env a Are Patent 00e 0 Lou Qi mp get 9 er D PP Er y étañee + hot CS entree Man a Re dunes en S 24 er A9 Va mere dat rent Be 2 mme vs PAT CES D ag A ne 0 DRE ee Eat Te re ns ner de esretist fi w DORE MANL ES de en ne A ge De 00 ne A Re PEOTETS ee = D eee 4 Vu img De RE Le emgnen me Det ne rte D L l | on f * 0 D : 14 5 nie l ‘0 L 1! Ü DAUnRE HISTOIRE NATURELLE DES POISSONS. PS 2 STRASBOURG, IMPRIM. DE V.® BERGER-LEVRAULT. U, S, National HISTOIRE NATURELLE DES POISSONS, PAR M. LE B.°" CUVIER, Pair de France, Grand-Offcier de la Légion d'honneur, Conseiller d'État et au Conseil royal de lInstruction publique, l’un des quarante de l’Académie française, Associé libre de l’Académie des Belles-Lettres, Secrétaire per- pétuel de celle des Sciences, Membre des Sociétés et Académies royales de Londres, de Berlin, de Pétersbourg, de Stockholm, de Turin, de Gcættingue, des Pays-Bas, de Munich, de Modène, etc.: ET PAR M. A. VALENCIENNES, Membre de l'Académie des sciences de l'institut, Professeur de Zoologie au Muséum d'Histoire naturelle, Membre de l'Académie des sciences de Berlin, de la Société zoologique de Londres, de la Société impériale des naturalistes de Moscou, ete. = —— TOME VINGT-DEUXIÈME. A PARIS, Chez P. BERTRAND, évrreur, LIBRAIRE DE LA SOCIÉTÉ GÉOLOGIQUE DE FRANCE , rue Saint-André-des-arcs, n.° 65. STRASBOURG, chez V.° Levraucr, rue des Juifs, n.° 33, 1849. Ft eu: Mus CS 132$ C,] “AVERTISSEMENT. Je termine dans ce volume l’exposé des genres aussi nombreux que variés de la grande famille des Poissons qui se groupent autour de notre Saumon. J'arrive ainsi à présenter lhistoire des Acanthoptérygiens et des Malacoptérygiens abdominaux dans un cadre renfermé dans les limites du prospectus donné par éditeur. Il ne s'était engagé à publier que quinze à vingt vo- lumes sur l'Histoire naturelle des Poissons. Il termine donc cette première série, complétée par le vingt-deuxième et dernier volume de cet ouvrage, ayant pour titre : Histoire naturelle des Poissons, par MM. Cuvier et Valenciennes. Il fut conduit par nos travaux communs jus- qu'au huitième volume, et je lai continué, depuis la perte de ce grand naturaliste, par mes seules et pénibles recherches. V} AVERTISSEMENT. L'éditeur a fait tous les sacrifices nécessaires pour rendre lexécution de cet ouvrage digne du grand nom inscrit en tête de ces volumes. Il avait annoncé que chaque livraison serait accompagnée de quinze à vingt planches ; il na pas craint de doubler ce nombre; et il termine aujourd’hui un atlas de six cent cinquante planches. C’est le plus considérable qui ait en- core paru sur lIchthyologie ; car Pouvrage de Bloch ne contient que quatre cent trente-deux planches. Je n’oublie pas cependant quels sont les en- gagements que cette première publication m’a fait contracter envers la science, et avec les savants qui ont bien voulu honorer mes tra- vaux de leurs encouragements et de leur appui. Je leur en exprime de nouveau ma bien vive reconnaissance. Je vais donc continuer l'étude des familles qui doivent suivre celles dont j'ai écrit Fhistoire. Quand ce travail sera terminé, je le publieraï. Je mettrai cette première série de l'Histoire des Poissons au niveau de létat de la science, par des suppléments que ses nombreux accroisse- ments rendront nécessaires. AVERTISSEMENT. vi] Pendant que j'imprimais ce volume, un voya- geur courageux, zoologiste zélé et instruit, M. Morelet, terminait un voyage scientifique dans l'Amérique centrale. Il a rapporté du grand lac de Peten une précieuse collection de poissons, presque tous nouveaux. Îl na pas été moins heureux en Erpétologie et en Entomologie, et dans les autres classes de la Zoologie. Je suis heureux, en terminant, de faire connaître, par ces peu de mots, ce que les sciences naturelles vont recueillir par ses efforts et par ses pro- chaines publications. Au jardin des Plantes, mai 1849. le Ne MU IOA DHL 42 tam 4 v._ DNS ETS D LT ha LT CL Pan TABLE DU VINGT-DEUXIÈME VOLUME. SUITE DU LIVRE VINGT-DEUXIÈME. SUITE DE LA FAMILLE DES SALMONOÏDES. Pages. Planch. CHAPITRE IX. Da'sente CORLMATE : Men CORRE Le Curimate cyprinoïde (Curim. cyprinoides, n.) Le Curimate cilié (Curim. cihatus, Muller). . . 1 Le Curimate de Gilbert (Curim. Gilbert, Quoy OY —J et Gaimard). . . . . RE RAT Tee et MSP 16 Le Curimate ablette (Curim. alburnus, Muller et IETOSCHEE PRE ET Ne NAN EU 18 Le Curimate de Spix (Curim. latior, Spix). . + 19 Le Curimate allongé (Curim. elongatus, Agassiz) 20 Le Curimate à large tête (Curim. laticeps, nob.) 21 634 CHAPITRE X. Du genre Lérorin (Leporinus) . . . . . . . . 23 Le Léporin de Fréderici (Lep. Frederici, Ag.) 25 Le Léporin à dents obtuses (Lep. obtusidens, NE NL SRE à ER. en Lui 28 Le Léporin Leschenault (Lep. Leschenaulti,nob.) 3o 635 Le Léporin tacheté (Lep. maculatus, Mull.) . . 31 Le Lépori aux bandes noires (Lep.nigrotæniatus, LINE C1 qe TR OO, TARA TEE 32 Le Léporin à bandelettes (Lep. witattus, nob.). 33 X TABLE. Pages. Planch. Le Léporin fascié (Lep. fasciatus, Agassiz) . . 34 Le Léporin à queue épaisse (Lep. pachyurus, n.) 36 Le Léporin allongé (Lep. elongatus , nob.) . . 37 Le Léporin anostome (Lep. anostomus, nob.) . 38 CHAPITRE XI. Du genre ÉprcyRTE (Epicyrtus). . 0... 41 L'Épicyrte bossu (Æp. gibbosus, Muller) . . . 43 636 L'Épicyrte exodonte (Æp. exodon, nob.) . . . 46 CHAPITRE XII Du genre ParopontEe (Parodon, nob.). . . . . 50 Le Parodonte suborbital (Par. suborbitale, nob.) 51 637 CHAPITRE XIII. Du genre Sazmin (Salminus, Agassiz) . . . . . 55 Le Salmin de Cuvier (Salminus Cuvieri, nob.). 56 Le Salmin aux fortes mâchoires (Salminus maxil- losug; dob.)N ee; ess ER te 62 Le Salmin de Saint-Hilaire (Salm. Hilarü, nob.) 64 Le Salmin de d'Orbigny (Salm. Orbignyanus, n.) 65 CHAPITRE XIV. Des Pacus, Crrnarines, Prasuques etHémriononres 69 À. Des Pacus (Prochilodus, Agassiz). . . . . . 69 Le Pacu argenté (Prochil. argenteus, nob.). + 71 Le Pacu à, côtes (Prochil. costatus, nob.). . + 79 Le Pacu noirâtre (Prochil. nigricans, Agassiz). . 80 Le Pacu dobulin (Prockil. dobulinus, nob.) . . 81 Le Pacu brème (Prochil. brama, nob.). . . + 82 TABLE. x} Pages. Planch. Le Pacu rayé (Prochil. lineatus, Val.). . . . . 84 Le Pacu à queue rayée (Prochal. tæniurus, Val.) 86 Le Pacu à deux taches (Proch. binotatus, Val.) 87 Le Pacu brillant (Prockil. insignis, nob.). . . 88 Le Pacu aux bandes roses (Pr. rubrotæniatus ,n.) 89 Le Pacu de Humboldt (Prochil. Humboldti; Cu- rimatus Amazonum, Humb.). . . . . . . . 90 Le Pacu réticulé (Prockil. reticulatus, nob.) . . 92 B. Des Crrnarines (Citharinus, Cuv.) . . . . . 94 La Citharine de Geoffroy (Citk. Geoffræi, Cuv.) 95 La Citharine chilode (Citk. chilodus , nob.; Chi- lodus punctatus, Muller). . . . . . . . . 103 CuDes Prasvouss ee UE ae 2. 106 Le Piabuque argentin (Piabuca argentina, Cuv.) 108 Le Piabuque schizodonte (Piab. schizodon, nob.) 112 Le Piabuque à bandelette (Piab. vittata, nob.) 115 D. Des Hémrioponres (Hemiodus) . . . . . . . 116 L'Hémiodonte à caudale rayée (em. notatus, n.) 119 638 L'Hémiodonte à une tache (Hem. unimaculatus, Oo REA AC AUTRE RE nt 124 CHAPITRE XV. Du genre Térraconorrire (Tetragonopterus) . 126 Le Tétragonoptère d’Artedi (Tetr. Artedi,n.) . 128 Le Tétragonoptère argenté (Tetr. argenteus , Cuviet). 2. entr, das hide de ie re tie 132 Le Tétragonoptère aux pieds roux (Z'etr. ru- fipes; noob, ) CC Le Anne ee x 3 6 xIJ TABLE. Le Tétragonoptère de Schomburgk (Tetr. Schom- burskns mob)... 411.1. ES el à à Le Tétragonoptère orbiculaire (Tetr. orbicularis, rie oi (et aNene RSR OURS 3114 Le Tétragonoptère brême (Tetr. abramis, Jen.) Le Tétragonoptère chalcée (Tetr. chalceus, Ag.) Le Tétragonoptère de Linné (Tetr. Linnæt, n.) Le Tétragonoptère de Gronovius (Zeir. Gro- AGUA = n0b-). RL Ce SN NT Ce, Le Le Tétragonoptère à bandelettes (Tetr. tæniatus, DÉS AR PAR NN PNEU Le Tétragonoptère à grandes écailles (Zetr. gran- Cogeanes. Muller} NN Re". 2 Le Mojarra (Tetr. Orbignyanus, nob.) . . . . Le Tétragonoptère fascé (Tetr. fasciatus, nob.) Le Tétragonoptère à nageoires rugueuses (Z'etr. Scabripinnes) nob.) ed Us. PAR. Le Tétragonoptère à ligne latérale interrompue (Teir. interruptus , ACHynS Je Roanne Le Tétragonoptère du Pérou ( Tetr. Res HODA) ENS CNE DR PE AS Ven Au AU este. Le Tétragonoptère Wapri (Tetr. Wappi, nob.) Le Tétragonoptère viejita (Tetr. viejita, nob.) . Le Tétragonoptère à queue noire (T'etr. mela- AUTUS MOD.) etes e © OR Pme Le Tétragonoptère à caudale mouchetée (Teir. SHIMANO): : 7. AM SEaRS : Pages. 197 138 139 140 142 151 1 52 Planch TABLE. xii} Pages. Planch, CHAPITRE XVI. Du genre Bryan (Brycinus). . « . .. AU CREME No dr, Le Brycin aux grandes écailles (Brycinus macro- lepidatus mob} ti en RU 157 639 CHAPITRE XVI Du genre Prasucine (Piabucina). . . . . . .. 161 Piabucine érythrinoïde ( Piab. erythrinoides ,n.) 161 640 CHAPITRE XVIII. Du genre Serre (Gasteropelecus) . . . . . .. 165 La Serpe (Gasteropelecus sternicla, Pallas) . . 169 641 CHAPITRE XIX. Du genre Disricnone (Distichodus) . . . . . . 172 Le Nefasch ( Distichodus nefasch, nob.). . . . 175 642 CHAPITRE XX. Du genre Azesre (4lestes, Muller) . . . . . . 179 Le Raï (Alestes Hasselquisti, Muller). . . . . 180 L'Aleste nurse (_Zlestes nurse, nob.). . . . .. 188 L'Aleste sethentée ({lestes sethente, nob.). . . 190 CHAPITRE XXI. Du sébnéMtréress- et. à à DOME re à 192 Le Mylète à large opercule (Myl. macropomus, CONTES RE, SU RS SEE 195 Le Mylète à opercule court (My. brachypomus, CUVE) Ne EE NB ET re 199 Le Mylète aux petites écailles ( My£. bidens, Spix) 201 XIV TABLE. Pages. Planch. Le Paco de l'Amazone (Myl. Paco, Humboldt) 204 Le Mylète à fortes épines (WMyT. duriventris, Cuv.) 206 Le Mylète à ventre épineux (My. acanthogaster, LEE CD POP | POS SUR 272 à 00 PES 209 Le Mylète rhomboïdal (MyL. rhomboidalis, Cuv.) 210 Le Mylète à anale lobée (MyL. lobatus, nob.). 212 Le Mylète de Schomburgk (Myl. Schomburgkk, LILI 0) PARENIU NE AA PRET PO RUES COR 212 Le Palomète (Myl. Palometa, nob.). . . . . 214 Le Mylète dévariqué (Myl. divaricatus , nob.) . 215 Le Mylète aux nageoires rouges (Myl. rubripinnis, Muller) 49: Neon. No as: 70 GORE 216 Le Mylète à étoiles (My. asterias, Muller) . . 217 Le Mylète hypsauchen (My1. hypsauchen, Mull.) 219 Le Mylète de d'Orbigny (My. Orbignyanus, n.) 220 Le Mylète lune (Myl. luna, nob.). . . . . .. 221 Le Mylète à dents en cuilleron (WylL. doidyxodon CREER EME 0 RPAEAINONT ES EU à BEL AT EE 229 CHAPITRE XXII. Des genres Tomëre, Myzée et MyLésine . . . . 225 A. Des TomEres (J'omeles) MEN ASE 20, 225 Le Tomète à anale trilobée (Tom. trilobatus , DOS Je ait ta A ARE MP ee 226 Le Tomète unilobé (Tom. unilobatus, nob.) . . 228 Le Tomète à haute nageoire (Tom. altipinnis, n.) 230 643 B. Des Myzées (Myleus, Muller). . . . . .. 231 Le Mylée sétigère (Myleus setiger, Mull.) . . . 232 Le Mylée oligacanthe (My. oligacanthus, Mull.) 233 TABLE. C. Des Myzéses (Mylesinus) . . : . . . . . Le Mylésine de Schomburgk (Mylesinus Schom- burgkü, mob) OMR hs een . CHAPITRE XXIIL. Du genre Cnazcée (Chalceus, Cuv.). . . . . . Le Chalcée à grandes écailles (CA. macrolepi- dos nb)" need et ae ler la ent Le Chalcée ararapeera (Ch. ararapeera, nob.) . Le Chalcée opalin (CA. opalinus, Cuv.) . . . . Le Chalcée de Saint-Hilaire (C4. Hilarü, nob.) . Le Chalcée de d'Orbigny (Ch. Orbignyanus, n.) Le Chalcée aux nageoires roses (CA. rodopterus, noob, } 6-4 asp ei ) cadenas Le Chalcée de Schomburgk (C4. Schomburgkü, Mules) br God, sd Veil 5. ste Le Chalcée pesu (C4. pesu, Muller) . . . . . . Le Chalcée carpophage (CA. carpophaga, n.). . Le Chalcée en faux (CA. falcatus, Muller). . . Le Chalcée guile (CA. guile, nob.). . . . . . . CHAPITRE XXIV. Du genre Cmazcin (Chalcinus) . . . . .. Ve À Le Chalcin à opercule court (Chalc. pins HEC Pt E ct en EE DE Le Chalcin à oreilles (Calc. ee nob.) . Le Chalcin anguleux (Chalc. angulatus, nob. " CHAPITRE XX V. Du genre Serrasazme (Serrasalmus). . . . . . Le Serrasalmerhomboïde (Serr. rkhomboides, Lac.) XV Pages. Planch. 234 240 244 244 265 272 XV] TABLE. Pages. Planch. Le Serrasalme bordé (Serr. marginatus , nob.) . 293 Le Serrasalme à tache sur l'épaule (Serr. hume- TS AUDE) Mr 0 > LP RÉRRNRALLLs d 279 Le Serrasalme caribe (Serr. caribe, nob.) . . . 279 Le Serrasalme doré (Serr. aureus, Spix). . . . 282 B. Des Pyeocentres (Pygocentrus). . . . . . 284 Du Piraï ou Huma (Pygocentrus niger, Muller) 286 Du Piraya de Marcgrave (Pyg. Piraya, Muller) 291 Le Pygocentre noirâtre (Pyg. nigricans, Muller) 295 Le Pygocentre Palometa (Pyg. Palometa, nob.) 296 GDS: PYcoPRisris er cn ae lt Mecs vpèine 296 Le Pygopriste denticulé (Pygop. denticulatus ,n.) 297 Le Pygopriste serrulé (Pyg. serrulatus, nob.) . 300 Le Pygopriste enfumé (Pyg. fumarius, Muller) 302 D: Des Éiropmions: . ISOLER TER, 302 Le Catoprion mentonnier (Catop. mento, Mull.) 304 CHAPITRE XXVI. Des genres Hynrocyn, Cynororame, et de quel- ques autres voisins de ceux-ci. . . . . . . . 307 À. Des Hyprocyns (Hydrocyons). . . . . . . 309 L'Hydrocyon de Forskal (Æydr. Forskaliü, Cuv.) 309 B. Des Cynororames (Cynopotamus, nob.) . . 316 Le Cynopotame argenté (Cynop. argenteus, nob.) 317 Le Cynopotame à tache sur l'épaule (Cyrop. hu- MéRaUs;nOb.)} "ee RUES RE Le Cynopotame bossu (Cynop. gibbosus, nob.) 321 645 TABLE. XVI] Pages. Planch. GC. Des :Gynoponsi.: 25m RE 323 Le Cynodon scombéroïde (Cynod. scomberoides, AS RÉ) ANUS AS AS er AR 324 Le Cynodon renard (Cynod. vulpinus, Agassiz) 329 Le Cynodon bossu (Cynod. gibbus, Agassiz). . 333 D. Des XyPHoraynques (Xyphorkynchus). . . 336 Le Xyphorhynque faucille (Xyp#. faleatus, Ag.) 337 Le Xyphorhynque falcirostre (XypA. falcirostris, AO LGE) ARE UN PAPE HA A RE EPST 341 Le Xyphoryhnque aux petites écailles (47 ph. mi- UOTE S REA ANRReees 342 Le Xyphorhynque hepset (Xyph. hepsetus, Quoy et Gaan: )n.nnaomannts Gerra 343 Le Xyphorhynque Odüe (Xyph. Odôe, nob.) . 345 E. Des Aconiates ( Agoniates, Muller), et en particulier de l’Agoniates halecinus . . . . . 347 F. Des XyPmosromss (Xyphostoma). . . . . . 348 Le Xyphostome brochet (Xyph. lucius, Spix) . 350 D 080 AND Co LE + th a A Sie 355 Le Xyphostome ocellé (Xyp. ocellatum, nob.) 355 Le Xyphostome moucheté (Xyph. maculatum,n.) 357 Le Xyphostome hujeta (Xp. hujeta, nob.). . 358 CD ES RE s er ARR NRA 359 Le Salanx de Cuvier (Salanx Cuvieri, nob.). . 360 Le Salanx de Reeves (Salanx Reevesü, nob.) . 363 646 CHAPITRE XXVIL Des Gonosromess, des CaauLiones et des ScopëLes. 367 XVii] TABLE. Pages. Planch. À. Des Gonosromes (Gonostoma) . . . . . . . 373 Le Gonostome nu (Gon. denudata, Cocco). . . 376 B. Des Cuauzropes (Chauliodus). . . . . CRE: Le Chauliode de Sloane (Chaul. Sloani, Bloch) 382 647 Le Chauliode de Field (Chaul. Fieldi, nob.) . . 389 GC. Des 'ArGyYROPELEGUS, V0 PME RENNRAENPETTS 392 L'Argyropelecus de la Méditerranée (4rg. hemi- SMS, O0CCO) APR TI ONE See 398 L'Argyropelecus de d'Urville (4rg. Urvillei,nob. 405 L'Argyropelecus à épines (/rg. aculeatus, nob.) 406 L'Argyropelecus d'Olfers (4rg. Olfersü, nob.). 408 DD SrenNorprr ke UNE RS SR Res a 412 Le Sternoptyx d'Hermann (Stern. diaphana , Hermann)" PRES Sen Tr 415 E. Des Ononrosroues 1 MM RE 423 L'Odontostome Balbo (Odont. hyalinus, Cocco) 424 F. Des ScorPëzrs (Scopelus).,... 0... 429 Le Scopèle de Humboldt (Scop. Humboldti , Cuvier). "RSR RTE SNA 431 Le Scopèle de Pennant (Scop. Pennanti, n.). . 436 Le Scopèle boréal (Scop. borealis, nob.) . . . 438 Le Scopèle de Maurolico (Scop. Maurolici, nob.) 439 Le Scopèle de Cocco (Scop. Coccoï, nob.) . . 440 Le Scopèle de Tenore (Scop. Tenore, Ch. Bon.). 440 Le Scopèle de Power (Scop. Poweriæ, nob.). . 441 Le Scopèle lumineux (Scop. metopoclampum, n.) 442 Le Scopèle de Rafinesque (Scop. Rafinesqui, DOD das ad Lee NP ES 444 TABLE. XIX Pages. Planch. Le Scopèle de Gemellaro (Scop. Gemellarü, n.) 445 Le Scopèle de Canino (Scop. Caninianus, nob.) 445 Le Scopèle de Risso (Scop. Rissoei, Cocco). . 46 Le Scopèle crocodile (Scop. crocodilus, nob.). . 447 Le Scopèle de Bonaparte (Scop. Bonapartü, n.) 449 Le Scopèle aux grands yeux (Scop. boops, nob.) 451 Le Scopèle brillant (Scop. resplendens, nob.) . 452 Le Scopèle ovale (Scop. ovatus, Cocco) . . . . 453 Le Scopèle étincelant {Scop. coruscans , nob.) . 454 Le Scopèle rude (Scop. asper, nob.) . , . . . 454 Le Scopèle de Lesueur (Scop. notatus, Les.). . 455 CHAPITRE XXVIIL. Du genre Saunus (Cuvier). ….. . .- . . . . . . 457 Le Saure ordinaire (Saurus lacerta, Risso). . . 463 Le Saure odorant (Saurus fœtens, Risso). . . . 471 Le Saure synode (Saurus synodus, Dussumier). 477 Le Saure anolis { Saurus anolis, nob.). . . . . 483 Le Saure méléagride (Saurus meleagris, nob.). 484 Le Saure de Forster (Saurus myops, nob.) . . 485 Le Saure ophiodonte (Saurus ophiodon, Cuv.) 490 CHAPITRE XXIX. Du genre SaurinE (Saurida, nob.). . . . . . . 499 Le Sauride tombil (Saurida tombil, nob.) . . . 500 Le Sauride nuageux (Saurida nebulosa, nob.). 504 648 CHAPITRE XXX. Du:éenre Faribaencetne AC ANNE, 507 La Farionelle de Gay (Æarionella Gayi, nob.) 508 649 XX TABLE. Pages. Planch. CHAPITRE XXXL Du genre Aurore ( Aulopus, Cuvier) . . . . . 512 L’Aulope filamenteux (Æ{ulop. filamentosus, n.) 513 L'Aulope de Miles ( Æulop. Milesii, nob.) . . . 519 L'Aulope d'Agassiz (Æulop. Agassizi, nob.). . 521 CHAPITRE XXXII. Du genre Arépisaure (Ælepisaurus). . . . . . 526 L'Alépisaure féroce (4lep. ferox) . . . . . .. 529 L'Alépisaure bleu ( Ælepisaurus azureus, nob.). 530 650 HISTOIRE NATUBBLEE DES POISSONS. SUITE DU LIVRE VINGT-DEUXIÈME. SUITE DE LA FAMILLE DES SALMONOIDES. ApËrs avoir décrit, dans le volume précédent, les Salmonoïdes d'un premier groupe, qui ont la joue entièrement nue, je vais présenter l’histoire d’une seconde tribu, caractérisée par des sous-orbitaires souvent assez élargis pour couvrir d’une cuirasse osseuse l'intervalle qui sépare l'orbite du bord montant du préoper- cule. La réunion de ces espèces compose une nombreuse famille secondaire, analogue dans les Salmonoïdes, à celles des joues cuirassées parmi les Percoïdes. Elles sont toutes étran- gères, et surtout abondantes dans l'Amérique méridionale. Ces poissons ont fait le sujet d'un beau travail, dû à MM. Muller et Troschel, de Ber- lin, dont jai été heureux de profiter”. Ces 4. Horæ ichthyologicæ , par MM. Muller et Troschel , in-4.° Berlin , 1845 , avec planches. DJDDE | 1 D LIVRE XXIL SALMONOIÏDES. savants les faisaient entrer dans leur famille des CHarAcinr. J'ai déjà montré, en traitant des Érythrins, que je ne croyais pas devoir adopter cette subdivision. La discussion à la- quelle je me livre sur chacun des genres sui- vants apportera de nouvelles preuves à l'appui de cette opinion. L’énumération de toutes ces espèces nous conduit insensiblement à celle des nombreux petits poissons de nos mers, et surtout de la Méditerranée, que j'avais cru pouvoir séparer plus nettement des Salmonoïdes que je ne dois le faire aujourd'hui, après en avoir étu- dié toutes les nombreuses modifications. Je pensais que le caractère des Salmonoïdes re- posait sur la forme de l'arcade de la machoire supérieure, constituée par les maxillaires et les intermaxillaires. Je croyais que le maxillaire n'entrait pas dans la composition de l'arc de la mâchoire supérieure des Scopèles. Cela est vrai pour quelques genres, mais on ne trouve plus ce caractère dans les Gonostomes, qui lient par un passage insensible les Scopèles aux autres Salmonoïdes. Cette conformation appelle alors dans la grande famille des Sau- mons tous les Saurus et semble la compléter. DSI QI CHAP. IX. CURIMATES. CHAPITRE IX. Des Curimates. M. Cuvier a pris dans Marcgrave le nom de Curimate, pour désigner un genre de Sal- monoïdes admis dès la première édition du Règne animal. Ce sont, dit-il, des poissons qui ont toute la forme extérieure des Ombres, leur petite bouche, et dont quelques-uns leur ressemblent plus spécialement par l'absence de dents visibles; ils n'en diffèrent que par le nombre des rayons branchiaux. Pour fixer davantage les idées de ses lecteurs, il renvoie ‘au $almo edentulus de Bloch, et probable- ment au $Salmo cyprinoides de Linné d'après Gronovius. Puis il ajoute que la plupart des espèces ont encore quelques singularités à leurs dents, et il établit, d'après cela, plu- sieurs subdivisions, qu'il ne caractérise pas suffisamment. Cependant il désigne nettement les dents des Hémiodus, en disant quelles sont tranchantes et denticulées comme celles des Acanthures. Il fallait ajouter peu de chose à cette comparaison fort juste, pour com- pléter la diagnose de ce groupe. Dans une troisième coupe il met aussi les naturalistes 4 LIVRE XXII SALMONOIÏDES. sur la voie, en disant que les poissons de cette subdivision ont les dents antérieures tran- chantes et comparables à celles des Balistes. Sans qu'elle soit complète, on ne peut nier que ce ne soit une grande partie de la diagnose des Leporinus. Après cette publication et quelques années avant la seconde édition du Règne animal, Spix d'abord, puis M. Agassiz vinrent modifier le travail de M. Cuvier. Mon célèbre confrère sépara des Curimates, sous le nom d'Anodus, les espèces de la première subdivision, en en faisant connaître de nou- velles, mais en altérant de suite la composition du genre, parce que ce savant yÿ associait | mon Curimatus tæniurus, qu'il aurait dü placer dans le genre Pacu ou Prochilodus. Il me paraît, d’après la synonymie, quil aurait eu la pensée de réserver le nom de Curimate à un poisson que M. Cuvier n'avait pas vu, mais qui appartenait au genre Pia- buque. Il est évident que cette manière de faire embrouillait le premier travail de M. Cuvier, loin de l’éclaircir. Malheureusement notre illustre maitre n’a pas rétabli les choses comme elles auraient dû l'être, dans la seconde édition du Règne animal. En effet, reprenant la première phrase diagnostique de son genre Curimate, il associe au Salmo edentulus de CHAP. IX. CURIMATES. 5 Bloch le S. unimaculatus, qu'il avait si bien caractérisé dans la première édition, et il efface complétement la comparaison quil en avait faite avec les Acanthures. Il ajoute à mon Salmo tæniurus, un Salmo curima, tiré des matériaux de Marcgrave , que je lui avais rapportés de Berlin, et il dit : ce sont les Pacu de Spix; ses Anodus en diffèrent par une bouche un peu plus fendue. Ces deux propositions manquent tout à fait de préci- sion. Il place encore le .S. cyprinoides de Gronovius avec doute, mais il oublie bientôt le rang qu'il cherche à lui assigner, car on voit reparaître ce même %. cyprinoides de Gronovius comme une espèce de Citharine, détermination évidemment plus fautive que la première. Tel était l'état de lichthyologie sur ces poissons, lorsque MM. Muller et Troschel ont adopté le genre Anodus dans leur monogra- phie des Characins. Ils y comprennent les différentes espèces de Salmonoïdes, que je ca- ractérise par une bouche sans dents, dont les mächoires, sans lèvres, ont le bord tranchant; la supérieure porte une petite échancrure, dans laquelle est recu un tubercule saillant de linférieure. La fente de la bouche est trans- versale et sous le museau. Dans le plus grand G LIVRE XXII. SALMONOÏDES. nombre des espèces il fait une légère saillie; il est quelquefois même taillé en biseau. Quant à la forme générale, elle varie, puisque nous avons des espèces qui ont le corps allongé et arrondi; d’autres l'ont raccourci et com- primé. Tous ces poissons se ressemblent à l'intérieur parce que la branche montante de l'estomac devient une sorte de gésier, à cause de l'épaisseur de ses paroïs musculaires. Il y a un nombre assez considérable de cœcums autour du pylore; j'en ai compté jusqu'à dix- huit. L'intestin est un des plus longs qu'on observe dans les poissons de ce groupe; il est grêle et souvent filiforme. Si les ichthyologistes de Berlin n'avaient inscrit sous les Ænodus que des poissons qui eussent tous les caractères queje viens de rap- peler, ils eussent formé un genre parfaitement naturel, dont on ne peut nier que la première pensée n'appartienne à M. Cuvier, et il me semble qu’au lieu de faire disparaitre de leur Monographie le nom de Curimate, ils auraient dû le réserver à ce groupe de poissons. C'est ce que je vais faire. En reprenant la première idée du genre Curimate, je détruirai un double emploi en établissant l'identité du Salmo cyprinoides de Linné, et du $. edentulus de Bloch. Je CHAP. IX. CURIMATES. | & comparerai à cette première espèce linnéenne l'Anodus ciliatus de Müller, qui en est très- voisine. L’Ænodus Gilbert: en est une troi- sième très-semblable, qui ne me paraït pas la même que lAnodus alburnus des deux ich- thyologistes de Berlin. Viendront ensuite l'A. latior de Spix, et enfin, une belle es- pèce nouvelle, originaire des environs de Maracaïbo. L’Anodus Amazonum et V À. tæ- niurus appartiennent au genre Proclulodus. Le CURIMATE CYPRINOÏDE. (Curimatus cyprinoides , nob.) Nous sommes assez heureux pour retrouver dans nos poissons plusieurs exemplaires de l'espèce désignée par Linné, dans le Systema naturæ, sous le nom de $Salmo cyprinoides. Cest par elle que nous allons commencer les descriptions de ces différents Curimates. Rien ne ressemble plus à une Brême ou aux espèces voisines d'Ables que le Curimate cyprinoïde. ' Il a le corps comprimé, assez élevé; la tête petite; le museau déprimé, obtus et saillant au-devant de la bouche. Les écailles sont de moyenne grandeur. À ces caractères que donne l’observation générale LIVRE XXII SALMONOIÏDES. du poisson, ajoutons les détails suivants. La plus grande hauteur du tronc, mesurée sous la dorsale, fait le tiers de la longueur totale. L’épaisseur est trois fois et demie dans la hauteur. La tête est courte, sa longueur est comprise quatre fois et un tiers dans : la longueur totale. La distance du bout. du museau à la nuque égale une fois et deux tiers la longueur de la tête. L’œil est éloigné du bout du museau d’une fois son diamètre, lequel est contenu trois fois et deux tiers dans la longueur de la tête. Une paupière adipeuse assez marquée cache le bord antérieur et postérieur du globe, et s'étend jusqu’au cercle de la pupille. Ge membrane adipeuse couvre en ar- rière une partie de la joue, car elle passe sur tout le haut de l’opercule. Le cercle de l'orbite est bordé en dessous par cinq osselets sous-orbitaires. Le premier est très-petit, assez éloigné de l'œil et sous la narine. Le second naît de l’angle du maxillaïre, puis il se prolonge en une petite palette arquée au delà de l’aruculauon de la mâchoire inférieure. Ces deux premières pièces sont en quelque sorte perdues sous. l’adipeuse naissant de la paupière. Le troisième os est le plus grand de tous : il se porte jusqu’à la partie postérieure de l’orbite. Le cercle est complété par deux autres petites pièces minces comme une écaille, quadrilatères et enga- gées sous le prolongement de l’adipeuse postérieure. On ne voit que très-peu du préopercule sous ces Son bord est mince et arrondi : 1l recouvre presque en enter l’interopercule, dont l'angle pos- térieur dépasse le précédent comme une petite CHAP. IX. CURIMATES. 9 plaque triangulaire. L’opercule est assez grand, légè- rement convexe; son bord est arqué et se divise en deux parües, dont la supérieure est beaucoup plus longue que l’inférieure; la disunction des deux bords est marquée par un angle assez obtus. Un sous- opercule étroit, arqué, complète cet appareil et le bord de l’ouverture branchiale. Le bord membra- neux de l’opercule est mou et assez large. On compte sans aucune difficulté quatre rayons à la membrane branchiostège; ces rayons sont tous assez larges, aplatis, fortement imbriqués et très-peu cachés sous la membrane; ils sont reculignes sous la gorge, et ils se redressent un peu en se terminant sous l’opercule. La membrane branchiostège est assez épaisse, mais - peu étendue. La bouche est très-peu fendue; lex- trémité du museau est formée par des intermaxillaires assez dilatés, cachés sous la peau épaisse qui continue celle du crâne. Ces deux intermaxillaires sont réunis à angle obtus, de manière que la bouche a la forme d'un chevron: On ne peut pas dire qu'il y a des lèvres mobiles. Le maxillaire est très-peut, entière- ment invisible quand la bouche est fermée, parce que sa poruon supérieure est engagée sous les téguments communs du front et des intermaxillaires, et parce que l'extrémité libre de l'os est cachée sous le sous- orbitaire. On ne voit que cette très-petite portion quand la bouche est ouverte. La mâchoire inférieure a une sorte de petit tubercule saillant vers la sym- physe : elle est d’ailleurs très-mince, tranchante et sans lèvre apparente. La langue est courte, obtuse, mais assez grosse. Il n’y à aucune espèce de dents. Le 10 LIVRE XXIL SALMONOÏDES. palais est creusé en une goutüère assez profonde derrière un petit tubercule du vomer. Les deux ou- vertures de la narine sont petites et rapprochées l’une de l'autre, supérieures, l’antérieure est plus petite que la postérieure. - Le profil du dos est assez convexe, et 1l s'élève à parur de la nuque jusqu’à la dorsale, qui est un peu plus en avant que la moiué du corps. On peut dire que le premner rayon est inséré aux deux cin- quièmes de la longueur totale. Cette nageoire est courte; le premier rayon est un peu plus dur que le second et le troisième ; il ne mesure que le quart de la hauteur de celui qui le suit, lequel est prolongé en long filament, qu le rend plus long que la hauteur du tronc mesurée sous lui. Ce filet dépasse cette hauteur d’environ un sixième de sa longueur. Le second est un peu plus court; le troi- sième lest beaucoup plus, et ils diminuent suc- cessivement et assez rapidement jusqu'au dernier, qui n’a pas même le cinquième de la hauteur du plus long rayon. La caudale est fourchue; ses lobes sont arrondies et les rayons se terminent en filets déliés. L’anale est courte et basse, ses premiers rayons sont assez épais et assez durs. La pectorale est étroite, attachée tout près de la ligne du profil du ventre; elle est plus courte que le sixième de la longueur du poisson; ses rayons sont grèles et rapprochés l’un de l’autre, La ventrale est sensible- ment plus longue que la pectorale, et elle est beau- coup plus large, quoiqu’elle ait moins de rayons. CHAP. IX. CURIMATES. A À B. 4; D. 11; À. 411; C. 93: P. 15; V. 10. Les écailles sont de grandeur médiocre; leur portion radicale a de nombreuses siries concentri- ques; mais je ne vois pas de rayon à l'éventail, bien que le bord soit un peu crénelé. La portion libre a des stries rayonnantes, faciles à voir avec une loupe. Elles sont plus grandes auprès du ventre que sur le dos. Nous en comptons cinquante-huit rangées le long de la ligne latérale, qui est droite, tracée par le milieu de la hauteur et marquée par des tu- bulures simples et non rameuses. La couleur du poisson paraît avoir été uni- forme, d’un vert plus ou moins rembruni, à reflets argentés. Les nageoires paraissent verdâtres, assez foncées. À l'ouverture de l'abdomen, on voyait les grappes nombreuses des ovaires flotter librement dans la cavité abdominale, comme cela a lieu dans tous les Salmonoides, et entre elles deux les nombreuses cir- convolutions d’un intestin aussi fin qu’un fil de la grosseur d’une épingle ordinaire. En rejetant l'ovaire et en écartant un peu les replis de l’intesun, on met à nu l’estomac; on voit alors que l'œsophage et sa poruon dilatée deviennent un tube très-mince, à paroi presque membraneuse, qui s’élargit un peu en un cul-de-sac, à peu près à la moitié de la longueur de la cavité abdominale; puis l'estomac se recourbe pour former la branche montante accolée sous l'œsophage; ses parois sont plus musculeuses, et elles s’épaississent en un petit gésier pyriforme, d’au- tant plus résistant que tout l’intérieur est plus rempli 12 LIVRE XXII. SALMONOÏDES. d’humus. Arrivé presque sous le diaphragme, un rétrécissement très-marqué indique la place du pylore. Le duodénum commence immédiatement, en remon- tant d’abord vers l'avant de la cavité abdominale; 1l se recourbe pour passer à droite de l’estomac; descendre au delà de ce viscère et se replier en faisant des cercles concentriques autour de la branche montante et musculeuse de l’estomac. Lorsque les contours de la spirale ont atteint le milieu de cette branche, ils se détournent en sens contraire, de manière à former une seconde spirale, dont les cercles vont en s’agran- dissant, et d’où il résulte que l’estomac se trouve enveloppé par vingt-trois tours de l’intesün, au delà desquels celui-ci, sans presque changer de diamètre, se rend droit à l'anus, entre les deux oyaires. Autour du pylore on compte dix cœcums, cinq de chaque côté. Dans le haut de la cavité abdominale et à droite de l'estomac on voit un petit lobe triangu- laire consutué par le foie et auquel est attachée une vésicule biliaire assez longue et suspendue à un très- long canal bépato-cystique. Au-dessus du repli du péritoine qui enveloppe les viscères digesufs se trouve la vessie aérienne; elle est double; le lobule anté- rieur est court, arrondi; le postérieur est conique et se termine en une pointe très-aiguë. Cette vessie ressemble parfaitement à celle d’un cyprin. La se- conde communique avec l'intestin par un canal pneumatique. On y remarque des brides longitu- dinales, semblables à celles des macrodons, mais il n'y à point de cellules comme dans la seconde vessie des érythrins. CHAP. IX. CURIMATES. 13 La longueur du plus grand individu con- servé dans le Muséum d'histoire naturelle est de huit pouces et demi. C'est un des poissons rapportés de l'Amazone par M. de Castelnau. Cet exemplaire est celui auquel conviennent parfaitement les expressions caractéristiques de la diagnose que Linné a donnée à son Salmo cyprinoides. Il existe dans la collection du Muséum un petit exemplaire venu très-probablement de Surinam, et qui n'a guère que quatre pouces de longueur. Il me paraît impossible de ne pas le considérer comme de la même espèce, et cependant je lui trouve les lobes de la caudale plus aigus; la dorsale est haute et triangulaire , et ses premiers rayons ne sont pas prolongés en filaments aussi longs que ceux de exemplaire décrit plus haut. On peut se demander si ces différences ne sont pas dues à la jeunesse du poisson. J'en ai d’autres sous les yeux qui ont été cédés par le Musée royal de Leyde, et qui ont été envoyés de Surinam par M. Diepering. Je rapporte encore à cette espèce un autre individu que M. Robert Schomburgk a pris dans l’'Esséquibo. Cet individu a cependant la tête un peu plus large, et les rayons anté- rieurs de la dorsale n’ont pas des filets aussi 414 LIVRE XXII SALMONOÏDES. longs. Je ne le considère que comme une va- riété. Enfin nous avons un autre petit exemplaire de cette espèce, envoyé de Cayenne. Bloch avait recu de Surinam son Salmo edentulus. | le devait à la générosité dugou- verneur de cette colonie, M. de Fréderici. Il reconnut que son poisson ressemblait beau- coup au Salmo cyprinoides de Linné; mais il ne crut pas qu'il füt de la même espèce, parce quil manquait de la longue soie qui termine le premier rayon de la nageoire du dos. Quand on a sous les yeux un nombre assez considérable d'individus, on ne tarde pas à reconnaitre quil y a sous ce rapport des variations fort notables, et que, soit dif- férence de sexes, soit peut-être variations dues aux saisons, on voit deux poissons de la même espèce varier cependant par le plus ou moins long prolongement des rayons fili- formes de la dorsale. Il n’y a donc pas de doute que le Salmo edentulus de Bloch n'ait été au- paravant décrit par Linné. Non-seulement j'ai vu un assez grand nombre de ces poissons dans le Musée de Paris, mais je crois avoir dessiné à Leyde l'individu de Gronovius, et il est par- faitement semblable à ceux qui ont été rappor- tés par M. de Castelnau. sai bar lle fonte CHAP. IX. CURIMATES. 45 M. de Lacépède avait déjà fait cette réu- nion en inscrivant son Characin carpeau dans la liste des espèces de ce genre. Le CURIMATE citté. (Curimatus ciliatus, Muller.) L'espèce qui me paraît se rapprocher le plus du Salmo cyprinoides de Linné, décrit dans l’article précédent, est l'Anodus ciliatus de MM. Muller et Troschel.: L'espèce en diffère cependant, par ce que la courbure du ventre est beaucoup plus grande, d’où il résulte que la ligne latérale n’est pas tracée par le milieu de la hauteur du tronc. Le mu- seau est moins avancé au-devant de la bouche, et il est beaucoup plus court que le diamètre de loeil. Les pectorales sont moins pointues; les ventrales sont moins allongées; les rayons de la dorsale ne sont pas prolongés en filaments, et le dernier rayon mesure, à très-peu de chose près, la moiué de la hauteur du second. La caudale est fourchue ; l’anale est plus courte et a les rayons antérieurs propor- üonnellement plus longs. DAT DST AS 24 3 Pl 245 57Y 00. 1. Muller et Troschel, Horæ ichthyologicæ , p. 8,n.°8,ctp. 2, t. IV, fig. 4. 16 LIVRE XXII SALMONOÏDES. | Ces nombres diffèrent très-peu de ceux qui ont été donnés par les deux auteurs cités plus haut, et cette légère différence ne me paraît pas jusüfier une distinction spécifique. Les écailles sont manifestement cihiées, de grandeur médiocre; nous en avons compté cinquante rangées le long de la ligne latérale. Je trouve cependant que M. Muller en donne cinquante- sept à son poisson. La couleur verdätre sur le dos est argentée sur le reste du corps. L'individu qui a fait le sujet de cette des- cription, est long de six pouces quatre lignes ; il a été rapporté de l'Amazone par M. de Castelnau. L'espèce entre dans les affluents de ce grand fleuve; ceux qui ont servi à la description de M. Muller ont été rapportés de l'Esséquibo par M. le chevalier Robert Schomburgk. Le CURIMATE DE GILBERT. 3 (Curimatus Güilberti, Quoy et Gaimard.) Une troisième espèce, voisine des deux pré- cédentes, est le petit poisson découvert dans les eaux douces des environs de Rio-de-Ja- néiro par les compagnons du capitaine Frey- cinet, MM. Quoy et Gaimard. Ils l'ont dédié à un chirurgien de la marine, M. Gilbert, mort des suites de la fièvre jaune dans les Antilles. CHAP. IX. CURIMATES. 47 L'espèce se distingue des précédentes par son corps plus allongé et par ses écailles assez grandes et tout à fait lisses. Leur bord n’est point cilié. La hauteur fait le quart de la longueur totale. Sans être filamen- teux, les premiers rayons de la dorsale sont assez prolongés. La caudale est fourchue et les lobes sont pointus. L’anale est courte. B. 4; D. 11; A. 9; C. 23; P. 14; V. 9. Nous comptons quarante et une écailles le long de la ligne latérale. La couleur est verdâtre sur le dos, plus ou moins argenté ; il y a une tache noire auprès de la queue et une bandelette longitudinale bleuâtre, d'autant plus marquée qu’elle est plus près de la queue. Nous faisons cette description d’après l'in- dividu , long de quatre pouces, déposé dans le Cabinet national par MM. Quoy et Gaimard. C'est celui quils ont pris dans les lieux ma- récageux baignés par le Rio Macacu du Brésil. Nous en avons deux autres de même taille, et parfaitement semblables pour les formes et pour les couleurs, qui ont été rapportés des environs de Rio-Janéiro par le célèbre bota- niste, M. Auguste de Saint-Hilaire. Cest, sans aucun doute, le Curimate Gilbert des natu- ralistes que nous avons cités; car nous réta- blissons l'espèce d’après leur propre individu. De É 2 A8 LIVRE XXII SALMONOÏDES. Le CURIMATE ABLETTE. _, (Curimatus alburnus, Mull. et Trosch.) Ce n'est pas sans quelque hésitation que je distingue le poisson qui va faire le sujet de cet article de celui qui vient d'être décrit. Je le mentionne d'après ce que les habiles ich- thyologistes de Berlin en ont dit dans leur Monographie des Characins. À en juger par la figure, l'espèce se distinguerait de toutes les autres de ce genre par un caractère curieux et facile à saisir; car la caudale est représen- tée couverte de petites écailles; mais je crains beaucoup que le dessinateur n'ait rendu les articulations des rayons sous cette forme écail- leuse. D'ailleurs la forme générale du corps et celle des écailles ressemble tout à fait à l'espèce précédente. Je crois cependant que la dorsale est plus haute. Je vois aussi que M. Muller ne compte que trente-six écailles le long de la ligne latérale. D. 12; A. 10; P. 153 V. 10. Les couleurs paraissent un glacé d’argent tout uniforme; les auteurs ne décrivent ni taches ni bandes, et on n’en voit aucune trace dans le dessin. Les individus ont quatre pouces de long : ils ont été pris dans un lac de la Guyane, l'Amucu, par M. Robert Schomburgk. CHAP. IX. CURIMATES. 49 L'absence de taches ou de bandes et la grandeur des écailles, justifient peut-être suffi- samment la distinction faite entre ce poisson et le précédent. Le CURIMATE DE Spix. (Curimatus latior, Spix.) L'espèce que je vais décrire est remarquable par la petitesse de ses écailles : Son corps est ovale et plus allongé que celui des espèces dont nous avons déjà parlé. La courbure du dos et celle du ventre sont assez régulières. La hauteur fait le tiers de la longueur du corps, en n'y comprenant pas la caudale. La tête mesure le quart de cette même distance; elle est assez large; sa lèvre supérieure dépasse à peine l'inférieure. La dorsale est haute, trapézoï- dale; la ventrale est longue et pointue ; la pectorale est courte; là caudale, fourchue, a ses lobes larges et arrondis. B. 4; D. 11; A. 44; C. 93; P. 15; V. 9. Les écailles du ventre sont beaucoup plus sem- blabies à celles du dos que dans les espèces précé- dentes, et le nu de la nuque se prolonge sur le dos jusqu’au pied de la dorsale. Nous comptons cent huit écailles le long de la ligne latérale. Les couleurs ne paraissent pas différer de celles des espèces précédentes. 20 LIVRE XXII. SALMONOÏDES. Nos exemplaires ont huit pouces et demi : ils ont été pris dans l'Amazone par M. de Castelnau. Le CURIMATE ALLONGÉ. (Curimatus elongatus, Agassiz.) Le même voyageur nous a rapporté celle des espèces figurées par Spix : c'est l'4nodus elongatus d'Agassiz. C'est, en effet, de tous nos Curimates celui qui a le corps le plus long. Si lon compare les espèces pré- cédentes à nos Brèmes (C. brama, L.) ou à nos Rosses (C. rulilus, L.), celle-ci devrait être mise à côté des Barbillons (C. barbus, L.). La hauteur est comprise près de huit fois dans la longueur totale. Au contraire de toutes les auires espèces, la tête est plus longue que le corps n’est élevé. Sa longueur _ est contenue quatre fois et un quart dans celle du corps. La dorsale n’a pas les rayons très-élevés; la caudale est fourchue, et ses lobes sont très-pointus ; les ventrales ne sont pas plus longues que les pecto- rales. B. 4; D. 11; À. 11; C. 23; P. 19; V. 15. Les écailles sont très-petites, finement striées et cilées. Il y en a cent dix rangées le long des flancs. La couleur, verte sur le dos, paraît dorée sur les parties inférieures. Une tache noire se montre sur les flancs en arrière des ventrales ou des pecto- rales; mais elle paraît devoir s’eflacer facilement. Ou 4 ot GO ans. > “à AS TO INR TS Pl MOI ITS S UN UN - OU SNS ER IT TS If | | , CHAP. IX. CURIMATES. 91 Nous possédons deux individus longs de neuf pouces, qui ont été pêchés dans le haut Amazone par M. de Castelnau. C'est l'espèce représentée dans l'Histoire des poissons du Brésil, pl. 40. Je dois cependant dire que la figure n’est pas très-bonne; mais, avec l'aide de la description de M. Agassiz, je ne conserve aucun doute sur ma détermination. Le CURIMATE A LARGE TÈTE. (Curimatus laticeps, nob.) Les collections du Muséum possèdent en- core une très-jolie espèce d'Anodus, remar- quable par la largeur de sa tête et de son museau, et par la longueur de l’opercule. Le front est légèrement con- cave au-dessus des yeux. La courbe du dos est sou- tenue et arquée jusqu’à la dorsale. Celle du ventre est régulière depuis la gorge jusqu’à la fin de lanale. La hauteur est le uers de la longueur totale. La tête en fait le quart. L'œil est recouvert par d’épaisses paupières adipeuses. Les deux premiers sous-orbitaires forment une grande plaque mince, comme écailleuse, détachée de la tête. Sous cette voûte on voit jouer le maxillaire dans les mouvemenis de la bouche. Le troisième sous-orbitaire est oblong; les autres sont cachés sous la paupière postérieure. Toute la joue 22% LIVRE XXII. SALMONOÏDES. est cuirassée. Le limbe se prolonge un peu en ar- rière en un angle arrondi, et au delà l’interopercule s'étend sous un angle assez aigu, mais dont le sommet est tronqué et arrondi en une palette, qui se porte sur la ceinture humérale assez près de l'insertion de la pectorale. L’opercule est triangulaire, rétréci vers le haut, coupé carrément vers le bas. Le sous- opercule a le bord très-arqué. La dorsale est haute et pointue; les ventrales, beaucoup plus longues que les pectorales, sont pointues comme elles ; l’anale est coupée en lame de faux; la caudale est fourchue. D. 11; À. 17, etc. Les écailles sont excessivement petites; il y en a plus de quatre-vingt-dix rangées entre l’ouie et la caudale. La couleur est un jaune cuivré de laiton très- brillant. Nous possédons deux beaux exemplaires de cette belle espèce, dont le plus grand a onze pouces : ils viennent des eaux douces des environs de la grande lagune de Maracaïbo. Nous les devons aux infatigables recherches de M. Plée. CHAP. X. LÉPORINS. 23 CHAPITRE X. Du genre Lépor (Leporinus). Ce genre, établi par Spix, a été accepté par M. Agassiz et par M. Muller pour recevoir les espèces que M. Cuvier rangeait dans sa troi- sième subdivision des Curimates. Il peut être caractérisé de la manière suivante : Ce sont des poissons à corps allongé, un peu comprimé, à ventre arrondi, qui ont une bouche petite, entourée de lèvres charnues, recouvrant un très-petit nombre de dents. Elles sont, en effet, implantées sur les inter- maxillaires et sur la mâchoire inférieure, et, comme les deux mitoyennes d'en haut et d'en bas sont plus longues que les autres, comme elles sont projetées en avant et presque hori- zontalement, M. Cuvier, dans la première édi- ion du Règne animal, les avait comparées avec raison aux dents de quelques Balistes. Il ne faut pas toutefois conclure que la res- semblance soit assez grande pour qu'il y ait identité de forme, Les dents pharyngiennes sont disposées par bandes transversales. Leur couronne est com- primée latéralement, assez longue et terminée par deux pointes crochues d’une longueur inégale. Ajoutons à cela que la fente des bran- 24 LIVRE XXII. SALMONOÏiDES. chies est petite, à cause de la réunion de la membrane branchiostège au chevron de la ceinture humérale; que la membrane bran- chiostège est soutenue par quatre rayons. L'intestin, assez large, ne fait qu’une seule circonvolution. Le nombre des cœcums varie dans les différentes espèces de dix à dix-huit. J'ai trouvé l'estomac de ces poissons rempli de débris de végétaux, de fruits, de petits pois- sons et d'insectes. Presque tous sont remar- quables par une assez grande similitude dans leurs couleurs, qui dépend de ce que les flancs sont ordinairement marqués d’une ou plusieurs taches noires allongées. Un seul a des bandes transversales. La monographie de ce genre va présenter dans mon ouvrage un nombre un peu plus considérable d'espèces que celle de mes pré- décesseurs. Des exemplaires de chacune d'elles sont conservés dans les collections du Mu- séum. M. Muller avait pensé qu'il fallait réunir sous Lep. Frederici les Léporins que j'ai in- diqués dans le Voyage de M. d'Orbigny sous les noms de Curimatus acutidens et C. obtu- sidens. Je n'hésite pas à reconnaître le pre- mier de ces deux poissons dans celui de Bloch; mais l'espèce à laquelle j'ai donné le nom de C. obtusidens doit être conservée. sintnctider stube dE CHAP. X. LÉPORINS. 25 Le Léprorin DE FRÉDERICI. (Leporinus Frederici, Ag.) Bloch avait recu de Surinam par les soins du gouverneur de cette province, M. Fréde- rici, l'espèce qu'il a dédiée à cet amateur de bibralosie sous le nom de Salmo Fre- derict. C'est un poisson à corps trapu, dont les flancs sont arrondis, dont la queue est si courte que l’anale touche à la caudale. La courbure du dos est à peu près semblable à celle du ventre. La hauteur du tronc mesure le cinquième de la longueur totale, et celle de la tête y est comprise cinq fois. Le dessus du crâne est large, arrondi; le museau est gros et obtus ; l'œil est médiocre, sur le milieu de la joue; son diamètre est contenu quatre fois et quelque chose dans la longueur de la tête. Les sous-orbitaires sont minces et à peu près perdus dans la peau épaisse et adipeuse qui recouvre les joues. Le préo- percule est assez large, car son limbe descend jusque sous la gorge, sans cacher toutefois la membrane branchiostège. L’opercule est aussi une assez large plaque triangulaire; mais le sous-opercule et l'inter- opercule sont très-petits. La bouche est petite et très- peu fendue. Les maxillaires sont rejetés tout à fait sur l'angle de la commissure, et presque entiè- rement cachés à l’état de repos par le premier sous- orbitare, Les intermaxillaires portent chacun quatre 26 LIVRE XXII. SALMONOÏDES. dents, et il y en a de même huit à la mâchoire infé- \ rieure. Les mitoyennes sont les plus longues; celles , d'en bas sont proclives et irès-pointues ; elles con- servent leur acuité dans les individus adultes tout aussi bien que dans les plus petits. Les ouïes sont peu fendues; il n’y a même pas d'ouverture sous listhme de la gorge, parce que les deux membranes se rejoignent et sont tellement soudées à la sym- physe de la ceinture humérale qu’elles se conunuent avec la peau du corps. IL y a quatre rayons plats à la membrane branchiostège. Les dents pharyngiennies sont petites et coniques. Le dernier rayon de la dorsale répond à la moitié de la longueur totale. La base de la nageoïre mesure les deux tiers de sa hauteur. L’adipeuse est petite et répond au milieu de l’anale. La caudale est fourchue; l’'anale est assez haute ; les pectorales, pointues, sont loin d'atteindre aux ventrales, dont le bord est un peu arrondi. Tout le tronc est couvert de larges écailles; mais 1l n’y en a point sur la tête ni sur la nageoire ; elles sont très-finement granuleuses; leur bord radical a deux dentelures, et toute la surface des stries d’accroissement d’une extrême finesse. On en compte trente-huit le long des flancs. Je ne vois pas d’ailleurs que celles qui existent à la base de l’anale méritent une mention particulière. LS RER 8 JA € GOUT à 7 De à LA) Au ét Ce poisson est verdâtre, avec des reflets argentés sous le ventre. Trois taches noires, quelquefois oblongues, se voient le long des flancs ; la première est sous la dorsale; la seconde répond aux premiers CHAP. X. LÉPORINS. 97 rayons de l'anale; la troisième à l’extrémité de la queue, près de la base des rayons mitoyens de la caudale. L’anale a une tache noire oblongue, et quelquefois le bord est coloré. Cette tache ne dis- paraît pas plus que celle des flancs, et est caracté- ristique dans ce poisson. Je la retrouve dans les huit exemplaires que j'ai examinés. Elle n'avait pas échappé davantage à M. d'Orbigny, qui l'avait représentée dans les croquis de cette espèce, faits à Monte-Vidéo. On voit aussi qu'il en restait quelques traces sur les individus de Bloch; il a seulement donné à cette tache de l’anale une teinte bleuître. Nos exemplaires ont près de huit pouces de long: ils viennent de l'Esséquibo par M. Schomburgk. Un individu, beaucoup plus ancien, est conservé dans la collection du Muséum. Il provient des recherches faites à Surinam par Levaillant. J'en ai vu un autre, adressé au Musée de Leyde par M. Diepering, qui l'avait trouvé aussi à Surinam. M. Auguste de Saint-Hilaire a rencontré cette espèce dans le Rio San-Francisco du Brésil, et M. d'Or- bigny l’a péchée dans la Plata. Les nombreux individus que je viens de comparer entre eux ne me laissent aucun doute sur la détermination spécifique de cette espèce. Cest bien le Salmo Frederict 28 LIVRE XXII. SALMONOÏDES. de Bloch'; cest le poisson que jai fait figu- rer dans l'Atlas ichthyologique du voyage de M. d'Orbigny*; mais je n'admets pas, avec M. Muller, que mon Curimatus acutidens soit de la même espèce que mon Curimatus obtusidens. | Bloch dit que cette espèce a la chair d’un très-bon goût. Le LÉPORIN A DENTS OBTUSES. (Leporinus obtusidens, Val.3) Une seconde espèce, assez semblable à la précédente par les trois taches oblongues des flancs, se distingue cependant de celle-ci, parce quelle a la tête beaucoup plus courte ; le corps moins trapu. L’anale n’atteint pas à la caudale. Les dents sont tronquées et les mitoyennes d’en haut sont proportionnellement plus grosses et plus longues. B. 4; D. 12: A 115:C.:98:0P."163:.:N 9; Les nombres des rayons ne sont pas tout à fait les mêmes, et je compte quarante-deux écailles le long des flancs. Les pectorales, les ventrales et lanale sont jaunes, sans aucune tache. . Bloch, tab. 378. : Val. apud d'Orbigny, Pie BE 8, fig. Val. apud d'Orbigny, pl. 8, fig. 2. 2 19 CHAP, X. LÉPORINS. 29 L'individu, rapporté de Buénos-Ayres par M. d'Orbigny, est long de dix pouces; mais jen ai un plus grand, long de quatorze pouces et demi, pêché dans le Rio San-Francisco par M. Auguste Saint-Hilaire. Enfin, je crois encore retrouver cette espèce dans un poisson rapporté de l'Amazone par M. de Castelnau. M. d'Orbigny en a vus qui avaient soixante- dix centimètres de longueur. Il croit que les trois taches noires disparaissent dans les indi- vidus très-vieux. Les pêcheurs lui ont donné cette espèce sous le nom de Koga, et ce voyageur l'a observée depuis le 24° latitude sud jusqu'au 34”, c'est- à-dire sur le cours du Parana jusqu'à son em- bouchure dans la Plata, près de Buénos-Ayres. On ne l'observe jamais dans les lacs ni dans les marais; elle voyage toujours en troupes nombreuses dans les grandes rivières, et pré- fère les endroits rocailleux où il y a beaucoup de courants et de remous. Ce Léporin est si vorace qu'on le pêche avec des hamecons amorcés avec de la viande: c'est un assez bon poisson. 30 LIVRE XXIL SALMONOÏDES. Le LéÉPorin LESCHENAULT. (Leporinus Leschenaulti, nob.) Une troisième espèce, assez voisine des pré- cédentes, s'en distingue par un corps plus épais et plus raccourci. En effet, lanale s'étend sur le lobe de la caudale quand les rayons sont pliés. La tête est beaucoup plus large que dans les espèces précédentes. Les dents sont plus petites, sans être pointues. La dorsale est un peu plus haute. L’adipeuse est assez large; l’anale est triangulaire et haute; la caudale, profondément fourchue, a ses lobes arrondis. D. 12; À. 11; C. 213 P. 18; V. 9. La pectorale n’est pas moins étroite que celle dés autres espèces ; mais ses rayons sont plus gros ; aussi nous lui en trouvons trois de moins. Je ne compte que trente-six rangées d’écailles le long des flancs. Les écailles sont bordées d'un vert foncé; ce qui dessine un réseau très-marqué sur le corps de ce poisson. Il n’y a point de tache sur l’anale ; mais les flancs en portent deux très-larges, placées comme dans les espèces précédentes. L'exemplaire que je décris a été envoyé de la Mana par MM. Leschenault et Doumerc : il est long de neuf pouces. CHAP. X. LÉPORINS. 51 . Le LÉPORIN TACHETÉ. (Leporinus maculatus, Mull.) Nous avons retrouvé parmi les poissons que nous devons à la générosité de M. le cheva- lier Robert Schomburgk, l'espèce qui a été décrite par MM. Muller et Troschel sous le nom que nous lui conservons. Ce petit Léporin a le corps allongé; le museau pointu; la dorsale et l’anale assez hautes; les lobes de la caudale étroits et pointus; les dents aiguës. BAS DUT ANAL: C21;P 16 5V.9. Je compte quarante rangées d’écailles le long de la ligne latérale. Elles sont striées et bordées de noirâtre. Outre les trois taches que nous avons 1in- diquées dans les espèces précédentes, l’une, la plus grande, est entre la dorsale et les ventrales; la seconde répondant aux premiers rayons de l’anale, et la troisième à la base de la caudale; on voit que les flancs sont parsemés au-dessus et au-dessous de la ligne latérale de grosses taches noires. Il n’y en a aucune sur les nageoires. Ce joli petit poisson, long de cinq pouces et demi, a été trouvé par M. Schomburgk dans la rivière Takutu, l’un des affluents du Rio Branca. C'est, comme je l'ai dit plus haut, le pois- son décrit dans les Zoræichthyologicæ'. Je ne 1. Mull. et Trosch., Hor. icht., p. 11, n.° 8. 32 LIVRE XXII. SALMONOÏDES. puis douter de ma détermination spécifique, : malgré les petites différences que les exem- plaires donnés par M. Robert Schomburgk à la collection du Muséum d'histoire natu- relle, offrent dans le nombre des rayons de la dorsale et dans les rangées des écailles. M. Muller indique une variété; je crois en pos- séder une seconde, rapportée de l'Amazone par M. de Castelnau. Je lui trouve les écailles un peu plus striées, l'anale un peu moins haute, et Les taches au-dessous de la ligne la- térale sont beaucoup plus rares. Il ne serait pas impossible, qu'en examinent plusieurs in- dividus bien conservés de l’une et de l’autre variété, on ne vint à les distinguer spécifi- quement. Le LÉPORIN AUX BANDES NOIRES. (Leporinus nigrotæniatus , Mull.) MM. Muller et Troschel ont rapporté avec raison au genre actuel le Chalceus nigrotæ- -niatus de M. Schomburgk. C'est un poisson à corps très-allongé, dont la hauteur est quelquefois contenue plus de six fois dans la longueur totale, La physionomie générale est celle de nos petits barbillons. La tête est longue; le museau pointu; les dents petites, pointues; les latérales sont peu visibles. La caudale a ses lobes CHAP. X. LÉPORINS. 33 larges et arrondis; elle est cependant profondément fourchue. L’anale est haute, et atteint à la base du lobe de la caudale. La dorsale est presque carrée; les pectorales sont courtes. Bi: D: 12: A AT Pal Le UV 9. Les écailles sont au nombre de quarante-deux le long des flancs ; elles sont assez fortement striées. A parür de la dorsale, on voit sur chaque flanc une raie noire, qui s'étend jusqu’à la caudale. Les trois individus que j'ai sous les yeux n'offrent aucune trace de ce trait sur la région pectorale. Ces restes de coloration se rapportent parfaitement à la cou- leur dont l’enluminure des poissons de la Guyane a été peinte. Tout le dos du poisson est vert, et cette teinte s’affaiblit graduellement pour se fondre dans le jaunâtre du centre. Les nageoires sont vertes et sans tache. Nos individus ont de six à sept pouces de longueur; mais M. Schomburgk' dit quils atteignent quatorze à seize pouces. Il les a pris à lhamecon à Pedrero sur le Rio Negro. Le LÉPORIN A BANDELETTES. (Leporinus vittatus, nob.) Üne espèce de Léporin à corps allongé, comme celui de la précédente, s'en distingue par ses dents tronquées, comprimées. 1. Fish. of Guyana, part. 1, p. 213, pl. 138, fig. 2. 2% 3 34 LIVRE XXII. SALMONOÏDES. Elle a le museau un peu plus obtus ; la caudale plus engagée sous les écailles du corps. B. 4; D. 113 À. 9; C:923; V.19: P. 16. Les écailles, plus nombreuses sur les flancs, sont au nombre de quarante-cinq. La tête est couverte de points noirâtres. Des taches plus grosses, disposées par séries longitudinales, marquent cinq à six bandes longitudinales sur le haut du côté. Le ventre n'a que quelques taches effacées. Je vois sur chaque lobe de la caudale trois raies noires obliques. Il y à aussi une raie sur la dorsale. Le fond de la nageoire me paraît avoir été jaunâtre; les autres nageoires sont sans tache. Je possède deux individus de cette espèce, longs de six pouces et demi, et qui ont été rapportés de l'Amazone par M. de Castelnau. Le LÉPORIN FASctÉ. (Leporinus fasciatus , Agassiz.) Le poisson décrit et figuré par Bloch sous le nom de Salmo fasciatus, est évidemment de ce genre. Cette affinité a été reconnue par M. Agassiz, lorsqu'il a publié la description des poissons du Brésil de Spix et Martius. Il avait seulement changé l’épithète de Bloch en. celle de novemfasciatus, afin de préciser da- vantage le caractère qu'il donnait à son espèce, changement qui cependant n'a pas été heu- hr Te CHAP. X. LÉPORINS. 35 reux, puisque le nombre des bandes varie, ainsi quil était facile de le prévoir. Un des caractères remarquables de cette espèce consiste dans la longueur des deux dents mitoyennes de la mâchoire inférieure. Ce caractère n’a échappé ni à Bloch ni à Spix. Le poisson à d’ailleurs le corps allongé ; le museau assez long, arrondi ; la caudale profondément four- chue, mais à larges lobes; la dorsale haute ; l’anale atteignant jusqu'aux rayons de la caudale. B. 4; D. 12; À. 10; G. 23; P. 16; V. 10. Il y a quarante-deux écailles le long des flancs. L'individu que j'ai sous les yeux est traversé par dix bandes brunes, qui s’évanouissent au-dessous de la ligne latérale. Ce poisson vient de Surinam, d’où il a été envoyé au musée de Leyde par M. Diepering. L'exemplaire est long de quatre pouces. Nous en avons un autre plus grand et long de six pouces et demi, qui faisait partie des collections du Stathouder. Je ne vois aucune trace de bandes sur la caudale. En cela il ressemblerait plus à la figure de Spix' qu'à celle de Bloch; mais il y aurait sur le corps une bandelette de plus. Le nombre de celles 1. Spix, Leporinus novemfasciatus, tab. 31. 56 LIVRE XXIL SALMONOÏDES. indiquées par Bloch est plus considérable ; car il y en a trois ou quatre qui sont doubles. Il y en a aussi sur la tête. Bloch avait recu son exemplaire de Surinam par les soins de ‘M. de Fréderici, gouverneur de cette colonie. M. Muller en a recu d’autres exemplaires venant du Brésil. Le LÉPORIN A QUEUE ÉPAISSE. (Leporinus pachyurus , nob.) Nous avons plusieurs Léporins, voisins de ceux que nous venons de décrire, mais qui ne me paraissent pas avoir des taches noires sur les flancs. L'une de ces espèces, remarquable par la taille de quelques individus, a été rapportée de l'Amazone par M. de Castelnau. Ce sont des poissons à corps trapu, à queue courte, dont la caudale est remarquable par la lar- geur et l'épaisseur de ses rayons. L’anale est basse. B..4::D.:11:; A, 9: G. 23:4P. 14; V9. Les écailles sont de grandeur moyenne, assez épaisses ; il y en a quarante entre l’ouie et la caudale. La tête est courte et grosse. Le front est très-large. Les dents sont fortes; celles de la mâchoire supé- rieure tout à fait tronquées; les deux mitoyennes d'en bas sont longues, épaisses et proportionnelle- ment beaucoup plus pointues que celles du Z. obtu- CHAP. X. LÉPORINS. 37 sidens, quoique individu que je décris soit beaucoup plus grand ; ce qui prouve que les dents de ces poissons ne deviennent pas émoussées avec l’âge. La couleur me paraît avoir été un vert assez uni- \ forme sur le dos et sur les flancs, avec le centre des écailles un peu plus clair. Le dessous du ventre était blanc argenté; les nageoires n’ont con- servé aucune trace parücuhère de taches. Le plus grand de nos individus a dix-sept PAS F pouces; un second, plus petit, n'en a que quatorze. Le LÉPORIN ALLONGéÉ. (Leporinus elongatus, nob.) Üne seconde espèce, sans tache sur les flancs, se distingue par son corps allongé; la tête, et surtout le museau, sont proporuonnellement plus longs que dans les précédentes. La caudale à aussi les lobes propor- uonnellement plus longs, plus étroits et plus pointus ; toutes circonstances qui tendent à faire paraître le corps plus allongé. La hauteur du tronc est à peu près du cinquième de la longueur totale. La dorsale est assez haute et étroite; l’adipeuse est allongée; l'anale n’atteint pas à beaucoup près au lobe de la caudale. La pectorale est courte et arrondie. BRUN) 127 A EL COTE PA TGS IN, 9: Les écailles sont assez grandes, et cependant, à 38 LIVRE XXII. SALMONOÏDES. cause de lallongement du corps, on en compte quarante-deux rangées entre l’ouie et la caudale. Elles ont toutes un assez large bord membraneux, coloré en vert argenté, plus foncé que l’écaille elle- même. Je ne vois aucune tache sur les nageoires, mais les pectorales me paraissent un peu plus grises que les ventrales et même que l’anale. La dorsale était verdâtre. Nous avons recu un individu de cette es- pèce, long de quinze pouces et demi, par les soins de M. Auguste de Saint-Hilaire. Notre confrère a pris ce poisson dans le Rio San-Francisco du Brésil. M. d'Orbigny en a envoyé un second, long d’un pied, pris dans la Plata à Buénos-Ayres. Je ne m'étonnerais pas que l’on rencontrât des variétés de cette espèce qui porteraient quelques taches sur les flancs, car il semble qu'il y en ait eu une sur le côté gauche de l'individu rapporté par M. Auguste de Saint-Hilaire. Le LéPoRIN ANOSTOME. (Leporinus anostomus , nob.) En lisant avec attention la description de Gronovius, et en comparant la figure que ce célèbre zoologiste a donnée de son Anostome, il me paraît douteux qu’il faille faire de ce poisson un genre distinct. La saillie de la CHAP. X. LÉPORINS. 39 mächoire inférieure me paraît être un carac- tère tout à fait spécifique. J'en trouve déjà quel- que trace dans certaines espèces de Leporinus. L’avance de la mâchoire a déterminé la posiuion de la bouche, qui, d’ailleurs, est armée de dents petites, contiguës, brunes, parallèles entre elles et situées sur un seul rang. Le corps est comprimé, oblong et épais. La tête est petite. EP AP AO C2 SPL ASSNVEANT: La couleur est brune, variée de lignes brunätres peu marquées le long des flancs. La première description de ce poisson a paru sous le nom d’AÆnostomus dans le Mu- seum ichthyologicum’ de Gronovius. Elle a été reproduite dans le Zoophylacium. Les auteurs de l'Encyclopédie en ont donné une copie. Cest sur ce renseignement que repose le Salmo anostomus du Systema naturcæ. Si je ne me trompe pas dans la détermi- nation que jétablis ici, il est certain que le genre Leporinus aurait déjà été établi par Gronovius, et quil faudrait par conséquent rapporter à cet auteur la création de cette coupe générique. Mais la dénomination quil a employée désigne un caractère trop spéci- fique. Cest sur ce caractère qu'a porté l'at- 1. Mus. ichth., t. AL, p. 18, n.° 165,.tab. 7, fig. 2. 40 LIVRE XXII SALMONOÏDES. tention et de Gronovius et même de M. Cu- vier, qui na pas eu plus que moi l’occasion de voir ce poisson. Je crois donc éviter toute confusion en conservant aux espèces que jai vues sur nature le nom qui leur a été donné par Spix, et en placant à la suite et sous les réserves que je pose ici, l'Anostome de Gro- novius. Si l'examen de cette espèce nous fait découvrir un jour quelque caractère d’une plus haute valeur que la saillie de sa mâchoire, on sera toujours à même de rétablir ce genre qui doit prendre place à la suite de ce groupe. CHAP. XI. ÉPICYRTES. JA CHAPITRE XL Du genre ÉPICYRTE (Epicyrtus). On doit l'établissement du genre Épicyrte à M. Muller, qui a précisé dans sa diagnose les caractères d’un poisson déjà connu par Gronovius, et que Linné avait désigné sous le nom de Salmo g:bbosus. L'auteur des Æoræ tchthyologicæ a même traduit le nom linnéen pour en faire la dénomination nouvelle du genre quil composait avec raison. On conçoit que M.Cuvier, qui avait porté son attention sur la longueur de lanale, afin de réunir les espèces qu'il rapportait à ses Piabuques, y ait associé le Salmo gibbosus. Mais, si nous appuyons nos caractères sur la dentition de nos différents Characins , nous ne tardons pas à reconnaître que les Épicyrtes en ont une assez remarqua- ble : elle se compose de dents coniques sur les maxillaires et les intermaxillaires; quelques- unes sont redressées sur le corps de los, de manière à paraître implantées irrégulièrement et à sortir de la bouche, comme les dents de plusieurs Scares, de plusieurs autres Labroïdes qui nous ont fait rappeler, dans la description de ces poissons, une disposition comparable à celle des défenses de nos sangliers. Nous 49 LIVRE XXIL SALMONOÏDES. possédons un exemplaire du Salmo gibbosus \ dont les deux mâchoires sont complétement hérissées de ces dents coniques, redressées et dirigées en dehors. C'est là ce qui m'a décidé à réunir aux Épicyrtes de M. Muller le genre Exodon qu'il a établi dans cette même mo- nographie. En faisant cette réunion, nous ver- rons les espèces varier entre elles, à peu près de la même manière que dans nos différents Piabuques. Ainsi, Le corps est plus ou moins comprimé, le ventre plus ou moins tranchant, l'anale plus ou moins allongée. Les deux es- pèces ont d’ailleurs les intestins peu allongés, ne faisant qu'une seule circonvolution. Les appendices pyloriques sont au nombre de six ou de sept. J'ai accepté le nom d'Epicyrtus, quoique je regrette que M. Muller n'ait pas conservé celui que Gronovius avait donné à ce genre de poisson dans son Museum ichthyologi- cum. Il me paraît évident qu'il est la première pensée du genre Charax de cet illustre natu- raliste ; je n'aurais pas même hésité à conserver cette dénomination, de préférence à celle de Muller, si Gronovius n'avait lui-même altéré son genre Charax par les espèces qui y sont réunies dans le Zoophylacium. CHAP. XI. ÉPICYRTES. 43 L'ÉPICYRTE BOSSU. (Epicyrtus gibbosus , Muller:) Le poisson décrit et figuré par Gronovius, et qui a servi de type au genre Æpicyrtus, établi avec raison par M. Muller, est très-re- marquable par la hauteur de son corps au-dessus de la nuque et par sa compression. On voit, en effet, la ligne du profil s'élever rapidement de la nuque jusqu'à la dorsale; puis, au delà de cette nageoire, elle redescend d’abord subitement pour se rendre à la queue, en suivant une courbe un peu concave. La courbure du ventre est régulière depuis la gorge jusqu’à la caudale. La plus grande hauteur du tronc est un peu en avant de la dorsale, et est comprise deux fois et deux üers dans la longueur totale. L’épaisseur du tronc n’est guère que le quart de cette hauteur. La tête est courte, aussi haute que longue à la nuque, dont le profil est très-concave à cause de l'élévation et de la convexité de la crête interpariétale. La longueur de cette partie du corps, portée sur le tronc entre l’ouie et la caudale, en fait le üers. L’œil est grand. Son plus grand diamètre, qui est un peu oblique, surpasse le tiers de la lon- gueur de la tête. On voit au-devant de lui un premier sous-orbitaire très-étroit, couché derrière le maxil- lure, sans le recouvrir. Le second sous - orbitaire couvre toute la joue en touchant au limbe du préo- 44 LIVRE XXIL SALMONOIÏDES. percule, mais sans le couvrir. Sa surface est rugueuse , son bord festonné, son angle inférieur arrondi. Les trois autres osselets sous-orbitaires sont petits et irré- gulièrement striés. L’opercule est un grand arc, assez étroit, qui ne recouvre pas l’huméral. Le sous- opercule est peut; l'interopercule, mince, est presque entièrement caché. Le limbe du préopercule est ca- verneux, et a deux arêtes très- distinctes, surtout vers le bas. Tous ces os sont plus ou moins rugueux. La mâchoire inférieure dépasse la supérieure, et vient se placer au-devant d’elle quand la bouche est fermée. Comme la symphyse est assez grosse, il en résulte que la fenie de la bouche est transversale et étroite ; mais elle devient large quand la mâchoire inférieure est abaissée. Les maxillaires, assez longs, sont couchés de chaque côté de la tête, au-devant de l'œil ; ils sont entièrement nus, et ils n’ont que. quelques petites dents auprès de la commissure quand Ja bouche est fermée. Les trois ou quatre dernières sont plus fortes que celles voisines de lintermaxillaire, et elles sont mêmes dirigées en dehors et implantés sur la surface externe de l'os. Les intermaxillaires sont petits, courts, hérissés de dents coniques, de grosseur inégale; les unes sur le bord de l'os et dirigées comme à l'ordinaire; les autres sur la surface externe, et dirigées dans divers sens. Je vois la même singulière denution à la mà- choire inférieure. La ceinture humérale est assez large; le bas de l’humérus a une forte échancrure, qui reçoit la pectorale. L’extrémité inférieure de l’os se prolonge en avant en une peute pointe assez aiguë, CHAP. XI. ÉPICYRTES. 45 qui termine la carène, en bordant les écailles du dessous de la poitrine. La pectorale est longue, étroite et arquée. La pointe atteint presque jusqu'aux extrémités des ventrales, dont l'insertion répond à peu près au milieu de la longueur de la première de ces deux nageoires. Le premier rayon de la dor- sale est sur le milieu de la longueur du tronc. Celle-ci est une fois et demie plus haute que longue; l’anale est étendue sous toute la queue, et est égale à la moitié de la longueur du corps, la caudale non comprise. Cette nageoire est très-basse, et a son bord arrondi. La caudale est courte, bilobée plutôt que fourchue. Le lobe inférieur est beaucoup plus large que le supérieur. B. 4: D. 11: A. 60: C. 23; P. 163 V..9. Les écailles sont très-finement striées, très-petites ; celles du dos le sont plus que celles du ventre. J'en compte cent dix le long de la ligne latérale. La couleur est un gris verdâtre sur le dos, devenant d’un argenté très-brillant sur les flancs et sur le ventre. Il y a derrière l'épaule et au-dessus de la ligne latérale une tache noire. Une seconde, plus pâle, est à la base de la caudale. Toutes les nageoires sont grises, devenant noirâtres près de l'extrémité des rayons. Un exemplaire desséché, long de huit pou- ces, a été rapporté des eaux douces de l'in- térieur du Brésil par MM. de Castelnau et Deville ; d’autres, beaucoup plus petits, et 2? » , , 4 \ nayant que trois pouces, ont élé envoyés à 46 LIVRE XXII. SALMONOÏDES. de LD je riad nl aÉ Leyde par M. Diepering : ils viennent de Su. rinam. M. Temminck a bien voulu en céder | au Muséum d'histoire naturelle. C'est bien là le poisson qui a été décrit et figuré par Gronovius, dans son Museum ich- thyologicum, et qui était le premier Charax de cet auteur. Linné l'a introduit, en s'ap- puyant sur ce renseignement dans la dixième édition du $Systema naturæ, sous le nom de Salmo gibbosus, qui a été adopté par tous ses successeurs. On ne compte cependant, dans le Systema naturæ, que cinquante rayons à l'anale, lorsque nous en avons trouvé jusqu'à soixante. M. de Lacépède a inscrit cette espèce parmi ses Characins, et elle est enfin devenue lEpicyrtus gibbosus de MM. Muller et Tro- schel. L'ÉPICYRTE EXODONTE. (Epicyrtus exodon, nob.) La seconde espèce d'Æpicyrtus est à la pré- cédente, ce que notre Piabuca scluzodon est au P. argentea. C'est, en effet, un poisson à anale aussi courte que celle de l'Æpicyrtus gibbosus , et allongée. La forme générale du corps est un ovale assez régulier. La cour- 1. Mus. ichth., 1. I, p. 19, n.° 53, tab. 1, fig. 4. CHAP. XI. ÉPICYRTES. 47 bure du ventre est cependant un peu plus forte que celle du dos. La crête interpariétale suit la courbure du front, d’où il résulte que la nuque n'a aucune concavité. L'intervalle qui sépare les deux yeux est à peine plus grand que le diamètre de l'orbite, lequel est du tiers de la longueur de la tête; celle-c1, portée sur la longueur totale, y est comprise quatre fois et un üers. La hauteur du tronc n’est que le uers de celle du corps, sans compter la nageoire de la queue. Le premier sous-orbitaire est très- petit et réduit à un peut stylet grêle, couché entre l'œil et le maxillaire. On croirait presque que ce dernier os est en contact avec le cercle de l'œil. Derrière lui est un second sous-orbitaire, aussi très-peut et don- nant, vers le bas, une petite languette, qui ne descend pas sur la joue autant que le troisième sous- orbitaire ; celui-ci est le plus grand de tous; il couvre tout le préopercule, dont on n’aperçoit que le limbe caverneux, il est donc assez semblable à celui de l'espèce précédente. Le quatrième sous-orbitaire est très-petit ; le cinquième et le sixième remontent sur le haut du cercle de l'orbite et vont chercher le sour- cilier, qui est très-peu mobile. L’opercule a son bord postérieur assez nettement échancré, de sorte qu'il est un peu plus large vers le bas que vers le haut; d’ailleurs, cette pièce est étroite; elle porte le long de son bord inférieur un très-petit arceau, qui est le sous-opercule. On voit très-peu de l'inter- opercule au delà de l’angle du limbe du préopercule. La mâchoire inférieure se relève un peu au-devant de la supérieure, cependant pas, à beaucoup près, . ÀS LIVRE XXII. SALMONOÏDES. autant que dans l’espèce précédente ; aussi le museau w paraït-1l conique quand la bouche est fermée, ets dans ce cas, les deux mâchoires paraissent à peu : près égales. Le maxillaire est étroit et armé sur toute . sa longueur d’assez fortes dents coniques, dirigées en dehors, et près de son arüculation supérieure 1l y en a un second rang. Des dents semblables exis- tent sur l'intermaxillaire; elles sont placées en di- vergeant, et quelquefois sur trois rangs; les deux denis mitoyennes sont les plus grosses. La mâchoire » inférieure a aussi des denis coniques et divergentes près de la symphyse, et d’autres, plus petites et ! crochues, le long des branches. Les ouies sont : largement fendues. La dorsale est une fois et demie plus haute que longue. L’anale est un peu plus longue que le lobe antérieur n’est élevé, mais les rayons pos- térieurs sont très-courts. La pectorale n’atteint pas à la ventrale ; la caudale est peu fourchue. 5.4: D. 40::4"929% 0198 SP 16. V8. Les écailles sont assez grandes. Nous en avons compté trente-sept le long de la ligne latérale. La couleur est argentée sur tout le corps, avec une ban- delette latérale très-brillante, Les opercules ont aussi un éclat métallique très-vif. Les côtés du corps sont relevés de deux taches noires; l’une, un peu en avant de la dorsale et au-dessus de la ligne laté- rale; l’autre, sur toute la queue, au-devant de la caudale. Les nageoïres me paraissent avoir été jaunes. La longueur de nos individus est de trois pouces. Îls viennent de l'Amazone : ils faisaient CHAP. XI. ÉPICYRTES. 49 partie des collections de MM. de Castelnau et Deville. M. Muller a donné de cetie espèce une description et une figure très-exactes dans ses Horæ ichthyologicæ. Cest incontestablement le poisson qu'il a nommé £xrodon paradoxus. Ne trouvant rien de plus paradoxal à cet Épi- cyrte qu'aux autres espèces, et ne croyant pas devoir le séparer génériquement (ayant d’ail- leurs employé le mot d'Exodon pour un genre de Siluroïdes, établi depuis plus de quinze ans dans nos collections du Muséum}, j'ai pensé qu'il était convenable de donner à cette espèce le nom spécifique inscrit en tête de cet arti- cle, afin de conserver, autant qu'il dépen- dait de moi, le travail de mon célèbre ami. M. Muller a décrit ses poissons d'après des exemplaires rapportés de l’'Esséquibo et de ses affluents par M. Schomburgk. 22. = 50 LIVRE XXII SALMONOÏDES. CHAPITRE XIT Du genre PARODONTE (Parodon, nob.). Au milieu de toutes ces combinaisons si variées que nous offre la dentition des Cha- racins, jen trouve une qui ne me paraît pas encore avoir été observée : cest celle du pois- son que je vais décrire dans cet article et qui a des dents implantées dans l'épaisseur de la lèvre à la machoire supérieure ; ces dents mo- biles sont un peu courbes; leur couronne est élargie en une petite palette triangulaire à bords denticulés ou comme frangés; la mâ- choire inférieure n’a de dents que sur les côtés, de sorte que, quand la bouche est fermée, les dents de la mâchoire inférieure ne ren- contrent pas celles de la supérieure. Les collections nationales ne possèdent en- core qu'une seule espèce imparfaitement con- nue de ce curieux poisson qui vit dans les eaux douces de Maracaïbo. J'ai essayé de signaler la singulière disposi- tion de ses dents, placées latéralement, par la dénomination que j'ai imposée à ce nouveau genre. CHAP. XII. PARODONTES. 54 Le PARODONTE SUBORBITAL. (Parodon suborbitale , nob.) Ce poisson a le corps rétréci de l'avant, à cause de la petitesse de la tête. Le profil s'élève presque en ligne droite jus- qu'à la dorsale; la courbure du ventre est beaucoup plus sensible jusqu'aux ventrales, de sorte que la plus grande hauteur du tronc, mesurée au-dessus d'elles, est égale au quart de la longueur totale. La hauteur du tronçon de la queue derrière l’anale fait, à peu de chose près, la moitié de la hauteur du tronc. La tête de ce poisson est petite. Le museau est gros, obtus et tout à fait tronqué. La longueur de la tête est comprise sept fois dans celle du corps enter, L’oil est petit, percé sur le haut de la joue sans que cependant le cercle de l'orbite entaille la ligne du profil. Il est entouré par une chaine d’os- selets sous-orbitaires extrêmement remarquable par la manière dont ils cuirassent la joue. Le premier, placé obliquement au-devant de l'œil, descend en une large palette derrière la mâchoire inférieure ; cette palette est élargie par le concours entier du second sous-orbitaire, qui vient s’imbriquer sur le troisième, lequel est un peu caverneux vers le haut, et prend un tel développement qu'il cache le préo- percule tout entier jusqu'à son limbe, et que son bord postérieur touche à l’opercule. Le qua- trième et le cinquième sont placés derrière l'œil : 1ls 59 LIVRE XXII. SALMONOÏDES. sont peuts; le sixième est tout à fait sur le cercle de l'orbite et contigu au sourailier. L’opercule est triangulaire, un peu strié. Le sous-opercule est étroit; au-devant d’eux et au-dessous du préopercule il existe l'arc osseux constitué par l'interopercule, lequel os est plus large et plus facile à voir que le préopercule, qui est intérieurement caché par les osselets sous-orbitaires. Aucun poisson ne m’a mon- tré encore ce singulier agencement des différents os de la joue. J'ai dit que le museau est obtus et forte- ment tronqué. Il n’est pas difficile de s'assurer qu'il est entièrement formé-par les intermaxillaires qui recouvrent presque en enter les très-petits maxil- laires. Les dents, sur un seul rang, ne sont pas soudées à l'os: elles sont retenues dans l'épaisseur de la lèvre; elles sont un peu courbes et leur extré- mité dilatée en une petite palette triangulaire, dont le bord est denuculé et comme finement frangé. La mâchoire inférieure offre une disposition peut-être encore plus curieuse. Sa partie moyenne est droite, extrêmement mince, de sorte que le bord, tout à fait linéaire, vient s'appuyer sur les dents supérieures. La mâchoire ne porte aucune dent mitoyenne, mais les branches latérales se relèvent sur les côtés, et sur le bord de cette espèce d’apophyse coronaire on compte trois dents, semblables par leur forme, à celles de la mâchoire supérieure, mais dont le bord lisse et un peu obtus n’a aucune dentelure. Quand la bouche est fermée, ces dents latérales remontent sur les côtés de la joue sans se rencontrer avec les denis de la mâchoire supérieure. C’est une des plus CHAP. XII. PARODONTES. 53 singulières dentitions que j'aie encore observée chez les poissons, et je ne saurais en signaler de compa- rable à celle-ci. Le dessous de la gorge est arrondi * peu près comme le dessus de la nuque. Les ouies sont assez largement fendues, et la membrane n’ad- hère pas à la ceinture humérale. Celle-ci est élargie et forme en dessous une palette qui rappelle celle des Callionymes, des Gobies et d’un grand nombre d’autres poissons. Il en résulte que la pectorale, en s'écartant du corps, s'étend horizontalement. Elle est petite et arrondie. La ventrale répond à peu près au milieu de la longueur totale et sous la dorsale. Celle-ci est étroite et haute de l'avant. L’anale est courte et proporuonnellement beaucoup plus haute que la dorsale. La caudale est fourchue. IL existe certainement une adipeuse au-dessus d’elle; j'insiste sur ce fait, à cause de la petitesse de cette nageoire, que l’on pourrait facilement négliger. Br450D2 11:14, 9:C93; 2/16; V. 8. Les écailles sont assez grandes, assez fortes, et très-élégamment striées. J'en compte trente-sept entre l'ouie et la caudale. Les couleurs me paraissent avoir été verdâtres. Je vois quelques parties rem- brunies sur les pectorales et au milieu de la caudale. Ce poisson a évidemment les ovaires d’un Salmo- noïde; mais 1l me semble que sa vessie natatoire est simple et non divisée en deux lobes comme celle des autres Characins. Il est aussi très-remarquable par la grosseur de ses côtes et surtout des pre- mières. Je regrette que les exemplaires du Muséum 54 LIVRE XXII. SALMONOÏDES. ne soient pas assez bien conservés pour que je puisse en donner une description anato- mique plus complète. J'ai cependant sous les yeux trois individus, longs de cinq pouces, qui ont été rapportés des rivières de Mara- caïbo par M. Plée. Cest bien certainement une des plus curieuses espèces américaines à recommander à l'attention des voyageurs. CHAP. XIII. SALMINS. 55 CHAPITRE XIIL Des Saimns (Salminus, Agassiz). Je crois qu'il faut placer ici les espèces du genre Salmunus, qui se distinguent par leurs dents, disposées sur plusieurs rangs aux deux machoires. C'est à cause de ce nombre de dents sur la mâchoire supérieure que quelques natu- ralistes avaient pensé devoir les mettre au- près des Chalcées; mais, comme leurs dents sont simples et coniques, il me paraît plus naturel de les rapprocher des genres précé- dents. Les Salminus sont des poissons qui ont le corps allongé, assez semblable à celui de nos Truites. La bouche ressemble aussi beaucoup à celle de ces dernières; mais, comme dans la plupart des Characins, la langue et le pa- lais sont lisses. Nous trouvons aux intermaxil- laires deux rangs de dents coniques; les maxil- laires n'en ont qu'un; il y en a deux rangées à la mâchoire inférieure, et les dents internes sont remarquables par leur petitesse, leur éga- lité et leur insertion inclinée sur les branches de la mâchoire. Ce genre, proposé par M. Agassiz, a été 56 LIVRE XXII. SALMONOÏDES. accepté par MM. Muller et Troschel; mais ces. habiles ichthyologistes paraissent n’en avoir examiné qu'une seule espèce, celle des envi- rons de Rio-Janéiro. Plus heureux que nos prédécesseurs, nous en possédons dans la col- lection du Muséum cinq espèces, qui nous viennent toutes des eaux douces qui se ver- sent dans l’'Amazone ou dans la Plata. Je vois, dans une des notes de M. Pent- land, que les Salminus remontent dans la rivière de Santa-Anna, à vingt lieues au nord- ouest de Cusco. Cette rivière est la conti- nuation de l'Uyucali. La plus grande hau- teur où M. Pentland ait vu ces poissons, est de 4800 pieds anglais, la mission de Santa- Anna étant à peu près à 12° 4o' sud. Le SALMIN DE CuviERr. (Salminus Cuvieri, nob.) En adoptant avec M. Muller, le genre pro- posé par M. Agassiz, je vais commencer par dé- crire l'espèce sur laquelle ces naturalistes l'ont établi. Elle ne peut plus conserver l’épithète de Æ. brevidens que M. Cuvier lui avait don- née, en l’opposant aux autres Hydrocyons avec lesquels il les réunissait, parce que le Muséum d'histoire naturelle possède une seconde es- CHAP. XIII. SALMINS. 57 pèce qui a les dents tout aussi courtes, si même elles ne le sont davantage. Je me crois donc autorisé à donner à ce poisson un nom nouveau, et celui que je propose rappellera aux ichthyologistes que la première descrip- tion en a été faite par M. Cuvier. C’est un poisson de forme élégante, qui ressemble à celle de nos Truites. Il a, comme elles, une tête assez forte ; une gueule largement fendue ; mais il en diffère par de nombreux caractères. La hauteur du tronc fait à peu près le cinquième de la longueur totale. La tête en surpasse le quart. Comme la bouche est fendue un peu obliquement, la mâchoire infé- rieure paraît plus longue que la supérieure quand elle est abaissée; mais, lorsque la gueule est fermée, la supérieure se montre plus longue. L’oœil est placé sous le devant et éloigné du bout du museau d'à peu près une fois et deux üers la longueur de son diamètre, lequel est contenu six fois et demie dans la longueur de la tête. Un premier sous-orbitaire, très-étroit, mais très- haut, recoit sous lui le maxil- lire, quil peut cacher presque entièrement. La portion de cet os qui cerne le devant de l'œil, a le bord antérieur convexe, un peu sinueux, et elle forme une sorte de talon qui est compris une fois et demie dans la longueur de la portion de l'os qui descend jusqu’à l'angle du maxillaire. Dans les jeunes individus, il nous paraît que cette queue est un peu plus courte. Le bord postérieur a une forte échan- crure au-dessous de l'œil. On voit ensuite un second 58 LIVRE XXII. SALMONOÏDES. sous-orbitaire qui couvre toute la joue en s'étendant jusqu’au limbe du préopercule, Toute la surface est couverte de stries rayonnant de l'angle antérieur vers tout le bord de l'os. Un troisième sous-orbitaire, extrêmement étroit, comme une simple languette osseuse, s'étend horizontalement à la hauteur du dessous de l’œil jusqu’à l’opercule. Au-dessus d’elle existe un quatrième sous-orbitaire, irrégulièrement triangulaire, dont l’angle va jusqu’à la tempe; puis nous voyons au-dessus un cinquième et un sixième sous-orbitaires à surface striée; le dernier va se réunir au sourcilier; celui-ci est petit et placé presque au-devant de l'œil jusqu'auprès de la narine. Le préopercule ne montre que son limbe, qui est arqué et un peu rugueux. L’opercule, presque trois fois aussi haut que large, descend, en faisant un angle assez aigu, jusqu'auprès du préopercule. Le sous- opercule est encore assez large; l’interopercule est étroit ; ces deux os sont lisses. Le dessus du crâne est assez profondément ciselé; il est formé, comme à l'ordinaire, par des frontaux principaux, appuyés en avant sur l’ethmoide; celui-ci donne at- tache de chaque côté aux branches montantes de l'intermaxillaire, qui porte à l'extérieur le nasal. Les pariétaux, en arrière des frontaux, sont aussi forte- ment ciselés, très-unis à un interpariétal, dont la crête se prolonge assez loin. Ce crâne, très-osseux, est méplat entre les yeux, et sa largeur égale à peu près deux fois le diamètre de l'œil. Les deux intermaxillaires occupent, comme c’est l'ordinaire dans les Salmo- noïdes, l’extrémité d’un museau arrondi; ils n’attei- CHAP. XIIL SALMINS. 59 gnent pas en arrière l’aplomb de l'ouverture de la narine, car la portion dilatée et antérieure du maxil- laire remonte jusqu'auprès de cet organe. Chaque intermaxillaire porte deux rangs de dents; l’antérieur est composé de sept fortes denis coniques; ce qui fait donc à l'extrémité du museau et sur le devant de la gueule un premier arc, composé de quatorze dents. Derrière lui existe un second rang de dents coniques, composé de deux dents mitoyennes plus grosses que les six qui suivent, et qui sont laté- rales. Ces dernières sont séparées des antérieures par une cavité conique, destinée à recevoir la grosse canine de la mâchoire inférieure. Il y a donc là un arc intérieur, composé de seize dents. Le maxillaire, qui est assez long, étroit, qui peut se cacher presque entièrement sous le premier sous-orbitaire, ne laisse voir dans cet état de retrait que son bord den- telé; car 1l n’y a point de lèvres. Les dents sont petites, coniques, vont en diminuant graduellement à mesure qu’elles s’éloignent de lintermaxillaire. J'en trouve quarante-deux sur la mâchoire, Le vomer et les os palatins sont lisses, recouverts par une membrane palatine très-épaisse; le voile du palais est large et charnu. La mâchoire inférieure a des branches très-hautes, aplaties sur les côtés, sous listhme; les deux plans sont séparés par une carène mousse, mais très-sensible. La mâchoire est armée de deux rangs de dents; l’externe est composée de deux rangs de dents coniques et pointues, moins convexes en dehors qu’en dedans. On en voit deux peutes intermédiaires ; puis viennent les deux grosses 60 LIVRE XXII SALMONOÏDES. DR ET qui rentrent dans les fossettes de lintermaxillaire ; » elles sont suivies de trois petites, en arrière des- quelles commence une série de dents coniques, plus grosses, qui vont, en diminuant graduellement, jus- qu'à la commissure. En dedans de la branche, il existe un second rang de très-petites dents coniques et serrées, toutes rapprochées l'une de l’autre, cou- chées vers le fond de la bouche. Enfin, on voit derrière elle le voile inférieur, qui est aussi épais et charnu. La langue est très-grande, très-large; sa pointe antérieure est tout à fait libre. L’os lingual est un triangle étroit, dont la base serait dirigée en avant; il ne porte aucune dent. Les ouïes sont lar- gement fendues ; la membrane branchiostège a quatre rayons larges et forts. La ceinture humérale est tellement avancée que l’inserüon de la pectorale a lieu sous le bord antérieur du préopercule, où du moins très-peu en arrière de cet os. Le premier rayon de la nageoire est très-fort, courbé en arc ; les rayons internes sont, au contraire, assez petits; 1l en résulte que la nageoire est pointue ; elle surpasse au moins d’un üers la longueur de la ventrale, qui est insérée assez en avant de la dorsale; celle-ci ré- pond à peu près au milieu de la longueur du trone, en n’y comprenant pas la caudale; elle est à peu près deux fois aussi haute que longue. L’adipeuse est petite. L'anale est étendue à peu près deux fois autant que son premier rayon est élevé, les derniers n’ont guère que le uers des antérieurs. La caudale me parait être trilobée, c’est-à-dire, que les rayons miloyens sont presque aussi longs que les CHAP. XIII. SALMINS. 61 rayons externes; mais les intermédiaires à chaque lobe sont un peu plus courts. Les rayons, très-di- visés, sont forts et comme osseux. B. 4; D. 11; A. 27; C. 25; P. 16; V. 9. Les écailles sont de grandeur médiocre, cepen- dant plutôt petites que grandes. Il y en a quatre-vingts rangées le long des flancs; elles sont finement striées et très-fortement imbriquées. La ligne latérale des- cend du haut du scapulaire vers le bas du ventre; elle suit donc une courbe concave, tracée par les deux tiers de la hauteur. La couleur du poisson est un vert ohivâtre, plus ou moins foncé sur le dos, avec des marbrures jaunes, qui deviennent plus sen- sibles sur les flancs et sur le ventre. Sur chaque écaille se trouve un point noir, formant dans toute la longueur des flancs des rangées longitudinales, parallèles au nombre de dix-huit à vingt. Les na- geoires sont plus ou moins jaunâtres. La dorsale parait ürer davantage au verdâtre. Une tache noire longitudinale est étendue sur tous les rayons mi- toyens de la caudale. Tel est le poisson qui a été décrit et dessiné par M. Cuvier' dans son Mémoire sur les Hy- drocyns sous le nom de Æydrocyon brevidens, mais qui n'est pas, comme cet illustre natura- liste la supposé, le Characinus amazonicus de Spix; ce que M. Muller avait déjà avec 1. Cuvier, Mém. du mus., p.5, pl. 27, fig. 1. 62 LIVRE XXII. SALMONOÏDES. raison établi dans son beau mémoire sur la famille des Characins. Outre l'individu décrit et use par M. Cu- vier, et conservé dans le Muséum d'histoire naturelle, la collection nationale en possède un autre exemplaire long de dix-neuf pouces, rapporté du Rio San-Francisco du Brésil par M. Auguste de Saint-Hilaire. M. Cuvier a donné, dans le Règne animal}, une répétition de la figure publiée dans son mémoire. M. Ménétrier a aussi observé cette espèce à Rio-Janéiro, dans la province de Minas Géraës, où elle se nomme Barro de Jiquitiba. Le SALMIN AUX FORTES MACHOIÏRES. (Salminus mazxillosus, nob.) Je crois devoir distinguer du poisson pré- cédent un autre individu qui a des formes un peu plus trapues, dont la tête est surtout beaucoup plus grosse et beaucoup plus large. Tout le dessus est sensiblement plus convexe. L'intervalle qui sépare les deux yeux content plus de trois fois le diamètre : 1l n’est que double dans l'espèce précédente. Les ciselures du crâne sont plus nombreuses et en même temps plus rugueuses. Le museau est plus large. Les denis de l'intermaxillaire 1. PI. 19, fig. 2 | CHAP. XIII. SALMINS. 63 sont plus égales entre elles. Les branches de la mâchoire inférieure sont beaucoup plus larges, plus arrondies, leur forme donne une tout autre phy- sionomie à cet individu. Les denis sont toutes égales entre elles. Le maxillaire est proportionnellement plus long et beaucoup plus épais, aussi y a-t-1l plus d’un diamètre de l'orbite entre le bord antérieur de l'œil et la pointe des dents. Le premier sous- orbitaire a sa partie supérieure plus large et plus rugueuse ; la portion inférieure, proportionnellement plus longue, est bien profondément ciselée. L’échan- crure du bord postérieur offre plus de sinuosités. Le bord postérieur du second sous-orbitaire a en arrière un angle très-marqué. Les stries de la surface sont beaucoup plus profondes, et il en est de même de celles du troisième et du quatrième. Ce troisième sous-orbitaire est plus large; l’opercule est plus étroit ; le sous-opercule est plus large, surtout vers le bas. L’interopercule est profondément ciselé, Je trouve les écailles proporuonnellement plus petites, puisque nous en comptons cent cinq entre l’ouie et la caudale, L’anale me paraît moins haute de l'avant et plus basse de l'arrière. La caudale est trilobée. Quant aux couleurs, elles diffèrent très-peu de celles de l'espèce précédente. Ce sont des rangées de points le long des flancs, au nombre de vingt-deux à vingt-quatre au-dessous de la dorsale. B 4: D £1: À 27310. 26:P. 163.9 L'individu que je décris est long de deux pieds huit pouces : il a été rapporté de l'Ama- zone par MM. Deville et de Castelnau. J'ai 64 LIVRE XXIL SALMONOÏDES. exposé avec détail les différences qui me pa- raissent exister entre le poisson décrit dans cet article et le Salminus Cuvieri. Je me suis demandé si elles ne dépendaient pas de l’âge, de la grandeur à laquelle était parvenu notre poisson; je ne le pense pas, parce qu’en ad- mettant que les stries ou les rugosités des différents os fussent en effet augmentées ou plus développées par la croissance de lindi- vidu, on ne voit pas de raisons pour admettre que les dents ne suivraient pas un développe- ment semblable et que les canines ne seraient pas plus fortes dans l'adulte que dans le jeune âge. Cela n'arrive pas ordinairement; c’est d’ail- leurs un point que les naturalistes, appelés à faire de nouvelles recherches sur les poissons de l'Amazone, décideront, mieux que moi, sur les lieux. Le SALMIN DE SAINT-HILAIRE. (Salminus Hilarii, nob.) M. Auguste de Saint-Hilaire a rapporté de la même rivière une espèce voisine de la pré- cédente, mais qui s'en distingue par plusieurs traits spécifiques faciles à saisir. Il faut d’abord remarquer que ioutes les pièces sous-orbitaires sont plus lisses; que CHAP. XIII. SALMINS. 65 le premier sous-orbitaire a sa porüon descendante beaucoup plus courte que celle de l'espèce précé- dente, car elle n’atteint pas à Porbite. Son bord est presque droit. Les dents me paraissent plus petites. Les écailles sont plus grandes : je n’en compte que soixante-huit rangées le long des flancs. La caudale est beaucoup plus profondément fourchue. B. 4; D. 10; A. 23; C. 25; P. 15; V. 9. L’anale est plus courte ; elle a quatre rayons de moins. Les couleurs me paraissent très-peu différer de celles de l’espèce précédente. J’y vois la grande tache noire de la caudale. Outre les exemplaires du Rio San -Fran- cisco, le Muséum en a recu deux autres par les soins de MM. Deville et de Castelnau. Ceux-là viennent des rivières de l'intérieur du Bresil. Le plus grand de nos exemplaires a dix pouces et demi. Le SALMIN DE D'ORBIGNY. (Salminus Orbignyanus, nob.) Une troisième espèce est celle que j'ai figu- rée dans l'Atlas ichthyologique de M. d'Orbi- gny, en la confondant dans un premier essai avec lZydrocyon brevidens de M. Cuvier. Je croyais que les différences étaient indivi- 22. ÿ 66 LIVRE XXI. SALMONOÏDES. duelles et qu'elles dépendaient de l'âge du poisson; mais les observations nouvelles que je viens de faire sur ces diverses espèces me les font maintenant mieux distinguer. Celle-ci a les ciselures du sous-orbitaire très- profondes. La portion inférieure est plus que dou- ble de la partie remontant au-devant de l'œil, lequel est beaucoup plus large. Les dents antérieures de la mâchoire inférieure sont toutes égales, et celles de l'angle sont proportionnellement beaucoup plus grosses. On juge aisément de légalité des dents inférieures, quand elles sont enlevées, par l'absence de fosseite aux intermaxillaires supérieurs, et par la continuité de toutes les dents de l’arc intérieur des intermaxillaires; elles sont au nombre de vingt. Il existe encore d’autres différences appréciables dans les rugosités profondes creusées sur le limbe du préopercule , dans les veinules de l’opercule, du sous-opercule et de l’interopercule. La portion hori- zontale des branches de la mâchoire inférieure est également profondément sillonnée, La caudale est comme trilobée ; l'anale est basse et assez longue. B, 4; D. 11; À. 25; OC. 27; P. 16; V. 10. Les écailles sont peuites ; il y en a cent dix ran- gées le long de chaque flanc. Quant à la couleur, elle est très-brillante. M. d'Orbigny nous la fait connaître par un très-beau dessin fait sur le poisson sortant de l’eau. C’est un vert olivâtre sur le dos, passant au jaune sur le flanc et se fondant dans un CHAP. XII. SALMINS. 67 orangé brillant sur tout le ventre. Quinze ou seize rangées de points noirs occupent tout le dos et les côtés; mais le ventre n’a aucune tache. Le dessus de la tête est olive comme le dos. Les opercules sont orangés comme le ventre. Il en est de même des pectorales et des ventrales. La caudale a ses lobes orangés, avec les pointes jaunes. L’anale est de la même couleur. La grande tache noire de la caudale se fait remarquer à sa place ordinaire. Les deux dorsales sont olive, plus ou moins foncé. M. d'Orbigny a rapporté au Muséum un superbe exemplaire, long de deux pieds et demi ; mais il dit quil en a vu de beaucoup plus grands, qui avaient au moins trois pieds. Ce poisson habite, depuis les Missions jus- quà Buénos-Ayres, dans tous les affluents du Parana ou de l'Uruguay. Cette espèce est extrêmement répandue, et M. d'Orbigny dit qu'on peut la considérer comme le Brochet des rivières de ce pays; car elle est très-carnas- sière et elle détruit une quantité considérable de poissons. Les Espagnols lui donnent, à cause de sa belle couleur dorée, le nom de Dorado, qui serait la traduction de son nom guarani : on l'appelle, dans ce dialecte, Pira-yu (poisson jaune). M. d'Orbigny ajoute, dans ses notes, que ce Dorado poursuit les poissons qui voyagent en troupes; ce qui le fait entrer dans toutes GS LIVRE XXII SALMONOÏDES. les rivières, quels que soient leurs fonds ou leur rapidité. Il en a rencontré une fois une troupe si nombreuse dans un rapide, que les individus tellement pressés pouvaient à peine nager et quune partie de leur corps était hors de l’eau. Les habitants de la province de Corrientes prétendent le reconnaître par l'odeur, même à une assez grande distance. Les pêcheurs lui disaient souvent : Allons à la pêche; nous sentons qu'il passe des Dorados. Il a même eu soin de rapporter une légende de ce pays, dans laquelle les Indiens Paya- guas racontent que les Espagnols sont sortis des Dorados, parce qu'ils sont plus blancs qu'eux; et que les naturels tirent leur origine du Pacu (Prockhilodus tœæniatus), d’où il suit que les Indiens valent beaucoup mieux que les Espagnols, parce que le Pacu est un bien meilleur poisson que le Dorado. Cependant, M. d'Orbigny ajoute que ce Salminus est un excellent poisson très-estimé dans le pays. On le prend à l'hamecon, en l'amorcant avec de la viande. Les Guaranis croient qu'on peut se préserver des attaques du Pulex penetrans, en se frottant les jambes avec la graisse de Dorado. CHAP. XIV. PACUS. 69 CHAPITRE XIV. Des Pacus, CITHARINES, PrABUQUES et HÉMIODONTES. Je réunirai dans un même chapitre les Pacus, les CirHARiNes, les Prapuques et les Hémio- DONTES, parce qu'ils ont avec leurs dents fes- tonnées un caractère commun, celui de man- quer de carène dentelée sous le ventre. A. Des Pacus DE Spix. (Prochilodus , Agassiz.) Ce genre a été fort imparfaitement connu de M. Cuvier. Spix, en rapportant des fleuves du Brésil deux espèces de ce groupe, recon- nut, avec raison, qu'elles ne pouvaient pas en- trer dans le genre des Curimates de M. Cuvier, et il en fit un genre sous le nom brésilien, que M. Agassiz changea en celui de Proclulodus. Il exprime la très-singulière disposition des dents implantées sur la lèvre. J'avais adopté, dans mon examen des poissons rapportés par M. d'Orbigny , cette séparation générique. M. Muller a présenté une diagnose fort exacte dans son beau travail sur les Characins. Ce genre est caractérisé par une bouche petite, protractile, fendue à l'extrémité du 70 LIVRE XXII. SALMONOÏDES. museau et entourée de lèvres extrêmement épaisses ; elles portent sous leur bord une rangée de dents excessivement petites, sem- blables à des cils, et qui, vues à un fort gros- sissement , sont courbées et ont la couronne élargie en palette, quelquefois festonnée. En arrière de la série marginale il existe, sur le milieu des lèvres, une seconde série de dents semblables, formant un arc rentrant vers le fond de la bouche. Ce sont d’ailleurs des poissons à corps allongé, mais cependant tra- pu, un peu comprimé, semblable à celui de nos carpes. [ls ont quatre rayons à la mem- brane branchiostège. La branche montante de l'estomac a des parois charnues, mais moins épaisses que celles des Curimates ; aussi cette sorte de gésier est-elle plus allongée. Les intestins font encore d'assez nombreuses cir- convolutions; ils sont cependant moins grêles que ceux des précédents. Le nombre des ccœæ- cums est si considérable, que je n'ai pas même essayé de les compter. M. Muller, qui a fait des observations semblables sur l'anatomie de ces poissons, a très-judicieusement reconnu dans la première espèce le Curimata de Marc- grave. La peinture du livre de Mentzel, conservée dans la bibliothèque royale de Berlin, ne CHAP. XIV. PACUS. 71 _ laisse aucun doute sur la place générique de cette figure, que l’on a associée à Lort au Sz/mo Rs. : c’est donc le Szlmo curima de la seconde édition de M. Cuvier. J'ai rapporté à ce genre mon Curimatus tæ@niurus, jy ai ajouté quelques espèces in- diquées par M. Schomburgk, et dont j'ai pu déterminer le genre avec certitude, parce que plusieurs d’entre elles ont été données au Muséum par cet habile voyageur. On va voir la description de ces différentes espèces dans la monographie suivante. Le PaAcUu ARGENTÉ. (Prochilodus argenteus, nob.) Je commence la description des espèces de ce genre par celle dont nous trouvons une figure parfaitement reconnaissable dans le pré- cieux ouvrage de Marcgrave; toute rude qu’elle paraît, elle est cependant meilleure que celle laissée par Spix, dans son Histoire des poissons du Brésil. On aurait toute incer- ütude sur cette synonymie, si M. Agassiz n'était venu nous éclairer par son excellente description. Ce Curimate de Marcgrave a la forme générale du corps assez semblable à celle d’une Carpe. La 12 LIVRE XXIL SALMONOÏDES. courbure du profil est soutenue depuis le bout du museau jusqu'à la dorsale. Le profil du ventre ap- partient à un arc beaucoup moins convexe. La hau- teur, mesurée sous l’aplomb de la dorsale, est en- viron du qpall de la longueur totale. La tête est petite et n’a pas tout à ee le cinquième de cette même longueur. La distance du bout du museau jusqu’à la nuque atteint au bord postérieur du cercle de l'orbite. Le dessus de la tête est large et convexe, et égale trois fois le diamètre de l'œil. Un large sillon longitudinal est creusé sur le milieu de la tête entre les deux pariétaux, et il vient s’effacer sur la réunion des deux frontaux antérieurs; puis on voit de chaque côté des rugosités qui appartiennent au pariétal, et enfin, sur le bord de l'orbite, il en existe d’autres sculptées sur le sourcilier, le sous- orbitaire postérieur, et même sur le surscapulaire. Tout le reste de la tête est recouvert par une peau adipeuse, épaisse, lisse, qui se confond avec les grosses lèvres. L’œ1l n’a guère que le quart de la longueur de la tête, et cependant il ne paraît pas plus grand que celui du Curimate noirâtre; mais il faut remarquer que la tête de celui-ci est beau- coup plus allongée. Je trouve, pour les osselets sous-orbitaires, une chaine de sept pièces. Le pre- mier est oblong, avancé au-dessous de la na- rine, de manière à former une large fosse dans laquelle se cache l'angle très-gros et compliqué de la bouche. Nous reviendrons tout à l’heure là-dessus en décrivant les mâchoires. Le second sous-orbitaire est étroit, allongé, et recouvre un peu la branche CHAP. XIV. PACUS. 73 horizontale de la mâchoire inférieure. Vient ensuite le troisième sous-orbitaire, qui constitue une grande plaque osseuse et arquée, couvrant presque toute la joue. Le quatrième, le cinquième et le sixième complètent ce cercle, cuirassant la joue en passant par-dessus l'angle du préopercule et en touchant à lopercule. Le sepuème remonte sur les côtés du crâne et cache une grande fosse mastoïdienne. Nous voyons au-dessus de l'œil un sourcilier qui se porte en avant jusqu’auprès de la narine. Il en résulte que presque tout le cercle de l'orbite est entouré par des os rugueux, très-solides. Il faut excepter le bord antérieur, qui correspond à la cavité de la narine, Celle-ci est couverte par la peau épaisse et muqueuse , étendue sur le dessus de la tête. Les deux ouvertures sont grandes et rapprochées l’une de l’autre; elles ont au-devant d'elles un nasal très- développé, qui se porte en avant sur le fron- tal, en donnant appui au premier sous - orbitaire. C'est par la largeur de ces os et des frontaux anté- rieurs que l’on se rend raison de la grandeur et de la voûte de la cavité, dans laquelle viennent se reti- rer les angles de la mâchoire. Cest à présent le cas de décrire la bouche. La petitesse de son ouverture jusufie très-bien le nom de Boca chica (peute bouche) que les Espagnols donnent à ce poisson. L’épais- seur des lèvres peut faire supposer que la bouche agit Comme un organe de succion. Les os maxillaires ou intermaxillaires sont à peine visibles dans l’épais- seur de la lèvre; cependant, lorsqu'on cherche avec soin ces pièces osseuses, on ne tarde pas à reconnaitre / 74 LIVRE XXII. SALMONOÏDES. que l'extrémité du museau est en partie formée par la saillie de l'ethmoïde; que, sur les côtés du tu- bercule osseux, se trouve attaché et perdu dans la peau un assez court intermaxillaire, un peu dilaté à son extrémité, et sous lequel existe un maxillaire tout aussi court, entrainé dans les mouvements du précédent, et tous deux servant à soutenir la lèvre charnue. Le maxillaire et l'angle de la bouche se retirent entièrement dans la grande fossette sous- orbitaire, et y ramènent avec eux l'angle de la mâchoire inférieure ; celle-ci mérite une attention toute particulière, à cause de la remarquable divi- sion des os qui la composent. En effet, le dentaire qui porte la lèvre est un os plat, élargi vers la portion articulaire et creusé sur le devant jusqu’au- près de la symphyse par une gouttière courbée en arc comme la mâchoire. Cet os s’arucule avec un second, assez large, mince, couché le long du sous- orbitare, et qui se porte en arrière jusqu’au jugal et au préopercule. Il me paraît l’analogue de laru- culaire. Enfin, sous lui, existent trois petits osselets linéaires, attachés à la suite l’un de l’autre, dont l’un peut être comparé à l’angulaire, et les deux autres seraient des complémentaires. Dans cetie ma- nière de voir, six osselets composeraient la branche de la mâchoire inférieure. Ce n’est pas le premier exemple d’une aussi grande division de cet os dans les poissons : il y en a sept dans les Lépisostées. Il résulte de cette disposiion que le mouvement qui relève la mâchoire supérieure et la porte en avant, fat faire un mouvement de bascule au levier coudé CHAP. XIV. PACUS. 75 qui forme la mâchoire inférieure, d’où il sut que, quand l'articulaire, couché sous le sous -orbi- taire, vient à s’abaisser, il porte en bas, mais en avant, la mâchoire inférieure ; de sorte que la bouche tend à s'ouvrir comme une sorte de ventouse charnue, dont les bords sont formés par des lèvres très-épaisses. L'ouverture même de la bouche n’est pas ronde; elle est plus haute que large et son pourtour est sinueux. Il n’y a aucune dent sur les os des mâchoires ou de la voûte palatine; mais les lèvres, charnues, ont sur tout le bord qui marque Ja séparation de la surface externe de l’interne, une rangée de petites dents, fines comme des cils. Ces dents, serrées et rapprochées, ont une assez longue porüon radicale, et leur couronne est aplatie en une palette déviée sur le côté. La transparence de ces dents permet d’en faire l'examen microscopique. On y observe l'émail, creusé de canaux anastomosés, qui m'ont paru renflés, surtout à leur extrémité. Je n'ai pas vu ces canaux se prolonger dans la racine. Au centre de chaque lèvre il y a deux che- vrons qui se regardent par leur pointe quand les lèvres sont rapprochées et qui sont formés par deux arcs linéaires de dents semblables à celles du bord. La langue est un très-court tubercule, à peine déta- ché du corps de l’hyoïde. Les pharyngiens sont peuts, les supérieurs sont hérissés de dents coniques et pointues, mais d’une extrème petitesse; les pha- ryngiens inférieurs sont recouverts d’une muqueuse plissée, ayant un grand nombre de papilles dispo- sées par bandes transversales. Les ouies sont médio- 76 LIVRE XXII SALMONOÏDES. crement fendues ; les quatre rayons de la membrane branchiostège sont tous visibles sous l’isthme assez large du dessous de la gorge. Le bord membraneux de l’opercule est étendu, mais peu épais. Quant à l'os même, 1l est assez grand ; car il couvre à lui seul plus du tiers postérieur de la joue. La surface est ciselée de stries rayonnantes. Le sous-opercule est extrêmement petit et réduit à un simple peut stylet. Le préopercule a son limbe assez large, un peu caverneux ; l'angle est arrondi; au-dessous de l’ouie et derrière son angle on voit, à l'extérieur, linteropercule qui remonte assez haut entre les deux précédentes pièces de l'appareil operculaire. La dor- sale s'élève à peu près sur le milieu du dos : elle est au moins deux fois aussi haute que longue, et elle l’est presque autant que le tronc mesuré sous elle. Le premier rayon est très-court; le second, fortement collé au troisième, le suit à peu près dans les deux tiers de sa longueur. Le quatrième, le cin- quième et le sixième s’allongent encore un peu moins, les autres vont en décroissant, de manière que le dernier est un peu plus court que le second. L'adipeuse est extrêmement petite. L’anale a un se- cond rayon gros et arqué, simple, mais très-évidem- ment articulé, les autres rayons forment un large éventail; cette nageoire est d’ailleurs presque aussi haute que longue; le dernier ne fait guère que les deux cinquièmes du second. La caudale est four- chue, ses lobes sont larges, longs et arrondis; cela dépend surtout de la longueur et de la largeur de l'éventail de chaque rayon. Les pectorales sont étroites CHAP, XIV. PACUS. Fire et pointues ; elles atteignent jusqu’à laisselle de la ventrale, dont l'insertion répond au troisième ou au quatrième rayon de la dorsale. Il y a dans l'angle de la nageoire une membrane écailleuse assez longue. Les ventrales sont d’ailleurs plus larges que la pec- torale. B. 4; D. 12— 0; À. 10; C. 23; P. 16; V. 9. Les écailles sont de grandeur ordinaire : leur sur- face est rugueuse, et quand on les examine au mi- croscope, on voit que la parüe centrale offre des veinules anastomosées semblables à celles que nous avons déja indiquées dans les Ostéoglossum et plu- sieurs autres genres voisins. On en compte quarante- sept rangées le long de la ligne latérale. Celle-ci est droite depuis le scapulaire jusqu’au milieu de la queue : elle est formée d’une série de petites tubu- lures relevées sur chaque écaille. La couleur me pa- rait avoir été argentée avec quelques lignes flexueuses d'un vert rembruni plus marquées vers la queue que sur la région thorachique. Je ne vois point de taches sur la caudale ni sur les autres nageoires. La dorsale seule a quelques traces très-pàles de points grisâtres sur ses derniers rayons. L’estomac de ce poisson m'a paru assez petit. Sa branche montante n’a pas des parois épaissies, quoiqu’elles soient encore évidemment musculaires. L'intestin est très-long et cache, par ses nombreux replis, l’estomac et le foie. La vessie aérienne est double; la seconde est très-grande et terminée en pointe assez aiguë. Nous n’avons trouvé dans l’inté- rieur de l'estomac que du limon. 78 LIVRE XXII. SALMONOIÏDES. Le poisson que nous avons sous les yeux a été rapporté du Rio San- Francisco du Brésil par notre confrère, M. Auguste de Saint-Hi- laire. Il est long d'environ un pied. C’est, comme je l'ai dit plus haut, sans aucun doute le Curimata de Marcgrave ". J'ai pour garant de cette détermination la comparaison que j'ai pu faire de notre poisson avec la figure originale, qui a été considérablement réduite dans lHistoire des poissons du Brésil. Celle-ci existe dans le recueil des peintures conser- vées dans la bibliothèque royale de Berlin sous le titre de Ziber Mentzelu. À la page 205 de ce livre de Mentzel il y a une autre pein- ture, longue de neuf pouces trois quarts, co- lorée en blanc verdâtre, sous le nom de Curi- mata?, et dans laquelle on peut reconnaître encore plus facilement notre poisson à cause de la grandeur. Cet auteur dit quil est de bon goût, et nous verrons tout à l'heure que M. Spix confirma cette observation sur une autre espèce. 1. Marcgr., Brasil., p. 156. 2. J'ai écrit très-distinctement Curemata, sur la copie que j'en ai prise dans Ja bibliothèque royale de Berlin , Zb. Mentz., p. 205. CHAP. XIV. PACUS. 79 Le PAcU A CÔTES. (Prochilodus costatus, nob.) M. Auguste de Saint-Hilaire a rapporté du même fleuve que le précédent un Pacu, qui parait sen distinguer par plusieurs caractères essentiels. Il a, en effet, le dos moins arqué; la tête plus étroite; le sillon médian beaucoup plus large; les rugosités des sous-orbitaires, du sourcilier et du surscapulaire beaucoup plus marquées. La courbure de l’opercule est presque nulle vers le haut; ce qui rend cet os plus étroit à la partie supérieure, et plus large à l’inférieure; il offre, d’ailleurs, les mêmes ciselures que le précédent. La dorsale est plus basse; la caudale a les lobes plus allongées ; les pectorales n’atteignent pas à l’aisselle des ven- trales; on peut même ajouter que l’anale est un peu plus petite. Nous trouvons un rayon de moins à la dorsale et à l’anale. BD 14:04:11; 40)28; PS To: A0 Mais 1l faut encore ajouter à ces caractères celui que nous ürons de la présence de cinq carènes longitudinales, mousses, mais très-sensibles au tact, comme à la vue, sur les côtés de la queue. Les su- périeures commencent à se montrer sous la dorsale, mais elles ne deviennent sensibles qu’au delà de cette nageoire. Les écailles sont de même grandeur et tout aussi rugueuses que celles de l’espèce précé- 80 LIVRE XXII. SALMONOÏDES. dente. Il y en a le même nombre. La coloration du poisson est la même. | L'individu desséché, conservé dans la col- lection, est long de quinze pouces. Le PACU NOIRATRE. (Prochilodus nigricans, Agassiz.) C'est auprès de ces espèces que nous placons celle figurée par Spix sous le nom de Pacu nigricans, et décrite par M. Agassiz sous celui de Prochilodus nigricans. Ce poisson a le dessus du crâne tout au moins aussi large que celui de la première espèce. Le sillon ressemble, au contraire, davantage à celui de la seconde; elle a aussi le même opercule; mais le sixième sous-orbitaire est un peu différent; car 1l est plus trapézoïdal, plus profondément échancré en arrière, et 1l forme avec le cinquième une crête sourcilière, qui manque à l'espèce précédente. Le dos est assez convexe. La hauteur du tronc mesure le üers de la longueur du corps en n’y comprenant pas la caudale. La dorsale n’est pas très-haute, et elle est aussi longue que large. L’anale est petite. Les pectorales sont courtes et n’atteignent pas à la ventrale. Les nombres sont : D. 12; A. 10; CG. 23; P. 16; V. 9. Les écailles sont assez semblables, par leur gran- deur, à celles des deux précédents Pacus; mais elles sont plus lisses, et l’on ne voit point ces côtes caracté- CHAP. XIV. PACUS. 81 ristiques de l’espèce précédente. Le poisson a d’ail- leurs des couleurs assez distinctes; car le corps est d'un vert noirâtre assez foncé. La dorsale et la caudale sont couvertes de points noirs, conservés dans les six individus de la collecüon d’origines diverses, et réunis sous nos yeux. Cette description est faite d'après un indi- vidu long d'un pied, rapporté de l'Amazone par M. de Castelnau ; il en avait, d’ailleurs, rassemblé plusieurs autres pris dans le même fleuve. Outre la figure de Spix, et la description d'Agassiz' citées plus haut, nous ne devons pas oublier l'excellente figure que M. Muller * a donnée de la dentition de ce poisson dans ses Horæ ichthyolosice. Nous en avons encore un autre exemplaire, rapporté de l'Esséquibo par M. Robert Schom- burgk. Le PAcuU DoBULIN. (Prochilodus dobulinus, nob.) Nous décrirons sous ce nom une belle et grande espèce rapportée de l'Amazone par 1. Pisc. brasil., p. 64, t. 39. 2. Mull. et Troschel, Horæ 1chthyol., 1. F, fig. 4 et 4 a. 22. 6 82 LIVRE XXII. SALMONOÏDES. M. de Castelnau, parce qu'elle ressemble à l'un de nos Cyprins ( Cyp. dobula ). La largeur de sa tête est, sans contredit, plus grande que celle d'aucune autre espèce du genre. Le corps est un ovale assez régulier, parce que Le dos n’est pas, à beaucoup près, aussi arqué que celui des espèces précédentes; mais, comme le ventre l’est un peu plus, on retrouve la forme générale que j'indique ici. La dorsale ne me paraît pas avoir été très-haute ; ses rayons sont gros; la caudale a les siens très- élargis ; 1l en est de même de l’anale et de la ventrale. La pectorale est courte et arrondie. B. 4; D. 11; À. 12; C. 23; P. 16; V. 9. Les écailles sont un peu plus petites et plus lisses. Nous en comptons cinquante le long de la ligne latérale. La couleur paraît avoir été un argenté assez uniforme. Il n’y à aucune tache sur les nageoires. L'individu est long de vingt pouces. Le Pacu BRÈME. (Prochilodus brama, nob.) Voici encore une espèce nouvelle, aussi caractérisée par ses formes générales que par les différents détails qu'une étude attentive de ses parties peut y ajouter. Ce poisson a la tête large; car cette largeur égale à peu près les deux üers de la longueur. Le dessus CHAP. XIV. PACUS. 83 du crâne est beaucoup plus plat que celui du Pro- chilodus dobula. Le sillon médian est assez marqué. Le front, le devant du museau, les sourciliers, les sous-orbitaires, le limbe du préopercule et l'in- teropercule sont lisses et sans aucune strie n1 gra- nulation. Il n’y a que quelques stries très-faibles le long du bord de l’opercule; tout le reste de sa sur- face est aussi uni que luisant. Il en est de même du préopercule, qui est beaucoup plus large que celui des espèces précédentes. L’œil est grand; son dia- mètre est trois fois et deux tiers dans la longueur de la tête, et deux fois et trois quarts seulement dans la largeur du crâne, Le tronc de ce poisson est haut et le dos est élevé, surtout au commence- ment de la dorsale. Sous l’aplomb de cette nageoire, la hauteur n’est que deux fois et deux uers dans la longueur totale. La courbure du ventre est soutenue. La dorsale est haute et pointue; l’anale est courte et haute de l'avant. Sous ce rapport, ce poisson ne ressemble pas autant à une Brême que son nom pourrait l'indiquer; mais c’est par la forme générale que j'ai saisi cette ressemblance. L’adipeuse, quoique , petite, est un peu plus développée que celle des espèces précédentes. La pectorale est étroite et poin- tue; elle n’atteint pas à la ventrale; mais sa pointe en approche plus que celle du Prochilodus costatus. D. 11; A. 12: C. 93: P. 16: V. 9. Les- écailles sont sensiblement plus pettes que celles de toutes les autres espèces. Nous en comp- tons soixante rangées le long de la ligne latérale. La couleur, verdâtre sur le dos, me parait argentée 84 LIVRE XXIL SALMONOIÏDES. sur tout le reste du corps, et je ne vois aucune tache sur les nageoires. Cette belle espèce, très-nettement carac- térisée, a été rapportée de l'Amazone par MM. Deville et de Castelnau. L'individu est long d'un pied. Le PAcU rAYÉ. (Prochilodus lineatus, Val.) Cest auprès de ces espèces quil faut en- core placer celle que M. d'Orbigny a trouvée dans la rivière de la Plata à Buénos-Ayres. Le poisson a la tête courte et petite. La courbure du dos est à peu près semblable à celle du ventre, et la hauteur du tronc est comprise à peu près quatre fois dans la longueur totale. La dorsale est pointue de lavant. L’anale est courte; la caudale n’est pas très-profondément fourchue; la pectorale est étroite, pointue, et n’atteint pas, à beaucoup près, la ventrale. D. 12; A. 11, etc. Les écailles sont de grandeur moyenne. J'en compte à peu près cinquante entre l’ouie et la cau- dale. La couleur est verte, à reflets argentés sur les flancs et un peu rembrunie sur le dos. On voit de chaque côté dix à douze lignes vertes longitudinales. Les nageoires impaires sont un peu plus claires que le dos et sans aucune tache. Les nageoires paires sont grises. CHAP. XIV. PACUS. 85 Les individus, rapportés par M. d'Orbigny, sont longs de vingt-trois pouces. J'ai donné une figure de cette espèce dans l'Atlas ich- thyologique de ce Voyage, pl. VIIT, fig. 3, et je l'ai alors nommé Pacu lineatus, parce qu'au moment de cette publication je me faisais des Curimates de M. Cuvier une tout autre idée que celle que l'étude de ce genre ma donnée aujourd’hui; je croyais alors qu'il fal- lait conserver le genre de Spix et réserver aux Leporinus le nom de Curimate. Les Guaranis ont donné ce poisson à M. d'Or- bigny sous lenom dePacu.Ce voyageur l'atrouvé dans le Rio Parana et dans l'Uruguay; mais le Pacu est plus rare dans la Plata, où il ne s'en- gage que dans les plus fortes chaleurs de l'été. Il n'entre jamais dans les lagunes; il préfère les endroits où il y a le plus de courants; il reste ordinairement au fond de l'eau; on le voit rarement paraître à la surface; les individus vivent isolés; on le pêche à la ligne. M. d'Or- bigny dit que c'est un manger délicieux. Les pécheurs prétendent l’'attirer en jetant des ci- trons dans l'eau. Telles sont les notes que M. d'Orbigny a bien voulu nous communi- .Quer sur une espèce qui devient assez grande, puisqu'on en voit des individus d’un mètre de long; ceux de quatre-vingts centimètres ne Sont pas rares. 86 LIVRE XXII. SALMONOÏDES. Le PAcu A QUEUE RAYÉE. (Prochilodus tæniurus, Val.) J'ai décrit, dès l'année 1817, dans mon premier travail sur les poissons fluviatiles de l'Amérique équinoxiale, une espèce que jai appelée Curimatus tæniurus'. Cest un pois- son du genre dont je traite, et qui a le corps allongé; la dorsale assez avancée; la pectorale petite, pointue; la caudale à lobes assez profondément fourchues. Les premiers rayons de la dorsale ont leur filet externe prolongé en une petite soie. Je retrouve ce même prolongement aussi aux rayons de la ventrale. L’anale est basse. Les nombres sont semblables; mais les écailles sont plus petites que dans aucune autre espèce; elles portent toutes une petite carène verticale. Il y en a soixante-seize rangées le long de la ligne latérale. Ce poisson, desséché, est entièrement décoloré, et cependant on voit encore très-distinctement sept bandeleties noires longitudinales sur la caudale. Il y en à trois sur chaque lobe, et une médiane dans la direcuon de la ligne latérale. Il est probable que le dos avait quelques rayures longitudinales vertes ou grises; car on en voit encore des traces. L'individu que j'ai décrit n'a guère que sept pouces de longueur. C'est à la générosité de L 1. Recueil d’observ. zool. et d’anat. comp. , t. IL, p. 166. CHAP. XIV. PACUS. 87 M. de Humboldt que j'ai dû la permission de faire connaître cette espèce, lorsqu'il avait la bonté d'encourager les premiers essais de ma carrière scientifique, en m'accordant l'honneur de mettre mon nom à côté du sien dans notre Mémoire sur les poissons fluviatiles de lAmé- rique équinoxiale. Qu'il veuille bien accepter encore, après un si long espace de trente an- nées, l'expression de ma vive et pieuse recon- naissance ! Le PAcu À DEUX TACHES. (Prochilodus binotatus, nob.) Le poisson figuré par M. Schomburgk”, est une espèce très-voisine de la précédente; car elle lui ressemble par les rayures de la cau- dale, qui sont au nombre de trois sur le lobe supérieur et de quatre sur l'inférieur; mais il en diffère par une tache noire sur le haut de l'épaule; par une autre tache à l’éxtrémité de la queue, tout près de l'insertion des rayons de la nageoire. Il n’y a sur le dos aucune trace de lignes longitudinales noirà- tres. C'est, d'ailleurs, un poisson dont le dessus de la tête est coloré en olive foncé, passant sur le dos 1. Prochilodus binotatus. Schomb., Fish. of Guyana, t. X, p. 260, pl. 29. 88 LIVRE XXII. SALMONOÏDES. à un gris bleuâtre jusqu’à la ligne latérale, au-dessous le corps est à couleur verdûtre et à reflets argentés. La dorsale est vert bleuâtre ; l’adipeuse olive; la pec- torale et la ventrale, verdâtres, ont dans leur aïsselle une légère tente carminée. Le bord de la seconde des nageoires paires est rouge de vermillon, et 1l y a deux traits de cette couleur sur la pointe de l'anale. La caudale est jaune, et ses raies sont bleues. L’oil est grand, et son iris est jaune. D.415 A0; P:185 V9; Ce poisson a été pris dans le Rio Branco. Le PACU BRILLANT. (Prochilodus insignis, nob.) Nous trouvons dans le même ouvrage’ une seconde espèce un peu plus différente de celles que nous avons examinées sur la nature, mais qui se rapproche cependant de notre Proclu- lodus tæniurus par les rayures de sa caudale. Voici ce que nous apprend M. Schomburgk sur cette espèce : Cest un poisson à corps assez haut, dont le dos et le ventre sont fortement arqués. Sa cou- leur est un bleu argenté passant au rose sous le ventre. La tête est verdâtre. L’anale, d’un carmin foncé, porte trois bandes noires, dont les deux 1. Prochilodus insignis. Schomburgk , Fish. of Guyane, 1.1, p. 261, pl. 30. CHAP. XIV. PACUS. S9 premières sont courtes et sur la pointe antérieure ; la troisième se rend du milieu de la base à l'angle postérieur. La caudale, d’un rouge orangé, porte onze raies longitudinales et un peu obliques. Les deux dorsales sont vertes, les pectorales et les ven- trales ont les premiers rayons roses ou couleur de carmin pâle; le reste de la nageoïre est jaune-verdä- tre. Voici les nombres comptés par M. Schomburgk : Du A29 C5 225)P. MAS TVNE Ce Pacu habite le Rio Branco; il y est très-abondant et fort estimé comme nourri- ture. On le prend au filet et point à l'hamecon. Cette espèce, ainsi que la précédente, ne pa- raissent pas se trouver dans le Démérara n1 dans l'Esséquibo. Le PAcU A BANDES ROSES. 0] (Prochilodus rubrotæniatus, nob.) Une troisième espèce, mentionnée et figurée dans le même ouvrage, est celle qui paraïtrait porter plus spécialement, dans les dialectes des peuplades visitées par M. Schomburgk, le nom de Curimate. Le dos est rembruni, à reflets verdâtres et les côtés élégamment rayés de bandes purpurines. La tête est verdâtre, la dorsale, la pectorale, la ventrale et l’anale ont une parie de leur membrane colorée en vert, et l’autre en carnun. La caudale est tout entière de celte dernière couleur, parsemée de points noirs. 90 ” LIVRE XXII. SALMONOÏDES. D. 11; A. 10; C. 29; P. 45; V. 9. Ce poisson existe dans les Rios Branco, Né- gro et Esséquibo et dans leurs tributaires. Il atteint huit pouces. On le prend dans des filets ; il ne mord point à Fhamecon. Sa chair est blanche, très- savoureuse et fort estimée pour la table; mais on ne peut le conserver longtemps après sa mort, et il périt presque aussitôt qu'on le sort de l’eau. C'est une es- pèce qui a, comme l’observe l’auteur de lIch- thyologie de la Guyane, quelque affinité avec le Curimatus lineatus de la Plata; mais je lui en trouve encore de plus grandes avec le Curi- matus nigricans, dont la caudale est couverte de points. Je le crois cependant d’une espèce particulière. | s Le Pacu DE HumsoLzpr. | (Prochilodus Humboldti, C. Amazonum , Humb.) C'est pour déterminer les affinités de l'espèce qui va faire le sujet de cet article, que j'ai pu- blié la description du Prochilodus tæniurus. J'ai vu le dessin fait sur les lieux par mon illustre ami, et l'exactitude qu'il mettait à faire toutes ses observations ayant toujours été con- firmée par nous-même chaque fois que nous avons été assez heureux pour obtenir les mêmes CHAP. XIV. PACUS. M poissons que lui, me fait croire que son Cu- rimatus Amazonum esi une espèce particu- lière que nous n'avons pas encore retrouvée. Voici ce que dit M. de Humboldt de son Boquichico : C’est un beau poisson à grandes écailles, qui a la première dorsale placée au-dessus des ventrales, qui est d’un blanc verdâtre, à reflets argentés, et dont la caudale, fourchue, est de la couleur du corps et sans aucune tache, dont les écailles sont rondes, grandes et assez lâchement imbriquées. La tête n’a guère que le cinquième de la longueur totale. La bouche est petite, munie de lèvres pro- tractiles, sans dents; les yeux grands, jaunes et laté- raux. Voici les nombres tels qu'il les a comptés : B. 4; D. 8 à 10: À. 9; C: 20; P. 14; V. 9. Il faut ajouter à ces caractères celui que l'on doit tirer du dessin, c’est que les écailles au- dessous de la ligne latérale sont plus grandes que celles du dos. Je ne ferais pas attention à ce caractère, si nous ne lavions observé constamment dans toutes les espèces de Cu- rimates. Je suis porté à croire que les voya- geurs retrouveront dans le haut Amazone le Pacu décrit par M. de Humboldt, et qui offre la réunion de caractères communs aux Prochilodus et aux Curimates. On ne peut en effet supposer, que le poisson qui nous occupe, puisse appartenir au genre Curimate ; 92 LIVRE XXII. SALMONOÏDES. car M. de Humboldt n'aurait pas manqué de dire labuis nulles. Cette nouvelle espèce devient assez grande, puisque l'individu dessiné avait dix-sept pou- ces de longueur. M. de Humboldt l'a vu pé- cher dans le haut Maragnon, vis-à-vis de la cataracte de Rentema, dans la province de Saint-Jean de Bracamoros, dans un endroit où la surface du fleuve est élevée de quatre cents mètres au-dessus du niveau de l'Océan. Puisque nous connaissons maintenant plu- sieurs autres espèces de Pacus dans FAma- zone, jai pensé qu'on ne pouvait plus laisser à celui-ci le nom de C. Amazonum, et je n'ai pas hésité à dédier à l'illustre voyageur le pois- son qu'il nous à fait connaître. Le PAcu RÉTICULÉ. (Prochilodus reticulatus , nob.) M. Plée nous a apporté de la lagune de Maracaïbo un Prochilodus, que les Espagnols appellent, comme sur l'Amazone, Boca chica. Il n'est pas sans avoir quelque ressemblance avec le poisson du même nom décrit dans le Recueil des observations zoologiques. 1. Recueil d’observ. de zool. et d’anat. comp. , t. IE, p. 165, pl. 45, fig. 2. CHAP. XIV. PACUS. 93 Cependant toutes les écailles sont égales entre elles, et elles sont toutes bordées d’un trait verdâtre . et comme enfoncé, ce qui couvre le corps du pois- son d’une réticulation remarquable et dont on ne voit aucune trace dans Les espèces précédentes. Toutes ces écailles sont d’ailleurs recouvertes d’aspérités cou- chées sur la surface suivant la longueur du poisson et qui ont l'air d’être elles-mêmes imbriquées. Les bords sont légèrement frangés. Ce poisson, d’ailleurs, a la forme allongée de nos Gardons. La hauteur est comprise quatre fois et un quart dans la longueur totale. La tête, courte, y est comprise cinq fois et un üers. Le sillon du dessus du crâne est large et enfoncé. Il n’y a que très-peu de scabrosités sur les pariétaux, et les sous-orbitaires ont une simple carêne dans le milieu. Les pectorales sont loin d'atteindre aux ventrales; la dorsale est médiocre et insérée en avant. L’anale est peute; la caudale est fourchue. Le premier interépineux de la dorsale est bifide. DAME OA MSC 288 P." 167 :V. "9. Nous comptons quarante-quatre écailles le long de la ligne latérale. La couleur parait avoir été ver- dâtre plus ou moins argenté vers le bas; la dorsale est ponctuée. Je ne vois aucune tache sur les autres nageoires. Nous possédons six exemplaires de ce pois- son, longs de dix à treize pouces, et sur les- quels M. Plée a eu soin d'indiquer les sexes. Il ny a pas de différence extérieure entre les mâles et les femelles. 94 LIVRE XXII SALMONOÏDES. B. Des CITHARINES. (Citharinus, Cu.) M. Cuvier a suivi, pour la constitution du genre Citharine , la même marche que pour ses Curimates. Il à réuni, dans des sections qu'il caractérisait incomplétement, des espèces constituant des genres évidemment différents. M. Muller n’a pas manqué de saisir ce qui de- vait compléter son travail, en établissant un genre Distichodus, dont nous parlerons plus loin, et en réservant le nom de Citharine aux poissons qui ont le corps élevé, comprimé, rhomboïdal. La bouche, fendue horizontale- ment à l'extrémité du museau, a l'arcade su- périeure presque entièrement formée par des intermaxillaires, les maxillaires étant rejetés sur les côtés et couvrant l'angle de la bouche. Les dents sont extrêmement petites, implantées sur les lèvres, elles paraissent comme de simples cils ; vues à un fort grossissement, on reconnaît qu'elles sont coniques et un peu recourbées ; elles sont sur un seul rang ; il n’y a pas de rangée interne comme dans les Pacus. En caractérisant ainsi les Citharines on re- connaît leur affinité avec le genre précédent, et, cependant on arrive facilement à les en dis- CHAP. XIV. CITHARINES. 95 tinguer. Mais cela nous conduit à réunir dans ce genre l'espèce américaine dont M. Muller a fait le genre Chilodus. En lisant la descrip- tion détaillée que nous en donnons, on re- connaît, comme l'a bien établi M. Muller, que cest un petit Salmonoïde à dents pe- tites, cylindriques, disposées sur un seul rang sur les lèvres devant l'intermaxillaire et sur la mâchoire inférieure. Ces deux espèces ont une anatomie peu différente : elles se nour- rissent toutes deux du limon des fleuves; elles ont plusieurs appendices pyloriques ; leurs in- testins font de nombreuses circonyolutions. Les différences dans les nombres ne me pa- raissent être que simplement spécifiques. La CiTHARINE DE GEOFFROY. (Citharinus Geofjræi, Cu.) Le Nil nourrit en très-grande abondance un poisson à corps comprimé, à peu près ellipuque, que les Arabes nomment Gamor el lelleh ou Astre de la nuil, à cause de ses teintes blanches et brillantes, à reflets argentés. Le museau est déprimé; la nuque un peu concave; puis la circonscription du profil monte par une courbe régulière jusqu’à la dorsale, et se continue au delà de cette nageoire en faisant 96 LIVRE XXIL SALMONOÏDES. une petite saillie à l’adipeuse. La courbure du ventre est peu sensible jusqu’à l’anale; de là le corps re- monte assez obliquement jusqu'a la queue. La hau- teur de ce tronçon est quatre fois et demie à cinq fois dans celle du tronc, mesurée sous la dorsale. Cette hauteur est deux fois et demie dans la longueur totale. J'ai cependant un individu qui parait légère- ment plus haut. La hauteur de la tête, mesurée à l’aplomb de la nuque, et portée sur la joue, n’at- teint qu'au bord du préopercule. L'œil, dont le diamètre n’est guère que du cinquième de la lon- gueur de la tête, est rapproché du bout du mu- seau et à peu près au milieu de la hauteur de la joue. La longueur entière de la tête est quatre fois et un üers dans la longueur totale. Les sous-orbi- taires sont étroits; le premier ne recouvre pas le maxillaire; le troisième est le plus large de tous, mais 1l n’atteint pas au bord du limbe. Le préoper- cule à son angle tout à fait arrondi; son bord mon- tant dirigé un peu obliquement; l'inférieur descend aussi un peu vers l'articulation de la mâchoire. Il faut remarquer que le cercle de l'orbite est large, comparativement à la grandeur de l'œil, et que son diamètre est à peu près le quart de.la longueur de la tête. Le sourcilier est peu mobile, assez large ; il contribue à l’écartement du dessus du crâne, qui est assez convexe; l'intervalle qui sépare les deux yeux est plus que double du diamètre de l'orbite. Bien que l'extrémité du museau fasse une petite saillie, on doit dire, cependant, que la bouche est fendue horizontalement à l'extrémité. Toute l’arcade CHAP. XIV. CITHARINES. 97 supérieure est formée par l’intermaxiilaire; le maxil- laire n'étant qu’un très - peut osselet articulé à l’ex- trémité de l'os précédent, est placé de chaque côté de l'angle de la bouche. La mâchoire inférieure a ses branches déprimées et élargies horizontalement ; elles forment, en dessous, deux palettes écartées, mobiles à la symphyse, laquelle est relevée en un peut tubercule. Les lèvres sont tellement minces, qu’on peut à peine donner ce nom au bourrelet de la peau qui recouvre les os des mâchoires, et c’est cependant sur elles que sont implantées les dents fines, comme les cils d’une veloutée; elles sont, par conséquent, beaucoup plus petites que celles des Pacus ; elles ne forment pas, comme les dents de ces poissons, ces lignes recourbées en chevron sur elles-mêmes, qui en simulent deux rangées. La forme de la bouche, la petite saillie du museau sont plus semblables à ce que nous voyons dans les Curimates. L’opercule est grand, à bord convexe et porté en arrière; sa surface est tout à fait lisse et brillante. Un sous-opercule, étroit et mince, et qui remonte jusqu'à l'angle, élargit encore toute cette parte vers le bas. Enfin, l’interopercule se montre derrière l'angle arrondi du préopercule en une assez grande plaque triangulaire, prolongée en avant en une palette mince et étroite. Les ouïes sont très-largement fendues, et cependant la membrane branchiostège est attachée sous l'isthme jusqu'à la ceinture humérale; elle s’étend ensuite en un large bord membraneux au dela de l’opercule; elle est soutenue par quatre rayons. La pectorale, qui est DIU OR. œ 98 LIVRE XXII. SALMONOÏDES. courte et ovale, atteint à peine à Vaisselle de la ventrale; la dorsale est haute et pointue de l'avant. L’adipeuse est généralement assez longue et assez large ; mais je la vois varier d’étendue sur les nom- breux individus que j'ai sous les yeux. La caudale est fourchue ; l’anale est longue, basse; ses premiers rayons dépassent un peu les suivants, et je vois le nombre des rayons varier de vingt-sept à trente. B. 4: D. 19: À. 21-30; C. 27; P. 16; V. 40. La couleur des individus conservés dans l'esprit de vin est un gris violacé, plombé, devenant ar- genté sur toutes les parties inférieures. Les nageoires paraissent jaunes. Nous pouvons juger du poisson par un très-beau dessin que M. Geoffroy a fait faire en Égypte, sur le frais, par M. Redouté. Il lui donne des teintes qui ressemblent assez à celles de notre Brême, c'est-à-dire, que le dessus du corps est vert- foncé; que cette teinte s’efface, en ne devenant plus que des points sur la base des écailles des flancs. Tout le corps est glacé d'argent. La dorsale est verdâtre, avec les premiers rayons rougeâtres. Le lobe supérieur de la caudale est aussi de la couleur du dos; le lobe inférieur, ainsi que l’anale et les ventrales, sont rou- geätres. La pectorale n’a de rouge que dans l’aisselle ; le reste est verdâtre. L’adipeuse a une large bor- dure rougeûtre. Les écailles sont petites ; 1l y en a de quatre- vingt-cinq à quatre-vingt-dix rangées de chaque côté, et dans la hauteur nous en avons trouvé constamment quarante, quoique nous les ayons comptées sur des exemplaires de largeur en apparence assez différente. Examinées au microscope, CHAP. XIV. CITHARINES. 99 elles montrent une structure curieuse à cause du grand nombre de stries concentriques et des petites ciselures entrecoupées, dont la partie radicale seule est marquée. Il y a dans les collections du Muséum plus de vingt exemplaires de cette espèce, depuis cinq pouces de longueur jusqu'à dix-neuf. C'est d’après l'examen de ces individus que je me suis décidé à ne reconnaître qu'une seule espèce de ce genre dans les grands fleuves de l'Afrique. M. Geoffroy en a rap- porté du Nil un assez grand nombre. M. Dar- naud en a pris dans le haut Nil et jusque dans le Nil blanc. MM. Jubelin et Leprieur en ont envoyé du Sénégal. La comparaison minutieuse que jai faite des Citharines de ces différents fleuves, a été jusqu’à l’exa- men microscopique des écailles, et il y a sous ce rapport la ressemblance la plus com- plète entre les poissons du Nil et ceux du Sénégal. M. Geoffroy a décrit et figuré la Citharine dans le grand ouvrage sur l'Égypte : , sous le nom de Serrasalme citharine (Serrasalmus citharinus). Il faut avouer qu'à cette époque ce zoologiste élargissait beaucoup le cadre du 4. Geoff., Égypte, in-fol., 1809, p. 40, poiss., pl. 8. 100 LIVRE XXII SALMONOIÏDES. senre Serrasalme de Lacépède, pour réunir un poisson qui a la gueule aussi fortement armée que l'espèce américaine, à celui qu'il observait dans le Nil. M. Geoffroy reconnaît que la carêne du ventre n'est pas dentelée, et il fonde la ressemblance principale sur l'aplatissement des flancs, et la grande di- mension en hauteur du corps de son pois- son. Il à imaginé le nom de Citharine, parce qu'il a cru reconnaître en lui le poisson dont Aristote, Athénée, Strabon ont fait mention sous le nom de Kægos. J'avoue que rien ne me paraît plus incertain que cette détermi- nation. Tous les auteurs cités par Athénée, Phérécrates, Épicharme, Apollodore et Ar- chestrate parlent du Cztharus comme d'un poisson agréable au goût, et M. Geoffroy dit précisément que la chair de son Serrasalme est fade. Cette observation n'avait point échappé à la sagacité de l'auteur qui faisait ce rapprochement ; il n'aurait dû d’ailleurs conserver aucun doute sur la différence du K/æeos des anciens et de son poisson, s'il eût tenu plus compte de l’épithète remarquable de Xxeyxægodes, donné par Aristote au K/fagos. Il est impossible d'appliquer un semblable trait à la Citharine. Si l'on veut chercher lequel des poissons du Nil peut mériter cette épithète, CHAP. XIV. CITHARINES. 401 il me semble qu'on se tromperait moins en la donnant à notre Hydrocyon. Nous aurons d’ailleurs occasion de revenir sur l'application du nom de K#æegos des Grecs, car les ichthyologistes du 16.° siècle ont ap- pliqué ce nom à certaines espèces de Pleu- ronectes ; et il est en effet probable qu'Élien a donné ce nom à un poisson de cette famille. Après mêtre expliqué sur cette synonymie ancienne de ce poisson du Nil, il n'en est pas moins établi aujourd'hui en ichthyologie que la Citharine de Geoffroy ne soit une es- pèce parfaitement caractérisée. IL est assez curieux de voir quun poisson dont nous avons autant d'individus, ait échappé aux recherches d'Hasselquist et de Forskal. Ces auteurs et Linné, qui a contribué à faire connaitre les espèces déposées dans le Musée d'Upsal par son élève Hasselquist, n’en font aucune mention. M. Muller, qui a mieux circonscrit le genre Citharine que ne l'avait fait M. Cuvier, et qui se l’est en quelque sorte approprié par la pré- cision quil a su donner à sa diagnose, a cru devoir distinguer une seconde espèce de Ci- tharine sous le nom de Citharinus latus d'Eh- renberg. Il lui donne pour caractère d'avoir soixante-huit rangées d’écailles entre l’ouïe et 102 LIVRE XXII. SALMONOÏDES. la caudale, tandis que la Citharine de Geoffroy en aurait quatre-vingt-six. Il indique aussi vingt-deux rayons à la dorsale et vingt-six à l'anale. Je trouve dans mes notes un dessin fait à Berlin d’un Citharinus latus d'Ehren- berg, où j'ai compté vingt-neuf rayons à l’anale. Je me crois cependant très-sür de la déter- mination spécifique que je prenais à Berlin, parce que cest avec M. Ehrenberg que jai complété tout le travail de la détermination des poissons rapportés par ce célèbre voyageur. D'ailleurs en examinant maintenant, dans les collections nationales de Paris, les nombreux exemplaires qui y sont réunis, j'ai trouvé des variations considérables dans le nombre des écailles, dans ceux des rayons de l’anale, ainsi que dans les proportions relatives de la hau- teur et de la longueur du corps de ces diffé- rents individus; et jai vu non-seulement ces variations dans les individus du Nil, mais elles se reproduisent aussi dans ceux du Sénégal. Cela me fait penser que le Citharinus latus peut bien être une simple variété de l'espèce de Geoffroy. J'ai retrouvé parmi les dessins de M. Riffaut une de ces variétés courtes qui semblerait appartenir au Citharinus latus. Il porte le même nom arabe de Amar el lelle. CHAP. XIV. CITHARINES. 103 La CITHARINE CHILODE. (Citharinus chilodus, nob.; Chilodus punctatus, Muller.) Nous voyons presque toutes les espèces de Salmonoïdes du Nil former des genres qui se trouvent représentés en Amérique par des con- génères souvent beaucoup plus nombreuses. Je crois que le petit poisson dont M. Muller a fait un genre particulier sous le nom de Chilodus, est un nouvel exemple de cette re- production des genres africains en Amérique. Qu'on lise, en effet, la diagnose inscrite dans les Æoræ ichthyologicæ, et lon ne verra aucune différence notable dans l'expression des caractères. L'espèce qui fait le sujet de cette remarque est un petit poisson dont la forme rappellerait celle de plusieurs de nos peuts cyprins , et notamment celle de la Bouvière (Cyprinus amarus), de même que la Citharine de Geoffroy, pourrait être facilement comparée à la Brême. Le dos est beaucoup plus convexe que le ventre. La hauteur du tronc est égale à celle de la tête et au quart de la longueur totale. Le museau est petit, mince et déprimé. l'intervalle qui sépare les deux yeux est égal au diamètre de l'œil ; le dessus du crâne est méplat. L’œil est assez grand. Son diamètre n’est 104 LIVRE XXII. SALMONOÏDES. guère que deux fois et demie dans la longueur de la tête. L'intervalle entre le bord de l'orbite et l’extré- mité du museau égale les trois quarts de ce dia- mètre. Le premier sous-orbitaire couvre presque tout cet espace; il est irrégulièrement quadrilatère. Le second est étroit, triangulaire et prolongé en pointe, qui s'étend sur le troisième sous-orbitaire. Les trois suivants complètent ce cercle de l'orbite en cuirassant la joue, et ils vont rejoindre le sour- cilier, qui est petit, mais très-mobile. L’opercule est de grandeur médiocre et triangulaire; 1l a au-dessous de lui un assez large sous-opercule, triangulaire et strié; au-devant d’eux est un interopercule assez grand. L'isthme est excessivement étroit dans ce poisson, car les deux appareils operculaires se tou- chent entre eux. Les ouïes sont largement fendues, quoique la membrane branchiostège soit attachée au cheyron de la ceinture humérale. La bouche, fendue en travers à l’extrémité du museau, est bordée par des lèvres assez épaisses, qui cachent entièrement les maxillaires ou les intermaxillaires, qui, d’ailleurs, sont fort petits. La mâchoire mférieure est un peu plus longue que la supérieure. Les dents sont très- petites, mobiles sur les lèvres charnues, qui les portent. Celles de la mâchoire supérieure sont en peut nombre et ne correspondent qu'aux intermaxil- laires ; elles sont coniques, un peu obtuses et beau- coup moins fines que celles de la mâchoire inférieure, dont l'apparence est celle de simples soies, couchées horizontalement sur le devant de la bouche. La ceinture humérale porte tout à fait vers le bas des CHAP. XIV. CITHARINES. 105 pectorales, étroites et courtes, qui n’atteignent pas tout à fait l’aisselle de la ventrale, laquelle est beau- coup plus longue et beaucoup plus large que la nageoire antérieure. La dorsale est à peu près qua- _drilatère, et à ses rayons prolongées en filets assez courts. L’anale est basse; la caudale est fourchue. B. 4; D. 11; A. 13; C. 21; P. 16; V. 9. Les écailles sont assez fortes, au nombre de vingt- cinq le long de la ligne latérale. Les stries d’accrois- sement, examinées au microscope, SOUS un grossis- sement peu considérable, n'apparaissent que sur les bords; le centre de l’écaille n’a que de fines granu- latüons. La couleur, d’un roux verdàtre, offre des points assez nombreux, disposés par bandes sur chaque côté. Une bandelette noire, longitudinale, traverse le corps. Les nageoires sont aussi poin- ullées de noir. L'individu, long de deux pouces et demi, que nous devons à M. Schomburgk, vient du lac Amucu, de l'intérieur de la Guyane. M. Muller, auteur de ce genre, a décrit et figuré la même espèce dans ses Joræ ichthyologice. C'est le Chilodus punctatus de MM. Muller et Troschel, qui ont donné également une bonne figure des dents grossies. L'anatomie de cette espèce montre que lin- testin n'est pas très-long; il n’a que trois cir- convolutions. Les appendices cœcales sont au nombre de dix; mais il paraît qu’elles varient 106 LIVRE XXII SALMONOÏDES. dans cette espèce, comme dans la plupart des autres, Car M. Muller n’en a compté que huit. L’estomac était rempli de limon. C. Des PraBuquess. Le genre des Piabuques a été établi par M. Cuvier; mais il ne l’a pas caractérisé comme nous le circonscrivons aujourd'hui. En effet, faisant reposer les caractères sur la petitesse de la tête et de la fente de la bouche, sur la forme d'un corps comprimé avec une carène du ventre non dentelée et sur une très-longue anale, M. Cuvier y réunissait un certain nom- bre de poissons qui appartiennent, par leur dentition, à des groupes distincts; car le Salmo bimaculatus et le S. melanurus de Bloch ont la dentition des Tétragonoptères, caractérisés par leurs deux rangs de dents festonnées à la mâchoire supérieure. Le Sak mo gibbosus de Gronovius, qui a des dents longues et coniques sur un seul rang, appar- tient encore à un autre genre fort bien ca- ractérisé par M. Muller, sous le nom d'Æpi- cyrtus. Je dois ajouter que la longueur de l'anale n’est qu'un caractère spécifique; car le Salmo argentinus seul à l’'anale longue et étendue. CHAP. XIV. PIABUQUES. 107 IL résulte de ces réflexions, que nos Pia- buques ne comprendront plus que les es- pèces à dents tranchantes et comprimées, dont la couronne est dentelée et qui sont re- marquables par leur mobilité sur la lèvre dans laquelle elles sont implantées. Cette rangée unique de dents correspond aux intermaxil- laires et à la mâchoire inférieure. L'intestin des Piabuques ne fait qu’une seule circonvo- lution; le pylore est entouré d'un certain nombre de cœcums. Ce genre, ainsi caractérisé, doit ramener à lui les espèces qu'Agassiz avait réunies pour en former son genre des Schizodons; et, quoique cettesubdivision ait été adoptée par M. Muller, je n'hésite pas à la confondre dans mes Pia- buques. Je ne vois aucune différence essentielle dans les caractères que je considère comme génériques, et jai soin d'ajouter, ce qui me paraît avoir échappé à mon illustre confrère de Berlin, le caractère fort essentiel de la mobilité des dents labiales. C'est Là ce qui mautorise à placer les Piabuques à la suite des Prochlodus et des Citharines. Aux deux espèces de Piabuques (lune dé- crite par Bloch, l'autre que j'appelle Piabuca scluzodon, voulant rappeler par cette épithète quel était le type du genre ainsi nommé par 108 . LIVRE XXII. SALMONOÏDES. Agassiz), j'ajoute une troisième, qui fait partie des collections du Muséum. Le PIABUQUE ARGENTIN. (Piabuca argentina, Cuv.) Le poisson décrit par Marcgrave sous le nom de Piabucu, et dont Kælreuter a publié une description beaucoup plus étendue sous le nom de 7rutta dentata, à pris dans le Sys- tema naturæ le nom de Salmo argentinus : c'est la première espèce de ce genre. Il a le corps tellement comprimé que l'abdomen est tranchant et qu’on voit sur les individus parfaite- ment conservés une carène molle, formée par la saillie de deux rangées d'écailles; mais cette carène n’est pas dentelée. Je vois la hauteur du corps varier dans les deux individus que j'ai sous les yeux. Le plus grand a la hauteur comprise cinq fois dans la longueur totale. Dans un plus peut, elle y est com- prise six fois. La tête est petite. Sa longueur est une fois et demie dans la plus grande hauteur du tronc chez l’un; chez l’autre, elle est égale à cette hauteur. Je ne crois pas, cependant, que ces diffé- rences puissent être considérées comme des caractères spécifiques ; elles dépendent de l’âge des individus. Le dessus du crâne est court; mais la crête interpa- riétale se prolonge assez loin entre les muscles du dos. L’œil, qui est recouvert par une adipeuse plus ou moins large, est assez grand; son diamètre fait CHAP. XIV. PIABUQUES. 109 le tiers de la longueur de la tête. Les intermaxillaires sont en partie cachés sous une lèvre assez épaisse et dans laquelle sont généralement implantées les dents. Les maxillaires sont petits et ne forment qu’une palette étroite sur l'angle de la bouche ; la mâchoire inférieure est plus courte que la supérieure; l’ouver- ture de la bouche est peute. Les dents des deux mâchoires sont comprimées, serrées l’une contre l'autre, et ont leur bord dentelé. Les dents pharyn- giennes sont aussi comprimées, à couronne terminée par trois pointes, dont la postérieure est longue et courbée en un crochet fort aigu. M. Müller à re- présenté avec exacutude la forme singulière de ces dents pharyngiennes; elles sont semblables à celles des Leporinus. Bloch avait déjà bien observé et figuré les dents maxillaires. La joue est cuirassée par les sous-orbitaires comme dans les genres pré- cédents. La suture, entre le troisième et le qua- trième, correspond à l'angle du préopercule. On n’en voit que le limbe, lequel est assez large dans cette espèce; car 1] cache presque en entier l’inter- opercule. L’opercule est haut, et le sous-opercule est un arc très-étroit. Les ouïes sont assez largement fendues et n’adhèrent pas à la ceinture humérale sous l'isthme de la gorge. La dorsale est reculée sur la seconde moiué du dos, et ses derniers rayons ré- pondent aux premiers de l’anale; elle est deux fois plus haute que longue. L’anale est très-allongée ; car elle mesure, à peu de chose près, le uers de la longueur totale ; mais elle est basse. La caudale est profondément échancrée; les ventrales sont courtes ; 410 LIVRE XXII. SALMONOÏDES. car elles n’ont guère que les deux tiers de la pecto- rale. Leur pointe touche presque à l’anale. Les pec- torales atteignent à la ventrale. B. 4; D. 11; À. 46: C. 23: P. 16: V. 8. Les écailles sont petites, finement striées; 1l ÿ en a quatre-vingt-deux rangées entre l’ouie et la caudale. La ligne laiérale s’infléchit un peu vers le bas dès sa naissance. Arrivée à l’aplomb de la ventrale, elle se rend en ligne droïte à la caudale par le milieu de la hauteur du tronc. La couleur a dû être un vert plus ou moins roussätre sur le dos, et s’éclair- cissant par des reflets argentés sur le ventre. On voit, par reflet, des lignes longitudinales un peu onduleuses vers l’origine de l’anale, et une bande- lette longitudinale argentée, droite, depuis la tempe jusqu'a la caudale, au-dessus de la ligne latérale. Une tache noire oblongue existe sur la base de la queue. Nous possédons un exemplaire de cette espèce, long de six pouces, provenant des col- lections cédées à la République française par le Cabinet du Stathouder, et un autre, plus petit, qui n’a que trois pouces et demi, et que le Muséum doit à la générosité de M. Temminck, directeur du cabinet de Leyde. Ces deux pois- sons viennent de Surinam; on leur compte dix cœcums au pylore; l'intestin ne fait qu'une circonvolution ; je l'ai trouvé rempli de limon. CHAP. XIV. PIABUQUES. 111 La rudesse de la figure de Marcgrave ' rend assez difficile de reconnaître, dans le poisson que nous venons de décrire, le Psabucu. Silon veut consulter la figure du livre de Mentzel?, ainsi que je l'ai fait pendant mon séjour à Ber- lin, les doutes augmentent au lieu de dimi- nuer; Car celte peinture représente un poisson qui est bien loin d’avoir une anale aussi longue que celle du Samo argentinus de Bloch ou de Kælreuter. La dorsale est placée beaucoup plus en avant; c'est d’ailleurs un poisson vert sur le corps et sur les nageoires ; la pectorale seule est brune ; une bandelette longitudinale blanche, mais non brillante, ce qui semble faire croire qu'elle n’était pas argentée, règne le long des flancs. Je ne trouve donc pas plus d'accord pour les couleurs que pour le trait, et jai lieu de répéter, ce que je disais tout à l'heure, que la détermination du Piabucu ne devait être faite quavec beaucoup de doute, quoiqu'il ait été accepté depuis Kcæl- reuter par tous les naturalistes. De semblables doutes ne peuvent pas s'élever sur la déter- mination de l'espèce décrite et figurée par Keælreuter”, et qui a pris rang dans la dou- 1. Marcgr., n.° 170. . 2. Mentzel, n.° 155. 8. Kœlr., Nov. Comment. petropolit., t. VII, 1761, p. 413, tab. 14, fig. 4. 412 LIVRE XXII SALMONOÏDES. zième édition du Systema naturæ sous le nom de Salmo argentinus, mais que son il- lustre auteur ne place pas dans son groupe des Characins caractérisé par les quatre rayons de la membrane branchiostège, mais dans ce- lui des Truites. Or, je crois que c’est la pré- sence de cette espèce dans cette subdivision qui a fait étendre par Linné dans le caractère générique le nombre des rayons de la mem- brane branchiostège de quatre à dix. Bloch possédait ce poisson ; il ne dit pas, dans son ouvrage, d’où il le tenait; il l'indique seule- ment comme une espèce habitant les rivières de l'Amérique méridionale. La figure qu'il en a donnée est meilleure que celle de Kcl- reuter. M. de Lacépède* l'a inscrit parmi ses Characins, et, enfin, M. Muller‘, en inscri- vant le Piabuçca argentina de M. Cuvier, a fait figurer la remarquable dentition de cette espèce. Le PIABUQUE SscHIZODONTE. (Piabuca schizodon, nob.) La dentition maxillaire ou pharyngienne du poisson dont Spix a laissé une figure parfaite- 1. Bloch, pl. 382, fig. 1. 2. Lacép., 12V) D. 212. 3. Mall. et Trosch., Horæ ichthyol., p. 9, tab. 1, fig. 1. CHAP. XIV. PIABUQUES. 413 ment reconnaissable sous le nom deCurimatus Jfasciatus, et qui est devenu pour M. Agassiz son genre Schizodon, me détermine à ne pas adopter ce genre, mais à le considérer comme une espèce de nos Piabuques. Ce poisson a le corps allongé; les flancs arrondis ; le ventre non tranchant. La hauteur du tronc sous la dorsale est quatre fois dans la longueur du corps, en n'y comprenant pas la caudale. La tête est com- prise cinq fois dans la même mesure. Ce qui con- tribue à la faire paraître encore petite, c’est la dépression de son museau. Le diamètre de loail est deux fois et deux üers dans l'intervalle de l’un à l'autre. Tout le dessus de la tête est d’ailleurs lisse et couvert d’une peau épaisse, Le diamètre de lil est contenu cinq fois dans la longueur de la tête, et cet organe est éloigné du bout du museau de deux fois son diamètre. Les sous-orbitaires sont en parte cachés sous l'épaisseur de la peau, étendue sur toute la joue. L’opercule est bombé et forme un triangle assez grand. Le sous-opercule est étroit; le bord, membraneux, est très-large. L’angle du préopercule est arrondi ; il y a des pores très-visibles, percés sur la peau qui recouvre le limbe, et il y en a aussi sur la branche de la mâchoire inférieure. L'interopercule est oblong et se montre au-devant du sous-opercule par une petite plaque triangulaire. La bouche est petite, peu fendue. Il n’y a de denis que sur l'intermaxillaire et sur la mâchoire inférieure. Ces dents, aplaües, ont leur couronne denielée; 22. 8 4114 LIVRE XXII. SALMONOÏDES. elles sont en petit nombre; je n’en vois que huit à chaque mâchoire. La fente des ouies est assez large, et cependant la membrane branchiostège ad- hère, à la suite de l’isthme, à la ceinture humérale. La dorsale est placée sur la première moitié du corps. Les venirales répondent au premier rayon de cette nageoire. L’anale est courte et basse. B. 4; D. 13; A. 11; C. 23; P. 16; V. 9. Les écailles sont grandes et assez fortes. Il y en a quarante-deux de chaque côté du corps. La cou- leur est un vert olivâtre plus ou moins doré, à reflets argentés sur le bord de chaque écaille. Quatre ou cinq bandeleties noires descendent du dos sur l'abdomen. Nos individus sont longs de douze à seize pouces. Nous Les tenons de l'Amazone, par M. de Castelnau; de l'Esséquibo, par M. Schom- burgk. Longtemps auparavant, M. Plée en avait rapporté un exemplaire des eaux douces du golfe du Mexique, près de la lagune de Mara- caïbo. Ces Piabuques ont, comme le précédent, une seule circonvolution à l'intestin; mais le nombre de leurs cœcums est beaucoup plus considérable ; ils varient de vingt à vingt- quatre. Ce Piabuque schizodon, décrit par Agassiz et figuré par Spix', a été également figuré par 1. Spix, Pise. Brasil., p. 66, tab. 36. RG Den race Dent Ml + Ééntec-5 a nt ons in LÉ CHAP. XIV. PIABUQUES. 4115 M. Schomburek. Les couleurs indiquées par ce naturaliste se rapportent à ce que nous avons décrit. L'individu vient du Rio Branco, et M. Schomburgk dit qu'il a trouvé dans l'estomac des débris de fruits d’un palmier du genre Astrocaryum. Nous en avons un autre exemplaire, cédé par le Musée de Leyde, qui l'avait recu de Surinam par M. Diepering. Le PIABUQUE A BANDELETTE. (Piabuca vittata , nob.) Une autre espèce, semblable à la précédente par la forme générale, par la brièveté de son anale, par la peuitesse de sa tête et par son museau déprimé, offre cependant un caractère remarquable par la force des épines qui hérissent le bord des denis. B. 4; D. 11; A. 9; C. 28: P. 16; V. 10. Les écailles paraissent un peu plus petites. J'en ai compté quarante-cinq rangées le long de la ligne latérale. Les couleurs sont sensiblement différentes de l’espèce précédente. Le dos est vert plus ou moins foncé et les flancs sont argentés. IL y a quelques traces de taches noires assez larges, mais diffuses, le 1. Schomb. , Fish. of Guyan. , vol. 4, part. 1, p. 252, pl. 26. 116 LIVRE XXII. SALMONOÏDES. long des flancs. L’antérieure, très-effacée, répond à la pectorale. La seconde et la troisième sont plus diffuses ; elles répondent d’abord à l'insertion de la ne puis, pour la seconde, à l'intervalle qui sépare les ventrales de lanale. Mais une ligne lon- gitudinale, noire et très-marquée, est tracée par le milieu du tronçon de la queue. L’individu desséché que je décris est long de dix pouces. Il a été rapporté de l'Amazone par M. de Castelnau. D. Du genre Hé£mioponTe (//emiodus). On doit l'établissement de ce genre à M. Muller. Il en a indiqué les caractères essen- tiels dans les Comptes-rendus de l'Académie des sciences de Berlin pour juin 1842, etil a reproduit avec un peu plus de détail la diagnose de ce genre dans ses oræ ichthyo- logicæ. On va voir cependant que je ne la présente pas tout à fait comme le célèbre anatomiste de Berlin. Ces Salmonoïdes ont une dentition fort remarquable. Une seule rangée de petites dents, rapprochées lune contre l'autre, existe à la mâchoire supérieure seulement; l'inférieure en est entièrement dé- pourvue. Ces dents sont comprimées, arron-. dies en avant, et tout le bord de la couronne SRI ET SE CRE CHAP. XIV. HÉMIODONTES. 117 est finement dentelé. Elles sont mobiles sur la lèvre supérieure comme les dents des Pa- cus. Dans les quatre individus que j'ai examinés, jai toujours pu faire mouvoir les dents comme les touches d'un piano : elles ne sont donc pas implantées sur les os de la mâchoire. Tout l'arc dentaire en est pourvu, et comme les intermaxillaires sont très-petits et cachés dans l'épaisseur des lèvres, il est évident que les dents correspondent aussi bien à ces petits osselets qu'aux maxillaires eux-mêmes. Il ne faut donc pas croire que les dents soient sur l'os intermaxillaire seul. On voit une bonne représentation de cette dentition, grossie, à la figure 6 de la planche 1 du Mémoire de MM. Muller et Troschel. Ces poissons ont d'ailleurs la bouche très-petite, le corps allongé, le ventre arrondi. De même que dans les Curimates, les écailles abdominales sont plus grandes que celles du dos. La mem- brane branchiostège a quatre rayons du côté gauche, et cinq du côté droit. Les dents pharyngiennes sont en velours. Les viscères ressemblent à ceux de la plupart des espèces de cette famille, car nous trouvons une bran- che montante de l'estomac très-musculaire, des intestins enroulés, une vessie natatoire double. 118 __ LIVRE XXIL SALMONOÏDES. Je n'ai vu qu'une seule espèce de ce genre, et je lui conserve le nom que M. Schomburgk lui a imposé dans son Histoire des poissons de la Guyane, parce que je ne puis avoir aucun doute sur l'identité de mes exemplaires. et des siens. [l faut cependant remarquer qu'il a laissé échapper quelques inexactitudes dans ses descriptions. À la suite de cet article, j'indiquerai avec beaucoup de doute le poisson probablement très-voisin, décrit et figuré par Bloch sous le nom de Salmo unimaculatus. Mais je ne puis admettre avec cet auteur que nous re- trouvions dans ces Æemiodus le troisième Charax de Gronovius'. Ce savant naturaliste cite le Curimate de Pison, ou, ce qui est la même chose, celui de Marcgrave, qui n'est certainement pas notre poisson. Îl dit très- positivement quil y a des dents aux deux mäâchoires, et que la dorsale a les rayons an- térieurs très-longs (pinna dorst prior inermis, ossiculorum decem,anterioribus longissimis). Ce caractère ne conviendrait qu'à notre pre- mière espèce de Curimate. Or, Le reste de la description ne peut s'accorder avec une espèce de ce genre. On voit donc qu'il reste les plus ee eee + ere à 1. Gronovius, Zooph., p. 123, n.° 819. CHAP. XIV. HÉMIODONTES. 419 grandes incertitudes sur le poisson décrit par lichthyologiste de Leyde. Bloch a également cité sous son poisson le Curimate de Marcgrave, erreur que M. Muller a déjà rectifiée, en rapportant cette citation à sa véritable place. Les Hémiodontes, originaires de la Guyane et du Brésil, paraissent se nourrir, comme leurs congénères, de la vase du fond des eaux. M. Schomburgk dit qu'elles ne mordent pas à l'hamecon. L'HÉMIODONTE A CAUDALE RAYÉE. (Hemiodus notatus , nob.) J'ai sous les yeux quatre exemplaires d’un poisson qui rentre évidemment dans le genre établi par M. Muller. Le corps est de forme élégante et semblable à celui de nos Cyprins ou de nos petites Marènes. La hauteur du corps est comprise quatre fois dans la longueur, mesurée depuis le bout du museau jus- qu’au centre de la fourche de la caudale, ou quatre fois et demie dans la longueur totale. La tête est peute, plus courte que la hauteur. L'œil est assez grand; car le diamètre mesure au moins le tiers de la longueur de la tête. Il est recouvert par une large et double adipeuse qui avance de chaque côté sur 120 LIVRE XXII SALMONOÏDES. louverture de la pupille. Il y a six osselets sous- orbitaires. Le premier est petit, au-dessous de la narine et assez éloigné de l'œil, car 1l touche au maxillaire. Le second est étroit, longitudinal et tout à fait en dessous. Le troisième, triangulaire, se pro- longe en arrière en une plaque assez forte, augmentée derrière l'œil par le quatrième. Le cinquième est vertical et placé entre l’œil et l’opercule ; le sixième revient horizontalement sur la portion postérieure du cercle de l’orbite. Comme ces os s'étendent sur le bord du préopercule, ils cuirassent toute la joue. On ne voit donc que le limbe de cette pièce operculaire, réduite presque uniquement à l’extérieur à la porüon horizontale. L’opercule est assez grand et en demi- cercle. Le sous-opercule forme un arc étroit; l’interopercule est très-peuit. Au-dessus de l'œil on voit un sourcilier étroit et recouvert en partie par la peau épaisse et comme chagrinée qui recouvre toute la surface du crâne. Cette sorte de chagrin donne au-dessus de la tête une apparence écailleuse. Il n’y a, d’ailleurs, aucune strie mi can- nelure sur ce crâne. Les narines sont percées au- devant du sourcilier et un peu en dessus. Les deux ouvertures de chacune d'elles sont très-rapprochées l'une de l’autre. La bouche est très-petite. La mà- choire supérieure est plus longue que inférieure, et la recouvre enuèrement. Les deux branches de la mâchoire inférieure forment une sorte de petite palette aplaue, qui n'a guère qu'un mouvement d’abaissement ou d’élévauon sur la tête. L'extrémité postérieure de la branche répond au milieu de Pœil. CHAP. XIV. HÉMIODONTES. 191 La mâchoire supérieure est formée par de très- petits intermaxillaires, perdus en quelque sorte dans l'épaisseur de la lèvre, et par des maxillaires, petits et courts, mobiles sur les côtés, très-faiblement pro- tracüles dans les mouvements de la mâchoire infé- rieure. La lèvre est assez grosse, mais peu mobile, et parait peu charnue, parce qu’elle est en quelque sorte solidifiée par les dents implantées dans son épaisseur. Elles sont mobiles et disposées sur un seul rang , serrées à côté l’une de l’autre, et vont en dimi- nuant à mesure qu’on s'approche de l'angle. Quoique petites, il est facile de les compter; elles sont au nombre de vingt-huit. Chaque dent a la couronne aplatie, un peu bombée en avant, et tout le bord finement crénelé. Il n’en existe pas à la mâchoire inférieure. Les ouies sont largement fendues et libres sous un isthme assez large. Je compte cinq rayons à la membrane branchiostège du côté droit, et quatre à celle du côté gauche. Les denis pharyngiennes sont en velours ras. La dorsale répond à peu près au milieu de la longueur du corps, en n’y comprenant pas la caudale. Cette nageoïre trapézoïdale est assez haute de l'avant. L’anale est basse et petite. La cau- dale est profondément fourchue et ses lobes sont étroits. La pectorale est pointue et plus petite que la ventrale. De 5 D:11:"A: f1; C 29: PT0S NAT. Il y a, le long de la ligne latérale, soixante-dix rangées d’écailles; mais 1l faut remarquer qu’elles grandissent sensiblement au-dessous de cette ligne, et que celles du ventre sont cinq à six fois aussi 1922 LIVRE XXII. SALMONOÏDES. RARES grandes que celles du dos. Ces grandes écailles, montrent une surface extérieure fortement striée, en rayonnant du centre vers la circonférence, La porüon radicale n’a que de très-fines stries d’accrois- sement. La couleur du poisson paraît avoir été ver- dâtre sur le dos et argentée très-brillante sous le ventre. Au-dessus de la ligne latérale et un peu au delà de la dorsale, il existe une tache ronde et noire sur le milieu de chaque côté. La caudale a une bandelette noire longitudinale sur chacun de ses lobes. La branche montante de l'estomac a des parois épaisses. L’intesüin n’a qu'une circonvolution. La longueur de nos individus est de six à sept pouces. La collection du Muséum en possède de- puis longtemps un individu donné par M. Cuvier, et qui avait été rapporté des eaux douces de Surinam par Levaillant; deux au- tres ont été cédés à notre collection natio- nale par le Musée de Leyde; enfin, nous en avons un quatrième qui a été envoyé du Brésil par M. de Castelnau. C'est incontestablement l'Anodus notatus des poissons de la Guyane de M. Schomburgk'. La figure montre posi- tivement les dents. Dans la description on. indique un seul rang de dents à chaque mà- q 5 choire. J'ai lieu de croire que cette erreur a, été commise d’après une détermination un peu . a 1. Schomb., lish. of Guyan., part. 1, p. 218, pl. 15. RE ee CHAP. XIV. HÉMIODONTES. 123 légère faite sur l'inspection du dessin; car, je tiens de M.Schomburgk que cette publication n'a pas été faite d’après ses objets eux-mêmes, mais seulement d’après ses dessins et ses notes, et on voit que l'auteur anglais n'ajoutait pas une grande importance au caractère de la den- tion, puisqu'il place, à la vérité avec un point de doute, une espèce à laquelle il attribue des dents à chaque mâchoire dans un genre dont la diagnose transcrite par lui-même porte l'expression de dentes nul. Je suis d'autant plus certain de ma détermination, que le cé- lèbre voyageur à la Guyane m'a permis de calquer ses dessins originaux, et il est facile de voir qu'il n’a point indiqué de dents à la maächoire inférieure. Les couleurs sont un olive pâle, devenant jaunâtre sur lopercule; le dos est d'un gris bleuâtre avec quelques marbrures pâles; la dorsale est verdâtre, et les autres na- seoires ont quelques teintes jaunes ; les barres de la caudale sont d’un vert bleuâtre très- foncé. M. Schomburgk s’est procuré ce poisson en passant sur un fond de sable du Rio Négro. Il observe qu'il ne mord pas à l'hamecon. 1924 LIVRE XXI. SALMONOÏDES. L'HÉMIODONTE A UNE TACHE. (Hemiodus unimaculatus , Mull.) Ce n'est quavec beaucoup de doute que je présente, comme une espèce distincte de la précédente, le poisson décrit et figuré par Bloch sous le nom de Salmo unimaculatus. Il ressemble, en effet, sous presque tous les rapports à l'espèce que je viens de faire con- naïtre ; mais 1] n’y a aucune trace de tache sur la caudale. Cette nageoïre a ses lobes beaucoup plus longs et plus pointus ; la dorsale et l’anale sont proportion- nellement plus hautes; les pectorales plus longues et les ventrales plus petites. Enfin toutes les écailles sont d'égale grandeur au-dessus comme au-dessous de la ligne latérale. Il me semble que ce caractère est si frappant qu'il n'aurait pas échappé à à Bloch n à son dessinateur, pour peu qu'ils aient considéré le poisson avec la moindre attention. Je me serais volontiers rangé à l'opinion de considérer le poisson de Bloch comme de la même espèce que le précédent, si M. Muller ne me paraissait pas avoir décrit d'après nature lHemiodus, quil rapporte sans hésiter au Salmo unimaculatus de Bloch. Or, M. Muller ne parle que de la couleur argentée du pois- son et de la tache noire marquée sur le milieu se CHAP. XIV. HÉMIODONTES. 495 des côtés. J'ai peine à croire que deux obser- vateurs aussi exacts que MM. Muller et Tro- schel, aient négligé de citer les bandelettes de la bd de D'un autre coté, je ne puis ad- mettre quelles se détruisent par l'action de l'alcool, puisque je les trouve encore aussi visibles que la tache sur l’exemplaire conservé dans l'alcool, et rapporté de Surinam par Le- vaillant en 1788. Ces raisons me font croire que l’Æemiodus unimaculatus de MM. Muller et Troschel est un poisson d’une espèce par- ticulière et déjà connue de Bloch. Le poisson de M. Muller a les mêmes nom- bres que le nôtre. D;41:A211-— 12; V. 411; PT Bloch avait recu ses exemplaires de Suri- nam. | 126 LIVRE XXII. SALMONOÏDES. CHAPITRE XV. Du genre "TÉTRAGONOPTÈRE ( Z'étragonop- terus ). | ‘Nous trouvons la première indication de ce genre dans Séba. On voit qu'Artedi avait la pensée de désigner sous ce nom un poisson à corps assez élevé, à bouche petite, ayant deux rangs de dents à la mâchoire supérieure et un seul à l'inférieure; c'est ce qu'il a parfai- tement indiqué dans la description détaillée, donnée, dans son Species, du Coregonus am- boinensis. M. Cuvier, en adoptant ce genre dans sa première édition, a fait de son poisson une description plus détaillée dans son Mémoire sur les Mylètes, où il a caractérisé ses Chalcées. Il a aussi eu soin de remarquer, dans ce mé- moire, qu'Artedi lui avait donné par erreur la dénomination de Tétragonoptère, en croyant que ce poisson pouvait se rapporter aux T'étra- gonoptères de Klein, qui ne sont autres que les Tétrodons de Linné. Dans la seconde édition du Règne animal, M. Cuvier a fait rentrer dans ses Tétragonoptères son Chalceus fasciatus, puis le Serrasalmus chalceus de Spix; il avait en cela parfaitement raison; mais il a laissé une diagnose fort incomplète des Tétragonop- CHAP. XV. TÉTRAGONOPTÈRES. 197 ières, puisquil dit que ces poissons ont les dents tranchantes et dentelées des Serrasalmes. Cette comparaison est inexacte non-seulement quant aux dents, mais aussi quant à la disposi- tion des os de la mâchoire supérieure, bordée dans les Serrasalmes par lintermaxillaire seul. M. Muller a repris les Tétragonoptères d'Ar- tedi et de M. Cuvier, et en a bien exposé la diagnose caractéristique. Mais je ne crois pas qu'il ait été aussi heureux dans la synonymie. Ainsi il réunit sous sa première espèce, Tetra- gonopterus argenteus, cinq poissons diffé- rents. Il en est de même de son 7° macu- latus, où il fait de plus un double emploi; car je ne pense pas que le 7°. rutilus de Jenyns soit différent du 7. fasciatus de M. Cuvier. D'ailleurs je dois ici faire remarquer qu'en réunissant le $. bimaculatus de Bloch au second Charax de Gronovius pour en faire mon 2: Gronovi, je ne place ce poisson qu'’a- vec beaucoup de doute dans ce genre, puisque Gronovius ne lui donne qu'une seule rangée de dents à chaque mâchoire. Ce caractère le rapprocherait du 7°: interruptus de Jenyns, qui, comme l’observe M. Muller, appartient peut-être à un genre différent des Tétra- sonoptères, à cause de cette unique rangée de dents. Mais on sait que dans l'ouvrage que 128 LIVRE XXII. SALMONOÏDES. äg , 334 LIVRE XXII. SALMONOÏDES. est beaucoup plus trapu que le précédent ; mais il ne manque pas cependant d’une certaine affinité avec lui; 1l semblerait un intermédiaire entre les deux espèces. C'est aussi à la région humérale que l’on peut mesurer la plus grande hauteur du tronc, la- quelle est du quart de la longueur totale. Le profil, un peu concave au-dessus des yeux, se relève sur le dos; puis il conserve une direcuon reculigne jusqu'a la queue. La mâchoire inférieure, un peu plus courte que la supérieure, fait cependant une saillie à l'extrémité du museau, à cause de la con- vexité des branches. Cette courbure se continue ré- gulièrement jusqu'aux ventrales, où la carène tran- chante de l'abdomen devient concave, de sorte que la hauteur, prise à cet endroit, n’est plus que le cinquième de la longueur totale. La queue est étroite; car la hauteur ne fait pas le tiers de celle prise à Vanus. Les dents de l’intermaxillaire sont comme celles des deux espèces précédentes ; mais celles du maxillaire tiennent davantage, par leur inégalité, dus Cynodon scomberoïdes ; elles en diffèrent, cepen- dant, parce qu'elles sont plus grêles, plus égales ets moins longues. À la mâchoire inférieure je vois“ deux petites dents mitoyennes; la cinquième est” la plus longue de ioutes. Les autres denis sont alternativement, mais à des distances inégales, lon- gues et grêles, sans l’être autant que la cinquième. Les os palauns sont couverts de très-fines scabrosités grenues. L'oeil est assez grand ; il est en partie caché TL. Spix et Agassiz, Pisc. Bras., p.11, tab. 26. CHAP. XXVI. CYNODONS. 335 _ par une adipeuse qui n’est pas, à beaucoup près, aussi étendue que dans l’espèce précédente. Le premier sous-orbitaire n’atteint pas l'extrémité du maxillaire ; le second est court et coupé carré- ment ; il est à peu près égal au troisième, d’où il suit que ces deux osselets laissent au-dessous d’eux un large espace nu. Le bord du préopercule est arrondi comme celui de la première espèce; aussi l'interopercule et le sous-opercule lui ressemblent-ils assez bien; mais le préopercule a le bord plus ar- rondi, tout en étant presque aussi haut que celui du C. scomberoides. L'huméral est court comme celui de notre seconde espèce; mais la ceinture, soutenue par le radual et le.cubiial, n’est pas aussi convexe. Aussi, le tronc de cette espèce doit sa hauteur à la convexité de la nuque. La pectorale est assez longue, et sa pointe dépasse l'extrémité des ventrales, lesquelles sont petites. L’anale occupe sous la queue une longueur au moins égale aux deux cinquièmes de celle du corps. Son premier rayon répond à la moitié de la longueur, en n'y comprenant pas la caudale. La dorsale s'élève très-peu au dela ; elle est fort petite. La caudale est faiblement échancrée ou bilobée, et les rayons mitoyens se prolongent un peu en courts filaments. B. 5; D. 12; A. 89; P. 17; V. 8. Les écailles sont petites ; il n’y en a que cent vingt rangées le long de la ligne latérale, à cause de la brièveté du corps. L’anale est moins écailleuse que dans les espèces précédentes, et la caudale ne l’est 336 LIVRE XXII SALMONOÏDES. pas. La couleur diffère peu de celle de l'espèce pré- cédente : c’est un vert plus ou moins doré, éclairei sous le ventre. Une large tache noire, ronde, colore la peau derrière le scapulaire. Nos collections ont recu un bel exemplaire long de neuf pouces, rapporté de l'Amazone par M. de Castelnau. D. Des XiPHORHYNQUES ( Xzphorhynchus). Ce genre a été établi par Agassiz. Il diffère des Cynodons par la rangée unique de dents aiguës que portent les palatins. La forme gé- nérale de la tête rappelle tout à fait celle de mes Cynopotames; mais les Xiphorhynques en diffèrent non-seulement par leurs dents pala- tines, mais parce que celles des mâchoires sont sur un seul rang. Ces poissons carnassiers ont des viscères très-semblables à ceux des Cynodons. M. Muller et moi nous leur avons compté douze cæcums au pylore, et une seule circonvolution à l'intestin. Nous trouvons des espèces de ce genre dans les deux hémisphères. L'une des espèces amé- ricaines a été connue par Bloch; c'est son Sa/- mo falcatus. M. Cuvier a fait connaître la se- conde sous le nom d'#ydrocyon falcirostris. CHAP. XXVI. XIPHORHYNQUES. 337 MM. Quoy. et Gaimard ont donné le X. hepse- tus. M. Muller y a ajouté le X. microlepis. Le Sénégal nourrit l'espèce de l'ancien monde, décrite et figurée par Bloch sous le nom de $almo Odüe. Voici les descriptions de ces espèces. Le XIPHORHYNQUE FAUCILLE. (Xiphorhynchus falcatus, Ag.) Le premier Xiphorhynque américain a été connu de Bloch, mais il n'était pas inscrit dans le Systema naturæ, lorsque l'ichthyolo- giste de Berlin le publia. Ce poisson a le corps allongé. La hauteur cinq fois et demie dans la longueur totale. La tête, beau- coup plus longue que le corps n'est élevé, mesure le quart de la longueur, La mächoire supérieure dépasse de beaucoup l’inférieure; car les dents qui sont à l'extrémité du museau ne touchent même pas à la symphyse, lorsque la bouche est fermée. L'oeil est au milieu de la longueur, et le cercle de lor- bite touche à la ligne du profil, qui est droite, légèrement soutenue sur l’origine des muscles cervi- caux. Il y a six osselets sous-orbitaires. Le premier, étroit, mais haut, ne s’appuie sur le cercle de l'orbite que par un très-peut côté; 1l couvre presque en 22 - 22 538 LIVRE XXII. SALMONOÏDES. ï entier le maxillaire. Le second est une lame triangu- lire, non moins étroite, dont la base cerne l’œil,. et dont le sommet descend presque aussi bas que le premier sous-orbitaire. Le troisième est trapézoïdal ; son bord postérieur , arqué, ne descend pas jusqu’au limbe, et laisse, par conséquent, un petit espace nu! au bas de la joue; le quatrième est presque triangu- laire. Le bord postérieur couvre l'articulation du préo- percule; 1l continue l'arc de la pièce antérieure. Le“ cinquième est également un triangle, dont la base forme la portion postérieure du cercle de l'orbite, et dont l’angle va vers le mastoïdien ; enfin, il y a un sixième petit osselet, qui pourrait être facilement confondu avec le sourcilier, lequel est étroit, mobile et strié. Ces lames minces et striées cuirassent presque complétement la joue. Le limbe du préopercule est étroit, un peu cannelé ; le bord est complétement arrondi ; l’opercule est haut et se prolonge, vers lem bas, en un angle assez aigu. Le sous-opercule et Fini | teropercule sont petits et à peu près égaux. La bouche est tr ès-largement fendue, car la Jénocus de l ouverd ture égale à peu bi ès la moitié de celle de la tête:* cela est dû surtout à la saillie du museau, formée park des intermaxillaires, dont la longueur est égale au \ tiers de l’espace compris entre le bout du museau et le bord du préopercule; ces os sont à peu près droits, très-peu mobiles. À leur extrémité postérieure s'articule un maxillaire également étroit, deux fois plus long que l’intermaxillaire, il est courbé sur ui-. même et 1l descend assez bas au-dessous de l'œil. ï Je compte douze dents coniques à l'intermaxillaire N CHAP. XXVI. XIPHORHYNQUES. 339 les deux premières sont en crochets courbés et très-aigus ; elles dépassent de beaucoup les neuf sui- vantes ; la onzième est une canine droite et plus forte que la première; elle est suivie d’une très-peuite. Le maxillaire a trente-trois dents; la première est une longue canine un peu plus courte cependant que l'avant-dernière de l'intermaxillaire; puis, il en vient deux petites; ensuite, une lon qui répond à la narine; puis, une peute, et enfin, une série de très-fines dentelures. La mâchoire inférieure a d’abord deux petites dents mitoyennes; puis vient un long cro- chet; ensuite trois dents coniques, et deux autres peutes, placées un peu en dedans. Après un inter- valle, destiné à recevoir le dernier crochet de l'in- termaxillaire, revient une dent pointue, assez haute ; plus loin, une dent conique plus longue, qui se place au-devant de la troisième grosse dent du maxil- laire. Vient ensuite, à une distance égale à la pre- mière, un long crochet, plus court cependant que le précédent. Il y a, après ces canines, une rangée de quinze ou seize petites dents coniques et serrées. Les palauns portent une rangée de petites dents co- niques, toutes égales et serrées les unes contre les autres. Le premier rayon de la dorsale s'élève à la moitié de la longueur totale ; par conséquent, la na- geoire est reculée sur le dos du poisson; car le lobe de la caudale mesure à peu près le cinquième de la longueur. La nageoire du dos est deux fois aussi haute que longue. L'adipeuse est petite et répond au dernier rayon de l’anale ; celle-ci est falciforme; les premiers rayons, cependant, ne font qu’un lobe 340 LIVRE XXII SALMONOÏDES. égal en hauteur aux deux tiers de la nageoire. Les pectorales sont pointues. B,,4: D. 11: A 7805 0P MAS 16; Les écailles sont peutes; il y en a environ cent vingt rangées de chaque côté du corps. La couleur est un verdàtre argenté, assez umiforme, avec une large tache noire placée derrière le suscapulaire, et une autre sur l'extrémité du corps, entre les deux lobes de la caudale, J'ai sous les yeux trois exemplaires de cette espèce; le plus grand a sept pouces de long. Ils sont originaires de la Guyane; lun vient de Surinam par Le Vaillant, les autres de la Mana, par MM. Leschenault et Doumerc. Cest de toutes les espèces celle qui me pa- raît ressembler le plus au Sa/mo falcatus de Bloch, quil avait recu de Surinam par M. de Fréderici. Cependant Bloch ne lui donne que vingt-six rayons à l'anale. Il faut avouer que si nous avons sous les yeux le poisson de Bloch, sa figure est fort incorrecte. Il a mal compté les rayons de la membrane branchio- stège, car il ny en a que quatre dans tous mes individus. Je ne sais si M. Müller a établi le Xphoramphus falcatus de sa Monographie sur l'examen du poisson de Bloch. Il lui donne bien trente rayons à l'anale, mais il ne compte qu'environ quatre-vingts rangées d'écailles le CHAP. XXVI. XIPHORHYNQUES. 341 long de la ligne latérale. Je retrouve ce nombre sur un de mes exemplaires, tandis que je le vois se porter à cent sur trois autres. Il m'est par conséquent tout à fait impossible de dou- ter que dans cette espèce le nombre des écailles noffre des variations qui rentrent dans les limites observées chez un grand nombre d’au- tres poissons. Le XIPHORHYNQUE FALCIROSTRE. (Xiphorhynchus falcirostris, nob.) Nous conservons encore, dans les collec- tions du Muséum d'histoire naturelle, l’exem- plaire qui a servi à M. Cuvier, et qu'il a figuré dans les Annales du Muséum, pl. 27, fig. 3. Cest une espèce extrêmement voisine de la précédente. Le poisson a cependant les intermaxillaires proportionnellement un peu plus longs; ce qui lui rend le museau plus avancé et plus arqué. L'angle de l’opercule est beaucoup moins aigu ; l'interopercule est plus petit, et le sous- opercule beaucoup plus grand. Les écailles sont évi- demment plus petites; car j'en compte deux cents rangées de chaque côté. La dorsale est un peu plus reculée; les lobes de la caudale sont moins pointus. B. 4; D. 11; À. 30; P. 17; V. 8. On retrouve bien encore la tache de l'extrémité de 342 LIVRE XXII. SALMONOÏDES. la queue; mais je n’en vois pas sur le haut de l'épaule. Notre exemplaire a près de dix-sept pouces de long. Le XIPHORHYNQUE AUX PETITES ÉCAILLES. (Xiphorhynchus microlepis, Muller.) Je n'ai qu'un exemplaire en assez mauvais état d'un Xiphorhynque rapporté de la Guyane par M. Schomburgk. Ce poisson ressemble au Salmo falcatus par tous les autres caractères, et même par la grandeur de ses écailles, puisqu'il y en a cent rangées le long des flancs, comme nous l'avons trouvé dans la première de nos espèces. Il s'en distingue par la peutesse des dents antérieures; par l'égalité des trois grosses canines de l’iniermaxillaire ou du maxillaire, et parce que les autres dents maxillaires sont plus longues et beaucoup moins nombreuses. Il a aussi Le troisième sous-orbitaire un peu plus étroit. Les couleurs dont on peut juger par le dessin de M. Schomburgk sont différentes ; 1l lui représente le dessus de la tête et le dos verts; les flancs sont un peu plus bleuâtres ; le dessous du corps est argenté ; la dorsale, orangée, est bordée de vert; la caudale a le centre de la même couleur que la nageoire précé- dente ; mais le bord et la pointe des deux lobes sont bleus. On retrouve cette couleur sur tout le bord CHAP. XXVI. XIPHORHYNQUES. 343 de l’anale, dont la base est rosée. Les nageoires paires sont vertes; il n’y a pas de tache humérale; celle de la queue est très-marquée ; 1l faut observer que, dans la descripuon, on a désigné comme bleu bril- lant les nageoires peintes en vert. Cette espèce est donc intermédiaire entre les deux précédentes. M. Schomburgk l'a trou- vée dans le Rio Negro, le Rio Branco et l'Es- séquibo. Ce poisson, très-vorace, nage à la surface de l’eau. Il fourmille tellement dans cette dernière rivière, qu'on peut en prendre, quand les eaux sont ee plusieurs centaines dans une nuit, en plaçant un filet à l'embou- chure des petits bras par lesquels ils descen- dent. C'est un très-bon manger frit, qui res- semble assez par le goût à celui du hareng frais. Le XIPHORHYNQUE HEPSET. (Xiphorhynchus hepsetus, Q. et G.) Nous avions désigné, M. Cuvier et moi, l'espèce mentionnée dans cet article sous Île nom d'Æydrocyon hepsetus, parce que l'es- pèce porte Le long des flancs une bandelette argentée qui rappelle celle des Athérines. Cette espèce se distingue des précédentes par la peutesse de toutes les dents maxillaires ; 344 LIVRE XXII. SALMONOÏDES. aucune n’est prolongée en longue canine. Les inter- maxillaires n’en ont que deux ; l’une en avant, l’autre en arrière. La mâchoire inférieure a quatre fortes denis ; les deux de la symphyse sont les plus grandes. On peut encore ajouter que le second sous-orbitaire est court et que les écailles sont beaucoup plus grandes que celles des précédentes espèces. J'en compte soixante-douze rangées. D. 11; A. 30, etc. La dorsale est haute et pointue; l’anale est longue et n'a point de lobe en avant; la pectorale atteint jusqu’au milieu de la ventrale. Ce poisson est plus court et plus trapu que les précédents ; car la hauteur n’est que du quart de la longueur totale. MM. Quoy et d'Orbigny, qui ont dessiné - ce poisson frais, le représentent d’un gris ver- dâtre sur le dos, argenté sur tout le reste du corps. La dorsale est plus ou moins jaunâtre. M. d'Orbigny a fait peindre la caudale de son exemplaire en verdâtre, tandis que M. Quoy avait donné à la caudale de son poisson des teintes jaunatres plus ou moins mélangées de rosé. Il y a une tache noire sur l'épaule, et celle de la caudale s'étend en une bandelette plus ou moins marquée sur les rayons mitoyens de la caudale et sur la queue jusque au-devant de ladipeuse. Nos exemplaires, longs de quatre à cinq CHAP. XXVI. XIPHORHYNQUES. 345 pouces, viennent de Rio-Janeiro. L'espèce a d'abord été découverte par MM. Quoy et Gai- mard, lorsque ces naturalistes ont exploré lichthyologie de ce port pendant l'expédition de l'Uranie sous M. Freycinet, en 1820. M. d'Orbigny en a rapporté d’autres exemplaires plusieurs années après. | En examinant les nombreux individus réu- uis dans la collection du Muséum, j'eñ trouve plusieurs qui sont longs de huit pouces et demi, sur lesquels je ne vois plus que des trâces très-pales des couleurs de la queue; il ne paraît plus y avoir que la tache de l'épaule, et celle-ci s'efface même quelquelois presque entièrement. C'est là ce qui me porte à croire que le X. pericoptes de M. Muller ne diffère de notre Zydrocyon hepsetus que par l'âge, ou par des différences qui tiennent à l'époque de l'année où on a pris le poisson. Les caractères que nous fondons sur lexa- men des dents ne peuvent laisser de doute à cet égard. Le XIPHORHYNQUE OD6E. (Xÿphorhynchus Odôe , nob.) J'ai dit, en commencant la monographie de ce genre, que Bloch nous a fait connaitre la 346 LIVRE XXII. SALMONOÏDES. première des espèces américaines; cet auteur a en même temps publié la description et la figure d'un Xiphorhynque de l'ancien monde. Nous avons trouvé ce poisson parmi les es- pèces rapportées par Adanson. Il a les intermaxillaires courts, avec une première forte canine; puis une un peu plus courte; ensuite six petites denis et une longue canine, suivie de deux ou trois un peu plus courtes. Le maxillaire a cinq ou six longues dents canines, dont la pre- mière, la troisième et la cinquième, surpassent les autres. Tout le bord de l'os est finement dentelé. Les osselets sous-orbitaires couvrent presque en- uèrement la joue. L’opercule est assez large; son angle inférieur aigu, mais plus ouvert que celui des espèces américaines. La dorsale est assez reculée; l'anale est courte et pointue de l'avant; la caudale est fourchue. D. 9; A. 11, etc. Nous comptons soixante écailles le long des flancs ; elles sont bordées de brun, et comme le centre est plus clair, les flancs paraissent couverts d’une sorte de réseau. Le dos est brun; le ventre est blanc. La dorsale, rembrunie, a quelques points noirs sur la base des derniers rayons. Je ne vois pas de tache sur l'anale ni sur la caudale, qui sont noirûtres. Adanson a pris ce poisson dans le Sénégal : il l'avait recu des nègres Oualof, sous le nom de Segel. Bloch avait eu le sien des côtes de CHAP. XXVI. AGONIATES. 347 Guinée, par les soins du docteur Iserte, qui le lui avait envoyé sous le nom d'Odôe. E. Du genre AGONIATE (Agoniates, Muller), et en particulier de l'Agoniates halecinus. Nous avons encore à placer le petit pois- son dont mon célèbre ami, M. Muller, a fait son genre Agoniates. Ce genre est intéressant, parce quil est intermédiaire entre les Hydrocyns remarqua- bles par leurs longues canines, et les Tétra- gonoptères qui portent sur les intermaxillaires deux rangées de dents, dont quelques-unes sont tricuspides. Cette forme de dents dis- tinguera les Agoniates de mes Cynopotames. L’Agionates halecinus porte sur l'intermaxillaire une double rangée de dents : les externes sont simples et coniques ; les internes sont à trois pointes; celle du milieu est plus grande que les latérales. Le maxillaire est allongé et ses dents, sur un seul rang, sont coniques, égales , tandis qu'a la mâchoire inférieure, elles sont mêlées de canines allongées , qui entrent dans de petites fossettes correspondantes du palais. Les palauns sont lisses et sans dents. Le corps est allongé, comprimé. L’ab- domen est presque tranchant. La splanchnologie ressemble à celle des genres voisins, l'estomac étant constitué par un très-long sac; l'intestin, presque 348 LIVRE XXII. SALMONOÏDES. droit, avec douze appendices pyloriques. M. Muller n’a trouvé que du sable dans l'intérieur de lintesun. L’Agoniates qui a été comparé, avec raison, au Hareng, a la tête contenue cinq fois dans la lon- gueur totale. Les yeux ne sont pas écartés tout à fait de la longueur de leur diamètre, qui est com- pris trois fois et demie dans la longueur de la joue. Les nombres, sont : D. 11; A. 20; P. 443 V. 7. Ce poisson, tout argenté, est désigné par les habitants de la Guyane sous le nom de Hareng. Cest là ce qui a engagé M. Muller à lui donner le nom d’Agoniates halecinus. On le doit aux recherches de M. Schomburgk. Notre exemplaire est long de trois pouces deux lignes. F. Du genre X1PHOSTOME ( Xiphostoma). C'est une division générique qu’on doit à Spix. Agassiz et Muller l'ont adoptée avec rai- son. M. Cuvier, qui confondait ce poisson avec ses autres Hydrocyons, l’a décrit dans ses Mémoires sous le nom d'Aydrocyon lucius. Les caractères de ce genre sont faciles à saisir, non-seulement à cause de la dentition, mais aussi par la disposition conique et re- marquable du museau. L’allongement des 1. Mall. et Troschel, Horæ 1chihyol., tab. 7, fi gp, 2. CHAP. XXVL XIPHOSTOMES. 349 intermaxillaires, des palatins et de quelques os du crâne, comme l'ethmoïde et les fron- taux antérieurs, rendent la tête prolongée en un cône plus ou moins pointu. Tout le dessus du crâne est formé par un casque osseux, grenu ou ciselé, qui rappelle à quelques égards ce que nous avons vu dans la famille des Bro- chets, dans le genre des Orphies, et ce quon rapporterait aussi aux Lépisostées parmi les Ganoïdes, si l'on s’en tenait à une comparaison superficielle. Les deux intermaxillaires très- allongés et la mâchoire inférieure sont armés de petites dents nombreuses, serrées l’une contre l'autre, implantées sur un seul rang; la pointe, recourbée en arrière, simule un petit hamecon. Les palatins sont rugueux et couverts de très-fines granulations odontoïdes. Le corps est d’ailleurs allongé, arrondi, grêle. La dorsale est reculée tout à fait sur l'arrière du dos et au delà des ventrales. Les intestins ne font qu'une seule circonvolution, et le nombre des appendices pyloriques est très- considérable; il y en a plus de quarante dans le X. ocellatum. Outre l'espèce décrite par M. Cuvier, et dont nous conservons encore l'individu, qui nous donne la preuve que ce X. lucius n'est pas une espèce douteuse, nous avons encore dans les collections nationales 350 LIVRE XXII. SALMONOÏDES. le X. Cuviert, décrit et figuré par Spix. C'est une espèce distincte et qu'il ne faut pas con- fondre avec le X. ocellatum de Schomburgk. Nous en devons de beaux exemplaires à ce voyageur. Après ces espèces, qui avaient été indiquées dans le travail de M. Muller et des ichthyologistes qui l'ont précédé, nous pou- vons enrichir la monographie de ce genre d’une très-belle espèce, découverte dans l'A- mazone par M. de Castelnau, et d'une autre non moins curieuse, rapportée par M. Plée des eaux douces de la grande lagune du Ma- racaïbo. Voici la description de ces diffé- rentes espèces. Le XIPHOSTOME BROCHET. (Xiphostoma lucius, Spix.) Comme j'ai sous les yeux l’exemplaire qui a servi à M. Cuvier pour établir son Æydro-w cyon lucius, je ne conserve pas sur cettew espèce les incertitudes qui l'ont fait présenter par M. Muller comme une espèce douteuse Cest même par elle que je commence less descriptions de ce genre, puisque c'est elles ÜR qui a été la plus anciennement décrite. Û Ce poisson, remarquable par la peutesse et laù finesse de ses dents, toutes égales, contraste singu-\ CHAP. XXVI. XIPHOSTOMES. 351 lièrement, sous ce rapport, avec les espèces précé- dentes. Le museau, conique et allongé, doit principa- lement sa forme à l'allongement des intermaxillaires, et auquel contribue, pour former la base de ce cône au-devant des yeux, le prolongement des frontaux de l’ethmoïde et des os du nez. En dessous, les deux branches de la mâchoire inférieure sont arrondies et viennent se toucher. Dans notre poisson, la tête, mesurée depuis l'extrémité du museau jusqu’au bord de l’opercule, fait le quart de la longueur totale. Le corps est arrondi, quoique un peu méplat sur les côtés. Le tronc n’est guère que sept fois aussi long que la hauteur. L’épaisseur est à peu près moitié de cette hauteur. Le bord antérieur de l’orbite est à la moitié de la longueur de la tête; et il y a quaire diamètres entre le bout du museau et le cercle de l'orbite, et par conséquent, trois entre le bord postérieur de l'œil et celui de l’opercule. L’inter- maxillaire égale cinq fois la longueur du maxillaire. Ces deux os sont réunis à l'extrémité du museau par une suture longitudinale, qui est égale à deux fois la longueur du maxillaire. Ils se prolongent un peu encore en dessous pour compléter l’arcade dentaire. L’extrémité du museau est remplie par une peau molle, mais assez résistante. Je compte cent quarante-six dents à l’intermaxillaire. Le maxillaire n'a que de très-fines dentelures ; il est placé tout à fait sur les côtés de l’angle de la bouche et au-dessous de l'œil ; c’est du moins ce que l’on peut dire de la paletie dentée qui le termine ; car je le vois tellement soudé à l’intermaxillaire, qu'il est difficile d’en dis- 552 LIVRE XXII. SALMONOÏDES. unguer nettement la suture, et cependant je ne re- garderais pas comme impossible quil n’eüt un prolongement mince et étroit qui se souderait à l'intermaxillaure, en avant de l'œil, sous le premier sous-orbitaire. Cette pièce osseuse est un petit stylet, irrégulièrement triangulaire, qui se porte au-devant. de l'œil d’une longueur à peu près égale au diamètre de l'orbite. Le second sous-orbitaire ne descend pas au delà du maxillaire ; il est pointu vers le bas. Le troisième est une large plaque osseuse qui couvre ioute la joue et descend, par son bord inférieur et arrondi, jusque sur la branche de la mâchoire infé- rieure près de son articulauon. Le bord touche complétement le limbe, de sorte qu'il n’y a dans cette espèce aucun espace nu sur le bas de la joue: Un quatrième sous-orbitaire , très-petit, rudimen- taire, est placé comme une écaille au-dessous de l'œil, et recouvre le bord orbitaire du troisièmes os. Le cinquième est une large plaque trapézoïdale ,* un peu convexe, qu vient couvrir toute la tempe ,\ et enfin, le sixième s'appuie sur le dessus du crâne À contribue à l’élargir, et porie au-devant de lui 14 sourcilier ; celui-ci s'étend non-seulement au- dessus et au-devant de l'orbite, mais jusque sur la narine et vient s’aruculer avec le nasal. En arrière de l’ou verture postérieure de la narine los forme une petiten goutuère oblongue. Cette portion du sourcilier con court donc à former, en dessus, la base du cône de tout ce bec. Le reste de l'intervalle est rempli à par les frontaux, os oblongs, pointus en avant, et qui n’attéignent guère que la moitié du nasal. Au CHAP. XXVI. XIPHOSTOMES. 353 devant de ces deux frontaux on voit la suture de la pièce triangulaire et terminale de l'ethmoïde, laquelle s'avance en pointe très-aiguë jusqu'entre les inter- maxillaires. Les deux os du nez sont bombés; ils n’atteignent que la moitié de l’espace compris entre le bout du museau et le bord de l'orbite. Les deux frontaux se portent en arrière jusqu’à la hauteur du mastoidien, en s'arrêtant un peu au-devant du préo- percule; au dela, les deux pariétaux forment une bandelette étroite. On n'aperçoit rien de la crête interpariétale, qui est entièrement recouverte par la peau écailleuse de la nuque. J'ai dit que le limbe du préopercule est seul visible, encore n'est-ce que la porüon inférieure. Le contour de cet os est arrondi ; il descend jusque sous la gorge, d’où 1l résulte que linteropercule est tout entier en dessous. L’opercule, arrondiau-devant du scapulaire, descend en une pointe très-aiguë, qui se courbe pour toucher à l'interoper- cule. Le sous-opercule est lui-même un peu plié et arrondi vers le bas. Les deux branches de la mâchoire se touchent et cachent la membrane branchiostège, qui est étroite et soutenue par cinq rayons. Le qua- trième est plus large et plus visible que le cinquième. La fente de l’ouie est très-grande. Pour compléter cette descripuion de la tête, 1l me reste à dire que le voile palatin supérieur est assez large; que la poruon charnue du palais est très-grande; que les palatins et les piérygoidiens sont couverts de très-fines gra- nulations. Les arceaux des branchies sont hérissés de scabrosités fines et grenues, semblables à celles du palais. La langue est libre, charnue et arrondie ; 22. 33 554 LIVRE XXII. SALMONOÏDES. son voile lingual est aussi grand que le supérieur. La ceinture humérale est peu découverte à l’exté- rieur. Le scapulaire est couché obliquement sur le haut de l’opercule. L’huméral montre une assez large plaque osseuse, irrégulièrement triangulaire et à bord sinueux au-dessus de la pectorale, qui est attachée tout à fait au bas de l’ouie. Cette nageoire est pointue et n’atteint guère qu'à la moiué de l'in- tervalle qui la sépare de la ventrale; celle-ci est reculée sur la seconde moitié du corps, et la dor- sale, qui l’est encore davantage, répond à l’intervalle qui sépare les nageoires paires postérieures de l’anale; c'est une très-petute nageoire. La caudale est peu fourchue. B.'5; D: 93; A: 10; P. 18; V.8. Il me parait que ce poisson était d’une couleur entièrement uniforme. Je ne vois aucune trace d’ocelle ou de tache noire près de la queue. Les écailles sont de grandeur médiocre. Nous en avons trouvé cent six le long des flancs. L'individu que je viens de décrire et qui a servi de modèle à M. Cuvier, est long de dix-huit pouces. CHAP. XXVI. XIPHOSTOMES. 355 Le X1IPHOSTOME DE CUVIER. (Xphostoma Cuvieri, Spix.) Je retrouve, parmi les poissons rapportés au Muséum par M. de Castelnau, une espèce qui ressemble beaucoup à celle dédiée par Spix à M. Cuvier. Quoique très-voisine de la précédente, elle me parait avoir l'extrémité du museau plus pointue ; le dessus du crâne plus plat; l'œil placé plus haut sur la joue, car le cercle de l'orbite en- taille la ligne du profil; le dernier sous-orbitaire et le sourcilier sont plus étroits. Les nombres dif- fèrent très - peu. D. 10; A. 11, etc. Les lobes de la caudale sont plus aigus. La couleur de notre individu, conservé dans l'esprit de vin, est un roux verdâtre au-dessus de la ligne latérale, et blanc argenté en dessous. Un ocelle noir, très- marqué, est à l’extrémité de la queue. Cet exemplaire, originaire de Amazone, est long de huit pouces. Le XIPHOSTOME OCELLÉ. (Xiphostoma ocellatum , nob. ) M. Schomburgk nous a donné un exem- 326 LIVRE XXIT. SALMONOÏDES. plaire de son Xiphostome ocellé. Il se dis- tingue des précédents par un museau conique, un peu plus court et plus gros. L'œil est plus petit. L'intervalle entre les yeux est égal à trois fois et un tiers le diamètre. Comme les sous-orbitaires ne descendent pas autant sous la joue, il y a un petit espace nu au-dessus du limbe, L’angle de l’opercule est un peu moins bas. D. 10; A. 10. Les lobes de la caudale sont arrondis. Je vois sur le très-bel exemplaire que nous a donné M. Schom- burgk le corps d’un vert rembruni sur le dos jus- qu'au milieu des flancs. Tout le dessous est blanc. La caudale, qui porte à sa base un grand ocelle noir, a les rayons mitoyens rembrunis, et les bords de chaque lobe blanchäâtres. Les ventrales sont pâles; les pectorales, grisâtres en dessus, sont noirâtres en dessous; la dorsale paraît cendrée. D'ailleurs, tout le poisson a conservé de beaux reflets argentés. M. Schomburgk, qui l'a décrit frais, dit qu'il est vert rembrum sur le dos; que le ventre est plus clair ; que les nageoires sont variées de rouge brillant et que cette couleur est dominante sur la caudale. L’ocelle noir de l'extrémité de la queue est bordé, en avant, d’un croissant jaune brillant. Le voyageur nous apprend que ce poisson vit peu de temps hors de l'eau, et que la cou- leur passe très-promptement aû brun après la mort. Comme il nage près de la surface, les CHAP. XXVI. XIPHOSTOMES. 357 Indiens l'attrapent aisément avec des flèches : il mord aussi très-bien à l’hamecon. Cest le Pirapu ou le Pirapoco des habitants de la Guyane. Ilest commun dans l’Esséquibo et dans le Rio Negro; les riverains du Rio Branco le mangent. Sa chair est jaune, savoureuse, mais elle a un peu trop d’arêtes. Nous avons un second exemplaire un peu moins grand, qui nous a été donné par M. de Montravel. On trouve donc cette espèce également dans l'Amazone. Notre individu a deux pieds de long. Le XIPHOSTOME MOUCHETÉ. (Xiphostoma maculatum , nob.) Nous avons une autre espèce, qui ne me paraît pas avoir été décrite par les naturalistes qui ont exploré l'Amazone; quoique voisine des précédentes, elle se distingue par son museau pointu, par la dorsale, qui est tellement reculée qu’elle est presque au-dessus de l’anale. La caudale est profondément fourchue. D. 10; A. 11; P. 47. Le dessus du crâne est plat. Le poisson paraît rembruni, avec le centre des écailles plus päle. De grandes taches noirâtres couvrent pr incipalement les trois nageoires impaires. J'en vois aussi quelques- unes sur l’opercule, dans l’aisselle de la pectorale et même sur les nageoires paires. 358 LIVRE XXII. SALMONOÏDES. Le seul individu que nous possédions est long de onze pouces. Il à été rapporté de VAmazone par M. de Castelnau. Le XIPHOSTOME HUJETA. (Xiphostoma hujeta, nob.) Une autre espèce qui ressemble à la pré- cédente par là position de sa dorsale, s’en distingue par ce qu’elle a le museau beaucoup plus élargi, plus obtus et courbé à l'extrémité. L’œil est plus petit. L'intervalle entre les yeux est tout à fait plat. L’anale est un peu plus haute, et la caudale, peu fourchue, a ses lobes arrondis. La tache noire de la queue est le centre d’un bel ocelle jaune. La caudale elle- même est rembrunie. L’anale a quelque teinte noirâtre, J'en vois aussi quelque peu sur les autres nageoires. D. 10; A. 10, etc. Ce Hujeta offre non-seulement- une disposition curieuse par la courbure de ses intermaxillaires et par l'élargissement de son museau; mais 1l a les dents proporüonnellement plus longues et plus crochues que les autres, et les dents palaunes ne sont plus réduites à de simples granulauons; elles s'élèvent en peute herse sur l'os. J'ai toutefois regardé avec'soin, pour m'as- surer si Ce caractère ne pouvait pas servir à établir une distinction générique, je ne le. pense pas. CHAP. XXVI. SALANX. 399 Je possède trois exemplaires de cette espèce. Le plus grand n'a que huit pouces de lon- gueur. Ils viennent des rivières de Maracaïbo. Nous les devons aux collections du zélé natu- raliste M. Plée, qui nous a fait connaitre plu- sieurs espèces curieuses vivant dans les eaux de cette contrée. Les pêcheurs les lui ont données sous le nom de Æujeta. G. Des SALANX. Le genre des Salanx est une création de M. Cuvier. Ce grand naturaliste l’a établi d’a- près un exemplaire un peu desséché, ce qui l'empécha d'observer l'adipeuse. Il jugea que le Salanx devait entrer dans la famille des Brochets, à cause de la position reculée de la première dorsale. Ayant obtenu récemment de M. Gray un exemplaire en bon état du Leucosome, j'ai fa- cilement saisi la grande ressemblance qu'il a avec le Salanx de M. Cuvier. L'adipeuse étant très-visible sur le premier, j'ai cherché minu- tieusement si le second n'aurait pas aussi une nageoire membraneuse sans rayons : je l'ai trou- vée ; jai eu alors peu de chose à faire pour assigner au genre Salanx sa véritable place. Nous en possédons deux espèces. J'appel- lerai la première 360 LIVRE XXII. SALMONOÏDES, Le SALANX DE CUVIER. (Salanx Cuvieri, nob.) Ce poisson à la tête singulièrement aplatie depuis la nuque jusqu’à l’extrémité du museau. Le tronc paraît plus rond. La queue est comprimée. La lon- gueur de la tête, mesurée comme à l’ordinaire depuis le bout du museau jusqu’au bord de l’opercule, est cinq fois dans la longueur totale. La nuque ne dé- passe Hess le bord du préopercule. Toute cette partie du crâne jusqu'aux intermaxillaires forme une sorte de grand parallélogramme rectangulaire, dont la longueur est au moins triple de la largeur. Il n'est pas difficile de reconnaître sur ce crâne aplat que les frontaux antérieurs sont très-grands et un peu échancrés en avant. Les frontaux principaux le sont plus profondément. L’œil est tout à fait latéral et sur le milieu de la longueur de la tête. Je ne puis" presque rien dire des sous-orbitaires, tant ils sont minces; ils me paraissent d’ailleurs fort peuts. Les diamètre de lorbite est contenu sept fois dans la longueur de la tête. Le museau est très-aplati, très- pointu ; 1l est formé, en haut, par les deux inter- maxillaires, dont l’extrémité est élargie en une petite palette triangulaire réunie à celle de los opposé, par une suture droite et longitudinale. Il n’y a pas de” branche montante. Je vois deux petits trous réguliers au bord postérieur de cette suture dans l’échancrurew des deux frontaux. La longueur de ces intermaxillairess est le tiers de la longueur de la tête. Derrière eux sont CHAP. XXVI. SALANX. 361 arüculés deux très-petits maxillaires, qui descendent veruücalement et ferment l'angle de la commissure. Les intermaxillaires n’ont aucune mobilité, de sorte que la bouche ne s'ouvre que par le mouvement de bascule de la mâchoire inférieure; celle-ci a ses branches aplates; la symphyse est excessivement pointue, son angle est à peu près au milieu de Poil. Les deux branches ne se touchent pas en dessous ; elles laissent un isthme assez large. Le préopercule se montre sous la tête comme une palette longue et mince, qui fait suite aux branches de la mâchoire inférieure. Il n’a presque pas de bord montant. Cette languette se trouve élargie par un interopercule, qui a à peu près la même forme ; mais qui est cependant moins long. L’opercule est comme une petite écaille arrondie, et pliée en goutüère. Son sous-opercule est triangulaire et forme avec celui du côté opposé une espèce d’ogive assez pointue près de la fente branchiale. Quoique les branches de la mâchoire inférieure ne se touchent pas et qu’elles laissent sous la gorge un isthme assez sensible, on voit les deux opercules se toucher au delà et au-devant de l’ogive dont je viens de parler. C’est à cet endroit que l’on compte les quatre rayons larges, minces et arqués de la membrane branchiostège. Les ouies sont d’ail- leurs très-fendues et les arceaux des branchies assez grands. Les dents de ce poisson sont d'assez forts crochets sur les mâchoires. Il y en a huit ou neuf sur les intermaxillaires, et seulement quatre ou cinq sur les maxillaires. La mâchoire inférieure en porte d'abord trois peutes; puis viennent deux 362 LIVRE XXII. SALMONOÏDES. crochets assez longs; ensuite cinq ou six peutes dents, lesquelles sont suivies d’un certain nombre d’autres un peu plus grosses. Toutes ces dents sont sur un seul rang. Il y en a une rangée de très- peutes sur les palauns, qui sont écartés l’un de l'autre, et couchés le long de l'intermaxillaire. Je n’en vois aucune sur le vomer, et autant que j'en puis juger sur cet exemplaire desséché, la langue me paraît lisse. La ceinture humérale se montre derrière la nuque par une série de petites pièces écailleuses , disposées en arc replié, pour suivre le contour de la fente branchiale. Les surscapulaires sont beaucoup plus larges et plus grands que les scapulaires. Les pectorales sont attachées tout à fait en dessous du corps; elles me paraissent assez petites. Les ventrales sont reculées à peu près vers le milieu du corps; la dorsale, assez semblable à l'anale, mais beaucoup plus courte, correspond à la partie antérieure de cette nageoire; celle-ci est étendue sur la queue, Fo au delà de la première. C’est la position de cette dorsale qui avait sans doute donné l'idée à M. Cuvier de placer les Salanx dans la famille des Brochets. Mais il existe sur le dos de la queue, à la hauteur des derniers rayons de l’anale, une très- petite adipeuse. Ce caractère vient évidemment se joindre à la forme des mâchoires que j'ai décrites, et prouve que le poisson appartient aux Salmonoïdes. La caudale est fourchue; elle a un nombre assez considérable de petits rayons sur les deux côtés de la queue. B. 4; D: 100; À. 28; CG. 40; P'8;:°V:7 CHAP. XXVI. SALANX. 363 Ce poisson ne montre aucun vesuge d’écailles ; il me paraît avoir été tout à fait nu. Sa couleur est brune. L'exemplaire unique, un peu desséché et en assez mauvais état qui existe dans la collec- üon du Muséum national, est long de quatre pouces et demi. Nous en ignorons la patrie. G. Le SALANx DE REEVES. (Salanx Reevesit, nob.) Le Salanx, auquel je conserve la dénomi- pation spécifique que M. Gray lui a donnée, pour le consacrer à la mémoire du voyageur qui l’a rapporté en Angleterre, méritait, sans aucun doute, d’être dédié à un des célèbres élèves de Linné qui avait observé ce poisson sur les côtes de Chine dès 17951. Tous les na- turalistes devinent que je veux nommer Os- beck, qui en a publié une courte description sous le nom d’Albula chinensis ". Le nom chi- nois indiqué par le voyageur suédois que nous venons de nommer, est extrêmement voisin de ceux que les Anglais ont écrits dans leurs récents travaux. Il est très-probable que la 1. Osbeck, Reise in China, p. 231 de l’édit. suéd., ou p. 309 de la traduct. de Georg. Rostock, 1765. 364 LIVRE XXII. SALMONOÏDES. dénomination populaire a servi à faire recon- naître cet Ælbula chinensis. M. Gray, en re- trouvant ainsi le poisson d'Osbeck, n'a pas voulu, avec raison, le laisser dans le groupe des ÆAlbula. Pour rappeler ce nom, le zoologiste anglais désigna le genre nouveau qu'il croyait devoir établir pour ce poisson par le nom de Leucosome, et l'espèce parut dans les Mélanges zoologiques de cet auteur sous le nom de Leucosoma Reevesü'. Je concois très-bien que la présence de l'adipeuse ait empêché M. Gray de rapporter au véritable genre de M. Cuvier Le poisson qu'il avait sous les yeux. La diagnose des Salanx du Règne animal, genre placé dans la famille des Ésox, ne pou- vait pas guider Le zoologiste dans cette déter- mination. Depuis que jai reconnu l'existence de l’adipeuse sur le Salanx de M. Cuvier, j jai pu rapprocher de son véritable congénère ce Leucosoma Reevesii. Je suis encore ri heu- reux en retrouvant dans cette espèce une de celles fort incertaines que M. de Lacépède a établies d'après l'inspection de nombreux dessins chinois. Je ne puis douter que le Synode macrocéphale ne soit du genre Sa- lanx, et s'il n’est pas de l'espèce dont nous 1. Gray, Zool. nusc., p. 4. CHAP. XXVI. SALANX. 365 nous occupons maintenant, il en est certai- nement très-voisin. Voilà donc un poisson connu du temps d'Osbeck, oublié par les compilateurs qui auraient pu profiter de cette description, reproduit dans un autre genre et sous un autre nom spécifique, d'après les do- cuments incertains employés par M. de Lacé- pède. Il est publié dans ces derniers temps sous un troisième nom par M. Gray. M. Ri- chardson l'inscrit dans son Rapport sur les poissons des mers de Chine, en adoptant le nom générique de Gray, mais en reprenant l'épithète d’Osbeck. Cest un nouvel exemple d'un poisson qui se multiplie dans nos sys- tèmes, qui est promené d'un genre dans un autre, et qui prend définitivement son rang dès qu’on peut le comparer sur la nature avec les espèces voisines. La description que je vais en donner peut être réduite aux obser- vations suivantes : Ce poisson a la même forme de tête; le même museau déprimé ; l'œil petit, latéral, placé au milieu de la longueur de la tête. Les sous-orbitaires sont aussi d’une excessive minceur; les narines percées au-devant de l'œil. Les dents de l’intermaxillaire sont beaucoup plus écartées; car, bien que ces os soient proportionnellement aussi longs, ils n’ont que cinq dents. Les maxillaires qui ont la même posi- 366 LIVRE XXII. SALMONOÏDES. tion, et qui sont tout aussi courts, ont un bien plus grand nombre de denis; il y en a dix-huit à vingt. Les dents de la mâchoire inférieure sont à peu près semblables, c’est-à-dire, qu'auprès de la symphyse, qui est très-pointue, il y a quelques petites dents; puis vient un gros et long crochet, et ensuite, le long de la branche, une série de petites dents; mais celles-ci sont toutes plus égales et moins nombreuses que celles du Salanx de Cuvier. Les dents palatines sont petites, sur une bande étroite. La langue, qui est très-libre et grande, a une rangée mitoyenne de dents coniques et crochues. Les branches de la mà- choire inférieure sont plus rapprochées que dans l'autre espèce, et les deux côtés de la membrane branchiostège se touchent sous lisithme. Le tronc de ce poisson est arrondi à la région pectorale ; mais, à parür des ventrales, il devient comprimé. Les pec- torales sont petites; les ventrales sont au milieu du corps; la dorsale, quoique reculée sur l'arrière du dos, a tous ses rayons insérés bien avant ceux de l’anale ; celle-ci est assez longue. La caudale est fourchue. Une petite adipeuse répond aux derniers rayons de l’anale. B. 4; D. 11— 0; A. 20; C. 313 P. 10; V. 7. Le poisson est entièrement décoloré par l'action de l'alcool. Nous tenons le seul exem- plaire de cette espèce de la générosité de M. Gray. L'individu est long de sept pouces. CHAP. XXVIIL, GONOSTOMES. 367 CHAPITRE XX VIL Des GoNostomes, des CHAuLiones et des SCOPÈLES. L'ancienne ichthyologie grecque désignait sous le nom de Scopèle un poisson qui nous est resté encore inconnu. M. Cuvier s'en est servi pour nommer un genre renfermant quel- ques-unes des Serpes de M. Risso. La descrip- tion détaillée de la Serpe, que nous avons déjà publiée dans ce volume, prouve que M. Risso s'était fait une fausse idée du petit poisson de Surinam, dont M. de Lacépède avait fait le genre des Serpes, et que Bloch appelait Gasteropelecus. Mais le genre Scopèle, publié dans la première édition du Règne animal dès 1817, y fut mal caractérisé; car l'auteur crut que la langue et le palais étaient lisses. On va voir qu'une plaque de dents palatines existe dans tous ces poissons. M. Cuvier repro- duisit sa première description dans la seconde édition du Règne animal, et il y rapporta les mêmes espèces. Depuis ces publications, M. Risso introduisit le genre Scopèle dans lIchthyologie de Nice, en le composant de l'espèce dédiée à M. de Humboldt, de celle 368$ LIVRE XXII. SALMONOÏDES. nommée la Serpe crocodile, et d'une troi- sième décrite dans les Mémoires de l'Académie de Turin sous le nom de Scopele Balbo. La diagnose de ce genre n’est pas plus exacte que celle que nous trouvons dans le Règne animal, quoique l'Ichthyologie de Nice ait vaguement indiqué les dents palatines du Scopèle Balbo, et peut-être aussi celles de la Serpe crocodile; mais les indications données dans ce species sont aussi incomplètes que les descriptions elles-mêmes. Depuis ces travaux, un zélé naturaliste de Messine, M. le docteur Anastase Cocco, s'est mis avec soin à la re- cherche de ces petits poissons, et il a publié les principales découvertes qu'il fit sur ces espèces dans une lettre adressée au prince Charles Bonaparte de Canino, sous le titre de : Lettre sur quelques Salmonoïdes de la mer de Messine. Dans cette lettre l'auteur a cherché à re- trouver les poissons que Rafinesque avait décrits et figurés sous les noms de Wyctophum punctatum et de Gonostome. Il a essayé d’éta- blir les caractères de plusieurs coupes généri- ques pour classer ces petits Scopèles. Il a joint à ce premier travail des figures qui aident beaucoup pour déterminer les espèces qu'il a décrites, quoiqu'elles ne soient pas à beaucoup CHAP. XXVII. GONOSTOMES. 369 près aussi élégantes que celles de la Faune italienne. On dirait souvent que les deux auteurs ont fait figurer le même individu. Ii me parait très-regrettable, qu'un naturaliste aussi habile que le prince de Canino, se soit entièrement reposé sur les documents de l'ich- thyologiste sicilien. S'il avait vérifié les ob- servations de son prédécesseur, je crois qu'il aurait évité quelques-unes des inexactitudes qui lui ont échappé. Je conçois cependant qu'il les ait faites, parce quil avait l'idée de séparer des Salmonoïdes tous ceux qui appar- tenaient à une sous-famille, appelée Scope- lini. Ce sont, dit-il, des poissons qui ressem- blent aux Élupééss qui brillent d’une belle couleur argentée, dont la bouche, très-fen- due, est bordée par les intermaxillaires. Ce naturaliste y rapporte huit genres; il reprend les Gonostomes de Rafinesque, qui ont le corps allongé, couvert de grandes écailles caduques; des dents de grandeur inégale en série unique; les pectorales insérées au bas de la ceinture humérale; la dorsale reculée en arrière au delà des ventrales, et presque op- posée à l'anale. Ce premier genre, établi sur le Gonostoma denudata, doit être conservé; mais il faut pour cela ajouter à cette diagnose incomplète, que le maxillaire borde, pour la 370 LIVRE XXII. SALMONOÏDES. plus grande partie, l'ouverture de la gueule, caractère qui ne cadre plus avec celui de la famille des Scopelini. Il faut dire aussi que les palatins sont hérissés de petites dents en velours. Le prince de Canino ayant saisi le caractère remarquable des dents maxillaires du Gonostoma denudata, a laissé dans ce genre la seule espèce indiquée par Rafinesque, et il en a séparé les deux petits Gonostomes in- diqués par Cocco sous le nom de Gonostoma _Poweriæ et de G. ovatus. Il créa pour ces deux poissons un genre, sous le nom d'Zch- thyococcus, voulant le dédier sous cette dé- nomination à son correspondant de Palerme, le docteur Cocco; mais la diagnose de ce genre n'offre aucun caractère opposé et distinct, et jen dirai de même de ceux qui sont désignés sous les noms de Maurolicus, de Myctophumw et de Lampanyctus. Vous ces poissons sont, les vrais Scopèles de M. Cuvier; ils ont tous* la même dentition, maxillaire ou palatine, la. même composition de mâchoire; les caractères" donnés comme génériques, et tirés de la posis tion de la dorsale pour les Maurolicus et less Ichthyococcus, ou de la longueur des pecto=. rales pour les Lampanyctus, ne sont que spé-* cifiques. Il n'en est pas de même du genre“ Chlorophthalmus. Je démontrerai que ce pois-« CHAP. XXVIL GONOSTOMES. 371 son est une espèce particulière d’Aulope. Enfin J'Odontostome constitue un genre PMEGUNET qui doit être conservé. , On voit, d'après ces observations critiques sur le travail de mes prédécesseurs, que j'ai pu, grâce aux nombreux matériaux réunis dans la grande collection nationale, présenter tout autrement le tableau des différentes espèces réunies dans ce genre et dans ceux qui avoi- sinent ce groupe. En effet, les Gonostomes rattachent complétement ces petits poissons au groupe des Salmonoïdes; car ils ont deux très-petits intermaxillaires, et de longs et larges maxillaires complétant le bord de la maächoire. Ce genre est très-voisin de celui des Chauliodes, qui sen distingue par les dents longues et pointues des mächoires et des palatins. Or, les Chauliodes appellent à eux les Odontostomes. Ceux-ci et les Go- nostomes ont des affinités très-marquées avec les Scopèles, qui, cependant, ne présentent plus, dans la constitution de leurs mâchoires, le caractère essentiel des Salmonoïdes, l'inter- maxillaire formant chez eux le bord toutentier de l’arcade maxillaire supérieure. Il semble quil ne reste plus, pour caractère dominant des Scopèles, que la présence de l'adipeuse. La constitution de leur mâchoire conduit évidem- 372 LIVRE XXII. SALMONOÏDES. ment à celle des Saurus, dont nous aurons à parler plus en détail dans un chapitre spécial. Ce qu'on doit conclure de ces remarques, c’est que les sous-familles établies par le prince de Canino, ne peuvent pas être caractérisées comme il l’entendait; car personne n'oserait mettre dans deux groupes distincts les Go- nostomes, les Chauliodes et les Scopèles. En s'en tenant à la composition de la mâchoire, il faudrait réunir les deux premiers genres pour les séparer du troisième, et le groupe où on placerait celui-ci, devrait compren- dre le Saurus dont le maxillaire, semblable à celui des Scopèles, est très-différent des Aulopes. Les Gonostomes et les Chauliodes forment deux genres appartenant au même groupe, mais qui, en même temps, lient ces diffé- rents petits Salmonoïdes aux familles voisines. On peut dire d'eux qu'ils sont des Clupéoïdes avec une adipeuse, de la même manière qu'on peut considérer les Scopèles et les Saurus comme des Ésoces avec une adipeuse. Ces poissons n’ont plus le caractère ana- tomique si curieux que nous ont offert les Salmonoïdes, et sur lequel M. Muller a beau- coup insisté. Leurs œufs ne tombent plus dans la cavité abdominale, les sacs ovariens CHAP. XXVII. GONOSTOMES. 373 sont complétement fermés. Mais il ne faut pas oublier non plus que déjà, chez les Py- gocentres et les Serrasalmes, ces organes ont la même forme, et sont entièrement clos dans l'abdomen. Si l’on veut, à l'exemple du prince de Canino, constituer en petites familles tous ces genres qui ont des aflinités naturelles, on ne trouve plus dans les détails de ces organisations va- riées des caractères suffisants pour établir la diagnose de chaque famille. Cela prouve ce que nous avons déjà dit plusieurs fois dans le cours de cet ouvrage, qu'il n'est pas pos- sible que les rapports des genres soient tou- jours du même degré, et quil suffit, pour constituer un arrangement naturel, quil n'y ait pas de genre plus voisin à placer entre ceux qu'on rapproche. A. Du genre GonostomE (Gonostoma, Raf.) D'après ce que nous venons de dire, dans les considérations générales sur les genres voi- sins des Scopèles, nous devons commencer l'exposition de ces espèces par celles qui con- stituent le genre Gonostome. Le caractère de ce genre consiste en de courts intermaxil- laires qui ne dépassent pas l'œil. Ils ont une 374 LIVRE XXII SALMONOÏDES. petite branche montante, en partie recou- verte sous la portion antérieure du maxil- laire ; celui-ci dépasse l'os précédent et com- plète l'arcade supérieure de la bouche. C'est donc une véritable mâchoire de Clupéoïdes ou de Salmonoïdes. La présence de l'adipeuse fixe la place du genre dans cette dernière famille. Les pêcheurs siciliens ont été frappés des rap- ports ou plutôt des ressemblances extérieures de ces poissons, puisque Rafinesque nous apprend , que ces hommes ignorants, mais habitués à voir la nature, donnent à l'espèce le nom d'Anchiove imperiale, c'est-à-dire d’Anchois impérial. Les deux mâchoires, supérieure et inférieure, portent de grandes dents coniques et très-pointues, inégalement espacées, entre lesquelles il y en a de très- petites. Les palatins et les ptérygoidiens por- tent des dents en râpe très-fines; il ny en a point sur le chevron du vomer; il y a de très - fines âpretés sur la langue ; mais auw delà, sur la queue de l'hyoïde et sur les pha- ryngiens inférieurs, on trouve des dents en grosse herse. Enfin, il faut signaler les dents pharyngiennes supérieures, qui sont singuliè- ment disposées : elles sont en grosse herse, sur deux plaques oblongues, l'antérieure n'ayant que trois dents plus longues et plus grosses CHAP. XXVIL. GONOSTOMES. 351) que les autres; ces os, attachés à l'entrée d'un pharynx très-comprimé, ont leurs dents couchées si obliquement , quelles s'entre- croisent. À ces caractères nous ajouterons les quatorze rayons de la membrane branchio- stège, le sous-orbitaire, excessivement mince, comme une pellicule membraneuse, la posi- tion de la dorsale, très-reculée sur le dos, et enfin, la présence d’épines libres et recour- bées sur les deux côtés de la queue. Il se pourrait toutefois qu’elles fussent un caractère spécifique. Le genre Gonostome a paru dans les Essais d'ichthyologie sicilienne de Rafinesque'; mais si lon compare les caractères que je viens d'exposer, à ceux donnés par l’auteur sicilien, on verra qu'il était bien loin de les avoir saisis en entier. Je trouve les Gonostomes mention- nés dans la lettre de M. Cocco, sur les Salmo- noïdes de Messine. A l'espèce signalée par Rafi- nesque, l’auteur en a ajouté deux autres, qui n'appartiennent pas à ce groupe et quisont de véritables Scopèles : ce sont ses Gon. Poweriæ et Gon. ovatus. M. le prince de Canino a rétabli le genre de Rafinesque, en le rédui- sant à la seule espèce que nous allons décrire. 1. Rafinesque , And. ütt. sucil., p. 64, n.° 28. 310 LIVRE XXII. SALMONOÏDES. Mais ce célèbre auteur n'en a pas mieux pré- cisé les caractères que son correspondant, M. Cocco. Le GONOSTOME Nu. (Gonostoma denudata, Cocco.) La seule espèce que je rapporte à ce genre est constituée sur un poisson à corps très-comprimé ; à tête grosse et haute, et à queue amincie, de sorte que la plus grande hauteur du corps se mesure à la ceinture humérale ; elle est six fois et demie au moins dans la longueur totale ; tandis que la hauteur de la queue n’en fait que les deux cinquièmes. L’épaisseur est le tiers de la plus grande hauteur. La tête paraît grosse à cause de. son élévation auprès de la nuque; car elle est com- primée. Sa longueur est quatre fois et demie ou trois quarts dans la longueur totale. Quand la bouche est … fermée, le museau est assez pointu, et l’on peut dire alors que la tête est triangulaire. L’oœil est petit, près de l'extrémité du museau; car il n’en est éloigné que d’une fois son diamètre, lequel n’est guère que le sixième de la longueur de la joue. Ses sous-orbi- taires sont excessivement minces, mais tellement lar- ges qu'ils couvrent toute la joue, en s'étendant jus- qu’à l'angle du maxillaire et en remontant le long du bord du préopercule. C'est surtout le troisième qui prend cet énorme développement. La mâchoire inférieure est un peu plus longue que la supérieure ; elle se relève assez obliquement. Comme elle est très- CHAP. XXVIIL. GONOSTOMES. 317 mobile et qu'elle peut s’abaisser beaucoup, la gueule devient très-grande quand la mandibule est horizon- tale. La mâchoire supérieure est bordée par un peut intermaxillaire, que l’on peut aisément confondre avec le très-remarquable maxillaire qui en fait la plus grande partie, Ce petit intermaxillaire a une branche montante courte; il est caché, en partie, sous la por- üon antérieure du maxillaire; il a sous la branche montante une dent conique, suivie de quatre petites dents; vient ensuite une grande canine; puis cinq peutes dents coniques, une longue dent pointue, égale et semblable à la seconde des grandes, et enfin une série de très-petites dents coniques. L’extrémité de l'intermaxillure atteint à peine au delà du bord antérieur de lorbite. Le -maxillaire qui recouvre tout los précédent à partir de la branche montante, a une première grande dent à l'endroit où finit l'in- termaxillaire ; au delà, je lui éompte quatorze grandes dents coniques et très- pointues, inégalement espa- cées ; les dernières sont tout à fait à l'extrémité de l'os, et entre ces dents et tout le long du bord, il y en à une série de très-petites, coniques et pointues. Un maxillaire supplémentaire remonte sous le sous- orbitaire et forme une espèce d’arc, qui va rejoindre la partie antérieure de l'os, à peu près à l’endroit où son bord devient le plus concave. Les dents de la mà- choire inférieure sont semblables à celles du maxil- laire. Cet os et le sous-orbitaire sont tellement minces que l’on voit ses dents à travers quand la gueule est fermée. Les palauns et les ptérygoïdiens portent des dents en râpe très-fine ; 1l n’y en a point sur le che- 378 LIVRE XXII. SALMONOÏDES. vron du vomer. Les pharyngiennes supérieures sont très-singulières; elles sont disposées sur deux plaques oblongues, étroites. Les dents de devant sont en grosse herse, et trois dents plus longues, tout à fait auprès du pharynx, sont couchées obliquement, de manière à s’entre-croiser avec les dents semblables du pha- ryngien opposé. Les pharyngiennes inférieures et les linguales sont en grosse herse; 1l n’y a que de très- fines âpretés sur l'extrémité de la langue. Les ouies sont très-largement fendues. La membrane branchiale est courte, soutenue par des rayons espacés ; elle est presque entièrement cachée sous la branche de la mâchoire inférieure. Les peignes des branchies sont courts, et les râtelures antérieures sont au contraire assez longues. La première dorsale est reculée sur le dos et répond au commencement de l’anale ; celle-ci est assez allongée sous la queue. L’adipeuse est petite, étroite et très- molle, Il y a des épines libres et re- courbées au-devant de la caudale. On peut les con- sidérer comme des rayons plus poignants de cette nageoire, qui est d’ailleurs petite et fourchue. Les pectorales sont insérées tout à fait au bas de la cein- ture humérale, près du tranchant du ventre. Les ventrales sont petites, au-devant de la dorsale; mais plus rapprochées de l'anus que de l'épaule. B. 14*; D. 15; À. 31; C. 29; P. 12; V. 8. * L'auteur de l’Ichthyologie italienne n'en indique que dix. Il aura très-probablement négligé les quatre petits rayons plus diffi- ciles à voir, qui sont vers le haut de l’opercule. J'ai compté ces quatorze rayons sur un exemplaire que je dois à sa bienveillance. CHAP. XXVII. GONOSTOMES. 379 Malgré l’'épithète que lui a donnée Rafinesque, et que nous avons conservée, puisque nous l'avons vue adoptée par le prince Charles Bonaparte, il n'en est pas moins vrai que le corps est couvert d’écailles minces, caduques. La couleur est un bel argenté blanc sur les flancs, qui sont tous piquetés de points noirs. Le dos et le ventre passent au bleu noirâtre, Les nageoires sont transparentes. Il y a un peu plus de jaune sur la caudale. L'individu donné par le prince de Canino est long de six pouces. M. Bibron en a rap- porté plusieurs autres de Messine un peu plus petits. Îl paraît que c'est dans la mer qui baigne la Sicile qu'on prend ce poisson avec toutes ces autres petites espèces, confondues sous le nom de poissons du diable. Le prince de Canino en a donné une excel- lente figure. On en trouve une seconde, mais d’une lithographie un peu rude, dans la lettre du docteur Cocco sur les Salmonoïdes : il l'ap- pelait Gonostomus acanthurus. Ce zélé ich- thyologiste avait parlé précédemment de cette espèce dans le Journal des sciences de Sicile sous le nom de Gasteropelecus acanthurus. Le poisson avait été plutôt indiqué que décrit par Rafinesque, sous Le nom que le prince de Ca- nino a cru devoir conserver. 380 LIVRE XXII. SALMONOÏDES. B. Du genre CHAULIODE (Chauliodus) Ce genre est extrêmement voisin des Go= nostomes. En effet, les intermaxillaires, grêles et peu mobiles, ne dépassent pas l'œil; le maxillaire, qui est assez fortement uni au premier, commence à la seconde dent et vient border tout le reste de l'arcade de la gueule si largement fendue. Les dents caractérisent ce genre; elles sont différentes de celles des# Gonostomes : ce sont des crochets grêles ; pointus, comprimés et courbés. Ils adhèrent tout à fait à l'os; ceux de devant de la ma= choire inférieure sont les plus grands. Ils remontent sur le crâne au-dessus des yeux, quand la gueule est fermée. Il y a aussi des dents palatines en crochets assez longs; quoiqu'elles soient plus courtes que ceux des mâchoires ; les pharyngiennes sont en herse; mais je ne vois pas de dents sur le vomer ni sur la langue. Ces Chauliodes ont deux dorsales, l’'antérieure correspond à l'in- tervalle qui sépare les deux nageoires paires; la seconde, adipeuse, est réduite à une mem- brane allongée, mince, ayant des vestiges de rayons si mous, quils ne tiennent pas la na- geoire redressée; pour l’apercevoir il faut avoir soin de tenir le poisson dans l'eau, on la voit CHAP. XXVII. CHAULIODES. 381 alors flotter au-dessus de l’anale. Les ouïes sont très-largement fendues, et la membrane branchiostège a dix-sept rayons. La première et la plus grande espèce de ce genre, connue depuis les travaux de Catesby, est assez répandue dans la Méditerranée. J'en décrirai une seconde espèce qui vient du grand bassin de l'Atlantique. C'est d'après la première que le genre Chau- liode a été établi par Bloch. Lorsque M. Cu- vier composa le Règne animal, il n'avait pas vu ce poisson d'après nature; n’en jugeant que d’après la figure incomplète de Catesby, il crut devoir placer ses Chauliodes auprès de son senre Stomias. Celui-ci, comme M. Cuvier la bien déterminé, et comme je l'ai démontré depuis, en traitant de ce genre dans la famille des Brochets, appartient au groupe qui lui a été assigné par M. Cuvier ; car la dorsale est unique et reculée sur le dos de la queue; mais on ne peut nier quil n'y ait une curieuse res- semblance entre la tête et les dents des Sto- mias et des Chauliodes. Les naturalistes qui ont succédé à M. Cuvier ont tous cru, d'après lui, qu'il fallait rapprocher ces deux genres; voilà pourquoi, celui dont nous allons traiter maintenant se trouve mal placé dans toutes les Ichthyologies. 382 LIVRE XXII. SALMONOÏDES. Le CHAULIODE DE SLOANE. (Chauliodus Sloani, Bloch.) Un poisson, qui n'est pas sans affinité avec les Stomias, mais qui appartient à la grande famille des Salmonoïdes, et que les naturas listes ont méconnu pendant longtemps, est celui qui appartient au genre Chauliode. Nous! allons, suivant notre usage, en donner une description détaillée d’après nature. ; Le Chauliode est remarquable par la grosseur de sa tête et par la hauteur de la ceinture humérales Au delà des pectorales, le corps se rétrécit beaus coup; il est très-comprimé. L'épaisseur du tron® égale la hauteur du corps, mesurée à la fin de: l'adipeuse, et n’est guère que le quart de la hat teur aux pectorales ; celle-ci, portée sur le Corps est comprise sept fois et demie dans la longueuk totale. La hauteur de la tête, mesurée de la nuque] à l'angle de la mâchoire inférieure, est égale à la Den de la tête, qui est un peu plus petite quel le huitième de la longueur totale. La ligne du profih est concave au-dessus de l'œil ; elle se soutient assez fortement ] jusqu au commencement du dos; elle de” vient ensuite droite et oblique } jusqu à la ET La. gueule est très-largement fendue, ainsi que l’ouver= ture branchiale. Les deux mâchoires sont armées de fortes dents très-aiguës, très-longues , faisant corps avec l'os de la mâchoire et n'ayant aucune mobilité CHAP. XXVII. CHAULIODES. 383 semblable à celle de l'Odontostomus Balbo ; mais nous y voyons des dents de remplacement comme il y en a dans ce poisson. La mâchoire supérieure est formée par des intermaxillaires assez longs, peu mobiles, armés chacun de quatre très-grosses dents. L’extrémité de l’os dépasse un peu l’œil. A l'extrémité, il y a une prermère dent conique, un peu courbée, régulièrement pointue à son extrémité. Cette dent est moins longue que la seconde, laquelle a son ex- trémité courbée et un peu redressée, de manière à ce que cette pointe laisse en arrière une sorte de peut biseau; mais il n’y a pas de talon, ni de crochet, ni même de dentelure. La troisième est un peu plus courte que la quatrième, et ne fait guère que la moiué de la longueur de la seconde. Il n'y a entre ces dents, le long de l'os, que les dents de rempla- cement. Le maxillaire, assez fortement uni au pré- cédent, commence à la seconde dent; il n’a que de petites dents aiguës, inégales, dirigées en arrière qu'après avoir dépassé l'intermaxillaire. Son extré- mité s’élargit un peu et se termine en angle d’un peut chevron, parce que les deux bords sont coupés obliquement. La mâchoire inférieure a les branches étroites; la symphyse, assez haute, a une pointe mousse, médiane. De chaque côté on voit deux très-longues dents, un peu courbées, très-aiguës, plus longues que celles de la mâchoire supérieure, et re- montant de chaque côté du crâne quand la gueule est fermée. Vient ensuite une seconde dent pointue, un peu courbe, qui est moindre que le tiers de la précédente. La troisième est plus longue, car elle 384 LIVRE XXII. SALMONOÏDES. fait presque la moitié de la première. Les quatre ou cinq dents qui suivent diminuent graduellement, et! la dernière est une très-courte épine. Il y a aussi une rangée de dents courtes et pointues, écartées! l'une de l’autre sur les palatins; mais je n’en vois pas sur le vomer ni sur la langue. Elles sont dispo- sées en herse sur deux petites plaques ; les pharyn- giens le sont de manière à s’entre-croiser l’une l’autre. Le pharynx est d’ailleurs très-étroit. Après avoir commencé par décrire ce qu'il y a de plus saillant dans le poisson, je vais faire con: naître les autres parties de son organisation. L’œil! est de grandeur médiocre; il est placé près de lex- trémité du museau et sur le haut de la joue. Les! sous-orbitaires sont très-petits. Le préopercule estm très-reculé, parce qu'il descend presque verticalement du masioidien à l’angle de la bouche; 1l est mêmen un peu concave. L’opercule est haut, très-étroit ets tellement mince qu 1 ressemble à une pellicule. Le sous-opercule, qui est également étroit, mais plus” court, est un peu caverneux. L’interopercule est, très-peut. La membrane branchiale a très-peu de. largeur et est soutenue par des rayons courts et ess pacés. Les peignes des branchies sont aussi très courts, et Je ne vois que quelques très-rares râte- lures, à peine perceptibles sur le devant des arceaux: | La ceinture humérale se compose d’un scapulairem long et gréle, et placé obliquement; 1l descend jus qu'à la moitié de la hauteur du corps. L’huméral et les autres os de la ceinture sont dirigés obliquement… en avant. La pectorale est attachée tout à fait au CHAP. XXVII. CHAULIODES. 385 bas, et elle remonte en se collant contre le corps vers la dorsale; celle-ci est implantée au quart anté- rieur de la longueur ; elle est portée sur une sorte de petit pédoncule ; son premier rayon se prolonge en un long filet, égalant au moins la distance qui sépare la nageoire de l'extrémité du museau. L’adi- peuse est longue; elle répond aux premiers rayons de l’anale; celle-ci n’est pas étendue; ses premiers rayons sont à peu près trois fois plus longs que les derniers. La caudale est petite et fourchue. Quant aux ventrales allongées, elles sont sur la première moitié du corps, à peu près autant éloignées du rayon filforme de la dorsale que celui-ci l’est de l'extrémité de la mâchoire supérieure. Les rayons se terminent en filaments déliés: les internes sont plus longs que les externes ; ce qui rappelle la forme de la nageoïre des Saurus. DD. 0% A 1250 213 PTS V. 7. Ces nombres diffèrent assez notablement de ceux qui sont indiqués dans l’ichthyologie italienne. Je crois pouvoir répondre cependant de leur exacu- tude, parce que je les ai comptés sur plusieurs exemplaires. Quant à l’adipeuse, je vois bien des traces de filaments sur les membranes. J'en compte même jusqu'à quinze sur l’un de mes Chauliodes; mais la grandeur et la disposition de ces filets ont été singulièrement exagérées dans le dessin que le prince de Canino nous a donné de ce poisson, et cependant je me hâte de dire que sa figure est meilleure que celles de ses prédécesseurs. Le corps du Chau- hode est couvert de larges écailles excessivement 22. 25 386 LIVRE XXII. SALMONOÏDES. minces , caduques, et dont on compte facilement cinquante-cinq à cinquante-sept rangées le long des flancs. Une couleur d’un brun chocolat, à brillants reflets argentés, est étendue sur le dos et sur les flancs. Le ventre paraît noir; 1l y a deux séries de points argentés jusque sur la membrane branchiale, quelques-uns même sont épars sur le bas de lo- percule. Le plus grand exemplaire conservé dans la collection nationale est long de six pouces. Nous en avons d’autres plus petits, que nous devons aux recherches actives faites en Sicile par M. Bibron. Le prince de Canino en a aussi envoyé un aux collections du Muséum d'histoire naturelle. Telle est la description d’un poisson très- anciennement connu, et qui aurait été parfai- tement figuré dans l'ouvrage de Catesby', si le dessinateur n'avait pas oublié l'adipeuse. Il n'y a pas de doute, en effet, que, sauf cet oubli, la figure du Fipera marina ne repré- sente d’une manière parfaitement reconnaissa- ble le Chauliode. Il faut cependant remarquer que la coloration n'est pas exempte de tout reproche, et que les points argentés ou dorés qui brillent sur ce poisson ont été oubliés. Le poisson de Catesby avait été pris à Gibraltar; 1. Catesby, Carol., suppl. , p. 9, tab. 9. CHAP. XXVII. CHAULIODES. 387 il est maintenant conservé dans le British Museum. Comme.il avait été déposé dans le cabinet du célèbre président de la Société royale de Londres, Hans Sloane, Bloch ' eut l’idée de le dédier, dans le Système posthume, à ce savant, en l'appelant Chauliodus Sloani, quoique la figure porte, dans latlas, le nom de Chauliodus setinotus. Le nom de ce genre a été composé d'après la forme des dents. Il suffit de jeter les yeux sur la représentation de Bloch pour se convaincre qu'elle n'est qu’une copie un peu modifiée de la figure de Catesby. Shaw’, dans sa Zoologie générale, fut plus éxacE car 11 reproduisit sans altération la figure de son compatriote; seulement il con- Cdi ce poisson comme une espèce d'Ésox, et il l'appela Esox stomias. Il résulte donc de là que le Chauliodus Sloant, le C. setinotus ou l'Æsox stomias de Shaw ne reposent que sur un seul et même document, celui de Ca- tesb y. Les zoologistes admettront avec une entière confiance la détermination que je fais du poisson de Catesby, quand ils apprendront que, pour lever tous les doutes à ce sujet, 4. Bloch, Syst. posth., édit. Schneider, p. 430, tab. 85. 2. Sh., Gener. Zool., vol. V, part. 1, p. 120, tab. 5. 388 LIVRE XXII. SALMONOÏDES. j'ai envoyé à mes savants collègues et amis de Londres, MM. R. Owen et J. E. Gray, un individu pris dans le canal de Messine, pour le comparer au poisson de Sloane. En impri- mant ce chapitre, je recois d'eux la certitude de l’identité spécifique de ces Chauliodes. Je leur témoigne, avec empressement, l'expres- sion de ma gratitude. M. Risso a retrouvé le Chauliode à Nice. Il n'y a point reconnu l'espèce figurée par Catesby, et en le comparant à la mauvaise figure donnée par Bloch, il le crut différent de celui qui est figuré dans le Système pos- thume, de sorte quil le fit paraître comme distinct sous le nom de Ch. Schneïderi. La figure quil en a donnée est assez reconnais- sable; l’adipeuse y est représentée avec des rayons trop sentis, trop gros; mais la descrip- tion donnée par cet auteur est loin d'être satisfaisante. En se dirigeant d’après les idées quil puisait dans le Règne animal, il a placé le Chauliode auprès du genre Stomias, dans sa famille des Exocéides, ainsi caractérisée : Les Exocéides ont une seule nageoire dorsale, sans adipeuse, etc.; et l'on voit, dans la des- cription du Chauliode, que la seconde dor- sale est fort petite et au-dessus de l'anale. Une transposition d’étiquette m'a fait com- CHAP. XXVIL CHAULIODES. 389 mettre, dans l'Iconographie du Règne animal de M. Cuvier, une erreur semblable à celle de Catesby; car le dessinateur a oublié dans sa figure l’adipeuse de ce poisson. Une autre erreur que je me reproche, c'est d'avoir donné cette figure incomplète du Chauliode sous le nom de Stomias Boa. Le prince de Canino a rétabli, dans une excellente figure publiée dans la Faune italienne, les traits caractéris- tiques de cette espèce; mais il ne l'a pas rap- prochée, suivant les affinités naturelles, de la famille qui doit embrasser ce poisson. Le CHAULIODE DE FIELD. } (Chauliodus Fieldii, nob.) US: wi 339 Les travaux que je viens de faire sur les poissons conservés dans nos collections, m'ont fait retrouver la place de l'espèce dont jai parlé dans l'histoire des Æsox ', sous le nom de Stomias Fieldii. On a pu voir avec quelle réserve j'ai cité cetle espèce, parce que je ne la décrivais pas d’après nature. Ne croyant pas la posséder, je m’en rapportais au dessin que le docteur Mitchill m'avait envoyé de New- York; elle était cependant dans nos collec- tions, et placée à la suite des Salmonoïdes >. 4. Val., Hist. nat. des Poissons, t. XVIIL, p. 318. / .. 390 LIVRE XXIL SALMONOÏDES. près des Scopèles. M. Dussumier nous en avait rapporté des exemplaires pris à 1 5o lieues S. O. des Acores, et d’autres pêchés auprès de Sainte- Hélène. Le long barbillon que ces poissons portent sous la symphyse m'avait fait juger, après le dessin de Mitchill, qu'on pouvait les placer auprès du Stomias. La seconde na- geoire a été oubliée par le peintre; mais l'exa- men du poisson ma prouvé qu'ils ont une adipeuse et un système de dentition qui les rapprochent évidemment des Chauliodes. Nos individus sont de petites dimensions : Ils ont le corps court et trapu; la tête grosse; la queue très-grèle et très-étroite. La hauteur prise à la ceinture humérale est du cinquième de la lon- gueur totale. L'intermaxillaire dépasse l'œil. À son extrémité sont deux longues dents en crochet; puis, le long de los sont disposées par paires et sur deux rangs de peutes dents coniques. Le tubercule du maxillaire répond à la seconde dent. Son bord com- mence à être denticulé au delà de l’intermaxillaire, La mâchoire inférieure a aussi deux longs crochets à sa pointe; puis des petites dents coniques, dispo- sées par paires et sur deux rangs. L’opercule et linteropercule sont très-étroits. Les pectorales sont étroites, oblongues, dirigées en arrière ; elles attei- gnent à la ventrale; celles-ci ontfleurs rayons internes plus longs que les externes. Les premiers rayons de la dorsale répondent à l’aisselle de la nageoire abdo- des. CHAP. XXVII. CHAULIODES. 391 minale. L’adipeuse est très-petite, très-étroite, L’anale est courte; la caudale est un peu fourchue. Le bar- billon qui est atiaché sous la symphyse dépasse l'angle du maxillare. - BAD; : 14 :.,4::14:.G.9213 PS6 VE. La couleur est un brun noirâtre très-foncé, pi- queté de nombreux points argentés, excessivement petits, mais qui rappellent cependant ceux des Sco- pèles. Les nageoires sont blanches. Le plus grand de nos individus n’a que deux pouces de long. Je répéterai ici que ce Chauliode a été dé- signé par Mitchill dans la lettre à M. Cuvier, sous le nom d'Æsox cirrhatus; mais je puis affirmer maintenant que ce naturaliste l'avait très-mal examiné, puisqu'il lui refuse des dents sur le palais, et quil n'avait indiqué qu'un seul rayon à la membrane branchiostège. Le capitaine Field le prit pendant sa traversée de Mogador à New-York; cela prouve que cette petite espèce est assez commune dans le grand bassin de l'Atlantique. Elle a été parfaitement figurée par mon savant ami, le docteur Richardson, dans l'ichthyologie du Sulphur'. Ce savant zoologiste en a publié une description détaillée des plus exactes. Je ne trouve d'autre modification à y apporter 1. Rüch., Sulphur, pl. 50, fig. 1, 2, 3, p. 97. 392 LIVRE XXII. SALMONOÏDES. que de compter plus exactement les rayons de la membrane branchiostège. À l'époque où Richardson a écrit, le genre des Chauliodes nétait pas encore déterminé comme j'espère qu'il va l’être aujourd'hui. Aussi M. Richard- son nhésita pas à considérer le petit poisson décrit dans cet article, comme formant un genre distinct dont il saisissait fort bien les affinités en le plaçant auprès des Scopèles. Il lui donna le nom d'Astronesthes, parce qu'en effet la peau nue de ce poisson est parsemée ou étoilée d’un nombre considérable de pe- tits points blancs et brillants. Les naturalistes ui voudront même attacher à la forte den- tion de la langue plus d'importance caracté- ristique que je ne crois devoir lui en donner, conserveront même ce genre. Cest avec doute que M. Richardson indique son poisson comme originaire des mers de Chine; il me parait plus probable que c'est une des observations faites à bord du Sulphur; car les localités que jai indiquées plus haut sont très-certaines. C. Des ARGYROPELECUS. M. Cuvier, en publiant dans la deuxième édition du Règne animal les caractères des Sternoptyx, en cite deux espèces qui pour- CHAP. XXVIIL. ARGYROPELECUS. 393 ront, dit-il, former un jour le type de deux genres. Cet illustre zoologiste avait parfaite- ment raison; il aurait pu les établir, il aurait dû même le faire; car M. Cocco, que nous avons déjà cité pour ses recherches assidues sur les Scopèles, lui avait envoyé la descrip- tion et la figure d’un petit poisson du canal de Messine, voisin du Sternoptyx d'Hermann, et qu'il avait nommé Arg yropelecus. Comme le naturaliste de Palerme, trompé par les écrits de Risso, avait cru qu'il y avait des affinités entre les Scopèles et les Gasteropelecus, ïl avait aussi comparé son poisson, voisin des Sternoptyx, aux Serpes. Cette comparaison lui a suggéré l'idée du nom quil a composé, mais, ce qui est plus fâcheux, lui a fait très- mal asseoir les caractères de ce genre nouveau. Nous possédons, dans les collections du Mu- séum, un assez grand nombre de ces petits poissons; M. Cuvier, un peu pressé, a renvoyé à notre grande Ichthyologie pour traiter avec détail ces diverses espèces. C’est ce que nous allons essayer de faire. Les Arg yropelecus ont le corps très-com- primé ; le tronc haut et en polygone irrégu- lier; 1l est terminé par une queue plus ou moins longue, étroite à son origine, et sou- vent très-mince près de la caudale. La bouche 394 LIVRE XXII. SALMONOÏDES. est presque verticale; l'arcade supérieure est formée en partie par les intermaxillaires et | en partie par les maxillaires. Quand les pre- miers sont allongés, comme dans l'espèce de la Méditerranée, les seconds entrent pour peu de chose dans le bord supérieur de la bouche, et alors la bouche ressemble tout à fait à celle des Gonostomes. Mais quand les intermaxil- laires sont courts, ainsi que cela a lieu chez plusieurs poissons de l'Atlantique, le maxil- laire forme presque en entier l'arc supérieur de la bouche. Ce maxillaire est d’ailleurs com- posé de trois pièces : lune porte les dents; la seconde, petite palette triangulaire à som- met très-aigu, est attachée au bas et der- rière la première. Enfin, une troisième est une plaque oblongue, trois ou quatre fois plus haute que large, mince comme une pellicule, d’une parfaite transparence quand on lui a enlevé le pigment argenté dont elle brille. Elle adhère par son bord antérieur à l'arcade du maxillaire qui porte les dents; elle se meut avec lui, elle vient se placer en dessous du sousorbitaire qu'elle semble en quelque sorte continuer. Des dents en cro- chet, inégales, quelquefois assez longues et sur un seul rang, hérissent les deux mâchoires. Il y a sur chaque palatin une rangée de petits CHAP. XXVIIL. ARGYROPELECUS. 395 crochets semblables. La membrane bran- chiostège a neuf rayons. Une tache argentée existe sur la membrane qui les réunit auprès du corps de lhyoïde. Une autre grosse tache argentée brille sur les écailles compri- mées qui forment la carène tranchante de l'abdomen. Il y a des écailles argentées de chaque côté de l'anus, puis une série de ta- ches à la base de l’anale et d’autres sous la queue. Les huméraux forment une ceinture remarquable sous la gorge; il en est de même des os du bassin qui se terminent en pointe plus ou moins longue, diversement dentelée, selon les espèces. Les interépineux ou même les apophyses des premières vertèbres se pro- longent entre la nuque et la dorsale, et for- ment une crête osseuse très-mince, recou- verte par un épiderme sensible au- devant de la dorsale. Ces poissons ont un intestin à double courbure, quatre appendices cœcales; le foie très-petit; les œufs assez gros : je n'ose- rais dire qu'ils soient libres dans la cavité ab- dominale, mais ils m'ont paru tels, à moins que l'extrême délicatesse de la membrane du sac ovarien ne mait empêché de faire une observation exacte. Ces caractères génériques des Argyropelecus, petits poissons qui ont été portés à la con- 396 LIVRE XXII. SALMONOÏDES. naissance des naturalistes par M. le docteur Anastasio Cocco, sont dus aux observations de cet habile observateur. Depuis, M. Webb, M. Reynaud, MM. Dussumier et Quoy ont rapporté d'autres espèces de l'Atlantique. C'est à l'une d'elles qu'appartient le Sternoptyx d'OI- fers, que j'ai dessiné dans le cabinet de Berlin. Il est facile de voir que les caractères assignés à ce genre fixent ces poissons dans le voisinage des Scopèles à côté des Gonostomes. Ils en ont, en eflet, la composition de la bouche et presque la dentition. Les taches argentées du corps montrent comme caractère secon- daire la certitude de cette affinité, et je forti- fierais encore au besoin ces raisons, en faisant observer que l'un de mes rare a des épines sur la queue comme nous en trouvons dans les Scopèles. Quelques années après la publication faite par M. Cocco, dans Le Jour- nal des sciences et lettres de Palerme, ce zélé zoologiste, qui ne connaissait pas bien le Ster- noptyx d'Hermann, crut devoir placer dans ce genre et à côté de celui d'Olfers, figuré par M. Cuvier, son Argyropelecus du canal de Messine, et c'est ainsi qu'il fit paraître la même espèce dans sa lettre au professeur Costa de Naples, sous le nom de Sternoptyx méditer- ranéen. Le prince Charles Bonaparte revint CHAP. XXVII. ARGYROPÉLECUS. 397 sur ces travaux dans sa Faune italienne. Je ferai remarquer qu'il semble avoir écrit sa pe- tite monographie, le Règne animal à la main; car la caractéristique de ses deux genres n’est que la simple traduction des phrases du Règne animal. Il ne parle point des dents palatines ni de la composition si importante de l'arcade maxillaire. Il fait de plus une confusion que j'ai peine à concevoir; après avoir cité le Sternoptyx diaphana, il regarde que le St. Olfersi, qui sera du genre A4rg y- ropelecus, ne peut être séparé du St. Her- manni. Je ne vois, ni dans le texte, ni dans les explications des planches données dans le tome III, aucune parole de M. Cuvier qui puisse faire croire que l’auteur du Règne ani- mal ait établi un St. Fermannt différent du St. diaphana. En distinguant génériquement les 4rg yro- pelecus des Sternoptyx, on fixe les caractères de l'un et de l’autre groupe de ces poissons; on rend plus facile l'appréciation de laflinité de ces différents genres, et l'étude que nous allons faire dans le chapitre suivant du Sternoptyx, viendra compléter la démonstration que tous ces genres appartiennent bien à la famille des Salmonoïdes. 398 LIVRE XXII. SALMONOÏDES. L'ARGYROPELECUS DE LA MEDITERRANÉE. (Argyropelecus hemigymnus, Cocco.) On doit à M. Cocco la première description et la première figure de cette jolie petite es- pèce d’Argyropelecus, assez abondante sur certains points de la Méditerranée. Quoiqu'elle soit la plus petite du genre et la moins ancien- nement connue, je vais commencer la descrip- tion de cette monographie par cette espèce, attendu quil me paraît plus facile de se la procurer que toute autre. Elle est d’une forme très-singulière. À cause de l'éclat brillant et argenté de son corps, on pourrait presque la comparer à une petite médaille hexagonale et irrégulière, terminée par une queue grêle et assez longue. La hauteur verticale, mesurée à la nuque, est égale à la longueur du disque et à celle de la queue, en n'y comprenant pas la caudale; celle- ci égale, à peu de chose près, le sixième de la longueur totale. Le corps est tellement com- primé que l'épaisseur n’est que le sepuème de la hauteur. La tête égale à peu près le quart de la longueur totale, L'œil est assez grand, tout à fait sur le haut de la joue, tellement, que le cercle de lorbite échancre la ligne du profil. Les deux yeux sont gros et saillants; mais les frontaux qui les sépa- CHAP. XXVIL ARGYROPELECUS. 399 rent sont tellement étroits que les deux globes de Vœil semblent se toucher. Je vois, pour premier sous-orbitaire, une très-petite pièce osseuse, mince comme une membrane, placée au-devant de l'œil sous la narine, entre l'orbite et l’intermaxillaire. Un second sous-orbitaire longe le bord du maxillaire ; c’est une lamelle d’une minceur pelliculaire, ellip- üque, que l’on prendrait facilement comme dépen- dante du maxillaire si on ne la dissèque avec soin. La bouche est assez largement fendue. La mâchoire supérieure est tout à fait verticale ; l’inférieure se redresse au- devant d'elle et la dépasse un peu. La symphyse a un peut tubercule saillant. L'arcade dentaire est formée, en haut, par de courts inter- maxillaires, qui ont de courtes branches montantes. Ces intermaxillaires bordent en avant les maxillaires larges, aplatis, excessivement minces ; ils descendent jusqu’à l'angle de la commissure, de telle façon qu'ils bordent la bouche. Les maxillaires qui sont beau- coup plus longs et qui descendent jusque sur l’an- gulaire de la mâchoire inférieure, continuent sur le devant l’arcade de la mâchoire supérieure. C’est donc une constitution qui rappelle celle des Gonostomes ou celle de plusieurs Clupées. Derrière le maxillaire il existe un petit maxillaire supplémentaire, qui est pointu vers le haut et élargi vers le bas. Cet os re- monte jusqu'auprès du premier sous-orbitaire. Les branches de la mâchoire inférieure sont composées de pièces caverneuses, qui se séparent facilement les unes des autres. L’angulaire se termine par une épine triangulaire assez saillante, qui se détache sur 400 LIVRE XXII. SALMONOÏDES. la peau argentée qui recouvre l'angle de la ceinture humérale, Le préopercule est très-étroit; son angle se termine par une forte épine saillante, dirigée vers le bas. L’opercule est excessivement mince, triangu- laire, étroit et pointu près de son arüculauon; il a dans le milieu une sorte de petite carène ; une très- petite paillette argentée, échancrée vers le bas, nous montre le sous-opercule, et enfin l'interopercule, encore plus petit, se prolonge en une petite pointe excessivement mince sous le bord horizontal du préopercule. Pour retrouver les diverses pièces du sous- orbitaire ou de l'appareil operculaire, il faut avoir soin de choisir des individus bien complets ; car toutes ces pièces sont si minces et se détachent si facilement qu’on ne les trouve pas toujours sur tous les exemplaires. Je vois des dents en crochets sur les intermaxillaires, sur le maxillaire ; celles de la mâchoire inférieure sont plus longues, surtout les latérales. Puis il y en a une ligne sur le bord de chaque palaun; elles sont crochues comme celles des mâchoires. Je n’en aperçois pas sur le vomer. Il n'y en a pas non plus sur la langue. Les ouies sont très-largement fendues, et la membrane branchios- tège est très-visible. Je lui compte neuf rayons, dont les trois derniers sont un peu écartés des autres. Près de l'inseruon des six premiers on voit une tache argentée qui rappelle tout à fait celle que nous trouvons dans les Scopèles et les Gonostomes. Je ne trouve pas de branchie operculaire. Les peignes des branchies sont très-courts; mais les râtelures sont assez longues. La ceinture humérale se compose CHAP. XXVII. ARGYROPELECUS. 401 d’un scapulaire grêle, plié à angle droit sur la nuque, et dont la branche inférieure descend verticalement derrière l’opercule. Vient ensuite un huméral à sur- face ciselée, un peu arquée; il descend tout le long de la fente des branchies jusqu’au delà de l’articula- on de la pectorale. Il donne, en arrière, une peute languette étroite, qui se porte sous les derniers rayons de la nageoire, de manière que la pectorale est articulée dans l’échancrure de cet os; mais, en même temps, los se continue en avant pour se di- later bientôt en une palette triangulaire, appuyée sur celle du côté opposé; il y a une seconde échancrure en avant de la pectorale ; c’est sous cet os que sont ceux de l’avant-bras. La pectorale est étroite et longue, car l'extrémité des rayons atteint presque jusqu’à l’a- nale, c’est-à-dire, qu'ils dépassent beaucoup le disque du corps. Les os pelviens sont gros et longs; ils re- montent verticalement pour s'attacher vers le haut près de la colonne vertébrale; ils ont donc, à peu près, la hauteur du tronc, ou tout au moins, la même longueur que les côtes. Ces deux os se réu- nissent en chevron, dont l'angle est une petite pla- que triangulaire, excessivement mince, à bord tran- chant et dentelé. La partie postérieure se prolonge en une pointe un peu plus forte, saillante derrière le disque du corps. C’est au-dessus de cette épine que sont 'insérées les ventrales, petites nageoires que l'on peut cependant retrouver avec un peu d’atten- uon. On voit très-facilement, le long des flancs, les lignes saillantes marquées par les côtes. Il est facile d'en compter au moins sept. Elles viennent toutes 29, 26 402 LIVRE XXII. SALMONOÏDES. se réunir le long d’une petite carène très-aiguë, for- mée par une suite de chevrons osseux, rappellant tout à fait ceux de la carène des Clupées. Chacun porte un petit disque argenté, brillant du plus bel éclat poli, et que l’on peut, avec raison, comparer aux taches des Gonosiomes ou des Scopèles. Ils ont été pris par Hermann pour les plis du sternum. Si l'appareil des nageoires paires vient de nous montrer plusieurs particularités remarquables, nous n’en trou- vons pas de moins singulières dans ce qui avoisine la dorsale. Nous voyons, en effet, les sept premières apophyses épineuses se prolonger au delà des mus- cles, saillir au-dessus de la peau, et, soit qu'on les considère comme simples, soit qu’on veuille admettre que les interépineux ont été soudés et confondus avec les apophyses des vertèbres; ces pièces s’élar- gissent et se soudent entre elles, de manière à former au-devant de la dorsale une petite plaque triangu- laire, osseuse, nue, plus haute en arrière qu’en, avant, et sur laquelle il n’est pas difficile de compter sept petites carènes relevées, correspondant aux interépineux. La pointe postérieure me parait un peu dentelée. C’est derrière cette plaque qu’existe une pete dorsale, insérée obliquement, et qui ne dépasse pas le tronçon de la queue en dessous, tout à fait à son origine est insérée l’anale, étendue à peu près jusqu’au milieu de la longueur de la queue. En’ avant de cette nageoire on trouve l'anus au fond d’un petit cloaque linéaire, dont les lèvres sont formées par six petites plaques argentées, très- minces , lisses et qui font les premières taches des CHAP. XXVII. ARGYROPELECUS. 403 côtés de la queue; elles sont éloignées et distinctes des six autres taches également argentées qui cor- respondent aux derniers rayons de l’anale. On trouve ensuite auprès de la caudale et toujours sous la queue quatre autres petites plaques argentées. Il y a donc sous cette portion du tronc trois groupes bien disuncts de taches brillantes. Sur le dos de la queue et au dela de l’anale existe un très-léger vesuge d'adipeuse. Enfin, nous ajouterons que la caudale est fourchue. B. 9; D. 7-0; A. 11; C. 21; P. 9; V. 5. L’Argyropelecus est couvert d’une peau nue, sans écailles, brillant d’un pigment argenté très-épais. Le dos parait bleuâtre. Au-dessus de l’anale et à la base de la caudale on voit sur les poissons, conservés dans l’eau-de-vie, une tache noire qui existe, à ce qu 11 parait , aussi sur le poisson frais, autant que j'en puis juger par des dessins manuscrits envoyés à M. Cuvier par M. Risso. L'intérieur des branchies est noir. Ce que j'ai pu voir des viscères de ce poisson m'a montré un foie très-petit, un estomac renflé comme un petit pois auprès du pylore. L'intestin fait deux replis. 1] y a une vessie natatoire, et les œufs m'ont paru assez gros. Le cabinet national en possède de nom- breux exemplaires, dus aux recherches éclai- rées de M. Bibron. D’autres nous ont été donnés par M. Benoît. On conçoit qu'un poisson si commun ait excité ren 404 LIVRE XXII. SALMONOÏDES. de M. Cocco. Ce zélé naturaliste en a publié une première description sous le nom d’4r- g yropelecus hemigymnus ; elle est insérée dans le premier fascicule des Actes de l'Aca- démie de Sicile pour l’année 1829'. Le même savant est revenu sur ce poisson dans sa lettre au professeur Costa, de Naples. Les observations de 1838 sont insérées dans le Phare de Messine * M. Cocco se décide alors à le considérer comme faisant partie du genre Sternoptyx, et il l'appelle Ster- noptyx méditerranéen. L'espèce me paraît rester dans de petites dimensions, car tous les nombreux individus que je possède n'ont que dix-huit lignes de longueur. J'ai la certi- tude que ce poisson existe aussi sur la plage de Nice. M. Risso en avait envoyé à M. Cuvier une courte description, accompagnée d'un dessin reconnaissable; mais il n'en a été rien publié. Depuis, le prince Charles Bonaparte a donné, dans sa Faune italienne, une figure de ce même poisson. IL a conservé le nom géné- rique que Cocco lui avait donné, et il a publié l'espèce sous le nom d'Argyropelecus hemi- gymnus. J'en ai donné aussi une figure dans 1. Act. acad., fascic. 1, pl. 4, fig. 8. Palerme, 1829. 2. Phar. de Mess., vol. 4, ann. 6, fascic. 15. CHAP. XXVII. ARGYROPELECUS. 405 lIconographie du Règne animal, sous le nom de Sternoptyx henugymnus.' L'ARGYROPELECUS DE D URVILLE. (Argyropelecus d Urvillei, nob.) MM. Quoy et Gaimard ont trouvé, dans l'Atlantique, une seconde espèce qui diffère de celle de la Méditerranée, parce qu’elle a la racine de la queue beaucoup plus haute , d’où il résulte que cette portion du corps est proportionnellement plus courte. La hauteur du tronc est encore égale à sa longueur et à celle de la queue. Les intermaxillaires sont beaucoup plus courts, de sorte que le maxillaire entre pour une beaucoup plus grande part dans l’arcade de la mà- choire supérieure. L’œil est aussi grand ; son premier sous-orbitaire est un peu plus large. Le second re- couvre de même le bord du maxillaire. L’angle de la mâchoire inférieure ne se prolonge pas en pointe ; mais la symphyse, quoique plus étroite, a un petit tubercule saillant. L’'angle du préopercule est de même terminé par deux pointes; mais la postérieure ou l'horizontale est ici plus sensible. Les os pelviens sont moins pointus et moins dentelés ; mais l'huméral ressemble tout à fait à celui de la Méditerranée. La crête formée par les interépineux de la dorsale est beaucoup plus basse et sans dentelures. Je vois des 1. Valenc., Poissons, pl. 103, fig. 5. 406 LIVRE XXII. SALMONOÏDES. dents en crochet aux intermaxillaires, aux maxil- laires et aux palatins. Les dents moyennes de la mà- choire inférieure sont plus longues que celles de l'espèce de la Méditerranée. La pectorale est plus courte, car elle ne dépasse pas et même n'atteint pas le bord postérieur du tronc. L'individu de la collection est en si mauvais état que je n’ose donner le nombre des rayons des nageoires; mais je les trouve comptés de la manière suivante sur le dessin de M. Quoy : B: 95 D 9 A A0 CT 20: P MIO V2 06: On voit cependant le repli membraneux, vestige de l'adipeuse ; il est même assez haut. La couleur de ce poisson est un bleuâtre rembruni sur le dos et argenté sur tout le reste du corps. Ces naturalistes ont pris ce poisson dans l'Atlantique, mais sans donner d'autre indica- tion plus précise. L'ARGYROPELECUS A ÉPINES. (Argyropelecus aculeatus, nob.) Celui-ci a le corps beaucoup plus haut que les précédents ; car la hauteur du tronc, atteint au delà des deux uüers de la longueur, en n'y comprenant pas la caudale. La queue est plus courte que le tronc, et ne mesure que CHAP. XXVII. ARGYROPELECUS. 407 les trois cinquièmes de la hauteur. La base de la queue est même tellement étroite que le profil du corps, derrière les ventrales, est fortement échancré. L'oeil est de grandeur médiocre, tout à fait sur le haut et sur le devant de la joue. L'espace frontal est extrêmement étroit, et l’on voit très-distinctement en avant et en arrière deux carènes divergentes. C’est à l'extrémité de ces carènes et tout à fait en dessus que sont les deux narines. Le sous-orbitaire, placé tout à fait au-devant de l'œil, est triangulaire et assez oblong. Le préopercule n’a qu’une épine à son angJle ; c’est la verticale ou l’inférieure; celle de l'angle de la mâchoire inférieure est très-obtuse. Les intermaxil- laires sont courts; les maxillaires sont coupés carré- ment. La troisième ou la quatrième dent de la mà- choire inférieure est une épine assez longue; les autres dents sont petites et en crochet. La plaque des interépmeux de la dorsale est un triangle assez haut, où l’on compte aisément onze rayons. Le bord est festonné, mais non dentelé. Les os pelviens sont terminés par deux épines ; l’une récurrente ou dirigée en avant, courte; l'autre, postérieure, est assez longue. Le cloaque de cette espèce est assez grand. Les lamelles, écailleuses et argentées, qui en bor- dent la fente, sont plus épaisses et ont des épines sallantes ; ce qui rend la lèvre un peu dentelée. B:9:D.:9;: A. 14; C 21; P°:103 V1. Un autre caractère fort remarquable de cette es- pèce, repose sur la double rangée d’épines qui existe sous la queue, indépendamment des rayons d’'appa- 408 LIVRE XXII. SALMONOÏDES. rence plus ou moins épineuse que l’on rencontre également dans les autres espèces. Nous en possédons un exemplaire assez bien conservé, sur lequel on voit d’une ma- nière très-nette les restes de l’adipeuse. Sa couleur ressemble tout à fait à celle des autres Arg yropelecus. Cette très-jolie espèce a été prise en mer, à la hauteur des Acores, par M. le professeur Regnault, alors chirurgien à bord de la Che- vrette. L'individu est long de deux pouces et demi. L'ARGYROPELECUS D OLFERS. (Argyropelecus Olfersi, nob.) M. Cuvier a dédié au baron d'Ollfers, sous le nom de Sternoptyx Olfersi, une espèce de l'Atlantique, voisine de la précédente, mais qui sen distingue par l'absence des épimes caudales. Cet 4rgyropelecus a d’ail- leurs le corps un peu moins haut que le précédent, car la hauteur est égale à la longueur du tronc, mesurée depuis l'épaule jusqu’à la caudale; tandis que dans le Slernoplyx acanlhurus cette hauteur du tronc est égale à la distance prise entre le bord du préopercule et la base de la caudale. Il y a deux crochets assez CHAP. XXVII. ARGYROPELECUS. 409 longs aux intermaxillaires qui sont courts. Les dents maxillaires sont pointues et en crochet, et à l’extré- mité du maxillaire on voit quatre dents crochues et dirigées vers le haut, c’est-à-dire, qu’elles sont pré- cisément courbées en sens inverse des autres dents. La mâchoire inférieure a de longs crochets parmi ses dents pointues. L’angle de la mâchoire se termine par une épine courte et plate. Le préopercule des- cend verticalement, il est armé d’une simple épine grosse, courbée et dirigée en avant. Les deux pointes du bassin sont égales et courtes; elles sont dirigées en sens contraire. La crête interpariétale a sept ou huit rayons; elle est PE plus basse que celle de l'espèce précédente. Il n’y a pas d’épines sous la queue, mais un peu au-devant de la caudale on voit quatre petites taches argentées ; elles sont séparées par un court intervalle de l’anale et des six taches argentées qui sont au-dessus de cette nageoire. Il y en a quatre autres entre l’anale et les ventrales au-dessus des lèvres du cloaque. Ces lamelles écailleuses ont le bord lisse; elles res- semblent, sous ce rapport, à celles de l'espèce de la Méditerranée. La pectorale atteint à la ventrale; l’anale est longue; on voit bien les traces de l’adi- peuse, qui est longue et basse. B. 9; D. 9; A. 11; C. 25; P. 10; V. 6. Le poisson, conservé dans l'esprit de vin, a le dos bleu foncé, et tout le reste du corps argenté. Les nageoires sont devenues jaunûâtres. Nous en possédons un très-bel exemplaire, 410 LIVRE XXII SALMONOÏDES. long de deux pouces et demi; nous le devons aux infatigables recherches de M. Dussumier, qui l'a pris à quelques lieues au S. E. du cap de Bonne-Espérance, au milieu d'un de ces bancs d'innombrables zoophytes de très-petite taille, couvrant quelquefois la mer pendant plusieurs lieues, et que les marins appellent communément du frai de poisson. Le Ster- noptyx était couché sur le coté et à fleur d'eau, quoiqu'il fût encore vivant. M. Dussu- mier écrit dans ses notes quil lui est difficile d'indiquer les couleurs changeantes de ce poisson. Celle de la nacre, prenant divers re- flets où domine l'azur, était étendue sur le milieu de chaque côté. Cette teinte était bordée de noir du côté du dos, sur lequel on voyait briller cependant ces différents reflets. Ses nageoires étaient transparentes et l'œil d'un très-beau vert. J'ai observé dans le cabinet de Berlin, un autre exemplaire qui a été pris dans l'Atlan- tique, entre les Canaries et Le Brésil. M. d'OI- fers m'a dit qu'on le retira avec la sonde au milieu des Fucus qui s'y attachent. Ge savant diplomate se rendait alors au Brésil, et il a su, dans plusieurs circonstances, mettre à profit sa position élevée pour être utile aux sciences naturelles et en particulier à Pich- CHAP. XXVIIL. ARGYROPELECUS. AA thyologie. Avec quel plaisir je me rappelle en- core aujourd'hui le bonheur que j'ai éprouvé _à examiner ce poisson, voisin des Sternoptyx dont M. d'Olfers venait de faire présent au célèbre cabinet de Berlin; c'était alors le pre- mier exemplaire qui pouvait fixer mes idées sur le poisson d'Hermann. Je remercie de nouveau mon ami, M. Lichtenstein, de la libéralité avec laquelle il m'a laissé profiter de tous les trésors scientifiques du beau Mu- sée confié à sa direction. Autant que je puis en juger par un dessin malheureusement peu soigné, qui avait été envoyé à M. Cuvier par M. Risso, je crois qu'on trouve l’Arg yropelecus Olfersii sur les côtes des Canaries. Il avait été fait par M. Webb, mais comme je n'ai pas examiné ce poisson, je ne l'ai pas compris dans la descrip- tion que j'ai faite des importantes collections ichthyologiques réunies par ce célèbre bota- niste. M. Cuvier' a fait dessiner l'exemplaire rap- porté par M. Dussumier. 1. Cuvier, Règne animal, 2.° édit., p. 316. A2 LIVRE XXII. SALMONOÏDES. D. Du STERNOPTYx. On doit à Hermann, de Strasbourg, la con- naissance, à la vérité fort incomplète, du sin- gulier genre dont voici les caractères: Le corps est haut et très-comprimé, soutenu par de longues côtes, dont on voit la trace sous les téguments argentés du tronc. La bou- che, fendue presque verticalement, est bordée en haut par de très-courts intermaxillaires, et sur les côtés par les maxillaires, de sorte qu'elle est une véritable bouche de Truite ou de Salmonoïde. Elle a des dents sur plusieurs rangs à chaque mâchoire; elles sont disposées de manière que les plus courtes sont exté- rieures et que les plus longues sont intérieures. Les palatins, assez larges, n’ont que deux ou trois crochets sur le devant. Le vomer est lisse et sans dents. Les arceaux des branchies et les pharyngiens inférieurs ont quelques as- pérités semblables à celles des mächoires ; mais l'extrémité de la langue est lisse et charnue. Cette dentition est assez remarquable ; car celle des mächoires rappelle beaucoup la dispo- sition cles dents des Saurus; celle des palatins ressemble beaucoup à celles des Chauliodes. Les ouïes sont largement fendues; la mem- brane branchiostège est soutenue par cinq - CHAP. XXVIIL STERNOPTYX. 413 rayons de forme différente ; les trois mitoyens sont fins comme des soies, les deux autres, éloignés l'un de l’autre et des précédents, sont arqués, aplatis, élargis et tout à fait résistants. L'arcade humérale se prolonge en avant sous la gorge en une petite carène terminée par une pointe; mais les huméraux sont loin d'avoir la complication des Argyropelecus. Les os du bassin se terminent de même en pointe. Les ventrales sont petites. Les interépineux ne laissent au - devant de la dorsale qu'une large crête triangulaire à bord dentelé, sur laquelle on ne voit qu'une seule épine, grosse et saillante, formant le bord postérieur de la lame triangulaire. Il y a des points argentés le long de la carène du ventre, le long de l’anale et. sous la queue. Les interépineux de l’anale se prolongent sous la base de la queue entre les deux feuillets d'une membrane triangulaire et transparente qui réunit la partie antérieure de cette nageoire au reste du corps: l'adipeuse est assez longue. On voit par cet exposé que le Sternoptyx est très-voisin du genre précédent : il en dif- fère cependant suffisamment par la composi- tion de sa mächoire, par les dents maxillaires et palatines, et par le nombre des rayons de la membrane branchiostège ; mais il montre AE LIVRE XXII. SALMONOÏDES. en même temps comment tous les poissons avec lesquels il a de nombreuses affinités, sont des Salmonoïdes, et comment on ne peut pas plus faire une famille particulière des Ster- noptyx et des Argyropelecus, qu'on ne peut séparer les autres sous-familles de Salmo- noïdes. M. Charles Bonaparte, qui a tenté ce travail, dit que les Sternoptygint ont la mä- choire formée par l'os maxillaire ; cela est vrai pour le Sternoptyx; mais cela n'est pas plus exact pour les Ærgyropelecus que pour les Scopelini. Le genre Sternoptyx dont nous venons de rétablir tous les caractères, a été fondé par Hermann; mais ce célèbre zoologiste avait néoligé les rayons branchiostèges et les ven- trales. Cette erreur de la description fit pla- cer très-singulièrement les Sternoptyx dans l'ordre des Apodes, entre les Xiphias et les Leptocéphales. M. de Lacépède, acceptant les caractères indiqués par Hermann, fit des Sternoptyx un ordre particulier de la division des Apodes, parce qu'il leur admet- tait un opercule branchial sans membrane. Bloch, dans son Système posthume, rangea aussi le genre Sternoptyx dans ce groupe des Apodes ; mais il l'associe au Chætodon ale- pidotus de Linné, dont il fait le Sternoptyx CHAP. XXVII. STERNOPTYX. 415 Gardenti, de sorte que le genre se trouve composé de deux espèces, dont l'une est un Scombéroïde et l’autre un Salmonoïde. Je ne puis trop admirer la sagacité de M. Cuvier qui, dès la première édiüon du Règne ani- mal, ramena le Sternoptyx à la famille des Salmonoïdes, quoique à cette époque il füt encore obligé d'admettre que le poisson n'avait point de ventrales, et que les ouïes parais- saient formées d'une membrane sans rayons. Ce n’est qu'avec doute, dit-il, que nous pla- Le $ cons ici ce poisson que nous n'avons pas Vu; ses prévisions furent justifiées par les nou- velles observations quil put faire sur ce cu- rieux poisson, et que des anatomistes habiles, MM. Straus et Reisseissen, s'empressèrent d’en- voyer à M. Cuvier. Nous ne connaissons encore qu'une seule espèce de ce genre, qui vit dans le grand bassin de l'Atlantique et qu'il est difficile de se procurer, à cause de cette vie océanique. Le STERNOPTYX D HERMANN. (Sternoptyx diaphana, Hermann.) Il a le corps beaucoup plus trapu que les #rzy- ropelecus ; il est aussi beaucoup plus épais, et enfin, il est beaucoup plus polygonal. Si l’on place ce 416 LIVRE XXII. SALMONOÏDES. poisson de manière à prendre pour l'axe du corps une ligne passant par le milieu de l'œil et le milieu de la queue, et que cet axe soit horizontal, on voit la bouche descendre presque verticalement; la mächoire inférieure et la membrane des branchies faire saillie au-devant de la bouche. L’extrémité de la ceinture humérale se termine en pointe, et le côté du polygone du corps, depuis la symphyse jusqu’à cet angle, est oblique en avant. La ligne du ventre descend en arrière, en faisant un angle presque droit avec celui-ci. Cette ligne est un peu plus courte que celle du côté précédent; puis du bassin jusqu’à l’extrémité de l’anale est un troisième côté, faisant avec le second un angle extrêmement obtus, de telle façon que la ligne de l’anale se relève peu. La courbe du dos remonte un peu obliquement, depuis l’ex- trémiié du museau jusqu'a la plaque osseuse de la dorsale. Le profil redescend ensuite le long de la dor- sale, en faisant quelques sinuosités. Le très-court tronçon de la queue, qui fait saillie au delà de ce polygone, a très-peu de hauteur. En mesurant donc la hauteur du tronc, depuis la base de la dorsale jus- qu'au ventre, on la trouve égale à la distance mesurée depuis le bout du museau jusqu'à la naissance de la queue, ou ce qui est la même chose, jusqu’à la fin du repli membraneux, qui est la trace de l’adi- peuse. L’axe du corps étant toujours horizontal, on voit que la tête est dirigée très-obliquement et portée en avant. La fente de l’ouie suit cette direction et le bord de l’opercule est juste sur la ligne tirée du pied de l’épine dorsale à l'angle saillant de la cein- CHAP. XXVII STERNOPTYX. 417 ture humérale. L'oeil est grand ; son diamètre vertical est un peu plus long que l’horizontal, et celui-ci surpasse un peu la moitié de la longueur de la tête. L'intervalle qui sépare les deux yeux, est légèrement concave, Tout le dessus du crâne est lisse, mais il y a le long du bord de chaque orbite une crête sourciliaire, aiguë, dentée, qui va depuis la narine jusque sur la région mastoïdienne, où elle se ter- mine en une pointe mousse, relevée sur le crâne, Je vois au-devant de l'œil un très-petit rudiment de sous-orbitaire. Le préopercule borde tout à fait l'orbite; il descend très-obliquement de la région mastoidienne jusqu’un peu au-dessous de l’angle de la bouche, et se termine par deux pointes écartées en fourche ; la postérieure, qui suit à peu près le corps de los, mais en se portant un peu en arrière, est aussi grosse que le limbe ; l’épine antérieure est très- peute. L’opercule est une pièce tellement mince qu’on peut la dire membraneuse ; 1l est très-étroit, terminé en pointe vers le bas, et son milieu est relevé par une carène longitudinale. Au-dessous, je trouve un sous- operculetpointu vers le haut, un peu plus large en bas; 1l n’a guère que la moitié de la longueur de l’opercule. La fente de la bouche est médiocre. De très-petits intermaxillaires sans branche montante occupent la partie moyenne de l’arcade dentaire. A leur extrémité sont aruculés les maxillaires qui bor- dent tout le reste de la mâchoire supérieure. La bouche de ce Sternoptyx reprend donc la structure complète de celle des Salmonoïdes. La mâchoire inférieure à ses branches courtes et un peu arquées. 22. 27 AA S LIVRE XXII. SALMONOÏDES. Le palais est assez large; aussi les palauns sont-ils beaucoup plus grands que ceux des 4rsyropelecus. Les mâchoires portent de très-petites dents courtes, serrées, sur plusieurs rangs, et les internes sont plus grandes que les externes. Cette denuition res- semble un peu à celle des Saurus. Si la singularité de ce poisson engage à décrire ses dents avec plus de détails, il faut ajouter qu’elles sont im- plantées, par rangées obliques, sur l'os, de ma- nière qu'on peut compter trois dents à la première série mitoyenne; quatre à la seconde; cinq à la troisième, autant à la quatrième, etc. Il n’y a sur les palatins que deux ou trois petits crochets, situés à l'extrémité antérieure de los. On voit donc que la denution des Sternoptyx est notablement différente de celle des Argyropelecus. La fente de l’ouie est assez grande; la membrane branchiostège se réunit sous la gorge en laissant un isthme large; elle n’a que cinq rayons, trois mitoyens, fins comme des soies ; les deux externes sont plus forts, aplatis et un peu arqués. La ceinture humérale est oblique comme la tête. On observe un surscapulaire assez grand, irrégulièrement triangulaire, plié ou caréné; un scapulaire grêle et pointu vers le bas; sa surface est toute guillochée; 1l en est de mème de celle de l’huméral, qui est étroit, qui descend jusqu'au-devant de la pectorale, mais qui n’a ni palette terminale, ni échancrure comme l’huméral des 4rgyropelecus. La pectorale est triangulaire et atteint à peine aux ventrales. Sur la cavité abdominale, qui est haute, comme dans tous ces petits poissons, on voit fa- CHAP. XXVIL STERNOPTYX. 419 cilement les côtes, qui sont au nombre de sept ou huit au- devant des os du bassin ; ceux-ci sont ter- minés par une double épine, saillante au delà des téguments. Derrière eux sont insérées les très-petites ventrales, auxquelles MM. Straus et Reisseissen n’ont compté que trois rayons. Le long du ventre et au- devant des nageoires il y a dix petites fossettes, brillantes de l'éclat métallique le plus vif, et der- rière elles on voit un petit enfoncement où est percé l'anus. Au-dessus de cette ouverture, les parois abdominales, remarquables par leur éclat ar- genté, remontent obliquement à peu près jusqu'aux deux cinquièmes de la hauteur; puis, ces tégu- ments se portent à angle droit en arrière pour s'étendre sur la queue. Ils laissent un espace trian- gulaire, rempli par une membrane transparente et soutenue par les interépineux de lanale, qu’on voit quelquefois comme des cheveux descendre à travers cette membrane jusqu'aux rayons de cette nageoire. Cette partie transparente jusufie très-bien l’épithète donnée par Hermann à son poisson. Au de cet espace triangulaire, il y a trois fossettes nacrées ou argentées, puis On en trouve sous la queue et au delà de l’anale trois autres semblables. Tout le dessous de la queue, depuis l'anus jusqu’un peu en avant des fosseties caudales, est occupé par l’anale, sur laquelle il n’est pas difficile de compter les quatorze rayons larges, aplatis et rameux qui la soutiennent. La lame osseuse de la dorsale est haute, triangulaire, très- pointue ; son bord est dentelé. Il n'existe qu’un seul rayon osseux. On pourrait en conclure que les 4920 LIVRE XXII. SALMONOÏDES. premières apophyses épineuses des vertèbres ne se prolongent pas comme dans les Argyropelecus. La dorsale est basse, et n’occupe guère que la moitié de l’espace compris entre la caudale et l’épine. Le reph membraneux, vestige de l'adipeuse, est long et bas. La caudale est un peu échancrée. B. 5; D..9; A: 13; C. 25;:P..40; V. 3? Tout le poisson brille d’un bel éclat d'argent. Le dos est bleu très-foncé, presque noirûtre. L'intérieur de la bouche et des ouïes est couvert d’un nombre considérable de petits points pigmentaires noirs. J'ai déjà parlé des taches argentées et brillantes qui sont le long du sternum au-dessus de l'anus, de l’anale et sous la queue ; on en voit encore une très-bril- lante derrière l'huméral, un peu au-dessus de Pais- selle de la pectorale. Sur le haut du tronc, près de laruculauon des côtes, 1l y a aussi des taches trian- gulaires oblongues , plus brillantes que le reste du corps; mais je crois que ces dernières sont plutôt produites par des reflets. La caudale est couverte de nombreux petits points bruns. M. Dussumier qui a décrit les couleurs au moment où le poisson sortait de l’eau, dit que le dos était noir, avec des reflets irisés; les côtés bleus, avec de beaux reflets de nacre ; l'abdomen argenté, légè- rement teint d'azur ; l'œil bleu et argenté. Ce Sternoptyx fut trouvé à vingt-cinq lieues au nord de Sainte-Hélène ; il flottait renversé sur le côté, et avait été déchiré par quelque CHAP, XXVII. STERNOPTYX. 491 autre poisson, de sorte que cet individu, long de deux pouces et un quart, n'est malheureusement pas très-bien conservé. Nous en possédons un autre, plus petit, qui a été pris en mer à la hauteur des Açores par M. Reynaud. Celui-là na qu'un pouce et demi de long; il n’est pas entier, car ül lui manque le haut de la tête et une partie des nageoires ; mais la bouche et les branchies sont très-bien conservées. M. CL Gay a aussi observé le Sternoptyx ; il m'a communiqué le dessin d'un individu qu'il a retiré de l'esto- mac d'un Requin, pris le 3 juillet 1832 par 45° longitude ouest et 29° latitude nord ; ce qui montre que les Sternoptyx sont ré- pandus dans le vaste bassin de l'Atlantique. M. Cuvier a publié, dans le Règne animal, le dessin que M. Strauss a bien voulu faire pour lui sur l'original même de Hermann, con- servé dans le Musée de Strasbourg. Un autre professeur de cette ville, M. Reisseissen, avait également fait pour M. Cuvier une peinture coloriée fort exacte du même individu de Hermann , et ce célèbre anatomiste avait poussé la complaisance jusqu'à en faire une seconde image grossie presque du double, afin que l'on püt mieux observer les curieux détails des formes extérieures de ce poisson. Nous 4223 LIVRE XXIL SALMONOÏDES. connaissons donc parfaitement, grâce à la pu- blication du dessin de M. Strauss, l'animal qui a fait le sujet des premières observations de Hermann. Elles parurent en 1781 dans le ZVa- turforscher, partie 16, page 8, et partie 17, page 249. La description ne laisse pas que d'avoir de nombreuses inexactitudes, et l'in- correction du dessin qui l'accompagnait ne pouvait guère servir à donner aux naturalistes une idée juste de ce poisson. En comparant, en effet, cette gravure, qui a été copiée d'abord par Walbaum, dans son Artedius renovatus’, et ensuite par Bloch, dans l'édition de Schneï- der*, avec l'excellente figure de la planche 13, n.” 1, de la seconde édition du Règne animal, on a de la peine à croire que ces dessins aient été faits d'après le même individu. Je ne con- cois pas comment Hermann a dit que la mem- brane branchiostège n'existe pas. La carène dorsale n'est pas continue avec les deux crêtes sourciliaires. La description d'Hermann a été reproduite en abrégé dans les Observationes zoologicæ, publiées par Hammer en 1804. Ce Sternoptyx avait été pris sur les côtes de la Jamaïque. CHAP. XXVIIL. ODONTOSTOMES. 423 E. Du genre ODONTOSTOME. Ce genre est une création de M. le docteur Anastase Cocco. Il a été adopté par le prince de Canino ; mais ni l'un ni l'autre de ces au- teurs ne l'ont suffisamment caractérisé. Ce sont des poissons qui doivent venir à la suite des Scopèles, parce que l'arcade supérieure de la bouche est entièrement formée par l'inter- maxillaire, et que celui-là porte seul les dents externes : il n'y en a aucune sur le maxillaire ; d’ailleurs la mâchoire inférieure, les palatins, le chevron du vomer sont armés de dents toutes mobiles, qui se redressent comme par un mouvement élastique, quand on les abaisse. La peau qui enveloppe tous ces os, nourrit des germes, évidemment destinés à remplacer les dents que le poisson doit perdre si fréquemment. Elles sont remarqua- bles par leur forme comprimée, par les den- telures de leur carène et par leur extrémité dilatée en un petit fer de lance, dont le talon est une pointe très-aigué. La langue n'a aucune dent ; mais il y a de petites äpretés le long du corps de lhyoïde. Nous ne connaissons encore qu'une seule espèce dans ce genre, qui est en outre très-remarquable par la grandeur de son 424 LIVRE XXII. SALMONOÏDES. œil, et surtout par la paupière adipeuse qui le recouvre. [Il est possible que ces particularités ne soient que des caractères spécifiques. L'OponTosroME BaALBo. (Odontostomus hyalinus , Cocco.) Un des plus singuliers poissons de cette fa- mille, est celui que M. Risso a décrit sous le nom de Scopèle Balbo. Le corps est très-comprimé ; la tête est grosse; le museau est développé surtout à cause de la gran- deur et de la grosseur des branches de la mâchoire inférieure. L'épaisseur du corps est à peu près le quart de la hauteur, qui est comprise six fois dans la longueur totale. Celle de la longueur de la tête surpasse un peu le cinquième de cette même lon- gueur. Les yeux sont grands, tellement rapprochés l'un de l'autre que l'intervalle qui les sépare n'est guère que Île quart du diamètre de lorbite. Ils sont protégés par une sorte de paupière adipeuse , attachée au bas de l'œil, et formant ainsi sous l'organe une sorte de bourse, qui tend à rendre la vision supérieure en reportant l'œil sur le haut de la tête, quoique cet organe soit logé dans un orbite latéral et sur une tête excessivement comprimée. Je n'ai pas encore rencontré de disposition pareille dans aucun autre poisson. Il en résulte que le diamètre vertical de l'orbite est d’un uüers plus grand que l’horizontal. Les sous-orbitaires sont excessivement minces et en CHAP. XXVIIL. ODONTOSTOMES. 495 quelque sorte perdus dans les téguments adipeux qui couvrent la joue. La distance de l'œil au bout du museau est égale à son diamètre verucal. Les deux ouvertures de la narine sont petites, rappro- chées et au milieu de cet espace. La gueule est très- largement fendue. La mâchoire supérieure est bor- dée par des intermaxillaires grèles et étroits, armés de petites dents égales, crochues et recourbées en arrière, Le maxillaire est également un os grêle, couché le long de cet intermaxillaire et élargi en une pelite palette près de l'extrémité, il n’a point de dents. Les palauns sont armés de dents longues, comprimées, tranchantes, pointues et triangulaires à l’extrémuté. Cette pointe se recourbe pour se por- ter un peu en avant; ce qui donne une double courbure à la dent. Celle qui est à l'extrémité de chaque palatin est beaucoup plus longue que les autres. J'en vois une isolée et courte, mais très- pointue sur le chevron du vomer, tout près de l'extrémité. J'ai déjà dit que les branches de la mâ- choire inférieure sont remarquables par leur largeur et leur épaisseur ; elles le sont plus à la symphyse qu'a l’aruculation. Cette mâchoire est armée de dents longues et crochues, un peu courbées en arrière, pointues à l'extrémité, avec un peut talon en arrière et près de la pointe. Le bord antérieur est finement dentelé. Ces dents, si remarquables par leur forme, sont, comme les palatines, implantées dans la gencive. Elles sont mobiles. Quand on les abaisse, elles se redressent vivement. Il semble qu’un ligament élastique soit destiné à les relever. Ce qui 426 LIVRE XXII. SALMONOÏDES. ajoute encore à l’étonnante disposition de cette den- uuon, c’est que la nature ait armé de dents aussi caduques la gueule d’un poisson sans doute très- vorace. On voit au pied de chaque dent palaune, comme sur le bord interne de la mâchoire, des bourses contenant des dents de remplacement. Quant aux rapports de longueur entre ces crochets, 1l y en a deux très-petits au-devant du iroisième; le pre- mier est même beaucoup plus court que le second. Le quatrième est le plus long ; le cinquième égale le troisième ; le sixième et le septième diminuent gra- duellement. À la base de chacune des grandes dents 1l en existe une petite, implantée solidement sur los de la mâchoire. Les pharyngiennes sont courtes, poin- tues et coniques, insérées sur le côté interne de l'os, de manière à s'enchevêtrer. La langue, qui est extrè- mement comprimée, n’a point de dents, maïs on sent quelques âpretés le long de la carène de l’hyoïde ; il y a quelques petites épines à son extrémité. Les ouïes sont très-largement fendues ; les peignes sont courts, et 1] n’y a pas de râtelures sous le devant de l’arceau. On remaraue une très-petite branchie operculaire. Quant à la membrane des ouies, elle est courte et soutenue par des rayons espacés, entièrement ca- chés sous les branches maxillaires. Le préopercule remonte verticalement de l’angle de la mâchoire 1n- férieure au mastoïdien par un limbe ou une carène osseuse, étroite, la seule portion visible de cet os. L'opercule est très-mince, quadrilatère, plus peut que le sous-opercule, qui est à peu près de mème forme, mais un peu échancré vers le bas. L'inter- CHAP. XXVIIL. ODONTOSTOMES. 497 opercule est excessivement peut. La ceinture humé- rale se montre sous la peau en une large pièce trian- gulaire, portant tout près de la carène du ventre une pectorale, dont les rayons postérieurs sont à peu près aussi longs que les antérieurs. Cette nageoiïre s’abaisse quand elle s’écarte; mais elle ne peut pas se rapprocher des parois abdominales. La ventrale est assez grande, à peu près au milieu de l’espace entre l’anale et la nageoïre de l'épaule. La première dorsale est triangulaire; elle répond à la ventrale. La seconde dorsale, assez éloignée, est située au-dessus de la fin de l’anale; celle-ci est longue et taillée en lame de-faux. La caudale, fourchue, a des lobes étroits, précédés d’un assez grand nombre de petits rayons qui s’avancent en dessus et en dessous sur le tronçon de la queue. B. 8; D. 12; À. 35; C. 27; P. 12; V. 9. Le poisson me paraît entièrement dépourvu d’é- cailles. La peau est chargée de nombreux points pig- meniaires noirs et souvent étoilés. La couleur est argentée, lavée de rose pâle, comme couleur de chair. Le Muséum possède un exemplaire un peu desséché, qui lui a été envoyé par M. Risso, pour nous faire connaître sa Scopèle Balbo : il est long de cinq pouces. Nous en avons recu depuis un second individu très - bien conservé que M. le docteur Coste s'est pro- curé à Nice. Cest une des précieuses espèces 498 LIVRE XXII. SALMONOÏDES. que nous devons aux recherches de cet habile physiologiste : l'individu est long de sept pouces. Nous sommes donc bien sürs de con- naître le curieux poisson figuré par Risso dans les Mémoires de l’Académie de Turin: et re- produit dans lIchthyologie de Nice ; mais c’est aussi, sans aucun doute, quoique la fi- gure n’en soit pas très-bonne, l'Odontostome transparent figuré par le docteur Cocco* dans son Mémoire sur les Salmonoïdes. Enfin, le poisson a reparu sous le même nom dans lIchthyologie italienne. Je suis obligé de dire que la figure ne nous fait pas aussi bien connaître ce scopéloïde que d’autres du même ouvrage. L'espèce a été dédiée par Risso au ministre de linstruction publique du Pié- mont, M. Balbo. L'auteur parle de la rapidité de sa natation, de la vivacité de ses mouve- ments. [Il dit qu'il habite les profondeurs de la mer de Nice, ne s'approchant que rarement du rivage. La femelle fraie en été sur les plages couvertes de galets. « _ LRisso , Académie des sciences de Turin, t. XXV, p. 272 tab. 10, fig. 3. 2. Cocco, Lettere su Salm., tab. #, fig. 2. CHAP. XXVII. SCOPÈLES. 429 F. Des Scorèces (Scopelus). Après avoir caractérisé les Gonostomes, les Chauliodes et les Odontostomes, nous arrivons à parler des Scopèles, dont le caractère distinc- tif et essentiel repose sur la longueur de l'inter- maxillaire qui borde toute l'arcade dentaire et s'étend jusqu'au delà de l'angle de la commis- sure. Le maxillaire, caché derrière lui, est pres- que aussi long; c'est un petit osselet grêle et sans dents. Celles des machoires sont petites, pres- que toutes égales; elles sont en râpe très-fine sur les palatins; mais le vomer n'en a aucune; par conséquent les dents vomériennes des Odontostomes caractériseront autant ce genre, comparé à celui des Scopèles, que la forme singulière de leurs dents mobiles et allongées. Si les deux genres que je viens de nommer sont ainsi séparés l’un de l'autre, ils ont, au contraire, des affinités sensibles par la res- semblance de leurs intermaxillaires ; elle lie les Scopèles aux Chauliodes et aux Gonos- tomes; ce qui place les Scopèles, que je viens de caractériser, dans la famille des Salmo- noïdes. | Nous connaissons un assez grand nombre d'espèces de ce genre, dont une habite les mers d'Angleterre et de Norwége; les autres 430 LIVRE XXII. SALMONOÏDES. sont abondantes dans la Méditerranée. Deux d’entre elles furent d’abord portées à la con- naissance des naturalistes par les ouvrages de M. Risso. Cet ichthyologiste les placa dans un genre dont il ne connaissait point du tout les poissons et fort peu les caractères, celui des Serpes ou Gasteropelecus. I le composa d'une Serpe microstome,; qu'on n'aurait jamais pu déterminer, si nous n'en avions recu des exem- plaires étiquetés de la main de M. Risso. Sans ces précieux documents, aucun naturaliste n'aurait pu débrouiller les confusions multi- pliées sous lesquelles il avait caché ce poisson. Les deux autres espèces appartiennent au genre dont nous traitons. Lorsque M. Cuvier vint à rétablir le véritable genre de Bloch, et à reconnaître que la Serpe microstome constituait un genre tout particulier, nayant aucun rapport avec le poisson de Bloch et la Serpe Humboldt ou la Serpe crocodile qui lui était associée, cet illustre et habile maître constitua le genre des Scopèles. J'ai déjà dit comment il ne l'avait pas suflisam- ment caractérisé, ce qui explique pourquoi les ichthyologistes qui examinaient, sur les bords de la Méditerranée, ces nombreux petits poissons, ont cru devoir, dans l'incertitude où les laissait la diagnose incomplète du CHAP, XXVII. SCOPÈLES. 431 Règne animal, établir plusieurs genres que nous n'avons pas adoptés. Ces petits Scopèles paraissent nager avec rapidité; malgré leur petitesse, ils sont très- courageux ; ils dévorent les petits mollusques et les radiaires. Quelques espèces paraissent vivre en société; les unes se tiennent dans des profondeurs assez considérables, les autres habitent de préférence les rivages. Ils fraient sur les plages couvertes de galets; leurs œufs sont nombreux, d’un beau jaune, et contenus dans des sacs ovariens clos. M. Risso assure qu'ils éclosent très-promptement. Le Scorèëze DE HuMBoOLDT. (Scopelus Humboldti, Cuv.) Je suis bien sûr de la détermination de cette espèce, puisque je la donne d’après les exem- plaires qui ont servi à M. Cuvier lorsqu'il a établi le genre dont nous nous occupons. Ils avaient été envoyés au Cabinet par M. Risso, qui les donnait pour types de la Serpe Hum- boldt. C’est un poisson à museau court et obtus, à grosse tête, à corps élevé de l'avant, et tellement atténué vers la queue que la hauteur près de l'insertion de la caudale n’est guère que le uers de celle du corps, 432 LIVRE XXII. SALMONOÏDES. mesurée auprès de la nuque, laquelle est le sixième environ de la longueur totale. Cette hauteur, portée sur la tête, atteint au bord du préopercule. La lon- gueur de la tête est quatre fois et un quart dans la longueur totale. L'œil, remarquablement grand, est placé tout près de l’extrémité du museau ; le cercle de l'orbite entame la ligne du profil. Le dia- mètre est un peu plus grand que le tiers de la longueur de la tête. Les sous-orbitaires sont très- étros et caverneux ; le bord est relevé près du globe, de manière à le sertir par une petite lamelle verticale. Je ne vois point de sourcilier. [intervalle des deux yeux est égal à peu près au diamètre. Une crête verticale s'élève du fond de la goutuère fron- tale, et va rejoindre l’extrémité de la très -courte branche montante des intermaxillaires. Cette crête est cachée, dans l’état frais, par la peau qui revêt tout le crâne; elle le rend, par conséquent, caverneux. De chaque côté d'elle, on trouve les deux petits os du nez et la narine, qui est, par conséquent, placée tout près de l’extrémité du museau. La bouche est grande et fendue au dela de l'œil. La mâchoire in- férieure dépasse un peu la supérieure; son bord dentaire est un peu concave ; il correspond par cette forme à la courbure de l’intermaxillaire. Cet os qui borde toute la mâchc.'e est extrêmement étroit; 1l n'a pas de lèvre. Le maxillaire, un peu élargi en ar- rière, est simple; je ne lui vois pas d’os supplémen- taire. Il a son bord relevé en gouttière, et appliqué le long de l'intermaxillaire. L'autre partie plate de Vos se cache sous les sous-orbitaires. Les branches CHAP. XXVII. SCOPÈLES. 433 de la mâchoire inférieure sont assez larges, rendues caverneuses par deux longues arêtes longitudinales. La langue est réduite à un très-court tubercule lisse et sans dents, faisant une saillie assez forte dans la bouche quand la gueule est ouverte. La longueur des branches de lhyoïde et des ratelures des branchies, rappelle tellement celle des Anchois, qu'elle n'ex- plique bien pourquoi les pêcheurs vendent ces peuts poissons pêle-mêéle avec les Melettes. On pourrait dire, avec assez de justesse, que le museau d’un Sco- pèle est précisément l'inverse de celui d’un Anchois, et que la nature a autant raccourci l’ethmoïde, et par conséquent les os qui viennent y prendre appui, qu’elle l'a allongé et rendu saillant dans l’'Anchois. Les dents sont d’une extrême petitesse, nombreuses et sur plusieurs rangs aux deux mächoires. Il y a une bandelette étroite sur les palatins et une plaque oblongue sur les ptérygoïdiens ; je n’en vois pas au vomer, qui est certainement lisse et sans dents. Les pharyngiens supérieurs et inférieurs en sont tout hérissés. Cette dentition rappelle donc à quel- ques égards celle des Saurus. Une autre ressem- blance que les Scopèles ont avec ces poissons, se trouve dans la grandeur des sous - opercules. En effet, nous voyons derrière l'œil un préoper- cule étroit descendre verticalement jusqu'a l'angle de la mâchoire inférieure. L’opercule est placé sur le haut : il est mince, un peu convexe et n’atteint guère qu'a la moitié de la joue. L'autre poruüon est en partie cachée par le sous-opercule, mais l'interopercule contribue à compléter aussi la clôture 22. 28 434 LIVRE XXII. SALMONOÏDES. de l’espace assez large qui est au-devant du sous- opercule. Les ouïes sont très-largement fendues. La membrane branchiostège est entièrement cachée entre les branches de la mâchoire inférieure, qui se touchent quand la gueule est fermée. Il y a une petite branchie operculaire, mais je ne vois pas que la membrane branchiostège remonte aussi haut sous l’opercule que celle des Saurus. La dorsale est insé- rée au dela des ventrales et à peu près aux deux cinquièmes de la longueur du corps : elle est petite et arrondie. L’adipeuse semble formée de plusieurs filets très-fins et rapprochés. L’anale est assez éten- due; les pectorales atteignent presque à la ventrale. La caudale est fourchue. J’appelle l'attention du lec- teur sur ce caractère, parce que j'ai eu le tort de laisser représenter, dans le Règne animal , le Scopèle avec une caudale arrondie. B. 9: D. 14; C. 25; A. 20; P. 148; V. 8. Les écailles sont petites, caduques, mais assez épaisses. La couleur est rembrunie sur le dos, glacée d'argent en dessous, et les opercules sont très-bril- Jants. Des points enfoncés, argentés ou dorés, couvrent comme de nombreux stigmates le dessous du corps et des màchoires. Il y en a un seul rang de chaque côté de l’anale, lequel semble se porter assez régu- lièrement tout le long du ventre jusque sous la gorge, et même jusque près de l'extrémité de la mâchoire inférieure; puis il y a plusieurs de ces points épars sur le tronc, sur l’opercule, et quel- ques-uns existent même sur les côtés de la queue. CHAP. XXVII. SCOPÈLES. 435 La longueur des plus grands exemplaires est de trois pouces. Outre ceux reçus de Nice, par M. Risso, jen vois d'autres venus du même endroit, par M. Laurillard. Nous en avons aussi de Naples, par M. Savigny, et des îles d'Hyères, par M. Lesueur. Ce que j'ai dit au commencement de cette description explique pourquoi j'ai commencé par décrire cette espèce, quoiqu'elle ne soit pas la plus anciennement connue : c'est la Serpe Humboldt, figurée d'une manière assez recon- naissable dans la première édition de l'Ichthyo- logie de Nice’. Le même auteur en a reproduit une figure et une courte description dans son Mémoire sur les Scopèles, inséré dans le Re- cueil de l'Académie des sciences de Turin’; et, enfin, on la vit reparaître dans la nouvelle édition de lIchthyologie de Nice°. Il ne me parait pas douteux que le Scopèle de Benoît, très-bien représenté dans la Faune italienne du prince Bonaparte, n'appartienne à l'espèce dont nous parlons. On aurait conservé plus de doute, si lon n'avait eu à s'appuyer que sur 1. Risso, Ichthyol. de Nice, p. 358, pl. 10, fig. 38. 2. Risso, sur les esp. du genre Scop., Acad. des sc. de Turin, t. XXV, tab. 10, fig. 2. 8. T. HIT, p. 467, n.° 375. 436 LIVRE XXII SALMONOÏDES. la figure donnée par M. Cocco’, dans sa lettre sur les Salmonoïdes. Je serais aussi fort tenté de rapporter à notre poisson le Wyctophum punctatum de Rafinesque. Toutefois je ne dirai que très-peu de mots d'une figure aussi vague ; mais ce que je ne puis admettre, c’est que le Myctophum punctatum de la Faune italienne soit de la même espèce que le pois- son de Rafinesque. Celui-là me paraît consti- tuer une espèce tout à fait particulière. Le SCOPÈLE DE PENNANT. (Scopelus Pennantii, nob.) Les côtes d'Angleterre nourrissent un Sco- pèle, qui a été déjà décrit par Pennant, et que les ichthyologistes anglais ont retrouvé depuis. Je n'ai malheureusement pas vu ce poisson; je regrette de ne pas mieux connaître encore une espèce de la Manche. Toutefois, les caractères que me fournissent les travaux des naturalistes anglais, ne me laissent aucuns doutes. Elle est assez semblable au Scopèle de Humboldt. À en juger cependant par la figure de M. Clarke, 1. Cocco, Leit. su Salm., p. 12, tab. 2, fig. 4. CHAP. XXVII. SCOPÈLES. 437 la queue serait beaucoup plus grêle et plus étroite, mais M. Yarrell ne présente pas ce caractère aussi tranché. La dorsale est reculée sur l'arrière du dos. Les ventrales sont petites et très-rapprochées de l’anale. L’adipeuse est très-basse. Dans la figure donnée par M. Clarke, les premiers rayons de l’anale s'allongeraient un peu, et laisseraient croire que cette nageoire est coupée en faux : elle est représentée plus courte et plus égale par M. Yarrell. Ce qu'on peut dire des autres caractères du poisson ressemblerait à tout ce que nous avons observé sur notre premier Scopèle. Cette espèce parut d'abord dans la Zoologie bri- tannique de Pennant; mais, par une incon- cevable confusion, il y rapporta toute une synonymie qui convient à l'Argentine. Je vois que, dans l'édition de 1769, Pennant avait eu Communication de son petit poisson par Brunnich. Celui-ci l'avait trouvé sur les côtes de Shepy. Pennant parait en avoir eu un second exemplaire qui fut pris dans le comté de Flinshire, près de Downing. M. Law serait, d'après l'ouvrage de M. Yarrell, Le second naturaliste anglais qui ait vu ce petit poisson : il l'a pêché aux Orkneys. Un troisième obser- vateur, M. William Walcott, l'aurait égale- ment observé sur le rivage près d'Exmouth. 438 LIVRE XXII. SALMONOÏDES. Enfin, on trouve dans le Magasin d'histoire naturelle une notice sur un quatrième indi- vidu pris dans le Firth de Forth à Portobello. Il est fâcheux que ces habiles observateurs aient consacré dans leurs récents écrits le nom d'Argentine, cette dénomination tendant à continuer la confusion faite par Pennant. Le SCOPÈLE BORÉAL. (Scopelus borealis, Nilsson.) Je trouve, dans le Prodrome de FTchthyo- logie scandinave de M. Nilsson, l'indication d’un Scopèle sous le nom que je lui conserve. Bien que l'auteur cite la Zoologie britannique de Pennant, il rapporte encore à son espèce la figure qu'on trouve dans les écrits de la Société d'histoire naturelle de Copenhague. L'habile ichthyologiste que je cite, dit de son poisson que la tête est assez grosse; que le museau est court et obtus; que la mâchoire inférieure monte au-devant de la supérieure, et que les yeux sont grands. Ces observations faites sur la nature par un naturaliste aussi distingué que M. Nilsson, se rapportent parfaitement à la figure que j'ai ci- 1. T. 11,2. partie, 1193, ‘tab. 1, fig. 2. CHAP. XXVII. SCOPÈLES. 439 tée plus haut, et elles me font croire que le pois- son des côtes de Norwége, n'est pas le même que celui des côtes d'Angleterre : ce serait une espèce voisine de celle décrite par MM. Cocco et le prince Bonaparte sous les noms d'Zchthyo- coccus et de Sc. Risso. Elle diffère du Scopèle de Pennant, parce que la tête est beaucoup plus haute et le front beaucoup plus convexe; que les yeux sont beaucoup plus grands; que les ventrales, éloignées de l’anale, sont plus rapprochées des pectorales. Le reste n'offrirait pas de différence sensible. Cette troisième es- pèce vient des côtes de Norwése : elle est conservée dans le Musée de Berghem. Le ScoPÈèLE DE MaAuURroOLICO. (Scopelus Maurolici, nob.) Une espèce de la Méditerranée, que je n'ai point vue, mais qui se rapproche à plusieurs égards de celle des côtes d'Angleterre, est le Maurolicus amethystino-punctatus de MM. Cocco et Bonaparte. Cette espèce a, comme le Scopèle de Pennant, s ventra reculées auprès ‘anale: la dorsale les ventrales reculée de 1 : sur l’aplomb de ces nageoires paires postérieures est donc aussi rejetée en arrière. Elle en diffère parce que le museau est concave; que l'œil est un peu 440 LIVRE XXII SALMONOÏDES. plus éloigné ; d’ailleurs, les autres caractères de forme et de couleur rentrent dans tout ce que nous avons observé précédemment. Toutefois, je suis obligé d'observer que je donne les caractères d’après la figure de la Faune italienne, qui me paraît infiniment meilleure que celle de M. Cocco.1 D. 10 ; À. 17; C. 23; P. 9; V. 6. En réformant le genre Maurolicus, j'ai con- servé à l'espèce le nom du littérateur italien distingué auquel on avait voulu dédier ce genre. Le ScoPrèLe DE Cocco. (Scopelus Coccoi, Ch. Bon.) Je trouve dans la Faune italienne une espèce de Scopèle dédiée à M. Cocco. Elle ressemble beaucoup, par sa queue grèle, au poisson de M. Lesueur; mais elle me paraît s’en disuinguer parce que ne serait plus longue et les pectorales beaucoup plus petites. L'œil est éga- lement très-petit. Le SCOPÈLE DE TENORE. (Scopelus Tenorei, Ch. Bon.) Le prince Charles Bonaparte a dédié au sa- vant botaniste de Naples, M. Tenore, le petit 1. Cocco, Lett. su Salm., tab. 4, n.° 12. CHAP. XXVII. SCOPÈLES. AAA poisson que M. Cocco appelle Maurolicus attenuatus*'. I me paraît assez voisin du Sco- pelus Poweriæ ; mais il a cependant le corps plus allongé; le mu- seau plus pointu, plus droit et sans concavité. Les ventrales sont insérées plus en avant et éloignées de l'anale. Les yeux ont le quart de la longueur de la tête. D. 12; A. 153 C. 28; P. 93; V. 6. Autant que je puis en juger par la descrip- tion incomplète que M. Risso a donnée de son, Scopelus angustidens, je ne m'étonnerais pas que l'espèce de M. Rüisso n'appartint à notre Scopelus Tenore, puisqu'il lui donne un museau pointu. Le ScoPÈèLE DE PowEr. (Scopelus Poweriæ, nob.) Parmi les très-petits poissons que M. Rey- naud nous à rapportés des plages de la Mé- diterranée , nous avons trouvé une espèce remarquable par son petit museau pointu; son profil un peu con- cave. Il a d’ailleurs les caractères de nos autres Sco- pèles; car je me suis assuré de la présence des dents du palais. 1. Cocco, Lett. su Salmonoïd., p. 83, 1. 4, fig. 13. 442 LIVRE XXII. SALMONOÏDES. DA Mayer: La couleur est un bleu noirâtre sur le dos, avec deux rangées de points argentés le long des flancs et sous les mâchoires. Je crois retrouver dans cette petite espèce, dont je ne possède que deux exemplaires longs de douze à quinze lignes, l'{chthyococ- cus Poweriæ; car nos individus ressemblent parfaitement à la figure que j'observe dans la Faune italienne. Il se distingue du Scopelus Maurolci, parce qu'il a le museau moins creux et les ventrales plus éloignées de l’anale. Il a le corps moins long que le Sc. Tenore, et celui-ci se distingue par son museau tout droit. Le SCOPÈLE LUMINEUX. (Scopelus metopoclampum , nob.) Le prince Charles Bonaparte a envoyé au Muséum un poisson étiqueté par lui sous le nom de Myctophum metopoclampum. Cest un poisson si voisin du Scopelus Humboldtr, qu'il faut y regarder avec le plus grand soin pour l'en distinguer. La différence la plus sensible que je lui trouve porte sur ce que le corps est plus trapu, ce qui ré- / CHAP. XXVII. SCOPÈLES. 443 sulte d’une plus grande hauteur du tronçon de la queue ; elle égale la moiué de la hauteur du tronc, mesuré près de la nuque; elle est, par conséquent, presque double de celle de l'espèce précédente. Le maxillaire est aussi beaucoup plus pointu. Le mu- seau est plus large. La dorsale est plus haute; les pectorales me paraissent un peu plus courtes ; les ventrales plus longues; la caudale moins fourchue ; l’anale est aussi moins étendue sous la queue. B. 9; D. 12; A. 14; P. 40; V. 8. Les écailles sont aussi fortes et à peu près dans le même nombre, c’est-à-dire, qu'il y en a une quarantaine entre l’ouie et la caudale. La couleur est rembrunie, presque noirâtre sur, le dos; les points brillants du dessous du corps sont argentés, passant au bleu. Je n’en vois aucun qui soit doré. Il n’y en a pas sur les branches de la mâchoire inférieure. Les joues brillent d’un bel éclat argenté. L'intérieur des opercules est d’un noir très-foncé. L'exemplaire que les collections nationales tiennent du prince de Canino a trois pouces et demi: il vient du canal de Messine. M. Gui- chenot a trouvé cette même espèce sur les côtes de l'Algérie ; il a cru retrouver en elle le Scopelus Humboldtr. Je n'ai pu rien voir, sur les exemplaires conservés dans l'alcool, de ce singulier appa- reil lumineux couvrant le devant du museau dans cet espace qui est deux fois aussi 444 LIVRE XXII. SALMONOÏDES. . grand que l'œil. Ce ne serait pas le premier exemple d'un poisson qui aurait quelque partie du corps phosphorescente, comme la nature l'a fait chez un si grand nombre d'in- sectes. Nos lecteurs peuvent se souvenir que jai signalé, d’après les observations de M. Reinwardt, un Hémiramphe qui porte à l'ex- trémité du museau une vésicule phosphores- cente et très-brillante. Le ScoPÈèLE DE RAFINESQUE. (Scopelus Rafinesquii, nob.) Je dois aussi à la bienveillance du même naturaliste la facilité de décrire d'après nature son Myctophum Rafinesquir. Le poisson ressemble au précédent par son maxil- laire étroit et pointu; par sa queue haute; mais 1l s’en distingue parce l'œil est sensiblement plus petit; son diamètre étant quatre fois et quelque chose dans la longueur totale. La dorsale et l’anale sont plus hautes. La première est plus étendue. Les ventrales sont plus courtes. B. 9; D..16; C. 25; À. 14; P. 12; V. 8. Les écailles sont aussi grandes. La couleur est brunâtre, d’un argenté bleuâire sous les mächoires et sur les opercules. Le dedans des ouïes est brun. Les points sont beaucoup plus petits. M. le prince de Canino en à donné une CHAP. XXVII. SCOPÈLES. 445 figure dans l’Ichthyologie italienne. L'espèce aurait, comme la précédente, le devant du front phosphorescent. Le SCcoPÈLE DE GEMELLARO. (Scopelus Gemellari, Ch. Bon.) Je trouve figuré dans l'Ichthyologie ita- lienne, sous le nom de Myctophum Gemel- lari, un poisson qui a l'œil aussi grand que le Scopelus melopo- clampum ; mais qui me paraît s’en disüinguer par une anale plus courte, des ventrales plus larges, des écailles un peu plus grandes, et le corps un peu plus étroit. C'est d'ailleurs une espèce très-voisine, qui a l'espace interoculaire étroit, et phospho- rescent. Le ScoPÈLE DE CANINO. (Scopelus Caninianus , nob.) Je vois, dans la Faune italienne, un Sco- pèle qui est remarquable par la grandeur de son œil ; la longueur de son anale; la largeur de sa dorsale; qui a le corps trapu, haut de l'avant et étroit en arrière. Ce Scopèle a, d’après les observations du prince de Canino, un rudiment d'appareil lumineux sur l'œil; c'est là ce qui na 446 LIVRE XXII. SALMONOÏDES. démontré qu on ne peut pas conserver le genre Mryc- tophunr, puisque nous voyons l'appareil lumineux de certaines espèces diminuer graduellement. Je considère ce petit poisson comme nou- veau, à cause des caractères que je viens d’in- diquer. Je ne puis partager l'opinion, même en ÿ ajoutant un point de doute, que ce soit le Myctophum punctatum de Raïinesque, à cause de la forme générale du dsrps, de la position avancée des ventrales. Je crois l’es- pèce voisine de celle des côtes de Norvvége ; mais elle en diffère par la longueur de son anale et par plusieurs autres caractères. Le ScoPrèLe DE Risso. (Scopelus Rissoi, Cocco.) Une espèce dédiée à M. Risso par le na- turaliste de Messine, qui nous a fait connaître le plus grand nombre de ces petits poissons, est remarquable par sa forme raccourcie. La hauteur fait le uers de la longueur totale; elle surpasse un peu la longueur de la tête. L’œil est grand; son diamètre égale presque la moitié de la joue. La pectorale atteint jusqu’à l'extrémité de la ventrale. L’anale est longue et basse. Les pre- muers rayons de la caudale sont peuts et redressés, tellement qu'ils ressemblent beaucoup aux épines CHAP. XXVII. SCOPÈLES. 447 longues et détachées que nous trouverons dans l’es- pèce suivante. B.°9:°D: 15; À: 18; C. 25; P.153: V8 Les écailles sont beaucoup plus hautes que lon- gues. Nous en comptons trente-cinq environ le long de la ligne latérale, qui est fortement marquée par une suite de points noirûtres. La couleur est un bleu noirâtre sur le dos, assez nettement séparé du blanc argenté dont brillent les flancs et le ventre. On re- trouve facilement les stigmates de tous ces petits poissons, parce qu'ils sont entourés d’un cercle noir. Il y a dans les collections nationales plu- sieurs exemplaires de ce poisson ; ils ont tous, à peu de chose près, deux pouces de longueur. Nous devons cette jolie espèce à M. Benoît, naturaliste de Messine, qui a donné plusieurs autres poissons fort intéressants. Cette espèce n'est pas éloignée de mon Sco- pelus caninianus, quoiqu'elle en soit parfai- tement distincte. Le SCOPÈLE CROCODILE. (Scopelus crocodilus , nob.) M. Risso a étiqueté lui-même le poisson que nous décrivons, comme sa Serpe crocodile. C'est une des espèces les plus allongées; car la hauteur est six fois dans la longueur totale. La tête n’y est comprise que quatre fois et un tiers. L’oœil, 4248 LIVRE XXII. SALMONOÏDES. qui est assez grand, est encore placé assez près du museau ; il n’en est éloigné que de la moiué ide son diamètre, lequel est contenu trois fois et demie dans la longueur de la tête. La bouche est très-fendue; la mâchoire inférieure paraît un peu plus longue que la supérieure. Le bord du préopercule est très- oblique. L’opercule est un rectangle allongé, placé très-obliquement le long du bord du préopercule ; l'interopercule est petit, ainsi que le sous-opercule. Les dents sont d’une excessive finesse; on distingue cependant très-bien l’âpreté qu'elles font sur les mâchoires, et l’on voit et l’on sent avec facilité celles des os de la voûte palatine. Les pharyngiennes sont un peu plus fortes. La fente des ouïes est très- grande. La dorsale est beaucoup plus longue qu’elle n’est haute; l’anale lui ressemble à peu près; les pectorales sont courtes et n’atteignent pas aux ven- trales. Le dessus et le dessous de la queue auprès des derniers rayons de la nageoïire est armé d’épines assez fortes, qu'il ne faut pas considérer, je crois, comme des rayons détachés de la caudale, parce que ce sont des épines osseuses et non des rayons articulés. On en compte neuf en dessus et autant en dessous. D. 20; A. 18; C. 25; P. 13; V. 8. Les écailles tombent très-facilement; elles sont minces. La couleur est un roux marron assez uni- forme. Les points du ventre et des côtés de l’anale sont dorés. Je vois une tache foncée à la base de la caudale; le dedans des opercules est d’un bleu noi- CHAP. XXVII. SCOPÈLES. 449 râtre très-foncé, que l’on voit par transparence à travers la minceur de l’opercule et du sous-opercule. Nos individus sont longs de cinq pouces. Ils ont été rapportés de Nice par M. Lauril- lard. Ils ressemblent beaucoup au Gonostoma denudata de Rafinesque, car cette espèce a la queue hérissée d'épines ; mais elle se dis- tingue du Scopèle crocodile, parce que les mâchoires sont armées de dents longues et coniques. Ce poisson, qui a d’abord paru parmi les Serpes dans la première édition de l'Ichthyo- logie de Nice’, a été reproduit dans le Mé- moire de M. Risso® sur les Scopèles : il est ensuite entré dans la nouvelle édition. * Le ScoPèLE DE BONAPARTE. (Scopelus Bonapartii, nob.) J'ai trouvé que M. Rüisso a confondu avec les deux poissons précédents deux autres plus petits, qui s'en distinguent très-certainement par la longueur de leurs pectorales. Les poissons ont d’ailleurs la même forme; ils me paraissent cependant un peu moins longs. Les 1. Ichthyol. de Nice, p. 337. 2. Mém. de l’Acad. des sc. de Turin, t. XXV, pl. 10, fig. 1. 3. Ichthyol. de Nice, p. 466, n.° 373. 29. 29 1450 LIVRE XXIL SALMONOÏDES. yeux sont grands, car le diamètre égale à très - peu de chose près le tiers de la longueur de la tête: Le dessus de la tête est remarquablement caverneux. Les fosses qui sont au-dessus de l'œil sont augmen- tées par l'élévation d’une forte carène sourciliaire, * prolongée en avant en une forte épine couchée ho- rizontalement. La caudale, fourchue, n’a que quatre épines en dessus et trois en dessous ; elles sont cro- chues et plus grosses que les rayons de la nageoire. Elles en sont tout à fait distinctes. L’opercule est moins haut; le sous-opercule est plus grand; les pectorales atteignent un peu au delà de l'anus; les autres nageoires sont semblables à celles de l’espèce précédente. D. 13; À. 13; C. 25; P. 18; V. 8. Les écailles sont assez fortes, peu adhérentes. La couleur est un marron brillant, à reflets argentés. Le dessous de l’opercule et l’intérieur de la branchie est noir, et les opercules ont de beaux reflets ar- gentés. Les points du ventre et de l’anale sont dorés. Les deux exemplaires rapportés de Nice par M. Laurillard, n'ont que trois pouces de longueur. Comme je trouve que la figure, pu- bliée par le prince de Canino, se rapporte très-bien à notre poisson, je ne doute pas que je n'aie ici sous les yeux le Lampanyctus Bonapartii de l'Ichthyologie italienne. Je suis encore confirmé dans cette opinion par la synonymie donnée à ce Lampanycius, puis- CHAP. XXVII SCOPÈLES. 454 que l'auteur le croit le Scopelus crocodilus de Risso, quoiqu'il ne le présente qu'avec un point de doute. Cest donc encore le Wyc- tophus Bonaparti de M. Cocco. J'ai examiné avec le plus grand soin les dents de ce poisson; jen ai comparé les différents caractères, et je ne puis conserver de doute sur les rapports de ces espèces avec celles que j'ai décrites plus haut, et par conséquent je ne puis hé- siter à réunir ces genres des naturalistes ita- liens à celui des Scopèles. Je m'étonne cependant que l'observateur, fort habile, dont je viens de rappeler les travaux, n'ait pas parlé de l’épine sourciliaire. Le SCOPÈLE AUX GRANDS YEUX. (Scopelus boops , Rich.) C'est auprès de ces espèces que viendra se placer le Scopèle de la Nouvelle-Zélande que je trouve dans Richardson. Je lui conserve le nom que cet auteur lui a donné, quoique les yeux ne soient pas proportionnellement beaucoup plus grands que ceux du Scopèle de Humboldt. Cette espèce est remarquable par la longueur de son anale; son adipeuse, assez large, a de nombreux filets. La dorsale est petite. La pectorale est assez 452 LIVRE XXII. SALMONOÏDES. grande ; elle dépasse de beaucoup la ventrale, etatteint presque jusqu'au premier rayon de l’anale. Les écailles sont grandes et fortes. Les couleurs ressemblent à celles des espèces voisines, soit par les taches nacrées dont le corps est parsemé, soit par la couleur noire à reflets argentés dont brille tout ce poisson. Il a été pris par le docteur Hooker, dans la mer qui sépare la Nouvelle-Hollande de la Nouvelle - Zélande : l'individu est long de quatre pouces et demi. M. Richardson’ en a donné une longue description, et une figure dans lIchthyologie de l'£rebus et Terror. Le SCOPÈLE BRILLANT. (Scopelus resplendens , nob.) MM. Quoy et Gaimard ont pris, dans l'océan Atlantique, un Scopèle très-voisin de la Serpe crocodile de Risso. Il me parait cependant en différer un peu parce qu'il a le corps un peu plus trapu; le museau plus étroit; l'œil plus petit, plus rapproché de l'extrémité; l'angle de l’opercule un peu plus aigu; l’anale est moins haute de l'avant et plus taillée en faux, parce que les rayons postérieurs sont plus longs; 1l a d’ailleurs les dents palatines et tous les autres carac- 1. Rich., Myctophum boops, Ereb. et Terror, p. 89, pl. 27, fig. 6 à 12. CHAP. XXVII. SCOPÈLES. 453 uères des véritables Scopèles. Cette espèce me parait ressembler tout à fait au poisson qui a été décrit par M. Richardson, dans le voyage du Beagle, sous le nom de Lampanyctus resplendens. D::28; À. 18; C.:195% RP: 1355Y078. La longueur de l'individu est de trois pouces neuf lignes. Le SCOPÈLE OVALE. (Scopelus ovatus, Cocco.) Les auteurs italiens que j'ai déjà cités, ont encore décrit un petit poisson, semblable, par sa forme élevée et raccourcie, à l’espèce dé- diée à M. Rüisso. Mais, à en juger par la figure de la Faune ita- lienne, 1l s’en distingue par la pectorale qui est plus longue; par l’anale qui est plus courte, et aussi par son œil sensiblement plus peut. Si je n’avais pas la figure de l'Ichthyologie italienne, je serais fort em- barrassé pour déterminer le Gonostomus ovatus de Cocco.? D::18:5.1.416; G:205P%8:2V 6: Ce naturaliste avait fait de ce poisson sa troisième espèce de Gonostome. Il est assez 1. Richardson, Ichthyol. de l'Ereb. et Terr., p. 42, pl. 27, fig. 16, 17 et 18. pe Cou. Lett, su Salmonoid., p. 9,t.1, fig. 8. a 454 LIVRE XXII. SALMONOÏDES. singulier qu'il ait associé les trois poissons qui composent ce genre. Le SCOPÈLE ÉTINCELANT. (Scopelus coruscans, nob.) M. Dussumier a pris aux atterrages des Sey- chelles un petit Scopèle, qui se distingue des précédents par son corps allongé, couvert de fortes écailles im- briquées et ciliées. L’œil est médiocre, placé tout près du bout du museau. La queue est de longueur médiocre, La couleur est un bleu noirâtre, à reflets argentés et brillants. Les nageoires sont petites. | D. 11; À. 10; V. 8, etc. Nous ne possédons qu’un petit exemplaire de cette espèce, long de seize lignes. Je crois pouvoir lui rapporter, sans me tromper, le Myctophum coruscans de M. Richardson.’ Son individu a été pris dans le sud de l'océan Atlantique et dans les mers Australes. Le SCOPÈLE RUDE. (Scopelus asper, Richards.) J'ai trouvé parmi les poissons rapportés de P P PP la Nouvelle-Irlande, par MM. Lesson et Gar- 1. Rich., Ichth. de PEreb. et Terr., p. 40, pl. 27, fig. 1 à 5. CHAP, XXVII SCOPÈLES. 455 not, un autre petit Scopèle, très-voisin des précédents, mais que M. Richardson a dis- tingué avec raison sous le nom de Mycto- phum asperum. Il est, en effet, remarquable par ses écailles fortes et presque dentelées, tant les cils de leurs bords sont rudes et saillants ; il a le corps haut de l'avant ; le front convexe; la dorsale ramenée sur la première moitié du corps. L'œil est grand. La bouche est assez fendue., La couleur est brillante. D. 14; A. 18; C. 25; P. 17; V. 8. Notre exemplaire est long de deux pouces. M. Richardson n'a pas connu la localité précise de ses exemplaires. Le ScoPèLe DE LESUEUR. (Scopelus notatus, Lesueur.) Nous avons, enfin, à parler d’une petite es- pèce de la mer des Indes, que M. Lesueur a prise auprès de l'Ile-de-France, et que nous avons retrouvée dans les collections faites à bord de la Chevrette par M. Reynaud. Celle-ci est remarquable par la longueur de sa queue, qui est extrêmement étroite ; elle a d’ailleurs le museau plus aigu et l’œil plus peut que les espèces 4. Richardson , Ichthyol. de l’Ereb. et Terror, p. 4, pl. 27, fig. 13, 14 et 15. 456 LIVRE XXII. SALMONOÏDES. voisines que nous venons d'examiner ; elle leur res- semble par les écailles fortes et ciliées dont le corps est couvert. Nos exemplaires sont petits. Le plus grand n’a que dix-huit lignes. Ce poisson, observé autrefois par M. Le- sueur, a été publié dans les Annales des sciences de Philadelphie. Je crois devoir lui rapporter le Myctophum hians de M. Richard- son *. La seule différence appréciable entre la figure qu'il a donnée et celle de M. Lesueur, me paraît porter sur la longueur de l’anale ; mais, comme nous avons encore un exem- plaire de M. Lesueur, et qu'il ressemble par- faitement à la figure de M. Richardson, nous ne conservons pas de doute sur notre déter- mination spécifique. 1. Lesueur, Journal de l’Acad. des sc. de Phil., t, I. 2. Richards., Ichthyol. de VEreb. et Terror, p. 41, pl. 27, fig. 19, 20 et 21. CHAP. XXVIIL. SAURUS. 457 CHAPITRE XX VIIL Du genre Saurus (Cuv.). Je désigne, sous le nom consacré par M. Cuvier, un genre de poissons qui appartient à la famille des Salmonoïdes, si l'on en éta- blit le caractère sur la présence de l’adipeuse, mais qui sen éloigne par la forme des ma- choires. Le genre Saurus comprend des poissons qui ont le corps allongé, la gueule très-fendue, de longs intermaxillaires arrondis, terminés en pointe. Ils n’ont pour maxillaire qu'un simple stylet osseux caché dans les tégu- ments, et souvent confondu avec linter- maxillaire : on ne peut reconnaitre et séparer les deux os que par une dissection atten- ve. Des dents nombreuses, coniques, un peu courbées, souvent terminées par une pointe en fer de lance, forment des bandes en herse sur les deux mâchoires, le long des palatns, sur la langue et sur les pharyngiens. Elles présentent cette disposition singulière, que les petites dents sont le long du bord externe de los, que les plus grandes forment le 458 LIVRE XXIL SALMONOÏDES. rang interne. Au caractère tiré de cette singu- lière dentition, et de la forme non moins re- marquable des intermaxillaires, il faut ajouter que les ventrales ont leurs premiers rayons beaucoup plus courts que les derniers; ce qui est le contraire chez la plupart des autres poissons. La nature reproduit ici ce qu'elle nous a déjà montré dans les Platycéphales, dans les Callionymes, et dont elle a tiré un si grand avantage pour faire la ventouse consti- tuée dans les Gobies par la réunion des deux ventrales. Dans les espèces de ces différents genres, les rayons internes de la nageoïre sont plus longs que les externes. Les pectorales des Saurus sont beaucoup plus petites que les nageoires paires postérieures , et elles sont singulièrement tronquées ; les ouïes sont très- larsement fendues ; la membrane branchios- tège est assez libre, et constamment soutenue, dans toutes les espèces, par seize rayons, dont les derniers, serrés contre l’opercule, remon- tent en suivant le contour de cet os jusqu'au haut de la fente branchiale. Cette disposition les rend difficiles à compter, et cest là ce qui explique comment on trouve leur nombre in- diqué par les auteurs d'une manière tout à fait vague. On lit dans les ouvrages les plus recommandables que les Saurus ont huit ou CHAP. XXVIIT. SAURUS. 459 neuf, et souvent douze ou quinze rayons aux ouies. Il faut aussi signaler dans les Saurus la grandeur du sous-opercule , quelquefois aussi de l'interopercule, et souvent la peti- tesse de l'opercule. La dorsale est de moyenne grandeur, placée sur le devant; l'adipeuse est si petite, et est tellement couchée sur le dos de la queue, qu'elle se perd facilement dans les mucosités qui enveloppent cette partie du tronc, ou qu’elle tombe facilement sur les in- dividus desséchés. Les Saurus ont un estomac en cul-de-sac arrondi très-ample; une branche pylorique très-courte; un petit nombre de cœcums. Tous ces poissons diffèrent encore des Sal- monoiïdes ordinaires, parce que les ovaires sont renfermés dans des sacs entiers, com- plétement fermés, et que par conséquent les œufs ne tombent pas dans la cavité abdo- minale, comme cela a lieu dans nos Saumons ou dans nos Truites. Ils n'ont pas de vessie aérienne. Les mers de l'Océan européen ne me pa- raissent pas nourrir de Saurus; mais il en existe une espèce dans la Méditerranée. Nous en aurons plusieurs autres à faire connaître des mers d'Amérique ou de l'Inde; et quel- ques-unes de ces dernières seront un des rares 460 LIVRE XXII. SALMONOÏDES. exemples d'espèces communes à l'Atlantique et aux mers de l'Inde. Quoique ce Saurus existe dans la Méditerranée, aucun passage des anciens ne justifie l'application que Sal- viani a faite du nom de oœÿgos d’Aristote, d’Athénée ou d'Élien au poisson qu'il a si bien figuré. En effet, Aristote" cite son oæügos comme un des poissons qui vivent en troupes et en bonne harmonie entre eux. Il le cite avec les T'unni, les Aleces, les Corvul, les Dentices, etc. Les rares apparitions de notre Saurus près du rivage, prouvent que ce poisson, dont la chair est bonne est agréable, ne vit pas en troupes aussi nombreuses que les Thons et autres poissons dont parle Aristote. Nulle part le Saurus n'a donné lieu à de grandes pêches, que les hommes n'auraient pas manqué de faire, si l'espèce avait eu les habitudes qui lui sont attribuées par Aristote. Athénée"' n'écrit pas oæveos, mais il cite, d'après Speu- sippe, le cœgss comme un poisson semblable à la Sphirène, à la Bellone ou à l'Orphie. Le corps allongé et arrondi de notre poisson pourrait bien, en effet, rappeler un peu les pe Hist. animal., iv. 1X, chap. 2, p. 925, &. Paris, Henri Etienne, 1629. 2. Liv. VIT, ch. 21, fol. 323, b, éd. de Casaubon. Lyon, 1612. CHAP. XXVIII. SAURUS. AG formes des espèces citées par Speusippe ; mais il y a une si grande différence dans la confor- mation du museau, que je ne vois pas com- ment on aurait comparé notre Saurus à ces différents poissons. Quant à Élien’, son Saurus est un poisson de la mer Rouge qu'il compare à celui de la Méditerranée, et qui est rayé lon- gitudinalement de lignes, les unes argentées, les autres dorées. Ce ne sont pas là les cou- leurs du seul Saurus de la mer Rouge que les naturalistes aient encore observé, et ce que Élien ajoute encore à la suite de ces traits, me prouve quil s'agissait d'un poisson cer- tainement différent. Il me paraît hors de doute, que ce qui a déterminé Salviani à retrouver dans son pois- son le cœbges des Grecs, c'est que l'espèce est connue, à Rome, sous le nom de Tarentola, expression par laquelle les Romains désignent nos Lézards. Il est assez curieux de voir qu'un poisson, qui avait été si bien représenté par Salviani, n'ait pas été mieux apprécié par les ichthyo- logistes méthodistes. En effet, Artedi associe le Saurus à l'Éperlan, pour constituer le genre Osmerus. Gronovius ne fait pas attention à 1. Édit. de Schneider, liv. XIE, ch. 25, p. 392 et p. 162. 462 LIVRE XXII. SALMONOÏDES. l'adipeuse d'une autre espèce dont il donne, pour le reste, une figure assez reconnaissable, et il établit sur elle le genre Synodus ; d'où il faut conclure, que la première pensée du genre Synodus, que Bloch et Lacépède ont com- posé d’une réunion d'espèces tout à fait dispa- rates, a été celle du genre Saurus de M. Cuvier. Quant aux espèces qui entrent dans le genre Saurus, nous verrons l'espèce de la Méditer- ranée mal déterminée. Nous prouverons que le Salmo fœtens de Linné n'est pas le même que le Salmo fœtens de Bloch. M.de Lacépède nous donnera de nouveaux exemples de la facilité avec laquelle il faisait des doubles emplois; car il avait dans les collections nationales les moyens de reconnaître l'£sox synodus de Linné dont il fait son Synode fascié, et quil reproduit ensuite parmi les Osmères d'après des documents de Commerson. Il donne parmi ses Corégones, et d’après une figure mal co- loriée, le Salmo fœtens de Linné sous le nom de Corégone rouge; ce qui ne l'empêche pas de linscrire de nouveau dans la liste des Osmères. Quant au Salmo fœtens de Bloch, il reparaïît une seconde fois d'après une figure de Plumier. J'espère avoir débrouillé toutes ces confusions et avoir rendu à chaque espèce sa véritable synonymie, ainsi qu'on va le voir dans les descriptions suivantes : CHAP. XXVIII. SAURUS. 463 Du SAURUS ORDINAIRE. (Saurus lacerta ,.Risso.) Nous commencons la description des es- pèces de ce genre par celle qui vit dans la Méditerranée et qui a été figurée par Salviani ! d’une manière très-reconnaissable. Cette figure est une des meilleures de cet ouvrage, quoi- que l’auteur ait oublié la nageoire adipeuse de cette espèce. Cest, on peut le dire, la seule bonne figure donnée jusqu’à présent d’un pois- son qui, sans être commun, nest cependant pas très-rare; car on va voir que les autres citations indiquées dans tous les auteurs à la suite du $Salmo saurus, appartiennent à des espèces différentes; mais avant d'entrer dans cette discussion, je vais faire la description du poisson de Salviani, en désignant l'espèce sous le nom que M. Risso a inscrit dans la seconde édition de son Ichthyologie de Nice. Ce poisson a le corps allongé et arrondi. La plus grande hauteur du corps est sept fois dans la lon- gueur totale, et l'épaisseur du tronc mesure à peu près les deux tiers de la hauteur. La tête est allongée ; elle est comprise cinq fois dans la longueur totale. Les deux mâchoires sont égales ; cependant, quand 1 Saurus Salviani, de aquat., fol. 142, pl. 99. 464 LIVRE XXII. SALMONOÏDES. la gueule est ouverte, la mâchoire inférieure paraît dépasser la supérieure. Le dessus du crâne est un peu concave. Autour de l'orbite et derrière les yeux les os sont plus ou moins profondément ciselés. Les yeux sont peuts, avancés et placés tout à fait sur le haut de la joue, tellement que le cercle de l'orbite entame sur le plan supérieur du crâne. L'ouverture de l’orbite semble tétragonale. Le plus grand diamètre est environ le sepuüième de la longueur de la tête, et l'œil est éloigné du bout du museau d’une fois et deux tiers ce diamètre. L’'intervalle qui sépare les deux yeux est égal à ce diamètre, Le sous-orbitaire est très-étroit au-dessus du maxillaire; 1l n'avance pas vers l’extrémité du museau au delà de la narine. Cette première pièce est suivie d’une seconde, trian- gulaire, étalée sur la joue, et qui paraît surtout se prolonger par les écailles oblongues qui couvrent toute la joue. Je ne vois d’ailleurs que deux osselets sous-orbitaires. Au-dessus et en avant de l'œil 1l y a un large sourcilier triangulaire, convexe, rugueux, un peu dentelé; il contribue à l'élévation de l'arcade sourciliaire et à rendre, par conséquent, plus creuse la gouttière frontale. Les deux ouvertures de la narine sont peutes, rapprochées l’une de l'autre et placées au-devant de ce sourcilier. La gueule est extrêmement fendue. L’angle de la mâchoire atteint un peu au delà de la moiué de la longueur de la tête; elle dé- passe donc considérablement l'orbite. C'est là ce qui fait que le préopercule est rejeté fort loin sur la joue. Son bord est arqué; c’est à peine si l’on peut recon- naître une porüon horizontale. Les trois autres pièces CHAP. XXVIIL. SAURUS. 465 de d'appareil operculaire sont cachées sous des écailles oblongues, de sorte qu'on ne peut les voir sans la dissecuon; elles sont remarquables. L'opercule est une peute plaque triangulaire, placée tout à fait sur le haut de la fente de l’ouie. Il se termine infé- rieurement par un angle arrondi. Tout le bord pos- térieur est régulièrement arqué. Au-dessous, nous voyons le sous-opercule former une plaque plus grande que l’opercule, et embrasser l’ogive de cet os, de manière à remonter le long du bord arqué du préopercule. L’angle aigu, qui le termine, est beaucoup plus haut que le bord antérieur de l’oper- cule. C’est au-dessous et au-devant de ce sous- opercule qu'on trouve une petite plaque triangu- lire, touchant à la fois à la mâchoire inférieure et au bas du préopercule; c’est le quatrième os de l'appareil operculaire ou linteropercule. Toutes ces pièces sont munies d’un bord membraneux large, et prolongé tout le long de la crête des os de la mâchoire inférieure. Jai déja signalé la grandeur de la fente de la bouche. L'arcade supérieure est entièrement bordée par les intermaxillaires, qui s’éten- dent depuis l'extrémité du museau jusqu’à l'angle de la mâchoire. Ils sont épais, robustes, et recouverts d’une peau simulant une lèvre mince, appliquée sur eux et cachant dans son épaisseur le maxillaire, os qu'on ne peut voir que par la dissecüon. Il est si mince qu'on l’enlève facilement avec la peau lors- quon veut préparer le squelette de ces poissons ; mais On retrouve cependant sur lintermaxillaire la petite rainure dans laquelle était logée cette pièce, 22. 30 466 LIVRE XXII. SALMONOÏDES. La mâchoire inférieure a des Donne fort larges, sur lesquelles il est facile de voir les quatre os qui entrent dans leur composition. Deux petites fossettes sont creusées dans l’intérieur de la bouche, derrière l'extrémité des intermaxillaires, et près du voile du palais. Cette gueule, si large, est armée de dents en grosse herse, pointues, coniques, Les deux mächoires en portent plusieurs rangs, et elles offrent cette sin- sulière disposition que les dents internes sont les plus grandes, et que celles du rang externe sont les plus petites. Il y a ensuite une seconde bande de dents semblables, implantées sur les palatins ; mais 1] n'y en a aucune sur le vomer ni sur les ptérygoïdiens. La langue, les os du corps de l’hyoïde et les pharyngiens supérieurs et inférieurs en sont aussi hérissés, mais les dents y deviennent plus peutes. Les ouies sont très-largement fendues. La membrane branchiostège est très-lâche, très-grande ; 1l est facile d'y compter les treize rayons qui la soutiennent de chaque côté; les derniers remontent jusqu'au haut de l’opercule, tout à fait sous le bord membraneux de los; ce qui montre bien que la membrane branchiostège est un organe distinct de ce bord î membraneux, quoique dans beaucoup de poissons elle semble se confondre avec lui. Nous retrouvons ici un nouvel exemple du prolongement de la membrane de listhme formant sous la gorge une sorte de sac qui embrasse la base de l'hyoïde. Toute cette membrane, si grande et si lâche, se cache en- tièrement entre les branches de la mâchoire et sous les deux appareils operculaires, de telle façon que, CHAP. XXVIIT. SAURUS. 467 quand la gueule est fermée, les deux branches de la mâchoire sont rapprochées lune de l’autre, et se touchent dans toute leur étendue. La dorsale est placée sur le devant du corps, très-peu en arrière du tiers de la longueur totale; elle est cependant beaucoup moins avancée que les ventrales. La na- geoire du dos n’a pas tout à fait autant de longueur que le tronc a de hauteur, mesuré sous elle ;’ses premiers rayons sont un peu moins hauts qu’elle n'est longue; les derniers ont moitié de la hauteur des premiers. La nageoire adipeuse est remarqua- blement petite, couchée sur le tronçon de la queue, qui est méplat. L’anus est aux deux tiers postérieurs du corps. L’anale qui le suit est courte, et ses rayons, quoique grêles, ne sont pas très-hauts. La caudale est fourchue, et elle a sur chaque lobe un appendice écailleux, prolongé en une petite palette. La ceinture humérale est assez large; on ne peut en bien con- naître la disposition qu’en l'étudiant sur le squelette. Les pectorales sont courtes et tronquées ; les ven- trales sont assez larges et remarquables, parce qu’elles ont les premiers rayons courts et le dernier presque triple du premier ; ce qui est le contraire de ce que l’on observe dans la plupart des autres poissons. B. 16; D. 12; A. 11; C. 25; P. 13; V. 8. Les écailles sont grandes et fortes ; 1l y en a soixante- cinq rangées le long de la ligne latérale; celle-ci est droite et marquée par des petites tubulures aplates, formant une sorte de peut écussom sur l'écaille, 468 ‘ LIVRE XXII. SALMONOÏDES. traversée par le tube. La couleur est un gs ver- » dâtre plus ou moins argenté. pi ‘4 \ Nous avons reçu ce poisson de Toulon, par . M. Banon et par M. Reynaud; de Corse, par M. Peyraudeau; d'Ivica, par M. Delaroche; de Naples, par M. Savigny; de Messine, par M. Bibron, et d'Athènes, par M. Donnando. Le plus grand de tous ces individus est long de quatorze pouces. Je vois cette espèce se porter jusqu'aux Canaries, car je la trouve dans les collections de MM. Webb et Ber- thelot sous le nom de Lagarto de tierra. L'espèce existe aussi sur nos côtes de PAI- gérie. M. Guichenot en a rapporté de bons exemplaires pèchés sur ces côtes. Après Salviani, qui a bien fait connaître le Tarentola des Romains, nous trouvons dans Willughby” une assez bonne description du Saurus. Cest sur ces matériaux qu'Artedi a. établi sa seconde espèce d'Osmerus, caracté- risée d’une manière assez vague par les onze rayons de l'anale. Après avoir rapporté, avec quelque doute, les synonymies grecques que lui indiquait l'historien des poissons de Rome, Artedi ajoute aussi, mais avec doute, le La- 1. Appendice, p. 29. CHAP. XXVIII. SAURUS. 469 certus peregrinus de Rondelet. Cette figure ne se rapporte pas, évidemment, à l’espèce dont nous traitons, c'est notre Saurida tombil; l'es- pèce était donc, sauf les petites inexactitudes que nous venons de signaler, assez bien in- diquée par le prédécesseur de Linné; mais il l'avait fort mal placée dans son genre Osme- rus, comprenant deux poissons très-différents, l'Éperlan et celui qui nous occupe. Linné a fait de ces Osmerus, comme nous l'avons déjà dit, des espèces de son genre Szlmo, et l'on voit paraître dès la dixième édition un Szlmo saurus dans ses Osmerti. Bloch, qui est venu ensuite, a donné pour figure du Saurus, une copie du dessin de Plumier qui représente l'espèce des Antilles, et il a confondu en outre le Sauride de la mer Rouge, figuré par Rondelet avec le poisson de Plumier, bien qu'il aurait pu arriver à une détermination plus juste de l'espèce indienne, puisqu'il l'a- vait recue par John de la côte Malabare et qu'il en à publié une figure assez reconnais- sable. Le Salmo saurus de Bloch est donc une compilation de ce quil a pris dans Salviani et dans Willughby sur le poisson de la Médi- terranée et une confusion de l'espèce améri- caine et indienne. On devra donc rayer de l'Ichthyologie ce que le naturaliste de Berlin 470 LIVRE XXII. SALMONOÏDES. a fait sur le prétendu Salmo saurus. I] en est malheureusement de même de M. de La- cépède, qui s'est contenté de copier Bloch. Après ces auteurs nous arrivons à M. Rüisso, qui a inscrit un Osmerus saurus dans sa pre- mière édition, lequel est devenu, après les travaux de M. Cuvier, qui ont éclairé cet ich- thyologiste, le Saurus lacerta de la seconde édition. Cet auteur avait séparé dans ses deux ouvrages, sous le nom d'Osmerus fas- ciatus où de Saurus fasciatus une seconde ER RS espèce, que les pêcheurs de Nice ne dis-. tinguent cependant pas de la précédente. Les nombreux exemplaires que j'ai examinés me prouvent que ces hommes, habitués à observer simplement la nature, ont parfaite- ment raison. Ces nouvelles observations me servent à corriger l'erreur que j'ai commise en établissant, dans l’Ichthyologie des Canaries, une troisième espèce que jai nommée Saurus trivirgatus. L'examen que je viens d'en faire, et l'étude plus approfondie de tous ces pois- sons, me prouvent que je n'avais sous les yeux qu'une variété du Saurus ordinaire. CHAP. XXVIII. SAURUS. 471 Le SAURUS ODORANT. (Saurus fœtens, nob.) Si nous passons de l'autre côté de l’Atlan- tique, nous trouvons aussi plusieurs espèces de ce genre. L’une d’elles a le dessus du crâne plus large et moins creux; le museau plus pointu, ainsi que la saullie de la mâchoire inférieure. Cette acuité est très-sensible dans les individus encore jeunes qui n'ont guère que huit à neuf pouces de longueur. Les dents sont plus grèles et plus espacées, et celles des palauns sont sur une bande plus large. Le poisson a d’ailleurs le corps plus long, mais tout aussi ar- rondi que celui de nos côtes. La pectorale est un peu moins tronquée. B.:405 D. 13 0: 4723; CG. 25; P. 145 V. 5. La couleur est un gris argenté sur le dos et de- venant plus blanc sous le ventre. Le lobe inférieur de la caudale a du noirître. Nous avons recu ces poissons de la Marti- nique par M. Plée, et de Saint-Domingue par M. Ricord. Ce médecin nous apprend que le poisson, peu commun dans la baie de Port- au-Prince, y est connu sous le nom de Merlan. L'espèce me parait aussi se porter sur les côtes de l'Amérique septentrionale ; car nous en let datimeneus te Pi UT, ee 472 LIVRE XXII. SALMONOÏDES. avons recu un exemplaire assez grand, long de seize pouces, envoyé par M. le docteur Holbroock. D'un autre côté, je vois l'espèce gagner les côtes de l'Amérique méridionale, puisque des exemplaires se sont trouvés dans les collections envoyées de Bahia au Musée de Genève, qui les a communiqués au Muséum national de Paris; cette espèce faisait aussi partie des collections recueillies longtemps avant, à Rio-de-Janeiro, par M. de Lalande. Si les naturalistes que nous avons à citer ont indiqué avec certitude la localité des individus dont je vais parler, ce Saurus serait du petit nombre des poissons qui passent de l'océan Atlantique dans le grand océan Pacifique autour du cap Horn. En effet, MM. Lesson et Garnot ont désigné le port Payta pour lieu d'origine de l'exemplaire qu'ils ont rapporté de l'expédition commandée par le capitaine Duperrey. La même espèce aurait été retrouvée au même endroit vingt ans plus tard par M. Léclancher, lorsque cet offi- cier de marine récolta quelques poissons , qu'il a donnés au Muséum d'histoire naturelle pendant la campagne de la frégate la Reine- Blanche, sous les ordres de M. l'amiral Du- petit-Thouars. Cest une des espèces mal déterminées par Svu CRT els Lie Touré rt CHAP. XXVIIL. SAURUS. 473 les auteurs systématiques qui nous ont pré- cédés ; elle aurait pu cependant l'être depuis longtemps; car ces ichthyologistes ont eu successivement sous les yeux plusieurs figures de cette espèce. On peut dire que la plus ancienne est celle qui appartient au ma- nuscrit du P. Plumier; mais il faut avouer qu'elle est une des plus incorrectes que ce botaniste nous ait laissées; elle manque de dents, et, malgré cette imperfection, il est impossible de ne pas reconnaître notre Saurus à museau prolongé dans la figure qui a été arbitrairement colorée en rouge très-foncé. Le dessin de Plumier porte cette phrase : Trutta marina, rictu acuto, P. Plumier. La copie a été employée par M. de Lacépède, pour en faire sa Corégone rouge (Coregonus ruber). Si Yon n'avait pas sous les yeux l'ori- ginal de cette gravure, il serait difficile de reconnaître notre espèce dans la copie don- née par l'ichthyologiste français. Avant la publication du dessin de Plumier, les natu- ralistes avaient une figure de notre espèce dans l'Histoire de la Caroline, de Catesby. Le Saurus ex cinereo migricans représenté, planche », figure 2, me paraît y appartenir; 1. Lacép., & V, p. 144, n.° 8. 474 LIVRE XXII. SALMONOÏDES. la figure de Catesby ressemble assez bien au poisson de Charleston, cité plus haut; et qui vient des mêmes lieux que l'original de Catesby. Je suis cependant obligé de faire remarquer que le museau n'est pas tout à fait assez pointu. Linné a établi sur le Saurus de Catesby son Salmo fœtens : il le tenait de Garden, qui le lui avait envoyé sous la dénomination de Whiting, C'est-à-dire sous le même nom que nos pêcheurs de Saint-Domingue donnent à cette espèce, en l'appelant le Merlan. Les quelques mots que Linné ajoute à sa diagnose d’après Les notes de Garden, confirment cette dénomination. Nous avons done là sous les yeux le véritable Salmo fœtens de Linné. Il a été placé dans la douzième édition, et sans doute par une transposition des feuillets du manuscrit, parmi les Characins qui, dans la pensée de Linné, ne devaient avoir que quatre rayons à la membrane branchiostège, car il en compte douze à l'espèce que nous déter- minons. Je lui conserverai donc le nom qu'elle avait recu du grand législateur de l'Histoire naturelle en 1766; mais je dois faire remar- quer que Bloch a figuré, sous ce nom de Salmo fœtens, une espèce tout à fait diffé- rente, dont nous aurons à parler plus loin. CHAP. XXVIII. SAURUS. 475 M: de Lacépède a changé le nom donné par Linné en celui d'Osmerus albidus, parce qu'il a placé dans son genre des Osmères le Salmo fœtens ou le Salmone blanchet de l'Encyclopédie méthodique. Sa synonymie est mauvaise ; car il y réunit la citation de Bloch. La figure de Catesby" a été copiée dans l'Encyclopédie méthodique pour représenter ce Blanchet. La détermination de ce Saurus nous conduit à celle de Sloane*, intitulée Saurus maximus, non maculatus. Nous avons déjà fait remarquer, à l'article de l'Élops, que cette figure avait été citée par inadver- tance sous le nom d'Ælops saurus. Celui-ci est représenté à la planche 250, figure 1. On ne peut douter que ce Saurus maximus ne soit en effet du genre dont nous traitons ici, quoique la figure soit incorrecte, parce que l'auteur a oublié la nageoire adipeuse. Ce Salmo fœtens existe aussi au Brésil, et nous le trouvons figuré dans l'ouvrage de Spix°, mais sous un nouveau nom. Les auteurs de cette ichthyo- logie l'ont appelé Saurus longirostris. La figure et la description sont d’ailleurs fort exactes. 1. Catesby, Caroline, tab. 2, fig. 2. . Sloanc , Jam. , tab. 251, fig. 1. 3. Spix, tab. 43, p. 80. r2 476 . LIVRE XXII. SALMONOÏDES. Nous avons vu cette espèce se porter sur. les côtes occidentales de l'Amérique, à Payta. Cela va me servir à rectifier ce que M. Cuvier a dit, avec un peu trop de précipitation, sur un prétendu Saurus transparent du lac de Mexico, qu'il a indiqué dans le Règne animal sous le nom de Saurus mexicanus'. J'ai sous les yeux le dessin qui lui a été envoyé par le major Hamilton Smith; ce naturaliste obser- vait notre poisson dans la collection de Bu- lock, et je vais, pour plus de clarté, donner ici un extrait de la lettre écrite à M. Cuvier le 15 octobre 1824 par le major: «Mes trois visites m'ont suffi pour déter- miner quil n’y a rien de nouveau (dans la collection de Bulock), excepté peut-être un Salmo dentex. (Je me sers de ce nom, n'ayant pas de livre auprès de moi pour Le donner le véritable, qu'il doit porter dans le Règne animal.) «Selon M. Bulock, ce poisson est transpa- rent comme Fpodan (Salmo eperlanus). C'est le seul qui se trouve dans le lac de Mexico. Malheureusement pour cette assertion, j'ai fait la même question à un Indien, né à sept lieues de Mexico, et il m'a dit que c'était un pois- 1. 2. édit., p. 314. CHAP. XXVIIL. SAURUS. 477 son de mer. Ci-joint l'esquisse que j'ai lhon- neur de vous adresser. ” On sait que Bulock n'était point natura- liste, il aura confondu ce Saurus avec la grande Athérine du lac de Mexico, que j'ai dé- crite (Atherina Humboldti); car, je le répète, il est impossible de ne pas reconnaître, dans le dessin du major Smith, notre Sz/mo fœtens à son museau pointu. Le SAURE SYNODE. (Saurus synodus, nob.) Üne autre espèce des côtes d'Amérique, a été tout aussi. méconnue des ichthyolosistes modernes que la précédente, et cependant on va voir quelle est connue depuis long- temps; car elle a paru dès la dixième édition du Systema naturcæ. Ce Saurus a le corps plus court; l'intervalle entre les yeux est concave et les sourciliers font sur les côtés une saillie plus grande que dans toutes les espèces précédentes. Le dessus de la tête a un petit nombre de stries; mais elles sont très-sensibles. Les dents palatines donnent à cette espèce un caractère facile à saisir; celles de devant sont un peu plus longues que Lo suivantes. B. 16; D:16; A. 10; C. 25; P. 42; V. 8. Cette espèce se distingue encore des précédentes 478 LIVRE XXII. SALMONOÏDES. par les couleurs. Le corps et les nageoires sont grivelés de noir sur un fond gris-argenté. Il y a une tache noire remarquable et constante sur l’extrémité du museau de tous ces poissons. Nos plus grands exemplaires ont treize pouces. Nous avons recu cette espèce de la Marti- nique par M. Plée, de la Guadeloupe par M. Ricord , et de Bahia par les soins de M. Mo- ricand de Genève. Nous voyons aussi cette espèce s'avancer jusqu’à Sainte-Hélène, d'où nous en avons recu de beaux exemplaires par M. Dussumier. Mais ce poisson va encore beaucoup plus loin; car MM. Quoy et Gaimard l'ont pris aux îles Sandwich. Je ne suis pas très-sür qu'il faille distinguer le Saurus gracilis des îles Sandwich. Cette espèce est aussi répandue dans les mers de l'Inde. Nous l'avons recue de l'Ile-de- France par M. Mathieu, et de Bourbon par M. Leschenault. Nous Prdti aussi de la Nou- velle-Guinée par MM. Quoy et Gaimard. La comparaison des nombreux individus que nous avons réunis, nous permet de re- connaître en elle le Synodus de Gronovius. Cet habile homme donne quinze rayons à la membrane branchiostège, et remarque qu'elle CHAP. XXVIIT. SAURUS. 479 “est cachée sous lopercule; de plus, il porte aussi son caractère sur la grandeur de la bou- che armée de dents très-fortes, longues, con- tigués, serrées sur les deux mächoires, sur le palais, sur la langue et sur les pharyngiens. L'erreur commise par Gronovius est d'avoir oublié l’adipeuse. On reconnait d’ailleurs notre poisson dans les bandes interrompues dont le corps est varié. Ce Synodus de Gronovius est devenu dans la dixième édition l£sox synodus de Linné'; mais par une erreur typo- graphique, on n'a marqué que cinq rayons aux branchies au lieu de quinze. L'espèce a été reproduite sans aucun changement dans les éditions suivantes de Linné, et elle est devenue dans M. de Lacépède la première espèce de son genre Synode, sous le nom de Synode fascé’. Cet auteur la associée aux Érythrins, à un Butyrin et à deux Cypri- noides indéterminés. Bloch, qui travaillait à la même époque à composer le Système ich- thyologique qui a paru posthume par les soins de Schneider, en fit aussi la première espèce de son genre $ynodus, sous le nom de Synode synode. Il lui rétablit les quinze rayons de 1. Édit. X, p. 313, n.' 4. 2. Lacép., t.1V;tp. 821. 480 LIVRE XXII. SALMONOÏDES. la membrane branchiostège indiqués par Gro- novius, et'il associe ce poisson à des Éry- thrins, à un Butyrin et à la Galaxie. Ces erreurs étaient pardonnables, car les nomen- clateurs s'appuyaient sur la figure de Grono- vius, et même aussi sur sa description incom- plète, le naturaliste hollandais ayant négligé l'adipeuse. Mais ce qu'on aura peut-être de la peine à croire et ce qui cependant est tout à fait hors de doute, c'est que Bloch a donné, dans sa grande Ichthyologie, pour le Sa/mo saurus, cette mème espèce. Il a publié, en effet, son Sa/mo saurus d'après un dessin de Plumier, qui ne fait pas partie de la bibliothèque nationale. C'est d’après des exemplaires venus d'Amé- rique que Gronovius et Linné ont parlé de ce poisson; mais très-peu d'années après, les voyageurs retrouvaient cette espèce dans le grand océan de la mer des Indes. Commerson la dessinait à l'Ile-de-France, et en laissait une description détaillée faite avec le plus grand soin. Il dit qu'il lobserva en décembre 1769 sur les plages de l'Ile-de-France comme une des espèces les plus rares. Le dessin de Com- merson a été gravé d’une manière un peu rude dans l'Ichthyologie de M. de Lacépède*, sous LUN IDE NS hote CHAP. XXVIIT. SAURUS. 481 le nom de Salmone varié. À peu près dans le même temps, Solander, compagnon de Cook, retrouvait notre espèce à Otaiti Un dessin parfaitement reconnaissable existe dans la bibliothèque de Banks, aujourd'hui dépo- sée au British Museum. Notre célèbre con- frère, Robert Brown, nous a permis de prendre un calque du dessin et une copie de la des- cription que Solander en avait faite sous le nom de Dentex marmoreus. Heureusement que les compilateurs ne se sont pas servis de ce document; car l'espèce aurait probablement encore eu un nouveau nom. MM. Quoy et Gaimard ont donné, dans la Zoologie de l'U- ranie *, une bonne figure de cette espèce, sous le nom que lui avait imposé Lacépède. Mais ce même poisson a recu dans ces derniers temps une nouvelle dénomination, car je ne doute pas, d'après l'examen que nous avons fait des nombreux exemplaires du Muséum, que ce ne soit le Saurus intermedius de Spix. Les bandes me paraissent descendre plus bas que nous ne les avons jamais observées, et les dents me semblent un peu petites. Je trouve aussi cette espèce citée dans l'Ich- thyologie des mers de Chine par M. Richard- 1. PI. 48, fig. 3. 22. PE 482 LIVRE XXII. SALMONOÏDES. son, sous le nom de Lacépède; suivant lui, les Chinois l'appellent wa Kow Kwan. Enfin , il faut encore rapporter à cette espèce le Saurus minutus de Lesueur.' Il est évident qu'il est établi d'après un exem- plaire encore très-jeune, de deux pouces de long sur une épaisseur de deux lignes. Ce petit poisson venait de lle-de-France : son museau est très-pointu; il a des mar- brures sur le corps. Voilà tout ce quon peut dire d'une espèce aussi peu caractérisée par son auteur. Il me paraît probable qu'elle a été établie sur d'anciennes notes prises à l'Ile-de-France, quand ce voyageur y passa avec l'expédition du capitaine Baudin. Or, on conserve encore, dans les collections natio- nales, des petits Saurus rapportés par Péron, qui ont les proportions que nous venons d’in- diquer, et qui doivent être les originaux de cette figure. Ils appartiennent à l'espèce que nous décrivons dans cet article. 1. Lesueur, Journ. of the acad. sc. of Philad., 1. V, part. 1, 1825, p. 118, pl. 5. CHAP. XXVIITL. SAURUS. 483 Le SAURE ANOLIS. (Saurus anolis, nob.) Il existe dans les mêmes mers une autre espèce très-voisine de celle-ci, qui me parait cependant s’en distinguer par l'égalité des denis palaunes ; les antérieures ne sont pas plus longues que celles qui sont implantées en arrière sur le reste de l'os. Un autre caractère remarquable con- siste dans les alvéoles hexagonales qui tapissent toute la muqueuse du palais. Le dessus du crâne me paraît un peu plus court. Les sourciliers ont la forme de deux écailles plus saillantes et plus détachées sur le devant de l'orbite. Cette espèce a d’ailleurs les cou- leurs assez semblables à celles des poissons qui pré- cèdent. Les taches semblent cependant être plutôt disposées par bandes verticales, et je vois aussi une ou deux raies longitudinales sur la joue. D.:11, 4:19; C..25:,P;,14;, V8. Ce poisson nous est venu de la Guadeloupe par M. Ricord, et de Bahia par M. Moricand. Je rapporte, mais avec quelque doute, à cette espèce, un individu desséché qui a été envoyé de la Martinique par M. Achard. M. Plée en a recueilli dans la même île de forts beaux exemplaires sous le nom d'Anolis; l'un d'eux est long de quinze pouces. Ce qui me paraît faire reconnaître facilement cette espèce, 484 LIVRE XXII SALMONOÏDES. quand on la met à côté de la précédente, c’est l'absence de tache noire sur l'extrémité du museau; cependant on voit que je ne me fonde pas sur ce seul caractère pour distin- guer ces deux poissons, et que jai commencé par signaler ce qui tenait aux formes géné- rales. M. Plée nous dit, dans ses catalogues, que la forme et les couleurs ont fait donner à ce poisson le nom d'AÆnoks. On ne le mange pas, probablement à cause du nom qu'il porte. M. Plée ne croit pas que les plus grands individus dépassent un pied et demi. Le SAURE MÉLÉAGRIDE. (Saurus meleagris, nob.) J'ai déjà distingué de ces espèces un Saurus très-voisin, qui a l'intervalle des yeux plus étroit ; le sourcilier moins saillant sur les côtés ; le museau plus court; les denis plus longues et l’extrémité pointue et taillée en fer de flèche. Les taches sont plus nombreuses et plus serrées; c’est ce qui m'a fait disunguer ce poisson sous le nom indiqué plus haut. B: 16: D..13:1A19: 072; P. 12; Y.8: Ce poisson vient de Buénos- Ayres, par M. d'Orbigny. L'individu est long de huit pouces. CHAP. XXVIII. SAURUS. 485 Le SAURE DE FoRrSfrERr. (Saurus myops, nob.) Après ces espèces à museau très-allongé, nous en avons d'autres qui sont remarquables par le raccourcissement de l'extrémité de la tête. Cependant je ne vois dans la composi- tion des maxillaires, dans la forme de leurs dents, ou dans celle des os du palais ou de la langue, aucune autre différence caracté- ristique assez grande pour établir une nouvelle coupe générique. Je remarque seulement que les trois pièces de l'appareil operculaire qui suivent le préopercule, sont tout à fait visibles. La grandeur même du sous-opercule mérite de fixer l'attention du zoologiste; car, dans presque tous les autres poissons, cette pièce nest qu'un simple accessoire de lopercule, et nous l'avons vu disparaître complétement dans une famille entière, celle des Siluroïdes. Après ces réflexions je dirai, du poisson que jai sous les yeux, que son corps est allongé et arrondi; l'épaisseur du tronc mesure à peu près les trois-quarts de la hau- teur comprise sept fois et demie dans la longueur totale, et à bien peu de chose près deux fois dans celle de la tête. Les yeux sont placés tout à fait sur le devant; car la distance du bout du museau au bord antérieur de l'orbite n’est que le huitième de la 486 LIVRE XXII. SALMONOÏDES. longueur de la tête, et le diamètre de l'œil est un peu plus petit que cette distance, sans être tout à fait le neuvième de cette même longueur. L'intervalle qui sépare les deux yeux est creusé en une gouttière assez profonde. Les sourciliers sont élevés, mais se portent peu sur les côtés. Les osselets sous-orbitaires sont petits et tout rugueux. Toute la surface du crâne est osseuse et rugueuse ou fortement striée, Les dents sont en grosse herse sur les intermaxillaires. À la mâchoire inférieure elles sont un peu plus fines ; elles le deviennent encore plus sur la bande unique des palatins et sur la langue. Tout le préopercule est couvert d’écailles oblongues ; il est facile d’en compter six ou sept rangées. Il y en a quelques-unes sur le haut de l’opercule, sur le bord du limbe; mais le sous-oper- cule et l’interopercule ne sont couverts que par une peau lisse et sans écailles ; c’est une des causes qui laisse apercevoir plus facilement ces pièces. La dorsale est avancée sur le dos, au üers environ de la longueur totale. Les ventrales sont insérées encore plus en avant ; elles répondent à l'extrémité de la pectorale, qui est courte, et elles sont assez longues, car leur extrémité atteint à l’aplomb du dernier rayon de la dorsale. La caudale est fourchue; l’anale est longue. B. 16; D. 12; À. 16; C. 25; P. 12; V. 8. Les écailles sont fortes ; il y en a soixante-cinq rangées le long de la ligne latérale, qui est marquée comme celle du Saurus ordinaire. La couleur est un gris plus ou moins cendré, disposé par bandes lon- gitudinales sur les flancs. CHAP. XXVIIL. SAURUS. 487 L'examen des viscères de ce poisson nous montre un estomac charnu, en sac conique très-allongé, donnant de sa partie antérieure et inférieure une branche très-courte, d’où naît un duodénum entouré de nombreux cœcums. Le foie est petit et grêle. Les laitances n’occupent guère que la moitié de la longueur de la cavité abdominale. 11 n’y a pas de vessie natatoire. Les muscles rétracteurs de l’œso- phage sont d’une grosseur remarquable, tellement que les reins s’écartent l’un de l’autre pour se porter en dehors de ces muscles et de chaque côté sous les côtes en s'écartant de la colonne vertébrale. La vessie urinaire est grande et oblongue. Le péritoine est mince et argenté. La longueur du plus grand de nos indivi- dus est de quinze pouces. Cette espèce est du petit nombre de celles que nous trouvons à la fois sur les côtes d'Amérique et dans les mers de l'Inde. Nous l'avons recue, en effet, de la Caroline du Sud, par M. Lherminier ; puis nous en avons un grand nombre d'exemplaires envoyés de la Martinique par M. Plée et par M. Garnot. Nous la voyons passer à Bahia; MM. Gay et de Castelnau l'ont rapportée du Brésil. M. Dus- sumier en a pris de magnifiques exemplaires à Sainte-Hélène. Or, cette espèce, si répandue dans l'Atlantique, a été observée à l'Ile-de- France et donnée par M. Liénard. M. Lesche- 488 LIVRE XXIT. SALMONOÏDES. nault l'a pêchée à Pondichéry; elle y porte un nom particulier, celui de Pai-tompol, et M. Reynaud se l'est procurée à Trinquemalay, de Ceylan, pendant le service qu'il faisait sur la corvette la Chevrette. M. Gernaert, consul de France à Macao, l’a aussi envoyée des mers de Chine. Elle nous est encore venue de Célèbes par MM. Quoy et Gaimard. Nous l'avons d'Amboine par les mêmes naturalistes. Ce poisson, si répandu, n'a pas été connu de Linné; mais c’est évidemment lui que Bloch a fort mal figuré, en le confondant avec le Salmo fœtens du Systema nature. Quoique la figure de Bloch soit au-dessous de toute critique, on reconnait encore notre es- pèce à la briéveté du museau. Longtemps avant, Plumier d'abord, puis Forster, avaient rapporté en Europe des documents sur ce poisson : c’est le 7rutta marina, rictu obtuso du pre- mier. Il en a laissé une figure assez peu cor- recte que M. de Lacépède a fait graver sous le nom d’'Osmeère galonné (Osmerus lemnis- catus). J'ai sous les yeux Le calque de la figure du second de ces naturalistes, intitulé Sz/mo myops, dessiné à Sainte-Hélène. Le peu de mots que Forster a laissés dans ses manuscrits 1 Tape M pl 6 fe" t CHAP. XXVIIT. SAURUS. 489 sur celte espèce, et dont nous devons la publi- cation à mon savant ami, le professeur Lich- tenstein !, s'accordent assez bien avec ce que le dessin nous apprend. Le célèbre compagnon de Cook l'a entendu appeler par les habitants de Sainte-Hélène Ground-Spearing. Une troisième figure de ce poisson a été donnée par Spix et Agassiz, encore sous un nom nouveau : cest leur Saurus truncatus. Je crois que l'on peut y rapporter aussile Lagarto de Parra’, que Bloch a cité dans le Système posthume, sous son Salmo fœtens. Enfin, M. Lesueur a aussi donné, dans le Journal des sciences de Philadelphie, sous le nom de Saurus fasciolatus une nouvelle figure de cette espèce. M. Reeves a aussi indiqué cette espèce dans son Ichthyologie des mers de Chine et du Japon, et il nous apprend que c'est le Saurus elegans de M. Gray. Je vois que cet habile ichthyologiste a déjà été frappé de la ressem- blance de son poisson avec la figure de Bloch. M. Plée l'appelle le Zagarto de la Marti- nique. 1.J.R. Forst., Descript. animal. ; edente M. Lichtenstein , p.412, n.” 803. 2. Tom: 18, he..2. 490 LIVRE XXII. SALMONOÏDES. Le SAURE OPHIODONTE. (Saurus ophiodon, Cu.) Je. ne m'étonnerais pas qu'on séparât des autres Saurus l'espèce que je décris dans cet article; cela dépendra de limportance qu'on voudra donner à certains caractères qui ont fixé notre attention dans l'étude des autres Saurus. Je vois que le poisson qui nous occupe a les dents implantées sur les mêmes os, cest-à-dire qu'elles sont en carde et sur une bande plus ou moins large aux deux mächoires, aux palatins, aux pharyngiens et sur la langue ; mais elles ont une forme particulière et sont fortement recourbées en crochet. Or, avec cette caractéristique qu'on pourrait tirer de la forme des dents, on pourrait ajouter le nombre considérable des rayons branchios- tèges, la longueur des pectorales et le nu de la résion antérieure du tronc. Toutefois je me demande, si ces caractères, que Lesueur pa- rait avoir retrouvés dans une espèce améri- caine, doivent déterminer le naturaliste à faire une nouvelle coupe générique. Je ne le pense pas, parce que l'expérience nous a souvent montré que les caractères fondés sur le plus ou le moins de développement d'un organe, CHAP. XXVIIT. SAURUS. 491 s'évanouissent toujours par suite des formes intermédiaires que la nature sait produire. Après avoir fait précéder de ces réflexions la description de ce poisson, je vais la donner avec quelques détails, afin de justifier ces remarques. Le corps de ce Saurus est faiblement comprimé sur les côtés. La hauteur mesurée à la dorsale est six fois et demie dans la longueur totale. Le crâne est extrêmement court. Sa longueur est à peine le tiers de celle de la tête, qui n’est que cinq fois et demie dans la longueur totale. L’œil est très-petit et tout près du bout du museau. Les sous -orbitaires sont cachés sous la peau nue qui couvre toute la face; ils sont fort petits. L'intermaxillaire est très- grêle ; 11 borde toute l’arcade supérieure de la gueule; le maxillaire est extrêmement peut, encore plus diffi- cile à voir que celui des autres espèces de Saurus, parce qu'il est beaucoup plus intimement uni à l'os précédent. Le préopercule est très-étroit, dirigé obli- quement en arrière, et sans limbe apparent. Quant aux trois autres pièces de l’opercule, elles sont d’une telle minceur qu'il est difficile de les distinguer des membranes dans lesquelles elles semblent se perdre. L’opercule, excessivement petit, répond à peu près au milieu de la longueur du préopercule. Le muscle abducteur de lopercule est large, étendu et mince. C’est là ce qui complète le bord de la fente branchiale. Le sous-opercule est un peu plus grand que le préopercule; mais il me paraît encore plus 492 LIVRE XXII SALMONOÏDES. mince, et enfin, l'interopercule, quoique un peu moins grand que le précédent, l’est encore plus que l’opercule. Des rides ou des stries rayonnantes cou- vrent sa surface. Sous cet appareil membraneux on voit s'attacher la membrane branchiostège ; elle est excessivement mince, soutenue par les rayons déliés au nombre de vingt-cinq. Nous trouvons, à l'intérieur de la bouche, des palatins longs et grèles. Les ptéry- goidiens sont rejetés sur les côtés ; ils sont allongés comme toutes les pièces de l’arcade ptérygo-palatine. Tout cet appareil est aussi mobile que l’opercule, et permet un grand écartement, que la mobilié des branches de la mâchoire inférieure rend encore plus facile. Los lingual et les branches de l’hyoïde sont très-pelits; mais la queue de l'os est au contraire fort allongée. Il est impossible d’avoir composé avec toutes les pièces de la tête osseuse d’un poisson une gueule plus semblable à celle d’un serpent. Les pharyngiens inférieurs ou supérieurs sont aussi très-allongés. Quant aux branchies, elles sont grèles. Les peignes sont très-courts ; les arceaux sont longs et peuvent s’écarter beaucoup; il n’y a pas de branchie operculaire, Comme le crâne est très-court, on conçoit que le vomer et le sphénoïde sont très-peuits. Il n’y a aucune dent sur ces deux os du crâne; mais il y en a de très-nombreuses sur les intermaxillaires, sur les pa- launs, sur la mâchoire inférieure, sur les ptérygoi- diens; j'ajouterai même sur les arceaux des branchies ; car 1c1 les râtelures sont semblables aux dents; enfin, il y en a quelques-unes; mais en très-peut nombre, sur la langue. Ces dents sont implantées en herse CHAP. XXVIIT. SAURUS. 493 sur plusieurs rangs. Les internes sont généralement plus grandes et plus longues que les externes ; les plus longues se voient à la mâchoire inférieure. Ces dents sont fortement courbées; leur pointe est acérée et terminée en demi-fer de flèche. Quel- quefois cette extrémité se redresse un peu; ce qui rend la dent iout à fait comparable aux crochets venimeux d’une vipère; elle y ressemblerait complé- tement si elle était creuse. Un scapulaire et un sur- scapulaire, grêle et oblong, forment le bord supérieur de la ceinture humérale, qui est complétée par les os ordinaires du bras. Ils sont grêles et donnent attache à une pectorale qui se termine en pointe aiguë quand tous les rayons sont serrés. Cette nageoire qui dépasse l’inseruon de la ventrale est aussi longue que celle-ci, et comprise quatre fois et demie dans la longueur totale. La dorsale répond à peu près à l'insertion des ventrales; elle est basse; l’anale est taillée en faux; la caudale est trilobée; car, outre le prolongement des deux lobes supérieur et in- férieur, les rayons mitoyens, recouverts d’écailles semblables à celles de la ligne latérale, forment un lobe médian. B. 25; D. 13— 0; A. 15; C. 21; P. 11; V. 9. Il y a une série d’écailles minces, mais assez larges tout le long de la ligne latérale, depuis le scapulaire jusqu’à l'extrémité des rayons de la caudale; mais le reste du tronc ne devient écailleux qu’en arrière de la dorsale et des ventrales. Ces écailles sont d’ailleurs très-minces, assez grandes et disposées par bandes 494 LIVRE XXII. SALMONOÏDES. obliques. On y voit à la simple vue de nombreuses stries d’accroissement. Tous ces poissons sont plus ou moins safranés, et plus foncés vers la queue. Les pectorales, les ventrales et la dorsale sont noirâtres. Quelques individus ont les nageoires paires plus pâles et la queue beaucoup plus foncée. Je n’ose dire que ces variétés doivent être considérées comme des espèces distinctes. Nos différents individus ont de neuf à dix pouces de longueur. Les naturalistes auraient pu avoir connais- sance de cette curieuse espèce vers la fin du siècle dernier; car les premiers exemplaires rapportés en Europe existaient dans les col- lections de Sonnerat. Comme ce voyageur n'a pas publié ses observations ichthyologiques, il a laissé l'avantage de cette publication à Pairick Russell, qui a donné une assez bonne figure du poisson. Outre les exemplaires de Sonnerat conservés dans notre Musée national, nous en avons recu un grand nombre d'autres de la côte de Coromandel et de Malabar par M. Dussumier, qui a observé l'espèce depuis l'embouchure du Gange jusqu'à Bombay. Elle va encore plus loin sur la presqu'ile; M. Rey- naud en a rapporté de l'embouchure de lIrrawadi, près de Rangoon. M. Leschenault a aussi envoyé ce poisson de Pondichéry ; ses CHAP. XXVIII. SAURUS. 495 notes nous apprennent quon y nomme le poisson Vankara-vassy. Russell’ dit que c'est le V’ana-motta des pêcheurs de Vizigapatam sur la côte de Co- romandel. Ce naturaliste s'était singulière- ment trompé sur les affinités de cette espèce; car il la rapporte au genre des Silures. Ha- milton Buchanan en a mieux saisi les rap- ports, en la rangeant, cependant avec doute, dans le genre Osmerus, parce qu'il avait remar- qué les grandes affinités de son poisson avec le Salmo fæœtens de Linné. Il observe cepen- dant que celui-ci a des écailles sur tout le corps, tandis que l'espèce qu'il décrivait n’en a que sur les parties postérieures : c’est le Nehar des pêcheurs établis sur les bouches du Gange, et, en latinisant ce nom, il appela l'espèce Osmerus nehareus. La description qu'il en donne est exacte ; mais il est assez singulier que, ni lui, ni Russell, n'entrent dans aucun détail économique sur cette curieuse espèce. Cependant, M. Dussumier qui l'a ob- servée sur deux points très-éloignés de la côte, a recueilh des documents curieux à Bombay sur la pêche et sur la préparation de ces poissons, de couleur blanche variée 1. Russell, Poiss. de Vizigap., t. IE, p. 55, pl. 161. 496 LIVRE XXII. SALMONOÏDES. variée de gris, avec des reflets argentés sur les opercules et dont tout le tronc est à demi-trans- parent. Exposés à l'air, ils répandent pendant la nuitune vive lumière phosphorescente. Ce pois- son, très-vorace,se pêche par millions sur la côte malabare. Les Indiens seuls le mangent frais. On le sale, et on le sert alors sur la table des Anglais comme un assaisonnement. Ces salaï- sons deviennent lobjet d'exportation consi- dérable dans toute l'Inde. Le même naturaliste a pris cette espèce dans les brasses du Gange, etila cru que les individus de ce point éloigné pouvaient être considérés comme d'une espèce distincte de ceux de la côte malabare, à cause de la couleur dorée des individus du grand fleuve. J'ai comparé avec beaucoup de soin les exemplaires des deux localités, et je suis convaincu de leur identité spécifique. On les pêche en abondance pendant la mous- son du N. E. C'est le Saurus ophiodon de M. Cuvier, et cette épithète est très-caracté- ristique. M. Richardson’ a retrouvé l'espèce dans les collections de poissons des mers de Chine faites par M. Reeves, et en acceptant l'épithète de Buchanan, il l'a appelée Saurus nehareus. On trouve ce poisson dans les mers 1. Rich., Ichthyol. de Chine et du Japon, p. 801. CHAP. XXVII. SAURUS. 497 de Chine à Chusan, à Woossoog et à Canton; mais le commerce l'apporte sec et tout pré- paré de Bombay, et il est même vendu salé à Londres sous le nom de Bombay's docks. M. Lesueur' a aussi donné une figure de cette espèce; mais elle est moins bonne que ne le sont ordinairement celles de ce zélé naturaliste; car il a exagéré la disposition en hamecon des dents, dont il na compté que deux rangées sur les mächoires. Je ne sais ce qu'il a considéré comme les intermaxillaires, il a pris ceux-ci pour les maxillaires. M. Cuvier a remarqué avant moi les inexactitudes relatives aux dents du vomer. Dans le mémoire du Journal de Philadelphie, où Pauteur n'a compté que dix à douze rayons à la membrane branchiostège ; il a mal rendu la forme de la caudale et la distribution des écailles. C'est cependant bien l'espèce dont nous traitons ici. Lesueur a fait cette description sur un poisson qui lui avait été communiqué par le docteur Hays, et qui venait de la mer des Indes. Nous sommes en- trés dans quelques détails sur cette description imparfaite, parce que ce naturaliste se propo- 1. Lesueur, Journ. of the acad. nat. sc. of Philadelph., vol. 5, part. 1, p. 48, pl. à. 22. Se 498 LIVRE XXII. SALMONOÏDES. sait de faire un genre de ce poisson, quil aurait appelé Harropon, en fondant le ca- ractère sur la présence erronée de dents au vomer. J’ai vu une belle figure de ce poisson parmi les dessins rapportés de Malacca par le major Farqhuar; ce qui ajoute à l'étendue de l’espace occupé dans les mers de l'Inde par cette espèce. Son nom malais est /kan arooan tasick. CHAP. XXIX. SAURIDES. 499 CHAPITRE XXIX. Du genre SAuribe (Saurida, nob.). Il me semble nécessaire de séparer des Sau- rus deux espèces originaires de la mer des Indes qui offrent toutes deux un caractère commun, distinct de ceux que nous observons chez les Saurus. Les palatins portent sur le côté in- terne de la longue bande de dents un petit groupe distinct de dents aiguës entourées d’as- pérités plus courtes. Il en résulte que ces os ont deux rangées de dents séparées, tandis quil ny en a quune seule dans les Saurus. Il y a encore une autre différence qui fera reconnaître ces espèces, cest que les rayons internes de la ventrale ne sont pas aussi pro- longés que ceux des Saurus. Ce caractère n’est cependant que secondaire. J'ai aussi remarqué que les deux petites fossettes, creusées sur le devant du voile du palais, n'existent pas dans les Saurides; mais ces poissons ont deux fos- settes oblongues sur les côtés de leur palatin, que l’on ne voit pas dans les Saurus. Les dents me paraissent plus égales. Il ny a d’ailleurs aucune autre différence à signaler entre nos Saurides et les Saurus, et cependant les pre- miers Ont un certain aspect qui les fait aisément 500 LIVRE XXII. SALMONOÏDES. reconnaître, quand on à comparé un certain nombre d'exemplaires des premiers avec de nombreux Saurus. Je pourrais encore signaler la carène qui existe le long des flancs; mais elle n'est pas suflisamment prononcée dans la seconde espèce, pour appeler plus particu- lièrement sur elle l'attention des naturalistes. Notre premier Sauride a recu déjà plusieurs noms; il à été connu de Russell. Le second n'avait pas encore été introduit dans nos ca- talogues méthodiques, quoique une descrip- tion assez reconnaissable s’en trouve dans les manuscrits de Solander. Le SAURIDE TOMBIL. (Saurida tombil, nob.) Les formes générales de ce poisson rappel- lent tout à fait celles de nos Saurus. Le corps est allongé, arrondi, mais un peu dé- primé sur le devant. Le dessus de la tête est même tout à fait plat La hauteur du corps, prise à la dorsale, surpasse à peine l'épaisseur, et est contenue près de huit fois dans la longueur totale. La tête n’y est pas cinq fois. La gueule est très-fendue comme celle des Saurus. Les dents maxillaires d'en haut et d’en bas, et celles qui sont sur la langue, sont en cardes assez fortes, coniques et très- pointues. Le voile du palais qui recouvre le commencement des dents palatines n’a pas ces fossettes que nous avons CHAP. XXIX. SAURIDES. 501 observées dans les Saurus ; mais 1l y en a deux grandes et oblongues derrière les palauns et le long de ces os. Les dents de la rangée extérieure sont sur une bande étroite qui occupe toute la longueur du palaun. La plaque postérieure est courte; c’est la rangée de dents mitoyennes qui est la plus longue. Le museau est assez court; l’œil est petit, à deux diamètres de V’extrémité. Les sous-orbitaires sont minces et oblongs. Le sourcilier est surmonté d’une petite carène. Les pièces de l’opercule sont cachées par des écailles; il y en a une oblongue dans l’aisselle de la pectorale, et une plus grande dans celle de la ventrale. La pre- mière de ces nageoires est courte et tronquée; celle du ventre est beaucoup plus large, et quoique ses rayons postérieurs soient encore les plus longs, il n'y à pas entre eux et les antérieurs une différence aussi grande que dans les Saurus. La caudale est fourchue, sans palette écailleuse. L’anale est petite et courte; la dorsale est insérée sur le devant du corps, cependant un peu au delà du premier uers. La base des rayons est garnie d’écailles triangulaires et pointues, qui forment une gouttière, entre laquelle s’abaissent les rayons. L’adipeuse est très-petite. B:,16: D..11— 0; A: 10; C: 25; P..15;V. 9. Les écailles sont de grandeur ordinaire. Nous en comptons soixante-deux rangées le long des flancs. Leur bord externe est membraneux et ciié; celles de la ligne latérale sont un peu plus petites, et elles sont relevées d’une carène, qui devient très-sensible sur les côtés de la queue. La couleur est fauve sur le dos, blanche sous le ventre. La faice interne des 502 LIVRE XXII SALMONOÏDES. nageoires paires et l’extrémité des nageoires impaires est plus ou moins noirâtre, Des marbrures de cette couleur beaucoup plus foncée colorent le dedans de lopercule autour de la branchie supplémentaire et toute la membrane qui recouvre les grands sinus veineux de l'épaule. : Telle est la première espèce de ce genre voisin des Saurus. Nous en avons reçu de nombreux exemplaires de la mer des Indes : les plus grands ont un pied de long. M. Dus- sumier les a pris sur la côte du Malabar et sur celle de Coromandel. M. Leschenault en avait déjà envoyé de Pondichéry, où l'espèce est nommée Tombilia- mine. Mais longtemps avant ces naturalistes, Péron l'avait trouvée à l'Ile-de-France, d'où M. Desjardins en a aussi envoyé des exemplaires à notre Musée na- tional. MM. Quoy et Gaimard ly ont aussi trouvée pendant la relâche qu'y fit l'expédi- tion de l'Uranie, sous les ordres de M. Frey- cinet. Cette espèce se trouve aussi dans la mer Rouge; elle y a été observée par M. Geoffroy Saint-Hilaire, qui en a rapporté des exem- plaires pris à Suez. M. Botta y à aussi trouvé ce poisson. Nous le voyons venir de Waigiou, par MM. Lesson et Garnot, et de Vanikoro, par MM. Quoy et Gaimard. Le plus grand exemplaire que nous ayons CHAP. XXIX. SAURIDES. 503 reçu a été rapporté aux collections nationales par MM. Honbron et Jacquinot, qui l'ont pris pendant leur campagne sous les ordres de l'amiral Dumont d’Urville, lorsque les deux corvettes se rendirent aux atterrages de Macao. Je ne puis douter que ce ne soit le pois- son que Bloch a fait dessiner sous le nom de Salmo tombil; j'ai examiné ses exemplaires à Berlin , et j'en ai fait un dessin d'après celui quil avait recu du missionnaire John; je crois seulement, par les notes de M. Dussumier, que l'enluminure a été faite un peu arbitrai- rement. Il existe, dans les belles collections ichthyologiques de ce même Musée, un autre exemplaire de cette espèce qui faisait partie des collections réunies au Japon par M. Langs- dorf; jen ai pris également un dessin; ce qui m'a donné la facilité de déterminer avec certi- tude le Saurus arg yrophanes de M. Richard- son’. Quoique l'auteur ne désigne pas d’une manière positive la carène, il s'exprime ce- pendant ainsi : La ligne latérale est fortement marquée. Puis, la position qu'il indique à la ventrale, convient parfaitement aussi à notre poisson. L'espèce avait été plus anciennement dessinée dans les Poissons de Vizigapatam de 1. Richard., Fish. of China, p. 302. 504 LIVRE XXII, SALMONOÏDES. Russell, sous le nom de Badi-motta. Le Saurus bad de M. Cuvier repose sur ce document. M. Ruppell' a aussi observé cette espèce dans la mer Rouge, et il l'indique seulement sous le nom quil a trouvé dans le Règne animal. Dans les Observations générales que jai présentées sur les Saurus, j'ai eu soin d'indi- quer qu'Artedi avait cité Rondelet*® parmi les synonymies du Saurus commun, mais qu'il suffisait de lire avec un peu d'attention les observations présentées par l'ichthyologiste de Montpellier pour reconnaître bientôt que son Lacertus peregrinus, venant, comme il le dit, de la mer Rouge, est justement le Sauride que MM. Geoffroy Saint - Hilaire et Ruppell ont observé à Suez. Le SAURIDE NUAGEUX. (Saurida nebulosa , nob.) On trouve à l'Ile-de-France une seconde espèce de Sauride, qu'on confondrait aisément avec le Saurus synodus, tant elle lui ressemble par la distribution des couleurs, si l'on ne 1. Rupp., Neue Wirbelth., p. 71. 2. Rondelet, De Pise., liv. 15, ch. 9, p. 428. CHAP. XXIX. SAURIDES. 505 faisait attention à la dentition palatine; mais en tenant compte de ce caractère, il ne peut plus y avoir de doute sur la distinction spé- cifique et générique des deux poissons. Ce Sauride diffère du précédent, parce qu'il a les dents des mâchoires un peu plus longues; parce que les dents palatines antérieures sont beaucoup plus allongées que les postérieures, et enfin, parce que la bande interne est courte. Il n’y a pas d’écailles allongées dans l’aisselle de la pecto- rale, et celle de la ventrale est courte. Les rayons . postérieurs de cette nageoire sont allongés ; aussi la forme générale rentre dans celle des ventrales des Saurus. La pectorale et l’anale sont petites et courtes. La caudale est fourchue, sans palettes écailleuses. La dorsale a des écailles pointues le long de sa base. D 105495 G26 3 2719 509. Nous comptons cinquante-cinq rangées d’écailles le long des côtés. Il y a encore un vestige de carène le long de la ligne latérale. Les couleurs paraissent être un jaune plus ou moins soufré, grivelé de points noirs sur le dos, s’élargissant quelquefois en marbrures. Il y a des points noirs sur la dorsale, la pectorale et la ventrale, et des rayures verticales et ondulées sur la caudale. Notre plus grand exemplaire a six pouces et quelque chose, L'espèce me paraît assez com- mune à l'Ile-de-France ; elle en a été rapportée par MM. Quoy et Gaimard, lors de la pre- 506 LIVRE XXII. SALMONOÏDES. mière expédition de M. d'Urville. M. Dussu- mier y a ensuite retrouvé ce même poisson. D'ailleurs, ce Sauride est répandu dans la mer des Indes; car MM. Quoy et Gaimard l'ont trouvé à la Nouvelle-Guinée et à Timor, et je ne doute pas non plus que Solander n'ait eu occasion de le voir et d’en laisser une descrip- tion sous le nom de Dentex nebulosus. Il m'a été facile d'arriver à cette détermination, parce que jai sous les yeux le dessin que Parkinson en a fait pendant cette expédition, et la forme donnée à la ventrale ne laisse aucun doute sur les affinités de l'espèce. Ce célèbre natu- raliste l'a vue à Otaïti, et il lui donne pour nom indien Æarhei a-alhai èutaiaheina. MM. Quoy et Gaimard ont publié cette espèce dans la relation de la corvette l'Uranie sous le nom de Saurus gracilis'; mais je crois cependant que ces voyageurs ont confondu avec les individus de cette espèce ceux de la Salmone variée (Saurus synodus, nob.), et cest là ce qui explique comment ils l'indi- quent en même temps comme une espèce brésilienne. 1. Quoy et Gaim., Zool. de l’'Uranie, p. 224. CHAP. XXX. FARIONELLES. 507 CHAPITRE XXX. Du genre FARIONELLE. L'Amérique méridionale nourrit encore un Salmonoïde qui présente une réunion de ca- ractères si singuliers, que lon est obligé de faire un genre particulier de ce poisson; puis, une fois qu'on a établi le genre, on éprouve quelque embarras à le placer convenablement dans cette grande famille. Comme ce poisson ressemble tellement à une Truite, qu'il est très-facile de se laisser tromper par cette res- semblance, je lui ai donné le nom de Fario- nelle , afin de fixer de suite l'attention du naturaliste sur ce point. Cette belle espèce est une des curieuses découvertes qu'on doit aux recherches de M. Gay : je la ferai con- naître en la dédiant à cet habile et courageux voyageur. Le poisson étant nommé, cherchons maintenant à en apprécier les caractères. Les Farionelles ont le corps tout à fait sem- blable à celui de nos Truites communes; la dorsale répond à l'intervalle qui sépare les veñtrales de l’anale ; l'adipeuse, de grandeur ordinaire, est au-dessus des derniers rayons de l'anale; la caudale est petite et fourchue; la bouche est de grandeur médiocre; l’arcade 508 LIVRE XXII. SALMONOÏDES. dentaire est formée tout en entier par les in- termaxillaires ; le maxillaire, très-petit, est entièrement caché derrière lintermaxillaire ; il na aucune dent; on ne peut le voir que par la dissection. Cette constitution de ma- choire rappelle donc entièrement celle des Saurus; mais les dents sont partout sur un seul rang; elles sont simples, coniques sur les intermaxillaires, sur la mâchoire inférieure, sur les palatins ; la langue en a de chaque côté une rangée semblable à celle d'en haut. On voit donc, je ne crains pas de le répéter, que ce poisson a quelque affinité par la forme des mâchoires avec les espèces du groupe des Saurus , sans en présenter cependant aucun des caractères, en même temps que les dents ne sont pas sans analogie avec celle de nos truites : c'est d'ailleurs ce que la description détaillée de l'espèce va prouver d'une manière encore plus complète. La FARIONELLE DE Gay. (Farionella Gayi, nob.) La seule espèce connue de ce genre a le corps allongé, arrondi sur le dos et sur le ventre, et légèrement aplau sur les côtés. La plus grande hauteur se mesure aux ventrales, et elle est du sep- CHAP. XXX. FARIONELLES. 509 uème de la longueur totale. L'épaisseur n'est guère que moiué de cette hauteur. La longueur de la tête est cinq fois et demie dans cette même longueur totale. Le museau est gros et arrondi. Les deux mà- choires sont égales. L’œil est de grandeur ordinaire, placé sur le haut de la joue; son diamètre est le quart de la longueur de la tête; 1l est éloigné du bout du museau d’un peu plus que da longueur du diamètre. Les sous-orbitaires sont très-petits. Je n’en vois pas même au bord postérieur de l'œil. Sous ce rapport, ce poisson a de l’affinité avec plusieurs espèces voi- sines des Scopèles. Les deux ouvertures de la narine sont plus près de l'œil que du bout du museau, et tout à fait sur le haut. La bouche est peu fendue, car l'extrémité de l’intermaxillaire ne dépasse pas l'orbite. Les lèvres sont assez épaisses. Toute l’arcade dentaire est bordée par un intermaxillaire étroit, qui rentre en parte sur le bord du sous-orbitaire, Le maxillaire est petit, entièrement caché sous cet os et derrière l’arcade de la bouche. Les branches de la mâchoire inférieure laissent entre elles un isthme assez large, correspondant à une langue épaisse et charnue, et à une membrane branchiostège qui est aussi très-épaisse. Les ouïes sont très-largement fen- dues ; les râtelures des branchies sont très - courtes ; il y à une très-petite branchie operculaire. Je ne compte que trois rayons branchiostèges, larges et aplatis, et presque entièrement cachés dans lépais- seur de la peau. La joue est entièrement nue. Le préopercule a le bord montant presque vertical ; il forme un angle mousse, mais à peu près droit, avec Le .. 510 LIVRE XXIL SALMONOÏDES. le bord horizontal. On voit une apparence de limbe très-étroit. L’opercule est mince et assez grand. Il y a en bas un très-petit sous-opercule, et l’interopercule, en rectangle oblong, mais très-mince, est entièrement caché par le préopercule. Tous ces os sont d’ailleurs empâtés dans la peau épaisse et adipeuse qui recouvre la tête et tout le corps; on ne peut voir ces pièces que par la dissection. Quant aux dents, elles sont presque toutes égales, coniques, mais un peu cro- chues, implantées sur un seul rang. Les palatins en ont aussi une rangée; mais il n'y en a pas sur le vomer. La langue est libre, grosse, charnue; ses bords sont couverts de papilles assez épaisses ; elle est armée comme la langue d’une suite de deux rangées de grosses denis crochues. La dorsale. est reculée sur la seconde moitié du corps. Son premier rayon répond à la moitié de la longueur totale. Cette nageoire est petite, trapézoidale. L’anale est encore plus peute et plus courte; la caudale est fourchue; les nageoires paires sont courtes; les pectorales pointues; les ventrales arrondies. B. 3; D. 14: À 46; C 95. P 46: V9. La peau de ce poisson est entièrement nue, sans aucune écaille. La couleur paraît avoir été un gris plombé de bleuâtre sur le dos, jaunâtre sous le ventre. Il y à de nombreuses bandelettes brunes verticales, qui descendent du foncé du dos et se perdent dans le clair du ventre. Les nageoires ont à peu près les teintes du dos. CHAP. XXX. FARIONELLES. 511 M. Gay a déposé dans les collections na- tionales deux exemplaires de ce curieux pois- son, qui atteint neuf pouces de longueur. Comme les viscères ont été enlevés, je ne puis rien dire de sa splanchnologie; j'ai vu les restes d’une vessie natatoire. La Farionelle de Gay vient du Brésil. 512 LIVRE XXII. SALMONOÏDES. CHAPITRE XXXLI Du genre Aurore (Æulopus, Cuv.). Le genre Aulope a été établi par M. Cu- vier. Il l'a très-nettement caractérisé en ce qui concerne la constitution des machoires, en faisant remarquer la grandeur du ma- xillaire et en indiquant la présence des dents sur les palatins, sur le vomer, sur la langue et sur les pharyngiens ; il a eu seule- ment le tort de ne compter que douze rayons aux branchies. Ce genre, ainsi caractérisé, est remarquable par un ensemble de caractères donnant aux poissons qui les réunissent des affinités incontestables avec des espèces ap- partenant à des familles fort éloignées les unes des autres ; car, si la forme générale du corps, celle des dents et la présence de l'adipeuse placent les Aulopes auprès des Saurus, on ne peut nier que la nature caverneuse des os de la tête, les petites épines qui sont sur l'arrière du crâne, et surtout la nature des rayons de la ventrale, ne rappellent beaucoup les ca- ractères des Scorpènes. IL ne faut pas oublier cependant que, dans ces poissons, les rayons simples, gros et articulés, sont ceux de la partie inférieure de la pectorale ; je n'hésite CHAP. XXXI. AULOPES. 513 pas même à ajouter que la grandeur du maxil- laire et son os complémentaire n'augmentent encore ces affinités. Je trouve aux Aulopes plus de ressemblance avec ces Percoïdes que je ne leur en vois avec les Gades, auxquels quelques auteurs semblent avoir de la ten- dance à les comparer. Mes prédécesseurs n’ont connu qu'une seule espèce d'Aulope. J'en possède une seconde de l'hémisphère austral, envoyée au Musée national par M. Miles, naturaliste de Sidney, et jy réunirai une troisième dont les zoolo- gistes avaient cru devoir faire un genre par- ticulier. L'AULOPE FILAMENTEUX. (Aulopus filamentosus, Cuv.) Ce grand et beau poisson de la Méditerranée a le corps arrondi; le museau déprimé; la tête té- traèdre, d'apparence un peu caverneuse, avec des épines obtuses sur l'arrière du crâne. La hauteur, prise à la dorsale, est six fois et deux tiers dans la longueur totale. L'épaisseur aux ventrales égale la hauteur du tronc. Les yeux sont grands, cinq fois dans la longueur de la tête, laquelle est contenue trois fois et trois quarts dans celle du corps. L’œil est éloigné du bout du museau d’une fois et demie son diamètre. Le premier sous-orbitaire est petit, 22. 2143 514 LIVRE XXII. SALMONOÏDES. étroit et couché horizontalement sur la narine en avant du sourcilier. Le second est grand, oblong, strié, un peu caverneux ; 1l est le plus apparent; on négligerait facilement le premier sous-orbitaire si lon ne faisait attention à lui. Les autres osselets sont étroits et un peu caverneux. Le sourcilier est remarquable par sa grandeur et par la peute palette osseuse de couleur cornée, qui surmonite l'orbite au-dessus de la paupière adipeuse qui entoure l’œil. Cet osselet, couché sur le bord du frontal principal, forme une seconde palette à peu près semblable à celle du sourcilier; ce qui donne un aspect singulier au crâne. Les pariétaux et les mastoïdiens ont des épines obtuses ; 1l y en a aussi quelques-unes, mais beaucoup plus courtes, sur les os du nez, et quel- ques crêtes sur l’ethmoïde ; 1l en résulte que lextré- mité antérieure du museau à une apparence caver- neuse. Le préopercule est grand; son bord montant est un peu oblique et dirigé en arrière. L’angle est tout à fait arrondi; le bord horizontal est un peu sinueux. L’opercule et le sous-opercule forment sur les côtés de la joue une grande et large plaque rectangulaire, presque deux fois aussi haute que large. L'interopercule est étroit, et à peu près sem- blable au limbe du préopercule. La gueule est très- largement fendue. Les intermaxillaires bordent l’ar- cade supérieure ; une petite échancrure marque leur séparation à la symphyse; sur les côtés on voit les deux maxillaires dilatés en arrière, et dont la lar- geur est encore accrue parce que la portion posté- rieure de los porte une de ces pièces supplémen- CHAP. XXXI. AULOPES. 545 aires qu’on observe dans un très-grand nombre de maxillaires de poissons. La mâchoire inférieure dépasseun peu la supérieure; ses branches sont très-larges, et les os qui la composent sont tellement disuncts l’un de l’autre, que les sutures par lesquelles ils sont ordinairement réunis d’une manière fixe dans les autres poissons, deviennent ici d’une grande mobilité. L'angulaure et l'articulaire de la mâchoire sont mobiles lun sur l’autre et sur les deux os qui les précèdent. Quand la bouche est fermée, les deux branches de la mâchoire se touchent; elles cachent entièrement listhme et la membrane branchiostège, et l’on est surtout frappé de cette double palette os- seuse et striée, constituée sous la gorge par les deux branches de la mâchoire inférieure. Les denis sont fines, en herse peu serrée et à peu près égales. On les voit sur une bande étroite aux deux mâchoires, aux palatins et sur le chevron du vomer ; puis, dans le fond de la bouche on voit deux plaques de dents très-fines sur les ptérygoïdiens. IL y en a aussi quel- ques-unes sur la langue; celles -là sont plus peutes que les dents palatines, mais plus grosses que les ptérygoïdiennes; enfin, les pharyngiens supérieurs et inférieurs sont hérissés de dents en carde assez forte. Les ouiïes sont très-largement fendues. La mem- brane branchiostège est assez large et assez mobile, et elle remonte jusque sur le haut de l’opercule ; celui-ci porte une peute branchie supplémentaire. Le surscapulaire est assez gros, plié sur lui-même, de façon qu’une portion se trouve couchée horizon- talement le long du dos et que l'autre plan descend 516 LIVRE XXII. SALMONOÏDES. sous l'angle de l'ouverture de l’opercule. La carène qui sépare ces deux plans est horizontale; l'angle est mousse. Nous voyons ensuite un scapulaire couché un peu obliquement, à surface plate et un peu plus large en bas qu’en haut. Cette plaque couvre presque tout l’huméral ; on n’en aperçoit qu’une très-courte portion, semblable à une petite écaille au-dessus de l’aisselle de la pectorale. La nageoïre est attachée sur le bas des côtés. La nageoire, plus longue que celle des Saurus, est tronquée à peu près comme dans ces poissons. La ventrale répond au premier rayon de la dorsale, et est peu éloignée de la pec- torale. Son premier rayon est smples le second, le troisième et le quatrième n’ont qu'une simple bi- furcation, composée de deux gros filets mous et articulés. Les autres rayons sont branchus comme à l'ordinaire, La dorsale est assez haute, insérée sur le devant du tronc; l’anale est basse; la caudale est fourchue ; l’adipeuse est petite et cependant très-dis- uncte. 20 D715" 4124092 PIS EN Les écailles, au nombre de cmquante - quatre rangées sur les côtés, sont fermes et fortement im- briquées ; elles ont leur bord finement cilié, et vues à un grossissement plus considérable, elles parais- sent comme couvertes d'épines. Les stries d’accrois- sement sont fines et nombreuses; il n'y a pas de rayons à l'éventail. La couleur est un gris, mêlé de roussâtre, par taches ou marbrures sur les côtés. La dorsale est tachetée de cendré noirâtre, et une tache plus noire colore l'extrémité des premiers rayons CHAP. XXXI. AULOPES. 517 de la dorsale chez la femelle. Il est facile d'acquérir la certitude que les sacs ovariens sont fermés et que les œufs ne tombent point dans la cavité abdominale. Les Aulopes sont donc, sous ce rapport, constitués comme les femelles du Saurus. Il n’y a pas de vessie natatoire. Le canal intestinal est formé par un très-grand sac stomachal obtus, à paroïs charnues, qui atteint jus- qu’au delà de la moitié de la cavité abdominale. La branche pylorique est courte, tout à fait reportée sur le devant. Je ne vois que cinq ou six cœcums courts et gros; puis un intestin assez grêle, faisant trois replis et de nombreuses ondulations. Le foie est petit; le lobe droit descend moins que le gauche; mais il est plus gros. La vésicule du fiel est globuleuse. Les reins sont d’une grosseur remarquable. Le péritoine, mince et peu résistant, est d’une belle couleur jaune de soufre. Le mâle se distingue à l’extérieur de la femelle parce que le second, le troisième et le quatrième rayon de la dorsale se prolongent en filets décrois- sants ; le second, qui est le plus long, atteint jus- qu'à l’adipeuse. IL m'a paru aussi un peu plus tacheté, surtout près de la caudale ; mais il n’y a pas de grosse tache noire sur le haut de la dorsale. Nos exemplaires sont longs de quinze pou- ces. Nous avons obtenu des individus des deux sexes : de Nice par M. Laurillard ; de Messine par M. Bibron, et du golfe de Morée, par les naturalistes de la commission scientifi- que qui accompagnèrent la grande expédition que la France envoya en Grèce. Cette espèce 518 LIVRE XXII SALMONOÏDES. entre dans l'Atlantique ; car nous en avons trouvé des individus, mâle et femelle, dans les collections faites aux Canaries par M. Webb. L’Aulope filamenteux a été décrit par Bloch dans les écrits des naturalistes de Berlin sous le nom de Saumon à soies ( Borstenlachs); mais son exemplaire n'avait pas les filaments complets. M. Cuvier en fit dès la première édition du Règne animal son genre Aulope, qui a été admis depuis. L'espèce a paru, sous le nom d'Aulopus filamentosus, dans la Faune italienne. Son célèbre auteur, le prince Charles Bonaparte, a donné une ma- gnifique figure du mäle et de la femelle de l'espèce, qui avait été indiquée comme nou- velle par Rafinesque* sous le nom de Sa/mo tirus. J'ai moi-même fait représenter les deux Aulopes rapportés des Canaries par M. Webb=. J'ai donné le mâle sous le nom d’AÆulopus filifer, parce que les naturalistes qui l'ont ob- servé frais n'ont indiqué aucune tache ni au- cune raie sur les nageoires, tandis que, d’après le dessin du prince Bonaparte , de grandes marbrures jaune-orangé, des rayures rosées sur les pectorales, jaunes verdätres sur les —_— 1. Rafin., Nouv. genres, p. 56, sp. 148. 1. Val. opud Webb et Berth., pl. 15, fig. 2 et 5. CHAP. XXXI. AULOPES. 519 ventrales, bleues et jaunes sur l'anale, ainsi que la couleur noire des premiers rayons prolongés de la dorsale, offrent une différence de coloration très-tranchée. La femelle, indi- quée sous le nom d’Aulopus maculatus, a la dorsale et la ventrale tachetées de noir, et la caudale rayée verticalement. Malgré ces dif- férences, je n'hésite pas à croire qu'il faut réunir ces deux espèces nominales, et s'en rapporter, pour plus d'exactitude, au dessin de la Faune italienne. L'AuLoPpe DE MILess. (Aulopus Milesi, nob.) Les riches collections de notre Musée na- tional possèdent les deux sexes d’une seconde espèce de ce genre. Ses formes rappellent assez bien celles de l’espèce précédente. Elle a le museau un peu plus gros; le dessus du crâne plus creux, rugueux, mais sans apparence d’épines. L’œil un peu plus petit ;'le sour- cilier est plus épais ; la palette est striée et peu dis- uncte, ainsi que la palette frontale. Les dents sont sur une bande un peu plus large. Les écailles de la joue et de l’opercule sont beaucoup plus grandes. La dorsale est beaucoup plus longue. Les premiers rayons du mâle sont plus longs, car ils atteignent presque jusqu’à la caudale. Les derniers rayons de L 520 LIVRE XXII. SALMONOÏDES. la nageoire sont plus hauts que les rayons mitoyens ; ils touchent presque à l’adipeuse. L’anale est égale- ment beaucoup plus haute et un peu plus longue. Ses rayons le sont plus que les rayons du milieu de la dorsale, Les écailles semblent carénées, mais leur bord n’est pas cilié. D. 22; A. 14; C. 95; P. 11; V. 9. Les couleurs sont plus rembrunies que celles de l'espèce précédente; mais elles sont cependant plus variées. Un brun violacé ou vineux colore le dos et les flancs. Le ventre est plus pâle. Des taches violettes forment des rayures plus ou moins irrégu- lières sur la dorsale et sur l’anale. Les ventrales pa- raissent noirûtres ; la caudale et les pectorales sont grises. Les deux beaux exemplaires que nous pos- sédons sont longs de vingt et un pouces. Ils ont été envoyés aux collections nationales par M. Miles, naturaliste anglais établi à Sidney, et qui s'est occupé avec beaucoup de succès de l'Ichthyologie des côtes de la Nouvelle- Hollande. Ce n'est pas le premier exemple que nôus ayons que les genres de la Méditerra- née soient représentés dans les mers Australes par de belles espèces analogues. CHAP. XXXI. AULOPES. 521 L'AULOPE D'AGASSsIZ. (Aulopus Agassizi, nob.) J'ai encore à parler, pour terminer la mo- nographie de ce genre, d’une petite espèce que le prince de Canino avait indiquée dans sa correspondance et envoyée dans quelques Musées sous le nom de Scopelus Agassizi. Il en a fait dans la Faune italienne le type d'un genre nommé Chlorophthalme. La figure donnée dans cet élégant ouvrage est d’une telle exactitude , que rien n’est plus facile que de reconnaître l’espèce représentée; mais je suis obligé de remarquer, que le texte de l'auteur est bien loin d’être aussi exact, et javoue quil me serait resté de bien grandes incertitudes dans l'esprit, si je na- vais tenu de lui un de ces petits poissons; car il dit qu'il n'existe point de dents sur le palais, sur l'œsophage et sur la langue. On verra par la description qui va suivre, et qui est faite d’après son exemplaire, que ces or- ganes, au contraire, portent tous des dents. Si, comme le va prouver ma description, le Chlorophthalme est un poisson qui a le bord de la mâchoire supérieure entièrement formé par lintermaxillaire; si le maxillaire reculé en 522 LIVRE XXII. SALMONOÏDES. arrière de ce premier os ne contribue pas plus à former l’arcade maxillaire que dans une Perche ou dans tout autre Acanthoptérygien ; si les dents sont implantées sur les deux ma- choires, sur le chevron du vomer, sur les palatins et sur la langue, je ne vois pas la possibilité de le distinguer génériquement des Aulopes. C'est une espèce bien distincte, bien caractérisée, et qui conserve encore quelques-unes des particularités des autres Aulopes; car je vois sur les exemplaires par- faitement conservés dans le Cabinet national par les recherches de M. Savigny, que le premier rayon de la ventrale se prolonge en un filament assez délié: caractère remarquable qui n’est pas exprimé dans la figure de lIch- thyologie italienne. Après ces réflexions préliminaires, je vais donner avec quelques détails la description de cette espèce, afin de bien convaincre le lecteur de la détermination à laquelle je m'ar- tele. Ce poisson a le corps arrondi; la tête assez grosse ; le museau déprimé; la mâchoire inférieure plus longue que la supérieure. L’intervalle qui sépare les deux yeux est extrêmement étroit ; il ne fait pas le dixième’ de la longueur de la tête, prise du bout du museau jusqu'a l’occiput. La longueur de cette CHAP. XXXI. AULOPES. 523 première parte du corps, mesurée comme à l’ordi- naire, n’est que trois fois et demie dans la longueur le Le diamètre de l'œil fait presque la moiué de la longueur de la tête. Les sous-orbitaires sont étroits et caverneux; le préopercule a l’arête du limbe en arc concave. Quant au bord montant, il est à peu près vertical. L’angle fait une peute saillie en arrière ; le bord horizontal est un peu arqué et assez long. Je trouve, comme dans les poissons voisins des Sau- rus, un peut opercule à bords sinueux, prolongé en pointe, un sous-opercule assez grand et un inter- opercule étroit et oblong, caché sous le limbe du préopercule, et assez semblable à cette partie de Vappareil operculaire. Le museau est aplati, assez large, un peu en ogive. La mâchoire inférieure dé- passe la supérieure. Ces différentes pièces sont assez séparées et les branches sont plates et courtes. La mâchoire supérieure est bordée par des intermaxil- laires grèles, derrière lesquels sont des maxillaires assez longs, élargis en palette et arqués de manière à embrasser les branches de la mâchoire inférieure en recouvrant l’angulaire et à ne montrer leur parte élargie qu'au-dessous de la gorge. Les dents de l’in- termaxillaire sont très-petites, toutes égales. J’en vois six plus pointues sur les deux tubercules de l'arc osseux du chevron du vomer. Il y en a de petites sur les palatuns et sur la langue. La première dorsale commence au second üers du corps; elle est assez haute de l'avant. L’anale est courte; la caudale, petite, est peu fourchue. L’adipeuse répond à l'anale. Les pectorales sont longues et étroites; leur pointe 524 LIVRE XXII. SALMONOÏDES. dépasse beaucoup l'insertion des ventrales, qui ré- pond à très-peu de chose près au premier rayon de la dorsale. Le premier rayon des nageoires paires inférieures est prolongé en filet. Les derniers sont courts, de sorte que la ventrale est ici faite à la ma- nière ordinaire. B. 10; D. 11; À. 9; C. 21; P. 16; V. 9. Je suis très-sûr des nombres que j'indique, et cependant je vois que le prince de Canino ne compte que neuf rayons à la membrane branchiostège, et qu'il donne dix-neuf rayons à la pectorale. C’est ce- pendant sur un exemplaire envoyé par lui que j'ai vérifié ces nombres. Ceux des autres nageoires sont conformes à ce que j'ai trouvé. Les écailles sont très-rudes et composées de stries concentriques très-marquées. La couleur est verdâtre sur le dos, plus pâle sous le ventre; le tout à reflets argentés. La caudale est verte. Les grands yeux sont surtout remarquables parce que l'iris est coloré en vert très-intense. Je vois des taches nuageuses plus mar- quées sur les petits individus que sur les grands. La description que je viens de donner est faite d’après l’exemplaire long de deux pouces et demi, que le prince de Canino a envoyé à nos collections nationales. D'ailleurs nous en possédons deux autres à peu près de même taille, pris à Naples par M. Savigny. M. Bibron en à rapporté plusieurs exemplaires du canal de Messine; jai donc pu m'assurer, par la CHAP. XAXI. AULOPES. 5925 comparaison d’un assez grand nombre d'indi- vidus de toutes tailles des caractères de cet Aulope, qu'on prendrait aisément pour un jeune des espèces précédentes, si la gran- deur des yeux, très-rapprochés sur le haut du crâne, ne démontrait bien vite que l’on a sous les yeux une espèce particulière. Les principes de nomenclature que j'ai admis jus- qu'à présent, auraient dû me faire désigner cette espèce sous le nom d’Æulopus chloroph- thalmus. J'aurais ainsi désigné une des par- ticularités les plus notables de ce poisson ; mais, puisque je l'ai trouvé dédié à mon cé- lèbre ami, Louis Agassiz, les ichthyologistes seront d'accord avec moi pour concéder à cet illustre zoologiste la dédicace de cette espèce. LIVRE XXIL SALMONOIÏDES. OX N9 © CHAPITRE XXXIL. Du genre AxérisAURE (4lepisaurus, Low.) Il suffit de jeter les yeux sur l'excellente figure donnée par M. Low, de son Ælepisaurus ferox, pour reconnaître que ce poisson ap- partient aux Saurus, par ses intermaxillaires, par la constitution de la mâchoire inférieure et par celle de l'appareil operculaire. Comme je n'ai pas vu ce poisson, je n'aurais pu en parler que d’après les renseignements fournis par ce naturaliste, et par M. Bennett, qui l'avait recu de son correspondant de Madère, si mon célèbre confrère et ami, M. R. Owen, n'avait bien voulu prendre la peine de sup- pléer à ce qui pouvait manquer dans une description faite 1l y a longtemps, et par un zoologisite qui se plaçait à un point de vue tout différent. Le savant professeur du col- lége des chirurgiens, vient de m'adresser un dessin de grandeur naturelle, où cet habile anatomiste a représenté les pièces de la tête avec le soin et les détails nécessaires. Il con- firme les idées que javais de l'Alépisaure, en me faisant mieux connaître les quatre os de l'opercule; car les dents ont été figurées avec CHAP. XXXIL ALÉPISAURES. 527 beaucoup d’exactitude dans les Mémoires de la Société zoologique. De même que la nature semble avoir com-. posé lAulope avec des emprunts faits aux Scorpènes et à plusieurs genres voisins, on peut dire qu'elle a voulu réunir dans le pois- son qui va faire le sujet de cet article, plu- sieurs traits caractéristiques tirés des Sphy- rènes, des Lépidopes et de plusieurs autres genres encore. Les observations que j'ai faites sur l'Aulope démontrent pourquoi je place l'Alépisaure auprès des Saurus. Je ne suis donc pas de l'avis des naturalistes anglais qui m'ont précédé, et qui ont cru devoir ranger dans la famille des Tænioïdes le poisson très-curieux dont ils ont fait la découverte. M. Webb ma fourni des documents pré- cieux qui me font croire à l'existence d’une seconde espèce qu'il a recue des Canaries. Ces matériaux me font caractériser ainsi le genre Alépisaure : Les Alépisaures ont la mâchoire supérieure formée par des intermaxillaires armés de pe- tites dents sur toute la longueur; les palatins ont des dents plus longues, comprimées, trian- gulaires comme des lancettes; elles dépassent considérablement les autres dents, et elles rappellent tout à fait celles des Lepidopus. 528 LIVRE XXII. SALMONOÏDES. M. Owen en compte quatre grandes en avant, suivies de sept autres plus petites. Le che- vron du vomer en porte trois plus longues que toutes les autres. A la mâchoire inférieure, nous voyons une grande dent triangulaire, précédée de deux petites, suivies de sept plus courtes; le dessin de M. Owen en repré- sente une très-longue à la place où M. Low en a figuré trois grandes; puis viennent les dents triangulaires égales et serrées; une pa- reille mâchoire isolée ressemble beaucoup à celle de notre Sphyræna barracuda. Les dif- férentes pièces de la mächoire inférieure doi- vent être autant distinctes que celles de l'Au- lope. Les auteurs n'indiquent que six ou sept rayons à la membrane branchiostège. L'oper- cule est petit; l'interopercule est au contraire très-long, et borde en dessus le sous-opercule et même l’opercule. La dorsale est haute et étendue depuis l'opercule jusqu'au-dessus du premier rayon de lanale; cette longue nageoire a le bord arqué et convexe, parce que les rayons mitoyens sont beaucoup plus hauts que les premiers ou les derniers. L'adipeuse est assez grande, elle correspond au dernier rayon de l’anale. Les ventrales, presque sous le milieu de la dorsale, auraient les rayons externes plus longs que les internes. CHAP. XXXII. ALÉPISAURES. b29 La première espèce de ce genre a été nommée L’ALÉPISAURE FÉROCE. (Alepisaurus ferox, Low et Bernett.) Ce poisson, à corps très-allongé, est plus haut à la nuque que sur le reste de sa longueur. À en juger par le dessin, cette hauteur serait comprise douze fois dans la longueur totale. La longueur de la tête est du septième de celle du corps. Cette tête est comprimée; la surface supérieure est étroite, plane et irrégulièrement striée. Ils ont compté six rayons à la membrane branchiostège sur un individu et sept sur un autre. Les yeux sont assez grands; leur diamètre est un sixième de la longueur de la tête. Les pectorales sont longues, pointues et un peu en faux. Les ven- trales sont un peu plus rapprochées de la pectorale que de l’anale; elles ont la mème forme que la pec- torale; mais elles sont moitié plus courtes. Les premiers rayons de ces deux nageoires sont rudes ; 1l en est de même de celui de la dorsale. Ce rayon a un peu plus que le quart de la longueur des plus élevés. On les voit croître successivement jusqu’au quatorzième; puis ils décroissent de la même ma- nière jusqu'au dernier, dont la hauteur n'est que de la moiué du premier. L’anale est en faux. La caudale est fourchue. Voici les nombres tels qu'ils ont été comptés dans la descripuion de M. Low : B::6 ou°7; D. 41-— 0; À: 17; C. 49:/P. 15; V.9. La peau est lisse et sans écailles. Le long de la ligne latérale et de chaque côté du trait, on voit 22; 34 530 LIVRE XXIL SALMONOÏDES. une suite de points bleuâtres qui rappellent, jusqu'à un certain point, les taches de nos Scopèles, et qui semblent encore jusufier la place assignée à l’Alépi- saure. Le dos du poisson paraît brun, mêlé de jau- nâtre; les flancs ont des reflets argentés. Le dessus de la tête est rembruni comme le dos. La dorsale est bleue, claire sur les bords. Les rayons sont plus foncés que la membrane. Les pectorales, la ventrale, l’'anale et l'adipeuse sont assez foncées. La longueur de l'exemplaire envoyé au Musée de la société zoologique, est de cinq pieds. Il a été pris à Madère. Le Mémoire de M. Low, avec les additions qui y ont été faites par M. Bennett, a paru dans le premier volume des Transactions de la société z00- logique. ' L’ALÉPISAURE BLEU. (Alepisaurus azureus , nob.) Je dois à M. Webb le dessin d’une seconde espèce de ce genre, qui se distinguera de la première , parce que l'œil est placé au delà de la fente de la bouche; que la dorsale est d’égale hauteur jusque vers le trentième rayon, et qu’elle a dans cette éten- due un tiers de plus que le corps n’est haut. Les pectorales ne sont pas taillées en faux; les ventrales répondent au dernier rayon de la dorsale. L'adi- 1. P, 124, pl: 49: ‘ CHAP. XXXIL. ALÉPISAURES. 531 peuse est au-dessus des premiers rayons de l’anale. Ce poisson est couvert d’une peau lisse et sans écailles, d’une belle couleur bleue avec des reflets roses et vert bronzé sur le tronc. + D.38; A. 16; C. 25; P. 10; V. 9. La’ longueur de l'individu, qui a échoué sur les plages de la grande Canarie à la suite d'un mauvais temps, était de cinq pieds trois pouces. Les rayons antérieurs de la dorsale avaient un pied et demi. L'observateur qui a envoyé le dessin, d’après lequel je parle de ce poisson, dit que le foie était petit et de couleur verdâtre; que l'intestin fait un long repli. Il a cru observer une vessie natatoire de forme arrondie, légèrement étranglée à l'une de ses extrémités, et petite eu égard au volume du poisson. Je termine, par ce chapitre, l'histoire de la nombreuse et importante famille des Salmonoïdes. Les genres qui la composent donnent de nouveaux et utiles exemples des variations du caractère principal et fonda- mental constituant le type de la famille, et par conséquent des nombreuses affinités qui lient entre elles les familles naturelles. Toutes les espèces de Salmonoïdes ont une adipeuse. La Truite et le Saumon, chefs de file de ce grand groupe, appellent à eux tous les Sal- 532 LIVRE XXII. SALMONOÏDES. monoides qui ont l'arc de la mandibule supé- rieure formé par les intermaxillaires et les maxillaires. Les variations de la dentition nous ramènent, dans la tribu des Characins, à la famille des Cyprinoïdes sans dents par, les Curimates; à celle des Brochets et des’ Ery- thrins par les Hydrocyns, par les Piabucines et par les Léporins. D'autres genres nous repré- sentent les caractères de plusieurs Clupéoïdes dans la dentelure abdominale des Serrasalmes, et par la composition de la mächoire des Go- nostomes et des Scopèles. Ces petits poissons nous font souvenir des Athérines et de quel- ques autres Percoïdes. Ils nous préparent à voir la nature, si féconde, établir des combi- naisons inattendues des formes empruntées aux Percis dans la ventrale des Saurus; aux Scorpénoiïdes, aux Cirrhites, aux Chéilodac- tyles, genres de trois familles distinctes, dans les rayons simples des pectorales des Aulopes. Les Scombéroïdes sont représentées dans les Alépisaures qui ont une grande ressem- blance avec les Lépidopes ou les Thyrsites, tout en conservant le type caractéristique des Salmonoïdes. FIN DE LA PREMIÈRE SÉRIE. TABLE GÉNÉRALE DE L'HISTOIRE NATURELLE DES POISSONS. NB. Les chiffres romains indiquent le tome, et les chiffres arabes la page. Acaxraoropes, VIL 6. argenté, VII. 241. 251. Boddaert, VIL 185. Ses maladies, XVII. 285. Acanrmopsis, X VII. 5. Asou RÉAL, XIV. 427, 430. tænia, XVIIL. 65. Asramis, XVI. 3, 382. XVIL. 2, | Acanruurus, X. 112. 166. argyreus, XVII. 45. [6,7.| Achilles, X. 218. elongatus, XVIL. 75. aluvelis, X. 249. erythropterus , XVI. 58. annularis, X. 209. Heckelu, XVIL 56. argenteus, X. 239. Leuckartii, XVII. 59. armiger, X. 234. melanops, XVII. 61. Blochuü, X. 209. microlepidotus, XVIL. 48. Broussonnet, X. 181. AgacarutA , IX. 164. 171. Aeces, XVI. 3. XVIL. 1. Agzerre, XVII. 272. micropteryx, XVII. 44. Schreibersii, XVIL. 50. tenellus, XVII. 68. vetula, XVIL 60. vimba, XVII. 65. ABpapuc, XVI. 6. Acanrmious, XV. 454. histrix, XV. 487. Acanrminion, VIIL. 398. : bleu, VIIE. 400. orbiculaire, VII. 285. rhomboïde, VII. 407. AcanrnoLaprus, XIII. 242. Couchii, XIE. 248. exoletus, XIIL. 247. microstoma, XIII. 250. Palloni, XIIE. 243. viridis, XIII. 252. Yarelli, XI. 250. Acaxrmoxorus, VIIL. 441. carinatus ,. X. 221. chirurgus, X. 168. cœruleus, X. 179. 184. ctenodon, X. 241. Delisiani, X. 198. Doreensis, X. 220. Dussumieri, X. 201. elongatus, X. 206. fraterculus, X. 206. Gahm, X. 219. gemmatus, X. 255. glaucopareius, X. 190. guttatus, X. 195. harpurus, X. 283. hepatus, X. 183. humeralis, X. 231. Ketlitzn, X. 222. Lamarrii, X. 236. lineatus, X. 228. lineolatus, X. 207. «a 2 TABLE GÉNÉRALE Acanraunus marginatus, X. 221. | Aconures, XXII. 347. mata , X. 202. matoides, X. 204. melanurus, X. 240. melas, X. 241. nasus, X. 290. nigrofuscus, X. 214. nigroris, X. 208. nummifer, X. 234. olivaceus, X. 238. orbicularis, X. 287. phlebotomus, X. 176. rasi, X. 203. rubro-bunctatus, X. 222. scalprum, X. 298. scopas, X. 245, sohal,\X.2227. striatus, X. 229. : strigosus, X. 248. suillus, X. 213, 254. teuthis, X. 183. triangulus, X. 189. triostegus , X. 197. undulatus, X. 205. velifer, X. 251. xanthopterus, X. 215. ACARAPITANGA , V. 236. Acarauna, X. 177. XIV. 16. longirostris, XIV. 16. Acarne, VI. 192. Âxæpya VI. 193. > Ü4 À yapavac vel À yaæpvoc, VI. 198. AD I. + Ê rossica, III. 17. Schraitzer, IL 18. vulgaris, IE 4. Acinacée batarde, VIIL. 202. Acoura, V. 109. Aponis, XI. 244. XIX. 82. Adwvic, XIX. 82. AcExéioses, XV. 231. brevifilis, XV. 249. inermis ; XV. 240. militaris, XV. 232. Aconr, XX, 407. halecinus, XXII. 347. Aconus, IV. 198. acipenserinus, IV. 207. decagonus, IV. 223. japonicus, IV. 215. lævigatus, IV. 214. monopterygius , LV. 224. rostratus, IV. 212. stegophtalmus, IV. 216. 219. Acrioprs, IV. 371. peruvianus, IV. 389. verrucosus, IV. 387. torvus, IV. 382. Aicze, V. 32, 81. AïcrerTe, XIII. 275. Arcra , XV. 538. bengalensis, XV. 588. Arausa, XX. 25, 389. argyrochloris, XX. 440. aurea, XX. 421. chapra, XX. 440. * cœrulea, XX. 432. dorsalis, XX. 418. cha, XX. 417. falsa , XX , 408. ficta, XX. 408. maculata, XX. 430. melanosticta, XX. 444. melanura, XX. 441. menhaden, XX. 424. microlepis, XX. 439. Palasah , XX. 482. pilchardus, XX. 445. præstabilis, XX. 491. Reveesi, XX. 481. scombrina, XX. 4492. shadina, XX, 426. siriata, XX. 499. teres, XX. 493. toli, XX. 435. tyrannus, XX. 419. vulgaris, XX. 391. Azsacore, VIIL. 137. 148. Azsa-corerra , VII. 137. Arsura, XIX. 316. DES POISSONS. bananus, XIX. 345. chinensis, XXII. 36 3. LA Mayenna, XII. 163. Roseus, XII. 164. 3 Awszyopus Hermannianus, XII. [159. conorynchus, XIX. 181, 318, / Amra, IT. 145. VITE. 150, 160, 338, 356. erythrocheilos , XIX. 352. Forsteri, XIX. 354. goreensis, XIX. 342. macrocephala , XIX, 324. neoguinaica , XIX. 350. Parræ, XIX. 339. Plumieri, XIX. 318 . 831. seminuda, XIX. 351. Aurces, XXII. 460. Acerisaurus, XXII. 526. azureus , XXII. 530. ferox, XII. 529. AzrocrrnaLus, XIX. 169. rostratus, XIX. 172 Azssres, XXII. 179. . Hasselquistii, XXIL. 180. nurse, XXII. 188. sethente, XXIE. 190 ALose, XX. 389, 391, Ses salaisons, XX. 416. Ses vers intestinaux, XX. 416. Avvuesres gembra, IL. 486. sambra , IL. 469. ÂAmpasse, IL. 175. alta, IE. 183. baculis, IL. 187. bogoda, II. 187. de Commerson , IE. 176. de Dussumier, IL. 181. VI. 503. lala, IL. 184. nalua, IL. 182. nama , Il. 185. oblonga , IL. 185. phula, IL. 186. ranga , II. 183. thermalis, II. 498. Âmpara-KurTE, X. 104. [IX. 431. Amszvopus, XII. 142, 157. cœculus , XIE. 165. gracilis, XIE. 166, 341. XIX. 320, 402. Sa vessie aérienne, XIX. 408. calva, XIX. 402, 411, 423. canina, XIX. 424. cinerea , XIX. 430. immaculata , XIX. 320. 341. lintiginosa, XIX. 426. marmorata, XIX. 412. ocellicauda, XIX. 405, 422. occidentalis, XIX. 405, 423, ornata, XIX. 420. reliculata, XIX. 431. subcærulea , XIX. 427 viridis, XIX. 421. Auore guazu, XIL. 222. pixuma, XII. 219. Amwenacanraus, X. 113, 115. abhortani, X. 143. argenteus, X. 161. Ascensionis, LIL. 212. canaliculatus , X. 146. concatenatus , X. 127. corallinus, X. 139. doliatus, X. 132. dorsalis, X. 143. firmamentum, X. 142. fuscescens, X. 156. guamensis, X. 163. guttatus, X. 123, 136. javus, X. 118. lineatus , X. 130. luridus, X. 150. margaritiferus, X. 145. marmoratus, X. 124. Mertensii, X. 150. nebulosus, X. 164. nuchalis, X. 140. olivaceus, X. 163. punctatus, X. 140, 146. rostratus , X. 158. Russeli, X. 1238. [429. TABLE GÉNÉRALE AMPHAcANTHUS siganus, X. 152. sutor, X. 148. tumifrons , X. 159. vermiculatus, X. 126. virgatus, X. 133. Ampniprions, V. 11, 384. Americanus, IE. 29. Australis, IL. 29. bicinctus, IX. 505. bifasciatus , V. 392. carinatus, IL, 230. chrysogaster, V. 400. chrysopterus, V. 401. Clarckn , IX. 504. ephippium, V. 386. fe SE V. 394. matejuleo , IIL. 185. melanurus, V. 400. ocellaris, V. 399. percula, V. 397. polymnus, V. 396. scansor, VIL 325. trifasciatus, V. 395. tunicatus, V. 899. xanthurus, V. 394, 402. Anagas, VIL 325. scandens, VII. 333. Anagcers, XVIII. 245. coarctatus, XVIII. 266. elongatus , XVIIL. 267. Gronovii, XVIIE. 252. ses organes femelles, XVI. ses organes mâles , XVIII. 259. ses yeux, XVII. 262. tetrophthalmus, XVII. 109, Anaëceptini, XVIII. 109. [252. Anampses, XIV. 3. Cuvieri, XIV. 11. cœruleo-punctatus , XIV. 5. dimidiatus, XIV. 14. geographicus , XIV. 10. meleagrides, XIV. 12. viridis, XIV. 13. Anarnarques, XI. 472. AnarrxicæAs leopardus, XI. 493. lupus, XI. 473. maculatus, XI. 476. minor, XI. 476. pantherinus, XI. 488. strigosus , XI. 476. Ancnois, XX. 6, 11. XXI. 2. Sa péche, XXI. 20. Sa préparation, XXI. 22. AxcyLopoxs, V. 80. jaculidens, V. 81. parvipinnis, V. 84. An, V. 181. Axopus, XXII. 4, 5. ciliatus, XXII. 45. elongatus, XXIT. 20. Axous, XXII. 484. Axosromus , XXII. 39. ANTENNARIUS , XIE. 410. Anraeris, IL. 257. Anrans des Grecs, LE. 255. bilineatus , V. 336. boops, IIL. 103. caballerote, IL. 465. cherna , Il. 290. Clarcki , IX. 504. diagramma , V. 312. formosus, V. 227. hamrubr, EL. 104. japonicus, V. 329. Jocu , IL. 466. Johnii, IL. 445. macrophthalmus , IL. 97. maculatus, V. 261. orientalis, II. 318. V. 299. rabirrubia, IL. 464. saponaceus , IL. 62, 63. striatus, IL. 289. testudineus, VIL 325, 333. Vosmeri, V. 333. ApALorTERINÆ, XVI, 7. Arrr , X. 80. Araareus, VI. 485. VIIL. 70. cæœrulescens, VE. 487. rutilans, VI. 490. DES POISSONS. 5 APnépronëre, IX. 445. Arneproperus sayanus , IX. 448. Apnie, X. 418. Apariris, VIIL. 483. X VIIL. 1. Urvillei, VII. 484. Aruya , XIL. 45. X VIIL. 4. XX. 26. Aœun, X. 418. XIL. 45. Arisrus, IV. 391. alatus, IV. 392. australis , IV. 398. barbatus, IV. 418. Belengeri, IV. 412. Bougainvillii, IV. 411. carinatus , IV. 395. cottoides, IV. 410. dracæna, IV. 403. fusco-virens, IV. 409. Israelitarum , LV. 396. longispinis , IV. 408. marmoratus , IV. 416. niger , IV. 415. tænianotus, IV.404. XII. 328. trachinoides , IV. 401. ArLoDACrYLE, VIIL. 476. punctatus, VII. 477. Arocrypres, XIE. 2, 142. bato, XIL 145. cantonensis, XII. 188. changua , XII. 145. chinensis, XIE. 150. dentatus, XIE. 148. pectinirostris , XII. 150. ricluosus, XII. 151. Avocox, II. 142. auritus, VII. 443. carinatus, Il. 157. commun, IL. 148. cupreus , IL. 158. heplastygma, IL. 160. latus, IL. 159. lineolatus , IL. 160. macropterus, IL. 160. maculosus , VI. 493. méaco , IE. 161. multitæniatus, IL 159. | Arocox à neuf rubans, IL. 154. | Ar Apsices, VI. 548. | VI. 494. nigripinnis ; IL. 152. novemfasciatus , LL. 154. orbicularis , IL 155. VE. 495. pæcilopterus, IL. 154. quadrifasciatus, IL. 153. rayé, IL. 159. rex mullorum, IL. 143. roseipinnis ; IL. 490. VE. 553. à sept taches, IL. 160. tæniatus , IL. 159. thermalis, HI. 492. trimaculatus, IL. 156. vinosus, VI. 494. zeylonicus, IIL. 491. Arozecrus, VIIL. 398, 438. stromateus, VII. 439. Apriow, VI. 543. virescens, VI. 544. rons et À. vulgaris, IL. 188. fuscus , VE. 549. ArreryGiA Hamiltoni, XX. 333. Arua, XII. 45. XX. 26. Araneus , IL. 235. Arcusrs, VII. 310. ARGENTINE, XXI. 409. Usage de sa vessie, XXI. 410. carolina , XIX. 360, 316. XXL. Cuvieri, XXI. 4138. [45. glossodonta, XIX. 321, 340, 848. leioglossa , XXI. 417. machnata, XIX. 359. 862. silus, XXI. 421. Yarellii, XXI. 418. Ancis, XV. 325. 335. cyclopum, XV. 340. sabalo , XV. 335. Arcvcrius quadrimaculatus ; X. 821, 340. bimaeulatus, X. 392. Arcyretoses , IX. 133, 135 , 177. vomer, IX. 171. G TABLE GÉNÉRALE ArGyroreecus, XXII. 392. aculeatus, XXII. 406. | Arius variolosus, XV. 107. venosus , XV. 69. hemigymnus, XXIL. 398,404. | Arneunis, IX. 275. Olfersii, XXII. 408. Urvillei, XXIL. 405. Anius, XV. 53. acutivelis, XV. 85. æquibarbis, XV. 68. albicans, XV. 80. arenatus, XV. 106 argyropleuron , XV. 104. arius, XV. 102. Belangern, XV. 71. cælatus, XV. 66. Dussumieri, XV. 84. fissus, XV. 107. gagora , XV. 99. grandicassis, XV. 54. pue XV. 69. iastatus, XV, 97. Heudelotii, XV. 78. luniscutis, XV. 109. Manillensis, XV. 93. Milberti, XV. 74. militaris, XV. 114. molliceps, XV. 108. nasutus , XV. 60. nigricans, XV. 83. nodosus, XV. 70. ocellatus , XV. 104. papillosus, XV. 118. parmocassis, XV. 51. pavimentatus, XV, 94. phrygiatus, XV. 79. puncticulatus, XV. 108. quadriscutis, XV. 111. rita, XV. 88. ritoïdes, XV. 92. , rostratus, XV. 63. rugispinis, XV. 77. sinensis, XV. 72. Spixüi, XV. 76. stricticassis, XV. 58. subrostratus, XV. 62. truncatus, XV. 64. AronDE, IV. 117. Asrarcus, VI. 48. Asripornorus, IV. 198. armé, IV. 201. : decagonus, IV. 225. dodécaëdre , IV. 209, à une seule dorsale, 1V. 224. esturgeon ; IV. 207. [VL. 554. europæus , IV. 201. japonais, IV. 215. lisse, IV. 214. à museau étroit, IV. 212. quadricornis , IV. 221. superciliosus, IV. 215. Asrinornoroïne Tranquebar, EV. Asrisure, X. 168. 229. [224. Asrisurus elegans, X. 284. Asrius, XVIL. 4, 267. mento, XVIL 271. Heckelii, XVIL 272. ochrodon, XVII. 249. Asrreo, XV. 429. filamentosus, XV. 487. lævis, XV. 431. sexcirrhis, XV. 441. sicuephorus, XV. 439. tibicen, XV. 438. verrucosus, XV. 442. AsPro, IL. 188. niger, IL. 208. Zingel , IL. 194. Asrrogcerus, XV. 341. Grixalvui, XV. 349. AsrRoperME, IX. 852. coryphénoïdes ; IX. 353. Asrronesrues, XXII. 892. Aruérunrs, X. 418. argentinensis, X. 472. australis, X. 422. XXI. 44. Boieri, X. 432. bonariensis, X. 469. Boscui, X. 465. DES POISSONS. AunErines brasiliensis, X. 467. breviceps, X. 445. Brownii, X. 422. XXI. 46. Carolina, X. 445. Commersonii, X. 422. cylindrica, X. 453. duodecimalis , X. 458. endrachtensis, X. 456. hepsetus, X. 423. Humbolditiana , X. 479. XXII. Jacksoniana, X. 461. [471. japonica, X. 422. lacunosa, X. 454. laticlavia, X. 473. Lessoni , X. 471. Lichtensteinii, X. 476. macrophthalma, X. 468. mænidia , X. 439. XXI. 45. marmorata , X. 437. martinica, X. 459. menidia, X. 462. minuta, X. 437. mochon, X. 434. notata, X. 463, 465. nunnata, X. 438. parvipinnis, X. 446. pectoralis, X. 447. presbyter, X. 439. regia, X. 474. Risso, X. 435. sarda, X. 435. sihama, IL. 410. X. 452. swampine, XVIIL 202. tæniata , X. 459. vomerina, X. 481. Abepivn , X. 418. AucuenrA, VIII. 78. Aucaenipterus, XV. 207. dentatus, XV. 210. furcatus, XV, 211. immaculatus , XV. 218. maculosus , XV. 216. nuchalis, XV, 208. punctatus, XV. 219. trachycorystes, XV. 214. AuLopras, IE. 256. Aucopus, XXII. 512. Agassizi, XXII. 521. filamentosus, XXII. 513. filifer, XXII. 518. maculatus, XXII. 519. Milesii, XXI. 519. Aurara, VI. 83, 84. Auxine, VIII. 76, 138. Sloane, VIIL 148. Tazard, VIIL. 147. Auxis vulgaris, VIIL. 139. Awaous, XIL 97, 98. Axnures, X. 295, 299. thynnoïde, X. 299. Azuror, VI. 434. Bas, IL. 17. Bani-morran, XXII. 507. Bacre, XIV. 388. abbreviatus, XIV. 420. Adansonn , XIV. 391. albicans, XIV. 461. albilabris, XIV. 416. Angius, XIV. 393. anisurus, XIV. 422. Aor, XIV. 405. arioides , XIV. 440. atherinoides , XIV. 396. auratus, XIV. 427. batasio , XIV. 495. Bayad, XIV. 397. bilineatus, XIV. 434. Birmanus, XIV. 419. capito, XIV. 430. Cavasius, XIV. 409. chinta, XIV. 445. Commersonui, XIV. 449. corsula, XIV. 408. couma, XIV. 459. Docmac, XIV. 404. doroides , XIV. 447. exodon, XIV. 394. flavescens, XIV. 462. fuscus, XIV. 417. "a SN TABLE GÉNÉRALE Bacre gagorides, XIV. 441. genidens , XIV. 452. gulio, XIV. 418. Halepensis, XIV. 413. Herzbergu, XIV. 453. Javensis, XIV. 445. Keletius, XIV. 411. lævigatus, XIV. 439. Lamarru, XIV. 407. maurus, XIV. 481. mesops, XIV. 456. murius, XIV. 393. nemurus , XIV. 423. netuma, XIV. 438. nigriceps, XIV. 412. nigrita, XIV. 426. oculatus , XIV. 424. passany , XIV. 458. pemecus, XIV. 456. pœæcilopterus , XIV. 431. planiceps, XIV. 421. proops , XIV. 457. sagor, XIV. 446. schilbeides , XIV. 389. sondaicus , XIV. 444. stenomus , XIV. 415. Temminckianus, XIV. 468. tengana, XIV. 433. tenggara, XIV. 414. trachacanthus, XIV. 419. trachipomus, XIV. 443. urua, XIV. 895. Vacha, XIV. 392. vittatus , XIV. 418. Bazirora, XVIIL. 91. Brucei, XVIII. 91, 101. erythrorhina, XVIII. 93. lineolata, XVIIE. 99. maculosa, XVII. 91, 102. nasula, XVILL. 103. ocellata, XVII. 96. pavonina, XVII. 97. LaNepoc, XVII. 35. Banane, XIX. 337. Banpouziére, VIL 7. Banana, XVL 372. Bar aALoNGE , IL. 77. (petit) d'Amérique, Il. 86. commun, Il. 56. du Japon, II. 85. rayé, IL 79. de Waigiou, IL. 83. Barsraux, XVI 2, 192. Leur son sous l’eau, XVI. 14. Leurs œufs malsains, X VI. 137. Barsrer , IL. 250. X. 167. gros yeux, IL. 266. de Bourbon, IL 263. créole, IL. 265. porte-fourche, IL. 264. Tonsor, Il. 262. Barsirron, XVI. 195. Barsus, XVI. 2, 122, 3178. affinis, XVI. 182. apogon, XVI. 392. arabicus, XVI. 202. armatus, XVI. 168. balleroïdes, XVI. 158. binotatus, XVI. 168. bramoides, XVI. 160. bulatmai, XVI. 145. Bynni, XVI, 174. callensis, XVI. 147. Canalu, XVI. 143. caninus, XVI. 442. canis, XVI. 186. capito, XVI. 147. chagunio, XVI. 171. chalybatus, XVI. 145. chelynoides, XVI. 201. chrysopoma, XVI. 165. cocsa, XVI. 197. deauratus, XVI. 188. deliciosus, XVI. 172. diplochilus, XVI. 204. douronensis, XVI. 187. Duvaucelni, XVI. 167. elongatus , XVI. 184. eques, XVI. 141. fluviatilis, XVE. 125. DES POISSONS. Bareus gardonides, XVI. 156. gibbosus, XVE. 155. gobionides, XVI. 189. gorguari, XVI. 181, 183. hexagoniiepis, XVI. 198. hypsylonotus , XVI. 168. intermedius, XVI. 182. kakus, XVI. 153. labecula , XVI. 185. Iævis. XVI. 192. lateristriga , XVI. 161. leptopogon , XVI 141. longiceps, XVI. 179. macrocephalus , XVI. 201. maculatus, XVI. 195. marginatus , XVI. 164. Mayori, XVI. 138. megalepis, XVI. 200. meridionalis, XVI. 143. micropogon , XVI. 188. mosal, XVI. 200. mystaceus, XVI. 146. obtusirostris, XVI. 167. orphoides, XVI. 193. Peloponnesius, XVI. 144. perince, XVI. 184. plebeius, XVI. 139. Polydori, XVI. 170. putitora, XVI. 197. rododactylus, XVI. 173. roseipinnis, XVI. 169. rubripinnis, XVI. 194. sarana , XVI. 151. schagra, XVI. 196. seligerus, XVI. 203. setivimensis, XVI. 149. soro, XVI. 191. spilopholus, XVI. 171. subnasutus , XVI. 154. surkis, XVI. 181. tambra, XVI. 190. tor, XVI. 199. Barracuna, IL. 345 , 346. Bars (des), IL. 55. Barscx, IL. 91. Baruuus, XVI. 371. Bass, IL. 65. Barracnoïne, XIE. 461. diemensis , XII. 488. tau, XII. 488. variegatus , XII. 482, 484. vernullas, XIT. 482. Barracaus , IV. 143. XIE. 461. apiatus, XII. 477. barbatus , XII. 498. bispinnis, XIE. 484. conspicillum , XEE. 495. cryptocentrus, XEE. 485. didactylus , XIE. 498. Dussumieri, XII. 474. Gronovii, XIL 482. grunniens, XIE. 466. porosissimus , XII. 501. porosus , XIL. 506. punctulatus, XII. 497. quadrispinnis, XIL. 487. surinamensis , XII. 488. tau, XII. 478. variegatus, XII. 484. Baunrorr, XII. 339, 344. Sonsystèmenerveux, XIL 356. gtographique, XIE. 405. Brcarn, XXI. 212. Brcrique (Bichique), XIL. 175. Brouxe , II. 344. VIIL. 169. Berr, VIL 365. Bezoxe, XVIIL. 389. acus, XVIIL. 414. anastomella, XVIII. 446. annulata, XVIII. 447. ardeola , XVIIT. 425. argalus, XVIII. 439. cancila, XVILT. 455. Cantrainn, XVII. 418. caribæa, XVIIE. 430. carinata, XVIIL 437. caudimacula, XVIII. 452. choram , XVIII. 442. cigonella, XVIIT. 436. crocodilus, XVII. 440. h 10 Becone galeala, XVII. 429. gerania, XVIII. 437. hians, XVIII. 432. incisa, XVIII. 451. indica, XVIIL. 449. melanostigma, XVIII. 450. platura, XVIIL. 451. scolopacina, XVIII. 428. Senegalensis, XVIII. 421. timucu , XVIII. 426. trachura, XVIIT. 456. truncata, XVIII. 492. Urvillu, XVI. 444. vulgaris, XVIIL. 399. Renovn, XVIII. 396. Beugras, IV. 282. japonicus , IV. 282. Bervx, III. 221. decadactylus, LEE. 222, IX. 453. delphini, IX. 454. lineatus , LIL, 226. Brso, XVII. 491. Binpoo-Karan, X. 78. Bisus, VIIL. 145. Brack Bass, IL. 125. II. 37. Bracx-risu , XIII. 293. Braxc d’Ablette, XVII. 287. Brancaaces, XVL 8. Braxcurs, XX. 51. Branquerre , XX. 280. BAëvyæ, BAëvvoc, XI. 191. Brexxroms, XI. 193, 279. ancylodon , XI. 294. anolius, XI. 288. biocellatus, XI. 289. breviceps, XI. 288. cyprinoides, XI. 286. Dussumieri , XI. 282. fasciolatus, XI. 287. filamentosus, XI. 280. grammistes, XI. 284. mitratus , XI. 298. punctatus, XI. 286. Bcennius, XI. 192, 197. alectrolophus, XI. 447. TABLE GÉNÉRALE BLennius americanus, XI. 469. amphibius, XI. 341. anguillaris, XI. 434. argentatus, XI. 354. Artedii, XI. 231. Ascanii, XI. 446. Audifredi, XI. 360. auritus, XI. 252. basiliscus , XI. 245. Bosquianus, XI, 295. cagnota, XI. 249. capensis, XI. 365. capito, XI. 260. cavernosus, XI. 35. cinereus , XI. 366. corriger, XI. 314. cornutus, XI. 259. crinitus , XI. 237. cristatus, XI. 253. dolichogaster, XI. 436. edentulus, XI. 316. erythrocephalus , XI. 248. fasciatus, XI. 316, 324, 326, fenestratus , XI. 416. [359. fimbriatus, XI. 468. fissicornis, XI. 2517. frater, XI. 252. fucorum, XI. 263. galerita, XI. 219, 231, 444. gattorugine , XI. 200 , 320. geminatus , XI. 265. gibbosus, XI. 243. gobioides, XI. 243, 340. gonocephalus, XI. 243. goreensis, XI. 255. grandicornis , XI. 258. gunnellus , XI. 419. Hentz, XI. 381. Herminier, XI. 380. inæqualis, XI. 230. islandicus, XI. 431. labrosus , XI. 466. lampetræformis, XI. 431. lepidus, XI. 243. littoreus, XI. 389. DES POISSONS. 11 Bcevnius lumpenus, XI. 431. marmoratus , XI. 305. Montagui, XI. 234. murenoides, XI. 418. mustelaris, XI. 366. nuchifilis, XI. 258. oceanicus, XI. 265. ocellaris, XI, 220. palmicornis, XI. 214. pantherinus, XI. 262. parvicornis, XI. 257. patuvanus, XI. 210. pavo, XI. 238. pholis, XI. 269, 297. pilicornis, XL. 254. pointillé, XI. 365. polyactocephalus, XI. 448. pourpre, XI. 422. punctatus, XI. 267, 428. quadridactylus , XI. 389. raninus, XII. 462. roseus, XI. 438. rostratus , XI. 280. ruber, XI. 211. rubriceps , XI. 248. saliens, XI. 341. Sanguinolentus , XI. 214, 218. sauteur, XI. 331. smyrnensis, XI. 275. sordidus , XI. 256. spadiceus , XI. 365. sperdottus, XI. 359. sphynx, XI. 226. sujéfien, XI. 251. superciliosus , XI. 860. tænia, XI. 439. tentacularis, XI, 212, 326. torvus, IV. 382. tridactylus, XI. 316, 340. trigloïdes , XI. 228. tripennis, XI. 415. tripteronotus, XI. 409. truncatus, XI. 316. variabilis, XI. 354. variegatus, X], 272. Bzexnius varius, XI. 414. varus, XI. 211. villosus , IV. 373. vividus, XI. 218, 243. viviparus, XI. 431, 454. Yarelli, XI. 218. Bzernanis , IX. 133, 134, 153. indicus , IX. 154. major , IX. 163. sutor , IX. 161. Bcersras , IV. 371. bilobus , IV. 379. trilobus , IV. 375. BoaË, Bon£, VI. 350. Bopranus, IL. 211. apua, IL. 287. argenteus, VI. 426 , 437. argyroleucus , V. 105. aya, IL. 457. Bloch, XII. 110. Bodianus, XIII. 110. Bœnack, IL. 362. cyclostome, II. 388. fasciatus , IL. 468. Fischer, VI. 264. grosse tête, IL. 299. guativere, Il. 381. guttatus, IL. 357. hiatule, IL. 230. leutjan, VI. 309. macrolepidotus, V. 475. melanoleucos , IL. 388. melanurus, Il. 351. entacanthus, III. 185. Sebæ, ILE. 268. six raies, IL. 206. stellifer, V. 109. tetracanthe , IIL. 268. triurus, V. 319. vert, XIII. 404. vivanet, II. 470. Boca, XVIII. 230. Bocmares, X. 313, 319. d’Aristote, X. 320. islandicus, X. 320, 346. 12 TABLE GÉNÉRALE Bocmares, mediterraneus, X. 323. | Brama Dussumieri, VIL 294. Bocurs, VI. 8, 346. commun, VI. 348. Bocunuxa , XVIII. 230. Bomnrroc, II. 254. Bora cuja, V. 96. chaptis, V. 130. coibor, V. 131. coitor, V. 116. pama, V. 56. BozéopataaLmes, XII. 3,179, 198. Boddaerti, XII. 199. chinensis, XII. 215. dentatus, XII. 208. Dussumieri, XII. 207. histophorus, XIT. 210. laokus, XII. 214. Plinianus, XIL. 205. sinicus, XII. 215. viridis, XII. 218. Bompay’s pocxs, XXII. 497. Boire, VIII. 113. Bonneuire, XVII. 31. Bornus , V. 154. grossidens , V. 154. Bosrricne chinois, XII. 94. tacheté, VIT. 4837. Bosrricuoïne œillé, VII. 430,434. Borarçue, XI. 79. Boroue, IL. 180, 181. Boria, XVIII. 4. grandis, XVIII. 56. Bour de tabac, IL. 44. BourarGue, VIIL 95. Bouviire, XVII. 79. Bovicurne, VIIL. 486. diacanthus, VILL. 487. Box, VI. 346. goreensis, VI. 364. salpa, VI. 357. salpoides, VI. 365. tricuspidatus, VL 372. BwËë, VI. 350. Brama, VII. 281. atropus, IX. 141. melampus , IX. 123. orcini, VIL 295. Braxono, IL, 62. Brème de mer, VI. 329. Brèmes, XVI. 3. XVII. 2, 6, 9. Brocuers , X VILLE. 269 , 277, 279. Ses maladies, XVII. 320. Ses vers intestinaux, XVII. Browres, XV. 341. it prenadilla, XV. 343. Bayonus, XXII. 157, macrolepidotus, XXII. 157. Brycox amazonicus, XXII. 246, Bryrre, VII. 454, 461. [248. punctatus, VIE. 462. reticulatus , VII. 463. umicolor, VII. 464. Buxorre, XII. 41. Buzz mean, IV. 149. Buro, X. 113, 115. brun, X. 116, 148. Burns, XIX. 316. banané , XIX. 341. glossodontus , XIX. 323, 348. macrocéphale, XIX. 324. Casnro , XVI. 376. Czæsro , VL. 426. argenteus, VI. 431. cærulaureus, VL 434. chrysozona, VI. 440. cuning, VI. 444. erythrogaster , VI. 442. lunaris, VL 441. maculatus, VI. 439. poulain, VI. 445. striatus , VE. 559. tile, VE. 498. lricolor, VI. 438. Cæsromore, VIII. 398. Ballon, VII. 431. Bloch, VIH. 425. quadripunctatus, VILE 434. DES POISSONS. Cazcionrays , IX. 376, 377. XV. 294, 297; 298. albidus, XV. 316. asper, XV. 302. barbatus, XV, 322. cœlatus, XV. 308. læviceps, XV. 309. Iævigatus , XV. 314. longifilis, XV. 317. punctalus, XV. 318. subulatus, XV. 311. thoracatus, XV. 309. Carciomore indien, IV. 228. Cazrronyuus , LIL. 298. XII. 262. acanthorhynchos, XII. 311. admirabilis, XIL. 286. baikalensis, XII, 264. 327. belenus, XIE. 294. cithara, XII. 280. curvicornis, XIE. 298. dactylopus, XIL. 310. diacanthus, VIIL. 487. dracunculus, XII. 274. élégant, XII. 291. fasciatus, XII. 285. festivus , XII. 286. filamentosus, XIE. 303. indicus, IV. 228. XIL 263, japonicus,XIL.299. [264,462. lacerta, XII. 286. lineolatus, XII. 307. lyra, XII. 266. maculatus, XII. 280. monopteryeius, XII. 311. Morisonn, XII. 295. ocellatus , XII. 309. opercularis, XIL. 305. orientalis, XII. 297. pusillus, XII. 287. reliculatus, XII. 284. Rissoi, XII. 293. sagitla , XII. 304. simplicicornis, XIE. 303. Sudorii, XI, 198. Sueur, XIE. 291. 13 | Cazzyonons, XIE. 15. XIV. 158, | 285. auro-punctatus, XIV. 290. carolinus, XIV. 291. flavescens, XIV. 289. genistriatus, XIV. 293. japonicus, XIV. 294. lineatus, XIV. 289. sandwicensis, XIV. 295. ustus, XIV. 286. viridescens , XIV. 297. Waigiensis, XIV. 296. | Caweyronox, VIT. 465. | Canne canne, V. 233. | Canruëres, VI. 7, 318. Blochu, VI. 339. brama, VI 328. cæruleus, VI. 342. emarginatus , VI. 338. filamentosus, V. 329. VE. 558. grandoculis, VI. 341. griseus , VI. 333. guliminda, VI. 344. lineolatus, VI. 344. maculatus, VI. 348. nigromaculatus , ILE. 88. orbicularis, VI. 331. senegalensis, VL. 337. vulgaris, VE. 319. Capsran, XXI. 392. Pêche du capelan, XXI. 404. Usage du capelan, XXI. 405. | Caperaws fossiles, XXI. 408. Careuxa, V. 239. Carrraine, VI. 302. X1HL.274,275. | Carrro, XI. 73. fluviatilis, XVIL. 189. Capoëre, XVI. 278. amphibia, XVI. 282. fundulus, XVI. 279. macrolepidota , XVI. 280. Carros , X. 4, 5, 29. aper, X. 30. | CaranGur, IX. 4, 91. | Caranx , IX, 58. 14 TABLE GÉNÉRALE Caranx alexandrinus, IX. 35. [Caranx luna , IX. 80. amblyrhynchus » IX. 100. macarellus , IX. 40. amia , VIII. 345 , 346. IX. 18.| macrophthalmus, IX. 60. analis, IX. 88. malabaricus , IX. 121. armatus , IX. 127. mate, IX. 54. ascensionis, IX. 102. mauritianus, IX. 60. auroguttatus , IX. 71. melampygus , IX. 116. Bartholomæi, IX. 100. mentalis , IX. 124. bayad, IX. 75. Mertensni , IX. 64. Belengerïi , IX. 116. microchir, IX. 59. Blochui , IX. 69. nigripes , IX. 122. boops , IX. 46. Novæ Guineæ, IX. 63. cæruleo-pinnatus , IX. 119. oblongus, IX. 128. calla, IX. 49. para, IX. 58. cambon , IX. 60. Peronii, IX. 112. carangus, IX. 91. petaurista, IX. 132. chrysophrys, IX. 71. pisquetus , EX. 97. ciliaris , IX. 129. platessa , IX. 84. Ce DO IX. 126. Plumieri, IX. 65. citula , IX. 126. punctatus, IX. 88. crumenophthalmus , IX. 62. ronchus , IX. 35. Daubenton , IX. 65. Rotleri, IX. 29. dentex, IX. 87. Sanciæ Helenæ, IX. 37. djeddaba , IX. 51. sem, IX. 105. Dumeril, IX. 204. senegallus, IX. 78. ekala , IX. 117. sexfasciatus , IX. 110. fallax, IX. 95. | solea, IX. 86. fasciatus, IX. 10. speciosus, IX. 130. ferdau , IX. 56. suareus , IX. 38. Forsteri, IX. 107. ülle, IX. 124. fulvoguttatus , IX. 75. trachurus , IX. 11. fusus, IX. 52. trés-beau , IX. 130. georgianus , IX. 85. vari, IX. 48. glauque, VIIL. 345. xanthopygus, IX. 109. gymnostethus , IX. 738. xanthurus , IX. 55. Heberi, IX. 119. CaranxomonE sacrestin, VI. 487. helvolus, IX. 104. Carassius, XVI. 81. ire, IX. 57. bucephalus, XVE. 95. Jacobæus, IX. 42. Carninar, IL. 195. jarra , IX. 109. CARE, Co XXIT. 269, 281. kalla, IX. 49. Carunus, VI. 41. kiliche , IX. 48. Carousse, IL. 77. kurra , IX. 44. Carres, XVL. D PE À leptolepis, IX. 63. à cuir, XVI. 60. Lessonn , IX. 85. sa langue, XVI. 33. DES POISSONS. Canrrs, sa longévité, XVL. 56. à miroir, XVL. 60. roi des cyprins, XVI..60. ses vers intestinaux, XVI. 57. Carrio, XXI. 237. Casracnau, VII. 285. Casracnorrs, VIL 281, 285. de Dussumier, VIL 294. du Germon, VIL. 295. Carazura , ILE. 98. Carapmracrus americanus, XV. [276. costatus, XV. 269. punctatus, XV. 318. Cara, XVI, 410. Buchanani, XVII 411. Carorrio , XXII. 302. mento , XXII. 304. Carosromus, X VI. 3. X VIT. 2,418. aureolus, XVII. 439. bostoniensis, XVII. 432. carpio, XVII. 457. communis, XVII. 426. cyprinus, XVII. 474. Duquesnii, XVIL. 458. elongatus , XVII. 455. fasciatus, XVII. 449. Carosromus Forsterianus, XVII. 463. gibbosus, XVII. 448. Hudsonius, XVII. 459. longirostrum , XVII. 453. macrolepidotus, XVIE. 4417. maculosus, XVII. 454. nigricans, XVIL. 453. oblongus, XVII. 441. planiceps, XVII. 450. Suceti, XVII. 466. Suern, XVII. 465. teres, XVIL 468. Tilesi, XVIL 469. tuberculatus, XVII. 444. vittatus , XVII. 459. Cavizzone, IV. 771. Crraro, XI. 20. Cuxu-prra, VIIL 334. Céran , XX. 452. Crzerin, XX. 6, 452. CExrraxonox, IV. 262. Cenrrarcaus, IL. 81. VII.454,458. æneus, LIT. 84. hexacanthus, VIL 459. iridens , IL. 89. pentacanthus , IL. 88. sparoïides, IL. 88. tetracanthus, VII. 460. viridis, VII. 460. Cenrriscus niloticus, XIX. 241. Csnrrocasrer, X. 113,115, 116. argentatus , X. 162. brunâtre, X. 116. equula, VI. 445. fuscescens , X. 156. rhombeus, VIT. 240. Cenrrocopars, IX. 268, 330. crassus , IX. 348. liparis , IX. 345. microchirus , IX. 416. morio , IX. 342. nègre, IX. 331, 342. ovalis , IX. 346. pompilus, IX. 334. Cxnrronore binotatus, VIE. 861. fasciatus, XI. 441. gardénien, VIIL 337. glaycos, VIII. 346. islandicus, XI. 438. Iyzan , VIIL. 346. ovale, VIIL. 428. spinosus, VIII. 336. vadigo, VIII. 345, 363. CEnrropone rhomboïdal , VIE. 240 , 247. Cenrroromes, Il. 102. alburnus, V. 180. ambassis , IL. 176. arabique , IL. 165. brochet de mer, Il. 102. de roche, LE. 119. doré , IL. 146. hober, Il. 424. 16 Cenrropomes loup, IL. 56. macrodon , Il. 164. mulet, IL. 64. £ œillé, V. 139. Plumier , Il. 51. rayé, IL 79. rouge, IL. 178. rubens, IL. 146. rupestris, LL. 119. six raies, IL. 206. undecimalis , HE. 102. Cenrroprisris , LI. 36. atrobranchus, IL 45. aureo-rubens , FIL. 45. georgianus, VIL 451. hirundinaceus, VIE. 450. nigricans , HI. 37. rufus , LL. 47. scorpenoides, ILE. 48. tabacarius , II. 44. trident, IL. 48. truttaceus, LL. 50. Cxrnacacanraes, [V. 114 et 138. spinarella, IV. 138. Cépnaze, XI. 10. CreHazrpis octomaculatus, X. 322. Cxrrnazornous argus , IL, 360. Cépozrs, X. 388. abbreviata, X. 403. cæcula, XIL 165. cærulea , X. 391. gladius, X. 318, 352, 361. iris, X. 342. limbata, X. 402. marginata , X. 402. rubescens, X. 388. 389. tænia, X. 889. L trachyptera, X. 317,322, 391. Crrnies , II. 21. VIIL. 475. brun , IE. 21. Cerveau, L. 415. goût, L 475. narine , L. 471. œil , L. 446. oreille , [. 458. TABLE GÉNÉRALE Cerveau , tact, L. 477. Crsrres, XI. 156. oxyrhynchus, XI. 162. plicaulis, XL. 157. Crrora , X. 9. Cérorsis, XIV. 383. candira, XIV. 386. cœcutiens , XIV. 384. CnagorssEaux , IV. 142, 154. Cagors, IV. 142. de rivière, LV. 145. Cnapronrera , IV. 112, 113. Cuaca , XV. 444. lophioides, XV. 445. Cuæronox, VIL. 3, 9. leurs voyages, VII. 8. Abhortani, VIL. 58. Achilles, X. 218. acuminatus , VIL 98. alepidotus, IX. 404. XXII. 414. annularis, VIL 20, 178. arcuatus, V. 434. VII. 211. argenteus ; VIL. 240, 251. argus, VIL. 136. armatus, IL. 133. arthriticus , VII. 122, 229. aruanus, V. 434. asfur, VIL 174. aureus, VII. 202. auriga, VIL 79. baronessa, VIL. 45. Benetti, VII. 84. bengalensis, V. 442, 458. bicolor, VIL 168. bifascialis, VIL 48. bifasciatus, VI. 120. bimaculatus, VIL 67. biocellatus, VIL. 62. Boddaerti, VII. 185. Brownriggii, V. 484. canaliculatus , X. 145, 146. canescens, VIL 110, 530. cannelé , X. 116. capistratus, VIE 8, 64. DES POISSONS. 17 Cwæropox à chevrons aigus, VIE. | Caæronox lunatus, VIL, 57. chinensis, VII. 351. [42. chirurgus, X. 168. chrysostomus, VII. 99. chrysozonus, VII. 82. chrysurus, V. 423. ciliaris, VIL. 154. citrinellus, VIE. 27. collare, VIL. 58. cornutus, VII. 102. couagga, X. 168, 200. couronné, VIL 154. curassao, V. 471. decussatus, VII. 54. de Desjardins, VIL. 58. diacanthus, VII. 185. dizoster, VII. 527. dorsalis, VII. 70. dux, VII 184. elongatus, X. 206. enceladus, VIT. 87. ephippium, VIE. 80. faber, VIL 113, 125. falcula, VIL. 41. * F fasciatus, VIL. 61, 184. flavus, VIL 61. Frehmlu, VII. 24. gahm, X. 219. galline, VII. 236. gigas, VIL. 121. glaucus , VIIT. 398, 400. guttatus, X. 116, 136. hadjan, VIL 56. imperator, VII. 180. incisor, VII. 266. karraf, VIL 46. Klein, VII 30. labiatus, VIL 83. larvatus, VIL. 45. Leachni, VII. 49. lineatus , X. 298. lineolatus, VIE. 40. lividus, V. 430. longimanus, VII. 133. luctuosus , ‘VIT. 37. lunula, VII. 59. luridus , V. 475. luteolus, VII. 198. lutescens, VII. 210. macrolepidotus, VIE. 93. maculatus, V. 442, 489. maculosus , VIL. 176. marginatus , V.442, 446 , 448. VIL. 57. Mauritni, V. 442, 446, 448. melanopus, VII. 84. melanotus, VII. 71. Mertensui, VIL 47. mésoleucos, VII. 56, 170. mesomelas, VII. 170. Meyeri, VIL 19. miliaris, VII. 26. monodactylus, V. 360. nesogallicus, VIL.: 63. nicobareensis, VII. 189. nigricans , X. 168, 190, 209, 283. nigro-fuscus, X. 214. oblongus, X. 168. ocellatus, VII. 75. ocellicaudus, VIF. 69. octofasciatus, VII. 8, 17. olivaceus, X. 288. orbicularis, VII. 232. orbis, VII. 127. ornatissimus, VII. 22. pairatalis, VIL 138. Parræ, VII. 155. paru, VIL 205. IX. 384. pavo, V. 417. pentanthus, VII. 235. pictus, VII. 55. pinnatus, VII. 214, 221. plebeius, VII. 68. plectorhynchus, V. 294. Plumieri, VII. 420. princeps, VII. 33. principalis, VIT. 81. punctato-fasciatus, VIE. 28. C 18 Caæropox punctatus, VIL 132. reticulatus, VIL. 32. rhombeus, VIL. 241. rhomboides, VIIL 398, 407. rondelle, V. 462. rotundus, V. 461. sargoide , V. 446, 448. saxatilis, V. 442, 448, 446, 447, 458, 460, 462. Sebæ, VIL. 52. sebanus, VII. 74. semilarvatus, VII. 39. setifer, VIL 76. Sohal, X. 221. . sordidus, V. 442, 466, 467. speculum, VIL 78. spilopleura, VIE 74. squamulosus, VIT 155. stellatus, X. 195. striatus, VIL. 10. X. 200. strigangulus , VIL. 42. strigatus, VIT. 25. superbus, VIT. 32. suratensis, V. 442, 486. tacheté, X. 116, 198. Taunay, VIL 48. tau-nigrum , VIL. 38. teira, VIL 214, 221, 295, 226, 239. IX. 388. tetracanthe, VIL 144, triangularis, VIL 43. triangulum, VEL 44. tricolor, VIL. 162. trifasciatus, VII. 34. triostegus, VIL. 113. X. 197. ulietensis, VII. 39. unicornis, X. 258. # unimaculatus, VIL 72. vagabundus, VIE. 50. vespertilio, VIT. 214,222, 289. virescens, VIL. 30. vittatus, VIL 8, 34. Cuarceus, XXII. 238. amazonicus, XXII. 246. angulatus , XXII, 238, 263. TABLE GÉNÉRALE Cazceus ararapeera, XXII. 244. carpophaga , XXII. 252. falcatus, XXII. 254. fasciatus, XXII. 149, 238. guiie, XXII. 255. Hilarii, XXIL. 246. macrolepidotus , XXII. 238, 240. nigro-tæniatus, XXII. 32. opalinus , XXIL. 238, 244. Orbignyanus, XXII 249. pesu ; XXIL 251. rodopterus , XXII. 249. rotundatus , XXII, 261. Schomburgkii, XXII. 250. Cnazcnus, XXIL 258. angulatus, XXII, 263. auritus, XXII. 262. brachypomus, XXII, 259. Cnazcas, XX. 20. Xanueuc, X. 9. Cranra, X. 62. Ruconius, X. 79. Cuasos, XIX. 179. arabique, XIX. 187. chloropterus , XIX. 195. cyprinella, XIX. 198. lubina , XIX. 199. mento, XIX. 194. nuchalis, XIX, 196. orientalis, XIX. 197. salmoneus, XIX. 201. Cuaponne, V. 283, 235. Cuapsor , IV. 149. Caarnis, V.-130. CHaracnus, XXIL 2. amazonicus, XXII. 61. besse, XXIL 316. carpeau, XXII. 15. dentex, XXII. 1817. niloticus, XXII. 186, 187. Roschal, XXII, 315. ; Cuarax, VL.7, 71,79. XXII. 42, puntazzo , VI. 72, [46. Cnasmones , XI. 193 , 279, 295. DES POISSONS. 19 Cmasmones bosquianus, XL. 295. | Cæeruines trilobatus, XIV. 79. noyemlineatus, XL. 299. quadrifasciatus, XI. 298. Cuarozsse, XXI. 94. aquosus, XXI. 109. cepedianus, XXI. 99. chacunda, XXI. 111. chanpole, XXI. 116. chrysopterus, XXI. 110. cortius, XX1. 115. maculatus, XXI. 108. manmina, XXI. 114. nasus, XXI. 104. Osbeckii, XXI. 106. punctatus, XXI. 107, tampo, XXI. 117. Cuavrre soleil, V. 494. Crauzropus, XXII. 380. Fieldn, XXIL. 389. Schneideri, XXII. 388. - setinotus, XXII. 387. Sloani, XXII. 382, 387. Cannes, XIII. 143. XEV. 77. arenatus , XIV. 101. bimaculatus, XIV. 96. Blochn, XIV. 108. coccineus, XIV. 106. diagrammus, XIV. 98. fasciatus, XIV. 92. festivus, XIV. 104. Ketlitzi, XIV. 105. lachrymans , XIV. 109. lunulatus, XIV. 88. maculosus , XIV. 104. mentalis, XIV. 101. Mertensii, XIV. 102. polygramma , XIV. 105. punctulatus , XIV. 87. quinquecinctus , XIV. 107. radiatus, XIV. 91. rivulatus, XIV. 86. roseus , XIV. 105. sanguineus ; XIV. 106. scare, XIV. 147. sinuosus , XIV. 95. undulatus, XIV. 108. venosus, XIV. 100. Cæezrox , XIII. 15, 338. auratus, XIII. 341, 351. cyanochloris, XIIL. 346. Forskalii, XILL. 349. fuscus, XIITL. 349. hemichrysos , XII. 851. lineatus, XIIL. 354. microstoma, XILL. 353. vinidis, XIIT. 352. Caironacryzes, V. 9, 356. Antoni, IX. 494. brachydactylus, V. 361. Carmichaelis, V.360.1IX.489. carponemus , V. 362. fasciatus, V. 351. variegatus , IX. 498. zonatus, V. 365. Caeizoniprère acoupa , V. 109. aigle, V. 37. chrysoptère, IL. 51. cyanoptére, V. 177. heptacanthe, IX. 225. Cuera, XVI. 370,452. XVII. 330. xenuaor, VIL 81. Cuezmows, VII. 6, 86. à bec médiocre, VII. 87. à long bec, VII. 89. longirostris, VIL. 89. rostratus, VIL. 87. Cuecox, XI. 10. JcA0v, XI. 55. Curra , LL. 288. Caéroprpréres, VIL 7, 120. Cazvane, XI. 74. XVIL 172. Cuevauers, V. 163. baudrier, V. 165. ponctué, V. 167. rayé, V. 169. Cuiconus punctatus, XXII. 103. Cuirocenrres, XIX. 150. dorab , XIX. 150. Ses intestins, XIX. 160. 20 TABLE GÉNÉRALE Cumocenrres, sa vessie , XIX. 161. | Cuonprosromes seva, XVIL 396. Camonecres, XII. 389. biocellatus, XII. 417. Bougainville, XIL. 431. chlorostygma, XII. 426. coccineus, XII. 430. Commersonii, XII. 426. furcipilis, XII, 423. hirsutus , XII. 434. hispidus, XII. 407. Iævigatus, XIL 399. lævis, XII. 437. lophotes, XII. 407. marmoratus, XII. 402. Mentzeln, XIL. 417. multiocellatus , XII, 420. nesogallicus , XII. 401. nummifer, XII. 425. ocellatus, XII. 419. pardalis, XII. 420. pavoninus, XII. 421. pictus, XIL. 393. principis , XIL. 416. scaber, XII. 412. tuberosus, XII. 428. tumidus, XIL. 397. unipennis, XIL. 437. variegatus , XIL. 422. CuironèMe, IL. 78. georgianus , IL. 18. Curreuté, VI. 107. CuirurGren , X. 167. Camus, XVI. 453. CuzoroParaazmus, X XII. 370,521. Caoxprosromes, XVII. 381. aculeatum, XVII. 408. dembensis, XVII. 398. Dillon, XVII. 404. Duvaucelii, XVII. 403. Gangeticum, XVIL 399. labeo , XVIL 495. lipocheïlos, XVII. 400. nasus , X VII. 384. ryzela, XVII 199, 395. semiyelatus, X VIE 402. Syriacum , XVII. 407. Cronwèmes, VIII. 367. aculeatus, VIIL 384. commersonianus, VI. 370. exoletus, VIII. 379. Farkbarn, VII. 388. guaribira , VIII. 393. Jyzan , VIIL. 387. mauritianus, VILLE. 382. moadetta, VIE. 382. palometa, VII 892. quiebra, VII. 396. saliens, VII. 389. saltans, VIIL. 393. Sancti Petri, VIL. 379. tala, VII. 377. tol, VIIT. 385. toloo, VII. 377. Curemys, œpeuve. V. 11. Carisro-psaro, X. 7. Caroms, V. 16, 18: XIII. 15. Carysorarys, VI. 81,83. aculeata, VI. 137. annularnis, VI. 139. aurata, VI. 85. berda, VI. 118. bifasciata, VI. 118. bilobata, VI. 125. calamara, VI. 117. cardinalis, VI. 130. chrysargyra, VE. 107. cœruleosticta, VI. 110. coracinus, VI. 133. crassirostris, VI. 98. cristiceps, VI. 132. Forsteri, VI. 140. gibbiceps, VI. 127. globiceps, VI. 100. grandoculis, VI. 134. haffara, VI. 108. laticeps , VE. 122. longispinnis, VI. 116. madagascariensis, VI. 135. sarba, VI. 102. # DES POISSONS. Curysorose, X. 39. Crcuras, XIIL. 15. ænea , III. 84. argyrea, VI. 479. Cuning, VI. 444. erythrura, VI. 475. fares, VI. 491. macroptera, V. 362. pelagica , IX. 320. tetracantha, IL. 471. variabilis, LE. 55. Cneze, IE, 194. Circurariow , I. 508. aorte, I. 515. artères branchiales, 1. 518. bulbe de l'artère pulmonaire ; I 510, 512. cœur , I. 510. oreillette, I. 510, 511. péricarde, E 510. rénale de Jacobson , I. 516. sinus veineux , I. 510, 511. veine-porte, L. 509. veines branchiales , L. 514. ventricule, I. 510, 512. Cmnumparge, XI. 406. capensis , XI. 406. Cirrnines , XVI. 8, 284, 3711. Blochn, XVI 290. breviceps, XVI. 293. dero, XVI. 296. Dussumieri, XVI. 291. micropogon, XVI. 255. mrigala, XVI. 294. plumbea, XVI 289. reba, XVI. 292. rubripinnis, XVI. 288. Cirrurres, I. 66. aprinus, HI. 76. arcatus , IL. 74. fasciatus , IL. 76. maculatus, IL. 69. pantherinus , IE. 70. punctatus, LL. 70. acheté, IE. 69. 21 Crraaræpus, VII. 7, 87, 183. Crraaries, XXII. 69, 94. Chilodus , XXII. 103. Geoffroyi, XXII. 95. latus, XXII. 101. Kidæp0c ; XXII. 100. Crruirus, XXII. 316. Crrura armata , IX. 127. Banksu, IX. 82. ciliaria , IX. 144. Crarnas, XV. 352. abbreviatus , XV. 386. batrachus, XV. 385. capensis, XV. 311. Dussumieri, XV. 382. fuscus, XV. 383. Hasselquistii, XV. 362. jagur, XV. 388. lazera, XV. 372. magur , XV. 381. marpus, XV. 318. Nieuhoffi, XV. 386. punctatus, XV. 384. senegalensis, XV. 376. syriacus, XV. 375. Craverza, XVIL. 49. Czerriques, XII. 265. genizarra, XIII. 267. Cuniuu, VIIL. 78. Cinus, XI. 194, 352. acuminatus , XI. 370. anguillaris, XI. 390. argentatus, XI. 354. Audifredi , XI. 360. brachycephalus , XI. 371. capillatus, XI. 371. cottoides, XE. 367. Delalandui, XI. 378. elegans, XI. 388. geni-guttatus , XL. 386. gobio, XI. 395. guttulatus , XI. 387. Herminieri, XI. 380. heterodon , XI. 394. latipennis, XI. 394, 22 TABLE GÉNÉRALE Cznus littoreus, XI. 389. microcirrhis, XI. 384. mutabilis, XI. 354. pectinifer, XI. 374. perspicillatus, XL. 372. peruvianus , XI. 383. superciliosus, XI. 360. testudinarius , XI. 360. variolosus, XI. 881. virescens, XI. 360. Ciupaxopon, XX. 9. africain, XX. 10. aureus, XX. 428. chacunda, XXI. 118. chanpole, XXI. 116. chapra, XXI. 115. chinois, XX. 10. cortius, XXI. 115. gagius, XXI. 117. ilisha, XX. 434. Jussieu, XX. 10, 351. manmina, XXI. 114. motius, XX. 328, 461. nasica, XX. 10... pilchard, XX, 10. thrissa , XX. 10. thrissoïdes, XX. 385. Ciurra, XX. 18, 28. æstivalis, XX. 420. africana , XX. 301, 307. allecia, XX. 262. alosa, XX. 11, 411. apalike, XIX. 386. arcuata, XX. 463. atherinoides, XXI. 38. auro-vittata, XX. 262. Bœlama, XXI. 317. brasiliensis, XIX. 320, 341. champil, XX. 324. chapra, XX. 440. XXI. 115. chrysotænia, XX. 262. cœrulea , XX. 260. cœruleo-vittata, XX. 465. cyprinoides , XIX. 384. dorab, XIX. 150. XX. 7. Czvrra elongata, XX. 247. encrasicholus, XXI. 7. fallax, XX. 114, 409. fasciata, X. 61, 96. XX. 10. finta, XX. 409. flos-maris , XX. 466. XXI. 49. fuegensis, XX. 462. gigantea , XIX. 386. gracilis , XX. 466. ,halec, XX. 258. harengus , XX. 30, 250, 262. haumela, VIIE. 248, 249. XX. indica, XX. 439. [7. Isengleena, XX. 464. Leachii, XX. 248. lincolata, XX. 256. macrocéphale , XIX. 318,324. XX. 10. malabarica , XXI. 64. matowacca, XX. 811. melanura, XX. 351. melastoma , XX. 310, 312. micropus ; XX. 471. minima, XX. 259. motius, XX. 323. mystax, XXI. 5, 68. mystus, XX. 9. XXI. 5,75, nymphæa, XX. 465. [85. Pallasii, XX. 2538. parvula, XX. 258. phalerica, XX. 262. phasa, XXI. 59. Pilchardus , XX. 8, 246 , 446. pontica, XX. 244. raie d'argent, XXI. 48. rufa, XX. 11, 409. sagax, XX. 463. sardina, XX. 455. setirostris, XXI. 5,11. ,, sima, XX. 801. Ki, Ft sinensis, XX. 346, 354. spratus. XX.287, 454. sternicla, XX.7. XXI. 166. synura, XXI. 124, 146. thrissa, XX. 384. XXI. 105. DES POISSONS. 23 Czurra thrissoides, XIX. 386. tropica, XX. 7. vernalis, XX. 491. villosa , XX. 7. XXI. 398. virescens , XX. 257. vittata, XX 260. Czurioïnes, XX. 1. Czuréonic, XX. 3845. Blochu, XX. 358. Commersoni, XX. 850. fasciata, XX. 349. Jussieui, XX. 346. yvittata, XX. 852. Cornis, XVII. 1, 2, 5; 8. aculeata, XVIII. 70. amnicola, XVII. 68. anableps, XVIIL. 3. anguillicaudata, XVIIL. 483. arenata, XVIIL. 28. barbatula, XVIIL 14, Bilturio, XVIIL. 35. bimucronata, XVIIL 78. Botia, XVIII. 72. bulgara, XVII. 74. chlorosoma, XVIII. 38. chrysolaimos, XVILL. 27. corica ; XVIIT. 86. cucura; XVIII. 70. Dario, XVII, 85. fasciata, XVII, 95. fossilis, XVII. 6, 8, 46. frænata, XVIIT. 43. geto, XVIIL. 84. gibbosa, XVIIT. 34. gongota, XVIII, 71. grandis, XVIII. 86. Guntea, XVIIL. 67. guttata, XVII. 79. Hasselti, XVIHIL. 74. heteroclita, XVIII. 3, 114, 180 , 210. insignis, XVIIL. 44. japonica, XVIIL. 3. Kublii, XVUL. 77. macrolepidotus, XVIII. 180. Cosrrismajalis , XVIIL. 180 ,185, 210. malapterura, XVIIT. 88. marmorata, XVIIL. 41. micropus ; X VIT. 29. monoceros, X VIII. 38. montana, XVII. 69. Nurga, XVII. 24. oblonga, XVHI. 76. ocellata, XVIIT. 36. oculata, XVII, 71. pacifica, XIL. 234. XVIII. 113. Pangia, XVIIL 75. panthera, XVIII. 44. pavonacea, XVIIT. 37. phoxocheila, XVIIL. 79. rupecula, XVIII, 40. sayona, XVIII. 32. scaturigina , XVIII. 81. spiloptera, XVII. 27. subfusca, XVIII. 80. suborbitalis, XVIII. 26. tænia, XVIIL. 58. thermalis, XVIIL, 78. tigris, XVII. 45. Turio, XVIIL 38. vittata, XVIII. 42. zonata, XVIII. 39. |Corcra, XXL. 77. Dussumieri, XXI. 81. Grayi, XXI. 84. Hamiltoni, XXI. 79. nasus, XXI. 85. Playfairi, XXI. 86. quadragesimalis, XXI. 83. Reynaldi, XXI, 81. X01006 ; XV. 249. Corus catus, IL 448. IIL 143. chatareus , LL. 444. VIX, 312. coboius, LL. 444. VII. 3925. datnia , IT, 139, gud gutia, II, 148. nandus , LL. 144. VIE 482. tivittatus , ILE. 144. vacti, LIT. 143. 24 TABLE GÉNÉRALE Cours, VIIL 26, 28, 42. Cousa, VIL 359. bejeus, VII. 365. chuna, VIL 368. cotra, VII. 366. llius, VIL 366. ponticeriana, VII. 370. rubané, VIL 369. sota, VIL 367. unicolor , VIL. 368. vulgaris, VIE 362, 369. Couwrrnore, XIL. 327. Baikalensis, XIE. 329. Commis, VI. 208. Coxcroropus percatus, IV. 382. Coxopow, V. 156 antillanus, V. 156. Coos de mer, IV. 23. Coquerre, XIII. 62. Coracrnus , Kopæxivoc, V. 21,24, Corax, IV. 46. V. 21. Corgrau, V. 86. Corss, V. 6, 22, 86. Corponnier, IX. 161. Corpyra, VIIL 26, 29. Coréconrs, XXI. 454. albula, XXI. 520. albus, XXI. 510. Amboinensis, XXII. 126. Artedii, XXI. 528. Cepedii, XXI. 503. clupeiformis, XXI. 523. conorhynchos , XXI. 485. cyprinoides , XXI. 526. fera, XXI. 472. harengus, XXI. 532. hyemalis, XXI, 479. Labradoricus , XXI. 533. Lavaretus, XXI. 466. leucichthys, XXI. 535. lucidus, XXI. 523. maræna, XXI. 481. microstomus, XXI. 488. muksun, XXI. 494. Muller, XXI. 463. Cor£conss nasutus, XXI, 493. Nilssoni, XXI. 497. omul, XXI. 528. otsego, XXI. 513. oxyrhynchus , XXI. 464, 488. Palea, XXI. 477. Pallasii, XXI. 483. paralepis , IL. 357. Pennanti, XXI. 507. polcur , XXI. 506. pollan, XXI. 502. Powan, XXI. 503. quadrilateralis, XXI. 512. Reisingeri, XXI. 496. rouge, XXI. 463. Rudolphianus, XXI. 531. sardinella, XXI. 517. sikus, XXI. 500. silus, XXI. 424. syrok, XXI. 499. tugün, XXI. 519. tullibee, XXI. 526. umbra, XXI. 468. vimba, XXI. 514. Willughbei, XXI. 522. Corica soborni, XX. 325. Corrcus, XIII. 18. Lamarcki, XIIL. 260. rostratus, XIII, 256. rubescens , XIH. 262. virescens, XIIL. 264. Cornis, XIII. 860. aygula, XII. 491. CorniGer spinosus, VIII, 481. Coro-coro, V. 189, 267. Corvina , V. 86. abida, V. 93. acoupa , IX. 478. + aner, VV. 182, argentata , V. 114. argyroleuca, V. 105, axillaris, V. 113. Belengerii, V. 120. biloba, V. 112. canariensis, V. 93. DES POISSONS. 25 Corvina carouna, V. 1925. Coryrnæxa immaculata , IX. 329. carutta, V. 124. imperialis, IX. 286. catalea, V. 128. japonica, IX. 272. chaptis, V. 130. Lessonii, IX. 307. clavigera , V. 101. lineata, IX. 269. coitor ; V. 116. À lineolata, XIV. 48. cuja, V. 96. lutea, VI. 250. IX. 270. dentex, V. 139. À Marcgravii, IX. 301. Dussumieri, V. 119. nigrescens, IX. 270. Fourcroy, V. 111. novacula , IX. 269. Kubhlu, V. 121. pentadactyla, IX. 269, 272. lobata, V. 122. XIV. 45, 65, 67. maculata, V. 126. Plumier, IV. 408. IX. 270. miles, V. 94. XI. 316, 319. nigra, V. 86. pompilus, IX. 330, 334. nigrita, V. 108. psittacus , IX. 269. ocellata, V. 134. rupestris , IX. 269. oscula, V. 98. scomberoïides, IX. 315. platycephala, V. 132. sima, IX. 273. Richardsoni, V. 100. spinosa , IX. 270. ronchus , V. 107. Sueriis IX. 302. semiluctuosa, V. 97. torva, IV. 882. IX. 270. . senegalla, V. 132. velifera ; IX. 360 , 370. sina, V. 122: virens ; IX. 272. XIV.47. soldado , IX. 479. virgata , IX. 308. trispinosa, V. 109. Viamingiüi, IX. 315. Corvo di fortiera, V. 86. Corvrnëxe bleue, XIV. 191. Coryoras edentulus, XV. 291.| chinoise, V. 369. IX. 270. Geoffroy, XV. 321. Corvpnénoine, IX. 272. Coryrxæna , IX. 268 , 274. Cossvrenrs, XIIT. 102. acuta , IX. 273. albo-tæniatus, XIE. 141. argyrurus, IX. 314. atrolumbus, XII. 123. azorica , IX. 306. axillaris, XIIL. 131. branchiosteoa , IX. 272. bilunulatus, XII. 121. chrysurus, IX. 309. ! Bodianus, XIII. 103, 404. clypeata , IX. 278. diana, XIIT. 127. cœrulea , IX. 269. XIV.35,46.| dimidiatus, XI. 136. dolfyn , IX. 305. maldat, XI. 114. dorado, IX. 303. mesothorax, XII. 129. elegans , IX. 353. microlepidotus, XHL. 140. equisetis, IX. 297. perditio , XII. 125. galilæa, IX. 270. quadrilineatus, XIE. 135. hemiptera , IX. 271. XIV.35.| reticulatus, XIE. 139. hippuroides , IX. 286. Schæœnleinn, XI. 143. hippurus, IX. 278. tæniatus, XI. 134. d 26 TABLE GÉNÉRALE CororrA, XIII, 291. Corrus, IV. 142, 150. acadianus , IV. 274. æneus, IV. 189. anastomus , IV. 145. australis, IV. 398. bubalis , IV. 165. cataphractus, IV. 201. cephaloides , IV. 194. claviger, IV. 195. diceraus, IV. 189. elegans, IV. 195. glaber, IV. 144. gobio, IV. 145. groenlandicus, IV. 185. grunniens, XIL. 462, 466, 481. | hemilepidotus, IV. 276. hispidus , IV. 274. jaok , IV. 172. japonicus , IV. 200 , 215. madecasse , IV. 238. marmoratus , VII. 497. massiliensis , LIL 22. IV. 303. | Mertensii, VII. 496. minutus , IV. 152. monopteryoius ; IV. 200. octodecimspinosus, IV. 181. | pistilliger, LV. 193. platycephalus , IV. 177. polyacanthocephalus, IV. 176. | porosus , VIIL. 498. quadricornis , IV. 168. scaber, IV. 249 , 254. scorpioides, IV. 187. scorpius, IV. 160. trachurus , IV. 276 , 280. tripterygius , IV. 274. Corrus ventralis, IV. 194. Courpara , XL. 172. Crage de Biarritz, IV. 298. Craraup de mer, IV. 268, 286. Crenines , VL. 366, 371. Forskaln, VI 378. Créniagres, XIIL. 13, 146. arcuatus , XIIT. 216. \ Crenasrus Bailloni, XIE. 191. Boryanus, XIT. 189. Brunnichu , XIE. 183. capistratus , XI. 220. Chabrol, XIE. 120. chlorosochrus, XI. 215. chrysophrus , XIIE. 190. cœruleus , XIIL. 214. Cottæ, XIIL 204. Couchii, XIE. 178. Donoyani, XHI. 180. frænatus , XIIL. 221. fuscus ,; XILL. 219. gibbus, XI. 175. Lincku, XI 216. littoralis, XII. 198. Massa, XIE. 202. mediterraneus, XHIT, 186. melanocercus, XI, 213. melops, XII. 167. microstoma , XII. 250. multidentatus, XIIL. 231. nigrescens, XIL. 189. norwegicus ; XIL. 176. notatus , XIE. 217. ocellatus , XIIL. 193. pavo, XL. 149. Pennantn, XII. 178 , 225. quinquemaculatus , XIE. 212. Rissoï, XII, 197. Roissalii, XI. 205. rone, XIE. 172. tigré, XI. 209. tinca, XII. 171, 199. virescens , XIII. 182. Cntoie (Le), IL. 265. XIII. 267. Cricri, V. 239. | Crisricers, XI, 194, 352, 402. australis, XI. 402. Crocro, V. 238, 251. | Cryprocenrrus meleagris, XIE. 111 Crexozasrus, XIII. 228. acutus, XIII. 235. chogset, XILL 237. cinereus, XIII. 234. DES POISSONS. : 27 CrenoraBnus flagellifer, XIE. 240. | Cyxororamegibbosus , XXIL. 321. iris, XL. 236. marginatus, XIII. 232, rupestris, XIII. 223. uninotatus XIIL. 239. Cuorr , V. 86. Curema , XI. 88. Curimara, XXII. 78. Curimarus , XXIL. 3. acutidens, XXII. 24, 28. alburnus, XXII. 18. amazonum , XXII. 90. cilatus, XXIT. 15. cyprinoides, XXII. 7. elongatus, XXII. 20, fasciatus, XXII. 113. Gilberti, XXIT. 16. laticeps, XXII. 21. latior, XXII. 19. obtusidens, XXII. 24, 28. tæniurus, XXII. 4, 86. Cysrun, VIIL 77, 79, 164. acervum , VII. 186. caballa, VII. 187. chinense, VII. 180, clupeoideum, VIIL, 178. Commersonni, VIIL 165. guttatum, VILL. 173. immaculatum , VIIL. 191. interruptum, VIIL 172. Kubln VIT. 178. Hineolatum, VIIL 170. maculatum, VILL 181. Mertensu, VIIL 179. niphonium , VIIL. 180. regale, VIII. 184. Solandri, VIIT. 192, tritor, VILL. 176. Cynæpus, V. 359. Cynopons, XXII. 307, 328. gibbus, XXII. 333. scomberoides, XXII. 324. vulpinus, XXII. 329, Cynororame, XXII. 316. argenteus, XXII. 317. humeralis, XXII, 320. Cveininæ, XVI. 4. XVIIL. 109. Cvrrinini, XVI. 5. XVIIL. 109. Cvrrivonons , XVIIT, 105, 145. Calaritanus, X VIIL. 151. fasciatus, XVIIT. 156. Hammonis, XVIII. 169. iberus, XVIIT. 160. Junatus, XVIIT, 161. mento, XVIII. 171. Moseas , XVIII. 168. umbra, XVIII. 149. varié, XVIIT. 147, 178. Cyrrinoponres, XVIIL. 106. Cvrrionrs, XVI. 1. Cvrninorsis, XVI, 24, 81. Cyrriss, XVI. 1, 2, 93, 379. action de la pesanteur de l'air sur les cyprins, XVI. 14. engourdissement des cyprins, XVI. 13. cyprins conservés vivants dans les glaces, XVI. 88. vessie des cyprins, XVI, 9. Cyprus abramorutilus, XVII. acra , XVI. 428. [55. alburnus , XVII. 272. amarus, XVII. 8i. americanus , XVIL 315. angra , XVI. 319. anjona , XVI. 436. Anne-Caroline, XVI. 60. aphya, XVII. 239, 242, 257, arabicus , XVI. 202. [371. ariza, XVI. 430. aspius, X VIL. 266. atpar, XVI. 454. auratus, XVI. 101. bacaila, XVE. 460. balitora, XVI. 451. ballerus, XVII. 34; 45. barbus, XVI. 125. barila, XVI: 418. barna, XVI. 419. 28 Cyerinus bata, XVL 427. bendilisis, XVI. 316. bjoerkna, XVIL 31. blicca, XVII. 33. boga, XVI. 432: bola, XVI. 423. borelio, XVI. 443. Brama, XVIL 9. bucephalus, XVI. 95. Buggenhagii, XVIL. 45, 53. Byoni, XVI. 174. calbosu , XVI. 253. canius, XVI. 397. capito, XVI. 147. capoeta, XVI. 278. carassius, XVL 82. carinatus, XVII. 74. carpio, XVL 28. catastomus, XVIL 418. calla, XVI.70,433.XVIL. 411. cephaluss XIX. 508. chagunio, XVI. 257, 378. chalybatus, XVI. 145. chapalio, XVL. 416. chedra, XVIL 495. ‘chedrio, XVI. 419. chola, XVL 410. chrysoleucos, XVII. 315. chrysosoma, XVL 409. chrysoprasius, XVIL. 375. chrysopterus, XVI. 400. cirrhosus ; XVI. 284, 290. clavetza, XVIL 49. clupeoides , XVI. 370. cocsa, XVI. 197. Come Es XVIE 419. compressus ; XVIL. 4127: conchonius , XVI 394. coriaceus , XVI. 62. cosuatis, XVI. 444: cotio, XVIL. 76. cultratus, X VIE. 330. cura, XVI. 428. curchius, XVI. 362,363,378. ! XVI. 317. Ccurmuca , | TABLE GÉNÉRALE Cxrrinus cursa, XVI. 361. cursis,; XVI. 378. cylindricus , XIX. 508: danicomius ; XVI. 435. dangila, XVI. 403. danrica, XVI 404. dentex, XVI. 1. XXIL..186. dero, XVI. 296. devario, XVI. 446. dobula , XVIE. 401 , 172. dyocheilus, XVEL 318. elanga, XVL. 415. PA "XVI 62. ébrlatd) XVL 469. ) erythr ophthalmus, XVI 101, 103, 107. eythrops; XVIT. 119. falcatus, XVI. 865. D AAA XVIL 9. fimbriatus, XVL 271, 337. Fischeri , XVIL. 319. flavipinnis, XVI. 71. fundulus , XVI. 2178, 409. gelius , XVI. 896. ghora, XVI. 458. gibelios XVI 90. gobio, XVI. 300, 301. goha, "XVL 424. gohama, XVI. 413. gonius, XVI. 259. gonorhynchus, XVI. 380. gotyla, XVI. 381. , grislagine, XVIL. 182, 220 guganio , XVI. 445. Tamiltonlis XVI. 319. herilwa, XVI. 465. hoalius, XVI. 442. humilis, XVL 94. hungaricus, XVL. 65. idbarus, XVIL. 143. idus, XVIL 228, 234. jaya, XVI 439. Jeses, XVIL 160. joalinus, XVI. 264. jogia, XVE. 405. DES POISSONS. 29 Cyrrinus kachius, XVI. 453. Kittaibeli, XVIL. 380. Kollarn , XVI. 76. kursis, XVI. 265. labeo , XVII. 420. lacustris, XVII. 126, 301. lamta, XVI 386. Langsdorfii, XVL. 99. laskir, XVII. 41. latius, XVI. 411. latus, XVIL. 35. laubuka, XVL. 456. lepidotus, XVI. 176. leptocephalus, XVIL. 300. leuciseus, XVII. 101, 103, 202. XVII. 161: ligule (sa) mangée en Italie, XVIL 126. lineatus, XVI. 96. Lumareuwil, XVIL 374. macrophthalmus, XVI. 113. maxillingua , XVIL. 480. M'clellandi, XVL 390. mola, XVI. 440. Moles, XVE. 89. morala, XVI. 263. morur, XVI. 459. mosario, XVI. 448. mrigala, XVI. 285, 294. mursa, XVI. 146. musiha, XVI. 439. nancar, XVI. 70, 371. nandina, XVI. 244, nasus, XVIL 381, 391. nigroauratus , XVI. 73. niloticus, XVI 335, 338. Nordmannii , XVI. 66. nudus, XVI. 61. oblongus, XVII. 441. oxygaster, XVII. 349. pangusia, XVI. 429. pausio, XVI. 401. pausius, XVI. 402. Per-Nurus , XVIE. 299. persa, XVIL 57. Cyprus phoxinus, XVIL. 363, phulo, XVI. 457. phutunio , XVI. 395. pigus, XVIL. 378. plestya, XVIL. 35. putitora, XVI. 197. quadrilobus , XVL. 113. rapax, XVIL 270. rasbora, XVI. 438. regina ; XVI. 63. rerio, XVI. 406. rex cyprinorum , XVI. 61. Richardsoni, XVI. 227. rivularis, XVIE. 374. rohita, XVI. 251. rostratus, XVII. 420, 469. rubro-fuscus, XVI. 74. rutilus, XVIL. 101, 111, 142, 143, 145, 146, 148. sada, XVI. 385. schagra, XVI. 196. semiplotus, XVI. 68. sol, XVI. 444. sopa, XVI. 49. sophore, XVI. 388. specularis, XVI. 62. sucatio, XVI. 448. sucet, XVIL 419. sutiha , XVI. 408. telescopus, XVI. 113. terio, XVL 398. thoracatus , XVI. 97. ticto, XVI. 393. tila, XVL 422. tileo, XVI. 496. tütüus, XVI 399. tor, XVI. 199. \ vagra, XVI. 420. verdâtre, XVIIL 13. vimba, XVIL 65. viridi-violaceus , XVI. 75. vittatus, XVI. 72. [372. Dacer-Karan , X, 83. Dacrycorreres , IV. 114. 30 TABLE GÉNÉRALE Dacrycorrire commun, [V.117. | Denrex multidens, VI. 238. oriental, IV. 134. Dasao , XI. 164. monticola , XI. 164. Darouzx, IL. 283. Dawcrra, XVI. 229. Cuvieri, XVI. 280. Kuhln, XVL 231. leptocheila, XVI. 234. Leschenaulti, XVI. 235. lipocheila, XVI. 232. Dao , XVI. 375: Dascvizes, V. 11, 433. aruanus , V. 434. marginalus, V. 439. trimaculatus, V. 441. Darnra , IL. 124, 138. argentea, LL. 139. cancellata , II, 144. virgata, VIL. 480. Dawn , IX. 277, 290. Dauranrs, VI. 7, 81. pique, VE. 118. vulgaire, VI. 85. Déciurrriox, I. 497. Drcraisseur, XILE. 409. Deoisezze, V. 449. VIT. 11. marguerite, VIL. 115. Dexr (la) de chien, LL. 465. Denré, VI 212, 226. Dexrex, VI. 7, 212, 214. argyrozona ; VL. 235. bipunctatus, VI. 247. cynodon, VL. 239. fasciolatus, VE. 242. filamentosus, VIE. 254. furcosus, VI. 244. gobioides , VE. 234. hasta, VI 255. hexodon, VI. 248. luteus, VE 250. macrocephalus , VI. 232. macrophthalmus, VE 227. marginatus, VI. 245. maroccanus, VI. 234. nufar, VI. 240. Peronü, VI. 245. ruber , VL 241. rupestris, VI. 231. setigerus , VI. 258. striatus, VI. 252. tæniopterus, VI. 246. tambulus, VI 249, 558. Thunberoïi, VL 237. tolu, VI. 248. variabilis, VE. 241. vulgaris, VE 220. Dewrs, I. 489. ô Drapasr rayé de jaune, V. 236. Drasasis Parræ, V. 287. Draeze de mer, IV.268 , 274,286. Dracors, IL. 410. alboguttata, VIL 445. analis, VI. 534. argentimaculata , IL. 432. aurantiaca, VI. 535. axillaris, VI. 532. bitæniata, VL 536. bohar , IL. 433. Borensis , IL. 436. bottonensis , IL, 434. VI. 535. bourgeois, VI. 444. Calveti, IL. 429. civis, VIL 444. coccinea , IL. 437. cœruleo-punctata, I. 424. cœruleo-vittata, VL 530. decemlineata, VI. 527, 528. duodecimlineata, VI. 529. flavipes, VL. 534. fulva, IL. 435. fulviflamma , I. 423. gibba, IL. 438. hober, II. 423. à huit raies, VL 526. immaculata, IL. 430. macolor, IL. 415. marginata , IL. 426. VI. 533. miniata , il. 433. \ DES POISSONS. Dracore nigra, II. 431. notata, IE. 4922. octolineata, IL. 418. octovittata , VI. 528. quadriguttata, EE. 427. VI. 533. rivulata , LL, 414. rosea, VI. 531. rufolineata , VL 531. sanguinea , II. 437. Sebæ, IT. 411. siamensis, VI. 524. striata , IL. 430. xanthopus, LT. 495. Duacramma, V. 9, 290. bakteatum , V. 316. Blochn, V. 312. cavifrons, V. 290. centurio, V. 308. cinerascens , V. 307. fætela, V. 305. flavomaculatum , V. 304. gaterina, V. 804. griseum, V. 306. Lessonii, V. 313. lineatum, V. 809. orientale, V. 299. pardalis, V. 300. pica, V. 297. pictum, V. 315. plectorhynchus, V. 294. pæœcilopterum, V. 314. punctatum, V. 302. shotaf, V. 305. Thunbergii, V. 308. Drrcorriow, LL. 187. Dirpréronoxs, VII. 274. apron, VIL 275. capensis, VII. 276. hexacanthe , IL 146. VIE. 275. noté, IL. 152. VII. 275. Plumier , IL. 454. VIL. 275. queue-jaune , V.144. VIL. 275. Dipréronoxs ruber, IL. 447. zingel, VIL 275. Disricaonus, XXII. 172. Dorrys , IX. 277. Doxprava, IL. 441. Doxprawan, Il. 422. 31 | Disrickopus Nefasch, XXIE. 175. Dorape (la) de la Chine, XVI. 101. dentée, VII. 284. Dorapo , IX. 290. Doras, XV. 261. armatulus, XV. 273. Blochüi, XV. 277. carinatus , XV. 288. cataphractus, XV. 276. costatus, XV. 268. crocodili, XV. 287. dorsalis, XV. 284. granulosus, XV. 281. Hancokii, XV. 279. Humboldtn, XV. 291. maculatus, XV. 281. niger, XV. 291. oxyrhynchus, XV. 288. Dor£e, X. 6 Donweur, V. 395. XII, 218. Dorsuarre, VII. 255. tubero, VIL 256. Dory, X. 6. Douwixe princesse, VIE, 27. Drepaxe, VIL. 7, 112, 199. longimana, VII. 133. peigne, VIL 133. punctata, VIL 132. Druws, V. 196. bruit des drums, V. 198. Durs , IE. 111. auriga, IL. 112. bordé, VIT. 474. caudavittatus, ILE. 117. flaviventris, IL. 113. fuscus , ILE. 118. guamensis, VIL. 474. maculatus , VIL 475. malo, VII 479. marginatus , IL. 116. à queue rayée, VIL 475. 59 rupestris, IH. 119. tæniurus, LIL. 114. vanicolensis, VIL. 478. Dussumrérie, XX. 467. acula, XX. 467. Eracare, VII. 312. atlantica, VIIL. 334. bivittata , VIIL. 338. malabarica, VIIE 332.° motsa, VIII. 332. ponticeriana , VIE. 329. Écecrricrré des poissons, Î. 529. Errenus, V. 158. ÉEE 4à V. 161. chilensis, IX. 480. maclovinus , V. 158. des Malouines, VI: 558. Errorris, XII. 2, 3, 16, 216. belobrancha, XIL 248. cyprinoides, XII. 248. dormitatrix, XII. 217, 256. gobioïdes, XIT. 247. grandisquama, XIE. 229. guavina, XI. 195; 293. gyrinus , XIL. 220. humeralis, XIL. 246. lanceolata, XII. 445. madagascariensis , XIE. 240. margaritacea , XII. 240. Mauritn, IX. 248. mugiloides , XII. 226. muralis, XII. 253. nigra , XIL. 233. XVILL. 113. ophicephalus, XIE. 239. porocephala, XII. 237. radiata , XII. 250. sexguttata, XII. 254. sima, XII. 232. smaragdus, XII. 231. strigata, XII. 251. tumifrons, XII. 241. Eroprs, XIX. 358. Eroprexs, XIX. 358. TABLE GÉNÉRALE Duzss de roche, VIL 477. Ecors inermis, XIX. 376. lacerta, XIX. 381. machnata, XIX: 359, 379. purpurascens, XIX. 380. saurus , XIX. 359, 365. ipéponcirne, ML. 300. XIE. 312. ae V. 25. Evoi , IL. 374. Excmiyorus , VIIL 236. XI. 452. colias, HE. 278. Encarasicnorus, XX. 20. Expormr, XI. 218. Excrauus, XX. 11, 25. XXI. 2 argyrophanus, XXL. 49. atherinoides , XXI. 31. bahiensis, XIX. 341. Bœlama, XXI. 35. brevifilis, XXL. 6, 54. Brownu, XXI. 5, 41. Commersonianus, XXI. 49. dentex, XXI. 28. Desmareti, XXI. 26. Dussumieri, XXI. 69. edentulus , XXI. 51. enchrasicholus, XXL. 7. fasciata, XXI. 48. Hamilton: , XXL. 66. japonicus, XXI. 28. malabaricus, XXI 638. meletta , XXI. 24. Müchilli, XXL. 5, 50. mystax, XXI. 67. mystus , XXI. 75. phasa, XXI. 59. purava, XXI. 65. ringens, XXI. 21. sericus , AIX. 341. setirostris, XXI. 69. spinifer, XXI. 89. taty, XXI. 60. Telara, XXL 6, 56. tenuifilis, XXI. 62. Exoprosr, IL. 138. EperLan, XXI. 368, 311. Sa pêche, XXI. 380. DES POISSONS. 33 Érrrzan de Seine , XVII. 259. Ermrus, VIL 7, 412. faber, VIL. 118. gigas, VIL. 121. goreensis, VIL 125. orbis, VII. 127. Ermurus, XIII. 14. XIV. 1410. Enicyrrus, XXII. 41. exodon, XXII. 46. gibbosus ; XXII. 48. Epnnesmus maculatus, X. 323,342. Errconus macrophthalmus, VI. 502. Epinepezus afer , IL. 282. ciliatus, IV. 347. marginalis, Il. 304. merra, IE 325. oxygenios, IE. 30. ruber , IL. 305. Érinocre ; IV. 479. demi-armée, IV. 498. demi-cuirassée > IV. 494. à queue armée, IV. 481. . à queue nue, IV. 481. ÉPINOCHETTE, IV. 506. Edurcc, X. 419. XVIIL. 1. EqQues, V. 7, 163. americanus, V. 165. balteatus , V. 165. lineatus, V. 169. punctatus, V. 167. Equura, X. 39, 60. berbis, X. 85. bindus, X. 78. Bloch, X. 84. brevirostris, X. 83. caballa , X. 73. coma, X. 76. dacer, X. 83. dentex, X. 91. Dussumieri, X. 77. ensifera, X. 66. fasciata, X. 96. filigera, X. 92: gomorah, X. 80. Equura insidiatrix, X. 98. interrupta, X. 102. karah, X. 95. lineolata, X. 87. longispinis, X. 94. minuta, X. 88. oblonga, X. 85. parviceps, X. 817. Ruconius, X. 79. Errmornizus , XVIIL 498. Mutisii, XVILL. 500. Ernrrmus, XX. 25. Ervrarin, XIX. 480. Sa vessie aérienne, XIX. 485. Ervrarnus, VI 170, 179. brasiliensis, XIX. 519. Gronovii, XIX. 500. guavina, XIX. 506. macrodon, XIX. 519. palustris , XIX. 502. salvus, XIX. 508. trahira, XIX, 519. unitæniatus , XIX. 486. vittatus, XIX. 499. Énvranoïnrs, XIX. 480. Esxe ; IL. 92, Ésoces, XVIII. 269. Esoxalepidotus, X VIIL. 342,351. americanus, XVIIL. 329. . argenteus, XVIII. 270, 342. australis, XVIIL 323. barracuda, HI. 343. becuna, IL. “a Belone, XVIII. 273, 389. Boa, XVIII. 368. brasiliensis, XVII 273. XIX. 5 chilensis, XVIII. 270. chirocentre , XVIIL. 271. XIX. 152. depraudus, XVIIL. 336. espadon, XIX. 10. estor, XVIII. 324. flavulus, XVIIE. 148, 211. gambarur, XIX. 10. e 34 TABLE GÉNÉRALE Esox gladius, XIX. 9. Exocærus bicolor, XIX. 111: gymnocephalus, XVHL. 270. brevipinnis, XIX. 123. hepsetus , XVIIL. 270. XIX.! chloropterus, XIX. 109. 11. XXI. 44. comatus, XIX. 133. lineatus, XVII. 335. Commersonii, XIX. 102. Lucius, XVI. 279. cyanopterus, XIX. 97. lugubrosus , XVIIL. 338. Dussumieri, XIX. 132. malabaricus ; XIX. 501. evolans, XIX. 138. marginatus, XVIII. 270. XIX.| exiliens, XIX. 114. 10, 30. fasciatus, XIX. 114. niger, XVII. 329. furcatus, XIX. 135. osseus, XVIIL. 270. Georgianus, XIX. 136. ovinus, XVIIL.148,177,210.| gibbifrons, XIX. 118. panchax, XVIIL 380. hetururus , IX. 287: phaleratus , XVIIL. 333. lineatus, XIX. 92. pisciculus, XVIII. 182, 185,| melanurus, XIX. 101. 195. mento, XIX. 124. pisculentus, XVII. 190. mesogaster , XIX. 120. reticulatus, XVIIT. 327. micropterus, XIX. 127. saurus , XVIII. 466. nigripinnis, XIX. 108. sphyræna, IL. 327. XVIIL.270.| Noveboracensis, XIX: 100. stomias, XXII. 387. Orbignyanus , XIX. 131. synodus, XVII. 270. XXIL.| pœcilopterus, XIX. 112. 462. Rondeletii, XIX. 115. truttaceus, XVIIL. 342, 344. rufipinnis, XIX. 99. vermiculatus, XVIII. 333. simus, XIX. 105. viridis, XVII. 270. Solandri, XIX. 129. vulpes , XVII. 270. XIX.321.| speculiger, XIX. 94. zonatus, XVIIL. 182, 197. spilopterus, XIX. 113. Espanox épée, VIE. 255. spilopus, XIX. 118. Sa pêche, VIIT. 274. unicolor, XIX. 97. Espanons, VII. 255. volitans, XIX. 83. Esrrro , II. 326. Sa vessie aérienne XIX. 88. Esrror, XX. 285. Exocrossum, XVII. 480. Essence d'Orient, XVII, 287. annulatum , XVII. 487. Ereus, IL. 127. Lesueurianum, XVIL 482. Errorzes, V. 442, 486. macropterum , XVII. 486. coruchi, V. 491. nigrescens, XVIL 488. maculatus , V. 489. spinicephalum , XVI. 489. - meleagris, V. 486. Efwxorroc, XIX. 82. Excrérions, I. 520. Exrérteur des poissons , [. 288. Exocærus , IV. 11. XI. 244. XIX. acutus, XIX. 125. [64.! Farer, X. 8. alüpinnis, XIX. 109. Fanraro , Fanraru, VIIL. 323 apus, XIX. 107. Fanrré, VIIL 328. DES POISSONS. Farro , XXI. 163, 165, 277. argenteus , XXI. 294. erythrogaster, XXI. 308. Lemanus, XXI. 300. Rossi , XXL 810. Farronezra, XXIL..507. Gayi, XXIL. 508. Fécaro, V. 32, Fenre, XX. 403, 408. FEra, XXI. 472. Sa pêche, XXI. 478. Ses vers intestinaux, XXI. 476. Fraroze, IX.1818. Fine, XIV. 402, Fiura, VL 48. For, I. 506. Forezxes, XXI. 163, 271. Funourus, XVIII. 3, 21, 178. brasiliensis, XVIL. 199. cingulatus, XVIII. 197. cœnicolus, XVII. 179, 195. fasciatus, XVIIL.185 198,213. fonticola, XVII. 198. mudfish, XVII. 181. multifasciatus, XVIIE. 200. nigrofasciatus, XVIIL. 193. pisculentus, XVIII. 190. viridescens ; XVII. 185, zebra, XVIII, 184. zonatus, XVIIL 196. Gapus colias, II, 278. raninus, XIL 462. tau, XII. 462, 478, 495. Gazaxres, XVIIL. 340. alpinus, XVIIL 356. attenuatus, XVIIL 348. fasciatus, XVII. 350. Forsteri, XVII. 351. maculatus, XVIIL 355. scriba, XVIIL. 347. truttaceus , XVIIL. 344. Gazucnrnys, XV. 28. Blochu, XV. 44. 189. 35 Gazeicurays Eydouxn, XV. 43. feliceps, XV. 29. Gronovii, XV. 40. Parræ, XV. 33. Gazrrira, XI. 231. Gazunes, IV. 28. Gazunerres, IV. 23, 46. Gars, IX. 133, 134, 164. ægyptiacus , IX. 176. d'Alexandrie , IX. 152. chevola, IX. 175. major , IX. 168. Garvox (le), XVIL. 130. Garra, XVI. 3876. Gasrérorezecus, XXII. 165. microstoma, XVIIL 360. sternicla, XXI. 169. o Gasrrrosreus, IV. 479. aculeatus , IV. 481. antecessor, VII. 324. apeltes , IV. 505. argyropomus , IV. 499. biaculeatus, IV. 503. brachycentrus , IV. 499. canadus, VIIL. 336. carolinus , IX. 230. leiurus , IV. 481. monocentris, IV. 480. niger , IV. 508. noveboracensis, IV. 502. obolarius, IV. 500. occidentalis , IV. 509. VIII. ovatus, VIIL 423. [893. pungitius, IV. 506. quadracus , LV. 504. saltatrix, IX. 227. semiarmatus, IV. 493. semiloricatus , IV. 494. spinachia , IV. 509. spinarella, IV. 138, 480. tetracanthus, IV. 499. trachurus , IV. 481. Gasrre, IV. 509. Gowryzius, VIIL 196, 207. coluber, VIIE 211. 36 TABLE GÉNÉRALE GEMPYLUS Mgr ; VILL. 213. | GLyrmisonons azureus , V. 479. serpens, VIIL. 207. Solandni, VILLE 215. Générations, I. 531. Développement de l'œuf, 1. 540. Laitances ou testicules, I. 533, Œufs des raies des squales, I. Ovaires, I. 532. [537. Poissonsvivipares , 1.538 ,540. Gzrmow, VIIL 120. Genres, VI. 2, 446. aprion , VL 461. argyreus, VI. 478. bilobus, VI. 466. Brasilianus, VI. 458. filamentosus, VI. 482. gula, VI. 464. lHimbatus, VI 476. lineatus, VE 470. lucidus, VI. 477. oblongus, VE. 479. oyena, VI: 472. peruvianus, VL: 467. Plumieri, VI. 458. poeti, VL 468. punctatus, VI. 480. rhombeus, VI. 459. Richu, VI. 469. subfasciatus, VI. 477. Garr-usan, VI 91. Garezzes, XILL. 14, 358. turque, XL 379. de Vanikolo, XIV. 51. Granius, VIIL 255. Taavic, XIV. 344. Gzaucus, V. 19, 90. VIIL. 341, Gzossopus, XIX. 323. (348. Forskalii, XIX. 341. Gzvemisonows, V. 11, 442. abdominalis, V. 451. Antjerius, V. 481. ater, V. 473. aureus , V. 472. bengalensis , V, 458. biocellatus , V, 482. Brownringii ; V:484: chrysurus >; V. 476. cœlestinus, V. 464. IX. 508. curassao , V. 471. pu V.:475. akaitzel , V. 489. lacrymatus, V. 478. leucopomus, V. 480: limbatus, V. 477. luridus, V. 475. IX..509. macrolepidotus ; V. 478. margariteus , V. 410; melas, V. 472. nigroris, V. 485. punctulatus, V. 484. rahti, V. 456. IX. 507. saxatilis, V. 446, 456. septemfasciatus ; Y. 463. sordidus, V. 466. sparoides , V. 468. unimaculatus , V. 4718. uniocellatus, Y: 481. waigiensis ; Ÿ. 457. zonatus , V. 483. Trageuc, XVI. 323. GxarxoBoLus mucronatus ,- XXL. Goes, XI. 1, 9. (91. Goivs acutipennis, XIL. 80. albopunctatus, XIL: 57. amiciensis, XII. 135. amorea, XII. 223. M XII: 109, 139, 159, DE SL 108. auratus, XIL 31. Babe XIE. 119. baliurus, XIE. 61. banana, XII, 103. barbarus, XII. 195. bicolor, XIL. 19. bimaculatus, XII, 108. biocellatus, XET. 73, DES POISSONS. Gosius bitelatus , XII. 89. Gogius limbatus , XII. 26. Boddaerti, XII. 199. Boscii, XIL. 96. brasiliensis / XIE, 121. brevifilis, XEL. 90. - buccatus, XIE. 60. caninus, XIL 86. capito, XII. 21. catebus, XIE. 76. celebius , XIE. 74. changua, XI. 445. chinensis , XIL. 138. cœruleus, XIE, 137. Commersonti, XIE. 136. coryphænula , XII. 131. Coulonianus, XIL 51. criniger , XI. 82. cristagalli, XII. 130. cruentatus, XIE. 29., cryptocentrus, XII. 111: cyclopterus , XIE. 59. cyprinoides , XEE.. 129. echinocephalus , XIE. 134. Ehrenberoïi ,; XII. 63. elegans , XII. 58. eleotris, XII. 138. filifer, XI. 106. filosus, XII. 78. flavus , XI. 60. Æluviatilis, XIE. 52. geniporus, XIE. 32. genivittatus, XI. 64. Gronoviui, XIL. 219. Guamensis, XIL. 103. giuris , XII. 72. Gutam, XII. 138. guttatus, XII. 24. histrio, XIE. 132. jozo, XII. 35. Kælreuteri, XIE. 181, 219. kokius, XIT 68. kora, XII. 77. lagocephalus , XII. 174. lanceolatus, XIE 414. Lesueurn, XIL, 33. 37 longiradiatus, XIL. 38. lota, XIE 27. macrocephalus, XII. 126. maderensis , XII. 55. Martinicus, XIL 105. Mertensn, XII. 110. minutus, XIL 39, 40. mystacinus , XEL. 124. nebulo-punctatus, XIE. 58. nebulosus, XIE. 84. niger, XII. 9, 48, 136, 188. nigripinnis, XII. 101. niveatus, XIL 107. novemradiatus, XII. 196. nudiceps, XII. 65. ocellatus , XII. 98. oplopomus, XII, 66. paganellus, XIE. 20. pallidus , XIE. 102. papilio, XIF. 91. papuensis, XII. 106. pavoninus, XIL 112. pectinirostris, XII. 150. phalæna, XII. 92. - Pisonis, XIL 219, 223. Plinianus', XIE. 205. Plumieri, XII. 168. punctatus, XII. 48. quadrimaculatus , XIE. 44. quadriporus , XII. 87: quinqueocellatus, XIL. 95. quinquestrigatus , XIL. 134. reticulatus, XIE. 50. Russelii, XII. 75. Ruthensparri, XII. 48. Schlosseri, XII. 192. semidoliatus, XIE. 67. septemradiatus, XIE. 196. setosus , XII. 81. sinensis, XIL. 94. smaragdus, XII. 120. soporator, XI. 56, 195: sphynx, XII. 93. striatus, XIT. 200. 38 TABLE GÉNÉRALE Gomivs strigatus, XL. 251. taïasica , XIL. 123. tentacularis, XIL. 128. tredecimradiatus , XIL. 189. tripunctatus, XIL. 49. unicolor, XII. 88. venenatus , XIL. 85. ventralis, XII. 113. viridipalidus, XIE. 96. viridi-punctatus , XIE. 62. viridis, XIL. 218. Gomro, XII. 4. XVI. 2, 298, 300, 379. analis , XVI. 300. angra, XVI. 319. anisurus , XVI. 463. bendilisis , XVI. 316. bicolor, XVI. 462. cataractæ, XVI. 315. curmuca , XVI. 317. Damascinus, XVI. 314. fluviatilis, XVE 300. hirticeps, XVI. 287. isurus , XVI. 431. limnophilus, XVI. 464. malacostomus, XVI, 865. obtusirostris, XVI. 311. quadrimaculatus , XVL. 287. ricnorhynchos , XVI. 464. uranoscopus , XVI. 312. Gorroïinss, XI. 186. XIL. 2, 139. Broussonnet, XI. 139. rubicundus, XIL 162. smyrnéen, XIL 139. Goriomorr, XII. 218. dormeur , XIL 255. Gogromoroïne, XIL 219. Gowpruoses, XIV. 15. cœruleus , XIV. 29. Commerson, XIV. 28. fuscus, XIV. 25. Lacépède, XIV. 18, varié, XIV. 25. Gonnezxes, XI. 418. Gonxezzus anguuillaris, XI. 434. Goxxezzus apos, XI. 426. - dolichogaster, XI. 436. Fabricn , XI. 431. fasciatus , XI. 441. groenlandicus, XL. 442: islandicus, XI. 438. mucronatus, XI. 427. polyactocephalus , XL.-448. punctatus, XI. 428. roseus , XI. 438. ruberrimus , XI. 440. Strœmii, XI. 444. tænia, XI. 439. viviparus, XI. 461. vulgaris, XI. 419. Goxexiox serra, IX. 231. [202. Gonornyxenus, XVI. 380. XIX. bimaculatus , XVE 467. brachypterus , XIV. 414. brevis, XVI 413. fimbriatus, XVI 386. gobioides, XVI. 465. gotyla, XVI 387. Greyi, XIX. 212. Gronovii, XIX. 207. macrostomus , XVI. 412. petrophilus, XVI. 466. rupiculus, XVL. 467. Goxosromi, XXII. 367, 373; denudata, XXII. 377. Poweriæ, XXIL 370, 315. ovatus ,; XXIL. 370. 375: Goomoran-KarAu, X. 80. : Gorcrre, V. 223. Gouso, XVI. 2, 298. Gouramr, VII. 377. Grammisres , LL. 201. chrysurus , IL. 464. Forsteri , LL. 74. Mauritu, V. 281. orientalis , IL. 2038. pictus, V. 316. punctatus, VE. 504. trivittatüs , V. 240. GRAVANCHE (la), XXI. 479. DES POISSONS. GRAVANGHE (la), sa pêche, XXL. |Gvymnocasren, VIIL 235, 238. Gremizss , DL, 3 noire , IX. 3380. Grey-Gurnanp, IV. 62. Groxné de S.-Domingue, V. 139. Gronprur, V. 201. Gronnns, IV. 22, 62. bécard , IV. 38. rouge; IV. 26, 67. tétard ; IV. 88. Gros-vrux, IL 266. Growzers, IL. 54. Gruxouius, XVIIL 105, 216. Bogotensis, XVII. 216. Grysres , LIL. 54. Macquariensis , LIL. 58. salmoides, ILE. 54. Guacawara, XIV. 178. Guacari, XV. 499. Guacuancuo, IL. 342. GuarsicorA , V. 282. Guarerva, IX. 178. XIE. 414. GuaracaremA , IX. 289, 301. Guararucu, VILL. 188. Guaracura, V. 198, 202. Guavixa , XIL 218 , 462, Gusuez, XV. 258. 1 Guruze pavée, VI. 102. Guuminna , VI. 344. Güoraca, V. 256. Gurxanns, IV. 22, 62. Gyuxerrus , X. 313, 315, 352. Ascanii, X. 366. Banksu, X. 365. capensis , X. 316. cépédien , X. 320. gladius, X. 352. . Grill, X. 324, 370. Hawkenii, X. 864, 372. longiradiatus, X. 352. remipes, X. 324, 866. Russel, X. 371. telum, X. 361. GyuxocrpæaLus ruber, IL. 384. s [481. commune, IL. 4. VIL 448, X. 813, 316. arcticus , X. 319, 346. Gyunorus acus, X. 891. asialicus , XXI. 128. kapirat, XXI. 122. notôpterus, XXI. 122. Gwyxiap, XXI. 507. Hænuzons, V. 9, 223, album, V, 241. arcuatum , IX. 481. aurolineatum, V. 237. bonariense, V. 234. canna , V. 238. caudimacula , V. 286. chromis, V. 242. chrysopteron , V. 240. elegans, V. 221. formosum, V. 230. heterodon, V. 235. quadrilineatum , V. 238. xanthopteron, V. 234. Hazec, XX. 26. Hazscura , XX. 26. Hazss, XV. 389. Harex, XX. 26. Hazicnores, XILL. 359, 465. bimaculatus, XI. 491. eximius, XIIL. 438. marginatus , XIII. 490. sexfasciatus, XIII. 309. variegatus , XIIL. 464. Hazreurea, XIL. 455. stellata, XIE. 456. Haroer, XIE. 218. Harexe, XX. 28, 80. Batelage (le), XX. 236. . Bergues (de), XX. 452. bouffis, XX. 241. caque (à la), XX. 238. Cri (son), XX. 65. Disparition (sa), XX. 97 Fécondité (sa), XX. 73. Filets de pêche, XX. 233. 39 Ha: TABLE GÉNÉRALE Harec foncier, XX. 106. franc, XX. 106. gouts erratiques (ses) , XX. 89. Halbourg, XX. 106. hermaphrodites, XX. 74. Huile, XX. 229. ses jeux, XX. 871. maladies (ses), XX. 70. nourriture (sa), XX. 67. Pecs, XX. 288. Pêches, XX. 84, 154. anglaise, XX. 183. anséatique, XX. 213. danoise, XX. 215. flamande, XX. 169. française, XX. 155. hollandaise, XX. 175. suédoise, XX. 222. Herrases cinerascens, V. 495. cœruleus, V. 497. crusma, IX. 510. frenatus , V. 499. insolatus , V. 494. lepisurus, V. 498. limbatus, IX. 511. Hscosroma , VII. 341. Temminckii, VIL. 342. Hrcores , II. 124 , 149. sexlineatus, LT. 149. Hsuérocer , III. 300. XII. 311. acanthorhynchos, XII, 311. Hémizérinote, IV. 275. Tilesii , IV, 276. Hémionowres, XXII. 69, 116. notatus, XXII. 119. unimaculatus , XXII. 124. remonte les rivières, XX. 67. | H£mrpréronore , IX. 271. XIV salés, XX. 238. Salure , XX. 231. saurs, XX. 239. 85, 65 cinq taches, XIV. 35. Gmelin, XIV. 35. Ténacité vitale (sa), XX. 62. | Hemmamrsus, XIX. 1. Trois nuits (de), XX. 240. Vessie aérienne, XX. 40. Volées, XX. 81. Voyages, XX. 130. Harexcura, XX. 277. abbreviata, XX. 296. arabica, XX. 298. bipunctata, XX. 298. clupeola, XX, 289. Forsteri, XX. 299. humeralis, XX. 298. latulus, XX. 280. maculosa, XX. 292. punctata, XX. 297. spratius, XX. 285. Harré, XIII 111. Harrurus, X. 113, 167. fasciatus, X. 197. lituratus, X. 282. Haunne, XXI. 490. Herrases, V. 11, 442, 493. analis, V. 496. vessie aérienne celluleuse (sa), XIX. 8. balaou , XIX. 23. brevirostris, XIX. 33. Brownü, XIX. 18. Buffonis, XIX. 48. Commersonii, XIX. 28. cuspidatus , XIX. 56. dispar, XIX. 58. Dussumieri, XIX. 33. Eclancheri, XIX. 51, erythrorhynchus, XIX. 35, 40. Far, XIX. 81. Gaimardi, XIX. 36. Georgii, XIX. 837. Gernaerti, XIX. 48. leucopterus, XIX. 48. Himbatus , XIX. 44. longirostris, XIX. 52. lucens, XIX. 62. Lutkei, XIX. 49. macrorbynchus, XIX. 55. / DES POISSONS. 41 Heminamenus malanoclur, XIX. | Hisroinr de l'ichthyologie, I. 4. melanurus, XIX. 42, [41.! Artedi, L. 95. Picarti, XIX: 25. Ascanius , I. 135. Pleii, XIX. 21. Athénée, I. 86. Quoyi, XIX. 35. \ Aubriet, 1. 91. Reynaldi, XIX. 39. Ausone, 1. 38. Richardi, XIX. 26. Autenrieth, L 237. Roberti, XIX. 24. Bakker , L. 242. Russel, XIX. 32. Banks, I. 125. xanthopterus, XIX. 47. Belon, I. 48. Hewyrierenus, IV. 268. Biot ,:1: 249% , americanus ; IV. 268. Blainville (de), I. 216. Heniocuus, VIL 6, 92. Blasius , I. 68. acuminatus, VIT. 98. Bloch, I. 145. chrysostomus, VIL 99. Boccone, I. 69. macrolepidotus, VIL 93. Bojanus, I. 240. monoceros, VIL 100. Bonelli, 1. 196. permutatus, VII. 99. Bonnaterre , E. 152. -Herarus, VI. 25, 82, 87. Bontius, I. 61. -Horserus, X. 418, 419. [534.| Borelli, I. 66. Hermapnronisme des poissons , L. | Bosman, I. 84. Hererosrancaus, XV. 352; 889.1 Brunnich, I. 139. bidorsalis, XV. 392. Buchanan (Hamilton) , L. 205. Geoffroyi, XV. 392. Camper ;, 1. 161. longifilis, XV. 394. Carthaginois (chez les), E. 10. Senegalensis, XV. 391. Carus, I. 240. sextentaculatus, XV. 173. Casserius , L. 65, Hereronis, XIX. 465. Catesby , IL. 80. Adansoni, XIX. 478. Cetti, [. 139. Ehrenberoü, XIX. 469. Cheselden , LE. 159. Hraruza , IL. 229. Chevreul, EL. 250. Hirurus, IX. 275, 276, 284. Collins, LE. 72. Himonpezze, IV. 11. . Columna, I. 63. de mer, IV. 117. Commerson, I. 122. Hisriopnorus, VILL. 291. Comparetti, 1. 165. americanus , VUL. 303. Configliacchi, I. 249. ancipiti-rostris, VIIL. 309. Cornide, I. 139. gracili-rostris, VII. 308. Cuvier (George), E. 218. indicus, VIE. 298. Delaët , L. 56. pulchellus, VIL. 305. Desmoulins, I. 244. Hisrome de l’ichthyologie, 1. 1.[ Duhamel, E 117, 159. Albert le grand, E. 43. Duménil, I. 184. Aldrovande, I. 54. Dutertre, 1. 62. Aristote, EL. 17. Duverney, I, 69. Arsaki, I. 244. Ebel, LE. 163. ji 42 TABLE GÉNÉRALE Hisroir de l’ichthyologie, L. 4. | Hrsrome de l’ichthyologie, L. 1. Egyptens (chez les), L. 6. Leguat, L. 84. Elien, L. 37. Lepechin, IL. 133. Erman, L. 249. [64.[ Lesson, I. 208. Fabricius d’Aquapendente, I.[ Lesueur, L. 203. Fabricius (Otto), 1. 135. Linné, I. 99. Falk, L. 133. Læfling , 1. 108. Fenner, I. 244. Lorenzini , 1. 66. Feuillée, LE 92. Low, I. 197. Forskal, L. 128. Malpighi, IL. 66. Forster, L. 127. Margrave, [. 58. Fourcroy , L. 250. Marsigli, L. 83. Gaimard, L 207. Massaria , I. 46. Galien, I. 39. Mathiole , L. 63. Garnot, I. 208. Maurice de Nassau, 1. 58. Geoffroy, L. 164. [237.1 Meckel, I. 243. Geoffroy Saint-Hilaire, 1. 198,1 Meyer, L. 159. Georgi, L. 133. Müitchill, L 202, Gesner , 1. 53. Monro (Alex.), L. 163. Giorna, 1. 196. Montagu, I. 198. Gmelin, I. 133. moyen-âge (au), 1. 42. Goldfuss, IL. 223. , Müller, L. 135. Gouan , I. 118. Naccari, I. 197. Grecs (chez les) , L. 10. Nardo, I. 197. ‘ Gronovius, I. 101. Necdham , EL 70. Guldenstedt, L. 133. Neucrantz, I. 63. Gyllius, IL. 46. Nieremberg, 1, 56. Haller , L. 160. Nieuhof, L. 61. Hasselquist, L. 108. Oken , IL. 228. Haüy, L. 152. Oppien, L. 35. Hernandés, L. 57. Osbeck , L. 108. Hœven (Van-der-), 1. 242. Otto, I. 196. Home (E.), 1. 247. Ovide, L 30. Hughes , I. 81. Pallas , L. 120. Humboldt, IL. 249. Parkinson , I. 125. Hunter , L. 164. Parra, I, 139, . Imperato, L. 68. Pennant, I. 118. Isidore de Séville, I. 42, Phéniciens (chez les), I. 9. Jonston, I. 73. Pison, I. 58. Jurine, L. 198. Pline, IL. 31. Klein, I. 113. Plumier , L. 92. Kuhl, I. 244. Pourfour-Dupetit, I. 158. Labat, 1. 84. Provençal, I. 249. Lacépède, L 171. Quoy, L. 207. Laroche (de), LE. 188. Rafinesque, I. 190, 209. DES POISSONS. 43 Hisrome de l’hichtyologie, E. 1. Ranzani, I. 196. Rathke, I. 247. Ray, L 74. renaissance (à la), L. 45. Renard , I. 86. Risso, I. 188. Rochefort, I. 62. Romains (chez les), 1. 27. Rondelet, I. 51. Rosenthal, 1. 238. Rudolphi, L. 249. Russel, I. 182. Salviani, L. 50. Scarpa , L. 164. Schonevelde, I. 68. Schulze, I. 241. Schwenkfeld , FE. 63. Scilla , I. 63. seizième siècle (au) , L. 48. Serres, I. 244. Severin (Marc-Aur.), I. 65. Shaw, [. 183. Sloane , L. 80. Solander , EL. 125. Sonnerat, L. 124. Spinola , L. 196. Spix, I. 239. Stenon, I. 66. Swammerdam , I. 68. Théophraste, L. 24. Thevet, L 55. Thunberg, I. 137. Tiedeman, I. 248. Tilesius, L. 200. trois époques (ses), L. 8. Uterverius , I. 54, Valenciennes , 1. 196. Valentin, I. 72. Valisnieri , EL. 69. Vicq-d’Azir, I. 162. , Vincent de Beauvais, L. 45. Viviani, EL. 196. Viviers des Romains, E. 27. Vlaming, L 86. Hisroue de l'ichthyologie, E. 1. Walbaum , L. 154. Weber, EL. 241. Willughby, EL 74. Xénocrate, L. 39. Hoc-rmisn, XIII. 275. Hozocanrues, VIL. 6, 153. alternans, VIL. 193. amiral, VIL 117. anneau, VII. 178. arusel, VIL 176. asfur, VIL 174. bicolor, VIL. 168. chrysurus, VII. 188. ciliaris, VIL. 154. cœruleus, VII. 194. deux piquants, V. 405. dux, VIL 184. flavissimus, VIL. 197: geometricus, VIL. 189. haddaja, VIL 175. empereur, VIL 8, 180. jaune et noir, VII 19, 178. Lamarck, VIL 198. luteolus, VIL 198. mesoleucos, VIL 170. mokhella, VIL. 177. mulat, VIL. 170. navarchus , VIL 171. semicirculatus, VIE. 191. sexstriatus, VII. 194. tacheté, VIL 176. übicen, VII. 178. tricolor, VIL. 162. trimaculatus, VII. 196. Hozocexrrum , III. 182. argenteum, VII. 502. ascensionis , III. 212. christianum , IL. 219. cornigerum, VIIL. 481. diadema, IEL 213. à grosses épines, VIL 499. hastatum , LI. 209. lacteo-guttatum , IE. 214. laticeps, HE. 211. 44 TABLE GÉNÉRALE Hozocenrrun leo, LL. 204. VIT. | Hozocenrrus punctatus, Il. 383. Le longipinne, LL. 185. VIL.497. marginatum , I. 216. marianum , IL. 219. operculare, VIL. 501. orientale , HI. 197. VIL. 497. punctatissimum , IL. 215. sammara , LL. 216. spinifer, VIL. 498. spiniferum , ILL 206. stercus muscarum, VII. 503. à tête large, VIE. 500. üere, IL. 202. Hozocenrrus, II. 185. albofasciatus , IV. 344. argentinus, IL. 241. argus, IL. 229. auratus , IL. 364. bengalensis, IL. 420. VI. 529. blanc-rouge, IL. 201. Bœnack , IL. 362. bossu, V. 278. calcarifer, IL. 100. chani, IL. 229. cilié, V. 346. cœruleo-punctalus, IL. 366. diacanthe, V. 417. fasciatus, IL. 227. flavo-cœruleus , IL. 297. fulvus , IL. 435. gaterin, V. 301. ghanam , V. 348. gymnose, IL. 299. hepate, IL 234. heptadactyle, IL. 99. jarbua , IL. 130. jaune et bleu, IL. 298. lanceolatus , IL. 316. leopardus , IL. 392. marinus, Il. 228. négrillon, V. 425. quadrilineatus , IL. 134. queue rayée, LL. 117. quinque-lineatus, IL. 420. rabaji, VL 119. radjabau , V. 302. rosmarus , IL. 301. ruber, VII. 499. salmonoides, IL. 348. servus, LL. 126. siagonotus , IL. 234. sogho , IT. 185. soldado, V. 94. Sonnerat, V. 406. surinamensis, V. 319. tauvina , IL. 326. tétracanthe, II. 202. Thunberg , LL. 176. tigrinus, IL. 314. triacanthe , IL. 234. unicolor, IL. 408. virescens, IL. 227. Hozocymose, XUI. 360. fascé, XIII. 503. Hoprzosraère, IV. 461. cornu, IX. 470. mediterraneus , IV. 469. Horeum, VIIL 78. Hum , XXII. 286. Huron, Il. 124. Hypracyra, XVII. 105, 201. atricauda , XVIII. 213. diaphana , XVIII. 191, 205. fasciata, XVIII. 183. hispanica, XVII. 214. Majalis, XVIIL 207. multifasciata, XVIIL. 200. nigro-fasciata , XVIIL. 193. ornata, XVIII. 184, 189. swampina, XVII. 208. trifasciata , XVII. 212. vernalis, XVII. 206. noir , IX. 330. Hypnocyxs, XXIL 307. oceanicus , I. 302. Hyprocyons, XXIE. 307. pantherinus , I. 333. argenteus, XXII. 308, 316. DES POISSONS. 4 QU Hyprocyoxs brevidens , XXIL. 56, Icarneuis, VIL. 455. 61 Forskalii, XXII. 186, 309. humeralis, XXIL 308, 316. scomberoides, XXII. 324. Hyprozyeus, XXII. 308. Hyuexoraysa, XVIII. 12, 82. Hyxuis, IX. 133, 135, 195. Goreerfsis, IX. 195. Hyonox, XIX. 287, 307. tergisus , XIX. 309. chrysophris, XIX. 314. claudalus, XIX. 313. Hyopowres, XIX. 287. Hypacanraus, VI. 362. Hyrexrenruu , XVIL. 487. Hypornrnazme, XV. 224. edentatus, XV. 224, 231. longifilis, XV. 230. marginatus , XV. 225. niloticus , XIV. 389. nuchalis, XV. 207, 208. Spixii, XV. 231. Hyposromes, XV. 453, 489. barbatus, XV. 506. bufonius , XV. 511. calamita, XV. 515. cirrhosus, XV. 511. Commersonii, XV. 495. duodecimalis, XV. 498. edenticulatus, XV. 499. emarginatus , XV. 500. erinaceus , XV. 510. granosus , XV. 502. guacharote, XV. 508. guttatus, XV. 508. itacua, XV. 505. multiradiatus, XV. 499. oursin , XV. 508. plecostomus, XV. 489. punctatus, XV. 493. Robini, XV. 501. serratus, XV. 508. Temminckn, XV. 514. verres , XV. 494. aurita , VIL. 457. cyanella, VII. 455. erythrops , VIL 456. macrochira , VIL. 455. megalotis, VIE. 457. melanops, VIE. 455. Tepaë, ENV SE2. Icisa abnormis, XX. 325. Ivsrraco, IV. 88. Ixresrins, L. 499. Fouruc, XIE. 360. Isasezrra, VII 155. Iscanosoma, XIX. 287. bicirrhosum , XIX. 304. Jacos Everrse, IL. 325 , 355. JacuaruGa, LIL. 191. Jaquerre , V. 449. Jaquerre (petite), V. 431. Jounius, V. 5, 6, 115. à grandes taches, V. 126. anei, V. 181. Bélenger, V. 120. brûlé, V. 134. carouna, V. 125. carulta, V. 124. coitor, V. 116. Dussumier, V. 119. guttatus, Il. 377. 378. Kuhl, V. 121. lobé, V. 122. oeillé, V. 134. ponctué, V. 128. regalis, V. 67. ruber, V. 63. saxaülis, V. 182. Sénégal, V. 132. sins V4902 à:tèle plate, V. 132. Juus, XIIL. 360. Abhortani, XIII. 459. æruginosus , XHLL. 441. annularis, XIIE. 482. annulatus , XILL. 504. ascensionis , XIE. 385 46 TABLE GÉNÉRALE Juuis auricularis, XIE, 489. auritus, XII. 486. axillaris, XIE. 472. aygula, XII. 498. balteatus , XIIL. 475. bicatenatus, XIIL. 470. bimaculatus, XIIL. 491. Blochn, XI, 422. caudimacula, XIIL. 426. ceylanicus, XIIT. 468. cingulum , XIII. 428. cœruleo-vittatus, XIIT, 466. Commersonn, XIII. 418. corbis, XIII. 435. coris, XIIL. 491. crotaphus, XIII. 395. Cuvieri, XI. 498. cyanogaster, XIII. 444. cyanostigma, XIII. 394. decussatus, XIIL. 433. detersor, XIIL. 408. dimidiatus, XIE. 407. doliatus, XILL. 504. dorsalis, XIIL. 449. Duperrei, XII. 421. Dussumieri, XIE. 478. elegans, XII. 467. erythrogaster, XIE. 447. erythropterus, XILL. 464. Eydouxii, XIE. 455. festiva, XIIL. 374. Finlaysoni, XII. 471. formosus, XIII. 439. Gaimardi, XIE. 500. Garnoti, XIIL. 890. genivittatus, XII. 416. Geoffroyii, XILL. 479. gibbifrons , XILI. 498. Giofredi, XIIL 371. Hardwickii, XIIL. 414. hebraicus, XII. 428. Horsfieldii, XIE. 486. hortulanus, XIIL. 430. Lamarti, XIE. 481. Leschenaulti, XI. 453 Juuis Lessonii, XILL. 384. lineolatus , XII. 436. lunaris, XIII, 409. margaritaceus , XILL. 484. marginatus, XII. 490. Matthæi, XL. 419. meleagris , XILL. 481. meniscus , XILL. 415. Mertensii, XII. 42%. miniatus, XIHL. 460. multicolor, XIE. 464. nebulosus, XIE. 461. notopsis, XILL. 485. opalina, XILE. 392. ornatus , XII. 487. papilionaceus , XIIT. 484. patatus, XIII. 398. pavo, XIIL. 377. pavoninus , XIIL. 483. porphyrocephalus, XILE. 414. prætextatus, XIIL. 505. principis, XIE. 402. psittaculus, XII. 387. punctulatus, XIIL. 483. purpureus, XHI. 445. purpureo-lineatus , XIE. #71. quadricolor , XIL. 443. Sanctæ Helenæ, XI. 383. scapularis, XILL. 468. Sebanus, XIII. 474. semicæruleus, XII. 442. semidecorata , XIII. 432. semifasciatus, XILL. 448. semipunctatus, XII. 429. Souleyetii, XIEL. 457. speciosa, XIIL. 375. stellatus, XII. 499. strigiventer, XIII. 468. .«trilobatus , XIE. 437. trimaculatus, XIIL. 386, 452. umbrostygma , XIIL. 488. variegatus, XL. 462. viridis, XII. 4920. vulgaris, XII. 361. zosterophorus, XIE. 425. DES POISSONS. 47 Kaaxan, V. 244. Kazra, IX. 50. KaMuyBUs ; XV. 297. KaMwovouec, XIL 262, 312. Karmar, XXI. 121, Ka poc À. 30. Karre, IV. 329. Kauzsaarsen, LL. 6. Kauixorr, IV. 149. Kéris, X. 295, 304. angimosus ; X. 304. Krscur ou Keschré, IL. 89. Kerpeuc ; XI. 9. KixAn, XIII. 19. Kinc-risu, VIT. 193. Knorrnann, IV. 44. _Knorrnan, XIL. 461. Kockvr , IL. 96. Koku, XII, 71. é KowxuËE, IV. 10. Kowan-Kkaran , X. 76. Kocougoc, XI. 19. KwGioc, XIL. 4. XVI. 300. KewGirie, XVII. 1, 2. Koumou, IV. 50. Kowar, XX. 362. albella, XX. 362. thoracata, XX. 363. Kurpivoc, «urpravoc , AVI. 16, Kurrus, IX. 372, 419. [19. argenteus, VIL. 298. Blochii, IX. 421. cornutus , IX. 426. indicus , IX. 421. macrolepidotus, VIL. 307. Kurruooc, XIII. 19. Kyruosr, VIL 256. Larro, XVI. 8, 335, 371. cephalus, XVI. 3417. coubie, XVI. 344. curchius, XVI. 3868. cursa , XVI. 361. diplostomus , XVI. 360. Dussumieri, XVI, 350. Lasro dyocheiius, XVI. 461. erythropterus, XVI. 354. falcifer, XVI, 3858. fimbriatus, XVI. 353. Forskali, XVI. 335, 348. hispidus , XVI. 356. malacostomus , XVI. 365. microlepidotus, XVI. 352. niloticus, XVI. 338. oblongus, XVI. 357. Reynauldi, XVI. 351. selti, XVI. 345. senegalensis , XVI. 346. varicorhinus, XVII. 491. LaproparBus, XVI. 206. macrolepis, XVI. 209. nadgia, XVI. 207. progeneius, XVI. 208. Larrax, LL. 55. japonicus, IL. 85. lineatus, IL. 79. lupus, IL. 56. multilineatus , IL. 488. mucronatus , Il. 86. Waigiensis, IL. 83. Lasres, XII. 13, 16. Lasrus, XIE. 1. adriaticus, XII. 6. æneus , XILL. 8. æruginosus, XI. 211. albo-vittatus, XIII. 477. americanus, XIIL. 293. angulosus, IL. 216. XIIL. 8. annelé, XII, 508. anthias, I. 250. XIE, 4. aper, XIIL. 39. argentatus, XUL, 8. argus , IL. 229. aristatus, XIE. 10. armatus, XIII, 9. aureo-maculatus , XIIL 430. auritus, LE. 91. XIIE. 8. Balian, XII. 34. ballanus, XIII. 38. Bergylta, XIIL. 20. 48 Lapaus bifasciatus, XI. 426. bivittatus, XHIL. 389. Bohar, XIIL. 8. Boops, XIIL. 7. brasiliensis, XIII. 402. brun, XIV. 57. Burgall, XIIL. 237. calops ; XL. 9. capistratus , XIE. 220. carutta, XIIL. 8. catenula, XII. 9. ceinture, XIII. 498. centiquadrus, XII. 430. chanus, IE. 229. XIIL 6. chapelet, VI. 119. chogset, XIII. 237. chromis, V. 206. XIL. 5. cinerascens, XIII. 9. cinereus, XIII. 234. cœruleus, XI, 48, 50. comber, XIII. 35, 42. Commersonii, V. 252. XILL. 8. coquus. XIIL. 35, 48, 49. cornubiensis , XII. 4. RES XIH. 178, ht 226, 233. Te XIV. 147, 164. cr on IL. 102. XIIL. 8. cyanoptère, XILL. 12. demi-disque , XIIL 508. deux croissants, XII. 121. diane, XIE. 197. Donovani, XIII. 39. ennéacanthe, XIV. 94. ephippium, XIE. 96. exoletus, XII. 61 , 247. falcatus , XI. 276. fasciatus, XEV. 108, XII. 303. faucheur, XIE. 276. ferrugineus, XIIL. 5. festivus, XIE. 71. flagellifer, XHL. 240. flavus, XI. 110. formosus, XIE, 44 fourche, VI. 487. TABLE GÉNÉRALE | Lasrus fræniatus , XIE. 224. fuligineux ; IL. 445. XL, 303. 306. fulvus , XI. 4, 8, 110. furca , "XII. 9. fuscus, XILL. 219, 4317. gallus , VIE. 386. XIE. 413. Gayi, XILL. 97. gibbus, XIIL. 8. griseus , XILE. 5, 208. grunniens, V. 196. Guaza, XIIL, 4, 8. guttatus, XII. 208. hébraïque, XIII, 378, 493. hepatus , IL. 231, 234. XIIL. hérissé, XIL. 1149. [4, 8. hiatula, XI. 5. hololepidotus, V. 53. XII. 8. huit raies, IL. 420. lagonensis, XHIL. 100. inermis, XIIL. 339, 349. iris , LI. 89. XI 8. jaculator, VIL 812. XIIL. 9. XIV. 160. japonicus, XI, 7, 99. julis, XIII. 363, 375. Kasmira, XIIL 8. | lævis, IL. 388. XIIL: 8. lapina, XIII. 155. XIV. 144. Le queue , XIIL. 119. large raie, IV. 371,408. XHIK. 317, 321. atovitiaul. XIIL 136. lcopardus, XIIL. 8. lepisma, XIE. 9. limbatus, XIE. 89. linearis, XII. 5. lineatus , XIIL. 38, 40,47,50. lineolatus, XIIL. 90. livens, XIII. 85. hvidus, XHIL. 87. long museau, VI. 449, 473. XIEL. 9. 422. lunaris, XL. 382, 409,414, Junarius, XIIL: 381. DES POISSONS. 49 Lasrus lunulatus, XIV. 88. luscus, XIII. 69, 249. [9. macrocephalus , VL. 282. XII. macrodontus , XII. 98. macrogaster, V. 458. XII. 8. macrolepidotus, XII. 386. XIV. 59 macroptère , II. 90. XIII. 8. malaptéronote, XII. 306. marbré, HI. 69. marginalis, XII. 5. marmoratus, XIIL 8. melapterus, XIII. 311. melops, XIIL 167. merula, XIL. 78 , 80. mesothorax, XIII. 129. microstome, XII. 8. mixtus, XIIL. 38, 43. moucheté , IL. 367. XII. 36. nebulosus, XII. 9. nereus, XIII. 78. neustrien, XIIL, 36. niger , XIL. 8. obliquus, V. 142. ocellaris , XIE. 196. ocellatus, XII. 193. octovittatus , XIII. 8. olivaceus, XIIT, 195. onitis, XIII. 47. opercularis, XIIL. 4. ossifagus , XIII. 46, 86. oyena, VI. 449, 472, 473, 474. XI 6, parterre, XILL. 433. . [377. pavo, XII. 45, 149, 154, perdition , XIII. 125. perroquet, XIII. 77. perruche, XIII. 389. perspicillatus , XIIT. 197. pittima, XIII. 188. Plumiérien, V. 230. XIIL. 8. pæcilopleura, XIIL. 95. polychrous, XIIL. 156. psittaculus, XII. 387. psittacus, XIIT. 41. 78. 90. Lasrus punctulatus, IL. 367. XI. 8. purpureus , XIII. 446. quadrilineatus, XIIL. 135. quadrimaculatus , XIIT. 61. quinquemaculatus , XILL. 210. reliculatus, XIE. 195. rone, XIII. 172. rouges raies (à), XIII. 119. rupestris , XI: 273: sagittaire, VIL. 312. salrnoi des HI. 54, V. 1. saxatilis, XIIL. 78. saxorum, XIII. 94. scarus, XIV. 147. scrofa, XII. 98. semiruber, XII. 112. serpentinus, XII. 185. sexfasciatus , XII. 8. six bandes, V. 464. sparoides , IL. 88. XII. 8. squeleague ; VAT: striatus, XIIL. 4. suillus, XIII. 39. SÿriaCus XIII. 46, 378. tæniatus, XIII. 134. tæniure, XIV. 57. tancoïde, XII. 157. tautoga, XIII. 294. tesselatus, XIII. 315. tétracanthe , IL. 268. XIIL. 8. tetrodon, XIV. 4. Thunberg, VI. 237. Thunbergii, XII. 9. tinca, XI. 87, 156,171, 199. trichopterus, VII. 360 , 388. - XI. 7. trilineatus, XIII. 475. trilobatus, VILLE. 437. trimaculatus, XIL. 47, 58. turdus, XIIL 62. unimaculé , IE. 446. XI. 9. 188, 208. venosus , XIIL. 195. versicolor, VI. 163. Rs Fe) 5o TABLE GÉNÉRALE Lasnus vetula, XIIL. 38,49, 250. | Lopras flava, X VILLE. 159. vinidis, XII. 41, 76, 77, 405, 420. vittatus, XIII. 445. zeylonicus, XII. 412. Lacerrus, VIIL. 26, 28. Lacanoramus , XII. 14, 274. aigula, XII. 277. caninus, XIII. 289. dux, XIIL. 285. psittacus, XIII. 291. suillus , XL. 286. Lacraires , IX. 200 , 237. delicatulus , IX. 238. Lawpris, X. 5, 39. guttatus , X. 39. Lameuces, IX. 268, 317. . fasciolatus , IX. 328. immaculatus, IX. 329. neapolitanus , IX. 325. pelagicus , IX. 318. punctulatus, IX. 327. siculus, IX. 328. Larmes, V. 145. Larmus auritus, VITE. 501. breviceps , V. 146. Laris, IL. 88. calcarifer , HE. 100. niloticus, II. 89. nobilis, I. 96. Larnuus, V. 10, 368. argentatus , V. 369. argenteus, IX. 495. chrysops , IX. 496. doliatus , V. 371. jugularis , IX. 500. Laropous, IT. 92. Laros, IL. 90. Larus, V. 31. Lepes, XVI. 342. Lesras, XVIIL. 145. calaritana, XVIIE. 151. dispar, XVII. 167. ellipsoidea, X VIIT. 176. fasciata, XVIIE, 156. lunatus,.XVIIE. 161. mento, XVIII. 171. ovinus, XVIIL. 177. rhomboidalis, XVII, 145. Légrasines, XIX. 480, 531. bimaculata, XIX. 531. Lens, XVI. 342. Lesse, XVI. 342. Lxrocnarxe argenté, X. 66. Lerosromes, V. 7 , 140. humeralis, V. 141. xanthurus, V. 142. Lerinores, VIIL. 218. Lerrnopus, VII. 218. argenteus, VIIL. 222: argyreus, VIIL. 223. Gouanien, VIII. 232. Péron, VIIL. 221. Lerrmeris , IX. 287. Lerrprères, V. 151. Francisci, V. 152. Lépisacanrae, IV. 468. Lrpopus saragus , VIL. 282. Lerornnus, XXIL. 4, 28. anostomus, XXII. 38. elongatus, XXIL 37. fasciatus, XXII. 34. Frederici, XXII. 25. Leschenaulti, XXIL 30. maculatus , XXII. 31. nigrotæniatus, XXI. 32. obtusidens, XXII. 28. pachyurus , XXII. 36. vittatus, XXII. 33. Lerrurus, VIIL. 235. Lerarnus, VI 7, 272. abbreviatus, VI. 312. alboguttatus, VI. 314. argenteus, VI. 303. , atlanticus, VI. 275. azureus, VI. 300. borbonicus, VI. 303. bungus, VI. 279. centurio, VI. 301. DES POISSONS. 51 cinereus, VI. 298. cœruleus, VI. 801. croceopterus, VI. 302. Ehrenbergii, VE. 312. elongatus, VI, 289. erythracanthus , VL. 314. erythropterus, VI. 318. erythrurus , VI. 293. fasciatus, VI. 290. flavescens, VE. 299. frænatus, VI. 291. geniguttatus , VL.'304. genivittatus , VI. 306. Gothofredi, VI. 286. karwa, VI. 311. korely, VE. 292. latidens, VI. 316. leutjan, VI. 309. maculatus, VI. 292. mabhsena, VI. 313. mahsenoides, VI. 286. microdon, VI. 295. minjatus, VI. 315. nebulosus, VI. 284. olivaceus, VL 295. opercularis, VI. 289. ornatus, VI. 310. reticulatus, VL 298. rostratus, VI. 296. semicinctus, VI. 294. sordidus, VI. 298. variegatus, VI. 287. virescens , VI. 308. waigiensis, VI. 297. xanthopterus , VE 3:5. [308. Levascni, XVI. 5. XVII. 109. Levascus, XVI. 3, 383. XVII. 1, 103.- acinaces , XVII. 347. æneus, XVIL 361. affinis, XVIL. 150. Agassii, XVIL. 254. albidus, XVII. 245. albiensis, XVIL, 194. Lersminus chœrorhynchus ; VE. | Levcrscus albuloides , XVIL. 298. alburnoïdes, XVIL. 250. alburnus, XVII. 272. albus, XVIL. 192. altus, XVIL 237. aphya, XVIL 254. apiatus, XVIL. 351. argenteus, XVII. 202, 320. aspius, XVII. 265. atronasus , XVIL. 376. aula, XVII. 151. Baldneri, XVII. 262. ballerus, X VIE. 45. balteatus, XVII. 327. Belengeri, XVIL 99. bibié, XVIL. 312. bipunctatus, XVIL. 259. Bisarre, XVII. 358. blicca, XVII. 31. Boscii, XVII. 313. bramula, XVII. 357. branchiatus, XVI. 469. brutius, XVIL. 245. Buggenhagii, XVII. 53. burdigalensis , XVII. 218. cabeda , XVII. 241. caurinus, XVII. 325. cavedanus, XVII. 196. chevanella, XVII. 358. chrysops, XVII. 308. cir, XVIL 353. clupeoides, XVII. 291, 342. comes , XVII. 244. cordilla, XVIL. 291. coreensis, XVII. 855. cultellus, XVIL. 341. cultratus, XVIL 330. cupræus, XVII. 361. dandia, XVIL. 309. dobula, XVIE. 172. dolabratus, XVIL. 248. Duvaucelii, XVIL 77. 95. elingulatus, XVI. 470. elongatus, XVII. 494. erythrophthalmus, XVIL.107. 52 filamentosus, XVII. 96, fintella, XVII. 356. frigidus, XVII. 234. fucini, XVII. 152. gardoneus, XVII. 316. gatensis, XVII. 309. Genei, XVII. 159. Gille, XVIL. 353. gracilis, XVEL. 107, 324. poses ; XVII. 220. sarengula , XVII. 303. Hartmanni, XVII 107. Heckeli, XVII. 1928. Heger, XVIL 236. heterocereus, XVII. 107. idella, XVII. 362. idus, XVII. 228. jesella, XVIL. 360. Jeses, XVII. 160. iris, XVII. 255. lancastriensis, XVII. 216. lascha, XVIE. 127. lateralis, XVI. 437. leptus, XVII. 107. mahecola , XVII, 305. majalis, XVII. 103, 216. marrochius, XVII. 125. maxillaris, XVII. 296. melettina, XVII. 304. mento, XVII. 271, microchirus, XVIL. 348. molitorella, XVII. 859. molitrix, XVII. 860. morur, XVI. 460. muticellus, XVIL. 241. neglectus , XVII. 232. nesogallicus, XVII. 310. niloticus, XVII. 311. novacula, XVII. 345. ochrodon , XVII. 249. œningensis ; XVII. 107. oregonensis, XVII. 326. orphus, XVII. 224. papyraceus , X VIT. 107. TABLE GÉNÉRALE Levciscus fasciatus, XVIL 252. |Leucsous parvulus, XVIL. 64. Peloponensis, XVIL. 197. phoxinus, XVIL 363. prasinus, XVII. 153. presbyter , XVIL. 307. pulchellus, XVII. 320. pusillus, XVIE. 107. rhomboidalis, XVII. 78. rodens, XVIL. 213. rosetia, XVIL. 356. roseus, XVII. 156. rostratus, XVIL. 201. rotengulus , XVII. 318. rubella , XVIL 158. rubellio, XVIL. 123, 193. rutiloides, XVIL. 149. rutilus , XVIL. 130. ryzela, XVIL. 199. salmoneus, XIX. 186. sardella, XVII. 243. sardinella, XVIL 344. Savignyi, XVIL 238. scapellus, XVIL. 347. scardafa, XVIL 123. scarpelta, XVIL. 127. Selysi, XVII. 198. Smithii, XVIL 328. sopa, XVII. 49. spirlingulus, XVII. 321. squalius, XVIL. 191. stigma, XVII. 93. Storeri, XVII. 319. stymphalicus, XVIL. 295. sulphureus, XVIL. 96. tarichi, XVII. 294. tenellus, XVII. 63. thermalis, XVIL 94. tincella, XVII. 323, Trasimenicus, XVII, 195. vandella, XVII. 363. vandoisulus, XVII. 317. vulgaris, XVIL 202. Vulturius, XVIL 247. Licma, VIE 340. mia, VIIL 348. DES POISSONS. Licura calcar, VII. 366. exoleta, VIIL, 379. glaycos, VIL. 358. moadetta, VIIL. 382. tetracantha, VIIL. 363. vadigo , VIT. 363. Lopores, V. 10, 318. erate, V. 822. Farkharn, V. 324. somnolentus, V. 324. surinamensis, V. 319. Locxe franche, XVIIL. 14. * Lonnes, XXI. 391. Louuco ,; IV. 11. Loxcuurus, V. 7, 192. ancylodon , V. 81. barbatus , V. 193. depressus, V. 195. LoxGur oreille, VII. 131. Lormius, XII. 835, 339. / americanus, XIL. 380. bufo, XII. 478. bugadessa, XII. 374. chironecte, XII. 423. Comimerson, XIL. 427. concincinensis, XII. 404. cornubicus , XII. 371. doubie bosse, XII. 429. Faujas, XIE 457. Fergusson, XIL. 371. hirsutus, XIL. 435. - hispidus , XIL: 407. histrio, XIL. 892, 410. lævigatus, XIL. 394, 399. lævis, XII. 437. parvipionis, XIL 374. piscatorius , XIL. 344, 381. raninus ,; XII. 404. setigerus, XIL. 383. stellatus, XIE. 409, 456. striatus, XIL. 411. tumidus, XII. 394, 398. vespertilio, XII. 439. viviparus, XII. 383. vomerinus , XII. 381. Lornores, VII. 405. Lorrcames, XV. 458. Loricaria , XV. 453, 459. acuta, XV. 472. anus, XV. 470. brunnea , 479. cataphracta, XV. 459. histrix, XV. 481. læviuscula , XV. 476. maculata, XV. 478. nudiventris, XV. 469. plecostomus, XV. 489. rostrata , XV. 478. tachetée, XV. 468. vetula, XV. 466. Lourixx, IL. 55. Lou» , IL. 55. XI, 490. Evcerxa, IV. 12. Lucrorrrca, IL. 110. Americana, IL. 122. - marina , IL. 120. sandra , IL. 110. volgensis, IL. 117. Lucrus, X VILLE. 280. Lumwrex , XE. 431. Lure, V. 271. Lursanus Alberti, XII. 209. acuürostris , IL, 470. adriatique, IL. 234. albo-aureus ; II. 489. arauna , V. 435. ascensionis, ILE. 212. Aubrieti, IL, 450. aurantius , II. 318. bidens, XIII. 183. Brunnichn, XILL. 183. Cayenne, V.74. chétodonoïde, V. 297. chrysoptére; V, 240. cinereus, XII. 208. Cottæ, XIIT. 204. croissant , IL. 477. diacanthe, V. 128. elliptique, V. 336. ephippium, V. 386. 53 24 TABLE GÉNÉRALE Lursanus erythropterus, IL. 478. | Luvarus imperialis , IX. 412. galon d’or, V. 335. Geoffroy, XII. 156. grimpeur, VII. 325. bamrubr , ILE. 105. hasta, V.(241. hexagonus, IIL. 171. japonais, V. 329. Lamarck, XIII. 255. lapina, XII. 156. Linckn, XIL. 218. lunulatus , IL 379. luteus, V. 290: lutjanus, IE. 479. macrophthalme, HE 97. magnifique, VIL. 19. marseillais, XIII. 188. melanocerus, XIIL. 213. microstome, V. 252. norwegicus, XILL. 176. notatus, XI. 217. olivaceus , XIE. 197. palloni, XIIT. 245. peint, V. 315. perchot, V. 398. pique, V. 247. Roissal, XIII. 209. rostratus, XIII. 255, 256 scriptura , IL. 228. selle, V. 386. semicinctus, IL. 485. surinamensis, V. 273. tinca, XIIL. 199. tortue, VII, 325. triangle, V. 138. tridens, ILE. 43. trifasciatus, V. 406. trilobus, LIL. 37. varié, XIIL. 209. verres, XII. 108. virescens, XIIL. 255. Vosmaer, V. 334. Luropeira, XIX. 182. chanos, XIX. 193. orientahis, XIX 197. Lycocenis argyrosoma ; V. 346. Lycosrouus, XX. 25. Lyre, IV. 55. Macam, XIX. 339. Macropoxs, XIX. 480, 506. aimara , XIX. 523. auritus, XIX. 519. guavina, XIX. 527. patana, XIX. 522. tareira, XIX. 508. teres, XIX. 521. Macrocsarue, VILL. 441. armatus, VIIL 456. pancalus, VIT. 455. Macroropus , VIL. 372. venustus , VII. 375. viridi-auratus, VIL 373. MacrorréronorE, XV. 860. fuscus , XV. 383. jagur, XV. 388. magur, XV. 381. Macrosroma angustidens ; XVII. 860, 363. Macroure, IX. 269. Mapracue, VIIL. 81. Mara, VL 385. Osbeckii, VE 397. vulgaris, VI. 391. Macxanac, X. 161. Muicre, V. 6, 28. Mugissement du Maigre, V. 41. Meuvidu, VI. 384. Mauvic, VI. 384. Makarma, VII. 287. Mazacanrues , IV. 371 , 408. XIII. 15, 316. Pilumieri, XI 319. tæniatus, XIII. 327. MacacorréRyGiens , XIV. 309. Mazarrère, XIII. 355. reticulatus, XIIL. 355. Mazarrérures, XV. 518. electricus, XV. 518. DES POISSONS. Mazarmars, IV. 101. Mans, XXI. 331. Marcorus, XXI. 391. _ villosus, XXI. 393, 402. Mazraér, XII. 438. angusta, XI. 454. cubifrons, XII. 452. longirostris, XIE. 460. nasuta , XIL. 492. notata, XII. 458. truncata, XIL 454. _vespertilio, XII. 440. Maquarirs, V. 10, 371. australasica , V. 371. Maquereaux, VIIL 6 , 24. bâtard , IX. 8, 11. commun, VIEIL 6. quatre points (à), VIIE 107. Marine (ra), XXI. 481. Marian, III. 219. Maruxke, IV. 329. Masraceweius, VIIL. 441 , 453. armatus, VIIL. 456. haleppensis, VIIL. 454. maculatus, VILL. 461. marmoratus, VIIL. 461. pancalus, VIIL 455. ponticerianus, VIIL. 460. punctatus, VIIL 463. unicolor, VIII. 453. Mécazors, XIX. 358, 383. atlanticus, XIX. 398. bimaculata, XXI. 104. cepedianus,XX.386.XXI.104.| curüfilis, XIX. 397. indicus, XIX. 388. notata, XX. 386. oglina, XX. 386, setipinnis ; XIX. 396. thrnissoides, XX. 385. Meranorys, VIIL 77, 79. Mezerre, XX. 866. lile, XX. 378. matowacca , XX. 371. mediterranea, XX. 369. As) Muigrre Novæ Hollandiæ, XX. 816. obtusirostris, XX. 315. senegalensis , XX. 370. Suœrii, XX. 315. thrissa, XX. 380. venenosa, XX. 311. , venosa, XX. 374. vulgaris, XX. 366. | Meupras, XX. 20. | Mexvozes, VI. 2, 386. commune, VI. 390. jusculum, VI. 395. vomerina, VI. 400. [Maxr, X. 39, 103. Anne-Caroline, X. 104. maculata, X. 104. Mennes, VI. 381. Mrnce, IX. 831. | Mérov , IL. 270. à ailes bicolores , IL. 298. a anale bordée, IL. 307. VE. angulaire, IL. 353. [514. arara, IL. 377. aréolé , IL. 850. argus , IL. 360. bande oculaire (à), IL. 370. boelang , IL. 308. VI. 514. bœnack , IL 362. bontoo, Il. 334. VI. 525. bordé, IL. 301. bronzé, IL. 283. VI. 512. caraune , II. 384. cardinal , IL. 378. chat, IL. 373. cochon , II. 835. corail (du), IL 336. couronné, IL. 371. croissant (à), IL. 379. croupe noire (à), IL. 288. deux épines (a), IL. 319. doré, II. 364. dorsale bordée (à), IL. 307. écarlate , IL. 287. élégant , IL. 311. 56 Mérou géographique , IL. 322. gouttelettes (à) , IL. 357. gouttelettes blanches (à), IL. 366. (366. gouttelettes bleues (a), IT grosses épines (à), IL. 295. grosses lèvres (à) ; IL. 346. guativére. IL. 383. hautes voiles (à), IE 324. hérissé , IE. 321. itajara , IL. 376. jaune et bleu, IL. 297. joues tachetées (à). IL. 338. lancéolé , IL. 316. léopard , IL. 336. lignes blanches (à), IL. 341. louti. IL. 365. maculé, IL 332. mélanure, IL. 351. Mentzel (de). IL. 291. merra. IL. 325. mille étoiles, II. 365. moucheté. IL. 367. (432. museau aigu (à), IL. 286. IX. nageoires noires (a), IL. 339. nébuleux. II. 313. nègre . IL. 285. neigé , IL. 380. océanique, IL. 302. ondulé, Il. 295. orangé . IL. 305. oriental , II. 318. ouatalibi, II. 381. oxyrhynque , IL. 320. paille en queue ; IL. 309. pantherin. IL. 333. Parkinson (de), IL. 329. pavonin , VIL. 443. petit nègre, IL. 375. petit zanana , IL. 304. piqueté à six bandes, IE. 360. points blancs (à), IL. 346. points bleus (aux), IL. 359. pyra-pixanga , Il. 388. queue rouge (a). II. 320. TABLE GÉNÉRALE Mérou rayé, IL. 812. réticulé, IL. 328. rogaa . II. 349. rose, IL. 306. ruche, IL. 329. salmonoïde, IL 348: semi-ponctué, I. 341. Sonnerat (de). IL. 299. summan. Il. 344. taches hexagones (à), IL. 330. VI. 516. taches olives (à), IL. 352. tigré, IL. 314. trois taches (a), I. 331. ura , II. 332. urodele, IL. 306. VI. 513. variolé, II. 354. zanana , Il. 339. Msrres alpinus, XVIIL. 356. attenuatus , XVIIL. 348. maculatus, XVIIL. 855. MEésorrioxs , IL. 439. albo-aureus . IL. 489. analis, IL. 452. annularis . IL. 484. auro-lineatus, LL. 496. aya, II. 457. buccanella , IL. 455. caroui , IL. 489. caudalis, VL 531. chirtah, II, 488. chrysurus , Il. 459. cyanopterus. IL. 472. cynodon , IL. 465. decussatus ; IL. 487. erythrognathus, VII. 447. erythropterus, IL. 478. flavescens , II. 472. flavipinnis , IL. 475. fulgens , VI. 539. fuscescens, VI. 539. gembra, II. 485. goreensis , VE. 540. griseus , II. 469. immaculatus , II. 474. DES POISSONS. 57 Mésorrions isoodon, IX. 448. jocu , II. 466. Johnii, 11. 448. linea , II. 468. litura , II, 467. lunulatus , IL. 477. lutjanus, IT. 479. madras, VII. 446. mahogoni, Il. 447. malabaricus , IL. 480. monostigma ;, II. 446. olivaceus , IL. 478. pargus , IL. 473. quinquelineatus ; IL. 445. rangus , IL. 481. retrospinis, VI. 511. Ricardi, IL. 448. rubellus , IL. 475. semicinctus , IL. 485. sillaoo, IE. 476. sobra, IL. 458. tæniops, VI. 543. unimaculatus , II. 444. uninotatus , II. 449. vivanus , IL. 454. yapilli, IL. 483. Meunrer, XI. 74. XVII. 172. Microrocoxs, V. 213. argenteus , V. 218. lineatus , V. 215. undulatus, V. 219. VIE. 276. Murcrorrires, V. 9. Microsrome, XVIIL. 358. argenté, XVIIL. 358. rotundata, XVIII. 360. Miivaco, IV. 12. Muvus, IV. 12. Minous, IV. 391. woora , IV. 421. monodactylus, IV. 424. Miseurwe, XVIII. 46. Mozzensie, XVIIL. 137. latipinna, XVIIL. 139. Moss, VII. 115. Moxocenrris, IV. 461. Moxocenrais japonicus, IV. 461. Moxocrros biaculeatus , X. 258. minor, X. 259. Rau, X. 260. Moxopacryze falciforme. VII. 6, 240, 250. Montée (LD, 2% XX. 26. Mooran, X. 201. Morme, VI. 200. Mons ces ; VI 200. Moruvyres, VI. 200. XIX. 214, Dar! leur vaisseau sanguin latéral, XIX. 224 Moruyrus abbreviatus, XIX. 270. anguilloides , XIX. 258. bachique, ’XIX. 248. Bane, XIX. 276. Bovei, XIX. 283. caschive, XIX. 227. cyprinoides, XIX. 265, 276. Dequesne, XIX. 281. dorsalis, XIX. 271. Ehrenbergii, XIX. 283. elongatus , XIX. 269. Geoffroyi, XIX. 240. Hasselquistii, XIX. 253. Isidori, XIX. 285. Joannisii, XIX. 282. Jubelini, XIX. 252. kannume, XIX. 245. Jongipinnis, XIX. 239. Nacra, XIX. 257. oxyrhynchus , XIX. 242. Rume, XIX. 249. Tuckeyi, XIX. 263. Mornune, IV. 72. Moruuus, XVI. 375. Muess , XL. 7. Muarz acutus, XI. 140. alatus, XIX. 76. albula, XI. 13, 94. amarulus, XI. 133. appendiculatus, XI. 4: XIX. 361. h 58 Muos auratus, XI. 43. axillaris, XI. 131. breviceps, XI. 106. borbonicus, XI. 113: Broussonetti, XI. 117. capensis, XI. 108. capito, XI. 36. carinatus, XI. 148. cascasia, XI. 145. cephalotus, XE. 110. cephalus, XI. 13, 19. chanos, XI. 4. XIX. 183. chelo, XI. 50. chilensis, XI. 5. cillabris, XI. 151. cinereus, XI. 4. cirrhostomus , XI. 127. cœruleo-maculatus , XI. 128. Constantiæ, XI. 107. corsula, XI. 119. crenilabris, XI. 123. cryptocheïlos , XI. 61. Cunnesius, XI. 114. curema, XI. 87. curtus, XI. 70. curvidens ,; XI. 149. cylindricus, XI. 132. dubahra, XI. 60. Dussumieri, XI. 147. falcipinnis, XI. 105. fasciatus, XI. 125. Ferrandi, XI. 142. Forsteri, XI. 141. grandisquammis , XI. 103. Hasselquistü, XI. 5. labeo , XI. 55. labiosus , XI. 195. lineatus , XI. 96. liza, XI. 83. macrolepidotus, XI. 134. melanochir, XI. 148. melinopterus , XI. 146. monticola, XI. 164. niger, XI. 174. parsia, XI. 144. TABLE GÉNÉRALE Muaix pedaraki, XI. 1387. Peronii, XI. 138. Perusii, XI. 116. petrosus, XI 89. planiceps, X[. 122. Plumieri, XI: 5, 90: sabounier, XI. 55. saliens, XI. 41. salmoneus, XI. 4. XIX.181, 201. sauteur, XI. 64. scheli, XI. 152. subviridis, XL 115. tache bleue, XI. 129. tûde, XL 158. tang , XI. 101. Muarsoïves, XI. 1, 99. Muciromore, XI. 4. Anne-Caroline, XIX.: 861, 316. Muzers, XI. 7. Murs de carpe et de gibèle, etc. XVI. 55, 80. Murzus, IL 419. auriflamma , IL. 461 , 463. aureo-vittatus , IL. 456. barbatus , II. 442. barberin , IL. 462. bifasciatus, IL. 468. cyclostomus , IL. 472. fasciatus, XILE. 307. flavo-lincatus, LI. 456. fuscatus, IL. 444. hispanicus, ILL. 444. imberbis, IL. 143. japonicus, IL. 460. Lathami , I. 476. latenistriga , LIL. 463. macronème, II. 463. maculatus, II. 478. multibande, ILE. 469. rougeor ; ILL. 470. surmuletus , IL 433. trifasciatus , IIL. 468. vittatus, [IL 444, 448. DES POISSONS. Murevoines, XI. 194. Muëivoc, VIL 324. Mrieus, XXII. 225, 281. oligacanthus, XXII. 233. setiger, XXIL. 232. Myzesnus, XXIL 225 , 284. Schomburgkii, XXIL. 235. Myières, XXII. 192. acanthogaster, XXII. 209. Alleni, XXIL. 189. asterias, XXIL. 217. baremoze, XXII. 187. bidens , XXIL. 201. brachypomus, XXII. 199. divaricatus, XXII. 215. doidyxodon, XXI. 222. duriventris, XXII. 206. guile, XXII. 189. hypsauchen , XXII. 919. lobatus, XXII. 212. luna, XXII. 221. macropomus, XXII. 195. nurse, XXII. 188. Orbignyanus , XXII. 220. Paco , XXIL. 204. Palometa , XXII, 214. rhomboidalis, XXIE. 210. rubripinnis, XXIL. 216. Schomburgkii, XXIL. 212. Myozocir, L. 385. muscles du bassin , L. 402. — de l’arcade En oe M panique, L. 405. — de l'appareil branchial , I. 410. — de l'appareil pharyngien , LE 410. — de la membrane bran- chiostège, L. 409. — de la Eudde, L 399. de Pépaule ; L 399. de lhyoïde, L. 408. de l’opercule, L. 407. — de la pectorale, E. 400, des mâchoires, I. 404. 29 Mxorocre, L. 385. muscles inférieurs du tronc, LI. 395 — latéraux du tronc, I. 389 — supérieurs du tronc, Ï. ‘: 895. — des ventrales, I. 403. Myriwrisris, II. 160. axillaris , VII. 491. borbonicus , VIT. 489. hexagone, VIL. 489. hexagonus, LIL. 171. Jacobus , III. 162. japonicus , ILE. 173. kuntee, VII. 487. lima, VII 493. murdjan, VII. 495. à petites dents, VII. 490. Praslin, VIL. 486. parvidens , IIL. 173. pralinius , IL. 170. rayé, VIL 492. seychellensis , ILL. 172. Mysre, XXI. 5, 75. Mysrus chitala, XXI. 125. 149. clupéoïdes ; XXI. 5. à épaulettes, XXI, 63. kapirat, XXI. 146. purava, XXI. 65. ramcarati , XXI. 6. Myxopes, XI. 193, 352, 397. cristatus, XI. 401. ocellatus , XI. 400. viridis, XI. 398. Nacrs, V. 250. Û Naxous, VIL 481. marmoratus, VIL. 482. Naseus, X. 257. brachycentron , X. 215. brevirostris , X, 271. Carolinarum , X. 281. fronticornis, X. 299. lituratus , X. 282. Jongicornis, X. 261, 6o TABLE GÉNÉRALE Naseus marginatus X. 280. olivaceus, X. 288. punctulatus, X. 289. tonganus, X. 292. tripeltis, X. 276. tuber, X. 290. Vlamingü, X. 293. Nasox, X. 257. licornet, X. 259. loupe, X. 290. Nauczerus , IX. 200, 247. abbreviatus, IX. 251. annularis , IX. 254. brachycentrus , IX. 252. compressus, IX. 249. leucurus , IX. 255. triacanthus , IX. 253. Naucrares, VIIL. 8312. ductor, VIII. 312. indicus, XIII. 326. Koelreuteri, VIII. 327. , noveboracensis, VIII. 325. Nesris, V. 149. microps, V. 149. Nezma (le), XXI. 535. Nerrs , L. 415, 434. olfactifs, I. 434. optiques, L. 435. 3°, 4. paire , [. 435. 5.° paire, L. 435, 439. 6.° paire, IL. 436. 1.‘ paire, L. 441. 8.° paire, 486, 439, 442. de la ligne latérale, L. 443. grand sympathique, L. 438. moelle épinière, L. 434. Nesris, XI. 166. cyprinoides, XI. 167. dobuloides , XI. 174. Nsuic, XI. 78. Nerra, VII. 94. Niuox, I. 131. Niqui, XL. 501. Nowzus, IX. 2492. Mauriti, IX. 243. Nomeus nigrofasciatus, IX. 216. Peronii, IX. 247. Nonvar, X. 417,437, XII. 46. Noracanrme, VIT. 441, 463. nasus, VIIL. 467. Nororrire, XXI. 119. bontianus, XXI. 141. maculatus, XXI. 151. Buchanani, XXI. 148. kapirat, XXI. 146. Pallasii, XXI. 130. sa vessie aérienne, XXI. 139. Novacuza, XIV. 45. bimaculata, XIV. 74. cœrulea, XIV. 187, 191. immaculata, XIV. 75. pentadactyla, XIV. 69. punctulata, XIV. 73. sexmaculata, XIV, 72, tessellata, XIV. 74. Novacuzes, XIV. 33. 64. Nuxrepic , IL. 300. Nurna, XVI. 238, 883. daurica, XVI. 404. thermoicos, XVI. 238. thermophylos, XVI. 240. Nurmimon, I. 486. ‘Onuane, VI. 8, 366. melanura, VI. 866. tricuspidata, VI. 372. Onax, XIII. 15. XIV. 298. balteatus, XIV. 303. borbonicus , XIV. 306. moluccanus , XIV. 305. pullus, XIV. 304. semifasciatus, XIV. 299. varius, XIV. 307. Oponrognarue, XXI. 87. aiguillonnée , XXI. 91. Opoxrosrome, XXII. 498. -hyalinus, XXIL 424. Œuers, XX. 405. Œsree, VIIE 255. Ousres, IX 133% 187: DES POISSONS. Ouisres atropus ; IX. 141. malabaricus, IX: 137. Ruppellii, IX. 144. -Ovaze chevalier, XXI. 233. Ovsrss, V. 4. XIX. 539. XXI. 426 , 438. Our, V. 6, 14,171. Omograxcaus fasciolatus, XL. 287. Ompocx, XIV. 362. siluroïde, XIV. 362. Oxacre, VIL 11. ‘ Oran, X. 40. OraicérmaLrs, VII. 395. aurantiacus, VIL. 415. barca , VII. 436. cora mota, VII. 414. fuscus, VII. 414. gachua, VII. 411. grandinosus, VIL. 434. iris, VIL. 439. lucius, VII. 416. maculatus, VII, 437. marginatus, VII. 411. marulius, VII. 480. 432. micropeltes, VII, 427. miliaris, VII. 439. nigricans, VIL 431. ocellatus, VIL. 434. planiceps, VIL 424. punctatus , VIL. 404. serpentinus, VII. 429. sowara, VIL, 426. striatus, VIL, 417. Ormiie chinoise, X. 380. Ormmium, XI. 424. aculeatum, VIII. 441. 445. glesne, X. 367. imberbe , X. 391. macrophthalmum , X. 389. mucronatum , XI. 427. Onisrocxarme, XI. 195. 495. Cuvierii, XE. 504. nigro-marginautus, XE. 498. ocellatus, XI. 498. Sonnerati, XI. 498. Oruicure, IV. 264. Langsdorfi, IV. 264. Orsanius, XVI. 383. acanthropterus, XVL. 472. albulus , XVI. 457. anisocheilus , XVI. 418. bacaila , XVI. 471. brachialis, XVI. 471. chedra, XVI. 421. fasciatus , XVI. 420. isocheiïlus, XVI. 421. leucurus, XVI. 470. maculatus, XVI. 426. pholicephalus , XVI. 459. Orevxus, VIIL. 77. Oreizze noire, IL. 455. Orenus, XVI. 224, 318. guttatus, XVI. 226. maculatus, XVI. 228. progastus, XVI. 225. Richardsoni, XVI. 227. Onrosowa , IV. 515. atlanticum , IV. 515. Onessrias, XVIII. 221. Agassii, XVIII. 238. albus, XVII. 242. Cuvieri, XVIIL. 225. Humboldti, XVIIL. 233. Jussiei, XVIIL. 235. luteus , XVIIL. 248. Mulleri, XVIII, 240. Owen, XVII 241. Pentlandii, XVIIL 230. Orcawo , IV. 72. OnrGanisarion générale des pois- sons, L. 280. 543. Onceuss, IV. 72. Ormes, XVIIL 389. 399. os verts de l’orphie, XVIIL. 393. —des blennies, XVIIL. 394. —des cheïlines, XVII. 394. vers intestinaux de lorphie; XVII. 414. Orraus, VI. 180. Osuerus, XXI. 365. 62 TABLE GÉNÉRALE Oswerus eperlanus, XXI. 371. |Osriorocxr, squelette, 1. 301. hebridicus, XXI. 421. squelette de la tête, 1.806. microdon , XXI. 385. trous du crâne, L. 332. spirinchus , XXI. 387. vertèbres, L. 357. viridescens, XXI. 388. Osronnque Fleurieu ; IL. 145. OsraromÈnes, VIL. 377. Orourraus, V. 7. gal, VIL. 386. XIIL. 4138. æquidens, V. 66. notatus, VI. 386. argenteus, V. 62. olfax, VII. 377. bispinosus, V. 65. vittatus, VIL. 887. carolinensis, IX. 475. OsréocLossE » IX. 294 , 315. XIX. guatucupa , V. 75. 281, 288. leiarchus, V. 78. IX. 479. bicirrhosum ; XIX. 294. maculatus, V. 64. formosum , XIX. 308. microlepidotus, V: 79. minus, XIX. 294. nebulosus , V. 79. Vandellii, XIX. 294 regalis, V. 67. Osriozocir, L 294. Toe-roe, V. 72. articulations , I. 297. sencgalensis, IX.478. cartilagineux ; L. 380. ruber , V. 60. chondroptérygiens , L. 380. tou-rou , IX. 478. composition du crâne, 1. 316.| yirescens, V. 72. côtes, I. 362. versicolor , V. 64. fosses du crâne, [. 329. Orrer pike, LL: 254. mâchoire inférieure ; L. 847. |Ounwey, XIV. 368. màchoire supérieure ; L 883. |Ouro denné, XIV. 368. opercules , L. 345. Oveure, XVIL 286. os des arceaux des branchies,| folle ovelle, XVII. 286. I. 352. Oxvraynouus, XIX. 246. — du bras, L 369. — du carpe, L. 376. Pacamo, XII. 485. — de l'épaule, E 369. Pacu, XXIL. 4, 69. — de l'extrémité postérieure, | Jineatus, XXIL. 85. L. 377. nigricans, XXIL. 80. — hyoïde, I. 849. Pæoxomne, XVI. 6, 311. — des nageoires verticales , L |Pacris, VE 7, 169. — nasaux, 1. 331. [868.1 acarne, VI. 191. — palatin, L 339. bogaraveo, VI. 196. — pharyngiens, L. 355. breviceps, VI. 199. © — plérygoïdiens ; L. 339. calamus , VI. 206. — des rayons branchiostèges ;, | centrodontus, VI. 144; 180. L. 352. erythrinus, VL. 170. — sous-orbitaire, L. 337. goreensis, VE. 208. — temporaux, L. 331. lithognathus, VI. 204. composition chimique des os, | mormyrus, VI. 200. üssu des os, 1. 294. [I 298. penna, VI. 209. DES POISSONS. 63 Pacezs pernambucensis, VI. 210. | P£camne, VIEIL. 76, 78,138 , 149. petit, VII. 284. Pacres, VL 7, 141, 182. argyrops, VI. 164. bugaravella, VI. 197. Ehrenberoïi, VI. 154. filamentosus, VI. 158. guttulatus , VI. 160. hurta, VI. 152. laniarius, VL 163. longifilis, VI. 159 micropterus, VI. 163. orphus, VE. 150. spinifer, VI. 156. unicolor, VI. 162. vulgaris, VI. 142. Haygoc, VI. 146. PazeE (la), XXI. 477. [478. sa fécondationartificielle,X XI. Parouera, VII. 156, 286. XXII. Pama, V. 55. [278. Pawrce, IX. 383. Pancaz, VIIL. 455. Pancrax, XVIII. 380. Buchanani, XVIIL 383. Kuhlu, XVIL 384. lineatum , XVIII. 381. pictum , XVIIL 385. Pancasius, XV. 45. Buchanani, XV. 45. Parazeris , ILE. 356. = corégonoïde, IL. 357. corégonoïdes ; VII. 510, hyalinus, IL. 361. sphyrénoïde , HT. 360. ParGo (EL) , IL. 473. Paropox, XXII. 50. suborbitale, XXII. 51. Pasreurs, IX. 200 ; 242. Parare, VIL. 156. XIII. 389. verte, XIII. 398. Pècue bécout, LE. 400. madame, I. 415. pierre, V. 60. Pese Rey, XVIIL. 233. chilensis, VIIL. 163. sarda , VIIL. 149. Perauys vera, VILL. 101. Perares, IL. 124 et 145. quadrilineatus, LIL. 146. quinquelineatus, IE. 148. sexlineatus, IL, 147. Perrcus, XVIL.-4, 330. Perzoxe, XX. 300. Perzoxa affinis, XX. 315. Castelnæana , XX. 306. champil, XX. 324. ditchela, XX. 314. ditchoa, XX. 313. Dussumieri, XX. 316. filigera, XX. 322. Grayana, XX. 315. Iserti, XX. 307. Leschenaulti, XX. 311. melastoma, XX. 308. micropus ; XX. 320. motius, XX. 323. novacula, XX. 319. Orbignyana, XX. 302. soborni, XX. 325. ._vimbella, XX. 317. Peror, IV. 427. filamentosum , IV. 428. japonicum , IV. 437. maculatum, IV. 434. obscurum , IV. 436. sinense , IX. 468. DéX/n, V. 25. Pewrxeris, VIL. 296. malabarica , VII. 308. mangula, VIL. 304. mexicana, VIL. 308. moluca, VII. 306. nesogallica, VIL 306. otahitensis, VII. 304. oualensis, VII. 299. vanicolensis, VIL. 305. PennaruzA filosa, VIII. 256. -lPexnezze, VIIL 256. 64 TABLE GÉNÉRALE Penraceros, II. 30. | Perca lanceolata, V. 193. Pexrapones, VI. 7 , 258. lineata, V. 312. à bandelette, VI. 265. aurolineatus, VI. 269. iris, VI. 266. Peronn, VL. 268. porosus, VI. 267. setosus, VI. 270. unicolor, VI. 263. vittatus, VI. 260. vitta, VI. 264. Perca acerina , IL. 17. acuta , IL. 49. alburnus, V. 180. arabica , IL. 165. areata, LL. 74. areolata , IL. 350. Ascensionis, IH. 212. X. 118. | asper, IL. 188. aurata, V. 335. bilineata, IL. 203. Boops, IT. 103. cabrilla, II. 228. cernua , HI. 4. chromis, V. 242. chrysoptera, V. 240. ciliata, IL. 52. curhosa , IV. 318. cottoïdes , IV. 410. diagramma, V. 309. elongata, IL. 71. fasciata , IL. 803. flavescens , IT. 46. fluviatilis, IL. 20. formosa , V. 229. 230. Furcrœa, V. 111. gigas, IL. 270. gracilis, IL. 50. granulata, IL. 48. granniens, V. 257. guttata, IL. 371. hexagonata, IL. 331. italica , IT. 45. juba, V. 281. Jlabrax, II. 56. lucioperca, IL. 110. lunulata , II. 477. luti, IL. 363. maculata, IL. 373. maculosa ,. XIII. 177. marginata , Il. 58. marina, IL. 227. IV. 827. maxima, Il. 96. mediterranea, XIIL. 186. miniala , IL. 433. Mitchilli, I. 81. multilineata, IL. 488. mucronata, IL. 87. nilotica , I. 89. V. 31. nigra , IX. 330. nobilis, VII. 18. [827. norwepica, II. 227. IV. 296. ocellata, V. 139. pertusa, V. 308. pica, V. 298. Plumieri, I, 51. picta, V. 315. polymna, V. 391, 396. prognatha, II. 29. pulchella, LIT. 213. punciata, Il. 67, 78. V. 106. pusilla , IL. 146. X. 32, 33. rhomboides, VI. 64. rogaa , IL. 349. rupestris, XIIL. 225. satatrix , IX. 225. saxatilis, IF. 79. sammara, II. 218. scandens, VII. 325, 333. Schraitzer, IL. 18. scriba, IL. 214. septentrionalis, IL. 79. serrato-granulata, IE. 47. sinuosa , II. 78. striata, V. 314. summana, II. 344. tæniata, II. 74. tauvina, IL. 326. DES POISSONS. Perca trifurca, IL. 43. trucha, IX. 429. trutta, Il. 54. IL. 51. undulata, V. 142, 209. urodèle, IL. 306. varia , III. 38. variabilis, IV. 347. vittata, II. 421. Volgensis, IL. 117. Zingel, II. 194. Iepxn , I. 20. Percurs, IL. 19. commune, Il. 20. son frai, IL. 25 , 26. sa vessie natatoire retournée , goujeonnière, IL. 4. nocte, II. 78 Péche-naire , IL. 96. Peras, IL. 299. cancellata , IL. 268. colias, IL. 273. cylindrica, IL. 267. hexophthalma, IL. 271. maculata, III. 264. nebulosa, IIL. 261. Nicthemera, IL. 274. ocellata, LIL. 270. polyophthalma, HE. 272. punctata, IIL 264. punctulata, IL. 265. semifasciata, HI. 276. à six ocelles, VII. 507. Perconegs , Il. 1. Percoruis, IL. 259. brasilianus , IL. 281. IX. 460. Perirampus, XVI. 382. guttatus, XVI. 456. ostreographus , XVI. 468. perseus, XVI. 469. psilopteronomus , XVI. 455. recurvirostris , XVL. 406. reticulatus, XVI. 404. Perioparaæaiues, XII. 2, 3, 179. 180. 65 PERIOPHTHALMES argentilineatus , XII. 191. Freycineti, XIE. 197. Kælreuteri, XII. 181. novemradiatus, XIL. 196. papilio, XIE. 190. Schlosserii, XII. 192. septemradiatus , XII. 196. tredecimradiatus, XII. 189. PerisrenroN, IV. 101. chabrontera, IV. 112. Peres (fausses), VIL. 288. Perron, IV. 40. Perroquer, XIV. 85. de mer, XIII. 20. Persèque, II. 147. loubine, II. 108. murdjan, LL. 177. pentacanthe, II. 206. porte-épine, II. 207. Praslin, IE. 200. triacanthe, IL. 204. Vanloo , V. 38. Peroro, V. 189. Pernoskirres ancylodon , XI. 294. mitratus, XI. 293. Pnacer , XXII. 315. Day oc ; Day é 0106 VL 146. Daypopioc, VI. 147. PHaranGisres, IV. 198. acipenserinus ; IV. 207. fusiformis, IV. 212. japonicus, IV. 215. lævigatus, IV. 214. loricatus, IV. 209. Paicvrnus, XII. 3, 216, 255. dormitator , XII. 255. Puous, XI. 192,197; 217,268. #/£ carolinus, XI. 278. lævis, XI. 269. novemlineatus, XI. 299. ‘ parvidans, XI. 277. quadrifasciatus, XL. 298. smyrnensis , XI. 275. Doivoc, XVII. 368. u 66 TABLE GÉNÉRALE Paoxnus, XVII. 4, 363. Pimezoous barbus, XIV. 449. Puracrocernares, XV, 1, 2. batasio, XIV. 425. hemiliopterus , XV. 8. Paracrus, VI. 182. Pays, XIV. 144. Duuic ; XII. 7. Doaic, XL. 269. Praguca schizodon, XXII. 112. vittata, XXIL 115. Praguar, XXII. 161. erythrinoides, XXII 161. Prasucu, XXIL 108. Praguques, XXII. 69, 106. argentina, XXII. 108. Picarezs, VI 408. ordinaire, VI. 407. Raillard, VE. 486. biscutatus , XV. 197. Blochi, XV. 188. borealis, XV. 130. bufonius , XV. 154. cantonensis, XV. 142. catus, XV. 124. cauda furcatus, XV. 138. cayvasius , XIV. 409. chandramara, XV. 52. charus, XV. 159. clarias, XV. 261. cœnosus, XV. 129. Commersoni, XIV. 449. conirostris, XV. 204. conta, XV. 151. corsula, XIV. 408. cous, XV. 140. ctenodus, XV. 186. cyclopum, XV. 331, 334, 340. furcatus, XV. 136. furcifer, XV. 139. gagora , XV. 99. gracilis, XV. 181. gulio, XIV. 418. guttatus, XV. 143. hara, XV. 152. Hilaru, XV. 180. javus, XV. 187. lemniscatus, XV. 144. maculatus , XV. 192. mangurus , XV. 156. manillensis, XV. 192. murius, XIV. 393. mustelinus , XV. 165. nebulosus, XV. 132. nella, XV. 162. nemurus, XIV. 428. nigricans , XV. 133. occidentalis, XV. 203. Pangasius, XV. 45. pat, XV. 176. Pentlandii, XV. 183. Peroniüi, XV. 161. Prcupa , IIL. 348. Pierre de colique, V. 43. Prerres de l'oreille, V. 48. Pieus, XVIL. 371. Pricnaro, XX. 458. Prronnrau, VI. 196. Pizores, XIE. 312, 316. XIV. 68. Pruérccerires, VIL. 254. altipinnis, VII. 270. Boscii, VII. 258. Dussumieri, VII. 273. fuscus, VIL. 264. incisor, VIL 266. indicus, VII. 270. lembus, VIT. 269. Marciac, VIL. 266. | oblongior, VII. 264. Raynaldi, VIT. 274. Pimxzonus æneus, XV. 135. abbreviatus, XIV. 420. albidus , XV. 76, 131. albilabris, XIV. 418, 419. angius, XIV. 393. anisurus, XIV. 422. aor, XIV. 405. arius , XIV. 440. XV. 102. auratus, XIV. 427. XV. 198. bagarius, XV. 146. DES POISSONS. 67 Pmeronus pirinampus, XV. 196. | Prarax scalaris, VII. 237. platypogon, XV. 158. teira, VII. 226. punctulatus, XV. 134. adra£, VIL 215. quadrimaculatus, XV. 185. |Prarycara, XVIIL. 92. Quélen, XV. 173. raninus , XV. 157. rita, XV. 88. sagor, XIV. 447. sapo, XV. 179. scheilan, XV. 170. Sebæ, XV. 169. silundia , XV. 49. Spixi, XV. 76. synodontis , XV. 252. tachisurus, XV. 168. tengana, XIV. 438. tenggara, XIV. 414. urua, XIV. 395. vacha, XIV. 392 zungaro , XV. 160. Pnoures, IL. 259. brasilianus , IL. 277. IX. 455. chilensis, IX. 457. Pinnuces (fausses) , VILLE. 4. Per, IV. 58. Piquirinca, XXI. 41. Prra 8e8r, IV. 120. Prra coaba, V. 14. Prrar, XXII. 286. Prrapu, XXIL. 851. Prrava, XXII. 283, 291. Prarax, V. 25. VII 6, 218. albipunctatus, VIL. 227. arthriticus, VIE. 229. batavianus, VIT. 225. Blochn, VIL. 222. Ebrenbergü, VIL 221. Gaimardi, VII. 216. guttulatus, VIL. 227. Leschenaulti, VII. 223. ocellatus, VIE. 229. orbicularis, VII. 232. pentacanthus, VIL 235. punctulatus, VI 228. Reynaldi, VIL. 218. maculata, XVIEL 408. nasuta, XVIII. 1038. PrarycérmaLus » IV. 226. asper, IV. 251. bassensis , IV. 247. borboniensis , IV. 252. carbunculus, IX. 461. crocodilus , IV. 256. dormitator, XII. 255. endrachtensis, IV. 240. fuscus , LV. 241. grandispinis, IV. 242. guttatus, IV. 244. insidiator ; IV. 227. isacanthus , IV. 246. japonicus , IV. 256. Iævigatus, IV. 248. longiceps , IV. 255. malabaricus, IV. 245. pristiger , IV. 260. punctatus, IV. 243. rodericensis, IV. 253. scaber, IV. 249. serratus, [V. 259. spatula , IV. 228, 237. timorensis, IV. 254. tuberculatus , IV. 258. viltatus, IX. 462. Prarysracus, V. 25, 26. anguillaris, XV. 419. chaca, XV. 444. cotylephorus, XV. 431. verrucosus , XV. 443. Praryprère, XII. 820. aspro, XII. 321. Prarysromes, XV. 6. Pratysroma affine, XV. 24. coruscans, XV. 17. emarginatum, XV. 25. fasciatum , XV. 14. lima, XV. 7. 68 TABLE GÉNÉRALE Piarysromaorbignyanum,XV.12. | PæcuEs dominicensis, XVI. pardale, XV. 15. planiceps, XV. 19. fasciata , X VIIL. 113, 181, 213. platyrhynchos, XV. 27. fusca, XII. 234. XVIII. 113. spatula, XV. 17. gracilis, XVIIL 133. tigrinum , XV. 10. majalis , XVIIL. 113,182, 210. truncatum, XV. 20. multilineata, XVII. 134. Vaillant, XV. 21. punctata, XVII. 133. Pcecroruynque, V. 294. Schneideri, XVIII. 135. Pzecrorayxcnus chætodonoides ,| sphenops, XVIII. 130. V. 294. surinamensis , XVIII. 120. Pcecrropomes , IL. 387. unimaculata, XVII. 128. PLecrropoma aculeatum, VI.528.| vivipara, XVII. 113, 114. brasilianum , IL. 397. Pœamnr, XVII. 110. chloropterum, IL. 398. Pocowarr doré, V. 191, 203. chlorurum, II. 406. Pocownarse courbine, V. 196. demoiselle, II. 405. Poconxas, V: 7, 196. dentex, IL. 394. leurs dents, V. 200. ephippium, IL 408. chromis, V. 206. hispanum , Il. 396. fasciatus , V. 210. léopard, IL. 392. Porssoxs blancs, XVI. 3. maculatum , IL. 398. — à cinq doigts, XIV. 67. melanoleucum , IL. 388. =) da GhistiX ae nigrorubrum , Il. 402. — June, X. 39. pavillon d’Espagne , IL. 396. — mangue, I. 366. puella , IL. 405. — Saint-Christophe, X. 7. punctatum , II. 393. — Saint-Martin, X. 8. semicinctum , IX. 442. — Saint-Pierre, À. 7. serratum, II. 399. — volant, XII. 278. susuki, IL. 404. | Pozrax, XXI. 502. PLorosus, XV, 410. Poryacanraus, VIL 353. albilabris, XV. 427. chinois, VIL 357. anguillé, XV. 419. cupanus, VIL 357. canius, XV. 425. fasciatus, VII. 369. castaneus, XV. 421. Ë Hasselti, VIL 353. ikapou, XV. 419. PozynactyLe, III. 398. limbatus, XV. 422. Pozynèmes , IIL 362. lineatus, XV. 412. PoLynemus americanus, LE. 393. macrocephaius, XV. 428. aureus, IL. 369. malignus, XV. 420. decadactylus, IL. 392. unicolor, XV. 426. enneadactylus , IL. 392. Pœcrmx, XVI. 5. XVIIL 109. heptadactylus , LL. 390. Pæœarrxs, XVIII. 105, 112. hexanemus, IL. 389. bogotensis , XVIII. 216. indicus , LIL. 313 , 889. cænicola , X VIII. 113, 181. linealus, III. 380, DES Pozynemus longitilis ; HI. 365. aux longs filets, VII. 512. melanochir, VIL 513. à neuf brins, VII. 518. niloticus, LL. 383. paradiseus, II. 365, 393. plebeius , ILE, 375, 377, 380. polydactylus, III. 392. quadrifilis, III. 390. à quatre fils, VIL 518. quaternarius , LIL. 376. quinquarius , LIL. 365. sele, IE, 380. sexfilis, VIL. 515. à six brins, VIL 514. risua , LIL. 366, 369. sextarius , III. 388. teira, IIL. 875. tétradactyle, VIE. 514. tetradactylus, LL. 373, 375. toposui, III. 369. tridigitatus, LIL. 397. uronemus , III. 385. virginius , IL. 393. xanthonemus, VII. 517. Pozyprion , LL. 21. cernium, LE. 21. Pomacanraus, VIL 6, 153, 200. arqué, VIL 211. balteatus, VIL 208. cingulatus, VIL 209. doré, VII. 202. jaunâtre, VIL. 210. noir, VIL 205. quinquecinctus, VII. 210. sale, V. 466. Pomacenrres, V. 11, 412. PomacenrRus arauna, V. 435. brachialis, V. 420. chrysurus , V. 423. cæruleus, V. 418. croissant, VII. 59. emarginatus, V. 422. eunéadactyle, V. 335. fasciatus , V. 426. POISSONS. 69 Pomacenraus fuscus, V. 432. littoralis, V. 425. + marginatus, V. 439. nigricans , V. 425. pavo, V. 415. planifrons, V. 431. pristiger, IX. 506. punctatus, V. 429. tæniops, V. 423. trilineatus , V. 428. trimaculatus, V. 427, 441. tripunctatus, V. 421. vanicolensis, V. 421. viridis, V. 420. Pomapasys argenté, V. 249. Pomarour, IL. 169. telescope, IL. 171. Pomaromus Guvieri, VI. 501. skip, IX. 228. télescope, VI. 495. Pomons , IL. 81. VII. 455, 456. Catesbei, VIL. 469. gibbosus, VIL. 467. gulosus, IL. 498. VIL. 459. Holbroockii, VII. 466. incisor, VII. 466. Ravenelu, VIL. 465. solis, VII. 468. tetracanthus, LL. 94. vulgaris, LIL. 91. Pourius, IX. 332. Porcus, XV. 248. Porre-LancerTE , X. 167. Porramées , IX. 200 , 255. argenteus , IX. 256. Porrucas, VIE. 41. Pouze de mer, VIL 236. Powax, XXI. 503. Premnanes, V. 11, 384, 404. PrEMNAS semicinctus, V. 409. trifasciatus , V. 405. unicolor, V. 410. Prenanicra , XV. 325, 342. Prèrres, X. 417. Priacanraus , IL. 96. 70 TABLE GÉNÉRALE Priacanraus arenatus, LI. 101. argenteus, IL. 109. Bonariensis, LE. 105. Boops, ILE. 103. Carolinus , IIL. 105. cépédien, IL. 99. cruentatus, LL. 102. fax, VIL 478. gros yeux, LE. 97. hamrubr, IE. 104. japonicus, ILE. 106. macracanthus , ILE. 108. macrophthalmus, IL. 97. macropterus, VIE. 471, macropus, VIL. 469. niphonius, IL. 107. speculum, VIE. 474. Prices, VIIL 21. Priopoxs, X. 295, 302. annularis, X. 302. Priozeris mica, XII. 67. Prioxorus , IV. 85. carolinus, IV. 90. punctatus , IV. 93. strigatus, IV. 86. tribulus , IV. 98. Prionure, X. 295. microlépidote , X. 299. scalprum, X. 298. Prionis, VI. 508. argyrozona, VI. 504. Prisricasrre, XX. 3826. cayanus, XX. 334. de Cuvier, XX. 334. Marti, XX. 331. phaeton, XX: 338. tartoor , XX. 328. Prisripoma argenteum , V. 249. argyreum , IX. 485. auratum, V. 272. auritum, V. 263. bilineatum, V. 271. caripe, V. 261. Catharinx, V. 269. chrysobalion, V. 248. Prisriroma Commersonii, V.252. Conceptionis, V. 268. IX. 486. coro, V. 266. crocro , V. 264. Dussumier , V. 259. fasciatum , V. 285. guoraca, V. 256. hasta, V. 247. japonicum, V. 288. jubelini, V. 250. kaakan, V. 244. leucurum, IX. 488. lineatum, V. 287. melanopterum , V. 278. nigrum, V. 258. octolineatum, IX. 487. paikeeli, V. 259. Perotæi, V. 254. Rang, IX. 484. rodo, V. 214. Roger, V. 254. rubrum , V. 283. serrula, V. 272. simmene, V, 260. suillum, IX. 482. surinamense, V. 273. viridense, V. 287. Prisriromes, V. 9, 248. Procmzopus, XXI. 4, 69. argenteus, XXIL. 71. binotatus, XXII 87. brama , XXII. 82. costatus, XXIT. 79. dobulinus, XXII. 81. Humboldti, XXII. 90. insignis , XXII. 88. lineatus, XXII. 84. nigricans , XXII. 80. reticulatus, XXII. 92. rubrotæniatus, XXII. 89. tæniurus, XXIL 86. Psenes, IX. 200, 259. auratus , IX. 264. cyanophrys, IX. 260. guamensis ; IX. 266. { DES POISSONS. qi Psenes javanicus , IX. 264. Jeucurus, IX. 265. Pserra rhombea, VI. 421. Pyrra, VIL 240. Pserrus, VIL 240. Commersonn, VII, 250. rhombeus, VIL. 245. Sebæ, VIL. 241. uw, XVI. 323. Psycorayncuus, XVI. 450. variegatus, XVI. 452. Preracuis , IX. 352. Carolinus, IX. 368. guttatus , IX. 370. ocellatus , IX. 363. trichipterus , IX. 367. Prerois, IV. 851. antennata , IV. 361. brachyptera, IV. 368. geniserra, IV. 366. muricata , IV. 363. radiata, IV. 369. volitans, IV. 352. zebra , IV. 367 Prycaozrris, XIX. 186. Puxaru, XI. 322. Punrazzo, VL 9, 71. commun, VI. 72. Punrius, XVI. 374. Pycocexrrus, XXII. 284. niger, XXII. 286. nigricans, XXII. 295. palometa, XXII. 296. piraya, XXII. 291. Pycornisrrs, XXII. 296. denticulatus , XXII. 297. fumarius, XXII. 297, 300. serrulatus, XXII. 300. Pyrarucu, XIX. 289. Pyrrauina, XIX. 585. filamentosa, XIX. 535. Raxcoo, II. 481. Rarwionon gibbus, XXII. 334. vulpinus, XXII. 333. P'aqic, XVIII. 398. Rascasse, IV. 302. Rasorr (le), XVIL. 330. Rasox Lécluse, XIV. 52. ordinaire , XIV. 37. Rasrarzzow, VI. 45. Rare, IL. 506. [33. Razow, IX. 269. XII. 14. XIV. Reno, XVIII. 2. Récacecs, X. 318. glesne, X. 324, 865, 366. lancéolé, X. 380. maculatus, X. 323, 342. remipes, X. 367. Resrirarion , L. 517. Raopeus, XVIL 79. elongatus, XVII. 92, latior, XVIL. 92. Romus , IX. 372, 400. argentipinnis, IX. 405. crenulatus , IX. 410. cryptosus, IX. 408. longipinnis, IX. 401. xanthurus, IX. 405. Ruyxcuena Greyi, XIX. 212. Ravyvomioure, VIL. 503. VIIE. 508. pelamydis, VIE 504. Ruvnonosvezces, VILL. 441, 444. halepensis, VIT. 454. maculata, VIIT. 461. ocellata, VIIL. 445. œillée, VIII. 445. orientalis, VIII. 451. Riezeris, XV. 453, 479. acanthicus, XV. 487. aspera, XV. 488. genibarbis, XV. 484. histrix, XV. 486. strigosa, XV. 480. Riquer à la houppe, XIE. 410. Rogcors, VILL 19. Rock bass, VIL 458. Rock-risn, IL. 79. Rocznra, XX. 340. alba, XX. 341. Rourra, XVI: 242. (rh) TABLE GÉNÉRALE Ronrra Belengeri, XVI. 255. Buchanani, XVI. 251. calbosu, XVI. 253. chagunio, XVI. 251. chalybeata , XVI. 271. cursis, XVI. 265. Dussumieri, XVI. 258. Duvauceli, XVI. 262. erythrura, XVI. 268. fimbriata, XVI. 271. gonius , XVI. 259. Hasselt, XVI. 274. joalius, XVI. 264. Leschenaulti, XVI. 261. lineata, XVI. 260. microcephalus, XVI. 215. moralius, XVI. 263. nandina, XVI. 244. Reynauldi, XVI. 247. rostellatus, XVI. 257. Roux, XVI. 270. tincoides, XVI. 269. vittata, XVI. 267. Ror des rougets, IT. 143. Roséris, X. 4117. Rorexeze, XVII. 107. Rornauce, XVIL. 107. Roucrsr, IV. 24, 67. camard, IV. 24, 34. grondin, IV. 40. Royans, XX. 452. Rurre, IL 6. Pvac, VI. 48. Ryrricus, II. 60. saponaceus , LIL. 63. Saccaerro, Il. 231. SaccoBrAncaus , XV. 399. singio, XV. 401. Sazanx, XXII. 859. Cuvieri, XXII. 360. Reeves, XXII. 368. Sarar, XXL. 163, 165, 314. Ausonn, XXI. 319. Bailloni, XXI. 342. Sarar ferox, XXI. 285, 338. Gaimardi, XXI. 341. Namagcush, XXI. 348. Schieffermulleri, XXI. 344. Scouleri, XXI. 345. spectabilis, XXI. 340. Sararras, XI. 193, 301. alticus, XI. 316, 337. atlanticus , XI. 321. biseriatus , XI. 316. castaneus, XI. 324. cavernosus, XI. 351. cyclops , XI. 326. dama, XI. 3836. Dussumieri, XI. 310. fasciatus, XI. 324. Forsteri, XI. 315. frænatus, XI. 342. frontalis, XI. 328. gibbifrons , XI. 312. guttatus, XI. 308. King, XI 334. lineatus, XI. 314. marmoratus , XI. 305. meleagris, XI. 332. niger, XI. 321. oryx, XI. 335. periophthalmus, XI. 311. quadricornis, XI. 329. quadripinnis, XI. 210, 318. rubro-punctatus, XI. 348. ruficandus , XI. 328. scandens, XI. 341. Sebæ, XI. 328. striatus, XI. 809. textilis, XI. 307. variolatus, XI. 346. variolosus , XI. 317. varus, XI. 251. vermiculatus, XI. 301. vindis, XI. 344. vomerinus, XI. 349. SazLema, VI. 63. Sazminus , XXII. 55. Cuvieri, XXIL 56. DES POISSONS. m3 Sazminus Hilarii, XXI. 64. maxillosus, XXII. 62. Orbignyanus, XXIL. 65. Saimo, XXI. 163, 165, 166. albula, XXL 465, 517, 521. albus, XXI. 291. alipes, XXI. 270. alpinus, XXI. 249, 325. lèpre du salmoalpinus , XXI. amethystus, XXI. 349. [258. arabatsch, XXI. 865. arcticus, XXI. 399, 487. argentinus, XXII. 106, 108. Ascann, XXI. 256. autumnalis, XXI. 258, 530. bimaculatus, XXII. 106. callaris, XXI. 260. carbonarius, XXI. 254. carpio, XXI. 237. catervarius, XXI. 392. clupeoides, XXI. 518. coecifer, XXI. 290. coregonoides, XXI. 273. Cumberland, XXI. 299. curilus, XXI. 244. curima, XXI 5. cyprinoides, XXII. 3, 5, 13. dentex, XXII. 185, 315. edentulus, XXII. 3, 4, 14. eperlanus, XXI. 375, 390. eriox, XXI. 284, 351. erythrogaster, XXI. 308. erythrorhynchos, XXI. 367. fario , XV. xj. XXI. 317,353. fasciatus, XXII. 34. ferox, XXI. 291. fluviatilis, XXI. 354. fœtens XXII. 462. fontinalis, XXE. 267. Frederici, XXII. 25, 27. gadoïde , XXI. 329. gibbosus, XXII. 46. Gœdenn, XXI. 187. gracilis, XXI. 265. hamatus, XXI. 187, 219,351. Sazmo Hearnu, XXI. 269. Hoodii, XXI. 271. hucho, XXI. 226. illanken, XXI. 299. japonensis, XXI. 363. labrax, XXI. 351. lacustris, XXI. 291. lævigatus, XXI. 245. lagocephalus , XXI. 858. lavaretus, XXI. 461, 484. Lemanus, XXI. 292, 300. Lenok, XXI. 276. Lepechini, XXI. 342. leucomenis, XXI. 243. levenensis, XXI. 290. Lycaodon, XXI. 351. maræna, XXI. 482, 497. marænula , XXI. 464. marmoratus, XXI. 321. melampterus, XXI 366. melanurus , XXII. 106. migratorius, XXI. 530. muksun, XXI. 495. namagcush , XXL 348. nelma, XXI. 536. niloticus, XXII. 186. nitidus , XXI. 271. nummifer, XXI. 365. ocla, XXI. 233. orientalis, XXI. 366. oxyrhynchus, XXI. 461, 492. pallidus, XXI. 261. peled, XXI. 527. Penshinensis, XXI. 310. proteus, XXI. 360. purpuratus, XXI. 358. rhombeus, XXII. 270. Rille, XXI. 210. rivalis, XXI. 263. Roschal, XXIL 315. Rossi, XXI. 310. rutilus, XXI 262. salar, XXI. 182. salmo, XXI. 169. salmulus, XXI. 210. Æ 74 Sazmo salvelinus, XXI. 246. sanguinolentus, XXI. 362. saurus XXIL 470. Schieffermulleri, XXI. 292. Scouleri, XXI. 345. spurius, XXI. 351. tæniurus, XXIL 5. tapdisma, XXI. 364. taymen, XXI. 354. thymalus latus, XXI. 486. truitta, XXL 292, 3852. tugun, XXI. 519. umbla, XXI. 233. [124. unimaculatus, XXIT. 5, 118, ventricosus, XXI. 259. Vimba, XXI. 500, 515. Wartmanni, XXI. 463, 470. Sarmononss, XXI. 153. SALSAMENTUM sardicum , VIIL. 78. Sanores, IL. 110. d'Amérique, 117122. bâtard, VII. 441. bâtard de Russie, IL. 117. commun, II. 110. de mer, IL. 120. Sansonners, VIII. 19. Saperpa, V. 25. Sarnrmin , IV. 44. SarcoBorINÆ, XVI. 6, 381. SaRDE acajou, Il. 447. à plume, VI. 208. SaRDiNE, XX. 20 , 445. pèche de la sardine , XX. 456. SARDINELLE, XX. 261. anchovia, XX. 269. aurita, XX. 263. granigera , XX. 267. leiogaster, XX. 270. lineolata, XX. 272. longiceps , XX. 278. Neohovii, XX. 274. SarGuer, VI. 35. Zapyoc, VI. 11. SarGus , VI. 7, 9. annularis, VI. 35. TABLE GÉNÉRALE SarGus argenteus, VI. 60. aries, VI, 58. Ascensionis, VI. 61. enroué , VI. 26. fasciatus, VI. 59. flavo-lineatus , VI. 61. lineatus, VI. 59. noct, VI. 51. ovis, VI. 58. raucus, VI. 26. rhomboides, VI. 68. Rondeletii, VI. 14. Salviani, VI 28. unimaculatus, VI. 62. vetula, VI. 48. vulgaire, VI. 26, 32. Saumons , XXI. 163, 166, 169. maladies des saumons, XXI. 178. pêche du saumon, XXI. 194. saut du saumon , XXI. 194. SaurE, VI. 357. SaurEL , IX. 8, 6, 11. Sauripa , XXII. 499. nebulosa, XXII. 504. tombil, XXII. 469, 501. Eaupoc, XXIL. 460. Saurus, XXII. 457. anolis, XXII. 483. fœtens, XXII. 471. lacerta, XXII. 463. meleagris, XXII. 484. myops , XXIT. 485. ophiodon, XXII. 490. synodus, XXIL 477. SavoxnieR , LIL. 60. commun, IL. 63. sablé , LIL. 65. Sayris hians, XVIII. 478. ScarciNA argentea, VIII. 221. imperialis, VIIL. 234. X. 322. punctata, VIIL. 233. quadrimaculata, VIIL 234. X. 522 Scarninius, XVIL 5, 103. DES POISSONS. 75 Scarpinius scardofa, XVIL. 103. Scarus, VI. 46. XIII, 15. XIV. 132. dents des scares , XIV. 192. Abildgaardii, XIV. 175. æruginosus , XIV. 257. alternans, XIV. 200. arcuatus , XIV. 276. auritus, XIV. 218. auro-frenatus, XIV. 191. Bennettii, XIV. 270. bicolor, XIV. 264. Bloch, XIV. 219. Bottæ, XIV. 262, Canariensis, XIV. 173. capistratus, XIV. 239. capitaneus , XIV. 228. Catesbæi, XIV. 183. chadri, XIV. 228, 232. chloris, XIV. 204. chrysopterus, XIV. 185. coccineus , XIV. 175. cœlestinus, XIV. 180. cæœruleo-punctatus, XIV. 262. cœrulescens, XIV. 230. cœruleus, XIV. 186. collaris, XIV. 265. cretensis , XIV. 147, 164, 209. croicensis , XIV. 200. cruentatus , XIV. 271. cyanescens , XIV. 254. cyanurus, XIV. 261. ‘ denticulé, XIV. 228. diadema , XIV. 198. Dussumiern, XIV. 252. enneacanthe, XIV. 228. erythrodon, XIV. 255. fasciatus, XIV. 222. ferrugineus, XIV. 231, 241. festivus, XIV. 282. flavescens, XIV. 204. flavo-marginatus , XIV. 202. formosus, XIV. 285. Forster: , XIV. 275. frænatus, XIV. 227. Scarus frondosus , XIV. 204. frontalis , XIV. 280. gallus, VIL 386. XII. 410. Ghobban, XIV. 216. gibbus, XIV. 231. globiceps, XIV. 242. grec, XIV. 147. guacamaia , XIV. 178. guttatus, XIV. 235. harid, XIV. 247. Hertit, XIV. 215. lacerta, XIV. 217. latus, XIV. 245. limbatus, XIV. 271. longiceps, XIV. 241. loyo, XIV. 187. lunulatus, XIV. 268. maculosus, XIV. 235. mastax, XIV. 246. mentalis, XIV. 233. Mertensii, XIV. 281. muricatus, XIV. 208. mutabilis, XIV. 173. niger, XIV. 228, 232. nigricans, XIV. 213. nœvius , XIV. 253. nuchipunctatus, XIV. 225. ocellatus, XIV. 278. oviceps, XIV. 244. pectoralis, XIV. 269. pepo ; XIV. 258. prasiognathos, XIV. 272. psittacus, XIV. 226. pulchellus, XIV. 266. punctulatus, XIV. 195. purpureus, XIII 445. XIV. 211 quadrispinosus, XIV. 197. Quoyi, XIV. 278. radians, XIV. 206. [223. rivulatus , X. 116, 152. XIV. roseiceps, XIV. 279. rubiginosus , XIV. 171. rubripinnis, XIV. 199. rubronotatus , XIV. 212, 76 Scarus Ruppelii, XIV. 259. Russelii, XIV. 234. sanctæ crucis, XIV. 200. scaber, XIV. 231, 239. scabriusculus , XIV. 271. Schlosseri, VII 311, 312. XIV. 159. sexvittatus, XIV. 267. Sidjan, X. 116. siganus, X. 116. spilurus, XIV. 279. spinidens, XIV. 296. stellatus, X. 116. striatus , XIV. 209. tæniopterus, XIV. 195. tæniurus, XIV. 257. trilobe, XIV, 189. trispinosus, XIV. 182. turchesius, XIV. 181. variegatus, XIV. 256. venosus , XIV. 212. vetula, XIV. 193. virens, XIV. 203. viridis, XIV. 219, 231. Waigiensis, XIV. 214. ScatTHARE, VI. 366 , 375. græcus, VE 376. Scaroraces, VIL. 7, 112, 156. argus, VIL 136. Bougainvillüi, VIL 142. fasciatus, VIL. 144. ornatus, VIL 148. purpurascens, VII. 1e. ScHaLs, XV. 244. Sonia, XIV. 372. Fate XIV. 875. bipinnatus, XIV. 389. garua , XIV. 379. Hasselquistii, XIV. 371. Isidori, XIV. 375. Scherifié, XIV. 372. senegallus , XIV. 378. Scrisrura , XVII. 9. aculeata, XVII. 70. montana, XVII, 69. TABLE GÉNÉRALE Scuisrura rupecula , XVIII. 40. Scrizoraorax , XVI. 211. curvifrons , XVI. 216. esocinus, XVI. 221. Hugelüi, XVI. 219. longipinnis , XVI. 216. micropogon, XVI. 220. DASUS ; XVI. 218. niger , XVI. 217. plagiostomus , XVI. 213. planifrons, XVI, 221. sinuatus, XVI. 214. Scarærz ou Scarærzer , ILE, 18. ScrAnEus , SCA ; V. 13. CV. 12. Exla , Sxsad de ,Zxiœivæe , Suivi, Scræxa angustata , VI. 421 aquila , IL 22. V. 28. argentea, V. 249. argentimaculata , IL. 432. argyrea, VI. 479. Bohar, Il. 438. chromis, V. 196, 206. cirrhosa, V. 171. coro, V. 266. cylindrica, IE. 267. diacantha , Il. 67. fœtela, V. 305. . formosa, Il. 311. fulviflamma, IL. 498. fusca, V. 206. Gaterina, V. 301. ghanam, V. 348. gibba, IE. 438. gigas, V. 206. grandoculis, VE 134. bamruhr, I. 104. hololepidota, VI. 53. imberbis, V. 134. indica , V. 179. jaculatrix, VII. 311, 314. japonica , IV. 462. jarboa, III. 126. kasmira , IL. 421. VI. 527. Kroker, VII. 275. labrax, IL. 56, 66. DES POISSONS. 7 Scræxa lepisma, VI. 450. lineata , IL. 79. loricata, III. 176. macrolepidota, XII. 241. maculata , XII. 229. mahsena, VI. 313. malabarica, IL. 400. murdjan, II. 177. nebulosa , V. 180. VI. 284. nigra, IL 431. opercularis, V. 215. oscula, V. 98. pama, V. 55. Plumieri, IL. 51. punctata, II. 617. rubra, III. 185. safoha, IT. 177. sagittaire, XIV. 160. sammara ; ILE. 216. shotaf, V. 305. spinifera, HI. 206. trutta, IL. 54. undecimalis, IL. 106. unimaculata , IL. 446. VI. 389. vittata, IL. 204. Sciënes, V. 4. Scrénonnrs, V. 1. Sczérocxaturs, XVIL. 472. cyprinella, XVII, 477. cyprinus, XVII 475. ScoLorsipes, V. 9, 327. bilineatus, V. 336. bimaculatus, V. 340. cancellatus . V. 351. caninus, V. 854. frenatus, V. 343. ghanam, V. 348. Kate, V. 329. kurite, V. 331. lineatus, V. 350, 353. lycogenis, V. 346. Margaritifer, V. 337. monogramma, V. 338. pectinatus, V. 346. personnatus , V. 344. Scozorsines Ruppell, V. 322. sayanus , IX. 445, 448. tæniatus, V. 340. tæniopterus, V. 344. temporalis, V. 341. torquatus , V. 335. Vosmaeri, V. 333. Scouser, VIIL. 6, 26. aculeatus, VIII. 344, 384, 394. alalonga, VILL 120. alatunga, VIII. 122. alliteratus, VIH. 106. amia, VIIL, 343, 344, 348. Ascensionis , VIII. 345. IX. - atun, VIII. 196. [102. auratus, VIII. 55. australasicus, XII. 49. bisus, VIII. 139. calcar, VIILL 366. (229. capensis, VIIL 56. IX. 104, carangus ; IX. 91. carolinus , IX. 104. chinois, VII. 180. chrysos , IX. 98. chloris, IX. 219. ciliaris, IX. 128. clupeoides, VIIL. 178. colias, VIII. 39. Commersonii, VIIL 165. cordyla, IX. 29. crumenophthalmes, IX. 62. delphinalis, VEL. 53. dentatus, VIIL. 203. dentex, IX. 87. doré, VIIL 47. ductor, VIIL. 312. edentulus, X. 61, 66. equula, VE 445. X. 61, 62, 13, 89. [430. falcatus , VIT. 399 ,425 , 429, fasciatus , IX. 211. ferdau, IX. 56. filamentosus , IX. 159. Forsteri, VIIL 376. fulvoguttatus , IX. 71, 76. 78 TABLE GÉNÉRALE Scouger glaucus, VII. 344, 345, | Scomper zonatus , IX. 218. grex, VILL 45. [358. | Scomsrrones, VILL. 1. 367. Gunneri, X. 43. guttatus, VII. 173. Helvolus, IX. 104. hippos, IX. 39, 98, 108. ignobilis, IX. 106. japonicus, VIIL. 54. kanagurta, VIIL. 49. Kleinu, IX. 113. Kælreuteri, VILL. 327. Kubli, VIIL 178. lactarius, IX. 238. Laroche, VIII. 139. Lessonii, IX. 113. loo, VII. 52. lyzan, VII, 357, 381. macrophthalmus, VILL 215. maculatus, VIIL 181, 376. malabaricus, IX. 121. minutus, X. 61, 88. niger, VILL 334. pelagicus, IX. 319. X. 48. pelamys, VIIL. 113. plombeus, IX. 230. Plumieri , IX. 65. pneumatophorus, VIIL. 36. ponticus, VIII. 153. regalis, VLIL. 147, 184. rhombeus, VIL. 240, 245. Rochei, VIIL. 139. Rotleri, IX. 29. ruber , IX. 69. sansun, IX. 112. Commersonien, VIII. 370. sauteur, VIII. 389. ScomBéromore, VIIL. 185. ScomprariA, VIII. 27. Scousresox, XVII. 459. Camperi, XVII. 464. equirostrum, XVIII. 479. Forsteri, XVIII. 481. Rondeletti, XVII. 472. scutellatus, XVIIL 477. ScoreLus, XXII. 367, 429. angustidens , XXII. 441. asper, XXII. 454. Bonapartii, XXII. 449. boops, XXIL 451. borealis, XXII. 438. Caninianus, XXII. 445. Coccoi, XXIL. 440. coruscans, XXII. 454. crocodilus, XXII. 447. Gemellari, XXII. 445. Humboldti, XXII. 481. Maurolici, XXIL. 439. metopoclampum , XXII. 442. notatus, XXII. 455. ovatus , XXII. 458. Pennantn, XXII. 436. Poweriæ, XXII. 441. Rafinesquui, XXII. 444. resplendens , XXII. 452. Rüssoi, XXIT. 446. Tenorei, XXII. 440. sarda, VII. 1145, 149, 152. | Scorovzr, VIIL. 76. saliens, VII. 389. scombrus, VIIL. 6. serpens, VIII. 207. Sloanei, VIIL. 148. speciosus, IX. 130. stellatus, X. 140. taso, VIII. 146. thynnus , VILLE. 58. tol, VILT. 385. vernalis, VIII. 48. Scorpæna aculeata, V. 410. africaine , IV. 341. aiguillonnée, IV. 305. americana, IV. 268, 274. antennata, IV. 361. barbue, IV. 299. brachiata , IV. 447. brachion , IV. 447. brasiliensis, IV. 305. brune, IV. 300. DES POISSONS. ScorpæxA bufo, IV. 306. capensis, IV. 341. carinata , IV. 395. cirrhosa , IV. 318. cottoides, IV. 319. * dactyloptère, IV. 336. diabolus, IV. 312. didactyla , IV. 436. double filament, IV. 454. erythræa , IV. 316. flava, IV. 268. gibbosa , IV. 308. grandicornis , IV. 309. horrida , IV. 440. inermis , IV. 311. Kænigiüi, IV. 869. lanaria , IV. 324. maderensis , IX. 463. marseillaise, II. 22, mauritiana ; IV. 322. miles, IV. 365. monodactyla, IV. 424. nesogallica , IV. 315. Novæ-Guineæ , IV. 320. papuensis, IV. 321. picta, IV. 321. Piumier, IV. 308, 309. porcus, IV. 300. rouge , IV. 288. rubro-punctata, IV. 324. scrofa, IV. 288. scrofina , IX. 465. spinosa, IV. 408. strongia , IV. 323. venosa, IV. 317. volitans, IV. 352. Waigiou, IL. 48. Excprava, IV. 286. ScorpÈnes ,; IV. 286. Scorpion, IV. 286. Scornis, VIII. 508. georgianus, VIIL. 503. Scorrius, IV. 287. Scyris, IX. 133,134, 145. alexandrina , IX. 152. Scyris indica , IX. 145. Sra Bass, IL. 37. Sesasres, IV. 326. albofasciatus , IV. 344. Bougainvillii, IV. 349. capensis, IV. 341. imperialis , IV. 336. inermis, IV. 346. maculatus , IV. 343. marmoratus , IV. 345. minutus, IV. 348. norwepgicus , IV. 296, 327. oculata, IX. 466. variabilis, IV. 347. Secuor, IV. 149. SEcréÉrions, 1. 520. SEEHAHN , IV. 44. SéLine argentée, IX. 181. quadrangulaire, VIL. 116. IX. SEnex, XV. 252. SEexvaL, VIL 325 , 333. SEÉRIOLE, IX. 200. binotata , IX. 215. Bonariensis , IX. 211. Boscii, IX. 209. cosmopolita , IX. 219. Dumerilu, IX. 201. Dussumieri, IX. 217. falcata , IX. 210. fasciata , IX. 211. Lalandi, IX. 208. Leiarchus , IX. 213. Rivoliana, IX. 207. Ruppelii, IX. 216. succincta , IX. 218. zonata , IX. 213. Serprs, XXII. 165. crocodile, XXII. 430. Humboldt, XXII. 430. Serrans, IL. 210 , 228. acutirostris, Il, 286. æneus, LL. 288. alboguttatus , IL. 366. alexandrinus , II. 281. aluvelis, Il: 324. r182. 80 SErranus analis, IL. 307. angularis , IL. 353. anthias , II. 260. XIIL. 3. apua, IL. 287. arara, IL. 871. arcolatus , IL. 350. argentin, IL. 241. argus, IL. 360. aroeyrogrammicus ; VIIL. 472. aurantius, IL. 805. auratus, Il. 364. bandelette, IL. 289. VI. 505. barbier, IL. 250. biguttatus, VL 507. bivittatus, IL. 241. Boclang, IL. 308. Bœnack , IL. 362. Bontoo, IL. 334. bourrignon, Il. 298. cabrilla, IL. 228. carauna , IL. 384. cardinalis, IL. 378. catus, II. 373. chlorocephalus, VI. 522. chlorostigma , IL. 352. cœruleo-punctatus , IL. 363. Conceptionis, II. 246. corallicola, I. 336. coronatus , IL. 371. crapao, IL. 494. creolus , IL. 265. cyanostigma , IE. 359. dermochirus, VI. 513. [431. à deux faisceaux , IL. 245. IX. à deux rubans, IL. 241. diacanthus , IL. 319. dichropterus, IL. 298. écriture , IL. 214. erythræus, VI. 516. erythrurus, II. 320. fascicularis, IL. 245. faveatus, IL. 329. filamentosus, VI. 508. flavescens, VI. 506. flavo-cœruleus, IL. 297. TABLE GÉNÉRALE Serranus formosus, IL. 311. furcifer , IL. 264. Gaimardi, VI. 520. galonné, Il. 240. geographicus, IL 322. gigas, IL 2710. goreensis, VI. 511. guativere, IL. 383. guttatus , IL. 357. gymnoparicus , IL. 248. hepatus, IL. 231. XII. 3. hexagonatus, IL. 330. horridus , IL. 321. humeralis , IL. 246. impérial , IV. 836. inermis , IX. 486. irradians , Il. 244. itajara, IL 376. lanceolatus , IE. 316. lemniscatus, Il. 240. leopardus, IL. 336. leucogrammicus, IL. 347. leucostigma, IL. 346. limbatus , IL 307. lineatus, IL. 312. lunulatus, IL. 379. luti, LL. 363. lutra, VIIL. 474. maculosus , II. 332. maroinalis, IL. 301. melanurus , IL. 351. Mentzelii, IL. 291. merra, IL. 325. miliaris, VI. 520. morio , II. 285. morrhua , IX. 434. moucheté, IX. 485. myriaster, Il. 365. nebulosus, IL. 313. nicriceps, VI. 517. nigriculus, IL. 315. nigripinnis, IL. 339. niveatus, IL. 380. nouleny, IL. 247. oceanicus, IL. 802. DES POISSONS. SErranus oculatus, IL. 266. orientalis, Il. 318. ouatalibi, IL. 381. oxyrrhynchus , II. 320. pachycentron, II. 295. pantherinus, IL. 333. papilionaceus, VIIL. 471. Parkinsonii, IL. 329. pavoninus, VII. 443. phaëton, II. 309. pixanga » IL. 883. à préopercule rayonné , IT. 243. punctulatus, IL. 367. Quoyanus, VI. 519. radialis, IL. 243. rayonnant , Il. 244. reticulatus, Il. 328. nivulatus, VI. 515. rogaa , Il. 349. roseus, LL. 306. rupestris , IX. 437. salmonoides, IT. 343. scriba, IL. 214. semipunctatus, Il. 341. sexfasciatus , II. 360. Sonnerati, IL. 299. spiloparæus , IL. 338. spilurus, IX. 438. striatus , IL. 288. suillus, IL. 335. summana , Il. 344. à tache dans l’aisselle , IT. 246. tæniochirus, VI. 518. tæniops, IL. 370. tigrinus , IL. 314. tigris, IX. 440. tonsor , Il. 262. trimaculatus, IL. 331. tumilabris , Il. 346. undulosus , I. 295. ura , IL. 332. urodelus , II. 306. variolosus , IL. 354. vitta, I, 239. zanana, II. 339. 81 SErRanus zananella , IE. 304. zonatus, VI. 509. SERRASALME ; XXII. 265. aureus , XXII. 282. caribe, XXII. 279. chalceus , XXII. 126. citharinus, XXII. 99. denticulatus, XXII. 297. humeralis, XXII. 279. marginatus, XXII. 277. mento, XXII 804. nigricans, XXII. 285, 295. piranha, XXII. 293. piraya, XXII. 291. punctatus, XXIT. 297. rhombeus, XXII. 272. Seserins, IX. 372, 416. microchirus, IX. 416. Sasrrsean, V. 100. VI. 53. Sicynium, XII. 8, 167. cynocephalum, XII. 177. lagocephalum , XIT. 174. laticeps, XIT. 177. Plumieri, XIL. 168. Srcanus, X. 412 , 115. SicuarerrA, I. 846. Srzraco, IL. 398. acuta, II. 400. Bassensis, III. 412. ciliata, ILE. 415. domina , IE. 415. erythræa , IL. 409. maculata , IL. 411. punctata, IL. 413. sihama , III. 409. Sizoxnie, XV. 48. chandramara , XV. 52. gangetica , XV. 49. TUE XIV. 344. Srzures , XIV. 328. arcades palato-ptérygoidienne des silures, XIV. 320. bouclier des siluroïdes, XIV. 312. [311. casque dans lessiluroïdes, XIV. l 82 SiLURES : coracoïdien des silu- roïdes , XIV. 317. [314. épaule des siluroïdes, XIV. épine pectorale des siluroïdes , XIV. 317. frontaux siluroïdes, XIV. 311. interépineux : leur réunion à linterpariétal dans les silu- roïdes, XIV. 311. interpariétal très - développé dans les siluroïdes, XIV. 310, 311. [XIV. 311. mastoidiens des siluroïdes, Pre des siluroïdes, XIV. 11. rocher : son absence dans les siluroïdes, XIV. 310. scapulaire : absence dans les silures, XIV. 316. sous-opercule : manque dans les silures, XIV. 320. surscapulaires : union au mas- toidien dans les siluroïdes, XIV. 310, 311. vertèbre (grande) des siluroï- des, XIV. 312. anguillaris, XV. 359, 362. anostomus, XIV. 363. asotus, XIV. 358. aspredo , XV. 431. atherinoides, XIV. 396. auritus, XIV. 368. bagre, XV. 40. batrachus, XV. 385. Bayad, XIV. 397. bicirrhis, XIV. 367. bimaculatus, XIV. 360. Boalis, XIV. 354. callichthys, XV. 299, 302. carinatus, XV. 288. cataphractus, XV. 276. catus, XV. 124. clarias, XV. 188, 252. Cochinchinensis, XIV. 352. costatus, XV. 268. TABLE GÉNÉRALE Sizures cotyléphore , XV. 442. Cous, XV. 140. dauricus , XIV. 351. Docmac, XIV. 404. electricus, XV. 518. erythropterus, XIV. 409. fasciatus, XV. 14. fossilis, XV. 401. glanis, XIV. 323. hemiliopterus, XV. 3. Herzhergii, XIV. 453. hexadactyle, XV. 442. imberbis, IL. 339. IV. 261. inermis, XV. 232, 240. lamghur, XV. ix. ma, XV:7. maculatus, XV. 104. malabaricus , XIV. 353. marinus, XV. 33. microcephalus , XIV. 365. militaris, XV. 114, 232. mysoricus, XIV. 364. mystus , XIV. 372. nodosus, XV. 70. ocellatus, XV. 104. pabda, XIV. 364. pabo, XIV. 366. quadrimaculatus, XV. 185. Schal, XV. 261. singio, XV. 401. vittatus, XIV. 413. Wallagoo, XIV. 354. Sizuroïnrs , XIV. 310. Sizvery Percy, V. 105. SImak, VIII. 454. SirArAA bicolor, XV. 8. Sisor, XV. 444, 449. rhabdophorus , XV. 450. Smaris, VL. 408. alcedo, VI. 417. angustatus, VI. 421. balteatus, VL 425. chryselis, VE 419. gagarella, VI. 420. insidiator , VI. 414. DES POISSONS. 83 Suaris lineatus, VI. 450, 470. Martinicus, VI. 424. melanurus, VI. 422. Royeri, VI. 421. vulgaris, VI. 407. Epapic ; VI. 385. So, Sora, VII. 423. Sozrrarius, VI. 48, Sonevis, X. {1 Sorr (la), XVIL 45. Sorra, VIIL. 94. SorugIM caparari, XV. 17. infraocularis, XV. 7. jandia, XV. 17. piravaca, XV. 15. SPARAILLON, VI. 38, 39. SparLiN, VI. 45. SPARoïDEs, VI. 1. SparuLus, VI. 47. Srarus, VI. 1. Abildgaard, VI. 4. XIV. 175. acara, VI. 4. acutirostris, VE. 77. adriaticus, VI. 5. alcyon, VI. 418. anchorago, VI. 4. XILE. 307. annularis, VI. 35, 43, 139. anthias, VL. 5. argentatus, VI. 3. argenteus, V. 114. VI. 146. argus, VL. 5. argyrops, VI. 69, 165. Ascensionis, VI. 8. atlanticus, VI. 4. atlantique, IL. 374. aurata, VI. 85, 90, 184. Berda, VI. 113, 193. bidens, VI. 4. bifasciatus, VL. 5. bigarré, VI. 24. bilobatus, VL. 125. bogaraveo, VI. 196. boops , VI. 348. brachion, VI. 4, XIV. 57. brama, VI, 329, 339. Sparus breton, VI. 449, 473. britannus, VI. 3. XIII. 7. brunâtre, VI. 135. bufonite, VI. 103. calcaratus, VI. 3. cantharus, VI. 319. cardinal, VI. 130. carudje, VI. 4. castaneola, VI. 3. VII. 283. Catesby, VL 4. cayennensis, VI. 5. centrodontus, VI. 180, 185. chærorhynchus, VI. 308. chinois, VI. 253. chloropterus, VI. 4. chlorurus , VI, 4, 5. XIV. 85. chromis:, Ve 17-:VI. 2, 4: chrysomelane, IL. 290. VI. 4. chrysops, VI. 138. chrysurus, IL. 459. VI. 3. claviera, VI. 4. compressus, VIL 297. cruentatus, VI. 4. Cuning, VI. 4, 426, 444. cynodon , VI. 3, 239. decussatus, XIII. 433. demi-lune, IL. 462. dentex, VI. 220. Desfontaines, VI. 4, diacanthus, VI. 5. ellipticus, VL. 5. ensanglanté , IL. 373. éperonné, X. 117. ephippium, VL. 5. erythrinus, VE 170, 173. erythrurus, VI. 3, 449, 475. falcatus , VL. 4, 5. XIIL. 109, 112: fasciatus, VI. 4, 5. XIV. 94. formosus, XIIL 48. Forsteri, VI. 140. fuscescens, VI. 8. galilæus, VE 3. XI. 6. gibbosus, VI 33. haffara, VE 43, 108. Sparus hasta, VI. 115. hemisphæreon, VI. 4. hémisphère, XIV. 57. holocyanosus, VI. 4. XIV. 191. hurta, VI. 152. insidiator, VI. 3. XIV. 127. japonicus, VI. 249. jub, VI. 4. lapina, VI. 4. latus, VI. 3. lépisure, IL. 427. Linkn, VE 4. lvidus, VI. 4. lunulatus, VI. 5. macrophthalmus, VI. 227. malabaricus , IL. 480. VI. 5. marseillais , VI. 398. massiliensis, VI. 185. meaco, IL. 161. VI. 4. XIII. 807. melanurus, VI. 366. miniatus, VI. 153. mylio, VI. 119. Mylius, V. 402. mylostome, VI. 104. naoquunda , VI. 4. niger, VI. 4. VII. 284. norwegicus, VI. 4. notatus, IL. 152. VI. 3, 4. oblongus, XI, 317, 319. orphus, VI. 183. ovis, VI. 53. TABLE GÉNÉRALE Sparus rayé d’or, VI. 259, 269. Rayi, VL 8. VIL. 285. rhomboides, VI. 64, 69. rougeor , XIV. 175. rupestris, VI. 4. salpa, VI. 351. sarba, VE 104. sargus, VI. 26. saxatilis, VI. 2. XIE, 6. sciurus, VL. 5. scriptus, VI. 90. semiluna, VI. 3. serran, VI. 5. smaris, VI. 2. spinifer , VI. 156. spinus, VI. 2. X. 116, 125. surinamensis, VI. 4. synagris, IL. 451. VI. 2. tetracanthus , IL. 469. VI. 3. triangulum, VI. 5. tricuspidatus, VL 397. varatulus, VI. 34. variegatus, VI. 24. venenosus, VI. 4. vermicularis, IL. 451. verres, VL. 4. virescens, VI. 4, 308. virgatus, VI. 3. virginicus, V. 274. VI. 2. vittatus , V. 281. VI. 259,260, xanthurus, VI. 4. [263. zebra, VI. 398. zonephorus , VI. 4. pagrus, VI. 145, 146, 184: palpebratus, VI. 8. pantherin, IE. 70. pantherinus , VI. 4. pavo, VI. 4. percula, VL. 5. polymna, VL. 5. polynimus, VI. 356. punctulatus, VI. 4. puntazzo, VI 72. quinquefasciatus, XIIL, 307. radiatus, VE 2, Ran, VIL 8, Sesr, IL. 326, 321. Squoava, I. 325, 826. SrayrÈène, I. 825. aiguille, IT. 338. barracuda, II. 343. bécune , HI. 840. VIL. 507. chinensis, IL. 350. Commersoni , III, 852, Dussumieri, VIL 508. Forsteri, LI. 353. Forster (de), VIL. 509, guachancho, HE, 342. DES POISSONS. 85 SPHYRÈNE japonica , IL. 354. jello, HIT. 349. obtusata , IL. 350. orvert, IL. 108. IL. 338. picuda , ILE. 340. Plumieri, XL. 6. viridensis , II. 339. vulgaris, IL. 327. Srrrograncres, VII. 392. capensis, VIL. 392. Sprar, XX. 6, 271. SPRATELLE, XX. 856. fimbriata, XX. 859. pumila, XX. 857. SeriGer, VIIL 93. Squauus tiberinus, XVIL. 191. Squazus, XVII. 189. SQuAMMIPENNES, VII. 1. Srernorryx , XXII. 412. diaphana, XXII. 415. Garden, XXII. 414. Srozkpore, X. 422. XXI. 47. . Commersonien, XXI. 48. Sromras, XVIIL. 368. barbatus, XVIIL. 371. Boa, XVII. 370. Field, XVIII. 378. SrromATEUS, IX. 372. aculeatus, IX. 394. albus , IX. 388. argenteus, IX. 393, 394. atous , IX. 389. candidus, IX. 391. chinensis, IX. 890. cinereus, IX. 396. cryptosus , IX. 408. fiatola , IX. 373. griseus ; IX. 395. maculatus, IX. 399. niger, IX. 385. paru, IX. 406. . securifer , IX. 394. SryLérnore, X, 381. chordatus, X. 381. Suszers, XIIL. 18, 253. Suezers groin, XIIL. 256. Lamarck, XII. 260. . rougeâtre, XIL. 262. verdatre, XIII. 261. Suis, IL. 325. gigas, XIX. 441. hyalina, IL. 361. niloticus, XIX. 477. pirarucu, XIX. 457. Suizzus, XII. 274. SuzLanrroo-kunTHeE, LL. 180. Sunrisx, VII. 468. Suruuzer, LIL. 438. Synacris, VI. 215. SyxancerA , IV. 440. bicapillata, IV. 454. brachio, IV. 441. cervus, IV. 144, 190. elongata, IV. 456. erosa , IV. 459. horrida, IV. 440. papillosa , IV. 319. rubicunda, IV. 437. sanguinolenta, IV. 447, 458. uranoscopa, IV. 458. verrucosa, IV. 447, 453. Synexaraus segaliensis, IV. 214. Synopon, VI. 219. arabi, XV. 261. humeratus, XV. 264. macrodon, XV. 252. maculosus , XV. 265. membranaceus, XV. 258. nigrita, XV. 265. serratus, XV. 263. Sxxononris, XV. 244. Syvonus, XIX. 481. argenteus, XIX. 482. chinois, XIX. 380. erythrinus , XIX. 498. fascié, XXII. 462. macrocephalus, XIX. 482. malabaricus, XIX. 507. palustris, XIX. 482. renard, XIX. 346. 86 Synopus sinensis, XIX. 482. synodus, XIX. 482. vulpes, XIX. 482. Sysroma, XVI. 381. Sysromus, XVI. 391. chola, XVI. 410. chrysosomus, XVI. 390 , 409. gibbosus, XVI. 399. leptosomus, XVI. 396. malacopterus, XVI. 445. pyrropterus, XVI. 395. tetrarupagus, XVI. 400. Tacmisure chinois, XV. 163. Tzænra falcata, X. 842. Tzænranores , IV. 371. large raie, IV. 371 , 404, 407. XIII. 317, 327. triacanthe, IV. 371. Tænoïpes, X. 809. XII. 2. hermannien, X. 391.XIL. 159. Taœivias, X. 321. Tamsours, V. 197. Tamoara, XV. 295. Tancues, XVI. 3 , 298, 319,392. Tarenrora, XXIL. 461. Tassarps (voyez Cybium), VIII. , : 164, 193 Tauricures, VIL. 112, 146. varius, VII. 148. viridis, VIL 151, Tauroca, XIII. 14, 292. alia, XII. 8302. cœrulea, XIII. 302. fasciata, XIII. 303. fusca, XIIT. 301. melapterus, XIIL. 311. Mertensii, XIIL. 308. nigra, XIII. 298. rubens, XIII. 302. sexfasciata , XIII. 309. tessellata, XIIL. 315. Técesres, XVIL 5, 104. Savignyi, XVII. 239. Teuroue, VI. 455. TABLE GÉNÉRALE Temvopoxs, IX. 200. saltator, IX. 295. Térarp, XI. 256. Terracoworrerus, XXIL 126. abramis, XXII. 139. argenteus , XXIL. 127 , 132. Artedii, XXI. 128. chalceus, XXII. 140. fasciatus, XXII. 149, grandisquamis, XXI. 146. Gronovii, XXII. 143. interruptus, XXI. 152. Linnei, XXII. 142. melanurus, XXII. 155. orbicularis, XXII. 138. Orbignyanus, XXII. 147. peruanus, XXII. 153. rufipes, XXII. 136. rutilus, XXII. 150. scabripinnis, XXII. 151. Schomburgkii, XXIL 137. spilurus, XXII. 156. tæniatus, XXII. 145. viejita, XXIL. 154. Wappi, XXIL 153. Térraconurus, XI. 172. Cuvieri, XI. 172. Térrarrerus, VIIL 280. aguia, VI. 280. Belone, VII. 280. indicus, VIIL. 286. Teurmis, X. 112. australis, X. 251. hepatus, X. 112, 183. javus, X. 112, 116, 118. Tuérarons, IL. 124, 125. cinereus , LL. 138. Ghebul, IL. 133. jerboa , IL. 125. VII. 419. obscurus , IL. 135. puta, IL. 131. quadrilineatus, I. 134. servus, IL. 125. sexlineatus, LE. 149. squalidus , HE. 136. DES POISSONS. 37 Tuérapons theraps , ILE. 129. transversus, IL. 137. xanthurus , IL. 135. Tævuus, IV. 11. Taox, VIIL. 57. panse de thon, VIT. 95. pêche du thon, VIT. 71. Tone, VIIL 104. Taonxae, VI. 80. Taranis, VIII. 277. Tunissa, XX. 20, 24. Taywazus , XXI. 426. Æliani, XXI. 4417. | gymnogaster, XXI. 446. gymnothorax, XXI. 445. Mertensui, XXI. 458. ontariensis, XXI. 452, Pallasii, XXI. 448. signifer, XXI. 450. thymaloides, XXI. 451. vexillifer, XXI. 438. Tuymnoscores, VILE. 76. Taynnus, VIII. 57. alalonga, VIII. 120. argentivittatus, VILLE. 134. balteatus, VIIL 136. brachypterus, VIIL. 99. brasiliensis, VIIL. 111. brevipinnis, VILL. 112. coretta, VILL 102. Leachianus, VIIL. 106. pacificus, VUL. 133. pelamys, VIIL. 113. Thunnina, VII. 104. vulgaris, VILL. 58. Tavynsires, VI. 196. atun, VIE. 196. chilensis, VIII. 204. lepidopoides, VII. 205. Tinca, XVI. 3, 298, 319. furcata, XVI. 322. leptosoma, XVI. 322. pygoptera, XVI. 322. vulgaris, XVI. 322. Tomerss, XXII. 225. Tourss altipinnis, XXII. 230. trilobatus, XXII. 226. unilobatus, XXI. 228. Tonxaro, VIIL 81. Torrau-Karan, X. 78. Toxorrs, VIL 310. jaculator, VII. 314. Tracaéyoprire, XV. 220. coriaceus , XV. 221. Tracnicares , HL. 221 , 230. Tracuicurays mediterraneus , IV. Tracminores, VIIL. 398. [470. affinis, VIIL 428. argenteus, VIIL. 4138. Baillon, VII. 431. Bloch, VII. 4925. cayenrensis, VIIL, 417. cupræus, VIIL. 414. drepanis, VIII. 429. falciger, VIIL. 428. faucheur, VII. 425, 430. fuscus, VILL. 410. glaucus, VIT. 400. goreensis, VIII. 419. marginatus, VIIL. 411. maxillosus, VII. 420. mookalee, VIT. 423. myrias, VIIL. 421. oblongus, VII. 437. paitensis, VIII. 458. pampanes, VII, 415. quadripunctatus, VIIL. 434. rhomboides, VII. 407. Russelii, VIIL. 436. teraia, VIIL. 418. Tracnus, III. 233. aranæus, ILL. 248. Ascensionis, II. 375. cirrhosus , IV. 373. draco, III. 238. lineatus, IL. 245. ponctuée, IL. 375. radiatus, HI. 250. trichodon , IIL. 154. trigloïdes , IL. 253. 88 TABLE GÉNÉRALE TricHoropus lalius, VIL 366. Tracmnus vipera, ILL. 254. Tracaurus , IX. 6. imperialis, IX. 82. Tracayrrires, X. 813, 315, 321. Bogmarus, X. 346. Bonellu, X. 331. cristatus, X. 324, 331. falx, X. 333. iris, X. 341. leiopterus, X. 342. Spinolæ, X. 328. Trancroms, VII. 102, 103. Tricnas, XX. 20. Tricms, XX. 20. Tricuiurus, VIII. 235. armatus, VIIL. 253. caudatus, VIIL. 219. electricus, VILL. 246. ensiformis, VIII. 220. gladius, VIIL. 220. haumela, VII 249. lepturus, VIIL 237. savala, VIII. 251. Tricuonow, IL. 152. Stelleri, IL. 154. Tricuocasrer, VII. 388. fasciatus, VIL. 869. Tricuomycrerus, X VIII, 485. areolatus, XVIII. 492. barbatula, XVIII. 498. gracilis, XVIII. 497. Incæe, XVII. 496. maculatus, XVIII. 493. nigricans, XVIII. 494. punctulatus , X VIII. 488. rivulatus, XVIIL. 495. Tricuoxore, XII. 315. Setiger, XII. 316. Tricopopus, VII. 388. arabique, VII. 386. Bejeus, VIE 365. chuna, VII. 368. colisa, VIE 362. cotra, VII. 366. gourami, VIE 377. mentonnier , VII. 385. Pallasi, VI. 388. satyre, VIL. 386. sota, VII. 3617. trichoptère, VIT. 388. Tricuopus, VIL. 388. Tricza, IV. 9. adriatica, IV. 34. alata, IV. 20. asiatica , LL. 375,371. IV. 19. aspera , IV. 77. capensis , IV. 55. carolina ; IV. 90, 98. chabrontera , IV. 112. cuculus ; IV. 26, 67. evolans, IV. 86. filaris, IV. 74. geai, [V. 49. gurnardus , IV. 62. hamata, IV. 112. hirundo , IV. 40. kumu, IV. 50. lineata, IV. 34, 86. lucerna , IV. 72. Iyra, IV. 55. minuta , IV. 19. palmipes, IV. 90. papilio, IV. 80. papilionacea , IV. 50. pentadactyla, IV. 19. Peronïi, IV. 53. phalæna , IV. 83. pini, IV. 26. pœciloptera, IV. 47. punctata, IV. 93. rubicunda, IV. 20, 486. à un seul doigt, IV. 20. sphinx, IV. 83. trachinus , IV. 20. volitans, IV. 117. TeiyAn, ML. 422. IV. 9. Tripréronore, XXI. 464, 491. Trrerverum, XI. 194, 352,409. à bec, XI. 409. à N D at6: 4. Forsteri, XI. 415. N melanocephalum, XI. 418. À nasUs , XI. 409. x nigripenne, XI. 413. varium , XI. 414. runs. XXI. 163, 314. 4 embryol. des truites, XXI. 336 si hauteur à laquelle s'élève la truite, XXI. 332. [335. monstruosité des truites, XXI. argentée, XXI. 2717. blanche, XXI. 298. du lac de Genève, XXI, 301. guilloise, XXI. 178. de mer, XXI. 277, 297. | saumonée, XXI. 277, 300. | FRYPAUCHEN , XII. 3, 152. vagina, XII. 153. Tus-risn , IV. 44. Tuszru, XII. 3271. Turous, XIII. 18. rhomboïdalis, X. 181. Umaxros, XVIII. 230. Uuwarr, XXII. 281. Umsra, V. 31. XIX. 538. Krameri, XIX. 542. Nattereri, XIX. 540. Uuerixa, V. 171. alburnus , V. 180. arenata, V. 190. Broussonetti, V. 187. coroides, V. 187. Dussumieri, IX. 481. Fournieri, V. 215. gracilis, V. 189. Kublii, V. 479. lineatus, V. 358. martinicensis, V. 186. Russeln, V. 178. vulgaris, V. 171. Unsarara, XIX. 320. Üpeneus, HI. 448. DES POISSONS. 89 Tripreryeum fenestratum , XL. | Ureneus athérinoïdes, VII. 526. auriflamma, IL. 461. balteatus , IL. 484. barberin , HI. 462. ' bifasciatus, II. 468. bilineatus, VIT. 525. bivittatus, VIL 520. de Ceylan, VIE 520. chryserydros, LL. 470. cinnabarinus , I. 475. crassilabris, VII. 523. cyclostomus , HT. 472. cyprinoïdes, VII. 526. flavo-lineatus, IL. 456. fraterculus, VII. 524. japonicus , HT. 460. lateristriga , ILE. 463. luteus, VII 521. maculaius, IL. 478. malabaricus, HI. 467. martinicus, IT. 483. porosus, LI. 455. prayensis, LT. 485. punctatus, IL. 482. Russel, IE. 465. sulphureus, HE. 450. tæniopterus, HT. 451. trifasciatus , IL. 468. vanicolensis, VIE. 521, vittatus, LT. 448. Vlamingü, EL 452. Waigiensis , [IL 466. zeylonicus, IL. 459. Uranoscorss, II. 285, 298. XII. affinis , HI. 304. 262. Anoplos, VIIL 493. cirrhosus , IN. 314. filibarbis, II. 307. Forsteri, LT. 318. guttatus, LE. 305. inermis , HI, 310. japonicus, ILE. 321. kouripoua , IL. 500. lævis , IL. 318. maculatus, ILE. 318. ne 90 TABLE GÉNÉRALE | Vocmar, X. 316, 319. | Votes, VILL. 291. | Vous, IX. 133,135, 189. | Vomer Browxir, IX. 189. Vuzres bahamensis, XIX. 32:. Uranoscorzs imarmoratus , HE. 304. monopterygius, IL 318. occidentalis, VII. 492. scaber , IIL. 287. sulphureus, VIII. 495. y-græcum , II. 308. Ureuw, VILL 78, 275. Urisaco, V. 236. | Weaknisa, V. 68, 70. | Wezs, XIV. 323. | Wauxe Barr, XX. 14, 341. | Woranwan, X. 123. Vaisseaux lactés, [. 507. VanpeuuiA, XVIII. 386. cirrhosa , XVIIL. 386. Vanoezzius lusitanicus , VLLL. 220. | Vanporse (la), XVII. 202. VaricoraNus diplostomus, XVI. Various, IL. 88. [360. des Indes, IL. 96. du Nil, IL. 89. porte-éperon, IL. 100. VariserTa, VIIL 119. Vasrres, XIX. 438. Agassizii, XIX. 456. arapaima, XIX. 461. Condaminei, XIX. 464. Cuvieri, XIX. 441. géant, XIX. 434. Jussiei, XIX. 464. mapæ, XIX. 449. pirarucu, XIX. 457. VenceroN, XVII. 153. Venra, XX. 408. Véron, XVII. 363. [375. psorospermes du véron , XVEL. Vsssis aérienne, I. 526. air de la vessie, L. 524, 525. | Vence, XILL. 20. | Vresas, XIV. 174. | Xipias, VIIL. 255. ensis, VIIL. 308. gladius, VIIL. 255. | imperator, VII. 278. [Euiquiac, VIL. 255. | Xipmorampe, XXII. 308. | argenteus, XXII. 308. humeralis, XXII. 308. | pericoptes, XXII 308, 345. | Xirmoruyncaus, XXII. 307 , 336. | falcatus, XXII. 337. falcirostris , XXII. 341. hepsetus, XXII 308, 343. microlepis, XXII. 342. odôüe, XXII. 345. | XtpHosromus, XXII. 307, 348. Cuvieri, XXII. 355. Hujeta, XXII. 358. Lucius, XXII. 350. maculatum, XXII. 357. ocellatum, XXII. 355. Xvricuruys, XIV. 37. bimaculatus, XIV. 74. cultratus, XIV. 37. cyanifrons, XIV. 46. lineatus , XIV. 50. macrolepidotus ; XEV. 59. Vinrs , XX. 408. | martinicensis, XIV. 49. Vivaneau (le), IL. 454. | microlepidotus, XIV. 52 Vive, LI. 233. XIII. 316. pavo, XIV. 61. à tête rayonnée, LL. 250. pavonious, XIV. 63. araignée, HE. 248. tæniurus , XIV. 54. commune, I. 238. torquatus, XIV. 54. petite, HE. 254. } uniocellatus, XIV. 48 DES POISSONS. 91 Xvnicuraysvanikolensis, XIV.57. | Zeus gallus , IX. 170, 178. virens, XIV. 47. guttatus, X. 42. vitta, XIV. 51. insidiator, X. 61, 98. . Xysrère, VIL. 254. japonieus, X. 24. brun, VIL 255, 264. luna, X. 5, 42. _ nigrescens, VIL. 264. maculatus, X. 103, 104. il niger, IX. 178. Yan, IL. 488. notatus, X. 84. . Yrurow ra, V. 143. pungio, X. 25. quadratus, VIL 116. X. 5. Zaxozus, VII. 99, 102. rostratus, IX. 189. centrognathos, VII. 528. scalaris, VIL. 237. cornutus, VII 102. setapinnis, IX. 190. Zerre, XVII. 65. vomer, IX. 177, 178, 179, Zeus, X. 4,18. X. 42. aper, X. 5, 30. Zirnoraeca tetradens, VEIL 221. argentarius , X. 62, 90. Zoarces, XI. 194, 450. capensis, X. 23. fimbriatus, XI. 468. capillaris , IX. 189. Gronovi, XI. 469. ciliaris, X. 9. labrosus, XI. 466. faber, IX. 164. X. 6. | viviparus, XI. 454. AM ME mm AVIS AU RELIEUR POUR PLACER LES PLANCHES DU TOME XXII. Planches. 634. Curimatus laticeps. . . . . vis-à-vis de la page 22 635. Leporinus Léschenaulti . 2000 ee 30 636. Epicyritus gibbesus. . . . ... . .n 5 44 637. Parodon!suBürpinle "204 ON 52 636."Hemiodes ea. (SE ER ASS 122 639. Brycinus macrolepidotus . . . . . . . . . .. 158 640. Piabucina erythrinoides. . . . . . . . . . .. 162 641. Gasteropelecus Sternicle. 02: en es 170 642. hiichodus néfasch:, 512. POSRN PARCS 176 643. Tometes altipinnis à es ete PAU PU: ÉTAT SE RS 230 644. Mylesinus Schomburgkü ... 236 645. Cynopotamus gibbosus . . . . . . . . . . .. 322 646. Salanriheevests.:# SR ER AN 366 647. Chaos Slount +. 1, RAR 386 648.: Saurida nebulosa.. "5 ee SAME NT 6x0.1 Fronelilo Gayt ::.. 21) HR Eee 650. Aulopus Tests LUN 1 RE MAUR EL 4 77 3e CURIMATE à large tete. CURIMATUS laticeps. Nob. MAlberti del. Annedouche se. ip 4 Na | L VAN! Pr (YA à ï RE y tan n 2, 2/70 pPeuuy Ë 3 TP AG ‘QO\N ‘?}}NDU2UYIS D") S" I } x 90X “77 29807 S'ANIIOLAT J[AUU9UPS9T 9P NTIOdWT LA 036. L’EPICYRTE bossu. FA EPICYRTUS ,gtbbosus. Muller. À [3 M A/berlti del Annedouche sculp. 637, PARODONTE suborbital. PARODON suborbrtale. Nob. Q——_—— en —— = —— ———_— — — ———— ME HIberti del. Annedouche Se. 056. Le HEMIODONTE à caudale ravée . HEMIODUS notatus. Nob. An TE , MA Iberti del. 039. LE BRYCIN aux grandes écailles. 2 NN My } BRYCINUS macrolepidotus. Noë. ME AHberti de. Annedouche Se. 0Zo. GASTEROPELECUS sternicla PIABUCINA erythrinoides. ce Annedouche Se d T ‘© NE d © £ En E° Le “TE & 2 mn. x 2 = a) n & SE nl = à RC Aiberti del. le ; VC LE LP 7 A LL CA DAC 2 Lie NE Léa Le th LE 17e te \ k DEN TON -dynos 24n0peuup AY) ‘“YOSD/OU S'AAOHILISIA ut M ue TP 7427] roll ‘ANIUVHILID VI 1 MU LTT PRET 2e à eh ve Lbvetn à ad D a una eh ame à À PP 17400] Por 4 25 2? nOpPouuy — Q :DITODdPEU 2YNBU P 5 RAD SHLANOL 94109 ny L 'ALHNOL ‘€T9 M \ DR PAI L l L ‘ * f ï F : \ | ’ Dan ne NS: 1 pa", | 4 ré “ pe Va e- ë ; w fi La L A ve. [AS 0 44 EL MYLESINUS JS Annedouche sculp « homburghii. Nob. » (a DA INE de Schomburgk. 2 MYLES LE Melle AIberti del 64. Æ oi LE CYNOPOTAME bossu. CYNOPOTAMUS grbbosus. ob. = MeeAIberti del. Annedouche se. ; 0Z0. LE SALANX de Reewes. SALANX Aecwesti. Lil. MEET lberli del 303, Annedouche sculp. 29 2YIN0OPAUUF 70P 174097 Popoll 94 120$ SAAOITIVH) EE ‘aUOIS 2p HAOTTAVHD { de 1 HA) \ 044. CERTES ÉRRNSSSN SAURIDA nebulosa. Nob. LE SAURIDE nuageux . Annedouche se. ele A /berti del 2? nOpouUuF ‘GON “2%b9 VITANOTIH VA ‘AËD) 0P MTTANORIVA VI 209 7409) pl AS 2YINOPAUUY TP V9] Ve a ——sû ‘JON ‘2997/J] S'1dO0LIF . ‘SOTIN °P AdO'TAV !T manon nee nm Un MUR RTE Da - « + La CR PSE en 1 y dr ‘2ù Were En ten ss ar aa Los nan où net nm 8: eg moru —81 Bine nage he à trees Ton ste ne a RE et Te ae 0 00 ue ur CE Art à Lodge à 0 gere en Se te our br 20 24 a ge AN A A me eme ent een NA M 08 SL es mire - e- Tue a rreue are mg tt va 4 ru 20 RO EL s PR 2 né nee LH ZTsqerateie = É RP 2 pa a or 0 RM 7 "+ , Pme ve” ue + > = Dem ten us D dure : TR on me ce mm, “_cresré L" = * v RTC 2 Tue sen square atie s rhe sara . > DCR PO Te bte. de mn ou A “ DT AL ere e < (a ation 8 | amies er CORRE D 02 Lt Ag Se eg ge ne