile. ... les mers australes ?Mus. n.'^ Mon cabinet. Elle est tachée et comme livide au dedans et an dehors j sa lunule est presqu'effacdej largeur, 22 millimètres. 4^' Cythérée lucînale. Cytherea lucinalis. C. testa lenticuîariy subcequilaterà , anterius angulatd, albido'vîolaced } natibus riifis ; striis concentricis éleva- tis\ ano lineà impressà circurnscripto. Habite les mers d'Amérique , à l'île de St.-Thomas. Cabinet de M. J^alenciennes et le mien. Elle a aussi des liaéoles longi- tudinales , mais non interrompues , et elle est d'une couleur livide à l'intérieur; largeur , aS jaillimètres. 46. Cythérée lunaire. Cytlierea lunaris, C. testa siiborbiculari , obliqua, albd\ striis transifêrsis concentricis \ natibus purpureo tinctis ; ano cordato. Venus lupinus. Poli Conch. 2. tab. 31. f. 8. Habite la Méditerranée, dans le golfe de Tarente. Mon cab. Largeur , 22 millimètres. 47. Cythérée lactée. Cjtliei'ea lactea. C. testa minimd., rotundato-ellipticà^ albd , pellucidd'^ nati- bus subpurpureis. Habite.... Elle est à peine de la taille de la lucine lactée j mais elle est cythérée par sa charnière. Mus. n.° Largeur , 10 millimètres. 48. Cythérée exolète. Cytherea exoleta, C. testa orbiculari, subœquilaterâ , albidd-^ maculîs lineis radiisue rufis pictd ; striis concentricis j subdeiritis ; anç( cordato impresso , sublamelloso» T^enus exoleta, hiti. Gmel. n.» ^5. List. Conch. t. 291. f. 127. et t. 292. f. 128. Gualt. test. t. ^5. fig. F. Born. Mus. t. 5. f. 9. Adans. Sénég. t. i(>. f. 4t Chemn. Conch. 7. t. 38 f. 402. 4''4* Muton act. soc« liun. 8. t. 3. f. i» SANS VERTÈBRES. SyS Encycl, pi. 279. f. 5. et j>l. 280. f. 1. a. b'. Poli tesf. 2. lab. 3i. f. 9. lo. 11. Habile la >îcdilerranée , TOcéan atlantique, les côtes d'An» glelerre. Mus. n.*' Mon cabinet. Elle offre dilA rentes varié- tés, soit dans sa teinte principale^ soit dans ses tiicbcs ,se8 lignes brisées ou ses rayons. Ses stries concentrique^ sont moins fines, moins serrées, moins lisses qae dans la sui«» Tante. 49' Cythérée lustrée. Cytherea lincta, C. testa suborbîculari^ obliqua y inœquilaterd . albùlâ , im- maculatd j striis concentricis con/ertîs tenais simis /ce* uibus. List. Conch. t. 290. f. 126. Matou, act soc. linn. 8. tab. 3. f. 2: Habite les côtes d'Angleterre, etc. Mon cabinet. Commnni- ^née par M. Leach. Son côté antérieur est oblique, moins arrondi et plus grand que le postérieur j largeur, 33 mill. Dans celle -c: et la précédente, 1« ligament est enfoncé, à peine à découvert. 5o. Cythérée concentrique. Cjtherea concentrîca. C. tesld orbiculari^ convexo-depressd , subœquilalerà, albà'y striis concentricis i confertis ^ ano cordato impresso lœvi. Venus concentrîca, Gmel. n.*' 82. List. Conch. t. 261. f. 97. et t, 288. f. la^, Dosin. Adans. Seneg. t. 16. f. 5. Born. Mus. t. 5. f. S. Chemn. Conch. 7. t. 3^. f. 392. Encycl, pi. 279. f. 2. a. b. (2) Ead. testa antiquatâ j ano cordato-oblongo. Encycl. pi. 279. f. 4» a. li? Habite l'Océan américain et atlantique. Mus. n.». Mon cabinet. Coquille blanche, assez grande et élégamment striée ou sil- lonnée. Le ligament est bien à dcc uivert. La variété (2J vient delà Nouvelle Hollande. Largeur, 7 8 millimètres. 5i. Cythérée dentifère. Cjtherea prostrata. C testa orbiculari, conuexo-depressd , albida seii fui fa } Strîis concentricis, ad latera crassioribuSj magis elevatis\ pube marginibus dentiferis. ,574 ÀNIÎVIAU3C Venus prostrata. Lin. Gmel. n.o ^a. j^enus excauata. Gmel. n.o 83; pora. Mus. tab. 5. f. 6. Chemn. Conch.6, t. 29. f. 298. Encycl. pi. 277. f. i. a. b. Habite l'Océaa indien. Mon cabinet. Forme et aspect de ia G. conceGlriq^ue , mais très-distincte par ses côtés inégalement ridés, presqa'écaillenx , et par son corselet bordé de dentç caileuses. L,unule enfoncée , cordiforme. Largeur , 38 mill. 52. Cythérée interrompue. Cjtherea interrupta. Ç. testa suborbîcularlf coni^exâ , albâ, iniîis luteo-vires^ cente , transuersim sulcatâ\ striis longititdinalib-us in utroque latere : medio subnullis, Encycl. pi. 279. f. i. a. b. Habite. . . . POcçan indien.^ Mon cabinet. I^lle av.oisine la sui- vante j mais elle n'est treillissée que sur les côtés. Les stries longitudinales sont très-fines , manquent sor le milieu da disque. Le bord interne n'est ni rose, ni pourpré. Largeur, 48 milliji;aètres. 53. Cjaliërëe tigérine. Cjtherea tîgerina, C' testa lentiforini , convexiusculâ , decussatim striata^ albà } ititus mar^ine infero purpureo \ aiio trigorto iin^ pressa mininto» J^enus tigerina. Lin. Gmel. n.o 69; Bumph. Mus. t. 42, fig. H. List. Conch. t. 337. f. 174. Gnalt. test. t. 77. fig. A. Chemn. Conch. 7. p. 6. t* S7. f. Sgo. Sgi. Encycl. pi. 277. f, 4* a. b. (2) yar, testa intiis penitu§ albâ. (3) Var. testa exasperatd^ subgranosâ- striis transversi^ eminentioribus. Habite l'Océan indien et américain. Mus. m" Mon cabinet. Coquille assez grande, ireiliissép , blanche en dehors, et à l'intérieur , teinte de rose ou de pourpre en son bord, ^a côté de la charnière. ^4* Cythérée bord-rose. Cytlierea punctata. C. LGst4 lGnliformi.i çonyçxiuSGuU , longitudinali^sr sul-^ SANS VERTÈBRES, 57.5 £atâ ; sulcîs planulatis j liviho interno rpseo : disco w^ crassato subpunctalo. "Venus punctata. Li». Gmel. n.o ^i^, 3Rnniph. Mus. t. 43* fig. D. Ouah. test. t. ^S.fîg. D. Chemn. Conch. 7. p. i5. t. 37. f. 397, SgS. Encyclop. pi. 277. f. 3. a. b. c, liabite l'Ocoan des grandes Indes, Mus. n.o Mon caLinct, Espèce intéressante, qui avoisine celle qui précède, mais qui en est toujours distincte. Lorsqu'on Ta polie, son bord rose parait au dehors. 55. Cytliérée ombonelle. Cytherea iitnhonellci. C. testd cordalà ^ tumidd ^ inœquilaterà , basi purpuras-^ cente , supernè albà ; antico latere lcei*i\ postico trans-* uersè sulcaio j umbonibus tessellatis. Habite. . On la dit de la mer Rouge. Cabinet de M. Du freine» Grande €t belle coquille, à lunule en coear-arrondi , en- foncée 5 à crochets bombe's, parquetés. Elle est blanche à rintérieur , avec une tache violette au côté de devant. Largeur , 75 millimètres. 56. Cytliérée ondatine. Cyiherea undatina,* C. testa lentiformi j conuexo-depressà ^ transvcrsîm sul- catd lineisque ferrugineis undatis pictd) natibus depres- sis'^ ligamento tecto,] Habite l'Océan des grandes Indes. Mas. u.o Espèce rare , voi-r sine de la suivante; mais qui en est très-distincte. Son liga- ment est caché et intérieur. Son bord antérieur est arqué jusqu'aux crochets. Le corselet et la lu&ale sont noirs , et très-étroits; largeur, 4 1 millimètres. S']. Cytliérée plate. Oytherea scripta, C- testa lentîformi , complanatd y basi angulo recto termi- natd, transi^ersîm sLriatd., i^arîè ptctd s eu litturatd\ nati-r bus compressis ; ligamento extus conspicuo. Venus scripta. Lin. Gmel. n.o 7g., Rumph. Mus. t. 42. fig- C,' Gualt. test. t. 77. fîg. C. D'Argeuv.t, 21. Cg. M« Knorr. Vergn. 5. t. i5. f. 3. Chemn. Conch. 7. t. f\o, f, 43P-^4^^< Encjcl.pl. 274- f'I» 5'jG ANIMA.UX Habile l'Ocra» indien. Mus, n.» Mon cabinet. Jolie coquille ; la plus applatie de son genre , qnoîque légèrement convexe en son diiqne , et fort remarquable par ses yariétés de couleurs^ par les lignes rouge-brnn , anguleuses ou en zig^zag, dont elle est souvent ornée, sur on fond blanc , quelquefois jau- nâtre j lunule et corselet brnns j enfoncés , fort étroits, . 58, Cythérée nnmnline. Cjtherea numulina. C. teslâ suborbiculatâ , depressâ, albîdâ , hasi purpureo- nigricante ; striis longitudinalibus bifariam dwaricatis j nadbus subacutis , prominulis. Habite les mers de la Nouvelle Hollande, au port ^n Roi Georges. Mus. n.». Les strie» longitudinales n'atteignent point le bord supérieur , et sont un peu trcillissées par d'an* 1res stries transverses j largeur, 28 millimètres. 59, Cythérée piqùre-de-mouche. Cjtlierea muscaria, C. teste ovalif com^exo'depressa^ albidd, punctis ru/îs adspersdj sulcis transversis^ et ad latus anticam longi- tudinalibus , oblique arcuatis. Cbemn. Conch. XI, t. 202, f. 1981. 1982. Habite. . . . Elle est d^rimée supérieurement , toute blanche à rîntérieur. Salunnlc est oblongue, presque lancéolée, d'un rrtige très-brun 5 son corselet est liltnré j largeur, 29 ou 3o millimètres. Mon cabinet. 60, Cythérée pulicaire. Cjtherea pulicaris, C' lesta ovali^ conuexiuscùlà , albidd, maculis ru fis ad-^ spersâ\ sulcis transuersis , et anticis longitudinalibus rugceformibus \ ano oblongo fusco. (2) Var. testa alko spadiceo i^iolaceoque variegatd. Habite Elle est blanche à l'intérieur , avec une ou deux taches , d'un roux-brun, sons les crochets j le corselet est un , peu litturé j largeur, 32 millimètres. 6i, Cythérée mixte. Cjtherea mixta. C. testa ovalO'CUneatâ , albo - cœrulescente ., spadiceo ma" culatâ j sulcis medianis transt^ersis : laterum longiludi" nalibus oblique curs^is j ano lanceoluto. Encycl. pi. 271, f. 2. a. b, Jlabite Espèce distincte , de taille petite ou médiocre ; ses sillons divergens et latéraux sont légèrement crénelés j largeur , 3o millimètres. SANS VERTÈBRES. ^77 62. Cytlidrëe raccourcie. Cytherea ahhrevîata. C. testa obovatd i antice refusa , rufâ, albo-fasciafâ ; striis transversis et in antico latere longitudinalibus obliquis subbifariis. Habite. ... l'Océan indien ? Mon cabinet. Elle a nne couleur ronsse on marron , avec cîenx fascies blanches litinrées, et a une taclie ronsse , à rintérienr , sous les crochets j son cor- eelet est blanc et Hlturé j largeur , 25 millimètres. [ 2 ] Bord interne des values crénelé ou dentelé. 63. Cytliérée pectinéc. Cytherea pectinala, C. testa vvatâ , albo spadiceoque uarîegatâ ; sulcis grana- losis : medianis lengitudinalibus \lateralibu5 obliquatiSf curi'is hifidis : ano ovalo. yenus pectinata. Lin. Gmel. n.** 78. List. Conch. t. 3 12. f. 148. Guali. test. t. ^2. f. E, F. et t. ^5. f. A. Dargenv . Conch. t. 2 1 . f. P. Chemn. Conch. 7. t. 39. f. 418.419?* Encycl. pi. 271 . f. i. a. b. Habite l'Océan indien. Mus. n.o Mon cabinet. Coquille assez commune, vuJg. noTamcQV amande ., et que Ton a confondue avec la suivante, quoiqu'elle ait toujours les sillons plus grêles , et qu'elle ne soit jamais renflée de même près des crochets. Elle est par-tout panachée de blanc et de rouge- brun 5 largeur, 46 millimètres. 64. Cylliérée gibbie. Cjtherea gihbia. C. testd subcordatây œtate gibbosissîmâ ^albd i rarb macu- tatà ; sulcis longitudinalibus çrassis , crenatis , antico latere obliquis, Chemn. Conch. 7. t. 3g. f, 4i5. 4i6, List. Conch. t. 3i3. f, 149. È specimine juniore. Knorr. Vergn. 6. t. 3.f, 3. id. Encycl. pi. 271. f. 4- a^b. (2) Var. testa spadiceo - maculatà^ puOe uiolacescente y lineatâ. îîabite.... POcéan indien .? Mus. n.o Mon cabinet. Soit sur les jeunes, soit sur le* vieux individus , cette espèce est tou- |purs rcponn^îssable par ses rides longitudinales grossières , 578 ANIMAUX par la lunule et le corselet colorés, et par le renflement qu'elle acquiert: largeur , 5a millimètres. 65. Cythérëe ranelle, Cytherea ranella» C. testa ovato-rolundatà , depressà , albâ] sulci's longùudi- nalihus crassiuscuUs , crenatis j vuli^a anoque angustatis, coloratiSf Jlncycl. pi. 271. f, 5. a. b ? Habite.... TOcéan indien ? Mus. n.o Moii cabinet. Celle-ci, jnéme grande , est toujours applatie , et paraît encore dis-» lincte: la lunule est ovale - obi ongue , violâtre j le coiselet est maculé de roiige-brun. 66. Cythérée divergente, Oytherea diwaricata. C. testa cordato-rotundald , albidà , maculis angularibus fulvis aut fuscîs variegatà j striis longitudinaUbus con- fertis , bifariis , supera^ divaricatis t Iransv&rsas decus^ santibus. Venus divaricata. Gmel. p. 33277, Chemn. Conch. 6. t. 3o. f. 3i6, Xist. Conch. t. 3io.f. 146, Encycl. pi. 273. f. 5. a.b. Habite l'Océan des Indes orientales. Mus. n." Mon ca» binct. Le corselet et le côté de la lunule , sont litturés. O'j/. Cythérée tesludinale. Cjtherea testudinalîs . C. testa cordato-rotundatâ , depressà, rufo-fuscescente ; striis longitudinaUbus bifariis , diwarictUîs , transt^ersas decussantibus ]pube angustd, variegatà j radiis obscuris» Mon cabinet. Encycl. pi. 274-^- 2. a.b. Habile l'Océan ''^s grandes Indes. On pourra considérer cette coquille comme une Yariéié de la précédente } mais elle en est constamment distinguée par les proportions de sçs parties et par sa coloration j largeur ^ 5o millimètres. 68. Cythérée ea çoiu, Oytherea cuneata^ C- testa rotundatO'Cuneatà f conuey:iusculâ , albidà'^ sulcis transfersis , ad umbones longitudinaUbus divaricatis , granulosis\ ano puheque purpurco-fuscis. Habite les mers de la Nouvelle Hollande, au port du Roi Georges. Mus. n.» Largeur, aâ millimètres. 6g. Cythérée placunelle. Cjtherea placunella. • Ç, testa urbiculato-elUpticà ; planulaià , tenuîf albidà i 5«/- SANS VERTÈSRES. ^^g CÎs îongîtudlnalibus bifuriis j anguîatint dlvarlcatis , transuerse s tria Us* Cheinn. Conch. XI. p. aag. t. 202. f. 1980* Eacycl. pi, 27 1. f. 3. a. b. Habite. ...< Mus. n."» Petite coqailld mince, transparente. Ses sillons divergens atteignent 6on bord supérieur j sur lé côté antérieur, elle n'a (jue des stries transverses j largeur, 8 millimètre». ^o. Cytliérée rugifère. Cytherea ru^ifera. C. testa rotundato-trigonâ^plano-convexâ, albidd ; suïcîs transversis pllciformibus , lîneolatis j pube anoque ferru.-* gîneis ; natibus deprcssîs , cùrrugatis Cbemn. Concb. 7. p. aS. t. 39, f \io.i\ii. Habite la mer d'Egypte. Mont fort. Mon catinet. Elle est applatie, d'un rouge fauve en dedans. Sa lunule est lancéolée, peinte, ainsi que le corselet, de linéoles ferrugineuses très-* fines j largeur, 34 millimètres. *^ii Cytliérée plicatîne. Crtliereà pticatina, C. testa rotundalo-trîgond ^plano-convexà ^ albidd \ tlnets spadrceis JlexUoso-angulatis 5 sulcîs transversis pLisifor^ ^ Tnibus-^pube litturatd' Habite l'Océan austral , à la fîouvetïe fltollande. Mon cabinet Coquille très-voisine de la précédente, mais distincte. Se crochets sont nn peu comprimés, mais sans rides: elle esÉ Blanche en dedans 5 largeur, ZjS millimètres. ^'î, Cythcrée crénulaire. Cytherea Jleoûuosa^ Ci testa cordatO'trlgortà , laterc antico producnore ; rugis trun^-* versis subcrenatis ; puhe anoque impressis , litturatis^ Venus Jlexaosa. Lin. Gmel. n.** 12, Rnmph. Mus. t. 44- %• l^T* Gnalt. test. tab. 83. fig. I^ Born. Mus. t. 4< f. lo, Chemn, Conch. 6. t* 3i. f* 333 et 334. Éncycl. pi. 266. f. 6. a. b. (2) y ar, testa punctîs litturisque fuscis pîctâ, Encycl. pi. 266. f. 7. a. b. (3) Far. testa transversîni hreviore ^ angulîs taterîs antlcî €lêvatis3 58o Animaux Eacycl.pl. 26^. f. i.a.b. Habite l'Océan indien. Mns. n.» Mon cabinet. Coquille coirf- mane dans les collections , d'une taille /médiocre , blanchâtre,- roussàtre on grisâtre, plus ou moiuii tachetée , et qui offre des variétés si peu constantes, qu'il est difficile et même ixr- convenable de les séparei". "^3. Cythérée grosse-dent. Cjtlierea macrodon. C. testa cordato-trlgonâ , Jlavescente , immaculatà; rugis transe versisintegris 3 supernè obsoletis ^ dente unali maximo. Mon cabinet. Habite.... les mers australes? Du voyage de Péron. Elle avoîsinc la précédente ; mais elle uc. point ses rides créne- lées par des stries longitudinales j largeur , 29 millimètres^ ^4* Cythërée lunulaire. Cytherea kmularis, C. tes^d cordato-triggnd , lividd , tra:ts}'ersim sulcdtd , supernè radiatâ ; ano hasimaculâ triangulari albd* Mus. n.o Habite.... l'Océan américain? ERe vient du cabinet de Lis- bonne. Largeur , 33 millimètres. 75. Cytilérée écailleuse. Cytherea squamosa^ C. testa cordato-trigond , sulcîs longitudinalibus transversisqît$ cancellatdj ano TOtundato fuscescente. Venus squamosa. Lin. Gmel. n.o 37. Chemn.Conch, 6. t. 3i. f. 335. Habite les mers de l'Inde* Mus. n-o Mon cabinet. Coquille d'un blanc - roussàtre , qui tient , par ses rapports , à la C. Jlexuosa. Largeur , 38 millimètres, •56. Cytilérée cardille. Cytherea cardilla^ C» tesîd cordatd, inaquilaterd, convexd , albd ^ferruglneo littu- ratd ; sulcis longitudinalibus y radiantibus j strias exiles trans" versas decussantibus. Mns. n.o Habite.... Elle vient du cabinet de Lisbonne J et provient peut-être du Brésil, Lunule ovale j corselet ferrugineux; largeur, 35 millimètres. 'j'j. Cyiliérée cygne. Cytherea cygnus, C. testa cordaîdj iumidd y intàs extùsque alhd ; striis transversîs eUvatîs , veriùs marginem minoribus jano cordato» SANS VERTÈBRES* 58 1 Mus. n.o Habite. . . . Elle est tonte blanche , enflée , h. cltocliets recour- bés vers la lunule j largeur, 38 millimètres. j8. Cjthérée dentaire- ÇftJwrea dentaria, C, testa triangulari f lalé transversàf pallidè fulvd , albo radiu'^ ta ; latere antico intùs maculato, Mns. n.o Habite les côtes du Brésil , près de Rio Janeiro. Lalande. Elle a une tache d'uu roux- bran au côté antérieur , plus mar<^ quée en dedans qu^en dehors j largeur, 6i millimètres. Espèces fossiles» ï. Cythérée erycinoïde. Cjtherea erjcinoides, C. testa ovatâjdepressiiisculàt alBidd , rufo suimaculatd ; sulcis transversis obtusissimis ; ano ovatoi Mus. n.o Mon cabinet. Habite.... Fossile des environs de Bordeaux. Cette coquille paraît l'analogue ancien de la cythérée cedo-nnlli , n.'' 8, Il cat très-curieux de la trouver fossile en France. On la trouve aussi au Montmarin , près de Rome. 2# Cytliérée multilamelle. Cjtherea multilamella* C. testd cordato-rotundatà, incequilaterà ; sulcis transversis dîs" tinctis , erectis j lamellaformibus ; ano cordato» Mus. n.o Habite. . * . Fossile du Montmarin , près de Roœe^ et des envi- rons de Turin. Mon cabinet. Les interstices des lames sont applatis, substriés. Elle ressemble un peu à une venus casîna fossile , et paraît différente de la venus aphrodite de Brocch. Çonch. 2. p. 54i. t. 14. f- a j largeur, ^7 milliraètr. 3. Cythérée sciitellaire. Cyiliefea scutellaria. C. testa suborbiculatà , planiusculâj tenui; striis transversis dis- tantihus. Annales duMus. ^.p. i33. n.o r. Habite.... Fossile des environs de Beauvais. Cabinet de M. Defrance. Largeur , 60 millimètres 4, Cythérée demi-sillonnée. Cjtherea serm-sulcata. C' testa ovato - trigond , suhdepressd ^ supernè anticoque laters transyersim sulcata » pubs çxcayatd ; lateribus planatis* 582 animaux! Annaks da Mns. 7. p. i33. n.** 2; Habite Fossile de Grignon et de Conriagnon.Mas. n.o More cabinet. Elle est plas applatie, plus trigone que la suivante, et remarquable par son corselet enfoncé , ayant ses côtés- comprimés, plats. 5. Cythérée lui=aTite. Cjtherea nitidula^ C. testa ovatd , cotivexà , Iriixquilaterali ,'striis transveréis exis^uîs ^ interdùm ohsotetis. Annales du Mus. 7. p. i3/j. n.** 3. Habite Fossile de Grignon. Mns. n.® Mon cabinet. Coquille très-commune, souvent luisante. 6, Cythérée polie. Cytherea polita. C. testa ovaia ^ Icevi ^ planiuscula ; natièus perparvîs y recurvis^ acuniinatis. Annales du Mus. 7. p. l34. n.o ^. Habite. . . > Fossile de Houdan. Cabinet de M. Defrance. 5. Cytbérée étagée. Cytherea antiquata. C. testé trigond, suhcordatd y antiquatdy transversirn striatd^ sînu posticali infrà naies^ Mas. n.o Habite. .. .Fossile de Pontcharirain. Largeur, 35 millimètr* S. Cythérée lisse. Cytherea lœvigata. C. testd ohlongo - transversâ , lc£.vi ^ nitidd'f nùiiVus ohtusis y recnrvis. Annales dn Mus. 7. p. i34. n.o 5. Habite Fossile de Grignon , [Conrtagnon. Mais, n.o Moa- cabinet. ^. Cythérée tellinaire. Cytherea tellinaria, C testa ohovo-tà , trigonâ , lœvi , anterius coarctato-slnuatâ £ lunulâ ovatO'Oblongà. Annales dn Mus. 7. p. i35. n.o 6. Habite.... Fossile de Grignon. Mon cabinet. Taille petite.' Largeur, i5 à 18 millimètres. Etc. Voyez le 7e. volame des Annales |da Mus. p. ï35 ef SA.NS VÈRTÈBRÉSo 583 VÉNUS. (Venus.) Coquille équivalve , inéquilalérale , Irànsverse ou sub- orbiculaire. Trois dents cardinales i^approchées sur chaque valve : les latérales divergentes au sommet. Ligament extérieur , 'recouvrant l^écusson. Testa œquivalvisj inœquilateray transvcrsg, vel suh^ orhiculàris, Cardo dentihus tribus , omnibus approximatis ^ in utrdque vaîvd : lateralibus apios dii^ergentibus, Liga- mentum externum nymphas labiaque obtegens. OBSERVATIOirS. Le genre des venus est un des plus beaux que l'on con^ ïiaîsse parmi les conchifères. Réduit , comme je Tai fait, aux espèces qui n'ont jamais quatre dents cardinales sur au« cune valve, il est encore fort nombreux en espèces, et il l'était beaucoup trop lorsqu'on suivait la détermination faite j)ar Linné. Les venus ne sont point distinguées par leur forme géné- rale, des cy thérées; en sorte que pour reconnaître leur genre, il faut examiner leur charnière. Cependant elles sont plus généralement transverses qu'orbiculaires. Ce sont dear" co- quilles toutes marines, libres, régulières, très-agréablement variées dans leurs couleurs. Leurs dents cardinales sont toutes très-rapprocliées ; celle du milieu, qui est souvent bifide, est droite , tandis que les latérales sont obliques et diver- gentes. Il y a néanmoins quelques espèces , en petit nombre, qui ont toutes leurs dents cardinales presque droites. Tome V. 38 584 ANIMAUX C'est ici surtout que la détermination des espèces est dif- ficile, prête à Tarbitraire, et qu'on est efifectivement ex- posé à donner pour espèces , de véritables variétés , ou à prendre pour variété ce qui devrait plutôt être considère CDnasne espèce ; car on est en général fort rix:he en coquilles de ce j^fenre dans les collections. Afin d'éviter toute méprise^ je n'indiquerai que les es- pèces dont j'ai eu les objets sous les yeux, et je réponds d« la réalité des caractères que j'ai cités; mais pour être plus aisément saisi , il ehl fallu des descriptions que le plan res- serré de cet ouvrage ne permet pas. Il parait que l'animal des venus a le manteau ouvert par devant , donnant lieu à deux siphons plus ou moins saillans au dehors. Son pied est comprimé, lamelliforme , de taille et de forme variables. Les venus vivent dans le sable a une médiocre distance des cotes. On en trouve dans toutes les mers, quoiqu'elles soient plus nombreuses et plus variées dans celles des climats chauds. ESPECES. [i] Bord interne des valides , crénelé ou dentelé, £a] Des stries lamelleuses^ I. Vénus bombée. J^énus puerpera, V' testa cordato-rotufidatà , gibbà , subgloBosdf albidà »il ferru^ gineà \ striis longitud'malibus confertis ; transversis membrana" ceîs Tcnwtiusculis i ano cordato j lai Us supernè vuîvam oc<:ul\ tantibus. J^enus puerpera. Lin. Gmel. p. 3276, ( I ) Testa albidâ , ferrugineo magilatâ j lamcllis'^ transversi» brevibuS'. List.Conch. t. 336. f. 173. Knorr. Vergn. 6. tab. i5. f. 1. Chemn. Co^ch. 6. t. 36. f. 388. SSg. Encycl. pi. 376. f. i. a. b* SANS VERTÈBRE?. 585 (a) Var. testa albîdà ; lamellîs transversis elevatiorîBus , subcris^ pis^ ano magis elongaw. List. Conch. t. 34,. t. 178. Encyd. pi. 278. f. 2. a.b. Habite l'Océan indien. Mus. n.o Mon cabinet. Grosse coquille épaisse, pesante, blanchâtre ou tachée de rouille , et qui semble réticulée par les stries transverses et lamelJeuses , qui croisent celles qui sont longitudinales. Elle est blan- che en dedans, quelquefois tachée de rouille ou de vio- let au côlé antérie^ur. Largeur, 7$ à 98 millimètres, 2. Venus crépue. Fenus reticulata, y. testa cordato'wtundatâ, tumldd , albâ , rufo-maculatâ ; strii» îongitudlnalihus distinctis', transversis , membranaceis, plUato- crispis , suhgranulosis. Venus reticulata. Lin. Gmel. p. 3375. Chemn. Conch. 6. t. 36. f. 382—384. Favan. Conch. pi. 46. fig. B. i. (a) Var. testa lamellis transversis mugis elevatîs ; imùs violacée rubroque t'mctà, È nov, Hollandià, Habite l'Océan des grandes Indes. Mus. n^ Elle est très- voisine de la précédente ; mais elle devient moins grande. Sur un fond tout-à-fait blanc, elle est tachée ou rayonné^ d'orangé ou de roux, et ses lames transverses sont toujours plissées et comme frisées ou crépues. Largeur, 65 miUitn Dans la variété (2) , les plis des lames transverses forment une granulation sur le dos de ces lames. Cette variété indique les rapports de cette espèce avec les suivantes. 3. Vénus pygmée. Fenus pygmœa. V. testa oi>atd, depressiusculd y subdecussata , albîdà, rufo aut Jusco maculatà ; lamellis transversis andato^ crispis ; pube lamellosà ; natibus roseis. Cabinet de M. Valenciennes. Habite la mer des Antilles, à l'île de St.>T:,omas. Coquille extrêmement petite , jolie , qui tient à la précédente par ses lames transverses .quoique pluscouchéecj et à la K. marica par les lames qui bordent son corselet. Largeur , lo millim! 4. Vénus corbeille. Ferius corbis. V, testa cordato^rotundatà , tumidà , alla, spadiceo-maculatd - striis lon^îtudinalièus , trUMsver^siue decussatis , g\anulosiJ- cardine croceo» ' / ^86 ANIMÀtJJC Mon cabinet. Encycî. pi. 376. f. 4* a. b.c. List. Conch. t. 335. f. x^a. Habite l'Océan des grandes Indes. Coquille très-rare j ^^lé l'on a confondue avec la précédente et qui en est très -dis- tincte. Ses lames transverses p tout-à-fait couchées, n'of- frent qu'une assez fine granulation , et aucune lamelle eri saillie. La cre'nelure du bord interne des valves ne s'apper- çoit plus. Elle est blanche en dedans ^ avec une teinté aurore ou safranée , qui est très-marquée sut la charnièrei On la nomme corbeille de Vlnde ; mais elle n'a point d'ana- logie avec notre genre corbeille. Largeur, 60 millimètres. 5» Vénus crénulée. Venus crenuîata, V» testa cordato - trigonà , albidà , radiatim fulvo-maçulatà $ Striis longitudinalibus ohsoletis; transversis yrominulis crenu'» latis ; ano latè cordato. Venus crenuîata» Cbemn. Conch. 6. p. Z*^o. t. 36. f. 385. Habite les mers de l'Inde. Mon cabinet. Elle est toute blati- che en dedans. Le bord , sous la lunule , est forteitient sillonnée. Largeur, 4^ millimètres. 6. Vénus discine. Venus discina, V. testa ohovato-rotundatà j depressà , alhidà , ohsoletè maculosdi lamellis transversis concentricis j ad atus anticum majoribus. Cabinet de M. Falenciennes. Habite dans la Manche , sur les côtes duCotentin. Elle diffère de la F. casina , parce qu'elle est applatie j et que ses lames transverses sont égales, régulièrement espacées. Lunule en cœur oblong. Largeur , 35 millimétrés. 5. Vénus à verrues. Venus verrucosa. y , testa cordato - rotundatâ , convexà y alhidà, rufô-maculatà ; striis longitudinalibus ohsoletis, ad latera divaricatis £ tratis^ versis memhranaceis , antrorsàm imprimis yerrucosisi Venus verrucosa. Lin» Gmel. n.** 6. Gualt. test. t. yS. fig. H. List. Conch. t. 284. f. lai. Born. Mus. t. 4. f. 7. Pennant. Zool. brit. 4. t. 64. f. 4Ô. Chemn. Conch.6. t. aç.f. 399— 3od. (2) Far, testa minore f magis verrucosà j verrucis per séries Ion* gitudinales obliquas dispositis» È nova Holl, ^3) Var. testa minore ,planiore , minus verrucosà. JSovà Holl* SANS VERTÈBRES. 587 H.ibîte les mers d'Europe , des Antilles et australes. Mns. n.^ Mon cabinet. Coquille assez commune dans les collections* La lunule est en cœur ; le corselet est maculé d'un cQté. S, Vénus ridée. Vçnus rugosa. V . testa cordatà , tumidd , albd , rufo-maculatâ ; striîs transversU memBranaceîs crebris ; anolate cordato. Venus rugosa. Lin» Gmel. n.** 3î^ Chemn. Conch. 6. t. ag, f. 5o3> Encycl. pi. a^S. f. 4- *• b. Habite les mers de l'Inde. Mus. n.* Mon cabinet. Elle en blanche en dedans. Sa clianiière est presque celle des cythérées , la 4*» dent paraissant encore , ainsi que sa fossette sur l'autre valve, quoique très -petite. Dans les interstices des stries lamelleuses, on voit d'autres stries transverses non élevées. Les stries longitudinales sont obsolètes. Largeur , 65 millimètres. 9, Vénus chambrière. Kenus easina, V' testa cordato-rotundatâ j fulva ; sulcîs transvenls , intzquali» bus f elevatisy lamelliformibus \ ano sahcordato* Venus easina. Jjïn.GxneX. n.*^. List. Conch. t. 286. f. i23i Pennant. Zool. brit. 4* ^* ^4- f* 4^* A-* Chemn. Conch. 6. t. 29. f. 3oi. 3o2. Schroet. Einl. in Conch. 3. p. ii5. t. 8. f . 6. Maton, act. soc. linn. 8. p. 79. t. 2. f. i. Habite l'Océan atlantique européen. Mus. n.o Mon cabinet* Elle est toute blanche en dedans, d'une couleur fauve au dehors , avec une teinte rousse plus foncée aux crochets et sur le côté postérieur. Largeur. 5o millimètres. 10. Vénus crébrigulque. V^enus crehrisulça, V. testa cordato-rotundatû f albidà, rufo-maculatâ ; sulcis transr versîs crebris f ohtusis , ad latus anticum eminentioribus f.sui-' lamellosis. Encycl. pi. 276. f. i. a. b. (2) Var. testa minore y sulcis laterum crassioribus subcallosis. Encycl. pi. 275, f. 6. a. b. Habite.... l'Océan indien ? Mon cabinet. Belle espèce , très- ditférente de celle qui suit , et avec laquelle il paraît qu'on l'a confondue. La lunule «st en cœur pblong, presque 588 ANIMAUX lamelleuse, rousse, avec une petite taclie blanche à sa base. Le corselet est enfoncé , étroit , bordé de tubercules inégaux , souvent litturé d'un côté. Largeur , 4^ Hiillim. Jean. Richard. BWe est très-voisine de la précédente v mais ses stries transverses, sont fréquentes, rëgnlicrenient espacées; et à l'intérieur 5^ elle est toute blanche. Largeur , 3o millimètres.^ [b] Point de stries lamelleuses. «4* Vénus riidérale. Venus granulata. y, testa eordatO'-rotundctà ylongitudinaliter sulcatà , strîîs transe versis deeussatà, albidà , fusco-maculatà; pubc litturatà» Venus granulata. G mal. n.** 33». List. Conch. t. 28b. f. 118I iKenu^marica. Born. Mus, t. 4* f- 5. C"» Chemn. Ccnch. 6. t. 3o. f. 3i3. incyc . pi. 372. f. 3. a. b. (*) Far. Encyel. pi. a74- ^. 5. a. b. Habite les mers d'Amérique, aux Antilles. Mus. n.* M^â cabinet. Coquille asser commune et néanmoins encore peu I' connue. Taille petite ou médiocre; couleur grisâtre ou blanchâtre , avec des lignes ou des taches brunes diverses. A l'intérieur, elle est tachée d'un violet noirâtre. Lunule en cœur, souvent colorée. Largeur, 3o à 4» «li^^iî^^li'^s» Elle a Taspect d'un petit cardium. i5. Vénus pectorine. Venus pectorina^ V, testa ovato-cordatâ ^ longitudinaliter radiatïmque sulcatd y striis ttansversis decussaid ^ pallidè fulvà, intus immaculatà ^ puBe litturis juscis ornatà. Habite....» les mers d'Amérique 1 Très- voisine de la précé- dente. Elle est plus éîégamment sillonnée , n'est tachée au deliors que par les litturations de son corselet. Lunule grande , en cœur, incolore. Largeur, 36 millimètres. Mon cabinet. a 6, Vénus squamifere. Venus marica^ V\ testa suBcordatà j, sulcis longitudinalibus striîsque transversig dccussatâ , albidà ffusco macuîutà \ puhe appendicibus squami- formibus iitrinque marginetà. Venus marica. Lin. Gmel. n^. 3. Chemn. Conch.6. fa.ay. f. aSa—aS^. Encyel. pi. ajS. f. 2. a. b. Habite à Timor et dans les mcîs d'Amériquei Mus. n.® Mon ^go ANIMAUX cabinet. Coquille petite, ayant l'aspect de la V. rudérale , mais un peu moins renflée , et caractérisée par les appen- dices qui bordent son corselet. Lunule en cœur oblong. Largeur, a6 millimètres, 17. Vénus sanglée. Venus cingiilata, V. testa cordatà , valdc convexà , annulis transversls crenulatis cinctâ ; striis intermediis ttnuissiyiis ; maculis fuscis , suB- radiatis. An Chemn. Conch, 6. t. 36. f» 386? Habite Mus. ri." Elle n'a point de stries longitudinales» En dehors, elle est blanchâtre ^ avec des taches brunes en rayons ; et à Tintérieur, elle est toute blanche. Lunule eu cœur. Largeur 5 3i3 millimètres. ïÇ. Vénus cardioïde. Venus cardioîdes, Vt testa orhiculatO'trigonà ^ albidâ aut fulvâ , radiatim sulcatà j striis transversis exilibus sulcos decussantibus ; ano oblongo. Encycl. pî. aj4- t- 4» a. b. Habite à Cayenne et à la Jamaïqae, surlesîV es. Mus. r.* Mon cabinet. A l'extérieur .celle-ci a Taspeet d'un cardium ou d'un peigne , par la disposition rayonnante de ses sillon» longitudinaux. Eïle est rarement tachée. La lunule est sans couleur , en cœur oblong. Dans une variété , le cor— selet est litturé de rouge brun. Largeur, 33 millimètres. ^9. Vénus grise. Venus grise a, V. testa ovatà , transversà , extàsgriseàf intus vioîaceo maciilata ^ decussatà; sulcis longitudinalibus eminentioribus / ano ovali. Habite du voyage de Péron"? Elle a un peu le port delà V- decussatà^ mais son bord crénelé l'en éloigne. Largeur , a5 millimètres. Mus.n.** 20. Vénus ellipti(jue. Venus elltptica. V- testa ellipticd , subcequilaterà , albidâ, immaculatà J sulcis transversis y confcrtis ; ano lanceolato. Encycl. pi. 367. f. 5. a. b. Habite.... Mon cabinet. Elle est très-distincte des autres par sa forme générale, sans offrir de particularités remarqua- bles. Largeur, 3a millimètres. ^i. Vénus de Dombey. Venus Domheii. V' testa ovato ' roîundatd f erassà , testaced ; sulcis planulatis SANS VERTÈBRES. 5^1 strias transversas decussantîbus ; intùs albâ , punctis împressis, erosà ; ano ovato, !i^nEncycl. pi. 179. f. i. a.bî ISen Bene, Habite les côtes du Pérou. Dcnbey. Mus. n.o Mon cabinet. Elle semble tenir de la C) therea punctata. ; mais c'est une venus qui a une terme moins arrondie , p'us renflée, et qui offre au dehors une couleur de brique, tandis qu'elle t^t blanche à l'intérieur , avec des points enfoncés et trcs-irré- guliers dans le disque. Largeur, 47 i^i"ini<^'tïes. 22. Vénus lâchée. Venus mercenaria, y*, testa solidà , oblique cordatà , transversim striato-suîcata , stramineâ j ano cordato ; intùs violaceo maculatà. Venus mercenaria. Lin. Gmel. n^. i4* List. Gonch. 1.371 f. 107. Chemn. Conch. 10. p. 35a. t. 171. f. 1659. i65o. Encycl. pi. a53. Habite l'Océan boréal de l'Amérique et de l'Europe. Mus, n.o Mon cabinet. Coquille assez» grosse, solide , pesante , et qui, à l'extérieur, ressemble à la Cyprine d'Islandej mais elle n'a point de dent latérale, et offre complètement le caractère des venus. Elle est blanche en dedans, avec une belle tache bleue ou violette sur le côté antérieur. a3. Vénus gelinotte. T^enus lagopus. V» testa cordato-trîgonà , candidà j fulvo-maculatà y intùs rosea tinctà ; sulcis transversis , erectis , confertis , latere crenulatis i ano oblongo. Mus. n.o V Habite les mers de la IS'ouvelle Hollande, au port du roi Georges. Jolie coquille, très-remarquable par ses sillons transverses , serrés et crénelés en leur côté supérieur, et qui , sur le côté antérieur , sont presque laraelleux. Lar- geur, 4*^ millimètres. a4' Vénus poule. Venus gaîUna, V. testa cordato-tr'igonà y supernè rotundatâ , albidd , rufo-ra' diatà -, sulcis transversis, elevatis , albo et rufo articulatim pictis. Venus gallîna. Lin. Gmel. n**. 9. List. Conch. t. aSa. f. 120. Knorr. Vergn. 5. t. 14. f« a. et 5. 5g2 ANIMAUX Born. Mus. p. 57. Vign. fig. b. Chemn. Conch. 6. t. 3o. t". 3o8 — 3 10. Encycl. pi. 26a. f. 3. a. h. (i^ Far sulcîs adlamsanticumfurcatis. Habite l'Océan d'Amérique et les merg d'Europe. Mus. n.® Mon cabinet. Coquille de taille médiocre, assez commune dans les collections. Sa lunale est en cœur oblong ; son corselet est souvent rayé ou litturé de fauve ou de rouge brun. Elle n'a que trois rayons. Largeur, 3a à 35 millim, 35. Vénus poulette. Fenus gallinula. K. testa cordato-elUpticây albidà, lineis longîiudinallhus rufis subangulatis pîctâ ; sulcis transversis elevatis scalariformibuS' Mus. n.» Habite les mers de la Nouvelle Hollande, àl'île King. Péron, Coquille jolie , élégamment ornée de Unéoles rousses , interrompues, et qui tient de la précédente , mais en est .tr's-distincte. Lunule ovale \ corselet assez court, un peu étroit. Elle est teinte de pourpre violâtfe à l'intérieur. Sa largeur la plus grande, est de 35 millimètres. 26. Vénus pectinule^ Fenus pectinulci. V * testa rotundatO'trigonâf alhido-fulvà ^ longitudinalUer sut" catâ ; sulcis crenulaths , radiantibus ; ano ovato. Habite la Manche, à Cherbourg. Elle ressemble à la coquille- fignr<.'e dans les actes de la Soc. linn. vol. 8. tab. 3. f. 5. Cabinet de M. Defranct. ^ ,27. Vénus sillonnée. Fenus sulcata. r'^ •„ fts'^w-clH^^- V' testa rotundato- trigonà ^ castaneà , trarisversim sulcatd : sulci* /g%f-r"''r'' ' siiperioribus ubsoletis^natlbui subactitis. Fenus sulcata. Maton , act. soc. iinn. 8. p. 81. t. a. f. a. Habite sur les côtes de France, a Cherbourg. Cabinet de M. Dej'ran.e. Largeur, i3" millimètres. [2] Le bord interne des valides très-entier» :28, Vénus belles lames. Fenus lamellata. F» testa ovali , anterlùs angulatd , albidà ; lamelîis transversis^ ^ distantitus j anticè appendlculatis , latcre superiore strîatis. I (a) Far, testa subdepressii j l^mellis angiistioribus , non appendi- éulatis» SANS VERTÈBRES. 5f)3 Habite les mers de la Nouvelle Hollande , au canal d'Entiecas- teanx. Péron et Lesueur Mus. n." Mon cabinet. Belle et lare coqnille , \oisine de la V. levantine par ses rapports^ mai» qui en est irès-distincie , et qui n'a point le Lord des valves dentelé. Elle est singalièrement remarquable par ses lames transverses élevées , distantes , recourbées et presque frangées en leur bord supérieur ; ayant leurs parois supérieures striées verticalement , et formant , sur le côté antérieur , des ap- pendices en canal. Corselet glabre, à côtés inégaux ; lunule snblamelleuse, en cœur oblong : largeur, 60 millimèires. La variété (2) vient aussi de la Nouvelle Hollande ^ et m'a été communiquée par M. Macleay. 29. Vénus blanche. Kenus exalbida. V- testé ovalif plano-convexà ^ extùs intiisque albà , transversim sulcatàx sulcis acutis suBlamellosis *, ano oblongo. List. Concb. t. 269. f. io5 ? /^ 5?. V . exalbida. Chemn. Concli. XI. p. aaS. t. aoa. f. 1974' Encycl. pi. 264. f. i. a. b. Habite les mers d'Amérique? Mus. n.** Mon cabinet. Coquille assez grande, peu rare, d'une couleur partout uniforme, et qui, sans être fossile, en a l'apparence. Largeur, go millimètres. 30. Vénus rousse. Venus rufa. V. testa ovali j tumidà , transversim sulcatâ j rufà j întùs albà , pnnctis asperatà ^ striis longitudinalibus exîlissimis. Habite les mers australes, Péron j et celles du Péron, Domhcy. Mus. n.o Belle et gratide coquille, ayant le limbe du bord supérieur blanchâtre. Largeur , 86 millimètres. 3i. Vénus dorsale. Venus dorsata. V. testa ovaliy tumidà , latere antico elevato , oitusè angulato ; sulcis transversis crelris ; superioribus suBlamellosis - ano oblon- go fusco. (l) Testa straminea ; pube sulmaculaîd. (a) Testa subalhida y lineis spadiceis litturata. Habile les mers de la Nouvelle Hollaiide , Péron. Mus. n.o Elle est blanche en dedans, avec une teinte couleur de chair dans le disque. Le corselet est fort étroit 3 largeur, 70 milliracircs, 3a. Vénus hiantine. Venus hiantina, V> testa oyatâ, infiatà j anticè angulatâ y albido - rufescente'j 5g4 ANIMAUX sulcis transversis, crebrisf îrregulariBus ; ano nullo ; vulvd hiante. Habite les mers australes. Mon cabinet. Elle est blanche en, dedans , et offre au dehors , dans une variété , deux ou trois rayons obscurs j largeur , 65 millimètres. Mus. n.o 33. Vénus gros-sillons. Venus crassisulca, V» testé ovatO'Ohlongà , anticè sulangulatâ , albidd , immacu-r. latdj sulcis transversis latis suhscalarifprmibus. Mus. n.o Habite les mers de la Nouvelk Hollande , à la baie des chien* marins. Pérou, Elle est d'un blanc sale, un peu jaunâtre. On n'en a qu'une ralve j largeur , 6i millisiètres. 3,4« Venus rugelle. Venus corrugata. V* testa ovatà , exalhidâ ; rugis transversis undatis inoequalibus^ striis longitudinalibus exiguis rugas decussantihus \ ano ohlongp, (l) Testa albida , mtàs flava t laterihus v.iolaceo maculatts ; ano violacescente. (a) F^ar. testa inths alhà\ latere antico violaceo* Çhemn. Conch. 7. p. 5o. x,. 4^*f^444* Venus corrugata. Gmel. n.o 5a. Habite les mers de la Nouvelle Hollande. Mus. n.o La variété ( 3 ) vient de la Méditerranée , selon Gmelin. le oe l'ai point vue. 3j. Vénus de Malabar. Venus Malaharica, V. testa ohlongO'Ovatâ , obscure radiatà, cinereâ ^ sulcis transe versis etevatîs crebris ; ano cordato ; vulvà angustâ. Venus malaharica. Chemn. Conch. 6. t. 3l. f. 324- SaS. Venus gallus. Gmel. n.o 3^. Habile l'Océan indien. Mus. n.® Mon cabinet. Coquille rare J d'an blanc cendré, un peu fauve, luisante, élégamment sillonnée, ayant quatre rayons obscurs, bruns ou bleuâtres ,1 et des lignes anguleuses, littnraires, peu apparentes j largeur, 65 millimètres. 36. Vénus aile-de-papillon. Venus papilionacea. V* testa ovatc-'elongatà , transversim sulcatà ,fulvà^ radiis qua» tuor spadiceis , interruptis ', margine violacescentc» Chemn. Conch. 7. ti 4^'f'44i* ^ANS vertèbres; 5^5 Venus rotundata. Gmel. n.o i34. Encycl. pi. 281* f. 3' a. b. Habite TOccan indien. Mas. n.oMon cabinet, jolie coquille allongée traniiversalcment , à sillons applatis, ayant le cor> seletet la lunule lancéolés, liitarés ainsi que le limbe supé^ rieur, etdestacbes d'au rouge-bran, disposées enrayons; largeur, un décimètre. oy. Vénus lichnée. F'enus adspefsa, V' testa ohlongo-ovatd y aniicl suhangulatâ ; ohtusâ , aurantio^ fulvà 'j sulcis planulatisi radiis quatuor spadiceis interruptis. Cbenin. Conch. 7. t. 4^- f* 4^S* 4^9* Encycl- pi. 282. f. i. a. b. (a) Var. resta maculis spadiceis rarioriî>us» Encycl. pi. a8i. f. 4. a. b. (3) Var. testa albidâ y suhpunctatâ ; radiis nullis. Habite lOcéan indien. Mon cabinet; Mus. tl.o Cette coquille n'est pas moins belle que la précédente \ elle^ parait plnâ large , par sa hauteur plus grande, n^est point litturée et né nous semble point , non plus que la saivajice, devoir être tine variété de la y. lUturata, 3B. Véniis ponctifère. F^enus panctifera, V, testa ohlongo-ovatd, anticè suhangulatâ y oliusâ ; pallidi strarnineâ ; striis transversis , conferiis ; longitudinaliBuS tenuissimisi Venus punctata. Chemh. Conch. ^. t. 4i» f« 45^' 437* Habite l'Océan indien. Mus. n.* Mon cabinet. Celle-ci n*à point transversalement les sillons larges et applatis de la précédente j elle est généralement d'une cOuleiir pale, tantôt avec des taches en rayons imparfaits, et des points épars; et tantôt tout-à-fait sans rayons. 39. Vénus renflée. F^enus tiirgidà» V. testa ovali , turgidd , transversè sulcatâ ^ fulvà , linéis angu- latis obscure litturatâ , subbiradiatâ ; ano ovato» Mus. n.o Habite l'Océan des grandes Indes. Elle est, par sa forme j' ^ès-distincte de la snivaalej largeur , 73 millimètres. ^gS • ANIMAUX 4o. Vénus écrite. Venus litterata, V. testa ovatd , anterius subangulatâ , transversim tenuîterjue sulcatà ^ albldà , lineis angulatis spadiceis aut mac ulis fuse is pictd; natihus l^vibus parvulis. P'enas litterata. Lin. Gniel. n.o iSa. Rumph. Mus. t. 4^ fig. B. Argenv. t. 21. fig. A. List. t. 4'52. f. 246. Gaalt. lesi. t. 86. fig. F. Knorr Vergn. i. t. 6. f. /^. Chejnn. Coach.7. p. 3^. i.^i.(.^'i2. 433. Eiicycl. pi. 380. f. 4* a.b.etpl. a8i. f. 1. (a) f^ar. testa litturatà maculisque fuscO'tuBentibus ornatâ* Chemn, Connh. 7. t. 4 1 • f' 434* (3) yar^ testa subalhidâ ; maculis magnis fusco-nigricantibus» Venus nocturna. Chemn. Conch. 7. t. 4»- f> 435« Habite l'Océan indien. Mus. n.« Mon cabinet. Grande et belle espèce, offrant diverses varié lés dans sa litturation , et qui , dans la variété (3) , n'en présente plus de vestige. Les crochets sont toujours lisses, sans taches j elle est blanche à T intérieur j largeur, un décimètre. 4i. Vénus sillonnaire. Venus suie aria. V* testa ovalc-'Oblongà , albidà^ litturis fusco-rufis subretîculat'm pictâ ; sulcis transversis ad latus anticum sensim latioribus» Mus. n.o Habite. . . . l'Océan des grandes Indes? Celle-ci, très-distincte, est moyenne entre la précédente et celle qui suit. Ses cro- chets sont très-petils, blancs et lisses. Sa forme est celle de la suivante ; mais elle est irés-reraarqnable par ses sillons étroits postérieurement , larges et applatis sur le côté anté»* rieur j largeur , 70 millimètres. 4s. Vénus tissuo. Venus textile. y. testa ovato-oblongd , glaberrimà , pallidè fulvâ ; lîneïs angu- lato-flexuoslsy c^erulescentibus, subohsoletis ^ ano pubeque littu~ ratis. Venus textile. Gmel.ro'5i. List. Conch. t. 4^*^* ^* ^^9* Knorr. Vergn. 2. t. 28. f. 4* Chemn. Conoh. 7. t. ^2. f. /l^l^2» SANS VERTÈBRES. ^197 Habite les côtes du Malabar, etc. Mas. n.o Mon cabinet. Elle n'est point rare. Largeur , 66 millimètres. 43. Vénus entrelacée. V^enus texturata, y. testa ovatà , antiquatà , albidà ; lineis /lavo-rubellis , variis ^ subreticulatîs^ striis transver-is tenuissimis ; ano ovato» Cbcmn. Concb. 7. t. 4'ï« f- 44^* Habite l'Océan indien. Mus, n.o Cette coquille est fort diffé- rente de celle qni précède, tant par sa forme, que par ses antres caractères'. Sa lunale est plus large, plus conrfej ses crochets sont plus élevés j largeur^ ^o millimètres. Mon cabinet. 44* Vénus géographique. V^enus geographica, y, testa ovatC'jblongà , valdè incequllaterd , albâ , lineh fusco-^ rufis suhreticulatà ; sulcis transversis j striis longitudinalibui ohsoletis. Venus geographica. Gmel. n.^ i33. Cbemn* Conch. 7. t. 4'*- f- 44^* Encycl.pl. 283. f. 2. a.b. Habite la Méditerranée. Mas n.® Mon cabinet. Crochets petits , peu saillaus j largeur , 3o à 3S millimètres. 45. Vénus rariflamme. F^enus rcirifliniina. V, testa ovato-oblongà f transversim sulcatà , albidà ^ Jlammi» fulvis , distantibus , èreviusculis- Encycl. pi. 283. f. 5. a. b. Habite. . . les côtes d' Afrique? Mns. n.^ Mon cabinet. Coquille de taille médiocre/ élégamment sillonnée, à crochets très-* petits , presque lisses. Outre ses flammes brunes et courtes,' accompagnées quelquefois de taches blanches trigones, elle est plus ou moins marquée de linéoles fauve-brunes, très-» faibles. Lunule allongée / peu distincte. Le Pégon d'Adanson,' Sénég. pi.. 17. f. la, semble avoir des rapports avec cetis espèce. 46. Vénus croisée. Venus decussata, V. testa ovatà f anterius subangulortà decussatim striatd : striîs longitudinalibus eminthtivribus ; albidà j litturis maculis aut radiis fuscis vel rufis pictd. Venus decussata. Lin. Gmel. n.o i35. List. Conch. t. 4^3. f. 271. Gaait. test. t. 8,5. fig. L. Born. Mas. t. 5« f. a^y. SqS ANIMAUX Cïiemn. Conch. '7. t. 43. f. 455. 456o' Ëncycl. pi 983. f. 4* (a) f^ar» testa rhombeà , transversim bteviofe, cinereà , îmmk* culatd. ^aalt. test. t. 85. fig. Ê. (3) f^ar. testa albido-ferrugineâ ^ striis îongîtudînalibus tenuio- ribus, f^enus decussata- Maton, act. soc. linn. 8. t. à. f. 6. (4) Var. testa minore, alhido fulvo fuscoque varia j pub e litieîs epposîtis fuscis sectà. È nov. Holl. Ilabite la Méditerranée, POcéan earopéen , les meirs australes. Mus. n.** Mon cabinet. Coquille commune , dont on a une multitude de variétés et dont on mange l'animal en Provence et ailleurs Elle est trcillissée par des stries longitudinales et par d'autres transverses ^ mais les longitudinales sont les plus apparentes et les plus serrées. 47. Vénus fia es-stries. F^enus pullastra, V» te&tâ ohlongO'Ovatà , stepius albidâ , delicatissimè decussatirh. striatà ; striis longitudinalihus sulobsoletis. Venus pullastra. Maton , act. soc. linn. 8. p. 88. t. 2. f. 7. Habite TOcéan d'Europe , les côtes de France e t d'Angleterre. Mou cabinet. Les stries transverses sont les plus apparientes{ «lies deviennent lamelleuses sur le côté antérieur. 48. Vénus glandine. Kenus glandina, V' testa oBlongd , transversal decussatim tenuiterque striatà f alho et rufo varia \ intùs umbonibus latereque antico submacu^ latis. Habite les mers de la Nouvelle Hollande. Ce nVst peut-être qu'une variété delà V. decussata\ mais sou aspect lui est particulier} elle est lustrée y snbrajonnée : largeur, aS milU Mus. n.o 49 Vénus tronquée, T^enus truncata. V, testa ovatd f alBido-fulvà, fusco-ca:rulescente varia , subdecus" satà ; sulcis longitudinalibùs eminentioribus\ antico latere latiore aubtruncato» Habite. . . . Elle est du voyage de Féron. Sou aspect est .celai d'un« V* decussala raccourcie , élargie et comme tronquée antérieurement. Elle est jaune on dorée à l'iatérieor j largeur, 33 millimètre*. Mos. n.^ SANS VERTÈIvRES. ^qc) 5o. Vénus rélifère. Fejius retifera, y. testa ovato - oblongâ , transversim sulcatâ , alhîdfî', lineolU subangulatis^ fulvis y in radios rettformes coadunatis ; anià. oblongo ptibeque fuscis. Habite les mers d'Europe ? Elle est blanche à rîn!e'ricar ; largeur , 4o millimèirea. Cabinet de M. Valenciennes. 5i. Vénus anomale. Venus anomala, y. testa ovali.ohlcngd y antcriùs snhangulatâ , valdè inceqnila- tera ; strîis transversis , laterc antico sublamellosls ; dentibus cardinalibv.srectis, (a) Var. testa albd , transversim longîore. Habite les mers australes, à la baîe de» chiens marins. Conlenr pâle, un peu rougeâtre vers les crochets; point de lunule: corselet allongé et bâillant} son côte' poste'rieur est fort court- largeur , a5 miUimttresJ celle de la variété (a) est de 34. Mas. Ho. -52. Vénus galactite. Venus galactites, V- tesîdo^'ato-elongatà.antcriris subangulatà , candidâ , subde^ cussatà ; sulcis longituiinalibus eminentloribus ; dentibus car- dinalibus rectis» Mus. n.** Habite les mers de la Nouvelle Hollande; au port du Roi Georges. Elle a la forme d'une carditeet devient assez grande • point de lunule j largeur, 62 millimètres. 53. Vénus délicate. Venus exilis, V, testa oblongo-ellipticd , tenul , peîlucidâ , albâ , antîquatd ; striis transversis tenuissimis ; Icngitudinalibks obsoleîis j ano nulio. Habite Petite coquille un peu converejà charnière tri- dentée , fort petite; à côté postérieur très-court ; largeur, iS millimètres. Mus. n.9 54. Vémis scalarine. Venus scalarina, V. testa subcordatdj depressd , alb'idd , obsolète maculatd ; sulci* transversis elevatis ; ano lanceolato'^ natibusviolaceis. Mon cabinet. Haîîite les mers australes ; ses sillons transverses sont clevês , ua peu séparés , nombreux , marqués de petites taches fauves, en articulations. Le corseU test glabre; les nymphes bâillantes j Tome y, 3g 60O AN IMAUX largear, 34 millimètres. Elle a des rapports arec la V. aphro* dine. /V<»>;»i«-jf«A*'* C*y55. Vénus d'Ecosse. J^enus Scotîca, p.iJH. K' testa sut cor data f subcompressâ j sulcis transversis , pàralteli» regularibits *, margine Icevi. Vtnus scotîca. Maton, act. sor. Imn. 8. i)> 8i. t. a. f. 3. Habite TOcéan britannique. Mon cabinet. CommnniqtJée par M. Macleay. Coquille petite , blanche , immaculée j largeur^ iS millimètres. 56. Vénus dorée. J^enus aurea, f^. testa sabcordatà y albo-Jlavicante , transuersim suhtiliter sulcatd\ striis longîtudinalibus inœqualibus \ ano ovato. Venus aurea. Gmel. n.o q8. Maton, act. loc, lina. 8. p. 90. t. 2. f. 9. List Coneh. t. 4o4« ^- ^^9- Cheran, Conch. 7. t. 43. U 458. Encycl. pi. a83. f. 3. a. b. Habite les côtes d'Angleterre. Mon cabinet. Communiquée par M. Leach. Largenr , 35 millimètres. Elle acquiert une - teinte orangée à Tintérieur. St. Vénus virginale. J^enus wrginea. y. testa subovatâ , anterius obiasi angulatây pallie^ fuluà\ striis transversis versus latus anticurn majoribus j pubi tumidà y subcurvâ. An Venus virginea ? Lin. Gmeî.n.o iZS.\ List. Concb. t. 4o^« f* 347* Fennant Zool. brit» 4* t- 55. fig* dextra; (a) Var. testa albo rufo , fuscoque varia. Venus virginea. Maton act. soc. linn. 8. p. 88. t. a. f.8. Habite POcéan d'Europe. Mon cabinet. Les espèces aYoisî-' f nantes rendent, pour moi, très-difficile la connaissance de )a coquille que Linné a désignée sous le nom de V- virginea» Les fig. de Chemnitz que cite Gmelin, me paraissent étraji<; gères à cette espèce. 58. Vénus marbrée. Venus marmorata, Y. testàovatà y transversim sulcatà , albo , fulvo rufoqua i^ariegatàj ano ovali-oblongo , apice fusço^yi^laces^ çente ) pubc magnà çolçrafà » lin^olaté^ SANS VERTÈBRES. (jqi Kablte iesmers de l'Earope australe. Elle dst Lîâticfce à l'inté- rieur; le corselet et Ja Junnle sont;einis d'nn fanve on brun Violàire, très-marqué. Les crochets sont petits, blancs, uii peu en étoih; largeur, 38 millimètre». Mon cabinet. 59. Vénus ovulëe. f^'enus o^ulc^a. f^' testa oblongo-oualî, lumidà, àntetlhs olluse an^u0^ lalà, trans^ersim sulcatd , alhldâ, inths Jla^icante ina^ tibus IfCi^ibus. îlabîte les mers cîe la Notivelîe - ftollande , atl port da Roi Georges. Elle a quelque chose de la V. virginale; mais ell« est grande, renflée , à lunule fauve et oblongue. Elle est obs- cure'ment litture'e et rayonnée de fauve dans sa partie supé. t-ieureî largeur, 58 millimètres. Mus. n.« 60. Vénus laiérisulque. Fenm lalefisulcd. V. icstd subcordatd, rubeUà, albido macutosd f sulms transi^ersis , medfo obsoletis , substrîatU j pube rufo ma. culatd -^ano ovali-obtongoà Cabinet de M. Valenciennes. Habite. . . . Elle est blanche à l'intenenr. le la trotîve distincte de toutes celles que je conuais. Largeur , 44 millimètres. 61. Vénus belle-eWie. Fenus callipjga, V. testé subo^^atà, anterius subangulatd, trans^ersim suU cala, macuhs lineolisque rufis pictd ; umbonibus sielU albây angulatd notatis. Venus callipyga. iîorn. Mus. t. 5. f. i. Gmel. n.o QQ, Encycl. pi. afiy.f. 6. a. b? (a) Vaf. tesld fuhd, suUmmaculatd. Èonann. recr. a. t 62 Habite les c6tes du Portugal. Mus. n.o Mon cabinet. Espèce remarquable par la tache blanche en étoile angulaire de s* base. Elle est variée de jaunâtre, de fauve et de blanc. Ses nymphes sont violettes à l'intérieur. Sa lunule est petite^ nllongte; largeur, 35 à 40 millimètres. 6a. Vénus grasse. Venus opima. V. testé suhcordald, lumidd , crasse, lœ^>igatâ , pallidè ' fuls,d ; ano impresso subcordato j pube iineatd,gris«o* cœrulescente, Venus opima. Gmel. p. 3279. Chemn. Coûch. 6. p. 335. t. 34- f, 355.— 357. ^ 602 ÀNIMAtr^t Encycï. pi. 266 f. 5. a. L. (a) F'ar. testa umhone macules uîbis iubsttUatis pîttè: EncjcI. ibid' f. 5 a. b. fiabile TOcéaii indien. Mns. 11.0 Mon cabinet. Belle espèce i' tiès-distincle , épaifvr,s , Jisse , Inisanie , comme grasse, pluà bu moins renflée , fauve , avec des layonc obscurs , bruns on bleuâtres, quelquefois nuls ^ blanche en dedans , ayant ^ sous la charnière du côié postérieur , une callosité appla- tie , munie d'une fossette. I^a variété 0) a des taches blancheâ aux crochets, on quelques rayons blancs. Largeur , 35 mill» (^3. Vénus nébuleuse. T^eniis nebulosa, V' testa subcorda ta , f^labrà ^ pallide fulvâ\ Uneotis suh^ an^ulatîs radiisq^te fuscis aut càsvuteo vîolaceis \ pubé anoque Itneatfs , cœruletcentibus» Ut.CJUt^ ff^f^t^^ j/enus nebulosa. Gmel. n.o 46. A-l-f^M^'-^"'^' (Chcmn. Conch 6. t. 34. f. SSg— 36i. (a) Var» testa majore , trans^ersim sulcatd. Habile la mer de l'Iode, à Tranquebar. Mou cabinet. Plus petite que la précédente, tlle y iieni par ses rapports; sA - lunule est moins large , un peu relevée au milieu ^ largeur, a6 millimctrcs. La Tariété (2} est du cabinet de M. Valette cîennes» 64. Vénus pliaséolîne. Venus phaseolina. V, testa evatày tenui ^ transi^ersim striât J ^ grisée aiit pnllide fulvâ , radiatd} ano ovato j natibus subs^iolaceis» Mon cabinet. Habite.... I.lle est marquetée de petites taches blanches > trigones; rayons étroits , quelquefois obsolètes: largeur, 3ai millimètres. 65. Véniis carnéole. Venus cameola, V . testa ovali , transuersim striatd'^ striis longîtadinalihUS tenuforibus j ano lanceolato ; nutibus ^^îolaceis. M»in cabinet. Habite Elle est couleur de chair, non macnléej largeur^ 3o millimèties. 66. Vcntis ileurio. Venus fiorida. V. testa ouatd, transversim s triât a , part^ulà, albo r^f» spadiceoque s^arie pictd j vuWà brevi j ano oblongp. \ SANS VERTÈBRES. 6o3 Ikfo» cabînet. Poli, lest. 2. lab. Qi. f. i.a, Habite la Méditerranée , dans le çolfe de Tarente. Petit* coquille assez jolie , peu renflée, olfrani une multitude de variétés dans la dis{osition de ses couleurs. Elle est tantôt rayonnéc, tantôt sans rayons ; le corsel<*t , après Pécusson , est un peu «levé en carène j elle se rapproche de la V. géogra- phiqne ^ largeur , aC milliiuctres, Ç7. Vénus pcîalioe. Venus petalina, y. tcslA o^Ald, Irrmsversim striatd y carneâ ■, uni seu hiroc ' diatâ ; natibus violnceîs. '" ^n Poli, test. a. tab. 21. f. i^. i5 ?• Habite la Méditerranée, dans le golfe de Tarente. Taille e^ forme de la précédente 5 mais à str|es irès-lines et à colora lion différente. Mon cabiui^î. ^. Venus bédau. T^enus bicoîor. V. testa ovatây transversim lon^itudlnaliterque tenuis- sime siriatà , albà ; piibe iino Içiiere fuscà. Mon cabinet, ^n Poli , test. a. t. 2i. f. 3.^ Habite la Méditerranée. Quoique les denx précédentes aient quelques stries longitudinales , celîe-çi en a davxinlage j elle en est sans doute tpujour» distincte,. S9. Vénus lloriclelle. Vetius Jloridella. y. testa ot^atà , depressiajculâ , transversim sidcatà , al' bida'j radiis nebulosis ^ purpureo-violaccis j ex^lremitaîc anticâ oblique Iruncaïa. Habite.... les mers d'Europe? Elle est plus grande et très-! distincte de la V. fleurie j son écussnn est allongé, j ses ravons , d'un violet pâle, vont, en «""élargissant , vers le bord supé- rieur; largeur, 36 millimètres. Mon cabinet. jo, Vénus caténifère. Venus cateîiifcra, V. lesta oi^atâ , tr.ansi^ersimsulçatà . alhidd , rndiîs qua- tuor fuscis catenulatis ornatà; ano l'mpresso, suhcordato» Habite la Méd terra née. Bn dedans, elle est lacbée d'aurore^ largeur , t^o milliractrcs, Cabinet de M. Dufresne. ^i. Vénus gentille. Venus pulchella. V' testa parvulâ Oi^all y nîtidàj albo rufo rnlnfatcque uarie^ §atà; supernè trans'/crsimsulcatâ j wnbonibus lœuibuç. 6o4 ANIMAUX Habite la Méditerranée. Largeur, a5 rnillimètres. Cabinet de M. Dufresne^ ^2. Vénus sinueuse. J^enus sinuosa, y, lesta subcordatdj Iransfersiin sulcatâ ^ pallidê fuli*d\ ano puheque litturatis j margin^ sinuosQ. Mon cabinet. Habite [les mers australes. Coulenr d*un fanve pâle 5 Innnle ovale, presqn'ea cœur , brune à sa base; deux rayons obs-? fcurs, subariicalésj largeur , 4^ millimètrei. 53. Vénus triste, Venus tristis, \V. testé suhcordatà t transversim sulcatd, fuluo-rufes'»^ çenie ; intus macula auraniîd et margine infero cceruleo% (2) Var. testa rçidiis intçrruptis fascîs- Mas. n," Habite les mers de la Nouvelle Hollande. Elle avoisine la pré- cédente et en est distincte ; elle a une tache aurore sous les crochets, comme dans la V. dorée. Largeur, Sg millimètres. La variété (2) est rayonnée, et a aussi intérieurement un» tache aurore, inais presque point de bleu àsQU bord inférieur* Mon cabinet. ^4* Vénus rimulaire. Venus rîmularis, V. testa subcordatâ ,tumidàt Iransuersim snlcaid , aîhà ^el rufescente , obscure radiaéd^ rima hiante. Jlabite à la Nouvelle Hollande. Le corselet est courbé, un peu convexe, quelquefois litturé j à l'intérieur , elle est blanche, dvec une teinte bleue sous les nymphesj largeur, 5o millim* îj5. Vénus vulvine. Venus vulvina^ V. testa subcordatâ , transf/ersim sulcatd, palUdh fulvâ, subradîatâ'y pube convexà'^ vulvâ anoque lividis. Ilabite.... Elle est toute blanche à l'intérieur. Largeur, ^i piillimètres. Mus. n.° «6. Vénus vermiculeuse. Venus vermiculosa, V' testd subcordatâ y tumidâ, transversim striatd > futsnï ,, lilturls rufis aut fuscis subretùulatâ- Jlnbite les mers de la Nouvelle Hollande. Elle a cxtérîenrei. 5p;içal l'as^iect de U V. dpxée \ wais elle est blanche «H SANS VERTÈBRES. (jo5 'Scdans, avec une teinte Mené sons ks nymphes. Largeur » 36 millimètres. Mas. tk.o 77. Vénus flammiculée. Kenus Jlammiculata^ V- testa oi^alif conuexd , transwersîm sulcatà striatdque ^ pallidè falvâ , JlammulU albis radiantibus j vuli>â p^ubê" que cœrulescentibus. Habite la Nouvelle Hollande. Ses sillons transverses sont strié», et en outre, elle a des stries longitudinales irès-fines; elle est blanche en dedans et tachée de bleu sous la lunule elle cor- sele». Largeur , 35 millimètres. Mus. o.a 78. Vénus cônulaîre. Venus conularis, V. testa c&noideà^j obliqua , pnrvidâ , cœruteO'purpuraS'^ cente^ sulcis transversis elevatis ; ano subnullo. abite les mers de la Nouvelle Hollande, à l'île St. -Pierre- St.-François. Ses crochets sont pourprés : elle est à l'inté- rieur d'un bleu -violet ou pourpré , comme au dehors; Largeur, aS laillimétres* Mus^ n^o 79. Vénus allongée. Venus strîgosa. . testa obliqué conicd , com^exa , sulcis eteuatîs tranS? versis cinctdt albidd ylineîs rufis uariis j Sfuli'd glahrâ. yenus strîgosa. Pérou. (1) Testa albido'fulvd y îmmaculafd. Xz) Far. testa alla linêis rariuscutis simplicibus oui ist angulum coadmnatis pictA (3) Var, testé albo - violacescente j lineit fuscis crebris^ curvis. Kabiie les mers de la Nouvelle HoUande, au y^ort- du Roi Georges. Mus. n.o Elle est blauehe â l'intérieur, avec une tache bleuâtre , plus ou moins apparente au côté antérieur. Largeur , ^o millimèuesj celle de la vaiiéu; (3) n'est ^ue de l5 millimètres. 80. Vénus aphrodine. Venus aphrodina, V. testa oblique eordatè , transversim dense striittâ tnitiétâ^ griseo-fulvà y ano oblongo, subcordalo. (2) Var. testd lineolis r.ufis varie pietés Habite les mers de la Nouvelle HoUand* , à l'ile aM Kaneuroos 6o6 ANIMAUX et à celle Maria. Elle est blanche en dedans, ayant souvent une tache bleuâtre an côté antérieur. Largeur , a6 raillim. Mus. n.o 8i. Vénus de Péron.. f^enus^ Peroniii V. testa ouaip- cordât^ , albidà j inlhs auranlîâ et par- pureo-nigricante hlmaculatd^ sulcis planubatis] natibus lœi'ibus. Habite les mers de la NouTelle Hollande , an port du Roi Georges. Espèce très - distincte ; lunule ovaîs, violette j largeur , 36 millinaètres. Mtt;,. n.* S-2. Vénus aphrodinoïde. Venus aphrodinoides, V. testa subcordatâ , oblique conicoy transuersim dense, sulcatdf albidâ intus uioîaceo maculald' Habile les mers de la Nouvelle Hollande. Mon cabinet. Elle, tient de la ff. Peronîi et de la K. aphrodina j mais ses crochets sont plus «aillans , ses sillons transverses plus émi- ncns , et son intérieur est fortement taché de violet^ Largeur, 36 à 4© millimètres. Mus. n.o 53. Vénus élégantîne. Venus elegajitina. V- testa ovato - cordatâ , transversîm eleganterqae suU catd , pallldè^ fulvâ ., subradiatâ ; pubà llaeatd anoque uiolaceis. Hi.bite les mers de la Nouvelle Hollande. Elle a une tache aurore à rintéiieur , et quelques taches fiolettes à la char- nière. Largeur, aS à 29 millimètres. Mus. n.o 54. Vénus flambée. Venus jlammea, . testa suhcordaià , transversîm sulcatd , albidd, llneis spadlcels angularibus pictd j natihus îawibus } ano oblongo. Venus Jlammea. Gmel. n.o 38. Schroet. Einl. in Conch, 3. p. 200. t. 8. f. 12. Habite la mer Rouge. Mus. n.o Elle est blanche à l'intérieur,' avec une légère teinte aurore sous les crochets. Largeur , 3o millimètres. 6S. Vénus onduleuse. Venus undulosa, V. testa trigonâ , sublœvigatà , albidâ ; lineîs rufis trans- versis undulosis confertissimis j ano oblongo , rufeS' SANS VERTÈBRES. 607 Mus. n..o Habite les mers de la îîonvelle Hollande, à la baie des chiens marins , et au port dn Roi Georges. Péron. Elle a des stries transverses, très-fîres , et des lignes rousses, on- dule'es, en zig-zag, très-serrées et très-délicates. Largeur, 5i millimètres. 86. Vénus naine. Venus pumiîa, y, testa oi'ûio - rotundatà , tenui , albido - griscâ , fuseo maculalâ aut rad iatâ j striis iransuersis j ano lan- ceolato. Habite la Méditerraitee, à Cette. Elle est blanche, un peu jaunâtre à Tintérieur. Son corselet est étroit et court. Lar- geur, 12 millimètres. Cabinet de M. Defrance. 8y. Vénus ovale. T^cnus ovata. V. testa ovatO'trîgonâ , parvuld ^longhudînaUter sulcatû, striis transversis decussafâ ; umbonibus rubelUs» Venus ovata* Maton , act. soc. linn. 8. p. 85. i. a f. 4» . Habite la Manche , près de Valogne. Cabinet de M Defrance» On ne l'y trouve que fort petite. Largeur, environ 10 millimètres. 8B. Vénus souillée. Venus inquinata, V. testa cordato-rotundalâ , tumidd , albido-lutescente , spurcd } striis transversis concentricis : longitudinalibus obsoletissirnis j natibus lœi'ibus. An Venus triansr"laris? Maton , act. soc. linn, 8. p. 83. Habite dans la Manche , à Cherbourg. Cabinet de M. de Gerfille. Coquille peu commune , de taille médiocre , rac- courcie , bombée , à crochets saillans. Largeur ; 26 roillim. Etc. Je passe sous silence beaucoup de Vénus des auteurs, n'ayant pas eu occasion de les voir. Espèces fossiles. I. Vénus casinoïde. Venus casinoides. V» testa cordatd , obliqua , compressa , antîch angulatâ j sulcis transversis sablamcllosis , supernè crebrivribas. Mon cabinet. Habite.... Fossile d'Italie. Elle est applalie comme la venus levantine, et rapprochés de la yénus casina^ par ses lames 6o8 ANIMAUX nombreuses y mais fort pea élevées. On en trouve , près de Bordeaux , ane variété moins grande , à lames pins écartées, a. Vénus paphîe. Venus papTiia, y^ testa subcordatâ , subçompressd y ohllqud'^ rugis trans^ ver sis crassissimis» Mon cabinet. Habite Fossile de "Wilminston , dans la Caroline da Nord. Michaux, 3. Vénus aratine. Venus aratina. f^. testa subcordatâ , trîgonoideâ j sulcis transversîs co**i centricis j ano corda to j margine interiore crenulato» !Mon cabinet. Habite.... Fossile de la Touraîne. Lapylaie. Elle est petite," sijlonnée comme la cyihérée erycine oa cedo-nnllij mais elle est moins transverse. 4. Vénus oblique. Venus obliqua, V' testé elongato-rotundatd j Ica^iusculà j natibas rccurua^ lis , ohliqws , secundis. Annales du Mus 7. p. 62 et vol. 9- pi. Sî. f. 7. Habite Fossile de Grignon > Fontchar train; 5. Vénus calleuse. Venus callosa, A^. festâ orb'culatocordatâ , suhangulala ^ nalibus pro-^ minuits , oblique incuruis j suivis inlus callosis. Annales dn Mus. 7, p. i3o et vol. 9. pi. 3a. f 6, Habite.... Fossile de Grignon. Mon cabinet. A rextériear, elle est légèrement et inégalement striée ea travers. (6. Vénus natée. Venus texta. y. testa ouata ^ transuersày striis obliquis bifariis delica- tissimk cancellatd \ ano ovato. Annales du Mus. 7. p. i3o. Habite .... Fossile de Grignon. Mon cabinet. Etc. Voyez, pour d'antres espèces, la Conchyliologie fossile dft Brocchi y\o\. 2. t. la. i3. et i4> Voyez aussi la couchyl. min. d,e Swerby , n.os 4 » 12 > ^4 ». 27 et 3i. SANS VERTÈBRES. Ç09 VÉNÉRIGARDE. ( Venerîcardîa. ) Coquille équîvalve, inéquilatërale, suborbiculaîre , le pins souvent à côtes longitudinales rayonnantes. Deux dents cardinales obliques, dirigées du même côté. Testa œqiiwalvis j inœquiîatera , suborhiculata ; scepiiis costis longîtudinaîibus radiantibus* Ventes duo cardinales ohliqui secundi, OBSERVATIONS. Les vênéricardes semblent faire le passage des conques aux cardiacées j elles ont entièrement l'aspect des bucardes, par leurs côtes rayonnantes , et elles tiennent aux conques par leur charnière , qui serait semblable à celle des venus , si elle avait, sur chaque valve, une troisième dent di- vergente. Néanmoins, il paroit qu'elles ne diffèrent des car- dites que parce qu'elles manquent de dent lunulaire, leurs ^eux dents obliques représentant la dent latérale des car- dites , qui est toujours canaliculée. La lunule de cçs co- quilles est d'ailleurs toujours enfoncée comme celle des car* dites , et plus ou moins apparente. Presque toutes les vénéricardes ne sont connues que dans l'état fossile. Dans \qs petites espèces, le caractère qui distin- gue ce genre des cardites n'est pas toujours facile k saisir. ESPECES. j. V^néricarde à côtes plates. T^enericardia planicosta, V. testa obliqué cordatâ ■) crassissimd j costîs planis , intc gris : posticis anticisque transi^ersim sulcatis. Annales tlo Mas. vol. j. p 55. «t vol. y. pi. 3i. f; 10. V'O ANIMAUX Knorr. foss, part. a. tab. a3. f. 5. Swerby. Conch. ipin. n.** 9. ti*b. 5o, {2) Eodem? Minor. Annales dn Mas, 9. lab Sî. f. 2, Habite. . . Fossile se troirrant en France , en Angleterre et dan*, ritalie, en Piémont et à Florence, he chc.mu rhomboidea ^ Brocch. Conch. a p. 5a3 tab. lO. f. 13, serrblc une variété de cette espèce; la lunnlc r-i «nfoncç'e et très-apparente. «. Véwéricarde pétonculaire. Ferericardia petun- cularU. y. testa orhicularî^ subces,juUattrà\ costis convexis,, sub- imhricatis : lateralibus jnnricaUc, Annales du Mos. 7 p. 58. n.o 6, Venus de TOise. CamBry , descript. du dép, de l'Oise., pi. 7. f. I. Habite Fossile des environs de Btauvds, à Bracbeus. Mus. u o Mon cabinet. Elle a la forme d*ua peigne sans oreillettes j sa lunule, très - enfoncée y paraît à peine en- dehurs. 3. Vénéricarde imbriquée. Vénerie ardia imbricata. V. lesté suborbiculatà \ costis convexis y ia\bricalO'Squa~^ mosis , nodosis , asperis. ^ T^enus imbricata.Qvael. p.32'j'j. List. t. 497- f. 52. Encycl. pi. 274' f* 4- Chemn. Conrh. 6 t. 3o. f. 3i4. 3i5. Annales du Mus 7. p. 56. n.o 3. etvol. 9. pi. Sî. f. i; Habite.... Fossile de Grignon. Mus. n.o Mon cabinet. Très- commune. On en trouve une Tariété à Courtagnon. La véné- ricarde tniiée , n.o 8 dos Annale» , me paraît n'être aussi qu'une variété de cette espèce. ^. Vénéricaifle australe. Kejierlcardia australis. V ' testa suborbîculatà , minimà , purpureo tincLà j costis angusfh, imbrîcato-squamosis , subnodosis. Habite les mers île la Nouvelle HoUandf. Largeur, 4^5 mill. Je l'ai trouvée dans le sable que renfermait une coquille de cette réfçion. Je crois que c'est Tanalogne vivant de la vénéricarde imbriquée , dont je n'ai que des individus très- jcunes; elle lui ressemble en petit. Mon cabinet» ^AiîS VERTÈBRES» 15 ik F. Vénericarde côtes-aigues. yenerioarâia acuticosta, V. tesfdsuborbicuîaU'^ costis carinalis , squameso-dentatis, sitbasperis. Annales du Mas. 7. p. Sy. n.^ 4* Habite. . . . Fo5«iIe àe Coartagnon. Mon cabiast. Sàlanule ei\ apparente. Oâ la trouve aussi à Grigàon. ^. Vénéricarde douce. J^enericardia mais, V. testé siiborbicalat{\ ccstïs crebrij y separatis , comprès^ sis , dorso losvibà? '• f osticis crenulatis. ' Mus. h.o Habite. . . . Fossile ue« enViron^ de Paris, à Boves. Mon cabinà à, Véaéricarde décrépite. Venericardia sendis, V. testa obliqué corda valdh inœquîlaterd j costis magnis^ convei^is ^o'bsctelè crenatis , nïulîciè. Annales da Mus. 7. p. 57. n. ■ 5. îlabite. . . . Foîisile des environs d'Angers. Ménard La Innale J 1 très-appareate, est en coeur court et enfoncé. Celte coquille a l'aspect d'une cardili», niais e«t une vénéricarde. Mon cabinet* S. Ténéricarde côies-lisses. P'^enericardia lœvicosta. V. testa obliqué cordatd i costù convexo'planalalis fdorsè Icevibus , lateribui dentatis. Mon cabiiiet- Habite Fossile des FalaiMi de Toaraide. Largeur, ^é millimètres. j^. Vénqricarde concentrique; Venericardia concen^ trica. y. testa saborbicùlatâ , depressiusculd ^ sulcis transversîà concentricis * elet^ato-lamellosis. Habile. . . . Fossile de Chaumont. Brongniart. Petite coqnille^ élégamment sillonnée comme la cytk. erycina. Largeur^ i3 millimètres. Mou cabinet. ko. Vénéricarde treillissée. Venericardia decussata. V. testa suborbiculatà ; costis longftadinalibas striisqué transversis canccllatâ j dentibus cardinalibus divarir^, catis. Annales du Mus. 7. p. 69. no 9. Habite.,4^. F«s■ ^, A >r. *^^