CHICAGO NATURAL HISTORY MUSEUM Digitized by the Internet Archive in 2017 with funding from BHL-SIL-FEDLINK https://archive.org/details/histoirenaturelle22muls HISTOIRE NATURELLE COLEOPTERES DL FRANCE E. MULSANT Bibliothécaire-adjoint de la ville de Lyon, . Professeur d’histoire naturelle au Lycée, Correspondant du ministère de l’Instruction publique, etc. Membre des Sociétés Linéennne et d’ Agriculture de Lyon, etc. PARIS DEYROLLE, NATURALISTE SEPTEMBRE 1869 COLÉOPTÈRES DE FRANCE rf HISTOIRE NATURELLE DES COLÉOPTÈRES DE FRANGE E. MULSANT Bibliothécaire-Adjoint de la ville de Lyon, Professeur d’histoire naturelle au Lycée, PIlillMFORjflEli PARIS DEYROLLE, NATURALISTE Rue de la Monnoye, 19 1869 fV . HENRI- ALEXANDRE HALYDAY Secrétaire de la Société Ealomologique italif’nne, Membre de plusieurs Sociétés savantes. Monsieur, En vous priant d’agréer ce petit travail , nous ne voulons pas vous parler de vos beaux mémoires sur les Hyménoptères : tous les entomologistes les connaissent; tous savent aussi que vous êtes l’un des principaux fondateurs de la Société italienne dont’ les travaux ont pour objet la science qui nous est chère ; mais vous avez su rendre si agréables les relations qui existent entre nous depuis de longues années , que nous avons voulu vous en rendre ici le témoignage, en vous renouvelant l’assurance De nos sentiments affectueux. E. MüLSANT. Cl. REY. Lyoïî, le 2 O avril 1S69. TABLEAU DES PILULIFORMES DE FRANGE Ji« FAMILLE. IVOISODKIV- DRIEIVS. Genre Nosodendron, Latreille. fasciculare, Olivier. . . p. 29 2e FAMILLE. BirRRMlEMIS. 1-e BRANCHE. SYiirCAEiYrTAlBEîS. Genre Syncalypta, Stephens. selosa, Waltl 34 paleata, Ericbson 35 setigera, Illiger 37 striato-panclata, Steffahny . 39 spinosa, Rossi 40 2^ BRANCHE. BYKRHYIRKS. ii^AMEAu. BYRRHATES. Genre Byrrhus, Linné. (s. g. Seminolus, M. et R.) j pyrennæus, Dufour .... 51 ( var. bigorrensis, Kiesenwet- TER 54 sorreziacus, Fairmaire ... 60 1 signatus, Panzer 65 1 melanostktus, Fairmaire. . 67 auromicans , Kiesenwetter . 74 Kiesenwetteri, Baisour ... 78 similaris, Müls. et Rev ... 82 ornatus, Panzer 86 (s. -g. Byrrhus.) pilula, Linné 98 I quadrifasciatus, Mul. et R. 107 \\3ir, bilumlatus, Perroud. 112 iarietinus, Sieffahny. . . 115 var. fasciatus, Fa bric . ’. 119 var. decipiens, Fairmaire . 121 dorsalis, Fabrigius . . . 122 (s, -g. PorcinoluSf Mais, et Rey.) murinus, Illiger 128 var. alternans^ Muls. et R.- 133 Genre Cytilus, Erichson. varius, Fabrigius 135 Genre Morychus, Erichson. æneus, Fabrigius 139 nitens, Panzer 141 2® RAMEAU. SIMPLOCARIATES, Genre simplocaria, Gurtis. semi- striata , Illiger . . .155 TABLEAU DES PILULIFORMES DE 3e FAMILLE. l«rR\MEAü. LIMNICHATES. Genre Pelochares, Muls. et Rej. cmarglnatus, Muls. et Rey 161 Genre Limnkhus, Latreille. aureo-sericeus, J. DU Val, . 165 pygmæus, Stu- m 167 sericeas, Duftschmidt. . . 169 ineanDS, Kiesenwetter.. . 171 2e RAMEAU BOTRIAPHORATES. Genre Botriophoms, Muls. et R. alomus, Muls. et Rey, . . 174 TRIBU DES PILULIFORMES oo^oo«- Ca^kctères. Antennes insérées près de la partie inférieure ouanléro- interne des yeux; à peine aussi longûement prolongées que les angles postérieurs du prothorax ; de onze articles, tantôt grossissant graduel- lement à partir du 4® ou du 5® article, tantôt terminées par une massue d’un nombre d’articles variables. Tête petite ou médiocre; rarement penchée, ordinairement subper- pendiculaire ou inclinée ; enfoncée dans le prothorax au moins jus- qu’aux yeux. Pièces de la bouche pèu saillantes ordinairement, en partie et parfois entièrement cachées dans le repos par la partie prosternale avancée en forme de cravate ou de mentonnière. Prothorax notablement plus large que long ; -embrassant en devant les côtés de la tête et voilant même ordinairement une partie ou la totalité des yeux dans l’état de repos; offrant la partie médiane de sa base plus prolongée en arrière, soit en arc dirigé en arrière, soit en angle sinué de chaque côté de la partie médiane. Elytres à peu près aussi larges en devant que le prothorax à sa base ; voilant entièrement l’abdomen ; habituellement plus ou moins sensi- blement dilatées en arc sublobiforme sur les côtés du postpectus. 1 9 PI LU L1 FORMES Repli des élytres généralement creusé d’une fossette à sa base, pour recevoir les cuisses intermédiaires dans l’état de contraction de celles- ci ; réduit à une tranche, après la poitrine. Prosternum reçu à sa partie postérieure dans une échancrure du mésosternum. Ventre de cinq arceaux : les trois premiers au moins fixes ou peu mobiles : le dernier au moins aussi grand que le premier. Pieds médiocres; contractiles, dans le repos. Hanches antérieures de formes variables , séparées par le proster- num. Hanches intermédiaires suborbiculaires ou presque carrées , plus lar- gement séparées par le mésosternum. Hanches postérieures transversales , presque contiguës. Corps ovalaire , convexe. Les insectes de cette tribu sont remarquables par la faculté de con- tracter les pieds contre le corps ; dans. l’état de repos, ces organes sont parfois reçus dans des cavités, de manière à ne faire aucune saillie , et ils sont alors si bien dissimulés, que l’animal, dont les pièces de la bouche sont cachées par la cravate prosternale , a l’apparence d’une graine ou d’une pilule : aussi avons-nous donné à ces insectes le nom de PILULIFORMES. ÉTUDE DES PARTIES EXTÉRIEURES DU CORPS. L’étude des diverses parties extérieures du corps est toujours pleine d’intérêt. La physiologie en retire de nombreuses lumières. En obser- vant avec soin la conformation des diverses pièces du squelette tégu- mentaire de ces petits animaux , on arrive plus facilement à connaître les mœurs et les habitudes de ces derniers. La tête, rarement penchée, comme on la voit chez les Nosodendres , est en général subconvexement perpendiculaire ou un peu inclinée. Elle est enchâssée dans le prothorax au moins jusqu’aux yeux. Elle présente parfois sur le front, chez la plupart des Byrrhes, une ligne transversale souvent obsolèle.ou réduite à des points. ÉTUDE DES PARTIES EXTÉRIEURES DU CORPS. 3 L'épistorne, ordinairement confondu avec le front, en est .séparé par une ligne transverse, chez les Simplocaries et. les Limniques. Le labre, réduit à une tranche presque entièrement voilée par la partie épistomale de la tête chez les Nosodendres, est le plus souvent assez développé ; mais parfois il est caché, dans le repos, dans la cravate proslernale, comme on le voit chez les Syncalyptes. Les mandibules, courtes et non saillantes, sont souvent dentées à l’extrémité; et, chez plusieurs, garnies d’une bordure membraneuse à leur côté interne, et pourvues d’une dent molaire à la base. Les mâchoires sont divisées en deux lobes, dont l’interne est parfois crochu à son extrémité. Les palpes maxillaires, peu allongés ; de quatre articles, dont le der- nier varie de forme suivant les genres. Le menton, très-grand chez les Nosodendres, est petit et caché chez les autres espèces. La pièce prébasilaire n’est visible que dans le premier genre. La languette est membraneuse, subcoriace ou subcornée, sans para- glosses. Les palpes labiaux sont composés de trois articles , courts et le plus souvent cachés, dans le repos. Les yeux, situés sur les côtés de la tête, sont ordinairement ovalaires, peu convexes ; en partie voilés par le* prothorax, comme on le voit chez les Byrrhes, ou même entièrement cachés par lui, chez les Syncalyptes et quelques autres. Les antennes, insérées sur les côtésde Tépistomeou du front, près du bord antérieur ou antéro-interne des yeux, n’atteignent pas ou attei- gnent à peine les angles postérieurs du prothorax. Le plus souvent, dans l’état de repos, elles sont cachées sur les côtés de la, poitrine, et, dans ce cas, les flancs de là partie antépectorale laissent ordinairement entre leur bord externe et le bord interne du repli du thorax, un espace pour loger, comme dans une rainure, les articles qui suivent les basilaires. Chez les Lirnnichiens, les antennes sont rejetées sur lés côtés de la tête, et parfois même, comme chez les Botriophores, leur massue terminale est reçue dans une fossette située sur les côtés. du premier segment^ thoracique. Ces organes ont toujours onze articles, dont le 4 PILÜLIFORMES. premier est renflé, subglobuleux chez les uns, plus long que large, chez les autres : le second un peu moins gros , souvent plus court que le premier, d’autrefois plus long: le 3“ généralement grêle et allongé chez les insectes des deux premières familles, moins grêle et plus court chez ceux de la 3® : les autres, tantôt grossissent graduellement à partir du 4® ou du^o* article, et dans ce cas les 7® à 10® sont transverses ou perfoliés, tantôt plus gros sur les cinq derniers articles , ou même terminés seulement par une massue de trois articles, dont l’apical est le plus gros. Le prothorax, toujours transversal, c’est-à-dire notablement plus large que long, est incliné à ses angles de devant et enchâsse la tête au moins jusqu’aux yeux. Chez lesByrrhes et autres ayant la tête verti- cale, son bord antérieur laisse à peine ou ne laisse pas apercevoir celle-ci , quand l’insecte est examiné perpendiculairement en dessus; chez les Nosodendres, dont la tête est penchée en avant, elle n’est pas voilée par le segment thoracique. Le prothorax s’élargit d’avant en. arrière sur les côtés, et par suite de cette disposition, il est plus convexe en avant qu’en arrière. Ses bords latéraux, munis d’un rebord très- étroit et parfois à peine prolongé jusqu’aux angles postérieurs, sont tantôt en ligne droite, comme chez les Nosodendres et la plupart des Limnichiens, tantôt en courbe rentrante, comme chez les Byrrhiens. Sa base est en arc ou en angle très- ouvert et dirigé en arrière ; quelque- fois elle est tronquée au-devant de l’écusson, et se montre le plus sou- vent sinuée ou échancrée en arc plus ou moins sensible entre sa partie médiane et ses angles postérieurs, qui semblent alors un peu prolongés en arrière. En dessus, 'il offre parfois les traces d’une ligne médiane, mais jamais un sillon très-profond. Chez diverses espèces, comme les Byrrhes en offrent l’exemple, il est paré de dessins variés, formés par un duvet malheureusement facile à être épilé. Hécusson, toujours distinct, a généralement la forme triangulaire. L^sélylres^ chargées de voiler complètement le dos de l’abdomen, sont ordinairement en ovale tronqué en devant; trois fois environ aussi longues, chez le plus grand nombre, que le prothorax; prises ensemble elles sont à peu près aussi larges à la base que ce dernier. Elles pré- sentent sur les côtés du postpectus une dilatation arquée, une sorte de ÉTUDE DES PAUTIES EXTÉllïEURES DU CORPS. 5 loljc plus OU moins prononcé ; elles sont munies, sur les côtés, d’un rebord étroit, à peine prolongé jusqu’à l’extrémité, mais ordinairement relevé à l’angle huméral chez les Séminoles ou Byrrhes aptères. Elles offrent des degrés très-variables de convexité ; montrent , chez les No - sodendres et la plupart des Limnichiens^ un calus huméral nul ou peu distinct chez les Byrrhiens; offrent le plus souvent, chez ces derniers, une fossette au-devant de l’angle apical de chacune, et une dépression, ordinairement moins prononcée , vers les deux tiers ou trois quarts de leur longueur, entre la moitié de leur largeur et le bord externe. Leur surface est marquée seulement de points, chez diverses espèces; elle présente , chez d’autres des stries régulières , ou en partie converties en lignes tortueuses, constituant parfois des aréoles irrégulières ou incomplètes. Rarement nues, elles sont parées de fascicules de poils, chez les Nosodendres; hérissées de soies renflées à leur extrémité, chez les Syncalyptes et les Curimes ; garnies ou revêtues, chez les autres, d’un duvet soit presque uniforme et concolore, soit varié de couleurs et de dispositions, constituant alors soit des bandes transversales , soit des lignes ou des taches de velours. Le repli du prothorax, souvent concave, est le plus souvent élargi d’avant en arrière, et se montre en ligne transverse à son bord posté- rieur. Chez les Limniques, son bord postérieur est obliquement coupé pour laisser plus de place aux pieds dans leurs mouvements de con- traction, et cette obliquité est parfois si prononcée que le bord pos- térieur et l’antérieur interne forment un angle dirigé en dedans. Le repli des élytres est généralement réduit à une tranche , sur les côtés du ventre; sur ceux de la poitrine, il est rétréci d’avant en arrière. A sa base, il est ordinairement creusé d’une dépression ou d’une fossette , pour recevoir l’extrémité des cuisses et la base des tibias intermédiaires dans les moments de repos. Sa largeur varie sui- vant les espèces : chez les Séminoles , privés des véritables organes du vol, il embrasse plus intimement les côtés de la poitrine et il est géné- ralement aussi large que le postépisternum, à sa base; chez les Byr- rhes , pourvus d’ailes, sa largeur est notablement moins remarquable , pour laisser aux élytres plus de facilité à se relever, quand l’insecte veut s’élancer dans les airs ; ce repli est parfois légèrement concave ou 0 PILULIFORMES, abaissé à son bord externe; ordinairement horizontal ; parfois subver- tical , et alors son bord interne semble former le bord externe des élytres, comme on le voit chez les Moryques et les Limniques. Les ailes manquent ou sont incomplètement développées chez plu- sieurs, principalement chez les Séminoles. De toutes les pièces du dessous du corps, la partie prosternale mérite surtout un examen attentif. Elle comprend le bord antérieur de la poitrine, composé de la partie antépectorale et de ses flancs, et du pros- ternum proprement dit. Ces trois régions, quoi(iue non séparées par des' sutures, laissent à peu près deviner leurs limites respectives, et leur développement variable fournit de bons caractères pour la distinction des genres. Ainsi, chez les deux premières familles, le bord antérieur de la poitrine, composé des deux premières pièces précitées, présente, sur leurs parties latérales postérieures, une sinuosité ou un angle ren- trant, près de la base du prosternum, ce bord antérieur, disons-nous , est plus court sur sa ligne médiane, c’est-à-dire dans sa partie anté- pectorale, que le prosternum lui-même; il est, au contraire, plus long que celui-ci chez les Lmnichiens. Chez ces derniers, les côtés externes des flancs sont contigus au bord interne du repli protlioracique ; ils laissent^ au contraire, un interstice, une sorte de rainure entre eux et ces derniers, chez les Byrrhiens , pour offrir à la tige des antennes la faculté de se cacher, dans l’état de repos, sous les côtés de la poitrine. Les flancs sont presque linéaires chez les Nosodendres et chez les Mo- ryques ; plus développés chez les autres. Chez les Syncalyptes, et surtout chez les Limniques , les, trois parties prosternales , sont subgraduelle- ment rétrécies d’avant en arrière sur les côtés, en formant une sinuosité plus ou moins faible vers la base du prosternum; chez les autres, c’est un angle rentrant qui sert à indiquer la base de ce der- nier, et, dans ce cas, le prosternum est parallèle ou subparallèle , au lieu d’être rétréci d’avant en arrière. Il est habituellement moins long que large chez les Séminoles , généralement plus long que large chez les autres espèces des deux premières familles. Ordinairement le pros- ternum est subarrondi ou obtusement tronqué à son bord postérieur; parfois il se termine en angle, comme on le voit citez quelques Lim- nitjues. ÉTUDE DES PARTIES EXTÉRIEURES DU CORPS. 7 Le mésostermm est toujours transverse et plus ou moins profon- dément échancré ou entaillé, pour recevoir l’extrémité du prosternum. Quelquefois il montre une petite dent, de chaque côté de son échan- crure. Le métasternum est large; tronqué à*sa partie antérieure; entier, et légèrement arqué ou anguleux en arrière, et parfois- muni, à partie médiane de ce bord postérieur, de deux petites pointes, ou entaillé chez les Limniques. Souvent il est creusé , sur les côtés , d’une fossette des- tinée à recevoir une partie des pieds intermédiaires, dans les mouve- ments de contraction de ceux-ci. Les épimères du mêdïpectus sont aussi souvent creusées 'd’une fossette pour faciliter l’application, contre le corps, des cuisses de devant., Les postépistermims sont habituellement très-apparents. Chez les Syncalyptes, leur moitié postérieure au moins est voilée par le repli des élytres et réduite à. des proportions linéaires ou presque nulles. Habituellement cette pièce est rétrécie d’avant en arrière et beaucoup plus étroite à son extrémité postérieure qu’à son* bord antérieur ; mais parfois la seconde moitié est étroite, subparallèle ou un peu élargie à l’extrémité. Souvent les postépisternums sont creusés d’une fossette à l’usage des pieds intermédiaires. Leur largeur est ordinairement en raison inverse de celle du repli des élytres. • V abdomen est formé, sur le dos, de sept ou huit segments, et de cinq . sur le ventre : le premier de ceux-ci est souvent creusé d’une fossette : les trois premiers, peu mobiles : le dernier au moins aussi grand que l’antérieur. Les pieds, courts ou médiocres, sont faits pour se contracter contre le corps, dans l’état de repos, ou quand l’insecte est saisi d'un sentiment de crainte. Dans ce but, ils sont ordinairement déprimés et peu con- vexes dans leur face externe, et souvent ils sont reçus dans des fossettes, de manière à ne faire aucune saillie. Les hanches antérieures, sépsLvées entre elles par le prosterflum, sont enchâssées d’une manière transverse dans la'poitrine; mais- leur gros- seur varie suivant le rôle plus ou moins pénible qu’elles ont à remplir. Ainsi, chez les Nosodendres, paisibles habitants des plaies des ormes, elles sont linéaires; chez les Byrrhes, obligés souvent de se traîner sous 8 PILULIFORMES. des pierres ou de se frayor un chemin dans le sol , elles ont une force proportionnée aux efforts que doit faire l’animal. Les hanches intermédiaires sont subarrondies, et plus largement sépa- rées par le mésosternum. Les hanches postérieures Joriemeiii transversales, sont tantôt presque contiguës, tantôt peu séparées entre elles. A leur tranche postérieure, elles sont creusées d’une rainure destinée à recevoir la cuisse dans les mouvements de flexion. trochanters sont courts ou médiocres, et atteignent à peine le quart de la longueur de la cuisse, chez les postérieures. Les cuisses sont destinées soit à recevoir la jambe dans une rainure de leur tranche postérieure, soit à cacher sous cette tranche le bord interne du tibia. Leur forme varie suivant le service plus ou moins pénible qu’elles ont à faire. Ainsi elles sont tantôt renflées prés de leur base, tantôt dans leur milieu; chez d’autres , comme chez les Limni- ques, elles sont peu robustes, et vont en diminuant de grosseur vers l’extrémité. Les tibias variént aussi de forme suivant leur destination. Ainsi, chez les*Byrrhes,ils sont arqués etdenticulés sur leur tranche externe; chez les Simplocaries, leur arcuité est peu prononcée, surtout chez les postérieurs, et leur tranche est inerme; chez les Nosodendres, les anté- rieurs.sont élargis de la base à l’extrémité : les intermédiaires et pos- térieurs sont en courbe rentrante et dentelés sur leur tranche externe; chez les Syncalyptes, ils sont écointés vers la base, et parallèles ensuite; chez les Limniques, ils sont grêles et simples. Chez les espèces dont les pieds sont le plus complètement dissimulés dans l’état de contraction , les tibias sont creusés sous leur face interne, d’une dépression destinée à recevoir et à cacher le tarse, dans les moments oü l’animal simule l’état de mort. Les tarses sont composés de cinq articles simples ou du moins non bilobés. Souvent ils .sont ciliés en dessous; et chez plusieurs, le S® est muni en outre d’une sole membraneuse : les deux premiers offrent aussi parfois ces sortes d’appendices, mais d’une manière moins sen- sible. Les articles tarsiens varient de proportions, suivant les genres. En généra], lé dernier, ou l’onguifèrc, est le plus long. Chez un grand VIE ÉVOLUTIVE. . 9 nombre de ces insectes, les tarses, ou du moins les antérieurs, sont cachés sous le tibia , dans le repos ; chez plusieurs ils sont tous libres. Les ongles sont au nombre de deux : les antérieurs fournissent chez les Byrrhes un moyen facile de distinguer les sexes .: ils sont grêles et arqués chez les ? , robustes et courbés presque à angle droit, chez les ",0026 à 0“,0029 (4/5 à 1/3 L). — Larg. 0,™00I5 à 0^,0017 (2/3 à 3/4 L). Corps ovale ou brièvement ovale, plus rétréci postérieurement; convexe ; noir ; assez densement revêtu d’écaillettes en majeure partie d’un blanc cendré, en partie brunes ; hérissé de soies courtes, peu rapprochées, d’un jaune brunâtre, renflées vers leur extrémité. Tête SYNCALYPTAiRES. —^'Syncalypla. et prothorax finement ponctués: ce .dernier marqué d’une dépression oblique dirigée vers chaque angle antérieur. Écusson glabre, noir, Êlytres ordinairement parées chacune de trois bandes onduleuses, formées par les écailleltes cendrées ; marquées de rangées striales de points profonds”: la juxta-marginale approfondie postérieurement : les autres presque uniformes. Dessous du corps ponctué; noir; parfois d’un rouge brun sur le ventre ; garni d’écaillettes. Pieds noirs ou d’un rouge brun. Cmsscs et ciliés. Cette espèce que nous n’avons pas eue sous les yeux se trouve en Suède et dans diverses parties de l’Allemagne et peut-être dé la Suisse. Il n’est pas à notre connaissance qu’elle ait été prise en France. Obs. Elle se distingue des deux suivantes par ses élytres marquées de rangées striales de points profonds, au lieu d’avoir des stries plus ou moins sensiblement ponctuées; elle s’éloigne d’ailleurs de la setigera^âwee laquelle plusieurs entomologistes paraissent la confondre, par son corps plus court, par ses rangées striales presque également prononcées, à part la juxta-suturale qui est sulciforme pokérieure- ment, et par ses soies plus courtes. t. ISyncalypfa paleata ; Erichson. Brièvement ovale; convexe; noire; garnie en dessus d'écaillettes en majeure partie blanches^ et d’autres d’un fauve brun, et hérissée de soies assez courtes, d’un blond livide, renflées vers leur extrémité. Prothorax paraissant en ligne droite à la base quand il est examiné perpendiculaire- ment en dessus. Écusson en triangle subéquilatéral. Êlytres striées, à stries peu visiblement ponctuées: la justa-suturale sulciforme postérieurement : les deux externes sur toute leur longueur.' Syncalypta paleata. Erichs. Naturg. d. Ins. Deutsch., t. III, p. 470, 2. — L. REDE^TBACH, Faun. Aust., 2^ édit., p. 404. Long. 0™,002o à 0'«,0029 (1/5 à 1/3 1.). — Larg. 0“^,0015 à 0“,0016 (2/3 à 3/4 L). Corps ovale, plus rétréci postérieurement; noir; assez densement revêtu en-dessus d’écaillettes blanches ou d’un blanc cendré, et d’écail- :{() • PILULlFOaME'. letles brunes et fauves; parsemé de soies courtes, d’un blond livide, renflées à leur exlréinité. Antennes brunes. Ptoîliorax élargi d’ayant en arrière, faiblement écbancré en arc rentrant, et muni d’un léger rebord, sur les côtés; sans rebordel paraissant tronqué en ligne droite, à la base, quand il est examiné perpendiculairement en dessus, ou paraissant assez faiblement arqué en arrière, qnand il est vu d’avant en arrière; plus convexe en avant qu’en arrièi’e; marqué d’une dépression dirigée d’une manière peu oblique ou presque transverse des angles de devant vers la ligne médiane quelle n’atteint pas; noir, parfois d’un brun r’ouge à son bor\l antérieur ; r^evétu d’écaillettes en partie brunes, en partie blanches ou d'un blanc cendr’é: celies-ci couvrant les bords latéraux et constituant une bande longitudinale de chaque côté de la ligne médiane ; Iréi isées de soies courtes. Écusson noir, glabre, en triangle équilatéral. Elijtvcs à peu près aussr lai’ges en devant que le protlrorax à sa base; de moitié environ plus longues que larges prises ensemble; subparallèles jusqu’aux deux cinquièmes de leur longueur, rétr^écies ensuite en ligne courbe, à peine subsinuées près de l’extr’émité, un peu obtuses cà celte dernière; convexes; con- vexement déclives longitudinalemeat à partir du tiers de leur lar-geur ; noires, parfois d’un rouge brun sur les côlés: chacune à dix stries médiocrement profondes et marquées de points plus léger’s qu’elles: la juxta-sutur’ale sulciforme postérieur’ement ; les deux Juxta-mar’- ginales sur toute leur longueur : revêtues d’écaillcttes en partie brunes et rousses, en partie blanches ou d’un blanc cendré : celles- ci couvrant l’extrémité des étuis et constituant sur chacun d’eux une sorte de demi-anneau basilaire et deux bandes onduleuses oblique- ment transversales, plus avancées sur la suture qu’au bord antérieur; hérissées de soies courtes, sérialement disposées, d’un blond livide, renflées vers leur extrémité. Dessous du corps et pieds ponctués; garnis de petites écaillettes blancflâtres : le premier, noir: les seconds, sou- vent d’un brun rouge. Cuisses et tibias ciliés de soies blanches. Celle espèce se trouve dans l’Alsace et quelques autres parties orien- tales de la France. Elle parait moins rare en Allemagne. 06s. Elle se distingue de la setos^a par les deux stries jusla-margi- nales plus profondes, par ses soies plus courtes; de la setigera par ses n'sc\iA'i -\v::xs. Si;nciiliip!a. 'M soies toujours toutes d’un jloid livide ou blancliAlre, par les bandes de ses étuis; de^ striato-punctata el spinosa^ par le dessus de son corps recouvert d’écailleltes : par son prothorax paraissant en ligne droite à la basCj quand il es! examiné perpendiculairement en dessus. ^ fu>î(u:u, Ovale; convexe ; noire, mais oi dinairemenl recouverte en dessus d'écail- Icites cendrées ou d'un cendré giisatre; hérissé de soies d'un blond livide ou pai fois obscures, souvent peu renflées vers V extrémité, pi esciuc sérinle- rnenl disposées sur les élytres. Prothorax légèrement en, aitgle très-ouvert dirigé en arrière et lionqué au devant de l'écusson, à la base^ quand il est vu perpendiculairement en dessus. Élytres striées .■ la jiixta-sutiirale sul- ciforine sur sa seconde moitié : les deux marginales sur toute leur lon- gueur : les autres à stries peu profondes et légèrement ponctuées. Byrrhus seliger. Illig. Kaef. Preiss., p. 9o, 10. — Sturm, Deutscli. Ins., t. Il, p. 116, 22, p!. 35, fig. D — Gyllenh, Ins. snec., t, I p. 199, 6. Sïjncalypta setigera. Steph. Illiistr, Brit , Entom. ,1.111, p. 134, 4. — Steffahny, in Germar’s Zeitsch, t. IV, p. 31, 1. — Id. Monog. Byrrh. , p 33, 1. — Erichs. Natarg. d. Ins. Deutscli, t. III, p. 471, 3. — Bach, Kaefei* Faim., p. 291. — L. Redtenb., Faim. Aust., 2^^ édit., p. 405. — Jacqüehn üü Val, Généra, t. II, pl. 63, fig 312. Long. 0,0028 à 0,0035 (1 1/4 à 1 8/3) ; — larg. O"’ ,0022 (1 I.) Corps ovale, plus rétréci postérieurement; noir, garni en dessus d’écailletles sublinéaires, cendrées ou d’un cendré grisâtre, qui le font paraître mélangé, de noir et de cendré ; hérissé de soies assez longues, renflées vers leur extrémité, en majeure partie noires. Tête pointillée, plus densement en arrière qu’en avant. Antennes prolongées jusqu’aux angles postérieurs du prothorax; noires ou d’un noir brun. Prothorax élargi d’avant en arrière, faiblement échancré en aie rentrant et sans rebord apparent, sur les côtés; sans rebord à la base; paraissant, à cette dernière, légèrement en angle très-ouvert^ dirigé en arrière et légèrement sinué à la base de chaque côté de l’écusson, quand il est vu perpendiculairement en dessus, paraissant, en angle obtus très-ou- vert, à côtes légèrement arqués et sans sinuosités, quand il est examiné 38 riLULIFORMES. d’avant en arrière; plus convexe en avant qu’en arrière ; marqué d’une dépression peu obliquement transverse^ naissant près des angles de devant et dirigée vers la ligne médiane qu’elle n’atteint pas : cette sorte de sillon souvent peu apparenté assez finement ponctué; noir ; garni d’écaillettes cendrées, et hérissé de soies d’un blond livide. Écusson en triangle^ plus long que large; noir, glabre. Êlytres à peu près aussi larges en devant que le prothôrax à sa base; près de moitié plus longues que larges prises ensemble ; subparallèles jusqu’au quart ou un peu plus de leur longueur, rétrécies ensuite en ligne un peu courbe, à peine subsinuées prèsde ^extrémité, un peu obtuses à cette dernière; noires; convexes; convexement déclives longitudinalement à partir du quart de leur longueur; chacune à dix stries; la juxta-su- turale sulciforme sur sa seconde moitié ; les deux externes sur toutes leur longueur; les autres peu profondes 'et marquées de points légers; les 2e et 4® ordinairement encloses par les l*’® et 5^, et les 6®, 7® et 8® par les 5® et 3®. Intervalles plans ; garnis d’écaillettes cendrées ou d’un cendré grisâtre; hérissés de soies presque sèrialémeht disposées; celles de l’intervalle marginal dirigées en dehors. Dessous du corps noir; densement ponctué; garni de poils squammiformes, collés, peu rap- prochés; garni de quelques soies, principalement vers le.’ bord posté- rieur des arceaux du ventre. Pieds noirs,» parfois bruns, avec les tarses parfois moins obscurs ; cuisses et tarses ciliés de soies d’un blond li- vide. Cette espèce paraît habiter la plupart des provinces de la France. On la trouve sur les herbes, surtout dans les lieux secs. • Obs. Elle se distingue des précédentes par son prothorax légèrement en angle très-ouvert dirigé en arrière et tronqué au devant de l’écus- son, à sa base, au lieu d’être en ligne transversale droite, quand il est examiné perpendiculairement en dessus. Elle s’éloigne d’ailleurs de la setosa par ses élytres striées, au lieu d’être marquées de rangées striâtes de points, et par les deux stries externes sulciformes ; de la paleata par ses élytres sans bandes transverses, sans éçaillettes rousses; par leurs soies moins courtes, moins renflées vers l’extrémité, parfois obs- cures; par leur surface moins convexe, offrant sur le quart au lieu du tiers leur point longitudinal plus élevé ; par leur strie juxta-marginale svxcAKYFrMni s. — Sijncalypld. 39 plus longuement sulci forme; des striato-pimctata et spinosa par le des- sus de son corps recouvert d’écailleltes. Les soies du dessus du corps sont parfois brunes sur le dos et peu renflées vers l’exlrémité, au lieu d’être d’un blond livide. Syncalfptfi ^iriatQ-puiictata; Sïeffahny, Ovale, convexe ; noire ou d’un brun noir ; hérissée en dessus de soies peu rapprochées, d’un blond livide, à peine renflées vers leur extrémité, sur- tout sur les élytres. Écusson en ligne presque droite sur les côtés de la base, faiblement en angle dirigé en arrière près de l’écusson, quand il est examiné perpendiculairement en dessus. Élyttes à stries, marquées de points plus profonds qu’elles et pa: aissant transverses ; la juxta-suturale sulciforme dans sa seconde moitié. Corps peu fortement arqué longitudinalement. Byrrhus strialo-punclatus (Dejean). Catal. (1837), p. 145. t^yucalypia snia/0'/?MM6*/fl^a.STEFFAHNY,.m Germar’s. Zeitschs, t. IV, p.34,2. — id Tentaw. Monog., Byrr., p, 34, 2. Long. 0'«,0020à0™,0025(9/10à 1 1. 1/5.) - Larg. 0“,0036 à0“,0039 (2/3 à 3/4.) Corps ovale, convexe; médiocrement arqué longitudinalement; noir ou d’un noir brun de poix, un peu luisant; parsemé en dessus de coies relevées , d’un blond livide, peu renflées vers leur extrémité. Tête ponctuée. Antennes brunes, avec le dernier article testacé. Prothorax élargi d’avant en arrière, faiblement échancré en arc rentrant sur ses côtés; presque en ligne droite sur les côtés de sa base et à peine anguleux près de l’écusson, quand il est vu perpendiculairement en dessus; en arc dirigé en arrière et légèrement tronqué au de- vant de l’écusson, quand il est vu d’avant en arrière; convexe; plus ou moins marqué d’une dépression oblique vers les angles antérieurs; noir ou d’un noir brun, avec le bord antérieur et quelquefois les bords latéraux d’un brun rouge ou d’un rouge brun; densement ponctué ; légèrement pubescent prèsdes bords latéraux. Ecusson noir : on triangle 40 PiLULi; ORSlKt plus long que large. Élytres aussi larges.au devant que le prot-iorax à sa base ; subparallèles jusqu’au quart ou au tiers de leur longueur, ré- trécies ensuite en ligne courbe jus ]u’à l’angle suturai ; de mo'.tié envi- ron plus longues que larges; médiocrement arquées longitudinalement sur le dos, offrant vers le tiers de leur longueur leur point le plus élevé; noir ou d’uirnoir brun un peu luisant, souvent légèrement pu- bcscentes sur les côtés; parsemées de so'es relevées, d’un blond livide, plus insensiblement renflées vers leur extrémité qne celles de la tête;, à dix stries marquées de points paraissant transverses, et plus profonds quelles; la 1*’® ou juxta-suturale sulcifoime dans la seconde moitié. Intervalles presque plans ; à peine ou peu distinctement marqués de points légers. Dessous da corps d’un noir brun, d’un brun de poix ou d’un brun rougeâtre, ponctué. Pieds noirs ou d’un brun noir; cuisses et tibias extérieurement ciliés de soies d’un blond livide. Celte espèce se trouve dans les provinces méridionales de la France, en Espagne, en Algérie. Obs. Elle se distingue des espèces précédentes par son corps moins fortement arqué longitudinalement sur le dos, moins convexe, dé- pourvu d’écaillettes, parsemé de soies relevées d’un blond livide peu sensiblement renflées sur leur extrémité sur les élytres; par ces dernières rayées de stries marquées de points plus profonds qu’elles et pai-aissant transverses* Elle s’éloigne de la spinosa, par sa taille moins petite, par son front dépourvu de sillons divergents, par son protho- i*ax paraissant en ligne droite, à la base, ou du moins sur les côtés de . ccll;-ci, quand Vinsecte est examiné perpendiculairement en dessus. î 4. Syiacaîjpia spîisosaç Kossi. Ovale; uoire^ sans écaülettes ; parsemée de soies courtes, relevées, d'iin blanc livide, un peu renflées vers leur extrémité, f. ont marqué de deux sillons divergents d'arrière en avant. Prothorax arqué en cnrière à la base, quand il est vu perpendiculairement en dessus. Élytres à stries ponctuées, parfois réduites à des rangées striâtes de points . la juxta-su- tarale sukiforme dans sa moitié postérieure : la jnxla-marginale sur toute sa longueur. SY.'vC '.LVPTAiREs. — Syiical Ijpl'J . il Byirflus spiuosus. Rossi, Faun. El •. .Uant., t. îl., app. 8K 8. — Schoenh. Syn Ins., t I, p. 113, 15. Byrriius arenanus. Sturm. Deuisch.. Fa in., t. II, p. 117, 2], pl, 35, fig. E. — üürTsCH, Faun. Aiisir., t. 111, p, 22, 26. Syncalijpla arniar'ia. Steph., lllustr., t.III, p. 133, 1. — Shuck, col. 29, 272, pi. 36, fig. 3 — Heer, Faun. Col.lielv. l, p. 444, 2. — Steffamny, in Gerinar’s. Zeitsch. i. IV, p. 35, 3, — id. Monog. Ryrrh., p. 35, 3.. — Eiuchson. Naturg. 1ns. Dôitsch., f. III, p. 471, 4. — Bach, K'aefer Fa.in. p. -291. — L Redten- BACHER, Failli. Aiistr., 2« édit., p. 404. Var. A. Strie.s des Elytres réduites à des rangées sti ialcs de points. Byrrhis pnsillus. Sturm. Deiitsch. Faim., t. Il, p*. lie, r>, 6l. 35, fig. B. — Duftsch. Faun. Aiistr., (. Ilf, pl. 24, 29. Syncalypla crelifera. Steph. , lilustr., t. iîl, p. 113, 2: — id. Man , p. 145, 1169. , . Long. 0*",00üi) à ü'“,()014 (2/5 I. à 2/3 L). Corps ovale: convexe; noir; peu luisant; sans écaillettes en dessus, mais parsemé de soies d’un blanc livide, courtes, un peu renflées vers leur extrémité. Tête marquée sur le front de deux sillons dirigés d’une manière divergeante vers sa partie antérieure. Aîit en ries d'un brun rouge ou d’un rouge brun. Protho'.ax élargi d’avant en arrière, sen- siblement en arc rentrant et à peine relevé en rebord sur les ‘côtés; sans rebord et en arc dirigé en arrière, quand il est vu perpendicu- lairement en dessus, et plus fortement arqué en arrière quand il est vu d'avant en arrière; .plus convexe en avant qu’en arrière; noir; finement et assez densement ponctué; garni de soies peu nombreuses d’un blanc livide. Éciisso'i noir, en triangle plus long que large’à la base. Elyires à peu près aussi large 'en devant que le protliorax à sa base; près de moitié plus longues que larges, prises ensemble; sub- parallèles jusqu’à la moilié de leur longueur, rétrécies ensuite jusqu’à l’extrémité, un peu obtuses à celle-ci ; i onvexes; convexemcnt déclives longitudinalement à partir du quart de leur longueur; noires, à stries ponctuées, parfois réduites à des rangées sUâales de points: la juxta- suturale sulciforme sur .sa moitié ou sur son tiers postérieur : la juxta- marginale sur toute sa longueur. Intel voiles presque plans; superfi- ciellement ponctuées ; garnis de .soies presque sérialement disposées, 42 PILULIFORMES. peu rapprochées, courtes, un peu renflées vers leur extrémité; d’un blanc livide. Dessous du corps noir ou brun; parsemé d’écaillettes ou de poils squammiformes, collés, blancs; marqué de points ronds, sur les côtés du postpectus, presque imponctué sur le ventre: premier arceau de ce dernier deux fois et demie aussi long sur sa partie médiane que le second : le dernier marqué d’un trait enfoncé longitu- dinal, au moins dans l’un des sexes. Pieds noirs ou, brun, avec les tarses souvent d’un brun rouge ou d’un rouge brun. Cuisses ei jambes ciliées de soies blanches. Cette espèce paraît habiter toutes les parties de la France. On la trouve principalement sur les bords des rivières, dans les lieux sablo- neux ou limoneux. Son corps porte souvent la trace de la boue au sein de laquelle elle a vécu. * Obs. Elle se distingue de toutes les autres par sa petitesse, par les deux sillons divergeants dont sa tête est creusée, par la base de son prothorax plus sensiblement arqué en arrière quand l’insecte est examinée perpendiculairement en desus. Elle s’éloigne, d’ailleurs, des setosa , paleata et seligera , par le dessus de son corps non revêtu d’écaillettes, et de la stiiato-punctata par ses élytres striées et mar- quées de points assez petits, arrondis au lieu d’être transverses et par sa strie juxta-marginale sulciforme. Genre Curimus, CuRiME; Erichson. Erichson, Naturg., d. Ins. Deutsch, t, III, p. 472. Caractères. Antennes grossissant graduellement à partir du b® ou du 6® article. Labre très-apparent. . Æpistome confondu avec le front ou peu distinctement séparé de celui-ci. . . .. Mandibules et paitie infèiieme de la bouche cachées par la partie prosternale avancée en forme de cravaté ou de mentonnière. Antennes insérées à découvert; couchées sous les côtés de l’antépec- lus, dans l’état de repos; presque entièrement voilées par les pieds sY.NCALYPTAiH’:s. — Curhuiis. 43 antérieurs dans l’état de repos ; de dQuze articles : les l®** et 2*^ subglo- buleux: celui-ci un peu plus petit que le 1®^: le 3® grêle, subparallèle, aussi long que lés deux suivant' réunis : les 4« à 6® assez étroits: les autres graduellement élargis, r ^ Prothorax en arc dirigé en arrière à la base,' et peu ou point sensi- blement bissinué à celle-ci. Repli dea êly très laissant à découvert tout le postépisternura. Mandibules cornées à deux ou trois dents à l'extrémité, sans dent molaire à la base. j< d/ac/toim à deux lobes. ; • ' '* à dernier article subcylindrique, obtus. Ces insectes paraissent habiter les parties montagneuses ou alpines; aucun d’eux ne semble jusqu’à ce jour avoir été trouvé en France. Nous pensons être agréable aux entomologistes en donnant, d’après les auteurs, la description des espèces d’Europe décrites jusqu’à'présent. A. Troisième article des tarses muni en dessous d’une^ sole membraneuse (s. g. Curimus). Curimus clecorus, Steffahny. Ovale ; noir hérissé de soies raides, noires et renflées vers leur extrémité, et tomenleux en dessus. Èlytres striées, parées, sur les intervalles alternes, de bandes d’ un noir veloüté , interrompues par des traces [laves, et constituant trois bandes transver- sales arquées. . Byrrh^s decorus. Steffahny, Monogr. Byrrh., p. 26, 21. ^ ^ Long. 0^,0036 (2 1. 1/2). — Larg. 0®q0033 (l l. 1/2). - a. Corps noir, couvert en dessus d’une bourre brune; hérissé de soies raides, noires, renflées vers leur extréinité, sérialement disposées. Télé noire; ponctuée; mélangée de jaune d’or et de brun. Antennes d’un ferrugineux roussâtre. ProUiorax bissinué en devant, élargi d’avant en arrière, à angles de devant, avancés et infléchis; profon- dément échancrô sur les côtés; à angles postérieurs, à peine pro- longés en arrière; presque tronqué à la hase; plus d’une fois plus 44 IMULiroaMES. large que long; densemcrit pondue; noir, levêlu dune lourre d’un jaune doré obscur, paré d’une bande longitudinale et de taches latérales d’un noir velouté. Écusson triangulaire; revêtu d’un duvet noir velouté. ÉUjlrcs renflées dans leur milieu; un peu plus longues que larges dans leur diamètre le plus grand; striées; revêtues d’une bourre brune épaisse ; parées chacune de trois bandes li ansver- sales arquées formées sur les intervalles alternes par des bandes d’un noir velouté interrompues par des taches flaves. Dessous du corps ù'nn brun de poix, uli peu brillant, ponctué; faiblement pubescent. Pieds d’un ferrugineux obscur. Tarses plus clairs. Patrie : Le Bannat. Obs. Cette espèce a beaucoup ^d’analogie avec la suivaîite; mais elle est une fois moins petite. C’îariïiiiis Vilia. Ovale, convexe; noir; g mi en dessus d'un duvet cl' an jaune verdâtre, constituant ordinairement c[uritre bandes longitudin les sur le prolhorax. trois bandes transversales (la première raccourcie du côté externe) et une tache apicale, sur les éliitiCS: celles-ci rayées de st ies à peine poncluces, et hOissJes de soi s renflées vers leui extrémité,, d’un blond lldde sur les c 'dés , noires sur le i ede de lu. surfil ce des étivs. Uyrrhus lariensU . Vili.a, Coi. E ir. dupl. 15. — IIeer, Kaini. Col. Iieîvet., 1, p. 448, 9. — Steffahay, in Geumar’s, Zeitsch., t. IV, p. 27, 22; — id. Mo- nog. Byrrh , p. 27. 22. Curimus lciricn.sis. Erichs. Naturg. d. Ins. Deutscli., t. lil, p. 474, 2. — L. Rf.dtenb , Eann. Anstr., 2^' édit., p. 404. Long. 0»‘,0036 à 0‘«,004o (1 1. 2/3 à 2 1.). — Larg. Ô'^,0026 à 0“>,0030 (1 l. I/o à 1 l. 2/5). Pairie: L’itcdie, quelques cantons de la Suisse, la Styrie. AA. ïroisiènie article des tarses léotlVant pas en dessous une sole nienibrane ;se bien apparente (s. g. Surosus). Steffah.ny. Subhémisphérique, noirâtre, par- smé en dessus de soies noires, raides et relevées; tomenteux. Élytres SYiNCALVI'TAIUKS. — ‘.^nrijUliS. striées; parées de trois bandes iran quelques autres d'un blond livide; les unes et les autres renflées ve s leur extrémité. Intervalles alternes' plus élevés, 46 PILULIFORMES. , marqués de tacites [laves constituant ordinairement deux bandes inter- rompues, . H- Byrrhus crinaceus. Duftschmidt, Faim . Aus!r . , t. Ill, p. 22, 24 . — L. Redtenb., Faun. Austr., 2eédit.,p. 404. — 'Jàcqüeun du Val, Généra, t. lï, pl. 63, fig. 313. ^ Byrrhus lariensis. Steffahn"', Monogr. Byrrh., p. 27, 22. Curimus erinaceus. Erighs, Naturgv d. Ins. Deutsch, t. Ill* p. 4785 1. ^ ■ 'U ■ .WA Long. 0“,0033 à (1 1. 1/2 à 1 1. 3/4). — Larg; 0“ ,0022 à 0^,0028 (11. à 1 1.1/4). ' - Patrie : La Suisse, le nord de Tltaliê, FAulriche, la Styrie. Obs. Les soies sont parfois toutes noires. Les taches flaves des élytres constituent ordinairement, avec celles de Fautre étui, une sorte d’ovale transversal. • . . ;J . • *-gI Curimus liispidus ; Erichson. Ovale; peu convexe ; noiï\ garni d’une courte bourre noirè^ en dessus. Prothorax avec les côtés et deux bandes longitudinales sur le dos^ le duvet jaune, Élytres élargies après les épaules; à stries égales, légères et faiblement ponctuées; parsemées de soies renflées vers leur extrémité, noires sicr leur surface, d'un blond livide sur la rangée marginale; parées chacune de quelques taches basi- laires, de deux bandes obliques sur le milieu et d’un trait vers l’extrémité, formés d’un duvet d’un jaune obscur. Intervalles uniformes, peu convexes. Curimus hûpidus. Erichson , Naturg. d\ Ins. Deutsch., t. JIl, p. 474, 3. — L. Redtknb., Faun. Austr., 2e édit., p. 404, Long. 0n“,0033 (1 1, 1/2). Patrie : L’Autriche, la Styrie, la Carinthie. Obs. Cette espèce que nous ne connaissons pas, est, suivant Erichson, d’une taille un peu plus faible que le C. erinaceus, plus courte, pro- portionnelkment plus large après les épaules, plus rétrécie à ses deux extrémités, peu convexe sur les élytres. Tarses BVRRHAÎRRS’. 47 DEUXIÈME BRANCHE BYRRHAIRES. Caractère. Yeux k moitié apparents. Partie prostemale brusquemeiU rétrécie vers la base du prosternum: celui-ci parallèle ou subparaîlèle; au moins aussi long que la partie anlépectorale. Tibias intermédiaires plus ou moins arqués sur leur tranche externe, et offrant vers la moitié de leur longueur ou un peu après leur plus grande largeur. Ils se partagent en deux rameaux. Rameaux. antérieurs au moins relevés dans le repos et reçus dans une dépression de la face interne des tibias. Byrrh(ile,H. tous libres, c'est-à-dire non reçus dans le repos dans une dé- pression de la face interne des tibias, " Simplocarîafes . PREMIER RAMEAU. LES BYRRHATES. Caractères. Tarses antérieurs au moins relevés dans le repos, et reçus dans une dépression de la face interne du tibia. Tibias intermé- diaires plus GU moins arqués sur leur tranche et garnis de dents, d’épines ou de poils spinosules sur leur tranche externe. Ces insectes se répartissent dans les genres suivants : 48 PlLi'LlFÜHMES. GENRES. Byrrhus. Cytïlns. M or y chus. Genre Byrrhiis^ Byriuie; Lin.në. Linné, Systema Naturæ, 12® édit., t. t, p. S68. Caractères. Tarses tous relevés dans Télat de repos et reçus dans une dépression de la face interne des tibias. Antennes grossis'^ant graduel iement à partir du quatrième ou du .cinquième article. Base des pos'épisternurns ^ partie antérieure des côtés du postpectus et côtés du premier arceau ventral creusés d’une dépression pour rece- voir les cuisses, dans l’état de repos. Tibias intermédiaires arqués et denticulés ‘mr leur tranche externe, offrant leur plus grande largeur vers la moitié ou un peu plus de leur longeur. Labi e apparenl. 3Iandibules et parties inférieures de bouclie ordinairement cachées par la partie prosternale, ou peu apparente dans l’état de repos. tous relevés dans l’état de repos et logés dans une dépres- sion de la face interne du tibias. Antennes grossissant graduellement à partir du 4® ou du‘5e arucle. Partie anté- rieure des flancs du postpectus etd i premier arceau ven'ral creusés d’une dépression pour recevoir les pieds, dans l'état de contradion Mandibules cachées ou peu apparentes dans le lepos. i'-è 03 ^ S .2 03 .2 -s S .s 2 ' — ' 03 03 'g O O C C O'î 03 43 4H 'S C S ^ £ § jl S 2 -P? C/D O) U Æ r*) . ci O. ’■+ Antennes assez brusquement plus grosses sur leurs cinq derniers arlicles. Partie antéro-latérale des flancs du postpectus et 'du premier arceau venîral non creusés d’une dépression pour recevoir les pieds dans leur contraction. Mandibules cachées ou peu apparentes dans le repos. Antennes grossissant graduellement cà partir du 4® ou du 5® article Partie antéro-laté- rale des flancs du pos'pectus vari ildement creusée ou non d’une dépression, pour recevoir les pieds dans leur contraction. Mandibules apparentes dans l’état de repos BYRRHAiRES. — Byrrhus. 41) Ajoutez : Labre transverse, arqué en devant; séparé par un sillon de l’épistome : celui-ci , confondu avec le front. Mandibules ordinairement munies de plusieurs dents à l’extrémité , et pourvues d’une molaire à la base. Mâchoires à deux lobes coriaces, poilus. Palpes maxillaires à dernier article le plus grand souvent en ovale obtus. Antennes de onze articles : le premier, gros, en parallélogramme^ plus long que large ou subglobuleux ; le deuxième, subglobuleux, moins gros que celui-ci; le troisième, grêle, subcylindrique, à peu près aussi long que les deux suivants réunis; les quatrième et cinquième, obconiques; les sixième à onzième, subcomprimés, grossissant graduel- lement; les septième à dixième, transverses ou cupiformes; le onzième, de moitié plus long que le précédent, subarrondi ou en ogive tronquée à l’extrémité. Prothorax muni latéralement d’un rebord très-étroit, ordinairement non prolongé Jusqu’aux angles postérieurs; sans rebord et en angle très-ouvert dirigé en arrière à la base et plus ou moins sensiblement échancré en arc de chaque côté de la partie antiscutellaire de celle-ci, Êlytres arquées longitudinalement, convexement déclives à la partie postérieure; rayées d’une strie juxta-suturale et seulement de quelques autres près du bord externe, chez les premières espèces; marquées de onze stries plus ou moins apparentes chez les dernières; ordinairemene creusées d’une fossette subapicale ou d’une dépression subpostéro-latéralet c’est-à-dire située de la troisième à la septième strie, à partir du bord externe, vers les trois quarts ou environ de leur longueur : cette dépres- sion parfois peu marquée. Les Byrrhes se tiennent en général sous les pierres, parmi les mousses ou sous les herbes entassées, et se nourrissent principalement de ma- tières végétales; cependant ils paraissent contribuer parfois à la dispa- rition des derniers restes des animaux supérieurs. Plusieurs sont privés d’ailes , et ceux qui sont pourvus de ces organes semblent moins dis- posés à en faire usage que les espèces des genres suivants. Les premiers surtout ont une existence principalerïient nocturne. Ces insectes sont d’une taille généralement moins petite que les au- oO PILULIFORMES. très piluliformes. Ils ont la démarche peu active, la timidité extrême, et, au moindre danger, ils cherchent leur salut en rapprochant leurs pattes de leur corps et contrefaisant l’état de mort. Leur robe est habi- tuellement d’une couleur obscure; mais elle est parée d’un duvet de nuances variées , dont les dessins prêtent à leur cuirasse un certain agrément. Les tableaux suivants serviront à faire reconnaître entre elles les espèces de notre pays. A Repli des élytres aussi large ou à peu près aussi large que le postépisternum, vers la base de celui-ci. Prosternum ordinairement plus large que long. Ailes nulles ou incom- plètement développées . Labre grossièrement ponctué, (s. g. Seminolus) . B Elytres rayées chacune’d’une strie justa-sutura’e, et, à par- tir du bord extrême, de deux à quatre stries droites ou presque droites, suivies de quelques autres flexueuses et tortueuses, constituant, sur leurs deux tiers antérieurs, des aréoles inégales et irrégulières. I c. Elytres non parées de bandes longitudinales ou de taches de duvet d’un noir velouté. d. Elytres non parées de bandes transversales de duvet cendré ; souvent épilées. Prothorax pointillé et parsemé de points noirs petits. Pyrennœus. ce. Elytres ornées de bandes longitudinales ou de taches d’un duvet brun ou noir velouté. Prothorax non par- semé (du moins sur le disque) de points moins petits, sur un fond pointillé. e. Elytres parées , dans leur état frais , d’une ou de deux - bandes transversales de duvet, unies à leur extrémité sur le 5® intervalle externe. f. Seconde bande transversale des élytres , ou bord pos- térieur de la bande unique, constituant un arc com- mun dirigé en arrière. g. 3® intervalle externe des élytres, subconvexe posté- rieurement vers la dépression subpostéro-latérale, ou paré, dans ce point, |d’ une tache de duvet brun ou noir velouté. Bandes transverses des élytres for- mées d’un duvet cendré. h. Elytres à 3e intervalle externe subconvexe îposté- rieurement ; à ¥ intervalle externe généralement au moins aussi large, vers le tiers desajongeur, üYHHHAiRËS. — Byrrhus. que le 5® ; offrant les quatre stries externes assez fortement ponctuées . hh. Elytres à 3® intervalle externe subaplani vers la dépression subpostéro-latérale, orné, vers ce point, d’une tache de duvet brun ou noir ve- louté; à 4e intervalle sensiblement plus étroit que le 5® ; offrant les quatre stries externes assez faibles et légèrement ponctuées. gg. 3® intervalle externe aplani, non paré d’une tache de duvet noir velouté vers la dépression subpos- téro- latérale. Elytres garnies d’un duvet cendré flavescent; à bandes transverses d’un duvet de même couleur, souvent peu distinctes; à lignes flexueuses ou toi'tueuses légères. ff. Seconde bande transverse des élytres, ou bord pos- térieur de la bande unique, arqué en avant, du 4® intervalle, d’une élytre à l’intervalle correspon- dant. 5® intervalle externe ventru vis-à-vis la di- latation externe. BB Elytres rayées chacune sur leur moitié antérieure de dix ou onze stries, en majeure partie droites. Elytres parées, de deux bandes transverses de duvet cendré et ornées de bandes longitudinales ou de taches d’un duvet noir velouté I. Bande antérieure de duvet cendré des élytres, en ligne transverse , du 8e intervalle interne au 5® et arquée en arrière du 6® à la suture, sur chaque élytre : la 2® constituant un arc com- mun dirigé en arrière , mais transverse ou un peu arqué en devant, du 4® intervalle d’une élytre au 4® intervalle de l’autre étui. U. Bandes transverses de duvet cendré des élytres constituant chacune, à partir du 8© intervalle externe , c’est-à-dire de leurs extrémités , un arc commun dirigé en arrière. (Sous-Genre Seminolus.) 1. Byrriiiis Pyreoiiæus; L. Dufour. ol Sorreziacus. Signatus. Auromicans. Kiesenwetteri. Similaris. Ornatus. Ov ale -ob long ; convexe; noir ; garnie en dessus^ dans Vétat frais , d'un duvet fauve cendré^ presque toujours épilé. Prothorax pointillé et parsemé 52 PlLliLlFOlUIES. de points moins petits, Élytres marquées d’une strie juxta-suturate absolète en devant ; offrant , à partir du bord externe , deux à quatre stries ponc- tuées , les deux externes réduites ordinairement à des points en devant ; les troisième et quatrième sinueuses ou interrompues après leur moitié offrant à la base quelques autres stries; plus ou moins striées postérieure- ment; garnies sur le 'reste de leur surface de lignes tortueuses légèrement ponctuées , constituant des aréoles irrégulières , inégales , ordinairement g au ffrées. Intervalles troisième^ cinquième et septième ^ à partir du bord externe , relevés en devant. i noirs. Tarses garnis sous le 3® article d’une sole membraneuse très-courte, et souvent difficile à disr tinguer parmi le duvet qui garnit le dessous des quatre premiers ar- ticles. Patrie : Le Tyrol. Obs. Le B. inmqualis se distingue du B. gigas, auquel il ressemble par la forme et la ponctuation du prothorax, par une taille très-sensi- blement moindre, et par ses élytres fortement gauffrés et moins con- vexes, et par l’extrémité déprimée de celle-ci. Il se distingue du B. scabripetmis par une forme plus courte, par son prothorax plus court et moins densement ponctué, et surtout par ses élytres dont la surface est rendue inégale par des espèces d’aréoles sen- siblement gauffrées. Il se distingue du B. signatus, par son prothorax plus court, ainsi que par des élytres à surface inégale; la sole membraneuse du 3® article des tarses est plus courte que chez ces diverses espèces. Byrrltiis sorreziaciis ; Fairmâire. Ovale-oblong ; couvexe ; noir. Prothorax pointillé; pubescent. Élytres marquées d'une strie juxta-suturale affaiblie en devant; offrant à partir du bord externe quatre stries : les S® et 4® droites et non interrompues sur leurs deux tiers antérieurs; offrant à la base les traces de quelques autres stries', plus ou moins striées postérieurement ; garnies sur le reste de leur surface des lignes tortueuses constituant des aréoles irrégulières et inégales, souvent gauffrées ; garnies de duvet cendré grisâtre; parées d'une bande longitudinale de duvet noir velouté, sur les deux cinquièmes antéi ieurs du 5® intervalle externe; ornées de deux bandes transverses de duvet cendré argenté; unies à leurs extrémités , sur la bande veloutée noire: l'antérieure arquée en arrière sur chaque étui : la postérieure, constituant un arc di- figé en arrière. 3® intervalle externe des élytres subconvexe postérieurement. 6 Ongles des pieds antérieurs robustes comprimés , de hauteur BYhRHAiRES. — Byiihus. 61 presque égale et presque en ligne droite sur les deux tiers basilaires de leur tranche supérieure, courbés à l’extrémité. $ Ongles des pieds antérieurs assez faibles, régulièrement arqués et graduellement rétrécis de la base à l’extrémité. Bijrrhüs sorreziacus. Fairmaire, Ann. delà Soc. Entom. de Fr. (18C0), p. 338. Etat normal. — Prothora\ noir; très-brièvemnt pubescent sur les côtés; garni sur la partie dorsale d’un réseau de duvet d’un cendré fauve ou flave fauve mi-doré, couvrant la moitié médiaire du bord antérieur, constituant deux aréoles obscures sur la ligne médiane : l’an- térieure, presque en triangleallongé; la postérieure en parallélogramme plus long que large, offrant sur la seconde moitié de sa longueur, de chaque côté de la bordure juxta-médiane, deux ou trois aréoles obscu- res, peu distinctement limitées. Llijtres noires; marquées, à partir du bord externe de quatre stries, droites ou à peu près, tantôt imponctuées ou presque imponctuées; tan- tôt (surtout les deux externes), marquées de points apparents : ces der- nières souvent réduites en devant à des rangées de points : ces quatre stries externes souvent suivies de dehors en dedans de quelques autres stries ou traces de stries réduites à leur partie basilaire; marquées, vers leur extrémité, destries ou de rangées de points; rayées chacune d’une strie juxturale souvent affaiblie ou obsolète en devant, marquées sur le reste de leur surface de lignes tortueuses, finement ou à peine ponctuées, constituant des aréoles inégales, irrégulières, souvent légè- rement gauffrées ; à 3® intervalle, à partir du bord externe, le plus large sur son tiers antérieur, peu ou non relevé en toit, à la base; le 4® inter- valle externe, ordinaii^ement au moins aussi lai'ge ou plus large vers le quart de sa longueur que le 5^: celui-ci souvent peu nettement limité du côté interne; pubescentes, revêtues d’un duvet cendré grisâti^e, soyeux, plus ou moins interrompu sur les lignes tortueuses et rendant, par là, les aréoles plus distinctes et plus sensiblement gauffrées; sou- vent d’un roux fauve, d’un roux brun, brunes ou noires sur quelques unes de ces aréoles; parées sur le cinquième intervalle à partir du bord ex- terne, du huitième aux deux cinquièmes de sa longueur, d’une bande t)2 PILÜLIFORMES. longitudinale de duvet d’un noir velouté; ornées vers la base de cha- cun des 7® et 5® intervalles externes (ou 4® et 6® à partir de la suture), d’une tache de velours noir, plus longue que large; parées enfin de deux bandes transverses de duvet cendré mi-argenté, unies à leur extrémité vers le quart ou les deux septièmes antérieurs du 5® intervalle externe, dont elles divisent ordinairement la bande d’un noir velouté : la bande antérieure un peu plus avancée vers la base, sur le 6® intervalle interne que sur le 8e, arquée en arrière sur chaque élytre, depuis le 6® inter- valle (ou 7® externe) jusqu’à la suture; offrant vers le quart interne de la largeur de chacune son point le plus prolongé en arrière, et remon- tant vers le tiers antérieur, ou à peu près de la suture; la bande pos- térieure, constituant un arc commun dirigé en arrière, croisant la suture des trois cinquièmes aux deux tiers de la longueur de celle-ci. Variations du prothorax. Obs. Le prothorax est le plus souvent en partie dépouillé de son du- vet; quelquefois, il reste encore des traces des deux aréoles situées sur la ligne médiane; souvent la postérieure seule offre encore des marque#: d’autrefois le prothorax est presque entièrement épilé. Variations des élytres. Var. A. Bandes transverses d’un duvet cendré mi-argenté, réunies en une seule. Byrrhus sorreziacus. Fairmaire, Ann. de la Soc. Ent. de Fr., 3® série, t. VIIl (1S60), p. 338. D’après la diagnose trop abrégée donnée par M. Fairmaire les deux bandes sembleraient parfois réunies pour n’en constituer qu’une seule. Nous n’avons pas eu l’occasion d’avoir sous les yeux une semblable variation. Etat normal. Obs. Quand l’insecte n’est plus dans son état frais ou se trouve plus ou moins défloré, il s’éloigne plus ou moins de l’état normal que nous avons décrit. Ainsi, BYRRHAiREs. — Bijrvhus. 63 Var. e. Les élytres ne montrent plus que Tune des deux bandes transverses décrites. Var. y. Les élytres n’offrent plus de traces des deux bandes trans- verses. Var. ê. Les deux taches d’un duvet noir velouté, situées vers la partie de la base de chaque élytre, correspondant aux 4® et 6® intervalles à partir de la souture, sont nulles. Var. e. La bande de duvet d’un noir velouté, située sur le 5® inter- valle à partir du bord externe, est également nulle ou peu marquée. Var. ç. Aréoles des élytres en partie recouvertes d’un duvet testacé, roussâtre, d’un roux fauve ou brunâtre, brun ou noir. Var. >5. Aréoles des élytres uniformément revêtues d’un duvet cendré grisâtre. Var. 6, Duvet des élytres plus ou moins épilé. Long. 0“,0105 à 0m,0112 (41. 3/4 à 6 1.). — Larg. 0“ 0067 à 0“, 0070 (3 1. à 3 1. 1/8). Corps. Ovale-oblong; convexe; noir; tête finement ponctuée; garnie d’une pubescence très-courte et souvent peu apparente ; marquée sur le front d’une ligne transverse : ordinairement notée sur le vertex d’une très-courte ligne longitudinale. Antennes noires ou d’un brun noir, à dernier article terminé en ogive presque égal aux deux précé- dents. Prothorax obtusément arqué en devant, quand l’insecte est vu per- pendiculairement en dessus; souvent renflé à ses angles postérieurs ; sans rebord et bissinué à la base, avec les angles postérieurs aussi pro- longés en arrière que la partie médiane de celle-ci ; une fois au moins plus large à la base que long sur sa ligne médiane; pointillé superfi- ciellement sur sa partie dorsale, moins finement sur les côtés; quel- quefois parsemé sur ceux-ci de points moins petits : revêtu de duvet comme il a été dit. Ecusson en triangle à côtés curvilignes; garni d’un duvet noir velouté. Elytres à peine ou à peu près aussi larges en devant que le prothorax à ses angles postérieurs; trois fois ou un peu plus aussi longues que lui : en ogive subarrondie à l’extremité; subparallèles jus- qu’aux quatre septièmes ou un peu plus: un peu moins larges prises 64 PILUUFORMES. ensemble, dans leur diamètre transversal le plus grand, que longues depuis'l’angle huméral Jusqu’à l’extrémité; peu fortement relevées à l’angle huméral ; convexes; sinueusement rétrécies sur les côtés après le point le plus saillant de la dilatation du bord externe vers les épi- mères postérieures; à 3e intervalle externe; ventru dans ce point, subconvexe postérieurement vers la dilatation subpostéro-îatérale, et paraissant parfois garni de duvet velouté brun sur cette subconvexité ; noires; superficiellement pointillées ou impointillées : marquées de stries et revêtues de duvet comme il a été dit. Repli ordinairement plus large que le postépisternum vers la base de celui-ci. Ailes nulles. Dessus du corps noir : à peine garni d’un duvet très-court. Prostermm sensiblement plus large que long. Postépisternum de moitié au moins plus étroit à son extrémité qu’à sa base. Pieds noirs, avec les tarses bruns : 3e article de ceux-ci muni d’une sole membraneuse en dessous. Cette espèce a été découverte dans les environs de Sorrèze par M. le professeur Nauziel. On la trouve également dans le département de l’Ariége et dans les Pyrénnées. Obs. Elle offre diverses variations. La ligne transverse du front et la courte ligne du vertex sont souvent peu marquées. Le prothorax ordi- nairement renflé à ses angles postérieurs, présente parfois ces angles sans renflement sensible; il offre assez souvent les traces d’une ligne médiane, et d’autres fois n'en montre pas les indices. Les élytresont, à partir du bord externe, un nombre de stries variable; mais les 5® et sui- vantes à partir du bord externe sont toujours plus ou moins raccour- cies et réduites à une partie basilaire. Malgré les diverses variations que nous avons indiquées, le B. sor- réziaciis^ dans son état frais, se distingue aisément du B. pyrennœus par ses élytres parées de deux bandes transverses d’un duvet cendré mi-argenté, unies à leur extrémité sur le 6® intervalle externe; par ce 5® intervalle parée d’une bande longitudinale de duvet d’un noir ve- louté, ordinairement interrompue; par l’extrémité des bandes transver- ses, etc. Quand l’insecte est défloré, il se distingue encore du B. pyrennœus par les 3'' et 4® stries des élytres à partir du bord externe, droites et non interrompues, au moins jusqu’aux deux tiers de leur longueur : BYRRHAiREs. — ByTrhus. . 65 par le 3e intervalle à partir du bord externe aplani au lieu d’être re- levé en toit vers sa partie antérieure et subconvexe postérieurement, par le 4® ordinairement aussi large que le 5^ ; par les stries moins sensi- blement relevées à l’angle huméral ; par son prothorax plus finement ou plus superficiellement pointillé et non parsemé de points plus petits, au moins sur les deux tiers médiaires de sa surface. 3. IByiTÎiMS sigiiatiis; Panzer. Ovalaire ; noir. Prothorax pointillé, pubescent. Elytres marquées d'me strie juxta-siiturale, et, ci partir du bord externe , de quatre autres à peu près droites, suivies de quelqîies autres basilaires; offrant postérieu- rement des stries ou rangées de points, et. sur le reste de leur surface, des lignes tortueuses constituant des aréoles inégales irrégulières à intervalles externes parsemés de points plus gros/ le^^ aplani; le de moitié plus étroit que le suivant , garnies d’un duvet variant d’un roux testacé 7ni-doré ou cendré grisâtre; parsemées de lâches saillantes d’un duvet noir, velouté / le 3® intervalle externe en offrant une vers scs trois cinquièmes; ornées de deux bandes transverses de duvet ce^idré 7ni-doré, unies à leurs extrémités sur le intovalle externe, entrecoupées sur les intervalles impairs, et souvent indistinctes ; l’antérieure, arciuée en arrière sur cha- que étui / la postérieure constituant un are commun obtus et dirigé -en arriére, croisant la suture vers les trois cinquièmes. cf Ongles des pieds antérieurs plus robustes, en forme de crocs, cour- bés presque à angle droit, à partir des deux cinquièmes basilaires de • leur longueur. Dernier arceau du ventre déprimé transversalement. 9 Ongles des pieds antérieurs plus grêles, régulièrement arqués. Dernier arceau du ventre sans dépression transversale. État normal. Prothorax noir; très -brièvement pubescent sur les côtés; revêtu ou garni sur sa partie dorsale d’un duvet variant du cendré fauve au roux testacé mi-doré, ce réseau couvrant les deux tiers mé:liaires du bord antérieur, laissant sur la ligne médiane deux aréoles ' 5 m PILULIKüRMES. noires; Vantérieure presque en triangle allongé, couvrant les trois cin- quièmes antérieurs de cette ligne; la postérieure formant au devant de l’écusson un carré plus long que lar-gc; ce réseau formé, de chaque côté des aréoles pt'éçitôes, de deux bandes de duvet , unies antérieure- ment; la juxta-mT’'diane , longeant les ai'éoles précédentes: rexlerne, bifurquée sur la seconde moitié de sa longueur, et laissant sur sa moitié antéro-inteime une aréole noire, entre elle et la bande juxta-médiane. Élytres rayées d’une strie juxta-sulurale , le plus souvent distincte jusqu’à sa partie antérieure; marquées, à partir du bord externe, de quatre stries, le plus souvent peu ou non visiblement ponctuées, à peu près droites et non interrompues, au moins Jusqu’aux trois quarts des étuis; les deux externes séparées des troisième et quatrième par un intervalle large, subparallèle jusqu’aux deux tiers, et aplani ou non re- levé en toit obtus: l’intervalle suivant ou le quatrième externe près d'une fois plus étroit que le cinquième, qui est'peu nettement limité du côté interne: les quatre stries externes souvent suivies de dehors en dedans de quelques .autres stries ou traces réduites à leur partie basilaire; marquées vers leur extrémité de stries ou rangées de points ; rayées chacune sur le reste de leur sui face de lignes tortueuses ordinairement légères, constituant des aréoles irrégulières et inégales; noires; garnies d’un duvet variant du cendré grisâtre au roux testacé mi-doré; parse- mées, sur les trois quarts antérieurs de leur longueur et les deux tiers internes de leur largeur, de taches saillantes d’un duvet noir velouté: le troisième intervalle à partir du bord externe en offrant une seule, vers les trois cinquièmes de sa longueur: le cinquième intervalle ex- terne en offrant une, un peu plus antérieure que la précédente, et une autre du huitième au quart antérieur ou au tiers de sa longueur, celle- ci souvent divisée en deux : le septième inteivalle externe ou sixième interne en offrant une, du dixième au cinquième antérieur, et diverses autres: l’espace compris entre ce faux intervalle et la suture, marqué de taches noires veloutées , en nombre et de forme variables; parées dans leur état le plus frais de deux bandes légères et transverses de duvet cendré mi-argenté, ordinairement entrecoupées par les taches d’un noir velouté, unies à leurs extrémités, sur le cinquième intervalle externe, dont elles divisent souvent la tache noire velouté, vers le cin- BYRRHAiRES. — Byrrhus. 67 quième ou .le quart de la longueur des étuis: la bande antérieure un peu plus avancée sur le septième intervalle externe (ou sixième interne) que sur le cinquième externe et anfiiée en arrière sur chaque élytre, depuis ce septième intervalle externe jusqu’à la suture, cet arc olfrant son point le plus éloigné de la base, vers les trois septièmes de la lon- gueur et le quart interne de la largeur, arriva rst à la suture vers les deux septièmes antérieurs de la longueur de celle-ci : la bande posté- rieure constituant un arc commun dirigé en arrière, transverse ou un peu dirigé en avant du quatrième intervalle interne à l’autre, croisant la suture vers les trois cinquièmes de la longueur de celle-ci. * Byrrhus Dianæ. Panz. Fîiliii. Germ , 104. 2. — Düftsgh. Faun, Austr., l. lit, .p 9 3. * Variations du proihorax. Obs. La couleur du duvet qui recouvre la partie dorsale du prothorax varie du roux testacé mi-doré au cendré griseâtre ou tirant sur le fauve. Chez les individus en état frais, ce duvet est généralement serré; chez d’autres, il est plus ou moins clair. Souvent il est. en partie épilé et dénature plus ou moins le dessin normal. L’aréole antéscutellaire en parallélogramme plus long que large et la bifurcation de chaque bande latérale, sont ordinairement les signes qui rappellent encore un peu le réseau primitif; mais souvent il ne reste plus de traces de ce dernier. Variations des élytres. Var. a. Élytres offrant les deux bandes transverses de duvet cendré confondues en une seule. Byrrhus siyralus. Panz., Fa’in Gerni., MO. 9. — Steffahny in Germar’s, Zeitsch.jt. IV, p. 10. 4. — Id. Monog. Byvrli., p. 10. 4 — Erichs. Naturg. d. Ins, Üeiitscli., t..ill,p. 478. 4. — L Redtenb. Fann. aiistr.,2®édit., p. 403. Var. b. Élytres n’offrant plus les «traces des deux bandes transverses de duvet cendré mi-argenté. Byrrhus melanoslicins. Fairmaipi-, Ann. delà So". Fnkin de pi- , 4" série, î. ! (1861), p. 381. 68 PILULIFORMKS. Var. /3. Le duvet foncier varie du rouK tesîacé mi-doré, qui paraît être sa couleur normale, au cendré grisâtre. Var. V. Les taches de duvet d’un noir velouté passent quelquefois au roux brun, au roussâtre ou au roux tertair.- Obs. Ces tacheS' disparaissent en partie quand l’inseclc a souffert. Lesélytres sont parfois alors’entièrement noires, en laissant paraître les taches de duvet velouté , dont la couleur se confond avec la partie foncière. • • Long. 0'^0105 à 0™,0112 (41. 3/4 à 5 1.). Larg. 0'«,0067 à 0^,070 (3 1. à 31. 1/8). Corps ovale ou ovalaire; convexe; noir ou d’un brun pubescent. Tête noire, densement et finement ponctuée; peu distinctement pubescente; marquée, sur le front, d’une ligne transversc, souvent réduite à deux points; ordinairement marquée sur le vertex d’une ligne longitudinale légèi'e ou peu distincte. Antennes prolongées presque jusqu’aux angles postérieurs du prothorax; brunes ou 'd’un brun noir. Prolhorax obtu- sément arqué en devant à son bord antérieur , quand il est examiné . perpendiculairement en dessus; souvent légèrement caréné à ses angles postérieurs; sans rebord et bissinuô à sa base, avec les angles posté- rieurs aussi prolongés en arrière que la partie médiane de celle-ci; plus d’une fois plus large à sa base que long sur sa ligne médiane; poin- tillé; noir; garni de duvet comme il a été dit. Écusson en triangle à côtés plus ou moins curvilignes; noir, revêtu d’un duvet velouté, lais- sant la ligne médiane dénudée ou paraissant dénudée. Êlytres à peine ou à peu près aussi larges en devant que le protborax à ses angles pos- térieurs ; trois fois à peu près aussi longues que ce dernier sur sa ligne médiane; subparallèles jusqu’aux deux tiers de leur longueur, en ogive postérieurement; un peu moins larges, prises ensemble, dans leur dia- •mètre transversal le plus grand, que longues depuis l’angle huméral jusqu’à l’extrémité; sensiblement relevées à l’angle huméral; convexes; creusées d’une fossette subapicale ; marquées d’une dépression subpos- téro-latérale, plus faible: cette dépression bornée en devant, sur le troisième intervalle externe, parla tache de duvet noir velouté qui pare BYRRHAiREs. — Byrrhus. 00 cet intervalle; rétrécies e i ligne à peu près droite à leur bord externe, -à partir du point le plus saillant de la dilatation de ce bord sur les côtés du postpectus; cà intervalles externes parsemés de points moins petits: le troisième externe subparallèle depuis la dilatation jusqu’aux deux tiers de sa longueur : le quatrième externe de moitié environ plus étroit que le cinquième, vers le tiers de sa longueur; marquées de stries et revêtues de duvet , comme il a été dit. Repli parfois à peine aussi large que le poslépisternum , vers la base de celui-ci. Ailes non déve- loppées. Dessous du corps noir; à peine garni d’un duvet très-court; finement ponctué sur le ventre, assez grossièrement sur la poitrine. Prosternum plus large que long. Postépisternum de moitié au moins plus étroit en arrière qu’en devant. Pieds, cuisses et tibias noiis : tarses bruns ou d’un brun rougeâtre ; troisième article de ceux-ci muni en dessous d’une sole membraneuse. Cette espèce habite diverses localités des Pyrénées. Elle a été trouvée pour la première fois en France, sous les mousses, près du Vernet, par M. L. de Bruck. Nos exemplaires pyrénéens ont reçu de M. Fairmaire le nom de m'élanoslictiis; ils ne nous ont pas paru différer des individus qui nous ont été envoyés comme étant le B. signatus de Panzer. Obs. Le B. signatus se distingue aisément des autres espèces , quand il est bien conservé, par ses clytres parsemées de taches d’un noir velouté , et surtout par celle qui se trouve sur le troisième intervalle externe, près de la dilatation postéro-latérale. Il ne peut être confondu avec le P. dont les élyt res, presque toujours dénudéeo, sont garnies, dans l’état frais, d’un duvet unifor- mément peu serré, ei manquent de duvet velouté et de bandes trans- verses de duvet cendré ; dont le troisième intervalle externe et parfois aussi les sixième et quatrième (ou septième et neuvième externes) sont saillants vers leur partie antérieure. Il se distingue du sorreziacus avec lequel il a plus d’analogie, par sa taille moins avantageuse; par ses élylres moins fortement dilatées au niveau sur les côtés du postpectus , non-sinueusement rétrécies à partir du point le plus saillant de celte dilatation; par ses intervalles externes parsemés de points plus gros, mais souvent peu distincts sous le diivet qui les recouvre, moins éla'r- 70 PILULIFORMES. gis dans le poinloù lo& élytres sont le plus dilatées; non subconvexes vers la dépression subpostéro-latérale; par le quatrième intervalle ex- terne gônéralenaenl de moitié environ plus étroit que le cinquième, vers le tiers de sa longueur, etc. IBya'iî’iasas siig-rbspai'SMS ; Chevkolat. Ovale; convexe; Jioir. Pio- tliorax revêtu d’un duvet gris, soyeux, paré d’une ligne médiujie de duvet. b) u:i , et d’une tache basilaire de même duvet au devant du qnaU'ièine intervalle inierne de chaque étui. Écusson revêtu d’un duvet pareil. Étijtres marquées d’une strie juxta-suturale, et, à partir du bord externe, de cinq autres ; les quatre plus extérieures à peu près droites; la cinquième arquée en dedans vers sa partie antérieure; légèrement striées postérieurement; notées sur le reste de leur surface de quelques lignes flexueuses; revêtues d’un duvet gris; parées de taches de duvet noir velouté, sur les ([uatriènie, sixième et huitième intervalles internes , et d’une tache semblable sur le troisième intervalle externe ,■ près de la dépression subpostéro -latérale ; ornées de deux bandes transverses de duvet cendré , unies à leurs extré- mités sur le cinquième intervalle externe, entrecoupées sur les intervalles impairs ; l’antérieure, arquée en arrière sur chaque étui, du sixième inter- valle interne ci la suture; la postérieure, constituant un arc commun dirigé en avant, du ciuatrième intervalle interne d’un étui à l’autre. Byrrhus nigrosparsus Chevrolaï, Revue et Magaz. zooL, (1866), p. 101. — Müls. et Cl. Rey, Ann. de la Soc. Linn. de Lyon, t. XVI (186S), p. 285. Long. 0'«,0090 à 0‘^,009d (4 1. cà 1, 4 1/4); — Larg- 0>^0067 (3 L). Corps ovale, offrant vers les deux septièmes des élytres sa plus grande largeur. Tête noire; pointillée; brièvement pubescenle. Antennes noires. Élytres légèrement plus larges en devant que le prothorax à sa base; en ogive sur les deux cinquièmes postérieurs; à cinquième intervalle externe ventru du côté interne à sa partie antérieure; à quatrième inter- valle externe aussi large que le cinquième au niveau de la dilatation la- térale; à troisième intervalle externe aplani, marqué vers la dépression subpostéro-latérale d’une tache de duvet noir velouté; orné d’une rangée longitudinale de taches semblables sur les deux tiers antérieurs des BYRRHAinES. — Byrrhus. 71 quatrième, sixième et huitième intervalles à partir de la suture: la rangée du quatrième intervalle naissant près de la base: celle du sixième, au sixième antérieur: celle du huitième, au quart antérieur. Repli plus large que le postépisternum , vers la base de celui-ci. Ailes nulles. Dessous du corps noir ou d’un noir brun. Pieds : cuisses et tibias noirs : tarses d un rouge brun ou brunâtre : troisième article de ceux-ci muni en dessous d’une sole membraneuse. Patrie : l’Espagne. Obs. Le b. nigrospacsus a, comme le B. signalas, une tache de duvet noir ou brun sur le troisième intervalle externe, vers la dépression subpostéro-latérale; mais il a le corps plus large, plus ovale; les élytres (uontrent d’un manière distincte la cinquième strie à partir du bord externe; le cinquième intervalle externe est ventru. vers sa partie anté- rieure à son côté interne; le quatrième intervalle externe n’est pas aussi étroit ni si parallèle, il est même aussi large que le cinquième, au ni- veau de la dilatation du bord externe ; les taches de duvet noir, outre la tache du troisième intervalle externe, n’existent que sur les quatrième, sixième et huitième intervalles à partir de la suture; la bande trans- verse postérieure du duvet cendré croise la suture plus antérieurement, c’est-à-dire vers les quatre septièmes de la longueur des étuis. Voilà du moins les caractères qui nous semblent faire séparer du B. signalas, le seul exemplaire ùn'B. nigros} arsus que nous avons sous les yeux. ByrrliiBS Düftsghmidt. 'Ovalaire: convexe; va iaiit en dessus du noir brun an fauve; garni d'un duvet cendré brun ou fauve brunâlie. Élylres en ogive silr leur seconde moitié; non relevies aux épaules ; rayées d'une strie juxta- suturede presque nulle en devant; marquées prés du'bo.d exlei ne de quelques stries très-légéres , rugideuses et peu ou point striées sur leur .disque ; parées de deux bandes transve.ses de duvet cendré, unies à leurs extrémités vers le quart du liuüiéme inter- ' rade interne ; la b iiide antérieure un peu dirigée. en avant d:i huitième a ! sixième inte, valles, arquée en arrière du sixième à la suture ; la bande post rieir e constituant mi arc commun dv Igé en arrière, croisant la suture vers 'es trois cinquièmes de celle-ci; ornées, sur les huitième, sixième et 27 PILULIFORMES. rfuali icme inlervalles^ de bandes de duvet brun interrompues parles bandes transverses. . P>yrrhus.picipcs..DvFTscH, Faun. atistr , t. îil, p. 9. 4. — Erichson, Naturg. (i. 1ns. Deutsch., t III, p. 4-81. 7. — F. Rrdtend, Faim, austr., 2® édit., • p, 409. Long. 0‘«,0090 (4 L) — Larg. 0«\0056 à 0*«,0061 (2 1. à 2 I. 3/4). Corps ovalaire, en ogive sur le tiers ou les deux cinquièmes posté- rieurs des élytres; brun ou fauve, en dessus. Tête noire; finement ponctuée; brièvement pubescente; rayée sur le milieu du front d’une ligne transverse, parfois obsolète. Labre grossièrement ponctué et hérissé de poils. Antennes d’un faüve ou d’un brun fauve,' grossis- sant médiocrement à partir du 4® article : le dernier, en triangle tron- qué sur sa dernière moitié. Prothorax arqué en devant à son bord antérieur, quand l’insecte est vu perpendiculairement en dessus ; deux fois et quart à deux fois et demie aussi* large à la base, que long sur la ligne médiane, faiblement bissinué à la base, avec les angles posté- rieurs un peu moins dirigé en arrière que la partie antéscutellaire de la base; densement pointillé; d’un noir brun, presque glabre sur les «côtés, garni sur le reste de sa surface d’un duvet brun fauve, médiocrement serré. Écusson triajngiilaire ; noir, garni d’un duvet noir velouté. Étytres à peine aussi larges en devant que le prothorax à sa base; trois fois au moins aussi longues que lui; un peu élargies de la base au huitième de leur longueur, .subparallèles de ce point au* trois cinquièmes, en ogive postérieurement ; d’un sixième plus longues depuis les épaules jusqu’à l’extrémité; que* larges dans leur diamètre transversal le plus grand*; convexes; non relevées à l’angle huméral; rayées d’une strie juxta-suturale affaiblie en devant; rayées de quel- ques stries très-fines et très-légères près '\r le 9® intervalle, et croisant l'a suture un peu avant la moitié au lieu de le faire vers les quatre septièmes; par ce^ bandes transverses non inter- rompues sur les intervalles impairs, etc. Nous avons vu, dans la collection de M. Perroud, un Byrrhe singulier, dont voici la description : Byn'rlius bilunul^tiis, (Perroud) Ovalaire; noir. Tête n’ offrant pas en arrière deux bandes divergentes de duvet. Elytres à onze stries légères, garnies d'un duvet gris très-court ; parées au moins sur chacun des 4®, 6®e^ 8® intervalles d'une bande d'un noir velouté; en partie réduite à des taches ; ornées de deux rangées ou bandes transverses de duvet d'un blanc mi-doré, naissant extérieurement d'une tache commune vers le tiers du 8e intervalle : la 1® arquée en arrière depuis le 6® intevalle jusqu'au tiers de la suture : la 2® arquée en arrière depuis le 8® intervalle, prolon- gée jusqu' au trois cinquièmes sur le¥ et remontantvers les quatre septièmes de la suture. Long. 0,0067 ( 31.) — Larg. 0,0039 (1 1. 3/4 1.). Corps ovalaire ; noir. densement et assez finement ponctuée; garnie d’un duvet fauve mi-doré; marquée sur le milieu du front de deux points' enfoncés disposés en rangée transverse. Labre un peu moins finement ponctué que la partie "antérieure de la tête. Antennes noires. Prothorax à peine rebordé sur les côtés; sans rebord etbissinué à la base, avec la partie antéscutellaire de celle-ci au moins aussi pro- longée en arrière que les angles postérieurs; deux fois au moins aussi large à la base que long sur la ligne médiane; convexe; noir, BYRRHAiRES. — Byrvhus. 113 densement ponctué ; paré d’un reseau formé de quatre bandes longitu- dinales de duvet mi-doré, naissant chacune du bord antérieur, dont elles couvrent les trois cinquièmes médiaires de la largeur : chacune des bandes juxta-médiaires unies sur la partie antérieure de la ligne médiane, anguleusement dirigée en dehors vers les deux cinquièmes de celle-ci et constituant avec sa pareille une figure en losange trans- verse, réunies ensuite après cette figure, et prolongées ensuite jusqu’à la base, en s’écartant graduellement un peu de la ligne médiane : cha- cune des autres bandes, bifurquée postérieurement. Ecusson en triangle- plus long que large; noir, velouté. Elytres à peu près aussi larges en devant que le prothorax à sa base; trois fois environ aussi longues que lui ; offrant leur plus grande largeur vers les trois cinquièmes de leur longueur; convexes; rayées de onze stries légères; noires, garnies d’un duvet gris ou légèrement glacé d’un éclat argenté ; parées chacune au moins sur les 4®, 6® et 8^ intervalles d’une bande longitudinale de duvet d’un noir velouté prolongée jusqu’aux cinq septièmes, mais interrom- pue ou réduite à des taches : ornées de deux rangées ou bandes trans- verses formées de taches d’un duvet blanc ou d’un duvet d’un blanc flavescent ou mi-doré : ces bandés naissant extérieurement d’une tache commune située vers le tiers ou un peu plus du 8® intervalle à partir de la suture : la bande extérieure formée de taches situées sur les 8e, 6®, 4e, 2% et 3® intervalles : la tache du 6® intervalle plus avancée que celle du 8® : celle du 4® au niveau de cette dernière : celles des 2® et in tervalles graduellement plus avancés : celte rangée, arquée consti- tuant à partir du 6e intervalle jusqu’au tiers antérieur de la suture, une rangée arquée en arrière : la seconde bande plus fortement arquée en arrière, depuis le 8e intervalle, formée de taches situées sur les 8e, 6% 5e, 4e, 3e, 2® et le intervalles : la tache du 4® intervalle la plus prolongée en arrière, située aux trois cinquièmes de la longueur : celle du le intervalle située aux quatre septièmes. Repli une fois au moins plus étroit que le postépisternum, à la base de celui-ci. Ailes existantes. Prosternum plus long que large. Postépisternum trois fois environ plus étroit sur leur seconde moitié qu’à la base. Dessous du corps noir : squammeusement ponctué, à peine plus grossièrement sur la poitrine que sur le ventre. Mésosternum peu ou point relevé à son 8 114 PILÜLIPORMES. bord antérieur. Pieds noirs : ongles fauves. 30 article des tarses sans sole membraneuse en' dessous. Patrie : La Suisse. (Coll. Perroud.) Obs. Cet insecte s’éloigne du B, 4 — fasciatiis par l’absence des deux bandes divergentes de la partie postérieure de la tête, par le défaut de la bande basilaire et de la tache de duvet cendré située sur le 9e intervalle ; il diffère surtout par la bande postérieure de duvet cendré des élytres, dirigée en ligne oblique et peu sinnuée, depuis le tiers ou un peu plus du 8® intervalle jusqu’au 4% où elle se prolonge jusqu’aux trois cinquièmes au lieu des quatre septièmes de la longueur de cet intervalle, puis remontant versla suture jusqu’aux quatre septièmes de la longueur de celle-ci. Mais cet insecte a tant d’analogie avec le 4 — fasciatus, qu’en admettant que les bandes de duvet de la tête, la bande basilaire et la tache du 9® intervalle ont disparu par le frotte- ment, on est amené à croire que la S** bande des élytres a été épilée ou du moins n’est plus représentée que par une petite tache sur le 6® in- tervalle, et alors la 4^ bande liée à cette petite tache constitue sur chaque élytre un arc dirigé en arrière. Les élytres ont d’ailleurs sur les deux tiers du 3® intervalle le petit point noir ou noirâtre qui se voit ordinairement chez le B. fasciatus, dont le büunulatus semble n’être qu’une variété singulière. 9. Byn*ltus arietiiius; Steffahny. Ovalaire; noir. Tête n’offrant pas postérieiirernent deux bandes diver- gentes de duvet. Élytres à onze stries légères ; garnies d’un duvet gris très- court ; parées chacune sur les ire. 0e Sq intervalles internes d’une bande longitudinale de duvet noir velouté, interrompue ; ornées de d^ux rangées de taches ou de deux bandes transverses de duvet blanc cen- dré ou mi-doré, extérieurement unies, naissant d’une tache de duvet, située vers le tiers du 8^ intervalle : la rangée antérieure arquée en arrière sur la moitié interne de chaque étui, joignant la suture vers le tiers antérieur ; la seconde, constituant un arc commun et obtus dirigé en arrière^ coupant la suture aux quatre septièmes,’ ces deux rangées trans^ BYRRHAiRES. — Byrï'hus, 115 formées parfois en une bande commune^ quand V espace qui les sépare est couvert comme elles de duvet blanc, çf Ongles des pieds antérieurs plus robustes, presque en forme de crocs. Ventre déprimé transversalement sur son dernier arceau. î Ongles plus faibles, régulièrement arqués. Ventre sans dépression sur le dernier arceau. Etat normal. Prothorax noir; garni sur les côtés 'd’un duvet pulvi- forme ou très-court d’un fauve roux luisant; revêtu sur la partie dorsale d’un duvet plus long, plus soyeux, d’un brun fauve mi-doré ou d’un fauve mi-doré, couvrant ordinairement le bord antérieur jusqu’au niveau du bord interne des yeux, constituant un espace sou- vent peu distinct, formé de quatre bandes, naissant du bord antérieur: les deux submédiaires contiguës à la partie médiane, qui est ordinai- rement subsulciforme et rayée d’une ligne : chacune des autres, souvent confondue en devant ou peu nettement séparée de la juxta- médiaire, divisée après ou vers la moitié de la longueur en deux ban- des postérieurement divergentes, et parfois-brunes ou noires. ÉLytres noires; revêtues d’un duvet gris, d’un gris fauve ou d’un gris roussâtre très-court ; parées chacune sur les intervalles 2®, 4®, 6® et 8® à partir de la suture, d’une bande longitudinale d’un noir velouté, interrompue ou entrecoupée par des taches claires: la 1^®, naissant après l’écusson, variablement prolongée jusqu’aux trois cinquièmes ou aux deux tiers ou un peu plus : la 2®, naissant de la base et variablement pro- longée jusqu’aux trois cinquièmes ou aux cinq septièmes: la 3® ou celle du 4® intervalle, naissant de la base ou à peu près, et prolongée jusqu’aux cinq septièmes : la 4® ou celle du 6e intervalle, naissant au huitième antérieur des étuis et parfois plus près de la base, et prolongée jus- qu’aux cinq septièmes, souvent réduite, après la seconde bande trans- verse cendrée, à deux taches noires séparées par du duvet de couleur foncière: la 5e ou celle du 8® intervalle, réduite à trois petites taches noires: la 1^® située aux deux septièmes antérieurs des étuis, séparée de la suivante par la tache blanche ou d’un blanc cendré, servant à unir les deux bandes transverses : la 3e située vers les deux tiers ou un peu plus, séparée de la précédente par du duvet de couleur foncière : 116 PILULIFOÜMES. ces bandes de duvet noir entrecoupées par deux rangées transverses de taches d’un duvet blanc ou d’un blanc eendré, ordinairement inter- rompues sur les 7®, 5® et 3® intervalles à partir de la suture : ces deux rangées unies à leurs extrémités externes par une tache située au tiers ou au deux cinquièmes du 8® intervalle: la l^e rangée, arquée en devant sur les 8®, 6® et 4® intervalles, et arquée en arrière sur le 4®, 2® et 1®^ intervalles : la 1^® tache joignant la suture vers les deux sep- tièmes de la longueur de celle-ci : la 2® rangée transverse, obliquement dirigée en arrière sur les 8®, 6® et 4® intervalles : la tache du 4® inter- valle située aux quatre septièmes ou un peu plus de la longueur des étuis: les taches des 4®, 2® et 1^® intervalles, formant, avec leurs pareilles, une rangée commune, faiblement arquée en arrière, ou d’autres fois transverse: la tache blanche du 1®^ intervalle, située aux quatre septièmes ou trois cinquièmes de la longueur de la suture. Variations du prothorax. Obs. En général le reseau de duvet de la partie dorsale du prothorax est peu nettement dessiné, et laisse peu distinctes les aréoles ou taches noires qu’ii forme. a. La couleur du duvet couvrant la partie dorsale varie du fauve mi-doré ou du fauve roux mi-doré au cendré mi-argenté. b. Quelquefois le duvet couvre toute la partie dorsale, en montrant à peine une tache ou aréole noire et allongée, sur les trois cinquièmes antérieurs de la ligne médiane. c. D’autres fois, le duvet de la partie dorsale est réduit à quelques taches ou même semble être d’un duvet uniforme. d. Quand l’insecte est épilé, le prothorax est noir et glabre. ÉTAT NOMÂL des élytres. Byrrhus tinctus. Sturm., Faun. Germ., t. ÎI, p. 98. 6, pl. 34, fig. D. — Duftsch. Faun. Austr., t. lïl, p. 10, 6. Byrrus Dianae. Kugelann, in Schneid. Mag., p. o20, 1-2. — Illig., Kaef, Preuss., p. 92. 4. — Fabr. Syst. Eleuth., t. I, p. 103, 4. — Schonh, Syn. Insect., t. I, p. 111, 3. Byrrhus arielinus (Germar), Steffahny w Germar’s, Zeitsch., t. IV, p. 17, 10. — ïd. Monogr. Byrrh., p. 17, 10. — Bach, Raeferfaun, p. 292, 6. — L. Eëdtenb., Faun. austr., 2® édit., p. 406. BYRRHAiREs. — Btjrrhîis, 117 Byrrhvs fasdatus, Erichs. Naturg., d. Ins. Dentsch., t. III, p. 485, 10. Var. b et c. Obs. Le duvet constituant la couleur foncière varie du gris obscur au gris fauve ou roussâtre. Parfois il est lustré d’une teinte de cendré mi-argenté avant ou après quelques-unes des taches noires veloutées situées sur la seconde moitié des étuis. La couleur des bandes longitudinales, d’un noir velouté, passe quel- quefois au fauve ou au roussâtre. Var. B> Les taches blanches situées sur les 8®, 6® et 4® intervalles, et qui constituent les deux rangées transverses, s’étendent parfois sur les 7®, 5e et 3® intervalles, et constituent alors, en s’unissant aux précé- dentes, deux bandes au lieu de deux rangées. Var. C. Rangées ou bandes transverses de duvet cendré peu distinctes ou oblitérées. Long. 0“,0067 à 0“,0078 (3 Là 3 1. 1/2). — Larg. 0“,0051 à 0“,0056 (2 1. 1/4 à 2 1. 1/2). Coî'ps ovale ou ovalaire; convexe; noir. Tête noire; ordinairement marquée sur le front d’une ligne transverse ou seulement de deux points; presque uniformément garnie d’un duvet fauve ou à peine plus long sur la partie postérieure, et ne formant pas sur celle-ci deux bandés divergentes d’arrière en avant; densement et assez finement ponctuée sur sa partie postérieure, moins finement ponctuée en devant. Labre à peine plus grossièrement ponctuée que la partie épislomale de la tête. Anlennes prolongées presque jusqu’aux angles postérieurs, du protliorax; noires, à dernier article subarrondi à l’extrémité. Palpes maxillaires à dernier article variablement aminci ou obtus. Prothorax un peu arqué en devant quand l’insecte est examiné perpendiculaire- ment en dessus; bissinué et sans rebord à la base; avec les angles postérieurs à peine aussi prolongés en arrière que la partie médiane de celle-ci ; deux fois et quart aussi large à la hase que long sur la ligne médiane; en partie au moins rayé, sur celle-ci, d’un sillon apparent ; densement et finement ponctué, un peu plus finement sur la partie dorsale que sur les côtés; noir; revêtu ou garni de duvet PILULIFORMES. 118 comme il a été dit. Ecusson en triangle à côtés curvilignes, noir, revêtu d’un duvet noir velouté. Élytres à peine ou à peu près aussi large en devant que le prothorax à ses angles postérieurs ; trois fois environ aussi longues que lui ; offrant ordinairement leur plus grande largeur après la moitié de leur longueur, moins larges dans ce point, prises ensemble, que longues depuis l’angle huméral jus- qu’à l’extrémité; non relevées et non obtuses à l’angle huméral; den- sement et plus finement ponctuées que le prothorax sur ses côtés; rayées de onze stries étroites et légèrement ponctuées ; revêtues de duvet et peintes comme il a été dit; à fossettes subapicale légère ou peu profonde; à dépression subpostéro-latérale très-faible ou nulle. Eepli de moitié environ aussi large que le posiépisternum vers la base de celui-ci. Ailes existantes. Prostermm plus long que large. Postépis- ternum subparallèle sur sa moitié postérieure et trois fois moins large qu’en devant. Dessous du corps noir; un peu plus finement ponctué sur le ventre que sur la poitrine; garni d’un duvet court, luisant, d’un blanc ou cendré livide. Pieds garni d’un duvet semblable. Cuisses et tibias noirs. Tarses souvent à peine noirs obscurs ou bruns : 3® article de ceux-ci non muni en dessous d’une sole membraneuse. Cette espèce habite la plupart des provinces de la France. On la trouve sous les pierres, parnai les mousses des bois, au pieds des arbres, etc. Obs. Le B. arietims est facile à distinguer du B. pilula par la direc- tion de la seconde bande ou rangée transverse des élytres, constituant un arc commun et obtus dirigé en arrière, ou transverse entre le 4® intervalle interne de chaque élytre, au lieu de former sur la suture un arc ou un angle commun dirigé en avant; par cette seconde bande croisant la suture plus postérieurement que chez le pilida; par ses deux bandes ou rangées transverses unies extérieurement par une tache commune, au lieu de naître chacune d’une tacbe particulière. Sous ce dernier rapport, il a plus d’analogie avec le B. quadrifadatus mais il s’en distingue par sa tête uniformément pubescente, au lieu d’offrir deux bandes de duvet divergeant d’arrière en avant; par le réseau de duvet du prothorax n’offrant pas une ligne de duvet nais- sant au devant de l’écusson et obliquement dirigée dans la direction de l’angle antérieur du segment; par ses élytres n’offrant pas, à la BYRRHAiRES, Byvrhus. 119 base, ufte bande de duvet d’un roui fauve mi-doré extérieurement raccourcie ; par les deux bandes suivantes unies extérieurement par une tache située sur le 8® intervalle au lieu de l’être sur le o®; par la seconde des bandes transverses unies, obtusément arquée en arrière, au lieu de former sur la suture un arc ou un angle dirigé en avant. La plupart des entomologistes considèrent comme une espèce parti- culière le B. fasciatus de Fabricius, qui peut être caractérisé de la manière suivante: Ovalaire; noir. Tête n’offrant pas postérieur ément deux bandes diver- geantes de duvet. Èlytres à onze stries légères; garnies d’un duvet très- court; parées chacune sur les 1®, 2®, 4®, 6® et 8® intervalles internes d’une bande longitudinale de duvet noir, interrompue; ornées d’une bande transverse commune, de duvet blanc cendré, ou cendré roussâire, ou d’un roux testacé, étendue jusqu’au 8® intervalle de chaque étui, vers le tiers de la longueur de celui-ci, sinuée ou échancrée en arrière à son bord antérieur sur chaque élytre, depuis le 4® intervalle jusqu’au tiers de la suture, constituant à son bord postérieur un arc dirigé en arrière, obtus ou transverse entre le 4® intervalle de chaque étuis, et croisant vers les quatre septièmes ou trois cinquième de la longueur de celle-ci. Mais les individus ainsi. vêtus ne semblent être encore qu’une variété du B. arietinus chez laquelle l’espace compris enti*e les deux rangées ou bandes transverses de celui-ci, a été recouvert de duvet, pour constituer une bande unique dont la teinte varie, et couvrant la suture du tiers environ aux quatre septièmes ou un peu plus de la longueur de celle-ci. Obs, Les bandes longitudinales de duvet d’un noir velouté des 8®, 6® et 4® intervalles, montrent encore ordinairement des traces de leur existence, sur cette large bande d’un duvet cendré ou de teinte variable. Yar. D. Bande des élytres formée de duvet cendré. Byrrhus fasciatus, Oliv., Entom., t. II, n» 13, p. 6, 2, pl. l,fig. 2. — Erichs. Naturg. d. Ins. Deutsch., p. 485, 10. Var. e. Byrrhus dorsalis, Panz. Faun. Germ., 104, 3 (non le texte). 120 PILÜLIPORMES. Var. E. Semblable à la variété précédente, mais offrant la bande transverse des élytres formée d’un duvet roussàtre, d’un roux testacé ou d’un roux fauve. Byrrhus fasciatus, Fabii., Entom. Syst., t. I, p. 85, 4. — Id. Syst., Eleuth., t. l, p. Î03, 4. — ^Erichs. 1. c. Var. d. — Bach, Kaeferfaun., p. 292, 2, L. Redtenb. Faun. austr., 2e édit., p. 406. Byrrhus dorsalis, Sturm, Deutsch. Faim., t. II, p. 10 1, 9. — Duftsch, Faim. Austr., t. Ilï, p. 41, 7. Obs. Chez ces diverses variétés du B. fasciatus, le dessin du pro- thorax diffère peu de ce qu’il est dans l’état normal ; il constitue un large réseau sur lequel les quatre bandes naissant du bord antérieur sont confondues sur ce bord dont elles couvrent les deux tiers mé- diaires: les deux bandes latérales se divisent postérieurement en deux branches divergentes. Les taches noires constituant les mailles de ce réseau sont parfois peu distinctes. Au B. fasciatus se rattache une variété singulière qui semblerait devoir constituer une espèce particulière (B. hastatiis), qui diffère sur- tout des variétés précédentes par le dessin de son prothorax-. Celui-ci est noir, paré sur sa ligne médiane d’une bande longitudi- nale de duvet très-noir, constituant un fer de lance ou un triangle sur sa moitié antérieure et une bande sur la postérieure. De chaque côté de cette partie médiane, il est orné d’une bande de duvet cendré mi- doré, unie à sa pareille sur le bord antérieur, couvrant, prises en- semble, lés trois cinquièmes médiaires de la largeur de celui-ci et bifurquée postérieurement. Le dessin des élytres est à peu près ana- logue aux autres exemplaires de la Var. D. L’un des exemplaires, qui ont passé sous nos yeux, provient de Nyons (Drôme) (coll. Reiche); l’autre, des montagnes de la Guadar- rama (Espagne) (coll. Perris). M. Fairmaire a décrit, dans le catalogue de M. Grenier, sous le nom de B. decipiens, un insecte dont il a donné la description suivante : Ovatus, niger fusco-iomentosus, prothorace fiilvoinamlosus ; elyiris vittis interruptis atro~Jioloscericeis, cinei^o plagiatis^ dorso striga duplici flexuosa albida; palpis maxüldribtis articulo ultimo rotiindato. BYRRHAiRES. — Bynhus. 121 Long. 7-9 millim. Byrrhus decipiens Fairmaire, in Grenier, catal., p. 74, 93. Ressemble extrêmement au Pilula par la coloration, mais la forme est beaucoup plus courte, plus élargie et plus brusquement arrondie en ar- rière; les angles postérieurs du corselet sont plus prolongés ; l’écusson pa- raît moins arrondi ; les élytres sont bien plus fortement déclives en ar- rière; le mésosternum n’offre pas la forte impression transversale qu’on remarque près le bord antérieur, chez le Pilula; il est aussi plus court que le fasciatiis^ dont il se distingue facilement par le dernier article des palpes maxillaires, non acuminé; mais le dessin des élytres est identique. Patrie : Le Canigou (v. Bruck). M. Fairmaire, en comparant son B. decipiens avec le Pilula^ a dû né- cessairement le trouver très-différent de celui-ci : ces deux insectes, en effet, n’ont pas de ressemblance, surtout par le dessin des rangées transverses des élytres. Quant au B, arietimis, son caractère distinctif n’est pas d’avoir le dernier article des palpes maxillaires acuminé, comme Ta dit Erichson ; car beaucoup d’individus, surtout les Ç , ont cet article en ovale tron- qué et même parfois fortement. Les exemplaires assez nombreux du B, decipiens que nous avons eu sous les yeux ne nous ont pas paru différer spécifiquement du B. arie- tinus. La couleur foncière du duvet des élytres est fauve ou d’un brun fauve au lieu d’être d’un gris noir; la rangée . transverse antérieure est parfois peu ou moins arquée en arrière depuis le 6® intervalle jus- qu’à la suture; la rangée transverse postérieure est en arc moins obtus, caractère qu’on retrouve chez divers exemplaires de Varietinus; la bande longitudinale veloutée noire du 6" intervalle s’unit quelquefois avec celle du 4% par une bande obliquement Iransverse située au de- vant de la rangée transverse antérieure. A part ces différences qui sont variables, cet insecte nous semble avoir tous les caractères du B. arielinus et n’en être qu’une variété pyrénéenne. 122 PILULIFORMES. Le B. decipiens présente aussi des variétés qui s’observent chez le B, arietiniis. Var. A, Rangées transverses de duvet cendré des élytres en partie obli- térées ou réduites à quelques taches. Byrrhus decipiens, Fairmaire, Le. Var. B. Var. B. Rangées transverses de duvet cendré des élytres nulles ou peu distinctes. Obs. Les bandes longitudinales de duvet noir velouté sont parfois alors presque entières ou peu interrompues. Var. C. Bandes longitudinales de duvet noir en partie épilées ou ré- duites à quelques taches. Obs. Les bandes transverses de duvet cendré sont alors aussi ordi- nairement en partie épilées, FairmairEj 1. c. Var. G. Obs. Nous en avons vu un exemplaire chez lequel la bande anté- rieure des élytres de duvet cendré mi-doré, au lieu de former sur chaque étui un arc dirigé en arrière et remontant vers la suture, cons- tituait, à partir du intervalle interne, un arc commun dirigé en arrière, croisant la suture un peu avant la moitié de la longueur, tandis que la bande postérieure parallèle à la première dont elle était très- rapprochée croisait la suture un peu après la moitié. Le 6® intervalle ne présentait, comme le 8% qu’une seule tache de duvet cendré flaves- cent, unissant les deux bandes. Cet insecte, qui semblerait constituer une espèce particulière (B. conjunctus), n’est vraisemblablement qu’une variété anormale du B. decipiens, — Pyrénées (coll. Godart). Var. C. Rangées en bandes transverses de duvet cendré peu dis- tinctes ou oblitérées. tO. Bjrriius dorsalis; Fabricius. Ovalaire / noir prothorax garni sur le dos d’un réseau de duvet d’un roux fauve mi-doré, offrant une tache noire en triangle allongé sur les BYRRHAiREs. — Byrvhus, 123 trois septièmes antérieurs de la ligne médiane,^ et de chaqtie côté de celle-ci^ une bande de duvet naissant du bord antérieur postérieurement bifurquée. Êlytres rétrécies à partir de la moitié; à onze stries, garnies d'un duvet gris noir très-court ; parées chacune sur les 1er, ^e, 4®, 6® et 8® intervalles internes d'une bande longitudinale de duvet noir, veloutée, interrompue ; ornées de trois bandes transverses de duvet; l'intermédiaire roussâtre ne dépassant pas extérieurement le 5® intervalle, parfois nulle; les i^®, et 3®, roussâtres ou cendrées, unies extérieurement par une tache située au tiers du 8® intervalle ; l'antérieure ondulée, croisant la suture aux deux septièmes ; la postérieure en arc obtus dirigé en arrière, croisant la suture aux trois cinquièmes; à fossette subapicale, nulle; antennes à dernier article en triangle un peu tronqué. cf Ongles des pieds antérieurs plus robustes, courbés presque en forme de crocs, à partir des deux cinquièmes basilaires de leur lon- gueur. Ventre déprimé transversalement sur le dernier arceau. $ Ongles des pieds antérieurs plus grêles, régulièrement arqués. Ventre sans dépression transversale sur le dernier arceau. Etat normal. Prothorax noir : paré de chaque côté de la ligne mé- diane d’une bande longitudinale de duvet d’un roux mi-doré ou d’un flave roux mi-doré, divisée chacune vers la moitié, de la longueur en deux bandes divergentes. Ces bandes laissant entre elles, sur les trois septièmes antérieurs de la longueur du segment, un espace ou une tache noire en triangle allongé ; presque contiguës ensuite sur la partie postérieure ; garni d’un duvet noir et court sur les autres par- ties de la surface non occupées par le duvet d’un roux mi-doré. filytres noires, garnies d’un duvet court gris, noir ou mélangé de quelques poils courts d’un cendré luisant ; à onze stries ; ornées cha- cune sur les 1®% 2®, 4®. 6® et 8® intervalles, d’une bande longitudinale de duvet d’un noir velouté, interrompue ou réduite à des taches, la 1"® ou la juxta-suturale, naissant après l’écusson, ordinairement pro- longée jusqu’aux deux tiers; la 3® ou celle du 4® intervalle naissant de la base ou à peu près et prolongée Jusqu’aux trois quarts ; celle du 4® intervalle naissant moins près de la base et prolongée jusqu’aux trois quarts; celle du 8® intervalle, naissant au cinquième de la longueur, terminée aux deux tiers, par une tache noire veloutée, séparée de la 124 PILULIFORMES, tache précédente par un duvet foncier gris-noir; parées, dans l’état le plus complet de trois bandes transverses communes : la bande anté- rieure et la postérieure, grêles, formées d’un duvet variant du roux pâle mi-doré ou d’un blanc cendré, unies à leurs extrémités externes, nais- sant d’une tache,commune située sur le 8^ intervalle, au tiers ou jin peu plus de la longueur de celui-ci : la bande antérieure, transversale- ment un peu onduleuse, moins avancée sur les 8® et 4" intervalles in- ternes de chaque élytre que sur les 6% et parfois 2® intervalles, croisant la suture aux deux septièmes environ de la longueur de celle-ci, souvent moins apparente sur les 3®, 5® et 7® intervalles : la bande pos- térieure, obliquement dirigée du tiers ou un peu plus du 8® intervalle aux trois cinquièmes du 4® intervalle, puis transversalement étendue entre le 4® intervalle interne de chaque élytre, croisant la suture aux trois cinquièmes ou un peu plus ; la 2° bande, formée d’un duvet roux ou roussâtre, plus développée dans le sens de la longueur, variable- ment étendue du 5® ou du 4® intervalle interne d’une élytre à l’inter- valle correspondant de l’autre étui, un peu arquée en anière et légère- ment onduleuse à ses deux bords. Variations du prothorax. Obs. Le duvet du dessin du dos du prothorax varie du roux mi- doré au roux cendré ou au cendré roussâtre. Quand l’insecte a été plus ou moins défloré, ce dessin se montre in- complet, ou a disparu quand le prothorax est épilé. Variations des élytres. . a. Élytres ornées de bandes longitudinales d’un noir velouté, inter- rompues ; parées de trois bandes transverses communes : l’intermé- diaire, plus développée, d’un flave roussâtre ou d’un roux testacé, enclose par deux bandes plus grêles, d’un flave roussâtre, unies à leurs extrémités. Byrrhus fasciatus^VAm., Faun. Germ., p. 32 1. b. Semblable à la variété précédente ; mais offrant les bandes trans- BYRRHAiRES. — Byrrhus. 425 verses antérieure et postérieure (qui enclosent la bande intermédiaire) cendrées ou d’unilanc cendré, au lieu d’être d’un flave roussâtre. - * I Byrrhus dorsalis, Gyllrnh, Ins. Saec., t. I, p. 196, 3. — Stëph. Illast. t. III, p. 137, S. — id. Man., p. 146, 1177. — Heer, Faun. col. helv. 1, p. 447, 6. — Steffahny, inGERMAR’s, Zeitsch., t. IV, p. 21, 13.— id. Monog. Byrrh., p. 21, 13. — Erichs. Naturg. d. Ins. Dertsch., t. îll, p. 486, 11. — Bach, Kae- ferfaun., p. 292, 3.— L. Redtenb. Faun. austr., 2^ édit., p. 406. c. Semblable à la variété b ; mais offrant la bande transverse inter- médiaire d’un cendré ou blanc cendré, mi-argenté, au lieu d’être d’un flave roussâtre. Byrrhus dorsalis, Erichs. Iog. cit. Var. a. Var. B. Élytres ornées de bandes longitudinales d’un noir velouté, interrompues; parées d’une bande transverse commune, d’un cendré on blanc cendré mi-argenté. Obs. Dans cette variété, la bande médiane a pris un tel développe- ment qu’elle s’unit aux bandes qui l’enclosent; cependant cette bande médiane n’atteint pas ordinairement les extrémités des bandes anté- rieure et postérieure avec lesquelles elle se confond dans sa partie discale. Byrrhus dorsalis, Erichs. loc. cit. Var. e. Var. C. Élytres ornées de bandes longitudinales d’un noir velouté, interrompues; parées d’une bande transverse d’un flave roussâtre ou d’un roux testacé. Obs, Dans cette variété, les bandes blanches ou d’un flave roussâtre qui enclosent la bande intermédiaire, dans l’état normal, sont épilées ou peu distinctes. Byrrhus dorsalis, Fabr., Mant., t. I, p. 38, 4.— id. Syst. Eleutli., t. I, p. 104, 7. — Oliv. Ent., t. Il, n» 13, 7, 4, pl. I, fig. 5. — Schonh. Syn. Ins., t. I, p. lli, 7.— Erichs. l. cit. Var. c. Byrrhus fasciatus, Herbst, in Fuessly’s, Arch. IV, p. 26, 4. — Illig. Kaef., Preiiss., p. 92, 5. — Duftsch. Faun. Austr., t. III, p. 15, 11. Byrrhus morio, Illig., Kaef. Preuss., p. 93. 6. — Duftsch, Faun. Austr., t. Ill, p. 16, 12?. PILULIFORMES. 126 Var. D. Élytres parées de bandes longitudinales d’un noir velouté, interrompues etparfois obsolètes ; ornées de deux bandes ou de deux ran- gées transverses de duvet d’un flave roussêtre, unies à leurs extrémités. Byrrhus dorsalis. Erichs. 1. cit. Var. a. d. Semblable à la variété précédente ; mais offrant les bandes ou les rangées d’un blanc cendré, au lieu d’être d’un flave roussâtre. Byrrhus ater, Stijrm, Deutsch., Faun. t. II, p. 99, 7. Obs. Dans ces deux dernières variétés, la bande transverse intermé- diaire est peu ou point apparente. Var. E. Élytres n’offrant que de faibles traces de bandes longitudi- nales d’un noir velouté, et des bandes ou rangées cendrées transverses; parfois complètement épilées. Byrrhus ater . Oliv., Entom., t. Il, no 13, p. 6. 3, pl. l, fig. 4. — Fabr. Entom. Syst., t. I, p. 85. 5.1— Id. Syst.. Eleiith., t. î, p. 104. 6. — Stürm, Deutsch. Faun., t. Il, p. 99. 7. — Schoenb., Syn. ins., 1. 1, p. 111. 5. Byrrhus dorsalis. Erichs. loc. cit., Var. b. e. Élytres déflorées; d’un brun rougeâtre ou d’un rouge brunâtre, ainsi que l’abdomen.' Byrrhus rufipemis. Illig., Mag. 1, p. 44. 6-7. — Stürm, Deutsch. Faun., t. II, p. 101. 8. Byrrhus dorsalis ^ Erichs. loc. cit., Var. f. Long. 0«i,0061 à 0«^,0067 (1 1. 3/4 à 3 1.). — Larg. 0“,0036 (1 1.2/3 ). Corps ovalaire ; convexe ; noir; pubescent. Tête noire ; ordinairement rayée sur le front d’une ligne transverse ; un peu moins finement ponctuée et plus sensiblement garnie de duvet d’un flave cendré mi- doré au-dessous, qu’au-dessus de cette ligne. Antennes prolongés pres- que jusqu’aux angles postérieurs du prothorax ; noires ou brunes; à dernier article ordinairement en triangle obtus. Prothorax arqué en de- vant quand l’insecte est vu perpendiculairement en dessus ; bissinué à la base, avec les angles postérieurs un peu moins prolongés en arrière que celle-ci ; deux fois aussi large à la base que long sur sa ligne mé- diane; rayé, sur celle-ci, d’un léger sillon ; densement et finement BYRRHAiRES. — Byirhiis. \‘il ponctué, peut-être un peu plus finement sur sa partie dorsale que sur les côtés; noir; revêtu ou garni d’un duvet comme il a été dit. à côtés curvilignes ou presque en demi-cercle; noir, revêtu d’un duvet velouté noir. Êlytres à peine aussi larges ou à peu près aussi larges en devant que le prothorax à ses angles postérieurs ; trois fois à peine aussi longues que celui-ci sur sa ligne médiane; offrant ordinairement près des épaules leur plus grande largeur; rétrécies à partir de la moitié de leur longueur ; sensiblement moins larges dans leur diamètre transversal le plus grand que longues depuis l’angle hu- méral jusqu’à l’extrémité; non ou peu sensiblement relevées et peu obtuses à l’angle huméral ; densement et plus finement ponctuées que le prothorax surses côtés; rayées de onze stries étroites et paraissant en partie chargées d’une légère ligne saillante ; revêtues de duvet et peintes comme il a été dit ; à fossette subapicale nulle ou peu appa- rente. Repli de moitié à peine aussi large que le postépisternum, vers la base de celui-ci. Ailes existantes. Prostermm plus long que large. Postépisternum trois fois aussi large en devant qu’en arrière. Dessous du corps noir; garni d’un duvet court; un peu râpeux ou garni sur le ventre de petits points saillants; râpeux et grossièrement ponctué sur la poitrine. Pieds noirs; très-finement ponctués; brièvement pubes- cents. Tarses non munis d’une sole membraneuse sous leur 3® article. Cette espèce se trouve principalement parmi les mousses dans les forêts de pin et de sapin. Obs. Le b. dorsalis a quelque analogie avec le B. arietimts; mais il s’en distingue par sa taille un peu plus faible; par le dernier article des antennes en triangle allongé, un peu tronqué à l’extrémité; par le dessin du duvet de la partie dorsale de son prothorax, offrant les trois septièmes antérieurs de sa ligne médiane presque dénudés ou briève- ment garnis d’un duvet noir constituant une tache en triangle allongé; par le réseau de duvet ne couvrant que le quart médiaire du bord an- térieur ; par les deux bandes de duvet, joignant la ligne médiane, con- tiguës sur la seconde moitié de cette ligne; par le dessin situé de chaque côté des bandes juxta-médiaires, réduites, sur la seconde moitié, à deux lignes divergentes en arrière, anguleusement réunies en devant, et n’offrant point de prolongement jusqu’au bord antérieur; par les 128 PILULIFORMES. élytres offrant généralement, près des épaules, leur plus grande lar- geur, rétrécies à partir de la moitié de leur longueur; à fossette suba- picale nulle ou peu marquée; par la présence de la bande intermédiaire d-un roux testacé ; et alors même que cette bande fait défaut, les bandes transverses antérieure et postérieure des élytres offrent avec celles de ‘l’espèce précédente des différences plus ou moins sensibles : l’anté- rieure est moins profondément sinuée sur la moitié interne de chaque élytre; la tache de duvet blanc ou testacé située sur le 2® intervalle est ordinairement au même niveau que celle du chez le B. dorsalis et plus postérieure chez le B. arietiniis ; la bande postérieure croise la su- ture plus postérieurement chez celui-là que chez celui-ci; les bandes de duvet d’un noir velouté sont un plus longuement prolongées ; celle du 6e intervalle est ordinairement entière depuis la dernière bande trans- verse. Sous-genre Porcinolus (Mulsant et Rey). It. miiriiiuis'; Illiger. Brièvement ovale; noir. Élytres rayées de onze stries : hérissées de soies 7ioires^ courtes et peu rapprochées; offrant chacune les 4®, 6®, 8® et souvent 2® intervalles à partir de la suture revêtus d’une bande longitudi- nale et postérieurement raccourcie^ un peu saillante^ d’un velouté squam- muleux noir ; garnies sur les autres intervalles de poils courts ou squam- muiif ormes d’un noir gris; ornées de deux rangées transversales formées de poils squammiformes blanchâtres constituant une tache sur tous ou la plupart des tntervalles ; ces rangées^ un peu onduleuses., croisent la suture: l’antérieure au quart ou aux deux cinquièmes: la postérieure, aux quatre septièmes ou trois cinquièmes. çf Ongles des pieds antérieurs plus robustes, en forme de crocs. ? Ongles des pieds antérieurs grêles, régulièrement arqués. Etat normal. Prothorax noir, garni d’écaillettes de même couleur, qui semblent agglutinées au segment ; paré, de chaque côté de la ligne médiane, de petites écaillettes cendrées, constituant parfois une bande byrrhaires. — Byrrhus. 129 légère et peu nettement indiquée, naissant du bord antérieur et posté- rieurement bifarquée; comme poudré, parfois, sur les côtés, d’écail- lettes semblables: hérissé de soies noires, relevées, peu allongées, souvent peu visibles sur le disque. Èlytres noires; rayées dé onze stries légères, paraissant imponctuées; garnies de poils courts et squammuliformes, noirs ou plutôt d’un noir gris; offrant les intervalles 2e, 4% 6® et 8® sensiblement relevés et re- couverts d’un duvet velouté et squammuleux d’un noir profond, cons- tituant des bandes longitudinales noires interrompues : celle du 2® in- tervalle naissant à peu près de la base, prolongée presque jusqu’aux trois quarts; celle du 4e intervalle, naissant de la base, prolongée jus- qu’aux quatre cinquièmes; celle du 6® intervalle, naissant un peu moins près de la base, prolongée jusqu’aux cinq sixièmes; celle du 8® intervalle, naissant au 8e antérieur, prolongée jusqu’aux deux tiers ou aux trois quarts ; ornées de deux rangées de taches ou bandelettes trans- versales cendrées, formées de poils squammiformes : l’antérieure, nais- sant du bord externe de chaque élytre, en ligne transverse presque droite, sur la moitié externe de chaque élytre, sinuée sur la moitié in- terne, croisant la suture au quart ou aux deux cinquièmes de la lon- gueur de celle-ci : la bande postérieure, naissant vers la moitié, ou un peu plus, du bord externe, un peu onduleuse, plus avancée sur le 6® in- tervalle, plus en arrière sur la suture, croisant celle-ci vers les quatre septièmes de la longueur de cette dernière ; hérissées de soies noires, un peu couchées en arrière, médiocrement allongées, peu apparentes. Variations du prothœ^ax» Obs. Les écaillettes cendrées ne montrent souvent, de chaque côté de la ligne médiane, que d’une manière confuse ou incomplète le dessin normal ; souvent ce dessin n’est représenté que par des écaillettes cen- drées, disséminées sans ordre. a. D’autrefois enfin il ne reste plus de traces de ce dessin. b. Quelquefois les côtés du prothorax sont noirs, au lieu d*être garnis d’écaillettes cendrées. c. Le prothorax est parfois dénudé par le frottement* 130 PILULIFORMES. Variations des ély très. Obs. Les Élytres, dans l’élat le plus complet, offrent les bandes transversales de duvet cendré formées d’une tache à peu près sur cha- cun des intervalles. Quelquefois plusieurs intervalles manquent de la tache cendrée et ces bandes sont ainsi réduites à des rangées. Parfois ces bandes en rangées transversales sont raccourcies à leur côté externe. Rarement quelques taches de la rangée antérieure sont unies à quelques-unes de la postérieure. D’autrefois ces bandes ou rangées sont devenues peu distinctes. Les bandes longitudinales noires sont variablement prolongées à leur partie postérieure. Ces bandes ne sont parfois distinctes que sur les intervalles 4, 6, et 8, à partir de la suture. Les élytres sont quelquefois revêtues d’un enduit boueux, les cou- vrant d’une sorte de croûfe. Quand elles sont déflorées par le frottement, les stries sont très-dis- tinctes. Byrrfius nmrinus. Illig. in Schneid. Magaz. , p, S93. 1. — Id. Kæf. Preuss., p, 93. 9. — Payk., Faim. Suec., t. I, p. 77.3.— ^Panz. Faun. Germ., 23. 1. — ScHOENH. Syn. Ins. , t. I, p. 112. 8. — Stürm, Deiitsch. Faun., t. II, p. 116. 12. — Gyllenh,, Ins. Suce., t. I, p.l98. 5. — Duftsch., Faun. Austr., t. IIl, p. 17. 3. — Stephens, Plastr., t. III, p 138. 8. — Id. Man., p. 146. 1180.— IIeer, Faun. Col. helv , i. I, p. 448. 10. — Steffahny, in Ger- mar’s, Zeitsch., t. IV, p. 24. 19. — Id., Monogr. Byrrh., p. 24. 19. — Erichs., Nat irg d. Ins. Deutsh , t. II!, p. 438. 12. — Bach, Kæferfaun., p. 293. 7. — L. PiEDTENB. Faun. austr,, 2^ édit., p. 406. Byrrhus undulalus. Kügelann, in Schneider’s, Magaz,, p. 484. 6. — PANZ.,Faun. Germ., 37. 14.— Illig., Kæf Preuss., p. 94. 8. — Duftsch. Faun. Aust , t. III, p. 18. 16. Var. B. Erichson cite une variété ayant les élytres parées d’une large bande ferrugineuse, sans doute par la réunion des deux bandes transversales cendrées , dont les taches auraient passé au ferrugi- neux ou au rougsâtre. 131 BYRRiiAiRES. — Byrvhus. Byrrhus murinus. Erichs,, loc. cii,, Var. Obs. Nous n’avons pas vu de variété semblable. Var. C. Elytres parées chacune sur les 8e, 6c, 4'' et souvent 2® inter- valles internes d’une bande longitudinale interrompue, parfois peu apparente; n’offrant pas ou offrant à peine quelques traces des bandes transversales cendrées. Byrrhus murinus. Fabr., Syst. Eleuth., t. 1, p. 104. 8. Var. D. El y très déflorées et souvent complètement dénudées. Var. E. Elytres et quelques autres parties du corps incomplètement imprégnées de la matière colorante .noire, d’un brun rouge ou d’un rouge brunâtre. Long, 0«%0039 à 0™,005i (1 1. 3/4 à 2 1.). — Larg. 0>^,0029 à 0"^,0033 (1 1. 1/3 à 1 1:1/2). Corps brièvement ovale, rétréci à ses deux extrémités, surtout à la postérieure; convexe; noir; revêtu en dessus d’écaillettes ou de poils squammiformes comme collés à la partie foncière, noirs ou d’un noir gris; souvent parsemé d’écailleltes d’un blanc flave sur les élytres; hérissé de soies noires, peu rapprochées, médiocrement allongées, redressées ou un peu couchées en arrière. Tête parfois marquée sur le front d’une ligne transverse; finement et ruguleusement ponctuée. Antennes prolongées presque jusqu’aux angles postérieurs du protho- rax ; noires, avec les 2® à 3® ou 4® articles d’un brun ronge; quelque- fois en majeure partie de l’une de ces couleurs ; à dernier article en ogive étroite, aussi long que les deux i^^récédGnis’rènms. Palpes maxil- laires à dernier article comprimé, subparallèle, subarrondi ou obtusé- ment tronqué à l’extrémité. ProtJiorax souvent sans rebord apparent sur les trois quarts antérieurs de ses côtés ; arqué en devant à son bord antérieur quand l’insecte est vu perpendiculairement en dessus ; sans rebord et bissinuô à la base, avec les angles postérieurs à peine aussi prolongés en arrière que la partie médiane de celle-ci ; deux fois et demie aussi large à la base que long sur la ligne médiane; con- vexe; parfois rayé d’un léger -sillon sur la ligne médiane; coloré, garni de squammules, hérissé de soies, et peint comme il a été dit. 132 PILULIFORMES. Écusson en triangle à côtés droits ou à peu près; noir, revêtu d’écail- lettes noires ou mélangées à d’autres noires obscures, Êiijtres à peine aussi larges ou à peu près aussi larges en devant que le prothorax à ses angles postérieurs ; trois fois au moins aussi longues que lui sur sa ligne médiane; peu élargies jusqu’aux deux cinquièmes ou trois septièmes de leur longueur, rétrécies ensuite en ligne un peu courbe, en ogive étroite postérieurement ; moins larges dans leur diamètre transversal le plus grand, que longues depuis l’angle huméral jusqu’à l’extrémité; peu fortement ou médiocrement convexes sur le dos; noires; revêtues dans leur état frais de poils courts ou squammuleux noirs ou d’un noir gris sur les 1% 3% 5% 7% 9f, 10® et 11® intervalles, et d’un velouté squammuleux d’un noir profond sur les deux tiers antérieurs, au moins, des 8% 6®, 4® et 2® internes; rayées de onze stries, rendues peu apparentes par les écaillettes dont elles sont couvertes, mais très-apparentes, étroites et comme rebordées, quand l’insecte est dénudé; parées de deux bandes ou rangées transversales, formées de taches de poils squammiformes et cendrés; et hérissé de soies noires, comme il a été dit. BepU de moitié à peine aussi large que le postépis- ternum vers la base de celui-ci; subvertical, formant avec son bord externe le bord des élytres, et offrant son bord interne raccourci posté- rieurement. Ate existantes. Dessous du corps noir; gatni de poils pres- que squammiformes très-court finement ponctué sur le ventre assez grossièrement sur le milieu de la poitrine. Prostermm plus long que large. Postépisternum d’un quart à peine aussi large à son extrémité qu’à sa base. Pieds, cuisses et jambes noirs. Tarses ordinairement d’un rouge brun; 3® article de ceux-ci non garni d’une sole membraneuse en dessous. Cette espèce se trouve presque toute l’année parmi les mousses des forêts de chênes et dans quelques autres endroits. Obs. Le B. muHiius se distingue aisément des espèces précédentes par son corps revêtu en dessus d’écaillettes ou de poils squammi- formes; hérissé de soies noires; par son écusson en triangle à côtés droits; par ses élytres parées de deux bandes ou rangées transversales de couleur cendrée, étendues jusqu’au bord extérieur et non unies à leurs exlréntités ; par le repli des élytres subperpendiculaire. BYHRHAiRES. — Byrrhus. 133 La couleur, suivant le développement de la matière colorante, varie du noir au brun ou même au brun rouge. Chez les individus imparfaitement colorés, quelquefois le dessus du corps, en majeure partie noir, passe au brun rouge ou au rouge brun sur quelques parties du protborax et sous chacune des bandes trans- verses cendrées des élytres. Le dessus du corpsj varie aussi suivant le développement plus ou moins considérable des écaillettes d’un flave livide. BysTlaias altepaawiis ç Mulsant et Rey. Ovale, noir. Élytres rayées de onze stHes ; hérissées de soies noires courtes et veu rapyrochtes ; offrant chacune les 2®, 4% 6® et 8® intervalles à partir de la suture revêtus d’une bande longitudinale postérieurement raccourcie, un peu saillarde, d’un vélocité scpinmmuleux noir ou noir brun ; convoies sur les autres iniervaUes de petites écaillettes ou poils squame miformes d’un blanc cendré sale; ornées de deux rangées transvei sales fminées de poils squammuliformes blanchâtres constituant une tache sur les 2®, 4®, 6®, 8® intervalles et plus confiismément sur les derniers .■ ces rangées un peu onduleuses, croisant la suture: la première, aux deux cinquièmes: la postérieure, aux trois cinquièmes. Long. 0“,00i5 (2 1.). — Larg. 0™,0029 (1 h 1/3). Les individus que nous avons eus sous les yeux ont le corps moins large, moins renflé que cliez le B. murinns; ils se distinguent surtout par les élytres revêtus sur les 3®, 5®, 7®, 9®, 10® et 11® et souvent pre- mier intervalles de poils squammiformes d’un blanc cendré sale, au lieu d’avoir ces intervalles garnis de poils courts ou squammuleux d’un noir gris. Les bandes transverses sont ordinairement peu ou point marquées sur les l®»", 3®, 5®, 7®, 9® et dernier intervalles, Ne serait-ce (ju’une variété de la précédente? Patrie : Le Nord de la France. (Gollect. Godart). 134 PILULIFORMES. Genre Cyiilus, Cytile; Erichson. Erichson, Naturgeschichte d. îns. Deutseh., t, ÏIl , p. 489. Caractères. Tarses postérieurs au moins libres; les antérieurs reçus dans une dépression de la face interne des tibias. Partie antéro-latérale des flancs du posipectus et base des postépister- nums non ou à peine creusés d’une dépression sensible pour loger les pieds intermédiaires dans leur contraction. Premier arceau ventral sans dépression sensible pour loger les pieds postérieurs dans le repos. ' Tibias intermédiaires obtusément arqués et garnis de poils spinosules sur leur tranche externe; offrant leur plus grande largeur vers la moitié ou un peu plus de leur longueur. Antennes sensiblement plus grosses sur les cinq derniers articles. Labre apparent. Mandibules et parties inférieures de la bouche ordinairement cachées par la partie prosternale, ou pou ou point apparentes dans l’état de repos. Epistome ordinairement confondu avec le front. Labre transverse, très-obtusement arqué en devant ; paraissant ordi- nairement séparé, par un sillon, de l’épistome. Mandibules habituellement dentées à l’extrémité et sans dent molaire à la base. Mâchoires à deux lobes membraneux ou coriaces garnis de poils. Palpes maxillaires à dernier-article ovalaire , souvent terminé en pointe. Languette à peine bilobée. Antennes insérées à découvert, près du bord antéro-in terne des yeux ; logées dans le repos sur les côtés de l’antrépectus, et en majeure partie voilées alors par les pieds antérieurs; de onze articles: lel'^ en parallélogramme ou subglobuleux, plus gros que le 2®: celui-ci moni- liforme: le 3® subparallèle de moitié environ plus long que le suivant: les4%î)® et 6® graduellement plus gros vers l’extrémité, grossissant BYRRHAIRES. — CylUuS, 138 graduellement d’une manière trèsrfaible: les cinq derniers sensible- ment plus gros, constituant une sorte de massue: les 7® à 10® trans- verses ou cupiformes: le 11® plus long que les précédents, subarrondi ou en ogive à l’extrémité. Prothorax muni latéralement d’un rebord très-étroit, prolongé, en s’affaiblissant, jusqu’aux angles postérieurs; sans rebord et en angle très-ouvert dirigé en arrière, à la base, et plus ou moins sensiblement échancré en arc de chaque côté de la partie antescutellaire de celle-ci. Élytres convexes; arquées longitudinalement; marquées de onze stries; ordinairement sans trace de fossette subapicale et de dépression subpostéro-latérale. Tibias un peu râpeux ou granuleux sur leur tranche externe. Les Cytilcs s’éloignent des Byrrhes par leur arrière-poitrine et leur premier arceau ventral peu ou pas sensiblement creusés de dépressions pour recevoir les pieds, dans l’état de repos, par leurs antennes dont les cinq derniers articles sont assez brusquement un peu plus gros. La seule espèce connue de nos pays porte une livrée moins triste que celle des véritables Byrrhes, et a des habitudes un peu différentes. Elle recherche les herbes ou les mousses des marais et des prés humides; on la trouve souvent aussi sous les déjections nii- desséchées de .nos ruminants, quand la plupart des Aphodies, qui étaient venus habiter ces matières sordides, les ont quittées pour aller chercher fortune ailleurs. 1. Cytilus 'varius ; Fabrîgius. Ovale^ convexe, piibescent; d’un noir d’airain, Élytres à onze stries; intervalles i®r, 2®, 4% 6® et 8® à partir de la suture, ordinairement parés de taches alternantes vertes ou en partie dorées, et d’un noir velouté. État normal. Élytres parées sur les intervalles 1®% 2®, 4®, 6® et par- fois 8® à partir de la suture, de taches vertes ou en parties dorées, alternanl avec des taches d’un duvet noir velouté; couleur d'airain et brièvement pubescentes sur les autres intervalles, avec le 10® marqué de taches d’un noir velouté, ordinairement moins apparentes que sur les autres intervalles pairs. 436 PILÜLIFORMES. Byrrhus varias, Fabr., Syst. Entom., p. 60. 2.— Id. Syst. Eleuth., t. I,p. 106. 10. — Oliv,, Entom., t. Il, n» i3, p. 7, n® 5,, pl. 1 , fig. 6. — Panz., Faun, Germ., 32. 3. — ïllig. Kaef. Preuss., p. 93. 7. — Payk , Faun. Suec. , t. I, p. 76. 2. — Latr., Hist. nat., t. IX, p. 207. 8.— Id. Gener, t. Il, p. 42. 2. — Gyllenh., Ins Suec., t. I, p. 197. 4. — Sturm, Deutsch. Faun. , t. Il, p. 104. 11. — ScHONHEM. Syn., l. I, p 112. 11. — Düftsch. Faun. Austr., t. III, p. 17. 14. — Zetterst. Faun. Lapp.,132. 5. — Id. Ins. Lapp., p. 93.6. — Heer, Faun. Col. helvet., p. 448. 7. Steffah. in Germar’s, Zeitscbr., t. IV', p. 28. 23. -T- Id. Monog. Byrrh., p. 28. 23 Dermestes pilula. De Geer., Mem., t. IV, p. 213, pl. 7, fig. 23-26. Lyrrhus maealalm. Herbst, in Füessly’s, Arch., IV, 2o. 2. Cistela sericca. Forster, Ent., 1. 15 — Marsh., Ent. brit., p. 104. 5. Cyrrhus sericeus, Steph., Illustr., t. III, p. 138. 6. — Id. Man., p. 146 , 1178. Cyl lias varias. ERiCHS.,Naturg. d. Ins. Deiitscb., t. III, p. 490.1, — L. Redtenb., Fauna austr., 2^ édit , p. 407. — Jacq. du Val, Gener., t. Kl, p. 64, fig. 316. Var. a. Ely.tres d’un noir d’airain, avec les l®*’, 2®, 4®, 6®, 8® et 10® in- tervalles parés de taches alternes d’un duvet noir velouté. Cistela fusca Marsh., Entom. brit., p. 105. 7. Byrrhus fuscus. Steph., Illustr., t. lU, p. 138. 7. Id , Man., p. 14C. 179. Cy lilas varias. Var. a. Erîçhs., loc. cit. Var.®. Elytres vertes ou d’un airain vert, parées sur les 1®^, 2®, 4®, 6® et souvent 8® et 10® intervalles, de taches alternantes d’un noir ve- louté. ' Cy lilas varias. Erichs., loc. cit. Var. V. Elytres revêtues presque uniformément d’un duvet cendré doré. Byrrhas auricomas. Düftsch., Faun. Austr., t. III, p. 16. 13. Cytilas varias. Erichs , loc. cit. Obs. Nous n’avons pas vu cette variété. Var. 5. Quand la matière colorante n’a pas eu le tenips de se déve- lopper, le dessous du corps et les pieds sont d un rouge brun ou bru- nâtre; le dessus du corps brun ®u obscur, offre d’une manière plus ou moins sensibleia teinte d’airain; les tacbès vertes et "noires sont indis tinctes ou à peu près. Mui#î;ft, ?ool. Dan. prpdr., p. 5^^514. : Byrrhus stoicus. Kügel. in Schneider’s, Mag.; p. 484 5.. bïhrhaires. — .( 137 Long. O^.OOiS à 0”,00S6 (2 1. à 2 1. 1/2). — Larg. O^.OOSe à O”, 0039 (1 1. 2/3 à 1 1. 3/4). Corps ovale; conyexe; pubescent. Tête assez fortement ponctuée ; cou- leur d’airain obscur; garnie d’une courte et fine pubescence, parfois peu apparente; marquée sur le front des deux points fossettes, souvent obsolètes ou indistincts. Antennes noires. Prothorax d’un noir d’airain; plus finement ponctué que la tête; garni d’une pubescence courte et 'fine, offrant, dans fétat frais un mélange de couleur mi-dorée et d un blanc d’argent ; montrant souvent des taches obscures. Êrusson noir re- vêtu d’un duvet tantôt presque doré, tantôt formé d’un mélange de poils obscurs et d’un blanc luisant. ELytres aussi larges en devant que le prothorax ; trois fois au moins aussi longues que lui; obtuses ou subarrondies et non relevées a 1 angle hummral ; subparallèles depuis le liuitiôme jusqu’aux quatre sepiièmes de leur longueur, en ogive postérieurement; convexes; rayées de onze stries; très-finement ponctuées; brièvement pubescentes; colorees^ et peintes comme il a été dit; sans fossette subapicalc. Repli de moitié plus étroit que le poslépisternum, vers la base de celui-ci. Ailes déve- loppées. Prosternim plus long que large. Dessous du corps d un noii d’airain; plus finement ponctué sur le ventre que sur la poitrine; gar- ni d’un duvet fin et cendré. Pieds de même couleur. Tarses parfois bruns ou brunâtres. Cette espèce paraît habiter toutes les provinces de la France. Ons. Dans l’état le plus complet, les élytres sont couleur d’airain ou d’airain obscur, paraissant souvent d’un airain grisâtre, pai leÜLt du duvet fin et cendré dont elles sont garnies ; avec les 10^ et 8® intervalles parés de taches altenantes d’un noir velouté : le 8^ intervalle parfois vert au lieu d’être couleur d’airain, noté les taches noires : les intei- valles !'■% 2% 4^ et 6® alternés de taches d’un duvet noir velouté, et de taches vertes ou en partie dorées. Quelquefois la couleur d’airain prend une teinte verte plus ou moins sensible, 138 PILULIFORMËS. Chez d’autres individus les taches vertes sont remplacées par la cou- leur d’airain. Chez les individus incomplètement colorés la couleur foncière passe au brun ou au rouge brun, surtout en dessous, et les élylres n’offrent pas ou offrent à peine des traces des taches noires; les vertes ont dis- paru. Le duvet des élytres ordinairement cendré ou mélangé de brun passe parfois au cendré mi-doré. Genre Mory chus, Moryque ; Erichson. Erighson., Naturg. d. Ins Deutscb., t. III, p. 491. CkiiAerÈRES . Tarses postérieiirs m moins 'ibres : les antérieurs reçus dans une dépression de la face interne des tibias. Parité anléro-latéralc des flancs du postpectus et base des postépis- ternums variablement creusés ou non d’une dépression assez faible pour recevoir les pieds. Premier arceau ventral orùindih'emeni non ou peu déprimé dans le même but. Tibias intermédiaires obtusément arqués et garnis de pods spinosules sur leur tranche exteime; offrant leur plus grande largeur vers la moitié ou un peu plus de leur longueur. Antennes grossissant graduellement à partir du 4® ou du 5® article. Labre et mandibules dipi^âvents dsins l’état de repos : pièces inférieures de la bouche en partie au moins alors cachées par la partie pros- ternale. Repli des élytres subvertical, paraissant, après sa fossette basilaire, former, avec son bord interne, le bord marginal des élytres; souvent une fois au moins plus étroit après la fossette qu’à la base de celle-ci. Obs. Chez quelques espèces on distingue plus ou moins sensiblement un épistome distinct du front. Ajoutez : Labre un peu arqué en arrière à son bord postérieur, tron- qué en devant; séparé de l’épislome. Mandibules bidentées ou tridentées à l’extrémité ; ordinairement sans dent molaire à la base. BYRRHAiaES. — Movychus. 139 Mâchoires k deux lobes : Texterne coriace; l’interne membraneux, poilu à son côté interne. Languette courte, à peine échancrée. Antennes insérées à découvert, entre les côtés de l’éplstome et la partie anléro-interne des yeux; logées dans le repos sur les côtés de l’anlépectus, et en majeure partie alors voilées par les pieds ant n-ieurs; de onze arücles : le le plus gros et ordinairement le plus large : le 2® subglobuleux : le 3® subparallèle, la moitié plus long que le suivant : les 4® et 5^ un peu élargis de la base à l’extrémité : les 6'" à 11^, gros- sissant graduellement vers l’extrémité : les 6® à 10®, transverses : le 11® en ogive ou subarrondi à l’extrémité. A. 3® article des tarses non distinctement muni en dessous d’une sole membra- neuse (s. g. Monjchus). l. MorycSftus aeiaews ; Facriciüs. Ovute-oblong. Dessus du corps d'un b t onze un peu verdâtre ; marqué de points, assez rapprochés, assez gros, donnant chacun naissance à un poil couché, blanchâtre, tr'es-ap parent. Ecusson voilé par de longs poils blancs, liepli réduit à une tr niche après la fossette basilaire. Dessous du corps et pieds d'un vert obscur ou noirâtre; marqué sur la poitrine et sur le ven- tre depoinis fins et rapprochés, en partie cachés sous des poils cendrés ou blanchâtres assez longs; non creusé d’une fossette sur la partie antérieure des postépisternums, ni sur les parties antéro-latérales du postpectus; dé- primé sur le premier arceau ventral. Byrrhus Faur , Syst. Enlom., p. lO. 3. - Id.Syst. Ele'jth.,t. I, p. iüo. 11. — Panz , Faim. Germ., 91 3. — Illtg., Kaef. Preuss. , p. 96. 11. — Payk., Faun. suec,, t I, p. 78.4. — Laxr., Hist. nat., t. IX , p. 2< 7 6. — Stürm, Deuts(:h.,Faiin., t. li.p. I ü7. 13. — Schonh., Syn. Ins., t. i,p. 113. 12. — Gyllenfi., Ins. suec., t. 1, p. .mi 9.— üuftsgh., Faim. Austr. , t. ill, p. 13. 17. — Stepii., lllusLr., t I!î, p. 371. 9.’— !d Manual, p. 146, 1181. — IIrer, Faun. Coleopt.helvet., p. 449. 11.— Steffahny, m Germar’s Zeit'«cb., t. IV, p. 31. 26. — Id. Monogr. Byrrh., p. 31. 26. Morychus œneus, Erighs., Naturg. d. Ins. De..tscli., t. IIS, p. 492. 1. — L. Red- TENB., Faun. Ausir., t, TI, p. 407, 140 PILULIFOUMES. Long. 0«^,0036 à 0^,0045 (1 1. 2/3 à 2 1.)— Larg. 0™,0022 à 0“,0029 (i 1. à 11/3 1.) Corps ovale-oblong; convexe. Tête d’an bronzé doré; plus finement ponctuée que le protliorax ; garnie de poils couchés, d’un blanc cendré, divergents. Epistome confondu avec le front. Antennes noires ou d’un noir bronzé. Protliorax tranverse; en angle dirigé en arrière elbissinué à sa base; ponctué ; d’un bronzé verdâtre, garni de poils couchés, fins, en partie bronzés, en majeure partie d’un blanc cendré. Ecusson trian- gulaire, revêtu de longs poils blancs. Elylres k peine ou à peu près aussi larges en devant que le protliorax à ses angles postérieurs; trois fois environ aussi longues que lui ; non relevées à l’angle huméral qui est assez vif ; subparallèles jusqu’à la moitié ou aux quatre septièmes de leur longueur, sub arrondies postérieurement; convexes; sans stries; d’un bronzé verdâtre, luisant; marquées de points au moins aussi gros que ceux du prothorax, séparés par un espace au moins aussi grand que leur diamètre : ces points donnant chacun naissance à un poil couché assez long : ces poils en majeure partie d’un blanc cendré, et en partie d’un vert bronzé. BepU moins large en devant que le pos- tépisternum à la base de celui-ci, subperpendiculaire et réduit à une sorte de tranche après sa fossette basilaire, c’est-à-dire vers les deux cinquièmes de sa longueur, formant alors ses deux bords presque con- fondus en un seul, et l’interne formant le bord externe des élytres. Ailes développées. Prosterrnm subparallèle sur ses quatre cinquièmes postérieurs. Dessous du corps d’un bronzé obscur ou verdâtre; non creusé d’une dépression sur la partie antérieure des épisternums et sur les parties antéro-latérales des flancs de l’antépectus; légèrement déprimé de chaque côté du premier arceau ventral, pour recevoir les pieds postérieurs; marqué sur- le ventre et sur la poitrine de points fins, un peu plus rapprochés sur le premier que sur le second, en partie voilés par des poils cendrés assez longs. Pieds ordinairement de la couleur du dessous du corps et garnis de poils couchés semblables. 3® article des tarses sans sole bien sensible, ou muni d’une sole dépas- sant à peine l’extrémité du quatrième article. ... BYRRHAIRES. — MoryckllS, 141 Cette espèce paraît assez rare en France; elle est commune, au prin- temps, dans certaines contrées de l’Allemagne ; on la trouve en Suisse et dans quelques parties orientales de la France. Elle nous arrive sou- vent à Lyon, avec les inondations du Rhône. Ors. Elle est très-distincte de l’espèce suivante par son écusson revêtu de longs poils blancs, etc. Iflorycl&iis laiteaiss; Panzer. Ovale; convexe ; variant, en dessus, du vert bronzé brillant au bronzé luisant ; marqué de points , donnant chacun naissance à un poil fin, couché, peu apparent. Ecusson à peu près glabre; densement et finement ponctué. Repli des éliy très offrant ses deux bords distincts après sa fossette basilaire. Dessous du corps noir ou d'un noir verdâtre fortement ponctué, brièvement pubescenl. Pieds d'un rouge brun. Partie antérieure du postépisternum et parties antéro-latérales du postpectus creusés d’une fossette. Dtjrrhus nitidus. Schau.. Act. Hall., t. I, p. 252. Pyrrhus œneus. Oliv., Entom., t. IL no* 13, 8, 6, pl. !, fig. 3. Pyrrhus nitens. Panz., Fann. Germ., 25, 4. — Illig , Kaef. Preuss , p. 96. 12. — Fabr., Syst. Eleiith., t. I, p. 105. 12. — Schonh., Syn.Ins., t, I, p. 113. 3. — Sturm, Deutsh. Faim., t. II, p. 103. 44. — Duftsch., Faun. Austr., t. IIJ, p. 20. 21. ~ Heer, Faun, col. helv. , p. 44(: . 12. — Steffahny, iu Germar’s, Zeitsch., t. IV, p. 32. 27. — !d., Monog. [iyrrh., p. 32. 27. Morychus nitens. Erichs., Naturg. d. Ins. Deutsch., t. idi, p, 492. 2. Var. A. Dessus du corps au moins en partie noir ou noirâtre. Pyrrhus niger. Kügel , in Schneider’s, Mag., p, 405. 9. Long, 0'«,0033 (1 1. 1/2) - Larg. 0^,0022 (1 1.) Corps ovale; convexe; brillant, ou semi-brillant en dessus. Tête bronzée ou d’un bronzé verdâtre; ponctuée; presque glabre. Epistome confondu avec le front. Antennes brunes avec le premier article souvent d’un rouge brun. Prothorax muni d’un très-étroit rebord latéralement et sur les côtés des angles de devant; en angle dirigé en arrière et 142 PILULIFORMES. légèrement bissiniié à la base; deux fois et demie aussi large à cette dernière que long sur sa ligne médiane ; variant du vert bronzé au bronzé ou au bronzé A'erdàtre; marqué de points à peu près aussi gros et un peu moins rapprochés que ceux de la tête; presque glabre. Ecusson triangulaire; ordinairement d’un vert bronzé mi-doré ; fine- ment et densement ponctué ; glabre ou à peu près. Elytres à peu près aussi larges en devant que le prothorax à sa base ; trois fois au moins aussi longues que lui ; offrant vers la moitié de leur longueur leur plus grande largeur, en ogive postérieurement ; à peine munies sur les côtés d’un étroit rebord ; convexes; variant du vert bronzé brillant au bronzé; marquées de points cà peu près aussi gros que ceux du prothorax, mais à peine aussi rapprochés, séparés entre eux par des intervalles généra- lement aussi grands que leur diamètre et donnant chacun naissance à un poil couché très-fin, presque concolore. Repli à peu près aussi large en devant que le postépisternum à sa base ; graduellement rétréci jus- qu’à l’extrémité; subvertical et réduit à une tranche après sa fossette basilaire, c’est-à-dire après lequart ouïe tiers de sa longueuret formant ainsi avec son bord interne le bord externe des élytres, mais offrant très-distinctement son bord externe jusqu’à l’extrémité. Prosternum plus long que large; graduellement et assez faiblement rétréci d’avant en arrière ; rebordé sur les côtés ; d’un noir bronzé; ponctué; garni de poils fins, courts et cendrés. Dessous du corps d'un noir bronzé; marqué de points assez gros sur le ventre, plus légers sur le- milieu du postpec- tus; garni d’un duvet d’un cendré livide luisant, assez court, plus ap- parent sur les côtés du ventre que sur le reste. Partie antérieure des postépisternums et partie antéro -latérule des flancs du postpectus, ordi- nairemenl; déprimées. Pieds ordinairement d’un bronzé rougeâtre, quelquefois d’un rouge obscur ou tirant sur le bronzé sur leur côté externe, d’un rouge plus ou moins brun ou brunâtre sur leur côté in- terne. Tarses sans sole membraneuse au-dessous du 3® article. Cette espèce paraît commune dans la plupart des provinces de la France. On la trouve dans les lieux sablonneux et sur les bords des rivières. Obs. La couleur du dessus du corps passe quelquefois au noir. Le M. nitens se distingue aisément du M, aeneus par sa taille plus BYRBHAiREs. — Morychus. 143 petite; par sa couleur plus claire, plus brillante; par son corps peu pubescent en dessus et en dessous; par son écusson à peu près glabre; par son prothorax moins sensiblement bissinuc à la base; par le repli des élytres graduellement rétréci, laissant voir très-distinctement ses deux bords, après sa fossette basilaire; par le dessous de son corps for- tement ponctué; par la partie antérieure de ses postépisternums et la partie antéro-latérale du postpectus creusées d’une dépression pour le- cevoir les pieds intermédiaires dans le repos. Près de ces deux espèces viennent se placer les suivantes : AA.. Tarses munis sous le 3« article d’une sole membraneuse très-apparente (s. g. Hypolorus , M. et R.). ^^lorychus (liypolorus) modestsas, Kiesenwttër. Ovale-oblong. A Dessus du corps convexe ; peu brillant; d'un noir tirant sur le bronzé ou le verdâtre. Antennes pas plus longues que la tête. Front ponctué. Protho- rax d'un noir violâtre; ponctué; parcimonieusement revêtu d’un duvet en partie blanc^ en partie fauve. Écusson parcimonieusement garni d'un du- vet blanc. Élytres densement ponctuées ; garnies d'un duvet fauve et clair- semé sur le dos^ blanc et plus épais sur les côtés. Dessous du corps dense- ment garni d'un duvet grisâtre. Pieds noirs : tibias linéaires^ sérialement spinosules. 3® article des tarses munis d'une sole. Morychus modestus. Kiesenwetter, Ann. de la Soc. Entomol. de France, 1851, p. 583. Long. 0'«,0039 (1 1. 3/4). Cette espèce a été trouvée par M. de Kiesenwetter sous des pierres, autour du lac de Gaube, vers le pied du Vignemale, dans les Pyrénées centrales. Nous ne connaissons pas cette espèce qui paraît avoir beaucoup d’analogie avec la suivante. Elle semble s’en distinguer par ses élytres garnies d’un duvet fauve et clairsemé sur le dos, blanc et plus épais sur les côtés; mais n’ayant pas vu les caractères distinctifs que peu- 144 PILULIFORMES. vent fournir le repli des élytres, les postépisternums et les postpectus, nous ne pouvons dire si elle est véritablement distincte du M. transyl- vaniens. Morycla«s (îiypftîorais) îrasisylvaiiScias 5 Süffrian. Ovale- oblong. Dessus du 'corps convexe ; d’un vert ou vert doré semi-brillant; marqué de points assez gros, médiocrement rapprochés, donnant chacun naissance à un petit poil fin, couché, obscur, peu apparent. Dessous du corps et pieds noirs, pubescent. article des tarses muni d’une sole- avancé jusqu’aux deux tiers du dernier article. Repli à bord externe obsolète après la fossette : son bord interne formant le bord marginal des élytres. Postépisternum et postpectus creusés, pour recevoir les pieds, d’une dé- pression très-marquée. Byrrhus trnnsylvanicus. Süffrian, in Stettin Entomol. Zeit., t, IX, I848,p. 100. Var. A. Tarses d’un rouge roux. Morychus melaUicus. Chevrolat, Revue et Mag. de Zool., 1865, p, 350 (type). Long. 0^,0051 à 0'^,0059 (2 1. 1/4 à 2 1. 2/3.)— Larg. 0“,0033 à 0^^,0039 (1 l.l/2àl 1.3/4.) Obs. Nous n’avons vu, chez aucun exemplaire, les traces de lignes sur les élytres dont parle l’auteur allemand. Tête aussi finement ponctuée que le prothorax ; plus sensiblement pubescente que lui. Epistome paraissant confondu avec le front. Ecusson presque glabre. Elytres subparallèles depuis les épaules jus- qu’aux quatre septièmes], arrondies postérieurement ; non relevées' aux épaules. Repli des élytres creusé d’une fossette basilaire prolongée jusqu’à la moitié de sa longueur, deux fois plus étroit après cette fossette qu’à la base ; offrant après la fossette son bord externe peu distinct et formant avec'fexterne le bord marginal des étuis. Dessous du corps fine- ment ponctué, surtout sur le ventre, pubescent; creusé d’une fos- sette à la base des postépisternums et sur la partie antéro-latérale des flancs du postpectus. BYRRHAïRES. — Morychus, 14”) OBS.La couleur du dessus du corps varie du cuivreux doré au vert doré, ou vert bleuâtre, quelquefois avec des nuances ou des parties bleues ou violâtres. Quand la matière colorante a été moins abondante, le repli des ély- tres et les tarses passent au rouge roux ou au roux brun ou brunâtre. IflorycBius (liypolorus) rutilaiis? Motschulsky. Ovale- oUong, Dessus du corps médiocrement convexe sur le dos. Prothorax et élytres d’unvert semi-brillant^ marqués de points assez petits et assez rapprochés^ donnant chacun naissance à un poil fin^ couché^ d'un cendré flavescent. Dessous du corps et pieds ncirs^ pubescents. 3® article des tarses muni d'une sole avancée jusqu’ aux deux tiers du dernier article. Repli àboid externe très-apparent : l’interne formant le bord externe des élytres. Postpectus sans dépression apparente / postépisternums faiblement déprimés, pour re- cevoir les pieds. Long. 0,0056 (2 1. 1)2.) - Larg. 0,0033 (1 l. 1/2 ) Tête verte sur le front et marquée de points un peu plus gros et moins rapprochés que ceux du prothorax ; dorée etdensement ponctuée au-devmtdu front. Epistome paraissant distinct du front. Elytres sub- parallèles depuis les épaules jusqu’aux trois cinquièmes, subarrondies postérieurement; très-légèrement relevées à l’angle huméral. Repli d’un vert obscur, creusé d’une fossette basilaire prolongée jusqu’aux deux cinquièmes; deux fois plus étroit après celle-ci qu’à sa base; offrant son bord externe assez distinctement visible jusqu’à la base du ventre, et le bord interne formant le bord marginal des étuis. Dessous du corps finement ponctué sur le ventre et revêtu d’un duvet cendré flavescent; creusé d’une fossette sur les épimères du médipectus ; sans dépression sensible sur la partie antéro-latérale des flancs du postpec- tus et à la base des postépisternums. Patrie : La Hongrie. Obs. Nous l’avons décrit d’après deux exemplaires : l’un reçu de M. de Manderbtjerna, et l’autre, envoyé à M. Reiche, par feu le comte Mannerheim. 10 146 PÏLÜLIFOrtMES. Au rameau des Byrrhates se rattachent des insectes européens qui semblent jusqu’à ce jour étrangers à la France, et dont la place est naturellement indiquée entre les Moriques et les Simplocaries. Steffahny a constitué avec l’une de ces espèces son genre pédilopho- ms. Erichson, tn ne consultant que les organes de la vie de nutrition de ces insectes, les a réunis à son genre Morychiis; mais ni l’un ni l’autre de ces auteurs ne semblent avoir saisi les véritables caractères qui les éloignent de ces derniers. Le genre Pédilophore doit être admis; mais les caractères sur lesquels il a été fondé doivent être modifiés. Les espèces dont il se compose se rattachent aux Byrrhates par leurs tarses antéi leurs relevés dans l’état de repos et reçus dans une dépression de la face interne de la jambe; mais ils s’en éloignent par le repli de leurs élytres graduellement et faiblement rétréci, et au moins de moitié aussi large vers les quatre cinquièmes de sa longueur qu’à la base, caractère qui ne se voit chez aucune autre espèce de ce rameau. La largeur de ce repli sert à indi- quer que les élytres sont peu disposés à se relever : ce repli semble refouler le postépisternum et bi réduire à une étroitesse plus grande. Enfin les Pédilophores n’ont pas la tranche externe des tibias denticulée ni garnie de poils spiniformes; ils ont donc des habitudes peu fouisseuses, analogues à celles des Simplocaries, dont ils se rappro- chent encore par leurs tibias postérieurs assez médiocrement élargis d’avant en arrière et à peu près en ligne droite sur leur tranche externe. Dans le cas où quelques-uns de ces insectes se rattachant à cette coupe seraient trouvés dans notre pays, il faudrait modifier, de la ma- nière suivante, le tableau des Byrrhates. BYRRHAIRKS. Pedüophorus. Tarses tous relevés clans l’état de repos et logés clans une dépression de la face interne du tibias. Anten- nés grossissant graduellement à partir du 4® ou du 5® article. Partie antéro-latérale des flancs du post- pectus et du premier arceau ventral creusée d’une dépression pour recevoir les pieds dans leur contrac- tion. Mandibules cachées dans le repos. -g P- O -d l Antennes assez brusquement plus grosses sur leurs cinq derniers articles. Partie antéro- latérale des flaucs du postpectus et du premier arceau ventral sans dépression sensible. Man- dibules cachées ou peu apparentes dans le repos. Antennes grossissant graduellement à partir du 4® ou du 5e article. Partie antéro-latérale des flancs du postpectus variablement déprimée ou non. Mandibules apparentes dans l’état de repos. 147 Byrrhus. Cytilus. non munis d’épines ou de poils spiniformes sur leur tranche externe. Tarses postérieurs au moins libres ou à peu près, dans rétat de contraction des pieds. Mandibules appa- rentes dans l’état de repos. Morychus, Pedüophorus. Genre Pedüophorus, Pedilophore; Steffahny. Steffafny. Tentam. monogr. Byrrh., p. 35. Caractères. Tarses postérieurs libres ou à peu près, dans l’état de repos; les antérieurs reçus au moins en partie sous la face interne des tibias, quand les pieds sont repliés contre le corps. Tibias non munis d’épines ou de poils spinosoles sur leur tranche externe; paraissant souvent rayés d’une ligne près de cette tranche; les antérieurs arqués ; les postérieurs graduellement et assez faible- ment élargis de la base à l’extrémité, en ligne presque droite sur leur tranche externe. Reph des Êiytres, subhorizontal, formant avec son bord ex'urne ie bord iiarginal des étuis; graduellement rétréci de la ba.se <à iC t - mité, au moins de moitié aussi large vers les trois quarts de sa lon- gueur qu’à la base. 148 [‘ILULIFORMES. Antennes offrant ordinairement leurs cinq derniers articles assez brusquement plus gros. Partie antéro4atérale des flancs du postpectus et du premier arceau ventral, et base des postépisternums habituellement sans dépression. ProtJiorax à peine ou non sinué de chaque côté de sa partie anlé-scu- tellaire, à sa base.* Labre et mandibules apparents, dans Tétât de repos. - Palpes maxillaires à dernier article le plus long, en ovale-allongé ou subacuminé. Obs. Le 3e article des tarses est muni en dessous d’une sole mem- braneuse, chez les espèces que nous avons eu l’occasion d’examiner. A. Labre suborbiculaire. Epistome confondu avec le front (s. g. Pedilo- plorus» Peclfilopliorus siiiratus; Düftschmidt. Brièvement ovale. Dessus du CO ps convexe; variant du vert métallique au vert cuivreux ; glabre; peu deiisemcnt et ass^^z finement ponctué. Prothorax en ligne à peu prés d oite à sa base. Repli des élytres et pieds d'un roux livide. Postépister- nums non ou à peine prolongés d'une manière distincte jusqu'à l'extré- mité de la poitrine; à peine aussi larges en devant que le tiers de la base du repli. Byrrhus nitens. Panz , Faun. Germ., 110. 11. — Germar, Reise., p. 188. 15. Byrrhus auratus. Duftsch., Faim. .Austr., t. III, p. 20. 20. — Brullé, Hist. nat., t. V, col. 2, p. 360. Pedilophorns auratus. Steffahny, in Germar’s, Zeitsch., t. IV, p. 36. 1. — Id. Monogr. Byrrh., p. 36. 1. Morychus auratus. Erichs., Naturg. de Ins. Deutsch., t. III, p. 493. 3. — L. Redtenb., Faun. Austr , 2® édit., p. 407. Long. 0,0045 (2 1.). — Larg. (1 1. 1/2) Patrie : .l’Autriche, la Carniole, la Carinthie, Tlllyrie, la Styrie. Antennes rousses ou roussâtres à la base, brunes ou noirâtres sur la massue. Ecusson petit, en triangle aussi large que long. Prosternum rebordé sur les côtés. Dessous du corps à peu près glabre. Tarses à 3® BYRRHAïuES. — PcdUopho: US. 149 article muni d’une sole prolongée jusqu’à la moitié du dernier article. Obs. Le dessous du corps est souvent noir ou brun sur la poitrine et moins obscur sur le ventre; mais quand la matière colorante a été moins abondante, le ventre se montre souvent d’un roux pâle, et la poitrine d’un roux brun ou brunâtre. Pedilopliorus Tariolosiis ; Perris. Ovalaire; convexe. Dessus du corps d’un vert obscur luisant ; marqué sur la tête et sur le prothorax de points plus gros et plus rapprochés sur la première que sur le second : ces points donnant chacun naissance à un poil d’un livide roussâtre. Elytres presque glabres marquées de points plus gros que ceux de la tête et moins 7'approchés que ceux du prothorax; offrant vers les deux septièmes leur plus grande largeur; émoussées à l’angle huméral. Antennes d’un brun de poix. Repli des élytres d’un rouge brunâtre. Poitrine et pieds d’un brun de poix verdâtre. Ventre passant au roux orangé sur les côtés. Morychus variolosus. Perris, Ann. Soc. Entom. de France, 4® série, t. IV, 1864, p. 281. Long. 0™,0026 à 0“,0033 (1 1. 1/5 à 1 1. 1/2). — Larg. 0«^,0020 à • 0“,0022 (9/10 1. à 1 1.) Corps o\alaire; convexe; en dessus d’un vert obscur, luisant, offrant à certain jour, sir. les 'îôtés, ([uelques reflets cuivreux. Tête marquée de gros points, séparés par des espaces moins grands que leur dia- mètre, et donnant chacun naissance à un poil d’un livide roussâtre. Antennes d’un brun de poix, avec la tige parfois plus rougeâtre. Pro- thorax muni d’un rebord très-étroit et en ligne droite sur les côtés; sans rebord et en arc dirigé en arrière, à la base; plus convexe en avant qu’en arrière, déc.ive aux angles de devant, qui sont invisibles quand l’insecte est examiné en dessus; marqué de points un peu moins gros et moins rapprochés que ceux de la tête, et donnant chacun nais- sance à un poil d’un livide roussâtre. Ecusson petit, glabre, en triangle subéquilatéral. Élytres faiblement élargies jusqu’aux deux septièmes ou un peu plus de leur largeur, rétrécies ensuite en ligne un peu 150 PILULIFORMES. courbe, en ogive subarrondie à l’extrémité ; presque glabres ou parais- sant n’offrir que sur les côtés quelques poils fins et livides; à angle huméral émoussé; rebordées latéralement; convexes, déprimées sur la suture après l’écusson; marquées de points un peu plus gi’os que ceux de la tête , moins rapprochés que ceux du proihorax. Repli des élytresd’un rouge brunâtre. Poitrine d’un brun vert obscur; ru^uleuse, pointillée et garnie de poils d’un livide roussâtre. Ventre roussâtre ou d*un roux orangé sur les côtés et sur la tranche abdominale , ordinai- rement brunâtre sur le disque; garni de poils assez serrés d’un livide roussâtre. Pieds d’un brun de poix verdâtre, plus obscur sur les cuisses. 3e article des tarses garni d’une sole, en dessous. Patrie : l’Escurial, sous les pierres (Perris, type). Obs. Cet insecte paraît varier, suivant les individus, sous le rapport de la taille, de la ponctuation et de la couleur de certaines parties du corps. Nous en avons vu , dans la collection de M. Chevrolat , un exem- plaire dont les points des élytres étaient à peine aussi gros que ceux du prothorax, dont les genoux et les tibias et partie au moins des antennes étaient d’un rouge roux, ainsi que le ventre. La belle collection de M. Reiche renferme un individu qui peut être caractérisé de la sorte : Pedi1op|ioi*us rufifies. Ovalaire; convexe. Dessus du corps d’un vert obscur, luisant; marqué de points gros et rapprochés sur la tète , plus petits et moins rapprochés sur le prothorax, plus petits encore, plus légers et moins rapprochés sur les élytres ; ceux de la tète et ceux des côtés du prothorax au moins donnant chacun naissance à un poil livide. Elytres glabres, offrant vers le tiers leur plus grande largeur ; à angle huméral assez vif. Repli des élytres , antennes , pieds et côté au moins du ventre d’un ronge roux. Long. 0«’,0039 (1 1. 3/4). — Larg. 0“,0026 (1 1. 1/5). Patrie : l’Espagne, près des neiges. Obs. Cet insecte diffère du type de M. Perris par une taille moins 151 BYRRHAiRKs. — Simplucui lates . petite, par ses pieds et quelques autres parties d’un rouge roux ou d’un roux orangé , par l’angle huméral des élytres assez vif au lieu d’être émoussé et surtout par les élytres marquées de points plus petits, plus légers et plus superficiels que ceux du prothorax , caractère qui lui donne une i’physionomie particulière. Néanmoins, cet individu offre tant d’analogie avec le P. variolosus^ par la couleur du dessus de son corps, par les points des élytres, quoique plus petits, aussi peu rappro- chés que chez ce dernier, qu’il n’en est sans doute qu’une variété. DEUXIÈME RAMEAU LES SIMPLOCARIATES. Caractères. Partie prosternale avancée en forme de mentonnière ou de cravate, laissant à découvert le labre, les mandibules et une partie des pièces inférieures de la bouche. Partie antépectorale moimXowgxxQ que le prosternum: celui-ci sub- parallèle. Tarses tous libres et non reçus dans une dépression de la face in- terne des t ibias. non den âcülés sur lei r tranche externe ; mais garnis seule- ment sur celle-ci de poils doux et fins : les tibias postérieurs à peine élargis de a base à l’extrémité, en ligne presque droite sur leur tranché externe. . Ce rameau est réduit on France au genre suivant : Genre Simplocaria, Simplogarie ; Gurtis. CüRTis, British Entomol. (1830), t. VII, pl. 325. Caractères. Ajoutez aux précédents : Tête subconvexement perpendiculaire; enfoncée dans le prothorax. Yeux au moins en partie apparents. Epislome court mais paraissant séparé du front par une ligne légère. 152 PILULIFORMES. Antennes terminées par une massue ordinairement de cinq articles. Prothorax en angle très-ouvert dirigé en arrière à sa base, et à peine • ou faiblement sinué entre la partie médiane de celle-ci et les angles postérieurs. Repli des éhjtres graduellement rétréci depuis sa base jusqu’à l’extré- mité de la poitrine, ’subborizonlal, formant avec son bord ext(3rne le bord marginal des étuis. Cuisses postérieures non reçues dans une dépressions du premier ar- ceau ventral. Ajoutez : Mandibules tri ou quadridentées à leur extrémité, ordi- nairement garnies d’une membrane à leur bord interne, et d’une mo- laire à la base. Mâchoires à deux lobes membraneux, poilus. Palpes maxillaires à dernier article ovoïde. Ces insectes, généralement de petite taille, ont le plus souvent le dessus de leur corps luisant et métallique. La plupart ont les élylres incomplètement striées. A. Antennes à massue de cinq articles. (S. -g. Simplocaria). Simp1oeai*îa metallica; Stürm. Ovale-oblongue ; d’un noir ou noir brun métallique, parfois moins obscur vers V extrémité des élytres, et garni dun duvet fin, d’un blanc cendré, et souvent disposé par mouchetures, en dessus. Elyties sans sillon sur le tiers antérieur de la suture; rayées chacun de on%e stries à peine ponctuées, prolongées la plupart presque jus- qu’à r extrémité: les cinq externes trés-légeres : les six internes très-pro- noncées à la base; affaiblies postérieurement : intervalles peu densement pointillés. Repli s upsrfciellement pointillé, à peine pubescent. Prosternum ponctué et pubescent. Pieds d’un rouge testacé livide. Byrrhus metallicus. Sturm, Deutsch. Faun. , t. II, p. IH, pl. 34, fig. b., Duftsch., Faun. Austr., t. III, p. 19. 19. Byrrhus picipes. Gyllenh., Ins. suec., t. I, p. 200. 8. Simplocaria picipes. Stephens, lUust., t. III, p. 140. 3. — Id. Man., p. 147, 1184. — Steffahny, in Germar’s, Zeitschr., t. IV, p. 39. 2. — Id. Monogr. Byrrh., p*. 39. 2. Simplocaria metallica. Erichs., Naturg. d. Ins. Deutsch., t. III, p. 496. 2. — L. Redtenb , Faun. Austr., 2® éditj p. 408. siMPLOCARiATËS. — Simplocavia. 153 Long. 0,0029 à 0,0031 (1 1. 1/3 à 1 1. 2/5). — Larg. 0,0020 (9/10 1.). Tête noire , un peu métallique ; ' finement ponctuée, pubescente. Labre transverse. Epistome plus ou moins apparent. Antennes d’un roux testacé. Prothorax finement ponctué, pubescent, bissinué à la base. Écusson plus long que large, en triangle à côtés subcurvilignes. Êlytres offrant un peu avant la moitié leur plus grande largeur; à 2« strie prolongée jusqu’aux trois cinquièmes : la 3® jusqu’aux trois quarts : les suivantes subterminales : les cinq dernières très-légères. Dessous du corps noir sur la poitrine, brun ou d’un brun rouge sur le ventre. Repli un peu plus large en devant que le postépisternum à sa base : celui-ci graduellement rétréci. Pieds d’un rouge testacé. Patrie : l’Angleterre, l’Allemagne, le nord de l’Europe. Obs. Cette espèce est très-distincte des autres par les stries de ses élylres prolongées presque jusqu’à l’extrémité. Simplocaria maculosa ; Erichson. Corps ovalaire; d'un noir mé- tallique, semi-brillant en dessus, et assez densement garni d'un duvet cendré, assez long et parfois disposé par mouchetures sur les élylres ; celles-ci creusées d'un sillon sur le tiers antérieur de la suture, et chacune, sur leur moitié interne, de sÀx autres stries sulciformes .* la li"® entière : la 2® prolongée jusqu'à la moitié : les autres sûbgraduellement raccour- cies ; très-légèrement ou peu distinctement striées extérieurement. Repli et prosternum ponctués et pubescents. Pieds d'un orangé pâle. Simplocaria maculosa (Maerkel). Erichson, JNaturg. d. Tns.'Deutch. , t III, p. 49^. 4. — Bach, Kæferfaun., p, 294 — L. Redtenb , Faun. Austr , 2eédit., p. 408. Long. 0,0025 (1 1. 1/8). — Larg. 0,0011 à 0,0013 (1/2 à 3/5 L) Corps ovale-oblong; peu fortement convexe. Tête d’un noir un 'peu métallique; marquée de points moins rapprochés sur le disque que sur les côtés; garnie d’une fine pubescence cendrée. Labre assez forte- 1S4 PILULIFORMES. ment ponctué. Antennes d’i n flave testacé ; à dernier article rétréci vers l’extrémité et obtus à celle-ci. Prothorax en angle obtus et très- ouvert et' légèrement sinué de chaque côté de sa partie anté-scutel- laire, à la base; convexe; d’un noir métallique luisant ou semi- brillant; en angle ou en arc obtus, très-ouvert, dirigé en arrière, et légèrement bissinué, à sa base; convexe; finement ponctué ; couvert d’un duvet cendré fin, assez long et assez épais, en triangle un peu plus long que large; d’un noir métallique; pubescent. Élytres aussi larges en devant que le prothorax à sa base; trois fois environ aussi longues que lui ; offrant leur plus grande largeur vers les deux septièmes de leur lorgueur^ rétrécies ensuite en ligne un peu courbe jusqu’à l’angle suturai; peu fortement convexes sur le dos, convexe- ment déclives sur les eôtés; d’un noir métallique semi-brillant; mar- quées de points un peu moiîis fins que ceux du prothorax; couvertes d’un duvet cendré, fir, assez long, assez épais et souvent disposé par mouchetures ; rayées chacmre à la base, à partir de la suture, de six stries sulciformes, très-légèrement ou peu distinctement striées exté- rieurement : la strie juxta-suturale plus profonde sur sa seconde moitié, prolongée jusqu’à l’extrémité: la seconde prolongée souvent jusqu’à la moitié : les suivantes graduellement raccourcies : la sixième à peine prolongée au delà du huitième de la longueur des étuis; offrant également sur la suture, à partir de fécusson, une strie sulciforme prolongée jusqu’au tiers. Pœpli d’un noir métallique; pointillé et pubescent après sa fossette basilaire; à peu près aussi large que le pos- tépisternum, vers la base de celui-ci. Dessous du corps ordinairement d’un noir métallique sur la poitrine, parfois d’un brun roussâtre ou d’un fauve brunâtre sur le ventre; assez densement pubescent. Pros- ternum subparallèle; rebordé sur les côtés; ponctué; assez densement pubescent. Postpectus et postépis lermm ne paraissant pas creusés d’une dépression pour recevoir les pieds dans l’état de repos. Pieds d’un orangé pâle; pubescents. Cette espèce se trouve en Autriche et en Saxe. Obs. Elle se distingue de la S. substriata par ses élytres offrant ordinairement vers les deux septièmes de leur longueur leur plus grande largeur; plus densement garnies de duvet; creusées de stries siMPLOGARiATES. — ^mplocttHa, 155 plus sulciformes ; par la 1• **® strie plus profonde postérieurement; par la 2® prolongée jusque vers la moitié; par les autres subgraduellc- ment plus courtes ; surtout par la suture creusée d’un sillon sur son tiers antérieur; par le repli des élytres et par le prosternum, pubes- cents, etc. La couleur du dessous du corps varie suivant le développe- ment de la matière colorante; il est parfois d’un fauve roussAtre sur le ventre. 1. Simplocaria semistriata ; Illiger. Corps ovalaire ; peu densement pubescent en dessus; d' im noir métal- lique semi-brillant sur la tête; le prothorax et la base des élytrxs, passant graduellement au brun fauve et translucide^ vers Vexlrémité de celles-ci. Élytres rayées d'une strie juxta-suturale, et chacune., sur leur moüié%n- terne, de cinq autres, fines, peu profondes et 'réduites à des traces peu ou point distinctes, après le tiers ; 7ion distinctement striées extérieurement. Repli et prosternum à peu près glabres. Pieds d'un orangé pâle. Byrrhüs picipes. Oliv., Enîom., t. II, no 13, p. 9, 9, pl. 2, fig. 9, a? Byrrhus rufipes. Kugelann, in ScH^EID., Mag , p. ,485? Byrrhus semistriatus (Helwig).» Illiger, in Schneid., Magaz., p. 594. 2. — Id. Kæf. Preuss., p. 97. 13. — Fabr., Ent. System., t. IV, append., p. 487, — Id. Syst. Eleuth , t. I, p. 104. 9. — Panz., Faun. Germ., 25 2. — Id. Entom. Germ., p. 32. 9. — Paye., Fann. Suec., t. I, p. 78.5. — Schonh., Syn. Ins., t. I, p. 112. 10. — Stürm, Deutsch. Faun., t. Il, p. 113. 19. — Gyllenh., Ins. Suec., t. I, p. 199. 7. — Düftsch., Faun. Austr., t. III, p. 21. 23. Simplocaria semistriaià. Cürtis, Brit Entom ,t. VII, pl. 335. — Steph., Illust , t. III, p. 140. 1. — Id. Man., p. 147, 1183. — Brullé, Hist. nat. des Ins. coléopt., t. II, p. 357. — Heer, Faun. Col. helvet., p. 66. 5. — Steffahny, in Germar’s, Zeitsch, t. IV, p. 38. 1. — Mon. Byrrh. , p. 38. 1. — Erichs. , Naturg. d. Ins. Deutsch , t. III, p. 404. i. — Bach, Kæferfaun., p. 294. L — L. Redtenb. , Faun. Austr. , 2® édit., p. 408. — J. du Val, Généra, pl. 64, fig. 318. • Long. 0,0029 (i L 1/3) — Larg. 0,0011 à 0,0013 (1/2 à 3/5 I.) Corps ovalaire; peu fortement convexe. Tête d’un noir luisant ou un peu métallique; marquée de points petits, plus écartés^ sur leMisque que sur les côtes; finement pubescente. Labre plus fortement ponctué. 156 PILULIFORMES. Antennes hv\iiX\e% J souvent d’i n brun livide sur la massue. Pro thorax en angle ou en arc obtus, très-ouvert et dirigé en arrière, et à peine bis- sinué, à la base; convexe; d’un noir un peu métallique luisant; mar- qué de points aussi fins que ceux de la tête; garni de poils cendrés très-fins, courts et clairsemés. Ecusson assez petit; noir. Élijtres aussi larges en devant que le prothorax à sa base ; près de trois fois aussi longues que lui; offrant leur plu? grande largeur vers le quart ou un peu plus de leur longueur, graduellement rétrécies ensuite jusqu’aux quatre cinquièmes, obtusemant arrondies postérieurement; médiocre- ment convexes sur le dos, convexement déclives sur les côtés; d’un noir métallique à la base, passant graduellement au brun ou brun fauve subtranslucide, vers l’extrémité; marquées de points presque aussi fins 'que ceux du prothorax, garnies d’un duvet cendré, fin, assez court et clairsemé; rayées chacune à la base, à partir de la suture, de six stries : la juxta-suturale, plus légère sur la seconde moitié, pro- longée à peu près jusqu’à l’extrémité : les autres, fines, linéaires, peu profondes et réduites à des traces, peu ou point distinctes, après le tiers de la longueur des étuis; sans stries distinctes extérieurement. Repli noir; lisse, glrbre, après sa fossette basilaire; moins large que le postépisternum, vc s la base de celui-ci. * Dessous du corps ordinairement d’un noir métallique luisant sur la poitrine, noir à la base du ventre, puis brun ou d’un brun roussâtre, vers l’extrémité de celui-ci, lisse et superficiellement ponctué sur la poitrine; plus denseinent et moins finement ponctué sur le ventre; garni de poils fins, cendrés, peu épais. Prosternum subparallèle; re- bordé; glabre ou à peu près. Postpectus noir, creusé d’une dépression sur ses parties antéro-latérales. Postépisternum creusé d’une dépression transverse vers sa base. Pieds d’un rouge flave, ou d’un orangé pâle; pubescents. Cette espèce paraît habiter toutes nos provinces. On la trouve au pied des plantes dans les lieux humides ; elle est commune aux racines des Luzernes. Obs. Quand la matière colorante n’a pas eu le temps de se développer suffisamment, le repli du prothorax, le ventre, et meme la poitrine pas- sent au roux pâle. siMPLOCARiÂTKS. — Simploccirin. 157 Slmplocaria acuminata; Erichson. Ovale-ohlongue ; finement ponctuée, et parcimonieusement garnie de poils cendrés et fins, en dessus. Tête et prothorax d'un bronzé légèrement verdâtre, poli et brillant. Êlytres d'un bronzé moins obscur, légèrement cuivreux ou d'un bronzé fauve cui- vreux; offrant vers le septième de leur longueur leur plus grande largeur \ subacuminées ou graduellement rétrécies presque jusqu'à l'angle suturai; rayées d'une strie juxta-sulurale entière et de quelques autres très-légères, vers la base peu ou point distinctes postérieurement: les 2® et 3® au moins convergent vers la juxta-suturale : la 3® s'unissant à celle-ci vers les deux tiers. Repli, dessous du corps et pieds d'un roux livide ou testacé. Simplocaria acmmafa. Erichson, Naturg. d. Ins. Deutsch., t. III, p. 496. 4. Long. 0,0025 (1 1. 1/8). - Larg. 0,0011 (1/2 1.). Tête bronzée ou d’un noir bronzé, brillant; marquée de points peu ou médiocrement rapprochés, moins petits que ceux du prothorax, donnant naissance à un poil duveteux, cendré, fin. Antennes fauves ou d’un fauve testacé à la base, bruns ou d’un brun fauve sur la mas- sue : celle-ci fusiforme, offrant le 8® article et sartout le 7®, sensible- ment moins gros, paraissant, par là, presque réduite à 3 articles ; à dernier article, de moitié plus long que large, rétréci du tiers à l’extré- mité, terminé en pointe. Prothorax en arc dirigé en arrière et à peine bissinué, à sa base ; d’un bronzé légèrement verdâtre, poli et brillant, superficiellement ponctué ; peu .pubescent. Ecusson plus long que large : d’un bronzé verdâtre, presque impointillé, brillant. Elytres aussi largos en devant que le prothorax à sa base; trois fois aussi lon- gues que lui ; offrant vers le septième ou le sixième de leur longueur leur plus grande largeur, rétrécies ensuite jusque près de l’extrémité, de moitié au moins plus étroites au devant de celle-ci qu’à la base; convexe ; d’un bronzé légèrement cuivreux ou tirant sur le fauve, poli, brillant; peu densement pointillées et garnies de poils cendrés fins et peu serrés; rayées d’une strie juxta-suturale profonde sur leur seconde moitié, et de quelques autres légères à la base et la plupart peu ou points PILÜLIFORMES. m distinctes à l’extrémité : les 2^ et 3® après la suture convergent vers la juxta-suturale : la 3® se joignant à celle-ci vers le deux tiers. Repli d’un fauve testacé ou d’un roux testacé. Dessous du corps d’un roux testacé ou d’un roux fauve; superficiellement pointillé ou finement ponctué, peu et 'finement pubescent. Prosternim subparallèle sur ses trois quarts postérieurs; ponctué et rebordé. graduellement ré- tréci; plan et lisse après sa fossette basilaire; une fois plus large que le postépisternum vers la base de celui-ci : ce dernier non creusé d’une dépression à la base. Postpectus sans dépression sur ses parties antéro- latérales. Pieds d’ùn roux testacé ou d’un roux fauve. Cette espèce habite les Alpes de la Styrie. AA. Massue des antennes de trois articles (s. g. Trinaria). l§iiiiplocai*ia (trinaria) carpatliica; Hampe. Ovale-oUongue ; convexe. Dessus du corps d'un vert noir brillant. Antennes et pieds d'un rouge testacé. Prolhorax densement et superficiellement pointillé. Elytres offrant vers le quart de leur longueur leur plus grande largeur., rétrécies ensuite jusqu'à l'angle suturai; très-superficiellement rugulosules ; presque impointillées ; à peine garnies de quelques poils d'un duvet fin, court, cen- dré , clairsemé; offrant quelques traces d'une st7ie juxta-suturale. Simplocariacarpathîca. Hampe, Mitheil. d. siebenburg. Vereins Zu Hermanstadt, p. 222. Long. 0,002fi à 0,0026 (i 1. 1/8 à i 1. 1/5). - Larg. 0,0013 (3/5 1.) Patrie : la Transylvanie. Obs. Cette espèce est très-distin’cte des précédentes, par ses antennes à massue de trois articles seulement; par ses élytres d’un vert noir ou noirâtre, à peine pointillées et n’offrant que de faibles traces d’une strie juxta-suturale. Chez la' S. acumindta la' massue des antennes est elliptique ou fusi- forme, le 8e et surtout le 7e article de ces organes sont sensiblement moins gros que les suivants. La massue paraît cependant avoir eiicore 5' articles. mmnichieNs. m Chez la carpathka^ la massue n’est plus visiblement que de trois articles : le 8® est à peine moins étroit que le précédent, et les trois der- niers sont notablement plus gros que les 7® et 8^. Cet insecte nous paraît donc devoir constituer une coupe particulière sous le nom de Trinaria. Nous avons indiqué précédemment une partie des caractères servant à le distinguer génériquement des Syncalijpta dont la massue des an- tennes n’a aussi que trois articles. TROISIÈME FAMILLE. LES LIMNIGHIENS. Caractères, Antennes relevées sur les côtés de la tête dans l’état de repos; de onze articles; terminées par une massue. Partie prosternale contiguë, par le côté externe de ses flancs, au bord interne du repli prothoracique; rétrécie presque graduellement depuis le bord externe de ses flancs jusque près de son extrémité, en offrant une sinuosité peu profonde, vers la naissance des hanches du devant; notablement plus longue sur sa partie antépectorale , que sur le pros- ternum proprement dit. Postpectus entaillé dans la partie médiane de son bord postérieur, pour recevoir la pointe du premier arceau ventral. Tête subconvexement perpendiculaire ou inclinée. Epistome séparé du front par une ligne enfoncée. Yeux au moins en partie cachés dans l’état de repos. Labre et mandibules ordinairement caches dans l’état de repos. Antennes grêles; de onze articles; plus grosses, vers l’extrémité. Pepli des élytres creusé d’une fossette pour recevoir l’extrémité des pieds intermédiaires. Pieds reçus au moins en partie dans des dépressions destinées à les loger dans leur état de contraction. Cuisses déprimées ; rétrécies ordinairement de la base à l’extrémité. Tibias grêles , subparallèles ou à peine élargis de la base à l’extré- mité ; inermes sur leur tranche externe; sans éperons distincts. 100 PILULIFORMES. Tarses sans soles membraneuses sous leurs articles. Obs. La partie médiane du premier arceau ventral qui s’avance en angle dans l’échancrure du bord postérieur da postpectus sépare, entre elles, les hanches des pieds postérieurs, et fournit le caractère physiolo- gique le plus important pour séparer les insectes de cette famille des Piluliformes précédents. Les Limnichiens sont des insectes de très-petite taille, amis des bords des ruisseaux et des marécages. Ils se cachent ordinairement parmi les herbes ou dans la vase, et paraissent vivre de matières végétales, sur- tout de celles qui sont en voie de décomposition. Leurs couleurs sont généralement obscures, et en harmonie, par là, avec l’existence cachée qu’ils traînent, et le rôle modeste qu’ils sont appelés à remplir. Les Limnichiens se partagent en deux rameaux.: Genres. Limnichates. Botriophorales. Caractères. Prothorax non creusé près de ses bords antérieurs d’une fossette pour recevoir le bouton des antennes dans l’état de repos. Partie prosternale en ligne transversalement droite à son bord anté- rieur, voilant les parties inférieures de la bouche. Antennes à peine aussi longuement ou moins longuement prolongées que les angles du prothorax ; ordinairement cachées , dans le repos , dans un sillon, entre la tête et le côté antéro-latéral du prothorax; terminées par une massue de trois articles. Prothorax prolongé*en arrière, au-devant de l’écusson, à sa base. EcAisson en triangle à côtés droits, plus long que large. non creusé, près des angles antérieurs, d’une fossette pour recevoir le bouton des antennes dans l’état de repos. Partie prosternale en ligne droite à son bord antérieur, voilant les parties inférieures de la bouche creusé, près des angles antérieurs, d’une fossette pour re- cevoir le bouton des antennes dans l’état de repos. Partie prosternale échancrée en arc à son bord antérieur , lais- sant la lèvre en partie à découvert PREMIER RAMEAU. LES LIMNICHATES. 161 LiMNiGHiENS. — Pelocliaves. Repli du prolhorax obliquement coupé à son bord postérieur. Repli des élytres offrant, après la fossette, son bord antérieur oblique- ment coupé d’avant en arrière, de dehors en dedans. Les Limnichates se répartissent dans les deux genres suivants : ce Genres. subparallèle ou facblement en courbe rentrante à son bord in- terne. Prosternum arrondi à son extrémité et reçu dans une échancrure en demi-cercle du mésosternum Pelochares. en triangle dont le sommet obtus ou brièvement tronqué est dirigé vers la région médiane du dessous du corps. Proster- num terminé en angle, reçu dans une entaille en angle ouvert du mésosternum Limnichus. Genre Pelochares, Pelochare; Mulsant et Rev. Caractères. Repli du prothorax subparallèle ou faiblement en courbe rentrante à son bord interne. Antennes de onze articles : les troisième à cinquième grêles les sixième et septième un peu plus gros : les septième à onzième plus gros et moniliformes : le dernier subglobuleux. Prosternum arrondi à son bord postérieur^ et reçu dans une échan- crure en demi-cercle du mésosternum. !• Pelocltares eii(iai*|^i»atais ; Mulsant et Rëy. Ovalaire ou ovale oblong , rétréci en ligne courbe sur la înoitié^ posté- rieure des élytres ; noir; garni en dessus d’un duvet formé de poils d’un cendré grisâtre , couchés , médiocrement fins , ynédiocrement serrés. Pro- thorax échancré au bord postérieur de son prolongement antéscutellaire. Ecusson aussi large que le quart ou le cinquième d’un étui. Elytres fine- ment, densement et peu profondément ponctuées. Dessous du corps et pieds noirs. Long. 0«^,0022 (1 1.). — Larg. 0«‘,0012 (3/5 L), Corps ovalaire ou ovale-oblong; convexe. noire, densement poin- 1G2 PILULIFORMES. tillée; garnie d’un duvet cendré grisâtre , couché. Antennes prolongées à peu près jusqu’aux angles postérieurs du prothorax; brièvement pu- hescentes; noires, avec les premiers articles parfois moins obscurs: les troisième à cinquième article grêles : les quatre derniers monilifor- mes, sensiblenient'plus gros : le dernier un peu plus gros que le précé- dent, brièvement ovale ou subglobuleux. Prothorax élargi d’avant en arrière en Irgne droite sur les côtés; muni à ceux-ci d’un rebord très- étroit, un peu visible aux angles de devant, quand l’insecte est vu per- pendiculairement en dessus; prolongé en arrière et échancré au-devant de l’écusson, à sa base; échancré en arc sur les côtés de cette partie prolongée; puis, en ligne un peu arquée en arrière sur le reste de cba- • que côté de sa base ; deux fois et quart ou deux fois et demie aussi large à la base que long sur sa ligne médiane; plus convexe en avant qu’en arrière; densement et finement ponctué; noir; garni de poils d’un cen-' dré grisâtre, médiocrement fins, couchés, et d’une manière divergente de chaque côté de la ligne médiane, au-devant de l’écusson. Ecusson grand, d’un cinquième plus long qu’il n’est large à sa base; égal en de- vant au quart ou au cinquième de la base d’un étui; noir; ponctué et garni de duvet comme le prolhorax. Elytres trois fois ou un peu plus aussi longues que le prothorax sur sa ligne médiane; subparallèles depuis le dixième jusqu’à la moitié ou aux quatre septièmes de leur longueur, rétrécies ensuite en ligne courbe jusqu’à l’angle suturai; convexes; à peine chargées d’un calus huméral; peu ou pas sensible- ment relevées vers la partie postérieure de la suture; noires; densement et finement ponctuées ; subgranuleuses; garnies , comme le prothorax, d’un duvet formé de poils d’un cendré grisâtre , couchés et médiocre- ment fins. Picpli du Prothorax subparallèle ou plutôt un peu en courbe rentrante à son bord interne, obliquement coupé à son bord postérieur. Repli des élylres un peu obliquement coupé en devant, rétréci d'avant en arrière en ligne à peine courbe à son côté interne ; noir, finement et peu pubescent. Dessous du corps noir, brièvement et finement pubes- cent; pointillé sur le ventre, finement ponctué sur la poitrine. Partie antéro-médiaire du premier arceau ventral peu engagée dans l’échan- crure de la partie médiane du bord postérieur du postpectus ; la base de cette échancrure trois ou quatre fois plus étroite que la partie antérieure LiMNiCHiENS. — Pôlochares. 163 de l’écusson. Prostermim subari’ondi à sa partie postérieure. Mésoster- num cchdincré en demi-cercle. Pieds noirs, pubescents. Cette espèce habite , comme les autres , le bord des ruisseaux et des marécages. On la trouve dans les environs de Lyon, dans le Midi et dans les Alpes. Obs. Le L.emarginaius^ par la partie antéro-médiane de son premier arceau ventral peu engagée dans le postpectus , et séparant moins lar- gement les hanches postérieures, semble faire la transition des Byr- rhiens aux véritables Limniques. Il se distingue des espèces suivantes non-seulement par ce caractère, ainsi que par son prosternum arrondi à l’extrémité, au lieu d’être terminé en angle; mais encore par ses ély- tres et le dessous de son corps marqués de points séparés par des inter- valles moins grands que leur diamètre; par ses antennes moins courtes et terminées par quatre articles plus gros, etc. Nous avons vu dans quelques collections notre Pelochares emarginatus désigné sous le nom de L. versicolor; mais il serait difficile de croire que notre espèce soit la même que celle-ci, car d’après les auteurs qui l’ont décrit, le L. versicolor a les élytres densement revêtues de duvet fauve avec des taches blanches , caractère qui n’existe pas chez notre Pélochare et qui le rapproche du L. aureosericeus de J. du Val. Mais par le nombre des articles de la massue de ses antennes , le L, versicolor doit-il appartenir à notre genre Pelochares? Voici la description de cet insecte, donnée par Waltl, dans le journal Isis, 1838, p. 273, 22. Niger ^ pilis albis ftavisque inpiagas ordinatis ornatus. Cette belle espèce a le poil du L. sericeus^ mais est une fois plus grande. Le prothorax est large, échancré de chaque côté de l’écusson. Tout le dessus du corps est couvert d’un duvet soyeux. Une partie de celui-ci, plus blanche, forme une tache aux épaules, deux autres, figu- rant une sorte de bande interrompue, dans le milieu, et une autre, vers l’extrémité; le reste du duvet est d’un fauve jaunâtre. Erichson a décrit le L. versicolor de la manière suivante : Ovalis^ convexus, niger^ nitidus, confertissime punctatus, supra pube cinerea (ulvaque maciilatim variegatus. D’une forme presque elliptique, convexe, d’un noir brillant; mar- iG4 PILULIFORMES. qué en dessus de points très serrés et assez forts et densement revêtu d’un duvet court, serré, d’un brun mi-doré, parsemé de taches d’un gris blanchâtre. Les antennes sont noires, grêles, avec les quatre der- niers articles graduellement et insensiblement plus gros que les pré- cédents. Tête et prothorax plus finement ponctués que les élytres. Dessous du corps finement ponctué, garni d’un duvet gris et fin. Pieds noirs. Genre Limnichus^ Limnique ; Latreille. Latreille, Règne animal de Cuvier, 2® édit., p. 510. Caractères. Repli du prothorax en triangle dont le côté externe forme la base, et dont le sommet dirigé vers la ligne médiane du corps, est obtus ou brièvement tronqué. Antennes oïïvüLïii leurs trois derniers articles graduellement plus gros; le dernier sensiblement plus gros que chacun des précédents. Prothorax tronqué au bord postérieur de la partie antéscutellaire et prolongée en arrière de la base. Prosternum terminé en angle. Mésosternum entaillé en angle ouvert pour recevoir l’extrémité du prosternum. Le tableau suivant servira à faire distinguer nos espèces' françaises. A. Idytres revêtues d’un duvet serré d’un flave mi-doré, assez long, couché en sens divers. Aureo-sericeus . A. Elytres non revêtues d’un duvet serré assez long, d’un flave mi-doré et disposé par mouchetures. B. Elytres peu garnies de duvet ; marquées de points assez petits, séparés par des espaces un peu plus grands que leur diamètre. Poitrine et ventre marqués de points presque de même grosseur ; ceux de la poitrine moins rapprochés. Antennes et pieds d’un rouge ferrugineux. Pygmœus. BB. Elytres puhescentes marquées de points médiocres et assez gros. c. Elytres marquées de points médiocres ou assez gros, séparées par des intervalles ordinairement plus grands que leur diamètre ; revêtues d’un duvet cendré, non pulviforme. Prothorax peu sinué de chaque côté de la base de son prolongement anté- scutellaire. ‘ Sericeus. LiMNiCHiENS. — Lmnichus. IGÎ5 cc. Elytres marquées de gros points séparés par des intervalles à peine aussi grands ou moins grands que leur diamètre; revêtues d’un duvet pulvi- forme d’un cendré blanchâtre; offrant do chaque côté de la suture un intervalle imponctué limité par une rangée sériale de points. Prothorax très- sensiblement sinué de chaque côté de son prolon- gement antéscutellaire. Incanus. I. Eiyiiiiiiclius aureoserîceus ; Jacquelin du Val. Ovale; convexe; ordinairement noix et revêtu d'un duvet flave doré, en dessus. Prothorax pointillé ; à angles de devant invisibles en dessus et souvent rougeâtres. Eciisso^i égal à sa base au sixième ou au cinquième de celle d'un étui, un peu moins large en devant que l'entaille postérieur e du postpectus. Élytres subparallèles depuis le dixième jusqu'à la moitié de leur longueur, en ogive à V extrémité ; peu relevées poslérieurement à la suture; marquées de points médiocres et séparés par des intervalles plus grands que leur diamètre; revêtues d'un duvet doré couché dans des direc- tions differentes, et paraissant, par là, disposé par mouchetures. Repli des élytres pubescent. Base des antennes, dessous du corps et pieds d'un rouge ferrugineux. Limnichus aureosericeus, Jacq. du Val, Généra, t. III, p. 268. Long. 0,0022 (1 l). — Larg. 0,0011 (1/2 1.) Corps ovale; convexe. Tête noire, densement et légèrement poin- tillée; revêtue d’un duvet cendré mi-doré ou flave doré. Antennes pro- longées jusqu’aux angles postérieurs du prothorax; piibescentes, testa- cées à la base, noires ou brunes à l’extrémité; les 3® à 8® articles grêles; les trois derniers graduellement plus gros; le dernier, en ovale subacuminé, sensiblement plus gros, et aussi long que les trois quarts des deux précédents réunis. Prothorax élargi d’avant en arrière en ligne droite sur les côtés; muni à ceux-ci d’un rebord étroit; à angles de devant invisibles quand l’insecte est examiné en dessus; pro- 166 PILÜLIPORMES. longé en arrière, et tronqué au devant de Fécusson, à la base; sinué de chaque côté de la base de ce prolongement, puis sensiblement arqué en arrière sur le reste des côtés de la base; deux fois et demie environ aussi large à la base que long sur sa ligne médiane; plus convexe en uvant qu’en arrière; densement pointillé; noir, souvent rougeâtre aux angles de devant; densement revêtu d’un duvet cendré ou flave doré. Ecusson assez grand; d’un tiers au moins plus long qu’il n’est large à la base ; égal en devant au cinquième ou au sixième de la largeur d’un étui ; noir, revêtu d’un duvet mi -doré. Élyires trois fois et quart envi- ron aussi longues que le prothorax sur sa ligne médiane; assez faible- ment élargies depuis les épaules jusqu’à la moitié de leur longueur, rétrécies ensuite en ligne courbe, en ogive à l’extrémité; convexes; chargées d’un calus huméral ; à peine ou peu sensiblement relevées sur quart postérieur de la suture; marquées de points médiocres ou assez gros, séparés par des espaces deux fois environ aussi grands que leur diamètre et paraissant parfois superficiellement pointillés; ordinaire- ment noires ou d’un noir brun ; densement revêtues d’un duvet mi- doré ou d’un cendré ou tlave doré assez long, ordinairement couché dans des directions différentes et paraissant, par là, disposé par mou- chetures. Bepli du prolhorax triangulaire. EepU des élytres pubescent. Postépisternum étroit et parallèle sur sa seconde moitié. Dessous du coips d’un rouge brun, d’un rouge ferrugineux ou d'un fauve testacé; pubescent; marqué de points presque également petits sur le ventre et sur la poitrine, moins rapprochés sur celle-ci, séparés sur le ventre par des espaces notablement plus étroits et paraissant superficielle- ment pointillés. Base de l’entaille de la partie médiaire du bord pos- térieur du postpectus, un peu plus large que l’écusson en devant. Pieds pubescents; variant du brun noir au fauve testacé, ■■ Cette espèce habite les bords des marais, se cache dans les herbes ou la vase. On la trouve dans les environs de Lyon et dans nos provinces plus méridionales. Oes. Elle se distingue aisément des suivante par le dessus de son corps plus convexe; revêtu d’un duvet semi-doré ou d’un cendré ou flave doré ou mi-doré, épais, couché de manière divergente et parais- sant, parla, disposé par mouchetures sur les élytres; par celles-ci sub- LiMNiCHiENS. — Limnickus. 167 parallèles jusqu’à la moitié de leur longueur, en ogive postérieure- ment; par le repli des étuis très-visiblement pubescent; par les angles de devant du prothorax plus inclinés ’et invisibles quand l’insecte est examiné perpendiculairement en dessus. Le L. aureosericetis s’éloigne d’ailleurs des L, sericeus et incamis par son ventre marqué de points à peine plus petits que ceux de la poi- trine et non contigus ; de ces deux espèces et du pygmaeiis, par les angles antérieurs du prothorax souvent rougeâtres et par sa couleur d’un rouge fauve ou brunâtre ou d’une nuance rapprochée. Le L. aiireosericeus offre souvent les angles antérieurs du prothoràx rougeâtres, même chez des individus dont le dessus du corps est noir; ces angles sont ordinairement d’une rouge testacé, quand les élytres n’ont pas leur couleur noire normale. Cet insecte, ordinairement noir en dessus, varie de teinte suivant le développement de la matière colorante. Quand celle-ci n’a pas eu le temps de se développer complètement, les élytres au lieu d’être noires, se montrent brunes, d’un brun “roux ou même couleur de sanguine et graduellement d’une couleur plus claire, d’un rouge roux ou d’un rouge de brique à l’extrémité. Les individus provenant des contrées plus méridionales (de l’Espa- gne et surtout de l’Afrique) sont plus sujets à montrer ces variations de teintes. Le Limnickus Leprieurii, Perrts (Ann. de la Soc. entom. de France (1864), p. 282), suivant les exemplaires qu’a eu la bonté de nous com- muniquer notre illustre ami de Mont-de-Marsan, a tant d’analogie avec le L. Aureosericeus qu’il nous a semblé n’en être qu’une variété chez laquelle le duvet, un peu moins épais que dans l’état normal, donne un aspect particulier. 9. liimsiicltiis py^maeus; Sturm. Ovalaire^ rétréci à partir du tiers des élytres, ohtusemert arrondi à V ex- trémité; noir; peu pubescent. Prothorax densement et très- finement poin- tillé. Ecusson égal en devant au septième de la base d’un étui, un peu moins large en devant que la base de V entaille postérieure du postpectus. Elytres 168 PILÜLIFORMES. peu pvhescentes ; à peine relevées sur le quart postérieur de leur suture; marquées de points assez petits et séparés par des intervalles plus grands que leur diamètre. Bepli des élijtres glabre. Dessous du corps marqué de points presque de même g osseur.^ rapprochés sur le ventre, plus espacés sur la poitrine. Antennes et pieds d’un rouge ferrugineux. Byrrhus pyfjmœus. Sïürm,^ Deutsch. Faun. , t. II, p. 114, 20 , pl. 35, fig. G. — Düffsch., Faun. Aust., î. III, p. 23. 28. Limniclius riparius. (Dejean), Catal. (1821), p. 49. — Id. (1837), p. 145 (teste D. Reiche). Limniclius srriceus. Steph., Illust., t. V, p. 411. 1. — Id. Man , p. 145, 1167. Limniclius pygmœus. IIeer, Faun. Col. helvet. , p. 439. 1. — Ericuson, Naturg. d. Ins. Deatsch., t. III, p. 498. 2. — Bach, Kæferfaiin., p. 294. 1. — L. Red- TENB., Faun. Austr., 2^ édit , p. 409. Long. 0«s0014 (2/3 L). — Larg. 0"i,0008 (2/5 1.). Corps ovalaire. Tête noire; densement pointillée; légèrement pubes- rente. Antennes d’un rouge brunâtre, terminées par trois articles gra- duellement plus gros : le dernier presque aussi grand que les deux précédents. ProtJiorax élargi d’avant en arrière en ligne droite sur les côtés; muni à ceux-ci d’un rebord étroit, à peu près visible quand l’in- secte est examiné en dessus; prolongé en arrière et tronqué au-devant de l’écusson, à la base ; sinué de chaque côté de la base de ce prolon- gement, puis légèrement arqué en arrière jusqu’aux angles posté- rieurs : deux fois et demie au moins aussi large à la base que long sur la ligne médiane; plus convexe en avant qu’en arrière; noir; finement et densement pointillé; légèrement garni d’une fine pubescence gri- sâtre,.. souvent presque glabre. Ecusson assez petit; en triangle de moitié environ plus long qu’il n’est large à la base; égal à celle-ci en- viion au septième de la base d’un étui; noir; glabre ou à peu près. Elytrcs trois fois et quart ou trois fois et demie aussi longues que lepro- tborax; faiblement élargies depuis les épaules jusqu’au tiers de leur longueur, rétrécies ensuite, obtuses ou obtusément arrondies à l’extré- mité; convexes; chargées d’an caius huméral ; offrant à peine la suture légèrement relevée sur son quart postérieur; d’un noir luisant; mar- quées de points petits et séparés par des espaces plus grands que leur LiMNiGHiENs. — Liimichus, i69 diamètre; presque glabres ou garnies d’une pubescence d’un cendré grisâtre, fine et peu serrée. Repli des élytres glabre ou paraissant tel. Dessous du corps ordinairement noir ou brun, parfois d’un rouge brun ou brunâtre; peu pubescent ou glabre; marqué sur le ventre de points petits, séparés par des espaces paraissant pointillés; marqué sur la poitrine et sur la partie antéro-médiaire du premier arceau de points à peine moins petits, mais moins rapprochés : la base de la partie de cette pointe ou la base de l’entaille de la partie médiane du bord posté- rieur du postpectus sensiblement plus large que l’écusson à sa base. Pieds d’un rouge testacé ou d’un rouge ferrugineux. Cette espèce se trouve dans les environs de Lyon et moins rarement dans le midi de la France. Obs. Le L, pigmaeus se distingue des autres espèces de notre pays, par le dessous du corps moins ou peu pubescent; par le repli de ses élytres glabre ou paraissant tel; par la ponctuation ordinairement plus fine de ses élytres ; par la couleur de ses pieds. Il s’éloigne d’ailleurs du L. aureosericeus par son duvet cendré, court et clairsemé , et non disposé par mouchetures ; par son corps moins convexe, laissant voir au moins une partie des angles antérieurs du prothorax, quand l’insecte est examiné en dessus; par la couleur du dessous de son corps. Il est facile à disiingmr des L.sericeus et incaniis, par son ventre non densement pointillé, mais marqué de petits points non contigus. 3. liimiiiclius sericeus; Düftsghmidt. Ovalaire; convexe; rétréci à partir du tiers des élytres jusqu’à l’angle suturai; noir et garni en dessus d’une pubescence fine et cendrée. Pro- thorax densement pointillé, peu sinué de chaque côté de son prolongement anté-scutellaire . Ecusson égal en devant au septième ou au huitième de la base d’un étui ; sensiblement moins large à sa base que l'entaille posté- rieure du postpectus. Elytres marquées de points assez gros, séparés par des intervalles un peu plus larges que leur diamètre; légèrement relevées sur les deux cinquièmes postérieurs. Repli des élytres brièvement pubes- cent, Ventre très-densement pointillé. Poitrine marquée de poi -ts assez 170 PILULI FORMES. gros et peu rapprochés. Dessous du corps, antennes et pieds variant du brun au rouge brun. Limnichus sericeus. (Dejeân), Catal. (I82i), p. 49. — Id. (1833), p. 130. — Id. (1837), p. 14o, — Erichson, Naturg. d. Ins. Deutch. , t 111, p. 499. — L. Redtenb., F. un. Austr., 2e édit., p. 409. Byrrhus sericeus. DofTSCfi., Faun. austr., t. III (1823) , p. 24. 30. Long. 0“,0014 (2/3 1.) — Larg. 0^,0009 (2/o 1.) ovalaire. Tcte noire; densement pointillée; garnie d’une courte et fine pube.scence cendrée. Antennes prolongées jusqu’aux angles pos- térieurs du prothorax ; ordinairement d’un brun noir, terminées par trois articles plus gros, dont le dernier est ovalaire et presque aussi grand que les deux précédents. Prothorax élargi d’avant en arrière, en ligne droite sur les côtés; muni à ceux-ci d’un rebord étroit; à angles, de devant visibles, quand l’insecte est examiné en dessus ; prolongé én arrière, et tronqué au-devant de l’écusson à la base; sinué de chaque côté de la base de ce prolongement, puis, en ligne légèrement arquée en arrière ou parfois presque droite, jusqu’aux angles postérieurs ; deux fois et demie au moins aussi large à la base que long sur sa ligne mé- diane; plus convexe en avant qu’en arrière; noir; finement et dense- ment pointillé ; garni d’une pubescence fine, courte et cendrée. Ecusson petit, d’un tiersplus longqu’il n’estlargeàla base; égal environ à celle-ci, au septième ou au huitième de la largeur d’un étui ; noir ; garni d’une pubescence cendrée. .Ilytres trois fois et quart aussi longues que le prothorax sur sa ligne médiane; faiblement élargies depuis les épaules jusqu’au tiers environ de leur longueur, rétrécies ensuite en ligne un peu courbe, jusqu’à l’angle suturai; convexes ou peu fortement con- vexes ; chargées d’un calus huméral; légèrement relevées sur la moitié ou lesdeux cinquièmes postérieurs de la suture; offrant les traces d’une strie juxta-suturale; noires; marquées de points assez gros, séparés par des espaces généralement de moitié plus grands que leur diamètre et superficiellement pointillés ; garnies d’une fine pubescence cendrée. Mepli des élytres brièvement pubescent. Dessous du corps noir ou brun, parfois d’un rouge brun, surtout sur la poitrine; densement, peu dis LiMNiCHiERS. — Limuichus, 171 tmctement pointillé et garni d’une pubescence cendrée sur le ventre; moins pubescent et marqué de points assez gros et peu rapprochés sur la poitrine. Base de l’entaille de la partie médiaire du bord postérieur du postpectus sensiblement plus large que l’écusson en devant. Pieds cuisses el tibias ordlnsiirement noirs et pubescents; tarses d’un fauve testacé. Cette espèce paraît habiter toutes les parties de la France. Elle n’est pas rare dans la vase ou parmi les herbes, au bord des ruisseaux ou des marais. La couleur du dessous du corps el des pieds varie suivant le déve- loppement de la matière colorante. Ordinairement le dessous du corps est noir, mais il montre parfois une teinte moins obscure. Dans l’état normal, les cuisses et les tibias sont noirs ou bruns, et les tarses fauves ou d’un fauve testacé; mais quand lepygmentum ne s’est pas, complè- tement développé, les cuisses et les jambes prennent une teinte rou- geâtre plus ou moins prononcée. Le L. sericeus s’éloigne des L. aureosericeus et pygmaeiis par son. ventre très-densement pointillé et marqué sur la poitrine de points assez gros et peu rapprochés ; par son prothorax faiblement sinuô, de chaque côté de la base de son prolongement antescutellaire; par la ponctuation plus forte de ses élytres. Il s’éloigne d’ailleurs du L. aureosericeus par son corps moins con- vexe et non revêtu d’un duvet mi-doré, paraissant disposé par mou- chetures; du pygmaeus par ses élytres garnies d’un duvet moins clair- semé, et terminés en angle, plus aigu ; par la couleur de ses antennes et de ses pieds, etc. 4. liimnicltus ineanus; Kiesenwetter. Ovalaire; convexe; rétréci postérieurement à partir 'des deux cin- quièmes ou trois septièmes des élytres ; noir ; revêtu en dessus d’une pubes- cence cendrée, fine, serrée, pulviforme. Prothorax densement pointillé; très-sensiblement sinuéde chaque côté de son prolongement antéscutellaire. Ecusson égal en devant au septième de la base d'un étui ; notablement phs étroit en devant que l’entaille postérieure du postpectus. Elytres marquées 172 PILULIFORMES. de. gros points, séparés par des intervalles à peine aussi larges que leur dia- mètre, offrant de chaque côté de la suture un intervalle imponctué. Repli desélytres brièvement pubescent. Veyitre Irès-densement pointillé. Poilrine marquée de points assez gros. Dessous du corps noir. Pieds ordinairement bruns ; avec les tarses moins obscurs. Limnichus incanus. Kiesenwetter, Ann. Soc. Eatom. France, 2® série, t. IX (18ol),p. S84. Long. O'" ,0013 à 0“,0014 (3/5 à 2/3 1.)— Larg. 0,«^0008 (2/51.) Corps ovalaire. Tête noire; densement pointillée ; revêtue d’une pu- bescence cendrée, serrée, fine et pulviforme. Antennes d’un brun de poix ou d’un brun ferrugineux; terminées par une massue de trois arti- cles, dont le dernier est le plus grand et le plus gros. Prothorax élargi d’avant en arrière en ligne droite sur les côtés ; muni à ceux-ci d’un rebord éti oit; à angles de devant invisibles, quand l’insecte est examiné en dessus ; prolongé en arrière et tronqué au-devant de l’écusson , à la base ; sinuéde chaque côté à la base de ce prolongement, puis, légèrement arqué en arrière jusqu’à chaque argle postérieur; deux fois et demie aussi large à la base que long sur sa ligne médiane ; plus convexe en avant qu’en arrière; noir; finement et densement pointillé; revêtu d’une pubescence cendrée, fine, serrée et pulviforme. Eciisson petit, en triangle, de moitié plus long qu’il n’est large à la base ; égal environ à celle-ci, au septième ou au huitième de la base d’un étui ; noir; revêtu de duvet, comme le prothorax. Elytres trois fois et quart environ aussi longues que le prothorax sur sa ligne médiane; à peine élargies depuis les épaules jusqu’aux deux cinquièmes ou trois septièmes, rétrécies en- suite en ligne un peu courbe, noires; marquées de points gros et sépa- rés par des espaces ordinairement à peine plus grands que leur diamè- tre, et paraissant parfois superficiellement pointillés; revêtues d’une pu- bescence cendrée, fine, serrée, pulviforme. Repli des élytres hnbYement pubescent. Dessous du corps ordinairement noir ou brun, parfois d’un rouge brun, quand la matière colorante n’a pas eu le temps de se déve- lopper; denseinent pointillé et pubescent sur le ventre, presque glabre et marqué de points assez gros et peu serréssur la poitrine; base de l’en- BATRIAPHORATES. 173 taille de la partie médiane du bord postérieur du postpectus,oubase de la partie antéro-médiane engagée dans le postpectiis près de deux fois aussi longue que l’écusson en devant. Pieds d’un brun l ouge ou d’un rouge brun, suivant le développement de la matière colcrante. Cette espèce a été découverte sur le bord des fleuves de la Catalogne par M. de Kiesenwetter. On la trouve aussi dans le midi de la France. LeL. incanus a beaucoup d’analogie avec le L. sericeus. Il s’en dis- tingue par son prothorax plus sensiblement sinué de chaque côté de la base de son prolongement antéscutellaire ; par ses élytres plus gros- sièrement ponctuées, offrant de chaque côté de la suture un intervalle imponctué plus marqué, limité par des points plus sérialement dispo- sés; revêtues d’un duvet plus court, plus serré, pulviforme, plus blan- châtre. Aux Limniques précédents, il faut ajouter, pour la Faune d’Europe, l’espèce suivante qui nous est inconnue : liimiiicltus puiictipeimis ; Kraatz. Ovalislevïter convexus ,nigei\ siibtiliter grisco-pubesceus^ elytris sparsim proftmde punctatis^ antennis pedibusque fiiscis. Limnichus punctipennis Kraatz, Berlin. Entom. Zeitsch., 1838, p. 148. Long. 0,0011 (1/2 1.) De moitié seulement aussi grand que le L. sericeus, moins convexe,' plus rétréci en arrière; garni d’une pubescence plus fine. Antennes et pieds bruns. Elytres marquées de points forts, profonds et peu rappro- chés. Patrie : La Grèce. DEUXIÈME RAMEAU. LES BOTRIAPHORATES. Caractères. Prolhorax creusé près des angles antérieurs, d’une fos- sette pour recevoir le bouton des antennes dans l’état de repos. Partie proslernale échancrée en arc à son bord antérieur, laissant la lèvre en partie à découvert. 174 PILULIFORMES. Genre Botriophoms ; Botriophore; Mulsant et Rey. Mulsant et Rey, Ann. de la Société linnéenne de Lyon, 1852. (ëodpiov, fossette; je porte.) Caractères. Ajoutez à ceux du rameau : Antennes de onze articles : le? deux premiers très-dilatés : les sui- vants grêles : les trois derniers en bouton : le dernier globuleux, très- grand. Yeux cachés. Mandibules cachées ou peu apparentes dans le repos. Prothorax légèrement échancré en arc sur les côtes; en arc dirigé en arrière et un peu sinué de chaque côté de sa partie médiane, à sa base. Écusson apparent. Elytres à peu près aussi larges en devant que le prothorax à sa base ; convexes. Repli des élytres et base du postépîstermm creusé d’une fossette pour loger les cuisses intermédiaires dans le repos. Premier arceau ventral creusé d’une fossette pour loger les pieds postérieurs dans le repos. Pieds antérieurs séparés entre eux par une partie prosternale large : les intermédiaires plus largement distants : les postérieurs peu séparés. !• Botriaiiliorus atojMUS; Mulsant et Rey. Oblonguement subhémisphérique; noir^ peu luisant; garni en dessus d^une légère pubescence cendrée. Antennes et pieds d’un noir de poix ; les premiè7'es, ter^ninées par une inassiie en bouton brune, garnie de poils blanchâtres à l’extrémité. Repli prothoracique triangulaire. Balriophorus atomus. Mulsant et Rey, Aunales de la Soc. linn. de Lyon, 18S2, p. 20 — Muls., Opusc. entom., t. If, 1803, p. 22. Long. 0,00075 (1/4 L). Corps subhémisphérique, un peu rétréci postérieurement; couverte BOTRIOPHORATES. — Bothiiophovus. 175 d’un léger duvet cendré. convexe, subperpendiculaire; d’un noir opaque ; densement et très-finement ponctuée. Episiome sèp?iré du front par une ligne transversale. Labre en ogive, légèrement rebordé. Man- dibules cachées ou peu apparentes. Yeux cachés. Antennes plus courtes que la tête et le prothorax réunis; couleur de poix, avec la massue obscure : 1®^ et 2® articles dilatés : le 2® deux fois plus court et plus étroit que le précédent : les 4® à 8® plus grêles que le 3®, presque égaux ; les trois derniers en massue ovale : les 9® et 10^" transversaux ; le dernier très-grand, subglobuleux, garni au sommet de poils blanchâ- , très. Prolhorax un peu échancré en arc sur les côtés ; en arc dirigé en arrière et bissinué, à la base; près de quatre fois aussi large à celle-ci que long sur sa ligne médiane ; finement chagriné ; d’un noir peu brillant. Ecusson en triangle allongé; noir; très-finement chagriné. Elytres à peu près aussi larges en devant que le prothorax; quatre fois environ aussi longues que lui ; offrant vers le iers leur plus grande largeur, rétrécies ensuite en ligne un peu courbe; d’un noir peu lui- sant ; finement chagrinées ; garnies d’un léger duvet cendré. Repli pro- thoracique anguleux du côté interne. Picpli des élytres à peu près aussi large quelepostépisternum à sa base : celui-ci rétréci d’avant en arrière. Prosternum subarrondi à sa partie postérieure. Mésosternum échancré jusqu’aux trois quarts. Poitrine d’un noir luisant, presque glabre , presque lisse. Ventre d’un noir opaque; couVfTt d’un duvet cendré; finement chagriné; à partie antéro-médiane du 1®^ arceau engagée dans une petite entaille de la partie médiane du bord postérieur du postpectus. légèrement pubescents; couleur de poix avec tro- chanters plus ou moins ferrugineux. Cette singulière et très-peti le espèce se trouve en mars et avril, parmi les détritus, au bord des marais du AUdi de la France. PILULIFORMES PARAISSANT JÜSQu’a CE JOUR ÉTRANGERS A LA FRANCE ET DÉCRITS DANS CE VOLUME. Genre Curimus, Erichson. clecorus, Steffahny. . p. 43 lariensis, Villa 44 insignis, Steffahny. ... 44 erinaceus, Duftschmidt . . 45 hispidus , Erichson 46 Genre Byrrhus. (s. -g. Seminolus.) gigas , Fabricius 54 scabripennis , Steffahny . 57 inæqaalis, Erichson .... 59 nigrosparsus, Ghevrolat . 70 picipes, Duftschmidt. ... 71 luniger, Germar 89‘ aarovittatus, Reighe. ... 92 (s. -g. Byrrhus.) depilis, Graells 95 Dennii, Gurtis 96 Genre Morychus, Erichson. (s. -g. Hypolorus.) modestus, Kiesenwetter. , 143 transylvanicus, Suffrian. . 144 rutilans, Motschulsky, . . 145 Genre Pedilophorus, Steffahny. auratus, Duftschmidt ... 148 j variolosus , Perris .... 1 49 I var. ? rufipes 150 Genre Simplocaria, Gurtis. metallica, Sturm 152 maculosa, Erichson .... 153 acuminata, Erichson ... 157 (s. -g. Trinarïa^ M. et R.) carpethica, Hampe 158 , Genre Limnichm, Latreille. punctipennis , Kraatz. . . 173 » ■'t/r \ ■■ • ' ç ♦ 'X PILULIFORMES. PLANCHE I. Fig. L Nosodendron (aciculare. 1. A. — — vu en dessous. t. Syncalypta setigera. 2. A. — — vu en dessous. 3. Cytilus varius. 3. A. — vu en dessous. 4. Byrrhus pyrennœits. 4. A. — vu en dessous. 4. B. — patte postérieure montrant la jambe dé- primée ou excavée pour recevoir le tarse pendant le repos. /'ouftit/e M jPLerrc ^ ?'■ fV‘ .■V '■! ' ,;.V V n'I r-/ y. -J -f- fi* , -5' J /J w: \ v^uvv'' •- i &■ SW.?."*- • -- W ; PILULIFORMES. PLANCHE II. Fi.ei'. 1. Moryckus nitcns. 1. A. — vu en dessous. 2. Simplocaria semistriata. 2. A. — — vu en dessous. 3. Limnichus. 3. A. — vu en dessous. * 3. B. — tête vue par devant pour montrer la direction des antennes et le sillon dans lequel elles se logent dans le repos. PILULIFORMES, PI. 2. Pot^ade dd ■ J^ierre- •fo Vj ■ f;5 OUVRAGES DU tVlÊME AUTEUR Histoire naturelle des Coléoptères de France. — Lamellicornes. Paris, 1842. 1 vol. in-8. ~ Palpicornes. P«ns, 1844. ^ toI. in-8, ~ Sulcicoli.es. — SÉcuRiPALPi^. Paris, 184G. 1 vol. in-8. t.'jiGÈNES. Paris, 1854. 1 vol. in-8. Pectinipèdes. Paris, 1855. 1 vol. in-8. Barbipales. — Longipèdes. — Latipennes. Paris, 1856. 1 vol. in-8. Vésicants. Paris, 1857. 1 vol. in-8. Angüstipennis. Paris, 1858. 1 vol. in-8. Colligères. 18GG. 1 vol. in-8, avec 1\ev. Rostrifères. Paris, 1859, 1 vol, in-8. — Altisides, par C. Fondras. Paris, 1859-60. 1 vol. in-S. — Mollipennes. Paris, 1862. 1 vol. in-8. — Longicornes. 2® édit. 1862-1863. 1 vol. in-8 . — Angusticolles. — DiVERSiPALPES. 1 vol. in-8, avec Rey. — Térédiles. 1864. 1 vol. in-8, avec Rey. — Fossipèdes et Brévicolles. 1865. in-8, avec Rey. — ScuTiCOLLES. 1867, in-8, avec Rey. — Vésiculifères. 1867. 1 vol. in-8, avec Rey. — Floricoles. 1868. fn-8, avec Rey. — Gibbicoles. 1868. 1 vol. in-8, avec Rey. Spécièsdes Coléoptères trimères sécuripalpes. Lyon et Paris, 185u- 1851. 1 vol. en deux parties, grand in-8. Monographie des Coccinellides. 1866, in-8. Opuscules entomologiques, grand in-8. 'l cr cahier. 1852. Mémoires divers. 2 me cahier. 1853. Id. — , 3me cahier. 1853. Coccinellides. .. — 4mc cahier. 1853. Parvilabres. — gme cahier. 1854- Id. (jme cahier. 1855. Mémoires divers. fjme cahier. 1856. Id. — gwc cahier. 1858. Id. »'|inc cahier. 1859. Parvilabres, etc. ib « cahier. 1859. l*arvi!abres. 1 1 cahier. 1859-60 Mémoires divers cahier. 1861. Id. 13me cahier. 1863. Id. Cours d’histoire naturelle. Paris, 1868 3e édit. fZoï — — Paris, 1869 3^ édit. (Physiologie). — — Paris, 1869 3eédit. (Géologie). Histoire natur. des Punaises de France. — Scutellérides. 1865. In-8. — Pentatomides. 18C6. In-8. Essai d’une classification des Trochilidés. 1866. In-8,av. MM.Verreaux. Lettres a Julie sur l’Ornithologie. Paris, 1868. Grand in-8. Fig. col. Lettres a Julie sur l’Entomologie, in-8. sous PRESSE Opuscules Entomologiques, 14^ cahier. Histoire naturelle des Puna ses de France. — Les Corréïdes, in-8. Souvenirs du Mont Pilât, in-18 Jésus. ■(* 0 •1 V 4 W: ,i